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Full text of "Dictionnaire universel de la noblesse de France .."

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DICTIONNAIRE  UNIVERSEL 


DE 


LA  NOBLESSE  DE  FRANCE, 


Gn  Ouvrage  contient  un  article  ana)3rBé  sur  toutes  les  Familles 
nobles  do  royaume,  mentionnnëes  dans  le  P.  Anselme  ;  l'Arme* 
rial-Général  de  MM.  d'Hozier;  le  Dictionnaire  de  la  Noblesse, 

Îiablië ,  avec  privilège  du  Boi,  par  M.  de  la  Ghesnaye-des-Bois  ; 
e  Tableau  hbtoriquede  la  Noblesse»  par  M.  de  Waroquier;  les 
Gënéalogies  des  Masures  de  Plie-Barbe,  par  le  Laboureur;  les 
Généalogies  d'André  duGhesne;  les  Nobiliaires  de  Gborier,  de 
Tabbé  Bobert  de  Briançon,  de  Pitbon-Gurt,  Meynier,  dom  Pel- 
letier, Gutcbenon,  Artcfeuil,  Louvet,  le  marquis  d'Aubais, 
Blanchard  y  Palliot,  Wlson  de  la  Golombière ,  et  dans  les  recher- 
ches officielles  de  Bretagne,  Ghampagne,  Normandie,  Bourgo- 
gne ,  Picardie ,  Limosin ,  Guienne ,  etc. ,  enfin  de  toutes  les  prp- 
TÎQces  de  France. 


Par  m.  de  COURCELLES, 

■Ancien  magistrat,  cheralier  et  historiagraphe  deplasienrs  ordre!,  éditeur 
de /a  continuation  de  i'Art  de  vérifier  le$  Dates,  et  auteur  de  l'Hiê" 
toire  généalogique  et  héraldique  deê  Paire  de  France  j  de»  grands-di- 
gnitaire» de  la  couronne ^. etc.  f  etc.,  et  du  Dictionnaire  hi»torique  et 
Hographique  de»  généraux  français ,  depuis  le  onzième  siècU  jus- 
ft^en  i8aa. 


TOME  CINQUIÈME, 


A  PARIS, 

AU  BUBEAU  GÉNÉRAL  DE  LA  NOBLESSE  DE  FBANCE, 

1|UB   Dl  siVBIS  ,  n«  1  I  1,  FAVBOCRG  SAlKT-GBRHAIlf. 

1822, 


./^^ 


***  ■■•-  ■■»•  ■[■^■■■■•^■■■^aa|»«  ■•«   ■■  »|.  .  .  .  i|  ■!  ■!  ^  n    ■■*->-^-»-l'>'>-»-V>->i%%mj|,^^j 


DICTIONNAIRE  UNIVERSEL 


DE 


LA  NOBLESSE  DE  FRANCE. 


ALBRET,  sirène,  pais  duché,  hai  sirerie  pu  vicomte 
cl^Albret,  située  ^ans  les  landes  de  Gascogne,  et  res- 
serrée d'abord  dans  des  limites  assez  étroites,  s'étendit 
dans  la  suite ,  et  renfern^ait ,  avant  la  révolution ,  outr« 
le  bourg  d'Albret,  la  ville  de  Nérac,  qui  devint  le  clief- 
lîeu  du  duché  d'  -  Ibret  ;  celles  de  Castel-Jaloux  et 
Montréal ,  ainsi  que  d'autres  lieux  moins  considérables. 
Elle  embrassait  une  étendue  de  vingt  lieues  en  longueur. 
et  d'à  peu  près  autant  en  largeur.  Oibeuhart  a  avan- 
cé ,  mais  sans  preuves  positives ,  que  les  sires  d'Albret 
descendaient  des  rois  de  Navarre.  Un  auteur  du  i4*  siè- 
cle les  fait  sortir  au  contraire  de  Garcias-Ximeoès, 
comte  de  Bigorre ,  dont  il  place  la  mort  en  ^58 ,  et  éta* 
btit  la  descendance  non  interrompue  des  vicomtes  d'Al- 
bret depuis  Gardas- Inigo,  fils  et  successeur  de  Garcias- 
Ximenèsrydont  il  place  la  mort  à  l'an  802;  mais  9  indé- 
pendamment de  l'amovibilité  des  fiefs  à  cette  époque  , 
et  jusqu'à  la  fin  du  9*  siècle,  cette  généalogie  renferme 
des  contradictions  insolubles  qui  doivent  Ta  faire  reje- 
ter; aussi  tous  les  historiens  dignes  de  foi  se  bornent-ils 
à  reconnaître,  pour  tige  certaine  des  sires  ou  vicomtes 
Ii«;réditaires  d'Albret,  Amanieu  I*',  qui  mourut,  l'an 
1060 ,  d'une  chute  de  cheval.  Henri  I,  issu  au  i5*  de- 
gré d'Amanieu,  obtint  des  lettres-patentes  du  roi  Hen- 
ri II  9  dtt  39  avrirV55c/,  portant  érection  de  la  vicomte 

L  » 


2  DIGTIOiriVAIBE   Vl^lYCI^Jb 

d^ Albrlet  en  duché.  Ce  prince  mourut  en  1 555 ,  laissant 
de  Marguerite  d'Orléans,  sa  femme  ,  Jeanne  d^Albret, 
reine  d«  Navarre,  mariée ,  en  1548,  avec  Antoine  de 
Bourbon,  duc  de  Vendôme, et  par  elle  roi  de  Navarre 
et  duc  d'Albret,  père  de  Henri  (IV)*  appelé  à  la  cou- 
ronne de  France  en  iSSg.  Ses  domaines  7  furent  réu- 
nis de  droit  lors  de  son  avènement.  Le  duché  d'Albrei 
en  fut  détaché  par  Louis  XIV,  en  i652,  et  donné  avec 
SCS  dépendances ,  au  duc  de  Bouillon ,  en  échange  des 
principautés  de  Sedan  et  de  Bfiucourt,  mais  sous  la  con- 
dition que  le  duc  d'Albret  n'aurait  rang  et  séance  que 
du  20  février  i652.  Les  ducs  de  Bouillon  ont  possédé  le 
duché  d'Albret  jusqu'à  l'époque  de  la  révolution. 

Armes  :  Les  anciens  sires  d'Albret  portaient  :  De 
gueules  plein;  à  partir  de  Charles  I,  sire  d'Albret,  con- 
nétable de  France,  ils  écartelèrent  aux  l'et  4  t/e  Fran- 
ce, aux  2  et  3  d'Albret.  Les  seigneurs  d'Orval,  formés 
Ear  Arnaud-Amanieu ,  3'  fils  de  Charles  II ,  sire  d'Aï- 
ret,  et  d'Anne  d'Armagnac ,  et  éteints  par  mâles ,  le  10 
mai  1524)  ajoutaient  à  l'écartelure  d'Albret  une  bor- 
dure enerelée  d'argent.  La  branche  des  seigneurs  dç 
Verteuilet  de  Yejres,  formée  au  commencement  du 
1 4*  siècle  par  Bérard ,  fils  d'Amanieu  lY ,  sire  d'Albret, 
et  de  Rose  du  Bourg,  et  éteinte  par  mâles,  eM.i374) 
portait  de  gueules  plein.  Les  barons  de  MiossenS/i  ajani 

{»our  tijge  Etienne,  bâtard  d'Albret ,  fils  naturel  de  Gil- 
es  d'Albret,  seigneur  de  Castelmoron,  et  éteint  le  3  sep- 
tembre 1676,  écartelaient  au  i  contre-écartelé  de  Frqn-: 
ce  et  d'Albret  \  au  2  de  sable  a  2  lions  léopardés  d'or, 
lampassés  et  armés  de  gueules  y  qv^i  est  H Aiguillon)  au  0 
de  Bourbon,  et  au  4  contre-écartelé  de  Foix  et  de 
Béarn. 

d'ANCHE^  famille  ancienne  et  distinguée,  origibairf 
du  Poitou,  qui  paraît  avoir  pris  son  nom  d'une  terre 
seigneuriale ,  située  sur  U  rive  droite  du  Clftin ,  à  4 
lieues  et  demie  de  Poitiers,  à  2  au-dessus  de  Vivonne, 
et  à  93  de  Paris ^  et  qui  comprenait  12$  feux,  ou  envi** 
ron  55o  habitantii.  Ëfle  a  fait,  en  1739,  parade  vaut  M» 
GlairambauU,  généalo^pte  des  ordres  du  rot,  les  preu^ 
ves  de  son  ancienne  extraction,  remontées  a  Guillaume 
d'Anché,  4cujer,  seigneur  de  la  Fajole  et  de  Pufbojer» 


0»  là  VOB1ES9B  DB  FftAlTGV.  3 

«trft  releràiile  da  cUiteân  cle  Civrây,  ?ivànt  en  1479, 
contemporain  et  peut-être  frère  de  Kerre  d'Anché,  sei- 
gneur de  la  Brosse ,  écnyer  do  roi  et  commissaire  aux 
reraes  des  coioipagnîes  de«  ordonnances  de  S.  M.,  dans 
le»  années  14B9,  1402  et  1497.  Il  donna  sous  ces  dates 
trois  quittances  scellées  du  sceau  de  ses  armes,  telles 
qde  les  portent  encore  les  membres  actuels  de  cette  fa- 
mille. Les  del^endints  de  Guillaume  d'Anclié  ont  cons- 
tamment s^i?i  le  parti  de»  armes ,  et  se  sont  subdivisés 
en  plusieurs  bratkches  :  1^  les  seigneurs  du  P'ôy-ii'An- 
ché ,  maintenus  dam  leur  ancienne  extraction  par  ju- 

Î^emetots  des  commissaire^  pour  te  régalement  des  tail- 
e«»  en  Pôhou,  des  années  i584  et  iSqB,  et  par  M.  Ba- 
rentin^  intendant  i  Poitiers /en  1667;  2"^  les  seigneurs 
de  la  Grêlière ,  mdn tenus ,  en  1 700 ,  par  M.  Begon , 
intendant  à  la  Rochelle  ;  3**  les  seigneurs  de  la  K:>ur- 
gonnière,  des  Renardières,  de  Fief  -  Richard ,  exis- 
tants, et  maintenus  par  nntendant  de  Poitou,  en 
iBôj  ;  i*  les  seigheûrs  du  lRe$$é  et  de  la  Borie ,  en  An- 
gonmois,  existants  en  174^9  ^^  maintenus,  en  1666, 
^ar  H.  d'AgUesSeau ,  ihtenaant  de  Limosin  et  d'An- 
gouléme.  Ces  diversçs  branches  se  sont  alliées  aux  mai- 
ikms  d'Aitz,  de  BreiAetot  du  Bréuil-tlélion ,  de  Géris, 
des  Gittôns ,  du  JaÙ  du  Treuil ,  de  Lambertje ,  de  Mâs- 
SbUgneS  dé  Souvigt^é,  de  la  Mabôn- Neuve,  de  ]Monta- 
lembert,  de  Hontberoâ ,  de  Pattenày ,  de  Pons,  de  Ra- 
got, de  Rechignetôisin ,  Robert  d^  Boisytguier,  de  la 
Rochcfbttcauld,  de  Tdrpîii,  de  Thibault,  de  Vol?i» 
re,  etc. 

La  branche  de  tHef-Kichàrd  Subsiste  eu  U  person- 
ne de  : 


Pierre  d'Anché  de  Vi^onne^  né  le  17  féTrier  17S8, 


neveux. 


Armes  :  D'argent ,  âtt  liôtt  de  sible ,  tanipassé ,  ar- 
mé et  couronné  dé  gtiëttles. 

ANOER  DU  RERWSAN.  Foytt  pour  l'origine  de 
crètte  maisoh  de  chevalerie  le  tom.  Iv  de  cet  ouvrage  ^ 


 

4  DXCTIONVAIRE   VHIVERSBL 

An  commencement  du  1 7*  siècle ,  un  Anger,  seignear 
du  Plessis-Anger,  eut  deux  fils  :  Tainé ,  fut  seigneur  du 
Plessis-Anger,  etisa'posiérilés  éteignit  dans  le  même  siè- 
cle; le  puîné,  Jean-Pasquier  A  nger,  seigneur  delà  Thcbau- 
daie,  cnerde  la  seconde  branche,. épousa,  en  1 647<»  Matha- 
rine  LeGommandoux,  fille  unique  de  Joseph  Le  Corn- 
mandoux,  seigneur  de  Saint-Denis,  du€los-Caro,  etc^ 
près  Ploërmel ,  évéché  de  Saint-Malo.  Jean  Anger,.ran 
de  ses  fils,  seigneur  de  Saint-Denis,  né  en  i654r  mort 
en  17*17,  Fut  père  de  Jean  Anger,  seigneur  de  Saint*De- 
nis,  né  en  1700,  mort  en  1766.  Ce  dernier  eut  pour 
fils  François  Anger,  seigneur  de  Kernisan,  officier  dis- 
tingué, che.  alier  de  Tordre  royal  et  militaire  de  Saint- 
Louis,  loort  en  1785,  père  de  Jean-Louis>Marie-Maro 
Anger  de  Kernisan,  chef  actuel  de  cette  famille. 

^NGO^LÉME,  comté,  puis  duché-pairie,  La  ville 
d^Angoulême  ,  capitale  de  la  province  d^Angoumois,  et 
où  siégeaient  les  comtes  particuliers  de  cette  province^ 
était  habitée  du  temps  de  César  par  les  Agesinales,  Sous 
Honorius ,  ce  pays  se  trouvait  compris  dans  la  seconde 
Aquitaine,  avec  laquelle  cet  empereur  la  céda  aux  Yi- 
sigoths.  Glovis ,  l'an  507 ,  ayant  Stagné  sur  ces  derniers 
la  bataille  de  Youillé  ,  s'empara  de  l'Angoumois,  qui  fut 
depuis  gouverné  par  àes  comtes  bénéficiaires ,  d'abord 
soumis  a  l'autorité  des  ducs  d'Aquitaine ,  ensuite  à  celle 
des  rois  de  France  de  la  seconde  race.  Turpion ,  fils 
d'Adalèlme  et  frère  de  Bernard  et  d'Ëménon,  comtes  de 
Poitiers,  fut  établi  comte  d'Angoulême,  en  889,  pa^ 
l'empereur  Louis  le  Débonnaire,  et  fut  tué,  l'an  863, 
dans  un  combat  contre  les  Normands.  Eménon,  son 
frère,  lui  succéda,  et  devint  aussi  comte  de  Périgord. 
Il  mourut,  le  22  juin  866,  d'une  blessure  qu'il  avait 
reçue,  le  14)  dans  une  bataille  qu'il  livra  à  Landri , 
comte  de  Saintes ,  qui  lui-même  périt  dans  l'action. 
Wulgrin  lui  fut  substitué  par  Charles  le  Chauve ,  dont 
il  était  parent.  Alduin  I*',  9fin  fils ,  lui  succéda  au  corn-* 
té  d'Angouléme,  en  886.  Guillaume  P',  surnommé  Tail- 
lefer,  fils  d'Alduin,  devint  comte  d'Angouléme,  en 
916.  Gomme  il  ne  laissa  en  mourant,  en  96a,  que  des 
enfants  naturels,  Arnaud,  ^// Bouration ,  fils  aine  de 
Bernard,  comte  de  Périgord,  et  celui-ci  petit-fils  par 
Guillaume ,  son  père,  de  Wulgrin ,  s'empara  du  comté 


DÉ  hk  irOBLESSE   DE   FEijrCB.  .5 

d'Angoaléme.  Il  en  jouit  toute  sa  vie ,  mtlgré  les  efforts 
des  enfants  naturels  de  Guillaume  Taillefer;  mais,  a  la 
mort  de  Bouralion,  Arnaud  Manzer  ou  le  Bâtard,  fils 
de  Guillaume ,  vainquit  Guillaume  Ramnulfe  et  Ri- 
chard le  Simple ,  frères  de  Bouralion ,  et  se  mit  en  pos- 
session du  comté  d'Angouléme.  Sa  postérité  subsista 
JQsqu^en  1218,  date  de  la  mort  d'Aimar  Taillefer,  comte 
d'Angouléme,  qui ,  d'Alix  de  Gourlenay,  fille  de  Pierre 
ie  France,  n'eut  qu'une  fille,  Isabeau  d'Angouléme, 
fiancée  à  Hugues  ,  sire  de  Lusignan ,  comte  de  la  Mar- 
che. Mais  Jean  sans  Terre ,  roi  d'Angleterre ,  l'enleva , 
en  1220,  comme  on  était  sur  le  point  de  conclure  ce 
mariasse ,  auquel  il  avait  été  invile.  Il  épousa  Isabeau , 
qni,  devenue  veuve,  en  1216,  se  remaria  avec  le  mê- 
me Hugues,  sire  de  Lusignan.  Les  enfants  de  son  pre- 
mier lit  eurent  l'Angleterre  en  partage.  Hugues  XI,  dit 
le  Brun,  sire  de  Lusignan  ,  né  du  second,  succéda  aux 
comtés  d'Angonlême  et  de  la  Marche.  Hugues  XIII  de 
Lusignan,  pelit-fils  de  Hugues  XI,  engagea  le  comté 
d'Angoulême  au  roi  Philippe  le  Bel ,  en  i5oi ,  et  mou- 
rat  au  mois  de  novembre  i5o3,  sans  laisser  d'enfants. 
L'an  1285 ,  il  avait  fait  un  testament ,  dans  lequel  il  in- 
stituait son  héritier  Gui  ou  Guiart,  son  frère  ;  mais,  ce 
dernier  lui  ayant  fait  depuis  la  guerre ,  Hugues  cassa 
son  testament,  et  en  fit  un  nouveau,  en  1297,  en  fa- 
veur de  Geoffroi ,  son  cousin.  Cependant,  a  la  mort  de 
Hugues  XIII 9  Gui  prit  le  titre  de  comte  de  la  Marche 
et  d'Angoulême,  après  avoir  brûlé  le  dernier  testament 
de  son  frère  ;  mais  le  roi  Philippe  le  Bel ,  informé  de 
cette  supercherie,  qui  le  privait  de  plusieurs  avantages 
que  lui  avait  faits  Hugues  XIII,  et  d'ailleurs  indisposé 
contre  Gui,  qui  avait  pris  le  parti  des  Anglais,  et  leur 
avait  livré  Cognac  et  Merpin  ,  le  fit  condamner  à  une 
amende  si  considérable ,  qu'il  obligea  ce  comte  à  renon- 
cer à  lar^succession.  Philippe  le  Bel  transigea  ensuite , 
en  i3o3,  avec  Marie  de  la  Marche,  comtesse  de  San- 
cerre ,  et  Isabelle ,  femme  d'Hélie-Rudel,  sire  de  Pons , 
sœurs  de  Hugues  XIII,  pour  les  prétentions  qu'elles 
avaient  aux  comtés  de  la  Marche  et  d'Angoulême,  et 
réunit  ainsi  ces  deux  grands  fiefs  à  la  couronne.  Philip- 
pe le  ]^ong  donna  le  comté  d'Angoulême  à  Jeanne  de 
France  et  à  Philippe  d'Evreux,  sou  mari ,  et  l'érigea  en 
comté  pairie  en  leur  faveur  ;  mais  Gharles ,  leur  fils,  em 


\ 


fut  pri^é  poùk*  fAoùie ,  en  i  35  k  Le  roi  Jeàvi  tm  inrès- 
tk  Cjkarlbs  d'Ëspagoë,  dit  de  la  Gerdâ,  conniJuble  de 
Firanee,  tpii  fût  assassiné  en  i354.  €e  comté  fat  cédé 
eti  toute  souveramefé  à  l'Angleterre  par  le  traité  dé 
Breiignj,  en  i36t>;  mais,  en  1372,  les  hàbitanu 
d'Afigottléme,  aj^nt  chassé  les  An^ais  de  lent  ville,  se 
donnèrent  an  roi  Charles  Y.  Louis ,  second  fils  de  ce 
prince,  d'ftbord  comte  de  Valois ,  créé  duc  d'Orléans, 
ett  139I  )  joignit  ensuite  à  bet  apanage  les  comtés  d'An- 
gouléme ,  de  Périgbrd  et  de  Drenx.  il  eut  pour  succès- 
sénr,  en  1467,  Jean  d'Orléans,  son  troisième  fils,  père 
de  Charles  d'Orléanis,  comte  d'Angouléme,  en  1469, 
niarié ,  en  1487,  avec  LoUisé  de  Savoie.  Leur  fils,  Fran- 
is  P',  étant  monté  sur  le  trône,  en  i5i5,  érigea,  l'ai)- 


COIS 


née  suivante ,  en  faveur  de  sa  mère ,  par  lettres  du  mois 
de  février,  le  comté  d'Angouléme  en  duché.  Il  fut  réu-» 
ni  i  la  couronne  à  la  mort  de  cette  princesse,  en  i53i, 
et  donné.  Pan  iSSd,  par  Henri IIl,  à  Diane,  fille  na- 
turelle et  légitimée  de  Henri  II,  morte  en  1610.  Char- 
les de  Valois,  fils  naturel  du  roi  Ghdrles  IX,  oDtini,  au 
mois  de  janvier  dé  la  même  année,  le  duché  d^Angou- 
\ème ,  en  titre  de  duché  simple  ou  non  pairie.  Loui^- 
Emmanuel  de  Valois,  son  fils,  Itii  Succéda,  en  i65p, 
et  mourut  eni653.  Marie-Françoise ^  fille  et  héritière 
de  Louis-Emmanuel,  mariée,  dès  164^,  a  Louis  de 
Lorraine,  duc  de  Joyeuse,  obtint  avec  son  mari  la  sur- 
vivance du  duché  d'Angouléme  et  du  comté  de  Pon- 
ihieu  leijr  vie  durant.  Il  mourttt  en  i654i  et  elle  en 
1696.  Le  duché  d'Angouléme  fut  ainsi  réuni  à  la  cou- 
ronne. 

jéfmes  i  Les  anciens  eocbtes  d'Angouléme  portèrent 
jusqu'en  1 2ft8  losange  d'cr  et  de  gueules  i 

d'âRMAGNAC  de  CâSTANET  ,  barons  de  Tàuriac^ 
seiguetirs  de  Gastànet  et  de  Gambàirac,  eh  6.ouergue  , 
branche  pillnée  de  l'illustre  maison  des  comtes  â'Arnia- 
o^ac  et  cie  Rodez.  La  confusion  oui  règne  dans  toutes 
les  lignes  de  cette  grande  maison,  la  plupart  inconnues  a 
l'Historien  des  Grands-Officiers  de  la  Couronne,  semblé 
avoir  jeté  sur  l'origine  dechacaned'elles  un  voile  d^adtanè 
plus  impénétrable,  que  nôlre  funebte  révolution  â 
anéanti  dans  les  terriers  et  les  chartriers  du  Languedob 


DE  LA    BOJII.X$$£  DE  PEiJUX.  J 

et  de  k  GuieDoe  les  seules  sources  où  Tofi  eât  papwer 
avec  succès  les  moyens  de  résoudre  les  difficultés  qui 
naissent  sur  Tordre  de  prG|;éQiture  de  ces  diverses  bran- 
ches. Les  seignours  de  Caatauçt  et  de  Gambairac  oa 
{»ea?eDt  donc  plus  espérer  de  retrouYer  le  chainou  qui 
es  raltacbe  à  rill9Stre  race  dont  ib  sout  sortis.  Us  par^ 
tagent  celte  vicissitude  avec  plus  de  six  autres  rameaux^ 
tons  issus  de  la  même  tige,  mais  à  des  époques  différen- 
tes, et  jusqu'à  présent  iuconnaeç.  On  trouve  des  traces 
fréquentes  de  toutes  ces  branches  isolées  de  la  maison 
d'Ârmagnac  dans  l'Histoire  générale  de  Languedoc* 
Celle  d^  seigneurs  de  Gastanet  a  toujours  porte  les  ar- 
mes d'Armagnac  en  plein.  Elle  a  pour  premier  auteur 
connu  Pierre  à! Armagnac,  I*'  du  nom,  chevalier,  sei- 
gnear  de  Gastanet  et  de  la  Bastide  de  I^antel ,  qui  é~ 

Ksa  Réale  de  Faudoas  (i),  fille  aînée  de  Béraud  de 
doas ,  lî*  du  nom ,  chevalier ,  seigneur  d'Avensac , 
oo-seigneur  de  Plieux  et  de  l'Ile-Bozon ,  et  de  Luce  de 
Gastanet ,  sa  première  femme.  Cette  dernière  était  fille 
de  Qéraud,  seigneur  de  Gastanet,  en  Bouergue,  et 
sœur  d^Anselme ,  dit  Anscliu  de  '  Gastanet.  Réale  de 
Faudo^ ,  héritière,  de  Gujon  de  Gastanet ,  son  cousin 
germain ,  fils  d'Anselme ,  eut  de  lui  la  terre  de  Gasta- 
net, qu'elle  porta  à  noble  et  puissant  seigneur  Pierre 
d^ Armagnac,  son  mari  (a).  Ce  dernier  soutint  le  parti 
de  Géraud  d'Armagnac,  comte  d^  P^rdiac^  dans  la  guer- 
re que  ce  comte  fit,  en  1298 ,  à  Meuaud,  si;ce  de  Bar- 
basan, chevalier  qui  refusait  de  lui  rendre  hommage (3). 
La  pobférité  de  Pierre  d'Armagnac  a  formé  deux  bran- 
ches ,  Fùne  dite  des  seigneurs  de  Gastanet  et  barons  de 
Tauriac,  éteinte  vers  la  fin  du  l'j^  siècle;  la  seconde, 
dite  des  seigneurs  de  Gambairaç,  existant^.  Ge^  bran- 
ches se  sont  alliçça  aux  maison^  d'Ad^émar,  d'Ardène 


(i)  Il  est  i  observer  que,  lers  le  mêipe  t^mpi.  9Ù  Pierre  d'Ar* 
magnac  époasait  Réale  de  fwxàsm^^  fiUe  ainée  de  3ér^ud,  Jean, 
comte  d'Armagnac,  se  rendait  arbitre  d'an  accord  passé  par  la 
même  Béraud  et  Jean  de  Paudoat ,  frères ,  avec  Bertrand  de  Fau- 
doas. {Trésor généaiogique g  par  D.  CaffUnuo^  tom»  Ijfog,  a55.) 

(a)  Histoife  géoéalogiliife  de  la  maliOB-  du  Faudoas ,  in-4*9 
pag.i38, 

(^).iiMtQMiéiiérale.deIiiangiBadoe,  par  P.  Vaissète,  tcjn.IIIr 
P«g.io6. 


s. 


8  DlCTlOimAIRE   UVIYEBSEL 

de  Tizac,  de  Baragnes  de  Gardouch,  de  Barrière,  de 
Bérail ,  de  Mazerolles  ^  d'Espagne  de  Ramefort ,  de  la 
Fareile,  de  Fénéloo,  de  Foulaquier,  de  Jean  de  Saint- 
Projet,  de  Marqués,  de  Marsa  deLarligne,  de  Mor- 
Ihoii-Valetle ,  de  PeJet-la-Vérune,  de  Valaquler,  de 
Yernhes;  etc.,  elc  La  seconde,  atnëe  actaelle,  est  re- 
présentée ,  au  Xir  degré ,  par  cinq  frères  : 

1®.  François-Hilaire  d'Armagnac  de  Gastanet,  che- 
valier, seigneur  de  Canibairac,  né  le  ii  avril 
1757,  capitaine  de  cavalerie,  chevalier  de  l'ordre 
rojal  et  militaire  de  Saint-Louis,  ci-devant  bri- 
gadier des  mousquetaires  gris.  Il  a  émigré  et  fait 
les  campagnes  de  l'armée  de  Gondé.  11  a  épousé 
Marie-rétronilLe-HoDorine  àe  Toulouse-- Lau- 
trec,  fille  de  Gharles-Joseph-Gonstantin,  comte 
de  Toulouse-Lautrec ,  et  ae  Jeanne-Marie-Fran- 
çoise d'Aroux  de  la  Serre.  De  ce  mariage  sont 
issus  : 

a,  François-Hilaire-Gasimir  d'Armagnac   de 

Gastanet,  né  en  1806; 
6»  Raymond  d'Armagnac  de  Gastanet ,  né  en 

i8i4; 

c.  Anne- Françoise- Glëmentine  d'Armagnac 
de  Gastanet,  née  en  i8o3. 

2*.  Pierre- Gasimir  d'Armagnac  de  Gastanet ,  né  le 
8 septembre  1758,  ancien  page  du  roi,  capitai- 
ne au  régiment  de  Yivarais,  infanterie,  cheva- 
lier de  Saint-Louis,  qui  a  servi  à  l'armée  de 
Gondé ; 

5°^.  Glande  d'Armagnac  de  Gastanet ,  prêtre ,  an- 
cien chanoine  et  vicaire-général  ; 
^  4*^.  Louis- Victor  d'Armagnac  de  Gastanet,  ancien 
officier  au  régiment  de  Yivarais,  chevalier  de 
Saint-Louis.  Il  a  fait  les  campagnes  de  l'émierra- 
tion  a larmee  de Londe  ; 

5^.  Gésar-Auguste  d'Armagnac  de  Gastanet,  ancien 
élève  du  roi  à  l'Ecole-Militaire. 

Armes  :  Écartelé ,  aux  1  et  4  d'argent ,  au  lion  de 
gueules,  qui  est  d' Armagnac;  aux  a  et  3  de  gueules, 
au  léopard-lionné  d'or,  qui  est  de  Rodez.  Goaronne  de 
marquis» 


DE    tÀ    NOBLESSE   DB    FÀlKCfe.  0 

On  peut  consulter  pour  la  généalogie  de  cette  mai- 
son ^  le  tome  1  de  V Histoire  généalogique  des  pairs  de 
France^  des  Grands^Digrùtaires  de  la  Couronne,  des 
principalesjamilles  nobles  du  royaume  *  et  des  maisons 
princières  de  l* Europe j  publié  an,  mois  de  janvier  i  %%%. 

d'AUBIEA  de  la  MONIÏIIUIE,  de  Rioux,  de  Gon- 
dat,  de  Sauzet:  famille  ancienne  d^Auvergne,  où  elle 
réside  encore  de  nos  jours.  La  filiation  qui  va  suivre  est 
prouvée  par  les  jugements  et  arrêts  qui  ont  mainte- 
nu cette  famille  dans  sa  noblesse  de  race  ;  par  les  preu- 
ves faites  pour  le  service  militaire  par-devant  M.Cnérin, 
généalogiste  des  Ordres  du  roi,  le  17  mars  1782  ;  preu- 
ves reproduites  et  développées  par  M.  Pa ville t,  >ancien 
premier  commis  au  cabinet  des  mêmes  Ordres ,  et  par 
Jean  Berger,  historiographe  de  la  province  et  noblesse 
d'Auvergne,  archiviste  du  duché  d^Auvergne  et  de  Mgr. 
le  comte  d'Artois ,  le  2  mai  1 790. 

I.  Pierre ,  aliàs  Perrot  d'AvBiER ,  écuyer,  servit  en 
qualité  d'homme  d'armes  dans  les  guerres  de  son  temps, 
en  la  compagnie  d'André  de  Chauvignj,  qui  fît  mon- 
tre à  Bourges,  en  i356. 11  fut  père  de  Jean  î'  ',  qui  6uit. 

II.  Jean  d'AuBiEB,  I*"'  du  nom  ,  vicomte  du  Pont-de- 
FArche,  en  1379,  eut  pour  fils  Jean  II,  qui  suit. 

III.  Jean  d'AuBiEB  ,  II""  du  nom ,  chevalier,  seigneur 
d'Aubière  ,  près  de  Clermont-Ferrand ,  fut  écuyer  de 
Jean  de  France ,  duc  de  Bcrry  et  comie  d'Auvergne.  Il 
-vivait  en  1401  et  1412,  et  eut  pour  fils  : 

i<*.  Louis  T ,  qui  suit  ; 

2*".  Guillemet, ^//à^GuilIjaumed'Aubier, chevalier. 

IV.  Louis  d'AiJBiER ,  I*'  du  nom,  chevalier,  seigneur 
d^Aubière,   servait  en  qualité  d'homme  d'armes,  en 
1426  et  1429.  Il  eut  deux  fils  : 

1».  Louis  d'Aubier,  seigneur  d'Aubière,  qui  ser- 
vait en  qualité  d'homme  d'armes,  en  1447*  Il  ne 
laissa  qu'un  fils,  qui  porta  la  terre  d'Aubière 
dans  une  maison  étrangère  ; 

2!°.  Jean  III ,  qui  continue  la  descendance. 

I.  a 


Vi  Jèàn  d'Àûbifefei  tCt»  chi  ilttrti,  écttytï^i  écî^ù^ilfr  du 
GekidN ,  hotnmb  d^ârtnés  des  dtdonnâtlcës  dti  tô\  ,  éii 
i447^  1^49  ^t  ^450(1)^  tépoàsà  Afltoinettte  dfe  Làiztt,' 
fille  d«  Rïiybard  d&  Làizer,  dâiiiaiéeau,  et  de  Hârg^tie'- 
rilé  de  Ve^ssièbè^  dàhié  dfe  U  ihohUgne  de  VeVssieràs , 
aux  successions  desquels  elle  renonça,  le  2$  août  1471» 
Uti  bfofii  dé  Jacques  Ak  Lâi^ér^  daÉipisèati,  ^ijbrbeuc 
èé  éiÀô^eat^  96h  îiév^U',  M  qtialifiant  dan^  eèt  atiti  rexx^ 
ré  de  Jëàh  d'Aobièr,  ébdj^r  (2);  Létit^  «hraiibi  Ait^ht  : 

t  *« .  A.iinet  V  dont  l'artiélb  suit  ; 

a^«  #tiiilafime  d'Aubie^^  Taii  des  $0  homTii«è  d« 

guerre  ckargés  de  la  ^arde  iù  clâatéau  dU  Fa  , 

en  1474* 

.  yri.  Ânnet  d'AuBiER)  icujr^r ,  servit  aans  les  guerres 
de  sgrn  temps,  ainsi  que  aes  ânbét^es,  en  qualité  a  hom- 
me d'armes,  et  vivait  en  1468.  Il  eut  pour  £ls  : 

1®.  Jean  IV,  qui  suit; 

2*^.  Ëernàrd  d* Aubier, Jbomme  d'armés  de  la  com- 
pagnie dû  coible  de  Castres^  en  1485. 

Vil.  Jean  d'AiteifeR ,  ÎV*  du  nàfùi ,  é'àûyibh^  "^ninX  th 
1474,  était  homme  d'armes  de  la  compagnie  du  Bel- 

ro;f,'éhi4fii.tré'utpbttvfliài       . 

y III.  Charles  d'AuBisa,  guidon  d'une  compagnie  de 
So  ^ànc^  dés  f>rdbnnâhtës  du  roi  ,  'en  1645-,  enseigne 
de  40  h^tnrà^S  de  ^érrë,  ^  iS^S,  iiiôi't  kéh  i55^.  bfel 
për'eii'&miteha^l ,  <{ai's4?t-. 

IX.  Emmanuel  d' Aubier,  P'  du  nom ,  connu  sous  le 
nom  de  capitaine  d'Aubier,  ttil  c'è'hclbmilè  ^  moi*t  par 
cbnlùinàc'e  ei)  i'56q,  p^rVe  j^àHément  di»  ftdi'd^atii,  oui 
s'éiait  mis  en  état  de  rébellion  contre  le. roi  Charles  IX. 
të  bâpitâitie  d^l'uBi'ér  fût  ahssl  (ih  âbi  pf'eïhiërs  A  s^at- 
tkchfelp  à\i  bôi  MehW  iV.  1Ù  îilt  |>eré  d^'Ahtôîne,  ijùi  l!(ûit. 


1 


.  (i)  MétDDÎreipoar  servir, à  l^UtoiM  do  Bretijgne,  par  D.  Mo* 
rice^  tom.  1II|  coIoodc  i^i5.^ 

(2)  Armoriai  général  de  France,  j>ax  )ft.  d'H6zier,  registre  I, 
partie  I'*,  pag.  3a4;BictîooDaîr'ein-4«a«  Ta  noblesse,  par  M.  de  la 
Chesnaye'detl^ia,  tdm.  VItt,  t>*8.  5>8. 


DE  Li  VOftLEStt  n  m^VCB.  Il 

JH^  Antoine  jd^AvuiB,  I*<^  du  nom,  chcvaligr,  seigneur 
de  I9  Monleilhe ,  de  nioux  ,  de  Oondat  ,  de  Bes» 
menl,  etc.,  fit  diverses  acquisitions^  le  i5  join  i6i5,  et 
fit,  le  6  août  1621 ,  son  teslament.  par  leaue)  il  veut 
être  inhume  àiins  la  chapelle  de  sa  tamiUe,  fondée  dans 
l'é^lifie  de  la  ÔHeuille.  U  avait  épousé,  en  iSBg ,  Fran- 
fal^e  de  la  SaUe  de  Puy-rOtrmàud,  dont  il  eût  : 

1*».  A^îlpilM?  4'4!>W«f  I  l^pïiyef  *  m»r*  «^W  posté- 
rité j 

S*»-  Jpaij  d'Ai^W^r,  ^cuj'ier,  seigi^enr  4e$^rhient, 

5%  jÇ^fcrieUç  ^'Aufcier,  ff^^f ii^ ,  pi^r  cpi^tr^t  du  !•' 
ÎUJi?  |63l ,  |iv«.c  Repp  d^  h  T9W  d'J^vergne, 
^^k^m  4^  h  Raclée ,  d^  jpppzie^aç ,  di?  Saint- 
t^Ppéfjr,  /Blç, ,  fi|s  fie  Je?»  ):}e  1,9  ToftF  4'Auver. 
gne,  seigneur  d'A.%ij4C,  d^ÇJipyffuçp  ,  etc.,  et 
de  Marguerite  de  Murât  (i)« 

XI.  Josept  d^AuBif:^,  cheyalier,  seignei^r  dç  ilioux, 
de  la  Monteilhe^  de  Gondat,  de  Serment,  etc.,  légatai- 
re de  son  père  ^  le  6  aoA^  1621 ,  ^pous^  jj^nae  Tixter  df 
Lavaiiltt  pro/:fae  parenfe  de  François  Tixi/Sf  de  f^ayault. 
conseiller  du  roi  Louis  XllI  et  de  la  reine  M^ie  de  ff ^ 
dicis ,  et  maître  des  eaux  et  forêts  de  la  Basse-Starcïiê. 
£lle  est  qualifiée  veuve  de  ji^cfk  d'^A^I^j^f^  |(cu)(er,  et 
i^jafU  h  «#r4ie  ffypjbj^  ^^ù^n  ej?frin«^,  4fW  Sfn'»^^®  du 
17  juillet  1654,  qui  énonce  que  les  iitfe^  4^  feu  son 


(1)  Jean  de  la  Tour  d'Auvergae  était  fils  d'Antoine-Rajmood 
de  la  Toar,  fila  aioé  d'Agne  |V  de  )a  T<^ir  d'AuTergoe ,  seigoeur 
^'Olierguef ,  et  d'Anne  ^comtcMe  de'Beaufort,  TicomteMe  de  Tu- 
renne.  Anioîne  de  la  Tour  d'Auvergne,  frère  aine  d'Antoine*RaY- 

Cbâteaa-Tbierrv.  gui  s'^^t  ëteinte,  en  i8oi  Qif  i8o5,  par  la^ort  c^ 
dernier  duc  de  Bomlion^  j^eroier  rejeton  dei'iHustre  iet  puissante 
maison  de  la  ^ourxl'AvvMne,  4iiKëe  &  presque  ^OBtes  lei  nakoos 

Tia achat  et  de  Saiot-Exupéry  s'est  ëteinte  dans  les  petits-^fants  dç 
Cabrielle  d'Aubier  et  de  René  de  la  Tour  d'Auvergne.  (Voyes 
VHistdjredes  GvandtOffietprf  4f  ^^  C/mjrowne,  farft  Pire  Jln- 


\ 


13  SJCTlOirNAlKE  UHIVBBSEL 

cendie  de  la  maison  de  Rioux ,  jkir  des  gens  de  gaerre» 
De  leur  mariage  sont  issus  : 

I®.  Louis  II ,  dont  Farlicle  sait; 

2*'«  Jean  d'Aubier,  capitaine  au  régiment  royal, 
tué  au  siège  de  Salins ,  en  1673 ,  sans  postérité  ; 

5**.  Aptoine  d'Aubier,  seigneur  de  Rioux,  écujer 
du  roi ,  inspecteur-général  des  haras  d'Auver- 
gne ,  mort  sans  enfants  du  mariage  qu'il  avait 
contracté  avec  Marie  de  Champflour; 

4**.  Anne  d'Aubier,  mariée ,  en  1669,  à  Guillaume 
de  Sageot  de  Murol^  trésorier  des  troupes  du 
roi  et  des  fortifications  d'Alsace  et  d'Allemagne, 
fils  de  Louis  de  Sageot  de  Murol,  gentilhomme 
de  Gaston,  duc  d'Orléans,  frère  du  roi  Louis  XIII; 
2'  à  Charles-Louis  de  Boidilè  du  Ckariol^  sei- 
gneur de  Reillac ,  fils  d'Amable  de  Bouille ,  che* 
valier,  seigneur  du  Chariol  et  de  Montluisant, 
et  de  Gilberte  de  la  Rie  hardie. 

Xn.  Louis  d' Aubier,  II*  du  nom,  chevalier,  sei- 
gneur de  Rioux,  de  la  Monteilhe  et  de  Gondat,  ca- 
Îitaine  au  régiment  Royal,  infanterie,  épousa,  en  1679, 
eanne  Goyi,  fille  de  Pierre  Govt,  écuyer,  payeur  des 
gages  des  officiers  de  la  cour  d,es  aides  de  Clermont- 
Ferrand.  De  ce  mariage  sont  issus  : 

1®.  Antoine II,  qui  suit; 

2*".  Emmanuel ,  qui  forme  la  seconde  branche  rap- 
portée ci-après  ; 

3^.  Marie  d'Aubier,  mariée  avec  Antoine-Andro- 
dias  Aliter  du  Chastel,  auquel  elle  porta  la  ter- 
re de  Murol ,  dont  il  prit  le  nom* 

Branche  aînée, 

XITI.  Antoine  d' Aubier,  chevalier,  seigneur  de  Gon- 
dat,  Revialle  et  Daire ,  capitaine  d'infanterie,  épousa, 
en  1712,  Marguerite  de  Sainl- Giron  de  Tavernollesj 
demoiselle  d'une  ancienne  famille  d'Auvergne»  D'eux 
naquit  : 

Xiy<  Emmanuel-Joseph  d'AvBiERt  s^îgoeur  de  Go»* 


DE   LA   IfOBLESSC  DC   FRAK»:E.  .   l3 

dat ,   qui  épousa  Margnerite  dp  Rigaud^-Monte^nard. 
D'eox  sont  nés  : 

s<*.  Emmanuel  d'Aubier,  né  le  l8  août  lySy; 
.  2®.  Marie  d'Aubier  ; 
3^.  Marie-Ursule  d'Aubier. 

XV.  Emmanuel  d'AuBiiR  de  Covdat,  II*  du  nom , 
seigneur  de  Daire ,  d'abord  officier  an  régiment  de  Jar- 
nac,  dragons,  émi^é  en  1791,  devenu  aide-de-camp 
crénéral  du  duc  de  Deux- Ponts ,  ensuite  cbef  d'escadron 
au  service  d'Autriche,  chevalier  de  Saint-Louis,  marié, 
en  1802 ,  à  Marie-Agnès  d'Jpchier^  dont  sont  issus  : 

1**.  Joseph-Marie  d'Aubier,  né  le  aomai  i8o5; 
2^.  Jean-Emitiamiel  d'Aubier,  né  le  aS  juin  i8o5. 

Branche  puînée,  prise  au  12*  degré. 

XIIL  Emmanuel  d'AuBiEB ,  II**  du  nom,  chevalier, 
seiorneur  de  la  Monteilhe,  second  fils  de  Louis  et  de 
Jeanne  Govt,  épousa ,  le  23  juin  I7i5  ,  Anne  Vallenet, 
d'nne  famille  qui  a  fourni  aes  chevaliers  vénitiens;  il 
mourut  le  i5  mai  1759,  laisant  cinq  enfants  : 

T**.  Antoine  d'Aubier,  né  en  1716,  qui  fut  doyen 
du  chapitre  royal  de  Yerneuil,  en  Bourbonnais; 

:k^,  Antoine  d'Aubier,  né  en  17171  dont  l'article 
suit; 

3".  Gabriel  d'Aubier,  né  en  171 9,  abbé  de  l'ab- 
baye royale  de  Bonne- Aiguë,  en  Limosin; 

4^.  Emmanuel-Antoine  d^Aubier,  né  en  172?,  qui, 
après  avoir  servi  long-temps  et  avec  distinction 
dans  le  régiment  de  la  Reine,  cavalerie,  fut  lieu- 
tenant-colonel au  régiment  de  Royal-Norman- 
die ,  cavalerie ,  et  chevalier  de  Saint-Louis;  - 

5**.  Anne  d'Aubier,  mariée,  en  1 759 ,  à  Philippe- 
Joseph  comte  du  Crozet  de  Liganez. 

XIY.  Antoine  d'AvBiER,  chevalier,  seigneur  de  Rioux 
et  de  la  Monteilhe,  né  Je  25  juillet  1717 ,  conseiller  du 
roi  au  conseil  supérieur  de  Cfermont-Ferrand,  en  1771, 
mort  en  réclusion  le.  .  .  •  .  1 794,  avait  épousé 
Jeanpe  de  Champflour,  d*une  famîue  qui  a  donné  k 


|4    .  piCTiOMAim   VU^E^SftX, 

leurs  vertus.  De  ce  inariao:e  sont  nés  : 

%•.  Emmanuel  d'Aubier,  qnt suit; 

ji"*.  Jean-Baptisle  d'Anbier,  né\e2  J9i}fier  IjSi , 
qui  lut  chanoine  de  la  cathédrali»  d/»  Clermont, 
prieur  de  Saint-Elienne,  procureur-syndic  de  la 
noblesse  et  du  clergé,  en  17B8,  ei  TasillQ,  en 
iy^4  )  à  Lyon ,  par  ojrdra  du  comité  riTolatià»^ 
naire  ; 

3«.  Marie  d'Aubier,  «ée  w  1753,  roarjée,  îç  19  fé- 
vrier 1777,  à  Beooili  Fajhx(ieMnhMan4Ç' 

XV.  Emmanuel d'AviiBB,  III*  dm  nem d^Emmanuel, 
chevalier,  seigneur  de  Rioux,  ^  la  Menteiihe  et  de 
Sauzet,  né  le  20  septembre  17499  gentilhomme  ordi- 
naire du  roi  Xjonis  AVI  (1) ,  a  été  pommé;  le  i3  mars 
1798,  chambellan  du  roi  de  Prusse.  La  lettre  de  ce  mo- 
narque, k  M#  d'Aubier,  porte  que  çV^t  ç»  té moigi^ge 
de  w?D  estipie  pour  le  dévouement  ^  hQ^^  XYI,  dpflt 
il  a  donné  dis  si  grandes  preuve^. 

Il  a  rejoint  Son  Altesse  Boyalç  Wp^i^uî^»  f«'Ç''P  ^f^ 
Louis  XVIIl ,  en  Y  8 1 4  « 

Le  I*'  mai  1814;  à  l'arrivée  de  Louis  XVIII  a  Com- 
pièrne ,  il  ès|  rentré  dans  se»  tonetions  dé  geniilhomme 
.orotnaire  de  la  chambre  du  roi ,  qui  lui  fureat  confir- 
mées par  brevet  du  i^'  octobre,  lia  été  nommé  par  le  roi 
de  Prusse  chevalier  de  l'ordre  de  l'Aigle  rouge,  deuxiè- 


(9)  Il  en  a  exercé  }««  foactiofM  MuprhB  de  ÛMiîf  %Vl  jusqu'au 
d^rpief  iofiiou^t^  Vwnt  «uivi  à  r«iffieqi)))ée  lég^l^t|v« ,  le  10  août 
iT^a^jetayant  ?f  ilie  à  son  chevet 4a première  nuit  de  «a  captivité  aux 
PeuillaotH^  Il deD[)L«fura  auprè» de  son  boq  maître  jusqu'àce  qu'il eo 
I^At  arracha  par  CHxlre  de  4'a»'i«fEi|)lée ,  la  au»!  du  11  au  la  août  ;  char-; 
gé ,  fvkc  c«  pirioQe  H  «a  ifaMiUe  9  d^ioforooer  aeg  frères  H  le  roi  de 
Fwa^e  des  évéf^emenX»  dg  ^ju  ao^t  xïf  de  Usms  ^oisf^^quepces ,  il 
les  foigait  près  de  Luxembourg,  le  221  aoi^t,  et  fi^  la  caijapagQe  a- 
vec  eux. 

'  Le  1  a  décembre  suivant,  il  se  rendit  aux  avant-poates  pour  faire  re- 
«nctlreeoK  généreux  françaw  «a  réqivJBâitijaB  da  lere«f*«Qfir  pnaoïuiier 
«t  de  te  transférer  à  la  barre  ^our  y  défendre  litmh  ^Vf  ;  j^  e^ti.a  1^ 
irjecu  portant  refus;  il  fit  pareille  céquisit ion  au  niiiHstre  de^ra^c^ 
à  la  Haye,  et  fit  parvenir  à  M  de  Maleslierbes  sa  prière  de  liïî 
|Mpecurer  les  Bsoyeas  d'arriver  pour  être  eateadu  sur  faits  jusrtifiea- 
liii  de  sckOiDalliBe.  M.  de  itf^knbfrbef  W  ri^Madll,  f9f  UAtae  dw 


irtëSkMfei  dire  dei  coinifuti<lÉ>iirB^  et  ohefaitêr  de  la 
Lëgiôti-cl^iIonn«ui'^  k  6  jaia  1816,  font  prendra  ràttg 
dit  É7  détéltibte  i8ii(- 

Le  io  iAat*5  181 5,  îl6tt  r^ûâit  en  Aatêrg;iie^  po«r  ^ 
diriger  un  projet  elè  lnoiiteii}«m  qui  établit  Communia 
e^tiott  des  fidèles  qui  voudraient  s'armer  dans  le  centre 
du  i'oyattiiie  av«c  l'hTAiée  dn  dnc  d'Âng>aidéRie  «t  les 
fidèles  de  Bôrdeattx,  à  h  léu  desquels  éuit  S.  A«  K. 
MAbAttË  ,  dâchesse  d'Angouléiiae  ;  mais  e«la  fut  éten* 
té,  ^vàm  qne  k  mntttement  MatÂU  tl  fàt  «liatMOs  str- 
Yteillande  ei  entoy^  i  Ljoii,  et  fut  ilomtti4  chevalier  da 
Sàiht-L6tiis,  le  l'f  jntllet  t8l6;  eolotteK  le  %  «utiobra  de 
la  même  année  ;  et  officier  de  l'ordre  royal  de  la  U^^ 
giou-d'Haanelft*,  le  ta  juillet  i9ao. 

Il  a  4âf»onaé^  le  4  iiovembre  1768^  Je^ms^Matgeride-' 
Crevtec^tt*  De  ce  mériage  sent  isana  c 

1*^.  Antoine  d'Aubier,  qui  suit  ; 

a^.  Jéréme'-EmmauQel  d'Aubief  de  là  Monteithe, 

^ont  l'article  viendra  ; 
3^4  Jean-Baptiste  d^Âubîer  de  ftioûst,  dont  l'article 

viendra  aussi  ensuite* 

XVI.  Afttofoiè  d'A^iKà  M  iiL  M6v««iiiMt)  chevalier^ 
jfëîj^efir  d«  Sanzei,  trë  le  t^  décembre  17691  Ait  d'a^ 
bora  of&der  ^a  régiuiHit  d'infanterie  die  Viennois,  tn** 
Mité  lieutenant  an  ci^rpis  royal  d'artillerie,  fmis  lient*» 
n^titdans  la  g^t*<to  tiojate>  créée  en  1791,  H  tjçti  (ht  li* 
ceitciée^en  ij^ga;  émigraeta  aïoât;  joignit  ies  pffin4)e8;£t 

^<4*»Jtl    II     iiiiiïii      I     m     ■■  t       lii   .-fin    a     >rni  Éf    mt»   aimim»!*  —    ■    — — i^» 

is'lanvîer  1793»  que  ce  prïnèe  letrooîoniit  de  ne  point  9*e  ediApro* 
nfeil^ ,  t^fl'r'ce  ^ue  cèh  serait  inatile,  le  tfùàKfiaùt  vue  ^s  tieMoti- 
«M  dbat'il  étfth  le  p\vn  atmés  et  qu'il  «gtiinait  le  plut.  <let4b  lettre 
èÉi»t  tconbée  «nti«  Ibs  Boams  <du  trpi  de  Praiw»  par  effet  dca  dr- 
coiMtances  de  guerre^  ce  mttDarqiie  luieo?OTa  laclefdechamkeU 
ian,  eo  ruitcrÎTant  une  lettre  ooS  fait  autatat  d^onnenr  à  ce|>tîn'ce« 

rir  les  aentimeota  qu'il  y  eiprime  pour  Louik  KV! ,  4|tt*(llle  ea  Ikit 
EiÉunaoïiiel  d' aubier,  par  reMrttc  qu'il  lui téanoigoe. 
Snuaaaéeel  d'Aubier  •  «igoiilé  aoa^ëvbueaMst  i  Xauia  XVl  par 
beaucaup  d'autres  traits;  quelqucs-vns  ont  Ifté^ités  var  du  Rosojr  ; 
d'autres  dans  dirers  outrages,  eufrè  autres  dans  celui  Âe'PaH^ti^r , 
dans  les  Essais  historiques  de  Beablieu,  et  -dans  tes  HéiauiK»^ 
Bertrand  de  MotleTÎlle  ;  il  est  souvent  fait  mention  de  lui  dans  l'ez- 
celîent  ooVMgfe  Ht  M.  Qvte ,  not 'les  dei^lètts  Mttfèes  du  têtue  dt 
iKwis  X?I. 


l6  DlCTlOUNÀiaE    UNfYEMSXL 

la  campagne  dans  les  compagnies  de  cavalerie  des  ge|i-> 
tilshommes  d'Aavergne;  passa,  ou  mars  1793,  au  ser^ 
vice  du  roi  de  Prusse;  fut  aide-de-camp  du  maréckai 
,de  Kalkreuth;  décoré  de  l'ordre  du  Mérite  militaire  ; 
fait  chef  d'escadron  et  ensuite  major. 
'  Il  a  épousé,  en  i8o5 ,  Henriette  deHausen ,  fille  du 
baron  de  Hausen  ^  lieulenant>général  des  armées  du  roi 
de  Prusse ,  grand'croix.  de  Tordre  prussien  de  TAigle 
Noir,  et  chevalier  de  l'ordre  de  St.-Jean-de-Jérusalem. 
Us  n'ont <{u'uii  fils  nommé  Gustave  de  Hausen  Au- 
bier, conformément  aux  lettres-patentes  du  roi  de  Pru^ 
se ,  portant  réunion  des  deux  noms;  il  est  né  en  janvier 
1 809, 

Jérôme-Emmanuel  d'AtraiER  de  ljl  Monteilhb,  sei-* 
gneur  de  Sauzet,  frère  d'Antoine  d'Aubier,  né  le  a3 
décembre  1770,  débuta  par  être  officier  au  régiment  de 
Viennois;  passa  au  régiment  du  maréchal  de  Turenne; 
de  là  au  service  du  roi  d'Espagne,  en  qgalilé  de  lieute- 
nant au  régiment  de  Naples;  rentra  en  France,  en  1801; 
j  épousa,  au  mois  de  juin,  Marie-Claudine  de  Champ- 
floiir,  et  mourut  en  i8o5.  Il  a  laissé  deux  filles  vivantes. 

Jean-Baptisle-Antoine  d'AuBiER  de  Rioux,  frère  des 
deux  précédents,  fut  d'abord  officier  d'infanterie  en 
France,  puis  émigra  ;  fit  deux^  campagnes  dans  l'armée 
deGonde,  et  fut  ensuite  lieutenant  d'infanterie  au  ser- 
vice du  roi  de  Prusse  ;  y  épousa  la  fille  de  S.  Exe.  le 
frandréouyer  Mardefeld;  fut  fait  prisonnier  à  Magde- 
ourg;  et,  devenu  veuf,  rentra  au  service  de  France.  Il  j 
est  devenu,  en  1814,  ii^^jo'^  ^u  régiment  de  la  Marti- 
nique, chevalier  de  Saint-Louis  et  de  la  Légion-d'Hon- 
neur;  en  mai  181 5,  fut  chargé,  par  M.  le  comte  de  Yau- 
giraud,  gouverneur-général  des  Antilles,  de  venir  ren- 
dre compte  au  roi  de  l'état  des  choses;  en  1816,  fut  nom- 
mé  lieutenant-colonel  de  la  légion  départementale  de 
la  Hauté-Yienne,  et,  en  1817,  lieutenant  de  roi  à  St.- 
Jean-Pied-de-Port. 

,  ^1  a  épousé  en  secondes  noces  Petra  de  Flor^  fille  d'ua 
gentilhomme  espagnol,  nièce  de  l'évéque  du  Mexique, 
native  de  Burgos,  d'une  famille  très-fidèle  aux  Bour- 
bons* De  ce  mariage  sont  issus.: 

i*».  Prosper-Anloine  d^Aubier^  né  ep  iSii,  en  Es- 
pagne, décédé; 


fi'.  Emmannel  iVAabier,  né  ^  iÂmcfges ,  «a  48t5  ; 
3°.  Susanne  d^Aubier^  née  it  Pari^,  en  1J814. 

Jel  est  Véjt^  9c\^e\  d^  ce^e  &^jlb. 

Jrmes:  D'or,  ^u  ckev^on  de  gneules^  accompagné  eiji 

-dief  d«  deux  «nojettes'  d'éperon  d'aznr,  et  en  pointé 

d'un  croissant  du  même  ;.  la  <ie?ise  :  unguibus  etroxiro 

fùfe/is,  surmontée  d'une  bannière,  (jui  remonte  à  |i'épo- 

<{lie  d«s  oroi^ades. 

'    Sur  les  tombeaux  de  celte  fareille  et  sur  li^s  vitraux 

des  chapelles  où  ils  étaient ,  l'ecusson*  était  surmonlé 
j» u :i—  i-i i._    A '^  j' j.    _^    -i 


ijue,  lors<|u'en  ioq5  la  croisade  fut  résol^ie  à  Çlennpqt^ 
cel  insigne  en  cimier  çur  leurs  armoiries  fut  açq(>rd^  ^ 
ceux  qu'on  chargea  de  porter  les  bannières;  et  leurs 
deftcendautscontinpèrent  d'enjoijîjr.X^  faoïihe  d'Aul^ier 
fiété^aiatenpe  dans  ^on  ancienne  nob^e^sse  pararnet,  <i|^ 
parlement  de  Pa,ri^.,  du  26  février  178c,  conj^rm^  par 
Xin  arrêt  du  conse^-d'eKtdu  rçi,  du  .i5  septembr.f  jui^ 
vaut,  établissant  ses  preuves  iiliatives  depuis  Antoine- 
d'Aubier,  seigneur  de  Bioux  et  de  la  Monteilhe,  ma- 
rié, en  1689,  avec  Françoise  de  La  Salle  de  Fuy-Ger- 
niaud.  Ces  mêmes  preuv^^  pt^  été  eni:^gi6trées.aiix  ar- 
chives royales  de  Priasse,  pour  rad|wis,s|io^  ^'Antoine 
d*Aïibier  de  la  SJpAteilhe  aux  ^>As.,  i^PP  y^rification 
de  leur  |iii^hç.<Uicilé  ^  faite  à  P^ris  par  trois  Qo^mmissai- 
res,  membres  oes  états,  devant  le  minisire  de  Prusse, 
en  présence  de  M.  Pavillety  principal  commis  de  M.Ché- 
rin,  actuellement  professeur  de  l'école  des  chartes,  qui 
a  affirmé  la  vérité  des  actes ^ t ^ign9t^fe#  ;  |)p^u.v«s  qui 
remontent  It  Tannée  i5'56  ,  et  qui  ï^r^m  regiâirées  en 
la  chandedlerie  royale  dip  Pru^e^^e  aj  i^Jlet  .i8o3, 
stiiirant  uû  diplôme  sifnéFréciéric-(^s^anmé.a 

•  •  •  » 

1/ AWTERGNE,  famillf  ancienne,  origitiaite. de  l'Ile- 
de-Frânçe,  qui  s'est  transplamé*  ^n  Berry  ters  la  fin 
du  16^  siècle.  £lle  a  donné  ^^Insieurs  o^fficiersdans  des 
grades  supérieurs,  et  a  contracté  de  bonnes  alliances. 
j^Ulr  rti^o»\fi  pur  filiation  i  :  .  .  ' 


l8  DICTIOHKAIAE   ViriYElfEL    • 

I.  Jean  d'AmTEKcvE^  I*'  da  nom,  écnyer,  siear  d'An* 
guiller,  qui  fut  père  de  :     . 

IL  Jean  d'AuvEAGHE,  II*  du  nom,  seig^near  de  6a- 
gny,  lieutenant  pour  le  roi  au  bailliage  de  S.enlis ,  et  en 
la  ville  et  châtellerie  de  Pontoise,  lequel  épousa ,  le  21 
février  i520,  Marie  de  Sailfyy  de  laquelle  il  laissa  en- 
tr  autres  enfants ,  Jean  III ,  qui  sait. 

IIL  Jean  d'AuTEAc»  1,111*  du  nom,  sieur  des  Grands 
Buissons,  écuyer  tranchant  de  M.  te  duc  d^Alençon, 
frère  du  roi ,  épousa  Anne  Baudry^  et  en  eut  : 

rV.  Robert  d'AuTERGHE,  sieur  de  la  Grossiviëre,  qui, 
par  arrêt  de  la  cour  des  aides,  du  28  août  1601,  fut  dé- 
claré issu  de  noble  lignée.  Il  avait  épousé,  par  contrat  du 
18  mai  i5g7,  Anne  de  Bonnqfaidt,  qui  le  rendit  père 
d'Antoine,  qui  suit:  s 

y.  Antoine  d^AuvEScvE,  sieur  de  la  Grossi vière,  che- 
vau-léger  de  la  garde  du  roi,  épousa,  1°,  le  a3  mai 
i633,  Claude  des  Boisvilliers  ;  2*^,  le  i3  octobre  1659, 
Claude  Malineau,  Ses  enfants  furent  ; 

Du  premier  lit  : 

I**.  Hippolyte  I,  qui  suit; 

2®.  Charles  d'Auvergne;!  tués  au  service,  étant  ca- 


3®.  Florimond  d^Auver 


gne 


vA  tués  au  service,  étant  ca- 

->     pitaines    au  régiment 

J     de  la  Tieille-Marine. 


Du  second  lit  : 


Ua-  ««  ,fifi,  .        ^  ^'  I  reçues  à  Saint- Cyr,  au 
née  en  iboi  ;  I  •  j  /■ôi^ 

A  ««2.-   ^' À  ««.««.«.  I     mois  de  mars  1686, 


sur 


5°.  Agnès  d'Auvergne,!  -■"»"'='"''".* ""'>»".• 

néec.ni66î;               I  F««'ef  établies  depuis 

6'.  MadeUine  d'Auver-/  •^«*''  «1  Auvergne,  sei- 

ene    née  en  i66a-      l  ^"*'"'  °^  ^^ff^J»  «' 

7«.  Marie-Thérèse  d'Au-|  ^'"^  ^^  ^»"y.'  '?"  ^- 

■'                    f           a        \  pouse ,  leurs  tnsaieux. 

.    vergue,  née  en  1670.  \  ^         % 

yi.  Hippolyle   d'AvYEBGKB,  I*"'  du  nom,  écUyer^ 


2 


.DE  Isk  VOBLB88E   DE.FBAITGE.  ig 

seigneur  delà  Grossivière,  épousa  Elisabeth //e  Laimay, 
dont  il  eut  douze  garçons  et  une  fille.  Plusieurs  servi-? 
renl  dans  la  guerre  delà  succession  d'Espagne,  et  deux 
furent  tués  à  la  bataille  de  Malplaquet,  en  1709.  De 
ces  douze  garçons,  il  j  en  eut  trois  mariés  ,  savoir  : 

!••  Antoine  d'Auvergne,  Tatné,  écujer ,  seigneur 
de  la  Grossivière ,  qui  n*eut  qu'un  fils,  mort  sans 
postérité  ; 

2^.  Hippoljte  II,  quisuit; 

3°.  Jacques  d'Auvergne,  auteur  d'une  seconde 
branctie  rapportée  ci-après. 

VII.  Hippoljte  d'AirviRGiTE ,  11*  du  nom,  écuyer, 
seigneur  de  Meusne ,  a  eu  pour  fils  : 

®.  Hippolyte  III ,  qui  sait  ; 
**•  N....  d'Auvergne,  capitaine  au  régiment  de  Li- 
mosin,  décédé  chevalier  de  Saint-Louis; 
3*.  N....  d'Auvergne ,  capitaine  aide-major  au  ba- 
taillon de  Ghàteauroux,  qui  n'a  eu  que  des  filles. 

VIII.  Hippoljte  d'AuTEBGiTE,  Itl*  du  nom,  écuyer, 
seigneur  de  Meusne ,  eut  pour  fils  : 

1**.  Hippoljte  d'Auvergne,  IV*  du  nom,  écuyer, 
seigneur  de  Meusne,  capitaine  au  régiment  pro- 
vincial de  Ghâteauroux,  chevalier  de  Saint-Louis, 
marié ,  en  1 770,  avec  Marie  duP/essis,  dont  il  y  a 
postérité  existante; 

2**.  Florimond ,  dont  l'article  suit. 

IX.  Florimond  d'AuTERGiiE,  écuyer,  seigneur  des 
Cognées,  officier  au  régiment  de  Bourbon ,  cavalerie, 
épousa  :  i®,  le  9  octobre  1764,  Françoise-Antoinette 
Huguetde  Sémons^ille,  fiUedèM.HuguetdeSémoYiville, 
chevalier  de  Saint-Louis,  major  de  la  ville  de  Calais; 
2®  Anue-Madelaine  de  Bâillon,  fille  de. George^  de 
Bâillon ,  4>eigneur  de  la  Plotonnière  et  de  Buchepot.  Il 
a  eq  pour  enfants  ; 

Du  premier  lit  : 

!•.  Jean-Baptiste  d'Auvergne,  ancien  capitaine  au 
régiment  de  Champagne ,  chevalier  dé  Tordre 


'^O  DfOTlDinVAlRE   VVlVEBfiBL     ' 

•      royal  et  Éiilitâire  Ae  Saint  ^Loats  ,  indrié ,  mâîf 
sans  enfants  mâles; 
2<*.  Ilippoljté  d'Auvergne^  tivanty  célibataire; 

Du  second  lit  : 

3*.  Piérre-Florirhoncl,  qni  suit; 
4".  Jean-Baptisle-Narciss'e  d'Auvergne,  vivant,  noB 
marié. 

X.  Pierre-Flof iraond  d'AùttAciirE ,  îng^énieur-vérlfi- 
.  cateur  du  cadastre  du  dépàrtetnént  d<  fldd^e,  à  épousé, 
le  i5  novembre  1808,  Henriette  Beaubois ,  et  a  trois 
fi]s  ë:tistants  : 

i**.  Louis-Henri  d'Auvergne  ; 
2®.  Alcide  d'Auvergne  ;  . 
3**.  Armand  d'Auvergne. 

/ 

SECOKOë   BRAKellÈ. 

VU.  Jacques  d'AnvsBGNE,  écujer,  sieur  de  Champ* 
dâloittè ,  fils  pufné  d'Hippoly tè  !•%  seigneur  àé  la  Gros- 
sivière,  et  crÉlisabeth  de  Launây,  épousa,  eh  i^iS, 
Marie  de  Turmeau  y-  de  laquelle  il  laissa  : 

i^.  Jacqués-Anlable ,  dont  l'article  suit  ; 

2*.  Hippoly  te,  chevalier  ^ Auvergne^  qui  servit  aux 
grandes  Indes ,  fut  ensuite  capitaine  d^une  com- 
pagnie d'élèves  à  l'école  militaire ,  et  ckevalier 
de  l'ordre  rbjal  èi:  militaire  de  Saint-Louis  ; 

3.^.  Jean  d'Auvergne ,  qui ,  en  1784,  était  premier 
capitaine  de  grenadiers  au  régiment  du  rort- 
au.-Prince ,  et  vivait  saiis  alliance  ; 

4*^.  Quatre  filles,  non  mariées  en  1784. 

TIII.  Jàcques-Àmable  d'AûtEftci^E,  cbevàlier  cle  Tôr- 
circ  rojal  et  militaire  de  Saint-Louis,  lieùtenant-colo- 
Àel  de  cavalerie,  commandant  de  l'équitation  de  l'école 
royale  militaire ,  épousa ,  le  17  mai  1764,  Isidore- Vin- 
ceute  de  Bongars  y  fille  de  Guillaume  de  Bongars,  é- 
cujer,  capitaine  au  régiment  de  Bruxelles,  infanterie, 
et  de  Marie  Martinez ,  et  nièce  de  Jacques  de  Bongars, 
commandeur  de  l'ordre  de  Saint-l^axare^  brigadier  des 


êtlaUà  du  i^i,  ett  moù  lieutenant  «  Vèùétë  tdfûla  iàiVb^ 
taire.  De  ce  mariasse  sont  issus  : 

I**.  Guillaume  Amable  d'Auvergne,  né  le  27  nor  , 
févtibte  ^764,  nlôtomé  nai"  le  roi  élevé  de  Feco- 
lè  militaire,  au  inois  d  août  177^  ; 

2".  Jacques  d'Auvergne,  né'  té  9  avril  177^; 
.  3*.  ,Hippolyte  d'Auvergne,  né  le  47  mars  1776; 

4*-  Tbatlïà^AIèxândrè  d^Auvergne ,  ne  le  7  mars 

Ï778; 
5*.  Margtietite-Vinéènié  d'Autergne  ^  née  lè  28 

iiotèlribré  1^67; 
6®.  Isabelle -Apolline  d^Auvergne,  née  le  9  avril 

17^9; 
7*.  Madelaine  d'Auvergne,  née  le  6  avril  1770; 

nommée  par  le  roi  à  une  place  de  Saiiltr€2yr,  le 

lU  juin  1778; 

8**.  Tiiér^e  d'Auvergne,  née  lé  i5  avril  1774* 

Armes  :  U^argent,  à  la  fas<;e  de  gueules^  ohirgée  de 
trois  coquilles  du  champ ,  et  accompagnée  de  six  mer- 
le t  tes  rangées  de  sable. 

Onpeutcofisultei'Êur  celteiaroille  l'Histoire  d«  Ber^y, 

Sar  la  Tbauraassière ,  pag^  1 1 33  ;  le  Dictionnaire  in-4* 
e  la  noblesse,  tom.  XIII ,  pég.  i56f  et  TAtinoria)  gra- 
vé ^eCbevillard,  Nobiliaire  de  NorinaBdie* 

AUXONNOIS ,  comté.  Ce  petit  ftfû ,  dont  Arixon- 
ne  est  la  capitale  ,  était  habité  du  temps  de  César  par 
une  partie  des  Sequani.  Sous  Honorins,  il  faisait  |>artie 
de  1«  ctnqtiiéitië  Ijotinaise.  Gé  pajs  passa  successive- 
SïéBt  de  là  dbmiiJution  des  Aomains  sous  celle  des  pre- 
miers fois  de  Bbtirgogtie,  des  Français,  des  rois  du  se- 
cond royafitde  de  Soui'gogne  ,  et  enfin  des  comtes  de 
Bourgogne,  vers  l'an  1002.  Etienne,  second  fils  de  Guil- 
laume I9  {lit  le  Grand,  comte  dfe  Bourgogne,  dé  Vienne 
et  de  MâcoB,  eut  en  partage  les  comtés  a'Auxoilné  et  de 
Tienne.  Sa  postérité  masculine  posséda  le  premier  jus-^ 
que  vers  le  milieu  du,  i3'  siècle.  Hugues  de  GhâloifS)  is- 
su ,  au  6*  degré ,  d'Etienne  I",  étant  devenu  comte  de 
Bourgogne  par  son  mariage  contracté,  au  mois  de  fé- 
vrier i23'o,  avec  Alix  de  Méranie,  céda  le  comté 
d'Auxonne  à  H«gilês  lY,  ddo  de  Bourgogne,  et  depuis 


%»  .  DICTIONNAIRE   UNITEESEL 

ce  temps  l'Auxonnois  demeura  réani  «u  domaine  des 
ducs  de  Bourgogne. 

AYIGE,  en  Normandie  et  en  Bretagne;  famillfs  an- 
cienne f  originaire  de  cette  première  province.  Elle  a 
pour  premier  auteur  : 

I.  Jean  Ayige,  I"  du  nom,  de  la  paroisse  de  Saint- 
Côme  en  Normandie,  qui  servit  avec  distinction  dans 
les  guerres  de  son  temps ,  et  fut  anobli  en  considération 
de  ses  services,  par  lettres  en  forme  de  charte  du  mois 
d'octobre  1 479  ;  il  parait  avec  la  qualité  d'écuyer  dans 
deux  actes  des  i5  juin  et  3o  mai  1487,  et  vivait  encore 
en  i5oo.  Il  eut  pour  enfants  : 

1*.  Michel,  dont  Particle  suit; 

2®.  Françoise  A  vice,  mariée  avec  Jean  de  TUly» 
seigneur  d'£scarbouville  et  de  la  Hogue,  fib  de 
Ric)iard  de  Tilly,  seigneur  de  Sermentot,  et  de 
Jeanne  de  Ho  tôt  de  Beaumont. 

II.  Michel  AviGK ,  P'  du  nom ,  ëcuyer,  nommé  avec 
cette  qualité  dans  des  actes  de  1488,  149?  et  i5oo ,  fut 
seigneur  de  Mary  et  de  Turqueville,  procureur- géné- 
ral du  roi  au  bailliage  de  Gotentin,  et  s'allia  avec  Raou- 
lette  de  Breville ,  fifle  de  noble  homme  Thomas  de  Bre- 
ville,  écujer.  Il  mourut  le  28  décembre  i526,  ayant 
eu  de  son  mariage  : 

1*".  Jacques,  qui  suit; 

2».  Louis  Avice,  eha-{l"^P»"*S*"°»*«*f°<=°.*^- 
noine  d'Avranchea  )     "**"*  paternelle  etmaler- 

llUlIJt;   U  AVI  ailC lies  a<  Il  1  I*    \  A 

Qo    r«  u  :  I  A   •  I     nelle  avec  leur  Irère  ai- 

6^.  Lrabriel  Avice.        I        '    1       r       •    <•? 

^     ne,  le  10  mai  ibo^. 

III.  Jacques  Avice,  I*'  du  nom ,  écuyer,  seigneur  de 
Turqueville ,  ne  vivait  plus  le  19  mars  1542'.  Il  avait  é- 
pousé  Barbe  Lenfant,  dame  d'Atteville,  de  laquelle  il 
eut,  entr'autres  enfants  : 

j®.  Michel  n,  dont  l'article  suit  ; 

2°.  Jean  Avice,  prêtre  ; 

5®.  François  Avice,  afuteur  de  la  branche  des  ^letir^ 


DI    LA   90BLES8E   DE  FRANCE.  33 

«fe  la  FresnaiSf  en  Normandie,  rapportée  en  son 
rang; 

4^  Louise  Avice,  qui  vivait  le  lo  juillet  1546; 

5*.  Marie  Avice,  mariée  à  Marin  de  Gourmont, 
seigneur  de  Fontaines,  fils  de  Pierre  de  Gour- 
mont, seisneur  de  Fontaines  et  de  Troncq,  et 
de  Catherine  Suliart(i). 

» 

IV.  Michel  Avice ,  écujer ,  seigneur  de  Turquevilie 
et  d'Atteville,  partagea,  le  19  mars  i543,  avec  Jean 
Avice ,  son  frère ,  les  biens  de  Jacques  Avice,  seigneur 
de  Mary,  leur  père;  il  est  nommé  dans  une  senten- 
ce rendue  au  bailliage  de  Garentan  entre  lui  et  Louise, 
sa  sœur,  le  10  juillet  1546.  Il  avait  épousé  Catherine  de 
Gonneville,  avec  laquelle  il  fit  une  fondation,  le  11  août 
i55o,  en  l'église  paroissiale  deN.-D.de  Turqueville.il 
•n  eut  : 

I®.  Etienne,  dont  l'article  suit; 
2®.  Jacques  Avice. 

y.  Etienne  Avice  s'établit  en  la  paroisse  de  Cancale, 
en  Bretagne ,  et  épousa,  par  contrat  du  10  mai  iS53, 
passé  devant  Quinin  et  de  Gueinac,  notaires  des  cours 
de  Châteauneuf  et  du  Plessis-Bertrand  (acte  dans  le- 

Îael  il  est  qualifié  fils  de  Michel^  Avicè ,  écujer,  et  de 
atherine  de  Gonneville ,  et  natif  de  la  paroisse  de 
Saint* Came  en  Normandie),  demoiselle  Jeanne  Gic- 
quelj  de  laquelle  il  eut  : 

i^'.  Jean  II ,  qui  suit  ; 

a®.  Robert  Avice,  auteur  de  la  seconde  branche, 
rapportée  ci-après. 

YI.  Jean  âtice,  II^  du  nom,  né  à  Cancale ,  le  3o  octo- 
bre iSyS ,  épousa,  par  contrat  du  18  août  1600,  GiUet-* 
te  Jrsoriy  de  laquelle  il  eut  : 

i"*.  Gilles  I,  dont  l'article  suit; 
i^«  Julienne  Avice. 


(1)  La  noblesse  de  Biarie  Avice  fut  jurée  dans  les  preaves  de 
Charles  de  Grourmont  deGié,  son  petit-nis,  reçu  cheTaller  de  Malte 
«a  grand-prieuré  de  France ,  le  1 9  octobrb  i6aa. 


yp^  (^)l^ >iirie«  ,  I^^.da  non  ,  sieur  ie  la  Croiz^né 
à  Cancale,  le  3  janvier  i6o3,  partagea  avçc  JoLenne, 
sa  sœur.  Us  $|9iûcessioiis  4e  ieurs  j)ère«t  inére,  le  26  fé- 
vrier 162^^ par  skOe  passé  davaut  Man  etPafimier,  no- 
tair.eç  à  <Châ^e#:Upeuf.  U  avait  épousé  k  St.  rMalo ,  ie  14 
S«pkeinl)rQ  i&çl^^  FrA^çoise  Gravée  ^vcc  laquelle  ,  le  7 
décembre  i6449  il  acquit  .d^Alei^andrc  Tranchant  nu 
moulin  et  plusieurs  pièces  de  terre.  Leurs  enffinls  fur.ent  : 

I*».  Gilles  IJ ,  q^i  s»it  ; 

^%  Jfap  Ayic^i  ?g4  de  pi>  #fls  |/b  17  sep(«4«fcre 
1659. 

ym.  Gilles  Atice,  II*  <du  p,opi,  sie^r  de  la  Croix , 
^é  ^  S^iAi-Malp»  le  2  février  1  j$36  r  époiis^)  par  contrart 
4u  .5  mai  1 663 ,  passé  devs^nt  GÎui  le  Grtiid  et  Hom4B«t , 
notaires  royaux  k  Saint-Malo,  Jeanne  Groutdtla  Vil- 
Itjan  y  de  laquelle  sont  issus  :  , 

I 

1^.  Gilles  III ,  qui  suit  ; 

2®.  Jacques  Avice ,  né  le  25  juin  1672,  vivant  le  29 
j^nyifif  ^715. 

(        .•  ,  • 

J%..  Gilles  AviGE,  m*  dn4iom.)  si«^¥^  de  i»  Croix  iei 
de  y aubs^rio^ ,  pé  le  20  juiLleK  1 663  »  Sn^  r.«CQBJitt  «  par 
i^cte  en  farme  du  ;» ^  .février  ^71»  3  r-signèdittPQUgiti  et^ 
(Çrenevîève,  commis  au  notariat  4e  VAtogpeis,  par  André 
Avice ^  sieUr  de  Toi^vi|}e  ^  chef  d?  la  )Dira#[kcbe  établie  eu. 
Normandie,  comme  issu  de  Michel  A V'ic^,>et.eo, dernier 
de  Jacques  P',  seigneur  de  Turqueville,  tige  commune 
delà  branche  dudit  sieur  de  la  Croix,  .étabfltéen'Bretagne 
depuis  fiio  ans ,  et  de  c^lle  dudit  Sieui*  de  ToarviHe.  Ce 
fut  ce  dernier  qui  donna  auditsieut'Gilles  Avice,  sieur  de 
la  Croix,  toutes  lesçoUalionsde  tilre^qui  luimai^qufMient 
sur  les  degrés  antérieurs  k  Etienne,  le  premier  qui  fit 
souche  en  Bretagne,  et  qui  s^rvireut  a  remonter  se$ 
preuves  jusqu'à  Jean  Avice  ,  anobli  par  le  roi ,  au  mois 
d'octobre  1479.  Gillfî^  Avipe^i^t  ^m^intjeuu  d^^s  sa  no- 
blesse sur  cette  même  production,  par  }A  Feçrand^  in" 
tendant  en  Bretagne,  le  20  janvier  171 5.  Il  avait  épou- 
sé, le  8  février  1696,  Hélène  le  Dien^  de  laquelle  il 
laissfi  :  ■       - 

X.  Pierre  Avigk,  rGuj.er,  ùeur  de  Yatthan^n ,  nfi^^ 


DE   ILA  «OBLESSt^  Olf  #EAKdt«  a*5 

Stinl-lfaib ,  le  fi5  âOiéft  i*;ti»,ibér'ïê^'^ëé'T^tàlé  ieÈret, 
dont  il  eut  une' fille,  Homiiiéë  fifilèbe  A'vicev  "née  V 
Cancale,  le  lo  mars  I73s'4-^t=«4^ri4é  a?èc  Piek*ré^O>t^ 
Jrqy^  mère  de  Françoise  Onfroy,  épouse  de  N.,. . 
Bêaud(Âii«  .».;:  >r7/       •'  '  »  .1!/ 

i  :    ' .'  \  .  •)!     ;  .  ,         '.•••■        .  '. .     '  l    J    . 

SECOITDE   BâAHCBB.  .      . 

Tl.  Robert  A  vice  ,  second  fils  d  E^tiepne.  Âyjcé^  ^et  de 
Jeanne  Gicquel,  naquit  à  Gancalé ,  le  i""'  février  i58Ô. 
Il  épousa  9  par  contrat  da  8  avril  i6i4t  Briaude  /e 
Bret^  de  laquelle  il  eut:  '     ' 

•  Vil.  Tbôibis  AncE,  ^eor  de  h  BaSSeiW^'ti4  i  Glu" 
cale,  le  i6  occobt-e  1617,  mariiaVec  Br^deVS'ej^/Af^r^^' 
qui  le  rendit  père  de  :  "-"^  'i  '"tJ» 

X*.  Josselin,  quismtf  \  '      '  •'  ■ 

a***  N....  Avice ,  sieur^  fles^  Roé&eifèsV  ^  «ât  un 
jGtb  et  une  fille  :  »  -ii/A  n.'.il.  /a> 

û/ Jean  Aviçe,  écjiy.er^  ^^^B/de*^ 

heuterfant  de  firegatç  ,  perede  J.af  (|i|^,^jrji* 
ce,  écujer,  sieiir  dé  là  Croix /qui,  de  de- 
moiselle de  /a,/^of4|ptôf!ei.eiitiune  fille;^.... 
Avice,  mapiée«'S;iiQt»|[iUQT.àiN...;a£e^ 
Poilu,  écuyer; 

àé  Marie  Aviçe ,  fenuflp,  àpj^-  >j  Jf^cien 

VIII.  Josselin  ATiCE|,^cu7er,  sieuç  de  la^^illen&- 
péneau!x,  bé  k  C)atiica1e',Jê  4  février "]'6'4 2 1  épousa,  eali^ 
même  tille ,  le  6  avril  167? ,  JuouJse  Hamon.Jl  eii  eut  ; 

',       *         ' .  t  *  * 

K.'  .François  Atice,,  écuyer,  pie^^c  de  î^  Y ilte-^Up^Tj . 
neaùx,  hé  à  Cancale^,  le  4  novein^i^^  .1^79,;  marié^  le  o. 
novembre  1706,  avec  Perrine  du,Çiij^ne^  qui  le  ifit- 
père  de  ; 

!•.  Guillaume,  qui  suit;  *  '  '    i 

a^«  Claude-Dommique  Avice ,  auteur  de  la  troi^iè- 
~     brancbe  v  rapportée  ci^a^prèsy  - 


V 


'  X.  Gtitflaume.AviCE,  écuyer,  ûé  &  Gancale,  le  19 
mars  1709^  inariéavec  JtAnneBôutdé  f  dont  est  issii  : 
V.  4 


AjS  i>iGTio^9.4<w  vjiiirVAitt* 

,  <  », 

Xll.  Glande  Atige  ,  écajer^  né  à  Gancnle,  Iea4*iAiIr» 
let  1782,  a  ëponsé  Anne  Hamon ,  dont  il  a  : 


I®.  Théodore  A?ice  ; 
a**.  Alphonse  Av^c^i  . 


r 


VBOISléME   BBAf(/C^ff 


»  '  •  •  f 


cw^Ç^.d^  F^rffVlfiidlsi>Cb£nei»iépc«>i^£kmnc(t?i/6err., 
dont  U  eiit  :  


l\  Claude-Pierre,  qui q««v.yt 
**''  3Ô"  SaïTÎcî*'^''  }vî>frànts^s^^oSiéHijèinâle. 

gtf^'ilfetfdè^pft't'r^^^  inarîé  avec  Anne 

. . .  .i<i^ i  Jfean^Barptiste^Vio^,  écfiiyer  ; ^ 

u\  ^a^^.Edin^nckXfioê^^'émiyeri    '  t     • 



/»'»-  -rtmts  Bif^ii:  FM^iniisr,  éii  Normandie. 

'ïV.  rrariçois  À^iceJ  dk  dis  Jà.  Présiiais^  .éc^Y^X^t  a, 
aieur  ae  Hi'airyV  dans  des.  lettres-patentes  du  roi  Hen- 

ri,r     '        •    ^    -'    -""         "    '         '     "^     • 

des' 

Cdténtih/rendues'eusa  laVéur^  fes  io 'et  '2!^  septep^bre, 
1557,  et  passa  deux  actes ,  les  i*'  mai  i56a  et  21  mars^ 
»567.  Il  eut  pour  fils  :  .   .,  .  •  .  t 

..     .  •  .  •.  >  .  •• 

V.  Louis  Anc$i  IfSrdv^tnom^  jéfmfjsr^-.  aicar  de  la 

Fresnais  ,  qui  obtint,  le  22  octobre  1577,  ^°^  isentence 

du  baillia|[e  4f '(^*f^i\^»^>.Ppi^M°tx:e^9noajs^^     fie  ^n 

Qojaf^kfi  4e  mariage  ayec  Aj^çi  l^^^U^\,nonmp  Hmi 


Di  h%  ifoin.ESSE  IX  .niircB.  ^tj 

-tarate-vnk  pièbr»,  Soi  fc  «^tdpari  deiqael!«âi  11  #st  c|ài- 
hàé  êc^en^fèfffmis  le  3o  mars  ^55^*,  )i»ipk\aa  iS  £é- 
mer  iM9;fl'fiiiypère'dê  :  ' 

YI.  Louis  ÂviGK,  II"*  dé  inmn,  é^ujev^  ueur  43«>la 
Fresnais ,  conseiller  du  roi ,  vicointe  de.  Carentan»  pia«- 
rie,  par  êôàtirat  pdsi'é  ^ai^-tfëVifai  Ujg^i^r  et  ftesnard,  ta- 
«beUions  «n  «i«ge  'de  Sbiiite-lkbri<9-  8if-'N«1ll^  <k  ^  «ofébre 
1601  ^  ilvec  3eaaile;«0ràitfr^vfift^*de  ii^e  >bd«UDe  Mà1i« 
TiceOB(4>é9ts^e4r>dé  &«AÔttciki*,  «l  de>d(lii<MMlté  Mé- 
bme  BaBari.  liJiMiM  «nfeiils  nerrcftit  t 

•iV  Charles,  dont  JVUcIe  ^ait^.  .... 

A  riérre  Avice, -sieur  defs  Lau^e^^  'ecuyp^» >Qé iie 
]$  séfte^mbre  162^.^  aiaiût^a  dans  $a  noblçsise, 
{>9f*  arrêt  .â«i  conseil  â^etfkt^lii  noi^  da  1:^  .ff^iivier 
ï'6ë8,  B  fût  père  aÀ,Dflrjé,Avic^»  wur  dp  Touiy 
ville,  a  ont  la  postérité  sllbtista|^  en  176;,  daiis 
la  personne  da  cnevauer,  -pe  Teiijirviile,,  Uien^ 

.   nanjtclt^  yaisseapx  ^n^Toi  a  Brjestf    .        .     i     -.  • 

3°.  Jean  Ayice^  1  *  1    j    ••  *  ]    J 

5^  Jacques  Ayicé; .    j 

Vit.  tîhaHes  AviCB^  ^cdyer^  «eir,  oe  i^  Fresnais, 
cQiiseitler  au  roi,  momie  de  €ar^ntan,  né. le  3q  août 
1620,  obtint,  lé  ijr  mars  î 66a,  un  ar,rétde  ja.^çpur  d^ 
ailles  dé  Normfi^ojie.  !H  av^t  épousé  Suaanpe  Qçh^,<^\ 
()e  laquelle  il  eut  :  .    »:         ,  ,..  , 

i\  René  A^ice,  né  le\  '^ 

j^ce,  ne  le  la  pçlo.^    g^^^  ^^  .^^  i«ltot4«* 

3*.  PierfÏB  Avice,'  ne  lel 
23  juillet  1666;        ) 

Armes  :  D'azur,  a  neuf  pommes  de  pin  d'or* 

€ettteCàinmëjH(#attbf(:di»to«ftfé  plu^iéérà' aui^lMn; 
c^éy  ukle'  tf^ttnAtrfèSi  ¥û  HtA^mPê,  té)rs  lé  miK^  àk 
t6*  ftièôU;  Ëiléy  éUbMstKitv  è&  i^fkii  daà^  ÏA  f«Ts6«(tié 
CAubÎÉt  ^Uiè^^  séigheii*  de  Monj^on,  épô^  d^kittAMt 


>S8  .toXGtlOOiVAllLE   UKITEBSEL? 

deNfisInondf  et  père  âé  Mi^ie- Bérénice  ^f«ee>  mè- 
-riee^.en  16841  à  Antoine  de  Bayiens,  marquis  de  Fk>yan- 
ne ,  gbaverneur  de  Nayarireins  et  de  Dax ,  aan^chai 
des' Landes.  {Histoire  des  Qrands^Officiers  delà  CoU" 
rotmeftom.  iXfpag.  20^.)  * 

On  ignore  à  quelle  branche  appartenaient  : 

r  .'i*.  Le  ohevalier  d^Afice ,  gehtilhbinmé  dn  comte  du 
.Plessii^PrasIin  ;  qui  servit  atec  distinelion  dans  les  guet-- 
.  r^s  dà  soJQ  ientips  ;  fut  blessé  au  siège  de  Pondesture,  au 
mois  d'oclôbre  i643  ;  seryit  très-utileraCéntau^iége  de 
Saint-Ya,  au  mois  de  septembre  1644;  se  dislinofua  en 
qualité  d'ingénieur  au  siège  de  Roses ^  où  il  ilit  blessé ^ 
'tu  ¥646  ,«t  a  celai  dé  Porto-Longone',  ô&  il  fut  (égale- 
ment blessé,  en  1646. 11  se' distingua  d'une  manière  par- 
ticulière au  combat  de  Créuione,  le  So.juin  1648,  etac- 
cèmpagiia  le  maréchal  du  Plessis-Prasliri  dai^s'tous  les 
lieux  où  le  péril  était  le  plus  imminent.  Il  était  capitai- 
ne •SLU  réo;iment  du  PlesSis-Praslin ,  lorsque  fat  choisi 
par  le  roi  Louis  XIV  pour  lui  apprendre  le  4^ssin.  Ce 
lut  en  cette  qualité  que,  le  22  octobre  lèSS,  il  présenta 
a  bè  monarque  trois  planches  qu'il  avait  dressées  par 
son  ordre  exprès,  et  qui  représentaient  lés  trois  princi- 
pales actions  d^  son  sacre.  (Gfizettes  de  France  def  4 
j^oxfembre  i645',  a3  septembre  i644y  17  ^^3i  mai  i645y 
1^  novembre  1646,  lo  juillet  i^ifi  ètto  octobre  i655.) 
"  '2*>;  Le  chevalier  Avice,  commandant  un  corsaire 
français ,  qui  se  rendit  maître  d'un  corsaire  anglais  de 
24  canons  et  de  100  hommes  d'équipage  (Çaze^e  du 
10  juin  1758.)  .  .  ;  ,^ 

[]Von3  avons  donné,  tom.I  de  cet  ouvrage^  pag.  64^ 
upse  Notice  sur  une  autre  famille  Aifice^  étalbliè  en  f) or- 
maudit  9  qui  paraît  n'avoir  de  commun  quele^nbm avec 
celle  dont  on  Vient  de  donner  la  généUogië.  */  ' 


B 


;  DE  BAGQUEIIEM ,  seigneurs  de  Baratte,  du  Lie^s  et 

df  Ii.o4{uegnjr ,  en  Flandre  ;  maison. ancienne'  ^^«di^tia-n 
gi^ée ,  issue-  de  l'illustre  .piaju^on  de  IVenCf  ille  ^  au  rap* 
port.de  l'historien  du  Cambresis^  qui  ajoute. qu'elle :a 


Dt   Li  irOBLESSl   DE   FRAlTCE.  29 

«ns  son  nom  (l'iin.Til]ag;e  si(i)é  an  pays  d'Artois.  lien  est 
fait  mention  depuis  Arnoold  de  Bacquehem ,  qni ,  l'an 
liSo:,  donna  à  l'abbaye  de  Saint-Aubert  deux  maisons, 
sises  au  faubourg  die  Gank^bray,  du  consentement  de 
Gillotte.,  sa  ffmme,  et  de  leurs  fils  Arnould  et  Jacques. 
de  fiacquébem.  arnould  I,  élit  sa  sépulture  dans  l'égli-^ 
se  de  la  même  abbaye,  avec  plusieurs  de  ses  de^scen- 
dants.  Arnould  II,  son  fils,  épousa,  l'an  121 3,  Jeanne 
de  "Wilhem ,  dont  il  eut  Toussaint  de  Bacqtiefaem ,  allié 
avec  la  fille  du  seigneur  de  Courteville-sous-Cassel.  Il 
fbt  père  d'Arnould  III  de  Bacquehem,  chevalier,  qui 
avait  épousé  Florette  de  Gaudry,  avec  laquelle  iltiit 
inhume ,  l'an  i3io,  dans  l'église  du  village  de  Gaùdry. 
Arnould  III  eut  pour  fils  Arnould  lY  de  Bacquehem,  qui 
fut  un  des  principaux  capitaines*  de  son  temps,'  et  l'un 
despartisans  d'Edouard  lll ,  roi  d'Angleterre,  lorsque  ce 
prince  ravagea 4a  Picardie,  en   iSdç.  Frôissard  parle 
de  ce  Seigneur  avec  éloge;  et  du  Ghesné,  en  sonHis- 
taîré  d'Angleterre,  rappqrtef  qu'Edouard^  se  voyant 
obb'gé  de  combattre  les  troupes  du  roi  Philippe  de  Va- 
lois, qui  s'avançait  vers  Gambray  pour  s'opposer  à  ises 
desseins,  rangea  son  armée  eh  troià  corps  dé  bataille, 
dontlepremier  fut  commandé  par  le  duc  deOueldre*, 
Je   marquis  de  Nussc ,  le  marquis  dé  Blanquebourg , 
,Jean  de  Hainaut,  frère  du  comte  Guillaume,  le  comté 
de  Salm  ,  le  sire  de  Fauquemont ,  Guillaume  de  Mont- 
'fort  et  Arnould  de  Bacquehem.  Ce  dernier  parait  avoir 
.été  père  de  Jacques  de  Baçqu4*hem ,  inhumé ,  en  iSyi , 
,avec  Aniîe,  sa  iiemme,  en  l'église  de  M'onéy-Preux-lès- 
•Afras.  Dans  celle  de  Saint-Martin,  on  .'voyait  la  tombe 
^de  Toussaint  II  de  Bacquehem,  seigneur  du  Liez,  décé- 
dé en  i5oo.  Celte  famille,  qui  s'est  perpétuée  jusqu'à 
'nos  jt>urs,  et  subsiste  dans  le  marquis  de  Bacquehem-, 
a  formé  des  alliances  avec  les  familles  de  Bâillon  de 
Bellemotte,  de  Bethencourt,  de  Boubrais ,  de  Briastre  , 
•de  Gunchy  du  Tremblay,  de  Dauneux,  de  Godin,  de 
Bibert,  de  Lpuverval,  de  ^effin,  de  Saint-Quentin, 
Âe  Sautain ,  etc. 


Armes  :  D'or,  fretté  de  gueules  ;  au  canton  de  sino- 
pie  ayant  une  faisce  d'argent ,  chargée  de  trois  merlet- 
tes  de  sable.  Couronne  de  marquis;  - 


3o  0ICTIO1IVAHIE   UKlTEftSEl* 

BATAILLE,  seigiMQ^s,   pnîs  ccmiles  ie  Handelot, 
en.Bourgpgae  ;  maison  d'origine  chievaleresque  de^ceiU» 

ÊroFinoe.^  dont  les  titres  établissent  littéralement  h  fi- 
alion  depuis  Jean  BataiJle,  cfaeirftlier^  séîgnenr  ^ostî* 
cier  dti  Saiqt-GiUes  «  nommé  :a?ec  ces  ^{aalités  kiréoé- 
dées  de  répittiite  de  Monseigneiêr  (inhéfeilte  à  la  ohé* 
Valérie  réelle  on  militaire} ,  dans  une  Sentence  dn  bail- 
liage de  MoBteenis«  da  londi  après  la  tiaiifité  de  8aint- 
Jean-Baptiste  i3t4*  H  est  rappelé  dans  nne  inscriptiod 
sépulcrale  de  Fan  1 583  ;  dans  un  arrêt  du  grand-conseil, 
dn  19  aoât  1604 1  ^^  ^^°^  les. preuves  faites  par  ses  des- 
cendants poilr  TiMrdre  de  Saint -Jean  de  Jérusalem, 
an  hS^i^  1^3,.  ïjSS  et  1775.  La  maison  de  Bataille 
compte  une  lotigue  suite  de  générations  entièrement 
CQnsacrées  an  service  de  nos  rois,  soit  dans  des  gra- 
des supérieurs  de  Farmée ,  boit  dans  lès  fonctions  les 
plus  ëo^nentè^  de  la  magistrature.  Elle  s'est  alliée  di- 
recten^ent  .aux  maisons  ne  Baille t-Taulffrenant ,  de  la 
Baume  f  de  Beaumoiit  en  Ghalonn^is ,  du  Blé  d'Uxel- 
les,  de  Bourbon  ville  ,  de  Busserblles  ,  <ie  Chieirgères, 
%\e  la  Cbâsse,   de  Damas  de  Marcilljr,  de  Gellan,-  le 
poux  de  la  Berchère,  de  JaUcourt,  de  Langnetde  Ro- 
chefort,  de  Lantin,  de  Lantv,  de  Marcliamp,  de  Mont- 
beliiard ,  de  Mjpont ,  du  ï^in ,  de  Pontoux ,  de  Boa- 
vraj,  de  Royer  de  Saint-Micault,  de  Thiard  de  Bra^nj, 
de  Tournon,  de  Vallerot,  de  Verdun^  etc.  Cette  mai- 
son a  formé  trois  branches  principales  :  1*  les  sèisfnenrs 
du  Drosson  et  dii  Tillot ,  eteiiits,  au  6*  degré,  dans  la 

{>ersonne  de  Guyot  Bataille ,  tué  à  la  bataille  de  Morat , 
e  2a  juin  1476  ;  a°  les  seigneurs  de  Pansy  et  de  Fla<* 
gny^  éteints,  an  9*  degré,  v#rs  le  milieu  du  17*  siècle; 
5°  les  seigneurs,  puis  comtes  de  Mandelot,  qui,  an  12* 
cle^ré ,  ont  formé  deux  raaaeaux  :  rainé ,  existant  ;  le 
second,  éteint,  le  aa  avril  1819,  dans  la  personne  da 
commandeur  Bataille  >  officier- général  de  marine.  Le 
premier  rameau  est  donè  le  seul  qui  représente  aujour- 
d'hui toute  cette  maison.  H  a  ppnr  ebel  aètuel  :r 

Henri-Camille-Sophie  Bataille ,  chevalier,  comta  de 
Mandelot ,  seigneur  de  Mavilly,  de  Lancey,  de  Mande-^ 
lot,  etc.,  chevalier  de  Tordre  royal  et  militaire  de  St.- 
Louis,  ancien  officier  supériew  des  dragons  d'Artois, 
né  à  Flavigny,  le  2  mars  1753^  Il  a  émigré  et  falit  les 
campagnes  de  l'armée  des  princes  et  de  Tarmée  de 


DE  -LA   HOBLESSE   DE    FEAIICE.  3r 

Gm^*  U  a  épboèé,  par  cootrarl  chi  7  avril  1772  ,  Ma< 
rie-Loaise-Philiberie  de  Cltrmont^Monioison  ^  décé- 
dée le  i3:ioa»  i8pt7v  fiUe  de  Louis-Clàcule  de  Gler- 
iQonHMon^oisoa,  miroii  de  Ghagny,  brigadier  de»  kv-- 
nnéo^.^tt  roi,  et  de.i'eBeiAiiiie*rGltarlolte  de  LeTi8..De' 
ce  mariage  eonl^ipsua  :  < 

1  **•  Alphonse  -  Louis  -  Henri  -  Calherine.  Bataille,4^ 
Mandelot,  né  an  cbâteau  de  Gh9gn}r^  le  i3  no- 
vembre 1783,  marié,  le^  3o  irtars  i8o3^  avec 
Mélanie  «Joséphine  de  là  Ri4£-MareiUcs,  II  est 
mbrt ,  le  2  janvier  1806 ,  laissant  : 
Gamille* Joséphine  Bataille  de  Mandelot,  née* 
le  I*''  janvier  i80r4t  décédée  le  16  juin 
1807; 
2*«  André-Adolphe-Ftrançois  Bataille  de  Handè- 
lèt,  né  le  i5  septembre  1786,  reçu  chevalier  de 
Malte  ait  benoeai; ,  marié ,  le  6  novembre  1810, 
arec  Adèle;  Gmléemin de  Cqurchamp^  morte  le  20  • 
avril  18 13.  11  lui  reate  de*  ce*  mariage  an:  fils 
unique  :  ^ 

Gamille-Maro^ujerite'^sthéne  Bataille  de  ][Ian~ 
delQf^ni.ïe  ;.8  jaayier  i8i3, 

Armes  :  Wàv^mt^  à.  trois,  flaminfs.  de  gi|ftules,  n^pu* 
vantes  du  bas  ()^'Véca.  Gouroyâne  de  marquis.  Cri  de 
guerre  :  Bataille  par  Dieu. 

BATAILLE,  en  Lauguedoc.  Gette  province  parait 
avoir  été  le  berceau  du  num  de  Bataille,  ou  il  floriss^it 
dès  le  milieu  du  11*  siècle,  et  d'bu  il  parait  s'éfre  suc- 
cessivement répandu  dfins'plàsieurs  autres  contrées  ida 
royaume.  Roger  et  RayntondBsl taillé ^  frères,  donnèrent 
en-  alleu  )  lé  1^  dH« calendes  de  février,  liine  XXlH  (^3 
janyiér)  dé  lai  secondé  année  dti  règne  dé  Philippe  1^** 
fio6i){  l|i  moitié'dti  tïhateau  dy  Pî^ôuifle,  et  les  deux  tiers 
de  celui  de  Mik'epotx  à  lit  con^téssé  Rangade  (de  Garcas- 
sonne)  ,  fille  d^Atoéiié,  et  ayi  conitè  Roger,  soii.  fils,  à 
cause  des  dommages  q^^Aë  leur  avaient  dccasioués.  Ce» 
deux  seigneurs  consenirreiH' ei^  même  temps  à  ce  que- 
cette  comtesse  et  le  comtes  aop,  fils,  obligeassent  Pierre- 
Roger  Bataille,  leur  frère,  à  leur  céder  lêresle  de  ces 
di?ax  cbâteaux^  doat  ib  lui  firent  hommage,  quoiqu'ils 


32  ^ICTIOKSÀl&E    UNIVERSEL, 

eussent  été  jasqa'alors  en  franc-alleu.  {Histoire  ^(nir 
raie  de  Languedoc,  ta  m.  Il,  pag.  2o5.]  ■  >      >, 

Bernard  et .  Roger  Bataille  sont  compHs  au  noinbre 
des  sifignenrs  possession  Des  au  comté  de  GatrcasBorine,  * 
qui ,  après  afoir  leré  Télendard  de  la  réVoltto  centre  le 
comte  de  Toulouse ,  se  soumirent  en  iia4«  [Ihid^preu-' 

i'e*,  co/.  4^7»  4*8.) 

Rajmopd  Bataille  souscrivît,  Fan  1 149,  un  acte  dcHo- 
ger,  vicomte  de  Carcassonne.'Le  même  Raymond,  Roger- 
Isarn  et  Guillaume  Bataille ,  ses  frères,  filsde  Belisçende , 
rendirent  hommage  à  Raymond  Trencavel  en  1 1  Sp,  Ro- 
ger-ISfirn  et  Guillaume  firent  un  second  hommage  à  Ro- 
ger-Bernard, comte  de  Foix,  pour  le  château  de  Mirepoix, 
eh  1160.  L^année  suivante,  Raymond  Bataille  rendit 
bommage  à  Raymond  Trencayel,  vicomte  de  Béziers,^ 
{Jbid.  preuves  .^%'] y  4^8  ,  5a4  >  SSg,  677  ,  578.) 

Isarn  Bataille  fut,  l'un  des  seigneurs  et  chevaliers  da 
château  de  Mirepoix ,  qui,  Tan  1207,  donnèrent  les 
coatumes  de  cette  baronnie.  {Ibid, ,  tom.  IIÏ,  preuves^ 
coL  207.] 

Bernard  Bataillé  de  /Mirepoix ,  co-seigneur  de  ce 
château,  fit,  en  i223,  avec  ses  antres  co-possesseurs , 
(au  nombre  de  plus  de  12,. de  diversies  maiSQns] ,  pro- 
messe au  comte  de  Foix  de  lui  remettre  cçtte  place, 
lorsque  ce  serait  sa  volonté;  (/6«t/.  coL  279.) 

*  Raymond  Bataille  était ,  en  1272,  seigneur  châtelain 
du  château  de  Montréal  de  Sos.  {laid»,  tom,  IVyprenw.^ 
pag.  53.)       ,  ' 

Jean  Bataille  fut  premier  écuyer  du  cprp^,  et  maUre 
de  l'écurie  du  roi  Ctiârles  le  Bel, 'le  3  janvier  i32t.  Ce 

Î)rince  lui  donna,  leSo  juin  i323,  unf  iomme  de  5oo 
ivres;  et ,  par  d'autres  lettres  du  2 1  janvier  iS^SvCellp 
de  20Q0  livres ,  en  compensation  de  100  livres  de  terre 
à  héritage  qu'il  avait  promis, lui  faire '  asseoir^  pour  lui 
et  ses  hoirs,  en  la  sénéchaussée  de  Toulouse.  Le  Pè^re 
Anselme  pense  qu'il  est  Je  mêmte  que  J^çan  Bataille^ 
queux  dii  roi,  quifutpayéyle  26)uini326,decequilui 
restait  dû  pendant  son  exercice  de  celte  charge» 
Nous  observerons  cependant  que  le  même  auleiir  avait 
dit  ailleurs,  que  ^ean  Bataille,  premier  écuyer  du  corps 
du  roi,  mourut  le  9  mars  i325}  ce  qui  £iiiticro;re  quil 


-fi  ^eYt^nféfyês  tbtté  iaie^  comme  i^ns  le  pré^timcms , 
#<t  qti'il  y  â  eii  deux  gfah^oRiciefs,  l'un  gtàiii-ècxifet^ 
et  Faûtre  ^ûttè^Cptetix y  totis  deul  <!e$  iHéliYei  Hôfh  ^( 
}H<é«oitf .  Le  premier  FtH  pèi*e  dé  Jean  B^tstflb  et  d^ati- 
très  enfants ,  qui  étaient  sous  la  tutelle  de  Jean  Pa^tou*- 
rel ,  écnjw^  \e  27  intti  td^g  ^  forsqu'll^  pàfètent  àti'Toi 
\e&  sommes  due»  pour  solde  des  totnj^te^.de  léan  pire, 
jet  .s'<|bligèrem  d'acquitter  ]«»  eéduje»  qWoa  appeito» 
rait,  dans  le  cas  où  elles  u'autal^enl  paa  été  conp^isci 
dans  l'inventaire  qui  en  avait  ét(9  UhéÇffUéoirt  doê. 
Orands-OffUicrs  cU  la  Couren^^j  tom*  VUly  jms^ 
465,828.)  ^ 

L^an  i33^,  un  leajp  BaUilfe^  4ta«  bowiiH»  d'aribes  d« 
la  compagnie  du  comte  de  Foix,  qui  fit  hIobIH»  àlitof»^ 
de-Marsan.  [Ilisioir^  de  LaB^œa9€  9  ilmt*^  eùL  ^3^) 
tJn  autre  Jean  Bataille  doi|niLqiuttAn06  à  GnroaMofiiic^ 
le  2  juin  i383,  de  $2  francs  »  3  gros  el  3  deniers  foUi 
les  gagies  d&  lui,  homme  d'armes,  d'un  pilfari  etrd^un 

Sage,  à  raison  de  quatre  mois  (te  servioe  eniplpjrésà  la 
cfense  dé  la  sénéchaussée  de  Carcassoune.  (Si^totre.tigf 
G-rand6'0//ïciefs  ,  iûid. ,  pag.  460.)  On  ne  ttrouve.  ai|^ 
cnnes  traces,  dans  le  Languedoc,  de  cette  illu&trè 
SajniUé.  

BAtAiLtË,  eu  Artois  et  en  ÈUnctre.  tioîin  Éat^îOi^ 
le  premier  itujet  connu  de  celle  fiimilU,  posséq^it,  a.U 
commencement  du  13*"  siècle,  des  dîmes  inféodées  i 
BAilltol  en  FUndre^  P^trun  titre  çbnB0tvtt  dan^  le .cbar^ 
trier  de  l'évécJbé  d«  TérouaLnne«  du  fllo^bde  <i^embre 
1 23o ,  il  reconnut  pour  lui ,  sa  femme  et  ses  iils^  k{ue  ces 
dimeA  «pparienaieiiC  à  l'égiisede  Téfullamej  Baudouin 
Ba44itte,  ftèr^d^L^ti^»  déclarii^  h  iiléit»e  auiée,  qu'il 
n'avaU  a^ouH  d«qit  «ir  «esdÎHieÂyetiCelile  revoiiciation 
fut  eâô<H*e  consentiie,  au  tnc^is  de^décenlbre  1249,  par 
Nicolas,  Jean,  Bernard,  Guilkume,  jinne  :et  IVlârie  Ba- 
taille., frèv«i$  «ti  touDS  de  ]SaudoMi  ef  dk  l4»tili. 

Pféri^e  Bataille  ttèndii  au  comt^p  dé  SaiHt-PoI,  iau  mois 

d'a6tll348,  >ttAf6  rente  qu'ii  àmt^^ur  le  ïÀtiùUti  d'Or* 

Tille.  ....  J  .  .-.;      •.... 

Jacqueline  Bàtait^i 
épousa,  éli  secondes  : 
veuf  de  Jeanne  de 

Y. 


3^  DICTIOHKAIRB   WlTEBâCtr 

le  I)  juillet  1400,  et  ne  vivait  plus  le  %o  avril  H%ù§ 
époque  a  laquelle  Jacqueline  Bataille,  aa  veuve,  passa 
un  accord  avec  Jeanne  d^Âuby,  fille  du  premier  lit  audit 
Pierre ,  çt  alors  veuve  de  Jacques  d^Ollel^in,  chevalier. 

BATAILLE ,  eu  llle-de-France  et  en  Brie. 

r  Jean  Bataille,  l'atné,  demeurant  à Pontoise,  fournie 
vrku ,  le  4  décembre  141 6 ,  à  Tabbaye  de  Saint-Denis 
en  France  ,  pour  un  fief  qui  avait  appartenu  i  feu  mes* 
sire  Eustache  Baillet ,  prêtre. 

Pierre  Bataille ,  I''  du  nom ,  général  des  aides  sous 
Louis  XI,  avait  un  frère ,  célèbre  avocat,  nommé  Ni- 
colas Bataille  ,  que  le  roi  Louis  XI  envoja,  en  iiy3  , 
vers  le  due  de  Bourgogne,  pour  la  composition  de 
leurs  différents.  Nicolas  Bataille  mourut  en  148a.  Il  en 
est  parlé  avec  éloge  'dans  la  chronique  scandaleuse; 
Pierre  eut  pour  fils  Claude ,  qui  suit. 

Claude  Bataille ,  conseiller  en  la  cour  des  aides,  en 
l532,  épousa  Jeanne  le  Picard,  fille  de  Guillaume  le 
Picard,  et  nièce  de  Jean  le  Picard,  archidiacre  de  Meaux. 
I|  eh  eut  Pierre  II,  qui  suit. 

Pierre  Bataille ,  II*  du  nom,  écujer,  seigneur  de  Bal* 
IeaD,t>rès  Jouarre,d'Autonne,  Panchard  et  Chambrj, 

{irès  Meaux ,  conseiller  en  la  cour  des  aides ,  épousa 
sabeau /^erre£ ,  fille  de  l^icolas  Ferret ,  seigneur  d'Or- 
g^evaL  Leurs  enfants  furent  : 

i".  Nicolas  Bataille ,  conseiller  à  la  cour  des  aides , 
époux  de  iiouise  /e  Guet,  dont  il  n'eut  point  d'en- 
'        fants;  . 

a**.  Marie  Bataille,  femme  de  Louis  CHuilUer^  sei- 

faeur  de  la  Bfalmaison,  fils  de  Christophe  l'Huilr 
er,  écnjer,  seigneur  du  même  lieu,  grand- 
maître  des  eaux  et  forêts  de  France,  et  de  Char- 
lotte Tête  de  Ragnj; 
3*.. Marguerite  Bataille,   damer  du  Chemin,    en 
...  Brie,  mariée:  i**  avec  Georges  PiUouin^  sieur 
d'Ableigeâ;  a°  à  Pierre  f^iole^  sieur  de  Roqué- 
mont,  près  Lagnj,  et  en  partie  de  Noiseau.sur 
Amboise,  commissaire  ordonnateur  des  guerre;), 
'  fib  de  Nicolas  Viole ,  correcteur  des  comptes,  et 

'  de  Claude  Ghamlon  de  Soulaire ; 


SE  LA    NOBLCSSI    DE   FRÀHCE.  33 

4*.  Antoinette  Bataille,  féromé  de  GmUàamê  Cour^ 
tin,  seigneur  deGoumaJr  et  An  Bois  le  Vicomte, 
conseiller  du  roi  et  aoditear  des  comptes ,  fils  de 
Jean  G>nrtin ,  seigneor  des  mêmes  lieux  et  de 
Madelaine  Bodë  ; 
5®.  Marthe  Bataille,  mariée  à  Gui  de  Brestay,  mai* 
•  •  tre  des  requêtes,  dès  i534,  ^t  précédemment 
présîdeni  du  grand  conseil.  ^ 

Fuyez  sur  cette  famille  la  généalogie  de  l* ancienne 
ti  i/iustre  maison  des  LùiUiers ,  in*4*i  pàg-  74* 

Armes  :  Coupé  émanché  en  ondes  d'argent  et  de 

gueules  (i). 

BATAILLE,,  en  Bretagne.  Cette  maison  parait  an- 
cienne dans  cette  province ,  où  elle  snbsbtait  encore  en 
J488.  Geoffrqi  Bataille ,  écuyer,  servait  dans  les  guer-' 
res  de  son  temps  contre  \t^  Anglab ,  en  la  compagnie 
de  Pierre  dé  la  Aoche*Rousse  9  4ui  fit  montre  à  Avran- 
ches,  le  10  octobre  1880,  et  à  mntes-et  à' la  Guerché,' 
les  7  décembre  et  7  janvier  suivants  (v.  s.).  Il  servait  en 
la  même  qualité  sous  la  charge  du  sire  de-Derval,  ch«« 
valier  banneret ,  ddnt  la  compagnie  fut  reçue  à  Thé- 
rouanne,  le.  28  septembre  i383  (2).  La  ioaison  de  Ba- 
taille, eh  Bretagne,  a  produit  dans  la  personne  dé 
Guillaume  Bataille  un  chevalier  banneret,  qui  illus- 
tra son  nom  par  plusieurs  beaux  faits  d'armes.  Mons- 
trelet  et  le  moine  de  Saint-Denis  rapportent  qu'il  com- 
battit et  blessa  en  champ  clos  un  chevalier  anglais, 
nommé  JeanCarmien,  qui  lui  avait  inanqué  dé  fidélité* 
Il  combattait  en  Guienne,  dès  Tan  1404,  étant  alors 
sénéchal  d^Angoulème  et  commandant  une  compagnie 
de  6  écuyers*,  le  t"'  septembre  1 4 18  (3)  ;  servait  sous  le 
dauphin,  la  mj^me  année ,  commiandànt  une  compagnie 
d'on  écujer' banneret  et  de  17  écuyersqui  firent  mon- 


(1)  Elles  soQt  ainsi  désignées  dans  les  preuves  de  Geoffroy  l'Huit- 
lier  d'Orgeval»  reçu  chevalier  de  Maite  au  prieuré  de  France  9  le  3o 
mars  161  à,  et  elles  étaient  aussi  empreintes  sur  la  tombe  de  Pierre 
Bataille»  II*  du  nom  ,  inhumé  au  charnier  des  Innocents. 

(a)  Mémoires  pour  servir  de  preuves  à  rHistoire  de  Btetagae» 
fom.  II,coL  9S9,  atô» 

P)/é«.icol.984. 


^ 


'4^  '  -^^cTUHnrAiiœ  vmvcBfsL 

U^  ji  $ilÎAl-fSli(lirear  4e  Chario:),  tn  Gnwfttiî».  71  était 
vi^^^HJ^Hl  çk^mbellsMi  àm  ce  prince,  qu'il  aecompa- 
gf^  lefi  JMfPttwrâi»  r^m  j4aj*  m  avait  peot-^tre  poar 
sq^o^^iffffgpfriAeBaUiUei  àlt^uelle  le4lMipiMti9  régent 
da  royaume,  fit  don  de  200  livras  tonroois,  le  sS  février 
iÂW  9  'UBl  nui  >pQri4idéralfloii  idftf  •  <bons  sumces -de  feu 
f^m  .Di»p9tfif  i  «op  jBKiri  «  qne  pour  l'aider  a  eoutevir 
son  état.  Le  sceaa  des  affaMfl^de  fiJaiHantie  fcitai|le,  che- 
valier bannere^,  appôdées  à  aPÇ  flifiiUlK^.Ql^'ÂldiinQa 
lé  1 6  février  1 4o4  9  repré;»ente  trois  coqmlUis  £^ec  fin, 
lambel  à  trois  pendants.  Le  dernier  mai  i45i«  Gail- 
l4#ni9  dfiQfK^DgO'V'i^nuitidTTigwio  et  Jean  de  la  Pé- 
lissonnière  plaidaient  au  parlement  de  Bretagqe^  aesUf* 
îetdu  manoir  du  Roscoet,  provenant  de  la  succession  de 
ÇjliUlWPf  BatoiUe.Ce  Jernterf  ârvak  pour  ooo4e«ipoMia 
#|MHiHHrQ^yk«ar  IrisTf^aohe  parent^  Çitavlolfta^latile,  é-« 
cityi**))  ^pi  fCamMumdait  «vie  cofl^pagnie  4e  ^  «cnj'ers 
ppiir  ltid«£eM>e  du  paja  Ja  Tauvaine  4  ec^iopagfiiie  «(ui  fil 
iMiyi^  À  CbioMi.,  le  la  .déeemibre  1 4tS  (  l  ).  Le  dernier 

ÏiIq^o  ,tr0av(e.;diB  oetite  (aaiiUe  /bol  Bretagoa  «ft  Anientu 
Ui^jle  9  l!iiQ  des  arahans  de  la  oon^pag^  4e  '^Silbert 
de  fio.MrJi^^u  «  seigiwiir  de  J|f  ootpensMr^  qui  Diramaent  -a 
S^im-Ailliâo  du  Cafu»ief  via  a2  «nars.  9498.  ii  papi»1f 
^^v-nfktik  bifkaUiUe  de«a8Mna,^4  e«itlie«  le  aoitti4- 
Iflt  d«.(aj»é«aeBr>aée  (fl^. 

BATÀtLt£,  pp  dityi^p^gui*.-  Xn  £i4nUlff  d^»  Mi^neur» 
diç  Ciiftftpy  pt  de  VUlevai^erdftdK  uorad^  RaUilW,  «Ia^ 
bljt  MiiliajLic)«  d^pai^<îui!Uufpfl  B^laiJle,.^!^^ 
dlttplène  de  Pradii^e,  fille  de  CbriiNt^ffike^  d«  Pcndine^ 
il^  IVfîirj;?  dp  :p^ri;pis,  iivec  Uq^i^^fi:  U  «si  meÀlâMina 
49ns  df;»  açW^^^e  i5<f7,  a5$o^  iji53 ,  ii.fi$4»  i5%«ifi66 

de  la  Berg/9 1. 4e  Çbanxeioup,  d^  Cb«i»yolK9fèyred«  Ba>^ 
nQi3e^  .MaJiplef  ç^  de  A9«c^r<e  «  «iç*  «  <H  ^oât  i«té  mainAe^ 
nus  dans  leur  hoblesse  de  race,  au  mois  d'aoiit  1667^^ 
par  M.  de  Gaumartin,  intendant  enTlhampagne. 

*  • 

•  ji#/v9ie»  :  iy«t!ir,  i  trois  fasces  c^'édelées  d'or, 


■*.i»'j'jUNM*  **■  ■■■■■— II* *  *.«  «; 


<  ^d)  JléÉiaives  peoff  Mi^ir  ^e-pteuvès  4  PUÂiMdlré  dç'tlr<jUgne> 
tom.  II ,  col.  9^56. 
(a)/6ic^.^  tom.  IU,col.  636.  .    ,      . '. 


.  BATAILLE ^J>B  FiuiicBâ,  luitr^  iainille  qui  portail  : 
DW4  à  Tiirbjrç  .teivasaié  île  siiMfie. 

SATAILLG.  UitefwBMlie  d«  ee  i^jDin  existJiit  dans  i% 
Tic<m)té4e  Roctiechouart ,  sur  les  cQnftps  du  Fokoa  et 
diila'BMsin,«t)  iSsa.Uneautre,  en  Soisso/moîs,  entpetH" 
•uleor  6tB  Bataille,  dte  lariHe  de  boissons,  lec|iiel  Fot 
aoobli  au  moia  de  mars  ic3^;  et  tme  troisième,'  en  Dau- 
pliiné,  esjlstait  ao^  1^*  et  |6*.siècies. 

BEAUKE,  comt^,  chef  lien  de  T^cien  pars  d^ 
Beaiinois,  en  Boergoghe.  Warnier,  eoiinte  de  l^jjxm^ 
d*Aaxois  et  de  Beaone ,  vers  la  fin  du  9'  siëlcè ,  ent 
penr  8iiceessefirlfanaS8ès,<^i>te  ¥ieiix,  seigneur  de  Yer- 
gy,  ea(piel,  «a«i4'  la  {(uzeraineté ,  il  transporta  tpus  ses 
Tfrotts.îriselbert,  filsaîfië  de  Manassès  1,  lui  succéda  aux 
caffltés  de  Cliftlons-9u^-8adne ,  de  Beaune  et  d'Auxois. 
il  obtint  afisai  le  duché  de  Bourgogne ,  après  la  mort 
de  Riehavd  le  Justicier,  son  beau* père,  Worra  ,  'l'une 
de  seséil4es,  ^ui  U*s  qomfcés  de  Ghalofis  et  de  Beaune ,  et 
épousa  Robert  de  Vermandois,  qui  succéda'  à  Oisel- 
bert,  son  beau-père,  dansxes  comtés,  en  g56.  Adélaïde, 

l^mi^vx ,  £is  à^  l^huvx,^  yki^mU  d'Autiin.  htmhtt^ 

A4  lç,SAu;4?«s$9Hr  à»  {Ub<rt  à^  Veniiaiidois4  r«n,96j)); 
vm^  Pl}  Ht;  T4DÛ  pa^  q«'ii  ait  ym  ta  qualité  de;  ppoita 
4^  JSf#Ain«,.  Ali  quVlU  ai$  éié  pr.i^  fia,r  aiicfui  de'S«s 

•                         ■         ■  ■  ■  . 

Dc  HÈBENGER  ne  F«9TAi««s,<6rafidmesml,  Fou- 
qtterai) ,  Cerqueux,  Canon , lif  redigtierrille,  Monlaigu, 
f'i>elly,«(c.^  inaisoR  d'origine  ç^êyatef*e$que;  de  la  urp- 
vinee^îe  Hermaiidie,  o«r  efte^sti^onntietlès  le  ^13*  siede^ 
Sile  pavait  origtfieire  d^teriie,  «t  s'«^t  fixée  depuis  dans  Je 
ttidi  <le  t«  Ff*aBee.  Ktte  a  fourni  im  fieutenâm-générd 
Ml  servie»  de  SidHande  ;  et  A  cekii  déTi^ncey^esmiders 
supériewrs  t»^ès*^iscifiguéi) ,  bu  eapitaifie  de  100  tiomme^ 
^'armes,  deux  di«T8li«i*9  de  Tordis  du  <roi ,  g^entfls'- 
hommes  ordinaires  de  lachantbre,  et  ptusieuaS  cfaeviir'- 
liers  de  Tordre  royal  et  inilitajre  de  Çain^-l^ouis.  Elle  a 
donné  f)1«sieui*s  cfcei^aliers  dé'Maîte  et  "uni  d^evalier 
de  Tordre  du  Saint-Esprit  de  Montpellier. 


38  DicTiovNAiac  vjivrtfi9t't 

Titres.  Henri  lY  fit  don  de  la  baronnie  de  Grand- 
mesuii  à  Jean  de  Bérenger,  Vli"  du  nom ,  genlilhoDiBM 
ordinaire  de  la  chambre  da  roi,  chevalier  de  son  ordre, 
soos-lieatenant  dans  les  provinces  da  Maine  et  dé  TÂu-. 
.  jou,  gouverneur  d'Argentan,  et  capitaine  d^one  com* 
pagnie  d'arauebusiers.  Cette  famille  a  en  outre  les  titres 
de  comtes  de  Fontaines  et  comtes  de  Bérenger  dans  les 
actes  )  brevets  et  commissions  ^  dès  1691. 

Armes  :  De  gueules  à  deux  aigles  rangées  au  vol 
abaissé  d'argent,  becquées,  membrées  et  couronnées 
d'or,  [f^oyez  la  planche  héraldique  qui  termine  ce  vo^ 
lume.) 

On  peut  consulter  sur  cette  maison ,  entr'autres  ou* 
vrageSf  les  recherches  de  Marie,  ChamiUartg  Bois^ 
et  la  Galissonnihrej  le  Mercure  de  France  du  mois  d^a^ 
vril  1(391,  e^  la  Roque ,  Traité  du  ban  et  arri^re^han. 

Elle  n'a  pas  été  comprise  dans  la  Recherclte  de  Mont'- 
Jautf  en  1^65  ^  parce  qu'elle  était  établie  à  cette  époque 
dans  le  duché  d^Alencon,  qui  ne  figure  pas  dans  cet-r 
te  recherche. 

DE  BERNA6E,  marquis  de  Ghaumont  ;  famille  an^ 
ciepne,  originaire  de  la  ville  de  Paris,  qui  remonte  à  Louis 
de  Bernage,  écnyer,  avocat  an  parlement,  époux,  vers 
Fan  i52o,  d'Anne  Chevalier,  fille  de  Nicolas  Chevalier^ 
avocat  an  parlement,  et  de  Marie  de  Luc.  Charles  de 
Bernage ,  1  un  de  ses  descendants,  fut  pourvu ,  le  5  mars 
3  647,  d'une  charge  de  conseiller- secrétaire  du  roi ,  mai- 
son couronne  de  France  et  de  ses  finances ,  dont  il  ob- 
tint, le  28  avril  1668,  les  lettres  d^honneu£,  registrées 
au  gra 
donné 

trois  c , 

grand'croix  de  l'ordre  royal  et  militaire  de  Saint-Lpuis, 
des  maîtres  des  requêtes  et  des  premiers  présidents  de 
cours  souveraines.  Elle  s'est  alliée  aux  famillea  de  Yoyer- 
d'Argenson,  de  Rouillé  d'Orfeuil,  de  Martin  de  Vâu.- 
cresson,  Danés,  de  Lusson,  le  Picart,  etc. 

Armes  :  D'or,  à  trois  fasces  de  gueules,  chargées  cha* 

cune  de  cinq  flanchis  d'argent. 

4  • 


DE   LA   HOBLESSC   DE   FRANCE.  *  3<> 

DE  BERNA6Ë ,  en  l'Ile-dc^-France,  famille  cBfféren- 
te  de  la  précédente,  et  dont  était  : 

Jean-Frédéric  de  Bernage  f  écByer,  seigneur  dé 
Sain l-Hilli ers,  près  de  Mantes,  des  Epesses  et  de  Tlsle, 
pensionnaire  du  roi ,  et  garde  honoraire  des  archives 
de  la  reine ,  époux  de  dame  Marie-Agnès  Tkistel^  et 
père,  entr'aulres  enfanls,  de: 

V.  Jean-Matbiea-René ,  qui  suit; 

a*.  Gbarles-Hyacinlhe- Laurent  de  Bernage  de 

Saint-Hilliers,  écuyer,  garde-du-corps  du  roi, 

compagnie  de  Luxembourg. 

Jean-Matbieu-Rcné  de  Bernage  de  Saint-HUliers, 
écnyer,  commis  au  département  des  affaires  étrangères, 
marié,  par  contrat  du  21  juillet  1788,  avec  Marie-Ca- 
tbenne-Adélaïde  Foucher,  fille  de  Jacques-Léon  Fou- 
cher,  seigneur  de  Riville^^le  la  Barberie ,  de  la  Verre- 
rie et  des  Frètes,  et  de  dame  Marie-Catherine-Margue- 
rite Bouchard.  De  ce  mariage  sont  issus  : 

I'.  Léon  qui  suit  ; 

2?,  Charles-Constant  de  Bernage,  né  en  1793, 

mort  dans  la  campagne  de  Russie,  au  mois  de 

mars  i8i3. 

Léon  de  Bernage  de  Saint-Hilliers,  né  a  Versailles, 
le  24  mai  1790 ,  a  épousé,  le  12  décembre  r8i5,  Fran- 
(oise-Madelaine'  Caigné^  de  laquelle  sont  issus  : 

i<*.  Gonstantin-Philéas-Eric  de  Bernage ,  né  le  3 1 

mars  i8ao; 
2**.  Bathilde-Astérie  *de  Bernage ,  née  le  22  mai 

3".  Elise- Fortunée  de  Bernage,  née  le  x5  novem- 
bre 1818; 

4' .  Georgette-Léonie-^Zéphirine  de  Bernage ,  née 
le4&oati82i. 

BÉZIERS  ,  comté  et  vicomte^  comprise  dans  la  Nar* 
bonnaise  première ,  lors  de  la  conquête  des  Gaules  par 
les  Romains,  fit  ensuite  partie  de  la  Seplimanie.  Char- 
les Martel,'  en  778 ,  chassa  de  Béziers  les  Sarrasins,  qui 


ié         *  mctioiritArAE  ojirtVERstL 

^étintM  emparé»  itt  cette  trille  sut  le%  Gothà,  l'aaiié« 
précédeDle.  repin  le  Bref  derint  mûhfé  chi  totale  ai 
Béziers ,  Fan  702 ,  et  en  conserva  le  goavcrnenient  »ua 
cdinte  goth ,  qui  Idi  aVait  'remis  cette  place*  Aclémat 
fut  étàDii  CQ'in(e  d$  Séziérâ  par  Charlemagne,  au  coin- 
frietfcetttent  da  9*  siècle,  et  confirmé  par  Louis  le  Dé-« 
t)Of)naire.  Arnaud strd(jéda  a  Ademar,  avant  Tan  622.  Le 
comté  de  Béziers  fit  pai'tié  dû  marquisat  de  Grôthie, 
au  commencement  du  10^  siècle  ^  el  entf  a  avec  ce  mar- 
quisat dans  la' maison  de  Toolon^ie»  DepiQÎa  Oe  temps, 
il  a'y  eut  plus  de  comtes  parûculièrs  de  Béaiei^,  el  ce 
comte  fut  réuni  à  la  couronne  ^  en  12^9. 

Quant  aux  vicomtes  de  Béziers,  le  premier  qu^on  trou- 
ve révéla  de  cette  dignité  est  RaVnird,  P  'dû  noM,  «ncpiel 
Garloman  donna  en  propriété  «  Tân  811  4  le»  riUafe» 
d^As^ieran  et  dMlignan,  nàn^  le  diocèse  deBcmerv^  an 
yec  plusieiir»  autres  doitlâines^  en  réoomipèdse  di?  tes 
services  :  il  était  alovs  muplàjé  âtt  siège  de  Viesne,  •••9 
ce  monarque.  L'historien  du  Languedoc  oén^efettreqoQ 
ce  ftaynard  descendait  d'IUtério^,  ou  de  ^es  ilutrëA  Es* 
pagnols  réfugiés  dans  la  Septimanie ,  auxquels  Charles 
le  Chauve  avait  confirmé  la  propriété  des  méities  terres 
qoê  Cbàflètfiagnè  âvftii  données  à  défHch^r  à  léuts  an- 
eèlrest  Ràf  i»arrd  êpotrsâ  Dicte ,  avec  laqtielle ,  l«  16  juil- 
let 897:  il  fit  un  échange  avec  Fruclttarids  «  évéque  de 
Béziers.  U  ne  vivait  plus  le  lA  décembre  de  la  même 
affilée  9  et  arait  en  une  fille  unique ,  notnmée  Adélaïde, 
qui  dès  Icirs  àiitH  pàtié  en  Aiafiâ^é  U  ^ricomté  de  Bé- 
ziers à  BM6îi^  rteoflfftë  d^Agdë^  qui  réunit  âi0$i  défs  délit 
vicomtes  «  et  les  pe5S«d;»it  encore  en.  920^  Teuton  ^  suc- 
cesseur et  étius  doute  fils  de  Sozon .  était  vicomte  de 
Béziers  el  d'Ag'dç ,  ^n  916  et  933.  Il  fut  pèi*e  de  Jonus, 
qui  possédait  les  mêmes  vicomtes ,  en  q^j.  Aajrjiard  II, 
fils  de  JonQs>  était  vicomte  de  Béziers  et  d'Âgde,  en 

Î|6i ,  et  ne  vivait  filus  le  20  octobre  9()9<Son  fils,  Guil- 
aume,  vicomte  4e  Béziers  et  d'Agde ,  était  mairie  ^  le  24 
août  qyy,  avec  Ërmentrude.  Il  épousa  en  secondes 
noces  Arsinde,  avec  laquelle,  après  avoir  restitué.,  le 
dernier  février  990 ,  plusieurs  églises  et  autres  bifins 
qû^il  âtait  xxsûtpks^  il  fit  un  voja^e  de  dévdtioti  à  Ro- 
tfie.  11  alVàit  iliié  sœur  nooimée  Adélaïde ,  épousé  (lu  v^ 
comté  de  VfarFioilne.  G^ill^nifié  avait  fait  son  testàttiént 
avant  d'entreprendre  soh  Voyage  ;  et  Tin  ^oit  qtt'il  h^à- 


'Vtiit  alors  ^m  deax  filks  «  né^  4e  «apremière  femme , 
«l  noinoiéies: 

1**.  Gar^inde ,  ^  eat  eh  partas'e  la  ville  de  Bèûers 
et  les  droits  sur  révécbe,  et  fut  mariée^  i*  à  Raj» 

.  mond ,  (ils  aine  de  Aoger,  comte  de  Carçasson'^ 
ne^  auquel  elle  poru  les  vitromtès  de  Bézi^rs  et 
d*Agde  i  a°  à  Bernard  «  seigneur  i!  Aiukist:^ 

a**.  Sénéfçonde,  qui  eut  la  ville  d^Agde,  avec  les 

.  droiu  sur  ïk^^Aiày  o.t  £()nu2»a  Rtci^jjrJ  I,  vicom- 
^  t^  4e  MUkcuiily  en  Kouer^ue. 

Guillaume,  comte  de  Carcassoni^tf ,  et  Garsinde,  vi- 
comtesse de  Béziers  et  d^A^de;  soti  épouse  ^  eurent  deux 
fils  9  Pierre-Raymond  et  GuilJauaae-Ravraond.Le  pre* 
xnier  épouas}  Rangarde  de  la  Marche,  dont  il  eut ,  en- 
tr'anlres  entants  i  Roger  111$  c.9«n^<^  de  Carçassoutie  «  e[i 
ic6oy  mort  sans  poslèrixé,,  en  1067,  et  Ermen^^arde^ 
mariée  à  Bajrmçnd*Bernard^  vicomte  d^Albi^  i^su  dea 
TÎcomte^  d^Albigeois,  brapc}ie  ajnée  de^  vicomtes  df? 
Lautrec.  Raj-niond-Beriiard  fut  pihre  de  Bernard-Aton, 
premier  vicointe  de  Garoassoune,  en  jo83 ,  <{ni  épousa 
Cécile  de  Provence,  et  laissa  tPois.  fils  et  quatre  filles*  Le 
second  fils ,  nomme.. Haymond-Treucavel  I  ^Tut  père  de 
Roger  Uf  ei  ce  df-roier  de  Raymond -Roger^  qui  eut 

Eour  fils  Rajmond-Trencavel  II,  dernier  vicomte  d'Al* 
i,  de  Béziers,  de  Cjtrcassonne  et  de  RazèS)  qui»  Tau 
2247f  céd^  ces  vicomté.3  au  roi  saint  Louis. 

Tft  StAUDOS(i) ,  seigneurèdeBiandos ,  marquis  de 
Cestéjfi,  seigneurs  et  barons  M  la  Harye,  àt  Mé«os ,  de 
Coovonge,  d«  Demangeaux  fiaui^,  de  ïreverejr ,  de  Ber- 
i>fire,  etc.,  au  pays  des  Landes ,  en  Lorraine  et  en  Artois. 
Celle  maison,  ulostrée  par  une  longue coniinii>t«^t4e  servi- 
cessàilitaires  dams  des  grades  supérieurs,  par  la  possession 
de  piuneùrs  terres  titrées,  et  par  de  belles  alliatices,  a  ptis 
«oti  nom  d\in«  seigneurie  jadis  considérable^  située  à 
'trois lieues  de  Bayomie  et  a  cinq  lieues  de  Dsx.  H  est  de 


»   I    — ■         '%  ml   >  I        iiw  *      '      n  •^^ 


(1)  Gel  article  cosifilète  et  rectifie  la  ootîce  linérée  pa^.  lot  dii 
tome  1*'  de  cet  ouvrage. 

V.  G  , 


4«  '  *  •  BICTÏOWîf  AIRE  VNITEESCL    '  ■        "      ', 

tradition  clâTis le  pays  des  Landes,  que,  vers  le  milieu 
da  II*  siècle,  les  sires  de  Gramont  et  dé  Beaumont, 
dans  une  guerre  violente  qa^ils  se  firent,  s^en  rapporté^ 
tent  comtne  haut  arbitre  au  séignenr  de  Biaudos ,  qui 
jhit  fin  à  leurs  différents,  par  un  traité  dont  il  leur  pro- 

S  osa  les  conditions,  et  qui  Tut  signé  par  ces  seigneurs 
ans  sa  capererie  (château)  de  Biaudos.  On  voit,  en  1348, 
Adhémar,  seigneur  de  Biaudos,  Bertrand,  Bernard  et 
Arnaud  de  Biaudos  figurer  parmi  les  seigneurs  qui  sous- 
crivirent un  accord  lait  en  vertu  d^un'e  sentence  de  Ber- 
nard d^Albret,  vicomte  de  Tartas,  sûr  les  différents 
mus  entre  Pierre  d'Albret,  seigneur  de  Guissen,  et 
Arnaud -Guillaume,  seigneur  de  Gramont.  Les  titres 
de  cette  maison  établissent  littéralement  sa  généalogie 
depuis  Georges  de  Biaudos,  écujer,  sieur  de  Biaudos', 
ainsi  qualifié  dans  son  contrat  de  mariage,  du  2  octobre 
148 1 ,  avec  Catherine  de  Serrant ,  fille  de  noble  hom- 
me  Pierre  de  Berraùt,  sieur  de  Peyroux,  et  de  Ber- 
Iranne  de  Gramont.  Les  descendants  de  Georges  de 
Biaudos  ont  formé  quatre  branches  :  1*^  celle  des  barons 
de  Biaudos,  éteinte  peu  après  le  milieu  du  18'  siècle; 
2®  la  première  branche  des  marquis  de  Casléja ,  éteinte 
après  1755;  3"  la  seconde  branche  des  marquis  de  Cas- 
teja,  éteinte  le  18  novembre  181 6  ;  4®  celle  des  comtes 
de  Castéja,  chefs  des  nom  et  armes  de  cette  maison. 
Ces  diverses  branches  ont  pro<lttit  plusieurs  personna- 
ges de  marque,  entr^autres  trois  maréchaux-de-calnp 
et  trois  brigadiers  des  armées  du  roi ,  des  gouverneurs 
de  places,  un  commandeur  de  Tordre  royal  et  militaire 
de  SainlrLonis,  des  coloilels  propriétaires  de  régiments 
de  leur  noni,. une  sous-gouvernante  du  roi  Louis  XV 
et  dés  enfants  de  France,  elc.^  etc.,  et  se  sont  alliées 
aux  maisons  d'Andelard ,  de  Bassabat,  de  Baylens*^ 
.Poyanne ,  de  Bedorède,  de  Bervoët ,  de  Borda,  de  C^u- 
le,  de  Gramont,  de  Guilleruic,  du  Hamel,  de  Jacv 

Juiçr  de  Rosée ,  de  la  Lanne ,  de  Midot  de  Yillers , 
e  la  Motte-Baraffle  d'Q'Gorolles ,  de  Paris  de  Gâville, 
de  Partenay  d'Ainval,  du  Pé  de  la  Graulhet,  du  Pire 
d'ilinges,  de  Pleurre  de  Saint-Quentin ,  de  Roll-Mont' 
pellier,  de  la  Salle,  de Salomon  de  la  Lande,  de  Va- 
lier,  etc..  etc.  La  branche  des  comtes  de  Castéja  avait 
pour  chef  au  10*  degré  : 


DE   LA   XQBLISSE   DE   niJklICE»  4S 

X.  Stanislas  Câlherme  (r  de: Biavdos,  comte  de  Cas* 
té ja ,  maréchal  desi  camps  et  arqiées  du  roi,  le  ^fvjany 
vîer  1784;  cpmmapdanl  do  ^épaiptementda  Pasirâe-Ca^ 
lais ,  en  1790  ;  mort  à  Maeslrichtj  en  émigration  ^\e  10 
jp}ai  I7b2,.)l  avait  épousé,,  le  3  février  1779,  ^^^ie- 
J^rançoise-Élisabeth  Je^  F  fiches  Z^or/â,  fille  de  Marier. 
Mai^gaerite-Françoîse-Firmin  des  Friches ,  comte  Do- 
ri»,  marquis  de  Pajens,  et  de  lN....)de  La  Motlle  du  Fos- 
sé de  Yatteville.  De  ce  mariage' sont  &sus': 

I*».  André,  qui  suit; 

9*>.  François  de  Biaudos ,  vicomte  de  Castéja,  che- 
valier dé  Malte  et  de  Tordre  royal  de  la  Légion- 
d'Honnenr,  chef  d'escadron .  au  régirent  des 
cuirassiers  d'Orléans,  marié,  lé  5  iaillet.1819'^ 
ayec  Caroline  de  Bombelles,  fille  de  Marc-Mai-<» 
rie ,  marquis  de  BombeUeS,  ancien  maréchal  des . 
camps  et  armées  jdu  roi ,  ambassadeur  extraon-f 

•  dinairede  France  en  Portugal,  aujourd'hui  évè?; 

•  que  d'Amiens,  et  premier  aumôixier  de  S.  A«;R« 
madame  la  duchesse,  4c  Berrj,  et  d'Angélique- 
Charlotte  ,  née  baronne  de  Mackau.  Madame  U 
vicomtesse  de  Castéja  a  été  nommée,  le  ^*' no- 
vembre 18:^0  y  dame  pour  accompag^ner  madame 
}a  duchesse  de  Berr^« 

XI.  André  de  Biattdos,  comte  de  Castéja  ,  officier  de 
Tordre  royal  de  laLégion-d'Honneur,  commandeur  de . 
y^vàve  impérial  de  Léopold  d'Autriche,  successivement, 
en  i8i5,  commisédire  du  roi  pendant  les  cent  fours,  ad- 
ministrateur-général dans  la  16*"  divisioti  militaire,  puis 
préfet  du  fîaut-Rhin  pendant  I\)ccnpation  étrangère, 
aujourd'hui  préfet  du  departeinen.t  de  la  Haute-Vienne, 
a  épousé,  par  cpntrait  oq  3o  )uip  1802,' Aiexandrine- 
Françoiserfe  Pons  de  fienepont,6\]é  de  Bernard-Alexan-^ 
dre^Elisabeth  dé  Pons,  marquis  de  Renepont,  et  de  Ca^ 

therine-Louise-Jblie  de  Chest'ret.  De  ce  mariage  est  issu*; 

','      '       ■  '    '  '    ■         .       •  '•  • 

René-Léon  de  Biaud  os-Cas  té  ja,  né  à  Paris,  le  2a, 

février  i8o5,  aujourd'hui  page  du  roi. 


(i>  Filleul  du  roi  de  Pologne  Stanislas  le  Bieofaisant»  duc  de^: 
ffOrraine.çt  de  Qi^.. 


/  44  WCTffOI^Kikmt    «TMtEtéElr 

maison  dâiw  fe  tome  II  de  V^tuioêm  gfniahgkfuc  et 
hèfaJkkqHe  des  pa^s  de  France^  des*  gramdt  dU^nkai^ 
¥t8  de  iac&ufwme,  des-  prMcipaiesJànu/lies  noèies  dtê 
royaume  ci  de^  maûoms  princièrv9f  de  ^Europe ,  publU 
en  ift», 

.  /^rnies  :  Ee^rleltf,^  aux  l  e£.  4  (Tor,  au  lion  de  gàeu^ 
les;  aux  2  el  3  d'argent ^  a  irui^  nierletles  de  sable. 
Couronne  de  marquis.  Supports:  deux  lions,  celui  de 
senestre  en  baroque.  Cimier  :  un  lioa  issant*. 

*  s«BONMECfiO$E  (0;  &rt»i))<»  anciénn«  de  Nor-^ 
nanéie,  lUstingaét»  par  une  longue  coulîaoîté  de  servi- 
ce» militaires  et  par  de  bettes  aHîances  L'hislorien  de 
eelte  province  cite  un  Robert  de Beunechoee  {Bonnescoz} 
Ains  le  Fd)e>  dias  smîgnfÊà»  renôn^mée^  étpuis  Gailtaume 
i^  Cen<]fuénnl  (^oS^)  lusqu'au  règne  di»  Philippe  Au- 
guste,'qui  achev»,  Va»  is<>4i  <^  soumettre  entièrement 
la  Norniattciie ,  et  d^eit  expolser  les  Anglais  (a)j 

Jean  At  Bonzievbose  (ttt  du. nombre  des  seigneurs 
iiormands  qui,  Pan  11.91,  accompagnèrent  Philif^pe  Aur 

fuâte  eu  Palestine ,  et  qui  se  troi^v^rent  au  $iége  de  St^- 
ean-drA<:rey  au  mois  de  juillet,  dç  cette  année;' 

On  a  rapporté  dans  le  tom.  P'  de  cet  ouvrage  une 

cej^Umoatioa  prononaée*.  en  i4^t  contre  Jean  11  de 

Si[«an,e»ehpAe ,»  p^r  Éécoont  MoaDioi ,  commissaire  du  rot 

»  Lauis ^l y  nuisit CtUait aioutec  que  cette  eOiudjimi^alioQ 

'  n'<jtait  Condée  qjve  sur  defatU  db  productiaii  de.  litres 

de.U  part.de  Jean  U,  sei^neui:  d^Sfiei^iUe.  U  tarda  peu 

a.  i;eccMivrer  une  partie  de  ses  titres^  qp^Ml  dt^^persés 

.  lutecoriâscatiefi dfes baeos de. Colin dje^KonnecWse^  pè« 

xe  de  Jean,  laite  p«r  Henri. V^  foi  d'Angleterre;. car,,  en 

X47/1 9  aj^nt  etQ  taxé  ai|x  irainos-fieu  pour  sa  terre 

d'Hienville ,, el^  Jea«  le/eune «  son firère », poQ*  le fieCde 

Vieuxppnt ,,  à  la  somvie  de  3S^cas;  ces  deux  frères  en 

inrent  exemptés  par  jugement  des  commissaires,  du  i 


(1)  Cet  article  doit  rectifier  celyi  qui  se  trouve  p.  loS  du  tom.  I 
de  cet  ouvrage. 

'  '(2)  Bu  Moulin,  édttb  de  ifôr:,  ptf,  4<*,  ool.  «dacataiogûe  pl*- 
cé  ii  la  fiD  de  l'HLslutre  de  .Normandie)  après  la  page  b&^   ^  . 


tfaî  de  la'méiiM  années  «  après  avoir  jmiifié  jpwr  /cri- 
trts  et  par  in/brmatwn  ^u*iés  étoieni  honunm^  nobles ^ 
nés  (U  extraits  denbhie  Up^ée^  ayanêdetoviHmpsj  eux 
et  heurs  prédieetseurs  ifaH  ie  'sersnee  de  ptem  eofmme 
ies  autres  nohles.  »  il  est  bon  d*ob8er?«r  ^w  Goélkame 
de  BoimechoBe',  éciijer,  cousin  du  3*  «u  4*dcgr^  de 
Jean  II ,  fîit  mainreno  par  le  niéiDO  Rémond  Mo«feiil, 
en  i46i5  (f  ) ,  ee  tpà  achevé  de  proover  qae  le  }ag^ment 
prononcé  Gontré  Jeen  et  son  frère  ne  (vl  reiidn  que 
iauie  de  produire.  La  filiation  de  cette  foaftille,  établie 
d*après'  1«  ja^fement  du  4  a»ai.  1471 ,  et  eémx  tpn  l^Ojfit 
maînlenve  dans  son  aneienne  extradioMT  en  iS^ei,  1641, 
1642,  1659,  1660,  i665f  i66é,  i4  arril  et  i3  juin 
1667,  et  1"'  et  5  décembre  lOG^f,  removle  k  Jiean  de 
Bonnecbose ,  éenver,  qai  TÎTaîl^  en  1294.,  '^^  ^  fem- 
me Jeanne  do  Boishelin»  Leur  descendance  s^est  subdi-^ 
visée  en  uir  grand  nombre  de  branches ,  entr'sutves  : 
1  **  les  sei**^eu7s«  de  la  Boula jre  et  de  la  Francardière, 
existants,  au  \o^  degrè,  eh  deux  rameaux;  3*  les  sei* 
gneurs  de  la  Lande  et  de  1«  Fleueielte ,  êtirinla  peu 
ïiprès  Tan  1709  ;  3"  les  seigneurs  de  k  Poniaiiie,  duMe- 
-nîi^Germain  et  de  Ferrîères,  eteinos  te  lî  septembre 
< 773 ;  4*  les  seigneurs  de  Vaux-Roger ,  existantsau  i3* 
degré  ;  5^  fes  seigneurs  de  BoctnâBier  et  de  Quiefteville , 
éteints  peu*  après  1784»  6*'  les  seiene«rs:dt  Berville  et 
de  Beauval,  eieitils»  la  fin  du  17*^  siècle  ^y  lesseigaeura 
de  la  Cour  du  Bosc,  esnistants  an  12*  éégré-;  6^  ws  sei- 
gneur* de  Yaudeeourt,  existoiils  au  i5*  ^grè;  9**  les 
•eigneuv»  de  Bonuevitie,  et  des  IWVS',  éteints  en  1776; 
lo®  les  seigneurs  de  Vaùdemont  et  de  Malougr,  éteints 
peu  après  1784;  11^  les  seigneurs  de  Beliauet,  éteints 
au  milieu  du  18*  siècle;  la^  les  seigneurs  de  Boogj  et 
de  GourVaf,  existants  au  i?**  degré;  l'S*  les  seigneurs  de 
Prémonts,  existants  au  14*  degré;  14*  les  seigneurs  de 
Boisnormand  et  de  ia.Cornillifrey.éi^inU  eu  l652.  Ces 
diverses  branches  ont  contracté  des,  alliances  directes 
avec  les  famifles  d^Abos  de  Grandcamp^  d'Agis  dé  K^Ié- 
iicourt  »  d'Aïufpajr ,  d'Aprix  y  d^AasjK^  d'A wwy ,.  de  JBarrey> 


ll«É    >       itlÉ 


(f)  Tlibkmi  lënéalorioue  etbMlDriqae  de  Ib  uobllme,  par  Wa^ 
«vqilîer,  Sa-i»,  «Dm;  1^;  Mg .  a;  Betlkmto  de-Montlihiiit,  édition 
|de  ill«9«  par  II.  liabtNi^  mm  Be^aer  pag^  >&•. 


46  01CTlOllirA1|LE   VUlTEBSet 

de^Bandot,  de  Baudouin  du  Faj,  de  Baudvy  de^Pieor- 
court,. de  Bernières,  Besnard  de  la.  Morandière,  d^. 
Bocquensey^  du  Bois  du  Clos,  de  Boissel  de  MonTiUe^  . 
de  Bonardi  au  Ménil,  de  Bonenfant-Montrrévilfe,  de» 
Boulayes,  le  Bourgeois  de  la  Yarende,  de  Bucailie,  de 
Gaïuproyer,  de  Cintrej,  de  Clincbamp,  du  Collet 
de  Boves,  de  Costard,  de  Goulamp ,.  de  Gourcol,  da^ 
Crotaj,  de  Guiliier,  Dandel  d^Asseville^l  '  Duc,.d'Es-o 
cà^enl  ,;d*£scorches  de  Sainte-Croix,  de  FEspée ,  d^Esr 
pinaj  de,  Ghampigny,  de  FEspinay,  des  Kssards,  de 
Fautereau  de  Mainières,  de.Fayel,  Le  Filleul  de  la 
Chapelle,  de Fontenailles,  de  Fouqueville.,  de  Franque- 
ville ,  le  Gentil ,  de  George^,  de  Gisay,  de  Glesquin,  I9 
Got,  de  Graiudorge,  de  Grieu^  de  Grimauville,  de  Gros- 
lot,  de  Guîry,. de  Guerpel,  Hardy  de  la  Roche,  desHayes 
de  Boisbrun,  des  Hayes  de  Bonneval,  de  Heudey,  de 
la  Houssaye,  de  Hudebert,  dlrlarnle,  de  Xambon  de 
Boscbenard,  de  Lambert  de  Jean  ville,  de  Lieurey,  de 
Louvelde^Repainville,  de  Louis  de  laSubardiére ,  de 
Lucas,  le  Maigneo,  de  Muillet  de  Friardel,  de  Maiher* 
be  de  Beauvais  et  de  Malicoriie ,  le  Mancel ,  de  Mayi  de 
Mirounel ,  de  Monnay,  le  Nantier,  le  Normand  de  Mair 
sières,  d^Orie,  d'Osmond,  Papillon  des  Haistereaux» 
de  Perier,  de  Pierre  du  Pin,  du  Plessis,  de  Pluviers,  le 
Prévost  de  Fourches,  de  Pdiilo.i^laiD,  du  Quesnay,  de 
Rouil,  le  Roux  de  la  Fleurielle,  de  Sainte-Marie,  de 
Scelles,  de  Seney  d^Ârgence,  de  Sousmont,  de  Se«T 
vrey.  Je  Tolly,  le  Ton^elliei:  de  Conty,  de  la  Vache* 
de  Vattetot,  le  Yelain  du  Rpnceray,  de  Yenois,  da 
Yielle,  etc. 

Arrhes  :  D^argent,  à  trois  têtes  de  sauvage  de  sable  ^ 
posées  de  front  (i)«  Couronne  de  marquisi  Devise  \Fin 
de  ac  virtute. 


(i)  C'est  ainsi  qu^elIes  étaient  représentées  dans  le  vijtrage  id'une 
des  chapelles  des  Quinze-Vingts,  à  Paris,  où  saint  Louis,  dit-on.« 
permit  de  les  y  mettre,  en  considération  des  tervice«  rendus  à  ce 
monarque  par  un  Bonnechose.  Les  mêmes  armoiries  se  voyaient 
encore  dans  Téglise  du  mont  Saint>Michel,'  parmi  celles  des  11^ 

Sentilshommes ,  qui,  l'an  i4a3,  défendirent  cette  place  contre  le§ 
anglais,  et  forcèrent  leu'r  chef,  le  comte  de  Montgommei^,  d'en 
lever  le  siège*  {DieUofmai^re  de  iaNûUette,it^i*.i  Paris,  1771^ 
tom,  llf  ftkg.  636.)  Voyez  aussi  la  géoéalogie  de  toutes  les  bfiaopw 


DB'  LÀ  KOBLESSE  DE   FBAKÇE.  4? 

''    DE  fiOULT;' iBaisoD  dWigiae  chevaleresque ,  <tai  li> 
rait  son  nom  de  ses  château  et  village  de  BouU ,  a'a  .  i 

comté  de  Bourgogne,  bailliage  de  Yesoul,  et  dont  on 
trouve  gr^nd' nombre  d'anciens* titrée  des  12*,  i3'  et  ^ 

l4*  siècles  aux  archives  de  TolBciaiité  de  Monibéliard^ 
des  abbajes  de  Montbenolt  et  antres.  On  j  voit  que  Gu  ' 

rard^  seigneur  de  Boult^  écuyer,  épousar,  vers  1460 , 
Adeline  de  Sainl-Mauris  en  Montagne',  filte  de  Thié-  « 

baud  et  de  Claudine  d^Apdelot,  et  qu^étant  Je  dernier  * 
de  cette  branche,  son  iib Nicolas  de  Uoult,  marié  :  i"*  à 
Claudine  de  la  Pallud;  ^^  â  Françoise  de  Yillers;  3^  A 
Claudine  de  JNoidans,  avait  pris  par  cette  raison  le  nom 
de  Saînt-Mauris ,  dit  de  BouU,  et  en  écartelait  les  ar- 
liaes*  Mais  cette  maison  paraît  s^étre  éteinte  peu  après  cet- . 
tè  épo<{ùe.  Kl  le  a  donné  des  chevaliers  et  hommes 
dWmes  aux  armées  de  Bourgogne,  et  des  sujets  à  ses 
chapitres»  nobles,  et  s'est  constamment  alliée  aux  plus 
anciennes  maisons  de  chevalerie  de  la  province. 

Armes  :  Paie  d^or  et  de  sable  de  quatre  pièces. 

',  •  .       ,  ... 

'  BRIE,  comté.  Cette  province  était  habitée  du  temps 
de  César  par  les  Meldœ^  et  faisait  partie  de  la  quatriè- 
me Lijoiinaise  sous  Honorius.  Lorsque  cette  province 
passa  sons  la  domination  des  Français,  elle  fit  partie  du 
royaume  de  Nenstrie.  Vers  la  fin  de  la  seconde  racé  et 
au  commencement  de  la  troisième,  clle^tait  gouvernée  ' 

par  des  comtes  particuliers»  connussôus  la  dénomination 
de  comtés  de  Mèaux.  Herbert  II  de  Yermandois,  comte 
de  Mèaux  (1)  ou  dé  Brie,  devint  comte  de  Troyes  ou 
de  Champagne,  en .968,  et  réunit  ces  deux  provinces , 


de  cette  famille,  dans  le  premier  volume  de  l'Histoire  ginêaiogiqm 
€i  hiraidique  de$  pairs  de  Franee^  des  grahds-digniiairet  do  la 
etmlronnes  des  ffrincipales  fatniUes  noiies  du  royaume,  ei  dis  mai» 
sons  ffrinoiérès de  l'Europe^  publié  au  mois  de  jaiiviir  182a. 

(1)  Il  y  eut  auuf  par  la  suite  des  TÎcomtes  de  Mcaux,  dont  le  pr«- 
mîer  connu- est  Hugues  I,  seigneur  d'Oisy  «  chatt'litin  de  Gambraj., 
vivant  en  ioi,6.  Cette  vicomte  pansa  successivement  dan*»  le»  mai' 
acms  de  la  Ferlë-Gaucher,  de  Goucy,  de  Guines,  de  Châtidon  ,  de 
Luxembourg,  de  Bourbon,  de  Béibune,  par  acquisition,  en  1697. 
Maximilien-Henri  deBéthune,  mort  en  1729,  jetait  le  treote-uoiè- 
mc  vicomt«  de  Idéaux.  .... 


^8  "mcnoKirAïAE  uaitersel  * 

t|ai  depois  ce  temps  noot  point  été  séparées  «  JBsqn^à 
leur  réunion  k  la  couronne,  <*b  i36i*I^  Brie  élait  divi^r 
fée  en  Brie  Champenoise ,  dont  Meaux  êiaît  la  capila-» 
le;  Btie  Française ,  qui  avait  pour  cher4iea  firie*Conir 
le-Robert;  et  Brie  hnâileitse^  dont  le  clu^f-lifu  était 
Cbât«an*Tkiervj.  On  distinguait  aussi  cette  jirovinee  en 
Brie  Haute  et  Basse.  Meaux  était  la  capitale  deJa  prer 
inière ,'  et  Prorins  de  la  seconde.  Cette  dernière  ville 
était  anciennement  la  capitale  el  le  lieu  où  résidaient 
les  comtes  de  Brie, 


DE CALBIAC,  en  A«^énois;  (amill'^ancienne,  el  «lui, 
depuis  l*an  i6ob ^  n^a  pas< cessée  de  père  en  lU»,  ^^uon^ 
ner.  des  ofBciei*s<ie  divers  grades  dans  .1rs  années  de  noB 
rois.  Elle  reinon le  .par  preuves  sa  filiation  suivie  à  Jean 
de  Galbiac,  qui  se  maria  le  4  août  i63o.  Un  grand  nom- 
bre de  ses  descet^daWts  lurent  décorés  de' la  croix.de 
Tordre  royal  et  utilitaire  de  Saint-Louis.  Pierre  de  Cal- 
Ji>iac  ayant  en  àsooletiir  un  procès  contre  quelques iia-> 
bitanls  de.  sa  paroisse,  qui  lui  disputAi<*nt  ;sa  nobJesse, 
-y  fut  maintenu,  paf  ^i^rêt  de  la  cour  de$  aides  et  fi- 
nances de  Guieniie»  du  1 1  avril  1778 ,  rendu  après  la 
vérification  des  litres  dft  cette  Tamille.  Pierre  de  Galbiac 
éraigra  avec  quatre  d^  ses  fils«  olficiers  dans  différents 
corps.  Deu:^  furent  tt^és  à  IVr<pée  de  Coiulé,  à  Tattaque 
du  village  d'Ober-Kanilach.  Lui^-ua^me^  aprèa  ai\oif 
«ervi  dans  Tarmée  des  priaices,  est  pioiU  à  Londres,  et 
deux  aulresdie  ses  filsi  M^rÛ^  .et  GuiUaiuoe  de  Çalbiac, 
anciens  capitaines,  cbevaliersde  Tordre  royal  et  militaire 
de  Saint-Louis,  écbapfièrecu. au  désastre  de  Quibéroa. 
Ces  deux  frèreç  ont  obtenus,. le  10  mai  1817,  des  let- 
tres-patentes de  S.  M.  Louis  XVtil ,  qui  les  confirmccii 
.dans  les  possession  et  qualité  de  nobles  et  d'^écnyecs,  qui 
avaient  été  ci^devant  accordées  A  (eu  leur  père  par  la  ci- 
devant  cour  des  aides  de  (vienne ,  avec  aat^rJsaUoit  de 
se  qualifier  tels,  et  de  les  transtnetlre  à  leurs  descendants, 
mâles  et  femelles,  avec  tous  les  litres,  armoiries,  hoii-* 
neuçs,  etc. 

Armes  :  Coupé ,  au  1  d^or,  à  deux  croissants  rangés 


«ti  6scé  de  gueules  ;  au  l  d'azur,  à  deux  tours  d'arg^eAt^ 
crénelées,  ajourées  et  maçonnées  de  sable',  atrssi  rairgéesi 
en  fasçè.  Casque  taré  de  profil,  orné  de  ses  lambrec[tiiiit 
aux  émaux  de  reçu.  .       • 

GAMBRÉSIS,  comté.  Cette  petite  province,  doni 
Cambray  (et  non  pas  Catéau-Gambrésis)  ^st  la  capita- 
le,, était  habitée  du  temps  de  César  pat  les  Nen/ii,  é% 
comprise  sous  JlonOMUs  dans  la  seconde  Belgiqae4  D^ 
la  domination  des  Romains,  leCanibrésispassasuccessi?e«- 
ment  Sons  celle  des  Suèves,  des  Vandales  et  des  Alains.Lef 
Gotfas  s'en  emparèrent  en  4r4,  Les  Français  l'enfahirent 
^nr,  ces  derniers ,  en  425';  et  nos  premiers  rois ,  a  partir 
4àe  Glodion  ,  firept  de  Cambraj  le  siég^e  de  leur  empire. , 
Ragnacaire ,  roi  de  Cambray,  frère  de  Rigomer ,  roi  da 
Mans,  et  tous  deux  du  sang  de  MéroVée,  turent  mis  k 
mort,  vers  l'an  Soq,  psr  Clovis  I*%  leur  parent,  qui 
s'empara,  de  leurs  étals.  V^rs  la  lin  du  même  siècle, 
Canitray  était  gouverné  au  nom  du  roi  de  France, 'par 
des  comtes  parti'euUers'.  Le  premier  que  l'histoire  fasse 
conïi'aitre  est  Landry^  favôri  de  Fredégonde,  qui,  à 
rinstigation  de  cette  odieuse  princ<»sse,  dirigea  les  as- 
sassin» qui  frappèrent  Chilpéric,  roi  de  ^Sciissons  ^  Tau 
584,  au  retour  d'une  partie  de  chasse  qu'il' avait  <fâi te  à 
CheÛeSi  Charlemag'ue  établît  pour  comte  de  Gattobray. 
£ades',  que  quelques-uns  disent  issu  des  ducs  t>u^  rois 
d'Aquitaine. Il  eutpour  successeur,  sous Lô^ ire,  Hot- 
ton ,  auquel  succéda  Ma j on  ^<ine  Balderic  qualifie  com>^ 
4e  illtistrei  Isaac  oii  Sigard  était  comte  de  Cambra)^  eH 
863.  Arnould,  comte  héréditaire  déCambray  et  deVa- 
lenciennes,  étant  mort  sains  enfants,  peu  après  l'an  1007^ 
l'éinpereur  Henri ,  h  la  requête  d'Herbert ,  archevêque 
de  Cologne,  dxmfié^ le  gouvernement teiiiporél  de  Càm- 
Iray  a  l'évêqne  Herluin  et  à  ses  successeurs,  sons  le 
yâsselage  de 'l'empire*  Les  rois  de  France,  prétendant  ^ 
la  suzeraineté  sur- Cambray,  réclamèrent  vainement  con- 
tre ces-innovotiéns  ;  raaislesévèques,  mettant  à  profit 
les'CmnMist^irceB,  ménagèrent  lés  choses  m  habilement;, 

3 ne  pendant  long-temps  ils  furent  «egardés^com me  ind- 
épendants, tant  de  l'empire  que.  de  la  France.; Gam- 
Iray  fut  érigé  en  duché  et  en  principauté  de  Tempire, 
Tan  i5io^  par  l'eniperetir  Maximilièn ,  en  faveur  de 
Jacqoes^de  Croy^  alors  éféque  de  Gambray,  et  p&i&t 

V.  7 


$^  bictiemiAimB  v«ivf hsil 

21  i«€<^taetir9.  Iioff  de  la  ré?elulio9  de»  Pa^^^Bué*,  l« 
c  d'Atenfon  établilt  en  i58i ,  an  gour^rtiear  i'GaHi^ 
]»r*y»  Ce  fa(  BiéU^ny  (Jean  ^e  Moailnc)  qui  remplU 
cette  mission ,  mais  avec  tant  de  h^letlr,  que  leà  ka^ 
bttants,  pour  se  délivrer  de  Toppression,  ouvrirent  lears' 

Cries  aux  Espagnots^en  i  $gj5.  Ces  d!err)S<r»t^li$édèi*>nt 
CQiiué4e  dambray  joaqu'en  16^771  époqaeà  iaquelb 
lionis  XIV  en  fit  la  c^nqnête*  U  fut  réuni  à  la  courpo^ 
se  par  iè  traité  conclu  à  Nimègoe^  le  17  septembre 

CA.RL4DÉS,  vic0mx4'  Le  pajr^  de  Cariadés  ^  $iti|i 
4anf  U  Haiile^Aliv«f^gfie  aor  les  confina  d«  Réuerg^e^ 
tir^  $9n  nom  de  la  ville  de  Cariât  1  qni  fi^t  d'$bord  Je 
«hefrlipQ  de  cette  vioomié  (établi  depnisâapa  la  ville  d^ 
Vic}«  On  en  voit  des  tme^  dea  le  commencement  dwî  ^* 
^Àcle.  Leuis  le  Débonnaire  #'emp«ira  4n  ehlrteau  é^  Carr 

ttt  en  839.  Qilber^  1I|  vieonite  de  Cariât,  épouaa.Viefs 
miliev  dli  11*  siècle ,  Nob^ie,  ftUe  «nlîqQe  el  iiéri*r 
lièr^  d'Odon  t  vicomte  cle  Lodève.  Par  aaile  de  ce  nu-r 
ria^e.  U  vicomte  de  Lodèye  p^s^v  (»▼«€  telle  de  Cariât  t 
dftns  la  maison  des  vteomtei^  de  Btilbaud.  Le  Carladè» 
enipra  depuis  par  i^lba^nee.»  au  commencement  du  14? 
siècle,  dans  U  maison  d'Arinafnao .^  et  sucoeasivepient 
dans  4;ellea  d'Albret  e|  de  Bo^irbàft*  i*«  rôi  François  I*^^ 
l'gnit  i  la  co«ronne«  en  i35i  «  epri^la  mont  do  oonne*- 
teble  de  Bourbon*  Louis  !XUI  le  démembfa%  en  i^4^t 
et  le  donna  a  perpétuité  sa  prinue  de  lloii4cu*  Ses  de9«- 
pendants  l'ont  post»4dé.>utqu'A  Té^Mlque  de  la  molutîoav 

Armée  :  Les  vicomte»  de  Cariât  t  de  la  nieison  de  Mil* 
Itandi  portaient:  Z>Qj|[r«eW<:f«  Mk  léopard  àonni d'or» 
qui  aoiH  )ee  àrmpiues  de»  comtç»  de  Rodes,. 

♦         ■  .  '      '         • 

CARLET  se  I.A  ROZIÈRE;  ratntlle  ancieiiiie,  im* 
j^naire  dn  Piémont  1»  établie  en  Fradce  au  «ommenee^ 
ment  da  i5*  siècle.  EHe  n'u  pes  cessé  depim  d'èbpe-em«> 
oyéeutiiémeaidaiis  lésamtéee  de  nos  roisi  MiiEquel^ 
es  elle  a  foomi  plnsîeuts  officiers  d'une  bravoure 
earoiàplaire  ei  d'un  mérite  dtsting^i. 


Ë 


I.  LouishGbarlfti  CUri^ctdb  »▲  RozfÈae^  chevalier  de 
IWlre  royal  é\  miliuireide  Satut^Louis,  .0ffîoier eu  rér 


ipni^ftt  d«  Oaiiisjf  se  fil  d'alKiipd  f€[maK{Qer  tu  eétid^jt 
d«liorbei|;ii6,  ga  grué  par  WPi»aii€aiB:§|ir  l«8  E»|iaJMl% 
U  |«'no?ettbNi  «6d6)  et  Tut  blewé  gri^nietii  dàiik 
4éeU6'<  affatr».  Il  fol  oomiii^  oapîliiitiesiir  Idi^kàMiptè 

Itt-méMie  torfMi,  av«o  lél{M  il  «é  trbé^a  à  la  dftlailhe^ 
^RobpojT)  c<f  «64*^;  aux  qombàts^de  t'ril>ovrg'^  en  1644^ 
à  la  baUiUe  de  Nortlin^oe  ^*U  S  «ràl  1645^  i  œllê  d* 
Lens ,  en  1647  ;  à  Seneff ,  le  1 1  août  1 674  ;  à  Torckeim, 
Jlï^.jaixvier  kéj6;%ntmgfi9iiii€io€^^  ieAwkéiuié  et 
^'Aire^  Umféaie  ffiiBc»;  eti^liB  a^^  juillet  léfSi  i  l'ai^ 
^iit;(]u  Foride.KeUf  qaila)  ronroit  une  iia«tette»tt- 
«MUri^A  dewgnaltr  ai^  t nlçvr^  Il  ■Ntvrnli  en  J^oif  dsae 
-ni».  âg;e.;trif^«v4i)iNi.  U  «ni  fôm-Già  tâmiki,  Mêtûr  tpft 


<  >  •> 


.  Jl  r  Nlii;«  G^UM^BT  sm  Vè,  HfzMtelt  V  :qbef  eli^r.  de  Tet d»è 
ir^yal  et  nPlUlkiiPti  4^  ^¥|t-JL>fHii«  1  f^^^^^  feotie  d#iMl  le 
^arrièpe  dee  lir«i<eâi)  ^  d«atin^  sficrte^ifFim^O^ -<lffi4ieiu 
-^^efikaiiie%^  pei^»  f»  «7aCf  Ipejàr  Aa  «égfiniepfr  de.C«»- 
.^^  iflfentj^He;  11  filiivecifif  qal*pei4Hi4«  le9  eeiiip^gnee 
.4êeoQ4einpa;/cetaiJbeUit.»^^^  1^  i^""  Î^Hlet  i6qo; 

J^  Hpae,  en  Ii69j.fi  Sieink^r^e,  en  i6d9i  à  NeeneiiT- 
-dfit  i(ii;i693;  à  lu  fiiineiii$#  jim^^  d'ilnclMe4t<»  Je  i5 
..eoi^ft  17941;  à  MatplMC}ilet„U  ii  eepteitilNrb  ^7091  à  J>t- 
aia»o  vie  «4  iaillel  !7^a*  U  inoidr^t  «oiirert  â'bon^Nbte 
blefi«affe$ ,  en  1744.,  if  4  de  86  àinl^  i»  et  £q%  iobiim^  de^s 
J'ene  dea  église»  de  |i<£iifrJSri*eoIt.,  oi  3a  famlle  loi  fit 
Mtiçifp  «p  jii«ue4dée»4i»i^bfeîetait  eneére  è  i'^piHpietde 
Je  l'éf  olfttidqé'U  ent  pe^  Mb  elné  JeeD  «  qui  âiiit^ 

Uh  ^ena  CutMT  ^  9*^  llfm^Jif ,  cbevelier,  19^  en 
4^6  /i  bwgadiiir  4^9^rm^^à4  wi.»  cfcewilîeiî  dfi  IWdl^ 

}|if>il(9gilQielAtrd|B(  C9nlr:«  i^iVliter^»  tl  i^^ 
:Cii8iMg«e,de  FUndre,'  #oi4a  Jie.iiMtréiqiiil.^e  VUla^^  U 

i^^timmÀ  Owmi  i  ©di»  4#  *p.ii  pèw ,  #i  y  «eç^t  «ne 

•.blf«»«^  Sffve.*  Sji^nwé  »ide  r  niet«v  d»  9^19^  FégWStii) 
eji  1726,  il  se  Iroava  avec  ce  corps  au  siège  et  à  l'assaut 
^  Frîboorg ,  mi  mois  de  nerembre  1733  ;  aux  bataillea 


N 


\ 


{poitrine  ivtiWttUe  par  une  balle  a  Taffiire  du  ool  de 
,  'Assiette,  en  1^47.  A  la  paix  de  1763,  il  fat  nonfiné 
jbi^gadier  des  armées  du  roi ,  et  comiaandaiit  de  la  pla- 
ce de  .Calais,  où. il  resta  pendant  ^«aior^e  ans.  Ajànt 
\<eiiâttiie  obtena  sa  retraite,  il  se  relira  auprès  de  son  fils, 
au  <$hâteaa  de  la Raaière,'  en  Champagne,  ou  il  nioa- 
rùl,  en  1780,  âgé  de  84  ^ns,  après  en  avoir  passé  64  aU 
service  de  trois  <Iei  nos  rois. 

IV.  Lonfe^Franf  ois  Gaslet  ,  chevalier,  marquis  de  la 
Rosière,  maréchal  des  camps  et  armées  du  roi,  géné- 
ral-major au  service  de  la  Russie,  puis  ]ieatenant-gé« 
néral  des  armées  portugaises ,  naquit  au  Pont-d'Arche^ 
•près>CharleTille,ie  iooc|obre  1733.  ll^entra*  au  servi- 
ce,  en  i  745  ,'en  qualité  de  volontaire ,  et  fit  ses  preikiiè* 
res  armes  en  Italie.  Nommé  lieutenant  au  régiment  de 
Touraine ,  infafilêrie ,  eu' 1746,  il  $elt%liva,le.ii  bc* 
tobfe  de  la  ménie  année,  à  la  bataille  de  Raucoux;  t 
celle  de  Lawfeld  ,  le  a  juillet  1747;  SQ  siège  de  Berg^ 
of^Zoom^  que  le  comte  de  LovVeadaleop  porta  d'aa>» 
•vaut,  le  16  septembre;:  à  celui  de  Maestrieht,  qui  capi-* 
mla,  le  7  mai  iyiS-.  EÙ117S0,  il  passa  du  régiment  de 
Tôuraine  aux  écoles  de  mathématiques  et  dedes^,  éta- 
blies a  Paris  et  k  Mn^ièl^fes.  En  17S3 ,  il  suivit  aiix  In** 
d^^rienlales  le  savant  abbé  de  la  Caifle  (i),  en  qua*^ 
'hié  d'ingénieur  dans  la  brigade  destinée  pour  les-oolo- 
nies,  et  lui  eihplc)yéirile<^de^Frsnceattxforltfieatiofie, 
et  à  rédiger  un  fùn  de  défense.  De  retour  en  Europe, 
en  1756 ,  il  fut  nommé  aide-de-damp  ^In  eom^e  de  Re^ 
vel,  et  aide^iuarëchàl-généralHdesrl^sdei'arniëe  auxit 
liaire  dé  France,  destinée  pour  la  Bohème.  Il  commen- 
ça les  campagnes  de  la  guerli^è  de  sep^énèài*wrtaéà  de 
IVestphalie  ;  et  ie  fi  novembre  1757,  il  se*  trouva  k  la 
bataille  de  Rosbach ,  où' il  fht  chaîné  de  la  direction 
d'une  division  d'artillerie.  Le  comte  de  Revel  ajant  été 
tué,  M,  de  la  Rozière'fttit  attaché  au  corps  d'armée  du 
duc  de  Broglie,  et  fit,  av^c  ce  général  et  les  maréchaux 
d'Estrées  et  de  Soubise^' toutes  les  campagnes  de  cette 

r    ^  t  ■  ■■■;!'  I         ;H    fi»i     III       I         ■nu         M  \tm^mmm^^i^mmÊtmm 

^t)  C'est  à  ce  célèbre  astronome  qu'on  doit  I9  chronofdg^e  (|'ë« 
aKfnetpottr  1800 ans,  pahBée  dans  la  i<«è4ilioii  ctePArt  dei^iriier 


\ 


Bl  lââ  HOBtESSB  PB   FUllTCE.  53 

gnemf.  Il  se  trouva  Ji  la  prise  de  Breineo ,  le  i5  janfier 
1758,. efc  foi  (ait  capitaine  de  dragons  fur  le  champ  de 
.baUille.de  Sundersiiaitsen:,  le  a3  jaillrt.  l^J  avait  été 
Uessé,  et  avait  en  on  cheval  iné  sons  loi.  Il  combattit 
i  lAtzelberg,  le  10  octobre  de  la  même  année;  à  Ber- 
gen, le  i5  avril  i75o;  à  la  bataille  de  Minden,  le  i«' 
aont,.et  coinmanoa  rna  des  détacbemcntis  qni  convrif- 
rent  la  retraite  de  Farmée  à  la  suite  de  cette  action.  U 
servit  au  passade  de  la  Lahnn  ;  à  i'aCEiire  de  Corbach, 
an  mois  de  juillet  1760 ,  et  à  la  prise  de  Cassel,  en  1761^ 
Ce  fat  lui  <|ai  enleva  d'assaut,  répée  à  la  n^aiu,  la  ca»» 
cade  de  Cassel)  et  qui.  pénétra  ie  premier  dans  cette 

(lace.  Il  se  trouva  aux  batailles  de  Grienberg,  ou  il  fut 
lessé  d'un  coup  de  sabre  A  la  tête,  et  de  Fillmghausén, 
et  an  pasaage  du  Weser.  A  l'affaire  de  Franenberg ,  il 
fut  sur  le  point  de  faire  prisonnier  le  prince  Ferdinand 
de  Brunswick  ;  mais ,  au  moment  où  il  atteignait  ce  gé- 
«éral ,  sou  cheval  s'abattit ,  et  il  ne  lui  resta  dans  la  main 
c[oe  la  housse  du  prince ,  qui  ne  dot  son  salât  qu'a  cet 
ipcidenl  et  à  la  vitesse  de  son  cheval.  La  manière  dislin- 

{;uée  dont  il  s'était  conduit  dans  cette  lafiaire  lui  valut 
e  grade  de  lieutepant-colonel  de  dragons  et  la  croix  de 
Saint-Loais.  Quelque  temps  après,  étant  allé  faire  une 
reconnaissance  dans  la  forêt  de  Sababord,  il  fut  pris  par 
des  montagnards  écossais,  et  conduit  au  quartier-géné-» 
rai  du  roi  de  Prusse,  qui  lui  fit  l'accueil,  le  plus  hono- 
rable, et  où  il  resta  pendant  près  de  trois  semaines,  avant 
d'être  échangé  (i).  De  retour  a  l'armée ,  il  7  reprit  son 
grade;  se  trouva  à  la  biataille  de  Wilbenatadt;  au  combat 
oe  Morchom  ;  à  la  retraite  de  la  Hesse,  sous  le  maré- 
chal d'Ëstrées  ;  à  l'ailaire  de  Dil  hemstadt,  où  il  chargea  vi* 
fonreuseknent  l'avantr-garde  ennemie,  àl'affaire  d'Amené- 
ourg,  .où  il.dirigea  lesopér«tions,aprèsque  le  mar^i^de 
Casiries  et  le  vicomte  deSarsfield  eurent  été  blessés,  et  jjU8« 
qu'ararHvéedumarquisdeSéguit.IieuteDCOi^edanscette 
, action  un  cheval  tué  sousiui  d'une  balle  dans  la  tète.  Après 
la  paix  de  17689  le  marquis  de  la  Rosière  fut  employé 
dans  le  ministère  secret  du  duc  de  Broglie,  qui  savait 


(0  liort^'îl  arriva  au  quartier-général  des  ennemia,  le  grand 
FriraériG  loi  iKt  :  v  Je  dësîrerais  vous  renvoyer  à  rannëef  rançaise  ; 
»BÛt,  lertqo'eii  apriatm  oficier  ansai  distingua  que  vous,  oal^ 
agaideie  ]rfas  loag^eBifM  ponible.  l'ai  dea  raisons  pour  que  veoa 


54  Al.CTiO|lI^AfBE   UMrEJlSEL  ' 

apprécier  «es  taljeni^  iniliiair»^  ei  «o«  conAaûfs«nie«ft  p»* 
^oQoelU^.  U  pa$&a  «d  AngleUrre,.  diaprés  les  opdrea  cU 
.X90JS  4^Y,  pparreçou-naltre  lescotoA  dêce'rojraaaic*, 
«t  $'acqaùlf  cle  p^Ue  commÎHsÎQn  imposUOLteaveç  aiaaiit 
.dUmelligence  qae  de  covr;igj0  (i).  Cetiç  miflcôaii  «lait 
rela^ve  an  gram)  projei  dont  tte;priflice.élaii  aioRS  joçon- 
.p4  çootr«  rAoglelerre.(a)^ Oa retour  00  Fraace,,!!  fat 
■     ■    . ,    .  ■      .  »  ■        ■  ' 

«  ■ 

"W ne so/es pas  éçKangé  dans  les  circoostancîes  présentes;  ainsi  voof 
> rrsterea 'avec  mmir  sur  voire  parole.»  Le  pHilcè  Ferdinand  de 
Animwiok.t  M  rappeUbt  IVitta^iie  d4  PivUeabetg^,  éii  atix  officiem 
iqoi  l'eQyiroiiiiaicotv  00  Qiootiaol  le  marquis  de  Ja  JUnaière  :^  Vo|- 
»  là  le  français  qui  ai'a/ait  le  plus  de  peur  de  m/à  vie*  » 

(  1)  Dans  une  lettre  .du  comte, de  Brpglie  au  roi ,  relative laant  à 

AlM«  de  la  Rozîëre  et  d'Éon,  au  sujet  de  leur  séjour  en  Angletfi'rft 

et'des  sotipçoos  ^u'on  pouvait  en  concevoir^  ce  ministre  dît,  en|r*au- 

-Ireteboéeè:  «Jo  leur  ai  fait  quelles  observations ;*  mais  l\$'»Ot^i 

•  partis  du  principe  ai^'ik  deiveat  l'un  «t  l'««tre  te  saorifier  pleWft 
B  que  de  risquer  que  le  aeeret  ne  soit  découverL  3i  ce  principe  peu^* 
»  vâit  les  (égarer,  il  est  si  louable,  qu'il  est  digne  de  U  pfotection  dp 

•  leuV  ttiaftre;  j'ose  prendre  la  lib'erlé  de  la  rëclamer  avec  la  plus 
kmade  aoniaiict,'et  jeraVmpreste'dTailtant  plus; de  toMirbmea 

•  loytaoees  à  oel  égard  aia  pieds  de  Votre  Jla)eÂè«  tfom^  silea  li^ifii 
.•qui  courent  à  Paris  ne  sont  pasOiUtr^Si  M.  de  la  jftfiaièr^qeauo» 

•  grand  bésoia,  car  in  n'y  parle  que  de  Iç  ÊiIre  enfermer  ;  mais  heu- 

•  reniement  ceux  qui  tiennent  cespropos  ne  connaissent  pas  Tappùi 
«respecuble  et  iotielable  aêti»  lequel  fil  ne  peut  avoir  rien  k  crahï- 
9  dre,  •  (C'est  d'après  cela  qtie.le  r^i  ^  ëori^aat  de  ia  maii»  à  Mv  de  la 
Rozière ,  le  prévenait  oju'il  devait  élrc  arrêté  en  débarquant. 4  Cii- 
laîs,  et  mis  a  la  Baslillè;  que  Tordre  était  expédié  pçtr  je  due  4fi 
Choîsen)  «  <)u^ii  tût  à  tâcher  de  l'éviteV ,  et  à  «e  rendre  près  dû  com- 
te de  Broglie,  ee  qu'il  lit  fort  heunmaeinentv  Cbnx-qufi  savent  œ 
qu'était  Je  miniatèce  #ecrct  jile  Louis  XV»  concctrontfisiâlettieBt  oet- 
te  singularité.  .  - .      .       .       • 

Dans  une  autre  lettre,  datée  dé  Paris,  le  oj  fêvrier  1^65 ,  au  su- 
jet du  travail  de  M.  delà  Bozièrc  surTAnglèterre,  le  comte  de  Bitl- 
•gUè  nuinde  au  rei  :  «  Je  désise  que  Voire  Majeaté  soit  (cotitenee  de 
«  son  ouvrage ,  qui  est  iaît  avec  une  inteUigeDoe  et  «me  •etieté'  fe^ 
>  communes ,  et  qui  justifient  bien  l'opinion  que  j'ai  de  lui  et  4^  ae» 
»  talents,  ce  dont  j*ai  eu  l'honneur  de  rendre  compte  à  Votre  Âfa* 
»  jes|ë.<  le  doute  qu'il  7  ôt  beaucoup  d*aotre8  officiers  dans  l'armée 

•  qui  en  nhiinisea t  de^areilav  et  qui  paisiént  éti^  ausfci  Miles  aa  ser- 
»  vicede  Vptre  MajeMe.  Je^nepi^is^apee  jivfea  ioaer»  Mre#.  la  «iBe 
0  intelligence  et  le  zèle  inÉitigable  de  cet  officier.  • 

'  f?)  <3efot  è  roccasion  des  préparatifs  de  cette  descente  «  que 
^e  duc  de  Broglie  piaadait  au  roi^  le  4  jnÎQ  >766  :  «  Je  ^«is  elÂr- 
•ger  Mi  de  la  Bqzîère  1  qui  est  le  pi^ii^pal  ioslmmeAt^dèidéleedl- 
.»  te  ^esiogne ,  4e  détaiUaa  Ipa  Hépeoiifa  qn'U  (ceiiffkiidffasl  de  inae 
»ifàr  née  côtes^  soit  pour  jr  ra^emble^  dea^apiiyM;  éo '^'tàetié  é^gm* 


cb»rgé  pifr  te  roi,  en*  1765,  de  faire  la  recoh naissance? 
topograi^Njne  et  hjr-drojjrapfeiqtie  de  toutejr  les  côtçs  et 
fort»  du  rojrmitne.  Il  produisit-  ti'n  projet  de  défense 
ponr^es  provinces  de  Saintonge  e*  d'Aunis ,  et  pariicu- 
liér^meat  pour  le  port  de  Rochefort ,  projet  qui  fut  ap^ 
prenré  par  le  roi.  fin  1767^  il  fut  ilotnnié  aide-mare - 
(ïiial-^énérdodes*log^i$  et  eftiployé  en  Breiagpoe,  et  dréssjl 
un  pian  particulier  de  défense  pour  chacun  des  ports 
<le  cette  {Province.'  Cehii  cm*il  fit  pour  le  port  de  Brest, 
et  oui,  mi^  à  exécution,  (ait  encore  aujourd'hui  la  su,- 
rete  dé  ce  bel  établissement  maritime ,  suffit  seul  pour 
(iènner  une  juste  idée  du  génie  militaire  de  cet  ofBcier: 
Lvs  autres  travaux  projetés  et  proposés  par  le  çnarqais 
delà  Rozière  pour  les  ports  de  Saint-Malo,  du  Clos- 
Poulet,  de  Lo rient,  du  port  Louis,  du  Croisic  et  de  Bel- 
le-Ue,  foiheiit  approuves  par  le  gouvernement,  et  en 
partie  exécutés.  A  la  fin  de  Tannée  1768,  le  gouverne- 
»fol  le  chargiea  de  rédiger,  stir  les  dépêclres  des  minis- 
tres et  des  généraux,  THistoire  des  guerres  de  France  i 
sous  les  régnes  de  Louis  XIII,  Louis  XIV  et  Louis  XV; 
ouvrage  ijui  devait  comprendre  1 2  vol.  in-4*,  avec  un 
toi.  dé  planches,  mais  qui  eè^l  resté  au  n'omf>re  desipa- 
OQscrits  de  M.  de  la  Bozière,  n*àyant  pas  été  imprimé 
par  suite  de  la  révolution.  Le  roi  le  chargea  ,  en  1770, 
ue  rédiger  un  plan  général  de  cainp^gne  contre -l'An  gle^ 
terre.  It  Itit  nomme  ^  le  1 1  novembre  de  la  médfie  an- 
née, brigadier  de  dlrag0nsr  de»  armées,'  et  commandant 
à  &int-i>Malo.  Quelqne  tenips  après,  lé  roi  le  nomma 
naréclHil-Iféfiérai^des-'Iogis  de  l'armée  destinée  à  des- 
cendre eu  Angleterre,  expédition  qui  n'eut, point  Heii.  Il 
it  de  noavelles  reconnaissances  pi  ils  détait(ée$  sur  TjM-^ 
Moe^,  la  Suabe  et  une  partie  de  la  Sttisae',  et  donna  le  . 
pi*o^  ^  ai  connu  depuis,  d'entrer  en  Allemagne,'  et 'd'y 
•oulemr  la  guerre  par  la  Forêt- Noire  et  les  villes  fores- 
Hères*  Le  comte  da  Saint-* Germain  Tenvoya  ensniie  à 

»Éie8,ëtc  ^  ^itpûar  mettre  certains  points  à  couvert  des  risque^ 
i  qu'on  «  courus  la  gucrfe  dernière.  On  ne  peut  penser  .fians  frisson- 
»o«r  que  3»esl  et  Rocbefort  ae  sont  poial  à  raliri  d'un  cobp  èe 
amain....  M.  delà  Rosière,  qui  a  bien  examiné' ces  deux  ports  «  ne 
»  voit  pas  sans  inquiétude  l'état  où  ils  «e  trouvcat  -aufoiird'litti  ;  it  * 
>doit  sur  cela  me  communiquer  se«(  idées ,  ce  donA  j'aurai  ri^Quoeur 
«èaiÉbdSw'ooDEipleà  Violi^  Majesté.  V 


66  DIjÇTlOllirAIftC  OUITVBSBL 

* 

Boulogne  pour  déterminer  le  plan  À^xtu  port  et  d'an  éw* 
blissement  qui  pât  servir  k  la  marine  on  roi.  En  17779 
après  avoir  mdiqné  et  inspecté  une  partie  des  travaux 
da  port  de  Brest ,  il  se  rendit  à  Cherboorg,  pour  y  exa- 
miner les  moyens  d'j  former  un  port  avec  des  défen- 
ses, tant  par  lerre  que  par  mer.  Lorsque  la  guerre  eat 
été  déclarée  i  rAngieterre ,  en  1778*  il  rédigea  le  plan 
de  descente,  fit  avec  le  maréchal  de  Broglie  Finspection 
des  côtes*  et  remplit  les  fonctions  de  maréchal-général- 
des-logis  de  Tarroée  a  la  division  du  général  de  Vaux. 
Il  rédigea,  par  ordre  du  ministre,  l'ordonnance  con-* 
cernant  les  gardes-côtes,  du  i3  décembre  1778,  et  dé- 
termina remplacement  et  l'espèce,  deroêm«que  le  nom- 
bre de  batteries  nécessaires  à  la  côte  de  Cancale,  pour 
en  assurer  le  mouillage.  H  établit  anssi  la  défense  de  la 
rivière  de  Fonlrif^ux  et  des  îleS  de  Bréhat.  Le  roi,  en 
f;onsidéralion  de  plus  de  5oo  ans  de  services  militaires 
rendus  par  sa  (amiUe ,  et  surtout  de  ceux  qu'il  avait  per« 
sonneliement rendus  à  l'état, érigea,  en  1780,  la  terre 
de  VVagnon  et  ses  dépendances,  en  Réthelois,  en  meu" 
guisatde  la  Rozière,  En  1781 ,  le  marquis  de  la  Roziè^ 
jre  fut  nommé  commandant  du  corps  de  troupes  destiné 
a  s'emparer  des  fies  anglaises  de  Jersey  et  de  Guernesey; 
mais,  ayant  reçu  contre-ordre  sur  le  point  du  départ, 
cette  expédition  n'eut  pas  de  suite»  11  fut  promu  au  gra- 
de de  maréchal  des  csHUips  et  armées  du  roi,  le  5  décem- 
bre de  la  même  année.  La  pai^  ayant  été  faite ,  avec' 
l'Angleterre  9  en  1783 ,  le  marquis  de  la  Rosière  com- 
manda, depuis  1784.  jusqu'en  1787,  six  bataillons  em- 
ployjés  aux  travaux  de  la  navigation  intérieure  de  la 

Srovince  de  Bretagne»  Il  conserva  son  commandement 
e  Saint-Malo  jusqu'à  l'époque  de  la  révolution.  Au  mois 
de  mai  1791 ,  il  émigra  avec  son  fils  aîné,  capitaine  de 
dragons,  et  fut  chaîné  de  la  direction  des  baf*eaox  de 
la  guerre  établis  à  Coblentz  par  les  princes ,  frères  de 
Louis  XVI.  Il  fit  ensuite  la  campagne  de  1792,  en  qua- 
lité de  maréchal-de-<;amp  et  de  maréchal-général-des* 
logis  de  l'armée  roj aie,  et  l'ut  nommé ,  celte  même  an-^ 
née ,  commandeur,  puis  grand'croix  de  Tordre  royal  et 
militaire  de  Saint-Louis  (i).  En  1794,  il  passa  d'Allema* 


^ir-m 


(1)  Ce  fut  vcri  catte  époque  qu'il  reçut  dtf  manicbal  de  Broglie* 


j 


JDeen'AngleterreySnrFordpo  qui  lui  fut  adresse  dfr  Pé- 
tepsbonrg  par  M.  le  comte  d*  Artois.  UViuiiia  bientôrLon» 
idres  poar  se  rendre  à  Dusseldorff,*  oti' était 'sa  fWmiJIe. 
Appelé  de  noa^eso  en  Angleterre,  il  y  rédig'ea  plusieurs 
plans  d'opérations  militaires,  et  Fat  emplojé^n  qualité  de 

Îoartier-maitre  gënéraldes  troppesdesi4néfsàdébarqiier 
tins  JaVendée.  An  retour  de  cette  expédition  raaiheti- 
teaste,  on  loi  proposa  de  très-grands  a?ani«ges  pour  en- 
trer au  service  de  la  Porte';  ms^isil  préf«-ra  celtii  de  la 
Russie,  et  y  fut  reçu  en  qualité  de  gfénérai-niafor.  Cefut 
dans  ce  temps  que  l'impératrice  Catherine  écrivait  au 
roi  d^Ang^leterre  que,  a  si  M.  de  la  Rôzière  passait  aa 

•  service  de  la  Porter  c'était  en  quelque  sorte  tirer  l'é- 
»pée  contre  la  Russie  ;  qu'un  ol'ficif?r  tfl  que  lui  'devait 
«porter  ses  connaissances  et  ses  services  en  Angleterre, 
smais  Don  pas  chez  l'ennemi  né  de  l'empire  russe.)» 
Elle  lai  fit  proposer  de  l'emploi;  qu'il  accepta,  avec  la 
permission  de  rester  à  Loitdres*,  auprèsdes  pHncés  fran 
$ai$.  Peu  de  temps  après,  par  dès  arrangements  parti-* 
culiers,  la  rékie.  de  Porfcug-al  lui' fit  propo^r  ,^  par  son 
ambassadeur  àr  Londres ,  '  d'entrer  à  son  service ,  àveic  le 
grade  de;  lieutenant-général  et  de  quartier-^nmitre-gé- 
néral  de  ses  armées.  Arrivé  si  Lisbonne ,  au  mois  de  jan-' 
▼ier  1 797  9*  avec  sou  -  fils  aine ,  colonel  de  cavalerie ,  il 
procéda  immédiatement  à  la  formation  de  son  état--ma-« 
)or.  Il  passa  a  Londres ,  eu  1799 ,  d'après  une  demande 
du  gouvernement  britannique;  mais  le  prince-régeut  de 
Portugal,. a jantlui-méraejbesoin  de  cet  officier-géné-* 
zal,  le, rappela yv en  1800,  et  lui  donna,  l'année  suivant* 

■  , 

m^^m^^Ê^m^^^mim^m^mmmmmmmm    i    ■      p     i    i    '     ■      i       i         i  ■^^^■^n^— ^— 1 1     ■    ■■ ■  i  ^ 

t  • 

me  atteatatibil'écrifc  au  nom  dm  princes  ft^Dçàîs ,  pleine  d'exptës- 
■1008  les  pkit  bonorablcs  et  les  plus  flatteuse?  ;  «Kè.'eat  daléf;  de  liié- 
ge,  le  ai  Dovembre  1792,  et, porte ,  entr'autres  choses  :  «  Qu'it  y  « 

•  peu  diof&cier?  dans  les  armées  du  roi  qui  aient  rendu  d'aua^si  ulilcs 
•lerVicës  que  M.  le  marquis  de  la  Rozîëre ,  non-seulernent  pendant  ■ 
•les  campagnes  qu'il  a  feiles ,'  msais  pendant  les  iatérvalles  de  paix  ,  * 
iiqu'il  a  remplis  par  des  r econnaîssanceis  des  côtes  du  rojaume,  des 

•  projets  pour  les  défendre  et  pour  foitifiefjes  places  maritimes» 
•projets  qui  onit  pics^quc  tous  ele  adoptés,  et  dont  la  plupart'ont 
»elé  mis  à  exécution^  entr'autres  ceux  de  Brest  et  de  Rochefort.* 

•  Ses  talents,  que  relève  une  grande  modestie,  son  attachement 
^pour  son. roi,  pour  ses  devoirs,  et  son  parfait -désiiiléressemeiatf 
tlui  ont  mérité  l  estime  générale  et  l'approbation  4e  LL.  AA.  BA.» 

•  et  personne  n'est  plus  digne  que  lui  d'obtenir,  dans  des  temps 
»pln8  heureux,  les  récompenses  dues  i  des  travaux  aui»»!  mutti* 
»pliés.  Ce  ser^iit  une  grande  satisfaction  pour  jiioi«  si  mun  suffra- 
9ps  pouvait  un  jour  contribuer  à  les  lui  faifc  obtenir.  Si^tU  le  ma- 

•  léchai  duc  de  Broffiie.  Vu  et  approuvé.  Signé  JCôvis-ttTARiiLAs* 
•Xaviib*  Signé  CiAmut  Fmium.  s 

y.  8 


*• 


58  0ICT1O9IKAIJIE   tflll5BlU£L 

te ,  le  commande  nient  en  chef  de  i'armée  desliaéeàdé^ 
Tendre  le  nord  du  Portagal.  Les  taleals  qu'il -développa 
pjendant  toute   celte  campagne  loi  méritèrent  la  di-> 
gnité  de  commandeur 'de  Tordre  royal  et  iniiîtaire  de . 
Gijrist.  Il  l'ut  nommé,  en  i8aa  ,  inspeoleur-général  des 
frontières  et  côtes  du  royaume,  ne  devait  recevoir  dW*^ 
dre  qu'immédiatement  de  S.  A.  R,  le  .prince^régent«i 
C'«st  une  des  premières  charges  miliiaires  du  Portugal •> 
L'artillerie^  le  génie  et  toutes  le^  ttfoupes  dans  les  pla-* 
ces  et  sur  les  côtes  éjtaieat  à  son  oommandementv  etilî 
recevait  partout  les  honneurs  dus. aux  maréchaux  coni*»» 
mandant  en  chef  les  armées*  Peu  de  temps  après,  le  mar-» 
quis  de  la  Rozière  commença  ses  {onctions  a'inspecteor* 
général  des  frontières,  qu'il  a  exercées  pendant  pla-« 
sieurs  années ,  et  jeta  les  rondementa  d'un  nouveau  pl^n. 
général  de  guerre  et  de  défense  relatif  à  la  situation*  to-^ 
pographique  du  pays  et  au  nombre  de  troupes  dont  se. 
composait  son  armée;  plan  dont  les  Anglais  ont  su' 
tirer  un  g^rand  parti  dans  la  dernière  guerre  soute-» 
nue  en  Portugal  contre  les   Français.    Cet   officier-*» 
général,  aussi  recommandable  par  se%  vertus  privées: 
que  par  ses  rares  talents  militaires,  mourut  à  Lis-' 
bonne,  le  7  ikvril  1808^  On  a  de  lui  un  grand  noiD--« 
bre d'ouvrages  imprimés  et  inédits^  entr'autrçs,  1°  les 
Stratagèmes  de  guerre,  Paris,  ijSô;^  a*  ht. Campiez 
gne  du  maréchai  de  CréçujTy  en  Lorraine  et  en  Ai^ 
sace,en  1677,  Paris,  1764;  3^  la  Campagaede  Lmiis^ 
prince  de  Condéy  en  Flandre,  en  1674  9  Paris,  1765;  4^ 
la  Campagne  du  maréchal  de  Ftllars-et  de  MaximUien-i 
Emmanuel,  électeur  d^  Bavière,  en  Allemagne,  en  1703,. 
Paris,  1766;  5*!  la  Campagne,du  (lue  de  Rohan  dans  la- 
VaUeUne,  en  i655,  précédée  d'un  discours  smr  laguer' 
•  fi;  des  mohtagnef^  avec  carte;  6*  Traité  des  armes  en 
général,  Paris ,  1764.  Outre  sa  belle  carte  delà  Hesse  ^ 
quUl  fit  graver,  en  1761 ,  on  a  encore  de  lui  la  carte  d«s* 


Louis  XIF"  et  Louis  XK,  dont  on  a  parlé  plus  haut^> 
Relation  de  la  campagne  des  Prussiens,  en  1 792 ,  ttdecel^ 
te  dé  .1801  en  Portugal;  plus,  des  devoirs  du  maréchal-^^ 
générairiieS'lQgis  de  llarm4e^  et  de  l'qfficier  d'élat^ma^ 
for;  de  l'art  d'asseoir  les  camps ,  dejaire  des  reconr" 
naissances ,. dit  choix  des  positions ,  de  ta  marche  des 


\ 


DE   Lia  VOBLE5SE   DE    FUJiNCE.  5^ 

-eolonhes  en  campagne,  etc.,  etc.  (i).  Le  marqiris  de 
la  Rozière  avtfit  épousé,  en   1769,  mademoiseile  de 
iGranebUie,  dont  il  a  en  plosietirs  enfaots,  entr'autres, 
-quatre  fils: 

!'•  Jean ,  dont  l'article  sait  ;  .  i 

2\  AohiUe  Carlet  de  la  Rozière  ^  chef  d'escadron, 

chevalier  de  Saint*Loiiis;     • 
3°.  Félix  G«rlet  de  la  Rozière,  chef  d'escadron  da 
coirassiers,  che^iier  de  Saint-Louis  et  de  la 
Lég^i  on -d'Honneur,  décédé  sans  alliance; 
*     4^  Alphonse  Carlet  de  la  Rozière,  chef  d'esca- 
dron, dans  les  lanciers  de  là  garde  royale ,  che*- 
valier  de  8ainl«Loais  et  de  la.Légipn-^cf'Honnèur^ 
.V-  Jean  Carlet^  inarquis.de  U  Rozière  «  maréchal 
des  camps  et  armées  du  roi,  né  à  Paris,  le  jo  avril  1770., 


tdj oint  au  corps  de  l'état  ma jor-g( 
1  armée,  eh  1788,  et  fut  employé  en  cette  qualité  en  Bre- 
tagne. I!  émièra^vec  le  marquis  de  la  Rozière,  sou  père, 
auiiioisde  mai'1791  ;  fît,  comme  aide*maréchal-géiléral- 
des^logis  de  l^armée  des  princes,  la  campagne  de  1792,  et 
lut  nommé,  cette  ixiétiie  année,  colonéM&  chasseurs 
''oyaux,  pébdaiït  le  siège  de  Tiiionville.  A^^lelicencié- 
metit  de  l'arméef  des  princes,  il  passa  ail  service  d'Au tri- 
cbe,  dans  fe  régimen  t  hongrois  deshussards  de  Wurmser' 
3^ec  leiquel  il  fit  les  campagnes  de  179^  et  1794.  Passé 
ensuite  à  la  solde  de  S.  M.  Britannique,  i}  fit  leS  campa- 
g:Res  de  1795  et  Î796;  obtînt,  en  cette  dernière  année;  Ja 
croix.de  Poindre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis,  et  entra 
ensuite  au  .service  dé  Portugal  comme  colonel  de  cava- 
)<?ne.  U  fit  la  campagne  de  1802,  eh  qualité  d'adjudant- 
général  de  cavalerie  de  Farmée  portugaise  du!  Nord  , 
dont  son  pèi^é  avait  lé  commandement.  11  fut  nommé 
successivement  chevalier  et  commandeur  de  l'ordre  de 
Christ.  Il  fut  fait  adjudant-général  de  son  père,  lorsque 
celni-iii  fut  chargé  de  l'ihspection-gétiérale  des  côtes  et  ' 
frontières  de  Portugal,  et  futnommfé,  en  iSoS,  officier- 
général  au  service  de  cette  puissance.  Rentré  eâ  Fran*  • 
ce,  en  1814»  après  la  restauration  du  trône  légitime ,  il 
fat  admis  au  service  dans  son  grade  de  maréchal-de-camp^ 

(0  yfyytz  fe  tom.  Il,  pag.  147»  da  Noiiiiaiéê  universel  dé 
France,  par  M.  de  Saint-AUaiâ,  et  le  tom.  IV,  pag.  476,  du  Die- 
iionnaire  historiquù  et  ^nografkique  det .$éncrawJB  français  ^  par 
M.  le  chevalier  de  Courcelfe:i. 


\ 


60  DTCTIOHNAIftC   VITITEBSEL' 

et  employé  comme  tel <,  en  181 5,  à  Angers ,  sons  les  or« 
cires  de.S.  A.  S.  Mgr.  le  duc  de  Boarbon.  La  même  an- 
née, S.  M.  Louiâ  X.V111  lui  confia  le  commandement  da 
déparlemeni  de  la  Haule-Vienne.  Placédansdescircon^ 
tances  difficiles,  lors  du  licenciement  de  l'armée,  le  mar- 
quis de  la  Rozière  sut,  par  sa  mtKiéralioii  elsa  fermeté, 
mériter  Feslime  de  ses  chefs  et  de  tous  ceax  qui  ser* 
valent  sous  ses  ordres.  Il  eut  ensuite  on  commandement 
dans  le  JUidî.  Il  est  aujonrdMiui  porté  sur  Je  tableau  de» 
maréchaux-de-camp  disponibles. 

Armes  :  D'argent,  au  chêne  desinople,  accompagné 
en  chef  de  deux  étoiles  d'azur,  et  accosté  de  deux  fleurs 
de  Ijs  du  mêuie;  à  deux  épées  de  gueules,  passées  en 
sautoir  sur  le  fût  de  Tarbre.  Devise  :  Lilia  semper  et  or* 
miéf  et  corde. 

Le  CARUYER  (i)  ,  seigneurs  de  Beauvais  ,  de  Lain- 
sccq,  de  Crétot,  de  Mucnedent,  de  St.-Germatn  et  de 
Riberval ,  en  Bourgogne  et  en  Normandie  j  famille  an- 
cienne, originaire  du  pays  de  Caux,  et  recommanda- 
ble  par  les  services  militaires  qu'elle  d'à  cessé  de  ren- 
dre dans  les  armées  de  nos  rois. 

I.  Gabrat.  Le  Garuyer,  P"  du  nom ,  écujer,  sieur 
de  Launa^Hf  de  Bruquedalle,  servit  avec  distihction 
dans  les  guerres  contre  la  ligue.  Henri  IV  lui  adressa, 
4e  i3  ajut  iSgo,  une  lettre  de  cachet,  pour  qu'il  eut  à 
se  rendre  en  armes  el  équipage  au  siéo^e  de  la  ville  de 
Paris.  Le  10  octobre  de  la  même  année,  ce  monarque 
lui  donna  un  certificat  conçu  dans  les  termes  les  plus 
honorables,  voulant,  dit  ce  prince,  que  celte  attesta- 
tion piisse  aux  descendants  dudit  Gabriel  Le  Gâruyer, 
comme  une  marque  de  sa  reconnaissance  des  services 
qu'il  lui  avait  rendus  et  qu'il  ne  cessait  de  lui  rendre 
en  toutes  occasions  de  guerre.  Gabriel  reçut  de  nou- 
velles marques  de  la  satisfaction  de  ce  monarque,  par 
des  lettres-patentes  de,  noblesse  qu'il  lui  accorda,  au 
mois  de  septembre  1697  '  ^^"^  lesquelles  il  est  dit  que 
Gabriel  Le  Carujer  était  déjà  réputé  issu  de  noble  race 
paternelle  ef  maternelle.  Il  fut  uéchargé  de  la  taxe  des 
franc-fiefs  à  raison  de  sa  terre  de  Bruquedalle ,  par  ar- 
rêt du  21  juin  1607.  Il  fut  député  de  la  noblesse  du 
baillao^e  de  Canx,  en  1622,  et  avait  épousé,  au  mois 
d'avril  1584,  Marguerite  Le  Cauchois  {2) ,  dont  il  eut  : 

(1)  Le  nom  lrouvk>  aussi  ortliographi^  LeCaruiet  dans  le»  litres. 
(3)  Xf  Cauchois  :  De  gueules,  au  chevroa  d'or  ;  un  troue  de  cbè-4 
ne  i  deux  branclies  de  smople  eatrelacH^es  dans  le  chevioO* 


m   LA  HOtLKSSB  DE  VtAITCV.  6l 

1*.  Gabriel 9  dont  l'article  suit; 
2^  Adrien  Le  Garu yer ,  écover,  sienr  de  Bmque*» 
dalle,  qui  fut  déchargé  de  la  taxe  des  (rancs-p 
iiefs,  par  arrêt  du  ao  mars  i638.  Il  avait  épou- 
sé, le.  3  septembre  i6j4,  Marguerite  de  Saint" 
Ouen  (a),  de  laquelle  il  laissa  : 
A»  Gabriel  Le  Garuyer,  écuyer,  sieur  de  Brch 
quedalle,  volontaire  dans  la  compagnie  des 
chevan*légers  du  duc  d'Orléans ,  pourvu, 
le  I*'  mars  i665,  de  la  charge  de  gentil- 
homme servant  ordinaire  de  AJademoiseliey 
maintenu  avec  Pierre,  son  frère  puîné,  par 

Bigement  de  l'intendant  de^la  province  de 
ormandie,du  12  juin  1667.  Il  avait  épou- 
sé, le  8  mars  1641,  Anne  Le  Cauchois^  qui 
le  rendit  père  de  cinq  fils  : 

a.  N....  Le  Garuyer  de  Bruqnedalle,  en- 
seigne de  la  compagnie  de  Monge,  au 
régiment  des  gardes-françaises; 
i»  Louis  Le  Caruyer,  écuyer,  sieur  d» 
Boucondeville ,  capitaine  au  régiment 
du  maréchal  de  Brézé,  blessé  de  deux 
coups  de  mousquet  à  la  bataille  de 
Denain; 

Île  premier  capitai- 
ne, et  le. second 
lieutenant  eu  régi- 
ment de  la  Couron* 
ne^,  tués  au  nége 
d'Étampeseniôôa; 
€.  N....  Le  Caruyer,  servant  le  roi  en 
Canada,  en  1607. 

