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DICTIONNAIRE UNIVERSEL
DE
LA NOBLESSE DE FRANCE,
Gn Ouvrage contient un article ana)3rBé sur toutes les Familles
nobles do royaume, mentionnnëes dans le P. Anselme ; l'Arme*
rial-Général de MM. d'Hozier; le Dictionnaire de la Noblesse,
Îiablië , avec privilège du Boi, par M. de la Ghesnaye-des-Bois ;
e Tableau hbtoriquede la Noblesse» par M. de Waroquier; les
Gënéalogies des Masures de Plie-Barbe, par le Laboureur; les
Généalogies d'André duGhesne; les Nobiliaires de Gborier, de
Tabbé Bobert de Briançon, de Pitbon-Gurt, Meynier, dom Pel-
letier, Gutcbenon, Artcfeuil, Louvet, le marquis d'Aubais,
Blanchard y Palliot, Wlson de la Golombière , et dans les recher-
ches officielles de Bretagne, Ghampagne, Normandie, Bourgo-
gne , Picardie , Limosin , Guienne , etc. , enfin de toutes les prp-
TÎQces de France.
Par m. de COURCELLES,
■Ancien magistrat, cheralier et historiagraphe deplasienrs ordre!, éditeur
de /a continuation de i'Art de vérifier le$ Dates, et auteur de l'Hiê"
toire généalogique et héraldique deê Paire de France j de» grands-di-
gnitaire» de la couronne ^. etc. f etc., et du Dictionnaire hi»torique et
Hographique de» généraux français , depuis le onzième siècU jus-
ft^en i8aa.
TOME CINQUIÈME,
A PARIS,
AU BUBEAU GÉNÉRAL DE LA NOBLESSE DE FBANCE,
1|UB Dl siVBIS , n« 1 I 1, FAVBOCRG SAlKT-GBRHAIlf.
1822,
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DICTIONNAIRE UNIVERSEL
DE
LA NOBLESSE DE FRANCE.
ALBRET, sirène, pais duché, hai sirerie pu vicomte
cl^Albret, située ^ans les landes de Gascogne, et res-
serrée d'abord dans des limites assez étroites, s'étendit
dans la suite , et renfern^ait , avant la révolution , outr«
le bourg d'Albret, la ville de Nérac, qui devint le clief-
lîeu du duché d' - Ibret ; celles de Castel-Jaloux et
Montréal , ainsi que d'autres lieux moins considérables.
Elle embrassait une étendue de vingt lieues en longueur.
et d'à peu près autant en largeur. Oibeuhart a avan-
cé , mais sans preuves positives , que les sires d'Albret
descendaient des rois de Navarre. Un auteur du i4* siè-
cle les fait sortir au contraire de Garcias-Ximeoès,
comte de Bigorre , dont il place la mort en ^58 , et éta*
btit la descendance non interrompue des vicomtes d'Al-
bret depuis Gardas- Inigo, fils et successeur de Garcias-
Ximenèsrydont il place la mort à l'an 802; mais 9 indé-
pendamment de l'amovibilité des fiefs à cette époque ,
et jusqu'à la fin du 9* siècle, cette généalogie renferme
des contradictions insolubles qui doivent Ta faire reje-
ter; aussi tous les historiens dignes de foi se bornent-ils
à reconnaître, pour tige certaine des sires ou vicomtes
Ii«;réditaires d'Albret, Amanieu I*', qui mourut, l'an
1060 , d'une chute de cheval. Henri I, issu au i5* de-
gré d'Amanieu, obtint des lettres-patentes du roi Hen-
ri II 9 dtt 39 avrirV55c/, portant érection de la vicomte
L »
2 DIGTIOiriVAIBE Vl^lYCI^Jb
d^ Albrlet en duché. Ce prince mourut en 1 555 , laissant
de Marguerite d'Orléans, sa femme , Jeanne d^Albret,
reine d« Navarre, mariée , en 1548, avec Antoine de
Bourbon, duc de Vendôme, et par elle roi de Navarre
et duc d'Albret, père de Henri (IV)* appelé à la cou-
ronne de France en iSSg. Ses domaines 7 furent réu-
nis de droit lors de son avènement. Le duché d'Albrei
en fut détaché par Louis XIV, en i652, et donné avec
SCS dépendances , au duc de Bouillon , en échange des
principautés de Sedan et de Bfiucourt, mais sous la con-
dition que le duc d'Albret n'aurait rang et séance que
du 20 février i652. Les ducs de Bouillon ont possédé le
duché d'Albret jusqu'à l'époque de la révolution.
Armes : Les anciens sires d'Albret portaient : De
gueules plein; à partir de Charles I, sire d'Albret, con-
nétable de France, ils écartelèrent aux l'et 4 t/e Fran-
ce, aux 2 et 3 d'Albret. Les seigneurs d'Orval, formés
Ear Arnaud-Amanieu , 3' fils de Charles II , sire d'Aï-
ret, et d'Anne d'Armagnac , et éteints par mâles , le 10
mai 1524) ajoutaient à l'écartelure d'Albret une bor-
dure enerelée d'argent. La branche des seigneurs dç
Verteuilet de Yejres, formée au commencement du
1 4* siècle par Bérard , fils d'Amanieu lY , sire d'Albret,
et de Rose du Bourg, et éteinte par mâles, eM.i374)
portait de gueules plein. Les barons de MiossenS/i ajani
{»our tijge Etienne, bâtard d'Albret , fils naturel de Gil-
es d'Albret, seigneur de Castelmoron, et éteint le 3 sep-
tembre 1676, écartelaient au i contre-écartelé de Frqn-:
ce et d'Albret \ au 2 de sable a 2 lions léopardés d'or,
lampassés et armés de gueules y qv^i est H Aiguillon) au 0
de Bourbon, et au 4 contre-écartelé de Foix et de
Béarn.
d'ANCHE^ famille ancienne et distinguée, origibairf
du Poitou, qui paraît avoir pris son nom d'une terre
seigneuriale , située sur U rive droite du Clftin , à 4
lieues et demie de Poitiers, à 2 au-dessus de Vivonne,
et à 93 de Paris ^ et qui comprenait 12$ feux, ou envi**
ron 55o habitantii. Ëfle a fait, en 1739, parade vaut M»
GlairambauU, généalo^pte des ordres du rot, les preu^
ves de son ancienne extraction, remontées a Guillaume
d'Anché, 4cujer, seigneur de la Fajole et de Pufbojer»
0» là VOB1ES9B DB FftAlTGV. 3
«trft releràiile da cUiteân cle Civrây, ?ivànt en 1479,
contemporain et peut-être frère de Kerre d'Anché, sei-
gneur de la Brosse , écnyer do roi et commissaire aux
reraes des coioipagnîes de« ordonnances de S. M., dans
le» années 14B9, 1402 et 1497. Il donna sous ces dates
trois quittances scellées du sceau de ses armes, telles
qde les portent encore les membres actuels de cette fa-
mille. Les del^endints de Guillaume d'Anclié ont cons-
tamment s^i?i le parti de» armes , et se sont subdivisés
en plusieurs bratkches : 1^ les seigneurs du P'ôy-ii'An-
ché , maintenus dam leur ancienne extraction par ju-
Î^emetots des commissaire^ pour te régalement des tail-
e«» en Pôhou, des années i584 et iSqB, et par M. Ba-
rentin^ intendant i Poitiers /en 1667; 2"^ les seigneurs
de la Grêlière , mdn tenus , en 1 700 , par M. Begon ,
intendant à la Rochelle ; 3** les seigneurs de la K:>ur-
gonnière, des Renardières, de Fief - Richard , exis-
tants, et maintenus par nntendant de Poitou, en
iBôj ; i* les seigheûrs du lRe$$é et de la Borie , en An-
gonmois, existants en 174^9 ^^ maintenus, en 1666,
^ar H. d'AgUesSeau , ihtenaant de Limosin et d'An-
gouléme. Ces diversçs branches se sont alliées aux mai-
ikms d'Aitz, de BreiAetot du Bréuil-tlélion , de Géris,
des Gittôns , du JaÙ du Treuil , de Lambertje , de Mâs-
SbUgneS dé Souvigt^é, de la Mabôn- Neuve, de ]Monta-
lembert, de Hontberoâ , de Pattenày , de Pons, de Ra-
got, de Rechignetôisin , Robert d^ Boisytguier, de la
Rochcfbttcauld, de Tdrpîii, de Thibault, de Vol?i»
re, etc.
La branche de tHef-Kichàrd Subsiste eu U person-
ne de :
Pierre d'Anché de Vi^onne^ né le 17 féTrier 17S8,
neveux.
Armes : D'argent , âtt liôtt de sible , tanipassé , ar-
mé et couronné dé gtiëttles.
ANOER DU RERWSAN. Foytt pour l'origine de
crètte maisoh de chevalerie le tom. Iv de cet ouvrage ^
Â
4 DXCTIONVAIRE VHIVERSBL
An commencement du 1 7* siècle , un Anger, seignear
du Plessis-Anger, eut deux fils : Tainé , fut seigneur du
Plessis-Anger, etisa'posiérilés éteignit dans le même siè-
cle; le puîné, Jean-Pasquier A nger, seigneur delà Thcbau-
daie, cnerde la seconde branche,. épousa, en 1 647<» Matha-
rine LeGommandoux, fille unique de Joseph Le Corn-
mandoux, seigneur de Saint-Denis, du€los-Caro, etc^
près Ploërmel , évéché de Saint-Malo. Jean Anger,.ran
de ses fils, seigneur de Saint-Denis, né en i654r mort
en 17*17, Fut père de Jean Anger, seigneur de Saint*De-
nis, né en 1700, mort en 1766. Ce dernier eut pour
fils François Anger, seigneur de Kernisan, officier dis-
tingué, che. alier de Tordre royal et militaire de Saint-
Louis, loort en 1785, père de Jean-Louis>Marie-Maro
Anger de Kernisan, chef actuel de cette famille.
^NGO^LÉME, comté, puis duché-pairie, La ville
d^Angoulême , capitale de la province d^Angoumois, et
où siégeaient les comtes particuliers de cette province^
était habitée du temps de César par les Agesinales, Sous
Honorius , ce pays se trouvait compris dans la seconde
Aquitaine, avec laquelle cet empereur la céda aux Yi-
sigoths. Glovis , l'an 507 , ayant Stagné sur ces derniers
la bataille de Youillé , s'empara de l'Angoumois, qui fut
depuis gouverné par àes comtes bénéficiaires , d'abord
soumis a l'autorité des ducs d'Aquitaine , ensuite à celle
des rois de France de la seconde race. Turpion , fils
d'Adalèlme et frère de Bernard et d'Ëménon, comtes de
Poitiers, fut établi comte d'Angoulême, en 889, pa^
l'empereur Louis le Débonnaire, et fut tué, l'an 863,
dans un combat contre les Normands. Eménon, son
frère, lui succéda, et devint aussi comte de Périgord.
Il mourut, le 22 juin 866, d'une blessure qu'il avait
reçue, le 14) dans une bataille qu'il livra à Landri ,
comte de Saintes , qui lui-même périt dans l'action.
Wulgrin lui fut substitué par Charles le Chauve , dont
il était parent. Alduin I*', 9fin fils , lui succéda au corn-*
té d'Angouléme, en 886. Guillaume P', surnommé Tail-
lefer, fils d'Alduin, devint comte d'Angouléme, en
916. Gomme il ne laissa en mourant, en 96a, que des
enfants naturels, Arnaud, ^// Bouration , fils aine de
Bernard, comte de Périgord, et celui-ci petit-fils par
Guillaume , son père, de Wulgrin , s'empara du comté
DÉ hk irOBLESSE DE FEijrCB. .5
d'Angoaléme. Il en jouit toute sa vie , mtlgré les efforts
des enfants naturels de Guillaume Taillefer; mais, a la
mort de Bouralion, Arnaud Manzer ou le Bâtard, fils
de Guillaume , vainquit Guillaume Ramnulfe et Ri-
chard le Simple , frères de Bouralion , et se mit en pos-
session du comté d'Angouléme. Sa postérité subsista
JQsqu^en 1218, date de la mort d'Aimar Taillefer, comte
d'Angouléme, qui , d'Alix de Gourlenay, fille de Pierre
ie France, n'eut qu'une fille, Isabeau d'Angouléme,
fiancée à Hugues , sire de Lusignan , comte de la Mar-
che. Mais Jean sans Terre , roi d'Angleterre , l'enleva ,
en 1220, comme on était sur le point de conclure ce
mariasse , auquel il avait été invile. Il épousa Isabeau ,
qni, devenue veuve, en 1216, se remaria avec le mê-
me Hugues, sire de Lusignan. Les enfants de son pre-
mier lit eurent l'Angleterre en partage. Hugues XI, dit
le Brun, sire de Lusignan , né du second, succéda aux
comtés d'Angonlême et de la Marche. Hugues XIII de
Lusignan, pelit-fils de Hugues XI, engagea le comté
d'Angoulême au roi Philippe le Bel , en i5oi , et mou-
rat au mois de novembre i5o3, sans laisser d'enfants.
L'an 1285 , il avait fait un testament , dans lequel il in-
stituait son héritier Gui ou Guiart, son frère ; mais, ce
dernier lui ayant fait depuis la guerre , Hugues cassa
son testament, et en fit un nouveau, en 1297, en fa-
veur de Geoffroi , son cousin. Cependant, a la mort de
Hugues XIII 9 Gui prit le titre de comte de la Marche
et d'Angoulême, après avoir brûlé le dernier testament
de son frère ; mais le roi Philippe le Bel , informé de
cette supercherie, qui le privait de plusieurs avantages
que lui avait faits Hugues XIII, et d'ailleurs indisposé
contre Gui, qui avait pris le parti des Anglais, et leur
avait livré Cognac et Merpin , le fit condamner à une
amende si considérable , qu'il obligea ce comte à renon-
cer à lar^succession. Philippe le Bel transigea ensuite ,
en i3o3, avec Marie de la Marche, comtesse de San-
cerre , et Isabelle , femme d'Hélie-Rudel, sire de Pons ,
sœurs de Hugues XIII, pour les prétentions qu'elles
avaient aux comtés de la Marche et d'Angoulême, et
réunit ainsi ces deux grands fiefs à la couronne. Philip-
pe le ]^ong donna le comté d'Angoulême à Jeanne de
France et à Philippe d'Evreux, sou mari , et l'érigea en
comté pairie en leur faveur ; mais Gharles , leur fils, em
\
fut pri^é poùk* fAoùie , en i 35 k Le roi Jeàvi tm inrès-
tk Cjkarlbs d'Ëspagoë, dit de la Gerdâ, conniJuble de
Firanee, tpii fût assassiné en i354. €e comté fat cédé
eti toute souveramefé à l'Angleterre par le traité dé
Breiignj, en i36t>; mais, en 1372, les hàbitanu
d'Afigottléme, aj^nt chassé les An^ais de lent ville, se
donnèrent an roi Charles Y. Louis , second fils de ce
prince, d'ftbord comte de Valois , créé duc d'Orléans,
ett 139I ) joignit ensuite à bet apanage les comtés d'An-
gouléme , de Périgbrd et de Drenx. il eut pour succès-
sénr, en 1467, Jean d'Orléans, son troisième fils, père
de Charles d'Orléanis, comte d'Angouléme, en 1469,
niarié , en 1487, avec LoUisé de Savoie. Leur fils, Fran-
is P', étant monté sur le trône, en i5i5, érigea, l'ai)-
COIS
née suivante , en faveur de sa mère , par lettres du mois
de février, le comté d'Angouléme en duché. Il fut réu-»
ni i la couronne à la mort de cette princesse, en i53i,
et donné. Pan iSSd, par Henri IIl, à Diane, fille na-
turelle et légitimée de Henri II, morte en 1610. Char-
les de Valois, fils naturel du roi Ghdrles IX, oDtini, au
mois de janvier dé la même année, le duché d^Angou-
\ème , en titre de duché simple ou non pairie. Loui^-
Emmanuel de Valois, son fils, Itii Succéda, en i65p,
et mourut eni653. Marie-Françoise ^ fille et héritière
de Louis-Emmanuel, mariée, dès 164^, a Louis de
Lorraine, duc de Joyeuse, obtint avec son mari la sur-
vivance du duché d'Angouléme et du comté de Pon-
ihieu leijr vie durant. Il mourttt en i654i et elle en
1696. Le duché d'Angouléme fut ainsi réuni à la cou-
ronne.
jéfmes i Les anciens eocbtes d'Angouléme portèrent
jusqu'en 1 2ft8 losange d'cr et de gueules i
d'âRMAGNAC de CâSTANET , barons de Tàuriac^
seiguetirs de Gastànet et de Gambàirac, eh 6.ouergue ,
branche pillnée de l'illustre maison des comtes â'Arnia-
o^ac et cie Rodez. La confusion oui règne dans toutes
les lignes de cette grande maison, la plupart inconnues a
l'Historien des Grands-Officiers de la Couronne, semblé
avoir jeté sur l'origine dechacaned'elles un voile d^adtanè
plus impénétrable, que nôlre funebte révolution â
anéanti dans les terriers et les chartriers du Languedob
DE LA BOJII.X$$£ DE PEiJUX. J
et de k GuieDoe les seules sources où Tofi eât papwer
avec succès les moyens de résoudre les difficultés qui
naissent sur Tordre de prG|;éQiture de ces diverses bran-
ches. Les seignours de Caatauçt et de Gambairac oa
{»ea?eDt donc plus espérer de retrouYer le chainou qui
es raltacbe à rill9Stre race dont ib sout sortis. Us par^
tagent celte vicissitude avec plus de six autres rameaux^
tons issus de la même tige, mais à des époques différen-
tes, et jusqu'à présent iuconnaeç. On trouve des traces
fréquentes de toutes ces branches isolées de la maison
d'Ârmagnac dans l'Histoire générale de Languedoc*
Celle d^ seigneurs de Gastanet a toujours porte les ar-
mes d'Armagnac en plein. Elle a pour premier auteur
connu Pierre à! Armagnac, I*' du nom, chevalier, sei-
gnear de Gastanet et de la Bastide de I^antel , qui é~
Ksa Réale de Faudoas (i), fille aînée de Béraud de
doas , lî* du nom , chevalier , seigneur d'Avensac ,
oo-seigneur de Plieux et de l'Ile-Bozon , et de Luce de
Gastanet , sa première femme. Cette dernière était fille
de Qéraud, seigneur de Gastanet, en Bouergue, et
sœur d^Anselme , dit Anscliu de ' Gastanet. Réale de
Faudo^ , héritière, de Gujon de Gastanet , son cousin
germain , fils d'Anselme , eut de lui la terre de Gasta-
net, qu'elle porta à noble et puissant seigneur Pierre
d^ Armagnac, son mari (a). Ce dernier soutint le parti
de Géraud d'Armagnac, comte d^ P^rdiac^ dans la guer-
re que ce comte fit, en 1298 , à Meuaud, si;ce de Bar-
basan, chevalier qui refusait de lui rendre hommage (3).
La pobférité de Pierre d'Armagnac a formé deux bran-
ches , Fùne dite des seigneurs de Gastanet et barons de
Tauriac, éteinte vers la fin du l'j^ siècle; la seconde,
dite des seigneurs de Gambairaç, existant^. Ge^ bran-
ches se sont alliçça aux maison^ d'Ad^émar, d'Ardène
(i) Il est i observer que, lers le mêipe t^mpi. 9Ù Pierre d'Ar*
magnac époasait Réale de fwxàsm^^ fiUe ainée de 3ér^ud, Jean,
comte d'Armagnac, se rendait arbitre d'an accord passé par la
même Béraud et Jean de Paudoat , frères , avec Bertrand de Fau-
doas. {Trésor généaiogique g par D. CaffUnuo^ tom» Ijfog, a55.)
(a) Histoife géoéalogiliife de la maliOB- du Faudoas , in-4*9
pag.i38,
(^).iiMtQMiéiiérale.deIiiangiBadoe, par P. Vaissète, tcjn.IIIr
P«g.io6.
s.
8 DlCTlOimAIRE UVIYEBSEL
de Tizac, de Baragnes de Gardouch, de Barrière, de
Bérail , de Mazerolles ^ d'Espagne de Ramefort , de la
Fareile, de Fénéloo, de Foulaquier, de Jean de Saint-
Projet, de Marqués, de Marsa deLarligne, de Mor-
Ihoii-Valetle , de PeJet-la-Vérune, de Valaquler, de
Yernhes; etc., elc La seconde, atnëe actaelle, est re-
présentée , au Xir degré , par cinq frères :
1®. François-Hilaire d'Armagnac de Gastanet, che-
valier, seigneur de Canibairac, né le ii avril
1757, capitaine de cavalerie, chevalier de l'ordre
rojal et militaire de Saint-Louis, ci-devant bri-
gadier des mousquetaires gris. Il a émigré et fait
les campagnes de l'armée de Gondé. 11 a épousé
Marie-rétronilLe-HoDorine àe Toulouse-- Lau-
trec, fille de Gharles-Joseph-Gonstantin, comte
de Toulouse-Lautrec , et ae Jeanne-Marie-Fran-
çoise d'Aroux de la Serre. De ce mariage sont
issus :
a, François-Hilaire-Gasimir d'Armagnac de
Gastanet, né en 1806;
6» Raymond d'Armagnac de Gastanet , né en
i8i4;
c. Anne- Françoise- Glëmentine d'Armagnac
de Gastanet, née en i8o3.
2*. Pierre- Gasimir d'Armagnac de Gastanet , né le
8 septembre 1758, ancien page du roi, capitai-
ne au régiment de Yivarais, infanterie, cheva-
lier de Saint-Louis, qui a servi à l'armée de
Gondé ;
5°^. Glande d'Armagnac de Gastanet , prêtre , an-
cien chanoine et vicaire-général ;
^ 4*^. Louis- Victor d'Armagnac de Gastanet, ancien
officier au régiment de Yivarais, chevalier de
Saint-Louis. Il a fait les campagnes de l'émierra-
tion a larmee de Londe ;
5^. Gésar-Auguste d'Armagnac de Gastanet, ancien
élève du roi à l'Ecole-Militaire.
Armes : Écartelé , aux 1 et 4 d'argent , au lion de
gueules, qui est d' Armagnac; aux a et 3 de gueules,
au léopard-lionné d'or, qui est de Rodez. Goaronne de
marquis»
DE tÀ NOBLESSE DB FÀlKCfe. 0
On peut consulter pour la généalogie de cette mai-
son ^ le tome 1 de V Histoire généalogique des pairs de
France^ des Grands^Digrùtaires de la Couronne, des
principalesjamilles nobles du royaume * et des maisons
princières de l* Europe j publié an, mois de janvier i %%%.
d'AUBIEA de la MONIÏIIUIE, de Rioux, de Gon-
dat, de Sauzet: famille ancienne d^Auvergne, où elle
réside encore de nos jours. La filiation qui va suivre est
prouvée par les jugements et arrêts qui ont mainte-
nu cette famille dans sa noblesse de race ; par les preu-
ves faites pour le service militaire par-devant M.Cnérin,
généalogiste des Ordres du roi, le 17 mars 1782 ; preu-
ves reproduites et développées par M. Pa ville t, >ancien
premier commis au cabinet des mêmes Ordres , et par
Jean Berger, historiographe de la province et noblesse
d'Auvergne, archiviste du duché d^Auvergne et de Mgr.
le comte d'Artois , le 2 mai 1 790.
I. Pierre , aliàs Perrot d'AvBiER , écuyer, servit en
qualité d'homme d'armes dans les guerres de son temps,
en la compagnie d'André de Chauvignj, qui fît mon-
tre à Bourges, en i356. 11 fut père de Jean î' ', qui 6uit.
II. Jean d'AuBiEB, I*"' du nom , vicomte du Pont-de-
FArche, en 1379, eut pour fils Jean II, qui suit.
III. Jean d'AuBiEB , II"" du nom , chevalier, seigneur
d'Aubière , près de Clermont-Ferrand , fut écuyer de
Jean de France , duc de Bcrry et comie d'Auvergne. Il
-vivait en 1401 et 1412, et eut pour fils :
i<*. Louis T , qui suit ;
2*". Guillemet, ^//à^GuilIjaumed'Aubier, chevalier.
IV. Louis d'AiJBiER , I*' du nom, chevalier, seigneur
d^Aubière, servait en qualité d'homme d'armes, en
1426 et 1429. Il eut deux fils :
1». Louis d'Aubier, seigneur d'Aubière, qui ser-
vait en qualité d'homme d'armes, en 1447* Il ne
laissa qu'un fils, qui porta la terre d'Aubière
dans une maison étrangère ;
2!°. Jean III , qui continue la descendance.
I. a
Vi Jèàn d'Àûbifefei tCt» chi ilttrti, écttytï^i écî^ù^ilfr du
GekidN , hotnmb d^ârtnés des dtdonnâtlcës dti tô\ , éii
i447^ 1^49 ^t ^450(1)^ tépoàsà Afltoinettte dfe Làiztt,'
fille d« Rïiybard d& Làizer, dâiiiaiéeau, et de Hârg^tie'-
rilé de Ve^ssièbè^ dàhié dfe U ihohUgne de VeVssieràs ,
aux successions desquels elle renonça, le 2$ août 1471»
Uti bfofii dé Jacques Ak Lâi^ér^ daÉipisèati, ^ijbrbeuc
èé éiÀô^eat^ 96h îiév^U', M qtialifiant dan^ eèt atiti rexx^
ré de Jëàh d'Aobièr, ébdj^r (2); Létit^ «hraiibi Ait^ht :
t *« . A.iinet V dont l'artiélb suit ;
a^« #tiiilafime d'Aubie^^ Taii des $0 homTii«è d«
guerre ckargés de la ^arde iù clâatéau dU Fa ,
en 1474*
. yri. Ânnet d'AuBiER) icujr^r , servit aans les guerres
de sgrn temps, ainsi que aes ânbét^es, en qualité a hom-
me d'armes, et vivait en 1468. Il eut pour £ls :
1®. Jean IV, qui suit;
2*^. Ëernàrd d* Aubier, Jbomme d'armés de la com-
pagnie dû coible de Castres^ en 1485.
Vil. Jean d'AiteifeR , ÎV* du nàfùi , é'àûyibh^ "^ninX th
1474, était homme d'armes de la compagnie du Bel-
ro;f,'éhi4fii.tré'utpbttvfliài .
y III. Charles d'AuBisa, guidon d'une compagnie de
So ^ànc^ dés f>rdbnnâhtës du roi , 'en 1645-, enseigne
de 40 h^tnrà^S de ^érrë, ^ iS^S, iiiôi't kéh i55^. bfel
për'eii'&miteha^l , <{ai's4?t-.
IX. Emmanuel d' Aubier, P' du nom , connu sous le
nom de capitaine d'Aubier, ttil c'è'hclbmilè ^ moi*t par
cbnlùinàc'e ei) i'56q, p^rVe j^àHément di» ftdi'd^atii, oui
s'éiait mis en état de rébellion contre le. roi Charles IX.
të bâpitâitie d^l'uBi'ér fût ahssl (ih âbi pf'eïhiërs A s^at-
tkchfelp à\i bôi MehW iV. 1Ù îilt |>eré d^'Ahtôîne, ijùi l!(ûit.
1
. (i) MétDDÎreipoar servir, à l^UtoiM do Bretijgne, par D. Mo*
rice^ tom. 1II| coIoodc i^i5.^
(2) Armoriai général de France, j>ax )ft. d'H6zier, registre I,
partie I'*, pag. 3a4;BictîooDaîr'ein-4«a« Ta noblesse, par M. de la
Chesnaye'detl^ia, tdm. VItt, t>*8. 5>8.
DE Li VOftLEStt n m^VCB. Il
JH^ Antoine jd^AvuiB, I*<^ du nom, chcvaligr, seigneur
de I9 Monleilhe , de nioux , de Oondat , de Bes»
menl, etc., fit diverses acquisitions^ le i5 join i6i5, et
fit, le 6 août 1621 , son teslament. par leaue) il veut
être inhume àiins la chapelle de sa tamiUe, fondée dans
l'é^lifie de la ÔHeuille. U avait épousé, en iSBg , Fran-
fal^e de la SaUe de Puy-rOtrmàud, dont il eût :
1*». A^îlpilM? 4'4!>W«f I l^pïiyef * m»r* «^W posté-
rité j
S*»- Jpaij d'Ai^W^r, ^cuj'ier, seigi^enr 4e$^rhient,
5% jÇ^fcrieUç ^'Aufcier, ff^^f ii^ , pi^r cpi^tr^t du !•'
ÎUJi? |63l , |iv«.c Repp d^ h T9W d'J^vergne,
^^k^m 4^ h Raclée , d^ jpppzie^aç , di? Saint-
t^Ppéfjr, /Blç, , fi|s fie Je?» ):}e 1,9 ToftF 4'Auver.
gne, seigneur d'A.%ij4C, d^ÇJipyffuçp , etc., et
de Marguerite de Murât (i)«
XI. Josept d^AuBif:^, cheyalier, seignei^r dç ilioux,
de la Monteilhe^ de Gondat, de Serment, etc., légatai-
re de son père ^ le 6 aoA^ 1621 , ^pous^ jj^nae Tixter df
Lavaiiltt pro/:fae parenfe de François Tixi/Sf de f^ayault.
conseiller du roi Louis XllI et de la reine M^ie de ff ^
dicis , et maître des eaux et forêts de la Basse-Starcïiê.
£lle est qualifiée veuve de ji^cfk d'^A^I^j^f^ |(cu)(er, et
i^jafU h «#r4ie ffypjbj^ ^^ù^n ej?frin«^, 4fW Sfn'»^^® du
17 juillet 1654, qui énonce que les iitfe^ 4^ feu son
(1) Jean de la Tour d'Auvergae était fils d'Antoine-Rajmood
de la Toar, fila aioé d'Agne |V de )a T<^ir d'AuTergoe , seigoeur
^'Olierguef , et d'Anne ^comtcMe de'Beaufort, TicomteMe de Tu-
renne. Anioîne de la Tour d'Auvergne, frère aine d'Antoine*RaY-
Cbâteaa-Tbierrv. gui s'^^t ëteinte, en i8oi Qif i8o5, par la^ort c^
dernier duc de Bomlion^ j^eroier rejeton dei'iHustre iet puissante
maison de la ^ourxl'AvvMne, 4iiKëe & presque ^OBtes lei nakoos
Tia achat et de Saiot-Exupéry s'est ëteinte dans les petits-^fants dç
Cabrielle d'Aubier et de René de la Tour d'Auvergne. (Voyes
VHistdjredes GvandtOffietprf 4f ^^ C/mjrowne, farft Pire Jln-
\
13 SJCTlOirNAlKE UHIVBBSEL
cendie de la maison de Rioux , jkir des gens de gaerre»
De leur mariage sont issus :
I®. Louis II , dont Farlicle sait;
2*'« Jean d'Aubier, capitaine au régiment royal,
tué au siège de Salins , en 1673 , sans postérité ;
5**. Aptoine d'Aubier, seigneur de Rioux, écujer
du roi , inspecteur-général des haras d'Auver-
gne , mort sans enfants du mariage qu'il avait
contracté avec Marie de Champflour;
4**. Anne d'Aubier, mariée , en 1669, à Guillaume
de Sageot de Murol^ trésorier des troupes du
roi et des fortifications d'Alsace et d'Allemagne,
fils de Louis de Sageot de Murol, gentilhomme
de Gaston, duc d'Orléans, frère du roi Louis XIII;
2' à Charles-Louis de Boidilè du Ckariol^ sei-
gneur de Reillac , fils d'Amable de Bouille , che*
valier, seigneur du Chariol et de Montluisant,
et de Gilberte de la Rie hardie.
Xn. Louis d' Aubier, II* du nom, chevalier, sei-
gneur de Rioux, de la Monteilhe et de Gondat, ca-
Îitaine au régiment Royal, infanterie, épousa, en 1679,
eanne Goyi, fille de Pierre Govt, écuyer, payeur des
gages des officiers de la cour d,es aides de Clermont-
Ferrand. De ce mariage sont issus :
1®. Antoine II, qui suit;
2*". Emmanuel , qui forme la seconde branche rap-
portée ci-après ;
3^. Marie d'Aubier, mariée avec Antoine-Andro-
dias Aliter du Chastel, auquel elle porta la ter-
re de Murol , dont il prit le nom*
Branche aînée,
XITI. Antoine d' Aubier, chevalier, seigneur de Gon-
dat, Revialle et Daire , capitaine d'infanterie, épousa,
en 1712, Marguerite de Sainl- Giron de Tavernollesj
demoiselle d'une ancienne famille d'Auvergne» D'eux
naquit :
Xiy< Emmanuel-Joseph d'AvBiERt s^îgoeur de Go»*
DE LA IfOBLESSC DC FRAK»:E. . l3
dat , qui épousa Margnerite dp Rigaud^-Monte^nard.
D'eox sont nés :
s<*. Emmanuel d'Aubier, né le l8 août lySy;
. 2®. Marie d'Aubier ;
3^. Marie-Ursule d'Aubier.
XV. Emmanuel d'AuBiiR de Covdat, II* du nom ,
seigneur de Daire , d'abord officier an régiment de Jar-
nac, dragons, émi^é en 1791, devenu aide-de-camp
crénéral du duc de Deux- Ponts , ensuite cbef d'escadron
au service d'Autriche, chevalier de Saint-Louis, marié,
en 1802 , à Marie-Agnès d'Jpchier^ dont sont issus :
1**. Joseph-Marie d'Aubier, né le aomai i8o5;
2^. Jean-Emitiamiel d'Aubier, né le aS juin i8o5.
Branche puînée, prise au 12* degré.
XIIL Emmanuel d'AuBiEB , II** du nom, chevalier,
seiorneur de la Monteilhe, second fils de Louis et de
Jeanne Govt, épousa , le 23 juin I7i5 , Anne Vallenet,
d'nne famille qui a fourni aes chevaliers vénitiens; il
mourut le i5 mai 1759, laisant cinq enfants :
T**. Antoine d'Aubier, né en 1716, qui fut doyen
du chapitre royal de Yerneuil, en Bourbonnais;
:k^, Antoine d'Aubier, né en 17171 dont l'article
suit;
3". Gabriel d'Aubier, né en 171 9, abbé de l'ab-
baye royale de Bonne- Aiguë, en Limosin;
4^. Emmanuel-Antoine d^Aubier, né en 172?, qui,
après avoir servi long-temps et avec distinction
dans le régiment de la Reine, cavalerie, fut lieu-
tenant-colonel au régiment de Royal-Norman-
die , cavalerie , et chevalier de Saint-Louis; -
5**. Anne d'Aubier, mariée, en 1 759 , à Philippe-
Joseph comte du Crozet de Liganez.
XIY. Antoine d'AvBiER, chevalier, seigneur de Rioux
et de la Monteilhe, né Je 25 juillet 1717 , conseiller du
roi au conseil supérieur de Cfermont-Ferrand, en 1771,
mort en réclusion le. . . • . 1 794, avait épousé
Jeanpe de Champflour, d*une famîue qui a donné k
|4 . piCTiOMAim VU^E^SftX,
leurs vertus. De ce inariao:e sont nés :
%•. Emmanuel d'Aubier, qnt suit;
ji"*. Jean-Baptisle d'Anbier, né\e2 J9i}fier IjSi ,
qui lut chanoine de la cathédrali» d/» Clermont,
prieur de Saint-Elienne, procureur-syndic de la
noblesse et du clergé, en 17B8, ei TasillQ, en
iy^4 ) à Lyon , par ojrdra du comité riTolatià»^
naire ;
3«. Marie d'Aubier, «ée w 1753, roarjée, îç 19 fé-
vrier 1777, à Beooili Fajhx(ieMnhMan4Ç'
XV. Emmanuel d'AviiBB, III* dm nem d^Emmanuel,
chevalier, seigneur de Rioux, ^ la Menteiihe et de
Sauzet, né le 20 septembre 17499 gentilhomme ordi-
naire du roi Xjonis AVI (1) , a été pommé; le i3 mars
1798, chambellan du roi de Prusse. La lettre de ce mo-
narque, k M# d'Aubier, porte que çV^t ç» té moigi^ge
de w?D estipie pour le dévouement ^ hQ^^ XYI, dpflt
il a donné dis si grandes preuve^.
Il a rejoint Son Altesse Boyalç Wp^i^uî^» f«'Ç''P ^f^
Louis XVIIl , en Y 8 1 4 «
Le I*' mai 1814; à l'arrivée de Louis XVIII a Com-
pièrne , il ès| rentré dans se» tonetions dé geniilhomme
.orotnaire de la chambre du roi , qui lui fureat confir-
mées par brevet du i^' octobre, lia été nommé par le roi
de Prusse chevalier de l'ordre de l'Aigle rouge, deuxiè-
(9) Il en a exercé }«« foactiofM MuprhB de ÛMiîf %Vl jusqu'au
d^rpief iofiiou^t^ Vwnt «uivi à r«iffieqi)))ée lég^l^t|v« , le 10 août
iT^a^jetayant ?f ilie à son chevet 4a première nuit de «a captivité aux
PeuillaotH^ Il deD[)L«fura auprè» de son boq maître jusqu'àce qu'il eo
I^At arracha par CHxlre de 4'a»'i«fEi|)lée , la au»! du 11 au la août ; char-;
gé , fvkc c« pirioQe H «a ifaMiUe 9 d^ioforooer aeg frères H le roi de
Fwa^e des évéf^emenX» dg ^ju ao^t xïf de Usms ^oisf^^quepces , il
les foigait près de Luxembourg, le 221 aoi^t, et fi^ la caijapagQe a-
vec eux.
' Le 1 a décembre suivant, il se rendit aux avant-poates pour faire re-
«nctlreeoK généreux françaw «a réqivJBâitijaB da lere«f*«Qfir pnaoïuiier
«t de te transférer à la barre ^our y défendre litmh ^Vf ; j^ e^ti.a 1^
irjecu portant refus; il fit pareille céquisit ion au niiiHstre de^ra^c^
à la Haye, et fit parvenir à M de Maleslierbes sa prière de liïî
|Mpecurer les Bsoyeas d'arriver pour être eateadu sur faits jusrtifiea-
liii de sckOiDalliBe. M. de itf^knbfrbef W ri^Madll, f9f UAtae dw
irtëSkMfei dire dei coinifuti<lÉ>iirB^ et ohefaitêr de la
Lëgiôti-cl^iIonn«ui'^ k 6 jaia 1816, font prendra ràttg
dit É7 détéltibte i8ii(-
Le io iAat*5 181 5, îl6tt r^ûâit en Aatêrg;iie^ po«r ^
diriger un projet elè lnoiiteii}«m qui établit Communia
e^tiott des fidèles qui voudraient s'armer dans le centre
du i'oyattiiie av«c l'hTAiée dn dnc d'Âng>aidéRie «t les
fidèles de Bôrdeattx, à h léu desquels éuit S. A« K.
MAbAttË , dâchesse d'Angouléiiae ; mais e«la fut éten*
té, ^vàm qne k mntttement MatÂU tl fàt «liatMOs str-
Yteillande ei entoy^ i Ljoii, et fut ilomtti4 chevalier da
Sàiht-L6tiis, le l'f jntllet t8l6; eolotteK le % «utiobra de
la même année ; et officier de l'ordre royal de la U^^
giou-d'Haanelft*, le ta juillet i9ao.
Il a 4âf»onaé^ le 4 iiovembre 1768^ Je^ms^Matgeride-'
Crevtec^tt* De ce mériage sent isana c
1*^. Antoine d'Aubier, qui suit ;
a^. Jéréme'-EmmauQel d'Aubief de là Monteithe,
^ont l'article viendra ;
3^4 Jean-Baptiste d^Âubîer de ftioûst, dont l'article
viendra aussi ensuite*
XVI. Afttofoiè d'A^iKà M iiL M6v««iiiMt) chevalier^
jfëîj^efir d« Sanzei, trë le t^ décembre 17691 Ait d'a^
bora of&der ^a régiuiHit d'infanterie die Viennois, tn**
Mité lieutenant an ci^rpis royal d'artillerie, fmis lient*»
n^titdans la g^t*<to tiojate> créée en 1791, H tjçti (ht li*
ceitciée^en ij^ga; émigraeta aïoât; joignit ies pffin4)e8;£t
^<4*»Jtl II iiiiiïii I m ■■ t lii .-fin a >rni Éf mt» aimim»!* — ■ — — i^»
is'lanvîer 1793» que ce prïnèe letrooîoniit de ne point 9*e ediApro*
nfeil^ , t^fl'r'ce ^ue cèh serait inatile, le tfùàKfiaùt vue ^s tieMoti-
«M dbat'il étfth le p\vn atmés et qu'il «gtiinait le plut. <let4b lettre
èÉi»t tconbée «nti« Ibs Boams <du trpi de Praiw» par effet dca dr-
coiMtances de guerre^ ce mttDarqiie luieo?OTa laclefdechamkeU
ian, eo ruitcrÎTant une lettre ooS fait autatat d^onnenr à ce|>tîn'ce«
rir les aentimeota qu'il y eiprime pour Louik KV! , 4|tt*(llle ea Ikit
EiÉunaoïiiel d' aubier, par reMrttc qu'il lui téanoigoe.
Snuaaaéeel d'Aubier • «igoiilé aoa^ëvbueaMst i Xauia XVl par
beaucaup d'autres traits; quelqucs-vns ont Ifté^ités var du Rosojr ;
d'autres dans dirers outrages, eufrè autres dans celui Âe'PaH^ti^r ,
dans les Essais historiques de Beablieu, et -dans tes HéiauiK»^
Bertrand de MotleTÎlle ; il est souvent fait mention de lui dans l'ez-
celîent ooVMgfe Ht M. Qvte , not 'les dei^lètts Mttfèes du têtue dt
iKwis X?I.
l6 DlCTlOUNÀiaE UNfYEMSXL
la campagne dans les compagnies de cavalerie des ge|i->
tilshommes d'Aavergne; passa, ou mars 1793, au ser^
vice du roi de Prusse; fut aide-de-camp du maréckai
,de Kalkreuth; décoré de l'ordre du Mérite militaire ;
fait chef d'escadron et ensuite major.
' Il a épousé, en i8o5 , Henriette deHausen , fille du
baron de Hausen ^ lieulenant>général des armées du roi
de Prusse , grand'croix. de Tordre prussien de TAigle
Noir, et chevalier de l'ordre de St.-Jean-de-Jérusalem.
Us n'ont <{u'uii fils nommé Gustave de Hausen Au-
bier, conformément aux lettres-patentes du roi de Pru^
se , portant réunion des deux noms; il est né en janvier
1 809,
Jérôme-Emmanuel d'AtraiER de ljl Monteilhb, sei-*
gneur de Sauzet, frère d'Antoine d'Aubier, né le a3
décembre 1770, débuta par être officier au régiment de
Viennois; passa au régiment du maréchal de Turenne;
de là au service du roi d'Espagne, en qgalilé de lieute-
nant au régiment de Naples; rentra en France, en 1801;
j épousa, au mois de juin, Marie-Claudine de Champ-
floiir, et mourut en i8o5. Il a laissé deux filles vivantes.
Jean-Baptisle-Antoine d'AuBiER de Rioux, frère des
deux précédents, fut d'abord officier d'infanterie en
France, puis émigra ; fit deux^ campagnes dans l'armée
deGonde, et fut ensuite lieutenant d'infanterie au ser-
vice du roi de Prusse ; y épousa la fille de S. Exe. le
frandréouyer Mardefeld; fut fait prisonnier à Magde-
ourg; et, devenu veuf, rentra au service de France. Il j
est devenu, en 1814, ii^^jo'^ ^u régiment de la Marti-
nique, chevalier de Saint-Louis et de la Légion-d'Hon-
neur; en mai 181 5, fut chargé, par M. le comte de Yau-
giraud, gouverneur-général des Antilles, de venir ren-
dre compte au roi de l'état des choses; en 1816, fut nom-
mé lieutenant-colonel de la légion départementale de
la Hauté-Yienne, et, en 1817, lieutenant de roi à St.-
Jean-Pied-de-Port.
, ^1 a épousé en secondes noces Petra de Flor^ fille d'ua
gentilhomme espagnol, nièce de l'évéque du Mexique,
native de Burgos, d'une famille très-fidèle aux Bour-
bons* De ce mariage sont issus.:
i*». Prosper-Anloine d^Aubier^ né ep iSii, en Es-
pagne, décédé;
fi'. Emmannel iVAabier, né ^ iÂmcfges , «a 48t5 ;
3°. Susanne d^Aubier^ née it Pari^, en 1J814.
Jel est Véjt^ 9c\^e\ d^ ce^e &^jlb.
Jrmes: D'or, ^u ckev^on de gneules^ accompagné eiji
-dief d« deux «nojettes' d'éperon d'aznr, et en pointé
d'un croissant du même ;. la <ie?ise : unguibus etroxiro
fùfe/is, surmontée d'une bannière, (jui remonte à |i'épo-
<{lie d«s oroi^ades.
' Sur les tombeaux de celte fareille et sur li^s vitraux
des chapelles où ils étaient , l'ecusson* était surmonlé
j» u :i— i-i i._ A '^ j' j. _^ -i
ijue, lors<|u'en ioq5 la croisade fut résol^ie à Çlennpqt^
cel insigne en cimier çur leurs armoiries fut açq(>rd^ ^
ceux qu'on chargea de porter les bannières; et leurs
deftcendautscontinpèrent d'enjoijîjr.X^ faoïihe d'Aul^ier
fiété^aiatenpe dans ^on ancienne nob^e^sse pararnet, <i|^
parlement de Pa,ri^., du 26 février 178c, conj^rm^ par
Xin arrêt du conse^-d'eKtdu rçi, du .i5 septembr.f jui^
vaut, établissant ses preuves iiliatives depuis Antoine-
d'Aubier, seigneur de Bioux et de la Monteilhe, ma-
rié, en 1689, avec Françoise de La Salle de Fuy-Ger-
niaud. Ces mêmes preuv^^ pt^ été eni:^gi6trées.aiix ar-
chives royales de Priasse, pour rad|wis,s|io^ ^'Antoine
d*Aïibier de la SJpAteilhe aux ^>As., i^PP y^rification
de leur |iii^hç.<Uicilé ^ faite à P^ris par trois Qo^mmissai-
res, membres oes états, devant le minisire de Prusse,
en présence de M. Pavillety principal commis de M.Ché-
rin, actuellement professeur de l'école des chartes, qui
a affirmé la vérité des actes ^ t ^ign9t^fe# ; |)p^u.v«s qui
remontent It Tannée i5'56 , et qui ï^r^m regiâirées en
la chandedlerie royale dip Pru^e^^e aj i^Jlet .i8o3,
stiiirant uû diplôme sifnéFréciéric-(^s^anmé.a
• • • »
1/ AWTERGNE, famillf ancienne, origitiaite. de l'Ile-
de-Frânçe, qui s'est transplamé* ^n Berry ters la fin
du 16^ siècle. £lle a donné ^^Insieurs o^fficiersdans des
grades supérieurs, et a contracté de bonnes alliances.
j^Ulr rti^o»\fi pur filiation i : . . '
l8 DICTIOHKAIAE ViriYElfEL •
I. Jean d'AmTEKcvE^ I*' da nom, écnyer, siear d'An*
guiller, qui fut père de : .
IL Jean d'AuvEAGHE, II* du nom, seig^near de 6a-
gny, lieutenant pour le roi au bailliage de S.enlis , et en
la ville et châtellerie de Pontoise, lequel épousa , le 21
février i520, Marie de Sailfyy de laquelle il laissa en-
tr autres enfants , Jean III , qui sait.
IIL Jean d'AuTEAc» 1,111* du nom, sieur des Grands
Buissons, écuyer tranchant de M. te duc d^Alençon,
frère du roi , épousa Anne Baudry^ et en eut :
rV. Robert d'AuTERGHE, sieur de la Grossiviëre, qui,
par arrêt de la cour des aides, du 28 août 1601, fut dé-
claré issu de noble lignée. Il avait épousé, par contrat du
18 mai i5g7, Anne de Bonnqfaidt, qui le rendit père
d'Antoine, qui suit: s
y. Antoine d^AuvEScvE, sieur de la Grossi vière, che-
vau-léger de la garde du roi, épousa, 1°, le a3 mai
i633, Claude des Boisvilliers ; 2*^, le i3 octobre 1659,
Claude Malineau, Ses enfants furent ;
Du premier lit :
I**. Hippolyte I, qui suit;
2®. Charles d'Auvergne;! tués au service, étant ca-
3®. Florimond d^Auver
gne
vA tués au service, étant ca-
-> pitaines au régiment
J de la Tieille-Marine.
Du second lit :
Ua- «« ,fifi, . ^ ^' I reçues à Saint- Cyr, au
née en iboi ; I • j /■ôi^
A ««2.- ^' À ««.««.«. I mois de mars 1686,
sur
5°. Agnès d'Auvergne,! -■"»"'='"''".* ""'>»".•
néec.ni66î; I F««'ef établies depuis
6'. MadeUine d'Auver-/ •^«*'' «1 Auvergne, sei-
ene née en i66a- l ^"*'"' °^ ^^ff^J» «'
7«. Marie-Thérèse d'Au-| ^'"^ ^^ ^»"y.' '?" ^-
■' f a \ pouse , leurs tnsaieux.
. vergue, née en 1670. \ ^ %
yi. Hippolyle d'AvYEBGKB, I*"' du nom, écUyer^
2
.DE Isk VOBLB88E DE.FBAITGE. ig
seigneur delà Grossivière, épousa Elisabeth //e Laimay,
dont il eut douze garçons et une fille. Plusieurs servi-?
renl dans la guerre delà succession d'Espagne, et deux
furent tués à la bataille de Malplaquet, en 1709. De
ces douze garçons, il j en eut trois mariés , savoir :
!•• Antoine d'Auvergne, Tatné, écujer , seigneur
de la Grossivière , qui n*eut qu'un fils, mort sans
postérité ;
2^. Hippoljte II, quisuit;
3°. Jacques d'Auvergne, auteur d'une seconde
branctie rapportée ci-après.
VII. Hippoljte d'AirviRGiTE , 11* du nom, écuyer,
seigneur de Meusne , a eu pour fils :
®. Hippolyte III , qui sait ;
**• N.... d'Auvergne, capitaine au régiment de Li-
mosin, décédé chevalier de Saint-Louis;
3*. N.... d'Auvergne , capitaine aide-major au ba-
taillon de Ghàteauroux, qui n'a eu que des filles.
VIII. Hippoljte d'AuTEBGiTE, Itl* du nom, écuyer,
seigneur de Meusne , eut pour fils :
1**. Hippoljte d'Auvergne, IV* du nom, écuyer,
seigneur de Meusne, capitaine au régiment pro-
vincial de Ghâteauroux, chevalier de Saint-Louis,
marié , en 1 770, avec Marie duP/essis, dont il y a
postérité existante;
2**. Florimond , dont l'article suit.
IX. Florimond d'AuTERGiiE, écuyer, seigneur des
Cognées, officier au régiment de Bourbon , cavalerie,
épousa : i®, le 9 octobre 1764, Françoise-Antoinette
Huguetde Sémons^ille, fiUedèM.HuguetdeSémoYiville,
chevalier de Saint-Louis, major de la ville de Calais;
2® Anue-Madelaine de Bâillon, fille de. George^ de
Bâillon , 4>eigneur de la Plotonnière et de Buchepot. Il
a eq pour enfants ;
Du premier lit :
!•. Jean-Baptiste d'Auvergne, ancien capitaine au
régiment de Champagne , chevalier dé Tordre
'^O DfOTlDinVAlRE VVlVEBfiBL '
• royal et Éiilitâire Ae Saint ^Loats , indrié , mâîf
sans enfants mâles;
2<*. Ilippoljté d'Auvergne^ tivanty célibataire;
Du second lit :
3*. Piérre-Florirhoncl, qni suit;
4". Jean-Baptisle-Narciss'e d'Auvergne, vivant, noB
marié.
X. Pierre-Flof iraond d'AùttAciirE , îng^énieur-vérlfi-
. cateur du cadastre du dépàrtetnént d< fldd^e, à épousé,
le i5 novembre 1808, Henriette Beaubois , et a trois
fi]s ë:tistants :
i**. Louis-Henri d'Auvergne ;
2®. Alcide d'Auvergne ; .
3**. Armand d'Auvergne.
/
SECOKOë BRAKellÈ.
VU. Jacques d'AnvsBGNE, écujer, sieur de Champ*
dâloittè , fils pufné d'Hippoly tè !•% seigneur àé la Gros-
sivière, et crÉlisabeth de Launây, épousa, eh i^iS,
Marie de Turmeau y- de laquelle il laissa :
i^. Jacqués-Anlable , dont l'article suit ;
2*. Hippoly te, chevalier ^ Auvergne^ qui servit aux
grandes Indes , fut ensuite capitaine d^une com-
pagnie d'élèves à l'école militaire , et ckevalier
de l'ordre rbjal èi: militaire de Saint-Louis ;
3.^. Jean d'Auvergne , qui , en 1784, était premier
capitaine de grenadiers au régiment du rort-
au.-Prince , et vivait saiis alliance ;
4*^. Quatre filles, non mariées en 1784.
TIII. Jàcques-Àmable d'AûtEftci^E, cbevàlier cle Tôr-
circ rojal et militaire de Saint-Louis, lieùtenant-colo-
Àel de cavalerie, commandant de l'équitation de l'école
royale militaire , épousa , le 17 mai 1764, Isidore- Vin-
ceute de Bongars y fille de Guillaume de Bongars, é-
cujer, capitaine au régiment de Bruxelles, infanterie,
et de Marie Martinez , et nièce de Jacques de Bongars,
commandeur de l'ordre de Saint-l^axare^ brigadier des
êtlaUà du i^i, ett moù lieutenant « Vèùétë tdfûla iàiVb^
taire. De ce mariasse sont issus :
I**. Guillaume Amable d'Auvergne, né le 27 nor ,
févtibte ^764, nlôtomé nai" le roi élevé de Feco-
lè militaire, au inois d août 177^ ;
2". Jacques d'Auvergne, né' té 9 avril 177^;
. 3*. ,Hippolyte d'Auvergne, né le 47 mars 1776;
4*- Tbatlïà^AIèxândrè d^Auvergne , ne le 7 mars
Ï778;
5*. Margtietite-Vinéènié d'Autergne ^ née lè 28
iiotèlribré 1^67;
6®. Isabelle -Apolline d^Auvergne, née le 9 avril
17^9;
7*. Madelaine d'Auvergne, née le 6 avril 1770;
nommée par le roi à une place de Saiiltr€2yr, le
lU juin 1778;
8**. Tiiér^e d'Auvergne, née lé i5 avril 1774*
Armes : U^argent, à la fas<;e de gueules^ ohirgée de
trois coquilles du champ , et accompagnée de six mer-
le t tes rangées de sable.
Onpeutcofisultei'Êur celteiaroille l'Histoire d« Ber^y,
Sar la Tbauraassière , pag^ 1 1 33 ; le Dictionnaire in-4*
e la noblesse, tom. XIII , pég. i56f et TAtinoria) gra-
vé ^eCbevillard, Nobiliaire de NorinaBdie*
AUXONNOIS , comté. Ce petit ftfû , dont Arixon-
ne est la capitale , était habité du temps de César par
une partie des Sequani. Sous Honorins, il faisait |>artie
de 1« ctnqtiiéitië Ijotinaise. Gé pajs passa successive-
SïéBt de là dbmiiJution des Aomains sous celle des pre-
miers fois de Bbtirgogtie, des Français, des rois du se-
cond royafitde de Soui'gogne , et enfin des comtes de
Bourgogne, vers l'an 1002. Etienne, second fils de Guil-
laume I9 {lit le Grand, comte dfe Bourgogne, dé Vienne
et de MâcoB, eut en partage les comtés a'Auxoilné et de
Tienne. Sa postérité masculine posséda le premier jus-^
que vers le milieu du, i3' siècle. Hugues de GhâloifS) is-
su , au 6* degré , d'Etienne I", étant devenu comte de
Bourgogne par son mariage contracté, au mois de fé-
vrier i23'o, avec Alix de Méranie, céda le comté
d'Auxonne à H«gilês lY, ddo de Bourgogne, et depuis
%» . DICTIONNAIRE UNITEESEL
ce temps l'Auxonnois demeura réani «u domaine des
ducs de Bourgogne.
AYIGE, en Normandie et en Bretagne; famillfs an-
cienne f originaire de cette première province. Elle a
pour premier auteur :
I. Jean Ayige, I" du nom, de la paroisse de Saint-
Côme en Normandie, qui servit avec distinction dans
les guerres de son temps , et fut anobli en considération
de ses services, par lettres en forme de charte du mois
d'octobre 1 479 ; il parait avec la qualité d'écuyer dans
deux actes des i5 juin et 3o mai 1487, et vivait encore
en i5oo. Il eut pour enfants :
1*. Michel, dont Particle suit;
2®. Françoise A vice, mariée avec Jean de TUly»
seigneur d'£scarbouville et de la Hogue, fib de
Ric)iard de Tilly, seigneur de Sermentot, et de
Jeanne de Ho tôt de Beaumont.
II. Michel AviGK , P' du nom , ëcuyer, nommé avec
cette qualité dans des actes de 1488, 149? et i5oo , fut
seigneur de Mary et de Turqueville, procureur- géné-
ral du roi au bailliage de Gotentin, et s'allia avec Raou-
lette de Breville , fifle de noble homme Thomas de Bre-
ville, écujer. Il mourut le 28 décembre i526, ayant
eu de son mariage :
1*". Jacques, qui suit;
2». Louis Avice, eha-{l"^P»"*S*"°»*«*f°<=°.*^-
noine d'Avranchea ) "**"* paternelle etmaler-
llUlIJt; U AVI ailC lies a< Il 1 I* \ A
Qo r« u : I A • I nelle avec leur Irère ai-
6^. Lrabriel Avice. I ' 1 r • <•?
^ ne, le 10 mai ibo^.
III. Jacques Avice, I*' du nom , écuyer, seigneur de
Turqueville , ne vivait plus le 19 mars 1542'. Il avait é-
pousé Barbe Lenfant, dame d'Atteville, de laquelle il
eut, entr'autres enfants :
j®. Michel n, dont l'article suit ;
2°. Jean Avice, prêtre ;
5®. François Avice, afuteur de la branche des ^letir^
DI LA 90BLES8E DE FRANCE. 33
«fe la FresnaiSf en Normandie, rapportée en son
rang;
4^ Louise Avice, qui vivait le lo juillet 1546;
5*. Marie Avice, mariée à Marin de Gourmont,
seigneur de Fontaines, fils de Pierre de Gour-
mont, seisneur de Fontaines et de Troncq, et
de Catherine Suliart(i).
»
IV. Michel Avice , écujer , seigneur de Turquevilie
et d'Atteville, partagea, le 19 mars i543, avec Jean
Avice , son frère , les biens de Jacques Avice, seigneur
de Mary, leur père; il est nommé dans une senten-
ce rendue au bailliage de Garentan entre lui et Louise,
sa sœur, le 10 juillet 1546. Il avait épousé Catherine de
Gonneville, avec laquelle il fit une fondation, le 11 août
i55o, en l'église paroissiale deN.-D.de Turqueville.il
•n eut :
I®. Etienne, dont l'article suit;
2®. Jacques Avice.
y. Etienne Avice s'établit en la paroisse de Cancale,
en Bretagne , et épousa, par contrat du 10 mai iS53,
passé devant Quinin et de Gueinac, notaires des cours
de Châteauneuf et du Plessis-Bertrand (acte dans le-
Îael il est qualifié fils de Michel^ Avicè , écujer, et de
atherine de Gonneville , et natif de la paroisse de
Saint* Came en Normandie), demoiselle Jeanne Gic-
quelj de laquelle il eut :
i^'. Jean II , qui suit ;
a®. Robert Avice, auteur de la seconde branche,
rapportée ci-après.
YI. Jean âtice, II^ du nom, né à Cancale , le 3o octo-
bre iSyS , épousa, par contrat du 18 août 1600, GiUet-*
te Jrsoriy de laquelle il eut :
i"*. Gilles I, dont l'article suit;
i^« Julienne Avice.
(1) La noblesse de Biarie Avice fut jurée dans les preaves de
Charles de Grourmont deGié, son petit-nis, reçu cheTaller de Malte
«a grand-prieuré de France , le 1 9 octobrb i6aa.
yp^ (^)l^ >iirie« , I^^.da non , sieur ie la Croiz^né
à Cancale, le 3 janvier i6o3, partagea avçc JoLenne,
sa sœur. Us $|9iûcessioiis 4e ieurs j)ère«t inére, le 26 fé-
vrier 162^^ par skOe passé davaut Man etPafimier, no-
tair.eç à <Châ^e#:Upeuf. U avait épousé k St. rMalo , ie 14
S«pkeinl)rQ i&çl^^ FrA^çoise Gravée ^vcc laquelle , le 7
décembre i6449 il acquit .d^Alei^andrc Tranchant nu
moulin et plusieurs pièces de terre. Leurs enffinls fur.ent :
I*». Gilles IJ , q^i s»it ;
^% Jfap Ayic^i ?g4 de pi> #fls |/b 17 sep(«4«fcre
1659.
ym. Gilles Atice, II* <du p,opi, sie^r de la Croix ,
^é ^ S^iAi-Malp» le 2 février 1 j$36 r époiis^) par contrart
4u .5 mai 1 663 , passé devs^nt GÎui le Grtiid et Hom4B«t ,
notaires royaux k Saint-Malo, Jeanne Groutdtla Vil-
Itjan y de laquelle sont issus : ,
I
1^. Gilles III , qui suit ;
2®. Jacques Avice , né le 25 juin 1672, vivant le 29
j^nyifif ^715.
( .• , •
J%.. Gilles AviGE, m* dn4iom.) si«^¥^ de i» Croix iei
de y aubs^rio^ , pé le 20 juiLleK 1 663 » Sn^ r.«CQBJitt « par
i^cte en farme du ;» ^ .février ^71» 3 r-signèdittPQUgiti et^
(Çrenevîève, commis au notariat 4e VAtogpeis, par André
Avice ^ sieUr de Toi^vi|}e ^ chef d? la )Dira#[kcbe établie eu.
Normandie, comme issu de Michel A V'ic^,>et.eo, dernier
de Jacques P', seigneur de Turqueville, tige commune
delà branche dudit sieur de la Croix, .étabfltéen'Bretagne
depuis fiio ans , et de c^lle dudit Sieui* de ToarviHe. Ce
fut ce dernier qui donna auditsieut'Gilles Avice, sieur de
la Croix, toutes lesçoUalionsde tilre^qui luimai^qufMient
sur les degrés antérieurs k Etienne, le premier qui fit
souche en Bretagne, et qui s^rvireut a remonter se$
preuves jusqu'à Jean Avice , anobli par le roi , au mois
d'octobre 1479. Gillfî^ Avipe^i^t ^m^intjeuu d^^s sa no-
blesse sur cette même production, par }A Feçrand^ in"
tendant en Bretagne, le 20 janvier 171 5. Il avait épou-
sé, le 8 février 1696, Hélène le Dien^ de laquelle il
laissfi : ■ -
X. Pierre Avigk, rGuj.er, ùeur de Yatthan^n , nfi^^
DE ILA «OBLESSt^ Olf #EAKdt« a*5
Stinl-lfaib , le fi5 âOiéft i*;ti»,ibér'ïê^'^ëé'T^tàlé ieÈret,
dont il eut une' fille, Homiiiéë fifilèbe A'vicev "née V
Cancale, le lo mars I73s'4-^t=«4^ri4é a?èc Piek*ré^O>t^
Jrqy^ mère de Françoise Onfroy, épouse de N.,. .
Bêaud(Âii« .».;: >r7/ •' ' » .1!/
i : ' .' \ . •)! ; . , '.•••■ . '. . ' l J .
SECOITDE BâAHCBB. . .
Tl. Robert A vice , second fils d E^tiepne. Âyjcé^ ^et de
Jeanne Gicquel, naquit à Gancalé , le i""' février i58Ô.
Il épousa 9 par contrat da 8 avril i6i4t Briaude /e
Bret^ de laquelle il eut: ' '
• Vil. Tbôibis AncE, ^eor de h BaSSeiW^'ti4 i Glu"
cale, le i6 occobt-e 1617, mariiaVec Br^deVS'ej^/Af^r^^'
qui le rendit père de : "-"^ 'i '"tJ»
X*. Josselin, quismtf \ ' ' •' ■
a*** N.... Avice , sieur^ fles^ Roé&eifèsV ^ «ât un
jGtb et une fille : » -ii/A n.'.il. /a>
û/ Jean Aviçe, écjiy.er^ ^^^B/de*^
heuterfant de firegatç , perede J.af (|i|^,^jrji*
ce, écujer, sieiir dé là Croix /qui, de de-
moiselle de /a,/^of4|ptôf!ei.eiitiune fille;^....
Avice, mapiée«'S;iiQt»|[iUQT.àiN...;a£e^
Poilu, écuyer;
àé Marie Aviçe , fenuflp, àpj^- >j Jf^cien
VIII. Josselin ATiCE|,^cu7er, sieuç de la^^illen&-
péneau!x, bé k C)atiica1e',Jê 4 février "]'6'4 2 1 épousa, eali^
même tille , le 6 avril 167? , JuouJse Hamon.Jl eii eut ;
', * ' . t * *
K.' .François Atice,, écuyer, pie^^c de î^ Y ilte-^Up^Tj .
neaùx, hé à Cancale^, le 4 novein^i^^ .1^79,; marié^ le o.
novembre 1706, avec Perrine du,Çiij^ne^ qui le ifit-
père de ;
!•. Guillaume, qui suit; * ' ' i
a^« Claude-Dommique Avice , auteur de la troi^iè-
~ brancbe v rapportée ci^a^prèsy -
V
' X. Gtitflaume.AviCE, écuyer, ûé & Gancale, le 19
mars 1709^ inariéavec JtAnneBôutdé f dont est issii :
V. 4
AjS i>iGTio^9.4<w vjiiirVAitt*
, < »,
Xll. Glande Atige , écajer^ né à Gancnle, Iea4*iAiIr»
let 1782, a ëponsé Anne Hamon , dont il a :
I®. Théodore A?ice ;
a**. Alphonse Av^c^i .
r
VBOISléME BBAf(/C^ff
» ' • • f
cw^Ç^.d^ F^rffVlfiidlsi>Cb£nei»iépc«>i^£kmnc(t?i/6err.,
dont U eiit :
l\ Claude-Pierre, qui q««v.yt
**'' 3Ô" SaïTÎcî*'^'' }vî>frànts^s^^oSiéHijèinâle.
gtf^'ilfetfdè^pft't'r^^^ inarîé avec Anne
. . . .i<i^ i Jfean^Barptiste^Vio^, écfiiyer ; ^
u\ ^a^^.Edin^nckXfioê^^'émiyeri ' t •
/»'»- -rtmts Bif^ii: FM^iniisr, éii Normandie.
'ïV. rrariçois À^iceJ dk dis Jà. Présiiais^ .éc^Y^X^t a,
aieur ae Hi'airyV dans des. lettres-patentes du roi Hen-
ri,r ' • ^ -' -"" " ' ' "^ •
des'
Cdténtih/rendues'eusa laVéur^ fes io 'et '2!^ septep^bre,
1557, et passa deux actes , les i*' mai i56a et 21 mars^
»567. Il eut pour fils : . ., . • . t
.. . • . •. > . ••
V. Louis Anc$i IfSrdv^tnom^ jéfmfjsr^-. aicar de la
Fresnais , qui obtint, le 22 octobre 1577, ^°^ isentence
du baillia|[e 4f '(^*f^i\^»^>.Ppi^M°tx:e^9noajs^^ fie ^n
Qojaf^kfi 4e mariage ayec Aj^çi l^^^U^\,nonmp Hmi
Di h% ifoin.ESSE IX .niircB. ^tj
-tarate-vnk pièbr», Soi fc «^tdpari deiqael!«âi 11 #st c|ài-
hàé êc^en^fèfffmis le 3o mars ^55^*, )i»ipk\aa iS £é-
mer iM9;fl'fiiiypère'dê : '
YI. Louis ÂviGK, II"* dé inmn, é^ujev^ ueur 43«>la
Fresnais , conseiller du roi , vicointe de. Carentan» pia«-
rie, par êôàtirat pdsi'é ^ai^-tfëVifai Ujg^i^r et ftesnard, ta-
«beUions «n «i«ge 'de Sbiiite-lkbri<9- 8if-'N«1ll^ <k ^ «ofébre
1601 ^ ilvec 3eaaile;«0ràitfr^vfift^*de ii^e >bd«UDe Mà1i«
TiceOB(4>é9ts^e4r>dé &«AÔttciki*, «l de>d(lii<MMlté Mé-
bme BaBari. liJiMiM «nfeiils nerrcftit t
•iV Charles, dont JVUcIe ^ait^. ....
A riérre Avice, -sieur defs Lau^e^^ 'ecuyp^» >Qé iie
]$ séfte^mbre 162^.^ aiaiût^a dans $a noblçsise,
{>9f* arrêt .â«i conseil â^etfkt^lii noi^ da 1:^ .ff^iivier
ï'6ë8, B fût père aÀ,Dflrjé,Avic^» wur dp Touiy
ville, a ont la postérité sllbtista|^ en 176;, daiis
la personne da cnevauer, -pe Teiijirviile,, Uien^
. nanjtclt^ yaisseapx ^n^Toi a Brjestf . . i -. •
3°. Jean Ayice^ 1 * 1 j •• * ] J
5^ Jacques Ayicé; . j
Vit. tîhaHes AviCB^ ^cdyer^ «eir, oe i^ Fresnais,
cQiiseitler au roi, momie de €ar^ntan, né. le 3q août
1620, obtint, lé ijr mars î 66a, un ar,rétde ja.^çpur d^
ailles dé Normfi^ojie. !H av^t épousé Suaanpe Qçh^,<^\
()e laquelle il eut : . »: , ,.. ,
i\ René A^ice, né le\ '^
j^ce, ne le la pçlo.^ g^^^ ^^ .^^ i«ltot4«*
3*. PierfÏB Avice,' ne lel
23 juillet 1666; )
Armes : D'azur, a neuf pommes de pin d'or*
€ettteCàinmëjH(#attbf(:di»to«ftfé plu^iéérà' aui^lMn;
c^éy ukle' tf^ttnAtrfèSi ¥û HtA^mPê, té)rs lé miK^ àk
t6* ftièôU; Ëiléy éUbMstKitv è& i^fkii daà^ ÏA f«Ts6«(tié
CAubÎÉt ^Uiè^^ séigheii* de Monj^on, épô^ d^kittAMt
>S8 .toXGtlOOiVAllLE UKITEBSEL?
deNfisInondf et père âé Mi^ie- Bérénice ^f«ee> mè-
-riee^.en 16841 à Antoine de Bayiens, marquis de Fk>yan-
ne , gbaverneur de Nayarireins et de Dax , aan^chai
des' Landes. {Histoire des Qrands^Officiers delà CoU"
rotmeftom. iXfpag. 20^.) *
On ignore à quelle branche appartenaient :
r .'i*. Le ohevalier d^Afice , gehtilhbinmé dn comte du
.Plessii^PrasIin ; qui servit atec distinelion dans les guet--
. r^s dà soJQ ientips ; fut blessé au siège de Pondesture, au
mois d'oclôbre i643 ; seryit très-utileraCéntau^iége de
Saint-Ya, au mois de septembre 1644; se dislinofua en
qualité d'ingénieur au siège de Roses ^ où il ilit blessé ^
'tu ¥646 ,«t a celai dé Porto-Longone', ô& il fut (égale-
ment blessé, en 1646. 11 se' distingua d'une manière par-
ticulière au combat de Créuione, le So.juin 1648, etac-
cèmpagiia le maréchal du Plessis-Prasliri dai^s'tous les
lieux où le péril était le plus imminent. Il était capitai-
ne •SLU réo;iment du PlesSis-Praslin , lorsque fat choisi
par le roi Louis XIV pour lui apprendre le 4^ssin. Ce
lut en cette qualité que, le 22 octobre lèSS, il présenta
a bè monarque trois planches qu'il avait dressées par
son ordre exprès, et qui représentaient lés trois princi-
pales actions d^ son sacre. (Gfizettes de France def 4
j^oxfembre i645', a3 septembre i644y 17 ^^3i mai i645y
1^ novembre 1646, lo juillet i^ifi ètto octobre i655.)
" '2*>; Le chevalier Avice, commandant un corsaire
français , qui se rendit maître d'un corsaire anglais de
24 canons et de 100 hommes d'équipage (Çaze^e du
10 juin 1758.) . . ; ,^
[]Von3 avons donné, tom.I de cet ouvrage^ pag. 64^
upse Notice sur une autre famille Aifice^ étalbliè en f) or-
maudit 9 qui paraît n'avoir de commun quele^nbm avec
celle dont on Vient de donner la généUogië. */ '
B
; DE BAGQUEIIEM , seigneurs de Baratte, du Lie^s et
df Ii.o4{uegnjr , en Flandre ; maison. ancienne' ^^«di^tia-n
gi^ée , issue- de l'illustre .piaju^on de IVenCf ille ^ au rap*
port.de l'historien du Cambresis^ qui ajoute. qu'elle :a
Dt Li irOBLESSl DE FRAlTCE. 29
«ns son nom (l'iin.Til]ag;e si(i)é an pays d'Artois. lien est
fait mention depuis Arnoold de Bacquehem , qni , l'an
liSo:, donna à l'abbaye de Saint-Aubert deux maisons,
sises au faubourg die Gank^bray, du consentement de
Gillotte., sa ffmme, et de leurs fils Arnould et Jacques.
de fiacquébem. arnould I, élit sa sépulture dans l'égli-^
se de la même abbaye, avec plusieurs de ses de^scen-
dants. Arnould II, son fils, épousa, l'an 121 3, Jeanne
de "Wilhem , dont il eut Toussaint de Bacqtiefaem , allié
avec la fille du seigneur de Courteville-sous-Cassel. Il
fbt père d'Arnould III de Bacquehem, chevalier, qui
avait épousé Florette de Gaudry, avec laquelle iltiit
inhume , l'an i3io, dans l'église du village de Gaùdry.
Arnould III eut pour fils Arnould lY de Bacquehem, qui
fut un des principaux capitaines* de son temps,' et l'un
despartisans d'Edouard lll , roi d'Angleterre, lorsque ce
prince ravagea 4a Picardie, en iSdç. Frôissard parle
de ce Seigneur avec éloge; et du Ghesné, en sonHis-
taîré d'Angleterre, rappqrtef qu'Edouard^ se voyant
obb'gé de combattre les troupes du roi Philippe de Va-
lois, qui s'avançait vers Gambray pour s'opposer à ises
desseins, rangea son armée eh troià corps dé bataille,
dontlepremier fut commandé par le duc deOueldre*,
Je marquis de Nussc , le marquis dé Blanquebourg ,
,Jean de Hainaut, frère du comte Guillaume, le comté
de Salm , le sire de Fauquemont , Guillaume de Mont-
'fort et Arnould de Bacquehem. Ce dernier parait avoir
.été père de Jacques de Baçqu4*hem , inhumé , en iSyi ,
,avec Aniîe, sa iiemme, en l'église de M'onéy-Preux-lès-
•Afras. Dans celle de Saint-Martin, on .'voyait la tombe
^de Toussaint II de Bacquehem, seigneur du Liez, décé-
dé en i5oo. Celte famille, qui s'est perpétuée jusqu'à
'nos jt>urs, et subsiste dans le marquis de Bacquehem-,
a formé des alliances avec les familles de Bâillon de
Bellemotte, de Bethencourt, de Boubrais , de Briastre ,
•de Gunchy du Tremblay, de Dauneux, de Godin, de
Bibert, de Lpuverval, de ^effin, de Saint-Quentin,
Âe Sautain , etc.
Armes : D'or, fretté de gueules ; au canton de sino-
pie ayant une faisce d'argent , chargée de trois merlet-
tes de sable. Couronne de marquis; -
3o 0ICTIO1IVAHIE UKlTEftSEl*
BATAILLE, seigiMQ^s, pnîs ccmiles ie Handelot,
en.Bourgpgae ; maison d'origine chievaleresque de^ceiU»
ÊroFinoe.^ dont les titres établissent littéralement h fi-
alion depuis Jean BataiJle, cfaeirftlier^ séîgnenr ^ostî*
cier dti Saiqt-GiUes « nommé :a?ec ces ^{aalités kiréoé-
dées de répittiite de Monseigneiêr (inhéfeilte à la ohé*
Valérie réelle on militaire} , dans une Sentence dn bail-
liage de MoBteenis« da londi après la tiaiifité de 8aint-
Jean-Baptiste i3t4* H est rappelé dans nne inscriptiod
sépulcrale de Fan 1 583 ; dans un arrêt du grand-conseil,
dn 19 aoât 1604 1 ^^ ^^°^ les. preuves faites par ses des-
cendants poilr TiMrdre de Saint -Jean de Jérusalem,
an hS^i^ 1^3,. ïjSS et 1775. La maison de Bataille
compte une lotigue suite de générations entièrement
CQnsacrées an service de nos rois, soit dans des gra-
des supérieurs de Farmée , boit dans lès fonctions les
plus ëo^nentè^ de la magistrature. Elle s'est alliée di-
recten^ent .aux maisons ne Baille t-Taulffrenant , de la
Baume f de Beaumoiit en Ghalonn^is , du Blé d'Uxel-
les, de Bourbon ville , de Busserblles , <ie Chieirgères,
%\e la Cbâsse, de Damas de Marcilljr, de Gellan,- le
poux de la Berchère, de JaUcourt, de Langnetde Ro-
chefort, de Lantin, de Lantv, de Marcliamp, de Mont-
beliiard , de Mjpont , du ï^in , de Pontoux , de Boa-
vraj, de Royer de Saint-Micault, de Thiard de Bra^nj,
de Tournon, de Vallerot, de Verdun^ etc. Cette mai-
son a formé trois branches principales : 1* les sèisfnenrs
du Drosson et dii Tillot , eteiiits, au 6* degré, dans la
{>ersonne de Guyot Bataille , tué à la bataille de Morat ,
e 2a juin 1476 ; a° les seigneurs de Pansy et de Fla<*
gny^ éteints, an 9* degré, v#rs le milieu du 17* siècle;
5° les seigneurs, puis comtes de Mandelot, qui, an 12*
cle^ré , ont formé deux raaaeaux : rainé , existant ; le
second, éteint, le aa avril 1819, dans la personne da
commandeur Bataille > officier- général de marine. Le
premier rameau est donè le seul qui représente aujour-
d'hui toute cette maison. H a ppnr ebel aètuel :r
Henri-Camille-Sophie Bataille , chevalier, comta de
Mandelot , seigneur de Mavilly, de Lancey, de Mande-^
lot, etc., chevalier de Tordre royal et militaire de St.-
Louis, ancien officier supériew des dragons d'Artois,
né à Flavigny, le 2 mars 1753^ Il a émigré et falit les
campagnes de l'armée des princes et de Tarmée de
DE -LA HOBLESSE DE FEAIICE. 3r
Gm^* U a épboèé, par cootrarl chi 7 avril 1772 , Ma<
rie-Loaise-Philiberie de Cltrmont^Monioison ^ décé-
dée le i3:ioa» i8pt7v fiUe de Louis-Clàcule de Gler-
iQonHMon^oisoa, miroii de Ghagny, brigadier de» kv--
nnéo^.^tt roi, et de.i'eBeiAiiiie*rGltarlolte de LeTi8..De'
ce mariage eonl^ipsua : <
1 **• Alphonse - Louis - Henri - Calherine. Bataille,4^
Mandelot, né an cbâteau de Gh9gn}r^ le i3 no-
vembre 1783, marié, le^ 3o irtars i8o3^ avec
Mélanie «Joséphine de là Ri4£-MareiUcs, II est
mbrt , le 2 janvier 1806 , laissant :
Gamille* Joséphine Bataille de Mandelot, née*
le I*'' janvier i80r4t décédée le 16 juin
1807;
2*« André-Adolphe-Ftrançois Bataille de Handè-
lèt, né le i5 septembre 1786, reçu chevalier de
Malte ait benoeai; , marié , le 6 novembre 1810,
arec Adèle; Gmléemin de Cqurchamp^ morte le 20 •
avril 18 13. 11 lui reate de* ce* mariage an: fils
unique : ^
Gamille-Maro^ujerite'^sthéne Bataille de ][Ian~
delQf^ni.ïe ;.8 jaayier i8i3,
Armes : Wàv^mt^ à. trois, flaminfs. de gi|ftules, n^pu*
vantes du bas ()^'Véca. Gouroyâne de marquis. Cri de
guerre : Bataille par Dieu.
BATAILLE, en Lauguedoc. Gette province parait
avoir été le berceau du num de Bataille, ou il floriss^it
dès le milieu du 11* siècle, et d'bu il parait s'éfre suc-
cessivement répandu dfins'plàsieurs autres contrées ida
royaume. Roger et RayntondBsl taillé ^ frères, donnèrent
en- alleu ) lé 1^ dH« calendes de février, liine XXlH (^3
janyiér) dé lai secondé année dti règne dé Philippe 1^**
fio6i){ l|i moitié'dti tïhateau dy Pî^ôuifle, et les deux tiers
de celui de Mik'epotx à lit con^téssé Rangade (de Garcas-
sonne) , fille d^Atoéiié, et ayi conitè Roger, soii. fils, à
cause des dommages q^^Aë leur avaient dccasioués. Ce»
deux seigneurs consenirreiH' ei^ même temps à ce que-
cette comtesse et le comtes aop, fils, obligeassent Pierre-
Roger Bataille, leur frère, à leur céder lêresle de ces
di?ax cbâteaux^ doat ib lui firent hommage, quoiqu'ils
32 ^ICTIOKSÀl&E UNIVERSEL,
eussent été jasqa'alors en franc-alleu. {Histoire ^(nir
raie de Languedoc, ta m. Il, pag. 2o5.] ■ > >,
Bernard et . Roger Bataille sont compHs au noinbre
des sifignenrs possession Des au comté de GatrcasBorine, *
qui , après afoir leré Télendard de la réVoltto centre le
comte de Toulouse , se soumirent en iia4« [Ihid^preu-'
i'e*, co/. 4^7» 4*8.)
Rajmopd Bataille souscrivît, Fan 1 149, un acte dcHo-
ger, vicomte de Carcassonne.'Le même Raymond, Roger-
Isarn et Guillaume Bataille , ses frères, filsde Belisçende ,
rendirent hommage à Raymond Trencavel en 1 1 Sp, Ro-
ger-ISfirn et Guillaume firent un second hommage à Ro-
ger-Bernard, comte de Foix, pour le château de Mirepoix,
eh 1160. L^année suivante, Raymond Bataille rendit
bommage à Raymond Trencayel, vicomte de Béziers,^
{Jbid. preuves .^%'] y 4^8 , 5a4 > SSg, 677 , 578.)
Isarn Bataille fut, l'un des seigneurs et chevaliers da
château de Mirepoix , qui, Tan 1207, donnèrent les
coatumes de cette baronnie. {Ibid, , tom. IIÏ, preuves^
coL 207.]
Bernard Bataillé de /Mirepoix , co-seigneur de ce
château, fit, en i223, avec ses antres co-possesseurs ,
(au nombre de plus de 12,. de diversies maiSQns] , pro-
messe au comte de Foix de lui remettre cçtte place,
lorsque ce serait sa volonté; (/6«t/. coL 279.)
* Raymond Bataille était , en 1272, seigneur châtelain
du château de Montréal de Sos. {laid», tom, IVyprenw.^
pag. 53.) , '
Jean Bataille fut premier écuyer du cprp^, et maUre
de l'écurie du roi Ctiârles le Bel, 'le 3 janvier i32t. Ce
Î)rince lui donna, leSo juin i323, unf iomme de 5oo
ivres; et , par d'autres lettres du 2 1 janvier iS^SvCellp
de 20Q0 livres , en compensation de 100 livres de terre
à héritage qu'il avait promis, lui faire ' asseoir^ pour lui
et ses hoirs, en la sénéchaussée de Toulouse. Le Pè^re
Anselme pense qu'il est Je mêmte que J^çan Bataille^
queux dii roi, quifutpayéyle 26)uini326,decequilui
restait dû pendant son exercice de celte charge»
Nous observerons cependant que le même auleiir avait
dit ailleurs, que ^ean Bataille, premier écuyer du corps
du roi, mourut le 9 mars i325} ce qui £iiiticro;re quil
-fi ^eYt^nféfyês tbtté iaie^ comme i^ns le pré^timcms ,
#<t qti'il y â eii deux gfah^oRiciefs, l'un gtàiii-ècxifet^
et Faûtre ^ûttè^Cptetix y totis deul <!e$ iHéliYei Hôfh ^(
}H<é«oitf . Le premier FtH pèi*e dé Jean B^tstflb et d^ati-
très enfants , qui étaient sous la tutelle de Jean Pa^tou*-
rel , écnjw^ \e 27 intti td^g ^ forsqu'll^ pàfètent àti'Toi
\e& sommes due» pour solde des totnj^te^.de léan pire,
jet .s'<|bligèrem d'acquitter ]«» eéduje» qWoa appeito»
rait, dans le cas où elles u'autal^enl paa été conp^isci
dans l'inventaire qui en avait ét(9 UhéÇffUéoirt doê.
Orands-OffUicrs cU la Couren^^j tom* VUly jms^
465,828.) ^
L^an i33^, un leajp BaUilfe^ 4ta« bowiiH» d'aribes d«
la compagnie du comte de Foix, qui fit hIobIH» àlitof»^
de-Marsan. [Ilisioir^ de LaB^œa9€ 9 ilmt*^ eùL ^3^)
tJn autre Jean Bataille doi|niLqiuttAn06 à GnroaMofiiic^
le 2 juin i383, de $2 francs » 3 gros el 3 deniers foUi
les gagies d& lui, homme d'armes, d'un pilfari etrd^un
Sage, à raison de quatre mois (te servioe eniplpjrésà la
cfense dé la sénéchaussée de Carcassoune. (Si^totre.tigf
G-rand6'0//ïciefs , iûid. , pag. 460.) On ne ttrouve. ai|^
cnnes traces, dans le Languedoc, de cette illu&trè
SajniUé.
BAtAiLtË, eu Artois et en ÈUnctre. tioîin Éat^îOi^
le premier itujet connu de celle fiimilU, posséq^it, a.U
commencement du 13*" siècle, des dîmes inféodées i
BAilltol en FUndre^ P^trun titre çbnB0tvtt dan^ le .cbar^
trier de l'évécJbé d« TérouaLnne« du fllo^bde <i^embre
1 23o , il reconnut pour lui , sa femme et ses iils^ k{ue ces
dimeA «pparienaieiiC à l'égiisede Téfullamej Baudouin
Ba44itte, ftèr^d^L^ti^» déclarii^ h iiléit»e auiée, qu'il
n'avaU a^ouH d«qit «ir «esdÎHieÂyetiCelile revoiiciation
fut eâô<H*e consentiie, au tnc^is de^décenlbre 1249, par
Nicolas, Jean, Bernard, Guilkume, jinne :et IVlârie Ba-
taille., frèv«i$ «ti touDS de ]SaudoMi ef dk l4»tili.
Pféri^e Bataille ttèndii au comt^p dé SaiHt-PoI, iau mois
d'a6tll348, >ttAf6 rente qu'ii àmt^^ur le ïÀtiùUti d'Or*
Tille. .... J . .-.; •....
Jacqueline Bàtait^i
épousa, éli secondes :
veuf de Jeanne de
Y.
3^ DICTIOHKAIRB WlTEBâCtr
le I) juillet 1400, et ne vivait plus le %o avril H%ù§
époque a laquelle Jacqueline Bataille, aa veuve, passa
un accord avec Jeanne d^Âuby, fille du premier lit audit
Pierre , çt alors veuve de Jacques d^Ollel^in, chevalier.
BATAILLE , eu llle-de-France et en Brie.
r Jean Bataille, l'atné, demeurant à Pontoise, fournie
vrku , le 4 décembre 141 6 , à Tabbaye de Saint-Denis
en France , pour un fief qui avait appartenu i feu mes*
sire Eustache Baillet , prêtre.
Pierre Bataille , I'' du nom , général des aides sous
Louis XI, avait un frère , célèbre avocat, nommé Ni-
colas Bataille , que le roi Louis XI envoja, en iiy3 ,
vers le due de Bourgogne, pour la composition de
leurs différents. Nicolas Bataille mourut en 148a. Il en
est parlé avec éloge 'dans la chronique scandaleuse;
Pierre eut pour fils Claude , qui suit.
Claude Bataille , conseiller en la cour des aides, en
l532, épousa Jeanne le Picard, fille de Guillaume le
Picard, et nièce de Jean le Picard, archidiacre de Meaux.
I| eh eut Pierre II, qui suit.
Pierre Bataille , II* du nom, écujer, seigneur de Bal*
IeaD,t>rès Jouarre,d'Autonne, Panchard et Chambrj,
{irès Meaux , conseiller en la cour des aides , épousa
sabeau /^erre£ , fille de l^icolas Ferret , seigneur d'Or-
g^evaL Leurs enfants furent :
i". Nicolas Bataille , conseiller à la cour des aides ,
époux de iiouise /e Guet, dont il n'eut point d'en-
' fants; .
a**. Marie Bataille, femme de Louis CHuilUer^ sei-
faeur de la Bfalmaison, fils de Christophe l'Huilr
er, écnjer, seigneur du même lieu, grand-
maître des eaux et forêts de France, et de Char-
lotte Tête de Ragnj;
3*.. Marguerite Bataille, damer du Chemin, en
... Brie, mariée: i** avec Georges PiUouin^ sieur
d'Ableigeâ; a° à Pierre f^iole^ sieur de Roqué-
mont, près Lagnj, et en partie de Noiseau.sur
Amboise, commissaire ordonnateur des guerre;),
' fib de Nicolas Viole , correcteur des comptes, et
' de Claude Ghamlon de Soulaire ;
SE LA NOBLCSSI DE FRÀHCE. 33
4*. Antoinette Bataille, féromé de GmUàamê Cour^
tin, seigneur deGoumaJr et An Bois le Vicomte,
conseiller du roi et aoditear des comptes , fils de
Jean G>nrtin , seigneor des mêmes lieux et de
Madelaine Bodë ;
5®. Marthe Bataille, mariée à Gui de Brestay, mai*
• • tre des requêtes, dès i534, ^t précédemment
présîdeni du grand conseil. ^
Fuyez sur cette famille la généalogie de l* ancienne
ti i/iustre maison des LùiUiers , in*4*i pàg- 74*
Armes : Coupé émanché en ondes d'argent et de
gueules (i).
BATAILLE,, en Bretagne. Cette maison parait an-
cienne dans cette province , où elle snbsbtait encore en
J488. Geoffrqi Bataille , écuyer, servait dans les guer-'
res de son temps contre \t^ Anglab , en la compagnie
de Pierre dé la Aoche*Rousse 9 4ui fit montre à Avran-
ches, le 10 octobre 1880, et à mntes-et à' la Guerché,'
les 7 décembre et 7 janvier suivants (v. s.). Il servait en
la même qualité sous la charge du sire de-Derval, ch««
valier banneret , ddnt la compagnie fut reçue à Thé-
rouanne, le. 28 septembre i383 (2). La ioaison de Ba-
taille, eh Bretagne, a produit dans la personne dé
Guillaume Bataille un chevalier banneret, qui illus-
tra son nom par plusieurs beaux faits d'armes. Mons-
trelet et le moine de Saint-Denis rapportent qu'il com-
battit et blessa en champ clos un chevalier anglais,
nommé JeanCarmien, qui lui avait inanqué dé fidélité*
Il combattait en Guienne, dès Tan 1404, étant alors
sénéchal d^Angoulème et commandant une compagnie
de 6 écuyers*, le t"' septembre 1 4 18 (3) ; servait sous le
dauphin, la mj^me année , commiandànt une compagnie
d'on écujer' banneret et de 17 écuyersqui firent mon-
(1) Elles soQt ainsi désignées dans les preuves de Geoffroy l'Huit-
lier d'Orgeval» reçu chevalier de Maite au prieuré de France 9 le 3o
mars 161 à, et elles étaient aussi empreintes sur la tombe de Pierre
Bataille» II* du nom , inhumé au charnier des Innocents.
(a) Mémoires pour servir de preuves à rHistoire de Btetagae»
fom. II,coL 9S9, atô»
P)/é«.icol.984.
^
'4^ ' -^^cTUHnrAiiœ vmvcBfsL
U^ ji $ilÎAl-fSli(lirear 4e Chario:), tn Gnwfttiî». 71 était
vi^^^HJ^Hl çk^mbellsMi àm ce prince, qu'il aecompa-
gf^ lefi JMfPttwrâi» r^m j4aj* m avait peot-^tre poar
sq^o^^iffffgpfriAeBaUiUei àlt^uelle le4lMipiMti9 régent
da royaume, fit don de 200 livras tonroois, le sS février
iÂW 9 'UBl nui >pQri4idéralfloii idftf • <bons sumces -de feu
f^m .Di»p9tfif i «op jBKiri « qne pour l'aider a eoutevir
son état. Le sceaa des affaMfl^de fiJaiHantie fcitai|le, che-
valier bannere^, appôdées à aPÇ flifiiUlK^.Ql^'ÂldiinQa
lé 1 6 février 1 4o4 9 repré;»ente trois coqmlUis £^ec fin,
lambel à trois pendants. Le dernier mai i45i« Gail-
l4#ni9 dfiQfK^DgO'V'i^nuitidTTigwio et Jean de la Pé-
lissonnière plaidaient au parlement de Bretagqe^ aesUf*
îetdu manoir du Roscoet, provenant de la succession de
ÇjliUlWPf BatoiUe.Ce Jernterf ârvak pour ooo4e«ipoMia
#|MHiHHrQ^yk«ar IrisTf^aohe parent^ Çitavlolfta^latile, é-«
cityi**)) ^pi fCamMumdait «vie cofl^pagnie 4e ^ «cnj'ers
ppiir ltid«£eM>e du paja Ja Tauvaine 4 ec^iopagfiiie «(ui fil
iMiyi^ À CbioMi., le la .déeemibre 1 4tS ( l ). Le dernier
ÏiIq^o ,tr0av(e.;diB oetite (aaiiUe /bol Bretagoa «ft Anientu
Ui^jle 9 l!iiQ des arahans de la oon^pag^ 4e '^Silbert
de fio.MrJi^^u « seigiwiir de J|f ootpensMr^ qui Diramaent -a
S^im-Ailliâo du Cafu»ief via a2 «nars. 9498. ii papi»1f
^^v-nfktik bifkaUiUe de«a8Mna,^4 e«itlie« le aoitti4-
Iflt d«.(aj»é«aeBr>aée (fl^.
BATÀtLt£, pp dityi^p^gui*.- Xn £i4nUlff d^» Mi^neur»
diç Ciiftftpy pt de VUlevai^erdftdK uorad^ RaUilW, «Ia^
bljt MiiliajLic)« d^pai^<îui!Uufpfl B^laiJle,.^!^^
dlttplène de Pradii^e, fille de CbriiNt^ffike^ d« Pcndine^
il^ IVfîirj;? dp :p^ri;pis, iivec Uq^i^^fi: U «si meÀlâMina
49ns df;» açW^^^e i5<f7, a5$o^ iji53 , ii.fi$4» i5%«ifi66
de la Berg/9 1. 4e Çbanxeioup, d^ Cb«i»yolK9fèyred« Ba>^
nQi3e^ .MaJiplef ç^ de A9«c^r<e « «iç* « <H ^oât i«té mainAe^
nus dans leur hoblesse de race, au mois d'aoiit 1667^^
par M. de Gaumartin, intendant enTlhampagne.
* •
• ji#/v9ie» : iy«t!ir, i trois fasces c^'édelées d'or,
■*.i»'j'jUNM* **■ ■■■■■— II* * *.« «;
< ^d) JléÉiaives peoff Mi^ir ^e-pteuvès 4 PUÂiMdlré dç'tlr<jUgne>
tom. II , col. 9^56.
(a)/6ic^.^ tom. IU,col. 636. . , . '.
. BATAILLE ^J>B FiuiicBâ, luitr^ iainille qui portail :
DW4 à Tiirbjrç .teivasaié île siiMfie.
SATAILLG. UitefwBMlie d« ee i^jDin existJiit dans i%
Tic<m)té4e Roctiechouart , sur les cQnftps du Fokoa et
diila'BMsin,«t) iSsa.Uneautre, en Soisso/moîs, entpetH"
•uleor 6tB Bataille, dte lariHe de boissons, lec|iiel Fot
aoobli au moia de mars ic3^; et tme troisième,' en Dau-
pliiné, esjlstait ao^ 1^* et |6*.siècies.
BEAUKE, comt^, chef lien de T^cien pars d^
Beaiinois, en Boergoghe. Warnier, eoiinte de l^jjxm^
d*Aaxois et de Beaone , vers la fin du 9' siëlcè , ent
penr 8iiceessefirlfanaS8ès,<^i>te ¥ieiix, seigneur de Yer-
gy, ea(piel, «a«i4' la {(uzeraineté , il transporta tpus ses
Tfrotts.îriselbert, filsaîfië de Manassès 1, lui succéda aux
caffltés de Cliftlons-9u^-8adne , de Beaune et d'Auxois.
il obtint afisai le duché de Bourgogne , après la mort
de Riehavd le Justicier, son beau* père, Worra , 'l'une
de seséil4es, ^ui U*s qomfcés de Ghalofis et de Beaune , et
épousa Robert de Vermandois, qui succéda' à Oisel-
bert, son beau-père, dansxes comtés, en g56. Adélaïde,
l^mi^vx , £is à^ l^huvx,^ yki^mU d'Autiin. htmhtt^
A4 lç,SAu;4?«s$9Hr à» {Ub<rt à^ Veniiaiidois4 r«n,96j));
vm^ Pl} Ht; T4DÛ pa^ q«'ii ait ym ta qualité de; ppoita
4^ JSf#Ain«,. Ali quVlU ai$ éié pr.i^ fia,r aiicfui de'S«s
• ■ ■ ■ ■ .
Dc HÈBENGER ne F«9TAi««s,<6rafidmesml, Fou-
qtterai) , Cerqueux, Canon , lif redigtierrille, Monlaigu,
f'i>elly,«(c.^ inaisoR d'origine ç^êyatef*e$que; de la urp-
vinee^îe Hermaiidie, o«r efte^sti^onntietlès le ^13* siede^
Sile pavait origtfieire d^teriie, «t s'«^t fixée depuis dans Je
ttidi <le t« Ff*aBee. Ktte a fourni im fieutenâm-générd
Ml servie» de SidHande ; et A cekii déTi^ncey^esmiders
supériewrs t»^ès*^iscifiguéi) , bu eapitaifie de 100 tiomme^
^'armes, deux di«T8li«i*9 de Tordis du <roi , g^entfls'-
hommes ordinaires de lachantbre, et ptusieuaS cfaeviir'-
liers de Tordre royal et inilitajre de Çain^-l^ouis. Elle a
donné f)1«sieui*s cfcei^aliers dé'Maîte et "uni d^evalier
de Tordre du Saint-Esprit de Montpellier.
38 DicTiovNAiac vjivrtfi9t't
Titres. Henri lY fit don de la baronnie de Grand-
mesuii à Jean de Bérenger, Vli" du nom , genlilhoDiBM
ordinaire de la chambre da roi, chevalier de son ordre,
soos-lieatenant dans les provinces da Maine et dé TÂu-.
. jou, gouverneur d'Argentan, et capitaine d^one com*
pagnie d'arauebusiers. Cette famille a en outre les titres
de comtes de Fontaines et comtes de Bérenger dans les
actes ) brevets et commissions ^ dès 1691.
Armes : De gueules à deux aigles rangées au vol
abaissé d'argent, becquées, membrées et couronnées
d'or, [f^oyez la planche héraldique qui termine ce vo^
lume.)
On peut consulter sur cette maison , entr'autres ou*
vrageSf les recherches de Marie, ChamiUartg Bois^
et la Galissonnihrej le Mercure de France du mois d^a^
vril 1(391, e^ la Roque , Traité du ban et arri^re^han.
Elle n'a pas été comprise dans la Recherclte de Mont'-
Jautf en 1^65 ^ parce qu'elle était établie à cette époque
dans le duché d^Alencon, qui ne figure pas dans cet-r
te recherche.
DE BERNA6E, marquis de Ghaumont ; famille an^
ciepne, originaire de la ville de Paris, qui remonte à Louis
de Bernage, écnyer, avocat an parlement, époux, vers
Fan i52o, d'Anne Chevalier, fille de Nicolas Chevalier^
avocat an parlement, et de Marie de Luc. Charles de
Bernage , 1 un de ses descendants, fut pourvu , le 5 mars
3 647, d'une charge de conseiller- secrétaire du roi , mai-
son couronne de France et de ses finances , dont il ob-
tint, le 28 avril 1668, les lettres d^honneu£, registrées
au gra
donné
trois c ,
grand'croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Lpuis,
des maîtres des requêtes et des premiers présidents de
cours souveraines. Elle s'est alliée aux famillea de Yoyer-
d'Argenson, de Rouillé d'Orfeuil, de Martin de Vâu.-
cresson, Danés, de Lusson, le Picart, etc.
Armes : D'or, à trois fasces de gueules, chargées cha*
cune de cinq flanchis d'argent.
4 •
DE LA HOBLESSC DE FRANCE. * 3<>
DE BERNA6Ë , en l'Ile-dc^-France, famille cBfféren-
te de la précédente, et dont était :
Jean-Frédéric de Bernage f écByer, seigneur dé
Sain l-Hilli ers, près de Mantes, des Epesses et de Tlsle,
pensionnaire du roi , et garde honoraire des archives
de la reine , époux de dame Marie-Agnès Tkistel^ et
père, entr'aulres enfanls, de:
V. Jean-Matbiea-René , qui suit;
a*. Gbarles-Hyacinlhe- Laurent de Bernage de
Saint-Hilliers, écuyer, garde-du-corps du roi,
compagnie de Luxembourg.
Jean-Matbieu-Rcné de Bernage de Saint-HUliers,
écnyer, commis au département des affaires étrangères,
marié, par contrat du 21 juillet 1788, avec Marie-Ca-
tbenne-Adélaïde Foucher, fille de Jacques-Léon Fou-
cher, seigneur de Riville^^le la Barberie , de la Verre-
rie et des Frètes, et de dame Marie-Catherine-Margue-
rite Bouchard. De ce mariage sont issus :
I'. Léon qui suit ;
2?, Charles-Constant de Bernage, né en 1793,
mort dans la campagne de Russie, au mois de
mars i8i3.
Léon de Bernage de Saint-Hilliers, né a Versailles,
le 24 mai 1790 , a épousé, le 12 décembre r8i5, Fran-
(oise-Madelaine' Caigné^ de laquelle sont issus :
i<*. Gonstantin-Philéas-Eric de Bernage , né le 3 1
mars i8ao;
2**. Bathilde-Astérie *de Bernage , née le 22 mai
3". Elise- Fortunée de Bernage, née le x5 novem-
bre 1818;
4' . Georgette-Léonie-^Zéphirine de Bernage , née
le4&oati82i.
BÉZIERS , comté et vicomte^ comprise dans la Nar*
bonnaise première , lors de la conquête des Gaules par
les Romains, fit ensuite partie de la Seplimanie. Char-
les Martel,' en 778 , chassa de Béziers les Sarrasins, qui
ié * mctioiritArAE ojirtVERstL
^étintM emparé» itt cette trille sut le% Gothà, l'aaiié«
précédeDle. repin le Bref derint mûhfé chi totale ai
Béziers , Fan 702 , et en conserva le goavcrnenient »ua
cdinte goth , qui Idi aVait 'remis cette place* Aclémat
fut étàDii CQ'in(e d$ Séziérâ par Charlemagne, au coin-
frietfcetttent da 9* siècle, et confirmé par Louis le Dé-«
t)Of)naire. Arnaud strd(jéda a Ademar, avant Tan 622. Le
comté de Béziers fit pai'tié dû marquisat de Grôthie,
au commencement du 10^ siècle ^ el entf a avec ce mar-
quisat dans la' maison de Toolon^ie» DepiQÎa Oe temps,
il a'y eut plus de comtes parûculièrs de Béaiei^, el ce
comte fut réuni à la couronne ^ en 12^9.
Quant aux vicomtes de Béziers, le premier qu^on trou-
ve révéla de cette dignité est RaVnird, P 'dû noM, «ncpiel
Garloman donna en propriété « Tân 811 4 le» riUafe»
d^As^ieran et dMlignan, nàn^ le diocèse deBcmerv^ an
yec plusieiir» autres doitlâines^ en réoomipèdse di? tes
services : il était alovs muplàjé âtt siège de Viesne, •••9
ce monarque. L'historien du Languedoc oén^efettreqoQ
ce ftaynard descendait d'IUtério^, ou de ^es ilutrëA Es*
pagnols réfugiés dans la Septimanie , auxquels Charles
le Chauve avait confirmé la propriété des méities terres
qoê Cbàflètfiagnè âvftii données à défHch^r à léuts an-
eèlrest Ràf i»arrd êpotrsâ Dicte , avec laqtielle , l« 16 juil-
let 897: il fit un échange avec Fruclttarids « évéque de
Béziers. U ne vivait plus le lA décembre de la même
affilée 9 et arait en une fille unique , notnmée Adélaïde,
qui dès Icirs àiitH pàtié en Aiafiâ^é U ^ricomté de Bé-
ziers à BM6îi^ rteoflfftë d^Agdë^ qui réunit âi0$i défs délit
vicomtes « et les pe5S«d;»it encore en. 920^ Teuton ^ suc-
cesseur et étius doute fils de Sozon . était vicomte de
Béziers el d'Ag'dç , ^n 916 et 933. Il fut pèi*e de Jonus,
qui possédait les mêmes vicomtes , en q^j. Aajrjiard II,
fils de JonQs> était vicomte de Béziers et d'Âgde, en
Î|6i , et ne vivait filus le 20 octobre 9()9<Son fils, Guil-
aume, vicomte 4e Béziers et d'Agde , était mairie ^ le 24
août qyy, avec Ërmentrude. Il épousa en secondes
noces Arsinde, avec laquelle, après avoir restitué., le
dernier février 990 , plusieurs églises et autres bifins
qû^il âtait xxsûtpks^ il fit un voja^e de dévdtioti à Ro-
tfie. 11 alVàit iliié sœur nooimée Adélaïde , épousé (lu v^
comté de VfarFioilne. G^ill^nifié avait fait son testàttiént
avant d'entreprendre soh Voyage ; et Tin ^oit qtt'il h^à-
'Vtiit alors ^m deax filks « né^ 4e «apremière femme ,
«l noinoiéies:
1**. Gar^inde , ^ eat eh partas'e la ville de Bèûers
et les droits sur révécbe, et fut mariée^ i* à Raj»
. mond , (ils aine de Aoger, comte de Carçasson'^
ne^ auquel elle poru les vitromtès de Bézi^rs et
d*Agde i a° à Bernard « seigneur i! Aiukist:^
a**. Sénéfçonde, qui eut la ville d^Agde, avec les
. droiu sur ïk^^Aiày o.t £()nu2»a Rtci^jjrJ I, vicom-
^ t^ 4e MUkcuiily en Kouer^ue.
Guillaume, comte de Carcassoni^tf , et Garsinde, vi-
comtesse de Béziers et d^A^de; soti épouse ^ eurent deux
fils 9 Pierre-Raymond et GuilJauaae-Ravraond.Le pre*
xnier épouas} Rangarde de la Marche, dont il eut , en-
tr'anlres entants i Roger 111$ c.9«n^<^ de Carçassoutie « e[i
ic6oy mort sans poslèrixé,, en 1067, et Ermen^^arde^
mariée à Bajrmçnd*Bernard^ vicomte d^Albi^ i^su dea
TÎcomte^ d^Albigeois, brapc}ie ajnée de^ vicomtes df?
Lautrec. Raj-niond-Beriiard fut pihre de Bernard-Aton,
premier vicointe de Garoassoune, en jo83 , <{ni épousa
Cécile de Provence, et laissa tPois. fils et quatre filles* Le
second fils , nomme.. Haymond-Treucavel I ^Tut père de
Roger Uf ei ce df-roier de Raymond -Roger^ qui eut
Eour fils Rajmond-Trencavel II, dernier vicomte d'Al*
i, de Béziers, de Cjtrcassonne et de RazèS) qui» Tau
2247f céd^ ces vicomté.3 au roi saint Louis.
Tft StAUDOS(i) , seigneurèdeBiandos , marquis de
Cestéjfi, seigneurs et barons M la Harye, àt Mé«os , de
Coovonge, d« Demangeaux fiaui^, de ïreverejr , de Ber-
i>fire, etc., au pays des Landes , en Lorraine et en Artois.
Celle maison, ulostrée par une longue coniinii>t«^t4e servi-
cessàilitaires dams des grades supérieurs, par la possession
de piuneùrs terres titrées, et par de belles alliatices, a ptis
«oti nom d\in« seigneurie jadis considérable^ située à
'trois lieues de Bayomie et a cinq lieues de Dsx. H est de
» I — ■ '% ml > I iiw * ' n •^^
(1) Gel article cosifilète et rectifie la ootîce linérée pa^. lot dii
tome 1*' de cet ouvrage.
V. G ,
4« ' * • BICTÏOWîf AIRE VNITEESCL ' ■ " ',
tradition clâTis le pays des Landes, que, vers le milieu
da II* siècle, les sires de Gramont et dé Beaumont,
dans une guerre violente qa^ils se firent, s^en rapporté^
tent comtne haut arbitre au séignenr de Biaudos , qui
jhit fin à leurs différents, par un traité dont il leur pro-
S osa les conditions, et qui Tut signé par ces seigneurs
ans sa capererie (château) de Biaudos. On voit, en 1348,
Adhémar, seigneur de Biaudos, Bertrand, Bernard et
Arnaud de Biaudos figurer parmi les seigneurs qui sous-
crivirent un accord lait en vertu d^un'e sentence de Ber-
nard d^Albret, vicomte de Tartas, sûr les différents
mus entre Pierre d'Albret, seigneur de Guissen, et
Arnaud -Guillaume, seigneur de Gramont. Les titres
de cette maison établissent littéralement sa généalogie
depuis Georges de Biaudos, écujer, sieur de Biaudos',
ainsi qualifié dans son contrat de mariage, du 2 octobre
148 1 , avec Catherine de Serrant , fille de noble hom-
me Pierre de Berraùt, sieur de Peyroux, et de Ber-
Iranne de Gramont. Les descendants de Georges de
Biaudos ont formé quatre branches : 1*^ celle des barons
de Biaudos, éteinte peu après le milieu du 18' siècle;
2® la première branche des marquis de Casléja , éteinte
après 1755; 3" la seconde branche des marquis de Cas-
teja, éteinte le 18 novembre 181 6 ; 4® celle des comtes
de Castéja, chefs des nom et armes de cette maison.
Ces diverses branches ont pro<lttit plusieurs personna-
ges de marque, entr^autres trois maréchaux-de-calnp
et trois brigadiers des armées du roi , des gouverneurs
de places, un commandeur de Tordre royal et militaire
de SainlrLonis, des coloilels propriétaires de régiments
de leur noni,. une sous-gouvernante du roi Louis XV
et dés enfants de France, elc.^ etc., et se sont alliées
aux maisons d'Andelard , de Bassabat, de Baylens*^
.Poyanne , de Bedorède, de Bervoët , de Borda, de C^u-
le, de Gramont, de Guilleruic, du Hamel, de Jacv
Juiçr de Rosée , de la Lanne , de Midot de Yillers ,
e la Motte-Baraffle d'Q'Gorolles , de Paris de Gâville,
de Partenay d'Ainval, du Pé de la Graulhet, du Pire
d'ilinges, de Pleurre de Saint-Quentin , de Roll-Mont'
pellier, de la Salle, de Salomon de la Lande, de Va-
lier, etc.. etc. La branche des comtes de Castéja avait
pour chef au 10* degré :
DE LA XQBLISSE DE niJklICE» 4S
X. Stanislas Câlherme (r de: Biavdos, comte de Cas*
té ja , maréchal desi camps et arqiées du roi, le ^fvjany
vîer 1784; cpmmapdanl do ^épaiptementda Pasirâe-Ca^
lais , en 1790 ; mort à Maeslrichtj en émigration ^\e 10
jp}ai I7b2,.)l avait épousé,, le 3 février 1779, ^^^ie-
J^rançoise-Élisabeth Je^ F fiches Z^or/â, fille de Marier.
Mai^gaerite-Françoîse-Firmin des Friches , comte Do-
ri», marquis de Pajens, et de lN....)de La Motlle du Fos-
sé de Yatteville. De ce mariage' sont &sus':
I*». André, qui suit;
9*>. François de Biaudos , vicomte de Castéja, che-
valier dé Malte et de Tordre royal de la Légion-
d'Honnenr, chef d'escadron . au régirent des
cuirassiers d'Orléans, marié, lé 5 iaillet.1819'^
ayec Caroline de Bombelles, fille de Marc-Mai-<»
rie , marquis de BombeUeS, ancien maréchal des .
camps et armées jdu roi , ambassadeur extraon-f
• dinairede France en Portugal, aujourd'hui évè?;
• que d'Amiens, et premier aumôixier de S. A«;R«
madame la duchesse, 4c Berrj, et d'Angélique-
Charlotte , née baronne de Mackau. Madame U
vicomtesse de Castéja a été nommée, le ^*' no-
vembre 18:^0 y dame pour accompag^ner madame
}a duchesse de Berr^«
XI. André de Biattdos, comte de Castéja , officier de
Tordre royal de laLégion-d'Honneur, commandeur de .
y^vàve impérial de Léopold d'Autriche, successivement,
en i8i5, commisédire du roi pendant les cent fours, ad-
ministrateur-général dans la 16*" divisioti militaire, puis
préfet du fîaut-Rhin pendant I\)ccnpation étrangère,
aujourd'hui préfet du departeinen.t de la Haute-Vienne,
a épousé, par cpntrait oq 3o )uip 1802,' Aiexandrine-
Françoiserfe Pons de fienepont,6\]é de Bernard-Alexan-^
dre^Elisabeth dé Pons, marquis de Renepont, et de Ca^
therine-Louise-Jblie de Chest'ret. De ce mariage est issu*;
',' ' ■ ' ' ' ■ . • '• •
René-Léon de Biaud os-Cas té ja, né à Paris, le 2a,
février i8o5, aujourd'hui page du roi.
(i> Filleul du roi de Pologne Stanislas le Bieofaisant» duc de^:
ffOrraine.çt de Qi^..
/ 44 WCTffOI^Kikmt «TMtEtéElr
maison dâiw fe tome II de V^tuioêm gfniahgkfuc et
hèfaJkkqHe des pa^s de France^ des* gramdt dU^nkai^
¥t8 de iac&ufwme, des- prMcipaiesJànu/lies noèies dtê
royaume ci de^ maûoms princièrv9f de ^Europe , publU
en ift»,
. /^rnies : Ee^rleltf,^ aux l e£. 4 (Tor, au lion de gàeu^
les; aux 2 el 3 d'argent ^ a irui^ nierletles de sable.
Couronne de marquis. Supports: deux lions, celui de
senestre en baroque. Cimier : un lioa issant*.
* s«BONMECfiO$E (0; &rt»i))<» anciénn« de Nor-^
nanéie, lUstingaét» par une longue coulîaoîté de servi-
ce» militaires et par de bettes aHîances L'hislorien de
eelte province cite un Robert de Beunechoee {Bonnescoz}
Ains le Fd)e> dias smîgnfÊà» renôn^mée^ étpuis Gailtaume
i^ Cen<]fuénnl (^oS^) lusqu'au règne di» Philippe Au-
guste,'qui achev», Va» is<>4i <^ soumettre entièrement
la Norniattciie , et d^eit expolser les Anglais (a)j
Jean At Bonzievbose (ttt du. nombre des seigneurs
iiormands qui, Pan 11.91, accompagnèrent Philif^pe Aur
fuâte eu Palestine , et qui se troi^v^rent au $iége de St^-
ean-drA<:rey au mois de juillet, dç cette année;'
On a rapporté dans le tom. P' de cet ouvrage une
cej^Umoatioa prononaée*. en i4^t contre Jean 11 de
Si[«an,e»ehpAe ,» p^r Éécoont MoaDioi , commissaire du rot
» Lauis ^l y nuisit CtUait aioutec que cette eOiudjimi^alioQ
' n'<jtait Condée qjve sur defatU db productiaii de. litres
de.U part.de Jean U, sei^neui: d^Sfiei^iUe. U tarda peu
a. i;eccMivrer une partie de ses titres^ qp^Ml dt^^persés
. lutecoriâscatiefi dfes baeos de. Colin dje^KonnecWse^ pè«
xe de Jean, laite p«r Henri. V^ foi d'Angleterre;. car,, en
X47/1 9 aj^nt etQ taxé ai|x irainos-fieu pour sa terre
d'Hienville ,, el^ Jea« le/eune « son firère », poQ* le fieCde
Vieuxppnt ,, à la somvie de 3S^cas; ces deux frères en
inrent exemptés par jugement des commissaires, du i
(1) Cet article doit rectifier celyi qui se trouve p. loS du tom. I
de cet ouvrage.
' '(2) Bu Moulin, édttb de ifôr:, ptf, 4<*, ool. «dacataiogûe pl*-
cé ii la fiD de l'HLslutre de .Normandie) après la page b&^ ^ .
tfaî de la'méiiM années « après avoir jmiifié jpwr /cri-
trts et par in/brmatwn ^u*iés étoieni honunm^ nobles ^
nés (U extraits denbhie Up^ée^ ayanêdetoviHmpsj eux
et heurs prédieetseurs ifaH ie 'sersnee de ptem eofmme
ies autres nohles. » il est bon d*ob8er?«r ^w Goélkame
de BoimechoBe', éciijer, cousin du 3* «u 4*dcgr^ de
Jean II , fîit mainreno par le niéiDO Rémond Mo«feiil,
en i46i5 (f ) , ee tpà achevé de proover qae le }ag^ment
prononcé Gontré Jeen et son frère ne (vl reiidn que
iauie de produire. La filiation de cette foaftille, établie
d*après' 1« ja^fement du 4 a»ai. 1471 , et eémx tpn l^Ojfit
maînlenve dans son aneienne extradioMT en iS^ei, 1641,
1642, 1659, 1660, i665f i66é, i4 arril et i3 juin
1667, et 1"' et 5 décembre lOG^f, removle k Jiean de
Bonnecbose , éenver, qai TÎTaîl^ en 1294., '^^ ^ fem-
me Jeanne do Boishelin» Leur descendance s^est subdi-^
visée en uir grand nombre de branches , entr'sutves :
1 ** les sei**^eu7s« de la Boula jre et de la Francardière,
existants, au \o^ degrè, eh deux rameaux; 3* les sei*
gneurs de la Lande et de 1« Fleueielte , êtirinla peu
ïiprès Tan 1709 ; 3" les seigneurs de k Poniaiiie, duMe-
-nîi^Germain et de Ferrîères, eteinos te lî septembre
< 773 ; 4* les seigneurs de Vaux-Roger , existantsau i3*
degré ; 5^ fes seigneurs de BoctnâBier et de Quiefteville ,
éteints peu* après 1784» 6*' les seiene«rs:dt Berville et
de Beauval, eieitils» la fin du 17*^ siècle ^y lesseigaeura
de la Cour du Bosc, esnistants an 12* éégré-; 6^ ws sei-
gneur* de Yaudeeourt, existoiils au i5* ^grè; 9** les
•eigneuv» de Bonuevitie, et des IWVS', éteints en 1776;
lo® les seigneurs de Vaùdemont et de Malougr, éteints
peu après 1784; 11^ les seigneurs de Beliauet, éteints
au milieu du 18* siècle; la^ les seigneurs de Boogj et
de GourVaf, existants au i?** degré; l'S* les seigneurs de
Prémonts, existants au 14* degré; 14* les seigneurs de
Boisnormand et de ia.Cornillifrey.éi^inU eu l652. Ces
diverses branches ont contracté des, alliances directes
avec les famifles d^Abos de Grandcamp^ d'Agis dé K^Ié-
iicourt » d'Aïufpajr , d'Aprix y d^AasjK^ d'A wwy ,. de JBarrey>
ll«É > itlÉ
(f) Tlibkmi lënéalorioue etbMlDriqae de Ib uobllme, par Wa^
«vqilîer, Sa-i», «Dm; 1^; Mg . a; Betlkmto de-Montlihiiit, édition
|de ill«9« par II. liabtNi^ mm Be^aer pag^ >&•.
46 01CTlOllirA1|LE VUlTEBSet
de^Bandot, de Baudouin du Faj, de Baudvy de^Pieor-
court,. de Bernières, Besnard de la. Morandière, d^.
Bocquensey^ du Bois du Clos, de Boissel de MonTiUe^ .
de Bonardi au Ménil, de Bonenfant-Montrrévilfe, de»
Boulayes, le Bourgeois de la Yarende, de Bucailie, de
Gaïuproyer, de Cintrej, de Clincbamp, du Collet
de Boves, de Costard, de Goulamp ,. de Gourcol, da^
Crotaj, de Guiliier, Dandel d^Asseville^l ' Duc,.d'Es-o
cà^enl ,;d*£scorches de Sainte-Croix, de FEspée , d^Esr
pinaj de, Ghampigny, de FEspinay, des Kssards, de
Fautereau de Mainières, de.Fayel, Le Filleul de la
Chapelle, de Fontenailles, de Fouqueville., de Franque-
ville , le Gentil , de George^, de Gisay, de Glesquin, I9
Got, de Graiudorge, de Grieu^ de Grimauville, de Gros-
lot, de Guîry,. de Guerpel, Hardy de la Roche, desHayes
de Boisbrun, des Hayes de Bonneval, de Heudey, de
la Houssaye, de Hudebert, dlrlarnle, de Xambon de
Boscbenard, de Lambert de Jean ville, de Lieurey, de
Louvelde^Repainville, de Louis de laSubardiére , de
Lucas, le Maigneo, de Muillet de Friardel, de Maiher*
be de Beauvais et de Malicoriie , le Mancel , de Mayi de
Mirounel , de Monnay, le Nantier, le Normand de Mair
sières, d^Orie, d'Osmond, Papillon des Haistereaux»
de Perier, de Pierre du Pin, du Plessis, de Pluviers, le
Prévost de Fourches, de Pdiilo.i^laiD, du Quesnay, de
Rouil, le Roux de la Fleurielle, de Sainte-Marie, de
Scelles, de Seney d^Ârgence, de Sousmont, de Se«T
vrey. Je Tolly, le Ton^elliei: de Conty, de la Vache*
de Vattetot, le Yelain du Rpnceray, de Yenois, da
Yielle, etc.
Arrhes : D^argent, à trois têtes de sauvage de sable ^
posées de front (i)« Couronne de marquisi Devise \Fin
de ac virtute.
(i) C'est ainsi qu^elIes étaient représentées dans le vijtrage id'une
des chapelles des Quinze-Vingts, à Paris, où saint Louis, dit-on.«
permit de les y mettre, en considération des tervice« rendus à ce
monarque par un Bonnechose. Les mêmes armoiries se voyaient
encore dans Téglise du mont Saint>Michel,' parmi celles des 11^
Sentilshommes , qui, l'an i4a3, défendirent cette place contre le§
anglais, et forcèrent leu'r chef, le comte de Montgommei^, d'en
lever le siège* {DieUofmai^re de iaNûUette,it^i*.i Paris, 1771^
tom, llf ftkg. 636.) Voyez aussi la géoéalogie de toutes les bfiaopw
DB' LÀ KOBLESSE DE FBAKÇE. 4?
'' DE fiOULT;' iBaisoD dWigiae chevaleresque , <tai li>
rait son nom de ses château et village de BouU , a'a . i
comté de Bourgogne, bailliage de Yesoul, et dont on
trouve gr^nd' nombre d'anciens* titrée des 12*, i3' et ^
l4* siècles aux archives de TolBciaiité de Monibéliard^
des abbajes de Montbenolt et antres. On j voit que Gu '
rard^ seigneur de Boult^ écuyer, épousar, vers 1460 ,
Adeline de Sainl-Mauris en Montagne', filte de Thié- «
baud et de Claudine d^Apdelot, et qu^étant Je dernier *
de cette branche, son iib Nicolas de Uoult, marié : i"* à
Claudine de la Pallud; ^^ â Françoise de Yillers; 3^ A
Claudine de JNoidans, avait pris par cette raison le nom
de Saînt-Mauris , dit de BouU, et en écartelait les ar-
liaes* Mais cette maison paraît s^étre éteinte peu après cet- .
tè épo<{ùe. Kl le a donné des chevaliers et hommes
dWmes aux armées de Bourgogne, et des sujets à ses
chapitres» nobles, et s'est constamment alliée aux plus
anciennes maisons de chevalerie de la province.
Armes : Paie d^or et de sable de quatre pièces.
', • . , ...
' BRIE, comté. Cette province était habitée du temps
de César par les Meldœ^ et faisait partie de la quatriè-
me Lijoiinaise sous Honorius. Lorsque cette province
passa sons la domination des Français, elle fit partie du
royaume de Nenstrie. Vers la fin de la seconde racé et
au commencement de la troisième, clle^tait gouvernée '
par des comtes particuliers» connussôus la dénomination
de comtés de Mèaux. Herbert II de Yermandois, comte
de Mèaux (1) ou dé Brie, devint comte de Troyes ou
de Champagne, en .968, et réunit ces deux provinces ,
de cette famille, dans le premier volume de l'Histoire ginêaiogiqm
€i hiraidique de$ pairs de Franee^ des grahds-digniiairet do la
etmlronnes des ffrincipales fatniUes noiies du royaume, ei dis mai»
sons ffrinoiérès de l'Europe^ publié au mois de jaiiviir 182a.
(1) Il y eut auuf par la suite des TÎcomtes de Mcaux, dont le pr«-
mîer connu- est Hugues I, seigneur d'Oisy « chatt'litin de Gambraj.,
vivant en ioi,6. Cette vicomte pansa successivement dan*» le» mai'
acms de la Ferlë-Gaucher, de Goucy, de Guines, de Châtidon , de
Luxembourg, de Bourbon, de Béibune, par acquisition, en 1697.
Maximilien-Henri deBéthune, mort en 1729, jetait le treote-uoiè-
mc vicomt« de Idéaux. ....
^8 "mcnoKirAïAE uaitersel *
t|ai depois ce temps noot point été séparées « JBsqn^à
leur réunion k la couronne, <*b i36i*I^ Brie élait divi^r
fée en Brie Champenoise , dont Meaux êiaît la capila-»
le; Btie Française , qui avait pour cher4iea firie*Conir
le-Robert; et Brie hnâileitse^ dont le clu^f-lifu était
Cbât«an*Tkiervj. On distinguait aussi cette jirovinee en
Brie Haute et Basse. Meaux était la capitale deJa prer
inière ,' et Prorins de la seconde. Cette dernière ville
était anciennement la capitale el le lieu où résidaient
les comtes de Brie,
DE CALBIAC, en A«^énois; (amill'^ancienne, el «lui,
depuis l*an i6ob ^ n^a pas< cessée de père en lU», ^^uon^
ner. des ofBciei*s<ie divers grades dans .1rs années de noB
rois. Elle reinon le .par preuves sa filiation suivie à Jean
de Galbiac, qui se maria le 4 août i63o. Un grand nom-
bre de ses descet^daWts lurent décorés de' la croix.de
Tordre royal et utilitaire de Saint-Louis. Pierre de Cal-
Ji>iac ayant en àsooletiir un procès contre quelques iia->
bitanls de. sa paroisse, qui lui disputAi<*nt ;sa nobJesse,
-y fut maintenu, paf ^i^rêt de la cour de$ aides et fi-
nances de Guieniie» du 1 1 avril 1778 , rendu après la
vérification des litres dft cette Tamille. Pierre de Galbiac
éraigra avec quatre d^ ses fils« olficiers dans différents
corps. Deu:^ furent tt^és à IVr<pée de Coiulé, à Tattaque
du village d'Ober-Kanilach. Lui^-ua^me^ aprèa ai\oif
«ervi dans Tarmée des priaices, est pioiU à Londres, et
deux aulresdie ses filsi M^rÛ^ .et GuiUaiuoe de Çalbiac,
anciens capitaines, cbevaliersde Tordre royal et militaire
de Saint-Louis, écbapfièrecu. au désastre de Quibéroa.
Ces deux frèreç ont obtenus,. le 10 mai 1817, des let-
tres-patentes de S. M. Louis XVtil , qui les confirmccii
.dans les possession et qualité de nobles et d'^écnyecs, qui
avaient été ci^devant accordées A (eu leur père par la ci-
devant cour des aides de (vienne , avec aat^rJsaUoit de
se qualifier tels, et de les transtnetlre à leurs descendants,
mâles et femelles, avec tous les litres, armoiries, hoii-*
neuçs, etc.
Armes : Coupé , au 1 d^or, à deux croissants rangés
«ti 6scé de gueules ; au l d'azur, à deux tours d'arg^eAt^
crénelées, ajourées et maçonnées de sable', atrssi rairgéesi
en fasçè. Casque taré de profil, orné de ses lambrec[tiiiit
aux émaux de reçu. . •
GAMBRÉSIS, comté. Cette petite province, doni
Cambray (et non pas Catéau-Gambrésis) ^st la capita-
le,, était habitée du temps de César pat les Nen/ii, é%
comprise sous JlonOMUs dans la seconde Belgiqae4 D^
la domination des Romains, leCanibrésispassasuccessi?e«-
ment Sons celle des Suèves, des Vandales et des Alains.Lef
Gotfas s'en emparèrent en 4r4, Les Français l'enfahirent
^nr, ces derniers , en 425'; et nos premiers rois , a partir
4àe Glodion , firept de Cambraj le siég^e de leur empire. ,
Ragnacaire , roi de Cambray, frère de Rigomer , roi da
Mans, et tous deux du sang de MéroVée, turent mis k
mort, vers l'an Soq, psr Clovis I*% leur parent, qui
s'empara, de leurs étals. V^rs la lin du même siècle,
Canitray était gouverné au nom du roi de France, 'par
des comtes parti'euUers'. Le premier que l'histoire fasse
conïi'aitre est Landry^ favôri de Fredégonde, qui, à
rinstigation de cette odieuse princ<»sse, dirigea les as-
sassin» qui frappèrent Chilpéric, roi de ^Sciissons ^ Tau
584, au retour d'une partie de chasse qu'il' avait <fâi te à
CheÛeSi Charlemag'ue établît pour comte de Gattobray.
£ades', que quelques-uns disent issu des ducs t>u^ rois
d'Aquitaine. Il eutpour successeur, sous Lô^ ire, Hot-
ton , auquel succéda Ma j on ^<ine Balderic qualifie com>^
4e illtistrei Isaac oii Sigard était comte de Cambra)^ eH
863. Arnould, comte héréditaire déCambray et deVa-
lenciennes, étant mort sains enfants, peu après l'an 1007^
l'éinpereur Henri , h la requête d'Herbert , archevêque
de Cologne, dxmfié^ le gouvernement teiiiporél de Càm-
Iray a l'évêqne Herluin et à ses successeurs, sons le
yâsselage de 'l'empire* Les rois de France, prétendant ^
la suzeraineté sur- Cambray, réclamèrent vainement con-
tre ces-innovotiéns ; raaislesévèques, mettant à profit
les'CmnMist^irceB, ménagèrent lés choses m habilement;,
3 ne pendant long-temps ils furent «egardés^com me ind-
épendants, tant de l'empire que. de la France.; Gam-
Iray fut érigé en duché et en principauté de Tempire,
Tan i5io^ par l'eniperetir Maximilièn , en faveur de
Jacqoes^de Croy^ alors éféque de Gambray, et p&i&t
V. 7
$^ bictiemiAimB v«ivf hsil
21 i«€<^taetir9. Iioff de la ré?elulio9 de» Pa^^^Bué*, l«
c d'Atenfon établilt en i58i , an gour^rtiear i'GaHi^
]»r*y» Ce fa( BiéU^ny (Jean ^e Moailnc) qui remplU
cette mission , mais avec tant de h^letlr, que leà ka^
bttants, pour se délivrer de Toppression, ouvrirent lears'
Cries aux Espagnots^en i $gj5. Ces d!err)S<r»t^li$édèi*>nt
CQiiué4e dambray joaqu'en 16^771 époqaeà iaquelb
lionis XIV en fit la c^nqnête* U fut réuni à la courpo^
se par iè traité conclu à Nimègoe^ le 17 septembre
CA.RL4DÉS, vic0mx4' Le pajr^ de Cariadés ^ $iti|i
4anf U Haiile^Aliv«f^gfie aor les confina d« Réuerg^e^
tir^ $9n nom de la ville de Cariât 1 qni fi^t d'$bord Je
«hefrlipQ de cette vioomié (établi depnisâapa la ville d^
Vic}« On en voit des tme^ dea le commencement dwî ^*
^Àcle. Leuis le Débonnaire #'emp«ira 4n ehlrteau é^ Carr
ttt en 839. Qilber^ 1I| vieonite de Cariât, épouaa.Viefs
miliev dli 11* siècle , Nob^ie, ftUe «nlîqQe el iiéri*r
lièr^ d'Odon t vicomte cle Lodève. Par aaile de ce nu-r
ria^e. U vicomte de Lodèye p^s^v (»▼«€ telle de Cariât t
dftns la maison des vteomtei^ de Btilbaud. Le Carladè»
enipra depuis par i^lba^nee.» au commencement du 14?
siècle, dans U maison d'Arinafnao .^ et sucoeasivepient
dans 4;ellea d'Albret e| de Bo^irbàft* i*« rôi François I*^^
l'gnit i la co«ronne« en i35i « epri^la mont do oonne*-
teble de Bourbon* Louis !XUI le démembfa% en i^4^t
et le donna a perpétuité sa prinue de lloii4cu* Ses de9«-
pendants l'ont post»4dé.>utqu'A Té^Mlque de la molutîoav
Armée : Les vicomte» de Cariât t de la nieison de Mil*
Itandi portaient: Z>Qj|[r«eW<:f« Mk léopard àonni d'or»
qui aoiH )ee àrmpiues de» comtç» de Rodes,.
♦ ■ . ' ' •
CARLET se I.A ROZIÈRE; ratntlle ancieiiiie, im*
j^naire dn Piémont 1» établie en Fradce au «ommenee^
ment da i5* siècle. EHe n'u pes cessé depim d'èbpe-em«>
oyéeutiiémeaidaiis lésamtéee de nos roisi MiiEquel^
es elle a foomi plnsîeuts officiers d'une bravoure
earoiàplaire ei d'un mérite dtsting^i.
Ë
I. LouishGbarlfti CUri^ctdb »▲ RozfÈae^ chevalier de
IWlre royal é\ miliuireide Satut^Louis, .0ffîoier eu rér
ipni^ftt d« Oaiiisjf se fil d'alKiipd f€[maK{Qer tu eétid^jt
d«liorbei|;ii6, ga grué par WPi»aii€aiB:§|ir l«8 E»|iaJMl%
U |«'no?ettbNi «6d6) et Tut blewé gri^nietii dàiik
4éeU6'< affatr». Il fol oomiii^ oapîliiitiesiir Idi^kàMiptè
Itt-méMie torfMi, av«o lél{M il «é trbé^a à la dftlailhe^
^RobpojT) c<f «64*^; aux qombàts^de t'ril>ovrg'^ en 1644^
à la baUiUe de Nortlin^oe ^*U S «ràl 1645^ i œllê d*
Lens , en 1647 ; à Seneff , le 1 1 août 1 674 ; à Torckeim,
Jlï^.jaixvier kéj6;%ntmgfi9iiii€io€^^ ieAwkéiuié et
^'Aire^ Umféaie ffiiBc»; eti^liB a^^ juillet léfSi i l'ai^
^iit;(]u Foride.KeUf qaila) ronroit une iia«tette»tt-
«MUri^A dewgnaltr ai^ t nlçvr^ Il ■Ntvrnli en J^oif dsae
-ni». âg;e.;trif^«v4i)iNi. U «ni fôm-Già tâmiki, Mêtûr tpft
< > •>
. Jl r Nlii;« G^UM^BT sm Vè, HfzMtelt V :qbef eli^r. de Tet d»è
ir^yal et nPlUlkiiPti 4^ ^¥|t-JL>fHii« 1 f^^^^^ feotie d#iMl le
^arrièpe dee lir«i<eâi) ^ d«atin^ sficrte^ifFim^O^ -<lffi4ieiu
-^^efikaiiie%^ pei^» f» «7aCf Ipejàr Aa «égfiniepfr de.C«»-
.^^ iflfentj^He; 11 filiivecifif qal*pei4Hi4« le9 eeiiip^gnee
.4êeoQ4einpa;/cetaiJbeUit.»^^^ 1^ i^"" Î^Hlet i6qo;
J^ Hpae, en Ii69j.fi Sieink^r^e, en i6d9i à NeeneiiT-
-dfit i(ii;i693; à lu fiiineiii$# jim^^ d'ilnclMe4t<» Je i5
..eoi^ft 17941; à MatplMC}ilet„U ii eepteitilNrb ^7091 à J>t-
aia»o vie «4 iaillel !7^a* U inoidr^t «oiirert â'bon^Nbte
blefi«affe$ , en 1744., if 4 de 86 àinl^ i» et £q% iobiim^ de^s
J'ene dea église» de |i<£iifrJSri*eoIt., oi 3a famlle loi fit
Mtiçifp «p jii«ue4dée»4i»i^bfeîetait eneére è i'^piHpietde
Je l'éf olfttidqé'U ent pe^ Mb elné JeeD « qui âiiit^
Uh ^ena CutMT ^ 9*^ llfm^Jif , cbevelier, 19^ en
4^6 /i bwgadiiir 4^9^rm^^à4 wi.» cfcewilîeiî dfi IWdl^
}|if>il(9gilQielAtrd|B( C9nlr:« i^iVliter^» tl i^^
:Cii8iMg«e,de FUndre,' #oi4a Jie.iiMtréiqiiil.^e VUla^^ U
i^^timmÀ Owmi i ©di» 4# *p.ii pèw , #i y «eç^t «ne
•.blf«»«^ Sffve.* Sji^nwé »ide r niet«v d» 9^19^ FégWStii)
eji 1726, il se Iroava avec ce corps au siège et à l'assaut
^ Frîboorg , mi mois de nerembre 1733 ; aux bataillea
N
\
{poitrine ivtiWttUe par une balle a Taffiire du ool de
, 'Assiette, en 1^47. A la paix de 1763, il fat nonfiné
jbi^gadier des armées du roi , et comiaandaiit de la pla-
ce de .Calais, où. il resta pendant ^«aior^e ans. Ajànt
\<eiiâttiie obtena sa retraite, il se relira auprès de son fils,
au <$hâteaa de la Raaière,' en Champagne, ou il nioa-
rùl, en 1780, âgé de 84 ^ns, après en avoir passé 64 aU
service de trois <Iei nos rois.
IV. Lonfe^Franf ois Gaslet , chevalier, marquis de la
Rosière, maréchal des camps et armées du roi, géné-
ral-major au service de la Russie, puis ]ieatenant-gé«
néral des armées portugaises , naquit au Pont-d'Arche^
•près>CharleTille,ie iooc|obre 1733. ll^entra* au servi-
ce, en i 745 ,'en qualité de volontaire , et fit ses preikiiè*
res armes en Italie. Nommé lieutenant au régiment de
Touraine , infafilêrie , eu' 1746, il $elt%liva,le.ii bc*
tobfe de la ménie année, à la bataille de Raucoux; t
celle de Lawfeld , le a juillet 1747; SQ siège de Berg^
of^Zoom^ que le comte de LovVeadaleop porta d'aa>»
•vaut, le 16 septembre;: à celui de Maestrieht, qui capi-*
mla, le 7 mai iyiS-. EÙ117S0, il passa du régiment de
Tôuraine aux écoles de mathématiques et dedes^, éta-
blies a Paris et k Mn^ièl^fes. En 17S3 , il suivit aiix In**
d^^rienlales le savant abbé de la Caifle (i), en qua*^
'hié d'ingénieur dans la brigade destinée pour les-oolo-
nies, et lui eihplc)yéirile<^de^Frsnceattxforltfieatiofie,
et à rédiger un fùn de défense. De retour en Europe,
en 1756 , il fut nommé aide-de-damp ^In eom^e de Re^
vel, et aide^iuarëchàl-généralHdesrl^sdei'arniëe auxit
liaire dé France, destinée pour la Bohème. Il commen-
ça les campagnes de la guerli^è de sep^énèài*wrtaéà de
IVestphalie ; et ie fi novembre 1757, il se* trouva k la
bataille de Rosbach , où' il fht chaîné de la direction
d'une division d'artillerie. Le comte de Revel ajant été
tué, M, de la Rozière'fttit attaché au corps d'armée du
duc de Broglie, et fit, av^c ce général et les maréchaux
d'Estrées et de Soubise^' toutes les campagnes de cette
r ^ t ■ ■■■;!' I ;H fi»i III I ■nu M \tm^mmm^^i^mmÊtmm
^t) C'est à ce célèbre astronome qu'on doit I9 chronofdg^e (|'ë«
aKfnetpottr 1800 ans, pahBée dans la i<«è4ilioii ctePArt dei^iriier
\
Bl lââ HOBtESSB PB FUllTCE. 53
gnemf. Il se trouva Ji la prise de Breineo , le i5 janfier
1758,. efc foi (ait capitaine de dragons fur le champ de
.baUille.de Sundersiiaitsen:, le a3 jaillrt. l^J avait été
Uessé, et avait en on cheval iné sons loi. Il combattit
i lAtzelberg, le 10 octobre de la même année; à Ber-
gen, le i5 avril i75o; à la bataille de Minden, le i«'
aont,.et coinmanoa rna des détacbemcntis qni convrif-
rent la retraite de Farmée à la suite de cette action. U
servit au passade de la Lahnn ; à i'aCEiire de Corbach,
an mois de juillet 1760 , et à la prise de Cassel, en 1761^
Ce fat lui <|ai enleva d'assaut, répée à la n^aiu, la ca»»
cade de Cassel) et qui. pénétra ie premier dans cette
(lace. Il se trouva aux batailles de Grienberg, ou il fut
lessé d'un coup de sabre A la tête, et de Fillmghausén,
et an pasaage du Weser. A l'affaire de Franenberg , il
fut sur le point de faire prisonnier le prince Ferdinand
de Brunswick ; mais , au moment où il atteignait ce gé-
«éral , sou cheval s'abattit , et il ne lui resta dans la main
c[oe la housse du prince , qui ne dot son salât qu'a cet
ipcidenl et à la vitesse de son cheval. La manière dislin-
{;uée dont il s'était conduit dans cette lafiaire lui valut
e grade de lieutepant-colonel de dragons et la croix de
Saint-Loais. Quelque temps après, étant allé faire une
reconnaissance dans la forêt de Sababord, il fut pris par
des montagnards écossais, et conduit au quartier-géné-»
rai du roi de Prusse, qui lui fit l'accueil, le plus hono-
rable, et où il resta pendant près de trois semaines, avant
d'être échangé (i). De retour a l'armée , il 7 reprit son
grade; se trouva à la biataille de Wilbenatadt; au combat
oe Morchom ; à la retraite de la Hesse, sous le maré-
chal d'Ëstrées ; à l'ailaire de Dil hemstadt, où il chargea vi*
fonreuseknent l'avantr-garde ennemie, àl'affaire d'Amené-
ourg, .où il.dirigea lesopér«tions,aprèsque le mar^i^de
Casiries et le vicomte deSarsfield eurent été blessés, et jjU8«
qu'ararHvéedumarquisdeSéguit.IieuteDCOi^edanscette
, action un cheval tué sousiui d'une balle dans la tète. Après
la paix de 17689 le marquis de la Rosière fut employé
dans le ministère secret du duc de Broglie, qui savait
(0 liort^'îl arriva au quartier-général des ennemia, le grand
FriraériG loi iKt : v Je dësîrerais vous renvoyer à rannëef rançaise ;
»BÛt, lertqo'eii apriatm oficier ansai distingua que vous, oal^
agaideie ]rfas loag^eBifM ponible. l'ai dea raisons pour que veoa
54 Al.CTiO|lI^AfBE UMrEJlSEL '
apprécier «es taljeni^ iniliiair»^ ei «o« conAaûfs«nie«ft p»*
^oQoelU^. U pa$&a «d AngleUrre,. diaprés les opdrea cU
.X90JS 4^Y, pparreçou-naltre lescotoA dêce'rojraaaic*,
«t $'acqaùlf cle p^Ue commÎHsÎQn imposUOLteaveç aiaaiit
.dUmelligence qae de covr;igj0 (i). Cetiç miflcôaii «lait
rela^ve an gram) projei dont tte;priflice.élaii aioRS joçon-
.p4 çootr« rAoglelerre.(a)^ Oa retour 00 Fraace,,!! fat
■ ■ . , . ■ . » ■ ■ '
« ■
"W ne so/es pas éçKangé dans les circoostancîes présentes; ainsi voof
> rrsterea 'avec mmir sur voire parole.» Le pHilcè Ferdinand de
Animwiok.t M rappeUbt IVitta^iie d4 PivUeabetg^, éii atix officiem
iqoi l'eQyiroiiiiaicotv 00 Qiootiaol le marquis de Ja JUnaière :^ Vo|-
» là le français qui ai'a/ait le plus de peur de m/à vie* »
( 1) Dans une lettre .du comte, de Brpglie au roi , relative laant à
AlM« de la Rozîëre et d'Éon, au sujet de leur séjour en Angletfi'rft
et'des sotipçoos ^u'on pouvait en concevoir^ ce ministre dît, en|r*au-
-Ireteboéeè: «Jo leur ai fait quelles observations ;* mais l\$'»Ot^i
• partis du principe ai^'ik deiveat l'un «t l'««tre te saorifier pleWft
B que de risquer que le aeeret ne soit découverL 3i ce principe peu^*
» vâit les (égarer, il est si louable, qu'il est digne de U pfotection dp
• leuV ttiaftre; j'ose prendre la lib'erlé de la rëclamer avec la plus
kmade aoniaiict,'et jeraVmpreste'dTailtant plus; de toMirbmea
• loytaoees à oel égard aia pieds de Votre Jla)eÂè« tfom^ silea li^ifii
.•qui courent à Paris ne sont pasOiUtr^Si M. de la jftfiaièr^qeauo»
• grand bésoia, car in n'y parle que de Iç ÊiIre enfermer ; mais heu-
• reniement ceux qui tiennent cespropos ne connaissent pas Tappùi
«respecuble et iotielable aêti» lequel fil ne peut avoir rien k crahï-
9 dre, • (C'est d'après cela qtie.le r^i ^ ëori^aat de ia maii» à Mv de la
Rozière , le prévenait oju'il devait élrc arrêté en débarquant. 4 Cii-
laîs, et mis a la Baslillè; que Tordre était expédié pçtr je due 4fi
Choîsen) « <)u^ii tût à tâcher de l'éviteV , et à «e rendre près dû com-
te de Broglie, ee qu'il lit fort heunmaeinentv Cbnx-qufi savent œ
qu'était Je miniatèce #ecrct jile Louis XV» concctrontfisiâlettieBt oet-
te singularité. . - . . . •
Dans une autre lettre, datée dé Paris, le oj fêvrier 1^65 , au su-
jet du travail de M. delà Bozièrc surTAnglèterre, le comte de Bitl-
•gUè nuinde au rei : « Je désise que Voire Majeaté soit (cotitenee de
« son ouvrage , qui est iaît avec une inteUigeDoe et «me •etieté' fe^
> communes , et qui justifient bien l'opinion que j'ai de lui et 4^ ae»
» talents, ce dont j*ai eu l'honneur de rendre compte à Votre Âfa*
» jes|ë.< le doute qu'il 7 ôt beaucoup d*aotre8 officiers dans l'armée
• qui en nhiinisea t de^areilav et qui paisiént éti^ ausfci Miles aa ser-
» vicede Vptre MajeMe. Je^nepi^is^apee jivfea ioaer» Mre#. la «iBe
0 intelligence et le zèle inÉitigable de cet officier. •
' f?) <3efot è roccasion des préparatifs de cette descente « que
^e duc de Broglie piaadait au roi^ le 4 jnÎQ >766 : « Je ^«is elÂr-
•ger Mi de la Bqzîère 1 qui est le pi^ii^pal ioslmmeAt^dèidéleedl-
.» te ^esiogne , 4e détaiUaa Ipa Hépeoiifa qn'U (ceiiffkiidffasl de inae
»ifàr née côtes^ soit pour jr ra^emble^ dea^apiiyM; éo '^'tàetié é^gm*
cb»rgé pifr te roi, en* 1765, de faire la recoh naissance?
topograi^Njne et hjr-drojjrapfeiqtie de toutejr les côtçs et
fort» du rojrmitne. Il produisit- ti'n projet de défense
ponr^es provinces de Saintonge e* d'Aunis , et pariicu-
liér^meat pour le port de Rochefort , projet qui fut ap^
prenré par le roi. fin 1767^ il fut ilotnnié aide-mare -
(ïiial-^énérdodes*log^i$ et eftiployé en Breiagpoe, et dréssjl
un pian particulier de défense pour chacun des ports
<le cette {Province.' Cehii cm*il fit pour le port de Brest,
et oui, mi^ à exécution, (ait encore aujourd'hui la su,-
rete dé ce bel établissement maritime , suffit seul pour
(iènner une juste idée du génie militaire de cet ofBcier:
Lvs autres travaux projetés et proposés par le çnarqais
delà Rozière pour les ports de Saint-Malo, du Clos-
Poulet, de Lo rient, du port Louis, du Croisic et de Bel-
le-Ue, foiheiit approuves par le gouvernement, et en
partie exécutés. A la fin de Tannée 1768, le gouverne-
»fol le chargiea de rédiger, stir les dépêclres des minis-
tres et des généraux, THistoire des guerres de France i
sous les régnes de Louis XIII, Louis XIV et Louis XV;
ouvrage ijui devait comprendre 1 2 vol. in-4*, avec un
toi. dé planches, mais qui eè^l resté au n'omf>re desipa-
OQscrits de M. de la Bozière, n*àyant pas été imprimé
par suite de la révolution. Le roi le chargea , en 1770,
ue rédiger un plan général de cainp^gne contre -l'An gle^
terre. It Itit nomme ^ le 1 1 novembre de la médfie an-
née, brigadier de dlrag0nsr de» armées,' et commandant
à &int-i>Malo. Quelqne tenips après, lé roi le nomma
naréclHil-Iféfiérai^des-'Iogis de l'armée destinée à des-
cendre eu Angleterre, expédition qui n'eut, point Heii. Il
it de noavelles reconnaissances pi ils détait(ée$ sur TjM-^
Moe^, la Suabe et une partie de la Sttisae', et donna le .
pi*o^ ^ ai connu depuis, d'entrer en Allemagne,' et 'd'y
•oulemr la guerre par la Forêt- Noire et les villes fores-
Hères* Le comte da Saint-* Germain Tenvoya ensniie à
»Éie8,ëtc ^ ^itpûar mettre certains points à couvert des risque^
i qu'on « courus la gucrfe dernière. On ne peut penser .fians frisson-
»o«r que 3»esl et Rocbefort ae sont poial à raliri d'un cobp èe
amain.... M. delà Rosière, qui a bien examiné' ces deux ports « ne
» voit pas sans inquiétude l'état où ils «e trouvcat -aufoiird'litti ; it *
>doit sur cela me communiquer se«( idées , ce donA j'aurai ri^Quoeur
«èaiÉbdSw'ooDEipleà Violi^ Majesté. V
66 DIjÇTlOllirAIftC OUITVBSBL
*
Boulogne pour déterminer le plan À^xtu port et d'an éw*
blissement qui pât servir k la marine on roi. En 17779
après avoir mdiqné et inspecté une partie des travaux
da port de Brest , il se rendit à Cherboorg, pour y exa-
miner les moyens d'j former un port avec des défen-
ses, tant par lerre que par mer. Lorsque la guerre eat
été déclarée i rAngieterre , en 1778* il rédigea le plan
de descente, fit avec le maréchal de Broglie Finspection
des côtes* et remplit les fonctions de maréchal-général-
des-logis de Tarroée a la division du général de Vaux.
Il rédigea, par ordre du ministre, l'ordonnance con-*
cernant les gardes-côtes, du i3 décembre 1778, et dé-
termina remplacement et l'espèce, deroêm«que le nom-
bre de batteries nécessaires à la côte de Cancale, pour
en assurer le mouillage. H établit anssi la défense de la
rivière de Fonlrif^ux et des îleS de Bréhat. Le roi, en
f;onsidéralion de plus de 5oo ans de services militaires
rendus par sa (amiUe , et surtout de ceux qu'il avait per«
sonneliement rendus à l'état, érigea, en 1780, la terre
de VVagnon et ses dépendances, en Réthelois, en meu"
guisatde la Rozière, En 1781 , le marquis de la Roziè^
jre fut nommé commandant du corps de troupes destiné
a s'emparer des fies anglaises de Jersey et de Guernesey;
mais, ayant reçu contre-ordre sur le point du départ,
cette expédition n'eut pas de suite» 11 fut promu au gra-
de de maréchal des csHUips et armées du roi, le 5 décem-
bre de la même année. La pai^ ayant été faite , avec'
l'Angleterre 9 en 1783 , le marquis de la Rosière com-
manda, depuis 1784. jusqu'en 1787, six bataillons em-
ployjés aux travaux de la navigation intérieure de la
Srovince de Bretagne» Il conserva son commandement
e Saint-Malo jusqu'à l'époque de la révolution. Au mois
de mai 1791 , il émigra avec son fils aîné, capitaine de
dragons, et fut chaîné de la direction des baf*eaox de
la guerre établis à Coblentz par les princes , frères de
Louis XVI. Il fit ensuite la campagne de 1792, en qua-
lité de maréchal-de-<;amp et de maréchal-général-des*
logis de l'armée roj aie, et l'ut nommé , celte même an-^
née , commandeur, puis grand'croix de Tordre royal et
militaire de Saint-Louis (i). En 1794, il passa d'Allema*
^ir-m
(1) Ce fut vcri catte époque qu'il reçut dtf manicbal de Broglie*
j
JDeen'AngleterreySnrFordpo qui lui fut adresse dfr Pé-
tepsbonrg par M. le comte d* Artois. UViuiiia bientôrLon»
idres poar se rendre à Dusseldorff,* oti' était 'sa fWmiJIe.
Appelé de noa^eso en Angleterre, il y rédig'ea plusieurs
plans d'opérations militaires, et Fat emplojé^n qualité de
Îoartier-maitre gënéraldes troppesdesi4néfsàdébarqiier
tins JaVendée. An retour de cette expédition raaiheti-
teaste, on loi proposa de très-grands a?ani«ges pour en-
trer au service de la Porte'; ms^isil préf«-ra celtii de la
Russie, et y fut reçu en qualité de gfénérai-niafor. Cefut
dans ce temps que l'impératrice Catherine écrivait au
roi d^Ang^leterre que, a si M. de la Rôzière passait aa
• service de la Porter c'était en quelque sorte tirer l'é-
»pée contre la Russie ; qu'un ol'ficif?r tfl que lui 'devait
«porter ses connaissances et ses services en Angleterre,
smais Don pas chez l'ennemi né de l'empire russe.)»
Elle lai fit proposer de l'emploi; qu'il accepta, avec la
permission de rester à Loitdres*, auprèsdes pHncés fran
$ai$. Peu de temps après, par dès arrangements parti-*
culiers, la rékie. de Porfcug-al lui' fit propo^r ,^ par son
ambassadeur àr Londres , ' d'entrer à son service , àveic le
grade de; lieutenant-général et de quartier-^nmitre-gé-
néral de ses armées. Arrivé si Lisbonne , au mois de jan-'
▼ier 1 797 9* avec sou - fils aine , colonel de cavalerie , il
procéda immédiatement à la formation de son état--ma-«
)or. Il passa a Londres , eu 1799 , d'après une demande
du gouvernement britannique; mais le prince-régeut de
Portugal,. a jantlui-méraejbesoin de cet officier-géné-*
zal, le, rappela yv en 1800, et lui donna, l'année suivant*
■ ,
m^^m^^Ê^m^^^mim^m^mmmmmmmm i ■ p i i ' ■ i i i ■^^^■^n^— ^— 1 1 ■ ■■ ■ i ^
t •
me atteatatibil'écrifc au nom dm princes ft^Dçàîs , pleine d'exptës-
■1008 les pkit bonorablcs et les plus flatteuse? ; «Kè.'eat daléf; de liié-
ge, le ai Dovembre 1792, et, porte , entr'autres choses : « Qu'it y «
• peu diof&cier? dans les armées du roi qui aient rendu d'aua^si ulilcs
•lerVicës que M. le marquis de la Rozîëre , non-seulernent pendant ■
•les campagnes qu'il a feiles ,' msais pendant les iatérvalles de paix , *
iiqu'il a remplis par des r econnaîssanceis des côtes du rojaume, des
• projets pour les défendre et pour foitifiefjes places maritimes»
•projets qui onit pics^quc tous ele adoptés, et dont la plupart'ont
»elé mis à exécution^ entr'autres ceux de Brest et de Rochefort.*
• Ses talents, que relève une grande modestie, son attachement
^pour son. roi, pour ses devoirs, et son parfait -désiiiléressemeiatf
tlui ont mérité l estime générale et l'approbation 4e LL. AA. BA.»
• et personne n'est plus digne que lui d'obtenir, dans des temps
»pln8 heureux, les récompenses dues i des travaux aui»»! mutti*
»pliés. Ce ser^iit une grande satisfaction pour jiioi« si mun suffra-
9ps pouvait un jour contribuer à les lui faifc obtenir. Si^tU le ma-
• léchai duc de Broffiie. Vu et approuvé. Signé JCôvis-ttTARiiLAs*
•Xaviib* Signé CiAmut Fmium. s
y. 8
*•
58 0ICT1O9IKAIJIE tflll5BlU£L
te , le commande nient en chef de i'armée desliaéeàdé^
Tendre le nord du Portagal. Les taleals qu'il -développa
pjendant toute celte campagne loi méritèrent la di->
gnité de commandeur 'de Tordre royal et iniiîtaire de .
Gijrist. Il l'ut nommé, en i8aa , inspeoleur-général des
frontières et côtes du royaume, ne devait recevoir dW*^
dre qu'immédiatement de S. A. R, le .prince^régent«i
C'«st une des premières charges miliiaires du Portugal •>
L'artillerie^ le génie et toutes le^ ttfoupes dans les pla-*
ces et sur les côtes éjtaieat à son oommandementv etilî
recevait partout les honneurs dus. aux maréchaux coni*»»
mandant en chef les armées* Peu de temps après, le mar-»
quis de la Rozière commença ses {onctions a'inspecteor*
général des frontières, qu'il a exercées pendant pla-«
sieurs années , et jeta les rondementa d'un nouveau pl^n.
général de guerre et de défense relatif à la situation* to-^
pographique du pays et au nombre de troupes dont se.
composait son armée; plan dont les Anglais ont su'
tirer un g^rand parti dans la dernière guerre soute-»
nue en Portugal contre les Français. Cet officier-*»
général, aussi recommandable par se% vertus privées:
que par ses rares talents militaires, mourut à Lis-'
bonne, le 7 ikvril 1808^ On a de lui un grand noiD--«
bre d'ouvrages imprimés et inédits^ entr'autrçs, 1° les
Stratagèmes de guerre, Paris, ijSô;^ a* ht. Campiez
gne du maréchai de CréçujTy en Lorraine et en Ai^
sace,en 1677, Paris, 1764; 3^ la Campagaede Lmiis^
prince de Condéy en Flandre, en 1674 9 Paris, 1765; 4^
la Campagne du maréchal de Ftllars-et de MaximUien-i
Emmanuel, électeur d^ Bavière, en Allemagne, en 1703,.
Paris, 1766; 5*! la Campagne,du (lue de Rohan dans la-
VaUeUne, en i655, précédée d'un discours smr laguer'
• fi; des mohtagnef^ avec carte; 6* Traité des armes en
général, Paris , 1764. Outre sa belle carte delà Hesse ^
quUl fit graver, en 1761 , on a encore de lui la carte d«s*
Louis XIF" et Louis XK, dont on a parlé plus haut^>
Relation de la campagne des Prussiens, en 1 792 , ttdecel^
te dé .1801 en Portugal; plus, des devoirs du maréchal-^^
générairiieS'lQgis de llarm4e^ et de l'qfficier d'élat^ma^
for; de l'art d'asseoir les camps , dejaire des reconr"
naissances ,. dit choix des positions , de ta marche des
\
DE Lia VOBLE5SE DE FUJiNCE. 5^
-eolonhes en campagne, etc., etc. (i). Le marqiris de
la Rozière avtfit épousé, en 1769, mademoiseile de
iGranebUie, dont il a en plosietirs enfaots, entr'autres,
-quatre fils:
!'• Jean , dont l'article sait ; . i
2\ AohiUe Carlet de la Rozière ^ chef d'escadron,
chevalier de Saint*Loiiis; •
3°. Félix G«rlet de la Rozière, chef d'escadron da
coirassiers, che^iier de Saint-Louis et de la
Lég^i on -d'Honneur, décédé sans alliance;
* 4^ Alphonse Carlet de la Rozière, chef d'esca-
dron, dans les lanciers de là garde royale , che*-
valier de 8ainl«Loais et de la.Légipn-^cf'Honnèur^
.V- Jean Carlet^ inarquis.de U Rozière « maréchal
des camps et armées du roi, né à Paris, le jo avril 1770.,
tdj oint au corps de l'état ma jor-g(
1 armée, eh 1788, et fut employé en cette qualité en Bre-
tagne. I! émièra^vec le marquis de la Rozière, sou père,
auiiioisde mai'1791 ; fît, comme aide*maréchal-géiléral-
des^logis de l^armée des princes, la campagne de 1792, et
lut nommé, cette ixiétiie année, colonéM& chasseurs
''oyaux, pébdaiït le siège de Tiiionville. A^^lelicencié-
metit de l'arméef des princes, il passa ail service d'Au tri-
cbe, dans fe régimen t hongrois deshussards de Wurmser'
3^ec leiquel il fit les campagnes de 179^ et 1794. Passé
ensuite à la solde de S. M. Britannique, i} fit leS campa-
g:Res de 1795 et Î796; obtînt, en cette dernière année; Ja
croix.de Poindre royal et militaire de Saint-Louis, et entra
ensuite au .service dé Portugal comme colonel de cava-
)<?ne. U fit la campagne de 1802, eh qualité d'adjudant-
général de cavalerie de Farmée portugaise du! Nord ,
dont son pèi^é avait lé commandement. 11 fut nommé
successivement chevalier et commandeur de l'ordre de
Christ. Il fut fait adjudant-général de son père, lorsque
celni-iii fut chargé de l'ihspection-gétiérale des côtes et '
frontières de Portugal, et futnommfé, en iSoS, officier-
général au service de cette puissance. Rentré eâ Fran* •
ce, en 1814» après la restauration du trône légitime , il
fat admis au service dans son grade de maréchal-de-camp^
(0 yfyytz fe tom. Il, pag. 147» da Noiiiiaiéê universel dé
France, par M. de Saint-AUaiâ, et le tom. IV, pag. 476, du Die-
iionnaire historiquù et ^nografkique det .$éncrawJB français ^ par
M. le chevalier de Courcelfe:i.
\
60 DTCTIOHNAIftC VITITEBSEL'
et employé comme tel <, en 181 5, à Angers , sons les or«
cires de.S. A. S. Mgr. le duc de Boarbon. La même an-
née, S. M. Louiâ X.V111 lui confia le commandement da
déparlemeni de la Haule-Vienne. Placédansdescircon^
tances difficiles, lors du licenciement de l'armée, le mar-
quis de la Rozière sut, par sa mtKiéralioii elsa fermeté,
mériter Feslime de ses chefs et de tous ceax qui ser*
valent sous ses ordres. Il eut ensuite on commandement
dans le JUidî. Il est aujonrdMiui porté sur Je tableau de»
maréchaux-de-camp disponibles.
Armes : D'argent, au chêne desinople, accompagné
en chef de deux étoiles d'azur, et accosté de deux fleurs
de Ijs du mêuie; à deux épées de gueules, passées en
sautoir sur le fût de Tarbre. Devise : Lilia semper et or*
miéf et corde.
Le CARUYER (i) , seigneurs de Beauvais , de Lain-
sccq, de Crétot, de Mucnedent, de St.-Germatn et de
Riberval , en Bourgogne et en Normandie j famille an-
cienne, originaire du pays de Caux, et recommanda-
ble par les services militaires qu'elle d'à cessé de ren-
dre dans les armées de nos rois.
I. Gabrat. Le Garuyer, P" du nom , écujer, sieur
de Launa^Hf de Bruquedalle, servit avec distihction
dans les guerres contre la ligue. Henri IV lui adressa,
4e i3 ajut iSgo, une lettre de cachet, pour qu'il eut à
se rendre en armes el équipage au siéo^e de la ville de
Paris. Le 10 octobre de la même année, ce monarque
lui donna un certificat conçu dans les termes les plus
honorables, voulant, dit ce prince, que celte attesta-
tion piisse aux descendants dudit Gabriel Le Gâruyer,
comme une marque de sa reconnaissance des services
qu'il lui avait rendus et qu'il ne cessait de lui rendre
en toutes occasions de guerre. Gabriel reçut de nou-
velles marques de la satisfaction de ce monarque, par
des lettres-patentes de, noblesse qu'il lui accorda, au
mois de septembre 1697 ' ^^"^ lesquelles il est dit que
Gabriel Le Carujer était déjà réputé issu de noble race
paternelle ef maternelle. Il fut uéchargé de la taxe des
franc-fiefs à raison de sa terre de Bruquedalle , par ar-
rêt du 21 juin 1607. Il fut député de la noblesse du
baillao^e de Canx, en 1622, et avait épousé, au mois
d'avril 1584, Marguerite Le Cauchois {2) , dont il eut :
(1) Le nom lrouvk> aussi ortliographi^ LeCaruiet dans le» litres.
(3) Xf Cauchois : De gueules, au chevroa d'or ; un troue de cbè-4
ne i deux branclies de smople eatrelacH^es dans le chevioO*
m LA HOtLKSSB DE VtAITCV. 6l
1*. Gabriel 9 dont l'article suit;
2^ Adrien Le Garu yer , écover, sienr de Bmque*»
dalle, qui fut déchargé de la taxe des (rancs-p
iiefs, par arrêt du ao mars i638. Il avait épou-
sé, le. 3 septembre i6j4, Marguerite de Saint"
Ouen (a), de laquelle il laissa :
A» Gabriel Le Garuyer, écuyer, sieur de Brch
quedalle, volontaire dans la compagnie des
chevan*légers du duc d'Orléans , pourvu,
le I*' mars i665, de la charge de gentil-
homme servant ordinaire de AJademoiseliey
maintenu avec Pierre, son frère puîné, par
Bigement de l'intendant de^la province de
ormandie,du 12 juin 1667. Il avait épou-
sé, le 8 mars 1641, Anne Le Cauchois^ qui
le rendit père de cinq fils :
a. N.... Le Garuyer de Bruqnedalle, en-
seigne de la compagnie de Monge, au
régiment des gardes-françaises;
i» Louis Le Caruyer, écuyer, sieur d»
Boucondeville , capitaine au régiment
du maréchal de Brézé, blessé de deux
coups de mousquet à la bataille de
Denain;
Île premier capitai-
ne, et le. second
lieutenant eu régi-
ment de la Couron*
ne^, tués au nége
d'Étampeseniôôa;
€. N.... Le Caruyer, servant le roi en
Canada, en 1607.
B, Pierre Le Caruyer, écuyer, sieur de Bon*-
neval, auteur de la branche des seigneurs
•de Crêtoiy qui existait près de Dieppe en
1780;
C. rlicolas Le Caruyer, écuyer, sieur du
Mesnil, garde-du-corps de S. A. R. Mgr,
le duc d^Orléans , maintenu dans sa nobles-
se, le 9 juillet 1668.
II. Gabriel Le Carvybr, II* du nom, écuyer, Sei-
gneur de Bois-le-Corate, partagea, avec Adrien Le Ca-
(1) De Saint Ouen: De Mibic, au sautoir d'argCDt, cantonne de
quatre aigkttcs au vol abaisse du même*
Ùt- mCTIONVAIAE UHIVEBSELl
rujer, son Frère puîné, et transigea avec loi snr ôe par-
tage, le 27 décembre i6a4 li allas^établir en Boorgo--
gne, et épousa, a Auxerre, le 5 juin 1623, Marie de
\Fortbois y qui le rendit père de Guillaume qui suit.
III. Guillaume Le Cabbuyek, écuyer, seigneur de
Launaj, épousa,: par contrat du 20 novembre 1644, An-
ne de la Ferlé {1 ) de Meung<, de laquelle il eut :
.1®. Nicolas dont Par ticie suit;
2°. Guillaume Le Catu}%r de Lainseoq, mort sans
alliance; * ' ,
3^. JN. .. Le Garuyer, seigneur de Bassou, capitai-
ne^ au régiment Roy al-la^Marine,aué au siège
de Barcelonne^ en 1697, n^étant point marié.
'IV. Nicolas Le Gabuyer, P.* du nom, écuyer, sei-
gneur de Beauvais, épousa, en i684t Gatkerine-Diape
Ftniier, dont: • . .: ..
' 1". Nicolas Le Carnjer, écujer,. seigneur de Beau-
. Tais,' marié avec N... Fr^my, nrort sans posiérité;
2**. Georges-Guillaume, dont Variicle suit';
3"*^ Otanne Le Garuyer, épouse do seigneur delà
Rivière; •
4*. Harie-^Anne Le Caruyer,. morte sans alliance. '
y. Georg^es-Guillaume LiGABinnBS^écuyer, seigneur
deBeauvai», de Bassou, de Ghassenay, etc., épousa, le
3b avril 1727, Marguerite Regnard, de laquelle il laissa:
1*^. Nicolas II , dont Varttcle suit;. ^
2*. Edme-Guillaume Le Caruyer^ écuyer,sei2'neur
en partie de Lainsecq et de Bassou, capitaine au
*• corps royal d'artillerie, chevalier de l'ordre
royal et militaire de Saint-Louis, marié, en 1768,
■ avec Marie-tAnne /?a^m6/, dont sont issus trois
fils et deux filles, entr'autres; '
A. Auguslin-Edme LeGaruyer de'Xiainsecq,
élève de l'école militaire d* Au xetre, en 1784,
aujourd'bjiii capitaine, de i'*' classe au corps
royal du génie, chevalier des ordres royaux
et militaires de Saint- Louis et de la Légion-
d'Honneur, non marié. .
B, Adélaïde- Mâdelaine Le Garuyer de Lain*
secq, mariée, en 1792,4 Jacques- Edme-An-
toine d& Druy, chevalier, ancien affilier au
régiment de Gonty infanterie. ^
C, Victoire Lé Garuyer de Lainsecq, pension-
(1) De la Fertè: É'cartelè, aux 1 et 4 d'bermioe, au sautoir de
gueules; aux a et 3 co^ré-fccartèléâ d'argent eC dé gueuloe. '
\
DE' tk Xt'OBlESStS DE PftAiTr.E. 63
naire de la maison roja)« de Saint- Gyr^ en
1 789, Doin 'lïiariée. ♦
?I. Nicolas jLe Cabtjteb, II* 'cki nôrti^ cbevalier^
seigneur de Beauvftis, de'Lainiiecq, de Badsôùf ée Glias*
seoay, Villemenan , la Mothe, et autres lieux, ancien
chef dé brigade au" coirpî* rofal d'artilierïe, chevalier
de Tèrdre royal ëfiAililàiré ae Saitat-Louid, servit avec
distinction, et reçut plusieuffr blesssurès graves. II fut
élu député sucppiéamdela noblesse du bailliage d'Auxer*
re, suivant prqces-yerb^l-Jn 27 mars 1789 et jours sui-
Tant$,pour repré$eijit»F la noble^s^ dudjt bailliage aux
états-géguér^u;^» U av^it épousé,, en^ 1766, Ursule-£d-
fliée Robinet ^ de laquelle. soQt 4$^us :
1®. Nicolias^Gudllaum^ («e Carujer, mort à Tâge
, de 9 ans; . , . .
2®, CHarl es-Henri, quisui(;.
i% Gâsparde-Ursule Le Garu^ec de Beauvais, ma-
riée, par coh'tràt du 9 septeiiibre 1786, avec
Germain Roridé de Sigriy^ chevalier , 'ancien of»
ficiér ail corps royai d*artillerie;
4". BoaaVenture- Jeanne-Delphine Le Caruyer dé
Beauvais, mariée, par contrât An 5 février 1.793,
avec Pierre- Jttte3-Joséph dé Fàthnifè de Giier^
chy (1) , chevalier, ancien officier au 'régiment
d'Auvergne, fils d'Edme-Pftttl de Vathaîf'o,"che-
valier, seigneur de Guerchy, 'ancie»'~aidé-ma'pr
au'ré^fimeiiÈ 'd'Auvergne , chevaliet de l'ordre
' i^oyal et mfilkëire de Saint-Rouis', et dé Fran-
Coïse-Mélanie Potherat de BiHy.
VU. Charles-Henri Le Caritypr, chevalier dé Beau-
▼aw, élève de récole milikaîr^ d'Auxérré^ en 1^79,
élève sous-lieutenant d-artillerie,ten 1786 , anfourd'hui
maire de la commune de Lainsecq, a épousé, eni7^54
Mapie-Thérèsë'iVîé*l6ire\S'^p(^-, ifcnt^ortl issrusquàN'e fil-
les etr trois *fils ,. quisorit dans la carrière militaire,
. SKlqffEDBS DE MqCHEDENT.
L, Louis Le Culdyeb, I*' da nom, écuy^r, sieur de
Saint-Martin et de Mu<^edeRt, en Normandie, hom-
me d'armes des ordonnances du roi , frère puiné de
Gabriel I*'' JLe Càruyer, obtint j en récompense de ses
(1) De VatkwH :' D'azur, aa chevron d'or, accompagoë |le trois
'oses du liiême. {y^i^^h'ia généalogie detêUé fafnVifi dans U to-
^^ Xyiïl d>m WfUiaitey jfag, 1-94, et la Notice imprimée à la
(Mre r de ce Dictionnaire , torm i i^ f pag, 902*) ^
64 DlCTIOnVÂIHE VKl'TEBSBt
Bhrvicei militaires, du roi Henri IV, an mois de septeni'
bre 1597, des lettres de noblesse, qui furent regislrées
en la cour des aides de Rouen 9 le 23 décembre iSgo*
Il épousa, la même année, Marguerite Le Murmiar{ i J,
dont il eut :
iS Pierre, dont l'article suit;.
a**. Michel Le Caruyer, mort. sans postérité ;
3^« Louis II , auteur de la branche des seignews^
de Saint" Germain , rapportée ci-«j>rés.
II. Pierre Le Gartjter, I" du nom, écujcr, sicilt
de Muchedent, né au mois d'avril 1601 , servît en qua-
lité d'homm« d'armes dans la compagnie de Gaston,
duc d*Orléans, frère du roi Louis XllI, et partagea a-
vec ses frères la succession de leur père, le 8 avril lôS/.
Il épousa, l'an 1628, Marguerite d'Espinay (2), dont
il eut un fils ^ qui suit*
III. Anne Le Caruyer » écuyer, seigneur de Mâche-
dent, né Tan iG^So, servit dans le régiment de Saint-*
Pol, infanterie, et ne vivait plus en 1667, 11 avait épou-
sé, en i658, Madelaine de Martel (3), qui le rendit
père de Gabriel qui suit.
ly . Gabriel Le Caruyer, écuyer, seigneur de Muche-
dent, futmainienudanssanoblessepar AL de la Gallsson-
nière,, intendant de la province de Normandie , le 11
Juillet 1667, ainsi que Jean Le Caruyer, écuyei*, sieur
de RibervaU 6t François Le Caruyer, écuyer, sieur de
la Heuze, qui servaient alors à l'armée du roi. Il fut
père d'un fils, qui spit, et de deux filles dont on igno-
re les aHiances.
y. Pierre Le Caruyer, U' du nom, écuyer, sei-
gneur de Muckedeati épousa mademoiselle d'Escç^irtf
dont il eut :
2^ N. .. Le Caruyer de Muchedent, marié, en
1761,3 N..,. de Guiran de JJampierre (4^ dont
il n'eut pas d'enfan($;
2*. Une fille, dont on ignore la destinée.
{il) Lu Marinier : De gueules, au pal d'argent, «iiargé de trois
coquilles d'azur. ' . . .
(a) D'Etpinay : Paie d*or et d'azur de quatre p.îèces; aii chef
de gueules » chargé de quatre croisettes d'argent , posées en deux
bandes.
(3) De Martel : D'Qr, i trois marteaui df> sinople. ^
(4) ^tf Guiran: D'asur, à la bande d'or, accxHnpagnée de deas
colombes d'araent, becquées at membrévs de gumiics; à la bor-
dure engrdlée du mAiiie*
ȣ LA VOBLKSSE DE FRANCE. 65
SEIGKEUBS DE SAlKT-GERBUAlIT.
II. Louis Le Cabuter , II* An nom, écayer, sieur de
Saint-Germain, ué à Machedent, le 3 1 mai 1611, servit,
ainsi que son frère aine, en qualité d'homme d'armes
dans la compagnie de Monsieur^ frère de Louis XIII.
Il fui maintenu dans sa noblesse, en 1667. Il épousa a
Verberie, le 10 aodt 1649, Jacqueline de Mondésir,
4ont il eut :
1®. Jean Le Caruyer,^
sieur de Riberval , I qui servaient dans les ar-
2®. Franc. Le Caruyer,? mées du roi en 1667 >
sieur ae la Héuze , J
3^. Claude, dont l'article suit.
IIL Claude Le Carvyeb, écuyer, seigneur de Saint-
Germain , ne a Terberie , le 8 avril i65i , servit en qna*
lilé de mousquetaire, et fut fait capitaine de dragons
dans le régiment de Tessé. Il avait épousé, le 9 mai 1 684)
Marguerite Le Cornu d'Orme (1), dont il eut deux
fils,:
i*. François-Honnête, qui suit;
2". Alexandre Le Caruyer de Riberval , chevalier
de Tordre royal et militaire de Saint-Louis,, x;a*
pitaine de grenadiers au régiment de Boulonnais,
tué au siège de Mons, en 1746, sans avoir été
marié.
IV. François-Honnête Le Cakvyer, chevalier, sei-
gneur de Saint-Germain , né à Verberie , le 26 novem^
bre z686, capitaine au régiment de Boulonnais, cheva-
lier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, épousa
à LaFère, le 21 novembre 1750, Marie-Françoise du
Royer de Bournonville (2) , qui le rendit père de Fran-
çois-Alexandre , qui suit.
V
(1) Lu Cornu : De gueules , à l'aigle d'argent.
.1 '
(a) Dn Rtfyer : Gironuë d'or et d'azur de huit pièces ; à huit
écussoDi de Tun an l'autre , et un écuMon de gueules au centre de
reçu.
Y.
66 DICTIONS AlBE UNIVERSEL
V. François-Alexancire Le Caruyek, cbevalLi', sei-*-
gneiir de Saint-Germain , né aa château de Savriennoi»,
près La Fère, le 24 février lySS, servit pendant a5 ans
dlinfi la compagnie des gendarmes de la garde ^ d'où il
s'est retiré avec le grade de capitaine de cavalerie et la
croix de Saint-Louis. Il épousa a Paris, le 20 mars 1770,
Bonne-Marie Doré de MenneviUe {i) y dont il eut :
1^, François-Gilbert Le Garujer de Saint Ger-
main , né à Versailles , le 28 février 1771 ;
2*. Alexandre-François Le Caruyer, clievalierde
Riberval, né à Paris, le 25 avril 1777 j
3**. Deux demoiselles.
Armes : D'azur, à trois gerbes d'or.
DE CASTANET; illustre et ancienne maison de che->
Valérie de Languedoc, qui a pris son nom d'une terre si-
tuée à deux lieues et demie de Villefranche, en Bour-
gogne, laquelle est passée, vers le milieu du i4* siècle ,
dans une branche puînée de l'illustre maison des comtes
d'Armagnac (2}. Bernard de Gastanet, l'un des premiers
auteurs de celte maison , souscrivit, en 1 162, le contrat
de mariage de la fille de Roger, comte de Foix , avec
Guillaume^Arnaud , seigneur de Marquefave. Bernard
de Gastanet, issu de Bernard I par plusieurs degrés, fut
nommé évêqné d'Albi , le 7 mars 1275, par le pape In-
nocent V. Il assista au concile tenu à Aurillac, en 1278;
obtint, en 1297, la sécularisation de son chapitre, et
jeta les fondements d'une nouvelle cathédrale, sous le
titre de Sainte-Croix et de Sainte-Cécile. 11 fut transfé-
ré au Puy, en i3o8 ; fut créé cardinal, évéque de Porto,
le lâ décembre i5i6, et mourut à Avignon, le 14 août
i3i7, emportant les regrets et la vénération générale
i)ar son désintéressement et sa probité sans exemple.
{ployez rafticle d'Armagnac de Gastanet.)
Jrmes : Ëcartelé , aux i et 4 de gueules, au lévrier
(1) Dari : D'azur, à six écussons d'or.
(S; f^oifez l'Histoire géooaIôgi<j[ue de la maison de Faudoas,
DE liA HOBLESSE DE fïlAXiCE. 67
d'argent I colleté da champ, bondé et cloué dW, sur*
monté de deux faucons d'argent; à la bordure crénelée
de hait pièces dVffent; aux 2 et 3 d'argent à la cotice
de poarpre; à la bordure crénelée de six pièces d^
gueules.
OE CHAMBARLHAG on GHAMBARLHIAG , en Vê-
la j et en Vivarais, Tune des plus anciennes maisons de
la province de Languedoc, qui tire son nom de la sei-
fneorie de Chambarlhac (t) ou Chambarlhiac, située
ans le Haut-Vivarais, au ci-devant diocèse de Valence,
possession considérable, puisqu'elle comprenait 272
feux ou environ i56o habitants, indépendamment des
autres biens qui se trouvaient dans sa mouvance. Il pa-
rait que cette terre est sortie de 1^ maison de Chambar-
lhac a une époque très-reculée, et qu'elle est entrée dans
celle de Truchet bien avant le 1 5' siècle , temps où cette
dernière en était en possession, et qui parait ravoir tou«
)oars eue depuis.
La maison de Chambarlhac a fourni un grand nom-
bre d'officiers distingués au service de nos rois, et un
jcomte au chapitre noble de Brioude , en i582.
On lit danâ l'histoire du département de la Haute-Loi-
re (Vêla j) , par M. Dulac de la Tour, imprimée au Puy,
en 181 3, que :
« Charles. VI , visitant le Languedoc , s'arrêta dans la
» ville du Puj, en 1394, et que ce monarque logea pen-
9 dant trois jours dans la maison de M. Pierre de Gham-
» barlhac , chanoine de la cathédrale 1, issu d'une fa-
3» mille illustre et ancienne , qui subsiste avec l'éclat et
» la distinction , qui sont inséparables du mérite. »
Rajmond de Chambarlhac^ chevalier , fut présent k
la fondation de la chartreuse de Bonnefoy, le 24 juillet
1 179 , par Raymond, comte de Toulouse. Dans cet acte,
Raymond de Chambarlhac, prend la qualité de miles.
Le 26 septembre i343, Guillaume de Chambarlhac,
(1) Le nom est aînti orthographié très-souvent dans les titres.
On a donné, tom. III, paff. i39 de cet ouvra«; , une ]Notice sur une
ifès-ancienne maison d^vhmMiûfihaCy en Périgord, qui pourrait
a? oir la même origine.
y i
V
68 DlCTlOimiIRE VmVEB&EL
seig^neor du chàleau et mandement de Gbtfmbarlhac ,'
reçut un hommage de Pierre , seigneur de la Roche , .
dont la minute fut reçue par Fierr^-Zacharie Detiran-
gas, notaire royal.
I. Hugoii DE Chàmbarlhag de Luesm, damoiseau ,
vivait en i326; il rendit hommage, le 9 mars de Ja
même année, k Raymond VU , vicomte de Turenue,
baron de Faj , pour les- biens qu'il possédait «n la mour
yance de celte oaronnie. Il fut père de :
1°. Raymond, aui suit ;
2**. Pierre de Chambarlhac , qui assista, le 4 'mars
i362, àrhommage rendu par noble Artaud de
Roche à Louis d' And use, seigneur de la Youl-
te, en présence de Jean de Girbaru, notaire
royal, et clerc au diocèse de Valence.
II. Raymond de Ghambarlhâg de Lherm, damoi-
seau, rendit hommage à Guillaume Roger, III* du
som , comte de Beaufbrt, vicomte de Turenne, baron
d'Alais, d'Anduse et de Fay, le 3 mai i352. Il fut père
de : .
1°. Pons, dont l'article suit;
2°. Pierre de Chambarlhac, chanoine de la cathé-
drale du Puy, qui eut 1 honneur de loger pen-
dant trob jours le roi Charles Vl, en 1394.
III. Poils de Chambarlhac de Lherm » damoiseau ,
seigneur de Lherm, au noni de Bermonde, aliàs^
Garianne Rochette , sa femme , rendit hommage h
Raymond - Louis de Beaufort, vicomte de Turenne,
baron de Fay, le i5 novembre 1399. De leur mariage
est issu :
IV. Jean de Chambarlhac de Lherm, 1«' du nom,
damoiseau ; qui parait dans une reconnaissance de la
rente des Eslreyts, du 26 mars 1400. Il eut pour fils :.
V. Jean db^ Chambarlhac de Lherm, II" du nom y
damoiseau t seigneur de Lherm, qui parait dans une
reconnaissance, faite en sa faveur , de la rente des B»^
treyts, le 10 septembre 1479* Il fut père de :
DK LA NOBLESSC DE FRANCE. 6()
1*. LoqIs, dont Farlicle suit ;
2^. Piette de Ghainbarlbac , qui fat père de Jean
de Chambarlhac, avec ieqael il rivait en 1524.
TI. Loois DE Chamba%lhag, P' da nom, damoiseau,
seigneur de Lherm, vivait le i5 avril iSio, et donna
une quittance générale à Pierre et a Jean de Ghanibar-
Ihac, père et nis, de la paroisse des Vostres, le i5 sep-
tembre i524. Il eut pour fils :
I*. Jean, dont l'article suit;
2^. Antoine de Chambarlbac , dominicain»
Vn. Jean de Gbambârlilac , III* du nom , seignear
de Lherm, reçut quittance des biens paternels a An-
toine de Chambarlbac , sou frère, religieux dominicain,
le i5 avril i5io; il fit, le 21 décembre 1534) devant
Arcbier, notaire, son testament, par lequel il insti-
tue héritier, noble Antoine de Ghambarinac, son fils;
lait un legs a noble Pierre, son autre fils, et lait men-
tion de Golombe des Estres, femme dudit Antoine; il
eut pour fils :
1®. Antoine, dont Tarticle suit ;
2**. Pierre de Ghambarlhac, qui fit son testament,
le i5 juillet iSSy, en faveur de nobles Claude
et Alexandre de Chambarlhac, ses neveux; et fit
un legs a Golombe des Estres, veuve dudit An-
toine de Ghambarlhac, son frère, et à Pierre de
Ghambarlhac , leur fils ;
3^ Autre Pierre de Ghambarlhac, chanoine et
comte de Biioude, en 1582;
4''. Louis de Ghambarlhac , qui fut père de :
Â. Guillaume de Ghftmbarlhac, héritier de
son oncle, Pierre de Chambarlhac, le i5
juillet i557. Il partagea, le 24 juin i558,
avec Claude de Ghambarlhac , fils d^Antoi»*
ne, les biens de Jean de Ghambarlhac, leur
aïeul 9 et testa le 12 octobre i563. U eut
pour fils, Pierre de Ghambarlhac, qui fit
son testament, le 28 juillet 16189 ®^ avait
épousé, le 7 mars x566, Antonie, dite
m&nonne des Cours ^ dont:
\
DICXlOHIfAlRE UK1VEB8CL
tf . Alexandre de Ghaipbarlhac, seigneur
. de Lherm, marié, le i*'')aillet.i6o4,
avec Catherine df Attarda dont il eut î
1° Jacques de Chambarlhac, seigneur
de LheriD , «narié, le 28 avril 16479
avec Laurence dt Brénas; 2® Alexan-
dre de Chambarlhac* seigneur de Bas-
carnier, qui épousa, le d5 novembre
1659, Cyprienne Plantln\ 3° Anloine
de Chambarlhac , seigneur de Varen-
ne, maintenu, avec ses frères, le 28.
t^eptembre 1669;
b. Pierre de Chambarlhac , marié , le 28
septembre 1610, avec Jeanne^ dite Ja-
nette de Crose , qui testa le 17 mai
1 641 . Il fu t père de : 1 ° Louis de Cham-
' barlhac de Lher'm , marié, le 2 sep-
tembre i638, avec Claude Gilbert \ 2**
Pierre de Chambarlhac, mentionné
dans le testamentdesa mère, et main te-
nu, avec son frère, le 8 septembre
1C69;
c. Marie, mentionnée dans le testament
de son père, du 23 juillet 1618;
B, Claude de Chambarlhac, héritier, avec
Guillaume de Chambarlhac « son frère, de
Pierre, leur oncle, le i5 juillet 1567.
VIII. Antoine nx CBAMBARi.aAC ni Lheiik, !•' du
nom, écuyer, épousa, par contrat du ao mai 1S27,
Colombe des Estres^ qui était veuve de Jui, le i5 juil-
let 1557. " «n eut:
]**. Claude, dont l'article suit;
a^ Pierre de Chambarlhac, à qui Claude, son
frère, fit une donation , le 16 lévrier 1657, par
acte reçu parMarion, notaire.
IX. Claude de Cbahbablhag de Lueam, I^' du nom,
écujer, épousa, par contrat du 11 janvier i557, reçu
par Istor, notaire, Anne des Cours ^ qui, étant veuve,
fit une donation, le 19 mai 1607, par acte reçu par Gui-
Ihot, notaire, insinué au sénéchal du Puy, le 20 aoul
DE 1.4 llOBI«ESSC DE FBAtfCE. 7!
9ai?intvien faveur d^Antoine, cLU le Jeane, Tan dé ses
ilb, qui lurent :
l^ Antoine , dit le Vieux, qui suil;
a^ Antoine de Ghambarlhac , tUt le Jeune, qui
fonda la branche de Chambarlhac de Mii^ine-
zejTy rapportée en son rang.
X. Antoine de Chambarlhac, II* du nom, dit le
f7e{u:, damoiseau 4 seigneur de Lherm, épousa, par
contrat du 21 mai i58i, Marguerite GiUllot^ et rendit
hommage au seigneur baron de Faj, le 16 mars i6oi*
Ses enfants furent :
I*. Jean l'Aîné^ dont l'article suit;
2". Jean le Jeune ^ qui fonda la branche* des ba-
rons de Chambarlhac de l'Aubepain, rapportée
en son rang;
3"*^ Alexandre de Chambarlhac , qui, comme pro-
cureur fondé de noble Jean^ son frère^ rendit
hommage au baron de Faj, le 17 aoât 1639,
ayec dérivation de Fhoimnage rendu » en r 352 ^
par noble Pons de Chambarlbac , soh «ep'tième
aïeul;
4*. Marguerite de Chambarlhac, mariée, par con-
trat du 4 octobre 1 644t ^vec Pierre Blanc de Mo*
Unes , seigneur de Champs, fils de Henry Blapc
de Molines, et de Catherine Bayle.
XI. Jean DE CHàMBAftitAC) IIL* ^du nom, seigneur
de Costechaode, au diocèse du Puj, épousa, le 22 fé-
vrier 1637 9 Charlotte Jolwet^ et fit son testameut le 2 1
juin 1 66^. Il eut pour fils :
Xil. Antoine de Chambarlhac, III*^ du nom, sei-
gneur de Gostechaude, maintenu dans sa noblesse, par
jugement de M. Bazin de Bezons,. intendant de 1^ bo-
vines de Languedoc, du 25 septembre 1669. Il avait
épousé, par contrat du 12 janvier 1671, Marie Blanc d'e
Molines\ dont il eut : ,
1**. Claude, dont Tarlicle suit;
2^« Antoine de Chambarlhac, qui fonda; la secon-
de branche rapportée ci-après.
72 DICTI05VA1BE UlflVE&SEL
XIlI. CUode DE Çhambaalbag, capitaine dans un
régiment provincial , épousa, par conliratdu 25 juillet
1701 f demoiselle Mariamie de Clavieres. De ce maria*
^e est ISSU
XIV. Pierre -Guillaume di Ghahbarlhag, écnjev^
seigneur de Beaupré 9 de Montregard et autres places ,
marié, par contrat du 26 janvier 1745, avec dame Éléo-
nove de Bannes, Ce conlrat fut reçu par Demeure, no-
taire. Il servit comme lieutenant dans le régiment d^Au-
vergne, fit son testament, le 3o juillet 1782, devant.
Yerdier, notaire, et institua pour son héritier messire
Joseph-Florimond de Cfaambarlhac , son fils, qui sait.
XY. Josepb-Florimond , baron de Cbambahleag,
chevalier de Saint-Loui&, chef de division, lieutenant-
colonel dans le corps des chevaliers de là couronne,
par brevet de S. M. et deMovsiKUB, frère du roi, du 18
novembre 1 79 &, a épousé, le 5 avril 1806, mademoiselle
Pierrette- Josephe de Solmes de f^erac , fille légitime
de Jacques de 5olmes de Yerac , ancien gendarme de
la gfirde, et de daiyie Rose de Chambarlhac. De ce ma-
riage sont issues :
1°. Marie-Adèle de Chambarlhac;
2\ Marie-Eléonore de Chambarlhac ;
3°* Marie-Victorine de Chambarlhac.
-: ■ ' si^coude branche.
. . /
' XIII. Aiitoine de Chambarlhac, IV' du nom« ^i-
gneur de Montgros, second fils d^Antoine de Cham-
barlhac, III' du nom, et de Marie Blanc de Mo Unes ,^
eut pour fils :
XIV. Antoine de Chamoablhag, V* du nom, né le
12 novembre 17089 seigneur de Montgros, qui èppusa
1^. André , dont l'article suit;
DE LA aOBLtSSE DE FHAS(CE. 73
_ •
z\ Claade deChaaibaiJfaac de Monigros, s«>ignci]r
de la Bessée, marié, par contrat du j3 iéTrier
17539 avec demoiselle ^ildsïe MolUn. 11 mourut
alarmée;
3". Uo autre fib mort an service.
Xy. André iïe Cbahbablhag, seigneur de la Chaux,
ofljcier, puis lieutenant-colonel au régiment du Roi,
major de la place de Maubeuge , épousa , d'après la
procuration ae son pèfe, en l'jS^y Marie Mathieu^ de
laquelle il a eu :
XYI. Dominique- André, baron de Chambablhac, né
le 17 mai 1764 « lieutenant-général au corps rojal du
génie , commandeur de la Légion-d^Honneur , et cheva-
lier de l'ordre rojal et militaire de Saint »Louis, fui d'a-
bord cadet, au régiment du Roi, depuis le i*"' janvier
J763 jusqu'en 177.3, qu'il passa lieutena'nt en second du
génie à l'école ae Mezières \ fat reçu ingénieur , le
18 janvier 1776; capitaine, le 3o mar.^ 1766; lieute-
nant-colonel, le 8 novembre 179a ; chef de brifi^ade, di-
recteur des fortifications, le 21 mars i7o5; général de
brigade, le i'* février i8o5; lieulenant-genéral, par or-
donnance du aoaoût 18 14; commandeur de la Légion-
d'Honneur , le i5 août 1806 ; chevalier de Saint-Louis,
le 27 juin 1814; eladmis à fa retraite en vertu de l'ordon-
nance du T'^aoïît i8r5. Employé à l'année des Vosges,
(*n 1792, il a soutenu le siège dn fort de Vauban, où il a
ité fait prisonnier de guerre, le 14 novembre 1793, et
conduit en Hongrie. Rentré en France , le 23 septem-
bre 1795, il se trouva aux différentes affaires et batailles
de l'armée du Rhin et Moselle , en l'an lY \. fut blessé à
la jambe par un boulet à ricochet , au siège de Kehl , en
l'an V;s€rvit à l'armée d'Allemagne, en l'an VI, etenl'an
y II , au siège de Philisbourg ; fut chargé de la démoli-
lion des places de Gassel, Ëhrenbreistein et DusseldorfT,
en l'an Vlll et l'an TX; servit au siège de Gaete , armée
de Nsples, en 1806 ; anx sièges de Magdebourg, Gol-
berg", et Stralsund, à la grande armée , en 1807 et 1808,
défendit la citadelle de rassau , à l'armée d'Allemagne ,
on 1809; fui nommé commandant du génie en Hol-
lande, par ordre du ai septembre 1810 ; commandais
4a génie a DantKÎck , en 181 1 ; servit à la. grande armée,
V. 10
74 DlCTlOHÏfAIRE UlflTERSEL
en- 1812 ; Fut coniiDandant du génie à Stéuin , en i8i3t
eu il fut fait prisonnier, et rentra en France à la paix,
«n 1814.
BAEOVS DE CHAMBARLHÂG DE L^AUBEPaIV.
XI. Jean Dt CmAMBAftLRAC de Lhcem , le feune, TV*
du nom, écuyer, second Aïs d'Antoine de Gbambarlhac,
seigneur de Lherm, daqioiseau,' et de Marguerite Guil-
Ipt, épousa, par contrat du 22 novembre 1654, Marie
Blanc de Molines , et testa le 29 juin 1671. Il eut pour
fils:
XII. Jean de Chambarlhac de i»ACHAUiiErrE, Y* du
nom, écuyer, marié, par conu^at du 27 novembre 1698^
avec Marie-Thérèse Jllitand, dont il eut :
XIII. Jean-Ântoine de Grahbablhag de l'Aubepaik,
I*"' du nom, chevalier, marié, par contrat du 16 sep-
tembre 1723, avec Marie 'Madelaine de Goyx* De c*
inariage*sont issus :
1*. Jean-Antoine, dont Tarticle suit;
2®. Louis-Joseph de Ghambarlhac, premier capîtai-
taine commandant au régiment d'Auirergne in-*
fanterie, avec lequel il fit la campagne de 1760^
et fut blessé cette année au combat près de Rhin-
terg, et chevalier de l'ordre royal et militairexle
Saint-Louis.
XlV^ Jean-Antoine de Chambarlha€ de i'Aubcpaiit,
I*' du nom,* chevalier, député à l'assemblée provincia-»
le de la noblesse du Puj et du Vélaj, épousa, par con-
trat du 21 novembre lySo, Isabeaa es Sahuc, De ce
mariage est issu :
\ Jacques-Antoine , baron de CHAMBARUiao dc^
EPAiir, né en I7Ô4< ancien officier au régiment
XV,
l'Aubep.
d'Anvergne, Jieutenant-général des armées du roi, che-
valier de l'ordre royal et militaire de Saipt-Louis, co ai-
maudeur de la Légion -d'Honneur ; ainsi que son on-
cle Louis Joseph, et son père, il a été plusieurs foi»
DE hk HOBLCSSE DE I^àtiCK, jS
député de la noblesse aux éuis provinciaux da diocèse
du Puy et de Vélay. Il e»t père de :
I*. Jean-Antoine de Chambarlliac, lieutenant-^co-
lonel ail premier régiment des chassenrs à che-
val du, roi , chi-valier de ]a Légion-d'Honneur ,
admis aux pages de MonsiiiTEf frère du roi,
d^a^près le certificat de M. le Maislre, généalogis^
te, du 9 mars 1786;
a®. Alexandre de Chandbarlhac , lieutenant au 64*
• régiment df* ligne ;
3"*. Loui^-André-Antoine de Chamfaarlhac.
BRAVCVX DX CXAIIBARI.BAC DE HàRTBEEET.
X* Antoine de Cbambarlhac, IP du nom, dil \e Jeu*
ne , écnyer, seigneur de la Roche-lès-Faj, au diocèse
du Puy, second fils de Cfande de Cbambarlhnc de Lberm,
et d'Anne des Cours , épousa, par conirjlt du 27 «Aveni-
bre 1606) reçu par Jordon, notaire, noble" Sébastlenne
de Chamôon^ fitle de noble Étienuf^ de Charabon. Anne
des Cours, lui fit une donation; pa^r acte passé devant
Guilhot , notaire , le 19 mai 1607^ inMnuée atl sénéchal
du Puj, le ^o.aoât. Sébastienne de Cbambon était veu-
Te d'Antoine de Ghacnbarlhac , lorsque , par acte reçu
par Bon, notaire, elle donna quittance, JLe 28 juillet
1639, de Ifi somme de 60 livres qu'elle déclara vouloir
employer à FarHère-ban , ayant alor9 (a curatelle de
Claude de Cbambarlhac, sou fils , qui suit :
' . ; , è '
\ . V •
XT. Claude de Çuâmbarlbac, I" du nom, écuyèf,
seigneur de Fontinourette et de la Roche«^lés-Faj, é^
pousa , par contrat passé devant Rion, notaire, le 24 oc*
fobre io38, Isabeaii de Cortiai, fille de noble Jean de
Cortial, seigneut de YiKelongue, et d« Françoise du
Pont. Il (ut maintenu dans sa noblesse par M, deBezon^^
intendant en Languedoc, le x2 déeecabre 1668. De son
mariage sont issus :
1^ Charles, dont Tartide suit ^
2"', Florimond de Cbambarlhac , écuyer, seigneur
de TArzalier, qui servit en qualité de volouisire
dans le régiment de Saint-Gierge« caval^^rie.
7 6 D1CTI09HA1RC VSnTEBSCI* *
ainsi qae l'attesie un certificat da sieur de la Bar^
ge , du 1 5 décembre 1667* Il fit nn don à Cliar-
)es de Ctiambarlhac , son frère, lors de son ma-
riage avec Marguerite Tardir de GrangeneuTe;
3*. Alexandre de Chambarmac , seigneur des
Grangers , vivant en 1689 >
4*. N.... de Ghambarihac , femme de Lonis tic
Besson du Bouchet, écujer, seigneur de Salla-
crap , vivant en 1 689.
XII. Charles de Ghambaklhac, I*' du nom, écujer «
seigneur de la Rocbe, épousa, par contrat passé devant
Chomely notaire rojal, le 6 octobre 1689 , Marguerite
de Tardjr de Grangeneuve , fille de noble Durand Tar-
dj, sieur de Grangeneuve, et de demoiselle Catherine
de CelJiéres. Il fit registrer ses armés à Farmonal gé^
néral , le 3o mars 169& Il eut , entr autres enfants :
1*. Claude II , dont Farticle suit ;
a*. Florimond de Chambarlhac , écujrer, âeor d»
la Roche f qui fut présent accoutrât de mariage
de Claude. ^n frère. U devint officier an régi-
ment d'Aunis, et s'allia avec Anne-Marie </<; /a
Grevoi f dont il eut une fille unique :
* Marie-Madelaine de* Chambarlhac, mariée,
le a8 décembre 1745, avec Charles-fierlhé-
lemi de Chamharihac de Marùiezey^ son
cousin-germain.
XIII. Claude DE CuAMBAEiJLàc , II* du nom, écojer»
sieur de Marihezej,* épousa, par contrat du "g décem-
bre 1722, passé devant du Moinet et Aolhanîer, notai-
res rojaux, Marie-Madelaine de Majrosson, fille de
Jean-François de Majrosson, sieur de la Geneventièfe^
et de £ea daae Anne de FBospitaL Leurs eniauts
furent :
1*. Cbarleft-BartLélemi , dont Tarticle suit ;
A**. Marianne de Chambarlhac de Marthexej, re-
ligieuse de la congrégation de Saint-Joseph de
la ville de Shi«t-Didier, vivante en lyyS*
XIY. Charles-Barthélemi de Csambaslhac, écujer,
seigneur d#Marthezej, épousa , par contrat passé de«
DE LA MOBIiUâSE DE IfllAKCE. 77
vaot Lardon, notaire royal , le 28 décembre 174^^ Ma-
rie-Madelaine de Chambarlhac j sa cousine-germaine,
dont il eut :
XV. Charles Ae Gaah bar^hBlC , II* du nom, écnyer,
seigneur de Martbezey, mainé; paf contrat ))assé devant
Basset, notaire royal, le i3 septembre 1773, avec
¥rhj\ço\be Randon^ fille de fen Jean-Marie 'Randon , et
de Jeanne Soucbon. Leurs enfants furent *."
1*. Charles-Marie-Françoisi,. qui suit. j,
' 2**. Louis de Cham-i
barlhac • l
3% Joseph-Gabriel de> ««or« ^« Sr^lrtice.
Chambarlhac , j , , j * • ' , î .
Xyr. Charles-Marie-François pe'Chambàri.$ag db
M ARTHEZEY, écuyer, a épousé^ par contrat passé 4^vant
Goissieu, notaire k Saint-Peray ,( le ^2 jfiQvi^r ^81^9
Hélène -Zoé Barnaud de Fillenmye 9 fille d^£tiei]Qt^
Barnaud de Villeneuve^ ancien capitaine av r^iment
d'Auxerrois infanterie, chevaber dé l'ordre royal et rni-
lilair|^e Suint-Louis.,,^^ de feu Marie-Madjâlaiiie Trap
col. Leurs enfants sont :
I®. Charles-Camille de Chambarlhac, né àFirihi-
ny, le ii octobre 1812;
2°. Marie-Madelaine-Adèle deJChambarlhac^ née
à Firminy , le 12 mars 181 4*
^r/;ie> : D'nzur , au chevron d'or, hccompagné de
trois colombes d*a)i^ent, becquées et memorees de
gueules.
^ La branche del'Aubepain écartèle au 2 d'or» à l'au-
bépin terrasse de sinople^ qui. est de l'Auhépain; au 3
de sinople, à un camp de trois tentes d'argent , celle du
milieu supérieure , qui sont des armes de récon^pense
niiliiaire.
CHAMPAGNE, comté. Du temps de César, la Cham-
pagne était habitée par les Trieassès, les Rtmi, les Ca-
talauni, les Senones, les Lingonês et par une partie dea
Meldse. Sous l'empire d'Honorius ^ la Champagne fai«
78 DICTION KAIBE TjniyE^Bl
sait partie de la seconde Belgique el <le la quatrième
^Ljoiinaiiie. Les I.ingunes dépendaient de la première
Lyonnaise. Vers l'an 466, Mérovée se rendit maitre de
Reim.« et de CLâlons ;. mais la Champagne ne iiii entiè-
rement cnnquis'e pdrJe6»i.FnanQ6 qUe ii^us ClovW. Apre»
la mort de. ce monarque > et le partage de ses étais en-
tre ses enfiènts^ la Champagne passa successivement aux
rois d'Austrasie, de.Neubtrie et d^Orléans et de Bour-
gogne, sans.qu^aucuu de ces princes ait jamais possé-
dé entièrement' ce pays. Herbert, comte de Veiman-
dois, mort en 943, est le premier prince qui ait fenda
le comté de Trojes ou de Citampagne héréditaire dans
sa famille. Çetle premi/^re race des comtes de Cham-
pagne s'éteignit dans la personne d'Etienne I", petit-
fils d'Herbert, mort en 10199 ou en it)3o, selon M.
Pithou.
Eudes, comte de Blbis, (tomme plus proche héritier
d'Elienne, se mit eu possession de ses états de Cham-
pagne ei de Brie. Le roi Robert* qui prétendait les
réoi^ir à la couronne, se détermina a lui en accorder
l'investiture. Jeannf, tomiesse de Chaitipag^ne el de
BHe, i^eiilfe de Navarre, épousa, l'an 1284, le roi Phi-
lippe le Bel.^Lduis llutin , leur fils, succéda #t-ette
princesse , l'an i3o5 , dans le'pbmté de €hampaa;ne et
le royaume de Mavarre. £n i36i , les comtés de Cham-
pagne et de Brie furent réunis a la couronné, et n'en
ont pas été séparés depbîs.
a»
Armes, Les comtes de Champagne et de Brie de la
seconde rfice portaient : D'azur à la bofude d'argent,
accostée de deux cotices vidées el çpntrepoteficécs d^ox:*
DE CHEFDEBIEN. Nous croyons devoir insérer ici
quelques développements i la géné|ilôgié ihiprittiée
sur cette famille , tom. lY^ pagV 346 de ëe't ouvrage.
I. Robert DE CAEFDEBiEtr, écdyfer,, seigneur de Paitt-
paré, eut de Matkurine Lemayne^ sop épouse :
1°. Charles, qui suit;
d®. Cilles de Chefdebie^i , qui , âv^c son frère
Charles, Anne Paunetier , Gilles du Vivier, et
Jean Dopré, obtint de Léon X ^n brel'qui les
DE LA NOJBLeSSK DE FtANGE. y^
«utorise k avoir un autel portatif, k faire dire
la messe dans des iieox inlerdits, etc.* Renée, sa
fille, épousa François* Myron , fils de François
Mjron, seigneur de Beauvoir et de Linières, et
de Geneviève de Morviliiers;
3*. François de Ghefdebien , général des finances
en Languedoc , fut marié deux fois et ne laissa
point d'enfants ; il eut#iin fils adoptif 9 nom-
mé Mathurin, conseiller au grand-comeit , et
président de la cour des aides de Montpellier,
2 ni fut père de François, chevalieV, seigneur de
ftzac, président de la chambre des comptes,
dont la fille unique, nommée Charlotte, fut ma-
riée à Jacques-Philippe de Baderon^ chevalier,
seigneur de Ataussae, président en la même cham-
bre des comptes de Languedoc.
«
II. Charles de Ghefdebien, écujer, seigneur de Cha-
venajr et de Pain paré, prit possession dudit Chaveu^ij,
par droit de relrait-lignager, le 28 mai i534» ^" p**^*
sence de Louis Gaultier, notaire. Il épousa, par con-
trat passé devant Galibert Damalry, notaire à Cha-
venay, le iS décembre i54r , Martine de I^oy elles ,
fiUe de Roland de Nojelles et de Françoise de Rosseau,
dame de La Busardière. En considération de ce mariage,
sa belle-mère lui donna les dîmes quelle possédait
dans les paroisses de Blou, Longue et ailleurs, par ac-
te passé devant Laurent Bargnet^ notaire de la Baro-
nie de Romefort, le 10 septembre i542. Sa veuve fit
testament en faveur de Reiié, leur fils unique , qui suit,
dans le château de Puisserguier, le 3 juillet i^j^t par-»-
devant André Gizard, notaire a Puisserguier.
IIL René de GBEtDEBlEV, baron de Puisserguier,
seigneur de Chavenaj, etc., épousa : 1° par contrat du
27 octobre 1674, passé devant Pierre Denemause, no-
taire de Montpellier, Marguerite de Bandinelj fille de
Jean-Àntoioe de Baodiciel , préstdedt eo la chambre
des comptes de Montpellier et de Françoise de La Croix*
Castries; 2* Catherine d'Audcric de Savinfiac, sœur de
Charles d'Auderic, chevalier de Malte, laquelle, en
qualité de femme et procuratrice dudit barofi de Puis-
serguier, transigea avec Françoise de La Croix, mère
Bo DlCTl01flCA.]llE irniVERSEL
rie la première femme Ae son mari; acte qui l'at reçu
le 7 Dov«mbre 1594,. par Noël Plauqae, notaire de
Montpellier. René Fendit sa terre de Paisserguier , en
1595 : fonda des prières dans Teglise de Yézières, sur
la sépulture de son père et de ses prédécesseurs, le 24 dé-
cembre 1696; vendit la terre de.Chavenay à très-illus-
tre dame religieuse et princesse, madame Éléocore de
Bourbon^ abbesse du inonaslère et ordre de Fonte-
vrault, par acte reçu, le 10 décembre 1596,. par René
lyeriche, notaire royal en la sénéchaussée de.Saumur;
acheta la place , terre et seigneurie noble d^Armissan ,
par acte du I2f juillet i5q7 , passé devant Durand Bos-
quet, notaire rojal de narbonne. Tous ses enfants du
second lit moururent en bas âge , et il laissa seulement
de Marguerite de Baudiuel :
I*. René, second du nom , qui, au nonrde son pè-
re , remit les dénombrements , et rendit hom-*
mage au roi en la chambre du conseil de la cour
de M. le séuéclial de Carcassonne, pour les sei-
gneuries d^Armissan, du Quatonrze, et la co-
seigneurie de Saint-Pierre d'Ellec, le 24 juin,
et le i" juillet 1608 ; il servit dans l'armée roya-
le au siège de Montauban, et mourut de ses
blessures, en 1621 (i);
2**. Jean-François , qui suit.
IV. Jean-François DE CHEFDÉtoiEif, seigneur d'Armis-
san, du Qnatourze et autres lieux, gentilhomme ordi-
naire de la chambre du roi, fit un partage et un ac-*
cord avec son frère, le 3i janvier i6i5, par-devant
Durand Bosquet, ho taire de Narbonne. Par contrat re-
çu par le même notaire, le i®' septembre 1622, il
(1) Renë, I*' du nom, passa sa vie dans les combatS) et fut doué
d'une valeur peu commune. Le 29 juin i566, étant sorti de son
«Gâteau de Puisserguier avec qnatonc des «iens, sa troupe fut mi-
'église paroissiale d'Armissan : Ci, gli
ifie René de ChefdchitM , cc^iyer^ seigneur d^Arminan et antres
Htux^ qui t a/pris avoir vécu 60 ans en liamtne de ifien, et reçu :)H
Messùres pour ie service du roi, décida le \^ janvier i6i5. Di*^
iui fasse miséricorde, Amen.
I
SE LA N0BLES8I DE FRANCE. ^ 8l
-épousa Marguerite de V^ieit^ fille de Jacq<aes.de Viea,'
|[oaverneiir dti château d' Angles, i>t de Françoise Bona-
rbus. Françoise de La Croix , son* aïeule, m'alernelle, lui
légua looo livres par' ?on testament; reçu, le' 6 mars
J624, par GuillauitfQ Barrai , notaire d'Agde. Ed qualité
d^béritiéF de sa mère et de sop frère, et de légataire de
Jean de B^ndinel , son oncle paternel ^ et de 'Françoise
de La Croix, son aïerfle maternelie, il transigea avec
Jean-Aatoiiie de Ban dijiel, sieur de Sigaret, son cousin-
germaio, le. 3 janvier 1629, par-devant Antoine Austrj,
notaire d'Agde^ rendit ho^iniage au roS à raison de ses
terres, le 3i juillet 1 63 1, et lut breveté gentilhomme or-
dinaire de la chambre du roi, le 6 février 1689. Le cer-
tificat de son service en cette qualiië est du 14 mars de
la même année. U servit dès sa jeunesse ; assista i la plu-
part des sièges et.oombajts de son temps; fut blessé plu-
sieurs fois, surtout au combat de Leucate , jou il était des
plus avancés ,Voaiine il paraît par le certificat de M. le
maréchal de Scbomberg; en date du i3 mars 1639. C'est
principalement en récompense de ses services que le
roi accorda le titre d«' vicoAte à ses descendants, par
des lettresr patentes données à Poitiers, en décembre
-i65i» Son testament,. dans leauiel il Fart mentioA de tous
ses enfants, fût reçu, Je 26. lévrier. 1 644^ par Jacques
Cassaignes, notaire de Narbonue. Le i4 décembre
1648, Pierre Falconis, notaire deNarbonne, reçut le
testament de sa yeuve, dpot il avait eu ; ;< .
1®. Heni^i-ReDe , /qui suit; /
2^. ÉtieïiueTCésar. de Gbefdebieti d'Armiâsiin, sieur
. du Quatour^zé, capitaine de cbevau^légers dans
lerégiçûentdes^Monti^rsderMérinyille, en i655;
de cavalerje au régiment de Ha ^.ej, dans Tarmée
de Portugal, en i66ii; major du régifioept de ca-
valerie de Bulond'e. dans Tarméif» lirttûçaise, en
Portugal, le 1*'. janvier 1667/; lt^utéïiant^cok>-
Del djaimême rëginientv le a6 juin de la même
.. année;^ fut m^in tenu eb axjqtûalitfé^de^oble d'ex-
traction, avec Ginbert, son frènei. et Ife^vicomte
d'àAnis^an^ son neiieûi, >p^'r j!ugiQii%eivtisôù verain de
.. MM« les ooiiimi<5sair.ei5dùroi,:le JS4(j^nvi^r 1669;
. , «ervit dans.léa occasions^ lès plus'.péritlettses du
siège de, G^udifi>, depuisUe i9^jikib jusqu'au 29
y. II
« \
Bit Dl ClflOirir A<B C tJ)»tElléEL
aoât rSég. dont il eu4 un ci>rrrlic*t 4e f . Yiitcearit
Rospigliosf, générui ^s galères de la reirgion, et
eut ordre de H. fe pHl^oe'de Gon^é poitif c6m^
mander i Vie, en 1675. Par son testath'-nl du 9
avril 1675 , reçu par Jacqnés Gawaig^es , notai-
re de Narbonne, il institua son héritier m essire
Giltlxert dé 'Chef'debien d'Armiésan, son frère
• reruiain, capitaine d^un^cotnpaènîe decbevati-
' légers. Il monrni à Paris i en 1684 : et son testa-
' ment fat ouvert et publié, le t3 janvier i665,
par André Rigaud , notaire de Narbônne ;
3^ Jean-François de Ghefdebiènd'Armissan, èe«
cond du nom, sieur de Caseneuve, capitaine dans
^ le petit vieu^ régiment de Saint-Même, en i654;
fat D^nimë major du même régiment, en' 1659. Il
était major du régiment de Bourbonnais, lorsqu'il
en tordre de M. le prince de Condé décommander
aTliici) en 1673. Il épousa, ed i6^S, Polixène éc
Sacqui , fille de Louis de Sacqui , lieut^n^t-co-
lonel du régiment de Bourbonnais , Gouverneur
des ohateaa et vallée dl? Quevraè, et de Françoise
de Perron , dont lê^^otitrat rat reçu parr Antoine
Marteltv,* notaire d^OlliouleS ; il fat lieutenant
de roi du château Trompette, en ï676;g6uver-
neur de Queyras, par la dénrîssion de son beau-
père, en 1680. Ajant donné sa démission en fa-
veur de son neveu, en 1 692 ^ il eut des lettres de
commandement. Il fit son testament « reçu par
Baillj et de Yillaines^ notaires au Chàtelet de
* Paris, le 1 4 niai 1 69 a , et mourut lé lend emai n ;
-4*. JeaU'de Chéfdebien d'Armissan , sieoir de Com-
belongue,' prêtre, docteur en théologie, cba-
Boine- i Aleth , cbanoine i Narboune , ensuite
prieuTHcure de GdarSan ;
5®. Gilibert, qui suivra apré^laposvéritéde son frère;
• 6\ M^tne* Marguerite de Cfaefdebieii, mariée,
. en 1643, à Françoise Casteras^ héron de Sour-
ni», sieur Delpuchs'gout^ernetir du cbâteau de
Quéribus;
7^ MargueritedeVreMgieuSes professes: dans l'ab-
Gfaelpebien, y . baye ro^le de N.-D. des O-
8*. Garsinde de! lèu«, au diocèse de Narbon-
Çh^fi^tbieii , / lie , en 16S0,
\
T* HenrirBefié imb Chbfdebikk, chevalier, nicomte
^'Aripissan, baron de Fllaule, seigneur da Quatourze,
doYillars, do Fargues et aulreb places, né le 1 6 septembre
1623, bap'lî&é, le 3o Bi<ii 1624, paroisse de Sainl-Jast
ée NarboàAé, fut noinioé genlilhoinme ordinaire de la
eliaiubre dû roi, par bfetet du 26 juillet i65t; obtiut,
par lettres du laois de déGei|)bre4c la oiéme année, pour
loi, ses «nccesseur» et MraDt-cause, l'érection de sa terre
d'Armissaq en vicomte, en récompense de ses services
Biilitaires et de ceux de $e» prédecesaeai*s , ^ notarn-
» ment de Jean-François de Gbefdebien,, son pire vie-
« quel , poussé d^u ne généreuse émulation, a passé sa
3» ?ie84NS5 le faix honorable désarmes, entr'eotres au se-
3» dours de Leucate, où il fut gri^ement blessé, de^
9 quelles. blessures il est Qiort. ». Ces lettres furent re«
gîstrées à la* cour des comptes 'de Montpellier, le 18
raDTÎer t653, et au bureau des finances, Itf 1 8 avril i (S6 1 .
Le roi ,'eir' considération ^6 ses services ^lili avait fait
don de ses droits sur les terres de Fonllauri^r et aa^
ires, le 3o juillet i652, ainsi que des droits de lods
sur Ift terre et bar4iRDie-de l'Haute, le' 26. avril 1659/
n avait épèusé : l'^par contrat passé par-d.evant Ful^
erand Aaiiel , notaire de Béziei^s, le i^** octobre i6$i,
Marier-Anne de Lom , |ille <le Jean de Lom , trésorier
général de France, et d'Anne de Stngoeuret; a** par
contrat passé devaot .Antoine Cbopy, notaire de Nar*-
boqne, lé 5 juin 1 656, Isabêau de Heifotd, filie de Ran-
lin de Reboul, seigneurie MarmorièreS, et de Marié
de Roacb. Il fit son testaoïeni par-devant Jacqaes Gas«
aaignes ,. notaire de Narbonne, le 4K^^rs io65, tes^
tauient par lequel, après avoir iastitué sou fils aîné soa
héritier utiiversel , (t fait des legs à ses aulres^enfants,
H laissa le soin de ses Jionneur^ fatièbres à Isa beau de
R«bdttl, sa seconde femme» Ha Éiienne-Gésar, Jean--'
François, Jean «et Gilibeçt de GbeCdeb'ie^ , ses tréres.
âea enfanis-fui'^nt ; ^ . ;
■ ■ ' . •
. ...
Dit premier ^U : • "
■/ ■ . '
T*. Jéan-Heari-Réné de Ctefdebien , fcbèviilièr ,
vico*'.tiie 4'Armissan, qqi, étant âçé dVnviron
l5 ans, fut maintenu dftns sa qualHé de iïolîle
d'e](tractioAi le. i4.jaa?ier it^ » avec Etienne-
\
8jf • DltTIdnHAIBE vmTEBSEL '
Césai^-ée GilH^ert, ses ondes. Il motirat sau9
avoir été marié; . ^ •
^ • ' Du second lit :'
' , I
^*. Jean-François^ donr l'article suit;
0**. Blanche de Chbfilebi'en, mariée, en 1686 ^ k
' Louis rfe^Oiflw^er/, seiçoéur de Bizanet, de-
Saint-AmanjS et autres places;
4^. Françoise-Marg^aerite de Ghefdebien , morte
, sans alliance.
yi. Jean-François. djb.Chefdepibn, IIP danom, cbe?
' valier^ vicomte d^Armissan, chevalier de l'ordjre rojal
et militaire de Saint-Louis, gouverneur de .Queyras^
capitàine.de grenadiers au régiment de Piémont, bap<*
tisé le 3 lévrier:! 663., paroisse Saint-Just de Narboa-
ne, épousa; par contrat reçu, le 19 juillet 1700, par Jeau
Rouan, notaire de Narbonne, Anne-Loùise de Chef-
dhbien d'Arniissan^ fille de Gilibert de Cbefdebieii
d'Arniissan et de Marie liabé^u d'Aude rie d'Alcoynes de
I^astours, du consentement de Jean dé Gheld^bien
d!Armissany<cUicle des parties, et du. conseil de Henri
et JeaurFraHGois, -frères de Tépouse. Il n^eut* qu'une '
fille, Marie-Thérèse, qui suit , et mourut à l'armée dans
Louis0 de Ghefdebien , vicomtesse d'Armissan, sa veuh
ve., rendît hodajillge au roi en la cour des comptes d^
Montpellier, le 4 décembre 1722.
.1
■rf • ' ' f •
TIL Marie-Tbérèse JDE Ghefoebieit d'Armissan, bap-'
tis^e^'le-S juillet s 70 1 ,* paroisse ISaint-Just de Narbon-
ne, épousa^ par contrat reçu pat JeanJRouan, notaire
de Narbonne, le 21 septembre 1722, Antoine-Marie
de Ponte^ comte d'Albaret, fils. d'Etienne de Ponte,
comte d'Albaret^ et de Marie-Marguerile de Birague de
Visque, lequel Etienne de Ponte sortait de la même mai-
son dont. étaient. Pierre dePonie, grand-maîtref de
Tordre de Malte, en i534r.plusieu^s ^evaliers de Tor-
dre de TAnnonciade, etc. Elle fut mère de :
!<*• Joseph-Louis dePonu, comte d'Albaret, che-
L.
f
DE 1.A SOBLCSSE pZ Fl^AlICE. 85
valîer, commandear des ordres de Saint-Maa-
riee et de Saint-Lazare de Savoie ;
;t^ D'Ânoe^Lac de Ponte d'Albaret, évéqae de
Sarlat ; .
3**. De Jean-FraQcoi»-Marie-£ tienne de Ponte, vi- .
, comte d'Alharet, n^arié , le lo avril 1 769 , à Jo-
sephe-Tb'érèse-Ange Delpas^ fille de Don, An-
*ge<4^aries -Joseph 'Dèlpas, mariais de' Saint-
. . llarsal , et de Done Marie-Mai'o^erile^Jeanhe-
Ignace de Ros, dent il a en plusieurs enfants.
•
V. Oilibert pE Chsfdebieii d'Abmissan, né le 7 no-
vembre-lôSç. baptisé le 9 octobre i65i , paroisse Saint-
Jnst de Narbonne, lieutenant de la compagnie Mestre- ' ' •
de-Camp du régiment de Poitou, en i655, capitaine au
régiment d'OUier^ en 1 664, au régiment d'Enghierï, incor-
poré dans le régiment de^ reine, en i'668, eut ordre de x|
servir à la suite du régiment dé Gravâtes, en 1670,'et par
lettre de passe au régiment de Gassidn , en 1 671 . S'étant
joint avec Etienne César, s6n frère , à la prpductioil du
vicomte d'Armissan', leur neyeti, ils furent <?^sèmble dé-
clarés nobles et issus de noble race et lignée pai* MM. les
commissaires du roi , à Montpellier , le 1 4 janvier 1669,
et comme tels inscrits pqr noïns, surnoms , armes et lieu
de leur demeure , dans le catalogue des véfritafbles no-
bles de la province de Languedoc. Il rendit hommage au
roi en la cour des trésoriers de France 4^ Montpellier ,
le '22 aorut 1679, à raison des seigneuries de. la Haute et
Basse-Pla nasse. Il tenditaussi hommage aii roi en la cour
dcs'iomptes de Montpellier*,» le i,3 octobre 1691, tant
de son chef qu'au nom 'du. vicomte d'Armissan j son ne- ,
ven , à raison de la terre et vicomte d'Armissan. Son tes-
tament fut reçu, le 21 juin 1699,, par Jean Rouan ^ no- ^
faire de Narbonne ; il mourut cette année là. Sa veuve •
demanda et obtînt la confirmation du jugement demain:
tenue de nobIt;sse, le 2Q^décembre de la même année.
Il avait épousé, par contrat passé devant ^fiijoinia daSt.-
Jacques, notaire de Narbonp,e, l'p 3i juillet 1677, Marie-
hshesin d'j^uderic d^Alcqynes de Lastoiirs y fille. de
Henri , qqi avst été tué au siège d'Orbitello, et deHen-
rietlè Dupac d^ Ponsermç, et nièce de SéWstien d'Au-
deric , chevalier de Majlte. L'acte de ce mariage eut lieu
de l'ayis et agrément d'jÉtienne-Césa net de Jean-François^
f
86 otctionirAiiE vvïWÉÊÊÊtt -
Crères de l'ipôux, «insî que d« dam« Iftabeau de Rebonl
Tidomtesse aArmissan, veuve de son frère aîné.
Gilib'ert de GhefdebiVn eul pour enfants : Aniie-Xioai*
se, née le 18 aoât 1678, et mariée à Jefrn -François,
troisième' du nom , son cousm-^erœain ; Henri , qi^ ne
fat point n^arie, et Jean-Fraitçois , qni sait. •
VI» Jeau-Françoi$.DECBeFOEBicarD^AftMi6ftAif»iy* da
nom, beîgueur dela-Haute-PlanasSe , né le lo, bapiisé le
20 juiliift 1 683, paroisse Saint*Ju&t de Narboonel, lieule»
nant dUnfanterie au régiment de Piémont ^ en 1701 ,
devint chef des nom, a r u^es *. titres et prêrogaâtes de
la maison jje Chefdebien, en 170a, par la mort de Jean-
François, troisième du nom, son beaù-Prère, et son
cousin-germain. Il épousa, par contrat passé devant Jeatt
Rouan , notaire de Narbonne*, le. 16 février 1711 , Ma-«
rie-Marguerite d^ Chambertn sa cousine, nièce d'Anna
de CBambert^ chevalier Je Malte, et fille de Louis de
Chambert, seigneur de Bi^anet, Saint« Amans et astres.
places , et de fiianche de" Chefdebien d'Armissan. Soq
testament 9 xiu 24 septembre 17489 &t reçu p^r Jean
Martin , notaire de Karbonne; et celui, de sa veuve fut
reçu 9 le 5 janvier 1755, par Pierre-Paul Maupei, no-,
taire delVarboune, ouvert et publié par le même, le
t4. août de. Tannée suivante. Leurs enunis Curent :
1**. *Jean-Louis-3oseph de Chefdebien d^Aroiissao^
chevalier de Tordre royal et militaire de Saint-
Louis^ capitaine de grenadiers au régiment^ de
Piémont , tué à Rosbacri , le 5 aovembise 17(7 ;*
a*". François-Anne, qui 'suit.
Vil. François-Anne OECaEFpEBÎEN, chevalier, vicom-
^ te de Chefdebien d'Armissan, baron de THaule,*sei*
sfnenr de Bizanet, Saint- Amans, le VilUrs de Fargues,
le Peyrou-et* autres places, coseigneur Je Narbonhe,
de-Moussan et de Cuxac, anuén capitaine au régiment
de Piémont iiifanterie, pendant les guerres delBohê-
me et de Flandre , prisbnniei* an sîége de Prague, che-
valier de Tordre royal el niilitaire de Saint-Louis , chef
de division des canonniers gardes-côlesnde Narbonn'e,
itéxle i3 mai- I7i8„ bapiise le 16 du même mois, pa-
roisse de Saint-Just de Na]^bonne , a épousé , paf» con-^
trat passé devant Jean Marlin,*tiotàire de Na'rlionne ^
•\
01 lia HOBLESiE DE FftllNlE. 87
le ii jam i^5a, Gabrielle de Solas, liile.de François
de Solas , seigneur d« Monklaurez, et de Gabrielle-Pri^
cile-Françpise ^'AlphonsQ ^ daBie de Malvesin , dont il a
eu Qn* grand noniDre dVnfants, notamm^t ceu^ qui
smejgil:
•
• 1®. François - Marie ' de Ghefdebien d'Armissan,
cbevalier de l'ordre de Sajnt-Jean de Jérusalem,
major a la suite du rég^iment d «s chasseurs de
Malte, né le i5,' baptisé le 17 avril 1753, pa-
roisse Saint-Just de Narbonne ;. .
a®. Marie -Louis-Paul , élève d'arlillerie à Ba-
pauuie, compris dans la grande réforme de 1 77a,
ina|or d'une brigade d'inFanlerie nationale au
service de l'état de l^rginië, en 1778, né le a8
mars, baptisé le i*^' avril 1754, paroisse Saint-
Just de* Narbonne;
3*% Paul^Serge-Anne , chevalier de Malte, «capi-
taine au régiment d'Anjou infanterie , né le la,
'baptise le 16 }nin 1755, paroisse Saint-Paul de
JNarbonne;
4*. FrançoiVRené , prêtre, licencié en droit, né
le 19 , baptisé le ao mai 17^0 , paroisse la Major
^e Narbonne ;
S**, François -Guillaume -Gabriel, chevalier de
Malte, lieutenant des vaii»seaujc du'roi, né le 14,
bapûsé le 1 5 février 17639. paroisse la Major de
"Narbonne;^ • .
jB**. Louis-Frapçois^Gabriel , chevalier de Malte ,
sous-lieutenant de remplacement au Tégiment
. â'Anjou, ne le i3, baptisé le 14 févriec 1767,
• paroisse la Majï)!* de Narbohn^ ;
7*. Marie-Josepfr*Louis , né eu i 776, pf»ésen té pour
être reçu de minorifé dans rordre de Malte,
mort en ^^78 , péudant que Fou faisait ses
pre'nres. .
Armes. Voyez le tome lY de cet ouvrage et la plan-
che héraldiqae qui temriue.ce volume.
H» GHILLAl^ , oti €HïLHAUI>\ en Périgord ; fa-
mille uoble, distinguée par ses services, et par son atta-
chement «t«a fidélité k ses saoverains. Pierre Chillaud
^%Qik twuili^iit , le io mai 1649, par lequel il nomma
\
t *
\
88 DICTIOHITAUIE ITHITEBSEt
Bertrand Chiliaud^son oncle, tuleur M curateur de»
enfants qu'il avait eus de €*atherine-Chalop ^ sa femmes
fille de -Jacques Ghalup, conseiller au séoéchal de Péri-
gueux , et de Françoise Pastoureau : ses deqx fils àinéîs
étaient Antoine, seigneur de Proosaut, et Jçan, seigneur
des Fieux, qui furent anoblis , en i584, par le roi Hen-
ri IIL D^Ânioine de Ghillaud, sont venus les seigneurs
de Prdnsaut et d'Âdian , près de Péri gueux, et de Sou-
mensat eq Agénois. Les seigneurs de Fonlosse, en la
paroisse de Luzignac en rérige^rd , descendent d'un
açtre frèr.e d'Antoine et de Jean.
Jean de GRillaud, seigneur des Fîeux, fut l'un des hom-
mes les p!usl>ra ves de son temps; ce' fut lui^ aui, secondé
[par quelques-uns de ses compatriotes, aussi valeureux
et aussi déterminés que lui , délivra la ville de Périgueux >
du joug des Huguenolii , fe jour de Sainte-Anne , 26
juillet i58i ; c'est en mémoire de cette action héroïque,
que ce jour-là , on fesait, tons les ans en cette ville, une
procession générale, après laquelle il j avait unsermon,
où entrait toujours l'eioge de Jean deChillaud ; tou-
tes les autorités j assistaient, et Ies'meii>bre3 de la fa-*
mille de Gbillaudy occupaient la première place. ^
Jean deChillaud devint vice-sénéchal du Përigord»
et maire de Périgueux. Il eût de Paule de la Porte, sa se-
conde femme, Bertrand *de Ghillaud, marié à Isabeau
de Fajole if iiile>de Philippe et de Catherine di» Taille-
fer. De lui sont issA les seigneurs deCharensdc, en Pé-
rigord, et de Paranchères, p'rès Sainte-Foy-sur-Dor-
dogné. • • • • . •
Jean de Chillaud , fils aine de Bertrand, fut seigneur
des Fieux, de la Chapelle-Go^agiiet et de la Jarte , en
la paroisse de Goursac. Il ne laissa que deux filles de
Jeanne-Claude de Lasteyrierdu-Saillant , sa femme ,
fille de Jean,, et de Gabrielie du Puj , héritière de la.
Jarte :
l^'.Xsabeai^ deGhilIhud, iD^ri4é;i.en i660j.k Franr
çoia cÛAnglars , seigneur de Pecfaàuré , fils de
Kaimond, Aeigneur du Çlaujç et deiN..,; . d!£s-
carii-de-Çavaicnac; . ' *
. 2"*. Marthe *de. Chillaud, qui épousa Jean de La^
te/rie'^du'Saiîiar^ , fib de Raimood. et d'Isa-
\
DE'Là VOBLESSE DE FBANCV. 89
beaa d'Esean, aoquel elle porta le fief de la
. Jarte.
Toatesces différentes braDchessont aujourd'lim érèio»
tes; le dernier rejeton de la branche des seigneurs de
Parancbères a été taé , comme royaliste , ann coup
de fusil, dans une riie de Bordeaux, pendant les cent
Jours^ en i8i5.II ne reste plus aujourd'hui de cette fa-
mille , cpe la branche de M. de Ghillaud de la Rieau-
die, actuellement président de la cour royale de Bor-
deaux 9 et membre de la chambre des députés de 181 S
et i8ao.
• «
La famille de Ghillaud a donné nombre d'ecclésias- .
tiques et de militaires distingués, ainsi que plusieurs ma-
gistrats.
Jrmes. Les branches sorties d'Antoine de GhiUaud
YOtXùevXi De gueuUs^ à un monde^ ou gîo6e d'or, croi»*
se de memCf surmonté d*un laurier aussi d'or ^couché
en chef, et accompagné de trois àesants d*or, rangés
deux efijasce et un en pointe^
. Et les branches issues de Jean deChiHaud, seigneur des
Fieux , portaient : De gueules, au lion d*or , tenant en
pal un caducée d'argent j accompagné de trois besants
d'argent, rangés deux enfasce et un en pointe ^ avec
cette devise : Cum civibus Ubertatem prœsto, par al-
lusion à la délivrance de Périgtteux.
Ces armes furent données par Henri UI, lors de IV
noblissement , en mars 1584.
Il j a erreur à cet égard dans l'Armoriai général de
]f • Hozier , ou on donne à cette famille les armes de la
maison du ChiUeau, en Poitou.
DE CLARIS i anciennement Glarisse , marquis de la
Verne de Rod<^s^ comtes de Glairmont, libres barons
d'Argenteau , au^ Pays-Bas. Cette famille a pour pre-
mier auteur connu :
I. Pierre de Claris ou Glarisse , seigneur de Clas-^
très, près de Saint-Quentin, en Picardie, mort au mois
d^ février ii^%. Il avait épousé Jeanne de Vienne^ dé-
cédée le i5 juillet i536, de laquelle il eut :
V. la
U. Louis de- Claris , I** djOL booi , siiignevr db Clas^
très , époux de Marie le Baiteur, et père de Roger, qni
sait.
IIL Roger bt GtAAis , seîg^neiir de Oielbeke y fonditr
tëar da. courent des capuciïis. i Lières , épousa S^ar^
Bteyl, mojte le.5o novembre i63^.. Qeiuj^joai'ilb:
fV. IjouÎs Dï Glabis^ ë.ctiyer> seigneur d^ Dîfelfceke,
]Çeckerseèie , B^i'chem, Cobbeghem , etc., aramaW de
h viHe d'Anvers, en i63o, créé chevalier, par lettres de
Philippe lY, roi d'Espagne , du ao octobre i63a. Q
apoiua Marie Nmtot, cpû le rendil péro do Lmhs«»Bo-
96r, quiasîl, ,
V. Louis-Roger de Claris , chevalier , seigneur de
Bioikeke, «te BeiokiarBeÀlo, Berohc», Cokbogliefl», Mont-
fort , ZelUck et Rigaerde, c^veliop do Vowtr^ do>8l.-«
Jacques^ coiiaeiUer-d'étal el du consoit ^testfiiHMioeaidoo
Pays^B^i) obtiat i'éreotâon, on ttoro do^ooml/; do lo
terre et seigneurie de CkiipmoD^, on &atiid^Ctam^
^u^mA^ m, Suèd«\ par liQUc^dn BQi,PbiJ%iM l^>,dMi9
j^v?iei: i653. tl «lOiinMvU ^ )uillet x^i^i 4Mt 4|^9)»
^ Amie-Mi^ri^ de MeuifiOflère-yCorù^vk^Ui, mort^ 1|^ J
1 <». Louis-Antoine ». dpnt Tarûck, suit \
:9®. Alarie dç CI%]:is, 'mariée a Jean-Pierre Helnp/in^
seigneur dé Kuysbroeck, baron dte 'VPiQe-*
broeck, etc.
t
YL LouîsrAttlOMM M GiLAftiSi, ohef altec ,. omfte àk
Clairmont, libre baron d'An^enleaiL oft deBkomallfti
seigneur de Montleone et de Meerbeke , conseiller-d'é-
t4 1 , premier auditindiir ^do, v^ di'K^pJi^e. am^Ptijis^Sas,
ei^d-b^Ui. de«^ vÂlk 9t^ pa^fs àtiTentev^mA^t.vHmtM
%t mars i7ij5i.. U axait ém>i|s& ChrijauiiQ 4f^ IMfil^r^^
morte le lo février 171 3, mie de Piei^re*Fa«c;ali d/eQM^
kère, chevalier, seigneur de la baronnie de Moutleone,
<]lilftq«eUflileii4: « ..
yjL PJiilippenLonv M Gjuiiia> cqvYte.dfeOajrmpuii
libre baroa ftÂi)gwlMllift^t 4fi K^JHPaUev ci
SflBi Ueuttniuitr-felâ-aMinéchaldeifiriDéetde i'^mpêreurs
taé aa siège de Semlin , en Hongrie , l'an 1686. IJ ètafl
«Uie«ifee ▲ftne^Frahçoîée tieLa^f^ème^ Rodes, tlle
aoi^ve «t héritière de Ferdioasod, omrqai^ de La Vertlè
4e ilodeft, <ei 4» Mad^inc de 6te)e«beipgh«« ib ^ovèat
marqoifi de la V erne de Rhodes , eofentia de Glairmonii
libre l>aron d^Jurj^nteas et de Hermalle , gm«d>b«ilb
d^épèe du pays de Teoreoionde 1 C0B«eiUef-d^ét«t d'i^
pée et cliambellan de LL. MM. IL et RR.,. lientenfint
en là souveraine cour fëodale de Brabant, mort en 17731*
U àVait épôiisé, en 17^1, Ittatie-Anne de Bohen^
ÎDhe^Èartenslein , chanoinesse de Thorn, reçue dame
de la t^f ois: étoilêè^ lé 3 mai 1 733, morte le 1 6 sepiem-
lyre i'ji%\ fiHe «de Philippe -Châties -GaspaM, prince
AeII«iieiiloh«-4oitiensteiR, et de S^phie-Leôpoldin^ ,
priucesse de Hesse-Rhinfels-Wanfried» De ce mariage
est issue :
Marie-Éliisahelh-tValdburge-Ànne-Lonise OK GfA^
BIS) née le 27 m>teiabre i^S^, maHée, le 170c-
tebrê i7Si,at«t^Cfaar)es-Joseph-Aog1iste, comte
de Lifiibourg-Styrum-Bronchorst ^ seigneur dé
Wisch et de BorcVloe, enseigne héfféditaire du
dttcbé de G«eldre et dil comté de Zntphen , vi^
êe^amiral de Fri^ , de Gronîngue et d'Otnmë-
lande f chambellan de LL. MM. IL et RR., mort
au château d^Argenteau^ le i£ ïè^riéi 1760.
On peut consulter snr éette famille te Ifohiliairt des
Pays-Bas y in-i2, tom^ I^pag, a47i S^S, 543 > et le»
Quartiers ^nééUogiques desjàêniîées notées des Pays^
Bas ) in^^9 f>ag. 74 ^^ ^^4-
^rmes : D'arjgent , à ki fttsée 4'aMf . Sâppdrts : Aient
gtiSôna d'br.
»E CLARIS) 6«gBc«rf de Fiorîan et de daint-Mai^Hnf
tft Lttûgaeéùc, Cette famille parait àtoir tiné sôUché
<îottimutie avec celle de Clari ou Clary de Vindtae^
doDt on parlera pltts h%s , non sur la simple lanalogie du
nooiet m Armea^ nmis par la co^^haki^lieH prlknilif^
ça ikicnoviTAimE itvitbksel
An même lieu, ayant toutes dwiix leurs premiers établis^
sements dans la ville et joricbctioii de Cordes, en Albi*
gtois.
. : Cette famille parait ayoir étendu ses rameaux jus*
que dans le VÎTarais, ou peut-être avoir eu pour ber-
ceau ce pays, où. elle existait avec distinction, dés le
commencement du i3« siècle. On voit un Guillaume
Clari , parmi les gentilshommes du Languedoc , qui
étaient tenus envers le roi à Fhommage et au service mi-
litaire a cause de leurs fiefs mouvants de la couronnef.
11 comparut au ban indiqué à Saint-Germalu-en-Laye*
trois semaines avant la Pentecôte de l'an ia36.
Gerenton de Clari , ëcuyer , de Privas , en Vivarais,
vivait , vers l'an 1 270 , et possédait un fief dans le man*
dément de Cheilus, dont il dota sa fiQe , en la mariant^
Fan i3o8, avec Pierre de Cheilus^ damoiseau (1).
Pierre de Claris^ vice-bailli duYivarais, épousa, vers
l'an 1410 , Armandite d'Aus^ergne 'j remariée, avant l'an
(i) Huloire du Gomlat-VenaUsio , |Mir Pilhoo-Gurtytoni* IV,
pag. i55.
M. Viliaret, daaa son Hutoire de Fraoce (Parw, 1763, fom. X/,
77. 333), fait meotîoa d*un combat siogolier eatre le sire de Glarj,
gontiMiOvMiie de Languedoc ^ et Pierre de Gourtenay, leigoeur a a*
glais. Ge dernier s'était vanté de u'avoir trouvé personne en Fran-
ce qui eè4 osé combattre contre lui. « Le sire de Glarj, ajoute cet
• auteur , ne put entendre cette bravad«t insultante pour la noblet»-
» se française sans la relever , et offrit de soutenir rboni|eur de ta
» nation : la proposition fut acceptée. Ges deux champions de la
» gloire patriotique combattirent devant la comtesse de Saint'Paul.
• Gourtenay, blessé, désarmé, s'avoua vaincra, et repassa en An-
Bgletcrre, d'où, peu de temps après, il envoja au roi de France
• deux chevaux de «elle, six petits arcs, une gerbe de grandes et
• une de petites flèches, une gerbe de javelots et huit pièces d'é<
• carlate, pour reponnaltrc les honneurs qu'on lui avait prodigués &
• la cour de France. Il n'en usa pas de même à l'égard de son vain*
• queur, le sire de Glary, qui, pour prix de son courage, ne re>
a cueillit que la haine du duc de fiourgogne. On voulut le traiter
• en coupable pour avoir combattu sans le congé du roi : il fut obli'
•gè de se tenir caché pendant quelque temps, jusqu'à ce qu'il
• eût obtenu son pardon de la cour. •
'Quoique > nous ayons cru devoir npfMrter ici cette note, Aou»
devons dire que plusieurs circonstances , telles que le combat livré
en présence de la comtesse de Saint-Paul et la hainte du duc de
Bourgogne, nous font présumer que ce sire de Glary appartenait
à la m-àïwadeCiary-iyaiUneowt^ et que M. Villaret s'est trom*
pé en qualifiant le sire de Glary gentilhomxne de Languedoc*
Dt UL HOBLESSt DE PBJUrCC. 9?
1435, arec Tbonts Jlberti^ ei fille de Pierre d*Aa*
▼erg^e « et d'Audoave De Merles , de la.TiUc de Viviers.
II en eut :
1*. Jean de Claris^ marié avec Louise Alberîi^ fille
de Thomas Alberti, et de Raimonde Félix, sa pre-
n^ière femme. Elle était veuve de Jean Claris et
sans enfants, lorsqu'elle fit son testament, le i5
octobre 1454;
a*. Isabelle de Claris y mariée , le 5 septembre 1 435,
avec Guillaume de Piolenc^ damoiseau, co-sei-
fneur de Saint-Julien, de Sainl-Paulet et de
resques, fils de Dieudonné de Piolcnc, seigneur
des mêmes terres , et de Garsinde de Montaigu.
Elle fit son testament, le 7 mai i46ô ;
3"*. Claudine de Qaris, alliée, le ai avril 14891
avec Gui Godellù
Telles sont les seules traces qu'on ait pu découvrir
de cette branche de Glari ou Claris du Vivarais. Celle
des seigneurs de Florian et de Saint-Martin , en Albi-
geois , prouva filiation depuis noble et grège homme
François de Claris^ habitant de la ville de Cordes , ainsi
qualifié dans le contrat de mariage de noble Antoine de
Claris f son fils, avec Mme de Lornie^da 4 janvier i5o5.
Leurs descendants ont donné plusieurs officiers de di-
vers grides d'infanterie et de cavalerie , la plupart dé-
corés de la croix de Saint-Louis; un autre en la cham-
siége de Prague , en 174a ; et se sont alliés aux famil-
les d'Amalric , d'Ariende de Mirabel, d'Arvieu, Dol*
hadeau, de Fîzes, de Massiot, de Molles, du Merlet,
de Perdrix^ de Pize, de Portai, Salgues, de Villas, elc.
Cette famille a été maintenue dans son ancienne no-
blesse 9 le 27 mars 1723.
Jean-Pierre de Claris de Florian, né le 6 mars i755,
l'an des 4o de l'académie française , gentilhomme or-
dinaire de la chambre du duc dePeuthièvre, lieuleuant-
colonelde cavalerie, mourut à Sceadic, Je i3 septem*
bre 1793, au sortir des cachots où la tyrannie de Robes-
pierre l'avait plongé. Il a laissé un souvenir qui sera toa-
joui^i cher aux amis des mceurs et des lettres^
€^ mcnofffliAiBE tnmriUKL '
Arfne» sDW^ • l'aigle de «sble; attckefvTanrr^ ckti^
4IW êol«îl dW.
fl»E CLAEY oa d«à«i ^ é^nears de ViacbiBc^, de la
Capelle^ de âtial^Lfiice. ei de Marlooa, en Albîg^eois.
L Amaad ins CuiaT, fit ac^n iesUsaieBi y le a3 mara |
1Ô59. U eat pour eufants :
I^E^leric, qui suit;
a^« Antoinette de Clary, mariée avec Aifiand de
Saint-Arnaud , qui donna quiltance dotale à Ar->
naudde Glary, son beau-père, le 1 5 janvier i554* |
II. Emeric de Clart, éeuyer, habitant de Cordes, en
Albigeois, fut marié, le 21 avrii i594t avec Marthe de
la Gausie , fille de Françoise de la Gansie , Seigneur
d'EscomebcPuf et de Danlejac Ilobtintduroi HenrilV
«ne permission de chasser a Tarquebuse , le a8 septem-
bre 1600 ^ et fit son testament, le 9 janvier 16a i* Ses éta-
lants furent, entr'autres :
!*• Jean dont Farticle suit;
2^. François de Clarj, substituera son frère dans
la succession paternelle, le 9 janvier 16^1.
•
m. Jean DE Claay, seigneur de la Capelle, docteur
et avocat en la cour de parlement de Toulouse , épou-
sa, le 20 juin i6a6, Jeane Dièche^ fille de Jacques Diè-
che , et d^Antoinette Bermond. Il reçut deux lettres de
convocation pour le ban et arrière-bati de la noblesse,
les dernier juillet 1641 et 21 juillet 1642. Il fit son
testament, le 7 mars 166c, par lequel on toit qu'il avait
alors de son mariage :
1°. Jacques qui suit ;
4-: Mme de aarj, j ï» 7 «»»" »66x.
ly . Jacques be GutaY, I^' du nom , seigneur de Via-
drac et de la Capelle , fournit aveu et déttombrcment
des biens nobles qu'il possédait dans la jurixlicb^n de
Cprilcs, le 2 avril 1689, ^tfiit pourvu de la charge de
x69Q»,ll avait épousé,, le i5 401U.1667, Marle-Ciaire
de^Jacuiy fUie de. Jacques de. leam^ conseiller aa pacl«r'
ipefit de. Toi^AW r ^^ d'AnjB^ 4c) Râssf^we^. De Jfe<vr
iiforiag^,est,i«sa$i,, .
T.. J'acaues de Clàhy, I^ (Ju nom, seigneur de yHn-
drac, de la Capeile et de Sainte-Luce, conseiUer au
parlement de Tboloase, marié, lê a.t mai iToS^ avÊc
Claire tfe ta Gorée^ fitl'e de feu Gabriel de la Gorée,
conseiffer du 'mème^ parlement , et de Xéanne de Fro-
fan. Us eurent; entr'autfes énf^ntis^;
VL Bbise^ao<)a«9«<Fiert['e'^G«bd«i: »«' CsAay, ebe^a-^
^ seihg^ttr^ d» Yiiiérao , di» ^à' 6ttpe^e^r dtt> SAÎâtiv^
Luce, de Nartous et autres places, né le 7 oùtohrm
iyo^ ti «f04jsa yte-f** jxiiii lyâr^, liyppoljte^-Cia^lde
tirYzam^dt Frsàssinët, ftlle d« fewCaanbird'Yaavli «k
Freîmneiy comte d« V^ladj*, seigwetir de Sâint-Jeanv
h-ha», aa diocèse de Val>pc», et' icr£li8abl»lb de RjtHJvd-
fcvâ. SU earen», «Btr^aislreste^ABts t
yil. Jeanne-Elisabeth-GalnrieUe i«ji Gùi^Y, mriéiç^
pai> co«|ra.ti du 9 Cé^wr i,77^,,^y.pc Prauçois-Çahriel,
vicom^i^ de Solagçsy président di^ çoU^e élecl<^r^i4^
département duTarn, chevalier de Tordre royaldelaXié»-
gion-d'Honneur, fils de Gabriel, chevalier de Sôlages,
«»aréchai dus^ cainps ev sacmlks^'dia voi^ «tvde Marie. de
JoHlat 4e Lon^ctiamps.
Armes : D'argent , à Taigle de sable ; au che£ d*âikur ,
chargé d'un soleil d'or.
us; CtiÀfiXv 6Q OangitfiAophSnaiiQois.dft QiMZ}!,^d^
Itiir en droit ,cavvQC8t au pa«lament oe Toulouse, eiifiiù^
le avocat géfléraLau grand con^U par provisi^nadvt iS
mai 1587, Y fat reçu le 5o septembre suivant. Ayant
pKiâle-fumi'.dEKJU lig^e^ il A^'CétaUiida^â ses,f0pq|ic;li,aQS,
d0Qt il AKait. éliés^^peediiF» pa? leitre^regjstréesle.i2!déH
cembre iSSq, et devint maître des requêtes le Zo avril
iSoi^ juge-mage dé Toulouse en 1608, puis premier
pnbidf Qft aù^mfriiepavleinent le> av juillet i^ôf^i*
Jrmc^: De. gueules, à l?aig|é d^acgent; au chef cou-
su d'azur, chargé d'un soleil aor.
f^6 ' DICTIOlffirilAlS UMITERSBL
DE GLARY-WALLINCOURT, maison d'ancienne
chevalerie, originaire du pays de Cambrés». Elle a
pris son nom d une terre sitaée a trois liéaes de Cam-
bra j, non loin de la cbâtellenie de Wallinconrt , et a
pour souche un puîné de Fillastre maison de ce nom ,
appelé Geoffroy de Wallincourt, are de dary^ oni tî-
Tait Tan i i5i. Fauvelde Clary, Ton de ses descendants,
vivait Pan, 1220 (i). Une charte de Fabbaye du mont
Saint-Martin, de Fan 1296, fait mention de Nicolas, sire
'dt Clqry, et de Hugues de Clary^ époux de Maihilde
de Grousclus. Nicolas avait épousé Joye de Lagnicourt,
de laquelle il laissa Guillaume , Jean et Agnès de Clary.
Celle - ci fut confointe avec Hugues des JVasières^ fils
de Hellin, seigneur de Hendicourt, et d'Alix de Corn-
alines. >
Simon de C^ixiv,. chevalier, vivait en x3o%n Hugttes
de .Clary^ qualifie aussi chevalier, en 1391, fut père de
Jean de Ciary, échevin ^e.Cambray, en i43& Moni>-
•trelet fait mention d'un Lancelot de Clary^ tué à là ba-
taille d'Azincoarti en 141 5. Enfin Isabeau^CVajrx était
mariée, en i43i > avec Jean deBossut^ seigneur d'Im-
brechies et de la Mbite (2). î. '
La maison de Clary-Wallin court est étèihte, et la ier«
re de Glary est entrée dans la maison de Bische, vers
Tan 1420.
Armes : D-argent a la fasce d'azur. Les seigneurs de
Clary, de la maison de Bische, écartelaient aux 1 et 4
d'argent , à trois tourteaux de sable, qui sont les armes
àe Bische,
D'une autre branche était Jean de Clary, chevalier du
Gambrésis, qui, au rapport deRosel^ portait: ïyor, à la
bande d*azury chargée de trois merlettes de sabie;'sur
te tout un écusson d'argent j à lajasce d'azur,
CLARY. Louvet fait mention d'un messire Geoffroy
de Ciary, chevalier , relaté dans le dénombrement du
s
(1) Anciennes remaiinpies de la noblesse fieauvaisîne, par Iiou-
vet , pag. 342.
(2) État de la noblesse du Gambrésis» par lie'Cârpenlicrt
pag. 4o3,
OE^XtA. NOBLESSE DE FRAVCE. 97
oàfDbé de GienDont en BeaaVf isis , don t les armes étaien i :
D'aigtntj à la bande de sabit; au chef de gueules ,
ohargé d'un lion d*or.
DU €LUZEL, en Péri^ord. Celte maison parait tirer
son nom et sori ori«>ine de raiicieu cliàtenu du < luzel,
situé dans la parojsbe de GubjdC, a troib lieues de Pé-
rigueux, relevant en suzeraineté des comtes de Péri-
gord^.à cause de leur cbâtellenie d^Auberoch. Ce cbâ-
teauy ajant été réuni, ainsi que le fief qui en dép«'ndait,
a la seigneurie de Cubjac, perdit son ancien nom da
Çluzel , et n'est plus connu aujourd'hui que sous celui
de Cubjac.
La seigneurie de Cubjac a appartenu de toute ancien-
neté à la maison du Cluzel , et cette possession est justi-
fiée par nne foule de titres, depuis Tan 1 223 jusqu'en
i4oo, qu'Arnaud du Cluzel en rendit hommage au duc
d'Orléans, comme comte de Périgord.
Le plus ancien seigneur du Cluzel, dont le nom soit
parvenu jusqu'à nous, est Bernard, vivant vers l'an
1160. De lui était issu, par un cadet, noble Antoine
du Cluzel 9 damoisf^au, seigneur du But, connu par des
actes de 149T et 1495. Cette maison est représentée de
nos jours par :
1°. M. le comte du Cluzel de la Chabrerie, an-
cien capitaine aux gardes* françaises, aujourd'hui
lieutenant -général et commandeur de Tordre
rojalet militaire de Saint-Louis;
2®. M. le marquis du Cluzel, ancien officier au r\>
gimentdu Roi, chevalier de Saint-Louis;
, 3*. M. du Cluzel, de la bramhe des anciens sei-
{[neurs de Brouillaud, et de Saint-Parc, ancien
mousquetaire du roi, dont le père, élevé à Téco*
le des cadets gentilshommes dip Metz, eut le poi-
gnet emprrle d'un biscaïen au siège de Prague;
l'onclefut liiéà Ro>bach ; et le grand-^ncle , Ni-
colas du Cluzel, mourut le premier à la .léle A^^
grenadiers du régiment de Piémont, sur l'ou-
vrage couronné de Philisbourg.
Armes \ D'or, au pin de stnople ; an cerf passant de
gueules, brochant sur le fût de l'arbre.
V. i3*
^8 D1CT105HA1BE VVITEKSEL
DE CORNELY; faipilte ancienne, originaire de
Rouergae, établie à Gambonlit, en Quercy, dès la fin
du i3' siècle, et de nos jours à Issns, près de Ville*
franche de Lauragais.
D'après des notes trouvées dans les archives des cha-
pelains de Pejrusse effRouergue, il parait que cette fa-
mille jouissa^it dans cette petite ville d^une haute considé-
ration, fondée sur d'importants services. En effet, les
Anglais s'étant emparés, Tan ii63,du château de Pey-
russe, ce fut un Gornély qui , secondé d'un Médicis,
parvint , à la tète des habitants, à expulser les ennemis
de cette place , et à la faire rentrer sous l'autorité de
Hugues II, comte de Rouergue.
Raymond de Comely^ élevé au siège épiscopal de Ca-
horsy en laSo, assista, le 19 septembre 1286, au con*
cile provincial de Bourges, convoqué par Simon de
Beaulieu, archevêque et primat. Ce prélat rendit hom-
mage à Frotard, vicomte de Lautrec, et possédait la
seigneurie de Gahors par indivis avec le roi Philippe le
Bel. Ce fut Raymond de Gornely qui fit bâtir le château
de Montpezat. Il contribua en outre à rendre le Lot na-
vigable au-dessous de Puy-FËvéque. 11 mourut en i agS,
et fut inhumé en une chapelle qu'il avait fait construire
dans la cathédrale*
I. Bertrand de Coevelt, I*' du nom , neveu de l'évé-
que Raymond , acquit le château de Gamboulit , près
de Figeac, avec les seigneuries de Gambes et de Bous-
sac. 11 épousa Hélix de Jôs^ du lieu de Beduer, de la-
quelle il eut :
i^ Bérignon de Gornely, qui, le 3o juillet i362 ,
fit son testament, par lequel.il fonda une cha-
pelle à Gamboulit, qu'il dota de 7 setiers de sei-
s;le de rente, et institua Jean de Gornely, son
frère , pour son héritier ;
2**. Jean I % qui a continué la descendance.
II. Jean de Cojrhely, I**^ du nom, seigneur de Gam-
boulit, héritier universel de son frère, consentit, en
1393, une reconnaissance de quelques grains d'or, qui
fut acquittée par Pierre de Gornely, son fils et hé-
ritier.
DE LA NOBLESSE DE FRANGE. 99
m. Pierre de Goritelt, seigneur de Cambonlit,
reçat plusieurs reconnaissances des habitants de cette
seigneurie, et accensa le fief de Gante-Perdrix. 11 ne
Tivait plus en 14^9) date d'une transaction passée par
Jeanne de Gourdon^ sa veuve, en qualité de mère et
tutrice de Jean de Goruelj, qui suit.
lY. Jean de Gorhely, II* du nom, seigneur de Gam-
boulit , eut pour fils :
1^. Charles de Gornelj, dojen du chapitre de Fi-*
geac ; . . . '
a®. Antoine, qui suit.
y. Antoine de Gornelt, seigneur de Camboulit,
épousa Glaude de Cazenac. Il fit son testament, le 9
août 1645, et sa veuve, le 8 septembre i566. Us eurent
pour fiU, Gharles qui suit.
YI. Gharles de Cornelt, seigneur de GambouHt,
épousa, le 3 mai i56o, isabeau de Cadrleu , qui était
veuve de lui, lorsqu'elle fit son testament, le ai juillet
1606. Elle eut pour fils :
VII. Marc de Gornelt, I*' du nom , seigneur de Cam-
boulit, qui épousa : 1°, le 8 mai 1696, Françoise de Las-^
Cases y 2*^ le 9 avril 1604, Marguerite Pauc de la Rue,
De ce dernier mariage est issu Bertrand, qui suit.
Vin. Bertrand DE CoRifELY, IP du nom, seigneur
de Gamboulit, épousa, le 19 octobre 1627, Anne de
Cahuzacy dont il eut :
IX. Marc DE GoRNELY, II* du nom, seigneur de
Camboulit, allié, le 2 avril 1662, avec Anne de Co-
lomb^ et père de :
X. Jean- Joseph De Corhely , I^*^ du nom , seigneur
de Gamboulit. Il fut marié, le i5 mai 1709, avec Ma-
delaine de la Porte , et fut père de Jean- Joseph II,
qui suit.
XI. Jean- Joseph de Coritely*, II* du nom, seigneur
de Camboulit , épousa, le 3i août 1746, Anne de Los»
lOO DlCnOKirjilRE Vjri¥CRi»BL
tanges^ fille de..Laurent de LosUii^p:» ^e Beduer, sei-
g^ni>ur de Jariiiost, en Lyonnais, brigadier de& arméeSi
du mi, et de Jeanue Desiuarei». De ce mariage sont
issus: ;^
i", Bertrand -Anastasi", qui suit;
2°, Jean-Johpph iU' Cornt'lj ;
3**. Anrif* de Cornelj , mariée, h Sarlat, à noble
IMaihurin Veyssitre de Palomiirt ;
4°. Elisabeth de Corn^ly, alliée, à Villefranche
de Rouergue , avec* noble Fi*an(ois ^'u Fuu Ut la
^ Roque.
XIÏ. Bertrand -Anastase deCobvily, né le i*' octo-
bre 1 749, l'ut r^çu page.de S. M Loui^ XVI, en 1766. Il
passa des pages officier au régiment de Navarre, in-
t'anlerie; fut fait chevalier de Saint-Louis, en 179T9
et se retira avec le grade de lieutenant-colonel , après
36 ans de services . y compris 12 années d'émigration.
11 a épousé, le 17 août i8o3, Marie >Louise*Françoise
de Prud*Uommt.^ fille de Bertrand de Prud'homme,
chevalier, seigneur du Boc et de Bellerombe, et de
Marie 'Heurielte de Lavaur. De ce niariao^ sont issus:
1°. Marie-Bertrand-Frédéric de CorneIy,néie 18
octobre i8o4f entré à Télat-major, le i**^ jt^n-
vieri822;
2*". Joseph-Henri de Cornelj, né le 19 avril ]8o6*
Armes : D'argent, au cerf élancé de gueules , accom-
pagné de trois corneilles de sable, la dernière surmon-
tant une étoile d'azur; au chef d'azur, chargé de troig
étoiles d'argent. Goujonne de comte.
COUTEAUX. Alexandre- Julien-Procope Couteaux,
procureur pour le roi au si«'ge de la connétablye et ma-
rechaussée de France , a la table de marbre du palais, à
Pari», obtint de S. M. Louis XVl, au mois d'avril
1782, des lettres-patentes de noblesse, en récompense
de 3 1 années de services daiisl'ei^ercice de sa charge, et
en considération de son mérite personnel et de ses lu-
mières, auxquelles on. dut de dalutaires i^éfbrmaiions
daub la discipline des maréchaùbsées du royaume.
DE !•▲ WOBI^ESSE DE r&AIfCE. 101
Armes : D'aznr , a deux oouteaiix d'al^gent , passés
en saoloir , liés d^or. L^écu timbré d'un casqae taré de
profil à trois grilles, orué de ses lainbr^juiDS d'azar ,
d'argent et d'or. Devise : Sicut armis.
m
CROQUET (i] on Crocquet ue BsLLicvT.La nobles-
se de cette famille, ordinaire de Paris, à été furée à
Italie % en 1 6x3 el 1624, dans les preures de Ghistophe
Petrot de. la Matmaison et dans celles de Pierre de Boa-
bexs de^Voisiniieu , lors que cel deux seigneurs Turent
reçtis chevaliers de Tordre de Saint-Jean de Jérusalem.
l^\e a pour auleur :
Jean Cboquet, d'abord quarlinierde la ville de Pa«
(1) Du boisson, loin. I, pag. 118 de soa Armoriai des ffrincipa-
les famiUes du royaume^ aonne les armoiries des Croquet de Pa-
ril à june fumilie du Crùqu^t dé Cuytncoùrij orig^iSaice de la fille
d'Amiens , dpat l'un des auteurs, Jean tlu Croquet^ citoyen de cette
tille, épousa Marie de lîangêH^ et fut père de Kicolas et Jean dik
CkWfVbet , qni assistèrent an màrUige d'Anne du Crûq^uit , leur sœur,
veuve ea promièrea t>«ocs de Jaeqoes Moureê^ avec Attteîne du
Bot y écuyer, seigneur de Fiers et de Maiassisc, fils de IJicolas du
Bos , ëcujper, seigneur de Hurt et de Drdttcourt , trésof ier-{|énéral
de Franée 9 et de Jacqueline de LouTencourtf mariage doqt le con-
trat fut passé p<l^devant Saint-^'Ha^ien , notaire à Amiens, le ai
jatïvicf i62i6p (neehetetie de Picatdiey grand in fotio; ei NohiUaire
in-i* dé Picardie-, fa0. 5o.)
JDt l'itd de«ea deux frères eat issu Firmin du Ctoquiê^ eonseiller
au pré«idial d'Amienif, eo 169a, et subdélégué de l'inteadant de Pi-
cardie {I4nd. pag* 564), dont le fils, Firmin^Antoine <^u ^roçiMf
de ùityenôOuAf tut pourvu, en' 1731'. d'une charge de conseil 1er-
•terétalM-dtl Mi, tMiison oôUtftfiMe de Frattee et de se» finances.
{Etat de ia Fratîeê , toin* 1^% pag. wok)
Ia terre de Gujeocourt, en l'Ile-de-France, diocèse de Chartres,
avait éiè érigée en vicomte en faveur clc Charles de Bérulle, maître
des requêtes, pâf lettres du mois de février 1657. [Dictionnaire des
Gofuietypa/r ÈotfiU^y tom» JtJ, fég% 70 j^)
Jean Jje Garpentier fait aussi mention d'une famille patricienne
de Cambraj du nom du CrœquUy dont il dit ne point Ooni^aitre le»
armoiries^ et dont était Jacquemart du Crœquet , échevin de Gam-»
hrar, en 1270, qualifié, en ia73,écuyer et prévôt de Grbvecoeur^
Bède du Crocquet était aussi échevin-de Gambrdy et bomtnë de fief
deSaint-Aubert, en i335, i336, i34i et i355. 11 épousa Erem bar-
ge 1^ /a Fift«, fiUe d« Je«n de l« FUe, écujrer, et d'Iiabcab de Was-
nes, de laquelle il eut Bède et Simone^ CrocquêU Œtat de la no^
Hétit du CMnhr$tis fait' té Carpéntiety patt, Jlt\ fag. 4^8-
k 459.)
lOX . DICTIONNAIRE CiriTERS^L
ris, en i5oo/pais échevin de la même ville, en iSot*
11 avait en ponr fils :
Matlinrin <Sroqi7et, I^^' da nom, écnjer, seigneur
de Boischaillot , qui épou^ Agnès dé Qoulas , de la-
quelle il laissa :
i**. Mathurinll, qui suit;
3^. Catherine Croquet, mariée, par contrat du
j5 mars i5aa, avec Guillaume y^^o^, écuyer,
* seigneur de la Chaise, conseiller ordinaire en
la cour des grands jours du comté du Per-
che, nommé, le i8 juin ]526 » président en l'éi-
chiquier et chancelier d'Âlençon , ensuite con-
seiller au parlement de Paris, fils de Denis Ahot,
écuyer, seigneur de la Chaise, de l'Oiselière, du
Jarossaj et de la grande Bretonnière, et d'An-
toinette de la Cherve.
Malhurin Cboquet, II* du nom, écuyer, seigneur de
Royzray, en Bourbonnais, épousa Denise Gobelùiy
fille de Jacques Gobelin, écuyer, correcteur des comp-
tes , et de Blanche Barenlin. Leurs enfants furent :
1°. Pierre , dont l'article suit ;
2*. Catherine Croquet, mariée avec Claude Per-
roty seigneur de Fa Malmaison, président aux en-*
Îuêtes du palais et conseiller au parlement de
aris, fille de Jean Perrot et de Marie d'Auver-
gne , dame de la Malmaison ;
3^. Marie Croquet, femme de Nicolas Le Clerc f
seigneur de Saint-Martin, procureur-général au
grand-conseil ^ fils de Jean Le Clerc , écuyei^,
seigneur du Tremblay et de Saint -Martin, en
Brie , procureur-général au parlement dePariSi
çt de Madelaine Barthélémy d'OrvilLe.
Pierre Croquet, reçu secrétaire du roi, le 12 juin
T.572, mort en 1694, avait épouse: i** Geneviève Le
Bossu i 2^ Marie Picou*
Jêan-Baptisle Crocquet, l'un de ses descendants,
capitaine à la Martinique, épousa, par contrat du 23 fê-
viier i658, Marie Dyel de GravUle^j fille de Michel
DE LA VOBLESSE DE FAllTCE. Io3
Dyel, seigneur de 6ra ville , et de Marie Picàrt, sa troi-
sième femme. Il eut pour fils :
Pierre Crogquet, écnjer, capitaiue dHnfauterie, che-
valier de Tordre royal et militaire de Saint-Louis , qui
épousa N...,. Le Grand, de laquelle il laissa :
Nicolas Gbocqvet de Bellighy , écu jer, aussi capi-
taine d^infanterie, marié aTec Catherine La Vergt de éa
Feuillée , dont il eut :
Marie-Michel CIaocquet, de BsLLioirYf écujer, anciea
capitaine d'infanterie , chevalier de l'ordre royal et mi-
litaire de Saint-Louis, né à la Martinique , le ao août
1757. Il a siégé à rassemblée de la noblesse du bailliage
de Montargis, convoquée , en 1789 , pour l'élection dès
députés aux états -généraux, et a épousé , au mois d'a-
vril i8o3, à Caudebec, département de la Seine-Infé-
rieure, Marie-Louise-Rosalie FoUoppe.
Arrhes : De gueules , à trois crocs d'or.
On peut consulter sur cette famille l'Ârmorial de la
ville de JParis, gravé par Beaumont, pag. S19, 3i , 35,
92 , 106 , 107, 108 'f 1 Armoriai général de France , par
M.d'Hozier, registre I, partie I'*, pag.. 5^ et le Diction-
naire in-4'' de la noblesse, par la Ghesnaye-des-Bois ,
tom. y, pag. 757, et tom. Xill , pag[. 23^
D
DACHON, sieurs des Ri^audières, de la Salmonniè-
res et de Saint-Flessan , en Bretagne. Cette famiUe a été
maintenue par arrêt de la chambre de la réformation du
3 juillet 1670, sur le fondement des privilèges de i'éche-
yinage de la ville de Nantes.
Armes : De gueules, à deux léopards d'or»
de DAMAS, seigneurs et barons de Villiers, de Mo-
rande, dé Gormaillon , de Courcelles , titrés comtes de
Cormaillon , comtes et barons de Damas ; maison d'ori-
gine chevaleresque et chapitralc du duché de fcourgo-
i
5
104 DKTlOllHAfRE UHITERSEL
De , 6Ù elle tenait un Titng considérable dès Iç milieà
a II' siècle. Elle y a Formé plusieurs branches, dont
quelques-unes se sont éteintes, et qui toutes ont cons-
tamnient soutenu Téclat de leur première origine ,,par
les utiles et nombreux services qu^elles n*ont cessé de
rendre à nos rois. A cet) avantages, cette maison joint
celui non moins précieux de compter parmi ses premiè-
res alliances une parenté directe avec la maison de Mon-
tagtt, puînée des ducs de Bourgogne et issue du saug
royal ae France. Cette alliance fut contractée, vers l'un
258o , par Jean-Damas, écujer, seigneur de Bussière ,
de Villi'ers et de Jouancy, avec Marie de Hontagu , fille
de Philibert de Montagu , chevalier , seigneur de Gou-
chffs, de Saini-Péreuse et de Nolay, etde Jeanuede Vien-
ne ; alliance qui, formée a cette époque, peut fixer Fopi-
nion sur les caractères de noblesise et d'illustralidn dé
cette fatoiille* Ses preuves ont été jurées à Malte, a Saint-
Gêotge^i k Remiremont et i Neuville. Les descendants
de Jean Damas et de Marie de Montagu ont Forjné àeuX
branches principales : i*" les seigneurs de Villiers^ d^A-
thies, de Sauvîgney et de Sandaucourt, fondus par ma-
riages , en 1506 et vers i6oq , dans les maisons ae Puli-
fny (i) et de Fondras ; ^** les seigneurs de Cormailloa ,
e Coufcelles, de Morande» de Pains, de Yillers-lès*
Sémur, titrés comtes de Gormaillon, comtes et barons
de Damas. Ces deux braiicbes ont constamment siégé
aux assises de la noblesse des états de Bourgogne, et ont
donné, la première, un grand-veneur de Bourgogne, en
1456, un écuyer d'honneur du duc Charles le Témé-
raire et un gouverneur de la ville et forteresse d'Auxer-
re, en 1694 ; la seconde, un lieutenant-général au ser^
vice de Danemark, à la fin du 17^ siècle, un colonel de
cavalerie, et de nos jours un général-major au se^îce
de Russie^ puis lieutenant-général an service de France.
Cette branche compte en outre plusieurs autres olIr<-
ciers dans les armées de nos rois, dont Fun, entr^au*^
très , servit avec distinction dans l'arme du génie , fut
(i) Ce fuf en vertu de cette allîajDce que la maiaoïi iU Fv^9f*M*
d'ancienne chevalerie de Champagne , ajouta à «es non» et arme»
ceux de pamas^ Celte maison de Fuliçny-Damas s'est «^teinte »
par mâle»,' oa il^oa.
\
M LA KOBtESSS DÉ TM^fCZ. lo5
blessé^ le 20 octobre 1688, au siège de Pliilfsbourg-,
'él mourut d'une blessure qu'il avait reçue à l'épaule,
devant le château de Namur, dans la nuit du 7 au 8
jum 1602. Les alliances directes de cette maison sont
avec celles d'Armstroff, d'Athies, de Beauvan, du Bois
di'Ai^. du Bos, de Bouvot, de Chasan, de Chauvignj
de Blot, de Ghauvirej, de Cbavannes, de Clugny, de
Crécy, de Damas d'Anlezj, de Ç'ontaines, de Grand
d'Aizanville , de Haraucourt^ de Marbceuf, de AIou-
'chet, d'Oiselet, de Perrot de la Malmaison, dé Pon-
"tallier, de Salius, de Snllj^ etc.
Cbarles, baron DEDAMASDECoRMAiiLOir (1), chevalier,
seigneur de Saint- Benoise et aùlres lieux, était colo-
nel en second du i^égiment delà Marche, lorsqu'il émi-
gra à l'époque de la révolution. Il fut attaché a la per-
sonne de MoNsiEVB, aujourd'hui S. M. Louis XVlI),
en qualité d'aide-de-camp; fit les campagnes de l'armée
des princes , et périt à la malheureuse anaîre de Quibe-
ron, le 20 juillet 179S, ayant alors le grade de colonel
de cavalerie, tl avait épousé, par contrat du 28 juin
'1784, signé parle roi et la famille royale, Marie-Gabriel-
le-Marguerite de Sarsfieldy clianoinesse- comtesse de
Neuville, fille de Jacques-Hyacinthe, vicomte de Sars-
field, lieutenant-général des armées du roi, inspecïeuf-
{'[énéral de la cavalerie et des dragons, gouverneur de
a citadelle de Lille, commandant pour le roi dans la
Irovince de Hainaut et le Cambrésis, et de Marie de
evis. En faveur de ce mariage, Jean-Pierre D.imas,
comte d'Anlezy, seigneur d'Amezy, de Fleury la Tour,
de SasSan'gy et autres lieux , maréchal Aea camps et ar-
mées du roi (2) , fit donation de tous ses biens au ba-
ron de Damas i et, dans le cas où ce dernier le pré-
céderait, aux enfants qui pourraient naître de lui. et de
mademoiselle de Sarsueld, son épouse. De ce mariage
sont issus :
«■l«»|ll»H- ■!<■ III»-' I^PIPI
(i) Sp« deux sœuri, Agnès-Esprite de Damas, née au Faios, le
3o décembre 17489 et Catherine - Charlotte de Damas, née au
même tivu « le 17 février 17^5 « chanoimrmes-comtesset de Ifeu-
ville, existent et s'ont point eon tracté d'alUanco.
(a) IX est mort au château d'Anlezy^, le 7 septembre 1800. '
V. 14
io6 bi{:tioviiairb vhitersel
1®. Ange-Hyacinlhe-Maxence , qui suit ;
a«. Al fred-Charies-FraDGois- Gabriel, comte de
Damas , capitaine au a*" régiment de la garde
royale « chevalier de l'ordre royal de la Légion-
d'Honneur;
3*^. Antoinette^eanne-Isidore de Damas, mariée
avec Martial- Jacques-Louis 9 marquis de Lo'^
ménie.
Ange-Hyacinthe-Mazence, baron de Damas, pro-
priétaire de la terre d'Anlezy, né à Paris, le 36 sep-
tembre 1785, émigra avec son père. Il entra itu ser*
vice de Russie, en 179^, y devint successivement co-
lonel dans la garde de Fempereur, commandant un ba-
taillon du régiment de Séménowsky, puis colonel des
grenadiers d'Astracan , et chef de brigade du régimejit
de Fanagorie , et enfin général-major ; chevalier des or-
dres de Saint-Georges et de Saint-Wolodimir de la troi-
sième classe, et de Tordre de Sainte-Anne, deuxième
classe. Il entra au service de France, en 1814) en qua-
lité de maréchal-de-camp, fut nomme gentilhomme
d'honneur et aide-de-camp de son A. R. Monseigneur^
duc d'Angoulême, et ensuite fut nommé chevalier de
Tordre royal et militaire de St.-Louis, la même année;
promu an grade de lieutenant-général des armées du
roi, le 10 avril i8i5; nommé, au mois d'octobre, com-
mandant de la 8*" division militaire, dont il continue
encore de remplir les fonctions; officier de l'ordre royal
de la Légion-d'Honneur, au mois de mars i8i5, et
commandeur du même ordre, au mois de mai 1820;
enfin commandeur de l'ordre de St.-Louis, le 1^' mai
i8ai (i)« Le baron de Damas a épousé , par contrat du
7 juin 1818 Y signé par le roi et la fainille royale, Si-
gismonde-Gharlotte-Laure de Hautefort, fille d'Amé-
dée-Louis-Frédéric-Emmanuel, comte de Hautefort,
et d'Alix-Julie de Choiseul-Praslin» De ce mariage
sont issus :
1°. Gharles-Gabriel-Godefroy-Marie-Maxence de
Damas, né à Marseille, le i5 mai 1819 ;
(1) Vouéz pour le détail des senrices militaires de cet ofBcier-
géoénil, le tom. V du DiaioniMirehitiorigue et inografhiq%te des
généravas français i depuis 4c orwiémû siéùU jmqu'tn ittaa.
DE LÀ K0BLES9E DE FEAKCE. I07
2*. Pierre -Marie -Edmond de Damas , né à Mar-
seille, le i3 mai 1820;
3**. Amédée-Jean- Marie -Paul de Damas, né k
Marseille, le 4 juillet 1821.
On peut consulter pour la généalogie détaillée de
eette maison , le tom^ II de ï Histoire généalogique et
héraldique des pairs de France y des grands dignitaires
de la couronne y des principales familles nobles du
royaume et des maisons princières de l* Europe^ publié
en 1822.
Armes : Ècartelé, aux 1 et 4 d'argent , à la hie oa
poteau de mer de sable en bande , accompagnée desix
roses de gueules, en orle, qui est de Damas de Cor^
maillon; aux 2 et 3 d'or, a la croix ancrée de gueules^
qui est de Damas d'Anlezy. Couronne de comte» Te-
nants : Deux génies. Devise : Etfortis etfidelis,
leDANOIS de Geoffrsyille, vicomtes de Roncberès,
en Soissonnais, barons de Gernay, en Dormois, titrés
comtes et marquis de GeofiPre ville et de Cerna j, en Hai-
naut, et en Picardie; maison dWigine chevaleresque de la
province de Champagne ^ également distinguée par son
ancienneté et ses services militaires, et qui , le 20 juil->
let 1764, a obtenu les honneurs de la cour en vertu de
preuves faites au cabinet des ordres du ro.. Elle a fait
également les preuves d'admission pour les hauts chapi*
très de Maubeuge et de Mous ; à produit 3 lieuteni|n;ts-
généraux, et un maréchal des camps et armées du roi ;
un grand'croix de Saint-Louis , en 1766 , mort en 1784;
des gentilshommes ordinaires de la chambre du roi \
plusieurs gouverneurs déplaces de guerre , telles qulr-
son , Aobenton, fiumignj, Château-Porcien etRocroj;
des colonels et mestre-de-camp de régiments d'infau-
teric et de cavalerie de leur nom , et plusieurs officiers^
supérieurs au service de Pempire d'Allemagne. Les ba-
rons de Gernay joignaient k leurs titres distinctifs , ce-
lai de s^rands-maréchaux et premiers vicomtes hérédi-
taires du comté de Hainaut. Les alliances directes de
cette maison sont avec celles de Beaufort, en Champa-
gne, de Besannes,deBohan , de Bouzonviile, de Chac-
togaes^ de Condé de Serrières et.de Ronchères-; d'Es-
••
KX>8 OICTlOIfVAiaE VlIlTEItôEL
taing;, d'Estoarmel; de Fai]ly\ de Fontaine, de Pouil-
leuse , de Graffeuil , du Guel dlnautnont , de la Uaje
de Ghaumont, de Lenoncourt , de Liedekerque, de
MaubeUge, dé Mireoiont, deMoraviski, de Neufcbâ-
tel, de Noyelles, d'CXrjault, de la Pierre deBouzies ,
de Proisj) de Rén\ont d^Arnicourt, de Rocourt, de
Rolin de Kobersart, de Saiul-Germain « de Sainzelles ,
de' Stain ville, deSugnj, de Vaux-d*Escordal, leVer-
geur, de Villelongoe , de Villiers-Wasigny , etc. Danè
les productions fai les en 1668, par devant MM. deCau-
inârtin, intendant en Champagne, et Dorieu, intendant
en Soissonnais, parles diverses branches de celle mai-
s?on , elles' justifièrent dé leur parenté collatérale avec
U maison de Bourbon.
Armes : D^axur, k la croix d'argent, fleurdelisée de
sable.
»
DIJON , comté. Les Romains ayant été chassés d'une
ptdrtie des Gaules par les Bourguignons, Dijon fit par-
lie du royaume de Bourgogne, sous les premiers rois'
de ce nom; ensuite il passa sous la domination des rois
de France , jusqu'au temps de l'établissement des ducs
de Bourgogne à l'occident de ia Saône. Dijon, au 9*
mj'cle^ était gouverné par des comtes, qui relevaient
des évêques de Langres. Manassès , seigneur de Vergy,
vivant, en 886, fils de Tliéodoric If, coitote d'Autun,
de Cbâions et de Maçon , lut comte de Ghâlons-sur-
Saône, de Dijon, d'Auxois et de Beaune^ il tenait ces
derniers comtés d'un seigneur noinmé VVarnier, qui
s'en réserva la suzeraineté. Manassès 1'*' eut pour suc-
cesseur Ajinar, qui, l'an 901 , apporta k Diron hs
corps de iSaint-Médard, premier évéqué de rVojron.
Manassès II , fils puiné de Manassès h* , succéda à Ay-
mar. Après lui , on trouve une suite de six ou sept au-
tres comtes de Dijon, jusque vers l'an 1082, que Lë«
talde, le dernier, étant mort sans enfants , Hugues P%
duc de Bourgogne, réunit le comté de Dijon à son do-
maine. 11 est probable que Létalde était le premier ou le
second comte héréditaire de Dijon. Car, jusqu'en 100a,
ce comté ne fut gouverné que par des comtes bénéfi-
ciaires.
DE LA «pBLESSy DE rAJklIGE. SO9
DONCQUEH DE T'S£fiRO£LOFFS, it Donkerqne;
famille ancienoe, originaire de» Pays-Bas, qui remonte,
par filiallon suivie, a Olivier TSallart, dil Dortcçuer^
allié à la noble famille de TSerroeloffs , Tune des sept
patricfennes privilégiées de Bruxelles. Philippe le Bon ,
duc de Bonro^orae et de Brabani, le nomma , en. 1466,
ascontetu. (cuet) de la ville de Malines. C'est en vertu
de cette alliance que S. M.Louis XVlIT, par lettres pa*
tentes du ig novembre 1814, a permis k Honoré-Hip-
polyte Doncquer, administrateur des hospices civils et
militaires de la ville de Dunkerque, d'ajouter à son
nom héréditairement celui de T*^'rrroelqj[)fs. Cette fa-
mille a été pendant pi usieur» générations en possession
de la charge de grattd-veneur et grand-fauconnier de
Brabant*
IX, Nicolas-François Doncquer^ écuyer, chef de
cette famille au 9* degré , seigneur de la Motte-Renard,
Waerschoc, Stendam, etc* , né le 16 janvier 1727,
consul-général de S. M. le roi de Danemark, au dépar-
tement de la Flandre maritime , pays conquis et recon-
quis, Calaisis , Bouionuaifi et Picardie , par lettres pa-
tentes du 19 juillet 1748, et son conseiller, par autretf
lettres du 1*' août 1749, épousa, le ai avril 1765, Ma-
rie-Pé trouille de Ciercq^ dont il eut :
1*. Nicolas-Martin Doncquer » né le ao août 1756 ,
consul du roi de Danemark au département du
Nord, du pays de Calais, et de la Somme;
2". Honoré-Hippolyte , qui suit 5
o^. Thomas-François-Felix Doncquer, né le 29
mars ijSS ;
4'. Sophie-Thérèse-Victoire Doncquer , née le 24
décembre 1 767 , non mariée.
*X. Honoré-Hippolyte Doncquer de T'Strroelqffs^
né le 12 juillet 1763, a épousé, le 8 octobre i796,Ma-
rie-Rosalie-Yves dt Ktrguelen , fille de Yves-Joseph de
Kerguel en, décédé à Paris, contre-amiral de la marine
royale, et de dame Marie-Laurence de Bonté, et veuve
en premières noces de Joséph-René de Kerguem , ca-
pitaine des vaisseaux du roi, tué à Tafifaire de Quiberon,
étant capitaine au régiment d^Hector, dont il lui esi
XIO DICTIONKAIBE VVITERSEL
resté an fils, Gbales-Marie-Joseph de Kerguern , oflSf
cier de marine, né le 19 novembre i79i.'De sou second
mariage elle a eu :
!"• Hippoljte-Aane-Jalien Doncquer de TSer-
roeloffs, né le 28 janvier 1798 ;
2^, Eugène-Anatole-Gelestin Doncquer de TSer^^
roelofls , né le 19 novembre i8''o;
3°. Zénobie-Marie-Ijouise Doncquer de T'Serroe-
loffs, née le i5 octobre i8oi.
Armes : Ecartelé ; aux 1 et 4 de sinople , a trois grc-
11 a des dWgent en barres ; aux 2 et 3 d'or , à la tour
d^azur, mouvante d'une mer au naturel, et dont est is-
sant un fauconnier de carnation , habillé de gueules ,
tenant sur samaindextreun fauconde sable ; sur la mer
un c}/gne d'argent nageant vers une échelle d'or posée
au pied de la tour ; sur le tout de pourpre , à neut bil-
leltes d'argent, 4) 3 et 2. Devise : Post teriebras spero
iucem.
DRUDES (1]. Ce diclionittire étant destiné à faire
suite au Nobiliaire universel de France , dont le 18^ et
dernier volume a été publié en 1821 , on a cru devoir
mentionner ici- quelques corrections et additions à la gé-
néalogie de la maison Drudes , de Rudes ou Drudas ,
mentionnée dans ce 18*" tom. A la page 3o, ligne 7, sor-
tit, lisez: sortait. Ligne 12, de la même page, après
certificat, ajoutez : de M. Maugard, chevalier de l'ordre
royal et hospitalier du Saint-Sépulcre , généalogiste de
l'ordre de Saint'Hubert de Bar, etc., commissaire du
roi pour la recherche et vérification des monuments de
droit public et d'histoire^ et d'un inventaire et procès-
verbal de titres et preuves de noblesse et filiation de
MM. Drudes ou Drudas, dressé au mois d'août 1789,
par messire Charles-Gaspard de Toustain-Frontebosc,
des comtes de Carency, vicomte de Toustaiu-Riche-
bourg, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-
Louis et de l'ordre royal et hespit<ilier du Saint-Sépul-
cre, officier-supérieur de cavalerie, chevalier de l'ordre
(0 Voyci la Notice iasérce pag. i84 du tom. III de cet ouvrage»
BS Uk KOBLESSE DE fIaitCE. HT
da mérite de Saint-Piiilippe et de Tordre dn Lion deLim-
bourg , chevalier pommandear dans la langue d'Aostra-
sie ; inspecteur el commissaire perpétuel dans toutes le»
langues de Fassocialion chapitrale d'ancienne noblesse,
dite aussi des quatre empereurs , ou l'illustre confrater-
nité de l'Ange gardien, que dès.,., etc., etc.
Pag. ibidmy lig. 20« Ermentrade, lisez : Ermentrnde,
Pag. 34 9 lig« 26. Bijet et Rolej, lisez : Bigot et Rostj*
Pag. i6id. , lig, 28. Pièces, lisez : Prières.
Pag. iifid,j lig. 32. Explicitement, lisez : Implicite-
ment.
Pag. 36, lig. i5. 1776, lisez : J'JjSm
Pag. ibid^ lig. 3o, ajoutez : Un des otages de Louis XVI
et de sa ftimitle.
(Le chevalier Alexandre Drades de .Gampagnolles a
publié, en 1820, un Coup d'œU sut* l'unité d* origine des
trois branches mérovingienne^ carliçnne ^t capétienne,
de la maison de France, in-8^, et, en iBai-, un Mot
sur les grandeurs de la maison de France ^ surnommée
de Bourbon^ brochure de huit pages in-8°.)
Pag. ibid, , lig. 33 , ajoutez chevalier de l'ordre royal
et militaire de Sajnt-Louis.
Pag. 37, lig. 16, au lieu de : S. A. R., ïisez : LL.
1A.RR.
Pag. 38 ♦ lig. 4« Vierroixy/wez.' Yies$ois. .
Pag. ibid» , lig. 1 1. De Rozel , Usez : Du Rozei.
DUNOIS, comté, puis duché-pairie. Le Dunots, Pa-
eus Dunensisj dont Châteaudun est la capitale , ^tait
nabité par lés Carnutes, lors de la conquête des Gau-
les par César. Sous Honorius, ce pays était compris
dans la quatrième Lyonnaise. Le Dunois passa de la
domination des Romains sous celle des Français. Il fit
{Partie du comté de Blois, et fut vendu, avec ce comté^
'an 1391, par Gui II de Châtillon à Louis de. France;^
duc d'Orléans, pour la somme de aoo,oop francs d'or.
Charles de France, duc d'Orléans, fils de Louis, don-
na, l'an 1439 9 le comté de Dunois , avec la vicomte de
Châteaudun , à son frère naturel Jean , bâtard d'Or«
léans, en échange du comté de Vertus. Ce fut ce héros
qui rendit le nom de Dunois si célèbre dans l'histoire*
par ses exploits. Il mourut en 1468. Louis II, arrièi'e
petit-fils de Jean, obtint l'érection du comté de Danois
lia DICTIOITNAIRC VVITEtSCt
en duché^pairie ^ par leiires du mois de juillet 1527,
qui ne furent point regîstrées* 80a fils , François III ^
lui succéda en i&ij . et inournt sans alliance , en i55i.
LéoDor d'Oçléans, fib de François, marquis de Rothe-
lin (troisième fils de Louis I**^, comte de Duuois) , snc-
céda à Fraiiçois m , son cousin, et mourut en iSj?.
Henri II d'Orléans, fils de Henri P*^, mort en iS^S, et
petit-^fils de Léonor, mourut en 1687, et fut père, en-
tr'aulres enfants, de Marie d'Orléans, qui, devenue hé-
ritière, en 1674, de tous les biens de sa branche, fit do-
nation du comté de Dunois (1) et de la vicomte de CXA-
teaudun à Louis-Henri de Bourbon, son cousin-germain,
fils naturel de Louis, comte de Soissons. Lioifjse-Léon-
ti ne- Jacqueline, fille de Louis-Henri , porta en maria-
ge. Tan 1710, le comté de Dunois et ses droits sur les
nrincipantés de Neufcbâtel et de Wallengin , en Suisse,
a Charles-Philippe d'Albert, duc .de Luynes. Cette
dernière maison a possédé le comté de Danois iusqu'à
l'époque de la révolution.
E
d'EDOUARD, anciennement Edouhart» seigneurs de
Grintaux , de Jouancy, d'Ëtalenle et de Corrabœuf , ba-
rons de Thenissej, en Bourgogne;, famille ancienne,
qui, selon Palliot, est orig;ina]re d'Angleterre. £tU
établit sa filiation depuis Jean d'Edouard , marié , par
contrat du 17 janvier i488, avec Bonue Damas,
' Les descendants de «lean se sont alliés aux maisons do
Bethoulat, de la Routière, de Gbaugy-Lan^Uj, de Clu'*
içnjr, de Crécy, de Gellan de Theniasey, du Ruel de
Saint-Maurice , de Saint-Martin , de Salio^la-^Tour, de
Selle, de Yichjr, etc.
' , Bénigne! d'£dQttard de Thenissej, fils de Léonard
(1) Dès le mqu d'aoOt i6/>o, Louis XIV ayait .d<Sdar^ par 4«f
lettrea^patentes , registrées le 5 septembre auivaqt, quç Iç cQiQfî
de Ounoii était «mouraDt immédiatement de la couronne dt
France.
BE Ul KOBLBSSB OK TÊiAVCE. fl3
â'Éllonsîrd, baron de Thenissey elde tloPMbopaf, grand
prévôt de Bourgogne, fut reçu chevalier de rordrê de
Satnt-Jeaii d« Jérusalem , dit de Malle , an prieuré de
Çhainpagne, le -6 mars i6So> Ses quartiers <élaieni
Edouard <, Salin^-Corrabœni', Grécj deVenarejf^ Ter—
uant, GeU»b,.$«iat-Anibdl, Moreaa, la Bontière, Pel^
i^ère , Charnouil , Baiiiei de Vaugrenani, Burbis , Bru-^*
larl, Henneqoin , etc.
jirmes : D'or, à deux jumelles d'azur, sommées cba-
«ai^e d'an lion léopardë de gueules.
»
ÉDOUART, seîgneiïrs de Vaux, en Normandip. De-
BÎS Edouart, auteur de cette famille, avncftl à F;&laiâ(e ,
fut anobli au mois de mai 1404 Son petitriiif», Guillaume
Edoaart, fut maintenu par Monifaut, en 146.3, «iatisi ia
sergenlerie de Jnmel , élection dé Falaisi». Ses clpscen-
danis se sont depuis transportés dans lar généraUté (l'A-
lençon, élection d^Ârgentan, où ils ont été maintenus
lors de la recherche , en 1667.
Armes : D'argent, au chevron de gueules , accompa-
gné en chef d'un croissant el de deux étoiles f et en
pointe d'une merlette, le tout du même. . .
d'ELBEE; famille ancienne delà Beance, distingut'e
par s«*s services militaires et ses alliauces. Elle étubllt
par titres sa filiation suivie depuis Jean d Elbée, érpjer,
seigneur.de Caumonl, du Pelit^Mont et de Gossonville,
archer des gardes-du- corps du roi Louis XII, cjui,
le 5 lévrier i5oo, épousa JVladelaine, de Guay -Renard.
Seb descendants ont formô plusieurs branches : 1° les
seigneurs de Gaumont, existants en 1660; 2° les sei-
gneurs d'Espainville , qui existaient avant la révolution
dans deux iils au service, et une fille, élevée à Saint-
Cjr ; 3"* les seigneurs.de Belmont, marquis d'EIbée ; 4*
les seigneurs de Jarieux, dont on va donner Télat actuel.
Ces diverses braîiches oui contamment rempli divers
grades dans les armées de nos rois, et Tune d'elies a pro-
duit un généralissime des armées rojales de l'Ouest, cé-
lèbre par sa bravoure et ses lalenis militaires , tait pri-
sonnier dans File de M oirmoutier, et fusillé, en 1794,
V. i5
av€c Ifi rëpulation du plus liabiie genéfal qa'aieirt eu
U& Veodé/pn6. • •
Cette Camille a été maintenue dans sa noblesse^ «or
|586, 1^99^ 1667, et par arrêt «le la cour d«s aideAxia
iindr^ »76o. Ses alliaiKes directes sont^ entWaiitces^ avec
leâlamillea d'^utrj^ de BruneU de Buis6j,, de. Chartres^
du Cbesii^ , de Clermeiz de la Mérie^ Je Lient db Pojer^
de Pinéeloup, de Pinières, de Pontbréant, deAamezaj,
de Sénëg;al de Lalan, de Yilledieu-Saint-Fargeau, de
Viofi de Gottenville , etc.
BRAHGHE DE BELMOVT.
VIII. Charles-Lauis , nlarquis d'Elbfé, né ]« 3 fuil^
l«t 1 783 , chevalier de l'ordre royal et miliiaire'deSamtr
Loaû et de la Légion-^d'Honneur, admis de minorité
dans Tordre de Saint-Jean de Jérusalem., dit de Malte,
en 1792, ex-marëchal-des-log^is desmon8<|ae4aires iioirs^
etlieutenant^colonel des volontaires royaux de.Normau-
die, pendant les centjoursy chei; d'escadron de cuiras*
siers, a épousé, en i8j5, mademoiselle Ermance de
AIontt^<à'une ancienne etîHnstre maiscui, originaire de
Toscane, qui a donné » l'église un pape et trois cardi-
naux , un grand-^maltre de Malte, on ambastiadeur ex-
traordinaire en Pologne^ lieutenant-général des armées
du roi de France , et chevalier de ses ordres. Des ce ma-
riage sont issues :
I®. Fia vie d'Efbée, née le 17 avril i8i6;
'2**. Victorine d'Elbée, née le 28 mars i8i8.
I
EBAUCHE DE JARIEUX.
Vil. Antoine d'Elbise, ancien garde-du-corps de la
garde constitutionnelle de Louis XVI, conseiller de
préfecture à Beauvais. Il a épousé mademoiselle Evrard ^
dont il a :
i«. Léonce d'Elbée, éfève du collège de Henri IV;
2^ Victor d'Elbée;
3». Charles d'Elbée.
» ■
• ^rm?s : D'argent , à trois faaces de gueules»
1
1»B 'LÀ VON.ESdt De FBAS^E. ir.l5
L^ESPINE, en latin Spina^ oa Spimaées, airComt;H
Venaissin ; maison d^origine chevaleresque da Danphi-
Ile , qoi .a pris son nom d'une terre seigneuriale sitpée
au diocèse de Die, élection de Mootélimar, qu'elle pos-
sédait en 1380, et qui s'est successivement répanoduje au
Gomtat^ en Languedoc et en Ille-de-France. Quoi-
quVn in'<aàtpu remonter s<ui berceau an^deU. du :i3* siè-
cle , néanmoins elle paraît "dès lors avec des caractéras
de splendeur et d'illusiralion qui indiquent une origir^
ne encore pljis ancienfie. Eln effet, Ricin, seigneur dfs
l'Espine et d^'Aulan, -vivant, vers-llaii 1 aÇa » av4?C: Phir
lippine d'Ârgenson, son épouse, ^e&t qualifié che^pUçr
et pair du Dauphiné fiaus le contrat de mariage de, Mar-
quis*, seigneur de TËspine et d'Aulan, soa ii& aine, d0
lan l3l2. ^ , ;r
La descendance de Bican de l'Espine a soutenu la no-
liesse deson extraction par de nombreux services miîîlai-
res et des alliances illustres. Admise dansJ'ordre (Je Saîn!-
'Jean de Jéroisalera , dit de Malte , depuis Tan 1026 , elle
a successivement donné jusqu'à ce jour quinze chevaliers
ou dignitaires de cet ordre. Elle a contrarié des parentés
directes avec les maisons d'Aimini, d'Albaron de Montr
frin , d'AIleman , d'Artaud de Monlauban , d^Astier J^
Soubirats, d'Avnard de Monlaynard, Au Barrou*, Je
Bologne d'Alençon^ de Bontin, dé' Gandelin dé Va-
iofitse , -de "Guilbeinv tie Guiramand , de Grille d'Ësttuf-
Won , de Lopes de la ï»*are, de Panisse, de Paispaiile à€
•Molans, dePlanche^tté de PiêgVyn, de Praconlal, du 'Fuy,
-de Remnsat , de Sadî? ^^e §aim-6avouf nin, de Spérati^
dieu , de Sitarèâ , d«Tresque , d'Urre , de Veàc , de Vé^
«one, de^Vidal de Lirac, de Vincens ^e M auléon , etc.
La branche aînée, dirte dés seigneurs d'Aulan et dti
l\meC'd'E«iperey,«'«st étein*e, au milieu du 17* siècle,
en deux héritières, fiUed de GniHaume de l'Espine , et
de Jeaune-tBaptistine d'Urre du Fuj-Saint-Marlin^ La
f»re^ière, H^arguerite-Geneviiève de l'Espine, épocisa,
'an i65o,, Esprit de Boulin , seigneur de Yalonsie. La
seconde, Élisab^tb de. TEspine, dame dAulan,. du. Rouet
d'Emperc^'^t de la Rocl^te, fut mariée, le -iS mai
j635, avec Franoois^Mai^ie de Suarès, seigneur de* Vil-
labeille.
La seconde brancbe , dix& de VEspine du Puj, s'est
formée du uUri^e de Ilaynaud de l'Ëspiné , troisième
Il6 DICTI05frA!BE TJKtTEBSEL
fils d*» Michel dêPEspine, doni Guillaame de l'Espi-'
ne , dernier rej^loïi mà\e de U branche aînée , élail \e
pelil-fils, ifvec Fra'hçoise' du Puy , fiHe unique et hé-
rilièi^edeDalmasduPoy,quiimposaà son g^endrel'obli-
galion de porter son nom et ses armes. Celte branche, per-
pétuée jusqu'à nos jout*s , s'est momentanément divisée
en deux i*ameaux : le premier , c/it des marqnïfs de VEa-
pine' do 'Puy, existant à- Avignon ; le second, conna
sous la dénomination des seigneurs du Fouet-Sigillat,
qui existait à Mafaucène, et qui s'est réuni au premier
■^n la persoiTne d*A'nl6ine-Joî»eph'Guinaume» marquis
dei'fjspine, qui recueillit les oiens desdits seigneurs
du Pouet-Sigillat^ après la mort de Jean- Joseph de
'l'E^pihe , seig-neur du Pouet, dernier rejeton de cel
autre rameau, décédé en 1760.
La branche aînée d'aujourd'hui reconnaît encore un
rameau séparé de la tige commune, qui s'est transpor-
té en Languedoc depuis^ plusieurs siècles, connu sous
les noms des seigneurs de Saint-Martin de Tignogoult,
lequel sVst encore divisé au commencement du 17*
siècle, et a formé un nouveau rameau qui s'est transpor-
té en rile-de-France, en la personne de Nicolas de
l'Espiue, qui vivait en 1600,
Le rameau demeuré en Lanofuedoc s-est éteint; en
.1763, dans la personne de.J(>an-Baptisle de l'Ëspine,
-seigneui;' de Saint- Martin deYjgnogouU, conseillera
la cour des aides de Montpellier, dont l!oncle, connu
sous le nom de chevalier dfe TEspine, èsl mortliéute*
jiant-colonel du régiment d^Orléati^ après avoir été bo-
n<;rablemonl récompensé die ses sef vices» Jean-Baptiçta
de rE:>pine a institué Anloine-Joseph-Guillaume, mar-
quis de TEspine du Puy, chefde la branche établie à
Avignon , son héritier universel.
Le rameau transplanté en rile-de-France, dèpiiis'Fé-
poque ci-dessus, et connu sous les noms dé TEspine <te
Cuioison , de l'Espine de Soussigny et de l'Espinede h
Thiiilede, a produit également» plusiéuiis olneiers est^-
, mes dans les armées de terre* p't de mer de nos rois , ^t
s'esl allié aux maisons d'Ay, de Bazin, de Chevrel, de
Goubert, de Hardouin-Mansard , comtes de Sagonne,
de Moailles, du Lac de Beise, de Lovai, de Nauteuil)
du Puis de Fayet , de Valence ,*de Villebois ," etc.
DE L\ IfOBLIiSSe DR FRA5CC. SIJ
La branche aînée d'Avi«^non est représentée par les eu-
lanls et pelits-enfànts d'Antoine- Joseph -Guilliiunie,
marquis de l'Espinè du Puj, mort en 1780, qui fut
garde de Fétendard, et successivertient enseigne des ga-
lères du roi jusqu^en ty4^. A cette époque, il épousa^
Eugénie^ Lucie de Grille d'Euoubion, ei eut de ce «
nariage :
I'. Jean-Baptîsle-Guillaume, qui suit;
^'*. Philibert-Gabriel Jéan-Joseph-Silveslre, comte
de l'Espine, chevalier de Tordre de Sainl-Jean
de Jérusalem , el de Tordre rojal et militaire de
Saint-Louis, lieutenant- général désarmées de
François, 1% empereur d^Vulriche , chambellun
actuel de 3- M.. L etR., et commandant (1822)
le cpr'ps des troupes autrichiennes auxiliaires en
"Piémont;
3*. Isabelle de FEspine, mariée avec Mauriçe-An-
toihe du fianotu' , établi à Caromb, dans le
çomtat Yenaissin , décédée sans .postérité en
4*. Adélaïde de TEspine, mariée avec Alexandre
p^idal de Liraç^ des anciens seigneurs de Lirac
et de 3âîgnon, en LanguçdoCj de.meurantà.Gai'-
pentras.
Jean-Baptiste-Guillaume, marquis de FEspine du
Puy, se'i^neui' du Pouet , de Saint-Martin et de Beau-
mont, ancien officier de dragon^ au régiment de Custi-
ue , mort au mois de septembre 1819, avait épousé, en
1774, Marie-Prançoibe-réiicilé de Fatlot de JJeaumont.
De ce mariage sont issus:
i^. Jean-Joseph^^Guillaumey-marquîs de FEspine
du Puj, chevalier de dévotion de Perdre dr St.-
Jeau de Jérusalem, chevalier de Fordre royal de
la Légion -d^Honneur, ci-devant page du roi
Loui» XYl, jusqu^au 10 août 1792, marié, en
1812, avec Josépliine-Elisabeth-Thérèse /Jono--
dti tle Ca/npredon, de la ville de File de Ve-
nisse ;
«'. Lonis-E tienne-Marie de FEspine , chevalier de
dévotion de Fordre de Saint-Jean de Jérusalem,
Heutenant de vaisseau dans la marine royale de
Xl8 DICTIOJNWAIEF .UliiyER^ËL .
France, marié, en j8i8, av^c Clara Chauhr)^
de Toulon , fille de mçssire Nicolas>Jo3eph Ch?»-
bry de Blotlières, ajacien maire de TouloB. Dje
ce mariage sont isâos :
a. ^rmW^nm^ de l'Espinie , im en. 1824 ^
^.» Mari«rJMathiid« de l'£i>pin«, iié(»«.n iSf^.
3". Marie-Rose- Alexandrine de l'Espiûe; mariée,
en 17^5,^ avec Joseph, m9TC^m^d*Anglesy, d'A-
vignon, ancien seigneur de Motteville, au dio-
cèse dçVaison ;
4*^* Marie-An loinelte* Isabelle de.rEspine, mariée,
en 1804^ avec Félix, marquis de Plor/ins^ de-
meura ut à Bédouin ;
5°. S|.,^î^-AiitQinetle Joséphine de TEspine , ma-
riée , en 1806, avec Louis-Antoine^ baron du
Plessis, ancien seigneur dePousillac, demeurant
àA^^Jgnonj . .
6°, Marie-Xavière-Sjdonie de l'Espine.
La branehe établie en Vllé-cJe-France est représentée
par les enfants de Charles-Pierre de. l'E^pine,. cheva-
lier des ordres royaux de Sainl-Micbel et de la Légion-
d'Honheur, et chevalier de l'ordre de FÉloile polaire
de Suède, fils de Pierpc-JuleB de l'Espihe, hé à Pa-
ris, le 2 mars 1707, issu, au 5* degré,' de Nicolas de
FEspine, meolionné dans rarticle relatif a |a branche
de^Langmedoc , Ijexjual Pierre-Jules était frère aine de
Nicmlasde l'Ëspine de Saussignj , conseiller du roi. ,
Pierre-Jules de TEspine avait épousé, le 4 juillet
1746, G^enéviève- Jeanne de Lovai, sa cousine issue 'de
germain, fille de François de Lovât, conseiller à la cbiir
Àe% comptes de Paris, et de Geneviève de TEspitie. De
ce mariage soBt i$s«B :
1°. Charles-Pierre de TEsphie , dont l'article suit;
2". tîeneviève- Marie de l'Espine, décédée sans
postérité ;
3®. Anne de l'Espine de Sainl-Chaumont, morte
aussi sans postérité ;
•Cb a ri es-Pi erre de TEspine, décédé le lo* décembre
1821^ avait épousé, 1" le 6 octobre 1*7^3, i^igéli^JU*
DE 'LA NOBLESSE DE FHillOE. II ^
Boackeràn;.a'*he 4 octobre 1793, Félicilé-Alcxaodriïie-
Bèl&iei Masson, U a ea pour eafanl'S-;
' ^ ' • . '
Du premier lit :
», " . • . .
1^. Angéliqae^Désirée àe PËvpine, mariée, le >**
, octobi^e 180^ ^ k^Bevnxrà-'Lom^Thkoàor» Ber*-
thier dû Viviars ;
Du second Uà t
2®. Çhari«8 de rfspine, né le iS février. 1 7^. ^
chevaliep d<e Fprdjre de Saint-Jean de Jéffuâalem';
3^ Alexandre 'Emile de FEapine, i^é. le 2% mai
1790, cheTalief de l'ordre de Sainl-Je^iii de Je-
rusalem.
Armes» Branches d'Avignon et du Dauphiné : D*ar-
gent, à Ta croix de gueules, accompagnée au premijer
canton d'un arbre arraclié de sînople. Cimier : Une
rosé armée d'épines. Supports : Deux lions. Devise :
Decus et tiUamen.
* • • • , «
^ Le comte de TEspine, lieu tenant -général au servica
d'Autriche, écartéle de gueules ^ à la. bande d'argent,
<;hargÂa d'un grillon de s^ible ^ qui est ^. QriUixdk'Es''
tçublan. Cc^uroone de comiet*
Branche de ^Ile-de-France : Ecart elé aux 1 et 4
d^argent , à la croix de gueules, accompagnée au pre-
mier canton d'un arbre arraché de sinople, q^ui est de
VEspine d'Avignon; au 2 de gueules, au chevron d'or,
accompagné de trois roses d'argent feuillées et ligées
de sinople , qui est de l'Espine de l' Ile-de-France ^ au
5 paie d'or et de gueules, à la bande d'argent, chargé
de trois têtes de loup d'azur, qui est de Lovât. Cou-
ronne de comte.
FENOUILLÈDES, comté et vicomùê,. L» ,\ï\y9 de
Fenouillèdes, situé dans la partie méridioJïaU du dic^
eèse d'Alelbf entre le Capir et U Razès^ et dont Saint-
2 20 DlCTtoniATRE VITITERSEL
Paal est le chef-lien, avait <les coniles porticiiliers Ters
le milieu rlu 8*^ siècle. Ce comté faisait alors partie» da
marquisat de Gothie , dont il fut dans la suite démem-
bré, ainsi que te comté de îHazès.
Le pays de Fenouillèdes était possédé héréditaire-
ment et à hlre de comté par la maison de Barcelonne,
dès Taui 873* Wefred le \ élu, coiivte de Barcelonne et
<le Fenouillèdes, mort vers Tan 901 , eut pour succes-
seur Wifred IL, mort sans po2>térilé en 91 3. JMiron,
frère de Wifred, devint après lui comte de Barcelon-
ne et de Fenouillèdes , et eut pour fils et pour succes-
seur, en 928, Sunifred, mort en 967. Olioa, frère de
Sunifred, lui succéda au comté ,'de Fenouillèdes aprèf
•a mort, mais non au comté de Barcelonne , dont-Bor*
rel, comte d^Qrgel., son cousin-g^ermain , se mit en pos-
' session à son préjudice. Bernard , fils d^Oliba , se quali-
fia comte de Fenouillèdes et de Besalu , Pan .1000. Guil-
laume I, surnommé le Gros , Tun des fils de Bernard,
fut apanage du comté de Fenouillèdes vers l'^n 1014,
et lui succéda au comté de Besalu, en 1020. 11 fut père
de Guillaume II, mort avant Tan 1070, et de Ber-
nard II, mort sans enfants. Bernard 111, fils de Guil-
laume II, devint comte de Besalu et de Fenouillèdes
peu après 1096, et mourut sans postérité Tan 11 11.
Aajmond-Bérenger III, comte de Barcelonne, son
beau-père, recue.Uit sa succession ^ et réanit le comté
de Fenouillèdes à son domaine. Il en donna le domaine
utile, en 1 1 12, à Ajmeri II, vicomte de Narbonne, sor
frère utérin , et aux vicomtes de Narbonne , ses sucrces-
seurs. réservant toutefois la suzeraineté aux comtes de
Barcelonne. Ce comté fut cédé, par traité de Tan 12 58,
au roi saint Louis, qui le réunit à la couronne.
Le pays de Fenouillèdes, avait RUSbï des vicomtes hé-
réditaires, dont le premier connu est Pierre, vicomte
de Fenouillèdes, vivant en' 1000 et en 10 r 7. Sa posté-
rité s^éteignit, en 1173, dans la personne d^Arnaud III,
vicomte de Fenouillèdes. Ave de Fenouillèdes, sa fille
uùique, épousa N..,. de Saissac, qui fut la lige de la
seconde race de ces vicomtes. Le roi Louis Ylll con-
fisqua la vicomte de Fenouillèdes sur Pierre de aissac,
leur fils , pour crime d'hérésie, et en investit Sanche-
Nngnès, comte de Ronssillori, qui lui en fit hommage
en 1226. Hugues, fils de Pierre de Saissae, céda, en
^0^9, ma même S^nche-Niigaèe^ ses droits sur la yi-
€0mié ^e Feoooillèdes et de Fiérre-Pertute. Les des-
«enduDts de Pierre de Saissac, cobdos depuis àoos le
nom de FtnatdUet , «ffeeièrent leur titre de vicomlé 4
la terre d'Jlle , en Aoussilloo. La vicomte de Fenomil-
lèdes fat confisquée, par droit de commise « par le roi
l^hilippe de Yalois % et unie à la couronne vers le mi-
lieu du 14* siècle.
Armes : Les vicomtes de Fenouillèdes , de la maison
de Saissac portaient ; D^or^ à trois grenades de gueules y
chacune surmontée d'une étoile du même,
FEBBETTE, comté. Le pays qu'on nomma depuis
comté de Ferrette était habité , du temps de César, en
partie par les Stquani et en partie par les Rauraci.
Sous l'empire d*flonorius, ce* pays était compris dans
la Maxima Sequanorum. Le pays de Ferrette passa
-succeSsfvement de la domination des Romains sous cel-
le des rois de Bourgogne, et des rois de France. Il
était compris dans le dtfclié d'Alsace, «lorsqu'il fut de-
imembré, en 11 o3, du comté de M ont'béliard , pour for-
néier un comté particulier, qui eut pour premier pos-
sesseur Frédéric , fils aîné de Thierri 1, comte de Monl-
béliardv On ne connaît aucun diplôme de l'érection du
}>ays de Ferrette en comté, ce qui fait présumer que ce
ut Frédéric I, comme issu de race comtale, qui impo- •
sa sa qualité k son apanage. Le premier acte où il prit
ie titre de comte de Ferrette est de l'an itaS. Le comté
de Ferrette comprenait , depuis sa réunion à la France,
«H' vertu du traité de Munster, en 1648, /JB paroisses ,
lormant un total de 2182 feux;
Le roi Louis XIV, pour récompenser lés services d|i
cardinal Mazarin, lui donna, pour lui et sessuccesspm*s,
la propriété du comté de Ferrette, ne se réservant qur
la souveraineté et le haut domaine. Le cardinal en fi;t
don à sa nièce , Hortense Mancini , et a son mari Ar-
mand-Charles de la Porte, et ce cotqté pas^a à leurs
descendants.
Armes : Les anciens comtes de Ferrette portaient :
De gueules , à deux truittes ou bars adossés d'or»
«22 DICTIOHITAIKE VlTlTElffiBI^
DE FONTON. Deux pièces originales des 3 et 4 jam
1707, récemment découvertes, établissent d^nne maniè-
re aulhentiqoe la communitë d^origine des branches de
France et de Gonstantinopie de cette famille.
On a cra devoir reprodaire ici la notice que nous
en avions donnée, tome IV d'^ cet ouvrage, d'autant
mienx que ces pièces et des renseignements recueillis
ultérieurement ont occasioné des changements quVne
notice additionnelle ne pourrait guère expliquer.
La famille Fontou, recominandable par une longue
série de services distingués dans la carrière militaire et
la diplomatie, subsiste en deux hranches principales,
établies, la première en France, la seconde à Gonstan-
tinopie depuis près de deux siècles, lesquelles parais-
sent originaires de la province deDauphiné, où la bran-
che française a eu des possessions seigneuriales et des
emplois marquants.
La seconde branche, fixée dans la capitale de l'em-
pire ottoman, n^a pu soustraire aux fréquents incendies
qui surviennent à Gonstantinopie les titres qui eussent
pu faire remonter les preuves nliatiyes des deux bran-
ches au-delà de la fin au 16* siècle; et la branche fran-
çaise de la famiUe Fonton a perdu, en 1792, de la mê-
me manière , mais par le fait de la révolution , lès seub
titres qui pouvaient suppléer à cette première calami-
té ; néanmoins , on en a sanVé un nomnre suffisant pour
constater à la fois la jonction , la noblesse et les illus-
trations des deux principales branches de cette famille.
Par un effet des mêmes pertes, il n'a été po&sible de
remonter que jusqu'aux deux frères messire Gabriel
Fonton , dont l'article suit, et messire Joachim Fonton,
dont mention a lieu plus loin , celui-ci fondateur de la
branche de celte famille établie a Gonstantinopie. On
n'a pu jusqu'à présent découvrir aucun document qui
puisse indiquer quel a été leur auteur commun ; mais,
en raison de l'état de considération relevée dans lequel
ils ont existé , on est fondé et autorisé à étahlir la pré-
somption que cet état était aussi celui de là souche
dont ils sont sortis.
BK LA irOBIISSC DE niAVCZ. Il3
/
BEAKCBE ETABLIE EN FBAITCE.
Messîre Gabriel FovTov, écayer, sieur de Vaagelàs, en
Dauphiné, seul seigneur en toute justice de la terre de
l'Ëtang-la-VilIe sons Marly, acquit y par acte passé de-
vant Bécliet, notaire à Paris, le 9 janvier 1690, les
deux charges de conseiller du roi, trésprier atfcien et
alternatif de la prévôté de Tbôtel du roi et grande-pre-'
volé de France, dont était pourvu Jacques de Vaude^
écu^er. Joa<çbim Fonton, son frèrepuiné, étant décédé,
le 5 juin 1707, à Versailles, il fit transporter son corps,
le même jour, eu sa terre de TEtang-la-Tille , où il
fut inhumé le 4. Dans un testament, daté de Saint-De-
nis le i'' avril 17I2, et qui fut déposé, par acte an-
nexé audit testament, du ài mars I7i4) cbezBouron,
notaire à Paris, Gabriel Fonton a les qualités d'écujer^
conseiller du roi, secrétaire de Sa Majesté, maison et
couronne de France , ci-devant maitre-d'bôtel de feu
madame ht daupbine de Bavière , conseiller de Sa Ma-
jesté , trésorier-général , ancien payeur des gages des
officiers de la prévôté de Tb'ôtel et grande prévôté de
France, contrôleur-général de la maison de S. Â. H.
madame la ducbesse aOrléans, contrôleur ordinaire du
gobelet, de la boucbe et de la maison de madame la
dauphine, gouverneur pour Sa Majesté. des viHe et
château d'Axilan , en Dauphine, seul seigneur en tou-
te justice de la terre, Seigneurie et paroisse de PÉtang-
la-ViUe sous Marly, etc. L*aicie de son décès , marqué
au 24 avril i7i3,.por|:e (^u'il était âgéd*environ85ans,
et qu'il fut inhumé dans la chapelle seig^neuriale de
l'Etang-là-Ville. Il avait épousé demoiselle Geneviève
de Meni^and, nommée dans le contrat de mariage de
leur fils unique qui suit.
. Messire Antoine-rSalomon FovToir, écnyer, sieur de
Yaugelas, en Dai|p)iiné, seigneur de rEladg-la-Tillei
sous Marly, est qualifié conseiller du roi, et trésofier*^
général alternatit de ia prévôté de Vhôtei et grande-
pTfvôlé de France, dans son contrat de mariage
{»assé, ayec l'agrément de Sa Majesté et de la famil-
e royale, devant Clément, notaire à Paris, le ï4 fé-
vrier 1694, avec demoiselle Marie- Anne -Geneviève
iZ4 DfOVl#lllkAUIE mnVBBlBL.
Denis du Choiselle, Il succéda immédiatement k sok
père dans les chargfes de trésorier xle la prévôté de Tho-
tel et de contrôleur- général de la maison de S. A. R.
madame la duchesse d^Ortéans '{i)^ Qualités V|uW lui
donne dans Pacte de décès de 90>n pèrey du 34 AvrA'
1715, auquel il fut présent. Part contrat du ai mars 171 5,
pagsé devant Rieauk et Chévrô, notaires à Paris, on lut
constitua sur IVtat 3oo livres de rente pour «un ctff^i^'
tal de 8000 livres par lui pajé en ^epuséquencé de
redit du mois de décembre 171 S. Il est rappelé avec
les qualités de seigneiir de l'Étang-ia-»Tille, gentilhôm-*
me-servant de la reine, et contrÔlenr-généraide la mat«>
son de S. A. R., dans le parcage de sa succession lait
devànr Doyen et son collègue^ notaires à Paris, le ir
février 1744,. où son décès es^ rappelé sons la date da
i.«' avril 1743, entre la dame du Ghoiselle et leurs en-'
faBl9 qui furent*:
1^ Edouard-Salom on, dont l'article sait;
a°. Guillaume 7 René 1
Fonton de Vauffe-"/ ^/ ». • ;.
t^ T U5 ■ q^^^ ^^ i744i étaient ca-
T« *a"* • t^ -11 / pitaines au résfiment de
3p. Antoine -Guulau-i t. r ^..- 1» _^ 5: it\
_ t?' 1 il Honan infanterie (5j ;
me fonton de lai .> / '
Salle (2); )
• .4®. Anne Fonton de Yaugelas, décédée à Paris ,
le 3i juillet 1743, alors veuve de messire Fraiir
jois de Quillebœuf, chevalier, seigneur de Boisqr, -
maréchal des camps et armées du roi, rappelée
dans le partage du 11 février J744;
^ 5?. Ilenriette-Julie Fonton de Yaugelas, qm,,en
I744t était au monastère des dames religieuse^
de la Croix , rue Charonne 9 faubourg Saint*An-
toine , à Paris ;
»
(1) U était panetîer de la reîpe f éj^dase de Louis XV, en 172^.
et 17136. {Etat9 dû la Franê»fHmr 4^amné9 1797, toi», i/j fMff, 346^
et pow i'atia%U, 1736., Urni, IJ , fmg, 538.) . .
^.a^. Antoiqe-Guillaufne Fontoo de la Salie, cbeTalîtrde> Saint'
Louis , s'ëtaat retiré au service après Uf caofi^aftQe de 1746, épioup
sa une riche héritière aux Pajrs-Bas, et .s'établit à Bruxelles, où il '
mourut quelques années après.
'(3) L'aîné, Aï. de Vaugelas, était major du port de Cette, ea
1 ^49* i^it^ iU €a Fréneâ pour ctUù amUe , tons. /F", poy. 476./ '
DB t;A l^eftLE9Sft tlïT YltAVtl. 135
6*. Métî(^-8ébin* Fotïton deVaogclas, qui vivait
. . . ■ - • • •
Édoirarfl-SalôTtron Foirrojf de i'Etakg- la -Ville,
écayer'^'Con^efller du foi, commissaire ordinaire des
guerres , ge'ntilliomme servant de la reine , a ces quali-
tés dsins le partage de' fa succession de son père, et de
celle d'Anne Forîlon de Vaugelas, sa sœur, du ii fé-
vrier 1744. Le ibéme acte pointe qu'il élait précédem-
ment charge des affaires du roi aux cours de Vienne et
de Saînl-rélersbbiirg. Il étail panetier de la reine en
1749 (1). Il fût seigiiear de rÉtaiic;-! a-Ville et de Mareîl
en partie , el' s*aliia avec demoiselle Marie-Anne Perr/ri-
geon, fille de Martin Perdrigeon , ancien greffier du
parlement d« 'Paris» il existe aujourd'hui de ce mariage ;
1^ Denis Edouard, qui suit ;i
2**. fienri-Aiartin Pontoq, çcuyer, né à Paris, 1«
17 octobre 1748, colonel . d'artillerie » en re-
traite; chevalier de tordre roya) et militaire <te
Saint-Louis; officier de la Légion-d'Honneur;
actuellement domicilié à Givet, département des
Ardennes-; s'étant alité par tnartâge avec Agathe
de Briinel^ fille de M. de Brunel, chevalier de
Stiint-Lotiis, capilaine d^infanlerie, de Ta vitlè de
Melz, « de mademoiselle de Bernard, du 8'àint-
Espi^ilf, et soetir de M JeaU-PhUippe de Brun'^I^
chf^ali'élf de-Baint-Lonis et.de Saint-Lazar», co-
lonel en retraite, d'une famille noble du pays
Messin. De.^ ittariare sont issus^ bln'sieurs^ eii-
3". Marie-Sabine Fonton, mariée à mcssire Hen^
ri-Prosper^e Bernard,, d^niaé famille noble dor
8iaiqt;-£8prit, ancien capitaine des grcnadievs d«
Fégimeo4^de Soiflsonnlsiw , chcvàiiei? d« l'ordri»
roijal «Kiniitlaire d« SaiotrXoiiia,ciHlevaiii com*
mandant pour le roi la. ville et le châteaU'fe^r
d'Agde et de Brescou « dolnicilié à Sotrèse , dé^
partement du Tarnu ! : '' \
(i> Eut d« k Fnuvce fe«r Paartée 1749^9 tocti. IF* pag. Zi%.