B,  Pierre  Le  Caruyer,  écuyer,  sieur  de  Bon*- 
neval,  auteur  de  la  branche  des  seigneurs 
•de  Crêtoiy  qui  existait  près  de  Dieppe  en 

1780; 

C.  rlicolas  Le  Caruyer,  écuyer,  sieur  du 
Mesnil,  garde-du-corps  de  S.  A.  R.  Mgr, 
le  duc  d^Orléans ,  maintenu  dans  sa  nobles- 
se, le  9  juillet  1668. 

II.  Gabriel  Le  Carvybr,  II*  du  nom,  écuyer,  Sei- 
gneur de  Bois-le-Corate,  partagea,  avec  Adrien  Le  Ca- 

(1)  De  Saint  Ouen:  De  Mibic,  au  sautoir  d'argCDt,  cantonne  de 
quatre  aigkttcs  au  vol  abaisse  du  même* 


Ùt-  mCTIONVAIAE    UHIVEBSELl 

rujer,  son  Frère  puîné,  et  transigea  avec  loi snr  ôe  par- 
tage, le  27  décembre  i6a4  li  allas^établir  en  Boorgo-- 
gne,  et  épousa,  a  Auxerre,  le  5  juin  1623,  Marie  de 
\Fortbois  y  qui  le  rendit  père  de  Guillaume  qui  suit. 

III.  Guillaume  Le  Cabbuyek,  écuyer,  seigneur  de 
Launaj,  épousa,: par  contrat  du  20  novembre  1644,  An- 
ne de  la  Ferlé  {1  )  de  Meung<,  de  laquelle  il  eut  : 
.1®.  Nicolas  dont  Par ticie  suit; 
2°.  Guillaume  Le  Catu}%r  de  Lainseoq,  mort  sans 

alliance;  *   '  , 

3^.  JN. ..  Le  Garuyer,  seigneur  de  Bassou,  capitai- 
ne^ au  régiment  Roy al-la^Marine,aué  au  siège 
de  Barcelonne^  en  1697,  n^étant  point  marié. 
'IV.  Nicolas  Le  Gabuyer,  P.*  du  nom,  écuyer,  sei- 
gneur de  Beauvais,  épousa,  en  i684t  Gatkerine-Diape 
Ftniier,  dont:  •  .  .:   .. 

'         1".  Nicolas  Le  Carnjer,  écujer,. seigneur  de  Beau- 
.  Tais,'  marié  avec  N...  Fr^my,  nrort  sans  posiérité; 
2**.  Georges-Guillaume,  dont  Variicle  suit'; 
3"*^  Otanne  Le  Garuyer,  épouse  do  seigneur  delà 

Rivière;  • 

4*.  Harie-^Anne  Le  Caruyer,. morte  sans  alliance.  ' 
y.  Georg^es-Guillaume  LiGABinnBS^écuyer,  seigneur 
deBeauvai», de  Bassou,  de  Ghassenay,  etc.,  épousa,  le 
3b  avril  1727,  Marguerite  Regnard,  de  laquelle  il  laissa: 
1*^.  Nicolas  II ,  dont  Varttcle  suit;.  ^ 
2*.  Edme-Guillaume  Le  Caruyer^  écuyer,sei2'neur 
en  partie  de  Lainsecq  et  de  Bassou,  capitaine  au 
*•      corps  royal  d'artillerie,   chevalier  de  l'ordre 
royal  et  militaire  de  Saint-Louis,  marié,  en  1768, 
■  avec  Marie-tAnne /?a^m6/,  dont  sont  issus  trois 
fils  et  deux  filles,  entr'autres;  ' 

A.  Auguslin-Edme  LeGaruyer de'Xiainsecq, 
élève  de  l'école  militaire  d* Au xetre,  en  1784, 
aujourd'bjiii  capitaine, de  i'*'  classe  au  corps 
royal  du  génie,  chevalier  des  ordres  royaux 
et  militaires  de  Saint- Louis  et  de  la  Légion- 
d'Honneur,  non  marié.  . 

B,  Adélaïde- Mâdelaine  Le  Garuyer  de  Lain* 
secq,  mariée,  en  1792,4  Jacques- Edme-An- 
toine  d&  Druy,  chevalier,  ancien  affilier  au 
régiment  de  Gonty  infanterie.  ^ 

C,  Victoire  Lé  Garuyer  de  Lainsecq,  pension- 

(1)  De  la  Fertè:  É'cartelè,  aux  1  et  4  d'bermioe,  au  sautoir  de 
gueules;  aux  a  et  3  co^ré-fccartèléâ  d'argent  eC  dé  gueuloe.  ' 


\ 


DE'  tk   Xt'OBlESStS    DE    PftAiTr.E.  63 

naire  de  la  maison  roja)«  de  Saint- Gyr^  en 
1 789,  Doin 'lïiariée.  ♦ 

?I.  Nicolas  jLe  Cabtjteb,  II*  'cki  nôrti^  cbevalier^ 
seigneur  de  Beauvftis,  de'Lainiiecq,  de  Badsôùf  ée  Glias* 
seoay,  Villemenan  ,  la  Mothe,  et  autres  lieux,  ancien 
chef  dé  brigade  au"  coirpî*  rofal  d'artilierïe,  chevalier 
de  Tèrdre  royal  ëfiAililàiré  ae  Saitat-Louid,  servit  avec 
distinction,  et  reçut  plusieuffr  blesssurès  graves.  II  fut 
élu  député  sucppiéamdela  noblesse  du  bailliage  d'Auxer* 
re,  suivant  prqces-yerb^l-Jn  27  mars  1789  et  jours  sui- 
Tant$,pour  repré$eijit»F  la  noble^s^  dudjt  bailliage  aux 
états-géguér^u;^»  U  av^it  épousé,,  en^  1766,  Ursule-£d- 
fliée  Robinet  ^  de  laquelle.  soQt  4$^us  : 

1®.  Nicolias^Gudllaum^  («e  Carujer,  mort  à  Tâge 
,     de  9  ans;  .         ,      .    . 

2®,  CHarl es-Henri,  quisui(;. 
i%  Gâsparde-Ursule Le  Garu^ec  de  Beauvais,  ma- 
riée, par  coh'tràt  du  9  septeiiibre  1786,  avec 
Germain  Roridé  de  Sigriy^  chevalier , 'ancien  of» 
ficiér  ail  corps  royai  d*artillerie; 
4".  BoaaVenture- Jeanne-Delphine  Le  Caruyer  dé 
Beauvais,  mariée,  par  contrât  An  5  février  1.793, 
avec  Pierre- Jttte3-Joséph  dé  Fàthnifè  de  Giier^ 
chy  (1) ,  chevalier,  ancien  officier  au  'régiment 
d'Auvergne,  fils  d'Edme-Pftttl  de  Vathaîf'o,"che- 
valier,  seigneur  de  Guerchy,  'ancie»'~aidé-ma'pr 
au'ré^fimeiiÈ  'd'Auvergne  ,  chevaliet  de  l'ordre 
'     i^oyal  et  mfilkëire  de  Saint-Rouis',  et  dé  Fran- 
Coïse-Mélanie  Potherat  de  BiHy. 

VU.  Charles-Henri  Le  Caritypr,  chevalier  dé  Beau- 
▼aw,  élève  de  récole  milikaîr^  d'Auxérré^  en  1^79, 
élève  sous-lieutenant  d-artillerie,ten  1786 ,  anfourd'hui 
maire  de  la  commune  de  Lainsecq,  a  épousé,  eni7^54 
Mapie-Thérèsë'iVîé*l6ire\S'^p(^-,  ifcnt^ortl  issrusquàN'e  fil- 
les etr  trois  *fils ,.  quisorit  dans  la  carrière  militaire, 

.  SKlqffEDBS  DE  MqCHEDENT. 

L,  Louis  Le  Culdyeb,  I*'  da  nom,  écuy^r,  sieur  de 
Saint-Martin  et  de  Mu<^edeRt,  en  Normandie,  hom- 
me d'armes  des  ordonnances  du  roi ,  frère  puiné  de 
Gabriel  I*'' JLe  Càruyer,  obtint  j  en  récompense  de  ses 

(1)  De  VatkwH  :'  D'azur,  aa  chevron  d'or,  accompagoë  |le  trois 
'oses  du  liiême.  {y^i^^h'ia généalogie  detêUé  fafnVifi  dans  U  to- 
^^  Xyiïl  d>m  WfUiaitey  jfag,  1-94,  et  la  Notice  imprimée  à  la 
(Mre  r  de  ce  Dictionnaire ,  torm  i  i^ f  pag,  902*)  ^ 


64  DlCTIOnVÂIHE   VKl'TEBSBt 

Bhrvicei  militaires,  du  roi  Henri  IV,  an  mois  de  septeni' 
bre  1597,  des  lettres  de  noblesse,  qui  furent  regislrées 
en  la  cour  des  aides  de  Rouen  9  le  23  décembre  iSgo* 
Il  épousa,  la  même  année,  Marguerite  Le  Murmiar{  i J, 
dont  il  eut  : 

iS  Pierre,  dont  l'article  suit;. 

a**.  Michel  Le  Caruyer,  mort. sans  postérité  ; 

3^«  Louis  II ,  auteur  de  la  branche  des  seignews^ 
de  Saint" Germain ,  rapportée  ci-«j>rés. 

II.  Pierre  Le  Gartjter,  I"  du  nom,  écujcr,  sicilt 
de  Muchedent,  né  au  mois  d'avril  1601 ,  servît  en  qua- 
lité d'homm«  d'armes  dans  la  compagnie  de  Gaston, 
duc  d*Orléans,  frère  du  roi  Louis  XllI,  et  partagea  a- 
vec  ses  frères  la  succession  de  leur  père,  le  8  avril  lôS/. 
Il  épousa,  l'an  1628,  Marguerite  d'Espinay  (2),  dont 
il  eut  un  fils  ^  qui  suit* 

III.  Anne  Le  Caruyer  »  écuyer,  seigneur  de  Mâche- 
dent,  né  Tan  iG^So,  servit  dans  le  régiment  de  Saint-* 
Pol,  infanterie,  et  ne  vivait  plus  en  1667, 11  avait  épou- 
sé, en  i658,  Madelaine  de  Martel  (3),  qui  le  rendit 
père  de  Gabriel  qui  suit. 

ly .  Gabriel  Le  Caruyer,  écuyer,  seigneur  de  Muche- 
dent, futmainienudanssanoblessepar  AL  de  la  Gallsson- 
nière,, intendant  de  la  province  de  Normandie  ,  le  11 
Juillet  1667,  ainsi  que  Jean  Le  Caruyer,  écuyei*,  sieur 
de  RibervaU  6t  François  Le  Caruyer,  écuyer,  sieur  de 
la  Heuze,  qui  servaient  alors  à  l'armée  du  roi.  Il  fut 
père  d'un  fils,  qui  spit,  et  de  deux  filles  dont  on  igno- 
re les  aHiances. 

y.  Pierre  Le  Caruyer,  U'  du  nom,  écuyer,  sei- 
gneur de  Muckedeati  épousa  mademoiselle  d'Escç^irtf 
dont  il  eut  : 

2^  N. ..  Le  Caruyer  de  Muchedent,  marié,  en 
1761,3  N..,.  de  Guiran  de  JJampierre  (4^  dont 
il  n'eut  pas  d'enfan($; 
2*.  Une  fille,  dont  on  ignore  la  destinée. 

{il)  Lu  Marinier  :  De  gueules,  au  pal  d'argent,  «iiargé  de  trois 
coquilles  d'azur.  '     .      .  . 

(a)  D'Etpinay  :  Paie  d*or  et  d'azur  de  quatre  p.îèces;  aii  chef 
de  gueules  »  chargé  de  quatre  croisettes  d'argent ,  posées  en  deux 
bandes. 

(3)  De  Martel  :  D'Qr,  i  trois  marteaui  df>  sinople.  ^ 

(4)  ^tf  Guiran:  D'asur,  à  la  bande  d'or,  accxHnpagnée  de  deas 
colombes  d'araent,  becquées  at  membrévs  de  gumiics;  à  la  bor- 
dure engrdlée  du  mAiiie* 


ȣ    LA   VOBLKSSE    DE    FRANCE.  65 


SEIGKEUBS  DE  SAlKT-GERBUAlIT. 

II.  Louis  Le  Cabuter  ,  II*  An  nom,  écayer,  sieur  de 
Saint-Germain, ué  à  Machedent,  le  3 1  mai  1611,  servit, 
ainsi  que  son  frère  aine,  en  qualité  d'homme  d'armes 
dans  la  compagnie  de  Monsieur^  frère  de  Louis  XIII. 
Il  fui  maintenu  dans  sa  noblesse,  en  1667.  Il  épousa  a 
Verberie,  le  10  aodt  1649,  Jacqueline  de  Mondésir, 
4ont  il  eut  : 

1®.  Jean  Le  Caruyer,^ 

sieur  de  Riberval ,  I  qui  servaient  dans  les  ar- 
2®.  Franc. Le  Caruyer,?     mées  du  roi  en  1667  > 

sieur  ae  la  Héuze ,   J 
3^.  Claude,  dont  l'article  suit. 

IIL  Claude  Le  Carvyeb,  écuyer,  seigneur  de  Saint- 
Germain  ,  ne  a  Terberie ,  le  8  avril  i65i ,  servit  en  qna* 
lilé  de  mousquetaire,  et  fut  fait  capitaine  de  dragons 
dans  le  régiment  de  Tessé.  Il  avait  épousé,  le  9  mai  1 684) 
Marguerite  Le  Cornu  d'Orme  (1),  dont  il  eut  deux 
fils,: 

i*.  François-Honnête,  qui  suit; 

2".  Alexandre  Le  Caruyer  de  Riberval ,  chevalier 
de  Tordre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis,,  x;a* 
pitaine  de  grenadiers  au  régiment  de  Boulonnais, 
tué  au  siège  de  Mons,  en  1746,  sans  avoir  été 


marié. 


IV.  François-Honnête  Le  Cakvyer,  chevalier,  sei- 
gneur de  Saint-Germain ,  né  à  Verberie ,  le  26  novem^ 
bre  z686,  capitaine  au  régiment  de  Boulonnais,  cheva- 
lier de  l'ordre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis,  épousa 
à  LaFère,  le  21  novembre  1750,  Marie-Françoise  du 
Royer  de  Bournonville  (2) ,  qui  le  rendit  père  de  Fran- 
çois-Alexandre ,  qui  suit. 

V 


(1)  Lu  Cornu  :  De  gueules ,  à  l'aigle  d'argent. 

.1     ' 

(a)  Dn  Rtfyer  :  Gironuë  d'or  et  d'azur  de  huit  pièces  ;  à  huit 
écussoDi  de  Tun  an  l'autre ,  et  un  écuMon  de  gueules  au  centre  de 


reçu. 

Y. 


66  DICTIONS  AlBE    UNIVERSEL 

V.  François-Alexancire  Le  Caruyek,  cbevalLi',  sei-*- 
gneiir  de  Saint-Germain ,  né  aa  château  de  Savriennoi», 
près  La  Fère,  le  24  février  lySS,  servit  pendant  a5  ans 
dlinfi  la  compagnie  des  gendarmes  de  la  garde  ^  d'où  il 
s'est  retiré  avec  le  grade  de  capitaine  de  cavalerie  et  la 
croix  de  Saint-Louis.  Il  épousa  a  Paris,  le  20  mars  1770, 
Bonne-Marie  Doré  de  MenneviUe  {i)  y  dont  il  eut  : 

1^,  François-Gilbert  Le  Garujer  de  Saint  Ger- 
main ,  né  à  Versailles ,  le  28  février  1771  ; 

2*.  Alexandre-François  Le  Caruyer,  clievalierde 
Riberval,  né  à  Paris,  le  25  avril  1777  j 

3**.  Deux  demoiselles. 

Armes  :  D'azur,  à  trois  gerbes  d'or. 

DE  CASTANET;  illustre  et  ancienne  maison  de  che-> 
Valérie  de  Languedoc,  qui  a  pris  son  nom  d'une  terre  si- 
tuée à  deux  lieues  et  demie  de  Villefranche,  en  Bour- 
gogne, laquelle  est  passée,  vers  le  milieu  du  i4*  siècle  , 
dans  une  branche  puînée  de  l'illustre  maison  des  comtes 
d'Armagnac  (2}.  Bernard  de  Gastanet,  l'un  des  premiers 
auteurs  de  celte  maison  ,  souscrivit,  en  1 162,  le  contrat 
de  mariage  de  la  fille  de  Roger,  comte  de  Foix ,  avec 
Guillaume^Arnaud ,  seigneur  de  Marquefave.  Bernard 
de  Gastanet,  issu  de  Bernard  I  par  plusieurs  degrés,  fut 
nommé  évêqné  d'Albi ,  le  7  mars  1275,  par  le  pape  In- 
nocent V.  Il  assista  au  concile  tenu  à  Aurillac,  en  1278; 
obtint,  en  1297,  la  sécularisation  de  son  chapitre,  et 
jeta  les  fondements  d'une  nouvelle  cathédrale,  sous  le 
titre  de  Sainte-Croix  et  de  Sainte-Cécile.  11  fut  transfé- 
ré au  Puy,  en  i3o8  ;  fut  créé  cardinal,  évéque  de  Porto, 
le  lâ  décembre  i5i6,  et  mourut  à  Avignon,  le  14  août 
i3i7,  emportant  les  regrets  et  la  vénération  générale 
i)ar  son  désintéressement  et  sa  probité  sans  exemple. 
{ployez  rafticle  d'Armagnac  de  Gastanet.) 

Jrmes  :  Ëcartelé ,  aux  i  et  4  de  gueules,  au  lévrier 


(1)  Dari  :  D'azur,  à  six  écussons  d'or. 

(S;  f^oifez  l'Histoire  géooaIôgi<j[ue  de  la  maison  de  Faudoas, 


DE   liA   HOBLESSE   DE   fïlAXiCE.  67 

d'argent I  colleté  da  champ,  bondé  et  cloué  dW,  sur* 
monté  de  deux  faucons  d'argent;  à  la  bordure  crénelée 
de  hait  pièces  dVffent;  aux  2  et  3  d'argent  à  la  cotice 
de  poarpre;  à  la  bordure  crénelée  de  six  pièces  d^ 
gueules. 

OE  CHAMBARLHAG  on  GHAMBARLHIAG ,  en  Vê- 
la j  et  en  Vivarais,  Tune  des  plus  anciennes  maisons  de 
la  province  de  Languedoc,  qui  tire  son  nom  de  la  sei- 

fneorie  de  Chambarlhac  (t)  ou  Chambarlhiac,  située 
ans  le  Haut-Vivarais,  au  ci-devant  diocèse  de  Valence, 
possession  considérable,  puisqu'elle  comprenait  272 
feux  ou  environ  i56o  habitants,  indépendamment  des 
autres  biens  qui  se  trouvaient  dans  sa  mouvance.  Il  pa- 
rait que  cette  terre  est  sortie  de  1^  maison  de  Chambar- 
lhac a  une  époque  très-reculée,  et  qu'elle  est  entrée  dans 
celle  de  Truchet  bien  avant  le  1 5'  siècle ,  temps  où  cette 
dernière  en  était  en  possession,  et  qui  parait  ravoir  tou« 
)oars  eue  depuis. 

La  maison  de  Chambarlhac  a  fourni  un  grand  nom- 
bre d'officiers  distingués  au  service  de  nos  rois,  et  un 
jcomte  au  chapitre  noble  de  Brioude  ,  en  i582. 

On  lit  danâ  l'histoire  du  département  de  la  Haute-Loi- 
re (Vêla  j) ,  par  M.  Dulac  de  la  Tour,  imprimée  au  Puy, 
en  181 3,  que  : 

«  Charles.  VI ,  visitant  le  Languedoc  ,  s'arrêta  dans  la 
»  ville  du  Puj,  en  1394,  et  que  ce  monarque  logea  pen- 
9  dant  trois  jours  dans  la  maison  de  M.  Pierre  de  Gham- 
»  barlhac ,  chanoine  de  la  cathédrale  1,  issu  d'une  fa- 
3»  mille  illustre  et  ancienne ,  qui  subsiste  avec  l'éclat  et 
»  la  distinction ,  qui  sont  inséparables  du  mérite.  » 

Rajmond  de  Chambarlhac^  chevalier ,  fut  présent  k 
la  fondation  de  la  chartreuse  de  Bonnefoy,  le  24  juillet 
1 179 ,  par  Raymond,  comte  de  Toulouse.  Dans  cet  acte, 
Raymond  de  Chambarlhac,  prend  la  qualité  de  miles. 

Le  26  septembre  i343,  Guillaume  de  Chambarlhac, 


(1)  Le  nom  est  aînti  orthographié  très-souvent  dans  les  titres. 
On  a  donné,  tom.  III,  paff.  i39  de  cet  ouvra«; ,  une  ]Notice  sur  une 
ifès-ancienne  maison  d^vhmMiûfihaCy  en  Périgord,  qui  pourrait 
a? oir  la  même  origine. 


y  i 


V 


68  DlCTlOimiIRE   VmVEB&EL 

seig^neor  du  chàleau  et  mandement  de  Gbtfmbarlhac ,' 
reçut  un  hommage  de  Pierre ,  seigneur  de  la  Roche ,  . 
dont  la  minute  fut  reçue  par  Fierr^-Zacharie  Detiran- 
gas,  notaire  royal. 

I.  Hugoii  DE  Chàmbarlhag  de  Luesm,  damoiseau , 
vivait  en  i326;  il  rendit  hommage,  le  9  mars  de  Ja 
même  année,  k  Raymond  VU  ,  vicomte  de  Turenue, 
baron  de  Faj ,  pour  les-  biens  qu'il  possédait  «n  la  mour 
yance  de  celte  oaronnie.  Il  fut  père  de  : 

1°.  Raymond,  aui  suit  ; 

2**.  Pierre  de  Chambarlhac ,  qui  assista,  le  4  'mars 
i362,  àrhommage  rendu  par  noble  Artaud  de 
Roche  à  Louis  d' And  use,  seigneur  de  la  Youl- 
te,  en  présence  de  Jean  de  Girbaru,  notaire 
royal,  et  clerc  au  diocèse  de  Valence. 

II.  Raymond  de  Ghambarlhâg  de  Lherm,  damoi- 
seau, rendit  hommage  à  Guillaume  Roger,  III*  du 
som  ,  comte  de  Beaufbrt,  vicomte  de  Turenne,  baron 
d'Alais,  d'Anduse  et  de  Fay,  le  3  mai  i352.  Il  fut  père 
de  :  . 

1°.  Pons,  dont  l'article  suit; 

2°.  Pierre  de  Chambarlhac,  chanoine  de  la  cathé- 
drale du  Puy,  qui  eut  1  honneur  de  loger  pen- 
dant trob  jours  le  roi  Charles  Vl,  en  1394. 

III.  Poils  de  Chambarlhac  de  Lherm  »  damoiseau , 
seigneur  de  Lherm,  au  noni  de  Bermonde,  aliàs^ 
Garianne  Rochette  ,  sa  femme ,  rendit  hommage  h 
Raymond  -  Louis  de  Beaufort,  vicomte  de  Turenne, 
baron  de  Fay,  le  i5  novembre  1399.  De  leur  mariage 
est  issu  : 

IV.  Jean  de  Chambarlhac  de  Lherm,  1«'  du  nom, 
damoiseau  ;  qui  parait  dans  une  reconnaissance  de  la 
rente  des  Eslreyts,  du  26  mars  1400.  Il  eut  pour  fils  :. 

V.  Jean  db^  Chambarlhac  de  Lherm,  II"  du  nom  y 
damoiseau  t  seigneur  de  Lherm,  qui  parait  dans  une 
reconnaissance,  faite  en  sa  faveur  ,  de  la  rente  des  B»^ 
treyts,  le  10  septembre  1479*  Il  fut  père  de  : 


DK    LA   NOBLESSC   DE   FRANCE.  6() 

1*.  LoqIs,  dont  Farlicle  suit  ; 
2^.  Piette  de  Ghainbarlbac ,  qui  fat  père  de  Jean 
de  Chambarlhac,  avec  ieqael  il  rivait  en  1524. 

TI.  Loois  DE  Chamba%lhag,  P'  da  nom,  damoiseau, 
seigneur  de  Lherm,  vivait  le  i5  avril  iSio,  et  donna 
une  quittance  générale  à  Pierre  et  a  Jean  de  Ghanibar- 
Ihac,  père  et  nis,  de  la  paroisse  des  Vostres,  le  i5  sep- 
tembre i524.  Il  eut  pour  fils  : 

I*.  Jean,  dont  l'article  suit; 

2^.  Antoine  de  Chambarlbac ,  dominicain» 

Vn.  Jean  de  Gbambârlilac  ,  III*  du  nom ,  seignear 
de  Lherm,  reçut  quittance  des  biens  paternels  a  An- 
toine de  Chambarlbac ,  sou  frère,  religieux  dominicain, 
le  i5  avril  i5io;  il  fit,  le  21  décembre  1534)  devant 
Arcbier,  notaire,  son  testament,  par  lequel  il  insti- 
tue héritier,  noble  Antoine  de  Ghambarinac,  son  fils; 
lait  un  legs  a  noble  Pierre,  son  autre  fils,  et  lait  men- 
tion de  Golombe  des  Estres,  femme  dudit  Antoine;  il 
eut  pour  fils  : 

1®.  Antoine,  dont  Tarticle  suit  ; 

2**.  Pierre  de  Ghambarlhac,  qui  fit  son  testament, 
le  i5  juillet  iSSy,  en  faveur  de  nobles  Claude 
et  Alexandre  de  Chambarlhac,  ses  neveux;  et  fit 
un  legs  a  Golombe  des  Estres,  veuve  dudit  An- 
toine de  Ghambarlhac,  son  frère,  et  à  Pierre  de 
Ghambarlhac ,  leur  fils  ; 

3^  Autre  Pierre  de  Ghambarlhac,    chanoine  et 
comte  de  Biioude,  en  1582; 

4''.  Louis  de  Ghambarlhac  ,  qui  fut  père  de  : 

Â.  Guillaume  de  Ghftmbarlhac,  héritier  de 
son  oncle,  Pierre  de  Chambarlhac,  le  i5 
juillet  i557.  Il  partagea,  le  24  juin  i558, 
avec  Claude  de  Ghambarlhac ,  fils  d^Antoi»* 
ne,  les  biens  de  Jean  de  Ghambarlhac,  leur 
aïeul  9  et  testa  le  12  octobre  i563.  U  eut 
pour  fils,  Pierre  de  Ghambarlhac,  qui  fit 
son  testament,  le  28  juillet  16189  ®^  avait 
épousé,  le  7  mars  x566,  Antonie,  dite 
m&nonne  des  Cours  ^  dont: 


\ 


DICXlOHIfAlRE   UK1VEB8CL 

tf .  Alexandre  de  Ghaipbarlhac,  seigneur 
.  de  Lherm,  marié,  le  i*'')aillet.i6o4, 
avec  Catherine  df  Attarda  dont  il  eut  î 
1°  Jacques  de  Chambarlhac,  seigneur 
de  LheriD ,  «narié,  le  28  avril  16479 
avec  Laurence  dt  Brénas;  2®  Alexan- 
dre de  Chambarlhac*  seigneur  de  Bas- 
carnier,  qui  épousa,  le  d5  novembre 
1659,  Cyprienne  Plantln\  3°  Anloine 
de  Chambarlhac ,  seigneur  de  Varen- 
ne,  maintenu,  avec  ses  frères,  le  28. 
t^eptembre  1669; 

b.  Pierre  de  Chambarlhac  ,  marié ,  le  28 
septembre  1610,  avec  Jeanne^  dite  Ja- 
nette  de  Crose ,  qui  testa  le  17  mai 
1 641 .  Il  fu  t  père  de  :  1  °  Louis  de  Cham- 

'  barlhac  de  Lher'm  ,  marié,  le  2  sep- 
tembre  i638,  avec  Claude  Gilbert  \  2** 
Pierre  de  Chambarlhac,  mentionné 
dans  le  testamentdesa  mère,  et  main  te- 
nu, avec  son  frère,  le  8  septembre 
1C69; 

c.  Marie,  mentionnée  dans  le  testament 
de  son  père,  du  23  juillet  1618; 

B,  Claude  de  Chambarlhac,  héritier,  avec 
Guillaume  de  Chambarlhac  «  son  frère,  de 
Pierre,  leur  oncle,  le  i5  juillet  1567. 

VIII.  Antoine  nx  CBAMBARi.aAC  ni  Lheiik,  !•'  du 
nom,  écuyer,  épousa,  par  contrat  du  ao  mai  1S27, 
Colombe  des  Estres^  qui  était  veuve  de  Jui,  le  i5  juil- 
let 1557.  "  «n  eut: 

]**.  Claude,  dont  l'article  suit; 

a^  Pierre  de  Chambarlhac,  à  qui  Claude,  son 

frère,  fit  une  donation  ,  le  16  lévrier  1657,  par 

acte  reçu  parMarion,  notaire. 

IX.  Claude  de  Cbahbablhag  de  Lueam,  I^'  du  nom, 
écujer,  épousa,  par  contrat  du  11  janvier  i557,  reçu 
par  Istor,  notaire,  Anne  des  Cours ^  qui,  étant  veuve, 
fit  une  donation,  le  19  mai  1607,  par  acte  reçu  par  Gui- 
Ihot,  notaire,  insinué  au  sénéchal  du  Puy,  le  20  aoul 


DE   1.4   llOBI«ESSC   DE  FBAtfCE.  7! 

9ai?intvien  faveur  d^Antoine,  cLU  le  Jeane,  Tan  dé  ses 
ilb,  qui  lurent  : 

l^  Antoine ,  dit  le  Vieux,  qui  suil; 

a^  Antoine  de  Ghambarlhac ,  tUt  le  Jeune,  qui 

fonda  la  branche  de  Chambarlhac  de  Mii^ine- 

zejTy  rapportée  en  son  rang. 

X.  Antoine  de  Chambarlhac,  II*  du  nom,  dit  le 
f7e{u:,  damoiseau 4  seigneur  de  Lherm,  épousa,  par 
contrat  du  21  mai  i58i,  Marguerite  GiUllot^  et  rendit 
hommage  au  seigneur  baron  de  Faj,  le  16  mars  i6oi* 
Ses  enfants  furent  : 

I*.  Jean  l'Aîné^  dont  l'article  suit; 

2".  Jean  le  Jeune  ^  qui  fonda  la  branche*  des  ba- 
rons de  Chambarlhac  de  l'Aubepain,  rapportée 
en  son  rang; 

3"*^  Alexandre  de  Chambarlhac ,  qui,  comme  pro- 
cureur fondé  de  noble  Jean^  son  frère^  rendit 
hommage  au  baron  de  Faj,  le  17  aoât  1639, 
ayec  dérivation  de  Fhoimnage  rendu  »  en  r  352  ^ 
par  noble  Pons  de  Chambarlbac ,  soh  «ep'tième 
aïeul; 

4*.  Marguerite  de  Chambarlhac,  mariée,  par  con- 
trat du  4  octobre  1 644t  ^vec  Pierre  Blanc  de  Mo* 
Unes ,  seigneur  de  Champs,  fils  de  Henry  Blapc 
de  Molines,  et  de  Catherine  Bayle. 

XI.  Jean  DE  CHàMBAftitAC)  IIL*  ^du  nom,  seigneur 
de  Costechaode,  au  diocèse  du  Puj,  épousa,  le  22  fé- 
vrier 1637  9  Charlotte  Jolwet^  et  fit  son  testameut  le  2 1 
juin  1 66^.  Il  eut  pour  fils  : 

Xil.  Antoine  de  Chambarlhac,  III*^  du  nom,  sei- 
gneur de  Gostechaude,  maintenu  dans  sa  noblesse,  par 
jugement  de  M.  Bazin  de  Bezons,.  intendant  de  1^  bo- 
vines de  Languedoc,  du  25  septembre  1669.  Il  avait 
épousé,  par  contrat  du  12  janvier  1671,  Marie  Blanc d'e 
Molines\  dont  il  eut  :  , 

1**.  Claude,  dont  Tarlicle  suit; 
2^«  Antoine  de  Chambarlhac,  qui  fonda; la  secon- 
de branche  rapportée  ci-après. 


72  DICTI05VA1BE    UlflVE&SEL 

XIlI.  CUode  DE  Çhambaalbag,  capitaine  dans  un 
régiment  provincial ,  épousa,  par  conliratdu  25  juillet 
1701  f  demoiselle  Mariamie  de  Clavieres.  De  ce  maria* 


^e  est  ISSU 


XIV.  Pierre -Guillaume  di  Ghahbarlhag,  écnjev^ 
seigneur  de  Beaupré 9  de  Montregard  et  autres  places  , 
marié,  par  contrat  du  26  janvier  1745,  avec  dame  Éléo- 
nove  de  Bannes,  Ce  conlrat  fut  reçu  par  Demeure,  no- 
taire. Il  servit  comme  lieutenant  dans  le  régiment  d^Au- 
vergne,  fit  son  testament,  le  3o  juillet  1782,  devant. 
Yerdier,  notaire,  et  institua  pour  son  héritier  messire 
Joseph-Florimond  de  Cfaambarlhac ,  son  fils,  qui  sait. 

XY.  Josepb-Florimond ,  baron  de  Cbambahleag, 
chevalier  de  Saint-Loui&,  chef  de  division,  lieutenant- 
colonel  dans  le  corps  des  chevaliers  de  là  couronne, 
par  brevet  de  S.  M.  et  deMovsiKUB,  frère  du  roi,  du  18 
novembre  1 79 &,  a  épousé,  le  5  avril  1806,  mademoiselle 
Pierrette- Josephe  de  Solmes  de  f^erac ,  fille  légitime 
de  Jacques  de  5olmes  de  Yerac ,  ancien  gendarme  de 
la  gfirde,  et  de  daiyie  Rose  de  Chambarlhac.  De  ce  ma- 
riage sont  issues  : 

1°.  Marie-Adèle  de  Chambarlhac; 
2\  Marie-Eléonore  de  Chambarlhac  ; 
3°*  Marie-Victorine  de  Chambarlhac. 


-:  ■        '     si^coude  branche. 

.  .  / 

'  XIII.  Aiitoine  de  Chambarlhac,  IV'  du  nom«  ^i- 
gneur  de  Montgros,  second  fils  d^Antoine  de  Cham- 
barlhac, III'  du  nom,  et  de  Marie  Blanc  de  Mo  Unes  ,^ 
eut  pour  fils  : 

XIV.  Antoine  de  Chamoablhag,  V*  du  nom,  né  le 
12  novembre  17089  seigneur  de  Montgros,  qui  èppusa 


1^.  André ,  dont  l'article  suit; 


DE  LA   aOBLtSSE    DE   FHAS(CE.  73 

_  • 

z\  Claade  deChaaibaiJfaac  de  Monigros,  s«>ignci]r 
de  la  Bessée,  marié,  par  contrat  du  j3  iéTrier 
17539  avec  demoiselle  ^ildsïe  MolUn.  11  mourut 
alarmée; 

3".  Uo  autre  fib  mort  an  service. 

Xy.  André  iïe  Cbahbablhag,  seigneur  de  la  Chaux, 
ofljcier,  puis  lieutenant-colonel  au  régiment  du  Roi, 
major  de  la  place  de  Maubeuge ,  épousa ,  d'après  la 
procuration  ae  son  pèfe,  en  l'jS^y  Marie  Mathieu^  de 
laquelle  il  a  eu  : 

XYI.  Dominique- André,  baron  de  Chambablhac,  né 
le  17  mai  1764  «  lieutenant-général  au  corps  rojal  du 
génie ,  commandeur  de  la  Légion-d^Honneur ,  et  cheva- 
lier de  l'ordre  rojal  et  militaire  de  Saint »Louis,  fui  d'a- 
bord cadet,  au  régiment  du  Roi,  depuis  le  i*"'  janvier 
J763  jusqu'en  177.3,  qu'il  passa  lieutena'nt  en  second  du 
génie  à  l'école  ae  Mezières  \  fat  reçu  ingénieur ,  le 
18  janvier  1776;  capitaine,  le  3o  mar.^  1766;  lieute- 
nant-colonel, le  8  novembre  179a  ;  chef  de  brifi^ade,  di- 
recteur des  fortifications,  le  21  mars  i7o5;  général  de 
brigade,  le  i'*  février  i8o5;  lieulenant-genéral,  par  or- 
donnance du  aoaoût  18 14;  commandeur  de  la  Légion- 
d'Honneur ,  le  i5  août  1806  ;  chevalier  de  Saint-Louis, 
le  27  juin  1814;  eladmis  à  fa  retraite  en  vertu  de  l'ordon- 
nance du  T'^aoïît  i8r5.  Employé  à  l'année  des  Vosges, 
(*n  1792,  il  a  soutenu  le  siège  dn  fort  de  Vauban,  où  il  a 
ité  fait  prisonnier  de  guerre,  le  14  novembre  1793,  et 
conduit  en  Hongrie.  Rentré  en  France ,  le  23  septem- 
bre 1795,  il  se  trouva  aux  différentes  affaires  et  batailles 
de  l'armée  du  Rhin  et  Moselle ,  en  l'an  lY  \.  fut  blessé  à 
la  jambe  par  un  boulet  à  ricochet ,  au  siège  de  Kehl ,  en 
l'an  V;s€rvit  à  l'armée  d'Allemagne,  en  l'an  VI,  etenl'an 
y  II ,  au  siège  de  Philisbourg  ;  fut  chargé  de  la  démoli- 
lion  des  places  de  Gassel,  Ëhrenbreistein  et  DusseldorfT, 
en  l'an  Vlll  et  l'an  TX;  servit  au  siège  de  Gaete ,  armée 
de  Nsples,  en  1806  ;  anx  sièges  de  Magdebourg,  Gol- 
berg",  et  Stralsund,  à  la  grande  armée ,  en  1807  et  1808, 
défendit  la  citadelle  de  rassau  ,  à  l'armée  d'Allemagne , 
on  1809;  fui  nommé  commandant  du  génie  en  Hol- 
lande, par  ordre  du  ai  septembre  1810  ;  commandais 
4a  génie  a  DantKÎck ,  en  181 1  ;  servit  à  la. grande  armée, 

V.  10 


74  DlCTlOHÏfAIRE    UlflTERSEL 

en- 1812  ;  Fut  coniiDandant  du  génie  à  Stéuin  ,  en  i8i3t 
eu  il  fut  fait  prisonnier,  et  rentra  en  France  à  la  paix, 
«n  1814. 


BAEOVS  DE  CHAMBARLHÂG  DE  L^AUBEPaIV. 


XI.  Jean  Dt  CmAMBAftLRAC  de  Lhcem  ,  le  feune,  TV* 
du  nom,  écuyer,  second  Aïs  d'Antoine  de  Gbambarlhac, 
seigneur  de  Lherm,  daqioiseau,'  et  de  Marguerite  Guil- 
Ipt,  épousa,  par  contrat  du  22  novembre  1654,  Marie 
Blanc  de  Molines ,  et  testa  le  29  juin  1671.  Il  eut  pour 
fils: 

XII.  Jean  de  Chambarlhac  de  i»ACHAUiiErrE,  Y*  du 

nom,  écuyer,  marié,  par  conu^at  du  27  novembre  1698^ 
avec  Marie-Thérèse  Jllitand,  dont  il  eut  : 

XIII.  Jean-Ântoine  de  Grahbablhag  de  l'Aubepaik, 
I*"'  du  nom,  chevalier,  marié,  par  contrat  du  16  sep- 
tembre 1723,  avec  Marie 'Madelaine  de  Goyx*  De  c* 
inariage*sont  issus  : 

1*.  Jean-Antoine,  dont  Tarticle  suit; 

2®.  Louis-Joseph  de  Ghambarlhac,  premier  capîtai- 
taine  commandant  au  régiment  d'Auirergne  in-* 
fanterie,  avec  lequel  il  fit  la  campagne  de  1760^ 
et  fut  blessé  cette  année  au  combat  près  de  Rhin- 
terg,  et  chevalier  de  l'ordre  royal  et  militairexle 
Saint-Louis. 

XlV^  Jean-Antoine  de  Chambarlha€  de  i'Aubcpaiit, 
I*'  du  nom,* chevalier,  député  à  l'assemblée  provincia-» 
le  de  la  noblesse  du  Puj  et  du  Vélaj,  épousa,  par  con- 
trat du  21  novembre  lySo,  Isabeaa  es  Sahuc,  De  ce 
mariage  est  issu  : 


\  Jacques-Antoine ,  baron  de  CHAMBARUiao  dc^ 
EPAiir,  né  en  I7Ô4<  ancien  officier  au  régiment 


XV, 
l'Aubep. 

d'Anvergne,  Jieutenant-général  des  armées  du  roi,  che- 
valier de  l'ordre  royal  et  militaire  de  Saipt-Louis,  co ai- 
maudeur  de  la  Légion -d'Honneur  ;  ainsi  que  son  on- 
cle Louis  Joseph,  et  son  père,  il  a  été  plusieurs  foi» 


DE    hk   HOBLCSSE   DE    I^àtiCK,  jS 

député  de  la  noblesse  aux  éuis  provinciaux  da  diocèse 
du  Puy  et  de  Vélay.  Il  e»t  père  de  : 

I*.  Jean-Antoine  de  Chambarlliac,  lieutenant-^co- 
lonel  ail  premier  régiment  des  chassenrs  à  che- 
val du,  roi ,  chi-valier  de  ]a  Légion-d'Honneur  , 
admis  aux  pages  de  MonsiiiTEf  frère  du  roi, 
d^a^près  le  certificat  de  M.  le  Maislre,  généalogis^ 
te,  du  9  mars  1786; 

a®.  Alexandre  de  Chandbarlhac ,  lieutenant  au  64* 
•     régiment  df*  ligne  ; 

3"*.  Loui^-André-Antoine  de  Chamfaarlhac. 

BRAVCVX  DX  CXAIIBARI.BAC  DE  HàRTBEEET. 

X*  Antoine  de  Cbambarlhac,  IP  du  nom,  dil  \e  Jeu* 
ne ,  écnyer,  seigneur  de  la  Roche-lès-Faj,  au  diocèse 
du  Puy,  second  fils  de  Cfande  de  Cbambarlhnc  de  Lberm, 
et  d'Anne  des  Cours ,  épousa,  par  conirjlt  du  27  «Aveni- 
bre  1606)  reçu  par  Jordon,  notaire,  noble"  Sébastlenne 
de  Chamôon^  fitle  de  noble  Étienuf^  de  Charabon.  Anne 
des  Cours, lui  fit  une  donation;  pa^r  acte  passé  devant 
Guilhot ,  notaire ,  le  19  mai  1607^  inMnuée  atl  sénéchal 
du  Puj,  le  ^o.aoât.  Sébastienne  de  Cbambon  était  veu- 
Te  d'Antoine  de  Ghacnbarlhac ,  lorsque ,  par  acte  reçu 
par  Bon,  notaire,  elle  donna  quittance,  JLe  28  juillet 
1639,  de  Ifi  somme  de  60  livres  qu'elle  déclara  vouloir 
employer  à  FarHère-ban ,  ayant  alor9  (a  curatelle  de 
Claude  de  Cbambarlhac,  sou  fils ,  qui  suit  : 

'  .  ;    ,  è    ' 

\  .  V        • 

XT.  Claude  de  Çuâmbarlbac,  I"  du  nom,  écuyèf, 
seigneur  de  Fontinourette  et  de  la  Roche«^lés-Faj,  é^ 
pousa ,  par  contrat  passé  devant  Rion,  notaire,  le  24  oc* 
fobre  io38,  Isabeaii  de  Cortiai,  fille  de  noble  Jean  de 
Cortial,  seigneut  de  YiKelongue,  et  d«  Françoise  du 
Pont.  Il  (ut  maintenu  dans  sa  noblesse  par  M,  deBezon^^ 
intendant  en  Languedoc,  le  x2  déeecabre  1668.  De  son 
mariage  sont  issus  : 

1^  Charles,  dont  Tartide  suit  ^ 

2"',  Florimond  de  Cbambarlhac ,  écuyer,  seigneur 
de  TArzalier,  qui  servit  en  qualité  de  volouisire 
dans  le  régiment  de  Saint-Gierge«  caval^^rie. 


7 6  D1CTI09HA1RC   VSnTEBSCI*    * 

ainsi  qae  l'attesie  un  certificat  da  sieur  de  la  Bar^ 
ge ,  du  1 5  décembre  1667*  Il  fit  nn  don  à  Cliar- 
)es  de  Ctiambarlhac ,  son  frère,  lors  de  son  ma- 
riage avec  Marguerite  Tardir  de  GrangeneuTe; 

3*.  Alexandre  de  Chambarmac ,  seigneur  des 
Grangers ,  vivant  en  1689  > 

4*.  N....  de  Ghambarihac ,  femme  de  Lonis  tic 
Besson  du  Bouchet,  écujer,  seigneur  de  Salla- 
crap ,  vivant  en  1 689. 

XII.  Charles  de  Ghambaklhac,  I*'  du  nom,  écujer  « 
seigneur  de  la  Rocbe,  épousa,  par  contrat  passé  devant 
Chomely  notaire  rojal,  le  6  octobre  1689 ,  Marguerite 
de  Tardjr  de  Grangeneuve ,  fille  de  noble  Durand  Tar- 
dj,  sieur  de  Grangeneuve,  et  de  demoiselle  Catherine 
de  CelJiéres.  Il  fit  registrer  ses  armés  à  Farmonal  gé^ 
néral ,  le  3o  mars  169&  Il  eut ,  entr  autres  enfants  : 

1*.  Claude  II ,  dont  Farticle  suit  ; 

a*.  Florimond  de  Chambarlhac ,  écujrer,  âeor  d» 
la  Roche f  qui  fut  présent  accoutrât  de  mariage 
de  Claude. ^n  frère.  U  devint  officier  an  régi- 
ment d'Aunis,  et  s'allia  avec  Anne-Marie  </<; /a 
Grevoi  f  dont  il  eut  une  fille  unique  : 

*  Marie-Madelaine  de*  Chambarlhac,  mariée, 
le  a8  décembre  1745,  avec  Charles-fierlhé- 
lemi  de  Chamharihac  de  Marùiezey^  son 
cousin-germain. 

XIII.  Claude  DE  CuAMBAEiJLàc ,  II*  du  nom,  écojer» 
sieur  de  Marihezej,*  épousa,  par  contrat  du  "g  décem- 
bre 1722,  passé  devant  du  Moinet  et  Aolhanîer,  notai- 
res rojaux,  Marie-Madelaine  de  Majrosson,  fille  de 
Jean-François  de  Majrosson,  sieur  de  la  Geneventièfe^ 
et  de  £ea  daae  Anne  de  FBospitaL  Leurs  eniauts 
furent  : 

1*.  Cbarleft-BartLélemi ,  dont  Tarticle  suit  ; 

A**.  Marianne  de  Chambarlhac  de  Marthexej,  re- 
ligieuse de  la  congrégation  de  Saint-Joseph  de 
la  ville  de  Shi«t-Didier,  vivante  en  lyyS* 

XIY.  Charles-Barthélemi  de  Csambaslhac,  écujer, 
seigneur  d#Marthezej,  épousa ,  par  contrat  passé  de« 


DE   LA    MOBIiUâSE    DE    IfllAKCE.  77 

vaot  Lardon,  notaire  royal ,  le  28 décembre  174^^  Ma- 
rie-Madelaine  de  Chambarlhac j  sa  cousine-germaine, 
dont  il  eut  : 

XV.  Charles  Ae  Gaah bar^hBlC  ,  II*  du  nom,  écnyer, 
seigneur  de  Martbezey,  mainé;  paf  contrat  ))assé  devant 
Basset,  notaire  royal,  le  i3  septembre  1773,  avec 
¥rhj\ço\be  Randon^  fille  de  fen  Jean-Marie  'Randon ,  et 
de  Jeanne  Soucbon.  Leurs  enfants  furent  *." 

1*.  Charles-Marie-Françoisi,.  qui  suit. j, 
'    2**.  Louis  de   Cham-i 
barlhac  •  l 

3%  Joseph-Gabriel  de>  ««or«  ^«  Sr^lrtice. 

Chambarlhac ,  j       ,  ,   j  *  •    '    ,  î . 

Xyr.  Charles-Marie-François  pe'Chambàri.$ag  db 
M ARTHEZEY,  écuyer,  a  épousé^  par  contrat  passé  4^vant 
Goissieu,  notaire  k  Saint-Peray ,(  le  ^2  jfiQvi^r  ^81^9 
Hélène -Zoé  Barnaud  de  Fillenmye  9  fille  d^£tiei]Qt^ 
Barnaud  de  Villeneuve^  ancien  capitaine  av  r^iment 
d'Auxerrois  infanterie,  chevaber  dé  l'ordre  royal  et  rni- 
lilair|^e  Suint-Louis.,,^^  de  feu  Marie-Madjâlaiiie  Trap 
col.  Leurs  enfants  sont  : 

I®.  Charles-Camille  de  Chambarlhac,  né  àFirihi- 

ny,  le  ii  octobre  1812; 
2°.  Marie-Madelaine-Adèle  deJChambarlhac^  née 

à  Firminy ,  le  12  mars  181 4* 

^r/;ie>  :  D'nzur ,  au  chevron  d'or,  hccompagné  de 
trois  colombes  d*a)i^ent,  becquées  et  memorees  de 
gueules. 

^  La  branche  del'Aubepain  écartèle  au  2  d'or»  à  l'au- 
bépin  terrasse  de  sinople^  qui.  est  de  l'Auhépain;  au  3 
de  sinople,  à  un  camp  de  trois  tentes  d'argent ,  celle  du 
milieu  supérieure ,  qui  sont  des  armes  de  récon^pense 
niiliiaire. 

CHAMPAGNE,  comté.  Du  temps  de  César,  la  Cham- 
pagne était  habitée  par  les  Trieassès,  les  Rtmi,  les  Ca- 
talauni,  les  Senones,  les  Lingonês  et  par  une  partie  dea 
Meldse.  Sous  l'empire  d'Honorius  ^  la  Champagne  fai« 


78  DICTION KAIBE   TjniyE^Bl 

sait  partie  de  la  seconde  Belgique  el  <le  la  quatrième 
^Ljoiinaiiie.  Les  I.ingunes  dépendaient  de  la  première 
Lyonnaise.  Vers  l'an  466,  Mérovée  se  rendit  maitre  de 
Reim.«  et  de  CLâlons  ;.  mais  la  Champagne  ne  iiii  entiè- 
rement cnnquis'e  pdrJe6»i.FnanQ6  qUe  ii^us  ClovW.  Apre» 
la  mort  de.  ce  monarque  >  et  le  partage  de  ses  étais  en- 
tre ses  enfiènts^  la  Champagne  passa  successivement  aux 
rois  d'Austrasie,  de.Neubtrie  et  d^Orléans  et  de  Bour- 
gogne, sans.qu^aucuu  de  ces  princes  ait  jamais  possé- 
dé entièrement' ce  pays.  Herbert,  comte  de  Veiman- 
dois,  mort  en  943,  est  le  premier  prince  qui  ait  fenda 
le  comté  de  Trojes  ou  de  Citampagne  héréditaire  dans 
sa  famille.  Çetle  premi/^re  race  des  comtes  de  Cham- 
pagne s'éteignit  dans  la  personne  d'Etienne  I",  petit- 
fils  d'Herbert,  mort  en  10199  ou  en  it)3o,  selon  M. 
Pithou. 

Eudes,  comte  de  Blbis,  (tomme  plus  proche  héritier 
d'Elienne,  se  mit  eu  possession  de  ses  états  de  Cham- 
pagne ei  de  Brie.  Le  roi  Robert*  qui  prétendait  les 
réoi^ir  à  la  couronne,  se  détermina  a  lui  en  accorder 
l'investiture.  Jeannf,  tomiesse  de  Chaitipag^ne  el  de 
BHe,  i^eiilfe  de  Navarre,  épousa,  l'an  1284,  le  roi  Phi- 
lippe le  Bel.^Lduis  llutin ,  leur  fils,  succéda  #t-ette 
princesse ,  l'an  i3o5 ,  dans  le'pbmté  de  €hampaa;ne  et 
le  royaume  de  Mavarre.  £n  i36i ,  les  comtés  de  Cham- 
pagne et  de  Brie  furent  réunis  a  la  couronné,  et  n'en 
ont  pas  été  séparés  depbîs. 

a» 

Armes,  Les  comtes  de  Champagne  et  de  Brie  de  la 
seconde  rfice  portaient  :  D'azur  à  la  bofude  d'argent, 
accostée  de  deux  cotices  vidées  el  çpntrepoteficécs  d^ox:* 

DE  CHEFDEBIEN.  Nous  croyons  devoir  insérer  ici 
quelques  développements  i  la  géné|ilôgié  ihiprittiée 
sur  cette  famille ,  tom.  lY^  pagV  346  de  ëe't  ouvrage. 

I.  Robert  DE  CAEFDEBiEtr,  écdyfer,,  seigneur  de  Paitt- 
paré,  eut  de  Matkurine  Lemayne^  sop  épouse  : 

1°.  Charles,  qui  suit; 

d®.  Cilles  de  Chefdebie^i  ,  qui ,  âv^c  son  frère 
Charles,  Anne  Paunetier ,  Gilles  du  Vivier,  et 
Jean  Dopré,  obtint  de  Léon  X  ^n  brel'qui  les 


DE  LA    NOJBLeSSK   DE    FtANGE.  y^ 

«utorise  k  avoir  un  autel  portatif,  k  faire  dire 
la  messe  dans  des  iieox  inlerdits,  etc.* Renée,  sa 
fille,  épousa  François*  Myron ,  fils  de  François 
Mjron,  seigneur  de  Beauvoir  et  de  Linières,  et 
de  Geneviève  de  Morviliiers; 
3*.  François  de  Ghefdebien ,  général  des  finances 
en  Languedoc ,  fut  marié  deux  fois  et  ne  laissa 
point  d'enfants  ;  il  eut#iin  fils  adoptif  9  nom- 
mé Mathurin,  conseiller  au  grand-comeit ,  et 
président  de  la  cour  des  aides  de  Montpellier, 

2 ni  fut  père  de  François,  chevalieV,  seigneur  de 
ftzac,  président  de  la  chambre  des  comptes, 
dont  la  fille  unique,  nommée  Charlotte,  fut  ma- 
riée à  Jacques-Philippe  de  Baderon^  chevalier, 
seigneur  de  Ataussae,  président  en  la  même  cham- 
bre des  comptes  de  Languedoc. 

« 
II.  Charles  de  Ghefdebien,  écujer,  seigneur  de  Cha- 

venajr  et  de  Pain  paré,  prit  possession  dudit  Chaveu^ij, 
par  droit  de  relrait-lignager,  le  28  mai  i534»  ^"  p**^* 
sence  de  Louis  Gaultier,  notaire.  Il  épousa,  par  con- 
trat passé  devant  Galibert  Damalry,  notaire  à  Cha- 
venay,  le  iS  décembre  i54r  ,  Martine  de  I^oy elles , 
fiUe  de  Roland  de  Nojelles  et  de  Françoise  de  Rosseau, 
dame  de  La  Busardière.  En  considération  de  ce  mariage, 
sa  belle-mère  lui  donna  les  dîmes  quelle  possédait 
dans  les  paroisses  de  Blou,  Longue  et  ailleurs,  par  ac- 
te passé  devant  Laurent  Bargnet^  notaire  de  la  Baro- 
nie  de  Romefort,  le  10  septembre  i542.  Sa  veuve  fit 
testament  en  faveur  de  Reiié,  leur  fils  unique ,  qui  suit, 
dans  le  château  de  Puisserguier,  le  3  juillet  i^j^t  par-»- 
devant  André  Gizard,  notaire  a  Puisserguier. 

IIL  René  de  GBEtDEBlEV,  baron  de  Puisserguier, 
seigneur  de  Chavenaj,  etc.,  épousa  :  1°  par  contrat  du 
27  octobre  1674,  passé  devant  Pierre  Denemause,  no- 
taire de  Montpellier,  Marguerite  de  Bandinelj  fille  de 
Jean-Àntoioe  de  Baodiciel ,  préstdedt  eo  la  chambre 
des  comptes  de  Montpellier  et  de  Françoise  de  La  Croix* 
Castries;  2*  Catherine  d'Audcric  de  Savinfiac,  sœur  de 
Charles  d'Auderic,  chevalier  de  Malte,  laquelle,  en 
qualité  de  femme  et  procuratrice  dudit  barofi  de  Puis- 
serguier, transigea  avec  Françoise  de  La  Croix,  mère 


Bo  DlCTl01flCA.]llE    irniVERSEL 

rie  la  première  femme  Ae  son  mari;  acte  qui  l'at  reçu 
le  7  Dov«mbre  1594,. par  Noël  Plauqae,  notaire  de 
Montpellier.  René  Fendit  sa  terre  de  Paisserguier ,  en 
1595  :  fonda  des  prières  dans  Teglise  de  Yézières,  sur 
la  sépulture  de  son  père  et  de  ses  prédécesseurs,  le  24  dé- 
cembre 1696;  vendit  la  terre  de.Chavenay  à  très-illus- 
tre dame  religieuse  et  princesse,  madame  Éléocore  de 
Bourbon^  abbesse  du  inonaslère  et  ordre  de  Fonte- 
vrault,  par  acte  reçu,  le  10  décembre  1596,.  par  René 
lyeriche,  notaire  royal  en  la  sénéchaussée  de.Saumur; 
acheta  la  place ,  terre  et  seigneurie  noble  d^Armissan , 
par  acte  du  I2f  juillet  i5q7  ,  passé  devant  Durand  Bos- 
quet, notaire  rojal  de  narbonne.  Tous  ses  enfants  du 
second  lit  moururent  en  bas  âge ,  et  il  laissa  seulement 
de  Marguerite  de  Baudiuel  : 

I*.  René,  second  du  nom  ,  qui,  au  nonrde  son  pè- 
re ,  remit  les  dénombrements ,  et  rendit  hom-* 
mage  au  roi  en  la  chambre  du  conseil  de  la  cour 
de  M.  le  séuéclial  de  Carcassonne,  pour  les  sei- 
gneuries d^Armissan,  du  Quatonrze,  et  la  co- 
seigneurie  de  Saint-Pierre  d'Ellec,  le  24  juin, 
et  le  i"  juillet  1608  ;  il  servit  dans  l'armée  roya- 
le au  siège  de  Montauban,  et  mourut  de  ses 
blessures,  en  1621  (i); 

2**.  Jean-François ,  qui  suit. 

IV.  Jean-François  DE  CHEFDÉtoiEif,  seigneur  d'Armis- 
san,  du  Qnatourze  et  autres  lieux,  gentilhomme  ordi- 
naire de  la  chambre  du  roi,  fit  un  partage  et  un  ac-* 
cord  avec  son  frère,  le  3i  janvier  i6i5,  par-devant 
Durand  Bosquet,  ho  taire  de  Narbonne.  Par  contrat  re- 
çu par  le  même  notaire,  le  i®'  septembre  1622,  il 


(1)  Renë,  I*'  du  nom,  passa  sa  vie  dans  les  combatS)  et  fut  doué 
d'une  valeur  peu  commune.  Le  29  juin  i566,  étant  sorti  de  son 
«Gâteau  de  Puisserguier  avec  qnatonc  des  «iens,  sa  troupe  fut  mi- 


'église  paroissiale  d'Armissan  :  Ci, gli 
ifie  René  de  ChefdchitM ,  cc^iyer^  seigneur  d^Arminan  et  antres 
Htux^  qui  t  a/pris  avoir  vécu  60  ans  en  liamtne  de  ifien,  et  reçu  :)H 
Messùres  pour  ie  service  du  roi,  décida  le  \^  janvier  i6i5.  Di*^ 
iui  fasse  miséricorde,  Amen. 


I 


SE  LA    N0BLES8I   DE   FRANCE.  ^  8l 

-épousa  Marguerite  de  V^ieit^  fille  de  Jacq<aes.de  Viea,' 
|[oaverneiir  dti  château  d' Angles,  i>t  de  Françoise  Bona- 
rbus.  Françoise  de  La  Croix ,  son* aïeule,  m'alernelle,  lui 
légua  looo  livres  par' ?on  testament;  reçu,  le' 6  mars 
J624,  par  GuillauitfQ  Barrai ,  notaire  d'Agde.  Ed  qualité 
d^béritiéF  de  sa  mère  et  de  sop  frère,  et  de  légataire  de 
Jean  de  B^ndinel ,  son  oncle  paternel  ^  et  de 'Françoise 
de  La  Croix,  son  aïerfle  maternelie,  il  transigea  avec 
Jean-Aatoiiie  de  Ban dijiel,  sieur  de  Sigaret,  son  cousin- 
germaio,  le.  3  janvier  1629,  par-devant  Antoine  Austrj, 
notaire  d'Agde^  rendit  ho^iniage  au  roS  à  raison  de  ses 
terres,  le  3i  juillet  1 63 1,  et  lut  breveté  gentilhomme  or- 
dinaire de  la  chambre  du  roi,  le  6  février  1689.  Le  cer- 
tificat de  son  service  en  cette  qualiië  est  du  14  mars  de 
la  même  année.  U  servit  dès  sa  jeunesse  ;  assista  i  la  plu- 
part des  sièges  et.oombajts  de  son  temps;  fut  blessé  plu- 
sieurs fois,  surtout  au  combat  de  Leucate ,  jou  il  était  des 
plus  avancés  ,Voaiine  il  paraît  par  le  certificat  de  M.  le 
maréchal  de  Scbomberg;  en  date  du  i3  mars  1639.  C'est 
principalement  en  récompense  de  ses  services  que  le 
roi  accorda  le  titre  d«'  vicoAte  à  ses  descendants,  par 
des  lettresr patentes  données  à  Poitiers,  en  décembre 
-i65i» Son  testament,. dans  leauiel  il  Fart  mentioA  de  tous 
ses  enfants,  fût  reçu,  Je  26. lévrier.  1 644^  par  Jacques 
Cassaignes,  notaire  de  Narbonue.  Le  i4  décembre 
1648,  Pierre  Falconis,  notaire  deNarbonne,  reçut  le 
testament  de  sa  yeuve,  dpot  il  avait  eu  ;     ;<  . 


1®.  Heni^i-ReDe  , /qui  suit;     / 

2^.  ÉtieïiueTCésar.  de  Gbefdebieti  d'Armiâsiin,  sieur 

.  du  Quatour^zé,  capitaine  de  cbevau^légers  dans 
lerégiçûentdes^Monti^rsderMérinyille,  en  i655; 
de  cavalerje  au  régiment  de  Ha ^.ej,  dans  Tarmée 
de  Portugal,  en  i66ii;  major  du  régifioept  de  ca- 
valerie de  Bulond'e.  dans  Tarméif»  lirttûçaise,  en 
Portugal,  le  1*'. janvier  1667/;  lt^utéïiant^cok>- 
Del  djaimême  rëginientv  le  a6  juin  de  la  même 

..  année;^  fut  m^in tenu  eb  axjqtûalitfé^de^oble  d'ex- 
traction, avec  Ginbert,  son  frènei.  et  Ife^vicomte 
d'àAnis^an^  son  neiieûi,  >p^'r  j!ugiQii%eivtisôù  verain  de 
..  MM«  les  ooiiimi<5sair.ei5dùroi,:le  JS4(j^nvi^r  1669; 

.  ,  «ervit  dans.léa  occasions^  lès  plus'.péritlettses  du 
siège  de, G^udifi>,  depuisUe  i9^jikib  jusqu'au  29 


y.  II 


«  \ 


Bit  Dl  ClflOirir A<B C   tJ)»tElléEL 

aoât  rSég.  dont  il  eu4  un  ci>rrrlic*t  4e  f .  Yiitcearit 
Rospigliosf,  générui  ^s  galères  de  la  reirgion,  et 
eut  ordre  de  H.  fe  pHl^oe'de  Gon^é  poitif  c6m^ 
mander  i  Vie,  en  1675.  Par  son  testath'-nl  du  9 
avril  1675  ,  reçu  par  Jacqnés  Gawaig^es ,  notai- 
re de  Narbonne,  il  institua  son  héritier  m essire 
Giltlxert  dé 'Chef'debien  d'Armiésan,  son  frère 

•    reruiain,  capitaine  d^un^cotnpaènîe  decbevati- 
'  légers.  Il  monrni  à  Paris i  en  1684  :  et  son  testa- 

'     ment  fat  ouvert  et  publié,  le  t3  janvier  i665, 
par  André  Rigaud ,  notaire  de  Narbônne  ; 

3^  Jean-François  de  Ghefdebiènd'Armissan,  èe« 
cond  du  nom,  sieur  de  Caseneuve,  capitaine  dans 
^  le  petit  vieu^  régiment  de  Saint-Même,  en  i654; 
fat  D^nimë  major  du  même  régiment,  en'  1659.  Il 
était  major  du  régiment  de  Bourbonnais,  lorsqu'il 
en  tordre  de  M.  le  prince  de  Condé  décommander 
aTliici)  en  1673.  Il  épousa,  ed  i6^S,  Polixène  éc 
Sacqui ,  fille  de  Louis  de  Sacqui ,  lieut^n^t-co- 
lonel  du  régiment  de  Bourbonnais ,  Gouverneur 
des  ohateaa  et  vallée  dl?  Quevraè,  et  de  Françoise 
de  Perron ,  dont  lê^^otitrat  rat  reçu  parr  Antoine 
Marteltv,*  notaire  d^OlliouleS  ;  il  fat  lieutenant 
de  roi  du  château  Trompette,  en  ï676;g6uver- 
neur  de  Queyras,  par  la  dénrîssion  de  son  beau- 
père,  en  1680.  Ajant  donné  sa  démission  en  fa- 
veur de  son  neveu,  en  1 692  ^  il  eut  des  lettres  de 
commandement.  Il  fit  son  testament  «  reçu  par 
Baillj  et  de  Yillaines^  notaires  au  Chàtelet  de 
*  Paris,  le  1 4  niai  1 69  a ,  et  mourut  lé  lend  emai  n  ; 

-4*.  JeaU'de  Chéfdebien  d'Armissan ,  sieoir  de  Com- 
belongue,'  prêtre,  docteur  en  théologie,  cba- 
Boine-  i  Aleth ,  cbanoine  i  Narboune  ,  ensuite 
prieuTHcure  de  GdarSan  ; 

5®.  Gilibert,  qui  suivra  apré^laposvéritéde  son  frère; 
•     6\  M^tne*  Marguerite   de   Cfaefdebieii,  mariée, 

.  en  1643,  à  Françoise  Casteras^ héron  de  Sour- 
ni»,  sieur  Delpuchs'gout^ernetir  du  cbâteau  de 
Quéribus; 

7^  MargueritedeVreMgieuSes  professes:  dans  l'ab- 
Gfaelpebien,     y  .  baye  ro^le  de  N.-D.  des  O- 

8*.  Garsinde  de!  lèu«,  au  diocèse  de  Narbon- 
Çh^fi^tbieii ,    /     lie ,  en  16S0, 


\ 


T*  HenrirBefié  imb  Chbfdebikk,  chevalier,  nicomte 
^'Aripissan,  baron  de  Fllaule,  seigneur  da  Quatourze, 
doYillars,  do  Fargues  et  aulreb  places,  né  le  1 6  septembre 
1623,  bap'lî&é,  le  3o  Bi<ii  1624,  paroisse  de  Sainl-Jast 
ée  NarboàAé,  fut  noinioé  genlilhoinme  ordinaire  de  la 
eliaiubre  dû  roi,  par  bfetet  du  26  juillet  i65t;  obtiut, 
par  lettres  du  laois  de  déGei|)bre4c  la  oiéme  année,  pour 
loi,  ses «nccesseur» et MraDt-cause,  l'érection  de  sa  terre 
d'Armissaq  en  vicomte,  en  récompense  de  ses  services 
Biilitaires  et  de  ceux  de  $e»  prédecesaeai*s ,  ^  notarn- 
»  ment  de  Jean-François  de  Gbefdebien,,  son  pire  vie- 
«  quel ,  poussé  d^u ne  généreuse  émulation,  a  passé  sa 
3»  ?ie84NS5  le  faix  honorable  désarmes,  entr'eotres  au  se- 
3»  dours  de  Leucate,  où  il  fut  gri^ement  blessé,  de^ 
9  quelles. blessures  il  est  Qiort.  ».  Ces  lettres  furent  re« 
gîstrées  à  la* cour  des  comptes  'de  Montpellier,  le  18 
raDTÎer  t653,  et  au  bureau  des  finances,  Itf  1 8  avril  i  (S6 1 . 
Le  roi  ,'eir' considération  ^6  ses  services ^lili  avait  fait 
don  de  ses  droits  sur  les  terres  de  Fonllauri^r  et  aa^ 
ires,  le  3o  juillet  i652,  ainsi  que  des  droits  de  lods 
sur  Ift  terre  et  bar4iRDie-de  l'Haute,  le' 26.  avril  1659/ 
n  avait  épèusé  :  l'^par  contrat  passé  par-d.evant  Ful^ 
erand  Aaiiel ,  notaire  de  Béziei^s,  le  i^**  octobre  i6$i, 
Marier-Anne  de  Lom  ,  |ille  <le  Jean  de  Lom ,  trésorier 
général  de  France,  et  d'Anne  de  Stngoeuret;  a**  par 
contrat  passé  devaot  .Antoine  Cbopy,  notaire  de  Nar*- 
boqne,  lé  5  juin  1 656,  Isabêau  de  Heifotd,  filie  de  Ran- 
lin  de  Reboul,  seigneurie  MarmorièreS,  et  de  Marié 
de  Roacb.  Il  fit  son  testaoïeni  par-devant  Jacqaes  Gas« 
aaignes ,.  notaire  de  Narbonne,  le  4K^^rs  io65,  tes^ 
tauient  par  lequel,  après  avoir  iastitué  sou  fils  aîné  soa 
héritier  utiiversel ,  (t  fait  des  legs  à  ses  aulres^enfants, 
H  laissa  le  soin  de  ses  Jionneur^  fatièbres  à  Isa  beau  de 
R«bdttl,  sa  seconde  femme»  Ha  Éiienne-Gésar,  Jean--' 
François,  Jean  «et  Gilibeçt  de  GbeCdeb'ie^ ,  ses  tréres. 

âea  enfanis-fui'^nt  ;  ^     .     ; 

■     ■       '  .  • 

.  ... 

Dit  premier  ^U  :      •  " 

■/  ■  .    ' 

T*.  Jéan-Heari-Réné  de  Ctefdebien ,  fcbèviilièr , 
vico*'.tiie  4'Armissan,  qqi,  étant  âçé  dVnviron 
l5  ans,  fut  maintenu  dftns  sa  qualHé  de  iïolîle 
d'e](tractioAi  le. i4.jaa?ier  it^  »  avec  Etienne- 


\ 


8jf  •  DltTIdnHAIBE   vmTEBSEL    ' 

Césai^-ée  GilH^ert,  ses  ondes.  Il  motirat  sau9 
avoir  été  marié; .         ^  • 

^  •  '       Du  second  lit  :' 

'   ,  I 

^*.  Jean-François^  donr  l'article  suit; 

0**.  Blanche  de  Chbfilebi'en,  mariée,  en  1686 ^  k 

'    Louis  rfe^Oiflw^er/,   seiçoéur  de  Bizanet,  de- 

Saint-AmanjS  et  autres  places; 
4^.  Françoise-Marg^aerite  de  Ghefdebien ,  morte 
,      sans  alliance. 

yi.  Jean-François.  djb.Chefdepibn,  IIP  danom,  cbe? 
'  valier^  vicomte  d^Armissan,  chevalier  de  l'ordjre  rojal 
et  militaire  de  Saint-Louis,  gouverneur  de  .Queyras^ 
capitàine.de  grenadiers  au  régiment  de  Piémont,  bap<* 
tisé  le  3  lévrier:! 663.,  paroisse  Saint-Just  de  Narboa- 
ne,  épousa;  par  contrat  reçu,  le  19  juillet  1700,  par  Jeau 
Rouan,  notaire  de  Narbonne,  Anne-Loùise  de  Chef- 
dhbien  d'Arniissan^  fille  de  Gilibert  de  Cbefdebieii 
d'Arniissan  et  de  Marie  liabé^u  d'Aude  rie  d'Alcoynes  de 
I^astours,  du  consentement  de  Jean  dé  Gheld^bien 
d!Armissany<cUicle  des  parties,  et  du. conseil  de  Henri 
et  JeaurFraHGois, -frères  de  Tépouse.  Il  n^eut* qu'une  ' 
fille,  Marie-Thérèse,  qui  suit ,  et  mourut  à  l'armée  dans 


Louis0  de  Ghefdebien ,  vicomtesse  d'Armissan,  sa  veuh 
ve.,  rendît  hodajillge  au  roi  en  la  cour  des  comptes  d^ 

Montpellier,  le  4  décembre  1722. 

.1 

■rf      •  '  '      f         • 
TIL  Marie-Tbérèse  JDE  Ghefoebieit  d'Armissan,  bap-' 

tis^e^'le-S  juillet  s  70 1  ,* paroisse  ISaint-Just  de  Narbon- 
ne,  épousa^  par  contrat  reçu  pat  JeanJRouan,  notaire 
de  Narbonne,  le  21  septembre  1722,  Antoine-Marie 
de  Ponte^  comte  d'Albaret,  fils.  d'Etienne  de  Ponte, 
comte  d'Albaret^  et  de  Marie-Marguerile  de  Birague  de 
Visque,  lequel  Etienne  de  Ponte  sortait  de  la  même  mai- 
son dont. étaient. Pierre  dePonie,  grand-maîtref  de 
Tordre  de  Malte,  en  i534r.plusieu^s  ^evaliers  de  Tor- 
dre de  TAnnonciade,  etc.  Elle  fut  mère  de  : 

!<*•  Joseph-Louis  dePonu,  comte  d'Albaret,  che- 


L. 


f 

DE  1.A    SOBLCSSE   pZ  Fl^AlICE.  85 

valîer,  commandear  des  ordres  de  Saint-Maa- 

riee  et  de  Saint-Lazare  de  Savoie  ; 
;t^  D'Ânoe^Lac  de  Ponte  d'Albaret,  évéqae  de 

Sarlat  ; . 
3**.  De  Jean-FraQcoi»-Marie-£ tienne  de  Ponte,  vi-  . 
,  comte  d'Alharet,  n^arié ,  le  lo  avril  1 769 ,  à  Jo- 

sephe-Tb'érèse-Ange  Delpas^  fille  de  Don,  An- 

*ge<4^aries -Joseph  'Dèlpas,  mariais  de' Saint- 
.  .  llarsal ,  et  de  Done  Marie-Mai'o^erile^Jeanhe- 

Ignace  de  Ros,  dent  il  a  en  plusieurs  enfants. 

• 
V.  Oilibert  pE  Chsfdebieii  d'Abmissan,  né  le  7  no- 
vembre-lôSç.  baptisé  le  9  octobre  i65i ,  paroisse  Saint- 
Jnst  de  Narbonne,  lieutenant  de  la  compagnie  Mestre-  '      '    • 

de-Camp  du  régiment  de  Poitou,  en  i655,  capitaine  au 
régiment  d'OUier^  en  1 664,  au  régiment  d'Enghierï,  incor- 
poré dans  le  régiment  de^  reine,  en  i'668,  eut  ordre  de  x| 
servir  à  la  suite  du  régiment  dé  Gravâtes,  en  1670,'et  par 
lettre  de  passe  au  régiment  de  Gassidn ,  en  1 671 .  S'étant 
joint  avec  Etienne  César,  s6n  frère  ,  à  la  prpductioil  du 
vicomte  d'Armissan',  leur  neyeti,  ils  furent  <?^sèmble  dé- 
clarés nobles  et  issus  de  noble  race  et  lignée  pai*  MM.  les 
commissaires  du  roi ,  à  Montpellier ,  le  1 4  janvier  1669, 
et  comme  tels  inscrits  pqr  noïns,  surnoms ,  armes  et  lieu 
de  leur  demeure ,  dans  le  catalogue  des  véfritafbles  no- 
bles de  la  province  de  Languedoc.  Il  rendit  hommage  au 
roi  en  la  cour  des  trésoriers  de  France  4^  Montpellier , 
le '22  aorut  1679,  à  raison  des  seigneuries  de. la  Haute  et 
Basse-Pla nasse.  Il  tenditaussi  hommage  aii  roi  en  la  cour 
dcs'iomptes  de  Montpellier*,»  le  i,3  octobre  1691,  tant 
de  son  chef  qu'au  nom  'du.  vicomte  d'Armissan  j  son  ne-                     , 
ven ,  à  raison  de  la  terre  et  vicomte  d'Armissan.  Son  tes- 
tament fut  reçu,  le  21  juin  1699,, par  Jean  Rouan ^  no-                    ^ 
faire  de  Narbonne  ;  il  mourut  cette  année  là.  Sa  veuve                             • 
demanda  et  obtînt  la  confirmation  du  jugement  demain: 
tenue  de  nobIt;sse,  le  2Q^décembre  de  la  même  année. 
Il  avait  épousé,  par  contrat  passé  devant ^fiijoinia  daSt.- 
Jacques,  notaire  de  Narbonp,e,  l'p  3i  juillet  1677,  Marie- 
hshesin  d'j^uderic   d^Alcqynes  de  Lastoiirs y  fille. de 
Henri ,  qqi  avst  été  tué  au  siège  d'Orbitello,  et  deHen- 
rietlè  Dupac  d^  Ponsermç,  et  nièce  de  SéWstien  d'Au- 
deric ,  chevalier  de  Majlte.  L'acte  de  ce  mariage  eut  lieu 
de  l'ayis  et  agrément  d'jÉtienne-Césa net  de  Jean-François^ 


f 

86  otctionirAiiE  vvïWÉÊÊÊtt  - 

Crères  de  l'ipôux,  «insî  que  d«  dam«  Iftabeau  de  Rebonl 
Tidomtesse  aArmissan,  veuve  de  son  frère  aîné. 

Gilib'ert  de  GhefdebiVn  eul  pour  enfants  :  Aniie-Xioai* 
se,  née  le  18  aoât  1678,  et  mariée  à  Jefrn -François, 
troisième'  du  nom ,  son  cousm-^erœain  ;  Henri ,  qi^  ne 
fat  point  n^arie,  et  Jean-Fraitçois ,  qni  sait.        • 

VI»  Jeau-Françoi$.DECBeFOEBicarD^AftMi6ftAif»iy*  da 
nom,  beîgueur  dela-Haute-PlanasSe ,  né  le  lo,  bapiisé  le 
20  juiliift  1 683,  paroisse  Saint*Ju&t  de  Narboonel,  lieule» 
nant  dUnfanterie  au  régiment  de  Piémont  ^  en  1701  , 
devint  chef  des  nom,  a r u^es *.  titres  et  prêrogaâtes  de 
la  maison  jje  Chefdebien,  en  170a,  par  la  mort  de  Jean- 
François,  troisième  du  nom,  son  beaù-Prère,  et  son 
cousin-germain.  Il  épousa,  par  contrat  passé  devant  Jeatt 
Rouan ,  notaire  de  Narbonne*,  le. 16  février  1711 ,  Ma-« 
rie-Marguerite  d^  Chambertn  sa  cousine,  nièce  d'Anna 
de  CBambert^  chevalier  Je  Malte,  et  fille  de  Louis  de 
Chambert,  seigneur  de  Bi^anet,  Saint« Amans  et  astres. 
places ,  et  de  fiianche  de"  Chefdebien  d'Armissan.  Soq 
testament  9  xiu  24  septembre  17489  &t  reçu  p^r  Jean 
Martin  ,  notaire  de  Karbonne;  et  celui,  de  sa  veuve  fut 
reçu  9  le  5  janvier  1755,  par  Pierre-Paul  Maupei,  no-, 
taire  delVarboune,  ouvert  et  publié  par  le  même,  le 
t4.  août  de.  Tannée  suivante.  Leurs  enunis  Curent  : 

1**.  *Jean-Louis-3oseph  de  Chefdebien  d^Aroiissao^ 
chevalier  de  Tordre  royal  et  militaire  de  Saint- 
Louis^  capitaine  de  grenadiers  au  régiment^  de 
Piémont ,  tué  à  Rosbacri ,  le  5  aovembise  17(7  ;* 

a*".  François-Anne,  qui 'suit. 

Vil.  François-Anne  OECaEFpEBÎEN,  chevalier,  vicom- 
^  te  de  Chefdebien  d'Armissan,  baron  de  THaule,*sei* 

sfnenr  de  Bizanet,  Saint- Amans,  le  VilUrs  de  Fargues, 
le  Peyrou-et*  autres  places,  coseigneur  Je  Narbonhe, 
de-Moussan  et  de  Cuxac,  anuén  capitaine  au  régiment 
de  Piémont  iiifanterie,  pendant  les  guerres  delBohê- 
me  et  de  Flandre ,  prisbnniei*  an  sîége  de  Prague,  che- 
valier de  Tordre  royal  el  niilitaire  de  Saint-Louis ,  chef 
de  division  des  canonniers  gardes-côlesnde  Narbonn'e, 
itéxle  i3  mai-  I7i8„  bapiise  le  16  du  même  mois,  pa- 
roisse de  Saint-Just  de  Na]^bonne ,  a  épousé ,  paf»  con-^ 
trat  passé  devant  Jean  Marlin,*tiotàire  de  Na'rlionne  ^ 


•\ 


01  lia  HOBLESiE  DE   FftllNlE.  87 

le  ii  jam  i^5a,  Gabrielle  de  Solas,  liile.de  François 
de  Solas ,  seigneur  d«  Monklaurez,  et  de  Gabrielle-Pri^ 
cile-Françpise  ^'AlphonsQ ^  daBie  de  Malvesin ,  dont  il  a 
eu  Qn*  grand  noniDre  dVnfants,  notamm^t  ceu^  qui 

smejgil: 

• 

•  1®.  François  -  Marie  '  de  Ghefdebien  d'Armissan, 
cbevalier  de  l'ordre  de  Sajnt-Jean  de  Jérusalem, 
major  a  la  suite  du  rég^iment  d «s  chasseurs  de 
Malte,  né  le  i5,'  baptisé  le  17  avril  1753,  pa- 
roisse Saint-Just  de  Narbonne  ;.  . 

a®.  Marie -Louis-Paul ,  élève  d'arlillerie  à  Ba- 
pauuie,  compris  dans  la  grande  réforme  de  1 77a, 
ina|or  d'une  brigade  d'inFanlerie  nationale  au 
service  de  l'état  de  l^rginië,  en  1778,  né  le  a8 
mars,  baptisé  le  i*^'  avril  1754,  paroisse  Saint- 
Just  de*  Narbonne; 

3*%  Paul^Serge-Anne ,  chevalier  de  Malte, «capi- 
taine au  régiment  d'Anjou  infanterie ,  né  le  la, 
'baptise  le  16  }nin  1755,  paroisse  Saint-Paul  de 
JNarbonne; 

4*.  FrançoiVRené ,  prêtre,  licencié  en  droit,  né 
le  19  ,  baptisé  le  ao  mai  17^0 ,  paroisse  la  Major 
^e  Narbonne  ; 

S**,  François -Guillaume -Gabriel,  chevalier  de 
Malte,  lieutenant  des  vaii»seaujc  du'roi,  né  le  14, 
bapûsé  le  1 5  février  17639.  paroisse  la  Major  de 
"Narbonne;^  •  . 

jB**.  Louis-Frapçois^Gabriel ,  chevalier  de  Malte , 
sous-lieutenant  de  remplacement  au  Tégiment 
.  â'Anjou,  ne  le  i3,  baptisé  le  14  févriec  1767, 
•  paroisse  la  Majï)!*  de  Narbohn^  ; 

7*.  Marie-Josepfr*Louis ,  né  eu  i  776,  pf»ésen  té  pour 
être  reçu  de  minorifé  dans  rordre  de  Malte, 
mort  en  ^^78 ,  péudant  que  Fou  faisait  ses 
pre'nres. . 

Armes.  Voyez  le  tome  lY  de  cet  ouvrage  et  la  plan- 
che héraldiqae  qui  temriue.ce  volume. 

H»  GHILLAl^ ,  oti  €HïLHAUI>\  en  Périgord  ;  fa- 
mille uoble,  distinguée  par  ses  services,  et  par  son  atta- 
chement «t«a  fidélité  k  ses  saoverains.  Pierre  Chillaud 
^%Qik  twuili^iit ,  le  io  mai  1649,  par  lequel  il  nomma 


\ 


t  * 


\ 

88  DICTIOHITAUIE   ITHITEBSEt 


Bertrand  Chiliaud^son  oncle,  tuleur M  curateur  de» 
enfants  qu'il  avait  eus  de  €*atherine-Chalop  ^  sa  femmes 
fille  de -Jacques  Ghalup,  conseiller  au  séoéchal  de  Péri- 
gueux  ,  et  de  Françoise  Pastoureau  :  ses  deqx  fils  àinéîs 
étaient  Antoine,  seigneur  de Proosaut,  et  Jçan,  seigneur 
des  Fieux,  qui  furent  anoblis ,  en  i584,  par  le  roi  Hen- 
ri  IIL  D^Ânioine  de  Ghillaud,  sont  venus  les  seigneurs 
de  Prdnsaut  et  d'Âdian ,  près  de  Péri  gueux,  et  de  Sou- 
mensat  eq  Agénois.  Les  seigneurs  de  Fonlosse,  en  la 
paroisse  de  Luzignac  en  rérige^rd ,  descendent  d'un 
açtre  frèr.e  d'Antoine  et  de  Jean. 

Jean  de  GRillaud,  seigneur  des  Fîeux,  fut  l'un  des  hom- 
mes les  p!usl>ra  ves  de  son  temps;  ce'  fut  lui^  aui,  secondé 
[par  quelques-uns  de  ses  compatriotes,  aussi  valeureux 
et  aussi  déterminés  que  lui ,  délivra  la  ville  de  Périgueux  > 
du  joug  des  Huguenolii ,  fe  jour  de  Sainte-Anne  ,  26 
juillet  i58i  ;  c'est  en  mémoire  de  cette  action  héroïque, 
que  ce  jour-là ,  on  fesait,  tons  les  ans  en  cette  ville,  une 
procession  générale,  après  laquelle  il  j  avait  unsermon, 
où  entrait  toujours  l'eioge  de  Jean  deChillaud  ;  tou- 
tes les  autorités  j  assistaient,  et  Ies'meii>bre3  de  la  fa-* 
mille  de  Gbillaudy  occupaient  la  première  place.  ^ 

Jean  deChillaud  devint  vice-sénéchal  du  Përigord» 
et  maire  de  Périgueux.  Il  eût  de  Paule  de  la  Porte,  sa  se- 
conde femme,  Bertrand  *de  Ghillaud,  marié  à  Isabeau 
de  Fajole  if  iiile>de  Philippe  et  de  Catherine  di»  Taille- 
fer.  De  lui  sont  issA  les  seigneurs  deCharensdc,  en  Pé- 
rigord,  et  de  Paranchères,  p'rès  Sainte-Foy-sur-Dor- 
dogné.    •  •  •      •  .         • 

Jean  de  Chillaud , fils  aine  de  Bertrand,  fut  seigneur 
des  Fieux,  de  la  Chapelle-Go^agiiet  et  de  la  Jarte  ,  en 
la  paroisse  de  Goursac.  Il  ne  laissa  que  deux  filles  de 
Jeanne-Claude  de  Lasteyrierdu-Saillant ,  sa  femme , 
fille  de  Jean,, et  de  Gabrielie  du  Puj  ,  héritière  de  la. 
Jarte  : 

l^'.Xsabeai^  deGhilIhud,  iD^ri4é;i.en  i660j.k  Franr 
çoia  cÛAnglars ,  seigneur  de  Pecfaàuré ,  fils  de 
Kaimond,  Aeigneur  du  Çlaujç  et  deiN..,; .  d!£s- 
carii-de-Çavaicnac;  .    '  * 

.    2"*.  Marthe  *de. Chillaud,  qui  épousa  Jean  de  La^ 
te/rie'^du'Saiîiar^ ,  fib  de  Raimood.  et  d'Isa- 


\ 


DE'Là  VOBLESSE    DE   FBANCV.  89 

beaa  d'Esean,  aoquel  elle  porta  le  fief  de  la 
.    Jarte. 

Toatesces  différentes  braDchessont  aujourd'lim  érèio» 
tes;  le  dernier  rejeton  de  la  branche  des  seigneurs  de 
Parancbères  a  été  taé ,  comme  royaliste ,  ann  coup 
de  fusil,  dans  une  riie  de  Bordeaux,  pendant  les  cent 
Jours^  en  i8i5.II  ne  reste  plus  aujourd'hui  de  cette  fa- 
mille ,  cpe  la  branche  de  M.  de  Ghillaud  de  la  Rieau- 
die,  actuellement  président  de  la  cour  royale  de  Bor- 
deaux 9  et  membre  de  la  chambre  des  députés  de  181 S 
et  i8ao. 

•  « 

La  famille  de  Ghillaud  a  donné  nombre  d'ecclésias- . 
tiques  et  de  militaires  distingués,  ainsi  que  plusieurs  ma- 
gistrats. 

Jrmes.  Les  branches  sorties  d'Antoine  de  GhiUaud 
YOtXùevXi  De gueuUs^  à  un  monde^  ou  gîo6e  d'or,  croi»* 
se  de  memCf  surmonté  d*un  laurier  aussi  d'or  ^couché 
en  chef,  et  accompagné  de  trois  àesants  d*or,  rangés 
deux  efijasce  et  un  en  pointe^ 

.  Et  les  branches  issues  de  Jean  deChiHaud,  seigneur  des 
Fieux ,  portaient  :  De  gueules,  au  lion  d*or ,  tenant  en 
pal  un  caducée  d'argent  j  accompagné  de  trois  besants 
d'argent,  rangés  deux  enfasce  et  un  en  pointe ^  avec 
cette  devise  :  Cum  civibus  Ubertatem  prœsto,  par  al- 
lusion à  la  délivrance  de  Périgtteux. 

Ces  armes  furent  données  par  Henri  UI,  lors  de  IV 
noblissement ,  en  mars  1584. 

Il  j  a  erreur  à  cet  égard  dans  l'Armoriai  général  de 
]f  •  Hozier ,  ou  on  donne  à  cette  famille  les  armes  de  la 
maison  du  ChiUeau,  en  Poitou. 

DE  CLARIS  i  anciennement  Glarisse  ,  marquis  de  la 
Verne  de  Rod<^s^  comtes  de  Glairmont,  libres  barons 
d'Argenteau ,  au^  Pays-Bas.  Cette  famille  a  pour  pre- 
mier auteur  connu  : 

I.  Pierre  de  Claris  ou  Glarisse  ,  seigneur  de  Clas-^ 
très,  près  de  Saint-Quentin,  en  Picardie,  mort  au  mois 
d^  février  ii^%.  Il  avait  épousé  Jeanne  de  Vienne^  dé- 
cédée le  i5  juillet  i536,  de  laquelle  il  eut  : 

V.  la 


U.  Louis  de-  Claris  ,  I**  djOL  booi  ,  siiignevr  db  Clas^ 
très ,  époux  de  Marie  le  Baiteur,  et  père  de  Roger,  qni 
sait. 

IIL  Roger  bt  GtAAis ,  seîg^neiir  de  Oielbeke  y  fonditr 
tëar  da.  courent  des  capuciïis.  i  Lières ,  épousa  S^ar^ 
Bteyl,  mojte  le.5o  novembre  i63^..  Qeiuj^joai'ilb: 

fV.  IjouÎs  Dï  Glabis^  ë.ctiyer>  seigneur  d^  Dîfelfceke, 
]Çeckerseèie ,  B^i'chem,  Cobbeghem  ,  etc.,  aramaW  de 
h  viHe  d'Anvers,  en  i63o,  créé  chevalier,  par  lettres  de 
Philippe  lY,  roi  d'Espagne ,  du  ao  octobre  i63a.  Q 
apoiua  Marie  Nmtot,  cpû  le  rendil  péro  do  Lmhs«»Bo- 
96r,  quiasîl,  , 

V.  Louis-Roger  de  Claris  ,  chevalier ,  seigneur  de 
Bioikeke,  «te  BeiokiarBeÀlo,  Berohc»,  Cokbogliefl»,  Mont- 
fort ,  ZelUck  et  Rigaerde,  c^veliop  do  Vowtr^  do>8l.-« 
Jacques^  coiiaeiUer-d'étal  el  du  consoit  ^testfiiHMioeaidoo 
Pays^B^i)  obtiat  i'éreotâon,  on  ttoro  do^ooml/;  do  lo 
terre  et  seigneurie  de  CkiipmoD^,  on  &atiid^Ctam^ 
^u^mA^  m,  Suèd«\  par  liQUc^dn  BQi,PbiJ%iM  l^>,dMi9 
j^v?iei:  i653.  tl  «lOiinMvU  ^  )uillet  x^i^i  4Mt  4|^9)» 
^  Amie-Mi^ri^  de  MeuifiOflère-yCorù^vk^Ui,  mort^  1|^  J 

1  <».  Louis-Antoine  ».  dpnt  Tarûck, suit  \ 

:9®.  Alarie  dç  CI%]:is, 'mariée  a  Jean-Pierre  Helnp/in^ 
seigneur  dé  Kuysbroeck,  baron  dte  'VPiQe-* 
broeck,  etc. 

t 

YL  LouîsrAttlOMM  M  GiLAftiSi,  ohef altec ,.  omfte  àk 

Clairmont,  libre  baron  d'An^enleaiL  oft  deBkomallfti 

seigneur  de  Montleone  et  de  Meerbeke ,  conseiller-d'é- 

t4 1 ,  premier  auditindiir ^do,  v^  di'K^pJi^e.  am^Ptijis^Sas, 

ei^d-b^Ui. de«^  vÂlk  9t^  pa^fs  àtiTentev^mA^t.vHmtM 
%t  mars  i7ij5i..  U  axait  ém>i|s&  ChrijauiiQ  4f^  IMfil^r^^ 
morte  le  lo  février  171 3,  mie  de  Piei^re*Fa«c;ali  d/eQM^ 
kère,  chevalier,  seigneur  de  la  baronnie  de  Moutleone, 
<]lilftq«eUflileii4:  «   .. 

yjL  PJiilippenLonv  M  Gjuiiia>  cqvYte.dfeOajrmpuii 
libre  baroa  ftÂi)gwlMllift^t  4fi  K^JHPaUev  ci 


SflBi  Ueuttniuitr-felâ-aMinéchaldeifiriDéetde  i'^mpêreurs 
taé  aa  siège  de  Semlin ,  en  Hongrie ,  l'an  1686.  IJ  ètafl 
«Uie«ifee  ▲ftne^Frahçoîée  tieLa^f^ème^  Rodes,  tlle 
aoi^ve  «t  héritière  de  Ferdioasod,  omrqai^  de  La  Vertlè 
4e  ilodeft,  <ei  4»  Mad^inc  de  6te)e«beipgh««  ib  ^ovèat 

marqoifi  de  la  V  erne  de  Rhodes ,  eofentia  de  Glairmonii 
libre  l>aron  d^Jurj^nteas  et  de  Hermalle ,  gm«d>b«ilb 
d^épèe  du  pays  de  Teoreoionde  1  C0B«eiUef-d^ét«t  d'i^ 
pée  et  cliambellan  de  LL.  MM.  IL  et  RR.,.  lientenfint 
en  là  souveraine  cour  fëodale  de  Brabant,  mort  en  17731* 
U  àVait  épôiisé,  en  17^1,  Ittatie-Anne  de  Bohen^ 
ÎDhe^Èartenslein ,  chanoinesse  de  Thorn,  reçue  dame 
de  la  t^f  ois:  étoilêè^  lé  3  mai  1 733,  morte  le  1 6  sepiem- 
lyre  i'ji%\  fiHe  «de  Philippe -Châties  -GaspaM,  prince 
AeII«iieiiloh«-4oitiensteiR,  et  de  S^phie-Leôpoldin^ , 
priucesse  de  Hesse-Rhinfels-Wanfried»  De  ce  mariage 
est  issue  : 

Marie-Éliisahelh-tValdburge-Ànne-Lonise  OK  GfA^ 
BIS)  née  le  27  m>teiabre  i^S^,  maHée,  le  170c- 
tebrê  i7Si,at«t^Cfaar)es-Joseph-Aog1iste,  comte 
de  Lifiibourg-Styrum-Bronchorst  ^  seigneur  dé 
Wisch  et  de  BorcVloe,  enseigne  héfféditaire  du 
dttcbé  de  G«eldre  et  dil  comté  de  Zntphen ,  vi^ 
êe^amiral  de  Fri^ ,  de  Gronîngue  et  d'Otnmë- 
lande f  chambellan  de  LL.  MM.  IL  et  RR.,  mort 
au  château  d^Argenteau^  le  i£  ïè^riéi  1760. 

On  peut  consulter  snr  éette  famille  te  Ifohiliairt  des 
Pays-Bas  y  in-i2,  tom^  I^pag,  a47i  S^S,  543  >  et  le» 
Quartiers  ^nééUogiques  desjàêniîées  notées  des  Pays^ 
Bas  )  in^^9  f>ag.  74  ^^  ^^4- 

^rmes  :  D'arjgent ,  à  ki  fttsée  4'aMf .  Sâppdrts  :  Aient 
gtiSôna  d'br. 

»E  CLARIS)  6«gBc«rf  de  Fiorîan  et  de  daint-Mai^Hnf 
tft  Lttûgaeéùc,  Cette  famille  parait  àtoir  tiné  sôUché 
<îottimutie  avec  celle  de  Clari  ou  Clary  de  Vindtae^ 
doDt  on  parlera  pltts  h%s ,  non  sur  la  simple  lanalogie  du 
nooiet  m  Armea^  nmis  par  la  co^^haki^lieH  prlknilif^ 


ça  ikicnoviTAimE  itvitbksel 

An  même  lieu,  ayant  toutes  dwiix  leurs  premiers  établis^ 
sements  dans  la  ville  et  joricbctioii  de  Cordes,  en  Albi* 
gtois. 

.  :  Cette  famille  parait  ayoir  étendu  ses  rameaux  jus* 
que  dans  le  VÎTarais,  ou  peut-être  avoir  eu  pour  ber- 
ceau ce  pays,  où.  elle  existait  avec  distinction,  dés  le 
commencement  du  i3«  siècle.  On  voit  un  Guillaume 
Clari ,  parmi  les  gentilshommes  du  Languedoc ,  qui 
étaient  tenus  envers  le  roi  à  Fhommage  et  au  service  mi- 
litaire  a  cause  de  leurs  fiefs  mouvants  de  la  couronnef. 
11  comparut  au  ban  indiqué  à  Saint-Germalu-en-Laye* 
trois  semaines  avant  la  Pentecôte  de  l'an  ia36. 

Gerenton  de  Clari ,  ëcuyer ,  de  Privas ,  en  Vivarais, 
vivait ,  vers  l'an  1 270 ,  et  possédait  un  fief  dans  le  man* 
dément  de  Cheilus,  dont  il  dota  sa  fiQe ,  en  la  mariant^ 
Fan  i3o8,  avec  Pierre  de  Cheilus^  damoiseau  (1). 

Pierre  de  Claris^  vice-bailli  duYivarais,  épousa,  vers 
l'an  1410 ,  Armandite  d'Aus^ergne  'j  remariée,  avant  l'an 


(i)  Huloire  du  Gomlat-VenaUsio ,  |Mir  Pilhoo-Gurtytoni*  IV, 
pag.  i55. 

M.  Viliaret,  daaa  son  Hutoire  de  Fraoce  (Parw,  1763,  fom.  X/, 
77.  333),  fait  meotîoa  d*un  combat  siogolier  eatre  le  sire  de  Glarj, 
gontiMiOvMiie  de  Languedoc  ^  et  Pierre  de  Gourtenay,  leigoeur  a  a* 
glais.  Ge  dernier  s'était  vanté  de  u'avoir  trouvé  personne  en  Fran- 
ce qui  eè4  osé  combattre  contre  lui.  «  Le  sire  de  Glarj,  ajoute  cet 

•  auteur ,  ne  put  entendre  cette  bravad«t  insultante  pour  la  noblet»- 
»  se  française  sans  la  relever ,  et  offrit  de  soutenir  rboni|eur  de  ta 
»  nation  :  la  proposition  fut  acceptée.  Ges  deux  champions  de  la 
»  gloire  patriotique  combattirent  devant  la  comtesse  de  Saint'Paul. 

•  Gourtenay,  blessé,  désarmé,  s'avoua  vaincra,  et  repassa  en  An- 
Bgletcrre,  d'où,  peu  de  temps  après,  il  envoja  au  roi  de  France 

•  deux  chevaux  de  «elle,  six  petits  arcs,  une  gerbe  de  grandes  et 

•  une  de  petites  flèches,  une  gerbe  de  javelots  et  huit  pièces  d'é< 

•  carlate,  pour  reponnaltrc  les  honneurs  qu'on  lui  avait  prodigués  & 

•  la  cour  de  France.  Il  n'en  usa  pas  de  même  à  l'égard  de  son  vain* 

•  queur,  le  sire  de  Glary,  qui,  pour  prix  de  son  courage,  ne  re> 
a  cueillit  que  la  haine  du  duc  de  fiourgogne.  On  voulut  le  traiter 

•  en  coupable  pour  avoir  combattu  sans  le  congé  du  roi  :  il  fut  obli' 
•gè  de  se  tenir  caché  pendant  quelque  temps,  jusqu'à  ce  qu'il 

•  eût  obtenu  son  pardon  de  la  cour.  • 

'Quoique >  nous  ayons  cru  devoir  npfMrter  ici  cette  note,  Aou» 
devons  dire  que  plusieurs  circonstances ,  telles  que  le  combat  livré 
en  présence  de  la  comtesse  de  Saint-Paul  et  la  hainte  du  duc  de 
Bourgogne,  nous  font  présumer  que  ce  sire  de  Glary  appartenait 
à  la  m-àïwadeCiary-iyaiUneowt^  et  que  M.  Villaret  s'est  trom* 
pé  en  qualifiant  le  sire  de  Glary  gentilhomxne  de  Languedoc* 


Dt  UL  HOBLESSt   DE    PBJUrCC.  9? 

1435,  arec  Tbonts  Jlberti^  ei  fille  de  Pierre  d*Aa* 
▼erg^e  «  et  d'Audoave  De  Merles ,  de  la.TiUc  de  Viviers. 
II  en  eut  : 

1*.  Jean  de  Claris^  marié  avec  Louise  Alberîi^  fille 
de  Thomas  Alberti,  et  de  Raimonde  Félix,  sa  pre- 
n^ière  femme.  Elle  était  veuve  de  Jean  Claris  et 
sans  enfants,  lorsqu'elle  fit  son  testament,  le  i5 
octobre  1454; 

a*.  Isabelle  de  Claris  y  mariée ,  le  5  septembre  1 435, 
avec  Guillaume  de  Piolenc^  damoiseau,  co-sei- 

fneur  de  Saint-Julien,  de  Sainl-Paulet  et  de 
resques,  fils  de  Dieudonné  de  Piolcnc,  seigneur 
des  mêmes  terres ,  et  de  Garsinde  de  Montaigu. 
Elle  fit  son  testament,  le  7  mai  i46ô  ; 
3"*.  Claudine  de  Qaris,  alliée,  le  ai  avril  14891 
avec  Gui  Godellù 

Telles  sont  les  seules  traces  qu'on  ait  pu  découvrir 
de  cette  branche  de  Glari  ou  Claris  du  Vivarais.  Celle 
des  seigneurs  de  Florian  et  de  Saint-Martin ,  en  Albi- 
geois ,  prouva  filiation  depuis  noble  et  grège  homme 
François  de  Claris^  habitant  de  la  ville  de  Cordes ,  ainsi 
qualifié  dans  le  contrat  de  mariage  de  noble  Antoine  de 
Claris  f  son  fils,  avec  Mme  de  Lornie^da  4  janvier  i5o5. 
Leurs  descendants  ont  donné  plusieurs  officiers  de  di- 
vers grides  d'infanterie  et  de  cavalerie ,  la  plupart  dé- 
corés de  la  croix  de  Saint-Louis;  un  autre  en  la  cham- 


siége  de  Prague  ,  en  174a  ;  et  se  sont  alliés  aux  famil- 
les d'Amalric ,  d'Ariende  de  Mirabel,  d'Arvieu,  Dol* 
hadeau,  de  Fîzes,  de  Massiot,  de  Molles,  du  Merlet, 
de  Perdrix^  de  Pize,  de  Portai, Salgues,  de  Villas, elc. 

Cette  famille  a  été  maintenue  dans  son  ancienne  no- 
blesse 9  le  27  mars  1723. 

Jean-Pierre  de  Claris  de  Florian,  né  le 6  mars  i755, 
l'an  des  4o  de  l'académie  française ,  gentilhomme  or- 
dinaire de  la  chambre  du  duc  dePeuthièvre,  lieuleuant- 
colonelde  cavalerie,  mourut  à  Sceadic,  Je  i3  septem* 
bre  1793,  au  sortir  des  cachots  où  la  tyrannie  de  Robes- 
pierre l'avait  plongé.  Il  a  laissé  un  souvenir  qui  sera  toa- 
joui^i  cher  aux  amis  des  mceurs  et  des  lettres^ 


€^  mcnofffliAiBE  tnmriUKL  ' 

Arfne»  sDW^  •  l'aigle  de  «sble;  attckefvTanrr^  ckti^ 
4IW  êol«îl  dW. 

fl»E  CLAEY  oa  d«à«i  ^  é^nears  de  ViacbiBc^,  de  la 
Capelle^  de  âtial^Lfiice.  ei  de  Marlooa,  en  Albîg^eois. 

L  Amaad  ins  CuiaT,  fit  ac^n  iesUsaieBi  y  le  a3  mara  | 

1Ô59.  U  eat  pour  eufants  : 

I^E^leric,  qui  suit; 

a^«  Antoinette  de  Clary,  mariée  avec  Aifiand  de 
Saint-Arnaud  ,  qui  donna  quiltance  dotale  à  Ar-> 
naudde  Glary,  son  beau-père,  le  1 5  janvier  i554*  | 

II.  Emeric  de  Clart,  éeuyer,  habitant  de  Cordes,  en 
Albigeois,  fut  marié,  le  21  avrii  i594t  avec  Marthe  de 
la  Gausie ,  fille  de  Françoise  de  la  Gansie ,  Seigneur 
d'EscomebcPuf  et  de  Danlejac  Ilobtintduroi  HenrilV 
«ne  permission  de  chasser  a  Tarquebuse ,  le  a8  septem- 
bre 1600  ^  et  fit  son  testament,  le  9  janvier  16a i*  Ses  éta- 
lants furent,  entr'autres  : 

!*•  Jean  dont  Farticle  suit; 

2^.  François  de  Clarj,  substituera  son  frère  dans 
la  succession  paternelle,  le  9  janvier  16^1. 

• 
m.  Jean  DE  Claay,  seigneur  de  la  Capelle,  docteur 
et  avocat  en  la  cour  de  parlement  de  Toulouse ,  épou- 
sa, le  20  juin  i6a6,  Jeane  Dièche^  fille  de  Jacques  Diè- 
che ,  et  d^Antoinette  Bermond.  Il  reçut  deux  lettres  de 
convocation  pour  le  ban  et  arrière-bati  de  la  noblesse, 
les  dernier  juillet  1641  et  21  juillet  1642.  Il  fit  son 
testament,  le  7  mars  166c,  par  lequel  on  toit  qu'il  avait 
alors  de  son  mariage  : 

1°.  Jacques  qui  suit  ; 

4-:  Mme  de  aarj,    j     ï»  7  «»»"  »66x. 

ly .  Jacques  be  GutaY,  I^'  du  nom ,  seigneur  de  Via- 
drac  et  de  la  Capelle ,  fournit  aveu  et  déttombrcment 
des  biens  nobles  qu'il  possédait  dans  la  jurixlicb^n  de 
Cprilcs,  le  2  avril  1689,  ^tfiit  pourvu  de  la  charge  de 


x69Q»,ll  avait  épousé,,  le  i5  401U.1667,  Marle-Ciaire 
de^Jacuiy  fUie  de.  Jacques  de.  leam^  conseiller  aa  pacl«r' 
ipefit  de.  Toi^AW  r  ^^  d'AnjB^  4c)  Râssf^we^.  De  Jfe<vr 
iiforiag^,est,i«sa$i,,  . 

T..  J'acaues  de  Clàhy,  I^  (Ju  nom,  seigneur  de  yHn- 
drac,  de  la  Capeile  et  de  Sainte-Luce,  conseiUer  au 
parlement  de  Tboloase,  marié,  lê  a.t  mai  iToS^  avÊc 
Claire  tfe  ta  Gorée^  fitl'e  de  feu  Gabriel  de  la  Gorée, 
conseiffer  du  'mème^  parlement ,  et  de  Xéanne  de  Fro- 
fan.  Us  eurent;  entr'autfes  énf^ntis^; 

VL  Bbise^ao<)a«9«<Fiert['e'^G«bd«i:  »«' CsAay,  ebe^a-^ 
^  seihg^ttr^  d»  Yiiiérao ,  di»  ^à'  6ttpe^e^r  dtt>  SAÎâtiv^ 
Luce,  de  Nartous  et  autres  places,  né  le  7  oùtohrm 
iyo^  ti  «f04jsa  yte-f**  jxiiii  lyâr^,  liyppoljte^-Cia^lde 
tirYzam^dt  Frsàssinët,  ftlle  d«  fewCaanbird'Yaavli  «k 
Freîmneiy  comte  d«  V^ladj*,  seigwetir  de  Sâint-Jeanv 
h-ha»,  aa  diocèse  de  Val>pc»,  et' icr£li8abl»lb  de  RjtHJvd- 
fcvâ.  SU  earen»,  «Btr^aislreste^ABts  t 

yil.  Jeanne-Elisabeth-GalnrieUe  i«ji  Gùi^Y,  mriéiç^ 
pai>  co«|ra.ti  du  9  Cé^wr  i,77^,,^y.pc  Prauçois-Çahriel, 
vicom^i^  de  Solagçsy  président  di^  çoU^e  élecl<^r^i4^ 
département  duTarn,  chevalier  de  Tordre  royaldelaXié»- 
gion-d'Honneur,  fils  de  Gabriel,  chevalier  de  Sôlages, 
«»aréchai  dus^  cainps  ev  sacmlks^'dia  voi^  «tvde  Marie. de 
JoHlat  4e  Lon^ctiamps. 

Armes  :  D'argent ,  à  Taigle  de  sable  ;  au  che£  d*âikur , 
chargé  d'un  soleil  d'or. 

us;  CtiÀfiXv  6Q  OangitfiAophSnaiiQois.dft  QiMZ}!,^d^ 
Itiir  en  droit ,cavvQC8t  au  pa«lament  oe  Toulouse,  eiifiiù^ 
le  avocat  géfléraLau  grand  con^U  par  provisi^nadvt  iS 
mai  1587,  Y  fat  reçu  le  5o  septembre  suivant.  Ayant 
pKiâle-fumi'.dEKJU  lig^e^  il  A^'CétaUiida^â  ses,f0pq|ic;li,aQS, 
d0Qt  il  AKait.  éliés^^peediiF»  pa?  leitre^regjstréesle.i2!déH 
cembre  iSSq,  et  devint  maître  des  requêtes  le  Zo  avril 
iSoi^  juge-mage  dé  Toulouse  en  1608,  puis  premier 
pnbidf Qft  aù^mfriiepavleinent  le> av  juillet  i^ôf^i* 

Jrmc^:  De.  gueules,  à  l?aig|é  d^acgent;  au  chef  cou- 
su d'azur,  chargé  d'un  soleil  aor. 


f^6  '    DICTIOlffirilAlS    UMITERSBL 

DE  GLARY-WALLINCOURT,  maison  d'ancienne 
chevalerie,  originaire  du  pays  de  Cambrés».  Elle  a 
pris  son  nom  d  une  terre  sitaée  a  trois  liéaes  de  Cam- 
bra j,  non  loin  de  la  cbâtellenie  de  Wallinconrt ,  et  a 
pour  souche  un  puîné  de  Fillastre  maison  de  ce  nom , 
appelé  Geoffroy  de  Wallincourt,  are  de  dary^  oni  tî- 
Tait  Tan  i  i5i.  Fauvelde  Clary,  Ton  de  ses  descendants, 
vivait  Pan,  1220  (i).  Une  charte  de  Fabbaye  du  mont 
Saint-Martin,  de  Fan  1296,  fait  mention  de  Nicolas,  sire 
'dt  Clqry,  et  de  Hugues  de  Clary^  époux  de  Maihilde 
de  Grousclus.  Nicolas  avait  épousé  Joye  de  Lagnicourt, 
de  laquelle  il  laissa  Guillaume ,  Jean  et  Agnès  de  Clary. 
Celle  -  ci  fut  confointe  avec  Hugues  des  JVasières^  fils 
de  Hellin,  seigneur  de  Hendicourt,  et  d'Alix  de  Corn- 
alines. > 

Simon  de  C^ixiv,. chevalier,  vivait  en  x3o%n  Hugttes 
de  .Clary^  qualifie  aussi  chevalier,  en  1391,  fut  père  de 
Jean  de  Ciary,  échevin  ^e.Cambray,  en  i43&  Moni>- 
•trelet  fait  mention  d'un  Lancelot  de  Clary^  tué  à  là  ba- 
taille d'Azincoarti  en  141 5.  Enfin  Isabeau^CVajrx  était 
mariée,  en  i43i  >  avec  Jean  deBossut^  seigneur  d'Im- 
brechies  et  de  la  Mbite  (2).  î.    ' 

La  maison  de  Clary-Wallin court  est  étèihte,  et  la  ier« 
re  de  Glary  est  entrée  dans  la  maison  de  Bische,  vers 
Tan  1420. 

Armes  :  D-argent  a  la  fasce  d'azur.  Les  seigneurs  de 
Clary,  de  la  maison  de  Bische,  écartelaient  aux  1  et  4 
d'argent ,  à  trois  tourteaux  de  sable,  qui  sont  les  armes 
àe  Bische, 

D'une  autre  branche  était  Jean  de  Clary,  chevalier  du 
Gambrésis,  qui,  au  rapport  deRosel^  portait:  ïyor,  à  la 
bande  d*azury  chargée  de  trois  merlettes  de  sabie;'sur 
te  tout  un  écusson  d'argent  j  à  lajasce  d'azur, 

CLARY.  Louvet  fait  mention  d'un  messire  Geoffroy 
de  Ciary,  chevalier ,   relaté  dans  le  dénombrement  du 

s 


(1)  Anciennes  remaiinpies  de  la  noblesse  fieauvaisîne,  par  Iiou- 
vet ,  pag.  342. 

(2)  État  de  la  noblesse  du  Gambrésis»   par  lie'Cârpenlicrt 
pag.  4o3, 


OE^XtA.   NOBLESSE   DE   FRAVCE.  97 

oàfDbé  de  GienDont  en  BeaaVf  isis ,  don t  les  armes  étaien  i  : 
D'aigtntj  à  la  bande  de  sabit;  au  chef  de  gueules , 
ohargé  d'un  lion  d*or. 

DU  €LUZEL,  en  Péri^ord.  Celte  maison  parait  tirer 
son  nom  et  sori  ori«>ine  de  raiicieu  cliàtenu  du  <  luzel, 
situé  dans  la  parojsbe  de  GubjdC,  a  troib  lieues  de  Pé- 
rigueux,  relevant  en  suzeraineté  des  comtes  de  Péri- 
gord^.à  cause  de  leur  cbâtellenie  d^Auberoch.  Ce  cbâ- 
teauy  ajant  été  réuni,  ainsi  que  le  fief  qui  en  dép«'ndait, 
a  la  seigneurie  de  Cubjac,  perdit  son  ancien  nom  da 
Çluzel ,  et  n'est  plus  connu  aujourd'hui  que  sous  celui 
de  Cubjac. 

La  seigneurie  de  Cubjac  a  appartenu  de  toute  ancien- 
neté à  la  maison  du  Cluzel ,  et  cette  possession  est  justi- 
fiée par  nne  foule  de  titres,  depuis  Tan  1  223  jusqu'en 
i4oo,  qu'Arnaud  du  Cluzel  en  rendit  hommage  au  duc 
d'Orléans,  comme  comte  de  Périgord. 

Le  plus  ancien  seigneur  du  Cluzel,  dont  le  nom  soit 
parvenu  jusqu'à  nous,  est  Bernard,  vivant  vers  l'an 
1160.  De  lui  était  issu,  par  un  cadet,  noble  Antoine 
du  Cluzel 9  damoisf^au,  seigneur  du  But,  connu  par  des 
actes  de  149T  et  1495.  Cette  maison  est  représentée  de 
nos  jours  par  : 

1°.  M.  le  comte  du  Cluzel  de  la  Chabrerie,  an- 
cien capitaine  aux  gardes* françaises,  aujourd'hui 
lieutenant -général  et  commandeur  de  Tordre 
rojalet  militaire  de  Saint-Louis; 

2®.  M.  le  marquis  du  Cluzel,  ancien  officier  au  r\> 
gimentdu  Roi,  chevalier  de  Saint-Louis; 
,  3*.  M.  du  Cluzel,  de  la  bramhe  des  anciens  sei- 
{[neurs  de  Brouillaud,  et  de  Saint-Parc,  ancien 
mousquetaire  du  roi,  dont  le  père,  élevé  à  Téco* 
le  des  cadets  gentilshommes  dip  Metz,  eut  le  poi- 
gnet emprrle  d'un  biscaïen  au  siège  de  Prague; 
l'onclefut  liiéà  Ro>bach  ;  et  le  grand-^ncle  ,  Ni- 
colas du  Cluzel,  mourut  le  premier  à  la  .léle  A^^ 
grenadiers  du  régiment  de  Piémont,  sur  l'ou- 
vrage couronné  de  Philisbourg. 

Armes  \  D'or,  au  pin  de  stnople  ;  an  cerf  passant  de 
gueules,  brochant  sur  le  fût  de  l'arbre. 

V.  i3* 


^8  D1CT105HA1BE   VVITEKSEL 

DE  CORNELY;  faipilte  ancienne,  originaire  de 
Rouergae,  établie  à  Gambonlit,  en  Quercy,  dès  la  fin 
du  i3'  siècle,  et  de  nos  jours  à  Issns,  près  de  Ville* 
franche  de  Lauragais. 

D'après  des  notes  trouvées  dans  les  archives  des  cha- 
pelains de  Pejrusse  effRouergue,  il  parait  que  cette  fa- 
mille jouissa^it  dans  cette  petite  ville  d^une  haute  considé- 
ration, fondée  sur  d'importants  services.  En  effet,  les 
Anglais s'étant  emparés,  Tan  ii63,du  château  de  Pey- 
russe,  ce  fut  un  Gornély  qui ,  secondé  d'un  Médicis, 
parvint ,  à  la  tète  des  habitants,  à  expulser  les  ennemis 
de  cette  place ,  et  à  la  faire  rentrer  sous  l'autorité  de 
Hugues  II,  comte  de  Rouergue. 

Raymond  de  Comely^  élevé  au  siège  épiscopal  de  Ca- 
horsy  en  laSo,  assista,  le  19  septembre  1286,  au  con* 
cile  provincial  de  Bourges,  convoqué  par  Simon  de 
Beaulieu,  archevêque  et  primat.  Ce  prélat  rendit  hom- 
mage à  Frotard,  vicomte  de  Lautrec,  et  possédait  la 
seigneurie  de  Gahors  par  indivis  avec  le  roi  Philippe  le 
Bel. Ce  fut  Raymond  de  Gornely  qui  fit  bâtir  le  château 
de  Montpezat.  Il  contribua  en  outre  à  rendre  le  Lot  na- 
vigable au-dessous  de  Puy-FËvéque.  11  mourut  en  i  agS, 
et  fut  inhumé  en  une  chapelle  qu'il  avait  fait  construire 
dans  la  cathédrale* 

I.  Bertrand  de  Coevelt,  I*'  du  nom ,  neveu  de  l'évé- 
que  Raymond ,  acquit  le  château  de  Gamboulit ,  près 
de  Figeac,  avec  les  seigneuries  de  Gambes  et  de  Bous- 
sac.  11  épousa  Hélix  de  Jôs^  du  lieu  de  Beduer,  de  la- 
quelle il  eut  : 

i^  Bérignon  de  Gornely,  qui,  le  3o  juillet  i362 , 
fit  son  testament,  par  lequel.il  fonda  une  cha- 
pelle à  Gamboulit,  qu'il  dota  de  7  setiers  de  sei- 
s;le  de  rente,  et  institua  Jean  de  Gornely,  son 
frère  ,  pour  son  héritier  ; 

2**.  Jean  I  %  qui  a  continué  la  descendance. 

II.  Jean  de  Cojrhely,  I**^  du  nom,  seigneur  de  Gam- 
boulit, héritier  universel  de  son  frère,  consentit,  en 
1393,  une  reconnaissance  de  quelques  grains  d'or,  qui 
fut  acquittée  par  Pierre  de  Gornely,  son  fils  et  hé- 
ritier. 


DE   LA   NOBLESSE  DE   FRANGE.  99 

m.  Pierre  de  Goritelt,  seigneur  de  Cambonlit, 
reçat  plusieurs  reconnaissances  des  habitants  de  cette 
seigneurie,  et  accensa  le  fief  de  Gante-Perdrix.  11  ne 
Tivait  plus  en  14^9)  date  d'une  transaction  passée  par 
Jeanne  de  Gourdon^  sa  veuve,  en  qualité  de  mère  et 
tutrice  de  Jean  de  Goruelj,  qui  suit. 

lY.  Jean  de  Gorhely,  II*  du  nom,  seigneur  de  Gam- 
boulit ,  eut  pour  fils  : 

1^.  Charles  de  Gornelj,  dojen  du  chapitre  de  Fi-* 

geac  ;  .  .      .  ' 

a®.  Antoine,  qui  suit. 

y.  Antoine  de  Gornelt,  seigneur  de  Camboulit, 
épousa  Glaude  de  Cazenac.  Il  fit  son  testament,  le  9 
août  1645,  et  sa  veuve,  le  8  septembre  i566.  Us  eurent 
pour  fiU,  Gharles  qui  suit. 

YI.  Gharles  de  Cornelt,  seigneur  de  GambouHt, 
épousa,  le  3  mai  i56o,  isabeau  de  Cadrleu  ,  qui  était 
veuve  de  lui,  lorsqu'elle  fit  son  testament,  le  ai  juillet 
1606.  Elle  eut  pour  fils  : 

VII.  Marc  de  Gornelt,  I*'  du  nom  ,  seigneur  de  Cam- 
boulit, qui  épousa  :  1°,  le  8  mai  1696,  Françoise  de  Las-^ 
Cases  y  2*^  le  9  avril  1604,  Marguerite  Pauc  de  la  Rue, 
De  ce  dernier  mariage  est  issu  Bertrand,  qui  suit. 

Vin.  Bertrand  DE  CoRifELY,  IP  du  nom,  seigneur 
de  Gamboulit,  épousa,  le  19  octobre  1627,  Anne  de 
Cahuzacy  dont  il  eut  : 

IX.  Marc  DE  GoRNELY,  II*  du  nom,  seigneur  de 
Camboulit,  allié,  le  2  avril  1662,  avec  Anne  de  Co- 
lomb^ et  père  de  : 

X.  Jean- Joseph  De  Corhely  ,  I^*^  du  nom  ,  seigneur 
de  Gamboulit.  Il  fut  marié,  le  i5  mai  1709,  avec  Ma- 
delaine  de  la  Porte ,  et  fut  père  de  Jean- Joseph  II, 
qui  suit. 

XI.  Jean- Joseph  de  Coritely*,  II*  du  nom,  seigneur 
de  Camboulit ,  épousa,  le  3i  août  1746,  Anne  de  Los» 


lOO  DlCnOKirjilRE   Vjri¥CRi»BL 

tanges^  fille  de..Laurent  de  LosUii^p:»  ^e  Beduer,  sei- 
g^ni>ur  de  Jariiiost,  en  Lyonnais,  brigadier  de&  arméeSi 
du  mi,  et  de  Jeanue  Desiuarei».  De  ce  mariage  sont 
issus:  ;^ 

i",  Bertrand -Anastasi",  qui  suit; 

2°,  Jean-Johpph  iU'  Cornt'lj  ; 

3**.  Anrif*  de  Cornelj ,  mariée,  h  Sarlat,  à  noble 

IMaihurin  Veyssitre  de  Palomiirt  ; 
4°.  Elisabeth  de  Corn^ly,  alliée,  à  Villefranche 

de  Rouergue ,  avec*  noble  Fi*an(ois  ^'u  Fuu  Ut  la 
^  Roque. 

XIÏ.  Bertrand -Anastase  deCobvily,  né  le  i*'  octo- 
bre 1 749,  l'ut  r^çu  page.de  S.  M  Loui^  XVI,  en  1766.  Il 
passa  des  pages  officier  au  régiment  de  Navarre,  in- 
t'anlerie;  fut  fait  chevalier  de  Saint-Louis,  en  179T9 
et  se  retira  avec  le  grade  de  lieutenant-colonel ,  après 
36  ans  de  services .  y  compris  12  années  d'émigration. 
11  a  épousé,  le  17  août  i8o3,  Marie >Louise*Françoise 
de  Prud*Uommt.^  fille  de  Bertrand  de  Prud'homme, 
chevalier,  seigneur  du  Boc  et  de  Bellerombe,  et  de 
Marie 'Heurielte  de  Lavaur.  De  ce  niariao^ sont  issus: 

1°.  Marie-Bertrand-Frédéric  de  CorneIy,néie  18 
octobre  i8o4f  entré  à  Télat-major,  le  i**^  jt^n- 
vieri822; 

2*".  Joseph-Henri  de Cornelj,  né  le  19  avril  ]8o6* 

Armes  :  D'argent,  au  cerf  élancé  de  gueules ,  accom- 
pagné de  trois  corneilles  de  sable,  la  dernière  surmon- 
tant une  étoile  d'azur;  au  chef  d'azur,  chargé  de  troig 
étoiles  d'argent.  Goujonne  de  comte. 

COUTEAUX.  Alexandre- Julien-Procope  Couteaux, 
procureur  pour  le  roi  au  si«'ge  de  la  connétablye  et  ma- 
rechaussée  de  France ,  a  la  table  de  marbre  du  palais,  à 
Pari»,  obtint  de  S.  M.  Louis  XVl,  au  mois  d'avril 
1782,  des  lettres-patentes  de  noblesse,  en  récompense 
de  3 1  années  de  services  daiisl'ei^ercice  de  sa  charge,  et 
en  considération  de  son  mérite  personnel  et  de  ses  lu- 
mières, auxquelles  on.  dut  de  dalutaires  i^éfbrmaiions 
daub  la  discipline  des  maréchaùbsées  du  royaume. 


DE  !•▲   WOBI^ESSE   DE   r&AIfCE.  101 

Armes  :  D'aznr ,  a  deux  oouteaiix  d'al^gent ,  passés 
en  saoloir ,  liés  d^or.  L^écu  timbré  d'un  casqae  taré  de 
profil  à  trois  grilles,  orué  de  ses  lainbr^juiDS  d'azar , 
d'argent  et  d'or.  Devise  :  Sicut  armis. 

m 

CROQUET  (i]  on  Crocquet  ue  BsLLicvT.La  nobles- 
se de  cette  famille,  ordinaire  de  Paris,  à  été  furée  à 
Italie  %  en  1 6x3  el  1624,  dans  les  preures  de  Ghistophe 
Petrot  de.  la  Matmaison  et  dans  celles  de  Pierre  de  Boa- 
bexs  de^Voisiniieu ,  lors  que  cel  deux  seigneurs  Turent 
reçtis  chevaliers  de  Tordre  de  Saint-Jean  de  Jérusalem. 
l^\e  a  pour  auleur  : 

Jean  Cboquet,  d'abord  quarlinierde  la  ville  de  Pa« 


(1)  Du  boisson,  loin.  I,  pag.  118  de  soa  Armoriai  des  ffrincipa- 
les  famiUes  du  royaume^  aonne  les  armoiries  des  Croquet  de  Pa- 
ril  à  june  fumilie  du  Crùqu^t  dé  Cuytncoùrij  orig^iSaice  de  la  fille 
d'Amiens ,  dpat  l'un  des  auteurs,  Jean  tlu  Croquet^  citoyen  de  cette 
tille,  épousa  Marie  de  lîangêH^  et  fut  père  de  Kicolas  et  Jean  dik 
CkWfVbet ,  qni  assistèrent  an  màrUige  d'Anne  du  Crûq^uit ,  leur  sœur, 
veuve  ea  promièrea  t>«ocs  de  Jaeqoes  Moureê^  avec  Attteîne  du 
Bot  y  écuyer,  seigneur  de  Fiers  et  de  Maiassisc,  fils  de  IJicolas  du 
Bos ,  ëcujper,  seigneur  de  Hurt  et  de  Drdttcourt ,  trésof  ier-{|énéral 
de  Franée  9  et  de  Jacqueline  de  LouTencourtf  mariage  doqt  le  con- 
trat fut  passé  p<l^devant  Saint-^'Ha^ien  ,  notaire  à  Amiens,  le  ai 
jatïvicf  i62i6p  (neehetetie  de  Picatdiey  grand  in  fotio;  ei  NohiUaire 
in-i*  dé  Picardie-,  fa0.  5o.) 

JDt  l'itd  de«ea  deux  frères  eat  issu  Firmin  du  Ctoquiê^  eonseiller 
au  pré«idial  d'Amienif,  eo  169a,  et  subdélégué  de  l'inteadant  de  Pi- 
cardie {I4nd.  pag*  564),  dont  le  fils,  Firmin^Antoine  <^u  ^roçiMf 
de  ùityenôOuAf  tut  pourvu,  en'  1731'.  d'une  charge  de  conseil  1er- 
•terétalM-dtl  Mi,  tMiison  oôUtftfiMe  de  Frattee  et  de  se»  finances. 
{Etat  de  ia  Fratîeê ,  toin*  1^%  pag.  wok) 

Ia  terre  de  Gujeocourt,  en  l'Ile-de-France,  diocèse  de  Chartres, 
avait  éiè  érigée  en  vicomte  en  faveur  clc  Charles  de  Bérulle,  maître 
des  requêtes,  pâf  lettres  du  mois  de  février  1657.  [Dictionnaire des 
Gofuietypa/r  ÈotfiU^y  tom»  JtJ,  fég%  70  j^) 

Jean  Jje  Garpentier  fait  aussi  mention  d'une  famille  patricienne 
de  Cambraj  du  nom  du  CrœquUy  dont  il  dit  ne  point  Ooni^aitre  le» 
armoiries^  et  dont  était  Jacquemart  du  Crœquet ,  échevin  de  Gam-» 
hrar,  en  1270,  qualifié,  en  ia73,écuyer  et  prévôt  de  Grbvecoeur^ 
Bède  du  Crocquet  était  aussi  échevin-de  Gambrdy  et  bomtnë  de  fief 
deSaint-Aubert,  en  i335,  i336,  i34i  et  i355.  11  épousa  Erem bar- 
ge 1^  /a  Fift«,  fiUe  d«  Je«n  de  l«  FUe,  écujrer,  et  d'Iiabcab  de  Was- 
nes,  de  laquelle  il  eut  Bède  et  Simone^  CrocquêU  Œtat  de  la  no^ 
Hétit  du  CMnhr$tis  fait'  té  Carpéntiety  patt,  Jlt\  fag.  4^8- 

k  459.) 


lOX  .   DICTIONNAIRE   CiriTERS^L 

ris,  en  i5oo/pais  échevin  de  la  même  ville,  en  iSot* 
11  avait  en  ponr  fils  : 

Matlinrin  <Sroqi7et,  I^^'  da  nom,  écnjer,  seigneur 
de  Boischaillot ,  qui  épou^  Agnès  dé  Qoulas ,  de  la- 
quelle il  laissa  : 

i**.  Mathurinll,  qui  suit; 

3^.  Catherine  Croquet,  mariée,  par  contrat  du 
j5  mars  i5aa,  avec  Guillaume  y^^o^,  écuyer, 
*  seigneur  de  la  Chaise,  conseiller  ordinaire  en 

la  cour  des  grands  jours  du  comté  du  Per- 
che, nommé,  le  i8  juin  ]526  »  président  en  l'éi- 
chiquier  et  chancelier  d'Âlençon ,  ensuite  con- 
seiller au  parlement  de  Paris,  fils  de  Denis  Ahot, 
écuyer,  seigneur  de  la  Chaise,  de  l'Oiselière,  du 
Jarossaj  et  de  la  grande  Bretonnière,  et  d'An- 
toinette de  la  Cherve. 

Malhurin  Cboquet,  II*  du  nom,  écuyer,  seigneur  de 
Royzray,  en  Bourbonnais,  épousa  Denise  Gobelùiy 
fille  de  Jacques Gobelin,  écuyer,  correcteur  des  comp- 
tes ,  et  de  Blanche  Barenlin.  Leurs  enfants  furent  : 

1°.  Pierre ,  dont  l'article  suit  ; 
2*.  Catherine  Croquet,  mariée  avec  Claude  Per- 
roty  seigneur  de  Fa  Malmaison,  président  aux  en-* 

Îuêtes  du  palais  et  conseiller  au  parlement  de 
aris,  fille  de  Jean  Perrot  et  de  Marie  d'Auver- 
gne ,  dame  de  la  Malmaison  ; 
3^.  Marie  Croquet,  femme  de  Nicolas  Le  Clerc  f 
seigneur  de  Saint-Martin,  procureur-général  au 
grand-conseil  ^  fils  de  Jean  Le  Clerc ,  écuyei^, 
seigneur  du  Tremblay  et  de  Saint -Martin,  en 
Brie  ,  procureur-général  au  parlement  dePariSi 
çt  de  Madelaine  Barthélémy  d'OrvilLe. 

Pierre  Croquet,  reçu  secrétaire  du  roi,  le  12  juin 
T.572,  mort  en  1694,  avait  épouse:  i**  Geneviève  Le 
Bossu  i  2^  Marie  Picou* 

Jêan-Baptisle  Crocquet,  l'un  de  ses  descendants, 
capitaine  à  la  Martinique,  épousa,  par  contrat  du  23 fê- 
viier  i658,  Marie  Dyel  de  GravUle^j  fille  de  Michel 


DE   LA   VOBLESSE   DE    FAllTCE.  Io3 

Dyel,  seigneur  de  6ra ville ,  et  de  Marie  Picàrt,  sa  troi- 
sième femme.  Il  eut  pour  fils  : 

Pierre  Crogquet,  écnjer,  capitaiue  dHnfauterie,  che- 
valier de  Tordre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis ,  qui 
épousa  N...,.  Le  Grand,  de  laquelle  il  laissa  : 

Nicolas  Gbocqvet  de  Bellighy  ,  écu jer,  aussi  capi- 
taine d^infanterie,  marié  aTec  Catherine  La  Vergt  de  éa 
Feuillée ,  dont  il  eut  : 

Marie-Michel  CIaocquet,  de  BsLLioirYf  écujer,  anciea 
capitaine  d'infanterie ,  chevalier  de  l'ordre  royal  et  mi- 
litaire de  Saint-Louis,  né  à  la  Martinique ,  le  ao  août 
1757.  Il  a  siégé  à  rassemblée  de  la  noblesse  du  bailliage 
de  Montargis,  convoquée ,  en  1789 ,  pour  l'élection  dès 
députés  aux  états -généraux,  et  a  épousé ,  au  mois  d'a- 
vril i8o3,  à  Caudebec,  département  de  la  Seine-Infé- 
rieure, Marie-Louise-Rosalie  FoUoppe. 

Arrhes  :  De  gueules ,  à  trois  crocs  d'or. 

On  peut  consulter  sur  cette  famille  l'Ârmorial  de  la 
ville  de  JParis,  gravé  par  Beaumont,  pag.  S19,  3i ,  35, 
92 ,  106 ,  107,  108  'f  1  Armoriai  général  de  France ,  par 
M.d'Hozier,  registre  I,  partie  I'*,  pag..  5^  et  le  Diction- 
naire in-4''  de  la  noblesse,  par  la Ghesnaye-des-Bois , 
tom.  y,  pag.  757,  et  tom.  Xill ,  pag[.  23^ 

D 

DACHON,  sieurs  des  Ri^audières,  de  la  Salmonniè- 
res  et  de  Saint-Flessan ,  en  Bretagne.  Cette  famiUe  a  été 
maintenue  par  arrêt  de  la  chambre  de  la  réformation  du 
3  juillet  1670,  sur  le  fondement  des  privilèges  de  i'éche- 
yinage  de  la  ville  de  Nantes. 

Armes  :  De  gueules,  à  deux  léopards  d'or» 

de  DAMAS,  seigneurs  et  barons  de  Villiers,  de  Mo- 
rande,  dé  Gormaillon  ,  de  Courcelles ,  titrés  comtes  de 
Cormaillon ,  comtes  et  barons  de  Damas  ;  maison  d'ori- 
gine chevaleresque  et  chapitralc  du  duché  de  fcourgo- 


i 


5 


104  DKTlOllHAfRE    UHITERSEL 

De ,  6Ù  elle  tenait  un  Titng  considérable  dès  Iç  milieà 
a  II'  siècle.  Elle  y  a  Formé  plusieurs  branches,  dont 
quelques-unes  se  sont  éteintes,  et  qui  toutes  ont  cons- 
tamnient  soutenu  Téclat  de  leur  première  origine  ,,par 
les  utiles  et  nombreux  services  qu^elles  n*ont  cessé  de 
rendre  à  nos  rois.  A  cet)  avantages,  cette  maison  joint 
celui  non  moins  précieux  de  compter  parmi  ses  premiè- 
res alliances  une  parenté  directe  avec  la  maison  de  Mon- 
tagtt,  puînée  des  ducs  de  Bourgogne  et  issue  du  saug 
royal  ae  France.  Cette  alliance  fut  contractée,  vers  l'un 
258o ,  par  Jean-Damas,  écujer,  seigneur  de  Bussière , 
de  Villi'ers  et  de  Jouancy,  avec  Marie  de  Hontagu  ,  fille 
de  Philibert  de  Montagu ,  chevalier ,  seigneur  de  Gou- 
chffs,  de  Saini-Péreuse  et  de  Nolay,  etde  Jeanuede  Vien- 
ne ;  alliance  qui,  formée  a  cette  époque,  peut  fixer  Fopi- 
nion  sur  les  caractères  de  noblesise  et  d'illustralidn  dé 
cette  fatoiille*  Ses  preuves  ont  été  jurées  à  Malte,  a  Saint- 
Gêotge^i  k  Remiremont  et  i  Neuville.  Les  descendants 
de  Jean  Damas  et  de  Marie  de  Montagu  ont  Forjné  àeuX 
branches  principales  :  i*"  les  seigneurs  de  Villiers^  d^A- 
thies,  de  Sauvîgney  et  de  Sandaucourt,  fondus  par  ma- 
riages ,  en  1506  et  vers  i6oq  ,  dans  les  maisons  ae  Puli- 
fny  (i)  et  de  Fondras  ;  ^**  les  seigneurs  de  Cormailloa , 
e  Coufcelles,  de  Morande»  de  Pains,  de  Yillers-lès* 
Sémur,  titrés  comtes  de  Gormaillon,  comtes  et  barons 
de  Damas.  Ces  deux  braiicbes  ont  constamment  siégé 
aux  assises  de  la  noblesse  des  états  de  Bourgogne,  et  ont 
donné,  la  première,  un  grand-veneur  de  Bourgogne,  en 
1456,  un  écuyer  d'honneur  du  duc  Charles  le  Témé- 
raire et  un  gouverneur  de  la  ville  et  forteresse  d'Auxer- 
re,  en  1694  ;  la  seconde,  un  lieutenant-général  au  ser^ 
vice  de  Danemark,  à  la  fin  du  17^  siècle,  un  colonel  de 
cavalerie,  et  de  nos  jours  un  général-major  au  se^îce 
de  Russie^  puis  lieutenant-général  an  service  de  France. 
Cette  branche  compte  en  outre  plusieurs  autres  olIr<- 
ciers  dans  les  armées  de  nos  rois,  dont  Fun,  entr^au*^ 
très ,  servit  avec  distinction  dans  l'arme  du  génie ,  fut 


(i)  Ce  fuf  en  vertu  de  cette  allîajDce  que  la  maiaoïi  iU  Fv^9f*M* 
d'ancienne  chevalerie  de  Champagne ,  ajouta  à  «es  non»  et  arme» 
ceux  de  pamas^  Celte  maison  de  Fuliçny-Damas  s'est  «^teinte  » 
par  mâle»,' oa  il^oa. 


\ 


M   LA   KOBtESSS    DÉ   TM^fCZ.  lo5 

blessé^  le  20  octobre  1688,  au  siège  de  Pliilfsbourg-, 
'él  mourut  d'une  blessure  qu'il  avait  reçue  à  l'épaule, 
devant  le  château  de  Namur,  dans  la  nuit  du  7  au  8 
jum  1602.  Les  alliances  directes  de  cette  maison  sont 
avec  celles  d'Armstroff,  d'Athies,  de  Beauvan,  du  Bois 
di'Ai^.  du  Bos,  de  Bouvot,  de  Chasan,  de  Chauvignj 
de  Blot,  de  Ghauvirej,  de  Cbavannes,  de  Clugny,  de 
Crécy,  de  Damas  d'Anlezj,  de  Ç'ontaines,  de  Grand 
d'Aizanville ,  de  Haraucourt^  de  Marbceuf,  de  AIou- 
'chet,  d'Oiselet,  de  Perrot  de  la  Malmaison,  dé  Pon- 
"tallier,  de  Salius,  de  Snllj^  etc. 

Cbarles,  baron  DEDAMASDECoRMAiiLOir  (1), chevalier, 
seigneur  de  Saint- Benoise  et  aùlres  lieux,  était  colo- 
nel en  second  du  i^égiment  delà  Marche,  lorsqu'il  émi- 
gra  à  l'époque  de  la  révolution.  Il  fut  attaché  a  la  per- 
sonne de  MoNsiEVB,  aujourd'hui  S.  M.  Louis  XVlI), 
en  qualité  d'aide-de-camp;  fit  les  campagnes  de  l'armée 
des  princes  ,  et  périt  à  la  malheureuse  anaîre  de  Quibe- 
ron,  le  20  juillet  179S,  ayant  alors  le  grade  de  colonel 
de  cavalerie,  tl  avait  épousé,  par  contrat  du  28  juin 
'1784,  signé  parle  roi  et  la  famille  royale,  Marie-Gabriel- 
le-Marguerite  de  Sarsfieldy  clianoinesse- comtesse  de 
Neuville,  fille  de  Jacques-Hyacinthe,  vicomte  de  Sars- 
field,  lieutenant-général  des  armées  du  roi,  inspecïeuf- 

{'[énéral  de  la  cavalerie  et  des  dragons,  gouverneur  de 
a  citadelle  de  Lille,  commandant  pour  le  roi  dans  la 
Irovince  de  Hainaut  et  le  Cambrésis,  et  de  Marie  de 
evis.  En  faveur  de  ce  mariage,  Jean-Pierre  D.imas, 
comte  d'Anlezy,  seigneur  d'Amezy,  de  Fleury  la  Tour, 
de  SasSan'gy  et  autres  lieux ,  maréchal  Aea  camps  et  ar- 
mées du  roi  (2) ,  fit  donation  de  tous  ses  biens  au  ba- 
ron de  Damas i  et,  dans  le  cas  où  ce  dernier  le  pré- 
céderait, aux  enfants  qui  pourraient  naître  de  lui.  et  de 
mademoiselle  de  Sarsueld,  son  épouse.  De  ce  mariage 
sont  issus  : 


«■l«»|ll»H-  ■!<■         III»-'  I^PIPI 


(i)  Sp«  deux  sœuri,  Agnès-Esprite  de  Damas,  née  au  Faios,  le 
3o  décembre  17489  et  Catherine  -  Charlotte  de  Damas,  née  au 
même  tivu  «  le  17  février  17^5  «  chanoimrmes-comtesset  de  Ifeu- 
ville,  existent  et  s'ont  point  eon tracté  d'alUanco. 

(a)  IX  est  mort  au  château  d'Anlezy^,  le  7  septembre  1800.  ' 

V.  14 


io6  bi{:tioviiairb  vhitersel 

1®.  Ange-Hyacinlhe-Maxence ,  qui  suit  ; 

a«.  Al fred-Charies-FraDGois- Gabriel,  comte  de 

Damas ,  capitaine  au  a*"  régiment  de  la  garde 

royale  «  chevalier  de  l'ordre  royal  de  la  Légion- 

d'Honneur; 
3*^.  Antoinette^eanne-Isidore  de  Damas,  mariée 

avec  Martial- Jacques-Louis  9   marquis  de  Lo'^ 

ménie. 

Ange-Hyacinthe-Mazence,  baron  de  Damas,  pro- 
priétaire  de  la  terre  d'Anlezy,  né  à  Paris,  le  36  sep- 
tembre 1785,  émigra  avec  son  père.  Il  entra  itu  ser* 
vice  de  Russie,  en  179^,  y  devint  successivement  co- 
lonel dans  la  garde  de  Fempereur,  commandant  un  ba- 
taillon du  régiment  de  Séménowsky,  puis  colonel  des 
grenadiers  d'Astracan ,  et  chef  de  brigade  du  régimejit 
de  Fanagorie ,  et  enfin  général-major  ;  chevalier  des  or- 
dres de  Saint-Georges  et  de  Saint-Wolodimir  de  la  troi- 
sième classe,  et  de  Tordre  de  Sainte-Anne,  deuxième 
classe.  Il  entra  au  service  de  France,  en  1814)  en  qua- 
lité de  maréchal-de-camp,  fut  nomme  gentilhomme 
d'honneur  et  aide-de-camp  de  son  A.  R.  Monseigneur^ 
duc  d'Angoulême,  et  ensuite  fut  nommé  chevalier  de 
Tordre  royal  et  militaire  de  St.-Louis,  la  même  année; 
promu  an  grade  de  lieutenant-général  des  armées  du 
roi,  le  10  avril  i8i5;  nommé,  au  mois  d'octobre,  com- 
mandant de  la  8*"  division  militaire,  dont  il  continue 
encore  de  remplir  les  fonctions;  officier  de  l'ordre  royal 
de  la  Légion-d'Honneur,  au  mois  de  mars  i8i5,  et 
commandeur  du  même  ordre,  au  mois  de  mai  1820; 
enfin  commandeur  de  l'ordre  de  St.-Louis,  le  1^'  mai 
i8ai  (i)«  Le  baron  de  Damas  a  épousé ,  par  contrat  du 
7  juin  1818 Y  signé  par  le  roi  et  la  fainille  royale,  Si- 
gismonde-Gharlotte-Laure  de  Hautefort,  fille  d'Amé- 
dée-Louis-Frédéric-Emmanuel,  comte  de  Hautefort, 
et  d'Alix-Julie  de  Choiseul-Praslin»  De  ce  mariage 
sont  issus  : 

1°.  Gharles-Gabriel-Godefroy-Marie-Maxence  de 
Damas,  né  à  Marseille,  le  i5  mai  1819  ; 


(1)  Vouéz  pour  le  détail  des  senrices  militaires  de  cet  ofBcier- 
géoénil,  le  tom.  V  du  DiaioniMirehitiorigue  et  inografhiq%te  des 
généravas  français  i  depuis  4c  orwiémû  siéùU  jmqu'tn  ittaa. 


DE  LÀ    K0BLES9E   DE   FEAKCE.  I07 

2*.  Pierre -Marie -Edmond  de  Damas ,  né  à  Mar- 
seille, le  i3  mai  1820; 

3**.  Amédée-Jean- Marie -Paul  de  Damas,  né  k 
Marseille,  le  4  juillet  1821. 

On  peut  consulter  pour  la  généalogie  détaillée  de 
eette  maison ,  le  tom^  II  de  ï Histoire  généalogique  et 
héraldique  des  pairs  de  France  y  des  grands  dignitaires 
de  la  couronne  y  des  principales  familles  nobles  du 
royaume  et  des  maisons  princières  de  l* Europe^  publié 
en  1822. 

Armes  :  Ècartelé,  aux  1  et  4  d'argent ,  à  la  hie  oa 
poteau  de  mer  de  sable  en  bande ,  accompagnée  desix 
roses  de  gueules,  en  orle,  qui  est  de  Damas  de  Cor^ 
maillon;  aux  2  et  3  d'or,  a  la  croix  ancrée  de  gueules^ 
qui  est  de  Damas  d'Anlezy.  Couronne  de  comte»  Te- 
nants :  Deux  génies.  Devise  :  Etfortis  etfidelis, 

leDANOIS  de  Geoffrsyille,  vicomtes  de  Roncberès, 
en  Soissonnais,  barons  de  Gernay,  en  Dormois,  titrés 
comtes  et  marquis  de  GeofiPre ville  et  de  Cerna j,  en  Hai- 
naut,  et  en  Picardie;  maison  dWigine  chevaleresque  de  la 
province  de  Champagne  ^  également  distinguée  par  son 
ancienneté  et  ses  services  militaires,  et  qui ,  le  20  juil-> 
let  1764,  a  obtenu  les  honneurs  de  la  cour  en  vertu  de 
preuves  faites  au  cabinet  des  ordres  du  ro..  Elle  a  fait 
également  les  preuves  d'admission  pour  les  hauts  chapi* 
très  de  Maubeuge  et  de  Mous  ;  à  produit  3  lieuteni|n;ts- 
généraux,  et  un  maréchal  des  camps  et  armées  du  roi  ; 
un  grand'croix  de  Saint-Louis ,  en  1766  ,  mort  en  1784; 
des  gentilshommes  ordinaires  de  la  chambre  du  roi  \ 
plusieurs  gouverneurs  déplaces  de  guerre ,  telles  qulr- 
son  ,  Aobenton,  fiumignj,  Château-Porcien  etRocroj; 
des  colonels  et  mestre-de-camp  de  régiments  d'infau- 
teric  et  de  cavalerie  de  leur  nom  ,  et  plusieurs  officiers^ 
supérieurs  au  service  de  Pempire  d'Allemagne.  Les  ba- 
rons de  Gernay  joignaient  k  leurs  titres  distinctifs ,  ce- 
lai de  s^rands-maréchaux  et  premiers  vicomtes  hérédi- 
taires du  comté  de  Hainaut.  Les  alliances  directes  de 
cette  maison  sont  avec  celles  de  Beaufort,  en  Champa- 
gne, de  Besannes,deBohan ,  de  Bouzonviile,  de  Chac- 
togaes^  de  Condé  de  Serrières  et.de  Ronchères-;  d'Es- 


•• 


KX>8  OICTlOIfVAiaE    VlIlTEItôEL 

taing;,  d'Estoarmel;  de  Fai]ly\  de  Fontaine,  de  Pouil- 
leuse ,  de  Graffeuil ,  du  Guel  dlnautnont ,  de  la  Uaje 
de  Ghaumont,  de  Lenoncourt ,  de  Liedekerque,  de 
MaubeUge,  dé  Mireoiont,  deMoraviski,  de  Neufcbâ- 
tel,  de  Noyelles,  d'CXrjault,  de  la  Pierre  deBouzies  , 
de  Proisj)  de  Rén\ont  d^Arnicourt,  de  Rocourt,  de 
Rolin  de  Kobersart,  de  Saiul-Germain  «  de  Sainzelles  , 
de' Stain ville,  deSugnj,  de  Vaux-d*Escordal,  leVer- 
geur,  de  Villelongoe  ,  de  Villiers-Wasigny ,  etc.  Danè 
les  productions  fai les  en  1668,  par  devant  MM.  deCau- 
inârtin,  intendant  en  Champagne,  et  Dorieu,  intendant 
en  Soissonnais,  parles  diverses  branches  de  celle  mai- 
s?on ,  elles'  justifièrent  dé  leur  parenté  collatérale  avec 
U  maison  de  Bourbon. 

Armes  :  D^axur,  k  la  croix  d'argent,  fleurdelisée  de 
sable. 

» 

DIJON ,  comté.  Les  Romains  ayant  été  chassés  d'une 
ptdrtie  des  Gaules  par  les  Bourguignons,  Dijon  fit  par- 
lie  du  royaume  de  Bourgogne,  sous  les  premiers  rois' 
de  ce  nom;  ensuite  il  passa  sous  la  domination  des  rois 
de  France ,  jusqu'au  temps  de  l'établissement  des  ducs 
de  Bourgogne  à  l'occident  de  ia  Saône.  Dijon,  au  9* 
mj'cle^  était  gouverné  par  des  comtes,  qui  relevaient 
des  évêques  de  Langres.  Manassès ,  seigneur  de  Vergy, 
vivant,  en  886,  fils  de  Tliéodoric  If,  coitote  d'Autun, 
de  Cbâions  et  de  Maçon ,  lut  comte  de  Ghâlons-sur- 
Saône,  de  Dijon,  d'Auxois  et  de  Beaune^  il  tenait  ces 
derniers  comtés  d'un  seigneur  noinmé  VVarnier,  qui 
s'en  réserva  la  suzeraineté.  Manassès  1'*'  eut  pour  suc- 
cesseur Ajinar,  qui,  l'an  901  ,  apporta  k  Diron  hs 
corps  de  iSaint-Médard,  premier  évéqué  de  rVojron. 
Manassès  II ,  fils  puiné  de  Manassès  h* ,  succéda  à  Ay- 
mar. Après  lui ,  on  trouve  une  suite  de  six  ou  sept  au- 
tres comtes  de  Dijon,  jusque  vers  l'an  1082,  que  Lë« 
talde,  le  dernier,  étant  mort  sans  enfants ,  Hugues  P% 
duc  de  Bourgogne,  réunit  le  comté  de  Dijon  à  son  do- 
maine. 11  est  probable  que  Létalde  était  le  premier  ou  le 
second  comte  héréditaire  de  Dijon.  Car,  jusqu'en  100a, 
ce  comté  ne  fut  gouverné  que  par  des  comtes  bénéfi- 
ciaires. 


DE    LA  «pBLESSy  DE   rAJklIGE.  SO9 

DONCQUEH  DE  T'S£fiRO£LOFFS,  it  Donkerqne; 
famille  ancienoe,  originaire  de»  Pays-Bas,  qui  remonte, 
par  filiallon  suivie,  a  Olivier  TSallart,  dil  Dortcçuer^ 
allié  à  la  noble  famille  de  TSerroeloffs ,  Tune  des  sept 
patricfennes  privilégiées  de  Bruxelles. Philippe  le  Bon , 
duc  de  Bonro^orae  et  de  Brabani,  le  nomma ,  en.  1466, 
ascontetu.  (cuet)  de  la  ville  de  Malines.  C'est  en  vertu 
de  cette  alliance  que  S.  M.Louis  XVlIT,  par  lettres  pa* 
tentes  du  ig  novembre  1814,  a  permis  k  Honoré-Hip- 
polyte  Doncquer,  administrateur  des  hospices  civils  et 
militaires  de  la  ville  de  Dunkerque,  d'ajouter  à  son 
nom  héréditairement  celui  de  T*^'rrroelqj[)fs.  Cette  fa- 
mille a  été  pendant  pi usieur»  générations  en  possession 
de  la  charge  de  grattd-veneur  et  grand-fauconnier  de 
Brabant* 

IX,  Nicolas-François  Doncquer^  écuyer,  chef  de 
cette  famille  au  9*  degré ,  seigneur  de  la  Motte-Renard, 
Waerschoc,  Stendam,  etc* ,  né  le  16  janvier  1727, 
consul-général  de  S.  M.  le  roi  de  Danemark,  au  dépar- 
tement de  la  Flandre  maritime ,  pays  conquis  et  recon- 
quis, Calaisis ,  Bouionuaifi  et  Picardie ,  par  lettres  pa- 
tentes du  19  juillet  1748,  et  son  conseiller,  par  autretf 
lettres  du  1*'  août  1749,  épousa,  le  ai  avril  1765, Ma- 
rie-Pé trouille  de  Ciercq^  dont  il  eut  : 

1*.  Nicolas-Martin  Doncquer  »  né  le  ao  août  1756 , 
consul  du  roi  de  Danemark  au  département  du 
Nord,  du  pays  de  Calais,  et  de  la  Somme; 

2".  Honoré-Hippolyte ,  qui  suit  5 

o^.  Thomas-François-Felix  Doncquer,  né  le  29 
mars  ijSS  ; 

4'.  Sophie-Thérèse-Victoire  Doncquer ,  née  le  24 
décembre  1 767  ,  non  mariée. 

*X.  Honoré-Hippolyte  Doncquer  de  T'Strroelqffs^ 
né  le  12  juillet  1763,  a  épousé,  le  8  octobre  i796,Ma- 
rie-Rosalie-Yves  dt  Ktrguelen  ,  fille  de  Yves-Joseph  de 
Kerguel en,  décédé  à  Paris,  contre-amiral  de  la  marine 
royale,  et  de  dame  Marie-Laurence  de  Bonté,  et  veuve 
en  premières  noces  de  Joséph-René  de  Kerguem ,  ca- 
pitaine des  vaisseaux  du  roi,  tué  à  Tafifaire  de  Quiberon, 
étant  capitaine  au  régiment  d^Hector,  dont  il  lui  esi 


XIO  DICTIONKAIBE   VVITERSEL 

resté  an  fils,  Gbales-Marie-Joseph  de  Kerguern ,  oflSf 
cier  de  marine,  né  le  19  novembre  i79i.'De  sou  second 
mariage  elle  a  eu  : 

!"•  Hippoljte-Aane-Jalien  Doncquer  de  TSer- 

roeloffs,  né  le  28  janvier  1798  ; 
2^,  Eugène-Anatole-Gelestin  Doncquer  de  TSer^^ 

roelofls ,  né  le  19  novembre  i8''o; 
3°.  Zénobie-Marie-Ijouise  Doncquer  de  T'Serroe- 

loffs,  née  le  i5  octobre  i8oi. 

Armes  :  Ecartelé  ;  aux  1  et  4  de  sinople ,  a  trois  grc- 
11  a  des  dWgent  en  barres  ;  aux  2  et  3  d'or ,  à  la  tour 
d^azur,  mouvante  d'une  mer  au  naturel,  et  dont  est  is- 
sant  un  fauconnier  de  carnation ,  habillé  de  gueules , 
tenant  sur  samaindextreun  fauconde  sable  ;  sur  la  mer 
un  c}/gne  d'argent  nageant  vers  une  échelle  d'or  posée 
au  pied  de  la  tour  ;  sur  le  tout  de  pourpre ,  à  neut  bil- 
leltes  d'argent,  4)  3  et  2.  Devise  :  Post  teriebras  spero 
iucem. 

DRUDES  (1].  Ce  diclionittire  étant  destiné  à  faire 
suite  au  Nobiliaire  universel  de  France ,  dont  le  18^  et 
dernier  volume  a  été  publié  en  1821 ,  on  a  cru  devoir 
mentionner  ici- quelques  corrections  et  additions  à  la  gé- 
néalogie de  la  maison  Drudes ,  de  Rudes  ou  Drudas , 
mentionnée  dans  ce  18*"  tom.  A  la  page  3o,  ligne  7,  sor- 
tit, lisez:  sortait.  Ligne  12,  de  la  même  page,  après 
certificat,  ajoutez  :  de  M.  Maugard,  chevalier  de  l'ordre 
royal  et  hospitalier  du  Saint-Sépulcre ,  généalogiste  de 
l'ordre  de  Saint'Hubert  de  Bar,  etc.,  commissaire  du 
roi  pour  la  recherche  et  vérification  des  monuments  de 
droit  public  et  d'histoire^  et  d'un  inventaire  et  procès- 
verbal  de  titres  et  preuves  de  noblesse  et  filiation  de 
MM.  Drudes  ou  Drudas,  dressé  au  mois  d'août  1789, 
par  messire  Charles-Gaspard  de  Toustain-Frontebosc, 
des  comtes  de  Carency,  vicomte  de  Toustaiu-Riche- 
bourg,  chevalier  de  l'ordre  royal  et  militaire  de  Saint- 
Louis  et  de  l'ordre  royal  et  hespit<ilier  du  Saint-Sépul- 
cre, officier-supérieur  de  cavalerie,  chevalier  de  l'ordre 


(0  Voyci  la  Notice  iasérce  pag.  i84  du  tom.  III  de  cet  ouvrage» 


BS   Uk  KOBLESSE  DE   fIaitCE.  HT 

da  mérite  de  Saint-Piiilippe  et  de  Tordre  dn  Lion  deLim- 
bourg ,  chevalier  pommandear  dans  la  langue  d'Aostra- 
sie  ;  inspecteur  el  commissaire  perpétuel  dans  toutes  le» 
langues  de  Fassocialion  chapitrale  d'ancienne  noblesse, 
dite  aussi  des  quatre  empereurs ,  ou  l'illustre  confrater- 
nité de  l'Ange  gardien,  que  dès.,.,  etc.,  etc. 

Pag.  ibidmy  lig.  20«  Ermentrade,  lisez  :  Ermentrnde, 

Pag.  34  9  lig«  26.  Bijet  et  Rolej,  lisez  :  Bigot  et  Rostj* 

Pag.  i6id. ,  lig,  28.  Pièces,  lisez  :  Prières. 

Pag.  iifid,j  lig.  32.  Explicitement,  lisez  :  Implicite- 
ment. 

Pag.  36,  lig.  i5.  1776,  lisez  :  J'JjSm 

Pag.  ibid^  lig.  3o,  ajoutez  :  Un  des  otages  de  Louis  XVI 
et  de  sa  ftimitle. 

(Le  chevalier  Alexandre  Drades  de  .Gampagnolles  a 
publié,  en  1820,  un  Coup  d'œU  sut*  l'unité  d* origine  des 
trois  branches  mérovingienne^  carliçnne  ^t  capétienne, 
de  la  maison  de  France,  in-8^,  et,  en  iBai-,  un  Mot 
sur  les  grandeurs  de  la  maison  de  France  ^  surnommée 
de  Bourbon^  brochure  de  huit  pages  in-8°.) 

Pag.  ibid, ,  lig.  33 ,  ajoutez  chevalier  de  l'ordre  royal 
et  militaire  de  Sajnt-Louis. 

Pag.  37,  lig.  16,  au  lieu  de  :  S.  A.  R.,  ïisez  :  LL. 
1A.RR. 

Pag.  38  ♦  lig.  4«  Vierroixy/wez.'  Yies$ois. . 

Pag.  ibid» , lig.  1 1.  De  Rozel ,  Usez  :  Du  Rozei. 

DUNOIS,  comté,  puis  duché-pairie.  Le  Dunots,  Pa- 
eus  Dunensisj  dont  Châteaudun  est  la  capitale ,  ^tait 
nabité  par  lés  Carnutes,  lors  de  la  conquête  des  Gau- 
les par  César.  Sous  Honorius,  ce  pays  était  compris 
dans  la  quatrième  Lyonnaise.  Le  Dunois  passa  de  la 
domination  des  Romains  sous  celle  des  Français.  Il  fit 

{Partie  du  comté  de  Blois,  et  fut  vendu,  avec  ce  comté^ 
'an  1391,  par  Gui  II  de  Châtillon  à  Louis  de.  France;^ 
duc  d'Orléans,  pour  la  somme  de  aoo,oop  francs  d'or. 
Charles  de  France,  duc  d'Orléans,  fils  de  Louis,  don- 
na, l'an  1439  9  le  comté  de  Dunois  ,  avec  la  vicomte  de 
Châteaudun ,  à  son  frère  naturel  Jean ,  bâtard  d'Or« 
léans,  en  échange  du  comté  de  Vertus.  Ce  fut  ce  héros 
qui  rendit  le  nom  de  Dunois  si  célèbre  dans  l'histoire* 
par  ses  exploits.  Il  mourut  en  1468.  Louis  II,  arrièi'e 
petit-fils  de  Jean,  obtint  l'érection  du  comté  de  Danois 


lia  DICTIOITNAIRC    VVITEtSCt 

en  duché^pairie  ^  par  leiires  du  mois  de  juillet  1527, 
qui  ne  furent  point  regîstrées*  80a  fils ,  François  III  ^ 
lui  succéda  en  i&ij .  et  inournt  sans  alliance ,  en  i55i. 
LéoDor  d'Oçléans,  fib  de  François,  marquis  de  Rothe- 
lin  (troisième  fils  de  Louis  I**^,  comte  de  Duuois) ,  snc- 
céda  à  Fraiiçois  m ,  son  cousin,  et  mourut  en  iSj?. 
Henri  II  d'Orléans,  fils  de  Henri  P*^,  mort  en  iS^S,  et 
petit-^fils  de  Léonor,  mourut  en  1687,  et  fut  père,  en- 
tr'aulres  enfants,  de  Marie  d'Orléans,  qui,  devenue  hé- 
ritière, en  1674,  de  tous  les  biens  de  sa  branche,  fit  do- 
nation du  comté  de  Dunois  (1)  et  de  la  vicomte  de  CXA- 
teaudun  à  Louis-Henri  de  Bourbon,  son  cousin-germain, 
fils  naturel  de  Louis,  comte  de  Soissons.  Lioifjse-Léon- 
ti ne- Jacqueline,  fille  de  Louis-Henri ,  porta  en  maria- 
ge. Tan  1710,  le  comté  de  Dunois  et  ses  droits  sur  les 
nrincipantés  de  Neufcbâtel  et  de  Wallengin ,  en  Suisse, 
a  Charles-Philippe  d'Albert,  duc  .de  Luynes.  Cette 
dernière  maison  a  possédé  le  comté  de  Danois  iusqu'à 
l'époque  de  la  révolution. 


E 


d'EDOUARD,  anciennement  Edouhart»  seigneurs  de 
Grintaux ,  de  Jouancy,  d'Ëtalenle  et  de  Corrabœuf ,  ba- 
rons de  Thenissej,  en  Bourgogne;,  famille  ancienne, 
qui,  selon  Palliot,  est  orig;ina]re  d'Angleterre.  £tU 
établit  sa  filiation  depuis  Jean  d'Edouard  ,  marié ,  par 
contrat  du  17  janvier  i488,  avec  Bonue  Damas, 

'  Les  descendants  de  «lean  se  sont  alliés  aux  maisons  do 
Bethoulat,  de  la  Routière,  de  Gbaugy-Lan^Uj,  de  Clu'* 
içnjr,  de  Crécy,  de  Gellan  de  Theniasey,  du  Ruel  de 
Saint-Maurice ,  de  Saint-Martin ,  de  Salio^la-^Tour,  de 
Selle,  de  Yichjr,  etc. 

' ,  Bénigne!  d'£dQttard  de  Thenissej,  fils  de  Léonard 

(1)  Dès  le  mqu  d'aoOt  i6/>o,  Louis  XIV  ayait  .d<Sdar^  par  4«f 
lettrea^patentes ,  registrées  le  5  septembre  auivaqt,  quç  Iç  cQiQfî 
de  Ounoii  était  «mouraDt  immédiatement  de  la  couronne  dt 
France. 


BE  Ul   KOBLBSSB   OK   TÊiAVCE.  fl3 

â'Éllonsîrd,  baron  de  Thenissey  elde  tloPMbopaf, grand 
prévôt  de  Bourgogne,  fut  reçu  chevalier  de  rordrê  de 
Satnt-Jeaii  d«  Jérusalem ,  dit  de  Malle  ,  an  prieuré  de 
Çhainpagne,  le  -6  mars  i6So>  Ses  quartiers  <élaieni 
Edouard  <,  Salin^-Corrabœni',  Grécj  deVenarejf^  Ter— 
uant,  GeU»b,.$«iat-Anibdl,  Moreaa,  la  Bontière,  Pel^ 
i^ère ,  Charnouil ,  Baiiiei  de  Vaugrenani,  Burbis ,  Bru-^* 
larl,  Henneqoin ,  etc. 

jirmes  :  D'or,  à  deux  jumelles  d'azur,  sommées  cba- 
«ai^e  d'an  lion  léopardë  de  gueules. 

» 

ÉDOUART,  seîgneiïrs  de  Vaux,  en  Normandip.  De- 
BÎS  Edouart,  auteur  de  cette  famille,  avncftl  à  F;&laiâ(e  , 
fut  anobli  au  mois  de  mai  1404  Son  petitriiif»,  Guillaume 
Edoaart,  fut  maintenu  par  Monifaut,  en  146.3,  «iatisi  ia 
sergenlerie  de  Jnmel ,  élection  dé  Falaisi».  Ses  clpscen- 
danis  se  sont  depuis  transportés  dans  lar  généraUté  (l'A- 
lençon,  élection  d^Ârgentan,  où  ils  ont  été  maintenus 
lors  de  la  recherche ,  en  1667. 

Armes  :  D'argent,  au  chevron  de  gueules ,  accompa- 
gné en  chef  d'un  croissant  el  de  deux  étoiles  f  et  en 
pointe  d'une  merlette,  le  tout  du  même.  .  . 

d'ELBEE;  famille  ancienne  delà  Beance,  distingut'e 
par  s«*s  services  militaires  et  ses  alliauces.  Elle  étubllt 
par  titres  sa  filiation  suivie  depuis  Jean  d  Elbée,  érpjer, 
seigneur.de  Caumonl,  du  Pelit^Mont  et  de  Gossonville, 
archer  des  gardes-du- corps  du  roi  Louis  XII,  cjui, 
le  5  lévrier  i5oo,  épousa  JVladelaine,  de  Guay -Renard. 
Seb  descendants  ont  formô  plusieurs  branches  :  1°  les 
seigneurs  de  Gaumont,  existants  en  1660;  2°  les  sei- 
gneurs d'Espainville ,  qui  existaient  avant  la  révolution 
dans  deux  iils  au  service,  et  une  fille,  élevée  à  Saint- 
Cjr  ;  3"*  les  seigneurs.de  Belmont,  marquis  d'EIbée  ;  4* 
les  seigneurs  de  Jarieux,  dont  on  va  donner  Télat  actuel. 
Ces  diverses  braîiches  oui  contamment  rempli  divers 
grades  dans  les  armées  de  nos  rois,  et  Tune  d'elies  a  pro- 
duit un  généralissime  des  armées  rojales  de  l'Ouest,  cé- 
lèbre par  sa  bravoure  et  ses  lalenis  militaires  ,  tait  pri- 
sonnier dans  File  de  M oirmoutier,  et  fusillé,  en  1794, 

V.  i5 


av€c  Ifi  rëpulation  du  plus  liabiie  genéfal  qa'aieirt  eu 
U&  Veodé/pn6.  •     • 

Cette  Camille  a  été  maintenue  dans  sa  noblesse^  «or 
|586,  1^99^  1667,  et  par  arrêt  «le  la  cour  d«s  aideAxia 
iindr^  »76o.  Ses  alliaiKes  directes  sont^  entWaiitces^  avec 
leâlamillea  d'^utrj^  de BruneU  de  Buis6j,, de. Chartres^ 
du  Cbesii^ ,  de  Clermeiz  de  la  Mérie^  Je  Lient  db  Pojer^ 
de  Pinéeloup,  de  Pinières,  de  Pontbréant,  deAamezaj, 
de  Sénëg;al  de  Lalan,  de  Yilledieu-Saint-Fargeau,  de 
Viofi  de  Gottenville ,  etc. 


BRAHGHE  DE  BELMOVT. 

VIII.  Charles-Lauis ,  nlarquis  d'Elbfé,  né  ]«  3  fuil^ 
l«t  1 783  ,  chevalier  de  l'ordre  royal  et  miliiaire'deSamtr 
Loaû  et  de  la  Légion-^d'Honneur,  admis  de  minorité 
dans  Tordre  de  Saint-Jean  de  Jérusalem.,  dit  de  Malte, 
en  1792,  ex-marëchal-des-log^is  desmon8<|ae4aires  iioirs^ 
etlieutenant^colonel  des  volontaires  royaux  de.Normau- 
die,  pendant  les  centjoursy  chei;  d'escadron  de  cuiras* 
siers,  a  épousé,  en  i8j5,  mademoiselle  Ermance  de 
AIontt^<à'une  ancienne  etîHnstre  maiscui,  originaire  de 
Toscane,  qui  a  donné  »  l'église  un  pape  et  trois  cardi- 
naux ,  un  grand-^maltre  de  Malte,  on  ambastiadeur  ex- 
traordinaire en  Pologne^  lieutenant-général  des  armées 
du  roi  de  France ,  et  chevalier  de  ses  ordres.  Des  ce  ma- 
riage sont  issues  : 

I®.  Fia  vie  d'Efbée,  née  le  17  avril  i8i6; 
'2**.  Victorine  d'Elbée,  née  le  28  mars  i8i8. 

I 

EBAUCHE   DE   JARIEUX. 

Vil.  Antoine  d'Elbise,  ancien  garde-du-corps  de  la 
garde  constitutionnelle  de  Louis  XVI,  conseiller  de 
préfecture  à  Beauvais.  Il  a  épousé  mademoiselle  Evrard ^ 
dont  il  a  : 

i«.  Léonce  d'Elbée,  éfève  du  collège  de  Henri  IV; 
2^  Victor  d'Elbée; 

3».  Charles  d'Elbée. 

»  ■ 

•  ^rm?s  :  D'argent ,  à  trois  faaces  de  gueules» 


1 


1»B  'LÀ    VON.ESdt    De    FBAS^E.  ir.l5 

L^ESPINE,  en  latin  Spina^  oa  Spimaées,  airComt;H 
Venaissin  ;  maison  d^origine  chevaleresque  da  Danphi- 
Ile ,  qoi  .a  pris  son  nom  d'une  terre  seigneuriale  sitpée 
au  diocèse  de  Die,  élection  de  Mootélimar,  qu'elle  pos- 
sédait en  1380,  et  qui  s'est  successivement  répanoduje  au 
Gomtat^  en  Languedoc  et  en  Ille-de-France.  Quoi- 
quVn  in'<aàtpu  remonter  s<ui  berceau  an^deU.  du  :i3*  siè- 
cle ,  néanmoins  elle  paraît  "dès  lors  avec  des  caractéras 
de  splendeur  et  d'illusiralion  qui  indiquent  une  origir^ 
ne  encore  pljis  ancienfie.  Eln  effet,  Ricin,  seigneur  dfs 
l'Espine  et  d^'Aulan,  -vivant,  vers-llaii  1  aÇa »  av4?C:  Phir 
lippine  d'Ârgenson,  son  épouse,  ^e&t  qualifié che^pUçr 
et  pair  du  Dauphiné  fiaus  le  contrat  de  mariage  de, Mar- 
quis*, seigneur  de  TËspine  et  d'Aulan,  soa  ii&  aine,  d0 

lan   l3l2.  ^  ,  ;r 

La  descendance  de  Bican  de  l'Espine  a  soutenu  la  no- 
liesse  deson  extraction  par  de  nombreux  services  miîîlai- 
res  et  des  alliances  illustres.  Admise  dansJ'ordre  (Je  Saîn!- 
'Jean  de  Jéroisalera ,  dit  de  Malte ,  depuis  Tan  1026 ,  elle 
a  successivement  donné  jusqu'à  ce  jour  quinze  chevaliers 
ou  dignitaires  de  cet  ordre.  Elle  a  contrarié  des  parentés 
directes  avec  les  maisons  d'Aimini,  d'Albaron  de  Montr 
frin ,  d'AIleman  ,  d'Artaud  de  Monlauban ,  d^Astier  J^ 
Soubirats,  d'Avnard  de  Monlaynard,  Au  Barrou*,  Je 
Bologne  d'Alençon^  de  Bontin,  dé' Gandelin  dé  Va- 
iofitse ,  -de  "Guilbeinv  tie  Guiramand ,  de  Grille  d'Ësttuf- 
Won ,  de  Lopes  de  la  ï»*are,  de  Panisse,  de  Paispaiile  à€ 
•Molans,  dePlanche^tté  de  PiêgVyn,  de  Praconlal,  du  'Fuy, 
-de  Remnsat ,  de  Sadî?  ^^e  §aim-6avouf  nin,  de  Spérati^ 
dieu ,  de  Sitarèâ ,  d«Tresque ,  d'Urre ,  de  Veàc ,  de  Vé^ 
«one,  de^Vidal  de  Lirac,  de  Vincens  ^e  M auléon ,  etc. 

La  branche  aînée,  dirte  dés  seigneurs  d'Aulan  et  dti 
l\meC'd'E«iperey,«'«st  étein*e,  au  milieu  du  17*  siècle, 
en  deux  héritières,  fiUed  de  GniHaume  de  l'Espine  ,  et 
de  Jeaune-tBaptistine  d'Urre  du  Fuj-Saint-Marlin^  La 

f»re^ière,  H^arguerite-Geneviiève  de  l'Espine,  épocisa, 
'an  i65o,, Esprit  de  Boulin  ,  seigneur  de  Yalonsie.  La 
seconde,  Élisab^tb  de.  TEspine,  dame  dAulan,.  du. Rouet 
d'Emperc^'^t  de  la  Rocl^te,  fut  mariée,  le  -iS  mai 
j635,  avec  Franoois^Mai^ie  de  Suarès,  seigneur  de*  Vil- 
labeille. 

La  seconde  brancbe ,  dix&  de  VEspine  du  Puj,  s'est 
formée  du  uUri^e  de  Ilaynaud  de  l'Ëspiné ,  troisième 


Il6  DICTI05frA!BE    TJKtTEBSEL 

fils  d*»  Michel  dêPEspine,  doni  Guillaame  de  l'Espi-' 
ne ,  dernier  rej^loïi  mà\e  de  U  branche  aînée ,  élail  \e 
pelil-fils,  ifvec  Fra'hçoise'  du  Puy ,  fiHe  unique  et  hé- 
rilièi^edeDalmasduPoy,quiimposaà  son  g^endrel'obli- 
galion  de  porter  son  nom  et  ses  armes.  Celte  branche,  per- 
pétuée jusqu'à  nos  jout*s  ,  s'est  momentanément  divisée 
en  deux  i*ameaux  :  le  premier ,  c/it  des  marqnïfs  de  VEa- 
pine' do 'Puy,  existant  à- Avignon  ;  le  second,  conna 
sous  la  dénomination  des  seigneurs  du  Fouet-Sigillat, 
qui  existait  à  Mafaucène,  et  qui  s'est  réuni  au  premier 
■^n  la  persoiTne  d*A'nl6ine-Joî»eph'Guinaume»  marquis 
dei'fjspine,  qui  recueillit  les  oiens  desdits  seigneurs 
du  Pouet-Sigillat^  après  la  mort  de  Jean- Joseph  de 
'l'E^pihe ,  seig-neur  du  Pouet,  dernier  rejeton  de  cel 
autre  rameau,  décédé  en  1760. 

La  branche  aînée  d'aujourd'hui  reconnaît  encore  un 
rameau  séparé  de  la  tige  commune,  qui  s'est  transpor- 
té en  Languedoc  depuis^  plusieurs  siècles,  connu  sous 
les  noms  des  seigneurs  de  Saint-Martin  de  Tignogoult, 
lequel  sVst  encore  divisé  au  commencement  du  17* 
siècle,  et  a  formé  un  nouveau  rameau  qui  s'est  transpor- 
té en  rile-de-France,  en  la  personne  de  Nicolas  de 
l'Espiue,  qui  vivait  en  1600, 

Le  rameau  demeuré  en  Lanofuedoc  s-est  éteint;  en 
.1763,  dans  la  personne  de.J(>an-Baptisle  de  l'Ëspine, 
-seigneui;'  de  Saint- Martin  deYjgnogouU,  conseillera 
la  cour  des  aides  de  Montpellier,  dont  l!oncle,  connu 
sous  le  nom  de  chevalier  dfe  TEspine,  èsl  mortliéute* 
jiant-colonel  du  régiment  d^Orléati^  après  avoir  été  bo- 
n<;rablemonl  récompensé  die  ses  sef vices»  Jean-Baptiçta 
de  rE:>pine  a  institué  Anloine-Joseph-Guillaume,  mar- 
quis de  TEspine  du  Puy,  chefde  la  branche  établie  à 
Avignon  ,  son  héritier  universel. 

Le  rameau  transplanté  en  rile-de-France,  dèpiiis'Fé- 
poque  ci-dessus,  et  connu  sous  les  noms  dé  TEspine  <te 
Cuioison ,  de  l'Espine  de  Soussigny  et  de  l'Espinede  h 
Thiiilede,  a  produit  également» plusiéuiis  olneiers  est^- 
,  mes  dans  les  armées  de  terre* p't  de  mer  de  nos  rois  ,  ^t 
s'esl  allié  aux  maisons  d'Ay,  de  Bazin,  de  Chevrel,  de 
Goubert,  de  Hardouin-Mansard  ,  comtes  de  Sagonne, 
de  Moailles,  du  Lac  de  Beise,  de  Lovai,  de  Nauteuil) 
du  Puis  de  Fayet ,  de  Valence  ,*de  Villebois ,"  etc. 


DE   L\   IfOBLIiSSe   DR   FRA5CC.  SIJ 

La  branche  aînée  d'Avi«^non  est  représentée  par  les  eu- 
lanls  et  pelits-enfànts  d'Antoine- Joseph -Guilliiunie, 
marquis  de  l'Espinè  du  Puj,  mort  en  1780,  qui  fut 
garde  de  Fétendard,  et  successivertient  enseigne  des  ga- 
lères du  roi  jusqu^en  ty4^.  A  cette  époque,  il  épousa^ 
Eugénie^ Lucie  de  Grille  d'Euoubion,  ei  eut  de  ce  « 
nariage  : 

I'.  Jean-Baptîsle-Guillaume,  qui  suit; 

^'*.  Philibert-Gabriel Jéan-Joseph-Silveslre, comte 
de  l'Espine,  chevalier  de  Tordre  de  Sainl-Jean 
de  Jérusalem  ,  el  de  Tordre  rojal  et  militaire  de 
Saint-Louis,  lieutenant- général  désarmées  de 
François,  1%  empereur  d^Vulriche ,  chambellun 
actuel  de  3- M..  L  etR.,  et  commandant  (1822) 
le  cpr'ps  des  troupes  autrichiennes  auxiliaires  en 
"Piémont; 

3*.  Isabelle  de  FEspine,  mariée  avec  Mauriçe-An- 
toihe  du  fianotu' ,  établi  à  Caromb,  dans  le 
çomtat  Yenaissin ,  décédée   sans  .postérité  en 

4*.  Adélaïde  de  TEspine,  mariée  avec  Alexandre 
p^idal  de  Liraç^  des  anciens  seigneurs  de  Lirac 
et  de  3âîgnon,  en  LanguçdoCj  de.meurantà.Gai'- 
pentras. 

Jean-Baptiste-Guillaume,  marquis  de  FEspine  du 
Puy,  se'i^neui'  du  Pouet ,  de  Saint-Martin  et  de  Beau- 
mont,  ancien  officier  de  dragon^  au  régiment  de  Custi- 
ue ,  mort  au  mois  de  septembre  1819,  avait  épousé,  en 
1774,  Marie-Prançoibe-réiicilé  de  Fatlot  de  JJeaumont. 
De  ce  mariage  sont  issus: 

i^.  Jean-Joseph^^Guillaumey-marquîs  de  FEspine 
du  Puj,  chevalier  de  dévotion  de  Perdre  dr  St.- 
Jeau  de  Jérusalem,  chevalier  de  Fordre  royal  de 
la  Légion -d^Honneur,  ci-devant  page  du  roi 
Loui»  XYl,  jusqu^au  10  août  1792,  marié,  en 
1812,  avec  Josépliine-Elisabeth-Thérèse  /Jono-- 
dti  tle  Ca/npredon,  de  la  ville  de  File  de  Ve- 
nisse  ; 

«'.  Lonis-E tienne-Marie  de  FEspine ,  chevalier  de 
dévotion  de  Fordre  de  Saint-Jean  de  Jérusalem, 
Heutenant  de  vaisseau  dans  la  marine  royale  de 


Xl8  DICTIOJNWAIEF    .UliiyER^ËL . 

France,  marié,  en  j8i8,  av^c  Clara  Chauhr)^ 
de  Toulon ,  fille  de  mçssire  Nicolas>Jo3eph  Ch?»- 
bry  de  Blotlières,  ajacien  maire  de  TouloB.  Dje 
ce  mariage  sont  isâos  : 

a.  ^rmW^nm^  de  l'Espinie ,  im  en.  1824  ^ 

^.»  Mari«rJMathiid«  de  l'£i>pin«,  iié(»«.n  iSf^. 

3".  Marie-Rose- Alexandrine  de  l'Espiûe;  mariée, 
en  17^5,^ avec  Joseph,  m9TC^m^d*Anglesy,  d'A- 
vignon, ancien  seigneur  de  Motteville,  au  dio- 
cèse dçVaison  ; 

4*^* Marie-An loinelte* Isabelle  de.rEspine,  mariée, 
en  1804^  avec  Félix,  marquis  de  Plor/ins^  de- 
meura ut  à  Bédouin  ; 

5°.  S|.,^î^-AiitQinetle  Joséphine  de  TEspine  ,  ma- 
riée ,  en  1806,  avec  Louis-Antoine^  baron  du 
Plessis,  ancien  seigneur  dePousillac,  demeurant 
àA^^Jgnonj  .     . 

6°,  Marie-Xavière-Sjdonie  de  l'Espine. 

La  branehe  établie  en  Vllé-cJe-France  est  représentée 
par  les  enfants  de  Charles-Pierre  de. l'E^pine,. cheva- 
lier des  ordres  royaux  de  Sainl-Micbel  et  de  la  Légion- 
d'Honheur,  et  chevalier  de  l'ordre  de  FÉloile  polaire 
de  Suède,  fils  de  Pierpc-JuleB  de  l'Espihe,  hé  à  Pa- 
ris, le  2  mars  1707,  issu,  au  5*  degré,'  de  Nicolas  de 
FEspine,  meolionné  dans  rarticle  relatif  a  |a  branche 
de^Langmedoc ,  Ijexjual  Pierre-Jules  était  frère  aine  de 
Nicmlasde  l'Ëspine  de  Saussignj ,  conseiller  du  roi.  , 

Pierre-Jules  de  TEspine  avait  épousé,  le  4  juillet 
1746,  G^enéviève- Jeanne  de  Lovai,  sa  cousine  issue 'de 
germain,  fille  de  François  de  Lovât,  conseiller  à  la  cbiir 
Àe%  comptes  de  Paris,  et  de  Geneviève  de  TEspitie.  De 
ce  mariage  soBt  i$s«B  : 

1°.  Charles-Pierre  de  TEsphie  ,  dont  l'article  suit; 
2".  tîeneviève- Marie  de  l'Espine,   décédée  sans 

postérité  ; 
3®.  Anne  de  l'Espine  de  Sainl-Chaumont,  morte 

aussi  sans  postérité  ; 

•Cb  a  ri  es-Pi  erre  de  TEspine,  décédé  le  lo*  décembre 
1821^  avait  épousé,  1"  le  6  octobre  1*7^3,  i^igéli^JU* 


DE 'LA    NOBLESSE    DE    FHillOE.  II  ^ 

Boackeràn;.a'*he  4  octobre  1793,  Félicilé-Alcxaodriïie- 
Bèl&iei  Masson,  U  a  ea  pour  eafanl'S-; 

'    ^  '  •  .  ' 

Du  premier  lit  : 

»,  "  .  •  .  . 

1^.  Angéliqae^Désirée  àe  PËvpine,  mariée,  le  >** 
,  octobi^e  180^  ^  k^Bevnxrà-'Lom^Thkoàor»  Ber*- 

thier  dû  Viviars  ; 

Du  second  Uà  t 

2®.  Çhari«8  de  rfspine,  né  le  iS  février.  1 7^. ^ 
chevaliep  d<e  Fprdjre  de  Saint-Jean  de  Jéffuâalem'; 

3^  Alexandre 'Emile  de  FEapine,  i^é.  le  2%  mai 
1790,  cheTalief  de  l'ordre  de  Sainl-Je^iii  de  Je- 
rusalem. 

Armes»  Branches  d'Avignon  et  du  Dauphiné  :  D*ar- 
gent,  à  Ta  croix  de  gueules,  accompagnée  au  premijer 
canton  d'un  arbre  arraclié  de  sînople.  Cimier  :  Une 
rosé  armée  d'épines.  Supports  :  Deux  lions.  Devise  : 
Decus  et  tiUamen. 

*  •  •  •  ,        « 

^  Le  comte  de  TEspine,  lieu  tenant -général  au  servica 
d'Autriche,  écartéle  de  gueules ^  à  la. bande  d'argent, 
<;hargÂa  d'un  grillon  de  s^ible ^  qui  est ^.  QriUixdk'Es'' 
tçublan.  Cc^uroone  de  comiet* 

Branche  de  ^Ile-de-France  :  Ecart elé  aux  1  et  4 
d^argent ,  à  la  croix  de  gueules,  accompagnée  au  pre- 
mier canton  d'un  arbre  arraché  de  sinople,  q^ui  est  de 
VEspine d'Avignon;  au  2  de  gueules,  au  chevron  d'or, 
accompagné  de  trois  roses  d'argent  feuillées  et  ligées 
de  sinople  ,  qui  est  de  l'Espine  de  l' Ile-de-France  ^  au 
5  paie  d'or  et  de  gueules,  à  la  bande  d'argent,  chargé 
de  trois  têtes  de  loup  d'azur,  qui  est  de  Lovât.  Cou- 
ronne de  comte. 


FENOUILLÈDES,  comté  et  vicomùê,.  L»  ,\ï\y9  de 
Fenouillèdes,  situé  dans  la  partie  méridioJïaU  du  dic^ 
eèse  d'Alelbf  entre  le  Capir  et  U  Razès^  et  dont  Saint- 


2  20  DlCTtoniATRE   VITITERSEL 

Paal  est  le  chef-lien,  avait  <les  coniles  porticiiliers  Ters 
le  milieu  rlu  8*^  siècle.  Ce  comté  faisait  alors  partie»  da 
marquisat  de  Gothie  ,  dont  il  fut  dans  la  suite  démem- 
bré, ainsi  que  te  comté  de  îHazès. 

Le  pays  de  Fenouillèdes  était  possédé  héréditaire- 
ment et  à  hlre  de  comté  par  la  maison  de  Barcelonne, 
dès  Taui  873*  Wefred  le  \  élu,  coiivte  de  Barcelonne  et 
<le  Fenouillèdes,  mort  vers  Tan  901 ,  eut  pour  succes- 
seur Wifred  IL,  mort  sans  po2>térilé  en  91 3.  JMiron, 
frère  de  Wifred,  devint  après  lui  comte  de  Barcelon- 
ne et  de  Fenouillèdes ,  et  eut  pour  fils  et  pour  succes- 
seur, en  928,  Sunifred,  mort  en  967.  Olioa,  frère  de 
Sunifred,  lui  succéda  au  comté ,'de  Fenouillèdes  aprèf 
•a  mort,  mais  non  au  comté  de  Barcelonne  ,  dont-Bor* 
rel,  comte  d^Qrgel.,  son  cousin-g^ermain ,  se  mit  en  pos- 
'  session  à  son  préjudice.  Bernard ,  fils  d^Oliba ,  se  quali- 
fia comte  de  Fenouillèdes  et  de  Besalu  ,  Pan  .1000.  Guil- 
laume I,  surnommé  le  Gros ,  Tun  des  fils  de  Bernard, 
fut  apanage  du  comté  de  Fenouillèdes  vers  l'^n  1014, 
et  lui  succéda  au  comté  de  Besalu,  en  1020.  11  fut  père 
de  Guillaume  II,  mort  avant  Tan  1070,  et  de  Ber- 
nard II,  mort  sans  enfants.  Bernard  111,  fils  de  Guil- 
laume II,  devint  comte  de  Besalu  et  de  Fenouillèdes 
peu  après  1096,  et  mourut  sans  postérité  Tan  11 11. 
Aajmond-Bérenger  III,  comte  de  Barcelonne,  son 
beau-père,  recue.Uit  sa  succession ^  et  réanit  le  comté 
de  Fenouillèdes  à  son  domaine.  Il  en  donna  le  domaine 
utile,  en  1 1 12,  à  Ajmeri  II,  vicomte  de  Narbonne,  sor 
frère  utérin  ,  et  aux  vicomtes  de  Narbonne ,  ses  sucrces- 
seurs.  réservant  toutefois  la  suzeraineté  aux  comtes  de 
Barcelonne.  Ce  comté  fut  cédé,  par  traité  de  Tan  12 58, 
au  roi  saint  Louis,  qui  le  réunit  à  la  couronne. 

Le  pays  de  Fenouillèdes,  avait  RUSbï  des  vicomtes  hé- 
réditaires, dont  le  premier  connu  est  Pierre,  vicomte 
de  Fenouillèdes,  vivant  en'  1000  et  en  10 r 7.  Sa  posté- 
rité s^éteignit,  en  1173,  dans  la  personne  d^Arnaud  III, 
vicomte  de  Fenouillèdes.  Ave  de  Fenouillèdes,  sa  fille 
uùique,  épousa  N..,.  de  Saissac,  qui  fut  la  lige  de  la 
seconde  race  de  ces  vicomtes.  Le  roi  Louis  Ylll  con- 
fisqua la  vicomte  de  Fenouillèdes  sur  Pierre  de  aissac, 
leur  fils ,  pour  crime  d'hérésie,  et  en  investit  Sanche- 
Nngnès,  comte  de  Ronssillori,  qui  lui  en  fit  hommage 
en  1226.  Hugues,  fils  de  Pierre  de  Saissae,  céda,  en 


^0^9,  ma  même  S^nche-Niigaèe^  ses  droits  sur  la  yi- 
€0mié  ^e  Feoooillèdes  et  de  Fiérre-Pertute.  Les  des- 
«enduDts  de  Pierre  de  Saissac,  cobdos  depuis  àoos  le 
nom  de  FtnatdUet ,  «ffeeièrent  leur  titre  de  vicomlé  4 
la  terre  d'Jlle ,  en  Aoussilloo.  La  vicomte  de  Fenomil- 
lèdes  fat  confisquée,  par  droit  de  commise  «  par  le  roi 
l^hilippe  de  Yalois  %  et  unie  à  la  couronne  vers  le  mi- 
lieu du  14*  siècle. 

Armes  :  Les  vicomtes  de  Fenouillèdes ,  de  la  maison 
de  Saissac  portaient  ;  D^or^  à  trois  grenades  de  gueules  y 
chacune  surmontée  d'une  étoile  du  même, 

FEBBETTE,  comté.  Le  pays  qu'on  nomma  depuis 
comté  de  Ferrette  était  habité ,  du  temps  de  César,  en 
partie  par  les  Stquani  et  en  partie  par  les  Rauraci. 
Sous  l'empire  d*flonorius,  ce*  pays  était  compris  dans 
la  Maxima  Sequanorum.  Le  pays  de  Ferrette  passa 
-succeSsfvement  de  la  domination  des  Romains  sous  cel- 
le des  rois  de  Bourgogne,  et  des  rois  de  France.  Il 
était  compris  dans  le  dtfclié  d'Alsace, «lorsqu'il  fut  de- 
imembré,  en  11  o3,  du  comté  de  M ont'béliard ,  pour  for- 
néier  un  comté  particulier,  qui  eut  pour  premier  pos- 
sesseur Frédéric  ,  fils  aîné  de  Thierri  1,  comte  de  Monl- 
béliardv  On  ne  connaît  aucun  diplôme  de  l'érection  du 

}>ays  de  Ferrette  en  comté,  ce  qui  fait  présumer  que  ce 
ut  Frédéric  I,  comme  issu  de  race  comtale,  qui  impo-  • 
sa  sa  qualité  k  son  apanage.  Le  premier  acte  où  il  prit 
ie  titre  de  comte  de  Ferrette  est  de  l'an  itaS.  Le  comté 
de  Ferrette  comprenait ,  depuis  sa  réunion  à  la  France, 
«H' vertu  du  traité  de  Munster,  en  1648,  /JB  paroisses , 
lormant  un  total  de  2182  feux; 

Le  roi  Louis  XIV,  pour  récompenser  lés  services  d|i 
cardinal  Mazarin,  lui  donna,  pour  lui  et  sessuccesspm*s, 
la  propriété  du  comté  de  Ferrette,  ne  se  réservant  qur 
la  souveraineté  et  le  haut  domaine.  Le  cardinal  en  fi;t 
don  à  sa  nièce ,  Hortense  Mancini ,  et  a  son  mari  Ar- 
mand-Charles de  la  Porte,  et  ce  cotqté  pas^a  à  leurs 
descendants. 

Armes  :  Les  anciens  comtes  de  Ferrette  portaient  : 
De  gueules ,  à  deux  truittes  ou  bars  adossés  d'or» 


«22  DICTIOHITAIKE   VlTlTElffiBI^ 

DE  FONTON.  Deux  pièces  originales  des  3  et  4  jam 
1707,  récemment  découvertes,  établissent  d^nne  maniè- 
re aulhentiqoe  la  communitë  d^origine  des  branches  de 
France  et  de  Gonstantinopie  de  cette  famille. 

On  a  cra  devoir  reprodaire  ici  la  notice  que  nous 
en  avions  donnée,  tome  IV  d'^  cet  ouvrage,  d'autant 
mienx  que  ces  pièces  et  des  renseignements  recueillis 
ultérieurement  ont  occasioné  des  changements  quVne 
notice  additionnelle  ne  pourrait  guère  expliquer. 

La  famille  Fontou,  recominandable  par  une  longue 
série  de  services  distingués  dans  la  carrière  militaire  et 
la  diplomatie,  subsiste  en  deux  hranches  principales, 
établies,  la  première  en  France,  la  seconde  à  Gonstan- 
tinopie depuis  près  de  deux  siècles,  lesquelles  parais- 
sent originaires  de  la  province  deDauphiné,  où  la  bran- 
che française  a  eu  des  possessions  seigneuriales  et  des 
emplois  marquants. 

La  seconde  branche,  fixée  dans  la  capitale  de  l'em- 
pire ottoman,  n^a  pu  soustraire  aux  fréquents  incendies 
qui  surviennent  à  Gonstantinopie  les  titres  qui  eussent 
pu  faire  remonter  les  preuves  nliatiyes  des  deux  bran- 
ches au-delà  de  la  fin  au  16*  siècle;  et  la  branche  fran- 
çaise de  la  famiUe  Fonton  a  perdu,  en  1792,  de  la  mê- 
me manière ,  mais  par  le  fait  de  la  révolution ,  lès  seub 
titres  qui  pouvaient  suppléer  à  cette  première  calami- 
té ;  néanmoins  ,  on  en  a  sanVé  un  nomnre  suffisant  pour 
constater  à  la  fois  la  jonction ,  la  noblesse  et  les  illus- 
trations des  deux  principales  branches  de  cette  famille. 
Par  un  effet  des  mêmes  pertes,  il  n'a  été  po&sible  de 
remonter  que  jusqu'aux  deux  frères  messire  Gabriel 
Fonton ,  dont  l'article  suit,  et  messire  Joachim  Fonton, 
dont  mention  a  lieu  plus  loin ,  celui-ci  fondateur  de  la 
branche  de  celte  famille  établie  a  Gonstantinopie.  On 
n'a  pu  jusqu'à  présent  découvrir  aucun  document  qui 
puisse  indiquer  quel  a  été  leur  auteur  commun  ;  mais, 
en  raison  de  l'état  de  considération  relevée  dans  lequel 
ils  ont  existé  ,  on  est  fondé  et  autorisé  à  étahlir  la  pré- 
somption que  cet  état  était  aussi  celui  de  là  souche 
dont  ils  sont  sortis. 


BK  LA   irOBIISSC   DE  niAVCZ.  Il3 


/ 


BEAKCBE  ETABLIE  EN  FBAITCE. 


Messîre  Gabriel  FovTov,  écayer,  sieur  de  Vaagelàs,  en 
Dauphiné,  seul  seigneur  en  toute  justice  de  la  terre  de 
l'Ëtang-la-VilIe  sons  Marly,  acquit  y  par  acte  passé  de- 
vant Bécliet,  notaire  à  Paris,  le  9  janvier  1690,  les 
deux  charges  de  conseiller  du  roi,  trésprier  atfcien  et 
alternatif  de  la  prévôté  de  Tbôtel  du  roi  et  grande-pre-' 
volé  de  France,  dont  était  pourvu  Jacques  de  Vaude^ 
écu^er.  Joa<çbim  Fonton,  son  frèrepuiné,  étant  décédé, 
le  5  juin  1707,  à  Versailles,  il  fit  transporter  son  corps, 
le  même  jour,  eu  sa  terre  de  TEtang-la-Tille ,  où  il 
fut  inhumé  le  4.  Dans  un  testament,  daté  de  Saint-De- 
nis le  i''  avril  17I2,  et  qui  fut  déposé,  par  acte  an- 
nexé audit  testament,  du  ài  mars  I7i4)  cbezBouron, 
notaire  à  Paris,  Gabriel  Fonton  a  les  qualités  d'écujer^ 
conseiller  du  roi,  secrétaire  de  Sa  Majesté,  maison  et 
couronne  de  France ,  ci-devant  maitre-d'bôtel  de  feu 
madame  ht  daupbine  de  Bavière  ,  conseiller  de  Sa  Ma- 
jesté ,  trésorier-général ,  ancien  payeur  des  gages  des 
officiers  de  la  prévôté  de  Tb'ôtel  et  grande  prévôté  de 
France,  contrôleur-général  de  la  maison  de  S.  Â.  H. 
madame  la  ducbesse  aOrléans,  contrôleur  ordinaire  du 
gobelet,  de  la  boucbe  et  de  la  maison  de  madame  la 
dauphine,  gouverneur  pour  Sa  Majesté. des  viHe  et 
château  d'Axilan ,  en  Dauphine,  seul  seigneur  en  tou- 
te justice  de  la  terre,  Seigneurie  et  paroisse  de  PÉtang- 
la-ViUe  sous  Marly,  etc.  L*aicie  de  son  décès ,  marqué 
au  24  avril  i7i3,.por|:e  (^u'il  était  âgéd*environ85ans, 
et  qu'il  fut  inhumé  dans  la  chapelle  seig^neuriale  de 
l'Etang-là-Ville.  Il  avait  épousé  demoiselle  Geneviève 
de  Meni^and,  nommée  dans  le  contrat  de  mariage  de 
leur  fils  unique  qui  suit. 

.  Messire  Antoine-rSalomon  FovToir,  écnyer,  sieur  de 
Yaugelas,  en  Dai|p)iiné,  seigneur  de  rEladg-la-Tillei 
sous  Marly,  est  qualifié  conseiller  du  roi,  et  trésofier*^ 
général  alternatit  de  ia  prévôté  de  Vhôtei  et  grande- 
pTfvôlé    de   France,   dans   son    contrat  de    mariage 

{»assé,  ayec  l'agrément  de  Sa  Majesté  et  de  la  famil- 
e  royale,  devant  Clément,  notaire  à  Paris,  le  ï4  fé- 
vrier 1694,  avec  demoiselle  Marie- Anne -Geneviève 


iZ4  DfOVl#lllkAUIE  mnVBBlBL. 

Denis  du  Choiselle,  Il  succéda  immédiatement  k  sok 
père  dans  les  chargfes  de  trésorier  xle la  prévôté  de  Tho- 
tel  et  de  contrôleur-  général  de  la  maison  de  S.  A.  R. 
madame  la  duchesse  d^Ortéans  '{i)^  Qualités  V|uW  lui 
donne  dans  Pacte  de  décès  de  90>n  pèrey  du  34  AvrA' 
1715,  auquel  il  fut  présent.  Part  contrat  du  ai  mars  171 5, 
pagsé  devant  Rieauk  et  Chévrô,  notaires  à  Paris,  on  lut 
constitua  sur  IVtat  3oo  livres  de  rente  pour  «un  ctff^i^' 
tal  de  8000  livres  par  lui  pajé  en  ^epuséquencé  de 
redit  du  mois  de  décembre  171  S.  Il  est  rappelé  avec 
les  qualités  de  seigneiir  de  l'Étang-ia-»Tille,  gentilhôm-* 
me-servant  de  la  reine,  et  contrÔlenr-généraide  la  mat«> 
son  de  S.  A.  R.,  dans  le  parcage  de  sa  succession  lait 
devànr  Doyen  et  son  collègue^  notaires  à  Paris,  le  ir 
février  1744,. où  son  décès  es^  rappelé  sons  la  date  da 
i.«'  avril  1743,  entre  la  dame  du  Ghoiselle  et  leurs  en-' 
faBl9  qui  furent*: 

1^  Edouard-Salom on,  dont  l'article  sait; 

a°.  Guillaume  7  René  1 

Fonton  de  Vauffe-"/  ^/     ».  •     ;. 

t^  T   U5     ■  q^^^  ^^  i744i  étaient  ca- 

T«  *a"*  •        t^   -11      /  pitaines  au  résfiment  de 

3p.  Antoine -Guulau-i  t.   r   ^..-  1»  _^  5:    it\ 

_      t?'  1     il  Honan  infanterie  (5j  ; 

me    fonton    de   lai  .>  /  ' 

Salle  (2);  ) 

•  .4®.  Anne  Fonton  de  Yaugelas,  décédée  à  Paris , 
le  3i  juillet  1743,  alors  veuve  de  messire  Fraiir 
jois  de  Quillebœuf,  chevalier,  seigneur  de  Boisqr,  - 
maréchal  des  camps  et  armées  du  roi,  rappelée 
dans  le  partage  du  11  février  J744; 
^  5?.  Ilenriette-Julie  Fonton  de  Yaugelas,  qm,,en 
I744t  était  au  monastère  des  dames  religieuse^ 
de  la  Croix ,  rue  Charonne  9  faubourg  Saint*An- 
toine ,  à  Paris  ; 

» 

(1)  U  était  panetîer  de  la  reîpe  f  éj^dase  de  Louis  XV,  en  172^. 
et  17136.  {Etat9  dû  la  Franê»fHmr  4^amné9 1797,  toi»,  i/j  fMff,  346^ 
et  pow  i'atia%U,  1736.,  Urni,  IJ ,  fmg,  538.) .   . 

^.a^.  Antoiqe-Guillaufne  Fontoo  de  la  Salie,  cbeTalîtrde> Saint' 
Louis ,  s'ëtaat  retiré  au  service  après  Uf  caofi^aftQe  de  1746,  épioup 
sa  une  riche  héritière  aux  Pajrs-Bas,  et  .s'établit  à  Bruxelles,  où  il  ' 
mourut  quelques  années  après. 

'(3)  L'aîné,  Aï.  de  Vaugelas,  était  major  du  port  de  Cette,  ea 
1  ^49*  i^it^  iU  €a  Fréneâ  pour  ctUù  amUe  ,  tons.  /F",  poy.  476./     ' 


DB   t;A    l^eftLE9Sft  tlïT  YltAVtl.  135 

6*.  Métî(^-8ébin*  Fotïton  deVaogclas,  qui  vivait 

. . .  ■  -    •  •   • 

Édoirarfl-SalôTtron  Foirrojf  de  i'Etakg- la -Ville, 
écayer'^'Con^efller  du  foi,  commissaire  ordinaire  des 
guerres ,  ge'ntilliomme  servant  de  la  reine ,  a  ces  quali- 
tés dsins  le  partage  de' fa  succession  de  son  père,  et  de 
celle  d'Anne  Forîlon  de  Vaugelas,  sa  sœur,  du  ii  fé- 
vrier 1744.  Le  ibéme  acte  pointe  qu'il  élait  précédem- 
ment charge  des  affaires  du  roi  aux  cours  de  Vienne  et 
de  Saînl-rélersbbiirg.  Il  étail  panetier  de  la  reine  en 
1749  (1).  Il  fût  seigiiear  de  rÉtaiic;-! a-Ville  et  de  Mareîl 
en  partie ,  el'  s*aliia  avec  demoiselle  Marie-Anne  Perr/ri- 
geon,  fille  de  Martin  Perdrigeon ,  ancien  greffier  du 
parlement  d« 'Paris»  il  existe  aujourd'hui  de  ce  mariage  ; 

1^  Denis  Edouard,  qui  suit  ;i 

2**.  fienri-Aiartin  Pontoq,  çcuyer,  né  à  Paris,  1« 
17  octobre  1748,  colonel .  d'artillerie  »  en  re- 
traite; chevalier  de  tordre  roya)  et  militaire  <te 
Saint-Louis;  officier  de  la  Légion-d'Honneur; 
actuellement  domicilié  à  Givet,  département  des 
Ardennes-;  s'étant  alité  par  tnartâge  avec  Agathe 
de  Briinel^  fille  de  M.  de  Brunel,  chevalier  de 
Stiint-Lotiis,  capilaine  d^infanlerie,  de  Ta  vitlè  de 
Melz,  «  de  mademoiselle  de  Bernard,  du  8'àint- 
Espi^ilf,  et  soetir  de  M  JeaU-PhUippe  de  Brun'^I^ 
chf^ali'élf  de-Baint-Lonis  et.de  Saint-Lazar»,  co- 
lonel en  retraite,  d'une  famille  noble  du  pays 
Messin.  De.^  ittariare  sont  issus^  bln'sieurs^  eii- 

3".  Marie-Sabine  Fonton,  mariée  à  mcssire  Hen^ 
ri-Prosper^e  Bernard,,  d^niaé  famille  noble  dor 
8iaiqt;-£8prit,  ancien  capitaine  des  grcnadievs  d« 
Fégimeo4^de  Soiflsonnlsiw ,  chcvàiiei?  d«  l'ordri» 
roijal  «Kiniitlaire  d«  SaiotrXoiiia,ciHlevaiii  com* 
mandant  pour  le  roi  la. ville  et  le  châteaU'fe^r 
d'Agde  et  de  Brescou  «  dolnicilié  à  Sotrèse ,  dé^ 
partement du Tarnu      !  :  ''   \ 


(i>  Eut  d«  k  Fnuvce  fe«r Paartée  1749^9  tocti.  IF*  pag.  Zi%. 


126  DicnoviTAniE  vvnriisiL  . 

Denis-Édonard  Fovrov  DEL^£TiiiiG-uà-yiu.B,éca7err 
né  à  Paris,  paroisse  Saint-Roch,  le  i3  novembre  i747v 
co]onel  d'artillerie  en  retraite ,  cberalier  de  Pordre 
royal  et  ruiliiaire  de  Saint-Louis,  officier  de  la  Légi9n- 
d'Honneur,  actaeilement  domicilié  a  La  Fère,  deparr 
tement  de  TAisne ,  a  épousé  demoiselle  Marie-Any  de 
la  Fons ,  fille  de  messire  Philippe-Gabriel  de  la  Fons, 
cbevalier ,  seigneur  d'Ardecourt,Happonconrtetaalr€{S 
lieux ,  et  de  Jeanne-Madeleine  Commar^on. 

Armes  :  D'or,  à  ane  épée  de  gueules  et  une  plume  de 
sable  passées  en  sautoir,  accompagnées  enjcnef  d^un 
dauphin  couché  d'azur.  Cimiérf  un  soleil  dW.  Supports^ 
deux  lévriers. 

Ces  armoiries  ont  été  enlevées,  pendan t  la  r évolution, - 
de  la  grille  du  château  de  PEtang-la-Ville,  où  elles  é- 
taient  apposées;  mais  le  soleil  qui  surmontait  l^  cartou- 
che T  subsiste  encore,  et  Fécusson  des  armes  en  bronze 
a  éie  retrouvé,  et  existe  encore  dans  une  des  caves  du 
château  de  l'Etang-la- Ville* 

BRAXrCH£   ETABUE  À    GOKSTAVTiKOPLK.. 

Stessire  Joachim  Fohtoh,  né  a  Valence ,  en  Daupfci- 
né,  en  i65i,  frère  puîné  de  Gabriel  Fonton,  sieur  de 
Vaugelas,  fut  envoyé  à  Constantinople  »  en  1670 ,  pour 
7  apprendre 'les  langues  orientales. .  Après  avoir  suivi 
pendant  dix  ans  la  carrière  d'interprète  auprès  du  con- 
sul-général du  roi,  au.  Caire  en  Egypte,  il.  yaul ut  la 
quitter,  et  repassa  en  France  en  i685.Lié  à  Paris  avec 
M.  de  Girardin,  qui,  l'année  suivanle,fulnommé  a  l'am- 
bassade de  Constantinople ,  Joachim  ForUon  se  rendit 
aux  pressantes  soliicitations  de  cet  ambiissade«r  et  du 
ministre  ,  se  détermina  àl-accompa^ner  à  Constantino- 
ple ,  et  ensuûe  a.  accepter>la  charge  dé  settrëlaire  du  roi 
et  de  son  premier  interprète  près  la  perte  'Otixyinane.  Le 
a6  mars  1686,  en  présence  de  M.  de  Girar(&n  et  de  ma- 
dame l'amba^adrice,  sbn  épouse,  il  s'allia,  en  la  cha- 
pelle de  l'ambassade,  (célébration  faite  parinonseigneur 
Gaspard  Gasparini,  vicaire  apostolique  patriarcal  de 
Constantinople),  avec  demoiselle  Anne  /ot//m.  Joachim 
stipule  dans  cet  acte  çonime  français  «  né  à  Valence,  en 


\ 


BI.  LA  H06LES8I   DE   F&ANCE^  12J 

Daaphinë.  Quelques  années  apr«8,  se  sentant  incommo- 
dé parla  maladie  de  la  pierre,  Joachim  Fonlon  revint 
à  Paris,  poar  se  la  faire  tailler.  Ce  ibt  le  famenx  Ma- 
réchal, chirurgien. du  grand  dauphin,  qui  lui  fit  Topé- 
ration  à  Yersaifles,  dans  Tun  des  appartements  du  châ- 
teau. Joachim  en  mourut,  le  3  luin  1707*  Son  acte 
d'inhumation-  (i) ,  du  4  juin-,  lui  donne  les  qualités  de 
messire  Joachim  Fonton,  chevalier  du  Saint-Sépulcre, 
conseiller  du  roi,  premier  interprète  pour  Sa  Majesté 
auprès  de  son  ambassadeur  au  Levant,  faisant  son  sé- 
jour ordinaire  à  Gonstautinople,  âgé  de.  56  ans,  et 
ajoute  que  messire  Gabriel  Fonton,  seigneur  de  TË- 
tang-l a-Ville ,  qui  avait  fait  transporter  son  corps  du 
château  de  Versailles,  le  lit  inhumer  en  sa  présence,  (en 
un  cercueil  de  plomb),  dans  le  caveau  dfe  la  chapelle 
seigneuriale  de  rÉtang-la-Ville. 