126 DicnoviTAniE vvnriisiL .
Denis-Édonard Fovrov DEL^£TiiiiG-uà-yiu.B,éca7err
né à Paris, paroisse Saint-Roch, le i3 novembre i747v
co]onel d'artillerie en retraite , cberalier de Pordre
royal et ruiliiaire de Saint-Louis, officier de la Légi9n-
d'Honneur, actaeilement domicilié a La Fère, deparr
tement de TAisne , a épousé demoiselle Marie-Any de
la Fons , fille de messire Philippe-Gabriel de la Fons,
cbevalier , seigneur d'Ardecourt,Happonconrtetaalr€{S
lieux , et de Jeanne-Madeleine Commar^on.
Armes : D'or, à ane épée de gueules et une plume de
sable passées en sautoir, accompagnées enjcnef d^un
dauphin couché d'azur. Cimiérf un soleil dW. Supports^
deux lévriers.
Ces armoiries ont été enlevées, pendan t la r évolution, -
de la grille du château de PEtang-la-Ville, où elles é-
taient apposées; mais le soleil qui surmontait l^ cartou-
che T subsiste encore, et Fécusson des armes en bronze
a éie retrouvé, et existe encore dans une des caves du
château de l'Etang-la- Ville*
BRAXrCH£ ETABUE À GOKSTAVTiKOPLK..
Stessire Joachim Fohtoh, né a Valence , en Daupfci-
né, en i65i, frère puîné de Gabriel Fonton, sieur de
Vaugelas, fut envoyé à Constantinople » en 1670 , pour
7 apprendre 'les langues orientales. . Après avoir suivi
pendant dix ans la carrière d'interprète auprès du con-
sul-général du roi, au. Caire en Egypte, il. yaul ut la
quitter, et repassa en France en i685.Lié à Paris avec
M. de Girardin, qui, l'année suivanle,fulnommé a l'am-
bassade de Constantinople , Joachim ForUon se rendit
aux pressantes soliicitations de cet ambiissade«r et du
ministre , se détermina àl-accompa^ner à Constantino-
ple , et ensuûe a. accepter>la charge dé settrëlaire du roi
et de son premier interprète près la perte 'Otixyinane. Le
a6 mars 1686, en présence de M. de Girar(&n et de ma-
dame l'amba^adrice, sbn épouse, il s'allia, en la cha-
pelle de l'ambassade, (célébration faite parinonseigneur
Gaspard Gasparini, vicaire apostolique patriarcal de
Constantinople), avec demoiselle Anne /ot//m. Joachim
stipule dans cet acte çonime français « né à Valence, en
\
BI. LA H06LES8I DE F&ANCE^ 12J
Daaphinë. Quelques années apr«8, se sentant incommo-
dé parla maladie de la pierre, Joachim Fonlon revint
à Paris, poar se la faire tailler. Ce ibt le famenx Ma-
réchal, chirurgien. du grand dauphin, qui lui fit Topé-
ration à Yersaifles, dans Tun des appartements du châ-
teau. Joachim en mourut, le 3 luin 1707* Son acte
d'inhumation- (i) , du 4 juin-, lui donne les qualités de
messire Joachim Fonton, chevalier du Saint-Sépulcre,
conseiller du roi, premier interprète pour Sa Majesté
auprès de son ambassadeur au Levant, faisant son sé-
jour ordinaire à Gonstautinople, âgé de. 56 ans, et
ajoute que messire Gabriel Fonton, seigneur de TË-
tang-l a-Ville , qui avait fait transporter son corps du
château de Versailles, le lit inhumer en sa présence, (en
un cercueil de plomb), dans le caveau dfe la chapelle
seigneuriale de rÉtang-la-Ville.
Joachim Fonton eut de son mariage onze enfants,.
dbnt Tainé fut Pierre qui suit,
Pierre FoiïToir, né à Constantinople , le 28 janvier
16&7, et tenu sur les fonts de baptême par M. de 6i-
rardin , ambassadeur près la sublime Porte , et par ma-
dame l'ambassadrice, son épouse, fut nommé, par bre-
vet, secrétaire du roi, et son premier interprète à l'am-
bassade près la porte Ottomane; il fut; crée, en 1721,
chevalier du Saint-Sépulcre. Il épousa demoiselle Lu-
crèce Nav'oni^ née à Constantinople, mais issue d'une
famille noble vénitienne, qui constate une grande an-
cienneté dans le service diplomatique de la république
de Venise , près la porte Ottomane. U mourut à Cons-
tantinople , le 27 juillet 1756. L'épitaphe sur sa tom-
be dans la chapelle de l'ambassade de France en la ca-
pitale turque^ ayant en tète les armes de la famille,
surmontées d'une. couronne de comte, lui donne en
outre la qualification de conseiller du roi. Du mariage
de Pierre Fonton avec Lucrèce Navoni sont issus vingt
enfants des deux ^exss^ L'atné des fils a été :
Antoine Fonton , né le i4 octobre i7249Uoramé,
par brevet , secrétaire du roi et son premier interprète
(1) Extrait da regbtre dci la commune de TÉtaDg-la^Ville.
1
J28 DicTiosiiAmE zrRiy.KBSci.. ..
i rambassade près la »ub)iiii« Porte; employé., en tjSt^
<lans la mission du coAnle:de Broglie , ambassadeur de
France à Varsovie; di^valier de Tordre pontilical de
rÉperoii d'or, et décédé à Constautinople, en i8oa/À
l'âge de 77 ans.
Charles Fortou, frèr<» putné d'Antoine , né le 16 no-
Tembre lysS, mort à Smjrne, y a résidé et existe pen-
dant une longue suite d'années avec la charge de secré-
taire du roi et de son premier interprète au consulat-
général de France dans celle contrée.
Joseph F^iiTOH, l'un de leurs frères, était né ie a5
mai. 1 747«
■
Parmi les filles de Pierre Fonton élajt feu demt Thé*
rèse Fonton, épouse de feu M. le baron de 7^(;¥£a, con-
seiller aulique de S. M. Pempereur d'Autriche, cheva-
lier de Tordre de Sainl-Léopold, premier interprèle et
son chargé d'affaires près la porte Ottomane, et mère,
enlr'autres enfants, d Elisabeth, baronne de Testa, ma-
riée à son excellence le baron Ignace-Laurent de Stur--
mer^ conseiller intime actuel de S. M. Tempereur d'Au-
triche, ci-devant son internonce et ministre plénipoten-
tiaire près la porte Ottomane, maintenant son conseil^
ler-d'etat et des conférences au département des affai-
res étrangères à Vienne , et comn\andeur de Tordre
rojal de Saint^Étienne*
En 17939 tf^ suite des événements de la révolution
française , la nranehe des Fonton de Gonstaptinople, au
service de Frt^ce jusqu'à cette époque , comme la fa-
mille Tavait élé pendant une période non-interrompae
de près de deuxaièdes, soit a Constantin ople , soit aan$
d'antres points principaux de l'empire ottoman, ou
ciUe s'est distinguée et honorablement montrée dans lé
maniei»eAt des plus grands intérêts politiques et corn-
inerciaux de la France , de même qu'elle a constam'^
ment et successivement mérité la haute satisfaction du
roi et les témoignages les plus éclatants de son minis-
tère et de se% ambassadeurs , a passé au service diplo-*
matique de la cour impériale de Russie.
De ceUe masse de long^ çt loyaos^ services readu^ à
DE LA NOBLESSE DE FRAVCI. T 29
la Frimire par cette ramitle, au milieu des circonstan-
oes les p]QS délicates el non moins difficitv^s et épineoses,
résq)t(B pour cetta br^^nche 4^$ Foatoq un genre d'iiias-
IratîpQ très-recofiiinaqdable.
Les membres qui la représentent de nos jours sont :
1°. Çon excellence M Joseph Fontoh^ conseiller-
4^état actuel de S. TA. ^empereur de toutes les Ku^sies,
^rand*croix de ronlpe dte Sainte-Anne de la pr<inière
classe, chevalier de Tordre de Saint -Wiadiiuir tie U
, troisième, premier conseiller d'ambassade à la légaiiop
imp^riale^de Russie près la porte OuoQiaue, et en i Si 2,
plénipotentiaire, poi^r la Russie , ^u congrès de Giur*
gievo et de Bukharest^ et signataire du traité de.paijç
entre cette puissance et la sublime Porte , conclu au
inois de mai 1812, dans cçtte dernière ville , capiiaje de
la Valachie. Ledit Joseph Fonton est iil$ de l'eu Pieriç
fronton et de dame Lucrèce Navoui, et frère de feu da-
me Thérèse Fonton , baronne de Testa.
Joseph Footon , ^u service il» France, éla)) 4ecréiaire
du roi et son premier interprète à Constantinoplf pen*
dant Tambassade de S. E. M. le comte de Choiseul- Goun*
fier, etavait rempli les fonctions d'inlerprèie,soil à Alep^
soit en la capitale turque , pendant celle de S. E. M- le
comte deÇ^aint-Priest.
2®. Monsieur Pierre FoVToif, conseiller de collège au
département impérial des affah^es étrangères de Russie,
chevalier désordres de Saint-Wladimir de la quatrième
classe , et do Sainte-Anne dé la seconde, ci-devant pre-
mier secrétaire d'ambassade à la légation de Russie près
la porte Ottomane, secréiaire des conférences, en i8ti
et 1812, au congrès de Giurgievo et .de BiJikharest^
pour le traité de paix mentionné ci-dessus, et actuelle-
ment attaché à la légation de Russie à Naples.
PitT(?e Fonton , au service de France, a été, par bre-
vet du roi, expédié eii 17849 et sous .^ambassade d^
S. Ç, M. le comte de Saint- Priest, lîoinmé chancelier
deFambassade près la Porte, et eu a exercé les fonctions
pendant toute celle de S. E. M' le comte de ClioiseuU
Gouf&er.
3^* Monsieur Félix Fonton; Ris légitime dut susdit
Pierre Foniôn et de tciï dame Caroline,' née Bénéi^iu,
V. 17
l3o DICTION STAIHE UITlTBRSBL
estaltaché actuellemeotavec le rang d'actaaire au ié^
parlenieot impérial des affaires étrangères en Russie.
4®. Monsieur Antoine FoHTOisr, conseiller de collège
au déparlement impérial des affaires étrangères de Rus*
sie, chevalier de Tordre de Sainte-Anne de la seconde
classe, et de celai de Saint-AYIadirair de la quatrième,
ci-devant premier interprèle a la légalion de Russie
près la porte Ottomane, employé en la même qualité
an congrès de Giurgievo et de BuVharest, actuellement
attaché au ministère des affaires étrangères à Saint-Pé-
tersbourg;
Lesdits Pierre et Antoine Fonton> (ils légitimes d^ An-
toine Fonton , décédé, en i Soi , à Coiistantinople , et de
dame Elisabeth MommartZj sa légitime épouse.
Armés : D'or, à une épée de gueules et une plume de
sable passées en sautoir, accompagnées en chef d^un
croissant de guenles, surmonté d*une> étoile d^azui* et en
ointe d'un dauphin renversé d même émail. Cimier:
n soleil d'or. Supports : Deu^Uévriers. Couronne de
compte. Y
Le croissant est une addition faite par cette branche,
lors de son établissement à Constantinople; elle j a
ajouté rétoile du Nord, depuis l'époque de 1^92 , celle
du passage de cette branche de la famille au service di^
plomatique de la cour impériale de Russie*
c
DE GALATRAVE, en Ronei^o^ue; famille ancienne,
que la tradition dit originaire d'Espagne.
Noble Antoine de Galatrave, damoiseau, passa un
acte à Milfaau , en 1 4 1 1 •
Noble Guillaume de Galatrave, seigneur de Vende •
loves, fournit dénombrement au roi pour cette terre, le
i3 juin i658. Il avait épousé, par contrat du 19 tbars
1689, passé devant Jou^lar, notaire de Saint -Rome,
Catherine de Géraud, fille de Guillaume de Géraud,
et d'Anne du Maigne. Il eut , entr'aulres enfants :
Noble Bernardin de Galatrave , seigneur de Venije-
1
DE I.A VOBtESSE DE FRAIICE* l3l
}oves, marié, par contrai passé devant Pejre, notaire ,
le !•' novembre 167a , avec Isabeau-GabrieUe dii Puy^
fille de N.... du Puj, docteur et avocat, et de Marthe
de Goudon , dame de Reibourguil. De ce mariage sont
issus :
i^* Guillaume de Galatrave.) 1» . • j i ^
„ /^ u • I j r» 1 . I legialaires de leur
2°, Cjrabriel de tralalrave» > i» 1 ^ * in
3*. Benoît de Galalrave> 1 fi '
4*^- Marianne de Galatrave, } ^ '
5^* Isabeau-Calherine de Galalrave, marine, par
contrat passé devant Durang, notaire à Pey relau,
le 26 août 1701 y avec François^Paul de Solaf;eSp
seigneur de Saint-Etienne de Valbausj, de Sal-
vagnac, etc., Ois de Paul de Solages, seigneur de
J^obal , et de Geneviève-Catberine de Mouslier.
GASCOGNE, duchés Les Gascons, peuples belli-
queux, originaires d'Es|}agne, demeurèrent indépen-
dants jusqu'en 602, époque à laquelle Thierri, roi de
Bourgogne, et Théodebert, roi d'Âuslrasie, les sou*
mirent à leurs lois. Depuis ce temps, la Gascogne fut
gouvernée au nom des rois (ranci? par des ducs parti-
culiers. Louis le Débonnaire leur adjoignit un cdtn-
te des Marches de Gascogne. Ju&qu'au Û^ siècle y ta Gas-
cogne Fut circonscrite aux pays des Basques et de La-
bour. Ce ne fut qu'après Tan 768 « lors de ;>a réunion à
la Novempopulanie, qu'elle étendit son nom sur tout le
pays compris entre If s Pyrénéen et la Garonne. Le duché
de Gascogne devint héréditaire dans la i'anùlle de San-
che-Millarra, lequel en fut mis en possession l'an 872.
Sanche-Guillaume, mort en 1,082, fut le dernier duc
de Gascogne de celte maison. Bérenger, fils d'Al-
duin il, comte d'Angouléme, el d'Alaasie, fille de Scin-
che-Guillaume, lui succéda au duché de Gascogne;
mais ce prince, élanl mort sans enfants, vers l'an lo.iG,
eut pour successeur Eudes, comte de Poitiers, fils de
Guillaume le Grand, et de Brisque , sœur de Sanche-
Guillaume. Eudes fut tué , le 10 mars io4o, devant le
château de Manzé, dans l'Âunis, dont il formait le siè-
ge. Alors Bernard 11 , comte d'Armagnac , issu en ligiio
juusculine des dui% de Gascogne, se mit en possfssion
dç ce pays, et s^y maintint pisqu'en io52, époque ou
/
/
l3t mCTIOBllAIEE UVITESSEL
Gui-Geoffroy, fils de Guillaume V, comte de Poiti<>r5^
le contiaighit de le lui céder, mojetinanl i5,ooo sols.
Le ducbé de Gascogne et le comté de Bordeaux furent
par-là réunis au diicbé d'Aqûilaine.
GATINAIS, comté. Celle province, du temps de
César, élail habitée par les Senones. et une paVtie par
les /^urtUinii. Sous Honorius, elle faisait partie de la
quatrième Lyonnaise. Les Français, ayant conquis le
patinais sur les Romains, y établirent des gouverneurs
ou corfiies par lieu ïiers. Sous le comte Geoffroî t", au
milieu du 9*" sièclcj le Câlinais' avait pour cbef-lieu
Châlf*uu-Landon , et pour bornes le comlé de Sens,
les territoires de Melun et d'Élampes, le comlé d'Or-
léans et le Nivernais. Adèle , fille et hérilière de Geof-
fi'oi T', porta le comlé de Galiuaisen mariage,^rn 878,
à Ingelger, comte d'Anjou. Leurs descendanls ont con-
servé le Gatinais jusque vers la fin du 1 1* siècle, temps
auquel le roi Philippe I-*" le réunit à la couronne, ()ar
la cession que lui en fit , en 1069, Foulques le Retliin,
comte d'Anjou.
GAY DtJ PûY 6*AiicH£, en Poitou; famille ancien-
ne, origii>aire d'Angleterre, qui, depuis le règne de
Charles Vlll, n'a cessé de suivre le parti des armes,
soit dans les compag'nies d'ordonnances , soit dans les
bans et arrière-bans de la noblesiie du Poitou et dé
l'Angoumois. Elle a donné un gouverneur de la per-
sonne du roi François I", lorsque ce prince était duc
d'Angoulême, un marét'hal-de-camp, des gouverfieui^i»
de places, et plusieurs ofliciers décorés de l'ordre royal
^t militaire de Saiul-Louis.
Pierre Gay, écuyer , seigneur de Lessert , capitaine
(gouverneur) de la ville de Cognac, issu de la branche
ainée de celte famille, avait épousé, le 2 lévrier 1698,
demoij>elle Mirie Bernard, d'une fcfmiile noble du pont
de Ce, et ne vivait plus le. 26 février 1643. Leurs en-
fauts furent-:
I**. Arnaud qui suit ;
a*'. Jean Gay, écuyer, «eiguf.uf de Lessert» capi-
taine (gouverneur} de la ville de Guguac y qui.
DE Là. VOBLESSE DB VIANCE. l33
pftrUgéa la ^nccesssioti paternelle avec Arnaud
wy^ sou frère, le 26 février 1646;
3^. N.... Gay, mariée^ avant i655, avec Jean P/»r-
téppierf siear de Fondeux.
Arnaud 6at, chevalier, «eigneur des Fontenelles,
marëckal des camps et armées du roi, servait > dés Taii
i635 , en qualité d'enseigne du régiment delà Freze-
liére, avec lequel il fit toutes les campagnes de la Yal«
teline. Ilfutblesséàlaprisedufortd'Andruicaumoisde
juillet de la mcme année. Embarqué sur le vaisseau ami-
ral de la flotte du marquis de Brézé (Armand de Mail-
lé, duc de Fronsac et marquis de Graville, gouverneur
de la Rochelle) , il se distingua d'une manière remar-
quable dans le combat du 22 août ]64o, où Tarmée
navale d'Espagne fut battue a la vue du port de Cadix.
Employé soub i%: duc de Brézé, en ]646, il se trouva,
au mois de juin, à la prise du fort de San-Stefano, sur
les côtes de Toscane, et au siège d'Orbitello. Il était
capitaine au régiment de Piémont infanterie, en 1648,
et en cette qualité, il se signala , au mois de septembre,
à Fattaque des retranchements des Espagnols devant
Fumes, et au siège de RetLel, au mois de décembre
l65o (1). Il a les qualités de maréchal de bataille des
armées du roi, capitaine d'une compagnie entretenue
pour le service de S. M., au régiment de Piémont, t et
gouverneur des ville et châleau du pont de Ce, dans
son Contrat de mariage, passé au château de Brie, en
AngoUmois, le 27 noveratre i6S5, avec Anne /^e iVf->-
monci, fille de messire François de Kesmond, chevalier,
seigneur de la Jauvignère , et de dame Marie Laurent*
Arnaud Gay est rappelé comme défunt, avec les quali-
tés de chevalier, seigneur des Fontenefles, et maréchal-
de-cainp dans les armées du roi , dans deux actes passés
ar sa veuve, les i4 décembre 1667 et 14 octobre 1681 •
Is eurent pour fils :
François-Théodore Gay, I"^ du nom , chevalier, sei-
t
(1) GftEette de FnDce des 4 *oAt i635, i4 septembre i64o, 14
juin 1646, 9 septembre r€48, 39 décembre i65o, titres de la-
{nille et loro. V du Dictùmnaire higtarifue et Hographiqw dit.
girUrmuac fran^Ats,
1?4 DIGTIONNAIAE T7KITEASCL
gneur des Fonteneiles et du fief de^i Col faads, mariée
!•, par contrat du 6 octobre 1681 , avec Louise d'An-
ché, fille de messire Antoine d^4ncbé, chevalier, sei-
gneur du Puj d'Aiichë, et de dauie Marie de Barbeziè-
res (1) ; 2" avec Louise de lioy er de Lan gî acte qui testa
à Civray, le 19 février 1717. Il fît son testament le 2^
février 1745, et mourut en son château du Puy d'An-
ché , âgé de près de 100 ans. Ses enfants furent ;
Du premier lit :
i". François, qui suit; ^
ê
_ I
Du second lit :
a". Charles Gay des Fonteneiles, chevalier, sei-
fneur de la Mallolière, de la Meslière, de Cham-
res et autres places, marié : 1**, par contrat du
8 février 1720, avec Marie- Anne-Radegonde-
Tliérèse de Ttyon de Montalemhert, lille dct
Philippe-Ignace de Tryon , chevalier, seigneur
de Legural,'d'Espanvilliers et de la Cour, et de
Marie- Anne de Gnerus^eaux; 2® avec Anne de
Jousnerand , et père de :
A, N.M. Gay des Fonteneiles, marié avecN....
Dauphin, vivante en 1821, mère de M....
Gay des Fonteneiles, mariée, vers 1796,
avec M. de Maus^ise . et morte en 1808;
B. Deux filles, dont l'une, Marie Gay des
Fonteneiles, épousa Jean-Pierre, marquis
é/'OA/dw/Z/e. chevalier, seigneur de Foucaud,
de Lussandière, d'Angliers, etc. , ancien
capitaine de cavalerie, fils de Pierre-Fran-
çois d'Orfeuille, chevalier, seigneur de Fou-
' caud, et de Marguerite-Catherine Jourdain
de Boisiillé;
3". François Gay des Fonteneiles, né le 27 oolo-
bre 1691.
(1) lU avaient été mariés en i648. Antoine d'Anchë était Ï\U de
René d'Ancbé, qui, Tan 1633 , épousa Jcaouc de la BocLeioucauld.
i»r
BE LA NOBLESSE DE F&AlfCE. l35
François Gay, chevalier, seigneur du Puy d^Anché,
épousa LfrsuJe-Gabrielle Mi Bourg de Porcin rt.sse (dont
la sœur épousa M. de Bremond d^Orlac) , fille de Pier-
re du Bourg, écuyer, seigneur de Porclieresse , fit de
dame Louise de Melle, Il ne vivait plus le 26 février
1745. Il eut treize enfants, enlr^autres :
1°. Théodore Gay, mort avant 1750;
a**. Charles , dont 1 article suit;
' 3*. Pierre-Auguste Gay, qui, le 12 octobre 1761,
prit possession de la chapelle de Saint-Médard
de Fonlenille, au diocèse de Poitiers;
4*. n...* Gay, lieutenant-colonel aux grenadiers
de France;
5**. N..., Gay, capitaine au régiment de Flésois;
6**. Jean-Baplisie Gay, chevalier du Puy d' Anché,
ancien officier au régiment de Penlhièvre. Il
s'est trouvé au siège de Fribourç, en 1745,01
à la bataille de Baucoux, en 174^. Il servit de-
puis en Espagne, dans les gardes-walonnes , et
siégea à rassemblée de la noblesse convoquée à
Poitiers, en 17B9, pour l'élection des députés
aux états-généraux nu royaume;
7**. Ursule-Tliérèse Gay du Puy d'Anc'ié, reli-
gieuse au monastère de Puy-Berland, en iJ^S;
8°. N.... Gay, religieuse à l'Union chrétienne de
Poitiers^
o -K c f religieuses i Chelles.Uijne des
^ *- la" "^ r> J trois fut nommée , vers 1774.
10°. JN....Oay,< 11 1 c • . * . • 7
o fû Ci abbesse de oaint-Antoine de
*"*' ^*f Sens, sous ie nom de Vaussay.
Charles Gay, chevalier, seigneur du Puy d'Anché,
épousa, le 24 février. lySS, Elisabeth-Geneviève f^al-
itt de Sallignac , fille de Pierre Vallet deSallignac,
écuyer, seigneur de Mons et de la Puisade, et de da»
nie Marie-Anne de la Puisade, et du consentement de
Jeanne-Elisabeth deVoland, sa seconde femme. Char-
les a eu trois garçons et cinq' filles, dont deux mortes
•n naissant :
I". N.... Gay du Puy d^Anché, mort en 1778, of-
ficier au régiment Royal-Boussillon infanterie ;
K
*l36 DlCTTOirNAlBE VinVERStL
a». J<>aTi-Baptisie- Marie Gay , qui suit;
3®. Nicolas-Angélique Gay, chevalier du Pûy d'An--
ché , maire acUiëi de -la commune de Saiizé, an-
cien officier au régiment de Beauvaisis. Ses let-
tres d'entrée au service sont de 1782 ;
• 4*. Deux iiiles. Tune morte sans alliance , et l'au-
tre décédée religieuse à Taj^baje d^ Puy-Ber-
land;
5°. I^M.. Gay du Puj d'Anche^ vivant, épouse
de M. Gi(?oust de Ùiq^Ctfllàsi,
Jf an Baptiste-Marie Gay du Putd'Avché, chevalier,
né à Sauze, le 26 juillet 1766, entra cadei^gentithom-
me au régiment de Bretaj^ne^ en 1780 ) y fut fait sous-
lieiitei^ant devant Gibraltar, en 178a; lieutenant à
Thionville, en 1788, et capitaine au commencement
de Tannée 1792. Émigré, la même année, il a fait la
campagne a Tarmée de Bourbon, co];nme vtilontaife ,
dans une compagnie noble de la légioQ de Carneville;
a fait celle de 170^, et toutes les autres campagnes à
]*arméç de Conaé, jusqu'au licenciement définitif en
1801, dans le corps des chasseurs nobles. Encadré
comme sous-ljeutenant au régiment de Montessau, ca-
pitaine, par brevet do roi, en 1707, pour prendre
rang de 1790, il a été reçu chevalier de Sainl-Loiiis par
monseigneur le prince de Gondé, en 17981 ^ov^ du dé-
pa^^t de IVrmée pour la Russie , avec exemption de qua-
tre ans à parcourir pour l'obtention de ceUe décora*
tion. Il est colonel en retraite de 181 5, avec brevat ho-
norifique de ce grade, donné p|ar Le roi, 1« 24 février
1816, pour y tenir rang du i3 avril j8i5 ; chevalier de
Tordre noblç de Hohenlohe, pour prendre rang.de
1799. Il a épousé Marie-Thérèse-Lucie Frogtr dit. Lé-
guide ^ fille de ïeix Michel- Hc'nri froger de Léguille et
de dame Marie-Pauline Desponts, son épouse , lequej
Michel-Henri Froger était capitaine de vaisseau,^ ainsi
que son frère , au moment de leur émigraiiui^; ils oUft
péri l'un et Faut^re à Quiberon. Leur père était Jiejme-
nant-général des armées navales et avait fai| ).cs campa-
gnes des Indes, etc. Le contrat de mariage de Jean-
Baptiate-Mari? Gf^y d|i Pjiy ^'A-'^pké a ê.té passé com-
mune da ^onp^re , çfin^pi) ^e Po;\iza^g« (Ve^^l^e) , de-
Tan t Brnnet, notaire, le 7 avril 1807. Le régime du
DE tk WOtLESSE DE FRAllGE. 17
temps d'ffdfneUMÎt ailcnhes qoalités distinciives dans ceâ
iféPiea de eomrafs. Ih ont un fils.
' Armes : DVfy aa lion d'àzur. Cooroime âe baron.
GEVAUDAfI, comté. Le pays de GévauJan , en BaS-
Latignedoc^dontMende^st la capitale (i), était iiobit^
èvL temps de César par les Gahali, Il faisait alors partie dé
Fancieooe GMti'qde; dont il fm démembré par César^
fan 727 de R.otne'(5^ ans avant J.-C.l, pour éire incor-
poré à TAquilaine première. Les Visigollis s'en emparè-
rent en 47S. Cfovis les en chassa, Fan ^07, et le Gévau-
dan fit partie de l'immense héritage de Thierri, Tai-
ïié de ses fils. Théodoric, roi dlialie, s'en rendit
niattre en $i2. Théodebert, fils de Thierri , en chassai
les Goibs, ters l'an 533, et réunit le Gévaudan à son.
royaume d'Austrasie. Eudes, duc d Aquitaine, s'en ren-
dit possesseur en 688; mais, en 767, le Géraudanse
soumit à Pépin le Bref, et fut conservé par ses descen-
dants. Le premier comte particulier dû Gévaudan , que
Ï histoire fasse connaître, estPallade, pourvu de ce gou-
erneraent , vers Pan 56o, par Sigebert, roi d'Anstrasie,,
qui le déposa, en 671, ft nomma à sa place Romain,
ftoble Auvergnat. A ce dernier, avait succédé, avant
Tan 58/{, Innocent, comte de Gévaudan , nommé par le
roi Ghilpéric. Innocent persécuta et fit périr de sa main
saint Rou veut , abbé de Saint-Privat de Javoux. MaU
gré ce meurtre, le crédit defirunehaut éleva ce comte
au siège épiscopal de Rodés , où il succéda a Tiiéodose ,
décédé en 5S4.
Acfred , fils d'Acfred , comte de GarcasSonne^ élai^
comte de Gévaudan, en 9 18. Guillaume IV, coinie d^Au-
vergne ««t duc d'Aquitaine, son l'rère, étant mort efi
926, il lui succéda dans ses domaines., et mourut lui-^
même sans enfants, en 928. Charles le Simple lui donna
pour successeur £bles, comte de Poitiers; mais, Vttxk
932, le roi Raoulf sans égard à cette disposition, pour-
vut du comté de Gévaudan Ërmeogaud, prince de 60-
(i) Depuis le eommeDcement da io« siècle. ÀDtérienremeot,
lavouz éfait le chef-lieu du Géraudaa. Galte vill» fut détruite,
Vvrt rati 9.a5 , par les Boogroit..
Y. 18
l38 DICTIOVUAIKE VlflTfiRSlt
tliîp^ second jGls d'£udes, comte de Toulouse. La poaléf
rite d^Ennengaad a possédé ce cooité pendant plus d'ua
siècle. Il Fut ensuite réuni «iu domaine des comtes de
Toulouse. PoD5, comte de Toulouse, était aussi comte
deGévaudan, en 1060. Son fils, Raymond de St.-Gilles,
qualifié comte de Gévaudau, vers la fin du 1 1 *^ siècle, alié-
na ce comté en lavi^ur de l'évéque de Mende, sans doute
pour subvenir aux dépenses immenses qu'il fit pour U
guerre d'oulre-mer. Aldebert III , é^êqu^ de Mende,
étant venu à la cour , en 1 iGi , le roi Louis le Jeune lui
accorda et à ses successeurs Içs droits régaliens par un
diplôme scellé en or, et qui pour cela est connu sous le
nom de la bulle d^or. Cette charte fut non pas le premier,
niais le principal fondement dé ^autorité temporelle
dont jouissaient tes évêques de Mende dans leur diocè-
se. Philippe le Bel fil, en i3o6, un traité de partage avec
Guillaume, évéque de Mende. Il laissa à ce prélat et a
SCS successeurs, le titre de comte de Gévauaan, qu'ils
ont porté jusqu^à la révolution, et lui donna la moitié
de la ville ; ainsi la justice An bailliage se rendait alter^
nalivement au nom du roi et à celui de Tévéque. Quand
c'était le tour du roi , la justice se rendait à Marvéjols;
quand c^étail celui de Févêque, elle se rendait à Mende«
Outre les comtes de Gévaudan , il y avait des vicom-
tes de ce pays dès le milieu du 10* siècle, lesquels a-
vaientpour chef-lieu ou ré^dence la ville de Grezes..Le
premier connu est Bernard, vicomte de Milhaud et de
Gévaudan , en 926 et en 942, proche parent d^Aton I,
vicomte d^Albi. fi<?rnard eut un fils de même nom que
lui, qui succéda, en 961, aux vicomtés'de Gévaudan et
de Milhaud. Ces deux vicomtes, qui avaient fait Tapana-
ge de deux de ses fils, furent réunies, vers le commen-
cement d^ii* siècle, par Richard II, vicomte de Mi-
lhaud. Ces vicomtes passèrent par alliauce des comtes
de Barcelonne aux rois d'Aragon, qui cédèrent tous
leurs droits au roi saint Louis, en 1258, époque de
leur réunion à la couronne.
GUYOT, sieurs de Charmeaux, de Morancourt, de
Menisson et des Herbiers, en Champagne; famille origi-
naire de Paris. Elle élablit par titres sa filiation depuis
Claude Guyot, sieur de Charmeaux, chevalier, prévôt
des marchands de la ville de Paris pendant les année»
D& LÀ leoBLESSR DC rRAKCE. 1S9
.1549, i55ô, i5Sr , i552, i564 et i565; reçu, le 8 oc-
tobre 1573, président en la chambre des comptes. Sou
fils, Antoine Gujot de Criarmeaux, fut SDcce&âivement
pourvu des mêmes dignités, et honoré delVslimedu
roi Henri IV, r|ui le nomiKa conseiller ^n son conseil*
d'état. Ses descendants se sont alliés en ligne tant direc-
te que collatérale aux maisons d'Allonville, de fieaulort,
llu« de Miroménil, de Mathé, de Mole, du PontdeCom«
piègne, Guérin des Herbiers de la Rochepalière, de Se-
gur de Gabanac, etc. Cette l'amille subsiste en deux ra«
meanx , formés, au 7* de^ré , par deux frères (i).
Premier rameau.
• 1 i- '
Yll. Ctaade-Antoiqe Gutot de3. Herbiers, écuyer,
né le 20 mai 1745, a épousé, le 2a octobre ,17779 Ma-*
rie- Anne Daret^ dont ij a eu : .
« M ■ * • ■
I*. Etienne-Antoine- Prudent Guyol des Herbiers,
né le 10 août 1 778, nommé par S.M. Louis XYU!,
en juin 18149 secrétaire-général du déparlement
, de la Grense , et , le 2 août 1 8 1 5 , secrélaire-gé-
. nérâl du déparlemcnt- d'Ille-et-Villaine. Il esj;
^. marié, depuis le' 24 août 1807, avec Françoise-
' Scholastiqne Bonnlvert;
2^» Edmée-Glaudette- Christine Guydt des Her-
biers, mariée, le 10 juillet 1801 , avec Victor-
Donatien , chevalier de Musset;
5^* Anne-Marie ,Gajot des Herbiers , mariée , le
' 28 octobre i8i3i à M. <3k SoUrUc^ .
Sçcond rameau^
VIL François- An toiue-PrndentGuYOT DE Mevissom,
ecnjer, né le 26 avril 1750, a épousé ^ le 6 novembre
1775 , Ursulp Grény, dont il a eu :
1*. Eugène-^Pmdeni Guyot de Menisson , né le 4
juillet 1800;
(1) Leur sœur, Ghristine-Gatheriae Guyot, n«e le 19 octobre
1743 , a ëpoufé , le i5 ootobre 1785 ^ Antoine- Auguste' Law^nl.
140 DJCttOUBAlftE VFITERSEL
2*4 Clémence-Prudence Guyol de Menisson , rtèe
le 8 août 1776, mariée, le 16 }MiUet 1796, af<c
Augusiin de Saligt\y.
Armes : D^or, à trois toarlereaa^t de sinople. Ca$({ue
et lambrequins de chevalier , aux émiiuX de Fécu.
H
d'HARANGUISE 0s Quivcbrot» en Bourg^nf ^
famille ancienne, originaire de Picardie, où , dèb la fin
du 15** siècle, elle posscdait.la terre de Hainerille. Sen
titres établissent sa uliation depuis:
I. Jacques D^ARANGUUR, ècùyer, qui reprit pour
la terre de Haineville, te 12 juin i5i4, et pour celle
de Lantj, dans la même année. Il Tut marié avec Marié
^'^oi'n, doDl il çut;
r
II. Nicolas d'Hahavcuier, I" du nom, éçqjer, sei-
gneur de Haineville, lequel épousa: i*^, le. 3q janvier
16261 Suzanne ^/e Chambly, fille et héritière de feu
Charles d« Chamblj, écoyer, seigneçr de Chauibly, et
d^Ândriette de Pérignj ; 2^ Jeanne de Baillaux. 11 eut
de ce second mariao-e :
1^. Nicolm d'Harangafet*^ éicnyer, seigneur dt
Hair\eville, marié, le T2 février 1574 i avec Hé-
lèo« de Coussy^ assistée dé Raoul de Coussj,
écujer< seigneur de Sa i«t* Georges-, près Rozoy
en Thiérache j son frère. Leurs enfants furent :
A» Nicolas d^Haranguier, seigneur de Givrj,
qui eut pour femme. Marguerite LeJbrunp et
pour enlanls :
a. Anne d'Haran rV
guier, |majntenus,aveclenr
£• CUnded'ffltffkil-'l mère,|»4r arrêt du
guier, > CQDS^ilr.d^élat du
c. Léonard d^Haran-i roi, du 12 mai
guier, - 1 1675;
d* 4 demoiselles , )
^, Gabriel d'Uarangiuer, écuyeri mariié , It
8 mai 1601, avec Marguerite <£i> P^eillan^
fille de nobi<» ^et^eur Aàtoine de Veillan,
seigneur de Saiiu-Morre, du'Bois d^Avry
et de Veroiaiitoii, et de MadeUine d'£l-
»•• Pierre d'Harahguîer, écnyer, sieur <îe Rou-
. vaMe, vivant le 12 février i574f
3*. Jean d^Harangiiier;
4^. Roland, dont l*arlicle suit.
/ • ' • * ^ . '
t » « / •
IIL RoLind o^H&RAifCtntR, ècnyier, sîeûr fl*Haine^
vlllej^.ac<|uit la k>rpe de Quinceto'l d'Anloiiie 'dé Veil-
lan èi de Modeidine d-£lfenay, son épouse ,' le i5 du-
eeJ»bre. I J9&. Il était câpî'faine d'une compagnie de gens
de fiied icHaiit garnison pour le service dû roi au ch^*
t(^aci.4lfr^Séinur, Iprsqu'uépoiisâ, le i"*février 1598,
Marguerite de Scnevqy, fille de Jean de Serievoy, é-
cujer, seigneur de Senevoj, de Balol, de Qorji^y et
du fief de la tour de Leîgne, et de Jeanne d^ Housse.
Ik e«reiit,' entr'autres enfants:
1°. Alplionse d'Haranguiet», lieuletiant-colbnel du
fégimeot de I^avarr^, en i65j , mort^sanS pos-
térité ;
a^. Charles, qui suit. < >
JV» CSiiarljes o'HAiiAireVrfÉR-, éçiiyer, co-sefgrieur dé
Qaiac4Nral ^ Gafntainc d'one ôo^riagnié au, régiment de
KdriUtZMlie^ épousa s 1% le H'fevrier 1640, Huguetle
0U JkiQr€fiu^ dsonae àe Cbas^ey , elle d'Aflhur de Mo-^
reau, écuyer, seigneur d'AUery ; 2°, le 11 décéirtbre
i656, Madelaine de Fougère^, fille de feu Philiope de
Fougères, chevafier, seigneur d^Aure ,, e^ ie Bonne
i'Epinoy.CharlesdUaratiguièr de QuincérQtJ\fgea aux
étafi» d» la doUesse dé Bourgogne en' i653n Setk enfanta
furent :
•' . ... 'i.
Du premier lit .•
:i
i*. Aiitte-Josephe cTHaranguier, dame d^ Chas-
aey. mariée avec Pranoois de Hterrùep de Poni-
pr^, ecuyer, seigneur de pua&iérei
^4^ .|acnoil]IAI«E TTVfTERSeï*
J
Du second lit :
2% François, dont Ta nid e «ni t;
3®. Joacuim d^Harano^nier, capitaine ao régiment
de y ancourt , ep. 1 684 1 mort sans postérité ;
4°- Nicole d'Harauguier ^J'emoie de Joseph-Fran-
çois de Saint' Btlin»
y. François d'Habajiguier, écnyer, seig^neur de Quin-
cerotM, éponsa , le i5 janvier 1694 > Jeanne de Morillon^
fille de. feu François de Morillon ,. écuyer, sieur du
Mousseau, capitaine de cavalerie, an rëg^imenl d^Or*
léans, et de Pniiiberte Bacfaerot. François et Joackitn
d'Haranguier siégèrent dans la chambre de la noblesse
aux états dé Bourgogne en 16S2. Le premier eut-de^on
mariage :
i^Joachim, dont rârticl« suit;
a*. Philiberte d'Hâranguier , mariée a Charles de
Vichy ^ écuyer, seigneur de Seign j, . <^apitaine
au régiment 4^ Bouhier ; .
3*". Marguerite d^Harauguier , religieuse ursuline
a Vezelaj.
yi. Joachiipfi d^Haravguier , ëcujer, sei^nenr de
Quincerot « çppu^a , le 221 «o^embre 1 734 , • Madelaine
de i^enei^oy, fille, de feu Aubert» de Senevoji écttyer,
seigneur de Senevoj, capit^tine au régiment de Mailij,
et de Harie-Ai^ne de Yassau. .De ce. luariage sont
issus : • .
l*" .'Charles-Anne, dont l'article suit ;.
z^.! Arniai^d-Jean d^Haranguierde Qai^ce.rpt, of-
ficier au régiment d^Aiivergne, ti|é i, Clpster-
cao^p' en 1760;
S**. Jeanne-Françoise d'Haranguier, mariée, en
1 765 , avec Edme-Nicolas de Tiiésut^ chevalier,
seigneur de Morog^s, aîicien capitaine au régi-
ment d'Orléans infan^terie, chevalier de Tordre
' * i^cijyàl et militaire de Saint -Louis ; .
4*. ' 'Marie-Thérèse d'Haranguier, mariée,>n 1778,
avec Joseph- Alber t é/c; Quesse de ^alcoUry che-
DE Là. HOBftESSV D« rSAirCE. ^ 4'
valier^ seigneur de Larchèvre, JientenAntHcolo-
Del au réuinieut Roj«l-Ghanipâgne.caYaleriÇ|
. chevalier de l'ordre toyai «l militaire de- Saint-
Louis.
YII. Charles -Anne .D'HAiiiroiraEBv chevalier, sei-
gneur de Quincerot, capitaine de cavalerie^ cheviilieif
de Tordre royal et militaire de. Saint-Louis, écujer ca*
Talcadour de Monsieur (au)Qurd'l;ui S. M. Louis XVIII),
épousa, le 28 mai 1777, Marie-Elisabeth 4^/<*e^tt^/e As
rigerie, fille de Jacqaes^Louis Moreau , chewilier, -aei^
gneur de la Vjgerie , président-lrésorier de France, irtâî-
tre-d'liôtel de Madame, et de MaricL-Marguerite Trenf-
fard. De ce mariage sont issus :
\ i", Jules d'Haranguier de Quincerbf , chevalier^
marié, en 181 3, avec Françoise-M^delaiue c/m
Mont de la Ckarnaye :
a*. Auguste-d^Haranguier de Quincerot, mort en
1816, conseiller à la cour royale de Paris, che-
valier de Tordre royal de la Légion-d Honneur ;
3^. Hyppolile d'Haranguier de Quincerot, con-
seiller à la cour royale de Paris, chevalier de
Tordre royal de la Légion-d'Honneur, marié,
en 1811 , avec Ma rie-J canne-Henriette Tribou'-
det de Marcy,
Armes : De gueules, à la fasce dW, accompagnée en
ebef de trois croisetles pâtées d'argent, et de deux be-
•anis d'or, et en pointe de trois fers de dard renversés
du même.
HUSSON DK Sampighy, de Praillt et rm Bbkmont ;
' famille noble, originaire de Lorraine.
I- Sébastien Hussov, V* du nom, lieutenant pour
le duc de Lorraine en la prévôté de Demange-aux-
Eaux, bailliage de Gondrecourt, épousa Marie //urâ^z^//,
fille de Jean Hurault, prévôt de Treveray, en Ba^f^is,
•t d'Alix Fleury. Il en eut :
j". Jean !•% qui suit;
2*. Michel Hasson, demeurant i Ligny, menlion-
né dans des actes de 16 14) i63i, et 1687;
)44 PlCTlOVIf'AimC V91TFBML
a". Pierre Huason , aaleor deja seconde bi^anchet
fapporUe ei-Après; ..
4°. Aatpise Hasfi^B^-dont'Mi ignore )a <k^tmé«.
IL Jean Hussoji , I*"' An nom, prévôt de Gondre*
court, oklim, le 7 mars f65i ,- de Charles Ht , duc de
I^orrsine^ vm diplôme qiit Tfttttorisa à reprendre la no-
bUat^ de Marie Horaolt, sa mère, en conséquence du
privilège dont joniasait alors la prévôté de Gondrecourt^
Il fil son àeslauent, le 3i juillet i65i. Il avait épousé:
i» Isabeao. Gombei-^ rappelée comme défunte, le i5
s^pAeittbre 1614; 3* Laeie Aoè*/, qui vivait eacore en
«6^9. Sf* tsfiinls fvrtAl;
Du premier lit :
I^ Sebastien IT , qui suit ;
a®. Marie Hnsson, qui était mariée, le a5 janvier
]63i, avec Louis Herteau^ écujer, seigneur Aé
Nuisemant ;
Du second ht :
3*. François Hossdu, écojer, avocat en parlement,
seigneur de GhanvrUe et Hurauk-lès-Sanipigny,
maintenu dans sa noblesse par le subdelégué
de l'intendant de Metz, les 16 septembre 1671,
•t 4 fevrier 1678;
4'. Je»n Hnsson , écuyer, seigneur de Noves »
mainlenn dans sa noblesse par M. Le Juy , in-^
tendant de Lorraine , le 2 mai 1667, et par or-
donnance de M. Golbert de Saint-Pouange du
94 février i6S8f
5"*. Claude HusBoo, avecat, vivant en i649i êpou<
de Girarde Parg-e/
6*. Barbe Hnsson , femme de Nicolas Gallois ^ vi»
▼a^le en 1649;
III. Sébastien Hnsson, IP dn nom, écuyer, avocat
en parlement, épousa, le i5 septembre 1614, Louise
Bcgerj fiiie de Sébastien Roger, avocat au baitl âge de
Chaumont. Ils vivaient encore le 5 décembre làSfy
ayant pour enfants :
DE LA NOBLESSE DE FRANCE. 1^5
i*. François, qui snil ;
a*. Catherine Husson , née en 162S, marî«e^ le 3i
janvier 1647, ^^^.^ HnmheH HussoriySon coasi^,
avocat, prévôt de Treverey,
ly, François Hussoir, écnyer, lieulenaniau régiment
de Picardie , est ainsi qualifié dans son contrat de ma-
riage , do 16 février i6S3, a vecf' Elisabeth Pi/ht, fille de
noble François Pillot , avocat, et de Marguerite Bi'usle^
fort. Il quitta le service, et fin avocat au parlement,
qualité qu'on lui trouve dans les actes depuis Tan î65S.
11 ne vivait plus le i*' mars 1667, époque à laquelle sa
veuve fut nommée tutrice de leurs en buts , savoir :
I®. Prudent Husson, né en i655, qaré deYiUers-
le -Sec, vivant le 4 septembre 17:0 ; ,
2"». Denis Husson , vivant le. i,*' mar» 1667 ;
3®. Pierre, qui suit;
. 4"*. Mi<îliel Husson ,. écttjrer, capiuiae de cavale-
..: rie;, vjvantieniySr 5 ..
. 5*. ' Lio^i^ Busson , née e« 1661. , mariée , le 6 fé-
vrier 16*9^ , à MitJiel Le Gi*ùi^ docteur en méde-
cine, de la,r«4;«lU>deManlpeUi«F; '
6*^. Claude Husson , née en i665.
V. Pierre Husson, éciî7er,:seigneur de Sampigny et
ideiVenecpUi|*t, né en 1660 , lieutenant dans le* régiment
des Vaisseaux, en 1692 , puis c^apitaine au-Tégiment de
Picardie, mort le 6 janvier 1746, avait épousé, le 4 sep-
tembre- 1700, Marguerite Oitippé^ fille d'Alexandre
Ciiuppé, $eig;oeur, de Venecourb, dont il eut :
, . ■'• » ... . , . •
i*. Ale^Kjaudre-NicoTas-Louis Husson de Sam^tigmr,
né en^7i2, doyen de Féglise collégial^ de Sai^tr
Jean-paplisle de Cbaumont, et prieur de Sil^va-
rouvre, mort'Ie 11 octobre 1764;
a^. Alexandre Husson de Sampigny, chevalier
de l'ordre royal et militaire vle.SaintrLovis* ca-
pitaine de cavalerie, ancien p9rji,ç-^l,en4i|rd de»
^ardes-d u-corps ,du roi , n?af>t l<j 1+ juin 17.641
3°. Jean-Fraircoîs, qui suit.
TI. Jean-François HyssoK de S^i^p^^nt, 4.cuy.er/né
ie 20 juin 1723, seigneur en partie de Vênecourt, gar-
V. in
146 DICTIOUNAIRE UIIITEBSEL
de-du-corps du roi, puis capitaine de cavalene, et clie«
valier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, épou-
*8a M** Marg^uerite Gràillet, fitte dé Jeah-Bapliste'Grail-
rtel, président en Télection de Chaumont; 2% le to oc-
tobre 1 764^ Marie-Anne de txief^ fille de Pierre de Giej,
chevalier de Saint-Louis, ancien capitainf^ au rég^iment
^3é Cambrésis , et de Geneviève Finee de Prianvilre, da-
ine de Villars-eu-Azois.
j. • -
Pour la siUte de cette branche , qui subsiste tncore de
nos fours y voyez pag. 4^7 ^'* ^o^^- 1^ de cet ouiVage.
.!.> >
SECOKDE BBANCHE. . .
- Il 'pierre HuâsoN , domicilie a Lîgny , troisième fils
de Sébastien' Iv* et dé Marie Hu'rault, épousa Louise
Musniéi',èonï\\eMÏ\ * i ■ .
i^^^^Humberl Hiisson, avocat, prevdt de Trêve-
rey, marié, le 3i janvier 1647; tfv^c'Calheri-
\ ixé Husson , sa. cousine , areo- laquelle il • a conti-
: nué la seconde branche di te d'Hua^ôn tle Prailly ,
mentionnée tom. lY dé €'el ouvrage', |^ag. 406
et 407; . •. j '
2*". Antoine, auteur de la troisième branche, et
dont Tarticle suit; ^ " " '
. 3°i Jean Hussonv curé de Longeaa et dé Gi-^-
' vrau^aL •;.<•'•"..' ■..■•.(• ^
V
in. Antoine Hvsson, juge et garde de la jiistice-de
Rozières ^nJSlnisf près) Gond recouTl,' passa uneti^âinsac-
tion avec Humbert , son frère , le 2^ avril i663. ll'avait
épotiséf ï" Jeaiine Bertrand^ dont il eut, ènlVauires
ienfantâ> Jean, cjui suit; "a^'le i5 jaillet'1648. Marier
CiWïAe de La 'Landt, dont ou lie lui connaît pas
d'enfants. - ' ' '
#
ly. Jeén Hussôit , épousa , par contrat 'du 23 juillet
1674^ Caifceri^né'A"rtw//^or,' fille defèti Pierre Vairitrot ,
lieuCenaht* ië la preVÔté de Treverey , et de Fi^ucoise
Hurault. ïhs ce mariage est is'su : «
V. Jean-Baptiste Hiisson, T*' du nom,' né en I675,.
i . . - .(1-. -i ',, •>.! ...» : • .r ' t^ , i i ; o* .
DE tA'IfOBLESSE DE FBA9CE. , . I47
décédé le 8 novembre 1743 , lequel avait épousé Marie-
Anne Noël^ de laquelle il eut :
i**. Etienne Husson, mort ecclésiastique;
2*'. Nicolas Hnsson de Bermon , ancien capitaine
de cavalerie au régiment d'Orléans, chevalier de
Tordre royal et militaire de Saint-Louis, pè-
re de :
A, Jacques Husson de Bermon (i), ancien ca-
pitaine de grenadiers royaux , chevalier de
Tordre royal et mi]ita\ire de Saint-Louis , né
à Bar le-Duc , le î.7 octobre 17615 marié,
en 1798, avec Marie-Anne de Formel de
Barst fille de Charles-Ferdinand de For-
get de Barst ,^ et de Thérèse, baronne de
Veider. De ce mariage est issue :
Marie - Madelaipe - Adélaïde - Ernestine
Husson de Bermon, née le 12 décem-
bre 1799. ^ _ .
B. Marie- Madejaine Husson dé Bermon,
morte sans alliance en 1 8o8.
S"". Jean-Baptiste » qui suit ; .
4*", YoLaifde Husson , mariée, à N.... Oudinôt;
5°. Marie-Barbe Husson , mariée à N.«.. Briolai,
yi. Jean-Baptiste Husson , IP du nom , partagea la
succession paternelle. avec, ses frères et sœurs, le i& dé-
cembre 1743, et mourut en 1768. U avait épousé 6a-
brielle Tkiebymont ^ de laquelle il eut, entr'autres
enfants:
• ' ' *
VII. Jean-Baptiste-Nicolas Hussoif,. conseiller du roi
au bailliage de Bar^ époux de dame Marie i^^^o/, et
père de :
i*^. Jean-Baprisle-Nicolas-Léopold , qui suit;
a". Marie-Julie Husson, mariée à Charles-Martin*
(1] Jacques HussoD de Bermon n'ayant eu qu'june.fiUe, a auto-
rité, par acte d|i 3 ^ novembre i8'jti , son cousin issu de germain «
Jean-BS^piûte-Hicolas-Léopotd Huttony à'ajouttr à son nom celui
148 DICTlOTtirJirRE UKIYE&SEL
Michel dt Lorme, maire de Marîealie^, près
Melz.
VITI. Jean-B;iptiste-NicoIas Léopold Hus»oy, ne à
Bar-le-Duc, le 10 novembre 1781, chevalier de l'ordre
royal de la Léçion-d'Honneur, a épousé, en 1807, An-
ne-Marie-Élisaoei h- Joséphine Roget^ dont sont issas :
i**. Léopold Husson, né en 1808;
2°. Aménaide-Joséphine Husson, née en 181 1*
y^r/ize.9 : D*argent, au lion de sable, marqué sur
répanle gauche d'une croix de Jérusalem d*or, à la bor-
dure engiélée de gueules, chargée de treize billettes
d'argent. P^aytz la planche héraldique à la jùi du
volume*
I
IMBERT, seigneurs de la Bazecque, en Artois. Ni-
colas Imberl , seigneur de la Bazecque, auleur de cel-
te famille, l'ut anobli, par lettres-patentes des archi-
duc Albert et archiduchesse Isabelle, du 17 mai*s 1608»
entérinées en la chambre des comptes de Lille, le i3 lé-
vrier 1609.
Armes : D'azur à la bande d'argent , accompagnée
de deux molettes d'éperon du même.
d'INGRANDE; maison d'ancienne chevalerie, qui
a pris son nom d*une ville avec titre de baronnie, située
sur la rive droile de la Loire , et sur les confins de l'An-
jou et de la Bretagne. Cette baronnie tomba, dés le mi-
lieu ou vers la fin du 1 1' ^iccle, dans la maison de Chau-
tocé, qui la porta par alliance dans celle de Craon en
110 • Elle entra depuis dans la maison de Laval, et fut
vendue par le maréchal de Retz au duc de Bretagne.
Le duc François H en rendit hommage à René, roi de
Sicile et duc d'Anjou, le 2$ juin 1470, et la laissa à
ses enfants naturels Enfin cette baronnie entra dans la
* maison d'Avaugour, qui la possédait à Fépoque de la
révolution.
DE Li VOOLCSSK DE F&AVCE. T49L.
Colin d'Itigrande souscrivit une charte l'an 1247.
Jamet, Jfan et Maurice dlngrande servaiexit, en 1 363^
dans la compagnie d^Amanry de Clisson , le premier
monté snr nn cheval blanc estimé. 4o livres, le second
sur un cheval gris prisé 3o livres, et le troisième sur un
cheval noir évalué 20 livres.
Nbhle homme Jean dTngrande demeurant en la pa-
roisbe d'Azej, près de Chaleau-Gonlhier, fut l'un des-
seigneurs qui, l'an 1371 , témoignèrent dans l'enquête
l'aile à Angers pour la canonisation de Charles deBlois.
Il servit depuis en qualité de chevalier-bachelier dans
la compagnie d'Eon de Lesnerac, gouverneur de Clis«>
son, qui fit montre à Paris, le 27 janvier i38a.
Cette maison parait >'être éteinte vers la fin du mê-
me siècle. '
Armes : Colicé d'or et d'azur; à la bordure d'argent,
chargée de onze merlettes de sable.
d'IRUMBEBRY deSalabbbby; famille ancienne et
distinguée, originaire du royaume de Navarre, dont
les tiires établissent la filiation depuis Pierre, seigneur
d'Iruniberrj (i), dans la vallée d'Ossez, sur la Nive,
vivant en 1467. Ses descendants ont formé deux bran-
ches principales: i*^ celle des seigneurs dlrumberry et
de la Madeiaine , qui existait en plusieurs membres à
l'époque de la révolution ; 2" la branche dite de Sala«*
berry, qui a produit un vice-amiral de France, grand^
croix de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, deux
chevaliers de l'Ordre du roi» dont l'un ministre de
S. M. dans les cercles de l'empire, plusieurs officiers
supérieurs, un conseil 1er- d'état, trois présidents de la
chambre des comptes de Blois. La branche ainée comp-
te aussi plusieurs olficiers de tous grades, morts pour
le service de nos rois , dans les armées de terre et de
mer , et plu:àeùrs ecclésiastiques recommandables par
V
(i) Ortbograpliîé depuis /rtéerry, par corruption. Ce vUtag;e»
qui comprenait 7$ babilations, i st situe à une forte lieue de Saint-
Jean-Pic4-de-Port et à quatre lieue» et dénie de Saint-Palais»
l5o DICTIOVIIAIRB VVlYeBSEL
Jears vertus et leurs lumières. Le^ alliances direclés que
ces deux branches ont coplractées sont avec les famil-'
les d'Aplial, d^Arbide, d^Arbon, de Bellou, de Berval,
de la Borde, Dartaguiette d^Iron^ d*£litcbe d'Ainhize,
dTlrio, d'Eremoptde Lostal^ d'£lchepared*Arbanaxus,
de Fordelis, de Garât, Le Gendre d'Onz-en-Brajr,
d^Hariague d'Auneau, dlralio, de Laearra, de Larre-
uiendi, de Làxaga, de Lohitegni, de la Loy, Morel de
Boîstiroux, de Mouré de Pontgibaut, de Ronce de Ver-
nôuillet, de Rospide, de Saint-Gonès, de Saint-Julien
d'Aha^e, de Sainte- Marie, de Saint-Martin, de San-
Pér, etc., etc. La seconde branche est représeutée
par :
XII, Charles-Marie , comte de SalàbeArt d'Irum-
BERRY, né en 1767, fils de Charles- Victoire-Marie de
Salaberry d'irumberry, chevalier, président en la cham-
bre des cotnpies de Blois, condamné à mort par le tribu-
nal révolutionnaire de Paris, le 1'* avril 1794, sortit de
France, en 1790, et voyagea en Allema^^ne, en Turquie
et en Italie* Il se rendit ensuite à Tarniee de Condé, et
en 1 799, joignit Tarniée royale du Maine , où il comman-
da unt; compagnie de cavalerie dans la légion d*Arthur,
armée de Bourmont. Lors de la pacification du 2 Fé-
vrier 180G, il rentra dans ses foyers. Au mois de mars
i8i5 , lors du retour de Buonaparte,'il lut nommé co-
lonel de la première légion des gardes nationales de
l'arrondissement de Blois , et Tnn des commandants deft
volontaires royaux que le département de Loir-et-Cber
fournit à cette époque. Pendant les cent jours , il quitta
sa famille et ses propriétés pour joindre l'armée que le
comte d'Andigné rassemblait sur la rive droite de la Loi*
re. S. M. Louis XVIII Ta maintenu dans son grade de
chef de bataillon, et lui a donné la croix de l'ordre
royal et militaire de Saint-Louis. Il fut nommé, la mê-
me année i8i5, membre de la chambre des députés
pour le département de Loir-et-Cher, et il a été réélu,
en 1821.11 a épousé, le 20 janvier 1796, Anne-Louise-
Félicité de la Porte j décédée le 17 juin 1809, fille de
Jean-BHp<iste-François de la Porte, ancien intendant de
Lorraine, et d'Anne-Marie Meulan des Fontaines. t)e ce
mariage sont issus : ,
fit LA VOBLESSE DE rBAlfCB. l5t.
1^» Cbaries-Jean-Baptiste^H^nrideSalaberrj, né
à Mçslaj, près Vendôme y le ai décembre 1798;
,2*». Joseph-fArthur-Hippolyte-Jnslin deSalaberrj^
né à Blois, le iS.avnl 1801 , mort en 1819;
' 3*. LoaisnFrançois-George8->£rs|rd de-Salabèrrj,
né à Blois, le 17 aoât 1804;
4*** Anne-Louise-Garoline de Salaberry, née à Blok,
Je 27 février 1797,, mariée, le j$$ep^<^J||bre 1817,
a M* de Lavau , alors conseiller à la,co,ur roya-
le de Paris, chevalier de Tordre rqjal de la,Lé-
gion-d^Horineuri aujourd'bai prél'et de police^
5°. Anne-Louise- Ëléonore-Cbarlot te: «de Salaber-
ry, liée à Biois , le 7 janvier i8o3 ;
6".. Marie-Adrienne-Adél3Ïde-G.ene.vièyp 4® Sala-
berry, nëe à Meslay, le 16 août i8.07»
Sommetée d'or; à la bordure d'azur, .chargée de huit
anchîs d'cnr. ■ ' '
i
ISLE, en Angoumois, en Sainlonge , et au pays
d'Aunis, marquis de Loii:9 9.;s^igueurs des Grois, de
Qùincê , du Breuil de St<)a»i)chA3n^, de la Matassiére, de
la Touche , etc. ; famille ^anciep ne et distinguée , connue
depuis Pierre Isle, qui servit en qna Lue. d^écuyer en
1349. l'^u^ den^oisejles^de la.brancJie de ^Beauchesne
et dé la Tôyche, nommé^e^ Anne-Madelaine et Marie-
An ne- Angélique Isle de Beajiiicli^sue , lurent reçues à
Saint-Cyr, en 1720 et 17-24. Les preuves do cette Famille
ont été faites au cabinet du Saint-Esprit, pur]^,.CUiram-
bault, généalogiste des ordres de S. M. ep ^jS^'.
Cette famille s'est alliée avec pelles de Bissa j, de la
Chapelle, du Chesne du (^luzeau, de !Gr6s de Ville,
Esneait de la Clisse , de Mqrtaguç , etc.
Armes : D'argent, 3 trois roses de gueules, feuillées
et boutonnées de siriople. Tenants : Deux sauvages. Ci-
mier f Une tête de lévrier d'argent.
r ' ' •■
I * *
pk l'ISLE , seigneurs de la Qravelle , de la Nicoliè-»
re, de la Marteliére, du Souchay, de Kerbavon , du
tSi McnoirvAinE vhiteiscl
Croissant ètd'Espots^ en BreCag^ie. Cette Emilie a M
jnaintenue dans sa noblesse d'exiracûoiivpAr arrêts de
]a chaDibre de la réformalion de la noblesse- de Breta-
gne, des ag novembre 1668, 4 septembre 1669^ et de
l'an 167 1, sur preuves -remontées à Jalien^ de Flsle,
qui vivait en i488, avec Françoise de Manvy, sa
femme.
Les alliances d* cette famille sont avec celles de la
Chastelays, Hemerj de Kerverot, de Kerpri'gent, de
Lorges, de Macé, de Quelen, de Roche- Real ^ etc.
Armes : De gueules, à dix billettes dW.
DE l'ISLE; illustre et ancienne maison de clievalerie
de Bretagne, que les chartes Toni connaître depuis Guil-
laume de risle, Tuu des seigneurs qui furent témoins,
Fan 1080, d'une tliarie de Jean et Gédouiq ^ sci^neqi:s
de Dol, confirmant les possessions du prieuré de Cjo^-
bourg. •,'':•*'
Rainaud de Flsle est nommé dans une . donation" f^i-
te, en ii58, an monastère de Buzaj, par Isachar de
Masceng.
Anselme de Tlsle, «rhevalief, paraitau liomiredes
«eigneurs qui, Fan i^i3, furent présents a uti accord
jpassé entre Raoul, seigfneur de Fougères et Oui de
Maavoisin. 11 fut un des chevaliers qui, Fan 1239, â<^'
compagnèrent Pierre Mauclerc, duc do Brtelagfie, à la
croisade en Syrie, et qui se distin<yuènenl, au commen-
cement.de Fan 1240, dans les' plaines de Gaza, contre
les Sarrasins*
Olivier de Flsle, chevalier, épousa, après Fan ia63,
Aumur de Tfioùars, dame de Candé, seconde femme
et veuve de Geoffroi IV, baron de Cbâteaubriant/ e|
lille aînée de Henri, vicomte de Thouars, seigneur'dç
Talmond, et d^Agnès, fille de Oui V, baron de Laval'.
GeofiProj IV, baron de Cbâteaubriant, ^on premier ma-
ri, lui avait assigné lo livres de rente annuelle SA# la
terre de Candé et 40 livres monnaie de Laval, G,e»f-
froy V, son fils, en accroissement de douaire, donna à
ladite Aumur de Thouars, sa mère, et à Olivier de
Flsle, ton mari, 100 livres de rente qu'ils avaient cou-
BE LA ROIttISSK DiE PKAVCE. l53
lame de prendre à Saumur, sur le trésor du roi de Si-
cile, el 3o livres de renie en- la cèâteliçnie de la Flè-
che (i).
Raoul de Flsle y écuyer, servait en celle qualité avec
son porte large dans la compagnie de Hue de Kerau-
trel, chevalier, qui fit montre à Paris, le 2o novembre
]556. Il a Ja qualité de chevalier hachtlier de la coni**
pagnie 4^ Bertrand du Guesclin, connétable de Fran-
ce , dans une montre faite à Caen, le i*' octobre 137k.
Jean de Tls^le, écuyer, servait, en 1870 et 1871, dans
la même coinpagnie*
Cette ancienne maison paraît avoir subsisté jusqne
vers la fin du jS" siècle; et jusqu^à cette époque, on
Tavait vu porter les armes avec di^tincliou dan» toutes
les guerres.
Elle fut alliée aux maisons du Plantais et de Rougé,
et aux plus illustres de firetagne.
Armes : J)c gueules , à deux léopards d'or^ au lam->
bel de cinq pendants d'argent.
JAQUOT, seigneurs de Neuillj et de Corcelles , en
Bourgogne. Cette famille a pour auteur Paris Jaquot,
4>ieur de NeuiUj*, qui fut avocat du roi au bailliage dé
Dijon , puis nommé , le 19 novembre 1S2S , avocat-gé-
néral au parlement de Bourgogne, et reçu, le 4 décem-
bre suivant, ensuite conseiller au même parlement le \%
novembre i5l2; mais, sa nomination li'ajant pas eu lieu,
îMut pourvu, eau i535, de la charge de conseiller au
grand-conseil, où il fut reçu le i5 fêvri'er. Ses desceji*
daiits furent maintenus, en 1669, sur le fondement des
lettres de noblesse qu'il avait obtenues en 1571 .11 eut,
entr'aatres petits-enfants :
1**. Jean Jaquot, m^aitre extraordinaire en la cham»
bre des comptes de Bourgogne , pourvu d'une
charge de conseiller au parlement, le 16 mars
(1) Mémoires poar servir de preu?es à l'Histoire de Bretagne»
par D. Morice, tom. I, coL looi.
|54 mcvio9]iAmB trmTEtsBL
a®. Palaniède Jaquoi, seigneQv ie MjponI el dd
PuligDy, reçu con»«iUer au parlement de Bour-
gogne , le i3 jain 1 61 1 , mort en 1617, et inliU''
9ié en régli^e de Saint-Jean de Dijon.'
Antoine Jaquqi, fila de Jean, fut pourvu sur $a ré-*
sîgnation de la charge de conseiller au parlement de
Dijon, le a5 novembre 1619, ety (i^i reçu, U ta mai
1620. * ^
doute
tait
sable, et accompagnée de trois étoiles du second émail;
k la bordure engrâée de gueules. Cimier : Un merle de
sable, becqué et membre de gueules. {Article supplé-
mentaire à la Notice insérée , tom. III ^ pa^, 3 16 de
cet ouvrage,)
DE JUILLOT DE LONGCHAMPS ; famiflfi originaîra
de la prévôté de Glermout , en Argonne.
I. Jean dé Juillot, I*' du nom , écujer, épousa, vers
Tan i56o, £dmée de Mathieu^ de laquelle il eut :
n. Jean de Jvillot^ {P de B0«n , éçujep, marié,
Î>ar contrat passé devait Martin et Lefébore , notaires ,
e J3 ipai i586, aviec Jeanne 4(e i^ro^fâiYf fi 11^ de feu
Jonas de Broasart , écuyer ) ^t^ df Si^rfee de Good4 U fut
père de :
^„^,...., .^ Q septembre .-^^, . .
na^\t fille de François de Bonne j, écuyer, e^ çleFrançoi-
i^e de Mathieu. Leur fils unique fut ;
• lY. Louis DE Jufi.ioT BE Lov«GHAifPs, II* du nom ,
écujer, fut iqarié-, par contrât pas^é devant Paillot , et
Cordier, nataires, le ap avril i658, avec Louise des Ga
bets. fille de Claude des Gabets, écujer, et de Margue-
rite Dorlodol. De leur mariage est issu :
y^ François Juid^^oT de Itpif ^çpi^?^ » I" da nom ,
BV; LA MOBLESSfi 99 FftAMCC l35
«cuj^er^atiié) par contrat passé defaotStnioa el Sain-
tio y noViires de Glermont en Acgonne^ le 7. fanvier
lyoot a?ec Marie Person dt Grandchamp, fille de féa
Nicolas Person f écttjer, seigneur de Grandchamp, et
de défunte Anne Quivault , et sœur de noble François
Perison dé Grandcnamp , écuf er, seigneur de Vàpej^
et capitaine au régiment de laKeiné. Ils eurent» entr'au-
ttéà enfants : ^
YI. Jeao-FVancois Jthttol* tot LtUtci^kia!^^ écuyer,
iftaH4^ par contrat passé devant Psiiilot, notaire, le 2^
septembre 1722, avec Françoise de Gtpyot, filk 'dé
Jouail de Guyot, écnjer, et de Madelaine du ^onx.
Xieurs enfants furent :
1°. François II , dont rattielé sikit $
Marie Jttillôt de Lohgchanlip!!, nëèlet^itonvier
1736, mariée , par contrat p^ssé devant Mathieu,
Gordier, notaire â Glet^niont en Aî'gonne, le i5
octobre i 749 « Avec Gabriel i bfaév aller de Sola^
' ê^i ^}^^ f^^ deptiis maréchal des camps et armées
du roi) fils de François-Pâul deSoJages, marquis
. de Grameaux , et d'Isabieatt*Gatiiévine de Gala»*
trave I *a seconde fefumet ...
vit. t^rançois xy^itVAéOt d« Lonqchàhps, II* du nom,
écu} er^ marié, par cpi;]!tratpassé devant Louis Legouest ,
uoiaire rojal au bailliage ^e 6ar-sur-Seine , le a, juillet
lyôâf-aviec Marie- An jQe-£lisabeth Prodhon. De leur
manège est issu : ../•,..
VlII. Jéah-Prançois dé Juillot db Lobgghamps , II*
dû bôïn, écûyer, né Je 23 août 1769, reçu élève de l'école
royale militaire, d'après les preuves faites par-devant le
juge d'armes 'de là noblesse cU France, le sa mara i'fyS.
fermes : De gueules, à trois loups dV^Î au chef couèU
dVzûr , iii^argé de trois étoiles dii second émail.
. • jT • _
tiE KAËft; maison d'ancienne cbevalerîe de Breta-
gne, qui tiïait son iiom d^une seigneurie avec titre de
^56 DTCTIOWAIRE UiriVEBdCL
barotini^v siltiée près d'Auray, au pays de Vàntiës, et
qui sVsl fondue dans la maison de Mtileslroil-Ghâleav-
glron , ?ers ie milieu du 14* siècle.
Normant, seigneur de Kaër, est nommé dans un
compte rendu, en 1267,' a' Jean le Roux, duc de Bre-
tagne. L'an 1294, il reconnut devoir pour lui et. pour
s^ juveigneurs un clievalier'à Tost ou armée du duc
Jean JI.
11 était contemporain et peut-être frère dePieiVe de
Kaër, chevalier, seigneur de Kaër et de Plesbu-Ke-
reu^boult, qui eut trois fils:
' " i^. Guiilauikie, seigneur de Kaër, mort sans en*
fanls;
2**. Olivier, qui isui^; ,
..Sft Henri de K^ër, chevalier bachelier da.ns les
armées de Bretagne, vivant en 1 334* Il épousa
Margante de Guj^eur, de laquelle il- eut :
1". Giiillain^ de Kaër, écuyer, qui fut l'un des
amibassadeurs* que le due de Brèlagn<P en-
«rojia en Angleterre, en i382, pour aller
che relier la duchesse, son 'épouse , et trai-
ter du recônvremipnt deson cnâteau de Bre^t,
occupé pa/r les. troupes britanniques. Le
iBêfiie Guillaume sbusifrrviî, le 8 juin' 13849
un traité Tail entre ledi/cSeàti etl'Evêque
et Us habitants de Saint-Malp. 11* paraît être
mort sans postérité; ' '
a°. Thiphaine de Kaër, marrée; en ï385, à
Hervé IV, seigneur, de JNevel, iil^cl|*Her-
vé; Ht, 'seigneur de Nevet, et de Jeanne
' du Pônt-l'Àbbé. '
' 1':
/
^•^OlirietT', seigneur dé Kaër, fut père de Pierre <'séi-
fneur ^e Kaër,. dont la fille unique, N.... ddine de
Làër, h^érîtiére de tous les biens de cette inaison ,/les
{lorta en m'ari'age à Jean de Châteaugiràh', rfit de Ma-
pstroil du chef maternel, chevalier, seigneur d'Oudon^
de Largouet et de Malesll)*oit, décède à Rennes en
1574. De leur mariage sont .issus les seigneurs de l^a-
leslrpit, fondus, en 1394, dajis la maisop yc^e Bague^
h^l ,' et les sires et baroios de Kaër, également du
nom de Malestroit.
v^
DC L4 IfOBLlSSE DE FKAKCC. l5^
' jérmes : De gueules , à la croix d'hermine , ancrée et
'grÎBgoIée dl^or;
DE KAER.'Il a existé en Bretagne, JDsqaejt vers la
£11 do i5* siècle, une seconde faoïille de Kaër, égale*-
ment ancienne , et peut-êlre sortie de quelque rameau
de la précédente, mais dont les a râioi ri es diffèrent tota-
lement. De .cette famille, était Guillannie de Kaër,
chanoine de Tréguier^ en iSça. Un antre Guillaume de
K.aër, docteur en droit, est nommé avec Jean de Kaër,
dans une procuration donnée, lé 1 1 mars 13999 par Jean-
no de Navarre, duchesse et régente de Bretague. Ce
.Jeun 4è Kaër. e^t S90S doute le «iéme qu'on voit , en
14191 ?^^ aomhr^.dçs gei^s 4'arnies destinés à. accom-
pagner Richard d'Angletefre à soq. voyage en France.
£nfin,,oin voit ,. en ,i465, un Olivier de Kaër servir en
qualité -d'homme d'armes dans les, rôles:de Qretagpè»
Armes.: D^azur,.aii léopard d'argent.
DE KEBCREM, aux Pajs-Bas; illustre et ancienne
,mai«iop de chevalerie, que quelques auteurs fout des-
,<:endr^|de Faj^tique race d^ Warfusé^, ^
Adam de Kerchem, I*^ du nom, chevalier, épousa
N.... de la Saulx, fille dé Wàtier de la Saulx, chèv€^-
lier, surnommé des Temples, et de\N.... d'Ai'genteau,
dont il eut: 'r ,
I**. Adam II, qiii suit;
. 3^« JM .... 'de* Kerckem , mariée avec Guillaume
* d'AifStRten^ chevalier, seigneur de Hamale, de
:i MofiiCortr'Sur-Ourl^, çtc.^ fils de Oonrard , se>*
• . . gnéiur dfAi&teren , maréchal de Juliers. u
Ac|am' de Kerckem ,. seigneiïr de Goosen , épousa
llarie de Huidenèergh, de laquelle il eut, en ir 'autres
enfants : ;'.••■';.'.•
, Ren^r,de Kerct;ein, ^eigne^ir de Coosen, époux, d,e
. Catherine de Moq/;!^-t{afi^ Pf'âU ^ ^ fille de Henri Je
Uoore-v^p-AfValt , et de Marie a'Ëjfnhoiit, et pèçe de.;
Gebrgîne de, Kerckem , mariée, en 1364, aveàJean
l£8 OIGXIOiqiAnK UHlVXBSfL .
de Geloèf^ seigneur de Bever, châtelain àe. Careoge^
mdnWe Je Tétai noble et de la Liensale de Curepo;e^
fils d^Ëtienne de Geioés de Mj2>nller, châtelain et stâ^
thouder de Tétat i^oble de Çurenge) et de Marfuerite
de Chiny.
Arme^ i D^ak*gent, semé de ûeufs de l^s cle gueiles.
LAMBERT, s«i|Aéai^ du ^t^è, iiafôiM (të Ghx^
lMi«rofvs, Comtes d Au te>6e ; etc. On à l«àj^^rté, Mtn» I^
pag. 46:1, de tëï ôdirrage; «ne K</tice wA sncftittiè éffe
très^erronée sut cette ai^cfiehn^ fetniHe-; et Ton ctoh
'àfmûit substituer' à celte NDivee k géhéàlôgiè suî«-
vànte, dressée sur les renseignements même que cette
famille a produits. lis étahlfss^ii 1^ M^ suiviiniSi ^
Le commencement de. la noblesse de la Tamille Lam-
bert nVst point conntr, niais fl' est extrêmement an-
cien. Une tradition imméâàoria^e et uhe fptite dfe litres
conserrés dans ses archives attestent ^u^ètle St t^ujocirs
été tenue et réputée i>sue de noble et anciçnnç r^Bce,
ce que confirme une entête i^aite judiciairement «n
Tannée 1^73 , qui apprend gne cette, famille est origi-
naire de 1 liïIe-de-France , OÙ elle avait beaucoup qe
biens; quVIle ?int ensuite se fixer en INorroandie^
près de Cherbourg ; qu'elle -j a possédéi plosieilts fiefs,
«poÉamoient le fiei' de Rouville ç «qu'elle est revenue s'é-
iablir à Paris^ où Vmn de ses membres fut pourvu d'un
•ffice Ae coiUbeiUer; enfi/i, que pb^térieuitemiiAt un pai-
llé de celte fatoille^ ncoirmé.ThiDfiiiis .Lambert, revint
en Normandie, s'établit en ta paroisse de Touriaville, et
y vécut Bobkvient. MMb Lambert s^e poisèdent qu« ces
seli<ni6 historiques^ mais' juridiquement constatées *to
1672 , sur l'ancien ëlat de leur famille, soit dans sa
première migration en Mbrmandie et ^n acquisition
<fu fief de Routrlle et d'autres, ^ôrt tlans son retbur en
ïrance, et son' emree danà la magistrature*. Il en ré-
sifke qiit cette famille' tt*rtalt an rting xifslingué l'ông-
,.mll|^ ayant l'e2Lis.ten<;e dç, Thomas J^n^^çfl^ «qjj^pre-
BELA irOBL^SSC DE FftAffCE. l^ç}
inier auteur c^nnu, et il n'est pas sarpreTfant qaV]le
* n'ait pa remonter sa filiation au-de(A du commence-
iqent du iS*" «iècle, puisque ce Thomas ^ comme puî-
né , ne pouvait étrç nanti 4e3 titres antérieure.
I. Thomas Lambert, I*' du nom , éctlj^er, vivait en
1449. Le ai décembre de celle année, il acquit un fief
^Qioai$tant en plusieurs pièces de terre, cens et rentes en
Ia paroisse de TourUville , près de (Cherbourg, en Nor*
qnandie. Ai^ moiâ de mai i445 , il servait en qualité
4'bo|iime d'arcaes dans la compagnie de> mesure Tho-
9MS^ Hpo, chevalier, capitaine de Mante^i, 11 eut pour
£J^ Aoibin, <|uisuiu
IL Bobin luAMBi^li']^, éoayer, seigneur de Mesliers ,-
Î^ès Mantes^, de Digqville, près -Cherbourg, voyeur
e Tourlavilie (1) , a ces qiialités dans drs actes de^ 37
juillet 1460, 7 septembre 1476 et 17 octobre i478< Il
fut père de Thomas II , qui suit.
IH. Thomas Lambert , IP du nom, éonjer, seigneur
dea mèoies lieux, el vojeur de TourUville, est rappe-
ïfi daO0 une procédure, faite^ le 5 octobre 1576, à la re-
quête de Guillaume Lambert, son arrière petit-fils. De
plus, il est constaté par les dépositions des douze té«
moit» entendus 4^us Tenquéte de iBj6 :, que Tho-
luaa. Lambert, II*" dn no«, « dès son jeune âge suivit
m Ie« guerres; qu'il élait au service du roi en là garde
m de la ville et château de Cherbourg, où il s'était re-
'» tiré en sa vieillesse, aprèsaVoir.étéen^p^usieurs i^uer-
» rei, et suivi les armes tou^e sa vie; et où on l'estimait
« uu des plus vieux gens d'armes du pays, et était bien
9 honoré des autres genlilshomme;» qm étaient en la~
V dite garnison, pour l'expérience désarmes qu^il avait
4^ pratiquée^ et suivies dès aon jeune âge; enfin qu'il
«elait noble, et venu de npble liguée. » Thomas II eut
pour fila: <
(1) G•ltacllarçe'q^t kifViinîlle Lambert possédait eo fiefavait de
||!è*rbfMix prîvUfiga». fiUedoaiMiit «Ireitd'inapectida sut la furet du
roî , et séance avec lei^pf&çAi;«%44 Si 11- 4tiil tq»ttsn ka affaire» ra-
laiÎTes k cette forêt.
l60 DICTIOVKAIBE uhivcbsel •
i". Ancel , dont Tarticie suit;
2". Jean Lambert, éA ^^j ^3rugèrenl ayec Ah-
S-.'cuy^n Lambert,! î*'' •'*'"' '^'"'''l r'"^',!'
r «^ ^\ dernier novembre 1 5a 1.
ecuyer , j
ly. Ancel Lambebt, écojer, sacce&seiir de Thô^
nias II, son père, et voyear de Tonrlaville, épousa^
par contrat da i*'août 1498, Gnillemette (^^^rf, fille
ue Jean Cabart, sieur d'Euneville et des Esaards, hom*
me d^armes de la garnison de Cherbourg , « lequel ,'
» porte l'enquête de iSy3^ n'eut donné sadite fille eiï
» mariage andit Tojeur, s'il n'eut été réputé noble. *
Ancel Lambert servais au mois d'août iSay, dans la
compagnie de gens de guerre a morte paie , comman-
dée par du Biez. Il mpurut en 1 553 «/laissant de Guil*
lemette Cabart , son épouse :
i**. Gra lien, dopt l'article suit ;
a*. Robert Lambert, chanoine de Coulanccs et
aumônier ordinaire du roi;-
3®. Hubert Lambert ^ médecin ordinaire de la ret-
ne Eléonore d'Autriche, seconde fenime du roi
François !•'.
y. Gratien Lambert, écuyer, seigneur des Mesliers
et de Dio^oville, voyeur de TourlavilTe, servait, au mois
d'avril tôJij^ au nombre des 120 hommes de guerre de
la compagnie de Louis de Saint-Simon de Rasse. L'en<*
quête précitée porte que ledit Gratien et ses d^ux frè-'
res tt vivaient noblement; qu'à l'exemple de leurs pré-
» décesseurs ils suivaient la pour, et étaient tenus et
» réputés nobles, et avaient beaucoup de gentilshommes,
» leurs parents, qui étaient riches et avaient <Je grands
M biens , demeurant au pajs de France , et étaient
» beaucoup estimés en ce pays (de Normandie) par
» tous les gentilshommes, delà plupart desquels ils
«étaient alliés. » Gratien mourut en i559, laissant
deux fils :
i^ Guillaume Lambert, voye\)r de Tourlaville.
En 1572, les commissaires pour le régalenient
des tailles en celle paroisse, l'ayant porté sur le
• Ç LÀ lîOBLESSE DE FKAl^CK. l6t
V
rôle des coDiribuables , sur le refus qu'il avait
fait de comparaître à leur assignation, il se pour-
vut aussitôt à Félection de Yalognes , ou compa-
rurent, le 4 novembre 1572, les collecteurs de
la paroisse et le corps des paroissiens. Il allégua
«qu'il était noble et issu de noble et ancienne li.
»gne ; que sa noblesse était notoire , tant auxdils
«habitants qn*à tous autres du pays. A quoi les
«paroissiens ajoutèrent quMIs n'avaient jamais
«douté de la nobless^ludit Lambert ni de celle
. «de ses prédécesseurs Et par le procureur du
«roiilfntditqueronavaittoujourstenuledilLam-
«bert et ses prédécesseurs pour nobleS en ce
«pays. «Sur son insistance, il fui rayé préalable-
ment du rôlt* des tailles, sauf à se pourvoir par-
devant les commissaires» du roi. Par une enquête
-du 7 octobre 1673, il exposa « qu'il était noble,
•issu d'ancêtres nobles , et comme tel tenu et ré-
• puté au pays par ceux qui connaissaien l sa lignée;
«qu'il était en possession et jouissance de nobles- ,
«se, sans avoir jamais contribué aux tailles dps
)i roturiers; et en tous actes et instructions s'était
«dit et titré tel, ayant' suivi les armes, et fait
«plusieurs services à S. M., comme domestique et
« commensal, et en outre, ayant ses prédécesseurs
«fait plusieurs services aux rois, et toujours suivi
« lesarmes sans qu'aucun d'iceuxeûtdérogé à l'état
•de noblesse, et que conséquemment y devait être
• maintenu; que de tout temps sa noblesse n'a été
«révoquée en doute, et ne là pourrait justifier par
«titres, ayant tous ses pi^décesseurs jouid'icelle,
«sans doute ni contredit. » En conséquence, il
fut fait, d'après Tordre de ces commissaires , par
le lieutenant*général de Yalognes, le 10 octobre
1573, une enquête où déposèrent 12 témoins,
âgés de 70 , 769 80 , 90 ans , qui tous déclarèrent
« que de tout temps, de leur connaissance, et de
«tradition immémoriale de leurs pères, connaî-
Vtre MM. Lambert pour nobles de tous temps »^
et rendirent un compte uniforme des faits re-
latifs à l'ancienne origine noble de cette famille,
même des faits antérieurs à tous les actes et tous
les degrés de la iiliation qu'on vient de rapport
V. a^
|6» DlCTIONVAlBK UHIYSHSIL
tec. Guillaume Lambert fut ejn conséquence
maintenu en Tétat de noblesse et dans tons les
droits et immunités dont elU était eu posses-
sion. Au moift de novembre i584f Guillau-
me Lambert servait dans une compagnie de 5o
hommes d'armes des ordonnances du roi« 11 avait
épousé N..,, diê Temple, d'une des plus ancien-*
nés familles nobles du pays Ckartraia, porte
Tenquèle delSyS^ qui ajoute : € qu'il suivit les
»g;uerres et la coa^iyomme ses ancêtresi, et fut
»en bonne réputation dons ce pays (de liorman-
»die) de tous les gentilshommes qui J étaient,
lia plupart desquels étaient ses parents et al-
» liés. » Guillaume Lambert fut gouverneur du
cbâteau de Saint-Sauvei^r-Ie-Vicomte , proche
Valognes. Il ne laissa qu^ d^uz filles :
j4, M(arie*Lambert, alliée à Jaciques Poirier j
baron d'Amfreville, commandant une com«
Îagnie de gens d'armes durant les troubles
e la ligue , pour le roi Henri lY, et de-
Suis président à mortier au parlement de
ouen ;
B, Anne Lambert , femme de Juli<^n Poirier
iTJmfreville , seigneur de Sortoville , frère
de Jacques ;
a*. Jean , qui suit.
VL Jean Lambeet^ éeujer, seigneur du Fresne, frè-
re de Guillaume, vint s'établir à Paris, et y fut reçu,
le i5 janvier iSSy, dans la charge de procureur du roi
au siège général de l'amirauté de France , établie à la
table de marbre du palais. Trois ans après , il suivit
Henri IV à Tours, el abandonna sa maison et ses biens
pour demeurer fidèle à ce prince. Ce fait honorable fsi
attesté par un arrêt du conseil du 3i mars l'Sgo , con-
cernant le. paiement des appointements de sa charge,
à Tours. Dès le aa avril 1664, Jean Lambert, seigneur
du Fresne , avait donné une quittance au receveur des
tailles de Bayeux , comme tuteur de l'enfant d^ maître
Pierre Potier, à cause d'une rente sur l'étal, et avait
épousé, en i58i , Mari« Barat^ qui était veuve de lui
en 1620. Il en eut 9 enfants, dont le Ô*, nomm»
Cuillaume , a seul continué la descendance.
DE CJk Ht>BLtesêt Dt PtAViBe. lès
Vil. ûoillaume LAiittERT, écoy^r, né îe 28 juio
i6o3f fat i^ça correcteur eii la^halnbT^ d^ comptej^
d« Paris le !•* février t632; piiis cottseiHer do roi , et
maître dés comptes en la même chadnbre , le i5 {tiillet
1655, et faoarat )è i5 mai ï684* Il avait époosé, au
mofs Je ^tiin l6d8^ Marie de Montèhal fille de Piéride
de Montchal, et de Jeanne Bachasson. Il -en eut 16
enfants, dont 6 moururent en bas âge. Les autres
furent :
1*. Jeafi-Pierre , qui suit;
a*. Guillaume Lambert, mort a Chartres en 1686,,
tens avoir été marié;
3**. Joseph Lambert^ né le 28 octxhre z654, prê-
tre, docteur de Sorbonne et prieur de Palaiseau,
I^rès Pflris. L^égtise de Saint-^André^des-ÂrcS a
oitg-temps retenti de sa mi^desle et toueliaiile
«éloquence. {Foy^ez le Dictionnaire hisiori^ue de
Gkaudonet Delandine») Il mouràt leSi fanvief
ïy%a;
4®. Marie Lambert , alliée , au mois de mars 1 689,
avec Pierre de Maissot, chevalier >, doyen des-
secrétaires au. roi^ morte sans enlaBlsen 1707e.
VIII. Jean-PSerre Lambert, écuyer, né le i4 février
164^ V fut reçu coQseiller-correcteur en la^ chambre dès^
comptes de rarin, le 8 avril i683, et mourut le 18 fé«
vrier 1738. U avait épousé, le i*"^ juillet 1692 ., Marie-
Catherine Pépin , allé de Claude t^epin^ correcteur des
comptes , de laquelle il laissa deux fils c
I*. Claude- Guillaume, dont Tarticle suit;
3^. Jean-Baptiste^Pieri'e, auteur de la seconde^
branche ^ rapportée ci-après.
> .
IX. Claude-Guiiràume Lambert, T' dti nom , te lé
novenibre 1694 , fût reçu conseiller au grand^oiiseil^
e 29 janvier i7t'8. Lbrs de la dissolution des parlements,
en 1771 ,' Claudé-Goitlaume Lambert était doyen du
on crut
enseurs de
<ihan-
celier, et se piaigiiit en homme offensé, qa*on put le
confondre aviecles com|!>laisanis i\i pbuvoir et les dé-
f.
i64 mcyonnAiHE ohitersei*
sertears de sa compagnie. M. de Maiipeou l'exila. Il eut
la joie d'élre témoin du rétablissement de la raag^islr^ta-*
re, et mouru-t le 29 novembre 1774, un mois aprè» sa
femme, Catherine-TiiérèsePâ^/i. qu'il avait épousée, le 23
mai .i724> fîH^ de Philippe Patu , coi3K>eiller en la cour:
des aides de Paria, et de Claude de Launaj. Us laissè-
rent deux fils :
1**. Claude-Guillaume, qui suit;
2°. Jean-Pierre Lambert, né le 11 mars 1728. Il
fut reçu conseiller au parlement de Paris, eii
j 763, et épousa N.... Guignact: de F'illeneuvt ^
sœur de la seconde femme de son frère. Il mou-
rut, en 1795, sans postérité.
X. Claude- Guillaume Làmbeet, IP du Dom , na-
qait le ^ août 1726. Après avoir fait ses études avec
la plus grande distinction au collège de Sainte Jean
de Beauvais, il fut reçu conseiller au parlement de
Paris, en 1748. Il n'avait pas encore 23 ans, lorsque
sa compagnie, frappée de la maturité d'esprit et de
j^ugeoient dont il donnait tous les jours des preuves ^
arrêta, chambres assemblées, que fe roi serait supplié
de lui accorder voix délibérative, sans attendre l'âge
obligé de 2$ ans. Des lettres-patentes du roi sanction-
Bèrent ce vœu du parlement , si honorable ()our ce ieu-
ne magistrat. Attiré à la cour, d'où sa modestie l'éAoi-'
gnait, par M. le duc de Choiseul , il prit une place dis-
tinguée parmi les maîtres des requêtes. Il fut chargé en^
cette qualité du rapport de la requête présentée au con^
seil du roi, en 1777, par M. dé Lally-Tolendal , aMJour-
d'iiui pair de France , en cassation dé l'arrêt qui avait
condamné le général de Lally, son pèrê,'à êire cféc;ipilé.
Sur le rapport de Lambert, qui paiera' dans cette affaire
neuf heures.de,suite sans avoir aulre.fcrhosesous les r^ux
$
et
iiulee a 1 unanimité, uurant ce procès Jameqx, en 177^
M. Lambert fui nommé conseiUer-d'qlat en service or-
dinaire, place qu'il exerça avec .la plus grande distinc-
tion jusqu'en 1787, année oii il fut désigné au roi pour
«remplir le poste ^si délicat à €et).e époque > de contrô-t
DE LA V01LE9S& DE PBARCE. 1.6$
lear->gënërakd«s finances. Son ministère cessa en 1788,
«t il le repril^ au comaiencemeni de 1789 , )iisque5 dans
Tannée 1790. A cette époque, rassemblée nationale le
déclara décbu de la confiance de la nation; mais le roi
Lonis XYl, en cédant malgré loi à la tyranni-e de I as-
semblée, déclara qu'il lui conservait la sienne. Ar-
rêté ik LjoD, en 1793, comme ayant correspondu a-
vec un de ses fiU„ émigré, M. Lambert subit une
procédure criminelle; mais 5 défendu par Téloquent
M. Portails, qui depuis a été ministre des cultes, il fut
acquitté honorablement par le tribunal du département
dn Rbône , aux applaudissements de tout ce que cette
ville renfermait d^hommes vertueux. Peu de mois a-
près, retiré à Gahors, où il possédait une manufacture
qui alimentait aoo indigents de cette ville , il y fut ar-
rêté par ordre des comités de salut public et de sûreté
générale, et il fut conduit à Paris, où il péril sur Té-
chafaud, le 27 ^uin 17941 Tune des plus honorabk>^
victimes du tribunal qui ensanglanta la France, (t). Il
avait épousé : i**, le 1*' septembre tjUS^ Marie-Made-
laine Beissier de Pisany, morte le 12 j:uin 1773 , fille
d'Augustin BeissLer de Pisany, niailre des comptes à
Paris, et de Marie-Marguerite Gaultier; a% l» 4 mai
1774, Anf>e-Henriette Guignace de f^illeneuve ^ morte
le 2 mars 17^3 , fille de Jean-Pierre Guignace de Vil-
leneuve, conseiller au grand-conseil, et d'Anne U Maî-
Ure. Claude-Guillaume II a eu pour enfants:
Du premier Ut i
* ' *
1*. Augustin-Charles^ Pascal Lauibert, né le 16
décembre 1761. Il fut reçu conseiller au par-
lement de Paris, en 1782, et maitre des requê-
tes de riiôtel, en 178^^. Lors des troubles révo-
(1] Paul- Augustin* Joseph Lambert, soa second Bis, (fui parta-
gea sa détention, pria un peintre célèbre aussi détenu, M. Res-
tout, qiieli|ne« lou» aprè» la ihortdè son père, de d^^ln^r se»
traitKeo consultant sa mémoire et celle de ses amis capttfs.Gc pop-
trait, qui depuis a servi de modèle a un autre, ensuite lil1iograp|liiér
est conserve dans la famille. C'est aussi le même Glaude-Gnitlatinàe
Lambert, II* du- nom , que représente une gravure de 176119 au ba»
dt laquelle on lit ces mots s F^iv il û^iâ.
i6Q DicTionnAric vhiveksél
iotîonnaires, il émig^ta arec le troisième et lè
quatrième de ses frères. Il avait ép<)ilkè mtidenioi^
selle du Pré de Saint" Maur, Après U rotirl de
sa femme, qui ne lui donna pas d'enfants , il se
remaria, en Angleterre, ayec madeiAoiselle dé
ijrhmsne du BourmonlnSœvLrdn lien tenant-gène**
rai leomte deBoormont, qui commandait pour là
cause royale dans Farmee vendéenne. Le gou*»
vernement anglais IVnvoy a, durant son èmigriB<*
tion , à 8aini-Domingap, en qualité de prési-
dent du consf^l de justice. Il rentra en France
• ttvei: le roi, en t8r4 ^ ^t fat alors noknmé con^^eil-'
ler-d'état en service ordinaire. Il devint, en i8ï6v
Conseiller-d'état en service extraordinaire.
2^. PatiUAugustin-Joseph, dont l'article suit ;
3". Claude-Guillaume Lambert, baron àe Cha--
meroltes, né le 24 septembre 1768, En 1784, ii
* fut nommé lieutenant au régiment des chasseurs
àe$ Pj^énée^, et dejiiiis Capitaine aide*de-camp
du maréclial deBroglie. Il suivit là famille ro^alér
éh Angleierre, et y pHt dn service pour la cause
des Bourbons. Rentré en France, il y a épouse
niadem^iselle Louise de Seroux^ de la tille dé
Compièjçne. 11 a été nommé, en i8i4i cheva-
lier de l'ordre royal et militaire de §aint-Lonis;
<*• Augustin-Louis Lambert, comte d'Auverse,
né le 24 décembt'e T769 , chevalier de l'ordre d«
Saint-Jean.de Jérusalem. Il passa dans l'étranger
au moment de la révolution , et mourut dans l'é-
. migration , sans avoir été marié , sur un vaisseau
qui le portait à la Guadeloupe , en l'année
Du seàoiud lit :
5^ Armande-Féliciié Lambert, née le 10 novem-
bre 1781.
• . ••
XL Paul-Aogastin-Jose|»h, baron LAii»e»¥ or Fbbs^
»E, né le 8 août 1764, fui reçu conseiller aÙ parlement
de Paris en 1784. 11 fit le voyage à Malte^^ j?i y Fut reçu
chevalier de^ Tordis de Sti«<Jean de Jérusalenr^ ien 1 789.
Il re^la seul avec son père Vrt- France > au te<>jttietrt de la
DE LA HOBLE5SE DE FBAKCI. tBj
r«yolatioji. Il j partagea ses malheurs et Faecompagna
dans la prison, d où soo père ne sortit qae pour maurir.
Paol-Augustin-Joseph échappa à ce maiheoreUjE sort. Il
se maria, en 1 798, avec demoisïf lie Agiaé Louise-Etiennet-
ïede Brosxardy ûllealnéede François-Constantin, comte
de Brossard, ancien écojer commandant de S. A. Sl
Louis-Philippe, duc d'Orléans, et de Marie-Pêrine d'Au-
▼illiers, fille naturelle de Louis -Philippe, duc d'Or-
léans, petit-fils du régent. Paul-Augustin- Joseph attendit
que Tordre se rét;(blit dans Tétat, pour faire auprès du
tfouvernement lesdémarclsesque lui commandaient les
Desoins de sa iâmitle. Il fut nomme à la sous-préfecture
de Pithiviers, déparlement do Loiret, en 1800. Dans Tan-
née 1806, il passa à la préfectare de Tours, et peu après
reçut le titre de baron et de membre de la Légion-
d'Honneur. Il fut éloigné «le l'administration , en 181 a^
au grand regret des hommes honnêtes de la Tuuraine ,
pour un acte de bienfaisance odieux au gouvernement.
Au retour du roi Louis XVIII, il fut nommé ma tre des
reanêtes au conseil-d'état, et remplit cette place jus-
Îu au 5 mai 1817, jour où la mort l'enleva à sa famille.
I a eu 5 enfants de son mariasse avec Ao:laé«Louise-
£Ue#petie de Brossard , et 4 loi ont survécu, :
j". Édouard-Louis-Étienne Lambert , né le 8 fé*
vrier 18001
2**. Joseph- An a tôle Lambert, né le 18 aoât i8o3;
3^. Stéphanie-Constance Lambert, né le 2 décem-
bre i7<;8;
4*. Lonise-Èmma-PauUne Lambert, née le aSmai
1806.
SEGOimB BEAHGEE.
IX. Jean-Bapliste-Pierre Lambert, né le ay décem»
bre 1696, second fils de Jean>Pierre Lambert, et de
Ma rie -Catherine Pépin, fut reçu conseiller-correcteur
en la chambre des comptes de Paris, en novembre
1718. Il épousa, en février lyaS, Marie-Geneviève Le
Okcusier (les Ciuimps de Morel, fille de Cristophe-Ni-
colas le Gbassier des Champs de Morel, Conseil 1er en
la cour des aides, à Paris, et de Charlotte-Geneviève
^o.aOlot. Jeau-Bapti^le-Piei^re moucuttu 17B5, laissant
il68 BicTioirNAi&E triïimscL
de son mariage trois fils ^ qui ont pris de leur mère If
surnom de des Champs de Moiei, et qui seront succès-
ai vement men tiennes*
X. Jean-Baptiste-Louls Lambert des Champs de Mo*
A£L, VaïÀè des trois irères, naquit le 26 janvier 1784. Il
fut reçu conseiller à la cour des aides à Paris< en 1757,
puis conseiller au parlement , aussi à Paris, le 21 mars
1763 , et conseiller honoraire à la cour des aides, le 3o
juillet 1766. 11 épousa, le 16 mai 1763, Mari e>Thérèse
Masson deF^rnou, fille de Pierre-Antoine Masson de
Vernou , chevalier, seigneur de Vernou , et de Marie-
Aùne Jogues Yilleray . Il eut de ce mariage :
i"*, Jean-Bap liste- Antoine, dbnt Tarticle suit; .
2*** Antoine-Charles Lambert, né le 16 avril 1774*
et mort en juin 1797.
XL Jean-Baptiste-Antoine Lambebt des Champs di
Mo&EL, né le 20 juin 1770, a épousé, le 21 août 1797»
demoiselle Annette Brochant de Saint-Félix, De ce ma-
riage sont pro venus :
!•. Auguste-Félix Lambert, né le 3 septembre
1799^ mort âgé de jo mois, en 1800;
2*. Anne-Camille Lambert des Champs de Morel,
née le 29 août i8o5, vivante en 1821.
X. Jacques-Étienrte- Joseph Lambebt des Champs dk
MoKEL, second des trois fils de Jean-Baplisle-Pierre,
naquit le 23 février 1788, et fut reçu conseiller- audi-
teur en la chambre des comptes de Paris, en janvier
1761. Il épousa, le 29 janvier 1771 , Henriette-Madelai-
ne le Chassier de Mé.rj ^ fille d^Êtien ne-Robert le
Chassi«r de Méry, conseiller en la cour des aides, à
Paris, et de Marie-Henriette Thoré. Il est décédé, ayant
eu de ce mariage':
i'*. Anne-Kicolas Lambert, né le i3 juin 1770,
decede ;
2^, Auguste-Louis Lambert, né le 10 août 1781,
chevïlier de Tordre de Saint-Jean de Jérusalem,
décédé;
^'*. Alphonse-Etienne Lambert des Champs de Mq-
' ' ' tf\y né en 1789. En ifli4, i^ f^^ nomme fohrrîetf
6es gardes-aa- corps de S. M. Loliis XVllï ; ca-
pitaine de cavaFerie, aide-dB-cartnp du générât
cfuc de Latenibotirg; capitaine des gardtss^ en
i8r6, et créé baron, en 1817 ;
4*. Charles-François Lambert d'és Champs de Mo-
reï, né en 1792^ mousquetaire «;ris, en iBiSi
lieutenant de hussards, en i&lô'; "
'5*. Amélie Lambert ;
6*. Aimée-Marie Lambert ies Champs de Morel »
mariée, en 1809, à IC..é. P^atar Désaubiez^
X. Angustin-Louis Lambert des Champs de Mgr eL,-
IroÎMème lits de Je»n*Bapliste* Pierre, né Je 11 fuin
1739, ittt reçH Gonseilier-ttuditeii* en la chambre desr
comptes de Paris, le 11 juillet 1761* Il épousa, en té^
Vrier 1771 , Catlierine-^Mat^aerite de yiUietb de la
Noue , fille de Prudent de Villiers d« la No«e , censeil^
1er au Cbâtelet, à Paris ^ et de Marguerite Grégoire. 'Il
«Loiimt , ltis9«fil de son in«riage 3 enhnts :
i*^. Augnstm-Claude Lambert des Champs de Mo*
rel, né le rS décembre 1771, officier en 1786,
marié, en 1806, avec N.... Leçlerc de l,es$&^Mt^
dont sont issus deu:s eafanu , savoir :
A, tJn fils;
B. H«rie*Catherine*-Louise Lambert, née W
)£ février 1807J .
a**. Augustin-Prudent Lambert des Champs de Mo^
rel, né le i5 juillet 1773 ; ofCcier, en 1787, Il a
épousé, en 1809, ^**-* ^^ Mais, et il es^l mort
sans enfanti ; '
3*. Thérèse-Lambert des Champs de Morel , née
le 25 juin 1780. Elle a épousé , en 1806 , Nicolas^
Rotland, membre de la chambre des député^
(département des Booclies^dg-Rbône), eu 181$»
Elle a plusieurs eni*ants de ce mariage.
Armes : De gueules , an chevron d^or,. «<!eompagné
en chef de deux croissants d'argent , et en pokite d'un
chêne arractié d'or (i).
(1} C'était «atrefoit un gland d'or en pointe, au liçn du chêne ar'
V. aa
170 liictioirirAiftE vriteisyl
DE LARMAKDIE , en Périgord : noble et ancienne
maison ) dont le nom primitif i^uit Armand j quVUe
n'a quitté pour prendre celui de Larnundie , que vers
la fin du lâ** siècle. Elle tire son origine de la petite
ville de Miremont, dans la paroisse de Mauzens, où
elle a commencé à être connue dans le 12* siècle. Le
cartutaire de Tabbaje d^UzercIie fait mention d'an Gau*
bert Armand , chanoine de Briye, vivant en ii3$.
(y oyez les Manuscrits de Baluze, paquet 1 5, n* 6, à ia
bibliothèque du roL\ On trouve dans le siècle suivant,
que Pierre de Lescours, donzel , épousa Alays Ar^-
mand^ par contrat du 12 a Ti&sue de février laSS
(v.st.),
: La filiation de cette maison est prouvée littéralemenl
depuis Bertrand Armand, I<^' du nom , qui suit.
Bertrand Armand, 1*' du nom , donzel de MauzeT»9«
reçut une reconnaissance féodale de la part de Jean
Comte, de la paroisse de Rouffignac, le i5 des calendes
de juin 1298 ; il passa différents actes, dans l^s années
i3o2, i3i2, i324 et 1827 , et mourut avant l'an i33i t
laissant de Joùnlaine, sa femme, entr'aulres enfants:
Hélie Armand , damoiseau , qui reçut , le dimanche
avant la fête. de Saint-Martin i33i , une reconnaissant
ce, dans laquelle il rapelle Bertrand Armand, son père,
défunt.' Il était déjà parvenu au grade de chevalier, en
J.342, et vivait encore en i362. 11 eut de sa femme»
dont le nom est ignoré :
1°. Bertrand II, qui suit;
2®, Guillaume, damoiseau, en i356«
Bertrand Armand, II* du noni, damoiseau de Mire-
mont, est connu par divers actes, depuis l'an i35ojus^
S n'en iSôy, et ne vivait plus en iSyy. Il avait épouse
[élis de l'Hernie vivante encore en 1394, fille de no-
ble Fortanier de THerm , chevalier , dont naquirent :
I'. Montasin Armand, écuyer, mort sans poste^
rite;
nchë» ainsi qu'on le voit par nn vieux cartouche de boU de I*
maiion qu'habitaieot MM* Lam bert.
Dl LA VOBtESSE DE F&AVtE, IJt
^\ Bertrand III , qui suit ;
3".' Jarques Armand ;
4°. Hugues Armand, damoiseau, marié à Gathe*
rine. at: Mirentont.
Bertrand Armakd , III* du nom , damoiseati , passa
des actes depuis Tan 1889 jusqu'en 14^7 On ne con^
nait pas le nom de sa femme ; mais il est certain qu'il
fut pour enfants :
X^. Jean de Larmandie, damoiseau, mort ayant
Tan 1447, laissant de Jeanne Cothct , s» f^mme,
deux filles,, nommées Hëlis ou Alix et Muthe de
Larmandie, dont Tune épousa Aimcric de Co-^
mahque^ et Paulre Jean d4i Comart/ue^ oncle et
neveu ;
2®. Pons , qui suit,
Pons De LarmaKuie, damoiseau de Miremont, épou-
Ba, en 1448, Louise de f^€^rine.<^ fille de Jean, seigneur
de Sainte-Alvère, et de Jeaime de Fia mène dé Bruzac.
' £Ue avait pour soeurs Antoinette de Yeyrines , mariée
a Jean II Adémar de Lostanges, duquel deM'endent les
seigneursmarquisdeSte.-Alvèreet de Beduer; Jeanne,
femme de Jean de Laurière, seigneur de Lanmari^ etc. ;
Pons de Larmandie testa, le là avril 1481 , en faveur
de Jean , son fils aine, qui sait«
Jean de Labmahdie, chevalier, seigneur de Longua,
Grand-Castang el du Roc, prit alliance, le dernier
jour de novembre iSSi.» avec Jeanne de Gontaut de
jSwUfGenièSfiiui le rendit père de i-
Bertrand.DE Labmavoii, IY® du nom, baron de Lon-
^à, etc., chevalier 4le l'ordre du roi , marié, le 3 mars
i56o, avec Françoise tie Bourôon^ fille de Jean de
Bourbpn , chevalier , seigneur, vicomte de Lavedan, ei
de Françoise de SiUj, De ce mariage vint :
Henri de Xaeiiaiidik, lequel continua la biTMiclie de
Longua, qui s'est éteinte dans la maison de Losiajiges di»
Ste^Alvère, par le mariage, en 17 18, d'Arnaud Louis*-
Claude-Simon deJ^^tanges, marquis de Ste^-Alvère 1^
172 DlCTlOVNuilBE tJKlVESSEL
* «
avec FrancoîspiMarie de Larmandie, fiUe nnkpepl^
héritière a Alexandre, inarijuis à& i.oj|gua, «l ae Ma
rie-A^ne de Aayniond,
Outre la branche de Longua, dont on vient de par-
ler, la maison de Larmandie a formé quelques antres
J>r4iiichf6^ étiUies à Bergerac on dans le» enrirotis,
t#Ues que Montessac , Faak , ou Malciatat, le Bos, etc^
Armes : D^azur, à un homme armé de iotHet pîèee^
la Tisière levée, et tenant une épée de méiue^ la garde
•d'or, la pointe en haut.
LARON ou LÉRON, en Limousin et en Pcrigord.
C^est à la chronique de Geoffroî, prieur du Vigeois,
iqu'on est redevable de la connaissance particulière qu'on
a de cette ancienne et illustre maisoB , dont le ur^^mier
auteur connu e^t Rogefr de Larôn, meutlonuë dans une
charte de Tan 997 v rapportée d^u^i^ GaUia Càrisûa^
na (tome II , instr. col. 190.) »
Rpgrr fui, père ^^Aimar Coni»leitr ou GumptoiBr de
JLaroa» q«i épousa, AoUarz de Lastodirs-., iitle el hkr^
4ière âe. Gnj de Lasto«rs, dû lie N«»ir, seirneur d«
JLiibtrHiirs ^ die Terrassan ^ de Pojnpadoitr et de fiautefort
;et d^E.iig>eiâidiie de Malemort. AoiAar^c, <qut', 6uiv»nl la
r^^Qarq«àe.de (teofilnoi , était d'une camplexiûn fort dÂ-
licale, mourut jeune, elllu!! enterrée auprès desa-uure^
dans le monastère d'Arnac. Son mari prit une sècon*
,de ttlli^ice avec ia sœur d'Itier xfe Ghabmj év^éqfrede
Limoge» (iéLu v«rs Tan 1002 ^ mov\ en I073)« iU viwi^)4u* '
«ieurs enfants de ces d/eux Hkariages. Diei(pii}^'defLan«^%
dit àe Lastours,'.if»su du pneiuier, sefit sortis 4^s seî«
gneui^s de Lastours, divisés en plusieurs branches, au-
•jjourd'bui éleinlcs; les ffnci'énâ'i9i^e«k4Vde PoUnpjvdc^ir,
fttussi éteints; «t lesoeigneuiis die Haâtètfort , dont il ^^
'tciès-probable que descendent, p»r «n cadet, les «ei-
igneurs de Vaudre , en Périg«rd, qui ont toi>J0UP6pt>i*-
té le nom de > iiau^eforit. I^s sul)6i^ie<nt encore 'i^t^j^fl^^
d^hui dans la personne de M. le comte Gustave de Hau-
t*?fort , '<»^wr des gapdes-tftti-cél^ps d« fioi, tntfHl à
Adélaïde dé /^tùlié ae La T^^r^Landry ^ daifipe peut" »«•
-lîompagnwS. A. R. madame la duiîhwsi^ die Berry.Mth
rieurs -autres brafto^es de <2eU« ilidsièe mais^Mi «ut 9«1h>
sisté long-temps en Limousin, et jasques dans le i5* siè-
cle. La dernière , Jeanne de Laron, fille de Pierre, e|
d'Isabean des Molins ou de MouIinSfSOpqr de Jean et de
Nieolas de Laron , fut mariée , en 1406 , à Jean Adiimar
de LostangeSy damoiseau, co-seiçneur de Lostaoges et
Àe Bejnàc^ en Limousin, dont descendent Icâ^ beigncur»
^ &|iiièe-AIf ère 9 en Périg^ord.
Dans le nombre des héros de la premièr|^ croisade,
paruU avec éclat Goliler de Laron, dit de Lastours,
surDCMOiné )<e Gr^nd, dont le nom a été défiguré par
la plupart des htstdriens qui ont parlé de lui , faute d^a-
voir connu les différentes races qui se sont succédées
dans ]a feigheorie de Làstours, première baronnie da
Liuioiisin; les ans Font appelé Latour, d'autres Les^
tours ^ etc. [Voyez entr'autres le Père Maîmbourg dans
son Histoire des Croisades ^ tom. I, pag. 160,)
Les seigneurs de Laron ont fait dans tous les temps de
nombreuses fondations religieuses, et plusieurs d'entre
eux sont allés combattre les Infidèles à la Terre-Sain le.
Ils ont fourni plusieurs prébts à régiise, tels que Jour-
dain, évêqitede Limoges, dès Tan 1021 , mort en loSz ;
Guy, évéqoe de la même église, eu 107 3, mort vers Tan
ID06; Aamnîilfe, évéque de Périgueux , lîn 1207, etc., ei
ils «nlpri» lemis alliances dans It s maisons d'Aiz«« d'Au*
hfvsson , de Born , de Bré, de Chambon de Stc-Yaiérie,
d^Comborn, de Flamenc-de-Brnzac, de Mirabel, du
Pei'che* de PierreoBuffière^ de la Roclieaymon, etc. (i]«
Avfnes : Une e$carboilcle a «ix rais fleuronnés(2).
(1) C^Bit ieî 4e «m de relerer une erreur qui s'est glissée dans \%
rédaction de la note 3>» paur. i4-4 ^u tome \IV du Nobiliaire wii^
versei , où , au tieu de eeUe branche « ik faut 4ire : O'ttne owlre hraiC-
che de eetU nu^isony étaient isiusy etc. ; ei à la suite de la même
note« page i4«^* U^ne 10, apiiès ces mots : lêoéeau de la Hoche
{même nom que la iiocheaymon), dameduTeil-au-Faure; reinpla-
ces les mois qui suivent par ceisx-ci : LaqueUe {Bèaitije) avait eu
ffow fT€migr 'mari Botfer de ta Roche , seigneur de Char^ fon cou*
«M», ei n*eut d*enfanti d^awTAn de4 deux. Bèattiao^ fille d'autre
Jloger de Laron t était mutriée à Gwf de ta Roche avant Van 1 a58.
(a) Le «ceau ^uî nous a cCBM^rrë ees armes était apposé à une
cliarte de l*an i!il^8, qui se tJroi|fait aiitecfiais dao» le* arcKivct de
fabrbNje de Gtaudmoat* #
• 74 BlCTÏOWWAlRi: VNITERSCL
DE LENCQUESAING ; ancienne famille noble ^ orfr
ginaire du Brabant, tenant ses lettres de noblesse def
rois d'Espagne, poor services rendus à leurs personueâ
et à rétat.
Celte famille sVst toujours dévouée aa service mili-*
taire, d'abord des rois d'i spagne;et depuis la conqoetei
par Louis XIV, des provinces de Flandre et d'Artois,
elle a servi honorablement les rois de France*
En 1693, Charles'Ignace-Joseph db LEVCQiTESAiffGt
entra au service de Louis XIV, et fut nommé, en lyoi ,
capitaine au régiment de cavalerie de Marna j. En
1706, il passa au régiment rojal des carabiniers, oà il
fut fait major et chevalier de Tordre royal et mililairo
de Saint- Louis.
• •
Son fils, Charles-Louis-François de LcNCQUtsAUift
servit au régiment de Royal-Wallon , infanterie, où il
lut capitaine, puis décoré de Tordre royal et militaire
de Saint-Louis,
Louis-Dominique-Eustache de LEircQWSAiffG, con-
sin du dernier, servit au régiment de Navarre, infan-*
terie, où il fit toutes les campagnes de la guerre de
sept ans. Il devint capitaine au même^giment; puis
il se relira du service, en 1762, pour occuper la cnar*
ge de grand-bailli d'épée au bailliage de Saint-Onier«
A Tépoque de la révolution française , quatre des
descenctanis de cette famille, en activité de service ou
ayant atteint Vàge de porter les armes, suivirent les
princes français hors de France, et défendirent avec
honneur la cause royale. A son retout' en France, S. M«
Louis XVIli, pour récompenser les bons services de
ces quatre loyaux chevaliers, les décora de 'Tordre
royal et militaire de Saint-Louis.
L'ainé de cette famille actuellement existant est :
Messire Louis-Do m inique» Joseph ne Lkhcqvesaisg^
fils de Louis -pominique-Eustaehe; ancien capitaine
d'infanterie, chevalier de Tordre royal et militaire de
Saint-Louis. De son mariage avec sa cousine-germaine^
dame {leine-Ferdinande^Eugénie de Lmcq^uasaing, il
a deux fiU;
1^. Louis^Doniiuiqoe-Gaslave de Leneqnesaîiig ^
né à Lille, le 6 novembre 1807 ;
2** Lonis-Dominique-Arlhur de Leiicqa^saing, né
à Aire, le 20 avril 1809.
Sont encore existants :
j*. Albert -Joseph de Lencauesaing, anssi fils de
Louis-Pominique-Euslacne , ancien chef d^es*
^ cadron, chevaher des ordres rojaiix et militai-»
res de Saint-Louis et de la Légioo-d^Houneur ;
a*. Etienne -François-Louis de Lencquesaing, fils
de Charles-Louis- François; lieutenant-colonel
du génie, en retraite, et chevalier de St. -Louis;
S". Charles -Ignace- Joseph de Leucquesaing, son
frère, ancien capitaine d'infanterie, [chevalier
de Saint-Louis;
4^. Louis-Eugène -Martial de Lencqnesaing, aus->
si fib de Charles -Louis-Francois«
Armes ; D'azur, fretté d'or; au chef cousu d'azur,
chargé de deux étoiles à six rais d'or. L'écu timbré d'un
casque taré au tiers et orné de ses lambrequins d'or et
d'azur. Cimier : Un vol d'azur, chargé d'une étoile d'or«
Support ; Un lion et un léopard.
LODEVE , comtâ et vicomte. La ville de Lodève ,
chef-lieu du Lodevois , comprise d'abord dans ta Nar«-
bonQaise première, passa successivement sous la domi-
nation des Romains, des Yisîgoths, des Français, de»
Golhs et des Austrasiens. Pépin le Bref la soumit
en 762, et l'unit à la couronne.
Mijon et AryalJus étaient comtes de Lodève sons le
règne de Charles le Chauve. Ce comté faisait partie da
marquisat de Gothie , lorsqu'il passa, au commence-i
ment du 10' siècle , dans la maison des comtes de Tou-
louse, où il demeura jusqu'à la fin du 12® siècle, temps
auquel les évêques de Lodève commencèrent à fonder
leur juridiction temporelle sur le Lodevois. Louis VIII
fit don 9 en 1225, à Pierre, évf^que de Lodève, et à ses
successeurs, du comté de Montbrun et de ses dépendan-
ces! et Aajn^ond le Jeune , comte de Toulouse, ajai^t
17^ DtcTioiriTAtite it^iversel
cédé 9 en 19^8, ao roi saint Louis foiit ce au^ii possé^
dait dans le Langaedoc , à Texceplion du rouiausain
et d'une pariie de l'Albigeois, les évéaues de Lodève
reslérent en possession de tous les droits que nos rois
iemx-a5raient accordés sur ce coin lé. Ils réunirent ver* le
même temps k leur église la vicomte de Lodève, oui
était possédée héréditairement, et sous la suzeraineté des
comles de Toulouse, par Hildin V' et Odon, vicomtes de
Lodève, en 961. On voit que ces vicomtes abuâAiént de
leur autorité, en exerçant les droits régaliens, qui n'ap-
partenaient qu'aux comtes de Lodève , et qui passèrent
dans la suite aux évoques. Odon était alors madé avec
Gariberge. Un acte de l'an 983 fait connaître la femme
d'Hildin, nommée Arcbembette, et leurs fibErman-
gaud^ Adiiulpbe et Odon II. Le premier étail décédé ,
en 984 1 laissant veuve sans enfants Trudgarde* Le troi-
sième, qui hérita de la vicomte de Lodève, épotsa Gbim-
berge, dont il eut pour fille et héritière Nooilie^ mariée
avec Gilbert II, vicomte de Cariât. Adèle, fille et héri*
lière de Gilbert, épousa Bérenger II, vicotnie de Mi-
Ihaud, auquel elle porta les vicomte» de tkrlal et de
Lodève.
Les évéques de Lodève aioutaîent a leur tvtre celfit d«
comtes de Montbrun , et porlaie&t dan» leurs sceaux ua
écu d'argent^ au lion de sable.
DB I/>UBERT, seigneurs de Neuillj, d'Ardée, Sxt
fireuil, de Martainville, de Maotillj, de Longueira^e et
de Rochefort; famille noble de la provînct de Norman-
die. Elle a pour auteur :
I. Biaise de Lovbert, seigneur de Neuillj, de L«n-
g^ueliaye et de Martainville, qui fut anobli , par lïttre»'
do rot François I*', du mois de juin 1544. ^' avait épou^
•é : 1*^ Jeanne Dionis (i); 2"*, le 6 novembre i535y
Adrienae de Momay^ (2), veuve: i^ de Robert da
•^i>i«i«v«a.^^ka**aft«*«<H
(1) Dxtmiti D'aiiir, à trois ananat d'or; a« eii«f dv ntoie,
chargé d'une croix potencée de guealea.
(q) De Momay : Bureié d'argcat et de giiealat; ai|i Itoa momé
et sable, courooné d'or, brocbant sur le tout.
DE LA KOBLJESSE DE FBASCE. lyy
Marzac, seigneur d'Hàrjclencoart; a"* de Robert de Gan-
tiers, seigneur de Kuel, et fille de Guillaume de Mor-
iiaj, seigneur d^Ambleville , maitre-d'hôlei du roi, et
deTristanne d'Aucfuoy. Elle fit son testament en iS58.
Biaise de Loabert eut de sa piemiére tenime :
I®, Girard , dont l'ar ticlesui» ; ,
2°, Jean de Loubert , auteur de la branche fies sei^,
gneurs de Martainvilic , rapportée eu son rang.
IL Grivard de Loubert , seigneur de Neuillj,. parta-
gea avec son Irère les biens de Jennne Dionis, leJur mè-
re, le 12 février i535. Girard eut 3 enfants :
1°, François I", dont l'article suit;
2**. Jean I ' de Loubeit, auteur de la brancbe des
selsneiirs de ^antdlj, rapportée ci-aprrs:
3°. Marie de Loubort, femme, en i553, de Gilles
/>ou^/e^^ sieur de la ^uie.
••
III. François de Loubert, I*' du nom , écuyer, sei-
gneur de Neiiilly et de la Folletière, épousa , le 9 no-
vembre io52 , Claude le Masson (i) , .ftiie d^ Gl^ude H
Masson, seigneiir d'Héricourt, lieutenant de roi da
Brouage, et d'Adrieune Bpubelier. 11 eut pour (ils :
ly. Glande de Loubebt, é^uye^r, seiofneur du Çreuil,
de Neuillry, d'Ardée, d'Ëspiez, de la FolJetière, etc.,
marié, le 7 novembre 161 4 1 avec Hélène le Sens (2),
fille de Pbilémon le 1S,ei;is,éçijiyer, seigneur de Morçan ,
ûi de L<fuise de fiioJlent. Leurs enfants furent : V
i'^. François II , qui suit ;
2®. Alexandre de Loubert f dont la postérité suivra
celle de son frère aine ;
3°. Gabrielle clé' Loubert, femme d'Edouard Lar^
cAér, seigneur de Bojacoart et de Pocancy, re-
çu conseiller au graçd-conseil, le 4 septembre
i6j6 , fils de François Larcber, maître en la
c^
(1) L« JSS^isson ; D's^zur, à deux léopards d'oi*.
, fa) L^ SùM : De gueulet, au chovr<xiid'Qr» acoom|iagoé de trbif
eoccoMÛ» 4i'«rgeDt; . . ♦.
Y. a3
I>^$: ' DtCTlOltmiBK UBilVËRSKL
chambre des compies, el de Claude Godet, da-*
me de Pocaucy.
• > ,
Y. F.raiiiÇoîâDE LouBEAT,Il* do QoiB, éeBjep, sei-
gneur d^Ardéei du Brenii, eic., épousa, le a octobre.
i652, Anne de Mailloc (i) , fille d^ Abraham , seigneur
de Mailloc, écujer, et de Charlotte de Baudrj de Pien-
court. De leur mariage sont issus :
1*. Adrien-Alexandre , dont Tarticle suit ;
jv. François de Loubert, écuyef, capitMoe dans-
le régiment du roi ;
3*^. Gabriel de Loubert, lieuienant dans le* régi-
ment Royal des Vaisseaux;
4^. N.... de Loubert , dame de Gantiers ;
5*. Marie-Anne de Loubert, qui fut supérieure de
la maison royale de Saint-Loujls à Saiot^Gjç.
VL Adrien-Alexandre be Loitbem, chevalier, sei-*
Sneur d^Ardée, du Breuil et de Maillo^et, c^ipitaine
ans le régiment Royal «ïes Vaisseaux , par commission
du 3 février 16949 lieutenant de roi des viHe et château
de Gaen , par lettres du 2 1 août 1714* chevalier de Tor-
dre royal et militaire de Saint-Louis, épouaa : i^, le 10
février- 1698, Anne -Marguerite de Normanville (2),
fille de Pierre de Normanville, écuver^ seigneur des. {lé-
berts, de Saint- Arnbiil et des Bordes, et d*Anhe-Mar«
guerite le Roy du May; 8"i k i4 nwrs 1714, Margueri-
te des Fias (3), fille de Pierre des Plas, écuyer, seigneur
de' Carriol, chevalier' d'feonneur en la cçur des aides d«
Montauban, et de Frarnçobe Goutnr^, De ce deuxième
mariage sont issues :
!•. Marîc-Louîse-0-^]
lympe de Loubert,! • c • ^ /^ v
•n^e [e 24 août 1715 l ^T^.^ « f^l-Cj^'. »-""«
a'. Anne - Françole^? «^ V'"" " '. ^'^i * T
M' ^ L 1 » 1 tre te 9. septembre 1731.
ane Loubert, née I »i r ^-^ '*- /
le 19 novemb.'i7i9,/ '
•rftn d'ôr.
!l] De MaiUoe : Pc gueules , à troi« msilleii d.'argeot.
3) Do NortfhanviUe : D'azur^ à trois mulelles d eporftn
i (3^ Dès Pia^r O^'asur, aii'ftioQ Uoy»ardé e» oonfonaé d'argent,
lampassé et armé de guculeaf accompagné de 9 befaBttd'ereDorlff»*
DE LA HOBLK8SE DE FRAVCE. X79
De cette branche était Jean-Uaptîste de Loubert , che-^
Ttli^r, seig'near da HesiiiUsoos-Vienne, co-seio;neQr
de Martagny, seigneur direct des fiel» da EreuU et da
Scène, a 11 diocèse de Rouen, marié, le 11 octobre 1786^
avec Galherine-Louibe de Refyy fille de François-Jean-
Paul de Reiy, chevalier, seigneur du Rondel,'etde Ma-
rie-Jérâme-Urbaine-Renée de Récalde*
SECONDE BBAirCHE.
V. Alexandre de Lourebt, écuyer, seigneur dTs-
piez, second fils de Claude de Loubert, et d'Hélène le
Sens de Morsau , épousji, le 11 îuin 1677, Marthe de
Louberty dame de Martainville et de Longuehaye, sa
cousine, fille èe Louis de Loubert, seigneur des mêmes
Kenx, et de Claude de Tillj de Prémont. Il mourut le
29 juin 1694. De ce mariage sont issns :
1°. Alexandre de Loubert, reçu chevalier de Mal-
te au grand-prieuré de France, à Paris, le a oc-
, tobre 1700, décédé commandeur du même or-
dre, le 18 juin 1749;
^*** François-Bon Aventure, qui continue la descen-
dance;
3**. Jeanne de Loubert, reçue à Saint-Gyr, le 3
mai 1690;
VI. François-Bonaventure HE LotJBERT, écuyer, seî-
S leur et patron de Martainville, de Lono^uehaye, dé
ochefort, d^Espiez , etc. , baptisé le 3 octobre 1681 ,
décédé «i Tâg^e d^environ 82 ans, avait épousé, le l/\ jan*
vier 1707, nenée-Ciiarlotte de Bailleià ([] , de laquelle
il eut :
TU. Robert db Loubert, écuyer, seigneur et patron
deMarlainyîHe, de Longuehaye, de Rd<;heio>ri et d^Es-
pieE, seigneur hauii-jnsticier de Perçaj, du .Deffais et
ftutre» lieux, né le 7 novtembre I7%8. Il servit en i^ualité
de cornette de la eom-pagnie du Meur de Comniinges de
Sieuras dans le régiment de Caraman , dragons, etmou^
rnt le II mai t79t« U avail épousé y par contrai du ^%
novembre 1775, et célébration du 18 décembre .sui-
(i) De BaiUeui : |>'herinine, à la croix de {gueules.
V. 23'
^8o DlCTIOIflf4lBE UHIYBBSBL
^antf Marie Françoise de Refy (i), fille de François-
fean-Paul de Relj, chevalier, seigneur da Ronde! , et
de Marie-Jérôme>Urbaine-Renée de Récalde. Il eut de
<;e mariage trois enfants:
I®. Jean-Robert, dont l'article suit;
a**. François-Antoine deLouberl, écnyer, seigneur
baul-justicier de Percay et de Moulissant, né en
1778, marié, le 7 ]uin 1800, avec N.... le
Boityer de Monthoudou , fille de N.... le Bouyer
•de Monthoudou , ancien mousquetaire. Il mou-
rut en i8o5, ne laissant qu'une fille :
* Antoinette de Loubect de Perçay;
3°. Marie -Charlotte de Loubert, née le 12 sep-
tembre 1779, mariée, le 20 novembre 1798, à
Jean->Baptiste de Beausse , ëcuyer, ancien offi-
cier au régiment d'Enghien, infanterie, cheva-
lier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis.
YIlI. Jean-Robert, vicomte de Loubert de Martaiv-
TiLLE , chevalier, ancien seigneur de Martainvi\le , de
Longuehaye , de Rochefort , de Cierray, du. Bois-Mi-
lon, et autres lieux, né le 17 septembre 1776, fut
nommé capitaine de cavalerie par ordonnance du roi
du 27 juillet i8i4 ; maréchal-des-logis delà compagnie
des gendarmes de la garde ordinaire du roi, le éjuiflet;
chevalier de Tordre royal de la Légion-d'Honneur, le
14 septembre suivant; chef d'escadron, par ordonnan-
ce du 24 janvier 181 5, dont le brevet constate qu'il
avait été breveté capitaine dans les armées royales en
1797. ^^" dévouement à la cause de la maison de Bour-
bon était tellement connu que le ministre de la police
générale, par fine lettre du i5 février i8i4, le signala
à la surveillance du préfet de 1 Eure , comme devant fa-
ciliter à M. le chevalier de Bruslard, successeur de M.
le comte de Frotté dans le commandement de Tarroée
royale de Basse-Normandie, les moyens d'introduire en
France S. A. R. Mgr. le dac de Berry. Créé vicomte , par
lettres-patentes du 4 février 1 81 5, et nommé, le 1" mars,
chevalier do l'ordre royal et militaire de Sainit* Louis,
^n récompense de son dévouement à la famille des
£ourbons, et des services rendus par lui a la cause roya-
<i) DéRHy : D'or, A trois chevroof <l'aiar.
DE LA VOBLESffiE DE FRANCI. l8l
le, le vicomte de Loabert a suivi le roi à Gand ; et, par
suite du licenciemeot des compagnies rouges de la
maison militaire du roi , il a été nommé chef dVscadron
au 1*' régiment de dragons (Calvados.) Le 6 octobre
i8i5, le bailli de Giovanni-y-Centelles, lieuienant du
magistère de Tordre de Saint* Jean de Jérusalem , ac-
corda au vicomte de Loabert une bulle , par laquelle
il lui eit permis de porter la croix de cet ordre , en ré-
compense des services rendus par son grand-oncle, A-
lezandre de Louberl, mort corn mandeur du même ordre.
Il a été nommé officier de Tordre royal de la Légion-
d^Honneur, le i*'mai 1821 , et est maintenant officier-
supérieur au corps royal d^ëtat-major, par ordonnance
royale du 3o juin suivant. 11 a épouse, le aa février
1799, Thérèse Cécile de la Rue de Rucqueville (i), fille
de Nicolas- Alexandre de la Rue de Rucqueville, ancien
mousquetaire gris. De ce mariage sont issues :
1°. Marie Cécile de Loubert de Martainville , née
le 25 juin 1800 , mariée , par contrat du 29 dé-
cembre 1819, sis;né par le roi et les princes et
princesses de laiamille royale, et célébration du
17 janvier 1820 , à Marie-Félix-Ernest- Auguste
de Monnier de Savignac , chef de bataillon , ca-
pitaine au 6*^ régiment de la garde royale et
chevalier de Forare royal de la Légion-d'Hon-
neur, fils de Marie -Laurent -Félix de Monnier
de Savignac, chevalier, seigneur de Savignac,
ancien officier au régiment de Deux-Ponts, et
d'Adélaïde-Gabrielle-Madelaine de Linars;
a". Alexandrine-Françoise-<Léonice de Loubert de
Martainville, née le 10 juin 1802.
TROISIEME BRAlfCHE.
Seigneurs de Nantilly»
in. Jean de Loubert, I'*^ du nom , écuyer, seigneur
deChagnes, second fils de Girard de Louberl, seigneur
de Meuilly, était marié, en 1671 , avec Marguerite de
Souicaire , fille de Gilles de Souicaire , seigneur de
Nantilly, et en eut :
(1) D0 ia R%u : D'or, au cbevron de gueules, chargé de cinq be-
lantf d'argent et accompagné en chef de deux branches de rue de
sinople, et en pointe d un lionceau d'axur.
t82 mcTToirirAiXE uirrrERfEi
IV. Jean de Lou^ert , II' du nom , écajer, seîgneut*
èe Nanliily el de Ciia^iies, qui (ut maintenu dans sa
noblesse, par senlfiice de8 élus de Dreux, du 20 le-
vritT 1699 II avart épousé, le 10 mai i595)JLouise de
Nanceflts (1) , qui tes=la, le 16 avril i63o, ullè d'Ur-
baiu de Naneetlt's, seigneur de Murmousse etNdes Bros-
ses, chevalier de l'ordre du Roi, ei de Jacqueline de
Foutaiues. Leurs entants, furent:
I*. Jean deLouberl, seigneur de Nanli'lj, capi-
taine au régiment de Bussjr, Tan 1629, et gen-
tilhomme ordinaire de Monsieur^ duc d'Orléans»
par lettres de retenue du 1*"' juillet i633;
2^, Urbain de Loubert, qui continue la lignée;
3®. Jacqueline de Loubert, mariée à Félix le Cor^
nu, seigneur de la Goulafrière et de la Blolière,
en i63o.
V. TJrbain de Loubert, écuyer, seigneur de Nanlil-
]y ^ Aq Bérengeville et de Rajel , fut marié, le i*' mai
164 1, avec Siarguerite P^ia/art {2) ^ fille de Louis* Via-
lart, écuyer, seigneur de Ville-rEvéque, el de Sara
Barthomier d'Olivet. De ce mariage sont prévenus ;
1°, Jean m, qui suit;
2". Charles de Loubert, ciiré de Saint -Pierre de
Nantilly ;
3°* Elisabeth de Loubert, accordée en mariage,
le 9 janvier 167 a , avec François Sqyard, écuyer y
seigneur de la Poterie, en Blesois, capitaine au
régiment de la Reine , infanterie;
4°. Louise-Gabrielle de Loubert, femme de Jac-
ques iVothi//7/e, sieur des Marais.
VL Jean de Loitbert, IIl' du nom, écuyer, seigneur
deNantilly,gardede la marine, en 1668, épousa, le 31
décembre 1677, Madelaine-Louise Noinville^ sœur de
Martin Noin ville, architecte des bâtiments du roi. Il
eut une fille :
Louise-Michelle de Loubert de Nantilly, reçue a
Saint-Cyr, le yuovembre 169S.
f ^ _
(1) De Nanctiies t D'azur, à trois nacelles d'or,
(a) f^ia/Url : O'azur, au sautoir d'or, caatoani^ de quatte cfoî-
Mttet poteooées du mâme.
DE LA MÛBLl&S&B DE FB43CCC. I&3
QUATEIÈVE BEAVCKE^
IT. Jean i>e Lovbert, écoyer, seigneur de Martainvil*
Iç « second fiU de Biais.e , et ^e Jeaime Dionk, sa ppe*
mière femme^ fpiirnit aveu de la seigneurie de Martaim,
vil)^^ mouYHnle de ]a baronnie d'fvrjt a Diane de Poi*
tiers f duchesse de V^lenlinois , baropne d'ivry, le i"
avril i55,^. Il Jai^n de {"lorencç ^ng^ieUn. (i),. ^
femme :
I®. Pierre» dont Tarliçle suit;
a*". Marguerite êfe Loubert, dpnt le mariage fut
accordé 9 le i3 février i563 , avec noble hom-
„. Pu„. z,^,, „i,..T a. G..d..
IIL Pierre pb LûvaEEir, éou^sev, seigneur de Alar^^'
tainville^, obliiat, le 8 mai 1696 , uneseaieoee du bailt^
liage d'Ëvreux, par laauelle il fut déclaré exempt du
service personnel qa^roievait ^u roi, «B considération
de ce qp^il entretenaift un, de ses fib à la giierrc', sous
la oharge du seigneur de Saint-Lau , en Brouage , ei de/
ce que les témoins entendiAs avaient alïïrmé qu'ili était
plus que sexagénaire, et dans l'im possibilité de monter
a cheval, à cause de sa cécité et de plusieurs accidents
qui lui étaient survenus. Il avait épousé , le 5o janvier
i563, Françoise Dezert^ fille de noble homme Louis
Dezert, siçur de Bonssey et de la chapelle Q^eray, et
de Jeanne de Routes. 13 en eut , em^r^autres enfantç ,
Louis qui suit :
IV. Lo«i» DB'LoaBERT, !•* du nom , écuyer, seigneur
de MartainviHe, 1k hommage au duc d'Aumale, le i4 juin
i6i4,poar sa seigneuirie de MartainviHe, mouvante; eti
plein nef de Hauttier de la baronnie dlvry, ©t fut èlu*^
par la noblesse du baiHiage d'Ëvreux, le 3i août i63'i,
pour assister k PiErssemblée des états-généraux du royau-
me. Il avait épousé, le i3 janvier 1602 , Marie du Cites»
(i). AnqMetin : D'azur, aa chevron d'or, accompagné de tfoi»'
aiguières du mêqkç,
184 DICTIOaiTAIBE TTITITERSEL
n^(i),inorle le i"*' juio 1622, fille de Bertrand du
Che^ne, érojer, seigneur de Préaox, capitaine exempt
des gardes- du-corp» du roi , gouverneur des ville et
château de Cbinou, et de Jeanne du Yal. 11 eut pour
fils :
■ •
V. Ij^uîs de Lotjbert, II" du nom, écuyer, seigneur
de Marlainville, de Lono^u^liaye et de Rochefort, qui
épousa, le 28 juin 1657 , Claude de Tilty (2), fille de
Jean deTilly, écuyer, sieur de Préniônt, et de Frati-
çoise Aiibert de Montigny. Leur fille uniqde lait :
Marthe de Loubert, dame de Martainville, de
Longueliaye et de Rochefurt, qui épousa , le 11
juin 1677, son cousin, Aflexindre de LouLert^ é-
cuyer, seigneur d'Espiez. *
. I . > - •
Les diverses branches de cette faynille ont été main*-
tenues lors de la recherche par Tint^ndant de Korman-
die en Télection d'Èvreax, Te 18 août 1666.
• 11
. Armes : D^azar^à cinq épis d^orge dW, posés trois
et deuXi Supports : Deux loups. Couronne de comte.
Cimier : Un cheval issant, ayant la tète oruée de trois
panaches de sinople, de sable et d'or.
H
•r
MAINE, comté-pairie. La province du Maine était
originairement habitée par les Âulerci Cenomaniy et ei| .
quelques lieux par les Aulerci Diablintez et XesArvii,
ùàa 164 de Rome, (690 ans avant J.*C.}, Belovèse,
chef des Manseaux, s'ejupara de la partie de l'Italie
que les Romains appelèi^eat depuis Gaule cisalpine,
Ifcs vainqueurs y bâtirent les villes de Trente, de Crê-
jiie , de Bergame , de Bress^ , de Créu^one, de Mantoue
et de Yéronne, dont les peuples continuèxent d'être
(1) Du Chesne : D'azur , au croîwant d'argent , accompagQé de
trtui» étoile» d'or« /'.■.•
(3} DêTUiy : D'or, à la fleur de Iji de gueulot.
\
De la IfOBLESSB Dis FPAircÉ. i8â
donnas sons leur aocien Dom de Cfnomani, Césarne par-*
VinI pas sans peine à sabjuguer les Manseaux , qui s'é^
taient confédérés avec \es Auvergnats. Sous HonoriuS)
la province du Maine était comprise dans la 5* Ljonnai*
se. £Ue passa sous la domination des Français, vers Pan
477* Rigomer, prince du sang de Mérovée^ possédait le
Âtaineà titre de rojaufhe; mais Clovis I*% l'ayant fait
nietlre à mort, s'empara de cette province àpmain armée,
Pan 5 10. Ses successeurs établirent des ctmtes pour la
gouverner. Tels furent Rotgaire , Hunold , Hatton , Ro«*
ger, Milon, et Grippon, iils de Charles Martel, à qui
«es frères, Carloman et Pepiii, enlevèrent le Maine, aved
ce qui devait lui revenir de la succession de leur père.
Le Maine fut par la suite compris dans le départemenb
du duché de France, qui commença à se former sous
le règne de Charles le (Jhauve ; mais les ducs de F^rancè
eurent sous eux des comtes particuliers , qui gouver--
i^èrent en leur noni les diverses provinces de leur dé-
pactementé II est même ceriain que le Maine avait un
comte ayant l'érection du duché de France. Roricon I,
Comte du Maine, sons le règne de Louis le Débonnai-^
re , mourut \evs Tan 841. Charles le Chauve lui donna,
pour successeur Gauzbert, tué par les Nantais ^ au mois
de mars 853. Roricon II, fils de Roricon I, fut investi
la même année du comté du Maine, et fut tué par les
Tf flrmands en 866. Gotfrid , son frère , lui succéda ;
ionais il se révolta contre Côuis le Bègue, qui ^ selon
toute apparence , le dépouilla de son gouvernemenl*
Le premier comte héréditaire du Maine est Hugues I ,
Zui fut établi, au plus tard Tan qSS, par Hugues lé
rrand, duc de France. Herbert II, son arrîère-pelii-*
fils, mourut en 1062, n'ayant eU qu'une fille, nommée
Marguerite , fiancée à Robert , fils de Guillaume le Bâ<>
tard, duc de Normandie, mais qui mourut en 1063^
avant l'accomplissement du mariage. Gauthier, cohi-*
te du Vexin, époux de Biote, fille d'Herbert I, dit
Eveille-CbieU) comte du Maine, se mtt en possession de
ce comté au droit prétendu de sa femme; mais Guil-
laume le Bâtard se rendit tiiaitre de cette province par
la force des armes, l'an io63. Robert, dit Courte-Heu-^
ce, son fils, lui succéda l'an 1087. Les Manseaux, ayant
secoué le joug des Normands, l'an 1089, ^pp<^lèrent
Hugues d^Ést et le proclamèrent comte dusMaine. Mait
V. a4
i86 ^ DrcTiôHirAiiE tnnvtxsiL
les exactions de ce seignear lassèrent bientôt la patieii'*
ce du peuple et de la noblesse. Un soulèrement « qui
éclata 1 année suivante, le détermina k vendre son corn-»
té à Hélie de la Flèche, son consin, pour la somme de
jo,ooo sous , et a retourner en Italie. Hélie était arriè-
re^petit-fils d'Herbert £ vei lie-Chien, pa^ Paûle^ son
aïeule paternelle , femme de Lancelrù I*^, sîre de Bau-
gencj. Il fott'père de Sibylle, fénfime de Fotitqaes le
Jeune, comte xl'Anf ou , qui suceéda à son beau-père au
comté du Maine en iiio.
L'an 1 202, le roi Philippe Auguste réunit le comté
du Maine à la couronne par droit de confiscation. Il en
donna la Jouissance, Tan 1204, à Berengère, veuve de
Richard !•% roi d^Angleterre. Marguerite de Provence^
en épousant le roi saint Louis, reçut en don , Tan 1234,
la ville du Mans avec toutes ses dépendances. Ce même
prince investit, en 1246 , des comtés d'Anjou et du Mai-
ne Charles 1*"', son. frère, qui mourut en 1 285. Jean,
fils aîné de Philippe de Yalcas, investi des comtés d'An-
jou et du Maine pour les tenir en pairie en i33i , les
réunit à la couronne en i35o, lorsqu^il succéda à son
Îière ; niais , par ses letlres du mois d'octobre i36o, il
rigea dé nouveau le comté du Maine en nairie, et le'
donna à Louis P' de France, son second nls, mort en
1384. Charles II, arrière-petit-fils de Louis I^', étyit
mort sans en faii ta, le 12 décembre i48t, le comté du
Maine fut réunj par Louis Xl à la couronne. Depuis lors,
ce comté ne fut plus donné qu'A titre d'apanage à quel-^
ques princes de la maison de France. Louis XIV , en
1676, conféra le titre honorifique de duc du Maine à
Louis-Auguste de Bourbon , son fils légitimé, sans éri-
ger le comté en duché , ni eu céder la propriété*
Di MAITRE DE LA SAiHTE-VAt.E]iTiHE ; branche puî-
née de la maison de Maître, iharquis de Baj, originaire '
de Franche-Comté, mentionnée tom. IV, pag. 427 de
cet ouvrage. Cette branche existe dans la personne de
Théophile, marquis de Maître de la Sainte- Yaléntine ,
ancien lieutenant-colonel commandant de l'artillerie à
oheval de la garde westphalienne, officier de l'ordre royal,
de la Légion-d'Honneur , chevalier des Ordres de la
couronne de Westpholie et de la couronne de Fer, au-.
DE hk iroBtESSE DE rmix43v* ' 187
j^Qrd^hoi chef 4e bataijlon dVtiilarie au régulaient
d'Aaxonoe, marié, en 1820, avec Uenninie de Pas-r.
<fuiery fille da chevalier de Pasqujer, colonel du ^iîàt^
et de N...* de Blair. Il est fils de «tean-Maritï-Al^phonse
de Maître de la Sainte^Valentine, â^arde-da-corpa di»
roi I^ouis XYI, et de Jea^ne-Félix•|Iug;^ette Le rip. ■<
Les armes de cette braf^che sont : pi? aaUe , ai| cher
vron d*or, accpçdp^gné en chef de deux étoiles dWgent^
en pointe d'un crQi.^saiit du même ; ^u .cj^ef d'or, cba)^-
gé d'un lévrier de sable. Support et tenant : Uq grijïoA
et un Cosaque. Devise : Btavoure et victoire,
.1>E ]^[4LËT M3M ^i JOAIE, seigneurs de la Jorie , dé
PpiiV^ac» de U Gardfs, du Châlard, de la Garde dn Pont,
4e la Roche , de la Farge , de Puyvallter, de Roquefort,
de la Salle de Çaâielviel, de la Madeleine , etc. La tnai-
aon de Malet, qui figure avec distinction, depuis plus de
quatre siècles, parmif La principale noblesse du Péri-
^ord ^ et doj^t plusieurs rameaux se sont.successivemen^
fépandys dans le Limosin , l'Angoumois , la Sain longe
^t Iji Guieune « eÂt iasuie, suivant une tradition ioimémo-
riale , d'un cadet d'une branche de l^illostre et ancienne
maisûn de Malet de Gravîlle , ori^naire de Kormanidie;
branche qui existait au duehé de oretagne dès le milieu
dn i3* siècle (i) , et dont quelques-unes de celles for-
inéespar l'auteur commim de tous les Malet de Périgord
^t de Limosin ont cqnstamment conservé les armoiries;
à l'exclusion ^e celle de la Jorie, dont Hugues Malet
épousa l'héritière , vers la fin du i4' siècle. U parait que
ç,e dernier élait ^renu de Bretagne s^élablir en Périgord,.
a la suite.de Jean de Hlois^ditde Bretagne, comte de Pen-
thièvre et de Goello, lorsque ce prince , après sa sortie
de captivité en Angleterre , vint prendre possession , en
13S7 9 dç la vic0tiité de Limoges.
■*^
(1) 1>çfi deBcçDdaoti ^e cette branchç de Mal/et de GraviUe , éta-
blie en Ureta^Dc par suite de plM«ieun marîj^s contactés avec de
Hcbefl héritières de cette province, y exîstaiéqt époore en 14^9*
(Voves ies Métn^ei ftmâ êervir à i'Histoire 4s J^repa^ne / fom
P, Morie^ tom* f, M<»me 1647; <<wui/, rotpfUM^éoo» tSo3^
j88 *' BlCTFOSNAIRE UNIVERSEL
Le chef acUiel des nom et armes de celte maison » le
comte de Malet de la Jorie, a fait, ati mois de décembre
1778, par-devant M. Cliérin, généalogiste et historio-
graphe des Ordres du roi , les preuves pour monter
dauslles carosses de S. AI. , honneur auquel il Fut admi3
en 1782; et, en celte dernière année, la branche de Malet
de la Madelaine a fait les preuves pour l'admission au
chapitre des chanoinesses- comtesses de l'Argentière,
preuves qu'a également faites la sœur de M. le comte de
Malet de la Jorie. Ces diverses preuves remontent la £"
lation a :
I. Hugues Malet, damoiseau, dit aussi Gonin et
Gony (diminutif» ^e Hugues)v était procureur-généiral
dans toute Ja vioomté de Limoges pour Jean de Breta-
gne, comte de Penlhièvre, suivant des lettres données
parce prince., le 12 février 1587 (v. st.}, pour IVxécQ-
lion du teî»ifaitoent de Jean de Le&pinatz, damoiseau de
GabitloQ. Le vendredi ^a pré» la fête de Saint-Hilaire
(8 janvier) 1400 (v. st.), Hugues Malet, damoiseau, du
lieu dTxideuil , pa^r acte passé devant Adémar de Costa*
rio^ cltTc juré de la cour du vieoifite de Lin^oges^ eu
présence de Guillaume Lambert et d*Hélie Forneil, ac
cen:>a à Pierre et Guillaume Grassei, père et fils, parois*-
$iens de Saiut-Méard, une pleidure- (espèce de maison ,
\)M piessis; entourée de murailles , située au bourg de
{>aint-Méar'd, et une pièce de^rre cantigiîe au ruisseau
qui coule de la Jorie vers leCoup y à la charge de lai
pajer certain cens annuel. Hugues est rappelé dans une
enquête faite,.; vers Tah 1468, à lu requête de Jesln dd
Malet, son pejtit-iils. Il av^it épousé N-... , dame de la
Jorie, de laquelle il eui Guillaume , aliùs. Gui Malet ,
qui.suit. / .!-'-•
• , . ■ . , •• " ,
IL Guillaume ou Gui Malet, I^' du nom, dadici-*
^eau, seigneur du repaire ou de la maison noble de la
Jorie, paroisse de Saint- Médard , vulgairement Sâim-^
Méard d^£xideuil , est mentionné dans un rôle des assi-
ses tenues à'Ex'kieuil, le 'so tuai litoS, par Archam-r
baud de Saint -Aslier, damoiseau, juge- général de
]a vicomte de Limoges, he 25. juin i^i^^ Olivier, de
Blois, dit de Brpta^ne, comte de Penthièvre, nomra'.'i
ccujer Guillaume Malet? seigneur de la Jorie, son re-<^
DC LÀ VOISLCSSE DE FRANCE. 189
eeveur-général et garde de ses sceaux eti la vicomlé de
Limoges. Le 8 avril i4i8, Guillaume Male( donna à cens
perpétuel à Jean du Treuil, de la paroisse de Preyssac,
plusieurs biens-fonds niouvanls de son fief et domaine
direct. Il passa deux autres baux à cens perpétuel , les
2 février i435 et i5 juin 1487 ; passa , sous le nom die
Gui Malet (qu'on lui trouve dans plusieurs acles passés
par son fils), une transaction, le 5 avril i44i» «vec
Bernard Gùionet^ archi-prétre de Saint-Méard , et ne
vivait plus le 21 janvier i442» D<?s lettres de Jean ^
comte dé Penlhièvre et de Périgord, vicomte de Li^
nioo'es, accordées à Jean Malet de Gbâlilton, son fils
aine, le 6 juillet ^446, constatent que Guillaume, alias
Gui Malet avait été capitaine (gouverneur) du cb«^teau
d'Exideuil , Tune des plus fortes places du comté de Pc-
rigord, et que, lors du siège el de la prise de ce cbâ-
teAVL par lès Anglais, il perdit la presque totalité de ses
titres. Il avait éponsé Aune, dame de Châtillon, dans
la paroissede Mensignac, laqueHe se remaria depuis à
Jacmtes d'Essandon ou d'Issandon , dont elle était veu-
ve, lorsqu'^elle fit, le aS novembre 1490, son lesla'ment,
dont elle nomma exécuteurs nobles nommes Domini-
que de Ramefort et Raimond de la Porte. Elle choisit
ça sépulture dans Téglise de Mensignac, au toml^eau de
Malvine ou Amalvine de Fayole , son aïeule. Elle eut
trois fils de sou preitiier mari :
1°. Jean qui suit;
a**.' Pierre Maie! , prieur de Surgères, au diocèse
de Saintes, qui transigea au nom de son père
* avec Bernard Guionct, Je 5 avril i44* »
3^. Olivier Malet, institué lu^riiier universel de sa
' mère, avec Jean, son frère, le 2S novembre
1490.
m. Je»n Mai/êt, aUhs ï)è' Ghatillow , damoiseau^
seigneur- de la Jorie et de CMtillon , rendit hommage
pour cette première terre, le 10 mars 1441 ; fil un é-
change, pau acte passé dev^ini P. de' Pelisses, le 21 jan*
vier 1442, avec demoiselle noble Laurt^de Texières,
de biens-fonds situés dans le bourg el paroisse de Ju-
imlhac,pour lesquels- hdite demoiselle lui cédalevilia-
'ge. appelé. de Pujr Miramont^ en la paroisse d6 la
1X)0 DICTIOIINAIRE XHriVCB^EL
Kou^iUe. Le a septembre i443, il fil hommage et ser*
ment de fidélité au sire d'Albret , pour des biens mour-
vauts de lui 'à cause de sa cbàtellenie de Châlus-Cha-
brol, en Limosin. Il obtint, le 6 îuillet 1446, de Jean
de Bretagne, comte de Pentbièvre eide Périgord, vi-
comte de Limoges, eic , des lettres adressée^ au juge
d'Ëxideuil, dans lescjuelles ce prince aualifie Jean Sfi^-
let son chieret bien amé escuier. Ces lettres lui furent
accordées sur sa requête expositive, qu'en qualité d'hé-
ritier universel de défunt Guillaume AJalet , son père ,
il est sire de la. Joarie, et qu'en cette qualité , il a plu^
sieurs beaux droits, cens, reptes, villages, etc., doot
plusieurs personnes se sont emparées sans aucun titre
valable , et les détiennent depuis long-temps à tort ^
contre raison, La demande qu'il avait faile d'être remis
en possession de ces biens lui fut accordée. Le 3o dér
cembre 1492, il fit son testament au repaire de la Jpr
rie, devant Jean Grangaud, prêtre , notaire public dep
autorités apostolique, royale et impériale, et voulut
être inhumé dans le couvent des frères piit^eurs d'£xj-
deuil , au tpn;ibeau de ses pères. Le nom de sa femqa^
est ignoré. Ses enfants firent :
i*'. Jean II, qui suit;
2^. Autre Jean M^let, prêtre, ]éga,taire de son
père ;
3°. Jacques Malet, auquel son père légua 1 00 li-
vres tournois, plus loo soqs et sa fiourriture a-
vec rhabillemepl; d^ns sa maison d^ U Jofie;
4°. Catherine Malet, qui avait ^u en dot 400 écus
d'or au coin du roi de France, et ^vait épousé,
iavant l'an 1492 , honorable honiQie Thihaud
/ipssçl (^n Rousseau, juriscon^ylte , procureur
en la souveraine cour de parlement de Bordeaux,
natif delà ville de Nontron;
5^ Jeanne IVfalel;,' mariée, avai^-t Tan i4^2<;ivec
N.... Le Brut, écuypr. Son père lui légua, de
même qu'à sa sœur Catherine , 100 sols tour**-
nois , eu supplément de Soo liv. tournois qu'elle
avait eues en dpt. •
ly. Jean Malst» II*' du nom , écuyer, seigneur de
la JmH'ie et du repaire de la Barde » situé dans la châteV'
DE LA troBtESSC Dt FRANCE. iQt
leni« de MoDtron, épousa : i% par contrat passé devant
Fayard , notaire (ainsi rappelé sans date dans le testa-
ment de son père) , noble femme souveraine de la Jo^
mon, de la noble maison de la Jomon , rappelée comme
défunte dans le contrat de mariage de noble Gaspare
Malet y sa fille, du 1 1 juin t497 ; 2® Léenarde de R&yè-
re, à laquelle il donna Tusufruit de ses biens par le tes*
tament qu'il fit au repajre de la Jorie , le 25 novembre
i5o6) devant Hugues Sornj, clerc juré de la cour d^
Tofficial de Périgueux. Jean II avait été institué héri--
fier universel de son père, le 5o décembre 1492; il est
nommé comme seigneur de fief dans un échange fait
i>ar un de ses vassaux, le 1*' avril 1 493. Ses eniaiila
urent : * ,
Du premier lii :
T*. Hélie I, qui suit:
a^. Gaspare Malet, mariée , par contrat passé au
repaire de la Jorie, le 11 juin 14979 avec An-
doin de Jaubert^ damoiseau, seigneur de la
Roche- Jaubert. Ils vivai^t lé 23 novembre
i5o6;
3". Marguerite Malet, à laquelle son père légua
35o livres pour sa dot. Elle épousa depuis Pier-
re Roche ^ procureur du lieu de Julhac. Hélie
Malet leur fit une cession le 29 janvier i525
(v. st.) ;
Du second lit :
4^ François Malet , qui fut présent an mariagre de
Gaspare, le 11 juin i497« ^Q père lui légua la
nourriture et Tenlrefien dans sa maison de la
Jorie, ou 200 livres à prendre sur le fief de la
Barde. Il peut avoir été Fuii dei -ancêtres de
• Henri Malet de Ghàtitton , écujer, seigneur dft
la Barde I marié, le 26 août 1628, avec Jeanne
Chapt de Rastignac, fille de* Perrot Chapt de
Raslio^nac, écujer, seigneur deLanlion, cheva-
lier de Tordre du roi; ,
S"*. Catherine Malet, légataire de 35o livres pour
sa dot.
tgS DtCTlOIflfAtâfe UNlTEftSEt
. V. Hëlîe Malet, V' du nom, écayer, seigneur dé
la Jorie, consenti t,le 5 janvier x5 1 3 ,par acte passé devant
Sorny, notaire, une investiture a Jean du Fraisse (Jeu
Freysset] , fils de feu Antoine du Fraisse , de la paroisse
d'Anihiac; fit une acquisition, le 24 des mêmes mois
et an, de Guillaume Pecquet, prêtre, du lieu de M.ar-
sat ; consentit une investiture , le i3 avril i525, en fa-
veur de lierre Boyssel , du bourg de Preyssac » et le
AÇ janvier de la mêuiè année (v. st.), stipulant tant en
son nom que pour noble Jeanne de Royère, sa femme,
lit une cession à Marguerite Malet, sa sœur, pour
être quille envers elle de la somme de 100 livres, dont
il lui était redevable pour le reste de sa dot. Hélie Ma-*
let de la Jolie est nommé avec François, fils de Geof-
froy d'Esoars, François de Pompadour, François, Jean
et Charles d^Escars , Jean du Saillant, Jean de Barbe-
ziéres , Jean de Bruel , Pierre d^£yssenac et Antoine
d'Anlraygues, nobles du diocèse de Limoj^es, dans deS
lettres (sans litre ni date] , qui leur accordèrent divers
privilèges, en Ir^au 1res, celui d'avoir un autel portatif;
ces lettres signées O. Casertan et G. de Rubeis. Hélie
fit son testament, le 20 novembre i537 , et fut père de
Sauvât, qui suit*
YI. Sauvai Malet, écuyer, seigneur de la Jorie,
{»assa un acte devant Lamy, notaire royal à Périgueux,
e 7 mars i55i , avec Antoine d'Haàtefort, écuyer, sei'
gneur de Gabillon, Arnaud de la Breuille, seigneur de
Ja Renaudie, Jean de la Tour, seigneur dl^onie, Geof**
froy de Montagrier, Pierre de Chabans, Jean de La-
gut, seigneur de Monlardit, Jacques de Bruzac , sei-
gneur de Dommeet de Cl^anipagne, et autres, acte, en ver«
tu duquel il s'engagea , tant pour lui que pour ces gen-»
tilshommes, à faire pendant trois mois le service d'ar-
cher au ban et arrière-ban de la province de Périgord.
Par suite, les mêmes nobles, ntjmmé ci-dessus, s'élant
^semblés en la ville de Périgueux , le 28 avril i554^
fa^o mirent de payer à Sauvât Malet la somme de 2i5
ivres, pour faire le service du ban et arrière-ban , au-
quel il s'était engagé. Par acte passé devant Plantadis^
notaire de la vicomte de Limoges et du comté de Pé-
rigord, le 7 juillet 1S6B, Sauvât Malet acquit de Ga-
briel de Bonneval , chevalier, seigneur de Blanchefori ,
g^entiltioTDine ordinaire de la chambre du roi , une ren-
te à prendre sur les- habitants du bourg de Saint-Mé-*
dard, fit son testament, le a a juin i556, et mourut a-^
l^rès le «7 février iSSg.. Il'a^ait épottsé, par contrat
paseé devant An tinne Sfilve, notaire èSt.-irugU6Hn-léz-
Limoges, le ai octdbre iSao, Isabeatt^a/t/«o/i, ^lle de
feu m^sgire Christophe BariuoQ , chevalier, seigneur de
Massenon et de U Ëoche^ et de damoisélle Catherine
^e Bort. Leurs «oCin&s furent :
j*. JSélie I][vi^?n.t Tarticle suit;
a^ Gfrégpire |lalet , auteur df) la tnrjatiche des .fei^
gneiirs Ut Piiys^altier, de Roffuefort ef dj» La Ma*^
delaîne, rapportée en son rang.
»
"VIL Hélie Malet, !!• du nom, ëcujer, seigneur de
la Jorie et du Ghâlard, épousa : i*", par contrat passé
devant Antoine Bonneau, nqtaire,' lé 27 février 1669^
L<n]isQ y^démàr, fille de François Adémar, écuyer, sei-
|i;neur du Pont de Cofisenchoa, dans la paroisse de
Vallereuil, et de Jeanne de Vilhae, dite de Verneuil,
sa seconde fenuttet Louiee Adémàr était alors Âgée de
iS ans. Elle^t es^istée de son père , qui lui constitua
en dot la somme ^de 2000 livres , et siô livres pour ses
robes et orneinents nuptiaux; elle mourut vers 1679 »
2^, par eoKtrat'intsé devant Rambaud, notaire^ ro)' al ,
le i3 mai i58r , Andrée ou Andrive du- Pont, veuve
de Bertrand Ad^ma^) écuyer, seigneur du Pont delCon-
senchou, et fille de £Î|iHibnd du Pctat,' éeu^er, seigneur
de la Renaudie, dans la paroisse de Lembras, pr.è$ de
Bergerac. Hélie Malet se qualifie' écfuyer, seigneur d^
la «^rie etdn^P-ént, dans un acpord que, conjointe-^
ment avec AnÂrive dû Pont, sa fenimè, il fit, le 16 W
Trier i5ii6, ûfécrioM^Ayinônd du Pbht, éduyer, sei-*
gneiM* de Lembras. il fit son testament âeVàfnl lia Gorce,^
notaire , le 3o htat 1691 , par lequel il élut sa sépultù-^
re en Téglise paroissiale de Saint-Méard', ati lohibeati
de ses pr«décesseuiQi. ^drive du .Porit était alors en-
ceinte. £Ue ét4it venve de lui, le ig août de la même
année, époqOe & laquelle elle fit insinuer son tesiamenr
en la sénéena^issée de Péri^uetrx. Hélie eut ppur e^-»
&ni3: • I , .î î . •• M
■♦*
Y. aS
A
194 BrcnomfAi&c witerseii
Du premier lit :
x«. knjie Malet, mariée, par contrai cla 2& mai
1S97, avec Antoine de Ribeyreys , écujer, sei-
gneur de Conibou , dont vint Jean de Ribej-*
rejs, écuyer, seig^neur de la GotteboiîiUe;
2**. Gabrielfe Malet, mariée, par contrat du 6 fé«
vrier 1602, avec noble Jean Pasauetf écuver,
seigneur de Saint-Mejmy, fils de François Pas-
3uet, écuyer, seigneur de La9-Charaux, et de
urne Marguerite Souvelin. £Ue ne vivait plus
en 1642;
Du second lit :
3®. Grégoire , dont l'article suit;
4*. Hélie Malet, fils posthume, auteur de la bran-
cbe des aei^nturs de la Garde du Pont^ qui se-*
ra mentionnée plus loin;
|[^« Baitnonde Malet, femme delean de Maillard^
écuyer, seigneur de la Rougnie, habitant da
noble repaire de la Combe, paroisse de Beaus-
sac, dans la juridiction de Mèir^uil; >
. 6^ Louise Malet, alliée, avant le 10 iuillet 16099
avec Jean Pasquct, écuyer , seigneur de Lam**
berlie; ^
'j^, Galienne ou Galliane Malet, morte sans allian*
ce , avant le 10 juillet 1609.
.1 •
. VIIL Grégoire Malet , écuyer, seigneur de la Jorie»
épousa , par contrat passé à Exideuili le 25 octobre
1607, Mathive du.Fraisses, fille de noUe Pierre du
Frais es, sieur de.Guimallet, avocat au parlement de
Bordeaux, et d^Aiine Vidal. Matbive se remaria^ le
l3 juillet i63i, avec Jean de Hautefort^ écujer, seit«
gneur de laMothe-, paroisse de Saint*Anian, où elle fit
«on testament, lei*^*; novemby 1646. Grégoire Malet
avait reçu, .le j6 juillet 1609, un.e quittance de la
âpmme de 5oo livres qu'il avait pajéci.çiU mari de. Loui*
ae^.sa sœur, et avait fait son testament en la maisoa
Doble de la Jurie, devant Jean Pasquet, notaire rojal*
le 9 mars f 629, Ses enlauls furent :
*
BB LA HOBUMB DE FEAHCX. J^S
f. HéliedeMaletJé-
g[alaire, le 9 mars
1626; I
a*. Pierre de Malet , ) morls sans postérité f
insiitaé héritier uni-f
▼ersel de son père ,
le 9 mars 1626;
3^. Georges I, qui continue la descendance;
/„ . , . 1 m» I » Z' léffilaires, savoir: Antoine,
4*'. Antoine de Malet, 1 s. j\a j i '
S". Rigaua de Malel R|Ra"d «"t Anne, de leot
<;«. rînJlUnm» H.. M, J pcre , le 9 mars 1629,
\ \ **^ seulement Antoine et
o a' j \m 1 . I Guillaume, de leur mè-
7'. Anne de Malet, 1 • e, ' i ^l z.
' ' ^ re, le 1*^' novembre 1046.
ÏX. Georges de Malet , F' du nom , chevalier, sei-
gneur de la Jorie et de Doussac, en Bas-Limosin, fut
maintenu dans sa noblesse par jugement rendu par le
snbdélégué de M. Pellot, intendant en Guienne, le 12
décembre 1666. II avait épousé, par contrat passé devant
la Porte , notaire royal, le az.septembre 1640, Françoi*
8e du Rousseau^ dame du lieu de la Jarte , paroisse de
Yallereuil, dans la juridiction de Neuvic, veuve de J«aii
de Ribeyrejs, écuyer, seigneur de la Cotlebouille, avec
lequel elle avait contracté un premier mariage, le 26 ié"
Trier 1634. Elle était fille de l'eu François du Rousseau,
écllyer, sieur de Sainte-Catl erine et du Mas, et de Jean-
ne de Devezeau, habitant dn lieu noble du Mas, parois^
se de Voutbon , comté de Montberon , en Angoumois;
Georges de Malet et Françoise du Rousseau firent un
testament mutuel au repaire noble de Doussac, paroisse
de Genis, devant du Fraisse, notaire rojal, le ]4 avril
1660, dans lequel ila déclarent avoir eu dejeup ma-
riage :
!**• Georges II , dont l'article suit ;
Z^* Guillaume de Malet, écujer, seigneur du
Châlard \
3**. Antoine de Malet , auteur de la branche des
seigneurs de la Garde, dans la paroisse de Gor-^
ni lie , rapporté ci-après ;
4*. Antre Antoine de Malet ;
5""* Marie de Malet.
/
|9^ PH^Tie^HAIRE UlflTSBSEL
X. Georges DE Malet, II* dn tibtn^ chevalier, sei«
gneur ^e la Jorie , de Doussac el autres lieux , épousa :
1®, par coQlrat passé devant Foueliier, notaire rojal,
Béatrix d'.^ubiissQn, demoiscUé de Vilhac , mocte sans
enfants, fllie de Jean d'Aubusson, chevalier, inarqais
deMiremont, seigneur de Yilhae et autres places, et
de Lpuise d'Aubusson de Castelnouvel ; 2°, par contrat
passé au château deVimoftt, devant Annet Baudouin,
Ëotaire royal du bourg de Saint*Suipice de Ronmagnac,
_\ 8 juin 1697 , Gabriel de Éàtdon de SégouzàCj fille
de MaroComte de .Bardon, bhevalier, baron de Ségou»
^ac, et d^ Jeanne de Lestradè de la Cousàé. Georges II
fit son testjinient au château de la Jorie, le zt décembre
171 p 9 et lais^ de ^a Secondé feldnié :
1°^ François, dont rarticle s\]it;
^'*, Ântuine de. Malet, chevalier seigtieur de Oods»
sac , vivant Je 1 6 juillet 1 736 ;
3^. Marie de Malet, 1 religieuses ursalines a Pé^
4^ Jeanne de Malet ^ J rigueux»
XI. François JIK M^let, chcivalier, seigneur de la Jo->
rie, dé Doussac, d'Ëyssendiéras, du Gliateûei, de Méri-
gnac et de Gatllac, épousa : 1"^ par contrat passé devant
Saunier ) notaire royal, le 8 octobre lysa^ Marie n^e/ii
Garde dt Saignes el de P'aion , demoiselle de Saidt-*
Angel , fille dé Thibaut de la Garde de Saignes et de ¥a-*
loti, baron deSaint-Angel,de Lapglade, de Saint-Pan-
crasse, de Ferrières, etc., et de dame Marie-Biaise San-*
nier ; 2?, par contrat passé au château de BougaaCf en
Aogoumois, le t8 juillet 1786, devarit du Goux^ mo'*
taire royal, Marie-Anne de Gaiardde Béartii deUioU
selle de Saragorce» fille, de Philippe ^ comte de Galard^
seigneur du repaire de Rougnac, uumasMillaguel,etCk)
colonel d'un réffiraent d'inFanferie de son nom, et de
feu Susanne de Sainie-Hermine ; 5°, par contrat passe
devant Mej^jounissas , notaire rojâl , le 5 janvier 1743»
Bertrande de Btitin^ décédée au couvent de Coironx,
en Limosih, le àb septembi^e 1786, âgée d'environ 7a
ans, fille de Jeaii de Berlin, chevalier, comte de Bour-
deille, seigneur et baron de Branldnie, des maisons no^
blés dePérigueux, de-Badefol, de Froleaux, de laFou-
cauderie, de Branscilles , de la 'tour du Bouix et autres
BIÇ LA' HOBLISSE »E FBABCE. 19^
lîeuXv cofiMiHer dit roi en se» conseils, maître d^s requê-
tes ordinaire de son hôtel , et de dame Lucrèce dé Saintti
Clianians, et sœur de M. de Berlin , minisire et sei^rétai-
re^'ftat. François de Malel lit son testament anchâfeaa
de ]a Jorie^ 4evant François Debotas , notaire rojaK U
%i juillet 1769 , et eut pour enfants;
Du pretnier lit :
#
l'^. Gabrielle de Malet, mariée:!^, par contrat passé
devant Pierre Robin, notaire d^Exidénii; le 5 dé**
eernbre i^44i avec Eymeric Durand^ chevalier^
seigneur, vicomte aAnberoche, seigneur de
Faolac , du Bai»te], etc. ; a** avec N...^ de Maletf
seigneur de la Garde et de SainUYincent, cbe*
valier de l'ordre royal et militaire deSaint-Louisv
Elle vivait le 24 )uiJlet 1769 ;
dS Marie-Biaise de Malet, mariée, le 18 octobre
lySo, avec Jean François, marquis de /^ont/if r*
rand, dit de Goniaut^ capitaine au régiment de
Férigord cavalerie, chevalier de 8aint*Loni8 ;
5*. Marguerite de Malet^ mariée , par contrat ac^*-
cordé le 11 novembre 1748, à messiro JoWph
de Fàs^al, écnjet ^ seigneur de Purecet et de Ja
Yassaldie*, morte avant 1769;
Du second lit :
4^ Gabrieile de Malet, tnorte en bas âgé;
Du tmàième lit :
9
5**. Henri-Joseph , dont rorlicle suit;
6'. Gabrieile de Malet, niariée, le 3 novembre
1763, avec -Charles Fauhournet, de Montfvr^
rand, dit dt Gontaut, marquis de Montréal, ba»
ron de Saint-Orse, etc.;
7^. Constânce-Gerlrude de Malet, née le io octo-
bre 17S1, religieuse h Coiroux, en 1772;
8\ Charlotte- Jeanne de Malet, née le 20 octobre
• xySi t chanoincsse-cotntfesse âti chapitre de PAr-
Çentière, morte à Paris, vers le coûameuceiuent
5'avrîl i8o3.
VÇ8 . * DTCTlOinrAlRE ViriVCBSCt.
XII. Henri^Joseph , coinle de M.m.et delà JoBiEy
maréchal des caoïps et armées du roi, né le 14 juin
1758, entra aa service en qualité de sons-lieutenant aa
reg^iment de monseigneur le comte d^Arlois, cavalerie,
le 28 juillet T773, et Tut tait capitaine an même régi<^
ment le 21 avril 1777. Le 18 mai 1788, il eut Thonnear
de monter dans les carrosses du roi, et de suivre S<M«
à la chasse, après avoir fait les preuves par-devant M.
Cherin, g#iéalogiste du cabinet du Saint-t'sprit. En
1 785, MoKsiEUB (aujourd'hui S. M. Louis X VIII) , Tagréa
en qualité de Tun de ses premiers chambellans. Le comttf
de Malet fut nommé maréchal-général-des^logis de Far-
méo, le 1 1 octobre T788; fut employé en cette qualité
au camp de Saint-Omer, sans les ordres de M. le prin-
ce de Condé , la même année, puis dans les troupes
commandées à Versailles, par M le prince de Broglie,
le 7 juillet 1789. IL éinigra à la suite de Moksieur, au
iiiois d^octobre T791 ; commença la campagne des prin-
ces en qualité d'aide-de-camp de ce prince, qui le nom-
ma oOficier-supérieur-lieutenant dans la compagnie des
grenadiers d'ordonnance, avec brevet de mesire-de-
camp. Je 3o juillet 179a. Il finit la campijgne en cette
ualité. Au retour du roi, il a été fait chevalier de l'or-
re rojal et militaire ce Saint-Louis, le 3o août 1814;
a reçu à la même époque sa retraite dans la compagnie
des grenadiers à cheval , commandée par M. le marquis
de la Boche Jacquelein, et a été nommé maréchal-de-
camp, le 21 décembre de la même année. Il a épousé,
en 1783, Marie-Thérèse Tessier^ fille de Christophe
Te2>sier, commissaire- général de la maison du roi et fer«
mier-général. 11 en a eu deux enfieints :
1^. Christophe-Édouard-François, comte de Malel
de la Jorie, marié, en 1811, avec Athénaïs-Char-
Jotte-Ma rie -Louise-Marguerite ChaptUe de Ju»
milhac, décédée à Paris, le 6 janvier 1816, fiU
]e du baron de Jumilhac, lieutenant-colonel ,
chevalier de Saint-Louis, et^de N.. . de Launaj,
fille de l'ancien gouverneur de la Bastille. De ce
mariage est née une fille, morte en bas âge«M. le
comte de Malet , après la perle de son épouse , a
embrassé l'état ecclésiastique ;
2^ Félicité de Malet, morte en i8oO| sans allianceé
3
1>I LA VOftliEMI DC FftAUCC; I99
SEIGIIEVBS DE LA GABDE.
X. Antoine de Malet de Chatillov^ chevalior, sei-
gneur do Châlenel , troisième tiU de Georges 1"'^ sei-
gneur de la Jorie, ei de Françoise du Rousseau, épou-
sa, par contrat. passé au repaire noble de. la Garde, pa-
roisse de Corneille, devant Allen , notaire rojal, Te aS
octobre 169$, IsaUeaxi de Beaupoilda Sainl-y^u/tiirc,
demoiselle de la Garde, fille de feu Antoine de Beau-
poil de Saint'Aulaire, écujrer, seigneur de Baulaurcus
et de la Garde, et d'Anloitielte de Oliaudru. Il acquit «
le 9 mai 1706, un bordelage situé dans la partisse d'A-
gonac, au lieu appelé Las Pouradas, et rendu hom-
mage au nom de sa femniei, le 20 novembre 17 16, à Pier-
re Clément, évéque de Périgueux, pour raison du fief
et repaire noble de la Garde, relevant de l'évéclié de
Périgueux, à cause de la châ^llenie d^AgonacCes deux
époux vivaient encore le 18 novembre 1728. Leurs en-,
fànts furent:
I*. François 1, dont Parlicle suit ;
a*. Michel de Malet, seigneur de Villevialle, é^^
Îo^x de Marie d4i Brocùard , sœur de Marc de
rochsrd, seigneur de la Gourdonnie. 'Michel*
fit son testament, le 16 janvier 1747 , en faveur
de François II de Malet, seig^ieur de Châtillon,
son neveu. 11 y t*ut, au sujet de cette succès»
fion, un procès quii'^t terminé par une transac'^
tion passée, le 17 mal 1747, entre François !•■
de Malet, seigneur de la Garde, et les seigneurs
et demoiselle de Brochard;
3**. N.*.. de Malet de\ . , .-^û. r„„ J»^.,»
la Garde écuver f ^*'^^"** ®" '7»*; » «^^ «^«
4*. N ... de' Malet de} [«treçudievau^leger de
^ la Garde, écuyer, ) ^^ «^'^« ^« ''^^ *"* '743;
S', François de Malet, écujer, docteur en théo-
logie , cure de la paroisse de Bord, vivant lé 25
^novembre 1756;
€^. Antoinette de Malet de la Garde, maHée, le
1*' août 1716, avec Jean de Champ agnac, che»
Talieri seigneur de la Jaumie.
9O0 •' mcyiomAm viriTEtstL *
XI. François de Malst , I" du nom , çnevalier, sei^
gneur de la Garde, épousa, par contrat passé an bourg*
d^Agonac, devant FAulgier , notaire ro^'al, le i8,no-*
vembre 1728, Ang^éliqn^ Flnmenv de Bruzac^ demoi-
selle de Bosqaely, fille de Orimond Flamenc de Bnl-*
zac, éonjer, seig^neur de Bbsquelj, et de dame MaHe
Faacjier. Le 3o juillet 1747 1 François Malet afT^rtna a
François Terminarias, les rerenns du domaine de Vil"
levialle, situé dans la paroisse de Qurnsao, pour l'eâ*
pace de cinq années; transigea, par acte pa^é à Péri-*
gueux, devant la Verg^ne, notaire, le 17 mai 1749) ts^'
en son nom qu'en celui d'autre François de Malet, sei-
gneur de>€faitillon , son fils, avec Marc de Brochard^
chevalier, seigneur de la Gourdonnie, stipulant tati
f>our lui qu^au nom d'autre Marc de Brochard, cheva-
ier, seio^neur de Puymorin, et Anne de Brochard, ses
frère et sœur, sur procès existant entre eux au sujet des
successions de Micnel de Malet, seigneur de -Vijlévialle
et de Marie d^ Brochard , sœur desdits sieurs et de-
moiselle de Brochard. François I de Malet et son épou-
se vivaient encore le ^i novembre 1756*. J)» Jeiir ma-
riage sont provenu^ ;
I<^. François 11! ,, qpi suit; •
2^. Jean de Malet, vivant le 25 novembre 1756;
3". Isabeau de Malet, mariée, par contrat du 28
février 1756, avec N..,., seigneur f/d Lig'nac, ou
plutôt de Lesniers ;
4*. Marie-Loilise de Malet, femme de Pîérre-Louis
de Grignois\ chevalier, seigneur.de la Porte;
5*» Marie de Malet, vivante le z5 nqveipb;*é 1756*
XII. Fr»içoispE'Mi.i.iT, II* du nom^ c|ievaliër, sei-
gneur de la Garde, naasa, le 17 décembre 1755, une
obligation. «n taveur 4xe Jeai^ Ladoux, marchand de Pé-
riguepx. Il cppusa , par contrat passé devaql P^janteau,
uolaipe royal, en Angoumpis, le 2^ novembre 1756,
Jeanne-Élisabeth de Terrasson, fille de Te 11 Jean-Louis
deTerrasson, çhev^lii^r, leigfieur de la paye ^ capitaine
âû t>ègiment de Linipsin • et de dame J3l<?so Meb^e d'Ar-
denjie. Ils eurent 'pour uls :
XIII. François, III* du nom, baron de Malet, né le
â8.oetobre 1761, premier page de Mçr. le comte d'Ar-
leity nomm^ sous-* I i eu un an l; de cavalerie au r^0;iiiient
d^Artois., par bref et du »8 décembre 1779- ^^ oblint le
«;rade de capitaine réformé dans Je régiment du Roi ,
cavalerie, suivant une lettre missive du maréchal de
Ségur , ministre de la guêtre , datée de Versailles, le a
JW1IJ784*
SIIGNEURS DE LA 6ABDB DU POHT.
Vl'll, Belle Malet ov LA Jonifi» III* du nom, écuyer^
seigneur du Châlard, iils postbume de Héllell, sei*
gneur de la Jorie, et d^AndHve du Pont , sa seconde
fejuroe, est rappelé dans le testament de Grégoire , son,
frère , du 9 mars 162$, Il épou$a Louise du Fra^ssç^ ,
4e laquelle il eut ;
IX* Grégoire Malet de la. Jobu« cbevttlîer, $ei-«
gneur de la s^arde du Pont, épousa, t**, par coutra» pa$-
se devaut Blésard^ notaire rojal« le i4 juin 1647% Al-*
mais de Gtfrùaiid, dont il n'eut point d'enfaDt > a*', par
àrtioiey du 3o aoât 1660^ recoQnua devant Pe9to«reau ,
notaire royal, le %$ mai 1661, Mar^be de Maiih^rd dti
4a C^/h^e, fille de (eu Jean de MaUh«rd« écuyer, s^h
gneur de la Combe , et de Jeanne de Fayard. Il transi«<
gea, te si novembre i65a, avec Louis Atalct, ^igneur
de PuyvnUier , et fit son testament au repaire noble de
la Garde, devant TremouUnes, uo4aire et tabelliou.
royal & TÛla, eu Périgord, le 4 )uillet 1^84» dans U-*
^uel il déclare avoir pour enfants :
I f. Jean III« dont Farticle suit :
;^'*« Grégoire M^let 9 auquel son père légua 9<ooq
livieç. Il mourut au service du roi i
3°.. Jeaane Malet de la Jorie, marine, par contrai
paa^é devant Morgniac , notaire royal, le 17 sep»
tembre 1G79, avec Antoine ^/2i^ejrr<;j^^. çhe-*
tati9r , seigneur de la C^itebouille , de la Jar^e^
ft de Lambertie, fila d^Antoine de Ribeyreya^
Baigneur de» m^mea lianXf et de François^ da
Rousseau ;
4*. Françoiie Kale^ » demomtte d^Argentioe ;
V. aG
202* . OlCTlOVlfAlBE VIIITEIISEL
5». naymonde Malet,/ •«§«'«••«. •"« qoe W
6'. Marie Malet , { î*»f ' '""" ?«"•■♦ «••«»■
««de i5oo livres.
/^i7/c naturelle : ■
Jeanne Beau, à laquelle Grégoire Malet de la Jo-'
rie légua la somme de 3o livres , outre sa iiour-'
riture.
• «
X. Jean Malet de la Joue, Ilh du nom, clie?a]ier,
seigneur de la garde du Font, de Tlsle , et autres lieiy^,
épousa, par contrat du 9 juin iGçS, Anne de Montetdu
Petit' Bois^^ fille de feu Fidely de Montet, écuyer, sieur
de Lavaur, et d'Anne du Montet. Jean Malet vivait en-
rore le 26 mai 1704* li mourut peu après ; car Anne da
Montet, sa veuve, en qualité de lutHce de leui*s enfanta,
transigea, le 12 juillet 1 709, avec Georges Malet, clieva^
lfer,^ergneurdelaJorieet'deDoussat.En la même qualité,
elle passa une autre transaction, le 24 octobre 17147
dans la maison noble du Mejnichou , paroisse de Saint*
Aquilin , en Périgord, avec d{Lme Jeanne de Malet de la
.torie, veuve de messire Antoine de Hibeyreya, cheva-
lier, seigneur de la Coltebouille ^ habitant au mérnç
lien du Mejnichou. Par cet acte, il est dit que iea
messire Grégoire de Malet, écuyer, chevalier* d« 1%
Jorie, frère audit l'eu seigneur de la Garde et de ladite
dame de la Coltebonille, faisant son testament, le 7 jan-
vier 1689, par-devant Tamarelle, notaire rayai , a va t€
institué ladite dame de la Cotlebouille, son héritière
universelle ; que, le 12 mars 1695, ledit sieur chevalier
de la Jorie avait fait un autre testament, par-devant Tre-
moulines, notaire royal, et nommé et institué son héri-
tier ledit feu seigneur de la Garde, son frère ; qu'ensui-^
te , il était parti pour le service de S. M. , sans quW
eût eu de ses nouvelles depuis très-long-temps, ce qui
faisait présumer qu'il était mort ; que ladite aame de la
Gottebouille , en ladite qualité , prétendait être son héri-
tière, et jouir de l'effet dudit testament, et qu-elle l'avait
fait signifier à ladite dame de la Garde, en ladite qua-
lité d6 tutrice de ses enfants, pour être payée tant du
capital , qui composait son hérédité , que des inté-
rêts, etc. On rappelle feu dame Marthe de Mailhard,
Bl t.1 VOBtiESSE DE FRAT^CE. .20^
ûame de la Garde du Poiit, mère dailit l'eu sieur Gré-
goire Malet^ laquelle vécat long-temps après le second
leslunent de son fils, etc. Enfin ces dames transigent,
moyennant quelques sommes d'argent, et Pacte est re-
çu par Lavignac, notaire royal. Les enfants de Jean Ma-
let iurtnt :
* »
1®. François, dont rarlicle suit j
2®. Susaune Malet de la Garde , religieuse ursuli-
ue, à Périgueux, en 1724 ; - '
3^. Jeanne Malet de la Garde , qui vivait en 1714*
X. François Malet de la Jorte, chevalier, seigneur
de la Garde du Pont et autres lieux, épousa, par ar-
ticles du 19 septembre 1726, Marie-Julie //e Preyssac
de Lioncely fille de feu François-Hector de Preyssac de
Lioncel, chevalier, qteirquis de l'Isle, et d'Anne de Chi-
niac. 11 passa une transaction, le 3o mai 1744 1 avec
Henri, maïquis de Fumel, seigneur et baron de Mont-
ségur, et révoqua, le 2a septembre 1772, tous les tes-
taments et codicilles qu'il avait faits précédemment. #
*
SEIGITEURS DE PuTVALLlEB, DE LA FaRGE, DE RoQUEFORT
XT DK LA MadELAIAE.
VII. Grégoire Malet de la Jorie, écuyer, seigneur do
Gicqnetetd'Autreville,dansla paroisse Si. -Pierre de Sar-
razac, châtellenied'Exideuil, second fils de Sauvât Malet,
seigneur de la Jorie, et d'isabean Barthon, fulélabligou-
verneur pour le roi du château d'F.xicleuil , par lettres
de François, comte d'Cscars, lieutcuant-général pour
S. M. aux pnys de Périgord et de Limosin , portant or-
dre aux ofnciers, syndic et habitants de la même ville
d'Exideuil de pourvoir à l'entretien dudit gouverneur
et des soldats nécessaires pour la garde et conservation
de ce château. Le 3i août 1571 , Grégoire Malet de la
Jorie obtint de Gui de Montferrand , seigneur de Lan-
goiran, général des églises réformées et provinces de
Bordelais, Périgord, Agénoiset Bazadois, et, le 7 sep-
tembre suivant, du vicomte.de Turenne, comte de
Montfort, commandant pour le roi aux pays de Guiennç,
d« Foix et Haut-Languedoc, des lettres de sauvegardé,
pour loi, sa femme ^ ses enfants, ses serviteurs et ses .
904 DiCTioviiAn» virtirt&acL -
biVns ; passa , le to mai i584f uti accord av^o Htilie Ma*^
let, seigneur de la Jorie , soo frère «itoé, ait aujei d#»
biens provenants des successions de leurs père et mère;
donna quitlancei à son même frère « le a8 |aiivier iSSy*
. devant la Barre , notaire royal ^ de k somme de 7 1 1 iiv«
1$ deniers, qu'il avait reçue de lui en déduction de tit
qu'il lui devait, en vertu Je l'accord précité; acquit une
terre aux environjs d'Ëxideuil , le 20 février i5g2, et
▼ivait en^^ore le la février 1594* H avait épousé, en
i564i Catherine Methon , fiUè de Gratien Methon «
^^Exid^utl, «u tiOHi d^ laquelle, le 21 aôât 1585, il
reçut quittance de Guillaume Abonneau, notaire et
praticien de là vill'e d*£xidetkil, de la somme de aooliv.
qui avait été constituée en dot à Armoise Metbon, sœur
de Catherine, dans son contrat de mariage avec ledit
Abonneau , du i5 déi:embre t^yS. Grégoire eut deuK
lils :
H^ Hélie II , mi 8«it;
j<*. Georges Malet, écuyer, sieur du Teilfa, tha-
jioine de Tégiise coHégialfs de Saiut-Yriex , exé*-
cuteur des volontés testamentaires d'Hélie, soa
frère I le ao août i638*
yill. Hélie Mai.et de la Joeib, W du nom, écuyer«
seigneur de Pu jvallier^ dans la paroisse de St.^ermain»
J>rès d*£:(fdeuil, épousa ^ i ^^^ par traité pa&së au château ét^
a Jorie, le 3 juillet 1689, (levant Yalade, notaire royal^
Claude de Commeyrit, Bile de Jean de Commeyrie,
licencié, juge de Peysac, et d^Anue de la Tour; a**^
par contrat passé au château de Mareuil, devant Gas-
eard, notaire royal, le i5 îuillet .1618, Anne de Gui-
neuse, qui fit son testament, le 28 avril i653, et vivait
encore le q. mai i6549 fiUe de Rayuiond de Guineiise,
ècuyer, seigneur de la maison noble de la Madélaiiie ,
dans la paroisse de Saint Martin Darj^ en Saintonge«
et de Marie de Nougaret- Hélie Malet transigea, au nom
de Claude de Commeyrie, sa femme, et du consente-
'ment de Grégoire Malet , son père, pav acte passé an
repaire noble du Breuîl, en là paroisse de Saint-Mar-
tial d^Exideuil, devant Pierre la Gorcei notaire royal, le
1 a février 1 5q4) s^vec Sernard Farg^es, «^u nom de Jean^^
deiConnl^jrîe , jta.fçttutia , filJç de Pierre de Cominey-
rie , sar le procès pf>ndanl èntr'eux au parlement de
Bordeaux (parce qu'il j avait alors interdiction da sio-
^e.die Périgiiefix)« aoaujet des droits prétendus par la-
aite Jean^ de Coinaieyrie 9 dans les biens et la saccesr
sien de feu Pierre de Gommejne, //û Ringan « aieol
coipman de cette dame et de Claude ^ dame de Puy-
vàtlier. Le 24 Septembre i6ai, M. de Montlac «cri«
vit du camp de la Jarrie , iHélie Mallet dePuyvailier,
pour qu'il se tînt prêt, à son premier avis, à marcher
contre les Rochelois, qui attendaient un puissant se-<
cours dea Anglais poatr se maintenir dans la rébellion.
Il fit son testament devant Laymarie^ notaire royal, le
310 aou^ 1.638, et ne vivait plus le z )uio 1659, époque
é laquelle Anlie de Guinense de la Madelaine, sa veu^
ve , coosetuil un baiLi ferme a Jean de Saint*^ Vincent,
sieur de Boagoardou, juge ordinaire do marquisat
d'£xideuil. Hélie eut pour enfants s
i?u premier Ut*
x^. Guillaume II , dont rarticle suit ^
Du second lit :
a^. Louis I, auteur de la brandie des seigneurs de
Roquefort^ en Bazadois, d^i la Madelaine, eu
Sain longe, ei d'Auireville, en Périgord, rap-
portées ci-après;
y* Charles Mal^t, légataire de i5oo livres, le 20
août i638. Sa mère lui légua la maison noble de
la Madelaine , le 2Ô avril i653^ et par un codi-
cille du 1*' juin de la même année» la somme de
6000 livres;
4*** Marie Malet, à laquelle son père fit un legs de
i5oo livres. £Ue était mariée, en i653, au sieur
N.-.. de f^eslat de Chandoré;
5*". Françoise Malet, légataire de 800 livtes > 1^ 2Q
août i638. liïïe était mariée, en i653, au sieur
iie Biès , près de Libourne;
6*. Anne Malet , a qui son père constitua une pa-
reille somme de 800 livres. Elle ne vivait plusi
2o6 DICTIONIfAIBE tTlflTSESSL
en i653, et avaii épousé N....</e Garebœuf, sieur
de Puidebaux.
IX. Guillaume Malit de la Jabie*, II* du nom , é*
cujer, seigneur de la Roche , ne se réserva que cett«
terre ^ aTakit cédé- son droit d'aînesse en la succession
paternelle à Louis, son frère consanguin. ll,époasa, par
contrat passé devant Cbauvaton , notaire royal, le 24
novembre i63i) Antoinette de la Tour y de laquelle it
eut :
•
X. Louis DE Malet de la Joue, P' du nom, écuyer,
seigneur de la Roche, marié, par contrat passé devant
Bourzac , notaire royal , le 25 octobre 1662 ,: avec Isa-
beau de la Rocfteaymon (i), fille de Jean de la Ro-
i*faeaymon, seigneur de Premilhac et de la Brousse^ et
de Charlotte du Puy de la Forêt, sa seconde femme. II
en eut , entr'aulres enfants :
XI. Antoine de Malet de la Jorie, écuyer, seigneur
de la Farge , qui s'allia , par contrat passé devant Rolin,
notaire royal, le 10 janvier 1693, avec Louise Paillti,
et en eut :
■
XII. Louis DE Malet DE la Joue, chevalier, seigneui*
delà Farge, marié, par contrat reçu par Rolin , le 3o
janvier 17199 avec Jeanne de Lestracie de la Coasse ^
dont il à eu^, éutr*antres enfants :
X?II. Jean-François, marquis de Malet de la Joeic
DE LA Farge, qui épousa, parcontrat passé devant Dé-
botas, notaire royal, le 26 avril 1764) Glaire -Ma-
rie de Lestradede BouUlen, De ce mariage est issu :
XIV. François-Jean-Maxime, comte de Malet de la
Fabge, chef actuel de cette branche. Il a épousé, par
contrat passé devant Echapas» notaire , le 1*' avril 1807,
Henrielte-Aimée de Beauclair,
[\) Géoéaloçie de la maison de la BocbeajmoD} io-fol., p. S^8.
DB.Li HOBLESSE D£ f&AIIGË. 207
AEIGKEUBS de BOQVEFORT, de la MADELA15E ET D^AU-
TRSyiLLE.
* IX. Lotiiç MALEt DE LÀ JoRiE, P' du nom, chevalier,
Seigneur de Ro(|uefort, en Bazadois, de la Madelaine,
en Saintonge, et d'Autreville et de Puyvalîier, en Pé-
rigord, second fils d'Hélie Malet de la Jorie, II* du nom»
i^eigneur de Payvallier, et fils aine et héritier universel
d'Anne dé Guineuse, dame de la Madelaine , sa seconde
femme, fit une cession A Georges Malet, écuyer, sei*
gneur de la Jorie, fils de feu Hélie, par acte du 12
avril 1644; ^t, assisté de Jean Pasquel de Savignac, é-
cuyer, seigneur de Las-Charaus,' son curateur, et
conjointement avecladite dame de Guineuse« sa mère,
il passff un accord avec le même Georges M^let, sei-
gneur de la Jorite , le 16 juillet 1648. Par articles passés
sous seings-privés, le 9 mai i654 9 et recorinns le même
jour, devant Ghauvet, notaire rojal, Louis Malet épou-
sa Marguerite de Calviniontj fille de feu Lancelot de
Galvimont , chevalier, seigneur de Niac, d'Aron de Ro-
J^efort, etc., et de Jacquette de Gourilhaud. Il obtint
e M. du Montozon, commissaire snbdélégué de M.
Pellot, intendant en la généralité de Guienne, une or-
donnance, datée de Périgueux, le 12 décembre 1666,
qui lui donna acte de la représentation de ses titres de
noblesse. Marguerite de Galvimont fit son testament au
château de Roquefort, paroisse de Lugasson, sénéchaus-
sée de Libourne, en Bazadois, le 27 aoât i674> devant
Alhen, notaire royal du comté de Rauzan, testament
dans lequel sont nommés ses enfants :
«
i*« Louis II, dont Parlicle suit;
2°. Jean de Malet, écuyer, seigneur de la Riviè-
re, mort sans postérité, avant le 24 février
1696;
3^. Autre Louis deMa-*^ maintenus danjs lenr.no-
let, écuyer, seigneur I blesse, avec leur frère ai-
duTeilh, l né, par ordonnance de
4*'. Georges de Malet, ( M. de Bezons, intendant
écuyer, sieur de lai en Guienne, du i^août
Rivière, j 1697;
lô8 DicTtoNVAm virnrc&stL
5**. Marie Malet, vivaate, fion mariée, le a4 fé*^
frier 1696.
X. Loais ot Malet de la Joris , II' da nom , cheva*
lier, seigneur de Roquefort , de la Madelaioe, de Fnj-
vatlier, et d'Aatre ville, passa un accord avec Louis et
Georges, ses frères, et M^rie, sa sœur, devant LauEuai
notaire rojal de Liboume, le 24 février 1696. Il épou^
aa, par, contrat passé devant Angrand, notaire royal a
Saint-Eiiiilion,fe 17 novembre ijoSi Isabeau dçbon*
neaude Fonrocque, fille d^Hélie de Bonneau, écoyer,
seigneur de Fonrocque et du Berg, et de feu M!arie
Delmèoe. Il fit son testament au bourg de Roumaigne,
comté de Blajgnac , devant Alhen <> notaire royal , le i9
dao«
lue-
- •*
nombre de <}uatre , deux fils et deu;^ filles :
i". Louis m, dont Farticle suit ;
3<^. François, auteur de la brandie des seignetêrêdç
la Madelaine ^ rapportée ci-après;
3*. Françoise de Malet de Puyvaliier, i laquelle
son pèreléofua 1 2,000 livres , mariée, le 21 juif*
let 1738 1 avec Jean de Sojrrcs , écuyer, sieur der
Jourdan , capitaine de dra^^ns , fils da François
de Sojres, écnyer, seigneur de Jourdan , et de
Françoise du Bousquet de Gaubeyre;
4^* Marguerite de Malet de Puyvallier, rivante le
i3 novembre i74o«
XI. Louis DE Malet db Pvttallibe , III^ da nom ,
chevalier, seigneur de Roquefort et de Roqueneuve,
né le 3o septembre I7i5, était lieutenant au régiment
de Dauphiné , lorsqu^il épousa , par artiolm passéssous
8»iags«privés en la maison noble de Maopas; paroisse de
Caumoul , juridiction de Castelmoron, en Albret, le la
mars 1786, reconnus, le 3i du même mois, devant fto^
bart, notaire rojal, Marguerite^Laorence Meiet de Mau*
pas, fille de Guillaiima-^amuel Melet, écujer, seigneur
de Maopas, et de Susanne-Henriette de Caseux. Louis III
de Melet acquit, par acte passé en la viUe de Castelmo-
ron, duché d^Âlbret, le i4 avril 17S1 , devant Vincent,
notaire royal en Guienne , de Jean de Camps , conseil-
DE.Li VOBLÏSSE DE FBIVCE. SO9
J«r da roi, lieutenai^fe paiticulier au séDeclial de ladite
ville j une mélairie appelée de Fillon , pour la somine
de 10,000 livres. Il vivait encore, avec sou épouse, le 8
j«in 1781. Leurs enfauts furent;
' i". Jean-Louis, dont l'article suit 5
a^, Jean-Luc, aiiàs, Jean-Baptiste, vicomte de
Malet, major du rég^iment ae Rohan-Sôubise ,
par brevet du 12 novembre 1780, marié , par
contrat passé à Bordeaux, le 10 mars 1781, de-
* vant Ancèze et.Nauville, notaires royaux, avec
Marie-Anne de la Montaigne^ fille de feu Char-
les, chevalier de la Montaigne, et de dame Mar*
g^uerite-Charlotte Cellier-Soissons;
3". Salomon, aliàs, Pierre-Salomon, comte de Ma-
let-Boquefort, né le 12 novembre 1740. Il'était
capitaine au régiment rojal des vaisseaux, lors-
que le roi le pourvut, par ordre du 24}uin 1780,
du comniandemen t du bataillon de garnison d^A-
génois, des troupes provinciales de la généralité
de Guienne, avec commission du même jour
pour tenir rang de lieutenant-colonel d'infante-
rie. 11 fut nommé, le ai juillet suivant, chevalier
de l'ordre royal et militaire de St,-^Louis> e| épou-
sa par articles passés sous seings privés , à Bor-*
de auXf le 8 juin 1 781 ,reconnusle 29 janvier 1 78^9
devant la Cosle et Wauville, notaires royaux «
Marie-Catherine le Roy^ fille de Louis le Roy»
écuyer, chevalier de l'ordre royal et militaire de
$aint;-Louis, ancien major du bataillon des qua?-»
tiers du fort Dauphin, tle et côte Saint-Domin-^
fue, en Amérique , et dQ Marie-Madelaine dç
linière. Il fut assisté à son contrat de ses père
et mère, représentés par messire Jean-Louis de
Malet, chevalier, seio;ueur de la maison uoble de
la Salle, de Castelviel, et de la Motte deCambes,
ancien aide- major-général de Tarmée sous Dun-*
kerque , et de messire Louis-Robert de Malet,
comte deGrayille, chevalier des ordres du roi,
lieateuant-général des armées, et inspecteur-gé-
néral de cavalerie et de dragons. Elle eut en dQ(
ioo>ooo livres, argent d'Amérique, revenant
' i 66,666 livres 1 3 sous 4 deniers, afgent de
France,
V. 27
■^
, )
jkib DICTIOHNAIRE UVIVERSEt
4^ Jean de Malet, chevalier, capilaine-aide-ma-'
jor, aa régimeDt de Quercj, vivant le 12 janvier
S*. Françoise de Malet de PuyvalUer^ mariée, en
l'église de Saint-Vincent de Caumont et de Cas-
telmoron,le 20 décembre 1771, avec Alexandre-
Jean du PuchdtMontbreton , chevaUer, seigneur
de la maison noble du Puch de Gensac, capitaine
de dragons, an régiment d^Orléans, chevalier de
l'ordre rojal et militaire de Saint-Louis, fils de
Henri-Jacques du Puch de Montbretou, cheva-
lier,seigneur des mabons nobles de Montorelon,
et du Carbon, lieutenant-colonel de cavalerie ,
et de Henriette de Séçnr de Pitray ;
6°. Madelaine-Susanne aeMaletderuyvatlier,née
le 1 7 octobre 1 749, veuve de Louis-Roland Fayen
de Noyant^ officier de la marine royale;
7®. Catherine de Malet, inariée, avant le 12 jan-
vier i'^72,aveG Louis de Veslat de Chandoré,
chevalier, seigneur du Taillant.
Xll. Jean-Louis, marquis de Malkt, chevalier, sei-
gneur de la Salle, de Castelviel, et de la Motte de Cambe»,
âide-major-général de l'armée sous Dunkerque, aux
ordres de Louis-Robert de Malet, comte de Graville,
commandant de Roussillon, lieutenant-général des ar-
mées du roi, épousa , pal* contrat passé en la maison no-
ble de la Salle dé Castelviel, en Benauge, le 18 décem-
bre 1768, devant Toupet, notaire royal, Marie de Mei-
ht ^ fille de Messire Jean-JaCques de Mellet, chevalier^
seigneur d'Hautefaye, baron de Monbalcn, et de fea
dame Catherine Mellet.
SEIGHEURS DE LA MAt>ELlllf£.
XL François de Malet de Pu y vallier, chevalier , sei-
gneur de la Madelaine et de la maison noble de Sujat,
second fils de Louis II de Malet de la Jorie, chevalier,
seigneur de Roquefort, et d'Isabeau de BonneaudeFon-
rocque, naquit le 2 novembre 1716. Son père l'institua
héritier de tous les biens qu'il possédait en Saintori^e.
Il ne vivait plus le 12 janvier 1772, et avait épousé, par
contrat passé au bourg de Monlhieu , devant Furet , no-
taire royal, le %z août 1737, Catherine de Gitérin de
BE LÀ KOBLESSE DE PSAVCE. 2lt
Belhfond, qui lui survécut, et mourut pea ayant le 8
mai 1773, fille de feu Pierre de Guérin de Bellefond-,
chevalier, lieutenant-général d'épée en Sainlonge, et
lie Louise-Françoise de Mirande. Leurs enfants furent:
I**. Louis m, dont Tarticle suit ;
3®. Louis-François de Malet, chevsjîer, seigneur de
la terre et juridiction de la Yaure de Ghillac, qui
épousa, par contrat passé à la Yaure, devant Fur
ret, notaire royal, le 12 janvier 1772, Marie Na^
daudde la Grange^ fille de feu André Nadaud de
la Grange, écujer, seigneur de la Vaure, ancien
major dUnfanterie, chevalier de Tordre royal e(
militaire de Saint*LQuis, et de Marie Puissant. Il
a eu pour fils :
a, Louis-Marie de Malet, né le 3o mars 1775;
b* Louis-Françob de Malet, né le 22 septem-
bre 1776;
5®. Louis-Marie de Malet , chevalier, capitaine des.
gardes du landgrave de Hesse-Cassel , vivant le
12 janvier 1772;
4®. Marie de Malet, non encore n^ariée en 1772»
XII. Louis deMalet, III* du nom, chevalier, seigneur
de la Madelaine et de Sujat , enseigne des vaisseaux du
roi, et aide-major des armées navales au département
de Rochefort , rendit hommage au duc de Rohan-Sou-
})ise, baron de Montlieq et de ^fontguyon, pour ses ter-
res de la Madelaine et de Sujat, le 28 juillet 1775. \\
avait épousé, par contrat passé à Rochefort, le 9 août
1767, devant Gadouin et Roy, notaires royaux, Marie-
Anne-Jeanne Payen de Noyant^ fille de feu Gilles-AuT
gustin Payen, chevalier, seigneur de Noyant, lieutenant
de roi à la Nouvelle-Orléan3, chevalier de Tordre royal
et militaire de Saint-Louis, etde défunte Jeanne^Guil-
lemette Faucon du Manoir. De leur mariage est issue:
Marie-Louise de Malet de la Madelaine, née le 3gt,
août 1 776, et reçue chanoim'sse comteiise du cha-
pitre noble de^otre-Dame de.TArgentière, eu
1782.
4rmes : Écartelé , aux i et 4 de gueules, à 3 feriiiAU]|
ftl% filCTIOWAIBE VyiTERSKIi
d'or, qui est de /Malet; aux a et 3 de gueale.^, à la le>
vreile courante d^argent; au cbef cousu d'azur, chargé de
trois .étoiles d'or, qui e$t de la JorU.
DE MALLEVADD; famille noble qui sVstdivisée on
plusieurs branches : i" celle de Mallevand de la Yaren-
We, établie en Poitou et en Aiigoumois; 2® celle de
Malletaud de Yomoran, à la Martinique et en Sainton-
ge, issue de la branche aînée; elle a fourni un lieute-
nant et un capitaine de vaisseau de la marine royale ;
l'un d'eux fut reçu chevalier de Saint-Louis, lors du
' voyage de Louis ^VI an Havre; 3® celle de Mallevaud
de Alarigny et de Pny^ Renaud , sortie de la branche
cadette, en Limosin et en Touraine. Il existe trois arrêts:
l'un contradictoire, émané du parlement de Paris, du
3 février 1 787 s l'autre reDdu par le roi , de son propre
mouvement, le £ avril 1788; et le troisième, du 19
avril de la même année , du conseil du roi et de ses fi-
nances, qui maintiennent expressément la branche ca«
dette de cette famille dans sa noblesse d'extraction, re-
montant par filiation à l'an 1421*
Vers l'an 1370, Marguerite de Mallevaud avait épou-
sé Mouton ou Montain de Cluys^ écuyer, seigneur de
Brient, d'Issoudua sur Creuse etc., dont la fille, Alix de
Cluys , fut mariée, Fan i4o8, avec Jean f^qyer^ sei-
gneur de Paulmy , et Fut lasouche maternelle de l'illus-
tre maison d'Ârgenson.
I. Montain de Mallevaud, écuyer, seigneur de la
Mangolière, vivant en 1421 , eut pour fils :
IL Madelon de Mallevaud , I*' du nom , écuyer, sei-
gneur de la Varenne, qui épottsa Marie de Alathe/'e^
Ion, dame de la Varenne , dt>Dt il eut :
I*. Baptiste, qui suit :
2**. Jean de Ikiallevaud de la Mangotière reçu che^
valier de Malte au prieuré d'Aquitaine , eu i546.
lu. Baptiste de Mallevaud , écuyer, seigneur de la
Varenne, épousa, le 29 janvier i546, Renée de la Fû^e,
Il obtint une procuration du 9 mars i568) relatée dans
les arrêts précités, pour le ban et arrière-ban convoqués
A celte époque ; il laissa :
DE Là VOBLESSE DC FHilTCE. 2lZ
1®. Madelon, qui continue la branche ainëe ;
%\ Etienne, auteur de la branche des seigneurs de
Marigny et de Puy - Renaud^ rapportée ci-*ar
près;
i^. Charlolle de Mallevaud, morte sans alliance.
ly. Madelon de Mallevâud II, seigneur de la Yaren*
ne, épousa , le 3 avril i58i , Madeleine Flamand, fille
de Jacques Flamand, écujer, et de Guillemine de U
Faje;il eut, en tr'autres enfants :
0
y. Charles de Mallevaud, écujer, seigneuf de la
Yarenne, qualifié fils aîné, et mari? le 12 avril i6o5,
avec Hélène de Hautefoù , fille de Jacques de Hante-
fois, écuyer, setgneur de la Folie, et de Jeanne de Ma-
rans; il eut pour fils aine : ^
VI. François n« Mallevaud, P' du nom, écuyer,
seigneur de la Yarenne, qui épousa, le i**' mai 1642 ,
Esther de Cumont^ fille de Joachim deCumont, écujer^
seigneur de Maisonneuve, et de Madelaine de Yivoune^
il laissa de ce mariage :
Yll. Claude de Mallevavd , écuyer, seigneur de la
Yarenne, maintenu dans sa noblesse, en 1666 et 1697,
ou 1699, P*^ MM. Barenlin et de Maupeou, commis-
saires du roi. Ces arrêts de maintenue mentionnent 1rs
trois enfants de Baptiste de Malleyaud , et de Renée de
la Faye; ce sont, Madelon, Etienne et Charlotte, déjà
mentionnésci-dessus.Une sentence de rintendantdePoi'
tiers, des 11 mars et 1 4 juillet 1716, est confirma tive
desdits arrêts. Il avait épousé, le 20 juillet 1668, Char-
lotte de F'illedon^ fille de Charles de Yiiledon , cheva-
lier, seigneur de Gournay, Chaissepain, et autres lieux,
et de Renée de Haiitefois \ il eut pour fils :
Yni. François de Mallevaud II, écuyer, seigneur de
la Yarenne , marié , le io février 1 708 , avec Plorimon-
de de LoneaUj de laquelle il laissa :
IX. Jean-Gabriel de Mallevaud, écvyer, seigneur
de la Yarenne. Les branches de Mallevaud de Marigny
et de Puy-Renaud obtinrent, le 5 septembre 1748, un
arrêt de la cour des aides de Paris qui les établit de la
même famille. Jean-Gabriel eut, de son mariage,* con-
X
a 14 BICTIOHVAlftE 171IITEBSEL
traclé , le 29 octobre 1744 1 <»vec Jeanne de Goupgeauy
iiile de inessire Charles de Gourgeau, chevàlieCy sei-e
gneur de Cerné, Carberlière, Goasaj, etc. :
X. Gabriel-Benjamin dk Maille vatjd. de la Varenne^
marié, le 4 février 1770, à Marie-Anne de Malitvaad
de Marigny. Les trois arrêts précités sont intervenus
en sa faveur ; il eut pour fils : .
1®, Charles-Gabriel, dont l'article suit;
2^. François-Henri qui a postérité;
31*. Alexandre de Mailevaud : ils ont tous les troig
servi avant la révolution ;
4®. N... mariée à Joseph de Pressac-Leonel^ lieute-
nant-colonel d'artillerie, chevalier de Fordrç
rojal et militaire de S^nl-Louis ;
5°. N... mariée à M. A\fritdt Mfisqiiinan;
6**. Julie de Malle vaqd , non mariée.
XI. Charles-Gabriel de Mallevaud, page de feue
la reine, épouse de S. M. Louis XVIII, ancien officier
d'infanterie,, a émigré en 1791 , et a lait les campagne^
de l'armée des princes. 11 a postérité.
^EIGNEUES DE MABIQNY %T DE ?UY-REHAVD.
IV. Etienne de Malievaud , I*"' du nom , écuyer, seir
gneurde Chésan , second fib de Baptiste Ae Malievaud
et de Renée de la Faye , épousa, le 14 janvier 1606 ,
N..*.. Dumonteil, dont il eut :
1°. François, dont l'article suit :
2°. Jean de Malievaud, fait évéque d'Olonne in
partibtis infidelium 9 et sufira&;ant d'Aix en Pro-
vence, par bulle du 7 des ides de décembre i64B«
Il a exercé l'épiscopat pendant environ 20 ans,
en l'absence del'archevêqae d'Aix, et a fondé plu-
sieurs bénéfices à Bellac, eu France , et un cout
vent de religieuses pour l'instruction des jeuneç
demoiselles.
V. François de Mallevauo , P"^ du nom de cette braA-
che , écuyer, épousa , en janvier i635 , Jeanne de la
Coudre , de laquelle il laissa :
YL Etienne de Mallevavd II , écoyeri seigneur de
BELA NOBLESSI DE FRIICGE. 21 5
Giiésan, marié, le 24 février i664, tvec Charlotte Tar-
dy ^ dont il eut :
Vu. François de Mallevaud III , écuyer, seigneur
de Marignj, président, lieutenant-général en la séné-
cliaussée de la Marche au Dorât, pendant 35 ans, marié,
le 7 mars 1606, avec Marie-Ilose le Large, alliée à la
maison d'Hernouville ; de ce mariage sont issus :
1^. Etienne de Mallevaud, écuyer, seigneur de Ma^
rigny, lieutenant-général de la Basse-Marche, qui
épousa, le 28 octobre 1729, N..... Cottereau de
Grandchamp , fille de N de Grandchamp,
ttiaréchal-des-logisdes mousquetaires du roi, dont
il «ut :
a. François-Antoine de Mallevaud, chevalier,
seigneur de Marignj, président, lieutenant-
général de Dorât , et de la sénéchaussée de
la Basse -Marche, marié à Charlotte-Mar-
guerite du Peyron, fille de M. du Peyrôn ,
directeur des monnaies à Paris. Il eut deux:
fils : 1** François-Henri-Charles de Malle-
vaud seigneur de Marigny , né le 17 février
1771 , qui a fait ses preuves pour le service
militaire devant M. Ghérin fils, le 19 avril
1788, etc., a été nommé chevalier de l'ordre
royal et militaire de St.-Louis, et officier des
chasseurs de Hainaut, a émigré et a fait les
campagnes de Tarmée des princes. Il avait
été page de feu la reine, épouse de S. M.
Louis XVIII, et est décédé sans alliance;
et 2^ N... de Mallevaud, mort jeune au
service , dans Fémigration. Il avait aussi été
page de la reine,épouse de S. M. Louis XVllI.
François-Antoine eut en outre trois demoi'
celles, l'une mariée à M. du Peyron Saint-^
Hiiaire, l'autre k M. Baretde Rouvray^ et la
troisième, à M. Desmier. inarqûisdeChenon^
5. François-Hênry de Mallevaud, seii^^neurde
Marigny, chevalier de l'ordre royal et niili*
taire de Saint-Louis, ancien capitaine au ré-
giment Royal infanterie, commissaire or-
donnateur à Tours, gouverneur de Dorât,
Iui a servi pendant 54 ans, a fait la guerre
e Portugal , s'est trouvé au siège de Mahoi^j,
1;
2l6 . filCTlOUHAlAE VVlTEBIEI.
el a assisté a la convocittion de la noblesse
à Tours , en 1789. U avait épousé, le A^avril
1771, N«,.. iie Riancourt, fille de N.*.. de
Biancourt, commissaire des «guerres, dont
il a eu une fille , Elisabeth de Mallevaud ,
mariée a M. le marquis de Bridiea;
2* François de Mallevaud, qui suit.
VIII. François de MALiiSvAUD IV, écuyer, seigneur
de Puj-Renaud, lieutenant des maréchaux de France,
au bailliage de Loches, par brevet du i5 juin 1767, é-
ponsa, en i745, N..., Aubry ^ nièce de M. Guimier,
président , Ueutenant-général a Loches ; de ce mariage
vinrent :
j'' François-Henri, dont Tarlicle suit;
z"" N*... de Mallevaud, officier du génie, mort au
service ;
5° N.... de Mallevaud, olBcier au régiment de Lan-
guedoc en 1 77 1 9 mort dans les guerres de Corse.
IX. François -Henri de Mallevaud, chevalier; sei-
gneur de Puj-Renaud, ancien conseiller au Cbâtelet
a Orléans, assista à la convocation de la noblesse à Tours,
en 1789. Ce fut en faveur de Gabriel-Benjamin de Mal-
levaud de la Varenne, de François- An tome de Malle-
vaud de Marigny et de François-Henri de Mallevaud de
Piiy -Renaud , qu'ont ëlé rendus les arrêts des 3 février
1787, 5 et 19 avril 1788, dont nous avons barlé précé-
demment. François-Henri dé Mallevaud ae Puj-Re-
nand, a de son mariage, contracté, le 4 iivril 1781, avec
N.... NoUcau de Beaurtgard :
1^. François de Mallevaud de Puj-Reuaud, marié,
le 33 février i8i6, avec Françoise ^oc^aarf, fil-
ie de Messire Toussaint-Thérèse Hocquartj che-
valier de Tordre royal et militaire de Saint-Louis,
et chef d'escadron, et de dame Madelaine le
Prince ;
a®. Etienne de Mallevaud^ de Puy-Renaud;
3°. Pauline de Mallevaud, mariée à M* de la Mot-
te de Logny, officier au régiment de la Reine, qui
a fait la campagne de Tarmée des princes.
jérfties } D'argent, k trois vires d^azur, au bâton du
Blême, péri en pal, au centre de Técu. Couronne de
marquis. Tenants : Deux sauvages.
DE. LA. VOUESftfi DJ» VftllICB. Sf^
râ M'ARCHAMP; La maison de Màrohaïkif» {kl&Mnn'^
çampo)^ a pristSoA Hiom A^wa village sUué à 8«kî g;#iin4k»
)îe«e âe Beanjtii. EHe.«st uomiue pavaetoadepimijltieii*
ne de.Manchaflip, <>ui.lîu^ pnése&t , FaR i>i>i|:^, à ii!i»#«dox
BoUon taitci au inonxtslè.pc de Sain^-Julien^ pav Bumbert^
aaignenr de Beaajièav L'an 117a, Oui<ii«oiiie 'die l!lllar-9
«ikainp passa tm. trailé avec l'ai^cbidiffcre* Je Tégiise
4e Lyon^^obéancier d'Aàse^ aO' suj-et de la justice de ci|
même JieiP d'Alise. ' Uip abte de 1209 fait caiinahpe iMi
f^^ce de Guiilausre, nommé Hugi»esdn'M3r«li<amp, a**
lors décédé. De l'oB d^eux soÉk prQ?éfiis6'i>iiraind , Kaj-
l^ii^r çt JoiS^^aïuidA; Harçbainp^ ohcrvi^Mf r«^4 <(ui jt|rérenl
(^obs^rvaûçii des sUlgils ^t privilège^ a(;vQrdt|>«au2( bour^
geoi^ deB^lleviUe pr P,miil?eçt,s^ignf?ur.4e ^e<^^(j|e.4^
et par Guichard, son fiJ;s, Van* i^55.GeU^ mai^qp a doQ^
Tfijé. deqx cbauoLQes-com(e^ c)e Lyoti.^ 4fO§ U f^69fmiii
i^ Loj^dq Majccba^mp, ei^ 1^9^^ et. di'Ankoipe de Xar*^
^jb^ipp^ eft 140D , et w r^ligiças^ de rVei-l^arbe > ¥P«»^-r
Dif Gi^iabai'd dfç Macchamp, en. 12^1,. f^lites'e^l étei^i^^
4rmç9 i D Vgeql^ âtt qbçf baadlé <ïe gHçi^^e;? et d'he©-f
miisfce.
t
Ljt MARCHE! r^^'?^^'» ^^^ ^P .^^Q> <i^)^^ ^jtqation
tApDgpaubiq^vV^*^^^*^ frpaiiçre du 1:^791^ ipe d'Aqui^
taio^ , c^onK elle Irisait paclie §oiu$ l'enptp^r^ cVH'pAQfiu^,
Di| temps de Césajc, cette proviAcç éta^ ç^nipriç^ ^aos
le p?fcyf| de* I^emovic^s^ et <?esl pçul-êlife ppijfl ce:U qftVl-
le t|i| pomifée , îi^sqvV^ commence^epl (j|u 10/ siècle,
MoKche Limf>smç^ i)<i U dominatioi^ de^ Romains, U
HarcliJS pas^ ^us cellç des Yi^igotbs^.pvùs so.^s cell^
des rois français, a,prèiS U bataille ((^.Vç^iUé, ea ^971
Cette province se divisait éh Haute et Basse* Marche.
Gaéret était la capitale de la première, et B;çllac de la
seconde. Ces deux parties, dans les* «^bînroencements,
eurent quelqueCois chacune son comté particulier. Le
premier comte de la j^arche, dans la maison duquel ce
comté devint héréditaire , est Boson 1 , 4u '« Yieux, vi-
vant en q44i <;omle de Péri^ord, en 9761 fils de Sulpice,
et petit-nis de Geoffroi , premier comte de Qiarroux ,
c'est-à-dire de ta Marche', dont Charronx était le cheCr
lieu, fioson 111 , cinquième comte de la Marche de cette
Y. :A
X
ftl)^ DICTIOSIIAIAE OTITEBSBX.
«naison , étant mort sans postérité , en 1091, Alotojtsi
sa sœur, lui succéda, arec Roger If de Montgommery^
son époux , comte de Lancastrte. Aidebert Y de Mont-^
gommerj, comte de la Marche^arrière^-petii-filsde Ro-
ger et d'ÂÏmodis, liMnrt en 1180, à Gonstantinople, eul
fout* £ucces5e«irs Mathilde d^Aïigonléfne (petite>filie de
once de La Marche, femme de Wulgrifl if^ comte à^kn*
gouléme] y et Hugues IX, sire de Lusigmin , qui possé-
dait déjà de fait la ^plus grande partie cle (Me comië. Hu-"
gués XlII de Lusignan fut le dernier. comte de la Mar-
che de cette raÊce. frayez Amgoulâme.
Philippe lé Lon^ donna en apanage à Charles de
vFrance, son frère, le comté de la Marche, qu'il érigea
en pairie, ffa'r lettres xln mois de mars, k3i6. Charles^
aant succédé au trône k Philippe, gal*dà le romté de la
archfe jusquVta 1825^ , époque à laquelle il IVrhangeà
avec Louis i^','dùc de Bourbon-, contre le comte" de
Clermont, en BeauTaisis, et Téi^fi^a de nouveau erf
pairie. Éléonore dé Bourbon, filîé de Jacques II,
comte de la Marche, mort cotdèMek* en i438-, ayant
épousé, en 14294 Bernard d^Armagnac, comte de
Pardiac, le toi Charles Vil investit ce dernier' du comté
de la Marche, en i435. Jacques d'Armagnac, son fils,
en fut dépouillé pour crime de félonie, par Louis XI,
Îui le fit condamner a mort en 1477. Le comté de Ja
larche fut donné par le roi à Pien>e de Bourbon , sire
de Beaojeu , quatrième fib de Charles I^', duc de Bour^
bon. Pierre tnourut en i5o3. Suzanne, sa fille unique,
porta ses^biens à Charles de Bourbon, connétable de
France , tué k l'escalade de Home en'iS27. Le toi Fraii»'
çois I*', ayant confisqué les biens de ce connétable pour
Cause de félonie, unit le comlé de là Marche à la cou-^
ronne , par édit du mois de jtiillet i53i^
DB MAREUIL. L'ancienne baronnie deMareui), si-
tuée en Périgord, a donné son nom a cette illustre mai*
son ^ 1 une des plus anciennes et des plus puissantes de
cette province. Lés seigneurs de iVlareuit prenaient le tU
tre de premiers barons du Périgordj concurremment a-
Vec les barons de Bejnac, de Biron et de Bourdeille , et
ils assistaient en celle qualité aux premières entrées so*
lennelies des évèques de ï^érigùèui, et aux états parti->
BE lA VOBIiESSE DI FRAVCC. 9h^
"eiiliers de la province ; il ont donné plusieurs cbevaliers
bannerets, des sénéchnux et gouveFneurs de provinces
et des chambellans de nos roîs , et se sont alliés aux inai<^
90ns d'Anjou, deChâlons, de Rocbefort, de Monlbe^
ron, de rÀrchevêcjue-Paribenaj, de Paynel, de Cler-
moBt, de Dreux - Morai^nvilte ,' de Bouchard-d'Aube-
lerre, de Montpezat, d^Harcourt , du Fou-du-Vig^eàn,
de Segonzac , de €bambres el autres. Celte maison a
donné aussi plusievucs évé^ues et at^bés. Son preiniev au*
teur connu est :
GuiHaume I de Mareuil , qui fut témohi d'une ehar-
ie , datée du jour des nones de février 1099 (v. st.) , par
lacpielle Raina^d, évèque de Périgueux,, donna ap
chapitre de Sainlr-Astiev Téglise de Saint*£liexuie de
Bousac.
On trouve ensuite :
Hugues I BE Mareitu, cheyaliep, rappelé dms^ un
acte de Tan 1200.
Hervé DE Mabeuil^ chevalier et abbé de N.-D. de
IHourailles, qui fouda, l'an 1124) l'abbaje de Tricaj^
dans le diocèse de Luçon.
Hélie DE Mareuiii, I*' du nom, est mentionné, aveo
Bernard de Saint-A&tier et Hélie de Gastillon, dans une
bulle donnée, l'an i i3o, par fe pape Innocent II, en fa-
veur de l'abbaye de Foqtevrauld. Son nom se lit aussi
avec ceux d'Aimeric de-Mareuil, clerc, et de Gerald de-
Mareuil, ses neveux, dans Une charte de Ghancelade »
d'environ le milieu du 12** siècle.
Hélie de MA&EVit^ , abbé de Sa>nt-Astier , en 1 1.78 el
7182, était en même temps archi;idiacre de l'église de^
Périgueux^ archi-prêtre de îa cité et chanoine de Saint*
Front.
Aimeric, sire de Mabetjil^ chevalier, seigneur^ de
Mareujl et de Yillebois 9 transigea , le 5 des ides de mai
1200, avec Ilier de Villebois, seigneur de la Roche-
beaucourt , au sujet de la mouvance de la paroisse d(»
Blanzaguet, de l'hospice de Boffol ou Boffoul, situ4
dans la paroisse d'Edom; etc. On a rappelé dans cet acl^
a^ mCTtOVNAI»E CnriTE19B1« '
«n <]iffét»end crai avait ea lieu, relativeineiit^uk tuâmes
;ohîels,enti'e tiugues de Mftreoilf'obeVaUer, arenl d^>Ai-
jnmc, et un autre Itier de Vilieboist, igr^nd-père de
«eltti c|ui 4|[<aitaû en r 2'oo.
fittgfUes II , sire de MaiûhtiL', cl)«va>Iier , Vuh des «cao
pitaines de Tarihée du roi , PdQ,i2'i4 > vivait encore «a
ia3i , et avait "eu trois Feromes, corMiues seulement par
leurs noms de 'ba4>teme. S'il en faut croire l'ancienne et
constante tradition de la famille, ce fut un Hugues <de
Mareuil qui , lors de la bataille de Bouvines , releva de
son cheval le .roi Pk^ippe AtteusUe, et fit prisonnier
Ferrand, comte de Flandre. «En considération de eè
service, le roi lui itoii na. la seigneurie de Vil lebois^elà
Angoudols. On 1rem»rqttc qu'fl se -trouva à la même
bataille un de ses frères, nommé Jean, dont le.aort «fit
iffuoré,
Ouiilauiifte 1I<, sire vt Mabeuil, 'i^e lerdisa rpmtv la
Terre- Sainte, l'an 2218, et obtint ,. à t^etle ocoasroii^
du pape Honorius III, le 3 d«;s ides d'août de la même
année, l'absolution de l'etcommutiication et He l'inter-
dit , qui avait été lancés contre lui par l'arclievêque de
Bordeaux.
Hélie H,'chevaHer,*eigfnéttt' 3e Marèufl, rendit'hotn-
Itirfoe, le'l^ndemarn de Wotre-Ihme 1244, à Hugues de
Lézig'n^mou'Lusignan ,• comte de la Marche et d'A'irgou-
lénie, à raison d'un fiéf notnmé Jncoin, qu'il déclara
ira Voir reçu ni reconmu d'aucun aiilTe, pas même ita
vicomte de 'Limoges. II laissa, eUtr'autres enfants :
!*• Hélie III , qui suit ;
V^ Rdniflfe de Mareuil , ércbi-âiadre âe ^I^église
de Péngueux, en 12&4 «t 1266.
Hélie III , sire de Mabevil, ne prenait encore 'que
le titre de damoiseau, lorsqu'il rendit hommage au
comte d'Ângoulême, à Bouteville, le merc'redi avant
la fêle de Saint-Thomas, ap6(re, l'an 1248, à raison çlu
bourg des Granges et cle la forteresse de Hautecorne »
qu'Hélie de Mareuil, chevalier, son père, avait déclaré
tenir eu iiéf du même comte d'Angoûlême; et^ Comme
DE, Là KOVUSSSE IXE StLÀJKCË. 23Z
i\ u^avait pas encore de seeau .particalier .pcMir sceller
cet acte, il empruiiU ceiqi d^Ifcier.cU Villebois^ sei*
gneur de la •ftocoebeancourt, et promit qu'eussûôt qu'il
serait -fait chevalier , il le scellerarit da sii^n ;pnoprfi. M
est;probible qu'il eut pour eufants :
I". Bfélie IV, qui suit;
2^. ftaimond de Mareuil , qui fut coTnmandenr et
grand-prieur de l'ordre des Templiers, dans les
pcoTinces d'Auvergne, de Limosin et de BeFrj,
en 1288:
?^« Bernard de Mareuil, chevalier, qui épousa
Blanche de Châlons, dame de BelleviUe, la-
quelle était veuve de lui, Tan 1299.
Hèlie rV, sïre deMakcvil, chevalier, seigneur de TWa-
reuil et de Yillebois, rendit hommage, le lundi après
laTêlede*Saiut-Pierre-ès-liens 1287, a Hugoies le Bnm^
Comte de la Marche et d^Angoulême, et seigneur de
Fougères , pour raison du bourg de Granges, ae la for-
teresse de fiautecorne et de la quatrième partie de la
forêt de Burée, et fut témoin dans un acte de l'an 1288.
11 «fat père de :
•GnflhmdielII, sire db Mah&ûil, liherslier, qui épon-
sanAikx de ^Roehe/bri y *sœnv de Jeanne de flochefori,
dame de Fors, laquelle vendit au roi , Van i3o3., le
château de Rocheibrt , en Poitou. Il se trouve aussi
nammé dans de«'aelf«6 âe j 3oi et i3o3, etArappdé dans
desaoleS'de x3i6'6t.i54(). Il eut de son mariage :
Raimond de 'Mareuil., qui.suit; elprobablemenl
Marguerite de Mareuil , femme de Bos de l'a--
lerandj en i3o8.
Baimondl^ sire de Maeevkl , damoiseaur, mourui
9vant le 1'' de février i3i6 (v.^t.], laissant d^lsabejle,
dame en partie de Grézignac et d^Bourzac , sa femiiie :
1'. Guillaume IV, qui suit ;
^^» Isabelle de Mareuil, mariée, au commencement
de l'année i3i7, à Berard, ou. Bernard F/a-
me/ic.^-damoiseauyseigiieuren.partie de Brnzac.
52 2 DICTION» AIRE tlWlTEBStl
Gnillatiine IV, sire de Mabeuil, damoiseau^ dit\9^
Jeune, reçut, le i*' février i3i6 (v. st.), la quittance-
que Bêrard Flamme , son beau-frère , lui donna , pour
la dol d'Isabelle de Mareuil , sa femme, de laquelle s'é-
taient rendus garants, Golfier Flamenc et Itier deSao«
zet. cheTaliers, Giiy, seigneur en partie de BburdeiUe^
et Guillaume de la Tour, damoiseau, co-seigneur de la
Tourblanche. Guillaume eut d'une alliance ignorée :
Raimond II, sire de Mabeuil, chevalier banneret^
auquel le roi fil don de la ville et châtellenie de Villebois^
en Ango\]mois, Tan 1548, et i368, et du cbâteau de
Courtenay, en .1369. Il se distingua beaucoup dans les.
guerres de son temps; et, étant capitaine du tort Sainl-«
Marsal, il fut fait prisonnier par les Anglais^ en i383.
Les quittances de ses appointements militaires des an*
nées i356 a i37.>, sont scellées de son sceau. Il laissa de
Jo}de de "Monlohaude, dame de Vibrac, sa femme ^
fille de Hugues de Montchaude, chevalier, Raymond III,
«[ui suit; une fille, mariée au seigneur de Soubise , de la
maison de Parthenaj, et plusieurs autres enfants.
Raimond de Mareuil avait pour neveu : Guillaume
de Mareuil, chevalier banneret, chambellan du roi,
sénécbal d'Angoumois, et commandant 60 lances et 3o
arbalétriers des ordonnances du roi j il scellait, en i385^
ses quittances de son $ceau«
Raimond III, sire de Mabeu», seigneur deMontrao«
reau, fut aussi chevalier banneret, en,i388. Il portai»
les mêmes armes que Raimond ^ son père , suivant une
de ses quittances de l'année 1396.
Geoffroi de Mabettil , fits de Raimond III , fût aussi
chevalier, seigneur de Mareuil , de Viltebois, d'Anglac^
de Vibrac et de Dompierre, en Aunis, chambellan da
roi, sénéchal de Limosin et de Saintonge, et se trou<
ve nommé dans plusieurs titres depuis i4o8 jusqu'en
1441. Il eut, entr'autres enGints, d'Anne de laRoche-^
foucauld , sa femme :
1^* Jean, qui suit;
a*. François, tué à Tarixiée avant \kl^ i
be là VOBLCSSB DE FEÀIICI. 22?
â^. Mar^erite^ mariée, en 1443, à Arnaud, ba^
ron dt Bourdeill'e.
Jean dk MiâBEuiL, sei^near de Mareuil, de Pranzac,
ileVillebois, deYibrac, etc., est nommé dans plusieurs
titres depuis i432 jusqu^en i475. Il forma deux àllian*
ces j la i** avec Philippe de Montberoh, e^t la 2* avec
^eantie de VernoYi , et fut père de Guy, baron de Ma-
reuil; de Jean, évêque d'Uzès; de deux filles entrées,
fune dans la maison de Dreu^-Morain ville, et Faut^e
dans celle de Boucbàrd-d^Âubeterre , etc.
La maison de Mareuil se divisa en plusieurs bf ancbea
dans le i5^ siècle.
*
ta i'% sous le litre des barons deMâreùîl, seigneurs
de Villebois, de Pranaaci d^Anglac, et de Vibrac, s'é-
teignit dans le 16* siècle, et toutes ces terres furent
portées dans la maisoln d'Anjou, par ïe mariage de Ga*
brielle de Mareuil, héritière de cette branche, avec Ni-^
colas d'Anjou, marquis de Mézières, dont la fille uni-
que, nommée tlenée d'Anjou^épouisaFrançois deBouC'-
ton, duc de Montpensier.
La 2% des barons de Montmoreau, fondue, pendant
le 16* siècle , dans la maison de Montberon , après avoir
occupé la dignité de chambellan auprès des rois Frao*
çois 1"' et Louis XII.
La ^*, des seigneurs de la- Youte, existant encore
dans le sièele dernier.
La 4*9 des seigneurs des Combes, aUàsi existante
dans le siècle dernier. , ' '
La 5*, des seigneurs de Ségonzac, qui paraissait, en
1699, tombée en quenouille, et domiciliée d^ns Télec-
tion de. Saintes, généralité de la Rochekle. •
La 6*, des seigneurs de -La Rottf&e, encore existante
en i665. ^ .
Et lÀ 7**, des seigneurs des Essarts, établie en Nor-
mandie, dans la généralité d'Alençon, eu 1669.
y t
Armes : De gueules, à un chef d'argent , et. un lion
d'a^ar, armé, langue et couronné d'or, brochant sur
le tout. Supports : Peux lions» ou deux sauvages. €i-
124 DtCVIONrAlM? irm<7IR0Cti
mierr? V^ae-^ètîe «4 QfA de lion-, pos^s-dfe poofit, daas qh
vol de chevalier banneret.
DE MARQUESSAG, en Pérîgorcf; noble et ancien-»
ne &mi]te, originalité da diocèse de Saclat et de la ba-
ronnie de Bçj^nac, où elle possédait autrefois un> châieaa
ou maison noble^ dont elfe a pris le npm, ou lui, à d*onné
le sien, et qu'elle a aliéné en i5^'. Elle est connue par
filres 9U.tbenLi<(nes depuis le couimencesieqt' dû règn»
de saint Louis^ Noble Gautier de M'arqtTessa^ et ses
frères firent un accord^ le fendemain de la fêle de Saint-
Cyprkiii h9a^r avec Raji^oj^ Ci^fÀi^^tauçfo^jatiUinfu-
vance du mas de Capèle, en prése|U{Q àHX^^iH^iç fie^
Yielcasiel , et de R^ioul de )a Pradèle,^ chevalûers. On
trouve dans fe siècle suivant, Pierre de Marques^c^
qui reçut, le 7 des calendes d'àvrif iSoç , ainsi que Rai-
moud de Ricard'^ Guy de Sobnignac et Jean de Cres-
son, une procuration d'Adéiuar, fils du seigneur de
Bejnac, Hélie de Marqaessac , damobeau, qui pouvait
élre fils de Pierre, avait pour femme, en t3^8,. Rai-
monde de VielcasteC, nommée avec son mari dans un,
registre des archives du Vatican. [Rég. 44 dés bulles de
Clemtnd yi ,fol. 455, «•' 4»*.) Hélie peu» a voie 4lé
aïeul d^ Jean, qui suit, depais tequel la filiation es4y
établie littérafement. ' *
JeaA nv:IMUm^v.K$Si^, I^ du nom, davunseau, fat
tëmoin d'un acte du 6 janvier 144^ (v., si^)* {1 laissa d>#»
Marguerite de Nalhacy^2i femme, Arcbambaud 9 qui
suit, et 2 filles, dont la seconde fut mariée à Jean d^
Gosj de Berbisfuières.
. • • • • • ■
' Arcbambaud- ni- MjirRQiTiS9A<3 , dafl>oi8ejm< de* €a9tel«
nau, mentionné dan» des actes de i468 et 1-480, nevi-
vait plo».l«'6'iAQYi«i; h^%p (v. J9(-)«i lî fut pèr^ 4« •
1°. Pons, qui suit;
a^. Jean , marte k^esftm^dê SQbmgnaC'^ ^ont «me
fill<e, Marguerite )- fut -marié», fn ^^^%^^,ï,mMm
Jean de Bardon • auteur des barons de Se-
gonzac;
5^ Marguerite, femne^ en 1 480) de flioMeJloiu»
me Jean ie LeHroili^ ^
Dr LA NOB^E$f(E OS FjHàirCE. nS
PûDS oirPoncet oe'Maaquessac', damoiseau de Cas-
^laau , pas«a, une grande partie de sa jeunesse au serti- ^
ce du roi; il acquit, ie i5 mars 1497 (v. sU), d^AJain,
sire d'41t)ret^ et de Jean , roi de Knvarre, ïçs paroisses
.de,Saint-Pai^laly'd'AnSv de.Sain^-Pprdou?^ et ae firou-
chaud, dont il fofMiiapeu aprèsia tÀiretde.Marquessac,
en Péno;or^ , à laquelle il donna son nom 11 viyait en-
core le I*' avril 1 52.5, lors du té$UiA^nl«,çlc. Jeanne cie
Jtrai/â//sa femme, qui le rendit père de' : : ' ^
i**. Amanieu, qui suit;
2®. Fraâçois, prélre, curé-deBerbiguières;
3°. Jeanne, mariée en premières noces à noble
Fr4ii9ois.^e Bardon* '- ■
... . , . . ..
Ama^iejn oi^ IJUEi^PVsaAC, écojer, seigneur de St.-Pan-
^t^ly, Stp-PardoQX, etc., vendit, en .tSSji» la. maison no-
ble de Mai:quessac à fiaimoudde Pr.ouhet. Il offrit de
rendre hommoge , en j54i , à Bollet> bàtacd d^Albret,
.et ue vivait pfbs le 24 9iout.i556. II avait épousé t le i>8
septembre i5i5, Gabriel de Tricar.d^^W^ de Jean, ja-
.germao;ede Périgueux. Il eut de ce- mariage six ûls «t
«(ne fille. L'aîné, des (ils fut Pierre quisuit^ et Tun^d'es
cadets a formé la branche de La BkfiWe. .. .. j
Pierre de .Marçuessac, écn^er, seigneur de Sain(-
Pantaly, etc., conseiller du roi, lieutenant-général et
)uge<mage de Périgord', épousa, par contrat du 4* dé-
cembre 154.3., Marguerite de Btilcier,ûl\e de Jean, é-
cnyer, seigneur de la Rolfie, et d'Antoinette de Bauze
de Belcastel.il contracta une seconde alliance; et if testa,
.le Sjuillet 1.600, en faveur des enfants qu'il avait eus de
. son premier mariage , et qui sont :
. 1 *•' Raûnénd , qui suit ; *
a". Jean, baron de Bruzac, marié à Marguerite
Fhnieno de Bruzac ;
3*. Raimpiid f seigneur de Montbayal ;
' / ' 4<'-. Marguerite ^ entrée dans la maison de Solmi-
j[nàic-dé'-Bèllét.
RaimolidtiE!MA|it(;^Vi^sAc, écuyef, IseTgueui^de Saiut-
Pantaly, etc., épousa, par contrat du 21 novembre
]585, Gabrielle c/'^^sac de la Douze, et mourut , eu
V. aç
:&26 DICTIOHITAIIIG VlVlVEESEL
iSgTt laissant une fille uniqn« , Jeanne de MarqnesAae ,
qui fu^ mariée trois fois : i*, en i6o5, i Henri de Saint"
Astierj chevaiierf Sfignenr desBories; 2* a Loois-Fran-
•<çois de Lostangesi, La ron de Bédùcrv en Qtterc^; Z%en
1618, à René de Hautefort, chevalter, seignenrde la
Motte , et mourut le iB décembre i^^Z:
La maison de Itfarquessac a foroafépea de raïniBca-*
liops ; elle compte de nombreux sernces nûlitilaires, et
a contracté de Donnes alliances. ' '' * - ' '
Armes : D'azur^ k trois marcs d^acgenft.
DE MASELLIÈRE on de là MAZELLIÈRB, comtes
de Douazan ; maison d'ancienne che?alerie, originaire
de Bretagne, qui^iut s^étabUr dànS'lW pays d^Albret ,
«n Guienne, vers le commenteikiént 'du 16^ 'siècle, et
-dotit le chef aètueKM. le comte dé Mazéllière, maréchal
descampset armées du roi, cnevalierde l'ordre rojal
«t militaire die Saint-^Louis, et^e-l'ordre de Saint-Jèàii-
de-}^Q«alem , a eu les honneurs delà' cour, an mois de
mai 1780, en vertu de preuves ffliteS' au cabinet des Or-
dres au roi, dans le cours de Tannée préirédente (i).Get-
te maison a été revêtue ides dignités les plus éminentes
des armées et de la cour des rois de Navarre. Elle a pro-
duit, éntr'autres personnages 'de marque : ' '
, , .,•■•. • - > .
Odet Di' MAZEtLtERE , ministre et secr'éuife-d'étàt de
Henri, roi: dé JNavarre (depuis Hefhrî iT, rot deFradce],
Hi .11 ■, Mniiiln ni ii"'n liiiniii 't'iini if i II iiii'iiMii
(1) Ces preuveiif , înbf î que les Htres biii* lesquels elles ottt été
dressées, ayant été perdus par suite de la rétiDlution, nous crevas
devoir rapporter ici la lettre autographe de M. le duc de Cîoignj,
Qui constate l'admission de M. le eontèd» M^eliièK aux honneurs
.oelacour;- . , ..,,., .:, „.,,i | ,.. {
• Fans « ce »9 avril . 173^.
• J'ai l'boiineUr de vous pnéVènit', monsieur, que le roi a bien
• voulu vous accepter ptHir monter dans ses icarrosses; j'aurai celui
• de vous indiquer le jour où je pourrai vouf donn^ des chevaux
» pour faire votre début.
• l'ai l'honneur d'être avec un parfait etjsincêire attacbef|ent y
s monsieur/ votre très- humble et tres-obéissant servï(ear«
;• Si$ni le duc m QQiamr. ,»•
DE LA nOBLSSSE BV niSTCS. 2217
tu iSgS, auteur d^une braucbe coiuiuesons le nom de
barons d'Espiens, exisilaîaie; .. . •
Jçan SE M AZEi:j.iiBE^ frère d^Odet, capitaine exempt
de3 garde3-(lu-corps du même prince, qui, lorsqu'il fut:
parvenu à la couronne,. lui écrivit plusieurs lettres si-,
gnéea de sa main , remplies des t^moig^qages les plus ho->
Borables de son affection ;
Gaxiot DE Mazelukbe, frère. des précédents, fut
aussi miniittre-d'état^di;. roi de Navarre, et fut auteur
d*uoe branclje connue sous la dénomination de sei"
gneurs de Réaupt, éleifUe y
ê
'. •■....... ' . . . : . ■ ' ■ '
Bertrand DE MLaze^ucre, frèr.e des. trois précédents,,
fut colonel 4^ régiu^ent d^ Navarre;, et fonda la
branche des seigneurs de Tours, éteinte.
Cette maison a donné trois chevaliers à. l'ordre sôu-
Terain de Saitit-Jean-de-Jérusalem , dit de Malte, et
a été maintenue dans sa iioblesse d'ancienne extraction,.
le 20 août 1668,. par jugement de M. Pellôf , intendant;
en la province- de Guiénne, et commissaire départi pour
la recherche des usurpateurs de lioblé^.
Armes : D'azur, au chevron de gueules , accompa-
gné de trois lionceaux ) d'azur, lampassés et armés de-
gueules».
DE MÉALLETbu MÊALET (r) ; maison d'ancienne'
chevalerie d'Auvergne, qui, par ses services roilitaires-
et ses nombreuses et belles alliances , est au rang des'
familles les plus distinguées de cette province. Elle pa-
raît avoir pris son nom 4'un- fief situe près de Mauriac^
nommé en latin Meletam, qui fut détruit depuis i553,.
mais qui , avant cette épocnie, avait une mouvance con-
sidérable. €e fief, sorti de la maison deMéallet, vers
le milieu du 1 4*" siècle , appartenait dès lors en partie
à Jeanne de Ghâteaunenf. jL'épou^e de Rigaud de Mu-'
(i) Dann les actes qae les chefs des dÎTcrses branches produisis
rent, en 1666, par-devant M. de Fortia, intendant d'Auvergne r
le nom est cvthographîé MéaU$fMéaU§^t Mùtk^ei MiaUet.
Z2& DICTl'OIiHJlRE ÛlflYEfiSf^t '
rai en Ht donalion à Jean Sauve, aûauel te duc de Ber-
Tj céda également la portion qu'il avait dans cette
terre. Jean Sauve, par acte du 9 juin 1427 , transporta
tnus ses droits sur laéatlet à Charles de Bourbon , com-
te de Glermbnt (1). Oti doit attribuer ^wx fréquentes
mutations de cette terre, dans des mains, étrangères^ le
défaut de titres qui empêche de remonter la filiation de
cette maison au-delà de la fin du i5* siècle. Louis de
Méallet, depuis lequel elle est littéralement établie, sei-
gneur de Pargii^ et de Romeg^oux, marié, vers 1490,
avec Antoinette de Durjort^ fille d^Anloine, baron de
Boissières, gentilhomknede la chambre* dti roi, pouvait
être fils d'Avmeri de Méallet, qui vivait en 1460, se- ^
Ion le Nobiliaire manuscrit d'Auvergne, de Dom Coll.
Cette maisoti ^ donné un chevalier de l'o^d^e du roi,
quatre gentilshommes otdinaires de la chambre ^ un
chanoine-comte de Ljon , sacré évéque de St. -Claude,
le ^ août 1^42, douze chevaliers et dignitaires de l'or-
dre de Saint-Jean-de-Jérusalem, dit de Malle, et un
grand nqmbre d'officiers-supérieurs, décorés de l'ordre
royal et militaire de Saint-Louis.; Ses afliaiices directes
sont avec les maisons de Ballard d'Amas, Blot , Brn-
gier, l'£spinasse, Felzins-Montmiirat, Gibrac, Jarrige,
Luparra, Mussebeau de Sedaiges, Mejmel, Pestels, de
Pevroux, Pons, Eiora, Hobert de Lignerax;, la Roche,
Sàivert, Sennezers^ues, Sermur, Serviéres, la Trémo-»
lière, etc., etc. Elle a formé plusieurs branches, en-
tr'autres, celle des barons,, puis comtes de Fargties,
dont le chef, Jean-Joseph de Méallet^; cotnte dé Far-
gues, né à Aurillac en 1776, ancien maire de la ville
de Ljon , depuis le mois de décembre 1814 jusqu'au
mois d'août ioi5, époque à laquelle il fut nommé mem-
bre de la chambre des députés, mourut, en 18 iB, em-
f sortant l'estime et les res;rels de ses concitoyens. I( n'a
aissé que trois deiïioiselTes. La branche des seigneurs
de Faulat, aujourd'hui l'ainée de cette ancienne famil-
le, subsistç dans la personne de François -Louis de
Méallet III* du nom, seigneur de. F*iula^ ^^ autres
lieux, ancien capitaine au régiment de la Sarre, ma-
rié, en 1789, avec Elisabeth-Françoise de la Roche ,
(1) Goûtâmes d'Auvergne» par Chabrol, tom. IV, pag. 6M,
DB L.i KOBtr^SSE DE fRàXTCE. SIQ
dont il a nn fils unique, nommé François -Louis de
Méallel de Faulat, écujer, né le 7 décembre i8o3*
Armes : D'azur, à trois étoiles d'argent; au cbef d'or.
Couronne de comte. Supports : Deux lions léopardés ,
accUlés.
*
DE MOFÎTARD. La famille de Monlard, sui-
vant une tradition conservée de toule ancienneté, « est
• originaire du Poitou, et transplantée dans les pro-
» vinces de Périgord et d'Agénois depuis à peu près 4oo
»ans. Cette même tradition porte que Pierre de Mon*;
»tard , le premier de cette famille qui vint s^établir en
• Périgord, j épousa Hélène d'Abzac, et que leurs en-
«fants et descendants ont constamment fait le service
»<laiis les .bans et arrière-bans des armées de nos rois ;
iqueGédéon de Montard , qui servait dans la marine,
tint commandant de IMe Sainte-Croix, sur la fin du
» i7*«iècle, et qu'il mérita dans plusieurs circonstances
• les élogtf de M. de Baas ( i) , alors chef d'escadre; que
•Jean oe Montard obtint, sous Louis XIY, un certifia
• cat de noblesse pour entrer à Neufbrisack, où il fut
• élevé; enfin que, dans des temps plus reculés, Michel
»^de Montard, aj.ant été attaqué par les commissaires
• aux francs-fiefs, en fut déchargé, après avoir justifié
• de sa qualité. »
Les titres de cette famille ayant été la proie de»
flammes, en 1793 , on se bornera à citer ici sommaire-
ment ceux qui ont été conservés^ et dont expédition
légale nous a été adressée.
•
Jean de Montard, écajer^ sieur de Gampagnac, é-
pousa , par contrat passé en Ja maison noble de Lantic ,
paroisse des Essaintes, prévôté de la Réole, en Baza-
dais, devant du Bourg, notaire royal, le 18 juillet
i63o, demoiselle Françoise de Bonsol, fille de rierre
de Bonsol , écuyer, sieur de Lantic, et de demoiselle
Jeanne du Puch : le futur procédant de l'avis et con*
(1) M. de Baat était , en 1674 9 vice-roi de tlet dé rAmërîque.
(Note d9 î'éditimr.)
I
u3a MonoifirAiBB uvitersel
fteii de Françoîs-Lonis de Bardon , écujer , seîgnenr et
baron de Ségonzac , son cousin-germain ^ de Pierre de
la Faye, écuyer^ son frère utérin, et d'Ejnieric de
Fleurie , aussi écuyer, sieur de Ricauh, son onde ma-
ternel ; et la future assistée de ses père et mère , de
Pierre, Guillaume et Jean de Bonsol, écnjers, frèires;
de Charles de La?au, écuyer, sieur de la Pu jade , Ber-^
trand de Boctns, aussi écujer, et autres proches pa*
rents et amis.
Messire Martial de Moivtard , écuyer, sieur de Las-
sagne, arrière-petît-fils de Jean et de Françoise de-
Bonsol , fut maintenu dans sa noblesse , sur la produc-
tion de ses titres, par arrêt de la cour des aides et finan*
ces de Guiénne, du 2 septembre 1777. Il avait fait son
testament devant Grilhé, notaire royal, le 29 novem-
bre 1769; il mourut le 6 janvier 1779. H avait épousé t
1° Jeanne de Courson ; a® Marie de Cazenave, fille de
Jacques de Cazenave, écuyer, sieur de Saint- Phi-
lippe, et de dame Marie de Bérard. Ses enfa^sont:
•«
Du premier lit .•
I". Messire Armand deMontard, écuyer, sieur de
Lassagnèviofficier au régiment- de Normandie ^ '
en 1773, aont le fils, Armand de Montard, a'
servi dans Fémigration ;
_ »
Du second lit :
m
a". Messire Jean-Louis de Montard, qui suit;
S^t Jean de Montard, écuyer, lieutenant au régi-
ment de Poitou, en 17649 marié , par contrat
passé devant D''Iieure , notaire royal de la ville
du Mas d'^Agéuois, le 5 1 octobre 1773 , avec de-
moiselle Elisabeth Flouret de la Garrigue, fille
de noble Pierre Flouret de la Garrigue, écuyer,
ancien officier d'infanterie , et de dame Jeanne'
maintenu dans sa qualité de noble et d'écuyer,
«if a déchargé de la collecte de la vilfe et JQiîdic^
tion du Mas d'Agénois, où les maire «t coiMtik
rayaient porté par inadvertance ;
, . 4^. . Jeanne de Montard de Villeserre, ?i?«iit€^ en
176S. . : •
^ . . < » • . * ' P • I ' . • I . . •
: . M^sçf re JeaDrliQuis DE Moktakd , écnjrer, incyiisi{«é^
. jaire 4^^ «irde 4u. roi,. siégea, jen 178g, parmi la n©-
..^l^$8e 4^^^ ^^néchflusaée jle G>atenzre^ convoquée poir
^lélectipft /[Jjes dépiités aux états-généraùx dn royaume.
Jk i^vai^;4ppîi5é, .p5«r contrat passé devant Borie; liotifr-
re royal en Çaienne, U 14 mai 1764:, demoiseUé Sfa-
2anne d^Fillol, morte en 1814, fille de messire Louis
de Pilfol, écuyer, seigneur de Mèàières, et de feu da-
me Jeanne Rigaud du May^fchet. Il est mon en 1812,
et à laissé pour fils unique i •
* » ■ 1 1 *• <
MartiaèoE MmtARbv^cuifér, né le XI niàrs 1765. Il
a servi en émigration. - . ^
I iii
Armes :»Parlî', au,i d'or,- à trois bandes de^gueules;
an 2 d'azur, à deux pâtes, d« griffon d'or, contournées.
Couronne de comte; Supporter : • Deux griffonsl
•■ t
MONTESQUIOU de TAGES , en Périgord ; bran-
cbe éteinte de ^ancienne et.i^Ustrf maison die MEontes-
' qui ou, quï jeàt .a peiirè iiidiq^ VHistoic^ dçs
Grands^Offîciers de la Coûron/^é'^ tom. VU, pag. a8o.
Qtï en donnera ici la généalogie, diaprés des do,cumej^ts
authenliques'nui ont été communiqu.és, en coQ^eryaiit
* Tordre des* de&:rés suivi dâîis rouvraffe cité.
taine
seigneur de Sauaçens ouSaaS8ens.f et d'Anne de^Fages,
Jbéffitièré de la teire de ce nom (i) , dont il eut, ea-*
«r'àtiC^eâ etifants : /
'-" — ■ ■ ■- ' ■ — '- ' — '- ' ■- _
• >' 'j:
(1) Anne de Fages, dite ia;Gr^iuU^ 4wie''d& Fi^», fin Bous*
quet, de Fendat, en GondomoU, 4^ llfoncassin, de Couden»
£onguevil|c > Luuac, etc.^ dame d'hoonetuc d«.^ raine de^^avar^;
aSa l^lCnolTRAlBE VVlYEfttEL
XYIt. Bernard-Antoine de Mobtcsquiou Oi Movf^
tue, oHevalier^ seigneur, baron de Sainle*Co1ombev di^
Fa§^e8, seigneur du Bousquet, Saint -Cypr» en , Lùs-
iac, etc., gentiUiomme ordiiuiire de la chambre du
roi 9 enseigne-colonel du régiment de ses gardes, et ca-
pitaine du ban et arrière-ban de Laaragais, épousa Ca-
iberine de yiartdef^olay^ fille de Jarques de Viart,
chevalier, seigneur de Volsy^ C«>ndé , Gotniaujay et
Villebazin, conseîUe^«-^d^éul , maître des Tecjtfélës ordi-
naire de rkôtel du roi , et président èsr'gbûVèrfeienienils
de MetE, Toul et Verdun^ et dèCalhtfrifte'dé Compaiil-
de-Villette, dont il eut les enfants ^iVAn'ls : ^
y. Jacques, qui suit ^
'2.<*. Jacques, appelé /'a^^^^/e F<^€^$ i
3^ Biaise , seigneur de Luss^c , maf ié, (^ i657yà
Anne de Touchebœitf-Beaumond ,* dame de la
Carrière, fille unique dç Pierre de T ouchehoeul-
Beaumond, écujer, seiorneur de Ftau)ac>laCaff-
rière, etc. , et de dame Eslher Gautier ;
4°. Catherine, qui épousa, par contrat du a5 juil-
let 1637, Jean- Jacques de Suini-^AsUev, sei-
gneur des 6orieS).et tes^a le 19 novembre 167»;
5^. Anne, mariée, en 1648, à Jeanne Comarque^
écuyer, seigneur de Bejssaç.
Xyin. Jacques de MonTESQUiou-MonTLUC, cheva-
lier, seigneur, baron de Pages, Ste.-Cdlombé, seigneur
' du Bousquet , Saint-Cjprien , Lussac , etc. ,• épousa :
!•, en 1645, N....; a^,pâr contrat du. 12 févri^er i664»
Marguerite de MelietyVenye de noble François de Si-
re, était fille de Jean , seigneur de Fages* gpi tcfta« le ^5 déceaci-
bre i544« et d'Anhc ^e lâ Mqtl^e; elle fut substituée â son frère,
«près 'la mort duquel sa ni vtffants', elle devînt héritière d'une gran-
de partie des bien» de sa maison. Elle ftitmariée ?*i«v'le 18 mai
i553, à Joacbini de Hontftmt, obevalSery seigneiir 4bs Lions et de
Xodgueville , enseigne de M. le Vidame de .(^^rt^es^t paneti^r^r-
dinaire du roi Charles IX, et chevalier de son ordre; et a% le 8
J'anvier 1570, à noble ie»n de MotUiezun^ seigneur de SauMeos.
Slle testa, le ai août i584, et eut pour enfants :
'* r«i Odet de Môntivnitt ,' hïàûé , te i'4 avril 1 6^ , à Margue-
tited'Jétaedeia IhhiSûy et mort sans postérité ; "
9** Madelaine , femme de Jean-Jacques de Montesqûi&u»
DE LA VOBICSSE DE FBANCE. 233
^»Tat, et fille de Philippe I de MeHet, chevalier, sei-
]gpneur de Neavic, Saint^Pardoux, Lendave, Saint-Mar*
tial de Drône, etc., et de Marguerite d^Abzac de la Dou*
ze. De ce mariage vinrent :
1^. Bernard, qai suit;
3*t Catherine, mariée a David de la CaratUicy aei-
gneur du lieu de ce nom»
XIX. Bernard oe MovT|&$Qvioir«M ohtlug, chevalier,
seigneur, comte de Fage», «eigneurdu Bousquet, de Lus*
sac, etc., épousa, par contrat du %i février c6é3, Fran-
çoise de Cordis ^ fille de Giraud de Gordis, sieur de
Tajdes, conseiller du roi, magistrat au siège présidial de
Sarlat, et d'Anne de Saint-Glar ; il provint de ce maria-
ge plusieurs enfants de Fun et do Tautre sexe , morts
avant 1691 , et dont il ne resta qu'une fille , qui suit :
Marie de Montesquieu, dame de Fages, devenue,
par la mort sans enfants de ses frères et sœurs ,
néritière de tous les biens de sa maison , les por-
ta dans celle d'Ajac, par son mariage, contracté,
le 28 janvier 1700, avec Bernard' ^e Hautefort^
chevalier, seigneur d'A^ac. La terre de Pages a
passé depuis par succession dans les maisons d'Ar-
M, de Fruffia «t de TaiUefer de Barrière.
Armes : Écartelé, aux i et 4 de MofUesquiou, ejfiï est
d^or k deux tourteaux de gueules , Tan sur Tautre ; aux
a et 3 d'azur, à trois colombes d'argent a et i , et nn
croissant d'argent en chef, qui est de Sainie^Colombe,
N
DE NÂDÀILLAC , vcyez »u Povgkt.
DE NADAL, seigneurs de Beauvezet, en Provence.
Artefeuiile, dans son Histoire héroïque de la noblesse
de cette province, remonte la filiation de cette famillo à :
Guillaume Nadal, qualifié cjievaliei* dans des chartes
de l'église de Riez, des années iSSq et iS^a. Il eut
pour hls :
V. îo
%3é^ DICTIOSIIAIEE UHITEBSEL*
Claude Nadàl, seigneur.de Beauvezet, virant en
l4i 1 9 et le premier que Tabbé Robert de Briançon fasM
connatlre. 11 eut deux fils : •
1^» Elzëard Nadal , qui a continué la descendance
de cette famiiie, alUée avec celles d^Isodrd de
ClienerilleSfdeMause, de Moutfort, desMée^d»
Perrache , de Marion , etc. ;
a*. Pierre Nadal, qui, conjointement avec son
- frère, fit hommage au roi René de leur terre de
Beauvezet, en i453, et à Charles du Maine , son
successeur, en i4Bo. Pierre eut, entr'autres en-
fants :
Da^pbiné Nadal, mariée, par contrat du 25
mars 1477, avec Etienne Airniniy fils de
Louis d^Aimiui, co-seigneur de Saint-Jeurs^
viguier de la ville d*Arles.
Armes : D'or, à Faigle éployée et couronnée de sa-
ble; chargée sur l'estomac crun cœur de gueules, dans
leqtiel est fichée une croix du même.
DE NÉËLLE, seigneurs de Néelle et de Falvj; illus-
tre et puissante maison de chevalerie, originaire de Pi-
cardie , où elle florissait, dès la fin du 10* siècle , dans la
personne de Yves, P' du nom , seigneur de Néelle et
de Falvy, sous Hugues Capet, dont les descendants ont
jpossédé;, pendant trois générations, le comté de Soissons,
ex la chÂtellenie de Bruges jusqu'en 1224* Celte maison
»'est éteinte à la fin du 14^ siècle, après s'êire alliée à
celles d'Alsace , d'Audenarde , de Bétnune, de Chypre ,
de Clermont d'Ailly, de Dreux, d'£u, de Hainaut, de
Hangest, de Joignj, de Joinville, de Lambersart, de
Los, de Montmorency, de Moreuil, de Murray, de Pec-
quigny, de Pierrefonds, de Ponthieu, de Roye, de Sai^-
cerre et de Vendeuil.
Armes : Burelé d'argent et d'azur; i la colice de
gueules, brochante sur le tout.
LE NORMAND , seigneurs de Bretteville , de Tras-
sepied, de Bossy et du Tertre; famille noble et ancienne
Dl LA NOBLESSE DE FRAlffCE. 235
J« lu province de Normandie , qui a constamment por-.
lé les armes pour le service de nos rois dans les oans.
de ta noblesse de cette province, dans. les compagnies
d'hommes d'armes des ordonnar^ces^ et dans les diffé-.
rente corps de l'armée dej^ùis la formation des régi-
ments. Sa noblesse, remontée par litres uniques aa mi*
lieu du i5* siècle, ^(^ ^t^ reconnue et «isôntenue dans
foules ses prérogat(yes« par arrêt de lit oour des aides
de Normandie, des 3 juillet iSgS, ii février .i6o3 et
23 mars 1629; par arrêts des commissaires du roi sur
le fait des franci^-fiefs^ def 2 jqiUet ;i6a5>et 7 février
i64i; par jugement fies commissairesi .départis par le
roi pour la recnerclie des usurpateurs )da titreLde no-
blesse, du 16 ina.rs.i665;,enfin par qrdonnance de M;
de la Bourddhi]$iyp|,du i^' janvier i)699. Ces différeo-*-
tès pièces articulent tQUS les faits énppcës dans la gé«»
iiéalogie qui va suivre , ^t qu'on a continuée jusqu'à nos t
jours, sur les Ulres.Qrigiuaux pradttilsj^a|:]M[M.aeBret« •
téville. * " ' ■ .
I; Jean T^E.IToaÂiiiTD^ P' du.poms Acuyer, vivait ca .
[470. ïr eût d'uiiè. alliance ignorée dcnis enfants :
!»►. ' Jtan ir, qtkî suit;
2^ N.... Le JNormand.
. II. .^eati LfttNomiiKD .fill" da^nodi ,-ëeb;^r; est ainsi
qualifié dans l'adjuditatiion i>ar décrlstf dcf'plodeàrshé-
ritag^ç^^^àjui Jaite/ans plaàdst de 'Br^tiieyill>e'«t Tourne-
bu, le 20 février 1488; dans un contrat d'écbati^e, re-
çu pfkf'lei t|ih^U«WSfde Falaisey le^8^mat*s' t490 , et
enfin dans un co^InaA^ide 20*sols tourfi^îs «dèrent^ que
lui acheta, en iionirbsence, Robert L<^ ]^<^^ii^and, son
fii^t i^ 9 ianvi^c Ji^^i'i II avait «pbusj dèlmoiséllé Jean-
ne du VoL^ de laquelle il laissa : < ' i) '^ '
. . jL%:Jean l^ç^Npr/nandf.ëcuyeiçV piètre, curé Je
Yaumerejr ;
3^9, Robert f dont l'article jsiuit.
III. Robert Le MormakD) écuyer, sieur de Bôssj,
acquit plusieurs héffûages en la paroisse^def Cesnjjr, en
Cinglois , et autres paroisses , en i488 ; "1489 «t 1 497. Il
236 DICTIOWAIBE USIVëBSEL
époussi demoiselle Jeanne du Boiirg (i) , fille de Roberf
du Bourg, sieur de Tracj, bacon de Messey. £Ue éuii
Teuve dudit Robert Le Normand > le pénultième Eévricf
i5o3, époque àlaqaelle elle ùt racc|uUilion de hi $ob
toarnob de rente. De leur mariage sont pro^enus ; .
1^. Guillaume, clont l'article srnt;
%\ Pierre Le Normand, auteur de la brancbe des '
sieurs de Bossj et du Terti^e , rapportée en sod
rang* • •
1V« GuiN^iUvite Le NoRMAim , écujer, sieûr de Ilaj-
ii«8, de TrassepJed, de Magny -le-FrèuIle et de Breile-
YiUe-le*Rabet, fit lots et partage avec Pierre Le Nor-.
mand, son frère, le 27 septembre i52d, des biens des
successions de feu Robert La l!ïormaild, leur père, ei de
feu demoiselle Jeanne du Bourg, leur'mère. Ce partage
fut vecoima aucc assises de Falaise par François et Mi-
chel Le Morman^i, fib du dit Guillaume, à la réquisition'
de leur cousin-germain, Jacques Le Normand, fits de
Pierre, écuyer, sieur de Bossy, le ,4 juin i548. llTavfit
épousé déittoisélt^ Marié Guy art (2)', qui était Veuve de
lui lorsqu'elle fk'tbts et partage avé^c âes cinq fifs, re-
connus par le vicomte de Falaise^ le. 25; janvier x555.
Ces cinq fils étaient : ...
1^. Nicolas Le Normand, écuyer, sieur de M^gny-
lerErftuU^. U «ponsa uiBy dtfOioîselDe le Bour-^
gtois , dont il n'eut qulvme fiU« ; -'
»''. GimUhuai^ Lef NonÛMid^ é«uyei»^ mort sas) «n* '■
3?. Frapf^i3 Xe Normand , ^uî eentimue ht li^e;
4*. Jaca^es Le Normand ^ éeafet';
S\ Midjù^ lé0 Mormaind , éenj^efi, sieur de IVas* •
sepi(^49 ^i fonda la braÉbbef4e ee noffli, làea^
tionnée plus loin.
..!».,
V. Francis Lf> Nos^MAHD y écû^éi^- sîeiir de Breui
— ■' ; 1 tin'h y r> " '*!!■
(1) Du Bour^ : D'asur, au chevron d'argent ^ accompagaé de
trois flanofaiy d'or« * ' . ' ' '
(a) Gwiim : D'azup , avi cq> de TÎgoe ^mUprèi cr femme d|e ^ad-
pie» fruité de gueulei » «outeou d'utt^icbAlaf-d^ta^le^
m LA KOBLESSB DE FftAlTCE. 23y
villc-l^-Rabçr, épousa, par traité du 5 Doyembre i56i,
demoiselle Marguerile de/ Pommoîlin (i) , fille de no-
ble bonvme Glacide de Fommoïlin,. sieur deCastellet»^
U en eut :
TL Jean liE No&MÀiTD , III* du nom, écuyer, sieur
de Bretleviile-Ie-Rabet, maintenu dans sa noblesse dVx-
traction « par arr^tde la cotir'des aides de Normandie,,
du 3 juillet iSçS» où se trouvent rapportées toutes les
pièces originales qui établissent sa descendance directe
<ie Jean Le Normand, T' du nom, écuyer, vivant en
1470. Cet arrêt de la cour des aides fat,égaUilief>t ren-
du en faveur de Pierre Le Normand ,. sieujr du Tertre,
François Le Normand , sieur de Rfl)chefort, et René Le
lNorn»and , frères, fils de feu Jacques Le Nornia,pd , é-
cujer, sieur de Bossy, et de demoiselle Blanche le Gar-
deur, et côusini» dudit Jeaa Le Normand.Ce dernier avait
époiis^, par iraité «lu 16 août iS8-jy reconnu, le 22
aout.i£&o, dfevâni Jean yai|;i|uelin,„, conseiller du roi,
et lieutenant-général du baiilliag.e de.Caen, a^ siège de
Falaise 4, deimoiseÛe Ëmçrence de Fédebrix , &\l» de feu
Franççtist^e Péîïjftbrix, «CiMyer,. sifur du Qûehei, et de
JacqÙ^H^|^ du Sois, Ijlmerei^çe de Fédebrix était veuve,
lorsqu^nê .tuJb déchargée' de |a taxe 4«s francs-fiefs ^
par arrêi des coinfii^ai7ç& ^q .1*01 9,. donné à Kçfoen , le
2 juillet 4 <^,o5«.£k&leiiiv mariage son( issus,:
1*. Jacqùeé^, ààiit Tarticftë S^it;*
si^. (Îa5p»i*d Le l^drtaâud'yécii^er , sieùr du Bû-
clilet , qàt ftit itfldûi^Jsci'îô'nttaire , en i632 , des
enfants* l'hiuetrvs^dé'Jabqués, son frère. Il est
meiitivnvié danis Tâfr^t'^é^ (Commissaires, du roi,
* pour lés fi*àncs-fl^fè; dbniiê à Rouen, le 7 fé-
vrier I6f4i , et mouïtûrsans jiostérilé.
VHi JacqiteS'LB No«wtà»0, ï*' dti'ndûi, écuyer,sieur
de BreitéviAé, ofttint-^ le 's'VmaTs 1619, Un arrêt de la
cour des aides de Normandie, qui le ma'iii'tini dans son
ancienne extraction et dans la qualité d'écuyer, et con*
dsmorrap lenûôlirûS^'Rérre Dumont, qui avait tenté de
. (i) pè P'ommoUin : D'argeat» au^ chevfoi» deaablei «teoAspagaé
de troi$ hure« de Mngliei: du i&éme.
a38 DICTIONAÎRE tJWlYEBSEL
Vy troubler, à So liv. d'amende envers la cour, et pa-
reille soipme envers ledit sieur de BretlevilJe. 11 avait
épousé^ par traité du 3o janvier 1609, denic^iselle Fran-.
coise Perreau (i), qui était veuve de lui et tuUtce de'
leurs enfants mineurs, le 7 février 1641- , d<ile d\ui^ ^-
rêl des commissaires du roi , sur le fait des (rancs-lïrfs 9
qui lés maintint dans leur noblesse el les déchargea de
ce droit. Ces enfants, dont Gaspard Le Normand, é-
cujèr, sieur du Bûchet, était aussi tuteur aclionnairei
sont:
t • * • • I f ' « •» »
i*. Jacques Le Normand, '^ééuyer, siéiïr de Bret-
' ' teviile , qui fut maintenu dàbs' y riôbl'ésse sûr ses
Irtres filiatifs remontant à, Jean Le Norr^ând , V"
du nom, écuyer, vivant en ï470i "par arr*^t des
commissaires dépaHis par le roi *en N'ôrnfiandie ,
du 16 mars i665, arrêt qui maih'tint également
Jefefrt Le Normand, àletir dé la Giairenne, et Cliar-
leà Le Nortnand; sîiéur de Oampierre, prélres,''
ses frères. Uai^que^Le'Normand'de* BrUiéyîllé
-servit dans le preitiièi^ escadijôn^de'îa DÔbles-.
' -îfè • de k généralité de Caéi^, cbto mandée pour'
* l'àrrièi*e - ban , suivant rattest^riôh S'WWanJ*
dfe Sallet,.6eig*iêû'r'd'u Repasy'dttttné'e Jà'Vëri
• dim, lé 22 hoteinbre 1674. irtft'ait'cjiottsê'i ï%
par traité dù'ifS Jeiil^t i6'5ô', ISafg'tteHte^^er--
tin , dont il n^eut point dVnfanls^.iille. de Pierre
ertm , ecuyer , sieur de yaudelofier,,, et dje de-
moiselle Bonne duBuat ; 2% par Ira^tt^ an^ao jan-
vier 1677, demoiselle. Éljsab^t^ ^(i^.G/;i>w
' '. fille d'Isaacde primouil^ épuve^p, $^^Ui:.4® M^""
gon, et de noble dame Maxlelaijie ^^^ult. Il
- n eut de ce mariage qu une liile, nopmpe^Mane-
Charlotte Le^Nbrmand, mariée, au mois de jan-
vier 170JL, ^ hpw ^j^ Bo/^n^l, si^îir derla Cqrr-
' boriniere. Ellp'é^t inoKtç sai^s .e^^aots^ Je^^p dérf >
cembr^e ;7.??j ^.■., ' -' ,^... .\ .., ,;,.»:.,
a 1 , . i . < I i I ' . > • « .
(1) Perreau : Ëcartelé , aux 1 et 4 d'asur, a 1» faace d'or, chargée
de trois étoiles de gueules , et accompagnée de trois roses. d'argent;
aux 3 et S d'or 1 à la croix engrèlée de f ucules , cantOQoée de quafre
•merlettes de sable.
DE LA nOBLCSSE D% FRANCE^ 23g
â®. Jean lY , qui continue la lignée , et dont Tar-^
ticle suit 5
3*. Charles Le Normand, çcuyer, sieur de Dam-
pierre 9 prêtre , curé de Châtillon en Beauce.
Vin, JeanLENoKMAiiD, IV* du nom , écuyer, sieur
delà Garenne et du Bûchet, denieurant dans la pii*
roisse du Ghesne, près Saint-Julien de Faucon , fut re-
connu noble d'ancienne race, par Tarrêt de la cour des
aides de Normandie, énoncé ci-dessus. Il servit dès
j638, et fit d'abord deux campagnes sur mer, sur le
vaisseau /e Cardinal , commande par Louis -Charles du
Yal de Goupeauville, ainsi qu'on le voit par un certifi-
cat de ce capitaine, du 2t septembre 1639. Il entra, en
2 642, dans la compagnie descbevau-légers du marquis de
Coislin, ainsi quil est prouvé par un certificat du 17
avril, donné par Louis de Valois d'ÈcovilK^ capitaine
d'une compagnie dans le même régiment, certificat qui
atteste les services dudit sieur de la Garenne et de Bret-
téville durant les sièges d'Aire, de la Bassée, de Ba-
paume, et en d'autres occasions. Il comparut à la mon-
tre de l'arrière-ban de la noblesse du bailliage de Rouen,
suivant le certificat du sieur de CourseuUes, du 29 mai
1693, et un autre certificat du marquis de Beuvron,
chevalier des Ordres du roi, et son lieutenant -gêné*
rai au gouvernement de Normandie, du 26 juin 1694.
Jean Le Normand' décéda, au mois de lévrier 1697, ^
l'âge de 76 ans. Il avait épousé, par traité du 16 no*
Tembre i65i , reconnu devant Gilles Lucas et Nicolas
Lévêque, tabellions en la vicomte d'Auge, demoiselle
Renée de Bonnet (i) , fille d'Eustacbe de Bonnet, é«
cnyer, sieur de Bourdonnières , et de demoiselle Fran-
çoise de Corde j. De ce mariage sont nés:
I**. Euslache Le Normand, écnjer, sieur de Dam-
pierre , qui servit dans l'arrière-ban de Norman-
die pour son père, et pour Gabriel Le Normand,
écujer, sieur du Bùchet, son frère, suivant le
certificat que lui délivra, le 2 juin 1689, le sieur
(t) Dé Bonnet : D'argent, à la (asce de gueulci?, chargée de troi<
l»«MDtft du cbainp, et accompagnée de trois bonnets d'aaur.
a4o DlCTlonilAI&E UKl\fi&8Et
diï Hauvoisin, coinmandaiU la compagnie des
^eDtilsfaommes de la vicomte d'Ange;
2*^. Gabriel , dont Tarticle suit ;
3^. Renée Le Normand , femme ^ en 16839 de N...«
ht Bouckcr, sieur de la Maosonniére.
IX. Gabriel Le Noumand, écuyer, sieur du Buchetf
servit avec son père dans les arrière -bans des années
1689, 1693 et 1694» suivant les certificars de M. de
MauYoisin , du marquis de BeuTron, et de H. de Saint-
Mars. Son père , âge de 74 ans , et retenu au lit à cau-
se d'une chute, et Ui-Rième furent dispensés du ser-
vice de l'arrière-ban par ordonnance du lieutenant-gé-
néral et président du bailliage de Rouen , rendue le 29
mai 1695. 11 fit registrer ses armoiries, ainsi que le
porte lebrevetvqui lui en fut délivré par €faarles d'Ho-
EÎer, garde de 1 armoriai de France, le 18 septembre
1697* Il fut déchargé du droit de &anc-fief, par ordon-
nance du i*** janvier 1699 , rendue par M. de la Boiir-
donnaye, seigneur de Conetion, commissaire départi par
S. M. en la généralité de Rouen , pour juger du fait des
taxes de ce genre ^ et mourut k Orbec, en 1737. Il avait
épousé: i^, par traité do 18 novembre 1680, reconnu
par sentence du vicomte d'Orbec, du 20 dudit mois, Ma-
rie du Pommeret (1), fille de défunt Jean du Pomme-
ret, écuyer, sieur du Castellîer , et de demoiselle Dia-
ne du Moutîer; 2% Marie de Lyée (2), dont il n'eut
point d'enfants. Ceux du premier lit furent :
v^. Pierre-Gabriel- René Le Normand, écnyer,
Srétre, curé, seigneur et patron alternatif de
aint-Georges du Ménil, élection de Lisieux;
2°. François Le Normand, écuyer, sieur de Dam-
pierre, qui fit une campagne dans le régiment
de Choiseul, cavalerie, lois du siège de Landau,
en qualité de volontaire; fut fait cornette de ce
régiment, par brevet du 21 août 1711, et mou-
rut jeune au service $
(1] Du Pommeret : D'atur , à ua badeUire et uoe épëe d'argent,
garnie d'or, passés en sautoir ; au chef d'or , chargé d un lion léo-
pardé de gueules.
(a) De Ljfiô : D'argent, au Uoo de sable , lampaisé et armé de
gueules.
I^E La noblesse Dfe ttAlfÇt* %it
3°. François- Cliarles- Dominique , dont Par.licle
. suit y
' '4^. Marie-Françoise Le Normand, mariée à Ce*
sar de Margiierie , écuyer , sieiir de Sorleval ;
S*** Renée Le Normand, mariée , par contrat du 9
♦ janvier i^io, avec Louis de /?^/>*j' écuyer, lieu*
tenant-colonei du régiment de Royaf'-Koussillon,
'Chevalier dé Saint-L(»uis , fils de François de Re-
Ijr, chevâliei% seigneur et patron" d'Esquimbosc^
gentilbomkne ordinaire de la chambre du roi ;
6*^* Calherino-Angélique Le Normand^ religieuse
- . .. . aux Augustines d'Orbec ; ' *
7**, Françoise- Le Normand, ' épouse- de Charles
Margectt épujer, seigneur die Sain(~Ouen-le-*
. Hoult etde Mesml-SimoQ, '
X. François -Charles- Dominique Li Normakd db
Bretteville, écuyer, né à Saint- Ouen-le-Hoult) en
1697, épousa, par trai|.é du a3j, ratifié le 28 octobre
J737, Marie-Dorôtliéjç (J^^Querriere (1), fille de Louis-
Charles de Querr.ière^ épuyer, seigneur de Bois-de-La*
y{\l,.<^hevalier de Sftint-rJLiQûi;^ , lieutenant des vaisseaux
du rfi,, et de Mape-Pprolbé^du Merle. De ce mariage
fon|,iss.gsî . .
'■ "l*»^i Pierre -Gabriel-Dominique Le Nofmatti de
. t ' Breitevillevéeuyer, né à Orbec, le i2'août 1738*
- » "11 entrai dai^s les*chev*au-légers^ le ^5 août i753;
passa, aU' itlbis.de'tnars 1769, dan^ le régiment
5e Belsunce, infantepe, en qualité de lieule-
- ' liant ; fit avfeè Ce Oorps triois campagnes en Alle<*
magne, el^se trouva' ^ la bataille de Minden , au
siège de Cassel et è l'affaire de'Filinghauïîen ^ où
16 mai 1767, avec Êlisabeth-Madelaine-Fraliooi»'
se le Gras de Bardùuville^ fille de messire LouiS'»
François le Gras de Bardouville et d'Arondel^
' seigneui* et patron hofioraire de Saint-Martin-*
. (0 Pi^ |(pii«r«^^e;.DVgciil^»ii>chevr#o de gueules ysccopipa*
gué de trois roses du loiSmCf ...
V. 3i
y
.a42 DICTIONNAIRE rNITEBSEL
sous-Bellencombre, doyen des conseillers au
bailliage de Rouen , et de noble dame Madelaine
Alorge. De ce mariage sont Issus :
â. Pierre- François-Claude Le Normand , ité
à Orbec , le 23 décembre »770, élevé à l'é-
cole militaire , mor.t garçon ;
b, Anne-Madelain0- Françoise Le Normand,
née à Orbec, le 28 juillet 1768, mariée et
içorie veuve sans enfants;
c. ^ Marie-Thérèse-Louise Le Normand ^née à
Orbec, le 7 janvier 1770, élevée à Saint-
Cyr, lAprte sans alliance ;«
a*. Louis->Gkude , dont TaHicIe suit;
S""* Marie -Aimée-Dorothée Le Normand, née a
Orbec , le 20 mai 1740 , morte jeune.
XÎ. Louis-Claude Le Normand, chevalier de Bret-
les^ille, né a Orbec , le 1 1 février 1 744 ; entra, en 1759,
enseigne au régiment de Belsiince, infanterie; fit, avec
ce régiment, qui porta depuis lé nom de Bougé, les
campagnes de 1759, 1760 et 1761 en Altemagne, et, en
1762 , la campagne d'obse^alion sûr les côtes de Dun-
kerque ; se trouva, en 1769, à la bataille de Minden ; à
la défense de Cassel, pendant Tbiver'de 1760 à 1761;
servit à la journée meurtrière de Fiji oghausfn, en 1761;
continua de servir dans le méfiie corps, qui prit au dé-
dpublement le nom de Flandre, y fiit fait capitaine, en
J775 ;.pa;^a, en 1778, capitaine. à ia suite de TinConterie,
-et fut capitaine de remplacement au régiment Ae Beau-
jolais jusqii'à répoq.ueile la révoloilion. Il avait été créé,
0n 17H6, chevalier de Tordra royal et militaire de Saint-
, Louis.Ën i;79J.,il9èrendiUgprjb^.dem AA.RR., frères
du roi LoUis Xyi, à Coblent?, où il fui chargé de diffé-
rentes commissions; fit, sous les ordres des princes, la
campagne de 1792, en qualité dç lieu tenaût* colonel
du régiment de Wittgenstein. Après la réforme de ce
corps, il ftit epvdyé, avec. M* le comte de Low^nilal, pai
LL. AA. RR. .et M* le m^é^hal duc de Brogliè, dans la
Vendée. Il passa par l'Angleterre, où il fut embarqnësur
la flotte de mylord Mbyra. Il servit soiis ses ordres jus-
qu'en 1796 ; païasa à <ieltè époque avec sa famille en Da-
nemark j entra au service de cette ptxfssance ^ y fut fak
DE LA VOBLBSSE DE FRANCC. 343
€o]oneI en 1804; obtint, cette même année, du roi
Christîern YII un diplôme de noblesse héréditaire pour
lui e( ses enfants, et fut fait général-major en i8i4*
Rentré en France, en 1816, §. H. Louis XYIII lui a
conféré le grade de maréchal-de-camb. Il a épousé , en
1773, demoiselle Catherine-Thérèse-Ve4a*tintf /^awûfe/i-
driesch, fille de Jacques Yandendriesoh, officier de ma«
réchaussée, et de demoiselle Marie-Anne Coolnç* De ce
mariage sont issus :
1*. Julien-Charles Nestor, qui suit;
2**. Louis Le Normand, chevalier de Bretteyille^
capitaine dans le régiment de Julland, ancien
chevalier d^honneur de LL. AA. SS. les ducs de
âobtein-Augustenbourg, aujourd'hui gentils-
hommes de la chambre ae S. M. danoise, et che«
valiers des ordres de Danebrok ;
3\ Charles-Eugène Le Normand de Bretleville ,
naturalisé Danois, marié, en 1808 , avec Amélie-
Justine Ritter, fille de Godefrid Rilter, officier
au service de Prusse, et d'Ërnestine Heiss. De ce
mariage sont issus :
a. Edouard |jç Normand de Bretteville, ni
le 3mai i8i3;
b* Emma, née en 1809 ;
c. Caroline, née en 1811;
d. Louise-Corihe , née en 18 14;
e. Amaliâ-Eugénie, née en 1817;
f, Henriette^Vedastine, née en i8ao ;
4*. Louise-Alexandrine-Aimée-Vedastine Le Nor-
mand de Brelteville, épouse de Christophe
McUihe, bailli en Norwège 5
5", Sophie, morte jeune;
6°. Louise-Joséphine , dame d^honnenr de la prin*
cesse Guillaume de Hesse , princesse de Dane-
mark ;
7®. Sophie-Laciç , morte jeune.
XIL Julien-Charles-Nestpr Le Normand db Brette-
YiLLE, né le 16 juillet 1777, fit ses preuves par-devant
M. d'Hozier, juge d'armes de la noblesse de France , le
6 mai 1786 , et fut élevé à Técole royale militaire. Il a
«migré avec son père, en 1791 j est passé avec lui en Au-
«44 DIGTlOIflVAIRE V9IVERSEL
gleterre et cle là en Danemark. Il est aujourd^hni major
du corps militaire des ingénieurs des ponts et chaussées
di* Danemark. Il a épousé, en ](8o4i Marie Nifils, De ce
inariage sont issus :
I®. Louis Le Normand de Bretteville, né ea iSoS^
élève de Fartillerie danoise;
a®. Ctiristian-PVédéric, née en 1807;
3*. Charles-Julien, né en 1809 ;
4°. Pierre- Alexandre, né eh 181 1 ;
5**. CLrislonhe-Eugène-Neslor, né en v<6i3;
6 '^ Conrard -Edouardl-Sophie , né en l8i$ ^
7**. Rodolphe-Henri, né en 1819;
8^. Joséphine-Caroliue-Marie , chanoiness« de Gia«
senfeld, née en i8o4;
9". Ëmma-Ctaudine-Yedastinef née en 1817.
SIEURS DE TBASSEPIED*
V. Michel LENoRMANnî-^écuyer, sieur de Trassepied,
cinquième iils de Gnilluume Le Normand» écuyer, sieur
de Raynes et d^ Magnj-le-FreuUe, et de (lemoiselle
Marie Guyon , est mentionné dans Tarrèt de la cour des
aides de fformandie , du 3 juillet i593 , et daqs celui dn
Il février 1606. Il avait épousé, par traité du a5 novem»
bre i565. Olive cle F^icux (1 ) , de laquelle il eut un fils»
qui suit :
VI. Abraham Le NoUmavd , écuyer, sieur de Trasse-
pied , fut maintenu dans son ancienne extraction noble,
par arrêt de la cour des aides de Normandie, du 1 1 février
1606 , contradictoirement rendu contre les habitants do
la parois'se de Gouvis. Il avait épousé, par traité du 2 fé«
Trier lôoS» demoiselle Philippine dt Clacy (a), dont il
eut:
I*. Pierre , dont Farticle suit;
9°. N.... Le Normand^ demoiselle^
■^^■«^^•■^i^V^apM^VBaaiMMWi^^^^B^^M^^aMMM^^MM^^^^»^^-
(1) Z)« Vieuqi>: Burçlé d'argent et d*a%ur; 4 l'aigle de guettes ^
lirochante sur le tout,
(1) Dç Ciaey : De gueules, à trois paU échiqueté» d'argent Ct
d*aïu( de deu]( tire«; au gheCde gueule««
DE LA NOBLESSE DE FRiNGB* ^45
VII. Pierre Le Normand, écuyer, sieur de Trasse-
pied, épousa demoiselJe Marie de Louis (i), qui, selon
uu mémoire domestique , lui donna quatre fils :
1 ^. Gaspard Le Normand ; ♦
a**. Jean-Louis Le Normand ;
3". Pierre- Jean Le Normand ;
4°* Robert Le Normand.
SIEX7BS DE BOSST ET DU TERTRE.
* •
IV- Pierre Le Normand, !•' du nom, écuyer, sieup
de Bossj, second fiU de Robert Le Normand, écuyer,
et de demoiselle Jeanne du Bourg, partagea les suoh
cessions paternelle et maternelle avec Guillaume Le
Normand, ëcuyer, sieur de Raynes et de ïrassepied,
son frère aîné, le 27 septembre i528, et s^altia avec
Catherine de Fleury (2), qui était veuve de lui , lors-
3u'elle acheta deux pièces de terre, par contrat passa
ev^t les tabellions de Falaise, le aS octobre i549« ^'^
laissèrent un fils qui suit*
V. Jacques Le Normand, écuyer, siéur de Bossy et
du Tertre, passa contrat, au nom de demoiselle Ca-
therine de Fleury, sa mère , veuve de Pierre Le
Normand, le 24 avril i55i , pour une pièce de terre,
sise ei) la paroisse de Cesny. Il rendit aveu, le 16 mai
i56t , à messire Charles de Harcourt, baron delà
Motte , pour les terres qu'il possédait dans la mouvance
de celte baronnie , et stipula encore pour sa mère dans
un accord passé déviant les tabellions de Falaise, le 21
août i583. 11 mourut an mois de septembre 1584. ^^
avait épousé demoiselle Blanche le Gardeur (3) , qui,
{»ar acte du 22 septembre 1584, fut élue tutrice de
eurs enfants , savoir ;
-♦-I-
(1) De Louit : D'aïur , à la croix d'argent, cantonnée de quatr*
aiglettes au vol abaisse du même.
(a) De Fieurtf : D'aaur, à la croix ancrée d'argent.
(3) Le Gardeur ? De gueules , au lion d'argent, tenant une croix
de calvaire rccroisettée d'or^
346 DICTlOIfNATllE ÛITIYEKSCL
i*. Pierre II, qui suit ;
a". François Le Korinan<) , écuyer, sieur de Ro-
ehef , déclaré majeur avec Pierre , son frère aî-
né, par sentence au Jieulenant-général du hailli
de Ca%n , pour le si^e de Fahise, eu dale du
7 novembre 1590. U se maria , et ne laissa qu'u-
ne fille;
3®. René Le Normand » écuyer, qui resta sous la
tutelle de sa mère, quand on émancipa ses deux
frères aînés. U mourut sans alliance.
YT. Pierre Le Nomand , II* du nom , écujer, sieur
dn Tertre, eut injoncUon , avec François Le Normand»
çieur de Rochefort, son frère, et Blanche le Gardeur;
l^ur mère, en qualité de tutrice de René Le Normand {
leur frère puîné, de Jean Le Normand, écuyer, sieui*
de BretteviIle-le-Rabet, pour, de concert, prouver leur
noblesse ; et sur cette preuve, remontée i Jean Le Nor«
mand, écuyer, vivant en 1470, ils furent maintenus
dans leur ancienne extraction , par arrêt de la cour de^
aides de Normandie, du 5 juillet iSg.^. Il avait épou-
sé demoiselle Marie de Guerpel (1} , qui le rendit pè**
re de :
1®. André Le IJÎloripand, écuyer, sieur du Tertre,
qui s'allia avec demoiselle Susanne Assire, et
mourut sans enfants :
2°. Guillaume Le Normand, écuyer, aietir du Bois*
le-Tertre, marié avec demoiselle Charlotte ^f-*
sire, mort sans postérité après son frère.
Armes : D'argent, au chevron de sinople , accompa-
gné en chef de deux croissants du même émail, et en
pointe d'une tête de maui'e de sable, tortillée d'argent*
Couronne de marquis.
{\) Ve Guerpei! D'or, à la croix ancrée de gueules, caotoanée
die quatre molettes de sable.
DK LA VOBnsSE DE FRANGE, 2/ij
O
D^ORLAN DE PouoTTAG. en Guienne ; famille ancien*»
ne, originaire de L^nguenoc, distinguée par ses servi'**
ces militaires et ses alliances. Antoine, comte d'Orlan
ne Poligiiac, son chef actuel, a fpit âù cabinet du St.-
Esprit, par-devant M. Chérin iiis, généalogiste des
Ordres dû roi, ao mois de juin 1^89 , les preuves pour
éti*e admis a Thonnetir de monté;' dans les carrosses de
S. M. et de là Suivre à la clia*^se. C^ést d'après ces preu-
ves (^ii^ôn dôilhebâ ici lâ généalogie de cette faihille.
. Pierre VORLAy , homme d'armes, au service du roi
Philippe de Valois, servait en celte qualité contre les
Anglais, en i338> iSS^, i34o et i34t 9 s^us Jean, roi
deBohéme. Il f>aFatt avoir été IViëuide Pierre P'^ qui
suit : • .
f I. Pierre D'QiipAir, I*"^ du nom, il^moiseau, seigneur
du lieu ou bastide de Moya^ , et cp-seigneur de Serei-
pau,, habitant de. Narbonne, rendit hommage, le 16 juin
1396, à l'abbàje de la Grasse, au diocèse de Garcas-
apnne. pour la bastile de Mojao, qu'il possédait du cheE
de sa teixifpe^ passa un accord conjointement avec Hu*
gués et Pierre, ses fils, le i**^ m^i 1466; transigea, le
6 décembre ];459, p^ ne y^fait plus le 7. mai 1479. U
avait épousé noble Marguerite de Saint-Jmt^ fille de
noble Bernard' de Çainl-Just, damoiseau de Narbonne.
leurs enfants furent :
i^. ftàgneS d'Orlah , lequel passa un accord, con-
i'ointement avec son père et Pierre, son Irère,
e i'*' mai i456, et dont le sort est inconnu ;
a^. Pierre II , qui continue la descendance,
- IL Pierre jD'Oelaw , !!• du nom, écoyer, seigneur de
Moyau et co-seigneur de Sereipjau , fut présent à une
transaction passée par son flère, le 6 décembre i458;
transigea lui-même, le 7 mai 1479; obtint, le romai 14849
du lieutenant du prieur de Saint-Gilles des lattres con*
firmatives dJuQ accord qu'il avait pahsé jau sujet de ia
seigiieurie de Seréipau ; assista , avec Philippe , son
â48 DtCtlONNAlBE JDlflYBBSfct.
fils, au contrat cle mariage de Louise, sa fille, du âS
janvier i486 ; fil hommage de la mo4ié de la seigneu-»
rie de Sereipau, le 10 juin 1489, et testa le 5 juin 147a*
n laissa de noble Marquise , son épouse :
hilippe d*Orlan, seigneur de Moyatt, viguîei?
de Péiignan., lequel assista, avec son père, au
contrat de mariage de Louise, sa sœur, du 23
i'anvier i486 j fut institué Léritier universel par
e testament du niéme, son père , du 5 juin
1492; passa un accord sur Texécution de ce tes-
tament, avec Durand , son frère, du consente^
inent et avec l'intervention de leur mère^ le 27
janvier i5oo ; fut retenu au service du sire dMl*
bret, aux gages <}e 800 francs, par brevet du 22
septembre }5o2 ; donna quittance au même Ou-*
rand, son frère, le 10 août i5io; testa le pé**
nuhième jour de juillet i5i9i et ne vivait plus
le 7 mai i52^» Il avait épousé Agnès Casta^
dont il eut :
a. Andrten, atiàs, André dT)rlaii , lequel fut
institué héritier universel par le testament
de son père, du pénultième jour de juillet
if. Marie d^Orlan, mârié^ avant ifi'ïg, avec
noble Gaillard rfc /^bi«>i.y, seigneur de Mos-
solens et autres lieux;
c. Jeanne d*Orlan, également mariée, avant
1S19, avec noble Etienne dePelet, écuyer^
seigtaeur de k Vérune, fils de Pôtis Pelet,
seigneur de la Vérune, et d'Alix de* G u ers.'
Elle eut en dot 3ooo livres, et était v^euve
en iS36; ...
2*. Durand, oui continue la postérité;
3*"* Louise d'Orlan, mariée, par contrat du 2?
janvier i486, avec noble homme Bef^nardin de
MontrèdoTiy seigneur de GualxarèV,'aÀa^, Gtis*
parets; , . ,
U^. Agnès d'Orlan, 1 dont les alliances -Boat in-*
5°. Marie d'Orlan , / connues* .1
* •
IIL Durand n'ORt^^ii 7 écuj.er, seigneur de Folignact
L
DE' Là. NOBLESSE DE mJkinCE. 2^9
nu «liocèse d'Auch , liabitanl de Pérignan , passa un ac-«
c«rd sur rexécuiion du testament de son père, du 5 juin
1492^ avec Philippe, son frère aîné, Je 27 janvier i5oo)
]ui donna quittance , le 10 août suivant; passa une tran«
section avec Marie et Jeanne d'Orlan , ses nièces , ]e ia<
juin 1624 ; assista avec sa femme aux pactes de mariage
de Gailiaume, son fils, du 14 avril i53i, et lui donna,
ausflt avec elle, une procuration. Je 4 novembre i539,
pour rendre hommage au roi. Il a>ait épousé, par con-
trat du 16 septembre i5io, noble demoiseJJe JBerlran-
de de Crebansitre, aliàs</e Crabtnsere*
IV. Guillaume d'Oelait, écujer, seigneur de Pauli-
gnan et de Pouypelit, reçut une lettre de M. de Monl-
luc, en date du 4 mars 1626 , dans laquelle celui-ci le
qualifie son cousin; transigea, le 14 mai i536, avea
Guillaume Pelet, au nom et, comme procureur fondé
de Jeanne d'Orlan, veuve d'Etienne Pelet, seigneur de
la Yèrune , sur la succession de Philippe d'Orlan , leur
aïeul; émancipa Fris, son fils, par acte du i3 août i537,
et fit hommage au roi avec serment de fidélité, le 2 mai
1640, comme fondé de la procuration de &es père et
mère, du 4 novembre précédent. Il avait épousé, par
contrat du i^' avril j53i, noble Marguerite du Bous^^
ifuetf qui le rendit père de :
ï •. Guillaume d'Orsan , vivant le 14 mai i536 ;
2^ Fris, allas Frix^ qui continue la descendance.
V. Fris, aiiàs Frix d'Orlaw, sieur de Pouypetît, Pau-
lignan, et autres lieux, émancipé par son père, le i3
août l5^" ""* '" ''^'^•^""^ '*'* «o^^ilol»!^ J'».^A /«^n>nonr.^iA
de 3oo
verses commissions relatives à pli ^
litaires, les 17 septembre i566, 11 mars 1674 1 1 5 mars
1576 et 14 août i577, et ne vivait plus lors d'une tran-
saction passée sur le partage de sa succession , par Jean,
son fils, le 5 octobre 161 7. Il avait épousé , le 29 mai
1670, demoiselle du Bouzet, dame du Boulet , qui le
rendit père de Jean , qui suit :
YI. Jean d^Orlaw , écuyer, seigneur de Poy petit,
fl/Zî/*, Pouypelit et du Boutet, transigea sur le partage
V. 3a
£5o DlGTfONKAm UITITERSEI.
de la sttccesisou de son père, en qualité cle son Iiéri-»
tier, le 3 octobre 1617; coBSlitoa une dot à Jeanne,
sa fille, religtease carmélite, le 8 février 16475 eato-
risa Jean-Charles , son fils , en ses articles de mariage ,
da 17 septembre 1648, et dans la reconnaissance des
mêmes articles, du i3 juillet 1649; reçut une lettre de
M. DescaTaux, lieutenant-général de Condom , le 12
février i65i , pour se trouver à rassemblée qui (li>vait
avoir lieu pour la nomination des députés de la no-
blesse aux états-généraux , et servit parmi les gentils-
bommes commandés par le marquis de Fimarcon , au
siège de Salces, avant le i*' avril i658. Il avait épou-
sé^ par contrat du 19 mars 1623, noble demoiselle
Jeanne de Scysses, fille de noble Fabien de Sejsses,
sieur de Sirac, et de demoiselle Louise d^Esparbès.
lieurs enfants furent :
i®. François d*Orlan, lequel vivait en 1666;
2**. Bertrand d^Orlan , sieur de Polignac, major
d'infanterie ;
3". Jean-Charles, qui suit ;
4®. Jeanne d'Orlan^ religieuse carmélite à Lec-
toure.
VII. Jean-Charles d'Orlak, écnyer, seigneur de
Poypetit , aiiàs y de Poujpetit, fut nommé capitaine
d'une compagnie au régiment de Boisse, par commis-
sion du 26 avril 1646 , et obtint en cette qualité un pas-
se-port de M. le comte d'Harcourt , pour lui et pour le
sieur de Polignac , son lieutenant, le 9 mars 1647; ob-
tînt une autre commission du roi pour une compagnie
au régiment du duc d'Anjou, le 9 juillet suivant; fut dé-
chargé comme noble , par ju-gement de la chambre sou-
veraine des francs-fiefs, établie à Toulouse , du 28 août
suivant, d'une taxe de 25o livres, à laquelle il avait été
improsé par cette chambre ; fit le dénombrement de ses
biens nobles, le 29 mars i658; produisit ses titres de
noblesse, tant pour lui que pour François, son frère,
c!sevantM:.Dupuy,subdéiégué de M. Pellot, intendant de
Guienne, qui lui en donna acte, le i**^ septembre 1666:
ce qui fut ensuite confirmé par l'intendant même. II
mourut avant le 7 octobre 1684. Il avait épousé, ^par
acte du i3 septembre i648, demoiselle Serenel^ aJiàs,
Seraine de Mellet, dont il eut :
DB E.A KOBLESBC D£ FRAKCE. a5«
I*, Jean d'OrJan ,.seig^n(?iir de Poaypelît, aide'*-
major exeoipl des gardes-dii^oorps du roi , com-
pagnie de Luxembourg, lequel tninsigea ^yee
sa mère, le 8 avril i6c)3, et donl la veuve lut
maintenue daYis la qualité de noble , conjointe-
ment avec leurs enfants et Antoine d'Orlan leur
frère et beau-frère , par jugement de M. Lau-
geois, intendant de Montauban, du 29 mai
1715. De demoiselle Marquise de Tentas ^ son é-
pouse , il a eu : .
â. Joseph d^Orlan, baptise 1^ 9 mai 1696»
auteur de la branche aînée;
h. Antoine d^Orlan, baptisé le a6 janvier 1698;
ils furent maintenus tous deux ep leur no-
blesse, avec leur mère, le «9 mai ijiS;
2*^. Antoine I, dont rarticle suit;
3®. François d'Orlan, dont le sert est înctmnu»
VIII. Antoine d'Orlan, I" du nom, écuyer, sieur
de Pouypetit et seigneur de Polignac , habitant de la
Tille de Gondom, fut maintenu en la qualité de noble,
conjointement avec demoiselle marquise de Testas, veu-
ve de Jean , son frère aîné , et avec Joseph et Antoine»
leurs enfants, par jugement de M. Laugeois, intendant
de Montauban, du 29 mai 1715, et assista, avec demoi-
selle Marie du Bari*y, sa seconde femme, aux articles
du mariage de Jean-Baptiste , leur fils, du 2 mai 1741.
Il avait épousé : 1% par contrat du i4 août 1704^ Ma-
rie d'Escanau^ dont il n'eut pas d'enfants; 2®, par
contrat du 3o août 1709 , Marie du Barry, veuve de
noble Henri de La Roche, sieur de Foussevial, et fille
de Jean du Barry, sieur de la Pasquère, et de demoi-
selle Anne Descamps. Il en eut : ,
Jean-Bapliste d'Orlan , qui suit.
IX. Jean-Baptiste d'Orlav , écuyer , seigneur de
Polignac, né le 7 juillet 1712, fut baptisé , le même
jour, dans l'église pai^issiale de Saint-Pierre de Con-
dom, et ne vivait plus dès avant le i5 février 1758. Il
avait épousé, par articles du 2 mai 174^ > noble demoi-
selle Serène Saint'Germe-'d'Arconqucs^ fille de M.
25) OICTIONIfAl&E UVITEBSEL
André Saînt-Germe-d'ArcoTiques, seigneur direct d*Es-
trepouj et de demoiselle Marthe Laveroj. De ce ma-
riage suDi isâus :
1^. Antoine d^Orlan, chevalier, dont on va parler;
2**, Jeanne d'Orlan de Polignac.
X. Antoine, comte d^Orlan de Polignac, II^ du
nom, chevalier, né le 21 février 1742, et baptisé le
même jour, dans Péglise paroissiale de Saint-Pierre de
cette ville; a obtenu un certificat de noblesse pour son
admission aux chevau-légers, le 22 mars 1768; a été
reçu dans celte compagnie par brevet du 17 septembre
1762; a consenti un contrat de vente, le 8 janvier 1^75;
a obtenu une commission pour tenir rang de capitaine
de cavalerie, le.i3 novembre 1782; et a été fait cheva-
lier de Tordre royal et militaire de Saint-Louis, à la fin
de Tannée 1786. Le roi lui a donné le titre de comte en
X792, et le brevet de colonel , le 34 août 1814; il a été
retraité la même année. Il a (ait la campagne de 1792,
dans les chevau-légers, en qualité de brigadier, et en-
suite dans le cadre de M. d'Anonville. Il a épousé , pair
contrat du 23 novembre 1767, Marie-Françoise à^As^
ton , fille de M. Odel d^ Aston, chevalier de Tordre royal
et militaire de Saint-Louis, brigadier des armées du
roi, çt LtMitenant, pour S. M., deThôlel royal des Inva--
lides, mort marérhal-de-camp en 1788, et de demoi-
selle Marie-Claire de Caucabanes de Beaudiguau. De ce
mariage sont is^us :
1'», Jean d'Orlan de Polignac, lequel a été parrain
de Marie-Alexandre d*Orlan,son frère, le 2 mars
1773, et qui a fait la campagne de 1792, dans la
première compagnie noble d^ordonnance, est en-*
tré cadet dans le régiment deChoiseul (hussards),
chef d'escadron, chevalier de Tordre royal et mi-
litaire de Saint-Louis et de la légion-d'bonneur,
et pensionnaire du roi;
.^*'. Marie-Alexandre d'Orlan de Polignac, né le
28 février 1 77.3. Il a fait sii( campagnes à l'armée
de Condé; a été blessé en 1796, au front, d'un
coup de feu, et est actuellement pensionné du
roi, lia épousé mademoiselle Fct:bat, dont il a ;
DE LA MOBLESSK DE FRAVGE. zSZ
^. Antoinette d'Orlan de Polignac;
è. Hélène d'Orlan de Polignac ;
3*. Grâce d'Orlan de Poliçnac;
4^. Angélique d'Orlan de Polignac 5
5*. Zoé d'Orlan de Polignac.
fermes : D'azur, à la croix d^or, cantonnée de 4 Iti"
nels ou croissants d'ai^ent.
ORLÉANS, royaume^ pois iJuché' pairie. Lorsque
César conquit les Gaules, FOrléanais faisait partie da
pays des Carnules. Ce fut Tenipéreor Aurélien (mort en
373) qui donna son nom à la ville d^Orléans. Après y
avoir Tait des augmentations cnnsidérabl<es^t de nom-
breux embellissements, il la détacha des Garnutes, et
en fit le chef-lieu d'un peuple particulier, connu après
sous le nom d^Aureliani ou Aurelianenses, Ce pays fai-
sait partie de h quatrième Lyonnaise sous Iionorius*
L^Orléanais fut un des pays de la Gaule qui restèrent
le plus long-temps sous la domination des Romains. Clo-
vis s'en rendit maitre en 486, après la défaite du patrice
Siagrins. Clodomir, IP fils de Clovis, eut en partage
quinze pays ou provinces de la monarchie , qu il gou-
verna sous la dénomination du royaume d'Orléans. Il
mourut en 624, laissant tM}is fils; deux furent massa-
crés, Fan 532, par Clotaire^ roi de Soissons, leur oncle.
Le troisième, Glodoalde, échappé à sa fureur, se fait
raser et prend Fhabit monastique (i). Childêbert I et
Glotaire se partagent le royaume d'^Orléans. En 56 1, a-
près la mort de Clotaire*, qui était devenu maître de
toute la monarchie française» Contran, son second fils,
eut les royaumes d'Orléans et de Bourgogne. Ce der-
nier étant mort sans laisser d'enfants mâles, en 59?, son
neveu, Childêbert II, roi d'Austrasie , lui succéda aux
termes de son testament* Après la mort de Sigebert II,
l'an 656 , l'Orléanais fut incorporé au royaume deNeus-
trie. Vers la fin de la seconde race^ les gouverneurs s'é-
tant approprié leurs gouvernements, l'Orléanais échut
a Hugues le Grand. U fut réuni à la couronne en 987,
(1) C'est le même dont l'ëgliie honore la mémoire sou;» le nom
ée «aiut Gloud.
254 BICTfOVltAI&E UNITEUSEL
Jors de Pavénement de Hogttes Capet^son fib. Orléans
fat érigé en ducké-'pairie ^ par lettres du roi Philippe
VI, du 16 avril 1344) pour Philippe de France, son fils.
Celle pairie s'éteignit en i5yS% par la mort ,_ sans en-
fanls légitimes, de Philippe de France. Par lettre* du 4
juin 3892, le duché d^Orléans fut donné à Louis de
France, fils du roi Charles V, pour le tenir en pairie ,
en échange du duché de Tonraine; et il fut réuni à la
couronne, en i497i lorsque Louis XII, duc d'Orléans ,
|>etitrfi|s de Louis de France, monta ftur le trône. Or-
léans fit partie du riche apanage qire François I*^ dôt>
na, paf lettres du 12 juin i54o, à Charles de France,
son troisième fils, qui mourut sans alliance en 1 545. Or-
léans et le eomtéde Gien furent donnes à titre de douai-
re a Catherine de Médieis, en 1569. Ce duché-pairie
fut concédé a?ec le d^içhé de Chartres et le coknté de
JBlois, à Gaston-Jean-Eiaptisie de France, frère du roi
liOuisXIII, pour son apanage, et pour être tenu em
pairie^ par lettres du mois de juillet; 1636; enfin, ce prin-
ce étant mort sans enfants mâles, en 1660, le duché
<l'Orléans, et ceux dé Chartres et de ValoivS, devinrent
Tapanage de Philippe de France^ frère de Louis XIV,
pour les tenir en pairie, en vertu de lelM^es du mois de
aidrs 2661, registrées le 10 mai de la même année.
PARIS. Clovis, après avoir coni|ttis les vastes élati
des Yisigoths dans les Gaules, en 507, arriva à Paris, dont
il fit le siège de son empire. Childebert, Fun de ses fils,
-eut en partage, en 5ii, une portion de la France, sôusle
titre de royaume de Paris. Caribert, son neveu, l'eut
en partaf;;e après la mort de Clotaire, en 56r. Dès }e 6'
siècle, Paris était gouverné, au nom des rois Francs,
par des préfets ; puis il le fut par des comtes et des vi-
comtes, qui la plupart étaient maires du palais. Le pre*-
mier préfet de Paris que Fhistoire fasse connakre , est
Mommole, qui ayant conspiré , Tan 58a , contre Gon*^
tran, roi d'Orléans et de Éourgogne, fut mis à mort
par ordre de ce prince, en 586. Hugues Capet réu-
nît le comté de Paris à la couronne, a son avènement
au trône de France, l'an 987.
DS Li KOBLESSE DE FKAlTCE. 255
^ PAYENdïlaBACQUIERE, en Artois. Pierre Payen,
seigneur de Bellacoork, et d'HAuleclocquc, avocat &•*•
cal da conseil d'Artois; Paris Payen, son fils, seigneur
des comtes, jncfede lait de la noblesse de celte province,
et Pontas Payen, seigneur des Essors, furent maintenus
dans leur noblesse, par lettres de Philippe II, roi d'Es-*
pagne, du 19 mai i582.
Armes: D'or, à l'aigle de sinople, becquée et mem-
brée de gueules; au franc canton de gueules, chargé de
trois bandes de vair,
PERCHE, comté, he pays du Perche, situé entre le
Yendôu)ois, le Dunois, le Maine et la Normandie, ha-
bité du temps de César par les Essui, les Ctnomani et
\es CarniUts ^ était compris sous Honorius, en partie,
dans la Lyonnaise troisième, et en partie d<ins la Lyon-
naise seconde. Les Francs, devenus maîtres du Perche,
en confièrent le gouTernemenl à des comtés particuliers.
Le plus ancien que l'on connaisse, est Agombert 011 Al^
bert, qui vivait sous le règne de Louis le Débonnaire.
Les seigneurs de Belième possédèrent une partie du
Perche, avec Alençon. Guillaume I^', comte du Perclie,
fils d'Yves de Belléme, seigneur d'Alençon,. lui succéda
au comté du Perche en 997, et mourut en 1028. Guil-
laume, évéque de G hâlons -sur-Marne, comte du Per-
che, en 1217, mort le 18 janvier 1226, lut le dernier
mâle de sa maison. Louis YIII réunit une partie du
Perche à la couronne; et^ l'an 1262, le roi saint Louis,
ayant assiégé Belléme, força, par la capitulation, Jacques
de Cbâteau-Gouthier, à* lui céder ses prétentions sup
ce comté, à la réserve de Nogent-le-Rotrou, que oa
seigneur conserva, et qui passa à sa postérité,
*
i>E PERIGUEUX [de Petra§;oris, ou de Petragorio);
noble, ancienne et illustre maison, éteinte depuis pin-*
sieurs siècles, qui tire son origine de la cité de Périgueux,
où elle possédait de temps immémorial trois anciens châ-
teaux, habités par ses trois principales branches. L'un
de ces châteaux était silué sur le terrain des Avènes, et
en avait retenu le nom; les deux autres avaient été bâ-
ti^ sur le mur d'enceinte de la cité, et reposaient sur des
débris de constructions romaines.
356 DtCTlOWKAÎME UWIYÏRStL
Les seîgnçurs dePérigaeux étaient oriu;itiaireinent les
chefs de la cité de Périgueux, et ils exerçaient une gran-
de influence sur Tadministration et les affaires de cette
ville. Geoffroi du Vigeois leur donne le titre deprinces^
et remarque qu'ils étaient d'une haute extraction {alti
sanguinis); ils jouissaient de grands privilèges, dont les
comtes de Périgord renouvelaient la confirmation à
chaque avènement; ils avaient des droits sur le fait et
exercice de la justice et de la police de la ville de Pé-
rigueux, et^ possédaient en fief et héréditairement un
droit de viguerie sur les étrangers qui arrivaient dans
celte ville , levaient cinq deniers tournois de péage, et
prélevaient un droit sur celui que le comte percevait
sur la monnaie, le fer et divers comestibles; ils étaient
sénéchaux du comte et portaient sa bannière dans ses
guerres; ils jouissaient d'un droit de péage, depuis l'é-
glise de Sainte-Marie de Vernh, jusqu'à Peyras-Brn-
nas ; ils avaient la propriété de la Tour-P^ieilie ^ et des
moulins de la Gravière; et leurs mouvances s'étendaient
depuis le pont de la cité jusqu'à Andrivaux.
On a souvent confondu cette maison de Périgueux
avec celle des comtes de Périgord; mais, 'quoiqu'il soit
probable qu'elle était d'origine comtale (i), il est cons-
tant qu'il n'existait aucune identité d'origine entre ces
deux illustres races. La première est connue par titres
dès le II*' siècle; une charte de l'abbaye de Gellefroia
en Angoumois, datée du règne de Philippe I, fait men-
(]) L'opioîoD la plus Traigeinblable sur rorigine de la maison de
Périgueux , est celle qui la fait descendre des comtes de Périgord
et d'Angoulême, qui précédèrent immédiatement le comte Wl>
grin. Ilier, père d*£menon fut la tige de cette race , une des plus
anciennes du royaume (Vojez VHUtoirûdes Qrands-Ofjfieiersaeia
Cowronne^ tonu III, 'fog, laa.) La ressemblance des noms, le rang
éminent que tes seigneurs de Périgueux tenaient dès les temps les
plusreculës dans la capitale du Périgord, l'autorité dont ils étaient
revêtus , et la considération dont ils étaient environnés parmi leurs
concitoyens, la promotionaux premières dignités- du chapitre, qui
étaient devenues pour ainsi dire héréditaires dans leur famille , te
témoignage éclatant que G eofiProi-du- Vigeois rend dans sa chronique»
écrite dans le i a* siècle , a la splendeur et à l'antiquité de leur race;
cnfînles vieilles murailles de leurs châteaux , qui portent Tcmprein-
ie de rarchitecturc du 9" ou 10e siècle, et dont deux ont subsisté jus-
qu'à nos jours, tout atteste l'ancienneté de cette maison et la gran-
deur de son origine.
t»E. LA 1IOBLE88X DX F&AVÇE. zSj
ttpn d'une dame, nommée Pétrooille , <fai parlant île
Bernard de Périgueox , Fappelle son seigneur {suus se^
nior). Cette maison a formé pi asieurs. branches , dont
celle qui parait avoir été l'ainee, a poar premier auteur
connu: •
PREMliRK BRARCBE.
Pierre I de P£riguei7X est nommé dans une.charte de
Fabbaye de Ligueux, avec Guillaume d^Auberoche, ar-
chidiacre de Périgueux, qui fut élevé, Fan iio4i sur le
siège épiscopal de celte ville. Il est, selon les apparen-
ces, le même que Pierre de Périgueux, chevalier, dont
Geoffroi du Yigeois fait meutidn dans sa chronique, et
au sujet duquel il raconte,, qu'ayant pris parti dans les
querelles funestes qui divisaient les deux villes de Péri-
gueux, il fut pris par les bourgeois du Puy-Saint-Front,
et jeté dans la rivière, où il périt. Il ne laissa, qu'un fils,
qui suit :
Pierre II de Psbigueux, ayant voulu venger la mort
de son père, tua son principal assassin, qui s'appelait
Pierre Vivote; et il fut tué à son tour traîtreusement
par le tils de ce dernier. Pour mettre fin à ces funestes
représailles , on ordonna uif combat judiciaire, qui eut
lieu entre le fils de Pierre Vivote , et un chevalier de
Bergerac , nommé Pierre Yilote. Les deux champions
se battirent, et le premier succomba. On ne trouve pps
que Pierre de Périgueux ait laissé de postérité.
SECOHDX BRAKCHE. ,
I
An commencement du même siècle , il existait k la
cité, une autre branche de Périgueux, qui, ajant d'a-
.bord adopté le surnom d'Hélie, le quitta bientôt apràis
pour prendre celui des Arènes, ou Périgueux des Arèr
nés, qu'elle a conservé jfusqu^à son extinction.
Pierre Hélie et Guillaume Hélie, son frère , firent do-
nation k Tabbaye de Ghancelade, vers Tan m 5, du
droit qu'ils avaient sur les mas Ordoardenc et Montezel.
Les enfants de Pierre Hëlie , furent :
i**. Pierre de Périgueux des Arènes, qui suit;
V. 35
j(58 mcTiomiAimE vmiVEBêsu
t £^.- Olivier des Arènes, (|ai lit plusieurs doiis à
GbaBcelaâe, en ilS3 et i i6i ; et ftnt poov &iB'«
me, nDe dame namniée Pataine^
3<>. Piastulfe des Atfèues, auteard'une branehe qoî
sera rapportée ci-après.
Pierre de PéRIGmT^X' tms Arèites, fit donation à Tab-
, V^ ...
et 12 deniers de cens , qn'il percevait sur la terre de
Ija Perrière. Il mourut la même anhée , et fut enterré
dans la dernière de ces abbayes, laissant, ç^itr'autres en-
fants: •
• .*
i*^. Hélie^ qui suit:
2°. Pierre Hetie, chevalier, qui- fit^ avec Hélie do
Péri^ueux,. son frère , eA 1 1^8.,. uue. donation k
Tabbaye de Chancelade ;
3**. Hélie de Périgueax des Arènes, qui mourut
entre ii68 et 1189, et fut enterre auprès de son
père, à Chancelade;
4®. Grimoard de Périgueux, vivant? jn ii6r.
Bélie DE PÉRTGVEirx des Arèipcs, chevalier, donna k
Pabbaye de Chancelade, entre 1 168 et 1 189, pour ràmé
d^Hélie, sôri frère, 12 deniers de cens, qui lui étaient
dAs sur des jardins situés entre la cité et fe Ptfy-^Saînt*-
Front de Périgueux ; il fit eetle donation dans l'int^*
rieur du mur, ou enceinte des Arènes, entre sa tour et
la tour de Piastulfe, son onde.
On trouvé ensuite :
Raimond des AnéiïES, cTîevalitP, qui assista à une d6«<
•aalion faite à Chancelade, entre 120 5 et 12 17, par Au-
doin de SênilFac, et qui fiit un des arbitres, du m édià teursi,
de l'accord fait le 6 des ides d*avrif 1217-, entre la cité
•et le Puy-Saint-Front de Péirigueux.
Olivier et Hélie des Arènes, qualifiés donzels^ de la
cité de PcrigUQUX, sont connus par des actes d^ 125^,
1267 ^^ 1269. Le premier était isarié avec. Philippe,
fille d'£ménon dei Périgueux. Qa ignore, s^il en eut des
enfants*'
DE I*A irOtLBSSS DS VRAlfCE. i'Sg
TROISIÈME BBJkNGKB«
L'antre branche de Périguenx des Arènes fat for'ifiée,
Ters le milieu du 12* siècle, par:
t^lastulfe I**^, DES Ar^iies, qni fit quelques dons à
Chancelade, en 11 53 et iï6i, entr'autres du droit de
faire paître les troupeaux de Tabbaye dans la forêt de
Fouillouse. Il vivait encore en 1180; et laissa de Pé--
tronille, sa femme, mère d^Héliede Sain^Aâtier, qu'elle
avait eu d'un premier mariage :
i^ Plastulfe II, qui suit;
2°. Bernard des Arènes, dit Ghapairo ;
3°. N des Arènes, femme de Ramnulfe éCAn"
gouléme^ frère de G é raid 5
4^. Pétronille dès Arènes, non ibariée en 1180.