Joachim  Fonton  eut  de  son  mariage  onze  enfants,. 
dbnt  Tainé  fut  Pierre  qui  suit, 

Pierre  FoiïToir,  né  à  Constantinople ,  le  28  janvier 
16&7,  et  tenu  sur  les  fonts  de  baptême  par  M.  de  6i- 
rardin ,  ambassadeur  près  la  sublime  Porte ,  et  par  ma- 
dame l'ambassadrice,  son  épouse,  fut  nommé,  par  bre- 
vet, secrétaire  du  roi,  et  son  premier  interprète  à  l'am- 
bassade près  la  porte  Ottomane;  il  fut;  crée,  en  1721, 
chevalier  du  Saint-Sépulcre.  Il  épousa  demoiselle  Lu- 
crèce Nav'oni^  née  à  Constantinople,  mais  issue  d'une 
famille  noble  vénitienne,  qui  constate  une  grande  an- 
cienneté dans  le  service  diplomatique  de  la  république 
de  Venise ,  près  la  porte  Ottomane.  U  mourut  à  Cons- 
tantinople ,  le  27  juillet  1756.  L'épitaphe  sur  sa  tom- 
be dans  la  chapelle  de  l'ambassade  de  France  en  la  ca- 
pitale turque^  ayant  en  tète  les  armes  de  la  famille, 
surmontées  d'une. couronne  de  comte,  lui  donne  en 
outre  la  qualification  de  conseiller  du  roi.  Du  mariage 
de  Pierre  Fonton  avec  Lucrèce  Navoni  sont  issus  vingt 
enfants  des  deux  ^exss^  L'atné  des  fils  a  été  : 

Antoine  Fonton  ,  né  le  i4  octobre  i7249Uoramé, 
par  brevet ,  secrétaire  du  roi  et  son  premier  interprète 


(1)  Extrait  da  regbtre  dci  la  commune  de  TÉtaDg-la^Ville. 


1 


J28  DicTiosiiAmE  zrRiy.KBSci.. .. 

i  rambassade  près  la  »ub)iiii«  Porte;  employé.,  en  tjSt^ 
<lans  la  mission  du  coAnle:de  Broglie ,  ambassadeur  de 
France  à  Varsovie;  di^valier  de  Tordre  pontilical  de 
rÉperoii  d'or,  et  décédé  à  Constautinople,  en  i8oa/À 
l'âge  de  77  ans. 

Charles  Fortou,  frèr<»  putné  d'Antoine ,  né  le  16  no- 
Tembre  lysS,  mort  à  Smjrne,  y  a  résidé  et  existe  pen- 
dant une  longue  suite  d'années  avec  la  charge  de  secré- 
taire du  roi  et  de  son  premier  interprète  au  consulat- 
général  de  France  dans  celle  contrée. 

Joseph  F^iiTOH,  l'un  de  leurs  frères,  était  né  ie  a5 
mai.  1 747« 

■ 

Parmi  les  filles  de  Pierre  Fonton  élajt  feu  demt  Thé* 
rèse  Fonton,  épouse  de  feu  M.  le  baron  de  7^(;¥£a,  con- 
seiller aulique  de  S.  M.  Pempereur  d'Autriche,  cheva- 
lier de  Tordre  de  Sainl-Léopold,  premier  interprèle  et 
son  chargé  d'affaires  près  la  porte  Ottomane,  et  mère, 
enlr'autres  enfants,  d  Elisabeth,  baronne  de  Testa,  ma- 
riée à  son  excellence  le  baron  Ignace-Laurent  de  Stur-- 
mer^  conseiller  intime  actuel  de  S.  M.  Tempereur  d'Au- 
triche, ci-devant  son  internonce  et  ministre  plénipoten- 
tiaire près  la  porte  Ottomane,  maintenant  son  conseil^ 
ler-d'etat  et  des  conférences  au  département  des  affai- 
res étrangères  à  Vienne ,  et  comn\andeur  de  Tordre 
rojal  de  Saint^Étienne* 

En  17939  tf^  suite  des  événements  de  la  révolution 
française ,  la  nranehe  des  Fonton  de  Gonstaptinople,  au 
service  de  Frt^ce  jusqu'à  cette  époque ,  comme  la  fa- 
mille Tavait  élé  pendant  une  période  non-interrompae 
de  près  de  deuxaièdes,  soit  a  Constantin ople ,  soit  aan$ 
d'antres  points  principaux  de  l'empire  ottoman,  ou 
ciUe  s'est  distinguée  et  honorablement  montrée  dans  lé 
maniei»eAt  des  plus  grands  intérêts  politiques  et  corn- 
inerciaux  de  la  France ,  de  même  qu'elle  a  constam'^ 
ment  et  successivement  mérité  la  haute  satisfaction  du 
roi  et  les  témoignages  les  plus  éclatants  de  son  minis- 
tère et  de  se%  ambassadeurs ,  a  passé  au  service  diplo-* 
matique  de  la  cour  impériale  de  Russie. 

De  ceUe  masse  de  long^  çt  loyaos^  services  readu^  à 


DE   LA   NOBLESSE    DE   FRAVCI.  T  29 

la  Frimire  par  cette  ramitle,  au  milieu  des  circonstan- 
oes  les  p]QS  délicates  el  non  moins  difficitv^s  et  épineoses, 
résq)t(B  pour  cetta  br^^nche  4^$  Foatoq  un  genre  d'iiias- 
IratîpQ  très-recofiiinaqdable. 

Les  membres  qui  la  représentent  de  nos  jours  sont  : 

1°.  Çon  excellence  M  Joseph  Fontoh^  conseiller- 
4^état  actuel  de  S.  TA.  ^empereur  de  toutes  les  Ku^sies, 
^rand*croix  de  ronlpe  dte  Sainte-Anne  de  la  pr<inière 
classe,  chevalier  de  Tordre  de  Saint -Wiadiiuir  tie  U 
,  troisième,  premier  conseiller  d'ambassade  à  la  légaiiop 
imp^riale^de  Russie  près  la  porte  OuoQiaue,  et  en  i  Si  2, 
plénipotentiaire,  poi^r  la  Russie ,  ^u  congrès  de  Giur* 
gievo  et  de  Bukharest^  et  signataire  du  traité  de.paijç 
entre  cette  puissance  et  la  sublime  Porte ,  conclu  au 
inois  de  mai  1812,  dans  cçtte  dernière  ville ,  capiiaje  de 
la  Valachie.  Ledit  Joseph  Fonton  est  iil$  de  l'eu  Pieriç 
fronton  et  de  dame  Lucrèce  Navoui,  et  frère  de  feu  da- 
me Thérèse  Fonton ,  baronne  de  Testa. 

Joseph  Footon ,  ^u  service  il»  France,  éla))  4ecréiaire 
du  roi  et  son  premier  interprète  à  Constantinoplf  pen* 
dant  Tambassade  de  S.  E.  M.  le  comte  de  Choiseul-  Goun* 
fier,  etavait  rempli  les  fonctions  d'inlerprèie,soil  à  Alep^ 
soit  en  la  capitale  turque ,  pendant  celle  de  S.  E.  M-  le 
comte  deÇ^aint-Priest. 

2®.  Monsieur  Pierre  FoVToif,  conseiller  de  collège  au 
département  impérial  des  affah^es  étrangères  de  Russie, 
chevalier  désordres  de  Saint-Wladimir  de  la  quatrième 
classe  ,  et  do  Sainte-Anne  dé  la  seconde,  ci-devant  pre- 
mier secrétaire  d'ambassade  à  la  légation  de  Russie  près 
la  porte  Ottomane,  secréiaire  des  conférences,  en  i8ti 
et  1812,  au  congrès  de  Giurgievo  et  .de  BiJikharest^ 
pour  le  traité  de  paix  mentionné  ci-dessus,  et  actuelle- 
ment attaché  à  la  légation  de  Russie  à  Naples. 

PitT(?e  Fonton ,  au  service  de  France,  a  été,  par  bre- 
vet du  roi,  expédié  eii  17849  et  sous  .^ambassade  d^ 
S.  Ç,  M.  le  comte  de  Saint- Priest,  lîoinmé  chancelier 
deFambassade  près  la  Porte,  et  eu  a  exercé  les  fonctions 
pendant  toute  celle  de  S.  E.  M'  le  comte  de  ClioiseuU 
Gouf&er. 

3^*  Monsieur  Félix  Fonton;  Ris  légitime  dut  susdit 
Pierre  Foniôn  et  de tciï  dame  Caroline,'  née  Bénéi^iu, 

V.  17 


l3o  DICTION STAIHE    UITlTBRSBL 

estaltaché  actuellemeotavec  le  rang  d'actaaire  au  ié^ 
parlenieot  impérial  des  affaires  étrangères  en  Russie. 

4®.  Monsieur  Antoine  FoHTOisr,  conseiller  de  collège 
au  déparlement  impérial  des  affaires  étrangères  de  Rus* 
sie,  chevalier  de  Tordre  de  Sainte-Anne  de  la  seconde 
classe,  et  de  celai  de  Saint-AYIadirair  de  la  quatrième, 
ci-devant  premier  interprèle  a  la  légalion  de  Russie 
près  la  porte  Ottomane,  employé  en  la  même  qualité 
an  congrès  de  Giurgievo  et  de  BuVharest,  actuellement 
attaché  au  ministère  des  affaires  étrangères  à  Saint-Pé- 
tersbourg; 

Lesdits  Pierre  et  Antoine  Fonton>  (ils  légitimes  d^ An- 
toine Fonton ,  décédé,  en  i  Soi ,  à  Coiistantinople ,  et  de 
dame  Elisabeth  MommartZj  sa  légitime  épouse. 

Armés  :  D'or,  à  une  épée  de  gueules  et  une  plume  de 
sable  passées  en  sautoir,  accompagnées  en  chef  d^un 
croissant  de  guenles,  surmonté  d*une>  étoile  d^azui*  et  en 
ointe  d'un  dauphin  renversé  d  même  émail.  Cimier: 
n  soleil  d'or.  Supports  :  Deu^Uévriers.  Couronne  de 
compte.  Y 

Le  croissant  est  une  addition  faite  par  cette  branche, 
lors  de  son  établissement  à  Constantinople;  elle  j  a 
ajouté  rétoile  du  Nord,  depuis  l'époque  de  1^92  ,  celle 
du  passage  de  cette  branche  de  la  famille  au  service  di^ 
plomatique  de  la  cour  impériale  de  Russie* 


c 


DE  GALATRAVE,  en  Ronei^o^ue;  famille  ancienne, 
que  la  tradition  dit  originaire  d'Espagne. 

Noble  Antoine  de  Galatrave,  damoiseau,  passa  un 
acte  à  Milfaau ,  en  1 4 1 1  • 

Noble  Guillaume  de  Galatrave,  seigneur  de  Vende  • 
loves,  fournit  dénombrement  au  roi  pour  cette  terre,  le 
i3  juin  i658.  Il  avait  épousé,  par  contrat  du  19  tbars 
1689,  passé  devant  Jou^lar,  notaire  de  Saint -Rome, 
Catherine  de  Géraud,  fille  de  Guillaume  de  Géraud, 
et  d'Anne  du  Maigne.  Il  eut ,  entr'aulres  enfants  : 

Noble  Bernardin  de  Galatrave ,  seigneur  de  Venije- 

1 


DE  I.A   VOBtESSE   DE   FRAIICE*  l3l 

}oves,  marié,  par  contrai  passé  devant  Pejre,  notaire  , 
le  !•'  novembre  167a ,  avec  Isabeau-GabrieUe  dii  Puy^ 
fille  de  N....  du  Puj,  docteur  et  avocat,  et  de  Marthe 
de  Goudon ,  dame  de  Reibourguil.  De  ce  mariage  sont 
issus  : 

i^*  Guillaume  de  Galatrave.)  1»     .  •         j     i     ^ 

„    /^  u  •  I  j    r»  1  .  I  legialaires   de  leur 

2°,  Cjrabriel  de  tralalrave»       >       i»         1      ^    *   in 

3*.  Benoît  de  Galalrave>        1        fi      ' 

4*^-  Marianne  de  Galatrave,  }  ^    ' 

5^*  Isabeau-Calherine  de  Galalrave,  marine,  par 

contrat  passé  devant  Durang,  notaire  à  Pey  relau, 

le  26  août  1701  y  avec  François^Paul  de  Solaf;eSp 

seigneur  de  Saint-Etienne  de  Valbausj,  de  Sal- 

vagnac,  etc.,  Ois  de  Paul  de  Solages, seigneur  de 

J^obal ,  et  de  Geneviève-Catberine  de  Mouslier. 

GASCOGNE,  duchés  Les  Gascons,  peuples  belli- 
queux, originaires  d'Es|}agne,  demeurèrent  indépen- 
dants jusqu'en  602,  époque  à  laquelle  Thierri,  roi  de 
Bourgogne,  et  Théodebert,  roi  d'Âuslrasie,  les  sou* 
mirent  à  leurs  lois.  Depuis  ce  temps,  la  Gascogne  fut 
gouvernée  au  nom  des  rois  (ranci?  par  des  ducs  parti- 
culiers. Louis  le  Débonnaire  leur  adjoignit  un  cdtn- 
te  des  Marches  de  Gascogne.  Ju&qu'au  Û^  siècle  y  ta  Gas- 
cogne Fut  circonscrite  aux  pays  des  Basques  et  de  La- 
bour. Ce  ne  fut  qu'après  Tan  768 «  lors  de  ;>a  réunion  à 
la  Novempopulanie,  qu'elle  étendit  son  nom  sur  tout  le 
pays  compris  entre  If  s  Pyrénéen  et  la  Garonne.  Le  duché 
de  Gascogne  devint  héréditaire  dans  la  i'anùlle  de  San- 
che-Millarra,  lequel  en  fut  mis  en  possession  l'an  872. 
Sanche-Guillaume,  mort  en  1,082,  fut  le  dernier  duc 
de  Gascogne  de  celte  maison.  Bérenger,  fils  d'Al- 
duin  il,  comte  d'Angouléme,  el  d'Alaasie,  fille  de  Scin- 
che-Guillaume,  lui  succéda  au  duché  de  Gascogne; 
mais  ce  prince,  élanl  mort  sans  enfants,  vers  l'an  lo.iG, 
eut  pour  successeur  Eudes,  comte  de  Poitiers,  fils  de 
Guillaume  le  Grand,  et  de  Brisque  ,  sœur  de  Sanche- 
Guillaume.  Eudes  fut  tué  ,  le  10  mars  io4o,  devant  le 
château  de  Manzé,  dans  l'Âunis,  dont  il  formait  le  siè- 
ge. Alors  Bernard  11 ,  comte  d'Armagnac ,  issu  en  ligiio 
juusculine  des  dui%  de  Gascogne,  se  mit  en  possfssion 
dç  ce  pays,  et  s^y  maintint  pisqu'en  io52,  époque  ou 


/ 


/ 


l3t  mCTIOBllAIEE    UVITESSEL 

Gui-Geoffroy,  fils  de  Guillaume  V,  comte  de  Poiti<>r5^ 
le  contiaighit  de  le  lui  céder,  mojetinanl  i5,ooo  sols. 
Le  ducbé  de  Gascogne  et  le  comté  de  Bordeaux  furent 
par-là  réunis  au  diicbé  d'Aqûilaine. 

GATINAIS,  comté.  Celle  province,  du  temps  de 
César,  élail  habitée  par  les  Senones.  et  une  paVtie  par 
les  /^urtUinii.  Sous  Honorius,  elle  faisait  partie  de  la 
quatrième  Lyonnaise.  Les  Français,  ayant  conquis  le 
patinais  sur  les  Romains,  y  établirent  des  gouverneurs 
ou  corfiies  par  lieu  ïiers.  Sous  le  comte  Geoffroî  t",  au 
milieu  du  9*"  sièclcj  le  Câlinais'  avait  pour  cbef-lieu 
Châlf*uu-Landon ,  et  pour  bornes  le  comlé  de  Sens, 
les  territoires  de  Melun  et  d'Élampes,  le  comlé  d'Or- 
léans et  le  Nivernais.  Adèle  ,  fille  et  hérilière  de  Geof- 
fi'oi  T',  porta  le  comlé  de  Galiuaisen  mariage,^rn  878, 
à  Ingelger,  comte  d'Anjou.  Leurs  descendanls  ont  con- 
servé le  Gatinais  jusque  vers  la  fin  du  1 1*  siècle,  temps 
auquel  le  roi  Philippe  I-*"  le  réunit  à  la  couronne,  ()ar 
la  cession  que  lui  en  fit ,  en  1069,  Foulques  le  Retliin, 
comte  d'Anjou. 

GAY  DtJ  PûY  6*AiicH£,  en  Poitou;  famille  ancien- 
ne, origii>aire  d'Angleterre,  qui,  depuis  le  règne  de 
Charles  Vlll,  n'a  cessé  de  suivre  le  parti  des  armes, 
soit  dans  les  compag'nies  d'ordonnances ,  soit  dans  les 
bans  et  arrière-bans  de  la  noblesiie  du  Poitou  et  dé 
l'Angoumois.  Elle  a  donné  un  gouverneur  de  la  per- 
sonne du  roi  François  I",  lorsque  ce  prince  était  duc 
d'Angoulême,  un  marét'hal-de-camp,  des  gouverfieui^i» 
de  places,  et  plusieurs  ofliciers  décorés  de  l'ordre  royal 
^t  militaire  de  Saiul-Louis. 

Pierre  Gay,  écuyer ,  seigneur  de  Lessert ,  capitaine 
(gouverneur)  de  la  ville  de  Cognac,  issu  de  la  branche 
ainée  de  celte  famille,  avait  épousé,  le  2  lévrier  1698, 
demoij>elle  Mirie  Bernard,  d'une fcfmiile  noble  du  pont 
de  Ce,  et  ne  vivait  plus  le.  26  février  1643.  Leurs  en- 
fauts  furent-: 

I**.  Arnaud  qui  suit  ; 

a*'.  Jean  Gay,  écuyer,  «eiguf.uf  de  Lessert»  capi- 
taine (gouverneur}  de  la  ville  de  Guguac  y  qui. 


DE   Là.   VOBLESSE   DB    VIANCE.  l33 

pftrUgéa  la  ^nccesssioti  paternelle  avec  Arnaud 
wy^  sou  frère,  le  26  février  1646; 
3^.  N....  Gay,  mariée^  avant  i655,  avec  Jean  P/»r- 
téppierf  siear  de  Fondeux. 

Arnaud   6at,  chevalier,  «eigneur  des  Fontenelles, 
marëckal  des  camps  et  armées  du  roi,  servait >  dés  Taii 
i635  ,  en  qualité  d'enseigne  du  régiment  delà  Freze- 
liére,  avec  lequel  il  fit  toutes  les  campagnes  de  la  Yal« 
teline.  Ilfutblesséàlaprisedufortd'Andruicaumoisde 
juillet  de  la  mcme  année.  Embarqué  sur  le  vaisseau  ami- 
ral de  la  flotte  du  marquis  de  Brézé  (Armand  de  Mail- 
lé, duc  de  Fronsac  et  marquis  de  Graville,  gouverneur 
de  la  Rochelle) ,  il  se  distingua  d'une  manière  remar- 
quable dans  le  combat  du  22  août  ]64o,  où  Tarmée 
navale  d'Espagne  fut  battue  a  la  vue  du  port  de  Cadix. 
Employé  soub  i%:  duc  de  Brézé,  en  ]646,  il  se  trouva, 
au  mois  de  juin,  à  la  prise  du  fort  de  San-Stefano,  sur 
les  côtes  de  Toscane,  et  au  siège  d'Orbitello.  Il  était 
capitaine  au  régiment  de  Piémont  infanterie,  en  1648, 
et  en  cette  qualité,  il  se  signala ,  au  mois  de  septembre, 
à  Fattaque  des  retranchements  des  Espagnols  devant 
Fumes,  et  au  siège  de  RetLel,  au  mois  de  décembre 
l65o  (1).  Il  a  les  qualités  de  maréchal  de  bataille  des 
armées  du  roi,  capitaine  d'une  compagnie  entretenue 
pour  le  service  de  S.  M.,  au  régiment  de  Piémont, t et 
gouverneur  des  ville  et  châleau  du  pont  de  Ce,  dans 
son  Contrat  de  mariage,  passé  au  château  de  Brie,  en 
AngoUmois,  le  27  noveratre  i6S5,  avec  Anne /^e  iVf->- 
monci,  fille  de  messire  François  de  Kesmond,  chevalier, 
seigneur  de  la  Jauvignère  ,  et  de  dame  Marie  Laurent* 
Arnaud  Gay  est  rappelé  comme  défunt,  avec  les  quali- 
tés de  chevalier,  seigneur  des  Fontenefles,  et  maréchal- 
de-cainp  dans  les  armées  du  roi ,  dans  deux  actes  passés 

ar  sa  veuve,  les  i4  décembre  1667  et  14  octobre  1681  • 

Is  eurent  pour  fils  : 

François-Théodore  Gay,  I"^  du  nom ,  chevalier,  sei- 


t 


(1)  GftEette  de  FnDce  des  4  *oAt  i635,  i4  septembre  i64o,  14 
juin  1646,  9  septembre  r€48,  39  décembre  i65o,  titres  de  la- 
{nille  et  loro.  V  du  Dictùmnaire  higtarifue  et  Hographiqw  dit. 
girUrmuac  fran^Ats, 


1?4  DIGTIONNAIAE   T7KITEASCL 

gneur  des  Fonteneiles  et  du  fief  de^i  Col faads,  mariée 
!•,  par  contrat  du  6  octobre  1681  ,  avec  Louise  d'An- 
ché,  fille  de  messire  Antoine  d^4ncbé,  chevalier,  sei- 
gneur du  Puj  d'Aiichë,  et  de  dauie  Marie  de  Barbeziè- 
res  (1)  ;  2"  avec  Louise  de  lioy  er  de  Lan gî acte  qui  testa 
à  Civray,  le  19  février  1717.  Il  fît  son  testament  le  2^ 
février  1745,  et  mourut  en  son  château  du  Puy  d'An- 
ché  ,  âgé  de  près  de  100  ans.  Ses  enfants  furent  ; 

Du  premier  lit  : 

i".  François,  qui  suit;      ^ 

ê 
_  I 

Du  second  lit  : 

a".  Charles  Gay  des  Fonteneiles,  chevalier,  sei- 

fneur  de  la  Mallolière,  de  la  Meslière,  de  Cham- 
res  et  autres  places,  marié  :  1**,  par  contrat  du 
8  février  1720,  avec  Marie- Anne-Radegonde- 
Tliérèse  de  Ttyon  de  Montalemhert,  lille  dct 
Philippe-Ignace  de  Tryon  ,  chevalier,  seigneur 
de  Legural,'d'Espanvilliers  et  de  la  Cour,  et  de 
Marie- Anne  de  Gnerus^eaux;  2®  avec  Anne  de 
Jousnerand ,  et  père  de  : 

A,  N.M.  Gay  des  Fonteneiles,  marié  avecN.... 
Dauphin,  vivante  en  1821,  mère  de  M.... 
Gay  des  Fonteneiles,  mariée,  vers  1796, 
avec  M.  de  Maus^ise  .  et  morte  en  1808; 

B.  Deux  filles,  dont  l'une,  Marie  Gay  des 
Fonteneiles,  épousa  Jean-Pierre,  marquis 
é/'OA/dw/Z/e.  chevalier, seigneur  de  Foucaud, 
de  Lussandière,  d'Angliers,  etc.  ,  ancien 
capitaine  de  cavalerie,  fils  de  Pierre-Fran- 
çois d'Orfeuille,  chevalier,  seigneur  de  Fou- 

'  caud,  et  de  Marguerite-Catherine  Jourdain 

de  Boisiillé; 

3".  François  Gay  des  Fonteneiles,  né  le  27  oolo- 
bre  1691. 


(1)  lU  avaient  été  mariés  en  i648.  Antoine  d'Anchë  était  Ï\U  de 
René  d'Ancbé,  qui,  Tan  1633 ,  épousa  Jcaouc  de  la  BocLeioucauld. 


i»r 


BE   LA   NOBLESSE    DE   F&AlfCE.  l35 

François  Gay,  chevalier,  seigneur  du  Puy  d^Anché, 
épousa  LfrsuJe-Gabrielle  Mi  Bourg  de  Porcin  rt.sse  (dont 
la  sœur  épousa  M.  de  Bremond  d^Orlac)  ,  fille  de  Pier- 
re du  Bourg,  écuyer,  seigneur  de  Porclieresse ,  fit  de 
dame  Louise  de  Melle,  Il  ne  vivait  plus  le  26  février 
1745.  Il  eut  treize  enfants,  enlr^autres  : 

1°.  Théodore  Gay,  mort  avant  1750; 

a**.  Charles ,  dont  1  article  suit; 
'  3*.  Pierre-Auguste  Gay,  qui,  le  12  octobre  1761, 
prit  possession  de  la  chapelle  de  Saint-Médard 
de  Fonlenille,  au  diocèse  de  Poitiers; 

4*.  n...*  Gay,  lieutenant-colonel  aux  grenadiers 
de  France; 

5**.  N...,  Gay,  capitaine  au  régiment  de  Flésois; 

6**.  Jean-Baplisie  Gay,  chevalier  du  Puy  d' Anché, 
ancien  officier  au  régiment  de  Penlhièvre.  Il 
s'est  trouvé  au  siège  de  Fribourç,  en  1745,01 
à  la  bataille  de  Baucoux,  en  174^.  Il  servit  de- 
puis en  Espagne,  dans  les  gardes-walonnes ,  et 
siégea  à  rassemblée  de  la  noblesse  convoquée  à 
Poitiers,  en  17B9,  pour  l'élection  des  députés 
aux  états-généraux  nu  royaume; 

7**.  Ursule-Tliérèse  Gay  du  Puy  d'Anc'ié,  reli- 
gieuse au  monastère  de  Puy-Berland,  en  iJ^S; 

8°.  N....  Gay,  religieuse  à  l'Union  chrétienne  de 

Poitiers^ 

o      -K  c       f  religieuses  i  Chelles.Uijne  des 

^  *-    la"  "^  r>       J     trois  fut  nommée ,  vers  1774. 
10°.  JN....Oay,<       11  1     c  •   .    *    .   •       7 

o    fû  Ci     abbesse  de  oaint-Antoine  de 

*"*'       ^*f     Sens,  sous  ie  nom  de  Vaussay. 

Charles  Gay,  chevalier,  seigneur  du  Puy  d'Anché, 
épousa,  le  24  février. lySS,  Elisabeth-Geneviève  f^al- 
itt  de  Sallignac ,  fille  de  Pierre  Vallet  deSallignac, 
écuyer,  seigneur  de  Mons  et  de  la  Puisade,  et  de  da» 
nie  Marie-Anne  de  la  Puisade,  et  du  consentement  de 
Jeanne-Elisabeth  deVoland,  sa  seconde  femme.  Char- 
les a  eu  trois  garçons  et  cinq' filles,  dont  deux  mortes 
•n  naissant  : 

I".  N....  Gay  du  Puy  d^Anché,  mort  en  1778,  of- 
ficier au  régiment  Royal-Boussillon  infanterie  ; 


K 


*l36  DlCTTOirNAlBE    VinVERStL 

a».  J<>aTi-Baptisie- Marie  Gay  ,  qui  suit; 

3®.  Nicolas-Angélique  Gay,  chevalier  du  Pûy  d'An-- 
ché  ,  maire  acUiëi  de -la  commune  de  Saiizé,  an- 
cien officier  au  régiment  de  Beauvaisis.  Ses  let- 
tres d'entrée  au  service  sont  de  1782  ; 
•  4*.  Deux  iiiles.  Tune  morte  sans  alliance ,  et  l'au- 
tre décédée  religieuse  à  Taj^baje  d^  Puy-Ber- 
land; 

5°.  I^M..  Gay  du  Puj  d'Anche^  vivant,  épouse 
de  M.  Gi(?oust  de  Ùiq^Ctfllàsi, 

Jf  an  Baptiste-Marie  Gay  du  Putd'Avché,  chevalier, 
né  à  Sauze,  le  26  juillet  1766,  entra  cadei^gentithom- 
me  au  régiment  de  Bretaj^ne^  en  1780  )  y  fut  fait  sous- 
lieiitei^ant  devant  Gibraltar,  en  178a;  lieutenant  à 
Thionville,  en  1788,  et  capitaine  au  commencement 
de  Tannée  1792.  Émigré,  la  même  année,  il  a  fait  la 
campagne  a  Tarmée  de  Bourbon,  co];nme  vtilontaife  , 
dans  une  compagnie  noble  de  la  légioQ  de  Carneville; 
a  fait  celle  de  170^,  et  toutes  les  autres  campagnes  à 
]*arméç  de  Conaé,  jusqu'au  licenciement  définitif  en 
1801,  dans  le  corps  des  chasseurs  nobles.  Encadré 
comme  sous-ljeutenant  au  régiment  de  Montessau,  ca- 
pitaine, par  brevet  do  roi,  en  1707,  pour  prendre 
rang  de  1790,  il  a  été  reçu  chevalier  de  Sainl-Loiiis  par 
monseigneur  le  prince  de  Gondé,  en  17981  ^ov^  du  dé- 
pa^^t  de  IVrmée  pour  la  Russie ,  avec  exemption  de  qua- 
tre ans  à  parcourir  pour  l'obtention  de  ceUe  décora* 
tion.  Il  est  colonel  en  retraite  de  181 5,  avec  brevat  ho- 
norifique de  ce  grade,  donné  p|ar  Le  roi,  1«  24  février 
1816,  pour  y  tenir  rang  du  i3  avril  j8i5  ;  chevalier  de 
Tordre  noblç  de  Hohenlohe,  pour  prendre  rang.de 
1799.  Il  a  épousé  Marie-Thérèse-Lucie  Frogtr  dit.  Lé- 
guide ^  fille  de  ïeix  Michel- Hc'nri  froger  de  Léguille  et 
de  dame  Marie-Pauline  Desponts,  son  épouse  ,  lequej 
Michel-Henri  Froger  était  capitaine  de  vaisseau,^  ainsi 
que  son  frère ,  au  moment  de  leur  émigraiiui^;  ils  oUft 
péri  l'un  et  Faut^re  à  Quiberon.  Leur  père  était  Jiejme- 
nant-général  des  armées  navales  et  avait  fai|  ).cs  campa- 
gnes des  Indes,  etc.  Le  contrat  de  mariage  de  Jean- 
Baptiate-Mari?  Gf^y  d|i  Pjiy  ^'A-'^pké  a  ê.té  passé  com- 
mune da  ^onp^re ,  çfin^pi)  ^e  Po;\iza^g«  (Ve^^l^e) ,  de- 
Tan  t  Brnnet,  notaire,  le  7  avril  1807.  Le  régime  du 


DE    tk   WOtLESSE    DE    FRAllGE.  17 

temps  d'ffdfneUMÎt  ailcnhes  qoalités  distinciives  dans  ceâ 
iféPiea  de  eomrafs.  Ih  ont  un  fils. 

'  Armes  :  DVfy  aa  lion  d'àzur.  Cooroime  âe  baron. 

GEVAUDAfI,  comté.  Le  pays  de  GévauJan  ,  en  BaS- 
Latignedoc^dontMende^st  la  capitale  (i),  était  iiobit^ 
èvL  temps  de  César  par  les  Gahali,  Il  faisait  alors  partie  dé 
Fancieooe  GMti'qde;  dont  il  fm  démembré  par  César^ 
fan  727  de  R.otne'(5^  ans  avant  J.-C.l,  pour  éire  incor- 
poré à  TAquilaine  première.  Les  Visigollis  s'en  emparè- 
rent en  47S.  Cfovis  les  en  chassa,  Fan  ^07,  et  le  Gévau- 
dan  fit  partie  de  l'immense  héritage  de  Thierri,  Tai- 
ïié    de  ses   fils.  Théodoric,   roi    dlialie,   s'en   rendit 
niattre  en  $i2.  Théodebert,  fils  de  Thierri ,  en  chassai 
les  Goibs,  ters  l'an  533,  et  réunit  le  Gévaudan  à  son. 
royaume  d'Austrasie.  Eudes,  duc  d  Aquitaine,  s'en  ren- 
dit possesseur  en  688;  mais,  en  767,  le  Géraudanse 
soumit  à  Pépin  le  Bref,  et  fut  conservé  par  ses  descen- 
dants. Le  premier  comte  particulier  dû  Gévaudan  ,  que 
Ï histoire  fasse  connaître,  estPallade,  pourvu  de  ce  gou- 
erneraent ,  vers  Pan  56o,  par  Sigebert,  roi  d'Anstrasie,, 
qui  le  déposa,  en  671,  ft  nomma  à  sa  place  Romain, 
ftoble  Auvergnat.  A  ce  dernier,  avait  succédé,  avant 
Tan  58/{,  Innocent,  comte  de  Gévaudan ,  nommé  par  le 
roi  Ghilpéric.  Innocent  persécuta  et  fit  périr  de  sa  main 
saint  Rou veut ,  abbé  de  Saint-Privat  de  Javoux.  MaU 
gré  ce  meurtre,  le  crédit  defirunehaut  éleva  ce  comte 
au  siège  épiscopal  de  Rodés ,   où  il  succéda  a  Tiiéodose  , 
décédé  en  5S4. 

Acfred ,  fils  d'Acfred ,  comte  de  GarcasSonne^  élai^ 
comte  de  Gévaudan,  en  9 18.  Guillaume  IV,  coinie  d^Au- 
vergne  ««t  duc  d'Aquitaine,  son  l'rère,  étant  mort  efi 
926,  il  lui  succéda  dans  ses  domaines.,  et  mourut  lui-^ 
même  sans  enfants,  en  928.  Charles  le  Simple  lui  donna 
pour  successeur  £bles,  comte  de  Poitiers;  mais,  Vttxk 
932,  le  roi  Raoulf  sans  égard  à  cette  disposition,  pour- 
vut du  comté  de  Gévaudan  Ërmeogaud,  prince  de  60- 


(i)  Depuis  le  eommeDcement  da  io«  siècle.  ÀDtérienremeot, 
lavouz  éfait  le  chef-lieu  du  Géraudaa.  Galte  vill»  fut  détruite, 
Vvrt  rati  9.a5  ,  par  les  Boogroit.. 

Y.  18 


l38  DICTIOVUAIKE   VlflTfiRSlt 

tliîp^  second  jGls  d'£udes,  comte  de  Toulouse.  La  poaléf 
rite  d^Ennengaad  a  possédé  ce  cooité  pendant  plus  d'ua 
siècle.  Il  Fut  ensuite  réuni  «iu  domaine  des  comtes  de 
Toulouse.  PoD5,  comte  de  Toulouse,  était  aussi  comte 
deGévaudan,  en  1060.  Son  fils,  Raymond  de  St.-Gilles, 
qualifié  comte  de  Gévaudau,  vers  la  fin  du  1 1  *^  siècle,  alié- 
na ce  comté  en  lavi^ur  de  l'évéque  de  Mende,  sans  doute 
pour  subvenir  aux  dépenses  immenses  qu'il  fit  pour  U 
guerre  d'oulre-mer.  Aldebert  III ,  é^êqu^  de  Mende, 
étant  venu  à  la  cour  ,  en  1  iGi ,  le  roi  Louis  le  Jeune  lui 
accorda  et  à  ses  successeurs  Içs  droits  régaliens  par  un 
diplôme  scellé  en  or,  et  qui  pour  cela  est  connu  sous  le 
nom  de  la  bulle  d^or.  Cette  charte  fut  non  pas  le  premier, 
niais  le  principal  fondement  dé  ^autorité  temporelle 
dont  jouissaient  tes  évêques  de  Mende  dans  leur  diocè- 
se. Philippe  le  Bel  fil,  en  i3o6,  un  traité  de  partage  avec 
Guillaume,  évéque  de  Mende.  Il  laissa  à  ce  prélat  et  a 
SCS  successeurs,  le  titre  de  comte  de  Gévauaan,  qu'ils 
ont  porté  jusqu^à  la  révolution,  et  lui  donna  la  moitié 
de  la  ville  ;  ainsi  la  justice  An  bailliage  se  rendait  alter^ 
nalivement  au  nom  du  roi  et  à  celui  de  Tévéque.  Quand 
c'était  le  tour  du  roi ,  la  justice  se  rendait  à  Marvéjols; 
quand  c^étail  celui  de  Févêque,  elle  se  rendait  à  Mende« 
Outre  les  comtes  de  Gévaudan ,  il  y  avait  des  vicom- 
tes de  ce  pays  dès  le  milieu  du  10*  siècle,  lesquels  a- 
vaientpour  chef-lieu  ou  ré^dence  la  ville  de  Grezes..Le 
premier  connu  est  Bernard,  vicomte  de  Milhaud  et  de 
Gévaudan  ,  en  926  et  en  942,  proche  parent  d^Aton  I, 
vicomte  d^Albi.  fi<?rnard  eut  un  fils  de  même  nom  que 
lui,  qui  succéda,  en  961,  aux  vicomtés'de  Gévaudan  et 
de  Milhaud.  Ces  deux  vicomtes,  qui  avaient  fait  Tapana- 
ge  de  deux  de  ses  fils,  furent  réunies,  vers  le  commen- 
cement d^ii*  siècle,  par  Richard  II,  vicomte  de  Mi- 
lhaud. Ces  vicomtes  passèrent  par  alliauce  des  comtes 
de  Barcelonne  aux  rois  d'Aragon,  qui  cédèrent  tous 
leurs  droits  au  roi  saint  Louis,  en  1258,  époque  de 
leur  réunion  à  la  couronne. 

GUYOT,  sieurs  de  Charmeaux,  de  Morancourt,  de 
Menisson  et  des  Herbiers,  en  Champagne;  famille  origi- 
naire de  Paris.  Elle  élablit  par  titres  sa  filiation  depuis 
Claude  Guyot,  sieur  de  Charmeaux,  chevalier,  prévôt 
des  marchands  de  la  ville  de  Paris  pendant  les  année» 


D&  LÀ   leoBLESSR    DC    rRAKCE.  1S9 

.1549,  i55ô,  i5Sr ,  i552,  i564  et  i565;  reçu,  le  8  oc- 
tobre 1573,  président  en  la  chambre  des  comptes.  Sou 
fils,  Antoine  Gujot  de  Criarmeaux,  fut  SDcce&âivement 
pourvu  des  mêmes  dignités,  et  honoré  delVslimedu 
roi  Henri  IV,  r|ui  le  nomiKa  conseiller  ^n  son  conseil* 
d'état.  Ses  descendants  se  sont  alliés  en  ligne  tant  direc- 
te que  collatérale  aux  maisons  d'Allonville,  de  fieaulort, 
llu«  de  Miroménil,  de  Mathé,  de  Mole,  du  PontdeCom« 
piègne,  Guérin  des  Herbiers  de  la  Rochepalière,  de  Se- 
gur  de  Gabanac,  etc.  Cette  l'amille  subsiste  en  deux  ra« 
meanx ,  formés,  au  7*  de^ré  ,  par  deux  frères  (i). 

Premier  rameau. 

•  1  i-  ' 

Yll.  Ctaade-Antoiqe  Gutot  de3. Herbiers,  écuyer, 
né  le  20 mai  1745,  a  épousé,  le  2a  octobre  ,17779  Ma-* 
rie- Anne  Daret^  dont  ij  a  eu  :  . 

«  M  ■  *  •  ■ 

I*.  Etienne-Antoine- Prudent  Guyol  des  Herbiers, 

né  le  10  août  1 778,  nommé  par  S.M.  Louis  XYU!, 

en  juin  18149  secrétaire-général  du  déparlement 

,  de  la  Grense ,  et ,  le  2  août  1 8 1 5 ,  secrélaire-gé- 

.    nérâl  du  déparlemcnt-  d'Ille-et-Villaine.   Il  esj; 

^.     marié,  depuis  le' 24  août  1807,  avec  Françoise- 

'  Scholastiqne  Bonnlvert; 
2^»  Edmée-Glaudette- Christine  Guydt  des  Her- 
biers, mariée,  le  10  juillet  1801 ,  avec  Victor- 
Donatien  ,  chevalier  de  Musset; 
5^*  Anne-Marie  ,Gajot  des  Herbiers ,  mariée ,  le 
'  28  octobre  i8i3i  à  M.  <3k  SoUrUc^ . 

Sçcond  rameau^ 

VIL  François- An toiue-PrndentGuYOT  DE  Mevissom, 
ecnjer,  né  le  26  avril  1750,  a  épousé  ^  le  6  novembre 
1775 ,  Ursulp  Grény,  dont  il  a  eu  : 

1*.  Eugène-^Pmdeni  Guyot  de  Menisson ,  né  le  4 
juillet  1800; 


(1)  Leur  sœur,  Ghristine-Gatheriae  Guyot,  n«e  le  19  octobre 
1743 ,  a  ëpoufé ,  le  i5  ootobre  1785  ^  Antoine- Auguste' Law^nl. 


140  DJCttOUBAlftE   VFITERSEL 

2*4  Clémence-Prudence  Guyol  de  Menisson ,  rtèe 
le  8  août  1776,  mariée,  le  16  }MiUet  1796, af<c 
Augusiin  de  Saligt\y. 

Armes  :  D^or,  à  trois  toarlereaa^t  de  sinople.  Ca$({ue 
et  lambrequins  de  chevalier ,  aux  émiiuX  de  Fécu. 


H 


d'HARANGUISE  0s  Quivcbrot»  en  Bourg^nf ^ 
famille  ancienne,  originaire  de  Picardie,  où  ,  dèb  la  fin 
du  15**  siècle,  elle  posscdait.la  terre  de  Hainerille.  Sen 
titres  établissent  sa  uliation  depuis: 

I.  Jacques  D^ARANGUUR,  ècùyer,  qui  reprit  pour 
la  terre  de  Haineville,  te  12  juin  i5i4,  et  pour  celle 
de  Lantj,  dans  la  même  année.  Il  Tut  marié  avec  Marié 
^'^oi'n,  doDl  il  çut; 

r 

II.  Nicolas  d'Hahavcuier,  I"  du  nom,  éçqjer,  sei- 
gneur de  Haineville,  lequel  épousa:  i*^,  le.  3q  janvier 
16261  Suzanne  ^/e  Chambly,  fille  et  héritière  de  feu 
Charles  d«  Chamblj,  écoyer,  seigneçr  de  Chauibly,  et 
d^Ândriette  de  Pérignj  ;  2^  Jeanne  de  Baillaux.  11  eut 
de  ce  second  mariao-e  : 

1^.  Nicolm  d'Harangafet*^  éicnyer,  seigneur  dt 
Hair\eville,  marié,  le  T2  février  1574 i  avec  Hé- 
lèo«  de  Coussy^  assistée  dé  Raoul  de  Coussj, 
écujer<  seigneur  de  Sa i«t* Georges-,  près  Rozoy 
en  Thiérache  j  son  frère.  Leurs  enfants  furent  : 

A»  Nicolas  d^Haranguier,  seigneur  de  Givrj, 
qui  eut  pour  femme.  Marguerite  LeJbrunp  et 
pour  enlanls  : 

a.  Anne   d'Haran  rV 

guier,  |majntenus,aveclenr 

£•  CUnded'ffltffkil-'l      mère,|»4r  arrêt  du 

guier,  >     CQDS^ilr.d^élat  du 

c.  Léonard d^Haran-i      roi,   du   12   mai 

guier,    -  1      1675; 

d*  4  demoiselles ,    ) 

^,  Gabriel  d'Uarangiuer,  écuyeri  mariié ,  It 


8  mai  1601,  avec  Marguerite  <£i>  P^eillan^ 
fille  de  nobi<»  ^et^eur  Aàtoine  de  Veillan, 
seigneur  de  Saiiu-Morre,  du'Bois  d^Avry 
et  de  Veroiaiitoii,  et  de  MadeUine  d'£l- 

»••  Pierre  d'Harahguîer,  écnyer,  sieur  <îe  Rou- 
.  vaMe,  vivant  le  12  février  i574f 
3*.  Jean  d^Harangiiier; 
4^.  Roland,  dont  l*arlicle  suit. 

/  •  '    •    *    ^      .   ' 

t     »  «  /  • 

IIL  RoLind  o^H&RAifCtntR,  ècnyier,  sîeûr  fl*Haine^ 
vlllej^.ac<|uit  la  k>rpe  de  Quinceto'l  d'Anloiiie  'dé  Veil- 
lan  èi  de  Modeidine  d-£lfenay,  son  épouse ,'  le  i5  du- 
eeJ»bre.  I  J9&.  Il  était  câpî'faine  d'une  compagnie  de  gens 
de  fiied  icHaiit  garnison  pour  le  service  dû  roi  au  ch^* 
t(^aci.4lfr^Séinur,  Iprsqu'uépoiisâ,  le  i"*février  1598, 
Marguerite  de  Scnevqy,  fille  de  Jean  de  Serievoy,  é- 
cujer,  seigneur  de  Senevoj,  de  Balol,  de  Qorji^y  et 
du  fief  de  la  tour  de  Leîgne,  et  de  Jeanne  d^  Housse. 
Ik  e«reiit,'  entr'autres  enfants: 

1°.  Alplionse  d'Haranguiet»,  lieuletiant-colbnel  du 
fégimeot  de  I^avarr^,  en  i65j  ,  mort^sanS  pos- 
térité ; 

a^.  Charles,  qui  suit.  <     > 

JV»  CSiiarljes  o'HAiiAireVrfÉR-,  éçiiyer,  co-sefgrieur  dé 
Qaiac4Nral ^  Gafntainc  d'one  ôo^riagnié  au,  régiment  de 
KdriUtZMlie^  épousa  s  1%  le  H'fevrier  1640,  Huguetle 
0U  JkiQr€fiu^  dsonae  àe  Cbas^ey ,  elle  d'Aflhur  de  Mo-^ 
reau,  écuyer,  seigneur  d'AUery  ;  2°,  le  11  décéirtbre 
i656,  Madelaine  de  Fougère^,  fille  de  feu  Philiope  de 
Fougères,  chevafier,  seigneur  d^Aure ,,  e^  ie  Bonne 
i'Epinoy.CharlesdUaratiguièr  de  QuincérQtJ\fgea  aux 
étafi»  d»  la  doUesse  dé  Bourgogne  en'  i653n  Setk  enfanta 
furent  : 


•'       .  ...        'i. 


Du  premier  lit  .• 


:i 


i*.  Aiitte-Josephe  cTHaranguier,  dame  d^  Chas- 
aey.  mariée  avec  Pranoois  de  Hterrùep  de  Poni- 
pr^,  ecuyer,  seigneur  de  pua&iérei 


^4^  .|acnoil]IAI«E  TTVfTERSeï* 

J 

Du  second  lit  : 

2%  François,  dont  Ta  nid  e  «ni  t; 

3®.  Joacuim  d^Harano^nier,  capitaine  ao  régiment 
de  y  ancourt ,  ep.  1 684 1  mort  sans  postérité  ; 

4°-  Nicole  d'Harauguier  ^J'emoie  de  Joseph-Fran- 
çois de  Saint' Btlin» 

y.  François  d'Habajiguier,  écnyer,  seig^neur  de  Quin- 
cerotM,  éponsa ,  le  i5  janvier  1694  >  Jeanne  de  Morillon^ 
fille  de.  feu  François  de  Morillon ,.  écuyer,  sieur  du 
Mousseau,  capitaine  de  cavalerie,  an  rëg^imenl  d^Or* 
léans,  et  de  Pniiiberte  Bacfaerot.  François  et  Joackitn 
d'Haranguier  siégèrent  dans  la  chambre  de  la  noblesse 
aux  états  dé  Bourgogne  en  16S2.  Le  premier  eut-de^on 
mariage  : 

i^Joachim,  dont  rârticl«  suit; 

a*.  Philiberte  d'Hâranguier ,  mariée  a  Charles  de 

Vichy ^  écuyer,  seigneur  de  Seign j, .  <^apitaine 

au  régiment  4^  Bouhier  ; . 
3*".  Marguerite  d^Harauguier ,  religieuse  ursuline 

a  Vezelaj. 

yi.  Joachiipfi  d^Haravguier  ,  ëcujer,  sei^nenr  de 
Quincerot  «  çppu^a ,  le  221  «o^embre  1 734 ,  •  Madelaine 
de  i^enei^oy,  fille,  de  feu  Aubert»  de  Senevoji  écttyer, 
seigneur  de  Senevoj,  capit^tine  au  régiment  de  Mailij, 
et  de  Harie-Ai^ne  de  Yassau.  .De  ce.  luariage  sont 
issus  :     •       . 

l*"  .'Charles-Anne,  dont  l'article  suit  ;. 

z^.!  Arniai^d-Jean  d^Haranguierde  Qai^ce.rpt,  of- 
ficier au  régiment  d^Aiivergne,  ti|é  i,  Clpster- 
cao^p'  en  1760; 

S**.  Jeanne-Françoise  d'Haranguier,  mariée,  en 
1 765 ,  avec  Edme-Nicolas  de  Tiiésut^  chevalier, 
seigneur  de  Morog^s,  aîicien  capitaine  au  régi- 
ment d'Orléans  infan^terie,  chevalier  de  Tordre 

'  *  i^cijyàl  et  militaire  de  Saint -Louis  ;  . 

4*. ' 'Marie-Thérèse  d'Haranguier,  mariée,>n  1778, 
avec  Joseph- Alber t  é/c;  Quesse  de  ^alcoUry  che- 


DE   Là.   HOBftESSV   D«   rSAirCE.  ^  4' 

valier^  seigneur  de  Larchèvre,  JientenAntHcolo- 
Del  au  réuinieut  Roj«l-Ghanipâgne.caYaleriÇ| 
.   chevalier  de  l'ordre  toyai  «l  militaire  de-  Saint- 
Louis. 

YII.  Charles -Anne  .D'HAiiiroiraEBv  chevalier,  sei- 
gneur de  Quincerot,  capitaine  de  cavalerie^  cheviilieif 
de  Tordre  royal  et  militaire  de. Saint-Louis,  écujer  ca* 
Talcadour de  Monsieur  (au)Qurd'l;ui  S.  M.  Louis  XVIII), 
épousa,  le  28  mai  1777,  Marie-Elisabeth  4^/<*e^tt^/e  As 
rigerie,  fille  de  Jacqaes^Louis  Moreau  ,  chewilier, -aei^ 
gneur  de  la  Vjgerie ,  président-lrésorier  de  France,  irtâî- 
tre-d'liôtel  de  Madame,  et  de  MaricL-Marguerite  Trenf- 
fard.  De  ce  mariage  sont  issus  : 

\  i",  Jules  d'Haranguier  de  Quincerbf ,  chevalier^ 
marié,  en  181 3,  avec  Françoise-M^delaiue  c/m 
Mont  de  la  Ckarnaye  : 
a*.  Auguste-d^Haranguier  de  Quincerot,  mort  en 
1816,  conseiller  à  la  cour  royale  de  Paris,  che- 
valier de  Tordre  royal  de  la  Légion-d  Honneur  ; 
3^.  Hyppolile  d'Haranguier  de  Quincerot,  con- 
seiller à  la  cour  royale  de  Paris,  chevalier  de 
Tordre  royal  de  la  Légion-d'Honneur,  marié, 
en  1811 ,  avec  Ma rie-J canne-Henriette  Tribou'- 
det  de  Marcy, 

Armes  :  De  gueules,  à  la  fasce  dW,  accompagnée  en 
ebef  de  trois  croisetles  pâtées  d'argent,  et  de  deux  be- 
•anis  d'or,  et  en  pointe  de  trois  fers  de  dard  renversés 
du  même. 

HUSSON  DK  Sampighy,  de  Praillt  et  rm  Bbkmont  ; 
'  famille  noble,  originaire  de  Lorraine. 

I-  Sébastien  Hussov,  V*  du  nom,  lieutenant  pour 
le  duc  de  Lorraine  en  la  prévôté  de  Demange-aux- 
Eaux,  bailliage  de  Gondrecourt,  épousa  Marie //urâ^z^//, 
fille  de  Jean  Hurault,  prévôt  de  Treveray,  en  Ba^f^is, 
•t  d'Alix  Fleury.  Il  en  eut  : 

j".  Jean  !•%  qui  suit; 

2*.  Michel  Hasson,  demeurant  i  Ligny,  menlion- 
né  dans  des  actes  de  16 14)  i63i,  et  1687; 


)44  PlCTlOVIf'AimC   V91TFBML 

a".  Pierre  Huason ,  aaleor  deja  seconde  bi^anchet 

fapporUe  ei-Après;   .. 
4°.  Aatpise  Hasfi^B^-dont'Mi  ignore  )a  <k^tmé«. 

IL  Jean  Hussoji ,  I*"'  An  nom,  prévôt  de  Gondre* 
court,  oklim,  le  7  mars  f65i ,-  de  Charles  Ht ,  duc  de 
I^orrsine^  vm  diplôme  qiit  Tfttttorisa  à  reprendre  la  no- 
bUat^  de  Marie  Horaolt,  sa  mère,  en  conséquence  du 
privilège  dont  joniasait  alors  la  prévôté  de  Gondrecourt^ 
Il  fil  son  àeslauent,  le  3i  juillet  i65i.  Il  avait  épousé: 
i»  Isabeao.  Gombei-^  rappelée  comme  défunte,  le  i5 
s^pAeittbre  1614;  3*  Laeie  Aoè*/,  qui  vivait  eacore  en 
«6^9.  Sf*  tsfiinls  fvrtAl; 


Du  premier  lit  : 


I^  Sebastien  IT ,  qui  suit  ; 

a®.  Marie  Hnsson,  qui  était  mariée,  le  a5  janvier 

]63i,  avec  Louis  Herteau^  écujer,  seigneur  Aé 

Nuisemant  ; 


Du  second  ht  : 


3*.  François  Hossdu,  écojer,  avocat  en  parlement, 
seigneur  de  GhanvrUe  et  Hurauk-lès-Sanipigny, 
maintenu  dans  sa  noblesse  par  le  subdelégué 
de  l'intendant  de  Metz,  les  16  septembre  1671, 
•t  4  fevrier  1678; 

4'.  Je»n  Hnsson ,  écuyer,  seigneur  de  Noves  » 
mainlenn  dans  sa  noblesse  par  M.  Le  Juy ,  in-^ 
tendant  de  Lorraine ,  le  2  mai  1667,  et  par  or- 
donnance de  M.  Golbert  de  Saint-Pouange  du 
94  février  i6S8f 

5"*.  Claude  HusBoo,  avecat,  vivant  en  i649i  êpou< 
de  Girarde  Parg-e/ 

6*.  Barbe  Hnsson ,  femme  de  Nicolas  Gallois ^  vi» 
▼a^le  en  1649; 

III.  Sébastien  Hnsson,  IP  dn  nom,  écuyer,  avocat 
en  parlement,  épousa,  le  i5  septembre  1614,  Louise 
Bcgerj  fiiie  de  Sébastien  Roger,  avocat  au  baitl  âge  de 
Chaumont.  Ils  vivaient  encore  le  5  décembre  làSfy 
ayant  pour  enfants  : 


DE    LA   NOBLESSE   DE    FRANCE.  1^5 

i*.  François,  qui  snil  ; 

a*.  Catherine  Husson ,  née  en  162S,  marî«e^  le  3i 

janvier  1647,  ^^^.^  HnmheH  HussoriySon  coasi^, 

avocat,  prévôt  de  Treverey, 

ly,  François  Hussoir,  écnyer,  lieulenaniau  régiment 
de  Picardie ,  est  ainsi  qualifié  dans  son  contrat  de  ma- 
riage ,  do  16  février  i6S3,  a vecf' Elisabeth  Pi/ht,  fille  de 
noble  François  Pillot ,  avocat,  et  de  Marguerite  Bi'usle^ 
fort.  Il  quitta  le  service,  et  fin  avocat  au  parlement, 
qualité  qu'on  lui  trouve  dans  les  actes  depuis  Tan  î65S. 
11  ne  vivait  plus  le  i*'  mars  1667,  époque  à  laquelle  sa 
veuve  fut  nommée  tutrice  de  leurs  en  buts ,  savoir  : 

I®.  Prudent  Husson,  né  en  i655,  qaré  deYiUers- 

le -Sec,  vivant  le  4  septembre  17:0  ; , 
2"».  Denis  Husson ,  vivant  le.  i,*'  mar»  1667  ; 
3®.  Pierre,  qui  suit; 

.  4"*.  Mi<îliel  Husson  ,.  écttjrer,  capiuiae  de  cavale- 
..:    rie;,  vjvantieniySr  5  .. 

.    5*.  '  Lio^i^  Busson ,  née  e«  1661. ,  mariée ,  le  6  fé- 
vrier 16*9^  ,  à  MitJiel  Le  Gi*ùi^  docteur  en  méde- 
cine, de  la,r«4;«lU>deManlpeUi«F;  ' 
6*^.  Claude  Husson ,  née  en  i665. 


V.  Pierre  Husson,  éciî7er,:seigneur  de  Sampigny  et 
ideiVenecpUi|*t,  né  en  1660 ,  lieutenant  dans  le*  régiment 
des  Vaisseaux,  en  1692  ,  puis  c^apitaine  au-Tégiment  de 
Picardie,  mort  le  6  janvier  1746,  avait  épousé,  le  4  sep- 
tembre-  1700,  Marguerite  Oitippé^  fille  d'Alexandre 
Ciiuppé,  $eig;oeur,  de  Venecourb,  dont  il  eut  : 

,   .  ■'•       »         ...  .    ,     .  • 

i*.  Ale^Kjaudre-NicoTas-Louis  Husson  de  Sam^tigmr, 
né  en^7i2,  doyen  de  Féglise  collégial^  de  Sai^tr 
Jean-paplisle  de  Cbaumont,  et  prieur  de  Sil^va- 
rouvre,  mort'Ie  11  octobre  1764; 
a^.  Alexandre   Husson  de   Sampigny,    chevalier 
de  l'ordre  royal  et  militaire  vle.SaintrLovis*  ca- 
pitaine de  cavalerie,  ancien  p9rji,ç-^l,en4i|rd  de» 
^ardes-d u-corps  ,du  roi ,  n?af>t  l<j  1+ juin  17.641 
3°.  Jean-Fraircoîs,  qui  suit. 

TI.  Jean-François  HyssoK  de  S^i^p^^nt,  4.cuy.er/né 
ie  20  juin  1723,  seigneur  en  partie  de  Vênecourt,  gar- 

V.  in 


146  DICTIOUNAIRE    UIIITEBSEL 

de-du-corps  du  roi,  puis  capitaine  de  cavalene,  et  clie« 
valier  de  l'ordre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis,  épou- 
*8a  M**  Marg^uerite  Gràillet,  fitte  dé  Jeah-Bapliste'Grail- 
rtel,  président  en  Télection  de  Chaumont;  2%  le  to  oc- 
tobre 1 764^  Marie-Anne  de  txief^  fille  de  Pierre  de  Giej, 
chevalier  de  Saint-Louis,  ancien  capitainf^  au  rég^iment 
^3é  Cambrésis ,  et  de  Geneviève  Finee  de  Prianvilre,  da- 
ine de  Villars-eu-Azois. 
j.     •      - 

Pour  la  siUte  de  cette  branche ,  qui  subsiste  tncore  de 
nos  fours  y  voyez  pag.  4^7  ^'*  ^o^^- 1^  de  cet  ouiVage. 


.!.>       > 


SECOKDE   BBANCHE.     .  . 

-  Il  'pierre  HuâsoN  ,  domicilie  a  Lîgny ,  troisième  fils 
de  Sébastien' Iv*  et  dé  Marie  Hu'rault,  épousa  Louise 
Musniéi',èonï\\eMÏ\ *  i       ■     . 

i^^^^Humberl  Hiisson,  avocat,  prevdt  de  Trêve- 

rey,  marié,  le  3i  janvier  1647;  tfv^c'Calheri- 

\  ixé  Husson ,  sa.  cousine ,  areo-  laquelle  il  •  a  conti- 

: nué  la  seconde  branche di te  d'Hua^ôn  tle  Prailly , 

mentionnée  tom.  lY  dé  €'el  ouvrage',  |^ag.  406 

et  407;  .  •.        j      ' 

2*".  Antoine,  auteur  de  la  troisième  branche,  et 

dont  Tarticle  suit;  ^ "  "     ' 

.   3°i  Jean  Hussonv  curé  de   Longeaa  et  dé  Gi-^- 
'  vrau^aL  •;.<•'•"..'      ■..■•.(•    ^ 

V 

in.  Antoine  Hvsson,  juge  et  garde  de  la  jiistice-de 
Rozières  ^nJSlnisf  près) Gond recouTl,' passa uneti^âinsac- 
tion  avec  Humbert ,  son  frère ,  le  2^  avril  i663.  ll'avait 
épotiséf  ï"  Jeaiine  Bertrand^  dont  il  eut,  ènlVauires 
ienfantâ>  Jean,  cjui  suit;  "a^'le  i5  jaillet'1648.  Marier 
CiWïAe  de  La  'Landt,  dont  ou  lie  lui  connaît  pas 
d'enfants.  -  '       '  ' 

# 
ly.  Jeén  Hussôit ,  épousa ,  par  contrat 'du  23  juillet 

1674^  Caifceri^né'A"rtw//^or,' fille  defèti  Pierre  Vairitrot , 

lieuCenaht*  ië  la  preVÔté  de  Treverey ,  et  de  Fi^ucoise 

Hurault.  ïhs  ce  mariage  est  is'su  : « 

V.  Jean-Baptiste  Hiisson,  T*'  du  nom,' né  en  I675,. 

i  .     .  -  .(1-.  -i    ',,    •>.! ...»      :  •  .r    '  t^  ,  i     i    ;  o*      . 


DE    tA'IfOBLESSE    DE    FBA9CE.    ,      .  I47 

décédé  le  8  novembre  1743  ,  lequel  avait  épousé  Marie- 
Anne  Noël^  de  laquelle  il  eut  : 

i**.  Etienne  Husson,  mort  ecclésiastique; 

2*'.  Nicolas  Hnsson  de  Bermon ,  ancien  capitaine 
de  cavalerie  au  régiment  d'Orléans,  chevalier  de 
Tordre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis,  pè- 
re de  : 

A,  Jacques  Husson  de  Bermon  (i),  ancien  ca- 
pitaine de  grenadiers  royaux ,  chevalier  de 
Tordre  royal  et  mi]ita\ire  de  Saint-Louis ,  né 
à  Bar  le-Duc  ,  le  î.7  octobre  17615  marié, 
en  1798,  avec  Marie-Anne  de  Formel  de 
Barst  fille  de  Charles-Ferdinand  de  For- 
get  de  Barst ,^  et  de  Thérèse,  baronne  de 
Veider.  De  ce  mariage  est  issue  : 

Marie  -  Madelaipe  -  Adélaïde  -  Ernestine 
Husson  de  Bermon,  née  le  12  décem- 
bre 1799.  ^  _     . 

B.  Marie- Madejaine  Husson  dé  Bermon, 
morte  sans  alliance  en  1 8o8. 

S"".  Jean-Baptiste  »  qui  suit  ;    . 

4*",  YoLaifde  Husson  ,  mariée,  à  N....  Oudinôt; 

5°.  Marie-Barbe  Husson ,  mariée  à  N.«..  Briolai, 

yi.  Jean-Baptiste  Husson ,  IP  du  nom ,  partagea  la 
succession  paternelle. avec,  ses  frères  et  sœurs,  le  i&  dé- 
cembre 1743,  et  mourut  en  1768.  U  avait  épousé  6a- 
brielle  Tkiebymont ^  de  laquelle  il  eut,  entr'autres 
enfants: 

•  '        '  * 

VII.  Jean-Baptiste-Nicolas  Hussoif,.  conseiller  du  roi 
au  bailliage  de  Bar^  époux  de  dame  Marie  i^^^o/,  et 
père  de  : 

i*^.  Jean-Baprisle-Nicolas-Léopold ,  qui  suit; 

a".  Marie-Julie  Husson,  mariée  à  Charles-Martin* 


(1]  Jacques  HussoD  de  Bermon  n'ayant  eu  qu'june.fiUe,  a  auto- 
rité, par  acte  d|i  3  ^  novembre  i8'jti  ,  son  cousin  issu  de  germain  « 
Jean-BS^piûte-Hicolas-Léopotd  Huttony  à'ajouttr  à  son  nom  celui 


148  DICTlOTtirJirRE    UKIYE&SEL 

Michel  dt  Lorme,  maire  de  Marîealie^,  près 
Melz. 

VITI.  Jean-B;iptiste-NicoIas  Léopold  Hus»oy,  ne  à 
Bar-le-Duc,  le  10  novembre  1781,  chevalier  de  l'ordre 
royal  de  la  Léçion-d'Honneur,  a  épousé,  en  1807,  An- 
ne-Marie-Élisaoei h- Joséphine  Roget^  dont  sont  issas  : 

i**.  Léopold  Husson,  né  en  1808; 

2°.  Aménaide-Joséphine  Husson,  née  en  181 1* 

y^r/ize.9  :  D*argent,  au  lion  de  sable,  marqué  sur 
répanle  gauche  d'une  croix  de  Jérusalem  d*or,  à  la  bor- 
dure engiélée  de  gueules,  chargée  de  treize  billettes 
d'argent.  P^aytz  la  planche  héraldique  à  la  jùi  du 


volume* 


I 

IMBERT,  seigneurs  de  la  Bazecque,  en  Artois.  Ni- 
colas Imberl ,  seigneur  de  la  Bazecque,  auleur  de  cel- 
te famille,  l'ut  anobli,  par  lettres-patentes  des  archi- 
duc Albert  et  archiduchesse  Isabelle,  du  17  mai*s  1608» 
entérinées  en  la  chambre  des  comptes  de  Lille,  le  i3  lé- 
vrier 1609. 

Armes  :  D'azur  à  la  bande  d'argent ,  accompagnée 
de  deux  molettes  d'éperon  du  même. 

d'INGRANDE;  maison  d'ancienne  chevalerie,  qui 
a  pris  son  nom  d*une  ville  avec  titre  de  baronnie,  située 
sur  la  rive  droile  de  la  Loire  ,  et  sur  les  confins  de  l'An- 
jou et  de  la  Bretagne.  Cette  baronnie  tomba,  dés  le  mi- 
lieu ou  vers  la  fin  du  1 1'  ^iccle,  dans  la  maison  de  Chau- 
tocé,  qui  la  porta  par  alliance  dans  celle  de  Craon  en 
110  •  Elle  entra  depuis  dans  la  maison  de  Laval,  et  fut 
vendue  par  le  maréchal  de  Retz  au  duc  de  Bretagne. 
Le  duc  François  H  en  rendit  hommage  à  René,  roi  de 
Sicile  et  duc  d'Anjou,  le  2$  juin  1470,  et  la  laissa  à 
ses  enfants  naturels  Enfin  cette  baronnie  entra  dans  la 
*  maison  d'Avaugour,  qui  la  possédait  à  Fépoque  de  la 
révolution. 


DE   Li   VOOLCSSK    DE   F&AVCE.  T49L. 

Colin  d'Itigrande  souscrivit  une  charte  l'an  1247. 

Jamet,  Jfan  et  Maurice  dlngrande  servaiexit,  en  1 363^ 
dans  la  compagnie  d^Amanry  de  Clisson ,  le  premier 
monté  snr  nn  cheval  blanc  estimé.  4o  livres,  le  second 
sur  un  cheval  gris  prisé  3o  livres,  et  le  troisième  sur  un 
cheval  noir  évalué  20  livres. 

Nbhle  homme  Jean  dTngrande  demeurant  en  la  pa- 
roisbe  d'Azej,  près  de  Chaleau-Gonlhier,  fut  l'un  des- 
seigneurs qui,  l'an  1371 ,  témoignèrent  dans  l'enquête 
l'aile  à  Angers  pour  la  canonisation  de  Charles  deBlois. 
Il  servit  depuis  en  qualité  de  chevalier-bachelier  dans 
la  compagnie  d'Eon  de  Lesnerac,  gouverneur  de  Clis«> 
son,  qui  fit  montre  à  Paris,  le  27  janvier  i38a. 

Cette  maison  parait  >'être  éteinte  vers  la  fin  du  mê- 
me  siècle.  ' 

Armes  :  Colicé  d'or  et  d'azur;  à  la  bordure  d'argent, 
chargée  de  onze  merlettes  de  sable. 

d'IRUMBEBRY  deSalabbbby;  famille  ancienne  et 
distinguée,  originaire  du  royaume  de  Navarre,  dont 
les  tiires  établissent  la  filiation  depuis  Pierre,  seigneur 
d'Iruniberrj  (i),  dans  la  vallée  d'Ossez,  sur  la  Nive, 
vivant  en  1467.  Ses  descendants  ont  formé  deux  bran- 
ches principales:  i*^  celle  des  seigneurs  dlrumberry  et 
de  la  Madeiaine ,  qui  existait  en  plusieurs  membres  à 
l'époque  de  la  révolution  ;  2"  la  branche  dite  de  Sala«* 
berry,  qui  a  produit  un  vice-amiral  de  France,  grand^ 
croix  de  l'ordre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis,  deux 
chevaliers  de  l'Ordre  du  roi»  dont  l'un  ministre  de 
S.  M.  dans  les  cercles  de  l'empire,  plusieurs  officiers 
supérieurs,  un  conseil  1er- d'état,  trois  présidents  de  la 
chambre  des  comptes  de  Blois.  La  branche  ainée  comp- 
te aussi  plusieurs  olficiers  de  tous  grades,  morts  pour 
le  service  de  nos  rois ,  dans  les  armées  de  terre  et  de 
mer ,  et  plu:àeùrs  ecclésiastiques  recommandables  par 


V 

(i)  Ortbograpliîé  depuis /rtéerry,  par  corruption.  Ce  vUtag;e» 
qui  comprenait  7$  babilations,  i  st  situe  à  une  forte  lieue  de  Saint- 
Jean-Pic4-de-Port  et  à  quatre  lieue»  et  dénie  de  Saint-Palais» 


l5o  DICTIOVIIAIRB    VVlYeBSEL 

Jears  vertus  et  leurs  lumières.  Le^  alliances  direclés  que 
ces  deux  branches  ont  coplractées  sont  avec  les  famil-' 
les  d'Aplial,  d^Arbide,  d^Arbon,  de  Bellou,  de  Berval, 
de  la  Borde,  Dartaguiette  d^Iron^  d*£litcbe  d'Ainhize, 
dTlrio,  d'Eremoptde  Lostal^  d'£lchepared*Arbanaxus, 
de  Fordelis,  de  Garât,  Le  Gendre  d'Onz-en-Brajr, 
d^Hariague  d'Auneau,  dlralio,  de  Laearra,  de  Larre- 
uiendi,  de  Làxaga,  de  Lohitegni,  de  la  Loy,  Morel  de 
Boîstiroux,  de  Mouré  de  Pontgibaut,  de  Ronce  de  Ver- 
nôuillet,  de  Rospide,  de  Saint-Gonès,  de  Saint-Julien 
d'Aha^e,  de  Sainte- Marie,  de  Saint-Martin,  de  San- 
Pér,  etc.,  etc.  La  seconde  branche  est  représeutée 
par  : 

XII,  Charles-Marie ,  comte  de  SalàbeArt  d'Irum- 
BERRY,  né  en  1767,  fils  de  Charles- Victoire-Marie  de 
Salaberry  d'irumberry,  chevalier,  président  en  la  cham- 
bre des  cotnpies  de  Blois,  condamné  à  mort  par  le  tribu- 
nal  révolutionnaire  de  Paris,  le  1'*  avril  1794,  sortit  de 
France,  en  1790,  et  voyagea  en  Allema^^ne,  en  Turquie 
et  en  Italie*  Il  se  rendit  ensuite  à  Tarniee  de  Condé,  et 
en  1 799,  joignit  Tarniée  royale  du  Maine ,  où  il  comman- 
da unt;  compagnie  de  cavalerie  dans  la  légion  d*Arthur, 
armée  de  Bourmont.  Lors  de  la  pacification  du  2  Fé- 
vrier 180G,  il  rentra  dans  ses  foyers.  Au  mois  de  mars 
i8i5  ,  lors  du  retour  de  Buonaparte,'il  lut  nommé  co- 
lonel de  la  première  légion  des  gardes  nationales  de 
l'arrondissement  de  Blois ,  et  Tnn  des  commandants  deft 
volontaires  royaux  que  le  département  de  Loir-et-Cber 
fournit  à  cette  époque.  Pendant  les  cent  jours ,  il  quitta 
sa  famille  et  ses  propriétés  pour  joindre  l'armée  que  le 
comte  d'Andigné  rassemblait  sur  la  rive  droite  de  la  Loi* 
re.  S.  M.  Louis  XVIII  Ta  maintenu  dans  son  grade  de 
chef  de  bataillon,  et  lui  a  donné  la  croix  de  l'ordre 
royal  et  militaire  de  Saint-Louis.  Il  fut  nommé,  la  mê- 
me année  i8i5,  membre  de  la  chambre  des  députés 
pour  le  département  de  Loir-et-Cher,  et  il  a  été  réélu, 
en  1821.11  a  épousé,  le  20  janvier  1796,  Anne-Louise- 
Félicité  de  la  Porte j  décédée  le  17  juin  1809,  fille  de 
Jean-BHp<iste-François  de  la  Porte, ancien  intendant  de 
Lorraine,  et  d'Anne-Marie  Meulan  des  Fontaines.  t)e  ce 
mariage  sont  issus  :  , 


fit    LA   VOBLESSE   DE    rBAlfCB.  l5t. 

1^»  Cbaries-Jean-Baptiste^H^nrideSalaberrj,  né 
à  Mçslaj,  près  Vendôme  y  le  ai  décembre  1798; 

,2*».  Joseph-fArthur-Hippolyte-Jnslin  deSalaberrj^ 

né  à  Blois,  le  iS.avnl  1801 ,  mort  en  1819; 
'  3*.  LoaisnFrançois-George8->£rs|rd  de-Salabèrrj, 
né  à  Blois,  le  17  aoât  1804; 

4***  Anne-Louise-Garoline  de  Salaberry,  née  à  Blok, 
Je  27  février  1797,,  mariée,  le  j$$ep^<^J||bre  1817, 
a  M*  de  Lavau ,  alors  conseiller  à  la,co,ur  roya- 
le de  Paris,  chevalier  de  Tordre  rqjal  de  la,Lé- 
gion-d^Horineuri  aujourd'bai  prél'et  de  police^ 

5°.  Anne-Louise- Ëléonore-Cbarlot te:  «de  Salaber- 
ry, liée  à  Biois ,  le  7  janvier  i8o3  ; 

6"..  Marie-Adrienne-Adél3Ïde-G.ene.vièyp  4®  Sala- 
berry, nëe  à  Meslay,  le  16  août  i8.07» 


Sommetée  d'or;  à  la  bordure  d'azur,  .chargée  de  huit 
anchîs  d'cnr.  ■  '        ' 

i 

ISLE,  en  Angoumois,  en  Sainlonge ,  et  au  pays 
d'Aunis,  marquis  de  Loii:9  9.;s^igueurs  des  Grois,  de 
Qùincê ,  du  Breuil  de  St<)a»i)chA3n^,  de  la  Matassiére,  de 
la  Touche ,  etc.  ;  famille ^anciep ne  et  distinguée ,  connue 
depuis  Pierre  Isle,  qui  servit  en  qna Lue. d^écuyer  en 
1349.  l'^u^  den^oisejles^de  la.brancJie  de  ^Beauchesne 
et  dé  la  Tôyche,  nommé^e^  Anne-Madelaine  et  Marie- 
An  ne- Angélique  Isle  de  Beajiiicli^sue ,  lurent  reçues  à 
Saint-Cyr,  en  1720  et  17-24.  Les  preuves  do  cette  Famille 
ont  été  faites  au  cabinet  du  Saint-Esprit,  pur]^,.CUiram- 
bault,  généalogiste  des  ordres  de  S.  M.  ep  ^jS^'. 

Cette  famille  s'est  alliée  avec  pelles  de  Bissa j,  de  la 
Chapelle,  du  Chesne  du  (^luzeau,  de  !Gr6s  de  Ville, 
Esneait  de  la  Clisse ,  de  Mqrtaguç ,  etc. 

Armes  :  D'argent,  3  trois  roses  de  gueules,  feuillées 
et  boutonnées  de  siriople.  Tenants  :  Deux  sauvages.  Ci- 
mier f  Une  tête  de  lévrier  d'argent. 

r  '  '  •■ 

I  *  * 

pk  l'ISLE  ,  seigneurs  de  la  Qravelle ,  de  la  Nicoliè-» 
re,  de  la  Marteliére,  du  Souchay,  de  Kerbavon ,  du 


tSi  McnoirvAinE  vhiteiscl 

Croissant  ètd'Espots^  en  BreCag^ie.  Cette  Emilie  a  M 
jnaintenue  dans  sa  noblesse  d'exiracûoiivpAr  arrêts  de 
]a  chaDibre  de  la  réformalion  de  la  noblesse-  de  Breta- 
gne, des  ag  novembre  1668,  4  septembre  1669^  et  de 
l'an  167 1,  sur  preuves -remontées  à  Jalien^  de  Flsle, 
qui  vivait  en  i488,  avec  Françoise  de  Manvy,  sa 
femme. 

Les  alliances  d*  cette  famille  sont  avec  celles  de  la 
Chastelays,  Hemerj  de  Kerverot,  de  Kerpri'gent,  de 
Lorges,  de  Macé,  de  Quelen,  de  Roche- Real  ^  etc. 

Armes  :  De  gueules,  à  dix  billettes  dW. 

DE  l'ISLE;  illustre  et  ancienne  maison  de  clievalerie 
de  Bretagne,  que  les  chartes  Toni  connaître  depuis  Guil- 
laume de  risle,  Tuu  des  seigneurs  qui  furent  témoins, 
Fan  1080,  d'une  tliarie  de  Jean  et  Gédouiq  ^  sci^neqi:s 
de  Dol,  confirmant  les  possessions  du  prieuré  de  Cjo^- 

bourg.  •,'':•*' 

Rainaud  de  Flsle  est  nommé  dans  une . donation" f^i- 
te,  en  ii58,  an  monastère  de  Buzaj,  par  Isachar  de 
Masceng. 

Anselme  de  Tlsle,  «rhevalief,  paraitau  liomiredes 
«eigneurs  qui,  Fan  i^i3,  furent  présents  a  uti  accord 
jpassé  entre  Raoul,  seigfneur  de  Fougères  et  Oui  de 
Maavoisin.  11  fut  un  des  chevaliers  qui,  Fan  1239,  â<^' 
compagnèrent  Pierre  Mauclerc,  duc  do  Brtelagfie,  à  la 
croisade  en  Syrie,  et  qui  se  distin<yuènenl,  au  commen- 
cement.de  Fan  1240,  dans  les' plaines  de  Gaza,  contre 
les  Sarrasins* 

Olivier  de  Flsle,  chevalier,  épousa,  après  Fan  ia63, 
Aumur  de  Tfioùars,  dame  de  Candé,  seconde  femme 
et  veuve  de  Geoffroi  IV,  baron  de  Cbâteaubriant/  e| 
lille  aînée  de  Henri,  vicomte  de  Thouars,  seigneur'dç 
Talmond,  et  d^Agnès,  fille  de  Oui  V,  baron  de  Laval'. 
GeofiProj  IV,  baron  de  Cbâteaubriant,  ^on  premier  ma- 
ri, lui  avait  assigné  lo  livres  de  rente  annuelle  SA#  la 
terre  de  Candé  et  40  livres  monnaie  de  Laval,  G,e»f- 
froy  V,  son  fils,  en  accroissement  de  douaire,  donna  à 
ladite  Aumur  de  Thouars,  sa  mère,  et  à  Olivier  de 
Flsle,  ton  mari,  100  livres  de  rente  qu'ils  avaient  cou- 


BE   LA    ROIttISSK    DiE   PKAVCE.  l53 

lame  de  prendre  à  Saumur,  sur  le  trésor  du  roi  de  Si- 
cile, el  3o  livres  de  renie  en- la  cèâteliçnie  de  la  Flè- 
che (i). 

Raoul  de  Flsle  y  écuyer,  servait  en  celle  qualité  avec 
son  porte  large  dans  la  compagnie  de  Hue  de  Kerau- 
trel,  chevalier,  qui  fit  montre  à  Paris,  le  2o  novembre 
]556.  Il  a  Ja  qualité  de  chevalier  hachtlier  de  la  coni** 
pagnie  4^  Bertrand  du  Guesclin,  connétable  de  Fran- 
ce ,  dans  une  montre  faite  à  Caen,  le  i*'  octobre  137k. 

Jean  de  Tls^le,  écuyer,  servait,  en  1870  et  1871,  dans 
la  même  coinpagnie* 

Cette  ancienne  maison  paraît  avoir  subsisté  jusqne 
vers  la  fin  du  jS"  siècle;  et  jusqu^à  cette  époque,  on 
Tavait  vu  porter  les  armes  avec  di^tincliou  dan»  toutes 
les  guerres. 

Elle  fut  alliée  aux  maisons  du  Plantais  et  de  Rougé, 
et  aux  plus  illustres  de  firetagne. 

Armes  :  J)c  gueules ,  à  deux  léopards  d'or^  au  lam-> 
bel  de  cinq  pendants  d'argent. 


JAQUOT,  seigneurs  de  Neuillj  et  de  Corcelles  ,  en 
Bourgogne.  Cette  famille  a  pour  auteur  Paris  Jaquot, 
4>ieur  de  NeuiUj*,  qui  fut  avocat  du  roi  au  bailliage  dé 
Dijon ,  puis  nommé ,  le  19  novembre  1S2S  ,  avocat-gé- 
néral au  parlement  de  Bourgogne,  et  reçu,  le  4  décem- 
bre suivant,  ensuite  conseiller  au  même  parlement  le  \% 
novembre  i5l2;  mais,  sa  nomination  li'ajant  pas  eu  lieu, 
îMut  pourvu,  eau  i535,  de  la  charge  de  conseiller  au 
grand-conseil,  où  il  fut  reçu  le  i5  fêvri'er.  Ses  desceji* 
daiits  furent  maintenus,  en  1669,  sur  le  fondement  des 
lettres  de  noblesse  qu'il  avait  obtenues  en  1571 .11  eut, 
entr'aatres  petits-enfants  : 

1**.  Jean  Jaquot,  m^aitre  extraordinaire  en  la  cham» 
bre  des  comptes  de  Bourgogne ,  pourvu  d'une 
charge  de  conseiller  au  parlement,  le  16  mars 


(1)  Mémoires  poar  servir  de  preu?es  à  l'Histoire  de  Bretagne» 
par  D.  Morice,  tom.  I,  coL  looi. 


|54  mcvio9]iAmB  trmTEtsBL 

a®.  Palaniède  Jaquoi,  seigneQv  ie  MjponI  el  dd 
PuligDy,  reçu  con»«iUer  au  parlement  de  Bour- 
gogne ,  le  i3  jain  1 61 1 ,  mort  en  1617,  et  inliU'' 
9ié  en  régli^e  de  Saint-Jean  de  Dijon.' 

Antoine  Jaquqi,  fila  de  Jean,  fut  pourvu  sur  $a  ré-* 
sîgnation  de  la  charge  de  conseiller  au  parlement  de 
Dijon,  le  a5  novembre  1619,  ety  (i^i  reçu,  U  ta  mai 
1620.  *  ^ 


doute 
tait 

sable,  et  accompagnée  de  trois  étoiles  du  second  émail; 
k  la  bordure  engrâée  de  gueules.  Cimier  :  Un  merle  de 
sable,  becqué  et  membre  de  gueules.  {Article  supplé- 
mentaire à  la  Notice  insérée ,  tom.  III  ^  pa^,  3 16  de 
cet  ouvrage,) 

DE  JUILLOT  DE  LONGCHAMPS  ;  famiflfi  originaîra 
de  la  prévôté  de  Glermout ,  en  Argonne. 

I.  Jean  dé  Juillot,  I*'  du  nom ,  écujer,  épousa,  vers 
Tan  i56o,  £dmée  de  Mathieu^  de  laquelle  il  eut  : 

n.  Jean  de  Jvillot^  {P  de  B0«n ,  éçujep,  marié, 

Î>ar  contrat  passé  devait  Martin  et  Lefébore ,  notaires , 
e  J3  ipai  i586,  aviec  Jeanne  4(e  i^ro^fâiYf  fi  11^  de  feu 
Jonas  de  Broasart ,  écuyer  )  ^t^  df  Si^rfee  de  Good4  U  fut 
père  de  : 


^„^,....,  .^  Q  septembre  .-^^,  . . 

na^\t  fille  de  François  de  Bonne j,  écuyer,  e^  çleFrançoi- 
i^e  de  Mathieu.  Leur  fils  unique  fut  ; 

•  lY.  Louis  DE  Jufi.ioT  BE  Lov«GHAifPs,  II*  du  nom , 
écujer,  fut  iqarié-,  par  contrât  pas^é  devant  Paillot ,  et 
Cordier,  nataires,  le  ap  avril  i658,  avec  Louise  des  Ga 
bets.  fille  de  Claude  des  Gabets,  écujer,  et  de  Margue- 
rite Dorlodol.  De  leur  mariage  est  issu  : 

y^  François  Juid^^oT  de  Itpif ^çpi^?^  »  I"  da  nom , 


BV;  LA   MOBLESSfi   99  FftAMCC  l35 

«cuj^er^atiié)  par  contrat  passé  defaotStnioa  el  Sain- 
tio  y  noViires  de  Glermont  en  Acgonne^  le  7.  fanvier 
lyoot  a?ec  Marie  Person  dt  Grandchamp,  fille  de  féa 
Nicolas  Person  f  écttjer,  seigneur  de  Grandchamp,  et 
de  défunte  Anne  Quivault ,  et  sœur  de  noble  François 
Perison  dé  Grandcnamp ,  écuf  er,  seigneur  de  Vàpej^ 
et  capitaine  au  régiment  de  laKeiné.  Ils  eurent»  entr'au- 
ttéà  enfants  :  ^ 

YI.  Jeao-FVancois  Jthttol*  tot  LtUtci^kia!^^  écuyer, 
iftaH4^  par  contrat  passé  devant  Psiiilot,  notaire,  le  2^ 
septembre  1722,  avec  Françoise  de  Gtpyot,  filk 'dé 
Jouail  de  Guyot,  écnjer,  et  de  Madelaine  du  ^onx. 
Xieurs  enfants  furent  : 


1°.  François  II ,  dont  rattielé  sikit  $ 


Marie  Jttillôt  de  Lohgchanlip!!,  nëèlet^itonvier 
1736,  mariée  ,  par  contrat  p^ssé  devant  Mathieu, 
Gordier,  notaire  â  Glet^niont  en  Aî'gonne,  le  i5 
octobre  i  749  «  Avec  Gabriel  i  bfaév aller  de  Sola^ 
'  ê^i  ^}^^  f^^  deptiis maréchal  des  camps  et  armées 
du  roi)  fils  de  François-Pâul  deSoJages,  marquis 
.  de  Grameaux ,  et  d'Isabieatt*Gatiiévine  de  Gala»* 
trave  I  *a  seconde  fefumet         ... 

vit.  t^rançois  xy^itVAéOt  d«  Lonqchàhps,  II*  du  nom, 
écu}  er^  marié,  par  cpi;]!tratpassé  devant  Louis  Legouest , 
uoiaire  rojal  au  bailliage  ^e  6ar-sur-Seine ,  le  a,  juillet 
lyôâf-aviec  Marie- An jQe-£lisabeth  Prodhon.  De  leur 
manège  est  issu  :    ../•,.. 

VlII.  Jéah-Prançois  dé  Juillot  db  Lobgghamps  ,  II* 
dû  bôïn,  écûyer,  né  Je  23  août  1769,  reçu  élève  de  l'école 
royale  militaire,  d'après  les  preuves  faites  par-devant  le 
juge  d'armes 'de  là  noblesse  cU  France,  le  sa  mara  i'fyS. 

fermes  :  De  gueules,  à  trois  loups  dV^Î  au  chef  couèU 
dVzûr ,  iii^argé  de  trois  étoiles  dii  second  émail. 

.  •  jT        •  _ 

tiE  KAËft;  maison  d'ancienne  cbevalerîe  de  Breta- 
gne, qui  tiïait  son  iiom  d^une  seigneurie  avec  titre  de 


^56  DTCTIOWAIRE    UiriVEBdCL 

barotini^v  siltiée  près  d'Auray,  au  pays  de  Vàntiës,  et 
qui  sVsl  fondue  dans  la  maison  de  Mtileslroil-Ghâleav- 
glron ,  ?ers  ie  milieu  du  14*  siècle. 

Normant,  seigneur  de  Kaër,  est  nommé  dans  un 
compte  rendu,  en  1267,'  a' Jean  le  Roux,  duc  de  Bre- 
tagne. L'an  1294,  il  reconnut  devoir  pour  lui  et. pour 
s^  juveigneurs  un  clievalier'à  Tost  ou  armée  du  duc 
Jean  JI. 

11  était  contemporain  et  peut-être  frère  dePieiVe  de 
Kaër,  chevalier,  seigneur  de  Kaër  et  de  Plesbu-Ke- 
reu^boult,  qui  eut  trois  fils: 

'  "  i^.  Guiilauikie,  seigneur  de  Kaër,  mort  sans  en* 
fanls; 
2**.  Olivier,  qui  isui^;  , 

..Sft  Henri  de  K^ër,  chevalier  bachelier  da.ns  les 
armées  de  Bretagne,  vivant  en  1 334*  Il  épousa 
Margante  de  Guj^eur,  de  laquelle  il- eut  : 

1".  Giiillain^  de  Kaër,  écuyer,  qui  fut  l'un  des 
amibassadeurs*  que  le  due  de  Brèlagn<P  en- 
«rojia  en  Angleterre,  en  i382,  pour  aller 
che  relier  la  duchesse,  son 'épouse ,  et  trai- 
ter du  recônvremipnt  deson  cnâteau  de  Bre^t, 
occupé  pa/r  les.  troupes  britanniques.  Le 
iBêfiie  Guillaume  sbusifrrviî,  le  8  juin' 13849 
un  traité Tail  entre  ledi/cSeàti  etl'Evêque 
et  Us  habitants  de  Saint-Malp.  11* paraît  être 
mort  sans  postérité;  '  ' 

a°.  Thiphaine  de  Kaër,  marrée;  en  ï385,  à 

Hervé  IV,  seigneur,  de  JNevel,  iil^cl|*Her- 

vé;  Ht,  'seigneur  de  Nevet,  et  de  Jeanne 

'  du  Pônt-l'Àbbé.  ' 


'   1': 


/ 


^•^OlirietT',  seigneur  dé  Kaër,  fut  père  de  Pierre <'séi- 

fneur  ^e  Kaër,.  dont  la  fille  unique,  N....  ddine  de 
Làër,  h^érîtiére  de  tous  les  biens  de  cette  inaison  ,/les 
{lorta  en  m'ari'age  à  Jean  de  Châteaugiràh',  rfit  de  Ma- 
pstroil  du  chef  maternel,  chevalier,  seigneur  d'Oudon^ 
de  Largouet  et  de  Malesll)*oit,  décède  à  Rennes  en 
1574.  De  leur  mariage  sont  .issus  les  seigneurs  de  l^a- 
leslrpit,  fondus,  en  1394,  dajis  la  maisop  yc^e  Bague^ 
h^l ,'  et  les  sires  et  baroios  de  Kaër,  également  du 
nom  de  Malestroit. 


v^ 


DC   L4    IfOBLlSSE   DE   FKAKCC.  l5^ 

'     jérmes  :  De  gueules ,  à  la  croix  d'hermine ,  ancrée  et 
'grÎBgoIée  dl^or; 

DE  KAER.'Il  a  existé  en  Bretagne,  JDsqaejt  vers  la 
£11  do  i5*  siècle,  une  seconde  faoïille  de  Kaër,  égale*- 
ment  ancienne ,  et  peut-êlre  sortie  de  quelque  rameau 
de  la  précédente,  mais  dont  les  a  râioi  ri  es  diffèrent  tota- 
lement. De  .cette  famille,  était  Guillannie  de  Kaër, 
chanoine  de  Tréguier^  en  iSça.  Un  antre  Guillaume  de 
K.aër,  docteur  en  droit,  est  nommé  avec  Jean  de  Kaër, 
dans  une  procuration  donnée,  lé  1 1  mars  13999  par  Jean- 
no  de  Navarre,  duchesse  et  régente  de  Bretague.  Ce 
.Jeun  4è  Kaër.  e^t  S90S  doute  le  «iéme  qu'on  voit ,  en 
14191  ?^^  aomhr^.dçs  gei^s  4'arnies  destinés  à.  accom- 
pagner Richard  d'Angletefre  à  soq.  voyage  en  France. 
£nfin,,oin  voit ,.  en  ,i465,  un  Olivier  de  Kaër  servir  en 
qualité -d'homme  d'armes  dans  les,  rôles:de  Qretagpè» 

Armes.:  D^azur,.aii  léopard  d'argent. 


DE  KEBCREM,  aux  Pajs-Bas;  illustre  et  ancienne 
,mai«iop  de  chevalerie,  que  quelques  auteurs  fout  des- 
,<:endr^|de  Faj^tique  race  d^  Warfusé^,  ^ 

Adam  de  Kerchem,  I*^  du  nom,  chevalier,  épousa 
N....  de  la  Saulx,  fille  dé  Wàtier  de  la  Saulx,  chèv€^- 
lier,  surnommé  des  Temples,  et  de\N....  d'Ai'genteau, 
dont  il  eut:  'r  , 

I**.  Adam  II,  qiii  suit; 

.  3^«  JM ....  'de*  Kerckem ,  mariée  avec  Guillaume 
*    d'AifStRten^  chevalier,  seigneur  de  Hamale,  de 
:i  MofiiCortr'Sur-Ourl^,  çtc.^  fils  de  Oonrard ,  se>* 
• .  .  gnéiur  dfAi&teren ,  maréchal  de  Juliers.  u 

Ac|am'  de  Kerckem  ,.  seigneiïr  de  Goosen  ,  épousa 
llarie  de  Huidenèergh,  de  laquelle  il  eut,  en ir 'autres 
enfants  :    ;'.••■';.'.• 

,  Ren^r,de  Kerct;ein,  ^eigne^ir  de  Coosen,  époux, d,e 
.  Catherine  de  Moq/;!^-t{afi^  Pf'âU ^  ^  fille  de  Henri  Je 
Uoore-v^p-AfValt ,  et  de  Marie  a'Ëjfnhoiit,  et  pèçe  de.; 

Gebrgîne  de, Kerckem ,  mariée,  en  1364,  aveàJean 


l£8  OIGXIOiqiAnK   UHlVXBSfL    . 

de  Geloèf^  seigneur  de  Bever,  châtelain  àe.  Careoge^ 
mdnWe  Je  Tétai  noble  et  de  la  Liensale  de  Curepo;e^ 
fils  d^Ëtienne  de  Geioés  de  Mj2>nller,  châtelain  et  stâ^ 
thouder  de  Tétat  i^oble  de  Çurenge)  et  de  Marfuerite 
de  Chiny. 

Arme^  i  D^ak*gent,  semé  de  ûeufs  de  l^s  cle  gueiles. 


LAMBERT,  s«i|Aéai^  du  ^t^è,  iiafôiM  (të  Ghx^ 
lMi«rofvs,  Comtes  d  Au te>6e  ;  etc.  On  à  l«àj^^rté,  Mtn»  I^ 
pag.  46:1,  de  tëï  ôdirrage;  «ne  K</tice  wA  sncftittiè  éffe 
très^erronée  sut  cette  ai^cfiehn^  fetniHe-;  et  Ton  ctoh 
'àfmûit  substituer' à  celte  NDivee  k  géhéàlôgiè  suî«- 
vànte,  dressée  sur  les  renseignements  même  que  cette 
famille  a  produits.  lis  étahlfss^ii  1^  M^  suiviiniSi  ^ 

Le  commencement  de. la  noblesse  de  la  Tamille  Lam- 
bert nVst  point  conntr,  niais  fl' est  extrêmement  an- 
cien. Une  tradition  imméâàoria^e  et  uhe  fptite  dfe  litres 
conserrés  dans  ses  archives  attestent  ^u^ètle  St  t^ujocirs 
été  tenue  et  réputée  i>sue  de  noble  et  anciçnnç  r^Bce, 
ce  que  confirme  une  entête  i^aite  judiciairement  «n 
Tannée  1^73 ,  qui  apprend  gne  cette, famille  est  origi- 
naire de  1  liïIe-de-France ,  OÙ  elle  avait  beaucoup  qe 
biens;  quVIle  ?int  ensuite  se  fixer  en  INorroandie^ 
près  de  Cherbourg  ;  qu'elle  -j  a  possédéi  plosieilts  fiefs, 
«poÉamoient  le  fiei'  de  Rouville  ç  «qu'elle  est  revenue  s'é- 
iablir  à  Paris^  où  Vmn  de  ses  membres  fut  pourvu  d'un 
•ffice  Ae  coiUbeiUer;  enfi/i,  que  pb^térieuitemiiAt  un  pai- 
llé de  celte  fatoille^  ncoirmé.ThiDfiiiis .Lambert,  revint 
en  Normandie,  s'établit  en  ta  paroisse  de  Touriaville, et 
y  vécut  Bobkvient.  MMb  Lambert  s^e  poisèdent  qu«  ces 
seli<ni6  historiques^  mais' juridiquement  constatées *to 
1672  ,  sur  l'ancien  ëlat  de  leur  famille,  soit  dans  sa 
première  migration  en  Mbrmandie  et  ^n  acquisition 
<fu  fief  de  Routrlle  et  d'autres,  ^ôrt  tlans  son  retbur  en 
ïrance,  et  son'  emree  danà  la  magistrature*.  Il  en  ré- 
sifke  qiit  cette  famille'  tt*rtalt  an  rting  xifslingué  l'ông- 
,.mll|^  ayant  l'e2Lis.ten<;e  dç,  Thomas  J^n^^çfl^  «qjj^pre- 


BELA  irOBL^SSC    DE    FftAffCE.  l^ç} 

inier  auteur  c^nnu,  et  il  n'est  pas  sarpreTfant  qaV]le 
*  n'ait  pa  remonter  sa  filiation  au-de(A  du  commence- 
iqent  du  iS*"  «iècle,  puisque  ce  Thomas  ^  comme  puî- 
né ,  ne  pouvait  étrç  nanti  4e3  titres  antérieure. 

I.  Thomas  Lambert,  I*'  du  nom  ,  éctlj^er,  vivait  en 
1449.  Le  ai  décembre  de  celle  année,  il  acquit  un  fief 
^Qioai$tant  en  plusieurs  pièces  de  terre,  cens  et  rentes  en 
Ia  paroisse  de  TourUville ,  près  de  (Cherbourg,  en  Nor* 
qnandie.  Ai^  moiâ  de  mai  i445 ,  il  servait  en  qualité 
4'bo|iime  d'arcaes  dans  la  compagnie  de>  mesure  Tho- 
9MS^  Hpo,  chevalier,  capitaine  de  Mante^i,  11  eut  pour 
£J^  Aoibin,  <|uisuiu 

IL  Bobin  luAMBi^li']^,  éoayer,  seigneur  de  Mesliers ,- 

Î^ès  Mantes^,  de  Digqville,  près -Cherbourg,  voyeur 
e  Tourlavilie  (1) ,  a  ces  qiialités  dans  drs  actes  de^  37 
juillet  1460,  7  septembre  1476  et  17  octobre  i478<  Il 
fut  père  de  Thomas  II ,  qui  suit. 

IH.  Thomas  Lambert ,  IP  du  nom,  éonjer,  seigneur 
dea  mèoies  lieux,  el  vojeur  de  TourUville,  est  rappe- 
ïfi  daO0  une  procédure,  faite^  le  5  octobre  1576,  à  la  re- 
quête de  Guillaume  Lambert,  son  arrière  petit-fils.  De 
plus,  il  est  constaté  par  les  dépositions  des  douze  té« 
moit»  entendus  4^us  Tenquéte  de  iBj6  :,  que  Tho- 
luaa. Lambert,  II*"  dn  no«,  «  dès  son  jeune  âge  suivit 
m  Ie«  guerres;  qu'il  élait  au  service  du  roi  en  là  garde 
m  de  la  ville  et  château  de  Cherbourg,  où  il  s'était  re- 
'»  tiré  en  sa  vieillesse,  aprèsaVoir.étéen^p^usieurs  i^uer- 
»  rei,  et  suivi  les  armes  tou^e  sa  vie;  et  où  on  l'estimait 
«  uu  des  plus  vieux  gens  d'armes  du  pays,  et  était  bien 
9  honoré  des  autres  genlilshomme;»  qm  étaient  en  la~ 
V  dite  garnison,  pour  l'expérience  désarmes  qu^il  avait 
4^  pratiquée^  et  suivies  dès  aon  jeune  âge;  enfin  qu'il 
«elait  noble,  et  venu  de  npble  liguée.  »  Thomas  II  eut 
pour  fila:  < 


(1)  G•ltacllarçe'q^t  kifViinîlle  Lambert  possédait  eo  fiefavait  de 
||!è*rbfMix  prîvUfiga».  fiUedoaiMiit  «Ireitd'inapectida  sut  la  furet  du 
roî ,  et  séance  avec  lei^pf&çAi;«%44  Si  11-  4tiil  tq»ttsn  ka  affaire»  ra- 
laiÎTes  k  cette  forêt. 


l60  DICTIOVKAIBE  uhivcbsel    • 

i".  Ancel ,  dont  Tarticie  suit; 
2".  Jean  Lambert,  éA  ^^j  ^3rugèrenl  ayec  Ah- 

S-.'cuy^n  Lambert,!      î*'' •'*'"' '^'"'''l  r'"^',!' 
r      «^  ^\     dernier  novembre  1 5a  1. 

ecuyer ,  j 

ly.  Ancel  Lambebt,  écojer,  sacce&seiir  de  Thô^ 
nias  II,  son  père,  et  voyear  de  Tonrlaville,  épousa^ 
par  contrat  da  i*'août  1498,  Gnillemette  (^^^rf,  fille 
ue  Jean  Cabart,  sieur  d'Euneville  et  des  Esaards,  hom* 
me  d^armes  de  la  garnison  de  Cherbourg ,  «  lequel ,' 
»  porte  l'enquête  de  iSy3^  n'eut  donné  sadite  fille  eiï 
»  mariage  andit  Tojeur,  s'il  n'eut  été  réputé  noble.  * 
Ancel  Lambert  servais  au  mois  d'août  iSay,  dans  la 
compagnie  de  gens  de  guerre  a  morte  paie ,  comman- 
dée par  du  Biez.  Il  mpurut  en  1 553 «/laissant  de  Guil* 
lemette  Cabart ,  son  épouse  : 

i**.  Gra lien,  dopt  l'article  suit  ; 

a*.  Robert  Lambert,   chanoine  de  Coulanccs  et 

aumônier  ordinaire  du  roi;- 
3®.  Hubert  Lambert  ^  médecin  ordinaire  de  la  ret- 

ne  Eléonore  d'Autriche,  seconde  fenime  du  roi 

François  !•'. 

y.  Gratien  Lambert,  écuyer,  seigneur  des  Mesliers 
et  de  Dio^oville,  voyeur  de  TourlavilTe,  servait,  au  mois 
d'avril  tôJij^  au  nombre  des  120  hommes  de  guerre  de 
la  compagnie  de  Louis  de  Saint-Simon  de  Rasse.  L'en<* 
quête  précitée  porte  que  ledit  Gratien  et  ses  d^ux  frè-' 
res  tt  vivaient  noblement;  qu'à  l'exemple  de  leurs  pré- 
»  décesseurs  ils  suivaient  la  pour,  et  étaient  tenus  et 
»  réputés  nobles,  et  avaient  beaucoup  de  gentilshommes, 
»  leurs  parents,  qui  étaient  riches  et  avaient  <Je  grands 
M  biens ,  demeurant  au  pajs  de  France ,  et  étaient 
»  beaucoup  estimés  en  ce  pays  (de  Normandie)  par 
»  tous  les  gentilshommes,  delà  plupart  desquels  ils 
«étaient  alliés.  »  Gratien  mourut  en  i559,  laissant 
deux  fils  : 

i^  Guillaume  Lambert,  voye\)r  de  Tourlaville. 
En  1572,  les  commissaires  pour  le  régalenient 
des  tailles  en  celle  paroisse,  l'ayant  porté  sur  le 


•  Ç    LÀ   lîOBLESSE    DE    FKAl^CK.  l6t 

V 

rôle  des  coDiribuables ,  sur  le  refus  qu'il  avait 
fait  de  comparaître  à  leur  assignation,  il  se  pour- 
vut aussitôt  à  Félection  de  Yalognes ,  ou  compa- 
rurent, le  4  novembre  1572,  les  collecteurs  de 
la  paroisse  et  le  corps  des  paroissiens.  Il  allégua 
«qu'il  était  noble  et  issu  de  noble  et  ancienne  li. 
»gne  ;  que  sa  noblesse  était  notoire ,  tant  auxdils 
«habitants  qn*à  tous  autres  du  pays.  A  quoi  les 
«paroissiens  ajoutèrent  quMIs  n'avaient  jamais 
«douté  de  la  nobless^ludit  Lambert  ni  de  celle 

.  «de  ses  prédécesseurs Et  par  le  procureur  du 

«roiilfntditqueronavaittoujourstenuledilLam- 
«bert  et  ses  prédécesseurs  pour  nobleS  en  ce 
«pays.  «Sur  son  insistance, il  fui  rayé  préalable- 
ment du  rôlt*  des  tailles,  sauf  à  se  pourvoir  par- 
devant  les  commissaires» du  roi.  Par  une  enquête 
-du  7  octobre  1673,  il  exposa  «  qu'il  était  noble, 
•issu  d'ancêtres  nobles ,  et  comme  tel  tenu  et  ré- 

•  puté  au  pays  par  ceux  qui  connaissaien  l  sa  lignée; 
«qu'il était  en  possession  et  jouissance  de  nobles-  , 
«se,  sans  avoir  jamais  contribué  aux  tailles  dps 
)i roturiers;  et  en  tous  actes  et  instructions  s'était 
«dit  et  titré  tel,  ayant' suivi  les  armes,  et  fait 
«plusieurs  services  à  S.  M.,  comme  domestique  et 
«  commensal,  et  en  outre,  ayant  ses  prédécesseurs 
«fait  plusieurs  services  aux  rois,  et  toujours  suivi 
«  lesarmes sans  qu'aucun  d'iceuxeûtdérogé  à  l'état 
•de  noblesse,  et  que  conséquemment  y  devait  être 

•  maintenu;  que  de  tout  temps  sa  noblesse  n'a  été 
«révoquée  en  doute,  et  ne  là  pourrait  justifier  par 
«titres,  ayant  tous  ses  pi^décesseurs  jouid'icelle, 
«sans  doute  ni  contredit.  »  En  conséquence,  il 
fut  fait,  d'après  Tordre  de  ces  commissaires ,  par 
le  lieutenant*général  de  Yalognes,  le  10  octobre 
1573,  une  enquête  où  déposèrent  12  témoins, 
âgés  de  70 ,  769  80 ,  90  ans ,  qui  tous  déclarèrent 
«  que  de  tout  temps,  de  leur  connaissance,  et  de 
«tradition  immémoriale  de  leurs  pères,  connaî- 
Vtre  MM.  Lambert  pour  nobles  de  tous  temps  »^ 
et  rendirent  un  compte  uniforme  des  faits  re- 
latifs à  l'ancienne  origine  noble  de  cette  famille, 
même  des  faits  antérieurs  à  tous  les  actes  et  tous 
les  degrés  de  la  iiliation  qu'on  vient  de  rapport 

V.  a^ 


|6»  DlCTIONVAlBK    UHIYSHSIL 

tec.  Guillaume  Lambert  fut  ejn  conséquence 
maintenu  en  Tétat  de  noblesse  et  dans  tons  les 
droits  et  immunités  dont  elU  était  eu  posses- 
sion.  Au  moift  de  novembre  i584f  Guillau- 
me Lambert  servait  dans  une  compagnie  de  5o 
hommes  d'armes  des  ordonnances  du  roi«  11  avait 
épousé  N..,,  diê  Temple,  d'une  des  plus  ancien-* 
nés  familles  nobles  du  pays  Ckartraia,  porte 
Tenquèle  delSyS^  qui  ajoute  :  €  qu'il  suivit  les 
»g;uerres  et  la  coa^iyomme  ses  ancêtresi,  et  fut 
»en  bonne  réputation  dons  ce  pays  (de  liorman- 
»die)  de  tous  les  gentilshommes  qui  J  étaient, 
lia  plupart  desquels  étaient  ses  parents  et  al- 
»  liés.  »  Guillaume  Lambert  fut  gouverneur  du 
cbâteau  de  Saint-Sauvei^r-Ie-Vicomte ,  proche 
Valognes.  Il  ne  laissa  qu^  d^uz  filles  : 

j4,  M(arie*Lambert,  alliée  à  Jaciques  Poirier j 
baron  d'Amfreville,  commandant  une  com« 

Îagnie  de  gens  d'armes  durant  les  troubles 
e  la  ligue ,  pour  le  roi  Henri  lY,  et  de- 
Suis  président  à  mortier  au  parlement  de 
ouen  ; 
B,  Anne  Lambert ,  femme  de  Juli<^n  Poirier 
iTJmfreville ,  seigneur  de  Sortoville ,  frère 
de  Jacques  ; 

a*.  Jean ,  qui  suit. 

VL  Jean  Lambeet^  éeujer,  seigneur  du  Fresne,  frè- 
re de  Guillaume,  vint  s'établir  à  Paris,  et  y  fut  reçu, 
le  i5  janvier  iSSy,  dans  la  charge  de  procureur  du  roi 
au  siège  général  de  l'amirauté  de  France ,  établie  à  la 
table  de  marbre  du  palais.  Trois  ans  après ,  il  suivit 
Henri  IV  à  Tours,  el  abandonna  sa  maison  et  ses  biens 
pour  demeurer  fidèle  à  ce  prince.  Ce  fait  honorable  fsi 
attesté  par  un  arrêt  du  conseil  du  3i  mars  l'Sgo ,  con- 
cernant le. paiement  des  appointements  de  sa  charge, 
à  Tours.  Dès  le  aa  avril  1664,  Jean  Lambert,  seigneur 
du  Fresne ,  avait  donné  une  quittance  au  receveur  des 
tailles  de  Bayeux ,  comme  tuteur  de  l'enfant  d^  maître 
Pierre  Potier,  à  cause  d'une  rente  sur  l'étal,  et  avait 
épousé,  en  i58i ,  Mari«  Barat^  qui  était  veuve  de  lui 
en  1620.  Il  en  eut  9  enfants,  dont  le  Ô*,  nomm» 
Cuillaume ,  a  seul  continué  la  descendance. 


DE  CJk  Ht>BLtesêt  Dt  PtAViBe.  lès 

Vil.  ûoillaume  LAiittERT,  écoy^r,  né  îe  28  juio 
i6o3f  fat  i^ça  correcteur  eii  la^halnbT^  d^  comptej^ 
d«  Paris  le  !•*  février  t632;  piiis  cottseiHer  do  roi ,  et 
maître  dés  comptes  en  la  même  chadnbre ,  le  i5  {tiillet 
1655,  et  faoarat  )è  i5  mai  ï684*  Il  avait  époosé,  au 
mofs  Je  ^tiin  l6d8^  Marie  de  Montèhal  fille  de  Piéride 
de  Montchal,  et  de  Jeanne  Bachasson.  Il  -en  eut  16 
enfants,  dont  6  moururent  en  bas  âge.  Les  autres 
furent  : 

1*.  Jeafi-Pierre ,  qui  suit; 

a*.  Guillaume  Lambert,  mort  a  Chartres  en  1686,, 
tens  avoir  été  marié; 

3**.  Joseph  Lambert^  né  le  28  octxhre  z654,  prê- 
tre, docteur  de  Sorbonne  et  prieur  de  Palaiseau, 
I^rès  Pflris.  L^égtise  de  Saint-^André^des-ÂrcS  a 
oitg-temps  retenti  de  sa  mi^desle  et  toueliaiile 
«éloquence.  {Foy^ez  le  Dictionnaire  hisiori^ue  de 
Gkaudonet  Delandine»)  Il  mouràt  leSi  fanvief 
ïy%a; 

4®.  Marie  Lambert ,  alliée ,  au  mois  de  mars  1 689, 
avec  Pierre  de  Maissot,  chevalier  >,  doyen  des- 
secrétaires  au.  roi^  morte  sans  enlaBlsen  1707e. 

VIII.  Jean-PSerre  Lambert,  écuyer,  né  le  i4  février 
164^  V  fut  reçu  coQseiller-correcteur  en  la^  chambre  dès^ 
comptes  de  rarin,  le  8  avril  i683,  et  mourut  le  18  fé« 
vrier  1738.  U  avait  épousé,  le  i*"^  juillet  1692 .,  Marie- 
Catherine  Pépin  ,  allé  de  Claude  t^epin^  correcteur  des 
comptes  ,  de  laquelle  il  laissa  deux  fils  c 

I*.  Claude- Guillaume,  dont  Tarticle  suit; 

3^.  Jean-Baptiste^Pieri'e,   auteur  de   la  seconde^ 

branche  ^  rapportée  ci-après. 

>  . 

IX.  Claude-Guiiràume  Lambert,  T'  dti  nom ,  te  lé 
novenibre  1694 ,  fût  reçu  conseiller  au  grand^oiiseil^ 

e  29  janvier  i7t'8.  Lbrs  de  la  dissolution  des  parlements, 
en  1771 ,' Claudé-Goitlaume  Lambert  était  doyen  du 

on  crut 

enseurs  de 

<ihan- 

celier,  et  se  piaigiiit  en  homme  offensé,  qa*on  put  le 
confondre  aviecles  com|!>laisanis  i\i  pbuvoir  et  les  dé- 


f. 


i64  mcyonnAiHE  ohitersei* 

sertears  de  sa  compagnie.  M.  de  Maiipeou  l'exila.  Il  eut 
la  joie  d'élre  témoin  du  rétablissement  de  la  raag^islr^ta-* 
re,  et  mouru-t  le  29  novembre  1774,  un  mois  aprè»  sa 
femme,  Catherine-TiiérèsePâ^/i. qu'il  avait  épousée,  le  23 
mai  .i724>  fîH^  de  Philippe  Patu ,  coi3K>eiller  en  la  cour: 
des  aides  de  Paria,  et  de  Claude  de  Launaj.  Us  laissè- 
rent deux  fils  : 

1**.  Claude-Guillaume,  qui  suit; 

2°.  Jean-Pierre  Lambert,  né  le  11  mars  1728.  Il 
fut  reçu  conseiller  au  parlement  de  Paris,  eii 
j 763,  et  épousa  N....  Guignact:  de  F'illeneuvt  ^ 
sœur  de  la  seconde  femme  de  son  frère.  Il  mou- 
rut, en  1795,  sans  postérité. 

X.  Claude- Guillaume  Làmbeet,  IP  du  Dom ,  na- 
qait  le  ^  août  1726.  Après  avoir  fait  ses  études  avec 
la  plus  grande  distinction  au  collège  de  Sainte  Jean 
de  Beauvais,  il  fut  reçu  conseiller  au  parlement  de 
Paris,  en  1748.  Il  n'avait  pas  encore  23  ans,  lorsque 
sa  compagnie,  frappée  de  la  maturité  d'esprit  et  de 
j^ugeoient  dont  il  donnait  tous  les  jours  des  preuves ^ 
arrêta,  chambres  assemblées,  que  fe  roi  serait  supplié 
de  lui  accorder  voix  délibérative,  sans  attendre  l'âge 
obligé  de  2$  ans.  Des  lettres-patentes  du  roi  sanction- 
Bèrent  ce  vœu  du  parlement ,  si  honorable  ()our  ce  ieu- 
ne  magistrat.  Attiré  à  la  cour,  d'où  sa  modestie  l'éAoi-' 
gnait,  par  M.  le  duc  de  Choiseul ,  il  prit  une  place  dis- 
tinguée parmi  les  maîtres  des  requêtes.  Il  fut  chargé  en^ 
cette  qualité  du  rapport  de  la  requête  présentée  au  con^ 
seil  du  roi,  en  1777,  par  M.  dé  Lally-Tolendal ,  aMJour- 
d'iiui  pair  de  France  ,  en  cassation  dé  l'arrêt  qui  avait 
condamné  le  général  de  Lally,  son  pèrê,'à  êire  cféc;ipilé. 
Sur  le  rapport  de  Lambert,  qui  paiera' dans  cette  affaire 
neuf  heures.de,suite  sans  avoir  aulre.fcrhosesous  les  r^ux 

$ 

et 

iiulee  a  1  unanimité,  uurant  ce  procès  Jameqx,  en  177^ 
M.  Lambert  fui  nommé  conseiUer-d'qlat  en  service  or- 
dinaire, place  qu'il  exerça  avec  .la  plus  grande  distinc- 
tion jusqu'en  1787,  année  oii  il  fut  désigné  au  roi  pour 
«remplir  le  poste  ^si  délicat  à  €et).e  époque  >  de  contrô-t 


DE   LA   V01LE9S&  DE    PBARCE.  1.6$ 

lear->gënërakd«s  finances.  Son  ministère  cessa  en  1788, 
«t  il  le  repril^  au  comaiencemeni  de  1789 ,  )iisque5  dans 
Tannée  1790.  A  cette  époque,  rassemblée  nationale  le 
déclara  décbu  de  la  confiance  de  la  nation;  mais  le  roi 
Lonis  XYl,  en  cédant  malgré  loi  à  la  tyranni-e  de  I  as- 
semblée, déclara  qu'il  lui  conservait  la  sienne.  Ar- 
rêté ik  LjoD,  en  1793,  comme  ayant  correspondu  a- 
vec  un  de  ses  fiU„  émigré,  M.  Lambert  subit  une 
procédure  criminelle;  mais 5  défendu  par  Téloquent 
M.  Portails,  qui  depuis  a  été  ministre  des  cultes,  il  fut 
acquitté  honorablement  par  le  tribunal  du  département 
dn  Rbône  ,  aux  applaudissements  de  tout  ce  que  cette 
ville  renfermait  d^hommes  vertueux.  Peu  de  mois  a- 
près,  retiré  à  Gahors,  où  il  possédait  une  manufacture 
qui  alimentait  aoo  indigents  de  cette  ville  ,  il  y  fut  ar- 
rêté par  ordre  des  comités  de  salut  public  et  de  sûreté 
générale,  et  il  fut  conduit  à  Paris,  où  il  péril  sur  Té- 
chafaud,  le  27  ^uin  17941  Tune  des  plus  honorabk>^ 
victimes  du  tribunal  qui  ensanglanta  la  France,  (t).  Il 
avait  épousé  :  i**,  le  1*'  septembre  tjUS^  Marie-Made- 
laine  Beissier  de  Pisany,  morte  le  12  j:uin  1773  ,  fille 
d'Augustin  BeissLer  de  Pisany,  niailre  des  comptes  à 
Paris,  et  de  Marie-Marguerite  Gaultier;  a%  l»  4  mai 
1774,  Anf>e-Henriette  Guignace  de  f^illeneuve  ^  morte 
le  2  mars  17^3 ,  fille  de  Jean-Pierre  Guignace  de  Vil- 
leneuve, conseiller  au  grand-conseil,  et  d'Anne  U  Maî- 
Ure.  Claude-Guillaume  II  a  eu  pour  enfants: 

Du  premier  Ut  i 

*  '  * 

1*.  Augustin-Charles^ Pascal  Lauibert,  né  le  16 
décembre  1761.  Il  fut  reçu  conseiller  au  par- 
lement de  Paris,  en  1782,  et  maitre  des  requê- 
tes de  riiôtel,  en  178^^.  Lors  des  troubles  révo- 


(1]  Paul- Augustin* Joseph  Lambert,  soa  second  Bis,  (fui  parta- 
gea sa  détention,  pria  un  peintre  célèbre  aussi  détenu,  M.  Res- 
tout,  qiieli|ne«  lou»  aprè»  la  ihortdè  son  père,  de  d^^ln^r  se» 
traitKeo  consultant  sa  mémoire  et  celle  de  ses  amis  capttfs.Gc  pop- 
trait,  qui  depuis  a  servi  de  modèle  a  un  autre,  ensuite  lil1iograp|liiér 
est  conserve  dans  la  famille.  C'est  aussi  le  même  Glaude-Gnitlatinàe 
Lambert,  II*  du- nom ,  que  représente  une  gravure  de  176119  au  ba» 
dt  laquelle  on  lit  ces  mots  s  F^iv  il  û^iâ. 


i6Q  DicTionnAric  vhiveksél 

iotîonnaires,  il  émig^ta  arec  le  troisième  et  lè 
quatrième  de  ses  frères.  Il  avait  ép<)ilkè  mtidenioi^ 
selle  du  Pré  de  Saint"  Maur,  Après  U  rotirl  de 
sa  femme,  qui  ne  lui  donna  pas  d'enfants ,  il  se 
remaria,  en  Angleterre,  ayec  madeiAoiselle  dé 
ijrhmsne  du  BourmonlnSœvLrdn  lien  tenant-gène** 
rai  leomte  deBoormont,  qui  commandait  pour  là 
cause  royale  dans  Farmee  vendéenne.  Le  gou*» 
vernement  anglais  IVnvoy a,  durant  son  èmigriB<* 
tion ,  à  8aini-Domingap,  en  qualité  de  prési- 
dent du  consf^l  de  justice.  Il  rentra  en  France 
•  ttvei:  le  roi,  en  t8r4  ^  ^t  fat  alors  noknmé  con^^eil-' 
ler-d'état  en  service  ordinaire.  Il  devint,  en  i8ï6v 
Conseiller-d'état  en  service  extraordinaire. 

2^.  PatiUAugustin-Joseph,  dont  l'article  suit  ; 

3".  Claude-Guillaume  Lambert,  baron  àe  Cha-- 
meroltes,  né  le  24  septembre  1768,  En  1784,  ii 
*  fut  nommé  lieutenant  au  régiment  des  chasseurs 
àe$  Pj^énée^,  et  dejiiiis  Capitaine  aide*de-camp 
du  maréclial  deBroglie.  Il  suivit  là  famille  ro^alér 
éh  Angleierre,  et  y  pHt  dn  service  pour  la  cause 
des  Bourbons.  Rentré  en  France,  il  y  a  épouse 
niadem^iselle  Louise  de  Seroux^  de  la  tille  dé 
Compièjçne.  11  a  été  nommé,  en  i8i4i  cheva- 
lier de  l'ordre  royal  et  militaire  de  §aint-Lonis; 

<*•  Augustin-Louis  Lambert,  comte  d'Auverse, 
né  le  24  décembt'e  T769 ,  chevalier  de  l'ordre  d« 
Saint-Jean.de  Jérusalem.  Il  passa  dans  l'étranger 
au  moment  de  la  révolution ,  et  mourut  dans  l'é- 

.  migration ,  sans  avoir  été  marié ,  sur  un  vaisseau 
qui  le  portait  à  la   Guadeloupe ,   en    l'année 

Du  seàoiud  lit  : 

5^  Armande-Féliciié Lambert,  née  le  10 novem- 
bre 1781. 

•      .  •• 

XL  Paul-Aogastin-Jose|»h,  baron  LAii»e»¥  or  Fbbs^ 
»E,  né  le  8  août  1764,  fui  reçu  conseiller  aÙ  parlement 
de  Paris  en  1784.  11  fit  le  voyage  à  Malte^^  j?i  y  Fut  reçu 
chevalier  de^  Tordis  de  Sti«<Jean  de  Jérusalenr^  ien  1 789. 
Il  re^la  seul  avec  son  père  Vrt- France  >  au  te<>jttietrt  de  la 


DE  LA   HOBLE5SE   DE   FBAKCI.  tBj 

r«yolatioji.  Il  j  partagea  ses  malheurs  et  Faecompagna 
dans  la  prison,  d  où  soo  père  ne  sortit  qae  pour  maurir. 
Paol-Augustin-Joseph  échappa  à  ce  maiheoreUjE  sort.  Il 
se  maria,  en  1 798,  avec  demoisïf  lie  Agiaé  Louise-Etiennet- 
ïede  Brosxardy  ûllealnéede  François-Constantin,  comte 
de  Brossard,  ancien  écojer  commandant  de  S.  A.  Sl 
Louis-Philippe,  duc  d'Orléans,  et  de  Marie-Pêrine  d'Au- 
▼illiers,  fille  naturelle  de  Louis -Philippe,  duc  d'Or- 
léans, petit-fils  du  régent.  Paul-Augustin- Joseph  attendit 
que  Tordre  se  rét;(blit  dans  Tétat,  pour  faire  auprès  du 
tfouvernement  lesdémarclsesque  lui  commandaient  les 
Desoins  de  sa  iâmitle.  Il  fut  nomme  à  la  sous-préfecture 
de  Pithiviers,  déparlement  do  Loiret,  en  1800.  Dans  Tan- 
née 1806,  il  passa  à  la  préfectare  de  Tours,  et  peu  après 
reçut  le  titre  de  baron  et  de  membre  de  la  Légion- 
d'Honneur.  Il  fut  éloigné  «le  l'administration  ,  en  181  a^ 
au  grand  regret  des  hommes  honnêtes  de  la  Tuuraine  , 
pour  un  acte  de  bienfaisance  odieux  au  gouvernement. 
Au  retour  du  roi  Louis  XVIII,  il  fut  nommé  ma  tre  des 
reanêtes  au  conseil-d'état,  et  remplit  cette  place  jus- 

Îu  au  5  mai  1817,  jour  où  la  mort  l'enleva  à  sa  famille. 
I  a  eu  5  enfants  de  son  mariasse  avec  Ao:laé«Louise- 
£Ue#petie  de  Brossard ,  et  4  loi  ont  survécu,  : 

j".  Édouard-Louis-Étienne  Lambert ,  né  le  8  fé* 
vrier  18001 

2**.  Joseph- An  a  tôle  Lambert,  né  le  18  aoât  i8o3; 

3^.  Stéphanie-Constance  Lambert,  né  le  2  décem- 
bre i7<;8; 

4*.  Lonise-Èmma-PauUne  Lambert,  née  le  aSmai 
1806. 

SEGOimB   BEAHGEE. 

IX.  Jean-Bapliste-Pierre  Lambert,  né  le  ay  décem» 
bre  1696,  second  fils  de  Jean>Pierre  Lambert,  et  de 
Ma  rie -Catherine  Pépin,  fut  reçu  conseiller-correcteur 
en  la  chambre  des  comptes  de  Paris,  en  novembre 
1718.  Il  épousa,  en  février  lyaS,  Marie-Geneviève  Le 
Okcusier  (les  Ciuimps  de  Morel,  fille  de  Cristophe-Ni- 
colas  le  Gbassier  des  Champs  de  Morel, Conseil  1er  en 
la  cour  des  aides,  à  Paris,  et  de  Charlotte-Geneviève 
^o.aOlot.  Jeau-Bapti^le-Piei^re  moucuttu  17B5,  laissant 


il68  BicTioirNAi&E  triïimscL 

de  son  mariage  trois  fils  ^  qui  ont  pris  de  leur  mère  If 
surnom  de  des  Champs  de  Moiei,  et  qui  seront  succès- 
ai  vement  men  tiennes* 

X.  Jean-Baptiste-Louls  Lambert  des  Champs  de  Mo* 
A£L,  VaïÀè  des  trois  irères,  naquit  le  26  janvier  1784.  Il 
fut  reçu  conseiller  à  la  cour  des  aides  à  Paris<  en  1757, 
puis  conseiller  au  parlement ,  aussi  à  Paris,  le  21  mars 
1763 ,  et  conseiller  honoraire  à  la  cour  des  aides,  le  3o 
juillet  1766.  11  épousa,  le  16  mai  1763,  Mari e>Thérèse 
Masson  deF^rnou,  fille  de  Pierre-Antoine  Masson  de 
Vernou ,  chevalier,  seigneur  de  Vernou ,  et  de  Marie- 
Aùne  Jogues  Yilleray .  Il  eut  de  ce  mariage  : 

i"*,  Jean-Bap liste- Antoine,  dbnt  Tarticle  suit;     . 
2***  Antoine-Charles  Lambert,  né  le  16  avril  1774* 
et  mort  en  juin  1797. 

XL  Jean-Baptiste-Antoine  Lambebt  des  Champs  di 
Mo&EL,  né  le  20  juin  1770,  a  épousé,  le  21  août  1797» 
demoiselle  Annette  Brochant  de  Saint-Félix,  De  ce  ma- 
riage sont  pro venus  : 

!•.  Auguste-Félix  Lambert,  né  le  3  septembre 
1799^  mort  âgé  de  jo  mois,  en  1800; 

2*.  Anne-Camille  Lambert  des  Champs  de  Morel, 
née  le  29  août  i8o5,  vivante  en  1821. 

X.  Jacques-Étienrte- Joseph  Lambebt  des  Champs  dk 
MoKEL,  second  des  trois  fils  de  Jean-Baplisle-Pierre, 
naquit  le  23  février  1788,  et  fut  reçu  conseiller- audi- 
teur en  la  chambre  des  comptes  de  Paris,  en  janvier 
1761.  Il  épousa,  le  29  janvier  1771 ,  Henriette-Madelai- 
ne  le  Chassier  de  Mé.rj  ^  fille  d^Êtien ne-Robert  le 
Chassi«r  de  Méry,  conseiller  en  la  cour  des  aides,  à 
Paris,  et  de  Marie-Henriette  Thoré.  Il  est  décédé,  ayant 
eu  de  ce  mariage': 

i'*.  Anne-Kicolas  Lambert,  né  le  i3  juin  1770, 
decede  ; 

2^,  Auguste-Louis  Lambert,  né  le  10  août  1781, 
chevïlier  de  Tordre  de  Saint-Jean  de  Jérusalem, 
décédé; 

^'*.  Alphonse-Etienne  Lambert  des  Champs  de  Mq- 


'  '  '  tf\y  né  en  1789.  En  ifli4,  i^  f^^  nomme  fohrrîetf 
6es  gardes-aa- corps  de  S.  M.  Loliis  XVllï  ;  ca- 
pitaine de  cavaFerie,  aide-dB-cartnp  du  générât 
cfuc  de  Latenibotirg;  capitaine  des  gardtss^  en 

i8r6,  et  créé  baron,  en  1817 ; 
4*.  Charles-François  Lambert  d'és  Champs  de  Mo- 

reï,  né  en  1792^  mousquetaire  «;ris,  en  iBiSi 

lieutenant  de  hussards,  en  i&lô';  " 
'5*.  Amélie  Lambert  ; 
6*.  Aimée-Marie  Lambert  ies  Champs  de  Morel  » 

mariée,  en  1809,  à  IC..é.  P^atar  Désaubiez^ 

X.  Angustin-Louis  Lambert  des  Champs  de  Mgr eL,- 
IroÎMème  lits  de  Je»n*Bapliste* Pierre,  né  Je  11  fuin 
1739,  ittt  reçH  Gonseilier-ttuditeii*  en  la  chambre  desr 
comptes  de  Paris,  le  11  juillet  1761*  Il  épousa,  en  té^ 
Vrier  1771 ,  Catlierine-^Mat^aerite  de  yiUietb  de  la 
Noue ,  fille  de  Prudent  de  Villiers  d«  la  No«e ,  censeil^ 
1er  au  Cbâtelet,  à  Paris ^  et  de  Marguerite  Grégoire.  'Il 
«Loiimt ,  ltis9«fil  de  son  in«riage  3  enhnts  : 

i*^.  Augnstm-Claude  Lambert  des  Champs  de  Mo* 
rel,  né  le  rS  décembre  1771,  officier  en  1786, 
marié,  en  1806,  avec  N....  Leçlerc  de  l,es$&^Mt^ 
dont  sont  issus  deu:s  eafanu ,  savoir  : 

A,  tJn  fils; 

B.  H«rie*Catherine*-Louise  Lambert,  née  W 
)£  février  1807J  . 

a**.  Augustin-Prudent  Lambert  des  Champs  de  Mo^ 
rel,  né  le  i5  juillet  1773  ;  ofCcier,  en  1787,  Il  a 
épousé,  en  1809,  ^**-*  ^^  Mais,  et  il  es^l  mort 
sans  enfanti  ;    ' 

3*.  Thérèse-Lambert  des  Champs  de  Morel ,  née 
le  25  juin  1780.  Elle  a  épousé ,  en  1806 ,  Nicolas^ 
Rotland,  membre  de  la  chambre  des  député^ 
(département  des  Booclies^dg-Rbône),  eu  181$» 
Elle  a  plusieurs  eni*ants  de  ce  mariage. 

Armes  :  De  gueules ,  an  chevron  d^or,.  «<!eompagné 
en  chef  de  deux  croissants  d'argent ,  et  en  pokite  d'un 
chêne  arractié  d'or  (i). 

(1}  C'était  «atrefoit  un  gland  d'or  en  pointe,  au  liçn  du  chêne  ar' 

V.  aa 


170  liictioirirAiftE  vriteisyl 

DE  LARMAKDIE ,  en  Périgord  :  noble  et  ancienne 
maison  )  dont  le  nom  primitif  i^uit  Armand  j  quVUe 
n'a  quitté  pour  prendre  celui  de  Larnundie ,  que  vers 
la  fin  du  lâ**  siècle.  Elle  tire  son  origine  de  la  petite 
ville  de  Miremont,  dans  la  paroisse  de  Mauzens,  où 
elle  a  commencé  à  être  connue  dans  le  12*  siècle.  Le 
cartutaire  de  Tabbaje  d^UzercIie  fait  mention  d'an  Gau* 
bert  Armand  ,  chanoine  de  Briye,  vivant  en  ii3$. 
(y oyez  les  Manuscrits  de  Baluze,  paquet  1 5,  n*  6,  à  ia 
bibliothèque  du  roL\  On  trouve  dans  le  siècle  suivant, 
que  Pierre  de  Lescours,  donzel ,  épousa  Alays  Ar^- 
mand^  par  contrat  du  12  a  Ti&sue  de  février  laSS 
(v.st.), 

:  La  filiation  de  cette  maison  est  prouvée  littéralemenl 
depuis  Bertrand  Armand,  I<^'  du  nom ,  qui  suit. 

Bertrand  Armand,  1*'  du  nom ,  donzel  de  MauzeT»9« 
reçut  une  reconnaissance  féodale  de  la  part  de  Jean 
Comte,  de  la  paroisse  de  Rouffignac,  le  i5  des  calendes 
de  juin  1298  ;  il  passa  différents  actes,  dans  l^s  années 
i3o2,  i3i2,  i324  et  1827 ,  et  mourut  avant  l'an  i33i  t 
laissant  de  Joùnlaine,  sa  femme,  entr'aulres  enfants: 

Hélie  Armand  ,  damoiseau ,  qui  reçut ,  le  dimanche 
avant  la  fête. de  Saint-Martin  i33i ,  une  reconnaissant 
ce,  dans  laquelle  il  rapelle  Bertrand  Armand,  son  père, 
défunt.' Il  était  déjà  parvenu  au  grade  de  chevalier,  en 
J.342,  et  vivait  encore  en  i362.  11  eut  de  sa  femme» 
dont  le  nom  est  ignoré  : 

1°.  Bertrand  II,  qui  suit; 

2®,  Guillaume,  damoiseau,  en  i356« 

Bertrand  Armand,  II*  du  noni,  damoiseau  de  Mire- 
mont,  est  connu  par  divers  actes,  depuis  l'an  i35ojus^ 
S  n'en  iSôy,  et  ne  vivait  plus  en  iSyy.  Il  avait  épouse 
[élis  de  l'Hernie  vivante  encore  en  1394,  fille  de  no- 
ble Fortanier  de  THerm ,  chevalier ,  dont  naquirent  : 

I'.  Montasin  Armand,  écuyer,  mort  sans  poste^ 
rite; 


nchë»  ainsi  qu'on  le  voit  par  nn  vieux  cartouche  de  boU  de  I* 
maiion  qu'habitaieot  MM*  Lam  bert. 


Dl  LA  VOBtESSE  DE   F&AVtE,  IJt 

^\  Bertrand  III ,  qui  suit  ; 
3".'  Jarques  Armand  ; 

4°.  Hugues  Armand,  damoiseau,  marié  à  Gathe* 
rine.  at:  Mirentont. 

Bertrand  Armakd  ,  III*  du  nom ,  damoiseati ,  passa 
des  actes  depuis  Tan  1889  jusqu'en  14^7  On  ne  con^ 
nait  pas  le  nom  de  sa  femme  ;  mais  il  est  certain  qu'il 
fut  pour  enfants  : 

X^.  Jean  de  Larmandie,  damoiseau,  mort  ayant 
Tan  1447,  laissant  de  Jeanne  Cothct ,  s»  f^mme, 
deux  filles,,  nommées  Hëlis  ou  Alix  et  Muthe  de 
Larmandie,  dont  Tune  épousa  Aimcric  de  Co-^ 
mahque^  et  Paulre  Jean  d4i  Comart/ue^  oncle  et 
neveu  ; 

2®.  Pons ,  qui  suit, 

Pons  De  LarmaKuie,  damoiseau  de  Miremont,  épou- 
Ba,  en  1448,  Louise  de  f^€^rine.<^  fille  de  Jean,  seigneur 
de  Sainte-Alvère,  et  de  Jeaime  de  Fia  mène  dé  Bruzac. 
'  £Ue  avait  pour  soeurs  Antoinette  de  Yeyrines ,  mariée 
a  Jean  II  Adémar  de  Lostanges,  duquel  deM'endent  les 
seigneursmarquisdeSte.-Alvèreet  de  Beduer;  Jeanne, 
femme  de  Jean  de  Laurière,  seigneur  de  Lanmari^  etc.  ; 
Pons  de  Larmandie  testa,  le  là  avril  1481 ,  en  faveur 
de  Jean ,  son  fils  aine,  qui  sait« 

Jean  de  Labmahdie,  chevalier,  seigneur  de  Longua, 
Grand-Castang  el  du  Roc,  prit  alliance,  le  dernier 
jour  de  novembre  iSSi.»  avec  Jeanne  de  Gontaut  de 
jSwUfGenièSfiiui  le  rendit  père  de  i- 

Bertrand.DE  Labmavoii,  IY®  du  nom,  baron  de  Lon- 
^à,  etc.,  chevalier  4le  l'ordre  du  roi ,  marié,  le  3  mars 
i56o,  avec  Françoise  tie  Bourôon^  fille  de  Jean  de 
Bourbpn ,  chevalier ,  seigneur,  vicomte  de  Lavedan,  ei 
de  Françoise  de  SiUj,  De  ce  mariage  vint  : 

Henri  de  Xaeiiaiidik,  lequel  continua  la  biTMiclie  de 
Longua,  qui  s'est  éteinte  dans  la  maison  de  Losiajiges  di» 
Ste^Alvère,  par  le  mariage,  en  17 18,  d'Arnaud  Louis*- 
Claude-Simon  deJ^^tanges,  marquis  de  Ste^-Alvère  1^ 


172  DlCTlOVNuilBE   tJKlVESSEL 

*  « 

avec  FrancoîspiMarie  de  Larmandie,  fiUe  nnkpepl^ 
héritière  a  Alexandre,  inarijuis  à&  i.oj|gua,  «l  ae  Ma 
rie-A^ne  de  Aayniond, 

Outre  la  branche  de  Longua,  dont  on  vient  de  par- 
ler, la  maison  de  Larmandie  a  formé  quelques  antres 
J>r4iiichf6^  étiUies  à  Bergerac  on  dans  le»  enrirotis, 
t#Ues  que  Montessac ,  Faak ,  ou  Malciatat,  le  Bos,  etc^ 

Armes  :  D^azur,  à  un  homme  armé  de  iotHet  pîèee^ 
la  Tisière  levée,  et  tenant  une  épée  de  méiue^  la  garde 
•d'or,  la  pointe  en  haut. 

LARON  ou  LÉRON,  en  Limousin  et  en  Pcrigord. 
C^est  à  la  chronique  de  Geoffroî,  prieur  du  Vigeois, 
iqu'on  est  redevable  de  la  connaissance  particulière  qu'on 
a  de  cette  ancienne  et  illustre  maisoB ,  dont  le  ur^^mier 
auteur  connu  e^t  Rogefr  de  Larôn,  meutlonuë  dans  une 
charte  de  Tan  997  v  rapportée  d^u^i^  GaUia  Càrisûa^ 
na  (tome  II ,  instr.  col.  190.)  » 

Rpgrr  fui,  père  ^^Aimar  Coni»leitr  ou  GumptoiBr  de 
JLaroa»  q«i  épousa,  AoUarz  de  Lastodirs-.,  iitle  el  hkr^ 
4ière  âe.  Gnj  de  Lasto«rs,  dû  lie  N«»ir,  seirneur  d« 
JLiibtrHiirs  ^  die  Terrassan  ^  de  Pojnpadoitr  et  de  fiautefort 
;et  d^E.iig>eiâidiie  de  Malemort.  AoiAar^c,  <qut',  6uiv»nl  la 
r^^Qarq«àe.de  (teofilnoi ,  était  d'une  camplexiûn  fort  dÂ- 
licale,  mourut  jeune,  elllu!!  enterrée  auprès  desa-uure^ 
dans  le  monastère  d'Arnac.  Son  mari  prit  une  sècon* 
,de  ttlli^ice  avec  ia  sœur  d'Itier  xfe  Ghabmj  év^éqfrede 
Limoge»  (iéLu  v«rs  Tan  1002  ^  mov\  en  I073)«  iU  viwi^)4u*  ' 
«ieurs  enfants  de  ces  d/eux  Hkariages.  Diei(pii}^'defLan«^% 
dit  àe  Lastours,'.if»su  du  pneiuier,  sefit  sortis  4^s  seî« 
gneui^s  de  Lastours,  divisés  en  plusieurs  branches,  au- 
•jjourd'bui  éleinlcs;  les  ffnci'énâ'i9i^e«k4Vde  PoUnpjvdc^ir, 
fttussi  éteints;  «t  lesoeigneuiis  die  Haâtètfort ,  dont  il  ^^ 
'tciès-probable  que  descendent,  p»r  «n  cadet,  les  «ei- 
igneurs  de  Vaudre  ,  en  Périg«rd,  qui  ont  toi>J0UP6pt>i*- 
té  le  nom  de  >  iiau^eforit.  I^s  sul)6i^ie<nt  encore  'i^t^j^fl^^ 
d^hui  dans  la  personne  de  M.  le  comte  Gustave  de  Hau- 
t*?fort , '<»^wr  des  gapdes-tftti-cél^ps  d«  fioi,  tntfHl  à 
Adélaïde  dé  /^tùlié  ae  La  T^^r^Landry  ^  daifipe  peut"  »«• 
-lîompagnwS.  A.  R.  madame  la  duiîhwsi^  die  Berry.Mth 
rieurs  -autres  brafto^es  de  <2eU«  ilidsièe  mais^Mi  «ut  9«1h> 


sisté  long-temps  en  Limousin,  et  jasques  dans  le  i5*  siè- 
cle. La  dernière  ,  Jeanne  de  Laron,  fille  de  Pierre,  e| 
d'Isabean  des  Molins  ou  de  MouIinSfSOpqr  de  Jean  et  de 
Nieolas  de  Laron ,  fut  mariée ,  en  1406 ,  à  Jean  Adiimar 
de  LostangeSy  damoiseau,  co-seiçneur  de  Lostaoges  et 
Àe  Bejnàc^  en  Limousin,  dont  descendent  Icâ^  beigncur» 
^  &|iiièe-AIf  ère  9  en  Périg^ord. 

Dans  le  nombre  des  héros  de  la  premièr|^  croisade, 
paruU  avec  éclat  Goliler  de  Laron,  dit  de  Lastours, 
surDCMOiné  )<e  Gr^nd,  dont  le  nom  a  été  défiguré  par 
la  plupart  des  htstdriens  qui  ont  parlé  de  lui ,  faute  d^a- 
voir  connu  les  différentes  races  qui  se  sont  succédées 
dans  ]a  feigheorie  de  Làstours,  première  baronnie  da 
Liuioiisin;  les  ans  Font  appelé  Latour,  d'autres  Les^ 
tours ^  etc.  [Voyez  entr'autres  le  Père  Maîmbourg  dans 
son  Histoire  des  Croisades  ^  tom.  I,  pag.  160,) 

Les  seigneurs  de  Laron  ont  fait  dans  tous  les  temps  de 
nombreuses  fondations  religieuses,  et  plusieurs  d'entre 
eux  sont  allés  combattre  les  Infidèles  à  la  Terre-Sain  le. 
Ils  ont  fourni  plusieurs  prébts  à  régiise,  tels  que  Jour- 
dain, évêqitede  Limoges,  dès  Tan  1021 ,  mort  en  loSz  ; 
Guy,  évéqoe  de  la  même  église,  eu  107 3,  mort  vers  Tan 
ID06;  Aamnîilfe,  évéque  de  Périgueux ,  lîn  1207,  etc.,  ei 
ils  «nlpri»  lemis  alliances  dans  It s  maisons  d'Aiz««  d'Au* 
hfvsson  ,  de  Born ,  de  Bré,  de  Chambon  de  Stc-Yaiérie, 
d^Comborn,  de  Flamenc-de-Brnzac,  de  Mirabel,  du 
Pei'che*  de  PierreoBuffière^  de  la  Roclieaymon,  etc.  (i]« 

Avfnes  :  Une  e$carboilcle  a  «ix  rais  fleuronnés(2). 


(1)  C^Bit  ieî  4e  «m  de  relerer  une  erreur  qui  s'est  glissée  dans  \% 
rédaction  de  la  note  3>»  paur.  i4-4  ^u  tome  \IV  du  Nobiliaire  wii^ 
versei  ,  où ,  au  tieu  de  eeUe  branche  «  ik  faut  4ire  :  O'ttne  owlre  hraiC- 
che  de  eetU  nu^isony  étaient  isiusy  etc.  ;  ei  à  la  suite  de  la  même 
note«  page  i4«^*  U^ne  10,  apiiès  ces  mots  :  lêoéeau  de  la  Hoche 
{même  nom  que  la  iiocheaymon),  dameduTeil-au-Faure;  reinpla- 
ces  les  mois  qui  suivent  par  ceisx-ci  :  LaqueUe  {Bèaitije)  avait  eu 
ffow  fT€migr  'mari  Botfer  de  ta  Roche  ,  seigneur  de  Char^  fon  cou* 
«M»,  ei  n*eut  d*enfanti  d^awTAn  de4  deux.  Bèattiao^  fille  d'autre 
Jloger  de  Laron  t  était  mutriée  à  Gwf  de  ta  Roche  avant  Van  1  a58. 

(a)  Le  «ceau  ^uî  nous  a  cCBM^rrë  ees  armes  était  apposé  à  une 
cliarte  de  l*an  i!il^8,  qui  se  tJroi|fait  aiitecfiais  dao»  le*  arcKivct  de 
fabrbNje  de  Gtaudmoat*  # 


•  74  BlCTÏOWWAlRi:    VNITERSCL 

DE  LENCQUESAING  ;  ancienne  famille  noble  ^  orfr 
ginaire  du  Brabant,  tenant  ses  lettres  de  noblesse  def 
rois  d'Espagne,  poor  services  rendus  à  leurs  personueâ 
et  à  rétat. 

Celte  famille  sVst  toujours  dévouée  aa  service  mili-* 
taire,  d'abord  des  rois  d'i  spagne;et  depuis  la  conqoetei 
par  Louis  XIV,  des  provinces  de  Flandre  et  d'Artois, 
elle  a  servi  honorablement  les  rois  de  France* 

En  1693,  Charles'Ignace-Joseph  db  LEVCQiTESAiffGt 
entra  au  service  de  Louis  XIV,  et  fut  nommé,  en  lyoi , 
capitaine  au  régiment  de  cavalerie  de  Marna j.  En 
1706,  il  passa  au  régiment  rojal  des  carabiniers,  oà  il 
fut  fait  major  et  chevalier  de  Tordre  royal  et  mililairo 

de  Saint- Louis. 

•  • 

Son  fils,  Charles-Louis-François  de  LcNCQUtsAUift 
servit  au  régiment  de  Royal-Wallon ,  infanterie,  où  il 
lut  capitaine,  puis  décoré  de  Tordre  royal  et  militaire 
de  Saint-Louis, 

Louis-Dominique-Eustache  de  LEircQWSAiffG,  con- 
sin  du  dernier,  servit  au  régiment  de  Navarre,  infan-* 
terie,  où  il  fit  toutes  les  campagnes  de  la  guerre  de 
sept  ans.  Il  devint  capitaine  au  même^giment;  puis 
il  se  relira  du  service,  en  1762,  pour  occuper  la  cnar* 
ge  de  grand-bailli  d'épée  au  bailliage  de  Saint-Onier« 

A  Tépoque  de  la  révolution  française ,  quatre  des 
descenctanis  de  cette  famille,  en  activité  de  service  ou 
ayant  atteint  Vàge  de  porter  les  armes,  suivirent  les 
princes  français  hors  de  France,  et  défendirent  avec 
honneur  la  cause  royale.  A  son  retout'  en  France,  S.  M« 
Louis  XVIli,  pour  récompenser  les  bons  services  de 
ces  quatre  loyaux  chevaliers,  les  décora  de 'Tordre 
royal  et  militaire  de  Saint-Louis. 

L'ainé  de  cette  famille  actuellement  existant  est  : 

Messire  Louis-Do  m  inique»  Joseph  ne  Lkhcqvesaisg^ 
fils  de  Louis -pominique-Eustaehe;  ancien  capitaine 
d'infanterie,  chevalier  de  Tordre  royal  et  militaire  de 
Saint-Louis.  De  son  mariage  avec  sa  cousine-germaine^ 
dame  {leine-Ferdinande^Eugénie  de  Lmcq^uasaing,  il 
a  deux  fiU; 


1^.  Louis^Doniiuiqoe-Gaslave  de  Leneqnesaîiig ^ 

né  à  Lille,  le  6  novembre  1807  ; 
2**  Lonis-Dominique-Arlhur  de  Leiicqa^saing,  né 

à  Aire,  le  20  avril  1809. 

Sont  encore  existants  : 

j*.  Albert -Joseph  de  Lencauesaing,  anssi  fils  de 

Louis-Pominique-Euslacne ,  ancien  chef  d^es* 
^    cadron,  chevaher  des  ordres  rojaiix  et  militai-» 

res  de  Saint-Louis  et  de  la  Légioo-d^Houneur  ; 
a*.  Etienne -François-Louis  de  Lencquesaing,  fils 

de  Charles-Louis- François;   lieutenant-colonel 

du  génie,  en  retraite,  et  chevalier  de  St. -Louis; 
S".  Charles -Ignace- Joseph  de  Leucquesaing,  son 

frère,  ancien  capitaine  d'infanterie,  [chevalier 

de  Saint-Louis; 
4^.  Louis-Eugène -Martial  de  Lencqnesaing,  aus-> 

si  fib  de  Charles -Louis-Francois« 

Armes  ;  D'azur,  fretté  d'or;  au  chef  cousu  d'azur, 
chargé  de  deux  étoiles  à  six  rais  d'or.  L'écu  timbré  d'un 
casque  taré  au  tiers  et  orné  de  ses  lambrequins  d'or  et 
d'azur.  Cimier  :  Un  vol  d'azur,  chargé  d'une  étoile  d'or« 
Support  ;  Un  lion  et  un  léopard. 

LODEVE ,  comtâ  et  vicomte.  La  ville  de  Lodève , 
chef-lieu  du  Lodevois ,  comprise  d'abord  dans  ta  Nar«- 
bonQaise  première,  passa  successivement  sous  la  domi- 
nation des  Romains,  des  Yisîgoths,  des  Français,  de» 
Golhs  et  des  Austrasiens.  Pépin  le  Bref  la  soumit 
en  762,  et  l'unit  à  la  couronne. 

Mijon  et  AryalJus  étaient  comtes  de  Lodève  sons  le 
règne  de  Charles  le  Chauve.  Ce  comté  faisait  partie  da 
marquisat  de  Gothie ,  lorsqu'il  passa,  au  commence-i 
ment  du  10'  siècle  ,  dans  la  maison  des  comtes  de  Tou- 
louse, où  il  demeura  jusqu'à  la  fin  du  12®  siècle,  temps 
auquel  les  évêques  de  Lodève  commencèrent  à  fonder 
leur  juridiction  temporelle  sur  le  Lodevois.  Louis  VIII 
fit  don  9  en  1225,  à  Pierre,  évf^que  de  Lodève,  et  à  ses 
successeurs,  du  comté  de  Montbrun  et  de  ses  dépendan- 
ces! et  Aajn^ond  le  Jeune ,  comte  de  Toulouse,  ajai^t 


17^  DtcTioiriTAtite  it^iversel 

cédé  9  en  19^8,  ao  roi  saint  Louis  foiit  ce  au^ii  possé^ 
dait  dans  le  Langaedoc ,  à  Texceplion  du  rouiausain 
et  d'une  pariie  de  l'Albigeois,  les  évéaues  de  Lodève 
reslérent  en  possession  de  tous  les  droits  que  nos  rois 
iemx-a5raient  accordés  sur  ce  coin  lé.  Ils  réunirent  ver*  le 
même  temps  k  leur  église  la  vicomte  de  Lodève,  oui 
était  possédée  héréditairement,  et  sous  la  suzeraineté  des 
comles  de  Toulouse,  par  Hildin  V'  et  Odon,  vicomtes  de 
Lodève,  en  961.  On  voit  que  ces  vicomtes  abuâAiént  de 
leur  autorité,  en  exerçant  les  droits  régaliens,  qui  n'ap- 
partenaient qu'aux  comtes  de  Lodève ,  et  qui  passèrent 
dans  la  suite  aux  évoques.  Odon  était  alors  madé  avec 
Gariberge.  Un  acte  de  l'an  983  fait  connaître  la  femme 
d'Hildin,  nommée  Arcbembette,  et  leurs  fibErman- 
gaud^  Adiiulpbe  et  Odon  II.  Le  premier  étail  décédé , 
en  984 1  laissant  veuve  sans  enfants  Trudgarde*  Le  troi- 
sième, qui  hérita  de  la  vicomte  de  Lodève,  épotsa  Gbim- 
berge,  dont  il  eut  pour  fille  et  héritière  Nooilie^  mariée 
avec  Gilbert  II,  vicomte  de  Cariât.  Adèle,  fille  et  héri* 
lière  de  Gilbert,  épousa  Bérenger  II,  vicotnie  de  Mi- 
Ihaud,  auquel  elle  porta  les  vicomte»  de  tkrlal  et  de 
Lodève. 

Les  évéques  de  Lodève  aioutaîent  a  leur  tvtre  celfit  d« 
comtes  de  Montbrun ,  et  porlaie&t  dan»  leurs  sceaux  ua 
écu  d'argent^  au  lion  de  sable. 

DB  I/>UBERT,  seigneurs  de  Neuillj,  d'Ardée,  Sxt 
fireuil,  de  Martainville,  de  Maotillj,  de  Longueira^e  et 
de  Rochefort;  famille  noble  de  la  provînct  de  Norman- 
die.  Elle  a  pour  auteur  : 

I.  Biaise  de  Lovbert,  seigneur  de  Neuillj,  de  L«n- 
g^ueliaye  et  de  Martainville,  qui  fut  anobli ,  par  lïttre»' 
do  rot  François  I*',  du  mois  de  juin  1544.  ^'  avait  épou^ 
•é  :  1*^  Jeanne  Dionis  (i);  2"*,  le  6  novembre  i535y 
Adrienae  de  Momay^  (2),  veuve:  i^  de  Robert  da 


•^i>i«i«v«a.^^ka**aft«*«<H 


(1)  Dxtmiti  D'aiiir,  à  trois  ananat  d'or;  a«  eii«f  dv  ntoie, 
chargé  d'une  croix  potencée  de  guealea. 

(q)  De  Momay  :  Bureié  d'argcat  et  de  giiealat;  ai|i  Itoa  momé 
et  sable,  courooné  d'or,  brocbant  sur  le  tout. 


DE    LA   KOBLJESSE   DE   FBASCE.  lyy 

Marzac,  seigneur  d'Hàrjclencoart;  a"*  de  Robert  de  Gan- 
tiers, seigneur  de  Kuel,  et  fille  de  Guillaume  de  Mor- 
iiaj,  seigneur  d^Ambleville  ,  maitre-d'hôlei  du  roi,  et 
deTristanne  d'Aucfuoy.  Elle  fit  son  testament  en  iS58. 
Biaise  de  Loabert  eut  de  sa  piemiére  tenime  : 

I®,  Girard  ,  dont  l'ar  ticlesui»  ;  , 
2°,  Jean  de  Loubert ,  auteur  de  la  branche  fies  sei^, 
gneurs  de  Martainvilic ,  rapportée  eu  son  rang. 

IL  Grivard  de  Loubert  ,  seigneur  de  Neuillj,. parta- 
gea avec  son  Irère  les  biens  de  Jennne  Dionis,  leJur  mè- 
re, le  12  février  i535.  Girard  eut  3  enfants  : 

1°,  François  I",  dont  l'article  suit; 

2**.  Jean  I  '  de  Loubeit,  auteur  de  la  brancbe  des 

selsneiirs  de  ^antdlj,  rapportée  ci-aprrs: 
3°.  Marie  de  Loubort,  femme,  en  i553,  de  Gilles 

/>ou^/e^^  sieur  de  la  ^uie. 

•• 
III.  François  de  Loubert,  I*'  du  nom ,  écuyer,  sei- 
gneur de  Neiiilly  et  de  la  Folletière,  épousa  ,  le  9  no- 
vembre io52 ,  Claude  le  Masson  (i) ,  .ftiie  d^  Gl^ude  H 
Masson,  seigneiir  d'Héricourt,  lieutenant  de  roi  da 
Brouage,  et  d'Adrieune  Bpubelier.  11  eut  pour  (ils  : 

ly.  Glande  de  Loubebt,  é^uye^r,  seiofneur  du  Çreuil, 
de  Neuillry,  d'Ardée,  d'Ëspiez,  de  la  FolJetière,  etc., 
marié,  le  7  novembre  161 4 1  avec  Hélène  le  Sens  (2), 
fille  de  Pbilémon  le  1S,ei;is,éçijiyer,  seigneur  de  Morçan , 
ûi  de  L<fuise  de  fiioJlent.  Leurs  enfants  furent  :  V 

i'^.  François  II ,  qui  suit  ; 

2®.  Alexandre  de  Loubert f  dont  la  postérité  suivra 
celle  de  son  frère  aine  ; 

3°.  Gabrielle  clé'  Loubert,  femme  d'Edouard  Lar^ 
cAér,  seigneur  de  Bojacoart  et  de  Pocancy,  re- 
çu conseiller  au  graçd-conseil,  le  4  septembre 
i6j6  ,  fils  de  François  Larcber,  maître  en  la 


c^ 


(1)  L«  JSS^isson  ;  D's^zur,  à  deux  léopards  d'oi*. 

,  fa)  L^  SùM  :  De  gueulet,  au  chovr<xiid'Qr»  acoom|iagoé  de  trbif 
eoccoMÛ»  4i'«rgeDt;  .  .  ♦. 

Y.  a3 


I>^$:   '  DtCTlOltmiBK   UBilVËRSKL 

chambre  des  compies,  el  de  Claude  Godet,  da-* 
me  de  Pocaucy. 

•  >  , 

Y.  F.raiiiÇoîâDE  LouBEAT,Il*  do  QoiB,  éeBjep,  sei- 
gneur d^Ardéei  du  Brenii,  eic.,  épousa,  le  a  octobre. 
i652,  Anne  de  Mailloc  (i) ,  fille  d^ Abraham  ,  seigneur 
de  Mailloc,  écujer,  et  de  Charlotte  de  Baudrj  de  Pien- 
court.  De  leur  mariage  sont  issus  : 

1*.  Adrien-Alexandre ,  dont  Tarticle  suit  ; 

jv.  François  de  Loubert,  écuyef,  capitMoe  dans- 
le  régiment  du  roi  ; 

3*^.  Gabriel  de  Loubert,  lieuienant  dans  le*  régi- 
ment Royal  des  Vaisseaux; 

4^.  N....  de  Loubert ,  dame  de  Gantiers  ; 

5*.  Marie-Anne  de  Loubert,  qui  fut  supérieure  de 
la  maison  royale  de  Saint-Loujls  à  Saiot^Gjç. 

VL  Adrien-Alexandre  be  Loitbem,  chevalier,  sei-* 

Sneur  d^Ardée,  du  Breuil  et  de  Maillo^et,  c^ipitaine 
ans  le  régiment  Royal  «ïes  Vaisseaux  ,  par  commission 
du  3  février  16949  lieutenant  de  roi  des  viHe  et  château 
de  Gaen ,  par  lettres  du  2 1  août  1714*  chevalier  de  Tor- 
dre royal  et  militaire  de  Saint-Louis,  épouaa  :  i^,  le  10 
février- 1698,  Anne -Marguerite  de  Normanville  (2), 
fille  de  Pierre  de  Normanville,  écuver^ seigneur  des. {lé- 
berts,  de  Saint- Arnbiil  et  des  Bordes,  et  d*Anhe-Mar« 
guerite  le  Roy  du  May;  8"i  k  i4  nwrs  1714,  Margueri- 
te des  Fias  (3),  fille  de  Pierre  des  Plas,  écuyer,  seigneur 
de'  Carriol,  chevalier'  d'feonneur  en  la  cçur  des  aides  d« 
Montauban,  et  de  Frarnçobe  Goutnr^,  De  ce  deuxième 
mariage  sont  issues  : 

!•.  Marîc-Louîse-0-^] 

lympe  de  Loubert,!  •  c  •   ^ /^        v 

•n^e  [e  24  août  1715  l  ^T^.^  «  f^l-Cj^'.  »-""« 

a'.  Anne  -  Françole^?      «^  V'""  "   '.  ^'^i  *        T 

M'    ^      L     1      »   1     tre  te  9.  septembre  1731. 
ane  Loubert,  née I  »i     r    ^-^     '*-    / 

le  19  novemb.'i7i9,/  ' 


•rftn  d'ôr. 


!l]  De  MaiUoe  :  Pc  gueules ,  à  troi«  msilleii  d.'argeot. 
3)  Do  NortfhanviUe  :  D'azur^  à  trois  mulelles  d  eporftn 

i  (3^  Dès  Pia^r  O^'asur,  aii'ftioQ  Uoy»ardé  e»  oonfonaé  d'argent, 
lampassé  et  armé  de  guculeaf  accompagné  de  9  befaBttd'ereDorlff»* 


DE  LA   HOBLK8SE    DE  FRAVCE.  X79 

De  cette  branche  était  Jean-Uaptîste  de  Loubert ,  che-^ 
Ttli^r,  seig'near  da  HesiiiUsoos-Vienne,  co-seio;neQr 
de  Martagny,  seigneur  direct  des  fiel»  da  EreuU  et  da 
Scène,  a  11  diocèse  de  Rouen,  marié,  le  11  octobre  1786^ 
avec  Galherine-Louibe  de  Refyy  fille  de  François-Jean- 
Paul  de  Reiy,  chevalier,  seigneur  du  Rondel,'etde  Ma- 
rie-Jérâme-Urbaine-Renée  de  Récalde* 

SECONDE    BBAirCHE. 

V.  Alexandre  de  Lourebt,  écuyer,  seigneur  dTs- 
piez,  second  fils  de  Claude  de  Loubert,  et  d'Hélène  le 
Sens  de  Morsau ,  épousji,  le  11  îuin  1677,  Marthe  de 
Louberty  dame  de  Martainville  et  de  Longuehaye,  sa 
cousine,  fille  èe  Louis  de  Loubert,  seigneur  des  mêmes 
Kenx,  et  de  Claude  de  Tillj  de  Prémont.  Il  mourut  le 
29  juin  1694.  De  ce  mariage  sont  issns  : 

1°.  Alexandre  de  Loubert,  reçu  chevalier  de  Mal- 
te au  grand-prieuré  de  France,  à  Paris,  le  a  oc- 
,  tobre  1700,  décédé  commandeur  du  même  or- 
dre, le  18  juin  1749; 
^***  François-Bon  Aventure,  qui  continue  la  descen- 
dance; 

3**.  Jeanne  de  Loubert,  reçue  à  Saint-Gyr,  le  3 
mai  1690; 

VI.  François-Bonaventure  HE  LotJBERT,  écuyer,  seî- 

S leur  et  patron  de  Martainville,  de  Lono^uehaye,  dé 
ochefort,  d^Espiez ,  etc. ,  baptisé  le  3  octobre  1681 , 
décédé  «i  Tâg^e  d^environ  82  ans,  avait  épousé,  le  l/\  jan* 
vier  1707,  nenée-Ciiarlotte  de  Bailleià  ([] ,  de  laquelle 
il  eut  : 

TU.  Robert  db  Loubert,  écuyer,  seigneur  et  patron 
deMarlainyîHe,  de  Longuehaye,  de  Rd<;heio>ri  et  d^Es- 
pieE,  seigneur  hauii-jnsticier  de  Perçaj,  du  .Deffais  et 
ftutre»  lieux,  né  le  7  novtembre  I7%8.  Il  servit  en  i^ualité 
de  cornette  de  la  eom-pagnie  du  Meur  de  Comniinges  de 
Sieuras  dans  le  régiment  de  Caraman  ,  dragons,  etmou^ 
rnt  le  II  mai  t79t«  U  avail  épousé  y  par  contrai  du  ^% 
novembre  1775,  et  célébration  du  18  décembre  .sui- 


(i)  De  BaiUeui  :  |>'herinine,  à  la  croix  de  {gueules. 

V.  23' 


^8o  DlCTIOIflf4lBE    UHIYBBSBL 

^antf  Marie  Françoise  de  Refy  (i),  fille  de  François- 
fean-Paul  de  Relj,  chevalier,  seigneur  da  Ronde! ,  et 
de  Marie-Jérôme>Urbaine-Renée  de  Récalde.  Il  eut  de 
<;e  mariage  trois  enfants: 

I®.  Jean-Robert,  dont  l'article  suit; 

a**.  François-Antoine deLouberl,  écnyer, seigneur 
baul-justicier  de  Percay  et  de  Moulissant,  né  en 
1778,  marié,  le  7  ]uin  1800,  avec  N....  le 
Boityer  de  Monthoudou ,  fille  de  N....  le  Bouyer 
•de  Monthoudou ,  ancien  mousquetaire.  Il  mou- 
rut en  i8o5,  ne  laissant  qu'une  fille  : 
*  Antoinette  de  Loubect  de  Perçay; 

3°.  Marie -Charlotte  de  Loubert,  née  le  12  sep- 
tembre 1779,  mariée,  le  20  novembre  1798,  à 
Jean->Baptiste  de  Beausse  ,  ëcuyer,  ancien  offi- 
cier au  régiment  d'Enghien,  infanterie,  cheva- 
lier de  l'ordre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis. 

YIlI.  Jean-Robert,  vicomte  de  Loubert  de  Martaiv- 
TiLLE ,  chevalier,  ancien  seigneur  de  Martainvi\le ,  de 
Longuehaye ,  de  Rochefort ,  de  Cierray,  du.  Bois-Mi- 
lon,  et  autres  lieux,  né  le  17  septembre  1776,  fut 
nommé  capitaine  de  cavalerie  par  ordonnance  du  roi 
du  27  juillet  i8i4  ;  maréchal-des-logis  delà  compagnie 
des  gendarmes  de  la  garde  ordinaire  du  roi,  le  éjuiflet; 
chevalier  de  Tordre  royal  de  la  Légion-d'Honneur,  le 
14  septembre  suivant;  chef  d'escadron,  par  ordonnan- 
ce du  24  janvier  181 5,  dont  le  brevet  constate  qu'il 
avait  été  breveté  capitaine  dans  les  armées  royales  en 
1797.  ^^"  dévouement  à  la  cause  de  la  maison  de  Bour- 
bon était  tellement  connu  que  le  ministre  de  la  police 
générale,  par  fine  lettre  du  i5  février  i8i4,  le  signala 
à  la  surveillance  du  préfet  de  1  Eure ,  comme  devant  fa- 
ciliter à  M.  le  chevalier  de  Bruslard,  successeur  de  M. 
le  comte  de  Frotté  dans  le  commandement  de  Tarroée 
royale  de  Basse-Normandie,  les  moyens  d'introduire  en 
France  S.  A.  R.  Mgr.  le  dac  de  Berry.  Créé  vicomte ,  par 
lettres-patentes  du  4  février  1 81 5,  et  nommé,  le  1"  mars, 
chevalier  do  l'ordre  royal  et  militaire  de  Sainit* Louis, 
^n  récompense  de  son  dévouement  à  la  famille  des 
£ourbons,  et  des  services  rendus  par  lui  a  la  cause  roya- 

<i)  DéRHy  :  D'or,  A  trois  chevroof  <l'aiar. 


DE   LA  VOBLESffiE   DE   FRANCI.  l8l 

le,  le  vicomte  de  Loabert  a  suivi  le  roi  à  Gand  ;  et,  par 
suite  du  licenciemeot  des  compagnies  rouges  de  la 
maison  militaire  du  roi ,  il  a  été  nommé  chef  dVscadron 
au  1*'  régiment  de  dragons  (Calvados.)  Le  6  octobre 
i8i5,  le  bailli  de  Giovanni-y-Centelles,  lieuienant  du 
magistère  de  Tordre  de  Saint*  Jean  de  Jérusalem  ,  ac- 
corda au  vicomte  de  Loabert  une  bulle ,  par  laquelle 
il  lui  eit  permis  de  porter  la  croix  de  cet  ordre ,  en  ré- 
compense des  services  rendus  par  son  grand-oncle,  A- 
lezandre  de  Louberl,  mort  corn mandeur  du  même  ordre. 
Il  a  été  nommé  officier  de  Tordre  royal  de  la  Légion- 
d^Honneur,  le  i*'mai  1821 ,  et  est  maintenant  officier- 
supérieur  au  corps  royal  d^ëtat-major,  par  ordonnance 
royale  du  3o  juin  suivant.  11  a  épouse,  le  aa  février 
1799,  Thérèse  Cécile  de  la  Rue  de  Rucqueville  (i),  fille 
de  Nicolas- Alexandre  de  la  Rue  de  Rucqueville,  ancien 
mousquetaire  gris.  De  ce  mariage  sont  issues  : 

1°.  Marie  Cécile  de  Loubert  de  Martainville ,  née 
le  25  juin  1800  ,  mariée ,  par  contrat  du  29  dé- 
cembre 1819,  sis;né  par  le  roi  et  les  princes  et 
princesses  de  laiamille  royale,  et  célébration  du 
17  janvier  1820 ,  à  Marie-Félix-Ernest- Auguste 
de  Monnier  de  Savignac ,  chef  de  bataillon  ,  ca- 
pitaine au  6*^  régiment  de  la  garde  royale  et 
chevalier  de  Forare  royal  de  la  Légion-d'Hon- 
neur,  fils  de  Marie -Laurent -Félix  de  Monnier 
de  Savignac,  chevalier,  seigneur  de  Savignac, 
ancien  officier  au  régiment  de  Deux-Ponts,  et 
d'Adélaïde-Gabrielle-Madelaine  de  Linars; 

a".  Alexandrine-Françoise-<Léonice  de  Loubert  de 
Martainville,  née  le  10  juin  1802. 

TROISIEME    BRAlfCHE. 

Seigneurs  de  Nantilly» 

in.  Jean  de  Loubert,  I'*^  du  nom  ,  écuyer,  seigneur 
deChagnes,  second  fils  de  Girard  de  Louberl, seigneur 
de  Meuilly,  était  marié,  en  1671 ,  avec  Marguerite  de 
Souicaire ,  fille  de  Gilles  de  Souicaire ,  seigneur  de 
Nantilly,  et  en  eut  : 

(1)  D0  ia  R%u  :  D'or,  au  cbevron  de  gueules,  chargé  de  cinq  be- 
lantf  d'argent  et  accompagné  en  chef  de  deux  branches  de  rue  de 
sinople,  et  en  pointe  d  un  lionceau  d'axur. 


t82  mcTToirirAiXE  uirrrERfEi 

IV.  Jean  de  Lou^ert  ,  II'  du  nom ,  écajer,  seîgneut* 
èe  Nanliily  el  de  Ciia^iies,  qui  (ut  maintenu  dans  sa 
noblesse,  par  senlfiice  de8  élus  de  Dreux,  du  20  le- 
vritT  1699  II  avart  épousé,  le  10  mai  i595)JLouise  de 
Nanceflts  (1)  ,  qui  tes=la,  le  16  avril  i63o,  ullè  d'Ur- 
baiu  de  Naneetlt's,  seigneur  de  Murmousse  etNdes  Bros- 
ses, chevalier  de  l'ordre  du  Roi,  ei  de  Jacqueline  de 
Foutaiues.  Leurs  entants,  furent: 

I*.  Jean  deLouberl,  seigneur  de  Nanli'lj,  capi- 
taine au  régiment  de  Bussjr,  Tan  1629,  et  gen- 
tilhomme ordinaire  de  Monsieur^  duc  d'Orléans» 
par  lettres  de  retenue  du  1*"' juillet  i633; 

2^,  Urbain  de  Loubert,  qui  continue  la  lignée; 

3®.  Jacqueline  de  Loubert,  mariée  à  Félix  le  Cor^ 
nu,  seigneur  de  la  Goulafrière  et  de  la  Blolière, 
en  i63o. 

V.  TJrbain  de  Loubert,  écuyer,  seigneur  de  Nanlil- 
]y  ^  Aq  Bérengeville  et  de  Rajel ,  fut  marié,  le  i*'  mai 
164 1,  avec  Siarguerite  P^ia/art  {2)  ^  fille  de  Louis* Via- 
lart,  écuyer,  seigneur  de  Ville-rEvéque,  el  de  Sara 
Barthomier  d'Olivet.  De  ce  mariage  sont  prévenus  ; 

1°,  Jean  m,  qui  suit; 

2".  Charles  de  Loubert,  ciiré  de  Saint -Pierre  de 
Nantilly  ; 

3°*  Elisabeth  de  Loubert,  accordée  en  mariage, 
le  9  janvier  167  a ,  avec  François  Sqyard,  écuyer  y 
seigneur  de  la  Poterie,  en  Blesois,  capitaine  au 
régiment  de  la  Reine  ,  infanterie; 

4°.  Louise-Gabrielle  de  Loubert,  femme  de  Jac- 
ques iVothi//7/e,  sieur  des  Marais. 

VL  Jean  de  Loitbert,  IIl'  du  nom,  écuyer,  seigneur 
deNantilly,gardede  la  marine,  en  1668,  épousa, le 31 
décembre  1677,  Madelaine-Louise  Noinville^  sœur  de 
Martin  Noin ville,  architecte  des  bâtiments  du  roi.  Il 
eut  une  fille  : 

Louise-Michelle  de  Loubert  de  Nantilly,  reçue  a 
Saint-Cyr,  le  yuovembre  169S. 

f  ^ _ 

(1)  De  Nanctiies  t  D'azur,  à  trois  nacelles  d'or, 
(a)  f^ia/Url  :  O'azur,  au  sautoir  d'or,  caatoani^  de  quatte  cfoî- 
Mttet  poteooées  du  mâme. 


DE   LA    MÛBLl&S&B   DE   FB43CCC.  I&3 

QUATEIÈVE  BEAVCKE^ 

IT.  Jean  i>e  Lovbert,  écoyer,  seigneur  de  Martainvil* 
Iç  «  second  fiU  de  Biais.e ,  et  ^e  Jeaime  Dionk,  sa  ppe* 
mière  femme^  fpiirnit  aveu  de  la  seigneurie  de  Martaim, 
vil)^^  mouYHnle  de  ]a  baronnie  d'fvrjt  a  Diane  de  Poi* 
tiers  f  duchesse  de  V^lenlinois ,  baropne  d'ivry,  le  i" 
avril  i55,^.  Il  Jai^n  de  {"lorencç  ^ng^ieUn.  (i),.  ^ 
femme  : 

I®.  Pierre»  dont  Tarliçle  suit; 
a*".  Marguerite  êfe  Loubert,  dpnt  le  mariage  fut 
accordé  9  le  i3  février  i563  ,  avec  noble  hom- 

„.  Pu„.  z,^,,  „i,..T  a.  G..d.. 

IIL  Pierre  pb  LûvaEEir,  éou^sev,  seigneur  de  Alar^^' 
tainville^,  obliiat,  le  8  mai  1696 ,  uneseaieoee  du  bailt^ 
liage  d'Ëvreux,  par  laauelle  il  fut  déclaré  exempt  du 
service  personnel  qa^roievait  ^u  roi,  «B  considération 
de  ce  qp^il  entretenaift  un,  de  ses  fib  à  la  giierrc',  sous 
la  oharge  du  seigneur  de  Saint-Lau ,  en  Brouage ,  ei  de/ 
ce  que  les  témoins  entendiAs  avaient  alïïrmé  qu'ili  était 
plus  que  sexagénaire,  et  dans  l'im possibilité  de  monter 
a  cheval,  à  cause  de  sa  cécité  et  de  plusieurs  accidents 
qui  lui  étaient  survenus.  Il  avait  épousé ,  le  5o  janvier 
i563,  Françoise  Dezert^  fille  de  noble  homme  Louis 
Dezert,  siçur  de  Bonssey  et  de  la  chapelle  Q^eray,  et 
de  Jeanne  de  Routes.  13  en  eut ,  em^r^autres  enfantç , 
Louis  qui  suit  : 

IV.  Lo«i»  DB'LoaBERT,  !•*  du  nom ,  écuyer,  seigneur 
de  MartainviHe,  1k  hommage  au  duc  d'Aumale,  le  i4  juin 
i6i4,poar  sa  seigneuirie  de  MartainviHe,  mouvante;  eti 
plein  nef  de  Hauttier  de  la  baronnie  dlvry,  ©t  fut  èlu*^ 
par  la  noblesse  du  baiHiage  d'Ëvreux,  le  3i  août  i63'i, 
pour  assister  k  PiErssemblée  des  états-généraux  du  royau- 
me. Il  avait  épousé,  le  i3  janvier  1602 ,  Marie  du  Cites» 


(i).  AnqMetin  :  D'azur,  aa  chevron  d'or,  accompagné  de  tfoi»' 
aiguières  du  mêqkç, 


184  DICTIOaiTAIBE   TTITITERSEL 

n^(i),inorle  le  i"*'  juio  1622,  fille  de  Bertrand  du 
Che^ne,  érojer,  seigneur  de  Préaox,  capitaine  exempt 
des  gardes- du-corp»  du  roi ,  gouverneur  des  ville  et 
château  de  Cbinou,  et  de  Jeanne  du  Yal.  11  eut  pour 
fils  : 

■  • 

V.  Ij^uîs  de  Lotjbert,  II"  du  nom,  écuyer,  seigneur 
de  Marlainville,  de  Lono^u^liaye  et  de  Rochefort,  qui 
épousa,  le  28  juin  1657 ,  Claude  de  Tilty  (2),  fille  de 
Jean  deTilly,  écuyer,  sieur  de  Préniônt,  et  de  Frati- 
çoise  Aiibert  de  Montigny.  Leur  fille  uniqde  lait  : 

Marthe  de  Loubert,  dame  de  Martainville,  de 
Longueliaye  et  de  Rochefurt,  qui  épousa ,  le  11 
juin  1677,  son  cousin,  Aflexindre  de  LouLert^  é- 
cuyer,  seigneur  d'Espiez.  * 

.      I  .  >  -  • 

Les  diverses  branches  de  cette  faynille  ont  été  main*- 
tenues  lors  de  la  recherche  par  Tint^ndant  de  Korman- 

die  en  Télection  d'Èvreax,  Te  18  août  1666. 

•  11 

.  Armes  :  D^azar^à  cinq  épis  d^orge  dW,  posés  trois 
et  deuXi  Supports  :  Deux  loups.  Couronne  de  comte. 
Cimier  :  Un  cheval  issant,  ayant  la  tète  oruée  de  trois 
panaches  de  sinople,  de  sable  et  d'or. 


H 


•r 


MAINE,  comté-pairie.  La  province  du  Maine  était 
originairement  habitée  par  les  Âulerci  Cenomaniy  et  ei| . 
quelques  lieux  par  les  Aulerci  Diablintez  et  XesArvii, 
ùàa  164  de  Rome,  (690  ans  avant  J.*C.},  Belovèse, 
chef  des  Manseaux,  s'ejupara  de  la  partie  de  l'Italie 
que  les  Romains  appelèi^eat  depuis  Gaule  cisalpine, 
Ifcs  vainqueurs  y  bâtirent  les  villes  de  Trente,  de  Crê- 
jiie ,  de  Bergame ,  de  Bress^  ,  de  Créu^one,  de  Mantoue 
et  de  Yéronne,  dont  les  peuples  continuèxent  d'être 


(1)  Du  Chesne  :  D'azur ,  au  croîwant  d'argent ,  accompagQé  de 
trtui»  étoile»  d'or«  /'.■.• 


(3}  DêTUiy  :  D'or,  à  la  fleur  de  Iji  de  gueulot. 


\ 


De  la  IfOBLESSB  Dis  FPAircÉ.  i8â 

donnas  sons  leur  aocien  Dom  de  Cfnomani,  Césarne  par-* 
VinI  pas  sans  peine  à  sabjuguer  les  Manseaux ,  qui  s'é^ 
taient  confédérés  avec  \es  Auvergnats.  Sous  HonoriuS) 
la  province  du  Maine  était  comprise  dans  la  5*  Ljonnai* 
se.  £Ue  passa  sous  la  domination  des  Français,  vers  Pan 
477*  Rigomer,  prince  du  sang  de  Mérovée^  possédait  le 
Âtaineà  titre  de  rojaufhe;  mais  Clovis  I*%  l'ayant  fait 
nietlre  à  mort,  s'empara  de  cette  province  àpmain  armée, 
Pan  5 10.  Ses  successeurs  établirent  des  ctmtes  pour  la 
gouverner.  Tels  furent  Rotgaire  ,  Hunold ,  Hatton ,  Ro«* 
ger,  Milon,  et  Grippon,  iils  de  Charles  Martel,  à  qui 
«es  frères,  Carloman  et  Pepiii,  enlevèrent  le  Maine,  aved 
ce  qui  devait  lui  revenir  de  la  succession  de  leur  père. 
Le  Maine  fut  par  la  suite  compris  dans  le  départemenb 
du  duché  de  France,  qui  commença  à  se  former  sous 
le  règne  de  Charles  le  (Jhauve  ;  mais  les  ducs  de  F^rancè 
eurent  sous  eux  des  comtes  particuliers ,  qui  gouver-- 
i^èrent  en  leur  noni  les  diverses  provinces  de  leur  dé- 
pactementé  II  est  même  ceriain  que  le  Maine  avait  un 
comte  ayant  l'érection  du  duché  de  France.  Roricon  I, 
Comte  du  Maine,  sons  le  règne  de  Louis  le  Débonnai-^ 
re ,  mourut  \evs  Tan  841.  Charles  le  Chauve  lui  donna, 
pour  successeur  Gauzbert,  tué  par  les  Nantais ^  au  mois 
de  mars  853.  Roricon  II,  fils  de  Roricon  I,  fut  investi 
la  même  année  du  comté  du  Maine,  et  fut  tué  par  les 
Tf  flrmands  en  866.  Gotfrid ,  son  frère ,  lui  succéda  ; 
ionais  il  se  révolta  contre  Côuis  le  Bègue,  qui ^  selon 
toute  apparence ,  le  dépouilla  de  son  gouvernemenl* 
Le  premier  comte  héréditaire  du  Maine  est  Hugues  I , 

Zui  fut  établi,  au  plus  tard  Tan  qSS,  par  Hugues  lé 
rrand,  duc  de  France.  Herbert  II,  son  arrîère-pelii-* 
fils,  mourut  en  1062,  n'ayant  eU  qu'une  fille,  nommée 
Marguerite ,  fiancée  à  Robert ,  fils  de  Guillaume  le  Bâ<> 
tard,  duc  de  Normandie,  mais  qui  mourut  en  1063^ 
avant  l'accomplissement  du  mariage.  Gauthier,  cohi-* 
te  du  Vexin,  époux  de  Biote,  fille  d'Herbert  I,  dit 
Eveille-CbieU)  comte  du  Maine,  se  mtt  en  possession  de 
ce  comté  au  droit  prétendu  de  sa  femme;  mais  Guil- 
laume le  Bâtard  se  rendit  tiiaitre  de  cette  province  par 
la  force  des  armes,  l'an  io63.  Robert,  dit  Courte-Heu-^ 
ce,  son  fils,  lui  succéda  l'an  1087.  Les  Manseaux,  ayant 
secoué  le  joug  des  Normands,  l'an  1089,  ^pp<^lèrent 
Hugues  d^Ést  et  le  proclamèrent  comte  dusMaine.  Mait 

V.  a4 


i86  ^      DrcTiôHirAiiE  tnnvtxsiL 

les  exactions  de  ce  seignear  lassèrent  bientôt  la  patieii'* 
ce  du  peuple  et  de  la  noblesse.  Un  soulèrement  «  qui 
éclata  1  année  suivante,  le  détermina  k  vendre  son  corn-» 
té  à  Hélie  de  la  Flèche,  son  consin,  pour  la  somme  de 
jo,ooo  sous ,  et  a  retourner  en  Italie.  Hélie  était  arriè- 
re^petit-fils  d'Herbert  £ vei lie-Chien,  pa^  Paûle^  son 
aïeule  paternelle ,  femme  de  Lancelrù  I*^,  sîre  de  Bau- 
gencj.  Il  fott'père  de  Sibylle,  fénfime  de  Fotitqaes  le 
Jeune,  comte xl'Anf ou ,  qui  suceéda  à  son  beau-père  au 
comté  du  Maine  en  iiio. 

L'an  1 202,  le  roi  Philippe  Auguste  réunit  le  comté 
du  Maine  à  la  couronne  par  droit  de  confiscation.  Il  en 
donna  la  Jouissance,  Tan  1204,  à  Berengère,  veuve  de 
Richard  !•%  roi  d^Angleterre.  Marguerite  de  Provence^ 
en  épousant  le  roi  saint  Louis,  reçut  en  don  ,  Tan  1234, 
la  ville  du  Mans  avec  toutes  ses  dépendances.  Ce  même 
prince  investit,  en  1246 ,  des  comtés  d'Anjou  et  du  Mai- 
ne Charles  1*"',  son.  frère,  qui  mourut  en  1 285.  Jean, 
fils  aîné  de  Philippe  de  Yalcas,  investi  des  comtés  d'An- 
jou et  du  Maine  pour  les  tenir  en  pairie  en  i33i  ,  les 
réunit  à  la  couronne  en  i35o,  lorsqu^il  succéda  à  son 

Îière  ;  niais ,  par  ses  letlres  du  mois  d'octobre  i36o,  il 
rigea  dé  nouveau  le  comté  du  Maine  en  nairie,  et  le' 
donna  à  Louis  P'  de  France,  son  second  nls,  mort  en 
1384.  Charles  II,  arrière-petit-fils  de  Louis  I^',  étyit 
mort  sans  en faii ta,  le  12  décembre  i48t,  le  comté  du 
Maine  fut  réunj  par  Louis  Xl  à  la  couronne.  Depuis  lors, 
ce  comté  ne  fut  plus  donné  qu'A  titre  d'apanage  à  quel-^ 
ques  princes  de  la  maison  de  France.  Louis  XIV ,  en 
1676,  conféra  le  titre  honorifique  de  duc  du  Maine  à 
Louis-Auguste  de  Bourbon ,  son  fils  légitimé,  sans  éri- 
ger le  comté  en  duché ,  ni  eu  céder  la  propriété* 

Di  MAITRE  DE  LA  SAiHTE-VAt.E]iTiHE  ;  branche  puî- 
née de  la  maison  de  Maître,  iharquis  de  Baj,  originaire  ' 
de  Franche-Comté,  mentionnée  tom.  IV,  pag.  427  de 
cet  ouvrage.  Cette  branche  existe  dans  la  personne  de 
Théophile,  marquis  de  Maître  de  la  Sainte- Yaléntine , 
ancien  lieutenant-colonel  commandant  de  l'artillerie  à 
oheval  de  la  garde  westphalienne,  officier  de  l'ordre  royal, 
de  la  Légion-d'Honneur ,  chevalier  des  Ordres  de  la 
couronne  de  Westpholie  et  de  la  couronne  de  Fer,  au-. 


DE  hk  iroBtESSE  DE  rmix43v*  '  187 

j^Qrd^hoi  chef  4e  bataijlon  dVtiilarie  au  régulaient 
d'Aaxonoe,  marié,  en  1820,  avec  Uenninie  de  Pas-r. 
<fuiery  fille  da  chevalier  de  Pasqujer,  colonel  du  ^iîàt^ 
et  de  N...*  de  Blair.  Il  est  fils  de  «tean-Maritï-Al^phonse 
de  Maître  de  la  Sainte^Valentine,  â^arde-da-corpa  di» 
roi  I^ouis  XYI,  et  de  Jea^ne-Félix•|Iug;^ette  Le  rip.  ■< 

Les  armes  de  cette  braf^che  sont  :  pi?  aaUe ,  ai|  cher 
vron  d*or,  accpçdp^gné  en  chef  de  deux  étoiles  dWgent^ 
en  pointe  d'un  crQi.^saiit  du  même  ;  ^u  .cj^ef  d'or,  cba)^- 
gé  d'un  lévrier  de  sable.  Support  et  tenant  :  Uq  grijïoA 
et  un  Cosaque.  Devise  :  Btavoure  et  victoire, 

.1>E  ]^[4LËT  M3M  ^i  JOAIE,  seigneurs  de  la  Jorie ,  dé 
PpiiV^ac»  de  U  Gardfs,  du  Châlard,  de  la  Garde  dn  Pont, 
4e  la  Roche ,  de  la  Farge ,  de  Puyvallter,  de  Roquefort, 
de  la  Salle  de  Çaâielviel,  de  la  Madeleine ,  etc.  La  tnai- 
aon  de  Malet,  qui  figure  avec  distinction,  depuis  plus  de 
quatre  siècles,  parmif  La  principale  noblesse  du  Péri- 
^ord  ^  et  doj^t  plusieurs  rameaux  se  sont.successivemen^ 
fépandys  dans  le  Limosin ,  l'Angoumois  ,  la  Sain  longe 
^t  Iji  Guieune  «  eÂt  iasuie,  suivant  une  tradition  ioimémo- 
riale ,  d'un  cadet  d'une  branche  de  l^illostre  et  ancienne 
maisûn  de  Malet  de  Gravîlle ,  ori^naire  de  Kormanidie; 
branche  qui  existait  au  duehé  de  oretagne  dès  le  milieu 
dn  i3*  siècle  (i) ,  et  dont  quelques-unes  de  celles  for- 
inéespar  l'auteur  commim  de  tous  les  Malet  de  Périgord 
^t  de  Limosin  ont  cqnstamment  conservé  les  armoiries; 
à  l'exclusion  ^e  celle  de  la  Jorie,  dont  Hugues  Malet 
épousa  l'héritière ,  vers  la  fin  du  i4'  siècle.  U  parait  que 
ç,e  dernier  élait  ^renu  de  Bretagne  s^élablir  en  Périgord,. 
a  la  suite.de  Jean  de  Hlois^ditde  Bretagne,  comte  de  Pen- 
thièvre  et  de  Goello,  lorsque  ce  prince  ,  après  sa  sortie 
de  captivité  en  Angleterre ,  vint  prendre  possession ,  en 
13S7  9  dç  la  vic0tiité  de  Limoges. 


■*^ 


(1)  1>çfi  deBcçDdaoti  ^e  cette  branchç  de  Mal/et  de  GraviUe ,  éta- 
blie en  Ureta^Dc  par  suite  de  plM«ieun  marîj^s  contactés  avec  de 
Hcbefl  héritières  de  cette  province,  y  exîstaiéqt  époore  en  14^9* 
(Voves  ies  Métn^ei  ftmâ  êervir  à  i'Histoire  4s  J^repa^ne  / fom 
P,  Morie^  tom*  f,  M<»me  1647;  <<wui/,  rotpfUM^éoo»  tSo3^ 


j88  *'    BlCTFOSNAIRE    UNIVERSEL 

Le  chef  acUiel  des  nom  et  armes  de  celte  maison  »  le 
comte  de  Malet  de  la  Jorie,  a  fait,  ati  mois  de  décembre 
1778,  par-devant  M.  Cliérin,  généalogiste  et  historio- 
graphe des  Ordres  du  roi ,  les  preuves  pour  monter 
dauslles  carosses  de  S.  AI.  ,  honneur  auquel  il  Fut  admi3 
en  1782;  et,  en  celte  dernière  année,  la  branche  de  Malet 
de  la  Madelaine  a  fait  les  preuves  pour  l'admission  au 
chapitre  des  chanoinesses- comtesses  de  l'Argentière, 
preuves  qu'a  également  faites  la  sœur  de  M.  le  comte  de 
Malet  de  la  Jorie.  Ces  diverses  preuves  remontent  la  £" 
lation  a  : 

I.  Hugues  Malet,  damoiseau,  dit  aussi  Gonin  et 
Gony  (diminutif» ^e  Hugues)v  était  procureur-généiral 
dans  toute  Ja  vioomté  de  Limoges  pour  Jean  de  Breta- 
gne, comte  de  Penlhièvre,  suivant  des  lettres  données 
parce  prince.,  le  12  février  1587  (v.  st.},  pour  IVxécQ- 
lion  du  teî»ifaitoent  de  Jean  de  Le&pinatz,  damoiseau  de 
GabitloQ.  Le  vendredi  ^a pré»  la  fête  de  Saint-Hilaire 
(8  janvier)  1400  (v.  st.),  Hugues  Malet,  damoiseau,  du 
lieu  dTxideuil ,  pa^r  acte  passé  devant  Adémar  de  Costa* 
rio^  cltTc  juré  de  la  cour  du  vieoifite  de  Lin^oges^  eu 
présence  de  Guillaume  Lambert  et  d*Hélie  Forneil,  ac 
cen:>a  à  Pierre  et  Guillaume  Grassei,  père  et  fils,  parois*- 
$iens  de  Saiut-Méard,  une  pleidure- (espèce  de  maison  , 
\)M  piessis;  entourée  de  murailles ,  située  au  bourg  de 
{>aint-Méar'd,  et  une  pièce  de^rre  cantigiîe  au  ruisseau 
qui  coule  de  la  Jorie  vers  leCoup  y  à  la  charge  de  lai 
pajer  certain  cens  annuel.  Hugues  est  rappelé  dans  une 
enquête  faite,.; vers  Tah  1468,  à  lu  requête  de  Jesln  dd 
Malet,  son  pejtit-iils.  Il  av^it  épousé  N-... ,  dame  de  la 
Jorie,  de  laquelle  il  eui  Guillaume ,  aliùs.  Gui  Malet , 

qui.suit.  /  .!-'-• 

•         ,  .  ■   . ,     ••  " , 

IL  Guillaume  ou  Gui  Malet,  I^'  du  nom,  dadici-* 
^eau,  seigneur  du  repaire  ou  de  la  maison  noble  de  la 
Jorie,  paroisse  de  Saint- Médard ,  vulgairement  Sâim-^ 
Méard  d^£xideuil ,  est  mentionné  dans  un  rôle  des  assi- 
ses tenues  à'Ex'kieuil,  le  'so  tuai  litoS,  par  Archam-r 
baud  de  Saint -Aslier,  damoiseau,  juge- général  de 
]a  vicomte  de  Limoges,  he  25.  juin  i^i^^  Olivier,  de 
Blois,  dit  de  Brpta^ne,  comte  de  Penthièvre,  nomra'.'i 
ccujer  Guillaume  Malet?  seigneur  de  la  Jorie,  son  re-<^ 


DC   LÀ   VOISLCSSE   DE  FRANCE.  189 

eeveur-général  et  garde  de  ses  sceaux  eti  la  vicomlé  de 
Limoges. Le  8  avril  i4i8,  Guillaume  Male( donna  à  cens 
perpétuel  à  Jean  du  Treuil,  de  la  paroisse  de  Preyssac, 
plusieurs  biens-fonds  niouvanls  de  son  fief  et  domaine 
direct.  Il  passa  deux  autres  baux  à  cens  perpétuel ,  les 
2  février  i435  et  i5  juin  1487  ;  passa ,  sous  le  nom  die 
Gui  Malet  (qu'on  lui  trouve  dans  plusieurs  acles  passés 
par  son  fils),  une  transaction,  le  5  avril  i44i»  «vec 
Bernard  Gùionet^  archi-prétre  de  Saint-Méard ,  et  ne 
vivait  plus  le  21  janvier  i442»  D<?s  lettres  de  Jean  ^ 
comte  dé  Penlhièvre  et  de  Périgord,  vicomte  de  Li^ 
nioo'es,  accordées  à  Jean  Malet  de  Gbâlilton,  son  fils 
aine,  le  6  juillet  ^446,  constatent  que  Guillaume,  alias 
Gui  Malet  avait  été  capitaine  (gouverneur)  du  cb«^teau 
d'Exideuil ,  Tune  des  plus  fortes  places  du  comté  de  Pc- 
rigord,  et  que,  lors  du  siège  el  de  la  prise  de  ce  cbâ- 
teAVL  par  lès  Anglais,  il  perdit  la  presque  totalité  de  ses 
titres.  Il  avait  éponsé  Aune,  dame  de  Châtillon,  dans 
la  paroissede  Mensignac,  laqueHe  se  remaria  depuis  à 
Jacmtes  d'Essandon  ou  d'Issandon  ,  dont  elle  était  veu- 
ve, lorsqu'^elle  fit,  le  aS  novembre  1490,  son  lesla'ment, 
dont  elle  nomma  exécuteurs  nobles  nommes  Domini- 
que de  Ramefort  et  Raimond  de  la  Porte.  Elle  choisit 
ça  sépulture  dans  Téglise  de  Mensignac,  au  toml^eau  de 
Malvine  ou  Amalvine  de  Fayole ,  son  aïeule.  Elle  eut 
trois  fils  de  sou  preitiier  mari  : 

1°.  Jean  qui  suit; 

a**.'  Pierre  Maie! ,  prieur  de  Surgères,  au  diocèse 

de  Saintes,  qui  transigea  au  nom  de  son  père 

*  avec  Bernard  Guionct,  Je  5  avril  i44*  » 

3^.  Olivier  Malet,  institué  lu^riiier  universel  de  sa 

'  mère,   avec  Jean,  son   frère,  le  2S  novembre 

1490. 

m.  Je»n  Mai/êt,  aUhs  ï)è' Ghatillow  ,  damoiseau^ 
seigneur- de  la  Jorie  et  de  CMtillon  ,  rendit  hommage 
pour  cette  première  terre,  le  10  mars  1441  ;  fil  un  é- 
change,  pau  acte  passé  dev^ini  P.  de' Pelisses,  le  21  jan* 
vier  1442,  avec  demoiselle  noble  Laurt^de  Texières, 
de  biens-fonds  situés  dans  le  bourg  el  paroisse  de  Ju- 
imlhac,pour  lesquels- hdite  demoiselle  lui  cédalevilia- 
'ge. appelé. de  Pujr  Miramont^  en    la  paroisse  d6  la 


1X)0  DICTIOIINAIRE   XHriVCB^EL 

Kou^iUe.  Le  a  septembre  i443,  il  fil  hommage  et  ser* 
ment  de  fidélité  au  sire  d'Albret ,  pour  des  biens  mour- 
vauts  de  lui 'à  cause  de  sa  cbàtellenie  de  Châlus-Cha- 
brol,  en  Limosin.  Il  obtint,  le  6  îuillet  1446,  de  Jean 
de  Bretagne,  comte  de  Pentbièvre  eide  Périgord,  vi- 
comte de  Limoges,  eic  ,  des  lettres  adressée^  au  juge 
d'Ëxideuil,  dans  lescjuelles  ce  prince  aualifie  Jean  Sfi^- 
let  son  chieret  bien  amé  escuier.  Ces  lettres  lui  furent 
accordées  sur  sa  requête  expositive,  qu'en  qualité  d'hé- 
ritier universel  de  défunt  Guillaume  AJalet ,  son  père , 
il  est  sire  de  la.  Joarie,  et  qu'en  cette  qualité ,  il  a  plu^ 
sieurs  beaux  droits,  cens,  reptes,  villages,  etc.,  doot 
plusieurs  personnes  se  sont  emparées  sans  aucun  titre 
valable  ,  et  les  détiennent  depuis  long-temps  à  tort  ^ 
contre  raison,  La  demande  qu'il  avait  faile  d'être  remis 
en  possession  de  ces  biens  lui  fut  accordée.  Le  3o  dér 
cembre  1492,  il  fit  son  testament  au  repaire  de  la  Jpr 
rie,  devant  Jean  Grangaud,  prêtre ,  notaire  public  dep 
autorités  apostolique,  royale  et  impériale,  et  voulut 
être  inhumé  dans  le  couvent  des  frères  piit^eurs  d'£xj- 
deuil ,  au  tpn;ibeau  de  ses  pères.  Le  nom  de  sa  femqa^ 
est  ignoré.  Ses  enfants  firent  : 

i*'.  Jean  II,  qui  suit; 

2^.  Autre  Jean  M^let,  prêtre,  ]éga,taire  de  son 
père  ; 

3°.  Jacques  Malet,  auquel  son  père  légua  1 00  li- 
vres tournois,  plus  loo  soqs  et  sa  fiourriture  a- 
vec  rhabillemepl;  d^ns  sa  maison  d^  U  Jofie; 

4°.  Catherine  Malet,  qui  avait  ^u  en  dot  400  écus 
d'or  au  coin  du  roi  de  France,  et  ^vait  épousé, 
iavant  l'an  1492 ,  honorable  honiQie  Thihaud 
/ipssçl  (^n  Rousseau,  juriscon^ylte  ,  procureur 
en  la  souveraine  cour  de  parlement  de  Bordeaux, 
natif  delà  ville  de  Nontron; 

5^  Jeanne  IVfalel;,' mariée,  avai^-t  Tan  i4^2<;ivec 
N....  Le  Brut,  écuypr.  Son  père  lui  légua,  de 
même  qu'à  sa  sœur  Catherine ,  100  sols  tour**- 
nois ,  eu  supplément  de  Soo  liv.  tournois  qu'elle 
avait  eues  en  dpt.    • 

ly.  Jean  Malst»  II*'  du  nom ,  écuyer,  seigneur  de 
la  JmH'ie  et  du  repaire  de  la  Barde  »  situé  dans  la  châteV' 


DE   LA  troBtESSC  Dt  FRANCE.  iQt 

leni«  de  MoDtron,  épousa  :  i%  par  contrat  passé  devant 
Fayard ,  notaire  (ainsi  rappelé  sans  date  dans  le  testa- 
ment de  son  père) ,  noble  femme  souveraine  de  la  Jo^ 
mon,  de  la  noble  maison  de  la  Jomon ,  rappelée  comme 
défunte  dans  le  contrat  de  mariage  de  noble  Gaspare 
Malet  y  sa  fille,  du  1 1  juin  t497  ;  2®  Léenarde  de  R&yè- 
re,  à  laquelle  il  donna  Tusufruit  de  ses  biens  par  le  tes* 
tament  qu'il  fit  au  repajre  de  la  Jorie ,  le  25  novembre 
i5o6)  devant  Hugues  Sornj,  clerc  juré  de  la  cour  d^ 
Tofficial  de  Périgueux.  Jean  II  avait  été  institué  héri-- 
fier  universel  de  son  père,  le  5o  décembre  1492;  il  est 
nommé  comme  seigneur  de  fief  dans  un  échange  fait 

i>ar  un  de  ses  vassaux,  le  1*'  avril  1 493.  Ses  eniaiila 
urent :  *  , 

Du  premier  lii  : 

T*.  Hélie  I,  qui  suit: 

a^.  Gaspare  Malet,  mariée  ,  par  contrat  passé  au 
repaire  de  la  Jorie,  le  11  juin  14979  avec  An- 
doin  de  Jaubert^  damoiseau,  seigneur  de  la 
Roche- Jaubert.  Ils  vivai^t  lé  23  novembre 
i5o6; 

3".  Marguerite  Malet,  à  laquelle  son  père  légua 
35o  livres  pour  sa  dot.  Elle  épousa  depuis  Pier- 
re Roche  ^  procureur  du  lieu  de  Julhac.  Hélie 
Malet  leur  fit  une  cession  le  29  janvier  i525 
(v.  st.)  ; 

Du  second  lit  : 

4^  François  Malet ,  qui  fut  présent  an  mariagre  de 
Gaspare,  le  11  juin  i497«  ^Q  père  lui  légua  la 
nourriture  et  Tenlrefien  dans  sa  maison  de  la 
Jorie,  ou  200  livres  à  prendre  sur  le  fief  de  la 
Barde.  Il  peut  avoir  été  Fuii  dei -ancêtres  de 
•  Henri  Malet  de  Ghàtitton ,  écujer,  seigneur  dft 
la  Barde  I  marié,  le  26  août  1628,  avec  Jeanne 
Chapt  de  Rastignac,  fille  de*  Perrot  Chapt  de 
Raslio^nac,  écujer,  seigneur  deLanlion,  cheva- 
lier de  Tordre  du  roi; , 

S"*.  Catherine  Malet,  légataire  de  35o  livres  pour 
sa  dot. 


tgS  DtCTlOIflfAtâfe   UNlTEftSEt 

.  V.  Hëlîe  Malet,  V'  du  nom,  écayer,  seigneur  dé 
la  Jorie,  consenti t,le  5  janvier  x5 1 3  ,par  acte  passé  devant 
Sorny,  notaire,  une  investiture  a  Jean  du  Fraisse  (Jeu 
Freysset] ,  fils  de  feu  Antoine  du  Fraisse ,  de  la  paroisse 
d'Anihiac;  fit  une  acquisition,  le  24  des  mêmes  mois 
et  an,  de  Guillaume  Pecquet,  prêtre,  du  lieu  de  M.ar- 
sat  ;  consentit  une  investiture ,  le  i3  avril  i525,  en  fa- 
veur de  lierre  Boyssel ,  du  bourg  de  Preyssac  »  et  le 
AÇ  janvier  de  la  mêuiè  année  (v.  st.),  stipulant  tant  en 
son  nom  que  pour  noble  Jeanne  de  Royère,  sa  femme, 
lit  une  cession  à  Marguerite  Malet,  sa  sœur,  pour 
être  quille  envers  elle  de  la  somme  de  100 livres,  dont 
il  lui  était  redevable  pour  le  reste  de  sa  dot.  Hélie  Ma-* 
let  de  la  Jolie  est  nommé  avec  François,  fils  de  Geof- 
froy d'Esoars,  François  de  Pompadour,  François,  Jean 
et  Charles  d^Escars ,  Jean  du  Saillant,  Jean  de  Barbe- 
ziéres ,  Jean  de  Bruel ,  Pierre  d^£yssenac  et  Antoine 
d'Anlraygues,  nobles  du  diocèse  de  Limoj^es,  dans  deS 
lettres  (sans  litre  ni  date] ,  qui  leur  accordèrent  divers 
privilèges,  en Ir^au  1res,  celui  d'avoir  un  autel  portatif; 
ces  lettres  signées  O.  Casertan  et  G.  de  Rubeis.  Hélie 
fit  son  testament,  le  20  novembre  i537 ,  et  fut  père  de 
Sauvât,  qui  suit* 

YI.  Sauvai  Malet,  écuyer,  seigneur  de  la  Jorie, 

{»assa  un  acte  devant  Lamy,  notaire  royal  à  Périgueux, 
e  7  mars  i55i ,  avec  Antoine  d'Haàtefort,  écuyer,  sei' 
gneur  de  Gabillon,  Arnaud  de  la  Breuille,  seigneur  de 
Ja  Renaudie,  Jean  de  la  Tour,  seigneur  dl^onie,  Geof** 
froy  de  Montagrier,  Pierre  de  Chabans,  Jean  de  La- 
gut,  seigneur  de  Monlardit,  Jacques  de  Bruzac  ,  sei- 
gneur de  Dommeet  de  Cl^anipagne,  et  autres,  acte,  en  ver« 
tu  duquel  il  s'engagea  ,  tant  pour  lui  que  pour  ces  gen-» 
tilshommes,  à  faire  pendant  trois  mois  le  service  d'ar- 
cher au  ban  et  arrière-ban  de  la  province  de  Périgord. 
Par  suite,  les  mêmes  nobles,  ntjmmé  ci-dessus,  s'élant 
^semblés  en  la  ville  de  Périgueux ,  le  28  avril  i554^ 

fa^o mirent  de  payer  à  Sauvât  Malet  la  somme  de  2i5 
ivres,  pour  faire  le  service  du  ban  et  arrière-ban ,  au- 
quel il  s'était  engagé.  Par  acte  passé  devant  Plantadis^ 
notaire  de  la  vicomte  de  Limoges  et  du  comté  de  Pé- 
rigord,  le  7  juillet  1S6B,  Sauvât  Malet  acquit  de  Ga- 
briel de  Bonneval ,  chevalier,  seigneur  de  Blanchefori , 


g^entiltioTDine  ordinaire  de  la  chambre  du  roi ,  une  ren- 
te à  prendre  sur  les- habitants  du  bourg  de  Saint-Mé-* 
dard,  fit  son  testament,  le  a  a  juin  i556,  et  mourut  a-^ 
l^rès  le  «7  février  iSSg..  Il'a^ait  épottsé,  par  contrat 
paseé  devant  An tinne  Sfilve,  notaire èSt.-irugU6Hn-léz- 
Limoges,  le  ai  octdbre  iSao,  Isabeatt^a/t/«o/i,  ^lle  de 
feu  m^sgire  Christophe  BariuoQ ,  chevalier,  seigneur  de 
Massenon  et  de  U  Ëoche^  et  de  damoisélle  Catherine 
^e  Bort.  Leurs  «oCin&s  furent  : 

j*.  JSélie  I][vi^?n.t  Tarticle  suit; 

a^  Gfrégpire  |lalet ,  auteur  df)  la  tnrjatiche  des  .fei^ 

gneiirs  Ut  Piiys^altier,  de  Roffuefort  ef  dj»  La  Ma*^ 

delaîne,  rapportée  en  son  rang. 

» 

"VIL  Hélie  Malet,  !!•  du  nom,  ëcujer,  seigneur  de 
la  Jorie  et  du  Ghâlard,  épousa  :  i*",  par  contrat  passé 
devant  Antoine  Bonneau,  nqtaire,' lé  27  février  1669^ 
L<n]isQ  y^démàr,  fille  de  François  Adémar,  écuyer,  sei- 
|i;neur  du  Pont  de  Cofisenchoa,  dans  la  paroisse  de 
Vallereuil,  et  de  Jeanne  de  Vilhae,  dite  de  Verneuil, 
sa  seconde  fenuttet  Louiee  Adémàr  était  alors  Âgée  de 
iS  ans.  Elle^t  es^istée  de  son  père ,  qui  lui  constitua 
en  dot  la  somme ^de  2000  livres ,  et  siô  livres  pour  ses 
robes  et  orneinents  nuptiaux;  elle  mourut  vers  1679  » 
2^,  par  eoKtrat'intsé  devant  Rambaud,  notaire^  ro)' al , 
le  i3  mai  i58r ,  Andrée  ou  Andrive  du- Pont,   veuve 
de  Bertrand  Ad^ma^)  écuyer,  seigneur  du  Pont  delCon- 
senchou,  et  fille  de  £Î|iHibnd  du  Pctat,'  éeu^er,  seigneur 
de  la  Renaudie,  dans  la  paroisse  de  Lembras,  pr.è$  de 
Bergerac.  Hélie  Malet  se  qualifie' écfuyer,  seigneur  d^ 
la  «^rie  etdn^P-ént,  dans  un  acpord  que,  conjointe-^ 
ment  avec  AnÂrive  dû  Pont,  sa  fenimè,  il  fit,  le  16  W 
Trier  i5ii6,  ûfécrioM^Ayinônd  du  Pbht,  éduyer,  sei-* 
gneiM*  de  Lembras.  il  fit  son  testament  âeVàfnl  lia  Gorce,^ 
notaire ,  le  3o  htat  1691 ,  par  lequel  il  élut  sa  sépultù-^ 
re  en  Téglise  paroissiale  de  Saint-Méard',  ati  lohibeati 
de  ses  pr«décesseuiQi.  ^drive  du  .Porit  était  alors  en- 
ceinte. £Ue  ét4it  venve  de  lui,  le  ig  août  de  la  même 
année,  époqOe  &  laquelle  elle  fit  insinuer  son  tesiamenr 
en  la  sénéena^issée  de  Péri^uetrx.  Hélie  eut  ppur  e^-» 
&ni3:  •  I  ,   .î  î  .  ••     M 


■♦* 


Y.  aS 


A 


194  BrcnomfAi&c  witerseii 

Du  premier  lit  : 

x«.  knjie  Malet,  mariée,  par  contrai  cla  2&  mai 
1S97,  avec  Antoine  de  Ribeyreys ,  écujer,  sei- 
gneur de  Conibou ,  dont  vint  Jean  de  Ribej-* 
rejs,  écuyer,  seig^neur  de  la  GotteboiîiUe; 

2**.  Gabrielfe  Malet,  mariée,  par  contrat  du  6  fé« 
vrier  1602,  avec  noble  Jean  Pasauetf  écuver, 
seigneur  de  Saint-Mejmy,  fils  de  François  Pas- 

3uet,  écuyer,  seigneur  de  La9-Charaux,  et  de 
urne  Marguerite  Souvelin.  £Ue  ne  vivait  plus 
en  1642; 

Du  second  lit  : 

3®.  Grégoire ,  dont  l'article  suit; 
4*.  Hélie  Malet,  fils  posthume,  auteur  de  la  bran- 
cbe  des  aei^nturs  de  la  Garde  du  Pont^  qui  se-* 
ra  mentionnée  plus  loin; 
|[^«  Baitnonde  Malet,  femme  delean  de  Maillard^ 
écuyer,  seigneur  de  la  Rougnie,  habitant  da 
noble  repaire  de  la  Combe,  paroisse  de  Beaus- 
sac,  dans  la  juridiction  de  Mèir^uil;  > 

.  6^  Louise  Malet,  alliée,  avant  le  10  iuillet  16099 
avec  Jean  Pasquct,  écuyer ,  seigneur  de  Lam** 
berlie;   ^ 
'j^,  Galienne  ou  Galliane  Malet,  morte  sans  allian* 
ce ,  avant  le  10  juillet  1609. 

.1  • 

.   VIIL  Grégoire  Malet  ,  écuyer,  seigneur  de  la  Jorie» 

épousa ,  par  contrat  passé  à  Exideuili  le  25  octobre 

1607,  Mathive  du.Fraisses,  fille  de  noUe  Pierre  du 

Frais  es,  sieur  de.Guimallet,  avocat  au  parlement  de 

Bordeaux,   et  d^Aiine  Vidal.  Matbive  se  remaria^  le 

l3  juillet  i63i,  avec  Jean  de  Hautefort^  écujer,  seit« 

gneur  de  laMothe-,  paroisse  de  Saint*Anian,  où  elle  fit 

«on  testament,  lei*^*;  novemby  1646.  Grégoire  Malet 

avait  reçu,  .le  j6  juillet  1609,  un.e  quittance  de  la 

âpmme  de  5oo  livres  qu'il  avait  pajéci.çiU  mari  de.  Loui* 

ae^.sa  sœur,  et  avait  fait  son  testament  en  la  maisoa 

Doble  de  la  Jurie,  devant  Jean  Pasquet,  notaire  rojal* 

le  9  mars  f  629,  Ses  enlauls  furent  : 


* 

BB   LA  HOBUMB  DE  FEAHCX.  J^S 

f.  HéliedeMaletJé- 

g[alaire,  le  9  mars 

1626;  I 

a*.  Pierre  de  Malet ,  )  morls  sans  postérité  f 

insiitaé  héritier  uni-f 

▼ersel  de  son  père , 

le  9  mars  1626; 
3^.  Georges  I,  qui  continue  la  descendance; 

/„     .    ,  .       1    m»  I  »   Z' léffilaires,  savoir:  Antoine, 
4*'.  Antoine  de  Malet,  1      s.        j\a  j    i      ' 

S".  Rigaua  de  Malel         R|Ra"d  «"t  Anne,  de  leot 
<;«.  rînJlUnm»  H..  M,  J      pcre  ,  le  9  mars  1629, 


\  \     **^  seulement  Antoine  et 

o     a'        j    \m  1  .       I     Guillaume,  de  leur  mè- 
7'.  Anne  de  Malet,     1  •      e,      '       i        ^l  z. 

'  '     ^     re,  le  1*^' novembre  1046. 

ÏX.  Georges  de  Malet  ,  F'  du  nom ,  chevalier,  sei- 
gneur de  la  Jorie  et  de  Doussac,  en  Bas-Limosin,  fut 
maintenu  dans  sa  noblesse  par  jugement  rendu  par  le 
snbdélégué  de  M.  Pellot,  intendant  en  Guienne,  le  12 
décembre  1666.  II  avait  épousé,  par  contrat  passé  devant 
la  Porte ,  notaire  royal,  le  az.septembre  1640,  Françoi* 
8e  du  Rousseau^  dame  du  lieu  de  la  Jarte ,  paroisse  de 
Yallereuil,  dans  la  juridiction  de  Neuvic,  veuve  de  J«aii 
de  Ribeyrejs,  écuyer,  seigneur  de  la  Cotlebouille,  avec 
lequel  elle  avait  contracté  un  premier  mariage,  le  26  ié" 
Trier  1634.  Elle  était  fille  de  l'eu  François  du  Rousseau, 
écllyer,  sieur  de  Sainte-Catl  erine  et  du  Mas,  et  de  Jean- 
ne de  Devezeau,  habitant  dn  lieu  noble  du  Mas,  parois^ 
se  de  Voutbon  ,  comté  de  Montberon  ,  en  Angoumois; 
Georges  de  Malet  et  Françoise  du  Rousseau  firent  un 
testament  mutuel  au  repaire  noble  de  Doussac,  paroisse 
de  Genis,  devant  du  Fraisse,  notaire  rojal,  le  ]4  avril 
1660,  dans  lequel  ila  déclarent  avoir  eu  dejeup  ma- 
riage : 

!**•  Georges  II ,  dont  l'article  suit  ; 

Z^*  Guillaume    de    Malet,  écujer,    seigneur  du 

Châlard  \ 
3**.  Antoine  de  Malet ,  auteur  de  la  branche  des 

seigneurs  de  la  Garde,  dans  la  paroisse  de  Gor-^ 

ni  lie ,  rapporté  ci-après  ; 
4*.  Antre  Antoine  de  Malet  ; 
5""*  Marie  de  Malet. 


/ 


|9^  PH^Tie^HAIRE   UlflTSBSEL 

X.  Georges  DE  Malet,  II*  dn  tibtn^  chevalier,  sei« 
gneur  ^e  la  Jorie ,  de  Doussac  el  autres  lieux ,  épousa  : 
1®,  par  coQlrat  passé  devant  Foueliier,  notaire  rojal, 
Béatrix  d'.^ubiissQn,  demoiscUé  de  Vilhac ,  mocte  sans 
enfants,  fllie  de  Jean  d'Aubusson,  chevalier,  inarqais 
deMiremont,  seigneur  de  Yilhae  et  autres  places,  et 
de  Lpuise  d'Aubusson  de  Castelnouvel  ;  2°,  par  contrat 
passé  au  château  deVimoftt,  devant  Annet  Baudouin, 

Ëotaire  royal  du  bourg  de  Saint*Suipice  de  Ronmagnac, 
_\  8  juin  1697  ,  Gabriel  de  Éàtdon  de  SégouzàCj  fille 
de  MaroComte  de  .Bardon,  bhevalier,  baron  de  Ségou» 
^ac,  et  d^  Jeanne  de  Lestradè  de  la  Cousàé.  Georges  II 
fit  son  testjinient  au  château  de  la  Jorie,  le  zt  décembre 
171  p  9  et  lais^  de  ^a  Secondé  feldnié  : 

1°^  François,  dont  rarticle  s\]it; 

^'*,  Ântuine  de. Malet,  chevalier  seigtieur  de  Oods» 

sac ,  vivant  Je  1 6  juillet  1 736  ; 
3^.  Marie  de  Malet,     1  religieuses  ursalines  a  Pé^ 
4^  Jeanne  de  Malet  ^  J      rigueux» 

XI.  François  JIK  M^let,  chcivalier,  seigneur  de  la  Jo-> 
rie,  dé  Doussac,  d'Ëyssendiéras,  du  Gliateûei,  de  Méri- 
gnac  et  de  Gatllac,  épousa  :  1"^  par  contrat  passé  devant 
Saunier )  notaire  royal,  le  8  octobre  lysa^  Marie  n^e/ii 
Garde  dt  Saignes  el  de  P'aion ,  demoiselle  de  Saidt-* 
Angel ,  fille  dé  Thibaut  de  la  Garde  de  Saignes  et  de  ¥a-* 
loti,  baron  deSaint-Angel,de  Lapglade,  de  Saint-Pan- 
crasse,  de  Ferrières,  etc.,  et  de  dame  Marie-Biaise  San-* 
nier  ;  2?,  par  contrat  passé  au  château  de  BougaaCf  en 
Aogoumois,  le  t8  juillet  1786,  devarit  du  Goux^  mo'* 
taire  royal,  Marie-Anne  de  Gaiardde  Béartii  deUioU 
selle  de  Saragorce»  fille,  de  Philippe  ^  comte  de  Galard^ 
seigneur  du  repaire  de  Rougnac,  uumasMillaguel,etCk) 
colonel  d'un  réffiraent  d'inFanferie  de  son  nom,  et  de 
feu  Susanne  de  Sainie-Hermine  ;  5°,  par  contrat  passe 
devant  Mej^jounissas ,  notaire rojâl ,  le  5  janvier  1743» 
Bertrande  de  Btitin^  décédée  au  couvent  de  Coironx, 
en  Limosih,  le  àb  septembi^e  1786,  âgée  d'environ  7a 
ans,  fille  de  Jeaii  de  Berlin,  chevalier,  comte  de  Bour- 
deille,  seigneur  et  baron  de  Branldnie,  des  maisons  no^ 
blés  dePérigueux,  de-Badefol,  de  Froleaux,  de  laFou- 
cauderie,  de  Branscilles ,  de  la  'tour  du  Bouix  et  autres 


BIÇ  LA'  HOBLISSE   »E  FBABCE.  19^ 

lîeuXv  cofiMiHer  dit  roi  en  se»  conseils,  maître  d^s  requê- 
tes ordinaire  de  son  hôtel ,  et  de  dame  Lucrèce  dé  Saintti 
Clianians,  et  sœur  de  M.  de  Berlin ,  minisire  et  sei^rétai- 
re^'ftat.  François  de  Malel  lit  son  testament  anchâfeaa 
de  ]a  Jorie^  4evant  François  Debotas ,  notaire  rojaK  U 
%i  juillet  1769  ,  et  eut  pour  enfants; 

Du  pretnier  lit  : 

# 

l'^.  Gabrielle  de  Malet,  mariée:!^,  par  contrat  passé 
devant  Pierre  Robin,  notaire  d^Exidénii;  le  5  dé** 
eernbre  i^44i  avec  Eymeric  Durand^  chevalier^ 
seigneur,  vicomte  aAnberoche,  seigneur  de 
Faolac ,  du  Bai»te],  etc.  ;  a**  avec  N...^  de  Maletf 
seigneur  de  la  Garde  et  de  SainUYincent,  cbe* 
valier  de  l'ordre  royal  et  militaire  deSaint-Louisv 
Elle  vivait  le  24  )uiJlet  1769  ; 

dS  Marie-Biaise  de  Malet,  mariée,  le  18  octobre 
lySo,  avec  Jean  François,  marquis  de  /^ont/if r* 
rand,  dit  de  Goniaut^  capitaine  au  régiment  de 
Férigord  cavalerie,  chevalier  de  8aint*Loni8  ; 

5*.  Marguerite  de  Malet^  mariée  ,  par  contrat  ac^*- 
cordé  le  11  novembre  1748,  à  messiro  JoWph 
de  Fàs^al,  écnjet  ^  seigneur  de  Purecet  et  de  Ja 
Yassaldie*,  morte  avant  1769; 

Du  second  lit  : 

4^  Gabrieile  de  Malet,  tnorte  en  bas  âgé; 

Du  tmàième  lit  : 


9 


5**.  Henri-Joseph ,  dont  rorlicle  suit; 

6'.  Gabrieile  de  Malet,  niariée,  le  3  novembre 
1763,  avec -Charles  Fauhournet,  de  Montfvr^ 
rand,  dit  dt  Gontaut,  marquis  de  Montréal,  ba» 
ron  de  Saint-Orse,  etc.; 

7^.  Constânce-Gerlrude  de  Malet,  née  le  io  octo- 
bre 17S1,  religieuse  h  Coiroux,  en  1772; 

8\  Charlotte- Jeanne  de  Malet,  née  le  20  octobre 

•  xySi  t  chanoincsse-cotntfesse  âti  chapitre  de  PAr- 
Çentière,  morte  à  Paris,  vers  le  coûameuceiuent 
5'avrîl  i8o3. 


VÇ8      .  *  DTCTlOinrAlRE    ViriVCBSCt. 

XII.  Henri^Joseph ,  coinle  de  M.m.et  delà  JoBiEy 
maréchal  des  caoïps  et  armées  du  roi,  né  le  14  juin 
1758,  entra  aa  service  en  qualité  de  sons-lieutenant  aa 
reg^iment  de  monseigneur  le  comte  d^Arlois,  cavalerie, 
le  28  juillet  T773,  et  Tut  tait  capitaine  an  même  régi<^ 
ment  le  21  avril  1777.  Le  18  mai  1788,  il  eut  Thonnear 
de  monter  dans  les  carrosses  du  roi,  et  de  suivre  S<M« 
à  la  chasse,  après  avoir  fait  les  preuves  par-devant  M. 
Cherin,  g#iéalogiste  du  cabinet  du  Saint-t'sprit.  En 
1 785,  MoKsiEUB  (aujourd'hui  S.  M.  Louis  X  VIII) ,  Tagréa 
en  qualité  de  Tun  de  ses  premiers  chambellans.  Le  comttf 
de  Malet  fut  nommé  maréchal-général-des^logis  de  Far- 
méo,  le  1 1  octobre  T788;  fut  employé  en  cette  qualité 
au  camp  de  Saint-Omer,  sans  les  ordres  de  M.  le  prin- 
ce de  Condé  ,  la  même  année,  puis  dans  les  troupes 
commandées  à  Versailles,  par  M  le  prince  de  Broglie, 
le  7  juillet  1789.  IL  éinigra  à  la  suite  de  Moksieur,  au 
iiiois  d^octobre  T791  ;  commença  la  campagne  des  prin- 
ces en  qualité  d'aide-de-camp  de  ce  prince,  qui  le  nom- 
ma oOficier-supérieur-lieutenant  dans  la  compagnie  des 
grenadiers  d'ordonnance,  avec  brevet  de  mesire-de- 
camp.  Je  3o  juillet  179a.  Il  finit  la  campijgne  en  cette 
ualité.  Au  retour  du  roi,  il  a  été  fait  chevalier  de  l'or- 
re  rojal  et  militaire  ce  Saint-Louis,  le  3o  août  1814; 
a  reçu  à  la  même  époque  sa  retraite  dans  la  compagnie 
des  grenadiers  à  cheval ,  commandée  par  M.  le  marquis 
de  la  Boche  Jacquelein,  et  a  été  nommé  maréchal-de- 
camp,  le  21  décembre  de  la  même  année.  Il  a  épousé, 
en  1783,  Marie-Thérèse  Tessier^  fille  de  Christophe 
Te2>sier,  commissaire- général  de  la  maison  du  roi  et  fer« 
mier-général.  11  en  a  eu  deux  enfieints  : 

1^.  Christophe-Édouard-François,  comte  de  Malel 
de  la  Jorie,  marié,  en  1811,  avec  Athénaïs-Char- 
Jotte-Ma  rie -Louise-Marguerite  ChaptUe  de  Ju» 
milhac,  décédée  à  Paris,  le  6  janvier  1816,  fiU 
]e  du  baron  de  Jumilhac,  lieutenant-colonel , 
chevalier  de  Saint-Louis,  et^de  N..  .  de  Launaj, 
fille  de  l'ancien  gouverneur  de  la  Bastille.  De  ce 
mariage  est  née  une  fille,  morte  en  bas  âge«M.  le 
comte  de  Malet ,  après  la  perle  de  son  épouse ,  a 
embrassé  l'état  ecclésiastique  ; 

2^  Félicité  de  Malet,  morte  en  i8oO|  sans  allianceé 


3 


1>I  LA  VOftliEMI   DC   FftAUCC;  I99 


SEIGIIEVBS  DE  LA  GABDE. 


X.  Antoine  de  Malet  de  Chatillov^  chevalior,  sei- 
gneur do  Châlenel ,  troisième  tiU  de  Georges  1"'^  sei- 
gneur de  la  Jorie,  ei  de  Françoise  du  Rousseau,  épou- 
sa, par  contrat. passé  au  repaire  noble  de. la  Garde,  pa- 
roisse de  Corneille,  devant  Allen  ,  notaire  rojal,  Te  aS 
octobre  169$,  IsaUeaxi  de  Beaupoilda  Sainl-y^u/tiirc, 
demoiselle  de  la  Garde,  fille  de  feu  Antoine  de  Beau- 
poil  de  Saint'Aulaire,  écujrer,  seigneur  de  Baulaurcus 
et  de  la  Garde,  et  d'Anloitielte  de  Oliaudru.  Il  acquit  « 
le  9  mai  1706,  un  bordelage  situé  dans  la  partisse  d'A- 
gonac,  au  lieu  appelé  Las  Pouradas,  et  rendu  hom- 
mage au  nom  de  sa  femniei,  le  20  novembre  17 16,  à  Pier- 
re Clément,  évéque  de  Périgueux,  pour  raison  du  fief 
et  repaire  noble  de  la  Garde,  relevant  de  l'évéclié  de 
Périgueux,  à  cause  de  la  châ^llenie  d^AgonacCes  deux 
époux  vivaient  encore  le  18  novembre  1728.  Leurs  en-, 
fànts  furent: 

I*.  François  1,  dont  Parlicle  suit  ; 

a*.  Michel  de  Malet,  seigneur  de  Villevialle,  é^^ 

Îo^x  de  Marie  d4i  Brocùard ,  sœur  de  Marc  de 
rochsrd,  seigneur  de  la  Gourdonnie.  'Michel* 
fit  son  testament,  le  16  janvier  1747 ,  en  faveur 
de  François  II  de  Malet,  seig^ieur  de  Châtillon, 
son  neveu.  11  y  t*ut,  au  sujet  de  cette  succès» 
fion,  un  procès  quii'^t  terminé  par  une  transac'^ 
tion  passée,  le  17  mal  1747,  entre  François  !•■ 
de  Malet,  seigneur  de  la  Garde,  et  les  seigneurs 
et  demoiselle  de  Brochard; 

3**.  N.*..  de  Malet  de\  .  ,  .-^û.  r„„  J»^.,» 
la  Garde    écuver     f  ^*'^^"** ®"  '7»*;  »  «^^  «^« 

4*.  N  ...  de' Malet  de}     [«treçudievau^leger  de 

^  la  Garde,  écuyer,   )     ^^  «^'^«  ^«  ''^^  *"*  '743; 

S',  François  de  Malet,  écujer,  docteur  en  théo- 
logie ,  cure  de  la  paroisse  de  Bord,  vivant  lé  25 
^novembre  1756; 

€^.  Antoinette  de  Malet  de  la  Garde,  maHée,  le 
1*'  août  1716,  avec  Jean  de  Champ agnac,  che» 
Talieri  seigneur  de  la  Jaumie. 


9O0  •'  mcyiomAm  viriTEtstL  * 

XI.  François  de  Malst  ,  I"  du  nom ,  çnevalier,  sei^ 
gneur  de  la  Garde,  épousa,  par  contrat  passé  an  bourg* 
d^Agonac,  devant  FAulgier ,  notaire  ro^'al,  le  i8,no-* 
vembre  1728,  Ang^éliqn^  Flnmenv  de  Bruzac^  demoi- 
selle de  Bosqaely,  fille  de  Orimond  Flamenc  de  Bnl-* 
zac,  éonjer,  seig^neur  de  Bbsquelj,  et  de  dame  MaHe 
Faacjier.  Le  3o  juillet  1747 1  François  Malet  afT^rtna  a 
François  Terminarias,  les  rerenns  du  domaine  de  Vil" 
levialle,  situé  dans  la  paroisse  de  Qurnsao,  pour  l'eâ* 
pace  de  cinq  années;  transigea,  par  acte  pa^é  à  Péri-* 
gueux,  devant  la  Verg^ne,  notaire,  le  17  mai  1749)  ts^' 
en  son  nom  qu'en  celui  d'autre  François  de  Malet,  sei- 
gneur de>€faitillon ,  son  fils,  avec  Marc  de  Brochard^ 
chevalier,  seigneur  de  la  Gourdonnie,  stipulant  tati 

f>our  lui  qu^au  nom  d'autre  Marc  de  Brochard,  cheva- 
ier,  seio^neur  de  Puymorin,  et  Anne  de  Brochard,  ses 
frère  et  sœur,  sur  procès  existant  entre  eux  au  sujet  des 
successions  de  Micnel  de  Malet,  seigneur  de  -Vijlévialle 
et  de  Marie  d^  Brochard ,  sœur  desdits  sieurs  et  de- 
moiselle de  Brochard.  François  I  de  Malet  et  son  épou- 
se vivaient  encore  le  ^i  novembre  1756*.  J)»  Jeiir  ma- 
riage sont  provenu^  ; 

I<^.  François  11! ,,  qpi  suit;  • 

2^.  Jean  de  Malet,  vivant  le  25  novembre  1756; 

3".  Isabeau  de  Malet,  mariée,  par  contrat  du  28 

février  1756,  avec  N..,.,  seigneur  f/d  Lig'nac,  ou 

plutôt  de  Lesniers  ; 
4*.  Marie-Loilise  de  Malet,  femme  de  Pîérre-Louis 

de  Grignois\  chevalier,  seigneur.de  la  Porte; 
5*»  Marie  de  Malet,  vivante  le  z5  nqveipb;*é  1756* 

XII.  Fr»içoispE'Mi.i.iT,  II*  du  nom^  c|ievaliër,  sei- 
gneur de  la  Garde,  naasa,  le  17  décembre  1755,  une 
obligation. «n  taveur  4xe  Jeai^  Ladoux,  marchand  de  Pé- 
riguepx.  Il  cppusa  ,  par  contrat  passé  devaql  P^janteau, 
uolaipe  royal,  en  Angoumpis,  le  2^  novembre  1756, 
Jeanne-Élisabeth  de  Terrasson,  fille  de  Te  11  Jean-Louis 
deTerrasson,  çhev^lii^r,  leigfieur  de  la  paye  ^  capitaine 
âû  t>ègiment  de  Linipsin  •  et  de  dame  J3l<?so  Meb^e  d'Ar- 
denjie.  Ils  eurent  'pour  uls  : 

XIII.  François,  III*  du  nom,  baron  de  Malet,  né  le 


â8.oetobre  1761,  premier  page  de  Mçr.  le  comte  d'Ar- 
leity  nomm^  sous-*  I  i  eu  un  an  l;  de  cavalerie  au  r^0;iiiient 
d^Artois.,  par  bref  et  du  »8  décembre  1779-  ^^  oblint  le 
«;rade  de  capitaine  réformé  dans  Je  régiment  du  Roi , 
cavalerie,  suivant  une  lettre  missive  du  maréchal  de 
Ségur ,  ministre  de  la  guêtre ,  datée  de  Versailles,  le  a 
JW1IJ784* 

SIIGNEURS   DE   LA   6ABDB  DU   POHT. 

Vl'll,  Belle  Malet  ov  LA  Jonifi»  III*  du  nom,  écuyer^ 
seigneur  du  Châlard,  iils  postbume  de  Héllell,  sei* 
gneur  de  la  Jorie,  et  d^AndHve  du  Pont ,  sa  seconde 
fejuroe,  est  rappelé  dans  le  testament  de  Grégoire ,  son, 
frère ,  du  9  mars  162$,  Il  épou$a  Louise  du  Fra^ssç^ , 
4e  laquelle  il  eut  ; 

IX*  Grégoire  Malet  de  la.  Jobu«  cbevttlîer,  $ei-« 
gneur  de  la  s^arde  du  Pont,  épousa,  t**,  par  coutra»  pa$- 
se  devaut  Blésard^  notaire  rojal«  le  i4  juin  1647%  Al-* 
mais  de  Gtfrùaiid,  dont  il  n'eut  point  d'enfaDt  >  a*',  par 
àrtioiey  du  3o  aoât  1660^  recoQnua  devant  Pe9to«reau , 
notaire  royal,  le  %$  mai  1661,  Mar^be  de  Maiih^rd  dti 
4a  C^/h^e,  fille  de  (eu  Jean  de  MaUh«rd«  écuyer,  s^h 
gneur  de  la  Combe ,  et  de  Jeanne  de  Fayard.  Il  transi«< 
gea,  te  si  novembre  i65a,  avec  Louis  Atalct,  ^igneur 
de  PuyvnUier ,  et  fit  son  testament  au  repaire  noble  de 
la  Garde,  devant  TremouUnes,  uo4aire  et  tabelliou. 
royal  &  TÛla,  eu  Périgord,  le  4  )uillet  1^84»  dans  U-* 
^uel  il  déclare  avoir  pour  enfants  : 

I  f.  Jean  III«  dont  Farticle  suit  : 

;^'*«  Grégoire  M^let  9  auquel  son  père  légua  9<ooq 
livieç.  Il  mourut  au  service  du  roi  i 

3°..  Jeaane  Malet  de  la  Jorie,  marine,  par  contrai 
paa^é  devant  Morgniac ,  notaire  royal,  le  17 sep» 
tembre  1G79,  avec  Antoine  ^/2i^ejrr<;j^^.  çhe-* 
tati9r ,  seigneur  de  la  C^itebouille ,  de  la  Jar^e^ 
ft  de  Lambertie,  fila  d^Antoine  de  Ribeyreya^ 
Baigneur  de»  m^mea  lianXf  et  de  François^  da 
Rousseau  ; 

4*.  Françoiie  Kale^  »  demomtte  d^Argentioe  ; 

V.  aG 


202*  .  OlCTlOVlfAlBE   VIIITEIISEL 


5».  naymonde  Malet,/  •«§«'«••«.  •"«  qoe  W 


6'.  Marie  Malet ,         {     î*»f  '  '"""  ?«"•■♦  «••«»■ 

««de  i5oo livres. 


/^i7/c  naturelle  :  ■ 

Jeanne  Beau,  à  laquelle  Grégoire  Malet  de  la  Jo-' 
rie  légua  la  somme  de  3o  livres ,  outre  sa  iiour-' 
riture. 

•  « 

X.  Jean  Malet  de  la  Joue,  Ilh  du  nom,  clie?a]ier, 
seigneur  de  la  garde  du  Font,  de  Tlsle  ,  et  autres  lieiy^, 
épousa,  par  contrat  du  9  juin  iGçS,  Anne  de  Montetdu 
Petit' Bois^^  fille  de  feu  Fidely  de  Montet,  écuyer,  sieur 
de  Lavaur,  et  d'Anne  du  Montet.  Jean  Malet  vivait  en- 
rore  le  26  mai  1704*  li  mourut  peu  après  ;  car  Anne  da 
Montet,  sa  veuve,  en  qualité  de  lutHce  de  leui*s  enfanta, 
transigea,  le  12  juillet  1 709,  avec  Georges  Malet,  clieva^ 
lfer,^ergneurdelaJorieet'deDoussat.En  la  même  qualité, 
elle  passa  une  autre  transaction,  le  24  octobre  17147 
dans  la  maison  noble  du  Mejnichou  ,  paroisse  de  Saint* 
Aquilin ,  en  Périgord,  avec  d{Lme  Jeanne  de  Malet  de  la 
.torie,  veuve  de  messire  Antoine  de  Hibeyreya,  cheva- 
lier, seigneur  de  la  Coltebouille  ^  habitant  au  mérnç 
lien  du  Mejnichou.  Par  cet  acte,  il  est  dit  que  iea 
messire  Grégoire  de  Malet,  écuyer,  chevalier*  d«  1% 
Jorie,  frère  audit  l'eu  seigneur  de  la  Garde  et  de  ladite 
dame  de  la  Coltebonille,  faisant  son  testament,  le  7  jan- 
vier 1689,  par-devant  Tamarelle,  notaire  rayai ,  a  va  t€ 
institué  ladite  dame  de  la  Cotlebouille,  son  héritière 
universelle  ;  que,  le  12  mars  1695,  ledit  sieur  chevalier 
de  la  Jorie  avait  fait  un  autre  testament,  par-devant  Tre- 
moulines,  notaire  royal,  et  nommé  et  institué  son  héri- 
tier ledit  feu  seigneur  de  la  Garde,  son  frère  ;  qu'ensui-^ 
te ,  il  était  parti  pour  le  service  de  S.  M. ,  sans  quW 
eût  eu  de  ses  nouvelles  depuis  très-long-temps,  ce  qui 
faisait  présumer  qu'il  était  mort  ;  que  ladite  aame  de  la 
Gottebouille ,  en  ladite  qualité  ,  prétendait  être  son  héri- 
tière, et  jouir  de  l'effet  dudit  testament,  et  qu-elle  l'avait 
fait  signifier  à  ladite  dame  de  la  Garde,  en  ladite  qua- 
lité d6  tutrice  de  ses  enfants,  pour  être  payée  tant  du 
capital ,  qui  composait  son  hérédité  ,  que  des  inté- 
rêts, etc.  On  rappelle  feu  dame  Marthe  de  Mailhard, 


Bl   t.1   VOBtiESSE   DE    FRAT^CE.  .20^ 

ûame  de  la  Garde  du  Poiit,  mère  dailit  l'eu  sieur  Gré- 
goire Malet^  laquelle  vécat  long-temps  après  le  second 
leslunent  de  son  fils,  etc.  Enfin  ces  dames  transigent, 
moyennant  quelques  sommes  d'argent,  et  Pacte  est  re- 
çu par  Lavignac,  notaire  royal.  Les  enfants  de  Jean  Ma- 
let iurtnt  : 

*  » 

1®.  François,  dont  rarlicle  suit  j 

2®.  Susaune  Malet  de  la  Garde ,  religieuse  ursuli- 

ue,  à  Périgueux,  en  1724  ;       -  ' 

3^.  Jeanne  Malet  de  la  Garde ,  qui  vivait  en  1714* 

X.  François  Malet  de  la  Jorte,  chevalier,  seigneur 
de  la  Garde  du  Pont  et  autres  lieux,  épousa,  par  ar- 
ticles du  19  septembre  1726,  Marie-Julie  //e  Preyssac 
de  Lioncely  fille  de  feu  François-Hector  de  Preyssac  de 
Lioncel,  chevalier,  qteirquis  de  l'Isle,  et  d'Anne  de  Chi- 
niac.  11  passa  une  transaction,  le  3o  mai  1744  1  avec 
Henri,  maïquis  de  Fumel,  seigneur  et  baron  de  Mont- 
ségur,  et  révoqua,  le  2a  septembre  1772,  tous  les  tes- 
taments et  codicilles  qu'il  avait  faits  précédemment.  # 

* 

SEIGITEURS  DE  PuTVALLlEB,  DE  LA  FaRGE,  DE  RoQUEFORT 

XT  DK  LA  MadELAIAE. 

VII.  Grégoire  Malet  de  la  Jorie,  écuyer,  seigneur  do 
Gicqnetetd'Autreville,dansla  paroisse  Si. -Pierre  de  Sar- 
razac,  châtellenied'Exideuil,  second  fils  de  Sauvât  Malet, 
seigneur  de  la  Jorie,  et  d'isabean  Barthon,  fulélabligou- 
verneur  pour  le  roi  du  château  d'F.xicleuil ,  par  lettres 
de  François,  comte  d'Cscars,  lieutcuant-général  pour 
S.  M.  aux  pnys  de  Périgord  et  de  Limosin  ,  portant  or- 
dre aux  ofnciers,  syndic  et  habitants  de  la  même  ville 
d'Exideuil  de  pourvoir  à  l'entretien  dudit  gouverneur 
et  des  soldats  nécessaires  pour  la  garde  et  conservation 
de  ce  château.  Le  3i  août  1571 ,  Grégoire  Malet  de  la 
Jorie  obtint  de  Gui  de  Montferrand ,  seigneur  de  Lan- 
goiran,  général  des  églises  réformées  et  provinces  de 
Bordelais,  Périgord,  Agénoiset  Bazadois,  et,  le  7  sep- 
tembre suivant,  du  vicomte.de  Turenne,  comte  de 
Montfort,  commandant  pour  le  roi  aux  pays  de  Guiennç, 
d«  Foix  et  Haut-Languedoc,  des  lettres  de  sauvegardé, 
pour  loi,  sa  femme ^  ses  enfants,  ses  serviteurs  et  ses  . 


904  DiCTioviiAn»  virtirt&acL  - 

biVns  ;  passa ,  le  to  mai  i584f  uti  accord  av^o  Htilie  Ma*^ 
let,  seigneur  de  la  Jorie  ,  soo  frère  «itoé,  ait  aujei  d#» 
biens  provenants  des  successions  de  leurs  père  et  mère; 
donna  quitlancei  à  son  même  frère  «  le  a8  |aiivier  iSSy* 
.  devant  la  Barre ,  notaire  royal  ^  de  k  somme  de  7 1 1  iiv« 
1$  deniers,  qu'il  avait  reçue  de  lui  en  déduction  de  tit 
qu'il  lui  devait,  en  vertu  Je  l'accord  précité;  acquit  une 
terre  aux  environjs  d'Ëxideuil ,  le  20  février  i5g2,  et 
▼ivait  en^^ore  le  la  février  1594*  H  avait  épousé,  en 
i564i  Catherine  Methon ,  fiUè  de  Gratien  Methon  « 
^^Exid^utl,  «u  tiOHi  d^  laquelle,  le  21  aôât  1585,  il 
reçut  quittance  de  Guillaume  Abonneau,  notaire  et 
praticien  de  là  vill'e  d*£xidetkil,  de  la  somme  de  aooliv. 
qui  avait  été  constituée  en  dot  à  Armoise  Metbon,  sœur 
de  Catherine,  dans  son  contrat  de  mariage  avec  ledit 
Abonneau  ,  du  i5  déi:embre  t^yS.  Grégoire  eut  deuK 
lils  : 

H^  Hélie  II ,  mi  8«it; 

j<*.  Georges  Malet,  écuyer,  sieur  du  Teilfa,  tha- 
jioine  de  Tégiise  coHégialfs  de  Saiut-Yriex ,  exé*- 
cuteur  des  volontés  testamentaires  d'Hélie,  soa 
frère I  le  ao  août  i638* 

yill.  Hélie  Mai.et  de  la  Joeib,  W  du  nom,  écuyer« 
seigneur  de  Pu  jvallier^  dans  la  paroisse  de  St.^ermain» 

J>rès  d*£:(fdeuil,  épousa  ^  i  ^^^  par  traité  pa&së  au  château  ét^ 
a  Jorie,  le  3  juillet  1689,  (levant  Yalade,  notaire  royal^ 
Claude  de  Commeyrit,  Bile  de  Jean  de  Commeyrie, 
licencié,  juge  de  Peysac,  et  d^Anue  de  la  Tour;  a**^ 
par  contrat  passé  au  château  de  Mareuil,  devant  Gas- 
eard,  notaire  royal,  le  i5  îuillet  .1618,  Anne  de  Gui- 
neuse,  qui  fit  son  testament,  le  28  avril  i653,  et  vivait 
encore  le  q.  mai  i6549  fiUe  de  Rayuiond  de  Guineiise, 
ècuyer,  seigneur  de  la  maison  noble  de  la  Madélaiiie , 
dans  la  paroisse  de  Saint  Martin  Darj^  en  Saintonge« 
et  de  Marie  de  Nougaret-  Hélie  Malet  transigea,  au  nom 
de  Claude  de  Commeyrie,  sa  femme,  et  du  consente- 
'ment  de  Grégoire  Malet ,  son  père,  pav  acte  passé  an 
repaire  noble  du  Breuîl,  en  là  paroisse  de  Saint-Mar- 
tial d^Exideuil,  devant  Pierre  la  Gorcei  notaire  royal,  le 
1  a  février  1  5q4)  s^vec  Sernard  Farg^es,  «^u  nom  de  Jean^^ 


deiConnl^jrîe  ,  jta.fçttutia ,  filJç  de  Pierre  de  Cominey- 
rie ,  sar  le  procès  pf>ndanl  èntr'eux  au  parlement  de 
Bordeaux  (parce  qu'il  j  avait  alors  interdiction  da  sio- 
^e.die  Périgiiefix)«  aoaujet  des  droits  prétendus  par  la- 
aite  Jean^  de  Coinaieyrie  9  dans  les  biens  et  la  saccesr 
sien  de  feu  Pierre  de  Gommejne,  //û  Ringan  «  aieol 
coipman  de  cette  dame  et  de  Claude  ^  dame  de  Puy- 
vàtlier.  Le  24  Septembre  i6ai,  M.  de  Montlac  «cri« 
vit  du  camp  de  la  Jarrie ,  iHélie  Mallet  dePuyvailier, 
pour  qu'il  se  tînt  prêt,  à  son  premier  avis,  à  marcher 
contre  les  Rochelois,  qui  attendaient  un  puissant  se-< 
cours  dea  Anglais  poatr  se  maintenir  dans  la  rébellion. 
Il  fit  son  testament  devant  Laymarie^  notaire  royal,  le 
310  aou^  1.638,  et  ne  vivait  plus  le  z  )uio  1659,  époque 
é  laquelle  Anlie  de  Guinense  de  la  Madelaine,  sa  veu^ 
ve  ,  coosetuil  un  baiLi  ferme  a  Jean  de  Saint*^ Vincent, 
sieur  de  Boagoardou,  juge  ordinaire  do  marquisat 
d'£xideuil.  Hélie  eut  pour  enfants  s 

i?u  premier  Ut* 
x^.  Guillaume  II ,  dont  rarticle  suit ^ 

Du  second  lit  : 

a^.  Louis  I,  auteur  de  la  brandie  des  seigneurs  de 
Roquefort^  en  Bazadois,  d^i  la  Madelaine,  eu 
Sain  longe,  ei  d'Auireville,  en  Périgord,  rap- 
portées ci-après; 

y*  Charles  Mal^t,  légataire  de  i5oo  livres,  le  20 
août  i638.  Sa  mère  lui  légua  la  maison  noble  de 
la  Madelaine ,  le  2Ô  avril  i653^  et  par  un  codi- 
cille du  1*'  juin  de  la  même  année»  la  somme  de 
6000  livres; 

4***  Marie  Malet,  à  laquelle  son  père  fit  un  legs  de 
i5oo  livres.  £Ue  était  mariée,  en  i653,  au  sieur 
N.-..  de  f^eslat  de  Chandoré; 

5*".  Françoise  Malet,  légataire  de  800 livtes >  1^  2Q 
août  i638.  liïïe  était  mariée,  en  i653,  au  sieur 
iie  Biès ,  près  de  Libourne; 

6*.  Anne  Malet ,  a  qui  son  père  constitua  une  pa- 
reille somme  de  800  livres.  Elle  ne  vivait  plusi 


2o6  DICTIONIfAIBE    tTlflTSESSL 

en  i653,  et  avaii  épousé  N....</e  Garebœuf,  sieur 
de  Puidebaux. 

IX.  Guillaume  Malit  de  la  Jabie*,  II*  du  nom ,  é* 

cujer,  seigneur  de  la  Roche ,  ne  se  réserva  que  cett« 
terre  ^  aTakit  cédé- son  droit  d'aînesse  en  la  succession 
paternelle  à  Louis,  son  frère  consanguin.  ll,époasa,  par 
contrat  passé  devant  Cbauvaton ,  notaire  royal,  le  24 
novembre  i63i)  Antoinette  de  la  Tour  y  de  laquelle  it 
eut  : 

• 

X.  Louis  DE  Malet  de  la  Joue,  P'  du  nom,  écuyer, 
seigneur  de  la  Roche,  marié,  par  contrat  passé  devant 
Bourzac ,  notaire  royal ,  le  25  octobre  1662 ,:  avec  Isa- 
beau  de  la  Rocfteaymon  (i),  fille  de  Jean  de  la  Ro- 
i*faeaymon,  seigneur  de  Premilhac  et  de  la  Brousse^  et 
de  Charlotte  du  Puy  de  la  Forêt,  sa  seconde  femme.  II 
en  eut ,  entr'aulres  enfants  : 

XI.  Antoine  de  Malet  de  la  Jorie,  écuyer,  seigneur 
de  la  Farge ,  qui  s'allia ,  par  contrat  passé  devant  Rolin, 
notaire  royal,  le  10  janvier  1693,  avec  Louise  Paillti, 
et  en  eut  : 

■ 

XII.  Louis  DE  Malet  DE  la  Joue,  chevalier,  seigneui* 
delà  Farge,  marié,  par  contrat  reçu  par  Rolin  ,  le  3o 
janvier  17199  avec  Jeanne  de  Lestracie  de  la  Coasse ^ 
dont  il  à  eu^,  éutr*antres  enfants  : 

X?II.  Jean-François,  marquis  de  Malet  de  la  Joeic 
DE  LA  Farge,  qui  épousa,  parcontrat  passé  devant  Dé- 
botas,  notaire  royal,  le  26  avril  1764)  Glaire -Ma- 
rie de  Lestradede  BouUlen,  De  ce  mariage  est  issu  : 

XIV.  François-Jean-Maxime,  comte  de  Malet  de  la 
Fabge,  chef  actuel  de  cette  branche.  Il  a  épousé,  par 
contrat  passé  devant  Echapas»  notaire ,  le  1*'  avril  1807, 
Henrielte-Aimée  de  Beauclair, 


[\)  Géoéaloçie  de  la  maison  de  la  BocbeajmoD}  io-fol.,  p.  S^8. 


DB.Li   HOBLESSE  D£   f&AIIGË.  207 

AEIGKEUBS  de  BOQVEFORT,  de  la  MADELA15E  ET  D^AU- 

TRSyiLLE. 

*  IX.  Lotiiç  MALEt  DE  LÀ  JoRiE,  P'  du  nom,  chevalier, 
Seigneur  de  Ro(|uefort,  en  Bazadois,  de  la  Madelaine, 
en  Saintonge,  et  d'Autreville  et  de  Puyvalîier,  en  Pé- 
rigord,  second  fils  d'Hélie  Malet  de  la  Jorie,  II*  du  nom» 
i^eigneur  de  Payvallier,  et  fils  aine  et  héritier  universel 
d'Anne  dé  Guineuse,  dame  de  la  Madelaine ,  sa  seconde 
femme,  fit  une  cession  A  Georges  Malet,  écuyer,  sei* 
gneur  de  la  Jorie,  fils  de  feu  Hélie,  par  acte  du  12 
avril  1644;  ^t,  assisté  de  Jean  Pasquel  de  Savignac,  é- 
cuyer,  seigneur  de  Las-Charaus,'  son  curateur,  et 
conjointement avecladite  dame  de  Guineuse«  sa  mère, 
il  passff  un  accord  avec  le  même  Georges  M^let,  sei- 
gneur de  la  Jorite  ,  le  16  juillet  1648.  Par  articles  passés 
sous  seings-privés,  le  9  mai  i654  9  et  recorinns  le  même 
jour,  devant  Ghauvet,  notaire  rojal,  Louis  Malet  épou- 
sa Marguerite  de  Calviniontj  fille  de  feu  Lancelot  de 
Galvimont ,  chevalier,  seigneur  de  Niac,  d'Aron  de  Ro- 

J^efort,  etc.,  et  de  Jacquette  de  Gourilhaud.  Il  obtint 
e  M.  du  Montozon,  commissaire  snbdélégué  de  M. 
Pellot,  intendant  en  la  généralité  de  Guienne,  une  or- 
donnance, datée  de  Périgueux,  le  12  décembre  1666, 
qui  lui  donna  acte  de  la  représentation  de  ses  titres  de 
noblesse.  Marguerite  de  Galvimont  fit  son  testament  au 
château  de  Roquefort,  paroisse  de  Lugasson,  sénéchaus- 
sée de  Libourne,  en  Bazadois,  le  27  aoât  i674>  devant 
Alhen,  notaire  royal  du  comté  de  Rauzan,  testament 
dans  lequel  sont  nommés  ses  enfants  : 

« 

i*«  Louis  II,  dont  Parlicle  suit; 

2°.  Jean  de  Malet,  écuyer,  seigneur  de  la  Riviè- 
re, mort  sans  postérité,  avant  le  24  février 
1696; 

3^.  Autre  Louis  deMa-*^  maintenus  danjs  lenr.no- 
let,  écuyer,  seigneur  I  blesse,  avec  leur  frère  ai- 
duTeilh,  l     né,  par  ordonnance  de 

4*'.  Georges  de  Malet,  (  M.  de  Bezons,  intendant 
écuyer,  sieur  de  lai  en  Guienne,  du  i^août 
Rivière,  j     1697; 


lô8  DicTtoNVAm  virnrc&stL 

5**.  Marie  Malet,  vivaate,  fion  mariée,  le  a4  fé*^ 
frier  1696. 

X.  Loais  ot  Malet  de  la  Joris  ,  II'  da  nom ,  cheva* 
lier,  seigneur  de  Roquefort ,  de  la  Madelaioe,  de  Fnj- 
vatlier,  et  d'Aatre ville,  passa  un  accord  avec  Louis  et 
Georges,  ses  frères,  et  M^rie,  sa  sœur,  devant  LauEuai 
notaire  rojal  de  Liboume,  le  24  février  1696.  Il  épou^ 
aa,  par,  contrat  passé  devant  Angrand,  notaire  royal  a 
Saint-Eiiiilion,fe  17 novembre  ijoSi  Isabeau  dçbon* 
neaude  Fonrocque,  fille  d^Hélie  de  Bonneau,  écoyer, 
seigneur  de  Fonrocque  et  du  Berg,  et  de  feu  M!arie 
Delmèoe.  Il  fit  son  testament  au  bourg  de  Roumaigne, 
comté  de  Blajgnac ,  devant  Alhen  <>  notaire  royal ,  le  i9 

dao« 
lue- 

-  •* 
nombre  de  <}uatre ,  deux  fils  et  deu;^  filles  : 

i".  Louis  m,  dont  Farticle  suit  ; 

3<^.  François,  auteur  de  la  brandie  des  seignetêrêdç 
la  Madelaine  ^  rapportée  ci-après; 

3*.  Françoise  de  Malet  de  Puyvaliier,  i  laquelle 
son  pèreléofua  1 2,000  livres ,  mariée,  le  21  juif* 
let  1738 1  avec  Jean  de  Sojrrcs ,  écuyer,  sieur  der 
Jourdan ,  capitaine  de  dra^^ns ,  fils  da  François 
de  Sojres,  écnyer,  seigneur  de  Jourdan ,  et  de 
Françoise  du  Bousquet  de  Gaubeyre; 

4^*  Marguerite  de  Malet  de  Puyvallier,  rivante  le 
i3  novembre  i74o« 

XI.  Louis  DE  Malet  db  Pvttallibe  ,  III^  da  nom  , 

chevalier,  seigneur  de  Roquefort  et  de  Roqueneuve, 
né  le  3o  septembre  I7i5,  était  lieutenant  au  régiment 
de  Dauphiné ,  lorsqu^il  épousa ,  par  artiolm  passéssous 
8»iags«privés  en  la  maison  noble  de  Maopas;  paroisse  de 
Caumoul ,  juridiction  de  Castelmoron,  en  Albret,  le  la 
mars  1786,  reconnus,  le  3i  du  même  mois,  devant  fto^ 
bart,  notaire  rojal,  Marguerite^Laorence  Meiet  de  Mau* 
pas,  fille  de  Guillaiima-^amuel  Melet,  écujer,  seigneur 
de  Maopas,  et  de  Susanne-Henriette  de  Caseux.  Louis  III 
de  Melet  acquit,  par  acte  passé  en  la  viUe  de  Castelmo- 
ron, duché  d^Âlbret,  le  i4  avril  17S1 ,  devant  Vincent, 
notaire  royal  en  Guienne ,  de  Jean  de  Camps ,  conseil- 


DE.Li   VOBLÏSSE   DE    FBIVCE.  SO9 

J«r  da  roi,  lieutenai^fe  paiticulier  au  séDeclial  de  ladite 
ville  j  une  mélairie  appelée  de  Fillon ,  pour  la  somine 
de  10,000  livres.  Il  vivait  encore,  avec  sou  épouse,  le  8 
j«in  1781.  Leurs  enfauts  furent; 

'  i".  Jean-Louis,  dont  l'article  suit  5 
a^,  Jean-Luc,  aiiàs,  Jean-Baptiste,  vicomte  de 
Malet,  major  du  rég^iment  ae  Rohan-Sôubise , 
par  brevet  du  12  novembre   1780,  marié  ,  par 
contrat  passé  à  Bordeaux,  le  10  mars  1781,  de- 
*  vant  Ancèze  et.Nauville,  notaires  royaux,  avec 

Marie-Anne  de  la  Montaigne^  fille  de  feu  Char- 
les, chevalier  de  la  Montaigne,  et  de  dame  Mar* 
g^uerite-Charlotte  Cellier-Soissons; 
3".  Salomon,  aliàs,  Pierre-Salomon,  comte  de  Ma- 
let-Boquefort,  né  le  12  novembre  1740.  Il'était 
capitaine  au  régiment  rojal  des  vaisseaux,  lors- 
que le  roi  le  pourvut,  par  ordre  du  24}uin  1780, 
du  comniandemen t  du  bataillon  de  garnison d^A- 
génois,  des  troupes  provinciales  de  la  généralité 
de  Guienne,  avec  commission  du  même  jour 
pour  tenir  rang  de  lieutenant-colonel  d'infante- 
rie. 11  fut  nommé,  le  ai  juillet  suivant,  chevalier 
de  l'ordre  royal  et  militaire  de  St,-^Louis>  e|  épou- 
sa par  articles  passés  sous  seings  privés ,  à  Bor-* 
de  auXf  le  8  juin  1 781  ,reconnusle  29  janvier  1 78^9 
devant  la  Cosle  et  Wauville,  notaires  royaux  « 
Marie-Catherine  le  Roy^  fille  de  Louis  le  Roy» 
écuyer,  chevalier  de  l'ordre  royal  et  militaire  de 
$aint;-Louis,  ancien  major  du  bataillon  des  qua?-» 
tiers  du  fort  Dauphin,  tle  et  côte  Saint-Domin-^ 

fue,  en  Amérique ,  et  dQ  Marie-Madelaine  dç 
linière.  Il  fut  assisté  à  son  contrat  de  ses  père 
et  mère,  représentés  par  messire  Jean-Louis  de 
Malet,  chevalier,  seio;ueur  de  la  maison  uoble  de 
la  Salle,  de  Castelviel,  et  de  la  Motte  deCambes, 
ancien  aide- major-général  de  Tarmée  sous  Dun-* 
kerque ,  et  de  messire  Louis-Robert  de  Malet, 
comte  deGrayille,  chevalier  des  ordres  du  roi, 
lieateuant-général  des  armées,  et  inspecteur-gé- 
néral de  cavalerie  et  de  dragons.  Elle  eut  en  dQ( 
ioo>ooo  livres,  argent  d'Amérique,  revenant 
'  i  66,666  livres  1 3  sous  4  deniers,  afgent  de 

France, 
V.  27 


■^ 


,  ) 


jkib  DICTIOHNAIRE   UVIVERSEt 

4^  Jean  de  Malet,  chevalier,  capilaine-aide-ma-' 
jor,  aa  régimeDt  de  Quercj,  vivant  le  12  janvier 

S*.  Françoise  de  Malet  de  PuyvalUer^  mariée,  en 
l'église  de  Saint-Vincent  de  Caumont  et  de  Cas- 
telmoron,le  20 décembre  1771,  avec  Alexandre- 
Jean  du PuchdtMontbreton ,  chevaUer, seigneur 
de  la  maison  noble  du  Puch  de  Gensac,  capitaine 
de  dragons,  an  régiment  d^Orléans,  chevalier  de 
l'ordre  rojal  et  militaire  de  Saint-Louis,  fils  de 
Henri-Jacques  du  Puch  de  Montbretou,  cheva- 
lier,seigneur  des  mabons  nobles  de  Montorelon, 
et  du  Carbon,  lieutenant-colonel  de  cavalerie , 
et  de  Henriette  de  Séçnr  de  Pitray  ; 

6°.  Madelaine-Susanne  aeMaletderuyvatlier,née 
le  1 7  octobre  1 749,  veuve  de  Louis-Roland  Fayen 
de  Noyant^  officier  de  la  marine  royale; 

7®.  Catherine  de  Malet,  inariée,  avant  le  12  jan- 
vier i'^72,aveG  Louis  de  Veslat  de  Chandoré, 
chevalier,  seigneur  du  Taillant. 

Xll.  Jean-Louis,  marquis  de  Malkt,  chevalier,  sei- 
gneur de  la  Salle,  de  Castelviel,  et  de  la  Motte  de  Cambe», 
âide-major-général  de  l'armée  sous  Dunkerque,  aux 
ordres  de  Louis-Robert  de  Malet,  comte  de  Graville, 
commandant  de  Roussillon,  lieutenant-général  des  ar- 
mées du  roi,  épousa  ,  pal*  contrat  passé  en  la  maison  no- 
ble de  la  Salle  dé  Castelviel,  en  Benauge,  le  18  décem- 
bre 1768,  devant  Toupet,  notaire  royal,  Marie  de  Mei- 
ht  ^  fille  de  Messire  Jean-JaCques  de  Mellet,  chevalier^ 
seigneur  d'Hautefaye,  baron  de  Monbalcn,  et  de  fea 
dame  Catherine  Mellet. 

SEIGHEURS  DE  LA  MAt>ELlllf£. 

XL  François  de  Malet  de  Pu  y  vallier,  chevalier ,  sei- 
gneur de  la  Madelaine  et  de  la  maison  noble  de  Sujat, 
second  fils  de  Louis  II  de  Malet  de  la  Jorie,  chevalier, 
seigneur  de  Roquefort,  et  d'Isabeau  de  BonneaudeFon- 
rocque,  naquit  le  2  novembre  1716.  Son  père  l'institua 
héritier  de  tous  les  biens  qu'il  possédait  en  Saintori^e. 
Il  ne  vivait  plus  le  12  janvier  1772,  et  avait  épousé,  par 
contrat  passé  au  bourg  de  Monlhieu ,  devant  Furet ,  no- 
taire royal,  le  %z  août  1737,  Catherine  de  Gitérin  de 


BE  LÀ  KOBLESSE  DE  PSAVCE.  2lt 

Belhfond,  qui  lui  survécut,  et  mourut  pea  ayant  le  8 
mai  1773,  fille  de  feu  Pierre  de  Guérin  de  Bellefond-, 
chevalier,  lieutenant-général  d'épée  en  Sainlonge,  et 
lie  Louise-Françoise  de  Mirande.  Leurs  enfants  furent: 

I**.  Louis  m,  dont  Tarticle  suit  ; 

3®.  Louis-François  de  Malet,  chevsjîer,  seigneur  de 
la  terre  et  juridiction  de  la  Yaure  de  Ghillac,  qui 
épousa,  par  contrat  passé  à  la  Yaure,  devant  Fur 
ret,  notaire  royal,  le  12  janvier  1772,  Marie  Na^ 
daudde  la  Grange^  fille  de  feu  André  Nadaud  de 
la  Grange,  écujer,  seigneur  de  la  Vaure,  ancien 
major  dUnfanterie,  chevalier  de  Tordre  royal  e( 
militaire  de  Saint*LQuis,  et  de  Marie  Puissant.  Il 
a  eu  pour  fils  : 

a,  Louis-Marie  de  Malet,  né  le  3o  mars  1775; 
b*  Louis-Françob  de  Malet,  né  le  22  septem- 
bre 1776; 

5®.  Louis-Marie  de  Malet ,  chevalier,  capitaine  des. 

gardes  du  landgrave  de  Hesse-Cassel ,  vivant  le 

12  janvier  1772; 
4®.  Marie  de  Malet,  non  encore  n^ariée  en  1772» 

XII.  Louis  deMalet,  III*  du  nom,  chevalier,  seigneur 
de  la  Madelaine  et  de  Sujat ,  enseigne  des  vaisseaux  du 
roi,  et  aide-major  des  armées  navales  au  département 
de  Rochefort ,  rendit  hommage  au  duc  de  Rohan-Sou- 
})ise,  baron  de  Montlieq  et  de  ^fontguyon,  pour  ses  ter- 
res de  la  Madelaine  et  de  Sujat,  le  28  juillet  1775.  \\ 
avait  épousé,  par  contrat  passé  à  Rochefort,  le  9  août 
1767,  devant  Gadouin  et  Roy,  notaires  royaux,  Marie- 
Anne-Jeanne  Payen  de  Noyant^  fille  de  feu  Gilles-AuT 
gustin  Payen,  chevalier, seigneur  de  Noyant,  lieutenant 
de  roi  à  la  Nouvelle-Orléan3,  chevalier  de  Tordre  royal 
et  militaire  de  Saint-Louis,  etde  défunte  Jeanne^Guil- 
lemette  Faucon  du  Manoir.  De  leur  mariage  est  issue: 

Marie-Louise  de  Malet  de  la  Madelaine,  née  le  3gt, 
août  1 776,  et  reçue  chanoim'sse  comteiise  du  cha- 
pitre noble  de^otre-Dame  de.TArgentière,  eu 
1782. 

4rmes  :  Écartelé ,  aux  i  et  4  de  gueules,  à  3  feriiiAU]| 


ftl%  filCTIOWAIBE   VyiTERSKIi 

d'or,  qui  est  de  /Malet;  aux  a  et  3  de  gueale.^,  à  la  le> 
vreile  courante  d^argent;  au  cbef  cousu  d'azur,  chargé  de 
trois  .étoiles  d'or,  qui  e$t  de  la  JorU. 

DE  MALLEVADD;  famille  noble  qui  sVstdivisée  on 
plusieurs  branches  :  i"  celle  de  Mallevand  de  la  Yaren- 
We,  établie  en  Poitou  et  en  Aiigoumois;  2®  celle  de 
Malletaud  de  Yomoran,  à  la  Martinique  et  en  Sainton- 
ge,  issue  de  la  branche  aînée;  elle  a  fourni  un  lieute- 
nant et  un  capitaine  de  vaisseau  de  la  marine  royale  ; 
l'un  d'eux  fut  reçu  chevalier  de  Saint-Louis,  lors  du 
'  voyage  de  Louis  ^VI  an  Havre;  3®  celle  de  Mallevaud 
de  Alarigny  et  de  Pny^  Renaud ,  sortie  de  la  branche 
cadette,  en  Limosin  et  en  Touraine.  Il  existe  trois  arrêts: 
l'un  contradictoire,  émané  du  parlement  de  Paris,  du 
3  février  1 787  s  l'autre  reDdu  par  le  roi ,  de  son  propre 
mouvement,  le  £  avril  1788;  et  le  troisième,  du  19 
avril  de  la  même  année  ,  du  conseil  du  roi  et  de  ses  fi- 
nances, qui  maintiennent  expressément  la  branche  ca« 
dette  de  cette  famille  dans  sa  noblesse  d'extraction,  re- 
montant par  filiation  à  l'an  1421* 

Vers  l'an  1370,  Marguerite  de  Mallevaud  avait  épou- 
sé Mouton  ou  Montain  de  Cluys^  écuyer,  seigneur  de 
Brient,  d'Issoudua  sur  Creuse  etc.,  dont  la  fille,  Alix  de 
Cluys ,  fut  mariée,  Fan  i4o8,  avec  Jean  f^qyer^  sei- 
gneur de  Paulmy ,  et  Fut  lasouche  maternelle  de  l'illus- 
tre maison  d'Ârgenson. 

I.  Montain  de  Mallevaud,  écuyer,  seigneur  de  la 
Mangolière,  vivant  en  1421 ,  eut  pour  fils  : 

IL  Madelon  de  Mallevaud  ,  I*'  du  nom  ,  écuyer,  sei- 
gneur de  la  Varenne,  qui  épottsa  Marie  de  Alathe/'e^ 
Ion,  dame  de  la  Varenne ,  dt>Dt  il  eut  : 

I*.  Baptiste,  qui  suit  : 

2**.  Jean  de  Ikiallevaud  de  la  Mangotière  reçu  che^ 
valier  de  Malte  au  prieuré  d'Aquitaine ,  eu  i546. 

lu.  Baptiste  de  Mallevaud  ,  écuyer,  seigneur  de  la 
Varenne,  épousa,  le  29  janvier  i546,  Renée  de  la  Fû^e, 
Il  obtint  une  procuration  du  9  mars  i568)  relatée  dans 
les  arrêts  précités,  pour  le  ban  et  arrière-ban  convoqués 
A  celte  époque  ;  il  laissa  : 


DE   Là   VOBLESSE   DC   FHilTCE.  2lZ 

1®.  Madelon,  qui  continue  la  branche  ainëe  ; 

%\  Etienne,  auteur  de  la  branche  des  seigneurs  de 

Marigny  et  de  Puy  -  Renaud^  rapportée  ci-*ar 

près; 
i^.  Charlolle  de  Mallevaud,  morte  sans  alliance. 

ly.  Madelon  de  Mallevâud  II,  seigneur  de  la  Yaren* 
ne,  épousa  ,  le  3  avril  i58i ,  Madeleine  Flamand,  fille 
de  Jacques  Flamand,  écujer,  et  de  Guillemine  de  U 
Faje;il  eut,  en tr'autres  enfants  : 

0 

y.  Charles  de  Mallevaud,  écujer,  seigneuf  de  la 
Yarenne,  qualifié  fils  aîné,  et  mari?  le  12  avril  i6o5, 
avec  Hélène  de  Hautefoù ,  fille  de  Jacques  de  Hante- 
fois,  écuyer,  setgneur  de  la  Folie,  et  de  Jeanne  de  Ma- 
rans;  il  eut  pour  fils  aine  :  ^ 

VI.  François  n«  Mallevaud,  P'  du  nom,  écuyer, 
seigneur  de  la  Yarenne,  qui  épousa,  le  i**'  mai  1642 , 
Esther  de  Cumont^  fille  de  Joachim  deCumont,  écujer^ 
seigneur  de  Maisonneuve,  et  de  Madelaine  de  Yivoune^ 
il  laissa  de  ce  mariage  : 

Yll.  Claude  de  Mallevavd  ,  écuyer,  seigneur  de  la 
Yarenne,  maintenu  dans  sa  noblesse,  en  1666  et  1697, 
ou  1699,  P*^  MM.  Barenlin  et  de  Maupeou,  commis- 
saires du  roi.  Ces  arrêts  de  maintenue  mentionnent  1rs 
trois  enfants  de  Baptiste  de  Malleyaud  ,  et  de  Renée  de 
la  Faye;  ce  sont,  Madelon,  Etienne  et  Charlotte,  déjà 
mentionnésci-dessus.Une  sentence  de  rintendantdePoi' 
tiers,  des  11  mars  et  1 4  juillet  1716,  est  confirma tive 
desdits  arrêts.  Il  avait  épousé,  le  20  juillet  1668,  Char- 
lotte de  F'illedon^  fille  de  Charles  de  Yiiledon ,  cheva- 
lier, seigneur  de  Gournay,  Chaissepain,  et  autres  lieux, 
et  de  Renée  de  Haiitefois  \  il  eut  pour  fils  : 

Yni.  François  de  Mallevaud  II,  écuyer,  seigneur  de 
la  Yarenne ,  marié  ,  le  io  février  1 708 ,  avec  Plorimon- 
de  de  LoneaUj  de  laquelle  il  laissa  : 

IX.  Jean-Gabriel  de  Mallevaud,  écvyer,  seigneur 
de  la  Yarenne.  Les  branches  de  Mallevaud  de  Marigny 
et  de  Puy-Renaud  obtinrent,  le  5  septembre  1748,  un 
arrêt  de  la  cour  des  aides  de  Paris  qui  les  établit  de  la 
même  famille.  Jean-Gabriel  eut,  de  son  mariage,* con- 


X 


a  14  BICTIOHVAlftE   171IITEBSEL 

traclé  ,  le  29  octobre  1744  1  <»vec  Jeanne  de  Goupgeauy 
iiile  de  inessire  Charles  de  Gourgeau,  chevàlieCy  sei-e 
gneur  de  Cerné,  Carberlière,  Goasaj,  etc.  : 

X.  Gabriel-Benjamin  dk  Maille vatjd.  de  la  Varenne^ 
marié,  le  4  février  1770,  à  Marie-Anne  de  Malitvaad 
de  Marigny.  Les  trois  arrêts  précités  sont  intervenus 
en  sa  faveur  ;  il  eut  pour  fils  :  . 

1®,  Charles-Gabriel,  dont  l'article  suit; 

2^.  François-Henri  qui  a  postérité; 

31*.  Alexandre  de  Mailevaud  :  ils  ont  tous  les  troig 
servi  avant  la  révolution  ; 

4®.  N...  mariée  à  Joseph  de  Pressac-Leonel^  lieute- 
nant-colonel d'artillerie,  chevalier  de  Fordrç 
rojal  et  militaire  de  S^nl-Louis  ; 

5°.  N...  mariée  à  M.  A\fritdt  Mfisqiiinan; 

6**.  Julie  de  Malle vaqd ,  non  mariée. 

XI.  Charles-Gabriel  de  Mallevaud,  page  de  feue 
la  reine,  épouse  de  S.  M.  Louis  XVIII,  ancien  officier 
d'infanterie,,  a  émigré  en  1791 ,  et  a  lait  les  campagne^ 
de  l'armée  des  princes.  11  a  postérité. 

^EIGNEUES  DE  MABIQNY  %T  DE  ?UY-REHAVD. 

IV.  Etienne  de  Malievaud  ,  I*"'  du  nom ,  écuyer,  seir 
gneurde  Chésan  ,  second  fib  de  Baptiste  Ae  Malievaud 
et  de  Renée  de  la  Faye ,  épousa,  le  14  janvier  1606  , 
N..*..  Dumonteil,  dont  il  eut  : 

1°.  François,  dont  l'article  suit  : 

2°.  Jean  de  Malievaud,  fait  évéque  d'Olonne  in 
partibtis  infidelium  9  et  sufira&;ant  d'Aix  en  Pro- 
vence, par  bulle  du  7  des  ides  de  décembre  i64B« 
Il  a  exercé  l'épiscopat  pendant  environ  20  ans, 
en  l'absence  del'archevêqae  d'Aix,  et  a  fondé  plu- 
sieurs bénéfices  à  Bellac,  eu  France ,  et  un  cout 
vent  de  religieuses  pour  l'instruction  des  jeuneç 
demoiselles. 

V.  François  de  Mallevauo  ,  P"^  du  nom  de  cette braA- 
che  ,  écuyer,  épousa  ,  en  janvier  i635 ,  Jeanne  de  la 
Coudre ,  de  laquelle  il  laissa  : 

YL  Etienne  de  Mallevavd  II ,  écoyeri  seigneur  de 


BELA   NOBLESSI    DE   FRIICGE.  21 5 

Giiésan,  marié,  le  24  février  i664,  tvec  Charlotte  Tar- 
dy ^  dont  il  eut  : 

Vu.  François  de  Mallevaud  III ,  écuyer,  seigneur 
de  Marignj,  président,  lieutenant-général  en  la  séné- 
cliaussée  de  la  Marche  au  Dorât,  pendant  35  ans,  marié, 
le  7  mars  1606,  avec  Marie-Ilose  le  Large,  alliée  à  la 
maison  d'Hernouville  ;  de  ce  mariage  sont  issus  : 

1^.  Etienne  de  Mallevaud,  écuyer, seigneur  de  Ma^ 
rigny,  lieutenant-général  de  la  Basse-Marche,  qui 
épousa,  le  28  octobre  1729,  N.....  Cottereau  de 

Grandchamp ,  fille  de  N de  Grandchamp, 

ttiaréchal-des-logisdes  mousquetaires  du  roi,  dont 
il  «ut  : 

a.  François-Antoine  de  Mallevaud,  chevalier, 
seigneur  de  Marignj,  président,  lieutenant- 
général  de  Dorât ,  et  de  la  sénéchaussée  de 
la  Basse -Marche,  marié  à  Charlotte-Mar- 
guerite du  Peyron,  fille  de  M.  du  Peyrôn , 
directeur  des  monnaies  à  Paris.  Il  eut  deux: 
fils  :  1**  François-Henri-Charles  de  Malle- 
vaud seigneur  de  Marigny  ,  né  le  17  février 
1771 ,  qui  a  fait  ses  preuves  pour  le  service 
militaire  devant  M.  Ghérin  fils,  le  19  avril 
1788,  etc.,  a  été  nommé  chevalier  de  l'ordre 
royal  et  militaire  de  St.-Louis,  et  officier  des 
chasseurs  de  Hainaut,  a  émigré  et  a  fait  les 
campagnes  de  Tarmée  des  princes.  Il  avait 
été  page  de  feu  la  reine,  épouse  de  S.  M. 
Louis  XVIII,  et  est  décédé  sans  alliance; 
et  2^  N...  de  Mallevaud,  mort  jeune  au 
service ,  dans  Fémigration.  Il  avait  aussi  été 
page  de  la  reine,épouse  de  S.  M.  Louis  XVllI. 
François-Antoine  eut  en  outre  trois  demoi' 
celles,  l'une  mariée  à  M.  du  Peyron  Saint-^ 
Hiiaire,  l'autre  k  M.  Baretde  Rouvray^  et  la 
troisième,  à  M.  Desmier.  inarqûisdeChenon^ 

5.  François-Hênry  de  Mallevaud,  seii^^neurde 
Marigny,  chevalier  de  l'ordre  royal  et  niili* 
taire  de  Saint-Louis,  ancien  capitaine  au  ré- 
giment Royal  infanterie,  commissaire  or- 
donnateur à  Tours,  gouverneur  de  Dorât, 
Iui  a  servi  pendant  54  ans,  a  fait  la  guerre 
e  Portugal ,  s'est  trouvé  au  siège  de  Mahoi^j, 


1; 


2l6  .  filCTlOUHAlAE   VVlTEBIEI. 

el  a  assisté  a  la  convocittion  de  la  noblesse 
à  Tours ,  en  1789.  U  avait  épousé,  le  A^avril 
1771,  N«,..  iie  Riancourt,  fille  de  N.*..  de 
Biancourt,  commissaire  des  «guerres,  dont 
il  a  eu  une  fille ,  Elisabeth  de  Mallevaud , 
mariée  a  M.  le  marquis  de  Bridiea; 
2*  François  de  Mallevaud,  qui  suit. 

VIII.  François  de  MALiiSvAUD  IV,  écuyer,  seigneur 
de  Puj-Renaud,  lieutenant  des  maréchaux  de  France, 
au  bailliage  de  Loches,  par  brevet  du  i5  juin  1767,  é- 
ponsa,  en  i745,  N...,  Aubry  ^  nièce  de  M.  Guimier, 
président ,  Ueutenant-général  a  Loches  ;  de  ce  mariage 
vinrent  : 

j''  François-Henri,  dont  Tarlicle  suit; 

z""  N*...  de  Mallevaud,  officier  du  génie,  mort  au 
service  ; 

5°  N....  de  Mallevaud,  olBcier  au  régiment  de  Lan- 
guedoc en  1 77 1 9  mort  dans  les  guerres  de  Corse. 

IX.  François -Henri  de  Mallevaud,  chevalier;  sei- 
gneur de  Puj-Renaud,  ancien  conseiller  au  Cbâtelet 
a  Orléans,  assista  à  la  convocation  de  la  noblesse  à  Tours, 
en  1789.  Ce  fut  en  faveur  de  Gabriel-Benjamin  de  Mal- 
levaud de  la  Varenne,  de  François- An  tome  de  Malle- 
vaud de  Marigny  et  de  François-Henri  de  Mallevaud  de 
Piiy -Renaud  ,  qu'ont  ëlé  rendus  les  arrêts  des  3  février 
1787,  5  et  19  avril  1788,  dont  nous  avons  barlé  précé- 
demment. François-Henri  dé  Mallevaud  ae  Puj-Re- 
nand,  a  de  son  mariage,  contracté,  le  4  iivril  1781,  avec 
N....  NoUcau  de  Beaurtgard  : 

1^.  François  de  Mallevaud  de  Puj-Reuaud,  marié, 
le  33  février  i8i6,  avec  Françoise ^oc^aarf,  fil- 
ie  de  Messire  Toussaint-Thérèse  Hocquartj  che- 
valier de  Tordre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis, 
et  chef  d'escadron,  et  de  dame  Madelaine  le 
Prince  ; 

a®.  Etienne  de  Mallevaud^  de  Puy-Renaud; 

3°.  Pauline  de  Mallevaud,  mariée  à  M*  de  la  Mot- 
te de  Logny,  officier  au  régiment  de  la  Reine,  qui 
a  fait  la  campagne  de  Tarmée  des  princes. 

jérfties  }  D'argent,  k  trois  vires  d^azur,  au  bâton  du 
Blême,  péri  en  pal,  au  centre  de  Técu.  Couronne  de 
marquis.  Tenants  :  Deux  sauvages. 


DE.  LA.  VOUESftfi  DJ»  VftllICB.  Sf^ 

râ M'ARCHAMP;  La  maison  de Màrohaïkif»  {kl&Mnn'^ 
çampo)^  a  pristSoA  Hiom  A^wa  village  sUué  à  8«kî  g;#iin4k» 
)îe«e  âe  Beanjtii.  EHe.«st  uomiue  pavaetoadepimijltieii* 
ne  de.Manchaflip,  <>ui.lîu^  pnése&t ,  FaR  i>i>i|:^,  à  ii!i»#«dox 
BoUon  taitci  au  inonxtslè.pc  de  Sain^-Julien^  pav  Bumbert^ 
aaignenr  de  Beaajièav  L'an  117a,  Oui<ii«oiiie 'die  l!lllar-9 
«ikainp  passa  tm.  trailé  avec  l'ai^cbidiffcre*  Je  Tégiise 
4e  Lyon^^obéancier  d'Aàse^  aO'  suj-et  de  la  justice  de  ci| 
même  JieiP  d'Alise.  '  Uip  abte  de  1209  fait  caiinahpe  iMi 
f^^ce  de  Guiilausre,  nommé Hugi»esdn'M3r«li<amp,  a** 
lors  décédé.  De  l'oB  d^eux  soÉk  prQ?éfiis6'i>iiraind  ,  Kaj- 
l^ii^r  çt  JoiS^^aïuidA;  Harçbainp^  ohcrvi^Mf  r«^4  <(ui  jt|rérenl 
(^obs^rvaûçii  des  sUlgils  ^t  privilège^  a(;vQrdt|>«au2(  bour^ 
geoi^  deB^lleviUe  pr  P,miil?eçt,s^ignf?ur.4e  ^e<^^(j|e.4^ 
et  par  Guichard,  son  fiJ;s,  Van*  i^55.GeU^  mai^qp  a  doQ^ 
Tfijé.  deqx  cbauoLQes-com(e^  c)e  Lyoti.^  4fO§  U  f^69fmiii 
i^  Loj^dq  Majccba^mp,  ei^  1^9^^  et.  di'Ankoipe  de  Xar*^ 
^jb^ipp^  eft  140D ,  et  w  r^ligiças^  de  rVei-l^arbe  >  ¥P«»^-r 
Dif  Gi^iabai'd  dfç  Macchamp,  en. 12^1,.  f^lites'e^l  étei^i^^ 

4rmç9  i  D Vgeql^  âtt  qbçf  baadlé  <ïe  gHçi^^e;?  et  d'he©-f 
miisfce. 

t 

Ljt  MARCHE! r^^'?^^'»  ^^^  ^P  .^^Q>  <i^)^^  ^jtqation 
tApDgpaubiq^vV^*^^^*^  frpaiiçre  du  1:^791^ ipe  d'Aqui^ 
taio^ ,  c^onK  elle  Irisait  paclie  §oiu$  l'enptp^r^  cVH'pAQfiu^, 
Di|  temps  de  Césajc,  cette  proviAcç  éta^  ç^nipriç^  ^aos 
le  p?fcyf|  de*  I^emovic^s^  et  <?esl  pçul-êlife  ppijfl  ce:U  qftVl- 
le  t|i|  pomifée ,  îi^sqvV^  commence^epl  (j|u  10/  siècle, 
MoKche  Limf>smç^  i)<i  U  dominatioi^  de^  Romains,  U 
HarcliJS  pas^  ^us  cellç  des  Yi^igotbs^.pvùs  so.^s  cell^ 
des  rois  français,  a,prèiS  U  bataille  ((^.Vç^iUé,  ea  ^971 
Cette  province  se  divisait  éh  Haute  et  Basse*  Marche. 
Gaéret  était  la  capitale  de  la  première,  et  B;çllac  de  la 
seconde.  Ces  deux  parties,  dans  les*  «^bînroencements, 
eurent  quelqueCois  chacune  son  comté  particulier.  Le 
premier  comte  de  la  j^arche,  dans  la  maison  duquel  ce 
comté  devint  héréditaire ,  est  Boson  1 ,  4u  '«  Yieux,  vi- 
vant en  q44i  <;omle  de  Péri^ord,  en  9761  fils  de  Sulpice, 
et  petit-nis  de  Geoffroi ,  premier  comte  de  Qiarroux , 
c'est-à-dire  de  ta  Marche',  dont  Charronx  était  le  cheCr 
lieu,  fioson  111 ,  cinquième  comte  de  la  Marche  de  cette 

Y.  :A 


X 


ftl)^  DICTIOSIIAIAE  OTITEBSBX. 

«naison ,  étant  mort  sans  postérité ,  en  1091,  Alotojtsi 
sa  sœur,  lui  succéda,  arec  Roger  If  de  Montgommery^ 
son  époux ,  comte  de  Lancastrte.  Aidebert  Y  de  Mont-^ 
gommerj,  comte  de  la  Marche^arrière^-petii-filsde  Ro- 
ger et  d'ÂÏmodis,  liMnrt  en  1180,  à  Gonstantinople,  eul 
fout*  £ucces5e«irs  Mathilde  d^Aïigonléfne  (petite>filie  de 
once  de  La  Marche,  femme  de  Wulgrifl  if^  comte  à^kn* 
gouléme]  y  et  Hugues  IX,  sire  de  Lusigmin ,  qui  possé- 
dait déjà  de  fait  la  ^plus  grande  partie  cle  (Me  comië.  Hu-" 
gués  XlII  de  Lusignan  fut  le  dernier. comte  de  la  Mar- 
che de  cette  raÊce.  frayez  Amgoulâme. 

Philippe  lé  Lon^  donna  en  apanage  à  Charles  de 
vFrance,  son  frère,  le  comté  de  la  Marche,  qu'il  érigea 
en  pairie,  ffa'r  lettres  xln  mois  de  mars,  k3i6.  Charles^ 

aant  succédé  au  trône  k  Philippe,  gal*dà  le  romté  de  la 
archfe  jusquVta  1825^ ,  époque  à  laquelle  il  IVrhangeà 
avec  Louis  i^','dùc  de  Bourbon-,  contre  le  comte"  de 
Clermont,  en  BeauTaisis,  et  Téi^fi^a  de  nouveau  erf 
pairie.  Éléonore  dé  Bourbon,  filîé  de  Jacques  II, 
comte  de  la  Marche,  mort  cotdèMek*  en  i438-,  ayant 
épousé,  en  14294  Bernard  d^Armagnac,  comte  de 
Pardiac,  le  toi  Charles  Vil  investit  ce  dernier' du  comté 
de  la  Marche,  en  i435.  Jacques  d'Armagnac,  son  fils, 
en  fut  dépouillé  pour  crime  de  félonie,  par  Louis  XI, 

Îui  le  fit  condamner  a  mort  en  1477.  Le  comté  de  Ja 
larche  fut  donné  par  le  roi  à  Pien>e  de  Bourbon ,  sire 
de  Beaojeu ,  quatrième  fib  de  Charles  I^',  duc  de  Bour^ 
bon.  Pierre  tnourut  en  i5o3.  Suzanne,  sa  fille  unique, 
porta  ses^biens  à  Charles  de  Bourbon,  connétable  de 
France  ,  tué  k  l'escalade  de  Home  en'iS27.  Le  toi  Fraii»' 
çois  I*',  ayant  confisqué  les  biens  de  ce  connétable  pour 
Cause  de  félonie,  unit  le  comlé  de  là  Marche  à  la  cou-^ 
ronne ,  par  édit  du  mois  de  jtiillet  i53i^ 

DB  MAREUIL.  L'ancienne  baronnie  deMareui),  si- 
tuée en  Périgord,  a  donné  son  nom  a  cette  illustre  mai* 
son  ^  1  une  des  plus  anciennes  et  des  plus  puissantes  de 
cette  province.  Lés  seigneurs  de  iVlareuit  prenaient  le  tU 
tre  de  premiers  barons  du  Périgordj  concurremment  a- 
Vec  les  barons  de  Bejnac,  de  Biron  et  de  Bourdeille  ,  et 
ils  assistaient  en  celle  qualité  aux  premières  entrées  so* 
lennelies  des  évèques  de  ï^érigùèui,  et  aux  états  parti-> 


BE  lA   VOBIiESSE   DI   FRAVCC.  9h^ 

"eiiliers  de  la  province  ;  il  ont  donné  plusieurs  cbevaliers 
bannerets,  des  sénéchnux  et  gouveFneurs  de  provinces 
et  des  chambellans  de  nos  roîs ,  et  se  sont  alliés  aux  inai<^ 
90ns  d'Anjou,  deChâlons,  de  Rocbefort,  de  Monlbe^ 
ron,  de  rÀrchevêcjue-Paribenaj,  de  Paynel,  de  Cler- 
moBt,  de  Dreux  -  Morai^nvilte ,' de  Bouchard-d'Aube- 
lerre,  de  Montpezat,  d^Harcourt ,  du  Fou-du-Vig^eàn, 
de  Segonzac ,  de  €bambres  el  autres.  Celte  maison  a 
donné  aussi  plusievucs  évé^ues  et  at^bés.  Son  preiniev  au* 
teur  connu  est  : 

GuiHaume  I  de  Mareuil  ,  qui  fut  témohi  d'une  ehar- 
ie ,  datée  du  jour  des  nones  de  février  1099  (v.  st.) ,  par 
lacpielle  Raina^d,  évèque  de  Périgueux,, donna  ap 
chapitre  de  Sainlr-Astiev  Téglise  de  Saint*£liexuie  de 
Bousac. 

On  trouve  ensuite  : 

Hugues  I  BE  Mareitu,  cheyaliep,  rappelé  dms^  un 
acte  de  Tan  1200. 

Hervé  DE  Mabeuil^  chevalier  et  abbé  de  N.-D.  de 
IHourailles,  qui  fouda,  l'an  1124)  l'abbaje  de  Tricaj^ 
dans  le  diocèse  de  Luçon. 

Hélie  DE  Mareuiii,  I*'  du  nom,  est  mentionné,  aveo 
Bernard  de  Saint-A&tier  et  Hélie  de  Gastillon,  dans  une 
bulle  donnée,  l'an  i  i3o,  par  fe  pape  Innocent  II,  en  fa- 
veur de  l'abbaye  de  Foqtevrauld.  Son  nom  se  lit  aussi 
avec  ceux  d'Aimeric  de-Mareuil,  clerc,  et  de  Gerald  de- 
Mareuil,  ses  neveux,  dans  Une  charte  de  Ghancelade » 
d'environ  le  milieu  du  12**  siècle. 

Hélie  de  MA&EVit^ ,  abbé  de  Sa>nt-Astier ,  en  1 1.78  el 
7182,  était  en  même  temps  archi;idiacre  de  l'église  de^ 
Périgueux^  archi-prêtre  de  îa  cité  et  chanoine  de  Saint* 
Front. 

Aimeric,  sire  de  Mabetjil^  chevalier,  seigneur^  de 
Mareujl  et  de  Yillebois  9  transigea ,  le  5  des  ides  de  mai 
1200,  avec  Ilier  de  Villebois,  seigneur  de  la  Roche- 
beaucourt ,  au  sujet  de  la  mouvance  de  la  paroisse  d(» 
Blanzaguet,  de  l'hospice  de  Boffol  ou  Boffoul,  situ4 
dans  la  paroisse  d'Edom;  etc.  On  a  rappelé  dans  cet  acl^ 


a^  mCTtOVNAI»E    CnriTE19B1«  ' 

«n  <]iffét»end  crai  avait  ea  lieu,  relativeineiit^uk  tuâmes 
;ohîels,enti'e  tiugues  de  Mftreoilf'obeVaUer,  arenl  d^>Ai- 
jnmc,  et  un  autre  Itier  de  Vilieboist,  igr^nd-père  de 
«eltti  c|ui  4|[<aitaû  en  r  2'oo. 

fittgfUes  II ,  sire  de  MaiûhtiL',  cl)«va>Iier ,  Vuh  des  «cao 
pitaines  de  Tarihée  du  roi ,  PdQ,i2'i4  >  vivait  encore  «a 
ia3i ,  et  avait  "eu  trois  Feromes,  corMiues  seulement  par 
leurs  noms  de  'ba4>teme.  S'il  en  faut  croire  l'ancienne  et 
constante  tradition  de  la  famille,  ce  fut  un  Hugues  <de 
Mareuil  qui ,  lors  de  la  bataille  de  Bouvines ,  releva  de 
son  cheval  le  .roi  Pk^ippe  AtteusUe,  et  fit  prisonnier 
Ferrand,  comte  de  Flandre.  «En  considération  de  eè 
service,  le  roi  lui  itoii na. la  seigneurie  de  Vil lebois^elà 
Angoudols.  On  1rem»rqttc  qu'fl  se  -trouva  à  la  même 
bataille  un  de  ses  frères,  nommé  Jean,  dont  le.aort  «fit 
iffuoré, 

Ouiilauiifte  1I<,  sire  vt  Mabeuil,  'i^e  lerdisa  rpmtv  la 
Terre- Sainte,  l'an  2218,  et  obtint ,. à  t^etle  ocoasroii^ 
du  pape  Honorius  III,  le  3  d«;s  ides  d'août  de  la  même 
année,  l'absolution  de  l'etcommutiication  et  He  l'inter- 
dit ,  qui  avait  été  lancés  contre  lui  par  l'arclievêque  de 
Bordeaux. 

Hélie  H,'chevaHer,*eigfnéttt'  3e  Marèufl,  rendit'hotn- 
Itirfoe,  le'l^ndemarn  de  Wotre-Ihme  1244,  à  Hugues  de 
Lézig'n^mou'Lusignan  ,•  comte  de  la  Marche  et  d'A'irgou- 
lénie,  à  raison  d'un  fiéf  notnmé  Jncoin,  qu'il  déclara 
ira  Voir  reçu  ni  reconmu  d'aucun  aiilTe,  pas  même  ita 
vicomte  de 'Limoges.  II  laissa,  eUtr'autres  enfants  : 

!*•  Hélie  III ,  qui  suit  ; 

V^  Rdniflfe  de  Mareuil ,  ércbi-âiadre  âe  ^I^église 
de  Péngueux,  en  12&4  «t  1266. 

Hélie  III ,  sire  de  Mabevil,  ne  prenait  encore  'que 
le  titre  de  damoiseau,  lorsqu'il  rendit  hommage  au 
comte  d'Ângoulême,  à  Bouteville,  le  merc'redi  avant 
la  fêle  de  Saint-Thomas,  ap6(re,  l'an  1248,  à  raison  çlu 
bourg  des  Granges  et  cle  la  forteresse  de  Hautecorne  » 
qu'Hélie  de  Mareuil,  chevalier,  son  père,  avait  déclaré 
tenir  eu  iiéf  du  même  comte  d'Angoûlême;  et^  Comme 


DE,  Là  KOVUSSSE   IXE  StLÀJKCË.  23Z 

i\  u^avait  pas  encore  de  seeau  .particalier  .pcMir  sceller 
cet  acte,  il  empruiiU  ceiqi  d^Ifcier.cU  Villebois^  sei* 
gneur  de  la  •ftocoebeancourt,  et  promit  qu'eussûôt  qu'il 
serait -fait  chevalier ,  il  le  scellerarit  da  sii^n  ;pnoprfi.  M 
est;probible  qu'il  eut  pour  eufants  : 

I".  Bfélie  IV,  qui  suit; 

2^.  ftaimond  de  Mareuil ,  qui  fut  coTnmandenr  et 
grand-prieur  de  l'ordre  des  Templiers,  dans  les 
pcoTinces  d'Auvergne,  de  Limosin  et  de  BeFrj, 
en  1288: 

?^«  Bernard  de  Mareuil,  chevalier,  qui  épousa 
Blanche  de  Châlons,  dame  de  BelleviUe,  la- 
quelle était  veuve  de  lui, Tan  1299. 

Hèlie  rV,  sïre  deMakcvil,  chevalier,  seigneur  de TWa- 
reuil  et  de  Yillebois,  rendit  hommage,  le  lundi  après 
laTêlede*Saiut-Pierre-ès-liens  1287,  a  Hugoies  le  Bnm^ 
Comte  de  la  Marche  et  d^Angoulême,  et  seigneur  de 
Fougères ,  pour  raison  du  bourg  de  Granges,  ae  la  for- 
teresse de  fiautecorne  et  de  la  quatrième  partie  de  la 
forêt  de  Burée,  et  fut  témoin  dans  un  acte  de  l'an  1288. 
11  «fat  père  de  : 

•GnflhmdielII,  sire  db  Mah&ûil,  liherslier,  qui  épon- 
sanAikx  de  ^Roehe/bri  y  *sœnv  de  Jeanne  de  flochefori, 
dame  de  Fors,  laquelle  vendit  au  roi ,  Van  i3o3.,  le 
château  de  Rocheibrt ,  en  Poitou.  Il  se  trouve  aussi 
nammé  dans  de«'aelf«6  âe  j  3oi  et  i3o3,  etArappdé  dans 
desaoleS'de  x3i6'6t.i54().  Il  eut  de  son  mariage  : 

Raimond  de 'Mareuil.,  qui.suit;  elprobablemenl 
Marguerite  de  Mareuil ,  femme  de  Bos  de  l'a-- 
lerandj  en  i3o8. 

Baimondl^  sire  de  Maeevkl  ,  damoiseaur,  mourui 
9vant  le  1'' de  février  i3i6  (v.^t.],  laissant d^lsabejle, 
dame  en  partie  de  Grézignac  et  d^Bourzac ,  sa  femiiie  : 

1'.  Guillaume  IV,  qui  suit  ; 

^^»  Isabelle  de  Mareuil,  mariée,  au  commencement 
de  l'année  i3i7,  à  Berard,  ou. Bernard  F/a- 
me/ic.^-damoiseauyseigiieuren.partie de  Brnzac. 


52  2  DICTION» AIRE   tlWlTEBStl 

Gnillatiine  IV,  sire  de  Mabeuil,  damoiseau^  dit\9^ 
Jeune,  reçut,  le  i*'  février  i3i6  (v.  st.),  la  quittance- 
que  Bêrard  Flamme ,  son  beau-frère ,  lui  donna  ,  pour 
la  dol  d'Isabelle  de  Mareuil ,  sa  femme,  de  laquelle  s'é- 
taient rendus  garants,  Golfier  Flamenc  et  Itier  deSao« 
zet.  cheTaliers,  Giiy,  seigneur  en  partie  de  BburdeiUe^ 
et  Guillaume  de  la  Tour,  damoiseau,  co-seigneur  de  la 
Tourblanche.  Guillaume  eut  d'une  alliance  ignorée  : 

Raimond  II,  sire  de  Mabeuil,  chevalier  banneret^ 
auquel  le  roi  fil  don  de  la  ville  et  châtellenie  de  Villebois^ 
en  Ango\]mois,  Tan  1548,  et  i368,  et  du  cbâteau  de 
Courtenay,  en  .1369.  Il  se  distingua  beaucoup  dans  les. 
guerres  de  son  temps;  et,  étant  capitaine  du  tort  Sainl-« 
Marsal,  il  fut  fait  prisonnier  par  les  Anglais^  en  i383. 
Les  quittances  de  ses  appointements  militaires  des  an* 
nées  i356  a  i37.>,  sont  scellées  de  son  sceau.  Il  laissa  de 
Jo}de  de  "Monlohaude,  dame  de  Vibrac,  sa  femme ^ 
fille  de  Hugues  de  Montchaude,  chevalier,  Raymond  III, 
«[ui  suit;  une  fille,  mariée  au  seigneur  de  Soubise  ,  de  la 
maison  de  Parthenaj,  et  plusieurs  autres  enfants. 

Raimond  de  Mareuil  avait  pour  neveu  :  Guillaume 
de  Mareuil,  chevalier  banneret,  chambellan  du  roi, 
sénécbal  d'Angoumois,  et  commandant  60  lances  et  3o 
arbalétriers  des  ordonnances  du  roi  j  il  scellait,  en  i385^ 
ses  quittances  de  son  $ceau« 

Raimond  III,  sire  de  Mabeu»,  seigneur  deMontrao« 
reau,  fut  aussi  chevalier  banneret,  en,i388.  Il  portai» 
les  mêmes  armes  que  Raimond  ^  son  père ,  suivant  une 
de  ses  quittances  de  l'année  1396. 

Geoffroi  de  Mabettil  ,  fits  de  Raimond  III ,  fût  aussi 
chevalier,  seigneur  de  Mareuil ,  de  Viltebois,  d'Anglac^ 
de  Vibrac  et  de  Dompierre,  en  Aunis,  chambellan  da 
roi,  sénéchal  de  Limosin  et  de  Saintonge,  et  se  trou< 
ve  nommé  dans  plusieurs  titres  depuis  i4o8  jusqu'en 
1441.  Il  eut,  entr'autres  enGints,  d'Anne  de  laRoche-^ 
foucauld ,  sa  femme  : 

1^*  Jean,  qui  suit; 

a*.  François,  tué  à  Tarixiée  avant  \kl^  i 


be  là   VOBLCSSB   DE   FEÀIICI.  22? 

â^.  Mar^erite^  mariée,  en  1443,  à  Arnaud,  ba^ 
ron  dt  Bourdeill'e. 

Jean  dk  MiâBEuiL,  sei^near  de  Mareuil,  de  Pranzac, 
ileVillebois,  deYibrac,  etc.,  est  nommé  dans  plusieurs 
titres  depuis  i432  jusqu^en  i475.  Il  forma  deux  àllian* 
ces  j  la  i**  avec  Philippe  de  Montberoh,  e^t  la  2*  avec 
^eantie  de  VernoYi ,  et  fut  père  de  Guy,  baron  de  Ma- 
reuil; de  Jean,  évêque  d'Uzès;  de  deux  filles  entrées, 
fune  dans  la  maison  de  Dreu^-Morain ville,  et  Faut^e 
dans  celle  de  Boucbàrd-d^Âubeterre ,  etc. 

La  maison  de  Mareuil  se  divisa  en  plusieurs  bf  ancbea 
dans  le  i5^  siècle. 

* 

ta  i'%  sous  le  litre  des  barons  deMâreùîl,  seigneurs 
de  Villebois,  de  Pranaaci  d^Anglac,  et  de  Vibrac,  s'é- 
teignit dans  le  16*  siècle,  et  toutes  ces  terres  furent 
portées  dans  la  maisoln  d'Anjou,  par  ïe  mariage  de  Ga* 
brielle  de  Mareuil,  héritière  de  cette  branche,  avec  Ni-^ 
colas  d'Anjou,  marquis  de  Mézières,  dont  la  fille  uni- 
que, nommée  tlenée  d'Anjou^épouisaFrançois  deBouC'- 
ton,  duc  de  Montpensier. 

La  2%  des  barons  de  Montmoreau,  fondue,  pendant 
le  16*  siècle ,  dans  la  maison  de  Montberon ,  après  avoir 
occupé  la  dignité  de  chambellan  auprès  des  rois  Frao* 
çois  1"'  et  Louis  XII. 

La  ^*,  des  seigneurs  de  la- Youte,  existant  encore 
dans  le  sièele  dernier. 

La  4*9  des  seigneurs  des  Combes,  aUàsi  existante 
dans  le  siècle  dernier.  ,    '  ' 

La  5*,  des  seigneurs  de  Ségonzac,  qui  paraissait,  en 
1699,  tombée  en  quenouille,  et  domiciliée  d^ns  Télec- 
tion  de. Saintes,  généralité  de  la  Rochekle.        • 

La  6*,  des  seigneurs  de -La  Rottf&e,  encore  existante 
en  i665.  ^  . 

Et  lÀ  7**,  des  seigneurs  des  Essarts,  établie  en  Nor- 
mandie, dans  la  généralité  d'Alençon,  eu  1669. 

y  t 

Armes  :  De  gueules,  à  un  chef  d'argent ,  et.  un  lion 
d'a^ar,  armé,  langue  et  couronné  d'or,  brochant  sur 
le  tout.  Supports  :  Peux  lions»  ou  deux  sauvages.  €i- 


124  DtCVIONrAlM?  irm<7IR0Cti 

mierr?  V^ae-^ètîe  «4  QfA  de  lion-,  pos^s-dfe  poofit,  daas  qh 
vol  de  chevalier  banneret. 

DE  MARQUESSAG,  en  Pérîgorcf;  noble  et  ancien-» 
ne  &mi]te,  originalité  da  diocèse  de  Saclat  et  de  la  ba- 
ronnie  de  Bçj^nac,  où  elle  possédait  autrefois  un>  châieaa 
ou  maison  noble^  dont  elfe  a  pris  le  npm,  ou  lui,  à  d*onné 
le  sien,  et  qu'elle  a  aliéné  en  i5^'.  Elle  est  connue  par 
filres  9U.tbenLi<(nes  depuis  le  couimencesieqt' dû  règn» 
de  saint  Louis^  Noble  Gautier  de  M'arqtTessa^  et  ses 
frères  firent  un  accord^  le  fendemain  de  la  fêle  de  Saint- 
Cyprkiii  h9a^r  avec  Raji^oj^  Ci^fÀi^^tauçfo^jatiUinfu- 
vance  du  mas  de  Capèle,  en  prése|U{Q  àHX^^iH^iç  fie^ 
Yielcasiel ,  et  de  R^ioul  de  )a  Pradèle,^  chevalûers.  On 
trouve  dans  fe  siècle  suivant,  Pierre  de  Marques^c^ 
qui  reçut,  le  7  des  calendes  d'àvrif  iSoç ,  ainsi  que  Rai- 
moud  de  Ricard'^  Guy  de  Sobnignac  et  Jean  de  Cres- 
son, une  procuration  d'Adéiuar,  fils  du  seigneur  de 
Bejnac,  Hélie  de  Marqaessac ,  damobeau,  qui  pouvait 
élre  fils  de  Pierre,  avait  pour  femme,  en  t3^8,.  Rai- 
monde  de  VielcasteC,  nommée  avec  son  mari  dans  un, 
registre  des  archives  du  Vatican.  [Rég.  44  dés  bulles  de 
Clemtnd  yi  ,fol.  455,  «•'  4»*.)  Hélie  peu»  a  voie  4lé 
aïeul  d^  Jean,  qui  suit,  depais  tequel  la  filiation  es4y 
établie  littérafement.  '  * 

JeaA  nv:IMUm^v.K$Si^,  I^  du  nom,  davunseau,  fat 
tëmoin  d'un  acte  du  6  janvier  144^  (v.,  si^)*  {1  laissa  d>#» 
Marguerite  de  Nalhacy^2i  femme,  Arcbambaud  9  qui 
suit,  et  2  filles,  dont  la  seconde  fut  mariée  à  Jean  d^ 

Gosj  de  Berbisfuières. 

.  •  •  •  •       •  ■ 

'  Arcbambaud- ni- MjirRQiTiS9A<3 ,  dafl>oi8ejm<  de*  €a9tel« 
nau,  mentionné  dan»  des  actes  de  i468  et  1-480,  nevi- 

vait  plo».l«'6'iAQYi«i;  h^%p  (v.  J9(-)«i  lî  fut  pèr^  4«  • 

1°.  Pons,  qui  suit; 

a^.  Jean  ,  marte  k^esftm^dê  SQbmgnaC'^  ^ont  «me 

fill<e,  Marguerite )- fut -marié»,  fn  ^^^%^^,ï,mMm 

Jean  de  Bardon  •  auteur  des  barons   de   Se- 

gonzac; 
5^  Marguerite,  femne^  en  1 480)  de  flioMeJloiu» 

me  Jean  ie  LeHroili^  ^ 


Dr  LA   NOB^E$f(E    OS    FjHàirCE.  nS 

PûDS  oirPoncet  oe'Maaquessac',  damoiseau  de  Cas- 
^laau  ,  pas«a, une  grande  partie  de  sa  jeunesse  au  serti-  ^ 
ce  du  roi;  il  acquit,  ie  i5  mars  1497  (v.  sU),  d^AJain, 
sire  d'41t)ret^  et  de  Jean  ,  roi  de  Knvarre,  ïçs  paroisses 
.de,Saint-Pai^laly'd'AnSv  de.Sain^-Pprdou?^  et  ae  firou- 
chaud,  dont  il  fofMiiapeu  aprèsia  tÀiretde.Marquessac, 
en  Péno;or^  ,  à  laquelle  il  donna  son  nom  11  viyait  en- 
core le  I*'  avril  1 52.5,  lors  du  té$UiA^nl«,çlc.  Jeanne  cie 
Jtrai/â//sa  femme,  qui  le  rendit  père  de' :  :  '    ^ 

i**.  Amanieu,  qui  suit; 

2®.  Fraâçois,  prélre,  curé-deBerbiguières; 
3°.  Jeanne,  mariée  en  premières  noces  à  noble 
Fr4ii9ois.^e  Bardon*  '-     ■ 

...  .  ,    .   .  .. 

Ama^iejn  oi^  IJUEi^PVsaAC,  écojer,  seigneur  de  St.-Pan- 
^t^ly,  Stp-PardoQX,  etc.,  vendit,  en  .tSSji»  la. maison  no- 
ble de  Mai:quessac  à  fiaimoudde  Pr.ouhet.  Il  offrit  de 
rendre  hommoge  ,  en  j54i  ,  à  Bollet>  bàtacd  d^Albret, 
.et  ue  vivait  pfbs  le  24  9iout.i556.  II  avait  épousé  t  le  i>8 
septembre  i5i5,  Gabriel  de  Tricar.d^^W^  de  Jean,  ja- 
.germao;ede  Périgueux.  Il  eut  de  ce- mariage  six  ûls  «t 
«(ne  fille.  L'aîné,  des  (ils  fut  Pierre  quisuit^  et  Tun^d'es 
cadets  a  formé  la  branche  de  La  BkfiWe.      ..  ..    j 

Pierre  de  .Marçuessac,  écn^er,  seigneur  de  Sain(- 
Pantaly,  etc.,  conseiller  du  roi,  lieutenant-général  et 
)uge<mage  de  Périgord',  épousa,  par  contrat  du  4* dé- 
cembre 154.3.,  Marguerite  de  Btilcier,ûl\e  de  Jean,  é- 
cnyer,  seigneur  de  la  Rolfie,  et  d'Antoinette  de  Bauze 
de  Belcastel.il  contracta  une  seconde  alliance;  et  if  testa, 
.le  Sjuillet  1.600,  en  faveur  des  enfants  qu'il  avait  eus  de 
.  son  premier  mariage ,  et  qui  sont  : 

.    1  *•'  Raûnénd  ,  qui  suit  ;  * 

a".  Jean,  baron  de  Bruzac,  marié  à  Marguerite 

Fhnieno  de  Bruzac  ; 
3*.  Raimpiid  f  seigneur  de  Montbayal  ; 
'     /  '  4<'-.  Marguerite ^  entrée  dans  la  maison  de  Solmi- 
j[nàic-dé'-Bèllét. 

RaimolidtiE!MA|it(;^Vi^sAc,  écuyef,  IseTgueui^de  Saiut- 
Pantaly,  etc.,  épousa,  par  contrat  du  21  novembre 
]585,  Gabrielle  c/'^^sac  de  la  Douze,  et  mourut ,  eu 

V.  aç 


:&26  DICTIOHITAIIIG   VlVlVEESEL 

iSgTt  laissant  une  fille  uniqn« ,  Jeanne  de  MarqnesAae , 
qui  fu^ mariée  trois  fois  :  i*,  en  i6o5,  i  Henri  de  Saint" 
Astierj  chevaiierf  Sfignenr  desBories;  2*  a  Loois-Fran- 
•<çois  de  Lostangesi,  La  ron  de  Bédùcrv  en  Qtterc^;  Z%en 
1618,  à  René  de  Hautefort,  chevalter,  seignenrde  la 
Motte ,  et  mourut  le  iB  décembre  i^^Z: 

La  maison  de  Itfarquessac  a  foroafépea  de  raïniBca-* 
liops  ;  elle  compte  de  nombreux  sernces  nûlitilaires,  et 
a  contracté  de  Donnes  alliances.  '   ''  *  -  '  ' 

Armes  :  D'azur^  k  trois  marcs  d^acgenft. 

DE  MASELLIÈRE  on  de  là  MAZELLIÈRB,  comtes 
de  Douazan  ;  maison  d'ancienne  che?alerie,  originaire 
de  Bretagne,  qui^iut  s^étabUr  dànS'lW  pays  d^Albret , 
«n  Guienne,  vers  le  commenteikiént 'du  16^ 'siècle,  et 
-dotit  le  chef  aètueKM.  le  comte  dé Mazéllière,  maréchal 
descampset  armées  du  roi,  cnevalierde  l'ordre  rojal 
«t  militaire  die  Saint-^Louis,  et^e-l'ordre  de  Saint-Jèàii- 
de-}^Q«alem ,  a  eu  les  honneurs  delà' cour,  an  mois  de 
mai  1780,  en  vertu  de  preuves  ffliteS'  au  cabinet  des  Or- 
dres au  roi,  dans  le  cours  de  Tannée  préirédente  (i).Get- 
te  maison  a  été  revêtue  ides  dignités  les  plus  éminentes 
des  armées  et  de  la  cour  des  rois  de  Navarre.  Elle  a  pro- 
duit, éntr'autres  personnages 'de  marque  :  '  ' 
,      ,  .,•■•.  •  -  >      . 

Odet  Di' MAZEtLtERE ,  ministre  et  secr'éuife-d'étàt  de 
Henri,  roi:  dé  JNavarre  (depuis  Hefhrî  iT,  rot  deFradce], 

Hi    .11     ■,     Mniiiln  ni  ii"'n liiiniii  't'iini   if    i    II    iiii'iiMii 

(1)  Ces  preuveiif ,  înbf î  que  les  Htres  biii*  lesquels  elles  ottt  été 

dressées,  ayant  été  perdus  par  suite  de  la  rétiDlution,  nous  crevas 

devoir  rapporter  ici  la  lettre  autographe  de  M.  le  duc  de  Cîoignj, 

Qui  constate  l'admission  de  M.  le  eontèd»  M^eliièK  aux  honneurs 

.oelacour;-  .    ,     ..,,.,     .:,  „.,,i   |     ,..    { 

•    Fans  «  ce  »9  avril .  173^. 

•  J'ai  l'boiineUr  de  vous  pnéVènit',  monsieur,  que  le  roi  a  bien 

•  voulu  vous  accepter  ptHir  monter  dans  ses  icarrosses;  j'aurai  celui 

•  de  vous  indiquer  le  jour  où  je  pourrai  vouf  donn^  des  chevaux 
»  pour  faire  votre  début. 

•  l'ai  l'honneur  d'être  avec  un  parfait  etjsincêire  attacbef|ent  y 
s  monsieur/ votre  très- humble  et  tres-obéissant  servï(ear« 

;•  Si$ni  le  duc  m  QQiamr.  ,»• 


DE   LA   nOBLSSSE  BV  niSTCS.  2217 

tu  iSgS,  auteur  d^une  braucbe  coiuiuesons  le  nom  de 
barons d'Espiens,  exisilaîaie;  ..   .      • 

Jçan  SE  M AZEi:j.iiBE^  frère  d^Odet,  capitaine  exempt 
de3  garde3-(lu-corps  du  même  prince,  qui,  lorsqu'il  fut: 
parvenu  à  la  couronne,. lui  écrivit  plusieurs  lettres  si-, 
gnéea  de  sa  main ,  remplies  des  t^moig^qages  les  plus  ho-> 
Borables  de  son  affection  ; 

Gaxiot  DE  Mazelukbe,  frère. des  précédents,  fut 
aussi  miniittre-d'état^di;.  roi  de  Navarre,  et  fut  auteur 
d*uoe  branclje  connue  sous  la  dénomination  de  sei" 
gneurs  de  Réaupt,  éleifUe  y 

ê 

'.         •■.......         '     .       .    .  :    .  ■       '  ■  ' 

Bertrand  DE  MLaze^ucre,  frèr.e  des. trois  précédents,, 
fut  colonel  4^  régiu^ent  d^  Navarre;,  et  fonda  la 
branche  des  seigneurs  de  Tours,  éteinte. 

Cette  maison  a  donné  trois  chevaliers  à. l'ordre  sôu- 
Terain  de  Saitit-Jean-de-Jérusalem ,  dit  de  Malte,  et 
a  été  maintenue  dans  sa  iioblesse  d'ancienne  extraction,. 
le  20  août  1668,.  par  jugement  de  M.  Pellôf ,  intendant; 
en  la  province- de  Guiénne,  et  commissaire  départi  pour 
la  recherche  des  usurpateurs  de  lioblé^. 

Armes  :  D'azur,  au  chevron  de  gueules ,  accompa- 
gné de  trois  lionceaux  )  d'azur,  lampassés  et  armés  de- 
gueules». 

DE  MÉALLETbu  MÊALET  (r)  ;  maison  d'ancienne' 
chevalerie  d'Auvergne,  qui,  par  ses  services  roilitaires- 
et  ses  nombreuses  et  belles  alliances ,  est  au  rang  des' 
familles  les  plus  distinguées  de  cette  province.  Elle  pa- 
raît avoir  pris  son  nom  4'un-  fief  situe  près  de  Mauriac^ 
nommé  en  latin  Meletam,  qui  fut  détruit  depuis  i553,. 
mais  qui ,  avant  cette  épocnie,  avait  une  mouvance  con- 
sidérable. €e  fief,  sorti  de  la  maison  deMéallet,  vers 
le  milieu  du  1 4*"  siècle ,  appartenait  dès  lors  en  partie 
à  Jeanne  de  Ghâteaunenf.  jL'épou^e  de  Rigaud  de  Mu-' 


(i)  Dann  les  actes  qae  les  chefs  des  dÎTcrses  branches  produisis 
rent,  en  1666,  par-devant  M.  de  Fortia,  intendant  d'Auvergne  r 
le  nom  est  cvthographîé  MéaU$fMéaU§^t  Mùtk^ei  MiaUet. 


Z2&  DICTl'OIiHJlRE    ÛlflYEfiSf^t   ' 

rai  en  Ht  donalion  à  Jean  Sauve,  aûauel  te  duc  de  Ber- 
Tj  céda   également   la  portion  qu'il   avait  dans  cette 
terre.  Jean  Sauve,  par  acte  du  9  juin  1427 ,  transporta 
tnus  ses  droits  sur  laéatlet  à  Charles  de  Bourbon ,  com- 
te de  Glermbnt  (1).  Oti  doit  attribuer  ^wx  fréquentes 
mutations  de  cette  terre,  dans  des  mains,  étrangères^  le 
défaut  de  titres  qui  empêche  de  remonter  la  filiation  de 
cette  maison  au-delà  de  la  fin  du  i5*  siècle.  Louis  de 
Méallet,  depuis  lequel  elle  est  littéralement  établie,  sei- 
gneur de  Pargii^  et  de  Romeg^oux,  marié,  vers  1490, 
avec  Antoinette  de  Durjort^  fille  d^Anloine,  baron  de 
Boissières,  gentilhomknede  la  chambre* dti  roi,  pouvait 
être  fils  d'Avmeri  de  Méallet,  qui  vivait  en  1460,  se-         ^ 
Ion  le  Nobiliaire  manuscrit  d'Auvergne,  de  Dom  Coll. 
Cette  maisoti  ^  donné  un  chevalier  de  l'o^d^e  du  roi, 
quatre  gentilshommes  otdinaires  de  la  chambre  ^  un 
chanoine-comte  de  Ljon  ,  sacré  évéque  de  St. -Claude, 
le  ^  août  1^42,  douze  chevaliers  et  dignitaires  de  l'or- 
dre de  Saint-Jean-de-Jérusalem,  dit  de  Malle,  et  un 
grand  nqmbre  d'officiers-supérieurs,  décorés  de  l'ordre 
royal  et  militaire  de  Saint-Louis.;  Ses  afliaiices  directes 
sont  avec  les  maisons  de  Ballard  d'Amas,  Blot ,  Brn- 
gier,  l'£spinasse,  Felzins-Montmiirat,  Gibrac,  Jarrige, 
Luparra,  Mussebeau  de  Sedaiges,  Mejmel,  Pestels,  de 
Pevroux,  Pons,  Eiora,  Hobert  de  Lignerax;,  la  Roche, 
Sàivert,  Sennezers^ues,  Sermur,  Serviéres,  la  Trémo-» 
lière,  etc.,  etc.  Elle  a  formé  plusieurs  branches,  en- 
tr'autres,  celle  des  barons,,  puis  comtes  de  Fargties, 
dont  le  chef,  Jean-Joseph  de  Méallet^;  cotnte  dé  Far- 
gues,  né  à  Aurillac  en  1776,  ancien  maire  de  la  ville 
de  Ljon  ,  depuis  le  mois  de  décembre  1814  jusqu'au 
mois  d'août  ioi5,  époque  à  laquelle  il  fut  nommé  mem- 
bre de  la  chambre  des  députés,  mourut,  en  18 iB,  em- 
f sortant  l'estime  et  les  res;rels  de  ses  concitoyens.  I(  n'a 
aissé  que  trois  deiïioiselTes.  La  branche  des  seigneurs 
de  Faulat,  aujourd'hui  l'ainée  de  cette  ancienne  famil- 
le, subsistç  dans  la  personne  de  François -Louis  de 
Méallet  III*  du  nom,  seigneur  de.  F*iula^  ^^  autres 
lieux,  ancien  capitaine  au  régiment  de  la  Sarre,  ma- 
rié, en  1789,  avec  Elisabeth-Françoise  de  la  Roche , 


(1)  Goûtâmes  d'Auvergne»  par  Chabrol,  tom.  IV,  pag.  6M, 


DB   L.i    KOBtr^SSE   DE   fRàXTCE.  SIQ 

dont  il  a  nn  fils  unique,  nommé  François -Louis  de 
Méallel  de  Faulat,  écujer,  né  le  7  décembre  i8o3* 

Armes  :  D'azur,  à  trois  étoiles  d'argent;  au  cbef  d'or. 
Couronne  de  comte.  Supports  :  Deux  lions  léopardés , 
accUlés. 

* 

DE  MOFÎTARD.    La    famille    de    Monlard,    sui- 
vant une  tradition  conservée  de  toule  ancienneté,  «  est 

•  originaire  du  Poitou,  et  transplantée  dans  les  pro- 
»  vinces  de  Périgord  et  d'Agénois  depuis  à  peu  près  4oo 
»ans.  Cette  même  tradition  porte  que  Pierre  de  Mon*; 
»tard  ,  le  premier  de  cette  famille  qui  vint  s^établir  en 

•  Périgord,  j  épousa  Hélène  d'Abzac,  et  que  leurs  en- 
«fants  et  descendants  ont  constamment  fait  le  service 
»<laiis  les  .bans  et  arrière-bans  des  armées  de  nos  rois  ; 
iqueGédéon  de  Montard ,  qui  servait  dans  la  marine, 
tint  commandant  de  IMe  Sainte-Croix,  sur  la  fin  du 
»  i7*«iècle,  et  qu'il  mérita  dans  plusieurs  circonstances 

•  les  élogtf  de  M.  de  Baas  (  i) ,  alors  chef  d'escadre;  que 
•Jean  oe  Montard  obtint,  sous  Louis  XIY,  un  certifia 

•  cat  de  noblesse  pour  entrer  à  Neufbrisack,  où  il  fut 

•  élevé;  enfin  que,  dans  des  temps  plus  reculés, Michel 
»^de  Montard,  aj.ant  été  attaqué  par  les  commissaires 

•  aux  francs-fiefs,  en  fut  déchargé,  après  avoir  justifié 

•  de  sa  qualité.  » 

Les  titres  de  cette  famille  ayant  été  la  proie  de» 
flammes,  en  1793 ,  on  se  bornera  à  citer  ici  sommaire- 
ment ceux  qui  ont  été  conservés^  et  dont  expédition 
légale  nous  a  été  adressée. 

• 

Jean  de  Montard,  écajer^  sieur  de  Gampagnac,  é- 
pousa ,  par  contrat  passé  en  Ja  maison  noble  de  Lantic , 
paroisse  des  Essaintes,  prévôté  de  la  Réole,  en  Baza- 
dais,  devant  du  Bourg,  notaire  royal,  le  18 juillet 
i63o,  demoiselle  Françoise  de  Bonsol,  fille  de  rierre 
de  Bonsol ,  écuyer,  sieur  de  Lantic,  et  de  demoiselle 
Jeanne  du  Puch  :  le  futur  procédant  de  l'avis  et  con* 


(1)  M.  de  Baat  était ,  en  1674  9  vice-roi  de  tlet  dé  rAmërîque. 

(Note  d9  î'éditimr.) 


I 

u3a  MonoifirAiBB  uvitersel 

fteii  de  Françoîs-Lonis  de  Bardon ,  écujer ,  seîgnenr  et 
baron  de  Ségonzac ,  son  cousin-germain  ^  de  Pierre  de 
la  Faye,  écuyer^  son  frère  utérin,  et  d'Ejnieric  de 
Fleurie ,  aussi  écuyer,  sieur  de  Ricauh,  son  onde  ma- 
ternel ;  et  la  future  assistée  de  ses  père  et  mère ,  de 
Pierre,  Guillaume  et  Jean  de  Bonsol,  écnjers,  frèires; 
de  Charles  de  La?au,  écuyer,  sieur  de  la  Pu  jade ,  Ber-^ 
trand  de  Boctns,  aussi  écujer,  et  autres  proches  pa* 
rents  et  amis. 

Messire  Martial  de  Moivtard  ,  écuyer,  sieur  de  Las- 
sagne,  arrière-petît-fils  de  Jean  et  de  Françoise  de- 
Bonsol ,  fut  maintenu  dans  sa  noblesse ,  sur  la  produc- 
tion de  ses  titres,  par  arrêt  de  la  cour  des  aides  et  finan* 
ces  de  Guiénne,  du  2  septembre  1777.  Il  avait  fait  son 
testament  devant  Grilhé,  notaire  royal,  le  29  novem- 
bre 1769;  il  mourut  le  6  janvier  1779.  H  avait  épousé  t 
1°  Jeanne  de  Courson  ;  a®  Marie  de  Cazenave,  fille  de 
Jacques  de  Cazenave,  écuyer,  sieur  de  Saint- Phi- 
lippe, et  de  dame  Marie  de  Bérard.  Ses  enfa^sont: 

•« 

Du  premier  lit  .• 

I".  Messire  Armand  deMontard,  écuyer,  sieur  de 
Lassagnèviofficier  au  régiment- de  Normandie  ^  ' 
en  1773,  aont  le  fils,  Armand  de  Montard,  a' 
servi  dans  Fémigration  ; 

_         » 

Du  second  lit  : 

m 

a".  Messire  Jean-Louis  de  Montard,  qui  suit; 

S^t  Jean  de  Montard,  écuyer,  lieutenant  au  régi- 
ment de  Poitou,  en  17649  marié ,  par  contrat 
passé  devant  D''Iieure ,  notaire  royal  de  la  ville 
du  Mas  d'^Agéuois,  le  5 1  octobre  1773 ,  avec  de- 
moiselle Elisabeth  Flouret de  la  Garrigue,  fille 
de  noble  Pierre  Flouret  de  la  Garrigue,  écuyer, 
ancien  officier  d'infanterie ,  et  de  dame  Jeanne' 


maintenu  dans  sa  qualité  de  noble  et  d'écuyer, 


«if  a  déchargé  de  la  collecte  de  la  vilfe  et  JQiîdic^ 
tion  du  Mas  d'Agénois,  où  les  maire  «t  coiMtik 
rayaient  porté  par  inadvertance  ; 
,    .  4^. .  Jeanne  de  Montard  de  Villeserre,  ?i?«iit€^  en 

176S.    .     :    • 

^      .    .  <  »  •    .    *  '  P  •        I  '         .      •  I        . .  • 

: .  M^sçf re  JeaDrliQuis  DE  Moktakd  ,  écnjrer,  incyiisi{«é^ 
.  jaire  4^^  «irde  4u. roi,. siégea,  jen  178g,  parmi  la  n©- 
..^l^$8e  4^^^  ^^néchflusaée  jle  G>atenzre^  convoquée  poir 
^lélectipft  /[Jjes  dépiités  aux  états-généraùx  dn  royaume. 
Jk  i^vai^;4ppîi5é,  .p5«r  contrat  passé  devant  Borie;  liotifr- 
re  royal  en  Çaienne,  U  14  mai  1764:,  demoiseUé  Sfa- 
2anne  d^Fillol,  morte  en  1814,  fille  de  messire  Louis 
de  Pilfol,  écuyer,  seigneur  de  Mèàières,  et  de  feu  da- 
me Jeanne  Rigaud  du  May^fchet.  Il  est  mon  en  1812, 
et  à  laissé  pour  fils  unique  i     • 


*  »  ■  1 1  *•    < 


MartiaèoE  MmtARbv^cuifér,  né  le  XI  niàrs  1765.  Il 
a  servi  en  émigration.  -  .    ^ 


I    iii 


Armes  :»Parlî',  au,i  d'or,-  à  trois  bandes  de^gueules; 
an  2  d'azur,  à  deux  pâtes, d«  griffon  d'or,  contournées. 
Couronne  de  comte;  Supporter  :  •  Deux  griffonsl 


•■  t 


MONTESQUIOU  de  TAGES ,  en  Périgord  ;  bran- 
cbe  éteinte  de  ^ancienne  et.i^Ustrf  maison  die  MEontes- 

'  qui  ou,  quï  jeàt  .a  peiirè  iiidiq^  VHistoic^  dçs 

Grands^Offîciers  de  la  Coûron/^é'^  tom.  VU,  pag.  a8o. 
Qtï  en  donnera  ici  la  généalogie,  diaprés  des  do,cumej^ts 
authenliques'nui  ont  été  communiqu.és,  en  coQ^eryaiit 

*  Tordre  des*  de&:rés  suivi  dâîis  rouvraffe  cité. 


taine 

seigneur  de  Sauaçens  ouSaaS8ens.f  et  d'Anne  de^Fages, 
Jbéffitièré  de  la  teire  de  ce  nom  (i)  ,  dont  il  eut,  ea-* 
«r'àtiC^eâ  etifants  :  / 


'-" — ■ ■  ■-  ' ■ — '- ' — '-       '     ■-  _ 


•    >'  'j: 


(1)  Anne  de  Fages,  dite  ia;Gr^iuU^  4wie''d&  Fi^»,  fin  Bous* 
quet,  de  Fendat,  en  GondomoU,  4^  llfoncassin,  de  Couden» 
£onguevil|c  >  Luuac,  etc.^  dame  d'hoonetuc  d«.^  raine  de^^avar^; 


aSa  l^lCnolTRAlBE   VVlYEfttEL 

XYIt.  Bernard-Antoine  de  Mobtcsquiou  Oi  Movf^ 
tue,  oHevalier^  seigneur,  baron  de  Sainle*Co1ombev  di^ 
Fa§^e8,  seigneur  du  Bousquet,  Saint -Cypr» en ,  Lùs- 
iac,  etc.,  gentiUiomme  ordiiuiire  de  la  chambre   du 
roi  9  enseigne-colonel  du  régiment  de  ses  gardes,  et  ca- 
pitaine du  ban  et  arrière-ban  de  Laaragais,  épousa  Ca- 
iberine  de  yiartdef^olay^  fille  de  Jarques  de  Viart, 
chevalier,  seigneur  de  Volsy^  C«>ndé ,  Gotniaujay  et 
Villebazin,  conseîUe^«-^d^éul ,  maître  des  Tecjtfélës  ordi- 
naire de  rkôtel  du  roi ,  et  président  èsr'gbûVèrfeienienils 
de  MetE,  Toul  et  Verdun^  et  dèCalhtfrifte'dé  Compaiil- 
de-Villette,  dont  il  eut  les  enfants  ^iVAn'ls  :  ^ 

y.  Jacques,  qui  suit  ^ 

'2.<*.  Jacques,  appelé /'a^^^^/e  F<^€^$         i 

3^  Biaise ,  seigneur  de  Luss^c ,  maf ié,  (^  i657yà 
Anne  de  Touchebœitf-Beaumond  ,*  dame  de  la 
Carrière,  fille  unique  dç  Pierre  de  T ouchehoeul- 
Beaumond,  écujer,  seiorneur  de  Ftau)ac>laCaff- 
rière,  etc. ,  et  de  dame  Eslher  Gautier  ; 

4°.  Catherine,  qui  épousa,  par  contrat  du  a5  juil- 
let 1637,  Jean- Jacques  de  Suini-^AsUev,  sei- 
gneur des  6orieS).et  tes^a  le  19  novembre  167»; 

5^.  Anne,  mariée,  en  1648,  à  Jeanne  Comarque^ 
écuyer,  seigneur  de  Bejssaç. 

Xyin.  Jacques  de  MonTESQUiou-MonTLUC,  cheva- 
lier, seigneur,  baron  de  Pages,  Ste.-Cdlombé,  seigneur 
'  du  Bousquet ,  Saint-Cjprien ,  Lussac ,   etc.  ,•  épousa  : 
!•,  en  1645,  N....;  a^,pâr  contrat  du.  12  févri^er  i664» 
Marguerite  de  MelietyVenye  de  noble  François  de  Si- 


re, était  fille  de  Jean ,  seigneur  de  Fages*  gpi  tcfta«  le  ^5  déceaci- 
bre  i544«  et  d'Anhc  ^e  lâ  Mqtl^e;  elle  fut  substituée  â  son  frère, 
«près  'la  mort  duquel  sa  ni  vtffants',  elle  devînt  héritière  d'une  gran- 
de partie  des  bien»  de  sa  maison.  Elle  ftitmariée  ?*i«v'le  18  mai 
i553,  à  Joacbini  de  Hontftmt,  obevalSery  seigneiir  4bs  Lions  et  de 
Xodgueville ,  enseigne  de  M.  le  Vidame  de .(^^rt^es^t  paneti^r^r- 
dinaire  du  roi  Charles  IX,  et  chevalier  de  son  ordre;  et  a%  le  8 

J'anvier  1570,  à  noble  ie»n  de  MotUiezun^  seigneur  de  SauMeos. 
Slle  testa,  le  ai  août  i584,  et  eut  pour  enfants  : 

'*  r«i  Odet  de  Môntivnitt ,'  hïàûé ,  te  i'4  avril  1 6^ ,  à  Margue- 
tited'Jétaedeia  IhhiSûy  et  mort  sans  postérité  ;  " 
9**  Madelaine ,  femme  de  Jean-Jacques  de  Montesqûi&u» 


DE    LA   VOBICSSE   DE    FBANCE.  233 

^»Tat,  et  fille  de  Philippe  I  de  MeHet,  chevalier,  sei- 
]gpneur  de  Neavic,  Saint^Pardoux,  Lendave,  Saint-Mar* 
tial  de  Drône,  etc.,  et  de  Marguerite  d^Abzac  de  la  Dou* 
ze.  De  ce  mariage  vinrent  : 

1^.  Bernard,  qai  suit; 

3*t  Catherine,  mariée  a  David  de  la  CaratUicy  aei- 
gneur  du  lieu  de  ce  nom» 

XIX.  Bernard  oe  MovT|&$Qvioir«M ohtlug,  chevalier, 
seigneur,  comte  de  Fage»,  «eigneurdu  Bousquet,  de  Lus* 
sac,  etc.,  épousa,  par  contrat  du  %i  février  c6é3,  Fran- 
çoise de  Cordis  ^  fille  de  Giraud  de  Gordis,  sieur  de 
Tajdes,  conseiller  du  roi,  magistrat  au  siège  présidial  de 
Sarlat,  et  d'Anne  de  Saint-Glar  ;  il  provint  de  ce  maria- 
ge plusieurs  enfants  de  Fun  et  do  Tautre  sexe ,  morts 
avant  1691 ,  et  dont  il  ne  resta  qu'une  fille ,  qui  suit  : 

Marie  de  Montesquieu,  dame  de  Fages,  devenue, 
par  la  mort  sans  enfants  de  ses  frères  et  sœurs , 
néritière  de  tous  les  biens  de  sa  maison ,  les  por- 
ta dans  celle  d'Ajac,  par  son  mariage,  contracté, 
le  28  janvier  1700,  avec  Bernard' ^e  Hautefort^ 
chevalier,  seigneur  d'A^ac.  La  terre  de  Pages  a 
passé  depuis  par  succession  dans  les  maisons  d'Ar- 
M,  de  Fruffia  «t  de  TaiUefer  de  Barrière. 


Armes  :  Écartelé,  aux  i  et  4  de  MofUesquiou,  ejfiï  est 
d^or  k  deux  tourteaux  de  gueules ,  Tan  sur  Tautre  ;  aux 
a  et  3  d'azur,  à  trois  colombes  d'argent  a  et  i ,  et  nn 
croissant  d'argent  en  chef,  qui  est  de  Sainie^Colombe, 

N 

DE  NÂDÀILLAC ,  vcyez  »u  Povgkt. 

DE  NADAL,  seigneurs  de  Beauvezet,  en  Provence. 
Artefeuiile,  dans  son  Histoire  héroïque  de  la  noblesse 
de  cette  province,  remonte  la  filiation  de  cette  famillo  à  : 

Guillaume  Nadal,  qualifié  cjievaliei*  dans  des  chartes 
de  l'église  de  Riez,  des  années  iSSq  et  iS^a.  Il  eut 
pour  hls  : 

V.  îo 


%3é^  DICTIOSIIAIEE   UHITEBSEL* 

Claude  Nadàl,  seigneur.de  Beauvezet,  virant  en 
l4i  1 9  et  le  premier  que  Tabbé  Robert  de Briançon  fasM 
connatlre.  11  eut  deux  fils  :     • 

1^»  Elzëard  Nadal ,  qui  a  continué  la  descendance 
de  cette  famiiie,  alUée  avec  celles  d^Isodrd  de 
ClienerilleSfdeMause,  de  Moutfort,  desMée^d» 
Perrache ,  de  Marion ,  etc.  ; 

a*.  Pierre  Nadal,  qui,  conjointement  avec  son 
-  frère,  fit  hommage  au  roi  René  de  leur  terre  de 
Beauvezet,  en  i453,  et  à  Charles  du  Maine ,  son 
successeur,  en  i4Bo.  Pierre  eut,  entr'autres  en- 
fants : 

Da^pbiné  Nadal,  mariée,  par  contrat  du  25 
mars  1477,  avec  Etienne  Airniniy  fils  de 
Louis  d^Aimiui,  co-seigneur  de  Saint-Jeurs^ 
viguier  de  la  ville  d*Arles. 

Armes  :  D'or,  à  Faigle  éployée  et  couronnée  de  sa- 
ble; chargée  sur  l'estomac  crun  cœur  de  gueules,  dans 
leqtiel  est  fichée  une  croix  du  même. 

DE  NÉËLLE,  seigneurs  de  Néelle  et  de  Falvj;  illus- 
tre et  puissante  maison  de  chevalerie,  originaire  de  Pi- 
cardie ,  où  elle  florissait,  dès  la  fin  du  10*  siècle ,  dans  la 
personne  de  Yves,  P'  du  nom ,  seigneur  de  Néelle  et 
de  Falvy,  sous  Hugues  Capet,  dont  les  descendants  ont 
jpossédé;,  pendant  trois  générations,  le  comté  de  Soissons, 
ex  la  chÂtellenie  de  Bruges  jusqu'en  1224*  Celte  maison 
»'est  éteinte  à  la  fin  du  14^  siècle,  après  s'êire  alliée  à 
celles  d'Alsace  ,  d'Audenarde  ,  de  Bétnune,  de  Chypre , 
de  Clermont  d'Ailly,  de  Dreux,  d'£u,  de  Hainaut,  de 
Hangest,  de  Joignj,  de  Joinville,  de  Lambersart,  de 
Los,  de  Montmorency,  de  Moreuil,  de  Murray,  de  Pec- 
quigny,  de  Pierrefonds,  de  Ponthieu,  de  Roye,  de  Sai^- 
cerre  et  de  Vendeuil. 

Armes  :  Burelé  d'argent  et  d'azur;  i  la  colice  de 
gueules,  brochante  sur  le  tout. 

LE  NORMAND ,  seigneurs  de  Bretteville ,  de  Tras- 
sepied,  de  Bossy  et  du  Tertre;  famille  noble  et  ancienne 


Dl    LA   NOBLESSE   DE    FRAlffCE.  235 

J«  lu  province  de  Normandie  ,  qui  a  constamment  por-. 
lé  les  armes  pour  le  service  de  nos  rois  dans  les  oans. 
de  ta  noblesse  de  cette  province,  dans. les  compagnies 
d'hommes  d'armes  des  ordonnar^ces^  et  dans  les  diffé-. 
rente  corps  de  l'armée  dej^ùis  la  formation  des  régi- 
ments. Sa  noblesse,  remontée  par  litres  uniques aa  mi* 
lieu  du  i5*  siècle,  ^(^  ^t^  reconnue  et  «isôntenue  dans 
foules  ses  prérogat(yes«  par  arrêt  de  lit  oour  des  aides 
de  Normandie,  des  3  juillet  iSgS,  ii  février  .i6o3  et 
23  mars  1629;  par  arrêts  des  commissaires  du  roi  sur 
le  fait  des  franci^-fiefs^  def  2  jqiUet  ;i6a5>et  7  février 
i64i;  par  jugement  fies  commissairesi  .départis  par  le 
roi  pour  la  recnerclie  des  usurpateurs )da  titreLde  no- 
blesse, du  16  ina.rs.i665;,enfin  par  qrdonnance  de  M; 
de  la  Bourddhi]$iyp|,du  i^'  janvier  i)699.  Ces  différeo-*- 
tès  pièces  articulent  tQUS  les  faits  énppcës  dans  la  gé«» 
iiéalogie  qui  va  suivre ,  ^t  qu'on  a  continuée  jusqu'à  nos  t 
jours,  sur  les  Ulres.Qrigiuaux  pradttilsj^a|:]M[M.aeBret«  • 
téville.  *  "  '  ■     . 


I;  Jean  T^E.IToaÂiiiTD^  P'  du.poms  Acuyer,  vivait  ca  . 
[470.  ïr  eût  d'uiiè.  alliance  ignorée  dcnis  enfants  : 


!»►.  ' Jtan  ir,  qtkî  suit; 
2^  N....  Le  JNormand. 


.  II.  .^eati  LfttNomiiKD  .fill"  da^nodi  ,-ëeb;^r;  est  ainsi 
qualifié  dans  l'adjuditatiion  i>ar  décrlstf  dcf'plodeàrshé- 
ritag^ç^^^àjui  Jaite/ans  plaàdst  de 'Br^tiieyill>e'«t  Tourne- 
bu,  le  20  février  1488;  dans  un  contrat d'écbati^e,  re- 
çu pfkf'lei  t|ih^U«WSfde  Falaisey  le^8^mat*s' t490 ,  et 
enfin  dans  un  co^InaA^ide  20*sols  tourfi^îs  «dèrent^  que 
lui  acheta,  en iionirbsence,  Robert  L<^  ]^<^^ii^and,  son 
fii^t  i^  9  ianvi^c  Ji^^i'i  II  avait  «pbusj  dèlmoiséllé  Jean- 
ne du  VoL^  de  laquelle  il  laissa  :  <     '    i) '^  ' 

.  .  jL%:Jean  l^ç^Npr/nandf.ëcuyeiçV  piètre,  curé  Je 
Yaumerejr  ; 
3^9,  Robert  f  dont  l'article  jsiuit. 

III.  Robert  Le  MormakD)  écuyer,  sieur  de  Bôssj, 
acquit  plusieurs  héffûages  en  la  paroisse^def  Cesnjjr,  en 
Cinglois ,  et  autres  paroisses ,  en  i488  ;  "1489 «t  1 497.  Il 


236  DICTIOWAIBE    USIVëBSEL 

époussi  demoiselle  Jeanne  du  Boiirg  (i) ,  fille  de  Roberf 
du  Bourg,  sieur  de  Tracj,  bacon  de  Messey.  £Ue  éuii 
Teuve  dudit  Robert  Le  Normand  >  le  pénultième  Eévricf 
i5o3,  époque  àlaqaelle  elle  ùt  racc|uUilion  de  hi  $ob 
toarnob  de  rente.  De  leur  mariage  sont  pro^enus  ; . 

1^.  Guillaume,  clont  l'article srnt; 

%\  Pierre  Le  Normand,  auteur  de  la brancbe des ' 

sieurs  de  Bossj  et  du  Terti^e ,  rapportée  en  sod 

rang*  •      • 

1V«  GuiN^iUvite  Le  NoRMAim ,  écujer,  sieûr  de  Ilaj- 
ii«8,  de  TrassepJed,  de  Magny -le-FrèuIle  et  de  Breile- 
YiUe-le*Rabet,  fit  lots  et  partage  avec  Pierre  Le  Nor-. 
mand,  son  frère,  le  27  septembre  i52d,  des  biens  des 
successions  de  feu  Robert  La  l!ïormaild,  leur  père,  ei  de 
feu  demoiselle  Jeanne  du  Bourg,  leur'mère.  Ce  partage 
fut  vecoima  aucc  assises  de  Falaise  par  François  et  Mi- 
chel Le  Morman^i,  fib  du  dit  Guillaume,  à  la  réquisition' 
de  leur  cousin-germain,  Jacques  Le  Normand,  fits  de 
Pierre,  écuyer,  sieur  de  Bossy,  le ,4  juin  i548.  llTavfit 
épousé  déittoisélt^  Marié  Guy  art  (2)',  qui  était  Veuve  de 
lui  lorsqu'elle  fk'tbts  et  partage  avé^c  âes  cinq  fifs,  re- 
connus par  le  vicomte  de  Falaise^  le.  25;  janvier  x555. 
Ces  cinq  fils  étaient  :  ... 

1^.  Nicolas  Le  Normand,  écuyer,  sieur  de  M^gny- 
lerErftuU^.  U  «ponsa  uiBy  dtfOioîselDe  le  Bour-^ 
gtois ,  dont  il  n'eut  qulvme  fiU«  ;  -' 

»''.  GimUhuai^  Lef  NonÛMid^  é«uyei»^  mort  sas)  «n*  '■ 

3?.  Frapf^i3  Xe  Normand ,  ^uî  eentimue  ht  li^e; 

4*.  Jaca^es  Le  Normand  ^  éeafet'; 

S\  Midjù^  lé0  Mormaind ,  éenj^efi,  sieur  de  IVas*  • 

sepi(^49  ^i  fonda  la  braÉbbef4e  ee  noffli,  làea^ 

tionnée  plus  loin. 


..!»., 


V.  Francis  Lf>  Nos^MAHD  y  écû^éi^- sîeiir  de  Breui 

— ■'  ; 1   tin'h  y  r>  "  '*!!■ 


(1)  Du  Bour^  :  D'asur,  au  chevron  d'argent  ^  accompagaé  de 
trois  flanofaiy  d'or«  *  ' .     '  '  ' 

(a)  Gwiim  :  D'azup ,  avi  cq>  de  TÎgoe  ^mUprèi  cr  femme  d|e  ^ad- 
pie»  fruité  de  gueulei  »  «outeou  d'utt^icbAlaf-d^ta^le^ 


m  LA   KOBLESSB    DE   FftAlTCE.  23y 

villc-l^-Rabçr,  épousa,  par  traité  du  5  Doyembre  i56i, 
demoiselle  Marguerile  de/ Pommoîlin  (i) ,  fille  de  no- 
ble bonvme  Glacide  de  Fommoïlin,.  sieur  deCastellet»^ 
U  en  eut  : 

TL  Jean  liE  No&MÀiTD ,  III*  du  nom,  écuyer,  sieur 
de  Bretleviile-Ie-Rabet,  maintenu  dans  sa  noblesse  dVx- 
traction  «  par  arr^tde  la  cotir'des  aides  de  Normandie,, 
du  3  juillet  iSçS»  où  se  trouvent  rapportées  toutes  les 
pièces  originales  qui  établissent  sa  descendance  directe 
<ie  Jean  Le  Normand,  T'  du  nom,  écuyer,  vivant  en 
1470.  Cet  arrêt  de  la  cour  des  aides  fat,égaUilief>t  ren- 
du en  faveur  de  Pierre  Le  Normand ,.  sieujr  du  Tertre, 
François  Le  Normand ,  sieur  de  Rfl)chefort,  et  René  Le 
lNorn»and ,  frères,  fils  de  feu  Jacques  Le  Nornia,pd ,  é- 
cujer,  sieur  de  Bossy,  et  de  demoiselle  Blanche  le  Gar- 
deur,  et  côusini»  dudit  Jeaa  Le  Normand.Ce  dernier  avait 
époiis^,  par  iraité  «lu  16  août  iS8-jy  reconnu,  le  22 
aout.i£&o,  dfevâni  Jean  yai|;i|uelin,„, conseiller  du  roi, 
et  lieutenant-général  du  baiilliag.e  de.Caen,  a^  siège  de 
Falaise  4,  deimoiseÛe  Ëmçrence  de  Fédebrix ,  &\l»  de  feu 
Franççtist^e  Péîïjftbrix,  «CiMyer,.  sifur  du  Qûehei,  et  de 
JacqÙ^H^|^  du  Sois,  Ijlmerei^çe  de  Fédebrix  était  veuve, 
lorsqu^nê  .tuJb  déchargée'  de  |a  taxe  4«s  francs-fiefs  ^ 
par  arrêi  des  coinfii^ai7ç&  ^q  .1*01 9,. donné  à  Kçfoen ,  le 
2  juillet  4 <^,o5«.£k&leiiiv  mariage  son(  issus,: 

1*.  Jacqùeé^,  ààiit  Tarticftë  S^it;* 

si^.  (Îa5p»i*d  Le  l^drtaâud'yécii^er ,  sieùr  du  Bû- 
clilet ,  qàt  ftit  itfldûi^Jsci'îô'nttaire  ,  en  i632 ,  des 
enfants*  l'hiuetrvs^dé'Jabqués,  son  frère.  Il  est 
meiitivnvié  danis  Tâfr^t'^é^  (Commissaires,  du  roi, 
*  pour  lés  fi*àncs-fl^fè;  dbniiê  à  Rouen,  le  7  fé- 

vrier I6f4i  ,  et  mouïtûrsans  jiostérilé. 

VHi  JacqiteS'LB  No«wtà»0,  ï*'  dti'ndûi,  écuyer,sieur 
de  BreitéviAé,  ofttint-^  le  's'VmaTs  1619,  Un  arrêt  de  la 
cour  des  aides  de  Normandie,  qui  le  ma'iii'tini  dans  son 
ancienne  extraction  et  dans  la  qualité  d'écuyer,  et  con* 
dsmorrap  lenûôlirûS^'Rérre  Dumont,  qui  avait  tenté  de 

.  (i)  pè  P'ommoUin  :  D'argeat»  au^  chevfoi»  deaablei  «teoAspagaé 
de  troi$  hure«  de  Mngliei:  du  i&éme. 


a38  DICTIONAÎRE  tJWlYEBSEL 

Vy  troubler,  à  So  liv.  d'amende  envers  la  cour,  et  pa- 
reille  soipme  envers  ledit  sieur  de  BretlevilJe.  11  avait 
épousé^  par  traité  du  3o  janvier  1609,  denic^iselle  Fran-. 
coise  Perreau  (i),  qui  était  veuve  de  lui  et  tuUtce  de' 
leurs  enfants  mineurs,  le  7  février  1641- ,  d<ile  d\ui^  ^- 
rêl  des  commissaires  du  roi ,  sur  le  fait  des  (rancs-lïrfs  9 
qui  lés  maintint  dans  leur  noblesse  el  les  déchargea  de 
ce  droit.  Ces  enfants,  dont  Gaspard  Le  Normand,  é- 
cujèr,  sieur  du  Bûchet,  était  aussi  tuteur  aclionnairei 
sont: 


t •     *  •      •       I  f '  «    •»  » 


i*.  Jacques  Le  Normand, '^ééuyer,  siéiïr  de  Bret- 
'  '    teviile ,  qui  fut  maintenu  dàbs' y  riôbl'ésse  sûr  ses 
Irtres  filiatifs  remontant  à,  Jean  Le  Norr^ând ,  V" 
du  nom,  écuyer,  vivant  en  ï470i  "par  arr*^t  des 
commissaires  dépaHis  par  le  roi  *en  N'ôrnfiandie , 
du  16  mars  i665,  arrêt  qui  maih'tint  également 
Jefefrt  Le  Normand,  àletir  dé  la  Giairenne,  et  Cliar- 
leà  Le  Nortnand;  sîiéur  de  Oampierre,  prélres,'' 
ses  frères. Uai^que^Le'Normand'de*  BrUiéyîllé 
-servit  dans  le  preitiièi^  escadijôn^de'îa  DÔbles-. 
'  -îfè  •  de  k  généralité  de  Caéi^,  cbto mandée  pour' 

*  l'àrrièi*e  -  ban  ,  suivant   rattest^riôh  S'WWanJ* 
dfe  Sallet,.6eig*iêû'r'd'u  Repasy'dttttné'e  Jà'Vëri 

•  dim,  lé  22  hoteinbre  1674.  irtft'ait'cjiottsê'i  ï% 
par  traité  dù'ifS  Jeiil^t  i6'5ô',  ISafg'tteHte^^er-- 
tin ,  dont  il  n^eut  point  dVnfanls^.iille.  de  Pierre 

ertm ,  ecuyer ,  sieur  de  yaudelofier,,,  et  dje  de- 
moiselle  Bonne  duBuat  ;  2%  par  Ira^tt^  an^ao  jan- 
vier 1677,  demoiselle.  Éljsab^t^  ^(i^.G/;i>w 

'  '.  fille  d'Isaacde  primouil^  épuve^p,  $^^Ui:.4®  M^"" 
gon,  et  de  noble  dame  Maxlelaijie  ^^^ult.  Il 
-  n  eut  de  ce  mariage  qu  une  liile,  nopmpe^Mane- 
Charlotte  Le^Nbrmand,  mariée,  au  mois  de  jan- 
vier 170JL,  ^  hpw  ^j^  Bo/^n^l,  si^îir  derla  Cqrr- 
'  boriniere.  Ellp'é^t  inoKtç  sai^s  .e^^aots^  Je^^p  dérf  > 
cembr^e  ;7.??j  ^.■.,  '   -'     ,^...    .\  .., ,;,.»:., 


a    1     ,  .    i       .     <  I  i  I  '  .  >  •  « . 


(1)  Perreau  :  Ëcartelé ,  aux  1  et  4  d'asur,  a  1»  faace  d'or,  chargée 
de  trois  étoiles  de  gueules ,  et  accompagnée  de  trois  roses. d'argent; 
aux  3  et  S  d'or  1  à  la  croix  engrèlée  de  f  ucules ,  cantOQoée  de  quafre 
•merlettes  de  sable. 


DE   LA   nOBLCSSE  D%   FRANCE^  23g 

â®.  Jean  lY ,  qui  continue  la  lignée ,  et  dont  Tar-^ 
ticle  suit  5 

3*.  Charles  Le  Normand,  çcuyer,  sieur  de  Dam- 
pierre  9  prêtre ,  curé  de  Châtillon  en  Beauce. 

Vin,  JeanLENoKMAiiD,  IV*  du  nom ,  écuyer,  sieur 
delà  Garenne  et  du  Bûchet,  denieurant  dans  la  pii* 
roisse  du  Ghesne,  près  Saint-Julien  de  Faucon  ,  fut  re- 
connu noble  d'ancienne  race,  par  Tarrêt  de  la  cour  des 
aides  de  Normandie,  énoncé  ci-dessus.  Il  servit  dès 
j638,  et  fit  d'abord  deux  campagnes  sur  mer,  sur  le 
vaisseau /e  Cardinal ,  commande  par  Louis -Charles  du 
Yal  de  Goupeauville,  ainsi  qu'on  le  voit  par  un  certifi- 
cat de  ce  capitaine,  du  2t  septembre  1639.  Il  entra,  en 
2  642,  dans  la  compagnie  descbevau-légers  du  marquis  de 
Coislin,  ainsi  quil  est  prouvé  par  un  certificat  du  17 
avril,  donné  par  Louis  de  Valois  d'ÈcovilK^  capitaine 
d'une  compagnie  dans  le  même  régiment,  certificat  qui 
atteste  les  services  dudit  sieur  de  la  Garenne  et  de  Bret- 
téville  durant  les  sièges  d'Aire,  de  la  Bassée,  de  Ba- 
paume,  et  en  d'autres  occasions.  Il  comparut  à  la  mon- 
tre de  l'arrière-ban  de  la  noblesse  du  bailliage  de  Rouen, 
suivant  le  certificat  du  sieur  de  CourseuUes,  du  29  mai 
1693,  et  un  autre  certificat  du  marquis  de  Beuvron, 
chevalier  des  Ordres  du  roi,  et  son  lieutenant -gêné* 
rai  au  gouvernement  de  Normandie,  du  26  juin  1694. 
Jean  Le  Normand' décéda,  au  mois  de  lévrier  1697,  ^ 
l'âge  de  76  ans.  Il  avait  épousé,  par  traité  du  16  no* 
Tembre  i65i ,  reconnu  devant  Gilles  Lucas  et  Nicolas 
Lévêque,  tabellions  en  la  vicomte  d'Auge,  demoiselle 
Renée  de  Bonnet  (i) ,  fille  d'Eustacbe  de  Bonnet,  é« 
cnyer,  sieur  de  Bourdonnières ,  et  de  demoiselle  Fran- 
çoise de  Corde j.  De  ce  mariage  sont  nés: 

I**.  Euslache  Le  Normand,  écnjer,  sieur  de  Dam- 
pierre  ,  qui  servit  dans  l'arrière-ban  de  Norman- 
die pour  son  père,  et  pour  Gabriel  Le  Normand, 
écujer,  sieur  du  Bùchet,  son  frère,  suivant  le 
certificat  que  lui  délivra,  le  2  juin  1689,  le  sieur 


(t)  Dé  Bonnet  :  D'argent,  à  la  (asce  de  gueulci?,  chargée  de  troi< 
l»«MDtft  du  cbainp,  et  accompagnée  de  trois  bonnets  d'aaur. 


a4o  DlCTlonilAI&E    UKl\fi&8Et 

diï  Hauvoisin,  coinmandaiU  la  compagnie  des 
^eDtilsfaommes  de  la  vicomte  d'Ange; 

2*^.  Gabriel ,  dont  Tarticle  suit  ; 

3^.  Renée  Le  Normand ,  femme  ^  en  16839  de  N...« 
ht  Bouckcr,  sieur  de  la  Maosonniére. 

IX.  Gabriel  Le  Noumand,  écuyer,  sieur  du  Buchetf 
servit  avec  son  père  dans  les  arrière -bans  des  années 
1689,  1693  et  1694»  suivant  les  certificars  de  M.  de 
MauYoisin ,  du  marquis  de  BeuTron,  et  de  H.  de  Saint- 
Mars.  Son  père ,  âge  de  74  ans ,  et  retenu  au  lit  à  cau- 
se d'une  chute,  et  Ui-Rième  furent  dispensés  du  ser- 
vice de  l'arrière-ban  par  ordonnance  du  lieutenant-gé- 
néral et  président  du  bailliage  de  Rouen ,  rendue  le  29 
mai  1695.  11  fit  registrer  ses  armoiries,  ainsi  que  le 
porte  lebrevetvqui  lui  en  fut  délivré  par  €faarles  d'Ho- 
EÎer,  garde  de  1  armoriai  de  France,  le  18  septembre 
1697*  Il  fut  déchargé  du  droit  de  &anc-fief,  par  ordon- 
nance du  i***  janvier  1699 ,  rendue  par  M.  de  la  Boiir- 
donnaye,  seigneur  de  Conetion,  commissaire  départi  par 
S.  M.  en  la  généralité  de  Rouen ,  pour  juger  du  fait  des 
taxes  de  ce  genre  ^  et  mourut  k  Orbec,  en  1737.  Il  avait 
épousé:  i^,  par  traité  do  18  novembre  1680,  reconnu 
par  sentence  du  vicomte  d'Orbec,  du  20  dudit  mois,  Ma- 
rie du  Pommeret  (1),  fille  de  défunt  Jean  du  Pomme- 
ret,  écuyer,  sieur  du  Castellîer ,  et  de  demoiselle  Dia- 
ne du  Moutîer;  2%  Marie  de  Lyée  (2),  dont  il  n'eut 
point  d'enfants.  Ceux  du  premier  lit  furent  : 

v^.  Pierre-Gabriel- René  Le  Normand,  écnyer, 

Srétre,  curé,  seigneur  et  patron  alternatif  de 
aint-Georges  du  Ménil,  élection  de  Lisieux; 
2°.  François  Le  Normand,  écuyer,  sieur  de  Dam- 
pierre,  qui  fit  une  campagne  dans  le  régiment 
de  Choiseul,  cavalerie,  lois  du  siège  de  Landau, 
en  qualité  de  volontaire;  fut  fait  cornette  de  ce 
régiment,  par  brevet  du  21  août  1711,  et  mou- 
rut jeune  au  service  $ 


(1]  Du  Pommeret  :  D'atur ,  à  ua  badeUire  et  uoe  épëe  d'argent, 
garnie  d'or,  passés  en  sautoir  ;  au  chef  d'or ,  chargé  d  un  lion  léo- 
pardé  de  gueules. 

(a)  De  Ljfiô  :  D'argent,  au  Uoo  de  sable ,  lampaisé  et  armé  de 
gueules. 


I^E  La  noblesse  Dfe  ttAlfÇt*  %it 

3°.  François- Cliarles- Dominique ,  dont  Par.licle 
.  suit  y 
'  '4^.  Marie-Françoise  Le  Normand,  mariée  à  Ce* 
sar  de  Margiierie ,  écuyer ,  sieiir  de  Sorleval  ; 

S***  Renée  Le  Normand,  mariée  ,  par  contrat  du  9 

♦  janvier  i^io,  avec  Louis  de  /?^/>*j' écuyer,  lieu* 
tenant-colonei  du  régiment  de  Royaf'-Koussillon, 
'Chevalier  dé  Saint-L(»uis ,  fils  de  François  de  Re- 
Ijr,  chevâliei%  seigneur  et  patron"  d'Esquimbosc^ 
gentilbomkne  ordinaire  de  la  chambre  du  roi  ; 

6*^*  Calherino-Angélique  Le  Normand^  religieuse 

-  .  ..  .  aux  Augustines  d'Orbec  ;  '      * 

7**,  Françoise-  Le  Normand,  '  épouse- de  Charles 
Margectt  épujer,  seigneur  die  Sain(~Ouen-le-* 
.    Hoult  etde  Mesml-SimoQ,  ' 

X.  François -Charles- Dominique  Li  Normakd  db 
Bretteville,  écuyer,  né  à  Saint- Ouen-le-Hoult)  en 
1697,  épousa,  par  trai|.é  du  a3j,  ratifié  le  28  octobre 
J737,  Marie-Dorôtliéjç  (J^^Querriere  (1),  fille  de  Louis- 
Charles  de  Querr.ière^  épuyer,  seigneur  de  Bois-de-La* 
y{\l,.<^hevalier  de  Sftint-rJLiQûi;^ ,  lieutenant  des  vaisseaux 
du  rfi,,  et  de  Mape-Pprolbé^du  Merle.  De  ce  mariage 
fon|,iss.gsî  .  . 

'■  "l*»^i  Pierre -Gabriel-Dominique  Le  Nofmatti  de 
.  t  '  Breitevillevéeuyer,  né  à  Orbec,  le  i2'août  1738* 

-  »     "11  entrai  dai^s  les*chev*au-légers^  le  ^5  août  i753; 

passa,  aU'  itlbis.de'tnars  1769,  dan^  le  régiment 
5e  Belsunce,  infantepe,  en  qualité  de  lieule- 
-  '  liant  ;  fit  avfeè  Ce  Oorps  triois  campagnes  en  Alle<* 
magne,  el^se  trouva'  ^ la  bataille  de  Minden  ,  au 
siège  de  Cassel  et  è  l'affaire  de'Filinghauïîen  ^  où 


16  mai  1767,  avec Êlisabeth-Madelaine-Fraliooi»' 

se  le  Gras  de  Bardùuville^  fille  de  messire  LouiS'» 

François  le  Gras  de  Bardouville  et  d'Arondel^ 

'  seigneui*  et  patron  hofioraire  de  Saint-Martin-* 

.  (0  Pi^  |(pii«r«^^e;.DVgciil^»ii>chevr#o  de  gueules  ysccopipa* 
gué  de  trois  roses  du  loiSmCf     ... 

V.  3i 


y 


.a42  DICTIONNAIRE   rNITEBSEL 

sous-Bellencombre,  doyen  des  conseillers  au 
bailliage  de  Rouen ,  et  de  noble  dame  Madelaine 
Alorge.  De  ce  mariage  sont  Issus  : 

â.  Pierre- François-Claude  Le  Normand  ,  ité 
à  Orbec ,  le  23  décembre  »770,  élevé  à  l'é- 
cole militaire ,  mor.t  garçon  ; 

b,  Anne-Madelain0- Françoise  Le  Normand, 
née  à  Orbec,  le  28  juillet  1768,  mariée  et 
içorie  veuve  sans  enfants; 

c.  ^  Marie-Thérèse-Louise  Le  Normand ^née  à 
Orbec,  le  7  janvier  1770,  élevée  à  Saint- 
Cyr,  lAprte  sans  alliance  ;« 

a*.  Louis->Gkude ,  dont  TaHicIe  suit; 
S""*  Marie -Aimée-Dorothée  Le  Normand,  née  a 
Orbec  ,  le  20  mai  1740 ,  morte  jeune. 

XÎ.  Louis-Claude  Le  Normand,  chevalier  de  Bret- 
les^ille,  né  a  Orbec ,  le  1 1  février  1 744  ;  entra,  en  1759, 
enseigne  au  régiment  de  Belsiince,  infanterie;  fit,  avec 
ce  régiment,  qui  porta  depuis  lé  nom  de  Bougé,  les 
campagnes  de  1759, 1760  et  1761  en  Altemagne,  et,  en 
1762  ,  la  campagne  d'obse^alion  sûr  les  côtes  de  Dun- 
kerque  ;  se  trouva,  en  1769,  à  la  bataille  de  Minden  ;  à 
la  défense  de  Cassel,  pendant  Tbiver'de  1760  à  1761; 
servit  à  la  journée  meurtrière  de  Fiji oghausfn,  en  1761; 
continua  de  servir  dans  le  méfiie  corps,  qui  prit  au  dé- 
dpublement  le  nom  de  Flandre,  y  fiit  fait  capitaine,  en 
J775  ;.pa;^a,  en  1778,  capitaine. à  ia  suite  de  TinConterie, 
-et  fut  capitaine  de  remplacement  au  régiment  Ae  Beau- 
jolais jusqii'à  répoq.ueile  la  révoloilion.  Il  avait  été  créé, 
0n  17H6,  chevalier  de  Tordra  royal  et  militaire  de  Saint- 
,  Louis.Ën  i;79J.,il9èrendiUgprjb^.dem  AA.RR.,  frères 
du  roi  LoUis  Xyi,  à  Coblent?,  où  il  fui  chargé  de  diffé- 
rentes commissions;  fit,  sous  les  ordres  des  princes,  la 
campagne  de  1792,  en  qualité  dç  lieu tenaût* colonel 
du  régiment  de  Wittgenstein.  Après  la  réforme  de  ce 
corps,  il  ftit  epvdyé,  avec.  M*  le  comte  de  Low^nilal,  pai 
LL.  AA.  RR.  .et  M*  le  m^é^hal  duc  de  Brogliè,  dans  la 
Vendée.  Il  passa  par  l'Angleterre,  où  il  fut  embarqnësur 
la  flotte  de  mylord  Mbyra.  Il  servit  soiis  ses  ordres  jus- 
qu'en 1796  ;  païasa  à  <ieltè  époque  avec  sa  famille  en  Da- 
nemark j  entra  au  service  de  cette  ptxfssance  ^  y  fut  fak 


DE  LA  VOBLBSSE  DE   FRANCC.  343 

€o]oneI  en  1804;  obtint,  cette  même  année,  du  roi 
Christîern  YII  un  diplôme  de  noblesse  héréditaire  pour 
lui  e(  ses  enfants,  et  fut  fait  général-major  en  i8i4* 
Rentré  en  France,  en  1816,  §.  H.  Louis  XYIII  lui  a 
conféré  le  grade  de  maréchal-de-camb.  Il  a  épousé  ,  en 
1773,  demoiselle  Catherine-Thérèse-Ve4a*tintf /^awûfe/i- 
driesch,  fille  de  Jacques  Yandendriesoh,  officier  de  ma« 
réchaussée,  et  de  demoiselle  Marie-Anne Coolnç*  De  ce 
mariage  sont  issus  : 

1*.  Julien-Charles  Nestor,  qui  suit; 

2**.  Louis  Le  Normand,  chevalier  de  Bretteyille^ 
capitaine  dans  le  régiment  de  Julland,  ancien 
chevalier  d^honneur  de  LL.  AA.  SS.  les  ducs  de 
âobtein-Augustenbourg,  aujourd'hui  gentils- 
hommes de  la  chambre  ae  S.  M.  danoise,  et  che« 
valiers  des  ordres  de  Danebrok  ; 

3\  Charles-Eugène  Le  Normand  de  Bretleville , 
naturalisé  Danois,  marié,  en  1808 ,  avec  Amélie- 
Justine  Ritter,  fille  de  Godefrid  Rilter,  officier 
au  service  de  Prusse,  et  d'Ërnestine  Heiss.  De  ce 
mariage  sont  issus  : 

a.  Edouard  |jç  Normand  de  Bretteville,  ni 

le  3mai  i8i3; 
b*  Emma,  née  en  1809  ; 

c.  Caroline,  née  en  1811; 

d.  Louise-Corihe  ,  née  en  18 14; 

e.  Amaliâ-Eugénie,  née  en  1817; 

f,  Henriette^Vedastine,  née  en  i8ao  ; 

4*.  Louise-Alexandrine-Aimée-Vedastine  Le  Nor- 
mand de  Brelteville,  épouse  de  Christophe 
McUihe,  bailli  en  Norwège  5 

5",  Sophie,  morte  jeune; 

6°.  Louise-Joséphine ,  dame  d^honnenr  de  la  prin* 
cesse  Guillaume  de  Hesse ,  princesse  de  Dane- 
mark ; 

7®.  Sophie-Laciç ,  morte  jeune. 

XIL  Julien-Charles-Nestpr  Le  Normand  db  Brette- 
YiLLE,  né  le  16  juillet  1777,  fit  ses  preuves  par-devant 
M.  d'Hozier,  juge  d'armes  de  la  noblesse  de  France  ,  le 
6  mai  1786 ,  et  fut  élevé  à  Técole  royale  militaire.  Il  a 
«migré  avec  son  père,  en  1791  j  est  passé  avec  lui  en  Au- 


«44  DIGTlOIflVAIRE    V9IVERSEL 

gleterre  et  cle  là  en  Danemark.  Il  est  aujourd^hni  major 
du  corps  militaire  des  ingénieurs  des  ponts  et  chaussées 
di*  Danemark.  Il  a  épousé,  en  ](8o4i  Marie  Nifils,  De  ce 
inariage  sont  issus  : 

I®.  Louis  Le  Normand  de  Bretteville,  né  ea  iSoS^ 

élève  de  Fartillerie  danoise; 
a®.  Ctiristian-PVédéric,  née  en  1807; 
3*.  Charles-Julien,  né  en  1809  ; 
4°.  Pierre- Alexandre,  né  eh  181 1  ; 
5**.  CLrislonhe-Eugène-Neslor,  né  en  v<6i3; 
6 '^  Conrard  -Edouardl-Sophie  ,  né  en  l8i$  ^ 
7**.  Rodolphe-Henri,  né  en  1819; 
8^.  Joséphine-Caroliue-Marie ,  chanoiness«  de  Gia« 

senfeld,  née  en  i8o4; 
9".  Ëmma-Ctaudine-Yedastinef  née  en  1817. 

SIEURS  DE  TBASSEPIED* 

V.  Michel  LENoRMANnî-^écuyer,  sieur  de  Trassepied, 
cinquième  iils  de  Gnilluume  Le  Normand»  écuyer,  sieur 
de  Raynes  et  d^  Magnj-le-FreuUe,  et  de  (lemoiselle 
Marie  Guyon ,  est  mentionné  dans  Tarrèt  de  la  cour  des 
aides  de  fformandie ,  du  3  juillet  i593 ,  et  daqs  celui  dn 
Il  février  1606.  Il  avait  épousé,  par  traité  du  a5  novem» 
bre  i565.  Olive  cle  F^icux  (1  ) ,  de  laquelle  il  eut  un  fils» 
qui  suit  : 

VI.  Abraham  Le  NoUmavd  ,  écuyer,  sieur  de  Trasse- 
pied  ,  fut  maintenu  dans  son  ancienne  extraction  noble, 
par  arrêt  de  la  cour  des  aides  de  Normandie,  du  1 1  février 
1606 ,  contradictoirement  rendu  contre  les  habitants  do 
la  parois'se  de  Gouvis.  Il  avait  épousé,  par  traité  du  2  fé« 
Trier  lôoS»  demoiselle  Philippine  dt  Clacy  (a),  dont  il 
eut: 

I*.  Pierre ,  dont  Farticle  suit; 
9°.  N....  Le  Normand^  demoiselle^ 


■^^■«^^•■^i^V^apM^VBaaiMMWi^^^^B^^M^^aMMM^^MM^^^^»^^- 


(1)  Z)«  Vieuqi>:  Burçlé  d'argent  et  d*a%ur;  4  l'aigle  de  guettes  ^ 
lirochante  sur  le  tout, 

(1)   Dç  Ciaey  :  De  gueules,  à  trois  paU  échiqueté»  d'argent  Ct 
d*aïu(  de  deu](  tire«;  au  gheCde  gueule«« 


DE   LA  NOBLESSE   DE    FRiNGB*  ^45 

VII.  Pierre  Le  Normand,  écuyer,  sieur  de  Trasse- 
pied,  épousa  demoiselJe  Marie  de  Louis  (i),  qui,  selon 
uu  mémoire  domestique ,  lui  donna  quatre  fils  : 

1  ^.  Gaspard  Le  Normand  ;  ♦ 

a**.  Jean-Louis  Le  Normand  ; 
3".  Pierre- Jean  Le  Normand  ; 
4°*  Robert  Le  Normand. 

SIEX7BS  DE  BOSST  ET  DU  TERTRE. 

*  • 

IV-  Pierre  Le  Normand,  !•'  du  nom,  écuyer,  sieup 
de  Bossj,  second  fiU  de  Robert  Le  Normand,  écuyer, 
et  de  demoiselle  Jeanne  du  Bourg,  partagea  les  suoh 
cessions  paternelle  et  maternelle  avec  Guillaume  Le 
Normand,  ëcuyer,  sieur  de  Raynes  et  de  ïrassepied, 
son  frère  aîné,  le  27  septembre  i528,  et  s^altia  avec 
Catherine  de  Fleury  (2),  qui  était  veuve  de  lui ,  lors- 

3u'elle  acheta  deux  pièces  de  terre,  par  contrat  passa 
ev^t  les  tabellions  de  Falaise,  le  aS  octobre  i549«  ^'^ 
laissèrent  un  fils  qui  suit* 

V.  Jacques  Le  Normand,  écuyer,  siéur  de  Bossy  et 
du  Tertre,  passa  contrat,  au  nom  de  demoiselle  Ca- 
therine de  Fleury,  sa  mère  ,  veuve  de  Pierre  Le 
Normand,  le  24  avril  i55i ,  pour  une  pièce  de  terre, 
sise  ei)  la  paroisse  de  Cesny.  Il  rendit  aveu,  le  16  mai 
i56t  ,  à  messire  Charles  de  Harcourt,  baron  delà 
Motte ,  pour  les  terres  qu'il  possédait  dans  la  mouvance 
de  celte  baronnie ,  et  stipula  encore  pour  sa  mère  dans 
un  accord  passé  déviant  les  tabellions  de  Falaise,  le  21 
août  i583.  11  mourut  an  mois  de  septembre  1584.  ^^ 
avait  épousé  demoiselle  Blanche  le  Gardeur  (3) ,  qui, 

{»ar  acte  du  22  septembre  1584,  fut  élue  tutrice  de 
eurs  enfants ,  savoir  ; 


-♦-I- 


(1)  De  Louit  :  D'aïur ,  à  la  croix  d'argent,  cantonnée  de  quatr* 
aiglettes  au  vol  abaisse  du  même. 

(a)  De  Fieurtf  :  D'aaur,  à  la  croix  ancrée  d'argent. 

(3)  Le  Gardeur  ?  De  gueules ,  au  lion  d'argent,  tenant  une  croix 
de  calvaire  rccroisettée  d'or^ 


346  DICTlOIfNATllE   ÛITIYEKSCL 

i*.  Pierre  II,  qui  suit  ; 

a".  François  Le  Korinan<) ,  écuyer,  sieur  de  Ro- 
ehef ,  déclaré  majeur  avec  Pierre ,  son  frère  aî- 
né, par  sentence  au  Jieulenant-général  du  hailli 
de  Ca%n ,  pour  le  si^e  de  Fahise,  eu  dale  du 
7  novembre  1590.  U  se  maria ,  et  ne  laissa  qu'u- 
ne fille; 

3®.  René  Le  Normand  »  écuyer,  qui  resta  sous  la 
tutelle  de  sa  mère,  quand  on  émancipa  ses  deux 
frères  aînés.  U  mourut  sans  alliance. 

YT.  Pierre  Le  Nomand  ,  II*  du  nom ,  écujer,  sieur 
dn  Tertre,  eut  injoncUon ,  avec  François  Le  Normand» 
çieur  de  Rochefort,  son  frère,  et  Blanche  le  Gardeur; 
l^ur  mère,  en  qualité  de  tutrice  de  René  Le  Normand { 
leur  frère  puîné,  de  Jean  Le  Normand,  écuyer,  sieui* 
de  BretteviIle-le-Rabet,  pour,  de  concert,  prouver  leur 
noblesse  ;  et  sur  cette  preuve,  remontée  i  Jean  Le  Nor« 
mand,  écuyer,  vivant  en  1470,  ils  furent  maintenus 
dans  leur  ancienne  extraction ,  par  arrêt  de  la  cour  de^ 
aides  de  Normandie,  du  5  juillet  iSg.^.  Il  avait  épou- 
sé demoiselle  Marie  de  Guerpel  (1} ,  qui  le  rendit  pè** 
re  de  : 

1®.  André  Le  IJÎloripand,  écuyer,  sieur  du  Tertre, 
qui  s'allia  avec  demoiselle  Susanne  Assire,  et 
mourut  sans  enfants  : 

2°.  Guillaume  Le  Normand,  écuyer,  aietir  du  Bois* 
le-Tertre,  marié  avec  demoiselle  Charlotte  ^f-* 
sire,  mort  sans  postérité  après  son  frère. 

Armes  :  D'argent,  au  chevron  de  sinople ,  accompa- 
gné en  chef  de  deux  croissants  du  même  émail,  et  en 
pointe  d'une  tête  de  maui'e  de  sable,  tortillée  d'argent* 
Couronne  de  marquis. 


{\)  Ve  Guerpei!  D'or,  à  la  croix  ancrée  de  gueules,  caotoanée 
die  quatre  molettes  de  sable. 


DK    LA  VOBnsSE   DE  FRANGE,  2/ij 

O 

D^ORLAN  DE  PouoTTAG.  en  Guienne ;  famille  ancien*» 
ne,  originaire  de  L^nguenoc,  distinguée  par  ses  servi'** 
ces  militaires  et  ses  alliances.  Antoine,  comte  d'Orlan 
ne  Poligiiac,  son  chef  actuel,  a  fpit  âù  cabinet  du  St.- 
Esprit,  par-devant  M.  Chérin  iiis,  généalogiste  des 
Ordres  dû  roi,  ao  mois  de  juin  1^89 ,  les  preuves  pour 
éti*e  admis  a  Thonnetir  de  monté;'  dans  les  carrosses  de 
S.  M.  et  de  là  Suivre  à  la  clia*^se.  C^ést  d'après  ces  preu- 
ves (^ii^ôn  dôilhebâ  ici  lâ  généalogie  de  cette  faihille. 

.  Pierre VORLAy ,  homme  d'armes,  au  service  du  roi 
Philippe  de  Valois,  servait  en  celte  qualité  contre  les 
Anglais,  en  i338>  iSS^,  i34o  et  i34t  9  s^us  Jean,  roi 
deBohéme.  Il  f>aFatt  avoir  été  IViëuide  Pierre  P'^  qui 
suit  :  •     . 

f  I.  Pierre  D'QiipAir,  I*"^  du  nom,  il^moiseau,  seigneur 
du  lieu  ou  bastide  de  Moya^ ,  et  cp-seigneur  de  Serei- 
pau,,  habitant  de. Narbonne,  rendit  hommage,  le  16  juin 
1396,  à  l'abbàje  de  la  Grasse,  au  diocèse  de  Garcas- 
apnne.  pour  la  bastile  de  Mojao,  qu'il  possédait  du  cheE 
de  sa  teixifpe^  passa  un  accord  conjointement  avec  Hu* 
gués  et  Pierre,  ses  fils,  le  i**^  m^i  1466;  transigea,  le 
6  décembre  ];459,  p^  ne  y^fait  plus  le  7. mai  1479.  U 
avait  épousé  noble  Marguerite  de  Saint-Jmt^  fille  de 
noble  Bernard'  de  Çainl-Just,  damoiseau  de  Narbonne. 
leurs  enfants  furent  : 

i^.  ftàgneS  d'Orlah  ,  lequel  passa  un  accord,  con- 

i'ointement  avec  son  père  et  Pierre,  son  Irère, 
e  i'*'  mai  i456,  et  dont  le  sort  est  inconnu  ; 
a^.  Pierre  II ,  qui  continue  la  descendance, 

-  IL  Pierre jD'Oelaw  ,  !!•  du  nom,  écoyer,  seigneur  de 
Moyau  et  co-seigneur  de  Sereipjau  ,  fut  présent  à  une 
transaction  passée  par  son  flère,  le  6  décembre  i458; 
transigea  lui-même,  le  7 mai  1479; obtint, le  romai  14849 
du  lieutenant  du  prieur  de  Saint-Gilles  des  lattres  con* 
firmatives  dJuQ  accord  qu'il  avait  pahsé  jau  sujet  de  ia 
seigiieurie  de  Seréipau  ;    assista ,  avec  Philippe ,   son 


â48  DtCtlONNAlBE  JDlflYBBSfct. 

fils,  au  contrat  cle  mariage  de  Louise,  sa  fille,  du  âS 
janvier  i486  ;  fil  hommage  de  la  mo4ié  de  la  seigneu-» 
rie  de  Sereipau,  le  10  juin  1489,  et  testa  le  5  juin  147a* 
n  laissa  de  noble  Marquise ,  son  épouse  : 

hilippe  d*Orlan,  seigneur  de  Moyatt,  viguîei? 
de  Péiignan.,  lequel  assista,  avec  son  père,  au 
contrat  de  mariage  de  Louise,  sa  sœur,  du  23 

i'anvier  i486  j  fut  institué  Léritier  universel  par 
e  testament  du  niéme,  son  père ,  du  5  juin 
1492;  passa  un  accord  sur  Texécution  de  ce  tes- 
tament, avec  Durand  ,  son  frère,  du  consente^ 
inent  et  avec  l'intervention  de  leur  mère^  le  27 
janvier  i5oo  ;  fut  retenu  au  service  du  sire  dMl* 
bret,  aux  gages  <}e  800  francs,  par  brevet  du  22 
septembre  }5o2  ;  donna  quittance  au  même  Ou-* 
rand,  son  frère,  le  10  août  i5io;  testa  le  pé** 
nuhième  jour  de  juillet  i5i9i  et  ne  vivait  plus 
le  7  mai  i52^»  Il  avait  épousé  Agnès  Casta^ 
dont  il  eut  : 

a.  Andrten,  atiàs,  André  dT)rlaii ,  lequel  fut 
institué  héritier  universel  par  le  testament 
de  son  père,  du  pénultième  jour  de  juillet 

if.  Marie  d^Orlan,  mârié^  avant  ifi'ïg,  avec 
noble  Gaillard  rfc /^bi«>i.y,  seigneur  de  Mos- 
solens  et  autres  lieux; 

c.  Jeanne  d*Orlan,  également  mariée,  avant 
1S19,  avec  noble  Etienne  dePelet,  écuyer^ 
seigtaeur  de  k  Vérune,  fils  de  Pôtis  Pelet, 
seigneur  de  la  Vérune,  et  d'Alix  de*  G u ers.' 
Elle  eut  en  dot  3ooo  livres,  et  était  v^euve 
en  iS36;  ... 

2*.  Durand,  oui  continue  la  postérité; 

3*"*  Louise  d'Orlan,  mariée,  par  contrat  du  2? 
janvier  i486,  avec  noble  homme  Bef^nardin  de 
MontrèdoTiy  seigneur  de  GualxarèV,'aÀa^,  Gtis* 
parets;  ,  .     , 

U^.  Agnès  d'Orlan,      1  dont  les  alliances -Boat  in-* 

5°.  Marie  d'Orlan ,     /     connues*        .1 

*  • 

IIL  Durand  n'ORt^^ii  7  écuj.er,  seigneur  de  Folignact 


L 


DE' Là.  NOBLESSE   DE    mJkinCE.  2^9 

nu  «liocèse  d'Auch ,  liabitanl  de  Pérignan ,  passa  un  ac-« 
c«rd  sur  rexécuiion  du  testament  de  son  père,  du  5  juin 
1492^  avec  Philippe,  son  frère  aîné,  Je  27  janvier  i5oo) 
]ui  donna  quittance  ,  le  10  août  suivant;  passa  une  tran« 
section  avec  Marie  et  Jeanne  d'Orlan ,  ses  nièces ,  ]e  ia< 
juin  1624  ;  assista  avec  sa  femme  aux  pactes  de  mariage 
de  Gailiaume,  son  fils,  du  14  avril  i53i,  et  lui  donna, 
ausflt  avec  elle,  une  procuration.  Je  4  novembre  i539, 
pour  rendre  hommage  au  roi.  Il  a>ait  épousé,  par  con- 
trat du  16  septembre  i5io,  noble  demoiseJJe  JBerlran- 
de  de  Crebansitre,  aliàs</e  Crabtnsere* 

IV.  Guillaume  d'Oelait,  écujer,  seigneur  de  Pauli- 
gnan  et  de  Pouypelit,  reçut  une  lettre  de  M.  de  Monl- 
luc,  en  date  du  4  mars  1626 ,  dans  laquelle  celui-ci  le 
qualifie  son  cousin;  transigea,  le  14  mai  i536,  avea 
Guillaume  Pelet,  au  nom  et, comme  procureur  fondé 
de  Jeanne  d'Orlan,  veuve  d'Etienne  Pelet,  seigneur  de 
la  Yèrune ,  sur  la  succession  de  Philippe  d'Orlan  ,  leur 
aïeul;  émancipa  Fris,  son  fils,  par  acte  du  i3  août  i537, 
et  fit  hommage  au  roi  avec  serment  de  fidélité,  le  2  mai 
1640,  comme  fondé  de  la  procuration  de  &es  père  et 
mère,  du  4  novembre  précédent.  Il  avait  épousé,  par 
contrat  du  i^'  avril  j53i,  noble  Marguerite  du  Bous^^ 
ifuetf  qui  le  rendit  père  de  : 

ï  •.  Guillaume  d'Orsan ,  vivant  le  14  mai  i536  ; 
2^  Fris,  allas  Frix^  qui  continue  la  descendance. 

V.  Fris,  aiiàs  Frix  d'Orlaw,  sieur  de  Pouypetît,  Pau- 
lignan,  et  autres  lieux,  émancipé  par  son  père,  le  i3 

août     l5^"         ""*     '"    ''^'^•^""^    '*'*    «o^^ilol»!^    J'».^A    /«^n>nonr.^iA 

de  3oo 

verses  commissions  relatives  à  pli  ^ 

litaires,  les  17  septembre  i566,  11  mars  1674 1  1 5  mars 
1576  et  14  août  i577,  et  ne  vivait  plus  lors  d'une  tran- 
saction passée  sur  le  partage  de  sa  succession ,  par  Jean, 
son  fils,  le  5  octobre  161 7.  Il  avait  épousé  ,  le  29  mai 
1670,  demoiselle  du  Bouzet,  dame  du  Boulet ,  qui  le 
rendit  père  de  Jean  ,  qui  suit  : 

YI.  Jean  d^Orlaw  ,  écuyer,  seigneur  de  Poy petit, 
fl/Zî/*,  Pouypelit  et  du  Boutet,  transigea  sur  le  partage 

V.  3a 


£5o  DlGTfONKAm   UITITERSEI. 

de  la  sttccesisou  de  son  père,  en  qualité  cle  son  Iiéri-» 
tier,  le  3  octobre  1617;  coBSlitoa  une  dot  à  Jeanne, 
sa  fille,  religtease  carmélite,  le  8  février  16475  eato- 
risa  Jean-Charles ,  son  fils ,  en  ses  articles  de  mariage , 
da  17  septembre  1648,  et  dans  la  reconnaissance  des 
mêmes  articles,  du  i3  juillet  1649;  reçut  une  lettre  de 
M.  DescaTaux,  lieutenant-général  de  Condom ,  le  12 
février  i65i ,  pour  se  trouver  à  rassemblée  qui  (li>vait 
avoir  lieu  pour  la  nomination  des  députés  de  la  no- 
blesse aux  états-généraux ,  et  servit  parmi  les  gentils- 
bommes  commandés  par  le  marquis  de  Fimarcon ,  au 
siège  de  Salces,  avant  le  i*'  avril  i658.  Il  avait  épou- 
sé^ par  contrat  du  19  mars  1623,  noble  demoiselle 
Jeanne  de  Scysses,  fille  de  noble  Fabien  de  Sejsses, 
sieur  de  Sirac,  et  de  demoiselle  Louise  d^Esparbès. 
lieurs  enfants  furent  : 

i®.  François  d*Orlan,  lequel  vivait  en  1666; 

2**.  Bertrand  d^Orlan  ,  sieur  de  Polignac,   major 

d'infanterie  ; 
3".  Jean-Charles,  qui  suit  ; 
4®.  Jeanne  d'Orlan^  religieuse  carmélite  à  Lec- 

toure. 

VII.  Jean-Charles  d'Orlak,  écnyer,  seigneur  de 
Poypetit ,  aiiàs  y  de  Poujpetit,  fut  nommé  capitaine 
d'une  compagnie  au  régiment  de  Boisse,  par  commis- 
sion du  26  avril  1646  ,  et  obtint  en  cette  qualité  un  pas- 
se-port de  M.  le  comte  d'Harcourt ,  pour  lui  et  pour  le 
sieur  de  Polignac ,  son  lieutenant,  le  9  mars  1647;  ob- 
tînt une  autre  commission  du  roi  pour  une  compagnie 
au  régiment  du  duc  d'Anjou,  le  9  juillet  suivant;  fut  dé- 
chargé comme  noble  ,  par  ju-gement  de  la  chambre  sou- 
veraine des  francs-fiefs,  établie  à  Toulouse  ,  du  28  août 
suivant,  d'une  taxe  de  25o  livres,  à  laquelle  il  avait  été 
improsé  par  cette  chambre  ;  fit  le  dénombrement  de  ses 
biens  nobles,  le  29  mars  i658;  produisit  ses  titres  de 
noblesse,  tant  pour  lui  que  pour  François,  son  frère, 
c!sevantM:.Dupuy,subdéiégué  de  M.  Pellot,  intendant  de 
Guienne,  qui  lui  en  donna  acte,  le  i**^  septembre  1666: 
ce  qui  fut  ensuite  confirmé  par  l'intendant  même.  II 
mourut  avant  le  7  octobre  1684.  Il  avait  épousé, ^par 
acte  du  i3  septembre  i648,  demoiselle  Serenel^  aJiàs, 
Seraine  de  Mellet,  dont  il  eut  : 


DB   E.A  KOBLESBC   D£   FRAKCE.  a5« 

I*,  Jean  d'OrJan  ,.seig^n(?iir  de  Poaypelît,  aide'*- 
major  exeoipl  des  gardes-dii^oorps  du  roi ,  com- 
pagnie de  Luxembourg,  lequel  tninsigea  ^yee 
sa  mère,  le  8  avril  i6c)3,  et  donl  la  veuve  lut 
maintenue  daYis  la  qualité  de  noble ,  conjointe- 
ment avec  leurs  enfants  et  Antoine  d'Orlan  leur 
frère  et  beau-frère ,  par  jugement  de  M.  Lau- 
geois,  intendant  de  Montauban,  du  29  mai 
1715.  De  demoiselle  Marquise  de  Tentas ^  son  é- 
pouse ,  il  a  eu  :      . 

â.  Joseph  d^Orlan,  baptise  1^  9  mai  1696» 
auteur  de  la  branche  aînée; 

h.  Antoine  d^Orlan,  baptisé  le  a6  janvier  1698; 
ils  furent  maintenus  tous  deux  ep  leur  no- 
blesse, avec  leur  mère,  le  «9  mai  ijiS; 

2*^.  Antoine  I,  dont  rarticle  suit; 

3®.  François  d'Orlan,  dont  le  sert  est  înctmnu» 

VIII.  Antoine  d'Orlan,  I"  du  nom,  écuyer,  sieur 
de  Pouypetit  et  seigneur  de  Polignac  ,  habitant  de  la 
Tille  de  Gondom,  fut  maintenu  en  la  qualité  de  noble, 
conjointement  avec  demoiselle  marquise  de  Testas,  veu- 
ve de  Jean ,  son  frère  aîné ,  et  avec  Joseph  et  Antoine» 
leurs  enfants,  par  jugement  de  M.  Laugeois,  intendant 
de  Montauban,  du  29  mai  1715,  et  assista,  avec  demoi- 
selle Marie  du  Bari*y,  sa  seconde  femme,  aux  articles 
du  mariage  de  Jean-Baptiste ,  leur  fils,  du  2  mai  1741. 
Il  avait  épousé  :  1%  par  contrat  du  i4  août  1704^  Ma- 
rie d'Escanau^  dont  il  n'eut  pas  d'enfants;  2®,  par 
contrat  du  3o  août  1709 ,  Marie  du  Barry,  veuve  de 
noble  Henri  de  La  Roche,  sieur  de  Foussevial,  et  fille 
de  Jean  du  Barry,  sieur  de  la  Pasquère,  et  de  demoi- 
selle Anne  Descamps.  Il  en  eut  :  , 

Jean-Bapliste  d'Orlan ,  qui  suit. 

IX.  Jean-Baptiste  d'Orlav  ,  écuyer ,  seigneur  de 
Polignac,  né  le  7  juillet  1712,  fut  baptisé  ,  le  même 
jour,  dans  l'église  pai^issiale  de  Saint-Pierre  de  Con- 
dom,  et  ne  vivait  plus  dès  avant  le  i5  février  1758.  Il 
avait  épousé,  par  articles  du  2  mai  174^  >  noble  demoi- 
selle Serène  Saint'Germe-'d'Arconqucs^  fille  de  M. 


25)  OICTIONIfAl&E    UVITEBSEL 

André  Saînt-Germe-d'ArcoTiques,  seigneur  direct  d*Es- 
trepouj  et  de  demoiselle  Marthe  Laveroj.  De  ce  ma- 
riage suDi  isâus  : 

1^.  Antoine  d^Orlan,  chevalier,  dont  on  va  parler; 
2**,  Jeanne  d'Orlan  de  Polignac. 

X.  Antoine,  comte  d^Orlan  de  Polignac,  II^  du 
nom,  chevalier,  né  le  21  février  1742,  et  baptisé  le 
même  jour,  dans  Péglise  paroissiale  de  Saint-Pierre  de 
cette  ville;  a  obtenu  un  certificat  de  noblesse  pour  son 
admission  aux  chevau-légers,  le  22  mars  1768;  a  été 
reçu  dans  celte  compagnie  par  brevet  du  17  septembre 
1762;  a  consenti  un  contrat  de  vente,  le  8  janvier  1^75; 
a  obtenu  une  commission  pour  tenir  rang  de  capitaine 
de  cavalerie,  le.i3  novembre  1782;  et  a  été  fait  cheva- 
lier de  Tordre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis,  à  la  fin 
de  Tannée  1786.  Le  roi  lui  a  donné  le  titre  de  comte  en 
X792,  et  le  brevet  de  colonel ,  le  34  août  1814;  il  a  été 
retraité  la  même  année.  Il  a  (ait  la  campagne  de  1792, 
dans  les  chevau-légers,  en  qualité  de  brigadier,  et  en- 
suite dans  le  cadre  de  M.  d'Anonville.  Il  a  épousé ,  pair 
contrat  du  23  novembre  1767,  Marie-Françoise  à^As^ 
ton ,  fille  de  M.  Odel  d^ Aston,  chevalier  de  Tordre  royal 
et  militaire  de  Saint-Louis,  brigadier  des  armées  du 
roi,  çt  LtMitenant,  pour  S.  M.,  deThôlel  royal  des  Inva-- 
lides,  mort  marérhal-de-camp  en  1788,  et  de  demoi- 
selle Marie-Claire  de  Caucabanes  de  Beaudiguau.  De  ce 
mariage  sont  is^us  : 

1'»,  Jean  d'Orlan  de  Polignac,  lequel  a  été  parrain 
de  Marie-Alexandre  d*Orlan,son  frère,  le  2  mars 
1773,  et  qui  a  fait  la  campagne  de  1792,  dans  la 
première  compagnie  noble  d^ordonnance,  est  en-* 
tré  cadet  dans  le  régiment  deChoiseul  (hussards), 
chef  d'escadron,  chevalier  de  Tordre  royal  et  mi- 
litaire de  Saint-Louis  et  de  la  légion-d'bonneur, 
et  pensionnaire  du  roi; 

.^*'.  Marie-Alexandre  d'Orlan  de  Polignac,  né  le 
28  février  1 77.3.  Il  a  fait  sii(  campagnes  à  l'armée 
de  Condé;  a  été  blessé  en  1796,  au  front,  d'un 
coup  de  feu,  et  est  actuellement  pensionné  du 
roi,  lia  épousé  mademoiselle  Fct:bat,  dont  il  a  ; 


DE   LA   MOBLESSK   DE   FRAVGE.  zSZ 

^.  Antoinette  d'Orlan  de  Polignac; 
è.  Hélène  d'Orlan  de  Polignac  ; 

3*.  Grâce  d'Orlan  de  Poliçnac; 
4^.  Angélique  d'Orlan  de  Polignac 5 
5*.  Zoé  d'Orlan  de  Polignac. 

fermes  :  D'azur,  à  la  croix  d^or,  cantonnée  de  4  Iti" 
nels  ou  croissants  d'ai^ent. 

ORLÉANS,  royaume^  pois  iJuché' pairie.  Lorsque 
César  conquit  les  Gaules,  FOrléanais  faisait  partie  da 
pays  des  Carnules.  Ce  fut  Tenipéreor  Aurélien  (mort  en 
373)  qui  donna  son  nom  à  la  ville  d^Orléans.  Après  y 
avoir  Tait  des  augmentations  cnnsidérabl<es^t  de  nom- 
breux embellissements,  il  la  détacha  des  Garnutes,  et 
en  fit  le  chef-lieu  d'un  peuple  particulier,  connu  après 
sous  le  nom  d^Aureliani  ou  Aurelianenses,  Ce  pays  fai- 
sait partie  de  h  quatrième  Lyonnaise  sous  Iionorius* 
L^Orléanais  fut  un  des  pays  de  la  Gaule  qui  restèrent 
le  plus  long-temps  sous  la  domination  des  Romains.  Clo- 
vis  s'en  rendit  maitre  en  486,  après  la  défaite  du  patrice 
Siagrins.  Clodomir,  IP  fils  de  Clovis,  eut  en  partage 
quinze  pays  ou  provinces  de  la  monarchie ,  qu  il  gou- 
verna sous  la  dénomination  du  royaume  d'Orléans.  Il 
mourut  en  624,  laissant  tM}is  fils;  deux  furent  massa- 
crés, Fan  532,  par  Clotaire^  roi  de  Soissons,  leur  oncle. 
Le  troisième,  Glodoalde,  échappé  à  sa  fureur,  se  fait 
raser  et  prend  Fhabit  monastique  (i).  Childêbert  I  et 
Glotaire  se  partagent  le  royaume  d'^Orléans.  En  56 1,  a- 
près  la  mort  de  Clotaire*,  qui  était  devenu  maître  de 
toute  la  monarchie  française»  Contran,  son  second  fils, 
eut  les  royaumes  d'Orléans  et  de  Bourgogne.  Ce  der- 
nier étant  mort  sans  laisser  d'enfants  mâles,  en  59?,  son 
neveu,  Childêbert  II,  roi  d'Austrasie ,  lui  succéda  aux 
termes  de  son  testament*  Après  la  mort  de  Sigebert  II, 
l'an  656 ,  l'Orléanais  fut  incorporé  au  royaume  deNeus- 
trie.  Vers  la  fin  de  la  seconde  race^  les  gouverneurs  s'é- 
tant  approprié  leurs  gouvernements,  l'Orléanais  échut 
a  Hugues  le  Grand.  U  fut  réuni  à  la  couronne  en  987, 


(1)  C'est  le  même  dont  l'ëgliie  honore  la  mémoire  sou;»  le  nom 
ée  «aiut  Gloud. 


254  BICTfOVltAI&E   UNITEUSEL 

Jors  de  Pavénement  de  Hogttes  Capet^son  fib.  Orléans 
fat  érigé  en  ducké-'pairie  ^  par  lettres  du  roi  Philippe 
VI,  du  16  avril  1344)  pour  Philippe  de  France,  son  fils. 
Celle  pairie  s'éteignit  en  i5yS%  par  la  mort ,_ sans  en- 
fanls  légitimes,  de  Philippe  de  France.  Par  lettre*  du  4 
juin  3892,  le  duché  d^Orléans  fut  donné  à  Louis  de 
France,  fils  du  roi  Charles  V,  pour  le  tenir  en  pairie , 
en  échange  du  duché  de  Tonraine;  et  il  fut  réuni  à  la 
couronne,  en  i497i  lorsque  Louis  XII,  duc  d'Orléans , 
|>etitrfi|s  de  Louis  de  France,  monta  ftur  le  trône.  Or- 
léans fit  partie  du  riche  apanage  qire  François  I*^  dôt> 
na,  paf  lettres  du  12  juin  i54o,  à  Charles  de  France, 
son  troisième  fils,  qui  mourut  sans  alliance  en  1 545.  Or- 
léans et  le  eomtéde  Gien  furent  donnes  à  titre  de  douai- 
re a  Catherine  de  Médieis,  en  1569.  Ce  duché-pairie 
fut  concédé  a?ec  le  d^içhé  de  Chartres  et  le  coknté  de 
JBlois,  à  Gaston-Jean-Eiaptisie  de  France,  frère  du  roi 
liOuisXIII,  pour  son  apanage,  et  pour  être  tenu  em 
pairie^  par  lettres  du  mois  de  juillet;  1636;  enfin,  ce  prin- 
ce étant  mort  sans  enfants  mâles,  en  1660,  le  duché 
<l'Orléans,  et  ceux  dé  Chartres  et  de  ValoivS,  devinrent 
Tapanage  de  Philippe  de  France^  frère  de  Louis  XIV, 
pour  les  tenir  en  pairie,  en  vertu  de  lelM^es  du  mois  de 
aidrs  2661,  registrées  le  10  mai  de  la  même  année. 


PARIS.  Clovis,  après  avoir  coni|ttis  les  vastes  élati 
des  Yisigoths  dans  les  Gaules,  en  507,  arriva  à  Paris,  dont 
il  fit  le  siège  de  son  empire.  Childebert,  Fun  de  ses  fils, 
-eut  en  partage,  en  5ii,  une  portion  de  la  France,  sôusle 
titre  de  royaume  de  Paris.  Caribert,  son  neveu,  l'eut 
en  partaf;;e  après  la  mort  de  Clotaire,  en  56r.  Dès  }e  6' 
siècle,  Paris  était  gouverné,  au  nom  des  rois  Francs, 
par  des  préfets  ;  puis  il  le  fut  par  des  comtes  et  des  vi- 
comtes, qui  la  plupart  étaient  maires  du  palais.  Le  pre*- 
mier  préfet  de  Paris  que  Fhistoire  fasse  connakre ,  est 
Mommole,  qui  ayant  conspiré ,  Tan  58a ,  contre  Gon*^ 
tran,  roi  d'Orléans  et  de  Éourgogne,  fut  mis  à  mort 
par  ordre  de  ce  prince,  en  586.  Hugues  Capet  réu- 
nît le  comté  de  Paris  à  la  couronne,  a  son  avènement 
au  trône  de  France,  l'an  987. 


DS   Li   KOBLESSE   DE   FKAlTCE.  255 

^  PAYENdïlaBACQUIERE,  en  Artois.  Pierre  Payen, 
seigneur  de  Bellacoork,  et  d'HAuleclocquc,  avocat  &•*• 
cal  da  conseil  d'Artois;  Paris  Payen,  son  fils,  seigneur 
des  comtes,  jncfede  lait  de  la  noblesse  de  celte  province, 
et  Pontas  Payen,  seigneur  des  Essors,  furent  maintenus 
dans  leur  noblesse,  par  lettres  de  Philippe II,  roi  d'Es-* 
pagne,  du  19  mai  i582. 

Armes:  D'or,  à  l'aigle  de  sinople,  becquée  et  mem- 
brée  de  gueules;  au  franc  canton  de  gueules,  chargé  de 
trois  bandes  de  vair, 

PERCHE,  comté,  he  pays  du  Perche,  situé  entre  le 
Yendôu)ois,  le  Dunois,  le  Maine  et  la  Normandie,  ha- 
bité du  temps  de  César  par  les  Essui,  les  Ctnomani  et 
\es  CarniUts  ^  était  compris  sous  Honorius,  en  partie, 
dans  la  Lyonnaise  troisième,  et  en  partie  d<ins  la  Lyon- 
naise seconde.  Les  Francs,  devenus  maîtres  du  Perche, 
en  confièrent  le  gouTernemenl  à  des  comtés  particuliers. 
Le  plus  ancien  que  l'on  connaisse,  est  Agombert  011  Al^ 
bert,  qui  vivait  sous  le  règne  de  Louis  le  Débonnaire. 
Les  seigneurs  de  Belième  possédèrent  une  partie  du 
Perche,  avec  Alençon.  Guillaume  I^',  comte  du  Perclie, 
fils  d'Yves  de  Belléme,  seigneur  d'Alençon,.  lui  succéda 
au  comté  du  Perche  en  997,  et  mourut  en  1028.  Guil- 
laume, évéque  de  G hâlons -sur-Marne,  comte  du  Per- 
che, en  1217,  mort  le  18  janvier  1226,  lut  le  dernier 
mâle  de  sa  maison.  Louis  YIII  réunit  une  partie  du 
Perche  à  la  couronne;  et^  l'an  1262,  le  roi  saint  Louis, 
ayant  assiégé  Belléme,  força,  par  la  capitulation,  Jacques 
de  Cbâteau-Gouthier,  à*  lui  céder  ses  prétentions  sup 
ce  comté,  à  la  réserve  de  Nogent-le-Rotrou,  que  oa 
seigneur  conserva,  et  qui  passa  à  sa  postérité, 

* 

i>E  PERIGUEUX  [de  Petra§;oris,  ou  de  Petragorio); 
noble,  ancienne  et  illustre  maison,  éteinte  depuis  pin-* 
sieurs  siècles,  qui  tire  son  origine  de  la  cité  de  Périgueux, 
où  elle  possédait  de  temps  immémorial  trois  anciens  châ- 
teaux, habités  par  ses  trois  principales  branches.  L'un 
de  ces  châteaux  était  silué  sur  le  terrain  des  Avènes,  et 
en  avait  retenu  le  nom;  les  deux  autres  avaient  été  bâ- 
ti^  sur  le  mur  d'enceinte  de  la  cité,  et  reposaient  sur  des 
débris  de  constructions  romaines. 


356  DtCTlOWKAÎME    UWIYÏRStL 

Les  seîgnçurs  dePérigaeux  étaient  oriu;itiaireinent  les 
chefs  de  la  cité  de  Périgueux,  et  ils  exerçaient  une  gran- 
de influence  sur  Tadministration  et  les  affaires  de  cette 
ville.  Geoffroi  du  Vigeois  leur  donne  le  titre  deprinces^ 
et  remarque  qu'ils  étaient  d'une  haute  extraction  {alti 
sanguinis);  ils  jouissaient  de  grands  privilèges,  dont  les 
comtes  de  Périgord  renouvelaient  la  confirmation  à 
chaque  avènement;  ils  avaient  des  droits  sur  le  fait  et 
exercice  de  la  justice  et  de  la  police  de  la  ville  de  Pé- 
rigueux, et^  possédaient  en  fief  et  héréditairement  un 
droit  de  viguerie  sur  les  étrangers  qui  arrivaient  dans 
celte  ville ,  levaient  cinq  deniers  tournois  de  péage,  et 
prélevaient  un  droit  sur  celui  que  le  comte  percevait 
sur  la  monnaie,  le  fer  et  divers  comestibles;  ils  étaient 
sénéchaux  du  comte  et  portaient  sa  bannière  dans  ses 
guerres;  ils  jouissaient  d'un  droit  de  péage,  depuis  l'é- 
glise de  Sainte-Marie  de  Vernh,  jusqu'à  Peyras-Brn- 
nas  ;  ils  avaient  la  propriété  de  la  Tour-P^ieilie  ^  et  des 
moulins  de  la  Gravière;  et  leurs  mouvances  s'étendaient 
depuis  le  pont  de  la  cité  jusqu'à  Andrivaux. 

On  a  souvent  confondu  cette  maison  de  Périgueux 
avec  celle  des  comtes  de  Périgord;  mais, 'quoiqu'il  soit 
probable  qu'elle  était  d'origine  comtale  (i),  il  est  cons- 
tant qu'il  n'existait  aucune  identité  d'origine  entre  ces 
deux  illustres  races.  La  première  est  connue  par  titres 
dès  le  II*'  siècle;  une  charte  de  l'abbaye  de  Gellefroia 
en  Angoumois,  datée  du  règne  de  Philippe  I,  fait  men- 


(])  L'opioîoD  la  plus  Traigeinblable  sur  rorigine  de  la  maison  de 
Périgueux ,  est  celle  qui  la  fait  descendre  des  comtes  de  Périgord 
et  d'Angoulême,  qui  précédèrent  immédiatement  le  comte  Wl> 
grin.  Ilier,  père  d*£menon  fut  la  tige  de  cette  race ,  une  des  plus 
anciennes  du  royaume  (Vojez  VHUtoirûdes  Qrands-Ofjfieiersaeia 
Cowronne^  tonu  III, 'fog,  laa.)  La  ressemblance  des  noms,  le  rang 
éminent  que  tes  seigneurs  de  Périgueux  tenaient  dès  les  temps  les 
plusreculës  dans  la  capitale  du  Périgord,  l'autorité  dont  ils  étaient 
revêtus ,  et  la  considération  dont  ils  étaient  environnés  parmi  leurs 
concitoyens,  la  promotionaux  premières  dignités- du  chapitre,  qui 
étaient  devenues  pour  ainsi  dire  héréditaires  dans  leur  famille ,  te 
témoignage  éclatant  que  G  eofiProi-du- Vigeois  rend  dans  sa  chronique» 
écrite  dans  le  i a*  siècle  ,  a  la  splendeur  et  à  l'antiquité  de  leur  race; 
cnfînles  vieilles  murailles  de  leurs  châteaux ,  qui  portent  Tcmprein- 
ie  de  rarchitecturc  du  9"  ou  10e  siècle,  et  dont  deux  ont  subsisté  jus- 
qu'à nos  jours,  tout  atteste  l'ancienneté  de  cette  maison  et  la  gran- 
deur de  son  origine. 


t»E.  LA  1IOBLE88X   DX   F&AVÇE.  zSj 

ttpn  d'une  dame,  nommée  Pétrooille ,  <fai  parlant  île 
Bernard  de  Périgueox ,  Fappelle  son  seigneur  {suus  se^ 
nior).  Cette  maison  a  formé  pi asieurs.  branches ,  dont 
celle  qui  parait  avoir  été  l'ainee,  a  poar  premier  auteur 
connu:  • 

PREMliRK  BRARCBE. 

Pierre  I  de  P£riguei7X  est  nommé  dans  une.charte  de 
Fabbaye  de  Ligueux,  avec  Guillaume  d^Auberoche,  ar- 
chidiacre de  Périgueux,  qui  fut  élevé,  Fan  iio4i  sur  le 
siège  épiscopal  de  celte  ville.  Il  est,  selon  les  apparen- 
ces, le  même  que  Pierre  de  Périgueux,  chevalier,  dont 
Geoffroi  du  Yigeois  fait  meutidn  dans  sa  chronique,  et 
au  sujet  duquel  il  raconte,,  qu'ayant  pris  parti  dans  les 
querelles  funestes  qui  divisaient  les  deux  villes  de  Péri- 
gueux,  il  fut  pris  par  les  bourgeois  du  Puy-Saint-Front, 
et  jeté  dans  la  rivière,  où  il  périt.  Il  ne  laissa,  qu'un  fils, 
qui  suit  : 

Pierre  II  de  Psbigueux,  ayant  voulu  venger  la  mort 
de  son  père,  tua  son  principal  assassin,  qui  s'appelait 
Pierre  Vivote;  et  il  fut  tué  à  son  tour  traîtreusement 
par  le  tils  de  ce  dernier.  Pour  mettre  fin  à  ces  funestes 
représailles ,  on  ordonna  uif  combat  judiciaire,  qui  eut 
lieu  entre  le  fils  de  Pierre  Vivote ,  et  un  chevalier  de 
Bergerac ,  nommé  Pierre  Yilote.  Les  deux  champions 
se  battirent,  et  le  premier  succomba.  On  ne  trouve  pps 
que  Pierre  de  Périgueux  ait  laissé  de  postérité. 

SECOHDX   BRAKCHE.  , 

I 

An  commencement  du  même  siècle ,  il  existait  k  la 
cité,  une  autre  branche  de  Périgueux,  qui,  ajant  d'a- 
.bord  adopté  le  surnom  d'Hélie,  le  quitta  bientôt  apràis 
pour  prendre  celui  des  Arènes,  ou  Périgueux  des  Arèr 
nés,  qu'elle  a  conservé  jfusqu^à  son  extinction. 

Pierre  Hélie  et  Guillaume  Hélie,  son  frère ,  firent  do- 
nation k  Tabbaye  de  Ghancelade,  vers  Tan  m 5,  du 
droit  qu'ils  avaient  sur  les  mas  Ordoardenc  et  Montezel. 

Les  enfants  de  Pierre  Hëlie ,  furent  : 

i**.  Pierre  de  Périgueux  des  Arènes,  qui  suit; 
V.  35 


j(58  mcTiomiAimE  vmiVEBêsu 

t      £^.- Olivier  des  Arènes,  (|ai  lit  plusieurs  doiis  à 
GbaBcelaâe,  en  ilS3  et  i i6i  ;  et  ftnt  poov  &iB'« 
me,  nDe  dame  namniée  Pataine^ 
3<>.  Piastulfe  des  Atfèues,  auteard'une  branehe  qoî 
sera  rapportée  ci-après. 


Pierre  de  PéRIGmT^X' tms  Arèites,  fit  donation  à  Tab- 


,  V^  ... 

et  12  deniers  de  cens ,  qn'il  percevait  sur  la  terre  de 

Ija  Perrière.  Il  mourut  la  même  anhée ,  et  fut  enterré 
dans  la  dernière  de  ces  abbayes,  laissant,  ç^itr'autres  en- 
fants: • 

•  .* 

i*^.  Hélie^  qui  suit: 

2°.  Pierre  Hetie,  chevalier,  qui-  fit^  avec  Hélie  do 

Péri^ueux,.  son  frère ,  eA  1 1^8.,.  uue.  donation  k 

Tabbaye  de  Chancelade  ; 
3**.   Hélie  de  Périgueax  des  Arènes,  qui  mourut 

entre  ii68  et  1189,  et  fut  enterre  auprès  de  son 

père,  à  Chancelade; 
4®.  Grimoard  de  Périgueux,  vivant?  jn  ii6r. 

Bélie  DE  PÉRTGVEirx  des  Arèipcs,  chevalier,  donna  k 
Pabbaye  de  Chancelade,  entre  1 168  et  1 189,  pour  ràmé 
d^Hélie,  sôri  frère,  12  deniers  de  cens,  qui  lui  étaient 
dAs  sur  des  jardins  situés  entre  la  cité  et  fe  Ptfy-^Saînt*- 
Front  de  Périgueux  ;  il  fit  eetle  donation  dans  l'int^* 
rieur  du  mur,  ou  enceinte  des  Arènes,  entre  sa  tour  et 
la  tour  de  Piastulfe,  son  onde. 

On  trouvé  ensuite  : 

Raimond  des  AnéiïES,  cTîevalitP,  qui  assista  à  une  d6«< 

•aalion  faite  à  Chancelade,  entre  120 5  et  12 17,  par  Au- 

doin  de  SênilFac,  et  qui  fiit  un  des  arbitres,  du  m  édià  teursi, 

de  l'accord  fait  le  6  des  ides  d*avrif  1217-,  entre  la  cité 

•et  le  Puy-Saint-Front  de  Péirigueux. 

Olivier  et  Hélie  des  Arènes,  qualifiés  donzels^  de  la 
cité  de  PcrigUQUX,  sont  connus  par  des  actes  d^  125^, 
1267  ^^  1269.  Le  premier  était  isarié  avec.  Philippe, 
fille  d'£ménon  dei  Périgueux.  Qa  ignore,  s^il  en  eut  des 
enfants*' 


DE  I*A   irOtLBSSS  DS  VRAlfCE.  i'Sg 

TROISIÈME   BBJkNGKB« 

L'antre  branche  de  Périguenx  des  Arènes  fat  for'ifiée, 
Ters  le  milieu  du  12*  siècle,  par: 

t^lastulfe  I**^,  DES  Ar^iies,  qni  fit  quelques  dons  à 
Chancelade,  en  11 53  et  iï6i,  entr'autres  du  droit  de 
faire  paître  les  troupeaux  de  Tabbaye  dans  la  forêt  de 
Fouillouse.  Il  vivait  encore  en  1180;  et  laissa  de  Pé-- 
tronille,  sa  femme,  mère  d^Héliede  Sain^Aâtier,  qu'elle 
avait  eu  d'un  premier  mariage  : 

i^  Plastulfe  II,  qui  suit; 

2°.  Bernard  des  Arènes,  dit  Ghapairo  ; 

3°.  N des  Arènes,  femme  de  Ramnulfe  éCAn" 

gouléme^  frère  de  G é raid  5 
4^.  Pétronille  dès  Arènes,  non  ibariée  en  1180. 

I^lastuirell  DES  Ar£kes,  cbeValier,  confirma,  en  11 80, 
les  donations  faites  par  Plastulfe  I,  son  père ,  à  l'abbaye 
de  Chancelade;  et  lui  donna,  entre  iao5  et  1217,  une 
terre ,  située  près  de  Puy ferrât,  et  4  sextiers  de  méture 
vendable,  et  4  sextiers  de  vin,  à  prendre  sur  la  dixme 
de  ]a  paroisse  de  Marsac. 

Un  autre  Plastulfe  donzel,  scella  de  son  sceau^  avec  Itier 
de  Périgueux  et  Pierre  de  Sernhac^  cheyaliers,  et  Hé- 
lie  de  Périgueux ,  Olivier  des  Arènes  et  Foucaud  de 
Jaufre,  donzels,  un  acte  de  l'bôlel  de  ville  de  Périgueux, 
du  dimanche  avant  rËpipbanie  1269  (y^st).  Il  est  peut- 
être  le  même  que  messire  Plastulfe,  consul  de  la  cité  de 
Périgueux,  en  1292. 

On  trouve  ensuite  : 

Aymeric  Plastulfe^  bu  Plastolf^  qui,  étant  âgé  de  80 
ans,  déposa  dans  une  enquête  faite,  en  i3o5,  à  la  de- 
mande d'Arcbambaud  et  de  Boson,  fils  du  comt^  de 
Périgord. 

Hélie  de  PLAsttTLFK  [de  PlastolJ)^  dôtizel,  est  àoîii- 
ïné  dans  un  acte  du  dimanche,  après  Dilexi  î334  (v-  slh 
avec  Bëairix  de  Barrière ,  sa  f«mm&,  fille  de  feu  Guil- 
laume de  Barrière ,  chéVftlier. 


36o  siGTioifiiAiBE  trvrrEBSEL 

QVATEIEME   BBAVCHE. 

Une  autre  branche,  qai  s'est  subdivisée  en  deux 
rameaux,  et  dont  sont  sortis  les  derniers  seigneurs  da 
nom  de  Périgueuz,  a  eu  pour  chef,  ?ers  Tan  iioo: 

Eménon  de  Pebigueux  ,  P' du  nom,  qui  est  rappelé, 
ainsi  que  Pierre  de  Périgueux,  son  frère,  et  Gitburge, 
sa  sœur,  dans  une  donation  faite  ^  Chancelade,  vers  Tan 
1 1 1 5,  par  bes  fils ,  qui  7  sont  nommés  dans  Tordre  sui- 
vant : 

!••  Ilier,  qui  suit: 

20.  Pierre  de  Périgueux,  lequel  donna,  avecLam- 
bert,  son  frère,  aux  religieux  de  Chancelade, 
entre  1 1 29  et  1 148 ,  deux  portions  de  terre,  près 
de  Molières,  et  leur  accorda  le  droit  de  faire 
paître  leurs  troupeaux  dans  ses  propriétés,  et  de 
prendre  dans  ses  forêts ,  le  bois  dont  ils  pour- 
raient avoir  besoin  pour  la  construction  de  leurs 
bâtiments  :  en  reconnaissance  de  ces  bienfaits  > 
les  religieux  l'associèrent,  ainsi  que  son  frère,  k 
leurs  prières,  aumônes,  et  autres  bonnes  œu- 
vres, et  promirent  de  célébrer  chaque  année,  un 
anniversaire  pour  Eménon ,  Pierre ,  et  Gitburge 
de  Périgueux,  et  toute  leur  parenté^ 

5",  Lambert  de   Péri-i 

S^^^  »         ,      « ,  .  >  dont  le  sort  est  ignoré. 
4*.  Eménon    de    Péri-/  ^ 

gueux ,  3 

Dans  le  même  temps  vivait  Guillaume  de  Périg^ueux, 
chapelain  de  Notre-Dame  de  Saintes,  nommé  dans  un 
acte  de  Fan  11 33.  • 

Itier  I  DE  p£RiGUiux,  donna,  avec  ses  frères  y  à  l'ab- 
baye de  Chancelade^,  vers  Fan  iii5,  la  viguerie,  et  tout 
le  droit  qu^il  avait  sur  les  mas  d'Ordoardenc  et  de  Mon* 
tezelj  il  iptervint  dans  des  chartes  de  donations  faites  à 
la  même  abbaye  par  les  comtes  de  Périgord ,  Âldeberk 
et  Rudel  ;  et  confirma,  entre  1 129  et  1 140,  celles  que  lui 
avaient  faites  Pierre  et  Lambert  de  Périgueux,  ses  fré- 


DE   LA   V0BLES8E   DE   FKAHCE.  2^1 

Tes.  Il  est  probable  que  cVst  de  lai,  oa  de  Pierre ,  son 
^rère,  qae  sont  issus  les  enfanfs  suivants  : 

1*.  Eménon  II,  qui  suit; 

a".  Lambert  de  Périgueux ,  père  d'Ilier,  suivant 
une  charte  de  Chancelade,  passée  entre  les  an- 
nées 1208  et  1217,  ^"  présence  de  Raimond  de 
Casteinau,  qui  avait  été  évêque  de  Périgueux; 
Lambert  eut  un  autre  fils,  nommé  Ëblon,  dont 
on  ignore  le  sort; 

3**.  ^  Itier  de  Périg  ueux,  doyen  du  chapitre  de  Sainl- 
Btienne  de  Périgueux,  en  1161; 

4°-  Lambert  de  Périgueux,  archi-diacre  de  l'égli- 
se de  Périgueux,  en  i2o3;  il  avait  ordonné  sa 
sépulture  en  Pabbaye  de  Cbancelade ,  dans  la 
dernière  maladie,  dont  il  mourut,  entre  i2o5  et 
1208; 

5*.  tterre  de  Périgueux,  moine  de  Saint-Victor  i 
Paris,  eu  1172,  peu\  avoir  é4é  frère  des  précé- 
dents. 