I^lastuirell DES Ar£kes, cbeValier, confirma, en 11 80,
les donations faites par Plastulfe I, son père , à l'abbaye
de Chancelade; et lui donna, entre iao5 et 1217, une
terre , située près de Puy ferrât, et 4 sextiers de méture
vendable, et 4 sextiers de vin, à prendre sur la dixme
de ]a paroisse de Marsac.
Un autre Plastulfe donzel, scella de son sceau^ avec Itier
de Périgueux et Pierre de Sernhac^ cheyaliers, et Hé-
lie de Périgueux , Olivier des Arènes et Foucaud de
Jaufre, donzels, un acte de l'bôlel de ville de Périgueux,
du dimanche avant rËpipbanie 1269 (y^st). Il est peut-
être le même que messire Plastulfe, consul de la cité de
Périgueux, en 1292.
On trouve ensuite :
Aymeric Plastulfe^ bu Plastolf^ qui, étant âgé de 80
ans, déposa dans une enquête faite, en i3o5, à la de-
mande d'Arcbambaud et de Boson, fils du comt^ de
Périgord.
Hélie de PLAsttTLFK [de PlastolJ)^ dôtizel, est àoîii-
ïné dans un acte du dimanche, après Dilexi î334 (v- slh
avec Bëairix de Barrière , sa f«mm&, fille de feu Guil-
laume de Barrière , chéVftlier.
36o siGTioifiiAiBE trvrrEBSEL
QVATEIEME BBAVCHE.
Une autre branche, qai s'est subdivisée en deux
rameaux, et dont sont sortis les derniers seigneurs da
nom de Périgueuz, a eu pour chef, ?ers Tan iioo:
Eménon de Pebigueux , P' du nom, qui est rappelé,
ainsi que Pierre de Périgueux, son frère, et Gitburge,
sa sœur, dans une donation faite ^ Chancelade, vers Tan
1 1 1 5, par bes fils , qui 7 sont nommés dans Tordre sui-
vant :
!•• Ilier, qui suit:
20. Pierre de Périgueux, lequel donna, avecLam-
bert, son frère, aux religieux de Chancelade,
entre 1 1 29 et 1 148 , deux portions de terre, près
de Molières, et leur accorda le droit de faire
paître leurs troupeaux dans ses propriétés, et de
prendre dans ses forêts , le bois dont ils pour-
raient avoir besoin pour la construction de leurs
bâtiments : en reconnaissance de ces bienfaits >
les religieux l'associèrent, ainsi que son frère, k
leurs prières, aumônes, et autres bonnes œu-
vres, et promirent de célébrer chaque année, un
anniversaire pour Eménon , Pierre , et Gitburge
de Périgueux, et toute leur parenté^
5", Lambert de Péri-i
S^^^ » , « , . > dont le sort est ignoré.
4*. Eménon de Péri-/ ^
gueux , 3
Dans le même temps vivait Guillaume de Périg^ueux,
chapelain de Notre-Dame de Saintes, nommé dans un
acte de Fan 11 33. •
Itier I DE p£RiGUiux, donna, avec ses frères y à l'ab-
baye de Chancelade^, vers Fan iii5, la viguerie, et tout
le droit qu^il avait sur les mas d'Ordoardenc et de Mon*
tezelj il iptervint dans des chartes de donations faites à
la même abbaye par les comtes de Périgord , Âldeberk
et Rudel ; et confirma, entre 1 129 et 1 140, celles que lui
avaient faites Pierre et Lambert de Périgueux, ses fré-
DE LA V0BLES8E DE FKAHCE. 2^1
Tes. Il est probable que cVst de lai, oa de Pierre , son
^rère, qae sont issus les enfanfs suivants :
1*. Eménon II, qui suit;
a". Lambert de Périgueux , père d'Ilier, suivant
une charte de Chancelade, passée entre les an-
nées 1208 et 1217, ^" présence de Raimond de
Casteinau, qui avait été évêque de Périgueux;
Lambert eut un autre fils, nommé Ëblon, dont
on ignore le sort;
3**. ^ Itier de Périg ueux, doyen du chapitre de Sainl-
Btienne de Périgueux, en 1161;
4°- Lambert de Périgueux, archi-diacre de l'égli-
se de Périgueux, en i2o3; il avait ordonné sa
sépulture en Pabbaye de Cbancelade , dans la
dernière maladie, dont il mourut, entre i2o5 et
1208;
5*. tterre de Périgueux, moine de Saint-Victor i
Paris, eu 1172, peu\ avoir é4é frère des précé-
dents.
Emes , ou Eméno.n II de Périgueux, est dit frère de
Lambert, dans une donation qu'il fit à, Chancelade, en
1161 , vis-à-vis le monastère de Saint-Etienne; en pré-
sence de Foucaud de Jaufre, et de Pierre de Maleguise,
chevaliers de la cité , de Guillaume de Jaufre, archi-
diacre de Périgueux,*et autres. Il se rendit garant, avec
Hélie Yigier, son gendre, d'une donation que Séguin
'de Bellet, d'Auberoche, et ses frères firent au monas-
tère de Chancelade, vers l'an 1180, de ce qu'ils avaient
au mas de Villac, en présence delBoson d'Abzac, d'Hé-
lie de la Roche, d'Audoïn de Sénillac, et d'Hélie de
Laurière, chevaliers; fut présent, avec Itier de Péri-
gueux et Baimond de Jaufre, à la donation qu'HélieV,
comte de Pério;ord , fit au chapitre de Saint-Front, en
1186; et donna, avec Hélie, son fils, aux religieux de^
Chancelade, entre 11 89 et i2o5, le droit qu"il avait au
)iea de laTerrassonie, et nne terre près du pont de
Beauronne, Ses enfants furent :
I*. Hélie, qui snit;
a*. Éoiénon de Périgueux, religieux à Chancela-
.de» vers l'an xaoo; il étai^ diacre , en 12 12;
d6ft stcTiomrAnB tnaTEisfeL
* 3®. Pierre de Périgaeux , religîeax an niênié Uett^
entre iso5 et 1217;
4**. Itier de Périgueux, écolâtre, ou maître des
écoles du chapitre de Périgneu^t, en 1219, P^^^
dr>yen de la cathédrale, depttis iâa4 jusqu'en
5®. Lambert de Périgueux, cnanoine de la même
église, eu 1219, et archi-<liacre , en 1226;
6*. Marie de Périgueux , femme d'Hélie F'igier,
viguier du Puy-Saint-Froni.
Hélie I, DE pERTCûEtx, chevalier, fit, de concert
pour enfanls t
i<». Eménon III, de Périgueux, nommé le premier
dans la charte de confirmalioa des privilèges de
la maison de Périgueux, Ai Fan 1226; mais n'est
placé qu'au second rang, dans une charte de 1 244;
ainsi, il n'est pas certain qu'il fut l'aîné. Il en-
gagea, avec ses enfanta C?^**^ ^^ nomme pas), à Ai-
meri de Longa , abbé d'Aubeterre, un droit de
dîme , qni appartenait au chapitre de Périgueux,
et que le chapitre céda , par acte du lundi avant
la fête de Sai^t-Laurent 1272, à Archambaud III,
comte dePérigord,qui en avait fait le rachat. On
ignore la date de la mort d'Ëménon; mais il pa-
raît qu'il lie vivait plas eu i256, et qu'il avait
laissé, entr'aulres enfants :
a, Itier de Périgueux, doht on ignore la des-
tinée ;
b, Philippe de Périgueu*, femme, en laSÔ,
d'Olivier de Périgueux des Arènes.
2°. Itier de Périgueux , eonnn par des actes des
anrié^s i2à^6, 1227, i255 et 1244* Il fut père
di'Itier «i il^ Lambert de Périgueux;,
3^* H<stie de Périgaeux^ mort avant Fan 11^7. li
aTait un fils, nommé liier;
4^. Pierra de Périgueux, darmoiseau^ mentionné
dan$ deftaeteade 1226, izSfi et ift4i» '
Nota. Ces quatre seigneurs de Périguenx, qu'on pré-
munie avoir été frèrej», quoique cela nç soit pas énoncé
littéralement dans les actes qui les conGernenti,,oblin-»
rent, Pan 1226, d'Archambaud 11, comte de Périgord,
la confirmation des franchises et privilèges dont eux et
leurs ancêtre» avaient joui de tout temps; la cliart«, qui
fut dressétf^.à ce sujet, porte la s4^«soriplion de 16 che-
valiers, qui s'en rendirent cautions, et elte fut rédigée
dans Je clotlre de'Féglise cathédrale de Saint*Etienne ,
en présence du maire do Puy-6aint-Froni, et des prin-
cipaux digfiitaires. du .chapitre, entre Ifsqnels Sont nom-
més Ilier de Périgueux, dojen; et Lanr^bert de Péri-
^piieux^ archiipdiaçrd*^. •
Il n'est pas aisé de déterminer avec certitude, duquel
' '■ * ' ■ r, qui suit, lecpiel
dernière braniq^
dç. ce? quAUe s^eig^ueurs^ était issu Ilier, qui suit, leq^iel
est c,onsi.déré comme, l'auleur^de la dernl
de, la maison de Périgueux.
' . ' ' ' '
•i . ' ■ .•'...•■ ,''. ■
" Ilier.Il DE Pbbigveux, dievaUer, est nommé, avec
6OB père (hier ou Héliie) , dansi«ine ohiârte d'Hëlie Vll«
ûOBite de Férîgorditde Tan ifl449 portai) t établissement
d!nn port sur Ja rivière de l'isle, ave«>]e^règiemeni des
droits de péage , etie tarif nouv obatjae espèce de raar^
cbandises.,Gette o^arte^ rédigée, dans. Vidiome du pays,
lut souscrite par 14 chevalier^ ei 8 serments. On reraar-
Jue», parmi Us prqnûers, trois chevalier^ de la maison
e Périgueux,! portant le mêm.e prén,om,.aa.voir, Itier de
périgueux, 61s Jltier, Itier de Pnirigueux,. fils d'Emé-
non , et Ilier de fçrigueux ^^ fil5;d'tré:lie*
litt.er de PérigUffUX. fut présent^, arec: la qualité de
•dkcvalier^ saj UBaiiii#de)fAmiUe, oonolu^au moû de jan-
wr 1*45 (ycat.)i e»tre Héliie VIL, comte de Périgord,
«t.&NSon, £«ign«Qr.d9 Grigno-lâ« Ikse*r«n«iit camion, en
%%ij^giY^e liîeir de Pëptgueuxi, i»'aî»é,. Guj de Tessiè-
it> c t^G«r>kl Ab ■ Mâlayotes » chgtatiwy, dNine somme
a64 DICTIOBllJklHE VN1TEB8BL
de 4oo livres > pour le ipême comte , et il fit àe même,
en I a49i pour une i^oinme de âoo sols, en faveur d'Eblon
de Saint-Astier. Il vivait encore le dimanche avant la
fête de rÉpiphanie 1:269 (^* ^^•)f P^^^ ^® plusieurs en-
fants , nés du mariage qu il avait contracté, avant l'an
I246, avec lï.*.. , nièce de 6. de Maleniort, issue d'n-
ûe ancienne et illustre race du Ximosin. Ses enfants
furent ^ entr'autres :
1^ Hélie II, qui suit;
a*». Pierre de Périgueux, qui était chargé de la cu-
ratelle de Lambert de Périgneux ; son naveu 1
en 1277;
3*** Fortanier de Périgneux, arohi-diacre de l'égli-
se cathédrale de Périgueux, en 1277 et 199a; <
4^i Lambert de. Périgue ux, arcbi-diacre de la mê-
me égiic^e, en i3o2;
5^ N.... de Périgueux, mariée 4. Guj iSefon^ che*
valier.
Hélie II DE PéRiGUiux, chevalier, est rappelé avec
celle qualité dans divers actes passés par Bélie son fils,
et il ne vivait plus en 1277. H avait épousé une dame,
nommée Guilltme ou Giùlltmette , qu'on croit fille du
seigneur de Grignols, de la maison de Tallejrand , la*
Îuelle, étant remariée à Vital dt Filartigue, chevalier
e la province d^Agénois , assista au contrat de mariage
de Lambert de Périgueux, son fils, et lut donna, en-
îr'autres choses^ 100 sous de rente qu'elle percevait
sur la terre d'Hélie deTalleyraod, seigneur de Grignols*
Les enfants issus de ce mariage sont :
1*. Pierre de Périgueux , dont l'article viendra a-
près ceux de ses frères puînés ;
2®. Hélie de Périgueux. donzel, nommé le mardi
aprèsles Rameaux, 1 28o(v.st«), un desarbitres du
différent élevé entre Bernard et autre Bernard
de Beau vil le, frères, et Pierre de Limenil, don-
zel. Il assbta, en 1295, à l'hommage que Pierre
de Périgueux rendit au comte de Périgord. Le
comte Hélie YllI lui fit don^ le 20 juillet i3o2,
de la haute et basse justice dans toute Tétendue
de ses terres , et confirma, en sa faveur, les pri-
TÎléges accordés en 1226, k la maison de Péri-
guetixrpar Archambaud II, un de ses prédéces«
sears. Hélie de Périgaeux, che^valier de la Cité^
son père , est rappelé dans cet acte. Il assista, en
x385, au contrat de Mariage de Raimond deTal-^
lejrand, seigneur de Grignols, avec Marguerite
de Bajnac, et fut un des garants des conventions
jqui furent faites au sujet de la dot de cette da-
me ; enfin il rendit hommage, le dimanche après
l'Ascension, i3i2, au comte de Péri^ord, pour
les biens qu'il avait dans les paroisses de la Crop-*
te, de la Douze, de Sengejrac, deTrëlissac, Mar-
saneix, Champsevinel,oaint-Paul de Serre, Saint*
Eumache, Aazac, Beauronne, etc«, et il n'en
excepta que le repaire de la Douze , sous pré-»
texte qu'il ne savait pas si ce repaire relevait da
comte ^
i°. Lambert de Périgueux, damoiseau , ëpousa, le
24iaillet 1277, Agnès, fille de Vital de Filartù*
gue ^ chevalier, et mourut sans postérité;
{•*; Hélie de Périgueux, grand-archi-diacre de l'é*
«(lise cathédrale de Périgueux, quiélait déjà cha-*
noine du chapitre de Saint-Astier, en t5o2 et
i3o4. Il jouissait en outre d'un canonicat d'Au-»
beterre et de la cure de Sengeyrac, lorsque le
pape Clément V lui conféra, le 23 mars i3o8,
l'archi-diaconat de Sariat, dans l'église de Péri-
gueux, vacant par la mort de Bernard de Beau***
ville, en considération, est-il dit, d'Hélic, comte
de Périgord, son cousin. Le même pape lai ac-
corda pour trois ans, par une bulle, datée da 28
janvier i5i5, la* faculté de faire visiter, par des
personnes de son choix, les églises et monastères
dépendant deson archi-diaconat, et cela à la^ solli«
citation d'Archambaud, comte de Périgord , son
cousin. Le pape Jean XXII lui conféra, le 18
juillet i5i7, un canonicat et une prébende dans
l'église calnédrale de Périgueux; et, son archi-
diaconat de Sarlal ayant été donné à Pierre de
La Tour, il fut promu à la dignité de grand-ar-
chi-diacre>, qu'il conserva jusqu'à Sa mort, arri-
vée au mois d'octobre i356. Il eut pour sUcceSf
seur Jlaimond de Pojols.Oa lit dans un titre d«
T. 34
266
hïCtlOVVJdBZ VJriTERStib
à pajer aucune espèce de tailles.
Un mémoire généalogique sur la maison d'Abzac de
la Douze , compose dans le i6* siècle par La Gbste, lui
donne deux autres frères , nommés Itier el Etienne, qui
moururent sans posléritë, et dont il recueillit la suc-
cession. Il fil héritier, par son testament, Lambert de
Vais, chevalier; el fonda a Périgueux plusieurs vicairies
et chapelles, qu'il dota de rentes et de biens, et dont la
dotation fut réservée aux ârchi-diacres de Périgueux,
ou à leur défaut, aux chanoines de la maison de la
Dou2e.
Pierre de PiRicrEUX, damoiseau, était dans un âge
peu avancé, lorsqu'il perdit son père. Archambaud III,
comte dePérigord, lui promit, par des lettres datées da
9 février 1285 (▼. si), de ne recevoir aucun homme de
ses terres, dans les bastides dépendantes de son comté;
il lui fit don, par d'autres lettres du 23 avril tagS, de la
haute et basse justice dans ses domaines, et confirma
en sa faveur les privilèges qui avaient été donnés et re-
connus a ses ancêtres, Tan 1226. Il rendit hommage, en
zaçS, an comte HélieVlII, dont il fut un des exécuteurs
testamentaires en i3o2; et rendit un pareil hommage à
Archambaud IV, fils d'Hélie VlII, en i3ia. Il recul i
son tour plusieurs hommages , entr'autres celui d'Hé-
lie Forestier, en iSog; et en i526 (v. si») celui de Pier-
re de la Cropte, damoiseau, fils de Fortanier delà Crop-
te, chevalier. Il ne vivait plus, le 18 octobre 1327; et
il avait laissé de Margneritei. sa femme, les enfants sui-
▼antss
j«. Poftanier, auisuit;
i«. Archambaud de PérigUêtiX, chanoine de Pé-
glise de Périgueux, connu par des actes de 1826,
i33o et 1344;
3^. Latnbert de PériguéûX, chanoine de la même
église;
4f<». Taleyrand de Périgueux, religieux de l'ordre
de Saint- Dominique, dès l'aii i328, et prieur
' du Souvent de ^ériguetix, eh 1S40 ;
SE hk VOBIiCSSe DE TtikVtM. %ij
^ 5*. Aremburge» ou AremborC) nommée aussi Him-
berge de Perigueux, fut mariée vers Tan {290,
à Guillaume de ^ Tour, co-seigneur de laTour^
Blanche. Sibille de la Tour, leur fille, épousa
Aimeric Vigier, seigneur deDousilUc et de Beau-
ronne , qui fut père de Gaillarde Vigier, nïariée
en 1359, à Archambaud, seigneur de BourdeiUe :
c'est en vertu de cette alliance que la maison de
BourdeiUe a recueilli la moitié de la successioii
de la maison de Perigueux ;
C^ Bertrande de Perigueux, qui épousa, i% en
j3q6, avec dispense du pape Clément Y, Hu-
gues JN ; 2°^ au mois ae février i3i3 (v. st.),
aussi avec dispense du pape, Raimond de P^als^
chevalier, fils de Pons , seigneur de la Roche-
Sain t-Ghristophe. De ce mariage provint Lam-
bert deVals, dit de Perigueux, par substitution , et
connu par des actes de i334> i35o et i3S6, le-
quel , n ajant pas eu d'enfants, fit héritier Pier-
re de Vais, son neveu, fib d'Hélie, chevalier, et
lui fit épouser Guillemette, ou Gnillonne de Bo-
niface , fille et héritière universelle de Lambert
de Boniface, seigneur de Beauregard et de Fine '
de La Roche. Guillemetle n'ayant eu de son
premier mari qu'un enfant, qui mourut jeune,
et après son père, vers l'an 1095, elle hérita de
lai, et épousa, en secondes noces, Adémard'Ab-
zac , seigneur de Belle&;arde, et lai apporta trois
successions, qu'elle avait réunies sur sa tête, sa-
voir, celles de Boniface et de Vais, et la inoitié
de celle de Perigueux.
Fortanier DE Pé&iGVEUx, chevalier, n^avait encore que
le titre de damoiseau, dans un acte de l'an iZ%%^ ainsi
que dans deux hommages qui lui furent rendus eu i327,
) un par Hélie de Larchtrie, et l'autre, par Raimond de
laCropte; mais il j avait déjà deux ans qu'il étiit déco-
ré de la chevalerie, lorsqu'il reçut, en i336, celui de
Pierre de la Cropte, chevalier. Cinq ans après, il rendit
le sien à Roger cernard, comte de rérigord ; il servait,
cette année (i34o) et la suivante, avec cinq écujers et
huit sergents^ #ous le g«uveruementde Payen de Mail-
368. DicnomrAïaE ttititebsei»
lé Y sénéclial de Périgord. Le roi Jean lai accorda, en
récompense de ses services, le 3o mai i35i, la confisca-
tion des biens de deux rebelles, nommés Hélie et Pier*
re d^Aspes, qui avaient été faits prisonniers à la prise de
la ville de Saint-Astier, où il parait que Fortanier s'é-
tait distingué. Ce prince lai accorda de nouvelles grâ-
ces , par aautres lettres, datées du mois d'octobre i355y
pour le dédommager, est-il dit, des pertes immenses
qu'il avait faites à fa guerre. Il vivait encore le vendre-
ai après la fêle de l'invention de Saint-Élienne 1365,
date du testament de Pierre de Yalbëon, dans lequel il
est fait mention de lui. U avait formé deux alliances:
la première avec Alpaïs de Lastours, morte avant l'an
i326, fille de Golfier de Lastours, chevalier; il n'en eut
que deux filles, mortes jeunes et impubères. Sa deuxiè-
me alliance fut, par contrat du mercredi avant la fêta
de Saintc-Marie-Magdeleine iSaS, avec Irlande delà
Popie , issue d'une ancienne maison du Querci, qui était
fille de feuDeodatde la Popie, damoiseau, et sœur de
Bertrand, lequel lui constitua en dot 1600 livres, sous le
cautionnement des seigneurs de Castelnau, de Thémi-
I3es, de Cardaillac, de Galvignac et de Dôme-Yilrac*
De ce deuxième mariage naquirent :
i\ Arcbambaud, qui suit;
a*'. Roger-Bernard de Périgueux, cbanoine de Fé»
glise de Périgueux, en i365;
3^. Irlande de Périgueux, qui fut mariée, le 3 des
ides de juillet i344» à Gérald de VaLbéon , da-
moiseau, fils d'Hélie de Yalbéon, chevalier, sei-
gneur des Lèches; de ce mariage naquit Mathe
de Valbéon, qui épousa, i", vers Tan i366,Tho-
net de Gontaut de Badelol, chevalier; 2**, Adé-
mar, seigneur de Bejnac. Elle testa le jeudi a-
vânt les Rameaux 1076 (v. st.], et mourut au
commencement de l'année i4o5.
ArchaAbaud de Périgueux, damoiseau, mentionné
dansdesactes.de i36i, i365 et iSyj, épousa Margue-
rite de Ciermonty dont il eut:
1% Talejrand de Périgueux, damoiseau de la cité,
Îui rendit hommage à ArChambaud Y, comte de
érigord, le 3i août j3go; il passa divers actes
DE LA HOBLESSS DE FBAHGE. 269
«n-iSga, iSçS, 1897 et 1398; eut de longs dé-
mêlés avec les maire el consals de Périgueu:É|
ei refusa même, le 3o novembre 1399, de leur
prêterle serment accoutumé. 11 mourut bientôt
après sans postérité;
2°. Hélie de Périgueux, prêtre, vivant encore en
1408.
Armes :'De gueules, semé de croisettes d'or; à la bor-
dure d'or, semée de croisettes de gueules*
DIT POUGET DE NADAILLAC, seigneurs et barons
deNadaJllac, du Repaire, de la Villeneuve, de Saint-
Pardouz, de La Fargue, vicomtes de Monteils, comtes
elmarquisdeNadaillaoenQuercjf'enPérigordetdansla
Haute-Marche. Celte maison, dont le nom est orthogra-
phié alternativement del Poget, du Poujet, et du Poget,
delFogeto, dans les actes antérieurs au iS*" siècle est
coinptée parmi les plus rocommandables du Qaercy et
du Périgord, tant par l'ancienneté de son origine, que
par les emplois distingués dont elle a étésuccesbivemènt
revêtue dans le sacerdoce et dans les armées de nos rois,
ayant produit un cardinal du titre de saint Martial, eu
i3i6, mort en 1348, avec la réputation d'un vertueux
prélat, d'un sage politique et d'un vigilant capitaine,
ayant eu i3 ans le commandement des arm4es du pape
en qualité de légat à lalere en Lombardie; quatre che-
valiers de l'ordre du roi, capitaines de 5o hommes d'ar-
ipes des ordonnances, et gouverneurs de diverses places
de guerre; un capitaine d'une compagnie de 100 che-
vau-légers, un lieutenant-général des armées du roi,
plusieurs colonels d'infanterie et de cavalerie > et autres
officiers supérieurs décorés.
Le nom du Pouget était déjli connu dans le Languedoc
avant le milieu du 11* siècle, puisque, l'an ia5Q,l}éren-
fer, seigneur du Pouget {dtl Fojetd) fils de feu Gui-
inel, seigneur du Pouget^ rendit un hommage à Guil-
laume II, seigneur de Montpellier. Ce Bérenger eut pour
successeurs, Guillaume, sei^xieuv du Poiigety qui, la 7* fé-
rié des ides de mai de l'an 1 126, souscrivit un ac^cord
passé entre Bernard^ comte de Substantion ou de Mel-
gueil, et Guillaume, seigneur de Montpellier; et Ray-
a^O QICTtOffirAlRF UHITERSEL
inond du Pou^eU qui fat présent à un phid t««Q àToa-
l^se^ par le comte Alphonse Jourdain, la 4* Térie, lune
IX, du mois de mai i i3o. Telles sont \e9 seules et der-
DÎères traces de c« nom dans le Languedoc proprement
dit. On le voit firarer immédiatement parmi la princi-
p«le noblesse du Rouergue et du Querc y, et se répan-
dre successivement danslaHaute-Marcbe et le Périgord.
Dès Tan 1 i47i un Philibert delPoget enga^^ea deux piè-
ces de terre pour suivre le roi Louis le Jeune a la Ter-
re-Sainte. Richard deiPogetj l'un de ses successeurs, est
qualifié chevalier dans uu acte passé à Sarlat, Fan 1 188;
çpfin Raymond-Bernard fife/Po^^ruQ des descendants
de Richard, vivait en i254*
La filiation est établie par titres depuis Bertraud del
Pogety chevalier, qui, Tan 1 279, fut témoin du testament
Ae Bertrand de Roset, en Quercj. Il est rappelé avec la
Zualité de chevalier, dans un acte d'accense, fait par
ruilIaumed^e/Po^e^, damoiseau, et Bertrand del Pogct^
cardinal, ses fils, au profit de Pierre et Bernard d'Esca-
basse, frères, au mois d'octobre i3i3. ta descendance
de Bertrand del Poget s'est divisée en trois branches
principales; i^ Les barons du Repaire, seigneurs de
Saint-Aubin, de Laval, d'Ybyrac et deMabirac, dont les
biens sont passés par alliance, en 1677, dans '^ maison
de Beaumont; a"* les comtes de NadaiLlac t. vicomtes de
Monteil, banonsdela Fargue et de Saint-Pardoux, exis-
tants an 14'' degré; 3<* les marquis de Nadaillac, barons
de Saint-Sjmphorien et de la Gorce, existants ad 1 5* de-
gré. Ces diverses branches, j compris le rameau des ba-
rbus de la Villeneuve, vers le milieu du 18^ siècle, ont
formé des alliances directes avec les maisons d'Art'enil-
le, d^Auboust de Bacqueville, d'Âubusson la Feuillade^
de Barde Mauzac,deËarral-Montferrat, de Beaumont-
Monifort, en Daupliiné , de Brezons, de Carbounières,
de Garrao, de Cnapt de Rastignac, du Cbaylard, de
Gomarque, de Cornil, de Douhet, de Saint*Fardoux,
de Fénis, de la Gorce, de la Grange, deLigbndez, d«
Lusignan , de la Manhanie, leMastin de Naillë, de Mou-
roux, du Pille de Monteil, de Plas,Pot de Rhodes, Pon-
te de Nuieul de la Rocbaymon, de Saint«*Gérj, de Se*
guier, de Serinhac, du Tronchaj, de Yernaye, etc.
BB IX KOBLB58E DV FmASCE« %Jt
COMTES DE RADAILIiiC.
XIV. CharlcsJoseph-Praiiçoîs-Félix-Michel dû Pc^u-
GET, comte de Nadaillac, né à Chaamont en Yexin, le 9
ieptenibre 1 7741 nommé colonel de cavalerie le 1 4 févrié^r
ioi5, lieatenantchefde brigade des gardes-da-corps dà.
roi, le 23 aoûl 1 817, chevalier de l'ordre rojal et militaire
de St-Louis, ûh de François-Louis da Ponget, comle de
Nadaillac, vicomte de Monteil Y baron delaFargue et au-
tres places, lieutenant -général des armées du roi, et de
Marie - Françoise - Adélaïde - Henriette de Barrai de
Montf errât, sa seconde lemme, a époasé, par contrat da
39 juin 1809, Marie-Susanne Le Maître de Laagt^^ont
il n*a pas d'enfants*
MARQUIS DE VADjilLLAG.
*
XIV. Alexandre-Koger-François ©u Poucet, mar-
quis de^adai4U£4 officier supérieur de cavalerie, che«
valier de l'ordre rojal ert-BftiUtaire de Saiut-'XjOuis, mort
en Angleterre dans l'émigration, en 1794 9 avait épousé
i' le 7 mai 1776, Marie- Jean ne-Françoise de Bràge-
longne; 2"*, le 8 juin 17849 Qosalie-Marguerite-Marie^
Thérèse de RanckerdelaFet'rière^ remariée en l'JQj^
à Jean François de Pérusse, baron, aujourd'hui duo
d'Escars, premier maître -d'hôtel db roi, lieutenant-gé*
néral des armées. Elle a laissé de son premier mari :
1^. Arnoult-François-Léopold-Odille-Sigismond^
qui suit ;
2®. Athénaïs du Pouget de Nadaillac, mariée, «ii
181 3, avec Jean- Ba ptiste-Charles -Félix- Henrif
marquis de Podenas^ officier supérieur des gart
des-durcorps du roi.
XV. ArnouU-François-LédloId - Odille -Sîgismond
DU PoUGET, marquis de INadaillac, né à la Perrière, près
de Tours, le 7 janvier 1777, colonel des hussards de la
Moselle, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-
Louis, nommé député du déparlement de la Haute- Vien-
ne k la chambre des députes, à la session de jSiS, a é«7
épousé, par contrat du 14 mai 1817, Catherine-Marie
»J9 DICTIOSNAIBE tUflTEllSCL
Màchell^ ^lle de Jean Mitchell, gentilhomme anglais^
et d'£ve*£lisabeth Berens. De ce mariage sont issus:
1". Jean-Fraiiçois-AI-'
bert du Pouget dei
Nadaillac , \ nés à Londres, le i6 juil-
a". Roger-François-Si-/ Ieti8i8;
gismood da Pouget {
de Nadaillac ,
/5^» Jean-Bertrand-Gaston du Pouget de Nadaillac,
né à Londres le i"' septembre 1821.
^ Jirmes : D'or, au chevron d^azur, accompagné en
pointe d^un mont de six coupeaux de sinop)e< Gouron'^
ne de marquis. Supports : Deux sauvages de caru^mn^
aruiés de leurs massues. Devise : f^irtus in hœredes.
On peut consulter, pour la généalogie de cette mai*
son , le tome II de Vfîistoire gtnéalogù^ue des pairs de
France, des grands -dignitaires de la couronne, des
principales Jamilles nobles du royaume j et des maisons
princieres de l'Europe , in-4*» iSaa,
PRÉVÔT, ou PRÉVOST de la FORGE, en Périgord.
Les seigneurs de cette maison, éteinte dans le t5* siècle,
et qui était d'ancienne chevalerie, avaient pris leur nom
dans le iS*" siècle»
w ■
Hélie Prévôt fit un don, en iit6, aux hospitaliers de
Saint-Jean-de-Jérusalem, en présence de sa femme, de
ses fils et d'Aldebert, son frère. Dans le même siècle,
Hildèbert, ou Aldebert, Prévôt de Bergerac, Hildebert,
son fils, et Hugues, son frère, Roland Prévôt, et Armand
et Hélie, ses fils, firent uie donation à Tabbaye de Ca-
doin, en présence d'Héne, comte de Périgord.
Gérald Prévôt assista, avec Arnaud deSaint-Astier, et
Raimondde Durfort, à la charte de confirmation que fit,
en H78, Pons vicomte de Gasti{lon, et seigneur d'Au-
beterre, de la fondation de Fabbaye de Faise, k\k dio"
«èse de Bordeaux»
DK LA VOBLES8E DV FRàKtE* hy$
« IfBiand Pr^6t fut un des seigneurs qui se rendirent
garants d'un accord ftiit, en 1 236, entre Ârcharobaud iF,
coffile de P«iHgord, <et Èménon, Itier, Hélie et Pierre
de Périgneux.
Olivier VréwôU'dù le Jeune, et Aldeben, son frèrci
furent témoins d'une donation qu'HélieRudel,$eigneur
de Bergerac et de Gensac, et Géralde,sa femme, firent
à Gadoin en 1247*
Armand Prévôt, chevalier, seigneur de la prerôté de
Bergerac , inféoda au cliapitre de Périgueux sa portion
des diines de Bergerac, par acte du 4 des calendes d'arri^
1260; et fut témoin de Thommage rendu, le i3 mars
1276 (y. st.), par Gaston de Gonlaut, seigneur de Bade*
ioi, à Alexandre de la Pébrée, seigneur de Bergerac.
Hélie I, Pb^vÔt, chevalier, seigneur de la prévôté de
Bergerac, fils d'Arniand, épousa Marguerite d'Eslissac^
lille de Fergand, seigneur d'Estissac, et fit, en 1202, sou
testament dont il nomma exécuteurs, Armand de Tail-
leler et Hélie de Fayote, chevaliers, et Fergand d'Estis-
sac, donzel. Il fut père de:
, HéliepRivÔT, IV du nom, qui épousa Alays de Cozens,
dont il eut, entr'autres enfans,Iiéiie III, qui suit. Gail-
lard et Grimoard Prévôt, et deux filles. L'une, nommée
Guillelmine, fut mariée, en i3i9, à Grimoard de Our-
son, du Fleix, damoiseau; et Tautre, appelée Ahélie,
épousa Guillaume Arrenaud.
Hélie tll, Prévôt, damoiseau de la Force, et seigneur
de la prévôté de Bergerac, épousa, avantVan t336, Comp-
lor Arrenaud, fille de Guillaume et de Guillelmette Vi-
gnier. Henri de Lancastre, lieutenant du roi d'Angle-
terre, dans la province de Guieune, lui fit don, en ré-
compense de ses services, de la justice des paroisses de
la Force et de Lunas, par lettres datées de Bergerac, le
2 septembre 1345.11 fit son testament le dimanche avant
la fête de Saint-Luc évangéliste, i35o, par lequel il ins-«
titua Pierre, sou fils, son héritier uniTer^el. 11 eut aussi
une fille nommée Marquése, mariée avant Tau 1364) à
Auger dq Fleix, damoiseau.
Pierre Prévôt, chevalier, seigneur de 1» Force, Ma**-
V. S5
S74 DICTI01I9AIHE VmVEKSEL
duran, et de la prévôté de Bergerac, épousa, avant Tair
i356, Aremburge^ dite Borguete Prévôt, sa cousine, is-
sue d'ane brancbe collatérale de sa famUle établie à
Grignols avant Tan i3oo, fille et héritière universelle
de Gautier Prévôt, damoiseau , et d'Agnès de Tallej-
rand de Grignols. Louis, doc d'Anjou, frère de Cbar*
les V, et son lieutenant-général en Guienne, lui conGr*-
tna la possession de la justice de la Force et de Lunas,
par ses lettres du 3 mars iSyy (v. st.), et y ajouta le
don de la justice des paroisses d'Ejraud, de Prigonrieu
et de Saint-Georges de Blancanet. Il vivait encore eft
1387, et fut père de ;
Hélie Pbévôt, IV* du nom, chevalier, seigneur de
la Force, Masduran et de Moniboyer, qui épousa : 1*,
le 2 février 1416 (v. st.), Jean de Be^nac; 2* Ca-
therine de Talleyrand de Grignols , fille de Hélie de
Talleyrand, chevalier, seigneur de Grignols et Chalair»*
La terre de la Force fut confisquée sur lui et sur Jean«
son fils, pour-cause de rébellion. Il testa, le 17 juillet
1439, en faveur de ses deux enfants, qui sont:
Du premier lit :
I®. Jean Prévôt, chevalier^ marié le 3 novembre
i5oi, à Glaire de Talleyrand, fille de Jean, sei-
gneur de Grignols et prince de Chalais, et de
Maro^uerite de la Tour d'Auvergne; mort sans
postérité ;
Du second lit :
i
a®. Marie Prévôt, devenue héritière de la Force
et Masduran, porta ces terres dans la maison de
Beaupoil de Saint-Aulaire , par son mariage, le
29 juillet 1440, avec Jean de Beaupoil, seigneur
de GastelnouveL
DE PRUD'HOMME-DU-ROC (i), en Querci, fa-
mille dVxtraction chevaleresque ; dont Ja filiation, cons-
tatée par titres authentiques et originaux, a été confiiv
(1) L'orlhographe du nom de Prud'hommes parfois ▼arîé. On Te
trouve écrit dans les actes Pr%id*hamm€, Prcud'homm», Prodomc,
Qtc, en latin frobihominU*
DE LA VOBLESME DE FBilTCE. 27^
mée par àvs arrêts de niaiiUenue des 7 juillet i666i et
17 août 1698. £lle remoolesans la moindre lacune à :
set, abbé de Figeac f r). Jean de Prud^bomme était vi-
guier royal de la ville de Figeac en i384i et occupait
encore cette place en 1407. Il hérita des biens de sa
J)reniière femuie, (joine lui laissa point dVnfants, et s'al-
ia en secondes noces avec noble Hélène de Me/ict, veu-
ve de noble et puissant homme Astorg d^Albignac, sei-
gneur de Castelnau-de-Levesou, eu Aouergue, de la*^
quelle il eut;
Pierre nt Prud'homme, qui continue la postérité. Hé-
lène de Mellel, par testament du 10 mai i4i4> institua
conjointement pour ses héritiers noble Bertrand d*Al-
bignac, son fils, et de feu noble Astorg, son premier
mari; et noble Pierre de Prud'homme, aussi son fils, et
de noble Jeau, son second mari.
II. Pierre pz PbvdWmme, est qualifié noble et sage é-
cuyer, seigneur de Rebombigues et deCins,co-seigueur
d^Assier, de Gamboulit, et de la Garénie, dans un grand
nombre d'actes depuis 1425 jasqn^en 4460. On croit
que sa femme sortait de la noble et ancienne maison
d'Assitr, Il eut, entr*autres enfants :
i^ Imbert, qui suit ;
a®. Ricard de Prud^homme, qui fut sei&^neur d'An-
riac, en Rouergue, ou il est pos^nible qu'il ait
formé une autre branche. Il fut tuteur de Gas-
pard de Prud'lioinnie, fils d'Imbert et son neveu.
III. Imbert HE P&uo'bommb prend les mêmes quali-
tés que son père. Il épousa, par contrat du 12 février
1473, noble Jeanne de Montai^ fille de Jean de Montai,
seigneur de Tournemire, de Prades et de la Roque ,
en Auvergne i de laquelle il eut Gaspard , qui suit :
(i) Jean de Prudbomme ne dit pas dans son contrat de mnringo
d*où il ^lait originaire; il est a présume^ nue c'était ou du Houer-
gue, ou du Querci» provinces où il déclare que sont situ<^ ses
biens.
à 76 mCTtOHXAME VVtlVWiSth
IV. Gaspard de Pbud^hoiiiie , écujer, seigneur ckl
Sainl'Breswou etCins^ co-seignear d'Assier^deCamboti-
lit et de la Garénie, était marié, en i5o7, avec noble
Hélix de Capdenacy fille de noble Bernard de Gapde-
Xfac, co-baron de Felzins, de laquelle it ent:
i*^. Etienne , qui suit;
2**- Nicola» de Prad^hoihine , priear-seigneur de
la ville de Fons, en 1540, après noble Jean de
Cornely ;
â°. Jean de Prod^liomme, curé de la ville de Fons*
y. Éttenue de PBVo'aoïtfMË , prend les mêmes titres
<|Ue son père. Ce fut a ses instances que François l*"',
par lettres-patentes de i532, créa des foires et des mar-
chés dans la ville de Foos. Il était marié, en i53o., avec
noble Marguerite de Cornefyf fille de noble Jean de
Cornelv-, écujrer, co- seigneur de Camboulit, de la-
quelle il eut , eutr'autrfs en fans :
i**. Jean de Prud'homme, seigneur de Cms, du
Gajlaetde là Bernadie, co-seignênr de C»inboa^
lit et de Gambes, qui bâtit le château de Plaisan-
éc, cl épousa: !•, le 17 iuin t554, noble Mar-
guerite de Cadrieii^Mle de noble Jean, seigneur
de Cadrieu, et de noble Claire de la Jûgie ; 2",
le lâ août i566, noble Catherine de Corn ctAii"
gtars, 11 eut pour enfanrs ;
Ùii premier lit :
a. Claire de Prud'homme, mariée: i °, a Louis
• de Gascq^ seigneur de Mialet et du ftoiii*»-
^on; 2®, à noble Jean de Boisset, Seigneur
de la Salle-de-Vic;
Du second lit :
h, Charles de Prud'homme, mort sâits avoir
été marié ;
ù, Jeanne de Prud'homme, mariée â noble
Pierre de Rouget, de ViHeneuve, en Rouer-
ja°. Antoine de Prud'lèomme, qui continue la des-
cendance, et dont rarliclesttît,
VI. Antoine ds Prud'homme, I*^ du nom, écuyer,
seigneur du Boc, de Doulan, du Gros et de Las-Cardon-^
DE I/A HOnLESSE DE FftAHCE. 377
ifief ,'fil ècm»truire Je châlrau du Roc, prés la ville de
Fons. En i58o,il étasl chargé de la défense de cette vil-
le , conjointement a?ec noble Jean deBoisset de LaSalr
le. Anloine I testa et mourut en iSçi. Il avait épousé,
Je 21 juin 157^9 noble Marié de Morlhon^ fille de noble
Antoine, seigneur de Morlhon, co-&eigneur delà vil-
le de Capdeni^c , et laissa de ce mariage :
7\ Antoine II, qui suit:
s*". Bertrand de rrud'Iiomme, qni succéda à son
grand- oncle Nicolas de Prud'homme, dans la
place de prieur-seigneur de Fons, el mourut en
1607;-
5**.* Etienne de Prud^homme, capitaine au régiment
de Pingvet, cavalerie, tné à Ârdres, en i6o3 ;
4"** Balthazard de Prud'homme ^ religieux c«Icrier
an monastère de Fons;
5^ Claire de Prad'horome, qui épotisa, le 5 dé-
cembre ï6o4i noble Pierre de Cdiron, écuyer,
seigneur de Mandens et de Monigiron;
6**. Louise-Marie de Prud'homme, f«mme de no-
ble Jean-Louis de Sas>aiy, écoyer, seigneur de
?}arbonnës et de la Garénie;
7**. Marguerite de Prud'homme, idliée,le 74 oc-
tobre 1699, avec noble Giliberl de Colomb^ é-
CDjer, seigneur de Favârs^ de la Raose^ de Ift
Sei re, etc., fils de noble Antoine dé Colomb, sei-
gneur des même lieux, et' de noble Arpaïa de
l'Hôpital.
YII. Antoine de Prud'hoismii , W du ncm , écuyer,
seigneur du Roc, du Gros , de Doulan, etc., acheta , le
6 mai 1697, des commissaires chargés de l'aliénation à
faculté de rachat du domaine de la couronno^ la por-
tion de la justice de Fons appartenant au roi , en vertu
de l'acte de paréage passé, 1 an 1824, entre Charles le
Bel, et noble Aymeric de la Vernhe, prieur-seigneur,
dudit lieu. 11 la céda aux consuls de Fons, le 18 mai do
l'année suivante, 1698. Anloine If épousa, le 19 mai
1.61 3, noble Murguerite de Gasquet, fille de noble
Etienne de Gasquet, écuyer, seigneur de Parainelle el
de Sainte-Colombe, et de noble Marguerite de Henri.
Antoine de Prud'hommç fut nom^^ié capitaine de 100
hommes d'armes, et chargé , en celle qualité, de U dé-
378 DlCTIOirirÂIRE iririTERSEL
ft'iise lie la ville de Fons. en i6i5, el inournt le t4 Aoftt
1668. Il eut, entr^autres enlaiils, de son épouse morte '
avant iui, le 3o janvier ]658 :
1**. Claude-Charles, aui suit;
2**. Françoise de Phiq homme, qui épousa, le ra
janvier i653, noble Raimond dé Durfort, sei-
gneur de Monrodier et de Salvanhac, en Roaer-
gne, fils de Marc- Antoine, seigneur de Goujon-
uac, et de noble Françoise de Cugnac;
3*, Autre Françoise de Prud'homme, alliée, le 21
juin 1669, à noble Jean de Boutât ic^ fils diantre
noble Jean de Bou tarie , et d'Hélène de Laval*
YlII. Claude-Charles de Prud'homme, T' du nom,
ccujer, seigneur de Pëpronie (i), et seigneur du Roc ,
du Causse, duCros, de las Cardonnies, de lasFargues,
etc., obtint, le 4 septembre, un arrêt de la cour des ai-
des, séante à Cahors, portant défense aux consuls de la
ville de Fons, sous peine de 5oo livres d^amende, de le
comprendre, comme ils avaient voulu le faire, parmi les
personnes assujetties au logement des gens de guerre.
Sur la production de ses titres, il fut maintenu dans sa
noblesse , par ordonnance de M. Rabastens, iuge-mage
do Montauban , commissaire subdélégué de M. Pellot,
rendue, en 1666, et fut déchargé du droit de franc-fief
par jugement contradictoire de M. Lambert d^Herbisrnj,
rendu le 16 février 1694. ^^^* autre jugement de M. de
Samson, intendant de Montauban, du 17 août 1698, il
fut déclaré noble et issu de noble race, et devant jouir
de tous les privilèges des véritables gentilshommes. 11
mourut, le 2 janvier 1708. Il avait épousé, en i65o, no-
ble Louise de Cardinct, fille de noble Daniel de Cardi-
net, seigneur de Saint-Gelj, en Rouergue, de laquelle
il eut :
(1) On ne Mit si ce nom Pêprome est encore une orthographe
altérée du celui de Pnid'hi)nitue,ou sic'esit le nom de qtieicjuc fiei«
possédé par Claude-Charles de Prud'homme, qui se disait tantdk
sieur, tantôt seigneur de Pépromc. M. Badiez, tom. i4)Supplè-
ment au dictionnaire de la noblesse, s'en est servi pour taire des-
cendre cette lamiilc d'une prétendue maison de comtes de Pefhro-
nie en Angleterre; mai^ c'est une opiuiun ba&ardéc et déatiéc de
tout fondement.
DB LA NOBLESSE DE FBlNGK. 279
1^. Antoine III, aui suit;
2®. Pierre-Gaillard de Prud'homme , seigneur dh
Gros, cornelte de cavalerie en 1690, aide-major
au régiment oe fiozel, rannée suivante, et ca-
pitaine • en 1699, au régiment de la Tournelle;
3°. Plusieurs autres enfants , la plupart morts en
ba.*> âge ;
4**. Plusieurs filles , qui furent religieuses.
IX. Antoine de Pr Wboisme <, IIP du nom,écnyer,
seigneur du Roc, du Causse, etc., épousa^ le i5 juil*
let 1692, noble Paule- Thérèse de Génies ^ morte le 6
mai 1713, fille de messire Gratien de Génies, seigneur
de Langle, et de noble Françoise de Cugnac-de-Giver-
zac, de laquelle ileat, entr'autres enfants, Claude-
Charles , qui suit.
X. Claude-Charles de Prvd^hohke , IV du nom, ap-
pelé aussi simplement Charles^ écujer, seigneur du Roc,
du Causse, etc., mort le 22 octobre i73o, âgé dVnvi-
ron 45 ans , avait épousé, en 1724, noble Honorée He
Lai^ai du Faurt^ fille de feu messire Jean de Laval,
écujer, seigneur du Fanre, et de noble Marie de
Fargues. De ce mariage naquirent, entr'autres enfants :
1^. Bertrand, qui suit;
2^. François de Prud'homme, capitaine au corps
royal de Partillerie, chevalier de Saint Louis,
marié, eh octobre 1775, après s'être retiré da
service , avec demoiselle Marie-Marguerite-So-
phie de Lan^uedoue^ fille de feu Adrien-Ber-
nard de Languedoue, chevalier, aide-major ,de
Bapaume, ensuite de Cambraj, et de Marie-Eli-
sabeth de Boniface. Il a eu de ce mariage , en-
tr'autres enfants :
a. Jean-Baptiste-Henri de Prud'homme, é-
cuycr, né le 5 novembre 1776 ;
Z». Honorée-Henriette de Prud'homme, do-
miciliée à Paris, veuve de Messire Philip-
pe-Auguste Auhelin de Viilers^ chevalier,
seigneur de Yillers-aux-Bois, prés Epernay,
dont elle a deux garçons, Jérôme-Henrï-
Amédéc, et Auguste Aubelin-de-Villers.
XI. Berirand de Prud^homiic , cheTalier, seigneur
«ta Roc, Beilecombe, Vais, etc., servit dans les troupes
provinciales, et mourut, le a6 \mq i8o5, k^ê de 77 ans.
il avait époasé, en 1768, noble Marie-Henriette de
La^anr^ fille de médire Pierre -Loois de Lavaur,
<;bevalier, seigneur de la Boissp, président trésorier-
<;;énéral de France à Montauban, et de noble Elisabeth
de Pey russe de Banze, et petile-lille du célèbre Guil-
laume de Lavaur, seigneur de la Boisse, avocat au par-
{emetit de Paris, auteur de plusieurs ouvrages estimés.
Plusieurs enfants sont i;»sus de ce mariage , savoir :
1**. Géraud-Louis , dont Tarticle suit;
2®. François-Louis de Prud'homme, officier au ré<-
giuient de Médoc, qui, ajant suivi les drap^amc
de la fidélité, mourut en Allemagne;
3*. Louise de Prud'homme, mariée, en i8o3, a
messire Bertrand-Anastase de Cornefy^ cheva-
lier de Saint-Louis, lieutenant-colonel, fils d«
noble Jean*Jo»eph de Gornely, co^eigneur de
Gamboulit, et de noble Anue de Lostanges.
XII. Géraud-Louis , vicomte oepRUD'HoMUEDuRoCy
ancien capitaine dans Je régiment colonel-général, in-
fanlerie , chevalier des ordres royaux et miiitaires de
Saint-LQuis» et de la Légiou-d'Honneur, est le chef ac-
tuel des nom et armes de cette ancienne (iamille. Dès
que la nouvelle du départ de Louis XYl fut connue
dans la garnison , il sortit de France à la suite de ses
drapeaux, avec ses chefs et ses camarades, portant lui-
même, sur sa poitrine, les cravates blanches qui lui a-
vaient été confiées. 11 fit la campagne de 1792, a Tarmée
du centre, sous les ordres des princes, frères du roi;
et, après le licenciement de cette armée, il se rendit à
celle que commandait, sur les bords du Rhin, S. A. S.
Mgr. le prince de Gondé, et il eut l'honneur de porter,
dans la campNgne de 1793, le drapeau blanc de sou ré-
giment , qui figurait si houorablement à cette armée de
chevaliers.
Le vicomte de Prild^hommc du Roc épousa, à Lille»
le I*' lévrier 1791, noble Henrietté-Cbarlotle-Josephe
d'Hcspciy fille de messire César-Attguste d'Hespel, é-
DB LA XOTSLESSC DE FRANCE. 28r
cuycr, seigneur de Gueriuanez, de laquelle il ne lui
-reste que deux filles.
Après sa rentrée en France , il aTeleré de ses raines
le château du Roc, qui avait été la proie des torches
révolutionnaires. C'est là qu'il bénit tous les jours l'heu-
reuse restauration qui a rendu a la France le gouver-
nement paternel des Bourbons.
Armes : D'azur, à trois tours d'argent, macoAnées de
Sable.
DU PUY (en latin, de Podio)^ en Périgord. Celle fa-
mille, qui était noble et ancienne, et qui est; mainle*-
nant éteinte, s'est rendue recomiliandable par dénom-
brent et importants services qu'elle a rendus dans le
temps des guerres anglaises, et durant les troubles du
16'' siècle, à la ville de Périgueux, ou, honorée de la
confiance de ses concitoyens, elle a occupé souvent et
avec distinction des charges municipales. Etienne dji
Piiy était maire de Périgueux, et paraît avoir possédé
déjà à cette époque le fief de laJarle, situé dans la
Laiilieue de cette ville (i). Plusieurs de ses descendants
(i)La ifarte, lituée dans la parouse de Goursac, était un des
principaux, fiels relevant de l'Hôtel-de-Ville de Périg^ueux. Après
avoir été possédé pendant plusieurs siècles par la maison du Puj,
il passa dans celle de Lasteyrie-duSaiilant, par le mariage cooirac-
té, le i5 octobre 1699, parGabriellc du Puy, fille d'Aimerj et de
Marguerite de Bayly, avec Jean de Lastey rie- du-Sai liant, seigneur de
Merlliac,doDt il ue provint qiî'iine fille, Jeanne-Claude du Saillant,
mariée^ Jean de ChiUaud, De ce mariage naquirent deux filles,
Isabeau de Gbillaud, femme de François d'Anglârs, et Marthe de
Gbillaud, qui fut héritièrcde la Jarte, et épousa Jean de La$^eyrie%
dont elle eut trois enfanU : 1** Antoine de Lastejrie, vicomte du
Saillant et de la Jarté, baron de Vergis et d'Usac, en Limosîn ,
mort sans postérité ; a» Philibert, grand'rroix et grand>maréchal
de l'ordre de Malte; S» Isabeau du Saillant , mariée, le 24 octobre
1708, à Jean de la Kocheaymon, seigneur d*£xandieras , et du>
Breuilh-d'Aturs, fils de Jacques et d'Isabeau de fionndguise. De
ce miariage vinrent, eotr'autrea enfants, Philibert, appelé comte
«le la Rqcheaymoo , seigneur de la Jarte, qui mourut sans laisser
d'enfanis, après avpir institué pour son héritier , Nicolas de la
Rocheaymon', son neveu, fiia aîné de Jacques delà Rocheaymon,
son quatrième .frère puîné , co - seigneur du . Breuilh - d'Ators ,
et 'd'Elisabeth de Thomas - la - Garde , qu'il avait épousée , le la
«octobre 17G6, fille de fîicelaa de Thoknas-la-Gardé> seigneur d«
V. 36
t8i DICTlOKliAiaE yniVERfrEI. '
onl été 8uccessiveinenl aussi maires e^t consuls de }amé'
toe ville, et lenrs armes se vojrfient* encore, il j »
peu d'années , gravées sur le mur exiérieur de la prin-
cipale tour, appelée de Màttguerrc ^ oà était eul'ermé
le magasin à poudre.
Hëlie DtJ PuY, seigneur de la Jarte, qui était probaMe-
menl arrière-peliî-tils d^Eti<'nne, forma deux alliances,
la pren^ère avec Agnès de IVionlardit, d^une ancienne
famille du Périgord, aujourd'hui éteinte, dont vint Jean
du Puj, auteur des seigneurs de Trigonan, lesquels ont
pris leurs alliances dans les maisons de Beaufort, de
Saint-Aslier, de Jaubert, de Reillac, de Leslrade, etc.,
et se sont fondus, en 1670, dans In maison de Gugnac de
Giversac. La seconde Tem me d'Hélie du Fuj, fut Jean-
ne d'Aix, ou d'Aytz, qu'il épousa par contrat du is
août 1428; elle était veuve du seioneur de Pale vrac, et
fille de Bertrand d'Ajtz, damoiseau, seigneur de la
Cfaassagne, au diocèse de Sarlat, et de Catherine de
Domine. De ce second mariage provinrent plusieurs en-
fants, entr^aulres, Hélie du Puj, deuxième du nom,
seigneur delà Jarte, qui épousa, en 144^9 Hélis de
Casques. Jean du Pnj, leur fils aîné, qui fut maire de
Périgueux, et s'allia avec Marguerite de Salignac-Fé-
nélon , continua la lignée des seigneurs de la Jarte, qui
prirent leurs femmes dans les maisons de la Baume*For-
sac, de Bonneguise^ de Saint-Astier (3 fois), d'Arnaud
de Sarazignac, de Baylj, de Belcier, de Brun, de Cal-
Timont, de Fars,deFerrières-Sauvebœuf, de la Porte-
de-Lissac, et se sont éteints, comme il a été dit plus haut,
dans la maison de Lasleyrie du Saillant.
Outre les deux branches, dont il vient d'être fait
mention, cette famille en a formé une troisième, con-
nue sous la dénomination de seigneuts de la Forêt, dans
Salîgoac, de Saînt-Gènei etdeMarquet, paroisse de Saînt-Mar-
tifl-dii Boîi», au diocèse de Bordeaux, lieutenaDl- colonel d'infante-
rie, chevalier de Sain t- Louis , ef de dame Madelaine Boulin. Ainsi
le dernier possesseur de la Jarte était Nicolas , comte de la Ro-
cheajmon, qui a été aussi Thëritier de Françoise'PétroniUe de la
^echeajnioo-Savignac» la dernière de èk branshe*
DE Ll VOBLESSE DE FftANCE. âS5
la paroisse deGorniile, laquelle, après b^élre alllëe aax
'niaiM>iis d'Abzac de la Douze, de Beaapoil-Saint-Au~
. laire, de Baylj, d'Arnaud delà Borie et de la Rocheay-
Diori, a fini, en 1724, par un mariage, dans la i'amil(e
de Jaj-de-Beaufort.
Armes : D'or, au cliéne de sinople ; au chef d'azur,
chargé de trois fleurs de Ijs d'or^ et d'un créneau d'ar-
gent; mouvant du haut de i'écu.^
DE OU ADT-LANDSKRONN; maison très-ancienn^^el
illustre, d\>rigine baronale et chevaleresque d'Allema-
gne. Gauhen, en son Dictionnaire de la noblesse alle-
mande, et Hartur, dans son Relevé des prenvf^s des
hauts chapitres, rapportent que cette maison doit être
comptée parmi les plus considcrahlesdu pays, et qu'elle
remonte sa Gliation à WiUelmede Quadl, chevalier, vi-
vant en i23o, avec Nicole Doixhoffen, son épouse. Il a
formé les branches de Buchsfeld, de Vickenradl, et de
Landskronn, qui s'étendirent dans les pu js de Trêves,
Cologne, Juliers et Gléves,oà elles occupèrent consr
taniment les premières charges de la cour dos souvé*
rains de ces divers étals. La filiation de toutes ces bran-
ches se trouve prouvée non-seulement par les auteurs,
mais encore par les registres et document:» de toutes les
cours de l'empire ; et cette famille a occupé les premiè-
res dignités de tous les hauts chapitres d'Allemagne et des^*
Pajs-Bjs, où sa noblesse a été jurée. Les alliances de ces
diverses branches ont été constamment contractées avec
les plus illustres et les plus puissantes maisons d'Allema-
gne, et elles ont toutes possédé des baronnies immédiates,
notamment celle de Landskronn, dont la branche aînée
prit le surnom et les armes, depuis le 14' siècle, en ver*
tu de substitution. Nicolas de Quadt, chevalier, ayani
épousé l'héritière de cette grande maison , c'esK de lui
qu'était issue^ la branche établie en France, dont Guillau-
me-Henri, marquis de Quadt, baron immédiat de l'Ëm^i-
Îire, de Quadt et de Landbkronn , demeurant à Stras^
ourg, d'abord colonel du régimentde Royal Allemand,
pub lieutenant-général des armées du roi, commandeur^
a84 DICTIODRAIBE URlVEBSEL
ÏmisgrancVcroix de l'ordre de St.-Louis, «ynaverneurde
a citadelle de Marseille, Ci^mmaDdant à Slrabourg, et
enfin géyérai en chef de toutes les armées du roi en Al-
lemagne, qui, de Julie d'Albert^ vicomlesse de Chaul-
nés, n'eut que dcuxfiUes, Henriette, mariée au mar-
quis de Sainte M auris^Clialenois ^ officier-général en
France , et Ernestine^ morte sans alliance , et qui finit
cette illnslre maison, les branches d'Allemagne étant
également éteintes. Ces diverses branches avaient pro-
duit des grands-maréchaux, lieutenants-généraux, ma-
réchaux-de-camps, conseillers-d'élat, grands-chambel-
lans, grands-baillis, gouverneurs et commandants de
Trêves, Waudel, Strasbourg, Saarbourg, commandeurs
de différents ordres? et dans les diverses cours de Tem-
pire, de France, de Prusse, etc.
y^rwe^.'Ecartelé, aux i et 4 <1« gueules, à deux fas-
ces brelessées d'argent, qui est de Quadt; aux 2 et 3 d'or,
à deux fasces échiquetées de gueules et d'argent, qui
est de Landskronn. Supports : Deux ours.
QUERCY, comte. Ce pajs, qui fit d'abord partie de
la Gaule celtique, puis de Fxiquitaine, fut conquis parJu-
les-César, Tan de Rome 698. 56 ans avant J-C.LesVisigotbs
le soumirent, Tan J^yi de ïvre cbrétienne. Ce fut une des
conquêtes de Clovis sur ces barbares, Fan 507. Le Quer-
cj fut réuni au rojaume d'Austrasie. Il en fut distrait,
l'an 5Gi, pour- faire partie de celui de Neuslrie; anais,
au bout de quelques années, il fut de nouveau amiexë à
l'Austrasie. En 63o, le Quercj fit partie du domaine de
Charibert, roi de Toulouse. Charlemagne j établil pour
comte, l'an 778, Rodolphe, dont les descendants con-
servèrent le Quercy jusqu'au milieu du 9* .siècle. Il fut
définitivement réuni au comté de Toulouse , par le roi
Charles le Chauve, l'an 849, sous le comte Raimond P^
Il fut réuni à la couronne, l'an 1271, après la mort d' Al-
phonse, comte de Poitiers, frère du.roi Philippe Ul, et
de la comtesse Jeanne de Toulouse, sa femme.
Il y avait, vers la fin du lo' siècle, des vicomtes do
Cahorsf mais on n'en trouve plus de trace, après Guil*
la urne, vicomte de Cahoirs, en 990.
DE LA KOBLEftSE DE FAAITCE. 285
R.
DE RENENEDALE; maison d'ancienne chevalerie, aal
possédait de toute ancienneté lesseig;neane et fief de Re*
])eneda1e,viIlagesili]édaDs]ebailliaged^0rnans, aucom*
té de Bouro^ogne, dont elle tirait son nom; q.uoique é-
tein te depuis Fan 1 5oo ou enTÎron, on trouve encore beau-
coup de titres des iS", 14* et i5* siècles, aujjc arcliives de
Montbéliard, de rofficialité et de la chambre des comp-
tes, où les auteurs de cette illustre maison figurent a-«
vec les qualifications de chevaliers, écujers, damoiseaux
et hommes d'armes; ces titres offrent peu de suite filia-
tive, mais font connaître quVIle servit toujours dans
les armées de Bourgogne , et s'allia constamment à des
maisons chevaleresques distinguées.
Armes : De sable , a la face ondée d'or.
DE ROB AL; maison d'or igi ne chevaleresque du Rouer*
gne, que les chartes de l'abbaye de JNonnenque font
connaître depuis, noble Angles deRobal, qui fit une do--
nation de deux gros villages à cette abbaye, le 2 fé-
vrier I200.
Bringuier DE Robal, damoiseau, donna, aux ides de
juillet 1217, du consentement de sa. femme et de ses en-
fants, six émines de froment de rente, qu'il avait en
£aréage avec le roi sur Alcas, ainsi que les quints du
[asLourey et du Mas Raynal, qu'il donna de bon a-
mour au prieuré de Sainte- Marie de Nonnenque, en
même temps que son âme à Dieu et son corjh» à dame
Libouis, prieure dudit monastère.
Déodat DE RoBAL,I^'danom, chevalier, seigneur de
Monlalègre, rendit hommage, en 1280, à Guillaume de
Roquefeuil, seigneur de Yrezols.
L'an i32i , noble et religieux homme seigneur, frè-
re Raymond d'Olargues, chevalier de l'ordre de Saint-
Jean-dc-Jémsalem , commandeur de Sainte -Eulalie,
transigea avec dame Rose, prieure de l'abbaye de Non*
Ii86 . mcTioirirAïAE uhitebsel
nenqiie, par la médialion de noble et religfienx Iiomme
•eîp^rieur Irère fiajinond de Rpbal, chevalier du rafme
orare, commaodear de Mdnlpellier.
L'an i358, Déodat de Robal, II' du nom^ reconnut
à Jean, comte d^Arinagn^ic, certains biens que Cf com-
te avait donnëb à Pierre de Robal, soiu^ Thommage d'un
baber à la bouche.
• Deodat DE RoBAL.lTI* du nom, écuyer, seifjneur de
Saint-Jean dMlcapiés, consentit une vente à n(>bl«* Gai
de Saint- Baulize, par acte passé devant Marc Barbalî,
notaire de Sai,nt-Affri(Jue, le 7 juiu 1412. Déodat eui
pour fils :
Dëodat DE RoBAL, IV" du nom, co-seig^neur de Saint-
Jean-d\Alcapiéj$, et de Saint-Jean-d Alzac, dernier re-
jeton mâle Je cette ancienne l'amille lequel rendit hom-
mage au roi le 28 avril 1 468; et nn autre, pour le domaine
noble de^Fourniais, au comted'Armagnac, au château de
Montclarat, en r464* Blanche de Robal, fille unique et
héritière de Bringuier, fut mariée, l'an 147^9 ^vec An-
toine ^e Solagf.s'f écujer, auquel elle* porta les seigneu-
ries de Saint-Jean-d*Alzac et de Saint-Jeau-d'Alcapiès,
et qui était fils de Jean Solages , chevalier, baron de
Tholet et de Gastelnau de Pejralès^ et de Rose de Car*
main de Négrepelisse, sa seconde femme*
•
Armes : D'azur, a 3 rocs d'échiquier d'argent.
DE ROGLES; famille ancienne du.Vivarais, quia pris
aon nom d'une paroisse et terre seigneuriale, si tuée à cinq
quarts de lieue de Largentière (ij. Elle figurait parmi
ranciennechevaleriedecepaysdèsie milieu du ii*sièclé,
etasoutenu, pendant quatre centsans, l'éclat d'une si bel-
le origine. Outre la terre de Rodes, sou domaine princi-
pal, elle possédait, par indivis, celles de Joannas,Valgor«
ge, Ste.-Marie de Ghabrairols (appelée aujourd'hui Beaa-
(i) La paroisse de Rocles, située dans les montagnes du Vira»
raw, comprenait i5o feux (environ 760 habitants.; (Expiiljf^Di^
Honnaifê du Gaviks de ia Franec, tom, VI^ fo^. 36o.)
Vt Isk NOBLESSE ÙM FHaNCE. ^87
nont) , Vernon , Rozières et Sanillac , qu'elle a possé-
dée en franc -aleu juâqiies an commeocemenldii i3* siè-
cle. De nombreuses minorités ont morcelé peu à pea
celle^briiianle fortune; et, dès la fin du 15*" siècle, la
terre et les fiefs de Rudes, seule propriété qui nVut pas
été aliénée, passa presqu'en totalité dans la maison de
Beaumont-firison.
La plupart des titres que cette famille avait pu sau*
ver d^in violent incendie qui consuma la maison du
sieur de Rodes, au mois de décembre 1731 , n'échap-
fièrent point au vandalisme révolutionnaire. Cependant
e chef de la famille eut la prévoyante atl<^ntion dp dres-
ser une note énonçant sommairement le contenu de tous
les titres qu'il livrait à la municipalité de Tauriers, qui
en accusa à la fin de cette note la réception, signée par
le m;iire, le procureur de la commune, et les autres
membres composant celte municipalité. GVst d'après
cette note, quelques titres heureusement échappés aux
recherches, et aautres actes qui ont été découverts de-
puis dans les registres de plusieurs aiaoiens notaires,
que cette famille établit aujourd'hui la filiation sui-
vante:
■
I. Gilles, seigneur de Rocles, chevalier, vivant aa
milieu du it* siècle, est rappelé dans le codicile de
Charles de Rocles, son fiils, qui suit.
•
II. Charles I, seigneur de Rocles, chevalier, est con-
nu par le codicile. qu'il fit, au mois de mars 1095, pair
lequel il institue son héritier Lionnel de Rocles^damoî-
seau, son fils, et fait don à l'église et au prieuréde Saint-
An^éol de Rocles, pour le repos de son âme, de celle
de feu Gilles, seigneur de Rodes, son père, et de ses
autres ancêtres et prédécesseurs, de plusieurs fiefs et
propriétés situés dans ladite paroisse de Rocles.
IIT. Lionnel, seigneur de Rocles, qualifié damoiseau
dans le codicile de son père, du 7 des calendes de mars
lo^S, y est dit absent de sa patrie, et servant à la croi-
sade contre les Sarrasins (1). Il eut, entr'autres enfants :
• 1
(1) Ce codicile est terminé ûaf î i^D^imUanHo miilesimo na*
«88 mCtIOKlIAfllC ITIflTEBSCL
IV. Robert, seignrur de Rocles, chevalier, quî fut
nommé, arbitre avec Folquet et Eudes de Rocles, ses ifilsi
ce dernier comme témoin, d*un partage de biens, fait au
château de Rodes, devant Pons Chabrolin, nota^ire, au^t
ides de mars ii56, entre Jean et Hélie de Tauriers,
danaoiseaux, frères, fils de feu Maleriat, seigneur de
Taàriers, chevalier. Robert de Rodes eut trois enfants:
1*^. Folquet, dont Ta rlic}e suit;
a°. tudes de Rocles, chevalier do l'ordre du Tem-
ple de Jérusalem;
3**. N de Rodes, femme de Maleri.it, seigneur
de Tauriers, chevalier.
y. Folquet) seigneur de Roglss , chevalier, Fun des
arbitres du partage de 1 156, fit, devant Pierre la Bau-
ine, notaire , le 3 des calendes de mars 1 196, son testa-
ment, par lequel il légua à Thôpilal du Saint-Esprit
de Montpellier 5oop sols tournois, et charoea Pons II, son
petit-fils, qu'il institua son héritier, fils de Pons de Rô-
des, damoiseau, son fils, lui et ses successeur^, de payer,
à la Pentecôte de chaque 9nfiée, i5 sols tournois , jus-
qu'à ce que ce leg-s entier fût rempli. Folquet avait é-
]pousé Alix de Joannas ^ z^et^ laquelle il est rappelé
dans un acte du 8 des calendes d^avril j(256 , rapporté
plus loin*
VI. Pons DE Rocles, P' du nom, fils* de Folquet,
«eigneur de Hocles, chevalier, ne vivait plus lors du
•testament de son père, en 11 96. Ce testament ne fait
connaître qu'an seul fils du même nom que lui.
VU. PonsII, seigneur DE Rocles, chevalier, héritier
de sou aïeul, en 1196, mourut ab intestat f en avant
l'an 1229.
11 avait épousé: i<*, Louise de Montlaur; 2^, Jeanne
de BeaumonC, qui, en 1229, fit hommage du château
tnagesimo octavo dit septima Aai, Martiê^ effo Bertrandus dô
wGawHosa eanceUarius supra dici%Sy ad retfuititioneim notiiig
adofnioeUi Bfftberti prtmonati nfHfiiù virt, doinini Lion^iis, do-
ptnini de Rocuiis^ tnilitis, ihertdts swpra dicU, a fre$ei\li fatria
• aéswntiê, ac^ sancta iongaque ftregrinatùme in saeris regioniitus
tinfieUies SaracctiQsdcdfêUantCj cxitientis éiunc jn'tsenttm coéidl-
• ium^tip,»
L
DE Là IfOBLESSIt DE FRAHCE. Stt^
de Rocles et des terres et seigneuries de feu Pons, son
tnari, i Jean defieaamont, damobean, son frère, sei-
gneur du châleao et mandement de Beanmonl. Pons I(
eut douze enfants, dont on ne connaît que les six sui-
vants: ...
Du premier lit :
1®. Ponttet, qui continue la descendance;*
2®. Bertrand de Rocles, chevalier de Tordre da
. texnple de Jérnsalem, en 1229;
Du second lit :
m
3^. Guigon de Rocles , damoiseau, qui, par deux
actes passés devant Guillaume Eustacnii, no-
taire, le 8 des calendes d'avril i256, vendit et
transporta à. Raimond, seigneur de Tauriers,
damoiseau, tous les'fieËs a lui échus de la succès*
sion de son père (1). Il est fait mention dans
cette vente d'une pièce de terre et d'un chazal ^
situés dans le mandement de Valgorge, qui a-*
vaient jadis appartenu à feu damoiseile Alix de
Joannas 9 épouse de feu noble Folquet de Ro^
des , chevalier, bisaïeul dudit Guigon;
4***; Guillaume de Rocles, damoiseau, qui, le 8 des ca-
lendes de décembre 129a, rendit hommage par-
devant Pons d'Avignon, notaire, à Guillaume,
seigneur de Beauniont, damoiseau, pour des fiefs
qu'il possédait dans le mandement de Rocles, et
sans juridiction , et pour d'autres fiefs, avec ju-
ridiction, dans la paroisse de Sainte -Marie de
Chabrairols;
Guigounede Rocles, nommée comme épouse^
de PienBe Arnaud^ qui rendit en son nom hom-
mage au seigneor dp Beaumont, le 8 des calen-*.
des de c[écembrd 1 296 ;
(i)Ges fiefs rentrèrent dans k famiUe, vers le 1 6* siècle. Les
seigneurs de Tauriers les possëdaieot de même en fraac - alcu, et
n'en firent jam9i8 hommage , ni aux seigneurs de Beaumont , ni aux
év'éijues de Vîjviers, quoique la terre deTauriers Tût dans leur mou-
vance iramAdiete* ' ' «
açO DICTlOKKAI&E ITlIlTKRSEL
6*« «Marguerite de Rodes, qui était mariée, en
ia56 , avec Pierre de Laugere, damoiseau, de. la
paroisse de Joaunar*
YIIL Pontlet, seigneur de Rogles, chevalier, par-
tagea, avec ses frères, le 9 des calendes de juillet 1245,
la succession de Pons II , leur père. U est dit dans
Tarte de partage que Bertrand de Rodes, chevalier de
Tordre du temple de Jérusalem , son frère gerraairi , et
lui, sont assnjélis i payer a Fhôtoital de Montpellier la 6*
Eartie des i5 sols tournois- de fa donation de 3coo sols,
lite à cet hôpital par leur bisaïeul, Foiquet, seigneur
de Rodes. Ponttet fut père, entr'autres enfants, d'un
fik dont l'article suit.
IX. Pons m, seigneur de Rogles, chevalier, n'é-
tait pas encore parvenu à cette éminente dis^nité mili-
taire, lorsan'avec la qualité de damoiseau, il fit hom-
mage, le o des calendes de décembre lagS, au sei-*
gneur de Beaumont, tant en son nom qu^au nomMe
son père , infirme , i cause de sa très-grande vieillesse,
pour Jeur mas de courtes, situe dans la paroisse de Ro-
des, et pour les autres terres, domaines et fiefs, avec juri-
diction naute, moyenne et basse, qu'ils possédaient dans
les paroisses et mandements de Rodes et de Joannas.
Pons III ne vivait plus en i33i. U eut pour fik et suc-
cesseur Jean I, qui suit.
X« Jean P', seieneuf de Roglis, fits de feu messil^e
Pons de Rodes, chevalier, fit hommage, le pénultiè-
me joi|^ du mois de mai i33i, devant Jean Gaj, no-
taire, au seigneur de Beaumont, pour son nias de Cour-
tes et j>Qur les autres biens qu'il possédait du chef de
Pons et Ponttet de Rodes, ses père et aïeul. Le 28 juil-
let i333, Jean, seigneur de Rodes, en. qualité de suc-
cesseur et tenant les biehs de Poatlet et Bertrand de
Rodes, chevalier de l'ordre du temple de Jérusalem ,
êea aïeul et .grand'oncle paternd , et encore comme
époux et procureur de noble Marie de Femon^ et, ad-
ministrateur légal des biens de Jean',' leur fils, remit
DE LA 50BLC88I DE rBAVeS.
»9«
Folqcet de Rocics, ea 1196, nn moulin appelé Tedlé-
Rousse , situé dans le mandement de Tauriers, près de
TAr^entière, et exempt et fraiic de toutes tailles et ser-
vitudes (i).
(i) mNwMiriM, 0C0. ^uod tamo dornini i3S3« êi a8* diêjiUii^
ête, Cum , oiifn vidêUûêt atmo domikioœ ineamaHanit i\^ e$
die 3* Kai, memiê UwriU^ noêUiê U egrtgiut vir daminui Foif%i^
«ttf, donUmu ékRoeuiit ^mÊiei éonannemarim, quondam in mm
ffer iptum faOo U wndMo fi/Uimo UstammUo reeMfio f^êr magis-
trum PMrum La Btdma, not, fhté, ftro «t ftrima faeiê apparebûê
fer quod dam puéiiùum testamenttÊm sive eUtunUam adietotes*
iamenio Moiraciam, quod tndfU in êeemuta mm Unm feaoio êê
finit in êodêm r§ge ût anU verbum aeta immutêi , iêgasêéê Aatjfi^
taU saneU spirihu Moniitf>etsuianHûr miiie $oiida9 êuntfienies
fer Pantinm ejnt nepotem , fiUum Pantii^ damieeUi^ quondam
ejus filii heredem, dieti iuUUariê a# eneeeseorei fndieti e%U A0.
insdiSf fer eaimtieneêquinde Mm eoUdorum hÊronenii»im,anne{piO'
Itief in fetto dominieo Penieeoiten fert&Ufeetdorwn» doneo ûgm»
Hun fredietwnfuerU inUgre et ad flenwn diûio hinfitaii fertO'
UthÊfn. Ut vero deineefs dieiut dominut PontiuM , domimus de Ro-
oicISf, hereê fredietm» aé inteitato dies sues dauêiêset eœtrrnnoêf
éonaque sua inier ewu Uéeroê divisafuitsent , ae in eomfOiiiiona
tive acoordio dietœ diviiianitM faetœ tuib anno domini 1 a45* et
die 9* hai, mensit /uiti, fer inagietrum Stephanun^ de Fayeie ,
not, fué, reeeftœ^ fro ^%nea iegebatwr^ nMUi viri PonHetue de
Roeuiîs^ et reiigioeue frater dominut Bertrandut de RoeuUê^
ordinit Templi JerhatotimUani^ fr«UTes geirmani^ quondam fi-
m frefaii domini Pontii, hêredie miUtù quandam^ et dominée
Loysm de MonteUeuro^ domiedUe çwonitam, ejut uKorie frima-
riœ eommmnee totvere tenerentur fredieto Hoefiiaii taneti tfirituê
Montiefeêtuiani^ eeaatampartom fredietorum quindeeim sotido-
rum turonentiumf videUeet quoU^ anno duo eoiidot oum dimi-
dio turonenees dietique duo sMdi eum dimidio a iongo temfore
oitra minime fuerint eoiutiM fro ut* fertur, Hime e$t quod in
fretentia moi notarii et teet, tuétorift. eomtiiutui nôMii vtr
Jokannes de RoouHsf domina» de RoeuHe « Dioe. vivar, fiUue
ao heret univorêaiiê noMi» viri domini Pontii » domini de
Roouiii^ miiUiê quondam^ ut tuoeeetof ei hona tenon» fre-^
diet. noMium dominorum quondam Ponitet^ de RoeuHe^ et
reiigioii frairi» Bortrandi de Roeuli» ordini» tom/fii Jorkowù^
iimitani fereoftorieque Jaieeii miUtum avi fotomi et fropa-
terni dieti domini de Roouii»^ et etiam ut maritu» et frgomra-
tor iegitimé» no^ii» Mmiœ de Femon»^ uaoori» mm», ei U$iH'
mu» admini»irator fio6f lit Jokanmi» fiiii eui^ ferquo» 9ui moarem
euam et filium tumm omnia et einguia raUfloarif omoiogmri et
eonfirmari fromitit et iurofoit in et Mié oUigatione omnium
^onorum tuorum , ad eeiâm et eimfiieom requieiiiomemreiigioei
airi frairi» Oauierii de Carafella, forooatori» et mroeuraiori»^
fro ia dieehat, hoofiUdi» Monti»fe»»uian% ordini» SH -Sfiriêm
fredioti, ntn ui §êo. Fendidit eto.^ ete,f eto,»
2Qt PtCTlOHllAlBB TIVITEBSEL
XI* Jean II, seigfoear.DB Aoglbs, clievalier, reçut,
par acte passé devant Jeau de Brive , notaire , le a jan-
vier i377, en présence d*hoaurable homine inai(re
Etienne de Mongiers» son baile , le serment ane firent
les habitants de Kocles , de ne faire aucune reunion il-
licite ni aucun monopole contre ledit Jean , seigneur de
Rocles« contre le roi ni contre leurs serments et officiers.
Jean II t fut pare de Pierre I*', qui suit
XII. Pierre P% seigneur de Rocles, fils et donatai-
re de Jean II , seigneur de Rocles, chevalier, reçut en
cette qualité, dans le cooraat de l'année iSoi , vingt-
?uatre reconnaissances de ses vassaux , passées devant
ons Gazdl^ notaire. La première est du i5 mai, et la
dernière du i*^ mars de ladite année (v, st.],Le 27 mars*
iSçS, Pierre de Rodes et Dalmas, son fils, seigneurs de
Rocles, transigèrent, devant Jean de Brive, notaire, avec
Pierre Chabrol, prêtre, sur un différent oui s'était é-
levé au sujet des hommages et cas de taillabililé que
ces seigneurs exigeaient sur diverses terres et niaisons
situées dans la paroisse de Joannas et le mandement de
Tauriers, acquises, le ^8 août i368, devant Olivier Aj-
celin, nouire, par ledit Chabrol, de Raymond Ma-»
Iarsse« Il est dit dans cette transaction que Pons Ma-
larsse, père de Raimond, avait reconnu ces maisons et
pièces de lerre vis-à-vis de noble Pons , seigneur de Ro-
cles, chevalier, bisaïeul et trisaïeul paternel desdits Pierre
et Dalinas, seigneurs de Rocles; ladite reconnaissance
passée, le 16 octobre i33o, devant Jean Gay , notaire.
11 y est encore dit que les lods de cette acauisilion avaient
été payés par ledit Chabrol, acquéreur, a {eu noble Jean
de Rocles, chevalier , père et aïeul desdits seigneurs de
Rocles, demandeurs. Pierre épousa en premières noces
Blanche dtf TU. Le noni de sa seconde temme n*est pas
connu. Se» enfants furent ;
Du premier lit :
!•. Pierre de Rocles, dit de Til , chevalier de Tor-
dre de Saint-Jean de Jérusalem ;
Du second Ut :
2«. Dalmasl?'^ qui suit;
DE LA HOBbCSSI 0E FBA9CE. Zffi
5^. Goiilancne de Racles \ licencié és-lois ;
4**. N.... de Rodes , femme de noble Gaillard de
Bonenc ^ de la paroissfj^* Sainl-Marliii de Val-^
gorge. . . ^ .
XlII. Dalmas I'% seigneur dk Boglbs, damoiseau,
recul comme ^o^bériûer de son aïeul, Jean, seigneur
de Rodés, chevalier, conjointement «vec Pierre^ de
Rodes , son père , çS reconnaissances féodales de leurs
censitaires, passées devant Raimond de Laugère , no-
taire, dans le courant die Tannée i393. L*a vaut dernier
jour du mois de mars de la même année , devant Jean
Martin, notaire^ il donna quittance de lods en la même
aualité d'héritier de' Jean, seigneur de Rocles, cheva-
lier, son aïeul, {Filius nobilis Patri, scutiferi, acheresr
clwi ^t patentis viriAornini Joaraùs, do mini de Roçftr-
lis y miliUsy asfi suipaiemi)^ a Pierre Andeol, du lieu de
Blâunac, paroisse de Rocles. Peu avant le 28 juin-iSQS^
il avait contracté mariage, devcmt le susdit Raimomi
de Laugère, noiaire de Joannas, avec demoiselle Ca-
therine de Brie , laquelle, par acte de ce jour, passé
devant Jean de Brive, notaire de TArgentière, donna
Quittance a vénérable homme Guillaume de Brie , ba-
telier es* décrets, curé de FArgeqtière et officiai du
même lieu, d'Aubenas et de Pradelles, son cousin^, de
la somme de q6 francs que ce dernier- lui avait donnée
en augmentation de dot, dans son contrat de maria-
ge. Par un acte de l'an 1400, reçu par Antoine Vacher,
notaire, d^ns sa maison de L'airoUes, paroisse de. la
Blachère (Saint- Julien], Pierre de Rocles, dit de Til,
religieux, chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jéru-
salem, fit donation à Dalmas, son frère consanguin,
de certains fie& situés dans les paroisses de Jaujac et de
Rocles, qui avaient appartenu a Blanche de Til, sa mè-
re, première femme de feu Pierre de Rodes. Le 4
août 1^22^ le même Dalmas passa un accord devant Hé*
lie Martinent, notaire , tant en son nom qu'au nom de
noble François de Rocles, son fils, avec Jean Golet et
Vincent Dubès, son gendre, maréchaux audit lieu de
Rocles, à raison de certaines terres, maisons et mou-
lin , que feu noble Pierre de Rocles, père dudit Dal-
mas, avait donnés à nouvel àcfaept aux défendeurs.
Pour terminer ces différents, on convint, de part et
S94 DICTIOHIIAIHE UBI?EAS£L
d'antre, ie s^en rapporter à l'arbitrage de noble et puis*
sant homme messire Pods, seigneur de Beaumont, che-
valier, de vénérable et^hconspect homme Barthélemi
là Yernade , ficcncié éSKis , et aox arbitres et amis
communs des parties. Dans cette même transaction, il est
dit qn'il existait déjà certaine querelle et procès entre
Pons , seigneur de Beaumont, et ledit Dalmas, seigneur
dé Rocles , i raison de quelques devoirs de vasselage
que ce dernier avait manqué de rendre au premier,
son seigneur suzerain. Afin de ne pas rompre l'amitié ,
union et concorde qui avaient toujours existé entr'eax,
ils convinrent de s en rapporter à l'arbitrage du susdit
de la Yernade, promettant, l'un et l'autre, d'exécuter
ce qu'il déciderait. Barthélemi de la Yernade décida,
en conséquence, que le seigneur de Beaumont devait,
en .mémoire et considération de messire Jean, seigneur
de Rocles, aïeul paternel dudit Dalmas, qui fut en son
vivant un chevalier illustre, et des autres anciens che-
valiers , ancêtres dudit Dalmas, oublier le passé, et con-
tinuer de le regarder comme fidèle vassal; et erdinavU
amicaiiliter quod dictus dominus BelUmontis, fas^orc
contemplaUonequc nobiUs viri donUni Joannisj domim
deRoculis, clari miUtis t^uondam^ avipcUtrni ejiisdem
DalmaUiaUoruinque miUtutn mojorum ejusdem^dictum
dotninum de RocuUs teneat in verum etfideUm vas-
sallwn, pro ut quiUbet dominus tenere débet vdssalium
suum (f). Dalmas de Rocles fit une vente au même
Pons, seigneur de Beaumont, par acte du 5 mars 1425,
!mssé devant -Jean Vakchaldes, notaire; fit, par-devant
e même notaire, le 12 novembre i43o, un acte d'é-
change, qu'il 'promit de faire ratifier par noble Frah-
(i) Le fief qui fait le sujet de cette contestatioo et de cette dou-
ble transaction fat vendu , sur la fin du même siècle ,^ par un au
ire Dalmas de Rocles, arnère-petit-fils de celui qui fait l'objet du
présent article, i Pierre de Borne, seigneur de Laugère, qui en
habitait le château. En vendant, il lirra à Tacquëreur du. fief la co-
pie originale qui avait été faite à l'usage de son bisaïeul. Ce châ-
teau de Laugère ayant passé, vers le milieu du i6<^ siècle, de la mai-
son de Borne dans celle de Fontaines, le chef actuel de cette der-
nière maison a trouvé cette copie originale parmi les titres qui sont
en sa possession, et l'a remise au chef de la famille de Bodes, tei"
gneur de Taurien, qui l'a en son pouvoir.
D£ <.A KOBLESftE DE rBAKCI. 2^5
eoift de Rocles , son fils ; fit, tant en son ftom qn'aa som
dadit noble François, et de noble Dalmas, fils dudit
François, son netit-fils , nne vente a Foalqaes de Beau*
mont , petit-fils maternel et héritier du susdit seigneur
de Beaumontf chevalier, par acte passé, le lo janvier
1446, devant Bertrand de Malet, notaire; et, ennn, par
actes des i6 mai et 1 6 décembre i449 / reçus par le mé-
me notaire , reconnut , conjointement avec les susdits
François et Dalmas de Rocles, plus jeune, ses fik et petit-
fils, tenir en fief franc et noble du seigneur de Beaumont
tout le mas de Courtes, situé dans la paroisse de Rocles,
de mente que le mas de Lamber tarie, situé en la paroisse
de Joannas , ainsi que tous les cens , services et nomma-
es qa'ils possédaient dans l'étendue desdites paroisses ^
e Rocles et deJoannas.il renouvela cet hommage, tant en ^
son nom qu'au nom de ses fils et petit-fils , le 6 septembre
i45o. On ne lui connaît d'autres enfants, issus deson ma*
riage avec Catherine de Brie que Françfiis, dont ^'article
suit»
5
Xiy. Noble François DE RogIiES, reçut une procuration
de son père, le la février 1 42a ; il fournit au seigneur de
Beanmont, conjointementavec Dalmas, son pore, etauire
Dahnas, son fils, la reconnaissance en fief franc et noble,
dont il est parlé au degré précédent. £n i465, François
de Rocles et Dalmas, soil fils, eurent un différent avec
l'Université de Rocles, au sujet de biens prorenus à Dal-
mas de Rocles, (le plus jeune), petit-fils et fils desdits
François et Dalmas, par donation de feu Jacques Pison.
L'Université prétendait aue ces biens, ayant toujours
payé les tailles royales, n avaient pas changé de nature,
3uoi qu'ils fussent tombés dans des mains ïiobles, n'euien-"
ant point contredire la noblesse des sieurs de Rocles^
dont les aïeux avai^t fourni plasieurs chevaliers illus-
tre» dans leur pays. Cçs derniers répondirent qu'étant
nobles de race, et les biens suivant l'état des p^r^onnes,
ceux qui faisaient Fobjet de la contestation étaient con-
séquemmeni non .assujétia aux tailla royales et autres
imjpots communs. Pons de Brison , bachelier es-lois ,
Înenr et curé de la paroisse de Rocles et Antoine de
landos, baile de U cour civile de .Beaumont, arbitres de^
ce diSerenl,, condamnèrent iesdits de Rocles a payer les
tailles royales pour tous les biens provenus de ieuPison, '
*
396 DICTIOITHAIBB VHITIBSIL •
donalenr, excepté pour un bois planté de cbéne-Tert;
appelé vnl^airement le Yieux-CLaleaay situé près des
ruinas de l'ancien château de Rodes ^ et donné origi-
Bairement en eniphjléose, le 2 des calendes d'avril
i3oo, par noble homme Pons, seigneur de Rodes,
chevalier, prédécesseur des susdits de Rodes. François
fit sqn testament devant Bertrand de Malet, notaire , en
1466 , dans lequel il nomme 18 enfants, 12 garçons et
6 filles, et 4 petits-fils, enfants de Dalmas, son fils aî-
né, dont l'article suit. I^ans le cas ou Jeanne de Malet^
son épouse, ne pourrait demeurer avec son héritier, il
lui assigne pour logement la grande tour de son vieux
château , et veut qu'elle en jouisse de la même manière
2 n'en avait joui Catherine de Brie, ,sa mère. François
t diverses ventes de fiefs au seigneur de Beaumont, par
actes reçus par Rodilli, notaire, le 24 janvier i468, et
dans le cours de Tannée suivante.
*. -
XV. Noble Dalmas de Rogles^ II* du nom , institué
héritier principal de son pève, en i466, avait fourni au
seigneur de Beaumont, en l'année i449i devant Ber-
trand de Malet, notaire, avec -Dalmas et François de
Rodes, ses grand-père et père, la reconnaissance en
fief franc et noble. Il ratifia, en 1 477 ) toutes les ventes
faites au seis;n6ur de Beaumont, tant par son père que
par son aïeul^ et en fit lui-même de nouvelles. C'est par
suite de ces nombreuses aliénations féodales que tous
les droits de justice et de fief sur I9 seigneurie de Ro-
des sont sortis de cette maison. Pour soutenir sa for-
tune et. sa nombreuse famille, Dalmas II prit une char<
Se de notaire,, que ses descendants ont conservée pen-<
ant sept générations, charge qui, loin d'offrir nulle
incompatibilité avec la noblesse, était ordinairement
rempbe par des cadets des meilleiires familles (i). Ans-
•i, dans tous les actes que recevait Dalmas, il n'omet-
tait jam'ais de dqiiner« les qualifications nobles à son
aïeul, à son père, A ses frères, et même à ses enfants ,
quand il les nommait, «oit comme témoins , soit autre-
ment. De Catherine son. épouse, dont le siirnom est
ignoré , il .laissa : *
(i) TojM»i« tom. II d« c«t ourrage, pag. ioo« te anet votai iï".'
. " 1®. Dalmas IV^ <}iii suit;
2®. Noble Guillaume^
de RocteSt
3°. Nohle Simon de^ vi?aBts en 1483.
Rodes f
4^ Noble Gaspard de
Roclea,
XVI. Noble Dalmas deRogles, IIP dn nom, nommé
dans le testament de son aïeal, en i466, épousa, par
contrat passé devant Ghalendar et Boisi&on , notai-
res, le i4 "janvier 1480, Isabelle Je Favon* II pas-
sa un accord avec ses frères, en 1483, touchant leurs
droits légitimaires, et fit une vente considérable ausei*^
gneur de Beaumont, par acte passé devant Pierre Yats*-
chaides, le 3 février 1495. Dans son testament, reca par
Germain Lafont , notaire, le 19 juillet de Tan larô, il
institua pour son héritier Jean de Rocles 9 son petit-fils,
fils de Ciiarles, son fils et son donataire. Il laissa de son
mariage, entr'autres enfants, Charles , (juisoit.
^yn. Noble Charles de Rogiis , II"" du nom^ épou-
sa , par contrat passé devant Bernard, notaire» le Z9n»ars
j5o8 , Jeanne de Mcilaval^ et donna quittance de sa dot,
le ai maiauivant Elle fit son testament par-^devant Te-
xaQg[eto, notaire, le 26 Juillet 1546, en faveur de Pierre
^de Rocles, son fils. Charles de Rocles donna reconnais-
jsance au seigneur de Beaumont de son mas de Courtes^
sis au lieu ae Rocles , et autres terres Jadis reconnues ,
en 14499 P^f François et Dalmas de Rocles , ses aïeul et
bisaïeul ) avec hommage noble et baiser de paix , par ac^
le passé devant Audigier , notaire , le 26 août de l'an
255p. U fit son testament, le 3q septembre 1649, devairt
Pierre Tarangeto, notaire, et fit sonhéritier son fils Pier»
;re. Il eut deuj^ fils :
i^ Jean de Rocles, prêtre , qui fit cession de Fhé*-
rédité de Dalmas III, son grand'pére, à Pierre,
Aon frère , en 1 543 ; .
2°. Pierre qui suit.
XYIII. Noble Pierre de Rqcles , II* du nom , em-
Wassa le calvinisme , et fut Tun des cWs du coiiseit des
V- 38
AgS eiCTIOVHAlBB I7VITERSEL
réformés. Il avait épousé ^ par contrat passé devant Ta-
lenfin, notaire, le i3 janvier i54i, ie^JxnedeVeyzière,
qui fit son testament, par-devant Alamel, notaire, le 21
mars i568« Pierre fit ]e sien, par«devant André, le 25
mars i566, et un codicile, par-devant Deleuze, le 28
juillet i58o ; enfin, il fit un second testament, par-de-
vant le même notaire, le a5 décembre iSqi. Ses enfants
furent :
!**• Simon, dont Tarticle suit;
2^ Joseph de Rocles, légataire de sa mère, en
1 566.
XIX. Noble Simon de Bogles, fils aîné et héritier
de Pierre II, commandait, en iSyS, une compagnie de
religionnaires, à la tête de laquelle il s'empara d'Alet,
à la fin du mois de mars, conjointement avec le ca-
pitaine Gaslelrens (i). L'an i582, il épousa Antonie de
Licheres, et, en faveur de ce mariage, Pierre de Ro-
cles, son père, lui fit donation de ses biens. Lui et sa
femme firent un testament mutuel , devant Vézian, no-
taire, le 22 novembre 1622, en faveur de Pierre, leur
fils, qui suit. On voit par cet acte que Simon de Ro-
cles avait abjuré le calvinisme.
XX. Noble Pierre DE RoGLis , IIP du nom, épousa ,
par contrat passé devant Vézian, le 19 juin 1624, Su-
sanne de Walens, et fit deux testaments, devant le mê-
me notaire, le 29 août 1629, et le 4 niai 1647, ^^ ^^
codicile, le 5 février i65i , par lesquels il institue son
héritier universel Pierre qui suit, et donne à titre d'au-
mône et pour les aider à se marier , à Louis , Pierre ,
André , Marc et Eric de Rocles , ses enfants naturels j
la somme de 4oo livres, et outre cela, 5o livres à cha-
cun pour apprendre un métier, voulant qu'ils soient
nourris dans sa maisoaparson héritier, jusqu'à ce qu'ils
se soient mariés ou qu'ils soient d'âge a recevoir leurs
legs (a). Pierre de Rocles, sur la présentation et vérifi-
(1) Histoire générale du Languedoc par D. Vaissète, tom. V,
pag.319.
(9) Tous ces enfants naturels ont été mariés , et ont laiss<i une
nombreuse postérité
DE Lit irOBLESSE DE FRAKCC. 299
cation de ses titres de uoblesse , fat déchargé da droit
de franc fief, et maintenu dans son ancienne race et li<«
gnée par Jean-Balthazar, intendant en Languedoc , et
commissaire départi par S. M. pour la liquidation des
taxes ordonnées être faites sur les roturiers possédants
fie&, terres et seigneuries nobles , sujettes au ban et
arrière-ban, aux généralités de MontpelUer et Toulouse.
s
XXL Noble Pierre dr Rocles, IV* du nom, épousa ,
arcontpatdu zt no?embre 1648, passé de vaut Yézian et
ielidentis, notaires, Jeanne de Rocher, Il fit deux testa-
ments, le premier-, le i**^ août 1660, devant Suchet^
le second , le 22 septembre 1671 , devant Vézian , no-
taire , par lesquels il institue son héritier principal,
son fils aîné, lui substituant tous ses autres fils dans
Fordre de primogénitore, savoir :
1°. Etienne de Rocles, qui, le 7 décembre 1688.,
fit son testament, par--devant Vincent, notaire,
par leq^uel il institue Jeanne.de Rocher , sa me-
lie , son héritière , et fait un legs à Jean de Ro-.
des, son frère;
2**. Pierre de Rocles ;
5^. Annet de Rocles , mort prêtre ;
4°. Jean, dont Tarticle suit;
5^. AJexis de Rocles, né après l'an 1660, légatai-
re de son père^ en 1671. Il ne laissa que de»,
filles.
XXIl N,oble JeaiLDE B^ÇLi:s,.III*' du nom, parvint
à l'hérédité des biens de Pierre de Rocles, son père, par
le décès de ses trois frères aînés , morts sans enfants. Il
fut institué héritier universel de sa mère , par son tes-
tament'du 4 mjirs 1,6949 fait par-^devant Vincent, no-
taire , servit dans les guerres de son temps , et j reçut
plusieurs blessures.il avait épousé, par contrat du 7
juillet 1694, Marie de Féziarij qu'il institua son héri-
tière fiduciaire, le 2a août 1713. Ils eurent deux fils :
j°. Antoine-Auguste I, qui suit;
2*. François de Rocles, né posthume ,, prêtre, cu«
ré de la Chapelle-sous-Aubenas, mort en 1764,
ou 1765.
^PO J>lCT10NHlltE VHITCRSCL
XXlII. Noble Antoine-Attg:u8te de ftoGi.rs, l*' dtt'
nom, épousa, par contrat du 27 novembre 1764, Marier-
Charlotte de yinctnti de Monsseveny , fille de messire
Gabriel de Yinceoti de Monssevenj , et de feu dame
Marie-Anne le Brun, Antoine- A ufi^aslel fit son testament,
le I a mars 1 786, en favenr de noble Antoine-^Aagaste II,
son fils, qui suit.
XXIY. Noble Antoine-Augnste ds RocuBS-TAUViEms,
né le 3o juillet 1769, seigneur de Taariers, de Ghala-
brèges, du château du Cros, et autres lieux^ co*sêi-
gneur de Rocles, ainsi qualifié dans Tassignation qui
lui fut donnée , le 10 mars 1 789 , pour assister parmi
les autres nobles de la sénéchaussée ae Villeneuve, à l'as-
semblée des trois états, conroquée pour Télection des
députés aux états-générauK du royaume, aujourd'hui
juge-de-paix du canton de FArgentière , a épousé., par
contrat passé devant Véztan, notaire, le i5 décembre
1777, Louise^Gabrielle de Comte de Tauriers ^ fille lé-
gitime et héritière de Jean -Louis de Comte, seigneur
«U Tauriers, de Ghalabrèges et autres lieux, capitaine
au régiment de Rohan-Rochefort, chevalier de Tordre
royal et militaire de Saint-Louis, grand-bailli et com-
mandant de la ville de Joyeuse, et de dame Louise de la
Baume. De ce mariage sont issus huit enfants, dont
quatre sont morts jeunes ou sans postérité* h^s autres
sont :
i<». Charles-Louis Auguste de Rocles-Tauriers , né
le 3^ septembre \^^'^^ fusillé comme l'un des
^incipaux chefs des troupes royalistes du Yiva-
rais , vers le milieu de Fan 1^0 ;
2°, Henri-rrançois-Florent, dont l'article suit;
3**. Charles-Louis de Rocles-Tauriers, né le i'*'
mai 1789, qui, obligé comme conscrit de servir,
entra, le 6 juin 181 3, dans le 4* régiment des
^ardes*d'honneur, et fut fait lieutenant d'une corn-
. pagniedes volontaires royaux, lors de la restaura-^
4*. Marie -Marthe- Bonne -Gabrîelle de Rocles-
Tauriers, mariée, le 19 août 1818, avec Augus-
' DE LA.. KOBLESSB DE FRAVOE. 3ot'
tin Gache^ rece?ear de l'eiiregislreiBeiiià FAr-*-
gentière«
XXV. Noble Henri-François-Florent de Rogles-
Taubiers, né le 26 juillet 1786, obligé de servir, par
la loi de la conscriplion , entra au service , le 25 mars
180.6, en qnalité dfe vélite chasseur à pied, et fit les
campagnes de 1806 et 1807 à la grande-armée. Il obtint
son congé de réforme, le i'';nai 1809, et épousa, le
1'' janvier 1811, Jeanne -Emilie -Alexanarine f/e
Monteilf fille de feu Joseph-Aimé de Monteil, et d'E-
lisabeth de Saladin. De ce mariage sont issus :
1*". Henri-Joseph-Gastoa de Rocles-TaurierSt né
le 18 juin i8i5;
a°. Antoine-Joseph-Hippolyle de Rocles-Tauriers^
né le i4 avril 1817 ;
5°. Joséphine de Rocle&-Tauriers, née le 24 jan-
vier 181 2;
4^« Mélanie- Antoinette de Rocles-Taariers, née le
1 4 avril 1817.
Armes : D'or, au lion de gueules, cantonné de trois
rocs d'échiquier et d'un croissant d'azur au dernier
canton ; au chef cousu d'argent, chargé de quatre pal^
mes issantes et pendantes, cleu;K à dextre et deux à se-»
nèstre de sinopie; à la bordure d'azur* Casque taré au
tiers, orné de ses lambrequins, et sommé d'une couronne
de comte. Cimier: Un lion issantde gueules. Supports:
Deux taureaux. Devises : i"* Ut rupes anintofirmus ; a*
Prœliis semper crescendo. Légende : LeoneUi palma^
ROLLAND ; noble et ancienne famille , originAÎre d«
Normandie (dont il est parlé dans Gui Allard, rédacteur
du Nobiliaire, du Dauphiné, imprimé à Grenoble, en
1679 , et dans le Dictionnaire généalogique des premiè-
res maisons de France, par M. de La Chenajc-des-Bois^
tom. III, imprimé à Paris en 1767), établie depuis envi«^
ron 35o ans en Guienne,où elle fut transférée par Etienne
de Rolland* Plusieurs seigneurs de ce nom ont rendu
des services à Tétat» et se sont signalés en exposant et
leur vie et leur fortnne pendant les guerres de Nor-*
maudie ^ sojis Charles Vil ; durant les troubles de la
3oa DICTIONNAIRE UNIVERSEL
Guicnne, sous Louis Xlll et Louis XlY, e( penctanl
les derniers troubles du royaume, sous Louis XYI et
Louis XVUL
Celle famille est alliée avec celles des Lebertliou d'Ai^
Souille, premier président au parlement de Bordeaux»
Monferrand, grand-sénéchal deGuienne, Moneins-de-
Tréville, Montesquieu , GanoUe, marquis de Lescours ^
Calvimont,Donisian, la Rochejaquelein, marquis Dalon»
Daux^ de Lut-Saluces, la Ghassaio^ne, Yerlhamont,
comtes de la Tresne, et autres premières maisons de la
province.
La généalogie de cette famille, prouvée par titres,
commence à Thevénin de Rolland, qui fut un des cent
hommes d'armes de la grande ordonnance du roi Char-
les VIL Les diverses guerres et les troubles de Pinte-
rieur de la France ayant à plusieurs reprises causé le
pillage de ses châteaux, et la perte d'anciens titres et
papiers , ainsi qu'il est constaté par le double des pièces '
remises a M. Clairambault , en lySS, et qui se trou-
vent dans ses manuscrits, il est aisé de conclure que les i
Ereuves de cette maison remonteraient à une origine i
eaucoup plus reculée, puisqu'il fallait être gentilhom-
me, et avoir une certaine fortune, pour être admis
dans les compagnies de la grande ordonnance du roi
Charles YII, formées en i445.
Thévenin de Rolland, dont il est parlé ci-dessus , é-
tait un des cent hommes d'armes de la grande ordon-
nance du roi Charles YlI , et servait dans la compagnie
de M. d'Estouteville , chevalier 9 seigneur de Torcj ; ce
2ui est constaté par un état de ladite compagnie, certi*
é par messire Jean du Tillay , commis par le roi. Use
trouva au siège de Rouen étala bataille ae Fourmigny,
en 1449 et i45o.
L Guillaume DE Rolland, écujer, cousin-germain de
Thévenin, dont il vient d'être parlé, était un des dix
hommes d'armes de la grande ordonnance du roi Char-
les YII, et servait dans cette compagnie de messire Jean
de Blosset, seigneur de Saint -Pierre, ce qui est cons-
taté par un état de la compagnie , certifié par Rogier,
secrétaire des guerres ^ en 1475. Il habitait alors le pajs^
DE^^ lA NOBLESSE BE FRAITCE. So3
de Ganlx; vicomte de Rouen, et avait épousé Jeanne
Papin.
II. Etienne ne Rollaitd, son fils, écujer, quitta le
service à l'époaue ou il fut pourvu, par le roi Louis XI,
d'une charge de conseiller au parlement de Onienne,
lors de sa création, en 1462. Ce fut alors qu'il quitta la
Normandie, et qu'il vint s'établir à Bordeaux, pour j
exercer cette charge. Il avait épousé Marguerite de
Quatremarres ^ veuve de noble homme Jacques Lom-
bart, écujer, seigneur de la fiouquelande. Il eut de ce
mariage.
m. Florj DE Rollaitd, écuyer, seigneur du Pont (i),
Îuifut pourvu de la charge de conseiller au parlement
eGuienne parle roi Charles YIII, en 1492, et main-
tenu dans ladite charge , en 1498) par lettres de confir-
mation d'office, du roi Louis XU. De son mariage avec
Peyronne Micquau naquirent deux filles et un fils qui
suit.
IV. Adrien de Rollaitd , écuyer, seigneur du Pont,
licencié es -lois, fut nommé par le roi, jurai gentilhom-
me à Bordeaux, puis juge de la prévôté royale de Bar-
sac. Il mourut, en i547i laissant de son mariage avec
Françoise de Singareau, nièce de Geofi'roy de la Ghas-
saigne, 4' président au parlement de Guienne, quatre
filles et deux fils: 1° Joseph, qui a continué la nran-
che aînée (2) , de laquelle sont descendus Jean de Rol^
land^ à qui le cardinal de Sourdis accorda le droit de
banc et sépulture dans l'église de BarsaC, en 1623^
Jacques de Rolland ^ chevalier de l'ordre du roi, gen-
tilhomme ordinaire de sa chambre, en^45, capitaine
de cavalerie, en i646, puis vice-sénéciHBde Guienne.
Ce fut lui qui, dans les troubles dei6537nt rentrer cet-
te province dans l'obéissance , en ménageant par des
(1) La 8«igneuiie et château du Pont, dont cette famille est en
possession depuis lors , est située en Guienne , à six lieues de Bor-
deaux, entre barsac et Prciçnac.
(3) Cette première branche s'est éteinte, en 1801 , par la mort
de Jean-Baptiste de HoUand, chevalier des ordres du roi et exempt
de.ses gardes.
2o4 mcTioBVAimE vaircftSEL
iutelUgences secrètea et adroites la reddkioo de Bor-
deaux et de Bourg, place alors importante. Louis XIV
faisait grand cas de lui, ainsi que le constatent plusieurs
lettres que lui ont écrites ce monarque, les ducs de
Vendôme, de Guise et deCandalle, et qui sont conser-
vées dans la famille. Cefnt en conséquence de ses servi-
ces et a cause des pillages arrivés a plusieurs reprises
dans ses châteaux du Pont et de Bndos, que le roi lui
accorda deux sauvegardes, en i65i et i653; et Jos«»ph
de Rolland, major d'infanterie, chevalier des ordres
du roi, et gentilhomme ordinaire de sa chambre, qui
fut Tanlenr des seigneurs de Lastons , qui forment la
troisième branche; a^ Guillaume, dont l'article suit.
V. Guillaume DE Rolland , écujer, seigneur d'£scor«
tinals (i), de la Roque et de Yillenave , fut Fauteur de
la seconde branche. Il ne parait point qu'il ait occupé de
charge. Il épousa, en i56o, Jeanne Saurreau,à^ laquel*
le il eut quatre filles, et un fils qui suit.
VL Israël di Rollihd , écujer, seigneur d'Escof ti-
nals, de la Roque et de Yillenave, se maria avec Cathe*
rine Bertrand ^ dont il eut Arnaud, qui suit; et mourut
en 1616.
y II. Arnaud de Bollabd , écujer , seigneur d'Escor**
tinals, de la Roque et de Yillenave , conseiller à la cour
des aides et finances de Guienne, épousa, en 1641»
Marie de Tkorisson , dont il eut :
1^ Philippe de Rolland d^Orde, officier au régi«>
ment ae Champagne , mort sans postérité. II
s'était^îffnalë lors des troubles de Guienne , et
avait VPIussi conseiUer à la même coar des aides,
en 1671 ;
i^m Joseph , qui suit :
YIII. Joseph de Rollaud, chevalier, seigneur d^Es-
eortinals, de la Roque et de Yillenave, capitaine , pni^
commandant de bataillon dans le régiment de Norman*
(i) Cette terre eat située dans le JLaDguedoc, près Moattubas.
DI tA irOBLESSE DE FftAllCE. 3o5
IgIi^ ; fot employé dans des occasions importantes durant
toutes ïes guerres de Sicile, et j donna des preuves é-
datantes de valeur et de Éèle pour le service du roi,
comme. il est dit dans des lettres de grâce, du mois de
décembre i68a , à lui accordées par Louis XlV, pour
s^tre battu en duel. Il quitta le service, à la mort de Son
frère , et fut pourvu de la charge de conseiller , puis de
celle de président à la cour des aides de Bordeaux, etl
1691. n obtint, conjointement avec son frère, en 1678,
des lettres de relief de noblesse. Il mourut, en 1722 ,
laissant de son premier mariage avec Marguerite de
Boucaud^ un fils nommé François-Joseph, qui suit : et
de son second mariage avec Thérèse de Canolle-Les^
cours, cinq enfants, tous morts sans postérité.
IX. François-Joseph DE RoLtAVD, chevalier, seigneur
d!e la Roque et de Villenave, (i) était conseiller du roi,
président à la cour des aides et finances de Guienne,
où il siégea, pendant 43 ans. Durant plusieurs années,
il fut chargé seul de la direction de toutes les affaires
de cette compagnie, en Tabsence du premier président,
dont il remplit les fonctions avec autant de zèle que de
talent , ainsi que le prouve sa correspondance avec le ^
ministère. Il se maria, en îy23 , avec Jeanne de Cha^
perin, dolit il eut un fils, qui suit.
X. Jean-François DK Rollaiid, chevalier, seigneur de
la Marque, de la Roque et de Villenave , fiit nommé ,
en 1773, conseiller du roi, président à mortier au parle-
ment de Bordeaux, ou il siégea pendant 27 ans. On lui
conserva le titre de président honoraire. Quoiqu'il ne l'ûï
pas en charge à l'époque de la suppression des cours sou-
veraines, en 1790, il ne fut pas plus que ses anciens collè-
gues à l'abri des persécutions suscitées parles révolution-
naires, et périt comme eux victime de leur fureur, en
;i 794, laissant une femme et quatre enfants, qui, comme
tant d'autres, furent exposés pendant plusieurs années à
tous les dangers.
X'activité de son génie et la droiture de son jugement
(1) Ces terrei font situéei en Guienoe, près Cadillac, è tii licitet
de Bordeaux.
V. 39
3o6 tolCnOlTHAll^B t79ITEK5BL
le mirent FréqDemoieot en rapport avec les premiers mt*
gistrats de la province, qai, dan$ ploâierura occasions,
notamment en 1770, 1773 et- 1788, lai durent le»
moyens de prévenir des fléaux que les circonstances fai«.
saient appréhender pour la ville de Bordeaux. La con-
sidétation qu'il s'était acquise et sa fortune ne le mirent
pas moins a même de procurer aux habitants maLheu-
reux des campagnes voisines le soulagement et toiis leS'
genres de secours, que les rigueurs des saisons ou des
événements fortuits ne rendaient que trop souvent né^ '
cessaires. Il avait épousé Aladelaine de Thilorièr, dont
il eut :
«
i^. Armand-Louis- Jean-Marie , qqisuit;
^. Marie-Madelaine, mariée a M. Papin de la-
Gaucherie^ chevalier de. l'ordre du Roi;
3^ Henriette - Françoise y mariée à M. Romain , .
marquis Dalon ;
4^. Sophie-Thérèse, mariée à M* de la Marthome,
chevalier de l'ordre du Roi.
XL Armand'Louis-Jean-Marie deRoll^vd, chevalier,
lieutenant de cavalerie, possesseur des même terres que
son père , se livra d'abord à l'étude des lois ; mais la
continuité des troubles qui ont agité le royaume, l'em*
pécha de suivre la carrière de la magistrature. Il fut
dépouillé 'de la charge de conseiller, que son père lui
avait laissée. Les princes, frères du foi Louis XVl, ay 311 1
quitté la France, il se rendit en Allemagne auprès d'eux, .
en 1 79T , et leur offrit ses services. Il fit la campagne de
1792 dans [es con^pagniçs d'ordonnance qui faisaient
partie de la maison du roi, et celles de 1793 et 1794
dansl'armée desalliés.Aprèsleb'cenciementde cette ar-
mée, il resta quelque^ temps en Allemagne, puis passa
dans la Bretagne, qui s'était^ prononcée pour le parti du
roi , d'où il revint , ep 180 1 , en vertu de l'amnistie.
Rentré dans les propriétés dont il n'avait pas été dé-
pouillé, il ne tarda pas à être employé dans plusieurs
administrations civiles et établisseipents de bienfaisance.
Son zèle pour le bien public lui mérita plusieurs missions
particulières de la part des premières autorités de soii-
départem^nt, et il fut, à plusieurs époques , nommé
président d'assemblées cantonales. £n ioi3| un parti
9E lA V0B1E8SB ÏDE FRAITCS. Soj
s^tant formé dans la Gnienne, en faveur des Bourbons,
il j prit part, ainsi qu'aax événements de i8i4» et, dan^
la malinée da 13 mars, il se signala par nn acte parti-
culier de dévouement, que son A. R. Mgr. le duc d'An-
^ouléwei^aîgna remarquer, et dont elle daigna se rap~
f»eler dans la suite, en ordonnant spécialement qu'on
ui remît la décoration concédée par S. M. aux volon-
taires royàUic, dont il faisait partie. Il fut nommé alors
chefde^bataillon commandant lès gardes nationales de
son canton. lia épousé, en i8o3, Marie-Loui^e-Jaicque-
line CanoUe de Lescours, De ce mariage soiit nés :
. I®. Josepk-Louis-Yictor de Rolland ;
2°. Louise- Aiarie-Josephine de Roi laud;
3''. Sopliie-Jacqueline-Marie de Rolland.
Armes : D'azur, k un lion d'or, couronné d'hermine,
armé, lampassé et floqné de gueules. Tenants : Deux hom-
mes d'armes, ayant chacun à la main une épée haute
ie; a 1
. casqu(
issaut,d'or, semblable A celai des armes, tenant de la
pâte droite un badelaire d'argent., garni d'or^ menaçant
de frapper. Devise : Nomine magnusy virtute major»
DE RONNAY; famille noble de Normandie et du nom-
bre de celles dont l'origine se perd dans l'antiquité des
temps i ell^ est connue dépliais plus de 800 ans sans in-
terruption , et elie tire son nom de la terre et seigneur-
rie de Ronnay , fief de hautbert ,'mouvant du roi. Cette
terre est située entré Faiaiisé et Argentan.
Les membres les plus marquants de cette maison-
sont :
N.... bE RoKiTÀT^ prieur dé l'hôpital, c^ui accompagua
^aint Louis à la Terre-Sainte. (Véiy. Histoire de Fran--
ce , fom. If^y pag, 4? t •)
Jean os RoirirAr, seigneur de ladite terre , capitaine-
commandant du château de Falaise , en 1270, (suivant
le rôle de% anciens arrières-bans , rapportés pat la Ro-
que , à la fia de son traité de la noblesse).
3o8 BICTIOHlVAIftE WITIRSEL
Robert de RoHiVArt chevalier, seigneur àe ladite ter-
re 9 cupilaine d^aoe- compagnie de Sa hommes d'armes
d'ordonnance , tué à à la bataille d'Azincoart^ en 1415.
Philippe et Antoine ]>e Rowat, taés, en^^Si^^ an.
sié^e de Pavie.
Thomas pi Rouhay, II* da nom, seigneur duditlieo»
lieutenant des gendarmes , gouverneur et commandant
pour le roi du château de Falaise, et gouverneur d'A-
lençon. Ce dernier eut pour fils Antoine de Ronnaj«
chevalier de Tordre du roi , capitaine d'une compagnie
de 5o hommes d'armes de ses ordonnances , gentilhom-
me de sa chambre et lieutenant de la compagnie de ses
çeudarmes ; il convoqua le ban et Tarrière-ban du bail-
liage de Caen , par commission de M. de Matignon, du
12 octobre 1567. ^ eut plusieurs garçons, dont JuKen
et Jacques, /capitaines de gens de guerre, tués i la bsH
taille de Mon tcou tour, en iSég. — André, capitaine^
mort à Rouen. — Louis||papitaine , mort à Gnartresi.
— * Thomas , aussi capitaine , mort en Portugal.
Le même Antoine de Ronnaj eut encore pour fils :
Jean de Rokvay, III* du nom , chevalier de l'ordre
du roi, capitaine de 5o hommes d'armes de ses ordon-
nances, marié , le 3p juillet 1687) à Jacqueline de l'hi-^
boiilt^ dont il eut :
I". Louis de Ronnay , chevalier de l'ordre da rot^^
mort de ses blessures en Allemagne y comman*
dant un détachement;
3°. Philippe de Ronnay, aussi chevalier de l'ordre
du roi, capitaine des chasses de S. M., lieute-
nant'colonel commandant au régiment d'Har-
court;
S"*. Antoine de Ronnaj, chevalier de Malte, lequel
quitta la croix , étant devenu le seul héritier de
soin nom, quM a perpétué iusqu'à nos jours.
On peut consulter le tom. XY du Diclioanaire hé-
raldique de M. de la Ghesnaje des-Bois, où se trouve en
eqlier la généalogie de cette ancienne famille, qui esl
représentée de nos jours par :
DE Li K0BLES8I DE FRANCE. 3o^
Messire Thomas-François de RoHif ay, né le 23 mars
lyS'Zy chevalier de Tordre royal et militaire de Saint-
Louis, émigré capitaine d'infanterie, rentré en France
en 1799. Il reçut- Tordre du comte de la Chapelle pour
prendre un commandement dans Tarmée catholique et
royale de Basse-Normandie, commandée par le géné-
ral cogite Louis de Frotté : il ne lui est resté, de son
mariage avec noble demoiselle N.... Langlçis de Loti-
guemare, qu'une fille, Émélie- Adélaïde de Ronnay^
mariée, le 29 juin 1809, à messire Charles-Anne de
Godet de TkuUey^ chevalier de Saint-Louis, chef de ba-
taillon copimandanl les grenadiers du 1*' bataillon du
5* régiment de la garde royale. Thomas-François de
Ronnay a eu deux frères tués dans les Pays-Bas , au
service du roi, pendant Témigration. Son second frère,
le chevalier de Ronnay^ (Antoine-François) , capitaine
au régiment de Loyal - ÈmigVant, commandé par le duc
de la Cbâtre, est mort lieutenant -colonel depuis la res-
«ta'uration, par suite de ses blessures et des fatigues de
la guerre. Il lui reste deux autres frères, Louis -Xavier
de noiinay, chevalier de Saint-Louis et capitaine , et
Joachim-Benoist de. Ronnay, marié, le 2 décembre
1820, à noble demoiselle Victoire-Joséphine £/eFro/^^.
Les alliances de cette famille sont, entr'autres, avec
celles d^Avesgo^ de la Bellière, de Bernard de la Ro^
aière, deBerquin, de Boutin de Victot, de Corday, Dra-
mard de Chassin , Droulin , de Fresnay ^ de Givry , de
Guiry, deJupiles, de Lescalle, de. Malet, de Marti-
neau de Thuré , de Méry« du Moinet, de Molay, de
Ners , d^Orglandes de Briouse , de la Roque de Nau-
bourg, de Serans, de Tigny, de Vauborel, de Viel de
Kaveton ^ etc., etc.
Armes : Coupé de gueules et d'argent, a-lrois losan-
ges, deux en chef et une en pointe de Tun en Fautre.
Supports : Deux lions au naturel, affrontés, ayant la ic-
te contournée, armés, lampassés et vilenés de gueules..
Couronne de marquis. Cimier : Un lion issant. Devise v
Illuminai virlus,
'VE i A ROQUE DE MONS, en Périgord; noble et an-
cienne famille, dont la filiation remonte à Bertrand;!**
3(0 DlGTIOXffAlEE UNIVERSEL
de laRoqoe, chevalier, en faveur de qui Roger-BernarJ,
comte de Férigord et seigneur de Bergerac, confirma,
en j359, ia vente qu'Âdémar Brunet, bourgeois de
Bergerac, loi avait faite d'un moulin situé sur le ruis-
seau du Gaudou^ prjès de Bergerac. On le croit père
de :
Bertrand II de L 4 Roque, damoiseau, co-seignenr dé
Rei]|ac,qui, par son testament de Tan t355, donna tons
]es biens qu'il avait à Bergerac, aux enfants de feu Ar-
naud son îils, ainsi que ceux provenant de M. Hugon ,
chevalier, beau^père de ce dernier.
Arnaud De la Roque, damoiseau, mourut avant son
père, laissant, entr'autres enfants de N... Hugon , {Hu-
gonis) , sa femme , fille de N... Hugon , chevalier, Guil-
laume, qui suit.
Guillaume de la. RoquE, qualifié dans les actes, ih%
Tan i385, damoiseau de Bergerac^ vendit quelques
renies à Bergerac , en i374, et succéda a Vidal Ferriet
et à Benevenie de Boisse,dans les biens qa*ils avaient
près de Villeréal. Ce fut sans doute à cause de cette suc-
cession qu'il alla s'établir dans cette ville , comme on
peut Finiérer de plusieurs actes, depuis Tan 1893 , jus*
qu'en 1407, dans lesquels il prend la qualité ^e damoi-^
seau de P^Uieréal, Un arrêt, de l'an 1490, le dit père
d'Antoine ; mais , comme il existe une trop grande dis-
tnnce entre ces deux individus, il est plus naturel de
supposer qu*il j a eu deuxGuiilaumes, qui se sont suc-
cédé immédiatement l'un à l'autre.
Antoine de la Roque, écujer, seigneur de la Mothe-
Ferrier, etc., eut plusieurs procès avecN... de la Roque
dame d'Escandailiac. 11 paraît par les pièces dé l'un de
ces procès, qu'AIfonse, comte de Toulouse, avait fait
donation decette terre, qui comprenait alors dix parpis-
ses, avec haute, mojenne et basse justice, à Arnaud
de la Boque [deRupe)^ et que cette dame la tenait d'A-
inalvin de la Roque, son père. Elle demandait aussi à
Antoine Thommage d'un fief appelé David ^ qu'il pos-
sédait dans le voisinage du château d'JSscandaillac. An-
toine àv&^ii qv^Une.tenait son Jief que de Dieuy et de sari
DS Là VOBtESSI? DE ttiAVCt. 5^11
^/y^e. Cependant il fat condamné à un hommage d^une
paire de gants, «t Tarrét qui le condamne, le dcchre Jiis
de Guillaume de la Roque, éciiyer, sans autre détail.
Il eut, en vertu de deux arrêts du parlement « dont le
dernier est de 1493, le fief de la Aiothe-Ferrier, que
ses descendants ont possédé jusqu'à la révolution. De
son mariage avec Catherine de Revel^ vinrent , entr'au-
tres enfauts :
i°« Arnaud H, qui suit ;
2". Jean , qui hérita de son père du fief de David ,
et fut auteur d'une brancne qui s'allia plusieurs
fois à la maison de Gomarque, et s'éteignit avant
l'an i68o.
Arnaud de la Roque IP da nom , écujer , seigneur
de la Mothe-Ferrier , eut pour femme Agnès, diie
Agnète de Gascy fille du seigneur de Miallet et de Bois-
sière en Querci; elle le rendit père de :
Jean I de la Roque, aussi écuyer, qui fut marié avec
Gasparde de Castanède, fille de Jean , et de Jeanne de
la Pérède , dont il eut :
Jean II de la Roque, allié à Marguerite de Bosre-
don^ fille dé Pierre, et de Catherine de Rojère.
Jean TII de la Roque, fils de Jean II, prit alliance'
avec Claude de Saunier, fille de François, seigneur Je
la Borie et de Champagnac et de Guilhône de la Faye,
et eut pour fils :
Jean IV de la Roque, qui épousa Marguerite de Fer-
rond, dame de Bellegarde, fille de Galien de Ferrand,
écuyer, seigneur de Peyran, et de Marguerite d'Abzac,
dame de Bellegarde. De ce mariage provint :
Jean Y de la Roque, qui, de Jeanne de la Cour, sa
femme, laissa :
Jean VI de la Roque, marié à Henrie de Josset.^ fille
de Paul, chevalier, seigneur de la Tacle, dont il a eu
na filf , qui suit.
3.1 a DicTiovirAimE xririTEtseL
Louis de la Aoqve, cbevalier, seignetar de la Mothe-
Perriery de Mons, etc., épousa Marie-Anne de Haute--
fort'dt-Vaudrt, dont naqail :
Jean-François, comte de la Roque, seigneur de Mons,
député par la noblesse do Férigord auic eUts-générauX^
eu 1789. Il est mort dans la révolution , et a laissé deux
(ils et plusieurs filles de son mariage avec Marie deSir-^
vain^ ulle de Jacques, seigneur de Yerdon et d'ÉIisa-
belh de la Goutte de Prat.
Armes : De gueules, a un lion léopardé dW, sur
une montagne de sinople.
«
DE ROSNAY (Bebbiewdv Metz, comtes) , vicomtes
de Pernan; famille ancienne et distinguée, originaire du
ducbé de Bourgogne, on on la voit figurer dans les
montres militaires , sous le nom de la Motte (i) , dès le
milieu du 14*" siècle. Elle a été maintenue dans sa nobles-
se distraction, par arrêt du conseil-d'état du roi, du a
avril 1672, renau sur la production et vérification de
ses titres, établissant sa filiation suivie depuis Vieunot
de la Motte, écoyer, sieur de la Motte de Varennes, dont
le (ils, Jacques de la Motte, écuy er, sieur de la Motte de
Yarennes, épousa, par contrat du 10 novembre i524f
Marguerite Peret, (îlle de Jean Perel, écuyer. Jacques
Berbier , écujer, oncle maternel de Jacques de la Mot-
te , ïui fit donation de tous ses biens en faveur de ce
mariage , à la charge par loi et ses descendants de pren-
dre exclusivement les nom et armes de Berbier. C'est
• (1) Bnlhelemi de ia Motte, ëcuyer, servait, eo iS^g, contre les
grande» compagnies qui ravageaient la Bourgogne, lous Jean de
Montagu , cnevalier, seigneur de Sombernon, capitaine-génëral
du duchë. Gilleauin el Renaud de la Motte furent du nombre des
chevaliers qui, 1 an i394t accompagnèrent le duc de Bourgogne au
▼oyage de Bretagne ; Thibaut de (a Motte servait, en i4i4» oans la
compagnie de Jean de Vergj, chevalier banneret, et Pierre de ia<
Motte dans celle du sire de ttalenove, en i^xj» Une branche de cet-
te famille , connue sous le nom de ia Motte-Sery^ siégea aux ëtàtt
de Bourgogne, en 157a et en i66a : elle n'existait plus lors de la
recherche de 1666 à 1CI67. Elle portait pour armes : De queute» taii'
iè 9ur sahie, arrondi en pointe en deuœ domi-^oreies ; au Uon
naissant d'or, sur le tout; a« chef d^ argent, ohargé do trois ço'
quittes de saide. (Geliot^.
DÉ là frôftlESâE 'DE FàAÏrCC. Sl3
TleY)tIÎ8 tî'eUe époque qlie cette famille a cessé de poriec
le nom' et les armoiries de la ÎMotte» Elle s'est illustrée
IsuccessiVe'ment dabs là magistrature et dans les armées
>de lios^rois. Pierre -dau de Berbier du Metz, sei->
eneur de Chalette et de Çorbeil, lieutenant- générât
des armées du roi , gouverneur de Gravelines, tué à la
l)atail]iè de Fleuris, lé V* juillet 1690, fut l'undes gé-
néraux les pllis estimés du règne de Louis XIYTiI
poussa la perfection dans Tarmë de VarliUerie au point
V)ù M. de VaubaD ^orta 'celte du génie. Le roi daigna
bonoreir la mémoire dé cet excellent capitaine dès té-
moignages de regrets les plus honorables (i). Etant mort
sau^ 'postérité) ses bietis passèrent a ses deux frères efc
ii sa tfcéur :
i^« Louis Berbier du Méte, coDseiller-aumônieb
du roi, et protonotaire du saint-siége apostoli-
que, abbé doiDmeindataire de Saint - Martin
oHuiron^ et de Sainte-Croix de Clincharap^
inhumé dans Fégiise paroissiale de Rosnaj, où
se voit eutrore son tombeau ;
t2®. Gédéon, qui suit;
3°. Marg^uerite Berbier du MetK, mariée, en 1665^
aVec Antoine le Ménestrel, seigneur de Hatiy vei
et de Saifit-Germain, grand-audiencierde Fran-
ce, dont som nées :
a. Marguerite le Ménestrel, femme, en 1694^
de Jacques Bazin^ comte de Besoins, qui
•■•'•• ' •""
't 1 i. ^ ' -1 ^ .
(1) On rdpî[>oHe <{ue louis XI V, apprenant la niort de M. du
ItfetiE, éiï au frère d« ce général: «Vous perdez oeaucoup, mon<*
> sieur ; nniîs je )>ierd9 encore darantage , par la difficulté que j'aurai.
>de remplacer un si babile homme.» Dans la camçagne de 1667^
il avait reçu au visage des éclats de tnifrwlle. qui lui crevèrent
Toeil gaucBe , et lui enlevèrent une partie du hck. Un jour, mada-
toie la daupfaine Tayànt a^e/çû audtoerdb i^i, dît tout bas au mo*
narque ^ qu'elle trouvait cet officier bien laid. «Et moi, répondit
• Louis XIV , je le trouve bien beau ; car c'est nn des hommes leà
^plus braves démon royaume.» Il fut inhumé à Gravelines, où sa
famille lui fit élever un tombeau magnifique, eiéculé par Girardèp.
Son éloge a été publié dans le EecutU de$ hotnmet Uivsires qui
vnt fMtu en ^ranecdans ie 1 7* siéeU^ par Perrault, tom^ II, pag* 4i*
Voyrz aussi le tom. tl, pag. i5o,>du Dietùmnaire hiiioriqùe e$ éto-
:jfraffhijque de$ généraux français^ de^wê le lie siècle |ttsqu*en
àèad, par M. le chevalier de GoutceUes»
3l4 mcTtOlTKAlllE ylriTEUtt
fut maréchal de France et clidralier de»
Ordres du roi;
&. Marie-Louise le Ménestrel , femme, en
1703, de Léon le Grier, marquis de Neai^
cLelles.
Gédéon Beebier du Metz, chevalier, vicooite de
Pernan, seigneurde Chalette, de Gorbeil, etc., fut in-»
tendant et conlrôleur*génëral des meubles de ia cou-
ronne, garde du trésor-rojral, en 1674^ et président en
la chambre des comptes de Parts, en 160 a. U acheta le
comté de Rosnay (i) , Tune des plus belles terres sei-
gneuriales de la Champagne, relevante de la couronne,
a cause de Ghaumont, en Bassignj, en fit hommage au
roi, le 4 eoût 1700, et le substitua aux aînés de ses des-
cendants. U eut trois fib;
X", Jean-Baptiste do Metz, comte de Rosnay , ca-
pitaine des gardes de la porte de S. A. R. le duc
d'Orléans, régent^ chevalier des ordres royanic
et militaire de N. D» du Moniçarmel et de S^int-
Lazare de Jérusalem, mort sans postérité;
E*. Glaude-Gédéon, qui suit;
2". Jacques du Metz, vicomte de Pernan, seigneur
de Yarâlre et de Ghalelte, reçu page du roi, en la
petite écurie , le 39 avril 1697. Il fut successive-
ment mousquetaire du roi , enseigne dans le ré-
giment des gardes-françaises, colonel du régi-
ment dé Yexin, inFanterie, brigadier des armée»
du roi, chevalier de Saint«-Louis , et lieulenaot^
pour S. M. en la ville de Mérac , en Condomois«
quet, en 1709 ; k l'armée de Flandre , en 1710 ;
a l'attaque d'Arleux^ en 1 711 ; à l'aSaire de De-
■v«*>
(1) Botoay ett une petite ville, tituée à une lieae et demie de la
rive droite de l'Aube, è 9 lieues de Margerie et à 5 de Bar- sur-
Aube. C'était qne des sept patries aocieDoes du comté de Gbam-
pagoo, et PapauageordiDaire despulués des comtes de cette pro-
viBct,(4da)i<lfy,Dl0f. dêiGamiêêdêUFwmeêtUnn, Fl^fag. 376.)
VE LÀ VOBLBSSt |MI FftAlfCB, Sl!^
nain et aux sièges de Douay, da Quesnoy et de
Boaehain , en 1 7 1 2 .
Clande-^édéon du Msrz ^ comte de &osna j , après
son frère aîné, chetalier^ seigneur tie Rance, de (>é-<
pj, d'Eve et de Marchettiorel « président en la chambre
des comptes de Paris, eu 1708, renouvela ^hommage au
roi da comté de Rosnaj, le ]4 décembre 1731. Il fut
père de :
I". Glaade-Gédéon-Denis, «|ai sait;
a*". Anne-Marie-Claude du Metz, mariée: i"^, le
22 janvier 1736, à Franc ois-JosepIi , marquis
deaautefort d'Ajac , meslre- de-camp du régi-
ment de Toulouse, cavalerie; a®, avec Henri-Ga-
briel de Berry, marquis d'Ësserteaux, meslre-
de-camp de cavalerie.
Claude-Gédéon-Denis du Metz, cbevalîer, comte de
llosnay, président eu la chambre descomptesde Paris,
épotisa, le 6 janvier 1746, Geneviève Pouyvet de la
'BUnière, de laquelle il laissa :
1*. Claude-Gédéon-Jôseph du Metz, comte da
Aosnay, mort sans postérité, le i3 décembre
2762;
2®. Claude-Jean-rMichel , qui suit.
Clande-Jeao-Michel nu Metz, chevalier, comte de
Kosuaj, après son frère atné , en vertu de la substitu-
tion de ce comté , conseiller du roi en tous ses conseib,
maître des rfequête& ordinaire de son hôtel, épousa «
par contrat pas^é devant Quatremère, notaire à Paris,
le 29 juin 1777, Armande^Catherine^Ciaudine le TeU
lier de Morsan, fille de Claude-François le Tellier4e
Morsan , brigadier des armées du roi , chevalier de Tor-
dre royal et militaire de Saint-Louis, d^une branche
puînée de la maison de Louvois» De ce mariage sont
ISSUS :
&*; Alexis-Hefiri-Clande , qui suit;
2^ Charles du Metz , chevau-léger de la |arde
du roi, mort sans postérité, en i&i5. Il avait fiiit*
ses preuves pour ètrç reçu chevalier de Malte.
3l6 MCTIOVVAIRE UVlTEBSEt •
Alexb^HeDri-Glaade »v Metz , comle de Rosna^r, a
épousé : i**, le i4 octobre i8i3 , Hélène de Montangorin
d une très^-ancienne maison de Champagne; a*", le 9 mai
i8at , Louise de yalofy^ fille de. François-Florent «
com.^ede Valorj, marécbal-de-^camp^ commandeur de
Vojdre ro^al et militaire de Saint-LoipSy et de N...» aée
çomtessje d.e Raigecourt» . .
Armes : D^azur^ à trois colombes d*arge&t.
DE RQU6EMONT; maison puissante, ancienne et
illustre de Franche-Comté, marquante parmi celles d'an-
cienne chevalerie et de haut baronnage, laquelle a pos-
sédé, depuis l'an 1000 , et durant trois siècles, la vicomte
héréditaire de la cité de Besançou, à laquelle elle a doi^-
né trois archevêques : Gérard, en 1220 , après avoir été^
évéque de Lausanne; Eudes, en 1269; et Thiébant, en
i4oo, qui avait été d'aboi^d évéque de Châlops, puis ar-
chevêque de Viennç.
Elle tenait soix norn^ d'^e grande terre composée dq
plusieurs villages et de la petite ville deRougemont,
défendue par un inimense château , qui était une des
principales baronnies primitives, etde laquelle relevaient
frand nombre de seigneurs bannerels et châtelains.
tes seigneurs de Rougeniont, qualifiés, dés le i3* siè-^
cle, de cousins par les qocs et comtes de Bourgogne, ont
élc fréqueuiuienl leurs cautions, leurs pleiges et média-
teurs; aussi les voit-on toujours mentionnés des pre-i
miers dans tous les traités, chartes et diplômes impor-
tants. On remarque Thiébaud 1*', nommé le premier
dans un diplôme adressé par l'empereur Henri IV (qui
est mort eu 1116), à Renaud, comte de Bourgogne, et
aux principaux, grands seigneurs du najs ; Thiébaud 11,
aussi le premier dans un diplôme de Fempereur Frédé -
rie, en 1237, etc.
Les seigneurs de Rougemont oçt toujours soutenu ce^
éclat et celui de leur ancienne origine, soit dans les toiirt
nois, oii plusieurs s'acquirent beaucoup de célébrité,
ainsi que dans- plusieuiTS ianieu;s pas d'armes, soit en
€Q;itractant constamment les plus, il Lustres, alliances. Si?;
seig'neurs de ^ce ^om furent, reçus chevaliers de Saint-
Geqrges, en, i.Sgo^àrépoque de,U.prea)ière i:QStau;:a:^
l>fi hk NOBLESSE DE FKAirCE* 3' 7
tion de ce corps illustre, qui , par déférence remarqaa»^
ble poar cette maison , et pour rendre hommage aux
Tertus héroïques de Jacqnelte de.Rougemonl et d^Heu-»
riette de Vienne ^ veuve d'un seigneur de Rougemont^
leur accorda la décoration de cet ordre , seul exemple
d'une pareille faveur.
* Cette maison posséda la dignité de connétaUe en fieC*
héréditaire, au iSf' siècle, et également celle de gonfa-
lounier jusqu'à son extinction^ en 1374. Hue de Rouge-*
mont fut grand-maitre des Templiers, en 1297; Thié-
baud, puis Humbert, lieutenanls-géuéraux, furent gou^
verneurs et gardiens du comté, en 1 2&5 et 1 3o5.; et leurs
descendants ont toujours rem dH les premières charges à la
iïour et à la tète des armées ae Bourgogne. Le nom est
reçu de toute ancienneté dans les chapitres nobles du
pays, et depuis |5.oOi dans celui de Remiremout. On
remarque dana.U filiation la circonstance peu commu-
ne de deux sœurs, Louise et Françoise de Rongemont,
qui épousèrent, par le même contrat de mariage, en
1478, Jean de Saint-Mauris en Montagne, chambel-
lan du duc .de Bourgogne, et Pierre de Saiut-liiaurisy
9on fils, gouverneur de Châiillon ; bienfaiteurs de l'ab*
baje de Belvaux , ils y avaient établi leur sépiilture,
jusqu^à leur extinction au iG"" $iècle. '
Les autres alliances de cette grande maison sont avec
celles d'Aucelle, de BaofTreraont, de Ghâlon, de Cham-
bornay-la-Iloçhe, de Chauvirey, de Ghoiseul , dé Dur-
ne, d'ïlsirabonne , de Faucognej, de Mello, de Monta-
Ei.j de Monts^rbey, de Monibis, de Montmartin, de
ontureux , de fiieofchatel, d'Oiselet, de Ray, de Buf-
fey, de Ruppes, de Rye^ de Satilx, de Thoraise , de
TraveSf de yergy, de Vienne, etc, etc.
jérmes : P'or , à l'aigle de gueules, couronnée, bec-»
quée et membrée d'azur.
SAINT- GEORGlES. La liste que nous avons donnée ^
tome II de cet ouvrage, des chevaliers de Saint-Georges
du comté deBourgogne , diaprés une prétendue liste qui
a été imprimée , (# i7(S8, par un auteur anonyme, 9
donné lieu à des réclamations, que nous devons accueil-
lir avec d'autant plus d'empressement , qu'elles doiveujt
contribuer à rectifier plusieurs erreurs graves contenues
3)8 nrcnoirvAiRB tryfTEftsn*
dans cette nomenclature. Des gentilshommes' cnii ont
été reçus dans ce corps chevaleresciue araient déjà pro*
testé contre cette liste de 17689 et 1 avaient fait rectiner^
sar un grand nombre de points, par des arrêtés des as-^
semblées généralesdece corps illustre.Nous devons donc
signaler celles de ces erreurs et omissions dont les
preuves ont été mises sous nos jeux .* telles sont, i*" là
date delà fondation de ce corps de chevalerie, dont Fé-
poque est difficile à préciser, par la perte de ses an-^
ciens titres et registres primitib, mais qui parait du moins
remonter au-delà du commencement du 14* siècle ^
selon qae l'expriment tous les anciens auteurs qui onl
fait mention de cette institution, sons la qualification de
ekevalUrde Saini- Georges^ nota ment Gollut, Saint-Ju«
lien , le Père Honoré , Donod , Paradin, en 1666; Fodo-
ré , en iSig ; Sarain, en t6ii, dans son histoire du
comté d'Auxonne; Gotirteépée , dans sa description his-^
torique du duché de Bourgogne, et le précis des droits»
titres et qualités deschevaliers de Saint-Georges; et de
nos jours messieurs de Waroquier, de Saint-Allais, de
Saint-Ange, et la Blée, dans son Tableau de la cheva«^
Icrie, etc. Mais ce qui constate celte ancienneté » plus
particulièrement encore, est un titre existant du parle-
ment de Besançon, en date du t5 des calendes de juin
i366, par lequel Ai mon , archevêque de cette riUe,
invoque le secours des princes et seigneurs issus du
sang des anciens rois et comtes de Bourgogne, prcmferf
Jbndaieurs ete la confrérie de Votdrt des chevaUets de
Saint'Georgts^ et deneaucoupde nobles et puissants «ei*
gnenrs et damoiseaux , qu'il désigne, (mais dont nous
ne citerons que ceux des maisons encore existantes ou
qui s'éieignentde nos jours) , savoir -.Philibert de Bauf»
fremont, Jean de Vaudrej, Simon de Polignj, Amo«
roux de Failetans, Geoffroy de Beauieu, Richard de
Saint -Mauris, Guillaume de Montricnard, Gérard de-
Cléron, Thiebaud de Scej, Henri de Raincourt, et
Henri de Rosières. (La contexture du titre semble indi***
quer que tous ces gentilshommes ne sont rappelés col-
lectivement , que comme étant me|^bres du corps de
Saint Georges, sans cependant le préciser.) Si Ces diffé-
rents auteurs varient dans leurs opinions sur le plus ou
moins d'ancienneté de l'institution de la cbevalerie de^
Saint Georges , ils sont du moins unanimes sur celle
DK LÀ KOBl*ESSE 0B F&AlTCe. 3l9
quMle éprouva uDje restauration antheniiqne, eh 1890^
époque où Philibert de Molans, équjer du duc de Bout*
gogue^ ayant rapporté de Palestine des reliques de ce
«aint, s^associa aun certain nombre de gentilsbomraès
d'anciennes races ^ pour faire construire et fonder à son
lionneur une chapelle dans la petite ville de Rougemont^
imposer de nouveaux statuts à cetle pieuse et chetale*
resque confrérie , fixer ses assemblées , et j agréger de
nouveaux chevaliers* Car, si Philibert de Molans fufc
nommé bâtonnier à la restauration de 1390, cette défé<«
rence ne put lui être acquise, qu'en considération da
don qu'il iit à l'ordre de reliques de son patron , de %o^
ftële pieux et des frais qu'il fit pour y contribuer, n'é-
tant pas, quoique d'ancienne race, d'une maison assez
puissante pour être fondateur d'une institution trop é*
tendue, antique et distinguée) pour ne pas avoir une
origine plus, importante.
Quant aux erreurs qui eoncerhentles réceptions par*
ticulières, nous croyons également devoir les redresser,
et ne pouvoir te faire d'une manière plus exacte, qu'en
calquant nos corrections sur celles ordonnées par déli'«
bérations unanimes des assemblées généra les de ce corps,
au rapport de ses propres registres originaux, dont les
attestations authentiqués nous ont été représentées , no-
tamment pour la maison deSt.'Mauris en Montagne , qui
est Hnedes plus lésées, en portant, comme il suit, lesnom^
des chevaliers omis, et transposés, ainsi que leurs quar*
tiers et possessions, circonstances indispensables pour
éviter qu'on n'en conteste l'identité. Tous ont porté de
sable^ à deuxjàsces cTar^ent.
1®. Marc de Saint- Mauris ^ seigneur de Peseux, en
1389, reçu en* 1406, mort en 1429, fils de Richard de
Saint-Mauris, chevalier, membre du conseil de r%ence
du duc de Bourgogne, en i349,etde Jeanne de Willafans.
Ses quartiers sont : i* Saint-Mauris, 2^ Tenues, 3^Wil-*
lafans , 4** et Say. ( Omis).
»^, Thiébaud II de Saint -Mauris^ seigneur deMa-
they, Roye, etc., reçu en 1 435, ntort en 1 483, fils deXhié-»
baud l"*, et de Jeanne de Durne. Ses quartiers : 1® St.*
Manris; 2* Darney; 3* Durne, 4* et Yergy. {Omis,)
3*. Jean IV de Saint-^Mauris , sêignenr cle àriint^
Maurfs en Montagne, Gonr et Sancej, chAmbellan dii
dac, reça en \^^J^ mort en 1482, fib de GuîUaanie et
de Jeanne d'AucelIe. Quartiers: i® Saint -MaOris ; il'
Willafans ; 3® Aacelle 5 4° *6t Sancey. {Omis.)
4*". Jeati V de Sainte Maaris, séîgniettr de Malhay et
Bustal,^ gouverneur de Keuchâtel, reçu en i48â« mort
en i5i3, fils de Gérard et d'Agnès de Bnstal, inhume k
Mathaj, où Ton voit encore sur son tombeau ses qnar-^
tiers: 1° Saint-Mauris; 2" Durlie; 5® Bustai; 4" et Ve«*
80 ul. {Porté sous le nom de Berchenet,)
. 5*". Pierre II de Sainl^Mauris, seigneur de Saint-^
Mauris en Montagne, Goiir et Sancej, capitaine et goU-^
verneur de Chatillon, reçu en 1490, mort en i5....|
fils de Jean tV, chambellan du duc, et de Gillette d¥
Blandans. Quartiers: i" Saint-^Maiiris; 2^ Aucelle; -3*
blandans ; 4^ et Montureux»
6**. Adrien <^e tS'a/n^-^tfMm, seigneur de Mathaj et,
Bermoht, capitaine-gouverneur de Neufchâlel et dé
Liste, reçu en 1498) mort en i533, lilsde Thiebaud II|
et de Marguerite de Bougne, inhumé à Mathay. Son
tombeau porte pour ses quartiers t 1® Saint-Mauris; a*
t)urùes; 5*" Bougne; 4^ Buffignecourt. {Porté sous le
nom de Berchenet,) \
7®. Marc de Saint'-Mauris, seigneur de Bustai et AI-^
lanjoye^ comtnandatit ^oo hommes d'élite, reçu en
r5a4, mort en iSSa^fiisdeJeanY etdeGilletted^Orsans»
Quartiers: i" Saint-Mauris ; a° Bustai; 3^ Orsans, 4° et
^ eMetdinXn {Attribué à la maison de Saint-Mauris»^
CrUlcfX
*
S""» Thiebaud Ut de Saint-Mauris^ seigneur de Ma<«
iha}retBermont, capitaine-gouverneur de Neufchâtel^
reçu en 1628, mort en i5Ô2, fils d'Adrien et de Ma-
fie de Grammonl. Quartiers ! 1^ Saint-Mauris; s® Bou^
gne; 3"* Grammont, 4'' et Vellefaux. {Attribué aux
Saint- Mauris'Crilla^
9^é Jean y e/eiSaml-Jftfàm^ seigneur de Bastal et Al*
l^n^ye et Mathaj, reça en i558, mon en 1576 , fils d«
Thieb.iud iti et de Claudine de Colombier. Ses quar*
tiers: i^ Sain t-Mau ris; 2" Grammont; 3^ Colombier;
i^ «I Ferrière. {Attribué aux Saint- Maures Criila.)
19'** 3ean\ de Saint^Mauri^^ seigneur de Saint-Maa-
fi% ea Monl«fi;ne, Cour, Sancey, ^oorernear du comi-
té de la Roche et de la Franche-Montagne, reçu en
1569, mort en 1617, fils de Hugues chevalier, et de
Claudine de Mugnans. Quartiers : 1^ Saitit-Mauris; a^
fiougemauti 3^ Mugnans; 4** et Âmance. {Omis,)
1 1*. Pierre m de Saint-'Maurls, baron deChâtejriois,
iftpîgiteur de Saint-Mauris en Montagne, Cour, gourer*
neur du comte de la Roche, et de toute la Franche*-
Montacrne, reçu en iS'jo^ mort en i585, fils de Hugues,
chevalier, et de Claude de Muffnans. Quartiers : i^S^int-
Mauris; 8° R<»ugemont; S"* Mugnans; 4^ et Amanc«.
{Attribué aux Saint-Mauris Cnila.)
. 19**. Jean de SairU-Mauris , |[rand-prieur de Saini^
Claude, abbé du Miroir, reçu en iSça, mort en l62S^
fiU de Hugues et de Claude qe Mugnans. Quartiers : i*
4$ainl-Mauri9; 2^llougemont; S° Mugnans, 4* et Aman-
^. {Omis.)
i3®. Marc de Saint^Mauris, grand-prieur de Saint*
Claude, fils de Hugues, chevalier ^ et de Claudine de
Mugnans, reçu en i5<)49 mort en 1600. Quartiew*: i*
Saint- Matiris; x^ Rougemont; ^» Mugnans; 4** et
Amaoce.
. 14^. François de Saint^-Mauris , seignefir d« Sai&t^
Mauris, en Montagne, Cour, Sancey, gouverneur do
comté de la Roche, et de lai Franche-Montagne ^ l'eçm
£n 1697, mort en i656, fils de Jean V et d'Anne
d'Aroz. Quartiers : i*" Sainl^Maucis; a* Mugnans; 3^
Aroz; 4*^ et Franquemont. {Uonné aux tSamt-Mauris
Cmia.) m
1 5°, Jean -Claude de Saini-'Mauris , grand-prîetir ^
Saint-Çlaudev reçu en i6o5f mort en 1620, fib de
Jea.u y etd.*Am# d'Ai^oft* Quartiers : i» Saint- Maùria;
V. -/ 41
Zl^ . OICTlOfflTAlRE tmiTERSËL
%** Mngnans; 3° Aroz; 4° et Franquemont. [Donné aux
Saint-Mauris Crilla,)
I
i6°. Adam de Saint- Mauris , baron de Ghâtenois et
de la Villeneuve, colonel de cavalerie, reça en 1625 ,
tué en i636, fils de Pierre III et de Philiberte de WiU
lafans. Ses quartiers : \^ Saint-Mauris» 2" Hugnans;
3° Willafons; 4° et Lanibrej.
ir. I
it de la
'• François de Saint-Mauris , baron de Ghâtenois
Villeneuve 9 général de bataille, commandant
au comté de Bourgogne, reçu en 1662, mort en 1680,
fib d'Adam de Saint -Mauris et de Bonne de Coinctet
de Ghâteuvert. Quartiers: i'^ Saint-Mauris; 2° Willa-
fans; 3" Coinctet; 4° et la Tour-Saint-Quentin.
i8*^. Charles -Emmanuel, comte de Saint -Mauris,
baron de Ghâtenois, maréchal-de-camp, inspecteur^
général de la cavalerie, reçu en 1681 , mort en 17199
iils de François et d^Ermeline d'Ojembrughe-Duras.
Quartiers : i'^ Saint-Mauris^ 2°Goinclet; 3^ Oyembru-
ghe-Duras ; 4*^ et Berloo.
19®. Antoine-Pierre de Saint-Mauris , commandeur
de Malte, colonel de cavalerie, reçu en 1692, mort en
J7069 fils de François et d'Ermeline d'Oyembrughe-
Duras. Quartiers : i^ Saint - Mauris ; 2^ Goinctet; 3*
Ojembrughe-Duras ; 4° BerloD.
20". Gharles-Gésar, marquis de Saint Mauris, sei-
gneur de Saint-Mauris-en-Montagne , Gour, Sancey,
lieutenant-général, commandeur de Tordre de Saint-
Louis, gouverneur de Péronne, commandant de l'Al-
sace, reçu en 1700, gouverneur de Tordre en 17OT,
fils d'Hermanfroj,mestre»de-camp de 1 5oo montagnards,
et d'Anne de Sibricht-Néverbourg. Quartiers : 1** Saint-
Mauris; 2°Po]ignj; 3*" Sibricht; 4° et Breitscheidt.
21^. Ciaude-Joseph^e Saint^auris, chevalier de Mal-
te, colonel et brigadier de cavalerie , reçu en 1 703, mort
en 1718, fils d'Hermanfroj, mestre-de-camp de i5oo,.
montagnards, et d'Anne de Sibricht. Quartiers: i°Sainh
Mauris; 2^ Polignj; 3"" Sibricht; 4"" et Breitscheidt.
DE LJL IfOBLESSB DE FRiKGE* 3 23
, 22^. Charles -ËmmaDuelv comte de Saint-- Maurîs ,
comte de Lambrej , Saint-Maurjs- en-Mou tagB e , liea- "
teDant-général, commaDdaDt-générai aux colonies, goa*
▼erneur de Péronne, reçu en 1787, mort la même an-
née. Quartiers: 1° Saint-Maoris; 2° Ligniville; 3°Lal-
lemand ; 4° et Ghoiseul.
23°. Gharles-Emmanuel-Poljcarpe, marquis £^e^a/n/-
MaurisjhzTon deChâtenois, Saint-Mauris-en-Montagne,
maréchal-de-camp, inspecteur-général de gardes nationa-
les, reçu en 1788, fils de Gharles-Emmanuel-Xavier ,
brigadier des armées du roi, et de Françoise de Raige-
court. Quartiers : 1° Saint-Mauris; 2° Lallemand; 3®
Raigecourt; 4° et Gournaj.
24°. Louis-Emmanuel-Alexandre de Saint-Mauris y
comte de Lambrey et Sainte-Marie, chevalier de Malte^
chef d'escadron , reçu en 181 6, fils de Charles-Empia-
puel-Xavier, brigadier des armées du roi, et de Fran-
çoise de Baigecourt. Quartiers : i^ Saint-Maijiris; 2*
Lallemanj; ù^ fiaigecourt; 4° et Gournaj.
25°. Gabriel-Bernard , comte de Saint-Mauris , che-
valier de Malte, chef d'escadron, reçu en 181 6, fils de
Charles-Emmanuel- Xavier, brigadier des armées du
roi, et de Françoise de Baigecourt. Quartiers : 1* Saint-
Mauris; 2° Lallemand; 3° Raigecourt ; 4"" etGournaj. .
26°. Charles-Emmanuel-Auguste, marquis e2e«$Vz£pif-
Maurù (dit le vicomte de Saint-Mauris) > capitaine de
cavalerie, chevalier de Saint-Louis, fils de Charles-.
Emmanuel-Poljcarpe , maréchal-de-camp » et de Ca-»
roline de Baigecourt. Quartiers : l'^Saint-Mauris; z?,
Baigecourt; 3° Baigecourt ; 4'' et Saint-Ignon.
27^. Victor- Alexandre, comle ie St.- Mautis , oQiciei;
dans la garde royale , gentilhomme d'ambassade , reçu
en 1816, fils de Louis-Emmanuel-Alexandce et de Gar
brielle de Baigecourt. Quartiers : 1^ Saint-Mauris ; 2*
Baigecourt; S*" Baigecourt ; 4° «^ 8aint-Ignon.,
*
DK SAINT-MAURIS. La maison de Saint-Mauris^en-
.Montagne, ouChâtenois, da comté de Bourgogne, îusf^
ï
3s4 BfcfiôirvAitB tnviykKstL
iem^iit froissée d'une note inséi ée tom. Il, pflg; SoS/dii
■ Ihcùonnairc univrrsel de la noblesse, portant qa'onf
trouve, dans des cliartes des 1 1* et id'' siècles, une Ta»
mille qui portait le nom de Saint-MauHs, prohabèement
à cao&»e du patronage de celte église, note adoptée Au
confianee, sur celle hasardée par Dunod, tom. III,
pag. i8i , et nous ayant prié de vouloir bien )no^er «es
réclamations à cet égard, il résulte de la vérincatioa
des titres dont elles étaient appuyées, qUe, d'une part,
cette maison établit sa filiation consécutive, et celle de
n^ufde ses branches, par titres originaux, reposant
presque tous dans ses archives, [nsqu^à Richard de
' Sâint-Mauris, chevalier vivant au 1 1** siècle, ei faisant,
avec seâ fils et petits- fils, et Adeline de Montjoje, sa
femme, des donations, notamment à Sdint-Paul, et
(u'elle proiluit, dans le cours de cette filiation , nombre
e nécrofoges, chartes, et cartulaires des chapitres et
abbayes de Sainl-^Ëtienne, Saint -Jean, Saint -Paul,
Belcbamp, Bellevaux, Claireibntaîne, Lieucroissant,
Yaucluse, Saint-Hippolyte, etc., qni^ par b suite des
filiations, fondations, possessions, circonstances et lo-
Gsftitës, démontrent Tidentité des gentilshommes de ce
nom quise trouvent rappelés aux ii' et 12'siècres, avec
la maison réclafnante, et que Dunod lui-même en re.-*
monte la filiation jusqu'à cette époque^ d^aulre part,
qti'aucunes chartes, titres, monuments, ni auteurs quel*
conqoes, ni anciens ni modernes, ne font mention de
cette prétendue maison de Besançon. Nous devons donc
èonclure que cette note est purement fictive et hasardée,
et doit, dans notre ouyrage, être considérée comme
erreur, ou non avenue, et avec d'autant plus de vérité,
Ane tout coïncide A la démontrer, puisqu'en outre
de la conviction qu'impriine une série aussi respectable
de titres «uthentiqnes, il est de fait qu'on ne peut citer
aucun acte faisant mention du nom de Saint-Mauris,
Comme nom patronimique, qui soit suivi de l'indication
de (de Besançon), tandis qu'il est notoire, au coiUraire,
que dans tous ceux de ces siècles, qui rappellent d'an«
ciennes familles de cette cité, leurs noms sont cons-
tamment suivis de cette désignation. De plus, n'est-il
pas évident qu'une maison, qui-eut été assez puissante
poiiT fonder une teljo éslise, eût laissé de nonrbreuses
tsaaes>de.son existence, des fondations, des monument»,
àroidiries? et êncnn mUnt ni maniMcrît nVn cit^.
Von obserre, en outre) <|ne cette inaison de Saint*
Manns-eD'Montagne ayanldonné beaucoup de chanoines,
dés ces temps, aux églises de Saînt-^Jean et de Saint-
Etienne, il «st tout naturel qu'eux et leur parent aient
compara dans des actes; les terres de leurs noms n'é-
tant d'ailleurs qa'i une petite journée de cette ville»
Ces divers rapprocliemenls nous laissent^au contrai*
Te, la conviction que tous les litres de celte province ,
antérieurs à i3oo, qui rappellent le nom de Saint-
Mauris, doivent leur être dévolus; la branche de la
naisoJi de Grilla, du bailliage d'Orgelet, qui a porté
le nom de Saint-Mauris, ne Tajant adopte qu'après
cette époque. Nous avons cru devoir nous étendre sur
cet article , pour coostaler qlie nous ne soutenons pas
une erreur; mais quenousne cédons qu'à la conviction
d'une vérité dëmooirée.
ne SALIVET db FOUCHÉCOURT; famille noble
d'extraction, qui passa ^ti. duché de Bourgogne 'en
Franche*C(»mte , après la mert de Charles le Témérai-*
re , arrivée en 1477 , époque à laquelle Louis XI s'em-
para du duché de Bourgogne, comme arrière* fief. de la
couronne. Cette faniide étant attachée à Marguerite de
Bourgogne , fille unique de Charles le Téméraire, sui-
vit cette princesse en Frauche-Comiê, et s*}' établit.
L Jean MabquiS| seigneur de Nonancourt , fnt père
de Joachim-Robert, qui suit,
IL Joachim-Robert Mabqitis, seigneur de Nonan*
court, fut lue à la bataille de Morat , en 14769 dans les
armées de Charles le Téméraire, duc de Bourgogne. Il
avait épousé, le 7 mai 14641 À Dijon, Jeanne JL/ard{i)^
dont il eut :
III. Claude Marquis , seigneur de Nonancourt et du
Bronajs, qui, après la mort de Charles le Téméraire ,
(1) On voyait encore son épitaphe dana l'éftliM dtt grand Sain^
lean^ie Besaaçuo , en 17^9. lié» armea toulptto anr ta toflaite
ètttieot d'asur , à troi» darda d'or.
336 DIGUonifAIRE UNITEBSEL'
vint s'établir en Franche-Comté avec Jeanne Dard, s»
mère , et fut co-gouverneor de Besançon , alors ville
impériale et libre. Il épousa, le 17 octobre 1478, Isa-
belle Poinsot (i) , de laquelle il laissa :
IV. NoJ>lc homme et sage messire Pierre MarqviS',
seigneur du Brouais et d'Âglan, co-gouvemeur de Be^
sançon, mort dans l'exercice de cette charge , en 1570.