Emes ,  ou  Eméno.n  II  de  Périgueux,  est  dit  frère  de 
Lambert,  dans  une  donation  qu'il  fit  à, Chancelade,  en 
1161 ,  vis-à-vis  le  monastère  de  Saint-Etienne;  en  pré- 
sence de  Foucaud  de  Jaufre,  et  de  Pierre  de  Maleguise, 
chevaliers  de  la  cité ,  de  Guillaume  de  Jaufre,  archi- 
diacre de  Périgueux,*et  autres.  Il  se  rendit  garant,  avec 
Hélie  Yigier,  son  gendre,  d'une  donation  que  Séguin 
'de  Bellet,  d'Auberoche,  et  ses  frères  firent  au  monas- 
tère de  Chancelade,  vers  l'an  1180,  de  ce  qu'ils  avaient 
au  mas  de  Villac,  en  présence  delBoson  d'Abzac,  d'Hé- 
lie  de  la  Roche,  d'Audoïn  de  Sénillac,  et  d'Hélie  de 
Laurière,  chevaliers;  fut  présent,  avec  Itier  de  Péri- 
gueux et  Baimond  de  Jaufre,  à  la  donation  qu'HélieV, 
comte  de  Pério;ord ,  fit  au  chapitre  de  Saint-Front,  en 
1186;  et  donna,  avec  Hélie,  son  fils,  aux  religieux  de^ 
Chancelade,  entre  11 89  et  i2o5,  le  droit  qu"il  avait  au 
)iea  de  laTerrassonie,  et  nne  terre  près  du  pont  de 
Beauronne,  Ses  enfants  furent  : 

I*.  Hélie,  qui  snit; 

a*.  Éoiénon  de  Périgueux,  religieux  à  Chancela- 
.de»  vers  l'an  xaoo;  il  étai^  diacre ,  en  12 12; 


d6ft  stcTiomrAnB  tnaTEisfeL 

*    3®.  Pierre  de  Périgaeux ,  religîeax  an  niênié  Uett^ 

entre  iso5  et  1217; 

4**.  Itier  de  Périgueux,  écolâtre,  ou  maître  des 

écoles  du  chapitre  de  Périgneu^t,  en  1219,  P^^^ 

dr>yen  de  la  cathédrale,  depttis  iâa4  jusqu'en 

5®.  Lambert  de  Périgueux,  cnanoine  de  la  même 
église,  eu  1219,  et  archi-<liacre ,  en  1226; 

6*.  Marie  de  Périgueux ,  femme  d'Hélie  F'igier, 
viguier  du  Puy-Saint-Froni. 


Hélie  I,  DE  pERTCûEtx,  chevalier,  fit,  de  concert 


pour  enfanls  t 


i<».  Eménon  III,  de  Périgueux,  nommé  le  premier 
dans  la  charte  de  confirmalioa  des  privilèges  de 
la  maison  de  Périgueux,  Ai  Fan  1226;  mais  n'est 
placé  qu'au  second  rang,  dans  une  charte  de  1 244; 
ainsi,  il  n'est  pas  certain  qu'il  fut  l'aîné.  Il  en- 
gagea, avec  ses  enfanta  C?^**^  ^^  nomme  pas),  à  Ai- 
meri  de  Longa ,  abbé  d'Aubeterre,  un  droit  de 
dîme ,  qni  appartenait  au  chapitre  de  Périgueux, 
et  que  le  chapitre  céda  ,  par  acte  du  lundi  avant 
la  fête  de  Sai^t-Laurent  1272,  à  Archambaud  III, 
comte  dePérigord,qui  en  avait  fait  le  rachat.  On 
ignore  la  date  de  la  mort  d'Ëménon;  mais  il  pa- 
raît qu'il  lie  vivait  plas  eu  i256,  et  qu'il  avait 
laissé,  entr'aulres  enfants  : 

a,  Itier  de  Périgueux,  doht  on  ignore  la  des- 
tinée ; 

b,  Philippe  de  Périgueu*,  femme,  en  laSÔ, 
d'Olivier  de  Périgueux  des  Arènes. 

2°.  Itier  de  Périgueux ,  eonnn  par  des  actes  des 
anrié^s  i2à^6,  1227,  i255  et  1244*  Il  fut  père 
di'Itier  «i  il^  Lambert  de  Périgueux;, 


3^*  H<stie  de  Périgaeux^  mort  avant  Fan  11^7.  li 

aTait  un  fils,  nommé  liier; 
4^.  Pierra  de  Périgueux,  darmoiseau^  mentionné 

dan$  deftaeteade  1226,  izSfi  et  ift4i»  ' 

Nota.  Ces  quatre  seigneurs  de  Périguenx,  qu'on  pré- 
munie avoir  été  frèrej»,  quoique  cela  nç  soit  pas  énoncé 
littéralement  dans  les  actes  qui  les  conGernenti,,oblin-» 
rent,  Pan  1226,  d'Archambaud  11,  comte  de  Périgord, 
la  confirmation  des  franchises  et  privilèges  dont  eux  et 
leurs  ancêtre» avaient  joui  de  tout  temps;  la  cliart«,  qui 
fut  dressétf^.à  ce  sujet,  porte  la  s4^«soriplion  de  16  che- 
valiers, qui  s'en  rendirent  cautions,  et  elte  fut  rédigée 
dans  Je  clotlre  de'Féglise  cathédrale  de  Saint*Etienne , 
en  présence  du  maire  do  Puy-6aint-Froni,  et  des  prin- 
cipaux digfiitaires.  du  .chapitre,  entre  Ifsqnels  Sont  nom- 
més Ilier  de  Périgueux,  dojen;  et  Lanr^bert  de  Péri- 
^piieux^  archiipdiaçrd*^.  • 


Il  n'est  pas  aisé  de  déterminer  avec  certitude,  duquel 

'    '■  *       '  ■  r,  qui  suit,  lecpiel 
dernière  braniq^ 


dç.  ce?  quAUe  s^eig^ueurs^ était  issu  Ilier,  qui  suit,  leq^iel 
est  c,onsi.déré  comme,  l'auleur^de  la  dernl 
de,  la  maison  de  Périgueux. 

'         .     '  '  '       ' 

•i    .  '  ■  .•'...•■  ,''.  ■ 

"  Ilier.Il  DE  Pbbigveux,  dievaUer,  est  nommé,  avec 
6OB  père  (hier  ou  Héliie) ,  dansi«ine  ohiârte  d'Hëlie  Vll« 
ûOBite  de  Férîgorditde  Tan  ifl449  portai) t  établissement 
d!nn  port  sur  Ja  rivière  de  l'isle,  ave«>]e^règiemeni  des 
droits  de  péage ,  etie  tarif  nouv  obatjae  espèce  de  raar^ 
cbandises.,Gette  o^arte^  rédigée,  dans.  Vidiome  du  pays, 
lut  souscrite  par  14  chevalier^  ei  8  serments.  On  reraar- 

Jue»,  parmi  Us  prqnûers,  trois  chevalier^  de  la  maison 
e  Périgueux,!  portant  le  mêm.e  prén,om,.aa.voir,  Itier  de 
périgueux,  61s  Jltier,  Itier  de  Pnirigueux,.  fils  d'Emé- 
non  ,  et  Ilier  de  fçrigueux  ^^  fil5;d'tré:lie* 

litt.er  de  PérigUffUX.  fut  présent^,  arec:  la  qualité  de 
•dkcvalier^  saj  UBaiiii#de)fAmiUe,  oonolu^au  moû  de  jan- 
wr  1*45  (ycat.)i  e»tre  Héliie  VIL,  comte  de Périgord, 
«t.&NSon,  £«ign«Qr.d9  Grigno-lâ«  Ikse*r«n«iit  camion,  en 
%%ij^giY^e  liîeir  de  Pëptgueuxi,  i»'aî»é,.  Guj  de  Tessiè- 
it>  c t^G«r>kl  Ab  ■  Mâlayotes  »  chgtatiwy,  dNine  somme 


a64  DICTIOBllJklHE   VN1TEB8BL 

de  4oo  livres  >  pour  le  ipême  comte ,  et  il  fit  àe  même, 
en  I  a49i  pour  une  i^oinme  de  âoo  sols,  en  faveur  d'Eblon 
de  Saint-Astier.  Il  vivait  encore  le  dimanche  avant  la 
fête  de  rÉpiphanie  1:269  (^*  ^^•)f  P^^^  ^®  plusieurs  en- 
fants ,  nés  du  mariage  qu  il  avait  contracté,  avant  l'an 
I246,  avec  lï.*.. ,  nièce  de  6.  de  Maleniort,  issue  d'n- 
ûe  ancienne  et  illustre  race  du  Ximosin.  Ses  enfants 
furent  ^  entr'autres  : 

1^  Hélie  II,  qui  suit; 

a*».  Pierre  de  Périgueux,  qui  était  chargé  de  la  cu- 
ratelle de  Lambert  de  Périgneux  ;  son  naveu  1 
en  1277; 

3***  Fortanier  de  Périgneux,  arohi-diacre  de  l'égli- 
se cathédrale  de  Périgueux,  en  1277  et  199a;  < 

4^i  Lambert  de. Périgue ux,  arcbi-diacre  de  la  mê- 
me égiic^e,  en  i3o2; 

5^  N....  de  Périgueux,  mariée  4. Guj  iSefon^  che* 
valier. 

Hélie  II  DE  PéRiGUiux,  chevalier,  est  rappelé  avec 
celle  qualité  dans  divers  actes  passés  par  Bélie  son  fils, 
et  il  ne  vivait  plus  en  1277.  H  avait  épousé  une  dame, 
nommée  Guilltme  ou  Giùlltmette ,  qu'on  croit  fille  du 
seigneur  de  Grignols,  de  la  maison  de  Tallejrand ,  la* 

Îuelle,  étant  remariée  à  Vital  dt  Filartigue,  chevalier 
e  la  province  d^Agénois ,  assista  au  contrat  de  mariage 
de  Lambert  de  Périgueux,  son  fils,  et  lut  donna,  en- 
îr'autres  choses^  100  sous  de  rente  qu'elle  percevait 
sur  la  terre  d'Hélie  deTalleyraod,  seigneur  de  Grignols* 
Les  enfants  issus  de  ce  mariage  sont  : 

1*.  Pierre  de  Périgueux ,  dont  l'article  viendra  a- 
près  ceux  de  ses  frères  puînés  ; 

2®.  Hélie  de  Périgueux.  donzel,  nommé  le  mardi 
aprèsles  Rameaux,  1 28o(v.st«),  un  desarbitres  du 
différent  élevé  entre  Bernard  et  autre  Bernard 
de  Beau  vil  le,  frères,  et  Pierre  de  Limenil,  don- 
zel. Il  assbta,  en  1295,  à  l'hommage  que  Pierre 
de  Périgueux  rendit  au  comte  de  Périgord.  Le 
comte  Hélie  YllI  lui  fit  don^  le  20  juillet  i3o2, 
de  la  haute  et  basse  justice  dans  toute  Tétendue 
de  ses  terres ,  et  confirma,  en  sa  faveur,  les  pri- 
TÎléges  accordés  en  1226,  k  la  maison  de  Péri- 


guetixrpar  Archambaud  II,  un  de  ses  prédéces« 
sears.  Hélie  de  Périgaeux,  che^valier  de  la  Cité^ 
son  père  ,  est  rappelé  dans  cet  acte.  Il  assista,  en 
x385,  au  contrat  de  Mariage  de  Raimond  deTal-^ 
lejrand,  seigneur  de  Grignols,  avec  Marguerite 
de  Bajnac,  et  fut  un  des  garants  des  conventions 
jqui  furent  faites  au  sujet  de  la  dot  de  cette  da- 
me ;  enfin  il  rendit  hommage,  le  dimanche  après 
l'Ascension,  i3i2,  au  comte  de  Péri^ord,  pour 
les  biens  qu'il  avait  dans  les  paroisses  de  la  Crop-* 
te,  de  la  Douze,  de  Sengejrac,  deTrëlissac,  Mar- 
saneix,  Champsevinel,oaint-Paul  de  Serre,  Saint* 
Eumache,  Aazac,  Beauronne,  etc«,  et  il  n'en 
excepta  que  le  repaire  de  la  Douze ,  sous  pré-» 
texte  qu'il  ne  savait  pas  si  ce  repaire  relevait  da 
comte  ^ 

i°.  Lambert  de  Périgueux,  damoiseau ,  ëpousa,  le 
24iaillet  1277,  Agnès,  fille  de  Vital  de  Filartù* 
gue  ^  chevalier,  et  mourut  sans  postérité; 

{•*;  Hélie  de  Périgueux,  grand-archi-diacre  de  l'é* 
«(lise  cathédrale  de  Périgueux,  quiélait  déjà  cha-* 
noine  du  chapitre  de  Saint-Astier,  en  t5o2  et 
i3o4.  Il  jouissait  en  outre  d'un  canonicat  d'Au-» 
beterre  et  de  la  cure  de  Sengeyrac,  lorsque  le 
pape  Clément  V  lui  conféra,  le  23  mars  i3o8, 
l'archi-diaconat  de  Sariat,  dans  l'église  de  Péri- 
gueux, vacant  par  la  mort  de  Bernard  de  Beau*** 
ville,  en  considération,  est-il  dit,  d'Hélic,  comte 
de  Périgord,  son  cousin.  Le  même  pape  lai  ac- 
corda pour  trois  ans,  par  une  bulle,  datée  da  28 
janvier  i5i5,  la* faculté  de  faire  visiter,  par  des 
personnes  de  son  choix,  les  églises  et  monastères 
dépendant  deson  archi-diaconat,  et  cela  à  la^  solli« 
citation  d'Archambaud,  comte  de  Périgord ,  son 
cousin.  Le  pape  Jean  XXII  lui  conféra,  le  18 
juillet  i5i7,  un  canonicat  et  une  prébende  dans 
l'église  calnédrale  de  Périgueux;  et,  son  archi- 
diaconat  de  Sarlal  ayant  été  donné  à  Pierre  de 
La  Tour,  il  fut  promu  à  la  dignité  de  grand-ar- 
chi-diacre>,  qu'il  conserva  jusqu'à  Sa  mort,  arri- 
vée au  mois  d'octobre  i356.  Il  eut  pour  sUcceSf 
seur  Jlaimond  de  Pojols.Oa  lit  dans  un  titre  d« 

T.  34 


266 


hïCtlOVVJdBZ   VJriTERStib 


à  pajer  aucune  espèce  de  tailles. 


Un  mémoire  généalogique  sur  la  maison  d'Abzac  de 
la  Douze ,  compose  dans  le  i6*  siècle  par  La  Gbste,  lui 
donne  deux  autres  frères ,  nommés  Itier  el  Etienne,  qui 
moururent  sans  posléritë,  et  dont  il  recueillit  la  suc- 
cession. Il  fil  héritier,  par  son  testament,  Lambert  de 
Vais,  chevalier;  el  fonda  a  Périgueux  plusieurs  vicairies 
et  chapelles,  qu'il  dota  de  rentes  et  de  biens,  et  dont  la 
dotation  fut  réservée  aux  ârchi-diacres  de  Périgueux, 
ou  à  leur  défaut,  aux  chanoines  de  la  maison  de  la 
Dou2e. 

Pierre  de  PiRicrEUX,  damoiseau,  était  dans  un  âge 
peu  avancé,  lorsqu'il  perdit  son  père.  Archambaud  III, 
comte  dePérigord,  lui  promit,  par  des  lettres  datées  da 
9  février  1285  (▼.  si),  de  ne  recevoir  aucun  homme  de 
ses  terres,  dans  les  bastides  dépendantes  de  son  comté; 
il  lui  fit  don,  par  d'autres  lettres  du  23  avril  tagS,  de  la 
haute  et  basse  justice  dans  ses  domaines,  et  confirma 
en  sa  faveur  les  privilèges  qui  avaient  été  donnés  et  re- 
connus a  ses  ancêtres,  Tan  1226.  Il  rendit  hommage,  en 
zaçS,  an  comte  HélieVlII,  dont  il  fut  un  des  exécuteurs 
testamentaires  en  i3o2;  et  rendit  un  pareil  hommage  à 
Archambaud  IV,  fils  d'Hélie  VlII,  en  i3ia.  Il  recul  i 
son  tour  plusieurs  hommages ,  entr'autres  celui  d'Hé- 
lie  Forestier,  en  iSog;  et  en  i526  (v.  si»)  celui  de  Pier- 
re de  la  Cropte,  damoiseau, fils  de Fortanier delà Crop- 
te,  chevalier.  Il  ne  vivait  plus,  le  18  octobre  1327;  et 
il  avait  laissé  de  Margneritei.  sa  femme,  les  enfants  sui- 
▼antss 

j«.  Poftanier,  auisuit; 

i«.  Archambaud  de  PérigUêtiX,  chanoine  de  Pé- 

glise  de  Périgueux,  connu  par  des  actes  de  1826, 

i33o  et  1344; 
3^.  Latnbert  de  PériguéûX,  chanoine  de  la  même 

église; 
4f<».  Taleyrand  de  Périgueux,  religieux  de  l'ordre 

de  Saint- Dominique,  dès  l'aii  i328,  et  prieur 
'  du  Souvent  de  ^ériguetix,  eh  1S40  ; 


SE  hk  VOBIiCSSe  DE  TtikVtM.  %ij 

^  5*.  Aremburge»  ou  AremborC)  nommée  aussi Him- 
berge  de  Perigueux,  fut  mariée  vers  Tan  {290, 
à  Guillaume  de  ^  Tour,  co-seigneur  de  laTour^ 
Blanche.  Sibille  de  la  Tour,  leur  fille,  épousa 
Aimeric  Vigier,  seigneur  deDousilUc  et  de  Beau- 
ronne ,  qui  fut  père  de  Gaillarde  Vigier,  nïariée 
en  1359,  à  Archambaud,  seigneur  de  BourdeiUe  : 
c'est  en  vertu  de  cette  alliance  que  la  maison  de 
BourdeiUe  a  recueilli  la  moitié  de  la  successioii 
de  la  maison  de  Perigueux  ; 
C^  Bertrande  de  Perigueux,  qui  épousa,  i%  en 
j3q6,  avec  dispense  du  pape  Clément  Y,  Hu- 
gues JN ;  2°^  au  mois  ae  février  i3i3  (v.  st.), 

aussi  avec  dispense  du  pape,  Raimond  de  P^als^ 
chevalier,  fils  de  Pons ,  seigneur  de  la  Roche- 
Sain  t-Ghristophe.  De  ce  mariage  provint  Lam- 
bert deVals,  dit  de  Perigueux,  par  substitution ,  et 
connu  par  des  actes  de  i334>  i35o  et  i3S6,  le- 
quel ,  n  ajant  pas  eu  d'enfants,  fit  héritier  Pier- 
re de  Vais,  son  neveu,  fib  d'Hélie,  chevalier,  et 
lui  fit  épouser  Guillemette,  ou  Gnillonne  de  Bo- 
niface ,  fille  et  héritière  universelle  de  Lambert 
de  Boniface,  seigneur  de  Beauregard  et  de  Fine  ' 
de  La  Roche.  Guillemetle  n'ayant  eu  de  son 
premier  mari  qu'un  enfant,  qui  mourut  jeune, 
et  après  son  père,  vers  l'an  1095,  elle  hérita  de 
lai,  et  épousa,  en  secondes  noces,  Adémard'Ab- 
zac ,  seigneur  de  Belle&;arde,  et  lai  apporta  trois 
successions,  qu'elle  avait  réunies  sur  sa  tête,  sa- 
voir, celles  de  Boniface  et  de  Vais,  et  la  inoitié 
de  celle  de  Perigueux. 

Fortanier  DE  Pé&iGVEUx,  chevalier,  n^avait  encore  que 
le  titre  de  damoiseau,  dans  un  acte  de  l'an  iZ%%^  ainsi 
que  dans  deux  hommages  qui  lui  furent  rendus  eu  i327, 
)  un  par  Hélie  de  Larchtrie,  et  l'autre,  par  Raimond  de 
laCropte;  mais  il  j  avait  déjà  deux  ans  qu'il  étiit  déco- 
ré de  la  chevalerie,  lorsqu'il  reçut,  en  i336,  celui  de 
Pierre  de  la  Cropte,  chevalier.  Cinq  ans  après,  il  rendit 
le  sien  à  Roger  cernard,  comte  de  rérigord  ;  il  servait, 
cette  année  (i34o)  et  la  suivante,  avec  cinq  écujers  et 
huit  sergents^  #ous  le  g«uveruementde  Payen  de  Mail- 


368.  DicnomrAïaE  ttititebsei» 

lé  Y  sénéclial  de  Périgord.  Le  roi  Jean  lai  accorda,  en 
récompense  de  ses  services,  le  3o  mai  i35i,  la  confisca- 
tion des  biens  de  deux  rebelles,  nommés  Hélie  et  Pier* 
re  d^Aspes,  qui  avaient  été  faits  prisonniers  à  la  prise  de 
la  ville  de  Saint-Astier,  où  il  parait  que  Fortanier  s'é- 
tait distingué.  Ce  prince  lai  accorda  de  nouvelles  grâ- 
ces ,  par  aautres  lettres,  datées  du  mois  d'octobre  i355y 
pour  le  dédommager,  est-il  dit,  des  pertes  immenses 
qu'il  avait  faites  à  fa  guerre.  Il  vivait  encore  le  vendre- 
ai  après  la  fêle  de  l'invention  de  Saint-Élienne  1365, 
date  du  testament  de  Pierre  de  Yalbëon,  dans  lequel  il 
est  fait  mention  de  lui.  U  avait  formé  deux  alliances: 
la  première  avec  Alpaïs  de  Lastours,  morte  avant  l'an 
i326,  fille  de  Golfier  de  Lastours, chevalier;  il  n'en  eut 
que  deux  filles,  mortes  jeunes  et  impubères.  Sa  deuxiè- 
me alliance  fut,  par  contrat  du  mercredi  avant  la  fêta 
de  Saintc-Marie-Magdeleine  iSaS,  avec  Irlande  delà 
Popie ,  issue  d'une  ancienne  maison  du  Querci,  qui  était 
fille  de  feuDeodatde  la  Popie,  damoiseau,  et  sœur  de 
Bertrand,  lequel  lui  constitua  en  dot  1600  livres,  sous  le 
cautionnement  des  seigneurs  de  Castelnau,  de  Thémi- 
I3es,  de  Cardaillac,  de  Galvignac  et  de  Dôme-Yilrac* 
De  ce  deuxième  mariage  naquirent  : 

i\  Arcbambaud,  qui  suit; 

a*'.  Roger-Bernard  de  Périgueux,  cbanoine  de  Fé» 
glise  de  Périgueux,  en  i365; 

3^.  Irlande  de  Périgueux,  qui  fut  mariée,  le  3  des 
ides  de  juillet  i344»  à  Gérald  de  VaLbéon  ,  da- 
moiseau, fils  d'Hélie  de  Yalbéon,  chevalier,  sei- 
gneur des  Lèches;  de  ce  mariage  naquit  Mathe 
de  Valbéon,  qui  épousa,  i",  vers  Tan  i366,Tho- 
net  de  Gontaut  de  Badelol,  chevalier;  2**,  Adé- 
mar,  seigneur  de  Bejnac.  Elle  testa  le  jeudi  a- 
vânt  les  Rameaux  1076  (v.  st.],  et  mourut  au 
commencement  de  l'année  i4o5. 

ArchaAbaud  de  Périgueux,  damoiseau,  mentionné 
dansdesactes.de  i36i,  i365  et  iSyj,  épousa  Margue- 
rite de  Ciermonty  dont  il  eut: 

1%  Talejrand  de  Périgueux,  damoiseau  de  la  cité, 

Îui  rendit  hommage  à  ArChambaud  Y,  comte  de 
érigord,  le  3i  août  j3go;  il  passa  divers  actes 


DE  LA    HOBLESSS   DE   FBAHGE.  269 

«n-iSga,  iSçS,  1897  et  1398;  eut  de  longs  dé- 
mêlés avec  les  maire  el  consals  de  Périgueu:É| 
ei  refusa  même,  le  3o  novembre  1399,  de  leur 
prêterle  serment  accoutumé.  11  mourut  bientôt 
après  sans  postérité; 
2°.  Hélie  de  Périgueux,  prêtre,  vivant  encore  en 
1408. 

Armes :'De  gueules,  semé  de  croisettes  d'or;  à  la  bor- 
dure d'or,  semée  de  croisettes  de  gueules* 

DIT  POUGET  DE  NADAILLAC,  seigneurs  et  barons 
deNadaJllac,  du  Repaire,  de  la  Villeneuve,  de  Saint- 
Pardouz,  de  La  Fargue,  vicomtes  de  Monteils,  comtes 
elmarquisdeNadaillaoenQuercjf'enPérigordetdansla 
Haute-Marche.  Celte  maison,  dont  le  nom  est  orthogra- 
phié alternativement  del  Poget,  du  Poujet,  et  du  Poget, 
delFogeto,  dans  les  actes  antérieurs  au  iS*"  siècle  est 
coinptée  parmi  les  plus  rocommandables  du  Qaercy  et 
du  Périgord,  tant  par  l'ancienneté  de  son  origine,  que 
par  les  emplois  distingués  dont  elle  a  étésuccesbivemènt 
revêtue  dans  le  sacerdoce  et  dans  les  armées  de  nos  rois, 
ayant  produit  un  cardinal  du  titre  de  saint  Martial,  eu 
i3i6,  mort  en  1348,  avec  la  réputation  d'un  vertueux 
prélat,  d'un  sage  politique  et  d'un  vigilant  capitaine, 
ayant  eu  i3  ans  le  commandement  des  arm4es  du  pape 
en  qualité  de  légat  à  lalere  en  Lombardie;  quatre  che- 
valiers de  l'ordre  du  roi,  capitaines  de  5o  hommes  d'ar- 
ipes  des  ordonnances,  et  gouverneurs  de  diverses  places 
de  guerre;  un  capitaine  d'une  compagnie  de  100  che- 
vau-légers,  un  lieutenant-général  des  armées  du  roi, 
plusieurs  colonels  d'infanterie  et  de  cavalerie >  et  autres 
officiers  supérieurs  décorés. 

Le  nom  du  Pouget  était  déjli  connu  dans  le  Languedoc 
avant  le  milieu  du  11*  siècle,  puisque,  l'an  ia5Q,l}éren- 

fer,  seigneur  du  Pouget  {dtl  Fojetd)  fils  de  feu  Gui- 
inel,  seigneur  du  Pouget^  rendit  un  hommage  à  Guil- 
laume II,  seigneur  de  Montpellier.  Ce  Bérenger  eut  pour 
successeurs,  Guillaume,  sei^xieuv  du Poiigety  qui,  la  7*  fé- 
rié des  ides  de  mai  de  l'an  1 126,  souscrivit  un  ac^cord 
passé  entre  Bernard^  comte  de  Substantion  ou  de  Mel- 
gueil,  et  Guillaume,  seigneur  de  Montpellier;  et  Ray- 


a^O  QICTtOffirAlRF   UHITERSEL 

inond  du  Pou^eU  qui  fat  présent  à  un  phid  t««Q  àToa- 
l^se^  par  le  comte  Alphonse  Jourdain,  la  4*  Térie,  lune 
IX,  du  mois  de  mai  i  i3o.  Telles  sont  \e9  seules  et  der- 
DÎères  traces  de  c«  nom  dans  le  Languedoc  proprement 
dit.  On  le  voit  firarer  immédiatement  parmi  la  princi- 
p«le  noblesse  du  Rouergue  et  du  Querc y,  et  se  répan- 
dre successivement  danslaHaute-Marcbe  et  le  Périgord. 
Dès  Tan  1  i47i  un  Philibert  delPoget  enga^^ea  deux  piè- 
ces de  terre  pour  suivre  le  roi  Louis  le  Jeune  a  la  Ter- 
re-Sainte. Richard  deiPogetj  l'un  de  ses  successeurs,  est 
qualifié  chevalier  dans  uu  acte  passé  à  Sarlat,  Fan  1 188; 
çpfin  Raymond-Bernard  fife/Po^^ruQ  des  descendants 
de  Richard,  vivait  en  i254* 

La  filiation  est  établie  par  titres  depuis  Bertraud  del 
Pogety  chevalier,  qui,  Tan  1 279,  fut  témoin  du  testament 
Ae  Bertrand  de  Roset,  en  Quercj.  Il  est  rappelé  avec  la 

Zualité  de  chevalier,  dans  un  acte  d'accense,  fait  par 
ruilIaumed^e/Po^e^,  damoiseau,  et  Bertrand  del  Pogct^ 
cardinal,  ses  fils,  au  profit  de  Pierre  et  Bernard  d'Esca- 
basse,  frères,  au  mois  d'octobre  i3i3.  ta  descendance 
de  Bertrand  del  Poget  s'est  divisée  en  trois  branches 
principales;  i^  Les  barons  du  Repaire,  seigneurs  de 
Saint-Aubin,  de  Laval,  d'Ybyrac  et  deMabirac,  dont  les 
biens  sont  passés  par  alliance,  en  1677,  dans  '^  maison 
de  Beaumont;  a"*  les  comtes  de  NadaiLlac  t.  vicomtes  de 
Monteil,  banonsdela  Fargue  et  de  Saint-Pardoux,  exis- 
tants an  14''  degré;  3<*  les  marquis  de  Nadaillac,  barons 
de  Saint-Sjmphorien  et  de  la  Gorce,  existants  ad  1 5*  de- 
gré. Ces  diverses  branches,  j  compris  le  rameau  des  ba- 
rbus de  la  Villeneuve,  vers  le  milieu  du  18^  siècle,  ont 
formé  des  alliances  directes  avec  les  maisons  d'Art'enil- 
le,  d^Auboust  de  Bacqueville,  d'Âubusson  la  Feuillade^ 
de  Barde  Mauzac,deËarral-Montferrat,  de  Beaumont- 
Monifort,  en  Daupliiné ,  de  Brezons,  de  Carbounières, 
de  Garrao,  de  Cnapt  de  Rastignac,  du  Cbaylard,  de 
Gomarque,  de  Cornil,  de  Douhet,  de  Saint*Fardoux, 
de  Fénis,  de  la  Gorce,  de  la  Grange,  deLigbndez,  d« 
Lusignan ,  de  la  Manhanie,  leMastin  de  Naillë,  de  Mou- 
roux,  du  Pille  de  Monteil,  de  Plas,Pot  de  Rhodes, Pon- 
te de  Nuieul  de  la  Rocbaymon,  de  Saint«*Gérj,  de  Se* 
guier,  de  Serinhac,  du  Tronchaj,  de  Yernaye,  etc. 


BB   IX   KOBLB58E   DV   FmASCE«  %Jt 

COMTES  DE  RADAILIiiC. 

XIV.  CharlcsJoseph-Praiiçoîs-Félix-Michel  dû  Pc^u- 
GET,  comte  de  Nadaillac,  né  à  Chaamont  en  Yexin,  le  9 
ieptenibre  1 7741  nommé  colonel  de  cavalerie  le  1 4  févrié^r 
ioi5,  lieatenantchefde  brigade  des  gardes-da-corps  dà. 
roi,  le  23  aoûl  1 817,  chevalier  de  l'ordre  rojal  et  militaire 
de  St-Louis,  ûh  de  François-Louis  da  Ponget,  comle  de 
Nadaillac,  vicomte  de  Monteil Y  baron  delaFargue  et  au- 
tres places,  lieutenant -général  des  armées  du  roi,  et  de 
Marie  -  Françoise  -  Adélaïde  -  Henriette  de  Barrai  de 
Montf errât,  sa  seconde  lemme,  a  époasé,  par  contrat  da 
39  juin  1809,  Marie-Susanne  Le  Maître  de  Laagt^^ont 
il  n*a  pas  d'enfants* 

MARQUIS  DE  VADjilLLAG. 

* 

XIV.  Alexandre-Koger-François  ©u  Poucet,  mar- 
quis de^adai4U£4  officier  supérieur  de  cavalerie,  che« 
valier  de  l'ordre  rojal  ert-BftiUtaire  de  Saiut-'XjOuis,  mort 
en  Angleterre  dans  l'émigration,  en  1794 9  avait  épousé 
i'  le  7  mai  1776,  Marie- Jean  ne-Françoise  de  Bràge- 
longne;  2"*,  le  8  juin  17849  Qosalie-Marguerite-Marie^ 
Thérèse  de  RanckerdelaFet'rière^  remariée  en  l'JQj^ 
à  Jean  François  de  Pérusse,  baron,  aujourd'hui  duo 
d'Escars,  premier  maître -d'hôtel  db  roi,  lieutenant-gé* 
néral  des  armées.  Elle  a  laissé  de  son  premier  mari  : 

1^.  Arnoult-François-Léopold-Odille-Sigismond^ 

qui  suit  ; 
2®.  Athénaïs  du  Pouget  de  Nadaillac,  mariée,  «ii 

181 3,  avec  Jean- Ba ptiste-Charles -Félix- Henrif 

marquis  de  Podenas^  officier  supérieur  des  gart 

des-durcorps  du  roi. 

XV.  ArnouU-François-LédloId -  Odille  -Sîgismond 
DU  PoUGET,  marquis  de  INadaillac,  né  à  la  Perrière,  près 
de  Tours,  le  7  janvier  1777,  colonel  des  hussards  de  la 
Moselle,  chevalier  de  l'ordre  royal  et  militaire  de  Saint- 
Louis,  nommé  député  du  déparlement  de  la  Haute- Vien- 
ne k  la  chambre  des  députes,  à  la  session  de  jSiS,  a  é«7 
épousé,  par  contrat  du  14  mai  1817,  Catherine-Marie 


»J9  DICTIOSNAIBE   tUflTEllSCL 

Màchell^  ^lle  de  Jean  Mitchell,  gentilhomme  anglais^ 
et  d'£ve*£lisabeth  Berens.  De  ce  mariage  sont  issus: 

1".  Jean-Fraiiçois-AI-' 

bert  du   Pouget   dei 

Nadaillac ,  \  nés  à  Londres,  le  i6  juil- 

a".  Roger-François-Si-/     Ieti8i8; 

gismood  da    Pouget { 

de  Nadaillac , 
/5^»  Jean-Bertrand-Gaston  du  Pouget  de  Nadaillac, 

né  à  Londres  le  i"' septembre  1821. 

^  Jirmes  :  D'or,  au  chevron  d^azur,  accompagné  en 
pointe  d^un  mont  de  six  coupeaux  de  sinop)e<  Gouron'^ 
ne  de  marquis.  Supports  :  Deux  sauvages  de  caru^mn^ 
aruiés  de  leurs  massues.  Devise  :  f^irtus  in  hœredes. 

On  peut  consulter,  pour  la  généalogie  de  cette  mai* 
son ,  le  tome  II  de  Vfîistoire  gtnéalogù^ue  des  pairs  de 
France,  des  grands -dignitaires  de  la  couronne,  des 
principales Jamilles  nobles  du  royaume j  et  des  maisons 
princieres  de  l'Europe ,  in-4*»  iSaa, 

PRÉVÔT,  ou  PRÉVOST  de  la  FORGE,  en  Périgord. 
Les  seigneurs  de  cette  maison,  éteinte  dans  le  t5*  siècle, 
et  qui  était  d'ancienne  chevalerie,  avaient  pris  leur  nom 


dans  le  iS*"  siècle» 


w  ■ 

Hélie  Prévôt  fit  un  don,  en  iit6,  aux  hospitaliers  de 
Saint-Jean-de-Jérusalem,  en  présence  de  sa  femme,  de 
ses  fils  et  d'Aldebert,  son  frère.  Dans  le  même  siècle, 
Hildèbert,  ou  Aldebert,  Prévôt  de  Bergerac,  Hildebert, 
son  fils,  et  Hugues,  son  frère,  Roland  Prévôt,  et  Armand 
et  Hélie,  ses  fils,  firent  uie  donation  à  Tabbaye  de  Ca- 
doin,  en  présence  d'Héne,  comte  de  Périgord. 

Gérald  Prévôt  assista,  avec  Arnaud  deSaint-Astier,  et 
Raimondde  Durfort,  à  la  charte  de  confirmation  que  fit, 
en  H78,  Pons  vicomte  de  Gasti{lon,  et  seigneur  d'Au- 
beterre,  de  la  fondation  de  Fabbaye  de  Faise,  k\k  dio" 
«èse  de  Bordeaux» 


DK  LA  VOBLES8E   DV    FRàKtE*  hy$ 

«  IfBiand  Pr^6t  fut  un  des  seigneurs  qui  se  rendirent 
garants  d'un  accord  ftiit,  en  1 236,  entre  Ârcharobaud  iF, 
coffile  de  P«iHgord,  <et  Èménon,  Itier,  Hélie  et  Pierre 
de  Périgneux. 

Olivier  VréwôU'dù  le  Jeune,  et  Aldeben,  son  frèrci 
furent  témoins  d'une  donation  qu'HélieRudel,$eigneur 
de  Bergerac  et  de  Gensac,  et  Géralde,sa  femme,  firent 
à  Gadoin  en  1247* 

Armand  Prévôt,  chevalier,  seigneur  de  la  prerôté  de 
Bergerac ,  inféoda  au  cliapitre  de  Périgueux  sa  portion 
des  diines  de  Bergerac,  par  acte  du  4  des  calendes  d'arri^ 
1260;  et  fut  témoin  de  Thommage  rendu,  le  i3  mars 
1276  (y.  st.),  par  Gaston  de  Gonlaut,  seigneur  de  Bade* 
ioi,  à  Alexandre  de  la  Pébrée,  seigneur  de  Bergerac. 

Hélie  I,  Pb^vÔt,  chevalier,  seigneur  de  la  prévôté  de 
Bergerac,  fils  d'Arniand,  épousa  Marguerite  d'Eslissac^ 
lille  de Fergand, seigneur  d'Estissac,  et  fit,  en  1202,  sou 
testament  dont  il  nomma  exécuteurs,  Armand  de  Tail- 
leler  et  Hélie  de  Fayote,  chevaliers,  et  Fergand  d'Estis- 
sac,  donzel.  Il  fut  père  de: 

,  HéliepRivÔT,  IV  du  nom,  qui  épousa  Alays  de  Cozens, 
dont  il  eut,  entr'autres  enfans,Iiéiie  III,  qui  suit.  Gail- 
lard et  Grimoard  Prévôt,  et  deux  filles.  L'une,  nommée 
Guillelmine,  fut  mariée,  en  i3i9,  à  Grimoard  de  Our- 
son, du  Fleix,  damoiseau;  et  Tautre,  appelée  Ahélie, 
épousa  Guillaume  Arrenaud. 

Hélie  tll,  Prévôt,  damoiseau  de  la  Force,  et  seigneur 
de  la  prévôté  de  Bergerac,  épousa,  avantVan  t336,  Comp- 
lor  Arrenaud,  fille  de  Guillaume  et  de  Guillelmette  Vi- 
gnier.  Henri  de  Lancastre,  lieutenant  du  roi  d'Angle- 
terre, dans  la  province  de  Guieune,  lui  fit  don,  en  ré- 
compense de  ses  services,  de  la  justice  des  paroisses  de 
la  Force  et  de  Lunas,  par  lettres  datées  de  Bergerac,  le 
2  septembre  1345.11  fit  son  testament  le  dimanche  avant 
la  fête  de  Saint-Luc  évangéliste,  i35o,  par  lequel  il  ins-« 
titua  Pierre,  sou  fils,  son  héritier  uniTer^el.  11  eut  aussi 
une  fille  nommée  Marquése,  mariée  avant  Tau  1364)  à 
Auger  dq  Fleix,  damoiseau. 

Pierre  Prévôt,  chevalier,  seigneur  de  1»  Force,  Ma**- 

V.  S5 


S74  DICTI01I9AIHE   VmVEKSEL 

duran,  et  de  la  prévôté  de  Bergerac,  épousa,  avant  Tair 
i356,  Aremburge^  dite  Borguete  Prévôt,  sa  cousine,  is- 
sue d'ane  brancbe  collatérale  de  sa  famUle  établie  à 
Grignols  avant  Tan  i3oo,  fille  et  héritière  universelle 
de  Gautier  Prévôt,  damoiseau ,  et  d'Agnès  de  Tallej- 
rand  de  Grignols.  Louis,  doc  d'Anjou,  frère  de  Cbar* 
les  V,  et  son  lieutenant-général  en  Guienne,  lui  conGr*- 
tna  la  possession  de  la  justice  de  la  Force  et  de  Lunas, 
par  ses  lettres  du  3  mars  iSyy  (v.  st.),  et  y  ajouta  le 
don  de  la  justice  des  paroisses  d'Ejraud,  de  Prigonrieu 
et  de  Saint-Georges  de  Blancanet.  Il  vivait  encore  eft 
1387,  et  fut  père  de  ; 

Hélie  Pbévôt,  IV*  du  nom,  chevalier,  seigneur  de 
la  Force,  Masduran  et  de  Moniboyer,  qui  épousa  :  1*, 
le  2  février  1416  (v.  st.),  Jean  de  Be^nac;  2*  Ca- 
therine de  Talleyrand  de  Grignols ,  fille  de  Hélie  de 
Talleyrand,  chevalier,  seigneur  de  Grignols  et  Chalair»* 
La  terre  de  la  Force  fut  confisquée  sur  lui  et  sur  Jean« 
son  fils,  pour-cause  de  rébellion.  Il  testa,  le  17  juillet 
1439,  en  faveur  de  ses  deux  enfants,  qui  sont: 

Du  premier  lit  : 

I®.  Jean  Prévôt,  chevalier^  marié  le  3  novembre 
i5oi,  à  Glaire  de  Talleyrand,  fille  de  Jean,  sei- 
gneur de  Grignols  et  prince  de  Chalais,  et  de 
Maro^uerite  de  la  Tour  d'Auvergne;  mort  sans 
postérité  ; 

Du  second  lit  : 

i 

a®.  Marie  Prévôt,  devenue  héritière  de  la  Force 
et  Masduran,  porta  ces  terres  dans  la  maison  de 
Beaupoil  de  Saint-Aulaire ,  par  son  mariage,  le 
29  juillet  1440,  avec  Jean  de  Beaupoil,  seigneur 
de  GastelnouveL 

DE  PRUD'HOMME-DU-ROC  (i),  en  Querci,  fa- 
mille dVxtraction  chevaleresque  ;  dont Ja  filiation,  cons- 
tatée par  titres  authentiques  et  originaux,  a  été  confiiv 


(1)  L'orlhographe  du  nom  de  Prud'hommes  parfois  ▼arîé.  On  Te 
trouve  écrit  dans  les  actes  Pr%id*hamm€,  Prcud'homm»,  Prodomc, 
Qtc,  en  latin  frobihominU* 


DE  LA  VOBLESME   DE   FBilTCE.  27^ 

mée  par  àvs  arrêts  de  niaiiUenue  des  7  juillet  i666i  et 
17  août  1698.  £lle  remoolesans  la  moindre  lacune  à  : 


set,  abbé  de  Figeac  f r).  Jean  de  Prud^bomme  était  vi- 
guier  royal  de  la  ville  de  Figeac  en  i384i  et  occupait 
encore  cette  place  en   1407.  Il  hérita  des  biens  de  sa 

J)reniière  femuie,  (joine  lui  laissa  point  dVnfants,  et  s'al- 
ia  en  secondes  noces  avec  noble  Hélène  de  Me/ict,  veu- 
ve de  noble  et  puissant  homme  Astorg  d^Albignac,  sei- 
gneur de  Castelnau-de-Levesou,  eu  Aouergue,  de  la*^ 
quelle  il  eut; 

Pierre  nt  Prud'homme, qui  continue  la  postérité.  Hé- 
lène de  Mellel,  par  testament  du  10  mai  i4i4>  institua 
conjointement  pour  ses  héritiers  noble  Bertrand  d*Al- 
bignac,  son  fils,  et  de  feu  noble  Astorg,  son  premier 
mari;  et  noble  Pierre  de  Prud'homme,  aussi  son  fils,  et 
de  noble  Jeau,  son  second  mari. 

II.  Pierre  pz  PbvdWmme,  est  qualifié  noble  et  sage  é- 
cuyer,  seigneur  de  Rebombigues  et  deCins,co-seigueur 
d^Assier,  de  Gamboulit,  et  de  la  Garénie,  dans  un  grand 
nombre  d'actes  depuis  1425  jasqn^en  4460.  On  croit 
que  sa  femme  sortait  de  la  noble  et  ancienne  maison 
d'Assitr,  Il  eut,  entr*autres  enfants  : 

i^  Imbert,  qui  suit  ; 

a®.  Ricard  de  Prud^homme,  qui  fut  sei&^neur  d'An- 
riac,  en  Rouergue,  ou  il  est  pos^nible  qu'il  ait 
formé  une  autre  branche.  Il  fut  tuteur  de  Gas- 
pard de  Prud'lioinnie,  fils  d'Imbert  et  son  neveu. 

III.  Imbert  HE  P&uo'bommb  prend  les  mêmes  quali- 
tés que  son  père.  Il  épousa,  par  contrat  du  12  février 
1473,  noble  Jeanne  de  Montai^  fille  de  Jean  de  Montai, 
seigneur  de  Tournemire,  de  Prades  et  de  la  Roque , 
en  Auvergne  i  de  laquelle  il  eut  Gaspard ,  qui  suit  : 

(i)  Jean  de  Prudbomme  ne  dit  pas  dans  son  contrat  de  mnringo 
d*où  il  ^lait  originaire;  il  est  a  présume^  nue  c'était  ou  du  Houer- 
gue,  ou  du  Querci»  provinces  où  il  déclare  que  sont  situ<^  ses 
biens. 


à  76  mCTtOHXAME   VVtlVWiSth 

IV.  Gaspard  de  Pbud^hoiiiie  ,  écujer,  seigneur  ckl 
Sainl'Breswou  etCins^  co-seignear  d'Assier^deCamboti- 
lit  et  de  la  Garénie,  était  marié,  en  i5o7,  avec  noble 
Hélix  de  Capdenacy  fille  de  noble  Bernard  de  Gapde- 
Xfac,  co-baron  de  Felzins,  de  laquelle  it  ent: 

i*^.  Etienne  ,  qui  suit; 

2**-  Nicola»  de  Prad^hoihine ,  priear-seigneur  de 

la  ville  de  Fons,  en  1540,  après  noble  Jean  de 

Cornely  ; 
â°.  Jean  de  Prod^liomme,  curé  de  la  ville  de  Fons* 

y.  Éttenue  de  PBVo'aoïtfMË ,  prend  les  mêmes  titres 
<|Ue  son  père.  Ce  fut  a  ses  instances  que  François  l*"', 
par  lettres-patentes  de  i532,  créa  des  foires  et  des  mar- 
chés dans  la  ville  de  Foos.  Il  était  marié,  en  i53o.,  avec 
noble  Marguerite  de  Cornefyf  fille  de  noble  Jean  de 
Cornelv-,  écujrer,  co- seigneur  de  Camboulit,  de  la- 
quelle il  eut ,  eutr'autrfs  en  fans  : 

i**.  Jean  de  Prud'homme,  seigneur  de  Cms,  du 
Gajlaetde  là  Bernadie,  co-seignênr  de  C»inboa^ 
lit  et  de  Gambes,  qui  bâtit  le  château  de  Plaisan- 
éc,  cl  épousa:  !•,  le  17  iuin  t554,  noble  Mar- 
guerite de  Cadrieii^Mle  de  noble  Jean,  seigneur 
de  Cadrieu,  et  de  noble  Claire  de  la  Jûgie  ;  2", 
le  lâ  août  i566,  noble  Catherine  de  Corn  ctAii" 
gtars,  11  eut  pour  enfanrs  ; 

Ùii  premier  lit  : 

a.  Claire  de  Prud'homme,  mariée:  i °,  a  Louis 
•  de  Gascq^  seigneur  de  Mialet  et  du  ftoiii*»- 

^on;  2®,  à  noble  Jean  de  Boisset,  Seigneur 
de  la  Salle-de-Vic; 

Du  second  lit  : 

h,  Charles  de  Prud'homme,  mort  sâits  avoir 

été  marié  ; 
ù,  Jeanne  de  Prud'homme,  mariée  â  noble 

Pierre  de  Rouget,  de  ViHeneuve,  en  Rouer- 

ja°.  Antoine  de  Prud'lèomme,  qui  continue  la  des- 
cendance, et  dont  rarliclesttît, 

VI.  Antoine  ds  Prud'homme,  I*^  du  nom,  écuyer, 
seigneur  du  Boc,  de  Doulan,  du  Gros  et  de  Las-Cardon-^ 


DE    I/A   HOnLESSE  DE   FftAHCE.  377 

ifief  ,'fil  ècm»truire  Je  châlrau  du  Roc,  prés  la  ville  de 
Fons.  En  i58o,il  étasl  chargé  de  la  défense  de  cette  vil- 
le ,  conjointement  a?ec  noble  Jean  deBoisset  de  LaSalr 
le.  Anloine  I  testa  et  mourut  en  iSçi.  Il  avait  épousé, 
Je  21  juin  157^9  noble  Marié  de  Morlhon^  fille  de  noble 
Antoine,  seigneur  de  Morlhon,  co-&eigneur  delà  vil- 
le de  Capdeni^c  ,  et  laissa  de  ce  mariage  : 

7\  Antoine  II,  qui  suit: 

s*".  Bertrand  de  rrud'Iiomme,  qni  succéda  à  son 
grand- oncle  Nicolas  de  Prud'homme,  dans  la 
place  de  prieur-seigneur  de  Fons,  el  mourut  en 
1607;- 

5**.*  Etienne  de  Prud^homme,  capitaine  au  régiment 
de  Pingvet,  cavalerie,  tné  à  Ârdres,  en  i6o3  ; 

4"**  Balthazard  de  Prud'homme ^  religieux  c«Icrier 
an  monastère  de  Fons; 

5^  Claire  de  Prad'horome,  qui  épotisa,  le  5  dé- 
cembre ï6o4i  noble  Pierre  de  Cdiron,  écuyer, 
seigneur  de  Mandens  et  de  Monigiron; 

6**.  Louise-Marie  de  Prud'homme,  f«mme  de  no- 
ble Jean-Louis  de  Sas>aiy,  écoyer,  seigneur  de 
?}arbonnës  et  de  la  Garénie; 

7**.  Marguerite  de  Prud'homme,  idliée,le  74  oc- 
tobre 1699,  avec  noble  Giliberl  de  Colomb^  é- 
CDjer,  seigneur  de  Favârs^  de  la  Raose^  de  Ift 
Sei  re,  etc.,  fils  de  noble  Antoine  dé  Colomb,  sei- 
gneur des  même  lieux,  et'  de  noble  Arpaïa  de 
l'Hôpital. 

YII.  Antoine  de  Prud'hoismii  ,  W  du  ncm  ,  écuyer, 
seigneur  du  Roc,  du  Gros ,  de  Doulan,  etc.,  acheta ,  le 
6  mai  1697,  des  commissaires  chargés  de  l'aliénation  à 
faculté  de  rachat  du  domaine  de  la  couronno^  la  por- 
tion de  la  justice  de  Fons  appartenant  au  roi ,  en  vertu 
de  l'acte  de  paréage  passé,  1  an  1824,  entre  Charles  le 
Bel,  et  noble  Aymeric  de  la  Vernhe,  prieur-seigneur, 
dudit  lieu.  11  la  céda  aux  consuls  de  Fons,  le  18  mai  do 
l'année  suivante,  1698.  Anloine  If  épousa,  le  19  mai 
1.61 3,  noble  Murguerite  de  Gasquet,  fille  de  noble 
Etienne  de  Gasquet,  écuyer,  seigneur  de  Parainelle  el 
de  Sainte-Colombe,  et  de  noble  Marguerite  de  Henri. 
Antoine  de  Prud'hommç  fut  nom^^ié  capitaine  de  100 
hommes  d'armes,  et  chargé ,  en  celle  qualité,  de  U  dé- 


378  DlCTIOirirÂIRE   iririTERSEL 

ft'iise  lie  la  ville  de  Fons.  en  i6i5,  el  inournt  le  t4  Aoftt 
1668.  Il  eut,  entr^autres  enlaiils,  de  son  épouse  morte  ' 
avant  iui,  le  3o  janvier  ]658  : 

1**.  Claude-Charles,  aui  suit; 

2**.  Françoise  de  Phiq  homme,  qui  épousa,  le  ra 
janvier  i653,  noble  Raimond  dé  Durfort,  sei- 
gneur de  Monrodier  et  de  Salvanhac,  en  Roaer- 
gne,  fils  de  Marc- Antoine,  seigneur  de  Goujon- 
uac,  et  de  noble  Françoise  de  Cugnac; 

3*,  Autre  Françoise  de  Prud'homme,  alliée,  le  21 
juin  1669,  à  noble  Jean  de  Boutât  ic^  fils  diantre 
noble  Jean  de  Bou tarie ,  et  d'Hélène  de  Laval* 

YlII.  Claude-Charles  de  Prud'homme,  T'  du  nom, 
ccujer,  seigneur  de  Pëpronie  (i),  et  seigneur  du  Roc , 
du  Causse,  duCros,  de  las  Cardonnies,  de  lasFargues, 
etc.,  obtint,  le  4  septembre,  un  arrêt  de  la  cour  des  ai- 
des, séante  à  Cahors,  portant  défense  aux  consuls  de  la 
ville  de  Fons,  sous  peine  de  5oo  livres  d^amende,  de  le 
comprendre,  comme  ils  avaient  voulu  le  faire,  parmi  les 
personnes  assujetties  au  logement  des  gens  de  guerre. 
Sur  la  production  de  ses  titres,  il  fut  maintenu  dans  sa 
noblesse ,  par  ordonnance  de  M.  Rabastens,  iuge-mage 
do  Montauban  ,  commissaire  subdélégué  de  M.  Pellot, 
rendue,  en  1666,  et  fut  déchargé  du  droit  de  franc-fief 
par  jugement  contradictoire  de  M.  Lambert  d^Herbisrnj, 
rendu  le  16  février  1694.  ^^^*  autre  jugement  de  M.  de 
Samson,  intendant  de  Montauban,  du  17  août  1698,  il 
fut  déclaré  noble  et  issu  de  noble  race,  et  devant  jouir 
de  tous  les  privilèges  des  véritables  gentilshommes.  11 
mourut,  le  2  janvier  1708.  Il  avait  épousé,  en  i65o,  no- 
ble Louise  de  Cardinct,  fille  de  noble  Daniel  de  Cardi- 
net,  seigneur  de  Saint-Gelj,  en  Rouergue,  de  laquelle 
il  eut  : 


(1)  On  ne  Mit  si  ce  nom  Pêprome  est  encore  une  orthographe 
altérée  du  celui  de  Pnid'hi)nitue,ou  sic'esit  le  nom  de  qtieicjuc  fiei« 
possédé  par  Claude-Charles  de  Prud'homme,  qui  se  disait  tantdk 
sieur,  tantôt  seigneur  de  Pépromc.  M.  Badiez,  tom.  i4)Supplè- 
ment  au  dictionnaire  de  la  noblesse,  s'en  est  servi  pour  taire  des- 
cendre cette  lamiilc  d'une  prétendue  maison  de  comtes  de  Pefhro- 
nie  en  Angleterre;  mai^  c'est  une  opiuiun  ba&ardéc  et  déatiéc  de 
tout  fondement. 


DB    LA   NOBLESSE   DE  FBlNGK.  279 

1^.  Antoine  III,  aui  suit; 

2®.  Pierre-Gaillard  de  Prud'homme ,  seigneur  dh 
Gros,  cornelte  de  cavalerie  en  1690,  aide-major 
au  régiment  oe  fiozel,  rannée  suivante,  et  ca- 
pitaine •  en  1699,  au  régiment  de  la  Tournelle; 

3°.  Plusieurs  autres  enfants ,  la  plupart  morts  en 
ba.*>  âge  ; 

4**.  Plusieurs  filles ,  qui  furent  religieuses. 

IX.  Antoine  de  Pr Wboisme <,  IIP  du  nom,écnyer, 
seigneur  du  Roc,  du  Causse,  etc.,  épousa^  le  i5  juil* 
let  1692,  noble  Paule- Thérèse  de  Génies  ^  morte  le  6 
mai  1713,  fille  de  messire  Gratien  de  Génies,  seigneur 
de  Langle,  et  de  noble  Françoise  de  Cugnac-de-Giver- 
zac,  de  laquelle  ileat,  entr'autres  enfants,  Claude- 
Charles  ,  qui  suit. 

X.  Claude-Charles  de  Prvd^hohke  ,  IV  du  nom,  ap- 
pelé aussi  simplement  Charles^  écujer,  seigneur  du  Roc, 
du  Causse,  etc.,  mort  le  22  octobre  i73o,  âgé  dVnvi- 
ron  45  ans  ,  avait  épousé,  en  1724,  noble  Honorée  He 
Lai^ai  du  Faurt^  fille  de  feu  messire  Jean  de  Laval, 
écujer,  seigneur  du  Fanre,  et  de  noble  Marie  de 
Fargues.  De  ce  mariage  naquirent,  entr'autres  enfants  : 

1^.  Bertrand,  qui  suit; 

2^.  François  de  Prud'homme,  capitaine  au  corps 
royal  de  Partillerie,  chevalier  de  Saint  Louis, 
marié,  eh  octobre  1775,  après  s'être  retiré  da 
service ,  avec  demoiselle  Marie-Marguerite-So- 
phie  de  Lan^uedoue^  fille  de  feu  Adrien-Ber- 
nard de  Languedoue,  chevalier,  aide-major ,de 
Bapaume,  ensuite  de  Cambraj,  et  de  Marie-Eli- 
sabeth de  Boniface.  Il  a  eu  de  ce  mariage ,  en- 
tr'autres  enfants  : 

a.  Jean-Baptiste-Henri  de  Prud'homme,  é- 
cuycr,  né  le  5  novembre  1776  ; 

Z».  Honorée-Henriette  de  Prud'homme,  do- 
miciliée à  Paris,  veuve  de  Messire  Philip- 
pe-Auguste Auhelin  de  Viilers^  chevalier, 
seigneur  de  Yillers-aux-Bois,  prés  Epernay, 
dont  elle  a  deux  garçons,  Jérôme-Henrï- 
Amédéc,  et  Auguste  Aubelin-de-Villers. 


XI.  Berirand  de  Prud^homiic  ,  cheTalier,  seigneur 
«ta  Roc,  Beilecombe,  Vais,  etc.,  servit  dans  les  troupes 
provinciales,  et  mourut,  le  a6  \mq  i8o5,  k^ê  de  77  ans. 
il  avait  époasé,  en  1768,  noble  Marie-Henriette  de 
La^anr^  fille  de  médire  Pierre -Loois  de  Lavaur, 
<;bevalier,  seigneur  de  la  Boissp,  président  trésorier- 
<;;énéral  de  France  à  Montauban,  et  de  noble  Elisabeth 
de  Pey russe  de  Banze,  et  petile-lille  du  célèbre  Guil- 
laume de  Lavaur,  seigneur  de  la  Boisse,  avocat  au  par- 
{emetit  de  Paris,  auteur  de  plusieurs  ouvrages  estimés. 
Plusieurs  enfants  sont  i;»sus  de  ce  mariage ,  savoir  : 

1**.  Géraud-Louis ,  dont  Tarticle  suit; 

2®.  François-Louis  de  Prud'homme,  officier  au  ré<- 
giuient  de  Médoc,  qui,  ajant  suivi  les  drap^amc 
de  la  fidélité,  mourut  en  Allemagne; 

3*.  Louise  de  Prud'homme,  mariée,  en  i8o3,  a 
messire  Bertrand-Anastase  de  Cornefy^  cheva- 
lier de  Saint-Louis,  lieutenant-colonel,  fils  d« 
noble  Jean*Jo»eph  de  Gornely,  co^eigneur  de 
Gamboulit,  et  de  noble  Anue  de  Lostanges. 

XII.  Géraud-Louis ,  vicomte oepRUD'HoMUEDuRoCy 
ancien  capitaine  dans  Je  régiment  colonel-général,  in- 
fanlerie ,  chevalier  des  ordres  royaux  et  miiitaires  de 
Saint-LQuis»  et  de  la  Légiou-d'Honneur,  est  le  chef  ac- 
tuel des  nom  et  armes  de  cette  ancienne  (iamille.  Dès 
que  la  nouvelle  du  départ  de  Louis  XYl  fut  connue 
dans  la  garnison ,  il  sortit  de  France  à  la  suite  de  ses 
drapeaux,  avec  ses  chefs  et  ses  camarades,  portant  lui- 
même,  sur  sa  poitrine,  les  cravates  blanches  qui  lui  a- 
vaient  été  confiées.  11  fit  la  campagne  de  1792,  a  Tarmée 
du  centre,  sous  les  ordres  des  princes,  frères  du  roi; 
et,  après  le  licenciement  de  cette  armée,  il  se  rendit  à 
celle  que  commandait,  sur  les  bords  du  Rhin,  S.  A. S. 
Mgr.  le  prince  de  Gondé,  et  il  eut  l'honneur  de  porter, 
dans  la  campNgne  de  1793,  le  drapeau  blanc  de  sou  ré- 
giment ,  qui  figurait  si  houorablement  à  cette  armée  de 
chevaliers. 

Le  vicomte  de  Prild^hommc  du  Roc  épousa,  à  Lille» 
le  I*' lévrier  1791,  noble  Henrietté-Cbarlotle-Josephe 
d'Hcspciy  fille  de  messire  César-Attguste  d'Hespel,  é- 


DB   LA    XOTSLESSC    DE    FRANCE.  28r 

cuycr,  seigneur  de  Gueriuanez,  de  laquelle  il  ne  lui 
-reste  que  deux  filles. 

Après  sa  rentrée  en  France  ,  il  aTeleré  de  ses  raines 
le  château  du  Roc,  qui  avait  été  la  proie  des  torches 
révolutionnaires.  C'est  là  qu'il  bénit  tous  les  jours  l'heu- 
reuse restauration  qui  a  rendu  a  la  France  le  gouver- 
nement paternel  des  Bourbons. 

Armes  :  D'azur,  à  trois  tours  d'argent,  macoAnées  de 
Sable. 

DU  PUY  (en  latin,  de  Podio)^  en  Périgord.  Celle  fa- 
mille, qui  était  noble  et  ancienne,  et  qui  est;  mainle*- 
nant éteinte,  s'est  rendue  recomiliandable  par  dénom- 
brent et  importants  services  qu'elle  a  rendus  dans  le 
temps  des  guerres  anglaises,  et  durant  les  troubles  du 
16''  siècle,  à  la  ville  de  Périgueux,  ou,  honorée  de  la 
confiance  de  ses  concitoyens,  elle  a  occupé  souvent  et 
avec  distinction  des  charges  municipales.  Etienne  dji 
Piiy  était  maire  de  Périgueux,  et  paraît  avoir  possédé 
déjà  à  cette  époque  le  fief  de  laJarle,  situé  dans  la 
Laiilieue  de  cette  ville  (i).  Plusieurs  de  ses  descendants 


(i)La  ifarte,  lituée  dans  la  parouse  de  Goursac,  était  un  des 
principaux,  fiels  relevant  de  l'Hôtel-de-Ville  de  Périg^ueux.  Après 
avoir  été  possédé  pendant  plusieurs  siècles  par  la  maison  du  Puj, 
il  passa  dans  celle  de  Lasteyrie-duSaiilant,  par  le  mariage  cooirac- 
té,  le  i5  octobre  1699,  parGabriellc  du  Puy,  fille  d'Aimerj  et  de 
Marguerite  de  Bayly,  avec  Jean  de  Lastey  rie- du-Sai  liant,  seigneur  de 
Merlliac,doDt  il  ue  provint  qiî'iine  fille,  Jeanne-Claude  du  Saillant, 
mariée^  Jean  de  ChiUaud,  De  ce  mariage  naquirent  deux  filles, 
Isabeau  de  Gbillaud,  femme  de  François  d'Anglârs,  et  Marthe  de 
Gbillaud,  qui  fut  héritièrcde  la  Jarte,  et  épousa  Jean  de  La$^eyrie% 
dont  elle  eut  trois  enfanU  :  1**  Antoine  de  Lastejrie,  vicomte  du 
Saillant  et  de  la  Jarté,  baron  de  Vergis  et  d'Usac,  en  Limosîn  , 
mort  sans  postérité  ;  a»  Philibert,  grand'rroix  et  grand>maréchal 
de  l'ordre  de  Malte;  S»  Isabeau  du  Saillant ,  mariée,  le  24  octobre 
1708,  à  Jean  de  la  Kocheaymon,  seigneur  d*£xandieras ,  et  du> 
Breuilh-d'Aturs,  fils  de  Jacques  et  d'Isabeau  de  fionndguise.  De 
ce  miariage  vinrent,  eotr'autrea  enfants,  Philibert,  appelé  comte 
«le  la  Rqcheaymoo  ,  seigneur  de  la  Jarte,  qui  mourut  sans  laisser 
d'enfanis,  après  avpir  institué   pour  son  héritier ,  Nicolas  de  la 
Rocheaymon',  son  neveu,  fiia  aîné  de  Jacques  delà  Rocheaymon, 
son    quatrième  .frère   puîné  ,  co  -  seigneur  du .  Breuilh  -  d'Ators  , 
et  'd'Elisabeth  de  Thomas  -  la  -  Garde ,  qu'il  avait  épousée  ,  le  la 
«octobre  17G6,  fille  de  fîicelaa  de  Thoknas-la-Gardé>  seigneur  d« 

V.  36 


t8i  DICTlOKliAiaE    yniVERfrEI.  ' 

onl  été  8uccessiveinenl  aussi  maires  e^t  consuls  de  }amé' 
toe  ville,  et  lenrs  armes  se  vojrfient* encore,  il  j  » 
peu  d'années  ,  gravées  sur  le  mur  exiérieur  de  la  prin- 
cipale tour,  appelée  de  Màttguerrc  ^  oà  était  eul'ermé 
le  magasin  à  poudre. 

Hëlie  DtJ  PuY,  seigneur  de  la  Jarte,  qui  était  probaMe- 
menl  arrière-peliî-tils  d^Eti<'nne,  forma  deux  alliances, 
la  pren^ère  avec  Agnès  de  IVionlardit,  d^une  ancienne 
famille  du  Périgord,  aujourd'hui  éteinte,  dont  vint  Jean 
du  Puj,  auteur  des  seigneurs  de  Trigonan,  lesquels  ont 
pris  leurs  alliances  dans  les  maisons  de  Beaufort,  de 
Saint-Aslier,  de  Jaubert,  de  Reillac,  de  Leslrade,  etc., 
et  se  sont  fondus,  en  1670,  dans  In  maison  de  Gugnac  de 
Giversac.  La  seconde  Tem me  d'Hélie  du  Fuj,  fut  Jean- 
ne d'Aix,  ou  d'Aytz,  qu'il  épousa  par  contrat  du  is 
août  1428;  elle  était  veuve  du  seioneur  de  Pale  vrac,  et 
fille  de  Bertrand  d'Ajtz,  damoiseau,  seigneur  de  la 
Cfaassagne,  au  diocèse  de  Sarlat,  et  de  Catherine  de 
Domine.  De  ce  second  mariage  provinrent  plusieurs  en- 
fants, entr^aulres,  Hélie  du  Puj,  deuxième  du  nom, 
seigneur  delà  Jarte,  qui  épousa,  en  144^9  Hélis  de 
Casques.  Jean  du  Pnj,  leur  fils  aîné,  qui  fut  maire  de 
Périgueux,  et  s'allia  avec  Marguerite  de  Salignac-Fé- 
nélon  ,  continua  la  lignée  des  seigneurs  de  la  Jarte,  qui 
prirent  leurs  femmes  dans  les  maisons  de  la  Baume*For- 
sac,  de  Bonneguise^  de  Saint-Astier  (3  fois),  d'Arnaud 
de  Sarazignac,  de  Baylj,  de  Belcier,  de  Brun,  de  Cal- 
Timont,  de  Fars,deFerrières-Sauvebœuf,  de  la  Porte- 
de-Lissac,  et  se  sont  éteints,  comme  il  a  été  dit  plus  haut, 
dans  la  maison  de  Lasleyrie  du  Saillant. 

Outre  les  deux  branches,  dont  il  vient  d'être  fait 
mention,  cette  famille  en  a  formé  une  troisième,  con- 
nue sous  la  dénomination  de  seigneuts  de  la  Forêt,  dans 


Salîgoac,  de  Saînt-Gènei  etdeMarquet,  paroisse  de  Saînt-Mar- 
tifl-dii  Boîi»,  au  diocèse  de  Bordeaux,  lieutenaDl- colonel  d'infante- 
rie, chevalier  de  Sain t- Louis ,  ef  de  dame  Madelaine  Boulin.  Ainsi 
le  dernier  possesseur  de  la  Jarte  était  Nicolas ,  comte  de  la  Ro- 
cheajmon,  qui  a  été  aussi  Thëritier  de  Françoise'PétroniUe  de  la 
^echeajnioo-Savignac»  la  dernière  de  èk  branshe* 


DE   Ll   VOBLESSE   DE   FftANCE.  âS5 

la  paroisse  deGorniile,  laquelle,  après  b^élre  alllëe  aax 
'niaiM>iis  d'Abzac  de  la  Douze,  de  Beaapoil-Saint-Au~ 
.  laire,  de  Baylj,  d'Arnaud  delà  Borie  et  de  la  Rocheay- 

Diori,  a  fini,  en  1724,  par  un  mariage,  dans  la  i'amil(e 

de  Jaj-de-Beaufort. 

Armes  :  D'or,  au  cliéne  de  sinople  ;  au  chef  d'azur, 
chargé  de  trois  fleurs  de  Ijs  d'or^  et  d'un  créneau  d'ar- 
gent; mouvant  du  haut  de  i'écu.^ 


DE  OU ADT-LANDSKRONN;  maison très-ancienn^^el 
illustre,  d\>rigine  baronale  et  chevaleresque  d'Allema- 
gne. Gauhen,  en  son  Dictionnaire  de  la  noblesse  alle- 
mande, et  Hartur,  dans  son  Relevé  des  prenvf^s  des 
hauts  chapitres,  rapportent  que  cette  maison  doit  être 
comptée  parmi  les  plus  considcrahlesdu  pays,  et  qu'elle 
remonte  sa  Gliation  à  WiUelmede  Quadl,  chevalier,  vi- 
vant en  i23o,  avec  Nicole  Doixhoffen,  son  épouse.  Il  a 
formé  les  branches  de  Buchsfeld,  de  Vickenradl,  et  de 
Landskronn,  qui  s'étendirent  dans  les  pu  js  de  Trêves, 
Cologne,  Juliers  et  Gléves,oà  elles  occupèrent  consr 
taniment  les  premières  charges  de  la  cour  dos  souvé* 
rains  de  ces  divers  étals.  La  filiation  de  toutes  ces  bran- 
ches se  trouve  prouvée  non-seulement  par  les  auteurs, 
mais  encore  par  les  registres  et  document:»  de  toutes  les 
cours  de  l'empire  ;  et  cette  famille  a  occupé  les  premiè- 
res dignités  de  tous  les  hauts  chapitres  d'Allemagne  et  des^* 
Pajs-Bjs,  où  sa  noblesse  a  été  jurée.  Les  alliances  de  ces 
diverses  branches  ont  été  constamment  contractées  avec 
les  plus  illustres  et  les  plus  puissantes  maisons  d'Allema- 
gne, et  elles  ont  toutes  possédé  des  baronnies  immédiates, 
notamment  celle  de  Landskronn,  dont  la  branche  aînée 
prit  le  surnom  et  les  armes,  depuis  le  14' siècle,  en  ver* 
tu  de  substitution.  Nicolas  de  Quadt,  chevalier,  ayani 
épousé  l'héritière  de  cette  grande  maison ,  c'esK  de  lui 
qu'était  issue^ la  branche  établie  en  France,  dont  Guillau- 
me-Henri,  marquis  de  Quadt,  baron  immédiat  de  l'Ëm^i- 
Îire,  de  Quadt  et  de  Landbkronn  ,  demeurant  à  Stras^ 
ourg,  d'abord  colonel  du  régimentde  Royal  Allemand, 
pub  lieutenant-général  des  armées  du  roi,  commandeur^ 


a84  DICTIODRAIBE    URlVEBSEL 

ÏmisgrancVcroix  de  l'ordre  de  St.-Louis,  «ynaverneurde 
a  citadelle  de  Marseille,  Ci^mmaDdant  à  Slrabourg,  et 
enfin  géyérai  en  chef  de  toutes  les  armées  du  roi  en  Al- 
lemagne, qui,  de  Julie  d'Albert^  vicomlesse  de  Chaul- 
nés,  n'eut  que  dcuxfiUes,  Henriette,  mariée  au  mar- 
quis de  Sainte  M  auris^Clialenois  ^  officier-général  en 
France ,  et  Ernestine^  morte  sans  alliance ,  et  qui  finit 
cette  illnslre  maison,  les  branches  d'Allemagne  étant 
également  éteintes.  Ces  diverses  branches  avaient  pro- 
duit  des  grands-maréchaux,  lieutenants-généraux,  ma- 
réchaux-de-camps, conseillers-d'élat,  grands-chambel- 
lans, grands-baillis,  gouverneurs  et  commandants  de 
Trêves,  Waudel,  Strasbourg, Saarbourg,  commandeurs 
de  différents  ordres?  et  dans  les  diverses  cours  de  Tem- 
pire,  de  France,  de  Prusse,  etc. 

y^rwe^.'Ecartelé,  aux  i  et  4  <1«  gueules,  à  deux  fas- 
ces  brelessées  d'argent,  qui  est  de  Quadt;  aux  2  et  3  d'or, 
à  deux  fasces  échiquetées  de  gueules  et  d'argent,  qui 
est  de  Landskronn.  Supports  :  Deux  ours. 

QUERCY,  comte.  Ce  pajs,  qui  fit  d'abord  partie  de 
la  Gaule  celtique,  puis  de  Fxiquitaine,  fut  conquis  parJu- 
les-César,  Tan  de  Rome  698. 56  ans  avant  J-C.LesVisigotbs 
le  soumirent,  Tan  J^yi  de  ïvre  cbrétienne.  Ce  fut  une  des 
conquêtes  de  Clovis  sur  ces  barbares,  Fan  507. Le  Quer- 
cj  fut  réuni  au  rojaume  d'Austrasie.  Il  en  fut  distrait, 
l'an  5Gi,  pour- faire  partie  de  celui  de  Neuslrie;  anais, 
au  bout  de  quelques  années,  il  fut  de  nouveau  amiexë  à 
l'Austrasie.  En  63o,  le  Quercj  fit  partie  du  domaine  de 
Charibert,  roi  de  Toulouse.  Charlemagne  j  établil  pour 
comte,  l'an  778,  Rodolphe,  dont  les  descendants  con- 
servèrent le  Quercy  jusqu'au  milieu  du  9* .siècle.  Il  fut 
définitivement  réuni  au  comté  de  Toulouse  ,  par  le  roi 
Charles  le  Chauve,  l'an  849,  sous  le  comte  Raimond  P^ 
Il  fut  réuni  à  la  couronne,  l'an  1271,  après  la  mort  d' Al- 
phonse, comte  de  Poitiers,  frère  du.roi  Philippe  Ul,  et 
de  la  comtesse  Jeanne  de  Toulouse,  sa  femme. 

Il  y  avait,  vers  la  fin  du  lo'  siècle,  des  vicomtes  do 
Cahorsf  mais  on  n'en  trouve  plus  de  trace,  après  Guil* 
la  urne,  vicomte  de  Cahoirs,  en  990. 


DE    LA    KOBLEftSE    DE   FAAITCE.  285 


R. 


DE  RENENEDALE;  maison  d'ancienne  chevalerie,  aal 
possédait  de  toute  ancienneté  lesseig;neane  et  fief  de  Re* 
])eneda1e,viIlagesili]édaDs]ebailliaged^0rnans,  aucom* 
té  de  Bouro^ogne,  dont  elle  tirait  son  nom;  q.uoique  é- 
tein te  depuis  Fan  1 5oo  ou  enTÎron,  on  trouve  encore  beau- 
coup de  titres  des  iS",  14*  et  i5*  siècles,  aujjc  arcliives  de 
Montbéliard,  de  rofficialité  et  de  la  chambre  des  comp- 
tes, où  les  auteurs  de  cette  illustre  maison  figurent  a-« 
vec  les  qualifications  de  chevaliers, écujers,  damoiseaux 
et  hommes  d'armes;  ces  titres  offrent  peu  de  suite  filia- 
tive,  mais  font  connaître  quVIle  servit  toujours  dans 
les  armées  de  Bourgogne  ,  et  s'allia  constamment  à  des 
maisons  chevaleresques  distinguées. 

Armes  :  De  sable ,  a  la  face  ondée  d'or. 

DE  ROB  AL;  maison  d'or  igi  ne  chevaleresque  du  Rouer* 
gne,  que  les  chartes  de  l'abbaye  de  JNonnenque  font 
connaître  depuis,  noble  Angles  deRobal,  qui  fit  une  do-- 
nation  de  deux  gros  villages  à  cette  abbaye,  le  2  fé- 
vrier I200. 

Bringuier  DE  Robal,  damoiseau,  donna,  aux  ides  de 
juillet  1217,  du  consentement  de  sa.  femme  et  de  ses  en- 
fants, six  émines  de  froment  de  rente,  qu'il  avait  en 
£aréage  avec  le  roi  sur  Alcas,  ainsi  que  les  quints  du 
[asLourey  et  du  Mas  Raynal,  qu'il  donna  de  bon  a- 
mour  au  prieuré  de  Sainte- Marie  de  Nonnenque,  en 
même  temps  que  son  âme  à  Dieu  et  son  corjh»  à  dame 
Libouis,  prieure  dudit  monastère. 

Déodat  DE  RoBAL,I^'danom,  chevalier,  seigneur  de 
Monlalègre,  rendit  hommage,  en  1280,  à  Guillaume  de 
Roquefeuil,  seigneur  de  Yrezols. 

L'an  i32i ,  noble  et  religieux  homme  seigneur,  frè- 
re Raymond  d'Olargues,  chevalier  de  l'ordre  de  Saint- 
Jean-dc-Jémsalem  ,  commandeur  de  Sainte -Eulalie, 
transigea  avec  dame  Rose,  prieure  de  l'abbaye  de  Non* 


Ii86  .  mcTioirirAïAE  uhitebsel 

nenqiie,  par  la  médialion  de  noble  et  religfienx  Iiomme 
•eîp^rieur  Irère  fiajinond  de  Rpbal,  chevalier  du  rafme 
orare,  commaodear  de  Mdnlpellier. 

L'an  i358,  Déodat  de  Robal,  II'  du  nom^  reconnut 
à  Jean,  comte  d^Arinagn^ic,  certains  biens  que  Cf  com- 
te avait  donnëb  à  Pierre  de  Robal,  soiu^  Thommage  d'un 
baber  à  la  bouche. 

•  Deodat  DE  RoBAL.lTI*  du  nom,  écuyer,  seifjneur  de 
Saint-Jean  dMlcapiés,  consentit  une  vente  à  n(>bl«*  Gai 
de  Saint- Baulize,  par  acte  passé  devant  Marc  Barbalî, 
notaire  de  Sai,nt-Affri(Jue,  le  7  juiu  1412.  Déodat  eui 
pour  fils  : 

Dëodat  DE  RoBAL,  IV"  du  nom,  co-seig^neur  de  Saint- 
Jean-d\Alcapiéj$,  et  de  Saint-Jean-d  Alzac,  dernier  re- 
jeton mâle  Je  cette  ancienne  l'amille  lequel  rendit  hom- 
mage au  roi  le  28  avril  1 468;  et  nn  autre,  pour  le  domaine 
noble de^Fourniais,  au  comted'Armagnac,  au  château  de 
Montclarat,  en  r464*  Blanche  de  Robal,  fille  unique  et 
héritière  de  Bringuier,  fut  mariée,  l'an  147^9  ^vec  An- 
toine ^e  Solagf.s'f  écujer,  auquel  elle*  porta  les  seigneu- 
ries de  Saint-Jean-d*Alzac  et  de  Saint-Jeau-d'Alcapiès, 
et  qui  était  fils  de  Jean  Solages  ,  chevalier,  baron  de 
Tholet  et  de  Gastelnau  de  Pejralès^  et  de  Rose  de  Car* 
main  de  Négrepelisse,  sa  seconde  femme* 

• 

Armes  :  D'azur,  a  3  rocs  d'échiquier  d'argent. 

DE  ROGLES;  famille  ancienne  du.Vivarais,  quia  pris 
aon  nom  d'une  paroisse  et  terre  seigneuriale,  si  tuée  à  cinq 
quarts  de  lieue  de  Largentière  (ij.  Elle  figurait  parmi 
ranciennechevaleriedecepaysdèsie  milieu  du  ii*sièclé, 
etasoutenu,  pendant  quatre  centsans,  l'éclat  d'une  si  bel- 
le origine. Outre  la  terre  de  Rodes, sou  domaine  princi- 
pal, elle  possédait,  par  indivis,  celles  de  Joannas,Valgor« 
ge,  Ste.-Marie  de  Ghabrairols  (appelée  aujourd'hui  Beaa- 


(i)  La  paroisse  de  Rocles,  située  dans  les  montagnes  du  Vira» 
raw,  comprenait  i5o  feux  (environ  760  habitants.;  (Expiiljf^Di^ 
Honnaifê  du  Gaviks  de  ia  Franec,  tom,  VI^  fo^.  36o.) 


Vt  Isk   NOBLESSE   ÙM   FHaNCE.  ^87 

nont)  ,  Vernon  ,  Rozières  et  Sanillac ,  qu'elle  a  possé- 
dée en  franc -aleu  juâqiies  an  commeocemenldii  i3*  siè- 
cle. De  nombreuses  minorités  ont  morcelé  peu  à  pea 
celle^briiianle  fortune;  et,  dès  la  fin  du  15*"  siècle,  la 
terre  et  les  fiefs  de  Rudes,  seule  propriété  qui  nVut  pas 
été  aliénée,  passa  presqu'en  totalité  dans  la  maison  de 
Beaumont-firison. 

La  plupart  des  titres  que  cette  famille  avait  pu  sau* 
ver  d^in  violent  incendie  qui  consuma  la  maison  du 
sieur  de  Rodes,  au  mois  de  décembre  1731 ,  n'échap- 

fièrent  point  au  vandalisme  révolutionnaire.  Cependant 
e  chef  de  la  famille  eut  la  prévoyante  atl<^ntion  dp  dres- 
ser une  note  énonçant  sommairement  le  contenu  de  tous 
les  titres  qu'il  livrait  à  la  municipalité  de  Tauriers,  qui 
en  accusa  à  la  fin  de  cette  note  la  réception,  signée  par 
le  m;iire,  le  procureur  de  la  commune,  et  les  autres 
membres  composant  celte  municipalité.  GVst  d'après 
cette  note,  quelques  titres  heureusement  échappés  aux 
recherches,  et  aautres  actes  qui  ont  été  découverts  de- 
puis dans  les  registres  de  plusieurs  aiaoiens  notaires, 
que  cette  famille  établit  aujourd'hui  la  filiation  sui- 
vante: 

■ 

I.  Gilles,  seigneur  de  Rocles,  chevalier,  vivant  aa 
milieu  du  it*  siècle,  est  rappelé  dans  le  codicile  de 

Charles  de  Rocles,  son  fiils,  qui  suit. 

• 

II.  Charles  I,  seigneur  de  Rocles,  chevalier,  est  con- 
nu par  le  codicile.  qu'il  fit,  au  mois  de  mars  1095,  pair 
lequel  il  institue  son  héritier  Lionnel  de  Rocles^damoî- 
seau,  son  fils,  et  fait  don  à  l'église  et  au  prieuréde  Saint- 
An^éol  de  Rocles,  pour  le  repos  de  son  âme,  de  celle 
de  feu  Gilles,  seigneur  de  Rodes,  son  père,  et  de  ses 
autres  ancêtres  et  prédécesseurs,  de  plusieurs  fiefs  et 
propriétés  situés  dans  ladite  paroisse  de  Rocles. 

IIT.  Lionnel,  seigneur  de  Rocles,  qualifié  damoiseau 
dans  le  codicile  de  son  père,  du  7  des  calendes  de  mars 
lo^S,  y  est  dit  absent  de  sa  patrie,  et  servant  à  la  croi- 
sade contre  les  Sarrasins  (1).  Il  eut,  entr'autres  enfants  : 

•  1 

(1)  Ce  codicile  est  terminé  ûaf  î  i^D^imUanHo  miilesimo  na* 


«88  mCtIOKlIAfllC    ITIflTEBSCL 

IV.  Robert,  seignrur  de  Rocles,  chevalier,  quî  fut 
nommé,  arbitre  avec  Folquet  et  Eudes  de  Rocles,  ses  ifilsi 
ce  dernier  comme  témoin,  d*un  partage  de  biens,  fait  au 
château  de  Rodes,  devant  Pons  Chabrolin,  nota^ire,  au^t 
ides  de  mars  ii56,  entre  Jean  et  Hélie  de  Tauriers, 
danaoiseaux,  frères,  fils  de  feu  Maleriat,  seigneur  de 
Taàriers,  chevalier.  Robert  de  Rodes  eut  trois  enfants: 

1*^.  Folquet,  dont  Ta  rlic}e  suit; 

a°.  tudes  de  Rocles,  chevalier  do  l'ordre  du  Tem- 
ple de  Jérusalem; 

3**.  N de  Rodes,  femme  de  Maleri.it,  seigneur 

de  Tauriers,  chevalier. 

y.  Folquet)  seigneur  de  Roglss  ,  chevalier,  Fun  des 
arbitres  du  partage  de  1 156,  fit,  devant  Pierre  la  Bau- 
ine,  notaire ,  le  3  des  calendes  de  mars  1 196,  son  testa- 
ment, par  lequel  il  légua  à  Thôpilal  du  Saint-Esprit 
de  Montpellier  5oop  sols  tournois,  et  charoea  Pons  II, son 
petit-fils,  qu'il  institua  son  héritier,  fils  de  Pons  de  Rô- 
des, damoiseau,  son  fils,  lui  et  ses  successeur^,  de  payer, 
à  la  Pentecôte  de  chaque  9nfiée,  i5  sols  tournois ,  jus- 
qu'à ce  que  ce  leg-s  entier  fût  rempli.  Folquet  avait  é- 
]pousé  Alix  de  Joannas ^  z^et^  laquelle  il  est  rappelé 
dans  un  acte  du  8  des  calendes  d^avril  j(256 ,  rapporté 
plus  loin* 

VI.  Pons  DE  Rocles,  P'  du  nom,  fils* de  Folquet, 
«eigneur  de  Hocles,  chevalier,  ne  vivait  plus  lors  du 
•testament  de  son  père,  en  11 96.  Ce  testament  ne  fait 
connaître  qu'an  seul  fils  du  même  nom  que  lui. 

VU.  PonsII,  seigneur  DE  Rocles,  chevalier,  héritier 
de  sou  aïeul,  en  1196,  mourut  ab  intestat  f en  avant 
l'an  1229. 

11  avait  épousé:  i<*,  Louise  de  Montlaur;  2^,  Jeanne 
de  BeaumonC,  qui,  en  1229,  fit  hommage  du  château 


tnagesimo  octavo  dit  septima  Aai,  Martiê^  effo  Bertrandus  dô 
wGawHosa  eanceUarius  supra  dici%Sy  ad  retfuititioneim  notiiig 
adofnioeUi  Bfftberti  prtmonati  nfHfiiù  virt,  doinini  Lion^iis,  do- 
ptnini  de  Rocuiis^  tnilitis,  ihertdts  swpra  dicU,  a  fre$ei\li  fatria 

•  aéswntiê,  ac^  sancta  iongaque  ftregrinatùme  in  saeris  regioniitus 
tinfieUies  SaracctiQsdcdfêUantCj  cxitientis  éiunc  jn'tsenttm  coéidl- 

•  ium^tip,» 


L 


DE   Là    IfOBLESSIt   DE   FRAHCE.  Stt^ 

de  Rocles  et  des  terres  et  seigneuries  de  feu  Pons,  son 
tnari,  i  Jean  defieaamont,  damobean,  son  frère,  sei- 
gneur du  châleao  et  mandement  de  Beanmonl.  Pons  I( 
eut  douze  enfants,  dont  on  ne  connaît  que  les  six  sui- 
vants: ... 

Du  premier  lit  : 

1®.  Ponttet,  qui  continue  la  descendance;* 
2®.  Bertrand  de  Rocles,  chevalier  de  Tordre  da 
.  texnple  de  Jérnsalem,  en  1229; 

Du  second  lit  : 

m 

3^.  Guigon  de  Rocles ,  damoiseau,  qui,  par  deux 
actes  passés  devant  Guillaume  Eustacnii,  no- 
taire, le  8  des  calendes  d'avril  i256,  vendit  et 
transporta  à.  Raimond,  seigneur  de  Tauriers, 
damoiseau,  tous  les'fieËs  a  lui  échus  de  la  succès* 
sion  de  son  père  (1).  Il  est  fait  mention  dans 
cette  vente  d'une  pièce  de  terre  et  d'un  chazal  ^ 
situés  dans  le  mandement  de  Valgorge,  qui  a-* 
vaient  jadis  appartenu  à  feu  damoiseile  Alix  de 
Joannas  9  épouse  de  feu  noble  Folquet  de  Ro^ 
des ,  chevalier,  bisaïeul  dudit  Guigon; 

4***;  Guillaume  de  Rocles,  damoiseau,  qui,  le  8  des  ca- 
lendes de  décembre  129a,  rendit  hommage  par- 
devant  Pons  d'Avignon,  notaire,  à  Guillaume, 
seigneur  de  Beauniont,  damoiseau,  pour  des  fiefs 
qu'il  possédait  dans  le  mandement  de  Rocles,  et 
sans  juridiction  ,  et  pour  d'autres  fiefs,  avec  ju- 
ridiction, dans  la  paroisse  de  Sainte -Marie  de 
Chabrairols; 

Guigounede  Rocles,  nommée  comme  épouse^ 
de  PienBe  Arnaud^  qui  rendit  en  son  nom  hom- 
mage au  seigneor  dp  Beaumont,  le  8  des  calen-*. 
des  de  c[écembrd  1 296  ; 


(i)Ges  fiefs  rentrèrent  dans  k  famiUe,  vers  le  1 6*  siècle.  Les 
seigneurs  de  Tauriers  les  possëdaieot  de  même  en  fraac  -  alcu,  et 
n'en  firent  jam9i8  hommage ,  ni  aux  seigneurs  de  Beaumont ,  ni  aux 
év'éijues  de  Vîjviers,  quoique  la  terre  deTauriers  Tût  dans  leur  mou- 
vance iramAdiete*  '    '   « 


açO  DICTlOKKAI&E   ITlIlTKRSEL 

6*« «Marguerite  de  Rodes,  qui  était  mariée,  en 
ia56 ,  avec  Pierre  de  Laugere,  damoiseau,  de.  la 
paroisse  de  Joaunar* 

YIIL  Pontlet,  seigneur  de  Rogles,  chevalier,  par- 
tagea, avec  ses  frères,  le  9  des  calendes  de  juillet  1245, 
la  succession  de  Pons  II ,  leur  père.  U  est  dit  dans 
Tarte  de  partage  que  Bertrand  de  Rodes,  chevalier  de 
Tordre  du  temple  de  Jérusalem ,  son  frère  gerraairi ,  et 
lui,  sont  assnjélis  i  payer  a  Fhôtoital  de  Montpellier  la  6* 

Eartie  des  i5  sols  tournois- de  fa  donation  de  3coo  sols, 
lite  à  cet  hôpital  par  leur  bisaïeul,  Foiquet,  seigneur 
de  Rodes.  Ponttet  fut  père,  entr'autres  enfants,  d'un 
fik  dont  l'article  suit. 

IX.  Pons  m,  seigneur  de  Rogles,  chevalier,  n'é- 
tait pas  encore  parvenu  à  cette  éminente  dis^nité  mili- 
taire, lorsan'avec  la  qualité  de  damoiseau,  il  fit  hom- 
mage, le  o  des  calendes  de  décembre  lagS,  au  sei-* 
gneur  de  Beaumont,  tant  en  son  nom  qu^au  nomMe 
son  père ,  infirme ,  i  cause  de  sa  très-grande  vieillesse, 
pour  Jeur  mas  de  courtes,  situe  dans  la  paroisse  de  Ro- 
des, et  pour  les  autres  terres,  domaines  et  fiefs,  avec  juri- 
diction naute,  moyenne  et  basse,  qu'ils  possédaient  dans 
les  paroisses  et  mandements  de  Rodes  et  de  Joannas. 
Pons  III  ne  vivait  plus  en  i33i.  U  eut  pour  fik  et  suc- 
cesseur Jean  I,  qui  suit. 

X«  Jean  P',  seieneuf  de  Roglis,  fits  de  feu messil^e 
Pons  de  Rodes,  chevalier,  fit  hommage,  le  pénultiè- 
me joi|^  du  mois  de  mai  i33i,  devant  Jean  Gaj,  no- 
taire, au  seigneur  de  Beaumont,  pour  son  nias  de  Cour- 
tes et  j>Qur  les  autres  biens  qu'il  possédait  du  chef  de 
Pons  et  Ponttet  de  Rodes,  ses  père  et  aïeul.  Le  28  juil- 
let i333,  Jean,  seigneur  de  Rodes,  en. qualité  de  suc- 
cesseur et  tenant  les  biehs  de  Poatlet  et  Bertrand  de 
Rodes,  chevalier  de  l'ordre  du  temple  de  Jérusalem , 
êea  aïeul  et  .grand'oncle  paternd  ,  et  encore  comme 
époux  et  procureur  de  noble  Marie  de  Femon^  et,  ad- 
ministrateur légal  des  biens  de  Jean','  leur  fils,  remit 


DE    LA    50BLC88I   DE   rBAVeS. 


»9« 


Folqcet  de  Rocics,  ea  1196,  nn  moulin  appelé  Tedlé- 
Rousse ,  situé  dans  le  mandement  de  Tauriers,  près  de 
TAr^entière,  et  exempt  et  fraiic  de  toutes  tailles  et  ser- 
vitudes (i). 


(i)  mNwMiriM,  0C0.  ^uod  tamo  dornini  i3S3«  êi  a8*  diêjiUii^ 
ête,  Cum ,  oiifn  vidêUûêt  atmo  domikioœ  ineamaHanit  i\^  e$ 
die  3*  Kai,  memiê  UwriU^  noêUiê  U  egrtgiut  vir  daminui  Foif%i^ 
«ttf,  donUmu  ékRoeuiit  ^mÊiei  éonannemarim,  quondam  in  mm 
ffer  iptum  faOo  U  wndMo  fi/Uimo  UstammUo  reeMfio  f^êr  magis- 
trum  PMrum  La  Btdma,  not,  fhté,  ftro  «t  ftrima  faeiê  apparebûê 
fer  quod dam  puéiiùum  testamenttÊm  sive  eUtunUam  adietotes* 
iamenio  Moiraciam,  quod  tndfU  in  êeemuta  mm  Unm  feaoio  êê 
finit  in  êodêm  r§ge  ût  anU  verbum  aeta  immutêi ,  iêgasêéê  Aatjfi^ 
taU  saneU  spirihu  Moniitf>etsuianHûr  miiie  $oiida9  êuntfienies 
fer  Pantinm  ejnt  nepotem ,  fiUum  Pantii^  damieeUi^  quondam 
ejus  filii  heredem,  dieti  iuUUariê  a#  eneeeseorei  fndieti  e%U  A0. 
insdiSf  fer  eaimtieneêquinde  Mm  eoUdorum  hÊronenii»im,anne{piO' 
Itief  in  fetto  dominieo  Penieeoiten  fert&Ufeetdorwn»  doneo  ûgm» 
Hun  fredietwnfuerU  inUgre  et  ad  flenwn  diûio  hinfitaii  fertO' 
UthÊfn.  Ut  vero  deineefs  dieiut  dominut  PontiuM  ,  domimus  de  Ro- 
oicISf,  hereê  fredietm»  aé  inteitato  dies  sues  dauêiêset  eœtrrnnoêf 
éonaque  sua  inier  ewu  Uéeroê  divisafuitsent ,  ae  in  eomfOiiiiona 
tive  acoordio  dietœ  diviiianitM  faetœ  tuib  anno  domini  1  a45*  et 
die  9*  hai,  mensit  /uiti,  fer  inagietrum  Stephanun^  de  Fayeie , 
not,  fué,  reeeftœ^  fro ^%nea  iegebatwr^  nMUi  viri  PonHetue  de 
Roeuiîs^  et  reiigioeue  frater  dominut  Bertrandut  de  RoeuUê^ 
ordinit  Templi  JerhatotimUani^  fr«UTes  geirmani^  quondam  fi- 
m  frefaii  domini  Pontii,  hêredie  miUtù  quandam^  et  dominée 
Loysm  de  MonteUeuro^  domiedUe  çwonitam,  ejut  uKorie  frima- 
riœ  eommmnee  totvere  tenerentur  fredieto  Hoefiiaii  taneti  tfirituê 
Montiefeêtuiani^  eeaatampartom  fredietorum  quindeeim  sotido- 
rum  turonentiumf  videUeet  quoU^  anno  duo  eoiidot  oum  dimi- 
dio  turonenees  dietique  duo  sMdi  eum  dimidio  a  iongo  temfore 
oitra  minime  fuerint  eoiutiM  fro  ut*  fertur,  Hime  e$t  quod  in 
fretentia  moi  notarii  et  teet,  tuétorift.  eomtiiutui  nôMii  vtr 
Jokannes  de  RoouHsf  domina»  de  RoeuHe  «  Dioe.  vivar,  fiUue 
ao  heret  univorêaiiê  noMi»  viri  domini  Pontii  »  domini  de 
Roouiii^  miiUiê  quondam^  ut  tuoeeetof  ei  hona  tenon»  fre-^ 
diet.  noMium  dominorum  quondam  Ponitet^  de  RoeuHe^  et 
reiigioii  frairi»  Bortrandi  de  Roeuli»  ordini»  tom/fii  Jorkowù^ 
iimitani  fereoftorieque  Jaieeii  miUtum  avi  fotomi  et  fropa- 
terni  dieti  domini  de  Roouii»^  et  etiam  ut  maritu»  et  frgomra- 
tor  iegitimé»  no^ii»  Mmiœ  de  Femon»^  uaoori»  mm»,  ei  U$iH' 
mu»  admini»irator  fio6f lit  Jokanmi»  fiiii  eui^  ferquo»  9ui  moarem 
euam  et  filium  tumm  omnia  et  einguia  raUfloarif  omoiogmri  et 
eonfirmari  fromitit  et  iurofoit  in  et  Mié  oUigatione  omnium 
^onorum  tuorum ,  ad  eeiâm  et  eimfiieom  requieiiiomemreiigioei 
airi  frairi»  Oauierii  de  Carafella,  forooatori»  et  mroeuraiori»^ 
fro  ia  dieehat,  hoofiUdi»  Monti»fe»»uian%  ordini»  SH  -Sfiriêm 
fredioti,  ntn  ui §êo.  Fendidit  eto.^  ete,f  eto,» 


2Qt  PtCTlOHllAlBB   TIVITEBSEL 

XI*  Jean  II,  seigfoear.DB  Aoglbs,  clievalier,  reçut, 
par  acte  passé  devant  Jeau  de  Brive ,  notaire ,  le  a  jan- 
vier i377,  en  présence  d*hoaurable  homine  inai(re 
Etienne  de  Mongiers»  son  baile ,  le  serment  ane  firent 
les  habitants  de  Kocles ,  de  ne  faire  aucune  reunion  il- 
licite ni  aucun  monopole  contre  ledit  Jean ,  seigneur  de 
Rocles«  contre  le  roi  ni  contre  leurs  serments  et  officiers. 
Jean  II  t  fut  pare  de  Pierre  I*',  qui  suit 

XII.  Pierre  P%  seigneur  de  Rocles,  fils  et  donatai- 
re de  Jean  II ,  seigneur  de  Rocles,  chevalier,  reçut  en 
cette  qualité,  dans  le  cooraat  de  l'année  iSoi ,  vingt- 

?uatre  reconnaissances  de  ses  vassaux ,  passées  devant 
ons  Gazdl^  notaire.  La  première  est  du  i5  mai,  et  la 
dernière  du  i*^  mars  de  ladite  année  (v,  st.],Le  27  mars* 
iSçS,  Pierre  de  Rodes  et  Dalmas,  son  fils,  seigneurs  de 
Rocles,  transigèrent,  devant  Jean  de  Brive,  notaire,  avec 
Pierre  Chabrol,  prêtre,  sur  un  différent  oui  s'était  é- 
levé  au  sujet  des  hommages  et  cas  de  taillabililé  que 
ces  seigneurs  exigeaient  sur  diverses  terres  et  niaisons 
situées  dans  la  paroisse  de  Joannas  et  le  mandement  de 
Tauriers,  acquises,  le  ^8  août  i368,  devant  Olivier  Aj- 
celin,  nouire,  par  ledit  Chabrol,  de  Raymond  Ma-» 
Iarsse«  Il  est  dit  dans  cette  transaction  que  Pons  Ma- 
larsse,  père  de  Raimond,  avait  reconnu  ces  maisons  et 
pièces  de  lerre  vis-à-vis  de  noble  Pons ,  seigneur  de  Ro- 
cles, chevalier,  bisaïeul  et  trisaïeul  paternel  desdits  Pierre 
et  Dalinas,  seigneurs  de  Rocles;  ladite  reconnaissance 
passée,  le  16  octobre  i33o,  devant  Jean  Gay ,  notaire. 
11  y  est  encore  dit  que  les  lods  de  cette  acauisilion  avaient 
été  payés  par  ledit  Chabrol,  acquéreur,  a  {eu  noble  Jean 
de  Rocles,  chevalier ,  père  et  aïeul  desdits  seigneurs  de 
Rocles,  demandeurs.  Pierre  épousa  en  premières  noces 
Blanche  dtf  TU.  Le  noni  de  sa  seconde  temme  n*est  pas 
connu.  Se»  enfants  furent  ; 

Du  premier  lit  : 

!•.  Pierre  de  Rocles,  dit  de  Til ,  chevalier  de  Tor- 
dre de  Saint-Jean  de  Jérusalem  ; 

Du  second  Ut  : 
2«.  Dalmasl?'^  qui  suit; 


DE   LA  HOBbCSSI   0E    FBA9CE.  Zffi 

5^.  Goiilancne  de  Racles  \  licencié  és-lois  ; 

4**.  N....  de  Rodes ,  femme  de  noble  Gaillard  de 

Bonenc  ^  de  la  paroissfj^*  Sainl-Marliii  de  Val-^ 

gorge.       .       .  ^  . 

XlII.  Dalmas  I'%  seigneur  dk  Boglbs,  damoiseau, 
recul  comme  ^o^bériûer  de  son  aïeul,  Jean,  seigneur 
de  Rodés,  chevalier,  conjointement  «vec  Pierre^  de 
Rodes ,  son  père ,  çS  reconnaissances  féodales  de  leurs 
censitaires,  passées  devant  Raimond  de  Laugère ,  no- 
taire, dans  le  courant  die  Tannée  i393.  L*a vaut  dernier 
jour  du  mois  de  mars  de  la  même  année ,  devant  Jean 
Martin,  notaire^  il  donna  quittance  de  lods  en  la  même 
aualité  d'héritier  de' Jean,  seigneur  de  Rocles,  cheva- 
lier, son  aïeul,  {Filius  nobilis  Patri,  scutiferi,  acheresr 
clwi  ^t  patentis  viriAornini  Joaraùs,  do  mini  de  Roçftr- 
lis  y  miliUsy  asfi  suipaiemi)^  a  Pierre  Andeol,  du  lieu  de 
Blâunac,  paroisse  de  Rocles.  Peu  avant  le  28  juin-iSQS^ 
il  avait  contracté  mariage,  devcmt  le  susdit  Raimomi 
de  Laugère,  noiaire  de  Joannas,  avec  demoiselle  Ca- 
therine de  Brie ,  laquelle,  par  acte  de  ce  jour,  passé 
devant  Jean  de  Brive,  notaire  de  TArgentière,  donna 

Quittance  a  vénérable  homme  Guillaume  de  Brie ,  ba- 
telier es* décrets,  curé  de  FArgeqtière  et  officiai  du 
même  lieu,  d'Aubenas  et  de  Pradelles,  son  cousin^,  de 
la  somme  de  q6  francs  que  ce  dernier- lui  avait  donnée 
en  augmentation  de  dot,  dans  son  contrat  de  maria- 
ge.  Par  un  acte  de  l'an  1400,  reçu  par  Antoine  Vacher, 
notaire,  d^ns  sa  maison  de  L'airoUes,  paroisse  de. la 
Blachère  (Saint- Julien],  Pierre  de  Rocles,  dit  de  Til, 
religieux,  chevalier  de  l'ordre  de  Saint-Jean  de  Jéru- 
salem, fit  donation  à  Dalmas,  son  frère  consanguin, 
de  certains  fie&  situés  dans  les  paroisses  de  Jaujac  et  de 
Rocles,  qui  avaient  appartenu  a  Blanche  de  Til,  sa  mè- 
re, première  femme  de  feu  Pierre  de  Rodes.  Le  4 
août  1^22^  le  même  Dalmas  passa  un  accord  devant  Hé* 
lie  Martinent,  notaire  ,  tant  en  son  nom  qu'au  nom  de 
noble  François  de  Rocles,  son  fils,  avec  Jean  Golet  et 
Vincent  Dubès,  son  gendre,  maréchaux  audit  lieu  de 
Rocles,  à  raison  de  certaines  terres,  maisons  et  mou- 
lin ,  que  feu  noble  Pierre  de  Rocles,  père  dudit  Dal- 
mas, avait  donnés  à  nouvel  àcfaept  aux  défendeurs. 
Pour  terminer  ces  différents,  on  convint,  de  part  et 


S94  DICTIOHIIAIHE   UBI?EAS£L 

d'antre,  ie  s^en  rapporter  à  l'arbitrage  de  noble  et  puis* 
sant  homme  messire  Pods,  seigneur  de  Beaumont,  che- 
valier, de  vénérable  et^hconspect  homme  Barthélemi 
là  Yernade ,  ficcncié  éSKis ,  et  aox  arbitres  et  amis 
communs  des  parties.  Dans  cette  même  transaction,  il  est 
dit  qn'il  existait  déjà  certaine  querelle  et  procès  entre 
Pons ,  seigneur  de  Beaumont,  et  ledit  Dalmas,  seigneur 
dé  Rocles ,  i  raison  de  quelques  devoirs  de  vasselage 
que  ce  dernier  avait  manqué  de  rendre  au  premier, 
son  seigneur  suzerain.  Afin  de  ne  pas  rompre  l'amitié , 
union  et  concorde  qui  avaient  toujours  existé  entr'eax, 
ils  convinrent  de  s  en  rapporter  à  l'arbitrage  du  susdit 
de  la  Yernade,  promettant,  l'un  et  l'autre,  d'exécuter 
ce  qu'il  déciderait.  Barthélemi  de  la  Yernade  décida, 
en  conséquence,  que  le  seigneur  de  Beaumont  devait, 
en  .mémoire  et  considération  de  messire  Jean,  seigneur 
de  Rocles,  aïeul  paternel  dudit  Dalmas,  qui  fut  en  son 
vivant  un  chevalier  illustre,  et  des  autres  anciens  che- 
valiers ,  ancêtres  dudit  Dalmas,  oublier  le  passé,  et  con- 
tinuer de  le  regarder  comme  fidèle  vassal;  et  erdinavU 
amicaiiliter  quod  dictus  dominus  BelUmontis,  fas^orc 
contemplaUonequc  nobiUs  viri  donUni  Joannisj  domim 
deRoculis,  clari  miUtis  t^uondam^  avipcUtrni  ejiisdem 
DalmaUiaUoruinque  miUtutn  mojorum  ejusdem^dictum 
dotninum  de  RocuUs  teneat  in  verum  etfideUm  vas- 
sallwn,  pro  ut  quiUbet  dominus  tenere  débet  vdssalium 
suum  (f).  Dalmas  de  Rocles  fit  une  vente  au  même 
Pons,  seigneur  de  Beaumont,  par  acte  du  5  mars  1425, 

!mssé  devant -Jean  Vakchaldes,  notaire;  fit,  par-devant 
e  même  notaire,  le  12  novembre  i43o,  un  acte  d'é- 
change, qu'il 'promit  de  faire  ratifier  par  noble  Frah- 


(i)  Le  fief  qui  fait  le  sujet  de  cette  contestatioo  et  de  cette  dou- 
ble transaction  fat  vendu ,  sur  la  fin  du  même  siècle  ,^  par  un  au 
ire  Dalmas  de  Rocles,  arnère-petit-fils  de  celui  qui  fait  l'objet  du 
présent  article,  i  Pierre  de  Borne,  seigneur  de  Laugère,  qui  en 
habitait  le  château.  En  vendant,  il  lirra  à  Tacquëreur  du. fief  la  co- 
pie originale  qui  avait  été  faite  à  l'usage  de  son  bisaïeul.  Ce  châ- 
teau  de  Laugère  ayant  passé,  vers  le  milieu  du  i6<^  siècle,  de  la  mai- 
son de  Borne  dans  celle  de  Fontaines,  le  chef  actuel  de  cette  der- 
nière maison  a  trouvé  cette  copie  originale  parmi  les  titres  qui  sont 
en  sa  possession,  et  l'a  remise  au  chef  de  la  famille  de  Bodes,  tei" 
gneur  de  Taurien,  qui  l'a  en  son  pouvoir. 


D£   <.A  KOBLESftE   DE   rBAKCI.  2^5 

eoift  de  Rocles ,  son  fils  ;  fit,  tant  en  son  ftom  qn'aa  som 
dadit  noble  François,  et  de  noble  Dalmas,  fils  dudit 
François,  son  netit-fils ,  nne  vente  a  Foalqaes  de  Beau* 
mont ,  petit-fils  maternel  et  héritier  du  susdit  seigneur 
de  Beaumontf  chevalier,  par  acte  passé,  le  lo  janvier 
1446,  devant  Bertrand  de  Malet,  notaire;  et,  ennn,  par 
actes  des  i6  mai  et  1 6  décembre  i449  /  reçus  par  le  mé- 
me  notaire ,  reconnut ,  conjointement  avec  les  susdits 
François  et  Dalmas  de  Rocles,  plus  jeune,  ses  fik  et  petit- 
fils,  tenir  en  fief  franc  et  noble  du  seigneur  de  Beaumont 
tout  le  mas  de  Courtes,  situé  dans  la  paroisse  de  Rocles, 
de  mente  que  le  mas  de  Lamber tarie,  situé  en  la  paroisse 
de  Joannas ,  ainsi  que  tous  les  cens ,  services  et  nomma- 
es  qa'ils  possédaient  dans  l'étendue  desdites  paroisses  ^ 

e  Rocles  et  deJoannas.il  renouvela  cet  hommage,  tant  en  ^ 

son  nom  qu'au  nom  de  ses  fils  et  petit-fils ,  le  6  septembre 
i45o.  On  ne  lui  connaît  d'autres  enfants,  issus  deson  ma* 
riage  avec  Catherine  de  Brie  que  Françfiis,  dont  ^'article 
suit» 


5 


Xiy.  Noble  François  DE  RogIiES,  reçut  une  procuration 
de  son  père,  le  la  février  1 42a  ;  il  fournit  au  seigneur  de 
Beanmont,  conjointementavec Dalmas, son  pore,  etauire 
Dahnas,  son  fils,  la  reconnaissance  en  fief  franc  et  noble, 
dont  il  est  parlé  au  degré  précédent.  £n  i465,  François 
de  Rocles  et  Dalmas,  soil  fils,  eurent  un  différent  avec 
l'Université  de  Rocles,  au  sujet  de  biens  prorenus  à  Dal- 
mas de  Rocles,  (le  plus  jeune),  petit-fils  et  fils  desdits 
François  et  Dalmas,  par  donation  de  feu  Jacques  Pison. 
L'Université  prétendait  aue  ces  biens,  ayant  toujours 
payé  les  tailles  royales,  n  avaient  pas  changé  de  nature, 

3uoi  qu'ils  fussent  tombés  dans  des  mains  ïiobles,  n'euien-" 
ant  point  contredire  la  noblesse  des  sieurs  de  Rocles^ 
dont  les  aïeux  avai^t  fourni  plasieurs  chevaliers  illus- 
tre» dans  leur  pays.  Cçs  derniers  répondirent  qu'étant 
nobles  de  race,  et  les  biens  suivant  l'état  des  p^r^onnes, 
ceux  qui  faisaient  Fobjet  de  la  contestation  étaient  con- 
séquemmeni  non  .assujétia  aux  tailla  royales  et  autres 
imjpots  communs.  Pons  de  Brison ,  bachelier  es-lois , 

Înenr  et  curé  de  la  paroisse  de  Rocles  et  Antoine  de 
landos,  baile  de  U  cour  civile  de .Beaumont,  arbitres de^ 
ce  diSerenl,,  condamnèrent  iesdits  de  Rocles  a  payer  les 
tailles  royales  pour  tous  les  biens  provenus  de  ieuPison,  ' 


* 


396  DICTIOITHAIBB   VHITIBSIL  • 

donalenr,  excepté  pour  un  bois  planté  de  cbéne-Tert; 
appelé  vnl^airement  le  Yieux-CLaleaay  situé  près  des 
ruinas  de  l'ancien  château  de  Rodes  ^  et  donné  origi- 
Bairement  en  eniphjléose,  le  2  des  calendes  d'avril 
i3oo,  par  noble  homme  Pons,  seigneur  de  Rodes, 
chevalier,  prédécesseur  des  susdits  de  Rodes.  François 
fit  sqn  testament  devant  Bertrand  de  Malet,  notaire ,  en 
1466 ,  dans  lequel  il  nomme  18  enfants,  12  garçons  et 
6  filles,  et  4  petits-fils,  enfants  de  Dalmas,  son  fils  aî- 
né,  dont  l'article  suit.  I^ans  le  cas  ou  Jeanne  de  Malet^ 
son  épouse,  ne  pourrait  demeurer  avec  son  héritier,  il 
lui  assigne  pour  logement  la  grande  tour  de  son  vieux 
château ,  et  veut  qu'elle  en  jouisse  de  la  même  manière 

2 n'en  avait  joui  Catherine  de  Brie,  ,sa  mère.  François 
t  diverses  ventes  de  fiefs  au  seigneur  de  Beaumont,  par 
actes  reçus  par  Rodilli,  notaire,  le  24  janvier  i468,  et 
dans  le  cours  de  Tannée  suivante. 


*.  - 


XV.  Noble  Dalmas  de  Rogles^  II*  du  nom  ,  institué 
héritier  principal  de  son  pève,  en  i466,  avait  fourni  au 
seigneur  de  Beaumont,  en  l'année  i449i  devant  Ber- 
trand de  Malet,  notaire,  avec -Dalmas  et  François  de 
Rodes,  ses  grand-père  et  père,  la  reconnaissance  en 
fief  franc  et  noble.  Il  ratifia,  en  1 477  )  toutes  les  ventes 
faites  au  seis;n6ur  de  Beaumont,  tant  par  son  père  que 
par  son  aïeul^  et  en  fit  lui-même  de  nouvelles.  C'est  par 
suite  de  ces  nombreuses  aliénations  féodales  que  tous 
les  droits  de  justice  et  de  fief  sur  I9  seigneurie  de  Ro- 
des sont  sortis  de  cette  maison.  Pour  soutenir  sa  for- 
tune et. sa  nombreuse  famille,  Dalmas  II  prit  une  char< 
Se  de  notaire,, que  ses  descendants  ont  conservée  pen-< 
ant  sept  générations,  charge  qui,  loin  d'offrir  nulle 
incompatibilité  avec  la  noblesse,  était  ordinairement 
rempbe  par  des  cadets  des  meilleiires  familles  (i).  Ans- 
•i,  dans  tous  les  actes  que  recevait  Dalmas,  il  n'omet- 
tait jam'ais  de  dqiiner«  les  qualifications  nobles  à  son 
aïeul,  à  son  père,  A  ses  frères,  et  même  à  ses  enfants , 
quand  il  les  nommait,  «oit  comme  témoins ,  soit  autre- 
ment.  De  Catherine  son. épouse,  dont  le  siirnom  est 
ignoré ,  il  .laissa  :  * 

(i)  TojM»i«  tom.  II  d«  c«t  ourrage,  pag.  ioo«  te  anet  votai iï".' 


.  "  1®.  Dalmas  IV^  <}iii  suit; 
2®.  Noble  Guillaume^ 

de  RocteSt 
3°.  Nohle   Simon  de^  vi?aBts  en  1483. 

Rodes  f 
4^  Noble  Gaspard  de 

Roclea, 

XVI.  Noble  Dalmas  deRogles,  IIP  dn  nom,  nommé 
dans  le  testament  de  son  aïeal,  en  i466,  épousa,  par 
contrat  passé  devant  Ghalendar  et  Boisi&on ,  notai- 
res, le  i4  "janvier  1480,  Isabelle  Je  Favon*  II  pas- 
sa un  accord  avec  ses  frères,  en  1483,  touchant  leurs 
droits  légitimaires,  et  fit  une  vente  considérable  ausei*^ 
gneur  de  Beaumont,  par  acte  passé  devant  Pierre  Yats*- 
chaides,  le  3  février  1495.  Dans  son  testament,  reca  par 
Germain  Lafont ,  notaire,  le  19  juillet  de  Tan  larô,  il 
institua  pour  son  héritier  Jean  de  Rocles  9  son  petit-fils, 
fils  de  Ciiarles,  son  fils  et  son  donataire.  Il  laissa  de  son 
mariage,  entr'autres  enfants,  Charles ,  (juisoit. 

^yn.  Noble  Charles  de  Rogiis  ,  II""  du  nom^  épou- 
sa ,  par  contrat  passé  devant  Bernard,  notaire»  le  Z9n»ars 
j5o8  ,  Jeanne  de  Mcilaval^  et  donna  quittance  de  sa  dot, 
le  ai  maiauivant  Elle  fit  son  testament  par-^devant  Te- 
xaQg[eto,  notaire,  le  26  Juillet  1546,  en  faveur  de  Pierre 
^de  Rocles,  son  fils.  Charles  de  Rocles  donna  reconnais- 
jsance  au  seigneur  de  Beaumont  de  son  mas  de  Courtes^ 
sis  au  lieu  ae  Rocles ,  et  autres  terres  Jadis  reconnues , 
en  14499  P^f  François  et  Dalmas  de  Rocles ,  ses  aïeul  et 
bisaïeul  )  avec  hommage  noble  et  baiser  de  paix ,  par  ac^ 
le  passé  devant  Audigier ,  notaire ,  le  26  août  de  l'an 
255p.  U  fit  son  testament,  le  3q  septembre  1649,  devairt 
Pierre  Tarangeto,  notaire,  et  fit  sonhéritier  son  fils  Pier» 
;re.  Il  eut  deuj^  fils  : 

i^  Jean  de  Rocles, prêtre ,  qui  fit  cession  de  Fhé*- 
rédité  de  Dalmas  III,  son  grand'pére,  à  Pierre, 
Aon  frère ,  en  1 543  ; . 

2°.  Pierre  qui  suit. 

XYIII.  Noble  Pierre  de  Rqcles  ,  II*  du  nom  ,  em- 
Wassa  le  calvinisme ,  et  fut  Tun  des  cWs  du  coiiseit  des 

V-  38 


AgS  eiCTIOVHAlBB   I7VITERSEL 

réformés.  Il  avait  épousé  ^  par  contrat  passé  devant  Ta- 
lenfin,  notaire,  le  i3  janvier  i54i,  ie^JxnedeVeyzière, 
qui  fit  son  testament,  par-devant  Alamel,  notaire,  le  21 
mars  i568«  Pierre  fit  ]e  sien,  par«devant  André,  le  25 
mars  i566,  et  un  codicile,  par-devant  Deleuze,  le  28 
juillet  i58o  ;  enfin,  il  fit  un  second  testament,  par-de- 
vant le  même  notaire,  le  a5  décembre  iSqi.  Ses  enfants 
furent  : 

!**•  Simon,  dont  Tarticle  suit; 
2^  Joseph  de  Rocles,  légataire  de  sa  mère,  en 
1 566. 

XIX.  Noble  Simon  de  Bogles,  fils  aîné  et  héritier 
de  Pierre  II,  commandait,  en  iSyS,  une  compagnie  de 
religionnaires,  à  la  tête  de  laquelle  il  s'empara  d'Alet, 
à  la  fin  du  mois  de  mars,  conjointement  avec  le  ca- 
pitaine Gaslelrens  (i).  L'an  i582,  il  épousa  Antonie  de 
Licheres,  et,  en  faveur  de  ce  mariage,  Pierre  de  Ro- 
cles, son  père,  lui  fit  donation  de  ses  biens.  Lui  et  sa 
femme  firent  un  testament  mutuel ,  devant  Vézian,  no- 
taire, le  22  novembre  1622,  en  faveur  de  Pierre,  leur 
fils,  qui  suit.  On  voit  par  cet  acte  que  Simon  de  Ro- 
cles avait  abjuré  le  calvinisme. 

XX.  Noble  Pierre  DE  RoGLis ,  IIP  du  nom,  épousa , 
par  contrat  passé  devant  Vézian,  le  19  juin  1624,  Su- 
sanne  de  Walens,  et  fit  deux  testaments,  devant  le  mê- 
me notaire,  le  29  août  1629,  et  le  4  niai  1647,  ^^  ^^ 
codicile,  le  5  février  i65i ,  par  lesquels  il  institue  son 
héritier  universel  Pierre  qui  suit,  et  donne  à  titre  d'au- 
mône et  pour  les  aider  à  se  marier ,  à  Louis ,  Pierre , 
André ,  Marc  et  Eric  de  Rocles ,  ses  enfants  naturels  j 
la  somme  de  4oo  livres,  et  outre  cela,  5o  livres  à  cha- 
cun pour  apprendre  un  métier,  voulant  qu'ils  soient 
nourris  dans  sa  maisoaparson  héritier,  jusqu'à  ce  qu'ils 
se  soient  mariés  ou  qu'ils  soient  d'âge  a  recevoir  leurs 
legs  (a).  Pierre  de  Rocles,  sur  la  présentation  et  vérifi- 


(1)  Histoire  générale  du  Languedoc  par  D.  Vaissète,  tom.  V, 
pag.319. 

(9)  Tous  ces  enfants  naturels  ont  été  mariés ,  et  ont  laiss<i  une 
nombreuse  postérité 


DE  Lit   irOBLESSE   DE   FRAKCC.  299 

cation  de  ses  titres  de  uoblesse ,  fat  déchargé  da  droit 
de  franc  fief,  et  maintenu  dans  son  ancienne  race  et  li<« 
gnée  par  Jean-Balthazar,  intendant  en  Languedoc  ,  et 
commissaire  départi  par  S.  M.  pour  la  liquidation  des 
taxes  ordonnées  être  faites  sur  les  roturiers  possédants 
fie&,  terres  et  seigneuries  nobles ,  sujettes  au  ban  et 
arrière-ban,  aux  généralités  de  MontpelUer  et  Toulouse. 


s 


XXL  Noble  Pierre  dr  Rocles,  IV*  du  nom,  épousa , 
arcontpatdu  zt  no?embre  1648,  passé  de  vaut  Yézian  et 
ielidentis,  notaires,  Jeanne  de  Rocher,  Il  fit  deux  testa- 
ments, le  premier-,  le  i**^  août  1660,  devant  Suchet^ 
le  second ,  le  22  septembre  1671 ,  devant  Vézian ,  no- 
taire ,  par  lesquels  il  institue  son  héritier  principal, 
son  fils  aîné,  lui  substituant  tous  ses  autres  fils  dans 
Fordre  de  primogénitore,  savoir  : 

1°.  Etienne  de  Rocles,  qui,  le  7  décembre  1688., 
fit  son  testament,  par--devant  Vincent,  notaire, 
par  leq^uel  il  institue  Jeanne.de  Rocher ,  sa  me- 
lie ,  son  héritière  ,  et  fait  un  legs  à  Jean  de  Ro-. 
des,  son  frère; 

2**.  Pierre  de  Rocles  ; 

5^.  Annet  de  Rocles ,  mort  prêtre  ; 

4°.  Jean,  dont  Tarticle  suit; 

5^.  AJexis  de  Rocles,  né  après  l'an  1660,  légatai- 
re de  son  père^  en  1671.  Il  ne  laissa  que  de», 
filles. 

XXIl  N,oble  JeaiLDE  B^ÇLi:s,.III*'  du  nom,  parvint 
à  l'hérédité  des  biens  de  Pierre  de  Rocles,  son  père,  par 
le  décès  de  ses  trois  frères  aînés ,  morts  sans  enfants.  Il 
fut  institué  héritier  universel  de  sa  mère ,  par  son  tes- 
tament'du  4  mjirs  1,6949  fait  par-^devant  Vincent,  no- 
taire ,  servit  dans  les  guerres  de  son  temps ,  et  j  reçut 
plusieurs  blessures.il  avait  épousé,  par  contrat  du  7 
juillet  1694,  Marie  de  Féziarij  qu'il  institua  son  héri- 
tière fiduciaire,  le  2a  août  1713.  Ils  eurent  deux  fils  : 

j°.  Antoine-Auguste  I,  qui  suit; 

2*.  François  de  Rocles,  né  posthume  ,, prêtre,  cu« 

ré  de  la  Chapelle-sous-Aubenas,  mort  en  1764, 

ou  1765. 


^PO  J>lCT10NHlltE   VHITCRSCL 

XXlII.  Noble  Antoine-Attg:u8te  de  ftoGi.rs,  l*'  dtt' 
nom,  épousa,  par  contrat  du  27  novembre  1764,  Marier- 
Charlotte  de  yinctnti  de  Monsseveny ,  fille  de  messire 
Gabriel  de  Yinceoti  de  Monssevenj ,  et  de  feu  dame 
Marie-Anne  le  Brun,  Antoine- A  ufi^aslel  fit  son  testament, 
le  I  a  mars  1 786,  en  favenr  de  noble  Antoine-^Aagaste  II, 
son  fils,  qui  suit. 

XXIY.  Noble  Antoine-Augnste  ds  RocuBS-TAUViEms, 
né  le  3o  juillet  1769,  seigneur  de  Taariers,  de  Ghala- 
brèges,  du  château  du  Cros,  et  autres  lieux^  co*sêi- 
gneur  de  Rocles,  ainsi  qualifié  dans  Tassignation  qui 
lui  fut  donnée ,  le  10  mars  1 789  ,  pour  assister  parmi 
les  autres  nobles  de  la  sénéchaussée  ae  Villeneuve,  à  l'as- 
semblée des  trois  états,  conroquée  pour  Télection  des 
députés  aux  états-générauK  du  royaume,  aujourd'hui 
juge-de-paix  du  canton  de  FArgentière  ,  a  épousé.,  par 
contrat  passé  devant  Véztan,  notaire,  le  i5  décembre 
1777,  Louise^Gabrielle  de  Comte  de  Tauriers  ^  fille  lé- 
gitime et  héritière  de  Jean -Louis  de  Comte,  seigneur 
«U  Tauriers,  de  Ghalabrèges  et  autres  lieux,  capitaine 
au  régiment  de  Rohan-Rochefort,  chevalier  de  Tordre 
royal  et  militaire  de  Saint-Louis,  grand-bailli  et  com- 
mandant de  la  ville  de  Joyeuse,  et  de  dame  Louise  de  la 
Baume.  De  ce  mariage  sont  issus  huit  enfants,  dont 
quatre  sont  morts  jeunes  ou  sans  postérité*  h^s  autres 
sont  : 

i<».  Charles-Louis  Auguste  de  Rocles-Tauriers ,  né 
le  3^  septembre  \^^'^^  fusillé  comme  l'un  des 
^incipaux  chefs  des  troupes  royalistes  du  Yiva- 
rais ,  vers  le  milieu  de  Fan  1^0  ; 

2°,  Henri-rrançois-Florent,  dont  l'article  suit; 

3**.  Charles-Louis  de  Rocles-Tauriers,  né  le  i'*' 

mai  1789,  qui,  obligé  comme  conscrit  de  servir, 

entra,  le  6  juin  181 3,  dans  le  4*  régiment  des 

^ardes*d'honneur,  et  fut  fait  lieutenant  d'une  corn- 

.  pagniedes  volontaires  royaux,  lors  de  la  restaura-^ 


4*.  Marie -Marthe- Bonne -Gabrîelle  de  Rocles- 
Tauriers,  mariée,  le  19  août  1818,  avec  Augus- 


'   DE   LA..  KOBLESSB   DE    FRAVOE.  3ot' 

tin  Gache^  rece?ear  de  l'eiiregislreiBeiiià  FAr-*- 
gentière« 

XXV.  Noble  Henri-François-Florent  de  Rogles- 
Taubiers,  né  le  26  juillet  1786,  obligé  de  servir,  par 
la  loi  de  la  conscriplion ,  entra  au  service  ,  le  25  mars 
180.6,  en  qnalité  dfe  vélite  chasseur  à  pied,  et  fit  les 
campagnes  de  1806  et  1807  à  la  grande-armée.  Il  obtint 
son  congé  de  réforme,  le  i'';nai  1809,  et  épousa,  le 
1''  janvier  1811,  Jeanne -Emilie -Alexanarine  f/e 
Monteilf  fille  de  feu  Joseph-Aimé  de  Monteil,  et  d'E- 
lisabeth de  Saladin.  De  ce  mariage  sont  issus  : 

1*".  Henri-Joseph-Gastoa  de  Rocles-TaurierSt  né 
le  18  juin  i8i5; 

a°.  Antoine-Joseph-Hippolyle  de  Rocles-Tauriers^ 
né  le  i4  avril  1817  ; 

5°.  Joséphine  de  Rocle&-Tauriers,  née  le  24  jan- 
vier 181 2; 

4^«  Mélanie- Antoinette  de  Rocles-Taariers,  née  le 
1 4  avril  1817. 

Armes  :  D'or,  au  lion  de  gueules,  cantonné  de  trois 
rocs  d'échiquier  et  d'un  croissant  d'azur  au  dernier 
canton  ;  au  chef  cousu  d'argent,  chargé  de  quatre  pal^ 
mes  issantes  et  pendantes,  cleu;K  à  dextre  et  deux  à  se-» 
nèstre  de  sinopie;  à  la  bordure  d'azur*  Casque  taré  au 
tiers,  orné  de  ses  lambrequins,  et  sommé  d'une  couronne 
de  comte.  Cimier:  Un  lion  issantde  gueules.  Supports: 
Deux  taureaux.  Devises  :  i"*  Ut  rupes  anintofirmus  ;  a* 
Prœliis  semper  crescendo.  Légende  :  LeoneUi  palma^ 

ROLLAND  ;  noble  et  ancienne  famille ,  originAÎre  d« 
Normandie  (dont  il  est  parlé  dans  Gui  Allard,  rédacteur 
du  Nobiliaire, du  Dauphiné,  imprimé  à  Grenoble,  en 
1679 ,  et  dans  le  Dictionnaire  généalogique  des  premiè- 
res maisons  de  France,  par  M.  de  La  Chenajc-des-Bois^ 
tom.  III,  imprimé  à  Paris  en  1767),  établie  depuis  envi«^ 
ron  35o  ans  en  Guienne,où  elle  fut  transférée  par  Etienne 
de  Rolland*  Plusieurs  seigneurs  de  ce  nom  ont  rendu 
des  services  à  Tétat»  et  se  sont  signalés  en  exposant  et 
leur  vie  et  leur  fortnne  pendant  les  guerres  de  Nor-* 
maudie  ^  sojis  Charles  Vil  ;  durant  les  troubles  de  la 


3oa  DICTIONNAIRE   UNIVERSEL 

Guicnne,  sous  Louis  Xlll  et  Louis  XlY,  e(  penctanl 
les  derniers  troubles  du  royaume,  sous  Louis  XYI  et 
Louis  XVUL 

Celle  famille  est  alliée  avec  celles  des  Lebertliou  d'Ai^ 
Souille,  premier  président  au  parlement  de  Bordeaux» 
Monferrand,  grand-sénéchal  deGuienne,  Moneins-de- 
Tréville,  Montesquieu ,  GanoUe,  marquis  de  Lescours  ^ 
Calvimont,Donisian,  la  Rochejaquelein,  marquis  Dalon» 
Daux^  de  Lut-Saluces,  la  Ghassaio^ne,  Yerlhamont, 
comtes  de  la  Tresne,  et  autres  premières  maisons  de  la 
province. 

La  généalogie  de  cette  famille,  prouvée  par  titres, 
commence  à  Thevénin  de  Rolland,  qui  fut  un  des  cent 
hommes  d'armes  de  la  grande  ordonnance  du  roi  Char- 
les VIL  Les  diverses  guerres  et  les  troubles  de  Pinte- 
rieur  de  la  France  ayant  à  plusieurs  reprises  causé  le 
pillage  de  ses  châteaux,  et  la  perte  d'anciens  titres  et 
papiers ,  ainsi  qu'il  est  constaté  par  le  double  des  pièces  ' 

remises  a  M.  Clairambault ,  en  lySS,  et  qui  se  trou- 
vent dans  ses  manuscrits,  il  est  aisé  de  conclure  que  les  i 
Ereuves  de  cette  maison  remonteraient  à  une  origine  i 
eaucoup  plus  reculée,  puisqu'il  fallait  être  gentilhom- 
me, et  avoir  une  certaine  fortune,  pour  être  admis 
dans  les  compagnies  de  la  grande  ordonnance  du  roi 
Charles  YII,  formées  en  i445. 

Thévenin  de  Rolland,  dont  il  est  parlé  ci-dessus ,  é- 
tait  un  des  cent  hommes  d'armes  de  la  grande  ordon- 
nance du  roi  Charles  YlI ,  et  servait  dans  la  compagnie 
de  M.  d'Estouteville ,  chevalier  9  seigneur  de  Torcj  ;  ce 

2ui  est  constaté  par  un  état  de  ladite  compagnie,  certi* 
é  par  messire  Jean  du  Tillay ,  commis  par  le  roi.  Use 
trouva  au  siège  de  Rouen  étala  bataille  ae  Fourmigny, 
en  1449  et  i45o. 

L  Guillaume  DE  Rolland,  écujer,  cousin-germain  de 
Thévenin,  dont  il  vient  d'être  parlé,  était  un  des  dix 
hommes  d'armes  de  la  grande  ordonnance  du  roi  Char- 
les YII,  et  servait  dans  cette  compagnie  de  messire  Jean 
de  Blosset,  seigneur  de  Saint -Pierre,  ce  qui  est  cons- 
taté par  un  état  de  la  compagnie ,  certifié  par  Rogier, 
secrétaire  des  guerres  ^  en  1475.  Il  habitait  alors  le  pajs^ 


DE^^  lA   NOBLESSE  BE    FRAITCE.  So3 

de  Ganlx;  vicomte  de  Rouen,  et  avait  épousé  Jeanne 
Papin. 

II.  Etienne  ne  Rollaitd,  son  fils,  écujer,  quitta  le 
service  à  l'époaue  ou  il  fut  pourvu,  par  le  roi  Louis  XI, 
d'une  charge  de  conseiller  au  parlement  de  Onienne, 
lors  de  sa  création,  en  1462.  Ce  fut  alors  qu'il  quitta  la 
Normandie,  et  qu'il  vint  s'établir  à  Bordeaux,  pour  j 
exercer  cette  charge.  Il  avait  épousé  Marguerite  de 
Quatremarres ^  veuve  de  noble  homme  Jacques  Lom- 
bart,  écujer,  seigneur  de  la  fiouquelande.  Il  eut  de  ce 
mariage. 

m.  Florj  DE  Rollaitd,  écuyer,  seigneur  du  Pont  (i), 

Îuifut  pourvu  de  la  charge  de  conseiller  au  parlement 
eGuienne  parle  roi  Charles  YIII,  en  1492,  et  main- 
tenu dans  ladite  charge ,  en  1498)  par  lettres  de  confir- 
mation d'office,  du  roi  Louis  XU.  De  son  mariage  avec 
Peyronne  Micquau  naquirent  deux  filles  et  un  fils  qui 
suit. 

IV.  Adrien  de  Rollaitd  ,  écuyer,  seigneur  du  Pont, 
licencié  es -lois,  fut  nommé  par  le  roi,  jurai  gentilhom- 
me à  Bordeaux,  puis  juge  de  la  prévôté  royale  de  Bar- 
sac.  Il  mourut,  en  i547i  laissant  de  son  mariage  avec 
Françoise  de  Singareau,  nièce  de  Geofi'roy  de  la  Ghas- 
saigne,  4'  président  au  parlement  de  Guienne,  quatre 
filles  et  deux  fils:  1°  Joseph,  qui  a  continué  la  nran- 
che  aînée  (2) ,  de  laquelle  sont  descendus  Jean  de  Rol^ 
land^  à  qui  le  cardinal  de  Sourdis  accorda  le  droit  de 
banc  et  sépulture  dans  l'église  de  BarsaC,  en  1623^ 
Jacques  de  Rolland ^  chevalier  de  l'ordre  du  roi,  gen- 
tilhomme ordinaire  de  sa  chambre,  en^45,  capitaine 
de  cavalerie,  en  i646,  puis  vice-sénéciHBde  Guienne. 
Ce  fut  lui  qui,  dans  les  troubles  dei6537nt  rentrer  cet- 
te province  dans  l'obéissance ,  en  ménageant  par  des 


(1)  La  8«igneuiie  et  château  du  Pont,  dont  cette  famille  est  en 
possession  depuis  lors  ,  est  située  en  Guienne ,  à  six  lieues  de  Bor- 
deaux, entre  barsac  et  Prciçnac. 

(3)  Cette  première  branche  s'est  éteinte,  en  1801 ,  par  la  mort 
de  Jean-Baptiste  de  HoUand,  chevalier  des  ordres  du  roi  et  exempt 
de.ses  gardes. 


2o4  mcTioBVAimE  vaircftSEL 

iutelUgences  secrètea  et  adroites  la  reddkioo  de  Bor- 
deaux et  de  Bourg,  place  alors  importante.  Louis  XIV 
faisait  grand  cas  de  lui,  ainsi  que  le  constatent  plusieurs 
lettres  que  lui  ont  écrites  ce  monarque,  les  ducs  de 
Vendôme,  de  Guise  et  deCandalle,  et  qui  sont  conser- 
vées dans  la  famille.  Cefnt  en  conséquence  de  ses  servi- 
ces et  a  cause  des  pillages  arrivés  a  plusieurs  reprises 
dans  ses  châteaux  du  Pont  et  de  Bndos,  que  le  roi  lui 
accorda  deux  sauvegardes,  en  i65i  et  i653;  et  Jos«»ph 
de  Rolland,  major  d'infanterie,  chevalier  des  ordres 
du  roi,  et  gentilhomme  ordinaire  de  sa  chambre,  qui 
fut  Tanlenr  des  seigneurs  de  Lastons ,  qui  forment  la 
troisième  branche;  a^ Guillaume, dont  l'article  suit. 

V.  Guillaume  DE  Rolland  ,  écujer,  seigneur  d'£scor« 
tinals  (i),  de  la  Roque  et  de  Yillenave ,  fut  Fauteur  de 
la  seconde  branche.  Il  ne  parait  point  qu'il  ait  occupé  de 
charge. Il  épousa,  en  i56o, Jeanne  Saurreau,à^ laquel* 
le  il  eut  quatre  filles,  et  un  fils  qui  suit. 

VL  Israël  di  Rollihd  ,  écujer,  seigneur  d'Escof ti- 
nals, de  la  Roque  et  de  Yillenave,  se  maria  avec  Cathe* 
rine  Bertrand ^  dont  il  eut  Arnaud,  qui  suit;  et  mourut 
en  1616. 

y  II.  Arnaud  de  Bollabd  ,  écujer ,  seigneur  d'Escor** 
tinals,  de  la  Roque  et  de  Yillenave ,  conseiller  à  la  cour 
des  aides  et  finances  de  Guienne,  épousa,  en  1641» 
Marie  de  Tkorisson ,  dont  il  eut  : 

1^  Philippe  de  Rolland  d^Orde,  officier  au  régi«> 
ment  ae  Champagne ,  mort  sans  postérité.  II 
s'était^îffnalë  lors  des  troubles  de  Guienne  ,  et 
avait  VPIussi  conseiUer  à  la  même  coar  des  aides, 
en  1671  ; 

i^m  Joseph ,  qui  suit  : 

YIII.  Joseph  de  Rollaud,  chevalier,  seigneur  d^Es- 
eortinals,  de  la  Roque  et  de  Yillenave,  capitaine  ,  pni^ 
commandant  de  bataillon  dans  le  régiment  de  Norman* 


(i)  Cette  terre  eat  située  dans  le  JLaDguedoc,  près  Moattubas. 


DI   tA  irOBLESSE   DE   FftAllCE.  3o5 

IgIi^  ;  fot  employé  dans  des  occasions  importantes  durant 
toutes  ïes  guerres  de  Sicile,  et  j  donna  des  preuves  é- 
datantes  de  valeur  et  de  Éèle  pour  le  service  du  roi, 
comme. il  est  dit  dans  des  lettres  de  grâce,  du  mois  de 
décembre  i68a  ,  à  lui  accordées  par  Louis  XlV,  pour 
s^tre  battu  en  duel.  Il  quitta  le  service,  à  la  mort  de  Son 
frère ,  et  fut  pourvu  de  la  charge  de  conseiller ,  puis  de 
celle  de  président  à  la  cour  des  aides  de  Bordeaux,  etl 
1691.  n  obtint,  conjointement  avec  son  frère, en  1678, 
des  lettres  de  relief  de  noblesse.  Il  mourut,  en  1722  , 
laissant  de  son  premier  mariage  avec  Marguerite  de 
Boucaud^  un  fils  nommé  François-Joseph,  qui  suit  :  et 
de  son  second  mariage  avec  Thérèse  de  Canolle-Les^ 
cours,  cinq  enfants,  tous  morts  sans  postérité. 

IX.  François-Joseph  DE  RoLtAVD,  chevalier,  seigneur 
d!e  la  Roque  et  de  Villenave,  (i)  était  conseiller  du  roi, 
président  à  la  cour  des  aides  et  finances  de  Guienne, 
où  il  siégea,  pendant  43  ans.  Durant  plusieurs  années, 
il  fut  chargé  seul  de  la  direction  de  toutes  les  affaires 
de  cette  compagnie,  en  Tabsence  du  premier  président, 
dont  il  remplit  les  fonctions  avec  autant  de  zèle  que  de 
talent ,  ainsi  que  le  prouve  sa  correspondance  avec  le  ^ 
ministère.  Il  se  maria,  en  îy23  ,  avec  Jeanne  de  Cha^ 
perin,  dolit  il  eut  un  fils,  qui  suit. 

X.  Jean-François  DK  Rollaiid,  chevalier,  seigneur  de 
la  Marque,  de  la  Roque  et  de  Villenave ,  fiit  nommé  , 
en  1773,  conseiller  du  roi,  président  à  mortier  au  parle- 
ment de  Bordeaux,  ou  il  siégea  pendant  27  ans.  On  lui 
conserva  le  titre  de  président  honoraire.  Quoiqu'il  ne  l'ûï 
pas  en  charge  à  l'époque  de  la  suppression  des  cours  sou- 
veraines, en  1790,  il  ne  fut  pas  plus  que  ses  anciens  collè- 
gues à  l'abri  des  persécutions  suscitées  parles  révolution- 
naires, et  périt  comme  eux  victime  de  leur  fureur,  en 
;i  794,  laissant  une  femme  et  quatre  enfants,  qui,  comme 
tant  d'autres,  furent  exposés  pendant  plusieurs  années  à 
tous  les  dangers. 

X'activité  de  son  génie  et  la  droiture  de  son  jugement 


(1)  Ces  terrei  font  situéei  en  Guienoe,  près  Cadillac,  è  tii  licitet 
de  Bordeaux. 

V.  39 


3o6  tolCnOlTHAll^B    t79ITEK5BL 

le  mirent  FréqDemoieot  en  rapport  avec  les  premiers  mt* 
gistrats  de  la  province,  qai,  dan$  ploâierura  occasions, 
notamment  en    1770,    1773  et- 1788,    lai   durent  le» 
moyens  de  prévenir  des  fléaux  que  les  circonstances  fai«. 
saient  appréhender  pour  la  ville  de  Bordeaux.  La  con- 
sidétation  qu'il  s'était  acquise  et  sa  fortune  ne  le  mirent 
pas  moins  a  même  de  procurer  aux  habitants  maLheu- 
reux  des  campagnes  voisines  le  soulagement  et  toiis  leS' 
genres  de  secours,  que  les  rigueurs  des  saisons  ou  des 
événements  fortuits  ne  rendaient  que  trop  souvent  né^  ' 
cessaires.  Il  avait  épousé  Aladelaine  de  Thilorièr,  dont 
il  eut  : 

« 

i^.  Armand-Louis- Jean-Marie ,  qqisuit; 

^.  Marie-Madelaine,  mariée  a  M.  Papin  de  la- 

Gaucherie^  chevalier  de. l'ordre  du  Roi; 
3^  Henriette  -  Françoise  y  mariée  à  M.  Romain , . 

marquis  Dalon  ; 
4^.  Sophie-Thérèse,  mariée  à  M*  de  la  Marthome, 

chevalier  de  l'ordre  du  Roi. 

XL  Armand'Louis-Jean-Marie  deRoll^vd,  chevalier, 
lieutenant  de  cavalerie,  possesseur  des  même  terres  que 
son  père ,  se  livra  d'abord  à  l'étude  des  lois  ;  mais  la 
continuité  des  troubles  qui  ont  agité  le  royaume,  l'em* 
pécha  de  suivre  la  carrière  de  la  magistrature.  Il  fut 
dépouillé 'de  la  charge  de  conseiller,  que  son  père  lui 
avait  laissée.  Les  princes,  frères  du  foi  Louis  XVl,  ay 311 1 
quitté  la  France,  il  se  rendit  en  Allemagne  auprès  d'eux, . 
en  1 79T ,  et  leur  offrit  ses  services.  Il  fit  la  campagne  de 
1792  dans  [es  con^pagniçs  d'ordonnance  qui  faisaient 
partie  de  la  maison  du  roi,  et  celles  de  1793  et  1794 
dansl'armée  desalliés.Aprèsleb'cenciementde  cette  ar- 
mée, il  resta  quelque^  temps  en  Allemagne,  puis  passa 
dans  la  Bretagne,  qui  s'était^  prononcée  pour  le  parti  du 
roi ,  d'où  il  revint ,  ep  180 1 ,  en  vertu  de  l'amnistie. 

Rentré  dans  les  propriétés  dont  il  n'avait  pas  été  dé- 
pouillé, il  ne  tarda  pas  à  être  employé  dans  plusieurs 
administrations  civiles  et  établisseipents  de  bienfaisance. 
Son  zèle  pour  le  bien  public  lui  mérita  plusieurs  missions 
particulières  de  la  part  des  premières  autorités  de  soii- 
départem^nt,  et  il  fut,  à  plusieurs  époques ,  nommé 
président  d'assemblées  cantonales.  £n  ioi3|  un  parti 


9E  lA  V0B1E8SB  ÏDE  FRAITCS.  Soj 

s^tant  formé  dans  la  Gnienne,  en  faveur  des  Bourbons, 
il  j  prit  part, ainsi  qu'aax  événements  de  i8i4»  et,  dan^ 
la  malinée  da  13  mars,  il  se  signala  par  nn  acte  parti- 
culier de  dévouement,  que  son  A.  R.  Mgr.  le  duc  d'An- 
^ouléwei^aîgna  remarquer,  et  dont  elle  daigna  se  rap~ 

f»eler  dans  la  suite,  en  ordonnant  spécialement  qu'on 
ui  remît  la  décoration  concédée  par  S.  M.  aux  volon- 
taires royàUic,  dont  il  faisait  partie.  Il  fut  nommé  alors 
chefde^bataillon  commandant  lès  gardes  nationales  de 
son  canton.  lia  épousé,  en  i8o3,  Marie-Loui^e-Jaicque- 
line  CanoUe  de  Lescours,  De  ce  mariage  soiit  nés  : 

.    I®.  Josepk-Louis-Yictor  de  Rolland  ; 
2°.  Louise- Aiarie-Josephine  de  Roi laud; 
3''.  Sopliie-Jacqueline-Marie  de  Rolland. 

Armes  :  D'azur,  k  un  lion  d'or,  couronné  d'hermine, 
armé,  lampassé  et  floqné  de  gueules.  Tenants  :  Deux  hom- 
mes d'armes,  ayant  chacun  à  la  main  une  épée  haute 

ie;  a  1 

. casqu( 

issaut,d'or,  semblable  A  celai  des  armes,  tenant  de  la 
pâte  droite  un  badelaire  d'argent.,  garni  d'or^  menaçant 
de  frapper.  Devise  :  Nomine  magnusy  virtute  major» 

DE  RONNAY;  famille  noble  de  Normandie  et  du  nom- 
bre de  celles  dont  l'origine  se  perd  dans  l'antiquité  des 
temps i  ell^  est  connue  dépliais  plus  de  800  ans  sans  in- 
terruption ,  et  elie  tire  son  nom  de  la  terre  et  seigneur- 
rie  de  Ronnay ,  fief  de  hautbert  ,'mouvant  du  roi.  Cette 
terre  est  située  entré  Faiaiisé  et  Argentan. 

Les  membres  les  plus  marquants  de  cette  maison- 
sont  : 

N....  bE  RoKiTÀT^  prieur  dé  l'hôpital,  c^ui  accompagua 
^aint  Louis  à  la  Terre-Sainte.  (Véiy.  Histoire  de  Fran-- 
ce ,  fom.  If^y  pag,  4?  t  •) 

Jean  os  RoirirAr,  seigneur  de  ladite  terre ,  capitaine- 
commandant  du  château  de  Falaise ,  en  1270,  (suivant 
le  rôle  de%  anciens  arrières-bans  ,  rapportés  pat  la  Ro- 
que ,  à  la  fia  de  son  traité  de  la  noblesse). 


3o8  BICTIOHlVAIftE   WITIRSEL 

Robert  de  RoHiVArt  chevalier,  seigneur  àe  ladite  ter- 
re 9  cupilaine  d^aoe- compagnie  de  Sa  hommes  d'armes 
d'ordonnance ,  tué  à  à  la  bataille  d'Azincoart^  en  1415. 

Philippe  et  Antoine  ]>e  Rowat,  taés,  en^^Si^^  an. 
sié^e  de  Pavie. 

Thomas  pi  Rouhay,  II*  da  nom,  seigneur  duditlieo» 
lieutenant  des  gendarmes ,  gouverneur  et  commandant 
pour  le  roi  du  château  de  Falaise,  et  gouverneur  d'A- 
lençon.  Ce  dernier  eut  pour  fils  Antoine  de  Ronnaj« 
chevalier  de  Tordre  du  roi ,  capitaine  d'une  compagnie 
de  5o  hommes  d'armes  de  ses  ordonnances ,  gentilhom- 
me de  sa  chambre  et  lieutenant  de  la  compagnie  de  ses 
çeudarmes  ;  il  convoqua  le  ban  et  Tarrière-ban  du  bail- 
liage de  Caen  ,  par  commission  de  M.  de  Matignon,  du 
12  octobre  1567.  ^  eut  plusieurs  garçons,  dont  JuKen 
et  Jacques,  /capitaines  de  gens  de  guerre,  tués  i  la  bsH 
taille  de  Mon tcou tour,  en  iSég.  —  André,  capitaine^ 
mort  à  Rouen.  —  Louis||papitaine ,  mort  à  Gnartresi. 
— *  Thomas ,  aussi  capitaine ,  mort  en  Portugal. 

Le  même  Antoine  de  Ronnaj  eut  encore  pour  fils  : 

Jean  de  Rokvay,  III*  du  nom ,  chevalier  de  l'ordre 
du  roi,  capitaine  de  5o  hommes  d'armes  de  ses  ordon- 
nances, marié  ,  le  3p  juillet  1687)  à  Jacqueline  de  l'hi-^ 
boiilt^  dont  il  eut  : 

I".  Louis  de  Ronnay ,  chevalier  de  l'ordre  da  rot^^ 
mort  de  ses  blessures  en  Allemagne  y  comman* 
dant  un  détachement; 

3°.  Philippe  de  Ronnay,  aussi  chevalier  de  l'ordre 
du  roi,  capitaine  des  chasses  de  S.  M.,  lieute- 
nant'colonel  commandant  au  régiment  d'Har- 
court; 

S"*.  Antoine  de  Ronnaj,  chevalier  de  Malte,  lequel 
quitta  la  croix ,  étant  devenu  le  seul  héritier  de 
soin  nom,  quM  a  perpétué  iusqu'à  nos  jours. 

On  peut  consulter  le  tom.  XY  du  Diclioanaire  hé- 
raldique de  M.  de  la  Ghesnaje  des-Bois,  où  se  trouve  en 
eqlier  la  généalogie  de  cette  ancienne  famille,  qui  esl 
représentée  de  nos  jours  par  : 


DE   Li    K0BLES8I   DE    FRANCE.  3o^ 

Messire  Thomas-François  de  RoHif  ay,  né  le  23  mars 
lyS'Zy  chevalier  de  Tordre  royal  et  militaire  de  Saint- 
Louis,  émigré  capitaine  d'infanterie,  rentré  en  France 
en  1799.  Il  reçut- Tordre  du  comte  de  la  Chapelle  pour 
prendre  un  commandement  dans  Tarmée  catholique  et 
royale  de  Basse-Normandie,  commandée  par  le  géné- 
ral cogite  Louis  de  Frotté  :  il  ne  lui  est  resté,  de  son 
mariage  avec  noble  demoiselle  N....  Langlçis  de  Loti- 
guemare,  qu'une  fille,  Émélie- Adélaïde  de  Ronnay^ 
mariée,  le  29  juin  1809,  à  messire  Charles-Anne  de 
Godet  de  TkuUey^  chevalier  de  Saint-Louis,  chef  de  ba- 
taillon copimandanl  les  grenadiers  du  1*'  bataillon  du 
5*  régiment  de  la  garde  royale.  Thomas-François  de 
Ronnay  a  eu  deux  frères  tués  dans  les  Pays-Bas ,  au 
service  du  roi,  pendant  Témigration.  Son  second  frère, 
le  chevalier  de  Ronnay^  (Antoine-François) ,  capitaine 
au  régiment  de  Loyal  -  ÈmigVant,  commandé  par  le  duc 
de  la  Cbâtre,  est  mort  lieutenant -colonel  depuis  la  res- 
«ta'uration,  par  suite  de  ses  blessures  et  des  fatigues  de 
la  guerre.  Il  lui  reste  deux  autres  frères,  Louis -Xavier 
de  noiinay,  chevalier  de  Saint-Louis  et  capitaine ,  et 
Joachim-Benoist  de.  Ronnay,  marié,  le  2  décembre 
1820,  à  noble  demoiselle  Victoire-Joséphine  £/eFro/^^. 

Les  alliances  de  cette  famille  sont,  entr'autres,  avec 
celles  d^Avesgo^  de  la  Bellière,  de  Bernard  de  la  Ro^ 
aière,  deBerquin,  de  Boutin  de  Victot,  de  Corday,  Dra- 
mard  de  Chassin ,  Droulin ,  de  Fresnay  ^  de  Givry ,  de 
Guiry,  deJupiles,  de  Lescalle,  de.  Malet,  de  Marti- 
neau  de  Thuré ,  de  Méry«  du  Moinet,  de  Molay,  de 
Ners ,  d^Orglandes  de  Briouse ,  de  la  Roque  de  Nau- 
bourg,  de  Serans,  de  Tigny,  de  Vauborel,  de  Viel  de 
Kaveton  ^  etc.,  etc. 

Armes  :  Coupé  de  gueules  et  d'argent,  a-lrois  losan- 
ges, deux  en  chef  et  une  en  pointe  de  Tun  en  Fautre. 
Supports  :  Deux  lions  au  naturel,  affrontés,  ayant  la  ic- 
te  contournée,  armés,  lampassés  et  vilenés  de  gueules.. 
Couronne  de  marquis.  Cimier  :  Un  lion  issant.  Devise  v 
Illuminai  virlus, 

'VE  i  A  ROQUE  DE  MONS,  en  Périgord;  noble  et  an- 
cienne famille,  dont  la  filiation  remonte  à  Bertrand;!** 


3(0  DlGTIOXffAlEE   UNIVERSEL 

de  laRoqoe,  chevalier,  en  faveur  de  qui  Roger-BernarJ, 
comte  de  Férigord  et  seigneur  de  Bergerac,  confirma, 
en  j359,  ia  vente  qu'Âdémar  Brunet,  bourgeois  de 
Bergerac,  loi  avait  faite  d'un  moulin  situé  sur  le  ruis- 
seau du  Gaudou^  prjès  de  Bergerac.  On  le  croit  père 
de  : 

Bertrand  II  de  L  4  Roque,  damoiseau,  co-seignenr  dé 
Rei]|ac,qui,  par  son  testament  de  Tan  t355,  donna  tons 
]es  biens  qu'il  avait  à  Bergerac,  aux  enfants  de  feu  Ar- 
naud son  îils,  ainsi  que  ceux  provenant  de  M.  Hugon , 
chevalier,  beau^père  de  ce  dernier. 

Arnaud  De  la  Roque,  damoiseau,  mourut  avant  son 
père,  laissant,  entr'autres  enfants  de  N...  Hugon  ,  {Hu- 
gonis) ,  sa  femme ,  fille  de  N...  Hugon ,  chevalier,  Guil- 
laume, qui  suit. 

Guillaume  de  la.  RoquE,  qualifié  dans  les  actes,  ih% 
Tan  i385,  damoiseau  de  Bergerac^  vendit  quelques 
renies  à  Bergerac ,  en  i374,  et  succéda  a  Vidal  Ferriet 
et  à  Benevenie  de  Boisse,dans  les  biens  qa*ils  avaient 
près  de  Villeréal.  Ce  fut  sans  doute  à  cause  de  cette  suc- 
cession qu'il  alla  s'établir  dans  cette  ville ,  comme  on 
peut  Finiérer  de  plusieurs  actes,  depuis  Tan  1893  ,  jus* 
qu'en  1407,  dans  lesquels  il  prend  la  qualité  ^e  damoi-^ 
seau  de  P^Uieréal,  Un  arrêt,  de  l'an  1490,  le  dit  père 
d'Antoine  ;  mais  ,  comme  il  existe  une  trop  grande  dis- 
tnnce  entre  ces  deux  individus,  il  est  plus  naturel  de 
supposer  qu*il  j  a  eu  deuxGuiilaumes,  qui  se  sont  suc- 
cédé immédiatement  l'un  à  l'autre. 

Antoine  de  la  Roque,  écujer,  seigneur  de  la  Mothe- 
Ferrier,  etc.,  eut  plusieurs  procès  avecN...  de  la  Roque 
dame  d'Escandailiac.  11  paraît  par  les  pièces  dé  l'un  de 
ces  procès,  qu'AIfonse,  comte  de  Toulouse,  avait  fait 
donation  decette terre,  qui  comprenait  alors  dix  parpis- 
ses,  avec  haute,  mojenne  et  basse  justice,  à  Arnaud 
de  la  Boque  [deRupe)^  et  que  cette  dame  la  tenait  d'A- 
inalvin  de  la  Roque,  son  père.  Elle  demandait  aussi  à 
Antoine  Thommage  d'un  fief  appelé  David  ^  qu'il  pos- 
sédait dans  le  voisinage  du  château  d'JSscandaillac.  An- 
toine àv&^ii  qv^Une.tenait  son Jief  que  de  Dieuy  et  de  sari 


DS   Là   VOBtESSI?  DE   ttiAVCt.  5^11 

^/y^e.  Cependant  il  fat  condamné  à  un  hommage  d^une 
paire  de  gants,  «t  Tarrét  qui  le  condamne,  le  dcchre Jiis 
de  Guillaume  de  la  Roque,  éciiyer,  sans  autre  détail. 
Il  eut,  en  vertu  de  deux  arrêts  du  parlement  «  dont  le 
dernier  est  de  1493,  le  fief  de  la  Aiothe-Ferrier,  que 
ses  descendants  ont  possédé  jusqu'à  la  révolution.  De 
son  mariage  avec  Catherine  de  Revel^  vinrent ,  entr'au- 
tres  enfauts  : 

i°«  Arnaud  H,  qui  suit  ; 

2".  Jean  ,  qui  hérita  de  son  père  du  fief  de  David , 
et  fut  auteur  d'une  brancne  qui  s'allia  plusieurs 
fois  à  la  maison  de  Gomarque,  et  s'éteignit  avant 
l'an  i68o. 

Arnaud  de  la  Roque  IP  da  nom ,  écujer ,  seigneur 
de  la  Mothe-Ferrier ,  eut  pour  femme  Agnès,  diie 
Agnète  de  Gascy  fille  du  seigneur  de  Miallet  et  de  Bois- 
sière  en  Querci;  elle  le  rendit  père  de  : 

Jean  I  de  la  Roque,  aussi  écuyer,  qui  fut  marié  avec 
Gasparde  de  Castanède,  fille  de  Jean ,  et  de  Jeanne  de 
la  Pérède ,  dont  il  eut  : 

Jean  II  de  la  Roque,  allié  à  Marguerite  de  Bosre- 
don^  fille  dé  Pierre,  et  de  Catherine  de  Rojère. 

Jean  TII  de  la  Roque,  fils  de  Jean  II,  prit  alliance' 
avec  Claude  de  Saunier,  fille  de  François,  seigneur  Je 
la  Borie  et  de  Champagnac  et  de  Guilhône  de  la  Faye, 
et  eut  pour  fils  : 

Jean  IV  de  la  Roque,  qui  épousa  Marguerite  de  Fer- 
rond,  dame  de  Bellegarde,  fille  de  Galien  de  Ferrand, 
écuyer,  seigneur  de  Peyran,  et  de  Marguerite  d'Abzac, 
dame  de  Bellegarde.  De  ce  mariage  provint  : 

Jean  Y  de  la  Roque,  qui,  de  Jeanne  de  la  Cour,  sa 
femme,  laissa  : 

Jean  VI  de  la  Roque,  marié  à  Henrie  de  Josset.^  fille 
de  Paul,  chevalier,  seigneur  de  la  Tacle,  dont  il  a  eu 
na  filf ,  qui  suit. 


3.1  a  DicTiovirAimE  xririTEtseL 

Louis  de  la  Aoqve,  cbevalier,  seignetar  de  la  Mothe- 
Perriery  de  Mons,  etc.,  épousa  Marie-Anne  de  Haute-- 
fort'dt-Vaudrt,  dont  naqail  : 

Jean-François,  comte  de  la  Roque,  seigneur  de  Mons, 
député  par  la  noblesse  do  Férigord  auic  eUts-générauX^ 
eu  1789.  Il  est  mort  dans  la  révolution ,  et  a  laissé  deux 
(ils  et  plusieurs  filles  de  son  mariage  avec  Marie  deSir-^ 
vain^  ulle  de  Jacques,  seigneur  de  Yerdon  et  d'ÉIisa- 
belh  de  la  Goutte  de  Prat. 

Armes  :  De  gueules,  a  un  lion  léopardé  dW,  sur 

une  montagne  de  sinople. 

« 

DE  ROSNAY  (Bebbiewdv  Metz,  comtes) ,  vicomtes 
de  Pernan;  famille  ancienne  et  distinguée,  originaire  du 
ducbé  de  Bourgogne,  on  on  la  voit  figurer  dans  les 
montres  militaires ,  sous  le  nom  de  la  Motte  (i) ,  dès  le 
milieu  du  14*"  siècle.  Elle  a  été  maintenue  dans  sa  nobles- 
se distraction,  par  arrêt  du  conseil-d'état  du  roi,  du  a 
avril  1672,  renau  sur  la  production  et  vérification  de 
ses  titres,  établissant  sa  filiation  suivie  depuis  Vieunot 
de  la  Motte,  écoyer,  sieur  de  la  Motte  de Varennes,  dont 
le  (ils,  Jacques  de  la  Motte,  écuy  er,  sieur  de  la  Motte  de 
Yarennes,  épousa,  par  contrat  du  10  novembre  i524f 
Marguerite  Peret,  (îlle  de  Jean  Perel,  écuyer.  Jacques 
Berbier ,  écujer,  oncle  maternel  de  Jacques  de  la  Mot- 
te ,  ïui  fit  donation  de  tous  ses  biens  en  faveur  de  ce 
mariage ,  à  la  charge  par  loi  et  ses  descendants  de  pren- 
dre exclusivement  les  nom  et  armes  de  Berbier.  C'est 


•    (1)  Bnlhelemi  de  ia  Motte,  ëcuyer,  servait,  eo  iS^g,  contre  les 
grande»  compagnies  qui  ravageaient  la  Bourgogne,  lous  Jean  de 
Montagu ,  cnevalier,  seigneur  de  Sombernon,  capitaine-génëral 
du  duchë.  Gilleauin  el  Renaud  de  la  Motte  furent  du  nombre  des 
chevaliers  qui,  1  an  i394t  accompagnèrent  le  duc  de  Bourgogne  au 
▼oyage  de  Bretagne  ;  Thibaut  de  (a  Motte  servait,  en  i4i4»  oans  la 
compagnie  de  Jean  de  Vergj,  chevalier  banneret,  et  Pierre  de  ia< 
Motte  dans  celle  du  sire  de  ttalenove,  en  i^xj»  Une  branche  de  cet- 
te famille ,  connue  sous  le  nom  de  ia  Motte-Sery^  siégea  aux  ëtàtt 
de  Bourgogne,  en  157a  et  en  i66a  :  elle  n'existait  plus  lors  de  la 
recherche  de  1666  à  1CI67.  Elle  portait  pour  armes  :  De  queute»  taii' 
iè  9ur  sahie,  arrondi  en  pointe  en  deuœ  domi-^oreies  ;  au  Uon 
naissant  d'or,  sur  le  tout;  a«  chef  d^ argent,  ohargé  do  trois ço' 
quittes  de  saide.  (Geliot^. 


DÉ  là   frôftlESâE  'DE   FàAÏrCC.  Sl3 

TleY)tIÎ8  tî'eUe  époque  qlie  cette  famille  a  cessé  de  poriec 
le  nom'  et  les  armoiries  de  la  ÎMotte»  Elle  s'est  illustrée 
IsuccessiVe'ment  dabs  là  magistrature  et  dans  les  armées 
>de  lios^rois.  Pierre -dau de  Berbier  du  Metz,  sei-> 
eneur  de  Chalette  et  de  Çorbeil,  lieutenant- générât 
des  armées  du  roi ,  gouverneur  de  Gravelines,  tué  à  la 
l)atail]iè  de  Fleuris,  lé  V*  juillet  1690,  fut  l'undes  gé- 
néraux les  pllis  estimés  du  règne  de  Louis  XIYTiI 
poussa  la  perfection  dans  Tarmë  de  VarliUerie  au  point 
V)ù  M.  de  VaubaD  ^orta  'celte  du  génie.  Le  roi  daigna 
bonoreir  la  mémoire  dé  cet  excellent  capitaine  dès  té- 
moignages de  regrets  les  plus  honorables  (i).  Etant  mort 
sau^  'postérité)  ses  bietis  passèrent  a  ses  deux  frères  efc 
ii  sa  tfcéur  : 

i^«  Louis  Berbier  du  Méte,  coDseiller-aumônieb 
du  roi,  et  protonotaire  du  saint-siége  apostoli- 
que,  abbé  doiDmeindataire  de  Saint  -  Martin 
oHuiron^  et  de  Sainte-Croix  de  Clincharap^ 
inhumé  dans  Fégiise  paroissiale  de  Rosnaj,  où 
se  voit  eutrore  son  tombeau  ; 

t2®.  Gédéon,  qui  suit; 

3°.  Marg^uerite  Berbier  du  MetK,  mariée,  en  1665^ 
aVec  Antoine  le  Ménestrel,  seigneur  de  Hatiy  vei 
et  de  Saifit-Germain,  grand-audiencierde  Fran- 
ce, dont  som  nées  : 

a.  Marguerite  le  Ménestrel,  femme,  en  1694^ 
de  Jacques  Bazin^  comte  de  Besoins,  qui 


•■•'••  '  •"" 


't    1      i.  ^  '  -1  ^  . 


(1)  On  rdpî[>oHe  <{ue  louis  XI V,  apprenant  la  niort  de  M.  du 
ItfetiE,  éiï  au  frère  d«  ce  général:  «Vous  perdez  oeaucoup,  mon<* 
>  sieur  ;  nniîs  je  )>ierd9  encore  darantage ,  par  la  difficulté  que  j'aurai. 
>de  remplacer  un  si  babile  homme.»  Dans  la  camçagne  de  1667^ 
il  avait  reçu  au  visage  des  éclats  de  tnifrwlle.  qui  lui  crevèrent 
Toeil  gaucBe  ,  et  lui  enlevèrent  une  partie  du  hck.  Un  jour,  mada- 
toie  la  daupfaine  Tayànt  a^e/çû  audtoerdb  i^i,  dît  tout  bas  au  mo* 
narque  ^  qu'elle  trouvait  cet  officier  bien  laid.  «Et  moi,  répondit 
•  Louis  XIV ,  je  le  trouve  bien  beau  ;  car  c'est  nn  des  hommes  leà 
^plus  braves  démon  royaume.»  Il  fut  inhumé  à  Gravelines,  où  sa 
famille  lui  fit  élever  un  tombeau  magnifique,  eiéculé  par  Girardèp. 
Son  éloge  a  été  publié  dans  le  EecutU  de$  hotnmet  Uivsires  qui 
vnt  fMtu  en  ^ranecdans  ie  1 7*  siéeU^  par  Perrault,  tom^  II,  pag*  4i* 
Voyrz  aussi  le  tom.  tl,  pag.  i5o,>du  Dietùmnaire  hiiioriqùe  e$  éto- 
:jfraffhijque  de$  généraux  français^  de^wê  le  lie  siècle  |ttsqu*en 
àèad,  par  M.  le  chevalier  de  GoutceUes» 


3l4  mcTtOlTKAlllE   ylriTEUtt 

fut  maréchal  de  France  et  clidralier  de» 
Ordres  du  roi; 
&.  Marie-Louise  le  Ménestrel ,  femme,  en 
1703,  de  Léon  le  Grier,  marquis  de  Neai^ 
cLelles. 

Gédéon  Beebier  du  Metz,  chevalier,  vicooite  de 
Pernan,  seigneurde  Chalette,  de  Gorbeil,  etc.,  fut  in-» 
tendant  et  conlrôleur*génëral  des  meubles  de  ia  cou- 
ronne, garde  du  trésor-rojral,  en  1674^  et  président  en 
la  chambre  des  comptes  de  Parts,  en  160 a.  U  acheta  le 
comté  de  Rosnay  (i) ,  Tune  des  plus  belles  terres  sei- 
gneuriales de  la  Champagne,  relevante  de  la  couronne, 
a  cause  de  Ghaumont,  en  Bassignj,  en  fit  hommage  au 
roi,  le  4  eoût  1700,  et  le  substitua  aux  aînés  de  ses  des- 
cendants. U  eut  trois  fib; 

X",  Jean-Baptiste  do  Metz,  comte  de  Rosnay ,  ca- 
pitaine des  gardes  de  la  porte  de  S.  A.  R.  le  duc 
d'Orléans,  régent^  chevalier  des  ordres  royanic 
et  militaire  de  N.  D»  du  Moniçarmel  et  de  S^int- 
Lazare  de  Jérusalem,  mort  sans  postérité; 

E*.  Glaude-Gédéon,  qui  suit; 

2".  Jacques  du  Metz,  vicomte  de  Pernan,  seigneur 
de  Yarâlre  et  de  Ghalelte,  reçu  page  du  roi,  en  la 
petite  écurie ,  le  39  avril  1697.  Il  fut  successive- 
ment mousquetaire  du  roi ,  enseigne  dans  le  ré- 
giment des  gardes-françaises,  colonel  du  régi- 
ment dé  Yexin,  inFanterie,  brigadier  des  armée» 
du  roi,  chevalier  de  Saint«-Louis ,  et  lieulenaot^ 
pour  S.  M.  en  la  ville  de  Mérac ,  en  Condomois« 


quet,  en  1709  ;  k  l'armée  de  Flandre ,  en  1710  ; 
a  l'attaque  d'Arleux^  en  1 711  ;  à  l'aSaire  de  De- 


■v«*> 


(1)  Botoay  ett  une  petite  ville,  tituée  à  une  lieae  et  demie  de  la 
rive  droite  de  l'Aube,  è  9  lieues  de  Margerie  et  à  5  de  Bar- sur- 
Aube.  C'était  qne  des  sept  patries  aocieDoes  du  comté  de  Gbam- 
pagoo,  et  PapauageordiDaire  despulués  des  comtes  de  cette  pro- 
viBct,(4da)i<lfy,Dl0f.  dêiGamiêêdêUFwmeêtUnn,  Fl^fag.  376.) 


VE  LÀ  VOBLBSSt   |MI   FftAlfCB,  Sl!^ 

nain  et  aux  sièges  de  Douay,  da  Quesnoy  et  de 
Boaehain ,  en  1 7 1 2 . 

Clande-^édéon  du  Msrz  ^  comte  de  &osna  j ,  après 
son  frère  aîné,  chetalier^  seigneur tie  Rance,  de  (>é-< 
pj,  d'Eve  et  de  Marchettiorel  «  président  en  la  chambre 
des  comptes  de  Paris,  eu  1708,  renouvela  ^hommage  au 
roi  da  comté  de  Rosnaj,  le  ]4  décembre  1731.  Il  fut 
père  de  : 

I".  Glaade-Gédéon-Denis,  «|ai  sait; 

a*".  Anne-Marie-Claude  du  Metz,  mariée:  i"^,  le 
22  janvier  1736,  à  Franc ois-JosepIi ,  marquis 
deaautefort  d'Ajac ,  meslre- de-camp  du  régi- 
ment de  Toulouse,  cavalerie;  a®,  avec  Henri-Ga- 
briel de  Berry,  marquis  d'Ësserteaux,  meslre- 
de-camp  de  cavalerie. 

Claude-Gédéon-Denis  du  Metz,  cbevalîer,  comte  de 
llosnay,  président  eu  la  chambre  descomptesde  Paris, 
épotisa,  le  6  janvier  1746,  Geneviève  Pouyvet  de  la 
'BUnière,  de  laquelle  il  laissa  : 

1*.  Claude-Gédéon-Jôseph  du  Metz,  comte  da 
Aosnay,  mort  sans  postérité,  le  i3  décembre 
2762; 

2®.  Claude-Jean-rMichel ,  qui  suit. 

Clande-Jeao-Michel  nu  Metz,  chevalier,  comte  de 
Kosuaj,  après  son  frère  atné  ,  en  vertu  de  la  substitu- 
tion de  ce  comté ,  conseiller  du  roi  en  tous  ses  conseib, 
maître  des  rfequête&  ordinaire  de  son  hôtel,  épousa  « 
par  contrat  pas^é  devant  Quatremère,  notaire  à  Paris, 
le  29  juin  1777,  Armande^Catherine^Ciaudine  le  TeU 
lier  de  Morsan,  fille  de  Claude-François  le  Tellier4e 
Morsan ,  brigadier  des  armées  du  roi ,  chevalier  de  Tor- 
dre royal  et  militaire  de  Saint-Louis,  d^une  branche 
puînée  de  la  maison  de  Louvois»  De  ce  mariage  sont 
ISSUS  : 

&*;  Alexis-Hefiri-Clande ,  qui  suit; 

2^  Charles  du  Metz ,  chevau-léger  de  la  |arde 
du  roi,  mort  sans  postérité,  en  i&i5.  Il  avait  fiiit* 
ses  preuves  pour  ètrç  reçu  chevalier  de  Malte. 


3l6  MCTIOVVAIRE   UVlTEBSEt  • 

Alexb^HeDri-Glaade  »v  Metz  ,  comle  de  Rosna^r,  a 
épousé  :  i**,  le  i4  octobre  i8i3 ,  Hélène  de  Montangorin 
d  une  très^-ancienne  maison  de  Champagne;  a*",  le  9 mai 
i8at ,  Louise  de  yalofy^  fille  de.  François-Florent  « 
com.^ede  Valorj,  marécbal-de-^camp^  commandeur  de 
Vojdre  ro^al  et  militaire  de  Saint-LoipSy  et  de  N...»  aée 
çomtessje  d.e  Raigecourt»  .    . 

Armes  :  D^azur^  à  trois  colombes  d*arge&t. 

DE  RQU6EMONT;  maison  puissante,  ancienne  et 
illustre  de  Franche-Comté,  marquante  parmi  celles  d'an- 
cienne chevalerie  et  de  haut  baronnage,  laquelle  a  pos- 
sédé, depuis  l'an  1000  ,  et  durant  trois  siècles,  la  vicomte 
héréditaire  de  la  cité  de  Besançou,  à  laquelle  elle  a  doi^- 
né  trois  archevêques  :  Gérard,  en  1220 ,  après  avoir  été^ 
évéque  de  Lausanne;  Eudes,  en  1269;  et  Thiébant,  en 
i4oo,  qui  avait  été  d'aboi^d  évéque  de  Châlops,  puis  ar- 
chevêque de  Viennç. 

Elle  tenait  soix  norn^  d'^e  grande  terre  composée  dq 
plusieurs  villages  et  de  la  petite  ville  deRougemont, 
défendue  par  un  inimense  château ,  qui  était  une  des 
principales baronnies  primitives,  etde laquelle  relevaient 

frand  nombre  de  seigneurs  bannerels  et  châtelains. 
tes  seigneurs  de  Rougeniont,  qualifiés,  dés  le  i3*  siè-^ 
cle,  de  cousins  par  les  qocs  et  comtes  de  Bourgogne,  ont 
élc  fréqueuiuienl  leurs  cautions,  leurs  pleiges  et  média- 
teurs; aussi  les  voit-on  toujours  mentionnés  des  pre-i 
miers  dans  tous  les  traités,  chartes  et  diplômes  impor- 
tants. On  remarque  Thiébaud  1*',  nommé  le  premier 
dans  un  diplôme  adressé  par  l'empereur  Henri  IV  (qui 
est  mort  eu  1116),  à  Renaud,  comte  de  Bourgogne,  et 
aux  principaux,  grands  seigneurs  du  najs  ;  Thiébaud  11, 
aussi  le  premier  dans  un  diplôme  de  Fempereur  Frédé  - 
rie,  en  1237,  etc. 

Les  seigneurs  de  Rougemont  oçt  toujours  soutenu  ce^ 
éclat  et  celui  de  leur  ancienne  origine,  soit  dans  les  toiirt 
nois,  oii  plusieurs  s'acquirent  beaucoup  de  célébrité, 
ainsi  que  dans- plusieuiTS  ianieu;s  pas  d'armes,  soit  en 
€Q;itractant  constamment  les  plus,  il  Lustres,  alliances.  Si?; 
seig'neurs  de  ^ce  ^om  furent,  reçus  chevaliers  de  Saint- 
Geqrges,  en,  i.Sgo^àrépoque  de,U.prea)ière  i:QStau;:a:^ 


l>fi  hk  NOBLESSE   DE   FKAirCE*  3' 7 

tion  de  ce  corps  illustre,  qui ,  par  déférence  remarqaa»^ 
ble  poar  cette  maison ,  et  pour  rendre  hommage  aux 
Tertus  héroïques  de  Jacqnelte  de.Rougemonl  et  d^Heu-» 
riette  de  Vienne  ^  veuve  d'un  seigneur  de  Rougemont^ 
leur  accorda  la  décoration  de  cet  ordre ,  seul  exemple 
d'une  pareille  faveur. 

*  Cette  maison  posséda  la  dignité  de  connétaUe  en  fieC* 
héréditaire,  au  iSf'  siècle,  et  également  celle  de  gonfa- 
lounier  jusqu'à  son  extinction^  en  1374.  Hue  de  Rouge-* 
mont  fut  grand-maitre  des  Templiers,  en  1297;  Thié- 
baud,  puis  Humbert,  lieutenanls-géuéraux,  furent  gou^ 
verneurs  et  gardiens  du  comté,  en  1 2&5  et  1 3o5.;  et  leurs 
descendants  ont  toujours  rem  dH  les  premières  charges  à  la 
iïour  et  à  la  tète  des  armées  ae  Bourgogne.  Le  nom  est 
reçu  de  toute  ancienneté  dans  les  chapitres  nobles  du 
pays,  et  depuis  |5.oOi  dans  celui  de  Remiremout.  On 
remarque  dana.U  filiation  la  circonstance  peu  commu- 
ne de  deux  sœurs,  Louise  et  Françoise  de  Rongemont, 
qui  épousèrent,  par  le  même  contrat  de  mariage,  en 
1478,  Jean  de  Saint-Mauris  en  Montagne,  chambel- 
lan du  duc  .de  Bourgogne,  et  Pierre  de  Saiut-liiaurisy 
9on  fils,  gouverneur  de  Châiillon  ;  bienfaiteurs  de  l'ab* 
baje  de  Belvaux ,  ils  y  avaient  établi  leur  sépiilture, 
jusqu^à  leur  extinction  au  iG""  $iècle.  ' 

Les  autres  alliances  de  cette  grande  maison  sont  avec 
celles  d'Aucelle,  de  BaofTreraont,  de  Ghâlon,  de  Cham- 
bornay-la-Iloçhe,  de  Chauvirey,  de  Ghoiseul ,  dé  Dur- 
ne,  d'ïlsirabonne ,  de  Faucognej,  de  Mello,  de  Monta- 
Ei.j  de  Monts^rbey,  de  Monibis,  de  Montmartin,  de 
ontureux ,  de  fiieofchatel,  d'Oiselet,  de  Ray,  de  Buf- 
fey,  de  Ruppes,  de  Rye^  de  Satilx,  de  Thoraise ,  de 
TraveSf  de  yergy,  de  Vienne,  etc,  etc. 

jérmes  :  P'or ,  à  l'aigle  de  gueules,  couronnée,  bec-» 
quée  et  membrée  d'azur. 

SAINT- GEORGlES.  La  liste  que  nous  avons  donnée  ^ 
tome  II  de  cet  ouvrage,  des  chevaliers  de  Saint-Georges 
du  comté  deBourgogne ,  diaprés  une  prétendue  liste  qui 
a  été  imprimée ,  (#  i7(S8,  par  un  auteur  anonyme,  9 
donné  lieu  à  des  réclamations,  que  nous  devons  accueil- 
lir avec  d'autant  plus  d'empressement ,  qu'elles  doiveujt 
contribuer  à  rectifier  plusieurs  erreurs  graves  contenues 


3)8  nrcnoirvAiRB  tryfTEftsn* 

dans  cette  nomenclature.  Des  gentilshommes'  cnii  ont 
été  reçus  dans  ce  corps  chevaleresciue  araient  déjà  pro* 
testé  contre  cette  liste  de  17689  et  1  avaient  fait  rectiner^ 
sar  un  grand  nombre  de  points,  par  des  arrêtés  des  as-^ 
semblées  généralesdece  corps  illustre.Nous  devons  donc 
signaler  celles  de  ces  erreurs  et  omissions  dont  les 
preuves  ont  été  mises  sous  nos  jeux  .*  telles  sont,  i*"  là 
date  delà  fondation  de  ce  corps  de  chevalerie,  dont  Fé- 
poque  est  difficile  à  préciser,  par  la  perte  de  ses  an-^ 
ciens  titres  et  registres  primitib,  mais  qui  parait  du  moins 
remonter  au-delà  du  commencement  du  14*  siècle  ^ 
selon  qae  l'expriment  tous  les  anciens  auteurs  qui  onl 
fait  mention  de  cette  institution,  sons  la  qualification  de 
ekevalUrde  Saini- Georges^  nota  ment  Gollut,  Saint-Ju« 
lien ,  le  Père  Honoré ,  Donod ,  Paradin,  en  1666;  Fodo- 
ré ,  en  iSig  ;  Sarain,  en  t6ii,  dans  son  histoire  du 
comté  d'Auxonne;  Gotirteépée ,  dans  sa  description  his-^ 
torique  du  duché  de  Bourgogne,  et  le  précis  des  droits» 
titres  et  qualités  deschevaliers  de  Saint-Georges;  et  de 
nos  jours  messieurs  de  Waroquier,  de  Saint-Allais,  de 
Saint-Ange,  et  la  Blée,  dans  son  Tableau  de  la  cheva«^ 
Icrie,  etc.  Mais  ce  qui  constate  celte  ancienneté  »  plus 
particulièrement  encore,  est  un  titre  existant  du  parle- 
ment de  Besançon,  en  date  du  t5  des  calendes  de  juin 
i366,  par  lequel  Ai  mon ,  archevêque  de  cette  riUe, 
invoque  le  secours  des  princes  et  seigneurs  issus  du 
sang  des  anciens  rois  et  comtes  de  Bourgogne, prcmferf 
Jbndaieurs  ete  la  confrérie  de  Votdrt  des  chevaUets  de 
Saint'Georgts^  et  deneaucoupde  nobles  et  puissants  «ei* 
gnenrs  et  damoiseaux ,  qu'il  désigne,  (mais  dont  nous 
ne  citerons  que  ceux  des  maisons  encore  existantes  ou 
qui  s'éieignentde  nos  jours) ,  savoir -.Philibert  de  Bauf» 
fremont,  Jean  de  Vaudrej,  Simon  de  Polignj,  Amo« 
roux  de  Failetans,  Geoffroy  de  Beauieu,  Richard  de 
Saint -Mauris,  Guillaume  de  Montricnard,  Gérard  de- 
Cléron,  Thiebaud  de  Scej,  Henri  de  Raincourt,  et 
Henri  de  Rosières.  (La  contexture  du  titre  semble  indi*** 
quer  que  tous  ces  gentilshommes  ne  sont  rappelés  col- 
lectivement ,  que  comme  étant  me|^bres  du  corps  de 
Saint  Georges,  sans  cependant  le  préciser.) Si  Ces  diffé- 
rents auteurs  varient  dans  leurs  opinions  sur  le  plus  ou 
moins  d'ancienneté  de  l'institution  de  la  cbevalerie  de^ 
Saint  Georges ,  ils  sont  du  moins  unanimes  sur  celle 


DK   LÀ  KOBl*ESSE   0B    F&AlTCe.  3l9 

quMle  éprouva  uDje  restauration  antheniiqne,  eh  1890^ 
époque  où  Philibert  de  Molans,  équjer  du  duc  de  Bout* 
gogue^  ayant  rapporté  de  Palestine  des  reliques  de  ce 
«aint,  s^associa  aun  certain  nombre  de  gentilsbomraès 
d'anciennes  races  ^  pour  faire  construire  et  fonder  à  son 
lionneur  une  chapelle  dans  la  petite  ville  de  Rougemont^ 
imposer  de  nouveaux  statuts  à  cetle  pieuse  et  chetale* 
resque  confrérie  ,  fixer  ses  assemblées ,  et  j  agréger  de 
nouveaux  chevaliers*  Car,  si  Philibert  de  Molans  fufc 
nommé  bâtonnier  à  la  restauration  de  1390,  cette défé<« 
rence  ne  put  lui  être  acquise,  qu'en  considération  da 
don  qu'il  iit  à  l'ordre  de  reliques  de  son  patron  ,  de  %o^ 
ftële  pieux  et  des  frais  qu'il  fit  pour  y  contribuer,  n'é- 
tant pas,  quoique  d'ancienne  race,  d'une  maison  assez 
puissante  pour  être  fondateur  d'une  institution  trop  é* 
tendue,  antique  et  distinguée)  pour  ne  pas  avoir  une 
origine  plus,  importante. 

Quant  aux  erreurs  qui  eoncerhentles  réceptions  par* 
ticulières,  nous  croyons  également  devoir  les  redresser, 
et  ne  pouvoir  te  faire  d'une  manière  plus  exacte,  qu'en 
calquant  nos  corrections  sur  celles  ordonnées  par  déli'« 
bérations  unanimes  des  assemblées  généra  les  de  ce  corps, 
au  rapport  de  ses  propres  registres  originaux,  dont  les 
attestations  authentiqués  nous  ont  été  représentées ,  no- 
tamment pour  la  maison  deSt.'Mauris  en  Montagne ,  qui 
est  Hnedes  plus  lésées,  en  portant,  comme  il  suit,  lesnom^ 
des  chevaliers  omis,  et  transposés,  ainsi  que  leurs  quar* 
tiers  et  possessions,  circonstances  indispensables  pour 
éviter  qu'on  n'en  conteste  l'identité.  Tous  ont  porté  de 
sable^  à  deuxjàsces  cTar^ent. 

1®.  Marc  de  Saint- Mauris  ^  seigneur  de  Peseux,  en 
1389,  reçu  en*  1406,  mort  en  1429,  fils  de  Richard  de 
Saint-Mauris,  chevalier,  membre  du  conseil  de  r%ence 
du  duc  de  Bourgogne,  en  i349,etde  Jeanne  de  Willafans. 
Ses  quartiers  sont  :  i*  Saint-Mauris,  2^ Tenues,  3^Wil-* 
lafans ,  4**  et  Say.  (  Omis). 

»^,  Thiébaud  II  de  Saint -Mauris^  seigneur  deMa- 
they,  Roye,  etc.,  reçu  en  1 435,  ntort  en  1 483,  fils  deXhié-» 
baud  l"*,  et  de  Jeanne  de  Durne.  Ses  quartiers  :  1®  St.* 
Manris;  2*  Darney;  3*  Durne,  4*  et  Yergy.  {Omis,) 


3*.  Jean  IV  de  Saint-^Mauris ,  sêignenr  cle  àriint^ 
Maurfs  en  Montagne,  Gonr  et  Sancej,  chAmbellan dii 
dac,  reça  en  \^^J^  mort  en  1482,  fib  de  GuîUaanie  et 
de  Jeanne  d'AucelIe.  Quartiers:  i®  Saint -MaOris ;  il' 
Willafans  ;  3®  Aacelle  5  4°  *6t  Sancey.  {Omis.) 

4*".  Jeati  V  de  Sainte Maaris,  séîgniettr  de  Malhay  et 
Bustal,^  gouverneur  de  Keuchâtel,  reçu  en  i48â«  mort 
en  i5i3,  fils  de  Gérard  et  d'Agnès  de  Bnstal,  inhume  k 
Mathaj,  où  Ton  voit  encore  sur  son  tombeau  ses  qnar-^ 
tiers:  1°  Saint-Mauris;  2"  Durlie;  5®  Bustai;  4"  et  Ve«* 
80 ul.  {Porté sous  le  nom  de  Berchenet,) 

.  5*".  Pierre  II  de  Sainl^Mauris,  seigneur  de  Saint-^ 
Mauris  en  Montagne,  Goiir  et  Sancej,  capitaine  et  goU-^ 
verneur  de  Chatillon,  reçu  en  1490,  mort  en  i5....| 
fils  de  Jean  tV,  chambellan  du  duc,  et  de  Gillette  d¥ 
Blandans.  Quartiers:  i"  Saint-^Maiiris;  2^  Aucelle;  -3* 
blandans  ;  4^  et  Montureux» 

6**.  Adrien  <^e  tS'a/n^-^tfMm,  seigneur  de  Mathaj  et, 
Bermoht,  capitaine-gouverneur  de  Neufchâlel  et  dé 
Liste,  reçu  en  1498)  mort  en  i533,  lilsde  Thiebaud  II| 
et  de  Marguerite  de  Bougne,  inhumé  à  Mathay.  Son 
tombeau  porte  pour  ses  quartiers  t  1®  Saint-Mauris;  a* 
t)urùes;  5*"  Bougne;  4^  Buffignecourt.  {Porté  sous  le 
nom  de  Berchenet,)  \ 

7®.  Marc  de  Saint'-Mauris,  seigneur  de  Bustai  et  AI-^ 
lanjoye^  comtnandatit  ^oo  hommes  d'élite,  reçu  en 
r5a4,  mort  en  iSSa^fiisdeJeanY  etdeGilletted^Orsans» 
Quartiers:  i"  Saint-Mauris ;  a°  Bustai;  3^  Orsans,  4°  et 
^ eMetdinXn  {Attribué  à  la  maison  de  Saint-Mauris»^ 
CrUlcfX 

* 

S""»  Thiebaud  Ut  de  Saint-Mauris^  seigneur  de  Ma<« 
iha}retBermont,  capitaine-gouverneur  de  Neufchâtel^ 
reçu  en  1628,  mort  en  i5Ô2,  fils  d'Adrien  et  de  Ma- 
fie  de  Grammonl.  Quartiers  !  1^  Saint-Mauris;  s®  Bou^ 
gne;  3"*  Grammont,  4''  et  Vellefaux.  {Attribué  aux 
Saint- Mauris'Crilla^ 

9^é  Jean  y  e/eiSaml-Jftfàm^  seigneur  de  Bastal  et  Al* 


l^n^ye  et  Mathaj,  reça  en  i558,  mon  en  1576 ,  fils  d« 
Thieb.iud  iti  et  de  Claudine  de  Colombier.  Ses  quar* 
tiers:  i^  Sain t-Mau ris;  2"  Grammont;  3^  Colombier; 
i^  «I  Ferrière.  {Attribué  aux  Saint- Maures  Criila.) 

19'**  3ean\ de  Saint^Mauri^^  seigneur  de Saint-Maa- 
fi%  ea  Monl«fi;ne,  Cour,  Sancey,  ^oorernear  du  comi- 
té de  la  Roche  et  de  la  Franche-Montagne,  reçu  en 
1569,  mort  en  1617,  fils  de  Hugues  chevalier,  et  de 
Claudine  de  Mugnans.  Quartiers  :  1^  Saitit-Mauris;  a^ 
fiougemauti  3^  Mugnans;  4**  et  Âmance.  {Omis,) 

1 1*.  Pierre  m  de  Saint-'Maurls,  baron  deChâtejriois, 
iftpîgiteur  de  Saint-Mauris  en  Montagne,  Cour,  gourer* 
neur  du  comte  de  la  Roche,  et  de  toute  la  Franche*- 
Montacrne,  reçu  en  iS'jo^  mort  en  i585,  fils  de  Hugues, 
chevalier,  et  de  Claude  de  Muffnans.  Quartiers  :  i^S^int- 
Mauris;  8°  R<»ugemont;  S"*  Mugnans;  4^  et  Amanc«. 
{Attribué  aux  Saint-Mauris  Cnila.) 

.  19**.  Jean  de  SairU-Mauris ,  |[rand-prieur  de  Saini^ 
Claude,  abbé  du  Miroir,  reçu  en  iSça,  mort  en  l62S^ 
fiU  de  Hugues  et  de  Claude  qe  Mugnans.  Quartiers  :  i* 
4$ainl-Mauri9;  2^llougemont;  S°  Mugnans,  4*  et  Aman- 
^.  {Omis.) 

i3®.  Marc  de  Saint^Mauris,  grand-prieur  de  Saint* 
Claude,  fils  de  Hugues,  chevalier ^  et  de  Claudine  de 
Mugnans,  reçu  en  i5<)49  mort  en  1600.  Quartiew*:  i* 
Saint- Matiris;  x^  Rougemont;  ^»  Mugnans;  4**  et 
Amaoce. 

.  14^.  François  de  Saint^-Mauris ,  seignefir  d«  Sai&t^ 
Mauris,  en  Montagne,  Cour,  Sancey,  gouverneur  do 
comté  de  la  Roche,  et  de  lai  Franche-Montagne ^  l'eçm 
£n  1697,  mort  en  i656,  fils  de  Jean  V  et  d'Anne 
d'Aroz.  Quartiers  :  i*"  Sainl^Maucis;  a*  Mugnans;  3^ 
Aroz;  4*^  et  Franquemont.  {Uonné  aux  tSamt-Mauris 

Cmia.)  m 

1 5°,  Jean -Claude  de  Saini-'Mauris ,  grand-prîetir  ^ 
Saint-Çlaudev  reçu  en  i6o5f  mort  en  1620,  fib  de 
Jea.u  y  etd.*Am#  d'Ai^oft*  Quartiers  :  i»  Saint- Maùria; 


V.  -/  41 


Zl^  .  OICTlOfflTAlRE    tmiTERSËL 

%**  Mngnans;  3°  Aroz;  4°  et  Franquemont.  [Donné  aux 
Saint-Mauris  Crilla,) 

I 
i6°.  Adam  de  Saint- Mauris ,  baron  de  Ghâtenois  et 
de  la  Villeneuve,  colonel  de  cavalerie,  reça  en  1625 , 
tué  en  i636,  fils  de  Pierre  III  et  de  Philiberte  de  WiU 
lafans.  Ses  quartiers  :  \^  Saint-Mauris»  2"  Hugnans; 
3°  Willafons;  4°  et  Lanibrej. 


ir.  I 

it  de  la 


'•  François  de  Saint-Mauris ,  baron  de  Ghâtenois 
Villeneuve 9  général  de  bataille,  commandant 
au  comté  de  Bourgogne,  reçu  en  1662,  mort  en  1680, 
fib  d'Adam  de  Saint -Mauris  et  de  Bonne  de  Coinctet 
de  Ghâteuvert.  Quartiers:  i'^  Saint-Mauris;  2°  Willa- 
fans;  3"  Coinctet;  4°  et  la  Tour-Saint-Quentin. 

i8*^.  Charles -Emmanuel,  comte  de  Saint -Mauris, 
baron  de  Ghâtenois,  maréchal-de-camp,  inspecteur^ 
général  de  la  cavalerie,  reçu  en  1681 ,  mort  en  17199 
iils  de  François  et  d^Ermeline  d'Ojembrughe-Duras. 
Quartiers  :  i'^  Saint-Mauris^  2°Goinclet;  3^  Oyembru- 
ghe-Duras  ;  4*^  et  Berloo. 

19®.  Antoine-Pierre  de  Saint-Mauris ,  commandeur 
de  Malte,  colonel  de  cavalerie,  reçu  en  1692,  mort  en 
J7069  fils  de  François  et  d'Ermeline  d'Oyembrughe- 
Duras.   Quartiers  :  i^  Saint  -  Mauris  ;   2^  Goinctet;  3* 
Ojembrughe-Duras  ;  4°  BerloD. 

20".  Gharles-Gésar,  marquis  de  Saint  Mauris,  sei- 
gneur de  Saint-Mauris-en-Montagne ,  Gour,  Sancey, 
lieutenant-général,  commandeur  de  Tordre  de  Saint- 
Louis,  gouverneur  de  Péronne,  commandant  de  l'Al- 
sace, reçu  en  1700,  gouverneur  de  Tordre  en  17OT, 
fils  d'Hermanfroj,mestre»de-camp  de  1 5oo  montagnards, 
et  d'Anne  de  Sibricht-Néverbourg.  Quartiers  :  1**  Saint- 
Mauris;  2°Po]ignj;  3*"  Sibricht;  4°  et  Breitscheidt. 

21^.  Ciaude-Joseph^e  Saint^auris,  chevalier  de  Mal- 
te, colonel  et  brigadier  de  cavalerie ,  reçu  en  1 703,  mort 
en  1718,  fils  d'Hermanfroj,  mestre-de-camp  de  i5oo,. 
montagnards,  et  d'Anne  de  Sibricht.  Quartiers:  i°Sainh 
Mauris;  2^  Polignj;  3""  Sibricht;  4""  et  Breitscheidt. 


DE  LJL  IfOBLESSB   DE    FRiKGE*  3 23 

,  22^.  Charles -ËmmaDuelv  comte  de  Saint--  Maurîs , 
comte  de  Lambrej ,  Saint-Maurjs- en-Mou tagB e ,  liea-  " 
teDant-général,  commaDdaDt-générai  aux  colonies,  goa* 
▼erneur  de  Péronne,  reçu  en  1787,  mort  la  même  an- 
née. Quartiers:  1° Saint-Maoris;  2°  Ligniville;  3°Lal- 
lemand  ;  4°  et  Ghoiseul. 

23°.  Gharles-Emmanuel-Poljcarpe,  marquis  £^e^a/n/- 
MaurisjhzTon  deChâtenois,  Saint-Mauris-en-Montagne, 
maréchal-de-camp,  inspecteur-général  de  gardes  nationa- 
les, reçu  en  1788,  fils  de  Gharles-Emmanuel-Xavier , 
brigadier  des  armées  du  roi,  et  de  Françoise  de  Raige- 
court.  Quartiers  :  1°  Saint-Mauris;  2°  Lallemand;  3® 
Raigecourt;  4°  et  Gournaj. 

24°.  Louis-Emmanuel-Alexandre  de  Saint-Mauris  y 
comte  de  Lambrey  et  Sainte-Marie,  chevalier  de  Malte^ 
chef  d'escadron ,  reçu  en  181 6,  fils  de  Charles-Empia- 
puel-Xavier,  brigadier  des  armées  du  roi,  et  de  Fran- 
çoise de  Baigecourt.  Quartiers  :  i^  Saint-Maijiris;  2* 
Lallemanj;  ù^  fiaigecourt;  4°  et  Gournaj. 

25°.  Gabriel-Bernard ,  comte  de  Saint-Mauris ,  che- 
valier de  Malte,  chef  d'escadron,  reçu  en  181 6,  fils  de 
Charles-Emmanuel- Xavier,  brigadier  des  armées  du 
roi,  et  de  Françoise  de  Baigecourt.  Quartiers  :  1*  Saint- 
Mauris;  2° Lallemand;  3° Raigecourt ;  4""  etGournaj.  . 

26°.  Charles-Emmanuel-Auguste,  marquis e2e«$Vz£pif- 
Maurù  (dit  le  vicomte  de  Saint-Mauris)  >  capitaine  de 
cavalerie,  chevalier  de  Saint-Louis,  fils  de  Charles-. 
Emmanuel-Poljcarpe ,  maréchal-de-camp  »  et  de  Ca-» 
roline  de  Baigecourt.  Quartiers  :  l'^Saint-Mauris;  z?, 
Baigecourt;  3°  Baigecourt  ;  4''  et  Saint-Ignon. 

27^.  Victor- Alexandre,  comle ie St.- Mautis ,  oQiciei; 
dans  la  garde  royale ,  gentilhomme  d'ambassade ,  reçu 
en  1816,  fils  de  Louis-Emmanuel-Alexandce  et  de  Gar 
brielle  de  Baigecourt.  Quartiers  :  1^  Saint-Mauris  ;  2* 
Baigecourt;  S*"  Baigecourt  ;  4°  «^  8aint-Ignon., 

* 
DK  SAINT-MAURIS.  La  maison  de  Saint-Mauris^en- 
.Montagne,  ouChâtenois,  da  comté  de  Bourgogne,  îusf^ 


ï 


3s4  BfcfiôirvAitB  tnviykKstL 

iem^iit  froissée  d'une  note  inséi  ée  tom.  Il,  pflg;  SoS/dii 
■  Ihcùonnairc  univrrsel  de  la  noblesse,  portant  qa'onf 
trouve,  dans  des  cliartes  des  1 1*  et  id''  siècles,  une  Ta» 
mille  qui  portait  le  nom  de  Saint-MauHs,  prohabèement 
à  cao&»e  du  patronage  de  celte  église,  note  adoptée  Au 
confianee,  sur  celle  hasardée  par  Dunod,  tom.  III, 
pag.  i8i ,  et  nous  ayant  prié  de  vouloir  bien  )no^er  «es 
réclamations  à  cet  égard,  il  résulte  de  la  vérincatioa 
des  titres  dont  elles  étaient  appuyées,  qUe,  d'une  part, 
cette  maison  établit  sa  filiation  consécutive,  et  celle  de 
n^ufde  ses  branches,  par  titres  originaux,  reposant 
presque  tous  dans  ses  archives,  [nsqu^à  Richard  de 
'  Sâint-Mauris,  chevalier  vivant  au  1 1**  siècle,  ei  faisant, 
avec  seâ  fils  et  petits- fils,  et  Adeline  de  Montjoje,  sa 
femme,  des  donations,  notamment  à  Sdint-Paul,  et 

(u'elle  proiluit,  dans  le  cours  de  cette  filiation ,  nombre 
e  nécrofoges,  chartes,  et  cartulaires  des  chapitres  et 
abbayes  de  Sainl-^Ëtienne,  Saint -Jean,  Saint -Paul, 
Belcbamp,  Bellevaux,  Claireibntaîne,  Lieucroissant, 
Yaucluse,  Saint-Hippolyte,  etc.,  qni^  par  b  suite  des 
filiations,  fondations,  possessions,  circonstances  et  lo- 
Gsftitës,  démontrent  Tidentité  des  gentilshommes  de  ce 
nom  quise  trouvent  rappelés  aux  ii'  et  12'siècres,  avec 
la  maison  réclafnante,  et  que  Dunod  lui-même  en  re.-* 
monte  la  filiation  jusqu'à  cette  époque^  d^aulre  part, 
qti'aucunes  chartes,  titres,  monuments,  ni  auteurs  quel* 
conqoes,  ni  anciens  ni  modernes,  ne  font  mention  de 
cette  prétendue  maison  de  Besançon.  Nous  devons  donc 
èonclure  que  cette  note  est  purement  fictive  et  hasardée, 
et  doit,  dans  notre  ouyrage,  être  considérée  comme 
erreur,  ou  non  avenue,  et  avec  d'autant  plus  de  vérité, 
Ane   tout  coïncide   A   la  démontrer,  puisqu'en  outre 
de  la  conviction  qu'impriine  une  série  aussi  respectable 
de  titres  «uthentiqnes,  il  est  de  fait  qu'on  ne  peut  citer 
aucun  acte  faisant  mention  du  nom  de  Saint-Mauris, 
Comme  nom  patronimique,  qui  soit  suivi  de  l'indication 
de  (de Besançon),  tandis  qu'il  est  notoire,  au  coiUraire, 
que  dans  tous  ceux  de  ces  siècles,  qui  rappellent  d'an« 
ciennes  familles  de  cette  cité,  leurs  noms  sont  cons- 
tamment suivis  de  cette  désignation.  De  plus,  n'est-il 
pas  évident  qu'une  maison,  qui-eut  été  assez  puissante 
poiiT  fonder  une  teljo  éslise,  eût  laissé  de  nonrbreuses 
tsaaes>de.son  existence,  des  fondations,  des  monument», 


àroidiries?  et  êncnn  mUnt  ni  maniMcrît  nVn  cit^. 
Von  obserre,  en  outre)  <|ne  cette  inaison  de  Saint* 
Manns-eD'Montagne  ayanldonné  beaucoup  de  chanoines, 
dés  ces  temps,  aux  églises  de  Saînt-^Jean  et  de  Saint- 
Etienne,  il  «st  tout  naturel  qu'eux  et  leur  parent  aient 
compara  dans  des  actes;  les  terres  de  leurs  noms  n'é- 
tant d'ailleurs  qa'i  une  petite  journée  de  cette  ville» 

Ces  divers  rapprocliemenls  nous  laissent^au  contrai* 
Te,  la  conviction  que  tous  les  litres  de  celte  province , 
antérieurs  à  i3oo,  qui  rappellent  le  nom  de  Saint- 
Mauris,  doivent  leur  être  dévolus;  la  branche  de  la 
naisoJi  de  Grilla,  du  bailliage  d'Orgelet,  qui  a  porté 
le  nom  de  Saint-Mauris,  ne  Tajant  adopte  qu'après 
cette  époque.  Nous  avons  cru  devoir  nous  étendre  sur 
cet  article ,  pour  coostaler  qlie  nous  ne  soutenons  pas 
une  erreur;  mais  quenousne  cédons  qu'à  la  conviction 
d'une  vérité  dëmooirée. 

ne  SALIVET  db  FOUCHÉCOURT;  famille  noble 
d'extraction,  qui  passa  ^ti.  duché  de  Bourgogne 'en 
Franche*C(»mte ,  après  la  mert  de  Charles  le  Témérai-* 
re ,  arrivée  en  1477 ,  époque  à  laquelle  Louis  XI  s'em- 
para  du  duché  de  Bourgogne,  comme  arrière* fief. de  la 
couronne.  Cette  faniide  étant  attachée  à  Marguerite  de 
Bourgogne ,  fille  unique  de  Charles  le  Téméraire,  sui- 
vit cette  princesse  en  Frauche-Comiê,  et  s*}'  établit. 

L  Jean  MabquiS|  seigneur  de  Nonancourt ,  fnt  père 
de  Joachim-Robert,  qui  suit, 

IL  Joachim-Robert  Mabqitis,  seigneur  de  Nonan* 
court,  fut  lue  à  la  bataille  de  Morat ,  en  14769  dans  les 
armées  de  Charles  le  Téméraire,  duc  de  Bourgogne.  Il 
avait  épousé,  le  7  mai  14641  À  Dijon,  Jeanne  JL/ard{i)^ 
dont  il  eut  : 

III.  Claude  Marquis  ,  seigneur  de  Nonancourt  et  du 
Bronajs,  qui,  après  la  mort  de  Charles  le  Téméraire , 


(1)  On  voyait  encore  son  épitaphe  dana  l'éftliM  dtt  grand  Sain^ 
lean^ie  Besaaçuo ,  en  17^9.  lié»  armea  toulptto  anr  ta  toflaite 
ètttieot  d'asur ,  à  troi»  darda  d'or. 


336  DIGUonifAIRE   UNITEBSEL' 

vint  s'établir  en  Franche-Comté  avec  Jeanne  Dard,  s» 
mère  ,  et  fut  co-gouverneor  de  Besançon ,  alors  ville 
impériale  et  libre.  Il  épousa,  le  17  octobre  1478,  Isa- 
belle Poinsot  (i) ,  de  laquelle  il  laissa  : 

IV.  NoJ>lc  homme  et  sage  messire  Pierre  MarqviS', 
seigneur  du  Brouais  et  d'Âglan,  co-gouvemeur  de  Be^ 
sançon,  mort  dans  l'exercice  de  cette  charge ,  en  1570. 
Il  avait  épousé,  le  5  février  i5i6,  Louise  Salivetf 
fille  de  Luc  de  Salivet,  et  de  Jeanne  de  Malbouhans, 
dont  il  eut  trois  fils  : 

1°.  Claude  Marquis,  seigneur  d'Aglan,  co-gouver- 
neur  de  Besançon ,  souche  de  la  maison  de  Tal- 
lenay^  marié  avec  Claude  /5b/zne/,  laquelle  étant 
morte,  Claude  partagea  ses  biens  avec  Guyon- 
ne  Sonnet,  sœur  de  Jeanne,  et  femme  de  noble 
homme  et  sage  François  Salivet ,  dit  Marquis , 
le  16  juillet  i58o.  Il  eut  pour  fils  : 

a,  Nicolas  Marquis ,  seigneur  d'Aglan ,  vivant 
le  i5  juillet  iSqi; 

b,  Simon  Marquis,  dont  la  descendance  s'est 
éteinte  après  1751. 

2°.  Simon  Marquis ,  qui  servit  en  Allemagne ,  et 
qu'on  croit  mort  sans  postérité ,  après  l'an  i558; 

Z^.  François,  qui  continue  la  descendance,  et  dont 
l'article  suit. 

V.  Noble  homme  et  égrège  personne  messire  Fran- 
çois Mabquis,  seigneur  du  Brouais  et  de  Fouchécourt, 
par  la  substitution  que  lui  fit  de  cette  terre  François 
Salivet,  son  oncle  maternel,  à  la  charge  de  porter  Son 
nom  et  ses  armes,  fut  vicomte  maïeur,  et  capitaine  de' 
Yesoul.  Il  épousa  en  cette  ville,  le  18  août  t558, 
Gujonne  Sonnet,  fille  de  feu  noble  homme  Antoine 
Sonnet,  seigneur  d'Auxon  ,  et  de  Jeanne  Terrier.  Le 
contrat  porte  qu'en  ce  qui  n'y  est  pas  réglé,  les  parties 
se  conformeront  aux  usages  et  coutumes  du  comté  de 


(1)  Isabelle  Poînsot  avait  trois  Meurs  ,  qui  épousèrent,  la  pre- 
mière  N....  de  MeaoifnUfux ,  baroo  de  Bauffrernoot;  la  seconde 
Vf....  dû  ia  Tûrrade^  et  la  troisième  H....  Droz  ,  famillea  des  plua 
anciennes  de  la  Franche^Gomté. 


DE   LA   irOBLESSB   DE   FBA9CE.  527 

Boargogne  ^  gardés  entre  gens  nobles.  François  fit  son  . 
testament,  le  6  avril  1606.  Ses  enfants  furent  : 

1^  Luc  qui  suit; 

2°.  Guyonne  Sali?et,  mariée  avec  noble  Jacques 
Terrier^  docteur  ès-droits. 

VI.  Noble  homme  et  sage  messire  Luc  Marquis  ,  dit 
Salwety  seigneur  du  Brouais,  de  Fouchécourt,  etc. ,  vi- 
comte, maïeur  et  capitaine  de  Vesonl,  en  i6i3,  épou- 
sa,  le  i5  juillet  iSgi,  Anne  de  Montrivel,  fille  de  no- 
ble et  égrège  messire  Jean  de  Montrivel ,  co-gouver- 
neur  de  Besancon,  et  de  Oudette  Saulget.  Luc  fit  son 
testament,  le  o  mars  i63o.  Ses  enfants  furent  : 

i**.  Claude-François  I,  dont  Farticle  suit; 

2^.  Oudette  Salivet ,  mariée  à  noble  Gaspard  Du- 
rant, seigneur  de  Lantenot,  docteur  es-droits; 

5^.  Anne-Salivet ,  femme  de  noble  Léonard  Mai- 
grot  y  écuyer ,  seigneur  de  Mntign j  ; 
•    4**»  Jeanne-Baptiste  Salivet ,  femme  d^ André  Pa* 
rUey; 

5^.  Philiberte  Salivet,)  légataires  de  leur  père,  le 

6*".  Louise  oalivet,     j      8marsi63o. 

VIL  Noble  Claude-François  Salivet,  I«'  du  nom, 
seigneur duBrouais,  de Fouchécourt  etdeBloochamps, 
né  à  Vesoul ,  le  17  septembre  iSçS,  vicomte  maïeur  et 
capitaine  de  cette  ville,  en  1639  et  i65i,  fut  Fun  des 
commissaires  charg;és  par  le  roi  d'Espagne  de  faire  l'é- 
change avec  l'empire  a' Allemagne  de  la  ville  de  Fran- 
kendal  contre  la  ville  d^  Besançon ,  qui  devint  la  capi- 
tale de  la  Franche-Comté.  Il  épousa,  le  3  septembre 
1622,  Yalentine  Groj^ean,  de  Faucogney,  dame  de 
Blonchamps,  dans  la- terre  de  Faucogney,  fille  de  no- 
ble Nicolas  Grosjean,  de  Faucogney,  seigneur  de  Blon- 
champs, docteur  ès-droils,  et  de  Marguerite  de  Cra- 
mant. Claude-Prançoîs  rendit  aveu  et  dénombrement 
à  la  chambre  des.  comptes  de  Dôle,  le  24  septembre 
16479  d'une  partie  de  la  seigneurie  de  Blonchamps,  et 
ne  vivait  plus,  le  2  octobre  1671.  Il  eut  pour  entants: 

1*.  Renobert  de  Salivet,  jésuite;    . 

2*^.  Jean-François  de  Salivet,  seigneur  du  Brouais 


0t  Ae  Blonchamps,  doclear  ès*droîl9,  ▼ieonite 
mateor  et  capilaine  de  Yesoal.  U  fol  père  de  : 

a.  Jean-François  de  SalÎTel; 

^.  Ma,rie*J(Nseplie  de  Saiivet,  épovM  de  Loaîs- 
Marie  Reud  de  Purgerol^  conseiller  au  par- 
lement; 

3**.  Glande-Françob  II,  qui  suit  ; 

4^.  Charlotte  SaiÎTel ,  femme  de  noble  Jean*6eor« 

ges  AymoneU  seignear  de  Gontréglise  ; 
5**.  PhilibeMe  de  Salifet,  mariée  à  noble  Renobert 
•  Besancenot^  docteur  ès-drotls. 

yni.  Messire  Claude  -  François  dk  Sauvbt,  II*  d« 
nom ,  chevalier,  seigneur  de  Fouchécourt ,  Purgerot , 
Baulay,  etc..n€  à  Vesoul,  le  8  nô?embre  i65a,  lot  fait 
cornede  de  dragons  au  serrice  du  roi  d*Fspagne,  le  3 
mai  1672.  Deux  certificats  en  Is^gne  espagnole  attes- 
tent qu'il  servit  avec  honneur  et  dislinction ,  et  qu'il  fut 
blesse  deux  fob  au  siège  du  château  de  Faucognej  et  au 
blocus  de  Mons.  Il  fil  reprise  du  fief  de  Fouchécourt, 
le  9  mai  1682,  et  en  fournit  le  dénombrement  à  la  cham- 
bre des  comptes  de  Ddle,  le  la  février  1708.  La  même 
cour  Tadmit  a  la  ibi  et  hommage  qn4I  devait  a  l'avéne- 
ment  du  roi  Louis  XV  à  la  couronne,  à  cause  de  sa  ter* 
re  de  Fouchécourt.  Il  vivait  encore  le  s 5  mars  1735.  Il 
avait  épousé,  le  o  avril  1692,  Gabrielle  Chappuîs  de 
Rosière^  fille  de  teu  noble  Dominique  Ghapputs,deTe- 
#oal,  docteur  ès-droits.  11  en  eut  deux  fils  : 

.   !*•  Antoine-François, qui  suit;  ^ 

4*.  Jean -François -Ignac^  de  Salivet,  prêtre  se^ 
culier. 

XI.  Messire  Antoine-François  de  Sai#ivtst,  chevalier, 
seul  seigneur  haut  îusticier  de  Fouchécourt ,  Purgerot* 
Baulaj,  etc.,  né  au  château  de  Fouchécourt,  le  11  fé- 
vrier 1604,  page  du  duc  de  Lorraine,  servit  d^abord  em 
<|ualité  de  cadet  gentilhomme,  depuis  1711  îusqu'ea 
17 1 3 1  époaue  à  laquelle  il  fut  fait  cornette  dans  la  com- 
pagnie ae  Lucas,  au  régiment  de  Brion.  Il  devint  lie» 
tenant  de  milices,  par  commission  du  i**^  mars  1719. 
Il  épousa,  le  i**^  décembre  1728,  Louise  Damey  de 
tSaini^Sresson^  6lh  de  messire  Glande  Damej,  maître 


fit    LA   NOBLBSSE  DC   FRAKCe«  5^9 

ordinaire  en  U  chambre  des  comptes  de  Bourgogne*  Il 
mourat,  eu  1761 ,  ayant  ea  de  son  mariage  : 

,  .     !<*•  Jean-François-Ignace,  qui  suit; 

a".  Aune-Françoise  de  Salivet,  femme  de  N...., 
comte  éCAmédor^  seigneur  de  Saiut-Gant,  de 
Rougeau,  etc.; 
3®.  Plusieurs  autres  filles* 

X.  Messire  Jean-François-Ignace  de  Salivet,  che- 
valier, comte  de  Fouchécourt,  seigneur  de  Purgerot, 
Baulajr,  etc.,  membre  de, la  chambre  de  la  noblesse 
des  états  de  Fra^ncherComté,  né  à  Fouchéconrt,  le  20 
avril  1788,  entra  enseigne  an  régiment  de  Rohan-Ro- 
chefort,  en  '^1^1  \  il  7  "Qt  fait  lieutenant,  en  1758,  puis 
capitaine,  et  nt  avec  ce  régiment  toute  la  guerre  de  sept 
anSf  durant  laquelle  il  reçut  plusieurs  blessures.  Il 
commandait  un  détachement  de  ce  même  régiment,  en 
1759.  Le  ao  mai  1 785 ,  il  obtint  des  lettres-patentes 
qui  lui  conférèrent  le  titre  héréditaire  de  comte.  Il  avait 
épousé:  i^,  le  4  janvier  1759,  Marguerite  Sébasdtn; 
2**,  le  8  mai  1770,  Antoinette-Françoise  Damey  de 
Saint  BressoUf  sa  cousine-germaine.  Ses  ertfants  fu- 
rent : 

Du  premier  lit  : 

i"".  Jean  -François-  Louis  -  Marie-Uarguerite ,  qui 
suit; 

2°.  Louis-  Auguste-Marguerite-An  toi  ne -François 
de  Salivet,  comte  de  Fouchécourt ,  né  au  châ- 
teau de  Fouchécourt,  le  ^5  janvier  1764,  che- 
valier de  l'ordre  rojal  et  militaire  de  Saint-Louis, 
colonel  des  volontaires  royaux  du  département 
du  Calvados,  marié  :  1®.  le  19  avril  1789,  avec 
Charlotte-Jeanne- Ai  niée  Graindorge  du  Teil* 
2^,  avec  Aimée-Marie-Françoisc  de  Cheux  du 
Boula/; 

Du  second  lit  : 

3**  Louis-François-Xavier  de  Salivet,  comte  de 

Fouchécourt ,  colonel  d^artillerie ,  chevalier  de 

' Tordre  royal  «t  militaire  de  Saint-Louis,  et  d« 

V.  42 


33o  mCTIOUirAIBE   V]riVEB<Bft«? 

Tordre  du  Saint- Sépulcre  de  JeruMlefli,  ni' M 
châieau  de  Foochéoourt,  It  19  join  1771. 

XI.  Messire  Jean-Françoîs-Louîs-Marie-Marjtienic 
de  Salivét,  chevalier,  comte  de  Foucbécoort,*  né  à 
Fouchécourt)  fe  8  novembre  1759*  lieotenant-colonf*! 
d'infanterie ,  chevalier  de  Tordre  rojal  el  miJitaire  de 
Sainl-Loais,  a  épousé  à  Londres,  le  26  décembre  1793, 
Charlotte-Agathe  GraiU  de  Faux,  et  en  a  ea  deux  fils  : 

t*.  William-Alpiu-François-Charies,  qui  suit  ; 

A*.  François  de  Salivei,  chevalier'  de  Fouchécolirt-, 
chevalier  de  Malte,  et  ex-earde-du-corps  dtt 
rot,  compagnie  de  Luxembourg,  né  à  Soii^ 
thamplon  ,  en  1796,  marié  avec  miss  Charlotte-» 
Fannj  Aylif^  nièce  du  lord  d*A«gremont ,  de  ia* 
quelle  il  a  un  fils. 

XlL  Messire  William- Alpin^François-Charles  0e  Sa- 
CtiviT,  chevalier )  vicomte  ae  Fouchécourt ,  né  à  Lon*» 
dres,  le  3i  octobre  17941  est  lieutenant  de  cavalerie* 
Igarde-du-corps  du  roi,  compagnie  de  Gramiuont. 

Armes  :  D'azur,  à  trois  besants  d'argent  ;  an  lambeil 
de  gueules. 

]>B  SARSFIELD,  en  Irlande ,  en  France  et  en  Es* 
J>agne.  La  maison  de  Sarsfield,  d'origine  de  chevalerie  du 
rojaume  dlrlande ,  est  du  petit  nombre  de  celles  qui 
peuvent  fustifier  d'une  ancienneté  de  plus  de  six  siècles, 
constamment  soutenue  par  d'émiuents  services,  de  gran- 
des charges,  de  riches  possessions  et  de  belles  alliances. 
£lle  a  l'honneur  d'être  alliée  en  ligne  directe  a  la  mai- 
son royale  d'Angleterre,  ainsi  qu'aux  maisons  de  Wale, 
de  Gallway,  d'0->€alahan ,  de  Fitz-Gérald,  de  Gourcj, 
de  Power,  et  autres  des  plus  distinguées  d'^lrtande  et 
d'Angleterre.  Elle  est  connue  depuis  Thomas  Sarsfield, 
J*'  du  nom,  qui  était  premier  porte-étendard  de  Hen- 
ri II 9  roi  d'Angleterre,  dans  la  conquête  du  royaume 
d'Irlande,  au  mois  d'octobre  ii7i.  Itichard Sarsfield, 
fils  de  Thomas  I*',  était  gênerai  de  l'armée  d'Henri  1U« 
roi  d'Angleterre ,  en  1 23o. 

On  ?«ti  «D»ût«  Tlumai<  il  H  âËMmf  te»field  mu 


DE   LA   irOBLtSiC   DE   PHÀVCE.  83t 

nombre  des  seignears  irlandais,  auxquels  le  ï*oi  E» 
douard  pi^  écrifi(|  le  %3  février  i3aa,  au  sujet  de  la 
guerre  en  Ecosse. 

Joan  Sarsfield  Fut  pendant  t3  ans  amiral  de  la  flotte 
du  roi  d'Angleterre  Henri  VI,  qui  rëgna  depuis  iJi2% 
jusqu'en  i4&t. 

EnGn  Jacques  et  Guillaume  Sarsfield  commandaient 
pour  le  roi  d'Angleterre  en  Irlande,  en  i538  et  1548. 

Cette  maison  a  formé  plusieurs  branches,  enlr^aa-* 
Ires  : 

.  i"".  Celle  des  seigneurs  de  Sarsfield,  aldermins  de 
la  ville  de  Cork^  existants  en  i6ao  ; 

2**.  Celle  des  préteurs  de  la  ville  et  du  comté  de  Lime- 
rîck,  et  dont  deux  demoiselles  étaient  attachées  à  la 
princesse  d'Angleterre,  et  vivaient  à  Saint-Germain- 
cn-Laye,  en  1762; 

3®.  Celle  des  comtes  et  vicomtes  de  Sarsfield,  étaUîe 
en  Bretagne  depuis  ta  fin  du  17*  siècle.,  et  dont  oji  par- 
lera plus  bas; 

4"*  Celle  des  vicomtes  de  Kilmaloclc,  barons  des  Bar- 
bets, créés  pairs  d'Irlande  par  les  rois  Jacques  V'  et 
Chartes  I*',  qui  passèrent  d'abord  en  France  avec  le 
roi  Jacques  II,  et  s'^tabhreut  ensuite  en  Espagne.  L'un 
dVux,  parvenu  au  grade  de  colonel  dé  dragons  au  ser- 
^i«;e  de  celte  puissance ,  fut  tué  a  la  bataille  de  Villavi- 
ciosa  ^ 

5^  La  brafiche  établie  à  Bodmea ,  dans  le  pays  de 
Cornouailles,  en  Angleterre; 

é^.  Celle  des  comtes  de  Lucknan,  dont  était  Patrice  de 
Sarsfield,  comte  de  Lucknan  ,'  pair  d'Irlande  ,  capitai- 
ne de  la  a'  compagnie  des  gardes-du-corps  de  Jac- 
ques II,  roi  d'Angleterre,  maréchal-de-camp  au  servi- 
ce de  France,  lue  à  la  bataille  de  Neerwinde,  le  ZQ 
juillet  1693.  Il  avaitépousé  Honorée  Barck  de  Ciarinhar^ 
dont  il  laissa  un  fib,  appelé  comte  de  Lucknan,  mort 
en  1719. 

>    Paal  ttftSAisf  iiLft  •  fiU  de  Jacques  de  Sarsfield ,  pçé^ 


ZôZ  dictiohuaire  ixnivebscl 

leur  de  la  ville  de  Limerick,  leqael  éuilamère*pelit- 
fils.de  Jean  de  Sarsfield,. frère  aîné  de  Dominique,  au- 
teur de  la  branche  des  vicomtes  de  Kilmalock ,  suivit 
Jacques  II,  roi  d'Angleterre,  lorsque  ce  prince  fut  obli- 
gé de  se  retirer  en  France.  Paul  de  Sarsfield  s'établit  à 
riantes,  en  Bretagne,  et  s'y  maria  avec  Guyonne-Fraa- 
coise  de  la  Briandihre.  Il  eut  pour  lils  : 

Jacques,  eonite  de  Sarsfield,  chevalier,  vicomte  de 
la  Moite -Saint-Armel,  seigneur  de  Ghambierre,  de 
Kercadio,  de  Kewern,  et  de  Pouldaran,  auquel  le  roi 
Jacques  II,  en  reconnaissance  des  services  que  lui  avait 
rendus  son  père,  Paul  de  Sarsfield,  accorda  des  lettres 
de  notoriété,  constatant  son . extraction  masculine  de 
rillustre  imaison  de  Sarsfield  ;  extraction  qui  l'ut  égab*- 
ment  reconnue,  par  arrêt  du  conseil-d'état  du  4  août 
1711.  Jacques  épousa,  le  2  février  1716,  Marie-Jean- 
ne Loz,  fille  de  Claude-H  jacinthe  Loz,  comte  de  Beau- 
lieu,  et  de  Françoise  Magon.  11  mourut  à  Paris,  le  20 
janvier  17489  ayant  eu,  entr'autres  enfants  : 

1^  Gui-Claude,  comte  de  Sarsfield,  colonel  do 
régiment  du  Provence^  infanterie,  chevalier  d» 
l'ordre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis.  Il  fit 
au  cabinet  des  Ordres  du  roi  les  preuves  de  la 
cour,  en  vertu  desquelles  il  eut  l'honneur  d'ê- 
tre présenté  à  S.  M.,  le  26  septembre  1752.*  Son 
frère  puiné  le  fat,  le  2  mars  17589  et  madame 
la  comtesse  de  Sarsfield,  épouse  de  6ui*Claude, 
le  6  novembre  1766.  Il  ut  également  registrer 
ses  preuves  au  parlement  de  Bretagne,  pour  son 
admission  .aux  états  de  cette  province; 

2°.  Jacques-Hyacinthe,  qui  suit; 

3®.  Modeste  de  Sarsfield,  morte  en  1793,  sans 
avoir  été  mariée* 

Jaccrnes-Hyancinthe,  qualifié  cbevalier,  puis  vicom- 
te DE  Sarsfield,  lieutenant-général  des  armées  du  roi, 
inspecteur-général  de  la  cavalerie  et  des  dragons ,  gou- 
verneur de  la  citadelle  de  Lille,  commandant  pour  le 
roi  dans  la  province  de  Hainaut  et  le  Gambrésis  (i  j. 


(1)  Il  sera  fait  meolion  d'ane  nuiQÎèrc  plus  détaillée  des  service» 


DE    LA    NOBLESSE   DK   FRAUCE.  353 

épousa,  le  28  oclobre  1766,  Marie  de  Levîs  , présentée 
au  roi  et  a  la  famille  rojule,  le- 2  novembre  suivant,  fille 
de  Marc-Antoine,  marquis  de  Levis,  baron  de  Lui^^ny^ 
et  de  Françpisf  de  Gelas  de  Leberon,  et  veuve,  depuis 
le  T2  août  1769,  de  Philippe -Christophe -Amateur 
de  Gallifet,  baron  de  Dampierre ,  lientenant-g^énéral 
au  gouvernement  de  Bourgogne  ,  gouverneur  de  Ma- 
çon et  du  Maçonnais,  maréchal -de -camp.  Le  vi* 
«omle  de  Sarsjfield  a  eu  de  ce  mariage  :    ^ 

I**.  Marie-Gabrielle-Margueritede  Sarsfield,  cha- 
noin esse- comtesse  de  Neuville,  mariée ,  par  con- 
trat du  28  juin  )  784,  avec  Charles,  baron  de  Da* 
mas  de  Cormaitlon^  colonel  en  second  du  régi- 
ment de  Chartres 9  infanterie,  et  depuis  du  ré- 
£'iment  de  la  Marche,  infanterie ,  tué  à  la  mal- 
heureuse affaire  de  Quiberon,  au  mois  de  juil- 
let 1795,  étant  alors  colonel  de  cavalerie,  dont 
il  y  a  postérité; 

2*»  Caroline  de  Sarsfield,  morte  en  bas  âge. 

Armes  :  Parti  de  gueules  et  d^argent,  a  la  fleur  de 
Ijs  partie  d'argent  ei  de.  sable  sur  le  tout.  Cimier  :  Une 
léte  de  léopard  d'or.  Supports  :  Deux  loups  aii  naturel^ 
ayant  chacun  un  collier  avec  une  chaîne  dVr.'Devise  : 
Virtus  non  vertitur,  . 

DE  SAUNIER.  La  petite  ville  de  Brantôme,  sur  la 
Drône,  en  Périgord,  est  le  berceau  de  cette  famille  ^ 
qui  a  de  l'ancienneté,  des  services,  et  a  contracté  de 
bonnes  alliances.  Son  premier  auteur  connu  est  Arnaud 
Saunier,  habitant  de  la  ville  de  Brantôme,  qui  rendit 
des«ervices  importants  au  roi  Philippe  de  Valois,  dans  la 
guerre  de  Gascogne;  comme  en  font  foi  des  lettres  de 
Guillaume,  archevéqne  d'Auch,  et  de  Pierre  de  la  Pain, 
seigneur  de  Varembon,  lieutenants  de  ce  monarque  en 
Languedoc,  datées  deCahors,  le  5  novembre  i34o. 

Hélie  Saunier,  damoiseau,  qui  était  sans  doute  petit- 


de  cet  officier-général,  dan*  fc  Dictionnaire  hi$torique  et  éio^ro" 
ffhique  des  généraux  françaii,  depuis  ie  onziéme^  siéUe  jusqu^à 
nos  jours. 


S34  iKicnoinr^Tme  mrftEAscir 

fib  du  prvcédenl,  et  fils  d^an  autre  Hélie,  marié,  eti 
§370,  a  Peyrunoe  delà  Borie,  dame  de  Cliampagnac, 

I>oAsédail  plasieai^  fiefs  en  Périgord,  teb  que  la  Barde, 
e  Pleissac,  le  Yergier,  Aiiibè>lle ,  la  Coste ,  etc. ,  el  fit 
9on  teatsBMnt,  le  i'*  janvier  1430  (v.  st.)  Il  en  fit  un 
iecood  en  i44&f  el  sa  femme  lesta  en  1 465.  Il  avait 
épou^  Guillenieite  du  Chastanctf  scear  de  Guinot,  dont 

Ueutf  eutr'autres  enfants^ 
*  . 

1°.  Etienne,  dit  Estayenot,  qui  ne  parait  pas  avoir 

laissé  de  postérité  ; 

s°.  Jean  I,  qui  fut  auteur  des  branches  de  la  Borie 
de  ChampafTNac^  deFerrieres  et  de  Alontji/aisir; 

3°.  Gnj,  dû  Guinot,  donna  naissance  aux  bran- 
ches de  la  Barde,  du  Pleissac^  de  Mondes^is,  etc.  ; 

'4***  Honorette  fut  mariée  a  noble  AmarUeu  du  Lau; 

5**.  Gaillarde,  elc» 

-  On  se  borne  à  donner  ici  une  notice  succincte  de  ces 
diverses  branches,  en  suivant  Tordre  de  leur  primogé- 
nilure* 

'  i^.La  branche  de  la  Borie  de  Outmpagnac  eut  pour 
ftoteuri  comme  il  vient  d'être  dit  : 

.  Jean  I  BCi  Saubibk  ,  écuyer,  qui  épousa  Marguerite 
Berlin^  dont  il  eut,  enlr'autres  enfants  : 

,  J«an  II,  qui. traita  avec  son  père,  le  10  août  i47i  > 
et  laissa  de  son  mariage  avec  Marguerite  de  Jaubertf 
quatre  fils,  dont  chacun  fut  auteur  d^une  branche; 

1*.  François  I,  qui  continua  la  descendance  def 

seigneurs  de  la  Borie; 
a*.  GabripI,  seigneur  df*Ferrîères; 
3**.  Gujr,  seigneur  de  Montplaisir  ; 
4*-  l^enoît,  marié,  en  i56o,  à  Anne  de  Bideran, 
*'  '  dont  naquit  François,  qui  épousa,  en  1609,  Dé^ 

bora  de  la  Porte,  dont  il  ent  M oi^e  Saunier,  qui 

fit  un  partage,  le  i5  îuillet  i638« 

.  François  I  deS^vn ieb  ,  seigneur  de  la  Borie ,  partagea 
avec  Gabriel,  Gnj  et  Benoît,  ses. frères,  le  i3  août 
t564;  et  testa,  le  3  août  iSyS.  De  son  mariage  avee 
Guiilûûne  de  la  Faye,  provint  Guy  de  Saunier^  éou/ef^ 


S^ig'Qeur  de  la  Borie ,  qui  fut  m«rié ,  en  1671 1  ^  I^^}^ 
rgnne  ^  ffeaupoil-Saint'jiulaire»  Germaîa,  If'iir  iilsi 
épousa,  en  iSçS,  Catherine  dÊktSaUlant,  ettiitpèi^ 
fàe  Siçaire  de  Sifunier*  écujeri  vi?ant  en  1628  et  1629  ^ 
et  loarié  à  Adrien  ne.  de  la  Porte  y  laquel  e  était  ?«ttv« 
en  1634*  ^t  remariée  avec  le  seigneur  </e /{c^èr^. 

Bernard,  fils  aîné  de  3ieaire,,  vivait  l'ati  i6^65.  H 
avait  fpruié  deux  alliances  ;  la  première ,  avec  Jeanne 
de  la  Martkonic^  et  la  seconde,  avec  iVf  arie  de  kiamX^Joi'h 
Martfuessac.  Du  premier  lit,  vinrent  : 

I®.  Jean  III,  qui  suit; 

à"".  Gaston ,  chanoine  de  Pérîguçux. 

Jean  III  de  Sau51XE,  dievaliei^,  seigneur  de  la  Borie, 
Saint  Grampassj,  etc.,  épousa  Biaise  délaya  fille  de 
Bernard  j  écuyer,  seigneur  de  Ferrièrés,  ITeuietianl 
'  particulier  au  siège  de  Périgueux,  et  de  Sicarie  deVins, 
Il  testa,  le  i3  février  i683f  6t  oe  vivait  plu»,  en  1687. 
Ses  enfant^  f tirent  : 

l*^.  François^  mort  avant  fan  1687; 

a*.  Françoise,  femme  d'Hélie  d'Aydie^  chevalier, 
seigneur  de  Saint- Laurent  et  de  Ghampagnac , 
en  1689  *  ^''^  ^^^*^  morte  Tan  1696  ; 

5\  Marie-Biaise  de  Saunier,  qui  épousa,  le  %S  jan- 
vier 1 687,  Thibaud  de  la  Garde  de  Saignes,  sei- 
gneur de  Saint-Aogel.  4. 

a*.  La  branche  de  Ferrièrés  tire  $00  origine  de  Ga- 
briel DESAuniERet  de  Louise  â^djBt^^eran.  Bernard*,  leur 
fiky  épousa,  en  1697,  Marie  du  Lau^  et  testa,  le  i**' 
octobre  1620,  en  faveur  de  Gaston  et  Germain,  s^s  fils. 
Ce  dernier,  qualifié  seigneur  de  la  Forét,  eut  pour 
fenkme,  en  1660 9  Françoise  du  Barty^  fille  de  Jean, 
seigneur  de  la  Glaudie  et  de  Louise  du  Fraisae  ;  ils  tes- 
tèrent, lé  17  aoât  1^674,  et  moururent  sans  postérité. 
Gaston ,  frère  aine  de  Germain ,  laissa  de  son  mariage 
«tec  Gailleme4te  du  Chaisaing^  deux  fib  :  Gaston  H^ 
•eigneor  de  Ferrièrés,  et  Jean,  seigneur  du  Képaire. 

Z"*.  La  branche  de  MoaUfdmsir  a  été  formée  par  Guj 


336  .    DtCTlOXHAlRB   VNlYEBSfeL 

de  JaQbefL  II  partagea  avec  François  9  son  frère  atné, 
en  i564  et  i568,  et  eut  plusieurs  enfants  de  son  second 
mariage,  contracté,  ie  lomaixSyi,  avec  Philippe  du 
Puy^  fille  de  GaiUauine  du  Puj,  écujer,  seigneur  de 
la  Jarle,  et  de  Gabriel  le  de  Ferriéres.  L'aîné  de  ces  en- 
fanls  fut  François  I  de  Saunier,  écuyer,  seigneur  de 
Montplaisir,  et  en  partie  de  Condat,  qui  fut  institué 
héritier  par  le  testament  de  son  père,  du  16  décembre 
i586,  et  qui  épousa,  le  21  octobre  1601,  Marthe  ^ia 
Lauj  fille  de  Gaston,  écujer,  seigneur  de  la  Goste,  et 
de  Marthe  de  Blois.  De  ce  mariage  naquit  : 

François  II  de  Sauvier,  écuyer,  seigneur  de  Mont- 
plaisir,  de  Gondat  en  partie,  et  du  Roc,  qui  s'allia,  par 
contrat  du  a8  avril  1 6a8,  avec  Gabrielle  de  la  FUlaliè, 
'damoiselle  de  Burée,  avec  laquelle  il  testa,  le  5  avril 
t664)  en  faveur  de  leurs  enfants,  qui  furent,  entr'au- 
ires  : 

1^  François  m,  qui  suit; 

a**.  Gaston,  prêtre,  docteur  en  théologie,  chanoine 
de  l'église  cathédrale  de  Périgueux ,  dit  l'abbë 
de  Montplaisir; 

3^  Daniel,  sieur  de  la  Bardonnelle  et  de  Burée, 
vivant  en  1664  et  1694  .  qui  épousa  Marguerite 
àe  la  Brousse  f  fille  de  Thibaud  de  la  Brousse  et 
de  Bertrande  du  Ghesne,  veuve  de  François  de 
la  Garde  de  Saint-Angel,  dont  il  eut  une  fille, 
Marie-Bertrande  de  Saunier,  mariée,  le  18  octo- 
bre 1 699,  à  Jean-Louis  de  Hautefort-Mar'quessac  ; 

4*".  Autre  Daniel;  -     ^     .' 

5*".  Guillaume,  sieur  de  Montplaisir,  enseigne  des 
gardes- du-corps  du  roi  ; 

6".  François; 

j**.  Marthe,  mariée  à  Guillaume  ^e /a  Tour^  écuyer, 
seigneur  d'Igonie  et  de  Saint-Privat ,  en  1647; 

8°.  £t  trois  autres  filles ,  dont  deux  religieuses. 

^  François  III  de  Savnisr,  écuyer^  seigneur  de  Mont- 
plaisir,  de  Condat  en  partie,  et  dn  Roc,  ne  laissa  de 
son  mariage,  contracté  le  11  décembre  1676,  avec 
Adrienne^e  Lannes,  fille  dé  Henri,  chevalier,  sei- 
gneur de  Saint-Michel^  et  d'Antoinette  de  Malingue- 


DE   LA    NOBLES8S   DB    FRAMCE.  337 

lien,  qa'une  fille,  Marie-Benoile  de  Saunier  de  Mont- 

Îtlaisir,  mariée,  par  contrat  da  i5  novembre  1694,  avec 
lenri  {TAbzac^  ii^arqais  de  Majfic ,  baron  de  RoufBac, 
Villotrange  et  Limérac,  capitaine  de  carabiniers.  De 
cette  brâncke  sortit  encore  Guiilafittie  Strnnier,  marquis 
deMontplaisir,  maréchal  des  camps  et  armées  du  roi;, 
iaé  àMaiplaquet,  le  11  septembre' 1709. 

4®.  La  branche  de  la  Barde  commence  à  Guy,  dit 
Guinoi  Sauriei,  troisième  fils  de  Hélie  et  de  Guille^ 
mette  du  Chastanet,  Son  père  l'inslitua  héritier  de  ce 
que  Pierre  de  la  Barde,  son  oncle  (frère  du  testateur), 
avait  à  Saiat-Crépin.  Il  épousa,  en  1451,  Antoinette 
d'Arboliéras,  fille  de  N.... ,  damoiseau  ,  du  diocèse  de 
Limoges,  et  testa ,  le  28  mai  14929  eu  faveur  de  Char- 
les, son  fils ,  qui  suit. 

Charles  Sauvier,  écuyer,  seigneur  de  la  Barde,  da 
Pleissac,  du  Yergier,  aAmbelle,  etc.,  émancipé  par 
3on  père,  le  3  septembre  i483,  épbusa,'par  contrat 
accordé  le  17  janvieM484  (▼•  st.),  Jeanne  Richard^  fille 
Ae  fea  Aiipar  Richard,  écujer,  et  de  Marguerite  de 
Frondebœaf,  et  fit  son  testament,  le  20  septembre  i5249 
en  faveur  de  ses  enfants ,  qui  sont  :  - 

X*.  Jean,  qui  suit; 

s"*.  Clément ,  qui  fut  auteur  de  la  branche  dcM..; 
3®.  Pierre,  religieux,  à  Brantôme; 
4**-  Ânnette,  femme  de  noble  Jean  de  la  Tour, 
écuyer. 

Il  parait  que  la  branche  de  la  Barde  de  Preissac  s^est 
«teinte  dans  la  pèfsdnne  de  Jeanne  de  Saunier,  mariée 
à  François  de  àaint^Astier,  écuyer,  cadet  de  la  maison 
de  Saint-Astiec  dés'Bories, 

I 

r 

5*^.  La  brandie  du  PUissac  doit  son  origine  à  Jean 
DE  SAUiviËiif  auquel  Charles 9  son  père,  donna,  en 
.i5a4,  les  maisons  nobles  du  Pleissac ,  d^Ambelle,  da 
Chastaaet  et  d^vLarazat»  11  fit  hommage  à  la  baronnie 
de  Bourdeille,  eu  1549,  et  laissa  de  son  mariage  avec 
Jeanne  de  Beauchamp. 

X*.  François,  qui  soit; 

H^.  Lottis>  duquel  desctnd  la  branche  de  Mondeyis} 


338  BicTfoMAtttB  triritiftSEL 

S*»  Pierre  f  écnjer,  seienear  J'AmbelIe  ; 
4|^.  Jean ,  marié ,  le  %  féfrier  1 696 ,  à  Jeanne  de 
Feàuf  et  attlevr  de  la  branirhe  de  Pierre^Lcvée» 

François  I  de  S4<ririE&.«  écajer,  seigneur  da  Piéi8«> 
sac,  etc.,  époasa,  en  iSjy  ^  Marguerite  de  CherBâyé, 
el  testa ,  le  ao  novembre  1 6 1 1  •  De  son  mariage  provint, 
Etienne  de  Saunier ,  écujer ,  seignear  du  Pleissac  et 
tle  Gombaronnie,  qui  fut  marié  deux  fois:  i^,  le  21'  juin 
sSçSi  avec  Catherine  de.Ckaumont\  a*  en  1623,  avec 
Anne  d' ArfeuiUe.  Joachim  de  Saunier,  seigneur  du 
Pleissac,  son  fils  du  premier  lit,  s'aHîa,  le  s6  mai  i63i, 
i  Marie  de  Montberon^  fille  de  Michel,  seigneur  de 
Beauregard,  et  de  Françoise  le  Faulcheur;  et  fut  père 
de  Gautonnel  de  Si^unier  ^  maintenu  par  M.  Pellot ,  le 
i5  mars  1667,  <iui  épousa,  le  la  fanvier  1660,  Anne 
de  Lambertic,  aemoiselle  de  Lespinasse,  fille  de  feu 
JPean,  et  de  Jeanne  Coustin  de  Masuaâand. 

François  II  db  Savhiiu,  fils  de  Gantoîinét,  écajier, 

•sieigneur  du  Pleissac,  etc. ,  fut  marié,  le,3o  «bât  1695, 

À'  Anne  de  Martfuessac^  fille  de  Simon,  seigneur  de  la 

JReiUe,  et  de  Renée  de  Lestraderde  Floirac,  et  eut  de 

son  mariage  Françoia-Jacques-Philippe  de  Saunier,  né 

le  I*'  mai  1707,  el  marié,  par  contrat,  du  8  janvier 

1755,  avec  demoiseUe  Marie- Ah toiiiettWrfe  la  Rùchtay'- 

mon,  fille  de  mèssire  Antoine  de   ï^'  Bocheàjrmon, 

chevalier,  seigneur  de  la  Roussie ,  et  dé  dame  Catherine 

d^Huard^  dont  est  issue,  entr'autres  enfaoits,  Catherine 

de  Saunier,  née  le  29  novembre  1765. 

.  •  .      . 
^    6"**  La  branche  de  Mondwis  reconnaît  pouf  sou  au** 

teur  Louis  db  Sauitisr  ,  écujer,  seigneur  d'Aâabelk  et 

de  Bosredon,  marié,  le  18  jujljfst^i^ây  «,à  Cstheriue  de 

Cherbaye,  fille  de  Louis,  comptable  a  la  comptablerie 

de  Bordeaux^  seignéui*  de  Roinefert,  et  de  Jeanne" de 

Brosset.  Il  est  qualifié  scfign'enr  de  Mondevis  e't  de 

Champei'doii,  dans  desàcteide  iS^S  et  15991  etilfit  son 

testament,  le  10  déceidbré  i6o7f  en  fivehr  de  sesdeul 

fofanis ,  qui  sont  ;   ^ 

i*.  Étienfie,  qui  suit; 

a"*.  Jeanne  de  Saunier,  mariée  «  Ù^Mt^y'  Huei, 
éclijer  f  sieur  dé  Lesittrieé. 


ftB    LA    VOBLESSI   OS   VAAVCH*  33j^ 

Eiiennel  ps  Sauitieji,  écayer,  seigneur  de  Mdpdevis, 
dans  la  paroisse  de  Félix,  châlellenie  de.  Bounleille, 
épousa,  le  17  octobre  iSqû^  Anoe  (le  Nouveau^  fille  de 
Jean,  écujer,  sienr  da  Breoil,  de  la  Reuolfie  et  da 
Rouchat,  gentilhomme  servant  de  la  maison  du  roi,  et 
de  Msarie  Je  Vig[oureux.De  ce  mariage  naquit  Etienne  U 
de  Saunier,  seigneur  de  Monde  vis  ^  qui  épousa,  le  9 
juillet  1629,  Marguerite  delà  Garde  de  VaLon.  Pierre, 
de  Saunier,  leur  iib,  épousa  ^...deFassogne,  héritière 
de  Giiilliac;  et  leur  petit-fils  eut  pour  femttie  N...  iic 
Chnan,  l^e  chet  de  cette  branche  a  été  élevé  au  grade  de 
roiitre-amiral,  après  avoir  servi  dans  la  marine  avec 
beaucoup  de  distinction. 

7*.  La  branche  de  Pierrc'Levéef  ou  de  Peyreleyade^ 
vient  de  Jean  de  SàunIeb,  et  de  Jeanne  de  F'eau^  sortis 
de  la  branche  du  Pleissac ,  et  a  pour  auteur  Guillaume, 
dit  Guillem  de  Saunier,  écuyer,  sei^^neur  de  Pierre-Le- 
vée ,  dans  la  paroisse  de  Trois-Palis ,  établi  à  Angou- 
l^me.  Il  épousa,  le  la  août  162a,  Françoise  Martin^ 
fille  de  leu  Jean  Martin,  écuyer,  er  de' Jeanne  de  la 
Garde,  dont  naquirent  :  ^ 

i^»  Etienne,  marié; 

a®.  François,  écuyer,  seigneur  de  Francillae,  qui  eut 
de  son  mariage,  contracté,  en  1 671  j  avec  Margue» 
rite  Mercier^  Louis  de  Saunier,  chevalier,  sei- 
gneur de  Pierre*Levée ,  marié ,  en  17149  à  Fran-» 
Îïoise  VAisniy  el  père  de  Francois-Looia,  cheva-r 
ier,  seigneur  de  Pierre-Levée,  lieutenant  de 
dragons  au  régiment  d'Orléans ,  qui  épousa,  en 
1 741 9  Anne  dt  Roquard  de  StUnt-Maryn 

Cette  famille  a  formé  plusieurs  autres  branches  ou 
rameaux,  connus  sous  la  dénomination  de  Vanloube,  de 
Châtillon,  desOrtes,  de  la  Gontarie,  de  Laymarie,  etc., 
sur  lesqnek  on  n*a  pas  de  renseignements  sufBsants, 
pour  en  donuer  ici  la  généalogie. 

Armes  :  D'azur,  à  un  chardon  d'or,  tige  et  feuille  de 
sinople,  supportant  deux  chardonnerets  du  mÂme ,  af- 
frontés. 


340  DrCTlONVAl&E    U91VEBSEL 

DE  SÉGUR.  La  maison  de  Ségur^  d'orig[ine  chevale- 
resque et  de  haut  baronnage,  doil  le  rang  distingué 
qu'elle  tient  parmi  la  principale  noblesse  à  une  ancien- 
neté remontée  à  plus  de  sept  siècles,  aux  dignités  émi- 
nentes  dont  elle  a  été  revêtue,  aux  services  nombreux 
qu'elle  a  rendus  à  l'état,  et«ux  alliances  illustres  qu'elle 
a  contractées  avec  les  plus  anciennes  races  de  la  Guien- 
ne  et  des  pajs  ci rcon voisins.  Elle  a  donné,  dès  soii  ber- 
ceau, un  grand  nombre  de  sujets,  qui,  par  leurs  faits 
militaires,  sont  parvenus  à  la  chevalerie  réelle.  Dans 
des  temps  postérieurs,  elle  a  fourni  successivement  des 
gentilshommes  des  rois  Henri  II,  Charles  IX  et  Hen- 
ri III  ;  un  sénéchal  d'Albret;  un  surintendant  de  la  mai- 
son de  Henri,  roi  de  Navarre  (depuis  Henri  lY,  roi  de 
France);  des  ambassadeurs  en  diverses  cours^  un  évêque 
de  Saint-Papoul,  en  1724;  un  maréchal  de  France , 
niinislre  et  secret  ai  re-d'ëlat  au  département  de  la  guer-? 
re;  trois  lieutenants-généraux,  et  cinq  maréchaux  des 
camps  et  armées  du  roi  ;  des  commandeurs  de  l'ordre 
du  Saint-Esprit,  des  dignitaires  des  ordres  de  Saint- 
Louis  et  de  la  Légion-d^Honneur,  un  capitaine  de  vais- 
seau, plusieurs  colonels  et  meslres-de-camp  de  régi- 
ments de  leur  nom ,  etc.  Cette  maison  .réunit  enfin  tous 
les  avantages,  tons  les  genres  d'illustration  qui  peuvent 
caractériser  la  noblesse  du  premier  ordre. 

Le  nom  de  Ségnr  est  connu  depuis  le  q*  siècle;  car  c« 
fut  vers  la  fin  de  ce  siècle  que  les  barons  dm  Limosin  com- 
mencèrent à  tenir  leurs  domaines  en  perpétuelle  autorité 
du  roif  comme  seigneur  suzerain ,  et  prirent  le  titre  d«s 
vicomtesm  Au  nombre  de  ces  barons  étaient  les  vicomtes 
de  Torenne,  deVentadonr,  de  Gomborn^  de  Roche- 
chouart,  d'Aubnsson ,  de  Ségur^  de  Brosse ,  de  Bridiers,. 
et  autres.  On  lit,  dans  une  charte  tirée  du  cabinet  de 
M.  Guibert,  aux  manuscrits  de  Gaignières,  à  la  Biblio- 
thèque du  Roi  (portefeuille  186,  part.III,p.  180),  qu'en 
l'année  888 ,  les  nobles  du  Limosin  fortifièrent  le  châ- 
teau de  Ségur  contre  les  infidèles^  qualification  qu^on 
donnait  alors  aux  Normands. 

On  peut  consulter,  gur  tous  les  personnages  du  nom 
de  Ségur  connus  antérieurement  à  la  filiation  suivie  des 
diverses  branches  de  cette  maison,  le  tom.  1*'  de  Vffis^ 
toire  généalogique  et  héraldique  des  pairs  de  France  ^ 


DE    LA   HOBLESSI    DE    FRlifCE.  34 1 

des  grands^digm'taires  de  la  Couronne^  des  principales 
familles  nobles  du  royaume^  et  des  maisons  princières 
de  VEnropCy  pablié^  en  1822,  par  M.  le  cbevalier  de 
Conrcelles,  éditeur  de  la  conuonation  de  VArt  de  ve- 
rifier  les  dates.  On  se  bornera  k  exposer  sommairement 
ici  Fétat  de  chacune  de  ces  branches,  suivani  Tordre  de 
primordialité,  et  avec  la  dénomination  des  diverses  pos- 
sessions seigneuriales  on  titrées  qui  leur  ont  servi  d'a- 
panage, 

1°.  Les  Captais  de  Puychagut,  soudans  de  Preissac, 
en  Bordelais;  seigneurs  de  Théobon,  en  Agénois;  de 
Cantenac,  en  Médoc;  de  Sainl-Alvère,  en  Périgord; 
alliés  aux  maisons  de  Bannals,  de  Casaubon,  de  Chas- 
saignes,  d'Escodeca  de  Boisse,  de  Grailly,  de  Lostanges- 
de  Sainte-Âlvère,  de  Maureillac,  de  Mayrac,  de  Mont- 
pezat,  de  Naujan,  de  Noailhan,  de  Pierre-Buffiére,  de 
Iloquefort,  de  Salignac  de  Ja  Mothe  Fénélon ,  etc.,  et 
éteints  au  mois  de  janvier  i594* 

2®.  Les  seigneurs  de  Mon  tazeau,  de  Sainte-Aulaje  et  dé 
Montaigne,  comtes  de  Ségur  Montaigne  {branche  aînée 
actuelle)^  alliés  aux  maifions  de  Bordes,  deBorie,  du 
Bousquet  de  Clérans,  deBovrie,  de  Gazenave,  de  la  Chas« 
sagne,  deChassaignes,  du  Cos,  de  Cousin ier,  deFayolle, 
de  Gaillard  de  TAIeu,  de  Gaufreteau  de  Blezignac,  de 
Grailly,  le  Lieur  de  Yille-sur-Arce,  de  Luroaluces, 
de  Mirât,  de  Montaigne,  de  Mosnier  de  Fouo^ueroUes,  de 
Peiiegrue,  de  Pontac^  de  la  Roque  de  Budos,  de  Tail- 
leier,  elc- 

3^«  Les  seigneurs  et  barons  de  Montazean,  des  Ca- 
banes, de  ]a  Roqiiette  et  de  Fonpeyre,  titrés  comtes 
et  vicomtes  de  Ségur-Montazeau,  dont  il  ne  reste  qu'une 
demoiselle,  et  alliés  aux  familles  deGraillj,  de  Guerre, 
de  Portelance ,  de  Saint-Marc,  de  Spcns,  de  Lancre,  de 
Taillefer- Barrière. 

4''.  Les  seigneurs  et  barons  de  Pontchat,  deFougue- 
rolles,  de  Romainville,  comtes  de  Ségur,  pairs  de 
France  {seconde  branche  actuelle) ,  alliée  aux  maisons 
d'Âguesseau,  de  Belcier,de  Binet  Saîut-Martin,  de  Bon- 
niéres,  de  Filhol,  de  Froissy- Orléans,  le  Gendre  de 
Luçay,  de  Grailly,  de  fiosptopsin ,  de  Taillefer- Bous- 
sille,  Yallet  de  Villeneuve  et  de  Yernon. 


343  mCTlOirifAIKB   VMlTEBêEL 

5^.  Lés  sei^eurs  delà  Molière  eldcMonlbnin,  tftré» 
YÎcomtes  de  Ségnr-Boirar  {troisième  branche  actuelle)^ 
alliés  aux  maisons  de  Baily^Razac,  de  Borcles  de  la 
Fajardie,  de  Caltiinont,deCaiiolle,  de  Corralh,  Giiioii, 
de  Afonlaign^,  dn  Peuch  de  Pailhas,  de  Prieur  et  de 
Spens  de  Lancre. 

6*.  Le$  seigneurs  de  Saint^Vivien-Pitray  et  de  Les* 
pinassat,  titres  vicomies  àe  Ségur  {t^natrième  branche 
actuelle)^  alliés  aux  maisons  de  Bacalan,  de  la  Borie-» 
Campagne  de  Claveau,  de  Courson-Cailhavel,  de  U 
Fargue,  de  Graillj,  de  Madaillan,  de  Merland,  d^Or- 
gouiltoUx,  du  Peuch  d^Eslrac,  de  Ranlin  el  du  Verger. 

7®.  Les  seigneurs  de  Parsao  et  de  Minzac,  éteints  aa 
milieu  du  18**  siècle,  après  s'être  alliés  aux  maisons da 
Beaupoil,  de  Julliot,  etc. 

8".  Les  seigneurs  de  Bouzeljr  et  de  Saint* Aala je , 
marquis  et  vicomtes  de  Ségur  {cinquième  i?ranche  ac^ 
tutllt)^  alliés  aux  maisons  de  Bacalan;  de  Briançon^ 
de  Cliancéaulme  de  Fonrose,  Dnrége  de  Beauhea, 
d'Eyoïerift  de  Pouzi,  de  Gervain,  de  la  Jonie  de  la  Pé- 
rouse,  de  Vidal,  etc.,  etc. 

9®.  Les  seigneurs  et  barons  de  Pardaîllan,  de  Seiche 
d'Arzac  et  Ae  Bellbrt,  vicomtes  de  Cabanac  {nxièmè 
branche  actuelle)^  alliés  aux  maisons  d'Arrerac  d'Arzac, 
de  Basierot,  de  Belcier,  de  Brun,  de  Carsac,  de  Chau* 
veron,  de  Choupes,  d^Escodéca,  de  Gilet  de  la  Case,  le 
Maisire  du  Marais,  de  Montberon,  de  Pplignac,  de 
Pontet,  deRicard-Gourdon,  deTaillefer,  deTbibault^ 
de  la  Vergue ,  de  Vertiiamon,  de  Vivans,  etc.,  etc. 

10*.  Les  seigneurs  de  Lescbères  et  d*Arnoncouet,  eil 
Cbampagne ,  comtes  de  Ségur  Cabanac  (septième  bran-' 
cJte  aclutiie) ,  établie  à  Vienne ,  en  Autriche ,  alliée  aux 
maisons  d'Allonville ,  de  Beaufort  de  Pothemout,  da 
Val  de  Dampierre ,  etc. ,  etc. 

11°.  Les  seigneurs  du  Grand-Peucb  et  de  la  Loubiè- 
ye^  comtes  de  Ségur,  éteints  en  1785,  et  alliés  aux 
maisons  de  Grivel,  le  Maistre  du  Marais,  deMazières» 
OeMoiitléart  et  de  Slud  de  Solminiac. 


BB  ta   «OBIiESSK  DE  FBAlfCI*  34$ 

11*.  Les  seigneurs  de  la  Salle,  dont  on  ne  eonnalt 

Joe  quatre  générations,  et  qui  se  sont  éteints  après 
an  i553. 

A^mes  :  Écart elé,  aux  i  et  4  de  gueules,  au  lion  d'or; 
aux  2  et  3  d^argent  pleins  (i)* 

Hotice  sur  quelques JamMes  de  Sigur,  dont  or^  n'a  pas 
.     pu  trouver  encore  la  Jonction  avec  la  précédente» 

I*.   8BIGVEUB8  DE  SBaUE-DE-FBAHS* 

On  peut  attribuer  a  la  maison  de  Ségnr-de-Frana , 
ou  Francs,  dans  le  Pujnormand,  en  Bordelais i,  Ber- 
nard de  Ségur,  qui  fut  abbé  de  Gondom,  vers  iii5« 
puis  de  Fontguilhem,  et  vivait  encore  en  11 48.  Cette 
maison  a  fait  sa^  preuve,  en  1773,  pour  être  admise 
aux  honneurs  de  la  cour,  et  a  fait  reniooter  sa  filia- 
tion ,  par  titres  authentiques,  a  Bernard  de  Ségur ,  ebe-* 
Valier,  seigneur  en  tout  ou  en  partie  de  Frans,  vivai|t 
en  1280  V  et  mort  avant  i3o2,  qui  fut  père  d^autre  Ber« 
nai'd,  damoiseau»  seigneur  de  Frans,  auquel  le  roi  d'An- 
gleterre donna  ,  le  7  août  i320,  des  lettres  qui  Paifran- 
cfaissent  de  Thommage  que  le  vicomte  de  Benauges  pré- 
tendait de  lui,  «  cause  de  sa  terre  de  Loupiac,  située 
dans  la  mouvance  de  ce  vicomte.  Le  même  monarqup 
Ini  permit,  par  lettres  du  a5  mars  i3ar ,  de  construira 
nnemâisoin  forte  au  lieu  de  Loupiac,  près  de  Cadillac* 
Enfin  Bernard  de  Ségur  et  ses  frères  furent  maintenus 
dans  la  pomsijon  de  la  terre  de  Loupiac,  en  Benauges» 
.Bernard  de  Ségur  avait  éponsé ,  avant  i3ii ,  Gaillarde 
Isftmbertj  àoni  il  eut  : 

.  Pons  PB  $^<QVB,  qaaliÇé  aussi  danioiseaa, seigneur  de 
iPrans,  m^ort  en  i35a9  ï^^i^is^^  un  fils,  nommé  Hugues, 
vivant  en  i3i7i«.    . 

Bertrand  DE  StfouB ,  chevalier,  seigneur  de  Frans, 
qualifié  noSle^pmsstmiseégnettr^ûk  m  Hugues,  épou- 
sa, en  i36b,  demoiselle  Jeanne  de  Mayensan^  qui  lui 

*         I   ■     ■!■        I      I      II  I    I  .,    Il    ■       I  I  I  ■!      III  I        t  ^ 

'    (1)  JÀ  bmoéhe  de  GabauSc  aiôulé'poar  brfiore  una  bordure 
d'aaor,  chaig^e  de  acuf  benaalA  d'or. 


344  DlCTtOXXAl&E   U1I1TER5EL 

apporta  la  terre  de  Bégles,  près  de  Bordeaux,  dont 
Jean,  roi  d'Angleterre  el;duo  de  Gaieniie,  avait  gratifié , 
dit-on ,  an  des  autears  de  cette  dame  ,  eu  1 2o5. 

Les  descendants  de  Bertrand  de  Ségur  ont  toujoars 
suivi  la  carrière  des  armes ,  jusqu'à  Jacques  de  Ségar, 
seigneur  de  Frans ,  qui  prit  le  parti  de  la  robe ,  et  fut 
conseiller  au  parlement  de  Bordeaux.  Il  mourut  avant 
l'année  léçS,  laissant  de  Jeanne  de  Gascg,  sa  femme, 
quatre  enfants,  dont  Alexandre ,  qui  était  l'aîné  ,  devint 
président  au  même  parlement  de  Bordeaux. 

Les  seigneurs  de  Ségùr  de  Frans  portent  pour  armes  : 
D^aziir^  à  un  lévrier  rampant  d'argent ,  accolé  et  (^çu^ 
clé  d*or  j  écartelé  d'argent^  à  trois  merleltes  de  sable ^ 
et  sur  le  tout  de  gueules  ,  à  trois  bandes  d'or  ;  écartelé 
d'hermine ,  à  une  bordure  de  gueules» 

2*.  SEIGNEUBS  DE  SegUE-DI-DoISSAC. 

I.  Bernard  de  Ségue,  chevalier,  était  cousin  de  Guil- 
lannie  Aymoin,  chevalier  de  Belvès,  qui,  par  son  tes- 
tament de  l'an  1269,  Pinstituason  héritier,  conjointer 
ment  avec  Guillaume  de  Gasqaes  (i)»  Il  oblint,  par  acte 
du  dimanche  après  l'octave  de  S.-Malhias  apôtre,  iaB8 
fv.  st.) ,  de  Bernard  de  Beanville ,  seigneur  de  Limeuil, 
1  autorisation  de  faire  construire  un  cliaitfi)ur  [caifu^i^ 
num)y  dans  sa  terre ,  sous  le  cautionnement  d'Eblon  df 
Campagne,  damoiseau, de  Limeuil.  On  .Cf oU  qu'il  fujL 
père  des  enfants  suivants:  ,. 

1*.  Gaillard  de  Ségur,  damoisean,  tfni  est  énoncé 
frère  de  Bertrand,  dans  un  acte  de  déguerpisse- 
men  t  fait  entre  ses  mains,  à  Bel  vès,' le  samedi  après 
la  fête  de  l'Ascension  i3o5,  par  Géraud  d^  la 
Condamine,  habitant  de  la  paroisse  dé  SarnL- 
Chamassj ,  d^urie  terre  située  dané  la  même  pa- 
roisse. Il  fit,  la  même  année,  uti  "partage  avec 
Raimond  de  Gasques;  reçut,  en  iSiy,  une  recon- 

^— ■— ^— *"— — ^— ^—— 7"^  ■      ■  ■  ■  » I  >  ■  I,  Il ..■■.■■■■■ 

•  •  t     * 
(i)  lUfn.,..  faoioherûtUt  meot»  Raymurutum  ÏU  Ga$qv£s,  et 

Bêmardwn  00  Seour,  fraérei^  tniUtet  eonsangwneos  wneat,  I» 

H^j^rio  m0O  d§  mê91WêtQ%  §tê*  (lli  ^tairat  M04  iloatf  fràrei  u- 

tériBs^ 


DE    LA   HOBLESSE    DE    FRAIfCE.  846 

naissance  qui  lui  fut  faite ,  ainsi  qu'à  Géraud  de 
Motes,  damoiseau  de  Berbiguières ,  par  Jean 
Marcilhac»  du  fiugue;  et  rivait  encore  le  17 
avril  i3i9  ,  suivant  uue  autte  reconnaissance 
fafte  eii  sa  faveur  par  Pierre  de  la  Baygue,  de  ja 
paroisse  d'Audrix,  pour  l'avoir  délivré,  e  st-il  dit, 
de$  mains  et  de  la  servitude  de  nobles  hommes 
Eblon  et  Hélie' de  Campagne  \ 
a^*  Bertrand,  qui  suit;  . 

II'  Bertratrdf  de  Skgur  ,  damoiseau ,  connu  par  Tact© 
de  i3o5,  déjà  cité,  ne  vivait  plus,  le  12  mai  1314.  Il 
laissa  : 

!•.  Bernard  II,  dont  l'article  suit; 

2*.  Gaillard  de  Ségnr,  curé  d'Urval,  némoin  dans 
un  acte  de  vente  faite,  en  i36o,  par  Pierre  la 
Coste,  en  faveur  de  Bernard  de  Virazel,  damoi- 
.  seau  de  Gampagnac. 

III.  Bernard  de  Ségub,  II*"  du  nom,  damoiseau,  de  la 
paroisse  de  Doissac,  reçut,  le  12  mai  i3i4,  conjointe- 
ment avec  Gaillard,  son  oncle,  la  reconnaissance  que 
Guillaume  la  Vajssière,  de  la  paroisse  d'Audrix ,  lui  Ht 
pour  un  fief  ^  appelé  Foncorba  ;  il  rappelle  dans  cet  acte 
défont  Bertrand  de  Ségur,  son  père.  Il  en  reçut  une  au- 
tre, la  même  année,  datée  du  port  de  PerdîgatsnrYezè- 
re;  acquit,  en  i32i,  unerented-AmaudDelmas,  d'Au- 
drix;  est  mentionné  dans  l'acte  de  vente  d'un  fief  situé 
dans  la  juridiction  de  Belvès,  faite,  en  i345,  par 
Amalvin  de  MoA^auriol,  et  ne  vivait  plus  en.  i362.  Il 
avait  épousé,  en  i348y  Almoïsde  Cazenac  (ouGasnac], 
filjle  de  noble  Bertrand  de  Giizenac ,  chevalier,  laquelle 
passa  {ilusieurs  actes,  en  i362,  i36S,  etc. ,  étant  ^eiive 
et  tutrice  de  ses.  enflants ,  qui  sont  au  nombre  de  trois  ;• 

i^.  Jean ,  dont  l'article  suit; 

2\  Bonaîbs  de  Sé&:ur,  )   1     ^  1         ^     ^  • 

3«.  Bernard  de  ^t^J]  dont  le  ~"  est  ignore. 

Ges'trois  frères,  désig^nés  sous  le  nom  générique  d'hé- 
ritiers de  Bernard  de  Ségur,  sont  mentionnés  dans  un 
acte  d'accord ,  fait,  le  i*' novembre  i3'65,  entre  noble 

V-  44 


346  DICTIOHirAIBE   tTirtTEBSEL 

Déodat  de  Léobard/et  Pierre  Beriers,  marchand  de 
Gourdoa  (i). 

ly.  Jean  de  SiIgvr,  damoiseaii,  de  DoÎ5sac,  fit  son 
'testament ,  en  1409 ,  en  faveur  de  ses  quatre  filles ,  qui 
•ont  : 

x^«  BarthélemiedeSéffur,  qniènten  partage  le  ré- 
paire de  Ségur,  et  fut  mariée  à  Folqael  <ie  Soi'» 
rits  (on  Scyris)  ; 

n^.  Marquise  de  Ségur,  qni  eut  pour  sa  part  le  ré-* 
paire  de  Mespoulet ,  et  épousa  Ruimond  Botli  ; 

Z\  W.—  de  Segur ,       j  j^^^  j^  ^^^  ^^<^  ^^  connu. 
4».  N....  de  Ségur ,       )  *^ 

3^    SEIGITEUBS  DE  SeGITE  EV  ROUEl^aUJI» 

!•  Bertrand  (ou  Bernard)  de  Sigur,  est  le  premier 
de  cette  branche  dont  on  ait  une  connaissance  certaine 
par  I^s  titres  :  son  nom  se  lit  dans  un  acte  d^  yente  ^ 
laite  entre  deux  particuliers,  en  laïa. 

On  trouve  après  lui  : 

II.  Viguier,  on  Yigier  be  Se'guRy  avait  épousé  une 
dame  nommée  Astrugia,  et  ne  vivait  plus,  en  1280, 
auivant  Tacte  de  tutelle  de  ses  enfants.  Trois  ans  après^ 
Ségur  de  Beaumont  fit  une  convention  avec  le  eomtè 
d'Armagnac  et  de  Comminges* 

IIL  Guillaume  ni  Ségur ,  damoiseau,  et  seigneur  d^- 
6ëgur,  par  indivis,  avec  le  eomte  de  Rodes,  donn« 
quittance,  en  1998,  à  un  particidier,  pour  raison  d'une 
pièce  de  terre,  située  dans  le  mandement  de  Ségufi^ 
qu'il  avait  vendue  a  ce  particulier,  el  dont  il  n'*vait'pas 
éié  pajé  5  fut  témoin,  en  juin  i3i4,  de  la  signification 


(1)  Par  cet  acte,  le  seigneur  de  Léobard  cède  en  paiement  de 
la  ftomme  qu'il  doit»  plusieurs  sommes  qui  lui  sont  dues  ;  savoir  : 

£ar  messire  Raîmond  d'Auriol,  70  IW.  9  s.  6  d«  ;  par  le  seigneur  de 
«j  naç,  aoo  liv.  ;  par  Jean  de  Gavîs  et  Qérald  de  Gardaittiac»'  61.;. 
Sar  Pierre  de  Vassal,  10  iiv,,^8 1.^  fil. par  le»  lièrItîiiM  deH^paç^' 
ie  Ségur,  7  liv.  10  s.y  etc. 


DE   Ll  KO  BLESSE   DE   FAAIICE.  347 

Je  U  demande  en  retrait  de  la  terre  de  Laval,  parle  tuteur 
des  enfants  de  feu  messire  Astulphe  de  Campolongo,  che- 
valier, a  Hugues  d^Adzemar,  damoiseau,  au  cas  qu'il 
voulut  sVn  défaire,  et  la  mettre  en  d'autres  mains; 
rendit  bommage  aH  comté  de  Rodez,  le  samedi  avant 
la  fête  de  la  Madeleine,  i3a3,  pour  raison  de  la  moitié 
de  la  justice  et  juridiction  haute,  moyenne  et  basse 
du  lieu  de  Ségar,  qu'il  possédait,  par  indivis,  avec  le 
Oléine  comte  de  Rodez,  et  pour  plusieurs  territoires 
désignés  dans  cet  acte.  Il  en  rendit. deux  autres,  au 
Diénie  8ei)|[neur,  le  i''' septembre  de  la  même  année, 
Tun  pour  les  territoires  de  Cantaloba  et  de  Teroudel, 
situés  dans  la  châlellenie  deSégur,  dans  lesquels  il  avait 
le  domaine  direct;  et  Tautre,  conjointefnent  avec  Pierre 
de  Bertholène,  pour  ce  qu'ils  tenaient  en  fief  franc  et 
libre  dans  la  territoire  de  Cantaloba,  et  ailleurs.  Il  fit 
son  testament,  le  mardi  après  la  fête  de  saint  Pierre  et 
de  saint  Paul,  en  i3Si,  en  faveur  de  Brenguiev,  son 
fils;  mais  il  parait  a?oir  vécu  encore  plus  de  dix  ans.  Il  est 
nommé,  avec  Guillaume  de  Romiguière,  damoiseau,  et 
autres  seigneurs,  comme  témoind'uneréquisitiou,faite  le 
mercredi  avant  la  fête  de  saint  Barthélemi,  a;>ôtre,  i333f 
par  Jeanne  deNarbonne^  dame  de  Sévérac,  tutrice  de 
Guy,  son  fils,  seigneur  de  Sévérac,  à  Raimond  de  Ber-^ 
tboléne,  damoiseau  ,  pour  la  reconnaissance  des  droits 

Ïu'il  tenait  en  fief  du  seigneur  de  Sévérac.  (Titres  de 
oix,  à  la  bibl.  du  roi,  vol.  XXI,  fol.  180.]  Guillaume* 
de  Ségur  vivait  encore  en  1341* 

11  avait  pour  contemporains,  et  probablemeùt  pour 
proches  parents  : 

Pierre  de  Ségur,  habitant  du  bourg  de  Rodes,  fils  de 
Bertrand  de  Ségur,  fit  son  testament,  en  1295,  par  le- 
quel il  fit  plusieurs  legs  aux  couvents  de  Rodez,  k  l*é- 
vêqnc,  au  chapitre,  etc.;  donna  37  livres  10  sols  ro-^ 
danois  a  sa  soeur,  et  institua  héritier  universel  Hélie  d» 
Ségur,  son  frère. 

Hélie  de  Ségur,  institué  héritier  de  Pierre,  son  frère^ 
en  1295,  est  connu  par  deux  autres  actes,  Fun  de  i3oi^ 
et  l'autre  de  i3o2. 

Arnaud  de  Ségur,  consentit,  en  i3oo  ,  avec  Arnau^ 


348  mCTlOUHAltB   ITWL^ERSEL 

Je  Landorre,  à  une  obligation  de  la  somme  de  loo  Viv, 
tournois,  en  faveur  d'un  particulier,  bourgeois  de  Rodez, 
et  lesta,  en  i3o5* 

iy«  Bérenger,  ou  Brengnier  de  Sécui,  chevalier, 
seigneur  de  Ségur  et  de  Roquesel,  en  Rouergue,  qua- 
lifié noSle  et  puissant  seigneur,  fut  institué  héritier  uni- 
versel par  le  testament  de  son  père ,  en  i33r,  et  rendit 
hommage  au  comte  de  Rodez,  le  17  septembre  i34i.  Il 
servait,  en  i343,  le  roi  Philippe  de  Valois,  dans  la 
guerre  de  Gascogne,  avec  une  compa&rnie  de  gendarmes 
et  de  pied  ,  sous  le  commandement  au  comte  d'Arma* 
^ac,  et  donna,  les  28  et  3 1  décembre  de  cette  année  , 
deux  quittances  de  ses  gages ,  qu^il  scella  de  son  sceau , 
écartelé  nux  i  e<  4  9  d'un  lion  ;  et  aux  3  et  3  ,  de  trois 
Jasces,  Ce  sont,  à  ces  fasces  près ,  les  mêmes  armes  que 
porte  aujourd'hui  la  maison  ci e Séjour.  Il  passa,  en  1349, 
un  .acte,  dans  lequel  esLnommé  Mantelin ,  son  fils,  mi- 
neur ;f-reçut,  en  1359,  une  reconnaissance,  pour  une 
terre  située  dans  le  bailliage  de  Ségur  ;  et  il  lui  tut  fourni 
un  grand  nombre  d'autres  reconnaissances,  dans  les  an- 
nées i56i,  62,  63,  64,  65^  jusqu'en  avril  1372.  Il  parait 
3u*il  n'était  pas  encore  mort  en  i373.  On  ne  lui  connaît 
'autre  enfant ,  que  :  ^ 

y»  Mantelin  de  Ségur,  damoiseau, .fit,  en  1349,  con- 
jointement avec  Brenguier,  ^on  père,  un  acte  de  vente, 
dans  lequel  il  est  qualité  de,seigueur  de  Roucous  etde 
Yareilles  ;  intervint ,  avec  le  même,  dans  plusieurs  actes 
passés  depuis  l'an  i36i  jusqu'en  i373,  et  ne  vivait  plus 
en  1412.  On  ignore  s'il  laissa  des  enfaiits. 

Il  avait  pour  contemporains  : 

Jean  de  Ségur,  fils  de  Pierre ,  en  i363. 

Jean  et  Bertrand  de  Ségur,  habitants  de  la  paroisse  de 
Saint-Pierre  dé  Ganet,  en  i363. 

Hélie  de  Ségur,  dont  le  nom  se  lit  dans  des  actes  de 
1397  et  1598. 

.On  ne  connaît  pas  la  suite  de  cette  branche  ;  on 
trouve  seulement,  qa'eh  i552  et  1554,  noble  Louis 
de  la  Barthe  se  qualifiait  seigneur  de  Ségur, 


DE   LA    KOBL£SSB    DE    FAàNCE.  349 

\ 

% 

.       4"*.   SeIGHEURS  de  SÉGlTB-DB-LlIYlfrS. 

La  maison' ^e  Ségur-dt^Luynes ,  en  Provence,  est 
connue  depuis  Raphaël  de  Skgur,  qni,  saivant  un  mé- 
moire de  famille  ,  vint  de  Naples,  avec  Charles  VIII  ,* 
lorsque  ce  prince  revint  de  conquérir  ce  royaume ,  en 
1 495.  Il  s'établit  à  Marseille,  et  acquit  la  terre  de  Lujnes. 
Le  roi  Louis  XII  lui  donna ,  en  iSoy ,  ane  commission 
pour  commander  loo  hommes  en  l'armée  royale  qui 
alla  assiéger  Gènes.  Il  lut  père  de  Léon,  qui  sait. 

Lëon  DE  SécvB,  seigneur  de  Luynes,  chevalier  de 
Tordre  du  roi,  contribua  beaucoup  k  la  réduction  de  la 
ville  de  Beaucaire  en  Tobéissance  du  roi ,  ainsi  qu'il  pa- 
rait par  les  lettres  que  le  maréchal  de  Monlmorencj- 
Damviile  fit  expédier,  en  sa  faveur,  à  Ntmes,  le  dernier 
de  janvier  iS^S,  pour  exercer  la  surintendance  de  Tar- 
tillefie.  Il  était  frère  de  Madeleine  de  Ségur,  mariée, 
en  i535,  à  Léon  d'Albert,  aïeul  du  connétable  de 
Luynes. 

■  •  « 

Cette  maison  n'a  formé  -qne  cinq  degrés  ;  l'héritière 
(Madeleine  de  Ségur)  porta  la  terre  de  Luynes  dans  la 
maison  de  Margalot,  par  son  mariage  avec  François  de 
Margalot ,  >8eignear  cle  Saint-Angame ,  conseiller  en  la 
cour  des  comptes  de  Provence. 

Les  seigneurs  de  Ségur  de  Luynes  portaient  pour  ar- 
mes :  D*or,  au  pont  dt  gueules ,  à  %  arches.  Supports: 
a  louves,  ou  lions  de  sable,  lampassés  de  gueules,  — 
La  généalogie  de  la  maison  d'Albert*de-Luynes,  leur 
donne  seulement  pont  armes  :  Deux  louves  affrontées, 

DE  SIGNIER  (i]  ;  ancienne  noblesse  de  Toulon,  en 


"  '  (0  ^oye^Èur  cette  foniUèi  l'ëtat  de  la  noblesses  de  Provence» 
par  rabbé  Bobert  de  firiançoo.»  tom.  III,  p«g.  77;  l' Histoire  bé- 
roique  de  Provence,  par  Artefciiille «  tom.  II*  pag*  ^99;  le  Dic- 
tionnaire de  la  noblease,  par  la.Ghcsnayedcs-Bois,  ia-i'*,  tom.  XII» 
pag.  537,  etc.  etc. 


S5o  DicnoimAiBE  thitebsel 

Provence,  et  originaire  dllalie  (i),  dont  le  nom  se 
trouve  indistinctement  oriha^rapaiéSeignie^SignienSe' 
gni  ou  Signi,  Kostradatnus  lui  donne  le  nom  de  Se-^ 
gnier,  et  depuis  il  s'est  écrit  pins  communément  Si" 

fnier.  Artefeuille,  d'après  l*abbé  Robert  de  Briançofi, 
auteur  du  Diclionnaire  in-4°  de  la  noblesse,  publié  ea 
1778,  en  douue  la  filiation  depuis  : 

I.  Ferrand  on  Ferdinand  de  Signieb  ,  écuyer,  ainsi 
qualifié  dans  le  contrat  de  mariage  de  son  fils,  qui 
suit. 

IT.  Bertrand  de  Sigiiier,  F'  du  nom,  écuyer,  épou* 
aa,  par  cunèral  passé  devant  Vincent  de  Saiut-Anlho- 
nin,  notaire,  le  16  janvier  i44i ,  Laurence  ck Saint» 
Pierre  (z),  de  laquelle  sont  issus  : 

I®,  Antoine  de  Sig^ier,  seignenr  d«  Privin ,  mort 
sans  pustérilé,  après  Fan  1627; 

2**.  Jean,  qui  continue  la  descendance; 

3®,  Ferrand  de  Signier,  qui  eut,  entr*autres  en- 
fants :       •  , 

Jl.  Bernardin  de  Signier,  auquel  Pierre  de 
Signier,  son  oncle,  fit  donation  de  ses*  bieHs, 
par  acte  passé  devant  Ghabert,  notaire  i 
Toulon,  le  a5  février  i5jJ.  Il  ne  vivait  plus 
le  18  octobre  ]5i6,  et  eut  pour  enfants: 

I.  Bernardin  de  Signier,  qualifié  neveu' 
,  et  héritier  de  feu  capitaine  Antoine  de 

Signier,    dans   un  acte   passé  devant 
j  Tassy,  notaire  à  Toulon,  le  3  février 

1569  11  avait  épousé  Anne  de  f^errier, 
de  la  ville  de  Toulon,  laquelle  W  sur?* 
vécut,  et  le  rendit  père  de  : 


I      ii      f         'il'    Il  Ml  Ai 


(1)  Il  y  a  eu  en  Italie  une  maison  des  comtfB  de  Ségni,  dont 
étaient  Innocent  IJI,  originaire  d'Anagni,  dans  la  campagne  de 
liôme^  éln  pape 9  le  8  Janvier  iit)8;  Greaoire  IX ,  élu  pa[»e,  le  i9 
mars  1337;  Âtezandre  IV,  son  neveu t  élu  pape»  le  i%  décembre 
1154)  et  Hugolin,  cardinal ,  ëvéque  d'(%»tM. 

(2)  De  Saint-Pierre  :  D*azur,  aii  lion  coaronoé  d*6r;  k  la  bandé 
de  gueules  brochante  sur  le  tout. 


1»!  LA   VOBLESSC  pE   FKAtTGC.  35t 

a.  Annibai  de  Signier,  marié,  par 
contrat,  passé  devant  Loais  Goa- 
choan ,  notaire  à  Toulun ,  le  2a 
Septembre  1696,  avec  Roxane^e 
Thomas,  fille  de  fea  Honoré  de 
Thomas,  seigneur  de  Pierrefeu  et 
de  la  Yaldardennc ,  et  de  Lu- 
crèce de  Yintimille.  Il  en  eut  :  -— 
I<*  Jean  de  Signier,  docteur  en 
théologie ,  archi-diacre  de  Tégli- 
se  cathédrale  de  Toulon  ,  présent 
à  une  vente  faite  par  Lucrèce  de 
Çignier,  d'une  maison  sise  près  la 
poissonnerie,  par  acte  passé  de^ 
vant  Garely,  notaire,  le  24  no- 
vembre 1657;  —  2"  Lucrèce  de  Si- 
gnier,  dame  de  la  Garde  et  de 
Quarqueranne,  mariée  avec  Jacq. 
de  Thomas  ^  seigneur  de  BeauUeu: 
•elle  fit  son  testament,  le  23  février 
1669,  <lcv^<il  Rainanld  Julien, 
notaire  royal  de  la  Garde,  en  fa- 
veur d'Hippoljte  de  Garnier,  fem- 
me de  noble  Pierre  de  Thomas, 
seigneur  de  TEscaillon  et  de  Quar- 
queranne  : 

b.  Madelaine  de  Signier,  qui  parta- 
gea avec  Anne  de  Terrier,  par  acte 

i>assé  devant Tassj, notaire  à  Tou- 
on,  le  24  mars  1676; 

c.  Lucrèce  de  Signier,  mariée ,  par 
contrat  passé  devant  Louis  Cou- 
choux,  notaire,  le  19  septembre 
1596,  avec  Louis  ^e  Thomas^  sei- 
gneur de  Pierrefeu,  frère  de  Roxa- 
ne ,  femme  d* Annibai  de  Signier; 

IL  Ferrand  de  Signier,  qui  épousa,  vers 
i53p,  Catherine  Garnier,  dont  il  eut: 
a.  Pierre  de  Signier,  protonouire 
du  sain t-siége. apostolique,   cha- 
noine de  la  cathédrale  de  Toulon; 
^.  Melchior  de  Signier,  d^nt  on  igno* 
rc  la  destinée; 


35a  ^ICTlOirilAlEE  tthiteesel 

c.  Catherine  de  Signier,  mariée,  en 
préseuce  de  ses  deux  frères ,  par 
contrat  passé  devant  Jouans  Ren- 
nesons,  notaire  à  Toulon,  le  19 
août  i558,  avec  noble  Magdelon 
de  la  Salle  t  seigneur  de  la  Pier- 
re-Blanche ; 

qui  étaient  en  instance ,  le 
18  décembre  i5i6  ,  de^ 

B.  Corent  de  Si-l     vant  le  comte  de  Tende, 
gnier,  1    grand-sénéchal  et  gouver- 

C.  Antoine ,  sur- \     neur  de  Provence,  à  l'ef- 
nomroé  le  capi-l     let  d^élire  an  tuteur  aux 
taine  Signier ,  |     enfants  mineurs  de  Ber- 
nardin de  Signier,  leur 
frère  ; 

qui,  avec  Antoine  et  Jean, 

leurs  frères,fondèrent,  le 

9  juillet  1490,  une  mes- 

^    Ti'         1    e-     •      I     se  journalière  et  perpé- 

S».  NicoUsdeSignwr,^     pelledeS.intlaaveurde 

la  ville  d'Aix,  par  acte 
passé  devant  Jacq.  Gras* 
set,  notaire  i  Toulon. 

III.  Jean  dk  Sigvier,  qualifié  écuyer  dans  des  lettres- 
patentes  du. roi  René)  signées  et  scellées,  données,  à 
Avignon,  le  4  août  1477,  ^^^  maître-  général  des  porls 
de  mer  et  rivières,  ponts  et  passages  de  la  Provence. 
Dans  une  lettre  pariiculière,  ce  prince  le  qualifie  son 
fidèle  ami*  Louis  XI,  par  lettres-patentes  du  19  décem- 
bre i48i ,  le  nomma  capitaine,  garde  et  châtelain  de 
la  ville,  chatel  et  citéde  Toulon ,  bailli  de  la  même  ville, 
et  viguier  dllières,  pour  jouir  alternativement  de  ces 
offices  et  d'année  en  année,  lui  attribuant,  pour  four- 
nir aux  charges  et  frais  des  dits  offices,  la  somme  de 
•3oo  florins  d'appointements;  ce  qui* fut  confirmé  par 
lettres-patentes  du  roi  Charles  Vllf ,  du  20  mars  i493, 
T  en  considération  des  services  qu'il  avait  rendus  tant  à 
lui  qu'aux  comtes  et  comtesses  dé  Provence,  ses  prédé- 
cesseurs* Xe  même  Jeali  de  Signier,  issu,  dit  Nosirada- 


DE    LA    NOBLESSE    DC    FRiifCE.  553 

llivts  (ffisf,  àt  Provence,  pas:,  6S8) ,  d'une  famille  an- 
cienne et  noble,  assista,  avec  Gabriel  Garjan,  tous  deux 
«n  qualité  de  députés  de  la  ville  de  Toulon  ei  de  son 
TÎgueral,  aux  états  de  Provence,  tenus  à  Aix,  au  mois 
d^avrif  148*^.  H  fit  son  testaments  le  i5  avril  i5i  3,  de- 
vant Jacques  Parvesy,  notaire  public  à  Toulon,  en  pré- 
•Sence  de  Jean  Demary  et  Béranger  Garnery ,  aussi  no- 
taires, par  lequel  testament  il  veut  être  enseveli  dans 
Péglise  cathédt'ale  de  Toulon  au  tombeau  de  ses  ancê- 
tres,'en  l'a  cbapeUe  de  Sarnt-Sauveur  :  lègue  i3  deniers 
à  cette  église  ;  Fait  plusieurs  autres  dispositions  en  fa>  eur 
<te  la  méuie  église,  et  en  faveur  des  pauvres  et  des  con- 
fréries de  la  ville,  qn^il  vent  avoir  à  son  inhumation  ;  fon- 
de différents  anniversaires,  entr'autres,  un  à  perpétuité 
dans  l'église  catitédrale  de  Todlon,  pour  lequel  il  don- 
ne 10  Burins;  lègue  une  somme  pour  les  messes,  quHl 
teut  être  célébrées  le  jour  de  sa  mort,  et  lo  florins  à  la 
confrérie  ie  la  conception  de  la  Sainte- Vierge,  pour 
être  employés  à  doter  et  h  marier  de  pauvies  tilles  ;  et 
nomme  pour  lui  succéder  en  tous  ses  biens  Antoinette 
de  Morance  (i},  sa  femme,  héritière  d*une  irès-ancieU'» 
lie  famille.  Leut'S  enfants  furent  : 

ï^.  Honoré  de  Sififfiier,)  c  \ 

^«    r      '    i    e.-i        t  morts  sans  enfants; 
%^,  iiouis  de  8ign)er»  f  l 

9**.  Bertrand  11,  dmit  Tarticle  suit  ; 

4^,  Pierre  de  Signier,  auteur  dt  la  branche  des 

seicneurs  de  Rogny,  rapportée  en  fcon  rang; 
5*^.  lîonorée  de  Signier ,  mariée,  le  2  mai  f5ov, 

avee  Pierre  de  Ttiomas,  seigneur  deSainte-Mar* 

SUerite  ,  figuier  de  Toulon ,  en  1 53o ,  et  mattre 
es  ports  de  toute  la  province ,  qui  tes|a  ,  le  sS 
«oÂt  i56s  *  fib  de  Jean  de  Thomas,  et  d'Antoi- 
nette de  Julianisr; 

C*^.  Jeariine,  a//î)^^  Antoinette  de  Signier,  mariée  a  veo 
Usori  fi^  ^as^  second  consul  de  la  ville  d'Aix , 
en  i5a9,  fils  de  Simon  de  Nas,  second  consul 
de  11»  nsérae  ville,  00*1494; 

j^.  lladelaine  dr  Signier,  mariée ,  le  10  mai  iSaS, 
avec  Jacques  de  Cuers^  dont  descendent  les  s«i* 
gneurs  de  Cogolin  ; 

(1)  D0  M»Hi»>cê  :  Dt  guculet  •  i  k  baadè  d'or. 

V.  +5 


3S4  DICTIOHMAI&E   ViriTCKSCl.  . 

8^.  Louise  oa  Jeaone  de  Sigoier ,  mariée  à  N-m 
de  Catnbe* 

IV.  Berirand  de  Sighier,  II*  da  namt  écoyer^  sei- 
gneur de  Piosin,  par  donation  d'Antoine,  sop  oncle,  dy 
^7  novembre  iSaj,  passée  devant  Gilles,  notaire  djr 
Grasse,  en  rendit  hommage  à  la  comtesse  de  Saull,  l<i 
i3  octobre  i5a5,  acte  dans  lequel  il  est  qualifié  noble 
et  généreux  écuyer.  Il  servit  dans,  les  guerres  de  soa 
temps,  et  fut  fait  prbonnier,  en  \^^k^  pat*  les  Iroqpe» 
de  l'empereur  Gharles-Quint,  comme  on  le  voit  par  une 
quittance  de  4^o  écus  d'or,  qu'Antoinette  de  Morance, 
sa  mère ,  paya  pour  sa  rançon.  Il  fut  chargé ,  par  commis- 
sion de  M.  delà  Rochefoucauld, du  sôaout  i536tde  levt* r 
5oo  hommes  de  guerre,  pour  s  opposer  aux  troupes  do 
l'empereur,  qui  avaient  pénétré  en  Provence,  et  fut  établi 
lieutenant-général  à  garde  de  Marseille,  terres  et.mers* 
Le  a5  septembre  1642,  M.  de  Grignau ,  gouverneur  d^ 
Toulon,  lui  donna  l'ordre  de  mettre  les  liabitants  sous 
les  armes,  et  de  les  conduire  pour  s'opposer  aux  enitrer 
prisesdesennemis.Ileuteucoredeuxautrcscommissions, 

savoir,  le  25  août  i545,. celle  de  lever  200  hommes^  et.de 
les  conduire  àAntibes,  au  camp  du  duc  d'Ënghien;  et,  en 
i556,  celle  donnée  par  le  roi  Henri  11^  de  lever  une  corn- 

Îagnie  de  270  hommes,  pourrai  1er  joindre  le  maréchal  de 
rissac,  commandant  l'armée  e»  Piémont.  11  fut  chargé, 
a  rie  comte  de  Tende ,  en  i56a,  de  gouverner  la  ville  de 
'oulon  \  et  le  même  comte  lui  donna  une  autre  com- 
^lission,  le  19  février  de  la  même  année  (v.  st.)  Ber- 
trand Il  dé  Signier  avait  épousé,  par  contrat  du  3o  no- 
vembre i525,  passé  devant  Guerin,  notaire  a  Riez,  Ho- 
norée de  Fernev  (i),  fille  de  feu  noble  homme  Honoré 
de  Ferrier,  des  seigneurs  d'Auribeau  et  de  Saint*  Julien, 
de  la  ville  de  Riez,  et  de  noble  Honorée  de  Roux.  Elle 
lui  porta  en  dot  3ooo  florins  ayant  cours  en  Provence,, 
et  renonça,  par  son  contrat  de  mariage,  au  moyen  de 
cette  somme,  à  40,000  florins  qu'elle  espéraitde  la  suc- 
cession de  son  père.  Il  est  qualifié  noble  Bertrand  de  Si- 
gnier, seigneur  de  Piosin,  dans  l'acte  de  fondation  de 
six  messes  tous  les  ans,   en  l'église  des   frères  pré- 

■1  .11         I  1 .111,  I      I         ■— — ,  — ■— j> 

(1)  />#  FirrUr  :  D'or>  à  cinq  écnsfont  de  gueules,  a,  2  et  t* 


ç 


DE  *Là   NOBLESSE  DÉ   FRMÎGE.  555 

chénrs  àe  Tdulon ,  dans  la  chapelle  de  St-Jeati-Bapiis- 
l«,  appartenante  à  la  maison  de  Si{;;nier,  quM  fit,  le  i" 
mai  i533,  devant  Berenguîer  Garnier,  notaire.  Il  fit 
son  testament  devant  Antoine  Pavés,  notaire  de  Toalon, 
le  9  ou  T9  décembre  i566,  et  institua  pour  son  héritière 
Honorée  de  Perrier  sa  femme,  liti  substituant  ses  enfants  : 

i^  Honoré  de  Signier,  mort  sans  postérité  ; 
2®.  Claude  de  Sigaier,  cô-seigneur  de  Piosin ,  •* 
poux  de  Catherine  de  Blancard^  fille  de  Praq«- 

Îois  de  Blancard,  seigneur  de  Néaale,  et  pèrs 
e  : 

Françoise ,  aliàs  Madelaine  de  Signîer,  femme 
de  Paiamède  de  Giraud^  lieutenant  de  Ta* 

'  mirautë  de  Toulon ,  auquel  elle  porta  une 
partie  de  la  terre  de  Piobin; 

3*.  Bahhazard,  qui  continue  la  descendance. 

y.  B.ilthazard  de  Stgiciei,  écujer,  co -seigneur  de 
Piosin,  fit  l'acquisition  des  terres  et  seigneuries  d^Evenos 
et  d''Orves,  par  acte  passé  devant  Barnier,  notaire  de 
Marseille,  le  6  juillet  i6ia.  Il  en  rendit  hommage  au 
roi,  le  ao  octobre  de  ta  même  année.  Louis  XIII,  par 
brevet  et  lettres- patentes  du  dernier  juillet,  lui  avait 
fait  don  du  droit  de  lods  desdttes  terres,  en  considéra- 
lion  des  bons  et  recommanda  blés  services  qu^il  avait 
rendus  à  la  couronne,  durant  Fespace  de  35  ans,  tant 
en  la  charge  de  lieutenant- général  au  siège  d^Hiè- 
res,  qu'en  celle  de  lieutenant-général  en  Famirauté  de 
Provence.  Le  roi  Henri  III  Pavait  aussi  pourvu  de  l'état 
et  oEfice  de  lieutenant  de  l'amirauté  de  la  ville  de  Mar- 
seille, le  3  octobre  1579.  Il  avait  épousé,  par  contrat 
passé  devant  Louis Thaoeron,  notaire  àBrignolles,  Anne 
de  F'intimUle  (î),  des  comtes  de  Marseille,  fille  de  Gas- 
pard de  Vintimilte,  seigneur  d'Oilioules  et  d'Evenos, 
et  d'Aune  d'Arcussia.  11  eut  de  ce  mariage  : 

VL  Bertrand  de  Sighibr,  HP  dja  nom,  écuyer,  sei- 
gneur de  Piosin  et  d'Evenos,  vigaier  et  capitaine  pour 


(1)  IH  FimOmiUê  :  De  gueulea ,  au  ehof  d'or. 


356  BicTioifirAïaE  mriTERSsL 

le  roi  lie  la  rille  de  Toulon;  Il  ûi  son  testament  def  aifb 
Aijl>erl,  noCaire  rojal  de  la  oieiiie  ville,  le  lo  janvier 
1637.  ^'  avait  éponsé,|)ar  contrat  pastié  devant  Loais 
Courrous  ou  Couchon .  notaire  à  Toulon,  le  7  octobrCi 
i6oi,  Anne  r/c  Gomhert  (i),  fille  de  Ga&pard  deGopir^ 
bert,  seîgnear  d^Oi'ves,  «t  de  Melcbionjue  d«  Martin/ 
Leurs  enPanls  furent  .-  ' 


i<*.  Louis  ,  dont  l'article  suit  ; 
^     j».  Balthazard  de  Si-1 

gnier ,  }  arcbidiacree  de  ToÀlon  ; 

3°.  Jean  de  Signier,     ) 

4*«  Jean«-Pi€^rre  de  Signier,  auteur  de  U  branche 
établie  à  Aix,  rapportée  ci -après; 

5*.  Blanche  de  Si*,mier,  mariée,  par  contrat  passé 
devant  Boniface  Alpheran  ^  notaire  d'Aix,  le  16 
novembre  lôjy,  avec  Joseph  de  Boui^gul^on^ 
•élu  premier  ronsul  de  Marseille,  en  1646,  fils  de 
Pierre  de  Bourguignon,  et  de  Marguerite  d^ A 1- 
yhantis; 
'  6°.  Claudine  de  Signier,  mariée  avec  Balthdzar 
'd Andréa  reçu  conseiller  en  la  ronr  des  comptes 
dé  Provence  ,  le  aS  jirin  1  ^Ti'] ,  fils  de  Paul  d'An- 
dré ,  et  de  Gasparde  de  Félix. 

Vît.  Lonis  BE  SiGKtEft,  écuyeh,  scigrretir  de  Plosin^ 
d*Evenos  el  d'Orves,  viguief  et  capitaine  pour  le  roi 
Lonts  Xlll  de  la  ville  de  Toulon,  suivant  ses  provisions 
datées  de  Paris ,  le  /{  septembre  1637,  avait  épousé,  par 
contrat  passé  devant  Honoré  Masse,  notaire  rojal  d'Hiè- 
re»,  le  8  mai  i6î6,  Lmcrèce  tVArcussia  (2),  fille  de 
François  d'Arcassia ,  seigneur  'd'È.sparron ,  et  de  Louise 
de  Blancard,  dame  de  la  MiAe,  Ltant  devenu  Teuf ,  il  se 
fit  ordonner  prêtre,  elfut  ensuite  archi-diacre  de  Tôu- 
IcKi.  il  fat  mainlena  dans  sa  noblesse ,  par  les  commissai- 
res députés  par  le  roi,  en  Provence,  le  27.  novembre 
1P67 ,  sur  la  production  de  ses  litres.  Ses  enfants  furent  : 

■'"'.■■■■ '        '  I  ■      ».  »  ■  I  II    ■■■ T  ,1  I       I  ■.■t.i«J|         lin 

.(1)  Ve  OàmhéH  :  Écartelé,  aifx  1  et  4  d'azur,  au  lion  â^or  ;  aui 
a  et  3  de  guet.ies  ,  au  château  à  trois  tours  d'or. 

(3  D'Arrutsia:  D*or,  à  la  fasce  d'azur,  acooinpagnée  de  trcM» 
arci  de  guculei. 


BB    tX  9V>BLEftSE  BE   iTBAIfiCE.  55^ 

~  2*.  Jean -Baptiste- HiPfiH  quî  suit; 

S^.  François  (ie  Signier ,  reçu  cb«ir«lier  •€!•  Malte» 

le  2a  septembre  t655,  an  graiiâ-|irieuF€  t]e  Toa- 

]ouse,  et  oflicier  de  vaiitseau; 
3*,  N de  Sigriier,  mariée  avec  N....  de  Barras-' 

4®.  Marie-Anne  de  Sign'er,  alliée  par  contrat  passé 
devant  Jean  Marlelj,  notaire  de  Toulon,  J^r  17 
octobre  1*675,  avec  Virtcent  de  Martini^  anquei 
elle  porta  la  lerre  d^Orves,  et  dont  elle  îot  l^ 
première  femme.  Il  étaii  fils  d^Ânèoine  de  Mar- 
tini ,  et  de  Calfierine  de  Blégier, 

Vlll.  Jean-Bap>iste-Henri  DX  S'gj/Uk,  éc^jer,  sei- 
gneur àe.  Piosin  et  d^Evenos .  épousa,  par  cojltrai  passé 
devant  Aubert,  notaire  royal  à  Toulon,,  le  a6  février 
1671,  Anne  U'Jrtrie  (i),  iidle  de  Paul-Eûiile  d'Arène, 
ecuver,  premier  coosul  de  k  vilke  de  Ma^tteillf ,  et  de 
Maaeiiiijie  d'Arène  »  sacoosiue;  D('  ce  mariage  so^t  issus  : 

'!••  François  de  "Signler,  né  i  ÛUiouIes,  le  4  jain 
j6y4  1  ï*eçu  chevalier  de  Malle,  le  9  octobre 
1690,  grand -ronimandeur,  le  19  mars  17Ï9T 
grand-prieor  de  Toulouse,  mort  À  Toulouse,  le 
'^'jrtïiàx  1751 ,  chef  dVscadre  des  armées  navales^ 
et  le  dernier  re|eton  mâle  de  sa  brandie.  Gom- 
.tnandani  le  vaisseau  le  Diatn-ant^  il  combatit  a- 
*vec  une  irare  intrépidité  contre  S  vaisseaux  an- 
glais qui  l'avaient  attaqué,  en  mit  unliors  de 
t;ombat,  coula  fautre  à  fond ,  et  sVmpara  dutroi- 
sièmv.CVst  par  allusion  à  ce  combat  que  Louis  XV 
répondit  un  jour  li  un  courtisan  quj  lui  vantait  la 
Ibeauté  du  diamant  que  ce  prince  avait  à  son  cha- 
peau: le  contiens  avec  vous  que  ce  diamant jtt-^ 
te  beaucoup  de  Jeu  ;  mais  non  pas  encore  autant 
(fue  celui  ^ue  commandait  Viosin\ 

B®.  ikseeph  de  Sigfner4^oimi,fr«><c«  de  ttiaerité  che- 
valier du  'Même  ordre,  «u  1 700  ; 


(1)  D'Arine  :  De  gueulcf,  à  a  jumeUen  d'or  ;  et  sur  le  tout  d'à* 
#Br,  à  kl  foi  4'aigeot ,  .panrcéi  yBuifWii^  yonée  ùk  ibaBdg  »  ei  «aoa- 
vaote  d'uae  Bu«e  d'argcat,  ^ 


'58  McnonifAimE  vki-veasel  ' 

5\  N.,..  de  Signier-Piosifi ,  mariée  avec  Jeaii*Jo<- 
aepb-  Bjppoliter/^  Dan'ûi'UhlUnne^  genlilhom- 
me  de  AJanosqne ,  où  elle  e»l  morte  daos  ou  âge 
très-avancé ,  en  j  777. 


BBAVCHE  ETABLIE  A  AIX. 


TIL  Jean-Pierre  de  Sigmieb,  reça  conseiller  an  par- 
lemenld'Aix^en  ibSo^  épousa  Dï^ne de  Sainl''M.arc{i)^ 
fille  de  François  de  Saint  Marc,  conseiller  au  parte-* 
ment  de  Provence,  et  de  Madelaine  Dedons  dastres. 
De  ce  mariage  sont  issus  : 

1*.  Louis ,  ddnt  Varticlp  suit  ; 

B*.  Jean- Pierre-Bruno  de  Signier,  marëclial-des-^ 
camps  et  armées  du  roi.  11  entra  au  régiment  de 
Provence,  k  sa  création,  îe  4  décembre  1674*,  «n 
devint  majo*',  le  7  jtiillet  1686,  et  lieutenant  en» 
lonel  .  le  8  janvier  1689.  Il  se  trouva  à  la  batail<^ 
le  de  Fleorns,  en  1690;  au  siège  d^Mons,  puisa 
Farmée  de  Flandre,  en  1691  ;  au  siège  de  Namur 
et  au  combat  de  Çteinl^erque,  en  1092  ;  à  Ja  b»- 
taille  de  Nerwinde  et  au  siège  de  Cl^^rleroi ,  en 
1693;  au  combat  de  Tqngres  et  au  bombarde* 
ment  de  Bruxellc's,  en  1696;  à  l'armée  d^Flan^ 
dre,  en  1696  et  1697.  Créé  brigadier  d*ioiante> 
rie,  le  29  janvier  J707,  il  fut  emplojré  à  Tarniée 
d'Allemagne,  et  commanda  à  Bonn  pendant  l'hi* 
Ter.  Emplojé  a  l'armée  du  Abin,  en  1703,  il 
Servit  aux  sièges  de  Brisack  et  de  L<aodau ,  et 
donna  une  preuve  d'une  rare  valeur  à  la  batail-* 
le  de  Spire,  n  commanda  la  brigade  de^^avarre 
et  de  Provence  à  la  l'oneste  journée  d'Hocbstedt, 
en  1704*  Retranché  dans  un  cimetière,  près  de 
Plinlheim,  il  f>j  défendit  avec  la  plus  grande  in- 
trépidité ;  et,  quoiqu'il  eût  été  e&tropié  dune  main, 
il  refusa  constamment  de  signer  la  capitulation 
qu'on  lui  offrait.  Après  avoir  taillé  en  pièces  pla- 
sieurs  détachements  qu'on  avait  dirigés  sur  lui| 


(1)  De  Smimi'Mairû  :  D'atar*  au  lion  d'or»  tenant  entre  ses  ûeut 
pa  tel  tto  livre  ouvert  d*argeott  -^ 


â' 


DE.  LA   HOBLKSSE  BE  FftAVCC.  35) 

pour  le  forcer  à  se  rendre,  on  lui  £t  deisander  ce 
qu^il  vonlâit.Il répondit  :  les  honneurs  de  iaguer^ 
ra-,  ce  qai  loi  fat  accordé  sur-ie-cbamp.  Ilsaa«- 
Ta  ainsi  les  corps  qui  étaient  sous  ses  ordres, 
avec  plusieurs  pièces  de  canon,  et  quantité  d'ar^ 
ines,  de  bagages  et  de  munitions  de  guerre  (i)« 
Le  roi  le  créa  maréchal-de-camp,  par  brevet  da 
Zg  septembre  de  la  même  année.  Il  se  démit  a* 
lors  du  régiment  de  Provence  ;  servit  a  Tarpiée 
du  Rhin ,  sous  le  maréchal  de  Marchin,  en  1706; 
a  Tarmée  de  Rousssiilon^  sous  le  duc  de  NoaiU 
les,  en  1706  et  1707;  et  commanda  en  Gerdagn« 
pendant  l'hiver,  li  fut  nommé,  le  lo  novembre 
j  7 1  o,  pour  commandera  Gambray,  où  il  resta  jus* 
u'au  3  octobre  1713.  II  mourut.sans  enfants  de 
,,*de  Cormis  de  Beaurtcutif^  sa  femme,  à  Saloni 
en  1720  ou  172 11  temps  où  la  peste  ravageait  là 
Provence,  et  fut  inhumé  dansTeglise  des  GorJe- 
liers.  Le  régiment  de  Provence,  dans  lequel  il 
avait  servi  a  une  manière  très -distinguée  ,  se 
trouvant  près  de  cette  ville,  vint  exprès  lui  ren« 
dre  les  derniers  honneurs.  (Oironologie  militai'' 
re^par Pinardf  tom.  P^I,  pàg.  5490 

y III.  Louis  Di  Sighiek,  écnyer,  conseiller  au  parle- 
ment d'Aix,  après  son  père,  épousa  Gassandre  de  Ca^ 
denet  (a),  dame  de  Sêneguier,  dont  il  eut  aa  enfanl3, 
entr'autres  : 

I*.  Jean-Pierre  de  Signier,  qui  servît  long-temps 
dans  le  régiment  de  Provence,  dont  il  devint 
lieutenant-colonel.  Il  passa  ensuite  a  la  lieuto- 
nance  de  roi  de  Gambray,  où  il  mourut  sans  en- 
fants ; 

a*.  Joseph,  dont  ^'article  suit; 


(1)  Voyet  le  fiècle  de  Looif  XIV,  par  Voltaire,  qui,  par  une  lé* 
gire  erreur,  le  oomme  Sivièrê  au  lieu  de  Sigoier.  Quelques  cour* 
tisauB  ajant  eu  dessein  de  le  desservir  auprès  de  Louis  XIV,  c« 
inonarque  Ydulut  le  voir;  et  le  roi,  lui  ayant  demandé  pourquoi  il 
n*afait  pas  voulu  signer  û  capitulation,  uSire,  répondit-il  avec  sa 
*  Cmchif  e  naturelle ,  o'asi  que  je  n^éiaU  foê  ià  fowr  écrira  » 

'  (a)  Uê  CaiUnêi  :  tl>*aiur,  au  taureau  ailé  et  furîeos  d'or. 


;96o  *    BICTrOVKJkTBE    UVITEBSEL 

5*.  H.  ..  èe  Sigtiier,  mariée  à  N....  des  ffeMriquez,  ' 
morte  à  Salon,  en  ijjo» 

'  IX.  Joseph  Di  SiGVtEB,  cbevalier,  seîgnenr  de  Sen- 
tlegoier,  servit  ainsi  que  son  Trère  dans  le  régiment  de 
Provence,  et  se  retira  du  service  avec  le  grade  de  ca-* 
pitaiue  de  grenadiers  et  couvert  de. blessures.  Il  avait 
épousé,  en  174O1  Ci»sarée  (ficard  de  Perignan  (i), 
fille  de  Nicolas  d'fcard  de  Périçnân,  111*  du  nom,  et 
de  Marthe* Henriette  de  Sade,  des  seigneurs  d*Aiguiè- 
res.  Il  laissa  : 

X.  NiroIas-Gabrîel'Hngloire  de  Sigkieb,  chevalier, 
Seîgnenr  de  S^^nueguier,  qai  entra  dans  la  mapiiie,  âa 
déparlement  de  Toulon,  en  1766,  et  sVst  retiré  ensei- 
gne de  vâissean  ,  en  1767.  Il  épousa,  la  m^me  année, 
Agricole-Françoise-Elzédrde-iohèplie-Miclielle  dt  Guii" 
hens  de  Monijustin  (>^ ,  fille  drlgn  ace -François  de 
Gnilbena  de  Mon t Justin  ,vigaier  de  la  ville  d^ Avignon. 
Ik  vivaient  sans  enfants  a  Arles,  en  1777* 

SKiGXSUBS  DE  KOGHY,  en  Picardie^ 

lY.  Pierre  de  Sigitieb,  P'  du  Dom,  fils  potué  de 
Jean  de  Siguief)  écoyer,  et  d^Antoinetle  de  Uorajice, 
n'embrassa  point  Tétai  ecclésiasti<}ne,  auquel  son  père 
IVvait  destine ,  et  se  maria  ,  suivant  quelques-uns,  aveQ 
Marqube  d'Andréa  (5),  veuve  de  M....  de  Forbin-Jan- 
aoi».  Le  %%  ^odobire  1662  ,  il. fit ,  deva»t  Antoine  Pavés, 
notaire  a  Tunlou  vsou  testament,  par  lequel  il  i^gua  ses 
biens  de  Proreiic»  it  Pierre  de  Si^^er,  son  fils  qui  suit* 


.y.  Pierre  de  Sigkiei,  II*  du  nom,  chevalier,  gentil- 
homme ordinaire  d^  la  eluis^ffe  de  François,  duc  d'A« 


(i)  D'Ieard  de  Pitignan  :  D'azur,  au  lion  <l'or,  teodot  de  fei 
fMtea  iiiie  lance  dn  BDèaie. 

(^  V9  Gwihent:  D'argent,  au  roiler  de  tinoplé,  ff^ari  et  bo9^ 
tonné  de  guaules;  à  la  bordure  d'axur,  chargée  de  boit  t^toIIe| 
d'or. 

(3)  J)'Jm49è^  :  De  gucMits*  k  deei  Uqà»  affroRié»  d'ov«  lenaat 
un  anneau  4c  sable;  A  la  bordure  d'atyr,  <;bac|éc.de  biii(  fleur*  de 
lj%  d'or. 


SE   LA    NOBLESSE    DE    FRANCE.  36 1 

lençon,  frère  unique  du  roi  Henri! il,  écujerde  lagrau- 
deet  pelile  écurie,  gouverneur  d*Oisy,  delà  ville  et  du" 
château  de  Marie,  etc.,  eut,  le  dernier^déceinbre  i58o, 
commission  de  leverunecoinpagnie  de  loo  arquebusiers  a 
c!)eval;rutponrvu,le  24avrit  i583,deIaciiaroe  d'écuyer 
ordinaire  du  même  duc  d^Anjou  ;  eut  ordre,  le  21  mars 
1584,  de  commandi^r  2  compagnies  d'infanterie  et  de  les 
conduire  à  là  guerre;  fut  fait  capitaine  et  gouverneur  d'Oi- 
sj  et  des  places  en  dépendantes,  par  lettres  du  1 2  avril  de 
la  même  année,  eu  vertu  du  pouvoir  qu'il  en  avait  reçu 
de  Jean  de  Montluc-Ba!agnj:  et,  le  8  mars  i585,  ce  sei^ 
gneurdeBaiagny  iechargeu  de  tenir  lesdites  places  et  ses 
dépendances  sous  l'autorité  du  roi,  à  cause  de  la  mort  de 
François^  duc  d'Anjou.  HenrillI  leconfirraa,  le  23  décem- 
bre i585,danssi>n  gouvernement  d'Oisy  9  et  lui  conserva 
sa  compagnie  d'infanterie,  qui  tenait  garnison  a  Caïb- 
bray,  sous  la  charge  et  le  commandemènfdu  se'gneur 
deBalagny,  gouverneur  et  lieutenant-gënéral  dé  Cam- 
braj  et  du  Cambrésis.  Le  25  août  1687,  il  eut  ordre  de 
commander,  en  qualité  de  maréchaUde- camp, les  trou^ 
des  envoyées  au  duc  de  Guise  sous  la  conduite  de  M. 
de  Fontenelle,  neveu  du  maréchal  de  Montluc.  Le  8 
novembre  de  la  même  année,  on  lui  donna  pouvoir  d'en- 
gager sa  foi  envers  les  capitaines  ètsoldatsqui  tenaient 
farnison  dans  les  châteaux  deSaixe-Fonlaine  et  autres. 
1  obtint,  le  29  avril  i594)  du  roi  Henri  LV,  des  provi- 
sions de  gouverneur  de  la  ville  et  du  château  de  Marie; 
fut  nommé ,  le  29  septembre  1594,  m aréchal-d es-camps 
et  armées  du  roi ,  pour  servir  en  cette  qualité  dans  l'ar- 
mée du  Gambrésis,  sous  la  conduite  du  maréchal  de  Ba- 
lagny,  qui  lui  donna  ordre  de  lever  le  plus  de  troupes 
quril  pourrait  dans  |e  Gambrésis,  et  les  râys-Bas,  soit  à 
pied  soit  à  cheval,  et  fut  créé  en  même  temps  aide  des 
marécbaux-de-camp  de  l'armée  royale,  par  prpvi.sions 
registrées  à  Laon,  le  18  février  iSgS,  Le  roi  lui  donna 
encore  une  commission,  le  19  août  iSgS,  pour  faire 
vendre,  parles  officiers  de  j  ustice  de  Marie,  une  coupe  ex- 
traordinaire de  bois  dépendants  dudîl  coin  té,  pour  payer 
les  troupes  de  la  garnison  du  Marie,  ne'pouvant  l'être  par 
les  habitants,  qui  venaient  d'essuyer  un  grand  incendie. 
Il  mourut  le  8  février  1697,  et  fut  enterre  dans  l'église 
principale  de  celle  ville,  ainsi  qu'on  le  voyait  par  son 


36l  D1CT!01fKAIft£   WITEfiSEL 

épitapbe,  placée  a  cdfé  de  la  porte  de  la  sacristie.  Il  arail 
époasé,  par  contrat  da  4  décembre  i588,  passé  devant 
Kerre  de  Maison  et  Pierre  Carlier,  notaires  rojaaXi»  Ma- 
rie le  Cterc  (i),  tîlle  d'Imbert  le  Clerc,  écnyer,  seigle  or 
de  Rigebaj  et  de  Druelie-sar-Somme ,  terre  qaVfie  lui 
apporta  en  mariage,  et  de  Madelaine  de  Ligoieres.  £lle 
fê  remaria  a  Pierre  de  la  Salie,  gouTerneor  de  Marie, 
seigneur  de  Rogny,  de  Rigebaj  etHourj;  et,  en  étant 
aatorisée,  elle  renonça  an  douaire  de  son  premier  mari,  en 
faveur  de  Pierre-Alexandre  de  Signier,  son  fils  aîné,  par 
acte  do  i  *'*  mai  1 6a4«  Devenue  veuve  de  ce  second  mari,  el- 
le passa  un  traité,  le  i4  février  i636,avecPliilbertde  Neuf- 
ville,  écuyer,  seigpeur  de  Forest,  demeurant  a  Mis^rj:, 
comme  épouse  de  Marie  ou  Madelaine  de  la  Salle,  fiil« 
vnieoe  du  susdit  Pierre,  en  vertu  duquel  Philbert  de 
Neufville  et  sa  femme  renoncèrent  aux  successions  é- 
chues  et  à  échoir  de  Pierre  de  la  Salle  et  de  Mari^  le 
Clerc,  se  réservant  néanmoins  leurs  droits  et  actions  am 
cas  ou  Pierre-Alexapdrede  Signier,  seul  enfant  mâle 
de  ladite  Marie  le  Clerc,  viendrait  à  la  prédécéder.  GVst 
par  suite  de  ce  traité  que  la  terre  de  Aognj  et  la  moi- 
tié de  celle  de  Hourj  sont  entrées  dans  la  maison  de 
Signier.  Marie  le  Clerc  lit  son  testament  le  i5  juillet 
1637.  Elle  eut  de  son  premier  mari  : 

i^,  Pierre-Alexandre,  dont rarûcle  suit; 
a^  Renée  de  Signier,  mariée,  le  21  août  i623,  a- 
yec  Jérôme  Seguier^  ëcujer,  seigneur  de  Cham- 

Jiignj,  capitaine  d'une  compagnie  de  chevau- 
égcrs  ;  a®  à  Nicolas  du  Boulay ,  chevalier,  sei- 
gneur de  Sery,  conseiller,  maltre-d'hôtel  ordi- 
naire du  roi.  Elle  fit  son  testament  le  1 1  janvier 
i663. 

VI.  Pierre-Alexandre  de  Sigrier,  chevalier,  seigneur 
de  Roçnj ,  de  Regibay  et  de  Hour j,  d'abord  lieutenant 
au  régiment  deRambures,  ensuite  commandant  de  4oe 
lances  et  de  iScompagnies  de  r  00  hommes  d'infanterie, 
^accéda  a  Pierre  de  la  Salle,  dans  ta  charge  de  capitai^- 


(i^  l^  dere:  D'argent,  à  la  bande  de  sable,  accompagoëe  en 
«hcf  d*iHie  aigle,  et  en  pointe  d'une  molelte ,  le  tout  du  «léaie.  • 


DB   LA   VOBLES8E  I^B   rKAITCE.  563 

meeî  g^onrémeur  de  la  ville  et  ducbateaa  de  Marie,  pat 
provisions  dn  2a  septembre  iSag,  pour  lequel  goaver^ 
nementtl  prêta  sermeot,  le  Somai  i63e,  entreles  ihains 
de  M.  de  fllarillac  ,  garde- des-  sceaux  de  France;  eut 
commission,  le  23  mars  i635,  de  lever  une  compagnie 
de'  100  moasqaetaires  à  cheval;  et,  le  Soda  mois  de  mai 
Sirivatit  y  reçut  l'ordre  de  réunir  sa  compagnie  de  mous* 

Îuetaires  en  corps  avec  d'autres,  sous  la  cliarge  de  Ht.  de 
0U7,  marée bal-de-camp,  le  10  mai  t638,  celui  de  met«- 
tre  sa  compagnie  de  cavalerie  à  la  hongroise,  en  compa- 
gnie de  chevau- légers,  laquelle  fut  réformée,  en  no^ 
vembre  de  la  même  année;  et,  le  4  octobre  i64.t ,  celui 
de  lever  100  hommes  adroits  aux  armes,  et  de  se  faire  ai- 
der pour  cela  par  les  gentilshommes  voisins,  et  les 
maïeur  et  échevius  de  Marie  ;  enfin  fut  fait  prisonnier  en 
défendant  cette  ville  avec  vigueur  contre  1  armée  enne- 
mie, la  place  étant  attaquée  de  tous  les  colé3  par  l'artille* 
rie.  Le  roi,  ayant  eu  égard  a  sa  bravoure  et  à  sa  belle  con- 
duite, lui  écrivit  une  lettre  signée  de  &  M*  et  de  la 
reine  régente,  et  contresignée  le  TelUer;  et,  comme  il 
avait  été  fait  prisonnier  à  la  défense  de  dette  place,  il  re- 
çut, le  9  novembre  1 65o,  une  letlr/e  do  cachet.qui  le  réta- 
blit dans  son  gouvernement  de  Marie.  Il  paya  3ooa  li- 
vres pour  sa  rançon;  eut  commission,  les  7  et  14  no- 
vembre i65i ,  de  lever  une  compagnie  franche  de  100 
hommes  pour  tenir  garnison  à  Marie;  mourut'  en  son 
gouvernement,  le  27  janvier  i658,  et  fut  inhumé  à  cô- 
té de  son  père.  Son  épitaphe  lui  donne  la  qualité  de 
marécfaai-des-camps  et  armées  du  roi.  U  avait  épousé, 
par  contrat  du  24  mars  1640,  passé  devant  Warnet,  u6« 
taire  à  Marte,  Catherine  Arnould  (1),  veuve  de  Char- 
les de  la  Salle,  écujer,  seigneur  de  Marcj,  capitaine 
au  régiment  de  Longueval,  et  fille  de  Simon  Arnould, 
écuyer,  sieur  du  Buisson ,  conseiller-secrétaire  ordinaire 
de  la  reine-mère,  et  de  Lucrèce  Bourges.  Elle  lui  ap- 
porta la  terre  de  Marcj ,  acquit  celle  de  liUgnj ,  don[| 
elle  rendit  hommage  au  roi ,  le  8  mars  1664,  ^^  ^^ 
doQoa,  le  24  juillet  de  Tannée  suivante;  son  dénombre- 
ment, dans  lequel  elle  se  dit  veuve  de  Pierre- Alexandre 


•*«#• 


(i)  AmoM.  :  D^aior,  à  répervier  d'argeat,  empiétant  une  per- 
drix du  même. 


364  DIGTlonHAfftE   VHITEKSEI.  - 

de  Signier,  chevalier,  gonv<^rneur  des  ville  et  châtean 
de  Marie,  maréchal  de  bataille  des  armées  du  roi,  sei- 
gneur des  villages  de  Rngny,  de  Marcy  et  de  Rige- 
baj.  Il  avait  fait  hommage  au  roi,  et  fut  admis  au  relief 
de  la  terre  de  Rogny ,  par  acte  du  29  octobre  ]64o  ;  fut 
reçu  de  même,  parles  ofGciers  de  S.  M. ,  au  relief  de  la 
terre  et  seigneurie  de  Marcy  et  des  fiefs  de  Béguin,  Pil- 
lois  et  Guerlot,  le  8  janvier  i643  :  sa  veuve  en  four- 
nit dénombrement  au  roi ,  le  33  mai  i665.  Elle  mourut 
au  château  de  Marcj  ,  le  5  jauvier  1681 ,  ajant  eu  de 


son  mariage  : 


j^.  Henri,  qui  suit; 

a^.  Claude  de  Signier,  qui  fut  nommé  capitaine 
de  dragons  an  régiment  de  Silly,  le  36  juin  1 69 1 , 
et  était,  en  1697,  capitaine  au  régiment  deP«'j- 
sac-Dragons.  Il  mourut  au  château  de  Marcj,  le 
3  février  1714; 

3".  François  de  Signier,  co- seigneur  de  Marcy  , 
lieutenant  du  régiment  de  Bandeville  infanterie, 
mort  sans  enfants  en  Allemagne ,  en  1695  ; 

4^.  Antoine  de  Signier,  né  en  i648,  mort  en  bas 
âge. 

VII.  Henri  de  Sigvier,  chevalier,  seigneur  de  Rogny, 
de  Lu^nj-,  de  Marcy  et  de  Houry,  né  à  Marie,  en  1644^ 
entra  d'abord  page  du  roi  dans  sa  grande  écurie,  et  fut 
fait,  le  a5  octobre  1667,  lieutenaul  dans  le  régiment 
Dauphin  infanterie.  IL  fut  maintenu  dans  son  ancienne 
noblesse,  par  arrêt  du  couseil-d'état  du  roi  du  10  juin 
1669;  fit  hommage  au  roi  pour  la  terre  de  Lugny,  le 
2  mai  1671;  en  fournit  le  dénombrement,  le  23  septem- 
bre 1676,  et  celui  de  la  terre  de  Rogny  et  de  la  moitié 
de  la  terre  deHoury,  le  4  juin.1677  ;  fit  son  testament, 
le  a3  septembre,  et  mourut  le  !•'  octobre  1680,  au 
château  de  Rogny.  Il  fut  inhumé  en  la  paroisse  du  même 
lieu,  il  avait  épousé,  par  contrat  passé  devant  la  Cam- 
pagne, notaire  à  Laon,  le  3  mai  1670,  Elisabeth  Portv- 
siti^  fille  de  Jean  Ponssin,  conseiller  du  roi,  lieutenant- 
général  civil  et  crimiBel  à  Laon ,  et  de  Marguerite  Car- 
lier.  Devenue  velive,  elle  demanda  au  roi,  le  12  jan- 
vier 1681  et  le  dernier  juillet  1686,  des  lettres  de  souf- 
france, pour  les  terres  de  Rogny,  Lugny  et  Houry,  et 
mourut  à  Rogny,  le  S  octobre  17 17.  Ses  eufanls^furent  : 


BK   Ll  FOBLESSE   T(E    FRiNCC.  363 

,'      i*.  Jean*Baptisre  ,  dont  Partie] e  suit; 

a*.  Charles  de  Signier,  né  i^  8  inai*s  1676,  mort 

en  bas  âg^e; 
3®.  Louise-Colombe  de  Sighier,  mariée,  par  con- 
trat du  5  février  1689,  avec  Char  es- Antoine  de 
Martigny,  écujer,  seio^neui*  de  Varincourt ,  de 
Berlancourt  et  de  Boisfry. 

VllI.  Jean-Baptiste  de  Signier,  chevalier,  seigneaf 
de  Rogny,  de  Lnguj,  de  Marcy  et  de  Hoùry,  né  le  19 
mars  1671 ,  reçu  page  du  roi  en  sa  o^rande  écurie,  au 
mois  de  mars  1688,  sur  les  preuves  faites,  le  27  mars  de 
celle  dernière  année  ,  devant  Charles  d'Hozier,  juge 
d'armes  de  France;  servit  ensuite  en  qualité  de  cornet- 
te de  dragons  dans  le  régiment  d<-  Sillj,  et  fut  main- 
tenu dans  sa  noblesse,  par  arrêt  du  conseiUdViat  da 
roi,  du  ]4  septembre  1700,  portant  que  ce  n*est  point 
une  grkc^  qu'on  lui  fait,  mais  une  justice  qu'on  lui  rend, 
avec  d'a!i(ant  plus  de  raisop  que  les  preuves  de  sa  no- 
blesse avalent  déjà  éléAtites  par  Henri,  son  père,  quiavait 
été  pug^e  du  roi.  11  rendit  foi  et  hommage  à  S.  M.  pour  sa 
terre  de  Rogny,  le  27  février  1692,  et  en  fournit  le  dé- 
nombrement 9  ainsi  que  de  la  terre  de  Lugny,  le  25 
juillet  1698.  Il  rendit  encore  foi  et  hommage  au  roi. 
Je  17  août  1722 ,  pour  les  terres  et  fiefs  de  Rogny,  IVIar* 
cy.  Béguin  ,  Pillois,  Ponssin ,  Guerlot,  Lugny  et  Hou- 
^yi  pour  moitié,  à  cause  du  joyeux  avènement  à  la  cou- 
ronne. Il  fit  son  testament,  le  9  février  1722^  légua 
tousses  biens  à  son  fils  aîné,  mourut  à  Laôn,  le  17 
décembre  de  la  même  année,  et  fut  inhumé  daiis  l'é- 
glise de  Saint-Julien,  sa  paroisse.  11  avait  épouse,  par 
contrat  du  23  juin  1699,  passé  devant  le  Nain,  notaire 
à  Laon ,  Marie-Anne  Chei^aiier^  fille  de  Pierre  Cheva- 
lier, seigneur  de  Châlillôn  ,  et  de  Marie  Ponssin.  Elle 
testa  le  3,  et  mourut  le  22  mars  1728,  et  fut  inhumée 
à  côlé  de  son  mari.  Leurs  enfants  furent  : 

1*.  Claude-Alexandre,  dont  l'article  suit; 

2'\  Marie-Jeanne-Ëlisabeth  de  Signier,  morte  k 
l'âge  de  16  ans; 

3°.  Marié-Marguerile  de  Signier,  alliée  :  i®,  le  7 
juin  1728,  à  Michel-Raimond  de  Cliocquard  de 
Sainl-'Ë tienne,  chevalier;  2"*,  le  11  mai  1728,  à 


}Û&  mCTlOIlKAlHE    U1I1?EE9EL 

Josaé-Louis  Laumonier,  c1ie?alier,  seigoetir  Aé' 
la  Motte;  3%   le   3  mai   i?4î  ,   à  Paul-Fran- 

Sois  de  fVarelf  écQjer,  gendarme  de  la  garde 
oroi; 

4*.  Ma  rie*  An  ne^Elisabetli  de  Sîgnier,  alliée  :  i^  à 
Loaiit'François  de  Foucault,  chevalier,  seig^ieur 
de  Touljr  ;  2*,  à  Lonis-Diendonné  de  MorigeoU 
chevalier,  seigneur  de  Gambron  ; 

5*.  Louise-Colombe  deSignier,  mariée  :  1^9 le  i4 
mars  1^28,  à  Nicolas  ^'y^/ro^,  ciievalier,  sei- 
gneur aHandrecj  et  de  Bnssj,  capitaine  an  ré- 
giment de  Condé,  infanterie  ;  2**  à  N....  deBou- 
chaud,  chevalier  de  Saint-Louis,  major  d'un  vé» 
giment  d'infanterie; 

€*.  Marie-Jeanne  de  Signier,  femme  de  Mérj  de 
Bayard^  chevalier  de  Saint-Louis,  brigadier  des 
gardes-^dtt-corps  du  roi. 

W*  Clande^^Alexandre  de  Sioviee,  chevalier,  sei* 
gneur  de  Rogn j,  de  Lugnjr,  de  Marcy  et  de  Houry,  né 
Je  ai  mars  1704*  rendit  hommage  au  roi,  avec  sa  mère, 
le  5  mai  T724 ,  servant  alors  dans  le  corps  royal  de  l'ai** 
tillerie,  à  la  Fère  ;  donna  au  roi  le  déqombreihent  de 
Kogny,  le  S  juin  lySo,  et  celui  de  Lugny,  le  a  septem- 
bre 1789;  celui  de  la  moitié  de  la  terre  de  Houry,  le 
4  janvier  1745,  et  celui  de  Marcy,  le  3o  avril  suivant;  II 


l»ire  à  Laon  ,  Marie- Anne-Geneviève  V/e/Jecowr/  (i), 
fille  de  François  de  Recourt,  chevalier,  seigneur  dUv 
Snrt,  et  d'Anne*6eneviève  le  Carlier.  Elle  mourut  â 
Soissons ,  le  10  décembre  1757,  et  fut  inhumée  dan^ 
Téglise  de  Saint-Léger  de  la  même  ville.  Us  eurent  pou^ 
e niants  : 

!**•  Claude- Aie xatidre  de  Signier,  né  le  i4  novem* 
bre  1727,  mort  au  collège  de  Soissons  j 

%''*  Pierre-Alexandre  de  Signier,  né  le  ti  août 
1730,  mort  le  16  octobre  suivant; 


(i)  P«  RmouH  :  Baodé  d«  vair  et  de  gueulet ,  au  chef  dV. 


DE   LA   HODL!=:SSE    OE   FBA1I<,C«  HGj 

^       3^.  Gréguire-Fraiiçois-Alexandre,  qui  sait; 

4*.  Mari^-Jeann«-£li:>abeth  de  Signier,  née  le  3 
juillet  i725,reli0;i«Mise4de  Tordre  deFontevraull, 
au  couvent  de  GoJlinaoce; 

5".  Marie-Aune -Geneviève  de  Signier,  né  le  lé 
août  1726,  morte  dans  un  couyeiU  a  Paris; 

€\  Mari«i -Marguerite  de  Signier,  née  le  as  mars 
17^^  t  religieuse  à  la  congrégation  de  Laon  ; 

7*.  Marie-Reiue  de  Signier,  née  le  5  janvier  lySî, 
mariée,  le  3  octobre  1769 ,  avec  Jacques-^Antoi- 
Xke  du  Chetfne,  chevalier,  seigneur  de  Jony,  ca- 
pitaine au  corps  royal  de  l'artillerie ,  et  cheva- 
lier de  Saiot-Lonts  ; 

8°.  Elisabeth  i^e  Signier,  née  le  7  juillet  T  jSJ,  ma- 
riée ,  le  II  février  1760,  avec  Philogéne-Ghar- 
les  de  Montfort ,  chevalier,  seigneur  de  Saint- 
Suphraise,  Villette,  etc.,  mousquetaire  du  roi 
en  la  seconde  compagnie.  £lle  mourut  le  9  avril 
i76r; 

9*»  Marie-Gfaarlotle  de  Sîgnicr ,  née  le  i4  avril 
«735; 

io^«  Marie-Françoise-Raifflonde  de  Signier,  née 
le  6  octobre  lySS,  morte  en  bas  âge. 

X.  Grégoire-François- Alexandre  DE  Sigiciba*  cheva- 
lier, seigneur  de  Rogny,  de  Lugny,  de  Marcy  et 
de  Houry,  né  le  16  mai  r  737,  Fut  reçu  chevalier  de  Mal- 
tç  par  bref  de  dispense  d'âge  ^  du  a  octobre  1745.  Ayant 
quitté  l'ordre  à  la  mort  de  son  frère  aîné ,  il  entra  lieur 
tenant  au  régiment  de  Condé  infanterie,  le  11  décem- 
bre T755;  se  relira  du  service,  en  1759,  et,  le  7  avril 
de  la  même  année,  rendit  hommage  au  roi  pour  ses 
terres  et  seigneuries  de  Rogny ,  Lugny,  Houry  et  Marcy 
en  partie  ,  et  au  duc  d'Orléans^  à  cause  de  son  comité  de 
Marie,  pour  nu  huitième  de  la  terre  de  Marcy,  le  3o 
mai  176^  ;  fotirnit  au  même  prince  son  dénombrement 
des  terres  de  Lugny  et  de  Houry  ^  le  17  août  1769,  d# 
Rogny ,  le  1 9  du  même  mois  ^  et  de  la  moitié  4e  Af  arcy  » 
le  40  février  .1773.  Il  avait  épousé ,  le  û  août  1763 ,  par 
contrat  passée  devant  de  Saips.  notaire  aJReims,  Marie- 
Marguerite  ^e  ChûCffuard  de  Saini^ Etienne  (1),  fiJle  d« 

(1)  De  Céôc^uard  Saini'Étiennë  t  D'argentj  au  cJiiafrQO  dejM- 
ble,  accooipagiié  de4rois  itaerlatte«  dà  même. 


368  DILTIOITNAIRE   UXlVERSeL 

raiiçoîs-  Raiuiond  de  Cliocquaird  de  Saint  •  Elienue, 
chevalier^ el  de  Marie-Madelaiiie-Françoise  Marciiieui. 
£Ile  lai  apporta  en  dot  la  terre  et  seigneurie  d'Érlon, 
«t  partie  de  celle  de  Marcj,  dont  elle  avait  larilé  de 
Marie -Marguerite  de  Signier,  son  aïeule  maternelle. 
Elle  fit  hommage  pour  Êrion  au  duc  d'Orléans,  le  3 
avril  1766;  et  son  niari  en  fournit  le  d<*nombremeut, 
le  SL^  août  1775.  De  leur  mariage  sont  issus  :  ' 

i*.  Jacques-Alexandre  de  Signier  qui  suit; 

a*.  Alexandre  -  Jean  -  Gabriel  de  Signier,  né  le  4 
{envier  1770  ; 

Z^^  Alexandre -François  de  Signier,  né  le  24  mars 
1 774,  mort  en  bas  âge  ; 

4'.  Alexandre-François-Magloire  dç  Signier,  né 
le  4  mai  1775,  èbevalier  de  Malte  de  minorité, 
mort  officier  aux  gardes  -  wallonnes ,  en  1792  ; 

5*.  Antoine-Alexandre  de  Siguiei* ,  né  le  i4  juil- 
let 1776,  mort  en  bas  âge  ; 

6**.  Marié  -  Marguerite  de  Signier,  née  le  26  août 
1764 ,  morte  en  bas  âge  ; 

7°.  Mairie-Françoise- Victoire  de  Signier,  néeleSo 
novembre  1771,  décédée  en  bas  âge; 

8°.  Marie-Thérèse  de  Signier,  née  le  i4  novembre 
1780,  chanoinesse  de  Tordre  de  Malte,  à  Sain l- 
Antonin,  en  1788,  morte  en  1791. 

XI.  Jacquies-AIexandre  comte  ne  Signier  i>e  Rogmy, 
né  le  6  mai  1768,  entra  à  TÊcole- Militaire  de  Brien- 
ne,  en  1780.  Il  fut  fait  officier  au  régiment  de  Condé 
infanterie,  eii  1783;  émigra,  au  mois  de  juillet  17-91,3- 
vec  les  officiers  de  son  corps ,  pour  se  rendre  à  Worms 
auprès  de  S.  A.  S.  Mgr.  le  prince  de  Condé,  sous  les 
ordres  duquel  il  a  fait  toutes  les  campagnes  deFémigra- 
tion,enAIIemaDneetenRussie,danslecorpsdeschasseurs 
nobles  et  dans  le  régiment  de  Damas  infanterie.  Il  fut 
nommé  chevalier  de  Malte  par  le  grand-maître  d'Hom- 
pech,en  1799.  Lors  du  licenciement  de  l'armée,  effectué 
en  Styrie,  en  1801,  il  rentra  en  France,  reprit  du  ser- 
vice a  la  rentrée  du  roi ,  et  fut  nommé  chevalier  de 
Saint-Louis,  le  25  août  i8i49  et,  le  29  novembre  18169 
chef  de  bataillon  dans  la  légion  de  la  Haute-Saône,  de- 
venue j6*  régiment  d^iufanterie  de  ligne,  à  la  nouvelle 


De    LJk    NOULESSE    DE    FRANCE,  069 

formation  <le  l'arniée,  en  novembre  1821.  Il  avait  été 
nommé,  le  25  avril  précédent,  chevalier  de  Tordre 
rojal  <Je  la  L^gion-d^Honneur. 

Armes  :  De  gaeules ,  à  6  têtes  d^aigle  arrachées  d'ar- 
gent, couronnées  d'or.  Cimier  :  Une  aigle  d'argent , 
couronnée  d'or. 

Suivant  l'état  de  la  Provence  dans  sa  noblesse,  pu- 
blié, en  1693,  par  l'abbé  Robert  de  BrianCon,  les  mê- 
mes armes  se  trouvaient  alors  peintes,  depuis  200  ans, 
à  un  écu  siispendu  dans  l'église  des  Jacobins  de  Toulon, 
en  la  chapelle  des  Signier^  sous  le  titre  de  Saint-Jean- 
Baptiste ,  que  cette  famille  eut  de  la  succession  de  la 
maison  de  Morance. 


;  < 


DE  SOLAG£S,  seigneurs  et  barons  de  Tholet,  de 
Castelnau ,  d^  Pe jralés ,  de  Mir^mont ,  du  Ca jla ,  d« 
Gabriac,.de  Robal,  marquis  de  Saint-Yensa,  de  Car- 
maux  ,  etc.,  comtes  et  vicomtes  de  Splages,  en  Bouer- 
gue  et  en  Albigeois  ;  maison  d'ancienne  chevalerie,  qui 
a  pris  son  non^  d'une  chat ellenie  située  à  ttois  lieues  et 
demie  d'Ëspalion ,  en  Rouergue.  On  la  voit  figurer  a»- 
vec  distinction  parmi  U  principale  noblesse  du, pays, 
dès  le  commencement  du  11*^ siècle,  et  remplir  succes- 
sivement lés  emplois  et  les  grades  le3  plus  éminents  de 
la  cour  et  des  armées  des  comtes  de  Rodez.  Son  ancien- 
neté est  constatée  par  les  chartes  et  les  monuments  his- 
toriques depuis  Rigaud  seigneur  de  Solages,'en  Rouer^^ 
gue ,  vers  la  fin  du  10'  siècle ,  qui  était  frère  ou  très-^ 
proche  parent  de  Raimonfd  de  Solages,  qui,  l'an  1028, 
souscrivit  un  traité  avec  Hugues  1*',  comte  de  Rouer- 
gue et  de  Rodez ,  .Aldebert  d'£staing  (  1  ),  et  plusieurs 
autres  seigneurs  [Histoire  généalogique  des  comtes  de 
Rouergue  et  de  Rodez^pag.  5).  Dom  Vaissète  rapporte, 
tom.  II,  pag.  161  de  son  àistoire  de  Languedoc,  qu'en 
l'année  io32,  Séguin  de  Roquefeuil  donna  plusieurs 
terres  qu'il  possédait  dans  les  comtés  de  Lodèves  et  de 
Rouergue,  a  Fabbaje  de  Saint-6uiIlem-du-Désert,  et 


(1)  Moréri,  qui  commence  la  généalogie  de  la  maison  d*£staiag 
paf  cet  acte,  le  date  mal  à  propos  de  Tan  1010. 


ZyO  DlCTION'IfAlRE    UlflVEBSEL 

aae  Rigancl  de  Solages,  en  Rouergue,  vassal  do  comte 
[ugues  et  du  vicomte  Richard ,  ajant  quitté  sa  femme 
et  ses  enfants,  j  prit  Thabit  monastique  quelques  années 
après.  La  descendance  de  Rigaud  de  Solages  à  formé 
plusieurs  branches  : 

1**.  Les  seigneurs  et  barons  de  Tholet,  de  Gastelnau^ 
de  Pejralès,  de  Gabrlac  «  de  Miremont,  de  Centres,  de 
Cejràc,  de  Lacan,  deYines,  etc.  qui,  après  avoir  sub- 
sisté avec  é;-lat  pendant  onze  générations ,  s^êlre  alliés 
aux  maisons  de  Barrière ,  d'Esparrou  >  de  Blontels,  de  la 
Panouse  et  de  Ricard ,  et  avoir  produit  plusieurs  per- 
5onDa£;es  décorés  de  la  chevalerie  militaire,  donné  un 
maréchal  des  armées  du  comte  de  Rodez  et  du  dac  de 
Berry,  qui  soumit  les  places  de  Ghampaignargues ,  de 
Cbarlus  et  autres  forteresses  situées  dans  les  montagnes 
d^Âuvergne,  se  sont  éteints  dans  deux  héritières  qui  é-^ 
pousèrent:  l'aînée,  en  i382,  le  chef  delà  seconde  oran- 
che,  dont  le  fils  recueillit  tous  les  biens  de  cette  bran- 
che, en  vertu  d^une  clause  testamentaire  du  dernier 
rejeton  mâle ,  du  17  février  1417  ;  la  cadette ,  en  iSgS, 
Amaury  de  Séverac ,  chevalier,  seigneur  de  Séverac,  da 
•château  de  Beaucaire  etde  Ghaudes-Âigues^  sénéchal  de 
i^uercj,  conseiller  et  chambellan  du  régent,  dauphin 
de  Viennois,  en  1419,  créé  maréchal  de  France,  le  i*» 
février  14^4,  assassiné  par  les  gens  du  conite  de  Par- 
diac  dans  le  château  de  Gages ,  en  1427  ; 

2^.  Les  seigneurs  et  barons  du  Gajla,  qui  y  a  Fépo- 
que.  où  iJs4iéritèreut  de  tous  les  biens  de  la  branche  aî- 
née, étaient  depuis  plusieurs  générations  substitués  aux 
nom  et  armes  cCArjac*  Lorsque  cette  seconde  branche 
se  subdivisa  au  1 4°  degré ,  Tainé  prit  le  nom  deSolages 
cCArjac^  qui  était  obligatoire  envers  le  possesseur  des 
biens  de  Tancienne  et  illustre  maison  d'Arjac.  Son  fils 
porta  le  nom  d'Arjac  de  Solagts^  et  son  petit-fils  ne 
prit  que  celui  d'Arjac«  Les  descendants  de  ce  dernier, 
par  suite  d'un  mariage  contracté,  en  1678,  avec  la 
maison  de  Valette-Morlhon ,  devinrent  barons  de  Gas- 
teluiary  et  de  Blazac,  et  marquis  de  Saint-Vensa,  et  por- 
tèrent les  noms  d'Arjac  de  Morlkon*  Gette  branche 
s'éteignit  au  20*  degré,  vers  la  fin  du  17*  siècle,  après 
^voir  contracté  des  alliances  immédiates  avec  les  mai- 


Dfi   tk   NÔ6LEf5*E   ÛE   FKA5CC.        '  Z'Jt 

5ons  d'Albi^nac ,  d'Aroux  de  la  Serre,  d^Azemar,  de  Bel* 
castel,  de  Bessuéjouls,  de  Canuain,  d'Ébrard  ,  de  Fel^ 
sins  de  Montmurat,  de  Gourdon,  deLuzecb,  du  TilheC 
d'Orgueil  et  de  la  Yalette-Gornusson  et  Parisat  'r 

S**.  La  troisième  branche,  dite  sccondedes  barons  de 
Tholet,  deCaatelnaa  de  Peyralés,  deGabriac,  de  Mire* 
mont,  de  Centres,  de  Ceyrac,  etc.,  etc.  fut  formée,  au 
14**  degréy  par  an  puine,  qui  n'étant  point  astreint  à 
porter  le  nom  d^Arjac,  nom  qui  n'était  imposé  qu'a  l'hé- 
ritier des  biens  de  celte  maison,  reprit  celui  de  Salages^ 
qui  était  le  nom  propre  de  ses  ancêtres ,  et  le  transmit  » 
ses  descendants.  C^te  branche  s'éteignit  au  îy^  degré^ 
après  avoir  fourni  deux  gentilshommes  de  la  maison  de 
nos  rois,  un  chevalier  de  l'ordre  de  Saint  -  Michel,  et 
deux  gouverneurs  et  sénéchaux  du  comté  de  Rodez ,  et 
s'être  alliée  aux  maisons  d'Albignac,  d'Apchon,  de  Cas* 
telpers,  du  Château  de  Sainte-^Fortunade ,  de  Gozon, 
de  Grolée,  de  la  Guesle,  de  Lustrac  ,  de  Montboissier, 
de  Montlanx ,  de  Pejre  de  Gardaillac,  de  Raimond ,  du 
Rieu  et  de  Yoisins-Montaut  j 

4***  Les  seigneurs  di' AI zac,  de  Saint- Jean  d'Alcapiès, 
de  Robal ,  de  Saint-Etienne  de  Naucoules  et  de  Lauras, 
eu  Bouergne,  marquis  de  Garmaux,  en  Albigeois, 
comtes  et  vicomt.es  de  Sola^es,  seule  branche  existante 
de  cette  ancienne  maison.  Elle  a  été  formée,  au  14*  de-* 
gré,  par  Antoine  de  Solagea,  troisièmie  fils  de  Jean  I*^' 
de  SoUges ,  chevalier,  baron  de  Tholet  (tige  commune 
des  deux  autres  branches  précitées),  et  de  Rose  de. 
Carmain  de  Négrepalisse.  Lesdescendants  d'Antoine  de 
Solages  ont  servi  avec  distinction  dans  les  armées  de 
nos  rois,  auxquelles  elles  ont  donné  plusieurs  officiers 
supérieurs ,  enlr'auires ,  un  ma,réchal-de-camp  com- 
mandant de  la  province  d'Albigeois,  un  mestre4«-camp 
d'une  brigade  de  carabiniers,  et  un  brigadier  de»  ar- 
mées du  roi  ;  et  se  sont  alHés  aux  maisons^de  Blanc  de 
Valhausy ,  deCahuzac,  de  Gharrier-Mitteraot,de  Giron , 
de  Gocural,  de  la  Fare,  de  6aldtrave,de  Goudon,  de 
Gozon ,  d'Hugons,  de  Juillot  de  Longchamps,  de  Lau- 
ziéres-Thémines  ,  de  Loubeyrae,   de  Madières,   de 
Montsanlnin  du  Montai,  de  Monstuéjoulsy  de  Morlhon^ 
Laumière^  de  Moustier,  de  la  Planche  des  Mortières,  de 


5y2  DICTIONNAIRE    UNIVERSEL 

Provenquîères ,  de  Rajbaud,  de  Rajna1di\  de  Robal, 
de  Rodez,  de  Rogier,  de  la  ^oque-Bouillac,  de  Roque- 
féuil  et  de  la  Valelle-MontéffUU 

XXI.  François -Gabriel,  vicomte  de  Solages,  chef 
des  nom  et  armes  de  cette  maison,  chevalier,  seigneur 
et  baron  de  la  Baslide-Gabausse,  de  Biaye  et  de  Saint- 
Benoît,  au  diocèse  d'Alby,  né  au  NeuflTour,  près  de 
Glermont,  en  Argonne,  le  27  septembre  1752,  entra 
élève  a  l'école- royale  militaire,  le  24  avril  1765,  H  fut 
reçu  chevalier  de  l'ordre  de  Saint -La'zare  ,  par  Mgr.  le 
dauphin,  le  12  janvier  1769,  et  fut  nommé  sous-lieu- 
ténant  dans  les  carabiniers,  le  28  avril  de  la  même 
aànée. 

I 

'Le  i5  mai  i8o5,  le  collège  électoral  du  département 
du  Tarn,  élut  le  vicomte  de  Solages  candidat  au  sénat- 
conservateur.  S.  M.  Louis  XVnr,  par  ordonnance  du 
3  juin  1818,  l!a  nommé  membre  du  cooseiUgénéral  de 
ce  déparlement;  pai:  autre  .ordonnance  du  24  août  181 9, 
président  du  collège  électoral  pour  la  session  qui  s'est 
ouverte,  le  ii  septembre  suivant ;.^t  par  une  troisième 
ordonnance  du  i*^'mai  1821,  l'a  créé  chevalier  de  Tor- 
dre royal  de  la  Légion -d'Honneur.  11  a  épousé  :  i*'  le 
9  février  1772,  Jeanne-Elisabeth  de  Claij,  •dècédée  le 
18  juin  1807,  fille  de  Biaise- Jacqnes-Pierré-Gabriel  de 
Glary  ,  chevalier ,  seioneur  de  Vindrac  ,  de  la  Ca pelle, 
de  Sainte-Luce,  de  Nartous,  etc.,  et  de  dame  Claude- 
Hyppolite  d'Yzarn  de  Freissinet  ;  2°  Françoise  -  José- 
phine-Corrégie  du  Tertre^  née  à  la  Martinique',  fille 
de  Charles  du  Tertre,  ancien  capitaine  de  cavalerie, 
«t  de  Louise  Gaugain.  Il  a  f!u  pour  enfàlbts  ; 

Du  premier  ik  : 

.     i».  Gabriel-Hyppplite,  dont  l'ai^ticle  suit; 

2°.  Paulin- Guillaume- Auguste  de  Solages,  né  le  20 
mars  1776,  reçu  de  minorité  chevalier  de  justi- 
ce dans  l'ordre  de  Saint-Jean  de  Jérusalem,  dit 
dç  M^te,  sur  preuves  faites,  le  19  juin  1781  ; 
nommé  ensuite  élève  au  collège  de  la  marine 
d' Allais,  puis  reçu  élève  de  la  n^arine  de  1  ^*  clas- 
se, au  mois  d'avril  11790.  Au  piois  de  mai  suivant, 
il  l'ut  embarqué  sur  la  (régale  la  Beietteyei  le 


DB    LA.   KOBLESSE   DE    FRANCE.  373 

commandeur  de  Ligondès,  chef  de  l'escadre,  le 
débarqua,  en  novembre  1792,  à  Malte,  où  il  a 
continué  de  servir  3ur  les  galères  et  les  vais- 
seaux de  l'ordre.  Deux  mois  avant  la  prise  de 
celle  lie  par  les  Français,  il  était  passé  à  Barce- 
lonne  avec  un  congé  du  grandr-maître; 

3".  Paul  in -Auguste  dp  Sciages,  né  le  16  décembre 
1778  ,  mort,  en  1790,  au  coU^'ge  du  Plesiss,  si 
Paris  ; 

4°.  Marie  -  Gabrielle  -  Rose  de  Solages ,  née  le  17 
novembre  1774,  mariée,  le  2  n^ars  17971  avec 
M.  Jacobé  de  JS aurais  ; 

5°.  Jeanne -Charlotte -Zoé  de  Solages  ,  née  le  a5 
juillet  1789,  mariée,  le  22  juin  1822,  avec  Amé- 
dée,  comte  (Vlmhtrt  du  Bosc  ; 

6",  Jeanne-ÉHsabelh -Françoise  de  Solages,  née  le 
5  avril  17921  alliée,  le  28^  juin  1812,  à  Marie- 
Bhi liber t-noberl  marquis  de  Cugnac^  fils  d'Ar- 
naud-^Louis-Claude  -  Simon-Marianne ,  marquis 
de  Gugn^c,  et  de  Marie-Gharlotte  du  Boulet  de 
Marin  ; 

Du  second  lit  : 

7*.  Marie-Gabrielle  de  Solages,  née  a  Paris ,  le  4 
jailkt  i8i3. 

XXII.  Gabriel-Hyppolite,  comte  de  Solages,  né  le  10 
novembre  1772,  entra, au  moisd'octobre  1787, à  l'école- 
royale  militaire  de  Paris,  d'où  il  sortit,  ponr  passer  officier 
an  régiment  des  gardes-françaises,  en  mai  1788.  Il  sui- 
vit à  Goblentz  la  majeare  partie  des  officiers ae  ce  corps, 
et  fut  radié  de  la  liste  des  émigrés ,  par  un  arrêté  par- 
ticulier du  25  germinal  an  X.  Il  se  maria,  le  i3  floréal 
suivant  (3  mai  1802),  avec  Blanche-Louise- Antoinette  de 
Bertierde  Sauvi^ny^  fille  cUi-Lonis- Bénigne- François 
deBertier  de  Saavignj,  intendant  deParis,  et  de  Marie- 
Joséphine  de  Foulon^  dont  Je  père,  conseillôr-d'état,  ain- 
si que  M*  de  Bertier  de  Saavignj,  son  gendre,  furent 
si  Jiorrîble ment  massacrés  par  le^  révolutionnaires,  le  22 
juillet  1789.  Le  comte  de  Solages  est  décédé,  le  24  dé* 
cembre  18) i)  an  château  de. la  Verrerie  deBlaje,  lais* 
«ant  : 


374  DtCTIOTIWArBE    USriTERSSL 

i*.  Acliille-Ferdinand-Gabriel  de  Solages ,  né  le 

22  septembre  i8o4; 
2^  Gabriel -Hippolj le  -Loais  de  Solages,  né  le  4 

avril  1809; 
5*^.  Ainalric-Gharles-Gérard  de  Solages,  De  le  2a 

janvier  i8ti; 
4°.  Elisabeth-Gabrielle  de  Solages,  née  le  25  mai 

l8o3,  mariée,  le  2  mai  1820 ,  avec  Joseph  d'V^ 

zarn ,  comte  de  Frissinet ,  chevalier  de  Tordre 

de  Saint^Jean  de  Jérasalem  ; 
5°.  Anne -Ide- Marie  de  Solages,  née  le  iB  mai 

1806; 
6^  Blanche-Françoise-Pattline  de  Solages,  née  le 

28  août  1807. 

La  généalogie  de  la  maison  de  Solages  est  comprise 
dans  le  tom.  II  de  f  Histoire  Généalogique  et  héraldi-* 
que  des  pairs  de  France^  des  grands -dignitaires  de  la 
couronne,  des  principales  familles  nobles  du  royaume^ 
et  des  maisons  princières  de  l* Europe,  publié  en  1822. 

j^rmes  :  Ecartelé,  aux  i  et  4  d'azur,  au  soleil  agis- 
sant d*or,  qui  est  de  Solages  ;  aux  2  et  3  d'azur,  à  trois 
rocs  d'échiquier  d'argent,  qui  est  de  Robal.  Couronne 
de  marquis.Tenants:  Deux  sauvages  de  carnation  couron- 
nés et  ceints  de  lauriers  «  appuyés  sur  leurs  massues. 
Devise  :  Sol  a  gens. 

PË  SOLMIGNAC,  Solminhac  ou  Solminiac;  nobl^ 
^t  ancienne  maison ,  qui  a  pris  son  nom  du  château  de 
Solminiac  (appelé  par  corruption  Solvignac) ,  situe  près 
de  Be^na^c-sur^Dordogne,  en  Périgord  ;  elle  est  connue 
d<'puis  l'an  i25o,  et  elle  a  toujours  joui  d'un  rang  dis- 
tingué dans  l'ordre  de  la  tioblesse  de  cette  province. 
Elle  s'honorera  à  jamais,  ainsi  que  les  familles  qui  lui 
sont  alliées,  d'avoir  donné  naissance  au  bienheureux 
Alain  de  Solmignac. 

Aimeri  et  Raimond  de  Solmignac  {de  Solminhac) ^ 
chevaliers,  furent  du  nombre  des  seigneurs  qui,  en 
1261,  intentèrent  procès  devant  le  sénéchal  de  Tou- 
louse, contre  Gaillard  et  Mainard,  seigneurs  de  Bej- 
nac ,  frères ,  au  sujet  des  fours ,  moulins ,  al  berges ,  pâ- 
turages et  autres  droits  dépendants  de  la  justice  du  ohâ- 


DE   LA    VOBLESSE   DE   FRAITCC.  ^jS 

tean  de  Beynac  :  ce  procès  fut  terminé  par  une  senlence 
arbitrale,  qai  fut  rendue,  la  même  année,  par  Ber- 
trand deCardaiilac,  chevalier,  en  présence  de. Guillau- 
me de  Gonrdon  et  d^Hélie  de  Siorac. 

Gérald  de  Solminiac ,  fut  un  de$  seigneurs  qui  se 
rendirent  cautions,  en  1269,  d'une  donation  que  Miii^ 
Dard  de  Beynac  fit  en  faveur  d'Âdémar  de  Beynac,  fils 
de  Pons,  son  neveu;  et  il  fut  témoin,  en  1288  ,  avec 
Raimond,  son  fils,  du  testament  d'Adémar  de  Bejnac, 
clianoine  de  Saintes.  Il  est  sans  doute  le  même  qu'ua 
Gérald  de  Solmignac,  qui  rendit  hommao;e,  en  i3u4  « 
à  Adémar,  seio;neur  de  Beynac.  Rainaud  de  Solmignac, 
prieur  d'Ëymet,  mourut  en  1324.  Gérald  et  Raimond 
de  Solmignac,  donzels,  reçurent  une  procuration,  en 
1309.  Le  dernier,  que  nous  appellerons  Raimond  I'*", 
est  mentionné  seul  dans  des  actes  de  i324,  i335  et 
iS^o,  et  ne  vivait  plus  en  i342« 

Arnaud  de  Solmigvag,  damoiseau,  fils  de  feu  Rai- 
mond, rendit  hommage  à  Adémar,  seigneur  de  Bey- 
nac ,  en  1342.  Le  même  Arnaud,  ou  son  fils  du  même 
nom,  mourut  avant  Tan  1417,  laissant  de  son  mariage 
deux  enfants  : 

1?.  Raimond,  qui  suit; 

i°.  Réale  ou  Royale  de  Solmignac,  qui  fut  mariée  : 
1*^  à  Radttlfe  dé  la  Roque  de  Saint- Pompon  ,  et 
dotée  par  son  père  d'une  somme  de  1000  florins; 
2°  à  Hugues  de  Monilouis,  de  Plazac. 

Raimond  II,  de  Solmighâg,  damoiseau  de  Beynac, 
fit  son  testament,  le  7  août  i4i5.  Il  avait  épousé  Mar« 
guérite  de  la  Roque^  dont  il  eut  : 

i^.  Raimond  III,  qui  suit; 

2**.  Pons  de  Solmignac,  auteur  de  la  branche  de) 

seigneurs  de  Bellet  ; 
3^«  Alaïs  de  Solmignac. 

Raimond  III,  de  Solmicvag,  damoiseau,  fut  insti- 
tué par  le  testament  de  son  père,  en  141^9  héritier  des 
biens  que  sa  famille  avait  en-deçà  de  la  Dordogne ,  du 
fQii  du  château  de  Beynac,  et  fit  son  testament,  le  22  ngt- 


376  DICTlOKlfAlBE   TTKlVrBSEL 

veoibre  i48o,  dans  lequel  il  nomma  G uj^  son  fils,  qu*il 
fil  son  hëritier^et  7  fiUes,^  mariées  dans  les  maisons  de 
Marquessac,  de  Campniac ,  de  la  Treille-da- S  au- 
quel, «te. 

Guy  de  Solmignac,  damoiseaa ,  testa  le  14  septem- 
bre ii()i.  Bertrand  et  François,  ses  lils,  étant  morts 
sans  enfants,  Jeanne  de  Solmignac,  sa  fille,  recueillit  la 
succession  de  ses  frères,  el  la  porta  en  mariage,  a?ant 
Tan  l5i4i  à  noble  Michel,  eiù  Michelet  Stut  oxxEstut^ 
5eigneor  d'Assay,  originaire  d'Ecosse  (de  la  même  fa- 
mille que  MM.  de  Tracj),  fils  de  Thomas,  archer  de  la 
garde  du  corps  des  rois  Louis  XI  et  Charles  YIII ,  et 
d'Agnès  le  Roy.  Ses  descendants  ont  pris  le  nom  de 
Solmignac  de  Éoisverdun,  et  se  sont  alliés  aux  maisons 
ou  familles  de  Marquessac,  de  Gussac,  de  Vivans,de 
Griffon,  de  Belrieu,  de  Noaillan,  de  Ségur,  de  Di- 
geon,  etc.  Paul-Florent-Alaîn  de  Solmionac,  ou  Sol- 
miniac,  vicaire-général  de  Cahors,  et  abbé  de  Gadoin^ 
était  issu  de  celte  famille. 

La  branche  de  Solmignac  de  Bcllet  a  été  formée  par 
Pons,  dit  Poncet  de  Solmignac,  deuxième  fils  de  fiai- 
mond  11,  et  de  Marguerite  de  la  Roque,  lequel  fut 
institué,  en  141 5^  héritier  des  biens  que  sa  famille  pos- 
sédait au-delà  de  la  Dordagne ,  relativement  an  châ- 
teau de  Beynac,  et  testa  le  20  mars  14^7  {y,  st.).  Il 
avait  épousé  Marie  de  Bellet,  héritière  du  fief  de  Bel- 
let,  près  de  Grignols,  et  de  plusieurs  biens  situés  dans 
la  paroisse  de  Saint-Aquilini  II  eut  de  ce  mariage  : 


/ 


1''.  Antoine,  mort  sans  postérité  légitime; 
a®.  Pierre ,  qui  suit  ;  et  cinq  filles. 


Pierre  de  Solmigicjlc,  seigneur  de  Bellet,  etc.,  fut 
élu  maire  de  la  ville  de  Périgueux ,  en  i525,  et  fit  sou 
testament,  le  20  novembre  ]535.  11  avait  épousé,  le 
8  août  lôii ,  demoiselle  Sibille^t;  Chaumont ^  soeur  de 
Louis ,  seigneur  de  Labatut ,  et  de  François ,  abbé  de 
Saint- Astier ,  et  fille  de  Guillaume,  seigneur  de  Leba- 
tut,  èl'  de  Catherine  de  Glermont  de  Pilfes.  ils  eurent 
pour  enfants  : 

i**.  Jean,  qui  suit;  ( 

d°.  Jeanne  de  Solmignac ,  mariée  avec  Arnaud  de 


DE   Là    NOBLESSE   DE    FRA>GE.  J77 

Tutenncy  ëcuyer,  seigneur  <!e  la  Atassoulié^  dont 
^ihl:eht  Cli Aet  àe  Tnrenne,  et  Marguerite  de  Tu- 
ténhe,  <|tli  s*allia,  le  5  décembre  jB5€^  avec 
AynhûT  de  la  tlôcheaymoh^  seigneur  de  Pré- 
milhac  et  de  la  Brousse. 

*  •       * 

JeAn  1 0Ë  àoimciric,  écûyer,  séîghenr  de  Bellet,  de 
Récidott  )?t  de  Chône,  épousa»  le  8  lévrier  i5Z'j  (v.  st.)) 
.îeatine/>fe5/jrfcV,  fille  de  Charles,  écuyer,  seigneur  de  la 
Court,  en  Poitou  ,  et  te^ta  ,  le  2a  septembre  i55o ,  en 
faveur  de  ses  cinq  fils,  nommés  : 

I**.  Jean  II ,  qui  suit  ; 

a*".  Antoine  de  Solmignac,  seigneur  de  la  Vigerie;' 

V^  Gabriel  de  Solmignac  ; 

4''.  Arnaud  de  Solmignac,  abbé  dé  Chàncelade , 

eq  x£8i,  qui  résigna  à  AUin,  son  tieveû,  en 

1614; 
5®.  André  de  Solmignac,  auteur  dé  la  brâncbe  de 

Cbônç  et  de  Strabourg  ,  en  Bordelais. 

Jeâfl  il  bi  SoLlttciTAc,  écuyër,  seigneur  de  Bel- 
îr-t,  6tt.^  épousa,  le  29  novembt^é  1579,  Marguerite  de 
llfrfrç^t/c>*ût,  Elle  de  Pierre  dé  Marquessac,  juge-tna- 
^  de  ^ériguettX)  et  de  Mârgtiétiiè  de  Belcier^  dont 
tiaqtiireAt  : 

1*.  Aildré  de  Soln&ignac  ^  mentionné  diiilji  de^  fti5r 
tes  de  i6i5,  i6ao^  léSto  et  i6^S6)il  tendit  Bel* 
let  à  André  de  Talleyrand,  comte  de  Grîgnbh; 

a*.  Jean  UI  de  Solmignac^   seigneur  de  ïz.  Yi- 

Série  et  de  Récidbu,  dans  la  paroisse  de  Saint-> 
iqutlin,  épob^a,  le  ai  décembre  162^,  Marie 
4U  Thinon,  âoûX  il  eut  : 

ji»  fiélie  de  Solmignac ,  qili  eut  de  Marie  de 
Ckabans^Uk  femme,  une  fille  unique ,  Ma- 
rie de  Solmignac^  mariée,  le  10 décembre 
i697«  k  Nicolas,  seigneuf  de  F^ole; 

È,  Cnarlotte  deSelndignAc^  ibariée^  en  i663, 
a  Laurent  de  la  iUgaU(Ut^  écii^er,  sieur  de 
la  Perrière*  .       , 

Z^.  Raimond  de  Solmignac,  scignêut*  de  Gbau- 
mont; 

V.  48 


37^  OlCTlOirVAlBE   rxriYEXSEL 

4*.  Le  bienlieureux  Alain  de  Solmignac,  abbë  de 
Ghancelade ,  par  résigoalion  de  s^on  oncle ,  en 
i6i4  f  Alt  nommé,  par  le  roi,  a  Févêché  de  Ca- 
liors,  le  17  juin  1666,  et  mourut  eu  odeur  d& 
sainteté,  le  5i  décembre  1669; 

5®,  Isabeau  de  Solmignac,  damoiselle  de  la  Borie, 
fut  mariée,  en  1624,  avec  Poucet  de  la  Fayc^ 
écuyer,  seigneur  de  Puytier,  qui  fut  auteur 
des  seigneurs  de  la  Faye  de  la  Renaudie^  fon- 
das dans  la  maison  de  Tessières  de  la  Bertiuie 
et  de  Miremont. 

La  branche  de  Chone  »  qui  s^est  sous-divbée  en  plu* 
aienrs  rameaux,  a  pour  auteur  : 

André  de  Solmignac,  écuyer,  seigneur  de  Chdne,  né 
posthume,  cinquième  et  dernier  lils  de  Jean  1. de  Sol- 
mignac, seigneur  de  Bellet  et  de  Jeaniie  Després.  Il  é- 
pousa,  le  lô  juin  i58o,  Y vdXi^ov^^  Blanchard,  qui  le 
rendit  père  de  : 

Jean  de  Solmignac  ,  ecujer,  seigneur  de  Chone,  qui 
reçut,  le  9  août  1620,  une  commii^sion  de  capitaine  d'nne 
garnison  de  200  hommes,  au  château  de  la  ville  de  Ba- 
zas,  commandée  par  M.  de  Barrant.  11  servit  sous  les 
mêmes  ordres,  et  en  la  même  qualité,  au  siège  de  Mon- 
tauban ,  suivant  sa  commission,  du  i4  septembre  162^  ; 
et  il  fut  fait  ensuite  capitaine  du  vaisseau  la  Licorne^ 
par  brevet  du  10  juillet  1622.  Il  avait  épousé  ,  par  con* 
tratdu  i5  août  i6iô|  Isabeaué/u  Temple^  dont  pro- 
vinrent :        . 

I*.  André  de  Solmignac,  qui  fut  fait  lieutenant- 
colonel,  par  commission  du  25  mai  r646  ; 

â®.  Jean  de  Solmignac ,  écuyer,  seigneur  de  Far- 
gués,  qui  épousa,  le  17  mars  1641,  Charlotte 
Bqyer,  et  fut  père  d'autre  Jean,  seigneur  de  Far- 
gues ,  marié ,  le  1 2  août  1 669 ,  à  Marquèse  de 
Straùourg,  Il  est  auteur  de  la  branche  de  ce  nom, 
établie  près  de  la  ville  de  Castillon-sur-Dordo- 
gne ,  au  diocèse  de  Bordeaux  ; 

3®.  Antoine  de  Solmignac,  écujer,  seigneur  de  la 
Borie,  s*allia,  le  23  avril  1668 ,  a  Marie  de 
Gresl  y  ; 

4°.  Ézéchieli  dont  l'article  suit* 


D«  Li   VOVLESSE   DE   FBif Ce\  Bjg 

Ezécbîel  DE  SoLM  1GNAG ,  «poQsa  ^  ]«  a6  juilleli660| 
Antoiuelie  du  Mirai  ^  doot  il  «ut  : 

Paul-Léonard  DE  SbLMiGTVAûfCapilftîne  ati  régiment  de 
Normandie  qai  épousa,  le  22  oetobre  1691,  Radegonde 
du  Bois,  et' fit  avec  elle  un  téstamenl  mutael^le  12  jaa- 
vier  1717.  De  leur  mamge  vinrent: 

I*.  René-Paul,  cjui  sait; 

A®.  Jean- Baptiste  la  Molhe  de  Solmignac,  qoi  pas- 
sa dans  l'Inde,  dès  son  enfance ,  et  servit  sur  les 
yaisseaux  de  la  compagnie  des  Indes.  11  est  mort^ 
le  6  juillet  1783,  âgé  de  81  ans,  laissant  trois  gar«> 
çons,  qui  ont  servi  aussi  dans  les  vaisseaux  de  I& 
même  compagnie  des  Indes. 

Bené-Panl  de  Soluighâg  prit  alliance,  le  i4  aoiit 
17 18,  avec  Dorothée  eiu  Tuc^  et  vivait  encore  en  1764. 
Il  était  père  de  : 

Jean-B.ipliste  de  Solmigh iC,  seigneur  de  Qt^e,  etc^ 
né  en  1725,  épousa,  le  25septembre  1 76 1, Marie De^ar- 
naudj  dont  sont  issus  : 

!<>•  Arnaud  de  Solmignac,  nommé  sons-lieutenant 
dans  le  régiment  d'Auvergne,  le  3i  décembre 

1784;  ^  ^  ,      ^  \_ 

2*.  Alain  de  Solmignac,  placé  à  Fécole  militaire^ 

a  l'abbaye  de  Sorrèze,  en  1781  j 
3^  N....  ae  Solmignac,  né  en  1777. 

Armes  r  D'argent  i  eînq  pals  d^azur ,  et  un  chef  d'ar- 
gent, chargé  d'un  cœur  de  gueules,  qui  supporte  un 
<;roissant  du  même.  Les  seigneurs  de  Bellet  portaient  : 
De  gueules  à  trois  belettes  d'or^  a  et  x^. 


TARDY  DE  MONTRAVEL  :  a  Particle  de  cette  Ca- 
mille inséré  à  la  page  176  du  volume  précédent,  il  Faut 
ajouter  l'alliance  de  la  branche  établie  en  Vivarais  avec 
la  maison  de  Fajr-Solignac,  de  race  chevaleresque ,  qui, 


58o  DICTIOU^AIIIE   VIIITEBSEL 

Îe  «^âi99  que  U  braqoke  des  marqnif  ^  Fay  «le  k  Tour- 
laabourg,  est  issue  cka  pins  «Rciens  barons  da  YeUy. 

Ui>ç  çrrepr  4^  péqpnpt,  et  l'ofoissian  4'a»  no»  y 
sont  à  réparer  japs  la  citaÛQp  du  second  à^  ie\^^  ac- 
tes en  js^tin  qq!  rappellent  le  mariage  d^Aim^r  d«^  Mq»- 
travel  avec  Agnès  Tardyt  Cette  çi^tioQ,  poqr  <|ue  le 
sens  ne  soit  pas  affaibli,  doit  être  lue  ainsi  :  Une  autre 
transaction  passée^  en  i^SS^ enït^nobitis monacus Tar- 
dy  al  Peirus  Ttfrdydc  Montravei,  domiciêtus,  e/us  nepos^ 
4ass  k<|aeU«  ce  dernier  est  dil  fils  â'Aimar  ié  Mon- 
travel  el  d'Agais  Tatdy,  elc,  ete.,  ele« 

Dausce  méu^e  arûcU,  i]  {ai;ili?$aceirl«swotft '.ep  lySS, 
qui  n'ont  aucun  sens  k  Û  ^^i^^  de  la.  mei^t^M  def  preu- 
ves de  noblesse  faites,  en  1 721 ,  pour  une  admission  coni- 
nie,  cbeyal^r  d^  iustioe  des  cir^res  àe  S»i|h|t-]^a^«r4  et 
dç  K9tre-P9(in^  qu  Attpnt-Carmel, 

Armes  :  D'argent,  à  trois  cyprès  de  sinople,  arraebés 
et  r^ngé^^l^auq^L^Cd^gq^ute^,  S^g^  d«  ^^i^  hwfHkIits 
d'or. 


DE  LA  VERGNE  (eu  la  tin ,  de  Vernh^  /<?  Fçmha^  ou  de 
Kernià)  ;  noble  et  ançîencie  famille^  ovigio^ire  dU'Liuio- 
sin ,  qui  s'est  divisée  en  plusieurs  I^ran^bcs ,  répandues 
dans  cette  province  et  dans  le  Périgord  ,  et  qui  n'a  de 
noninum  que  le  nom  avee  ce|le  d^^  courte?  ae.  U  Ver- 
gue de  Tressan,  seig-nears  de  Dlonuiiiard  9  JUqntba-f 
sin  ^  etc.  Etiç  est.  connue  depuis.  : 

Hugues  DE  laVeegne  {de  la  Vernhd)^  chevalier, 
qui  est  qualifié  seigneur  de  Saint-Exupéry ,  et  rappelé 
comme  défunt  dans  un  acL^  de  l'an  12^7 ,  concernant 
Gaillarde^  sa  veuve.  (Manuscrits  de  Gaignières,  à  la 
bibliothèque  du  roi  y  vol.  ^Z^foL  agS.) 

Hélie  de  là  Yj^a9«»ç.l^ev.aUer^  assista  oomme.  téUBoin 
au  contrat  de  «[\ariage  ou  aqte  4^  cQn$tit«tio^  doii^e^ 
pssé  à  Mpriemaipl,  eu  1291  ^  eoue  Jeanne,  fille  éiaan- 


k 


DE    Li   VOBLESSE    DE    tHKVCf.,  38 1 

cipée  d^Ilier,  s«^igJl6^^  Ae  Itfaignac,  et  Guj  le  Sénédial^ 
««j^nçur  d'Yène»  cbevali^r. 

On  trouve  ensuite: 

Philippe,  ditVheiïpoTi  de  t.A  Vercke  ,  âamoîsean  de 
la  paroifsse  de  Sai4it-prie3lr-l)igoi^re ,  en  Liinosio»  qui 
ëpoiisa  Marguerite  Gastinel  ou  Gastineau,  par  contrat 
passé)  le  20  uoTembre  i388,  dans  lequel  e$t  rappelé 
défunt  Antoine  de  la  Vergue,  damoiseau  «  90U  père.  Il 
accensa  le  moulin  du  TeiK  eu  14069  et  assista  comme 
témoin  à  un  s|cte  de  141Q1  et  à  u«  autre  de  iii5* 

C^  j.<iig«,  par  le  rapprocheoieokcleslMDpaetdes  lieux, 
qWil  peut  a^oir  eu  pour  fik  : 

Iipbert,  dà  Imberton  ou  Hi^raberlon  de  la  Veechb, 
damoiseaq^  qui  fit  uu  bail  à  cens  damf  la.  paroisse  de 
Saint-Priest-lLigoure,  le  17  septembre  i433»  et  passa 
diÇéreqti^  acte«i»  dans  les  années  1^63^  1466,  ^4^7)  ^t-c* 
Il  eut  pour  femme  Jeanne  d€  Çramaiàd,  dont  provin- 
rent, ealr^autres  enfants  : 

1°.  Jean  ,  qui  suit; 

2®.  Hélis  de  la  Vergue ,  qui  fut  mariée  à  Jacques 
Audour,  setfpfteitr  de  la  Fepriére,  dans  la  châ- 
tcttc«i»  de  Riberao;  M>n  père  loi  »vait  promis  en 
dot  sao  liTT«a^,  monnaie  courante.  Le  coAlrat 
en  f«ft  passé,  le  %  février  1466  {y.  st.),  en  pré- 
aenee  de  Pierre  de  Roziers,  de  Ro^er  de  Jaubért, 
dft  la  paroisse  d^Allemans-,  etc. 

Jean  I  de  la.  Vebgve  ,  écuyer,  seigneur  de  la  Veirgne, 
dans  la  paroisse  de  Saint-Priesl-Ligoure,  mourut  avant 
l'année  xSaii,  laiseaut  nie  Marie  de  Rosiers^  sa  femme  : 

]^.  ftaioiiitid,  oui  suit; 

9?.  AotoineUe  de  la  Vergne,  qui  fat  mariée,  par 
contrat  du  a3  janvier  lâoa.  (v.  st.),  à  noUe  i»oni« 
qie  Raimood  de  Tessière»^  éciijrer,  seigneur  de 
T«99ién9ft  et  de  Beaulieu,  fik  de  ie*ii  de  Teseiè* 
r^s,  seigneur  desi  m^énea  lieus,  et  d'Almoïâ  de 

.   Peli^eiSt 

t'     Raimoud  de  la  Vergue  ,  écujer,  seigneur  de  la  Ver- 
^gne  et  de  Malefont,  épousa,  par  cooirait  passé  le  deV-* 


382  DicTioirvAiiti;  viinrF.iiSEL 

nier  jonr  de  novembre  li^J^  noble  demoiselle  Anto* 
nie  ou  Antoinette  cCAbzac^  fille  de  Guillaume  d'Ab- 
zac ,  seigneur  de  Mayac  et  de  Limérac ,  et  d'Antonie 
de  la  Cropte,  et  fit  son  testament,  le  lo  juin  i525f  en 
la?eur  de  ses  trois  fils ,  qui  sui?eul  : 

1®.  Jacques,  qnî  continua  la  descendance  de  la 
brandie  aînée,  connue  depuis  sous  la  dénomi- 
nation de  seigneurs  d^£slivaux,  et  dont  Tarticle 
va  suivre; 

2®.  .lean  de  la  Vergne; 

3".  Henri  de  la  Vergne,  qui  fiit  autenr  de  la  bran- 
che des  seigneurs  de  Lavaud,  dans  la  paroisse  de 
Cbâtran-Cliervix,  en  Limosin.  Il' épousa,  par 
contrat  du  i()juin  i55o,  demoiselle  Antoinette 
Mcrchitu  ou  .Verchièrt^ ^  et  fit  son  testament,  le 
zîu'in  \B6j ^  par  lequel  il  institua  héritif?r  Ga- 
briel de  la  Vergne  ,  écujer ,  son'fiKs  unique,  le- 
quel épousa,  le  y  juin  iSBy,  demoiselle  Fran- 
çoisp  /entière  (du  Autbier). 

Raimond  de  la  Vergne  pouvait  avoir  pour  frère  OQ 
proche  parent  : 

Noble  Jean  de  la  Vergue,  aeig^neor  de  Juillac,  et  co- 
seigneur  de  M^issac,  en  Limosin,  qui  eut  po^rfemme 
Catherine  Fmtcher  ou  Fouckier^  veuve,  en  i5i9,  e^ 
mère  :  i^  de  Bertrand  de  la  Vergne,  seigneur  dé  Juillac, 
dans  la  part)isse  de  Sarlhac^  et  co-seigneur  de  Maissac; 
et  2"  de  Françoise  de  la  Vergne,  mariée,  le  2  octobre 
iSiQ,  à  Jacques  du  Doufiet^  seigneur  de  Gassac,  ea 
Auvergne. 

SEIGKEVB8  DE  Li  VEBGNB-D-EsTlTAirX. 

Jacques  de  la  Vergue,  co-seigneur  de  la  Vergne,  et 
seigneur  d^£stivaux',  fut  institué  héritier  universel  par 
le  testament  de  Raimond,  son  père,  de  l*an  i525,  el 
épousa ,  par  contrai  du  19  février  i538  (v.  st.) ,  demoi- 
selle Marguerite  de  CoignaCy  qu^on  croit  fille  d^Annefc 
de  Jaubert ,  dii  de  Coignac  ou  Cougnac ,  cbevaKer,  sei- 
gneur de  la  Bastide,  Coignac  et  Châteaumorand,  el  di^ 
Françoise  d'Aubusson.  De  ce  mariage  vinrent  : 

I^  Jean  II,  qui  suit; 


DE  LA  NOBLESSE  DE  VBAKGE.  383 

.  *••  Albert  de  la  Vergne,  qui,  a  formé  la  brandie 
des  seignftars  de  la  Vergne. de  Cliampagnac.  Il 
épousa  ,  par  contrat  du  pénultième  jour  de  sep- 
tembre 1671 ,  demoiselle  Jeanne  Bazin  ^  fille  du 
seigneur  de  Puyfaucon ,  dont  il  eut  : 

Jean  "de  la  Vergne  ,  écujer  ,  seigneur  de 
Ghampagnac,  marié,  le  29  décembre  iSgô, 
à  demoiselle  Anne  de  Corail '^ 

3*.  Françoise  de  la  Vergne ,  qui  fui  mariée ,  le  a 
août  T  572,  à  Jacques  de  la  Roclieajnion, seigneur 
du  Bostbertrand,  on  Boisbertrand  ,  deuxième 
fils  d'Antoine  de  la  Rocheaymon,  seigneur  de 
Prémilhac,  et  de  Marguerite  Vigier, 

Jacques  de  la  Vergne  avait  pour  contemporain  ^  et 
probaolement  pour  proche  parent  : 

.  Antoine  db  la  Veigve  ,  écujer,  seigneur  de  la  Ver- 
,  gne  et  de  la  Valade,  gentilhomme  de  la  vénerie  du  roi, 
el  capitaine  d*Aubusson  ,  qui  épousa,  par  contrat,  ac- 
cordé le  25  janvier  i553,  demoiselle  Françoise //e  Poni- 
padour^  dame  de  Cliâteaubouchet,  et  de  Peiraux  en 
partie,  de  Sarrazac  et  de  Gombas,  tille  de  feu  François 
oe  Pompadour ,  seigneur  de  Ghâteaubouchet.  et  de 
Peirau;[. 

Jean  de  la  Vergne,  seigneur  d'Estivaux,  et  en  partie 
de  la  Vergne,  épousa,  par  contrat  du  24  mars  i56i 
(▼•  st.),  demoiselle  Marguerite  de  Joussineau ,  fille  de 
Pierre  de  Joussineau,  écujer,  seigneur  de  Fraissinet  et 
de  Tourdonnet,  et  d'Hélène  de  Badefol,  dont  vinrent, 
entr'autres  enfants  : 

I®.  Françoise  de  la  Vergne ,  mariée,  par  contrat 
du  11  novembre  1684,  ^^^^  Jacques  delà  Ko- 
4:heajmon,  chevalier,  seioneur  de  Prémilhac  et 
de  la  Brousse,  dont  elle  fut  la  première  femme; 
elle  mourut, sans  laisser  d'enfants,  avant  le  mois 
dejuiorSçô; 

3^.  Isab^au  de  la  Ver-1  légataires  par  le  testament 
gne,  I     d'Hélène  de  Badeiol,  leur 

3**.  Hélène  dc^  la  V.«Jr-|  aïeule  maternelle,  du  9 
gne ,  j     décembre  x586. 


584  DlCTlonVAlRE   VVlTEBSIiL 

On  leur  donne  pour  sœur  :  Gasparde  de  la  Vergne, 
première  femme  de  Roland  de  Jousâinea il,  écuyer,  sei* 
gnear  da  Fajat. 

On  troaveverlle  même  ternes  :  J«.ilin«de  la  Vergne, 
dame  de  Tonrdonnet,  mariée  :  i®  à  Gaston  de  la  Mar- 
thoni'e,  chevalier,  seigneur  de  t'ranchelian  ;  a^  a  Jean- 
François  de  Gaùîf  seigneur  de  Linars. 

SÊIGVEUBS  DÉ  LA  PeytAVIVIE  ET  DE  PoifTCKILLES. 

Pierre  de  la  Vergne,  écujer,  seigneur  de  riiospice 
de  la  Pejtavinie,  de  Fontenilles,  elc,  et  ({U^on  croit 
sorti  des  précédents,  fj(  son  testament,  le  ii  février 
î464  (v-  su)^  par  lec[ad  il  demanda  à  être  enterré  dans 
rég]i$e  de  Sivrac ,  pr^s  de  Bibérac.  Il  fait  mention  d^ 
Conlor  de  la  Yergne,  son  neven,  et  nomme  ses  exécu- 
teurs testamentaires,  Marguerite  de  Siôrac,  sa  femine, 
et  Hélie  de  Mellet ,  qu'il  appelle  son  gendre  affilié^  et 
qu'il  institua  son  héritier  universel,  conjointeàient  aVée 
Âudour,  son  fils;  il  fait  diflPérenta  legs,  notammeùt  un 
de  six  blancs  à  Tévêqué  de  PérigueuX.  Il  était  déjà  mort, 
en  1467  ,  laissant  de  Marguerite  de  Séorac^  sa  feteme, 
héritière  de  Fontenilles  et  de  la  PeytttYÎnie,  et  nommée 
avec  son  mari,  dans  plusieurs  actes,  depuis  l'an  t4S8, 
jusqu'en  1466: 

A°«  Audour,  qui  suit; 

m^«  Odette,  ou  Audette  delà  Vérone ^  mariée  a- 
Tant  l'an  1464,  à  noble  homme  flélie  de  MeUet^ 
icn jer,  seigneur  de  St^Pa^douSD,  des  Arl'as ,  etc. } 
'  et  vivante  encore  le  23  mars  i6<»i  (y«  st.); 

3**.  Gaillarde  de  la  Yergne,  morte  sans  alliance  ; 

4^  Catherine    de    lai 

S'.^S^èiedeliiVer ./  »^K*'«^^»»  ««  U^- 

Audour,  Oudour,on  AndouardDtliTÉRâivt,'  damoi- 
seétl,  seigneur  de  là  Pejrtatinië,  dé  FofitetlfMes,-  et  de 
Bureye,  on  Ifturée,  épousa  Anne,  dite  Annetlé^fe  Mellet j 
sœur  d'Hélie  de  Sfellet,  mârr  d'Odette  de  la  Yergne, 
et  fille  de  Jaubert  I^'  de  Mellet ,  damoiseau,  seigneur 


DE   Là   KOBLESSC    DE    F^ilfCC.  385 

àe  Mellet,  etc.,  ei  de  N...  de  Mosnier  de  Masdaran.  Il 
reçut  une  reconnaissance  féodale,  le  1 7  septembre  1492, 
dans  laquelle  il  est  qualifié  damoiseau,  seigneur  de  la. 
Pejtavinie  et  de  Burée.  De  son  mariage  naquit  : 

Marguerite  de  laYekgke,  mariée,  avant  Tannée  i5io^ 
k  noble  Jean  de  Beicier,  seigneur  deBorieporte,  qui  par 
ce  mariage  devint  seigneur  de  Fonteniiies  et  co-seigiieur . 
de  Saint-Mer  ou  Saint-Méard  de  Drône,  et  dont  la  pe-  . 
tite-fille,  Débora  de  Beicier,  porta  ces  terres  dans  1^ 
maison  de  Saint- Aulaire  par  son  mariage ,  le  20  août 
iSfàS^aLvec  Annet  de  Beaupoil  de  Saint"  Auiaire^  aeuxiè*  . 
me  fils  du  seigneur  de  Coutures  et  de  Lanmary. 

Armes  :  De  gueules,  à  trois  pals  d'or,  chargés  clia*  . 
cim  d'une  molette  d'éperon  en  chef. 

DE  VIDART;  ce  nom  se  trouve  aussi  écrit  de  Bidart 
et  de  VidardàdJï^  quelques-uns  des  titres  de  la  famille:  ^ 
mais  la  première  manière  est  plus  conforme  à  Péljroo-* 
logie  Bà&qne  f^ide" A r te  ^  (chemin  entre ,  maison  entre 
deuxcheminsj,  ce  qui  était  en  effet  la  position  de  l'an- 
cien château  ae  Vidart ,  situé  dans  la  seigneurie  de  Bé- 
basque,  près  Saint -Palais,  en  Basse -Navarre,  d*où  la 
maison  de  Yidart  tire  son  origine;  et  l'on  sait  que  chez 
les  Basques  les  noms  propres  ont  tons  une  signification 
quelconque,  [F'qyezVessài  sur  la  noblesse  des  Ba&queS| 
Pan,  1785). 

La  famille  de  Yidart,  une  des  plus  anciennes  de  la 
Basse^Navarre,  possède  de  temps  immémorial  la  seigneu- 
rie de  Béhasque.  Cette  seigneurie  est  une  de  ces  terres 
qui,  avec  le  titre  de  CaxuUleros  ^  chevaliers,  donnaient 
a  leurs  propriétaires  le  droit  de  prendre  séance  dans  le 
corps  de  la  noblesse,  aux  états-généraux  du  royaume 
de  rïavarre;  ces  terres  n'étaient  qu'au  nombre  de  144; 
les  Cas^alleros ^  chevaliers,  prenaient  rang  dans  l'état 
avant  les  Infançons,  qui  cependant  étaient  aussi  des 
gentilshommes.  La  famille  de  Yidart  a  constamment 
foui  de  ce  droit  de  séance  aux  états ,  depuis  l'époque  la 
plus  reculée  jusqu'au  moment  de  la  révolution ,  comme 
on  peut  s'en  convaincre  en  consultant  les  registres  des 
états-généraux  du  royaume  de  Navarre ,  déposés  à  Pau, 

V.  49 


386  BIGTIOnVAIRC    UNIVERSEL 

aux  archives  de  Ia  préfectare  du  département  des  Bas* 
ses-Pyrénée».  L'ancienneté  de  celle  fainille  a  été  cons- 
talée  par  une  délibération  desdits  états -généraux,  da 
3o  juin  174*1  qui  se  trouve  dans  les  mêmes  registres. 
11  y  est  dit  que  la  noble  maison  ancienne  de  yidarty. 
laqueLe  possède  depuis  tant  le  temps  les  maisons  et  gen^ 
tillèsses  a^  A  guerre  y  de  Béhasque  ^  de  ta  Béague,  de 
Saint'Palais  et  de  la  Sczlle  de  Béliasque,  en  Mire,  qui 
ont  le  droit  d'entrée  dans  les  états  ,  est  une  des  nobles  et 
des  plus  anciennes  de  la  Basse-Navarre^  qu'elle  est  no- 
ble de  race  et  d^ extraction,  qu'elle  est  comprise  sous  le 
nom  de  Béhasque  dans  tous  les  rôles  des  gentilshommes 
et  dans  les  registres  des  états ,  que  c*est  la  même  que  ceU 
le  que  Martin  Fiscay  a  comprise  dans  son  recueil^  sous 
le  nom  de.  Béhasque^  et  qu'au  surplus  il  est  d'usage^ 
dans  le  pays ,  que  les  gentilshommes  portent  plus  corn- 
munément  le  nom  de  leurs  seigneuries  ou  terres  que  leur 
nom  propre  ;  mais  que  les  messieurs  de  Béhasque  n'ont 
jamais  quitté  leur  nom  dej'amille  dans  les  registres  des 
états^  et  qu^ ils  signent  et  sont  nommés  P^idart^Béhasque^ 
Signé  au  registre  :  pour  le  clergé^  Decheto^  prieur  de 
Saint-Palais  ;  pour  la  noblesse ,  Biscondatia  ,  Saint-^ 
Martin;  pour  le  tiers-état ,  Dii/ourq^  député  de  Saint" 
Jean  Pied^de^Port^Saint^Tonna^  député  de  Saint-Pa- 
lais; Campagne,  député  de  la  Bastide;  Darralde^  dé^ 
puté  de  Cize. 

Ce  Martin  Viscay,  dont  il  est  parlé  ci-dessns,  est  da- 
teur d'une  histoire  de  Fincorporation  du  royaume  de 
Navarre  à  la  couronne  de  Castiile;  cet  ouvrage,  écrit 
en  espagnol,  a  été  imprimé  a  Sarragosse,  en  1621,  dans 
un  état  des  gentilshommes  de  la  Mérindade  de  Saint- 
Jean-Pied-dePort:  il  comprend  la  maison  de  Béhas- 
que, blasonne  ainsi  ses  armes  :  De  gueules,  au  san- 
glier de  sable ,  passant  contre  un  cyprès  de  sinople,  ac- 
compagé  de  huit  croix  de  Saint-André  d'or,  posées  3, 
2  et  5,  et  ajoute  que  les  seigneurs,  de  Béhasque,  ainsi 
que  plusieurs  autres  seigneurs  du  royaume,  prirent  dans 
leurs  armoiries  ces  huit  croix  de  Saint-André,  ài'époqae 
de  l'insigne  victoire  que  les  chrétiens  remportèrent  sur 
les  Maures,  le  jour  de  Saint-André,  du  règne  de  Ferdi- 
nand m,  roi  de  Castiile,  qui  régnait  au  commencement 
àa  l3*  siècle.  C'est  à  cet  événement  que  se  rapporte 


DE   LA    NOBLESSE   DE   fKkVCt.  58/ 

]a  devise  de  la  famille  de  Yidart  qu'on  trouTera  plus 
loin. 

I.  Pierre-Arnaud  de  Vidabt,  seig^nenr  de  Béhasque,, 
obtint  une  sentence  rendue.  Fan  i357,  par  la  cour  ma-^ 
Jour  de  Pampelui^,  et  qui  constatait  ses  droits  sur  les 
Landes  de  Sardasse,  près  Saint -Palais,  comme  (le  dé- 
pendant de  la  seigneurie  de  B^liasque.  Cette  sentence 
est  rappelée  dans  une  transaction,  du  12  avril  i636, 
passée  enln»  noble  Tristan  de  Vidarl  e;?  cîe  la-  Salle  et 
maison  noble  de  Béhasque,  d^ine  part,  et  de  Tautre  Je 
bailli  royal  de  Saint-Palais  et  les  furats  delà  dite  ville. 
11  eut  pour  fils  Guillaume  qui  suil« 

II.  Guillaume  de  Yidaet,  chevalier,  seigneur  deBé-' 
basque  ;  il  est  rappelé  dans  le  testament  de  Jacques  de 
Yidart,  son  fils. 

m.  Jacques  de  Yidaet,  chevalier,  seig^neur  de  Bé- 
hasque,  testa  le  1 1  avril  i477-  ^  testateur  ordonne  qu^il 
soit  enterré  en  l'église  paroissiale,  et  au  même  lieu  où 
Guillaume  de  Yidart,  chevalier,  seigneur  de  Béhasque, 
son  père,  a  été  enseveli  II  déclare  qu'il  laisse  de  Françoi- 
se c/e  Lalande^  sa  femme,  les  en  l'an  Is  dont  les  noms 
suivent  : 

1®.  Jean  dont  l'article  viendra; 

a®.  Florence,  qui  testa  le  i*"'  septembre  iS55,  et 
fléclara  qu'elle  voulait  être  ensevelie  au  même 
lieu  où  l'avait  été  Jacques  de  Vidart ,  chevalier, 
seigneur  de  Béhasque,  son  père.  £lle  ne»  laissa 
point  de  postérité; 

3°.  Jeanne  morte  sans  postérité. 

*  • 

lY.  Jean  de  Yidart,  chevalier,  seigneur  de  Béhas-^ 
<qae,  vivant  en  i543.  Il  a  eu  pourËls  : 

i^.  Egregy -Tristan  qui  suit; 

a°.  Pierre  de  Yidart,  auteur  de  la  branche  des  sei- 
gneurs /e  Stibe.Sy  de  Les^or^  et  de  Soys ^  dont  la' 
descendance  est  rapportée  plus  bas* 

V.  Egregy-Tristan  de  Vidabt,  chevalier,  seigneur  de 
Béhasque,  de  la  Béague  et  d'Aguerre,  obtint,  le  3o 


588  DlCTlOHVAimE   VHiyERSEL 

mai  1 552 ,  des  lettres  de  Henri  II,  roi  de  Narârre,  por* 
tant  provision  de  la  charge  de  procureur  -  général  da 
royaume  de  Navarre.  Le  i5  lévrier  1678,  a  Tépoque  du 
'mariage  de  son  frère,  il  était  conseiller  en  la  cnancelle*- 
rie  de  Navarre.  11  a  eu  pour  fils  Pierre,  qui  suit. 

Yl.  Pierre  de  Yidart,  chevalier,  seigneur  de  Béhas- 
que,  de  la  Béague  et  d'Agnerre ,  conseiller,  maître  des 
requêtes  «en  la  chancellerie  de  Navarre,  épousa  Agnès 
d'Amorots^  en  novembre  1689,  ®'  ^^'  père  de  Tristan 
de  Yidart,  qui  le  12  avril  i636,  passa  la  transaction  dont 
on  a  parlé  au  premier  degré. 

On  n^a  point  réuni  les  titres  des  seigneurs  de  Béhas-^ 
que  depuis  Pierre  de  Yidart,  dernier  nommé  jusqu'à 
ce  jour  ;  mais  on  trouve  dans  les  registres  des  états-gè- 
néraux  du  royaume  delNavarre,  à  Tépoque  de  la  récep- 
tion de  chacun  des  membres  de  la  famille,  la  preuve 
qu'ils  ont  constamment  possédé  la  terre  de  Béhasque,  qui, 
jusqu'au  moment  de  la  révolution,  leur  a  donné  entrée 
auxdits  états-généraux  dans  le  corps  de  la  noblesse. 

SEIGNEURS  DE  StIBES  ET  DE  GaACEN. 

V.  Pierre  de  Yidart,  écuyer,  second  fils  de  Jean 
de  Yidart,  seigneur  de  Béhasque,  est  nommé  dans 
le  testament  de  Florence  de  Yidart,  sa  tante^  du  i*'  sep- 
tembre i555.  11  épousa,  le  i5  février  1678,  àTartas, 
en  Gascogne,  où  il  vint  s'établir,  Montine  de  LahaUut^ 
fille  d*Arnaud>Guillaume  de  Labattut,  et  fut  assistée 
son  contrat  de  mariage  par  Égregy-Tristan  de  Yidart, 
son  frère.  11  a  laissé  de  son  mariage  : 

1  °.  Jean  le  Bon ,  dont  l'article  suit  ; 
2°.  Françoise  de  Yidart,  mariée  à  noble  Bernard 
de  Muret,  seigneur  de  Cnquerain. 

YI.  Jean  le  Bon  de  Yidart,  écuyer,  seigneur  de  Les- 
gor  et  de  Soys,  épousa^  par  contrat  du  17  février  16 13^ 
Marguerite  de  Bédora^  dont  il  eut  : 

i*'.  Jean,  baptisé,  le  9  septembre  i6i8^mortsâns 

postérité; 
2**.  Guillaume ,  qui  suit  j 


DE   LA.  50BLES5E   DE  FBAHGE.  SSç 

3**.  Jean-Arnaud ,  auteur  de  la  branche  des  sei- 
gneurs de  Soys.  {Ployez  plus  loin,) 

4°»  Louise  de  vidart,  qui  épousa,  Jean  de  FoiX" 
Candale^  baron  de  Doazit.  {f^oyez  le  Dictionnai» 
re  de  la  noblesse  de  la  Chesnaye-des-Bois  ei  les 
autres  ouvrages  sur  ces  matières,)  Jean  de  Foix- 
Candale  descendait,  au  5^  degré,  en  ligne  di- 
recte de  Gaston  de  Foix ,  II*"  du  nom ,  qui  fat 
marié  :  i®,  par  contrat  du  5  juin  i479i  avec  Ca- 
therine «ie  Foix^  princesse  de  Navarre  ^  et  2**, 
Ear  autre  contrat  du  3o  janvier  i494 1  avec  Isa- 
eau  d'Albret^  sœur  de  Jean  d'Âlbret,  roi  de 
Navarre,  et  fille  d'Alain  d'Albret  et  de  Françoise 
de  Bretagne.  Du  mariage  de  Jean  de  Foix-Gan- 
dale  avec  Louise  de  Yidart ,  sortit  : 

Joseph-Henri  de  Gândale,  qui  a  continué  jus- 
qu'à ce  jour  la  descendance  de  cette  illustre 
maison  ; 

5".  Françoise  de  Vidart,  mariée,  le  21  octobre 
i654 ,  à  noble  Pierre  de  Garnit^  et  en  secondes 
noces  à  noble  Jean  de  Marsan^  baron  de  Sain- 
te-Croix. 

VIL  Guillaume  de  Vidabt,  IP  du  nom,  écuyer, 
seigneur  de  Stibes  et  de  Lesgor,  marié ,  le  8  novembre 
1657,  à  Jeanne  de  Sanguinet^  a  eu  quatre  enfants,  tous 
rappelés  dans  le  testament  de  leur  mère,  du  5  janvier 
1676: 

r 

1®.  Jean  le  Bon  ,  dont  l'article  suit; 

2**.  Jean-Joseph  de  Vidart,  né  le  28  juillet  1642, 

qui  fit  son  testament  à  AgeU}  le  6  mars  1675,  et 

mourut  sans  postérité  ^ 
3®.  François  de  Vidart,  qui  testa  le  8  septembre 

1666,  et  mourut  aussi  sans  postérité; 
4^»  Joseph  de  Vidart,  capucin  k  Villefranche^  en 
'  fiouergue,  où  il  lesta  le  11  juillet  i665. 

VHI.  Jean  le  Bon  de  Vidart,  !!•  du  nom,  écujer^ 
seigneur  de  Stibes  et  de  Lrsgor,  épousa,  le  3  mars  1669, 
Cblherine  de  Corados  ^  fille  de  Louis  de  Corados,  sei- 
gneur de  Marsiiiac,  et  de  Marthe  de  Maurian.  Il  testa 


390  DlCTIOMl^AIRE    UNIVERSEL 

à  Paris,  le  28  juin  1692,  et  y  moarot.  Il  avait  assisté, 
le  20  novembre  1688,  au  contrai  de  mariage  de  Guil- 
laume de  Yidart,  écuyer,  seigneur  de  Soys,  son  cousin- 
germain.  Ses  enfants  sont  : 

1^.  Louis ^  qui  suif; 

a*.  Guillaume  de  Yidart,  éruyer,  seigneur  de  Les- 
gor,  qui  fui  nommé  o (licier  au  régiment  des 
dragons  de  Fonlenay,  par  brevet  du  7  octobre 
1696. 11  épousa  Marthe  de  Fos  Durrauj  dont  il 
a  eu  : 

^.  Jean-Lonis  de  Yidart,  écuyer,  seignenr 
de  Lesgor,  marié  à  N....  de  AîarsllldCy  dont 
il  a  eu  pour  enTants  : 

a.  Germain  de  Yidart,  décédé,  le  i5  oc- 
tobre 1775,  sans  postérité; 

h.  Alexandre  de  Yidart,  mort  en  Amé- 
rique, en  novembre  1777,  également 
sans  postérité  ; 

c.  Guillaume  de  Yidart,  curé  de  Suzan; 

d.  Laurent-Joseph  de  Yidart,  prieur  de 
Saint-Mont,  diocèse  d'Aire,  décédé  le 
14  novembre  1810  ; 

e.  Gerlrudede  YiHart,  religieuse  au  cou- 
vent  de  Sain'e-Ursule  de  Dax. 

B.  Laurent,  officier,  au  régim»*nt  de  Conll, 
infanterie,  mort,   en  1746,  sans  po?)lérité; 

3°.  Marthe  de  Yidari,  qui  épousa  Jean  du  Prulh^ 
écuyer,  seigneur  dlbos* 

IX.  Lonis  DE  Yidart,  écuyer,  seignenr  de  Stibes, 
né  le  3o  décembre  1669,  servit  pendant  9  mois  dans  la 
compagnie  xles  gentilshommes  de  la  citadelle  de  Tour- 
nay,  comme  le  prouve  un  cerlifîcat  du  commandant  de 
celte  compagnie  i\u  14  janvier  1694. 11  fut  ensuite  nom- 
mé oflBcier  dans  le  régiment  de  Yaubecourt,  et  quitta 
le  service,  après  avoir  été  blessé  «m  Italie,  a  Tarmée 
commandée  par  le  maréchal  de  Caiinat.  Le  24  novem- 
bre 1698,  il  épou.«a,  en  présence  de  Guillaume  de  Yi-^ 
dart,  IP  du  nom,  écuyer,  seigneur  de  Soys,  Marthe 
de  Maurian^  fille  de  Louis  de  Maurian,  écuyer,  et 
mourut  en  I724«  De  son  mariage  sont  issus  : 


DE    LA   HOBLESSE   SE    FRANCE,  S()l 

X%  Guillaume  qui  suit; 

a**.  Marthe  de  Vidart,  qui  fut  mariée,  le  i6  mai 

17241  à  Bernard  chi  Frat^  couseiiier  du  roi  en 

la  sénéchaussée  d'Albrel; 
3°.  Claire  de   Vidarl,  religieuse    ao  cou?eDt  de 

Sainte-Ursule  de  Dax. 

X.  Guillaume  de  Vidart,  IIP  du  nom ,  écuyer,  sei- 
gneur de  Stibes,  né  le  12  sopU  mbre  161)9,  épousa  Su- 
zanne de  la  Goej'te ,  fille  univ]ue  et  iiérilière  de  noble 
Jean  de  la  Goeyle,  écujer,  seij;neur  du  Pin,  et  de  Ma- 
rie-Gracie  de  Laurensde  Hercular.  Jean  de  la  Goejte^ 
était  fils  de  noble  Jean-Charles  de  la  Goejle,  et  de  Su- 
zanne de  Bédorède  de  Gajrosse,  sœur  de  noble  Jean  de 
Bédorède  de  Gajrosse,  qui  a  eu  de  Marie-Madelaine  de 
Poudenx,  Jeanne  de  Bédorède,  mariée  à  Jean  tic  Cau^ 
penne  ^  marquis  d'Amon.  Jean-Charles  de  la  Goeyle 
était  lui-même  fils  de  Jean  de  la  Goejte  et  de  Marie  de 
Biaudos  de  Castéjà. 

Guillaume  de  Vidart  décéda  le  27  mars  1758.  Il  a 
laissé  de  son  mariage  : 

I®.  Louis  ,  qui  suit; 

a*.  Bernard  de  Vidart,  né  en  septembre  1737,  of- 
ficier au  corps  royal  du  génie;  il  entra  à  l'éco* 
le  de  Mézières,  et  fut  ensuite  employé  à  Nantes, 
puis  en  Amérique,  au  fort  royal  de  la  Martini- 
que, où  il  est  mort  le  6  septembre  1766; 

3®.  Jean-Joseph  de  Vidart,  né  le  3  janvier  1742  ^ 
curé  de  Saint-Martin  de  Seignanx^  près  Bayon- 
ne,  depuis  le  1  septembre  1770  jusqu'en  1792. 
Il  a  fait  bâtir  à  ses  frais,  dans  cette  cohimune, 
l'église  paroissiale  qui  subsiste  aujourd'hui,  et 
qui  est  une  des  plus  belles  iju  pays.  Prêtre  dépor- 
té, en  1792,  il  fut  inscrit  sur  la  liste  des  émigrés, 
et  passa  plusieurs  années  en  Espagne.  Lors^de 
sa  rentrée  eu  France,  il  fut  nommé  chanoine  de  la 
cathédrale  de  Bayonne.  Par  son  testament,  du  7 
septembre  1818,  il  a  laissé  au  séminaire  de  celte 
ville  le  domaine  de  Landarèche,  dans  le  dépar- 
tement des  Basses-Pyrénées,  et  a  ordonné  que  le 
revenu  en  fût  employé  à  l'éducation  de  jeunes 
gens  qui  se  destineraient  à  la  prêtrise;  toutefui:>^ 


c'est  â  sa  propre  famille  qu'il  a  réservé  le  droit 
de  nommer  à  ces  places  gratuites.  Il  est  décédé 
a  Mezos,  le  i4  septembre  1818.  (Voyez  la  Gor- 
zette  des  Landes  du  a -2  tiovembre  1818); 

4'*  Jeanne-Marie  de  Vidart,  née  le  16  novembre 
1735  f  qui  épousa  Jean  du  Montier  de  Priscé, 
chevalier  de  l'ordre  royal  et  militaire  de  Saint- 
Louis,  lieutenant-colonel  au  corps  royal  dn 
génie; 

5^.  Marthe  de  Yidart,  religieuse  au  couvent  de 
Sainte-Ursule  de  Dax; 

6®t  Françoise  de  Vidart,  religieuse  au  couvent  de 
Sainte4Zllaire  de  la  même  ville» 

XI.  Louis  DE  YiDÂET,  n^  dn  nom,  seigneur  de  Sti- 
bes,  né  le  3o septembre  l'ySô,  a  épousé,  par  contrat 
passé  À  Pau,  le  8  février  1766,  Marie-Josèphe  de  Lat-^ 
mand,  en  présence  de  noble  Mathieu  de  Yidart,  sei- 
gneur de  Soys.  Marie-Josèphe  de  Larmand  était  sœur 
aînée  de  Cyprienne  de  Larmand,  mariée  à  messire 
Louis- Achille  Monch  d'Uzer»  capitaine  au  régiment  de 
Conty,  et  chevalier  de  l'ordre  royal  et  militaire  de  St.- 
Louis ,  duquel  mariage  est  issu  Louis  Monck  d'Uzer, 
officier  de  la  Légion -d'Honneur,  chevalier  de  Saint- 
Louis,  colonel  du  60*"  régiment  de  ligne,  en  1820. 

Louis  de  Yidart  a  fait,  avec  la  république  française  « 
le  5  thermidor  an  4,  un  partage  de  présuccession  ,  à 
raison  du  séquestre  mis  sur  ses  biens  par  suite  de  l'é- 
migration de  Jean-Joseph  de  Yidart,  officier  au  régi- 
ment des  chasseurs  des  Yosges ,  son  fils  aîné,  [f^oyez 
im  arrêt  de  la  cour  de  cassation  du  i5  avril  1812,  rap- 
porté dansSirey  et  dans  Denevers  ,  année  i8i3.)  Louis 
de  Yidart  est  décédé  le  28  octobre  1808,  laissant  de 
son  mariage  : 

•    1^.  Jean-Joseph  de  Yidart ^  qui  suit; 

2^.  Joseph-Acltille  de  Yidart,  marié,  par  contrat 

du  27  mars  1806,  à  Marie'-Anne  £>a/â/-^ae^  dont 

est  née  une  fille  unique  ; 
3°.  Marie-Quitterie-Cyprienne  de  Yidart,  qui  é- 

poasa,  par  contrat  du  10  mars  1790,  Jérôme /e 

Vqux  de  Sainte^ Croix ^  chevalier; 
4^.  Émilie-Charlotte  de  Yidart,  mariée ,  par  cou- 


DÉ    Li    NOBLESSE    DE    FBANGK.  icj^ 

trat  du  10  déceuibré   1808,  à  noble  È^rançois 
d'Estangue» 

'XII.  Jéàn- Joseph  DÉ  iTiDARt,  clievalier,  seigneur  de 
Carcen  et  de  Slibes^  né  le  fti  décembre  r766,  fût  nofn- 
mé  officier  au  régiment  des  chasseurs  des  Vosges,  le  i  j 
septembre  jyS/fi  ^t  servit  dans  ce  corps  ^usqti^en  1791. 
Il  émigi^a,  en  1792  ;  se  rendit  à  Cof>len(z«  et  joij;;nir,  le 
3i  juillet '1792,  IVrmée  commandée  par  S.  A.  S.  Mo;r. 
Lonrs-Josfrpn  de  Bourbon ,  prince  de  Condé,  qui  lui  a 
délivré  tlii  certificat  de  ses  services,  signé  de  sa  propre 
fhain,  au  palais  Bourbon,  à  Paris,  le  i5  septembre  i8i5. 
11  fit,  sous  les  ôrdresde  ce  prince,  la  campao^ne  de  179a, 
dans  la  coinpagnie  noble  de  la  province  de  Guienne,  et 
^n  obtint  ensuite  un  congé,  au  moyen  duquel  il  passa 
en  Italie,  et  de  là  en  Espagne.  Il  est  rentré  en  France 

en  i8or. 

Jean-Joseph  01  Yidart  avait  épousé,  par  contrat  da 
10  mars  1790,  Ma  rie -Louise  de.Maarian^  fille  €t  héritiè- 
re de  lïies^ire  Louis  de  Maurian,  seigneur  de  Carcen, 
é^t  de  Marié  de   Vacquier  d^Àubaignan.  La  maison  de 
Maurian  possédait  Ih  seigneurie  de  Carcen,  depuis  le  14 
'janvier  i583,  qu*elle  fut  achetée  de  Bernard  de  Poy 
par  Jacques  de  Ma'uHaii ,  écujer;  celte  terre  provenait 
delà  maison  d^Albret,  ayant  été  vendue  au  seigneur  de 
P'oy,  en    r486,  par  Alaià,  sire  d^Albret ,  ticôitile  de 
Tartas.  Louis  de  Mattrian  était  fils  de  GuiHaume^^Antoi- 
ne  de  Maorîan,  écuyei*  et  de  Glaire  de  Bédora,  soeur 
de  la  baronn'é  d*Arttin,  dont  deséend  N... ,  baron  d'An- 
tin  ,    préfet   da    départett^énc   des    Basses-Py renées , 
en  1814^  membre  de  la  chambré  de^  députés,  en  181 5. 
Marie  d'Aubaignan»,  sœur  de   la   vicomtesse   de   Cas- 
telnau,  était  fille  de  Mathieu,  de  Vacquier  bafon  d'Au- 
baignah,  dont  la  sœur  â  eu  ponrÊls  le  baron  de  la  Hou- 
se,  successivement  ministre  plénipotentiaire  de  France 
auprès  du  roi  des  Deux-Siciles,  au  saint  siège,  de  Tin- 
fant  don  Ferdinand,  duc  de  Parme,  et  le  dernier  minis- 
tre de  Louis  XVI  auprès  du  roi  de  Danemark.  La  mè- 
re de  Marie  d^Aubaignan  était  Marie-Louise  d^Abbudie, 
iœur  de  N....  d^Abbadiè  de  Saint «Loabofief,  qui  a  es 

une  fille  mariée  à  N ,  baron  de  Crouseilhe^s,  dont  le 

frère,  Pierre-V^incent,  a  été  sacré  évlk|liedt>  Quimper,lt» 
:ij  avril  i8o5,  et  dontlepetit^ûls,  Jean-Pierre, baron d^ 

V.  So 


I 


394  DICT10VVA1RE    UVIVERSEL 

Crouseilhrs,  maiire  des  requêtes  an  conseil  -  d'état ,  en 
1820,  a  épousé  Clémentine-Louise-Henriel te  île  Choi^ 
seul'  Cof'//ier,  fille  du  comte  de  Cboiseul- Gouffier, 
pair  de  France,  ancien  ambassadeur  à  Constantinople. 

J^an- Joseph  de  Yioaet,  a  eu  de  sou  mariage  deux 
eniâots  : 

l®.  Jean-Louis- Joseph  di  Vidart,  né  le  6  février 
1791  ;  il  élail,  en  avril  l8^4  ,  pour  Tentrée  de 
Sa  majesté  Louis  XYlll  dans  sa  capitale,  mem- 
bre de  la  garde  nationale  de  Paris,  et*eu  a  obte* 
nu  la  médaille. par  brevet  du  10 novembre  1816; 
nommé  mousquetaire  noir,  le  22  juillt^t  i8i4i 
il  a  été,  en  1816,  capitaine  aide-dc-camp  de. M. 
le  maréchal -de- camp,  inspecteur- général  des 
gardes  nationales  du  dëparleinenl  des  Landes, 
jusqu^à  la  suppression  des  états- majors  de  la 
garde  nationale,  en  1818; 

a**.  Jean  Joseph-Jules- Léon  de  Yidart,  né  le  29 
pluviôse  an  12  ^19  février  1804);  il  esl  entrlé 
a  récole  militaire  de  Sainl-Gjr,  eu  novembre 
1821.  ' 

SEIGlfEIJRS  DE  SoTS. 

yn.  Jean  -  Arnaud  de  Yidart,  écuyef ,  seigneur  de 
Soys,  troisième  fils  de  Jean  le  Bon  de  Yidart,  épousa, 
]e  4  novembre  i64r,  Françoise  lie  Sanguinet^  sœur  de 
Jeanne  de  Sanguinet,  mariée,  le  8  novembre  16.^7,  à 
Guillaume  de  ridavt^  seigneur  de  Stibes,  frère  de  Jean- 
Arnaud.  Il  esl  mort,  le  29  novembre  1660,  laissant  de 
son  mariage  : 

z°.  Jean  le  Bon  de  Yidart,  qai  n'a  point  laissé  de 

postérité; 
2".  Guillaume,  qui  suit  ; 
3**.  Glaire  de  Yidart,  mariée,  le  la  janvier  1671  « 

à  noble  Jean-Louis  de  Bédora* 

.  VIÏL  Guillaume  de  Vidart,  II*  du  nom,  écuyer, 
seigneur  de  Soys,  né  le  i3  novembre  1648,  épousa,  le 
30  novembre  1688,  Marie-Anne ^u£of<,  en  présenc^de 
Jean  le  Boa  de  Yidart,  seigneur  de  Stibes,  son  cousin- 


DB  Li    KOBLESSE   DE    FRil9CE«  3^5 

germain.  1.6  m  mai  i6c}5,  il  reçut  une  lettre  de  M.  le 
marquis  de  Lav>àc,  porlanl  ordre  de  bC  trouver  a  Bazas 
le  dernier  de  mai  de  ladite  année,  à  rassemblée  de  la 
noblesse;  et,  le  4  juin  1696,  il  lui  l'ut  délivré,  pur  M.  te 
mijrf|uisde  Monli'errand,  grand -sénérhal  et  comman- 
dant de  la  noblesse  de  Guienne,  unrerlifical  constatant 
qu'il  sVtait  trouvé  à  celte  assemblée.  11  a  eu  de  son 
mariage  :  , 

1®.  Maihien  de  Vidart»  dont  rarlicle  suit; 
a*.  Claire  de  Viflart  mariée  à  noble  Jean-Mari)» 
de  Prugut^  seigneur  de  Cezeron  et  Lazarens. 

IX.  Mathieu  de  Vidabt,  écnyer,  seigneur  de  Soys^ 
né  le  I"  janvier  1690,  a  eu  pour  femme  Marie  d'f^sto^ 
we.v.*f .  En  1 7^3  ,  api  es  le  décès  de  son  épouse  ,  il  fit  éri- 
ger en  son  honneur,  dans  |ine  chapelle  qui  appartenait 
à  la  Camille  de  Vidart,  en  l'église  des  Cordeiiers  de  la 
ville  de  Tarlas ,  un  monument  sur  lequel  étaient  placées 

"ses  armoiries. li'est  à  sa  deniaude  qu^a  été  prise  la  déli- 
bération des  étals-généraux  du  rojaume  de  Kavarre  , 
du  3o  juin  1741^  rapportée  plus  haut.  11  esldécédé^  le  10 
Jlo?cmbre  1766,  laissant  quatre  enfants  : 

I®.  Mathieu  de  Vidart,  né  le  5  juillet  17171  mort 
.à  Pari»)  1^1  >  déceutbre  1781  ,  sans  postérité; 

2®.  Jean -Marie  de  Vidart,  qui  si^t  ; 

3^.  Laurent- Joseph  de  Vidart,  curé  de  Sore,  ne 
le  6  mai  1731  ;  prêtre  déporté  en  1792,  il  e&t 
mort  en  Espagne  pendant  son  émigration'; 

4°^  Claire  de  Vidart,  née  le  10  octobre  171B,  qui 
n^a  point  été  mariée. 

X.  Jean-Marie  de  Vidart,  chevalier,  seigneur  de 
Soys,  né  le  17  avril  1726,  lieutenant  au  régiment  de 
Xjorraine,  le  20  mars  1746^  capitaine  au  régiment  d^A|i- 
goumois,  le  12  mars  1748 ,  chevalier  de  Toidre  royal  et 
militaire  de  Saint-Louis,  en  1771.  Ëîn barque  sur  /e 
]S ortnumbtii  laïuf  ^  en  1780,  il  s  est  trouvé  à  la  bataille 
livrée  en  Amérique,  le  12, avril  1782»  par  le  comte  de 
Grasse,  contre  Taniiral  Rodnej.  Devenu  major,  le  i3 
avril  1783  ,  il  obtint  sa  retraite ,  le  i*"^  mars  17I4  i  ^vec 
grade  de  lie ulenant« colonel. 


396  OICTIOVIfAIRE   UHITKBSEIi 

Il  av^it  épousé,  par  contrat  du  8  octobre  1782,  Ma^ 
rie-Catherine  de  Ahurisse  de  ia  Litqite^  fille  de  Salvat 
de  Neurisse,  baron  d^la  Luane,  (conseiller  du  roi,  lifu- 
tenant-génëral  de  la  sénéchaussée  de  Tartas,  et  de  Ca- 
ifaerine-Ursule  de  Gi:anibre  dVUrgons,  fille  d^André  de 
Chambre ,  boron  dUr«>ons.  Ursule  de  Chambre  était 
sœur  de  N....  de  Chambre  d'Urgons,  chapoine  du  cha- 

Îilre  noble  de  Helz,  Tun  des  aumôniers  de  Sa  Majesté 
lOuis  XVI II,  et  de  N....  de  Chambre  d'Urgons,. cha- 
noine de  Metz*  évéque  d'Orope  in  parUhuSy  ^uj[]raoant 
^Q  cardinal  de  Montmorency,  grand- ^j^inQniei'  d^  Fran- 
ce, évéque  de  Melz. 

'    Jean-Marie  de  Yidart,  décédé  le  17  octobre  1807,  a 
laissé  de  son  mariag/e  : 

f\  Louis  de  Vidart,  né  le  i5  thermidor  an  4  (2 
août  1796).  Il  a  eu  pour  parain  Louis  de  Vidart, 
seigneur  de  jStibes.  Il  est  entré  dans  ^a  rompa-r 
gnie  des  gendarines  de  la  garde  du  roi,  le  1*' 
juillet  181^1  et  a  été  nommé ,  en  i8i5,  lienie- 
nant  dans  le  6^  régiment  de  hussards,  dil  du 
Ilatti-Rhin  ; 

^^.  Claire  die  Vidart,  mariée,  le  17  janvier  1809, 
à  GuiUauDie-*Bertran4  de  Brun,  écnjer. 

^rme^  :  Bc^rtelé,  ans  i  et  4  de  gueules,  au  sanglier 
de  sable,  pa^aui  contre 4in  cyprès  de  sinoplè,  accom- 
pagné de  huit  ciyixide  Saint-André  (petits  saui«irs)  d'or, 
ppsée^  ?,  3  et  3;  au  a  de  gueules,  à  trois  dards  d'ar- 
gent, foliés  etiempènés  d'or,  l'un  e|i  pal,  et  les  deux 
autres  passés  eu  sautoir,  la  pointe  en  bas;  au  3  de  gueu- 
les, 91  trpis  dards,  rangés  d'or,  futés  et  empèné» d'ar* 
gent,  la  pointe  en  bas.  Devise  :  Aux  Maures. 

yiR£.  Liste  des  gentilshommes  du  bailliage  de  Vi-r 
re,  convoaués^  en  1789,  pour  l'élection  des  i(éputés  au^f: 
é^ats^éneraux  du  royaume. 