Il avait épousé, le 5 février i5i6, Louise Salivetf
fille de Luc de Salivet, et de Jeanne de Malbouhans,
dont il eut trois fils :
1°. Claude Marquis, seigneur d'Aglan, co-gouver-
neur de Besançon , souche de la maison de Tal-
lenay^ marié avec Claude /5b/zne/, laquelle étant
morte, Claude partagea ses biens avec Guyon-
ne Sonnet, sœur de Jeanne, et femme de noble
homme et sage François Salivet , dit Marquis ,
le 16 juillet i58o. Il eut pour fils :
a, Nicolas Marquis , seigneur d'Aglan , vivant
le i5 juillet iSqi;
b, Simon Marquis, dont la descendance s'est
éteinte après 1751.
2°. Simon Marquis , qui servit en Allemagne , et
qu'on croit mort sans postérité , après l'an i558;
Z^. François, qui continue la descendance, et dont
l'article suit.
V. Noble homme et égrège personne messire Fran-
çois Mabquis, seigneur du Brouais et de Fouchécourt,
par la substitution que lui fit de cette terre François
Salivet, son oncle maternel, à la charge de porter Son
nom et ses armes, fut vicomte maïeur, et capitaine de'
Yesoul. Il épousa en cette ville, le 18 août t558,
Gujonne Sonnet, fille de feu noble homme Antoine
Sonnet, seigneur d'Auxon , et de Jeanne Terrier. Le
contrat porte qu'en ce qui n'y est pas réglé, les parties
se conformeront aux usages et coutumes du comté de
(1) Isabelle Poînsot avait trois Meurs , qui épousèrent, la pre-
mière N.... de MeaoifnUfux , baroo de Bauffrernoot; la seconde
Vf.... dû ia Tûrrade^ et la troisième H.... Droz , famillea des plua
anciennes de la Franche^Gomté.
DE LA irOBLESSB DE FBA9CE. 527
Boargogne ^ gardés entre gens nobles. François fit son .
testament, le 6 avril 1606. Ses enfants furent :
1^ Luc qui suit;
2°. Guyonne Sali?et, mariée avec noble Jacques
Terrier^ docteur ès-droits.
VI. Noble homme et sage messire Luc Marquis , dit
Salwety seigneur du Brouais, de Fouchécourt, etc. , vi-
comte, maïeur et capitaine de Vesonl, en i6i3, épou-
sa, le i5 juillet iSgi, Anne de Montrivel, fille de no-
ble et égrège messire Jean de Montrivel , co-gouver-
neur de Besancon, et de Oudette Saulget. Luc fit son
testament, le o mars i63o. Ses enfants furent :
i**. Claude-François I, dont Farticle suit;
2^. Oudette Salivet , mariée à noble Gaspard Du-
rant, seigneur de Lantenot, docteur es-droits;
5^. Anne-Salivet , femme de noble Léonard Mai-
grot y écuyer , seigneur de Mntign j ;
• 4**» Jeanne-Baptiste Salivet , femme d^ André Pa*
rUey;
5^. Philiberte Salivet,) légataires de leur père, le
6*". Louise oalivet, j 8marsi63o.
VIL Noble Claude-François Salivet, I«' du nom,
seigneur duBrouais, de Fouchécourt etdeBloochamps,
né à Vesoul , le 17 septembre iSçS, vicomte maïeur et
capitaine de cette ville, en 1639 et i65i, fut Fun des
commissaires charg;és par le roi d'Espagne de faire l'é-
change avec l'empire a' Allemagne de la ville de Fran-
kendal contre la ville d^ Besançon , qui devint la capi-
tale de la Franche-Comté. Il épousa, le 3 septembre
1622, Yalentine Groj^ean, de Faucogney, dame de
Blonchamps, dans la- terre de Faucogney, fille de no-
ble Nicolas Grosjean, de Faucogney, seigneur de Blon-
champs, docteur ès-droils, et de Marguerite de Cra-
mant. Claude-Prançoîs rendit aveu et dénombrement
à la chambre des. comptes de Dôle, le 24 septembre
16479 d'une partie de la seigneurie de Blonchamps, et
ne vivait plus, le 2 octobre 1671. Il eut pour entants:
1*. Renobert de Salivet, jésuite; .
2*^. Jean-François de Salivet, seigneur du Brouais
0t Ae Blonchamps, doclear ès*droîl9, ▼ieonite
mateor et capilaine de Yesoal. U fol père de :
a. Jean-François de SalÎTel;
^. Ma,rie*J(Nseplie de Saiivet, épovM de Loaîs-
Marie Reud de Purgerol^ conseiller au par-
lement;
3**. Glande-Françob II, qui suit ;
4^. Charlotte SaiÎTel , femme de noble Jean*6eor«
ges AymoneU seignear de Gontréglise ;
5**. PhilibeMe de Salifet, mariée à noble Renobert
• Besancenot^ docteur ès-drotls.
yni. Messire Claude - François dk Sauvbt, II* d«
nom , chevalier, seigneur de Fouchécourt , Purgerot ,
Baulay, etc..n€ à Vesoul, le 8 nô?embre i65a, lot fait
cornede de dragons au serrice du roi d*Fspagne, le 3
mai 1672. Deux certificats en Is^gne espagnole attes-
tent qu'il servit avec honneur et dislinction , et qu'il fut
blesse deux fob au siège du château de Faucognej et au
blocus de Mons. Il fil reprise du fief de Fouchécourt,
le 9 mai 1682, et en fournit le dénombrement à la cham-
bre des comptes de Ddle, le la février 1708. La même
cour Tadmit a la ibi et hommage qn4I devait a l'avéne-
ment du roi Louis XV à la couronne, à cause de sa ter*
re de Fouchécourt. Il vivait encore le s 5 mars 1735. Il
avait épousé, le o avril 1692, Gabrielle Chappuîs de
Rosière^ fille de teu noble Dominique Ghapputs,deTe-
#oal, docteur ès-droits. 11 en eut deux fils :
. !*• Antoine-François, qui suit; ^
4*. Jean -François -Ignac^ de Salivet, prêtre se^
culier.
XI. Messire Antoine-François de Sai#ivtst, chevalier,
seul seigneur haut îusticier de Fouchécourt , Purgerot*
Baulaj, etc., né au château de Fouchécourt, le 11 fé-
vrier 1604, page du duc de Lorraine, servit d^abord em
<|ualité de cadet gentilhomme, depuis 1711 îusqu'ea
17 1 3 1 époaue à laquelle il fut fait cornette dans la com-
pagnie ae Lucas, au régiment de Brion. Il devint lie»
tenant de milices, par commission du i**^ mars 1719.
Il épousa, le i**^ décembre 1728, Louise Damey de
tSaini^Sresson^ 6lh de messire Glande Damej, maître
fit LA NOBLBSSE DC FRAKCe« 5^9
ordinaire en U chambre des comptes de Bourgogne* Il
mourat, eu 1761 , ayant ea de son mariage :
, . !<*• Jean-François-Ignace, qui suit;
a". Aune-Françoise de Salivet, femme de N....,
comte éCAmédor^ seigneur de Saiut-Gant, de
Rougeau, etc.;
3®. Plusieurs autres filles*
X. Messire Jean-François-Ignace de Salivet, che-
valier, comte de Fouchécourt, seigneur de Purgerot,
Baulajr, etc., membre de, la chambre de la noblesse
des états de Fra^ncherComté, né à Fouchéconrt, le 20
avril 1788, entra enseigne an régiment de Rohan-Ro-
chefort, en '^1^1 \ il 7 "Qt fait lieutenant, en 1758, puis
capitaine, et nt avec ce régiment toute la guerre de sept
anSf durant laquelle il reçut plusieurs blessures. Il
commandait un détachement de ce même régiment, en
1759. Le ao mai 1 785 , il obtint des lettres-patentes
qui lui conférèrent le titre héréditaire de comte. Il avait
épousé: i^, le 4 janvier 1759, Marguerite Sébasdtn;
2**, le 8 mai 1770, Antoinette-Françoise Damey de
Saint BressoUf sa cousine-germaine. Ses ertfants fu-
rent :
Du premier lit :
i"". Jean -François- Louis - Marie-Uarguerite , qui
suit;
2°. Louis- Auguste-Marguerite-An toi ne -François
de Salivet, comte de Fouchécourt , né au châ-
teau de Fouchécourt, le ^5 janvier 1764, che-
valier de l'ordre rojal et militaire de Saint-Louis,
colonel des volontaires royaux du département
du Calvados, marié : 1®. le 19 avril 1789, avec
Charlotte-Jeanne- Ai niée Graindorge du Teil*
2^, avec Aimée-Marie-Françoisc de Cheux du
Boula/;
Du second lit :
3** Louis-François-Xavier de Salivet, comte de
Fouchécourt , colonel d^artillerie , chevalier de
' Tordre royal «t militaire de Saint-Louis, et d«
V. 42
33o mCTIOUirAIBE V]riVEB<Bft«?
Tordre du Saint- Sépulcre de JeruMlefli, ni' M
châieau de Foochéoourt, It 19 join 1771.
XI. Messire Jean-Françoîs-Louîs-Marie-Marjtienic
de Salivét, chevalier, comte de Foucbécoort,* né à
Fouchécourt) fe 8 novembre 1759* lieotenant-colonf*!
d'infanterie , chevalier de Tordre rojal el miJitaire de
Sainl-Loais, a épousé à Londres, le 26 décembre 1793,
Charlotte-Agathe GraiU de Faux, et en a ea deux fils :
t*. William-Alpiu-François-Charies, qui suit ;
A*. François de Salivei, chevalier' de Fouchécolirt-,
chevalier de Malte, et ex-earde-du-corps dtt
rot, compagnie de Luxembourg, né à Soii^
thamplon , en 1796, marié avec miss Charlotte-»
Fannj Aylif^ nièce du lord d*A«gremont , de ia*
quelle il a un fils.
XlL Messire William- Alpin^François-Charles 0e Sa-
CtiviT, chevalier ) vicomte ae Fouchécourt , né à Lon*»
dres, le 3i octobre 17941 est lieutenant de cavalerie*
Igarde-du-corps du roi, compagnie de Gramiuont.
Armes : D'azur, à trois besants d'argent ; an lambeil
de gueules.
]>B SARSFIELD, en Irlande , en France et en Es*
J>agne. La maison de Sarsfield, d'origine de chevalerie du
rojaume dlrlande , est du petit nombre de celles qui
peuvent fustifier d'une ancienneté de plus de six siècles,
constamment soutenue par d'émiuents services, de gran-
des charges, de riches possessions et de belles alliances.
£lle a l'honneur d'être alliée en ligne directe a la mai-
son royale d'Angleterre, ainsi qu'aux maisons de Wale,
de Gallway, d'0->€alahan , de Fitz-Gérald, de Gourcj,
de Power, et autres des plus distinguées d'^lrtande et
d'Angleterre. Elle est connue depuis Thomas Sarsfield,
J*' du nom, qui était premier porte-étendard de Hen-
ri II 9 roi d'Angleterre, dans la conquête du royaume
d'Irlande, au mois d'octobre ii7i. Itichard Sarsfield,
fils de Thomas I*', était gênerai de l'armée d'Henri 1U«
roi d'Angleterre , en 1 23o.
On ?«ti «D»ût« Tlumai< il H âËMmf te»field mu
DE LA irOBLtSiC DE PHÀVCE. 83t
nombre des seignears irlandais, auxquels le ï*oi E»
douard pi^ écrifi(| le %3 février i3aa, au sujet de la
guerre en Ecosse.
Joan Sarsfield Fut pendant t3 ans amiral de la flotte
du roi d'Angleterre Henri VI, qui rëgna depuis iJi2%
jusqu'en i4&t.
EnGn Jacques et Guillaume Sarsfield commandaient
pour le roi d'Angleterre en Irlande, en i538 et 1548.
Cette maison a formé plusieurs branches, enlr^aa-*
Ires :
. i"". Celle des seigneurs de Sarsfield, aldermins de
la ville de Cork^ existants en i6ao ;
2**. Celle des préteurs de la ville et du comté de Lime-
rîck, et dont deux demoiselles étaient attachées à la
princesse d'Angleterre, et vivaient à Saint-Germain-
cn-Laye, en 1762;
3®. Celle des comtes et vicomtes de Sarsfield, étaUîe
en Bretagne depuis ta fin du 17* siècle., et dont oji par-
lera plus bas;
4"* Celle des vicomtes de Kilmaloclc, barons des Bar-
bets, créés pairs d'Irlande par les rois Jacques V' et
Chartes I*', qui passèrent d'abord en France avec le
roi Jacques II, et s'^tabhreut ensuite en Espagne. L'un
dVux, parvenu au grade de colonel dé dragons au ser-
^i«;e de celte puissance , fut tué a la bataille de Villavi-
ciosa ^
5^ La brafiche établie à Bodmea , dans le pays de
Cornouailles, en Angleterre;
é^. Celle des comtes de Lucknan, dont était Patrice de
Sarsfield, comte de Lucknan ,' pair d'Irlande , capitai-
ne de la a' compagnie des gardes-du-corps de Jac-
ques II, roi d'Angleterre, maréchal-de-camp au servi-
ce de France, lue à la bataille de Neerwinde, le ZQ
juillet 1693. Il avaitépousé Honorée Barck de Ciarinhar^
dont il laissa un fib, appelé comte de Lucknan, mort
en 1719.
> Paal ttftSAisf iiLft • fiU de Jacques de Sarsfield , pçé^
ZôZ dictiohuaire ixnivebscl
leur de la ville de Limerick, leqael éuilamère*pelit-
fils.de Jean de Sarsfield,. frère aîné de Dominique, au-
teur de la branche des vicomtes de Kilmalock , suivit
Jacques II, roi d'Angleterre, lorsque ce prince fut obli-
gé de se retirer en France. Paul de Sarsfield s'établit à
riantes, en Bretagne, et s'y maria avec Guyonne-Fraa-
coise de la Briandihre. Il eut pour lils :
Jacques, eonite de Sarsfield, chevalier, vicomte de
la Moite -Saint-Armel, seigneur de Ghambierre, de
Kercadio, de Kewern, et de Pouldaran, auquel le roi
Jacques II, en reconnaissance des services que lui avait
rendus son père, Paul de Sarsfield, accorda des lettres
de notoriété, constatant son . extraction masculine de
rillustre imaison de Sarsfield ; extraction qui l'ut égab*-
ment reconnue, par arrêt du conseil-d'état du 4 août
1711. Jacques épousa, le 2 février 1716, Marie-Jean-
ne Loz, fille de Claude-H jacinthe Loz, comte de Beau-
lieu, et de Françoise Magon. 11 mourut à Paris, le 20
janvier 17489 ayant eu, entr'autres enfants :
1^ Gui-Claude, comte de Sarsfield, colonel do
régiment du Provence^ infanterie, chevalier d»
l'ordre royal et militaire de Saint-Louis. Il fit
au cabinet des Ordres du roi les preuves de la
cour, en vertu desquelles il eut l'honneur d'ê-
tre présenté à S. M., le 26 septembre 1752.* Son
frère puiné le fat, le 2 mars 17589 et madame
la comtesse de Sarsfield, épouse de 6ui*Claude,
le 6 novembre 1766. Il ut également registrer
ses preuves au parlement de Bretagne, pour son
admission .aux états de cette province;
2°. Jacques-Hyacinthe, qui suit;
3®. Modeste de Sarsfield, morte en 1793, sans
avoir été mariée*
Jaccrnes-Hyancinthe, qualifié cbevalier, puis vicom-
te DE Sarsfield, lieutenant-général des armées du roi,
inspecteur-général de la cavalerie et des dragons , gou-
verneur de la citadelle de Lille, commandant pour le
roi dans la province de Hainaut et le Gambrésis (i j.
(1) Il sera fait meolion d'ane nuiQÎèrc plus détaillée des service»
DE LA NOBLESSE DK FRAUCE. 353
épousa, le 28 oclobre 1766, Marie de Levîs , présentée
au roi et a la famille rojule, le- 2 novembre suivant, fille
de Marc-Antoine, marquis de Levis, baron de Lui^^ny^
et de Françpisf de Gelas de Leberon, et veuve, depuis
le T2 août 1769, de Philippe -Christophe -Amateur
de Gallifet, baron de Dampierre , lientenant-g^énéral
au gouvernement de Bourgogne , gouverneur de Ma-
çon et du Maçonnais, maréchal -de -camp. Le vi*
«omle de Sarsjfield a eu de ce mariage : ^
I**. Marie-Gabrielle-Margueritede Sarsfield, cha-
noin esse- comtesse de Neuville, mariée , par con-
trat du 28 juin ) 784, avec Charles, baron de Da*
mas de Cormaitlon^ colonel en second du régi-
ment de Chartres 9 infanterie, et depuis du ré-
£'iment de la Marche, infanterie , tué à la mal-
heureuse affaire de Quiberon, au mois de juil-
let 1795, étant alors colonel de cavalerie, dont
il y a postérité;
2*» Caroline de Sarsfield, morte en bas âge.
Armes : Parti de gueules et d^argent, a la fleur de
Ijs partie d'argent ei de. sable sur le tout. Cimier : Une
léte de léopard d'or. Supports : Deux loups aii naturel^
ayant chacun un collier avec une chaîne dVr.'Devise :
Virtus non vertitur, .
DE SAUNIER. La petite ville de Brantôme, sur la
Drône, en Périgord, est le berceau de cette famille ^
qui a de l'ancienneté, des services, et a contracté de
bonnes alliances. Son premier auteur connu est Arnaud
Saunier, habitant de la ville de Brantôme, qui rendit
des«ervices importants au roi Philippe de Valois, dans la
guerre de Gascogne; comme en font foi des lettres de
Guillaume, archevéqne d'Auch, et de Pierre de la Pain,
seigneur de Varembon, lieutenants de ce monarque en
Languedoc, datées deCahors, le 5 novembre i34o.
Hélie Saunier, damoiseau, qui était sans doute petit-
de cet officier-général, dan* fc Dictionnaire hi$torique et éio^ro"
ffhique des généraux françaii, depuis ie onziéme^ siéUe jusqu^à
nos jours.
S34 iKicnoinr^Tme mrftEAscir
fib du prvcédenl, et fils d^an autre Hélie, marié, eti
§370, a Peyrunoe delà Borie, dame de Cliampagnac,
I>oAsédail plasieai^ fiefs en Périgord, teb que la Barde,
e Pleissac, le Yergier, Aiiibè>lle , la Coste , etc. , el fit
9on teatsBMnt, le i'* janvier 1430 (v. st.) Il en fit un
iecood en i44&f el sa femme lesta en 1 465. Il avait
épou^ Guillenieite du Chastanctf scear de Guinot, dont
Ueutf eutr'autres enfants^
* .
1°. Etienne, dit Estayenot, qui ne parait pas avoir
laissé de postérité ;
s°. Jean I, qui fut auteur des branches de la Borie
de ChampafTNac^ deFerrieres et de Alontji/aisir;
3°. Gnj, dû Guinot, donna naissance aux bran-
ches de la Barde, du Pleissac^ de Mondes^is, etc. ;
'4*** Honorette fut mariée a noble AmarUeu du Lau;
5**. Gaillarde, elc»
- On se borne à donner ici une notice succincte de ces
diverses branches, en suivant Tordre de leur primogé-
nilure*
' i^.La branche de la Borie de Outmpagnac eut pour
ftoteuri comme il vient d'être dit :
. Jean I BCi Saubibk , écuyer, qui épousa Marguerite
Berlin^ dont il eut, enlr'autres enfants :
, J«an II, qui. traita avec son père, le 10 août i47i >
et laissa de son mariage avec Marguerite de Jaubertf
quatre fils, dont chacun fut auteur d^une branche;
1*. François I, qui continua la descendance def
seigneurs de la Borie;
a*. GabripI, seigneur df*Ferrîères;
3**. Gujr, seigneur de Montplaisir ;
4*- l^enoît, marié, en i56o, à Anne de Bideran,
*' ' dont naquit François, qui épousa, en 1609, Dé^
bora de la Porte, dont il ent M oi^e Saunier, qui
fit un partage, le i5 îuillet i638«
. François I deS^vn ieb , seigneur de la Borie , partagea
avec Gabriel, Gnj et Benoît, ses. frères, le i3 août
t564; et testa, le 3 août iSyS. De son mariage avee
Guiilûûne de la Faye, provint Guy de Saunier^ éou/ef^
S^ig'Qeur de la Borie , qui fut m«rié , en 1671 1 ^ I^^}^
rgnne ^ ffeaupoil-Saint'jiulaire» Germaîa, If'iir iilsi
épousa, en iSçS, Catherine dÊktSaUlant, ettiitpèi^
fàe Siçaire de Sifunier* écujeri vi?ant en 1628 et 1629 ^
et loarié à Adrien ne. de la Porte y laquel e était ?«ttv«
en 1634* ^t remariée avec le seigneur </e /{c^èr^.
Bernard, fils aîné de 3ieaire,, vivait l'ati i6^65. H
avait fpruié deux alliances ; la première , avec Jeanne
de la Martkonic^ et la seconde, avec iVf arie de kiamX^Joi'h
Martfuessac. Du premier lit, vinrent :
I®. Jean III, qui suit;
à"". Gaston , chanoine de Pérîguçux.
Jean III de Sau51XE, dievaliei^, seigneur de la Borie,
Saint Grampassj, etc., épousa Biaise délaya fille de
Bernard j écuyer, seigneur de Ferrièrés, ITeuietianl
' particulier au siège de Périgueux, et de Sicarie deVins,
Il testa, le i3 février i683f 6t oe vivait plu», en 1687.
Ses enfant^ f tirent :
l*^. François^ mort avant fan 1687;
a*. Françoise, femme d'Hélie d'Aydie^ chevalier,
seigneur de Saint- Laurent et de Ghampagnac ,
en 1689 * ^''^ ^^^*^ morte Tan 1696 ;
5\ Marie-Biaise de Saunier, qui épousa, le %S jan-
vier 1 687, Thibaud de la Garde de Saignes, sei-
gneur de Saint-Aogel. 4.
a*. La branche de Ferrièrés tire $00 origine de Ga-
briel DESAuniERet de Louise â^djBt^^eran. Bernard*, leur
fiky épousa, en 1697, Marie du Lau^ et testa, le i**'
octobre 1620, en faveur de Gaston et Germain, s^s fils.
Ce dernier, qualifié seigneur de la Forét, eut pour
fenkme, en 1660 9 Françoise du Barty^ fille de Jean,
seigneur de la Glaudie et de Louise du Fraisae ; ils tes-
tèrent, lé 17 aoât 1^674, et moururent sans postérité.
Gaston , frère aine de Germain , laissa de son mariage
«tec Gailleme4te du Chaisaing^ deux fib : Gaston H^
•eigneor de Ferrièrés, et Jean, seigneur du Képaire.
Z"*. La branche de MoaUfdmsir a été formée par Guj
336 . DtCTlOXHAlRB VNlYEBSfeL
de JaQbefL II partagea avec François 9 son frère atné,
en i564 et i568, et eut plusieurs enfants de son second
mariage, contracté, ie lomaixSyi, avec Philippe du
Puy^ fille de GaiUauine du Puj, écujer, seigneur de
la Jarle, et de Gabriel le de Ferriéres. L'aîné de ces en-
fanls fut François I de Saunier, écuyer, seigneur de
Montplaisir, et en partie de Condat, qui fut institué
héritier par le testament de son père, du 16 décembre
i586, et qui épousa, le 21 octobre 1601, Marthe ^ia
Lauj fille de Gaston, écujer, seigneur de la Goste, et
de Marthe de Blois. De ce mariage naquit :
François II de Sauvier, écuyer, seigneur de Mont-
plaisir, de Gondat en partie, et du Roc, qui s'allia, par
contrat du a8 avril 1 6a8, avec Gabrielle de la FUlaliè,
'damoiselle de Burée, avec laquelle il testa, le 5 avril
t664) en faveur de leurs enfants, qui furent, entr'au-
ires :
1^ François m, qui suit;
a**. Gaston, prêtre, docteur en théologie, chanoine
de l'église cathédrale de Périgueux , dit l'abbë
de Montplaisir;
3^ Daniel, sieur de la Bardonnelle et de Burée,
vivant en 1664 et 1694 . qui épousa Marguerite
àe la Brousse f fille de Thibaud de la Brousse et
de Bertrande du Ghesne, veuve de François de
la Garde de Saint-Angel, dont il eut une fille,
Marie-Bertrande de Saunier, mariée, le 18 octo-
bre 1 699, à Jean-Louis de Hautefort-Mar'quessac ;
4*". Autre Daniel; - ^ .'
5*". Guillaume, sieur de Montplaisir, enseigne des
gardes- du-corps du roi ;
6". François;
j**. Marthe, mariée à Guillaume ^e /a Tour^ écuyer,
seigneur d'Igonie et de Saint-Privat , en 1647;
8°. £t trois autres filles , dont deux religieuses.
^ François III de Savnisr, écuyer^ seigneur de Mont-
plaisir, de Condat en partie, et dn Roc, ne laissa de
son mariage, contracté le 11 décembre 1676, avec
Adrienne^e Lannes, fille dé Henri, chevalier, sei-
gneur de Saint-Michel^ et d'Antoinette de Malingue-
DE LA NOBLES8S DB FRAMCE. 337
lien, qa'une fille, Marie-Benoile de Saunier de Mont-
Îtlaisir, mariée, par contrat da i5 novembre 1694, avec
lenri {TAbzac^ ii^arqais de Majfic , baron de RoufBac,
Villotrange et Limérac, capitaine de carabiniers. De
cette brâncke sortit encore Guiilafittie Strnnier, marquis
deMontplaisir, maréchal des camps et armées du roi;,
iaé àMaiplaquet, le 11 septembre' 1709.
4®. La branche de la Barde commence à Guy, dit
Guinoi Sauriei, troisième fils de Hélie et de Guille^
mette du Chastanet, Son père l'inslitua héritier de ce
que Pierre de la Barde, son oncle (frère du testateur),
avait à Saiat-Crépin. Il épousa, en 1451, Antoinette
d'Arboliéras, fille de N.... , damoiseau , du diocèse de
Limoges, et testa , le 28 mai 14929 eu faveur de Char-
les, son fils , qui suit.
Charles Sauvier, écuyer, seigneur de la Barde, da
Pleissac, du Yergier, aAmbelle, etc., émancipé par
3on père, le 3 septembre i483, épbusa,'par contrat
accordé le 17 janvieM484 (▼• st.), Jeanne Richard^ fille
Ae fea Aiipar Richard, écujer, et de Marguerite de
Frondebœaf, et fit son testament, le 20 septembre i5249
en faveur de ses enfants , qui sont : -
X*. Jean, qui suit;
s"*. Clément , qui fut auteur de la branche dcM..;
3®. Pierre, religieux, à Brantôme;
4**- Ânnette, femme de noble Jean de la Tour,
écuyer.
Il parait que la branche de la Barde de Preissac s^est
«teinte dans la pèfsdnne de Jeanne de Saunier, mariée
à François de àaint^Astier, écuyer, cadet de la maison
de Saint-Astiec dés'Bories,
I
r
5*^. La brandie du PUissac doit son origine à Jean
DE SAUiviËiif auquel Charles 9 son père, donna, en
.i5a4, les maisons nobles du Pleissac , d^Ambelle, da
Chastaaet et d^vLarazat» 11 fit hommage à la baronnie
de Bourdeille, eu 1549, et laissa de son mariage avec
Jeanne de Beauchamp.
X*. François, qui soit;
H^. Lottis> duquel desctnd la branche de Mondeyis}
338 BicTfoMAtttB triritiftSEL
S*» Pierre f écnjer, seienear J'AmbelIe ;
4|^. Jean , marié , le % féfrier 1 696 , à Jeanne de
Feàuf et attlevr de la branirhe de Pierre^Lcvée»
François I de S4<ririE&.« écajer, seigneur da Piéi8«>
sac, etc., époasa, en iSjy ^ Marguerite de CherBâyé,
el testa , le ao novembre 1 6 1 1 • De son mariage provint,
Etienne de Saunier , écujer , seignear du Pleissac et
tle Gombaronnie, qui fut marié deux fois: i^, le 21' juin
sSçSi avec Catherine de.Ckaumont\ a* en 1623, avec
Anne d' ArfeuiUe. Joachim de Saunier, seigneur du
Pleissac, son fils du premier lit, s'aHîa, le s6 mai i63i,
i Marie de Montberon^ fille de Michel, seigneur de
Beauregard, et de Françoise le Faulcheur; et fut père
de Gautonnel de Si^unier ^ maintenu par M. Pellot , le
i5 mars 1667, <iui épousa, le la fanvier 1660, Anne
de Lambertic, aemoiselle de Lespinasse, fille de feu
JPean, et de Jeanne Coustin de Masuaâand.
François II db Savhiiu, fils de Gantoîinét, écajier,
•sieigneur du Pleissac, etc. , fut marié, le,3o «bât 1695,
À' Anne de Martfuessac^ fille de Simon, seigneur de la
JReiUe, et de Renée de Lestraderde Floirac, et eut de
son mariage Françoia-Jacques-Philippe de Saunier, né
le I*' mai 1707, el marié, par contrat, du 8 janvier
1755, avec demoiseUe Marie- Ah toiiiettWrfe la Rùchtay'-
mon, fille de mèssire Antoine de ï^' Bocheàjrmon,
chevalier, seigneur de la Roussie , et dé dame Catherine
d^Huard^ dont est issue, entr'autres enfaoits, Catherine
de Saunier, née le 29 novembre 1765.
. • . .
^ 6"** La branche de Mondwis reconnaît pouf sou au**
teur Louis db Sauitisr , écujer, seigneur d'Aâabelk et
de Bosredon, marié, le 18 jujljfst^i^ây «,à Cstheriue de
Cherbaye, fille de Louis, comptable a la comptablerie
de Bordeaux^ seignéui* de Roinefert, et de Jeanne" de
Brosset. Il est qualifié scfign'enr de Mondevis e't de
Champei'doii, dans desàcteide iS^S et 15991 etilfit son
testament, le 10 déceidbré i6o7f en fivehr de sesdeul
fofanis , qui sont ; ^
i*. Étienfie, qui suit;
a"*. Jeanne de Saunier, mariée « Ù^Mt^y' Huei,
éclijer f sieur dé Lesittrieé.
ftB LA VOBLESSI OS VAAVCH* 33j^
Eiiennel ps Sauitieji, écayer, seigneur de Mdpdevis,
dans la paroisse de Félix, châlellenie de. Bounleille,
épousa, le 17 octobre iSqû^ Anoe (le Nouveau^ fille de
Jean, écujer, sienr da Breoil, de la Reuolfie et da
Rouchat, gentilhomme servant de la maison du roi, et
de Msarie Je Vig[oureux.De ce mariage naquit Etienne U
de Saunier, seigneur de Monde vis ^ qui épousa, le 9
juillet 1629, Marguerite delà Garde de VaLon. Pierre,
de Saunier, leur iib, épousa ^...deFassogne, héritière
de Giiilliac; et leur petit-fils eut pour femttie N... iic
Chnan, l^e chet de cette branche a été élevé au grade de
roiitre-amiral, après avoir servi dans la marine avec
beaucoup de distinction.
7*. La branche de Pierrc'Levéef ou de Peyreleyade^
vient de Jean de SàunIeb, et de Jeanne de F'eau^ sortis
de la branche du Pleissac , et a pour auteur Guillaume,
dit Guillem de Saunier, écuyer, sei^^neur de Pierre-Le-
vée , dans la paroisse de Trois-Palis , établi à Angou-
l^me. Il épousa, le la août 162a, Françoise Martin^
fille de leu Jean Martin, écuyer, er de' Jeanne de la
Garde, dont naquirent : ^
i^» Etienne, marié;
a®. François, écuyer, seigneur de Francillae, qui eut
de son mariage, contracté, en 1 671 j avec Margue»
rite Mercier^ Louis de Saunier, chevalier, sei-
gneur de Pierre*Levée , marié , en 17149 à Fran-»
Îïoise VAisniy el père de Francois-Looia, cheva-r
ier, seigneur de Pierre-Levée, lieutenant de
dragons au régiment d'Orléans , qui épousa, en
1 741 9 Anne dt Roquard de StUnt-Maryn
Cette famille a formé plusieurs autres branches ou
rameaux, connus sous la dénomination de Vanloube, de
Châtillon, desOrtes, de la Gontarie, de Laymarie, etc.,
sur lesqnek on n*a pas de renseignements sufBsants,
pour en donuer ici la généalogie.
Armes : D'azur, à un chardon d'or, tige et feuille de
sinople, supportant deux chardonnerets du mÂme , af-
frontés.
340 DrCTlONVAl&E U91VEBSEL
DE SÉGUR. La maison de Ségur^ d'orig[ine chevale-
resque et de haut baronnage, doil le rang distingué
qu'elle tient parmi la principale noblesse à une ancien-
neté remontée à plus de sept siècles, aux dignités émi-
nentes dont elle a été revêtue, aux services nombreux
qu'elle a rendus à l'état, et«ux alliances illustres qu'elle
a contractées avec les plus anciennes races de la Guien-
ne et des pajs ci rcon voisins. Elle a donné, dès soii ber-
ceau, un grand nombre de sujets, qui, par leurs faits
militaires, sont parvenus à la chevalerie réelle. Dans
des temps postérieurs, elle a fourni successivement des
gentilshommes des rois Henri II, Charles IX et Hen-
ri III ; un sénéchal d'Albret; un surintendant de la mai-
son de Henri, roi de Navarre (depuis Henri lY, roi de
France); des ambassadeurs en diverses cours^ un évêque
de Saint-Papoul, en 1724; un maréchal de France ,
niinislre et secret ai re-d'ëlat au département de la guer-?
re; trois lieutenants-généraux, et cinq maréchaux des
camps et armées du roi ; des commandeurs de l'ordre
du Saint-Esprit, des dignitaires des ordres de Saint-
Louis et de la Légion-d^Honneur, un capitaine de vais-
seau, plusieurs colonels et meslres-de-camp de régi-
ments de leur nom , etc. Cette maison .réunit enfin tous
les avantages, tons les genres d'illustration qui peuvent
caractériser la noblesse du premier ordre.
Le nom de Ségnr est connu depuis le q* siècle; car c«
fut vers la fin de ce siècle que les barons dm Limosin com-
mencèrent à tenir leurs domaines en perpétuelle autorité
du roif comme seigneur suzerain , et prirent le titre d«s
vicomtesm Au nombre de ces barons étaient les vicomtes
de Torenne, deVentadonr, de Gomborn^ de Roche-
chouart, d'Aubnsson , de Ségur^ de Brosse , de Bridiers,.
et autres. On lit, dans une charte tirée du cabinet de
M. Guibert, aux manuscrits de Gaignières, à la Biblio-
thèque du Roi (portefeuille 186, part.III,p. 180), qu'en
l'année 888 , les nobles du Limosin fortifièrent le châ-
teau de Ségur contre les infidèles^ qualification qu^on
donnait alors aux Normands.
On peut consulter, gur tous les personnages du nom
de Ségur connus antérieurement à la filiation suivie des
diverses branches de cette maison, le tom. 1*' de Vffis^
toire généalogique et héraldique des pairs de France ^
DE LA HOBLESSI DE FRlifCE. 34 1
des grands^digm'taires de la Couronne^ des principales
familles nobles du royaume^ et des maisons princières
de VEnropCy pablié^ en 1822, par M. le cbevalier de
Conrcelles, éditeur de la conuonation de VArt de ve-
rifier les dates. On se bornera k exposer sommairement
ici Fétat de chacune de ces branches, suivani Tordre de
primordialité, et avec la dénomination des diverses pos-
sessions seigneuriales on titrées qui leur ont servi d'a-
panage,
1°. Les Captais de Puychagut, soudans de Preissac,
en Bordelais; seigneurs de Théobon, en Agénois; de
Cantenac, en Médoc; de Sainl-Alvère, en Périgord;
alliés aux maisons de Bannals, de Casaubon, de Chas-
saignes, d'Escodeca de Boisse, de Grailly, de Lostanges-
de Sainte-Âlvère, de Maureillac, de Mayrac, de Mont-
pezat, de Naujan, de Noailhan, de Pierre-Buffiére, de
Iloquefort, de Salignac de Ja Mothe Fénélon , etc., et
éteints au mois de janvier i594*
2®. Les seigneurs de Mon tazeau, de Sainte-Aulaje et dé
Montaigne, comtes de Ségur Montaigne {branche aînée
actuelle)^ alliés aux maifions de Bordes, deBorie, du
Bousquet de Clérans, deBovrie, de Gazenave, de la Chas«
sagne, deChassaignes, du Cos, de Cousin ier, deFayolle,
de Gaillard de TAIeu, de Gaufreteau de Blezignac, de
Grailly, le Lieur de Yille-sur-Arce, de Luroaluces,
de Mirât, de Montaigne, de Mosnier de Fouo^ueroUes, de
Peiiegrue, de Pontac^ de la Roque de Budos, de Tail-
leier, elc-
3^« Les seigneurs et barons de Montazean, des Ca-
banes, de ]a Roqiiette et de Fonpeyre, titrés comtes
et vicomtes de Ségur-Montazeau, dont il ne reste qu'une
demoiselle, et alliés aux familles deGraillj, de Guerre,
de Portelance , de Saint-Marc, de Spcns, de Lancre, de
Taillefer- Barrière.
4''. Les seigneurs et barons de Pontchat, deFougue-
rolles, de Romainville, comtes de Ségur, pairs de
France {seconde branche actuelle) , alliée aux maisons
d'Âguesseau, de Belcier,de Binet Saîut-Martin, de Bon-
niéres, de Filhol, de Froissy- Orléans, le Gendre de
Luçay, de Grailly, de fiosptopsin , de Taillefer- Bous-
sille, Yallet de Villeneuve et de Yernon.
343 mCTlOirifAIKB VMlTEBêEL
5^. Lés sei^eurs delà Molière eldcMonlbnin, tftré»
YÎcomtes de Ségnr-Boirar {troisième branche actuelle)^
alliés aux maisons de Baily^Razac, de Borcles de la
Fajardie, de Caltiinont,deCaiiolle, de Corralh, Giiioii,
de Afonlaign^, dn Peuch de Pailhas, de Prieur et de
Spens de Lancre.
6*. Le$ seigneurs de Saint^Vivien-Pitray et de Les*
pinassat, titres vicomies àe Ségur {t^natrième branche
actuelle)^ alliés aux maisons de Bacalan, de la Borie-»
Campagne de Claveau, de Courson-Cailhavel, de U
Fargue, de Graillj, de Madaillan, de Merland, d^Or-
gouiltoUx, du Peuch d^Eslrac, de Ranlin el du Verger.
7®. Les seigneurs de Parsao et de Minzac, éteints aa
milieu du 18** siècle, après s'être alliés aux maisons da
Beaupoil, de Julliot, etc.
8". Les seigneurs de Bouzeljr et de Saint* Aala je ,
marquis et vicomtes de Ségur {cinquième i?ranche ac^
tutllt)^ alliés aux maisons de Bacalan; de Briançon^
de Cliancéaulme de Fonrose, Dnrége de Beauhea,
d'Eyoïerift de Pouzi, de Gervain, de la Jonie de la Pé-
rouse, de Vidal, etc., etc.
9®. Les seigneurs et barons de Pardaîllan, de Seiche
d'Arzac et Ae Bellbrt, vicomtes de Cabanac {nxièmè
branche actuelle)^ alliés aux maisons d'Arrerac d'Arzac,
de Basierot, de Belcier, de Brun, de Carsac, de Chau*
veron, de Choupes, d^Escodéca, de Gilet de la Case, le
Maisire du Marais, de Montberon, de Pplignac, de
Pontet, deRicard-Gourdon, deTaillefer, deTbibault^
de la Vergue , de Vertiiamon, de Vivans, etc., etc.
10*. Les seigneurs de Lescbères et d*Arnoncouet, eil
Cbampagne , comtes de Ségur Cabanac (septième bran-'
cJte aclutiie) , établie à Vienne , en Autriche , alliée aux
maisons d'Allonville , de Beaufort de Pothemout, da
Val de Dampierre , etc. , etc.
11°. Les seigneurs du Grand-Peucb et de la Loubiè-
ye^ comtes de Ségur, éteints en 1785, et alliés aux
maisons de Grivel, le Maistre du Marais, deMazières»
OeMoiitléart et de Slud de Solminiac.
BB ta «OBIiESSK DE FBAlfCI* 34$
11*. Les seigneurs de la Salle, dont on ne eonnalt
Joe quatre générations, et qui se sont éteints après
an i553.
A^mes : Écart elé, aux i et 4 de gueules, au lion d'or;
aux 2 et 3 d^argent pleins (i)*
Hotice sur quelques JamMes de Sigur, dont or^ n'a pas
. pu trouver encore la Jonction avec la précédente»
I*. 8BIGVEUB8 DE SBaUE-DE-FBAHS*
On peut attribuer a la maison de Ségnr-de-Frana ,
ou Francs, dans le Pujnormand, en Bordelais i, Ber-
nard de Ségur, qui fut abbé de Gondom, vers iii5«
puis de Fontguilhem, et vivait encore en 11 48. Cette
maison a fait sa^ preuve, en 1773, pour être admise
aux honneurs de la cour, et a fait reniooter sa filia-
tion , par titres authentiques, a Bernard de Ségur , ebe-*
Valier, seigneur en tout ou en partie de Frans, vivai|t
en 1280 V et mort avant i3o2, qui fut père d^autre Ber«
nai'd, damoiseau» seigneur de Frans, auquel le roi d'An-
gleterre donna , le 7 août i320, des lettres qui Paifran-
cfaissent de Thommage que le vicomte de Benauges pré-
tendait de lui, « cause de sa terre de Loupiac, située
dans la mouvance de ce vicomte. Le même monarqup
Ini permit, par lettres du a5 mars i3ar , de construira
nnemâisoin forte au lieu de Loupiac, près de Cadillac*
Enfin Bernard de Ségur et ses frères furent maintenus
dans la pomsijon de la terre de Loupiac, en Benauges»
.Bernard de Ségur avait éponsé , avant i3ii , Gaillarde
Isftmbertj àoni il eut :
. Pons PB $^<QVB, qaaliÇé aussi danioiseaa, seigneur de
iPrans, m^ort en i35a9 ï^^i^is^^ un fils, nommé Hugues,
vivant en i3i7i«. .
Bertrand DE StfouB , chevalier, seigneur de Frans,
qualifié noSle^pmsstmiseégnettr^ûk m Hugues, épou-
sa, en i36b, demoiselle Jeanne de Mayensan^ qui lui
* I ■ ■!■ I I II I I ., Il ■ I I I ■! III I t ^
' (1) JÀ bmoéhe de GabauSc aiôulé'poar brfiore una bordure
d'aaor, chaig^e de acuf benaalA d'or.
344 DlCTtOXXAl&E U1I1TER5EL
apporta la terre de Bégles, près de Bordeaux, dont
Jean, roi d'Angleterre el;duo de Gaieniie, avait gratifié ,
dit-on , an des autears de cette dame , eu 1 2o5.
Les descendants de Bertrand de Ségur ont toujoars
suivi la carrière des armes , jusqu'à Jacques de Ségar,
seigneur de Frans , qui prit le parti de la robe , et fut
conseiller au parlement de Bordeaux. Il mourut avant
l'année léçS, laissant de Jeanne de Gascg, sa femme,
quatre enfants, dont Alexandre , qui était l'aîné , devint
président au même parlement de Bordeaux.
Les seigneurs de Ségùr de Frans portent pour armes :
D^aziir^ à un lévrier rampant d'argent , accolé et (^çu^
clé d*or j écartelé d'argent^ à trois merleltes de sable ^
et sur le tout de gueules , à trois bandes d'or ; écartelé
d'hermine , à une bordure de gueules»
2*. SEIGNEUBS DE SegUE-DI-DoISSAC.
I. Bernard de Ségue, chevalier, était cousin de Guil-
lannie Aymoin, chevalier de Belvès, qui, par son tes-
tament de l'an 1269, Pinstituason héritier, conjointer
ment avec Guillaume de Gasqaes (i)» Il oblint, par acte
du dimanche après l'octave de S.-Malhias apôtre, iaB8
fv. st.) , de Bernard de Beanville , seigneur de Limeuil,
1 autorisation de faire construire un cliaitfi)ur [caifu^i^
num)y dans sa terre , sous le cautionnement d'Eblon df
Campagne, damoiseau, de Limeuil. On .Cf oU qu'il fujL
père des enfants suivants: ,.
1*. Gaillard de Ségur, damoisean, tfni est énoncé
frère de Bertrand, dans un acte de déguerpisse-
men t fait entre ses mains, à Bel vès,' le samedi après
la fête de l'Ascension i3o5, par Géraud d^ la
Condamine, habitant de la paroisse dé SarnL-
Chamassj , d^urie terre située dané la même pa-
roisse. Il fit, la même année, uti "partage avec
Raimond de Gasques; reçut, en iSiy, une recon-
^— ■— ^— *"— — ^— ^—— 7"^ ■ ■ ■ ■ » I > ■ I, Il ..■■.■■■■■
• • t *
(i) lUfn.,.. faoioherûtUt meot» Raymurutum ÏU Ga$qv£s, et
Bêmardwn 00 Seour, fraérei^ tniUtet eonsangwneos wneat, I»
H^j^rio m0O d§ mê91WêtQ% §tê* (lli ^tairat M04 iloatf fràrei u-
tériBs^
DE LA HOBLESSE DE FRAIfCE. 846
naissance qui lui fut faite , ainsi qu'à Géraud de
Motes, damoiseau de Berbiguières , par Jean
Marcilhac» du fiugue; et rivait encore le 17
avril i3i9 , suivant uue autte reconnaissance
fafte eii sa faveur par Pierre de la Baygue, de ja
paroisse d'Audrix, pour l'avoir délivré, e st-il dit,
de$ mains et de la servitude de nobles hommes
Eblon et Hélie' de Campagne \
a^* Bertrand, qui suit; .
II' Bertratrdf de Skgur , damoiseau , connu par Tact©
de i3o5, déjà cité, ne vivait plus, le 12 mai 1314. Il
laissa :
!•. Bernard II, dont l'article suit;
2*. Gaillard de Ségnr, curé d'Urval, némoin dans
un acte de vente faite, en i36o, par Pierre la
Coste, en faveur de Bernard de Virazel, damoi-
. seau de Gampagnac.
III. Bernard de Ségub, II*" du nom, damoiseau, de la
paroisse de Doissac, reçut, le 12 mai i3i4, conjointe-
ment avec Gaillard, son oncle, la reconnaissance que
Guillaume la Vajssière, de la paroisse d'Audrix , lui Ht
pour un fief ^ appelé Foncorba ; il rappelle dans cet acte
défont Bertrand de Ségur, son père. Il en reçut une au-
tre, la même année, datée du port de PerdîgatsnrYezè-
re; acquit, en i32i, unerented-AmaudDelmas, d'Au-
drix; est mentionné dans l'acte de vente d'un fief situé
dans la juridiction de Belvès, faite, en i345, par
Amalvin de MoA^auriol, et ne vivait plus en. i362. Il
avait épousé, en i348y Almoïsde Cazenac (ouGasnac],
filjle de noble Bertrand de Giizenac , chevalier, laquelle
passa {ilusieurs actes, en i362, i36S, etc. , étant ^eiive
et tutrice de ses. enflants , qui sont au nombre de trois ;•
i^. Jean , dont l'article suit;
2\ Bonaîbs de Sé&:ur, ) 1 ^ 1 ^ ^ •
3«. Bernard de ^t^J] dont le ~" est ignore.
Ges'trois frères, désig^nés sous le nom générique d'hé-
ritiers de Bernard de Ségur, sont mentionnés dans un
acte d'accord , fait, le i*' novembre i3'65, entre noble
V- 44
346 DICTIOHirAIBE tTirtTEBSEL
Déodat de Léobard/et Pierre Beriers, marchand de
Gourdoa (i).
ly. Jean de SiIgvr, damoiseaii, de DoÎ5sac, fit son
'testament , en 1409 , en faveur de ses quatre filles , qui
•ont :
x^« BarthélemiedeSéffur, qniènten partage le ré-
paire de Ségur, et fut mariée à Folqael <ie Soi'»
rits (on Scyris) ;
n^. Marquise de Ségur, qni eut pour sa part le ré-*
paire de Mespoulet , et épousa Ruimond Botli ;
Z\ W.— de Segur , j j^^^ j^ ^^^ ^^<^ ^^ connu.
4». N.... de Ségur , ) *^
3^ SEIGITEUBS DE SeGITE EV ROUEl^aUJI»
!• Bertrand (ou Bernard) de Sigur, est le premier
de cette branche dont on ait une connaissance certaine
par I^s titres : son nom se lit dans un acte d^ yente ^
laite entre deux particuliers, en laïa.
On trouve après lui :
II. Viguier, on Yigier be Se'guRy avait épousé une
dame nommée Astrugia, et ne vivait plus, en 1280,
auivant Tacte de tutelle de ses enfants. Trois ans après^
Ségur de Beaumont fit une convention avec le eomtè
d'Armagnac et de Comminges*
IIL Guillaume ni Ségur , damoiseau, et seigneur d^-
6ëgur, par indivis, avec le eomte de Rodes, donn«
quittance, en 1998, à un particidier, pour raison d'une
pièce de terre, située dans le mandement de Ségufi^
qu'il avait vendue a ce particulier, el dont il n'*vait'pas
éié pajé 5 fut témoin, en juin i3i4, de la signification
(1) Par cet acte, le seigneur de Léobard cède en paiement de
la ftomme qu'il doit» plusieurs sommes qui lui sont dues ; savoir :
£ar messire Raîmond d'Auriol, 70 IW. 9 s. 6 d« ; par le seigneur de
«j naç, aoo liv. ; par Jean de Gavîs et Qérald de Gardaittiac»' 61.;.
Sar Pierre de Vassal, 10 iiv,,^8 1.^ fil. par le» lièrItîiiM deH^paç^'
ie Ségur, 7 liv. 10 s.y etc.
DE Ll KO BLESSE DE FAAIICE. 347
Je U demande en retrait de la terre de Laval, parle tuteur
des enfants de feu messire Astulphe de Campolongo, che-
valier, a Hugues d^Adzemar, damoiseau, au cas qu'il
voulut sVn défaire, et la mettre en d'autres mains;
rendit bommage aH comté de Rodez, le samedi avant
la fête de la Madeleine, i3a3, pour raison de la moitié
de la justice et juridiction haute, moyenne et basse
du lieu de Ségar, qu'il possédait, par indivis, avec le
Oléine comte de Rodez, et pour plusieurs territoires
désignés dans cet acte. Il en rendit. deux autres, au
Diénie 8ei)|[neur, le i''' septembre de la même année,
Tun pour les territoires de Cantaloba et de Teroudel,
situés dans la châlellenie deSégur, dans lesquels il avait
le domaine direct; et Tautre, conjointefnent avec Pierre
de Bertholène, pour ce qu'ils tenaient en fief franc et
libre dans la territoire de Cantaloba, et ailleurs. Il fit
son testament, le mardi après la fête de saint Pierre et
de saint Paul, en i3Si, en faveur de Brenguiev, son
fils; mais il parait a?oir vécu encore plus de dix ans. Il est
nommé, avec Guillaume de Romiguière, damoiseau, et
autres seigneurs, comme témoind'uneréquisitiou,faite le
mercredi avant la fête de saint Barthélemi, a;>ôtre, i333f
par Jeanne deNarbonne^ dame de Sévérac, tutrice de
Guy, son fils, seigneur de Sévérac, à Raimond de Ber-^
tboléne, damoiseau , pour la reconnaissance des droits
Ïu'il tenait en fief du seigneur de Sévérac. (Titres de
oix, à la bibl. du roi, vol. XXI, fol. 180.] Guillaume*
de Ségur vivait encore en 1341*
11 avait pour contemporains, et probablemeùt pour
proches parents :
Pierre de Ségur, habitant du bourg de Rodes, fils de
Bertrand de Ségur, fit son testament, en 1295, par le-
quel il fit plusieurs legs aux couvents de Rodez, k l*é-
vêqnc, au chapitre, etc.; donna 37 livres 10 sols ro-^
danois a sa soeur, et institua héritier universel Hélie d»
Ségur, son frère.
Hélie de Ségur, institué héritier de Pierre, son frère^
en 1295, est connu par deux autres actes, Fun de i3oi^
et l'autre de i3o2.
Arnaud de Ségur, consentit, en i3oo , avec Arnau^
348 mCTlOUHAltB ITWL^ERSEL
Je Landorre, à une obligation de la somme de loo Viv,
tournois, en faveur d'un particulier, bourgeois de Rodez,
et lesta, en i3o5*
iy« Bérenger, ou Brengnier de Sécui, chevalier,
seigneur de Ségur et de Roquesel, en Rouergue, qua-
lifié noSle et puissant seigneur, fut institué héritier uni-
versel par le testament de son père , en i33r, et rendit
hommage au comte de Rodez, le 17 septembre i34i. Il
servait, en i343, le roi Philippe de Valois, dans la
guerre de Gascogne, avec une compa&rnie de gendarmes
et de pied , sous le commandement au comte d'Arma*
^ac, et donna, les 28 et 3 1 décembre de cette année ,
deux quittances de ses gages , qu^il scella de son sceau ,
écartelé nux i e< 4 9 d'un lion ; et aux 3 et 3 , de trois
Jasces, Ce sont, à ces fasces près , les mêmes armes que
porte aujourd'hui la maison ci e Séjour. Il passa, en 1349,
un .acte, dans lequel esLnommé Mantelin , son fils, mi-
neur ;f-reçut, en 1359, une reconnaissance, pour une
terre située dans le bailliage de Ségur ; et il lui tut fourni
un grand nombre d'autres reconnaissances, dans les an-
nées i56i, 62, 63, 64, 65^ jusqu'en avril 1372. Il parait
3u*il n'était pas encore mort en i373. On ne lui connaît
'autre enfant , que : ^
y» Mantelin de Ségur, damoiseau, .fit, en 1349, con-
jointement avec Brenguier, ^on père, un acte de vente,
dans lequel il est qualité de,seigueur de Roucous etde
Yareilles ; intervint , avec le même, dans plusieurs actes
passés depuis l'an i36i jusqu'en i373, et ne vivait plus
en 1412. On ignore s'il laissa des enfaiits.
Il avait pour contemporains :
Jean de Ségur, fils de Pierre , en i363.
Jean et Bertrand de Ségur, habitants de la paroisse de
Saint-Pierre dé Ganet, en i363.
Hélie de Ségur, dont le nom se lit dans des actes de
1397 et 1598.
.On ne connaît pas la suite de cette branche ; on
trouve seulement, qa'eh i552 et 1554, noble Louis
de la Barthe se qualifiait seigneur de Ségur,
DE LA KOBL£SSB DE FAàNCE. 349
\
%
. 4"*. SeIGHEURS de SÉGlTB-DB-LlIYlfrS.
La maison' ^e Ségur-dt^Luynes , en Provence, est
connue depuis Raphaël de Skgur, qni, saivant un mé-
moire de famille , vint de Naples, avec Charles VIII ,*
lorsque ce prince revint de conquérir ce royaume , en
1 495. Il s'établit à Marseille, et acquit la terre de Lujnes.
Le roi Louis XII lui donna , en iSoy , ane commission
pour commander loo hommes en l'armée royale qui
alla assiéger Gènes. Il lut père de Léon, qui sait.
Lëon DE SécvB, seigneur de Luynes, chevalier de
Tordre du roi, contribua beaucoup k la réduction de la
ville de Beaucaire en Tobéissance du roi , ainsi qu'il pa-
rait par les lettres que le maréchal de Monlmorencj-
Damviile fit expédier, en sa faveur, à Ntmes, le dernier
de janvier iS^S, pour exercer la surintendance de Tar-
tillefie. Il était frère de Madeleine de Ségur, mariée,
en i535, à Léon d'Albert, aïeul du connétable de
Luynes.
■ • «
Cette maison n'a formé -qne cinq degrés ; l'héritière
(Madeleine de Ségur) porta la terre de Luynes dans la
maison de Margalot, par son mariage avec François de
Margalot , >8eignear cle Saint-Angame , conseiller en la
cour des comptes de Provence.
Les seigneurs de Ségur de Luynes portaient pour ar-
mes : D*or, au pont dt gueules , à % arches. Supports:
a louves, ou lions de sable, lampassés de gueules, —
La généalogie de la maison d'Albert*de-Luynes, leur
donne seulement pont armes : Deux louves affrontées,
DE SIGNIER (i] ; ancienne noblesse de Toulon, en
" ' (0 ^oye^Èur cette foniUèi l'ëtat de la noblesses de Provence»
par rabbé Bobert de firiançoo.» tom. III, p«g. 77; l' Histoire bé-
roique de Provence, par Artefciiille « tom. II* pag* ^99; le Dic-
tionnaire de la noblease, par la.Ghcsnayedcs-Bois, ia-i'*, tom. XII»
pag. 537, etc. etc.
S5o DicnoimAiBE thitebsel
Provence, et originaire dllalie (i), dont le nom se
trouve indistinctement oriha^rapaiéSeignie^SignienSe'
gni ou Signi, Kostradatnus lui donne le nom de Se-^
gnier, et depuis il s'est écrit pins communément Si"
fnier. Artefeuille, d'après l*abbé Robert de Briançofi,
auteur du Diclionnaire in-4° de la noblesse, publié ea
1778, en douue la filiation depuis :
I. Ferrand on Ferdinand de Signieb , écuyer, ainsi
qualifié dans le contrat de mariage de son fils, qui
suit.
IT. Bertrand de Sigiiier, F' du nom, écuyer, épou*
aa, par cunèral passé devant Vincent de Saiut-Anlho-
nin, notaire, le 16 janvier i44i , Laurence ck Saint»
Pierre (z), de laquelle sont issus :
I®, Antoine de Sig^ier, seignenr d« Privin , mort
sans pustérilé, après Fan 1627;
2**. Jean, qui continue la descendance;
3®, Ferrand de Signier, qui eut, entr*autres en-
fants : • ,
Jl. Bernardin de Signier, auquel Pierre de
Signier, son oncle, fit donation de ses* bieHs,
par acte passé devant Ghabert, notaire i
Toulon, le a5 février i5jJ. Il ne vivait plus
le 18 octobre ]5i6, et eut pour enfants:
I. Bernardin de Signier, qualifié neveu'
, et héritier de feu capitaine Antoine de
Signier, dans un acte passé devant
j Tassy, notaire à Toulon, le 3 février
1569 11 avait épousé Anne de f^errier,
de la ville de Toulon, laquelle W sur?*
vécut, et le rendit père de :
I ii f 'il' Il Ml Ai
(1) Il y a eu en Italie une maison des comtfB de Ségni, dont
étaient Innocent IJI, originaire d'Anagni, dans la campagne de
liôme^ éln pape 9 le 8 Janvier iit)8; Greaoire IX , élu pa[»e, le i9
mars 1337; Âtezandre IV, son neveu t élu pape» le i% décembre
1154) et Hugolin, cardinal , ëvéque d'(%»tM.
(2) De Saint-Pierre : D*azur, aii lion coaronoé d*6r; k la bandé
de gueules brochante sur le tout.
1»! LA VOBLESSC pE FKAtTGC. 35t
a. Annibai de Signier, marié, par
contrat, passé devant Loais Goa-
choan , notaire à Toulun , le 2a
Septembre 1696, avec Roxane^e
Thomas, fille de fea Honoré de
Thomas, seigneur de Pierrefeu et
de la Yaldardennc , et de Lu-
crèce de Yintimille. Il en eut : -—
I<* Jean de Signier, docteur en
théologie , archi-diacre de Tégli-
se cathédrale de Toulon , présent
à une vente faite par Lucrèce de
Çignier, d'une maison sise près la
poissonnerie, par acte passé de^
vant Garely, notaire, le 24 no-
vembre 1657; — 2" Lucrèce de Si-
gnier, dame de la Garde et de
Quarqueranne, mariée avec Jacq.
de Thomas ^ seigneur de BeauUeu:
•elle fit son testament, le 23 février
1669, <lcv^<il Rainanld Julien,
notaire royal de la Garde, en fa-
veur d'Hippoljte de Garnier, fem-
me de noble Pierre de Thomas,
seigneur de TEscaillon et de Quar-
queranne :
b. Madelaine de Signier, qui parta-
gea avec Anne de Terrier, par acte
i>assé devant Tassj, notaire à Tou-
on, le 24 mars 1676;
c. Lucrèce de Signier, mariée , par
contrat passé devant Louis Cou-
choux, notaire, le 19 septembre
1596, avec Louis ^e Thomas^ sei-
gneur de Pierrefeu, frère de Roxa-
ne , femme d* Annibai de Signier;
IL Ferrand de Signier, qui épousa, vers
i53p, Catherine Garnier, dont il eut:
a. Pierre de Signier, protonouire
du sain t-siége. apostolique, cha-
noine de la cathédrale de Toulon;
^. Melchior de Signier, d^nt on igno*
rc la destinée;
35a ^ICTlOirilAlEE tthiteesel
c. Catherine de Signier, mariée, en
préseuce de ses deux frères , par
contrat passé devant Jouans Ren-
nesons, notaire à Toulon, le 19
août i558, avec noble Magdelon
de la Salle t seigneur de la Pier-
re-Blanche ;
qui étaient en instance , le
18 décembre i5i6 , de^
B. Corent de Si-l vant le comte de Tende,
gnier, 1 grand-sénéchal et gouver-
C. Antoine , sur- \ neur de Provence, à l'ef-
nomroé le capi-l let d^élire an tuteur aux
taine Signier , | enfants mineurs de Ber-
nardin de Signier, leur
frère ;
qui, avec Antoine et Jean,
leurs frères,fondèrent, le
9 juillet 1490, une mes-
^ Ti' 1 e- • I se journalière et perpé-
S». NicoUsdeSignwr,^ pelledeS.intlaaveurde
la ville d'Aix, par acte
passé devant Jacq. Gras*
set, notaire i Toulon.
III. Jean dk Sigvier, qualifié écuyer dans des lettres-
patentes du. roi René) signées et scellées, données, à
Avignon, le 4 août 1477, ^^^ maître- général des porls
de mer et rivières, ponts et passages de la Provence.
Dans une lettre pariiculière, ce prince le qualifie son
fidèle ami* Louis XI, par lettres-patentes du 19 décem-
bre i48i , le nomma capitaine, garde et châtelain de
la ville, chatel et citéde Toulon , bailli de la même ville,
et viguier dllières, pour jouir alternativement de ces
offices et d'année en année, lui attribuant, pour four-
nir aux charges et frais des dits offices, la somme de
•3oo florins d'appointements; ce qui* fut confirmé par
lettres-patentes du roi Charles Vllf , du 20 mars i493,
T en considération des services qu'il avait rendus tant à
lui qu'aux comtes et comtesses dé Provence, ses prédé-
cesseurs* Xe même Jeali de Signier, issu, dit Nosirada-
DE LA NOBLESSE DC FRiifCE. 553
llivts (ffisf, àt Provence, pas:, 6S8) , d'une famille an-
cienne et noble, assista, avec Gabriel Garjan, tous deux
«n qualité de députés de la ville de Toulon ei de son
TÎgueral, aux états de Provence, tenus à Aix, au mois
d^avrif 148*^. H fit son testaments le i5 avril i5i 3, de-
vant Jacques Parvesy, notaire public à Toulon, en pré-
•Sence de Jean Demary et Béranger Garnery , aussi no-
taires, par lequel testament il veut être enseveli dans
Péglise cathédt'ale de Toulon au tombeau de ses ancê-
tres,'en l'a cbapeUe de Sarnt-Sauveur : lègue i3 deniers
à cette église ; Fait plusieurs autres dispositions en fa> eur
<te la méuie église, et en faveur des pauvres et des con-
fréries de la ville, qn^il vent avoir à son inhumation ; fon-
de différents anniversaires, entr'autres, un à perpétuité
dans l'église catitédrale de Todlon, pour lequel il don-
ne 10 Burins; lègue une somme pour les messes, quHl
teut être célébrées le jour de sa mort, et lo florins à la
confrérie ie la conception de la Sainte- Vierge, pour
être employés à doter et h marier de pauvies tilles ; et
nomme pour lui succéder en tous ses biens Antoinette
de Morance (i}, sa femme, héritière d*une irès-ancieU'»
lie famille. Leut'S enfants furent :
ï^. Honoré de Sififfiier,) c \
^« r ' i e.-i t morts sans enfants;
%^, iiouis de 8ign)er» f l
9**. Bertrand 11, dmit Tarticle suit ;
4^, Pierre de Signier, auteur dt la branche des
seicneurs de Rogny, rapportée en fcon rang;
5*^. lîonorée de Signier , mariée, le 2 mai f5ov,
avee Pierre de Ttiomas, seigneur deSainte-Mar*
SUerite , figuier de Toulon , en 1 53o , et mattre
es ports de toute la province , qui tes|a , le sS
«oÂt i56s * fib de Jean de Thomas, et d'Antoi-
nette de Julianisr;
C*^. Jeariine, a//î)^^ Antoinette de Signier, mariée a veo
Usori fi^ ^as^ second consul de la ville d'Aix ,
en i5a9, fils de Simon de Nas, second consul
de 11» nsérae ville, 00*1494;
j^. lladelaine dr Signier, mariée , le 10 mai iSaS,
avec Jacques de Cuers^ dont descendent les s«i*
gneurs de Cogolin ;
(1) D0 M»Hi»>cê : Dt guculet • i k baadè d'or.
V. +5
3S4 DICTIOHMAI&E ViriTCKSCl. .
8^. Louise oa Jeaone de Sigoier , mariée à N-m
de Catnbe*
IV. Berirand de Sighier, II* da namt écoyer^ sei-
gneur de Piosin, par donation d'Antoine, sop oncle, dy
^7 novembre iSaj, passée devant Gilles, notaire djr
Grasse, en rendit hommage à la comtesse de Saull, l<i
i3 octobre i5a5, acte dans lequel il est qualifié noble
et généreux écuyer. Il servit dans, les guerres de soa
temps, et fut fait prbonnier, en \^^k^ pat* les Iroqpe»
de l'empereur Gharles-Quint, comme on le voit par une
quittance de 4^o écus d'or, qu'Antoinette de Morance,
sa mère , paya pour sa rançon. Il fut chargé , par commis-
sion de M. delà Rochefoucauld, du sôaout i536tde levt* r
5oo hommes de guerre, pour s opposer aux troupes do
l'empereur, qui avaient pénétré en Provence, et fut établi
lieutenant-général à garde de Marseille, terres et.mers*
Le a5 septembre 1642, M. de Grignau , gouverneur d^
Toulon, lui donna l'ordre de mettre les liabitants sous
les armes, et de les conduire pour s'opposer aux enitrer
prisesdesennemis.Ileuteucoredeuxautrcscommissions,
savoir, le 25 août i545,. celle de lever 200 hommes^ et.de
les conduire àAntibes, au camp du duc d'Ënghien; et, en
i556, celle donnée par le roi Henri 11^ de lever une corn-
Îagnie de 270 hommes, pourrai 1er joindre le maréchal de
rissac, commandant l'armée e» Piémont. 11 fut chargé,
a rie comte de Tende , en i56a, de gouverner la ville de
'oulon \ et le même comte lui donna une autre com-
^lission, le 19 février de la même année (v. st.) Ber-
trand Il dé Signier avait épousé, par contrat du 3o no-
vembre i525, passé devant Guerin, notaire a Riez, Ho-
norée de Fernev (i), fille de feu noble homme Honoré
de Ferrier, des seigneurs d'Auribeau et de Saint* Julien,
de la ville de Riez, et de noble Honorée de Roux. Elle
lui porta en dot 3ooo florins ayant cours en Provence,,
et renonça, par son contrat de mariage, au moyen de
cette somme, à 40,000 florins qu'elle espéraitde la suc-
cession de son père. Il est qualifié noble Bertrand de Si-
gnier, seigneur de Piosin, dans l'acte de fondation de
six messes tous les ans, en l'église des frères pré-
■1 .11 I 1 .111, I I ■— — , — ■— j>
(1) /># FirrUr : D'or> à cinq écnsfont de gueules, a, 2 et t*
ç
DE *Là NOBLESSE DÉ FRMÎGE. 555
chénrs àe Tdulon , dans la chapelle de St-Jeati-Bapiis-
l«, appartenante à la maison de Si{;;nier, quM fit, le i"
mai i533, devant Berenguîer Garnier, notaire. Il fit
son testament devant Antoine Pavés, notaire de Toalon,
le 9 ou T9 décembre i566, et institua pour son héritière
Honorée de Perrier sa femme, liti substituant ses enfants :
i^ Honoré de Signier, mort sans postérité ;
2®. Claude de Sigaier, cô-seigneur de Piosin , •*
poux de Catherine de Blancard^ fille de Praq«-
Îois de Blancard, seigneur de Néaale, et pèrs
e :
Françoise , aliàs Madelaine de Signîer, femme
de Paiamède de Giraud^ lieutenant de Ta*
' mirautë de Toulon , auquel elle porta une
partie de la terre de Piobin;
3*. Bahhazard, qui continue la descendance.
y. B.ilthazard de Stgiciei, écujer, co -seigneur de
Piosin, fit l'acquisition des terres et seigneuries d^Evenos
et d''Orves, par acte passé devant Barnier, notaire de
Marseille, le 6 juillet i6ia. Il en rendit hommage au
roi, le ao octobre de ta même année. Louis XIII, par
brevet et lettres- patentes du dernier juillet, lui avait
fait don du droit de lods desdttes terres, en considéra-
lion des bons et recommanda blés services qu^il avait
rendus à la couronne, durant Fespace de 35 ans, tant
en la charge de lieutenant- général au siège d^Hiè-
res, qu'en celle de lieutenant-général en Famirauté de
Provence. Le roi Henri III Pavait aussi pourvu de l'état
et oEfice de lieutenant de l'amirauté de la ville de Mar-
seille, le 3 octobre 1579. Il avait épousé, par contrat
passé devant Louis Thaoeron, notaire àBrignolles, Anne
de F'intimUle (î), des comtes de Marseille, fille de Gas-
pard de Vintimilte, seigneur d'Oilioules et d'Evenos,
et d'Aune d'Arcussia. 11 eut de ce mariage :
VL Bertrand de Sighibr, HP dja nom, écuyer, sei-
gneur de Piosin et d'Evenos, vigaier et capitaine pour
(1) IH FimOmiUê : De gueulea , au ehof d'or.
356 BicTioifirAïaE mriTERSsL
le roi lie la rille de Toulon; Il ûi son testament def aifb
Aijl>erl, noCaire rojal de la oieiiie ville, le lo janvier
1637. ^' avait éponsé,|)ar contrat pastié devant Loais
Courrous ou Couchon . notaire à Toulon, le 7 octobrCi
i6oi, Anne r/c Gomhert (i), fille de Ga&pard deGopir^
bert, seîgnear d^Oi'ves, «t de Melcbionjue d« Martin/
Leurs enPanls furent .- '
i<*. Louis , dont l'article suit ;
^ j». Balthazard de Si-1
gnier , } arcbidiacree de ToÀlon ;
3°. Jean de Signier, )
4*« Jean«-Pi€^rre de Signier, auteur de U branche
établie à Aix, rapportée ci -après;
5*. Blanche de Si*,mier, mariée, par contrat passé
devant Boniface Alpheran ^ notaire d'Aix, le 16
novembre lôjy, avec Joseph de Boui^gul^on^
•élu premier ronsul de Marseille, en 1646, fils de
Pierre de Bourguignon, et de Marguerite d^ A 1-
yhantis;
' 6°. Claudine de Signier, mariée avec Balthdzar
'd Andréa reçu conseiller en la ronr des comptes
dé Provence , le aS jirin 1 ^Ti'] , fils de Paul d'An-
dré , et de Gasparde de Félix.
Vît. Lonis BE SiGKtEft, écuyeh, scigrretir de Plosin^
d*Evenos el d'Orves, viguief et capitaine pour le roi
Lonts Xlll de la ville de Toulon, suivant ses provisions
datées de Paris , le /{ septembre 1637, avait épousé, par
contrat passé devant Honoré Masse, notaire rojal d'Hiè-
re», le 8 mai i6î6, Lmcrèce tVArcussia (2), fille de
François d'Arcassia , seigneur 'd'È.sparron , et de Louise
de Blancard, dame de la MiAe, Ltant devenu Teuf , il se
fit ordonner prêtre, elfut ensuite archi-diacre de Tôu-
IcKi. il fat mainlena dans sa noblesse , par les commissai-
res députés par le roi, en Provence, le 27. novembre
1P67 , sur la production de ses litres. Ses enfants furent :
■'"'.■■■■ ' ' I ■ ». » ■ I II ■■■ T ,1 I I ■.■t.i«J| lin
.(1) Ve OàmhéH : Écartelé, aifx 1 et 4 d'azur, au lion â^or ; aui
a et 3 de guet.ies , au château à trois tours d'or.
(3 D'Arrutsia: D*or, à la fasce d'azur, acooinpagnée de trcM»
arci de guculei.
BB tX 9V>BLEftSE BE iTBAIfiCE. 55^
~ 2*. Jean -Baptiste- HiPfiH quî suit;
S^. François (ie Signier , reçu cb«ir«lier •€!• Malte»
le 2a septembre t655, an graiiâ-|irieuF€ t]e Toa-
]ouse, et oflicier de vaiitseau;
3*, N de Sigriier, mariée avec N.... de Barras-'
4®. Marie-Anne de Sign'er, alliée par contrat passé
devant Jean Marlelj, notaire de Toulon, J^r 17
octobre 1*675, avec Virtcent de Martini^ anquei
elle porta la lerre d^Orves, et dont elle îot l^
première femme. Il étaii fils d^Ânèoine de Mar-
tini , et de Calfierine de Blégier,
Vlll. Jean-Bap>iste-Henri DX S'gj/Uk, éc^jer, sei-
gneur àe. Piosin et d^Evenos . épousa, par cojltrai passé
devant Aubert, notaire royal à Toulon,, le a6 février
1671, Anne U'Jrtrie (i), iidle de Paul-Eûiile d'Arène,
ecuver, premier coosul de k vilke de Ma^tteillf , et de
Maaeiiiijie d'Arène » sacoosiue; D(' ce mariage so^t issus :
'!•• François de "Signler, né i ÛUiouIes, le 4 jain
j6y4 1 ï*eçu chevalier de Malle, le 9 octobre
1690, grand -ronimandeur, le 19 mars 17Ï9T
grand-prieor de Toulouse, mort À Toulouse, le
'^'jrtïiàx 1751 , chef dVscadre des armées navales^
et le dernier re|eton mâle de sa brandie. Gom-
.tnandani le vaisseau le Diatn-ant^ il combatit a-
*vec une irare intrépidité contre S vaisseaux an-
glais qui l'avaient attaqué, en mit unliors de
t;ombat, coula fautre à fond , et sVmpara dutroi-
sièmv.CVst par allusion à ce combat que Louis XV
répondit un jour li un courtisan quj lui vantait la
Ibeauté du diamant que ce prince avait à son cha-
peau: le contiens avec vous que ce diamant jtt-^
te beaucoup de Jeu ; mais non pas encore autant
(fue celui ^ue commandait Viosin\
B®. ikseeph de Sigfner4^oimi,fr«><c« de ttiaerité che-
valier du 'Même ordre, «u 1 700 ;
(1) D'Arine : De gueulcf, à a jumeUen d'or ; et sur le tout d'à*
#Br, à kl foi 4'aigeot , .panrcéi yBuifWii^ yonée ùk ibaBdg » ei «aoa-
vaote d'uae Bu«e d'argcat, ^
'58 McnonifAimE vki-veasel '
5\ N.,.. de Signier-Piosifi , mariée avec Jeaii*Jo<-
aepb- Bjppoliter/^ Dan'ûi'UhlUnne^ genlilhom-
me de AJanosqne , où elle e»l morte daos ou âge
très-avancé , en j 777.
BBAVCHE ETABLIE A AIX.
TIL Jean-Pierre de Sigmieb, reça conseiller an par-
lemenld'Aix^en ibSo^ épousa Dï^ne de Sainl''M.arc{i)^
fille de François de Saint Marc, conseiller au parte-*
ment de Provence, et de Madelaine Dedons dastres.
De ce mariage sont issus :
1*. Louis , ddnt Varticlp suit ;
B*. Jean- Pierre-Bruno de Signier, marëclial-des-^
camps et armées du roi. 11 entra au régiment de
Provence, k sa création, îe 4 décembre 1674*, «n
devint majo*', le 7 jtiillet 1686, et lieutenant en»
lonel . le 8 janvier 1689. Il se trouva à la batail<^
le de Fleorns, en 1690; au siège d^Mons, puisa
Farmée de Flandre, en 1691 ; au siège de Namur
et au combat de Çteinl^erque, en 1092 ; à Ja b»-
taille de Nerwinde et au siège de Cl^^rleroi , en
1693; au combat de Tqngres et au bombarde*
ment de Bruxellc's, en 1696; à l'armée d^Flan^
dre, en 1696 et 1697. Créé brigadier d*ioiante>
rie, le 29 janvier J707, il fut emplojré à Tarniée
d'Allemagne, et commanda à Bonn pendant l'hi*
Ter. Emplojé a l'armée du Abin, en 1703, il
Servit aux sièges de Brisack et de L<aodau , et
donna une preuve d'une rare valeur à la batail-*
le de Spire, n commanda la brigade de^^avarre
et de Provence à la l'oneste journée d'Hocbstedt,
en 1704* Retranché dans un cimetière, près de
Plinlheim, il f>j défendit avec la plus grande in-
trépidité ; et, quoiqu'il eût été e&tropié dune main,
il refusa constamment de signer la capitulation
qu'on lui offrait. Après avoir taillé en pièces pla-
sieurs détachements qu'on avait dirigés sur lui|
(1) De Smimi'Mairû : D'atar* au lion d'or» tenant entre ses ûeut
pa tel tto livre ouvert d*argeott -^
â'
DE. LA HOBLKSSE BE FftAVCC. 35)
pour le forcer à se rendre, on lui £t deisander ce
qu^il vonlâit.Il répondit : les honneurs de iaguer^
ra-, ce qai loi fat accordé sur-ie-cbamp. Ilsaa«-
Ta ainsi les corps qui étaient sous ses ordres,
avec plusieurs pièces de canon, et quantité d'ar^
ines, de bagages et de munitions de guerre (i)«
Le roi le créa maréchal-de-camp, par brevet da
Zg septembre de la même année. Il se démit a*
lors du régiment de Provence ; servit a Tarpiée
du Rhin , sous le maréchal de Marchin, en 1706;
a Tarmée de Rousssiilon^ sous le duc de NoaiU
les, en 1706 et 1707; et commanda en Gerdagn«
pendant l'hiver, li fut nommé, le lo novembre
j 7 1 o, pour commandera Gambray, où il resta jus*
u'au 3 octobre 1713. II mourut.sans enfants de
,,*de Cormis de Beaurtcutif^ sa femme, à Saloni
en 1720 ou 172 11 temps où la peste ravageait là
Provence, et fut inhumé dansTeglise des GorJe-
liers. Le régiment de Provence, dans lequel il
avait servi a une manière très -distinguée , se
trouvant près de cette ville, vint exprès lui ren«
dre les derniers honneurs. (Oironologie militai''
re^par Pinardf tom. P^I, pàg. 5490
y III. Louis Di Sighiek, écnyer, conseiller au parle-
ment d'Aix, après son père, épousa Gassandre de Ca^
denet (a), dame de Sêneguier, dont il eut aa enfanl3,
entr'autres :
I*. Jean-Pierre de Signier, qui servît long-temps
dans le régiment de Provence, dont il devint
lieutenant-colonel. Il passa ensuite a la lieuto-
nance de roi de Gambray, où il mourut sans en-
fants ;
a*. Joseph, dont ^'article suit;
(1) Voyet le fiècle de Looif XIV, par Voltaire, qui, par une lé*
gire erreur, le oomme Sivièrê au lieu de Sigoier. Quelques cour*
tisauB ajant eu dessein de le desservir auprès de Louis XIV, c«
inonarque Ydulut le voir; et le roi, lui ayant demandé pourquoi il
n*afait pas voulu signer û capitulation, uSire, répondit-il avec sa
* Cmchif e naturelle , o'asi que je n^éiaU foê ià fowr écrira »
' (a) Uê CaiUnêi : tl>*aiur, au taureau ailé et furîeos d'or.
;96o * BICTrOVKJkTBE UVITEBSEL
5*. H. .. èe Sigtiier, mariée à N.... des ffeMriquez, '
morte à Salon, en ijjo»
' IX. Joseph Di SiGVtEB, cbevalier, seîgnenr de Sen-
tlegoier, servit ainsi que son Trère dans le régiment de
Provence, et se retira du service avec le grade de ca-*
pitaiue de grenadiers et couvert de. blessures. Il avait
épousé, en 174O1 Ci»sarée (ficard de Perignan (i),
fille de Nicolas d'fcard de Périçnân, 111* du nom, et
de Marthe* Henriette de Sade, des seigneurs d*Aiguiè-
res. Il laissa :
X. NiroIas-Gabrîel'Hngloire de Sigkieb, chevalier,
Seîgnenr de S^^nueguier, qai entra dans la mapiiie, âa
déparlement de Toulon, en 1766, et sVst retiré ensei-
gne de vâissean , en 1767. Il épousa, la m^me année,
Agricole-Françoise-Elzédrde-iohèplie-Miclielle dt Guii"
hens de Monijustin (>^ , fille drlgn ace -François de
Gnilbena de Mon t Justin ,vigaier de la ville d^ Avignon.
Ik vivaient sans enfants a Arles, en 1777*
SKiGXSUBS DE KOGHY, en Picardie^
lY. Pierre de Sigitieb, P' du Dom, fils potué de
Jean de Siguief) écoyer, et d^Antoinetle de Uorajice,
n'embrassa point Tétai ecclésiasti<}ne, auquel son père
IVvait destine , et se maria , suivant quelques-uns, aveQ
Marqube d'Andréa (5), veuve de M.... de Forbin-Jan-
aoi». Le %% ^odobire 1662 , il. fit , deva»t Antoine Pavés,
notaire a Tunlou vsou testament, par lequel il i^gua ses
biens de Proreiic» it Pierre de Si^^er, son fils qui suit*
.y. Pierre de Sigkiei, II* du nom, chevalier, gentil-
homme ordinaire d^ la eluis^ffe de François, duc d'A«
(i) D'Ieard de Pitignan : D'azur, au lion <l'or, teodot de fei
fMtea iiiie lance dn BDèaie.
(^ V9 Gwihent: D'argent, au roiler de tinoplé, ff^ari et bo9^
tonné de guaules; à la bordure d'axur, chargée de boit t^toIIe|
d'or.
(3) J)'Jm49è^ : De gucMits* k deei Uqà» affroRié» d'ov« lenaat
un anneau 4c sable; A la bordure d'atyr, <;bac|éc.de biii( fleur* de
lj% d'or.
SE LA NOBLESSE DE FRANCE. 36 1
lençon, frère unique du roi Henri! il, écujerde lagrau-
deet pelile écurie, gouverneur d*Oisy, delà ville et du"
château de Marie, etc., eut, le dernier^déceinbre i58o,
commission de leverunecoinpagnie de loo arquebusiers a
c!)eval;rutponrvu,le 24avrit i583,deIaciiaroe d'écuyer
ordinaire du même duc d^Anjou ; eut ordre, le 21 mars
1584, de commandi^r 2 compagnies d'infanterie et de les
conduire à là guerre; fut fait capitaine et gouverneur d'Oi-
sj et des places en dépendantes, par lettres du 1 2 avril de
la même année, eu vertu du pouvoir qu'il en avait reçu
de Jean de Montluc-Ba!agnj: et, le 8 mars i585, ce sei^
gneurdeBaiagny iechargeu de tenir lesdites places et ses
dépendances sous l'autorité du roi, à cause de la mort de
François^ duc d'Anjou. HenrillI leconfirraa, le 23 décem-
bre i585,danssi>n gouvernement d'Oisy 9 et lui conserva
sa compagnie d'infanterie, qui tenait garnison a Caïb-
bray, sous la charge et le commandemènfdu se'gneur
deBalagny, gouverneur et lieutenant-gënéral dé Cam-
braj et du Cambrésis. Le 25 août 1687, il eut ordre de
commander, en qualité de maréchaUde- camp, les trou^
des envoyées au duc de Guise sous la conduite de M.
de Fontenelle, neveu du maréchal de Montluc. Le 8
novembre de la même année, on lui donna pouvoir d'en-
gager sa foi envers les capitaines ètsoldatsqui tenaient
farnison dans les châteaux deSaixe-Fonlaine et autres.
1 obtint, le 29 avril i594) du roi Henri LV, des provi-
sions de gouverneur de la ville et du château de Marie;
fut nommé , le 29 septembre 1594, m aréchal-d es-camps
et armées du roi , pour servir en cette qualité dans l'ar-
mée du Gambrésis, sous la conduite du maréchal de Ba-
lagny, qui lui donna ordre de lever le plus de troupes
quril pourrait dans |e Gambrésis, et les râys-Bas, soit à
pied soit à cheval, et fut créé en même temps aide des
marécbaux-de-camp de l'armée royale, par prpvi.sions
registrées à Laon, le 18 février iSgS, Le roi lui donna
encore une commission, le 19 août iSgS, pour faire
vendre, parles officiers de j ustice de Marie, une coupe ex-
traordinaire de bois dépendants dudîl coin té, pour payer
les troupes de la garnison du Marie, ne'pouvant l'être par
les habitants, qui venaient d'essuyer un grand incendie.
Il mourut le 8 février 1697, et fut enterre dans l'église
principale de celle ville, ainsi qu'on le voyait par son
36l D1CT!01fKAIft£ WITEfiSEL
épitapbe, placée a cdfé de la porte de la sacristie. Il arail
époasé, par contrat da 4 décembre i588, passé devant
Kerre de Maison et Pierre Carlier, notaires rojaaXi» Ma-
rie le Cterc (i), tîlle d'Imbert le Clerc, écnyer, seigle or
de Rigebaj et de Druelie-sar-Somme , terre qaVfie lui
apporta en mariage, et de Madelaine de Ligoieres. £lle
fê remaria a Pierre de la Salie, gouTerneor de Marie,
seigneur de Rogny, de Rigebaj etHourj; et, en étant
aatorisée, elle renonça an douaire de son premier mari, en
faveur de Pierre-Alexandre de Signier, son fils aîné, par
acte do i *'* mai 1 6a4« Devenue veuve de ce second mari, el-
le passa un traité, le i4 février i636,avecPliilbertde Neuf-
ville, écuyer, seigpeur de Forest, demeurant a Mis^rj:,
comme épouse de Marie ou Madelaine de la Salle, fiil«
vnieoe du susdit Pierre, en vertu duquel Philbert de
Neufville et sa femme renoncèrent aux successions é-
chues et à échoir de Pierre de la Salle et de Mari^ le
Clerc, se réservant néanmoins leurs droits et actions am
cas ou Pierre-Alexapdrede Signier, seul enfant mâle
de ladite Marie le Clerc, viendrait à la prédécéder. GVst
par suite de ce traité que la terre de Aognj et la moi-
tié de celle de Hourj sont entrées dans la maison de
Signier. Marie le Clerc lit son testament le i5 juillet
1637. Elle eut de son premier mari :
i^, Pierre-Alexandre, dont rarûcle suit;
a^ Renée de Signier, mariée, le 21 août i623, a-
yec Jérôme Seguier^ ëcujer, seigneur de Cham-
Jiignj, capitaine d'une compagnie de chevau-
égcrs ; a® à Nicolas du Boulay , chevalier, sei-
gneur de Sery, conseiller, maltre-d'hôtel ordi-
naire du roi. Elle fit son testament le 1 1 janvier
i663.
VI. Pierre-Alexandre de Sigrier, chevalier, seigneur
de Roçnj , de Regibay et de Hour j, d'abord lieutenant
au régiment deRambures, ensuite commandant de 4oe
lances et de iScompagnies de r 00 hommes d'infanterie,
^accéda a Pierre de la Salle, dans ta charge de capitai^-
(i^ l^ dere: D'argent, à la bande de sable, accompagoëe en
«hcf d*iHie aigle, et en pointe d'une molelte , le tout du «léaie. •
DB LA VOBLES8E I^B rKAITCE. 563
meeî g^onrémeur de la ville et ducbateaa de Marie, pat
provisions dn 2a septembre iSag, pour lequel goaver^
nementtl prêta sermeot, le Somai i63e, entreles ihains
de M. de fllarillac , garde- des- sceaux de France; eut
commission, le 23 mars i635, de lever une compagnie
de' 100 moasqaetaires à cheval; et, le Soda mois de mai
Sirivatit y reçut l'ordre de réunir sa compagnie de mous*
Îuetaires en corps avec d'autres, sous la cliarge de Ht. de
0U7, marée bal-de-camp, le 10 mai t638, celui de met«-
tre sa compagnie de cavalerie à la hongroise, en compa-
gnie de chevau- légers, laquelle fut réformée, en no^
vembre de la même année; et, le 4 octobre i64.t , celui
de lever 100 hommes adroits aux armes, et de se faire ai-
der pour cela par les gentilshommes voisins, et les
maïeur et échevius de Marie ; enfin fut fait prisonnier en
défendant cette ville avec vigueur contre 1 armée enne-
mie, la place étant attaquée de tous les colé3 par l'artille*
rie. Le roi, ayant eu égard a sa bravoure et à sa belle con-
duite, lui écrivit une lettre signée de & M* et de la
reine régente, et contresignée le TelUer; et, comme il
avait été fait prisonnier à la défense de dette place, il re-
çut, le 9 novembre 1 65o, une letlr/e do cachet.qui le réta-
blit dans son gouvernement de Marie. Il paya 3ooa li-
vres pour sa rançon; eut commission, les 7 et 14 no-
vembre i65i , de lever une compagnie franche de 100
hommes pour tenir garnison à Marie; mourut' en son
gouvernement, le 27 janvier i658, et fut inhumé à cô-
té de son père. Son épitaphe lui donne la qualité de
marécfaai-des-camps et armées du roi. U avait épousé,
par contrat du 24 mars 1640, passé devant Warnet, u6«
taire à Marte, Catherine Arnould (1), veuve de Char-
les de la Salle, écujer, seigneur de Marcj, capitaine
au régiment de Longueval, et fille de Simon Arnould,
écuyer, sieur du Buisson , conseiller-secrétaire ordinaire
de la reine-mère, et de Lucrèce Bourges. Elle lui ap-
porta la terre de Marcj , acquit celle de liUgnj , don[|
elle rendit hommage au roi , le 8 mars 1664, ^^ ^^
doQoa, le 24 juillet de Tannée suivante; son dénombre-
ment, dans lequel elle se dit veuve de Pierre- Alexandre
•*«#•
(i) AmoM. : D^aior, à répervier d'argeat, empiétant une per-
drix du même.
364 DIGTlonHAfftE VHITEKSEI. -
de Signier, chevalier, gonv<^rneur des ville et châtean
de Marie, maréchal de bataille des armées du roi, sei-
gneur des villages de Rngny, de Marcy et de Rige-
baj. Il avait fait hommage au roi, et fut admis au relief
de la terre de Rogny , par acte du 29 octobre ]64o ; fut
reçu de même, parles ofGciers de S. M. , au relief de la
terre et seigneurie de Marcy et des fiefs de Béguin, Pil-
lois et Guerlot, le 8 janvier i643 : sa veuve en four-
nit dénombrement au roi , le 33 mai i665. Elle mourut
au château de Marcj , le 5 jauvier 1681 , ajant eu de
son mariage :
j^. Henri, qui suit;
a^. Claude de Signier, qui fut nommé capitaine
de dragons an régiment de Silly, le 36 juin 1 69 1 ,
et était, en 1697, capitaine au régiment deP«'j-
sac-Dragons. Il mourut au château de Marcj, le
3 février 1714;
3". François de Signier, co- seigneur de Marcy ,
lieutenant du régiment de Bandeville infanterie,
mort sans enfants en Allemagne , en 1695 ;
4^. Antoine de Signier, né en i648, mort en bas
âge.
VII. Henri de Sigvier, chevalier, seigneur de Rogny,
de Lu^nj-, de Marcy et de Houry, né à Marie, en 1644^
entra d'abord page du roi dans sa grande écurie, et fut
fait, le a5 octobre 1667, lieutenaul dans le régiment
Dauphin infanterie. IL fut maintenu dans son ancienne
noblesse, par arrêt du couseil-d'état du roi du 10 juin
1669; fit hommage au roi pour la terre de Lugny, le
2 mai 1671; en fournit le dénombrement, le 23 septem-
bre 1676, et celui de la terre de Rogny et de la moitié
de la terre deHoury, le 4 juin.1677 ; fit son testament,
le a3 septembre, et mourut le !•' octobre 1680, au
château de Rogny. Il fut inhumé en la paroisse du même
lieu, il avait épousé, par contrat passé devant la Cam-
pagne, notaire à Laon, le 3 mai 1670, Elisabeth Portv-
siti^ fille de Jean Ponssin, conseiller du roi, lieutenant-
général civil et crimiBel à Laon , et de Marguerite Car-
lier. Devenue velive, elle demanda au roi, le 12 jan-
vier 1681 et le dernier juillet 1686, des lettres de souf-
france, pour les terres de Rogny, Lugny et Houry, et
mourut à Rogny, le S octobre 17 17. Ses eufanls^furent :
BK Ll FOBLESSE T(E FRiNCC. 363
,' i*. Jean*Baptisre , dont Partie] e suit;
a*. Charles de Signier, né i^ 8 inai*s 1676, mort
en bas âg^e;
3®. Louise-Colombe de Sighier, mariée, par con-
trat du 5 février 1689, avec Char es- Antoine de
Martigny, écujer, seio^neui* de Varincourt , de
Berlancourt et de Boisfry.
VllI. Jean-Baptiste de Signier, chevalier, seigneaf
de Rogny, de Lnguj, de Marcy et de Hoùry, né le 19
mars 1671 , reçu page du roi en sa o^rande écurie, au
mois de mars 1688, sur les preuves faites, le 27 mars de
celle dernière année , devant Charles d'Hozier, juge
d'armes de France; servit ensuite en qualité de cornet-
te de dragons dans le régiment d<- Sillj, et fut main-
tenu dans sa noblesse, par arrêt du conseiUdViat da
roi, du ]4 septembre 1700, portant que ce n*est point
une grkc^ qu'on lui fait, mais une justice qu'on lui rend,
avec d'a!i(ant plus de raisop que les preuves de sa no-
blesse avalent déjà éléAtites par Henri, son père, quiavait
été pug^e du roi. 11 rendit foi et hommage à S. M. pour sa
terre de Rogny, le 27 février 1692, et en fournit le dé-
nombrement 9 ainsi que de la terre de Lugny, le 25
juillet 1698. Il rendit encore foi et hommage au roi.
Je 17 août 1722 , pour les terres et fiefs de Rogny, IVIar*
cy. Béguin , Pillois, Ponssin , Guerlot, Lugny et Hou-
^yi pour moitié, à cause du joyeux avènement à la cou-
ronne. Il fit son testament, le 9 février 1722^ légua
tousses biens à son fils aîné, mourut à Laôn, le 17
décembre de la même année, et fut inhumé daiis l'é-
glise de Saint-Julien, sa paroisse. 11 avait épouse, par
contrat du 23 juin 1699, passé devant le Nain, notaire
à Laon , Marie-Anne Chei^aiier^ fille de Pierre Cheva-
lier, seigneur de Châlillôn , et de Marie Ponssin. Elle
testa le 3, et mourut le 22 mars 1728, et fut inhumée
à côlé de son mari. Leurs enfants furent :
1*. Claude-Alexandre, dont l'article suit;
2'\ Marie-Jeanne-Ëlisabeth de Signier, morte k
l'âge de 16 ans;
3°. Marié-Marguerile de Signier, alliée : i®, le 7
juin 1728, à Michel-Raimond de Cliocquard de
Sainl-'Ë tienne, chevalier; 2"*, le 11 mai 1728, à
}Û& mCTlOIlKAlHE U1I1?EE9EL
Josaé-Louis Laumonier, c1ie?alier, seigoetir Aé'
la Motte; 3% le 3 mai i?4î , à Paul-Fran-
Sois de fVarelf écQjer, gendarme de la garde
oroi;
4*. Ma rie* An ne^Elisabetli de Sîgnier, alliée : i^ à
Loaiit'François de Foucault, chevalier, seig^ieur
de Touljr ; 2*, à Lonis-Diendonné de MorigeoU
chevalier, seigneur de Gambron ;
5*. Louise-Colombe deSignier, mariée : 1^9 le i4
mars 1^28, à Nicolas ^'y^/ro^, ciievalier, sei-
gneur aHandrecj et de Bnssj, capitaine an ré-
giment de Condé, infanterie ; 2** à N.... deBou-
chaud, chevalier de Saint-Louis, major d'un vé»
giment d'infanterie;
€*. Marie-Jeanne de Signier, femme de Mérj de
Bayard^ chevalier de Saint-Louis, brigadier des
gardes-^dtt-corps du roi.
W* Clande^^Alexandre de Sioviee, chevalier, sei*
gneur de Rogn j, de Lugnjr, de Marcy et de Houry, né
Je ai mars 1704* rendit hommage au roi, avec sa mère,
le 5 mai T724 , servant alors dans le corps royal de l'ai**
tillerie, à la Fère ; donna au roi le déqombreihent de
Kogny, le S juin lySo, et celui de Lugny, le a septem-
bre 1789; celui de la moitié de la terre de Houry, le
4 janvier 1745, et celui de Marcy, le 3o avril suivant; II
l»ire à Laon , Marie- Anne-Geneviève V/e/Jecowr/ (i),
fille de François de Recourt, chevalier, seigneur dUv
Snrt, et d'Anne*6eneviève le Carlier. Elle mourut â
Soissons , le 10 décembre 1757, et fut inhumée dan^
Téglise de Saint-Léger de la même ville. Us eurent pou^
e niants :
!**• Claude- Aie xatidre de Signier, né le i4 novem*
bre 1727, mort au collège de Soissons j
%''* Pierre-Alexandre de Signier, né le ti août
1730, mort le 16 octobre suivant;
(i) P« RmouH : Baodé d« vair et de gueulet , au chef dV.
DE LA HODL!=:SSE OE FBA1I<,C« HGj
^ 3^. Gréguire-Fraiiçois-Alexandre, qui sait;
4*. Mari^-Jeann«-£li:>abeth de Signier, née le 3
juillet i725,reli0;i«Mise4de Tordre deFontevraull,
au couvent de GoJlinaoce;
5". Marie-Aune -Geneviève de Signier, né le lé
août 1726, morte dans un couyeiU a Paris;
€\ Mari«i -Marguerite de Signier, née le as mars
17^^ t religieuse à la congrégation de Laon ;
7*. Marie-Reiue de Signier, née le 5 janvier lySî,
mariée, le 3 octobre 1769 , avec Jacques-^Antoi-
Xke du Chetfne, chevalier, seigneur de Jony, ca-
pitaine au corps royal de l'artillerie , et cheva-
lier de Saiot-Lonts ;
8°. Elisabeth i^e Signier, née le 7 juillet T jSJ, ma-
riée , le II février 1760, avec Philogéne-Ghar-
les de Montfort , chevalier, seigneur de Saint-
Suphraise, Villette, etc., mousquetaire du roi
en la seconde compagnie. £lle mourut le 9 avril
i76r;
9*» Marie-Gfaarlotle de Sîgnicr , née le i4 avril
«735;
io^« Marie-Françoise-Raifflonde de Signier, née
le 6 octobre lySS, morte en bas âge.
X. Grégoire-François- Alexandre DE Sigiciba* cheva-
lier, seigneur de Rogny, de Lugny, de Marcy et
de Houry, né le 16 mai r 737, Fut reçu chevalier de Mal-
tç par bref de dispense d'âge ^ du a octobre 1745. Ayant
quitté l'ordre à la mort de son frère aîné , il entra lieur
tenant au régiment de Condé infanterie, le 11 décem-
bre T755; se relira du service, en 1759, et, le 7 avril
de la même année, rendit hommage au roi pour ses
terres et seigneuries de Rogny , Lugny, Houry et Marcy
en partie , et au duc d'Orléans^ à cause de son comité de
Marie, pour nu huitième de la terre de Marcy, le 3o
mai 176^ ; fotirnit au même prince son dénombrement
des terres de Lugny et de Houry ^ le 17 août 1769, d#
Rogny , le 1 9 du même mois ^ et de la moitié 4e Af arcy »
le 40 février .1773. Il avait épousé , le û août 1763 , par
contrat passée devant de Saips. notaire aJReims, Marie-
Marguerite ^e ChûCffuard de Saini^ Etienne (1), fiJle d«
(1) De Céôc^uard Saini'Étiennë t D'argentj au cJiiafrQO dejM-
ble, accooipagiié de4rois itaerlatte« dà même.
368 DILTIOITNAIRE UXlVERSeL
raiiçoîs- Raiuiond de Cliocquaird de Saint • Elienue,
chevalier^ el de Marie-Madelaiiie-Françoise Marciiieui.
£Ile lai apporta en dot la terre et seigneurie d'Érlon,
«t partie de celle de Marcj, dont elle avait larilé de
Marie -Marguerite de Signier, son aïeule maternelle.
Elle fit hommage pour Êrion au duc d'Orléans, le 3
avril 1766; et son niari en fournit le d<*nombremeut,
le SL^ août 1775. De leur mariage sont issus : '
i*. Jacques-Alexandre de Signier qui suit;
a*. Alexandre - Jean - Gabriel de Signier, né le 4
{envier 1770 ;
Z^^ Alexandre -François de Signier, né le 24 mars
1 774, mort en bas âge ;
4'. Alexandre-François-Magloire dç Signier, né
le 4 mai 1775, èbevalier de Malte de minorité,
mort officier aux gardes - wallonnes , en 1792 ;
5*. Antoine-Alexandre de Siguiei* , né le i4 juil-
let 1776, mort en bas âge ;
6**. Marié - Marguerite de Signier, née le 26 août
1764 , morte en bas âge ;
7°. Mairie-Françoise- Victoire de Signier, néeleSo
novembre 1771, décédée en bas âge;
8°. Marie-Thérèse de Signier, née le i4 novembre
1780, chanoinesse de Tordre de Malte, à Sain l-
Antonin, en 1788, morte en 1791.
XI. Jacquies-AIexandre comte ne Signier i>e Rogmy,
né le 6 mai 1768, entra à TÊcole- Militaire de Brien-
ne, en 1780. Il fut fait officier au régiment de Condé
infanterie, eii 1783; émigra, au mois de juillet 17-91,3-
vec les officiers de son corps , pour se rendre à Worms
auprès de S. A. S. Mgr. le prince de Condé, sous les
ordres duquel il a fait toutes les campagnes deFémigra-
tion,enAIIemaDneetenRussie,danslecorpsdeschasseurs
nobles et dans le régiment de Damas infanterie. Il fut
nommé chevalier de Malte par le grand-maître d'Hom-
pech,en 1799. Lors du licenciement de l'armée, effectué
en Styrie, en 1801, il rentra en France, reprit du ser-
vice a la rentrée du roi , et fut nommé chevalier de
Saint-Louis, le 25 août i8i49 et, le 29 novembre 18169
chef de bataillon dans la légion de la Haute-Saône, de-
venue j6* régiment d^iufanterie de ligne, à la nouvelle
De LJk NOULESSE DE FRANCE, 069
formation <le l'arniée, en novembre 1821. Il avait été
nommé, le 25 avril précédent, chevalier de Tordre
rojal <Je la L^gion-d^Honneur.
Armes : De gaeules , à 6 têtes d^aigle arrachées d'ar-
gent, couronnées d'or. Cimier : Une aigle d'argent ,
couronnée d'or.
Suivant l'état de la Provence dans sa noblesse, pu-
blié, en 1693, par l'abbé Robert de BrianCon, les mê-
mes armes se trouvaient alors peintes, depuis 200 ans,
à un écu siispendu dans l'église des Jacobins de Toulon,
en la chapelle des Signier^ sous le titre de Saint-Jean-
Baptiste , que cette famille eut de la succession de la
maison de Morance.
; <
DE SOLAG£S, seigneurs et barons de Tholet, de
Castelnau , d^ Pe jralés , de Mir^mont , du Ca jla , d«
Gabriac,.de Robal, marquis de Saint-Yensa, de Car-
maux , etc., comtes et vicomtes de Splages, en Bouer-
gue et en Albigeois ; maison d'ancienne chevalerie, qui
a pris son non^ d'une chat ellenie située à ttois lieues et
demie d'Ëspalion , en Rouergue. On la voit figurer a»-
vec distinction parmi U principale noblesse du, pays,
dès le commencement du 11*^ siècle, et remplir succes-
sivement lés emplois et les grades le3 plus éminents de
la cour et des armées des comtes de Rodez. Son ancien-
neté est constatée par les chartes et les monuments his-
toriques depuis Rigaud seigneur de Solages,'en Rouer^^
gue , vers la fin du 10' siècle , qui était frère ou très-^
proche parent de Raimonfd de Solages, qui, l'an 1028,
souscrivit un traité avec Hugues 1*', comte de Rouer-
gue et de Rodez , .Aldebert d'£staing ( 1 ), et plusieurs
autres seigneurs [Histoire généalogique des comtes de
Rouergue et de Rodez^pag. 5). Dom Vaissète rapporte,
tom. II, pag. 161 de son àistoire de Languedoc, qu'en
l'année io32, Séguin de Roquefeuil donna plusieurs
terres qu'il possédait dans les comtés de Lodèves et de
Rouergue, a Fabbaje de Saint-6uiIlem-du-Désert, et
(1) Moréri, qui commence la généalogie de la maison d*£staiag
paf cet acte, le date mal à propos de Tan 1010.
ZyO DlCTION'IfAlRE UlflVEBSEL
aae Rigancl de Solages, en Rouergue, vassal do comte
[ugues et du vicomte Richard , ajant quitté sa femme
et ses enfants, j prit Thabit monastique quelques années
après. La descendance de Rigaud de Solages à formé
plusieurs branches :
1**. Les seigneurs et barons de Tholet, de Gastelnau^
de Pejralès, de Gabrlac « de Miremont, de Centres, de
Cejràc, de Lacan, deYines, etc. qui, après avoir sub-
sisté avec é;-lat pendant onze générations , s^êlre alliés
aux maisons de Barrière , d'Esparrou > de Blontels, de la
Panouse et de Ricard , et avoir produit plusieurs per-
5onDa£;es décorés de la chevalerie militaire, donné un
maréchal des armées du comte de Rodez et du dac de
Berry, qui soumit les places de Ghampaignargues , de
Cbarlus et autres forteresses situées dans les montagnes
d^Âuvergne, se sont éteints dans deux héritières qui é-^
pousèrent: l'aînée, en i382, le chef delà seconde oran-
che, dont le fils recueillit tous les biens de cette bran-
che, en vertu d^une clause testamentaire du dernier
rejeton mâle , du 17 février 1417 ; la cadette , en iSgS,
Amaury de Séverac , chevalier, seigneur de Séverac, da
•château de Beaucaire etde Ghaudes-Âigues^ sénéchal de
i^uercj, conseiller et chambellan du régent, dauphin
de Viennois, en 1419, créé maréchal de France, le i*»
février 14^4, assassiné par les gens du conite de Par-
diac dans le château de Gages , en 1427 ;
2^. Les seigneurs et barons du Gajla, qui y a Fépo-
que. où iJs4iéritèreut de tous les biens de la branche aî-
née, étaient depuis plusieurs générations substitués aux
nom et armes cCArjac* Lorsque cette seconde branche
se subdivisa au 1 4° degré , Tainé prit le nom deSolages
cCArjac^ qui était obligatoire envers le possesseur des
biens de Tancienne et illustre maison d'Arjac. Son fils
porta le nom d'Arjac de Solagts^ et son petit-fils ne
prit que celui d'Arjac« Les descendants de ce dernier,
par suite d'un mariage contracté, en 1678, avec la
maison de Valette-Morlhon , devinrent barons de Gas-
teluiary et de Blazac, et marquis de Saint-Vensa, et por-
tèrent les noms d'Arjac de Morlkon* Gette branche
s'éteignit au 20* degré, vers la fin du 17* siècle, après
^voir contracté des alliances immédiates avec les mai-
Dfi tk NÔ6LEf5*E ÛE FKA5CC. ' Z'Jt
5ons d'Albi^nac , d'Aroux de la Serre, d^Azemar, de Bel*
castel, de Bessuéjouls, de Canuain, d'Ébrard , de Fel^
sins de Montmurat, de Gourdon, deLuzecb, du TilheC
d'Orgueil et de la Yalette-Gornusson et Parisat 'r
S**. La troisième branche, dite sccondedes barons de
Tholet, deCaatelnaa de Peyralés, deGabriac, de Mire*
mont, de Centres, de Ceyrac, etc., etc. fut formée, au
14** degréy par an puine, qui n'étant point astreint à
porter le nom d^Arjac, nom qui n'était imposé qu'a l'hé-
ritier des biens de celte maison, reprit celui de Salages^
qui était le nom propre de ses ancêtres , et le transmit »
ses descendants. C^te branche s'éteignit au îy^ degré^
après avoir fourni deux gentilshommes de la maison de
nos rois, un chevalier de l'ordre de Saint - Michel, et
deux gouverneurs et sénéchaux du comté de Rodez , et
s'être alliée aux maisons d'Albignac, d'Apchon, de Cas*
telpers, du Château de Sainte-^Fortunade , de Gozon,
de Grolée, de la Guesle, de Lustrac , de Montboissier,
de Montlanx , de Pejre de Gardaillac, de Raimond , du
Rieu et de Yoisins-Montaut j
4*** Les seigneurs di' AI zac, de Saint- Jean d'Alcapiès,
de Robal , de Saint-Etienne de Naucoules et de Lauras,
eu Bouergne, marquis de Garmaux, en Albigeois,
comtes et vicomt.es de Sola^es, seule branche existante
de cette ancienne maison. Elle a été formée, au 14* de-*
gré, par Antoine de Solagea, troisièmie fils de Jean I*^'
de SoUges , chevalier, baron de Tholet (tige commune
des deux autres branches précitées), et de Rose de.
Carmain de Négrepalisse. Lesdescendants d'Antoine de
Solages ont servi avec distinction dans les armées de
nos rois, auxquelles elles ont donné plusieurs officiers
supérieurs , enlr'auires , un ma,réchal-de-camp com-
mandant de la province d'Albigeois, un mestre4«-camp
d'une brigade de carabiniers, et un brigadier de» ar-
mées du roi ; et se sont alHés aux maisons^de Blanc de
Valhausy , deCahuzac, de Gharrier-Mitteraot,de Giron ,
de Gocural, de la Fare, de 6aldtrave,de Goudon, de
Gozon , d'Hugons, de Juillot de Longchamps, de Lau-
ziéres-Thémines , de Loubeyrae, de Madières, de
Montsanlnin du Montai, de Monstuéjoulsy de Morlhon^
Laumière^ de Moustier, de la Planche des Mortières, de
5y2 DICTIONNAIRE UNIVERSEL
Provenquîères , de Rajbaud, de Rajna1di\ de Robal,
de Rodez, de Rogier, de la ^oque-Bouillac, de Roque-
féuil et de la Valelle-MontéffUU
XXI. François -Gabriel, vicomte de Solages, chef
des nom et armes de cette maison, chevalier, seigneur
et baron de la Baslide-Gabausse, de Biaye et de Saint-
Benoît, au diocèse d'Alby, né au NeuflTour, près de
Glermont, en Argonne, le 27 septembre 1752, entra
élève a l'école- royale militaire, le 24 avril 1765, H fut
reçu chevalier de l'ordre de Saint -La'zare , par Mgr. le
dauphin, le 12 janvier 1769, et fut nommé sous-lieu-
ténant dans les carabiniers, le 28 avril de la même
aànée.
I
'Le i5 mai i8o5, le collège électoral du département
du Tarn, élut le vicomte de Solages candidat au sénat-
conservateur. S. M. Louis XVnr, par ordonnance du
3 juin 1818, l!a nommé membre du cooseiUgénéral de
ce déparlement; pai: autre .ordonnance du 24 août 181 9,
président du collège électoral pour la session qui s'est
ouverte, le ii septembre suivant ;.^t par une troisième
ordonnance du i*^'mai 1821, l'a créé chevalier de Tor-
dre royal de la Légion -d'Honneur. 11 a épousé : i*' le
9 février 1772, Jeanne-Elisabeth de Claij, •dècédée le
18 juin 1807, fille de Biaise- Jacqnes-Pierré-Gabriel de
Glary , chevalier , seioneur de Vindrac , de la Ca pelle,
de Sainte-Luce, de Nartous, etc., et de dame Claude-
Hyppolite d'Yzarn de Freissinet ; 2° Françoise - José-
phine-Corrégie du Tertre^ née à la Martinique', fille
de Charles du Tertre, ancien capitaine de cavalerie,
«t de Louise Gaugain. Il a f!u pour enfàlbts ;
Du premier ik :
. i». Gabriel-Hyppplite, dont l'ai^ticle suit;
2°. Paulin- Guillaume- Auguste de Solages, né le 20
mars 1776, reçu de minorité chevalier de justi-
ce dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, dit
dç M^te, sur preuves faites, le 19 juin 1781 ;
nommé ensuite élève au collège de la marine
d' Allais, puis reçu élève de la n^arine de 1 ^* clas-
se, au mois d'avril 11790. Au piois de mai suivant,
il l'ut embarqué sur la (régale la Beietteyei le
DB LA. KOBLESSE DE FRANCE. 373
commandeur de Ligondès, chef de l'escadre, le
débarqua, en novembre 1792, à Malte, où il a
continué de servir 3ur les galères et les vais-
seaux de l'ordre. Deux mois avant la prise de
celle lie par les Français, il était passé à Barce-
lonne avec un congé du grandr-maître;
3". Paul in -Auguste dp Sciages, né le 16 décembre
1778 , mort, en 1790, au coU^'ge du Plesiss, si
Paris ;
4°. Marie - Gabrielle - Rose de Solages , née le 17
novembre 1774, mariée, le 2 n^ars 17971 avec
M. Jacobé de JS aurais ;
5°. Jeanne -Charlotte -Zoé de Solages , née le a5
juillet 1789, mariée, le 22 juin 1822, avec Amé-
dée, comte (Vlmhtrt du Bosc ;
6", Jeanne-ÉHsabelh -Françoise de Solages, née le
5 avril 17921 alliée, le 28^ juin 1812, à Marie-
Bhi liber t-noberl marquis de Cugnac^ fils d'Ar-
naud-^Louis-Claude - Simon-Marianne , marquis
de Gugn^c, et de Marie-Gharlotte du Boulet de
Marin ;
Du second lit :
7*. Marie-Gabrielle de Solages, née a Paris , le 4
jailkt i8i3.
XXII. Gabriel-Hyppolite, comte de Solages, né le 10
novembre 1772, entra, au moisd'octobre 1787, à l'école-
royale militaire de Paris, d'où il sortit, ponr passer officier
an régiment des gardes-françaises, en mai 1788. Il sui-
vit à Goblentz la majeare partie des officiers ae ce corps,
et fut radié de la liste des émigrés , par un arrêté par-
ticulier du 25 germinal an X. Il se maria, le i3 floréal
suivant (3 mai 1802), avec Blanche-Louise- Antoinette de
Bertierde Sauvi^ny^ fille cUi-Lonis- Bénigne- François
deBertier de Saavignj, intendant deParis, et de Marie-
Joséphine de Foulon^ dont Je père, conseillôr-d'état, ain-
si que M* de Bertier de Saavignj, son gendre, furent
si Jiorrîble ment massacrés par le^ révolutionnaires, le 22
juillet 1789. Le comte de Solages est décédé, le 24 dé*
cembre 18) i) an château de. la Verrerie deBlaje, lais*
«ant :
374 DtCTIOTIWArBE USriTERSSL
i*. Acliille-Ferdinand-Gabriel de Solages , né le
22 septembre i8o4;
2^ Gabriel -Hippolj le -Loais de Solages, né le 4
avril 1809;
5*^. Ainalric-Gharles-Gérard de Solages, De le 2a
janvier i8ti;
4°. Elisabeth-Gabrielle de Solages, née le 25 mai
l8o3, mariée, le 2 mai 1820 , avec Joseph d'V^
zarn , comte de Frissinet , chevalier de Tordre
de Saint^Jean de Jérasalem ;
5°. Anne -Ide- Marie de Solages, née le iB mai
1806;
6^ Blanche-Françoise-Pattline de Solages, née le
28 août 1807.
La généalogie de la maison de Solages est comprise
dans le tom. II de f Histoire Généalogique et héraldi-*
que des pairs de France^ des grands -dignitaires de la
couronne, des principales familles nobles du royaume^
et des maisons princières de l* Europe, publié en 1822.
j^rmes : Ecartelé, aux i et 4 d'azur, au soleil agis-
sant d*or, qui est de Solages ; aux 2 et 3 d'azur, à trois
rocs d'échiquier d'argent, qui est de Robal. Couronne
de marquis.Tenants: Deux sauvages de carnation couron-
nés et ceints de lauriers « appuyés sur leurs massues.
Devise : Sol a gens.
PË SOLMIGNAC, Solminhac ou Solminiac; nobl^
^t ancienne maison , qui a pris son nom du château de
Solminiac (appelé par corruption Solvignac) , situe près
de Be^na^c-sur^Dordogne, en Périgord ; elle est connue
d<'puis l'an i25o, et elle a toujours joui d'un rang dis-
tingué dans l'ordre de la tioblesse de cette province.
Elle s'honorera à jamais, ainsi que les familles qui lui
sont alliées, d'avoir donné naissance au bienheureux
Alain de Solmignac.
Aimeri et Raimond de Solmignac {de Solminhac) ^
chevaliers, furent du nombre des seigneurs qui, en
1261, intentèrent procès devant le sénéchal de Tou-
louse, contre Gaillard et Mainard, seigneurs de Bej-
nac , frères , au sujet des fours , moulins , al berges , pâ-
turages et autres droits dépendants de la justice du ohâ-
DE LA VOBLESSE DE FRAITCC. ^jS
tean de Beynac : ce procès fut terminé par une senlence
arbitrale, qai fut rendue, la même année, par Ber-
trand deCardaiilac, chevalier, en présence de. Guillau-
me de Gonrdon et d^Hélie de Siorac.
Gérald de Solminiac , fut un de$ seigneurs qui se
rendirent cautions, en 1269, d'une donation que Miii^
Dard de Beynac fit en faveur d'Âdémar de Beynac, fils
de Pons, son neveu; et il fut témoin, en 1288 , avec
Raimond, son fils, du testament d'Adémar de Bejnac,
clianoine de Saintes. Il est sans doute le même qu'ua
Gérald de Solmignac, qui rendit hommao;e, en i3u4 «
à Adémar, seio;neur de Beynac. Rainaud de Solmignac,
prieur d'Ëymet, mourut en 1324. Gérald et Raimond
de Solmignac, donzels, reçurent une procuration, en
1309. Le dernier, que nous appellerons Raimond I'*",
est mentionné seul dans des actes de i324, i335 et
iS^o, et ne vivait plus en i342«
Arnaud de Solmigvag, damoiseau, fils de feu Rai-
mond, rendit hommage à Adémar, seigneur de Bey-
nac , en 1342. Le même Arnaud, ou son fils du même
nom, mourut avant Tan 1417, laissant de son mariage
deux enfants :
1?. Raimond, qui suit;
i°. Réale ou Royale de Solmignac, qui fut mariée :
1*^ à Radttlfe dé la Roque de Saint- Pompon , et
dotée par son père d'une somme de 1000 florins;
2° à Hugues de Monilouis, de Plazac.
Raimond II, de Solmighâg, damoiseau de Beynac,
fit son testament, le 7 août i4i5. Il avait épousé Mar«
guérite de la Roque^ dont il eut :
i^. Raimond III, qui suit;
2**. Pons de Solmignac, auteur de la branche de)
seigneurs de Bellet ;
3^« Alaïs de Solmignac.
Raimond III, de Solmicvag, damoiseau, fut insti-
tué par le testament de son père, en 141^9 héritier des
biens que sa famille avait en-deçà de la Dordogne , du
fQii du château de Beynac, et fit son testament, le 22 ngt-
376 DICTlOKlfAlBE TTKlVrBSEL
veoibre i48o, dans lequel il nomma G uj^ son fils, qu*il
fil son hëritier^et 7 fiUes,^ mariées dans les maisons de
Marquessac, de Campniac , de la Treille-da- S au-
quel, «te.
Guy de Solmignac, damoiseaa , testa le 14 septem-
bre ii()i. Bertrand et François, ses lils, étant morts
sans enfants, Jeanne de Solmignac, sa fille, recueillit la
succession de ses frères, el la porta en mariage, a?ant
Tan l5i4i à noble Michel, eiù Michelet Stut oxxEstut^
5eigneor d'Assay, originaire d'Ecosse (de la même fa-
mille que MM. de Tracj), fils de Thomas, archer de la
garde du corps des rois Louis XI et Charles YIII , et
d'Agnès le Roy. Ses descendants ont pris le nom de
Solmignac de Éoisverdun, et se sont alliés aux maisons
ou familles de Marquessac, de Gussac, de Vivans,de
Griffon, de Belrieu, de Noaillan, de Ségur, de Di-
geon, etc. Paul-Florent-Alaîn de Solmionac, ou Sol-
miniac, vicaire-général de Cahors, et abbé de Gadoin^
était issu de celte famille.
La branche de Solmignac de Bcllet a été formée par
Pons, dit Poncet de Solmignac, deuxième fils de fiai-
mond 11, et de Marguerite de la Roque, lequel fut
institué, en 141 5^ héritier des biens que sa famille pos-
sédait au-delà de la Dordagne , relativement an châ-
teau de Beynac, et testa le 20 mars 14^7 {y, st.). Il
avait épousé Marie de Bellet, héritière du fief de Bel-
let, près de Grignols, et de plusieurs biens situés dans
la paroisse de Saint-Aquilini II eut de ce mariage :
/
1''. Antoine, mort sans postérité légitime;
a®. Pierre , qui suit ; et cinq filles.
Pierre de Solmigicjlc, seigneur de Bellet, etc., fut
élu maire de la ville de Périgueux , en i525, et fit sou
testament, le 20 novembre ]535. 11 avait épousé, le
8 août lôii , demoiselle Sibille^t; Chaumont ^ soeur de
Louis , seigneur de Labatut , et de François , abbé de
Saint- Astier , et fille de Guillaume, seigneur de Leba-
tut, èl' de Catherine de Glermont de Pilfes. ils eurent
pour enfants :
i**. Jean, qui suit; (
d°. Jeanne de Solmignac , mariée avec Arnaud de
DE Là NOBLESSE DE FRA>GE. J77
Tutenncy ëcuyer, seigneur <!e la Atassoulié^ dont
^ihl:eht Cli Aet àe Tnrenne, et Marguerite de Tu-
ténhe, <|tli s*allia, le 5 décembre jB5€^ avec
AynhûT de la tlôcheaymoh^ seigneur de Pré-
milhac et de la Brousse.
* • *
JeAn 1 0Ë àoimciric, écûyer, séîghenr de Bellet, de
Récidott )?t de Chône, épousa» le 8 lévrier i5Z'j (v. st.))
.îeatine/>fe5/jrfcV, fille de Charles, écuyer, seigneur de la
Court, en Poitou , et te^ta , le 2a septembre i55o , en
faveur de ses cinq fils, nommés :
I**. Jean II , qui suit ;
a*". Antoine de Solmignac, seigneur de la Vigerie;'
V^ Gabriel de Solmignac ;
4''. Arnaud de Solmignac, abbé dé Chàncelade ,
eq x£8i, qui résigna à AUin, son tieveû, en
1614;
5®. André de Solmignac, auteur dé la brâncbe de
Cbônç et de Strabourg , en Bordelais.
Jeâfl il bi SoLlttciTAc, écuyër, seigneur de Bel-
îr-t, 6tt.^ épousa, le 29 novembt^é 1579, Marguerite de
llfrfrç^t/c>*ût, Elle de Pierre dé Marquessac, juge-tna-
^ de ^ériguettX) et de Mârgtiétiiè de Belcier^ dont
tiaqtiireAt :
1*. Aildré de Soln&ignac ^ mentionné diiilji de^ fti5r
tes de i6i5, i6ao^ léSto et i6^S6)il tendit Bel*
let à André de Talleyrand, comte de Grîgnbh;
a*. Jean UI de Solmignac^ seigneur de ïz. Yi-
Série et de Récidbu, dans la paroisse de Saint->
iqutlin, épob^a, le ai décembre 162^, Marie
4U Thinon, âoûX il eut :
ji» fiélie de Solmignac , qili eut de Marie de
Ckabans^Uk femme, une fille unique , Ma-
rie de Solmignac^ mariée, le 10 décembre
i697« k Nicolas, seigneuf de F^ole;
È, Cnarlotte deSelndignAc^ ibariée^ en i663,
a Laurent de la iUgaU(Ut^ écii^er, sieur de
la Perrière* . ,
Z^. Raimond de Solmignac, scignêut* de Gbau-
mont;
V. 48
37^ OlCTlOirVAlBE rxriYEXSEL
4*. Le bienlieureux Alain de Solmignac, abbë de
Ghancelade , par résigoalion de s^on oncle , en
i6i4 f Alt nommé, par le roi, a Févêché de Ca-
liors, le 17 juin 1666, et mourut eu odeur d&
sainteté, le 5i décembre 1669;
5®, Isabeau de Solmignac, damoiselle de la Borie,
fut mariée, en 1624, avec Poucet de la Fayc^
écuyer, seigneur de Puytier, qui fut auteur
des seigneurs de la Faye de la Renaudie^ fon-
das dans la maison de Tessières de la Bertiuie
et de Miremont.
La branche de Chone » qui s^est sous-divbée en plu*
aienrs rameaux, a pour auteur :
André de Solmignac, écuyer, seigneur de Chdne, né
posthume, cinquième et dernier lils de Jean 1. de Sol-
mignac, seigneur de Bellet et de Jeaniie Després. Il é-
pousa, le lô juin i58o, Y vdXi^ov^^ Blanchard, qui le
rendit père de :
Jean de Solmignac , ecujer, seigneur de Chone, qui
reçut, le 9 août 1620, une commii^sion de capitaine d'nne
garnison de 200 hommes, au château de la ville de Ba-
zas, commandée par M. de Barrant. 11 servit sous les
mêmes ordres, et en la même qualité, au siège de Mon-
tauban , suivant sa commission, du i4 septembre 162^ ;
et il fut fait ensuite capitaine du vaisseau la Licorne^
par brevet du 10 juillet 1622. Il avait épousé , par con*
tratdu i5 août i6iô| Isabeaué/u Temple^ dont pro-
vinrent : .
I*. André de Solmignac, qui fut fait lieutenant-
colonel, par commission du 25 mai r646 ;
â®. Jean de Solmignac , écuyer, seigneur de Far-
gués, qui épousa, le 17 mars 1641, Charlotte
Bqyer, et fut père d'autre Jean, seigneur de Far-
gues , marié , le 1 2 août 1 669 , à Marquèse de
Straùourg, Il est auteur de la branche de ce nom,
établie près de la ville de Castillon-sur-Dordo-
gne , au diocèse de Bordeaux ;
3®. Antoine de Solmignac, écujer, seigneur de la
Borie, s*allia, le 23 avril 1668 , a Marie de
Gresl y ;
4°. Ézéchieli dont l'article suit*
D« Li VOVLESSE DE FBif Ce\ Bjg
Ezécbîel DE SoLM 1GNAG , «poQsa ^ ]« a6 juilleli660|
Antoiuelie du Mirai ^ doot il «ut :
Paul-Léonard DE SbLMiGTVAûfCapilftîne ati régiment de
Normandie qai épousa, le 22 oetobre 1691, Radegonde
du Bois, et' fit avec elle un téstamenl mutael^le 12 jaa-
vier 1717. De leur mamge vinrent:
I*. René-Paul, cjui sait;
A®. Jean- Baptiste la Molhe de Solmignac, qoi pas-
sa dans l'Inde, dès son enfance , et servit sur les
yaisseaux de la compagnie des Indes. 11 est mort^
le 6 juillet 1783, âgé de 81 ans, laissant trois gar«>
çons, qui ont servi aussi dans les vaisseaux de I&
même compagnie des Indes.
Bené-Panl de Soluighâg prit alliance, le i4 aoiit
17 18, avec Dorothée eiu Tuc^ et vivait encore en 1764.
Il était père de :
Jean-B.ipliste de Solmigh iC, seigneur de Qt^e, etc^
né en 1725, épousa, le 25septembre 1 76 1, Marie De^ar-
naudj dont sont issus :
!<>• Arnaud de Solmignac, nommé sons-lieutenant
dans le régiment d'Auvergne, le 3i décembre
1784; ^ ^ , ^ \_
2*. Alain de Solmignac, placé à Fécole militaire^
a l'abbaye de Sorrèze, en 1781 j
3^ N.... ae Solmignac, né en 1777.
Armes r D'argent i eînq pals d^azur , et un chef d'ar-
gent, chargé d'un cœur de gueules, qui supporte un
<;roissant du même. Les seigneurs de Bellet portaient :
De gueules à trois belettes d'or^ a et x^.
TARDY DE MONTRAVEL : a Particle de cette Ca-
mille inséré à la page 176 du volume précédent, il Faut
ajouter l'alliance de la branche établie en Vivarais avec
la maison de Fajr-Solignac, de race chevaleresque , qui,
58o DICTIOU^AIIIE VIIITEBSEL
Îe «^âi99 que U braqoke des marqnif ^ Fay «le k Tour-
laabourg, est issue cka pins «Rciens barons da YeUy.
Ui>ç çrrepr 4^ péqpnpt, et l'ofoissian 4'a» no» y
sont à réparer japs la citaÛQp du second à^ ie\^^ ac-
tes en js^tin qq! rappellent le mariage d^Aim^r d«^ Mq»-
travel avec Agnès Tardyt Cette çi^tioQ, poqr <|ue le
sens ne soit pas affaibli, doit être lue ainsi : Une autre
transaction passée^ en i^SS^ enït^nobitis monacus Tar-
dy al Peirus Ttfrdydc Montravei, domiciêtus, e/us nepos^
4ass k<|aeU« ce dernier est dil fils â'Aimar ié Mon-
travel el d'Agais Tatdy, elc, ete., ele«
Dausce méu^e arûcU, i] {ai;ili?$aceirl«swotft '.ep lySS,
qui n'ont aucun sens k Û ^^i^^ de la. mei^t^M def preu-
ves de noblesse faites, en 1 721 , pour une admission coni-
nie, cbeyal^r d^ iustioe des cir^res àe S»i|h|t-]^a^«r4 et
dç K9tre-P9(in^ qu Attpnt-Carmel,
Armes : D'argent, à trois cyprès de sinople, arraebés
et r^ngé^^l^auq^L^Cd^gq^ute^, S^g^ d« ^^i^ hwfHkIits
d'or.
DE LA VERGNE (eu la tin , de Vernh^ /<? Fçmha^ ou de
Kernià) ; noble et ançîencie famille^ ovigio^ire dU'Liuio-
sin , qui s'est divisée en plusieurs I^ran^bcs , répandues
dans cette province et dans le Périgord , et qui n'a de
noninum que le nom avee ce|le d^^ courte? ae. U Ver-
gue de Tressan, seig-nears de Dlonuiiiard 9 JUqntba-f
sin ^ etc. Etiç est. connue depuis. :
Hugues DE laVeegne {de la Vernhd)^ chevalier,
qui est qualifié seigneur de Saint-Exupéry , et rappelé
comme défunt dans un acL^ de l'an 12^7 , concernant
Gaillarde^ sa veuve. (Manuscrits de Gaignières, à la
bibliothèque du roi y vol. ^Z^foL agS.)
Hélie de là Yj^a9«»ç.l^ev.aUer^ assista oomme. téUBoin
au contrat de «[\ariage ou aqte 4^ cQn$tit«tio^ doii^e^
pssé à Mpriemaipl, eu 1291 ^ eoue Jeanne, fille éiaan-
k
DE Li VOBLESSE DE tHKVCf., 38 1
cipée d^Ilier, s«^igJl6^^ Ae Itfaignac, et Guj le Sénédial^
««j^nçur d'Yène» cbevali^r.
On trouve ensuite:
Philippe, ditVheiïpoTi de t.A Vercke , âamoîsean de
la paroifsse de Sai4it-prie3lr-l)igoi^re , en Liinosio» qui
ëpoiisa Marguerite Gastinel ou Gastineau, par contrat
passé) le 20 uoTembre i388, dans lequel e$t rappelé
défunt Antoine de la Vergue, damoiseau « 90U père. Il
accensa le moulin du TeiK eu 14069 et assista comme
témoin à un s|cte de 141Q1 et à u« autre de iii5*
C^ j.<iig«, par le rapprocheoieokcleslMDpaetdes lieux,
qWil peut a^oir eu pour fik :
Iipbert, dà Imberton ou Hi^raberlon de la Veechb,
damoiseaq^ qui fit uu bail à cens damf la. paroisse de
Saint-Priest-lLigoure, le 17 septembre i433» et passa
diÇéreqti^ acte«i» dans les années 1^63^ 1466, ^4^7) ^t-c*
Il eut pour femme Jeanne d€ Çramaiàd, dont provin-
rent, ealr^autres enfants :
1°. Jean , qui suit;
2®. Hélis de la Vergue , qui fut mariée à Jacques
Audour, setfpfteitr de la Fepriére, dans la châ-
tcttc«i» de Riberao; M>n père loi »vait promis en
dot sao liTT«a^, monnaie courante. Le coAlrat
en f«ft passé, le % février 1466 {y. st.), en pré-
aenee de Pierre de Roziers, de Ro^er de Jaubért,
dft la paroisse d^Allemans-, etc.
Jean I de la. Vebgve , écuyer, seigneur de la Veirgne,
dans la paroisse de Saint-Priesl-Ligoure, mourut avant
l'année xSaii, laiseaut nie Marie de Rosiers^ sa femme :
]^. ftaioiiitid, oui suit;
9?. AotoineUe de la Vergne, qui fat mariée, par
contrat du a3 janvier lâoa. (v. st.), à noUe i»oni«
qie Raimood de Tessière»^ éciijrer, seigneur de
T«99ién9ft et de Beaulieu, fik de ie*ii de Teseiè*
r^s, seigneur desi m^énea lieus, et d'Almoïâ de
. Peli^eiSt
t' Raimoud de la Vergue , écujer, seigneur de la Ver-
^gne et de Malefont, épousa, par cooirait passé le deV-*
382 DicTioirvAiiti; viinrF.iiSEL
nier jonr de novembre li^J^ noble demoiselle Anto*
nie ou Antoinette cCAbzac^ fille de Guillaume d'Ab-
zac , seigneur de Mayac et de Limérac , et d'Antonie
de la Cropte, et fit son testament, le lo juin i525f en
la?eur de ses trois fils , qui sui?eul :
1®. Jacques, qnî continua la descendance de la
brandie aînée, connue depuis sous la dénomi-
nation de seigneurs d^£slivaux, et dont Tarticle
va suivre;
2®. .lean de la Vergne;
3". Henri de la Vergne, qui fiit autenr de la bran-
che des seigneurs de Lavaud, dans la paroisse de
Cbâtran-Cliervix, en Limosin. Il' épousa, par
contrat du i()juin i55o, demoiselle Antoinette
Mcrchitu ou .Verchièrt^ ^ et fit son testament, le
zîu'in \B6j ^ par lequel il institua héritif?r Ga-
briel de la Vergne , écujer , son'fiKs unique, le-
quel épousa, le y juin iSBy, demoiselle Fran-
çoisp /entière (du Autbier).
Raimond de la Vergne pouvait avoir pour frère OQ
proche parent :
Noble Jean de la Vergue, aeig^neor de Juillac, et co-
seigneur de M^issac, en Limosin, qui eut po^rfemme
Catherine Fmtcher ou Fouckier^ veuve, en i5i9, e^
mère : i^ de Bertrand de la Vergne, seigneur dé Juillac,
dans la part)isse de Sarlhac^ et co-seigneur de Maissac;
et 2" de Françoise de la Vergne, mariée, le 2 octobre
iSiQ, à Jacques du Doufiet^ seigneur de Gassac, ea
Auvergne.
SEIGKEVB8 DE Li VEBGNB-D-EsTlTAirX.
Jacques de la Vergue, co-seigneur de la Vergne, et
seigneur d^£stivaux', fut institué héritier universel par
le testament de Raimond, son père, de l*an i525, el
épousa , par contrai du 19 février i538 (v. st.) , demoi-
selle Marguerite de CoignaCy qu^on croit fille d^Annefc
de Jaubert , dii de Coignac ou Cougnac , cbevaKer, sei-
gneur de la Bastide, Coignac et Châteaumorand, el di^
Françoise d'Aubusson. De ce mariage vinrent :
I^ Jean II, qui suit;
DE LA NOBLESSE DE VBAKGE. 383
. *•• Albert de la Vergne, qui, a formé la brandie
des seignftars de la Vergne. de Cliampagnac. Il
épousa , par contrat du pénultième jour de sep-
tembre 1671 , demoiselle Jeanne Bazin ^ fille du
seigneur de Puyfaucon , dont il eut :
Jean "de la Vergne , écujer , seigneur de
Ghampagnac, marié, le 29 décembre iSgô,
à demoiselle Anne de Corail '^
3*. Françoise de la Vergne , qui fui mariée , le a
août T 572, à Jacques de la Roclieajnion, seigneur
du Bostbertrand, on Boisbertrand , deuxième
fils d'Antoine de la Rocheaymon, seigneur de
Prémilhac, et de Marguerite Vigier,
Jacques de la Vergne avait pour contemporain ^ et
probaolement pour proche parent :
. Antoine db la Veigve , écujer, seigneur de la Ver-
, gne et de la Valade, gentilhomme de la vénerie du roi,
el capitaine d*Aubusson , qui épousa, par contrat, ac-
cordé le 25 janvier i553, demoiselle Françoise //e Poni-
padour^ dame de Cliâteaubouchet, et de Peiraux en
partie, de Sarrazac et de Gombas, tille de feu François
oe Pompadour , seigneur de Ghâteaubouchet. et de
Peirau;[.
Jean de la Vergne, seigneur d'Estivaux, et en partie
de la Vergne, épousa, par contrat du 24 mars i56i
(▼• st.), demoiselle Marguerite de Joussineau , fille de
Pierre de Joussineau, écujer, seigneur de Fraissinet et
de Tourdonnet, et d'Hélène de Badefol, dont vinrent,
entr'autres enfants :
I®. Françoise de la Vergne , mariée, par contrat
du 11 novembre 1684, ^^^^ Jacques delà Ko-
4:heajmon, chevalier, seioneur de Prémilhac et
de la Brousse, dont elle fut la première femme;
elle mourut, sans laisser d'enfants, avant le mois
dejuiorSçô;
3^. Isab^au de la Ver-1 légataires par le testament
gne, I d'Hélène de Badeiol, leur
3**. Hélène dc^ la V.«Jr-| aïeule maternelle, du 9
gne , j décembre x586.
584 DlCTlonVAlRE VVlTEBSIiL
On leur donne pour sœur : Gasparde de la Vergne,
première femme de Roland de Jousâinea il, écuyer, sei*
gnear da Fajat.
On troaveverlle même ternes : J«.ilin«de la Vergne,
dame de Tonrdonnet, mariée : i® à Gaston de la Mar-
thoni'e, chevalier, seigneur de t'ranchelian ; a^ a Jean-
François de Gaùîf seigneur de Linars.
SÊIGVEUBS DÉ LA PeytAVIVIE ET DE PoifTCKILLES.
Pierre de la Vergne, écujer, seigneur de riiospice
de la Pejtavinie, de Fontenilles, elc, et ({U^on croit
sorti des précédents, fj( son testament, le ii février
î464 (v- su)^ par lec[ad il demanda à être enterré dans
rég]i$e de Sivrac , pr^s de Bibérac. Il fait mention d^
Conlor de la Yergne, son neven, et nomme ses exécu-
teurs testamentaires, Marguerite de Siôrac, sa femine,
et Hélie de Mellet , qu'il appelle son gendre affilié^ et
qu'il institua son héritier universel, conjointeàient aVée
Âudour, son fils; il fait diflPérenta legs, notammeùt un
de six blancs à Tévêqué de PérigueuX. Il était déjà mort,
en 1467 , laissant de Marguerite de Séorac^ sa feteme,
héritière de Fontenilles et de la PeytttYÎnie, et nommée
avec son mari, dans plusieurs actes, depuis l'an t4S8,
jusqu'en 1466:
A°« Audour, qui suit;
m^« Odette, ou Audette delà Vérone ^ mariée a-
Tant l'an 1464, à noble homme flélie de MeUet^
icn jer, seigneur de St^Pa^douSD, des Arl'as , etc. }
' et vivante encore le 23 mars i6<»i (y« st.);
3**. Gaillarde de la Yergne, morte sans alliance ;
4^ Catherine de lai
S'.^S^èiedeliiVer ./ »^K*'«^^»» «« U^-
Audour, Oudour,on AndouardDtliTÉRâivt,' damoi-
seétl, seigneur de là Pejrtatinië, dé FofitetlfMes,- et de
Bureye, on Ifturée, épousa Anne, dite Annetlé^fe Mellet j
sœur d'Hélie de Sfellet, mârr d'Odette de la Yergne,
et fille de Jaubert I^' de Mellet , damoiseau, seigneur
DE Là KOBLESSC DE F^ilfCC. 385
àe Mellet, etc., ei de N... de Mosnier de Masdaran. Il
reçut une reconnaissance féodale, le 1 7 septembre 1492,
dans laquelle il est qualifié damoiseau, seigneur de la.
Pejtavinie et de Burée. De son mariage naquit :
Marguerite de laYekgke, mariée, avant Tannée i5io^
k noble Jean de Beicier, seigneur deBorieporte, qui par
ce mariage devint seigneur de Fonteniiies et co-seigiieur .
de Saint-Mer ou Saint-Méard de Drône, et dont la pe- .
tite-fille, Débora de Beicier, porta ces terres dans 1^
maison de Saint- Aulaire par son mariage , le 20 août
iSfàS^aLvec Annet de Beaupoil de Saint" Auiaire^ aeuxiè* .
me fils du seigneur de Coutures et de Lanmary.
Armes : De gueules, à trois pals d'or, chargés clia* .
cim d'une molette d'éperon en chef.
DE VIDART; ce nom se trouve aussi écrit de Bidart
et de VidardàdJï^ quelques-uns des titres de la famille: ^
mais la première manière est plus conforme à Péljroo-*
logie Bà&qne f^ide" A r te ^ (chemin entre , maison entre
deuxcheminsj, ce qui était en effet la position de l'an-
cien château ae Vidart , situé dans la seigneurie de Bé-
basque, près Saint -Palais, en Basse -Navarre, d*où la
maison de Yidart tire son origine; et l'on sait que chez
les Basques les noms propres ont tons une signification
quelconque, [F'qyezVessài sur la noblesse des Ba&queS|
Pan, 1785).
La famille de Yidart, une des plus anciennes de la
Basse^Navarre, possède de temps immémorial la seigneu-
rie de Béhasque. Cette seigneurie est une de ces terres
qui, avec le titre de CaxuUleros ^ chevaliers, donnaient
a leurs propriétaires le droit de prendre séance dans le
corps de la noblesse, aux états-généraux du royaume
de rïavarre; ces terres n'étaient qu'au nombre de 144;
les Cas^alleros ^ chevaliers, prenaient rang dans l'état
avant les Infançons, qui cependant étaient aussi des
gentilshommes. La famille de Yidart a constamment
foui de ce droit de séance aux états , depuis l'époque la
plus reculée jusqu'au moment de la révolution , comme
on peut s'en convaincre en consultant les registres des
états-généraux du royaume de Navarre , déposés à Pau,
V. 49
386 BIGTIOnVAIRC UNIVERSEL
aux archives de Ia préfectare du département des Bas*
ses-Pyrénée». L'ancienneté de celle fainille a été cons-
talée par une délibération desdits états -généraux, da
3o juin 174*1 qui se trouve dans les mêmes registres.
11 y est dit que la noble maison ancienne de yidarty.
laqueLe possède depuis tant le temps les maisons et gen^
tillèsses a^ A guerre y de Béhasque ^ de ta Béague, de
Saint'Palais et de la Sczlle de Béliasque, en Mire, qui
ont le droit d'entrée dans les états , est une des nobles et
des plus anciennes de la Basse-Navarre^ qu'elle est no-
ble de race et d^ extraction, qu'elle est comprise sous le
nom de Béhasque dans tous les rôles des gentilshommes
et dans les registres des états , que c*est la même que ceU
le que Martin Fiscay a comprise dans son recueil^ sous
le nom de. Béhasque^ et qu'au surplus il est d'usage^
dans le pays , que les gentilshommes portent plus corn-
munément le nom de leurs seigneuries ou terres que leur
nom propre ; mais que les messieurs de Béhasque n'ont
jamais quitté leur nom dej'amille dans les registres des
états^ et qu^ ils signent et sont nommés P^idart^Béhasque^
Signé au registre : pour le clergé^ Decheto^ prieur de
Saint-Palais ; pour la noblesse , Biscondatia , Saint-^
Martin; pour le tiers-état , Dii/ourq^ député de Saint"
Jean Pied^de^Port^Saint^Tonna^ député de Saint-Pa-
lais; Campagne, député de la Bastide; Darralde^ dé^
puté de Cize.
Ce Martin Viscay, dont il est parlé ci-dessns, est da-
teur d'une histoire de Fincorporation du royaume de
Navarre à la couronne de Castiile; cet ouvrage, écrit
en espagnol, a été imprimé a Sarragosse, en 1621, dans
un état des gentilshommes de la Mérindade de Saint-
Jean-Pied-dePort: il comprend la maison de Béhas-
que, blasonne ainsi ses armes : De gueules, au san-
glier de sable , passant contre un cyprès de sinople, ac-
compagé de huit croix de Saint-André d'or, posées 3,
2 et 5, et ajoute que les seigneurs, de Béhasque, ainsi
que plusieurs autres seigneurs du royaume, prirent dans
leurs armoiries ces huit croix de Saint-André, ài'époqae
de l'insigne victoire que les chrétiens remportèrent sur
les Maures, le jour de Saint-André, du règne de Ferdi-
nand m, roi de Castiile, qui régnait au commencement
àa l3* siècle. C'est à cet événement que se rapporte
DE LA NOBLESSE DE fKkVCt. 58/
]a devise de la famille de Yidart qu'on trouTera plus
loin.
I. Pierre-Arnaud de Vidabt, seig^nenr de Béhasque,,
obtint une sentence rendue. Fan i357, par la cour ma-^
Jour de Pampelui^, et qui constatait ses droits sur les
Landes de Sardasse, près Saint -Palais, comme (le dé-
pendant de la seigneurie de B^liasque. Cette sentence
est rappelée dans une transaction, du 12 avril i636,
passée enln» noble Tristan de Vidarl e;? cîe la- Salle et
maison noble de Béhasque, d^ine part, et de Tautre Je
bailli royal de Saint-Palais et les furats delà dite ville.
11 eut pour fils Guillaume qui suil«
II. Guillaume de Yidaet, chevalier, seigneur deBé-'
basque ; il est rappelé dans le testament de Jacques de
Yidart, son fils.
m. Jacques de Yidaet, chevalier, seig^neur de Bé-
hasque, testa le 1 1 avril i477- ^ testateur ordonne qu^il
soit enterré en l'église paroissiale, et au même lieu où
Guillaume de Yidart, chevalier, seigneur de Béhasque,
son père, a été enseveli II déclare qu'il laisse de Françoi-
se c/e Lalande^ sa femme, les en l'an Is dont les noms
suivent :
1®. Jean dont l'article viendra;
a®. Florence, qui testa le i*"' septembre iS55, et
fléclara qu'elle voulait être ensevelie au même
lieu où l'avait été Jacques de Vidart , chevalier,
seigneur de Béhasque, son père. £lle ne» laissa
point de postérité;
3°. Jeanne morte sans postérité.
* •
lY. Jean de Yidart, chevalier, seigneur de Béhas-^
<qae, vivant en i543. Il a eu pourËls :
i^. Egregy -Tristan qui suit;
a°. Pierre de Yidart, auteur de la branche des sei-
gneurs /e Stibe.Sy de Les^or^ et de Soys ^ dont la'
descendance est rapportée plus bas*
V. Egregy-Tristan de Vidabt, chevalier, seigneur de
Béhasque, de la Béague et d'Aguerre, obtint, le 3o
588 DlCTlOHVAimE VHiyERSEL
mai 1 552 , des lettres de Henri II, roi de Narârre, por*
tant provision de la charge de procureur - général da
royaume de Navarre. Le i5 lévrier 1678, a Tépoque du
'mariage de son frère, il était conseiller en la cnancelle*-
rie de Navarre. 11 a eu pour fils Pierre, qui suit.
Yl. Pierre de Yidart, chevalier, seigneur de Béhas-
que, de la Béague et d'Agnerre , conseiller, maître des
requêtes «en la chancellerie de Navarre, épousa Agnès
d'Amorots^ en novembre 1689, ®' ^^' père de Tristan
de Yidart, qui le 12 avril i636, passa la transaction dont
on a parlé au premier degré.
On n^a point réuni les titres des seigneurs de Béhas-^
que depuis Pierre de Yidart, dernier nommé jusqu'à
ce jour ; mais on trouve dans les registres des états-gè-
néraux du royaume delNavarre, à Tépoque de la récep-
tion de chacun des membres de la famille, la preuve
qu'ils ont constamment possédé la terre de Béhasque, qui,
jusqu'au moment de la révolution, leur a donné entrée
auxdits états-généraux dans le corps de la noblesse.
SEIGNEURS DE StIBES ET DE GaACEN.
V. Pierre de Yidart, écuyer, second fils de Jean
de Yidart, seigneur de Béhasque, est nommé dans
le testament de Florence de Yidart, sa tante^ du i*' sep-
tembre i555. 11 épousa, le i5 février 1678, àTartas,
en Gascogne, où il vint s'établir, Montine de LahaUut^
fille d*Arnaud>Guillaume de Labattut, et fut assistée
son contrat de mariage par Égregy-Tristan de Yidart,
son frère. 11 a laissé de son mariage :
1 °. Jean le Bon , dont l'article suit ;
2°. Françoise de Yidart, mariée à noble Bernard
de Muret, seigneur de Cnquerain.
YI. Jean le Bon de Yidart, écuyer, seigneur de Les-
gor et de Soys, épousa^ par contrat du 17 février 16 13^
Marguerite de Bédora^ dont il eut :
i*'. Jean, baptisé, le 9 septembre i6i8^mortsâns
postérité;
2**. Guillaume , qui suit j
DE LA. 50BLES5E DE FBAHGE. SSç
3**. Jean-Arnaud , auteur de la branche des sei-
gneurs de Soys. {Ployez plus loin,)
4°» Louise de vidart, qui épousa, Jean de FoiX"
Candale^ baron de Doazit. {f^oyez le Dictionnai»
re de la noblesse de la Chesnaye-des-Bois ei les
autres ouvrages sur ces matières,) Jean de Foix-
Candale descendait, au 5^ degré, en ligne di-
recte de Gaston de Foix , II*" du nom , qui fat
marié : i®, par contrat du 5 juin i479i avec Ca-
therine «ie Foix^ princesse de Navarre ^ et 2**,
Ear autre contrat du 3o janvier i494 1 avec Isa-
eau d'Albret^ sœur de Jean d'Âlbret, roi de
Navarre, et fille d'Alain d'Albret et de Françoise
de Bretagne. Du mariage de Jean de Foix-Gan-
dale avec Louise de Yidart , sortit :
Joseph-Henri de Gândale, qui a continué jus-
qu'à ce jour la descendance de cette illustre
maison ;
5". Françoise de Vidart, mariée, le 21 octobre
i654 , à noble Pierre de Garnit^ et en secondes
noces à noble Jean de Marsan^ baron de Sain-
te-Croix.
VIL Guillaume de Vidabt, IP du nom, écuyer,
seigneur de Stibes et de Lesgor, marié , le 8 novembre
1657, à Jeanne de Sanguinet^ a eu quatre enfants, tous
rappelés dans le testament de leur mère, du 5 janvier
1676:
r
1®. Jean le Bon , dont l'article suit;
2**. Jean-Joseph de Vidart, né le 28 juillet 1642,
qui fit son testament à AgeU} le 6 mars 1675, et
mourut sans postérité ^
3®. François de Vidart, qui testa le 8 septembre
1666, et mourut aussi sans postérité;
4^» Joseph de Vidart, capucin k Villefranche^ en
' fiouergue, où il lesta le 11 juillet i665.
VHI. Jean le Bon de Vidart, !!• du nom, écujer^
seigneur de Stibes et de Lrsgor, épousa, le 3 mars 1669,
Cblherine de Corados ^ fille de Louis de Corados, sei-
gneur de Marsiiiac, et de Marthe de Maurian. Il testa
390 DlCTIOMl^AIRE UNIVERSEL
à Paris, le 28 juin 1692, et y moarot. Il avait assisté,
le 20 novembre 1688, au contrai de mariage de Guil-
laume de Yidart, écuyer, seigneur de Soys, son cousin-
germain. Ses enfants sont :
1^. Louis ^ qui suif;
a*. Guillaume de Yidart, éruyer, seigneur de Les-
gor, qui fui nommé o (licier au régiment des
dragons de Fonlenay, par brevet du 7 octobre
1696. 11 épousa Marthe de Fos Durrauj dont il
a eu :
^. Jean-Lonis de Yidart, écuyer, seignenr
de Lesgor, marié à N.... de AîarsllldCy dont
il a eu pour enTants :
a. Germain de Yidart, décédé, le i5 oc-
tobre 1775, sans postérité;
h. Alexandre de Yidart, mort en Amé-
rique, en novembre 1777, également
sans postérité ;
c. Guillaume de Yidart, curé de Suzan;
d. Laurent-Joseph de Yidart, prieur de
Saint-Mont, diocèse d'Aire, décédé le
14 novembre 1810 ;
e. Gerlrudede YiHart, religieuse au cou-
vent de Sain'e-Ursule de Dax.
B. Laurent, officier, au régim»*nt de Conll,
infanterie, mort, en 1746, sans po?)lérité;
3°. Marthe de Yidari, qui épousa Jean du Prulh^
écuyer, seigneur dlbos*
IX. Lonis DE Yidart, écuyer, seignenr de Stibes,
né le 3o décembre 1669, servit pendant 9 mois dans la
compagnie xles gentilshommes de la citadelle de Tour-
nay, comme le prouve un cerlifîcat du commandant de
celte compagnie i\u 14 janvier 1694. 11 fut ensuite nom-
mé oflBcier dans le régiment de Yaubecourt, et quitta
le service, après avoir été blessé «m Italie, a Tarmée
commandée par le maréchal de Caiinat. Le 24 novem-
bre 1698, il épou.«a, en présence de Guillaume de Yi-^
dart, IP du nom, écuyer, seigneur de Soys, Marthe
de Maurian^ fille de Louis de Maurian, écuyer, et
mourut en I724« De son mariage sont issus :
DE LA HOBLESSE SE FRANCE, S()l
X% Guillaume qui suit;
a**. Marthe de Vidart, qui fut mariée, le i6 mai
17241 à Bernard chi Frat^ couseiiier du roi en
la sénéchaussée d'Albrel;
3°. Claire de Vidarl, religieuse ao cou?eDt de
Sainte-Ursule de Dax.
X. Guillaume de Vidart, IIP du nom , écuyer, sei-
gneur de Stibes, né le 12 sopU mbre 161)9, épousa Su-
zanne de la Goej'te , fille univ]ue et iiérilière de noble
Jean de la Goeyle, écujer, seij;neur du Pin, et de Ma-
rie-Gracie de Laurensde Hercular. Jean de la Goejte^
était fils de noble Jean-Charles de la Goejle, et de Su-
zanne de Bédorède de Gajrosse, sœur de noble Jean de
Bédorède de Gajrosse, qui a eu de Marie-Madelaine de
Poudenx, Jeanne de Bédorède, mariée à Jean tic Cau^
penne ^ marquis d'Amon. Jean-Charles de la Goeyle
était lui-même fils de Jean de la Goejte et de Marie de
Biaudos de Castéjà.
Guillaume de Vidart décéda le 27 mars 1758. Il a
laissé de son mariage :
I®. Louis , qui suit;
a*. Bernard de Vidart, né en septembre 1737, of-
ficier au corps royal du génie; il entra à l'éco*
le de Mézières, et fut ensuite employé à Nantes,
puis en Amérique, au fort royal de la Martini-
que, où il est mort le 6 septembre 1766;
3®. Jean-Joseph de Vidart, né le 3 janvier 1742 ^
curé de Saint-Martin de Seignanx^ près Bayon-
ne, depuis le 1 septembre 1770 jusqu'en 1792.
Il a fait bâtir à ses frais, dans cette cohimune,
l'église paroissiale qui subsiste aujourd'hui, et
qui est une des plus belles iju pays. Prêtre dépor-
té, en 1792, il fut inscrit sur la liste des émigrés,
et passa plusieurs années en Espagne. Lors^de
sa rentrée eu France, il fut nommé chanoine de la
cathédrale de Bayonne. Par son testament, du 7
septembre 1818, il a laissé au séminaire de celte
ville le domaine de Landarèche, dans le dépar-
tement des Basses-Pyrénées, et a ordonné que le
revenu en fût employé à l'éducation de jeunes
gens qui se destineraient à la prêtrise; toutefui:>^
c'est â sa propre famille qu'il a réservé le droit
de nommer à ces places gratuites. Il est décédé
a Mezos, le i4 septembre 1818. (Voyez la Gor-
zette des Landes du a -2 tiovembre 1818);
4'* Jeanne-Marie de Vidart, née le 16 novembre
1735 f qui épousa Jean du Montier de Priscé,
chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-
Louis, lieutenant-colonel au corps royal dn
génie;
5^. Marthe de Yidart, religieuse au couvent de
Sainte-Ursule de Dax;
6®t Françoise de Vidart, religieuse au couvent de
Sainte4Zllaire de la même ville»
XI. Louis DE YiDÂET, n^ dn nom, seigneur de Sti-
bes, né le 3o septembre l'ySô, a épousé, par contrat
passé À Pau, le 8 février 1766, Marie-Josèphe de Lat-^
mand, en présence de noble Mathieu de Yidart, sei-
gneur de Soys. Marie-Josèphe de Larmand était sœur
aînée de Cyprienne de Larmand, mariée à messire
Louis- Achille Monch d'Uzer» capitaine au régiment de
Conty, et chevalier de l'ordre royal et militaire de St.-
Louis , duquel mariage est issu Louis Monck d'Uzer,
officier de la Légion -d'Honneur, chevalier de Saint-
Louis, colonel du 60*" régiment de ligne, en 1820.
Louis de Yidart a fait, avec la république française «
le 5 thermidor an 4, un partage de présuccession , à
raison du séquestre mis sur ses biens par suite de l'é-
migration de Jean-Joseph de Yidart, officier au régi-
ment des chasseurs des Yosges , son fils aîné, [f^oyez
im arrêt de la cour de cassation du i5 avril 1812, rap-
porté dansSirey et dans Denevers , année i8i3.) Louis
de Yidart est décédé le 28 octobre 1808, laissant de
son mariage :
• 1^. Jean-Joseph de Yidart ^ qui suit;
2^. Joseph-Acltille de Yidart, marié, par contrat
du 27 mars 1806, à Marie'-Anne £>a/â/-^ae^ dont
est née une fille unique ;
3°. Marie-Quitterie-Cyprienne de Yidart, qui é-
poasa, par contrat du 10 mars 1790, Jérôme /e
Vqux de Sainte^ Croix ^ chevalier;
4^. Émilie-Charlotte de Yidart, mariée , par cou-
DÉ Li NOBLESSE DE FBANGK. icj^
trat du 10 déceuibré 1808, à noble È^rançois
d'Estangue»
'XII. Jéàn- Joseph DÉ iTiDARt, clievalier, seigneur de
Carcen et de Slibes^ né le fti décembre r766, fût nofn-
mé officier au régiment des chasseurs des Vosges, le i j
septembre jyS/fi ^t servit dans ce corps ^usqti^en 1791.
Il émigi^a, en 1792 ; se rendit à Cof>len(z« et joij;;nir, le
3i juillet '1792, IVrmée commandée par S. A. S. Mo;r.
Lonrs-Josfrpn de Bourbon , prince de Condé, qui lui a
délivré tlii certificat de ses services, signé de sa propre
fhain, au palais Bourbon, à Paris, le i5 septembre i8i5.
11 fit, sous les ôrdresde ce prince, la campao^ne de 179a,
dans la coinpagnie noble de la province de Guienne, et
^n obtint ensuite un congé, au moyen duquel il passa
en Italie, et de là en Espagne. Il est rentré en France
en i8or.
Jean-Joseph 01 Yidart avait épousé, par contrat da
10 mars 1790, Ma rie -Louise de.Maarian^ fille €t héritiè-
re de lïies^ire Louis de Maurian, seigneur de Carcen,
é^t de Marié de Vacquier d^Àubaignan. La maison de
Maurian possédait Ih seigneurie de Carcen, depuis le 14
'janvier i583, qu*elle fut achetée de Bernard de Poy
par Jacques de Ma'uHaii , écujer; celte terre provenait
delà maison d^Albret, ayant été vendue au seigneur de
P'oy, en r486, par Alaià, sire d^Albret , ticôitile de
Tartas. Louis de Mattrian était fils de GuiHaume^^Antoi-
ne de Maorîan, écuyei* et de Glaire de Bédora, soeur
de la baronn'é d*Arttin, dont deséend N... , baron d'An-
tin , préfet da départett^énc des Basses-Py renées ,
en 1814^ membre de la chambré de^ députés, en 181 5.
Marie d'Aubaignan», sœur de la vicomtesse de Cas-
telnau, était fille de Mathieu, de Vacquier bafon d'Au-
baignah, dont la sœur â eu ponrÊls le baron de la Hou-
se, successivement ministre plénipotentiaire de France
auprès du roi des Deux-Siciles, au saint siège, de Tin-
fant don Ferdinand, duc de Parme, et le dernier minis-
tre de Louis XVI auprès du roi de Danemark. La mè-
re de Marie d^Aubaignan était Marie-Louise d^Abbudie,
iœur de N.... d^Abbadiè de Saint «Loabofief, qui a es
une fille mariée à N , baron de Crouseilhe^s, dont le
frère, Pierre-V^incent, a été sacré évlk|liedt> Quimper,lt»
:ij avril i8o5, et dontlepetit^ûls, Jean-Pierre, baron d^
V. So
I
394 DICT10VVA1RE UVIVERSEL
Crouseilhrs, maiire des requêtes an conseil - d'état , en
1820, a épousé Clémentine-Louise-Henriel te île Choi^
seul' Cof'//ier, fille du comte de Cboiseul- Gouffier,
pair de France, ancien ambassadeur à Constantinople.
J^an- Joseph de Yioaet, a eu de sou mariage deux
eniâots :
l®. Jean-Louis- Joseph di Vidart, né le 6 février
1791 ; il élail, en avril l8^4 , pour Tentrée de
Sa majesté Louis XYlll dans sa capitale, mem-
bre de la garde nationale de Paris, et*eu a obte*
nu la médaille. par brevet du 10 novembre 1816;
nommé mousquetaire noir, le 22 juillt^t i8i4i
il a été, en 1816, capitaine aide-dc-camp de. M.
le maréchal -de- camp, inspecteur- général des
gardes nationales du dëparleinenl des Landes,
jusqu^à la suppression des états- majors de la
garde nationale, en 1818;
a**. Jean Joseph-Jules- Léon de Yidart, né le 29
pluviôse an 12 ^19 février 1804); il esl entrlé
a récole militaire de Sainl-Gjr, eu novembre
1821. '
SEIGlfEIJRS DE SoTS.
yn. Jean - Arnaud de Yidart, écuyef , seigneur de
Soys, troisième fils de Jean le Bon de Yidart, épousa,
]e 4 novembre i64r, Françoise lie Sanguinet^ sœur de
Jeanne de Sanguinet, mariée, le 8 novembre 16.^7, à
Guillaume de ridavt^ seigneur de Stibes, frère de Jean-
Arnaud. Il esl mort, le 29 novembre 1660, laissant de
son mariage :
z°. Jean le Bon de Yidart, qai n'a point laissé de
postérité;
2". Guillaume, qui suit ;
3**. Glaire de Yidart, mariée, le la janvier 1671 «
à noble Jean-Louis de Bédora*
. VIÏL Guillaume de Vidart, II* du nom, écuyer,
seigneur de Soys, né le i3 novembre 1648, épousa, le
30 novembre 1688, Marie-Anne ^u£of<, en présenc^de
Jean le Boa de Yidart, seigneur de Stibes, son cousin-
DB Li KOBLESSE DE FRil9CE« 3^5
germain. 1.6 m mai i6c}5, il reçut une lettre de M. le
marquis de Lav>àc, porlanl ordre de bC trouver a Bazas
le dernier de mai de ladite année, à rassemblée de la
noblesse; et, le 4 juin 1696, il lui l'ut délivré, pur M. te
mijrf|uisde Monli'errand, grand -sénérhal et comman-
dant de la noblesse de Guienne, unrerlifical constatant
qu'il sVtait trouvé à celte assemblée. 11 a eu de son
mariage : ,
1®. Maihien de Vidart» dont rarlicle suit;
a*. Claire de Viflart mariée à noble Jean-Mari)»
de Prugut^ seigneur de Cezeron et Lazarens.