QKlfTJLSHOVMKS  PQSSlfoAirT  FI£FS« 

M.  le  comte  Louis  de  Vassj,  pour  son  fief  de  la  foré| 
Auvray  et  antres. 

M.  le  marquis  de  Morant,  représenté  par  9f  «  de  }^an- 
tier,  poarsonfieCd'Annebesc. 


DE   Li   irçyLESfl^    DE   VIAffCE.  $97 

M»  le  comtç  d^Arclf^is  d^  Mo/iIjkpJi  poor  son  fief 
d'ApcUis. 

M-  de  ^icol^ji,  j*epré$eQt,é  p^r  le/comi»  deNéel^poor 
sou  fiçf  de  ^éll}r. 

M,  le  Cordier,  pojir  çop  f)ef  de  Biircj. 
M.  d'e  Cç^ili^uu,  coml^  d'Auteuil,  rejprésenlé  par 
'M.  de  Cbeux  de  Saint-CJ^ir,  pour  çun  iiei  de  Burcy. 
M-  le  Pelletier  de  BloUiidé,  pour  3011  BeP  de  Bremoj, 
M.  Billeheust  d'Argenlon ,  pour  son  fief  de  Besloii. 
51.  TJrj  de  Carquei^d^j  «<  M-  de  Pierrette,  repré- 
sentés'par  M-  dç  PierrciÇle,  po«^  kur  lief  de  Tuley-le- 
P^trj^. 

M.  Gautier^  et  ^^idafnn  Jl.a  a^^r^juisfe  de  Gampîgny, 
représentée  par  M>  soniji|i,  ppiur  lenrfief  de  Curvilie. 
^U  de  Banville)  pour  pQfi  Âef  de  Coiilpaces. 
M.  de  Bilheurt ,  ponr  son  fief  de  Champ-du-BonU;  ■> 
M,  de  la  Roqpe  de  Çahanif  jnepréseiité  par  M.  de  Me* 
niJIet,  pour  son  fief  de  Caham. 

A(.  Prudes,  représenté  p^r  If*  J^rndcs,  son  fils,  .pour 
son  fief  de  Campagnol  les. 

M.  de  Rosnay  des  Meillières,  représenté  par  M.  de  U 
Bo^erie, 

M.  de  HainauUde  Cai^eJJonp,  H  mademoiselle  delà 
Bignf ,  feprésenlép  p^r  M..d£  .Cr^isilles,  ponr  leup  fief 
dans  Gles|S>% 

M.  du  ][lpzel,  r.epr/isepté  par  M*  d'Anjou  de  Boisnan- 
lier,  et  M.  de  Got^ve^t  de  Liangerie,  représenté  par  M. 
d'Auray  .de  3ainter-PoU,  pc^p^  leur  fief  dans  Gourson. 
M.  de  Pierrefite ,  pour  son  fief  de  Gauville. 
M.  le  mprquiç  du  Quef^qof ,  r^pi*.é&enié  par  M.  de 
Banville,  pour  son  fief  de  Clin(;liaaips. 

M.  de  Sa^pt-lÇ.erniaiq  dç  h  Pazof:he ,  et  M.  du  Clia- 
lel  delà  Varinière ,  pour  leur  fief  d'Ëslry. 

M.  JbinjifW  de  la  Cor.derie ,  reprètenlé  par  M.  Drn^ 
des  de  1.^  Toi^r^  /^^  JD^.  de  Frieval,  pour  leur  fief  de 
Fresnes.    ^ 

M.  Ango(9  icojzile  de  Flers^  représenté  par  H.  de  €a-* 
nisj,  pour  son  fief  de  Flors. 

lyi.  de  Malherbe ,  représei^l^  par  M.  d'Anjou  de  Bois« 
nahtier,  pour  SQi?  fief  de  6athei|iot!i 

M   Gpjiief  (^.u  Gast ,  poyr  si>n  fief  du  iGast. 

M.  Viel  de  la  Gravene ,  pour  son  fief  de  U  Grvrerie^. 

M.  Avenel ,  pour  son  fiel  de  Lonchamp. 


39^  DiCTioirirAiBï  witersel 

M.  Picard  de  Noré,pour  son  fief  de  FoQrmillj  ei 
au  1res. 

M.  des  Rolours  de  Quaire-Puils,  et  madame  de  Co- 
lurdin  de  la  Pinsonnnière,  représentée  par  M.  de  Golar« 
dit) ,  son  fils,  pour  leur  (lef  de  La^sj, 

Madame  la  marquise  de  Brassac,  représentée  par  M» 
le  comte  de  Vas.sy,  pour  le  fief  de  Landeltes. 

M.  des  Rolours  de  Gbaulîeu ,  pour  son  fief  de  la  Lan- 
de-Vaumont. 

M   de'Campion  d*Aubigny,  pour  son  fief  de  la  Selle. 

M.  de  Couespel ,  pour  bon  fief  de  Landisac. 

M.  Po]rel  de  la  Cliaslerie,  pour  sou  fief  delà  Villetle. 

Madame  Blanchard  de  Grenier,  représentée  par  M.  de 
Tracj,  pour  son  fief  de  Mcsnil-Ozouf. 

1V1.  Foiiasse,  baron  deNoirviile,  pour  son  fief  de  Mes- 
îîil-Hubert. 

Mad^ame  de  Sainl-Manvieux ,  pour  son  fief  de  Mont* 
cbauvet. 

M*  des  Bolours  de  Moncbamp,  représenté  par  M. 
des  Rolour!»  de  Qualre-Puils,  pour  son  fief  de  Mon* 
cbamp. 

M,  de  la  Mariouze  deMonbray,  représenté  par  M.  le 
baronne  Ginnilieu,  pour  son  fief  de  l><onl)iay. 

M.  deBilleheuàl  de  Boishel,  représenté  par  M.  Bille- 
lieust  d'Arj>enlon,  pour  son  fief  de,Margnerin. 

M.  de  la  Roqué  de  Monsegré ,  représenté  par  M.  de 
la  Roque  de  Menillet,  et  madame  de  Freval ,  repré* 
senlée  par  M.  de  la  Pommeraye,  poiir  leur  fief  dé 
Monsegré. 

M.  Le  comte  du  Bozel  Beaumanoir,  pour  son  fief  da 
Montilly. 

M.  le  Doulcet,  merquis  de  Pontécaulant,  pour  son 
fief  d.e  Pontëcoulanl. 

M.  d*Amph?rnet,  pour  son  fief  de  Ponl-Bellenger. 

MM.  de  Corday  d'Arclais,  pour  leur  fief  de  Pierres. 

M.  le  baron  de  Monpinson,  pour  son  fief  de  Preslesi 

Madame  de  ïhonry,  représentée  par  M.  Noèl  da 
Parc,  pour  son  fief  de  Rouliour. 

Madame  veuve  Valhébert,  pour  son  fief  de  Reculey. 

M.  de  Bepudre,  pour  son  fief  de  Rbucamp. 

M.  Haillet  de  Gouronne,  représenté  par  M. de  Frotté, 
'  pour  son  fief  des  Sept'-Frères. 


DE    LA   nOMiKSSK    DE^   Fit  ATT  CE.  S^^ 

M.  de  Saint-Germaiu  du  Houlme,  pour  son  $ef  de 
Sainle>Céeile. 

Madame  de  Clinchamps  de  Saîiit-Fraguière,  repré-* 
sentée  par  M.dn  Châtel  de  la  Morlière,  pour  son  fief  de 
S«int-Fra{>uière. 

M.  du  nozel,  pour  son  fief  de  Saint-Germain  de 
Crioult. 

M.  de  Cheux  de  Saint-Clair,  M.  de  Collardin  de  la 
Pinsonnière ,  et  M.  de  la  Croix  de  Tallevende,  repré- 
sentf'S  par  M.  son  fils,  pour  leur  fiei' dans  Saint-Germain 
de  Tallevende. 

M.  Deslandes  de  la  Rnardîère,  pour  son  fief  de  Saint- 
Gei»r«;es-des-Groiseliers 

M.  Brouard'de  Glermont,  pour  son  fief  de  Sainl^ 
Martin -de-Tallevende. 

M.  le  comie  de  IXéel,  et  M.  de  Moisson  de  Tirgrey, 
pour  leur  fief  de  Sainle-Marie-Launionr. 

M.  le  Cordier  de  Bonnevah  M.  de  Moranl,  représen- 
tés par  M.Gaultier,  pour  leur  fief  dans  Saim-Maur-des- 
Bois. 

M.  de  Bonenfant,  représenté  par  M.  Âchard,  pour 
son  fief. 

Madame  la  comtesse  de  Corday  d'Orbignj,  repré- 
sentée par  M»  de  Pontécoulant,  pour  son  fief  de  Saint- 
,  Pierre-de-la-Vieille. 

MM.  les  héritiers  de  M  Blancbard,  baron  de  Gras- 
né,  pour  leur  fief  de  Saint-Pierre-Tarenlaigne. 

M.  le  chevalier  de  Beaudran,  pour  son  fief  de  Saint- 
Vigor-des-Mezcrets. 

M.  le  Beaudre  de  Sonbressin,  M.  Pépin  de  Feugray, 
pour  leur  fief  de  le  Tourneur. 

M.  Bourdon  de  Lisle ,  et  M.  de  Beaudre  de  Noyçrs, 
pour  leur  fief  de  le  Theil,  .    . 

M.  de  Bâfnville-Truttemer,  pour  son  fief  de  Trut- 
temer. 

■  M.  de  Garbonnel ,  marquis  de  Canisy,  pour  son  fief 
de  Vassy. 

M,  le  comte  de  Rabodanges,  représenté  par. M.  le 
Billeheust  d'Argenton,  pour  son  fief  de  Ferrière-du- 

Val.  '  -  ^         ^  •    •       • 

M.  du  Rozel ,  représenté  par  M.  de  Cheux  de  Saint- 
Clair  9  pour  son  fiei  de  Yaudry. 


400  DtCTlOinrAlBÊ    l/1flVERél!L 

GEBTILSHOMIIES  VOM  POSSEDANT  FiEFS. 

Le  Brtin  àe  la  Franquerie, 
Jéan-Ffançots^lïoél  dû  Rocher. 
Du  Buisson  de  Courson. 
Noël  du  Parc. 

De  Perct. 

Le  Cordier. 

Drudes  de  la  Tour. 

Le  chevalier  Héhri  âé  N<^ëK 

Le  chevalier  de  Thoury  de  ftoulouré. 

Honlt  de  Mori^n^. 

De  la  Croix. 

Du  Cfaasiel  dé  la  Morli^ré. 

Joarhim  d^Ai^jou  de  Boisnanlîér. 

Bitlel^^ust  de  la  Cotôinbê. 

Lts  chevalier  de  Gaiiis^. 

Le  Grand  d'Anerville  de  Clécj. 

DuCEateld'Ètrj^. 

DE  YISSAC  (1)9  maison  d^anciennré  chevalerie  d^Àa- 
vergne,  qui  (irait  son  nom  d^une  s^i^neofHeet  d^un  ati- 
cien  château  situés  au  diocèse  de  Brioùde.  EUe  est  con- 
nue depuis  Pitfrre  de  Vissac,  cKanoine-comte  de  Brioir- 
de,  en  1161.  Elle  a  donné  un  chanc^elier  de  France  au* 
inilieû  du  1^*  siècle,  un  évéque  de  Saint  -  Flonr^  eh 
1384,  pttisdeLavaur,  en  1394;  et  a  conti^acté  des  allian- 
bea  avec  les  maisons  les  plus  consid^rafbles.  Elle  rémoB-* 
te,  par  preuves  filifftivest  à  Pons,  q^i  ^^^  * 

I.  Pons,  I''  du  nom,  seigneur  de  Vissac,  vivant  en 
l2o5  et  1245  ,  sans  doute  frère  de  Pierre  de  Vissc^c,  vi->> 
vaut  en  1240,  portait  deur  sautoirs  Sur  sfoU  C0Dtl*e-8tel* 
il  eut  pour  fils  : 

1^  Gaspard,  dont  rarliclé  suit; 


(1)  Be  rtbifibrè^èés  édditions,  et  quelque!  erreuri  graves  à  recti- 
fier, Dous  cngageot  i  reproduire  ici  cette  généalogie,  dèjft  nieii' 
lionoée  au  tome  IV,  pag.  aaa  de  cet  ouvrage. 


fiZ  LA  .KOBLEtSK   DE   FRAIfCE.  4ot 

a*.  .Pierre  de  Vissac ,  cbatioine-comte  de  Brioode, 
en  1254  9  mort  le  i?'  août  1286  ,  suivant  Tobi- 
tuaire  de  ce  chapitre  ; 

3®.  Dalmas  de  Vissac,  reçu  chanmne-comte  de 
Brioude,  de  1254a  1274.  {Histoire  de  la  mai-- 
son  d'Aus^ergne ,  par  Baiuze ,  preuv.  p^g»  577«) 

IL  Gaspard ,  seigneur  de  YissAC,  I*'  du  nom ,  tî- 
.,Tant  en  1247  9  épousa  Marguerite  du  Puy^  et  en  eut  : 

i^  Élienne,  dont  Partirle  suit; 
2**.  Françoise  de  Vissac,  dame.d'Aurose,  morte 
au  mois  d*aout  ,1286. 

Dans  le  même  temps  vivait  : 

'Silye  de  Vissac,  seigneur  de  la  Brosse  de  Vissac, 
père  de  Maragde  de  Vissac,  mariée,  vers  Tan 
i33o,  avec  Armand  de  Rocht baron  ^  seigneur 
d^Ussoo. 

IIL  Etienne,  P'  du  nom,  seigneur  de  Vissac,  vi-^ 
vant  en  1278,  épousa  Guigonne,  dame  d*Arlenc^  fille 
et  liérilière  de  Pons,  seigneur  d'Arlenc,  et  de  Béatrix 
delà  Roche  en  Régnier,  il  fui  présent  à  un  traité  pusse. 
Fan  1287,  entre  Guillaume  de  Bourbon  et  Robert , 
comte  d'Auvergne.  Il  vivait  encore  en  i53i«  {Baiuze^ 
pag.  1 3 1 .)  Ses  enfants  furent  : 

1*.  Pons ,  dont  Farticle  suit  ; 
2®.  Hugues ,  cjui  fonda  la  seconde  branche ,  rap- 
portée ci- a  près. 

Dans  le  même  temps  vivaient  : 

Pons  de  Vissac,  chanoine-comte  de  Brioude,  en 

i3i4; 
Géraud  de  Vissac ,      1  chanoines-comtes  du  même 
Armand  de  Vissac ,     /    chapitre,  en  j323  et  i333. 

IV.  Pons ,  II*  du  nom ,  seigneur  de  Vissac  ,  d'Arlenc 
et  de  Val-le-Ghastel ,  près  Brioùde,  fut  présent  à  Té-^ 
mancipation  Ai^t  Bertrand,  seigneur  de  Ghalançon, 
ëa  1295 ,  de  son  pelit-lEl^i  Guillaume  de  Gbalançon^ 

V.  5i 


Xoa  DlCTlOSlIAltB   UNITEESfeL 

en  le  mariant  avec  Clitnénce  de  ia  Roche,  Il  se  reoditga- 
rani  en  i3o4,  de  la  dol  qoe  le  comte  DanpLin  donnait  à 
•a  fil  e ,  en  la  mariant  à  Pierre  de  Moniagn  ;  fut  l'on  des 
#]Ȏealeim  testamentaires  de  Beraod,  setgnem;  de  Mer- 
coeur,  en  i3i4;  fut  assigné  le  sam«*di  avant  la  Saint- 
Micliel  i3fti ,  pour  assister  à  youvertore  de  ce  testa- 
ment; alla  en  Hainaut  de  la  part  du  roi,  avec  Hde  de 
Lannoy,  en  i3f  6;  fit,  la  même  année ,  hommage  au  roi 
du  château  du  Val  et  de  celui  de  Marsat,  que  Hvnri  de 
la  Rouère  lui  avait  donnés,  et  au  sui^t  desquels  il  plaida 
depuis  contre  Humbert  de  Beau  jeu  et  sa  femme ,  en  1 32o 
et  i3a2 ,  et  fut  maintenu  en  pissession  de  la  moitié. 
Pons  acqnit ,  en  i326 ,  la  seigneurie  de  Marsât ,  près  de 
Riom,  de  Catherine  de  Rojer.Etienne  et  lui  plaidaient, 
conjointement  avec  la  nonlesse  d^Auvergne ,  contre  le 
clergé,  en  i33i.  {Baluze,  pag.  i54).  H  vivait  encore  en 
1347.  Il  avait  épousé  Alix  de  Manl&oisùer.  De  ce  ma- 
riage sont  issus  : 

1*.  Pierre  de  Vissac,  qui  fut  substitué  pafEracIe 
de  Montboissier,  son  oncle,  en  1828; 

t*.  Louis,  seigneur  de  Yissac ,  qui  suit  ; 

3*.  Dalmas  de  Yissac,  seigneur  de  Marsat,  dont  il 
fit  hommage  an  seigneur  de  TournoueUe,  en 
l35o.  Deux  ans  auparavant  il  s'était  obligé,  avec 
son  frère,  au  traité  de  mariage  de  Beraud  Dau- 
phin, seiçneur  de  Mercœur,  avec  Yolande  dé 
Genève.  Il  servit  en  Languedoc,  en  134^9  et  sous 
Amaury,  sire  deCraon,.en  i35^.  11  Cut  père  de  : 

^«  GuilUaiiftar  seigneur  de  Vissao  ; 
'   B,  Pierre  de  Vissac,  chanoine  de  Clermont; 

C  Pons  de  Vissac,  qui  s'empara,  avec  son 
frère,  de  nuil  et  par  fbrce,  du  château  de 
Yissac,  sur  leurs  cousines  :  ce  qui  les  fit 
pourstiivre  criminellement,  en  1867  et 
1870; 

1>.  Dahnas  de  Yissac,  seigneur  du  Val  et  de 
Marsat,  qui  assista,  en  i4i8,  à  la  donation 
que  Jeanne,  comtesse  d'Auvergne  etdeBôo- 
logae,  fit  a  Marie  d'Auvergne,  femme  de 
Bertrand  de  la  Toar.  {Ba^e,  tom,  If^ 
png.  621  etd'îz).  Sa  8uc9e4ikn  fut  parta- 
gée, l'e  28  mars   1472  y  entre  François  de' 


DE   hX   KOBLESSE    DE    FBAHr.E*  4o3 

Tournon  de  la  Chaise  et  Àutoine  4e  Ro«» 
chebaron  ; 

,  '  4f^  Pons  de  Vissac,  chanoine  de  Meaax,  qui  fit 
une  fondation  dans  ia  terre  du  Yal-le-Ohastel  ^ 
en  faveur  des  religieux  de  la  Chaise-Dieu ,  ai| 
noîft  de  juin  i5Sj.  {Coutumes d'Aw/ergne,  t,  IF^^ 
pag.  58.9  ) 

V.  Louis  f  seigneur  de  Tissée  el  de  Mariât ,  tivait  en 
4.34ok  11  épousa  Béa  tris  de  Sains ac,  qui  resta  veuve  en 
i36i ,  étant  mère  de  deux  -filles  :  ^ 

X*.  Dauphine  de  Vissac ,  qui  était,  avec  sa  soeur, 
sous  Ta  tutelle  de  Guy  de  Prohynes,  en  1867  el 
1870  :  Tune  et  Taulre  plaidaient  contre  leurs 
<?ousins,  qui  s'étaient  emparés  de  force  du  châ- 
teau dé  Vissac.  Dauphine  fut  religieuse; 

2*^,  Marguerite  de  Vissac ,  qui  épousa  Riijmond  Je 
Prokynef:^  seigneur  de  Prohynes  et  de  SuinU 
Privas ,  fils  de  son  tuteur.    . 

SECOiriiE   BRANCHE. 

IV.  Hugues  de  Vissac  (i) ,  chevalier,  seigneur  d^Ar- 
iénc,  second  fils  d'Élienne,  seigneur  de  Vissac,  et  de 
Guigonne,  dame  d'Arlenc,  est  ijprnmé  au  traité  de  ma«- 
riage  de  Guillaume  Compfour  a" ecMathilde  Dauphine, 
en  1 288.  n  se  rendit  garant,  en  1 290,  pour  le  seigneur  dé 
Beapjeu,  du  traité  que  ee  dernier  ht  avec  Robert,  comte 
d'Auvergne.  Le  roi  l'envoya,  en  iSia,  avec  plusieurssei- 
gneurs,  au  royaume  de  Navarre,  pour  en  prendre  le  gou- 
vernement ;  et  il  y  fit  de  temps  en  temps  des  voyages.  Il 
alla  aussi  en  cour  de  Rome,  en  i3i4t3ii^^î  qu'en  Savoie 
et  en  Dauphine,  poi^  tâcher  d'établir  une  ferme  paix  en-' 
tre  le  comte  et  le  dauphin  ;  el  eut  ordre ,  au  mois  de  dé- 
ieembre  i3i8,  de  se  trouver  à  Clermont  en  Auvergne, 
quinze  jours  après  la  Saint- André,  en  armes  et  chevaux, 
pour  accompagner  le  duc  de  Bourgogne  et  le  eomte  de 
jBoulogne  dans  leur  voyage.  Le  seigneur  de  Mercœur  le 


*■*«■  » 


(i)  On  ne  croît  pas  qu«  ce  soit  le  même  qut  Hugues  dt  Vissac» 
•OBseiUcr  au  parlement  de  Paris  en  iSiS, 

/ 


4o4  DICTlOHlTAISC   VVITCISEL 

fit  un  des  exécuteurs  de  soo  codicile,  le  16  avril  tSso. 
Il  vivait  encore  le  i3  août  i333,  époque  à  laquelle  il 
traubigea  avec  Jean  ^  abbé  de  la  Chaise-Dieu,  (haiuze  , 
pag,  i54)«  Ses  enianis  furent  : 

1*.  PoDS,  seigneur  de  Vissac,  mort  sans  enfants  de 
Gaigonne  de  Joyeuse  ; 

2^.  Etienne  de  Vissac,  seigneur  d'Arlenc,  chan- 
celier de 'France ,  qui  suit  ; 

3®.  Hugues  de  Yissac ,  chanoine  de  Brioude  et  ar- 
chidiacre de  Troy  es,  en  1 336. 

y.  Etienne  de  Yissac,  seigneur  d^ Arlenc  et  de  Mars, 
chancelier  de  France,  fut  présent  au  traité  de  mariage 
fait,  le  7  avril  i334i  entre  Guyot  de  Ghalançon  et  Isa- 
belle Dauphine.ll  prétendit  droit,  à  cause  de  sa  femme, 
en  la  succession  de  Beraud,  seigneur  de  Mercœur;  et 
dans  la  suite  il  en  obtint  le  châtelet  et  la  cliatellenie  de 
Murs ,  avec  aoo  livres  de  rente  sur  le  péage  de  Ciste- 
rés,  dont  le  fief  et  Thoinmage  furent,  a  sa  prière,  réu- 
nis a  la  couronne  de  France,  sans  en  pouvoir  être  ja- 
mais séparés,  par  lettres  du  roi  Philippe  de  Valois,  don- 
nées a  Conflans,  au  mois  de  juin  i339.  11  remit,  peu  de 
temps  après,  les  sceaux,  et  vivait  encore  en  i35o.  Il  eut 
pour  femme  Alix  de  Poitiers,  fille  de  Guillaume  de  Poi- 
tiers, seigneur  de  Cha-^coc  et  de  Luce,  baronne  de  Bau- 
diner  et  de  Montregand.  11  en  eut  : 

I*.  Etienne,  seigneur  de  Yissac,  d'Arlenc  et  de 
Murs,  qui  suit; 

1^.  Pierre  de  Yissac,  chanoine  de  Meaux,  en  iSSq, 
conite  de  Brioude,  en  1374; 

3*^.  Jean  de  Yissac,  chevalier,  qui  épousa  Blanche 
Aycelin  de  Monta&Uy  dont  il  n^eut  point  d^en- 
fants.  Etienne  de  Yissac ,  son  frère,  plaidait,  en 
iSyo  et  1372,  contre  les  héritiers  de  celte  dame; 

4*.  Alix  de  Yissac ,  femme  de  Jean ,  seigneur  ^e 
Lastic ,  vivante  en  1370. 

YI.  Etienne ,  seigneur  hb  Yissao  ,  d^Arlenc  et  de 
Murs,  vivait  en  1370  et  i382«  et  mourut  à  Tannée,  en 
i386.  II  avait  épousé  Jeanne-Gabrielle  </c  Gout^  fille  et 


DE    LA   NOBLESSE  DE   FRANCE.  4o5 

héritière  cle  Gaspard  de  Goul(i),  souâ  la  condition  que 
Etienne  de  Vissac  et  ses  descendants  ajouteraient  les 
nom  et  armes  de  sa  maison  aux  nom  et  armes  de  Yissac. 
Ses  enfants  furent  : 

1*^.  Antoine  de  Yissac,  seigneur  d'Arlenci  qui 
suit  ; 

a".  Pierre  de  Yissac,  religieux  de  l'ordre  de  Saint* 
Benoît,  puis  évéque  de  Saint^Flour,  fut  témoin, 
en  i384  9  d'un  traité  fait ,  le  jeudi  après  l'épipha- 
nie ,  entre  Beraud ,  comte  de  Glermont,  dauphin 
d'Auvergne ,  et  Geoffroy  de  Bologne,  seigneur 
de  Mont-Gascon,  et  transigea,  le  samedi- après 
la  fête  de  Saint-Mathieu,  i385,  a?ec  Tabbé  de 
Pebrac,  pour  la  jurisdiction  épiscopale  sur  les 
bénéfices  dépendants  de  cette  abbaje.  Il  fut 
transféré  à  l'evéché  de  Lavaur,  en  i^^^j  donna 
en  1897,  60  écus  d'or  aux  frères  prêcheurs  de 
Saint-FIour,  pour  bâtir  une  église,  et  fut  en- 
terré dans  le  monastère  de  Ghaise-Dieu,  devant 
le  grand  autel  ; 

3".  Louis  de  Yissac,  seigneur  de  TTiory-sur- Allier 
et  de  Saint-Pierre,  vivait  en  1400.  Il  avait  épou- 
sé Jeanne  de  Chausfigny,  qui  plaidait,  en  1420, 
contre  Hélion  de  Saint-Julien.  Il  en  eut  : 

A.  Louis  de  Yissac ,  seigneur  de  Tborj,  qui 
épousa  Annette  du  Puy,  fîUe  de  Jean  du 
Pu  j,  seigneur  de  Bermond,  et  d'Isabeau  de 
Saint-Palais*  Elle  se  remaria,  en  1426,  à 
Jean,  seigneur  de  Chaseron  ; 

B,  Alix  de  Vissac,  femme  d'Astorge, seigneur 
de  Talhac ,  dont  elle  était  veuve  en  1 423. 

VIL  Antoine ,  baron  de  Yissag  ,  seigneur  de  Goût , 
d'Arlene  et  de  Murs,  vivant  en  1892,  fit  hommage  à 
Jean  de  Berrj,  duc  d'Auvergne,  de  ses  terres  d'Arlene 
et  de  Murs,  en  141 5.  Il  avait  épousé  Marguerite  d*j4p' 


(1)  La  maison  de  Gout^  fondue  dans  celle  de  Vissac,  était  très- 
ancienne,  et  portait  pour  armes  :  d'azur,  à  deux  chevrons  d'or,  som- 
inéK  d'une  fleur  de  lyê  et  accompagnas  de  tiois  étoiles,  le  tout  du 
inémt. 


4o6  OICrtONKAimE    UNITEBSEL 

clion ,  fille  de  Louis  d'Apchon  et  de  Margaerite  d'Es** 
laiug.  11  en  eut  : 

1®.  Claude,  seigneur  de  Yissar,  qui  suit; 

2^  Anioine,  baron  de  Vissac,  d'Ârlenc  et  de  MurSi 
après  l'cin  1476.  Il  épousa  Anne  de  la  Roue, 
fille  de  Claude  ,  seigneur  de  la  Rou^,  et  de  Bil« 
lette  de  Tournon ,  dont  il  est  :  . 

Jeanne,  dame  de  Yissac,  d'Arleae  et  de  Mnrs^ 
qui  épousa,  le  3o  août  1497*  Just,  baron 
de  Toitrnon ,  conseiller  et  chambellan  du 
roi  François  l**',  fils  de  Jacques  9  baron  de 
Tournon,  et  de  Jeanne  de  Polignao  (1)  ; 

3®*  Marguerite  de  Yissac,  qui  fut  la  première  fem* 
me  de  Pierre  de  Montmorin ,  seigneur  de  Saint* 
Hérem,  chevafter,  fils  de  Jacques  de  Montmo- 
pin,  seigneur  d^Auzon  et  de  Rlllac,  et  de  Jean- 
ne Gouge,  dite  de  Cbatpagne,  dame  de  Saint- 
Héreni.  Pierre  de  Montmorin  se  remaria ,  le  r^ 
janvier  T459,  à  Isabeau  de  Faudoa:»,  fille  de  Bé-« 
raud,  chevalier,  baron  de  Faudoas  et  de  Barba- 
zan,  et  d'Anne  de  Billj,  sa  seconde  femme; 

4".  Jeanne  de  Vissac,  femme  de  François  M  »ré-^ 
chui^  chevalier,  seigneur  de  Meximieux  et  de 
Monianey  ; 

$**•  Marguerite  de  Vissac,  qui  s'opposa,  a.vec  ses  frè- 
res., en  1477,  ^^^  criées  dies  biaos  et  héritages 
de  son  père. 

VIII.  Claude  P'  DE  Visaïc,  seigneur  de  Goût,  d'Ar- 
lenc et  de  Murs,  assista  le  seigneur  de  Thinières,  son 
beau-frère  «  dan^t  la  surprise  du  château  d^  Yernières, 
et  fut  pour  cela  poursuivi  criminellement,  en  i44o*  Il 
fit  hommage,  en  1443,  an  duc  d&  Bourbon,  comte 
d^Auvergne,  de  ses  terres  d'Arlenc  et  de  Murs»  Il  plaidait 
contre  Jacques  de  Thinières,  en  i4^4  et  i^^o,  et  vivais 
encore  en  1476  II  avait  epou&é  Margue^i^Q  d^.  TàifiÂèr 
resj  dont  il  eut  : 

(1)  L«  b^roonie  de  Viwac  fut  veft4ae«  en  lôis ,  par  l^t  4eaoea« 
daots  dé  Jeanoe  de  Vifsac  et  de  Just  de  TounioQ,  a  Jean  Motier 
de  Ghampestière»,  J^  terre  d'Arl€BGpa»9a  dao».  la  maiioa  d'Boir 
tttii,eni6i5. 


DK   LA  HOBLEdSE   DE    FRiNCE.  40J 

X\  Claude  de  Vissac ,  seigneur  de  Montréal,  du 

vivant  de  son  père,  mort  sans  alliance; 
2\  Jean ,  dont  l'article  suit. 

IX.  Jean  de  Yissag  ,  seigneur  de  Goût ,  vivant  en 
t5s5,  épousa  Marie  du  Rouie ^  fille  et  bérhière  de  Gnil- 
lûume  do  Roure,  seigneur  de  Saint-Paul  des  Tartas, 
prés  le  Puj,  élection  de  Brioude.  Il  en  eut  : 

X.  6a9pftrd  de  Yissag  ,  II*  du  nom ,  seigneur  de 
Goût  et  de  Saint- Paul  desTartas,  vivant  Fan  i570,  ma- 
rie  avec  Louise  dt  Fournie j  qui  te  rendit  père  ae  Jean- 
Louis,  qui  soit. 

XI.  Jean-Louis  de  Yissag,  seigneur  de  Goat  et  de 
Saint-Paul  des  Tartas,  épous» ,  le  i"  mars  r588,  Rfar- 

fuerite  de  Ginestoux,  utle  de  Charles  deGines(ouK4 
aron  de  la  Tourette,  seigneur  de  la  BastidtË,  et  d'An- 
ne d'Ag.rain  des  Hubas.  II  eut  pour  iils  : 

XII.  Claude  de  Yissag,  II""  du  nom,  seigneur  de 
Goût,  marié  ,  fe  6  octobre  i633  ,  avec  Marie  d'Espar-^ 
ifiers^  fille  et  héritière  de  Jacques d'Esparviers,  seigneur 
de  Blazère.  De  ce  mariage  est  issu  s 

« 
XllT.  Annet  de  Yissag,  seigneur  de  filazére,  qui, 
par  contrat  du  i5  aoât  1674  9  épousa  Gabrielle  de  Ga- 
moFij  de  laquelle  il  eut  seize  garçons.  Quinze  entrèrent 
au  service  ;  deax  y  devinrent  omciers-snpérieurs  et  y 
furent  décorés  de  la  croix  de  Saint-Lonis  :  les  autres 
parvinrent  à  divers  grades,  et  onze  sont  morts  au  ser» 
vice  ou  au  champ  d'bonneur  (i).  Louis  de  Yissac,  Fun 
des  fils  d^Annet,  a  continué  la  descendance.  Ils  a^vaient 
deux  sœurs ,  Puno  mariée  à  Gtenri  du  Roure ,  seigneur 
de  Deuxaigues  ;  la  seconde  à  M...,  de  la  TroncHère, 
seigneur  de  la  Chabanne. 


(1)  La  maison  de  Vîsmc  comptait  encore  dans  te  même  nèM 

Slusieurs  capitaines  d'infanterie  et  de  caTalerîe,  décorés  de  la  croîs 
eSaint-Louu;  un  officier  aux  gardes-wallonnes.  <}ui  passa  du  ser^ 
vice  de  France  à  celai  d'Espagne,  y  devint  officier  iupérieury  et 
fut  décoré  des  ordres  de  S.  M.  G. 


408  DICTlOlUTArEE   V9IYEESEL 

XlY.  Louis  DE  VissAG,  seignenr  deBlazère,  époasa, 
le  3  septembre  1706,  Marie-Anoe  de  Jossouîn^  fille  de 
Joseph  Jossouin  de  la  Toar,  et  de  Madelaiae  de  la  Tou- 
relle. £Ue  le  rendit  père  d'Anoet-Joseph,  <jui  sait: 

XY*  Annet-Joseph  de  Yissac,  époasa,  le  22  mai 
Ij^H  y  Jeaone-Rose  dAbrigton^  dont  sont  issus  : 

1°.  Joseph,  cmi  suit; 

â®.  Louis  de  Vissac,  ancien  officier  de  cavalerie, 
qui  fut  nommé  commandant  du  6as-Yi?arais, 
pour  l'ordre  de  la  noblesse,  lors  de  rélectîou  des 
députés  auE  états-généraux,  à  Villeneuve  de 
Berg,  en  i789. 

XYL  Joseph  DE  Yissàc ,  ancien  officier  d'înranterie, 
qui  s'allia,  par  contrat  du  1 1  septembre  1772,  avec  Ma- 
rie-Marguerite de  Rivière,  fille  de  Jean-Pierre  de  Ri- 
vière ,  seigneur  de  Yeyriére.  De  ce  mariage  est  issu  : 

XVII.  Joseph -Alexandre  de  Vissag,  marié,  le  6  sep* 
tembre  1796,  «vec  Marguerite-Victoire  ^/e /af.¥Oii/n 9 
fille  de  Jean-Roch  de  Jussonin,  I'^'  du  nom,  seigneur 
de  Valgorge  et  de  Planzolles,  capitaine  de  cavalerie, 
chevalier  de  Saint-Louis,  bailli  d'épée  des  états  du  Vi- 
varais,  et  de  Christine  de  Pejrel  de  Malerive.  De  ce 
mariage  sont  issus  : 

I*.  Josepb-Auguste-César- Alexandre  de  Yissac; 

a*.  Louis-Gharles-Hippolyte  de  Vissac  ; 

3**.  Jules-Pdilippe-Cébar  de  Vissac; 

4^  François-Aubin-Eugène  îJe  Vissac; 

5**    Louis-Adolphe  de  Vissac; 

6".  Henri-Régis- Ferdinand  de  Vissac ^ 

7".  Marie-Sopbie-Ëniilie  de  Vissac; 

8**.  Marie-Julie-Garoline  de  Vissac. 

Armes  :  De  gueules,  à  trois  pab  d'hermine.  Gouron- 
ne  de  comte. 


% 


*       ■ 

w 

DE  WILLOT  DE  BEAUCHEMIN;  farailk  »oble,  an- 
ciennem^m  établie  4»l>^  la  Francbe^Comlé,  et  fixée 
maintenant  à  Parisw 

I.  Je^n  Bx  WHfioT^  seigneor  d'AnHoire  el  de  Beau- 
t;bençiin,  ruii  de»genlii5bonmiesde)areiiie  Catherine  d« 
Médici^)  et  gouverneur  du  cbiteao  de  Mantereaii,.  en 
Tan  i56o,  ainsi  au'ii  est  con^taié  par  un  brevet  sig«« 
Cathtiint.  etscellé  du  grand-sceau  de  la  reine  (i) ,  avait 
«po«sé  Gbarl<Ht«  de  k  ULtditu^  et  a  \w&k  pour  fils  : 

II,  Jean --Baptiste  de  WiUtOT,  seigneur  d'Anisotiv  et 
de  9eaiKb«(Hiu,  qui  épousa^  en  i^c^  Margoeriie  dû 
Mouhy,  et  fut  père  de  : 

m.  Jean-François  DE  WiLLOT,  co-seignevr  d'Annoi- 
re,  lequel  tut  établi,  le  4  lévrier  1^9,  par  François  de 
Polignj,  pour  comujander  en  son  absence  dans  plusieurs 
4;àutons  de  la  Ff  anche-Comté,  à  c.^use  de  sa  longue  ex- 
pi^rience  dans  les  armes,  et  de  son  zèle  pour  le  servicf 
du  foi;  leUts  sont  tes  tAfnvs.siona  de  ia  commission  qui 
nous  a  été  exhibée.  11  a  épousé  Claudine  de  Verdun^  et 
a  laissé  ; 

IV.  Jean  -  Baptiste -Joseph  de  Willot,  co -seigneur 
d'Annoire,  qui  l'ut  père  de  : 

V.  JeMi^laude*  Joseph  de  Willot,  co-pseigoeord'An^ 
noire,  qui  épousa  N^  .  xViéiuer,  et  eut  pour  fils  : 

*:VL  Pierre-Ji»»eph  os  Wielot  de  Beaocbemki,  qvit 
épotiSB  fitarbe-  Mutatij  et  ftit  père  de  : 


de£^o«w»rvi#tir>(kioliMeaii  d«  Moattreau.  PUiaivur*  «vtre»  ûtnes  oitt 
gioauz^  qui  DOim  ont  été  égaleuurot  produite,  coD8tat«i«t  ^ue  la  iac 
mille  de  Willot  avait  été  convoquée,  dès  avaot  i'aa  i56a ,  aux  ai- 
«embiées  de  la  nobleMe  de  la  Fraoche-Goinl«. 

V.  Sa 


4 10  mcnomiAiBE  vhitsbiel 

1*^.  Jean- Joseph  de  Willot,  né  le  2  octobre  1748, 
officier  dans  le  régiment  de  Vermandoi^,  cbeva- 
lier  de  Tordre  royal  el  militaire  de  Saint-Louis, 
maréchal  des  camps  et  armées  du  roi,  en  1793, 
virant  à  Monipellier,  et  marié  à  Gabrielie  du 
Croiizet^  de  laquelle  il  n'a  point  dVnPanls; 

a*.  Jacques- François-Simon,  qai  suit. 

Vit.  Jaraues- François-Simon  de  Willot  de  B<»aii- 
chemin,  a  epciusé  N....  Pyot^  fiHe  de  M.  Pyot,  tréso- 
rier à  la  chambre  des  comptes  de  Do.e.  Dé  ce  mariage 
est  né ,  entr'aatres  enfants  : 

ylll.  Joseph  DE  Willot  de  Beaochemin,  né  à  Dole; 
en  Franche-Comté,  en  1775,  qui  a  émigré  en  Espagne, 
en  1793/  Il  a  épousé  Lanre  de  RoussUion  ,  ancienne 
chanoiaesse-comte&se  de  Neaville,  de  laquelle  il  a  : 

1°.  François -Joseph -Hi  ppoly  te -Léonce,  né  en 

i8o3; 
2**.  Etienne-Hippoljte,  né  en  i8o5. 

Armes  :Ty2iZXïv  à  trois  têtes  de  lion  d^or,  lampasséesde 

Îuoules;  reçu  timbré  d^une  couronne  de  comte.  Cimier: 
Fn  lion  issant.  Devise  :/f  mihipro  arts  et  rege  arUmus» 


ZTLOF,  seigneurs  de  Steenbourg,  Obigny,Wynde, 
Créquy ,  etc.,  famille  qui  descend  en  ligne  directe  de  : 

Henri  Zylof  ,  seigneur  de  Hildernesse ,  capitaine  da 
château  de  Louveslein ,  pour  le  comte  de  Hollande,  qui 
le  créa  chevalier  après  la  bataille  de  Fulkammingeti , 
contre  les  Frisons,  en  ia58.  Il  épousa  Plectrude  de 
Hcuvlick  ,  fille  du  seigneur  de  Heuviick,  et  mourut  eu 
1267.  Son  petit-fils,  bourgmestre  de  Leyden  ,  fut  en- 
voyé, en  1297  .  en  ambassade  par  le  comte  Jean  I  de 
Hollande,  à  Étiouard  i,  roi  d^Aiigletcrre,  pour  deman- 
der, au  nom  du  comte,  la  main  aÉlisabetb,  fille  de  ce 
monarque. 


DS  LA-  VOBtKSSE'  DE*  FBAVCE.  4It 

Ses  descendants  ont  conslamraent  occupé  des  places 
honorables  en  Angleterre  ,  en  Espagne  et  en  Hollande; 
Tan  dVax  fut  tué  dans  le  coiitbnl  qui  eut  lieu  in^média* 
tement  après  Passassinat  de  Jean  sans  Peur,  duc  de  Boar* 
gogne,  sur  le  pont  de  Montereàu,  le  lo  septembre  1419, 
après  avoir  servi  ce  prince  avec  beaucoup  de  distinction* 

Cette  lamille,  à  l'''poque  des  troubles  religieux,  vint 
sVtablir,  en  1483,  dans  la  FUndre  marilimei  ou  esl 
mort,  à  Steen,  près  Bergues,  le  14  nini  i8o5,Flori8- 
François- Félix -Ignace  Zylofde  Sleenbourg,  seigneur 
d'Obigny,  Wynde,  Créquy,  elc,  qui  avail  épousé  Loni- 
8e-Anloinette-Jo2!iépi)ine  du  Portai^  fille  de  Jean-Jac- 
ques.du  Portai,  lieutenant-o^énéral  des  armées  du: roi 
Çf^qyez  au  supplément),  et  de  Marie-Jeanne- Louise  de 
Raulet  de  Ramsault,  sa  seconde  femme.  Il  existe  de  ce 
mariage  quatre  fils  et  quatre  lilles  : 

I".  Louis- Joseph  Zylof,  né  a  Bergnes,  le  7  mars 
1786,  marié  avec  Marie-Marguerite-Françoise 
de  Dreuille  9  fille  de  messire  N..«.  dé  Drenille, 
chevalier  de  Saint-Louis,  et  de  Marie-Catherine- 
Françoise  de  Digoine  du  Palais,  dont  il  y  a  pos«- 
térité  ; 

2*.  Jean-Henri- Orner  Zylof,  ancien  officier  dé 
hussards  retraité  pour  blë^ures  ; 

3*.  Charles-Pierre  Zylof,  officier  de  marine  an- 
département  de  Rochefort  ; 

4*.  Alphonse-Panl  Zylof,  officier  au  3*  régiment 
d*inlanterie  de  la  gardé; 

S**.  N....  Zylof,  mariée  à  Nicolas- Jacques^Engène 
Clayi  de  TVaUes^veede  ; 

6*.  Et  trois  antres  demoiselles. 

Armes  :  De  goenles,  an  chevron  Sot ,  accompagné^ 
A%  trois  pommes  de  pin  da  même. 


4 13  IMCtlonAllE   ViriTEBSE» 


SUPPLÉMENT. 


B 


9z  BhXRkhi  marqais  de  U  Basii^  d'Ar?i(kfc)  etd^ 
Uoniferrai,  comûs  d'AUeirard,  ban>a6delaRochê>Gom» 
flûert^  coivtes^  vicomtes  etbaroAs-d^  &Ayrâl,Mi  Dau* 
phifié  el  à  Paris. 

.  h^  maison  de^Barral ,  prigiawe  4u  D|iuphixi|é,  est  re- 
coi&i9a^k4#bl«  par  non  ^^nxÀefmeié ,  ses  aliianoçt»  «t  les  il- 
lustraiio^^  quVlJe  s^est  acquises  dans  la  préUlure,  dans 
les  f rm^^s  de  nos  rois  et  dans  lies  preDuèresGWiirges  de 
la  haute  magistrature^  JLes  titres'  établissent  ï^  filia- 
tion depuis  Jean  de  Barrai,  né  vers  1290  ,  <]ifi  reçut 
eu  inféudation,  conjointement  avec  Guigues  de  Barrai, 
son  frère  «  de  Henri,  daqphin  ,  élu  de  Metz,  récent  du 
Daaphiné,  et  de  Guigues;  dauphin ,dp'Yif^Oi>is,  e^j'tain 
droit  de  picot  ou  de  vingtaiti  don^ce^  pri(}<;e^leur  don- 
nèrent^ raibergemeut  p^rpétud,  le  8  ûcLi^b,re  i32S«.C'est 
par  suite  de  cette  inféodation  c^e  ia.fusiso^V  de  Barrai 
se  trouva  ep  possession  de  la  (;;orseig|)^rie  ^t  m^stra- 
lie(i)  d^Ailevard,  quVUe  a  couse^vée  juçq^'en  i53a. 
La  postérité  de  Jean.de  BaxralsV^t  4tyU^e  en  plaipeurs 
branches,  dont  on  donnera  plus  bas  fétat  actuel,  et 
sW  alliée  aux  maisons  de.3eliebov^»s<9)  d^BlMidel  de 


r   '- 


(1)  L'Histoire  du  Dauphinë  (tom.  I ,  pag.  109),  par  M.  de  Tal- 
bonnai»,  fait  mention  de  l'office  de  mistral  comme  d'une  cbaree 
d'épée  qui  ne  se  confiait  qu'aux  nobles  qui  faisaient  profession  clés 
armes.  Cet  office  était  tenu  en  fief  par  plusieurs  familles  des  plut 
considérable!)  de  la  province ,  telles  que  celles  de  Falcos  et  de 
Montdragon.  La  fonction  du  mistral  était  de  percevoir  les  droits 
du  dauphin ,  et  de  protéger  rexécution  de  ses  jugements  dans  l'é- 
tendue de  ses  domaines  • 


Bfi  Ii4  HfOffLEftlE   DE   FlUlICI.  .4x3 

Sissoone ,  de  Céscrin ,  de  Ghamharan ,  de  Chaste-Ges- 
sans-de-CIfTitiont,  de  Chaumo^i-'Qaitrj ,  de  Gom- 
miers, de  Fontanges  ,  de  Genton,  de  Gnério  de  Ten- 
cih  ;  de  Gaigntrd  ée  Saint-Priest,  de  Moonet,  da  Mot- 
tet,  de  V^ytene  éé  Saînt-Gjr,  du  Pouget  deMadaillac, 
de  Rachais ,  de  Yachon ,  elc. 

La  maison  de  Barrai  a  donne  des  capitaines  châtelains 
de  Yoiron  ,  un  capitaine  et  major  de  la  ville  de  Metz, 
un  gonveroeuf  du  cliâteau  d^Entremont  pour  le  roi 
Louis  XIII,  un  gouverneur  du  château  de  Ciitan  pour 
le  roi  Louis  XI V^  lue  au  siège  de  Montroiid^  gn  jg^and 
nombre  d^officiers-généraux  et  autres  de  .divers  gra- 
des ;  la  plupart  morts  au  champ  d^hoQneu<r,  et  decp- 
réè  de  la  çroist  de  l'ordre  rojal  et  mili^aij*e  ift  Saint- 
Louis  9  un  maître  des  re(|uétes  de  la  reine-mère  ^noç 
d^Vutriche ,  trois  présidents  a  mortier  au  parlement  de 
Grenoble,  et  plusieurs  conseillers  en  Ia  même  cour 
souveraine,  nombre  d'ecclésiastiques  recommandables, 
entr'aotres  un  évéqqe  4e  Gasjtlres,  en  i75a,aiorten 
1773  ,  un  évéque  de  Troyes,  en  1761 ,  mort  en  1791,  et 
un  archevêque  de  Tours ,  pair  de  France ,  décéclé  le  7 
juin  1816. 

Le  marquisat  delà  Bastie  d'Arvillard  fut  érigé  aq  mois 
d'aodt  1739;  celui  de  Moiitferral,  au  mois  d'avril  1760; 
le  comté  d'ÀiJevard,  au  mois  de  jnilltfl  I75i,  et  Ja  ba- 
rannie  de  la  B<^ciie*^emmier8 ,  ail  Hiois  de  mat^  i^55: 

PREUliRE   BRANCHE. 

XICL  Pi^re-Fraroçois-Paulio.,  comte  de  Barral, 
chevalier,  né  le  3o  dé4;embre  ^746,  reçu  de  minorité 
chevalier  de  Tardée  de  Saint-Jean  de  JerusalejD ,  le  1 7 
décembre  1747,  décédé  le  i^'février  1822,  a-vail  «pousé  : 
j^',  ipar  çtaQtraJ;  signé  parl«  roi  et  U  Ciimillejpoyalje,  Je  12 
février  1764,  Marie-Séraphine  de  la  Motte ^  petite-fille 
du  marquis  de  la  Mptte,  lieutenant -général  des  armées 
du  roi;  2*",  par  contrat  du  11  juin  i8o3,  Constance- 
Paulin  e-Zoé  le- Ray  rie  Monc{revilU,  fille  du  cqçite 
le  Hoj  de  Mondreville,  chevalitrr  de  $aint-Loui$,  icapi- 
taine  au  régiment  de  Monsùur,  cavalerie.  Lecoi»<te4« 
Carrai ,  a  en ,.  «n(r'»utre$  einfanis: 


4i4  DicnovvAimE  vvrrxukL 

Du^  premier  lit  : 

I*.  Eugène  de  Barrai ,  mort  sans  avoir  été  marié;^ 
2°.  Charles- Auguste ,  dont  rardcle  soit; 

Du  second  lit  : 

S**.  Joseph-Paul,  chevalier  de  Barrai,  né  a  Paris, 
lé  II  juin  i8o6. 

XIY.  Charles-Auguste ,  comte  de  Bakral,  chevalier 
de  Malte ,  né  à  Paris,  le  8  avril  1778,  aide-de-camp  da 
maréchal  Macdonald,  duc  de  Tareote,  décédé  le  i" 
septemli/.  i8t5,  avait  épousé,  par  contrat  signé,  en 
i8o5,  Ai^ée-Marie-Louise-Delphine  le  Gendre  d'Onz- 
en-Bray,  fil|e  du  comle  d'Onz-en-Bray,  et  de  Benoîte 
de  Tolozan.  iDe  ce  niariaoe  est  issu  : 

Louis-BenoU-Eugène  de  Barrai,  né  à  Paris,  le  21 
avril  1806. 

SECONDS   BBA9CHE. 

XIII.  Joseph-Marie  de  Barral,  marquis  de  Mont- 
ferrai,  ué  le  21  mars  17429  ancien  président  à  mortier 
au  parlement  de  Grenphle,  premiec  p|*ésident-  de  la 
cour  rojale  de  cette  viJIe,  a  épousé,  en  1769,  N....  de 
Guérin  de  Tencin,  veuve  de  N....  de  Cros,  comte  de 
Grolée.  Il  a  eu  de  ce  mariage  : 

1^;  Charles-Antoine  de  Barral,  né  i  Grenoble,  le 
39  jnin  1770,  ancien  capitaine  de  grenadiers, 
chevalier  de  Tordre  royal  di  la  Légion-d'Hon- 
neur  ; 

11*".  Louis  de  Barral,  né  à  Grenoble,  le  9  juin  lySS» 

TROISliME    BRAirCRE. 

'  Xin.  André- Horace-François,  vicomte  de  Barral, 
(frère  du  marquis  de  Montferral)  ,  né  le  i*'  août  1748, 
nommé,  le  i3  décembre  1791 9  maréchal  des  camps  et 
armées  du  roi,  chevalier  de  Tordre  royal  et  militaire  de 


^  DE   LA  VOBLBSSB  DE  FRANCE*  4l5 

9tint-1joius ,  a  épousé,  le  2i  août  1781,  Anne-Amédée- 
de  Beauhamais  (1),  fille  de  Claude» de  Beanharnais, 
chevalier,  comte  des  Roches- Baritaud,  chef  d^escadre 
des  arniées  navales  «  et  de  Marie- Anne  Mouchard  de  la 
Garde,  dite  comtesse  Fanny  de  Beauharnais.  De  ce  ma- 
riage sont  issus  : 

1*.  François-Joseph-Âmédée-Hippoljte,  dont  l'ar- 
ticle suit; 

a*.  Philippe-Anne-Amédée-Oclave,  chevalier  de 
Barrai,  né  le  1*^  juillet  1791,  Capitaine  de  cava- 
lerie, marié,  le  i5  février  18 iq,  avec  Marie-A- 
lexandrine  Robin  dp  Scévole^  doul  il  a  : 

Eugénie  de  Barrai,  née  le  11  mai  1820. 

XIV.  François-Joseph-Amédée-Hippoljle,  haron  de 
Bab&al,  né  le  21  août  1787,  capitaine  de  cavalerie,  aide- 
de-camp  du  maréphalMasséna,  membre  de  l'ordre  royal 
de  laLegion-d'Honneur,  chevalier  de  l'ordre  du  mérite 
militaire  de  Bade  et  deflesse-Darmstadt,  a  épousé,  le 
33  décembre  1811  ,  Catherine  Amélie  Robin  de  Scevo^ 
le  ^  sœur  ainée  de  Marie  Alexandrine,  l'une  et  l'autre 
filles  de  F.  L.  J.  Robin  de  Scévole,  député  de  l'Indre  y 
et  de  Jeanne  Catheriuol  de  Barmes.  De  ce  mariage  sont 
issus:' 

I*.  Jean-Horace-Joseph-Eugène  de  Barrai,  né  le 
19  octobre  181 2; 

2".  JNapoléon-Hortense-Amédée-Scévole  de  Bar- 
rai, né  le  10  décembre  i8i3  ; 

3^  Marie-Joséphiue-Isaure  de  Barrai,  née  le  16 
août  1817; 

4^,  Jeanne-Ca^erine-Isabelle  de  Barrai,  née  le  18 
avril  1821.  ^ 


(1)  Tai^te  de  la  priocetie  Stéphanie  Beauharnais,  de  Bade,  et 
cousiae-geroiaine  d'Alexandre ,  vicomte  de  Btrauharna»,  lieute- 
nani-géoéral^es  armées,  et  père,  par  Joaéphioe  Toucher  de  im 
Paieries  BOQ  époiue,  depnia  impératrice,  d'Eugène  de  Beaubaf- 
naië,  duc  de  Leuchteoberg ,  prince  d'Eicbsladt ,  et  d'Horteoaeda 
Beauharnaia,  mariée ,  en  1809  »  avec  Louis  Bonapariê, 


41^  ot<m««yAiEft  «niTE&sBL 

QVATftllhfB  BHAUCHC* 

Xni.  Charles- Joseph,  baron  de  B^msAb^  né  à  Gr4s^ 
noble  y  le  25  février  176 5  (frère  dm  niarcpii»die  Mont*» 
ferrât  et  du  vicomte  de  Barrai),  lieutenanl^colonel  de 
dragons,  en  1797^  créé  cheyaUer  de  Tordre  rojal  et 
mitilaire  de  Saint-Louis,  en  1798,  a  épousé,  en  1783, 
Marie -Thérèse-Hippbly  te  Barnave  de  Boudra^t  n^e  le 
i5  s'eplembre  1767.  De  ce  uiarîage  sont  issus  : 

i^f  Louis-Gabriet^Ernest  de  Barrai^  né  à  Greno- 
ble, le  a  octobre  1790,  marié,  en  i8ao,  avec 
mademoiseUe  de  Gaiabert; 

2°.  Alix-Claudine-Oljmpe  de  Barrai ,  née  à  Gre- 
noble, le  29  septembre  î786,mariée,  te  ri  î^n- 
yier  1810,  avec  Henri-BénoU  «feP/^rri;,  vi^QOffiie 
de  Bernis. 

ClVQUtÈMS  BlAHCilB. 

XH.  Claude  -  Loois,  bk  BABiiLii ,  seigneur  do  Bellier 
et  du  Montagneux,  capitaine  aja  régiiAenl  àe  ^el^uocei 
ctbevaliei}  de  Tordre  roj^al  et  mitita^re  de  Sainir Louis, 
né  le  io  juin  17 17,  (oncle  de  Pierre-François-PauJin, 
comte  de  Barrai),  épousa  :  t®  Anne-Claire  de  Richard 
deCréey'y  2^^  1«  27  juin  1795,  Marie- Jacqu^iiie  Far^ 
conet  du  Mas^  née  Iç  3i  janvier  1767.  De  ce  second 
mariage  sont  issus  : 

]<"•  Camlli^Edottardr Frédéric  de  Bar^'al  ^  né  te  22 

février  1 798  ; 
.2®é  Jpsépbitie-'Pierrette-Éniili^IXéwée  die  Barrai, 

née  le  26  décembre  171^6.    * 

Armes  :  De  gueuloSyà  trois  bande»  dVrgeiU.  Co«uhm»- 
ne  de  marquis. 

La  géftéalogie  de  ceU«  maison  esli  imprima-  d^a  ]ét 
ti>m.  li,  de  V Histoire  généalogi*j/ue  €t  néréiiUique  des 
-pairs  de  France  ^  des  grands  dignitaires,  de  la  ceuropt^ 
ne,  des  principaJtesJaniiU^s  noUes  du  royaume  et  dés 
maisons  princier  es  de  l'Europe ,  publié  en  1822. 


DE   hk   nOlflUESSK   DE  FftAITCE.  ^ÏJ 

OB  BLOT  ;  Doble  et  illustre  maison ,  issue  des  anciens 
sires  de  Bourbon,  de  la  première  liguée,  qui  apris  son 
nom  d'une  ancienne  baronnie,  située  près  de  la  rivière 
de  Scioule  y  sur  les  confins  de  l'Auvergne  et  de  U  Goin-* 
braille ,  qui  lui  fut  donnée  pour  son  apanage. 

.  Arcbambaud  Y,  seigneur  de  Bourbon ,  de  Montaigu 
et  de  Blot,  vivant,  en  1120,  eut,  suivant  le  témoignage 
d^Audigier,  auteur  d'une  histoire  manuscrite  deTAu- 
vergne  ^tam,  I et  //, pae.  Si i  ,  Sgo,  '5^\  ,ttt  tom.  y  ei 
yi ,  pag,  107)^  deux  enfants  de  Luque  ,  sa  femme,  sa'- 
▼oir  : 

i^«  Archambaud  VI,  qui  continua  la  branche  ainée  ) 
*•.  Ajmon,  surnommé  V airevache  {\)^  sei^nent 
de  Blot,  de  la  Rocheajmon  et  de  Montaigu  ,  qui 
s'empara  de  Bourbon ,  an  préjudice  de  son  ne-» 
veu  Arcbambaud  Yll ,  sous  prétexte  qu'Archam- 
baud  VI  était  mort  avant  Archambaud  V,  son 
père.  Ajmon  prétendait  que  la  représentation 
d'Archambaud  YII  n'avait  point  lieu,  et  que  par 
conséquent  il  était  plus  habile  k  succéder  que  ce 
dernier.  Voilà  pourquoi  il  est  appelé  seigntur  dé 
Bourdon f  dans  la  Vie  de  Louis  le  Gros,  par  l'ftu-» 
ieur  de»  gestes  des  comtes  d'Anjou.  Le  roi  Louif 
le  Gros  jugea  le  différend  en  faveur  du  neveu; 
mais  Ajmon  n'ayant  pas  voulu  se* soumettre  a 
son  jugement',  ce  prince  vint  l'assiéger,  le  fil; 
prisonnier  et  cofiduire  à  Paris ,  en  i  ia5.  (>). 


r-«< 


(1)  WûivmMukê^eti  YÎetii  langage ,  aîgnifie  éhinêmbmiU9,  ou 
feii  ée-di/verstê  amiêurt* 

'  (3)  Le  récit  d'Aadigier,  dontop  vient  de  donner  ici  Un  extrait» 
est  en  opposition  avec  celui  de  la  plupart  des  auteurs  qui  ont  trait# 
de  rbistoire  et  de  la  généalogie  des  anciens  sires  de  Bournoué  Ce^ 
écrivains  s'accordent  à  dire  qu'Ayroon  f^atr^vao^  était  frère  et  non 
pas  fils  d'Archambaud  V;  qu'il  s^empara  de  k  succession  de  c.« 
dernier,  au  préjudice  d'un  fils  qu'il  avait  laissé,  qui  s'appelait  Ar- 
chambaud ;  enfin,  que  la  plainte  en  fut  portée  devant  le  roi ,  qu2 
condamna  Aymon,  pour  avoir  refusé,  ainsi  que  le  raconte  Audi* 
gier,  de  se  soumettre  au  jugement  de  ce  monarque  «  qui  l'assiégea 
dans  Germiny ,  le  prit  et  le  fit  conduire  à  Paris,  l'an  1  ii5  ,  (ou« 
suivant  Audi^ier,  .1  an  11  aSl  ;  mais  qu'Ajmon  resta  paisible  posses* 
aeur  de  l'héritage  de  Bourbon,  parce  q^ue  Archambaud,  son  ne* 
veu  «  mourut  t^ans  postérité.  Ces  écrivains  disQOt  aussi  qu'AyjTMW 

V.  53       ■ 


4 1 8  DtCTIONH  ÂlBB    fmiTERSBL 

Ajoion  paraU  a?oir  conservé  paisiblement  la  seigneu- 
rie de  Bourbon ,  non  pas  parce  que  bon  neveu  élail 
mon  sans  poslérité,  mais  apparemment  en  vertu  de 
quelque  arrangement  particulier  dont  on  ignore  les 
dispositions ,  et  auquel  le  roi  avait  sans  doute  consenti. 
Apr^s  sa  mort,  il  survint,  au  sujet  d^une  partie  de  sasnc- 
cession ,  une  grande  contestation,  entre  ArchambHud 
VII ,  seigneur  de  Bourbon ,  et  Pierre,  seigneur  df  Blot, 

Su'Ajnion  avait  eu  de  son  mari^ige  avec  Aldesinde  de 
evers,  fille  du  comte  de  Tonnerre,  putné  des  comte» 
de  N evers  Pierre  réclamait  la  ville  de  Montaigu-les- 
Combraille,  comme  ayant  fait  partie  du  domaine  de  son 
père.  Le  pape  Alexandre  111  délégua,  Pan  ii6i  ,  I  ar- 
chevêque de  Bourges,  pour  les  accommoder;  mais  ce 
fut  sans  succès.  On  nomma,  dans  la  suite^deschampions, 
pour  terminer  ce  différent  en  cliamp-clos,  et  le  combat 
allait  sVngao;er,  lorsque  les  parties  s^arrangèrent  par  la 
médiation  du  roi  d'Angleterre,  duquel  Montaigu  reie- 


eut  d'AIsuinde  (ou  Aldesîude)  de  Nerers  un  fils,  appelé  Archam- 
baud  Vil  dont  vint  Archambaud  VII,  qui  Fut  père  de  Mahaud, 
dame  de  Bourbon,  mariée  à  Guy  de  Darwpierrt^  auteur  de  la  aa 
lignée  des  Mtes  de  Bourbon.  Audigier  dit  au  contraire,  rommepa 
Tient  de  le  voir,  qu'Archambaud  VI,  tiU  d' Archambaud  V,  fut 
le  pèie  d'Arrhambaud  VU,  lequel  eut  d'Alix  de  Bourgogne, 
Alahaud  ,  dame  de  Bourbon;  ainsi,  d'après  le  même  é<jrivain, 
Mahaud  serait  petite  nièce  d' A  vmoa  ,  et  non  pas  son  arrière  •  petite 
fiUe. 

S'il  n'y  avait  que  cette  narration  d'Audigier  pour  contredire  un 
fait ,  qui  paraît  avoir  élë  génératement  adopté  jusqu'à  ptésent,  on 
pourrait  avoir  raison  de  le  révoquer  en  doute.  Il  serait  même  plus 
oonvc*nable  de  s'en  rapporter  au  témoignage  unanime  de  plusieurs 
auleurt  I  (quoique  souvent  ils  ne  fassent  que  se  rappeler  les  uns.les 
autres),  qu*â  l'autorité  d'un  seul.  Ce  qui  confirme  le  8<.>ntiment 
d'Aufiigier,  et  en  forme  pour  ainsi  dire  la  base,  est  l'acte  de  l'aa 
1171,  déjà  cité  ,  qui  a  été  publié  par  D.  Luc  d'Acbcry.  Ou  ne  oon* 
^oit  pas  c(!mment  une  pièce  de  cette  importance,  imprimée  de- 
puis Vng  temps  dans  un  ouvrage  répandu  partout,  n'a  pasété  con- 
nue des  généalogistes  de  la  ma'son  de  Bourbon,  et  par  quelle  bi« 
•arrerie  1  auteur  de  l'art  de  vérifier  les  dates,  qui  l'a  connue,  n'en% 
pas  fait  un  meilleur  usage. 

Mahaud,  dame  de  Bout  bon,  dont  il  a  été  parlé  plus  haut,  avait 
été  mariée  en  première»  noces,  dès  l'an  ii;  5,  à  Gaucher  de  Viciy' 
fie«  bire  de  Salins,  puîué  4e  la  première  race  royale  des  ducs  de 
BourL'ogne,  dont  elle  tut  séparée  pour  cause  de  fiarenté.  Cepen- 
dant elle  en  avait  eu  une  fille,  appelée  Maigperite  de  Vienne ,  qui 
ép<  usa  en  prennères  ncce:*  Guillaume  de  Sa^an^  comte  de  For*, 
calquier,  et  enaecondes  nôccs  Jostêrand,  «eigneur  de  Brancion* 


4' 


DE   LA   KOBLESiE  DE  FEAireV.  ^T^ 

Tait  r  ce  qui  eut  lieu  en  présence  de  plusieurs personnao^^s 
notables  et  qualifies,  qui  avaient  été  convoqués,  tant  de 
la  part  du  roi  d'Angleterre ,  que  de  Cfjle  des  seigneurs 
df  Bourbon  ctdeBlot.  On  voyait  de  la  part  du  pr«*miery 
Eléonore  de  Guienne,  reine  d'Angleterre,  Richard  d'An- 
leterre,  leur  fils,  alors  duc  de  Guienne  et  comte  dé 
oitou,  Rotrou  de  Beauniont-le-Roger,  archevêque  d« 
Rouen,  Raoul  de  Varneville,  évéque  deLisieux,  chan- 
celier d'Angleterre  ,  le  prévôt  de  Lescar,  el  Barlhélemi 
Moral.  Du  côté  d'Arcnambaud  parurent  François  de 
BorhedagfVux ,  Guillaume,  seigneur  du  Bosl ,  Jour* 
dain  ,  seigneur  de  Scorail  e,  Bernard  ,  seigneur  de  Rra* 
Tille,  el  Bernard  ,  Son  fils,  Hugues,  seigneur  de  Déols^ 
Guillaume,  surnommé  ie  /eunt,  comte  de  Mont  ferrand, 
Pierre, seigneur  deMereurol,  Châtard,  seigneurdeBus- 
seol,  Châlard,  seigneur  de  Charbonnières,  Etienne  Pé- 
Tol,  surnommé  Dauphin  et  aulrei;  et  pour  le  seigneap 
de  Blot ,  on  voyait  Bertrand  de  Murol ,  al)bé  de  Cler- 
inofit,Guj  ,  seigneur  dePongibaud  ,  Gerbei^t,  seigneur 
de  Sonaville,  Etienne,  seigneur  de  Grandevel,  (ou  Grand- 
val)  el  Jourdain  de  Saitlan.  Cet  acte  n'est  pas  daté;  les. 
nus  le  mettent,  en  1 171 ,  et  d'autres,  en  1 1 6g  {y  oyez  le 
spidiègt  de  D,  Luc  U*Achtry)\  mais,  suivant  ropinion 
la  plus  probable ,  il  ebt  de  Tan  1171. 

L'alliance  de  Pierre  de  Blot  est  ignorée;  mais  il  est 
certain  qu^il  l'ut  père  de  Beraud,  seigneur  de  Blot ,  de 
Josteran  et  Besse.Ilcéda,  en  1220,  ces  deux  terres,  qui 
Venaient  de  l'évoque  de  Clerroont,  à  Arciaaibaud  IX9 
seigneur  de  Bourbon  <^Da  m  pierre).  Beraud  l'ut  père  de 
pierre  II,  seigneur  de  Blot  et  de  Montespedou,  qui 
rendit  hommage  de  cette  dernière   terre,  à  Areham- 
baud,  seigneur  de  Bourbon,  en  1 243.  Pierre  II  eut  pour 
iHs,  Ajmon  II  «  seigneur  de  Blot  et  de  Montespedon, 
^ui  fot  père  de  Guillaume  et  aïeul  de  Jean,  lequel  accom- 
pagna le^  roiCharles  Yl,  au  voyage  de  Flandre  ,  en  i388, 
avec  3  chevaliers  et  18  écujers,  et  fut  tué,  en  1390.. Il 
'•vait  épousé  Catherine  àe  iirtssols  ^  dame  de  Moutmo- 
rillon,  Ifiquelle  ,  étant  veuve,  rendit  bu  même  roi  1  om- 
mage  de  Blot ,  pour  Jean  son  fils,  alors  mineur.  Il  ne 
provint  de  ;son  mariage  que  deux  enlaiits  : 

i**.  Jean  II,  seignmr  de  Blot,  dont  on  vient  d» 
parler ,  et  qui  mourut  sans  postérité  ;. 


4>o  »tcvtoirirA.ift«  miTEitcL 

3\  Gftlkerise  de  Blot,  qui  épousa  Jean  de  Chauvi- 
gny^  sei^ear  de  Nades,  à  qai  elle  apporta  les  ter- 
res de  Blot  et  de  Menlespedon ,  et  dont  elle  é- 
tait  veuve,  en  i^i?* 

Armes  :  De  sable,  an  lion  d'or. 

»eBRAY;  maison  d*origîne  chevaleresque  de  la  pro- 
vince de  Normandie  ,  oà  elle  possédait  des  biens  con- 
sidérables, dés  le  milieu  daii*  siècle.  Les  chartes  elles 
historiens  la  font  connaître  depuis  Baadry  Je  Bray^  qui, 
sofivant  du  Houtin  et  Ordéric  Vital ,  moine  de  Saïut- 
Evronlt,  accompagna  GniHanme  le  Bâtard,  dnc  de  Nor- 
mandie, i  la  conqaéte  de  l'Angleterre,  en  r  066.  Ce  prin- 
ce, pour  perpétuer  le  souvenir  des  chevaliers  qui  l'a- 
vaienl  accompagne  dans  cette  mémorable  expédition ^ 
fit  paver  l'nne  des  salles  de  son  palais  de  Gaen,  appelée 
ta  ^mlte  des  gardes^  avec  des  carreanx  de  brique,  sur 
le:>qttels  étaient  peintes  et  repétées  en  plusieurs  com- 
partiments les  armoiries  de  ces  chevaliers  ;  on  y  vgjait 
celles  deBaudry  de  Braj,  telles  que  toutes  les  branches 
de  cette  maison  les  ont  constamment  portées  depuis,  à 
€6té  de  celles  de  Harconrt,  de  Montgommerj,  de  Ma- 
than,  de  Guiffard,  du  Bec-Grespin,  de  Tony  et  de 
Malet  (1)» 

L'histoire  des  croisades  [tom.  /,  Uv.  S&),  fait  mention 
d'un  chevalier  du  nom  de  de  Brajr,  qui  se  croisa,  en 
1099,  *^*^  Roger  de  Barnenile,  Oaon,  évêque  de 
Bayeux,  et  Hngaes  de  Grandmesnil,  tous  chevaliers 
normands. 

Baudry  I*'  fut  père  de  Baudry  de  Bray,  II*  du  non^, 
qui,  conjointement  avec  Eoguerraqd  de  Trie  etpinsieavs 
autres  chevaliers,  eqt  de  grands  différents  avec  Goder- 
froi,  évéque  de  Rouen,  e|i  1118  et  1129.  Qqillaum«, 
moine  de  Jumië^es,  rapporte  dans  $a  chrpniqne  qi^e 
Baudry  de  Brî^y  fit  une  forte  guerre  à  Ht^oeSi  seigneur 


^i)  Cette  salle  fut  dépavée  eo  1808,  et  les  carreaux  qui  s'y  tp0^- 
valent  furent  recueillis  par  plusieurs  personnes,  notamment  yàw 
M.  D4.'laire,  conseiiler.de  préfecture»  qi|i  Totitut  bi^,  eo  faveur 
d'un  parent  du  comte  de  Bray,  se  dessaisir  d'un  des  carreaux  qui 
représentent  ses  «rmet« 


de  Neuchâtel.  Sa  postériié  s'est  divisée  en  d^ux  bran- 
ches pria  ci  pal  es;  Fane  sVst  fixée  en  Angleterre,  où  Ton 
assure  qu'elle  existe  encore;  l'autre  est  res(4§e  en  Fran- 
ce. Ces  deux  branches  raères  ont  toujours  porté  les  mê- 
mes armes.  La  filiation  de  la  branche  française  est  éla^ 
blie  depuis  : 

I.  Gaillaume  dc  Bray,  I*'  du  nom,  chevalier,  qui,  an 
vertu  des  possessions  seigneuriales  qa*fl  avait  en  Noi*- 
maîidie,  servait  les  rois  Philippe  Auguste  et  Louis  YllI, 
en  laio  et  1226.  {Registres  de  la  chambre  des  comptes 
de  Paris),  Il  «st  qualifié  chevalier  dans  une  vente  qu'il 
fit  sous  son  sceau,  en  i233,  de  tout  le  bien  qu'il  possé- 
dait à  Véron  et  à  Bretteville-fa-Pavée,  «rèscfeGaen,  en 
faveur  de  l'abbaye  du  Mont-Saint-MiciK'L  (Cartulaire 
de  cette  abbaye).  Il  fut  père  de  Guillaume  II,  qui  suit. 

II.  Guillaume  de  Bray,  IP  du  nom,  qui  vivait  en 
1271,  ainsi  qu'il  résulte  des  bans  et  arrières-rbans  de  la- 
dite année,  cités  dans  la  Roque,  pag.  65,  où  il  est  indi- 
qué au  nombre  des  chevaliers  dn  bailliage  du  Cotentin, 
qui  servirent  en  l'armée  de  Foix.  11  eut  trois  fils  : 

i^*  Guillaume  III,  qui  suit; 

2*".  Jean  de  Braj,  chevalier,  ainsi  qualifié,  avec  Të- 
pilèth^  de  Monseigneur^  dans  un  rôle  original 
an  parchemin  jpint  aux  titres  de  la  vicomte  de 
Pont  -  Audener ,  du  20  septembre  i328'«  On  j 
voit  figurer  avec  Jean  de  Braj,  Jean  Touslain, 
Guillaume  de  Harcourt,  Guillaume  du  Mesnil, 
Robert  de  Landry,  Jean  le  Lièvre ,  Nicole  de  la 
Planchée,  N..,..  Je  Bessiu ,  etc..; 

3*^*  Renaud  de  Braj,  écujer,  qui  servit  avec  Jean, 
son  frère,  contre  les  Anglais ,  en  iSSy. 

III.  Guillaume  qe  Bray,  III*  du  nom,  chevalier,  sei- 

Îneur  de  Gherveuil  et  de  Bosc-GrimouU,  accompagna 
ean  de  Haircourt,  amiral  de  France,  et  Geoffi*oi  de  Har- 
court,  gouverneur  de  Normandie,  dansies  expéditions 
maritimes  qu'ik  firent,  en  1295  et  i3o8.  Il  est  rappelé 
comme  vivant  à  Saint-'-Enj,  en  celU  dernière  année , 
dans  un  arrêt  da  maintenua  de  noblesse  c^lenn  par  ses 
descendants,  le  18  décembre  1542,  lequel  arrêt  porte 
qu'il  eut  deux  fils  : 


4a  s  DirTlOKirAIftE  USiTVftSEt. 

x\  Guilliiumf  IV,€ionl»rariiriei>uît; 
2^  Colin  (le  Bmy^  auleur  de  la  seconde  branclie, 
rapportée  ci-«prti. 

IV.  Guillaume  de  Bkay,  IV'  du  no  m,. chevalier  ban- 
nTet,  sire  dit*  Cernon,  seigneur  de  Barenton,  de  Rouil- 
Ij,  de  Vassy  et  de  Fontrcoulant,  par  son  mariage  avec 
M....  de  Cttnon ,  fille  d*01ivier,  seigneur  de  Cernon  et  du 
Grippon ,  fut  cilé,  suivant  les  »rrêls  de  la  cour  de  réchi- 
quierde  Normandie,  en  il^36,  pour  les  différents  <|uM 
avait  avec  Roger  Baron  et  autres;  et.  Tan  1 356,  pour 
ceuxqu*il  avait  eus  avec  VaLbé,  et  les  religieux  de  oaint* 
Etienne  de  Caen.ll  nVut,  suivant  Tbisloire  de  la  maison 
de  Harcourt,  et  farrêi  de  maintenue  de  noblesse  du  i8 
décembre  i542,  qu^Hl  fils  et  une  fille: 

i^«  Guillaume  V,  dont  FartVle  suit; 

2°.  Blanche  de  Braj,  mariée,  avant  Tan  1872,  k 
Guillaume  dt  Haicouèt,  seigneur  de  la  Ferté- 
Imbaull,  chevalier  bannerel,  auquel  elle  porta 
tous  les  bieos  de  sa  branche,  après  la  mort  de  soo 
frère, 

y.  Guillaume  de  Bray,  V*  du  nom,  chevalier,  sire 
de  Cernon,  com.iarutà  une  montre  de  1378  à  1874  U 
se  trouva  au  siège  et  à  la  journée  de  Cognac,  en  1875; 
fut  reçu  à  4  >rléans,sousCliarles  VI,  avec  sa  compagnie^ 
le  8  août  i383,  et  mourut  sans  postérité* 

SEC09DE   BAA9GBE. 

IV,  Colin  DE  Bray,  I"  du  nom ,  écuyer,  fils  puîné 
de  Guillaume,  Iir  du  nom,  suivant  l'arrêt  de  maintenue 
précité,  vivait  à  Saiiit-Ëny,  le  24  février  1879.  1^  ^^^ 
pour  fils  : 

1®.  Jean,  dont  l'article  suit; 
2°.  Pierre  de  Braj ,  auteur  de  la  troisième  bran- 
che ,  rapportée  ci-après* 

y.  Jean  de  Bray,  I*''^  du  nom,  fut  maintenu  en  i4o8. 
Il  est  cité  dans  l'arrêt  de  maintenue  de  1543,  comme 
ayant,  à  l'exemple  de  ses  ancêtres,  suivi  les  guerres, 


DE   Ik  1IOBLE8.8B   DE   PRAlTCE.  423 

avec  GtiîllaonK*  de  Bray,  son  oncle,  et  comme  étant  pè- 
re d'autre  Jean,  qui'ftuit. 

VI.  Jean  de  Be4Y  Iî*  du  nom ,  est  cité  dans  Farrêfc 
de  1 542  ,  comme  ayant  justifié  sa  noblesse,  en  i44^9  ^t 
avoir  eu  pour  fils,  Colin  il,  qui  suit* 

Vil  Colin  DE  Bray,  II*  du  nom,  justifia  de  sa  nobles- 
se ,  en  avril  1 48o ,  suivant  Tarrêt  de  maintenue  de  1542. 
Il  épousa  Mariette  Jeanson^  fille  de  N....  Jeanson ,  sei- 
gneur de  Grouej  et  d^Orglandes,  (maison  noble  de  Nor*- 
mandie) ,  et  eut  de  ce  mariage  : 

1°.  Michel ,  dont  l'article  suit; 

a^.  Gervais  de  Bray,  écuyer,  qui  épousa  Annette 
de  Bray^  fille  de  Touques  de  Bray,  écuyer,  de 
Saint-6ermain-le- Vicomte,  et  ne  parait  pas  avoir 
eu  de  postérité. 

VIIL  Michel  de  Bbay,  écuyer,  épousa ,  par  contrat 
du  i4  juillet  i5o5,  Anneâ^e  Brays  fille  de  Jean  de  Bray, 
écuyer,  de  Saint  Germain-le- Vicomte.  Il  partao^ea  la 
succession  paternelle,  le  i5  janvier  i533 ,  avec  Michel, 
2lion  frère,  et  fut  maintenu  avec  lui  dans  sa  noblesse, 
d'après  sa  généalogie,  remontant  à  messire  Guillaume 
de  Bray,  chevalier,  seigneur  de  Ghervenil  et  de  Boscri- 
enoult,  vivant  en  1296  et  i5o8,  par  arrêt  de  la  cour 
des  aides  de  Rouen ,  du  lundi  18  décembre  1642  ,  cons- 
tatant qu'ils  portaient  pour  armes  :  D*argent .  nu  chef 
du  gueults ,  chargé  d'un  léopard  d'or^  etc.  Michel  de 
Bray  fut  père  de  Charles,  qui  suit. 

IX.  Charles  de  Beay,  sieur  de  Neuville ,  est  nommé 
dana  une  maintenue  rendue  en  faveur  de  Jacques,  son 
fils ,  de  Tannée  1698.  11  est  cité  aussi  dans  l'acte  d'éman- 
cipation de  Jacques  de  Bray,  de  Suint-Germain-le-Vi- 
comte,  du  i5  juillet  iSyS. 


i 


X.  Jacques  DE  Bray,  maintenu  en  iSçS,  ne  laissa 

ue  deux  filles,  dont  l'une,  nommée  Péronne  de  Bray, 

lit  mariée  à  aobl^  homme  Christophe  iïoiM^ter,  écuyer. 


4^4  SICriOVlTAlflt    ITiriTtRICL 


TBOISIEME   B&AlfC»B. 

y.  Pierre  de  Bray,  h'  da  nom ,  écoyev,  second  fils 
de  Colin  I*"',  vivait  à  Saint-Gennâin'^ie-VicomlCT  en 
i4io,  ainsi  que  le  constate  un  arrêt  de  maintenue  du  3^ 
février  i555,  qui  sera  rapporté  plus  loin.  Il  fut  père  de 
Jean,  qnisnit. 

VI.  Jean  pe  Bray,  I"  du  nom,  écoyer,  est  nommé 
dans  un  bail  k  fief,  passé  devant  leCloHx,  tabellion ,  Iç. 
19  mars  1446;  dans  une  transaction  paSMe,  le  21  no* 
vembre  i46i ,  par  Fouques  et  Jean  de  Braj,  ses  fils; 
dans  le  partage  de  ses  biens,  fait  par  ces  derniers  après 
son  décès  ,  le  3  janvier  i466  ^  devant  de  Rivière,  label- 
lion  à  Periès  Ses  enfants  furent  : 

1°.  Fouques,  dont  Farticle  suit; 

2°.  Jean  de  Bray,  qui  a  fait  branche  *. 

*  VII.  Jean  de  Bray,  II«  du  nom,  écujer,  vÎTait,  comme,  son 
père,  à  Saint  Gcrmain-ie-Vicomte.  Le  8  décembre  i495,  if  fit  Ivré- 
fràit  d'une  rente  proTenaut  de  Oervais  de  Bray,  écujer,  de  Stînt- 
£nj,  qui  la  tenait  de  Fouqoea  de  Bcay,  toa  keau-pèfe.  U  eut  de  Dé- 
nué de  ia  Meuêsmifë  : 

!•.  ^-Pierre  II ,  qui  suit; 

9*.  Anne  de  Bray,  mariée*  le  i4  jatlket  i5o3,  avee  Michel if« 
Brojft  écuyer,  aoa  coqsîd  ,  de  la  paroîtse  de  Saigt-Bny. 

VlII.  Pierre  de  Bray,  ïV  du  nom,  eité  dans  une  maintenue  du 
3o  juillet  t533,  qui  précède ,  et  dans  une  antre  du  3  fëvriertSSS,  eut 
pour  fils  : 

i",  Guillaume»  qui  suit; 

a*.  Charte» de  Bray,  1     .      ,  .^e 

30.  Jeao  de  B*iy/  ^  v.vanls  en  i555. 

tX.  Guillaume  de  Bray,  lY*  du  nom ,  fnX  maintcom,  avec  sçv 
frères,  par  arrêt  de  la  cour  des  aides  de  Bouen  du  3o  juillet  i5S3. 
Cet  arrêt  est  rapelé  dans  celui  rendu,  le  3  féTrier  iS55t  ea  ftiveur  àm 
Julien  de  Bray.  Il  est  dit  qu'ils  étaient  issus  de  noblesse  ancienne  » 
et  Julien  v  est  qualifie  cousin  desdits  Guillaume,  Charles  et  Jean 
de  Bray.  Le  premier  fut  père  de  Jacques  qui  àuit. 

X.  Jacques  aa  BaAT|  émancâf  é,  le  1 S  juillet  iSyS,  en  |»rëseoce  de 
ses  cousins,  Charles  de  Bray,  écuyer,  sieur  de  )Ieufvillf>,  de  Saint- 
Eny,  et  Julien  de  Bray,  petit-fils  de  Fouques.  Jacques  de  Bray  ne 
paraît  pas  avoir  laissé  de  postérité.  On  croit  que  c'est  lui  qu'on 
voit  figurer  à  Paris  au  temps  de  la  ligue. 


DE   I,A   KOBLESSE   DE    FKAKGE.  ^iS 

3^.  Perrine  de  Braj,  mariée,  avant  le  20  seplem- 

bre  1474,  aytîc  GeofFroi  Lamay; 
4°.  Marie  de  Bray. 

t 

Vil  Pouques  DE  Bray  ,  écuyer,  cité ,  avec  son  père 
«t  son  frère,  dans  le  DicJ^onnaire  de  la  Ghesnaye-des- 
Bois  {tom,  III y  pcLg'  *4^)  >  ^t  dans  l'Histoire  de  la  maison 
deHarcourt ,  où  ces  deux  frères  sont  désignés  sous  la  qua- 
lité de  chevaliers.  11  vivait  à  Saint-^GcH^main-le- Vicomte, 
•comme  ses  auteurs,  et  s'allia  avec  IMichelle  du  Clos.  Il 
mourut,  en  i5o5,  à  Gonfrevilte,  où  se  trouvaient  les 
biens  qui  lui  tenaient  du  chef  de  Robine,  sa  mère,  et 
laissa  : 

I®.  Jacques,  qni  suit; 
2®.  Adrien  de  Bray,  qui  fat  prêtre  j 
3°.  Annelte  de  Bray,  marine'  à  Gervais  de  Bray, 
son  cousin. 

Vllï.  Jacques  de  Bray,  I'''^  du  nom,  écuyer,  fit 
preuve,  en  i48t,  et  épousa,  par  contrat  passé  au  siè- 
ge présidial  de  Carentan ,  le  8  juillet  1494?  Anne 
d'Âuxais^  fille  de  Philippot  d'Auxais,  d'une  ancienne 
noblesse  de  Normandie.  Il  est  cité  comme  cousin  de 
Pierre  dans  l'arrêt  de  maintenue  du  3  février  i555,  et 
dans  un  a<;te  du  17  décembre  i555.  Il  n'eut  qu'un  fils, 
•qui  suit. 

IX.  Julien  DE  Brat,  écuyer,  sieur  de  Hautquesney, 
€pous«i,  par  contrat  du  i3  février  i553,  MicKelle  Poisr 
jsoiL,\\  fut  mainlenu  dans  son  ancienne  noblesse,  par  arrêt 
Ju  3  février  1 555,  rappelant  celui  rendu,  le  3o  juillet  i533, 
par  la  cour  des  aides  de  INormandie  ,  en  faveur  de  Guil- 
laume, Charles  et  Jean  de  Bray,  ses  cousins,  Julien  fit 
en  la  vicomte  de  CarenUn ,  le  5  juin  1S73,  le  partage 
de  ses  biens  entre  ses  enfants 9  savoir: 

t'j   Antoine ,  dont  l'article  suit  ; 

!i°.  Jacques  de  Bray,  écuyer,  sieur  de  ïa  Couillar- 
dière,  cité  dans  une  reconnaissance  du   ]5  avril 

i568.  Il  épousa  Anne,  de  Terré.,  dont  il  eut  : 

Jean  de  Bray,  écuyer,  sieur  de  la  Couillardière, 

cité  dans  le  jugement  du   16  janvier  i586,  et 

'  maintenu  en  1598.  11  transigea  ^  le  22  mai  161 3, 

V.  S4      . 


4^6  DICTIOVHAI&E   UiriTEKSEL 

avec  les  veuves  de  Jacques  et  Jean  de  Braj,  ses 
oncles  et  tuteurs,  et  eut  pour  fils  : 

Bernard  de  Bray,  éciiyer,  gouverneur  deCou- 
tances ,  qui  fut  père  de  : 

Bernardin  de  Braj,  écuyer,  qui  ne  lais- 
sa que  deux  filles,  Françoise  et  Olive. 

X.  Antoine  de  Bray,  h^  du  nom,  écuyer,  sieur  de 
Hautqnesney,  épousa,  par  contrat  du  i6  avril  iSSg,  Ni.. 
Anquttil ,  fille  de  N....  Anquetil,  bailli  de  Fécamp,  de 
laquelle  il  eut  :  ^ 

1°.  Jacques  II,  dont  Particle  suit; 

2?k  Jean  de  Bray,  écuyer,  sieur  de  Lesmondériey 
qui  servit  au  camp  devant  Amiens,  avec  son  frère, 
en  1697,  et  s^allia  avec  Barbe  le  Paincteur,  dont 
il  eut  quatre  fils  et  trois  filles ,  entr^autres  : 

A,  Jacques  de  Bray,  sieur  de  Lesmonderie, 
époux  de  Anne  Cleret^  et  père  de  Jean  de 
Bray,  sieur  de  Lesmonderie,  qui  fil  regis- 
trer  ses  armes  :  D'argent,  au  chef  de  gueu- 
les, chargé  d'un  léopard  d'or,  à  l'armoriai 
général  [Généralité  de  Caen ,  pa^-  63, 
art,  88) ,  et  n'eut  pas  d'enfants  de  Jeanne 
Plessard,  son  épouse; 

S.  Gilles  de  Bray,  écuyer,  seigneur  d'Arcy, 
procureur  du  roi ,  à  Valognes,  marié  avec 
N....  du  Praël,  dont  il  n'eut  qu'une  fille; 

"C.  Henri  de  Bray,  père  de  Jean  de  Bray,  sieur 
de  Valcau ville,  décédé  exempt  des  gardes- 
du-corps  du  roi,  et  célibataire; 

D.  Antoine  de  Bray,  qui  servit  en  Picardie^ 
avec  Jean,  son  cousin. 

XI.  Jacques  de  Bkay,  II*  du  nom ,  écuyer,  sieur  da 
Hautquesney,  servit  au  camp  devant  Amiens,  suivant 
le  certificat  à  lui  délivré  par  Henri  de  Bourbon,  duc 
de  Montpensier,  le  a6  septembre  iSgi.  Il  y  fut  rempla« 
ce  par  son  frère,  le  5  septembre  1597,  suivant  un  au* 
tr«  certificat  de  M.  de  Ganisy ,  capitaine  de  5o  hommes 
d'armes.  Il  fit  son  testament,  le  3o  octobre  i6o5,  et 
mourut  le  3o  octobre  1606.  Il  avait  épousé ,  par  con- 


AC  LA.  NOBLESSE  DE  FRAVGE.  427 

trat  âu  iS  décembre  iSgô ,  Catherine  Pleurbœurre, 
dont  il  eat  : 

ï*.  Pierre  II,  qui  suit; 

2®.  Jean-Baptiste  de  Bray ,  raort  sans  postérité; 

5°.  Jeandt;  Bray,  auteur  de  la  quatrième  braDche, 

établie  en  Picardie,  et  mentionnée  ci-après  j 
4°.  Gilles  de  Bray,  décédé  en  bas  âge. 

Xïï.  Pierre  de  Bray,  III*  du  nom,  écuyer,.  éponsa> 
en  1625,  FrsLOçoise  Beaiujfuet,  lille  de  Jacques  Beau^ 
quet,  seigneur  de  Mauny.  Il  eut  de  ce  mariage  : 

1^.  Jacques  de  Bray,  mort  célibataire; 

2°.  Philippe  de  Bray,)   jumeaux,    morts  em  ba^ 

3*.  Jean  de  Bray,        /      âge  ; 

4*"*  Henri,  dont  Tarticle  suit. 

XIII.  Henri  de  Biiay  épousa  Jeanne  de  Hauche-- 
maille,  dont  il  eut  : 

1°.  Jean-Francois ,  dont  l'article  suit; 

2*^.  Pierre  de  Bray,  qui  ne  laissa  que  deux  fiQes  : 

^.  Marie- Anne-Catherine  de  Bray; 
B.  Jeanne-Françoise-Henriette  de  Bray. 

XIV.  Jean-François  de  Bray ^  I*'  du  nom,  fit  régis- 
trer  ses  armoiries  :  D^argent,  au  chef  de  gueules,  char- 
gé d'un  léopard  d'or ,  à  l'armoriai  général ,  le  27  mars 
X697.  {Généralité  de  Caen^  art.  68.)  Il  épousa,  par  con- 
trat passé  à  Garentan ,  le  16  février  1688,  Anne-Char- 
lotte de  la  Gonivière,  qui  le  rendit  père  de  cinq  gar- 
çons et  sept  filles,  dont  plusieurs  furent  religieuses, 
l'armi  les  nls  étaient  : 

i"*.  Jean-François  It  de  Bray,  né  le  x 4  septembre 
1688 ,  qui  fut  capitaine  de  dragons,  chevalier  de 
Saint-Louis,  et  mourut  célibataire; 

2**.  Michel  de  Bray,  ffarde-du-corps  de  Monsieur; 

3®.  Joseph ,  né  le  7  décembre  1697  «  ^'^  ^^  cheva-* 
lier  de  Bray,  décédé  célibataire  à  Carentan,  ea 
1770. 


428  mcnoRNAimE  vhiveksei. 

QUATRIÈME   BRANCHE. 

XTT.  Jean  di  Bray,  !!•  da  nom,  écuyer,  troisième 
fils  de  Jacques  II  de  Bray,  écoyer,  et  de  Catherine  de 
Pleurbcearre ,  s^étahlit  en  Picardie,  par  suite  du  servi- 
ce qu'il  avait  fait  pour  le  roi  dans  cette  province,  sui- 
vant un  rôle  en  parchemin  joint  aux  titres,  de  même  que 
son  père,  son  oncle  de  Lesmonderie,  et  Antoine  de 
Bray,  son  cousin.  Il  fut  marié  :  1°,  vi*rs  l'année  1626^ 
avec  N....;  2*^,  à  Amiens,  au  mois  de  décembre  1642, 
avec  Française  Maiipin  (1) ,  dont  il  n'eut  pas  d'enfants. 
Ceux  du  premier  lit  furent  : 

I*.  Adrien  !•',  dont  l'article  suit; 
2*.  François  de  Bray,  époux  de  Madetaine  God- 
de  (2) ,  et  père  de  : 

A.  Adrien  de  Bray,  prêtre; 

B,  Catherine  de  Bray. 

XIII.  Adrien  de  Bray,  II*  du  nom,  épousa,  vers 
1664,  M<^J^i6  Godde,  de  laquelle  il  laissa  : 

1°.  Jean  >  Baptiste  de' 
Bray,  né  le  12  juil- 
let 1^55,  }  morts  sans  postérité; 

2®.  Jacques  de  Bray, 
né  le  19  janv.  1667, 

3"  Adrien  III,  qui  suit. 

XIV.  Adrien  de  Bray,  ÏIV  du  nom ,  né  k  Amiens  y 
le  2  mai  i658,  fut  échevin  de  cette  ville,  et  épousa,  le 
10  août  1687,  Catherine  /e  Maire^  fille  de  François  le 
Maire,  échevin  d'Amiens,  et  de  Marie  Durieux.  11  en 
eut  trois  enfants  : 


(1)  Cette  famille  est  fort  ancienne.  On  voit  dans  le  lïobiliaire 
de  Picardie  que  Pierre  de  Latleignanl,  sieur  du  Vivier,  épousa,  en 
i5i8,  Marguerite  Maupîn^  et  que  le  sieur  de  Bussy,  qui  avait  jus- 
tifié de  sa  Doblcsse,  en  149^)  épousa,  en  iSig,  Geneviève Àfaupn. 

(a)  Une  demoiselle  Godde  ,  mariée  au  sieur  de  la  Haye,  écuyer, 
était  la  belle-mère  de  M.  le  comte  Morgan  de  Fnxcourt,  maréchal 
de-camp.  Marie- Angélique  Godde,  de  la  même  famille,  fut  mariée 
i  N....  de  Nothelff,  commandant  de  bataillon  au  régiment  de 
Saxe. 


DE   LA   VaSLESSE   I>E   FRANGE.  4^9 

1*.  François  de  Braj,  né  le  a5  septembre  1688^; 
2°.  Pierre  IV,  qui  suit.  • 


*  XV.  FntiçoiêdôBray,  1*^  du  nom,  épousa,  le  17  février  1718, 
Marie- Jeanne  Gaiand,  taur  du  maire  de  la  vilie  d^ Amiens,  et 
mourut  en  1726,  laiss.nt  : 

XVI.  François  de  Bray,  \\*  du  nom ,  ëcu jer,  qui  fut  marié ,  fo 
6  février  1748,  par  i'évéqne  d'Amiens,  à  MarieJeanne-Angélique   - 
de  Laiau,  sœur  de  Joseph- Hyacinthe  de  Lalau,  contrôleur  de  la  mai- 
son du  roi.  De  ce  mariage  sont  issus  : 

i«.  Joseph-François,  qui  suit: 

a<>.  Alexandre- Joseph  de  Bray,  écuyer,  sieur  de  Valfrcsne,^ 
ancien  chef  de  lée^ion,  chevalier  de  l'ordre  royal  de  la  Lé- 
gion-d'Honneur,  député  vers  le  roi,  tn  i8i5  et  1817,  réfé- 
rendaire au  sceau  de  France*  II  a  pour  fib  : 

A»  Charles  -  François \ 

dcBraydeV»ifre.Dc,»       ;         ^^  officie»  des  volon- 

B.  François  -  Joseph  -  >  ^ .  • 
ThëodoredeBraydci     »«'«»«>y«>'«î 
Valfresne ,  ; 

C.  François-Léon  de  Bray  de  Valfresne,  licencié  en  droit; 
Z>.  François- Paul  de  Bray  de  Valfresne,  décédé  en  18149 

âgé  de  19  ans ,  et  officier  au  i"  régiment  des  gardes 
d'hondeur,  des  suites  des  fatigues  des  campagnes  de 
i8i5eti8i4; 

3«.  Marie- Jeanne- Angélique  de  Bray,  mariée  à  Pierre  G<U90u 
d*A$Um^  écuyer,  auditeur  de  la  chambre  des  comptes  de 
Paris; 
*    4**  Henri^^tte-Gharlotte  de  Bray ,  existante ,  mariée  au  sieur 
BuquerH  ,  d'une  ancienne  famille. 

* 

XVII.  Jeaeph-François  d€  Bray,  écuyer,  ancien  député  du 
commerce  de  la  province  de  Picardie,  décédé  à  Paris  en  17929 
membre  de  l'assemblée  législative ,  eut  pour  fils  : 

^^,  François-Antoine,  qui  suit;  ' 

a*.  François-Marie-Eiigîène  de  Bray,  écuyer,  chevalier  de  l'or- 
dre royal  de  la  Légion- d  Honneur,  député  vers  Sa  Majesté 
Louis  XVIII,  en  i8i4  et  1817,  conseiller  du xoi  près  le 
conseil-général  des  manufactures,  père  de  : 

A.  François-Eugène  de  Bray,  garde-du-corps  du  roi,  et 
lieutenant  de  cavalerie; 

B,  François-Eugène* Auguste-Ernest  de  Bray ,  élève  de 
l'école  royale  et  militaire  de  Saint-Gyr. 

XVIII.  François- Antoine  de  Bray,  écuyer,  ancien  premier  ad- 
joint du  maire  d'Amiens,  député  vers  le  roi,  en  i8i5,  maintenant 
receveur- général  des  finances ,  a  trois  fils  en  bas  âge. 


43o  DICTIONVAIBE   UITIVEBSCL 

3*.  François- Alexandre,  qui  a  laissé  postérité  *. 

XV-  Pierre  de  Beat,  IV*  da  nom,  né  le  i6  janvier 
1693 ,  éponsa  à  Rouen,  le  3o  juin  1721,  Elisabeth  Tail- 
lel,  fille  de  N....  Taillet,  écbevin.  Il  eut  de  ce  mariage 
Pierre -Auguste-Camille,  qui  suit. 

XVI.  Pierre-A'aguste-Gamille  de  Beat,  épousa,  â 
Nantes,  le  1**^  juin  lySo,  Anne  le  Faon  de  la  Tremis-^ 
sinière ,  dont  sont  issus  : 

!•.  Pierre-Augustin-Laurent  de  Brajr,  chevalier 
de  l'ordre  royal  de  la  Légion-d'Honneur,  ex-pré- 
sident du  collège  électoral  du  département  de  la 
Somme,  et  ancien  maire  de  la  ville  d'Amiens, 
marié  ,  i°  avec  Julie  Thierry  (cousine-germai- 
ne du  baron  Thierry  de  ville  d'Avray);  2°  avec 
N....,  veuve  DU  Moulin^  dont  le  premier  mari 
était  trésorier  de  France  et  receveur-général  du 
département  de  l'Oise.  Il  n'a  point  d'enfants  de 
ce  second  mariage.  Ceux  du  premier  lit  sont  : 


*  XV.  François-Alexandre  de  Bray,  écwyer,  seigneur  de  Fies- 
selles,  ne  le  i  juillet  1700,  marié,  en  1724,  avec  Antoinette ifo 
Court,  de  laquelle  il  eut  : 

1*.  lîi'colaff-Alexandre  de  Braj,  ëcuyer,  seigneur  de  Flesseller. 
fiussu,  Ailly,  Fonches,  etc.,  marié  avec  Louise  de  Camrt^ 
sa  cousine,  dont  il  laissa  : 

A.  Alexandre-François  1 

de  Braj,  I  qui  émîgrèrent,  et  dont  l'un  fut 

B,  Louis  -  Maximilien  |     massacré  à  Quiberon; 
de  Bray,  J 

€•  Henriette  de  Bray,  mariée,  le  i4  octobre  1786,  à 
Louis -Jules-Claude ,  comte  de  Saitsevai ,  dont  le  fils, 
décédé  en  1818,  ne  laissa,  qu'une  fille ,  Âfaric-Louise- 
Bosalie-Juliette  de  Saisseval,  née  le  1 3  avril  181 1  ; 

D,  Antoinette  de  Bray,  épouse  de  Jean-Baptiste DurteiMD. 
écuyer,  seigneur  de  Gournay  et  de  Beaurepaire,  décédé 
en  1818; 

a*.  Marie* Henriette-Constance  de  Bray,  mariée  avecFrançoîs 
Sentier^  écuyer,  seigneur  de  Chuigne ,  dont  elle  a  eu  un  fils, 
qui  fut  conseiller  au  parlement  de  Pari>,  et  une  fille,  main- 
tenant veuve  de  Gaston,  comte  de  Vauvineux,  décédé  capi- 
taine des  vaisseaux  du  roi ,  ne  laissant  qu'un  fils,  le  vicomte 
de  Vauvineux,  marié  i  Amiens,  en  1816,  avec lî.....  de  Sa- 
cby  de  Saint- Aurin. 


DE   LA   NOBLESSE   DE    FRANCE.  43 1 

j^.  AugOwSlin- Jules'de  Bray; 
B.  N....  de  Bray,  mariée  à  lN....i?OM/e^,écuyer, 
substitat  du  prôcureur-gt'néral  prèsla  cour 
royale  du  département  de  la  Somme; 
'2®.  François-Gabriel,  dont Tarticle sait. 

XVII.  François*Gabriel,  comte  de  Beay,  né  à  Rouen, 
le  24  décembre  1765,  chevalier  de  Malle,  seigneur 
comte  de  Vilback ,  de  Schamback,  de  Triechyng-  et  au- 
tres lieux,  en  Bavière,  ministre  plénipotentiaire  de  S.  M. 
le  roi  de  Bavière  près  la  cour  de  Russie,  graud^croix  de 
plusieurs  ordres,  et  membre  de  plusieurs  académies  ,  é- 
migra,  en  1780.  Il  fut  chargé  d'affaires  de  l'ordre  de 
Malte  près  la  diète  germanique,  en  1790;  fut  nommé 
conseiller  de  la  légation  de  Tordre  au  congrès  de  Ras* 
tadt,  en  novembre  1707,  et  jusqu'en  avril  1799,  et  fut  af- 
filié aux  langues  d'Allemagne  et  de  Bavière  de  l'ordre 
de  S.-Jean  de  Jérusalem,  par  délibération  et  adoption  una- 
nime des  deux  chapitres.  Au  mois  de  septembre  1799,  il 
fut  nommé  ministre  plënipotentiairede  la  courde Bavière 
près  cf  Ile  de  Russie,  et  député  de  la  langue  de  Bavière  près 
l'empereur  Paul  ;  en  1801,  envoyé  extraordinaire  et  mi- 
nistre plénipotentiaire  en  Angleterre,  parla  même  cour; 
en  1802,  envoyé  extraordinaire  en  rrusse,  en  conser- 
vant le  poste  d'Angleterre  ;  en  i8o5,  accrédité  en  Prusse 
en  qnalité  de  ministre  plénipotentiaire  et  d'envoyé  extra- 
ordinaire, et  décoré  du  graud  ordre  de  TAigle-Rou^ede 
S.  M.  prussienne  ;  en  1807,  accrédité  auprès  du  chef  du 
gouvernement  français;  en  1809,  conseiller-d'état,  grand' 
croix  de  l'ordre  de  la  Couronne  de  Bavière;  créé  comte 
du  royaume  de  Bavière,  en  1812,  et  envoyé  extraordi- 
naire en  Russie  ;  chargé,  en  181 3,  de  négocier  pour  l'ac- 
cession à  la  s;rande  alliance;  accrédité  de  nouveau, 
en  i8i5,  en  Ta  même  qualité  auprès  de  S.  M.  l'empe- 
reur Alexandre;  créé,  en  18  ô.  chambellan  de  S  M. le 
roi  de  Bavière;  décoré,  en  1818,  du  grand-cordon  de  Sain- 
te-Anne de  Russie,  et,  la  même  année,  rréé  l'un  des 
douze  pairs  héréditaires  du  royaumH  de  Bavière  ;  déco- 
ré, en  1819,  de  la  grande  décoration  de  l'étoile  polai- 
re de  Suède;  nommé  succesnivement  membre  et  prési- 
dent de  la  société  botanique  de  Ratisbonne,  membre  or- 
dinnire  de  l'académie  royale  de  Munich*  des  académies 
d'Amiens  et  de  fioueu,  de  la  société  pbUographique  d« 


432  DICTIOHFAIBE   UVIVEBSEI. 

Gorenckj,  de  celle  d'histoire  iialarelle  de  Moscou  « 
de  la  Société  niiDéralogique  de  Pétersbourg ,  des  socié- 
tés savantes  et  littéraires  de  Marbonig,  de  Courlande 
et  de  Livonie;  nommé,  en  1819,  docteur  de  l'universi- 
té de  Dorpat;  el,  le  2a  mai  de  la  mémcannée,  confirmé 
et  maintenu  dans  sa  noblesse,  par  lettres-patentes  de 
S.  M.  Louis  XVIII.  Le  comte  de  Braj  a  épousé,  le  3 
Septembre  1 8o5,  demoiselle  Sophie  -  Catherine  -  Marie 
de  Lœwensttrn^  ûUede  Charies-Otton  de  Lœwenstern, 
Fun  des  douze  conseillers  de  la  noblesse  ou  du  corps 
équestre  de  Livonie.  De  ce  mariage  sont  issus  : 

!**•  Otton-Gamille-Hugues  de  Bray,  né  à  Berlin,  le 
17  mai  i8oy,  tenu  sur  les  fonts  baptismaux  an 
nom  de  S.  M.  le  roi  de  Prusse,  et  actuellement 
page  de  S.  M.  le  roi  de  Bavière  ; 

2**.  Caroline  Elisabeth- Amélie -Anne- Thérèse  de 
Bray  ,  née  à  Pëlersbourg,  le  9  mars  1809,  tenue 
sur  les  fonts  au  nom  de  L.L.  M.M.  le  roi  el  la 
reine  de  Bavière  ; 

3**.  Gabrielle  -Marie  -  Sophie  de  Bray,  née  le  9 
mars  1818,  tenue  sur  les  fonts  au  nom  de  S.  M. 
le  roi  de  Saxe. 

Armes  :  D'argent,  au  chef  de  gueules,  cbargé  d'un 
léopard  d'or. 

Tous  les  titres  énoncés  dans  cette  généalogie  sont  en 
la  po&session  de  la  famille  de  Bray. 

LE  GENDRE,  à  la  Martinique  ;  famille  ancienne,  o- 
riginaire  de  Normandie,  dont  les  titres,  remontant  à 
l'an  1415,  époque  à  laquelle  l'un  de  ses  premiers  auteurs 
périt  à  la  bataille  d'Azincourt,  fiirentvérifiéset  enregis- 
trés au  conseil  supérieur  de  l'île  Martinique,  par  arrêt 
du  6septembre  i8i5,  constatant  que  plusieurs  membres 
de  celte  famille  ont  été  tués  an  service  du  roi  et  de  la 
patrie  ;  qu'elle  a  fourni  un  capitaine  des  bandes  de  Picar- 
die, plusieurs  écuyers  des  ducs  de  Lorraine,  un  inten- 
dant du  duc  d'Aumale,  prince  de  Lorraine,  un  conseil- 
ler au  parlement  de  Pans,  un  gentilhomme  servant  sous 
LouisXlV,  un  commandeur  de  l'ordre deN.-D.duMont- 
£armel  et  de  Saint-Lazare  de  Jérusalem,  plusieurs  offi- 


DE    LA    WÔiJLESSE    DE    Ffiill^E.  a^% 

ciers  Supérieurs  et  chevaliers  de  Saiot-Louis,  et  qu'elle 
A  porté  le  iïue  de  vicomU.  ) 

Thomas-Pierre  le  Gehdbe,  seigneur  de  la  Bretesque, 
vicomte  de  Foug^ain ville ^  s'étant  transplanté,  au  com- 
mencement d#i8*  siècle,  de  la  province  de  Normandie 
à  la  Martinique  I  épousa  dans  cette  colonie  une  demoi- 
selle it  Canal  d'Escaveries,  d'une  ancienne  et  noble 
famille,  qui  est  la  première  enregistrée  comme  telle  au 
conseil  supérieur  de  cette  île.  De  ce  mariage  naquirent 
plusieurs  enfants,  entr'autres: 

1°.  Charles-Alexis,  dont  l'article  suit; 
2*»;  N...  le  Gendre,  sieur  de  la  Bretesque; 
3*.  Christophe  lo  Gendre,  duquel  sont  issus  : 

A.  Thomas  le  Gendre,  non  marié; 

B.  XUharles  le  Gendre,  chevalier,  sieur  du 
BouUay,  marié  avec  Adèle  du  Riéujr; 

C.  Marie-Anne-Mélanie  le  Gendre,  mariée  avec 
son  cousin-germain,  Pierre  ^Charles  le  Gen* 
dre,  vicomte  de  Fousainville  ; 

D.  Elisabeth  -  Eglé  le  Gendre ,  épouse  de 
Louis-Amable  de  Louvaude  la  Guignetaye^ 
gentilhomme  de  Poitou,  chevalier  de  Saint- 
Louis,  et,  avant  la  révolution,  lieutenant  de 
vaisseau  dans  la  marine  royale,  maintenant 
commandant  du  port  de  la  Guadeloupe; 

JE*.  Féiicité-Lise  le  Gendre ,  mariée  avec  Jo- 
seph de  Villars  (de  la  province  de  Breta- 
gne) ,  ancien  officier  .de  marine; 

F.  Adélaïde  le  Gendre ,  mariée  à  Julien  Che- 
valier de  Verteuil  (de  la  province  du  Poi- 
tou), avaat  la  révolution,  élève  dans  la  ma- 
rine royale ,  et  depuis  officier  dans  les  ar- 
mées royales  du  Poitou  et  de  la  Vendée  ; 

G.  Marie-Rose  le  Gendre,  épouse  de  Pierre- 
Antoine  de  Germon,  avant  la  révolution  ^ 
oflicier  de  cavalerie,  maintenant  comman- 
dant le  quartier  de  Saint-Joseph  à  l'ile  de 

innite; 

4<».  Yictor-Amédée  le  Gendre,  sienr  d'Oneille, 
père  de  Régisse  le  Gendre  d'Oneille,  qui  fut 
mariée  à  N....  de  Beauregardde  BriHancourt  ^ 

Y.  ^55 


^34  DtCTIOlYlVAiRE    UfflVEBSEL 

5|*.  Robert  le  Gendre ,  sieur  de  Soopli  ; 
6**«  Madeleine  le  Gendre ,  aui  épousa  N.;..  Fan- 
tin  (f  es  0(/otfr<i5,  capitaine  des  grenadiers  royaux. 

Gliarles-Alexifi  le  G ewohs,  vicomte  de  Pongainville, 
servit  dan»  sa  jeunes&e  dans  les  gardes-du-corps  de 
Loms  XV,  et  se  maria,  à  la  Martinique,  avec  noble 
Barbe- Nicole  Millet  de  la  BourJelière^  d'une  ancienne 
lamille  noble  de  Bourgogne,  fiUe  de  N....  Millet,  sei- 
gneur .de  la.  Bourdeliére,  officier  dans  les  armées  du 
roi,  et  d'une  demoiselle  de  Girardin.  Barbe-Nicole  Mil* 
iet  de  la  Bourdelière  avait  trois  Irères,  qui  tous  trois 
étaient  of&ciers  dans  les  armées  du  roi ,  et  dont  deux 
chevaliers  de  Sainl-Lottis^  De  ce  Buriage  sont  issus  : 

1^  Louis-Eosèbe  le  Gendre  d'e  Fougain ville ,  qui , 
étant  cadei  gentilhomme  au  régiment  de  la  Mar- 
tinique, eut,  k  Tâge  de  17  ans,  les  deux  cuisses 
et»|»ortées  par  un  boulet  de  canou  ,  et  mourût, 
peu  d'instants  après,  dans  la  bataille  navale  li- 
vrée dsins  le  canal  de  la  Dominique  ,  par  l'esca- 
dre française,  commandée  par  le  comte  d<e  Gui- 
ohen,  contre  l'escadre  anglaise  ; 

2^.  Pierre^barles,  qui  a  continué  la  lignée  ; 

3^.  Ciaire-Euphrasie  le  Gendre  de  Fougainville, 
marié»  :  i**,  le  ii  mai  1786,  avec  Jean-Chrisos- 
ttoie  le  Btun^  écujer,  seigneur  de  Rabot,  co- 
svigoeur  de  Gndalen ,  officier  au  régiment  de  la 
Martiiiiqii'e,.d^iine  famille  d'ancienne  extraction 
de  la  pro>vitiee  de  Languedoc;  â%  le  19  mars 
17^-,  et  aV'eé'  dispense  du  pape ,  à  Bernard-Jo- 
Ae[Hi^  eheVêltei*  It  Brun  de  nabot,  officier  au  ré- 
gimeot  de  la  Maritniqcie,  son  beau-frère;  3%  le 
agj  août  1796 ,  avec  Jérôme^François  de  Berthe- 
iot^t  ehevaNer,  seigneur  de  la  Yillesion  et  au- 
tres lieux,  capitaine  d'infanterie,  d'une  famille 
de  race-  clrevalec^que  de  la'  province  de  Bre- 
tagne ; 

dp'é  la«fe-Ag«the  le  Gendre  de  Fbugainville ,  é- 
pouse  d'Amand- Georges  d*Ar*tut%  dSine  ancien- 
ne noblesse  d'extraelidà  de  Narmandies  seigjneur 
du  Pleasia,  chevalier  de  Saint^LoiuisH  avant  la 
tévoliUioiH  oC&ew  «a  f égimeoi  de  la^ltfurtiui- 


I 

DE   Là    nOBtESSC   DE   FRAVCZ.  435 

que,  maioteAaiit  coinmaDdant  supérieur  des 
quartiers  da  mari  s  de  la  riTÏère  pilote  de  Sainte- 
Arme  et  de  Sainte-Lace,  à  l'île  Martkiiqftc; 

S^,  Rose*ëopbi«- Adélaïde  le  Gendre  d«  Fougaio- 
ville ,  mariée  à  Charles -François  de  Francque^ 
ville^  chevalier  de  Saint-Looia,  ancien  na^  du 

.  roi  Lonia  XVI ,  et  qui  a  fait  en  qualité  j'offt- 
cier  dans  rémigra(ion  les  c|impa$(nes  de  Vbî^ 
mée  des  princes.  La  Camille  de  PrancqueviU^ 
est  de  race  cbevaleresqciie  de  la  Normandie. 

Pierre-Charles  1»^  Gevoeb^  chevalier,  vicomte  de 
Foligainviile ,  chevalier  de  Tordre  royal  et  militaire  de 
Saint- Louis,  ancien  commandant  dn  quartier  de  la  ri^> 
vière  pilote  à  l'ile  Martinique,  maintenant  coifSetUer  % 
la  cour  royale  de  celte  île,  épousa  sa  cousïne^germaine, 
noble  demoiselle  Marie-An  ne «Mélanie  U  GenareS}^  c« 
mariage  naquirent  ; 

1^,  Amédée  le  Gendre,  baron  de  Fougainvîlle, ofr 
ficier  dans  le  régiment  de&  hussards  de  la  gardç 
royale  ; 

2°.  Tinioléon  le  Gendre,  chevalier  de  Fougain^ 
ville; 

5*.  Deut  demoiselles. 

^rme;  :  D'azur ,  au  chevron  d'or,  accompagné  en 
chef  de  deux  quiiHefeuiltes  d'argent,  et  en  pointe  d'un 
rencontre  de  cerl ,  le  tout  du  même.  Couronne  de  mar- 
quis. Supports  a  Deux  lévriers. 

GODET,  Famille  noble  dos  plus  anciennes  de  la  pro- 
vince de  Normandie,  où  elle  est  connue  depuis  Taa 
j333,  époque  à  laquelle  Guillot  Godet  prenait  le  titré 
d'écuyer,  comme  en  fait  foi  un  extrait  d^s  registres  de 
la  COUP  des  aides  de  Normandie,  communiqué  par  M^ 
de  la  Roque,  auteur  de  la  généalogie  de  la  mai&on  da 
Harcourt.  Celte  famille  a  possédé  les  seigneuries  de  Tou/« 
nay,  de  Saini-Amand,  des  Hautes-Terre^,  des  Maret^k 
et  du  Parc  en  NormauÂe ,  de  Talcy ,  en  Beauce ,  à  une 
lieu  de  Marchénoir,  cinq  lieues  deBlois,  etc.,  et  de 
Falaise  sue  AÏMi*,  auprès  de  GraQd-Pré|  en  CbafD- 
pagne* 


436  DlCTlomiAIBE   UKIYERSEL 

'  Elle  fat  maintenue  dans  sa  noblèsêe  d'ancienne  ex^ 
-  traction  par  M.  de  Chamillard ,  en  1666.  Dès  l'an  i5o2, 
Olivier  Godet  épousa  Gillette  d'Escorches ,  fille  de 
Guillanme  d-Escorclies ,  seigneur  de  Montormel ,  et 
dlsabean  leCloutier;  et,  l'an  1627;  Cléofas Godet  s'al- 
lia avec  Jeanne  de  TiUy  ^  fille  de  Louis  de  Tiliy ,  che- 
valier, seigneur  de  Moîssj.  Les  personnages  les  plus 
marquants  de  cette  famille  sont  François  Godet ,  ^^^^'' 
verneur  d'Argentan,  en  1667. — Un  aulre  François  Go- 
det, seigneur  de  Saint- Amand  et  des  Hautes-Terres, 
servant  dans  la  compagnie  d'Lommes  d'armes  du  prin- 
ce de  Coîity,  gentilhomme  de  la  grande  vénerie  du  roi 
et  chevalier  de  son  ordre.  —  Claude  Godet,  commandant 
de  la  côte  d'Donfleur,  en  1607.  —  François  Godet,  sei- 
gneur du  Parc,  son  frère,  qui  épousa,  en  1 607,  Catherine 
,de  Ruppière. —  François  Godet,  capitaine  de  cavalerie, 
mort  d'une  blessure  reçue  à  la  bataille  de  Saint^Antoi- 
ne,  servant  dans  les  troupes  du,  prince  de  Côndé;  il  a- 
yait  épousé,  en  i645,  Marie  de  la  A/arA,  fille  de  Louis 
de  la  Âfarck,  marquis  de  Mouj.  Françoise  de  Godet,  sa 
sœur  épousa,  en  i66t ,  Antoine  de  Rouilly^  marquis  de 
Piennes,  chevalier  des  ordres  du  Roi.  —  Louis  Godet, 
comte  de  l'Isle,  seigneur  deTalcj,  maréchal-de-camp  , 
commandant  à  Marseille.  Son  fils  Louis  fut  reçu  page 
du  roi  dans  la  grande  écurie,  en  168g.  —  Paul  Godet, 
évêque  de  Chartres,  en  1690. 

Cette  famille  est  représentée  de  nos  jours  par  roessire 
Charles-Anne,  chevalier  de  Godet  de  ïhniley,  néleir 
juin  1775,  chef  de  bataillon  commandant  les  grenadier» 
du  i**^  bataillon  du  5®  régiment  de  la  garde  royale,  cheva- 
lier de  l'ordre  royal  et  militaire  de  Saint-Louis,  émigré, 
en  1791 9  rentré  en  France,  par  ordre  du  roi  en  1801  y 
pour  servir  la  cause  royale  dans  l'intérieur.  (F'qyez 
l' histoire  de  la  p^endée  par  M.  Alpiionse  de  Beau-' 
champs,  vol.  IV^  p.  628).  lia  fait  toutes  les  campagnes 
de  l'émigration  à  Tariùée  des  princes  et  à  l'armée  ide 
Coudé,  et  a  épousé,  le  29  juin  1800,  noble  demoiselle 
Ëmé lie-Adélaïde  de  Ronnay^  fille  de  messire  Thomas- 
François  de  Ronnay,  d'une  des  plus  anciennes  familles 
de  Normandie. 

»  •  •  ■ 

Il  existe  encore  plusieurs  autres  branches  de  cette 
famille,  entr^autres,  une^  dont  est  issu  L<mij5-Simpli-; 


DE   LA    NOBLESSE    Dt    FRANCE.  4^7 

ce  Godèl  do  Mondezeru  né  le  2  mars  1786,  marié, 
'le  16  seplembre  1808,  à  demoiselle  Mârie-Gélesline 
île  Surmont  j  dont  il  a  : 

1^.  Henri -Loais- François,  né  à  Paris,  le  9  août 

2°.  Evélina- Louise,  née  à   Paris,  le  ^4  férrier 

1811; 
3°.  GTiarleS'Gaspard-Augnste ,  né  a  Melan,  le  2 

ihaii8i3.^ 

jirmes  :  De  gnêules,  a  trois  godets  ou  coupes  d'ar- 
p^ent.  Support  :  Deux,  panthères.  Couronne  de  comte. 
Devise  :  rides  potens, 

DU  PORTâL  ;  famille  originaire  du  Languedoc,  qui 
a  iburnt  beaucoup  d'officiers  distingués  dans  Farme  du 
génie. 

Antoine  du  Pobtal  ,  qui  commanda  en  cbef  les  ingé- 
nieurs au  sîpgp  de  Kelit,  en  1733 ,  et  à  l'attaque  des  li-' 
^nes  d'Ëtlingen  et  au  siège  de  Pliilisbourg ,  en  1734, 
lut  créé  maréchal  des  camps  et  armées  du  roi,  le  i" 
août  de  celte  dernière  année,  et  mourut  à  Strasbourg, 
le  10  octobre  1760,  lais:>ant,  entr'autres  enfants  : 

Jean-Jacques  du  Portal,  créé  lieutenant-général  des 
armées  du  roi  à  la  promotion  du  16  avril  1767,  cheva-» 
lier  de  Tordre  rojal  et  militaire  de  Saint-Louis,  direc- 
teur des  fortifications  de  la  Normandie,  puis  des  Iles- 
»ous-le-Vent,  mort  au  Havre,  le  7  janvier  1778.  Il  avait 
épousé:  1"  Marie-Elisabeth  dfe/fl  Tour  Châtillon-Zur' 
lauben  ^  fille  de  Beat- François- Placide,  baron  de  la 
Tour-Ghatillon-Zurlauben ,  seigneur  de  Hembrunn  et 
d'Anglicken ,  commandeur  de  l'ordre  royal  et  militaire 
de  Saint-Louis,  lieutenant-général  des  armées  du  roi, 
pt  de  Marie-Martine  de  Pinchène  ;  2*  Marie-Jeanne- 
Louise  de  RauU  de  RamsauU^  dont  la  famille  compte 
aussi  nombre  d' officiers-supérieurs  dans  l'arme  du  gé- 
nie. Jean-Jacques  du  Portal  a  eu  pour  enfants  : 

Du  premier  lit  : 
ix^  N..«.  do  Pointai ,  chevalier  de  Saint-Louis,  le^ 


438  mcTio^K^niE  VNivrBsci. 

qael,  avant  la  révolutioD,  était  cheFcle  balaîllott 
dans  U  légion  du  Cap  i  où  Ton  croU  «[a'il  eu 

mort; 

Du  second  lit  : 

2*.  Anloine-Jean-Louis,  chevalier  da  portai,  che- 
valier deSaint^Loais,  capitain<i  do  génie  à  Brest, 
créé  brigadier  d'infanterie,  le  i3  juin  1783,  et 
maréchal  de-camp,  le  9  mars  1788.  Il  était  di- 
recteur da  génie ,  à  Bergues ,  avant  son  émigra- 
tion. Il  périt  à  Quiberon  ,  eu  i795>  et  ne  laissa 
point  d^enlants  ; 

3*.  N...  du  Portai,  mariée  et  n'ayant  pas  dVnfanls; 

4°.  Louise-'Antoinette-Joséphine  di>rorl»l,  marjée 
à  Floris-François-Félix-Ignace  Zylqf  dtSlten^ 
bourgs  dont  il  j  a  postérité. 

Armes  :  D'anur,  au  portail  d'or,  tra? ersé  d'an«  lance 
d'argent* 


x« 


DB   LA    KOBLESftX   DE   FRANGE.  43$ 

ADDITIONS, 

RENVOIS  ET  CORRECTIONS. 


d'ARLOT,  tom.  I,  pag.  35,  lig.  i4i  après  Anfoine 
et  Jac<]i»s  d'Arlol ,  ajoutez  :  mariés,  l'un  avec  Marie, 
et  l'aulre  avec  Madeleine  Chapelle-de-Jumilhac.  On  re- 
marque parmi  les  alliances  directes  que  la  fa:nille  d'Ar- 
}ot  a  contractées,  celles  de  Cttapt  de  Rastignac ,  de 
GoQStin,  de  la  Cropte,  de  Fayole  ,  de  Foucaiild,  de 
Hautefort,  de  Janbert,  de  la  Rochefoucauld,  de  Tail- 
lefer,  de  Toucheboeaf-Clernionl ,  de  Vigier,  etc. 

DE  BEAUROIRE,  tom.  T,  paj^«  9^ ,  lig.  Sq  ,  au  lieu 
de  :  Marie  Capol ,  Usez  :  Marie  Cliabrol  oii  Cabrol ,  en 
latirt  Capreoli^  fille  de  Hugues  Chabrol,  etc.  Et  pag. 
^4,  lig.  6,  après  ces  mots  :  subsiste  encore,  ajoutez  : 
en  deux  frères  ,  dont  l'aîné ,  Jean-Marc  de  Beauroire, 
titré  comte  de.Yilhat;,  el  marié  avec  Marguerite  de  Cal- 
vimont;  et  le  second,  nommé  François-Jule$- César,  vi- 
comte de  Beanroire,  capitaine  au  régiment  de  Penthiè- 
vre-Dragons,  a  fait  ses  preuves  pour  les  honneurs  delà 
cour,  au  mois  d'avril  17841  ^t  a  épousé,  le  12  septem- 
bre 1808,  demoiselle  Anne-Zoë-Sophie-Martin  F'au" 
cressonde Cormainvilie^  dont  ïi  à  des  eni'dnis» 

.  Les  principales  alliances  de  la  maison  de  Beauroire, 
soiU  avec  celles  de  Bejnac,  de  Bojsseulh,  de  Chabrol, 
de  Châteigner,  de  Clermont  ^  de  Coustin  ,  de  Gugnac , 
dTscars,  de  Fouoaald,  de  ilautefort,  de  Monneins,  de 
Pej.raia,ètG. 

jirmes  :  D'aaur^  à  trois  pfttetdegrifbli  coiif<bnnées 
d'or,  deux  en  chef  et  «ne  e»  pointe.  Les  deux  en  chef 
surmoDlëeS'  d'une  étoile  dootble ,  a««si  d^or^  Démise  ; 
Bien 'SeFif /ornais  ne  defofix 


440  DIGTIOB MAIRE    OMTEESEL 

DE  BERD^AGË,  toin.  V,  pag.  Scj,  Ikr.  6,  Tlusttl^  li- 
sez :  ChisteL  Lig.  i6y  Aiville,  /i^ds  .-nieu ville. 

DE  BERULLE ,  tom.  IV,  pag.  279 ,  lij.  19 ,  Trigny» 
Usez  :  Thorignj.  Ligoe  5,  eu  remonUut,  de  Mauboa , 
lUez  :  de  Mauléon* 

DE  60MBELLES,  tom.  IV,  pag,  297,  lig*  dernière, 
de  la  Fayette ,  Usez  :  de  la  Sayelte. 

DE  GAMPNIAG,  tom.  III,  pag.  i33,  lig.  i3,  après 
ces  mots  :  Le  devint  aussi,  ajoutez  :  de  celle  de  Romain. 

DE  GAUGHON,  tom.  IV,  pag.  34o,  lig.  i3,  de  Rou»- 

sy,  lisez  :  de  Roucy. 

DE  CREST|N,  tom.  III,  pag.  166 ,  au  lieu  de  :  Glaa< 
de  G&ËSTin  d'ârgelet,  servit,  eu  i535  ,  l'empereur 
Gharles-Quiiit  au  siège  de  Turin ,  lùez  :  Glaude  Cats* 
TIN,  d'Orgelet,  servit,  en  1 535,  Tempereur  Charles* 
Quint  au  siège  de  Tunis. 

DE  GOUJON  DE  THUISY ,  tom.  IV,  pag.  897,  lig. 
23,  Vandelicourt,  lisez:  Vaudelincourt. Pag.  399,  art. 
4"*.  d'Augnsle-Gharlemagne-Macliabée  de  Goujon  de. 
Thuisy,  ajoutez  :  cLevalier  de  Malte.  Même  page  ,  lig.. 
22 ,  après  Béarn,  ajoutez  :  Brassac. 

DE  LAUTHIER,  tom.  III,  pag.  4i5,  ajoutez  :  Que 
celte  famille  est  alliée  directement  a  celle  de  Boulier  de 
la  Tour  d'Aiguës,  en  Provence,  et  rétablissez  ainsi  les. 
faits  relatifs  ausc  deux  frères  qui  la  représentent  de  nos 
jours  : 

1*.  Victor,  chevalier  de  Laaihier,  qui  a  émigré  a- 
vec  Joseph  de  Lauthier,  son  &ère,  à  Coblentz, 
a  fait  la  campagne  de.  l'armée  des  princes ,  et,  À' 
son  licenciement,  a  passé  dans  l'armëe  de  Mgr. 
le'prince  de  Gondé.  Il  suivit  le  roi  à  Mittau, 
d'où  il  ne  partit  qu'avec  S.  M.  Il  est  lieulenaul;- 
colonel  de  cavalerie  en  retraite,  et  chevalier  de 
l'ordre  royal  et  militaire  de  Sainl-Louis; 

2**  Joseph  Lauthier  d'Anbenas,  capitaine  de  cava- - 
lerie  en  retraite ,  chevalier  de  Tordre  royal  ci 


militaire  de  Sainl-Lonis.  U  a  épousé  Marie  iie 
Pontevhs^  dont  sont  issus  : 

A 9  Joseph  de  Lauthier,  mort  au  service  ; 

B,  César  de  Lauthier  d'Aubenas ,  capitaine'^ 
adiudant-major  dans  la  légion  des  BasseS'- 
Alpes ,  chevalier  de  l'ordre  rojal  de  la  Lé« 
{[ion-d 'Honneur  ; 

C,  Alezandre-Franç oiS|  chevalier  de  Laulhies^ 
retiré  du  service. 

D'ALBERT  ni  LAVAI ,  tom.  III,  paç.  12 ,  degré  V, 
art.  a**,  pétablissez  ainsi  le  premier  nianage  de  Jeanne- 
"Marie  d'Albert  de  Laval  :  i^,  par  contrat  passe  devani 
LerpuXf  notaire  auGhâtelet,  le  17  juin  16489  avec 
iiiessire  Jean  de  Fontaines,  chevalier,  seigneur  d'Es- 
irojeux,  près  Abbeville,  en  Picardie,  fils  de  feu  Ou- 
dart  de  Fontaines,  chevalier,  seigneur  d^Estrujeux,  dç 
Metigny,  de  Biilleux  et  autres  lieux,  et  de  dame  Mi^ 
ehelle  de  Montmorency.  Le  futur  époux  fut  assisté,  en-^ 
tr'autres  parents  et  illustres  témoins ,  de  haut  «t  p9is-* 
isânt  prince ,  Mgr.  Charles  de  Valois,  duc  d'Aogouléme^ 
comte  d'Auver^gne  et  de  Ponthieu ,  colonel  de  la  cava* 
lerie  légère  de  France ,  de  haute  et  puissante  princesse, 
inadame  Françoise  de  Nargonne  son  épouse ,  de  daro^ 
Marie  de  ValoU ,  veuve  de  messire  Etiambert  de  Barrar 
das,  chevalier,  seigneur  de  Verneuil,  etc.,  etc.  Même 
page, ligne  dernière ^i  au  lieu  de  cette  compagnie,  /trez** 
Ce  régiment.  Pag.  i3,  avant  dernière  lig.  aulieu  du  fi, 
lisez  .-du  a.  Pag.  149  îig-  8,  12  décembre  i&S(^^  lisez  : 
la  déceiibre  1640.  Lio-.  a6,  i*'  mai  fjSj ,  lisez  :  1"' 
mai  1747.  ÀvanV-derniere  lig.,  après  hjfoxi»9i^Usez  :  It 
16  août  1780. 

LEBRUN  DE  Baboy  ,  tom.  IV,  pag.  419  :  noble  Jac- 
ques Lébran ,  sejfi;neur  direct  de  Serrebrune,  qui  fojr- 
nie  le  I*'  degré  de  cette  généalogie,  était  très- proba- 
blement fils  de  Guillaume  Lebrun,  juo;e-mage  de  Tou- 
louse, en  1467,  et  conseiller  du  roi  Louis  XI ,  auprès  du- 
quel il  jouissait  d'un  grand  crédit.  Va  personnage  de 
cette  famille,  connu  sous,  le  nom  de  capitaine  le  Brun, 
se  distingua  dans  les  guerres  contre  les  religionnair.es., 
et  fut  massacré  par  eux  dans  la  ville  d^Albi. 

Pag.  4^4 >  article  du  chevalier  Bernard-Joseph  Le- 

V.  56 


448  OICTlOUAm  irVlTEIStîL 

brun  de'R^bot,  réui>UsKes  ainsi  (es  dalM  dp  pliMieurs 
de  ses  grades.  Il  fut  fail  80os4i«Qle]iani  da  régiuienl  da 
Port-aa-Priiice  <,  par  ordoDQ«noe  da  i3  août  1786  ;  passa 
ao  régioieiil  de  la  ftlartiiiiqae  af  ec  le  m^me  grade,  le  i5 
décembre  1786  «  et  fot  aommé  lieutenant  an  oiême  ré- 
giment «  par  ordonnance  da  5  mars  1789.  Pag.  426  «  lig. 
za,  au  lien  de  Caldien ,  /iie«  :  Caldière;  et  lig.  1 1,  eu 
remontant;  an  lien  dUla>  Usez  :  Ala. 

Les  armoiries  de  cette  famille  sont  gravées  dans  la 
planche  héraldiqae  qui  termine  ce  volume. 

AE  HOtfLEYDIER,  tom.  Ill,  pag.  4^3  Jig.  xS^  au 
tien  de  Geraolt  de  Gensac^  /ÎJfez  :  Gèraudc  de  Gen- 
Sac.  Ib,^  note  1 ,  ligne  5,  après  vestiges^  a/ojuiez:  rebâ- 
ti dans  le  XY*  siècle,  il  a  été  détruit  de  fond  en  comble 
dans  la  révolntion.  Pag.  495,  Hg*  la,  an  lien  de  Rai-* 
mond  de  Monlaut,  lisez  :  Raimond  de  Montant.  là., 
lig.  ao  ,  après  Montclar,  etc. ,  ajoutez:  qoi fit ,  etc. 

Dt  lOUBERT,  t.  y,  pag.  i83,  lig.  4f  en  remonunt, 
fief  de  Hantier,  lisez  :  fief  de  Haubert. 

OUTREQtJlN,  t.  IV,  p.  47,  lîg.  t ^%  Bichard .  lise»  : 
ïtîchard,  Lig.  5 ,  Charles-Jean-Louis ,  tifez  :  Claude*- 
Jéan-Loub. 

VxxEK  ttt  LA  BucQuiEBE,  tom.  Y^  pag.  255  ^  on't  mis 
par  erreur  i>E  la  Bacquiere. 

l»E  PINS,  lôm.  IT,  pàg.  68,  lîg.  6,  en  remontant', 
714,  lisez  :  754. 

HB  PRÉAUX,  tom.  CV^  pag.  85 ,  ligne  i8  de  cet  arti- 
cle, an  lieu  de  :  Une  brancne,  <i!tYe  de  Prîaulx,  subsiste 
encore  en  Angleterre  de  nos  jours,  où  elle  frétait  fixée, 
dès  Fan  1400,  d'abord  à  Guernesaj,  puis  au  comte  de 
Southathptbn,  Jisez  :  Une  branche,  dite  de  PréaUlx,  sub- 
siste encore  de  nos  jours  à  Guernesej,  ou  elle  s'était 
filée  dès  TàU  1400 ,  et  dont  est  sortie  une  seconde  bran* 
ehe  qui  s'est  établie,  au  16^  siècle,  dans  le  comté  de 
Soutnampton.  Cette  brancbe ,  répandue  dans  quelques 
.pro?inces d'Angleterre, a'est  éteinte. 


DE  hk  XQBLEMB   DX  fftAlTGB.  4^% 

Périgueuxy  ajouta;  Ëo  i3a6»Lig»  za  de  ^Dote  aU^  . 
sac^  lisez  :  d'Uasac, 

9E  i.\  ROGHEAYMON,  tom,  lUpag.  ^47,  Ug.  ia^> 
Usez  :  sénéchal  de  Bourbon,  au  iieu  de  Bourboonai» 
(AiV/,  manus,  de  Souvigivy ,  par  P,  Triperet^  à  /^  ^^^-^ 
bliothéque  durçi),  Pag.  248,  lig.  1  9  aa  liaù  d'ÀmduïsitfP, 
lisez:  Audigier  :  ainsi  récrivent  Balnze,  Pigani^l  dcjla 
Force  et  M   de  Chabrol ,  dans  son  IV*  yol.  de  la  Coii^ 
tome  d^Auvergne,  pag.  19».  Même  pag»,  sapprimex  t* 
note  2>9  comme  faisant  suite  delà  note  i«  ipéqie  pag«: 
La  note  3  devenue  2,  ajoutez  en  noie,  aprjy»  fiçs  moti  :t^ 
siir  rJor4ogne  :\je  château  de  Monlanbany  appelé  %^m( 
le  château  des  quatre  fils  Aymon ,  était  sUiié  ^j^ir.  wskm 
.hanleur'  de  la  rive  droite  de  la  Dordogne^!  non  loin  d^. 
Saint*André  de  Cabzac.  {Antiq^  des  villes  ^  ç^teau3Ç{ 
de  Prancey  par  A,  Ouchesne^p.  ySji  et  l'abbé  Baurein, 
variétés  boi^delaises,,i']6^.)  P.  ^iij^lig»  10/ après  ces 
jpots  :  Des  cbe%f allers ^^lontez  en  noie  :entr*afitresv  Jean 
de  la  Rocheajmon  qui  rendit  hommage  el  prêta  :lè  «en» 
ment  de  fidélité ,  le  jeudi  après  la  fête  de  St.-Alarc  1 293  9. 
pour  le  comté  de  Bigorre,  a  l'évêque  du  Pu  y  et  aux  dojen 
et  chapitre  de  la  ipême  v^Ue,  aa  nom  de  «Ketanne^'einadja 
Navarre,  femme  du  roi  Philippe  le  Bel  {Hisi.  du LfM-*, 
guçdoCf  par  D,  KaisshU,  /•  £i^,  p .  78).  M^me  p»g,  x^Qr*- 
la  suite  de  la  noie  !«  qw  deviendra  nùïMlLjOfouiiczçequii 
suit  :  L'abbé  de  Camps  observe  que  ce  maréchal  ayait 
itê'  ine«iiira  juaqa'àprésent  :  en  effet  il  n'est  mentioimé 
clans  aucune  nomencjàlure  moderne  des  maréchaux  de 
France.  Pag.  2S0 ,  lig.  1 ,  aa  lieu  de  Jean  ^  seis[near,. 
de  l|t  Rocbeayioon,  U  /aui  lire  :  Jetn^MB  de  laRo- 
cheajmon  (Saint-Mai^ent) ,  aeigneHF  de  Chel^annes- 
Guergny,  etc.  {ffist.  du  Languedoc^  par  D.  Faiss^t-^ 
ter  eec.)  Mèiiie'  pag.,  lig.  3,  de'  la'  note  a,  après  kr  mo^ 
chevalier,  ajoutez  '"feu^  de  bonne  mémoire  ((fuondant^ 
bor^memorùp,  eâc^)  Même  pag.^  tig.  s  s,  apvi»  ce»  mots 
chevaliers  de  Sainfe^Louis^  mettez. en  note  ce^fui  suit  : 
Parmi  lesquels  il  faut  nommer,  ponr  honorer  leur  mé« 
moire,  deux  victimes  de  leur  dévonemeni  &  Faulél  et  a^ 
trône ,  Jacqnes  de  la  Rocheaymon ,  dé  la  branche  de  lav 
S^>flSfie^  eitJeaa*  Aubin  de  h  Rocheaymon ,  de  «elle 
des  ^sart^.  (iooies  deitx  en  P-érigord^  et  eujoiifd'hui 


444  ÔTCtlÔVlrÀliC  tmtTEBSEL 

éteinte^  en  Uitlcs]  ;  le  dei'nier,  capitaine  atl  régiment  de. 
Beaojolais^  infanterie,  a  péri  dans  le  funeste  combat 
de  Qniberon  ;  et  le  premier,  ayant  été  dn  nombre  desr 
prisonniers ,  à  sobi  leur  sort  dans  la  jirairie  d'Aorai , 
connue  actoellement  sons  le  nom  de  Ptairie  des  Mar^ 
tyrs  {voyez  le  Tableau  des  victimes  de  Quiberon ,  itti" 
primé  à  Brest  y  chez  Michel,  en  i8i4)-  Même  pag.,  à 
la  sQJte  de  la  note  3 ,  ajoutez  ce  qui  suit  :  vojez  aussi 
l'histoire  de  la  maison  d'Auvergne,  par  Baluze ,  tom.  I, 
))ag.  78,  et  tom.  Il,  à  la  table.  Puis  à  C alinéa  :  Les  ar- 
cheyécpies  de  Lyon  étaient  pour  lors  souverains  de  cet* 
te  ville  :  ils  n^en  perdirent  la  souveraineté  que  dans  le 
«iècle  suivant  par  le  traité  fait,  en  Fan  i3io,  qui  termi- 
na la  guerre  que  Philippe  le  Bel  faisait  à  Pierre  de  Sa- 
iroie,  archevêque  de  Lyon.  Pag.  25 1 ,  lig.  a5,  après  ces 
mots,  émanche  de  trois  pièces,  il  faut  ajouter  :  et  char-' 
g(f  d'une  fasce  (d'après  un  ancien  sceau  de  Fan  i388). 

*  SE  LA  TovA  titj  PiH ,  tom.  IV,  paf.  5o ,  lig.  16 ,  co- 
lonne 2,  le  comte  de  la  Charce ,  lisez  :  Le  vicomte  de 
la  Charce.  Pag.  5i,  lig.  i3,  col.  a ,  le  comte  de  Goù?er-' 
netfa/outez  :  Fils  du  ministre  de  la  guerre. 

.m  VATHAIRE,  pag.  so8  du  tom.IVde  cet  ouvra- 
ge, rectifiez  ainsi  les  armoiries  :  D'azur^  au  chevron  d*or, 
accompagné  de  trois  roses  du  même.  L'écu  accolé  de 
deux  palmes  et  timbré  d'une  Couronne  de  comte. 

P.  199  du  t.  XYIH  du  Nobiliaire,  ajoutez  anz  enfants 
du  premier  lit  de  Nicolas  «Français  de  Vathaire  de 
Guerchj, 

Marie-Anne  de  Vathaire ,  mariée  arec  Jean-Fran-* 
çois  Gentil  de  la  BreuHle. 

Pag.  900,  ajoutez  aux  enfants  de  Jean-Georges  de 
Tathaire,  VII*  degré  : 

3"".  Marie-Louise  de  Vathaire,  mariée  à  Pierre- 
Charles  dt  BeUanger  de  Rebourceaux. 

Pag.  id.^  deeré  VIII,  rétablissez  ainsi  les  enfants  de 
Claude  II  de  Vathaire  : 

X  <"•  Louis  de  Vathaire,  chevalier,  capitaine  au  corps 
rojal  d'artillerie,  marié,  le  4d  féyrier  1822^ 


DE   L4  KÔBLESSB'DE    FAiàlTCC.  44^ 

avec  Emilie  de  Vathaire  de  Guercky,  sa  coa- 
t    .     sine; 

2®.  Charies  de  Vathaire,  écuyev; 

3*.  Alexandrîne-Loaise  de  Vathaire,  mariée  à  Geor* 

ges-VbîVip^e'LiondeiBeUangerdeRebourceaux. 

Pag.  2oa ,  degré  VIII ,  lisez  : 

6®.  Angnste-Yicior-OctaTe  de  Vatliaire  ^  page  da 
roi; 
'  y%  René-Maurîce^AIphonse  de  Yathaire  f 

Et  plàs  bas,  au  n''  lo,  Marie-Adolphe-Ferdinaiid  cltê 
Oiesne  de  Denant,  et  noo'  {de  Dinani) ,  écayer  calva* 
cadour  de  S.  A.  R.  madame  la  duchesse  de  Berry. 

,    . ,     ....  ■• 

Bi  TERGEUR)  tom.  IV,  pag.  3i5,  lîg.  i8,  au  lieu 
de  la  Granche  de  CourlandoD ,  Usez  :  De  la  branche  de 

CourtagnoD*  Lif»  zi ,  Lauchon  ^  Usez  :  Cauchoo^ 

> 

DB  HAREUIL  tom.  Y,  lig.  aii*  GaiUafnme  III,  sir« 
de  Mareail,  fit,  le  mercredi  avant  la  fête  de  SaintrLan« 
renl,  son  testament ,  par  le<|nel  il  déclara  avoir  eu  de 
son  mariage  avec  dame  Bel»  {Haefytz)  de  Rochefort: 

1*.  Raymond  de  Mareuil,  mort  avant  i3i3,  qui 

soit  ; 
9**.  Guillaume,,  légataire  en  1 3 13; 

J«i  HéHsr*  }  ™»"*e»  «^^°*  >Sï^- 

Raymond  de  Mareuil,  marié  avec  Isabelle  de  Grezi- 
gnac ,  fat  père  de  :  - 

i^  Guillaume  de  Mareuil ,  institué  héritier  univers 

se]  par  le  testament  de  son  aïeul  en  i3i3; 

a*.  Hélie,  substitué  à  Guillaume,  son  frère  atné  ; 

I       3®«  Isabelle^  l  ii'    .  •  q  o  * 

<Mmb«rgie,  /  légataires  en  i3i3. 


446 


aicxtovcAi^  ouWd. 


ERRATA 

AU  TOME  XVIII 

DU  NOBILIAIRE  UNIVERSEL 

DE  FRAN€E(i). 


hv  BOT.  On  a  donné  ^  pag^.  i53  do  III*  ton*  do  Die-' 

tionnaire  de  la  noblesse,  uue  notice  sur  cette  famille,  ex- 
traite d'un  article  inséré  io  tom.  XVIil  et  dernier  du  No- 
biliaire de  France.  A  la  pag*  3  de  ce  dernier  t. ,  lig.  7; 
ajotUtz  :  la  Noe«-  Courtpenr,  Bianciiart  de  la  Boharai(4, 
P.  1 1 3, 1. 4,  de  la  note ,  de  la  Foo chais ,  lis^z  :  la  Foncîiais; 
Pag,  221,  lig.  16,  fille  du  maro^iis  de  KeraU^eau,  a^ 
joutez  :  ex: àé^;.  de  la  Cliapeile.  Lig.  j8,  au  lieu  de 
Keralbeau,  listz:  Kerisouet.  Lig.  21 ,  après  les  .mois 
de  la  Marche  ,  ajouitt  ;  Adèle  du  Bot,  sœur  de  Paulii]e-> 
Pelagie-TIcrmande^  a  épunaé,  en  1821,  M.  Blanclurt  de 
la  Buharaie ,  ancien  gentilhomme  breton. 

DE  COLLARDIN,  p.  117,  lig.  5,  mesdemoiselles  le. 
Large, //^e2  ;  mesdemoiselles  de  Gollardin.  Ligne  6,  eii 
remontant ,  «sxercer,  éUcz  .-  exercées.  Pag».  119,  derniè- 
re lig.  ,  avafi^  les  armoiries,  après  les  mois  Bois-Olivier; 
ajoutez  :  On  y  a  mal  à  propos  imprimé- CoUas-  Aollin , 
au  lien  de  Collardin.  Pag.  221  ,  dernière  lign«  avant  la 
note,  fiprès  Banville ,  ajoult;^  :  Angot  de  Fiers  ^  le  Doul- 
cet  de  Ponlécoulant,  Gouvest,  Saint-Germain,  etc. 


(i )  Le  tom.  XVIII  du  Kolrillvtre  éta^t  le  dernier  de  cetourraffe» 
00  a  cru  pouvoir  iniërer  ici  quelque»  eorrectioui  iodiquèe»  par  h» 
familles  qui  y  sont  comprisei. 


DE   1*&   VOBLMtt   DE   FBAVrB.  447 

jdkTOUSTAIM  ,  pag.  io5,  ligne  i ,  après  la  branche, 
aJouttA  :  oa  maison.  Ligne  3^  après  le»nioU  des  Sonda- 
teurs  éi,  ajouter:  dans  hioles  ses  sabdivisions.  Pag.  217, 
lig.  23 ,  cotées,  lisez  :  citées.  Lîg.  28,'  après  le  mot  nom- 
mé, ajoutez  :  dèsTao  i^S'o.  Pag.  919,  Ug-  9  de  la  note, 
exercé  ou  présidé,  lisez  :  exercée  ou  présidée.  Lig.  10 1 
des  marches,  lisez:  des  maréchaux.  Lig,  16,  ajoutez: 
deftfontmorencj-Tancarvilfe;  éi  lig.  dernière,  ajoutez: 
des  Mares-Trebons.  Pag.  220,  lig.  3,  Hugand,  Usez: 
Qngapd.Iâff.  12',  après  te  mot  mariage,  ajoutez  :  (thre 
baron  par  S.  M.  Louis  XVlII).  Lig.  ii8f  et  sa  cousine, 
lisez  :  avec  sa  cousine. 


TABLE  DES  MATIERES 

CONTENUES 
DAlîS  LES  CINQ  PREMIBaS  TOLUMES 

DU  DICTIONNAIRE  UNIVERSEL 

DE  LA  NOBLESSE  DE  FAÀNCE. 


A 


AoDE.  Noblesse  de  ce  liaîllîage  conTOqaëe,  en 
1^89  ,  pour  Télection  des  députés  aux  états- 
généraux III  6 

AoEN.  Noblesse  de cettesénéohaussée en  1789.  lY  ^46 
Aimay-le-Ghateau.  Noblesse  de  cette  cbÀtelle- 

nieeni789 lY  aïo 

AiNATy  1  chapitres   nobles  dliommes  ;    preuves 

AiXy      I  exigibles  pour  y  être  admis.     .     •     I  i44 

Alais  .  Gentilshommes  de  ce  diocèse  en  1 789.    lY  n^é 

Axbret.  Sîrerie  y  pais  duché Y  1 

Alençon.  Noblesse  de  ce  bailliage  en  1789.     III  16 

Aleth. 'Noblesse  de  ce  diocèse  en  1789.     •     III  ai 

Alix  y  chapitre  noble  de  femmes I  145 

Altesse.  Origine  et  usage  de  cette  qualification. 

.     I  5 

Altesse  royale.  ••.....•••    I  7 

Amboise,  chapitre  noble  d*hommes.     •     .     .     I  ]44 

Andlaw»  chapitre  noble  de  fenmies.    .     .     •     I  i45 

ANGouLânfE,  comté Y  4 

Anjou.  Comtes  de  la  première  et  de  la  seconde 

race  d'Anjou .111  3i 

Anobli  et  anoblissement I  ij 

Arosntiérb  (F);  chapitre  noble  de  femmes.  .1  i45 


•       t 

•       4 


TABLE  DES  MATIERES.  44Ô 

Armoiries.  Origine  des  armoiries ^  émaux  et  pièces 

principales  dont  elles  se  composent.    .     .     I       S5 

AUBIERE-BAN I         4^ 

AlfklERE-FIEF.     .       .       c    . 1         4l 

Artois.,  Noblesse  des  états  de  cette  province.     I       5o 
Liste  des  lOti  gentilshommes  présents  aux 

états  d'Artois  en  1 4 1 4 ^    1       ^' 

Liiste  des  gentilshommes  d'Artois  corivo>- 

iquës  à  rassemblée  de  1^4? ^       ^^ 

— ' Liste  dés  gentilshommes  artésienjs  et  au- 

trçs,  qui.  Tan  i^i^y  périrent  à  la  fatale 

journée  d'Àzinconrt.  ,     .     .     ...      .     I       54 

AuTUK.  Gentilshommes  de  ce  bailliage  admis  a^ix 

étais  de  Bourgogne  de  1682  à  1757.  .   .     ÏII      gj 

Auvergne.  Noblesse  de  cette  province  en  1 789. 

111      4o 

Auxerre.  Gentilshommes  de  ce  comté  admis  aux 

états  de  Bourgogne  de  i6Pà  à  1757.     •     III     m 

'■         Noblesse  du  bailliage  d  Auxerre  en  1789. 

_ IV    îi6îi 

Auzoïs.  Gentilshommes  de  ce  bailliage  admis  aux 

états  dé  Bourgogne  de  1682  à  1757.     .     III  lOo 

AtrxoNNOis ,  comté.    .     , V  21 

Atesne  /  chapitre  noble  de  femmes.     .     .     .     I  i45 
Avocat,  sur  cette  profession ,  compatible  arec  la 

noblesse I  64 


B 


Bar  9  chapitre  noble  d'hommes ^     i44 

Bar-Sïjr-Seine.  Gentilshommes  de  ce  comté  ad- 
mis aux  états  de  Bourgogne  de  1682  à  1757.    . 

ill    ii4 

Baron.  Origine. de  ce  titre.    .     .    ,.    .     ,     .     I      68 

Etat  des  personnes'  qui  ont  obtenu  des  let- 

tres-patcintes ,  portant,  ii^titution  de  ma~ 
jpra^  attadiés  au  titre  de  baron.     .     «     I  '    69 
Baronnies- Pairies  y  avec  la  date  de  leurs  érec- 
tions  I     i65 

Bas-Limosin  .  Noblesse  de  cette  provmce  en  1 789. 

........* I    497 

V.  57 


45o  TABT.I^  DES   MATIERFS. 

Basses-Marches.  Noblesse  de  cette  châtellenîe  en 

17R9.  .    .  IV    3i8 

Baume- LKS- Messieurs,  chapitre  noble  d^hom- 

mes.  , I  i44 

Bau  aie*LES-Damfs  ,  cLapIlre  aoble  de  femmes.     I  1 45 

Bayeux.  Noblesse  de  ce  bailliage  eo  1789.  .     IV  267 
Beaumont-sur-Oise.  Noblesse  de  ce  baiiliage  en  C 

17^9 MI       54 

Bfaune,  comté V      37 

Berrt.  Noblesse  de  celte  province  en  1 789.     III      6a 

Besançon,  chapitre  noble  d'hommes.  .     .     .     I  i45 

Privilèges  du  parlement  de  Besançon.     I       57 

BéziEBS,  comte  et  vicomte V       5g 

BiLLY.  Noblesse  de  celte  chàlellenie  en  1789.     IV  3 16 

Blfsle  en  Auvergne,  chapitre  noble  de  femmes.  I  i45 

Blois.  Privilèges  de  la  chambre  des  comptes  de 

celte  viile.    . I  a8 

Bordeaux.  Privih^ges  de  la  cour  des  aides  de  cette 

ville* I      29 

Boureon-l'âbchambauld.  Noblesse  de  cette  châ- 

tellenie  en  1789 IV  3i9 

Bourbonnais  .  Noblesse  de  cette  province  en  i  ^89. 

'  IV     3o9 

B0UBEOUB6 ,  chapitre  noble  de  femmes.     .     .     I     145 

Bourges.  Privilèges  altichés  à  la  mairie  et  à  IVche- 

vinage  de  celte  vi?ie.  .......     I       a3 

— .— «—  Noblesse  du  bailliage  de  Bourges^  en  1789. 

.............     III      62 

Bourgogne.  Gentilshommes  qui  ont  assisté  aux 
états  de  cette  province  ds  uis  1682  jusqu'en 
1757 ^     ....     III       87 

Bouxières-aux-Dames  y  chapitre  noble  de  fem- 
mes  I     145 

Bretagne.  Noblesse  et  étits  de  celte  province.     I     1 13 
I  Liste  des  gentilshommes  bretons  qui,  Tan 

1379,  s'associèrent  pour  soutenir  le  parti 

dé  seur  duc.     .      .' I     ii5 

— —  Autre  association  de  nobles  et  bourgeois 

pour  la  garde  de  la  ville  de  Rennes.    .     I     116 
Combat  de  trente  Bretons  contre  trente 

Anglais.   . I     117 

■■  Bannerets  et  seigneurs  bretons  coirvoqués 


TABLE   DES  MATIÈRES,  45 1 

^         wx  parlements -gonrraux  dans  les  années 

i445  et  1455. .     1  lia 

Bkik  y  comtél    ..........     V  4?  / 

Briques,  chapitre  noble  J'hommes.     ...     I  i44^ 

BuGEY.  Noblesse  de  ce  pays  en  1789.     -     .     111  ng 


c 


Caen.  "Noblesse  de  ce  bailliage  en  i7?9.  .    .    IV  5a5 

Cambrésis  ,•  comté V  49 

Capitoulat  de  Toulouse.  Sps  privilèges.  .     .     I  aa 

Carlaoès,  vicomte V  5o 

Çerdagne.  Noblesse  de  ce  comté  en  1789.  .     IV  iS5 
Chalons.  Gentilshommes  de  ce  bai  Iliade  admis  aux 

états  de  bourgogne  de  i68a  à  1757.     .     III  96 
Ghambly.  Noblesse  de  celte  châtellenie  en  1789. 

m   i4i 

Champaone  ,  comté. V       77 

ChaiMPagne.  Privilège  de  la  noblesse  de  cette  pro- 

«  vince.     ............     I     i4i 

Chantelle.  Noblesse  de  cette  châtellenie  en  1 78g. 
IV    3i4 

Chapitres  nobles  d*hommes  et  de  femmes;  preu- 
ves de  noblesse  qu  il  fallait  faire  pdur  y  être 
admis I     i44«    ^4^ 

Charolais.  Gentilshommes  de  ce  comté  admis 

aux  états  de  Bourgogne  de  i68a  à  1757.     III     109 

Chateau-Chalons  ,  cbapitre  noble  de  femmes,  l     i45 

Chateauroux.  Noblesse  de  ce  bailliage  en  178). 

....   m    ea 

Château -Thierry.  Noblesse  de  ce  bailliage  en 

1789.     ..  t.     ........     I     l'^o 

Châtelain.  Origine  de  cet  office I     i5u 

CHATiLLpN.  Gentilshommes  de  ce  bailliage  admis 

aux  états  de  Bourgogne  de  1 68a  à  1757.     111     loft 
Chayeroghe.'  Noblesse  de  cette  châtellenie  en 

1789 IV     3i7 

Combat  des  Trente.     .     .     .     .     .   * .     .     .     I     1 1 7i 

CoMiTiVE.  (Noblesse).     .......     I       5o 

Comte.  Origine  de  cette  qualité.     .     ,     .     .     I     i6q 
.  État  des  personnes  qui  ont  obtenu  des  let- 


^ 


45a  tabix  des  hatiâres. 

très-patentes  portant  institnlion  de  majo- 
rats  attachés  au  titre  de  comte.   .     .     .1     i6S 
Comté.  Terre  titrée.     .     .    ".     .     .  '  .     .     .1     i65 
Comtes-Pairies  avec  les  dates  de  leurs  érections. 

.  ^ .1     i65 

CoNCRESSATTLT.  Noblessc  dc'ce  bailliage  en  1789. 

m      68 

CoNDOM.  Noblesse  de  cette  sénéchaussée  en  1 789. 

IV  357 

CoNFLENT.  Noblesse  de  ce  comté  en  1789.    .     IV     i35 
ÇoUROif  If  ES.  Ornemept  extérieur  des  armoiriiss.    I     17!^ 


D 


DAUPHiTfÉ.  Noblesse  de  cette  prOTÎnce.     .     .     I  180 

-i Assemblée  de  la  noblesse  de  Dauphiné  en 

1589.     . .     I  18a 

DicHEANGE  du  privilège  de  Ja  noblesse.     .     .     I  191 

DÉGRADATION  DE  NOBLESSE.    ..;...      I  195 

DfGRE  DE  NOBLESSE. I  19$ 

Degré  de  Parenté.    ...,*...     I  194 

Dfnain,  chapitk'e  noble  de  femmes.     ...     I  14& 

Dfrogeance. I  196 

Dijon;  comté. V  ibÔ 

Dijon.  Gentilshommes  de  ce  bailliage  convoqués 

aux  états  de  Bourgogne  de  i68a  à  1757.     III  87 

Noblesse  du  oiéiuë  bailliage  en  1 789.     IV  369 

DolE.  Privilèges  dû  parlement  et  de  la  chambre 
'       des  comptes  de  Dôle»  .    •     '.     .     .     I     27,.  vH 
DoMBES.  IPriviléges  accordes  atflt  officiers  du  par- 
lement et  du  conjseil  de -Dombes.    .1-26,  29 
Doua  Y.  Privilège  du  conseil  sujpérîeur  de  cette 

'  ville.            i •  »     .     .  *  I  29 

Dourdan.  Noblesse  de  ce  bailliage  en  1789.     III  iW 

pue.  Origine  de  cette  dignité.     ...     ...   I  217 

Ôucné.  Terré  titrée. I217 

Duchés-Païiîies  ,  avec  les  dates  de  leurs  érec- 
tions  I     218,  222 

Duchés-non-Paîrifs. .     I  226 

Ducs  héréditaires  non  pairs  et  à  brevets.     .     I  228 

Ducs  créés  depuis  1807 '  .     .     .     I  229 


TABLE  HES  MATIERES.  4^3 

•     '..  .      "       '^      ■        .    .  •   «  • 

DuN-LE-Roi.  Noblesse  de  ce  bailliage  en  1 789.  III      67 

ÇuNolây  conitëy  puis' dbcbë-pairië.    .  '.     .     V     lit 

■  •  E 

£^^^  iChapîtreB  nobles  de  femmes.  .     .    I     146 

■     F 


I 


Falaise.  Noblesse  de  ce  bailliage  en  1789.  .     IV  5']5 

Fenouilledes  ,  comté  et  yicomté V  119 

Ferrette^  comté.     ....     .\    ...     V  lai 

Fief.  Origine  des  fiefs J.     .     I  25i 

FlEF-lpiIGE. I  253 

Fleur^-de-lys.  Origine  des  armes  de  France.  III  21 2 

Francs-Archers  y  ou  noblesse  arcbère.    .     .    I  264 

G 

Gannat.  Noblesse  de  cette  châtellenie  en  1789. 

.    ' IV  3io 

Gap.  Noblesse  de  cette  élection  en  1 789.    ,          I  iSè 

Oascogi^é,  duché "'".     .     .     .V  i3i 

Gatinais,  comté V  i52 

GÉVAUDAN;  comté V  iSj 

— — •  Asseniblée  des  gentilshommes  de  ce  pays 

en  1789 I  282 

(îiçN.  Noblesse  de  ce  bailliage  en  1 78!9.  .    .     III  244 

GïoNY,  cli^pître  noble  d'hommes.    .'  ,     .     .     I  144 

6rand£SS£  et  grands  d'Espagne I  5oS 

Grenoble.  Privilèges  des  officiers  dn  parlement , 

de  la  chambre  des  comptes  et  de  la  conr  des 

aides  de  Grenoble.  .  .  .1  26,  28 ,  29 
•  Noblesse  de  l'élection   de  Grenoble  en 

1789 .     ;     .     I  182 

■  « 

H 

Henrichemont.  Noblesse  de  ce  bailliage  en  1 789. 

.    UI  68 


454  TABrK   DFS  MATIÈRFS. 

HÉRAUT  D^ARMFS.  Origine  et  attributions  de  cet 

office ' m    a85 

HÉRISSON.  Noblesse  de  cette  chàtellenîe  en  1789. 

.     .     .     .• IV    3 18 

Honneurs  dp.  la  Cour.  Preuves  de  noblesse  qu'il 
fallait  au  cabinet  des  ordres  dn  roi  pour  les 
obtenir I     366  et  IV     47^ 

Nomenclature  générale  et  alphabétique  des 

personnes  qui  ont  obtenu  ces  honneurs  y  avec 

les  dates  de  leurs  présentations.      .     .     .     I     570 


I 


IssovDVW.  Noblesse  de  ce  bailliage  en  1 789.    HI      65 


L 


Labour.  Noblesse  de  ce  pays  en  1789.  ...    I    4^4 

Les  Landes.  Noblesse  de  cette  sénéchaussée  en 

1789 III    38a 

Langres..  Assemblée  de  la  noblesse  de  ce  bailliage 

en  1649  et  en  1789. I     4^7  >     4^8 

Languedoc.  Noblesse  et  états  de  cette  provin- 
ce  I    475»?     475 

Lavaur^  Assemblée  de  la  noblesse  de  ce  bailliage 

en  1789 I     481 

y       ^pn4    l  Chapitres  nobles  de  femmes.      .     I     146 

Lescar  ,  chapitre  noble  d'hommes I  i44 

Limosin  (Bas-).  Assemblée  de  la  noblesse  de  ce 

bailliage  en  1 789 I  497 

LlMOUZ.  Assemblée  de  la  noblesse  de  ce  bailliage  ^ 

en  1 7P9 I  5oo 

Lodéve,  comté  et  vicomte V  17$ 

LoDJÈVE.  Assemblée  de  la  noblesse  de  cette  séné- 
chaussée en  I 789. ........     I  5o6 

Lons-le-Saulniih,     1  Chapitres  nobles  de  fem- 

Loutre-Lès-Trèves  ,  j     mes.      •      .      .     .     I  146 

LuRE  et  MuRBACH ,  chapitre  noble  d'hommes.     I  i44 
Lyon.  Liste  alphabétique  des  chanoines- comtes 


\ 


TABLE  DFS   MATlèRES.  455 

de  Lyon,  depuis  Tan  looo  jusquen  i7r8.     I  5i6 

et.  / IV  47a 

—  Privilèges  des  écheYius  de  cette  yiile.     I  aa 


•,i 


M 


Magotv  ,  chapitre  noh^e  d'hommes.  .    •     •     •      I  1 44 

Maine,  comtt-paîrie Y  184 

Maintenue  de  noblesse II  3 

Majorât.  Origine  de  cçtte  institution.     .     .     II  4 

Marche  (la^,  comté V  ai 

Marquis.  Origine  de  ce  t  tre II 

M AURFU6F,  chapitre  noble  de  femmes.    .     •      I  146 

Mkaux.  Noblesse  de  ce  bailliage  en  1789.     .II  ao 

Mrhun.  Noblesse  de  ce  bailliage  en  1789.     .    III  68 

M ELUN.  Noblesse  de  ce  bailliage  en  1789.  •  II  aS 
Mende.  Noblesse  de  cette  sénéchauss<-e  en  1789. 

\     ....     I    a8a,    h  ai 

Metz  ,  chapitre  noble  d'hommes I  i45 

■  Privilèges  des  officiers  du  parlement  de 

Metz I  a6 

^Noblesse  du  bailliage  de  l\|etz  en  1789.  III  4^1 

Mioftte  ,  chapitre  noble  de  femmes.  .     .     .     I  i45 

MiREPoix.  Noblesse  de  ce  bailliage  en  1789.     II  55 

MoNTARors.  Noblesse  de  ce  bailliage  en  1789.  III  4^ 
Montauran.    Gentilshommes  de  ce  diocèse  en 

1789 Il  .59 

MoNTELiM AR .  Noblcssc  de  cette  élection  en  1 789. 1  1 88 

MoNTiGNY^^  I  ^*'^P'*''®*  "^^'^^®  ^^  femmes.  I  146 
MoNTLUGON.    Noblesse  de   cette   chàtellenie    en 

1789 IV  5ia 

Montpellier.  Gentilshommes  de  ce  diocèse  en 

1789 II  45 

MoRET.  Noblesse  de  ce  bailliage  en  1789..  .  II  a3 
Moulins.  Noblesse  de  cette  chaiellenic  en  1789. 

.............     IV  3o8 

MuRAT.  Noblesse  de  cette  cbàtellenie  en  1 789.  IV  3i5 


4 


456  TABLE  DES  MATIÈRES. 


N 


Nangt.  Noblesse  de  ce  bailliage  en  1789.     .     II  79 

Chapitre  noble  d'hommes I  'i^S 

Nantes.  Priyilége  de  la  chambre  des  comptes  de 

celte  ville I  a8 

Nabbonne.  Noblesse  de  ce  diocèse  en  1 789,     II.  86 

l^EMOURS.  Noblesse  de  ce  bailliage  en  i7o|^.  .     Il  go 

Neuville,  chapitre  noble  de  femmes.  ...     I  146 

N TSMES .  Noblesse  de  cette  sénéchaussée  en  1 789.  II  'g5 

Noblesse  inféodée.  ..........     I  16 

■  Militaire ,  ou  acqnise  par  le  service  anx 

armées I  17 

T. Civile. .     .     .     I  '25 

Notaire.  Origine  et  privilèges  de  cet  office.     II  loo 


o 


Orléans,  royaume^  puis  duché-pairie.  .     .     V     255 

•^T— Noblesse  de  cl  bailliage  pn  1789.     .     IV       25 

ÛTTHMARSHEiM^  chapitre  noble  de  femmes.  •     I     i'46 

Pairie  et  pairs  de  France.  Origine  de  la  pairie  , 

et  nomenclature  de  la  chambre  des  pairs.     II     lin 
et.  .     .     . ,     .     .     IV     475 

Pairies,  vojez  Baronniês  ,  Comtés  et  Dughés- 

PÂIRIES. 

Paris,  royaume,  puis  comté  et  vicomte.     .     V     254 

■  Privilèges  de  la  chagibfe  des  cotnpt^s  j  de 

la  cour  des  aides,   du. grand  conseil,  du 
conseil  privé ,  du  bureau  des  fînances  et 
'chambi*e  du  domaine,  de  la  cour 'des  mon-- 
naies  et  du  chàteiet  de  Paris.  I     28 ,     29,       5o 
Noblesse  de  la  ville  et  vicomte  de  Paris  en 

1789.    •     .     • IV      49 

Parlements  du  royaume.  {Privilèges  attribués 

aux  qtficUrs  des) I       27 


TABIR  DES  MATIERES.  4^7 

Perche  9  comté. V  a55 

Perpignan.  Des  citoyens  nobles  de  cette  yille.     I  a4 

PONT-L ÉVEQUE  ,    PONT-AUDEMER    et  PoNT-DE- 

l'Arche.  Noblesse  de  ces  bailliages  en  1789.' 

.............     IV  80 

PONTOISE.  Noblesse  de  cette  cbàtellenie  en  1789.' 

IV  78 

p                  J  Chapitres  nobles  de  femmes.   .1  146 

Pdy-en-Yelay  (le).  Noblesse  de  ce  disocèse  en 

17821 II  aïo 

QUAL][FICATI0N8.      .     ^      .      •      .      Il      311,      IV  47^ 

QuERGY,  comté V  2% 


R 


Recherches  de.la  noblesse Il  !i24 

Reims.  Noblesse  de  ce  bailliage  en  1789.  .     .     II  '227 

REMiHiEMpNT ,  chapitre  noble  de  iiemmes.     .      I  146 

RiEUX.  Gentilshommes  de  ce  diocèse  eô  1 789.     II  243 

RiOM .  Noblesse  de  cette  sénéchaussée  en  1 789  .III  1 4  o 

RoNGBRAY  (le)  y  chapitre  noble  de  femmes.    .     I  i46 

Rouen.  Noblesse  de  ce  bailliage  en  1789.     .     IV  i5o 

RoussiLLOïT.  Noblesse  de  ce  comté  en  1789.     IV  i55 


Saint-D^ey'^^'  }  Chapitres  nobles  dTiorames.   I     145 

Saint-Georges.  Fondation  de  cet  ordre  en  Fran- 
che-Comté, et  liste  des  chevaliers  jusqu^en 
1786 ...     If    271  et  V    3i7 

Saint-Jean-d'Angely.  Noblesse  de  ce  baiHiage* 

en  1789.  .     .     ...     ...     .     .     .     IV     ï46 

Saint-Louis-de-Metz,        1  ^,      .  , ,     , 

S.X«T-MxKC-OH-MXKTk.     ]  ^'"S^^^rï"'?       .4, 
SAINT-MARTIH-DE-SALtES,  J        »«»"«"«•      *    '^O      117 

V.  58 


4^8  TABIR  Dr.S  MATIEKES. 

Saint-M[HT£I..  Noblesse  de  ce  bailliage  en  1789. 

II    5o4 

Saint-Papoul.  Gemikhommea  de  ce  diocèse  en 

1789. •  •    lï    3o5 

jSAINT-PiERRE   et  SAJNX-CaEF-DE-ViENNE ,  cbà- 

pître  noble  d'hommes I  i4S 

/$ÀiNT*PoNS.   GentUshpminea  de  ce  diocèse  en 

1789.    .     .  * II  3o6 

6aint- Victor -DE -Marseille,  chapitre  neble 

4  hommes ,     •     •     ^      I  i4S 

JSavigny ,  chapîy^  poble  dhommes.   •     •     «      I  i45 

Secrétaires  du  Roi.  Origine  de  ces  offices.    II  5 18 

Senlis.  Noblesse  de  ce  bailliage  en  1789.     .     II  3'i8 
SouviGNT.  Noblesse  de  cette  châtellenie  en  1789. 

IV  5i6 

STiiASiK)UR&j  chapitre. nob^e  d'hommes.    •<   •     I  i^5 


T 


Thoriont.  Noblesse  dd  ce  bailliage  en  1 789.     IV  186 

Titrer  et  nualifiçatipns..  •     .     •'    •     .     .     .11  566 

Toul.  Noblesse  de  ce  bailliage  en  1-789.  .    <     IV  195 

■   Chapitre  noble  d'hommes I  14S 

Toulouse.    Noblesse  de  cette  sénëchaussife  en 

1789 : «  374 

— -r Capitoulal  de  cette  ville .1  ^% 

Tournoi.   Origine,  de  ces  exercices  cheTaleres* 

ques.    ...» •     •     II  588 

TKKfiTR  (combat  des) .     I  aij 

Trésoriers  de  France.  Origine  de  ces  offices, 

et  priyiléges  qui  y  étaient  attachés.      •     .     Il  4^^ 

Troyes.  Noblesse  de  ce  bailliage  en  1789.     •     II  4^ 


u 


UssEL.  Noblesse  de  cette  châtellenie  en  1 789.    IV     5 16 

Utérine  {noblesse) I       3i 

XiiSS.  Gentilshommes  de  ce-  diocèse  en  1789.     II    4'^ 


TABLE  DES   SfATIEBES.  4^ 


Valence.  Noblesse  de  celte  ëlectioa  en  1786,  .   I  187 
YERf^EtffL.  Noblesse  de  cette  cbâtellenie  eo  1789. 

IV  3i4 

ViCHT.  Noblesse  de  celte  didtètfieiiie  en  1 78g.    IV  3 1 5 

Vicomte.  Origine  de  cette  qualité I'  44 

Vii>ABtK«  Origine  de  <^te  cbarge.    .     :     •     .     I{  4^ 

ViENiïK.  Noblesse  de  celle  étectton  en  i*jBQ.  .1  184 
ViERZON.  Noblesse  de  ce  bailliage  en  178g.     III       68 

VioniEK.  Origine  de  cet  office.. II  4^^ 

Vire.  Noblesse  de  ce  bailliage  en  1^89.     .     .     V  Sgô 
ViVARAis.  CbroBologie  des  baillis  d'ëpée  dn  VWa* 

rais  depuis  le  treizième  sièele IV  229 

■  ■  Liste  des  gentilshommes  du  Viyarais  qui 

ont  servi  aux  bans  et  arrîèrfh-bans  des  années 

i5i3,  1637  et  1694 rv  23o 

■■■  Noblesse  du  Vivarais  conyoquée  en  1789. 

IV  353 


VIN  SE  LA  TABLE  DES  MATIERE». 


TABLE  GÉNÉRALE 


DES 


NOMS  ETT  SURNOMiS  DÈS  FAMILLES 


PAKS  JJKS  CINQ  PREMIERS  VOLUMES  DU  DICTIONNAIRK 
DE  LA  NOBLESSE  DE  FRANCE. 


idîqiMnt  les  tones,  et  lee  chilIrM  anbes  îodiqvent 
.     .     .  lee  pagefc 


â'Ahiàie,  en  Ani^onmois,  III,  t. 

d'Abadie,  fa  Langaedoc,  IV,  345. 

d'Abadie  de  la  Motte ,  111,  i, 

d'Abancoart ,  m ,  i. 

d'Abanconrt ,  vojtz  Grandeao. 

d'Abbana,  I,  i. 

d'Abbana,  ifoyezUrn  Joaffroj. 

l'Abbë  dea  Antienx,  111,  a. 

d'Abbeille,III,a. 

d'AbiIlon,lII,9. 

d'Ablaing,  eo  Cambr^sia,  I,  i. 

d'Ablaiog  de  Gieseaboorg,  anxPajra» 

Bas,  I,  1. 
d'.Ablerille,  vt^ez  Grégoire. 
d'Abon,  ea  Daapbiné,  III,  a. 
d'Abondé,  III,  3. 
d'Abotde  Cbampa,  III,  S. 
d'Aboville,  I,  i. 
Abram,  en  Lorraine,  III,  3. 
d'Abzac  de  la  Donze,  1,  a. 
Acarj,  1 ,  91. 
d'Acculaoa,  III ,  3. 
d'Aché  de  Marbeuf,  III,  3. 
d'Acbcj,  en  Franche-Comté,  IH,  4. 
Aclocf|ae .  III,  4. 
Acquêt  d'Hauteporte,  III,  4. 
d'Adaoast,  111,4. 
d'Adhémar,  111 , 5. 
d'Adouville ,  111 ,  5. 


Adrla ,  en  Lorraine,  HI  ,  6. 
d'Agier.  111,6. 

d'Agia  de  Saint-Denia  ,1,9,  49. 
d'Agnel-Bonrbon  ,1,3* 
d'Agonrille  (barona),  «r.  Paria  de 

BfpntBurtd. 
d'Agonlt,  9.  de  Flotte. 
d'Agaerre  de  Coora,  1,3. 
d'Agneaaean ,  HI  ,  6. 
d'Agut ,  en  Prorence,  lll,  7. 
d'Aiglun,  9»  de  SaToamin. 
d'Aigremont ,  III ,  7. 
d  Aigrentont  (barona),  9.  de  Cboiaewi. 
d'Aigaiérea,  111,  7. 
d'Aigninea,  9.  Gantier. 
Ailhaudde  Meouiile,  III,  7. 
d'Aillebonst  ,1,3. 
d'AiJly,  II,  66. 
d'Aillj,  9.  d'Aibert  de  Loynea. 
d'Ainesj,  de  Monlpezat,  IV,  45t. 
d'Aiariile.11.66. 

d'Airargoes  (bar.),  9.  de  Bionneaa. 
d  Ainral ,  9,  Halle, 
des  Aix,  9»  Uubojrsson. 
d'Alai»  (comtes),  ir.  de  Beanfort. 
Alba,  en  Lorraine,  III,  8. 
Albert  deFos,  III,  9. 
d'Albert  de  Uval,  1 ,  3  ;  lU ,  9  ;  IV, 

473;  V,  441. 


TABLE  GÉNÉRALE 


DES 


NOMS  ET  SURNOMiS  DÈS  FAMILLES 

KBVTIOVXiB» 

DANS  LKS  CINQ  PREMIERS  VOLUMES   DU  DICTIONNAIRE 
DE  LA  NOBLESSE  DE  FRANCE. 


Let  chiffire»  romains  indiquent  les  tomes,  et  les  chiffres  arabes  indiquent 

...  les  pa^es. 


d'Abadie,  en  Ani^onmoia,  III,  i* 

d'Abadie,  en  Langaedoc,  IV,  «45. 

d'Abadie  de  la  Motte,  lli,  i. 

d'Abaaconrt ,  III ,  i . 

d'Abancourt ,  yojtz  Grandean. 

d'Abbaos,  I,  i. 

d'Abbans ,  voyez  de  Jonffroj. 

l'Abbé  des  Antienx,  III,  a. 

d'Abbeille,II[,a. 

d'Abillon,lII,9. 

d'Ablaing,  eo  Cambréaia,  I,  i. 

d'Ablaing  de  Giesembonrg,  aoxPajrs- 

Bas,  I,  1. 
d\AbleTille,  ifo'jez  Grégoire. 
d'Abon,  en  Danpbiné,  III,  a. 
d'Abondé.  lU,  3. 
d'Abot  de  Champs ,  III ,  S. 
d'AboviUe,  I,  i. 
Abram,  en  Lorraine,  HT,  3. 
d'Abzac  de  la  Donxe,  I,  a. 
Acarj,  1,  91. 
d'Accutaos,  III ,  3. 
d'Achè  de  Marbeuf,  III,  3. 
d'AcU«j,  en  Franche-Comté,  III,  4. 
Aclocque  ,  III,  4. 
Acquêt  d'Hauteporte,  III,  4t 
d'Adaoast,  111,4. 
d'Adhémar.  111,5. 
d'Adouville ,  III ,  5. 


Adris ,  eo  Lorraine,  III ,  6. 

d'Agier,III,6. 

d'A^s  de  Saint-Denis ,  I ,  a,  49. 

d'Agnel-Bourbon ,  1 ,  3> 

d'Agonrille  (barons),  w.  Paris  de 

Mpntmartei. 
d'Agonlt,  V.  de  Flotte. 
d'Aguerre  de  Coars,  1,3. 
d'Agnessean ,  III ,  6. 
d'Agut ,  en  Proreoce,  III,  7. 
d'Aiglun,  V.  de  Saronmin. 
d'Aigremont ,  III ,  7. 
d  Aigremont  (barons),  v.  de  Ckoiaeol. 
d'Aiguières,  III,  7. 
d'Aigdines,  v.  Gantier. 
Ailbaudde  Meoiiiile,  III,  7. 
d'Aillebonat ,  I,  3. 
d'Ailly,  11,66. 
d'Aillj,  y.  d'Albert  de  Loynes. 
d'Ainesj,  de  Monlpesat,  IV,  45i. 
d'Ainriile,  II.  66. 

d'Airargoes  (bar.),  «r.  de  Bionneaa. 
d  Airvaï,  y.  Halle, 
des  Aix,  y,  Dubnjrsson. 
d'Alai»  (comtes),  y.  de  Beanfort. 
Alba,  en  Lorraine,  III,  8. 
Albert  deFos,  III,  9. 
d'Aib.-rt  de  Uval,  1,  3;  III ,  9;  IV, 

473;  V,  441. 


\ 


Vï»;» 


de^Brm.  J». 


ACklèùu.        Qxr^&h.Koairt' 


d^FarUoiv.  â&  TotUbu. 


Eufaen. 

Idomia'^ 

Ujeèmn/. 

^ 

d^lcd^. 

de^MaUre: 

lU^alet^ 

deJiùiKdha-e, 

ikJfialUb 

d&JforUard'. 

leNoima/id.  ^ 

d'Orlan, 

1  S 

d^Jiûelu. 

A>lla^ 

d»Taritreau 

TAfiLti    ÔENEBALf^ 


d'Albert  de  Ijajoe» ,  III ,  8. 

d'Aibertas ,  111 ,  i5. 

d'Albift  d«  GÎMac ,  III,  i5. 

d'Aldart ,  III ,  x5. 

d'AlençoQ  de  Bauffreiaont ,  III,  18. 

d'Alend'hnj,I,49. 

d'Alérac ,  p.  Brandin. 

d'Aléa  de  Corbet,  III,  18;  IV.éyi. 

Alexandre  d'Hanaohe ,  III,  ai. 

Alexaudre  de  Montri  ,1,3. 

d'Alez  d'Anduze ,  III ,  il. 

d'AHchamp,  III,  35. 

d'Alignj  (comtes),  p,  Quarré. 

d'AUgre,III,Q5 

d'Allamanoff ,  III,  a5. 

d'AUard.IlI,  a6. 

d'Allemagne  (barons),  9.  de  Varagea. 

Allemand ,  III ,  a6. 

d'Aliemans ,  it.  du  Lan. 

d'AUevard  (oomtea).,  p.  de  Barrai. 

d*Ambert,III,a6. 
d'Alliez  de  Caassade,  1, 4. 
Alligretd'Ully,I,4. 
d'Allonrille,I,4. 
d'AImeran,  III,  a€. 
d'AimerBa,lII,a6. 

d'Aloigny,  1,5. 

d'Aloire,  en  Poiton,  III,  if* 

d'Alons,  V.  de  Raimondia^ 

Al  orge  de  Harara ,  III ,  ay. 

d'Aloje,  III,  37, 

Alriaet ,  III ,.  aj, 

d'Amalric,  1,8.. 

d'Amandre,  1,  9. 

d'Amanges  ,111,  37. 

Amat,  ea  Dauphiné,  III ,  37. 

Amat,  en  Ronergne,  III ,  a8. 

d'Amblard,III,a8. 

d'Ambiy,I,  9. 

d'Amboise.  d'Anbijonx  (comtes) ,  p, 
de  Craasol. 

d'Amboix,III,38. 

d'Ambres  (barons) ,  p,  de  Voisins. 

d'Amédur  de  Molans,  1 ,  9. 

Amelot  ,1,9. 

Amfrerille  (marquis) ,  p.  Darj. 

d'Amiens,  II,  67. 

d'Amilly  (comtes),  p»  de  la  Briffe. 

d'Amoresan,  I,  10. 

d'Amoy,  p,  Gaillart. 

d'Ampiis  (marquis),  v.  de  Lanris. 

d'Ancel  de  Qnineville,  III  ^  39. 

d'Anché,  V,  a. 

d'Andernach,  III,  39. 

d'Andigaé,  I,  10. 

d*Andiraa  ,  v.  do  Canbios. 

d'Andréa ,  V,  36o. 

André  de  Kerhdrc,  I,  10. 

d'André  de  Monti'ort,  111,  39. 

d'Andrée  de  Renoard,  I,  11. 

Aiidressot,  m,  99. 


4G1 

Andrey  de  Fontenafy,  ttt,  39. 

d'Andron,  III,  3g.        - 

d'Angvnnes ,  1 ,  1  i. 

Angenousf,  I,  11. 

Anger  de  Kernisan ,  IV,  a50;  V,  3r 

d'AugervilIe ,  p.  Becqnin. 

d'AngervilIe^la-Martcl  (barons),  if* 

de  l'Ëstendart. 
des  Angles  (barone),  ^4  dtf  Ronx  de 

Ganbert. 
d'Angres,  p,  de  Brîois. 
Anisson  du  Perron  ,  I,  '  11.  ' 
d'Anjon  de  Bois-Nantier ,  111,  3a« 
d'Aniexy  (marquis),  p,  de  Damas< 
d'An  noires ,-  p.  Jacquard. 
d'Amphcrnet ,  1 ,  10. 
d'Anrosey,  p,  Benoit. 
d'Anstrnde ,  III ,  33. 
d'Antignac ,  III ,  33. 
d'Antigney,  IV,  367. 
d'Antigny  (comtes),  p.  de  Damas. 
d'AntoneUe,III,  34. 
d'Autorpe,  P»  d'Ënskerque. 
d'Antraignes ,  p.  Gorge. 
d'Autrein  (vicomtes),  p.  de  GrireL 
d'Anvanx,  v.  de  l'issenil. 

d'AoQSt,  J ,  33. 

d'Aonst  de  Coins,  III,  34., 
Aquin ,  1 ,  33. 

d'Aqnin  de  CbÂteatirenard  1 1 ,  33. 
d'Aramon  (marquis) ,  <r.  deSanran. 
d'Arance  de  Navarro ,  III .  34. 

d'Arbaud  de  Jonques  ,  1 ,  34. 

d'Arbonnay,  III ,  35. 

d'Arboussier,  III ,  35. 

d'Arbouze,  p.  de  Veioy. 

d'Arcambal,  (barons),  p.  des  Lacs. 

d'Arcea,  v.  de  Blorard. 

d'Arcbiac  (iomtea) ,  p.  Dexmier. 

d'Arcussia,  V,  356. 

d'Arcy  (marquis),  p.  de  Gouy. 

d'Arcy-sur-Anbe  (barooa),  p»  de  la 
Brili'e. 
.  3es  Ardens ,  1, 49. 

d'Arène,  V,  357. 

des  Aréiiea-Fériguenx,  V,  a58* 

d'Argenlien  (vicom.),  p.  de  Hangest. 

d'Aryennes  deMonlmireJ,  1,  3«« 

d'Argens  (marquis),  p*  Boj«r. 

d'Argenaou  (marquis),  p   de  Voyer. 

d'Argenteau  (barous),  p.  de  Clails. 

d'Argilliers,II,i88. 

d'Argy,  1 ,  49. 

d'Ariapé,  III,  35. 

d'Arjiic,  en  Qiicrcy,  III,  35. 

d'Arion,  p.  Huet. 

d'Ai-lot  de  Frngie,  1 ,  35  ;  V,  439-     . 

d'ArW'ignac  de  Cantanet,  V,  6. 

d'ArmaiUè ,  p.  de  la  Forest. 

A*m«ud  du  Larmandie,  V,  170. 

d'Anneatieu ,  p.  de  Béon. 


'\' 


.\ , 


4ba 

cl'Aitnes,  mi  NirumaM,  IlL  36. 
«t'Ârmissan  (vicomte*),  #<  de  Gh«fd«* 

birn. 
ArmyBot  du  Cbâieift,  1. 4o. 
d'Aratfod  d0  Monicr^IV,  967. 
d'Arnaud  dednroDville,  II,  3&. 
d'ArnA  (contes),  p»  de  la  iUiFlliAf 
Arnonid,  en  Picardie,  V.  363. 
ArnoHlt,  eo  Lonwine,  III,  36« 
Arod,IV,  471. 
d' Arod  de  MontBieUi,  ^  4i* 
Aronet  de  Voltaire,  1, 4i. 
d'Aronx  de  le  Serré,  III,  3é. 
de«  Arpentie,  y.  Nan  et  Râbier< 
d'Arqneviile,  «».  Biehiei. 
d'Arqnien  (marqnie],  P  de  la  6r«MgèL 
d' Arrac  de  Vigne»,  111, 36. 
d'Artaise  de  R«qoefe»il,  I,  49. 
Artliu^s,  III,  36 
d'Artignosc,  p.  del'horon. 
d'Aaf'eid  (inarqais),  p.  BidaL 
d'Asniéres,  I,  58» 
d*Aapreino»t  (cemlea)»  y.  C^jot* 
d'Aftsaa,  I,  56. 
d'Asaier,  II,  »88. 
d'Aubais  (oiMrqiiie),  Pé  de  Basclii. 
d'Anb^>Roqn«martine,  III,  3y« 
d' Anbé  deOraqB«omeBt,Il,  67;  ill^8< 
Anbelot,  1,  5$. 

d'Aabeaas,  p,  iAvtlwer  et  Voland* 
dç  l' Aobépain  (beroa*),  p.  de  €heai* 

barlbac. 
de  rAab^io.  I,  Sf^ 
de  l'Aabépiiie,  I,  âg. 
A  liber  do  Peyrelnngoe»  11,  26. 
d'Anberjon-Muiineia,  I,  59. 
Aubert  du  Petit-Thettars,  I,  âo. 
Anbert  de  Reaie ,  I,  6o. 
Anbcrtiii,  en  Lorraine».  II,  36. 
rl'Anbeterrr  (marqoii),  p*  d'iSsperbés. 
fl'Aabier  dala  Mvnteilhe,  V,  9. 
d'Aqbignan  («ian]me)»«r.4eeâ49iitoft. 
d'AnbniaaoD,  1/  60. 


TAtLE    CEJTEftALE. 


d'Auconr,  if*  Godarf'. 

d'Audana,  P.  do  Soiaer» 

d  Audègniee  Çbmtonê),  r<  yaB-DaiB» 

d'Andelart,  p.  Jaqvot. 

d'Aed»*rt,  lli.  39. 

d'Andifiret,  1,  60. 

d'Auffraj  (barooe),  p.  de  €haaibraj.r 

Attibot»  en  Lorrtfine,  lit,  Sg. 

d'Anlpe,  Ps  de  Blacaa. 

d'Avmale,  II,  67. 

d'Annale.  III.  39. 

d'Anmont,  I,  60. 

d'Atimont  dtf  Condnrjr,  III,  4o. 

d'Anmont,  p.  de  Galice. 

d'Anre,  (comtca),  p,  de  fa  Barthe* 

d'Anrelle,  I,  69. 

d'Afiribran,  p,  d'Eimi^i  etdarPerrier# 

d'Aust.  1,91. 

d'Aiitet,  pé  àe  B«ll>erot. 

d'Authnnie,  p.  Beraerd  et  deMaason. 

d'Autié  de  Villemontée^  I,  63 ^IV^ 

959,471. 
des  Antieul,  p*  l'Abbé. 
d'Antignac.  ».  Labat. 
d'AnIriv,  III,  4o« 
d'Autry  (comtes),  p.  de  Oonion  de 

Tfaaisj. 
d'Anvpsgne,  y>  17* 
d'Auvergne  (comtes),  p*  Laoïberti 
d  Aiiv  illara,  p.  Gontier. 
d'Avançon,  Pé  Boucher. 
d'Avaraj  (durs),  p.  de  Besiade.. 
d'Arerdoii.'g.  I,  64. 
d'Averhoult,  lll,  43;  IV,  474. 
d'Ariau  do  Piolaot,  IV,  965^. 
Avice.  1,649  V,  99. 
d'Avignon,  lit,  44. 
d'Avoine  {notice  tur  çuatre /iiniil* 

lei  de  ce  nem),  1,  65. 
d^Axat  («erqoBS^  p*  Dax< 
d'Aj^ette,  p*  de  Lattre* 
d' Aymini,  lll,  44. 
des  Ayrellea,  1^65^ 


B 


et  Baas  6e  Siyôrd,  lit,  44. 

fiabin  deLignac,  I,  65. 

de  Baccarat  (barons),  p.  dé  Gaillard. 

de  Bachelier,  en  Picardie,  IlI,  45. 

le  Bachelle,  en  Lorraine,  lU,  45. 

(^e  la  Bacbellerie,  v*  Lojrac^ 

Bacbelu,  I,  66. 

dr  Baconval,  p.  Lesquevin. 

de  Bacquebem,  V,  '-iS* 

de  Badefol  d'Ans  (marquis) ,  p,  de 

Bonneguise. 
de  la  Badin  18  (marquis),  p,  de  Larlao. 
tie  Badonconrt,  III,  45* 


<in  fiabnâo,  ttï,  4^4 

Bail  de  Lignières,  I,  6tf» 

du  Bailleul,  an  Maia««IU,45i 

de  Baillivy,  1,  66* 

Bâillon.  III.  46. 

Baillj,  en  Blésois,  III,  46. 

de  Baine,  I,  66^ 

de  BaJenrre  (marquis),  p.  Naturels 

de  Balincoart  (marquis),  p.  Tcsttb 

Balttozard  de  Toutenojs.  I,  66. 

du  Ban  de  là  Fouillée,  ILl,  4^, 

Banceiiel,  I.  67. 

de  la  Bande,  y.  Oamoiseaué 


TABLE    OE»E6ALE« 


àe  Banderille  (marqnip),  v.  Doublet. 

de  bandul,  v,  Bojer. 

de  Bdnnes  (barons),  v.  de  Grimoard 

de  Beauvoir. 
de  Bauon  (baroaa),  v.  de  Tournons 
de  fiaona  (vicomtes),  v,  du  Perlais, 
de  Baptefort.  111.  46. 
de  Bar  de  la  Rougemaison,  1, 67. 
de  Bar  de  8aint>Martiii,  I,  67. 
de  Bar,  v.  del  Peirou. 
du  Barail  (marquis),  v.  le  Prérost. 
de  Barbanf  ois,  III,  47. 
de  Barbanlane  (marq.),i>«  du  Ponget* 
Barbaux,  en  Fraurhe-Comté»  IXI,  47. 
de  Barberot  d'Aatet,  I.  67. 
de  Barbeviile  ][Tic.)»  v.  le  Vaillant, 
de  Barbeyrac,  1, 6S, 
le  Barbier,  en  Beauce,  UI,  éT. 
de  BarciUoD.  III,  48.   . 
de  Bardel,  111,48. 
Bardet  de  Bnrç.  III.  48. 
de  BardoD  de  Segousac,  lU»  49. 
deBareso],  III,  5o. 
de  Barjac  (barouf),  v.  de  Grimoard 

de  Beauvoir. 
àe  Barmond,  y.  Perrotiu. 
de  Bermoatel  (bar.),  p.  de  Villelane. 
de  Baron celli  Javoo,,!,  74. 
de  Barrai*  V,  4i^. 
de  Barras,  III,  5q. 
de  la  Barre  du  Teillenl,  IIC.So. 
de  Barrére,  f ,  76. 
des  Barres.  1.  76. 
de  Barrés,  I.  76. 
de  Barrés  du  Molard,  I,  78* 
de  Barrière  (marq.),  ir.  de  Taillefer* 
de  la  Barrière ,  I,  79. 
de  Ja  Barrière  (marqnis),  y.  d!£scra- 

rayat. 
Barrois,  I,  80* 
delà  Barthe-Giscaro,  I,  80. 
deBartillak  (marquis),  if,  JehannoU 
Barton  de  Montbas,  t.  81. 
le  Bas  de  Bouclaos»  III>  do. 
Baaan,  III.  5o. 
Baschi',  III,  5o. 
deBasin,III,  5i. 
de  Basoches,  i^.  Brissoh. 
de  la  Basile  d'Arvillard  (marquis),  i% 

de  Barrai, 
de  BasviUe  (msrqnis),  9.  del^unoi- 

gnoo. 
Bataille,  en  Artniaet  en  Flaodre,V,33» 
Bataille,  eu  Bretagne,  Y.  35. 
Bataille,  en  Champagne,  Y,  36. 
Bataille,  eu  l'Isle  de  France,  Y,  34. 
Bataille,  en  Languedoc,  Y,  3i. 
Bataille,  en  Poitou,  Y,  37. 
Bataille,  en  Soissonuaia,  Y,  37. 
Batiiille  de  Frsncrs,  Y,  37. 
BataiUe  de  Maadelut,  Y,  3a. 


46a 


de  Bats,  I,  8i. 

de  Bandéan  de  Parabéa^  sr.  de  Mo- 

mas. 
4e  Baudry,I,  81. 
Bandry  des  Iioaiéres,  HI,  Su 
de  Bauffreuiont  (bar),  «r.  d'Alençon. 
de  Baogé,  v.. Godet, 
de  la  Baume  Montravel,  III,  Sa. 
de  la  Baume-Monl-S.-L^er,  lII.Si. 
de  la  Baume-âaint-Amonr,  III,  69. 
de  BaumeUei,  ir.  d'i^uljric*  et  de*  S*y 

guins. 
de  Baiipte,  I,  8 1. 
de  Bausset,  III,  53. 
Bavoux.  UI  ^3. 
du  Bay  An  Gros,  III,  53. 
de  Bayanne,  u.  L<ilier.  . 
Bayard,  II,  188. 
de  Baylens-Foyanne,  I,  81. 
de  Bajnast,  I,  81. 
Bayou  de  Libéria  t,  III,  430. 
de  la  Basecqoe,  »,  d'Imbert. 
de  Baaeiaire,  lU,  53. 
deBeanchemin,  i^.  Willot. 
deUeaudeao,  Ili,  53. 
de  Beaudiuer,  <r.  de  Romapei. 
de  Bi'audrand  do  Prad4;l,  I,  .93. 
de  Beauforl^Caniltac,  I,  99,  93. 
de  Branfort  d'Ëpothcmont,  lY,  -ijSf 
de  Beauf'irtde  Gelienojiooart»  lll.ô#« 
de  Beaulort-Moulboissier»  lY,  47 1. 
de  Beauforl,  v,  Groult, 
de  Beaajeu,III,  54. 
d»  BeauieuXbiirons),  «r.d*Hugne«.  de 

Laureos  et  de  Quiqueran. 
de  Beaolieu,  »,  Dauzfl. 
de  Beanuont,  au  filAÎne  •  (vioamlM)^ 

I,  194. 

de  Beaumoiit,  v.  £lie,  de  Uarlay  efc 
.jleJ«llot. 

de  Beaune,  »,  de  Romanet. 

de  Beiaiipréi  (barons),  ««.deCboiaéuKir 

de  Beaupré,  »,  Fourré. 

deBeaapny,  (barons),  »,  Thibault  de 
la  Carte* 

de  Beaurecueil,  ».  de  Laugier. 

de  Beanregard  (bar.),  »%  de  BJondel. 

de  Beauregurd  (eomtes),  v.  Uavâd, 

de  Beaurepaire,  I,  93. 

de  Beanroire,  I*  93}  Y*  439. 

deBeanvais,  fr.JeCarujer. 

de  Beauvilliers.  III.  55. 

de  Beauvoir  delà  PaUud,  IIE.56. 

de  Beauvoir,  y.Gauhnyn,  d'Iaeran  el 
de  Yirieu.. 

de  Beauroir  du  Roure,  «r.  de  Gri- 
moard. 

de  Beauvois,  i^,  de  Thieffries. 

de  Beaux,  de  Plovier,II,  199;  111,58. 

de  becherade,  »»  Gajet. 

de  Bec-de-Uévre,  I,  04;  lY,  47e. 


4^4  TABLE 

Beoqiiet  «le  MégîUe,  I,  $4. 

Becqaia  d'AogerriJIe,  I,  $4. 

àe  la  Bédojèr*,  «r.  Hochet. 

4le  Bédaer  (marquis),  p.  deLostaages. 

Je  Beget,  ea  Vebj,  III,  Sj. 

le  Bel,  1,91. 

de  Belbenf  (marqnif),  «r*  Godait. 

de  BeliD-Larèal,  UI,  37. 

de  Bellafaire,  «r.  Gaillard. 

de  Bellain,  I,  9S. 

deBenebruDe(0afq.),  if.  deBlondéh 

de  Bellq^arde,  9.  Perrotin.  ' 

deBelie0are,iy,a75. 

de  Bellemare»  p.  Ferry. 

de  Beilet,  en  Breeae,  III,  57. 

de  Belligny  (Ticomtes),  p.  Croquet. 

de  Bellj,  1,  96/  - 

de  Beimoot,  p.  d'Elbée. 

Belot,  en  Franehe-Comti,  III,  58. 

de  Bélot  de  Ferreux,  I.  ^5. 

Belot  de  Villette,  III,  58. 

de  Belral,  p.  JaiTnel. 

de  Bénarent-Rodez,  II.  1S6. 

Benotat  delà  Fmnaréde.  1, 96. 

Benoit  d'Anrosey,  IV  afS. 

Benoit  de  la  Charme,  III,  58. 

de  Béon,  1, 95. 

de  Beoat  (barona),  p.  de  Monapej 

de  Berard,  m  Proreace,  Ifl,  58. 

de  Béranddn  PAroa,  III,  58. 

Berbier  da  Metz,  V,  3t3. 

de  Berbis,  III,  69. 

de  Berengrr  de  Caladon,  I,  96. 

de  Berenger  de  Fontaines,  III,  Sq  ; 

V,37. 
Berenr,  III,  Sq. 
de  Berej,  lit,  6a. 
de  Bergères,  III,  60. 
de  Berghes,  III,  60. 
de  Bermont,  en  Franche-Comté,  III, 

61.  .       . 
de  Bermont  de  Menerhe,  III,  61. 
de  Bermout,  f».  Hoason. 
de  Bornage  de  Cbawmont,  Y,  38. 
de  Bornage  de  âaint-Hilliers,y,  39 

et44o.. 
Bernard,  1, 97.    • 
de  Bernard  ou  Bernard!,  TV,  976. 
Bernard  d'Aathome,  III,  61. 
de  Bernard  de  Colonne,  I,  96. 
S^ruard  deDompsure,  I,  97. 
de  Bernard  de  Talode,  1, 97. 
Bernard  de  Volvent,  111, 6i.      • 
de  Bemaj,  III,  61. 
Bemier,  en  Lorraine,  III,  61. 
de  Bernon,  i,  97. 
Bersacle,  III,  69. 
de  BersaiUin,  p,  Froîssard. 
Berthe,  11,67  « 

de  Bertheniunt,  p.  deTarterean. 
Berthod,  III,  69. 


GCKÉRALE. 


Ber(in.  111,69. 

Bertrand  de  Marimont,  III,  69. 

deBeral]e,rV,a78;V,  44o. 

Besancenot,  III.  70 

de  Bcaandnn,  p.  de  Gnignard. 

de  Besiadr  d'Ârara  j,  1,  97. 

Besnard,IV,ia. 

de  la  Beanera  js,  p.  Glé. 

de  Bethicy,  I.  91  ;  IV,  aSa. 

do  Béthnnp,  I.  98. 

da  BHa  (vicomtes),  p.  de  Charbonnel. 

Bémlot  de  Frasans,  I,  365. 

de  Bejnac.  III,  70. 

de  Bejnes  (marquis),  v.  de  CastîOon. 

de  Bezanges,  p.  Lamj. 

de  Beiannes.  1, 100. 

de  Biandoa.  I.  lor  ;  V,  4i. 

Bidal  d'Asfeld,  III,  75. 

de  Bideran,  I,  100. 

de  Bienconrt,  I,  100. 

BilUtte  de  Fangère,  IV,  986. 

de  Billemont,  p.  de  la  Grange. 

de  Billy,  III,  75. 

de  la  Bintina^  e,  1, 100. 

de  Bionneaq,  III,  75. 

delliord.III.  76. 

de  Bissy  (marquis),  p.  de  Thiard. 

de  Blacaa,  I,  101. 

de  Blacas  d'Anlps,  III,  76. 

de  BlainviUe.  IV.  2. 

de  la  Blairie,  p.  Oilivier. 

le  Blanc.  III,  77. 

de  Blancbnisson,  p.  dn  Merle. 

de  Blancard,  I,  loa. 

de  Bianchefort.  T,  io3. 

de  Blandana,  IV,  a86. 

de  Blanqnet  de  RouriUe ,  III,   76  ; 

IV,  986. 
de  Blatu  (marqnis),  p.  deTillj. 
de  Blansac,  p,  de  Roche, 
de  Blégiers.  IV,  988. 
de  Blicterswick,  111  77;  IV,  988. 
de  Biin  (comtrs),  p.  de  Mesgrigoy. 
de  Blio  de  Bonrdon.  I,  io3. 
de  Biondel  de  Beanr égard,  I,  io4; 

IV,  989. 
deBlot,V,  417. 
de  Bobigny,  v.  de  Vallès, 
da  Boc,  1,  io4. 
de  Bock,  I,  io4, 
Bocqoet  de  Conrbouson,  flI.  77. 
Bocqnillon,  eu  Picardie,  III,  77. 
leBoBufde  Valdabon,  III,  77. 
de  Bœosin,  I,  io4. 
de  Boffles,  III,  77^ 
de>Bo£Bes,  p.  Danzel. 
Bobier  de  Saint-Ci rgues,  I,  io4. 
du  Bois,  &  Paris,  111.  77. 
du  Bots  de  Chatnbeiié,  I,  io5. 
de  Boiscontoau,  p.  Lamy. 
de  BoisdvQcmcU,  p.  Daniel. 


TABLE    gÉmI^AaU 


de  Boisemout,  v.  de  Grael. 

de  Bçift-le-Conite,  v.  Sain. 

du  Bois  de  la  Huye,  v.  le  Prérott 

de  Boismont,  v.  Danzel. 

de  Bois-NantSer,  <f,  d'Anjou. 

de  Bois-Rioalt,  v.  Riorilt. 

du  Bois  de  Saniay,  ,».  d*AHaii, 

de  Boisset  III,  77.  " 

de  Boisscnl,  I,  io5. 

de  la  Boissiére,  en  Breta^nto,  ÎV,  «9^. 

de  la  Boi&alére-ChanibDrs.  IV,  2a5. 

de  Boissiéres  (  barons  ),  v.  de  ijur^ 

fort, 
de  Boissieu,  «»,  de  Salrain^. 
de  Boistillé,  u.  Jottrénià. 
de  Bois  vert,  v.  Pugnet. 
de  Boissy  (triarquis},  v.  Gotiffier, 
Boistouset,  UI,  78. 
de  Bombellcs,  IV,  sga  ;  V,  44o. 
de  Booipan»  v*  TEspagnol. 
de  Bonaban,  v.  de  Guinj. 
de  Bonal,  III,  78. 
de  Bonald,  ni,  78. 
de  Bonardi,  111^  78. 
de  Boocourt,  p.  Didier,  rt  Morel, 
de  Bondy  (comtes),  p.  TaiUepied. 
de  Bonmarché,  III,  78. 
de  Bonnal,  IIÏ,  7g. 
de  Bonnaj,  en  Bourbonnais,  T,  ia5, 
de  Bonnaj,  en  Bourgogne,  I,  io5. 
de  Bonne,  It;  i8j. 
de  Beoneeliose,  I,  106.  V,  44. 
de  Bonnegarde.  p.  àù  Pouy, 
de  Bonneguise,  Il|,  7g. 
de  BAnoev^allet,  y,  Toarnoîs. 
Bonraiot,  Itt,  81. 
de  Bonrot,  v.  Fairrt. 
de  Bordes  du  Chfttelet,  I,  iq6. 
de  Bordesoalle,  v.  Tardif. 
Bordey,  III,  81. 

de  la  Borie  de  Campagne,  IH,  81. 
de  Bormes  (barons),  y.  Lenfaat. 
du  Bo,,  IV,  11. 
do  Boscage  (marquis),  p.  des  Cùil- 

lanmanches. 
de  Bosqnerert.  IV,  3«3. 
de  Bosredon,  I,  106. 
de  BossoreiUe,  I,  loy. 
duBol,  m,  84;  V,446. 
de  Bonc  (mirqnis),  p.  d'AIbertas. 
ie  Boucher  d'Ailly.  II,  67 . 
Boucher  de  Richebourg,  III,  85. 
du  Bouehet,  I,  107. 
du  Bouehet  (merqiiic),  p.  Laugïois. 
de  la  Boncheti^re,  p.  lauvre» 
de  Bonclatis  p.  le  Bm, 
Boodart,  en  Normandie,  III,  85. 
Boudarf»  en  Artdis,  III,  85. 
Bondet,  I,  107. 
Bondot,  III,  85. 
du  Bottexic  de  Pinienx,  I,  107, 

V. 


463 


du  Bnuexic (vicomtes),  «.de  Bec  de 
Lièvre. 

de  la  booexière,  en  Bretagne,  IV, 

3o4, 365,  3o6,  307. 
de  la  Bongatriére,  p.  Courte, 
de  Bouille  de  Chariol.  I,  107. 
Bouillék,  111,  85.  ' 

do  Boulay,  1?.  Dodun. 
de  la  Boolaje,  ïlf,.  86. 
Boulet  de  M$iranvilJe,  IV,  471. 
de  Bouli||rnèz}  p.  Braire, 
de  Bottloire  (  baruiif  ),  y.  T^t«  de 

Balincourt. 
de  BoMlouvard,  IV,  307. 
de  Boult,  V,  47. 
de  Bonrbevelle,  lU,  86. 
de  Boùrbooue  (marquis),  p,  Colbert 

et  de  Lîrron. 
du  Bourdet  (marquis),  p.  de  Cngnac, 
deBourdoncharop  (bar.),  p.  Playelle. 
du  Bonrg-Miroudot,  III,  86. 
du  Bourg  de  Traçj,  V,  a36. 
de  Bourgoing,  I,  108. 
de  Bourneville  (marquis),  p.  Dteer, 
de  Boum  on  villa;  III,  114, 
Bourrelier  de  Mantry,  III,  nS. 
de  Boiirrienne,  p.  Fauvelet. 
de  Boursières,  «^^Pusel. 
de  Bonrsin,  p.  de  Wavrans, 
de  Boaasac  (barons),  p,  de  Brosse, 
de  BouteDac,  p.  du  Lac. 
Boutet,  I,  log, 

de  BouleviUe  (marquis),  p,  de  Haa-, 

tèfort.  ^ 

de  Bonrille,  p,  Jubert. 
deâoyaval.  III,  n5. 
de  Boyer  de  Choisy,  I,  log. 
de  Boyer  d'Eguilles,  I,  109. 
Boyer  de  IVébillaue,  I,  no. 
Boyte^t,  III,  116. 
de  Bracquemont,  p.  Aube, 
de  Bragny.(barojft),  p.  de  XJhierd. 
de  Braih,  pi  de  Lordat« 
dcBrancas,  I.  no. 
de  Brandin  d'Alérac,  hq. 

de  Brandin  de  Salnt-Laorens,  I.  m. 

deBrafadt.I,  11». 