IX. Mathieu de Vidabt, écnyer, seigneur de Soys^
né le I" janvier 1690, a eu pour femme Marie d'f^sto^
we.v.*f . En 1 7^3 , api es le décès de son épouse , il fit éri-
ger en son honneur, dans |ine chapelle qui appartenait
à la Camille de Vidart, en l'église des Cordeiiers de la
ville de Tarlas , un monument sur lequel étaient placées
"ses armoiries. li'est à sa deniaude qu^a été prise la déli-
bération des étals-généraux du rojaume de Kavarre ,
du 3o juin 1741^ rapportée plus haut. 11 esldécédé^ le 10
Jlo?cmbre 1766, laissant quatre enfants :
I®. Mathieu de Vidart, né le 5 juillet 17171 mort
.à Pari») 1^1 > déceutbre 1781 , sans postérité;
2®. Jean -Marie de Vidart, qui si^t ;
3^. Laurent- Joseph de Vidart, curé de Sore, ne
le 6 mai 1731 ; prêtre déporté en 1792, il e&t
mort en Espagne pendant son émigration';
4°^ Claire de Vidart, née le 10 octobre 171B, qui
n^a point été mariée.
X. Jean-Marie de Vidart, chevalier, seigneur de
Soys, né le 17 avril 1726, lieutenant au régiment de
Xjorraine, le 20 mars 1746^ capitaine au régiment d^A|i-
goumois, le 12 mars 1748 , chevalier de Toidre royal et
militaire de Saint-Louis, en 1771. Ëîn barque sur /e
]S ortnumbtii laïuf ^ en 1780, il s est trouvé à la bataille
livrée en Amérique, le 12, avril 1782» par le comte de
Grasse, contre Taniiral Rodnej. Devenu major, le i3
avril 1783 , il obtint sa retraite , le i*"^ mars 17I4 i ^vec
grade de lie ulenant« colonel.
396 OICTIOVIfAIRE UHITKBSEIi
Il av^it épousé, par contrat du 8 octobre 1782, Ma^
rie-Catherine de Ahurisse de ia Litqite^ fille de Salvat
de Neurisse, baron d^la Luane, (conseiller du roi, lifu-
tenant-génëral de la sénéchaussée de Tartas, et de Ca-
ifaerine-Ursule de Gi:anibre dVUrgons, fille d^André de
Chambre , boron dUr«>ons. Ursule de Chambre était
sœur de N.... de Chambre d'Urgons, chapoine du cha-
Îilre noble de Helz, Tun des aumôniers de Sa Majesté
lOuis XVI II, et de N.... de Chambre d'Urgons,. cha-
noine de Metz* évéque d'Orope in parUhuSy ^uj[]raoant
^Q cardinal de Montmorency, grand- ^j^inQniei' d^ Fran-
ce, évéque de Melz.
' Jean-Marie de Yidart, décédé le 17 octobre 1807, a
laissé de son mariag/e :
f\ Louis de Vidart, né le i5 thermidor an 4 (2
août 1796). Il a eu pour parain Louis de Vidart,
seigneur de jStibes. Il est entré dans ^a rompa-r
gnie des gendarines de la garde du roi, le 1*'
juillet 181^1 et a été nommé , en i8i5, lienie-
nant dans le 6^ régiment de hussards, dil du
Ilatti-Rhin ;
^^. Claire die Vidart, mariée, le 17 janvier 1809,
à GuiUauDie-*Bertran4 de Brun, écnjer.
^rme^ : Bc^rtelé, ans i et 4 de gueules, au sanglier
de sable, pa^aui contre 4in cyprès de sinoplè, accom-
pagné de huit ciyixide Saint-André (petits saui«irs) d'or,
ppsée^ ?, 3 et 3; au a de gueules, à trois dards d'ar-
gent, foliés etiempènés d'or, l'un e|i pal, et les deux
autres passés eu sautoir, la pointe en bas; au 3 de gueu-
les, 91 trpis dards, rangés d'or, futés et empèné» d'ar*
gent, la pointe en bas. Devise : Aux Maures.
yiR£. Liste des gentilshommes du bailliage de Vi-r
re, convoaués^ en 1789, pour l'élection des i(éputés au^f:
é^ats^éneraux du royaume.
QKlfTJLSHOVMKS PQSSlfoAirT FI£FS«
M. le comte Louis de Vassj, pour son fief de la foré|
Auvray et antres.
M. le marquis de Morant, représenté par 9f « de }^an-
tier, poarsonfieCd'Annebesc.
DE Li irçyLESfl^ DE VIAffCE. $97
M» le comtç d^Arclf^is d^ Mo/iIjkpJi poor son fief
d'ApcUis.
M- de ^icol^ji, j*epré$eQt,é p^r le/comi» deNéel^poor
sou fiçf de ^éll}r.
M, le Cordier, pojir çop f)ef de Biircj.
M. d'e Cç^ili^uu, coml^ d'Auteuil, rejprésenlé par
'M. de Cbeux de Saint-CJ^ir, pour çun iiei de Burcy.
M- le Pelletier de BloUiidé, pour 3011 BeP de Bremoj,
M. Billeheust d'Argenlon , pour son fief de Besloii.
51. TJrj de Carquei^d^j «< M- de Pierrette, repré-
sentés'par M- dç PierrciÇle, po«^ kur lief de Tuley-le-
P^trj^.
M. Gautier^ et ^^idafnn Jl.a a^^r^juisfe de Gampîgny,
représentée par M> soniji|i, ppiur lenrfief de Curvilie.
^U de Banville) pour pQfi Âef de Coiilpaces.
M. de Bilheurt , ponr son fief de Champ-du-BonU; ■>
M, de la Roqpe de Çahanif jnepréseiité par M. de Me*
niJIet, pour son fief de Caham.
A(. Prudes, représenté p^r If* J^rndcs, son fils, .pour
son fief de Campagnol les.
M. de Rosnay des Meillières, représenté par M. de U
Bo^erie,
M. de HainauUde Cai^eJJonp, H mademoiselle delà
Bignf , feprésenlép p^r M..d£ .Cr^isilles, ponr leup fief
dans Gles|S>%
M. du ][lpzel, r.epr/isepté par M* d'Anjou de Boisnan-
lier, et M. de Got^ve^t de Liangerie, représenté par M.
d'Auray .de 3ainter-PoU, pc^p^ leur fief dans Gourson.
M. de Pierrefite , pour son fief de Gauville.
M. le mprquiç du Quef^qof , r^pi*.é&enié par M. de
Banville, pour son fief de Clin(;liaaips.
M. de Sa^pt-lÇ.erniaiq dç h Pazof:he , et M. du Clia-
lel delà Varinière , pour leur fief d'Ëslry.
M. JbinjifW de la Cor.derie , reprètenlé par M. Drn^
des de 1.^ Toi^r^ /^^ JD^. de Frieval, pour leur fief de
Fresnes. ^
M. Ango(9 icojzile de Flers^ représenté par H. de €a-*
nisj, pour son fief de Flors.
lyi. de Malherbe , représei^l^ par M. d'Anjou de Bois«
nahtier, pour SQi? fief de 6athei|iot!i
M Gpjiief (^.u Gast , poyr si>n fief du iGast.
M. Viel de la Gravene , pour son fief de U Grvrerie^.
M. Avenel , pour son fiel de Lonchamp.
39^ DiCTioirirAiBï witersel
M. Picard de Noré,pour son fief de FoQrmillj ei
au 1res.
M. des Rolours de Quaire-Puils, et madame de Co-
lurdin de la Pinsonnnière, représentée par M. de Golar«
dit) , son fils, pour leur (lef de La^sj,
Madame la marquise de Brassac, représentée par M»
le comte de Vas.sy, pour le fief de Landeltes.
M. des Rolours de Gbaulîeu , pour son fief de la Lan-
de-Vaumont.
M de'Campion d*Aubigny, pour son fief de la Selle.
M. de Couespel , pour bon fief de Landisac.
M. Po]rel de la Cliaslerie, pour sou fief delà Villetle.
Madame Blanchard de Grenier, représentée par M. de
Tracj, pour son fief de Mcsnil-Ozouf.
1V1. Foiiasse, baron deNoirviile, pour son fief de Mes-
îîil-Hubert.
Mad^ame de Sainl-Manvieux , pour son fief de Mont*
cbauvet.
M* des Bolours de Moncbamp, représenté par M.
des Rolour!» de Qualre-Puils, pour son fief de Mon*
cbamp.
M, de la Mariouze deMonbray, représenté par M. le
baronne Ginnilieu, pour son fief de l><onl)iay.
M. deBilleheuàl de Boishel, représenté par M. Bille-
lieust d'Arj>enlon, pour son fief de,Margnerin.
M. de la Roqué de Monsegré , représenté par M. de
la Roque de Menillet, et madame de Freval , repré*
senlée par M. de la Pommeraye, poiir leur fief dé
Monsegré.
M. Le comte du Bozel Beaumanoir, pour son fief da
Montilly.
M. le Doulcet, merquis de Pontécaulant, pour son
fief d.e Pontëcoulanl.
M. d*Amph?rnet, pour son fief de Ponl-Bellenger.
MM. de Corday d'Arclais, pour leur fief de Pierres.
M. le baron de Monpinson, pour son fief de Preslesi
Madame de ïhonry, représentée par M. Noèl da
Parc, pour son fief de Rouliour.
Madame veuve Valhébert, pour son fief de Reculey.
M. de Bepudre, pour son fief de Rbucamp.
M. Haillet de Gouronne, représenté par M. de Frotté,
' pour son fief des Sept'-Frères.
DE LA nOMiKSSK DE^ Fit ATT CE. S^^
M. de Saint-Germaiu du Houlme, pour son $ef de
Sainle>Céeile.
Madame de Clinchamps de Saîiit-Fraguière, repré-*
sentée par M.dn Châtel de la Morlière, pour son fief de
S«int-Fra{>uière.
M. du nozel, pour son fief de Saint-Germain de
Crioult.
M. de Cheux de Saint-Clair, M. de Collardin de la
Pinsonnière , et M. de la Croix de Tallevende, repré-
sentf'S par M. son fils, pour leur fiei' dans Saint-Germain
de Tallevende.
M. Deslandes de la Rnardîère, pour son fief de Saint-
Gei»r«;es-des-Groiseliers
M. Brouard'de Glermont, pour son fief de Sainl^
Martin -de-Tallevende.
M. le comie de IXéel, et M. de Moisson de Tirgrey,
pour leur fief de Sainle-Marie-Launionr.
M. le Cordier de Bonnevah M. de Moranl, représen-
tés par M.Gaultier, pour leur fief dans Saim-Maur-des-
Bois.
M. de Bonenfant, représenté par M. Âchard, pour
son fief.
Madame la comtesse de Corday d'Orbignj, repré-
sentée par M» de Pontécoulant, pour son fief de Saint-
, Pierre-de-la-Vieille.
MM. les héritiers de M Blancbard, baron de Gras-
né, pour leur fief de Saint-Pierre-Tarenlaigne.
M. le chevalier de Beaudran, pour son fief de Saint-
Vigor-des-Mezcrets.
M. le Beaudre de Sonbressin, M. Pépin de Feugray,
pour leur fief de le Tourneur.
M. Bourdon de Lisle , et M. de Beaudre de Noyçrs,
pour leur fief de le Theil, . .
M. de Bâfnville-Truttemer, pour son fief de Trut-
temer.
■ M. de Garbonnel , marquis de Canisy, pour son fief
de Vassy.
M, le comte de Rabodanges, représenté par. M. le
Billeheust d'Argenton, pour son fief de Ferrière-du-
Val. ' - ^ ^ • • •
M. du Rozel , représenté par M. de Cheux de Saint-
Clair 9 pour son fiei de Yaudry.
400 DtCTlOinrAlBÊ l/1flVERél!L
GEBTILSHOMIIES VOM POSSEDANT FiEFS.
Le Brtin àe la Franquerie,
Jéan-Ffançots^lïoél dû Rocher.
Du Buisson de Courson.
Noël du Parc.
De Perct.
Le Cordier.
Drudes de la Tour.
Le chevalier Héhri âé N<^ëK
Le chevalier de Thoury de ftoulouré.
Honlt de Mori^n^.
De la Croix.
Du Cfaasiel dé la Morli^ré.
Joarhim d^Ai^jou de Boisnanlîér.
Bitlel^^ust de la Cotôinbê.
Lts chevalier de Gaiiis^.
Le Grand d'Anerville de Clécj.
DuCEateld'Ètrj^.
DE YISSAC (1)9 maison d^anciennré chevalerie d^Àa-
vergne, qui (irait son nom d^une s^i^neofHeet d^un ati-
cien château situés au diocèse de Brioùde. EUe est con-
nue depuis Pitfrre de Vissac, cKanoine-comte de Brioir-
de, en 1161. Elle a donné un chanc^elier de France au*
inilieû du 1^* siècle, un évéque de Saint - Flonr^ eh
1384, pttisdeLavaur, en 1394; et a conti^acté des allian-
bea avec les maisons les plus consid^rafbles. Elle rémoB-*
te, par preuves filifftivest à Pons, q^i ^^^ *
I. Pons, I'' du nom, seigneur de Vissac, vivant en
l2o5 et 1245 , sans doute frère de Pierre de Vissc^c, vi->>
vaut en 1240, portait deur sautoirs Sur sfoU C0Dtl*e-8tel*
il eut pour fils :
1^ Gaspard, dont rarliclé suit;
(1) Be rtbifibrè^èés édditions, et quelque! erreuri graves à recti-
fier, Dous cngageot i reproduire ici cette généalogie, dèjft nieii'
lionoée au tome IV, pag. aaa de cet ouvrage.
fiZ LA .KOBLEtSK DE FRAIfCE. 4ot
a*. .Pierre de Vissac , cbatioine-comte de Brioode,
en 1254 9 mort le i?' août 1286 , suivant Tobi-
tuaire de ce chapitre ;
3®. Dalmas de Vissac, reçu chanmne-comte de
Brioude, de 1254a 1274. {Histoire de la mai--
son d'Aus^ergne , par Baiuze , preuv. p^g» 577«)
IL Gaspard , seigneur de YissAC, I*' du nom , tî-
.,Tant en 1247 9 épousa Marguerite du Puy^ et en eut :
i^ Élienne, dont Partirle suit;
2**. Françoise de Vissac, dame.d'Aurose, morte
au mois d*aout ,1286.
Dans le même temps vivait :
'Silye de Vissac, seigneur de la Brosse de Vissac,
père de Maragde de Vissac, mariée, vers Tan
i33o, avec Armand de Rocht baron ^ seigneur
d^Ussoo.
IIL Etienne, P' du nom, seigneur de Vissac, vi-^
vant en 1278, épousa Guigonne, dame d*Arlenc^ fille
et liérilière de Pons, seigneur d'Arlenc, et de Béatrix
delà Roche en Régnier, il fui présent à un traité pusse.
Fan 1287, entre Guillaume de Bourbon et Robert ,
comte d'Auvergne. Il vivait encore en i53i« {Baiuze^
pag. 1 3 1 .) Ses enfants furent :
1*. Pons , dont Farticle suit ;
2®. Hugues , cjui fonda la seconde branche , rap-
portée ci- a près.
Dans le même temps vivaient :
Pons de Vissac, chanoine-comte de Brioude, en
i3i4;
Géraud de Vissac , 1 chanoines-comtes du même
Armand de Vissac , / chapitre, en j323 et i333.
IV. Pons , II* du nom , seigneur de Vissac , d'Arlenc
et de Val-le-Ghastel , près Brioùde, fut présent à Té-^
mancipation Ai^t Bertrand, seigneur de Ghalançon,
ëa 1295 , de son pelit-lEl^i Guillaume de Gbalançon^
V. 5i
Xoa DlCTlOSlIAltB UNITEESfeL
en le mariant avec Clitnénce de ia Roche, Il se reoditga-
rani en i3o4, de la dol qoe le comte DanpLin donnait à
•a fil e , en la mariant à Pierre de Moniagn ; fut l'on des
#]Ȏealeim testamentaires de Beraod, setgnem; de Mer-
coeur, en i3i4; fut assigné le sam«*di avant la Saint-
Micliel i3fti , pour assister à youvertore de ce testa-
ment; alla en Hainaut de la part du roi, avec Hde de
Lannoy, en i3f 6; fit, la même année , hommage au roi
du château du Val et de celui de Marsat, que Hvnri de
la Rouère lui avait donnés, et au sui^t desquels il plaida
depuis contre Humbert de Beau jeu et sa femme , en 1 32o
et i3a2 , et fut maintenu en pissession de la moitié.
Pons acqnit , en i326 , la seigneurie de Marsât , près de
Riom, de Catherine de Rojer.Etienne et lui plaidaient,
conjointement avec la nonlesse d^Auvergne , contre le
clergé, en i33i. {Baluze, pag. i54). H vivait encore en
1347. Il avait épousé Alix de Manl&oisùer. De ce ma-
riage sont issus :
1*. Pierre de Vissac, qui fut substitué pafEracIe
de Montboissier, son oncle, en 1828;
t*. Louis, seigneur de Yissac , qui suit ;
3*. Dalmas de Yissac, seigneur de Marsat, dont il
fit hommage an seigneur de TournoueUe, en
l35o. Deux ans auparavant il s'était obligé, avec
son frère, au traité de mariage de Beraud Dau-
phin, seiçneur de Mercœur, avec Yolande dé
Genève. Il servit en Languedoc, en 134^9 et sous
Amaury, sire deCraon,.en i35^. 11 Cut père de :
^« GuilUaiiftar seigneur de Vissao ;
' B, Pierre de Vissac, chanoine de Clermont;
C Pons de Vissac, qui s'empara, avec son
frère, de nuil et par fbrce, du château de
Yissac, sur leurs cousines : ce qui les fit
pourstiivre criminellement, en 1867 et
1870;
1>. Dahnas de Yissac, seigneur du Val et de
Marsat, qui assista, en i4i8, à la donation
que Jeanne, comtesse d'Auvergne etdeBôo-
logae, fit a Marie d'Auvergne, femme de
Bertrand de la Toar. {Ba^e, tom, If^
png. 621 etd'îz). Sa 8uc9e4ikn fut parta-
gée, l'e 28 mars 1472 y entre François de'
DE hX KOBLESSE DE FBAHr.E* 4o3
Tournon de la Chaise et Àutoine 4e Ro«»
chebaron ;
, ' 4f^ Pons de Vissac, chanoine de Meaax, qui fit
une fondation dans ia terre du Yal-le-Ohastel ^
en faveur des religieux de la Chaise-Dieu , ai|
noîft de juin i5Sj. {Coutumes d'Aw/ergne, t, IF^^
pag. 58.9 )
V. Louis f seigneur de Tissée el de Mariât , tivait en
4.34ok 11 épousa Béa tris de Sains ac, qui resta veuve en
i36i , étant mère de deux -filles : ^
X*. Dauphine de Vissac , qui était, avec sa soeur,
sous Ta tutelle de Guy de Prohynes, en 1867 el
1870 : Tune et Taulre plaidaient contre leurs
<?ousins, qui s'étaient emparés de force du châ-
teau dé Vissac. Dauphine fut religieuse;
2*^, Marguerite de Vissac , qui épousa Riijmond Je
Prokynef:^ seigneur de Prohynes et de SuinU
Privas , fils de son tuteur. .
SECOiriiE BRANCHE.
IV. Hugues de Vissac (i) , chevalier, seigneur d^Ar-
iénc, second fils d'Élienne, seigneur de Vissac, et de
Guigonne, dame d'Arlenc, est ijprnmé au traité de ma«-
riage de Guillaume Compfour a" ecMathilde Dauphine,
en 1 288. n se rendit garant, en 1 290, pour le seigneur dé
Beapjeu, du traité que ee dernier ht avec Robert, comte
d'Auvergne. Le roi l'envoya, en iSia, avec plusieurssei-
gneurs, au royaume de Navarre, pour en prendre le gou-
vernement ; et il y fit de temps en temps des voyages. Il
alla aussi en cour de Rome, en i3i4t3ii^^î qu'en Savoie
et en Dauphine, poi^ tâcher d'établir une ferme paix en-'
tre le comte et le dauphin ; el eut ordre , au mois de dé-
ieembre i3i8, de se trouver à Clermont en Auvergne,
quinze jours après la Saint- André, en armes et chevaux,
pour accompagner le duc de Bourgogne et le eomte de
jBoulogne dans leur voyage. Le seigneur de Mercœur le
*■*«■ »
(i) On ne croît pas qu« ce soit le même qut Hugues dt Vissac»
•OBseiUcr au parlement de Paris en iSiS,
/
4o4 DICTlOHlTAISC VVITCISEL
fit un des exécuteurs de soo codicile, le 16 avril tSso.
Il vivait encore le i3 août i333, époque à laquelle il
traubigea avec Jean ^ abbé de la Chaise-Dieu, (haiuze ,
pag, i54)« Ses enianis furent :
1*. PoDS, seigneur de Vissac, mort sans enfants de
Gaigonne de Joyeuse ;
2^. Etienne de Vissac, seigneur d'Arlenc, chan-
celier de 'France , qui suit ;
3®. Hugues de Yissac , chanoine de Brioude et ar-
chidiacre de Troy es, en 1 336.
y. Etienne de Yissac, seigneur d^ Arlenc et de Mars,
chancelier de France, fut présent au traité de mariage
fait, le 7 avril i334i entre Guyot de Ghalançon et Isa-
belle Dauphine.ll prétendit droit, à cause de sa femme,
en la succession de Beraud, seigneur de Mercœur; et
dans la suite il en obtint le châtelet et la cliatellenie de
Murs , avec aoo livres de rente sur le péage de Ciste-
rés, dont le fief et Thoinmage furent, a sa prière, réu-
nis a la couronne de France, sans en pouvoir être ja-
mais séparés, par lettres du roi Philippe de Valois, don-
nées a Conflans, au mois de juin i339. 11 remit, peu de
temps après, les sceaux, et vivait encore en i35o. Il eut
pour femme Alix de Poitiers, fille de Guillaume de Poi-
tiers, seigneur de Cha-^coc et de Luce, baronne de Bau-
diner et de Montregand. 11 en eut :
I*. Etienne, seigneur de Yissac, d'Arlenc et de
Murs, qui suit;
1^. Pierre de Yissac, chanoine de Meaux, en iSSq,
conite de Brioude, en 1374;
3*^. Jean de Yissac, chevalier, qui épousa Blanche
Aycelin de Monta&Uy dont il n^eut point d^en-
fants. Etienne de Yissac , son frère, plaidait, en
iSyo et 1372, contre les héritiers de celte dame;
4*. Alix de Yissac , femme de Jean , seigneur ^e
Lastic , vivante en 1370.
YI. Etienne , seigneur hb Yissao , d^Arlenc et de
Murs, vivait en 1370 et i382« et mourut à Tannée, en
i386. II avait épousé Jeanne-Gabrielle </c Gout^ fille et
DE LA NOBLESSE DE FRANCE. 4o5
héritière cle Gaspard de Goul(i), souâ la condition que
Etienne de Vissac et ses descendants ajouteraient les
nom et armes de sa maison aux nom et armes de Yissac.
Ses enfants furent :
1*^. Antoine de Yissac, seigneur d'Arlenci qui
suit ;
a". Pierre de Yissac, religieux de l'ordre de Saint*
Benoît, puis évéque de Saint^Flour, fut témoin,
en i384 9 d'un traité fait , le jeudi après l'épipha-
nie , entre Beraud , comte de Glermont, dauphin
d'Auvergne , et Geoffroy de Bologne, seigneur
de Mont-Gascon, et transigea, le samedi- après
la fête de Saint-Mathieu, i385, a?ec Tabbé de
Pebrac, pour la jurisdiction épiscopale sur les
bénéfices dépendants de cette abbaje. Il fut
transféré à l'evéché de Lavaur, en i^^^j donna
en 1897, 60 écus d'or aux frères prêcheurs de
Saint-FIour, pour bâtir une église, et fut en-
terré dans le monastère de Ghaise-Dieu, devant
le grand autel ;
3". Louis de Yissac, seigneur de TTiory-sur- Allier
et de Saint-Pierre, vivait en 1400. Il avait épou-
sé Jeanne de Chausfigny, qui plaidait, en 1420,
contre Hélion de Saint-Julien. Il en eut :
A. Louis de Yissac , seigneur de Tborj, qui
épousa Annette du Puy, fîUe de Jean du
Pu j, seigneur de Bermond, et d'Isabeau de
Saint-Palais* Elle se remaria, en 1426, à
Jean, seigneur de Chaseron ;
B, Alix de Vissac, femme d'Astorge, seigneur
de Talhac , dont elle était veuve en 1 423.
VIL Antoine , baron de Yissag , seigneur de Goût ,
d'Arlene et de Murs, vivant en 1892, fit hommage à
Jean de Berrj, duc d'Auvergne, de ses terres d'Arlene
et de Murs, en 141 5. Il avait épousé Marguerite d*j4p'
(1) La maison de Gout^ fondue dans celle de Vissac, était très-
ancienne, et portait pour armes : d'azur, à deux chevrons d'or, som-
inéK d'une fleur de lyê et accompagnas de tiois étoiles, le tout du
inémt.
4o6 OICrtONKAimE UNITEBSEL
clion , fille de Louis d'Apchon et de Margaerite d'Es**
laiug. 11 en eut :
1®. Claude, seigneur de Yissar, qui suit;
2^ Anioine, baron de Vissac, d'Ârlenc et de MurSi
après l'cin 1476. Il épousa Anne de la Roue,
fille de Claude , seigneur de la Rou^, et de Bil«
lette de Tournon , dont il est : .
Jeanne, dame de Yissac, d'Arleae et de Mnrs^
qui épousa, le 3o août 1497* Just, baron
de Toitrnon , conseiller et chambellan du
roi François l**', fils de Jacques 9 baron de
Tournon, et de Jeanne de Polignao (1) ;
3®* Marguerite de Yissac, qui fut la première fem*
me de Pierre de Montmorin , seigneur de Saint*
Hérem, chevafter, fils de Jacques de Montmo-
pin, seigneur d^Auzon et de Rlllac, et de Jean-
ne Gouge, dite de Cbatpagne, dame de Saint-
Héreni. Pierre de Montmorin se remaria , le r^
janvier T459, à Isabeau de Faudoa:», fille de Bé-«
raud, chevalier, baron de Faudoas et de Barba-
zan, et d'Anne de Billj, sa seconde femme;
4". Jeanne de Vissac, femme de François M »ré-^
chui^ chevalier, seigneur de Meximieux et de
Monianey ;
$**• Marguerite de Vissac, qui s'opposa, a.vec ses frè-
res., en 1477, ^^^ criées dies biaos et héritages
de son père.
VIII. Claude P' DE Visaïc, seigneur de Goût, d'Ar-
lenc et de Murs, assista le seigneur de Thinières, son
beau-frère « dan^t la surprise du château d^ Yernières,
et fut pour cela poursuivi criminellement, en i44o* Il
fit hommage, en 1443, an duc d& Bourbon, comte
d^Auvergne, de ses terres d'Arlenc et de Murs» Il plaidait
contre Jacques de Thinières, en i4^4 et i^^o, et vivais
encore en 1476 II avait epou&é Margue^i^Q d^. TàifiÂèr
resj dont il eut :
(1) L« b^roonie de Viwac fut veft4ae« en lôis , par l^t 4eaoea«
daots dé Jeanoe de Vifsac et de Just de TounioQ, a Jean Motier
de Ghampestière», J^ terre d'Arl€BGpa»9a dao». la maiioa d'Boir
tttii,eni6i5.
DK LA HOBLEdSE DE FRiNCE. 40J
X\ Claude de Vissac , seigneur de Montréal, du
vivant de son père, mort sans alliance;
2\ Jean , dont l'article suit.
IX. Jean de Yissag , seigneur de Goût , vivant en
t5s5, épousa Marie du Rouie ^ fille et bérhière de Gnil-
lûume do Roure, seigneur de Saint-Paul des Tartas,
prés le Puj, élection de Brioude. Il en eut :
X. 6a9pftrd de Yissag , II* du nom , seigneur de
Goût et de Saint- Paul desTartas, vivant Fan i570, ma-
rie avec Louise dt Fournie j qui te rendit père ae Jean-
Louis, qui soit.
XI. Jean-Louis de Yissag, seigneur de Goat et de
Saint-Paul des Tartas, épous» , le i" mars r588, Rfar-
fuerite de Ginestoux, utle de Charles deGines(ouK4
aron de la Tourette, seigneur de la BastidtË, et d'An-
ne d'Ag.rain des Hubas. II eut pour iils :
XII. Claude de Yissag, II"" du nom, seigneur de
Goût, marié , fe 6 octobre i633 , avec Marie d'Espar-^
ifiers^ fille et héritière de Jacques d'Esparviers, seigneur
de Blazère. De ce mariage est issu s
«
XllT. Annet de Yissag, seigneur de filazére, qui,
par contrat du i5 aoât 1674 9 épousa Gabrielle de Ga-
moFij de laquelle il eut seize garçons. Quinze entrèrent
au service ; deax y devinrent omciers-snpérieurs et y
furent décorés de la croix de Saint-Lonis : les autres
parvinrent à divers grades, et onze sont morts au ser»
vice ou au champ d'bonneur (i). Louis de Yissac, Fun
des fils d^Annet, a continué la descendance. Ils a^vaient
deux sœurs , Puno mariée à Gtenri du Roure , seigneur
de Deuxaigues ; la seconde à M..., de la TroncHère,
seigneur de la Chabanne.
(1) La maison de Vîsmc comptait encore dans te même nèM
Slusieurs capitaines d'infanterie et de caTalerîe, décorés de la croîs
eSaint-Louu; un officier aux gardes-wallonnes. <}ui passa du ser^
vice de France à celai d'Espagne, y devint officier iupérieury et
fut décoré des ordres de S. M. G.
408 DICTlOlUTArEE V9IYEESEL
XlY. Louis DE VissAG, seignenr deBlazère, époasa,
le 3 septembre 1706, Marie-Anoe de Jossouîn^ fille de
Joseph Jossouin de la Toar, et de Madelaiae de la Tou-
relle. £Ue le rendit père d'Anoet-Joseph, <jui sait:
XY* Annet-Joseph de Yissac, époasa, le 22 mai
Ij^H y Jeaone-Rose dAbrigton^ dont sont issus :
1°. Joseph, cmi suit;
â®. Louis de Vissac, ancien officier de cavalerie,
qui fut nommé commandant du 6as-Yi?arais,
pour l'ordre de la noblesse, lors de rélectîou des
députés auE états-généraux, à Villeneuve de
Berg, en i789.
XYL Joseph DE Yissàc , ancien officier d'înranterie,
qui s'allia, par contrat du 1 1 septembre 1772, avec Ma-
rie-Marguerite de Rivière, fille de Jean-Pierre de Ri-
vière , seigneur de Yeyriére. De ce mariage est issu :
XVII. Joseph -Alexandre de Vissag, marié, le 6 sep*
tembre 1796, «vec Marguerite-Victoire ^/e /af.¥Oii/n 9
fille de Jean-Roch de Jussonin, I'^' du nom, seigneur
de Valgorge et de Planzolles, capitaine de cavalerie,
chevalier de Saint-Louis, bailli d'épée des états du Vi-
varais, et de Christine de Pejrel de Malerive. De ce
mariage sont issus :
I*. Josepb-Auguste-César- Alexandre de Yissac;
a*. Louis-Gharles-Hippolyte de Vissac ;
3**. Jules-Pdilippe-Cébar de Vissac;
4^ François-Aubin-Eugène îJe Vissac;
5** Louis-Adolphe de Vissac;
6". Henri-Régis- Ferdinand de Vissac ^
7". Marie-Sopbie-Ëniilie de Vissac;
8**. Marie-Julie-Garoline de Vissac.
Armes : De gueules, à trois pab d'hermine. Gouron-
ne de comte.
%
* ■
w
DE WILLOT DE BEAUCHEMIN; farailk »oble, an-
ciennem^m établie 4»l>^ la Francbe^Comlé, et fixée
maintenant à Parisw
I. Je^n Bx WHfioT^ seigneor d'AnHoire el de Beau-
t;bençiin, ruii de»genlii5bonmiesde)areiiie Catherine d«
Médici^) et gouverneur du cbiteao de Mantereaii,. en
Tan i56o, ainsi au'ii est con^taié par un brevet sig««
Cathtiint. etscellé du grand-sceau de la reine (i) , avait
«po«sé Gbarl<Ht« de k ULtditu^ et a \w&k pour fils :
II, Jean --Baptiste de WiUtOT, seigneur d'Anisotiv et
de 9eaiKb«(Hiu, qui épousa^ en i^c^ Margoeriie dû
Mouhy, et fut père de :
m. Jean-François DE WiLLOT, co-seignevr d'Annoi-
re, lequel tut établi, le 4 lévrier 1^9, par François de
Polignj, pour comujander en son absence dans plusieurs
4;àutons de la Ff anche-Comté, à c.^use de sa longue ex-
pi^rience dans les armes, et de son zèle pour le servicf
du foi; leUts sont tes tAfnvs.siona de ia commission qui
nous a été exhibée. 11 a épousé Claudine de Verdun^ et
a laissé ;
IV. Jean - Baptiste -Joseph de Willot, co -seigneur
d'Annoire, qui l'ut père de :
V. JeMi^laude* Joseph de Willot, co-pseigoeord'An^
noire, qui épousa N^ . xViéiuer, et eut pour fils :
*:VL Pierre-Ji»»eph os Wielot de Beaocbemki, qvit
épotiSB fitarbe- Mutatij et ftit père de :
de£^o«w»rvi#tir>(kioliMeaii d« Moattreau. PUiaivur* «vtre» ûtnes oitt
gioauz^ qui DOim ont été égaleuurot produite, coD8tat«i«t ^ue la iac
mille de Willot avait été convoquée, dès avaot i'aa i56a , aux ai-
«embiées de la nobleMe de la Fraoche-Goinl«.
V. Sa
4 10 mcnomiAiBE vhitsbiel
1*^. Jean- Joseph de Willot, né le 2 octobre 1748,
officier dans le régiment de Vermandoi^, cbeva-
lier de Tordre royal el militaire de Saint-Louis,
maréchal des camps et armées du roi, en 1793,
virant à Monipellier, et marié à Gabrielie du
Croiizet^ de laquelle il n'a point dVnPanls;
a*. Jacques- François-Simon, qai suit.
Vit. Jaraues- François-Simon de Willot de B<»aii-
chemin, a epciusé N.... Pyot^ fiHe de M. Pyot, tréso-
rier à la chambre des comptes de Do.e. Dé ce mariage
est né , entr'aatres enfants :
ylll. Joseph DE Willot de Beaochemin, né à Dole;
en Franche-Comté, en 1775, qui a émigré en Espagne,
en 1793/ Il a épousé Lanre de RoussUion , ancienne
chanoiaesse-comte&se de Neaville, de laquelle il a :
1°. François -Joseph -Hi ppoly te -Léonce, né en
i8o3;
2**. Etienne-Hippoljte, né en i8o5.
Armes :Ty2iZXïv à trois têtes de lion d^or, lampasséesde
Îuoules; reçu timbré d^une couronne de comte. Cimier:
Fn lion issant. Devise :/f mihipro arts et rege arUmus»
ZTLOF, seigneurs de Steenbourg, Obigny,Wynde,
Créquy , etc., famille qui descend en ligne directe de :
Henri Zylof , seigneur de Hildernesse , capitaine da
château de Louveslein , pour le comte de Hollande, qui
le créa chevalier après la bataille de Fulkammingeti ,
contre les Frisons, en ia58. Il épousa Plectrude de
Hcuvlick , fille du seigneur de Heuviick, et mourut eu
1267. Son petit-fils, bourgmestre de Leyden , fut en-
voyé, en 1297 . en ambassade par le comte Jean I de
Hollande, à Étiouard i, roi d^Aiigletcrre, pour deman-
der, au nom du comte, la main aÉlisabetb, fille de ce
monarque.
DS LA- VOBtKSSE' DE* FBAVCE. 4It
Ses descendants ont conslamraent occupé des places
honorables en Angleterre , en Espagne et en Hollande;
Tan dVax fut tué dans le coiitbnl qui eut lieu in^média*
tement après Passassinat de Jean sans Peur, duc de Boar*
gogne, sur le pont de Montereàu, le lo septembre 1419,
après avoir servi ce prince avec beaucoup de distinction*
Cette lamille, à l'''poque des troubles religieux, vint
sVtablir, en 1483, dans la FUndre marilimei ou esl
mort, à Steen, près Bergues, le 14 nini i8o5,Flori8-
François- Félix -Ignace Zylofde Sleenbourg, seigneur
d'Obigny, Wynde, Créquy, elc, qui avail épousé Loni-
8e-Anloinette-Jo2!iépi)ine du Portai^ fille de Jean-Jac-
ques.du Portai, lieutenant-o^énéral des armées du: roi
Çf^qyez au supplément), et de Marie-Jeanne- Louise de
Raulet de Ramsault, sa seconde femme. Il existe de ce
mariage quatre fils et quatre lilles :
I". Louis- Joseph Zylof, né a Bergnes, le 7 mars
1786, marié avec Marie-Marguerite-Françoise
de Dreuille 9 fille de messire N..«. dé Drenille,
chevalier de Saint-Louis, et de Marie-Catherine-
Françoise de Digoine du Palais, dont il y a pos«-
térité ;
2*. Jean-Henri- Orner Zylof, ancien officier dé
hussards retraité pour blë^ures ;
3*. Charles-Pierre Zylof, officier de marine an-
département de Rochefort ;
4*. Alphonse-Panl Zylof, officier au 3* régiment
d*inlanterie de la gardé;
S**. N.... Zylof, mariée à Nicolas- Jacques^Engène
Clayi de TVaUes^veede ;
6*. Et trois antres demoiselles.
Armes : De goenles, an chevron Sot , accompagné^
A% trois pommes de pin da même.
4 13 IMCtlonAllE ViriTEBSE»
SUPPLÉMENT.
B
9z BhXRkhi marqais de U Basii^ d'Ar?i(kfc) etd^
Uoniferrai, comûs d'AUeirard, ban>a6delaRochê>Gom»
flûert^ coivtes^ vicomtes etbaroAs-d^ &Ayrâl,Mi Dau*
phifié el à Paris.
. h^ maison de^Barral , prigiawe 4u D|iuphixi|é, est re-
coi&i9a^k4#bl« par non ^^nxÀefmeié , ses aliianoçt» «t les il-
lustraiio^^ quVlJe s^est acquises dans la préUlure, dans
les f rm^^s de nos rois et dans lies preDuèresGWiirges de
la haute magistrature^ JLes titres' établissent ï^ filia-
tion depuis Jean de Barrai, né vers 1290 , <]ifi reçut
eu inféudation, conjointement avec Guigues de Barrai,
son frère « de Henri, daqphin , élu de Metz, récent du
Daaphiné, et de Guigues; dauphin ,dp'Yif^Oi>is, e^j'tain
droit de picot ou de vingtaiti don^ce^ pri(}<;e^leur don-
nèrent^ raibergemeut p^rpétud, le 8 ûcLi^b,re i32S«.C'est
par suite de cette inféodation c^e ia.fusiso^V de Barrai
se trouva ep possession de la (;;orseig|)^rie ^t m^stra-
lie(i) d^Ailevard, quVUe a couse^vée juçq^'en i53a.
La postérité de Jean.de BaxralsV^t 4tyU^e en plaipeurs
branches, dont on donnera plus bas fétat actuel, et
sW alliée aux maisons de.3eliebov^»s<9) d^BlMidel de
r '-
(1) L'Histoire du Dauphinë (tom. I , pag. 109), par M. de Tal-
bonnai», fait mention de l'office de mistral comme d'une cbaree
d'épée qui ne se confiait qu'aux nobles qui faisaient profession clés
armes. Cet office était tenu en fief par plusieurs familles des plut
considérable!) de la province , telles que celles de Falcos et de
Montdragon. La fonction du mistral était de percevoir les droits
du dauphin , et de protéger rexécution de ses jugements dans l'é-
tendue de ses domaines •
Bfi Ii4 HfOffLEftlE DE FlUlICI. .4x3
Sissoone , de Céscrin , de Ghamharan , de Chaste-Ges-
sans-de-CIfTitiont, de Chaumo^i-'Qaitrj , de Gom-
miers, de Fontanges , de Genton, de Gnério de Ten-
cih ; de Gaigntrd ée Saint-Priest, de Moonet, da Mot-
tet, de V^ytene éé Saînt-Gjr, du Pouget deMadaillac,
de Rachais , de Yachon , elc.
La maison de Barrai a donne des capitaines châtelains
de Yoiron , un capitaine et major de la ville de Metz,
un gonveroeuf du cliâteau d^Entremont pour le roi
Louis XIII, un gouverneur du château de Ciitan pour
le roi Louis XI V^ lue au siège de Montroiid^ gn jg^and
nombre d^officiers-généraux et autres de .divers gra-
des ; la plupart morts au champ d^hoQneu<r, et decp-
réè de la çroist de l'ordre rojal et mili^aij*e ift Saint-
Louis 9 un maître des re(|uétes de la reine-mère ^noç
d^Vutriche , trois présidents a mortier au parlement de
Grenoble, et plusieurs conseillers en Ia même cour
souveraine, nombre d'ecclésiastiques recommandables,
entr'aotres un évéqqe 4e Gasjtlres, en i75a,aiorten
1773 , un évéque de Troyes, en 1761 , mort en 1791, et
un archevêque de Tours , pair de France , décéclé le 7
juin 1816.
Le marquisat delà Bastie d'Arvillard fut érigé aq mois
d'aodt 1739; celui de Moiitferral, au mois d'avril 1760;
le comté d'ÀiJevard, au mois de jnilltfl I75i, et Ja ba-
rannie de la B<^ciie*^emmier8 , ail Hiois de mat^ i^55:
PREUliRE BRANCHE.
XICL Pi^re-Fraroçois-Paulio., comte de Barral,
chevalier, né le 3o dé4;embre ^746, reçu de minorité
chevalier de Tardée de Saint-Jean de JerusalejD , le 1 7
décembre 1747, décédé le i^'février 1822, a-vail «pousé :
j^', ipar çtaQtraJ; signé parl« roi et U Ciimillejpoyalje, Je 12
février 1764, Marie-Séraphine de la Motte ^ petite-fille
du marquis de la Mptte, lieutenant -général des armées
du roi; 2*", par contrat du 11 juin i8o3, Constance-
Paulin e-Zoé le- Ray rie Monc{revilU, fille du cqçite
le Hoj de Mondreville, chevalitrr de $aint-Loui$, icapi-
taine au régiment de Monsùur, cavalerie. Lecoi»<te4«
Carrai , a en ,. «n(r'»utre$ einfanis:
4i4 DicnovvAimE vvrrxukL
Du^ premier lit :
I*. Eugène de Barrai , mort sans avoir été marié;^
2°. Charles- Auguste , dont rardcle soit;
Du second lit :
S**. Joseph-Paul, chevalier de Barrai, né a Paris,
lé II juin i8o6.
XIY. Charles-Auguste , comte de Bakral, chevalier
de Malte , né à Paris, le 8 avril 1778, aide-de-camp da
maréchal Macdonald, duc de Tareote, décédé le i"
septemli/. i8t5, avait épousé, par contrat signé, en
i8o5, Ai^ée-Marie-Louise-Delphine le Gendre d'Onz-
en-Bray, fil|e du comle d'Onz-en-Bray, et de Benoîte
de Tolozan. iDe ce niariaoe est issu :
Louis-BenoU-Eugène de Barrai, né à Paris, le 21
avril 1806.
SECONDS BBA9CHE.
XIII. Joseph-Marie de Barral, marquis de Mont-
ferrai, ué le 21 mars 17429 ancien président à mortier
au parlement de Grenphle, premiec p|*ésident- de la
cour rojale de cette viJIe, a épousé, en 1769, N.... de
Guérin de Tencin, veuve de N.... de Cros, comte de
Grolée. Il a eu de ce mariage :
1^; Charles-Antoine de Barral, né i Grenoble, le
39 jnin 1770, ancien capitaine de grenadiers,
chevalier de Tordre royal di la Légion-d'Hon-
neur ;
11*". Louis de Barral, né à Grenoble, le 9 juin lySS»
TROISliME BRAirCRE.
' Xin. André- Horace-François, vicomte de Barral,
(frère du marquis de Montferral) , né le i*' août 1748,
nommé, le i3 décembre 1791 9 maréchal des camps et
armées du roi, chevalier de Tordre royal et militaire de
^ DE LA VOBLBSSB DE FRANCE* 4l5
9tint-1joius , a épousé, le 2i août 1781, Anne-Amédée-
de Beauhamais (1), fille de Claude» de Beanharnais,
chevalier, comte des Roches- Baritaud, chef d^escadre
des arniées navales « et de Marie- Anne Mouchard de la
Garde, dite comtesse Fanny de Beauharnais. De ce ma-
riage sont issus :
1*. François-Joseph-Âmédée-Hippoljte, dont l'ar-
ticle suit;
a*. Philippe-Anne-Amédée-Oclave, chevalier de
Barrai, né le 1*^ juillet 1791, Capitaine de cava-
lerie, marié, le i5 février 18 iq, avec Marie-A-
lexandrine Robin dp Scévole^ doul il a :
Eugénie de Barrai, née le 11 mai 1820.
XIV. François-Joseph-Amédée-Hippoljle, haron de
Bab&al, né le 21 août 1787, capitaine de cavalerie, aide-
de-camp du maréphalMasséna, membre de l'ordre royal
de laLegion-d'Honneur, chevalier de l'ordre du mérite
militaire de Bade et deflesse-Darmstadt, a épousé, le
33 décembre 1811 , Catherine Amélie Robin de Scevo^
le ^ sœur ainée de Marie Alexandrine, l'une et l'autre
filles de F. L. J. Robin de Scévole, député de l'Indre y
et de Jeanne Catheriuol de Barmes. De ce mariage sont
issus:'
I*. Jean-Horace-Joseph-Eugène de Barrai, né le
19 octobre 181 2;
2". JNapoléon-Hortense-Amédée-Scévole de Bar-
rai, né le 10 décembre i8i3 ;
3^ Marie-Joséphiue-Isaure de Barrai, née le 16
août 1817;
4^, Jeanne-Ca^erine-Isabelle de Barrai, née le 18
avril 1821. ^
(1) Tai^te de la priocetie Stéphanie Beauharnais, de Bade, et
cousiae-geroiaine d'Alexandre , vicomte de Btrauharna», lieute-
nani-géoéral^es armées, et père, par Joaéphioe Toucher de im
Paieries BOQ époiue, depnia impératrice, d'Eugène de Beaubaf-
naië, duc de Leuchteoberg , prince d'Eicbsladt , et d'Horteoaeda
Beauharnaia, mariée , en 1809 » avec Louis Bonapariê,
41^ ot<m««yAiEft «niTE&sBL
QVATftllhfB BHAUCHC*
Xni. Charles- Joseph, baron de B^msAb^ né à Gr4s^
noble y le 25 février 176 5 (frère dm niarcpii»die Mont*»
ferrât et du vicomte de Barrai), lieutenanl^colonel de
dragons, en 1797^ créé cheyaUer de Tordre rojal et
mitilaire de Saint-Louis, en 1798, a épousé, en 1783,
Marie -Thérèse-Hippbly te Barnave de Boudra^t n^e le
i5 s'eplembre 1767. De ce uiarîage sont issus :
i^f Louis-Gabriet^Ernest de Barrai^ né à Greno-
ble, le a octobre 1790, marié, en i8ao, avec
mademoiseUe de Gaiabert;
2°. Alix-Claudine-Oljmpe de Barrai , née à Gre-
noble, le 29 septembre î786,mariée, te ri î^n-
yier 1810, avec Henri-BénoU «feP/^rri;, vi^QOffiie
de Bernis.
ClVQUtÈMS BlAHCilB.
XH. Claude - Loois, bk BABiiLii , seigneur do Bellier
et du Montagneux, capitaine aja régiiAenl àe ^el^uocei
ctbevaliei} de Tordre roj^al et mitita^re de Sainir Louis,
né le io juin 17 17, (oncle de Pierre-François-PauJin,
comte de Barrai), épousa : t® Anne-Claire de Richard
deCréey'y 2^^ 1« 27 juin 1795, Marie- Jacqu^iiie Far^
conet du Mas^ née Iç 3i janvier 1767. De ce second
mariage sont issus :
]<"• Camlli^Edottardr Frédéric de Bar^'al ^ né te 22
février 1 798 ;
.2®é Jpsépbitie-'Pierrette-Éniili^IXéwée die Barrai,
née le 26 décembre 171^6. *
Armes : De gueuloSyà trois bande» dVrgeiU. Co«uhm»-
ne de marquis.
La géftéalogie de ceU« maison esli imprima- d^a ]ét
ti>m. li, de V Histoire généalogi*j/ue €t néréiiUique des
-pairs de France ^ des grands dignitaires, de la ceuropt^
ne, des principaJtesJaniiU^s noUes du royaume et dés
maisons princier es de l'Europe , publié en 1822.
DE hk nOlflUESSK DE FftAITCE. ^ÏJ
OB BLOT ; Doble et illustre maison , issue des anciens
sires de Bourbon, de la première liguée, qui apris son
nom d'une ancienne baronnie, située près de la rivière
de Scioule y sur les confins de l'Auvergne et de U Goin-*
braille , qui lui fut donnée pour son apanage.
. Arcbambaud Y, seigneur de Bourbon , de Montaigu
et de Blot, vivant, en 1120, eut, suivant le témoignage
d^Audigier, auteur d'une histoire manuscrite deTAu-
vergne ^tam, I et //, pae. Si i , Sgo, '5^\ ,ttt tom. y ei
yi , pag, 107)^ deux enfants de Luque , sa femme, sa'-
▼oir :
i^« Archambaud VI, qui continua la branche ainée )
*•. Ajmon, surnommé V airevache {\)^ sei^nent
de Blot, de la Rocheajmon et de Montaigu , qui
s'empara de Bourbon , an préjudice de son ne-»
veu Arcbambaud Yll , sous prétexte qu'Archam-
baud VI était mort avant Archambaud V, son
père. Ajmon prétendait que la représentation
d'Archambaud YII n'avait point lieu, et que par
conséquent il était plus habile k succéder que ce
dernier. Voilà pourquoi il est appelé seigntur dé
Bourdon f dans la Vie de Louis le Gros, par l'ftu-»
ieur de» gestes des comtes d'Anjou. Le roi Louif
le Gros jugea le différend en faveur du neveu;
mais Ajmon n'ayant pas voulu se* soumettre a
son jugement', ce prince vint l'assiéger, le fil;
prisonnier et cofiduire à Paris , en i ia5. (>).
r-«<
(1) WûivmMukê^eti YÎetii langage , aîgnifie éhinêmbmiU9, ou
feii ée-di/verstê amiêurt*
' (3) Le récit d'Aadigier, dontop vient de donner ici Un extrait»
est en opposition avec celui de la plupart des auteurs qui ont trait#
de rbistoire et de la généalogie des anciens sires de Bournoué Ce^
écrivains s'accordent à dire qu'Ayroon f^atr^vao^ était frère et non
pas fils d'Archambaud V; qu'il s^empara de k succession de c.«
dernier, au préjudice d'un fils qu'il avait laissé, qui s'appelait Ar-
chambaud ; enfin, que la plainte en fut portée devant le roi , qu2
condamna Aymon, pour avoir refusé, ainsi que le raconte Audi*
gier, de se soumettre au jugement de ce monarque « qui l'assiégea
dans Germiny , le prit et le fit conduire à Paris, l'an 1 ii5 , (ou«
suivant Audi^ier, .1 an 11 aSl ; mais qu'Ajmon resta paisible posses*
aeur de l'héritage de Bourbon, parce q^ue Archambaud, son ne*
veu « mourut t^ans postérité. Ces écrivains disQOt aussi qu'AyjTMW
V. 53 ■
4 1 8 DtCTIONH ÂlBB fmiTERSBL
Ajoion paraU a?oir conservé paisiblement la seigneu-
rie de Bourbon , non pas parce que bon neveu élail
mon sans poslérité, mais apparemment en vertu de
quelque arrangement particulier dont on ignore les
dispositions , et auquel le roi avait sans doute consenti.
Apr^s sa mort, il survint, au sujet d^une partie de sasnc-
cession , une grande contestation, entre ArchambHud
VII , seigneur de Bourbon , et Pierre, seigneur df Blot,
Su'Ajnion avait eu de son mari^ige avec Aldesinde de
evers, fille du comte de Tonnerre, putné des comte»
de N evers Pierre réclamait la ville de Montaigu-les-
Combraille, comme ayant fait partie du domaine de son
père. Le pape Alexandre 111 délégua, Pan ii6i , I ar-
chevêque de Bourges, pour les accommoder; mais ce
fut sans succès. On nomma, dans la suite^deschampions,
pour terminer ce différent en cliamp-clos, et le combat
allait sVngao;er, lorsque les parties s^arrangèrent par la
médiation du roi d'Angleterre, duquel Montaigu reie-
eut d'AIsuinde (ou Aldesîude) de Nerers un fils, appelé Archam-
baud Vil dont vint Archambaud VII, qui Fut père de Mahaud,
dame de Bourbon, mariée à Guy de Darwpierrt^ auteur de la aa
lignée des Mtes de Bourbon. Audigier dit au contraire, rommepa
Tient de le voir, qu'Archambaud VI, tiU d' Archambaud V, fut
le pèie d'Arrhambaud VU, lequel eut d'Alix de Bourgogne,
Alahaud , dame de Bourbon; ainsi, d'après le même é<jrivain,
Mahaud serait petite nièce d' A vmoa , et non pas son arrière • petite
fiUe.
S'il n'y avait que cette narration d'Audigier pour contredire un
fait , qui paraît avoir élë génératement adopté jusqu'à ptésent, on
pourrait avoir raison de le révoquer en doute. Il serait même plus
oonvc*nable de s'en rapporter au témoignage unanime de plusieurs
auleurt I (quoique souvent ils ne fassent que se rappeler les uns.les
autres), qu*â l'autorité d'un seul. Ce qui confirme le 8<.>ntiment
d'Aufiigier, et en forme pour ainsi dire la base, est l'acte de l'aa
1171, déjà cité , qui a été publié par D. Luc d'Acbcry. Ou ne oon*
^oit pas c(!mment une pièce de cette importance, imprimée de-
puis Vng temps dans un ouvrage répandu partout, n'a pasété con-
nue des généalogistes de la ma'son de Bourbon, et par quelle bi«
•arrerie 1 auteur de l'art de vérifier les dates, qui l'a connue, n'en%
pas fait un meilleur usage.
Mahaud, dame de Bout bon, dont il a été parlé plus haut, avait
été mariée en première» noces, dès l'an ii; 5, à Gaucher de Viciy'
fie« bire de Salins, puîué 4e la première race royale des ducs de
BourL'ogne, dont elle tut séparée pour cause de fiarenté. Cepen-
dant elle en avait eu une fille, appelée Maigperite de Vienne , qui
ép< usa en prennères ncce:* Guillaume de Sa^an^ comte de For*,
calquier, et enaecondes nôccs Jostêrand, «eigneur de Brancion*
4'
DE LA KOBLESiE DE FEAireV. ^T^
Tait r ce qui eut lieu en présence de plusieurs personnao^^s
notables et qualifies, qui avaient été convoqués, tant de
la part du roi d'Angleterre , que de Cfjle des seigneurs
df Bourbon ctdeBlot. On voyait de la part du pr«*miery
Eléonore de Guienne, reine d'Angleterre, Richard d'An-
leterre, leur fils, alors duc de Guienne et comte dé
oitou, Rotrou de Beauniont-le-Roger, archevêque d«
Rouen, Raoul de Varneville, évéque deLisieux, chan-
celier d'Angleterre , le prévôt de Lescar, el Barlhélemi
Moral. Du côté d'Arcnambaud parurent François de
BorhedagfVux , Guillaume, seigneur du Bosl , Jour*
dain , seigneur de Scorail e, Bernard , seigneur de Rra*
Tille, el Bernard , Son fils, Hugues, seigneur de Déols^
Guillaume, surnommé ie /eunt, comte de Mont ferrand,
Pierre, seigneur deMereurol, Châtard, seigneurdeBus-
seol, Châlard, seigneur de Charbonnières, Etienne Pé-
Tol, surnommé Dauphin et aulrei; et pour le seigneap
de Blot , on voyait Bertrand de Murol , al)bé de Cler-
inofit,Guj , seigneur dePongibaud , Gerbei^t, seigneur
de Sonaville, Etienne, seigneur de Grandevel, (ou Grand-
val) el Jourdain de Saitlan. Cet acte n'est pas daté; les.
nus le mettent, en 1 171 , et d'autres, en 1 1 6g {y oyez le
spidiègt de D, Luc U*Achtry)\ mais, suivant ropinion
la plus probable , il ebt de Tan 1171.
L'alliance de Pierre de Blot est ignorée; mais il est
certain qu^il l'ut père de Beraud, seigneur de Blot , de
Josteran et Besse.Ilcéda, en 1220, ces deux terres, qui
Venaient de l'évoque de Clerroont, à Arciaaibaud IX9
seigneur de Bourbon <^Da m pierre). Beraud l'ut père de
pierre II, seigneur de Blot et de Montespedou, qui
rendit hommage de cette dernière terre, à Areham-
baud, seigneur de Bourbon, en 1 243. Pierre II eut pour
iHs, Ajmon II « seigneur de Blot et de Montespedon,
^ui fot père de Guillaume et aïeul de Jean, lequel accom-
pagna le^ roiCharles Yl, au voyage de Flandre , en i388,
avec 3 chevaliers et 18 écujers, et fut tué, en 1390.. Il
'•vait épousé Catherine àe iirtssols ^ dame de Moutmo-
rillon, Ifiquelle , étant veuve, rendit bu même roi 1 om-
mage de Blot , pour Jean son fils, alors mineur. Il ne
provint de ;son mariage que deux enlaiits :
i**. Jean II, seignmr de Blot, dont on vient d»
parler , et qui mourut sans postérité ;.
4>o »tcvtoirirA.ift« miTEitcL
3\ Gftlkerise de Blot, qui épousa Jean de Chauvi-
gny^ sei^ear de Nades, à qai elle apporta les ter-
res de Blot et de Menlespedon , et dont elle é-
tait veuve, en i^i?*
Armes : De sable, an lion d'or.
»eBRAY; maison d*origîne chevaleresque de la pro-
vince de Normandie , oà elle possédait des biens con-
sidérables, dés le milieu daii* siècle. Les chartes elles
historiens la font connaître depuis Baadry Je Bray^ qui,
sofivant du Houtin et Ordéric Vital , moine de Saïut-
Evronlt, accompagna GniHanme le Bâtard, dnc de Nor-
mandie, i la conqaéte de l'Angleterre, en r 066. Ce prin-
ce, pour perpétuer le souvenir des chevaliers qui l'a-
vaienl accompagne dans cette mémorable expédition ^
fit paver l'nne des salles de son palais de Gaen, appelée
ta ^mlte des gardes^ avec des carreanx de brique, sur
le:>qttels étaient peintes et repétées en plusieurs com-
partiments les armoiries de ces chevaliers ; on y vgjait
celles deBaudry de Braj, telles que toutes les branches
de cette maison les ont constamment portées depuis, à
€6té de celles de Harconrt, de Montgommerj, de Ma-
than, de Guiffard, du Bec-Grespin, de Tony et de
Malet (1)»
L'histoire des croisades [tom. /, Uv. S&), fait mention
d'un chevalier du nom de de Brajr, qui se croisa, en
1099, *^*^ Roger de Barnenile, Oaon, évêque de
Bayeux, et Hngaes de Grandmesnil, tous chevaliers
normands.
Baudry I*' fut père de Baudry de Bray, II* du non^,
qui, conjointement avec Eoguerraqd de Trie etpinsieavs
autres chevaliers, eqt de grands différents avec Goder-
froi, évéque de Rouen, e|i 1118 et 1129. Qqillaum«,
moine de Jumië^es, rapporte dans $a chrpniqne qi^e
Baudry de Brî^y fit une forte guerre à Ht^oeSi seigneur
^i) Cette salle fut dépavée eo 1808, et les carreaux qui s'y tp0^-
valent furent recueillis par plusieurs personnes, notamment yàw
M. D4.'laire, conseiiler.de préfecture» qi|i Totitut bi^, eo faveur
d'un parent du comte de Bray, se dessaisir d'un des carreaux qui
représentent ses «rmet«
de Neuchâtel. Sa postériié s'est divisée en d^ux bran-
ches pria ci pal es; Fane sVst fixée en Angleterre, où Ton
assure qu'elle existe encore; l'autre est res(4§e en Fran-
ce. Ces deux branches raères ont toujours porté les mê-
mes armes. La filiation de la branche française est éla^
blie depuis :
I. Gaillaume dc Bray, I*' du nom, chevalier, qui, an
vertu des possessions seigneuriales qa*fl avait en Noi*-
maîidie, servait les rois Philippe Auguste et Louis YllI,
en laio et 1226. {Registres de la chambre des comptes
de Paris), Il «st qualifié chevalier dans une vente qu'il
fit sous son sceau, en i233, de tout le bien qu'il possé-
dait à Véron et à Bretteville-fa-Pavée, «rèscfeGaen, en
faveur de l'abbaye du Mont-Saint-MiciK'L (Cartulaire
de cette abbaye). Il fut père de Guillaume II, qui suit.
II. Guillaume de Bray, IP du nom, qui vivait en
1271, ainsi qu'il résulte des bans et arrières-rbans de la-
dite année, cités dans la Roque, pag. 65, où il est indi-
qué au nombre des chevaliers dn bailliage du Cotentin,
qui servirent en l'armée de Foix. 11 eut trois fils :
i^* Guillaume III, qui suit;
2*". Jean de Braj, chevalier, ainsi qualifié, avec Të-
pilèth^ de Monseigneur^ dans un rôle original
an parchemin jpint aux titres de la vicomte de
Pont - Audener , du 20 septembre i328'« On j
voit figurer avec Jean de Braj, Jean Touslain,
Guillaume de Harcourt, Guillaume du Mesnil,
Robert de Landry, Jean le Lièvre , Nicole de la
Planchée, N..,.. Je Bessiu , etc..;
3*^* Renaud de Braj, écujer, qui servit avec Jean,
son frère, contre les Anglais , en iSSy.
III. Guillaume qe Bray, III* du nom, chevalier, sei-
Îneur de Gherveuil et de Bosc-GrimouU, accompagna
ean de Haircourt, amiral de France, et Geoffi*oi de Har-
court, gouverneur de Normandie, dansies expéditions
maritimes qu'ik firent, en 1295 et i3o8. Il est rappelé
comme vivant à Saint-'-Enj, en celU dernière année ,
dans un arrêt da maintenua de noblesse c^lenn par ses
descendants, le 18 décembre 1542, lequel arrêt porte
qu'il eut deux fils :
4a s DirTlOKirAIftE USiTVftSEt.
x\ Guilliiumf IV,€ionl»rariiriei>uît;
2^ Colin (le Bmy^ auleur de la seconde branclie,
rapportée ci-«prti.
IV. Guillaume de Bkay, IV' du no m,. chevalier ban-
nTet, sire dit* Cernon, seigneur de Barenton, de Rouil-
Ij, de Vassy et de Fontrcoulant, par son mariage avec
M.... de Cttnon , fille d*01ivier, seigneur de Cernon et du
Grippon , fut cilé, suivant les »rrêls de la cour de réchi-
quierde Normandie, en il^36, pour les différents <|uM
avait avec Roger Baron et autres; et. Tan 1 356, pour
ceuxqu*il avait eus avec VaLbé, et les religieux de oaint*
Etienne de Caen.ll nVut, suivant Tbisloire de la maison
de Harcourt, et farrêi de maintenue de noblesse du i8
décembre i542, qu^Hl fils et une fille:
i^« Guillaume V, dont FartVle suit;
2°. Blanche de Braj, mariée, avant Tan 1872, k
Guillaume dt Haicouèt, seigneur de la Ferté-
Imbaull, chevalier bannerel, auquel elle porta
tous les bieos de sa branche, après la mort de soo
frère,
y. Guillaume de Bray, V* du nom, chevalier, sire
de Cernon, com.iarutà une montre de 1378 à 1874 U
se trouva au siège et à la journée de Cognac, en 1875;
fut reçu à 4 >rléans,sousCliarles VI, avec sa compagnie^
le 8 août i383, et mourut sans postérité*
SEC09DE BAA9GBE.
IV, Colin DE Bray, I" du nom , écuyer, fils puîné
de Guillaume, Iir du nom, suivant l'arrêt de maintenue
précité, vivait à Saiiit-Ëny, le 24 février 1879. 1^ ^^^
pour fils :
1®. Jean, dont l'article suit;
2°. Pierre de Braj , auteur de la troisième bran-
che , rapportée ci-après*
y. Jean de Bray, I*''^ du nom, fut maintenu en i4o8.
Il est cité dans l'arrêt de maintenue de 1543, comme
ayant, à l'exemple de ses ancêtres, suivi les guerres,
DE Ik 1IOBLE8.8B DE PRAlTCE. 423
avec GtiîllaonK* de Bray, son oncle, et comme étant pè-
re d'autre Jean, qui'ftuit.
VI. Jean de Be4Y Iî* du nom , est cité dans Farrêfc
de 1 542 , comme ayant justifié sa noblesse, en i44^9 ^t
avoir eu pour fils, Colin il, qui suit*
Vil Colin DE Bray, II* du nom, justifia de sa nobles-
se , en avril 1 48o , suivant Tarrêt de maintenue de 1542.
Il épousa Mariette Jeanson^ fille de N.... Jeanson , sei-
gneur de Grouej et d^Orglandes, (maison noble de Nor*-
mandie) , et eut de ce mariage :
1°. Michel , dont l'article suit;
a^. Gervais de Bray, écuyer, qui épousa Annette
de Bray^ fille de Touques de Bray, écuyer, de
Saint-6ermain-le- Vicomte, et ne parait pas avoir
eu de postérité.
VIIL Michel de Bbay, écuyer, épousa , par contrat
du i4 juillet i5o5, Anneâ^e Brays fille de Jean de Bray,
écuyer, de Saint Germain-le- Vicomte. Il partao^ea la
succession paternelle, le i5 janvier i533 , avec Michel,
2lion frère, et fut maintenu avec lui dans sa noblesse,
d'après sa généalogie, remontant à messire Guillaume
de Bray, chevalier, seigneur de Ghervenil et de Boscri-
enoult, vivant en 1296 et i5o8, par arrêt de la cour
des aides de Rouen , du lundi 18 décembre 1642 , cons-
tatant qu'ils portaient pour armes : D*argent . nu chef
du gueults , chargé d'un léopard d'or^ etc. Michel de
Bray fut père de Charles, qui suit.
IX. Charles de Beay, sieur de Neuville , est nommé
dana une maintenue rendue en faveur de Jacques, son
fils , de Tannée 1698. 11 est cité aussi dans l'acte d'éman-
cipation de Jacques de Bray, de Suint-Germain-le-Vi-
comte, du i5 juillet iSyS.
i
X. Jacques DE Bray, maintenu en iSçS, ne laissa
ue deux filles, dont l'une, nommée Péronne de Bray,
lit mariée à aobl^ homme Christophe iïoiM^ter, écuyer.
4^4 SICriOVlTAlflt ITiriTtRICL
TBOISIEME B&AlfC»B.
y. Pierre de Bray, h' da nom , écoyev, second fils
de Colin I*"', vivait à Saint-Gennâin'^ie-VicomlCT en
i4io, ainsi que le constate un arrêt de maintenue du 3^
février i555, qui sera rapporté plus loin. Il fut père de
Jean, qnisnit.
VI. Jean pe Bray, I" du nom, écoyer, est nommé
dans un bail k fief, passé devant leCloHx, tabellion , Iç.
19 mars 1446; dans une transaction paSMe, le 21 no*
vembre i46i , par Fouques et Jean de Braj, ses fils;
dans le partage de ses biens, fait par ces derniers après
son décès , le 3 janvier i466 ^ devant de Rivière, label-
lion à Periès Ses enfants furent :
1°. Fouques, dont Farticle suit;
2°. Jean de Bray, qui a fait branche *.
* VII. Jean de Bray, II« du nom, écujer, vÎTait, comme, son
père, à Saint Gcrmain-ie-Vicomte. Le 8 décembre i495, if fit Ivré-
fràit d'une rente proTenaut de Oervais de Bray, écujer, de Stînt-
£nj, qui la tenait de Fouqoea de Bcay, toa keau-pèfe. U eut de Dé-
nué de ia Meuêsmifë :
!•. ^-Pierre II , qui suit;
9*. Anne de Bray, mariée* le i4 jatlket i5o3, avee Michel if«
Brojft écuyer, aoa coqsîd , de la paroîtse de Saigt-Bny.
VlII. Pierre de Bray, ïV du nom, eité dans une maintenue du
3o juillet t533, qui précède , et dans une antre du 3 fëvriertSSS, eut
pour fils :
i", Guillaume» qui suit;
a*. Charte» de Bray, 1 . , .^e
30. Jeao de B*iy/ ^ v.vanls en i555.
tX. Guillaume de Bray, lY* du nom , fnX maintcom, avec sçv
frères, par arrêt de la cour des aides de Bouen du 3o juillet i5S3.
Cet arrêt est rapelé dans celui rendu, le 3 féTrier iS55t ea ftiveur àm
Julien de Bray. Il est dit qu'ils étaient issus de noblesse ancienne »
et Julien v est qualifie cousin desdits Guillaume, Charles et Jean
de Bray. Le premier fut père de Jacques qui àuit.
X. Jacques aa BaAT| émancâf é, le 1 S juillet iSyS, en |»rëseoce de
ses cousins, Charles de Bray, écuyer, sieur de )Ieufvillf>, de Saint-
Eny, et Julien de Bray, petit-fils de Fouques. Jacques de Bray ne
paraît pas avoir laissé de postérité. On croit que c'est lui qu'on
voit figurer à Paris au temps de la ligue.
DE I,A KOBLESSE DE FKAKGE. ^iS
3^. Perrine de Braj, mariée, avant le 20 seplem-
bre 1474, aytîc GeofFroi Lamay;
4°. Marie de Bray.
t
Vil Pouques DE Bray , écuyer, cité , avec son père
«t son frère, dans le DicJ^onnaire de la Ghesnaye-des-
Bois {tom, III y pcLg' *4^) > ^t dans l'Histoire de la maison
deHarcourt , où ces deux frères sont désignés sous la qua-
lité de chevaliers. 11 vivait à Saint-^GcH^main-le- Vicomte,
•comme ses auteurs, et s'allia avec IMichelle du Clos. Il
mourut, en i5o5, à Gonfrevilte, où se trouvaient les
biens qui lui tenaient du chef de Robine, sa mère, et
laissa :
I®. Jacques, qni suit;
2®. Adrien de Bray, qui fat prêtre j
3°. Annelte de Bray, marine' à Gervais de Bray,
son cousin.
Vllï. Jacques de Bray, I'''^ du nom, écuyer, fit
preuve, en i48t, et épousa, par contrat passé au siè-
ge présidial de Carentan , le 8 juillet 1494? Anne
d'Âuxais^ fille de Philippot d'Auxais, d'une ancienne
noblesse de Normandie. Il est cité comme cousin de
Pierre dans l'arrêt de maintenue du 3 février i555, et
dans un a<;te du 17 décembre i555. Il n'eut qu'un fils,
•qui suit.
IX. Julien DE Brat, écuyer, sieur de Hautquesney,
€pous«i, par contrat du i3 février i553, MicKelle Poisr
jsoiL,\\ fut mainlenu dans son ancienne noblesse, par arrêt
Ju 3 février 1 555, rappelant celui rendu, le 3o juillet i533,
par la cour des aides de INormandie , en faveur de Guil-
laume, Charles et Jean de Bray, ses cousins, Julien fit
en la vicomte de CarenUn , le 5 juin 1S73, le partage
de ses biens entre ses enfants 9 savoir:
t'j Antoine , dont l'article suit ;
!i°. Jacques de Bray, écuyer, sieur de ïa Couillar-
dière, cité dans une reconnaissance du ]5 avril
i568. Il épousa Anne, de Terré., dont il eut :
Jean de Bray, écuyer, sieur de la Couillardière,
cité dans le jugement du 16 janvier i586, et
' maintenu en 1598. 11 transigea ^ le 22 mai 161 3,
V. S4 .
4^6 DICTIOVHAI&E UiriTEKSEL
avec les veuves de Jacques et Jean de Braj, ses
oncles et tuteurs, et eut pour fils :
Bernard de Bray, éciiyer, gouverneur deCou-
tances , qui fut père de :
Bernardin de Braj, écuyer, qui ne lais-
sa que deux filles, Françoise et Olive.
X. Antoine de Bray, h^ du nom, écuyer, sieur de
Hautqnesney, épousa, par contrat du i6 avril iSSg, Ni..
Anquttil , fille de N.... Anquetil, bailli de Fécamp, de
laquelle il eut : ^
1°. Jacques II, dont Particle suit;
2?k Jean de Bray, écuyer, sieur de Lesmondériey
qui servit au camp devant Amiens, avec son frère,
en 1697, et s^allia avec Barbe le Paincteur, dont
il eut quatre fils et trois filles , entr^autres :
A, Jacques de Bray, sieur de Lesmonderie,
époux de Anne Cleret^ et père de Jean de
Bray, sieur de Lesmonderie, qui fil regis-
trer ses armes : D'argent, au chef de gueu-
les, chargé d'un léopard d'or, à l'armoriai
général [Généralité de Caen , pa^- 63,
art, 88) , et n'eut pas d'enfants de Jeanne
Plessard, son épouse;
S. Gilles de Bray, écuyer, seigneur d'Arcy,
procureur du roi , à Valognes, marié avec
N.... du Praël, dont il n'eut qu'une fille;
"C. Henri de Bray, père de Jean de Bray, sieur
de Valcau ville, décédé exempt des gardes-
du-corps du roi, et célibataire;
D. Antoine de Bray, qui servit en Picardie^
avec Jean, son cousin.
XI. Jacques de Bkay, II* du nom , écuyer, sieur da
Hautquesney, servit au camp devant Amiens, suivant
le certificat à lui délivré par Henri de Bourbon, duc
de Montpensier, le a6 septembre iSgi. Il y fut rempla«
ce par son frère, le 5 septembre 1597, suivant un au*
tr« certificat de M. de Ganisy , capitaine de 5o hommes
d'armes. Il fit son testament, le 3o octobre i6o5, et
mourut le 3o octobre 1606. Il avait épousé , par con-
AC LA. NOBLESSE DE FRAVGE. 427
trat âu iS décembre iSgô , Catherine Pleurbœurre,
dont il eat :
ï*. Pierre II, qui suit;
2®. Jean-Baptiste de Bray , raort sans postérité;
5°. Jeandt; Bray, auteur de la quatrième braDche,
établie en Picardie, et mentionnée ci-après j
4°. Gilles de Bray, décédé en bas âge.
Xïï. Pierre de Bray, III* du nom, écuyer,. éponsa>
en 1625, FrsLOçoise Beaiujfuet, lille de Jacques Beau^
quet, seigneur de Mauny. Il eut de ce mariage :
1^. Jacques de Bray, mort célibataire;
2°. Philippe de Bray,) jumeaux, morts em ba^
3*. Jean de Bray, / âge ;
4*"* Henri, dont Tarticle suit.
XIII. Henri de Biiay épousa Jeanne de Hauche--
maille, dont il eut :
1°. Jean-Francois , dont l'article suit;
2*^. Pierre de Bray, qui ne laissa que deux fiQes :
^. Marie- Anne-Catherine de Bray;
B. Jeanne-Françoise-Henriette de Bray.
XIV. Jean-François de Bray ^ I*' du nom, fit régis-
trer ses armoiries : D^argent, au chef de gueules, char-
gé d'un léopard d'or , à l'armoriai général , le 27 mars
X697. {Généralité de Caen^ art. 68.) Il épousa, par con-
trat passé à Garentan , le 16 février 1688, Anne-Char-
lotte de la Gonivière, qui le rendit père de cinq gar-
çons et sept filles, dont plusieurs furent religieuses,
l'armi les nls étaient :
i"*. Jean-François It de Bray, né le x 4 septembre
1688 , qui fut capitaine de dragons, chevalier de
Saint-Louis, et mourut célibataire;
2**. Michel de Bray, ffarde-du-corps de Monsieur;
3®. Joseph , né le 7 décembre 1697 « ^'^ ^^ cheva-*
lier de Bray, décédé célibataire à Carentan, ea
1770.
428 mcnoRNAimE vhiveksei.
QUATRIÈME BRANCHE.
XTT. Jean di Bray, !!• da nom, écuyer, troisième
fils de Jacques II de Bray, écoyer, et de Catherine de
Pleurbcearre , s^étahlit en Picardie, par suite du servi-
ce qu'il avait fait pour le roi dans cette province, sui-
vant un rôle en parchemin joint aux titres, de même que
son père, son oncle de Lesmonderie, et Antoine de
Bray, son cousin. Il fut marié : 1°, vi*rs l'année 1626^
avec N....; 2*^, à Amiens, au mois de décembre 1642,
avec Française Maiipin (1) , dont il n'eut pas d'enfants.
Ceux du premier lit furent :
I*. Adrien !•', dont l'article suit;
2*. François de Bray, époux de Madetaine God-
de (2) , et père de :
A. Adrien de Bray, prêtre;
B, Catherine de Bray.
XIII. Adrien de Bray, II* du nom, épousa, vers
1664, M<^J^i6 Godde, de laquelle il laissa :
1°. Jean > Baptiste de'
Bray, né le 12 juil-
let 1^55, } morts sans postérité;
2®. Jacques de Bray,
né le 19 janv. 1667,
3" Adrien III, qui suit.
XIV. Adrien de Bray, ÏIV du nom , né k Amiens y
le 2 mai i658, fut échevin de cette ville, et épousa, le
10 août 1687, Catherine /e Maire^ fille de François le
Maire, échevin d'Amiens, et de Marie Durieux. 11 en
eut trois enfants :
(1) Cette famille est fort ancienne. On voit dans le lïobiliaire
de Picardie que Pierre de Latleignanl, sieur du Vivier, épousa, en
i5i8, Marguerite Maupîn^ et que le sieur de Bussy, qui avait jus-
tifié de sa Doblcsse, en 149^) épousa, en iSig, Geneviève Àfaupn.
(a) Une demoiselle Godde , mariée au sieur de la Haye, écuyer,
était la belle-mère de M. le comte Morgan de Fnxcourt, maréchal
de-camp. Marie- Angélique Godde, de la même famille, fut mariée
i N.... de Nothelff, commandant de bataillon au régiment de
Saxe.
DE LA VaSLESSE I>E FRANGE. 4^9
1*. François de Braj, né le a5 septembre 1688^;
2°. Pierre IV, qui suit. •
* XV. FntiçoiêdôBray, 1*^ du nom, épousa, le 17 février 1718,
Marie- Jeanne Gaiand, taur du maire de la vilie d^ Amiens, et
mourut en 1726, laiss.nt :
XVI. François de Bray, \\* du nom , ëcu jer, qui fut marié , fo
6 février 1748, par i'évéqne d'Amiens, à MarieJeanne-Angélique -
de Laiau, sœur de Joseph- Hyacinthe de Lalau, contrôleur de la mai-
son du roi. De ce mariage sont issus :
i«. Joseph-François, qui suit:
a<>. Alexandre- Joseph de Bray, écuyer, sieur de Valfrcsne,^
ancien chef de lée^ion, chevalier de l'ordre royal de la Lé-
gion-d'Honneur, député vers le roi, tn i8i5 et 1817, réfé-
rendaire au sceau de France* II a pour fib :
A» Charles - François \
dcBraydeV»ifre.Dc,» ; ^^ officie» des volon-
B. François - Joseph - > ^ . •
ThëodoredeBraydci »«'«»«>y«>'«î
Valfresne , ;
C. François-Léon de Bray de Valfresne, licencié en droit;
Z>. François- Paul de Bray de Valfresne, décédé en 18149
âgé de 19 ans , et officier au i" régiment des gardes
d'hondeur, des suites des fatigues des campagnes de
i8i5eti8i4;
3«. Marie- Jeanne- Angélique de Bray, mariée à Pierre G<U90u
d*A$Um^ écuyer, auditeur de la chambre des comptes de
Paris;
* 4** Henri^^tte-Gharlotte de Bray , existante , mariée au sieur
BuquerH , d'une ancienne famille.
*
XVII. Jeaeph-François d€ Bray, écuyer, ancien député du
commerce de la province de Picardie, décédé à Paris en 17929
membre de l'assemblée législative , eut pour fils :
^^, François-Antoine, qui suit; '
a*. François-Marie-Eiigîène de Bray, écuyer, chevalier de l'or-
dre royal de la Légion- d Honneur, député vers Sa Majesté
Louis XVIII, en i8i4 et 1817, conseiller du xoi près le
conseil-général des manufactures, père de :
A. François-Eugène de Bray, garde-du-corps du roi, et
lieutenant de cavalerie;
B, François-Eugène* Auguste-Ernest de Bray , élève de
l'école royale et militaire de Saint-Gyr.
XVIII. François- Antoine de Bray, écuyer, ancien premier ad-
joint du maire d'Amiens, député vers le roi, en i8i5, maintenant
receveur- général des finances , a trois fils en bas âge.
43o DICTIONVAIBE UITIVEBSCL
3*. François- Alexandre, qui a laissé postérité *.
XV- Pierre de Beat, IV* da nom, né le i6 janvier
1693 , éponsa à Rouen, le 3o juin 1721, Elisabeth Tail-
lel, fille de N.... Taillet, écbevin. Il eut de ce mariage
Pierre -Auguste-Camille, qui suit.
XVI. Pierre-A'aguste-Gamille de Beat, épousa, â
Nantes, le 1**^ juin lySo, Anne le Faon de la Tremis-^
sinière , dont sont issus :
!•. Pierre-Augustin-Laurent de Brajr, chevalier
de l'ordre royal de la Légion-d'Honneur, ex-pré-
sident du collège électoral du département de la
Somme, et ancien maire de la ville d'Amiens,
marié , i° avec Julie Thierry (cousine-germai-
ne du baron Thierry de ville d'Avray); 2° avec
N...., veuve DU Moulin^ dont le premier mari
était trésorier de France et receveur-général du
département de l'Oise. Il n'a point d'enfants de
ce second mariage. Ceux du premier lit sont :
* XV. François-Alexandre de Bray, écwyer, seigneur de Fies-
selles, ne le i juillet 1700, marié, en 1724, avec Antoinette ifo
Court, de laquelle il eut :
1*. lîi'colaff-Alexandre de Braj, ëcuyer, seigneur de Flesseller.
fiussu, Ailly, Fonches, etc., marié avec Louise de Camrt^
sa cousine, dont il laissa :
A. Alexandre-François 1
de Braj, I qui émîgrèrent, et dont l'un fut
B, Louis - Maximilien | massacré à Quiberon;
de Bray, J
€• Henriette de Bray, mariée, le i4 octobre 1786, à
Louis -Jules-Claude , comte de Saitsevai , dont le fils,
décédé en 1818, ne laissa, qu'une fille , Âfaric-Louise-
Bosalie-Juliette de Saisseval, née le 1 3 avril 181 1 ;
D, Antoinette de Bray, épouse de Jean-Baptiste DurteiMD.
écuyer, seigneur de Gournay et de Beaurepaire, décédé
en 1818;
a*. Marie* Henriette-Constance de Bray, mariée avecFrançoîs
Sentier^ écuyer, seigneur de Chuigne , dont elle a eu un fils,
qui fut conseiller au parlement de Pari>, et une fille, main-
tenant veuve de Gaston, comte de Vauvineux, décédé capi-
taine des vaisseaux du roi , ne laissant qu'un fils, le vicomte
de Vauvineux, marié i Amiens, en 1816, avec lî..... de Sa-
cby de Saint- Aurin.
DE LA NOBLESSE DE FRANCE. 43 1
j^. AugOwSlin- Jules'de Bray;
B. N.... de Bray, mariée à lN....i?OM/e^,écuyer,
substitat du prôcureur-gt'néral prèsla cour
royale du département de la Somme;
'2®. François-Gabriel, dont Tarticle sait.
XVII. François*Gabriel, comte de Beay, né à Rouen,
le 24 décembre 1765, chevalier de Malle, seigneur
comte de Vilback , de Schamback, de Triechyng- et au-
tres lieux, en Bavière, ministre plénipotentiaire de S. M.
le roi de Bavière près la cour de Russie, graud^croix de
plusieurs ordres, et membre de plusieurs académies , é-
migra, en 1780. Il fut chargé d'affaires de l'ordre de
Malte près la diète germanique, en 1790; fut nommé
conseiller de la légation de Tordre au congrès de Ras*
tadt, en novembre 1707, et jusqu'en avril 1799, et fut af-
filié aux langues d'Allemagne et de Bavière de l'ordre
de S.-Jean de Jérusalem, par délibération et adoption una-
nime des deux chapitres. Au mois de septembre 1799, il
fut nommé ministre plënipotentiairede la courde Bavière
près cf Ile de Russie, et député de la langue de Bavière près
l'empereur Paul ; en 1801, envoyé extraordinaire et mi-
nistre plénipotentiaire en Angleterre, parla même cour;
en 1802, envoyé extraordinaire en rrusse, en conser-
vant le poste d'Angleterre ; en i8o5, accrédité en Prusse
en qnalité de ministre plénipotentiaire et d'envoyé extra-
ordinaire, et décoré du graud ordre de TAigle-Rou^ede
S. M. prussienne ; en 1807, accrédité auprès du chef du
gouvernement français; en 1809, conseiller-d'état, grand'
croix de l'ordre de la Couronne de Bavière; créé comte
du royaume de Bavière, en 1812, et envoyé extraordi-
naire en Russie ; chargé, en 181 3, de négocier pour l'ac-
cession à la s;rande alliance; accrédité de nouveau,
en i8i5, en Ta même qualité auprès de S. M. l'empe-
reur Alexandre; créé, en 18 ô. chambellan de S M. le
roi de Bavière; décoré, en 1818, du grand-cordon de Sain-
te-Anne de Russie, et, la même année, rréé l'un des
douze pairs héréditaires du royaumH de Bavière ; déco-
ré, en 1819, de la grande décoration de l'étoile polai-
re de Suède; nommé succesnivement membre et prési-
dent de la société botanique de Ratisbonne, membre or-
dinnire de l'académie royale de Munich* des académies
d'Amiens et de fioueu, de la société pbUographique d«
432 DICTIOHFAIBE UVIVEBSEI.
Gorenckj, de celle d'histoire iialarelle de Moscou «
de la Société niiDéralogique de Pétersbourg , des socié-
tés savantes et littéraires de Marbonig, de Courlande
et de Livonie; nommé, en 1819, docteur de l'universi-
té de Dorpat; el, le 2a mai de la mémcannée, confirmé
et maintenu dans sa noblesse, par lettres-patentes de
S. M. Louis XVIII. Le comte de Braj a épousé, le 3
Septembre 1 8o5, demoiselle Sophie - Catherine - Marie
de Lœwensttrn^ ûUede Charies-Otton de Lœwenstern,
Fun des douze conseillers de la noblesse ou du corps
équestre de Livonie. De ce mariage sont issus :
!**• Otton-Gamille-Hugues de Bray, né à Berlin, le
17 mai i8oy, tenu sur les fonts baptismaux an
nom de S. M. le roi de Prusse, et actuellement
page de S. M. le roi de Bavière ;
2**. Caroline Elisabeth- Amélie -Anne- Thérèse de
Bray , née à Pëlersbourg, le 9 mars 1809, tenue
sur les fonts au nom de L.L. M.M. le roi el la
reine de Bavière ;
3**. Gabrielle -Marie - Sophie de Bray, née le 9
mars 1818, tenue sur les fonts au nom de S. M.
le roi de Saxe.
Armes : D'argent, au chef de gueules, cbargé d'un
léopard d'or.
Tous les titres énoncés dans cette généalogie sont en
la po&session de la famille de Bray.
LE GENDRE, à la Martinique ; famille ancienne, o-
riginaire de Normandie, dont les titres, remontant à
l'an 1415, époque à laquelle l'un de ses premiers auteurs
périt à la bataille d'Azincourt, fiirentvérifiéset enregis-
trés au conseil supérieur de l'île Martinique, par arrêt
du 6septembre i8i5, constatant que plusieurs membres
de celte famille ont été tués an service du roi et de la
patrie ; qu'elle a fourni un capitaine des bandes de Picar-
die, plusieurs écuyers des ducs de Lorraine, un inten-
dant du duc d'Aumale, prince de Lorraine, un conseil-
ler au parlement de Pans, un gentilhomme servant sous
LouisXlV, un commandeur de l'ordre deN.-D.duMont-
£armel et de Saint-Lazare de Jérusalem, plusieurs offi-
DE LA WÔiJLESSE DE Ffiill^E. a^%
ciers Supérieurs et chevaliers de Saiot-Louis, et qu'elle
A porté le iïue de vicomU. )
Thomas-Pierre le Gehdbe, seigneur de la Bretesque,
vicomte de Foug^ain ville ^ s'étant transplanté, au com-
mencement d#i8* siècle, de la province de Normandie
à la Martinique I épousa dans cette colonie une demoi-
selle it Canal d'Escaveries, d'une ancienne et noble
famille, qui est la première enregistrée comme telle au
conseil supérieur de cette île. De ce mariage naquirent
plusieurs enfants, entr'autres:
1°. Charles-Alexis, dont l'article suit;
2*»; N... le Gendre, sieur de la Bretesque;
3*. Christophe lo Gendre, duquel sont issus :
A. Thomas le Gendre, non marié;
B. XUharles le Gendre, chevalier, sieur du
BouUay, marié avec Adèle du Riéujr;
C. Marie-Anne-Mélanie le Gendre, mariée avec
son cousin-germain, Pierre ^Charles le Gen*
dre, vicomte de Fousainville ;
D. Elisabeth - Eglé le Gendre , épouse de
Louis-Amable de Louvaude la Guignetaye^
gentilhomme de Poitou, chevalier de Saint-
Louis, et, avant la révolution, lieutenant de
vaisseau dans la marine royale, maintenant
commandant du port de la Guadeloupe;
JE*. Féiicité-Lise le Gendre , mariée avec Jo-
seph de Villars (de la province de Breta-
gne) , ancien officier .de marine;
F. Adélaïde le Gendre , mariée à Julien Che-
valier de Verteuil (de la province du Poi-
tou), avaat la révolution, élève dans la ma-
rine royale , et depuis officier dans les ar-
mées royales du Poitou et de la Vendée ;
G. Marie-Rose le Gendre, épouse de Pierre-
Antoine de Germon, avant la révolution ^
oflicier de cavalerie, maintenant comman-
dant le quartier de Saint-Joseph à l'ile de
innite;
4<». Yictor-Amédée le Gendre, sienr d'Oneille,
père de Régisse le Gendre d'Oneille, qui fut
mariée à N.... de Beauregardde BriHancourt ^
Y. ^55
^34 DtCTIOlYlVAiRE UfflVEBSEL
5|*. Robert le Gendre , sieur de Soopli ;
6**« Madeleine le Gendre , aui épousa N.;.. Fan-
tin (f es 0(/otfr<i5, capitaine des grenadiers royaux.
Gliarles-Alexifi le G ewohs, vicomte de Pongainville,
servit dan» sa jeunes&e dans les gardes-du-corps de
Loms XV, et se maria, à la Martinique, avec noble
Barbe- Nicole Millet de la BourJelière^ d'une ancienne
lamille noble de Bourgogne, fiUe de N.... Millet, sei-
gneur .de la. Bourdeliére, officier dans les armées du
roi, et d'une demoiselle de Girardin. Barbe-Nicole Mil*
iet de la Bourdelière avait trois Irères, qui tous trois
étaient of&ciers dans les armées du roi , et dont deux
chevaliers de Sainl-Lottis^ De ce Buriage sont issus :
1^ Louis-Eosèbe le Gendre d'e Fougain ville , qui ,
étant cadei gentilhomme au régiment de la Mar-
tinique, eut, k Tâge de 17 ans, les deux cuisses
et»|»ortées par un boulet de canou , et mourût,
peu d'instants après, dans la bataille navale li-
vrée dsins le canal de la Dominique , par l'esca-
dre française, commandée par le comte d<e Gui-
ohen, contre l'escadre anglaise ;
2^. Pierre^barles, qui a continué la lignée ;
3^. Ciaire-Euphrasie le Gendre de Fougainville,
marié» : i**, le ii mai 1786, avec Jean-Chrisos-
ttoie le Btun^ écujer, seigneur de Rabot, co-
svigoeur de Gndalen , officier au régiment de la
Martiiiiqii'e,.d^iine famille d'ancienne extraction
de la pro>vitiee de Languedoc; â% le 19 mars
17^-, et aV'eé' dispense du pape , à Bernard-Jo-
Ae[Hi^ eheVêltei* It Brun de nabot, officier au ré-
gimeot de la Maritniqcie, son beau-frère; 3% le
agj août 1796 , avec Jérôme^François de Berthe-
iot^t ehevaNer, seigneur de la Yillesion et au-
tres lieux, capitaine d'infanterie, d'une famille
de race- clrevalec^que de la' province de Bre-
tagne ;
dp'é la«fe-Ag«the le Gendre de Fbugainville , é-
pouse d'Amand- Georges d*Ar*tut% dSine ancien-
ne noblesse d'extraelidà de Narmandies seigjneur
du Pleasia, chevalier de Saint^LoiuisH avant la
tévoliUioiH oC&ew «a f égimeoi de la^ltfurtiui-
I
DE Là nOBtESSC DE FRAVCZ. 435
que, maioteAaiit coinmaDdant supérieur des
quartiers da mari s de la riTÏère pilote de Sainte-
Arme et de Sainte-Lace, à l'île Martkiiqftc;
S^, Rose*ëopbi«- Adélaïde le Gendre d« Fougaio-
ville , mariée à Charles -François de Francque^
ville^ chevalier de Saint-Looia, ancien na^ du
. roi Lonia XVI , et qui a fait en qualité j'offt-
cier dans rémigra(ion les c|impa$(nes de Vbî^
mée des princes. La Camille de PrancqueviU^
est de race cbevaleresqciie de la Normandie.
Pierre-Charles 1»^ Gevoeb^ chevalier, vicomte de
Foligainviile , chevalier de Tordre royal et militaire de
Saint- Louis, ancien commandant dn quartier de la ri^>
vière pilote à l'ile Martinique, maintenant coifSetUer %
la cour royale de celte île, épousa sa cousïne^germaine,
noble demoiselle Marie-An ne «Mélanie U GenareS}^ c«
mariage naquirent ;
1^, Amédée le Gendre, baron de Fougainvîlle, ofr
ficier dans le régiment de& hussards de la gardç
royale ;
2°. Tinioléon le Gendre, chevalier de Fougain^
ville;
5*. Deut demoiselles.
^rme; : D'azur , au chevron d'or, accompagné en
chef de deux quiiHefeuiltes d'argent, et en pointe d'un
rencontre de cerl , le tout du même. Couronne de mar-
quis. Supports a Deux lévriers.
GODET, Famille noble dos plus anciennes de la pro-
vince de Normandie, où elle est connue depuis Taa
j333, époque à laquelle Guillot Godet prenait le titré
d'écuyer, comme en fait foi un extrait d^s registres de
la COUP des aides de Normandie, communiqué par M^
de la Roque, auteur de la généalogie de la mai&on da
Harcourt. Celte famille a possédé les seigneuries de Tou/«
nay, de Saini-Amand, des Hautes-Terre^, des Maret^k
et du Parc en NormauÂe , de Talcy , en Beauce , à une
lieu de Marchénoir, cinq lieues deBlois, etc., et de
Falaise sue AÏMi*, auprès de GraQd-Pré| en CbafD-
pagne*
436 DlCTlomiAIBE UKIYERSEL
' Elle fat maintenue dans sa noblèsêe d'ancienne ex^
- traction par M. de Chamillard , en 1666. Dès l'an i5o2,
Olivier Godet épousa Gillette d'Escorches , fille de
Guillanme d-Escorclies , seigneur de Montormel , et
dlsabean leCloutier; et, l'an 1627; Cléofas Godet s'al-
lia avec Jeanne de TiUy ^ fille de Louis de Tiliy , che-
valier, seigneur de Moîssj. Les personnages les plus
marquants de cette famille sont François Godet , ^^^^''
verneur d'Argentan, en 1667. — Un aulre François Go-
det, seigneur de Saint- Amand et des Hautes-Terres,
servant dans la compagnie d'Lommes d'armes du prin-
ce de Coîity, gentilhomme de la grande vénerie du roi
et chevalier de son ordre. — Claude Godet, commandant
de la côte d'Donfleur, en 1607. — François Godet, sei-
gneur du Parc, son frère, qui épousa, en 1 607, Catherine
,de Ruppière. — François Godet, capitaine de cavalerie,
mort d'une blessure reçue à la bataille de Saint^Antoi-
ne, servant dans les troupes du, prince de Côndé; il a-
yait épousé, en i645, Marie de la A/arA, fille de Louis
de la Âfarck, marquis de Mouj. Françoise de Godet, sa
sœur épousa, en i66t , Antoine de Rouilly^ marquis de
Piennes, chevalier des ordres du Roi. — Louis Godet,
comte de l'Isle, seigneur deTalcj, maréchal-de-camp ,
commandant à Marseille. Son fils Louis fut reçu page
du roi dans la grande écurie, en 168g. — Paul Godet,
évêque de Chartres, en 1690.
Cette famille est représentée de nos jours par roessire
Charles-Anne, chevalier de Godet de ïhniley, néleir
juin 1775, chef de bataillon commandant les grenadier»
du i**^ bataillon du 5® régiment de la garde royale, cheva-
lier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, émigré,
en 1791 9 rentré en France, par ordre du roi en 1801 y
pour servir la cause royale dans l'intérieur. (F'qyez
l' histoire de la p^endée par M. Alpiionse de Beau-'
champs, vol. IV^ p. 628). lia fait toutes les campagnes
de l'émigration à Tariùée des princes et à l'armée ide
Coudé, et a épousé, le 29 juin 1800, noble demoiselle
Ëmé lie-Adélaïde de Ronnay^ fille de messire Thomas-
François de Ronnay, d'une des plus anciennes familles
de Normandie.
» • • ■
Il existe encore plusieurs autres branches de cette
famille, entr^autres, une^ dont est issu L<mij5-Simpli-;
DE LA NOBLESSE Dt FRANCE. 4^7
ce Godèl do Mondezeru né le 2 mars 1786, marié,
'le 16 seplembre 1808, à demoiselle Mârie-Gélesline
île Surmont j dont il a :
1^. Henri -Loais- François, né à Paris, le 9 août
2°. Evélina- Louise, née à Paris, le ^4 férrier
1811;
3°. GTiarleS'Gaspard-Augnste , né a Melan, le 2
ihaii8i3.^
jirmes : De gnêules, a trois godets ou coupes d'ar-
p^ent. Support : Deux, panthères. Couronne de comte.
Devise : rides potens,
DU PORTâL ; famille originaire du Languedoc, qui
a iburnt beaucoup d'officiers distingués dans Farme du
génie.
Antoine du Pobtal , qui commanda en cbef les ingé-
nieurs au sîpgp de Kelit, en 1733 , et à l'attaque des li-'
^nes d'Ëtlingen et au siège de Pliilisbourg , en 1734,
lut créé maréchal des camps et armées du roi, le i"
août de celte dernière année, et mourut à Strasbourg,
le 10 octobre 1760, lais:>ant, entr'autres enfants :
Jean-Jacques du Portal, créé lieutenant-général des
armées du roi à la promotion du 16 avril 1767, cheva-»
lier de Tordre rojal et militaire de Saint-Louis, direc-
teur des fortifications de la Normandie, puis des Iles-
»ous-le-Vent, mort au Havre, le 7 janvier 1778. Il avait
épousé: 1" Marie-Elisabeth dfe/fl Tour Châtillon-Zur'
lauben ^ fille de Beat- François- Placide, baron de la
Tour-Ghatillon-Zurlauben , seigneur de Hembrunn et
d'Anglicken , commandeur de l'ordre royal et militaire
de Saint-Louis, lieutenant-général des armées du roi,
pt de Marie-Martine de Pinchène ; 2* Marie-Jeanne-
Louise de RauU de RamsauU^ dont la famille compte
aussi nombre d' officiers-supérieurs dans l'arme du gé-
nie. Jean-Jacques du Portal a eu pour enfants :
Du premier lit :
ix^ N..«. do Pointai , chevalier de Saint-Louis, le^
438 mcTio^K^niE VNivrBsci.
qael, avant la révolutioD, était cheFcle balaîllott
dans U légion du Cap i où Ton croU «[a'il eu
mort;
Du second lit :
2*. Anloine-Jean-Louis, chevalier da portai, che-
valier deSaint^Loais, capitain<i do génie à Brest,
créé brigadier d'infanterie, le i3 juin 1783, et
maréchal de-camp, le 9 mars 1788. Il était di-
recteur da génie , à Bergues , avant son émigra-
tion. Il périt à Quiberon , eu i795> et ne laissa
point d^enlants ;
3*. N... du Portai, mariée et n'ayant pas dVnfanls;
4°. Louise-'Antoinette-Joséphine di>rorl»l, marjée
à Floris-François-Félix-Ignace Zylqf dtSlten^
bourgs dont il j a postérité.
Armes : D'anur, au portail d'or, tra? ersé d'an« lance
d'argent*
x«
DB LA KOBLESftX DE FRANGE. 43$
ADDITIONS,
RENVOIS ET CORRECTIONS.
d'ARLOT, tom. I, pag. 35, lig. i4i après Anfoine
et Jac<]i»s d'Arlol , ajoutez : mariés, l'un avec Marie,
et l'aulre avec Madeleine Chapelle-de-Jumilhac. On re-
marque parmi les alliances directes que la fa:nille d'Ar-
}ot a contractées, celles de Cttapt de Rastignac , de
GoQStin, de la Cropte, de Fayole , de Foucaiild, de
Hautefort, de Janbert, de la Rochefoucauld, de Tail-
lefer, de Toucheboeaf-Clernionl , de Vigier, etc.
DE BEAUROIRE, tom. T, paj^« 9^ , lig. Sq , au lieu
de : Marie Capol , Usez : Marie Cliabrol oii Cabrol , en
latirt Capreoli^ fille de Hugues Chabrol, etc. Et pag.
^4, lig. 6, après ces mots : subsiste encore, ajoutez :
en deux frères , dont l'aîné , Jean-Marc de Beauroire,
titré comte de.Yilhat;, el marié avec Marguerite de Cal-
vimont; et le second, nommé François-Jule$- César, vi-
comte de Beanroire, capitaine au régiment de Penthiè-
vre-Dragons, a fait ses preuves pour les honneurs delà
cour, au mois d'avril 17841 ^t a épousé, le 12 septem-
bre 1808, demoiselle Anne-Zoë-Sophie-Martin F'au"
cressonde Cormainvilie^ dont ïi à des eni'dnis»
. Les principales alliances de la maison de Beauroire,
soiU avec celles de Bejnac, de Bojsseulh, de Chabrol,
de Châteigner, de Clermont ^ de Coustin , de Gugnac ,
dTscars, de Fouoaald, de ilautefort, de Monneins, de
Pej.raia,ètG.
jirmes : D'aaur^ à trois pfttetdegrifbli coiif<bnnées
d'or, deux en chef et «ne e» pointe. Les deux en chef
surmoDlëeS' d'une étoile dootble , a««si d^or^ Démise ;
Bien 'SeFif /ornais ne defofix
440 DIGTIOB MAIRE OMTEESEL
DE BERD^AGË, toin. V, pag. Scj, Ikr. 6, Tlusttl^ li-
sez : ChisteL Lig. i6y Aiville, /i^ds .-nieu ville.
DE BERULLE , tom. IV, pag. 279 , lij. 19 , Trigny»
Usez : Thorignj. Ligoe 5, eu remonUut, de Mauboa ,
lUez : de Mauléon*
DE 60MBELLES, tom. IV, pag, 297, lig* dernière,
de la Fayette , Usez : de la Sayelte.
DE GAMPNIAG, tom. III, pag. i33, lig. i3, après
ces mots : Le devint aussi, ajoutez : de celle de Romain.
DE GAUGHON, tom. IV, pag. 34o, lig. i3, de Rou»-
sy, lisez : de Roucy.
DE CREST|N, tom. III, pag. 166 , au lieu de : Glaa<
de G&ËSTin d'ârgelet, servit, eu i535 , l'empereur
Gharles-Quiiit au siège de Turin , lùez : Glaude Cats*
TIN, d'Orgelet, servit, en 1 535, Tempereur Charles*
Quint au siège de Tunis.
DE GOUJON DE THUISY , tom. IV, pag. 897, lig.
23, Vandelicourt, lisez: Vaudelincourt. Pag. 399, art.
4"*. d'Augnsle-Gharlemagne-Macliabée de Goujon de.
Thuisy, ajoutez : cLevalier de Malte. Même page , lig..
22 , après Béarn, ajoutez : Brassac.
DE LAUTHIER, tom. III, pag. 4i5, ajoutez : Que
celte famille est alliée directement a celle de Boulier de
la Tour d'Aiguës, en Provence, et rétablissez ainsi les.
faits relatifs ausc deux frères qui la représentent de nos
jours :
1*. Victor, chevalier de Laaihier, qui a émigré a-
vec Joseph de Lauthier, son &ère, à Coblentz,
a fait la campagne de. l'armée des princes , et, À'
son licenciement, a passé dans l'armëe de Mgr.
le'prince de Gondé. Il suivit le roi à Mittau,
d'où il ne partit qu'avec S. M. Il est lieulenaul;-
colonel de cavalerie en retraite, et chevalier de
l'ordre royal et militaire de Sainl-Louis;
2** Joseph Lauthier d'Anbenas, capitaine de cava- -
lerie en retraite , chevalier de Tordre royal ci
militaire de Sainl-Lonis. U a épousé Marie iie
Pontevhs^ dont sont issus :
A 9 Joseph de Lauthier, mort au service ;
B, César de Lauthier d'Aubenas , capitaine'^
adiudant-major dans la légion des BasseS'-
Alpes , chevalier de l'ordre rojal de la Lé«
{[ion-d 'Honneur ;
C, Alezandre-Franç oiS| chevalier de Laulhies^
retiré du service.
D'ALBERT ni LAVAI , tom. III, paç. 12 , degré V,
art. a**, pétablissez ainsi le premier nianage de Jeanne-
"Marie d'Albert de Laval : i^, par contrat passe devani
LerpuXf notaire auGhâtelet, le 17 juin 16489 avec
iiiessire Jean de Fontaines, chevalier, seigneur d'Es-
irojeux, près Abbeville, en Picardie, fils de feu Ou-
dart de Fontaines, chevalier, seigneur d^Estrujeux, dç
Metigny, de Biilleux et autres lieux, et de dame Mi^
ehelle de Montmorency. Le futur époux fut assisté, en-^
tr'autres parents et illustres témoins , de haut «t p9is-*
isânt prince , Mgr. Charles de Valois, duc d'Aogouléme^
comte d'Auver^gne et de Ponthieu , colonel de la cava*
lerie légère de France , de haute et puissante princesse,
inadame Françoise de Nargonne son épouse , de daro^
Marie de ValoU , veuve de messire Etiambert de Barrar
das, chevalier, seigneur de Verneuil, etc., etc. Même
page, ligne dernière ^i au lieu de cette compagnie, /trez**
Ce régiment. Pag. i3, avant dernière lig. aulieu du fi,
lisez .-du a. Pag. 149 îig- 8, 12 décembre i&S(^^ lisez :
la déceiibre 1640. Lio-. a6, i*' mai fjSj , lisez : 1"'
mai 1747. ÀvanV-derniere lig., après hjfoxi»9i^Usez : It
16 août 1780.
LEBRUN DE Baboy , tom. IV, pag. 419 : noble Jac-
ques Lébran , sejfi;neur direct de Serrebrune, qui fojr-
nie le I*' degré de cette généalogie, était très- proba-
blement fils de Guillaume Lebrun, juo;e-mage de Tou-
louse, en 1467, et conseiller du roi Louis XI , auprès du-
quel il jouissait d'un grand crédit. Va personnage de
cette famille, connu sous, le nom de capitaine le Brun,
se distingua dans les guerres contre les religionnair.es.,
et fut massacré par eux dans la ville d^Albi.
Pag. 4^4 > article du chevalier Bernard-Joseph Le-
V. 56
448 OICTlOUAm irVlTEIStîL
brun de'R^bot, réui>UsKes ainsi (es dalM dp pliMieurs
de ses grades. Il fut fail 80os4i«Qle]iani da régiuienl da
Port-aa-Priiice <, par ordoDQ«noe da i3 août 1786 ; passa
ao régioieiil de la ftlartiiiiqae af ec le m^me grade, le i5
décembre 1786 « et fot aommé lieutenant an oiême ré-
giment « par ordonnance da 5 mars 1789. Pag. 426 « lig.
za, au lien de Caldien , /iie« : Caldière; et lig. 1 1, eu
remontant; an lien dUla> Usez : Ala.
Les armoiries de cette famille sont gravées dans la
planche héraldiqae qui termine ce volume.
AE HOtfLEYDIER, tom. Ill, pag. 4^3 Jig. xS^ au
tien de Geraolt de Gensac^ /ÎJfez : Gèraudc de Gen-
Sac. Ib,^ note 1 , ligne 5, après vestiges^ a/ojuiez: rebâ-
ti dans le XY* siècle, il a été détruit de fond en comble
dans la révolntion. Pag. 495, Hg* la, an lien de Rai-*
mond de Monlaut, lisez : Raimond de Montant. là.,
lig. ao , après Montclar, etc. , ajoutez: qoi fit , etc.
Dt lOUBERT, t. y, pag. i83, lig. 4f en remonunt,
fief de Hantier, lisez : fief de Haubert.
OUTREQtJlN, t. IV, p. 47, lîg. t ^% Bichard . lise» :
ïtîchard, Lig. 5 , Charles-Jean-Louis , tifez : Claude*-
Jéan-Loub.
VxxEK ttt LA BucQuiEBE, tom. Y^ pag. 255 ^ on't mis
par erreur i>E la Bacquiere.
l»E PINS, lôm. IT, pàg. 68, lîg. 6, en remontant',
714, lisez : 754.
HB PRÉAUX, tom. CV^ pag. 85 , ligne i8 de cet arti-
cle, an lieu de : Une brancne, <i!tYe de Prîaulx, subsiste
encore en Angleterre de nos jours, où elle frétait fixée,
dès Fan 1400, d'abord à Guernesaj, puis au comte de
Southathptbn, Jisez : Une branche, dite de PréaUlx, sub-
siste encore de nos jours à Guernesej, ou elle s'était
filée dès TàU 1400 , et dont est sortie une seconde bran*
ehe qui s'est établie, au 16^ siècle, dans le comté de
Soutnampton. Cette brancbe , répandue dans quelques
.pro?inces d'Angleterre, a'est éteinte.
DE hk XQBLEMB DX fftAlTGB. 4^%
Périgueuxy ajouta; Ëo i3a6»Lig» za de ^Dote aU^ .
sac^ lisez : d'Uasac,
9E i.\ ROGHEAYMON, tom, lUpag. ^47, Ug. ia^>
Usez : sénéchal de Bourbon, au iieu de Bourboonai»
(AiV/, manus, de Souvigivy , par P, Triperet^ à /^ ^^^-^
bliothéque durçi), Pag. 248, lig. 1 9 aa liaù d'ÀmduïsitfP,
lisez: Audigier : ainsi récrivent Balnze, Pigani^l dcjla
Force et M de Chabrol , dans son IV* yol. de la Coii^
tome d^Auvergne, pag. 19». Même pag», sapprimex t*
note 2>9 comme faisant suite delà note i« ipéqie pag«:
La note 3 devenue 2, ajoutez en noie, aprjy» fiçs moti :t^
siir rJor4ogne :\je château de Monlanbany appelé %^m(
le château des quatre fils Aymon , était sUiié ^j^ir. wskm
.hanleur' de la rive droite de la Dordogne^! non loin d^.
Saint*André de Cabzac. {Antiq^ des villes ^ ç^teau3Ç{
de Prancey par A, Ouchesne^p. ySji et l'abbé Baurein,
variétés boi^delaises,,i']6^.) P. ^iij^lig» 10/ après ces
jpots : Des cbe%f allers ^^lontez en noie :entr*afitresv Jean
de la Rocheajmon qui rendit hommage el prêta :lè «en»
ment de fidélité , le jeudi après la fête de St.-Alarc 1 293 9.
pour le comté de Bigorre, a l'évêque du Pu y et aux dojen
et chapitre de la ipême v^Ue, aa nom de «Ketanne^'einadja
Navarre, femme du roi Philippe le Bel {Hisi. du LfM-*,
guçdoCf par D, KaisshU, /• £i^, p . 78). M^me p»g, x^Qr*-
la suite de la noie !« qw deviendra nùïMlLjOfouiiczçequii
suit : L'abbé de Camps observe que ce maréchal ayait
itê' ine«iiira juaqa'àprésent : en effet il n'est mentioimé
clans aucune nomencjàlure moderne des maréchaux de
France. Pag. 2S0 , lig. 1 , aa lieu de Jean ^ seis[near,.
de l|t Rocbeayioon, U /aui lire : Jetn^MB de laRo-
cheajmon (Saint-Mai^ent) , aeigneHF de Chel^annes-
Guergny, etc. {ffist. du Languedoc^ par D. Faiss^t-^
ter eec.) Mèiiie' pag., lig. 3, de' la' note a, après kr mo^
chevalier, ajoutez '"feu^ de bonne mémoire ((fuondant^
bor^memorùp, eâc^) Même pag.^ tig. s s, apvi» ce» mots
chevaliers de Sainfe^Louis^ mettez. en note ce^fui suit :
Parmi lesquels il faut nommer, ponr honorer leur mé«
moire, deux victimes de leur dévonemeni & Faulél et a^
trône , Jacqnes de la Rocheaymon , dé la branche de lav
S^>flSfie^ eitJeaa* Aubin de h Rocheaymon , de «elle
des ^sart^. (iooies deitx en P-érigord^ et eujoiifd'hui
444 ÔTCtlÔVlrÀliC tmtTEBSEL
éteinte^ en Uitlcs] ; le dei'nier, capitaine atl régiment de.
Beaojolais^ infanterie, a péri dans le funeste combat
de Qniberon ; et le premier, ayant été dn nombre desr
prisonniers , à sobi leur sort dans la jirairie d'Aorai ,
connue actoellement sons le nom de Ptairie des Mar^
tyrs {voyez le Tableau des victimes de Quiberon , itti"
primé à Brest y chez Michel, en i8i4)- Même pag., à
la sQJte de la note 3 , ajoutez ce qui suit : vojez aussi
l'histoire de la maison d'Auvergne, par Baluze , tom. I,
))ag. 78, et tom. Il, à la table. Puis à C alinéa : Les ar-
cheyécpies de Lyon étaient pour lors souverains de cet*
te ville : ils n^en perdirent la souveraineté que dans le
«iècle suivant par le traité fait, en Fan i3io, qui termi-
na la guerre que Philippe le Bel faisait à Pierre de Sa-
iroie, archevêque de Lyon. Pag. 25 1 , lig. a5, après ces
mots, émanche de trois pièces, il faut ajouter : et char-'
g(f d'une fasce (d'après un ancien sceau de Fan i388).
* SE LA TovA titj PiH , tom. IV, paf. 5o , lig. 16 , co-
lonne 2, le comte de la Charce , lisez : Le vicomte de
la Charce. Pag. 5i, lig. i3, col. a , le comte de Goù?er-'
netfa/outez : Fils du ministre de la guerre.
.m VATHAIRE, pag. so8 du tom.IVde cet ouvra-
ge, rectifiez ainsi les armoiries : D'azur^ au chevron d*or,
accompagné de trois roses du même. L'écu accolé de
deux palmes et timbré d'une Couronne de comte.
P. 199 du t. XYIH du Nobiliaire, ajoutez anz enfants
du premier lit de Nicolas «Français de Vathaire de
Guerchj,
Marie-Anne de Vathaire , mariée arec Jean-Fran-*
çois Gentil de la BreuHle.
Pag. 900, ajoutez aux enfants de Jean-Georges de
Tathaire, VII* degré :
3"". Marie-Louise de Vathaire, mariée à Pierre-
Charles dt BeUanger de Rebourceaux.
Pag. id.^ deeré VIII, rétablissez ainsi les enfants de
Claude II de Vathaire :
X <"• Louis de Vathaire, chevalier, capitaine au corps
rojal d'artillerie, marié, le 4d féyrier 1822^
DE L4 KÔBLESSB'DE FAiàlTCC. 44^
avec Emilie de Vathaire de Guercky, sa coa-
t . sine;
2®. Charies de Vathaire, écuyev;
3*. Alexandrîne-Loaise de Vathaire, mariée à Geor*
ges-VbîVip^e'LiondeiBeUangerdeRebourceaux.
Pag. 2oa , degré VIII , lisez :
6®. Angnste-Yicior-OctaTe de Vatliaire ^ page da
roi;
' y% René-Maurîce^AIphonse de Yathaire f
Et plàs bas, au n'' lo, Marie-Adolphe-Ferdinaiid cltê
Oiesne de Denant, et noo' {de Dinani) , écayer calva*
cadour de S. A. R. madame la duchesse de Berry.
, . , .... ■•
Bi TERGEUR) tom. IV, pag. 3i5, lîg. i8, au lieu
de la Granche de CourlandoD , Usez : De la branche de
CourtagnoD* Lif» zi , Lauchon ^ Usez : Cauchoo^
>
DB HAREUIL tom. Y, lig. aii* GaiUafnme III, sir«
de Mareail, fit, le mercredi avant la fête de SaintrLan«
renl, son testament , par le<|nel il déclara avoir eu de
son mariage avec dame Bel» {Haefytz) de Rochefort:
1*. Raymond de Mareuil, mort avant i3i3, qui
soit ;
9**. Guillaume,, légataire en 1 3 13;
J«i HéHsr* } ™»"*e» «^^°* >Sï^-
Raymond de Mareuil, marié avec Isabelle de Grezi-
gnac , fat père de : -
i^ Guillaume de Mareuil , institué héritier univers
se] par le testament de son aïeul en i3i3;
a*. Hélie, substitué à Guillaume, son frère atné ;
I 3®« Isabelle^ l ii' . • q o *
<Mmb«rgie, / légataires en i3i3.
446
aicxtovcAi^ ouWd.
ERRATA
AU TOME XVIII
DU NOBILIAIRE UNIVERSEL
DE FRAN€E(i).
hv BOT. On a donné ^ pag^. i53 do III* ton* do Die-'
tionnaire de la noblesse, uue notice sur cette famille, ex-
traite d'un article inséré io tom. XVIil et dernier du No-
biliaire de France. A la pag* 3 de ce dernier t. , lig. 7;
ajotUtz : la Noe«- Courtpenr, Bianciiart de la Boharai(4,
P. 1 1 3, 1. 4, de la note , de la Foo chais , lis^z : la Foncîiais;
Pag, 221, lig. 16, fille du maro^iis de KeraU^eau, a^
joutez : ex: àé^;. de la Cliapeile. Lig. j8, au lieu de
Keralbeau, listz: Kerisouet. Lig. 21 , après les .mois
de la Marche , ajouitt ; Adèle du Bot, sœur de Paulii]e->
Pelagie-TIcrmande^ a épunaé, en 1821, M. Blanclurt de
la Buharaie , ancien gentilhomme breton.
DE COLLARDIN, p. 117, lig. 5, mesdemoiselles le.
Large, //^e2 ; mesdemoiselles de Gollardin. Ligne 6, eii
remontant , «sxercer, éUcz .- exercées. Pag». 119, derniè-
re lig. , avafi^ les armoiries, après les mois Bois-Olivier;
ajoutez : On y a mal à propos imprimé- CoUas- Aollin ,
au lien de Collardin. Pag. 221 , dernière lign« avant la
note, fiprès Banville , ajoult;^ : Angot de Fiers ^ le Doul-
cet de Ponlécoulant, Gouvest, Saint-Germain, etc.
(i ) Le tom. XVIII du Kolrillvtre éta^t le dernier de cetourraffe»
00 a cru pouvoir iniërer ici quelque» eorrectioui iodiquèe» par h»
familles qui y sont comprisei.
DE 1*& VOBLMtt DE FBAVrB. 447
jdkTOUSTAIM , pag. io5, ligne i , après la branche,
aJouttA : oa maison. Ligne 3^ après le»nioU des Sonda-
teurs éi, ajouter: dans hioles ses sabdivisions. Pag. 217,
lig. 23 , cotées, lisez : citées. Lîg. 28,' après le mot nom-
mé, ajoutez : dèsTao i^S'o. Pag. 919, Ug- 9 de la note,
exercé ou présidé, lisez : exercée ou présidée. Lig. 10 1
des marches, lisez: des maréchaux. Lig, 16, ajoutez:
deftfontmorencj-Tancarvilfe; éi lig. dernière, ajoutez:
des Mares-Trebons. Pag. 220, lig. 3, Hugand, Usez:
Qngapd.Iâff. 12', après te mot mariage, ajoutez : (thre
baron par S. M. Louis XVlII). Lig. ii8f et sa cousine,
lisez : avec sa cousine.
TABLE DES MATIERES
CONTENUES
DAlîS LES CINQ PREMIBaS TOLUMES
DU DICTIONNAIRE UNIVERSEL
DE LA NOBLESSE DE FAÀNCE.
A
AoDE. Noblesse de ce liaîllîage conTOqaëe, en
1^89 , pour Télection des députés aux états-
généraux III 6
AoEN. Noblesse de cettesénéohaussée en 1789. lY ^46
Aimay-le-Ghateau. Noblesse de cette cbÀtelle-
nieeni789 lY aïo
AiNATy 1 chapitres nobles dliommes ; preuves
AiXy I exigibles pour y être admis. . • I i44
Alais . Gentilshommes de ce diocèse en 1 789. lY n^é
Axbret. Sîrerie y pais duché Y 1
Alençon. Noblesse de ce bailliage en 1789. III 16
Aleth. 'Noblesse de ce diocèse en 1789. • III ai
Alix y chapitre noble de femmes I 145
Altesse. Origine et usage de cette qualification.
. I 5
Altesse royale. ••.....••• I 7
Amboise, chapitre noble d*hommes. • . . I ]44
Andlaw» chapitre noble de fenmies. . . • I i45
ANGouLânfE, comté Y 4
Anjou. Comtes de la première et de la seconde
race d'Anjou .111 3i
Anobli et anoblissement I ij
Arosntiérb (F); chapitre noble de femmes. .1 i45
• t
• 4
TABLE DES MATIERES. 44Ô
Armoiries. Origine des armoiries ^ émaux et pièces
principales dont elles se composent. . . I S5
AUBIERE-BAN I 4^
AlfklERE-FIEF. . . c . 1 4l
Artois., Noblesse des états de cette province. I 5o
Liste des lOti gentilshommes présents aux
états d'Artois en 1 4 1 4 ^ 1 ^'
Liiste des gentilshommes d'Artois corivo>-
iquës à rassemblée de 1^4? ^ ^^
— ' Liste dés gentilshommes artésienjs et au-
trçs, qui. Tan i^i^y périrent à la fatale
journée d'Àzinconrt. , . . ... . I 54
AuTUK. Gentilshommes de ce bailliage admis a^ix
étais de Bourgogne de 1682 à 1757. . . ÏII gj
Auvergne. Noblesse de cette province en 1 789.
111 4o
Auxerre. Gentilshommes de ce comté admis aux
états de Bourgogne de i6Pà à 1757. • III m
'■ Noblesse du bailliage d Auxerre en 1789.
_ IV îi6îi
Auzoïs. Gentilshommes de ce bailliage admis aux
états dé Bourgogne de 1682 à 1757. . III lOo
AtrxoNNOis , comté. . , V 21
Atesne / chapitre noble de femmes. . . . I i45
Avocat, sur cette profession , compatible arec la
noblesse I 64
B
Bar 9 chapitre noble d'hommes ^ i44
Bar-Sïjr-Seine. Gentilshommes de ce comté ad-
mis aux états de Bourgogne de 1682 à 1757. .
ill ii4
Baron. Origine. de ce titre. . . ,. . , . I 68
Etat des personnes' qui ont obtenu des let-
tres-patcintes , portant, ii^titution de ma~
jpra^ attadiés au titre de baron. . « I ' 69
Baronnies- Pairies y avec la date de leurs érec-
tions I i65
Bas-Limosin . Noblesse de cette provmce en 1 789.
........* I 497
V. 57
45o TABT.I^ DES MATIERFS.
Basses-Marches. Noblesse de cette châtellenîe en
17R9. . . IV 3i8
Baume- LKS- Messieurs, chapitre noble d^hom-
mes. , I i44
Bau aie*LES-Damfs , cLapIlre aoble de femmes. I 1 45
Bayeux. Noblesse de ce bailliage eo 1789. . IV 267
Beaumont-sur-Oise. Noblesse de ce baiiliage en C
17^9 MI 54
Bfaune, comté V 37
Berrt. Noblesse de celte province en 1 789. III 6a
Besançon, chapitre noble d'hommes. . . . I i45
Privilèges du parlement de Besançon. I 57
BéziEBS, comte et vicomte V 5g
BiLLY. Noblesse de celte chàlellenie en 1789. IV 3 16
Blfsle en Auvergne, chapitre noble de femmes. I i45
Blois. Privilèges de la chambre des comptes de
celte viile. . I a8
Bordeaux. Privih^ges de la cour des aides de cette
ville* I 29
Boureon-l'âbchambauld. Noblesse de cette châ-
tellenie en 1789 IV 3i9
Bourbonnais . Noblesse de cette province en i ^89.
' IV 3o9
B0UBEOUB6 , chapitre noble de femmes. . . I 145
Bourges. Privilèges altichés à la mairie et à IVche-
vinage de celte vi?ie. ....... I a3
— .— «— Noblesse du bailliage de Bourges^ en 1789.
............. III 62
Bourgogne. Gentilshommes qui ont assisté aux
états de cette province ds uis 1682 jusqu'en
1757 ^ .... III 87
Bouxières-aux-Dames y chapitre noble de fem-
mes I 145
Bretagne. Noblesse et étits de celte province. I 1 13
I Liste des gentilshommes bretons qui, Tan
1379, s'associèrent pour soutenir le parti
dé seur duc. . .' I ii5
— — Autre association de nobles et bourgeois
pour la garde de la ville de Rennes. . I 116
Combat de trente Bretons contre trente
Anglais. . I 117
■■ Bannerets et seigneurs bretons coirvoqués
TABLE DES MATIÈRES, 45 1
^ wx parlements -gonrraux dans les années
i445 et 1455. . 1 lia
Bkik y comtél .......... V 4? /
Briques, chapitre noble J'hommes. ... I i44^
BuGEY. Noblesse de ce pays en 1789. - . 111 ng
c
Caen. "Noblesse de ce bailliage en i7?9. . . IV 5a5
Cambrésis ,• comté V 49
Capitoulat de Toulouse. Sps privilèges. . . I aa
Carlaoès, vicomte V 5o
Çerdagne. Noblesse de ce comté en 1789. . IV iS5
Chalons. Gentilshommes de ce bai Iliade admis aux
états de bourgogne de i68a à 1757. . III 96
Ghambly. Noblesse de celte châtellenie en 1789.
m i4i
Champaone , comté. V 77
ChaiMPagne. Privilège de la noblesse de cette pro-
« vince. ............ I i4i
Chantelle. Noblesse de cette châtellenie en 1 78g.
IV 3i4
Chapitres nobles d*hommes et de femmes; preu-
ves de noblesse qu il fallait faire pdur y être
admis I i44« ^4^
Charolais. Gentilshommes de ce comté admis
aux états de Bourgogne de i68a à 1757. III 109
Chateau-Chalons , cbapitre noble de femmes, l i45
Chateauroux. Noblesse de ce bailliage en 178).
.... m ea
Château -Thierry. Noblesse de ce bailliage en
1789. .. t. ........ I l'^o
Châtelain. Origine de cet office I i5u
CHATiLLpN. Gentilshommes de ce bailliage admis
aux états de Bourgogne de 1 68a à 1757. 111 loft
Chayeroghe.' Noblesse de cette châtellenie en
1789 IV 3i7
Combat des Trente. . . . . . * . . . I 1 1 7i
CoMiTiVE. (Noblesse). ....... I 5o
Comte. Origine de cette qualité. . , . . I i6q
. État des personnes qui ont obtenu des let-
^
45a tabix des hatiâres.
très-patentes portant institnlion de majo-
rats attachés au titre de comte. . . .1 i6S
Comté. Terre titrée. . . ". . . ' . . .1 i65
Comtes-Pairies avec les dates de leurs érections.
. ^ .1 i65
CoNCRESSATTLT. Noblessc dc'ce bailliage en 1789.
m 68
CoNDOM. Noblesse de cette sénéchaussée en 1 789.
IV 357
CoNFLENT. Noblesse de ce comté en 1789. . IV i35
ÇoUROif If ES. Ornemept extérieur des armoiriiss. I 17!^
D
DAUPHiTfÉ. Noblesse de cette prOTÎnce. . . I 180
-i Assemblée de la noblesse de Dauphiné en
1589. . . I 18a
DicHEANGE du privilège de Ja noblesse. . . I 191
DÉGRADATION DE NOBLESSE. ..;... I 195
DfGRE DE NOBLESSE. I 19$
Degré de Parenté. ...,*... I 194
Dfnain, chapitk'e noble de femmes. ... I 14&
Dfrogeance. I 196
Dijon; comté. V ibÔ
Dijon. Gentilshommes de ce bailliage convoqués
aux états de Bourgogne de i68a à 1757. III 87
Noblesse du oiéiuë bailliage en 1 789. IV 369
DolE. Privilèges dû parlement et de la chambre
' des comptes de Dôle» . • '. . . I 27,. vH
DoMBES. IPriviléges accordes atflt officiers du par-
lement et du conjseil de -Dombes. .1-26, 29
Doua Y. Privilège du conseil sujpérîeur de cette
' ville. i • » . . * I 29
Dourdan. Noblesse de ce bailliage en 1789. III iW
pue. Origine de cette dignité. ... ... I 217
Ôucné. Terré titrée. I217
Duchés-Païiîies , avec les dates de leurs érec-
tions I 218, 222
Duchés-non-Paîrifs. . I 226
Ducs héréditaires non pairs et à brevets. . I 228
Ducs créés depuis 1807 ' . . . I 229
TABLE HES MATIERES. 4^3
• '.. . " '^ ■ . . • « •
DuN-LE-Roi. Noblesse de ce bailliage en 1 789. III 67
ÇuNolây conitëy puis' dbcbë-pairië. . '. . V lit
■ • E
£^^^ iChapîtreB nobles de femmes. . . I 146
■ F
I
Falaise. Noblesse de ce bailliage en 1789. . IV 5']5
Fenouilledes , comté et yicomté V 119
Ferrette^ comté. .... .\ ... V lai
Fief. Origine des fiefs J. . I 25i
FlEF-lpiIGE. I 253
Fleur^-de-lys. Origine des armes de France. III 21 2
Francs-Archers y ou noblesse arcbère. . . I 264
G
Gannat. Noblesse de cette châtellenie en 1789.
. ' IV 3io
Gap. Noblesse de cette élection en 1 789. , I iSè
Oascogi^é, duché "'". . . .V i3i
Gatinais, comté V i52
GÉVAUDAN; comté V iSj
— — • Asseniblée des gentilshommes de ce pays
en 1789 I 282
(îiçN. Noblesse de ce bailliage en 1 78!9. . . III 244
GïoNY, cli^pître noble d'hommes. .' , . . I 144
6rand£SS£ et grands d'Espagne I 5oS
Grenoble. Privilèges des officiers dn parlement ,
de la chambre des comptes et de la conr des
aides de Grenoble. . . .1 26, 28 , 29
• Noblesse de l'élection de Grenoble en
1789 . ; . I 182
■ «
H
Henrichemont. Noblesse de ce bailliage en 1 789.
. UI 68
454 TABrK DFS MATIÈRFS.
HÉRAUT D^ARMFS. Origine et attributions de cet
office ' m a85
HÉRISSON. Noblesse de cette chàtellenîe en 1789.
. . . .• IV 3 18
Honneurs dp. la Cour. Preuves de noblesse qu'il
fallait au cabinet des ordres dn roi pour les
obtenir I 366 et IV 47^
Nomenclature générale et alphabétique des
personnes qui ont obtenu ces honneurs y avec
les dates de leurs présentations. . . . I 570
I
IssovDVW. Noblesse de ce bailliage en 1 789. HI 65
L
Labour. Noblesse de ce pays en 1789. ... I 4^4
Les Landes. Noblesse de cette sénéchaussée en
1789 III 38a
Langres.. Assemblée de la noblesse de ce bailliage
en 1649 et en 1789. I 4^7 > 4^8
Languedoc. Noblesse et états de cette provin-
ce I 475»? 475
Lavaur^ Assemblée de la noblesse de ce bailliage
en 1789 I 481
y ^pn4 l Chapitres nobles de femmes. . I 146
Lescar , chapitre noble d'hommes I i44
Limosin (Bas-). Assemblée de la noblesse de ce
bailliage en 1 789 I 497
LlMOUZ. Assemblée de la noblesse de ce bailliage ^
en 1 7P9 I 5oo
Lodéve, comté et vicomte V 17$
LoDJÈVE. Assemblée de la noblesse de cette séné-
chaussée en I 789. ........ I 5o6
Lons-le-Saulniih, 1 Chapitres nobles de fem-
Loutre-Lès-Trèves , j mes. • . . . I 146
LuRE et MuRBACH , chapitre noble d'hommes. I i44
Lyon. Liste alphabétique des chanoines- comtes
\
TABLE DFS MATlèRES. 455
de Lyon, depuis Tan looo jusquen i7r8. I 5i6
et. / IV 47a
— Privilèges des écheYius de cette yiile. I aa
•,i
M
Magotv , chapitre noh^e d'hommes. . • • • I 1 44
Maine, comtt-paîrie Y 184
Maintenue de noblesse II 3
Majorât. Origine de cçtte institution. . . II 4
Marche (la^, comté V ai
Marquis. Origine de ce t tre II
M AURFU6F, chapitre noble de femmes. . • I 146
Mkaux. Noblesse de ce bailliage en 1789. .II ao
Mrhun. Noblesse de ce bailliage en 1789. . III 68
M ELUN. Noblesse de ce bailliage en 1789. • II aS
Mende. Noblesse de cette sénéchauss<-e en 1789.
\ .... I a8a, h ai
Metz , chapitre noble d'hommes I i45
■ Privilèges des officiers du parlement de
Metz I a6
^Noblesse du bailliage de l\|etz en 1789. III 4^1
Mioftte , chapitre noble de femmes. . . . I i45
MiREPoix. Noblesse de ce bailliage en 1789. II 55
MoNTARors. Noblesse de ce bailliage en 1789. III 4^
Montauran. Gentilshommes de ce diocèse en
1789 Il .59
MoNTELiM AR . Noblcssc de cette élection en 1 789. 1 1 88
MoNTiGNY^^ I ^*'^P'*''®* "^^'^^® ^^ femmes. I 146
MoNTLUGON. Noblesse de cette chàtellenie en
1789 IV 5ia
Montpellier. Gentilshommes de ce diocèse en
1789 II 45
MoRET. Noblesse de ce bailliage en 1789.. . II a3
Moulins. Noblesse de cette chaiellenic en 1789.
............. IV 3o8
MuRAT. Noblesse de cette cbàtellenie en 1 789. IV 3i5
4
456 TABLE DES MATIÈRES.
N
Nangt. Noblesse de ce bailliage en 1789. . II 79
Chapitre noble d'hommes I 'i^S
Nantes. Priyilége de la chambre des comptes de
celte ville I a8
Nabbonne. Noblesse de ce diocèse en 1 789, II. 86
l^EMOURS. Noblesse de ce bailliage en i7o|^. . Il go
Neuville, chapitre noble de femmes. ... I 146
N TSMES . Noblesse de cette sénéchaussée en 1 789. II 'g5
Noblesse inféodée. .......... I 16
■ Militaire , ou acqnise par le service anx
armées I 17
T. Civile. . . . I '25
Notaire. Origine et privilèges de cet office. II loo
o
Orléans, royaume^ puis duché-pairie. . . V 255
•^T— Noblesse de cl bailliage pn 1789. . IV 25
ÛTTHMARSHEiM^ chapitre noble de femmes. • I i'46
Pairie et pairs de France. Origine de la pairie ,
et nomenclature de la chambre des pairs. II lin
et. . . . , . . IV 475
Pairies, vojez Baronniês , Comtés et Dughés-
PÂIRIES.
Paris, royaume, puis comté et vicomte. . V 254
■ Privilèges de la chagibfe des cotnpt^s j de
la cour des aides, du. grand conseil, du
conseil privé , du bureau des fînances et
'chambi*e du domaine, de la cour 'des mon--
naies et du chàteiet de Paris. I 28 , 29, 5o
Noblesse de la ville et vicomte de Paris en
1789. • . • IV 49
Parlements du royaume. {Privilèges attribués
aux qtficUrs des) I 27
TABIR DES MATIERES. 4^7
Perche 9 comté. V a55
Perpignan. Des citoyens nobles de cette yille. I a4
PONT-L ÉVEQUE , PONT-AUDEMER et PoNT-DE-
l'Arche. Noblesse de ces bailliages en 1789.'
............. IV 80
PONTOISE. Noblesse de cette cbàtellenie en 1789.'
IV 78
p J Chapitres nobles de femmes. .1 146
Pdy-en-Yelay (le). Noblesse de ce disocèse en
17821 II aïo
QUAL][FICATI0N8. . ^ . • . Il 311, IV 47^
QuERGY, comté V 2%
R
Recherches de.la noblesse Il !i24
Reims. Noblesse de ce bailliage en 1789. . . II '227
REMiHiEMpNT , chapitre noble de iiemmes. . I 146
RiEUX. Gentilshommes de ce diocèse eô 1 789. II 243
RiOM . Noblesse de cette sénéchaussée en 1 789 .III 1 4 o
RoNGBRAY (le) y chapitre noble de femmes. . I i46
Rouen. Noblesse de ce bailliage en 1789. . IV i5o
RoussiLLOïT. Noblesse de ce comté en 1789. IV i55
Saint-D^ey'^^' } Chapitres nobles dTiorames. I 145
Saint-Georges. Fondation de cet ordre en Fran-
che-Comté, et liste des chevaliers jusqu^en
1786 ... If 271 et V 3i7
Saint-Jean-d'Angely. Noblesse de ce baiHiage*
en 1789. . . ... ... . . . IV ï46
Saint-Louis-de-Metz, 1 ^, . , , ,
S.X«T-MxKC-OH-MXKTk. ] ^'"S^^^rï"'? .4,
SAINT-MARTIH-DE-SALtES, J »«»"«"«• * '^O 117
V. 58
4^8 TABIR Dr.S MATIEKES.
Saint-M[HT£I.. Noblesse de ce bailliage en 1789.
II 5o4
Saint-Papoul. Gemikhommea de ce diocèse en
1789. • • lï 3o5
jSAINT-PiERRE et SAJNX-CaEF-DE-ViENNE , cbà-
pître noble d'hommes I i4S
/$ÀiNT*PoNS. GentUshpminea de ce diocèse en
1789. . . * II 3o6
6aint- Victor -DE -Marseille, chapitre neble
4 hommes , • • ^ I i4S
JSavigny , chapîy^ poble dhommes. • • « I i45
Secrétaires du Roi. Origine de ces offices. II 5 18
Senlis. Noblesse de ce bailliage en 1789. . II 3'i8
SouviGNT. Noblesse de cette châtellenie en 1789.
IV 5i6
STiiASiK)UR&j chapitre. nob^e d'hommes. •< • I i^5
T
Thoriont. Noblesse dd ce bailliage en 1 789. IV 186
Titrer et nualifiçatipns.. • . •' • . . .11 566
Toul. Noblesse de ce bailliage en 1-789. . < IV 195
■ Chapitre noble d'hommes I 14S
Toulouse. Noblesse de cette sénëchaussife en
1789 : « 374
— -r Capitoulal de cette ville .1 ^%
Tournoi. Origine, de ces exercices cheTaleres*
ques. ...» • • II 588
TKKfiTR (combat des) . I aij
Trésoriers de France. Origine de ces offices,
et priyiléges qui y étaient attachés. • . Il 4^^
Troyes. Noblesse de ce bailliage en 1789. • II 4^
u
UssEL. Noblesse de cette châtellenie en 1 789. IV 5 16
Utérine {noblesse) I 3i
XiiSS. Gentilshommes de ce- diocèse en 1789. II 4'^
TABLE DES SfATIEBES. 4^
Valence. Noblesse de celte ëlectioa en 1786, . I 187
YERf^EtffL. Noblesse de cette cbâtellenie eo 1789.
IV 3i4
ViCHT. Noblesse de celte didtètfieiiie en 1 78g. IV 3 1 5
Vicomte. Origine de cette qualité I' 44
Vii>ABtK« Origine de <^te cbarge. . : • . I{ 4^
ViENiïK. Noblesse de celle étectton en i*jBQ. .1 184
ViERZON. Noblesse de ce bailliage en 178g. III 68
VioniEK. Origine de cet office.. II 4^^
Vire. Noblesse de ce bailliage en 1^89. . . V Sgô
ViVARAis. CbroBologie des baillis d'ëpée dn VWa*
rais depuis le treizième sièele IV 229
■ ■ Liste des gentilshommes du Viyarais qui
ont servi aux bans et arrîèrfh-bans des années
i5i3, 1637 et 1694 rv 23o
■■■ Noblesse du Vivarais conyoquée en 1789.
IV 353
VIN SE LA TABLE DES MATIERE».
TABLE GÉNÉRALE
DES
NOMS ETT SURNOMiS DÈS FAMILLES
PAKS JJKS CINQ PREMIERS VOLUMES DU DICTIONNAIRK
DE LA NOBLESSE DE FRANCE.
idîqiMnt les tones, et lee chilIrM anbes îodiqvent
. . . lee pagefc
â'Ahiàie, en Ani^onmois, III, t.
d'Abadie, fa Langaedoc, IV, 345.
d'Abadie de la Motte , 111, i,
d'Abancoart , m , i.
d'Abanconrt , vojtz Grandeao.
d'Abbana, I, i.
d'Abbana, ifoyezUrn Joaffroj.
l'Abbë dea Antienx, 111, a.
d'Abbeille,III,a.
d'AbiIlon,lII,9.
d'Ablaing, eo Cambr^sia, I, i.
d'Ablaiog de Gieseaboorg, anxPajra»
Bas, I, 1.
d'.Ablerille, vt^ez Grégoire.
d'Abon, ea Daapbiné, III, a.
d'Abondé, III, 3.
d'Abotde Cbampa, III, S.
d'Aboville, I, i.
Abram, en Lorraine, III, 3.
d'Abzac de la Donze, 1, a.
Acarj, 1 , 91.
d'Acculaoa, III , 3.
d'Aché de Marbeuf, III, 3.
d'Acbcj, en Franche-Comté, IH, 4.
Aclocf|ae . III, 4.
Acquêt d'Hauteporte, III, 4.
d'Adaoast, 111,4.
d'Adhémar, 111 , 5.
d'Adouville , 111 , 5.
Adrla , en Lorraine, HI , 6.
d'Agier. 111,6.
d'Agia de Saint-Denia ,1,9, 49.
d'Agnel-Bonrbon ,1,3*
d'Agonrille (barona), «r. Paria de
BfpntBurtd.
d'Agonlt, 9. de Flotte.
d'Agaerre de Coora, 1,3.
d'Agneaaean , HI , 6.
d'Agut , en Prorence, lll, 7.
d'Aiglun, 9» de SaToamin.
d'Aigremont , III , 7.
d Aigrentont (barona), 9. de Cboiaewi.
d'Aigaiérea, 111, 7.
d'Aigninea, 9. Gantier.
Ailhaudde Meouiile, III, 7.
d'Aillebonst ,1,3.
d'AiJly, II, 66.
d'Aillj, 9. d'Aibert de Loynea.
d'Ainesj, de Monlpezat, IV, 45t.
d'Aiariile.11.66.
d'Airargoes (bar.), 9. de Bionneaa.
d Ainral , 9, Halle,
des Aix, 9» Uubojrsson.
d'Alai» (comtes), ir. de Beanfort.
Alba, en Lorraine, III, 8.
Albert deFos, III, 9.
d'Albert de Uval, 1 , 3 ; lU , 9 ; IV,
473; V, 441.
TABLE GÉNÉRALE
DES
NOMS ET SURNOMiS DÈS FAMILLES
KBVTIOVXiB»
DANS LKS CINQ PREMIERS VOLUMES DU DICTIONNAIRE
DE LA NOBLESSE DE FRANCE.
Let chiffire» romains indiquent les tomes, et les chiffres arabes indiquent
... les pa^es.
d'Abadie, en Ani^onmoia, III, i*
d'Abadie, en Langaedoc, IV, «45.
d'Abadie de la Motte, lli, i.
d'Abaaconrt , III , i .
d'Abancourt , yojtz Grandean.
d'Abbaos, I, i.
d'Abbans , voyez de Jonffroj.
l'Abbé des Antienx, III, a.
d'Abbeille,II[,a.
d'Abillon,lII,9.
d'Ablaing, eo Cambréaia, I, i.
d'Ablaing de Giesembonrg, aoxPajrs-
Bas, I, 1.
d\AbleTille, ifo'jez Grégoire.
d'Abon, en Danpbiné, III, a.
d'Abondé. lU, 3.
d'Abot de Champs , III , S.
d'AboviUe, I, i.
Abram, en Lorraine, HT, 3.
d'Abzac de la Donxe, I, a.
Acarj, 1, 91.
d'Accutaos, III , 3.
d'Achè de Marbeuf, III, 3.
d'AcU«j, en Franche-Comté, III, 4.
Aclocque , III, 4.
Acquêt d'Hauteporte, III, 4t
d'Adaoast, 111,4.
d'Adhémar. 111,5.
d'Adouville , III , 5.
Adris , eo Lorraine, III , 6.
d'Agier,III,6.
d'A^s de Saint-Denis , I , a, 49.
d'Agnel-Bourbon , 1 , 3>
d'Agonrille (barons), w. Paris de
Mpntmartei.
d'Agonlt, V. de Flotte.
d'Aguerre de Coars, 1,3.
d'Agnessean , III , 6.
d'Agut , en Proreoce, III, 7.
d'Aiglun, V. de Saronmin.
d'Aigremont , III , 7.
d Aigremont (barons), v. de Ckoiaeol.
d'Aiguières, III, 7.
d'Aigdines, v. Gantier.
Ailbaudde Meoiiiile, III, 7.
d'Aillebonat , I, 3.
d'Ailly, 11,66.
d'Aillj, y. d'Albert de Loynes.
d'Ainesj, de Monlpesat, IV, 45i.
d'Ainriile, II. 66.
d'Airargoes (bar.), «r. de Bionneaa.
d Airvaï, y. Halle,
des Aix, y, Dubnjrsson.
d'Alai» (comtes), y. de Beanfort.
Alba, en Lorraine, III, 8.
Albert deFos, III, 9.
d'Aib.-rt de Uval, 1, 3; III , 9; IV,
473; V, 441.
\
Vï»;»
de^Brm. J».
ACklèùu. Qxr^&h.Koairt'
d^FarUoiv. â& TotUbu.
Eufaen.
Idomia'^
Ujeèmn/.
^
d^lcd^.
de^MaUre:
lU^alet^
deJiùiKdha-e,
ikJfialUb
d&JforUard'.
leNoima/id. ^
d'Orlan,
1 S
d^Jiûelu.
A>lla^
d»Taritreau
TAfiLti ÔENEBALf^
d'Albert de Ijajoe» , III , 8.
d'Aibertas , 111 , i5.
d'Albift d« GÎMac , III, i5.
d'Aldart , III , x5.
d'AlençoQ de Bauffreiaont , III, 18.
d'Alend'hnj,I,49.
d'Alérac , p. Brandin.
d'Aléa de Corbet, III, 18; IV.éyi.
Alexandre d'Hanaohe , III, ai.
Alexaudre de Montri ,1,3.
d'Alez d'Anduze , III , il.
d'AHchamp, III, 35.
d'Alignj (comtes), p, Quarré.
d'AUgre,III,Q5
d'Allamanoff , III, a5.
d'AUard.IlI, a6.
d'Allemagne (barons), 9. de Varagea.
Allemand , III , a6.
d'Aliemans , it. du Lan.
d'AUevard (oomtea)., p. de Barrai.
d*Ambert,III,a6.
d'Alliez de Caassade, 1, 4.
Alligretd'Ully,I,4.
d'Allonrille,I,4.
d'AImeran, III, a€.
d'AimerBa,lII,a6.
d'Aloigny, 1,5.
d'Aloire, en Poiton, III, if*
d'Alons, V. de Raimondia^
Al orge de Harara , III , ay.
d'Aloje, III, 37,
Alriaet , III ,. aj,
d'Amalric, 1,8..
d'Amandre, 1, 9.
d'Amanges ,111, 37.
Amat, ea Dauphiné, III , 37.
Amat, en Ronergne, III , a8.
d'Amblard,III,a8.
d'Ambiy,I, 9.
d'Amboise. d'Anbijonx (comtes) , p,
de Craasol.
d'Amboix,III,38.
d'Ambres (barons) , p, de Voisins.
d'Amédur de Molans, 1 , 9.
Amelot ,1,9.
Amfrerille (marquis) , p. Darj.
d'Amiens, II, 67.
d'Amilly (comtes), p» de la Briffe.
d'Amoresan, I, 10.
d'Amoy, p, Gaillart.
d'Ampiis (marquis), v. de Lanris.
d'Ancel de Qnineville, III ^ 39.
d'Anché, V, a.
d'Andernach, III, 39.
d'Andigaé, I, 10.
d*Andiraa , v. do Canbios.
d'Andréa , V, 36o.
André de Kerhdrc, I, 10.
d'André de Monti'ort, 111, 39.
d'Andrée de Renoard, I, 11.
Aiidressot, m, 99.
4G1
Andrey de Fontenafy, ttt, 39.
d'Andron, III, 3g. -
d'Angvnnes , 1 , 1 i.
Angenousf, I, 11.
Anger de Kernisan , IV, a50; V, 3r
d'AugervilIe , p. Becqnin.
d'AngervilIe^la-Martcl (barons), if*
de l'Ëstendart.
des Angles (barone), ^4 dtf Ronx de
Ganbert.
d'Angres, p, de Brîois.
Anisson du Perron , I, ' 11. '
d'Anjon de Bois-Nantier , 111, 3a«
d'Aniexy (marquis), p, de Damas<
d'An noires ,- p. Jacquard.
d'Amphcrnet , 1 , 10.
d'Anrosey, p, Benoit.
d'Anstrnde , III , 33.
d'Antignac , III , 33.
d'Antigney, IV, 367.
d'Antigny (comtes), p. de Damas.
d'AntoneUe,III, 34.
d'Autorpe, P» d'Ënskerque.
d'Antraignes , p. Gorge.
d'Autrein (vicomtes), p. de GrireL
d'Anvanx, v. de l'issenil.
d'AoQSt, J , 33.
d'Aonst de Coins, III, 34.,
Aquin , 1 , 33.
d'Aqnin de CbÂteatirenard 1 1 , 33.
d'Aramon (marquis) , <r. deSanran.
d'Arance de Navarro , III . 34.
d'Arbaud de Jonques , 1 , 34.
d'Arbonnay, III , 35.
d'Arboussier, III , 35.
d'Arbouze, p. de Veioy.
d'Arcambal, (barons), p. des Lacs.
d'Arcea, v. de Blorard.
d'Arcbiac (iomtea) , p. Dexmier.
d'Arcussia, V, 356.
d'Arcy (marquis), p. de Gouy.
d'Arcy-sur-Anbe (barooa), p» de la
Brili'e.
. 3es Ardens , 1, 49.
d'Arène, V, 357.
des Aréiiea-Fériguenx, V, a58*
d'Argenlien (vicom.), p. de Hangest.
d'Aryennes deMonlmireJ, 1, 3««
d'Argens (marquis), p* Boj«r.
d'Argenaou (marquis), p de Voyer.
d'Argenteau (barous), p. de Clails.
d'Argilliers,II,i88.
d'Argy, 1 , 49.
d'Ariapé, III, 35.
d'Arjiic, en Qiicrcy, III, 35.
d'Arion, p. Huet.
d'Ai-lot de Frngie, 1 , 35 ; V, 439- .
d'ArW'ignac de Cantanet, V, 6.
d'ArmaiUè , p. de la Forest.
A*m«ud du Larmandie, V, 170.
d'Anneatieu , p. de Béon.
'\'
.\ ,
4ba
cl'Aitnes, mi NirumaM, IlL 36.
«t'Ârmissan (vicomte*), #< de Gh«fd«*
birn.
ArmyBot du Cbâieift, 1. 4o.
d'Aratfod d0 Monicr^IV, 967.
d'Arnaud dednroDville, II, 3&.
d'ArnA (contes), p» de la iUiFlliAf
Arnonid, en Picardie, V. 363.
ArnoHlt, eo Lonwine, III, 36«
Arod,IV, 471.
d' Arod de MontBieUi, ^ 4i*
Aronet de Voltaire, 1, 4i.
d'Aronx de le Serré, III, 3é.
de« Arpentie, y. Nan et Râbier<
d'Arqneviile, «». Biehiei.
d'Arqnien (marqnie], P de la 6r«MgèL
d' Arrac de Vigne», 111, 36.
d'Artaise de R«qoefe»il, I, 49.
Artliu^s, III, 36
d'Artignosc, p. del'horon.
d'Aaf'eid (inarqais), p. BidaL
d'Asniéres, I, 58»
d*Aapreino»t (cemlea)» y. C^jot*
d'Aftsaa, I, 56.
d'Asaier, II, »88.
d'Aubais (oiMrqiiie), Pé de Basclii.
d'Anb^>Roqn«martine, III, 3y«
d' Anbé deOraqB«omeBt,Il, 67; ill^8<
Anbelot, 1, 5$.
d'Aabeaas, p, iAvtlwer et Voland*
dç l' Aobépain (beroa*), p. de €heai*
barlbac.
de rAab^io. I, Sf^
de l'Aabépiiie, I, âg.
A liber do Peyrelnngoe» 11, 26.
d'Anberjon-Muiineia, I, 59.
Aubert du Petit-Thettars, I, âo.
Anbert de Reaie , I, 6o.
Anbcrtiii, en Lorraine». II, 36.
rl'Anbeterrr (marqoii), p* d'iSsperbés.
fl'Aabier dala Mvnteilhe, V, 9.
d'Aqbignan («ian]me)»«r.4eeâ49iitoft.
d'AnbniaaoD, 1/ 60.
TAtLE CEJTEftALE.
d'Auconr, if* Godarf'.
d'Audana, P. do Soiaer»
d Audègniee Çbmtonê), r< yaB-DaiB»
d'Andelart, p. Jaqvot.
d'Aed»*rt, lli. 39.
d'Andifiret, 1, 60.
d'Auffraj (barooe), p. de €haaibraj.r
Attibot» en Lorrtfine, lit, Sg.
d'Anlpe, Ps de Blacaa.
d'Avmale, II, 67.
d'Annale. III. 39.
d'Anmont, I, 60.
d'Atimont dtf Condnrjr, III, 4o.
d'Anmont, p. de Galice.
d'Anre, (comtca), p, de fa Barthe*
d'Anrelle, I, 69.
d'Afiribran, p, d'Eimi^i etdarPerrier#
d'Aust. 1,91.
d'Aiitet, pé àe B«ll>erot.
d'Authnnie, p. Beraerd et deMaason.
d'Autié de Villemontée^ I, 63 ^IV^
959,471.
des Antieul, p* l'Abbé.
d'Antignac. ». Labat.
d'AnIriv, III, 4o«
d'Autry (comtes), p. de Oonion de
Tfaaisj.
d'Anvpsgne, y> 17*
d'Auvergne (comtes), p* Laoïberti
d Aiiv illara, p. Gontier.
d'Avançon, Pé Boucher.
d'Avaraj (durs), p. de Besiade..
d'Arerdoii.'g. I, 64.
d'Averhoult, lll, 43; IV, 474.
d'Ariau do Piolaot, IV, 965^.
Avice. 1,649 V, 99.
d'Avignon, lit, 44.
d'Avoine {notice tur çuatre /iiniil*
lei de ce nem), 1, 65.
d^Axat («erqoBS^ p* Dax<
d'Aj^ette, p* de Lattre*
d' Aymini, lll, 44.
des Ayrellea, 1^65^
B
et Baas 6e Siyôrd, lit, 44.
fiabin deLignac, I, 65.
de Baccarat (barons), p. dé Gaillard.
de Bachelier, en Picardie, IlI, 45.
le Bachelle, en Lorraine, lU, 45.
(^e la Bacbellerie, v* Lojrac^
Bacbelu, I, 66.
dr Baconval, p. Lesquevin.
de Bacquebem, V, '-iS*
de Badefol d'Ans (marquis) , p, de
Bonneguise.
de la Badin 18 (marquis), p, de Larlao.
tie Badonconrt, III, 45*
<in fiabnâo, ttï, 4^4
Bail de Lignières, I, 6tf»
du Bailleul, an Maia««IU,45i
de Baillivy, 1, 66*
Bâillon. III. 46.
Baillj, en Blésois, III, 46.
de Baine, I, 66^
de BaJenrre (marquis), p. Naturels
de Balincoart (marquis), p. Tcsttb
Balttozard de Toutenojs. I, 66.
du Ban de là Fouillée, ILl, 4^,
Banceiiel, I. 67.
de la Bande, y. Oamoiseaué
TABLE OE»E6ALE«
àe Banderille (marqnip), v. Doublet.
de bandul, v, Bojer.
de Bdnnes (barons), v. de Grimoard
de Beauvoir.
de Bauon (baroaa), v. de Tournons
de fiaona (vicomtes), v, du Perlais,
de Baptefort. 111. 46.
de Bar de la Rougemaison, 1, 67.
de Bar de 8aint>Martiii, I, 67.
de Bar, v. del Peirou.
du Barail (marquis), v. le Prérost.
de Barbanf ois, III, 47.
de Barbanlane (marq.),i>« du Ponget*
Barbaux, en Fraurhe-Comté» IXI, 47.
de Barberot d'Aatet, I. 67.
de Barbeviile ][Tic.)» v. le Vaillant,
de Barbeyrac, 1, 6S,
le Barbier, en Beauce, UI, éT.
de BarciUoD. III, 48. .
de Bardel, 111,48.
Bardet de Bnrç. III. 48.
de BardoD de Segousac, lU» 49.
deBareso], III, 5o.
de Barjac (barouf), v. de Grimoard
de Beauvoir.
àe Barmond, y. Perrotiu.
de Bermoatel (bar.), p. de Villelane.
de Baron celli Javoo,,!, 74.
de Barrai* V, 4i^.
de Barras, III, 5q.
de la Barre du Teillenl, IIC.So.
de Barrére, f , 76.
des Barres. 1. 76.
de Barrés, I. 76.
de Barrés du Molard, I, 78*
de Barrière (marq.), ir. de Taillefer*
de la Barrière , I, 79.
de Ja Barrière (marqnis), y. d!£scra-
rayat.
Barrois, I, 80*
delà Barthe-Giscaro, I, 80.
deBartillak (marquis), if, JehannoU
Barton de Montbas, t. 81.
le Bas de Bouclaos» III> do.
Baaan, III. 5o.
Baschi', III, 5o.
deBasin,III, 5i.
de Basoches, i^. Brissoh.
de la Basile d'Arvillard (marquis), i%
de Barrai,
de BasviUe (msrqnis), 9. del^unoi-
gnoo.
Bataille, en Artniaet en Flaodre,V,33»
Bataille, eu Bretagne, Y. 35.
Bataille, en Champagne, Y, 36.
Bataille, eu l'Isle de France, Y, 34.
Bataille, en Languedoc, Y, 3i.
Bataille, en Poitou, Y, 37.
Bataille, en Soissonuaia, Y, 37.
Batiiille de Frsncrs, Y, 37.
BataiUe de Maadelut, Y, 3a.
46a
de Bats, I, 8i.
de Bandéan de Parabéa^ sr. de Mo-
mas.
4e Baudry,I, 81.
Bandry des Iioaiéres, HI, Su
de Bauffreuiont (bar), «r. d'Alençon.
de Baogé, v.. Godet,
de la Baume Montravel, III, Sa.
de la Baume-Monl-S.-L^er, lII.Si.
de la Baume-âaint-Amonr, III, 69.
de BaumeUei, ir. d'i^uljric* et de* S*y
guins.
de Baiipte, I, 8 1.
de Bausset, III, 53.
Bavoux. UI ^3.
du Bay An Gros, III, 53.
de Bayanne, u. L<ilier. .
Bayard, II, 188.
de Baylens-Foyanne, I, 81.
de Bajnast, I, 81.
Bayou de Libéria t, III, 430.
de la Basecqoe, », d'Imbert.
de Baaeiaire, lU, 53.
deBeanchemin, i^. Willot.
deUeaudeao, Ili, 53.
de Beaudiuer, <r. de Romapei.
de Bi'audrand do Prad4;l, I, .93.
de Beauforl^Caniltac, I, 99, 93.
de Branfort d'Ëpothcmont, lY, -ijSf
de Beauf'irtde Gelienojiooart» lll.ô#«
de Beaulort-Moulboissier» lY, 47 1.
de Beauforl, v, Groult,
de Beaajeu,III, 54.
d» BeauieuXbiirons), «r.d*Hugne«. de
Laureos et de Quiqueran.
de Beaolieu, », Dauzfl.
de Beanuont, au filAÎne • (vioamlM)^
I, 194.
de Beaumoiit, v. £lie, de Uarlay efc
.jleJ«llot.
de Beaune, », de Romanet.
de Beiaiipréi (barons), ««.deCboiaéuKir
de Beaupré, », Fourré.
deBeaapny, (barons), », Thibault de
la Carte*
de Beaurecueil, ». de Laugier.
de Beanregard (bar.), »% de BJondel.
de Beauregurd (eomtes), v. Uavâd,
de Beaurepaire, I, 93.
de Beanroire, I* 93} Y* 439.
deBeanvais, fr.JeCarujer.
de Beauvilliers. III. 55.
de Beauvoir delà PaUud, IIE.56.
de Beauvoir, y.Gauhnyn, d'Iaeran el
de Yirieu..
de Beauroir du Roure, «r. de Gri-
moard.
de Beauvois, i^, de Thieffries.
de Beaux, de Plovier,II, 199; 111,58.
de becherade, »» Gajet.
de Bec-de-Uévre, I, 04; lY, 47e.
4^4 TABLE
Beoqiiet «le MégîUe, I, $4.
Becqaia d'AogerriJIe, I, $4.
àe la Bédojèr*, «r. Hochet.
4le Bédaer (marquis), p. deLostaages.
Je Beget, ea Vebj, III, Sj.
le Bel, 1,91.
de Belbenf (marqnif), «r* Godait.
de BeliD-Larèal, UI, 37.
de Bellafaire, «r. Gaillard.
de Bellain, I, 9S.
deBenebruDe(0afq.), if. deBlondéh
de Bellq^arde, 9. Perrotin. '
deBelie0are,iy,a75.
de Bellemare» p. Ferry.
de Beilet, en Breeae, III, 57.
de Belligny (Ticomtes), p. Croquet.
de Bellj, 1, 96/ -
de Beimoot, p. d'Elbée.
Belot, en Franehe-Comti, III, 58.
de Bélot de Ferreux, I. ^5.
Belot de Villette, III, 58.
de Belral, p. JaiTnel.
de Bénarent-Rodez, II. 1S6.
Benotat delà Fmnaréde. 1, 96.
Benoit d'Anrosey, IV afS.
Benoit de la Charme, III, 58.
de Béon, 1, 95.
de Beoat (barona), p. de Monapej
de Berard, m Proreace, Ifl, 58.
de Béranddn PAroa, III, 58.