Branque,  H,  67. 

de  Bfdnscourt,  p,  ï»âria. 

de  Brant  de  Dorines.  I,  m, 

deBràntès  (marquis),  v.  desLanrenti. 

dé  Brassao,  II.  189* 

de  Brassac  (barons),  p.  Grillet. 

de  Braséay,  v.  Jausselin. 

Braux,lV,3i<|. 


de  Braox  (comtes),  p.  de  Messey^ 
rd  d'Ëyssac,  ï,  m. 


de  Bràvard 

de  Bray,  V,  4ao. 

de  la  BrajfeUe,  UI,  nÇ, 

Bràyer,  I,  111. 

de  Br6ch)ûnville,  v.  des  Barres, 


59 


466 

de  Drécj,  p.  GanthWr. 

ée  Brsganson,  if.  cl«  Gasqni. 

de  Bréhier,  I,  lia. 

Brehier  d'ArqneTilIe, I,  lia. 

deBrémojr,  I,  iix 

de  Bréon,.!,  ii3. 

de  Brèon  (coifttes),  p.  de  Lancran. 

de  Brèsis,  p.  Hèrail. 

de  BreesoUes.  ir.  de  Retx.  ■ 

Bretenoia^  III.  1 16 

de  Bretouil  (barons),  p.  le  Tonnelier. 

de  Brettes  da  Groa,  III,  1 1:6. 

de  Bretterille,  p.  le  Normand. 

de  Breaignnn,  p.  Hodenean. 

de  Brèxé  (marqofs),  p.  Dreux. 

deBrédière»  (Ticomtes),  v.  de  Brosse. 

de  Bridien,  I,  is3. 

de  Briel  (comtes),  p.  de  Meag^igu  j/ 

de  Brienne  (comtes),  I,  i  a3. 

de  Brienoe,  p.  de  Lomènie. 

de  la  Briffe,  I,  ia4. 

de  firioîa  d'Angres,  I,  is5. 

deBrioD,  I,  ia5. 

de  Brion  (comtes),  p.  de  Laizrr. 

de  Brioa  (marquis),  p.  de  Micliel. 

de  BrioQse  (comtes),  p.  d'Orglantles. 

de  Briaon  (comtes),  p.  de  Grimoard 

de  BeaaToir. 
Briason,  I,  35. 
Brocard,  I,  i95« 
BrcAon,  I,  196. 

de  Broissia  (marquis),  p.  Froisaard* 
de  Brosse,  III,  118. 
de  la  Brooe  de  Gandelon,  1, 136. 
de  la  Broue  de  Vareiilea,  1 126. 
de  la  Brousse  de  Yef  téiliac,  I,  i96. 
de  BronYxlle,  p.  Colas. 


TABLE  GZSERALE, 


de  la  Broje,  I.  91. 

de  Broc,  I,  136. 

de  Bnie  (marqnis),  p.  de  Lanrens. 

deBmeys,  I,  137. 

Bron  de  Roche,  III,  118. 

Bronean  d'Omac,  lY,  33 1. 

de  Bronel-âerbonnes,  III,  119. 

de  BruDoy  (marquis  )»  p,  P&ris  de' 

MoDtmartel. 
Bnisset,  III.  119. 
de  la  BrojÂre  (barons),  p.  du  Lac. 
de  Brnzac  (marquis),  p.  deHautelbrt. 
de  Bryas,  I,  jsB. 
de  Buath,  1, 138»      ,    . 
de  Bncefli,  I,  laS. 
de  Bucy,  I,  91. 
de  Budos  de  Portes,  I,  138. 
de  BuUy  (marquis),  v,  de  l'Estnadar^. 
de  Bulonde,  p.  de  Ruqoigny. 
de  Bucquoj  (comtes),  p.  de  Longa«<- 

val. 
Bnor  de  Laroy,  1, 138. 
Barelet  de  Belmont,  III,  170. 
de  Baron  (comtes),  p.  de  Gironde, 
de  Baron  (marquis),  p.  de  Moges. 
de  Baron  (barons),  p.  de  Verdunnet. 
de  Bnrosse,  I,  1 39  ;  III,  lao. 
de  Busançaîs  (comtes),  p.  deBeaa— 

TÎlliers. 
de  Busca,  p,  de  Montleznn. 
de  Bosquet,  III,  i34;  IV,  474. 
Busonde  Cbampdivers,  I,  199.  . 
de  Basseul,  I,  isg. 
Bnssiére,  III,  in6. 
de  la  Bussière  (marquis),  v.duTlUeU 
de  Bussy  (marqnis),  p.  Huaitit. 
de  Byans,  III,  X2ê, 


de  Gabanac  fricomteé),  p,  de  Ségur. 

de  Cabiron,  I,  lag. 

de  Cabre  de  Roque^aire,  III,  136> 

de  Cacbelea,  IV,  333. 

de  Cadenet,  III,  136  ;  V,  35g. 

de  Gagnes  (marqaia),  p.  .Grimaldi. 

de  Caiiaignes  de  Fierville,  I>  i3o» 

de  Cabuxac,  IV,  353. 

de  Caillebnt  de  la  Salle',  I,  i3o. 

de  Calac  (barons),  p.  de  Guemadeuc. 

de  la  Calade,  p.  Durant].  , 

de  Caladon,  p.  de  Bérenger. 

de  Calbiac,  V,  48. 

de  Caldagués,  IV,  334. 

de  Calonue,  en  Artois,  I,  i3i. 

de  Calonne,  IV,  47 1  * 

de  Calonne  d'Aveanea,  I,  i3i. 

de  Calonne-Oourtebonne,  I,  i3i* 

de  Calonae,  p*  de  Boudard. 


de  Calrimont,  III,  137. 
de  Camaret,  I,  i33. 
de  Cambaron,  III,  i3i. 
do  Cambes  d'Onres,  III,  Si. 
de  Cambernon,  v.  Michel, 
de  Cambronne,  p.  Ruyaut. 
de  Carooisson,  I,  91. 
de  Campagne,  p,  de  la.Borie. 
de  Campagne  (comtes),  p.  de  Mont- 
leznn. 
de  Campagnolles,  p.  tH'udes. 
de  Campniac,  III,  i3i  i  V,  i4o« 
de  Canaat,  p,  Hébraii. 
de  Cancelade,  p.  d'Isnard.- 
de  Çaniliac,  en  Aurergno,  I,  iSa. 
de  Canillac,  en  Languedoc,  I,  iSa. 
de  Canillac  (marq.),  p.  de  Beaulurt. 
de  Canisy  (marquis),  p.  de  Carbonel. 
du  Caaet  (mar^uis)i  p^  Colbert. 


7ABLE   GFKrHAtf. 


Canon  de  Ville  1TI,  i34. 

de  Canoa^ille,  I,  i33. 

do  la  Canorgne  (comtes),  9.  de  Mér j. 

de  Cantoînct,  v,  do  la  Vaissiére. 

de  Caoy,  II,  67. 

de  Canjr  (marqnis),  p,  de  Bec-de-Lié- 

vre  et  de  ChamilUrt. 
de  Câpres  (nMrqniR),  p,  de  BoarDoo- 

ville. 
de  Capriol,  II,  189* 
do  Carboael,  I,  i33. 
de  Carbonel-Canisy.  III,  i34. 
«le  Carbonel  d'Héry.  I,  i33. 
de  Cavbonnel,  II.  67. 
de  Cardon-Vidampierre,  ÏI,  454. 
de  Cardon  deSandran»,  I,  i33. 
de  Carencj  (prince»),  «r.de  Qoelen. 
de  Careamentrant  III,  i34. 
de  Cariadex  (comte»),  v,  Grimaldi. 
Car'et  de  la  Rosière,  V,  5o. 
deCarmeanx  (marqnb),  p.  deSoIagea. 
le  Caroo  II,  67. 
de  Carrines,  v.  l'Espagnol. 
le  Carron,  II,  Ç7. 
de  Garros,  «r.  de  Blacas. 
de  la  Carte  (comtes),  v.  Thibaatt. 
le  Caruyer,  V,  60. 
de  Caslanet,  V,  69. 
de  Castanet,  v.  d'Armagnac, 
du  Cestelet  p,  de  Pniqne. 
do  Castelfranc,  p.  Nantonnier. 
de  Casteigaillard,  p.  du  Nogués. 
de  Castellano,  III,  i35. 
du  Castellet,  p,  Ailhaod. 
du  Caslellet  (marqvie),  p.  Moaier. 
de  Caslelnao,  II,  189. 
dt;  Casteras,  I,  i36. 
de  Castille  (baione),  p.  de  Froment, 
de  Cnstillon-Bejrnes,  III,  i36. 
de  Castilloo  Saint- Victor,  IV,  335. 
de  Castres,  I,  4g. 
le  Cat  d'Hervilly,  I,  iSy. 
de  Catelin,  III,  137. 
de  Caubios,  I,  137. 
le  Cauchois,  V,  60. 
de  Caucfaon,  IV,  336;  V,  44o. 
de  Caoderal  (barons),  p.  Labat. 
Canlet  de  Tajac,  III,  137. 
de  CanmoBt  (marquis),  p.  detSeytres. 
de  Caossade  (barons),  p.  d' Alliez. 
de  Canx  (marquis),  p.  Je  Ver. 
du  Cajia  (comtes),  p.  BascM. 
de  Cays,  III,  i37. 
de  CazaI»  (barons),  p.  d'Espagne. 
la  Case,  II,  189. 
Cécile,  III,  i38. 
de  CAly,  p,  Eou. 
de  Cély  (contes),  p*  de  Harlay. 
de  «Cereste  (ducs),  v.  de  Branciis. 
Craeau  de  Lasaalle,  IV,  34o. 
de  Cbabanais  (marqui»),  p.  Colbcrt* 


4^7 


de  Chabans,  I,  i38. 

de  Chabrefy,  p.  Valletean. 

de  Cbabri  liant  (marquis),  p,  de  Mo-^ 
reton. 

de  Chaignon  des  Lans,  III,  i38. 

Chaillot  de  Pin,  III,  i38. 

de  Chalais  (princes),  «>.  deTalley— 
randrPérigord. 

de  Chalençon  (bar.),  p.  deTonrnon. 

de  Challerange  (barons),  p^à^  Gou- 
jon de  Thoisy  et  de  Vergeur.. 

de  CbâloDS-Orange,  III,  i38. 

de  Chalut  du  Bouchct,  III,  i3g.- 

de  Chambarlhac,  1,  i3g;  V,  67. 

de  Chambellan,  I,  i3g. 

de  Cbambelli,  f.  du  Bois. 

de  Chamberlhac,  Iir,  i3g. 

de  Chambley,  111,  t4o. 

de  Chambley  (barons),  ir,  de  Harao- 

court. 
^de  Charably,  III,  i4a. 

de  Chambon,11I,  i4i. 

de  Chambon-Marrillac,  TU,  i4a. 

de  Chambors  (comtes),  p,  de  la  Bois- 
siére* 

de  Chambray,  I,  i4o. 

de  Chambre  d*OrgoiiSt  III,  i4a. 

de  Chambrnn,  p,  Pineton. 

de  Chameroles  (barons),  p.  Lambert» 

de  Cbamillart-la-Snze,  I,  i4o. 

de  Chamey  (marquis),  p.  Rousmcau. 

de  Champsgne'Bouxey,  IV,  34 1 . 

de  Cfaampagne<-la-9uze,  I,  x4i. 

de  Champagne,  I,  i4a. 

de  Champagnolle,  p.  Koger. 

die  Champagny,  {^..Nompère.^ 

de  Champalrer,  p.  Muguet,  f 

de  Champcenetz  (marq.),  v. Quentin» 

de  Champdivers,  p.  Bnsou. 
.de  Champenoux,  v.  Georges. 

de  Champolon,  p.  du  Louvat. 

de  Champorcin,  p.  des  Sflicbels. 

des  Champs  de  Morel,  p.  Lambert*. 

de  Champrans,  III,  i4a. 

de  Chanaleilles,  I,  i45. 

de  Chancerel,  III,  i43., 

de  Chantrans,  III,  i43. 

do  Chanzè,  p.  de  Lanrencin. 

de  Chapouay  IV,  349. 

de  Chapuiset,  III,  i43. 

de  Charbonnières,  p.  Faurelet. 

de  la  Charce  (marquis),  p.  de  la  Tour 
du  Pin. 

de  CharbonneI,.I,  147. 

Chardon-Walronrille,  II,  18g. 

de  Charmoille,  v.-Huot. 

de  Charnaçè,  p,  Girard. 

de  Chamage,  p.  Dunod. 

de  Chftrnisay  (barons)  p.  Arthnyï^ 

de  Charost  (ducs),  v.  de  Béthune. 

de  Charpj  de  Jugny,  IV,  343u 


46d 


ÏABLB  GKVEBALn. 


«le  Chnrriér-MoUsard,  I,  147. 
de  la  ChAMagne,  v.  Jacques, 
de  Cbassarel,  L  i4§. 
de  Chastean,  I,  149. 
du  Chastellier,  9.  de  5^]moil. 
de  Chasteoil,  »,  ùé  Gala  11p. 
de  la  ChastiAre,  4^.  le  Graa. 
de  la  Chastrc,  III,  i43 


de  Citran  (majrqvia),  v.  DoniaMB. 
de  CiVirac  (marquis),  9.  An  Dtirfort. 
de  Cûey  (comte*),».  deRoncherollcs. 
deClKcy.V,  a44. 

de  ÇlairmoDt  (comtes)  tf*  de  Qaria. 
de  aatrranlx,  III,  1Ô&,  IV,  35ô. 
de  Claps,  ir.  de  Fortis. 
Clarenlioi  il,  67. 


de  Châteanbma  (marquis),  «^.  de  Pof  de  Claris- Argentean,  V,  89. 

ges  de  Pamj.  de  Claris  de  Floriaa,  V,  91* 

de  ChâteancJos,  Pi  de  Ldcèlle.  '  de  Clary,  V,  gi.  9Ô. 

de  Chàteatineuf  de  Motègt s,  III,  i45.  de  Clar j-W«ilioco«irt,  V,  96. 

de  Châteaaneuf  (marquis),  v*  de L'Au-  de  Ciavesqn  (marqajs),  f^.  de  jUkonne# 

bépSne,  de  SUporla  et  de  Servieat.  et  de  Toornon. 

de  Châteauredon,  1*:  de  Raacas.  da  Clebsattel,  IV4  355. 

de  Cbâteanrenard,  <>.  d'Aqnin  de  Clentens-Veiiitabreii,  HT,  i5 1 . 

de  Châteaav«rt  (vicomt<>»),«>. d'Ussel.  Clément, en  Franche-Cumtè.  III.  lôi.- 


de  Chflteauvieux,  v.  de  Girard. 
de  CbâteaQTÏlIain,  p.  de  Thil. 
de  Cbâteaux  (barons),  v.  d'Ain  je. 
du  Châtelet,  ifi  Armjrnoti  et  de  BordrS. 
de  Châtiildik  (comtèa),  v.  de  Gram- 

raontt 
de  Chaudftnay,  v.  Pitois. 
Chaudet.  III,  i46. 
Chaudej,  III,  i46t 
de  Chauiiies  (ducs),  if.  d'Albert, 
de  Chanmont  (marq.;>  ^'  de  Bernagei 
■de  Channac,  if.  Teyssier. 
de  Chaureron,  111,  i46. 
de  Charanhac,  »»  de  Dienne. 
Charannej,  III,  i5o. 
dn  Chayla  (comtes),  v.  de  Blanqnet 

deRouville. 
dé  Cbefdebien,  IV,  344  ;  V,  78. 
de  Cheffootain^,  V.  de  PeDfentenyoUi 
de  Chemlnadé,  v.  de  Stuard. 
de  Chenerilles,  p.  Isoard. 
de  Chenelette(ricotntes),(/*  deNoblet. 
de  Cherisy,  p.  liâmes, 
de  Cheverny  (comte»),  v.  Nuranlt. 
de  Cheyerue,  t,  167  ;  IV,  35. 
de  Chevreuse  (Àocs),  p.  d'Albert* 

de  Chevl-j,  p.  Rousselot. 

de  ChiaTari  III,  ido« 

Chiiaet,  III,  i5o. 

de  ChillâQd,  V,  871 

de  Chirry,  p.  dd  Lanrens« 

de  Chocqard  Saint-Etienne^  V,  307* 

de  Chois,  <r.  Olivet  et  dé  Saint-Moris. 

de  Choisedl,  I,  lôBi 

de  Choiseai  (comtes),  p.  de  Nettan" 
coart. 

de  Choisy,  <^.  de  Boyer. 

de  Choisy  (marquis),  p.  de  rHâpîlal 

Choppio,  II,  6^. 

de  Cbonlot,  p.  dé  Lavenne. 

de  Christon,  V.  de  Mongetft. 

Chnppin  de  Germigny,  IV,  353< 

de  Cipriani,  III,  i5i. 

de  CitoB  d'Gîspiae,  I,  169. 


le  Clément  de  Saint-Marcq,  I,  i59. 

de  Clèrambaut,  1, 160. 

le  Clerc  de  Inigné,  I,  160. 

le  Clerc  de  Rigebay.  V,  36a* 

de  Clére-Panulsuse  (marqvis),  p.  dé 

Pr6tevah 
de  Clermont  (marqO.  <^*  de  Gasqnel< 
de  Ciermont  -  VertiUac  (comtes),  #< 

de  Dnrfort. 
déCleron  d'tfanssonville,  I,  161. 
de  Clerraox,  III,  i5i;  IV,  353. 
de  devant,  p.  le  Bas. 
dn  Clasel,  I,  léi  ilV,  474  ;  V,  97. 
Cochet  deSarigny,  1, 161. 
de  Coetanfao,  pi  de  Kerhoeclt. 

de  Cogolin,  p.  de  Cuera. 

Colard,  III,  i5i. 

Colas,  en  Orléaiuis,  III,  i5f . 

Colbert,  1, 163. 

Colla  de  Pradine,  III,  i5a. 

de  CoUardin,  III,  i53)  V,  446« 

CoUart^  II,  67. 

CoUemont.  Il,  6f . 

de  Coins,  p.  d'Aonst. 

Colmont  de  Vanlgreiinénd,  lU,  i63. 

de  Comarqne,  I,  i54. 

des  Combes,  p.  Gabia. 

le  Comble  de  Ponilly,  IL  6^. 

lé  Compasaeor  de  Conrti?rQn,  III  « 
i55. 

dé  CompertriXf  if,  le  DaË. 

do  Compiègne,  P,  do  Ponti  ' 

de  Cpnan,  en  Périgord,  111, 1^9. 

dé  Condat,  p,  d'Aubier< 

deConflans,I,  167., 

le  Convers,  tl,  67. 

de  la  Cooverserie  (comtes),  p.  dé  Moé* 
nier. 

de  Copons,  if>  de  Pages* 

de  Coqnebert,  I.  49. 

Coqoeley,  lU,  160. 

de  Cnquerel,  tll,  160. 

de  Coqnety  IV,  Sig. 

de  Corbean-VattlserrQ,  I,  i6f« 


tABLC  GFS'-tALI!. 


46.) 


«IeG«rbet,i^id'AU«. 
de  Cordon,  I,  i6H.  3*18. 
de  Cordone,  L  168  ;  iV,  47  a« 
de  Corioli»,  IJI,  xÛi 
de  Corlteu,  I,  17e. 
de  Cormailien  (comtes),  p.  DAOïas. 
de  Cormeilles.  I,  170. 
de  Corn  (comte»),  tfé  de  I/o8tftugee« 
de  Corrtelj,  V,  §8. 
de  Cornilion  (baronn),  v.deSibért» 
de  Cornonajiio,  I,  171. 
le  Cornu  d'Orme.  V,  06. 
le  Corroyer,  II,  87. 
de  Coraant  (baron»),  v.  de  la  Pojrpet 
de  Cort»de,  IV,  36o. 
du  CoA  de  la  Hitte,  î,  171. 
Cosme  de  Janvrj,  I,  171. 
du  Cosquicr,  tf.  le  O^ien. 
de  CoBson  de  la  Sudrte.  TII,  xB'j* 
de  Cottrbrune,  III,  i83. 
de  la  Cotlière,  4».  d?  Jacob, 
du  Coodraj  i*.  Herpin. 
du  Couëdic,  IV,  lÛà,  4^4. 
Coailiaad  de  Hauteclaire,  I)  359. 
de  Conlaine  (baronâ)»  v.  Qniril. 
Coulet»II,  6^. 

de  Conpign  j  (marq«),  Vi  dn  Qneanel. 
de  Courbons  (mar<iuîft).  v.  Grimeldi 
et  dé  Runx  de  Ganbert* 


de  ia  Cousse,  v.  de  Lestrndr. 

d«  Coossrj  (comtes),  t*.  Lahb^. 

de  Conssol,  en  Armagnac,  III,  ifi5. 

Couteaux,  V,  109. 

de  Conti-aj  de  Fri^del,  tll,  166. 

de  la  Couture,  v.  «lu  Rien. 

de  Coutnrelle  (marquis),  v.  BondarT. 

Cozette,  II,  67. 

de  Cramaille  (ricomtes),  v;  de  Ver- 

geuf. 
de  Cramant,  III»  166. 
de  Crécy,  p.  de  Mnrgat; 
de  Crenolle  (marqni»),  v.  de  Quengoi 
de  Crèqnj,  v.  de  Blanchefort. 
du  Crest,  I,  1^4. 
de  Creslin.  III,  166;  Y.  44r>. 
Crétien  de  Neufville.  IV.  3^3. 
de  Crévecœnr,  v.  Wu  Hnm 
de  Crèrectf nr  (marquis),  p.  le  Hsny* 

vel. 
de  Criqnebœnf,  1, 1^5. 
de  la  Crochaya,  y.  lAdrocett 
de  Oroissy  (marquis),  p.  Colbertt 
de  Croix,  I,  91* 
Croquet  de  Beliigny,  V,  101. 
da  Gros  (marquis),  p.  de  Brettes* 
de  Crose  de  Lincel,  III,  170 
de  Crosey,  III,  170;  IV,  363. 
de  Croxe,  t.  175, 


de  Courbonson  (barons),  i>«  Bocqnet*     des  Crues,  1, 175. 


de  Courcellrs  (barons),  tf.  Larchiftr. 

de  Conrcelles,  Pi  Jullien  et  Fioi. 

de  Cours,  p*  d'Agnerrei 

de  Courser  (barons),  v.  du  Mont* 

de  Conrtede.  IV,  3^1. 

de  Conrtagnon,  V*  Lagoille. 

Courte  de  la  Bongatriére.  I,  1^4. 

de  Conrtebonne  (marquis)^  p.  de  Ca^" 

lonue. 
de  Courtfluay.  II,  6"}, 
de  Courievilte,  p.  Hudicqi 
de  Courtirron  (marquis),  P*  le  Corn- 

passeur. 
Conrtot,  III>  i65* 


de  Crnssol  d'Uzés,  I,  1*^6. 

de  Crox  (comtes),  v.  Damas. 

de  Csemeck  (comtes),  p»  UesscfTyi 

de  Cudel,  lil,  170. 

de  Cuers  de  Cogolin,  III,  170. 

de  CugnaCy  1, 176. 

d«  Cugnon,  I,  49. 

de  Cuinchy  .(barons),  P.  de^BIondcli 

Cuissotte  de  Gizaucourt,  IV,  06 ti 

de  CuiJoii,  111^  1Ô7. 

deCats,  III,  171. 

de  Curel,  1, 176. 

de  Cuyiiliers,  p.  d'Hénin» 


t>àchoa,  Vi  4o«^. 

le  Daen  du  CosqnJM*,  I,  1^^. 

Dagieu,  III,  171. 

DaiUeboust,  I,  3. 

dé  DaiJlon,  111, 17k. 

Dalamel,  III,  173. 

de  Dalbeito  (barons),  p^  dé  Thiafd. 

Ualichonx,  IV,  364. 

Daimassy,  III,  179. 

de  Ualon  (barons),  #»  Hèbratl  de  Câ- 

nast. 
de  Damos  dé  Coirmftilloll,  I,  17 8^  V, 

*o3» 


de  Damss-Cmx,  t,  1  ^8* 

de  DambeJin,  IV,  56o. 

Damey,  III,  173. 

Damian  de  Vernègucs,  JV,  660. 

Damoiflean  de  la  Bande,  I,  199. 

de  Dampierre,  eu  Franche- ComUr 

III.  1^3, 
de  DampierredlsangremeI,ITI,  173, 
de  Dampierre  de  Molaudin,  III,  173. 
de  Darapierre  (marquis;,  «r.  de  J'Au- 

biL'pine  et  de  Cngnac. 
de  O^Dipierre  (conitei),  p.  du  \àl» 
de  Dampraarlin,  IV,  36^. 


47^  TABLE 

l^^uncliel ,  ni  175. 

Vancieyt  III,  a86. 

Daniel  de  BoitUeueoieU,  TU,  173. 

Daniel  de  Levi-Marin,  ]ll,  174* 

le  Danois  V,  107. 

Danthonard,  1,  iy<^. 

Danzel  deDeaulieu,  III,  174. 

Ddnzel  de  Bnjsniont,  111,  174. 

Darie,  en  Normandie,  III,  174* 

Daulèdc,  I,  179; III,  175. 

Dauphin,  en  Aurergne,  lil,  175. 

de  Dauphin  (itaroiia).  p.  d'Aifiertas. 

David  de  Beauregard,  1,  190;  H,  189. 

David  de  Lastours,  I,  190. 

DaToust,  III,  175. 

Davjr  d'Ami  reville*  III,  175. 

Davj  de  la  Pailleterie,  IIl,  176. 

Davy  de  Vesilie,  111,  176. 

Dax  d'Axat,  m,  176. 

Dean  deLuigné,  I,  191. 

Débonnaire  de  Forges,  I,  i()i. 

de  Dèlay,  d'Agier,  lil,  176. 

Delpy  de  la  Roche,  1,  1.96. 

Dentt»,  II,  i  3. 

de  Dinœuvrc(comtc»),4r.  deGarllard. 

de  Dëob  (princes),  v.  de  la  Chaaire. 

<le  D( aider V,  III,  177. 

Désigné,  iil,  177. 

Desiieux,  I,  ao3. 

Despréaux,  v,  Ganthier. 

Dc«8ofi>,  I,  2o3i  III,  177. 

Deitonf  Ikliltii  de  Mureau,  III,  483. 

de  Destrcch,  III,  IJ78, 

de  la  Devoze,  v.  de  Luapiat. 

Dexmier  d'Arcbiac,  III.  178. 

Dibos  de  la  Garde,  III.  178. 

Didier  de  Boncourl,  I,  ao<ft. 

de  Dienue,  I,  ao4. 

le  Dieu,  en  Brie,  I,  9o4. 

le  Dieu,  en  Champagne,  I,  ao4, 

Dieuleveult,  I,  aoâ. 

«le  Digoinedu  Palais,  I,  ao5. 

de  Digoine-Jan court,  I,  aoô. 

de  Digoine  (barons),  v.  de  Damas. 

de  Dillon,  I,  306. 

doDinteviJle,  I,  906. 

de    Dio  Palatin  de    Montpejronx , 

m,  179. 
de  Dion,  1, 307. 
lie  DionJs,  I,  307, 

de  Divonne  (comtes),  v.  de  la  Forcst. 
Dodart,  111,  179. 
Dodeman,  I,  307. 


GLKKRiLrC. 


Dodin  de  Sa înt-Qit enfin,  Il  307. 

Dudun,  I,  au8;  Ili,  179. 

DoIUn  de  Fresnei,  I.  308. 

de  Dombasle  (comtca),  v.  du  Honx. 

Domet,  III,  179. 

de  ï>ompsuro,  v»  Bernard. 

Donrqoer,  V,  109. 

Donodeï,  111,180. 

Doni  de  Beancharap,  III,  180 

de  Donissan,  I,  aob}  III,  180.^ 

Doré,  V,  66. 

Doria,  III,  181. 

Dorieo,  III,  181. 

Dorien  de  Grandpré,  III,  t8>. 

de  Dorines,  v.  de  Brant. 

de  Dosta,  III,  i8i. 

Douault,  lil,  183. 

de  Donajr,  III,  ifts. 

de  Dona  j,  en  Artois,  III,  i83r 

Doublet  de  Persan,  1,  309. 

de  DondeauviUe,  v.  Fanvel. 

des  Donets,  v.'le  Gobien. 

Doneiy  de  Chaumont,  III,  i83. 

Donetj  d'OUendon,  III,  t83. 

de  Donriens,  III,  b83. 

de  la  Douze  (marquis),  ir.d'Abzac 

de  Douson  (coratea),  v.  Dùbuysson.^ 

de  Dreuille.  III,  i83. 

Dreux  de  Nancréi  et  de  Brèzé,  I,  309.* 

de  Ja  Driennaj'e,  ir.  du  Bovexic. 

de  Dromesnil  (marquis),  ¥.  de  Hal-' 

len  court. 
Drouet  de  Montgermont,  I,  »I3. 
de  Dxoollin.  I,  3&3. 
Dpuays  de  Fraoclieu,  I,  3i3. 
Drudes  de  Gampagoolles,  III,  i84^ 

V,  110. 
Dnbn^sson,  I,  3i3. 
le  Duc  de  Compertrix,  III,  i84. 
le  Duchat,  I,  317;  IV,  47a. 
Durand  de  Fuveau,  lll,  i84. 
Durand  de  Sartnux,  III,  i84. 
Durantel,  III,  i85. 
de  Duranti,  III,  i85« 
de  Duras  (ducs),  v.  de  Dnrfort. 
de  Durban,  I,  33i. 
de  Durban  (barons),  v.  deGièon. 
de  Duretal  (bar.),  p.  de  Chaiiipagu«é 
Dnrcy  de  Noinville,  l,  33l. 
de  Durfort,  I.  33i  ;  il,  189. 
de  Dnrnes,  IV,  373, 
Daroc,  V.  Miche!. 
Dyel  d'Kaneval,  111,  i85. 


de  l'Eau,  II,  67. 

Liiaudy,  lil,  186. 

Kbrard  de  Saint- Salpice.  IV,  4oi. 

Kbrard  de  Mirevaux>  IV,  4ui. 


d'Echanfonr  (marquis),  v.  de  Boa^ 

cheroltes. 
d'Ëchante  de  Pumbeke,  1, 334. 
des  Echerolies,  «>.  Giraud. 


L 


TABLB   OEMEa'U. 


47» 


à'Kcqxteriïij  (eofntca)»  v,  Honaeqoin. 

d'KcrninTÎIIe  v.  de  Pollevilis. 

d'Ecrennes  (miiniais),!^.  TousUin. 

TEcuMon,  I.  a54. 

l'EcQjor  de  la  Papotiére,  I,  a34. 

ISdouard  de  Jouancy,  V,  iii. 

Edouard  dn  Vaax,  ï,  a34  ;  V,  ii3' 

del'Egiiae,  1,334. 

Eçrot,  I,  a34. 

d'Egiiiiles,  V.  de  Boyer. 

d'ElbaTive,lV,  373. 

d'Elbée,V;ii3. 

EJie  de  Ueaiiinont,  I,  a34. 

d'Erabier(ricnmlea),  t».  de  Gironde. 

Emond  d'Esclevin,  XV,  374. 

d'Encre,  I,  235., 

de  l'KnferDat,  I,  a35, 

d'Enghien  111.  186. 

d'Ennetières,  I,  935. 

d'Entraignee ,  l,  a35. 

d'Çnakerqae,  III,  186. 

d'Êntrecasteaux  (marqua),  f».  de  G«t- 

telJane. 
Eon  de  Celj,  I,  a30. 
d'Kpenoi,  III,  187. 
d'Epothemont,  v.  de  Beaofort. 
Crgnoiisl.  I,  a36. 
d'Krnecourt.  III,  187. 
Krrard,  I,  a36. 
d'EacafiPres.  III,  187- 
d'Eacfllis,  III,  19a. 
d'Earaolt,  I,  91. 
d'Eacaussinea,  l,  a37* 
d'Ëaciaux,  I,  a37. 
d'Ësclevin.  v.  Emond. 
d'Eacorcliea,  I,  a37, 
d'Eacoriiaiz,  1  aSy. 
d'Eacravajat,  1,  a38. 
d'Eacrivienx,  I,  a38. 
d'Escrivienx,  v.  de  Gorras* . 
de  l'Eacut,  I,  ,a38. 
d'Eagrignjr,  p.  Jouenoe. 
d'Eagiiilly,  (comlea)  is  de  ChoâseuL 
Eamiet,  III.  19a. 
d'Eamiri,  111,  1.73. 
£atiault,lV,  11. 
de  TEanerac,  1,  »36. 
d'Eaneral,  I,  338. 
d'Eaneval,  y.  Uy«L 
d'Espagne  de  Calais,  I,  a39. 
l'Eapagnol  de  boinpart,  I,  a5q» 
l'Eapagnol  de  Carrines,  I,  ad^. 
d'Espagny,  I,  a39. 
d'Eaparbés  de  itu«a«9f  l,  a4o. 


d'Eaparron,  I,  a4o. 

d'Kapanx,  v.  de  Lions. 

derÉapée,  I,  a-<i. 

d'Espeignea,  I.  aSg. 

d'Eaperiéa,  I,  a4 1. 

Esptard  de  8aulx,  I,  a4a. 

d'i^pinant,  v  le  Gros. 

d'Espinay.  V,  64* 

d'Eapinay-8«int-Luc,  I,  a49« 

d'Eapincbal,  III,  193. 

del'EapiDe,  III,  19*  ;  V,  116. 

d'Espinoso,  I,  a43. 

d'Espringlca,  III,  1.94. 

d'Eaqnay,  I,  a43. 

d'Ksqnelsberk,  (barons),  v,  le  Vas- 

aeur  de  Gtoernonral. 
d'Esqu«lot,  III,  194. 
d'Ksquille,  I.  a43. 
d'Eaaaolay  (barons),  v.  de  M  online- 

riUon. 
des  EsaartS,  v.  MusIeJ. 
d'Eslagnol,  v  de  Nattes. 
d'EsUing.  I,  a44 
d'Estambonrg.  I,  a45. 
£statnpes«Valençay  I,  a4â. 
de  fËstang,  v.  Guiihun. 
d'Estard.  I,  a45. 
d'Eatarayé,  I,  a45. 
d'Estelan  («omtes),  v.  d'Espinay-St.- 

Lmc. 
de  l^Estendart,  I,  a47. 
Estieune,»!  Comtat,  III,  aoi. 
Kstieone  du  Mesnil,  III,  aui. 
Estiévre  de  Tréma aWlie,  I,  946. 
d'Estigaols,  v.  dn  Spens. 
d'Estissac,  III,  194. 
d'Estori,  en  Fisndre,  I,  946. 
d'Estorè,  en  Sologne,  I,  a4ë. 
d'Estoublon  (marquis), «p.  deGrillo.  • 
d'Elskourmel.  111,  aoo. 
d'Estra bonne,  1,  a47  ;  III,  aoi. 
d'EatreoheriUe  (bamns),  v.  Vallée. 
d'Edtrehan  (marquis),,  y.  le  Hericy. 
d'Etaropee  (comtes),  p.  de  Brosse» 
Etienne,  en  Lorraine,  III,  aaa. 
Etienne  de  Villemnsv  I,  247. 
d'Etiolés  V.  le  Normand.  . 
£adeI,IL67. 
Euvitlcrs,  II,  67. 
Eusraou,  III,  9o3.  ■ 
d'Eyssac,  v.  de  Bravftrd. 
d'Exideuil  (marquis),  v.  de  Taylley* 

rand-Périgord. 


F 


de  Fabert,  III,  9o3. 

de  Fabre,  en  Provence,  III,  9o4. 

de  Fabre-Muan,  IIS,  ao4. 


de  Fabri  de  FabrAgors,  III,  aoft. 
de  Fabri  de  Riant,  lll,  aod. 
de  Fabroo,  111,  :m>& 


/ 


47^ 

Kabrj.  II,  68. 
de  Fad»te,  1.  a47- 
de  la  Faire,  I,  34/* 
Faivre  de  Bonvot,  lil,  9o6. 
de  Falrimagno.  v^  de  Gion, 
de  Falrrans,  III.  306. 
doFaletane,  v.  Garnier. 
de  Falletan-s  III,  306. 
deFall^o,  lit,  307. 
de  Faraincoort,  v.  Vifoa. 
delà  Fare,  ¥.  Lopis. 
de  la  Farge  <r.  de  Malet, 
de  Farge»,  I,  347. 
de  Fargoes,  v.  de  Méallet. 
Farine.  IV.  36i. 

de  FanbonrDet-MoBlferraud,lV,38j. 
deFancher,  III,  307, 
de  la  Faucherie.  I,  348, 
lo  Faacouaier^  I,  »|8. 
de  Faudran,  III.  307. 
de  Faugére,  p.  Btllalte* 
de  Fanlat,  ^..de  MéaUet< 
.Fauque  de  Joac^uiéres,  I,  948,  IV, 

384.  .         ^         ■ 

de  Faaqneqiberge  (vicom,),  ^.  d'Urre. 
de  Fauquemoot  (marquis),  «r.  de  H^^ 

rftucourt.  ' 

de  Faure-Montpaon,  I.  948. 
de  Faaria  Saiitl-VinctottiU,  907. 
Fauvel,  III,  3o8.  - 

Fanrelet,  I,  349. 

de  Faverge»  (baroas),  9.  de  Vii;iea. 
Favier,  I,  91. 
Favtère.  III,  908. 

de  Fayat  (marquis),  p,  de  JouMi^eaui 
de  Fajrdit  de  Tersac.  I,  3<i9« 
do  la  Faye,  ff.  Lériget. 
de  Felzins,  III,  908, 
de  Fenoyl,  I,  ^49. 
Feraud,  I,  349. 
de  Ferix,  III  Ja). 
Ferrand  de  Aflauveain,  I,  «So. 
Ferré,  IV,  385.  . 
de  Ferrenzac  (mvrqms) ,  i^»  d*  Gi» 

ronde, 
de  Ferreux,  (mirqnis)»  <r.  de  BèWt.   - 
de  Forrier,  Y,  364. 
de  Ferrier,  ea  FraQcbe-Cemtè ,  III  » 

.  909. 
de  Ferrîer,  en  Froveacij,  IIU  ^>o9* 
de  Ferrier  Saiot^Jolien,  111,  999. 
de  Forrier,  «'.  l'Egliae. 
de  la  Ferriére,  Ul,  910.. 
de  la  Ferjiére,  v.  Argior. 
de  F(>rriéres  (roarq.),  ¥  de  la  Briffs. 
de  Fcrriéres  (comtes),  v.  deManissjjb 
de  Ferry-Beliemare^  I,  sâo. 
de  Fertaas,  III,  aïo. 
deUJ'erté,V,  69. 
de  la  Fert4  Fre^nel  (barons) ,  <^*  de 

IleUe^ville  ctf^'OaviUe, 


TABLE   GÉpt^BALC. 


de  la  Fertè^Tmbanll,  (marquis),  ir. 

Estampes, 
de  la  Fertè-^ennrterre  (marquis),  rt 

Thibault  de  la  Carte, 
de  Fcsque  I.  9âo. 
du  Feu,  I,  900. 
de  Feoardéat.  I,  95o. 
de  FengeroUcs,  1,  95i. 
de  Fenillasse,  v.   Perrault  de  Jo- 

teinps. 
de  la  Feuillée,  v.  dn  Bon. 
le  Fovro  de  Sormont,  II.  68. 
de  Firte  de  JW>ticj,  I,  95i. 
de  Fieanes  (m:irqttis),  p.  J'EstampQCt 
de  Fiervitle,  v.  de  Cahaigues. 
de  Figuiéres,  III,  9io. 
de  Fisicat,  I,  354. 
de  Fisson^  I,  359. 
de  Flamerans,  III,  91Q. 
de  Flandres,  I,  959. 
de  FlaTigny,  «^.  de  Geps, 
Flayetl«,lH.9lo. 
de  Fiers,  II,  68. 
de  Fleury,  V,  34S. 
de  FIpury.  p.  Joly. 
de  Fieury  (ducs),  p. -de  Ros.^et. 
de  Florac  (barons),  v.  de  OTimuard, 
de  Flurans,  lH,  9x5. 
de  Florenaac  (marq.),  r.  deCrusspl, 
de  Florensolles,  p.  de  Gebeiiu. 
de  Florian.  p.  de  Claris, 
de  Florimond,  9.  de  Gtenet. 
du  Flos,lIl,  9»7. 
de  Flotte,  I,  969. 
de  Flotte  d'Agonlt,  I,  959. 
de  Flotte  de  Montanban,  1,  959. 
de  Flotte  de  Revel,  |,  96  >. 
Flotte  de  Roqneraire,  I,  960. 
Foillenot,  III,  917. 
de  Feissari,  III,  917. 
de  la  Folie  des  Cbara,  l,  960, 
de  Folin,  I,  960. 
de  Folleville,  I^  360- 
de  Follevilie  de  Manancoott.  1,  99ii 
de  Follevilie  (marquis),  y.  le  Sens, 
de  la  Fulye.I,  961.     . 
de  Fombel,  v-  Ge«til, 
de  Fondragon,  p*  de  Mengin.  ■ 
dd  la  Fontaine,  v .  Gohier. 
de  la  Fontaine^Polin,  l,  961. 
de  Footainea  de  Lo^res,  IV,  386, 
de  Fontaieee  p.  de  Berenger,  et  Ho»^ 
I     ton. 

deFontanestlII,  9i8« 
de  Fontanieu,  I,  961, 
.  de  Fontarèches  (bar.),  p,  de  Roasel. 
*  de  Fontcolombe,  p.  Boyer. 
de  Fonlenaiiles  (marquis),  v,  Gooyn 

de  Chapizeanx. 
de  Fontenay.  1*  361.   ■ 
doFoutenay,  ».  ttgtmaaeileTréfqr. 


TAliLE    GENERALE. 


Je  Pontonelles,  v.  Gnesnon. 

de  Fn"ten  'is  fcnmtes).  ».  «l'Igny, 

d«  Fonton,  IV    386;  V.  122. 

de  Fnti\ens.  III,  220. 

de  Porcal<|iiier»  III,  220. 

de  la  Force    v.  Prévôt. 

de  Fa  Forr-st  d'Ai  maillé,  I,  26*. 

de  la  F«i'-«^i  d«*  Divonne.  I.  ^62. 

de  Forge-  «le  Parnv,  I,  262. 

de-  Fori;e«  de  la  Motte.  I,  2«3. 

de  F<»rgM  (barons),  v.  Debunnairok 

de  Fors,  I.  263. 

de  la  Forh-re,  t»  Langlois. 

de  Forlia.  ï    263. 

di*  Fi.rtia,  III    211. 

de  Forloii.  III.  221. 

dn  Fo».  «le  IVl^ry   I.  263. 

de  Fos  (mar'Miis)    v.  d'Albert. 

de  la  Fosse,  t.  263. 

de  Foiicheroari  (  com.),  v.  de  Salivet. 

de  Foiigainville,  v.  le  Gendre. 

dn  Fonrc  d  Rargeviile,  I,  264. 

Fonrraiid.  III.  22a 

de  FourilJe.4  (tncirqnîs^  v.  Je  Lierre 

des  Fonrnie's  v.  Verdelhao. 

de  FotiVnier,  III,  222. 

Fourré  de  Beaupré,  III,  aa. 

d«  Foville(i).  I.  ^64. 

deFraiftsiqet,  «f.  dl^arn. 

de  F  anr.  III.  222. 

de  France  «rHp'è  {lies,  1,  264. 

de  France  de  L-indal,  I,  26<*. 

FrâDchet,  111,223.  ■ 


473 


(x)  £t  non  pas  FouilUf  comme  on 
é.  rois  par  erreur. 


de  Franclien,  0.  Dma-vs. 

d  e  Fr;i  n  (•  i  i  en  (  m  a  rq  lï  I»  j .  V .  Pasq  ni  rr. 

Frrinç  >i8  de  L»tnbilion. 

le  François  des  Mnnoir.s.  HT  ,  22.'>. 

de  Franronville  (rna^qnis)    p.d'O, 

do  Franqnemont  (bar),  v.  de  Gilley. 

de  Franqno'orl.  I.  ^65 

de> F.  .mes  (barons),  <f.  Colas  et  de Nn - 
cb^/e. 

deFra.'.a  '8,  I,  veâ. 

de  FregeviJ!e(romtee),<^.<reSerrede 

Saint-Rom<«n. 
de  Premenr  (mar*;.).  v.  de  In   Pierre. 
Frère  de  Villefrancon,  III,  223. 
dn  Fresne,  II  68. 
^0  Fresne,  if.  Kbitnây. 
dn  Fresne,  v.  J,  mbert. 
du  Fresnel,  v.  nollin. 
de  FresneJs  (bar.),  »•.  de  Neltanconrt. 
de  Fres-^inet.  v.de  JoussJnean. 
de  Fresais,  III    223. 
de  lîi  Fiette.  i-.  Gilier. 
Fréval  deFrrFne.s,  I,  265. 
Frijind.  111.  224.  » 

Froiw,-.rd  de  Bm.ssia,  III,  2a4. 
de  Froloi'i.  III,  224. 
deFr<inient    I  266;  III   925. 
de  FrondeviJie  (marc;.).  t»..l  ambrrf. 
d**  F^onfebna<\-f^  deTou^tain. 
de  Frontenajr.  III,  2a5. 
Frolier  de  'a  Messeliere,  I,  266. 
deFrr.tté,  1.2»^. 
de  Friigie.  v.  Arlol. 
de  Fuironis,  lïl.  925. 
de  Fnkfue  dOmison,  IIl   955. 
de  Fuveau,  ç.  Durand  cl  Gucrin 


Gabia,  I,  266. 

deGndiniet/:,  v.  Gr«aet. 

le  Oager,  I,  267 

de  Gaigaac,  v.  de  Lavaar. 

Gaigneron,  I,  267. 

de  Gailiarbois,  I,  267. 

de  Gaillard  de  Baccarat,  I,  267;  III, 

226. 
de  Gaillard  de  Bellafaire,  III,  226. 
Gaillard  de  Longjumeau.'IIl,  226. 
de  Gajean  (barona).  v.  de  BhU. 
de  Gajot,  IIÏ,  227,  y. 
de  Galaniet/.,  v.  de  Brandt^ 
de  Galatrave.  V,  x5o. 
de  lialanp,  III.  227. 
deGalbert,  I,  267. 
de  Galice.  III,  228. 
Gàlland,  1  4.q. 
Gi.]l»-t,  I.  268. 
de  Gallois.  111,  228. 


de  Gandeinn,  v.  de  la  Broue. 

de  Gantés.  III   228. 

de  Gardane,  l,  a68. 

le  Gardeur  de  1  iii , ,  I.  270. 

de  la  Garde,  v.  de  MaiJei,  Pavun  et  Je 

Pelletier. 
]eGardenr,V,  245. 
des  Gai ets.  v.  Gainier. 
de  Garidel,  I,  270. 
Garnier  de  FalHans  Ilï.  oji. 
deGarnier  des  GHre^s,  I.  270. 
de  Garnier  de  MonUuron,  III,  229. 
Gainier  dtt  Voncbot.  III.  q3i. 
Gaspard  de'louiongeon,  IlI,  23i. 
de  Gaspari,  III,  23i. 
de  Gasquet,  II!,  282. 
de  Gasqni,  III.  933. 
de  Gas»and,  III,  q34. 
de  Gassendi,  lII,  234. 
'le  Gastaud,  III,  â.'54. 

60 


474 


TABLE    g: MFRALK. 


de  Gastines,  9.  Macé. 

deGanbert,  v.  de  Roaz. 

Gaude,  I,  971. 

Gan1mYn,IV,  391. 

Gauthier  de  Heanrepaire.  I,  gS. 

Gauthier  de  Brery,  1.-  m;  III.  a35. 

Gauthier  Dc8préaaX|,  lit ,  336. 

de  Gautier,  en  Prorence,  III,  337. 

de' Gautier  d'Aiguinet.  III,  a37. 

de  Gantier  de  Rions,  III,  938* 

de  Gautier  de  Velabre,  III,  aSy. 

de  Gantier  de  Vernégnes,  III,  a38. 

Gay  du  Puy  d'Anché,Il,  ao^;  V,  iSa. 

Gayant,  III, '.«39. 

de  la  Gaye  de  LanteniJ,  IV,  3g3. 

Gaynot,  III,  aSg. 

do  Gebelin  de  Florensollea,  I,  371. 

Gédouin,  I,  91. 

Gedoyii  de  Puley,  I,  371. 

de  Gelée,  III,  339. 

delà  Geliére,  f,  373. 

Gellée.  I,  371  ;  II,  487  ;  IV.  47a. 

deGeUenoncourt,  ».  de  Beaufort. 

Geniares  de  Valiery.  III,  339. 

Gemier-des  Périchons,  I,  373. 

Genard,  III^  339. 

de  Gênas,  I^  37S. 

deGeniy,  III,  34o. 

le  Gendre  de  Pongainville,  V,  433^ 

le  Gendre  de  Saint-Aubin,  I,  373. 

Genève,  I,  373. 

de  GeneTÎères,  I,  91,  373. 

Genevrey,  ITI,'a4o. 

de  Geuost,  III,  34e. 

Genoud  de  Gnibeville.  III,  94o. 

Gensoal,  III,  34o. 

Gentil  de  Moncan,  I,  374. 

Gertot,III,  34i. 

de  Geoffrerille  (marquis),  v->  le  Da- 
nois. 

Geoffroy,  III,  34i. 

George  d'Oilié ras,  I,  374 

Georges  de  Ghampenonz,  III,  94 1  « 

Georges  des  Marets,  III,  34 1. 

tle  Gep  de  Sanrian,  I,  974.' 

d«  Geps  de  Fiarigny,  I,  aSi. 

Gérard,  111,  34a. 

Gérard,  de  Qnaotrey,  III,  943. 

doGèréauz,  I,  sSt. 

de  Gèrente  III,  a4a  .' 

de  Gergy,  v.  Langaet. 

de  Germigney,  if.  Coquelin . 

de  Qerraigny,  v.  Chuppin.  ■ 

Gervain  de  Beroute,  I,  381. 

Genrain  de  Roqnepiquet,  I,  381.. 
(    Gery,  III,  34."). 
'  Gestard  de  Val  ville,  I,  981. 

Gestes  de  Vemosc,  I,  3S1. 

Gestin,  III,  343. 

Gevaudan,  I,  383. 

da  Gevigney,  III,  343. 


GevraiAe.  III,  943. 

Ghiselin,  I,  a83. 

Ghiselin  de  Wa«tiaes,  I,  985. 

de  Giae,  I,  a83.  "" 

de  Gibrrt,  III,  343,  944. 

Gien,  III,  344. 

da  Gi^senbourg  (bar.),  v.  d'Ablaing. 

Giganlt.  III.  344. 

Gilier  de  la  Frette.  I,  984. 

GiUaboz,  III.  345. 

Giliebert,III.  345. 

Gillebert  de  ia  Jaminiéra,  I,  384. 

de  Gilles,  III.  344. 

de  Giliey,  III,  345. 

Gillon,  à  Paris.  III.  345. 

Giilon,  aux  Pays-Bas,  III,  345. 

la  GilloD  de  Grotisun,  III,  946. 

de  Oimei.  I,  385. 

de  Gimel  (barons),  9.  de  Lenthilhac. 

de  Gineste  da  Mazens,  I,  3  85. 

de  Ginaste-Naiac,  I,  a85. 

de  Ginastous,  I,  385. 

de  Giou  de  Falcimagne,  III,  346. 

de  Girangy,  v.  le  Bas. 

Girard,  en  Languedoc,  I,  987» 

Girard  de  Baioches,  I,  386. 

Girard  de  Charnacé,  I,  386. 

Girard  de  Château]irieux,  I,  386. 

Girard  de  Langlade,  I,  387. 

Girard  du  Ferreux,  III,  346. 

Girard  de  Ste.-Radegonde,  III,.  ^46 

de  Girard  de  Tilloye,  III,  347- 

Girardot,  III,  347. 

Girardot  de  ia  Ruche,  III,  947.  ' 

de  Girand,  en  Dauphiné,  I,  387. 

de  Giraud,  à  Grenoble,  I,  987. 

Gîraud  en  Provence,  I,  387. 

Girand  des  ËcheroUes,  III,  347. 

de  Giraud  de  Montanban,  III,  348. 

de  Girandon.  III,  a48. 

Girandy.  I,  387. 534  j  IV,  479. 

Gîranlt,  I,  390.  \ 

daGircourt  (barons),  v>  de  Haran< 

court. 
Girod,  III,  949. 
Girodde  NoviUare,  III,  348. 
da  Gironde,  I,  390.  ^ 

de  la  Gironardière  (comtes^,  v.  Har- 

donitt. 
deGiry,  I,  999. 
de  Giscaro,  v*  la  Barthe. 
de  Gislain,  III,  949. 
de  Gixancourt,  ».  Cniasotta. 
de  Glannes,  III,  349. 
de  Glatigny,  I,  399* 
Glé  de  la  Besnerays,  III,  949. 
de  Glené,  9.  de  Galois. 
de  Giéon  de  Durban,  I,  393. 
de  Gleitteins,  I,  393. 
Gobert.  III,  949. 
)m  Gobien  des  Doùcts,  1,  393. 


TABLE    G    NÎBAL*. 


Godftrt,  UI.  949. 

Godart  d'Aucour,  I,  993. 

Godart  de  Belbruf,  I,  -jgS. 

Godart  de  Saint-Germain,  II,  68. 

Godefroy,  IV,  i3. 

Goderie,  III,  a5o. 

Godescart.  III,  a5o. 

Godet,  V,  435. 

Godet  de  Bau{;è,  IIL  aSo. 

de  Goesbriant,  III,  a5o. 

Goealard,  III,  a5i. 

le  Goff  de  Krigadiou,  I,  agd. 

le  Gofi'du  Queiieuec,  I,  394. 

Gogné,  in.  aSi. 

Go^uet  de  la  Rocbe-GratoOi  III.  3.5.>. 

Gohier  III,  a&i. 
/    Gohier  delà  Fontaine  IV,  394. 

Goisiard  de  Monsabert,  I,  a94. 

de  Gombert.  III,  a5i;  V,  356. 

de  Gonibervaux,  I,  394. 

de  Gomer,  I,  394.  >, 

de  Gomer,  en  CfimbrAsis.  I,  295. 

de  Gomer,  en  Flandre,  l,  295. 

de  Gommer  ville,  v.  Gcdo^n. 

Gommier,  II,  68. 

Gon  d'Argenti.«eu,  II,  68. 

Gonard  de  la  Cba.ss<'<gne,  IIT^  aâa. 

de  la  Gondie,  v.  Guiiben. 
•4  de  Gonnelieu,  I,  '2g5. 

Gonsans,  111,  aôa. 

'GonticT  d'Auvillara,  I,  agS. 

Gontier  de  Lange,  I,  396. 

Gorge  d'AutraiguiB,  I,  396,. 

de  Grorgias,  I,  396. 

de  Gorbej  (romtes),  v.  an  Honx. 

de  Goroo  (barons),  v.  du  BaiileuJ.. 

de  Gorras  d'Fscrivieiix,  1,  996. 

de  Gorron  de  Beaulieu,  I,  396. 

Got  de  Bray ,  1,  397 .  ' 

de  Gothu  III,  aô?, 

leGoualez  de  Kerivon,  I,  997. 

Goiidin,  1,  397. 

Goudon,  II.  189.     '' 

Goaet  de  Vicu'pout,,  I,  997. 

Gooezrt,  I.  397. 

Goufiler,  I,  397        4 

Googede  Cbarpaignes,  I,  99B. 

Gouin,  en  Mormandie,  1,  398. 

Gouin  de  Roux,  I,  198;  111,  353c 
Goujon,  à  Paris,  I,  399. 

de  Goujon  deTbui»y,lV,396;V,  44o. 

Goupy,  I,  399. 

du  Gouray,  I,  399. 
d«  Gourguea,  1,  999. 
d<o  Gonmay  (marquis),  v.  Amelot,. 
Goarreau  de  la  Perrière,  I>  3ou. 
de  Qouryille,  1,  3oo. 
de  Gourvint* c,  I^  3oo. 
de  GoUssainvUle  (marquis),  y.  de  Ni- 
colaï. 

'd«  Guusaen court,  I,  3oo. 


:> 


475 


\ 


de  Gouvion,  I,  3oo. 
de  Gouy,  en  Amîénois,  I,  3oi.. 
de  Gony,  en  Artois,  I,  3oi. 
de  Gouy,  en  Cambrésis,  I,  3oi. 
de  Gouyn  de  Chapiteaux,  I,  3oi. 
Goy,  I,  3oa. 

Goyer  de  Villers,  IV,  4do. 
G.oyct  de  Becherade,  1,  3oa. 
de  Gozon,  I,  3o3. 
de  Gozon,  v.'de  Mou'tcalm. 
de  Gra chaux,  I,  3o3;  111,  954, 
de  Graffeuil,  I,  3o3. 
de  Graimberg,  I,  3o3.. 
Graincourt,  I,  3o4. 
Graindor,  I,  3o4. 

de  Gii:mmon(l  (comtes),  «f.  Jordain> 
de  Grammont,  III.  a54. 
de  Gvancey,  1, 3o4. 
Grandeau  d'Abanconrt,  I,  3o4. 
Grandjean,  III.  'i55. 
Grandoyen,  I,  Soy. 
de  Gr.indrues,  I.  3o7. 
de  Grandson,  III,  a55. 
de  Grandvelle,  p.  Perrenot. 
de  la  Graiigi ,  î.  3o7* 
de  le  Grange^  en  Flandre,  I,  307. 
de  Ja  Grande  d'Ar(]uien,  I,  3o8. 
delà  Grange  de  Biilenjout,  I,  3o7<. 
de  la  Grange  (marquis),  v.  le  Lièvrtr 
de  Granget  de  Mions,  l,  3o8- 
de  Granonx,  «;.  de  la  Pinipie. 
le  Gras,  I;  3o8,  3io. 
le  Gras  du  Luart,  I,  3o8. 
-  le  Gras  de  Frégentil.  I,  309. 
le  Gras  de  Frèv^ile,  I.  309, 
le  Gras  deSèclieval,  I,  009. 
le  Gras  de  Vaubersey,  I,  3io. 
(te  Ja  Grasnelay,  I,  3io. 
de  Gratian,  III,  a56. 
de  Gratian  deScillans,  III*  366. 
Gravier  de  Vergei;ncs,  I,  3iu. 
de  Graville,  v.  Dyel.. 
de  Grazay,!;  3ii. 
Gréard,  I,  3 11.. 
de  Grefeuil,  I,  3i  t. 
Grègaide,  1.  3 11. 
Grégoire,  III,  356. 
Grégoire  d'Ableville,  I,  3ii. 
Grégoire  de  Blaumarct,  I,  3i  1 . 
Grrne.t,  I,  3ii. 
Greaet  de  Floiimont.,  1,5 19. 
Grenet  de  Gadimetz,  I.  3i3. 
Grenet  de  la  Noue,  1,  3 1  j. 
de  Greneville,  v.  de  Meurdr«c. 
Grenier,  III,  ?56. 
le  Grrsle,  1%  3i3. 
de  la  Grève  (comtes),  v.  SerVin. 
de  Gre^,  I,  3i3. 
Griffon,  1,3 1 3. 
de  la  Giifibnnière,  I,  3t3., 
de  GiiifTonles,  J,  3i3. 


47^ 


TJkBLl^ 


GC1VERAL1 


ilef'iignAD,  m.  957, 

de  Criigoau  (cumtea),  i*.  de  Castel<- 

iaoe. 
Gri.nnrl  ri^  Champ«avujr,  I,  5i3. 
Grig  let,  Ili,  a57. 
de  Gri«;noi8,  lit  ^57. 
do  Gri^aolH  cleCduin  >nt,  I,  3i3. 
de  Gri^no  s  (fomteaj,   v.  de  Talley- 

ranJ-Péri  ,ord. 
de  Grignon,  en  Bourgogne,  I.  3i5. 
de  (iiignoD,  en  Br  Idgne    I,  3i3. 
Qi'ïfjxon  df  la  Pt>lissi)nnicie,  I,  3x4. 
Grillet  de  \é  Sardière,  1.  3i4. 
Gri.lel  de  Trfi.iade«,  1,  3i4. 
de  Grillon,  III,  iGi. 
de  GriniaJdi.  III,  tS'. 
de  Grimaud,  I.  3i5. 
de  Grimaud  (murquiSj,  v .  de  Câstel- 

Jane. 
de  Grimoard  de  Beauvoir  du  Roure, 

I  3i^ 
de  Griniouritle,  I,  3i6' 
Grinait,  \,  317. 
de  Gripièri*  de  ftlont  roc,  I.  317. 

le  Gris.  IV,  12. 

de  Grisar  (ba'-aas),  v,.de  Grimoard 
de  Beau VI. ir. 

de  Grjsohe,  111,  a65. 

Grisson  de  Viieliousia,  I,  317. 

Grive.,  lll,  abt). 

dp  GriVel  d'Oiiruuer,  I,  3i8. 

Grobert,  I.  3x8. 

JeGromgde  .a  Hom<igère,  I,  3i8> 

GroMier,  I,  319. 

de  Groote,  I,  jig. 

le  Gro8d'£8pin<int,  I,  3ig;  IV.  47:1. 

de  Grosbois.  v.  ile  la  Ruciiv.-i'oucie. 

de  Grusuurdy,  I,  3-Ji. 

Grospain  lil,  366. 

deGrosparmy,  III,  a66. 

de  Grospré,  I,  33 1. 

de  Grotizon,  v.  le  Giilon. 

de  Gruularl,  1,  33 1. 

de  Groult  de  Beauibrt,  1, 3ai. 

de  Gionsset,  I,  3i3. 

Grout,  I,  333. 

de  la  Groje  (marquis),  v.  d'Aloignj. 

do  Groson,  I.  5j3. 

de  la  Grue,  I,  335. 

de  Groel,  en  Breta^nr,  I,  3-i3. 

de  Grue!  de  Buiseinont,  |,  5j3. 

de  Gruri  do  Saix.,  1, 33i. 

Gru^et,  I,  334. 

de  Gruv,  1.334. 

Gruyn,  I  3a4. 

Gu>i(jr  de  Saint-Rome,  1,^34. 

de  Guast.  I,  335. 

du  Gué,  I,3i5. 

du  Gu^  en  Bretagne  I,  3'25. 

Gueau,  au  pa^'^  Cii.rt.  :ti!i,  I.  5'i6. 

Gaeau  de  Rcvciseaux,  1,  ZjlQ. 


Gutiiduit,  I,  336. 
de  Guibeoeiic,  1,  TtVf. 
^fie  Gueniadeiic    I    327. 
Got  iiirhon,  I.  33K. 
de  (inenour.  I,  338. 
de  Giier  de  Po  .icaller,  I.  338. 
Giieraid,  en  Liirraine,  I  3i8. 
Guérard,  Ml  A.  toi^,  I.  3j8 
de  Ih  Guerciie  (ni'irquiitj.  1^.  de  Broc, 
de  Guei'chev«Le(niar.jUiii),  «r.Gu^om* 
Gueiin.ll.  68. 
Goèrin,  eu  Lorraine.  I.  339. 
Guérm,  à  Paris.  1,338. 
de  Guërin  de  Fuvenu,  I,  3*^8. 
de  Gueiin  de  Poi»ieu\,  1,  339. 
de  la  Guoiivière   v.  du  Pio. 
de  Gnermrur,  I,  339. 
de  (^ueriiunv..l,  u.  te  Vassear. 
Guerrier,  1.  à3o. 
Guenier,  eu  l^Anguedoc,  I,  33o. 
du  Guesilin,  I,  33o. 
Guesdon.  I,  33i. 
Gutanov  (ie  Fonti>nelle«,  I,  33i. 
Gueitnon  de  Monthux  bon,  i,  33i. 
de  Gueslriies.  I,  33i. 
du  Guei  de  hri>vii»eiixAI>  33i. 
Gufite  du  Solier,  I,  3oi. 
de  (iueiilvy,  I,  33i. 
le  Guejr,  33i. 
Guflro.,  I.33a. 
Giiiliort  de  ia  Rostide,  I,  333. 
d<*  Giiibe^  il  e,  v  Genuud* 
Giiibou.g,  III.  u66. 

Guil-iiZiMXI,    1.    ùùi. 

deGuitIuird,  111.  3t)6. 

Guii-liard,  de  Rois«>n,  I,  333. 

de  la  (vuiihe.  1,  333. 

de  Gi.iihiQ,  u.  du  Buuexic. 

Je  Gdii-nitux,  m,  367. 

Gui.ly.  1,  333. 

de  Gnigiriird  de  Besaudnn.  I,  333. 

de  Guignai  d  dr  Sdiut-Pneal,  1,  334. 

Gui^'uart,  I,  334. 

G  iibr-rl  de  -a  Croix,  I.  335. 

Guilbeni  de  Pdsclialis,  I,  3.55 

Gciiliten  de  la  Gundi?.  I,  335. 

de  Guilheiis-Moutju«tiu,  1,  3^5;  V, 

36o. 
Guiiiion  de  l'Estang.  1,  335. 
GuilUrt  d  Amuy,  1,  336. 
deaGuilliiuroanches,  1,  336. 
Grilauuie  de  la  Plante,  1,  337.        • 
de  Guiilebaut,  I.  337. 
.  de  Guillebou  de  Bi-auvoir,  I,  33S« 
Guillemeau  de  FrevaJ,  I,  3381 
GuilIfiDÎn.  1>1.  367. 
Guil;eiuiu  du  Ro»coel.  I,  338. 
des  G'i  !uta,  1.338j  II,  189. 
Guili;,  I,  338.  ^ 

du  Gninj,  I.  339. 
Guiut  de  Saïut-Renijy  1, 339. 


TABLE 


\rv^ 


BALB. 


477 


de  Gniramand,  I,  SSg. 

ile-Guiran,  V.  64. 

de  Guirard,  fil,  367. 

de  Gtliry  du  Percha j,  I,  339. 

de  Guisi-ard,  1. 34o. 

de  Gaise  I,  34o. 

Guison,  I,  34o. 

de  Guiiard.  111    367. 

Guivreau,  lil..  iSy. 

de  Gainer^,  111,  ^67. 


de  Gnrnn,  V.  de  Rerhifgrnproisin. 
de  Gii.Nencouit  (vit  imtes;,  f.  de  Bé- 

rulie. 
Cii^oTi  deMontlivaiill  I  3<»i;V,a36. 
Gu;,ot.  en  Lorraitn-.  111    'i%'f. 
Gojol  de  la  Garde,  111.  368. 
Giijot  de»  Hoibièrs,  V.  i38. 
Gu>ut  de  Malseigne.  III,  267. 
Gajot  de  Saiot-lkiicbel,  I>  34i. 


H 


Habert.  III,  968. 
H'ittert  du  Mènil,  T,  343. 
de  Hac,  lll.  ?68. 
de  llacqi>e%  ilie,  I,  343;  III,  3G8. 
da  Haget,  lli.  369. 
Hainctjiie,  1.  343. 
da  Halde.  I,  34  3. 
du  Halgoet.  I,  343. 
do  Hailav-C«<el(iueii,  I,  343. 
Haliè.  m,  369. 
Haiié.  i  Paria,  I   343. 
Halié  de  Cet  tiuurg.  I,  c43. 
Ha  lé  de  CLanlelouii.  1,  Ô43. 
Hallé  de  Fretle\  il  e    1,  344^ 
Hailé  d'Orgevil.e,  1.  3«4. 
de  Hallebotit.  1.  344. 
■  Haliee  d'AirvuJ.  1,344. 
de  Hallt-ncuurt   1.  344. 
de  Ilattol,  1,  545. 
HalluuiD.  111,  369. 
dr  HdUwiii,  I,  345. 
de  Hani  (barons),  v.  du  Val  de  Dam- 

piene. 
de  la  Hamiï  le.  III,  36g. 
du  Hiàmo'.  de6a\igD3, 1,  346. 
Hamouic,  III,  370. 
du  Han,  1,  346^111,  370. 
d'Haiiailie  ((cintcs],  v.  Alexandre, 
de  Hai'geM.  I.  348,  II,  1K9. 
de  }?{>i  gcst  d'Ar^enliéu,  1,  348. 
de  Hao^eat  (baions),  v,  ue  la  frlyre. 
Hanuque,  1,349. 
Hanuicque,  1,349. 
d'Harambure,  I.  549. 
de  la  Hante,  t^.  Qualresolf. 
le  Han^vei,  Jil,  370. 
Hapiut,  111,  37  i. 
d'IIarau|;uier,  V,  i4o. 
de  Harancourt,  I,  ^49. 
de  Ilarauiourt  (marquis),  i/.  de  Lon- 

gueval. 
de  Harchies.  Il,  68. 
de  Ilardenl^,  111,  371. 
Hardouin  d»  iaGiruuardiéxe,IlI,37i. 
d  IK  rdonineau,  I,  35o. 
leHanlj,  lll,  371. 


Hardy,  IV,  19. 

le  Haidy  de  la  Trousse,  I,  35o. 

Htirel,  V.  Lesné-Ilarel. 

d'Har^evîlle  (comtes),  v.  du  Fonre. 

de  Hargii'oiirt,  1.  3Ô\. 

Harispe,  lll>^    72- 

de  Hurla/,  lll.  373. 

de  Har<iis.  1.  3ôi. 

Harpaillé,  I   3:>i. 

de  liai  vi. le.  111.  370. 

H>inih<  mnii.  I   55i. 

de  Hau  oiirt,  lll,    74. 

deH  uco4irt  ^niarc|uis).  1;.  d'Anmale. 

df  la  Haulle  1,  3ji.  iài. 

d  M  Hciiilic.H,  I.  3j3. 

d  Hatis.s()uville(iouiles),  i/.  deClerou 

el  de  ^'ellullcuu^i. 
de  HaiiteilHire,  1,  353. 
de  Ilduterlocqiie.  1   3J3;  IV,4pi. 
di    Hu(it<-(o>  t,  en  Pcii^tid    lH    '^74. 
de  Ha.  teioi  t,  en  Piovtnie,  lii,  375. 
de  Hciolèii.er,  .1.  353. 
d  Hauteportf,  v   Âcqcet. 
d'ilauievilie,  tf.  dé  Thieulaine. 
du  Hautoy,  1,  353. 
de  H^ulpoiii,  H.  189;  III.  376. 
de  llauiviiar.  Itl.  -^77  - 
Hrtvwrt,  tn  Pmiidu-,  lll.  V78. 
de  Havarl-Seuîiule»,  lil,  :i77-    " 
Ha..o.  III.  378. 
H;.^,  111    378. 
de  la  H  -yi-.  1,  3:')3. 
de  la  Ilti   e.  en  .Xitois.  III,  379. 
de  Ifi  lîa^e  (le  Wrie.aj,  ,111    -^78. 
dis  liages   d'E.spiUoy,  1,  'i^ij   lil. 

î»79- 
Ha>»,  m,  ^79.       ^  ^ 

de  la  Itaibidièie,  I.  354. 
Htbeit,  1,  35Ji  m.  3bo. 
Hébert,  eu  l.omiine    111.  380. 
Hebirt,  en  Nunr.anùie,  111    380. 
Hébert,  en  Pi»  ai  die,  :ll.  3^0. 
Hébejt  des  .\i'gts.  lli.  'iiso. 
Hébert  du  Biiiueu!.  1   355. 
Héùert  du  Bost,  lil    Abo. 
Hctert  du  Boutun^l,  355. 


1 


TABLE.  GENES  AL 


478 

Hébert  do  Bue,  I,  355. 

Hébert  de  Cailluvilie,  I  555. 

Hébert  de  Châteldun.  I.  554. 

Hébert  de  Çhevillon,  I.  355. 

Hébert  d'Orval.  III.  280. 

Hébert  delà  Plé^niète.  I,  354. 

Hébert  de  Rnll> .  III.  -280. 

Hé4>raii  de  Canast,  I,  356. 

Hébrard.  IV,  4o3. 

Hector  de  Mdrie.  III,  aSo. 

liedrliD.  III,  a8i. 

deHedonville.  III,  a8i. 

de  Heiilj,  III.  a8a. 

Helinguenî  III,  a8a. 

Hellande,  III.  ab3. 

de  Helienvillier,  I,  356. 

Hetnart,  II,  68. 

d'Hemcr^,  I,  356. 

d'Hénin  de  Cuvilliera.  III,  «83. 

de  Hennecourt  (comtes),  «r.  du  Honx. 

Ilennequin,  en  Lorr<iine,  III.  a85. 

Ht-nnequin  «riCcqaeviII>.  III,  384. 

de  HfDne/el.  I.  356;,  III,  a86. 

d'Henri cbem ont  (princes),  v   de  Bé- 

thoue. 
Henrion  de  Magnoncnnrt,  I,  357. 
Henri  de  Beanrhanip,  1,  357. 
Henri  de  Belestr»-,  I.  358. 
Heari  de  Jarniost,  I,  357. 
Henri  de  l«héder,  I,  358. 
Henri  des  Noës.  I,  357. 
Henri  de  Quengo,  I,  357. 
Hérail  de  Brë»is  III,  a86. 
Hérault,  en  Champagne,  I,  358. 
Hérault,  en  Lorraine,  I,  350. 
Hérault  do  Haulcharmny,  I,  358. 
Hérault  de  Séchelles,  I,  358.      '^ 
"Herbert,  en  Normandie.  I.  359. 
Herbert,  en  Poitou,  I,  359. 
des  Herbiers,  v.  Gu>oL. 
d'Herbigny,  v.  Lambert. 
d'Herbouvilir,  I,  359. 
de  Hercé,  III,  289. 
d'Hercules,  v.  de  Toni^et. 
de  Héricourt,  en  Cambrésis,  111, 790. 
de  Héricourt,  en  Picardie,  III,  389. 
lé  Héricy,  I,  36o. 
d'Hérito»,  t^  de  Piédone. 
l'Hermite,  en  Normnndie.  III.  990* 
l'Hermite,  en  Provence.  JII,  Q90. 
d'Hernionvîlle,  <r.  de  Mongeot. 
Herpin  du  Coudray,  111,  391. 
Herpont    I,  36o. 
Hersant  des  Touches,  III,  agi. 
Hersent,  III.  091. 
de  Hfrtes,  III,  291. 
d  Hf'rvauit.  v.  Ysuré. 
d'Hervilly,  I.  36o. 
d'HerviUy  (comtes),  v.  le  Cat. 
Herwyn  do  Nevèle,  III,  aga. 
d'Héry,  v.  de  Carbonncl. 


d'Ile>Uigjieul  (marquis),  p.  de  Bè- 

thune. 
He»elin.I,  368. 
IJesselin  de  Ga court,  III,  âga. 
de  Heu.  Il,  68. 
Heudey,  I,  36o. 

d'Heudicoort  (marqnia),  p.  Snblct. 
Heurtault,  I,  56o. 
de  la  Heose,  III.  aga. 
Henxard,  1, 36x. 

d'Heiét|nes  (comtes),  v.  de  Francak 
Hîant,  1, 36i. 
Hiodret,  111,292. 
d^  Hingett'*s,  I,  36i. 
d'Hmnisdael,  ill.  293. 
HinMelin,  II,  68. 
d'Hiraumoot,  v.  Ronsseao. 
de  la  Hitte  (comtes),  v.  du  Cos. 
Hocart,  I,  36i  ;  III   293. 
de  Hochepied,  1.  36a. 
Hodenean,  1,  362. 
Hodic,  I,  36a. 

Hodirq  de  Courteville,  I,  36a. 
de  HodinviUe  on  Haudainvilie,  I.^ 

36a. 
de  Hoffeliie.  I.  363. 
d'Hoiiien.  I,  363. 
de  Hollande  du  Mesnil,  I,  363( 
de  HnmbJiérea.  I,  363. 
du  Homme,  en  Lorruioe,  I«  364. 
du  Homme,  en  Normandie,  I,  36^ 
du  Homme].  I.  364. 
du  Hommet,  I,  364. 
d'Hommey.  I.  364. 
de  Honcourt.  I,  365. 
Hondis  d  Alons,  I,  365. 
le  Hon^'Te,  I,  395 
de  Honnecourt,  1,  365. 
d'Honorat,  III,  a95.. 
Honocati,  UI>  a95. 
l'Hôpital,  III,  a9& 
de  l'Hôpital,  en  Rooergne,  I,  kix^ 
de  1  Hôpital  de  Plivosl,  1,  437. 
de  l'Hôpita]  de  la  Rouardays.  I,  4a9« 
de  l'Hôpital  de  la  Tour  de  Vina  j,,I, 

429,  •• 

de  l'HôpitaV^o  Vitry,  I,  4a8. 
d'Host.iger,  1,  43o. 
de  Hu&ton  de  Fontaines,  I,  43o. 
d'HostuD.  UI,  996. 
Hotman,  I..  43o. 
de  Holat,  I,  43t. 
de  Hotot  d  Ouville,  1, 43i. 
de  Hottut.  V.  Avice. 
de  Houdain,  I,  43i.  * 

de  Huudetot,  I,  432. 
de  Honllefort  (barons),  fp.  de  Boiv^ 


nonville. 


d'Honrdet,  III,  297. 

de  Hou.sscviUe,  v.  Vallée. 

de  Houssoy,  p.TiistQD*. 


/ 


TABLE     GENFRALI 


de  la  HoDSsoje,  I>  433* 

d'Honvillo,  v.  de  Landes. 

du  Houx,  III,  1198J IV,  4o5. 

d'Hozter,  III,  398. 

Haault  de  Montmagnj,  I,  433. 

de  Hubao,  I,  43^. 

d'Huban  (barons), y.  deDigoioe-Jau- 

conrt. 
Hochet  de  fa  Bédoyère,  III,  3oo. 
Huei,  I,  43a;  11.  486  ;  IV,  *73. 
Huet,  en  Normandie,  I,  433.  • 
Htaet,  k  Paris,  I,  433. 
Haetd'Arlon,  1,433. 
Hugo.  I,  433. 

Ha^on.  k  Besinçnn,  III,  3oo. 
Hugon  du  Priit,  III,  3oo. 
d^Hugues,  I,  434.  / 


479 

Hnguet  de  Sémonrille,  III,  3oo. 
d'Hiiisseau  (barons),  v.  de  Gugnac. 
d'Hnissel,  I,  434. 
d'HuUuch,  V.  de  Briois. 
Hulot  d  OiEery,  III,  3oi. 
Humbert  de  Tonnoj,  (il,  3oi. 
de  Humes  de  Cherisy,  I,  435. 
d  Humières,  lll,  3oa. 
Hiiot  de  CharnioilIe,III,  3oa. 
Huot  de  la  Hérande,  III,  3oa. 
Horatalt  de  Manoncoart.  III.  3o3. 
Huranlt  de  Vibraye,  III,  3o3. 
Hurel,  Itl.  3o4. 
HnssonlV,  4o6;  V.  i43. 
d'Hust  (comtes),  v,  d'Ennetières. 
de  Huyn,  III^  3o4. 


d'Icard,  1,  435. 
dicard  de  Pérignan,  V,  36o. 
d'Icher,lII.3o5;lV,  474. 
d'Jgnjr,  I,  435. 
Igonain,  1,  435. 
d'Illan,  III.  3o5. 
Illirrs.  m.  3o5. 
Imbapt  de  Marigny,  1, 435. 
d'Imbert,  tll,  3o6. 
Imbert  de  In  Bezecque,  V,  i48. 
Imbert  dn  Mo'.ard,  III.  5o6. 
.Imbert  de  Valcrose,  III,  3o6. . 
d'Imbleral,  1. 436. 
d'Imécourt   (marqnis) ,   v.   de  Vas- 

sinhav. 
d'Inconrt,  I,  436. 
d'Ingrande,  V,  i48. 
d'ingrande  (barons),  v^â/ù.  Parc. 
d'Iognimbert,  III.  3o6r 
dinqnands,  I,  436.' 
d'Iray  (vicomtes),  le  Prévost. 
d'Irlande.  III,  307. 
d'Irond^  (baron*),  v.  de  Verdonnet. 
â'Iramberry-Salllter^y,  V,  i48. 


d'Tselin  de  Lanans,  I,  436;  IV,  4oS, 

d'Iseran.  I,  437- 

Isle.  I,  437. 

de  risle,  en  Bretagne,  V,  i59. 

de  risie,  en  Provence.  III.  307. 

de  risIe  de  la  Gravelle,  V,  i5i. 

de  risle-Roi.  v.  Vanel. 

des  laies,  I.  437. 

d'Isnard.  I,  437,  438. 

d'Itfuard  de  Cancelade,  I  438. 

d'l<inard  de  Deux-Frères,  I,  437« 

des  Isnards,  I,  438. 

d'Isoard,  III.  307. 

d'Isqup,  III,  307. 

d'Istres,  v.  de  Froissard . 

dlvergny  (marqnis),  v.  de  Venant. 

Ivette.  Ill,  3o8. 

d'Ivoley.'I,  439. 

d'Ivorj,  I.  439. 

d'iwy,  III.  3ob. 

d'Izarn  de  Beaufort,  III,  309. 

d'Izarn  de  Fraissiiiet.  111,  309. 

d'Izarn  de  Villefort,  III,  3o8. 


Jabin,in,3io. 

Jachier,  I,  439. 

Jacmeton  de  Bridiea>  I,  193» 

Jacob  de  la  Cottière,  1,  43^. 

Jacobé  de  Nanroy,  11,  69. 

le  Jacobin,  III,  3ii« 

Jacomel.IlI,  3ii. 

Jacqnair,  III,  3ii. 

Jacquemar,  III,  3ii> 

Jacqnenet  de  St.-Georges,  III,  3ia. 


Jacqaemin ,  on  Lorraine,  III,  3i3, 

3i4. 
Jacqtteron,  III,  3i4. 
Jacqnes^  en  Franche- Coaaté,  III,  3l5. 
Jacques  de  la  Bastide,  T,  439. 
de  Jacques  de  Belmont,  I.  4^o- 
Jacqties  de  la  Chassagne,  III,  3i4. 
de  XacquesoD,  I,  44o. 
Jacquier,  en  Ghampfigne,  III.  3i5. 
Jaeqnier,  en  Lorraine,  HI^  3i5. 


480 


TABLE- GISnÉRALE. 


Jarr|(ilar.t.  111.  5t5. 

Jac(|uinot.  III.  3iS. 

J^rquoi  (le  L'iiippy,  I,  44o. 

Jacq'iut   le  Keiiilly,  III,  3 16. 

JitUit,  ni.  3i6. 

Jailliard  lil.  3i6. 

de  la  J«ilie.  en  Injou,  III.  3i7. 

delà  Jiiiie.  m  Poi(  111.111   3iH. 

de  i'i  Jaille>N.>itle(,  ».  d'Avoine. 

Jaiiinn,  [li,  3i8. 

deji  it{ii .  ^rnmtc*).  fr.  ilelaG'iiche. 

Jailan.  III,  3 18. 

de  Jdlla.<«di?  h  B^rre.  m   3i8. 

de  Jillot  ili»  Bea'imont,  I.  44». 

J'iHiart.  III.  519. 

Jamb.'n  'le  8 liiit-r.vr,  I,  44o. 

d«>  I  .mb  M?rg    I,  44o. 

Jam"*  III.  5i9 

de  Jiines   III.  319. 

de  la  Jaminièr -.  ir.  Gillebart. 

do  Jirinillar.  III.  digl 

Jannrt.  ni.  3iq.' 

de  Jinib  ic.  III.  3ao. 

Jaiiiii  <le  ''Abriac,  I,  44l. 

Janin    le  Vl^i   ou*oiirt.  I.  44i. 

dr  Janîfjr.    M,  4ao. 

de  J  iniiel  dt>  Be  val  III  430. 

Jaiivreile  la  Biiacliehéro,  I,  44i. 

de  lamrry.  tf-  Cosaie. 

J-iv^narii    IItv33i. 

J-'ique  in.  en  B  nirgogne  III.  39t. 

JaqiiHin  ,  ea  Fraucbe-Cumté,  III^ 

331. 

Jajii'it  ri  A  •«leianl,  I.  44a. 

Japor  de  Nfniilv,  V,  i53, 

Jaquotot.  Ml.  32i. 

du  Jaid.  II,  189. 

des  J^rrlinv  en  Lorraine,  111.  3ïi. 

des  Jf»rdiii8,  en,  Norm^incUe   III,  3aa. 

de*  Jrirdina.  à  Pans,  III,  3aa. 

de  Jirige.  I,  44a. 

de  Jarnoge.  I,  44a. 

de  Jarni^an,  I.  443. 

de  Jarnioat.  9.' Henri. 

Jarno  i\t  Font,  I.  443. 

de  JaAney. III  3aa. 

de  Jaubert  de  Rawols,  I,  443. 

de  Jiinconrt  I.  443. 

de  J'iucourl  (marqni»),  v.  de  Digoine. 

Janconrt 
de  Jaulia,  III.  3aa. 
de  JaiinajT.  I.  444;  H.  487  ;  IV,  473. 
Jansselin  de  Bra*iaaj',  I,  444. 
Javelle,  III,  3a3. 
de  Javon,  1;.  de  Baron eelli. 
le  Jdv,  III.  3a4. 
Jeannin.  III,  3a4. 
Jeinnot,  I|l,  3a4. 
Jel|i<niiin,  III.  3a4. 
Jeli.innot,  en  BreMgne,  lII,  3a6. 
Jehaoaot  de  Dartillat,  UI,  ii5. 


Jenia,  en  Barroia,  I.  444, 

Jc'tia,  en  Lorraine,  I.  444.'. 

de  Jerphniifiu.  III.  3a6. 

le  J«»ine  en  Normandie,  III,  337. 

le  Jejiie.  à  Pana.  Ill  3a7. 

le  Je  ine  de  la  Furjooniére,  I.  444. 

de  Je  mes  d'Bpinqles.  ill,   3a7. 

de  J'iannia,  III.  337. 

Jobal  d**  Pagny.  I    «45. 

Jab-irl,  eu  Champagne,  111 ,  52j. 

Joltelot,  de  Moninreux,  111,  3a8. 

Jobert,  m  ,  3j8 

Joiet  de  l'hlscoabliéro»  111. 3a8. 

J»  et  de  Kervillart.  lli,  3a8. 

de  JofTrey,  enBreMo,  I,  445. 

J.iffron.ltl.3a3. 

de  J<»i{çny  (marqnia),  if.  de  Blondel. 

deJoi:nille   lU,  3a^>. 

Jiilivrl  de  Vannes,  lil,  3a9. 

Jolj,  en  Normandie,  lit,  33o. 

J  »ly  de  Flenry,  lil.  3iQ. 

Joly  de  Mantuche.  111.  33o. 

July  de  iMure> ,  I.  445. 

Jon^herycz.  lli,  33o. 

d<*  Jouquiéfes.  »,  Fauqae. 

de  Jonveiie,  I.  445. 

de  Jiin'ac  (comtes),  v.  d'Ksparber. 

Jo'-dain  de  Grammo'id.  l,  4*6. 

le  Jiisne-Conta^.  111,  33i. 

de  Jus.saud,  111,  39i. 

Jo^se.  III,  33i. 

Jnsset,  lli,  33a. 

deJ>8«onin,lll,  33a;  IV,  474. 

de  Jotemps,  v.  Perrault. 

Joaard,lli,334. 

de  la  Jonchât,  ».  Gentil* 

Joncnne  on  Jouanne,  III,  335. 

Jooenne  d'Fsgrigny,  III,  334. 

de  Jouffrei,  III  335. 

Jouffrey,  en  Dauphinè,  I,  446. 

de  Juaffroy,  III.  ^35. 

de  Jongla.  I,  446. 

de  Junqiies  (marquis),  t^.  d'Arbaud. 

de  Joar,  III,  336. 

Jiinrdain,  I,  447  ;  III.  336. 

Jourdain  de  BoisliUé;  I,  446. 

de  Jonrlan,  I,  447. 

des  Jours  de  M.asille,  III,  336. 

de  Jonssinean,  1, 447. 

deJo'ix.  III,  336. 

de  Jony,  en  Barroin,  ITI,  337. 

de  Jouj,  en  Lorraine,  III,  337. 

de  Jony,  k  Paris.  III,  33;. 

de  Jony,  an  Tonraine,  III,  33/. 

de  Joven,  I,  44;. 

de  Joycs,  I,  447. 

Jubcrt  de  Bonvill»,  111,  337. 

Jiichanlt,  I.  447. 

Juitierpaa  deSatnt-Denys,  I,  448, 

de  Juges,  II,  189. 

dalaJagie,  III,  338. 


«IVLI   GÉHÉftALt. 


4«  Ingnjt  «^  éé  Châtfj', 

daJaiè,  m.338. 

Inif,  III.  38S. 

d»  Joigne,  I,  448. 

de  Joigne  (martfaH),  ir«  ]«  CI«re. 

Saillatt  III,  39». 

de  Ynâtot  de  liOBgchanf«,  Y,  i54. 

de  Juliani»,  I.  44S* 

Inlmt,  I.  448. 

lolien  d'Arpentigojs  I»  44^. 


481 


JvAmam,  T,  44(^. 

Juliotte,  m,  338. 

Jolliën,  f,  449- 

de  Jumelles  (marqnif),  p.  d'Août. 

Junet.  III,  338. 

de  Ja»aac  (comtes),  P.  de  CharbonlieL 

de  Jn»fej,  1, 45o;  Ht,  339. 

de  JoTÎty,  p.  P»f  ot. 

de  Jnjé  de  Moric,  III,  34tk. 

A€  Xujé  d0  Sailhac,  lU,  34o. 


de  K««r,  V,  i55,  i&j^ 

de  Kaevbout,  I»  4&i. 

de  Karnaset,  III,  34»« 

deKater,  I,43i. 

de  Kellermann,  Ilf ,  34» 

de  Kératry,  Hi,  349. 

de  Kerbdidel,  1, 45i. 

de  Kercadi»,  p»  do  Larleoi. 

de  Kercailo  (barena),  p.  leSédédMl.* 

de  Kerckem,V,  i5f, 

de  KercfchoTO,  III,  343,  3431 

de  Kereinprat,  p.  le  Jacobin. 

de  KerkadioQ.  p.  Ut  Ck)tf  Ot  QaiwiMi. 

de  Kergorlay,  Ilf,  344 

de  Kergoarnadeoh,  III4  34f  • 

ée  K«rgaolea»  III,  34«. 

de  Kergaelen  de  Mendie,  III)  349. 

deKeiA(o«iitI,46i. 


de  Kennoi,  439b 

de  Kprivon,  p,  le  Gnolo^» 

de  Kerjan,  p.  lu  Gorchottif. 

de  Kerlidec,  p.  Aaété, 

de  Kermel,  I,  ^5ût. 

de  KemÎMn,  «^  Angèr. 

de  la  Kerodaie,^.  delliiiiat» 

do  Kerouarts,  I,  454r. 

do  Kersalann,  p*  En%éû99. 

Kerver,  I^  4«Sa. 

de  Kessel,  111,3484 

de  KeMOI.  p,  Lesoè'lVArif. 

de  la  Kotollo,  lll,  34|r 

de  Kieder,  ^  46^1. 

do  Klaaten,  I,  463. 

KleiDyIU.349. 

lUopatoiB»IU,S49» 


Labassée,  III,  32». 

Labat,IlI.35o. 

de  Labay  d«  VioU,  III,  33o, 

Labbé,  eo  Brclaguo,  ni,36«b 

Labbé  do  Consaoy.  I.  453^ 

t4abbey,  en  Francbo-Comté,  SQ,  SSl-. 

Labbey,  os  Nonnaiidie,  III»  36ik 

Laborey  do  Salaso,  lU,  309» 

Laboalio,  III,  35a. 

du  Lac,  à  Paria,  IH,  356. 

dq  Lac  do  CbomoroUoe,  III,  364* 

da  Uc  do  Monteil,  III.  »55. 

do  Lac  do  la  Porrédo,.  III,  36«w 

da  Lac  do  Pnydeoot,  III,  356. 

dn  Lac  de  la  Vallée,  III,  355. 

du  Lao  doU  Yovlto»  UI)  359«^ 

du  Lac  p.  Perrio. 

de  Lacan,  p»  do  Molinior. 

de  Lacarolle,  p.  1«  Rooko-Poseid. 

de  UceUe  do  Châtoaacl«ik  Ul,  3M. 

do  I4ac4pédo(coaitoi).ir.  do  Im  ViU«» 

anr-IUon. 
dea  Lacs  d'AcdUiMt  UI^  356^ 

V. 


Ladrocat  diorlaOoduiyf,  IH^  35^. 
J^dvoett  de  aawotorre,  Hl.  369k 
de  Lagny  (baroae),  r.  Rogoard^ 
Lagotlle  do  Goofti^oo,  HI ,  Si»; 

IV,  409. 475. 
doLaidot,  my369i 
de  Laigloltt  Moatogiw,  IHv  36ov 
do  Laigae,  1,454. 
de  La  in  col,  III,  36«. 
do  Lairo^  en  AiicTergiio,IQ«96ow 
de  Laire,  en  DavphiÉé»  III  3€*. 
dea  Lairea,  III,  363. 
Laisné,  I,  456. 

Laiané  de  la  Bowièrà,  1. 464> 
Laisné  de  Pa^ly,  I,  4&6.  v 
Loiané  doTorebant,  1, 456^ 
de  Laistro»  en  Ghanpagao,  III,  366^ 
de  Laixor-Siongeat,  I,  456b 
LaloBon  èmWmîim,  IH,  364. 
do  Lalon,  en  Bonriommt^  10, 366^ 
do  Lalon.  i  Paria,  UI,  364. 
de  Lalis  do  Mararai,  I«  456. 
IialioaMBt,  im  BmKxj,  UI,  36«. 

61 


48» 


Tt^BLB  GlÊNÉAALEji 


Lallemant,  en  Champagne.  III,  ^65. 
Lallemaot,  à  Pari»,  III,  366. 
•Lallemant  de  NantooiUet,  III,  366  j 

IV,  475. 

deLalye,  m,  368. 

de  Lamarck.  ¥.  de  Monet. 

Lambert,  à  Paria,  1, 463, 463. 

de  Lambert,  en  Pèri^ord,  1, 456^  III, 

969,  369. 
Lambert  dn  Freaoe,  I,  46a  ;  V,  iâ8. 
Lambert  de  Fronderille,  III,  368. 
Lambert  d'Herbign  j,  I,  463. 
Lambert  de  la  Loade,  I,  463. 
Lambert  de  la  Pommera  je,  I,  463. 
Lambert  de  Rigourdaines,  I,  46i. 
Lambert  de  Thorignj,  I,  463. 
de  Lambilly,  I,  463. 
do  Lamboiic«  III»  370» 
de  Lamboul,  III,  370. 
Lambrecht,  III,  33o. 
de  Lambrey,  III,  370. 
de  Lameaan,  III,  370,  37  u 
de  Lamet,  III,  37a. 
de  Lameth,  III  37a. 
de  Lamiable  1, 464. 
Lamiranlt,  T,  464. 
Lamiré,  III,  374. 
de  Lammeryilie,  v.  Henrtanlt.    ■ 
de  Lamoignon,  III,  2^4. 
de  Lamonrone,  I,  464. 
Lampinet  de  Navennes,  I,  465. 
Lamj,  en  Limosin,  III,  378. 
Lamj,  en  Noim^ndie,  III,  377. 
Lamy,  à  Paris,  III,  376. 
Lamj,  en  Toaraine,  III,  377. 
L  :mj  de  Becanges,  III,  378. 
de  Lamj  de  Boiscontean,  III,  378. 
de  Lamj  de  Cnc,  III,  377. 
Lamj  de  Moulina,  III,  377'. 
Lamj  de  la  Perrière,  III,  376. 
Lamj  de  Tubœuf,  UI,  376. 
•Lâm j  de  Villiers-Adam,  III,  876. 
de  Lanana,  III,  378. 
de  Lanana  (comtea),  v.  d'Iaelin. 
de  Lanaaoole,  «r.  de  Qœmper. 
de  Lancheneil  [marq.),  y.  de  M eanlne* 
de  Lancize,  III,  379. 
de  Lancnraa  de  Brèon,  I,  465. 
de  Lancre,  v.  de  Spena*  - 
de  Lancrj,  II,  189. 
de  Lancj  de  Raraj,  1, 465. 
de  Laodaîa/lll,  379.  « 

de  Landal,  «r.  de -France* 
de  la  Lande,  v.  Lauvergnat  et  l'Église, 
do' la. Lande  d'Airon  (barona).  9.  de 

Grimouville. 
de  Laudea  d'Honville,  III,  379, 
L«ades  deSaint-Palaù,  II,  189;  III», 

38 1. 
de  Landrca,  III,  38i> 
deX4aada,     .  • 


de  I^ndakrona,  ».  de  Qiudt» 

de  Lanean,  I,  466. 

de  Lanean  ^comtes),  ir.  dn  Foorc. 

de  Lanfrej,  I,  466.  ' 

de  LeagavU,  III,  38i. 

Lange,  en  Franche-Comté,  III,  3&a* 

de  lAnge,  en  Lyonnaia,  III,  38a. 

de  Lange,  9.  Gontier. 

de  Langeac  (comtea),   y.  de  LttspÂ<i| 

naaae. 
de  Langea  de'Lnbiérea,  I,  466« 
de  Langheac,  III,  38a. 
de  Langlade,  f».  Girard, 
de  Laiigie,  1, 466. 
Langlois  dn  Boncfaet,  III,  383. 
Langloia  de  Cberignj,  lit.  3841    . 
Langloia  de  la  Fortelle,  III,  384<.      . 
de  Langon,  I,  466. 
Langnet  de  Gergj,  III,  385. 
Lanjuinaia,  III,  385.  ^ 

de  Lanmarj,  p.  de  Lanrière. 
de  Lannoj,  I,  91  ;  II,  68,  189^ 
de»  Lans,  «r.  de  Chaignon. 
de  Lantage,  III.  385. 
de  Lantenne,  III,  386. 
de  Lant'enil  .(  iricomtea  ) ,  «r.  do  -l# 

Gaje. 
LauoMe,  III,  386. 
de  Laparra,  III,  386. 
deLaralde,III,386. 
de  Larchant  (barone),  ir.  de  Grinov»* 

YÎlliB. 

Larcher,  en  Bretagne,  III,  387. 

Larcher,  en  Normandie,  III,  387. 

Larcher  d'Eaternaj,  III,  388. 

Larchier  de  Courcelles,  I.  476. 

de  Larèal,  v.  Belin. 

Largentier,  III,  389. 

du  Largez,  III,  389: 

Largier,  III,  390. 

de  Larlande  Kercadio,  III,  30. 

de  Lanaandie,  Y,  170» 

de  Larou,  V,  17a. 

deLarrard,  I,  4/7, 

de  Larrej,  I,  477. 

de  Larrey  (marquis),  v.  dePAbcrt; 

de  Larrinville,  III,  391. 

Larsonnier,'in,  391. 

de  Larf ,  en  Bretagne,  HT,  39», 

de  Lart  de  Rigouliëres,  llf,39!». 

de  Lanreiiil  (ricoro.),  <r.  deLotlaiK 

Lasnier,  en  Anjou,  III,  39a.- 

Laanier,  à  Paris,  III,  393. 

de  Lassaile-Cesetfu,  IV,  34o. 

le  Lasaeur,  III.  393. 

de  Lassigny,  if,  le  Clerc. 

de  Lassua,  en  Guienne,  1, 478. 

de  Lastic,  1, 478. 

■de  Lastoura  (marquis),  v,  DaricW 

de  Latger,  I,  478,  II,  189. 

de  Laâ^^Bây  «oe^U^;  393v<     »•  - 


TABLE  GKVEBALV. 


485 


de  Lafcil,  III,  3()4, 

de  Latrerey,  III,  594. 

deliattaignent,!!!,  S.qS. 

de  Lattre,  en  Cambréaia,  III,  5<fi. 

de  Lattre,  en  Picardie,  III,  396. 

<Ie  Lattre  d  Ayette,  III,  SgS. 

de  Lattre-Doby,  III,  397. 

«du  Lan  d'Ailemans,  III,  397. 

de  Laube,  I,  479. 

de  Lanberie,  III,  398. 

«le  Laubespin  (barons),  p,  du  Tartre. 

Ijandinot,  III,  398. 

•deLaoduii.III,  399. 

de  Laagier  de  Beaurecneil,  III,  4o9. 

de  Laogier  de  la  Garde,  III,  4oa. 

de  Laijgier  de  Thoard,  III,  4oi. 

de  Laugier  Saint-André,  III,  4os. 

de  Lanmoy,  III,  4o3. 

de  Laanaj,  <r.  Maasot. 

de  Lannajr-CoaraoB  (comtes),  -v.  de 

Lamoignon. 
de  Laanoy,  en  Champagne,  III,  4o4. 
de  I^auiioy,  en  Lorraine,  III,  4o4. 
de  LaQnoj,  en  Normandie,  III,  4o3. 
dtt  Laar  de  Leacun,  III,  4a5. 
Laur  de  Marmonlières,  III,  4o6. 
de  Lanragaia  (dacs),  if.  de  Brancaf. 
Lanre,  en  Daaphiné,  III,'4o7. 
Z^aure-Chabert,  I,  479. 
de  la  Lanrencie,  III,  \of. 
de  Lanrencin,  III,  4o8. 
Lanrés,  I,  479. 

de  Lanrena  de  Beanjen,  III.  4io. 
de  Lanrena  de  Brne,  III,  409. 
du  Laurentf  de  Chivrj,  III,  4ii> 
de  Lanrena  de  Joreau,  III,  4io. 
Lanrena  de  Lèzignac  IJI,  4it. 
Lanxena  de  Pnginier,  III,  4ii. 
lianrent,  à  Paris,  III,  4ia. 
Laurent  de  la  Groje,  III,  4i3. 
des  Ladrents  de  Brantes,  lli,4i3. 
de^Lanrina,  1, 479. 
do  Laarière-Lanmary,  III,  4i4. 
de  Lauriére'-Moncaiit,  m,  4i3. 
de  Lanria  d'Ampna,  1, 479. 
de  Lauriston  (marquis),  y.  Law. 
de  Lanthier,  111,  4i4;  V,  44o. 
deLautrec  (vicomtes),  ir.  do  Voisina. 
,de  Lauvergnat,  IV,  4i5. 
Lanwerejrns,  III,  33o. 
de  Lauziéres  (barons),  v.  de  Jongla; 
de  Lanzon,  I,  48o  ;  III,  4i5, 4i8. 
de  LaTal,  v.  d'Albert  et  de  Labct. 
de  Larardac,  I,  48o. 
de  Laranix,  III,  4i6. 
de  Lavanr,  I,  48i. 
de  Lavechef,  I,  48«. 
de  Lavedan,  III,  4i8. 
de  Lavenne,  IV,  417. 
-^e  Lavie,  III,  419. 
«Iq  Larier,  1, 483' 


de  Lavonconrt,  III,4ig. 

d«  IjëV'^jf  V.  Bttor. 

L'iW  de  Lauriston,  III,  419. 

Laj,  III.  430. 

le  Laj,  III,  4qo. 

deLéaa,  III,  491. 

deLeaa,III,  433. 

de  Leanmont,  III,  4^4. 

de  Leberon,  III,  434. 

de  Leaiitaud,  III,  4^4. 

de  Leautoing,  III,  4a5. 

Lebrnn  de  Habot,  IV,  419;  V,  44i. 

de  Lecej,  III,  4a6. 

deLefie,  m,  426. 

Léger,  III,  427. 

Léger  de  Blanqne,  III,  497. 

Légier,  en  Poitou,  I,  48i. 

Légier  de  la  Borde,  III,  497. 

Légier  de  Jassey,  III,  437. 

Légier  du  Plessis,  III.  437. 

Légier  de  la  Tour,  III,  427. 

Légier  de  Vounan,  III,  4^7. 

de  Léglise,  1, 48a. 

de  Leignier,  III.  4a8. 

de  Leimarie,  I,  483. 

Lemarrois.IIl,  4)8. 

de  Lemmery,  if.  Barrois. 

de  Lemps,  I,  484. 

de  Lenche,  III,  428. 

de  Lenclos,  v.  du  Wicqotft.^ 

de  Lenrqnesaing,  V,  174. 

Lenet  III,  439. 

Lenfant,  à  Paris,  III.-4a9. 

Lenfant  de  Bormes,  III,  499. 

deLenglantier,  III,  439. 

de  Lanharré  III,  43o. 

dfl  I^enoncourt  (comtes),  ¥.  SableL 

de  Lentilbac,  I,  484. 

de  I^ntilhac,  if.  de  Griffonler. 

de  Lentrin,  III,  43o. 

Léonard,  «n  Beanvaisis,  III,  43i. 

Léonard,  en  Normandie,  III,  43i. 

•de  Leouze,  III,  43i. 

de  Lérette,  1,  484. 

Lériget,  I,  485. 

de  Lera,  I,  485. 

de  Léry  (vicomtes),  ».  Canchon. 

de  Lescamelot,  III,  43l. 

Lescot,  III,  43 1. 

Lescot,  en  Brie,  1, 485* 

Lescot,  en  Dauphiné,  1, 485. 

de  Lescouet,  III,  4^. 

de  Leacnn,  III,  4oflP 

de  Lescut,  en  Lorraine,  1, 485. 

de  Lesdiguières  (ducs),  v.  de  Blanh 

chefort. 
Leshénant,  1, 486. 
I^sné-Harel,  III,  433  ;  IV,  476. 
de  Lespinaase,  I,  486;  III,  433. 
de  Lespinay  de  Bodonan,  I,  488. 
de  Lespinay  de  M arteville,  L  488. 


484 


TA8UE    cfirÉB^bE. 


dfl  Lesqaen  deLnrg»ot«M,  I,  4H9. 
de  Lesquen  de  U  V41eqi««evtt,  |. 

489. 
•  liesqnevin,  III,  435. 
de  LeMSQ,  II,  68. 
de  Lestang  de  Vil1eoi0»t,  1, 499* 
de  Leetang  de  Vinaj,  I,  k^Ok 
de  liOstrade-la-Contoe,  I,  éf»* 
de  îieatrange,  I,  iga. 
XjettUierwBUncJiard.  I;  los. 
de  Leagnej,  III,  49^. 
de  LBBsae.  t  499. 
de  Learille  (marqqia),  ^.  Oitrt«r. 
de  Levai,  IV,  437. 
Iievert,  III,  437. 

de  LeveariJle  {Yieomlm),0,  de  HalieL 
de  Levesie,  1, 49* 

de  Lerignêm  (comtoa),  #.  r«iile«nitf 
deLpyaain.  I,  4A9. 
Lhuillier,  III,  437. 
de  EÂandra^  I,  499. 
de  Lias  (barons),  u,  de  Lditrtc. 
de  LibaudiAre,  III,  430. 
deLibertat,III.43e. 
de  Lierre,  II,  lia. 
le  Liear,  III,  44o. 
le  Lienr,  en  Veadâmois,  III,  44i. 

deLienron,  III,  44ï, 
le  Liéirre  de  la  Graoge,  1,  4f3. 
de  Ligar4e»  (■Krqnit)»  #•  ée|l«iitl*« 
Kiin. 

de  Ligaaç,  t^  Babin. 

de  Ligner j  (oia^quia),  p,  d'Etpkify- 
Saint-Lac. 

dé  Liguirille,  III,  44 1. 

de  Lign  j,  I,  49$. 

d«  Ligny,  fa  B«rr<Ha.  I,  496. 

de  Lignj,  en  Cwnbréai»,  1,  4901. 

de  Ligajr,  en  SoisMiBaiSf  1, 496. 

de  Ligot,  III,  443. 

de  LimaiMt  i^-  de  Tmcbier. 

de  limqtye  (baron*),  p.  de  Coriolia. 

de  Limeay  (marqeia),  9.  de  Tooatain* 

de  Limogea,  II,  $8« 

de  I.imoain  d'AIbeimr  h  496. 

de  Limoara  (comtes),  p»  H vtnlt. 

de  Linage,  III,  443. 

liingloia,  II|,  444. 

de  Liniers,  III,  444. 

da  £âon,  en  6aacoga%  I,  d^i. 

de  Lionoe,  I,  60a. 

de  Liona,  111,04. 

de  Liotand,  I,  ■!■. 

de  LioaTille.  in,  445. 

de  Liale,  en  Lorraine,  J,  io%. 

de  Liste  de  Taalane,  I,  ôoti. 

de  Liasac,  i>,  de  la  Pof  t«. 

de  Liaaâlde,  I,  j9o9, 

de  Liverniére,  ir.  de  Bruo* 

delrivTon,  I,5o5. 

de  Li«ae,  I,  6oâ. 


de  Lobet,  1, 5oS. 

de  Locart,  III,  445. 

do  Locmaria  (marqni^  p.  an  Pitfe.  ■ 

de  U  Loire,  I,  5o6. 

do  la  Loge,  m,  446. 

de  liOgèri,  «r.  da  FoolaûieOii 

des  Loges,  I,  607. 

de  Logesf  on  Bonrgogao,  1, 6oi0; 

des  Loges,  en  Bretagno,  l,  607  « 

dea  Loges,  on  lHoraioodio,  I,  5oC 

do  Lohtee,  IV,  ia4. 

Loir  da  Lode,  |,  507. 

Loiason,  en  Cbaropagno,  1, 607. 

liiflibord,  III,  447. 

Lonkbord  de  Moatanrovx^  UI,  446. 

de  LonabilloB,  I,  5a8. 

de  Loméoio,  I S08. 

de  Longchamp  (uoffqnia),  «r.  do  Ro»* 

cborolloa, 
de  Longclumpo,  p.  do  JniUot. 
do  Longeoombe,  1, 5o8* 
do  liongorilid^III,  447. 
do  Loogproy,  #.  Gooslard. 
do  Loognoral  (prioeos),  I,  509. 
de  Longnoval ,  on  Pèrigord,  1, 609. 

de  Longry,  III,  448. 

LonUy  de  ViKopaiUo,  111,448. 

deLooa.111,448. 

do  Lopia-la-F«ro,  I,  5o^ 

doLoqaos»III,  44g. 

de  Loraa,  I,  5l«. 

de  Lordàt,  I,  5 10. 

doLoré,  I,  Sio,  5fti. 

de  Lorgoril,  I,  âii. 

de  I4>rge8  (duos),  p,  do  Dorfort. 

de  Loruitoa,  I,  5ii. 

doLormè,  I,  âii. 

de  Lonaoy  (barona),  p.  do  Bordoo» 

do  Lormoy,  p»  lo  Gendre. 

do  LoiMiidiéreo,  I,  88. 

de  Loatangoo,  I,  Si 9. 

de  Louan,  en  Boarboiuaio,  1, 5ia. 

de  Louan,  od  Soiaaonnais,  I,  5i3« 

de  Looan  de  Lorveoil,  I,  ôi3. 

de  Lonbons,  II,  189. 

Lonbert,  I,  5|3. 

de  Lottbort  do  MartaiaviUo,I,5i3;V, 
178  et  44a. 

de  Lonia,  Y,  a45. 

de  Loulle,  I,  ôi3;  III,  449. 

do  Loupiac,  I,  5i3. 

de  LoQpiocdo  la  Rode,  f,  5i4. 

do  Lonp&at«4a<-Doreao,  I«  5i4. 

le  Louterel,  I,  5i4. 

de  Lonrat,  III,  4âo* 

da  Lonrat.  tll,  4âo, 

Lfinvel,  II,  69.  "* 

de  Loùrencourtf'llf ,  4âo. 

de  Lonrerôt,  III,  45 1. 

de  Loaroia  (rjiconitos},  ir.  do  Ca». 

CbQQ, 


TABLB  GXJIXmMC 


4B5 


lioays  âeU  Griflbnoièrtt  !#  3i3. 

de  LoTat,  III,  459. 

do  Li>j«c,  !•  5l4..   . 

de  Lojnw,  ir.  Paillot. 

dw  LosièrM,  «r.  8«adrj. 

da  Loui  (marqnii^,  <r,  1«  Gmi. 

de  Lac  (barons),  i».  de  Lairc. 

do  lAc<ro«ite^,  #•  do  Vieiiioine» 

Lucas,  II,  69. 

4n  Lade  (comtes),  #•  d«  DatUen. 

da  Ludo,  if.  Loir« 

de  Lnigoé,  «r.  Dias. 

X«iiilliev  de  U  Ciap«ll«,  I,  SiS. 

LniUier  do  la  Masure,  X,  5i&. 


Lnmagae,  J,  5i5. 

Laqoà^,  III,  45a. 

deLnMan,4»,  Eef»arbos. 

doLnstrac,  I.  Si5. 

liStlner,  oa  Tooraîtie,  1. 5i6. 

de  Lnjnes  (ducê),p.  d'Albert. 

Lajrton,  I,  5 16. 

do  Luiera,  III,  459. 

de  Loxançon,  p.  de&mbvcy. 

L7aQtes,III,464. 

de  Ljéo  V,  949. 

do  Lyon,  III.  454. 

de  Lyonnet,.!!!,  454. 

des  Lyon*  do  Utenebeanx»  III,  4S5. 


M 


Ifacé  de  Ca8tû|«i|.I|«  i« 

do  Maçon,  IT,  a. 

do  Maçon,  on  Aaropgie,  IJ,  i. 

do  Maçon,  on  Boargo^uo,  II,  1. 

Macqoert,  II,  t. 

do  la  Madelaioo»  4r.de  MsIejL 

Madone,  I,  397. 

de  Machanlt  (yicogiies),  p»  Paria. 

do  Magnac  (barons),  p.  do  Le«trango. 

de  Magnaii,  p.  de  Foiasard. 

de  Magnano  (mtrqnis),  p.  de  Rjcap4. 

Magneux,  II,  a. 

Magnla,  en  FVanehe-Ccunté.  III,  45$. 

Magnin  da  Bonchage,  II,  3. 

Magnin  dn  Collet,  II,  a. 

Magoin  de  la  Cornière,  II,  9. 

Magnin  de  Montrons,  II,  a. 

do  Magnoac(conitos)y  ¥»  do  laBartbe. 

do  Magnoncourt,  ¥»  Qonrion. 

de  Maache  (nuirquis),  fr.  Gnyot  de 
Malaeigno. 

Maignol,  II,  3. 

de  Maillano,  III,  aaa. 

do  Maillano ,  o.  Pellaa. 

de  U  Maillorpye  (marqnis)a«p.  de  Cri- 
moavillo. 

Mailloc,II.«9. 

Maillot,  ^n  Francbo-Comté,  III.  456. 

do  Maillot,  en  Noroiaudio,  UI,  45ti. 

Mailly  de  Lignol,  II,  3. 

de  Maipov-itie  (loarqois),  p*  do  Roa- 
cherolles. 

de  Maintenon,  p.  d*Angennes. 

le  Maire,  II,  69  i  III,  ^oj. 

Maire  de  Bouiigoox,  III,  407. 

do  la  Mairie,  v,  do  Brioii. 

Mairot,  III,  457. 

do  Maiaoncelle,  p  le  Mercier* 

de  MaisonneuTO»  »,  du  Rien. 

le  Maiatre,  en  Ôaopbiné,  II  l,  457. 

le  Maisire,  on  Lyonnais,  III,  45(. 

M»itre,iy,4a7iV,i86. 


le  Maître,  en  Nonvundie,  lY,  la. 

do]aMaUdi4re,III,458. 

de  Malormey  de  Roasatlloa,III,458. 

Malart  do  la  Varopdo,  II,  5. 

do  Malartic  de  Monbieoaz,  II.  S. 

de  Malbec,  I,  91. 

de  Malbosr,  II,  6* 

de  Maledoa,  IV,  499. 

do  Maieshorbos,  p.  de  Lamoigaon. 

de  Malet  de  U  Jorio,  V,  1^7. 

de  Malovande,  II,  $f 

do  Malfianco  (baroos)  0.  de  Dion. 

Malfiancè,  I,  91. 

de  Malborbe,  II,  .€, 

de  Malherbe  de  Loagrilliera,  II,  S. 

de  Malherbe  do  Menraine,  II,  8. 

do  Malherbe  de  PotUé,  II.  8. 

de  Malherbe  de  la  Renandidre,  II,  9. 

Malborot,  III,  458. 

do  Malloral,  p*  de  Brosse. 

de  Mallevand,  y,  aia. 

deMaUTande,II.6. 

do  la  Malmaison  (vicoBitos),  p.  Au 

Tillot. 
do  Malnaiet,  II,  9. 
do  Malsoigoo,  p.  Gnyot. 
do  Maltsan,  I,  i5o. 
do  Mal  Tirade,  p.  Si^cristo. 
do  Mananconrt,  p.  de  FolloTillo. 
do  Mapdelot,  (comtes),  p-  de  Bataine. 
do  MaDdorille,  p.  d'Avoine, 
do  Mandre  III,  459. 
do  Mènent,  III,  459. 
de  Maniqaet,  II,  9. 
deManissy,ni,459. 
doMannovillette.  (coartes),  p»  de  Cré- 

vocœnr. 
dn  MaAoir,  p.  do  Toasts  in. 
des  Manoirs,  p.  le  Fraoçoi«. 
de  Manonconrt,  p.  Harauil. 
do  Mantoche,  p.  Joly. 
de  Maatry  (comtes)«ir.  Boi|rrclieT 


4^6 

de  Marandon,  IF,  9  ' 

de  Marans  (comlea),  ¥•  deMeagrigny. 

de  Marsnrilloy  9.  Bontet. 

de  Mararal,  p.  de  Italis. 

de  Marbœaf  (marquis),  v.d'Acké. 

Marc,  en  Daopliûié,  II,  9. 

de  Marc,  deTripolj,  II,  lo. 

de  Marchai,  IV.  436. 

de  Marrhamp,  V,  217. 

Marchand,  en  Franche-Comté. Il,  «•. 

d«  la  Marche  (riconi.),^.  deQncogo. 

de  Marches.  II,  10. 

de  Marcherai,  p.  Pajot. 

deMarcherille,  I,  ig. 

Marchier,  III,  45«|. 

de  Marciilac,  p.  de  Chambon. 

Maréchal  delà  Bretonniére,  II,  10.  ! 

de  Marenches,  III,  46o. 

Mareschal,  en  Brie,  II,  ix. 

Maresrhal,  en  Daaphioè,  II,  11. 

Mareschal  delà  Bergerie,  II,  ti. 

de  Mareschal  de  la  Croix,  II,  ii. 

desMarets,  II,  tt. 

de  Marenil,V,  918.445. 

de  Mariât,  II.  iiiIII,46o. 

de  Margiierit,  III,  46i. 

de  Margneritte*,  ¥.  Gerandan. 

Marie  de  Montfurf,  II,  4t. 

de  Mariniont,  9.  Bertrand. 

de  Marin  III,  46 1. 

Marin  da  Molard,  II,  lo. 

le  Marinier,  V,  64. 

de  la  Mariouse,  III,  469. 

d«Marisj,lI,  la. 

dr  Marie,  11,69. 

de  Marie,  v.  Hector. 

deMarliare.  II,  i», 

de  Marmande,  II.  19. 

de  Marelles,  p.  Quatresols. 

de  Marquessac,  V,  aa4. 

de  Marqars^ac,  p.  de  Ilanlefort. 

Marquet,  en  Dauphtné,  II,  i3. 

Marquet  de  Pejre,  II,  i3. 

Marquis  de  Salivot,  II,  3o8  ;  V,  395. 

de  Marsaone,  II,  i4. 

de  MartainTÎHe,  9.  de  Lonbert. 

de  Martel,  V,  64. 

de  la  Martellière,  v.  Ronsset. 

de  Marteritle,  9.  de  Lespinaj. 

de  la  Marthouie,  II,  i4. 

de  Martigues  (princes),  i».  de  Villsrs. 

Martine,  II,  69. 

de  la  Martiniére,  en  Bretagne,  II,  i4. 

deIaMartinière,enDanpliioé^II,  i4. 

de  Marrille,  II,  ]5. 

du  Mas.  III,  469. 

dn  Mas,  en  Ronergne.  II.  i5. 

du  Mas  dff  Pejsac,  IL  i5. 

do-  Mas  de  la  Roqne,  11,  i5. 

du  Mas  de  Sonstre,  II,  i5. 

de  Masclas  (baron»);  y>  de  Vâlars» 


TABLE   GÉIÏÉRALC. 


de  Mascarean,  It,  1*6- 

de  Masgonthière,-v.  Hngon. 

de  Masson  d'Anthnme,  III,  497;  lY', 

436,  475. 
Massot  de  Lamaj,  IV,  437. 
de  Matlian,  JI,  16. 
de  Matbaj.  III.  463. 
de  Mathefelon  (barons),  9*  d«  Cbaj»- 

pagne. 
le  Maître,  If,  16. 
de  Mangiron ,  H,  17. 
de  Maule  (marqnia).  9.  de  Harlaj. 
de  Maalerrier  (contes),  9.  Colbert  et 

Gooffier» 
de  Mauojr  (marqnis),  9.  d'EstampeSk 
de  Manpas,  9.  Canchon. 
Maiipoint,  II,  17. 
deMauroj,III.464. 
de  Manssabré,  II,  17;.  1IU  468. 
de  Manasard,  v.  de  Mengin. 
de  Manssion. 
de  Mautort,  9.  Tillelte. 
de  Manvans,  v.  de  Barcillon. 
de  Manvesin  (barons),  9.  Ferrand. 
de  Mauvilly  (comtes),  9.  de  Messej. 
Maxinij,  II,  18. 
de  Ma j,  en  Bretagne,  If.  1 8. 
de  Majr  de  Serches,  II,  18. 
de  Majr  deTermont,  II,  19. 
de  Maj  de  la  Vergne,Il,  19. 
de  Mayas.  II.  19. 
Maaade,  H,  19. 

de  Mazan,  9.  de  Fabre  et  de  Sade, 
de  Maxelliére.  V,  996. 
du  Mazet,  9.  Igonain 
de  Mazille  (comtes),  9.  des  Jours. 
deMéellet,  V,a97. 
de  Meaulne.  II,  9o. 
•■de  Mée.  9.  dn  Tertre. 
de  Meffrey,  II,  91. 
de  Mégille,  9.  Becqnat. 
le  Meilleur,  111,473. 
deMéjanès,  H,  9i. 
de  Mejusseaume  (vicomtes),  v.  da 

Gué. 
Melat,  en  Danphiné,  II,  11. 
de  Melet,  en  Agénois,  II,  91. 
de  la  Mellc  (marquis),  9.  de  Villare. 
de  MelJet,  II,  99. 
de  M  filet  de  la  Vallée,  II,  99.] 
Ménage,  II,  93. 
de  Mendie,  9.  de  Kergnelen. 
de  Menerbe,  9.  de  Bermont. 
de  Mengin,  en  Lorraine,  II,  95. 
du  Menii  (barons),  9,  de  Bunardi. 
de  Menon,  II,  96. 
de  Meouille,  9-  Ailhaud. 
de  Mercastel,  III,  473. 
le  Mercier,  II,  96. 
le  Mercier  de  Maisoncelle,  11.  96. 
de  Mercoirol  (barons),  9-  de  TUcaaa. 


YABXX  oÉHEaALV 


deMeredien,  Ill»'<48t. 

de  Herès,  II,  97. 

de  Merey  (barons),  v.  Rsclet. 

de  Mer^ey,  II,  27.  \ 

dn  Merle,  II,  vj. 

de*  Merliera,  II,  38* 

de  Merue.ys  (baToat|),  ib.  de  Serre  de 

âaint-Roman. 
de  Merj  de  la  Canorgne,  IV,  43jf. 
de  la  MèaaDgère,  v.  Scot. 
de  Meagrigny,  I,  a8;  IV,  444. 
de  Meslay,  (barons),  d'AÎigeniiee* 
Mesnagrr.  II,  69. 
le  Mesnager,  en  Bretagire,  II,  39. 
le  Meanaffer  de  Tanouam,  II,  347. 
dn  MeaniMîarnier  (martfais);  v,  d« 

Morand* 
de  Mesnilglaise,  <».  de  Dioullin. 
de  la  Meaaeifére  (marq.][,  «n.  Frotter, 
de  Measey,  II,  99, 
de  Meaaey  (barons),  p.  dli  Merle« 
de  Mendon,  II,  99. 
de  Meadon  (barons),  p,  de  9erri«nt. 
de  Menleut,  II,  99. 
Menllf,  III.  483. 
de  Meurdrac,  II,  19. 
de  Meurdrac  d  Aoiigny,  II,  3o. 
deMenrdrac  de  Fiottemaliville ,  II, 

3o. 

de  M enrdrac  de  Mvndinets,  II,  So. 
de  Mejrie,  II,  3o. 

de  Mèsiérea  (marqnia),  p.  de  Bethiay. 
de  Mérièrea  (barons).  »,  d'Ëspiney- 

Saint-Luc. 
de  JHiebal,  n,  9o. 
Michel  de  Cambernon,  II,  3i. 
de  Michel  du  Roc,  II,  3o. 
dea  Michels,  II,  3i. 
l&Miére,  en  Normandie,  II,  3t< 
le  Miére  de  Miraucoui*!,  II,  39. 
de  Miers  (barona),  v,  de  SambncT. 
Miette,  III,  398. 
Milet  de  Mureau,  III,  483. 
de  Milhau.  11,39. 
Millet,  II.  39. 

Miiletot,  11,33. 

de  Milly,  I,  99. 

de  Milly,  (comte*),  p,  deThj. 

Minard,  II,  33.  * 

de  Miniac,  II,  33.     . 

le  Miutier,  II,  34. 

de  Mirai,  t^.de  MalhtMo. 

de  Mirandol,  II,  34. 

de  Mirepoix  (barona),  p.  de  Bats. 

de  Mirrvaux.v.  Ebrard. 

de  Mirmande,  p.  dea  8eguia»« 

Mîron,  II,  35. 

de  Mirondot.  «r.iln  Bonrg. 

de  Mison  (marquis), if.  d'Arband. 

Miltaiicr.  Il,  35. 

deMitterab«ch,|f.d'Ob«rliA«     ' 


m? 


de  Mbdiae  (eomtea),  p,  de  Remond. 

de  Moges,  II,  35. 

de  Moisaac,  p.  d'Esmiri. 

de  Molac  (baroa8),ir.  de  Qnengo. 

de  Molac  (marqnis),  p.  le  Sénéchal.  ■ 

de  Molans  (comtf's),  p.  d'Anïédor. 

de  Molana,  p,  d'Uvre. 

d*Molard (vicomtes),  p.  de  Barrée» - 

da  Molard,  p,  Imbert. 

du  Môle,  p»  de  Trnohis. 

de  Molénes,  III,  485. 

de  Moleng^wra  (marq.),«r.  d#Bryaa«> 

de  Moliéres,  III.  486. 

de  Molinier  de  Fabrégnes,  II,  35w 

de  Mulinier  de  Lacan,  II,  36. 

de  Molondia,  (barons),  p.  d'Ëstavayé* 

de  Momaa,  II,  36. 

de  Monaco  (princes),  p.  Grimddi*. 

de  Moncan,  p,  G«btil. 

doMoncavt,  «f.  de  Lanriére. 

de  Moncheaax,  v.  des  Lyona. 

de  Monclar,  II,  190. 

de  M  on  croc,  p.  Gripiére. 

Monërie,  II,  36. 

de  Monestay,  III,  486. 

deMonel  de  Lamarck^  II,  69;  III, 

488. 
deiMongenet,  II,  36. 
de  Mongoot,  II,  37. 
de  Moni-er,'1I,  37. 
de  Monpaon  (barons),  p.  deRosset  de 

Fleury. 
de  Mon  regard  (marquis),  p.  Amelot. 
de  Monregard  (barons)>  p,  de  Chan»> 

baribac. 
de  Mons,  II.  69,  189. 
de  Mons  de  Cabreirolles,  II,-57. 
de  Mons,  p.  de  la  Roque, 
de  Muasabert,  p.  Goishard^ 
de  Monspey ,  II,  37. 
de  Monatrelet,  V.  deJamboarg* 
dn-Mont  Jll,  488. 
dn  Mont  de  Bainatt,  II,  38. 
dn  Mont  de  Braulieu.  Il,  38. 
dn  Mont  deCooraet,  III,  488. 
du  Mont  deLage-Rideao,  II,  38. 
de  Montagu  d'O,  II.  3a 
de  Mootagut,  II,  190. 
de  Mon tagnt  (barons),  v.'de  Verdelio, 
de  Montaiguitlon  (marquie),  y.  AutiA 

de  Villemontée. 
de  Montaran,  p.  de  Rocher 
de  Montard,  V,  999. 
de  Montanbaa,  p.  de  Flotte, 
de  Montaorant,  ir.  Igonain. 
de  Montaoroux  (marqnia),  p.  I4ii»* 

barH. 
de  Montaii»ier-(d<n€s),  v.  de  Seint»» 

-Maure, 
de  Montant  (berone),  v.  de  Voisina.  .. 
de  Montbst  (nMaU«s)^.eu  Baxtoo.   .. 


488 


«ABU  oàmiMàMMé 


de  MontbretoB,  ir.  d«  Marqaat. 

de  Monthrun,  II,  5g. 

de  Montcalm  Goson,  II,  Sg. 

de  lf«iifteha«Tet  (lMV«oe)r  r.  é'Âm» 

phemet. 
de  Montciel,  i^  Terrier, 
de  Mentelére  (narquie),  r.  de  Gà» 

ronde, 
de  Montilardier,  p.  d'ÀMe». 
de  Mont  d'Or.  II,  4e. 
de  la  MoMteilhe.  ir.  d'AoUer. 
de  Monteudre,  II.  4o. 
de  Montetqmoo,  V,  33i« 
dn  M  ontet-la-Terred»,  II,  4*. 
da  MoDtet,  <p.  de  Fiaten. 
de  M ontfaicon  (comlea),  «t.  é'ààkh* 

mer. 
de  Montfancon,  II,  4t. 
de  Montfemuid  (cealee),  «^  dO'Fi*- 

boomet. 
de  Montferret  (aiar(|iiifl),  ir.  de  Ber* 

rai. 
de  M oniflear  j,  p,  de  GmiùH, 
de  Montfort,  II,  4i. 
de  Moetforl,  p*  d'Andv4é 
de  Montrvron,  p.  Gamier. 
de  Montfnron  (mar^nje),  p.  d*  Vai* 

belle, 
de  Montgaoger  (maeq.),  p.  doG«eet» 
de  MoBtferiDOnt,  p.  Ôroiiet. 
de  Montglaa  (marqaia),  «r.delierfey. 
de  MoalgomaMrj,  l,  49t. 
de  Montgneea»  r.  de  f3«atier  et  Go»* 

chard. 
de  M onlhnclion,  I,  33«. 
de  MoBligd7;II,43. 
de  MonUllet,  II,  43. 
de  MoBtillet,  p.,  de  Redre* 
de  MoDtian,  II,  69^ 
de  Montiaatia»  p.  de  GntllMBaw 
de  Montléana  (comtei)»  p.  de 

roB. 
de  MoBtlenn,  II«  43. 
de  M oatlivaall,  p,  Gtiyea. 
deBftoBtoMgBj,  p.  Blaepit. 
de  M ontmartel^.  PArie. 
de  M ontmeiaa  (aarqnia),  «r.  d*A*od 
de  MoBtniirel,  p.  d'Angeanee. 
deMBntmerilloBv]I,44. 
de  Montmnrat,  III,  49a. 
de  MontoisoB  II,  46. 
de  Montontsin,  p.  de  RebaadL 
de  MontpaoB,  ».  d*  Paore. 
de  Montpent  (d'Ainesy),  IV,  45&. 
de  MoBtpesat  (oierqnie),  p*  de  Tr4>* 

molet. 
d«  Montpiaiair  (eeaifea)»  p,  di»Brn«; 
deMontpoaillan  (baron*),  «i.SMtiate. 
deMoBtraM4,  p,  da  Tillet. 
de  MontMMrei»,».  Teidj. 


I. 


de  Montréal],  II,  46. 

de  Montrenil  (marqiae),  p.  de  Mea» 

cberolle*. 
de  Montrer el  (cook),  p»  de  la  Bei 
de  Montreroat,  p.  de  Permult. 
de  Motttri  (comteeV  P' 
de  Moatriebard,  II,  kj. 
de  Montricoax,  p.  dr 
de  Mo*trogaon.  Il,  3ii« 
de  Montrond,  If,  4f . 
de  Monter  n,  47. 
da  Meal-âeint-Mactia  (riceaitee),  r. 

deGraffonil. 
de  Meakiâreaa»  p.  Jobelot. 
de  Monral,  p.  de  Fresaaa. 
defil«rvac%V,a59b 
de  Morancè  (baroaa),  p»  Chtfponaya 
de  Moraad,  II,  4ê. 
de  Morard  d' Aroaa^  H,  4IL 
Horean  de  la  Rocbelte,  HI,  4g«b 
Moral,  U,  48, 4d7  r  M*  ^>>  IV,  47S. 
de  Moreton-CbabriMantr  IK  7>* 
de  Blorgeé,  II,  y  3. 
de  Morlaa,  II,  190. 
de  la  Morre,  II,  79. 
de  la  Morte,  III,  4f  e. 
de  Morteaax,  ea  Laagoedee»  lU»  égS. 
de  Morteavx,  ea  Neriaandie^UK499k 
de  Mortiéres,  p.  de  la  Plancbe. 
de  Morvgltiei»(ooa«ree),  p.  LaèM. 
de  Moanard,  ea  Poitea,  II,  7& 
de  la  Bietàa,  II,  7». 
de  U  Motlittd'UMeea,  «.  Viert. 
de  la  Motte,  II,  73. 
de  la  Motte-Berbier  dta  MeBi,  V,  Sia  4 
de  U  Motte  da  BniL 
de  la  Motte '^ridontet',  A  de  Beao^ 

fort  de  Moatboia^ier. 
des  Motte»  (me#9.)*  ^  d'Baaetaine. 
dn  Monnet,  II,  74. 
MoBcbet  de  Vanaelle.  II,  7:4- 
de  Monleydier,  lO,  4#;  V,  44ai 
de  Moulina  II,  fê. 
Monllart,  II,  7a. 
de  Monta j,  II,  190. 
de  Mooaé  (▼icomtea)^.  p.  da  Vojwr 

d'ArgenaoB. 
de  Mogaane,  III^  496. 
Mngnet  de  Varange,  UX>  4t6. 
de  Mulinen,  II,  76. 
de  Mnrat,  I,  490. 
de  U  Mnre,  p,  de  Rhriàfer 
de  Mnrean,  p.  MUat. 
de  Moriaaia,  e.  d'Aaberf  oa. 
de  Mnrol  (niarqni^,i^*d*fiataiag. 
Mnanier»  11^  77.. 
Mnanier  de  la  Conrer«#ii«»  U»  y%i 

III,  496. 
Mnatel,  111,498. 
de  Mn*  j,  m,  499. 


.-TAMtéE  GEirEBALT. 


4^9 


N 


del^ailaillac  (marq  ),  p.  du  Ponget. 

deNadal.V,  333. 

de  Naga,  IV,  i. 

de  Naiac.  JI,  78. 

de  Najac,  v.  Ginesté. 

de  Nam.  II.  78. 

Namy  de  la  Forêt,  IV,  3. 

Nanre,  IV",  3. 

de  Nancrê  (comtes),  y.  DreuA. 

de  Naiitorre,  II,  85. 

de  Nantes,  en  Daupbiné.  II,  85. 

de  Nantes,  en  Provence,  II,  86. 

de  Nantuiiil  (barons),  v  de  Vergcur. 

Nantier,  en  Normandie,  II,  86. 

de  NantouilJet  (comtes),   y.    Lnlle- 

niant. 
de  Nar bonne»  Ilf  190. 
de  NarciUac  (martjais)»  Pandin. 
Narilin.  IV,  3. 
de  Nattes  d'£stagnoI,II,  87. 
de  Naturel,  II»  87< 
Nau,  en  Anjou»  II.  88. 
Nan,  en  Bretagne,  II,  88. 
Nan»  à  Paris.  Il,  87. 
Nan  des  Arrpentis,  II,  88t 
Nandin,  II,  89. 
de  Natiroj,  11.  69. 
Nautonnier,  11,  89. 
de  NavaiUes  (barons),  v.  d'EscIanx. 
de  Navaisse,  IV.  3. 
de  Navarro,  v.  Arance. 
de  Naveunes,  ç.  Lampinet. 
N«vi^r,  en  Lorraine,  11,  89. 
Navier  de  la  Beriicre,  II,  89. 
Nny  de  Richecourt,  IV,  4. 
de  Na>lies,  II,  89. 
de  NédoncUel,  IV.  4. 
de  Néel  de  la  Caillerie,  IV,  5. 
de  Néel  de  Caïron,  IV,  6. 
de  Néel  Sainte-Marie.  II,  89. 
de  Néclle-Falry,  V,  33*. 
Neret  de  Lérjr,  II,  90. 
de  Nesœond,  IV,  7. 
de  Nettan  court,  IV,  9. 
de  Neublans  IV,  6. 
le  Neuf,  II,  90. 

de  Nenfiize.  (barons),  v.  Cancbon. 
de  Nonfville,  H,  69. 
àù  Nenfrille,  u.  Crètien. 
de  la  NeufviUe,  i^.  le  Quien. 
de  Neuillj,  v.  Jacqnot. 
de  Neoiette»  y.  de  Briois. 
de  Nenvic  (marquis),  v.  de  Mellet. 
de  Neuville  (comtes),  n,  deLatUe. 


de  Nevet,  II,  91. 
de  Neyret  11,  91. 
de  Neyrieo,  IV,  10. 
Nicud,  IV,  10. 
Nicolaï  II,  91. 
Nicolas  de  la  Coslo.  II.  gn, 
Nicolau  de  Poussin,  II,  g-i. 
Nicole,  en  Dauphiué,  II,  q-j. 
de  la  Niepce,  IV,  11. 
du  Nièvre,  II,  99. 
de  Nizaro  (princes),  ir.  de  BrancuSi 
de  NoaiJIan,  II,  g5. 
Noble  d  o  Rrvest,  IV,  i4. 
des  Nobles,  IV.  l4. 
de  Noblet,  en  Beaace,  II,  96. 
de  Noblet  do  Chennelelte,  II,  96. 
de  Noblet,  «>.  Thibaud. 
dn  Nod  de  Cbarnage,  II,  96. 
Noël,  II,  97. 
Noël  de  Vonisy,  II,  97. 
de  la  Nogarède,  H,  97. 
deNogeut  (barons),  v.  de  Rancher. 
de  Nôgent  (comtes),  ç.  du  Tillct. 
de  Nogentel  (vicomtes),  v,  de  Graim- 
berg. 

dnNognésII,  98. 

de  Noioviile  (comtes),  »,  Durey. 

Noir  de  Lancin,  II,  98* 

de  Noiivos,  II,  99. 

de  Noirmoutier  (ducs),  v.  de  la  Tré- 
moiile. 

Nompére  de  Cbampagny,  IV,  i5. 

le  Normand,  IV,  16. 

le  Normand  de  Brelletrille,  V,  a34. 

le  Normand  d'ËtioIes,  II,  99. 

de  Normanville,  II,  100. 

de  Norvilie  (comtes),  v.  d'£»ptnaj- 
Saint-Luc* 

de  Norvins,  <».  de  Marquet. 

de  Notaire,  IV,  16. 

Nottret  de  Saint-Lys,  II,  10a. 

Noury,  à  Orléans,  II,  10a. 

du  Nony,  II,  io3. 

de  Noviant,  IV,  16. 

de  Novillars,  ».  Girod. 

de  Noyellcs  (marquis),  ».  de  France. 

de  Noi.eroy,  II,  io3. 

du  Noael,  ».  Rapine. 

de  Nuchèze,  II,  io3. 

deNully,  IV,454. 

de  NuUy,  ».  de  la  RochcrPoocié- 

de  Nupces,  II,  190. 

le  Ny  de  ILersausou,  IV.    i9. 


V. 


6a 


1 


490 


«AILS  GBHâUIiC. 


O 


*0,  IV,  17. 

d'O,  (marquis),  p.  de  Montagn. 
d'Oberlin.  II,  io4. 
OdartdeRillj.IV,  19. 
Odde-Bouiut,  II,  io5. 
Odoart  doVillemniBon,  IV,  19. 
Odoiii,II,io6;IV,  19. 
d'OfFray,  II,  106. 
d'Oilliamson,  II,  106. 
d'OUelet,  II,  107. 
d'OlargoM  (barona),  v.  de  Tliésan. 
Oliret,  IV.  ao. 
Olivier,  an  Comtat,  IV.  46o. 
Olivier  de  Beanjarry,  II,  107. 
Olivier  do  Clos,  II.  108. 
de  rOlivier  de  Reottier,  II,  108. 
Ollier  de  Champfort,  II,  io8. 
d'OlIiéres,  9.  George. 
Ollivier,  en  Bretagne,  IV,^9a. 
d'Olonne  (com.),  v.  de  la  IVemoille. 
Olymant,  II,  108. 
Onflfroj,  on  Honfroy,  II,  108. 
Onfroj,  en  Normandie.  II,  109. 
Onfroy,  an  comt^  d'Eu,  II,  109* 
d'Ougîea  (barons),  ».  d'Arband. 
d'Onz-en-Bray  (comtes),  v.  Pajot. 
d'Oraison,  II,  109. 
d'Oraison  (marqnis),  ».  deFalqne. 
d'Orange  (princes),  v,  de  Chàlons. 
d'Orchamps,  IV,  aa.  a3. 
'd'Orcières,  IV,  aa. 
d'Ordre  (barons),  »,  dn  Wicqnet. 
d'OrfeuIle.  IV,  a3. 
d'Orges,  II,  iio. 


d*Orgera],  »,  Barroia. 

d'Orglandes,  IT,  110. 

d'Or^cneil  (barons),  »,  deTilbet 

d'Ongny,  1, 49. 

d'Orival.  IV,  a4. 

d'Orlan  de  Poligoac  V,  ai;. 

d'Or1«ans,IV,a4. 

d'Orléans  de  Rére,  II,  1  il. 

d'Ormenaat  (marquis),  ».  Boilonxet. 

d'Ornac,  ».  Bmnoan. 

d'Oro  de  Pontonx,  II,  1  ix« 

d'Orry,  II,  1  la. 

d'Orsans,  III,  4a. 

d'Orval  (dncs),  ».  deBéthnne^ 

d'OrviUe,II,  lia.      ^ 

d'Orvilliers  ».  Vialart. 

Oryol  d'Aspremont,  III,  43.: 

d'Osmond,  IV,  44. 

d'Os8ary,IV,49. 

d'Ostrel,  II,  lia. 

Oudan.n,  ii3. 

Oodet,  II,  ii3.    ' 

d'Ourches,  II,  ii3. 

d'Ouroner  (marquis),  ».  de  Grivcl. 

Ootrequin,  rV„46i  V,44a. 

d'On  ville,  en  Normandie,  (4  familles 

de  ce  nom),  II,  ii4. 
Oarrelenil,  II,  ii4. 
d'Ouvrier,  IV,  4;. 
d'Oyselet,  II,  ii5. 
Ozanne,  II,  i  \h. 
d'Osery,  ».  Hulot. 
d'Ozillac  (marquis),  »,  dEaparbes. 
Ozillard  de  Villemanay,  III,  ii5> 


de  Pacins,  en  Dauphiné,  II,  ii5. 
de  Pacy  (barons)^  ».  de  Goajon  de 

Thnisy. 
de  la  Pagerie,  p.  Tascber. 
Pages  II,  190. 
Pages  d'Assas,  II,  118. 
de  Pages  de  Copons,  II,  ii5. 
Pages  de  Maaren,  II,  116. 
Pages  de  Porcariès,  II,  116. 
de  Pagny  (comtes),  ».  Jobal. 
delà  Pailleterie,  »,  Davy. 
Paillot  de  Loynes,  H,  116. 
PajotdoViIlers,IV,47. 
de  Palbasse,  U.  i55. 
de  Palluau  (comtes),  ».  de  Cléram- 

bault.   . 
de  la  Palnd,  ».  de  Beauvoir. 
d«  Paméle  (btrons),  »,  de  Blondel. 


de  Pampelnne,  11,165. 

de  Panât  (eomtes),  ».  d'Adbèniar. 

Pandin  de  Narcillac,  II,  105. 

de  Panisse,  «».  de  Marc-Tripoly. 

Pape  de  Saint-Anban,  II,  IÔ6< 

de  la  Papotiére,  ».  rÉcuyer. 

de  Parabére  (comtes),  p.  de  Momas. 

dn  Parc,  II,  i56. 

dn  Parc,  »,  de  Lavechef. 

Parchappe,  II,  157. 

de  Pardaillan,  ».  Daulède. 

de  Pardaillan  (comtes),!»,  de  Momas- 

de  Pardaillan  (vicomtes), ir.deSègur* 

de  Pardessus,  IV,  48. 

Parent,  II,  190. 

de  Paris,  à  Paris,  II,  157. 

Paris  de  Branscourt,  II,  i58. 

Paris  de  Forfery,  II,  i58. 


\ 


TABLE   OKHKBALE. 


Paris  de  Montmartal,  II,  1^7. 

PâritdaPhilippières,  II,  i58. 

de  Pariaol,  IV,  53. 

Paruot  de  Senailly,  II,  i58. 

de  Parny,  v,  de  Forges. 

Pascal  de  8(ito)a8,  tl,  l58. 

de  Paschalis,  v.  deGuUhem. 

Pasqoier  de  Franclieu,  IV,  54. 

du  Passage,  11,  69. 

Passera!  de  Silans,  II.  i5g. 

de  la  Paslore,  I,  99  ;  IV,  55,  475. 

Pastureaa,  'IV,  57. 

Patry,  II,  iSg. 

de  Paulmj,  V.  Voytr^ 

du  Parillon,  v.  Ollivier. 

de  Pariot,  II,  iSg. 

dePajan  de  la  Garde,  II,  i5g. 

Pajen  de  la  Bucquière,  V,  aSd.  et 

de  Peccaduc  (vicomtes),  v.  Piot. 

4*1  i*eirou  de  Bar,  II,  iSo. 

d«  Pelafol.  II.  i6j. 

Pelet,  eo  Artois,  II,  160. 

Pelissoo,  IV,  57. 

Pellas  deMaillaae,  II,  161. 

Pelletier  de  la  Garde,  II,  161. 

le  Pellejr-Menneto»,  tl,  163. 

le  Pelley-Saint-Loap,  II,  163. 

Pelourde,  II,  162. 

du  Peloax,  en  Uauphioè,  II,  163. 

du  Pelonx  de  Clériveaa.  II,  i63. 

Pêne  de  la  Borde,  II,  i63. 

PenfentenyoD,  II,  i65. 

de  Penthièvre (comtes),  ^.  de  Brosse., 

du  Perchay,  v,  de  Guirj. 

de  Perdrix,  en  Danphinè,  I^,  i64. 

le  Pereuno,  II,  i64..  _ 

de  Peret,  en  Qnercy,  H,  i64. 

des  PèricKpns  (barons),  if.  Gewiier. 

de  Périgpao  (barons),  ir.  do  Ro^set* 

do  Fleûry. 
de  Périgueux,  V,  a55. 
de  Perissol,  II,  i65. 
de  Pernan,  if.  Gedoyn. 
du  Pérou,  ».  de  Berau4. 
de  Perrachon,  II,  i65. 
de  Perrault,  II,  i9à. 
de  Perray,  if.  Harpaillé. 
Perreau,  V,  a58. 
Perrcnot,  IV,  57. 
Perret,  en  Dauphin é,  II,  166. 
Penrey,  IV,  5S. 

de  la  Pej;riÂre  (marquis),  v.  Laniy. 
Perrin,  en  ProTonce,  11.  166. 
Pârrin  de  Brassa c,  II,  167. 
Perrin  de  Précy,  II,  166. 
do  Perron,  p.  Anu*en. 
Perrot,  II,  191. 
Perrotin  de  Uannond,  IV,  59, 
Ferrotin  de  Bellegarde,  IV,  59. 
perrotin  de  l'Btaag,  IV,  69. 


49s 


du   Perroux  (comtes),  v>  Goiithier 

d  Auvillars. 
de  Persan  v.  Doublet, 
de  Persange,  ir.  de  Laurencin. 
du  Pertuis,  II,  igi. 
Petiot  de  Taillac,  IV,  &60, 
Petit,  II,  69. 

du  Petit'Thouars,  v>  AnberL 
de  Peyrelongue,  u.  Anber. 
du  Peyruax,  II,  191. 
de  Peysac  (marquis),  v.  dn  Ma5« 
de  Philibert,  II,  19a. 
de  Philippières,  9»  Paris, 
de  Plat,  I,  49. 
de  Picot,  U,  69.  193. 
Picot  de  Peccaduc,  IV,  60, 
de  Pifdone  d'Héritot,  IV,  Ga. 
de  la  Pierre,  IV,  6k. 
de  la  Pierre  de  Fiemeur,  II.  i^^. 
de  la  Pierre  de St.-Hi!uÎTe,  II.  igS. 
de  Piguan  (ibarqois),  ».  de  iSdSvfai. 
le  Pileur,  II,  69. 
de  Pi!es  (marquis),  ir.  de  Forlia. 
du  Piihon,  en  Danphinè^  II,  193. 
de  Pilles  (barons),  if.  d'Andrée. 
de  Pilles,  (comtes),  if.  de  Gironde. 
Piilod  en  Picardie,  H,  194. 
de  la  Pimpie,  II,  194. 
du  Pin  de  la  Guèririêre,  11,  igô* 
du  Pin,  V.  d'Ëntraigues. 
du  Pin  (marquis),  v.  Chai>Jot. 
Pinetoo  de  Chambrun,  II,  igS* 
Pingre,  II,  6i|i  IV,  67. 
Pinguet,  II,  70. 
de  Piiiienx,  v.  du  Boucxic. 
de  Pins,  ly,  68,  4^5;  V,  44a. 
de  Piolant,  if.  d'Avian» 
de  Pioluiç,  II,  196. 
de  Piosin,  n.  de  Signier. 
Piot  de.Çonrcclles,  II,  196. 
Piquet,  II,  70. 

Pitois  de  Chaudenay,  II,  196. 
de  la  Pivardî^.  e.  H,  197. 
de  U  Planche  de  Mortiéres,  H,  197*. 
de  Plancy  (barous),  ¥.  Gudart  d'Au-^, 

cour, 
de.  Pianquery  (comtes)^  if.  de  Ron-.. 

rherolies. 
des  Planques  II,  198. 
de  Plastalf<*.  V.  ^59. 
du  Pleis,  H,  198. 
dn  Piessis-Richeiicu,  II,  igS. 
do  Ple^ns-Villetle  (marqut*;,  »».  Vil- 

letle. 
de  Pîenmïxtin,  (marquis*),  v.  Vituré^ 
de  Plo\  ï^T  (de  Beaux),  II.  19g* 
Plnsbel.  en  Champagm».  Il,  199. 
de  P.nvié.  II.  199. 
de  Plurinel,  II,  300.. 
de  Poiilé,  If.  de  Afalherbe/ 
de]E*olUârt,II,  aotf.. 


49* 

de  Poillol  d«  Lailly,  II,  9oo. 

de  Poîiitp»,  IV,  75. 

de  Poisteax,  IV,  73. 

de  Poisieox,  9.  if.  Gn^rin. 

de  Poli^nar,  ».  d'Orlan. 

de  Polignj,  en  Frinébe-Comiè,  IV, 

74. 
de  Po%nj,  «1  Danphinf ,  I^',  7^. 
de  Pollud,  II,  300. 
de  Pommerot,  V,  a4o. 
de  Pommolin,  V ,  a57. 
de  Ponchat  (barons),  v.  de  Ségnr. 
de  Poiifrac,  v*  de  Fabre. 
dePonnat,  II.  aoi. 
de  Puns,  en  Dauphiné,  II,  aoi. 
de  Pouaan,  v.  de  la  Briffe, 
de  Ponawrd,  II.  70. 
da  Pont,  en  Daaphiné,  II,  90t. 
do  Pont  de  Compiègne,  IV,  jô. 
dePontdiliier,  II,  901. 
de  Pontamès,  IV,  78. 
dn  Pont  Bellanger  (marq.),  v.  d'Am- 
phernet. 

dn  Pontcallec,  p.  de  Gner. 

dn  Pont  dn  Châtean  (vicomtes)  v.  de 
Beaoiort-Montboisaier. 

de  PoutcbevTOn  (bar.),  p.  da  Tillet. 

dePontis,  II,  aoi. 

del'ontonz  (marqnia),  «f.  d'Oro. 

de  Pont-le-Roj,  9,  Miron. 

du  Pont  Saint -Pierre  (marqvi»),  y. 
deRohcheroUra. 

Popin,  en  Champagne,  aot. 

de  Porcariés  (barons),  v.  Pages. 

d^i  Portai,  V,  437. 

de  la  Porte  de  Lissac,  II,  aoa. 

de»  Portes,  II,  ao3. 

de  Portes-(marqni8),  v,  de  Budos. 

de  Poriric  (barons),  if.  d'Espinnse. 

Poterat,  en  Champagne,  II.  903. 

do  Poiigetde  Nadaillac,  V,  969. 

de  Ponilljj  en  Lorraine,  H,  903. 

Ponllain  de  Ponlo,  II,  ib5. 

Poullain  de  la  Ririére,  II,  9o5. 

Poullain  de  Trémons,  II,  9o3. 

Ponllain  dn  Val,  II,  9o3. 

le  Poarcean  de  Tremeac,  IV.  84. 

d^  Poosaan,  p.  Nicolau. 

du  Ponj  de  Bonnégarde,  II,  -io5. 

de  Poyanne  (marquis),  i».  deBayiens. 

de  la  Pnjpe,  II,  9o6. 

de  la  Prade,  v.  de  Lonpiac. 

de  Pradel,  v,  deBeandtanii  et  daCiiu- 
tray. 

de  Pradine,  if.  Colla. 


TABT.E    CÉN1ÎBALC. 


de  Praîllj,  v.  Hnason 

de  Praslin  (ducs)-  ».  deClioisenl. 

dePréanxlII.  85;  V.442. 

dePrécipiano.  IV,  86. 

de  Prècy  (romtes),  ».  Perrin. 

de  Prégentir,  ».  Gras. 

de  Préroilhac,  ».  de  Vigier. 

do  Pressignj,  ».  d'Amorezan  et  Mé» 

nnge. 
de  Pi  élevai,  II,  306. 
de  Prétôt  (barons),  ».  d'Orglandcs. 
de  Preuilly  (barons),  V.  Frotier. 
de  Préral  ».  Mnateil. 
de  Prèville,  ».  de  Graa. 
le  Prèroat,  I,  93. 
le  Prévost  du  Barail,  IV,  87. 
Prévost  de  la  Croix,  II,  307.' 
le  Prévost  dlray,  IV,  90. 
Prévôt  de  la  Force,  V,  379. 
dos  Prez  (barons),  ».  Thibaud  de  No- 
blet, 
de  Prignj,  ».  Hiant* 
Frost,  en  Lyonnais,  II,  307. 
de  Provenchères,  IV.  93. 
de  Proviseat,  ».  dn  Guet. 

du  Prudhomme,  II,  190. 

de  Prud'homme  du  Roc,  V,  974. 

delà  Prnnntède(niarq.),v.  Benoiat. 

Prunier  de  Virieu,  II,  907. 

do  Puget,  en  Languedoc,  II;  9o8. 

de  Pugeï  de  Bàrbantanne,  II,  368. 

du  Puget  de  Roquebrune,  II,  9o8.~ 

du  Puget  de  Téonides,  II,  3o8. 

de  Puginier,  ».  Lanréns. 

PuKnet  de  Bois  vert,  II.  309. 

du  Piiîs,  en  Hainant,  II,  309. 

du  Pnisac,  «».  Thibonlt. 

du  Puitunter,  (barons),  ».  de  Bemon. 

de  Pojol  (marquis),  ».  de  Thesau. 

de  Huley,  »  Gedoyn. 

de  Pombeke,  ».  d'Rchaiite. 

de  Pnpetières,  v.  dtf  Virieu. 

Pusel  de  Boursières,  IV,  gî.  • 

de  Putlecotte,  IV,  93. 

du  Pny,  II.  190. 

du  Pny.  en  Périgord,  V.  981  et  443. 

du  Poy  d'Anché,  ».  Gay. 

de  Poy-Calvary  (comtes),  p.  Gui»- 
card. 

do  Puygaillard  (barons)^ ir.  de  liten* 
mont. 

de  Poymicbel,  p.  de  Loques. 

de  PnydRenaud,  ».  de  Mallévaud. 

de  Pnyvallier,  ».  de  Malet. 

de  Puy  vert  (marquis),  p.  de  Roox. 


TiBLE  oiHÉBALB 


495 


àe  Qadt  li^andfrkronn,  V,  a83. 

de  Qnnnléal,  11,  ai  a. 

Quarré  d'AHgny  II,  aia. 

Quartier,  II,  ai3. 

Qnatrebarbes,  IV,  9S. 

Qaatresola  de  Marolles,.  II ,  a i3. 

de  Quden  de  Stner,  K,  ai3. 

de  Queleu  de  la  Vide-Cheralier,  II, 

ai3. 
du  Qaellenec,  v.  Io,Goff. 
de  Qiieniper  de  Lanascole,  II,  ai3. 
de  Queogo  de  Crenolle,  II,  ai4. 
de  Qucngo.  v.  Henri. 
Quentin  de  Gbompcenetz,  I,  i49. 
de  Quentr<>7,  v.  Gérard, 
de  Qnerareon  (barona),  v.  de  Tal- 

houet. 
de  Qiierriêre,  V,  a4] . 
du  Quesne,  en  Normandie,  II,  ai4. 
Qnesneau,  Ht  2i4. 


du  Qnesnel  de  Coupigny,  IV,  96. 

du  Quesnoy,  en  Boulonnais,  H,  ai5. 

dn  Quesnoj,  en  Normandie,  H,  aiâ. 

de  la  Queille,  IV  96. 

le  Quien  de  la  Neufriilc,  II,  oiS, 

Qoiéret  de  Rionvilie,  II,  -216, 

de  Qaincanson,  II,  a  16. 

de  Quincerot,  V.  d'Harangnier. 

deQuinchj  (barana),  v.  de  Blondel. 

de  Qnincien,  v.  de  la  Maladiére. 

de  Quinrize  (marquis),  v.  Pitoic. 

de  Quinemont,  II,  317* 

de  Quinevillp,  v.  d'Ancel. 

de  Quingoy,  IV,  99. 

Quinot,  IV,  loo. 

de  QuinsoD,  II.  a  17. 

de  Quintanadoihe.  II.  ai7. 

Quintin  de  Kcrgidiou,  IV,  100. 

de  Qniqueran-Bei'inien,  II,  aiy.. 

Quirit  de  Coplaine,  II,  a  18. 


R 


deRabast«DS,  II,  190. 

Rabateau,  II,  avS. 

de  Rabandi  de  Grèsea,  IV,  io3. 

de  Rabaudi  de  MoDlotissin,  IV.  101. 

de'la  Rabliére  (marquis),  <r.  de  Broc. 

de  Rabot,  v.  Lebrun. 

de  Racapé,  II,  ai8. 

de  Raciie  (princes),  v.  de  Bergbe*. 

Raclet,  IV,  10a. 

de  Raffetot,  p,  de  Canonville. 

de  Raigeuoart-Gournây,  IV,  46t. 

de  Raimondis,  II,  a  18. 

de  Ramade,  au  Comtat,  II,  319. 

de  Ramade  de  Friac.  H,  aif). 

deRamalaelle,«^.  d'Aodiberteld'Au- 

trie, 
de  Ramband,  II,  aao. 
de  Rambouillet  (marquis),  p.  d'An- 

gennea. 
Ramey,IV,  10a. 
de  Rancher,  II,  aao. 
de  Rancbin,  II,  190. 
de  RancoDoot,  II,  aao. 
Rapine,  II,  aao. 

de  Raray  (birona),  v.  de  Laucry. 
de  Raacas,  II,  aaa. 
de  Rflssiots,  p.  de  Janbert. 
du  Rastel,  II,  aa3. 
de  la  Rate,  II,  190. 
de  Ravel  (marquis),  p,  d'Estaing. 
de  Ravenel,  II,  994* 


de  Ravenaberg  (barons),  p    de  Né^ 

doncLel. 
de  Rayiialdy,  IV,  io4.  • 

de  Réaumont  (barons),  v.  delà  Poypc. 
dclleboulet,  II.  aa4. 
deRecbignevoisin,  IV,  io4. 
de  Reconrt,  1, 9a.  V,  366. 
Rcgnard  deLagny,  H,  aa6. 
Regnnult,  en  Daiiphiné,  II,  aoj. 
Regnanlt,  i  Paris,  II,  337. 
de  la  Regniére  eu  Guienne,  II,  027. 
de  Regnsse  (marquis),  p.  Grimaldi* 
de  Reidellet,  1*1.  337. 
de  Kely,  II,  a3o. 

de  Réméon,  en  Orléanais,  II,  a3o. 
rIeRemond,  en  Danphinè,  Il.aSi. 
de  Remoud-Modéne,  II,  a3i. 
de  Remonde,  II,  33i. 
de  Remonval,  p.  Taisue. 
d**  P4emu»at.  Il,  23i. 
de  Renaldy,  IV,  io4. 
de  Renencdalo,  ou  mienx  Rc::cdatr, 

V,  i85. 
de  Kenevillc,  p,  Putteroltr. 
Renier  d'Upaix,  II,  333 
de  Renoard,  p.  d'Audric. 
de  Reppelin.  Il,  333. 
de  Rère,  p,  d'Oriéaiis. 
de  Reaie,  p.  Aubert. 
deRetourtour  (barons),  p.  de  7'our- 

non. 


494 


TABLE   otniMXMX» 


de  Rctz'deBi-csso!es,  II,  a3a. 

deRevel.  p.  FloUe. 

deReveroDjr-Srfint-Cjr,  II,  a33. 

deReverseaDx.  v.  Guean. 

do  Revrst,  If.  Noble. 

deRejiialII,333;lV,]o3. 

de  Rejnics  (barons),  p.  de  Seguin. 

de  lUan*  (niarqiiU),  v,  d«  Faltri. 

Ribicr  de  >  illebruase,  11,  a34. 

Ricbard,  II,  a34. 

de  Richao.  eu  Daapbiné,  II,  a34. 

du  Richeboorg,  »,  Botochvr,  Qoentin, 

et  de  Toustain. 
de  Rickecourt,  v.  de  Nay. 
de  Richenioat   de  Richardson ,  tl , 

a34. 
de  Ricqtiebuurg,  (baron»),  ¥.  de  Dioa. 
de  Ridouet.  IV,  loB. 
du  Rira  de  la  Cciutnre,  IV,  106. 
du  Rieu  de  Maiaonnenre,  II.  a36,  IV, 

de  Rigaad  de  Rajac,  II,  ai3. 

Rigord,  II.  .i43. 

de  Rigonliérea,  ».  de  Lart. 

de  Rillj.  V.  Odtrl. 

de  Rioiogne,  v.  Rouaaeaa. 

de  Rion*.  p.  de  Gautier. 

Rionlt  de  Bois-Rioult,  IV,  109. 

de  Ripvrt,  en  Daapbiné,  II,  a43. 

du  Rival,  p.  du  Serre. 

de  Rjvarol,  II.  a44. 

de  RiTette  de  Baux-Orange,  II,  944. 

delà  Rivière,  IV,  la. 

de  Ja  Rifière,  en  Picardie,  II,  a45. 

de  Rivière  rie  la  Mure,  II.  a43. 

de  la  Rivière  (com(e«),  v.  de  C^ttera^. 

de  RoannaJa  (duca),  p.  Gouffier. 

de  Robài,  V,  a85. 

Robert  de  Villetaneuae,  II,  a46. 

de  Rubiac,  y.  de  Tremolet. 

Robin  de  la  Trembla  je,  II,  a46. 

du  Roc,  V.  de  Micbel,  et  de  Pru- 

d'bomnie. 
de  Rochambeau  (conilea},  p.  deVi- 

meur. 
de  la  Ro]çhe,  eo  Bretagne,  IV,  iia. 
de  Rocbe  (marquia),  p.  de  Brun, 
de  la  Rocbe,  p,  Delpj. 
de  la  Rocbe  (comtes),  p.  de  Flotte  de 

Montanban. 
do  la  Rochea^ni«nd,  II,  947  ',  V,443. 
delà  Rocbe-Bernard,  IV*  ii:>< 
da  la  Rocbe  de  Blauzac,  IV,  i&l. 
de  Rocbeblave,  v.  da  Raatel. 
ifela  Rocbe-Boiiaaeau.  v.  deFcsquea. 
de  Rocbecolouibe,  v.  de  Serre, 
de  Ja  Rocbe-Coromirra  (baron;»),  p.  de 

Barrai. 
de  la  Rocbe-Conrcillon,  v..  du  Ser- 

reaa. 
4»  Rocbefort,  ta  Vitraraia,  II.  ^a. . 


de  Ruchdfort,  en  Francbe-Comté,  II, 

aSa. 
de  Rocheforl  d'Allj,  IV,  197. 
de  Rocbffurt  d'Anronae,  IV,  ia5. 
de  Roclirfort-PIeuvaut,  IV,  lai. 
de  Rorbefurt  (romiea),  ».  de  Lariao. 
de  Rocbefort,  y.  de  Molina. 
de  la  Rocbe  de  Gtane,  II,  aSa. 
de  la  Rocbe-Graton.  tf.  Goguet. 
de  la  Rocbe  de  GuijDpa  (barone),  «r. 

Coquet, 
de  Rocbemtlejr  (comtes),  v.  69  Vil- 
la ra. 
de  Rocbe  de  Moutillet,  IV,  111. 
de  la  Rocbe-Ponclé. 
do  la  Rocbepot  (comtes) ,  p.  d'An- 

gennea.^ 
de  la  Rocbe  da  Ronaet,  II,  946. 
de  Rocbca,  II,  190. 
de  Roches,  v.  de  Vareillea. 
de  la  Rocbe  Saint- André,  IV,  ii5. 
de  Rocbetaillé,  v.  Ebaudy. 
de  la  Ruchette,  v.  Moreau. 
de  la  RorboTnrpin  (barooa),  p.  do 

Cbambray. 
de  Roclefr-Tariera,  V,  386. 
de  Rocozel  (marqaia),  v,  de  Roaset. 

de  Flenrjr. 
de  la  Rode,  p.  de  Seneicergnes. 
Roger  de  Cbampagnolle,  11,  953. 
de  Rognjr,  p.  de  Signier.        r/ 
de  la  Roirie  (vicomtes),  p.  Tuflia. 
dp  Rolland,  en  Guienne,  V,  3ai» 
de  la  Romagéie,  p.  le  Groiog.- 
de  Romaint  (TÎcomtea).  p.  de  Ver-  . 

geur. 
Romanet,  II,  70. 
de  Romanet,  4  Paria*  II,  954. 
de  Romanet  de  Beandiner*  |I.  954. 
de  Roma«at  de  fieaunn,  II,  965. 
de  Romanet  de  Préparin,  U»  953. 
de  Romefort  (comtes),    p.   d«  Di-. 

nissan. 
de  Romme,  en  Dauphtnè,  II,  954. 
de  Roncberollea,  II,  :i54i  IV,  198. 
de  la  Rongère  (marqnia),  p.  Q'^*^*' 

bardea. 
de.  Roan^,  V,  307.  . 

de  la  Roque,  II,  190. 
delà  Roque,  en  Armagnac,  II,  9Ô5. 
de  la  Roqne,  p.  da  Maa. 
de  la  Roqde  de  Mon»,  V,  3q9» 
de  Roquebrune,  p*  ûttUiauma  atd*. 

Roqnigny. 
de  Roquefeuil,  I,  49. 
de  Roquefort  (marq,),  p.  de  la  Salle, 
de  Roqnemartînr,  p.  d'Anbe. 
de  Roqnevaire,  p..  da  CSobre  et  d«,. 

Flotte, 
de  Rtiqnigny  de  Bulonde,  II,  955. 
de  RoacommoB  (conte»),  p,  l>iU^.  ^ 


I 

L 


TABLE   GINEBâLT.. 


49: 


da  Ro*naj  (comtes),  p.  B«rLi«fr  du 
Mets. 

Ro«ny  (marqnis),  «».  deBéthaae. 

de  Rossél  IV,  lag. 

de  Rosset  de  Fleur  j,  II,  956 

de  la  Rostide  (marquis),  <».  de  Gai' 
bert. 

deRoiiffiac  (rorates),  p.  des  Raaux  et 
de  Vojer  d'Arg^soa. 

de  la  Rougemaison«'  p.  de  Bar. 

de  Roogemont,  V,  3 16. 

de  Rougeniont,  v.  Gauthier. 

Rouillé  de  Préaux,  II,  aôy. 

do  Ronre  (marquis),  p,  de  Grimoard 
de  Beauvoir. 

Ro'naaeav  dé  Chamoy  II.  957. 

Rousseau  de  Rimogne,  II,  958. 

Roussel,  II,  338. 

RoDSselolde  Cherry,  IV,  i35. 

Ronsset  de  la  MarteJliére,  II,  958. 

deRonssille  (vicomtes),  p.  de  Taille- 
fer. 

de  Roussillon  (comtes),  p,  de  Mdlar- 
mej  et  de  ToomoD. 

de  Ronville,  p.  de  Blanquet. 

de  Roux,  II,  190. 

le  Roux,  rn  Artois,  IV,  i38. 


de  Rniix  de  Gn::bcrr.  II,  958. 

de  Roux  de  Hnyvert,  II,  969. 

de  Roux  deSainte-Cruix,  II,  95^. 

le  Roux,  p.  Coula. 

du  Rouzet,  p.  de  ia  Roche. 

leRojr  du  Gué.  II,  960. 

le  Roy  d  Haiiterive,  II.  960. 

le  Roy  de  Macey,  IV,  i3g 

de  Royan  (marquis),  p.  de  ia  'JV^' 

moille. 
du  Royer,  V,  65. 
Roycrde  Saint-MkanU,  II,  960. 
des  Roys,  II,  963. 
de  Roaan  (comtes),  p.  de  Diirfurt. 
de  Roxel,  en  Qiiercy,  IV,  i.~>9. 
de  la  Rozière  (marquis),  p.  Carlet. 
de  Rozières,  en  Lorraine,  II,  9S1. 
de»  Roaux,  II,  961. 
de  Rodes,  111,  184. 
de  la  Rue,  II.  70. 
dn  Roe',  II,  969. 
de  Ruffry  (comtes),  p.  de  Damas, 
de  Ruins  de  la  Péroiise,  II,  963. 
de  Ruppicre  (barons),  p.  de  Morand. 
de  Rupt,  II,  963. 
de  Rurangf ,  p.  le  Duchat. 
Rayant  de  Cambronne,  II,  965. 


S 


de  SabU  (marquis),  p,  Colbcrt  et  de 

Servient 
deSacco,  II.  96.3. 
Sachant,  II,  964. 
Sachet,  II,  964. 
de  Sachy,  II,  70,  s64. 
d«  Sacqucnay.  II,  9tt4« 
Sarriste,  de  Malviradell,  964. 
de  Sad»>Msxan,II,  965. 
de  Sadelet,  p.  de  Guiramapd. 
de  8afalin  d'Anbenas,  II,  ||65. 
deSagey,  11,  965. 
Sflguaa  de  Moacetz,  II,  966. 
deSaigny,  II,  966. 
de  Sailiaiis,  IV,  i4o. 
de  Saillans  (marquis),  v.  d'Estaing. 
de  Saillans  (barons),  p.  de  Serre. 
de  Saillant,  IV,  i4i. 
Sain  de  Boi»-le-Comte,  IV,  i43. 
Saincric,  II,  II,  969. 
de  Sainscy,  v.  de  Marchai, 
de  Saint-Aignan  (ducs),  p.  de  Bean- 

viliiers. 
de  Saint- Alvère  (uarqvia), ir.  de  Los- 

tanges. 
de  Saint-Amovr   (comtes),  p.  de  la 

Baume, 
de  Saint- Andéôl  (b«r«n»),  p.  de  Mal- 

«ntel. 


de  Saint- Andiol  (merqnis),  p.  de  Va- 
radier. 

de  Saint-Auban,  p.  Pape. 

de  Saint- Aubin,  p.  le  Gendre  etTver. 

de  Saint-Baussaitt  (barons),  ff.  ù« 
Thierry. 

de  Saint-Belio,  II,  966. 

de  Saint-Bria  (marquis),  p.  de  Lan- 
b«rt. 

de  Saint'Charoas,  II,  267. 

de  Jàaint-Cirgues,  p.  Bofaier. 

de  Saint-Clair  (marquis),  p.  Vidard. 

de  Saint-Christopbe  (barons),  p.  d'A- 
luye. 

de  Sainte-Croix,  p,  d'Escorches,  de 
Roux  et  de  Venant. 

de  Saint-Cyr,  p.  de  Beliemare,  Jam- 
bon Reverooy. 

de  Saint-Uenis  dn  Breuil,  IT,  967. 

de  Saint- Denis  d«  Verraine,  II,  96  J. 

de  Saint'rfOenis  (barons),  p.  Agis. 

de  Saint-Denys  (comtes),  p.  Jach«- 
rcan. 

de  Sainte-fsstéve  (comtes),  v,  de  B.iS' 
cbi. 

de  Saint-Étienne  (barons),  t».  de  C«- 
biron. 

de  Saint-Ferréol,  II,  969. 

de  Saint-Ferréol,  p.  Sibact. 


4  9^  TABLE 

ie  Siiint-Fona,  ».  dT^ersen. 

«leSaiot-François,  II,  369. 

de  Sainte-Gemine  (comtes),  if.  d'An- 

digaé. 
de  Ste.-Gemme  (barons),  p.  La^nier. 
de  SaiaUGeorges,  111,  3i2. 
deSaint-Georges,  v.deFadate,  Gront 

et  Jacqiiemet. 
de  .Saint-Géran  (comtes),  p.  de  la 

Guicbe. 
deSainl-Gcrinaln,IV,  i44. 
de  Saint-Oermain  (uarq.),  p.  d*OiI' 

liamson. 
de  Saint-Gerrais  (ricomtes),   p.  de 

Seimandy. 
de  Saiat-Gilj,  v.  de  Vassal, 
de  Saiiite-Herinine,  II,3oe. 
de  Saint-Hiltiers,  v.  de  Bernage. 
de  Saint-Habert,  IV,  i44. 
deSainte-Jalle  (roarqaia),  v.  deFor- 

tia  et  de  Tlioloa. 
de  Sainte- Jaiie  (barons),  v.  de  Va- 

range. 
de  Saint-Julien,  II,  3oi. 
de  Saint- JuJien  (marquis),  9.  de  Fer- 

rier. 
de  Saint-Jnst,  en  Picardie,  II,  3oa. 
de  Saint-Just  d'Aiitingues,  II,  3o9. 
de  Saint-Jnst  (barons),  v.  Godart 

d'Aucour. 
de  Salnl-Lary  (marfjuis),  v,  de  Mont- 

lezun. 
de  Saint- Lavrens,  ».  de  Brandin. 
de  Snint-Léger,  v.  Paillot. 
de  Saint-Louis,  v.  Duranti. 
de  Saint-Luc  (marquis) ,  v.  d'£spi~ 

nay. 
de  Saint-LjB,  v.  Nottret. 
de  Saint-Marc,  V,  358. 
de  Saiot-Marc,  en  Provence,  II,  3o3. 
de  Saiot-Marcellin,  V.  des  Séguins. 
de  Saiixt-Marcq,  p.  le  Clément, 
de  Sainte-Marguerite  (barons),  v.  de 

Thomas, 
de  Sainte-Marie  d' Agneaux  II,  3oa. 
de  Sainte-Marie,  v»  G  elle,  de  JSéel  et 

Rapine, 
de  Saint-Martin,  IV,  i48. 
de  Saint-Martin,  enLimosin,lI,  363. 
de  Saint-Martin,  v.  d'Avoine  et  de 

Bar. 


oéNÉRALir. 


àv  Saint-Métrriu  (niarqnls),  v,  <!« 

Quelen  de  Stuer. 
de  Sainte^Mesme   (marqnis) ,  v.  de 

l'H6pitaL 
de  Saint-Michd,  »,  Gujot. 

de  Saint-Moris,  II,  3o4. 

de  Saint-Offange,  II,  3o4. 

de  Saint-Ouen,  V,  61. 

de  Saint-Ours,  II,  3oâ. 

de  Saint-Paer  (marquis),  »,  Groal. 

de  Saint-Palais,  v.  Landes. 

de  Saiut-Pern,  en  Bretagne,  II,  3uâ. 

de  Saint-Pierre.  V,  35o. 

do  Saint-Pouange  (marquis),  p.  Col" 
bert. 

deSaint-Priest  (comtes),  p.  deGai- 
gnard. 

de  Saint-Privé,  II,  3o6. 

de  Saint-Queutin,  II,  307. 

deSainte-Radegonde,  ».  Girard. 

deSaint-Romi,  »,  Guiot. 

de  Saii^t-Remy.  II,  ÔOf. 

de  Saint- Remy  de  Valois,  IV,  iâ4. 

de  Saint-Roman  (comtes),  9. de  Serrf . 

de  Saint-Rome,  ».  Gualy. 

de  Sàiot-Rome  (barons),  v.  de  Jooglii. 

de  Saint-Savournin,  ».  de  Guast. 

de  Saint-Sernin  (barons),  v.  de  Bus- 
seul. 

de  Saint-Simon  (marquis)^  p,  Dex» 
mier. 

de  Saiat-Sonplet(comtes),  i^.  de  Go\i- 
jon  de  Thnisy  et  de  Vergeur. 

de  Saint-Sulpice  (barons),  p.  de  Bo- 
nardi  et  Ebrard. 

de  Saint-Triver  (barons),  p.  Griller. 

de  la  Sainle-Valentine,  p.  de  Maitre^ 

de  Saint-Valier,  p.  Cochet. 

de  Saint-Venant  (comtes),  p.  d'Os- 
trel. 

de  Saint-Vensa  (marquis\  p.  de  Sa- 
lages. 

de  Sainfc-Victor  (marqnis),  v.  de  Gas- 
tilion. 

de  Saint-Vincent,  ».  de  Fauria. 

de  Saint- Vrain  (barons),  p.  de  Kar- 
nazef. 

de  Saisseval,  II,  3o8. 

du  Saix,  I.  de  Gmol. 

de  Salabert,  ».  de  Mengin. 

de  Salaberrj,  II,  70;  ».  Irnmberry 


de  Saint-Maur  (comtes),  p.  de  Sucre,      de  Salendrenque  (barons),  p.  de  Bu- 


de  Sainte-Maure,  IV,  149. 

de  Sainte  -  Maure  -  Montansier.,  IV» 

149. 
de  Saint-Maurièe,  Ily  3o3. 
de  Saint-Maurice  Falletans,  II,  3oa. 
de  Saint-Maurice  (marquis),  p.  de 

Barbeyrac. 
de  Saint-Mauris'  en  Montagne,  IV« 

i5a-,  V»  392L' 


celly. 

de  Sales  de  Saléies,  U,  3o8. 
de  Saignes  (barons),  p.  de  Palhasse. 
de  Salies-Sttlinis,  IV,  i56. 
de  Salives,  II,  3o8. 
de  Salivet  de  Foucheconrt,  II,  3o8; 

V,3a5. 
de  la  Salle  de  Roquefort,  II,  309. 
de  la  Salle  (marqois),  »,  de  Caillebot. 


TABLE  OÉHÉaAU. 


497 


ée  Salmon  de  Cbasldltar/II,  5to. 

de  Solomon,  II,  3io. 

de  Salaces,  H,  3i  v 

de  S«  iTÛog,  II,  3 1 1. 

de  Salve,  en  ProTenee^  U,  3ii. 

de  Salrertyll,  3ii. 

de  Sambncy,  II,  3i9;iy»  i58. 

de  Sampigoy,  9,  Hasaon. 

deSampjgnj  (oomtea),  ik  Fâria  de 

MontiDaitel. 
de  Sancé,  v.  de  Ridenet. 
de  Sanilrana,  v.  de  Cardoa» 
Sangain,  II,  3i3. 
de  Santans,  II,  3ia. 
de  Santeul,  H,  3i3. 
de  SaporU.  II,  9t3. 
de  Saqni,  II,  3i3. 
de  la  Safdière.  p.  Grillet. 
Sarragoz,  II,  3i3. 
de  Sarraiin  II,  3i3. 
SarrauB  de  fieaanont,  II,  3i4. 
de  Sart  (marq.),  if»  de  BoomoaTÎHe. 
deSar»field,V,  33o. 
de  Sartigea,  II,  3i4. 
de  SartiUy,  ».  dn  Hommali. 
de  Strtiae,  IV,  i6i. 
dç  Sartonx,  »:  Dorand. 
de  Sanaj  (Burqnia),  ¥.  de  Barban-^ 

çoia. 
de  Saaaenage,  II,  3i4. 
<|e  Satolaa,  v.  Pascal, 
de  Seocièrea,  II,  3iâ. 
de  SaulieOy  II,  3iâ. 
de  Saalnot,  IV,  i6a. 
de  Saolt  de  Naraillea  (barona),  9. 
d'Arrac  de  Vignes. 

de  Sanlx-TavaBnes,  II,  3i5. 

de  Sanlx,  9.  Eapiard. 

de  la  Sanmés,  9.  de  Chanaleiilea. 

de  Sannier,  en  Périgord,  V,  333. 

de  Sanroj,  9.  Durej. 
de  Saoasac  (barons),  9.  de  Charbon- 

•    net. 

de  Sanases,  9.  Durand. 

deSanvan  d'Araaion,  IV,  169. 

de  Sanreterre,  9.  Ijadrocat. 

de  Sanvian,  9.  de  Gep. 

deSairerdan  (barons)  9.  deLostanges. 

deSairignj,  f^.  Cochet  et  dn  Hamel. 

de  Saronmin,  II,  3i6. 

deSaxi,  ll,3i6;IV,  i64. 

de  Scépeanx,  II,  Siy. 

de  Scey,  II,  3 17. 

Scot,  en  Brela.';pe,  II,  Siy. 

Scot  de  la  Mesaugère,  II,  3 18. 

de  Sebaatiane,  II,  3i8. 

de  Séchelles,  9»  Hérault. 

de  Sécherai,  ir.  le  Graa. 

de  Sediéros  (ricomtes) ,  9,  de  Lan- 
tilhac. 

deSegonne  (baroBa)«  9,  deBardoo. 

V. 


Ségnin,  II,  3a6. 
Ségnia,  flb  Ronergne,  II,  SaS. 
^Ségnin  de  GaUeranges,  II,  3a6. 
de  Ségnin  de  Reyniéa,  II,  3att» 
desSégnina,  11,  3a6. 
de  Ségnr,  en  Gniennc,  V,  34o. 
de  Ségnr,  eu  Rouergne,  V.  346. 
de  Ségnr  de  Doisaac,  V,  344. 
de  S^nr  de  Frana,  V,  343. 
de  Ségnr  de  Lnjnea,  V,  349. 
de  Seignan  {marquis),  9.  Casteraa. 
deSeignelaj  (marq.),  4liColbert. 
de  Seignenret,  II,  3a7. 
de  Seillana,  9.  de  Gratiam 
de  Seimandy,  II,  334;  IV,  i64. 
de  Sellea  (comtes),  9.  de  Béthuoe. 
Semin  deBransac,  II,  397. 
de  Semonrille  (marquis),  9,  Hognet* 
de  Seuantes,  9.  de  Harart. 
de  Senas  (barons),  9,  de  Gerente. 
le  Sénéchal  de  Kercado,  II,  397. 
de  Senégra  (barons),   9.  d'AIichonx. 
de  Sénés  (barons),  4».  de  Gantier. 
de  Senexergnea,  II,  3a8. 
de  Sennecourt,  V,  Goyer. 
de  Senneville,  II,  33i. 
deSen8,II,33i. 
le  Sens  de  Follerille,  II,  a3i. 
le  Sena  de  la  Vallée,  II,  33t. 
de  Sentis,  IT,  Saa. 
de  Séranconrt,  9.  dT . 
de  Serbonnes  (barons),  9.  de  Brmiel. 

de  Serches  (ricomtes),  9»  de  May. 

de  Sermanches  (baroua),  9.  de  Tri- 
cornot. 

deSéroziV,  i64. 

de  Serrant  (marquis),  9.  de  Walsh. 
dn  Serre,  II,  33a. 

de  la  Serre,  en  Limosin,  II,  33a. 

dn  Serre  dn  Rival,  IV,  i65. 

de  Serre  de  Rochecolombe,  II,  33a. 

de  Serre  de  Saint-Roman,  II,  33a. 

de  la  Serre,  9.  d'Aroux. 

dn  Serrean,  II,  333. 

deServande,  II,  333. 

de  Sèment  de  Sablé.  H,  933. 

de  Serviéres  (comtes),  9.  de  la  Poype. 

Servin  de  la  Grève.  II,  334. 

de  Servon  (comtes),  p»  Amelot. 

de  Sery,  9.  Neret. 

le  Seurre,  II,  334. 

de  Sevignon  (comtes),  9.  de  la  Gni- 
che. 

de  Sejtrea-Canmont,  II,  334. 

deSéze,  II,  70. 

deSibert  de  Comilloii,  II,  335. 

Sibnet,  IV,  168. 

Sicard,  II,  335. 

de  Si  champs,  9.  de  t.arenne. 

de  Siéyéa,  9.  de  Varadier. 

de  Sigand,  11,336. 

63 


498 


TABLE   GÏJI^AALS. 


deSi(pûer,II,336iy,949. 

de  Sigojer  (nar^oit),  9.  d*  liMdet. 

àê  Signjf  V.  de  Bruc. 

de  SUaB«,  v.  Passerat. 

dn8iU«MI,336. 

de  SiUol,  11,336. 

Simon  II,  337. 

Simon  d' Arque  ville,  II,  337. 

de  Sin  (marquis),  y,d'Ao«it. 

de  Sinetj,  II,  337. 

dp  SioBgeat,  if.  de  Laiier. 

de  Sirord,  v.  de  Baas, 

de  Solages,  II,  337  ;  V,  5ê^ 

dn  Solier,  II|  338. 

do  Solier  d'Andans,  II,  338. 

da  Solier,  #.  Guette. 

de  Soliers,  II,  338. 

de  Solmjgaac,  V,  374. 

de  Solomiac,  II,  190. 

de  Somb«rr«ttte  (baroaa),  ¥.  d'Ea« 

quille. 
de  Someir»,  II,  33g. 
de  Sommati,  II,  339. 
Sonnet,  II,  339. 
de  SoDiie,  II,  339* 
Sorber,  en  Béant,  IX»  SSg. 
de  Sorcj,  H,  34o. 
de  Sorcjr-aur-Meoie  (comtea))  #.  de 

Choiaeul. 
Sordet,  II,  34o. 

de  Sorgnes  (barons),  ^.  de  Samboey. 
Sorin,  II,  34o. 
de  Soucj,  V.  de  Ficte. 
Sondant,  II,  70. 
de  Sonlengis  (vicomtea),  y.  de  la 

Grange  d'Arquin. 


Souillé,  m,  i€8. 

Souplet,  II,  34o. 

de  Soordeval,  v.  lOrNeuf. 

de  Soumia  (barons),  i^.  dttCiSteias. 

de  Sooatre,  p.  do  Mas. 

de  Soyans  (marquis),  p.  de  la  Tour— 

du-Pin. 
de  Soyecourt,  II,  76. 
de  SoroB  (princes),  9.  de  Crnssôl. 
de  Sojrres,  II,  34o. 
de  Spens,  II,  S4l.        V 
deSpinette,  II,  34l. 
de  Spinola,  II,  34i. 
de  Stainrille,  v.  de  CSiôiseul. 
de  Staples  (vicomtes),  v»  de  Nédon— 

cfael.  '     * 

de  Steenrorde  (barons),  <n  de  la  Vie^ 

viUe. 
de  Strada,  IV,  168. 
de  Stuard  de  ChemiiHido,  II,  34i. 
de  Stner  de  Canssade,  9,  Qoelen. 
de  Suan,  IV,  189. 
de  Snblet,  II.  34e. 
deSucre,II,349« 
de  la  Sudrie,  IV,  169. 
de  Suëlbes  (barons),  v.  d'Aibéttor. 
le  Sueur,  IV,  170. 
deSugny,  en  Cbampagno,  IV,  170. 
de  Sugny,  en  Franche-Comté,  IV, 

170. 
de  Snin,  en  Picardie,  II,  349. 
de  Sully  (ducs),  v.  de  Béthune. 
de  Surville.  II,  343;  IV,  171. 
de  la  Suse  (comtes) ,  p,  de  Chomil- 

lart. 


d6  Tabafie.  U,  343. 

Tahureao,  II,  343. 

de  Taillac,  p.  Petiot. 

de  Taillades,  y.  de  Fandran,  et  Gril- 
let. 

Taillebot,II,344. 

de  Taillebonrg  (comtes),  y.  de  la  Tré- 
moiUe. 

deTai11erer,lI,  344. 

TaiUepied  de  Bondy,ll,  346. 

TaiIlevi8,II,  346. 

de  Taintegnies  (barons),  ».  le  Clé- 
ment. 

Taisne,  rV,  179. 

de  Talamer,  IV,  179. 

de  Tatbônel,  H,  346. 

de  Talleyrand-Périgord,  IV,  173. 

de  l'almond  (princes),  y.  de  la  ïré- 
moille. 

de  Talode,  v,  dé  Bernard. 


de  Tanonam,  en  Bretagne,  II,  347.   . 
de  Tanonarn  du  Plessis-Bsrdool,  II, 

347. 
de  Tanqnes  (barona).  v.  de  Dronllin. 
de  Tantonrille  (marq.),  <s  d'Oordios., 
Tardif,  II,  348. 

Tardif  de  fionrdesouUe,  IV,  ijS^ 
tardif  d'HamonviUe,  II,  348* 
Tardy  de  Moatravel,  IV,  176;  V» 

379- 
de  Tarante  (princes),  v.  de  la  Tth» 

moille. 
de  Tarko  (comtes),  «.  Dessoffy. 
deTartarin,II,348. 
Tsrtereau  de  Bertfaenontp  IV,  277. 
dn  Tartre,  II»  348. 
Tascber  delà  Pagorâe,  11,349. 
Tasaart  de  Belloy,  U,  70. 
de  Taulane,  y.  de  Liste, 
de  TaolifUB»  IV,  179. 


TABLE   aiNéBALI 


d^  l'auIigB»  (marqaM),  9.  dp  Blé« 

de  T«nr!ac  (WroM),  #.  d'Arnagnae 

do  Castaoet. 
de  l'arannea  (dvea),  if.  de  8avlx. 
d«  Tajac,  v.  Cavlet. 
le  Trllier-Blancbard.  «r.  Blanchard, 
le  Tellier  Saint-Victor,  M,  70. 
le  l'eUier-Vanbadon,  II,  Ség. 
d©  Templeri,  II,  3âo. 
de  IVnaace,  <r.  de  Saaeiérea. 
de  l'ende  (comtaa),  9,  de  Viatimille. 
de  Téoaidos,  9.  da  Pajet. 
de  Termea,  en  Qoercy,  II»  35o. 
'de  l'armont,  9,  de  May. 
de  Ternaat,  II.  35o. 
dn  Tente,  II,  35i. 

de  la  l'errade  (barena),  v.  dn  Montât, 
du  Terrail  (comtea),  9,  d'Ealaing. 
Terray,  II,  70. 

de  Tenrier  de  Montciel,  II,  35t. 
de  Teraac,  9.  de  Faydit. 
dn  Tertre,  en  Bonlonoala,  II,  35 1. 
du  Tertre  de  Benoiarille.  II,  36a. 
dn  Tertre  de  Malloy,  II,  553. 
dn  l'ertre  de  Mée,  II,  55s. 
de  Teaaières,  II,  353. 
de  Teaaon,  II,  355. 
de  Testard,  II,  355 
Teatu  de  Balincoart,  II,  355. 
Teyaaier  de  Chauuac,  II,  356. 
de  l'heaan  de  Pn)ol,  II.  356. 
de  Tberray,  9.  de  la  Bonlaye. 
de  Thèze  (barons),  9,  d'ingnimbert. 
de  Thiaagoa,en  Bonrbonnaia,  II,  35/. 
de  l'hiangea  (marqnis),  0,  de  Damas, 
de  Thiant,  11,357. 
de  Thiard  de  Bissay,  II,  357. 
Thiband  de  Noblet,  II,  358. 
l'biband  de  la  Pinière,  II.  358. 
de  Thibault  de  la  Carte.  U,  358. 
de  l'hibanlt  de  Pierreux,  II,  358. 
de  Thibaut  de  Guerchy,  II,  359. 
Thibonlt  dn  Puiaac  (1),  II,  359;  IV, 

473. 
Tbiboast,  IV,  180. 
Thibout  de  Berry,  IV,  181. 
de  Thibonville  (raar^uia),  #.  Lambert 

d'Herbigny. 
de  Tbieffries,  II,  359;  IV,  473. 
de  Tbiannos,  II,  36o. 
de  Thier,  II.  36o. 
Thierry  de  Donre,  II,  36 1  ■ 
Thierry  delà  Rotate.If,  36o. 
de  Thierry  de  St.-Banaaant  IV,  18t. 
de  Tbienlaive,  II,  8«i. 
de  ThieurUle,  II,  36i. 


(i)  Et  non  du.  Pwart,  çomt^9  00  a 
mis  par  erreur. 


de  ThiUChâreaariflam,  II,  36i. 

de  Thil  (marqaia),  9.  Jnbert. 

de  Thildoncq  (comtes),  ff.  Larchîer. 

deThiviile;II,369. 

de  Thoillier,  I,  356. 

de  Thola  (marquis),  9.  Gouffier. 

de  Tholet  (barona),  9,  de  Solages. 

de  Tholon,  IV,  i84. 

de  Tholese,  II,  363. 

de  Thomas  de  la  Valette,  II,  36). 

Thomaasîn,  II,  363. 

de  Tbomasain,  11,563. 

de  7*hon,  II.  363. 

dn  Thon,  II,  563. 

Thonier  de  Nnisement,  II,  969*. 

Thorel  de  Boconcé. 

de  Tliorigny,  9.  Lambert. 

de  Touars  (ducs),  9.  dé  la  Trtaioill  e. 

de  Thnisy,  IV,  x88. 

de  Tfauisy  (marquis^,  9.  de  Goujon. 

de  Thomery,  IV,  190. 

deThurey,!^.  Willin. 

deThydeMilly,II,364. 

deTilbourg,  IV,  191. 

d»  Thiihet  d'Orgueil,  II,  364. 

dn  1  illet,  II,  364. 

TiUette  de  Mantort,  II,  365. 

de  l'illy-Blaru.  II,  365. 

de  Tilly,  9.  le  Gardenr. 

de  Tisseuil  d'Anranx,  II,  366. 

de  Tivoley,  II,  371. 

Tollemer,  II,  37  a. 

de  Ton^bebcpnf  (marquis),  i>.'9acriste. 

le  Tonnelier  de  Bréteuil,  IV,  191. 

de  Tounoy,  9.  Hambert. 

de  Tonquedec  (comt.).  9.  deQuengp. 

de  Torcliefelon,  II,  373. 

de  Torcy  (marqnia),  9»  Colbert. 

de  Toron,  II,  373. 

de  l'oron  d'Artignosc,  II,  37  3. 

de  Torote,  II,  37a. 

de  Tortequenne,  IV,  193. 

du  Toi,  II,  373. 

de  Toncheboenf,  II,  375. 

des  Touches,  9.  Hersejpt. 

Toucqno^,  H,  374. 

de  Toulongenn,  f.  GasparJ. 

de  Tonrdoiinet  (ricom.;,  9»  de  Jous- 

aineau. 
de  la  Tour  dn  Pin,  II.  377;  V,  444. 
de  la  Tour  en  Voirre,  IV,  197. 
de  la  Tonr  de  Rorooules,  II,  385. 
de  la  Tour  de  3ainl-Panl,  II.  386. 
deTonrnehem,  v-  le  Normand, 
de  Tournet  d^H^rcaUs,  II,  387, 
le  Tourneur  en  Normandie,  II,  387. 
le  Tourneur,  en  Poitou,  II,  387. 
de  Tournier,  en  DanpWnâ,  II,  ^^. 
de  l'ouroîer  en  Provence,  II,  3&7. 
Tournoie  de  Bonneralet,  II,  396- 
de  Tournon,  II,  39f>  ;  IV,  463. 


5oo 


TABLE  civiBÀhT. 


a«  Tonmoa  de  la  ChÛM,  IV,  466. 
de  Tonra-ADr-Mame  (baroiu),  #•  Can- 

choD. 
de  Toaaiam  de  BiUy,  II,  SgS. 
de  Teustain  FrontÀosc,  II,  397;  Y, 

447. 
de  Tonstain  du  Mipoir,  II,  39S. 
de  ToasUin  de  Varendes,  II,  398. 
de  Tootenoys,  ir.  Bahfaasard. 
de  la  ToOTière.  II,  398. 
de  Trainel  (marqni*),  <^  deHarrille» 
de  Trebillan»,  9.  Boyer. 
de  Trecesson,  I,  ga. 
de  Treffort  (mariai*),  p.  Grollier  et 

d'Vm 
de  Treignac  (marquis),  p.  le  Groiog 

de  la  RoQagère. 
df  la  TreiUie,  II,  igo. 
de  TreiUe,  II,  398. 
de  iTrémanrilIe,  p,  EatièTre. 
de  la  IVrmbla  je,  p,  Robin, 
du  IVembloy,  II,  399. 
de  Tremigon,  II,  399. 
de  la  IVémoilLe,  II,  399. 
de  IVemoIet  de  Montpexat,  II,  4oi. 
de^VemoDS,  p.  Ponllâiii. 
de  Trémopt,  II»  iQ3. 


de  Tranqn^ioB  (biroBsV^de  Bat»; 

le  Tréaor  de  Fontenoy,  II,  4»a. 

deTreaaan  (contes), <r. delà Vergne» 

de  Tressemanes,  II,  407. 

de  TrestondaD,  II,  407. 

db  Treriilers,  IV,  900. 

de  Trieornot.  II,  4a8.   , 

de  Trimond,  II,  4o8;  IV,  90i. 

de  Trionville,  p.  Danzd. 

IVistan  de  Homsoy. 

Troterel,  II,  409. 

de  la  Trousse  (marquis),  p^  le  Hardy. 

de  Troyes  (ricomtes  héréditaires),  p. 

de  Mesgrigny. 
de  Trnchier,  II,  4io, 
de  Tmchis  do  MAle,  II,  4ii. 
de  T'Serroeloffs,  p.  Doncquev* 
de  TiibeBof  (barons),  p.  Lamy. 
Tudert,  en  Poiton,  II,  4ii. 
Tnffin  de  la  Hoirie,  II,4ii. 
Tngghe,  en  Flandre,  II,  4 1 3. 
de  la  TaHaye,  IV,  30i« 
de  Tnlles  de  Viilefranche,  II,  4i9^ 
de  TnllièreSflI,  4i3. 
de  la  Turcimère,  p.  Gohinr^ 
le  Tni^uier,  II,  4t3. 


u 


d'UHy,  p.  Alligret. 

d'Unchair  (vicomtes),  <».  Caudion. 

d'Upaix,  p.  Renier. 

dIJrban  (comtes),  p.  de  Fortia. 

d'Urgoiis  (comtes),  p.  de  Chambre. 

Urgoet,  en  I4>rrai9e,  II,  4^ V 


dlJrre,  H,  4t4. 

Urroy,  en  Bretagne,  Q,  4i5k 

dlJssel  de  Ch&teauvert,  II,  4iS^ 

d'Usés,  II,  4l6. 

d'Uzès  (ducs),  p,  de  Grasf^. 


du  Vache,  IV,  903. 

la  Vache,  IV,  aoa. 

le  Vacher  de  la  Chaise,  II,  4 18. 

de  Vacher  de  Saint-Maitin,  II,  4 18. 

de  Vachères,  v.  de  Bermond. 

de  Vachon,  en  Danphiné,  II,  4i8. 

de  Vadancooft   (riçomteê),   v.   de 

Blondel., 
de  Vahais,  au  Maine,  II,  4i,8. 
le  Vaillan,t  de  Barberille,  II,  4igt. 
Vaillant  de  Canmondel,  II,  419. 
de  Vaires  (marquais),  p.  Haanlt, 
d^  la  Vaiasiére,  II,  419. 
de  Vaitte  (comtes),  v.  Laleman. 
de  Vaivre,  v.  Gaillemin. 
dn  Val,  I,  34i  i  II,  70;  IV,  47a,  473. 
du  Vàl  de  Beaumontel,  II,  4ao. 
du  Vil  dq  D^n^ierre,  H,  49o^ 


do  Valabre^  1^  de  Gautier*. 

(le  Valady  (marquis),  p.  d'IzariK . 

de  Valat,  II,  4a  i. 

de  Valavoireu  II,  4ai. 

de  Valhelle.  II,  4aa.  , 

de  Valcrose,  v.  Imbert. 

de  Valdahon,  p.  le  Bœuf. 

Valentin  de  Villeneuve,  II,  4a9. 

de  ValentÎQois  (dacs),  p.  Grinialdi. 

de  Valemes  (vicomtes),  p.  de  Bean-^' 

fort  de  Canillac. 
de  Valemod,  II,  4a3k 
de  la  Valette,  «»,  de  Thomas, 
de  ValgorgR,  a.  de  Josseoin. 
de  Valier,  en  Guienne,  II,  4a3. 
Vafiée,  en  Lorraine,  II,  4a4. 
Vallée  d'Ëstrechevvlle,  II,  493^ 
4«  Vallejry»  v«  Gemares^  . 


TÂBtiC   GENlBAtE. 


5o\ 


de  ValKérv  fleomtes),  p»  4e  Monipejr* 

de  Vallet,  IV,  aoa.  • 

de  Vallea  de  Bobigoy,  II,  4a4.  < 

du  Valleteaa  de  Chabref  j»  II,  495. 

de  ValUns,  IV4a6/ 

de  Valmy  (duc4),  y.  de  KeUeKinaim.  • 

le  Valois,  IV,  ao3. 

d%  Valois,  i».  de  âaint-Remy. 

de  Valville,  I.  a9i. 

de  Vançay,  II,  4a6« 

Van-Dam,  II,  437. 

de  Vandœavra  (marqnia),  i».  de  Mes- 

grigny. 
Vanel  d'HénamesDÎI,  II,  497. 
de  Vanel  de  l 'Ile-Roi,  II,  4ia7. 
de  Vanolles,  II,  4a8. 
Vaqnerel,  II,  4a8. 
de  Varadier,  II,  4a8. 
de  Varages  d'Allemagne,  II,  439. 
de  Varange,  II,  499. 
de  Varange,  p.  Mogoet. 
de  Varaoges,  v.  d'Espringleê. 
de  Vareilles,  IV*  ao3. 
de  Vareilles,  v.  de  la  Brone. 
de  la  Varande,  «*.  MaUrt. 

de  Varenguebec  (barons),  p.  da  Hom- 

raet. 
de  la  Varenne,  II,  499* 

de  la  Varenne,  p.  de  Malleravd. 

de  Varennes  (marquis),  p.  de  Naga. 

de  Vassal,  en  Pèrigord,  11,  499. 

de  Vassart,  I,  99  ;  II,  190. 

Vassart,  en  Lorraine,  II,  433. 

de  Vassaux,  II,  433. 

le  Vasseur,  II,  70. 

le  Vassenr  de  Gnernonral,  II,  433. 

leVasst^r  d'Hermont,  II,  434. 

de  Vftssieux,  p.  des  Sègoins* 

de  Vasstnhac,  IV,  ao5. 

do  VatUaire,  IV.  ao7;  V,  444. 

Vatrin.  en  Lorraine,  II,  434. 

de  Vaubadon,  p.  le  Tellier. 

de  Vaubecourt  (marquis),  «r.de  Net- 
tancourt. 

de  Vanbersej,  p.  le  Gras. 

de  Vauborel,  II,  434.      , 

du  Vauborel ,  v.  de  la  Chambre. 

de  Vauceiles  II,  435. 

de  Vaucemiu  (baron»),  v.  Largentier. 

de  Vauoenné,  II,  435. 

de  Vanclicr,  I,  Ao. 

de  Vaaclcrois,  IV,  909. 

de  Vaucocour^  II,  435. 

de  Vaudre  (comtes),  p.  de  Hantefort. 

de  Vaudrey,  IV,  aog. 

de  Vaugonlois,  II,  39. 

de  la  Vouguyon  (ducs),  P.  de  Qoelen. 

de  Vauloger,  p.  de  Vabais. 

de  Vaulserre,  II,  437. 

de  Vaulserre,  {marquis),  p.  de  Cer* 
beau. 


du  Vanlt  (barous),  «r.  de  Digoîne. 

Vauquelin,  I^  437# 

de  Vaustin  (viconites),  p»  de  Graim- 

borg.  J 

de  Vaux.I,  5o;n,  438.  .7 

de  Vaux,  en  Dauphioé.  II,  438. 
de  Vaux,  en  Lorraine,  II,  4i8. 
de  Vaux,  au  Maine,  II,  438. 
de  Vaux,  p^  Edouard, 
le  Vavassour  d'Hérourille,  II,  7I. 
le  VarasseuT  de  Neuilly,  II,  71. 
de  Vavre.  II,  438. 
de  Vay,  II,  439. 
Vedier,  II,  439. 
de  VeiUac,  p.  de  Mèjanès. 
de  Vein y  d'Arbouse,  II,  439* 
deVellar,lI,44o. 
de  Vellexon,  p.  de  Barberot. 
de  Venant  d'Ivergny,  IV.  aii. 
le  Veneur  de  Beauvais,  II,  44o. 
de  Vénel,  en  Prorence,  II,  44o. 
de  Veniart,  II,  44 1. 
de  Venues,  IV,  an. 
de  Ventabren,  p,  da  Clèmens  et  de 

Qniqueran. 
de  Ventnillac,  II,  44i. 
de  Vantavon,  p.  de  Morges. 
de  Ventes,  II,  44i. 
le  Ver  de  Caux,  IV,  a  19. 
do  Vercbère  IV,  9i5. 
de  Verdaches,  p.  de  Gombert. 
de  Verdelhan,  II,  44 1. 
de  Verdelin  II,  449. 
de  Verderonne  (marquis),  p.  de  TAli- 
*    bëpiue. 
de  Verdillon,  II*  449. 

de  Verdoney,  il,  44a. 

de  Verdonnet,  II,  449. 

de  Verduzan,  I,  99. 

de  Verfçiuil  (barons),  p.  Brnnean. 

de  Vergennes,  p.  Gravier,     t 

de  Vergenr,  IV,  9i4  ;  V,  445. 

de  Vergeur  (barons),  p.  de  Goujon  de 
Thuisy. 

du  Vergier,  II,  443. 

de  la  Vergue,  V,  38o 

de  laTefgne  de  Tressan,  II,  443. 

deVcrgy,II,443. 

do  la  Verne,  en  Bourgogne,  IV,  aiô. 

de  la  Verne,  eu  Franche-Comté,  IV, 
ai6. 

de  la  Verne  de  Rhodes  (marquis),  p. 
de  Claris. 

de  Vern^ues,  p,  ào  Gautier. 

Vemct,  II,  445. 

des  Verneys,  II,  445. 

de  Verni,  en  Picardie,  II,  443. 

du  Vemois  II,  445. 

deVernosc,  p.  Gestes. 

Veron  de  Faraincourt,  II,  446. 

de  Verseillcs,  p.  G  uyot. 


r 


// 


5oa 


TABI.E  GENERAUX. 


de  Vertaay.  II,  446. 

ae  VerteiUac  {wtkrqùê)^  p.   d«  la 

BroQMe. 
de\^t«uil,  IV,  217. 
de  VWtiïJy,  if,  de  Harlna. 
de  VesiUe,  #.  Uary. 
deVétem,II,4«6. 
de  Vejnea,  II,  446. 
de  VejrÎDas,  p,  H^rard. 
|e  V«zin8(niarqais),  p.  d'Andigné. 
Viarlart,  d'Orviiliera.  II.  446. 
Vian  de  )a  Motte  d'Uaseau,  II ,  447. 
Viarl  de  TrooTille.  II,  448. 
de  Viaa,  II,  44». 

de  Vibrajre  (marquis),  p.  Haraalt. 
le  Vicomte,  II,  45a. 
Victon,  II,  45  a. 
de  Vidal,  11,453. 

de  ViOampierre  (comtes),  p,  de  Car- 
'  don. 

Vidard  de  Saint-Clair,  IV,  a  18. 

deVidart.  lV,9i9iV,385. 

delaViefville,  lI,46o. 

de  Viela,  p,  do  Labaj. 

de  Viennois,  II,  46 1. 

de  Vieux,  V,  344. 

Vigier,  en  Saintoage,  II,  46i, 

de  Vigier  en  Pèrigord.  Il,  46 1. 

Vigief  de  Prémiliiâc,  II.  463. 

Vignerot  du  Plessis,  II,  464. 

de  Vigaoi,  p.  d'Airac. 

de  Vignenllcs,  II,  465. 

de  Vignolles  II,  465. 

Vignpn,  II,  465. 

Vignon  d'Artas,  II,  465. 

de  Vignorj  (comtea),  p  Orry. 

deVignier,II,466. 

de  la  Vilalelle,  p.  de  M»j^ê, 

deVillages,  II,  466. 

deVillainM.11,467. 

du  Villard,  p,  de  CfaanaleUlea. 

de  Villarnoul  (marquisj,  p.  de  Di- 
goine-Janconri. 

de  ViJlar»,  II,  467. 

de  Villara,  en  Boorbonnais,  II,  469. 

de  Villars^n  Provence,  II,  469. 

de  Villar*-BraB€as(dacs),  9.  de  Bran- 
cas. 

S»  Villaraon,  p.  de  Gallon. 
d«  Ville  (marquis),  «r.  de  Ctnon. 
de  Ville  (comtes),  p.  de  Zarlaubeo. 
4e  Villebrosae,  p.  Bibier. 
de  Villefort,  p.  d'Icher  et  d'Isarn. 
de  Villefranclie  (marq.),  i^.deTalIes. 
de  Villefrancon,  p.  Frère. 
deVilléle,II,47i. 
de  ViilelBme,  11,47a. 
de  Villemanzy  (comtea),  p.  Oxillard. 
de  la  Villemenenst  (marquis),  p.  de 
liesqnen* 


daVillcmoiaoB,  p.  Odoart. 

dé  Vailemont  (marquis),  p.  de  Veinj. 

de  Villemootée  (comtes),  p.  Antié. 

de  Villcaor,  II,  473. 

de  Villemns,  p.  Btienao. 

da  Villeneave,  an  Dauphiné,  II,  479. 

de  Villeneaveare,  p.  de  Gasqoat  at 

Julliea. 
de  la  Villeneare  (marq.),  p.  de  Maa* 

de  Vilieoenv-e-la-Garde  (marqdis),  p. 

de  Tbomas. 
de  Villepaille,  p.  Lonlaj. 
de  Villeperrut,  p.  Pafot. 
de  Villequier  (dacs),  p,  d'Anmont. 
de  Villers,  p.  Goyer. 
de  Villers  (marqois),  p.  Pajot. 
de  Villers-la-Faye,  IV,  aao. 
de  Vilicra-Sexel  (marq.),  p,  de  Gram- 

mont, 
de  la  VUle-snr.IUon,  II,  469. 
de  Vilietananse,  p.  Robert. 
deVilJette,  II,  479. 
de  la  Viilatte,  II,  473. 
de  Viilette,  p.  Bellot. 
daVilliers,  I,  5o. 
de  Villemarest,  p.  Monllart. 
de  Vimeur,  II,  473* 
de  Vinay,  p,  Parchappe. 
da  Vinceliea  (barons),  p»  dv  Tartre. 
Vincent,  en  Daapbinè,  II,  474. 
de  Vincent,  originaire  de  Lorrain»  , 

11.473. 
de  Vincent  de  RambionyII,473. 
de  Vinchegnerre,  IV,  aax. 
de  Vindè  (vicomtes),  p.  de  MoraL 
de  Viools,  IV,  a^a. 
de  Vintimiile,  II,  474;  V,  3$5. 
de  Vioménil  (marquis),  p.  du  Haux. 
de  Viray  (marquis),  p.  de  Tonstain. 
de  Virica  de  I^anvoir,  II,  475. 
do  Virieu  (marquis),  p.  Prunier. 
Virion,  en  Lorraine,  II,  475. 
de  Visemal,  II,  476. 
de  Vissac,  IV,  aaa-,  V,  4ao. 
de  VitaliswJI,  476. 
de  Vitry  (ducs),  p.  da  l'Hôpital, 
de  Viviers  (comtes),  «^.Pajran. 
de  Voiccy,  v.  Benoit, 
de  Voisins,  II,  190 ,  476. 
de  Voissan  c,  II,  478» 
de  Voland  d'Anbenas,  II,  478. 
de  Volembert,  p.  Groat. 
da  Voltaire,  p.  Aroaet. 
de  Volvent,  p.  Bernard, 
de  Vosscy,  IV,  «85. 
da  Vottchot,  p.  Garnier. 
de  Vougécourt,  p.  le  Gros, 
delà  Vonlte,  p.- an  Lac. 


U 


TABLE  QEHEBÂLI. 


5o3 


w 


de  WaUh-Serrant,  IV,  a36. 

de  Wambourt,  en  Picardie,  II,  48o. 

de  Wandonne  (barons],  »,  de  Dion. 

Wargaire,  en  Lorraine,  II,  48o. 

Warin,  IV,  «Sy. 

de  Waaservas.  IV,  aS?. 

Watelet,  IV,  a38. 

de  Waubert,  II,  <  So. 

de  Wavrans,  II,  4di. 


de  Wavrin,  I,  92. 
daWicqnet.IV,  338. 
de  Waiafans.  IV,  aSg. 
Willin,  11,482,1V,  473. 
deWillol,IV,  a4o,V,4Ô9. 
de  Wismes,  IV,  a4o. 
deWis4ac,II,  482. 
de  Wyterthal  (barons),  Vf  v*  de  Ziir- 
lauben. 


d'Yenibergh,IV,24i. 

d'Yenne  (marqnis),  p.  de  la  Banme 

Sainl-Amoar. 
d'Ymbleval,  r.  dimbleval. 
Yon,  IV,  a4i. 


d'Yse,  en  Daaphiné,  II,  48a. 
Ysoré  d'Hervanlt,  IV,  a4a. 
d'Yrer  de  Saint-Aubin,  II,  48a. 
d'Yversen  de  Saint>Fons,  II,  48a. 


Zamet,  IV,  «43. 
de  Zeddes,  II,  485. 
ZoUer,  IV,  a44. 


de  Zurlanben,  II,  483. 
de  Zuyien,  IV,  a44. 
Zylof,V,4io. 


FIN  DE  LA  TABLE  GENERALE. 


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