Berbier da Metz, V, 3t3.
de Berbis, III, 69.
de Berengrr de Caladon, I, 96.
de Berenger de Fontaines, III, Sq ;
V,37.
Berenr, III, Sq.
de Berej, lit, 6a.
de Bergères, III, 60.
de Berghes, III, 60.
de Bermont, en Franche-Comté, III,
61. . .
de Bermont de Menerhe, III, 61.
de Bermout, f». Hoason.
de Bornage de Cbawmont, Y, 38.
de Bornage de âaint-Hilliers,y, 39
et44o..
Bernard, 1, 97. •
de Bernard ou Bernard!, TV, 976.
Bernard d'Aathome, III, 61.
de Bernard de Colonne, I, 96.
S^ruard deDompsure, I, 97.
de Bernard de Talode, 1, 97.
Bernard de Volvent, 111, 6i. •
de Bemaj, III, 61.
Bemier, en Lorraine, III, 61.
de Bernon, i, 97.
Bersacle, III, 69.
de BersaiUin, p, Froîssard.
Berthe, 11,67 «
de Bertheniunt, p. deTarterean.
Berthod, III, 69.
GCKÉRALE.
Ber(in. 111,69.
Bertrand de Marimont, III, 69.
deBeral]e,rV,a78;V, 44o.
Besancenot, III. 70
de Bcaandnn, p. de Gnignard.
de Besiadr d'Ârara j, 1, 97.
Besnard,IV,ia.
de la Beanera js, p. Glé.
de Bethicy, I. 91 ; IV, aSa.
do Béthnnp, I. 98.
da BHa (vicomtes), p. de Charbonnel.
Bémlot de Frasans, I, 365.
de Bejnac. III, 70.
de Bejnes (marquis), v. de CastîOon.
de Bezanges, p. Lamj.
de Beiannes. 1, 100.
de Biandoa. I. lor ; V, 4i.
Bidal d'Asfeld, III, 75.
de Bideran, I, 100.
de Bienconrt, I, 100.
BilUtte de Fangère, IV, 986.
de Billemont, p. de la Grange.
de Billy, III, 75.
de la Bintina^ e, 1, 100.
de Bionneaq, III, 75.
delliord.III. 76.
de Bissy (marquis), p. de Thiard.
de Blacaa, I, 101.
de Blacas d'Anlps, III, 76.
de BlainviUe. IV. 2.
de la Blairie, p. Oilivier.
le Blanc. III, 77.
de Blancbnisson, p. dn Merle.
de Blancard, I, loa.
de Bianchefort. T, io3.
de Blandana, IV, a86.
de Blanqnet de RouriUe , III, 76 ;
IV, 986.
de Blatu (marqnis), p. deTillj.
de Blansac, p, de Roche,
de Blégiers. IV, 988.
de Blicterswick, 111 77; IV, 988.
de Biin (comtrs), p. de Mesgrigoy.
de Blio de Bonrdon. I, io3.
de Biondel de Beanr égard, I, io4;
IV, 989.
deBlot,V, 417.
de Bobigny, v. de Vallès,
da Boc, 1, io4.
de Bock, I, io4,
Bocqoet de Conrbouson, flI. 77.
Bocqnillon, eu Picardie, III, 77.
leBoBufde Valdabon, III, 77.
de Bœosin, I, io4.
de Boffles, III, 77^
de>Bo£Bes, p. Danzel.
Bobier de Saint-Ci rgues, I, io4.
du Bois, & Paris, 111. 77.
du Bots de Chatnbeiié, I, io5.
de Boiscontoau, p. Lamy.
de BoisdvQcmcU, p. Daniel.
TABLE gÉmI^AaU
de Boisemout, v. de Grael.
de Bçift-le-Conite, v. Sain.
du Bois de la Huye, v. le Prérott
de Boismont, v. Danzel.
de Bois-NantSer, <f, d'Anjou.
de Bois-Rioalt, v. Riorilt.
du Bois de Saniay, ,». d*AHaii,
de Boisset III, 77. "
de Boisscnl, I, io5.
de la Boissiére, en Breta^nto, ÎV, «9^.
de la Boi&alére-ChanibDrs. IV, 2a5.
de Boissiéres ( barons ), v. de ijur^
fort,
de Boissieu, «», de Salrain^.
de Boistillé, u. Jottrénià.
de Bois vert, v. Pugnet.
de Boissy (triarquis}, v. Gotiffier,
Boistouset, UI, 78.
de Bombellcs, IV, sga ; V, 44o.
de Booipan» v* TEspagnol.
de Bonaban, v. de Guinj.
de Bonal, III, 78.
de Bonald, ni, 78.
de Bonardi, 111^ 78.
de Boocourt, p. Didier, rt Morel,
de Bondy (comtes), p. TaiUepied.
de Bonmarché, III, 78.
de Bonnal, IIÏ, 7g.
de Bonnaj, en Bourbonnais, T, ia5,
de Bonnaj, en Bourgogne, I, io5.
de Bonne, It; i8j.
de Beoneeliose, I, 106. V, 44.
de Bonnegarde. p. àù Pouy,
de Bonneguise, Il|, 7g.
de BAnoev^allet, y, Toarnoîs.
Bonraiot, Itt, 81.
de Bonrot, v. Fairrt.
de Bordes du Chfttelet, I, iq6.
de Bordesoalle, v. Tardif.
Bordey, III, 81.
de la Borie de Campagne, IH, 81.
de Bormes (barons), y. Lenfaat.
du Bo,, IV, 11.
do Boscage (marquis), p. des Cùil-
lanmanches.
de Bosqnerert. IV, 3«3.
de Bosredon, I, 106.
de BossoreiUe, I, loy.
duBol, m, 84; V,446.
de Bonc (mirqnis), p. d'AIbertas.
ie Boucher d'Ailly. II, 67 .
Boucher de Richebourg, III, 85.
du Bouehet, I, 107.
du Bouehet (merqiiic), p. Laugïois.
de la Boncheti^re, p. lauvre»
de Bonclatis p. le Bm,
Boodart, en Normandie, III, 85.
Boudarf» en Artdis, III, 85.
Bondet, I, 107.
Bondot, III, 85.
du Bottexic de Pinienx, I, 107,
V.
463
du Bnuexic (vicomtes), «.de Bec de
Lièvre.
de la booexière, en Bretagne, IV,
3o4, 365, 3o6, 307.
de la Bongatriére, p. Courte,
de Bouille de Chariol. I, 107.
Bouillék, 111, 85. '
do Boulay, 1?. Dodun.
de la Boolaje, ïlf,. 86.
Boulet de M$iranvilJe, IV, 471.
de Bouli||rnèz} p. Braire,
de Bottloire ( baruiif ), y. T^t« de
Balincourt.
de BoMlouvard, IV, 307.
de Boult, V, 47.
de Bonrbevelle, lU, 86.
de Boùrbooue (marquis), p, Colbert
et de Lîrron.
du Bourdet (marquis), p. de Cngnac,
deBourdoncharop (bar.), p. Playelle.
du Bonrg-Miroudot, III, 86.
du Bourg de Traçj, V, a36.
de Bourgoing, I, 108.
de Bourneville (marquis), p. Dteer,
de Boum on villa; III, 114,
Bourrelier de Mantry, III, nS.
de Boiirrienne, p. Fauvelet.
de Boursières, «^^Pusel.
de Bonrsin, p. de Wavrans,
de Boaasac (barons), p, de Brosse,
de BouteDac, p. du Lac.
Boutet, I, log,
de BouleviUe (marquis), p, de Haa-,
tèfort. ^
de Bonrille, p, Jubert.
deâoyaval. III, n5.
de Boyer de Choisy, I, log.
de Boyer d'Eguilles, I, 109.
Boyer de IVébillaue, I, no.
Boyte^t, III, 116.
de Bracquemont, p. Aube,
de Bragny.(barojft), p. de XJhierd.
de Braih, pi de Lordat«
dcBrancas, I. no.
de Brandin d'Alérac, hq.
de Brandin de Salnt-Laorens, I. m.
deBrafadt.I, 11».
Branque, H, 67.
de Bfdnscourt, p, ï»âria.
de Brant de Dorines. I, m,
deBràntès (marquis), v. desLanrenti.
dé Brassao, II. 189*
de Brassac (barons), p. Grillet.
de Braséay, v. Jausselin.
Braux,lV,3i<|.
de Braox (comtes), p. de Messey^
rd d'Ëyssac, ï, m.
de Bràvard
de Bray, V, 4ao.
de la BrajfeUe, UI, nÇ,
Bràyer, I, 111.
de Br6ch)ûnville, v. des Barres,
59
466
de Drécj, p. GanthWr.
ée Brsganson, if. cl« Gasqni.
de Bréhier, I, lia.
Brehier d'ArqneTilIe, I, lia.
deBrémojr, I, iix
de Bréon,.!, ii3.
de Brèon (coifttes), p. de Lancran.
de Brèsis, p. Hèrail.
de BreesoUes. ir. de Retx. ■
Bretenoia^ III. 1 16
de Bretouil (barons), p. le Tonnelier.
de Brettes da Groa, III, 1 1:6.
de Bretterille, p. le Normand.
de Breaignnn, p. Hodenean.
de Brèxé (marqofs), p. Dreux.
deBrédière» (Ticomtes), v. de Brosse.
de Bridien, I, is3.
de Briel (comtes), p. de Meag^igu j/
de Brienne (comtes), I, i a3.
de Brienoe, p. de Lomènie.
de la Briffe, I, ia4.
de firioîa d'Angres, I, is5.
deBrioD, I, ia5.
de Brion (comtes), p. de Laizrr.
de Brioa (marquis), p. de Micliel.
de BrioQse (comtes), p. d'Orglantles.
de Briaon (comtes), p. de Grimoard
de BeaaToir.
Briason, I, 35.
Brocard, I, i95«
BrcAon, I, 196.
de Broissia (marquis), p. Froisaard*
de Brosse, III, 118.
de la Brooe de Gandelon, 1, 136.
de la Broue de Vareiilea, 1 126.
de la Brousse de Yef téiliac, I, i96.
de BronYxlle, p. Colas.
TABLE GZSERALE,
de la Broje, I. 91.
de Broc, I, 136.
de Bnie (marqnis), p. de Lanrens.
deBmeys, I, 137.
Bron de Roche, III, 118.
Bronean d'Omac, lY, 33 1.
de Bronel-âerbonnes, III, 119.
de BruDoy (marquis )» p, P&ris de'
MoDtmartel.
Bnisset, III. 119.
de la BrojÂre (barons), p. du Lac.
de Brnzac (marquis), p. deHautelbrt.
de Bryas, I, jsB.
de Buath, 1, 138» , .
de Bncefli, I, laS.
de Bucy, I, 91.
de Budos de Portes, I, 138.
de BuUy (marquis), v, de l'Estnadar^.
de Bulonde, p. de Ruqoigny.
de Bucquoj (comtes), p. de Longa«<-
val.
Bnor de Laroy, 1, 138.
Barelet de Belmont, III, 170.
de Baron (comtes), p. de Gironde,
de Baron (marquis), p. de Moges.
de Baron (barons), p. de Verdunnet.
de Bnrosse, I, 1 39 ; III, lao.
de Busançaîs (comtes), p. deBeaa—
TÎlliers.
de Busca, p, de Montleznn.
de Bosquet, III, i34; IV, 474.
Busonde Cbampdivers, I, 199. .
de Basseul, I, isg.
Bnssiére, III, in6.
de la Bussière (marquis), v.duTlUeU
de Bussy (marqnis), p. Huaitit.
de Byans, III, X2ê,
de Gabanac fricomteé), p, de Ségur.
de Cabiron, I, lag.
de Cabre de Roque^aire, III, 136>
de Cacbelea, IV, 333.
de Cadenet, III, 136 ; V, 35g.
de Gagnes (marqaia), p. .Grimaldi.
de Caiiaignes de Fierville, I> i3o»
de Cabuxac, IV, 353.
de Caillebnt de la Salle', I, i3o.
de Calac (barons), p. de Guemadeuc.
de la Calade, p. Durant]. ,
de Caladon, p. de Bérenger.
de Calbiac, V, 48.
de Caldagués, IV, 334.
de Calonue, en Artois, I, i3i.
de Calonne, IV, 47 1 *
de Calonne d'Aveanea, I, i3i.
de Calonne-Oourtebonne, I, i3i*
de Calonae, p* de Boudard.
de Calrimont, III, 137.
de Camaret, I, i33.
de Cambaron, III, i3i.
do Cambes d'Onres, III, Si.
de Cambernon, v. Michel,
de Cambronne, p. Ruyaut.
de Carooisson, I, 91.
de Campagne, p, de la.Borie.
de Campagne (comtes), p. de Mont-
leznn.
de Campagnolles, p. tH'udes.
de Campniac, III, i3i i V, i4o«
de Canaat, p, Hébraii.
de Cancelade, p. d'Isnard.-
de Çaniliac, en Aurergno, I, iSa.
de Canillac, en Languedoc, I, iSa.
de Canillac (marq.), p. de Beaulurt.
de Canisy (marquis), p. de Carbonel.
du Caaet (mar^uis)i p^ Colbert.
7ABLE GFKrHAtf.
Canon de Ville 1TI, i34.
de Canoa^ille, I, i33.
do la Canorgne (comtes), 9. de Mér j.
de Cantoînct, v, do la Vaissiére.
de Caoy, II, 67.
de Canjr (marqnis), p, de Bec-de-Lié-
vre et de ChamilUrt.
de Câpres (nMrqniR), p, de BoarDoo-
ville.
de Capriol, II, 189*
do Carboael, I, i33.
de Carbonel-Canisy. III, i34.
«le Carbonel d'Héry. I, i33.
de Cavbonnel, II. 67.
de Cardon-Vidampierre, ÏI, 454.
de Cardon deSandran», I, i33.
de Carencj (prince»), «r.de Qoelen.
de Careamentrant III, i34.
de Cariadex (comte»), v, Grimaldi.
Car'et de la Rosière, V, 5o.
deCarmeanx (marqnb), p. deSoIagea.
le Caroo II, 67.
de Carrines, v. l'Espagnol.
le Carron, II, Ç7.
de Garros, «r. de Blacas.
de la Carte (comtes), v. Thibaatt.
le Caruyer, V, 60.
de Caslanet, V, 69.
de Castanet, v. d'Armagnac,
du Cestelet p, de Pniqne.
do Castelfranc, p. Nantonnier.
de Casteigaillard, p. du Nogués.
de Castellano, III, i35.
du Castellet, p, Ailhaod.
du Caslellet (marqvie), p. Moaier.
de Caslelnao, II, 189.
dt; Casteras, I, i36.
de Castille (baione), p. de Froment,
de Cnstillon-Bejrnes, III, i36.
de Castilloo Saint- Victor, IV, 335.
de Castres, I, 4g.
le Cat d'Hervilly, I, iSy.
de Catelin, III, 137.
de Caubios, I, 137.
le Cauchois, V, 60.
de Caucfaon, IV, 336; V, 44o.
de Caoderal (barons), p. Labat.
Canlet de Tajac, III, 137.
de CanmoBt (marquis), p. detSeytres.
de Caossade (barons), p. d' Alliez.
de Canx (marquis), p. Je Ver.
du Cajia (comtes), p. BascM.
de Cays, III, i37.
de CazaI» (barons), p. d'Espagne.
la Case, II, 189.
Cécile, III, i38.
de CAly, p, Eou.
de Cély (contes), p* de Harlay.
de «Cereste (ducs), v. de Branciis.
Craeau de Lasaalle, IV, 34o.
de Cbabanais (marqui»), p. Colbcrt*
4^7
de Chabans, I, i38.
de Chabrefy, p. Valletean.
de Cbabri liant (marquis), p, de Mo-^
reton.
de Chaignon des Lans, III, i38.
Chaillot de Pin, III, i38.
de Chalais (princes), «>. deTalley—
randrPérigord.
de Chalençon (bar.), p. deTonrnon.
de Challerange (barons), p^à^ Gou-
jon de Thoisy et de Vergeur..
de CbâloDS-Orange, III, i38.
de Chalut du Bouchct, III, i3g.-
de Chambarlhac, 1, i3g; V, 67.
de Chambellan, I, i3g.
de Cbambelli, f. du Bois.
de Chamberlhac, Iir, i3g.
de Chambley, 111, t4o.
de Chambley (barons), ir, de Harao-
court.
^de Charably, III, i4a.
de Chambon,11I, i4i.
de Chambon-Marrillac, TU, i4a.
de Chambors (comtes), p, de la Bois-
siére*
de Chambray, I, i4o.
de Chambre d*OrgoiiSt III, i4a.
de Chambrnn, p, Pineton.
de Chameroles (barons), p. Lambert»
de Cbamillart-la-Snze, I, i4o.
de Chamey (marquis), p. Rousmcau.
de Champsgne'Bouxey, IV, 34 1 .
de Cfaampagne<-la-9uze, I, x4i.
de Champagne, I, i4a.
de Champagnolle, p. Koger.
die Champagny, {^..Nompère.^
de Champalrer, p. Muguet, f
de Champcenetz (marq.), v. Quentin»
de Champdivers, p. Bnsou.
.de Champenoux, v. Georges.
de Champolon, p. du Louvat.
de Champorcin, p. des Sflicbels.
des Champs de Morel, p. Lambert*.
de Champrans, III, i4a.
de Chanaleilles, I, i45.
de Chancerel, III, i43.,
de Chantrans, III, i43.
do Chanzè, p. de Lanrencin.
de Chapouay IV, 349.
de Chapuiset, III, i43.
de Charbonnières, p. Faurelet.
de la Charce (marquis), p. de la Tour
du Pin.
de CharbonneI,.I, 147.
Chardon-Walronrille, II, 18g.
de Charmoille, v.-Huot.
de Charnaçè, p, Girard.
de Chamage, p. Dunod.
de Chftrnisay (barons) p. Arthnyï^
de Charost (ducs), v. de Béthune.
de Charpj de Jugny, IV, 343u
46d
ÏABLB GKVEBALn.
«le Chnrriér-MoUsard, I, 147.
de la ChAMagne, v. Jacques,
de Cbassarel, L i4§.
de Chastean, I, 149.
du Chastellier, 9. de 5^]moil.
de Chasteoil, », ùé Gala 11p.
de la ChastiAre, 4^. le Graa.
de la Chastrc, III, i43
de Citran (majrqvia), v. DoniaMB.
de CiVirac (marquis), 9. An Dtirfort.
de Cûey (comte*),». deRoncherollcs.
deClKcy.V, a44.
de ÇlairmoDt (comtes) tf* de Qaria.
de aatrranlx, III, 1Ô&, IV, 35ô.
de Claps, ir. de Fortis.
Clarenlioi il, 67.
de Châteanbma (marquis), «^. de Pof de Claris- Argentean, V, 89.
ges de Pamj. de Claris de Floriaa, V, 91*
de ChâteancJos, Pi de Ldcèlle. ' de Clary, V, gi. 9Ô.
de Chàteatineuf de Motègt s, III, i45. de Clar j-W«ilioco«irt, V, 96.
de Châteaaneuf (marquis), v* de L'Au- de Ciavesqn (marqajs), f^. de jUkonne#
bépSne, de SUporla et de Servieat. et de Toornon.
de Châteauredon, 1*: de Raacas. da Clebsattel, IV4 355.
de Cbâteanrenard, <>. d'Aqnin de Clentens-Veiiitabreii, HT, i5 1 .
de Châteaav«rt (vicomt<>»),«>. d'Ussel. Clément, en Franche-Cumtè. III. lôi.-
de Chflteauvieux, v. de Girard.
de CbâteaQTÏlIain, p. de Thil.
de Cbâteaux (barons), v. d'Ain je.
du Châtelet, ifi Armjrnoti et de BordrS.
de Châtiildik (comtèa), v. de Gram-
raontt
de Chaudftnay, v. Pitois.
Chaudet. III, i46.
Chaudej, III, i46t
de Chauiiies (ducs), if. d'Albert,
de Chanmont (marq.;> ^' de Bernagei
■de Channac, if. Teyssier.
de Chaureron, 111, i46.
de Charanhac, »» de Dienne.
Charannej, III, i5o.
dn Chayla (comtes), v. de Blanqnet
deRouville.
dé Cbefdebien, IV, 344 ; V, 78.
de Cheffootain^, V. de PeDfentenyoUi
de Chemlnadé, v. de Stuard.
de Chenerilles, p. Isoard.
de Chenelette(ricotntes),(/* deNoblet.
de Cherisy, p. liâmes,
de Cheverny (comte»), v. Nuranlt.
de Cheyerue, t, 167 ; IV, 35.
de Chevreuse (Àocs), p. d'Albert*
de Chevl-j, p. Rousselot.
de ChiaTari III, ido«
Chiiaet, III, i5o.
de ChillâQd, V, 871
de Chirry, p. dd Lanrens«
de Chocqard Saint-Etienne^ V, 307*
de Chois, <r. Olivet et dé Saint-Moris.
de Choisedl, I, lôBi
de Choiseai (comtes), p. de Nettan"
coart.
de Choisy, <^. de Boyer.
de Choisy (marquis), p. de rHâpîlal
Choppio, II, 6^.
de Cbonlot, p. dé Lavenne.
de Christon, V. de Mongetft.
Chnppin de Germigny, IV, 353<
de Cipriani, III, i5i.
de CitoB d'Gîspiae, I, 169.
le Clément de Saint-Marcq, I, i59.
de Clèrambaut, 1, 160.
le Clerc de Inigné, I, 160.
le Clerc de Rigebay. V, 36a*
de Clére-Panulsuse (marqvis), p. dé
Pr6tevah
de Clermont (marqO. <^* de Gasqnel<
de Ciermont - VertiUac (comtes), #<
de Dnrfort.
déCleron d'tfanssonville, I, 161.
de Clerraox, III, i5i; IV, 353.
de devant, p. le Bas.
dn Clasel, I, léi ilV, 474 ; V, 97.
Cochet deSarigny, 1, 161.
de Coetanfao, pi de Kerhoeclt.
de Cogolin, p. de Cuera.
Colard, III, i5i.
Colas, en Orléaiuis, III, i5f .
Colbert, 1, 163.
Colla de Pradine, III, i5a.
de CoUardin, III, i53) V, 446«
CoUart^ II, 67.
CoUemont. Il, 6f .
de Coins, p. d'Aonst.
Colmont de Vanlgreiinénd, lU, i63.
de Comarqne, I, i54.
des Combes, p. Gabia.
le Comble de Ponilly, IL 6^.
lé Compasaeor de Conrti?rQn, III «
i55.
dé CompertriXf if, le DaË.
do Compiègne, P, do Ponti '
de Cpnan, en Périgord, 111, 1^9.
dé Condat, p, d'Aubier<
deConflans,I, 167.,
le Convers, tl, 67.
de la Cooverserie (comtes), p. dé Moé*
nier.
de Copons, if> de Pages*
de Coqnebert, I. 49.
Coqoeley, lU, 160.
de Cnquerel, tll, 160.
de Coqnety IV, Sig.
de Corbean-VattlserrQ, I, i6f«
tABLC GFS'-tALI!.
46.)
«IeG«rbet,i^id'AU«.
de Cordon, I, i6H. 3*18.
de Cordone, L 168 ; iV, 47 a«
de Corioli», IJI, xÛi
de Corlteu, I, 17e.
de Cormailien (comtes), p. DAOïas.
de Cormeilles. I, 170.
de Corn (comte»), tfé de I/o8tftugee«
de Corrtelj, V, §8.
de Cornilion (baronn), v.deSibért»
de Cornonajiio, I, 171.
le Cornu d'Orme. V, 06.
le Corroyer, II, 87.
de Coraant (baron»), v. de la Pojrpet
de Cort»de, IV, 36o.
du CoA de la Hitte, î, 171.
Cosme de Janvrj, I, 171.
du Cosquicr, tf. le O^ien.
de CoBson de la Sudrte. TII, xB'j*
de Cottrbrune, III, i83.
de la Cotlière, 4». d? Jacob,
du Coodraj i*. Herpin.
du Couëdic, IV, lÛà, 4^4.
Coailiaad de Hauteclaire, I) 359.
de Conlaine (baronâ)» v. Qniril.
Coulet»II, 6^.
de Conpign j (marq«), Vi dn Qneanel.
de Courbons (mar<iuîft). v. Grimeldi
et dé Runx de Ganbert*
de ia Cousse, v. de Lestrndr.
d« Coossrj (comtes), t*. Lahb^.
de Conssol, en Armagnac, III, ifi5.
Couteaux, V, 109.
de Conti-aj de Fri^del, tll, 166.
de la Couture, v. «lu Rien.
de Coutnrelle (marquis), v. BondarT.
Cozette, II, 67.
de Cramaille (ricomtes), v; de Ver-
geuf.
de Cramant, III» 166.
de Crécy, p. de Mnrgat;
de Crenolle (marqni»), v. de Quengoi
de Crèqnj, v. de Blanchefort.
du Crest, I, 1^4.
de Creslin. III, 166; Y. 44r>.
Crétien de Neufville. IV. 3^3.
de Crévecœnr, v. Wu Hnm
de Crèrectf nr (marquis), p. le Hsny*
vel.
de Criqnebœnf, 1, 1^5.
de la Crochaya, y. lAdrocett
de Oroissy (marquis), p. Colbertt
de Croix, I, 91*
Croquet de Beliigny, V, 101.
da Gros (marquis), p. de Brettes*
de Crose de Lincel, III, 170
de Crosey, III, 170; IV, 363.
de Croxe, t. 175,
de Courbonson (barons), i>« Bocqnet* des Crues, 1, 175.
de Courcellrs (barons), tf. Larchiftr.
de Conrcelles, Pi Jullien et Fioi.
de Cours, p* d'Agnerrei
de Courser (barons), v. du Mont*
de Conrtede. IV, 3^1.
de Conrtagnon, V* Lagoille.
Courte de la Bongatriére. I, 1^4.
de Conrtebonne (marquis)^ p. de Ca^"
lonue.
de Courtfluay. II, 6"},
de Courievilte, p. Hudicqi
de Courtirron (marquis), P* le Corn-
passeur.
Conrtot, III> i65*
de Crnssol d'Uzés, I, 1*^6.
de Crox (comtes), v. Damas.
de Csemeck (comtes), p» UesscfTyi
de Cudel, lil, 170.
de Cuers de Cogolin, III, 170.
de CugnaCy 1, 176.
d« Cugnon, I, 49.
de Cuinchy .(barons), P. de^BIondcli
Cuissotte de Gizaucourt, IV, 06 ti
de CuiJoii, 111^ 1Ô7.
deCats, III, 171.
de Curel, 1, 176.
de Cuyiiliers, p. d'Hénin»
t>àchoa, Vi 4o«^.
le Daen du CosqnJM*, I, 1^^.
Dagieu, III, 171.
DaiUeboust, I, 3.
dé DaiJlon, 111, 17k.
Dalamel, III, 173.
de Dalbeito (barons), p^ dé Thiafd.
Ualichonx, IV, 364.
Daimassy, III, 179.
de Ualon (barons), #» Hèbratl de Câ-
nast.
de Damos dé Coirmftilloll, I, 17 8^ V,
*o3»
de Damss-Cmx, t, 1 ^8*
de DambeJin, IV, 56o.
Damey, III, 173.
Damian de Vernègucs, JV, 660.
Damoiflean de la Bande, I, 199.
de Dampierre, eu Franche- ComUr
III. 1^3,
de DampierredlsangremeI,ITI, 173,
de Dampierre de Molaudin, III, 173.
de Darapierre (marquis;, «r. de J'Au-
biL'pine et de Cngnac.
de O^Dipierre (conitei), p. du \àl»
de Dampraarlin, IV, 36^.
47^ TABLE
l^^uncliel , ni 175.
Vancieyt III, a86.
Daniel de BoitUeueoieU, TU, 173.
Daniel de Levi-Marin, ]ll, 174*
le Danois V, 107.
Danthonard, 1, iy<^.
Danzel deDeaulieu, III, 174.
Ddnzel de Bnjsniont, 111, 174.
Darie, en Normandie, III, 174*
Daulèdc, I, 179; III, 175.
Dauphin, en Aurergne, lil, 175.
de Dauphin (itaroiia). p. d'Aifiertas.
David de Beauregard, 1, 190; H, 189.
David de Lastours, I, 190.
DaToust, III, 175.
Davjr d'Ami reville* III, 175.
Davj de la Pailleterie, IIl, 176.
Davy de Vesilie, 111, 176.
Dax d'Axat, m, 176.
Dean deLuigné, I, 191.
Débonnaire de Forges, I, i()i.
de Dèlay, d'Agier, lil, 176.
Delpy de la Roche, 1, 1.96.
Dentt», II, i 3.
de Dinœuvrc(comtc»),4r. deGarllard.
de Dëob (princes), v. de la Chaaire.
<le D( aider V, III, 177.
Désigné, iil, 177.
Desiieux, I, ao3.
Despréaux, v, Ganthier.
Dc«8ofi>, I, 2o3i III, 177.
Deitonf Ikliltii de Mureau, III, 483.
de Destrcch, III, IJ78,
de la Devoze, v. de Luapiat.
Dexmier d'Arcbiac, III. 178.
Dibos de la Garde, III. 178.
Didier de Boncourl, I, ao<ft.
de Dienue, I, ao4.
le Dieu, en Brie, I, 9o4.
le Dieu, en Champagne, I, ao4,
Dieuleveult, I, aoâ.
«le Digoinedu Palais, I, ao5.
de Digoine-Jan court, I, aoô.
de Digoine (barons), v. de Damas.
de Dillon, I, 306.
doDinteviJle, I, 906.
de Dio Palatin de Montpejronx ,
m, 179.
de Dion, 1, 307.
lie DionJs, I, 307,
de Divonne (comtes), v. de la Forcst.
Dodart, 111, 179.
Dodeman, I, 307.
GLKKRiLrC.
Dodin de Sa înt-Qit enfin, Il 307.
Dudun, I, au8; Ili, 179.
DoIUn de Fresnei, I. 308.
de Dombasle (comtca), v. du Honx.
Domet, III, 179.
de ï>ompsuro, v» Bernard.
Donrqoer, V, 109.
Donodeï, 111,180.
Doni de Beancharap, III, 180
de Donissan, I, aob} III, 180.^
Doré, V, 66.
Doria, III, 181.
Dorieo, III, 181.
Dorien de Grandpré, III, t8>.
de Dorines, v. de Brant.
de Dosta, III, i8i.
Douault, lil, 183.
de Donajr, III, ifts.
de Dona j, en Artois, III, i83r
Doublet de Persan, 1, 309.
de DondeauviUe, v. Fanvel.
des Donets, v.'le Gobien.
Doneiy de Chaumont, III, i83.
Donetj d'OUendon, III, t83.
de Donriens, III, b83.
de la Douze (marquis), ir.d'Abzac
de Douson (coratea), v. Dùbuysson.^
de Dreuille. III, i83.
Dreux de Nancréi et de Brèzé, I, 309.*
de Ja Driennaj'e, ir. du Bovexic.
de Dromesnil (marquis), ¥. de Hal-'
len court.
Drouet de Montgermont, I, »I3.
de Dxoollin. I, 3&3.
Dpuays de Fraoclieu, I, 3i3.
Drudes de Gampagoolles, III, i84^
V, 110.
Dnbn^sson, I, 3i3.
le Duc de Compertrix, III, i84.
le Duchat, I, 317; IV, 47a.
Durand de Fuveau, lll, i84.
Durand de Sartnux, III, i84.
Durantel, III, i85.
de Duranti, III, i85«
de Duras (ducs), v. de Dnrfort.
de Durban, I, 33i.
de Durban (barons), v. deGièon.
de Duretal (bar.), p. de Chaiiipagu«é
Dnrcy de Noinville, l, 33l.
de Durfort, I. 33i ; il, 189.
de Dnrnes, IV, 373,
Daroc, V. Miche!.
Dyel d'Kaneval, 111, i85.
de l'Eau, II, 67.
Liiaudy, lil, 186.
Kbrard de Saint- Salpice. IV, 4oi.
Kbrard de Mirevaux> IV, 4ui.
d'Echanfonr (marquis), v. de Boa^
cheroltes.
d'Ëchante de Pumbeke, 1, 334.
des Echerolies, «>. Giraud.
L
TABLB OEMEa'U.
47»
à'Kcqxteriïij (eofntca)» v, Honaeqoin.
d'KcrninTÎIIe v. de Pollevilis.
d'Ecrennes (miiniais),!^. TousUin.
TEcuMon, I. a54.
l'EcQjor de la Papotiére, I, a34.
ISdouard de Jouancy, V, iii.
Edouard dn Vaax, ï, a34 ; V, ii3'
del'Egiiae, 1,334.
Eçrot, I, a34.
d'Egiiiiles, V. de Boyer.
d'ElbaTive,lV, 373.
d'Elbée,V;ii3.
EJie de Ueaiiinont, I, a34.
d'Erabier(ricnmlea), t». de Gironde.
Emond d'Esclevin, XV, 374.
d'Encre, I, 235.,
de l'KnferDat, I, a35,
d'Enghien 111. 186.
d'Ennetières, I, 935.
d'Entraignee , l, a35.
d'Çnakerqae, III, 186.
d'Êntrecasteaux (marqua), f». de G«t-
telJane.
Eon de Celj, I, a30.
d'Kpenoi, III, 187.
d'Epothemont, v. de Beaofort.
Crgnoiisl. I, a36.
d'Krnecourt. III, 187.
Krrard, I, a36.
d'EacafiPres. III, 187-
d'Eacfllis, III, 19a.
d'Earaolt, I, 91.
d'Eacaussinea, l, a37*
d'Ëaciaux, I, a37.
d'Ësclevin. v. Emond.
d'Eacorcliea, I, a37,
d'Eacoriiaiz, 1 aSy.
d'Eacravajat, 1, a38.
d'Eacrivienx, I, a38.
d'Escrivienx, v. de Gorras* .
de l'Eacut, I, ,a38.
d'Eagrignjr, p. Jouenoe.
d'Eagiiilly, (comlea) is de ChoâseuL
Eamiet, III. 19a.
d'Eamiri, 111, 1.73.
£atiault,lV, 11.
de TEanerac, 1, »36.
d'Eaneral, I, 338.
d'Eaneval, y. Uy«L
d'Espagne de Calais, I, a39.
l'Eapagnol de boinpart, I, a5q»
l'Eapagnol de Carrines, I, ad^.
d'Espagny, I, a39.
d'Eaparbés de itu«a«9f l, a4o.
d'Eaparron, I, a4o.
d'Kapanx, v. de Lions.
derÉapée, I, a-<i.
d'Espeignea, I. aSg.
d'Eaperiéa, I, a4 1.
Esptard de 8aulx, I, a4a.
d'i^pinant, v le Gros.
d'Espinay. V, 64*
d'Eapinay-8«int-Luc, I, a49«
d'Eapincbal, III, 193.
del'EapiDe, III, 19* ; V, 116.
d'Espinoso, I, a43.
d'Espringlca, III, 1.94.
d'Eaqnay, I, a43.
d'Ksqnelsberk, (barons), v, le Vas-
aeur de Gtoernonral.
d'Esqu«lot, III, 194.
d'Ksquille, I. a43.
d'Eaaaolay (barons), v. de M online-
riUon.
des EsaartS, v. MusIeJ.
d'Eslagnol, v de Nattes.
d'EsUing. I, a44
d'Estambonrg. I, a45.
£statnpes«Valençay I, a4â.
de fËstang, v. Guiihun.
d'Estard. I, a45.
d'Eatarayé, I, a45.
d'Estelan («omtes), v. d'Espinay-St.-
Lmc.
de l^Estendart, I, a47.
Estieune,»! Comtat, III, aoi.
Kstieone du Mesnil, III, aui.
Estiévre de Tréma aWlie, I, 946.
d'Estigaols, v. dn Spens.
d'Estissac, III, 194.
d'Estori, en Fisndre, I, 946.
d'Estorè, en Sologne, I, a4ë.
d'Estoublon (marquis), «p. deGrillo. •
d'Elskourmel. 111, aoo.
d'Estra bonne, 1, a47 ; III, aoi.
d'EatreoheriUe (bamns), v. Vallée.
d'Edtrehan (marquis),, y. le Hericy.
d'Etaropee (comtes), p. de Brosse»
Etienne, en Lorraine, III, aaa.
Etienne de Villemnsv I, 247.
d'Etiolés V. le Normand. .
£adeI,IL67.
Euvitlcrs, II, 67.
Eusraou, III, 9o3. ■
d'Eyssac, v. de Bravftrd.
d'Exideuil (marquis), v. de Taylley*
rand-Périgord.
F
de Fabert, III, 9o3.
de Fabre, en Provence, III, 9o4.
de Fabre-Muan, IIS, ao4.
de Fabri de FabrAgors, III, aoft.
de Fabri de Riant, lll, aod.
de Fabroo, 111, :m>&
/
47^
Kabrj. II, 68.
de Fad»te, 1. a47-
de la Faire, I, 34/*
Faivre de Bonvot, lil, 9o6.
de Falrimagno. v^ de Gion,
de Falrrans, III. 306.
doFaletane, v. Garnier.
de Falletan-s III, 306.
deFall^o, lit, 307.
de Faraincoort, v. Vifoa.
delà Fare, ¥. Lopis.
de la Farge <r. de Malet,
de Farge», I, 347.
de Fargoes, v. de Méallet.
Farine. IV. 36i.
de FanbonrDet-MoBlferraud,lV,38j.
deFancher, III, 307,
de la Faucherie. I, 348,
lo Faacouaier^ I, »|8.
de Faudran, III. 307.
de Faugére, p. Btllalte*
de Fanlat, ^..de MéaUet<
.Fauque de Joac^uiéres, I, 948, IV,
384. . ^ ■
de Faaqneqiberge (vicom,), ^. d'Urre.
de Fauquemoot (marquis), «r. de H^^
rftucourt. '
de Faure-Montpaon, I. 948.
de Faaria Saiitl-VinctottiU, 907.
Fauvel, III, 3o8. -
Fanrelet, I, 349.
de Faverge» (baroas), 9. de Vii;iea.
Favier, I, 91.
Favtère. III, 908.
de Fayat (marquis), p, de JouMi^eaui
de Fajrdit de Tersac. I, 3<i9«
do la Faye, ff. Lériget.
de Felzins, III, 908,
de Fenoyl, I, ^49.
Feraud, I, 349.
de Ferix, III Ja).
Ferrand de Aflauveain, I, «So.
Ferré, IV, 385. .
de Ferrenzac (mvrqms) , i^» d* Gi»
ronde,
de Ferreux, (mirqnis)» <r. de BèWt. -
de Forrier, Y, 364.
de Ferrier, ea FraQcbe-Cemtè , III »
. 909.
de Ferrîer, en Froveacij, IIU ^>o9*
de Ferrier Saiot^Jolien, 111, 999.
de Forrier, «'. l'Egliae.
de la Ferriére, Ul, 910..
de la Ferjiére, v. Argior.
de F(>rriéres (roarq.), ¥ de la Briffs.
de Fcrriéres (comtes), v. deManissjjb
de Ferry-Beliemare^ I, sâo.
de Fertaas, III, aïo.
deUJ'erté,V, 69.
de la Fert4 Fre^nel (barons) , <^* de
IleUe^ville ctf^'OaviUe,
TABLE GÉpt^BALC.
de la Fertè^Tmbanll, (marquis), ir.
Estampes,
de la Fertè-^ennrterre (marquis), rt
Thibault de la Carte,
de Fcsque I. 9âo.
du Feu, I, 900.
de Feoardéat. I, 95o.
de FengeroUcs, 1, 95i.
de Fenillasse, v. Perrault de Jo-
teinps.
de la Feuillée, v. dn Bon.
le Fovro de Sormont, II. 68.
de Firte de JW>ticj, I, 95i.
de Fieanes (m:irqttis), p. J'EstampQCt
de Fiervitle, v. de Cahaigues.
de Figuiéres, III, 9io.
de Fisicat, I, 354.
de Fisson^ I, 359.
de Flamerans, III, 91Q.
de Flandres, I, 959.
de FlaTigny, «^. de Geps,
Flayetl«,lH.9lo.
de Fiers, II, 68.
de Fleury, V, 34S.
de FIpury. p. Joly.
de Fieury (ducs), p. -de Ros.^et.
de Florac (barons), v. de OTimuard,
de Flurans, lH, 9x5.
de Florenaac (marq.), r. deCrusspl,
de Florensolles, p. de Gebeiiu.
de Florian. p. de Claris,
de Florimond, 9. de Gtenet.
du Flos,lIl, 9»7.
de Flotte, I, 969.
de Flotte d'Agonlt, I, 959.
de Flotte de Montanban, 1, 959.
de Flotte de Revel, |, 96 >.
Flotte de Roqneraire, I, 960.
Foillenot, III, 917.
de Feissari, III, 917.
de la Folie des Cbara, l, 960,
de Folin, I, 960.
de Folleville, I^ 360-
de Follevilie de Manancoott. 1, 99ii
de Follevilie (marquis), y. le Sens,
de la Fulye.I, 961. .
de Fombel, v- Ge«til,
de Fondragon, p* de Mengin. ■
dd la Fontaine, v . Gohier.
de la Fontaine^Polin, l, 961.
de Footainea de Lo^res, IV, 386,
de Fontaieee p. de Berenger, et Ho»^
I ton.
deFontanestlII, 9i8«
de Fontanieu, I, 961,
. de Fontarèches (bar.), p, de Roasel.
* de Fontcolombe, p. Boyer.
de Fonlenaiiles (marquis), v, Gooyn
de Chapizeanx.
de Fontenay. 1* 361. ■
doFoutenay, ». ttgtmaaeileTréfqr.
TAliLE GENERALE.
Je Pontonelles, v. Gnesnon.
de Fn"ten 'is fcnmtes). ». «l'Igny,
d« Fonton, IV 386; V. 122.
de Fnti\ens. III, 220.
de Porcal<|iiier» III, 220.
de la Force v. Prévôt.
de Fa Forr-st d'Ai maillé, I, 26*.
de la F«i'-«^i d«* Divonne. I. ^62.
de Forge- «le Parnv, I, 262.
de- Fori;e« de la Motte. I, 2«3.
de F<»rgM (barons), v. Debunnairok
de Fors, I. 263.
de la Forh-re, t» Langlois.
de Forlia. ï 263.
di* Fi.rtia, III 211.
de Forloii. III. 221.
dn Fo». «le IVl^ry I. 263.
de Fos (mar'Miis) v. d'Albert.
de la Fosse, t. 263.
de Foiicheroari ( com.), v. de Salivet.
de Foiigainville, v. le Gendre.
dn Fonrc d Rargeviile, I, 264.
Fonrraiid. III. 22a
de FourilJe.4 (tncirqnîs^ v. Je Lierre
des Fonrnie's v. Verdelhao.
de FotiVnier, III, 222.
Fourré de Beaupré, III, aa.
d« Foville(i). I. ^64.
deFraiftsiqet, «f. dl^arn.
de F anr. III. 222.
de France «rHp'è {lies, 1, 264.
de France de L-indal, I, 26<*.
FrâDchet, 111,223. ■
473
(x) £t non pas FouilUf comme on
é. rois par erreur.
de Franclien, 0. Dma-vs.
d e Fr;i n (• i i en ( m a rq lï I» j . V . Pasq ni rr.
Frrinç >i8 de L»tnbilion.
le François des Mnnoir.s. HT , 22.'>.
de Franronville (rna^qnis) p.d'O,
do Franqnemont (bar), v. de Gilley.
de Franqno'orl. I. ^65
de> F. .mes (barons), <f. Colas et de Nn -
cb^/e.
deFra.'.a '8, I, veâ.
de FregeviJ!e(romtee),<^.<reSerrede
Saint-Rom<«n.
de Premenr (mar*;.). v. de In Pierre.
Frère de Villefrancon, III, 223.
dn Fresne, II 68.
^0 Fresne, if. Kbitnây.
dn Fresne, v. J, mbert.
du Fresnel, v. nollin.
de FresneJs (bar.), »•. de Neltanconrt.
de Fres-^inet. v.de JoussJnean.
de Fresais, III 223.
de lîi Fiette. i-. Gilier.
Fréval deFrrFne.s, I, 265.
Frijind. 111. 224. »
Froiw,-.rd de Bm.ssia, III, 2a4.
de Froloi'i. III, 224.
deFr<inient I 266; III 925.
de FrondeviJie (marc;.). t»..l ambrrf.
d** F^onfebna<\-f^ deTou^tain.
de Frontenajr. III, 2a5.
Frolier de 'a Messeliere, I, 266.
deFrr.tté, 1.2»^.
de Friigie. v. Arlol.
de Fuironis, lïl. 925.
de Fnkfue dOmison, IIl 955.
de Fuveau, ç. Durand cl Gucrin
Gabia, I, 266.
deGndiniet/:, v. Gr«aet.
le Oager, I, 267
de Gaigaac, v. de Lavaar.
Gaigneron, I, 267.
de Gailiarbois, I, 267.
de Gaillard de Baccarat, I, 267; III,
226.
de Gaillard de Bellafaire, III, 226.
Gaillard de Longjumeau.'IIl, 226.
de Gajean (barona). v. de BhU.
de Gajot, IIÏ, 227, y.
de Galaniet/., v. de Brandt^
de Galatrave. V, x5o.
de lialanp, III. 227.
deGalbert, I, 267.
de Galice. III, 228.
Gàlland, 1 4.q.
Gi.]l»-t, I. 268.
de Gallois. 111, 228.
de Gandeinn, v. de la Broue.
de Gantés. III 228.
de Gardane, l, a68.
le Gardeur de 1 iii , , I. 270.
de la Garde, v. de MaiJei, Pavun et Je
Pelletier.
]eGardenr,V, 245.
des Gai ets. v. Gainier.
de Garidel, I, 270.
Garnier de FalHans Ilï. oji.
deGarnier des GHre^s, I. 270.
de Garnier de MonUuron, III, 229.
Gainier dtt Voncbot. III. q3i.
Gaspard de'louiongeon, IlI, 23i.
de Gaspari, III, 23i.
de Gasquet, II!, 282.
de Gasqni, III. 933.
de Gas»and, III, q34.
de Gassendi, lII, 234.
'le Gastaud, III, â.'54.
60
474
TABLE g: MFRALK.
de Gastines, 9. Macé.
deGanbert, v. de Roaz.
Gaude, I, 971.
Gan1mYn,IV, 391.
Gauthier de Heanrepaire. I, gS.
Gauthier de Brery, 1.- m; III. a35.
Gauthier Dc8préaaX|, lit , 336.
de Gautier, en Prorence, III, 337.
de' Gautier d'Aiguinet. III, a37.
de Gantier de Rions, III, 938*
de Gautier de Velabre, III, aSy.
de Gantier de Vernégnes, III, a38.
Gay du Puy d'Anché,Il, ao^; V, iSa.
Gayant, III, '.«39.
de la Gaye de LanteniJ, IV, 3g3.
Gaynot, III, aSg.
do Gebelin de Florensollea, I, 371.
Gédouin, I, 91.
Gedoyii de Puley, I, 371.
de Gelée, III, 339.
delà Geliére, f, 373.
Gellée. I, 371 ; II, 487 ; IV. 47a.
deGeUenoncourt, ». de Beaufort.
Geniares de Valiery. III, 339.
Gemier-des Périchons, I, 373.
Genard, III^ 339.
de Gênas, I^ 37S.
deGeniy, III, 34o.
le Gendre de Pongainville, V, 433^
le Gendre de Saint-Aubin, I, 373.
Genève, I, 373.
de GeneTÎères, I, 91, 373.
Genevrey, ITI,'a4o.
de Geuost, III, 34e.
Genoud de Gnibeville. III, 94o.
Gensoal, III, 34o.
Gentil de Moncan, I, 374.
Gertot,III, 34i.
de Geoffrerille (marquis), v-> le Da-
nois.
Geoffroy, III, 34i.
George d'Oilié ras, I, 374
Georges de Ghampenonz, III, 94 1 «
Georges des Marets, III, 34 1.
tle Gep de Sanrian, I, 974.'
d« Geps de Fiarigny, I, aSi.
Gérard, 111, 34a.
Gérard, de Qnaotrey, III, 943.
doGèréauz, I, sSt.
de Gèrente III, a4a .'
de Gergy, v. Langaet.
de Germigney, if. Coquelin .
de Qerraigny, v. Chuppin. ■
Gervain de Beroute, I, 381.
Genrain de Roqnepiquet, I, 381..
( Gery, III, 34.").
' Gestard de Val ville, I, 981.
Gestes de Vemosc, I, 3S1.
Gestin, III, 343.
Gevaudan, I, 383.
da Gevigney, III, 343.
GevraiAe. III, 943.
Ghiselin, I, a83.
Ghiselin de Wa«tiaes, I, 985.
de Giae, I, a83. ""
de Gibrrt, III, 343, 944.
Gien, III, 344.
da Gi^senbourg (bar.), v. d'Ablaing.
Giganlt. III. 344.
Gilier de la Frette. I, 984.
GiUaboz, III. 345.
Giliebert,III. 345.
Gillebert de ia Jaminiéra, I, 384.
de Gilles, III. 344.
de Giliey, III, 345.
Gillon, à Paris. III. 345.
Giilon, aux Pays-Bas, III, 345.
la GilloD de Grotisun, III, 946.
de Oimei. I, 385.
de Gimel (barons), 9. de Lenthilhac.
de Gineste da Mazens, I, 3 85.
de Ginaste-Naiac, I, a85.
de Ginastous, I, 385.
de Giou de Falcimagne, III, 346.
de Girangy, v. le Bas.
Girard, en Languedoc, I, 987»
Girard de Baioches, I, 386.
Girard de Charnacé, I, 386.
Girard de Château]irieux, I, 386.
Girard de Langlade, I, 387.
Girard du Ferreux, III, 346.
Girard de Ste.-Radegonde, III,. ^46
de Girard de Tilloye, III, 347-
Girardot, III, 347.
Girardot de ia Ruche, III, 947. '
de Girand, en Dauphiné, I, 387.
de Giraud, à Grenoble, I, 987.
Gîraud en Provence, I, 387.
Girand des ËcheroUes, III, 347.
de Giraud de Montanban, III, 348.
de Girandon. III, a48.
Girandy. I, 387. 534 j IV, 479.
Gîranlt, I, 390. \
daGircourt (barons), v> de Haran<
court.
Girod, III, 949.
Girodde NoviUare, III, 348.
da Gironde, I, 390. ^
de la Gironardière (comtes^, v. Har-
donitt.
deGiry, I, 999.
de Giscaro, v* la Barthe.
de Gislain, III, 949.
de Gixancourt, ». Cniasotta.
de Glannes, III, 349.
de Glatigny, I, 399*
Glé de la Besnerays, III, 949.
de Glené, 9. de Galois.
de Giéon de Durban, I, 393.
de Gleitteins, I, 393.
Gobert. III, 949.
)m Gobien des Doùcts, 1, 393.
TABLE G NÎBAL*.
Godftrt, UI. 949.
Godart d'Aucour, I, 993.
Godart de Belbruf, I, -jgS.
Godart de Saint-Germain, II, 68.
Godefroy, IV, i3.
Goderie, III, a5o.
Godescart. III, a5o.
Godet, V, 435.
Godet de Bau{;è, IIL aSo.
de Goesbriant, III, a5o.
Goealard, III, a5i.
le Goff de Krigadiou, I, agd.
le Gofi'du Queiieuec, I, 394.
Gogné, in. aSi.
Go^uet de la Rocbe-GratoOi III. 3.5.>.
Gohier III, a&i.
/ Gohier delà Fontaine IV, 394.
Goisiard de Monsabert, I, a94.
de Gombert. III, a5i; V, 356.
de Gonibervaux, I, 394.
de Gomer, I, 394. >,
de Gomer, en CfimbrAsis. I, 295.
de Gomer, en Flandre, l, 295.
de Gommer ville, v. Gcdo^n.
Gommier, II, 68.
Gon d'Argenti.«eu, II, 68.
Gonard de la Cba.ss<'<gne, IIT^ aâa.
de la Gondie, v. Guiiben.
•4 de Gonnelieu, I, '2g5.
Gonsans, 111, aôa.
'GonticT d'Auvillara, I, agS.
Gontier de Lange, I, 396.
Gorge d'AutraiguiB, I, 396,.
de Grorgias, I, 396.
de Gorbej (romtes), v. an Honx.
de Goroo (barons), v. du BaiileuJ..
de Gorras d'Fscrivieiix, 1, 996.
de Gorron de Beaulieu, I, 396.
Got de Bray , 1, 397 . '
de Gothu III, aô?,
leGoualez de Kerivon, I, 997.
Goiidin, 1, 397.
Goudon, II. 189. ''
Goaet de Vicu'pout,, I, 997.
Gooezrt, I. 397.
Goufiler, I, 397 4
Googede Cbarpaignes, I, 99B.
Gouin, en Mormandie, 1, 398.
Gouin de Roux, I, 198; 111, 353c
Goujon, à Paris, I, 399.
de Goujon deTbui»y,lV,396;V, 44o.
Goupy, I, 399.
du Gouray, I, 399.
d« Gourguea, 1, 999.
d<o Gonmay (marquis), v. Amelot,.
Goarreau de la Perrière, I> 3ou.
de Qouryille, 1, 3oo.
de Gourvint* c, I^ 3oo.
de GoUssainvUle (marquis), y. de Ni-
colaï.
'd« Guusaen court, I, 3oo.
:>
475
\
de Gouvion, I, 3oo.
de Gouy, en Amîénois, I, 3oi..
de Gony, en Artois, I, 3oi.
de Gouy, en Cambrésis, I, 3oi.
de Gouyn de Chapiteaux, I, 3oi.
Goy, I, 3oa.
Goyer de Villers, IV, 4do.
G.oyct de Becherade, 1, 3oa.
de Gozon, I, 3o3.
de Gozon, v.'de Mou'tcalm.
de Gra chaux, I, 3o3; 111, 954,
de Graffeuil, I, 3o3.
de Graimberg, I, 3o3..
Graincourt, I, 3o4.
Graindor, I, 3o4.
de Gii:mmon(l (comtes), «f. Jordain>
de Grammont, III. a54.
de Gvancey, 1, 3o4.
Grandeau d'Abanconrt, I, 3o4.
Grandjean, III. 'i55.
Grandoyen, I, Soy.
de Gr.indrues, I. 3o7.
de Grandson, III, a55.
de Grandvelle, p. Perrenot.
de la Graiigi , î. 3o7*
de le Grange^ en Flandre, I, 307.
de Ja Grande d'Ar(]uien, I, 3o8.
delà Grange de Biilenjout, I, 3o7<.
de la Grange (marquis), v. le Lièvrtr
de Granget de Mions, l, 3o8-
de Granonx, «;. de la Pinipie.
le Gras, I; 3o8, 3io.
le Gras du Luart, I, 3o8.
- le Gras de Frégentil. I, 309.
le Gras de Frèv^ile, I. 309,
le Gras deSèclieval, I, 009.
le Gras de Vaubersey, I, 3io.
(te Ja Grasnelay, I, 3io.
de Gratian, III, a56.
de Gratian deScillans, III* 366.
Gravier de Vergei;ncs, I, 3iu.
de Graville, v. Dyel..
de Grazay,!; 3ii.
Gréard, I, 3 11..
de Grefeuil, I, 3i t.
Grègaide, 1. 3 11.
Grégoire, III, 356.
Grégoire d'Ableville, I, 3ii.
Grégoire de Blaumarct, I, 3i 1 .
Grrne.t, I, 3ii.
Greaet de Floiimont., 1,5 19.
Grenet de Gadimetz, I. 3i3.
Grenet de la Noue, 1, 3 1 j.
de Greneville, v. de Meurdr«c.
Grenier, III, ?56.
le Grrsle, 1% 3i3.
de la Grève (comtes), v. SerVin.
de Gre^, I, 3i3.
Griffon, 1,3 1 3.
de la Giifibnnière, I, 3t3.,
de GiiifTonles, J, 3i3.
47^
TJkBLl^
GC1VERAL1
ilef'iignAD, m. 957,
de Criigoau (cumtea), i*. de Castel<-
iaoe.
Gri.nnrl ri^ Champ«avujr, I, 5i3.
Grig let, Ili, a57.
de Gri«;noi8, lit ^57.
do Gri^aolH cleCduin >nt, I, 3i3.
de Gri^no s (fomteaj, v. de Talley-
ranJ-Péri ,ord.
de Grignon, en Bourgogne, I. 3i5.
de (iiignoD, en Br Idgne I, 3i3.
Qi'ïfjxon df la Pt>lissi)nnicie, I, 3x4.
Grillet de \é Sardière, 1. 3i4.
Gri.lel de Trfi.iade«, 1, 3i4.
de Grillon, III, iGi.
de GriniaJdi. III, tS'.
de Grimaud, I. 3i5.
de Grimaud (murquiSj, v . de Câstel-
Jane.
de Grimoard de Beauvoir du Roure,
I 3i^
de Griniouritle, I, 3i6'
Grinait, \, 317.
de Gripièri* de ftlont roc, I. 317.
le Gris. IV, 12.
de Grisar (ba'-aas), v,.de Grimoard
de Beau VI. ir.
de Grjsohe, 111, a65.
Grisson de Viieliousia, I, 317.
Grive., lll, abt).
dp GriVel d'Oiiruuer, I, 3i8.
Grobert, I. 3x8.
JeGromgde .a Hom<igère, I, 3i8>
GroMier, I, 319.
de Groote, I, jig.
le Gro8d'£8pin<int, I, 3ig; IV. 47:1.
de Grosbois. v. ile la Ruciiv.-i'oucie.
de Grusuurdy, I, 3-Ji.
Grospain lil, 366.
deGrosparmy, III, a66.
de Grospré, I, 33 1.
de Grotizon, v. le Giilon.
de Gruularl, 1, 33 1.
de Groult de Beauibrt, 1, 3ai.
de Gionsset, I, 3i3.
Grout, I, 333.
de la Groje (marquis), v. d'Aloignj.
do Groson, I. 5j3.
de la Grue, I, 335.
de Groel, en Breta^nr, I, 3-i3.
de Grue! de Buiseinont, |, 5j3.
de Gruri do Saix., 1, 33i.
Gru^et, I, 334.
de Gruv, 1.334.
Gruyn, I 3a4.
Gu>i(jr de Saint-Rome, 1,^34.
de Guast. I, 335.
du Gué, I,3i5.
du Gu^ en Bretagne I, 3'25.
Gueau, au pa^'^ Cii.rt. :ti!i, I. 5'i6.
Gaeau de Rcvciseaux, 1, ZjlQ.
Gutiiduit, I, 336.
de Guibeoeiic, 1, TtVf.
^fie Gueniadeiic I 327.
Got iiirhon, I. 33K.
de (inenour. I, 338.
de Giier de Po .icaller, I. 338.
Giieraid, en Liirraine, I 3i8.
Guérard, Ml A. toi^, I. 3j8
de Ih Guerciie (ni'irquiitj. 1^. de Broc,
de Guei'chev«Le(niar.jUiii), «r.Gu^om*
Gueiin.ll. 68.
Goèrin, eu Lorraine. I. 339.
Guérm, à Paris. 1,338.
de Guërin de Fuvenu, I, 3*^8.
de Gueiin de Poi»ieu\, 1, 339.
de la Guoiivière v. du Pio.
de Gnermrur, I, 339.
de (^ueriiunv..l, u. te Vassear.
Guerrier, 1. à3o.
Guenier, eu l^Anguedoc, I, 33o.
du Guesilin, I, 33o.
Guesdon. I, 33i.
Gutanov (ie Fonti>nelle«, I, 33i.
Gueitnon de Monthux bon, i, 33i.
de Gueslriies. I, 33i.
du Guei de hri>vii»eiixAI> 33i.
Gufite du Solier, I, 3oi.
de (iueiilvy, I, 33i.
le Guejr, 33i.
Guflro., I.33a.
Giiiliort de ia Rostide, I, 333.
d<* Giiibe^ il e, v Genuud*
Giiibou.g, III. u66.
Guil-iiZiMXI, 1. ùùi.
deGuitIuird, 111. 3t)6.
Guii-liard, de Rois«>n, I, 333.
de la (vuiihe. 1, 333.
de Gi.iihiQ, u. du Buuexic.
Je Gdii-nitux, m, 367.
Gui.ly. 1, 333.
de Gnigiriird de Besaudnn. I, 333.
de Guignai d dr Sdiut-Pneal, 1, 334.
Gui^'uart, I, 334.
G iibr-rl de -a Croix, I. 335.
Guilbeni de Pdsclialis, I, 3.55
Gciiliten de la Gundi?. I, 335.
de Guilheiis-Moutju«tiu, 1, 3^5; V,
36o.
Guiiiion de l'Estang. 1, 335.
GuilUrt d Amuy, 1, 336.
deaGuilliiuroanches, 1, 336.
Grilauuie de la Plante, 1, 337. •
de Guiilebaut, I. 337.
. de Guillebou de Bi-auvoir, I, 33S«
Guillemeau de FrevaJ, I, 3381
GuilIfiDÎn. 1>1. 367.
Guil;eiuiu du Ro»coel. I, 338.
des G'i !uta, 1.338j II, 189.
Guili;, I, 338. ^
du Gninj, I. 339.
Guiut de Saïut-Renijy 1, 339.
TABLE
\rv^
BALB.
477
de Gniramand, I, SSg.
ile-Guiran, V. 64.
de Guirard, fil, 367.
de Gtliry du Percha j, I, 339.
de Guisi-ard, 1. 34o.
de Gaise I, 34o.
Guison, I, 34o.
de Guiiard. 111 367.
Guivreau, lil.. iSy.
de Gainer^, 111, ^67.
de Gnrnn, V. de Rerhifgrnproisin.
de Gii.Nencouit (vit imtes;, f. de Bé-
rulie.
Cii^oTi deMontlivaiill I 3<»i;V,a36.
Gu;,ot. en Lorraitn-. 111 'i%'f.
Gojol de la Garde, 111. 368.
Giijot de» Hoibièrs, V. i38.
Gu>ut de Malseigne. III, 267.
Gajot de Saiot-lkiicbel, I> 34i.
H
Habert. III, 968.
H'ittert du Mènil, T, 343.
de Hac, lll. ?68.
de llacqi>e% ilie, I, 343; III, 3G8.
da Haget, lli. 369.
Hainctjiie, 1. 343.
da Halde. I, 34 3.
du Halgoet. I, 343.
do Hailav-C«<el(iueii, I, 343.
Haliè. m, 369.
Haiié. i Paria, I 343.
Halié de Cet tiuurg. I, c43.
Ha lé de CLanlelouii. 1, Ô43.
Hallé de Fretle\ il e 1, 344^
Hailé d'Orgevil.e, 1. 3«4.
de Hallebotit. 1. 344.
■ Haliee d'AirvuJ. 1,344.
de Hallt-ncuurt 1. 344.
de Ilattol, 1, 545.
HalluuiD. 111, 369.
dr HdUwiii, I, 345.
de Hani (barons), v. du Val de Dam-
piene.
de la Hamiï le. III, 36g.
du Hiàmo'. de6a\igD3, 1, 346.
Hamouic, III, 370.
du Han, 1, 346^111, 370.
d'Haiiailie ((cintcs], v. Alexandre,
de Hai'geM. I. 348, II, 1K9.
de }?{>i gcst d'Ar^enliéu, 1, 348.
de Hao^eat (baions), v, ue la frlyre.
Hanuque, 1,349.
Hanuicque, 1,349.
d'Harambure, I. 549.
de la Hante, t^. Qualresolf.
le Han^vei, Jil, 370.
Hapiut, 111, 37 i.
d'IIarau|;uier, V, i4o.
de Harancourt, I, ^49.
de Ilarauiourt (marquis), i/. de Lon-
gueval.
de Harchies. Il, 68.
de Ilardenl^, 111, 371.
Hardouin d» iaGiruuardiéxe,IlI,37i.
d IK rdonineau, I, 35o.
leHanlj, lll, 371.
Hardy, IV, 19.
le Haidy de la Trousse, I, 35o.
Htirel, V. Lesné-Ilarel.
d'Har^evîlle (comtes), v. du Fonre.
de Hargii'oiirt, 1. 3Ô\.
Harispe, lll>^ 72-
de Hurla/, lll. 373.
de Har<iis. 1. 3ôi.
Harpaillé, I 3:>i.
de liai vi. le. 111. 370.
H>inih< mnii. I 55i.
de Hau oiirt, lll, 74.
deH uco4irt ^niarc|uis). 1;. d'Anmale.
df la Haulle 1, 3ji. iài.
d M Hciiilic.H, I. 3j3.
d Hatis.s()uville(iouiles), i/. deClerou
el de ^'ellullcuu^i.
de HaiiteilHire, 1, 353.
de Ilduterlocqiie. 1 3J3; IV,4pi.
di Hu(it<-(o> t, en Pcii^tid lH '^74.
de Ha. teioi t, en Piovtnie, lii, 375.
de Hciolèii.er, .1. 353.
d Hauteportf, v Âcqcet.
d'ilauievilie, tf. dé Thieulaine.
du Hautoy, 1, 353.
de H^ulpoiii, H. 189; III. 376.
de llauiviiar. Itl. -^77 -
Hrtvwrt, tn Pmiidu-, lll. V78.
de Havarl-Seuîiule», lil, :i77- "
Ha..o. III. 378.
H;.^, 111 378.
de la H -yi-. 1, 3:')3.
de la Ilti e. en .Xitois. III, 379.
de Ifi lîa^e (le Wrie.aj, ,111 -^78.
dis liages d'E.spiUoy, 1, 'i^ij lil.
î»79-
Ha>», m, ^79. ^ ^
de la Itaibidièie, I. 354.
Htbeit, 1, 35Ji m. 3bo.
Hébert, eu l.omiine 111. 380.
Hebirt, en Nunr.anùie, 111 380.
Hébert, en Pi» ai die, :ll. 3^0.
Hébejt des .\i'gts. lli. 'iiso.
Hébert du Biiiueu!. 1 355.
Héùert du Bost, lil Abo.
Hctert du Boutun^l, 355.
1
TABLE. GENES AL
478
Hébert do Bue, I, 355.
Hébert de Cailluvilie, I 555.
Hébert de Châteldun. I. 554.
Hébert de Çhevillon, I. 355.
Hébert d'Orval. III. 280.
Hébert delà Plé^niète. I, 354.
Hébert de Rnll> . III. -280.
Hé4>raii de Canast, I, 356.
Hébrard. IV, 4o3.
Hector de Mdrie. III, aSo.
liedrliD. III, a8i.
deHedonville. III, a8i.
de Heiilj, III. a8a.
Helinguenî III, a8a.
Hellande, III. ab3.
de Helienvillier, I, 356.
Hetnart, II, 68.
d'Hemcr^, I, 356.
d'Hénin de Cuvilliera. III, «83.
de Hennecourt (comtes), «r. du Honx.
Ilennequin, en Lorr<iine, III. a85.
Ht-nnequin «riCcqaeviII>. III, 384.
de HfDne/el. I. 356;, III, a86.
d'Henri cbem ont (princes), v de Bé-
thoue.
Henrion de Magnoncnnrt, I, 357.
Henri de Beanrhanip, 1, 357.
Henri de Belestr»-, I. 358.
Heari de Jarniost, I, 357.
Henri de l«héder, I, 358.
Henri des Noës. I, 357.
Henri de Quengo, I, 357.
Hérail de Brë»is III, a86.
Hérault, en Champagne, I, 358.
Hérault, en Lorraine, I, 350.
Hérault do Haulcharmny, I, 358.
Hérault de Séchelles, I, 358. '^
"Herbert, en Normandie. I. 359.
Herbert, en Poitou, I, 359.
des Herbiers, v. Gu>oL.
d'Herbigny, v. Lambert.
d'Herbouvilir, I, 359.
de Hercé, III, 289.
d'Hercules, v. de Toni^et.
de Héricourt, en Cambrésis, 111, 790.
de Héricourt, en Picardie, III, 389.
lé Héricy, I, 36o.
d'Hérito», t^ de Piédone.
l'Hermite, en Normnndie. III. 990*
l'Hermite, en Provence. JII, Q90.
d'Hernionvîlle, <r. de Mongeot.
Herpin du Coudray, 111, 391.
Herpont I, 36o.
Hersant des Touches, III, agi.
Hersent, III. 091.
de Hfrtes, III, 291.
d Hf'rvauit. v. Ysuré.
d'Hervilly, I. 36o.
d'HerviUy (comtes), v. le Cat.
Herwyn do Nevèle, III, aga.
d'Héry, v. de Carbonncl.
d'Ile>Uigjieul (marquis), p. de Bè-
thune.
He»elin.I, 368.
IJesselin de Ga court, III, âga.
de Heu. Il, 68.
Heudey, I, 36o.
d'Heudicoort (marqnia), p. Snblct.
Heurtault, I, 56o.
de la Heose, III. aga.
Henxard, 1, 36x.
d'Heiét|nes (comtes), v. de Francak
Hîant, 1, 36i.
Hiodret, 111,292.
d^ Hingett'*s, I, 36i.
d'Hmnisdael, ill. 293.
HinMelin, II, 68.
d'Hiraumoot, v. Ronsseao.
de la Hitte (comtes), v. du Cos.
Hocart, I, 36i ; III 293.
de Hochepied, 1. 36a.
Hodenean, 1, 362.
Hodic, I, 36a.
Hodirq de Courteville, I, 36a.
de HodinviUe on Haudainvilie, I.^
36a.
de Hoffeliie. I. 363.
d'Hoiiien. I, 363.
de Hollande du Mesnil, I, 363(
de HnmbJiérea. I, 363.
du Homme, en Lorruioe, I« 364.
du Homme, en Normandie, I, 36^
du Homme]. I. 364.
du Hommet, I, 364.
d'Hommey. I. 364.
de Honcourt. I, 365.
Hondis d Alons, I, 365.
le Hon^'Te, I, 395
de Honnecourt, 1, 365.
d'Honorat, III, a95..
Honocati, UI> a95.
l'Hôpital, III, a9&
de l'Hôpital, en Rooergne, I, kix^
de 1 Hôpital de Plivosl, 1, 437.
de l'Hôpita] de la Rouardays. I, 4a9«
de l'Hôpital de la Tour de Vina j,,I,
429, ••
de l'HôpitaV^o Vitry, I, 4a8.
d'Host.iger, 1, 43o.
de Hu&ton de Fontaines, I, 43o.
d'HostuD. UI, 996.
Hotman, I.. 43o.
de Holat, I, 43t.
de Hotot d Ouville, 1, 43i.
de Hottut. V. Avice.
de Houdain, I, 43i. *
de Huudetot, I, 432.
de Honllefort (barons), fp. de Boiv^
nonville.
d'Honrdet, III, 297.
de Hou.sscviUe, v. Vallée.
de Houssoy, p.TiistQD*.
/
TABLE GENFRALI
de la HoDSsoje, I> 433*
d'Honvillo, v. de Landes.
du Houx, III, 1198J IV, 4o5.
d'Hozter, III, 398.
Haault de Montmagnj, I, 433.
de Hubao, I, 43^.
d'Huban (barons), y. deDigoioe-Jau-
conrt.
Hochet de fa Bédoyère, III, 3oo.
Huei, I, 43a; 11. 486 ; IV, *73.
Huet, en Normandie, I, 433. •
Htaet, k Paris, I, 433.
Haetd'Arlon, 1,433.
Hugo. I, 433.
Ha^on. k Besinçnn, III, 3oo.
Hugon du Priit, III, 3oo.
d^Hugues, I, 434. /
479
Hnguet de Sémonrille, III, 3oo.
d'Hiiisseau (barons), v. de Gugnac.
d'Hnissel, I, 434.
d'HuUuch, V. de Briois.
Hulot d OiEery, III, 3oi.
Humbert de Tonnoj, (il, 3oi.
de Humes de Cherisy, I, 435.
d Humières, lll, 3oa.
Hiiot de CharnioilIe,III, 3oa.
Huot de la Hérande, III, 3oa.
Horatalt de Manoncoart. III. 3o3.
Huranlt de Vibraye, III, 3o3.
Hurel, Itl. 3o4.
HnssonlV, 4o6; V. i43.
d'Hust (comtes), v, d'Ennetières.
de Huyn, III^ 3o4.
d'Icard, 1, 435.
dicard de Pérignan, V, 36o.
d'Icher,lII.3o5;lV, 474.
d'Jgnjr, I, 435.
Igonain, 1, 435.
d'Illan, III. 3o5.
Illirrs. m. 3o5.
Imbapt de Marigny, 1, 435.
d'Imbert, tll, 3o6.
Imbert de In Bezecque, V, i48.
Imbert dn Mo'.ard, III. 5o6.
.Imbert de Valcrose, III, 3o6. .
d'Imbleral, 1. 436.
d'Imécourt (marqnis) , v. de Vas-
sinhav.
d'Inconrt, I, 436.
d'Ingrande, V, i48.
d'ingrande (barons), v^â/ù. Parc.
d'Iognimbert, III. 3o6r
dinqnands, I, 436.'
d'Iray (vicomtes), le Prévost.
d'Irlande. III, 307.
d'Irond^ (baron*), v. de Verdonnet.
â'Iramberry-Salllter^y, V, i48.
d'Tselin de Lanans, I, 436; IV, 4oS,
d'Iseran. I, 437-
Isle. I, 437.
de risle, en Bretagne, V, i59.
de risie, en Provence. III. 307.
de risIe de la Gravelle, V, i5i.
de risle-Roi. v. Vanel.
des laies, I. 437.
d'Isnard. I, 437, 438.
d'Itfuard de Cancelade, I 438.
d'l<inard de Deux-Frères, I, 437«
des Isnards, I, 438.
d'Isoard, III. 307.
d'Isqup, III, 307.
d'Istres, v. de Froissard .
dlvergny (marqnis), v. de Venant.
Ivette. Ill, 3o8.
d'Ivoley.'I, 439.
d'Ivorj, I. 439.
d'iwy, III. 3ob.
d'Izarn de Beaufort, III, 309.
d'Izarn de Fraissiiiet. 111, 309.
d'Izarn de Villefort, III, 3o8.
Jabin,in,3io.
Jachier, I, 439.
Jacmeton de Bridiea> I, 193»
Jacob de la Cottière, 1, 43^.
Jacobé de Nanroy, 11, 69.
le Jacobin, III, 3ii«
Jacomel.IlI, 3ii.
Jacqnair, III, 3ii.
Jacquemar, III, 3ii>
Jacqnenet de St.-Georges, III, 3ia.
Jacqaemin , on Lorraine, III, 3i3,
3i4.
Jacqtteron, III, 3i4.
Jacqnes^ en Franche- Coaaté, III, 3l5.
Jacques de la Bastide, T, 439.
de Jacques de Belmont, I. 4^o-
Jacqties de la Chassagne, III, 3i4.
de XacquesoD, I, 44o.
Jacquier, en Ghampfigne, III. 3i5.
Jaeqnier, en Lorraine, HI^ 3i5.
480
TABLE- GISnÉRALE.
Jarr|(ilar.t. 111. 5t5.
Jac(|uinot. III. 3iS.
J^rquoi (le L'iiippy, I, 44o.
Jacq'iut le Keiiilly, III, 3 16.
JitUit, ni. 3i6.
Jailliard lil. 3i6.
de la J«ilie. en Injou, III. 3i7.
delà Jiiiie. m Poi( 111.111 3iH.
de i'i Jaille>N.>itle(, ». d'Avoine.
Jaiiinn, [li, 3i8.
deji it{ii . ^rnmtc*). fr. ilelaG'iiche.
Jailan. III, 3 18.
de Jdlla.<«di? h B^rre. m 3i8.
de Jillot ili» Bea'imont, I. 44».
J'iHiart. III. 519.
Jamb.'n 'le 8 liiit-r.vr, I, 44o.
d«> I .mb M?rg I, 44o.
Jam"* III. 5i9
de Jiines III. 319.
de la Jaminièr -. ir. Gillebart.
do Jirinillar. III. digl
Jannrt. ni. 3iq.'
de Jinib ic. III. 3ao.
Jaiiiii <le ''Abriac, I, 44l.
Janin le Vl^i ou*oiirt. I. 44i.
dr Janîfjr. M, 4ao.
de J iniiel dt> Be val III 430.
Jaiivreile la Biiacliehéro, I, 44i.
de lamrry. tf- Cosaie.
J-iv^narii IItv33i.
J-'ique in. en B nirgogne III. 39t.
JaqiiHin , ea Fraucbe-Cumté, III^
331.
Jajii'it ri A •«leianl, I. 44a.
Japor de Nfniilv, V, i53,
Jaquotot. Ml. 32i.
du Jaid. II, 189.
des J^rrlinv en Lorraine, 111. 3ïi.
des Jf»rdiii8, en, Norm^incUe III, 3aa.
de* Jrirdina. à Pans, III, 3aa.
de Jirige. I, 44a.
de Jarnoge. I, 44a.
de Jarni^an, I. 443.
de Jarnioat. 9.' Henri.
Jarno i\t Font, I. 443.
de JaAney. III 3aa.
de Jaubert de Rawols, I, 443.
de Jiinconrt I. 443.
de J'iucourl (marqni»), v. de Digoine.
Janconrt
de Jaulia, III. 3aa.
de JaiinajT. I. 444; H. 487 ; IV, 473.
Jansselin de Bra*iaaj', I, 444.
Javelle, III, 3a3.
de Javon, 1;. de Baron eelli.
le Jdv, III. 3a4.
Jeannin. III, 3a4.
Jeinnot, I|l, 3a4.
Jel|i<niiin, III. 3a4.
Jeli.innot, en BreMgne, lII, 3a6.
Jehaoaot de Dartillat, UI, ii5.
Jenia, en Barroia, I. 444,
Jc'tia, en Lorraine, I. 444.'.
de Jerphniifiu. III. 3a6.
le J«»ine en Normandie, III, 337.
le Jejiie. à Pana. Ill 3a7.
le Je ine de la Furjooniére, I. 444.
de Je mes d'Bpinqles. ill, 3a7.
de J'iannia, III. 337.
Jobal d** Pagny. I «45.
Jab-irl, eu Champagne, 111 , 52j.
Joltelot, de Moninreux, 111, 3a8.
Jobert, m , 3j8
Joiet de l'hlscoabliéro» 111. 3a8.
J» et de Kervillart. lli, 3a8.
de JofTrey, enBreMo, I, 445.
J.iffron.ltl.3a3.
de J<»i{çny (marqnia), if. de Blondel.
deJoi:nille lU, 3a^>.
Jiilivrl de Vannes, lil, 3a9.
Jolj, en Normandie, lit, 33o.
J »ly de Flenry, lil. 3iQ.
Joly de Mantuche. 111. 33o.
July de iMure> , I. 445.
Jon^herycz. lli, 33o.
d<* Jouquiéfes. », Fauqae.
de Jonveiie, I. 445.
de Jiin'ac (comtes), v. d'Ksparber.
Jo'-dain de Grammo'id. l, 4*6.
le Jiisne-Conta^. 111, 33i.
de Jus.saud, 111, 39i.
Jo^se. III, 33i.
Jnsset, lli, 33a.
deJ>8«onin,lll, 33a; IV, 474.
de Jotemps, v. Perrault.
Joaard,lli,334.
de la Jonchât, ». Gentil*
Joncnne on Jouanne, III, 335.
Jooenne d'Fsgrigny, III, 334.
de Jouffrei, III 335.
Jouffrey, en Dauphinè, I, 446.
de Juaffroy, III. ^35.
de Jongla. I, 446.
de Junqiies (marquis), t^. d'Arbaud.
de Joar, III, 336.
Jiinrdain, I, 447 ; III. 336.
Jourdain de BoisliUé; I, 446.
de Jonrlan, I, 447.
des Jours de M.asille, III, 336.
de Jonssinean, 1, 447.
deJo'ix. III, 336.
de Jony, en Barroin, ITI, 337.
de Jouj, en Lorraine, III, 337.
de Jony, k Paris. III, 33;.
de Jony, an Tonraine, III, 33/.
de Joven, I, 44;.
de Joycs, I, 447.
Jubcrt de Bonvill», 111, 337.
Jiichanlt, I. 447.
Juitierpaa deSatnt-Denys, I, 448,
de Juges, II, 189.
dalaJagie, III, 338.
«IVLI GÉHÉftALt.
4« Ingnjt «^ éé Châtfj',
daJaiè, m.338.
Inif, III. 38S.
d» Joigne, I, 448.
de Joigne (martfaH), ir« ]« CI«re.
Saillatt III, 39».
de Ynâtot de liOBgchanf«, Y, i54.
de Juliani», I. 44S*
Inlmt, I. 448.
lolien d'Arpentigojs I» 44^.
481
JvAmam, T, 44(^.
Juliotte, m, 338.
Jolliën, f, 449-
de Jumelles (marqnif), p. d'Août.
Junet. III, 338.
de Ja»aac (comtes), P. de CharbonlieL
de Jn»fej, 1, 45o; Ht, 339.
de JoTÎty, p. P»f ot.
de Jnjé de Moric, III, 34tk.
A€ Xujé d0 Sailhac, lU, 34o.
de K««r, V, i55, i&j^
de Kaevbout, I» 4&i.
de Karnaset, III, 34»«
deKater, I,43i.
de Kellermann, Ilf , 34»
de Kératry, Hi, 349.
de Kerbdidel, 1, 45i.
de Kercadi», p» do Larleoi.
de Kercailo (barena), p. leSédédMl.*
de Kerckem,V, i5f,
de KercfchoTO, III, 343, 3431
de Kereinprat, p. le Jacobin.
de KerkadioQ. p. Ut Ck)tf Ot QaiwiMi.
de Kergorlay, Ilf, 344
de Kergoarnadeoh, III4 34f •
ée K«rgaolea» III, 34«.
de Kergaelen de Mendie, III) 349.
deKeiA(o«iitI,46i.
de Kennoi, 439b
de Kprivon, p, le Gnolo^»
de Kerjan, p. lu Gorchottif.
de Kerlidec, p. Aaété,
de Kermel, I, ^5ût.
de KemÎMn, «^ Angèr.
de la Kerodaie,^. delliiiiat»
do Kerouarts, I, 454r.
do Kersalann, p* En%éû99.
Kerver, I^ 4«Sa.
de Kessel, 111,3484
de KeMOI. p, Lesoè'lVArif.
de la Kotollo, lll, 34|r
de Kieder, ^ 46^1.
do Klaaten, I, 463.
KleiDyIU.349.
lUopatoiB»IU,S49»
Labassée, III, 32».
Labat,IlI.35o.
de Labay d« VioU, III, 33o,
Labbé, eo Brclaguo, ni,36«b
Labbé do Consaoy. I. 453^
t4abbey, en Francbo-Comté, SQ, SSl-.
Labbey, os Nonnaiidie, III» 36ik
Laborey do Salaso, lU, 309»
Laboalio, III, 35a.
du Lac, à Paria, IH, 356.
dq Lac do CbomoroUoe, III, 364*
da Uc do Monteil, III. »55.
do Lac do la Porrédo,. III, 36«w
da Lac do Pnydeoot, III, 356.
dn Lac de la Vallée, III, 355.
du Lao doU Yovlto» UI) 359«^
du Lac p. Perrio.
de Lacan, p» do Molinior.
de Lacarolle, p. 1« Rooko-Poseid.
de UceUe do Châtoaacl«ik Ul, 3M.
do I4ac4pédo(coaitoi).ir. do Im ViU«»
anr-IUon.
dea Lacs d'AcdUiMt UI^ 356^
V.
Ladrocat diorlaOoduiyf, IH^ 35^.
J^dvoett de aawotorre, Hl. 369k
de Lagny (baroae), r. Rogoard^
Lagotlle do Goofti^oo, HI , Si»;
IV, 409. 475.
doLaidot, my369i
de Laigloltt Moatogiw, IHv 36ov
do Laigae, 1,454.
de La in col, III, 36«.
do Lairo^ en AiicTergiio,IQ«96ow
de Laire, en DavphiÉé» III 3€*.
dea Lairea, III, 363.
Laisné, I, 456.
Laiané de la Bowièrà, 1. 464>
Laisné de Pa^ly, I, 4&6. v
Loiané doTorebant, 1, 456^
de Laistro» en Ghanpagao, III, 366^
de Laixor-Siongeat, I, 456b
LaloBon èmWmîim, IH, 364.
do Lalon, en Bonriommt^ 10, 366^
do Lalon. i Paria, UI, 364.
de Lalis do Mararai, I« 456.
IialioaMBt, im BmKxj, UI, 36«.
61
48»
Tt^BLB GlÊNÉAALEji
Lallemant, en Champagne. III, ^65.
Lallemaot, à Pari», III, 366.
•Lallemant de NantooiUet, III, 366 j
IV, 475.
deLalye, m, 368.
de Lamarck. ¥. de Monet.
Lambert, à Paria, 1, 463, 463.
de Lambert, en Pèri^ord, 1, 456^ III,
969, 369.
Lambert dn Freaoe, I, 46a ; V, iâ8.
Lambert de Fronderille, III, 368.
Lambert d'Herbign j, I, 463.
Lambert de la Loade, I, 463.
Lambert de la Pommera je, I, 463.
Lambert de Rigourdaines, I, 46i.
Lambert de Thorignj, I, 463.
de Lambilly, I, 463.
do Lamboiic« III» 370»
de Lamboul, III, 370.
Lambrecht, III, 33o.
de Lambrey, III, 370.
de Lameaan, III, 370, 37 u
de Lamet, III, 37a.
de Lameth, III 37a.
de Lamiable 1, 464.
Lamiranlt, T, 464.
Lamiré, III, 374.
de Lammeryilie, v. Henrtanlt. ■
de Lamoignon, III, 2^4.
de Lamonrone, I, 464.
Lampinet de Navennes, I, 465.
Lamj, en Limosin, III, 378.
Lamj, en Noim^ndie, III, 377.
Lamy, à Paris, III, 376.
Lamj, en Toaraine, III, 377.
L :mj de Becanges, III, 378.
de Lamj de Boiscontean, III, 378.
de Lamj de Cnc, III, 377.
Lamj de Moulina, III, 377'.
Lamj de la Perrière, III, 376.
Lamj de Tubœuf, UI, 376.
•Lâm j de Villiers-Adam, III, 876.
de Lanana, III, 378.
de Lanana (comtea), v. d'Iaelin.
de Lanaaoole, «r. de Qœmper.
de Lancheneil [marq.), y. de M eanlne*
de Lancize, III, 379.
de Lancnraa de Brèon, I, 465.
de Lancre, v. de Spena* -
de Lancrj, II, 189.
de Lancj de Raraj, 1, 465.
de Laodaîa/lll, 379. «
de Landal, «r. de -France*
de la Lande, v. Lauvergnat et l'Église,
do' la. Lande d'Airon (barona). 9. de
Grimouville.
de Laudea d'Honville, III, 379,
L«ades deSaint-Palaù, II, 189; III»,
38 1.
de Landrca, III, 38i>
deX4aada, . •
de I^ndakrona, ». de Qiudt»
de Lanean, I, 466.
de Lanean ^comtes), ir. dn Foorc.
de Lanfrej, I, 466. '
de LeagavU, III, 38i.
Lange, en Franche-Comté, III, 3&a*
de lAnge, en Lyonnaia, III, 38a.
de Lange, 9. Gontier.
de Langeac (comtea), y. de LttspÂ<i|
naaae.
de Langea de'Lnbiérea, I, 466«
de Langheac, III, 38a.
de Langlade, f». Girard,
de Laiigie, 1, 466.
Langlois dn Boncfaet, III, 383.
Langloia de Cberignj, lit. 3841 .
Langloia de la Fortelle, III, 384<. .
de Langon, I, 466.
Langnet de Gergj, III, 385.
Lanjuinaia, III, 385. ^
de Lanmarj, p. de Lanrière.
de Lannoj, I, 91 ; II, 68, 189^
de» Lans, «r. de Chaignon.
de Lantage, III. 385.
de Lantenne, III, 386.
de Lant'enil .( iricomtea ) , «r. do -l#
Gaje.
LauoMe, III, 386.
de Laparra, III, 386.
deLaralde,III,386.
de Larchant (barone), ir. de Grinov»*
YÎlliB.
Larcher, en Bretagne, III, 387.
Larcher, en Normandie, III, 387.
Larcher d'Eaternaj, III, 388.
Larchier de Courcelles, I. 476.
de Larèal, v. Belin.
Largentier, III, 389.
du Largez, III, 389:
Largier, III, 390.
de Larlande Kercadio, III, 30.
de Lanaandie, Y, 170»
de Larou, V, 17a.
deLarrard, I, 4/7,
de Larrej, I, 477.
de Larrey (marquis), v. dePAbcrt;
de Larrinville, III, 391.
Larsonnier,'in, 391.
de Larf , en Bretagne, HT, 39»,
de Lart de Rigouliëres, llf,39!».
de Lanreiiil (ricoro.), <r. deLotlaiK
Lasnier, en Anjou, III, 39a.-
Laanier, à Paris, III, 393.
de Lassaile-Cesetfu, IV, 34o.
le Lasaeur, III. 393.
de Lassigny, if, le Clerc.
de Lassua, en Guienne, 1, 478.
de Lastic, 1, 478.
■de Lastoura (marquis), v, DaricW
de Latger, I, 478, II, 189.
de Laâ^^Bây «oe^U^; 393v< »• -
TABLE GKVEBALV.
485
de Lafcil, III, 3()4,
de Latrerey, III, 594.
deliattaignent,!!!, S.qS.
de Lattre, en Cambréaia, III, 5<fi.
de Lattre, en Picardie, III, 396.
<Ie Lattre d Ayette, III, SgS.
de Lattre-Doby, III, 397.
«du Lan d'Ailemans, III, 397.
de Laube, I, 479.
de Lanberie, III, 398.
«le Laubespin (barons), p, du Tartre.
Ijandinot, III, 398.
•deLaoduii.III, 399.
de Laagier de Beaurecneil, III, 4o9.
de Laogier de la Garde, III, 4oa.
de Laijgier de Thoard, III, 4oi.
de Laugier Saint-André, III, 4os.
de Lanmoy, III, 4o3.
de Laanaj, <r. Maasot.
de Lannajr-CoaraoB (comtes), -v. de
Lamoignon.
de Laanoy, en Champagne, III, 4o4.
de I^auiioy, en Lorraine, III, 4o4.
de LaQnoj, en Normandie, III, 4o3.
dtt Laar de Leacun, III, 4a5.
Laur de Marmonlières, III, 4o6.
de Lanragaia (dacs), if. de Brancaf.
Lanre, en Daaphiné, III,'4o7.
Z^aure-Chabert, I, 479.
de la Lanrencie, III, \of.
de Lanrencin, III, 4o8.
Lanrés, I, 479.
de Lanrena de Beanjen, III. 4io.
de Lanrena de Brne, III, 409.
du Laurentf de Chivrj, III, 4ii>
de Lanrena de Joreau, III, 4io.
Lanrena de Lèzignac IJI, 4it.
Lanxena de Pnginier, III, 4ii.
lianrent, à Paris, III, 4ia.
Laurent de la Groje, III, 4i3.
des Ladrents de Brantes, lli,4i3.
de^Lanrina, 1, 479.
do Laarière-Lanmary, III, 4i4.
de Lauriére'-Moncaiit, m, 4i3.
de Lanria d'Ampna, 1, 479.
de Lauriston (marquis), y. Law.
de Lanthier, 111, 4i4; V, 44o.
deLautrec (vicomtes), ir. do Voisina.
,de Lauvergnat, IV, 4i5.
Lanwerejrns, III, 33o.
de Lauziéres (barons), v. de Jongla;
de Lanzon, I, 48o ; III, 4i5, 4i8.
de LaTal, v. d'Albert et de Labct.
de Larardac, I, 48o.
de Laranix, III, 4i6.
de Lavanr, I, 48i.
de Lavechef, I, 48«.
de Lavedan, III, 4i8.
de Lavenne, IV, 417.
-^e Lavie, III, 419.
«Iq Larier, 1, 483'
de Lavonconrt, III,4ig.
d« IjëV'^jf V. Bttor.
L'iW de Lauriston, III, 419.
Laj, III. 430.
le Laj, III, 4qo.
deLéaa, III, 491.
deLeaa,III, 433.
de Leanmont, III, 4^4.
de Leberon, III, 434.
de Leaiitaud, III, 4^4.
de Leautoing, III, 4a5.
Lebrnn de Habot, IV, 419; V, 44i.
de Lecej, III, 4a6.
deLefie, m, 426.
Léger, III, 427.
Léger de Blanqne, III, 497.
Légier, en Poitou, I, 48i.
Légier de la Borde, III, 497.
Légier de Jassey, III, 437.
Légier du Plessis, III. 437.
Légier de la Tour, III, 427.
Légier de Vounan, III, 4^7.
de Léglise, 1, 48a.
de Leignier, III. 4a8.
de Leimarie, I, 483.
Lemarrois.IIl, 4)8.
de Lemmery, if. Barrois.
de Lemps, I, 484.
de Lenche, III, 428.
de Lenclos, v. du Wicqotft.^
de Lenrqnesaing, V, 174.
Lenet III, 439.
Lenfant, à Paris, III.-4a9.
Lenfant de Bormes, III, 499.
deLenglantier, III, 439.
de Lanharré III, 43o.
dfl I^enoncourt (comtes), ¥. SableL
de Lentilbac, I, 484.
de I^ntilhac, if. de Griffonler.
de Lentrin, III, 43o.
Léonard, «n Beanvaisis, III, 43i.
Léonard, en Normandie, III, 43i.
•de Leouze, III, 43i.
de Lérette, 1, 484.
Lériget, I, 485.
de Lera, I, 485.
de Léry (vicomtes), ». Canchon.
de Lescamelot, III, 43l.
Lescot, III, 43 1.
Lescot, en Brie, 1, 485*
Lescot, en Dauphiné, 1, 485.
de Lescouet, III, 4^.
de Leacnn, III, 4oflP
de Lescut, en Lorraine, 1, 485.
de Lesdiguières (ducs), v. de Blanh
chefort.
Leshénant, 1, 486.
I^sné-Harel, III, 433 ; IV, 476.
de Lespinaase, I, 486; III, 433.
de Lespinay de Bodonan, I, 488.
de Lespinay de M arteville, L 488.
484
TA8UE cfirÉB^bE.
dfl Lesqaen deLnrg»ot«M, I, 4H9.
de Lesquen de U V41eqi««evtt, |.
489.
• liesqnevin, III, 435.
de LeMSQ, II, 68.
de Lestang de Vil1eoi0»t, 1, 499*
de Leetang de Vinaj, I, k^Ok
de liOstrade-la-Contoe, I, éf»*
de îieatrange, I, iga.
XjettUierwBUncJiard. I; los.
de Leagnej, III, 49^.
de LBBsae. t 499.
de Learille (marqqia), ^. Oitrt«r.
de Levai, IV, 437.
Iievert, III, 437.
de LeveariJle {Yieomlm),0, de HalieL
de Levesie, 1, 49*
de Lerignêm (comtoa), #. r«iile«nitf
deLpyaain. I, 4A9.
Lhuillier, III, 437.
de EÂandra^ I, 499.
de Lias (barons), u, de Lditrtc.
de LibaudiAre, III, 430.
deLibertat,III.43e.
de Lierre, II, lia.
le Liear, III, 44o.
le Lienr, en Veadâmois, III, 44i.
deLienron, III, 44ï,
le Liéirre de la Graoge, 1, 4f3.
de Ligar4e» (■Krqnit)» #• ée|l«iitl*«
Kiin.
de Ligaaç, t^ Babin.
de Ligner j (oia^quia), p, d'Etpkify-
Saint-Lac.
dé Liguirille, III, 44 1.
de Lign j, I, 49$.
d« Ligny, fa B«rr<Ha. I, 496.
de Lignj, en Cwnbréai», 1, 4901.
de Ligajr, en SoisMiBaiSf 1, 496.
de Ligot, III, 443.
de LimaiMt i^- de Tmcbier.
de limqtye (baron*), p. de Coriolia.
de Limeay (marqeia), 9. de Tooatain*
de Limogea, II, $8«
de I.imoain d'AIbeimr h 496.
de Limoara (comtes), p» H vtnlt.
de Linage, III, 443.
liingloia, II|, 444.
de Liniers, III, 444.
da £âon, en 6aacoga% I, d^i.
de Lionoe, I, 60a.
de Liona, 111,04.
de Liotand, I, ■!■.
de LioaTille. in, 445.
de Liale, en Lorraine, J, io%.
de Liste de Taalane, I, ôoti.
de Liasac, i>, de la Pof t«.
de Liaaâlde, I, j9o9,
de Liverniére, ir. de Bruo*
delrivTon, I,5o5.
de Li«ae, I, 6oâ.
de Lobet, 1, 5oS.
de Locart, III, 445.
do Locmaria (marqni^ p. an Pitfe. ■
de U Loire, I, 5o6.
do la Loge, m, 446.
de liOgèri, «r. da FoolaûieOii
des Loges, I, 607.
de Logesf on Bonrgogao, 1, 6oi0;
des Loges, en Bretagno, l, 607 «
dea Loges, on lHoraioodio, I, 5oC
do Lohtee, IV, ia4.
Loir da Lode, |, 507.
Loiason, en Cbaropagno, 1, 607.
liiflibord, III, 447.
Lonkbord de Moatanrovx^ UI, 446.
de LonabilloB, I, 5a8.
de Loméoio, I S08.
de Longchamp (uoffqnia), «r. do Ro»*
cborolloa,
de Longclumpo, p. do JniUot.
do Longeoombe, 1, 5o8*
do liongorilid^III, 447.
do Loogproy, #. Gooslard.
do Loognoral (prioeos), I, 509.
de Longnoval , on Pèrigord, 1, 609.
de Longry, III, 448.
LonUy de ViKopaiUo, 111,448.
deLooa.111,448.
do Lopia-la-F«ro, I, 5o^
doLoqaos»III, 44g.
de Loraa, I, 5l«.
de Lordàt, I, 5 10.
doLoré, I, Sio, 5fti.
de Lorgoril, I, âii.
de I4>rge8 (duos), p, do Dorfort.
de Loruitoa, I, 5ii.
doLormè, I, âii.
de Lonaoy (barona), p. do Bordoo»
do Lormoy, p» lo Gendre.
do LoiMiidiéreo, I, 88.
de Loatangoo, I, Si 9.
de Louan, en Boarboiuaio, 1, 5ia.
de Louan, od Soiaaonnais, I, 5i3«
de Looan de Lorveoil, I, ôi3.
de Lonbons, II, 189.
Lonbert, I, 5|3.
de Lottbort do MartaiaviUo,I,5i3;V,
178 et 44a.
de Lonia, Y, a45.
de Loulle, I, ôi3; III, 449.
do Loupiac, I, 5i3.
de LoQpiocdo la Rode, f, 5i4.
do Lonp&at«4a<-Doreao, I« 5i4.
le Louterel, I, 5i4.
de Lonrat, III, 4âo*
da Lonrat. tll, 4âo,
Lfinvel, II, 69. "*
de Loùrencourtf'llf , 4âo.
de Lonrerôt, III, 45 1.
de Loaroia (rjiconitos}, ir. do Ca».
CbQQ,
TABLB GXJIXmMC
4B5
lioays âeU Griflbnoièrtt !# 3i3.
de LoTat, III, 459.
do Li>j«c, !• 5l4.. .
de Lojnw, ir. Paillot.
dw LosièrM, «r. 8«adrj.
da Loui (marqnii^, <r, 1« Gmi.
de Lac (barons), i». de Lairc.
do lAc<ro«ite^, #• do Vieiiioine»
Lucas, II, 69.
4n Lade (comtes), #• d« DatUen.
da Ludo, if. Loir«
de Lnigoé, «r. Dias.
X«iiilliev de U Ciap«ll«, I, SiS.
LniUier do la Masure, X, 5i&.
Lnmagae, J, 5i5.
Laqoà^, III, 45a.
deLnMan,4», Eef»arbos.
doLnstrac, I. Si5.
liStlner, oa Tooraîtie, 1. 5i6.
de Lnjnes (ducê),p. d'Albert.
Lajrton, I, 5 16.
do Luiera, III, 459.
de Loxançon, p. de&mbvcy.
L7aQtes,III,464.
de Ljéo V, 949.
do Lyon, III. 454.
de Lyonnet,.!!!, 454.
des Lyon* do Utenebeanx» III, 4S5.
M
Ifacé de Ca8tû|«i|.I|« i«
do Maçon, IT, a.
do Maçon, on Aaropgie, IJ, i.
do Maçon, on Boargo^uo, II, 1.
Macqoert, II, t.
do la Madelaioo» 4r.de MsIejL
Madone, I, 397.
de Machanlt (yicogiies), p» Paria.
do Magnac (barons), p. do Le«trango.
de Magnaii, p. de Foiasard.
de Magnano (mtrqnis), p. de Rjcap4.
Magneux, II, a.
Magnla, en FVanehe-Ccunté. III, 45$.
Magnin da Bonchage, II, 3.
Magnin dn Collet, II, a.
Magoin de la Cornière, II, 9.
Magnin de Montrons, II, a.
do Magnoac(conitos)y ¥» do laBartbe.
do Magnoncourt, ¥» Qonrion.
de Maache (nuirquis), fr. Gnyot de
Malaeigno.
Maignol, II, 3.
de Maillano, III, aaa.
do Maillano , o. Pellaa.
de U Maillorpye (marqnis)a«p. de Cri-
moavillo.
Mailloc,II.«9.
Maillot, ^n Francbo-Comté, III. 456.
do Maillot, en Noroiaudio, UI, 45ti.
Mailly de Lignol, II, 3.
de Maipov-itie (loarqois), p* do Roa-
cherolles.
de Maintenon, p. d*Angennes.
le Maire, II, 69 i III, ^oj.
Maire de Bouiigoox, III, 407.
do la Mairie, v, do Brioii.
Mairot, III, 457.
do Maiaoncelle, p le Mercier*
de MaisonneuTO» », du Rien.
le Maiatre, en Ôaopbiné, II l, 457.
le Maisire, on Lyonnais, III, 45(.
M»itre,iy,4a7iV,i86.
le Maître, en Nonvundie, lY, la.
do]aMaUdi4re,III,458.
de Malormey de Roasatlloa,III,458.
Malart do la Varopdo, II, 5.
do Malartic de Monbieoaz, II. S.
de Malbec, I, 91.
de Malbosr, II, 6*
de Maledoa, IV, 499.
do Maieshorbos, p. de Lamoigaon.
de Malet de U Jorio, V, 1^7.
de Malovande, II, $f
do Malfianco (baroos) 0. de Dion.
Malfiancè, I, 91.
de Malborbe, II, .€,
de Malherbe de Loagrilliera, II, S.
de Malherbe do Menraine, II, 8.
do Malherbe de PotUé, II. 8.
de Malherbe de la Renandidre, II, 9.
Malborot, III, 458.
do Malloral, p* de Brosse.
de Mallevand, y, aia.
deMaUTande,II.6.
do la Malmaison (vicoBitos), p. Au
Tillot.
do Malnaiet, II, 9.
do Malsoigoo, p. Gnyot.
do Maltsan, I, i5o.
do Mal Tirade, p. Si^cristo.
do Mananconrt, p. de FolloTillo.
do Mapdelot, (comtes), p- de Bataine.
do MaDdorille, p. d'Avoine,
do Mandre III, 459.
do Mènent, III, 459.
de Maniqaet, II, 9.
deManissy,ni,459.
doMannovillette. (coartes), p» de Cré-
vocœnr.
dn MaAoir, p. do Toasts in.
des Manoirs, p. le Fraoçoi«.
de Manonconrt, p. Harauil.
do Mantoche, p. Joly.
de Maatry (comtes)«ir. Boi|rrclieT
4^6
de Marandon, IF, 9 '
de Marans (comlea), ¥• deMeagrigny.
de Marsnrilloy 9. Bontet.
de Mararal, p. de Italis.
de Marbœaf (marquis), v.d'Acké.
Marc, en Daopliûié, II, 9.
de Marc, deTripolj, II, lo.
de Marchai, IV. 436.
de Marrhamp, V, 217.
Marchand, en Franche-Comté. Il, «•.
d« la Marche (riconi.),^. deQncogo.
de Marches. II, 10.
de Marcherai, p. Pajot.
deMarcherille, I, ig.
Marchier, III, 45«|.
de Marciilac, p. de Chambon.
Maréchal delà Bretonniére, II, 10. !
de Marenches, III, 46o.
Mareschal, en Brie, II, ix.
Maresrhal, en Daaphioè, II, 11.
Mareschal delà Bergerie, II, ti.
de Mareschal de la Croix, II, ii.
desMarets, II, tt.
de Marenil,V, 918.445.
de Mariât, II. iiiIII,46o.
de Margiierit, III, 46i.
de Margneritte*, ¥. Gerandan.
Marie de Montfurf, II, 4t.
de Mariniont, 9. Bertrand.
de Marin III, 46 1.
Marin da Molard, II, lo.
le Marinier, V, 64.
de la Mariouse, III, 469.
d«Marisj,lI, la.
dr Marie, 11,69.
de Marie, v. Hector.
deMarliare. II, i»,
de Marmande, II. 19.
de Marelles, p. Quatresols.
de Marquessac, V, aa4.
de Marqars^ac, p. de Ilanlefort.
Marquet, en Dauphtné, II, i3.
Marquet de Pejre, II, i3.
Marquis de Salivot, II, 3o8 ; V, 395.
de Marsaone, II, i4.
de MartainTÎHe, 9. de Lonbert.
de Martel, V, 64.
de la Martellière, v. Ronsset.
de Marteritle, 9. de Lespinaj.
de la Marthouie, II, i4.
de Martigues (princes), i». de Villsrs.
Martine, II, 69.
de la Martiniére, en Bretagne, II, i4.
deIaMartinière,enDanpliioé^II, i4.
de Marrille, II, ]5.
du Mas. III, 469.
dn Mas, en Ronergne. II. i5.
du Mas dff Pejsac, IL i5.
do- Mas de la Roqne, 11, i5.
du Mas de Sonstre, II, i5.
de Masclas (baron»); y> de Vâlars»
TABLE GÉIÏÉRALC.
de Mascarean, It, 1*6-
de Masgonthière,-v. Hngon.
de Masson d'Anthnme, III, 497; lY',
436, 475.
Massot de Lamaj, IV, 437.
de Matlian, JI, 16.
de Matbaj. III. 463.
de Mathefelon (barons), 9* d« Cbaj»-
pagne.
le Maître, If, 16.
de Mangiron , H, 17.
de Maule (marqnia). 9. de Harlaj.
de Maalerrier (contes), 9. Colbert et
Gooffier»
de Mauojr (marqnis), 9. d'EstampeSk
de Manpas, 9. Canchon.
Maiipoint, II, 17.
deMauroj,III.464.
de Manssabré, II, 17;. 1IU 468.
de Manasard, v. de Mengin.
de Manssion.
de Mautort, 9. Tillelte.
de Manvans, v. de Barcillon.
de Manvesin (barons), 9. Ferrand.
de Mauvilly (comtes), 9. de Messej.
Maxinij, II, 18.
de Ma j, en Bretagne, If. 1 8.
de Majr de Serches, II, 18.
de Majr deTermont, II, 19.
de Maj de la Vergne,Il, 19.
de Mayas. II. 19.
Maaade, H, 19.
de Mazan, 9. de Fabre et de Sade,
de Maxelliére. V, 996.
du Mazet, 9. Igonain
de Mazille (comtes), 9. des Jours.
deMéellet, V,a97.
de Meaulne. II, 9o.
•■de Mée. 9. dn Tertre.
de Meffrey, II, 91.
de Mégille, 9. Becqnat.
le Meilleur, 111,473.
deMéjanès, H, 9i.
de Mejusseaume (vicomtes), v. da
Gué.
Melat, en Danphiné, II, 11.
de Melet, en Agénois, II, 91.
de la Mellc (marquis), 9. de Villare.
de MelJet, II, 99.
de M filet de la Vallée, II, 99.]
Ménage, II, 93.
de Mendie, 9. de Kergnelen.
de Menerbe, 9. de Bermont.
de Mengin, en Lorraine, II, 95.
du Menii (barons), 9, de Bunardi.
de Menon, II, 96.
de Meouille, 9- Ailhaud.
de Mercastel, III, 473.
le Mercier, II, 96.
le Mercier de Maisoncelle, 11. 96.
de Mercoirol (barons), 9- de TUcaaa.
YABXX oÉHEaALV
deMeredien, Ill»'<48t.
de Herès, II, 97.
de Merey (barons), v. Rsclet.
de Mer^ey, II, 27. \
dn Merle, II, vj.
de* Merliera, II, 38*
de Merue.ys (baToat|), ib. de Serre de
âaint-Roman.
de Merj de la Canorgne, IV, 43jf.
de la MèaaDgère, v. Scot.
de Meagrigny, I, a8; IV, 444.
de Meslay, (barons), d'AÎigeniiee*
Mesnagrr. II, 69.
le Mesnager, en Bretagire, II, 39.
le Meanaffer de Tanouam, II, 347.
dn MeaniMîarnier (martfais); v, d«
Morand*
de Mesnilglaise, <». de Dioullin.
de la Meaaeifére (marq.][, «n. Frotter,
de Measey, II, 99,
de Meaaey (barons), p. dli Merle«
de Mendon, II, 99.
de Meadon (barons), p, de 9erri«nt.
de Menleut, II, 99.
Menllf, III. 483.
de Meurdrac, II, 19.
de Meurdrac d Aoiigny, II, 3o.
deMenrdrac de Fiottemaliville , II,
3o.
de M enrdrac de Mvndinets, II, So.
de Mejrie, II, 3o.
de Mèsiérea (marqnia), p. de Bethiay.
de Mérièrea (barons). », d'Ëspiney-
Saint-Luc.
de JHiebal, n, 9o.
Michel de Cambernon, II, 3i.
de Michel du Roc, II, 3o.
dea Michels, II, 3i.
l&Miére, en Normandie, II, 3t<
le Miére de Miraucoui*!, II, 39.
de Miers (barona), v, de SambncT.
Miette, III, 398.
Milet de Mureau, III, 483.
de Milhau. 11,39.
Millet, II. 39.
Miiletot, 11,33.
de Milly, I, 99.
de Milly, (comte*), p, deThj.
Minard, II, 33. *
de Miniac, II, 33. .
le Miutier, II, 34.
de Mirai, t^.de MalhtMo.
de Mirandol, II, 34.
de Mirepoix (barona), p. de Bats.
de Mirrvaux.v. Ebrard.
de Mirmande, p. dea 8eguia»«
Mîron, II, 35.
de Mirondot. «r.iln Bonrg.
de Mison (marquis), if. d'Arband.
Miltaiicr. Il, 35.
deMitterab«ch,|f.d'Ob«rliA« '
m?
de Mbdiae (eomtea), p, de Remond.
de Moges, II, 35.
de Moisaac, p. d'Esmiri.
de Molac (baroa8),ir. de Qnengo.
de Molac (marqnis), p. le Sénéchal. ■
de Molans (comtf's), p. d'Anïédor.
de Molana, p, d'Uvre.
d*Molard (vicomtes), p. de Barrée» -
da Molard, p, Imbert.
du Môle, p» de Trnohis.
de Molénes, III, 485.
de Moleng^wra (marq.),«r. d#Bryaa«>
de Moliéres, III. 486.
de Molinier de Fabrégnes, II, 35w
de Mulinier de Lacan, II, 36.
de Molondia, (barons), p. d'Ëstavayé*
de Momaa, II, 36.
de Monaco (princes), p. Grimddi*.
de Moncan, p, G«btil.
doMoncavt, «f. de Lanriére.
de Moncheaax, v. des Lyona.
de Monclar, II, 190.
de M on croc, p. Gripiére.
Monërie, II, 36.
de Monestay, III, 486.
deMonel de Lamarck^ II, 69; III,
488.
deiMongenet, II, 36.
de Mongoot, II, 37.
de Moni-er,'1I, 37.
de Monpaon (barons), p. deRosset de
Fleury.
de Mon regard (marquis), p. Amelot.
de Monregard (barons)> p, de Chan»>
baribac.
de Mons, II. 69, 189.
de Mons de Cabreirolles, II,-57.
de Mons, p. de la Roque,
de Muasabert, p. Goishard^
de Monspey , II, 37.
de Monatrelet, V. deJamboarg*
dn-Mont Jll, 488.
dn Mont de Bainatt, II, 38.
dn Mont de Braulieu. Il, 38.
dn Mont deCooraet, III, 488.
du Mont deLage-Rideao, II, 38.
de Montagu d'O, II. 3a
de Mootagut, II, 190.
de Mon tagnt (barons), v.'de Verdelio,
de Montaiguitlon (marquie), y. AutiA
de Villemontée.
de Montaran, p. de Rocher
de Montard, V, 999.
de Montanbaa, p. de Flotte,
de Montaorant, ir. Igonain.
de Montaoroux (marqnia), p. I4ii»*
barH.
de Montaii»ier-(d<n€s), v. de Seint»»
-Maure,
de Montant (berone), v. de Voisina. ..
de Montbst (nMaU«s)^.eu Baxtoo. ..
488
«ABU oàmiMàMMé
de MontbretoB, ir. d« Marqaat.
de Monthrun, II, 5g.
de Montcalm Goson, II, Sg.
de lf«iifteha«Tet (lMV«oe)r r. é'Âm»
phemet.
de Montciel, i^ Terrier,
de Mentelére (narquie), r. de Gà»
ronde,
de Montilardier, p. d'ÀMe».
de Mont d'Or. II, 4e.
de la MoMteilhe. ir. d'AoUer.
de Monteudre, II. 4o.
de Montetqmoo, V, 33i«
dn M ontet-la-Terred», II, 4*.
da MoDtet, <p. de Fiaten.
de M ontfaicon (comlea), «t. é'ààkh*
mer.
de Montfancon, II, 4t.
de Montfemuid (cealee), «^ dO'Fi*-
boomet.
de Montferret (aiar(|iiifl), ir. de Ber*
rai.
de M oniflear j, p, de GmiùH,
de Montfort, II, 4i.
de Moetforl, p* d'Andv4é
de Montrvron, p. Gamier.
de Montfnron (mar^nje), p. d* Vai*
belle,
de Montgaoger (maeq.), p. doG«eet»
de MoBtferiDOnt, p. Ôroiiet.
de Montglaa (marqaia), «r.delierfey.
de MoalgomaMrj, l, 49t.
de Montgneea» r. de f3«atier et Go»*
chard.
de M onlhnclion, I, 33«.
de MoBligd7;II,43.
de MonUllet, II, 43.
de MoBtillet, p., de Redre*
de MoDtian, II, 69^
de Montiaatia» p. de GntllMBaw
de Montléana (comtei)» p. de
roB.
de MoBtlenn, II« 43.
de M oatlivaall, p, Gtiyea.
deBftoBtoMgBj, p. Blaepit.
de M ontmartel^. PArie.
de M ontmeiaa (aarqnia), «r. d*A*od
de MoBtniirel, p. d'Angeanee.
deMBntmerilloBv]I,44.
de Montmnrat, III, 49a.
de MontoisoB II, 46.
de Montontsin, p. de RebaadL
de MontpaoB, ». d* Paore.
de Montpent (d'Ainesy), IV, 45&.
de MoBtpesat (oierqnie), p* de Tr4>*
molet.
d« Montpiaiair (eeaifea)» p, di»Brn«;
deMontpoaillan (baron*), «i.SMtiate.
deMoBtraM4, p, da Tillet.
de MontMMrei»,». Teidj.
I.
de Montréal], II, 46.
de Montrenil (marqiae), p. de Mea»
cberolle*.
de Montrer el (cook), p» de la Bei
de Montreroat, p. de Permult.
de Motttri (comteeV P'
de Moatriebard, II, kj.
de Montricoax, p. dr
de Mo*trogaon. Il, 3ii«
de Montrond, If, 4f .
de Monter n, 47.
da Meal-âeint-Mactia (riceaitee), r.
deGraffonil.
de Meakiâreaa» p. Jobelot.
de Monral, p. de Fresaaa.
defil«rvac%V,a59b
de Morancè (baroaa), p» Chtfponaya
de Moraad, II, 4ê.
de Morard d' Aroaa^ H, 4IL
Horean de la Rocbelte, HI, 4g«b
Moral, U, 48, 4d7 r M* ^>> IV, 47S.
de Moreton-CbabriMantr IK 7>*
de Blorgeé, II, y 3.
de Morlaa, II, 190.
de la Morre, II, 79.
de la Morte, III, 4f e.
de Morteaax, ea Laagoedee» lU» égS.
de Morteavx, ea Neriaandie^UK499k
de Mortiéres, p. de la Plancbe.
de Morvgltiei»(ooa«ree), p. LaèM.
de Moanard, ea Poitea, II, 7&
de la Bietàa, II, 7».
de U Motlittd'UMeea, «. Viert.
de la Motte, II, 73.
de la Motte-Berbier dta MeBi, V, Sia 4
de U Motte da BniL
de la Motte '^ridontet', A de Beao^
fort de Moatboia^ier.
des Motte» (me#9.)* ^ d'Baaetaine.
dn Monnet, II, 74.
MoBcbet de Vanaelle. II, 7:4-
de Monleydier, lO, 4#; V, 44ai
de Moulina II, fê.
Monllart, II, 7a.
de Monta j, II, 190.
de Mooaé (▼icomtea)^. p. da Vojwr
d'ArgenaoB.
de Mogaane, III^ 496.
Mngnet de Varange, UX> 4t6.
de Mulinen, II, 76.
de Mnrat, I, 490.
de U Mnre, p, de Rhriàfer
de Mnrean, p. MUat.
de Moriaaia, e. d'Aaberf oa.
de Mnrol (niarqni^,i^*d*fiataiag.
Mnanier» 11^ 77..
Mnanier de la Conrer«#ii«» U» y%i
III, 496.
Mnatel, 111,498.
de Mn* j, m, 499.
.-TAMtéE GEirEBALT.
4^9
N
del^ailaillac (marq ), p. du Ponget.
deNadal.V, 333.
de Naga, IV, i.
de Naiac. JI, 78.
de Najac, v. Ginesté.
de Nam. II. 78.
Namy de la Forêt, IV, 3.
Nanre, IV", 3.
de Nancrê (comtes), y. DreuA.
de Naiitorre, II, 85.
de Nantes, en Daupbiné. II, 85.
de Nantes, en Provence, II, 86.
de Nantuiiil (barons), v de Vergcur.
Nantier, en Normandie, II, 86.
de NantouilJet (comtes), y. Lnlle-
niant.
de Nar bonne» Ilf 190.
de NarciUac (martjais)» Pandin.
Narilin. IV, 3.
de Nattes d'£stagnoI,II, 87.
de Naturel, II» 87<
Nau, en Anjou» II. 88.
Nan, en Bretagne, II, 88.
Nan» à Paris. Il, 87.
Nan des Arrpentis, II, 88t
Nandin, II, 89.
de Natiroj, 11. 69.
Nautonnier, 11, 89.
de NavaiUes (barons), v. d'EscIanx.
de Navaisse, IV. 3.
de Navarro, v. Arance.
de Naveunes, ç. Lampinet.
N«vi^r, en Lorraine, 11, 89.
Navier de la Beriicre, II, 89.
Nny de Richecourt, IV, 4.
de Na>lies, II, 89.
de NédoncUel, IV. 4.
de Néel de la Caillerie, IV, 5.
de Néel de Caïron, IV, 6.
de Néel Sainte-Marie. II, 89.
de Néclle-Falry, V, 33*.
Neret de Lérjr, II, 90.
de Nesœond, IV, 7.
de Nettan court, IV, 9.
de Neublans IV, 6.
le Neuf, II, 90.
de Nenfiize. (barons), v. Cancbon.
de Nonfville, H, 69.
àù Nenfrille, u. Crètien.
de la NeufviUe, i^. le Quien.
de Neuillj, v. Jacqnot.
de Neoiette» y. de Briois.
de Nenvic (marquis), v. de Mellet.
de Neuville (comtes), n, deLatUe.
de Nevet, II, 91.
de Neyret 11, 91.
de Neyrieo, IV, 10.
Nicud, IV, 10.
Nicolaï II, 91.
Nicolas de la Coslo. II. gn,
Nicolau de Poussin, II, g-i.
Nicole, en Dauphiué, II, q-j.
de la Niepce, IV, 11.
du Nièvre, II, 99.
de Nizaro (princes), ir. de BrancuSi
de NoaiJIan, II, g5.
Noble d o Rrvest, IV, i4.
des Nobles, IV. l4.
de Noblet, en Beaace, II, 96.
de Noblet do Chennelelte, II, 96.
de Noblet, «>. Thibaud.
dn Nod de Cbarnage, II, 96.
Noël, II, 97.
Noël de Vonisy, II, 97.
de la Nogarède, H, 97.
deNogeut (barons), v. de Rancher.
de Nôgent (comtes), ç. du Tillct.
de Nogentel (vicomtes), v, de Graim-
berg.
dnNognésII, 98.
de Noioviile (comtes), », Durey.
Noir de Lancin, II, 98*
de Noiivos, II, 99.
de Noirmoutier (ducs), v. de la Tré-
moiile.
Nompére de Cbampagny, IV, i5.
le Normand, IV, 16.
le Normand de Brelletrille, V, a34.
le Normand d'ËtioIes, II, 99.
de Normanville, II, 100.
de Norvilie (comtes), v. d'£»ptnaj-
Saint-Luc*
de Norvins, <». de Marquet.
de Notaire, IV, 16.
Nottret de Saint-Lys, II, 10a.
Noury, à Orléans, II, 10a.
du Nony, II, io3.
de Noviant, IV, 16.
de Novillars, ». Girod.
de Noyellcs (marquis), ». de France.
de Noi.eroy, II, io3.
du Noael, ». Rapine.
de Nuchèze, II, io3.
deNully, IV,454.
de NuUy, ». de la RochcrPoocié-
de Nupces, II, 190.
le Ny de ILersausou, IV. i9.
V.
6a
1
490
«AILS GBHâUIiC.
O
*0, IV, 17.
d'O, (marquis), p. de Montagn.
d'Oberlin. II, io4.
OdartdeRillj.IV, 19.
Odde-Bouiut, II, io5.
Odoart doVillemniBon, IV, 19.
Odoiii,II,io6;IV, 19.
d'OfFray, II, 106.
d'Oilliamson, II, 106.
d'OUelet, II, 107.
d'OlargoM (barona), v. de Tliésan.
Oliret, IV. ao.
Olivier, an Comtat, IV. 46o.
Olivier de Beanjarry, II, 107.
Olivier do Clos, II. 108.
de rOlivier de Reottier, II, 108.
Ollier de Champfort, II, io8.
d'OlIiéres, 9. George.
Ollivier, en Bretagne, IV,^9a.
d'Olonne (com.), v. de la IVemoille.
Olymant, II, 108.
Onflfroj, on Honfroy, II, 108.
Onfroj, en Normandie. II, 109.
Onfroy, an comt^ d'Eu, II, 109*
d'Ougîea (barons), ». d'Arband.
d'Onz-en-Bray (comtes), v. Pajot.
d'Oraison, II, 109.
d'Oraison (marqnis), ». deFalqne.
d'Orange (princes), v, de Chàlons.
d'Orchamps, IV, aa. a3.
'd'Orcières, IV, aa.
d'Ordre (barons), », dn Wicqnet.
d'OrfeuIle. IV, a3.
d'Orges, II, iio.
d*Orgera], », Barroia.
d'Orglandes, IT, 110.
d'Or^cneil (barons), », deTilbet
d'Ongny, 1, 49.
d'Orival. IV, a4.
d'Orlan de Poligoac V, ai;.
d'Or1«ans,IV,a4.
d'Orléans de Rére, II, 1 il.
d'Ormenaat (marquis), ». Boilonxet.
d'Ornac, ». Bmnoan.
d'Oro de Pontonx, II, 1 ix«
d'Orry, II, 1 la.
d'Orsans, III, 4a.
d'Orval (dncs), ». deBéthnne^
d'OrviUe,II, lia. ^
d'Orvilliers ». Vialart.
Oryol d'Aspremont, III, 43.:
d'Osmond, IV, 44.
d'Os8ary,IV,49.
d'Ostrel, II, lia.
Oudan.n, ii3.
Oodet, II, ii3. '
d'Ourches, II, ii3.
d'Ouroner (marquis), ». de Grivcl.
Ootrequin, rV„46i V,44a.
d'On ville, en Normandie, (4 familles
de ce nom), II, ii4.
Oarrelenil, II, ii4.
d'Ouvrier, IV, 4;.
d'Oyselet, II, ii5.
Ozanne, II, i \h.
d'Osery, ». Hulot.
d'Ozillac (marquis), », dEaparbes.
Ozillard de Villemanay, III, ii5>
de Pacins, en Dauphiné, II, ii5.
de Pacy (barons)^ ». de Goajon de
Thnisy.
de la Pagerie, p. Tascber.
Pages II, 190.
Pages d'Assas, II, 118.
de Pages de Copons, II, ii5.
Pages de Maaren, II, 116.
Pages de Porcariès, II, 116.
de Pagny (comtes), ». Jobal.
delà Pailleterie, », Davy.
Paillot de Loynes, H, 116.
PajotdoViIlers,IV,47.
de Palbasse, U. i55.
de Palluau (comtes), ». de Cléram-
bault. .
de la Palnd, ». de Beauvoir.
d« Paméle (btrons), », de Blondel.
de Pampelnne, 11,165.
de Panât (eomtes), ». d'Adbèniar.
Pandin de Narcillac, II, 105.
de Panisse, «». de Marc-Tripoly.
Pape de Saint-Anban, II, IÔ6<
de la Papotiére, ». rÉcuyer.
de Parabére (comtes), p. de Momas.
dn Parc, II, i56.
dn Parc, », de Lavechef.
Parchappe, II, 157.
de Pardaillan, ». Daulède.
de Pardaillan (comtes),!», de Momas-
de Pardaillan (vicomtes), ir.deSègur*
de Pardessus, IV, 48.
Parent, II, 190.
de Paris, à Paris, II, 157.
Paris de Branscourt, II, i58.
Paris de Forfery, II, i58.
\
TABLE OKHKBALE.
Paris de Montmartal, II, 1^7.
PâritdaPhilippières, II, i58.
de Pariaol, IV, 53.
Paruot de Senailly, II, i58.
de Parny, v, de Forges.
Pascal de 8(ito)a8, tl, l58.
de Paschalis, v. deGuUhem.
Pasqoier de Franclieu, IV, 54.
du Passage, 11, 69.
Passera! de Silans, II. i5g.
de la Paslore, I, 99 ; IV, 55, 475.
Pastureaa, 'IV, 57.
Patry, II, iSg.
de Paulmj, V. Voytr^
du Parillon, v. Ollivier.
de Pariot, II, iSg.
dePajan de la Garde, II, i5g.
Pajen de la Bucquière, V, aSd. et
de Peccaduc (vicomtes), v. Piot.
4*1 i*eirou de Bar, II, iSo.
d« Pelafol. II. i6j.
Pelet, eo Artois, II, 160.
Pelissoo, IV, 57.
Pellas deMaillaae, II, 161.
Pelletier de la Garde, II, 161.
le Pellejr-Menneto», tl, 163.
le Pelley-Saint-Loap, II, 163.
Pelourde, II, 162.
du Peloax, en Uauphioè, II, 163.
du Pelonx de Clériveaa. II, i63.
Pêne de la Borde, II, i63.
PenfentenyoD, II, i65.
de Penthièvre (comtes), ^. de Brosse.,
du Perchay, v, de Guirj.
de Perdrix, en Danphinè, I^, i64.
le Pereuno, II, i64.. _
de Peret, en Qnercy, H, i64.
des PèricKpns (barons), if. Gewiier.
de Périgpao (barons), ir. do Ro^set*
do Fleûry.
de Périgueux, V, a55.
de Perissol, II, i65.
de Pernan, if. Gedoyn.
du Pérou, ». de Berau4.
de Perrachon, II, i65.
de Perrault, II, i9à.
de Perray, if. Harpaillé.
Perreau, V, a58.
Perrcnot, IV, 57.
Perret, en Dauphin é, II, 166.
Penrey, IV, 5S.
de la Pej;riÂre (marquis), v. Laniy.
Perrin, en ProTonce, 11. 166.
Pârrin de Brassa c, II, 167.
Perrin de Précy, II, 166.
do Perron, p. Anu*en.
Perrot, II, 191.
Perrotin de Uannond, IV, 59,
Ferrotin de Bellegarde, IV, 59.
perrotin de l'Btaag, IV, 69.
49s
du Perroux (comtes), v> Goiithier
d Auvillars.
de Persan v. Doublet,
de Persange, ir. de Laurencin.
du Pertuis, II, igi.
Petiot de Taillac, IV, &60,
Petit, II, 69.
du Petit'Thouars, v> AnberL
de Peyrelongue, u. Anber.
du Peyruax, II, 191.
de Peysac (marquis), v. dn Ma5«
de Philibert, II, 19a.
de Philippières, 9» Paris,
de Plat, I, 49.
de Picot, U, 69. 193.
Picot de Peccaduc, IV, 60,
de Pifdone d'Héritot, IV, Ga.
de la Pierre, IV, 6k.
de la Pierre de Fiemeur, II. i^^.
de la Pierre de St.-Hi!uÎTe, II. igS.
de Piguan (ibarqois), ». de iSdSvfai.
le Pileur, II, 69.
de Pi!es (marquis), ir. de Forlia.
du Piihon, en Danphinè^ II, 193.
de Pilles (barons), if. d'Andrée.
de Pilles, (comtes), if. de Gironde.
Piilod en Picardie, H, 194.
de la Pimpie, II, 194.
du Pin de la Guèririêre, 11, igô*
du Pin, V. d'Ëntraigues.
du Pin (marquis), v. Chai>Jot.
Pinetoo de Chambrun, II, igS*
Pingre, II, 6i|i IV, 67.
Pinguet, II, 70.
de Piiiienx, v. du Boucxic.
de Pins, ly, 68, 4^5; V, 44a.
de Piolant, if. d'Avian»
de Pioluiç, II, 196.
de Piosin, n. de Signier.
Piot de.Çonrcclles, II, 196.
Piquet, II, 70.
Pitois de Chaudenay, II, 196.
de la Pivardî^. e. H, 197.
de U Planche de Mortiéres, H, 197*.
de Plancy (barous), ¥. Gudart d'Au-^,
cour,
de. Pianquery (comtes)^ if. de Ron-..
rherolies.
des Planques II, 198.
de Plastalf<*. V. ^59.
du Pleis, H, 198.
dn Piessis-Richeiicu, II, igS.
do Ple^ns-Villetle (marqut*;, »». Vil-
letle.
de Pîenmïxtin, (marquis*), v. Vituré^
de Plo\ ï^T (de Beaux), II. 19g*
Plnsbel. en Champagm». Il, 199.
de P.nvié. II. 199.
de Plurinel, II, 300..
de Poiilé, If. de Afalherbe/
de]E*olUârt,II, aotf..
49*
de Poillol d« Lailly, II, 9oo.
de Poîiitp», IV, 75.
de Poisteax, IV, 73.
de Poisieox, 9. if. Gn^rin.
de Poli^nar, ». d'Orlan.
de Polignj, en Frinébe-Comiè, IV,
74.
de Po%nj, «1 Danphinf , I^', 7^.
de Pollud, II, 300.
de Pommerot, V, a4o.
de Pommolin, V , a57.
de Ponchat (barons), v. de Ségnr.
de Poiifrac, v* de Fabre.
dePonnat, II. aoi.
de Puns, en Dauphiné, II, aoi.
de Pouaan, v. de la Briffe,
de Ponawrd, II. 70.
da Pont, en Daaphiné, II, 90t.
do Pont de Compiègne, IV, jô.
dePontdiliier, II, 901.
de Pontamès, IV, 78.
dn Pont Bellanger (marq.), v. d'Am-
phernet.
dn Pontcallec, p. de Gner.
dn Pont dn Châtean (vicomtes) v. de
Beaoiort-Montboisaier.
de PoutcbevTOn (bar.), p. da Tillet.
dePontis, II, aoi.
del'ontonz (marqnia), «f. d'Oro.
de Pont-le-Roj, 9, Miron.
du Pont Saint -Pierre (marqvi»), y.
deRohcheroUra.
Popin, en Champagne, aot.
de Porcariés (barons), v. Pages.
d^i Portai, V, 437.
de la Porte de Lissac, II, aoa.
de» Portes, II, ao3.
de Portes-(marqni8), v, de Budos.
de Poriric (barons), if. d'Espinnse.
Poterat, en Champagne, II. 903.
do Poiigetde Nadaillac, V, 969.
de Ponilljj en Lorraine, H, 903.
Ponllain de Ponlo, II, ib5.
Poullain de la Ririére, II, 9o5.
Poullain de Trémons, II, 9o3.
Ponllain dn Val, II, 9o3.
le Poarcean de Tremeac, IV. 84.
d^ Poosaan, p. Nicolau.
du Ponj de Bonnégarde, II, -io5.
de Poyanne (marquis), i». deBayiens.
de la Pnjpe, II, 9o6.
de la Prade, v. de Lonpiac.
de Pradel, v, deBeandtanii et daCiiu-
tray.
de Pradine, if. Colla.
TABT.E CÉN1ÎBALC.
de Praîllj, v. Hnason
de Praslin (ducs)- ». deClioisenl.
dePréanxlII. 85; V.442.
dePrécipiano. IV, 86.
de Prècy (romtes), ». Perrin.
de Prégentir, ». Gras.
de Préroilhac, ». de Vigier.
do Pressignj, ». d'Amorezan et Mé»
nnge.
de Pi élevai, II, 306.
de Prétôt (barons), ». d'Orglandcs.
de Preuilly (barons), V. Frotier.
de Préral ». Mnateil.
de Prèville, ». de Graa.
le Prèroat, I, 93.
le Prévost du Barail, IV, 87.
Prévost de la Croix, II, 307.'
le Prévost dlray, IV, 90.
Prévôt de la Force, V, 379.
dos Prez (barons), ». Thibaud de No-
blet,
de Prignj, ». Hiant*
Frost, en Lyonnais, II, 307.
de Provenchères, IV. 93.
de Proviseat, ». dn Guet.
du Prudhomme, II, 190.
de Prud'homme du Roc, V, 974.
delà Prnnntède(niarq.),v. Benoiat.
Prunier de Virieu, II, 907.
do Puget, en Languedoc, II; 9o8.
de Pugeï de Bàrbantanne, II, 368.
du Puget de Roquebrune, II, 9o8.~
du Puget de Téonides, II, 3o8.
de Puginier, ». Lanréns.
PuKnet de Bois vert, II. 309.
du Piiîs, en Hainant, II, 309.
du Pnisac, «». Thibonlt.
du Puitunter, (barons), ». de Bemon.
de Pojol (marquis), ». de Thesau.
de Huley, » Gedoyn.
de Pombeke, ». d'Rchaiite.
de Pnpetières, v. dtf Virieu.
Pusel de Boursières, IV, gî. •
de Putlecotte, IV, 93.
du Pny, II. 190.
du Pny. en Périgord, V. 981 et 443.
du Poy d'Anché, ». Gay.
de Poy-Calvary (comtes), p. Gui»-
card.
do Puygaillard (barons)^ ir. de liten*
mont.
de Poymicbel, p. de Loques.
de PnydRenaud, ». de Mallévaud.
de Pnyvallier, ». de Malet.
de Puy vert (marquis), p. de Roox.
TiBLE oiHÉBALB
495
àe Qadt li^andfrkronn, V, a83.
de Qnnnléal, 11, ai a.
Quarré d'AHgny II, aia.
Quartier, II, ai3.
Qnatrebarbes, IV, 9S.
Qaatresola de Marolles,. II , a i3.
de Quden de Stner, K, ai3.
de Queleu de la Vide-Cheralier, II,
ai3.
du Qaellenec, v. Io,Goff.
de Qiieniper de Lanascole, II, ai3.
de Queogo de Crenolle, II, ai4.
de Qucngo. v. Henri.
Quentin de Gbompcenetz, I, i49.
de Quentr<>7, v. Gérard,
de Qnerareon (barona), v. de Tal-
houet.
de Qiierriêre, V, a4] .
du Quesne, en Normandie, II, ai4.
Qnesneau, Ht 2i4.
du Qnesnel de Coupigny, IV, 96.
du Quesnoy, en Boulonnais, H, ai5.
dn Quesnoj, en Normandie, H, aiâ.
de la Queille, IV 96.
le Quien de la Neufriilc, II, oiS,
Qoiéret de Rionvilie, II, -216,
de Qaincanson, II, a 16.
de Quincerot, V. d'Harangnier.
deQuinchj (barana), v. de Blondel.
de Qnincien, v. de la Maladiére.
de Quinrize (marquis), v. Pitoic.
de Quinemont, II, 317*
de Quinevillp, v. d'Ancel.
de Quingoy, IV, 99.
Quinot, IV, loo.
de QuinsoD, II. a 17.
de Quintanadoihe. II. ai7.
Quintin de Kcrgidiou, IV, 100.
de Qniqueran-Bei'inien, II, aiy..
Quirit de Coplaine, II, a 18.
R
deRabast«DS, II, 190.
Rabateau, II, avS.
de Rabandi de Grèsea, IV, io3.
de Rabaudi de MoDlotissin, IV. 101.
de'la Rabliére (marquis), <r. de Broc.
de Rabot, v. Lebrun.
de Racapé, II, ai8.
de Raciie (princes), v. de Bergbe*.
Raclet, IV, 10a.
de Raffetot, p, de Canonville.
de Raigeuoart-Gournây, IV, 46t.
de Raimondis, II, a 18.
de Ramade, au Comtat, II, 319.
de Ramade de Friac. H, aif).
deRamalaelle,«^. d'Aodiberteld'Au-
trie,
de Ramband, II, aao.
de Rambouillet (marquis), p. d'An-
gennea.
Ramey,IV, 10a.
de Rancher, II, aao.
de Rancbin, II, 190.
de RancoDoot, II, aao.
Rapine, II, aao.
de Raray (birona), v. de Laucry.
de Raacas, II, aaa.
de Rflssiots, p. de Janbert.
du Rastel, II, aa3.
de la Rate, II, 190.
de Ravel (marquis), p, d'Estaing.
de Ravenel, II, 994*
de Ravenaberg (barons), p de Né^
doncLel.
de Rayiialdy, IV, io4. •
de Réaumont (barons), v. delà Poypc.
dclleboulet, II. aa4.
deRecbignevoisin, IV, io4.
de Reconrt, 1, 9a. V, 366.
Rcgnard deLagny, H, aa6.
Regnnult, en Daiiphiné, II, aoj.
Regnanlt, i Paris, II, 337.
de la Regniére eu Guienne, II, 027.
de Regnsse (marquis), p. Grimaldi*
de Reidellet, 1*1. 337.
de Kely, II, a3o.
de Réméon, en Orléanais, II, a3o.
rIeRemond, en Danphinè, Il.aSi.
de Remoud-Modéne, II, a3i.
de Remonde, II, 33i.
de Remonval, p. Taisue.
d** P4emu»at. Il, 23i.
de Renaldy, IV, io4.
de Renencdalo, ou mienx Rc::cdatr,
V, i85.
de Kenevillc, p, Putteroltr.
Renier d'Upaix, II, 333
de Renoard, p. d'Audric.
de Reppelin. Il, 333.
de Rère, p, d'Oriéaiis.
de Reaie, p. Aubert.
deRetourtour (barons), p. de 7'our-
non.
494
TABLE otniMXMX»
de Rctz'deBi-csso!es, II, a3a.
deRevel. p. FloUe.
deReveroDjr-Srfint-Cjr, II, a33.
deReverseaDx. v. Guean.
do Revrst, If. Noble.
deRejiialII,333;lV,]o3.
de Rejnics (barons), p. de Seguin.
de lUan* (niarqiiU), v, d« Faltri.
Ribicr de > illebruase, 11, a34.
Ricbard, II, a34.
de Richao. eu Daapbiné, II, a34.
du Richeboorg, », Botochvr, Qoentin,
et de Toustain.
de Rickecourt, v. de Nay.
de Richenioat de Richardson , tl ,
a34.
de Ricqtiebuurg, (baron»), ¥. de Dioa.
de Ridouet. IV, loB.
du Rira de la Cciutnre, IV, 106.
du Rieu de Maiaonnenre, II. a36, IV,
de Rigaad de Rajac, II, ai3.
Rigord, II. .i43.
de Rigonliérea, ». de Lart.
de Rillj. V. Odtrl.
de Rioiogne, v. Rouaaeaa.
de Rion*. p. de Gautier.
Rionlt de Bois-Rioult, IV, 109.
de Ripvrt, en Daapbiné, II, a43.
du Rival, p. du Serre.
de Rjvarol, II. a44.
de RiTette de Baux-Orange, II, 944.
delà Rivière, IV, la.
de Ja Rifière, en Picardie, II, a45.
de Rivière rie la Mure, II. a43.
de la Rivière (com(e«), v. de C^ttera^.
de RoannaJa (duca), p. Gouffier.
de Robài, V, a85.
Robert de Villetaneuae, II, a46.
de Rubiac, y. de Tremolet.
Robin de la Trembla je, II, a46.
du Roc, V. de Micbel, et de Pru-
d'bomnie.
de Rochambeau (conilea}, p. deVi-
meur.
de la Ro]çhe, eo Bretagne, IV, iia.
de Rocbe (marquia), p. de Brun,
de la Rocbe, p, Delpj.
de la Rocbe (comtes), p. de Flotte de
Montanban.
do la Rochea^ni«nd, II, 947 ', V,443.
delà Rocbe-Bernard, IV* ii:><
da la Rocbe de Blauzac, IV, i&l.
de Rocbeblave, v. da Raatel.
ifela Rocbe-Boiiaaeau. v. deFcsquea.
de Rocbecolouibe, v. de Serre,
de Ja Rocbe-Coromirra (baron;»), p. de
Barrai.
de la Rocbe-Conrcillon, v.. du Ser-
reaa.
4» Rocbefort, ta Vitraraia, II. ^a. .
de Ruchdfort, en Francbe-Comté, II,
aSa.
de Rocheforl d'Allj, IV, 197.
de Rocbffurt d'Anronae, IV, ia5.
de Roclirfort-PIeuvaut, IV, lai.
de Rorbefurt (romiea), ». de Lariao.
de Rocbefort, y. de Molina.
de la Rocbe de Gtane, II, aSa.
de la Rocbe-Graton. tf. Goguet.
de la Rocbe de GuijDpa (barone), «r.
Coquet,
de Rocbemtlejr (comtes), v. 69 Vil-
la ra.
de Rocbe de Moutillet, IV, 111.
de la Rocbe-Ponclé.
do la Rocbepot (comtes) , p. d'An-
gennea.^
de la Rocbe da Ronaet, II, 946.
de Rocbca, II, 190.
de Roches, v. de Vareillea.
de la Rocbe Saint- André, IV, ii5.
de Rocbetaillé, v. Ebaudy.
de la Ruchette, v. Moreau.
de la RorboTnrpin (barooa), p. do
Cbambray.
de Roclefr-Tariera, V, 386.
de Rocozel (marqaia), v, de Roaset.
de Flenrjr.
de la Rode, p. de Seneicergnes.
Roger de Cbampagnolle, 11, 953.
de Rognjr, p. de Signier. r/
de la Roirie (vicomtes), p. Tuflia.
dp Rolland, en Guienne, V, 3ai»
de la Romagéie, p. le Groiog.-
de Romaint (TÎcomtea). p. de Ver- .
geur.
Romanet, II, 70.
de Romanet, 4 Paria* II, 954.
de Romanet de Beandiner* |I. 954.
de Roma«at de fieaunn, II, 965.
de Romanet de Préparin, U» 953.
de Romefort (comtes), p. d« Di-.
nissan.
de Romme, en Dauphtnè, II, 954.
de Roncberollea, II, :i54i IV, 198.
de la Rongère (marqnia), p. Q'^*^*'
bardea.
de. Roan^, V, 307. .
de la Roque, II, 190.
delà Roque, en Armagnac, II, 9Ô5.
de la Roqne, p. da Maa.
de la Roqde de Mon», V, 3q9»
de Roquebrune, p* ûttUiauma atd*.
Roqnigny.
de Roquefeuil, I, 49.
de Roquefort (marq,), p. de la Salle,
de Roqnemartînr, p. d'Anbe.
de Roqnevaire, p.. da CSobre et d«,.
Flotte,
de Rtiqnigny de Bulonde, II, 955.
de RoacommoB (conte»), p, l>iU^. ^
I
L
TABLE GINEBâLT..
49:
da Ro*naj (comtes), p. B«rLi«fr du
Mets.
Ro«ny (marqnis), «». deBéthaae.
de Rossél IV, lag.
de Rosset de Fleur j, II, 956
de la Rostide (marquis), <». de Gai'
bert.
deRoiiffiac (rorates), p. des Raaux et
de Vojer d'Arg^soa.
de la Rougemaison«' p. de Bar.
de Roogemont, V, 3 16.
de Rougeniont, v. Gauthier.
Rouillé de Préaux, II, aôy.
do Ronre (marquis), p, de Grimoard
de Beauvoir.
Ro'naaeav dé Chamoy II. 957.
Rousseau de Rimogne, II, 958.
Roussel, II, 338.
RoDSselolde Cherry, IV, i35.
Ronsset de la MarteJliére, II, 958.
deRonssille (vicomtes), p. de Taille-
fer.
de Roussillon (comtes), p, de Mdlar-
mej et de ToomoD.
de Ronville, p. de Blanquet.
de Roux, II, 190.
le Roux, rn Artois, IV, i38.
de Rniix de Gn::bcrr. II, 958.
de Roux de Hnyvert, II, 969.
de Roux deSainte-Cruix, II, 95^.
le Roux, p. Coula.
du Rouzet, p. de ia Roche.
leRojr du Gué. II, 960.
le Roy d Haiiterive, II. 960.
le Roy de Macey, IV, i3g
de Royan (marquis), p. de ia 'JV^'
moille.
du Royer, V, 65.
Roycrde Saint-MkanU, II, 960.
des Roys, II, 963.
de Roaan (comtes), p. de Diirfurt.
de Roxel, en Qiiercy, IV, i.~>9.
de la Rozière (marquis), p. Carlet.
de Rozières, en Lorraine, II, 9S1.
de» Roaux, II, 961.
de Rodes, 111, 184.
de la Rue, II. 70.
dn Roe', II, 969.
de Ruffry (comtes), p. de Damas,
de Ruins de la Péroiise, II, 963.
de Ruppicre (barons), p. de Morand.
de Rupt, II, 963.
de Rurangf , p. le Duchat.
Rayant de Cambronne, II, 965.
S
de SabU (marquis), p, Colbcrt et de
Servient
deSacco, II. 96.3.
Sachant, II, 964.
Sachet, II, 964.
de Sachy, II, 70, s64.
d« Sacqucnay. II, 9tt4«
Sarriste, de Malviradell, 964.
de Sad»>Msxan,II, 965.
de Sadelet, p. de Guiramapd.
de 8afalin d'Anbenas, II, ||65.
deSagey, 11, 965.
Sflguaa de Moacetz, II, 966.
deSaigny, II, 966.
de Sailiaiis, IV, i4o.
de Saillans (marquis), v. d'Estaing.
de Saillans (barons), p. de Serre.
de Saillant, IV, i4i.
Sain de Boi»-le-Comte, IV, i43.
Saincric, II, II, 969.
de Sainscy, v. de Marchai,
de Saint-Aignan (ducs), p. de Bean-
viliiers.
de Saint- Alvère (uarqvia), ir. de Los-
tanges.
de Saint-Amovr (comtes), p. de la
Baume,
de Saint- Andéôl (b«r«n»), p. de Mal-
«ntel.
de Saint- Andiol (merqnis), p. de Va-
radier.
de Saint-Auban, p. Pape.
de Saint- Aubin, p. le Gendre etTver.
de Saint-Baussaitt (barons), ff. ù«
Thierry.
de Saint-Belio, II, 966.
de Saint-Bria (marquis), p. de Lan-
b«rt.
de Saint'Charoas, II, 267.
de Jàaint-Cirgues, p. Bofaier.
de Saint-Clair (marquis), p. Vidard.
de Saint-Christopbe (barons), p. d'A-
luye.
de Sainte-Croix, p, d'Escorches, de
Roux et de Venant.
de Saint-Cyr, p. de Beliemare, Jam-
bon Reverooy.
de Saint-Uenis dn Breuil, IT, 967.
de Saint- Denis d« Verraine, II, 96 J.
de Saint'rfOenis (barons), p. Agis.
de Saint-Denys (comtes), p. Jach«-
rcan.
de Sainte-fsstéve (comtes), v, de B.iS'
cbi.
de Saint-Étienne (barons), t». de C«-
biron.
de Saint-Ferréol, II, 969.
de Saint-Ferréol, p. Sibact.
4 9^ TABLE
ie Siiint-Fona, ». dT^ersen.
«leSaiot-François, II, 369.
de Sainte-Gemine (comtes), if. d'An-
digaé.
de Ste.-Gemme (barons), p. La^nier.
de SaiaUGeorges, 111, 3i2.
deSaint-Georges, v.deFadate, Gront
et Jacqiiemet.
de .Saint-Géran (comtes), p. de la
Guicbe.
deSainl-Gcrinaln,IV, i44.
de Saint-Oermain (uarq.), p. d*OiI'
liamson.
de Saint-Gerrais (ricomtes), p. de
Seimandy.
de Saiat-Gilj, v. de Vassal,
de Saiiite-Herinine, II,3oe.
de Saint-Hiltiers, v. de Bernage.
de Saint-Habert, IV, i44.
deSainte-Jalle (roarqaia), v. deFor-
tia et de Tlioloa.
de Sainte- Jaiie (barons), v. de Va-
range.
de Saint-Julien, II, 3oi.
de Saint- JuJien (marquis), 9. de Fer-
rier.
de Saint-Jnst, en Picardie, II, 3oa.
de Saint-Just d'Aiitingues, II, 3o9.
de Saint-Jnst (barons), v. Godart
d'Aucour.
de Salnl-Lary (marfjuis), v, de Mont-
lezun.
de Saint- Lavrens, ». de Brandin.
de Snint-Léger, v. Paillot.
de Saint-Louis, v. Duranti.
de Saint-Luc (marquis) , v. d'£spi~
nay.
de Saint-LjB, v. Nottret.
de Saint-Marc, V, 358.
de Saiot-Marc, en Provence, II, 3o3.
de Saiot-Marcellin, V. des Séguins.
de Saiixt-Marcq, p. le Clément,
de Sainte-Marguerite (barons), v. de
Thomas,
de Sainte-Marie d' Agneaux II, 3oa.
de Sainte-Marie, v» G elle, de JSéel et
Rapine,
de Saint-Martin, IV, i48.
de Saint-Martin, enLimosin,lI, 363.
de Saint-Martin, v. d'Avoine et de
Bar.
oéNÉRALir.
àv Saint-Métrriu (niarqnls), v, <!«
Quelen de Stuer.
de Sainte^Mesme (marqnis) , v. de
l'H6pitaL
de Saint-Michd, », Gujot.
de Saint-Moris, II, 3o4.
de Saint-Offange, II, 3o4.
de Saint-Ouen, V, 61.
de Saint-Ours, II, 3oâ.
de Saint-Paer (marquis), », Groal.
de Saint-Palais, v. Landes.
de Saiut-Pern, en Bretagne, II, 3uâ.
de Saint-Pierre. V, 35o.
do Saint-Pouange (marquis), p. Col"
bert.
deSaint-Priest (comtes), p. deGai-
gnard.
de Saint-Privé, II, 3o6.
de Saint-Queutin, II, 307.
deSainte-Radegonde, ». Girard.
deSaint-Romi, », Guiot.
de Saii^t-Remy. II, ÔOf.
de Saint- Remy de Valois, IV, iâ4.
de Saint-Roman (comtes), 9. de Serrf .
de Saint-Rome, ». Gualy.
de Sàiot-Rome (barons), v. de Jooglii.
de Saint-Savournin, ». de Guast.
de Saint-Sernin (barons), v. de Bus-
seul.
de Saint-Simon (marquis)^ p, Dex»
mier.
de Saiat-Sonplet(comtes), i^. de Go\i-
jon de Thnisy et de Vergeur.
de Saint-Sulpice (barons), p. de Bo-
nardi et Ebrard.
de Saint-Triver (barons), p. Griller.
de la Sainle-Valentine, p. de Maitre^
de Saint-Valier, p. Cochet.
de Saint-Venant (comtes), p. d'Os-
trel.
de Saint-Vensa (marquis\ p. de Sa-
lages.
de Sainfc-Victor (marqnis), v. de Gas-
tilion.
de Saint-Vincent, ». de Fauria.
de Saint- Vrain (barons), p. de Kar-
nazef.
de Saisseval, II, 3o8.
du Saix, I. de Gmol.
de Salabert, ». de Mengin.
de Salaberrj, II, 70; ». Irnmberry
de Saint-Maur (comtes), p. de Sucre, de Salendrenque (barons), p. de Bu-
de Sainte-Maure, IV, 149.
de Sainte - Maure - Montansier., IV»
149.
de Saint-Maurièe, Ily 3o3.
de Saint-Maurice Falletans, II, 3oa.
de Saint-Maurice (marquis), p. de
Barbeyrac.
de Saint-Mauris' en Montagne, IV«
i5a-, V» 392L'
celly.
de Sales de Saléies, U, 3o8.
de Saignes (barons), p. de Palhasse.
de Salies-Sttlinis, IV, i56.
de Salives, II, 3o8.
de Salivet de Foucheconrt, II, 3o8;
V,3a5.
de la Salle de Roquefort, II, 309.
de la Salle (marqois), », de Caillebot.
TABLE OÉHÉaAU.
497
ée Salmon de Cbasldltar/II, 5to.
de Solomon, II, 3io.
de Salaces, H, 3i v
de S« iTÛog, II, 3 1 1.
de Salve, en ProTenee^ U, 3ii.
de Salrertyll, 3ii.
de Sambncy, II, 3i9;iy» i58.
de Sampigoy, 9, Hasaon.
deSampjgnj (oomtea), ik Fâria de
MontiDaitel.
de Sancé, v. de Ridenet.
de Sanilrana, v. de Cardoa»
Sangain, II, 3i3.
de Santans, II, 3ia.
de Santeul, H, 3i3.
de SaporU. II, 9t3.
de Saqni, II, 3i3.
de la Safdière. p. Grillet.
Sarragoz, II, 3i3.
de Sarraiin II, 3i3.
SarrauB de fieaanont, II, 3i4.
de Sart (marq.), if» de BoomoaTÎHe.
deSar»field,V, 33o.
de Sartigea, II, 3i4.
de SartiUy, ». dn Hommali.
de Strtiae, IV, i6i.
dç Sartonx, »: Dorand.
de Sanaj (Burqnia), ¥. de Barban-^
çoia.
de Saaaenage, II, 3i4.
<|e Satolaa, v. Pascal,
de Seocièrea, II, 3iâ.
de SaulieOy II, 3iâ.
de Saalnot, IV, i6a.
de Saolt de Naraillea (barona), 9.
d'Arrac de Vignes.
de Sanlx-TavaBnes, II, 3i5.
de Sanlx, 9. Eapiard.
de la Sanmés, 9. de Chanaleiilea.
de Sannier, en Périgord, V, 333.
de Sanroj, 9. Durej.
de Saoasac (barons), 9. de Charbon-
• net.
de Sanases, 9. Durand.
deSanvan d'Araaion, IV, 169.
de Sanreterre, 9. Ijadrocat.
de Sanvian, 9. de Gep.
deSairerdan (barons) 9. deLostanges.
deSairignj, f^. Cochet et dn Hamel.
de Saronmin, II, 3i6.
deSaxi, ll,3i6;IV, i64.
de Scépeanx, II, Siy.
de Scey, II, 3 17.
Scot, en Brela.';pe, II, Siy.
Scot de la Mesaugère, II, 3 18.
de Sebaatiane, II, 3i8.
de Séchelles, 9» Hérault.
de Sécherai, ir. le Graa.
de Sediéros (ricomtes) , 9, de Lan-
tilhac.
deSegonne (baroBa)« 9, deBardoo.
V.
Ségnin, II, 3a6.
Ségnia, flb Ronergne, II, SaS.
^Ségnin de GaUeranges, II, 3a6.
de Ségnin de Reyniéa, II, 3att»
desSégnina, 11, 3a6.
de Ségnr, en Gniennc, V, 34o.
de Ségnr, eu Rouergne, V. 346.
de Ségnr de Doisaac, V, 344.
de S^nr de Frana, V, 343.
de Ségnr de Lnjnea, V, 349.
de Seignan {marquis), 9. Casteraa.
deSeignelaj (marq.), 4liColbert.
de Seignenret, II, 3a7.
de Seillana, 9. de Gratiam
de Seimandy, II, 334; IV, i64.
de Sellea (comtes), 9. de Béthuoe.
Semin deBransac, II, 397.
de Semonrille (marquis), 9, Hognet*
de Seuantes, 9. de Harart.
de Senas (barons), 9, de Gerente.
le Sénéchal de Kercado, II, 397.
de Senégra (barons), 9. d'AIichonx.
de Sénés (barons), 4». de Gantier.
de Senexergnea, II, 3a8.
de Sennecourt, V, Goyer.
de Senneville, II, 33i.
deSen8,II,33i.
le Sens de Follerille, II, a3i.
le Sena de la Vallée, II, 33t.
de Sentis, IT, Saa.
de Séranconrt, 9. dT .
de Serbonnes (barons), 9. de Brmiel.
de Serches (ricomtes), 9» de May.
de Sermanches (baroua), 9. de Tri-
cornot.
deSéroziV, i64.
de Serrant (marquis), 9. de Walsh.
dn Serre, II, 33a.
de la Serre, en Limosin, II, 33a.
dn Serre dn Rival, IV, i65.
de Serre de Rochecolombe, II, 33a.
de Serre de Saint-Roman, II, 33a.
de la Serre, 9. d'Aroux.
dn Serrean, II, 333.
deServande, II, 333.
de Sèment de Sablé. H, 933.
de Serviéres (comtes), 9. de la Poype.
Servin de la Grève. II, 334.
de Servon (comtes), p» Amelot.
de Sery, 9. Neret.
le Seurre, II, 334.
de Sevignon (comtes), 9. de la Gni-
che.
de Sejtrea-Canmont, II, 334.
deSéze, II, 70.
deSibert de Comilloii, II, 335.
Sibnet, IV, 168.
Sicard, II, 335.
de Si champs, 9. de t.arenne.
de Siéyéa, 9. de Varadier.
de Sigand, 11,336.
63
498
TABLE GÏJI^AALS.
deSi(pûer,II,336iy,949.
de Sigojer (nar^oit), 9. d* liMdet.
àê Signjf V. de Bruc.
de SUaB«, v. Passerat.
dn8iU«MI,336.
de SiUol, 11,336.
Simon II, 337.
Simon d' Arque ville, II, 337.
de Sin (marquis), y,d'Ao«it.
de Sinetj, II, 337.
dp SioBgeat, if. de Laiier.
de Sirord, v. de Baas,
de Solages, II, 337 ; V, 5ê^
dn Solier, II| 338.
do Solier d'Andans, II, 338.
da Solier, #. Guette.
de Soliers, II, 338.
de Solmjgaac, V, 374.
de Solomiac, II, 190.
de Somb«rr«ttte (baroaa), ¥. d'Ea«
quille.
de Someir», II, 33g.
de Sommati, II, 339.
Sonnet, II, 339.
de SoDiie, II, 339*
Sorber, en Béant, IX» SSg.
de Sorcj, H, 34o.
de Sorcjr-aur-Meoie (comtea)) #. de
Choiaeul.
Sordet, II, 34o.
de Sorgnes (barons), ^. de Samboey.
Sorin, II, 34o.
de Soucj, V. de Ficte.
Sondant, II, 70.
de Sonlengis (vicomtea), y. de la
Grange d'Arquin.
Souillé, m, i€8.
Souplet, II, 34o.
de Soordeval, v. lOrNeuf.
de Soumia (barons), i^. dttCiSteias.
de Sooatre, p. do Mas.
de Soyans (marquis), p. de la Tour—
du-Pin.
de Soyecourt, II, 76.
de SoroB (princes), 9. de Crnssôl.
de Sojrres, II, 34o.
de Spens, II, S4l. V
deSpinette, II, 34l.
de Spinola, II, 34i.
de Stainrille, v. de CSiôiseul.
de Staples (vicomtes), v» de Nédon—
cfael. ' *
de Steenrorde (barons), <n de la Vie^
viUe.
de Strada, IV, 168.
de Stuard de ChemiiHido, II, 34i.
de Stner de Canssade, 9, Qoelen.
de Suan, IV, 189.
de Snblet, II. 34e.
deSucre,II,349«
de la Sudrie, IV, 169.
de Suëlbes (barons), v. d'Aibéttor.
le Sueur, IV, 170.
deSugny, en Cbampagno, IV, 170.
de Sugny, en Franche-Comté, IV,
170.
de Snin, en Picardie, II, 349.
de Sully (ducs), v. de Béthune.
de Surville. II, 343; IV, 171.
de la Suse (comtes) , p, de Chomil-
lart.
d6 Tabafie. U, 343.
Tahureao, II, 343.
de Taillac, p. Petiot.
de Taillades, y. de Fandran, et Gril-
let.
Taillebot,II,344.
de Taillebonrg (comtes), y. de la Tré-
moiUe.
deTai11erer,lI, 344.
TaiUepied de Bondy,ll, 346.
TaiIlevi8,II, 346.
de Taintegnies (barons), ». le Clé-
ment.
Taisne, rV, 179.
de Talamer, IV, 179.
de Tatbônel, H, 346.
de Talleyrand-Périgord, IV, 173.
de l'almond (princes), y. de la ïré-
moille.
de Talode, v, dé Bernard.
de Tanonam, en Bretagne, II, 347. .
de Tanonarn du Plessis-Bsrdool, II,
347.
de Tanqnes (barona). v. de Dronllin.
de Tantonrille (marq.), <s d'Oordios.,
Tardif, II, 348.
Tardif de fionrdesouUe, IV, ijS^
tardif d'HamonviUe, II, 348*
Tardy de Moatravel, IV, 176; V»
379-
de Tarante (princes), v. de la Tth»
moille.
de Tarko (comtes), «. Dessoffy.
deTartarin,II,348.
Tsrtereau de Bertfaenontp IV, 277.
dn Tartre, II» 348.
Tascber delà Pagorâe, 11,349.
Tasaart de Belloy, U, 70.
de Taulane, y. de Liste,
de TaolifUB» IV, 179.
TABLE aiNéBALI
d^ l'auIigB» (marqaM), 9. dp Blé«
de T«nr!ac (WroM), #. d'Arnagnae
do Castaoet.
de l'arannea (dvea), if. de 8avlx.
d« Tajac, v. Cavlet.
le Trllier-Blancbard. «r. Blanchard,
le Tellier Saint-Victor, M, 70.
le l'eUier-Vanbadon, II, Ség.
d© Templeri, II, 3âo.
de IVnaace, <r. de Saaeiérea.
de l'ende (comtaa), 9, de Viatimille.
de Téoaidos, 9. da Pajet.
de Termea, en Qoercy, II» 35o.
'de l'armont, 9, de May.
de Ternaat, II. 35o.
dn Tente, II, 35i.
de la l'errade (barena), v. dn Montât,
du Terrail (comtea), 9, d'Ealaing.
Terray, II, 70.
de Tenrier de Montciel, II, 35t.
de Teraac, 9. de Faydit.
dn Tertre, en Bonlonoala, II, 35 1.
du Tertre de Benoiarille. II, 36a.
dn Tertre de Malloy, II, 553.
dn l'ertre de Mée, II, 55s.
de Teaaières, II, 353.
de Teaaon, II, 355.
de Testard, II, 355
Teatu de Balincoart, II, 355.
Teyaaier de Chauuac, II, 356.
de l'heaan de Pn)ol, II. 356.
de Tberray, 9. de la Bonlaye.
de Thèze (barons), 9, d'ingnimbert.
de Thiaagoa,en Bonrbonnaia, II, 35/.
de l'hiangea (marqnis), 0, de Damas,
de Thiant, 11,357.
de Thiard de Bissay, II, 357.
Thiband de Noblet, II, 358.
l'biband de la Pinière, II. 358.
de Thibault de la Carte. U, 358.
de l'hibanlt de Pierreux, II, 358.
de Thibaut de Guerchy, II, 359.
Thibonlt dn Puiaac (1), II, 359; IV,
473.
Tbiboast, IV, 180.
Thibout de Berry, IV, 181.
de Thibonville (raar^uia), #. Lambert
d'Herbigny.
de Tbieffries, II, 359; IV, 473.
de Tbiannos, II, 36o.
de Thier, II. 36o.
Thierry de Donre, II, 36 1 ■
Thierry delà Rotate.If, 36o.
de Thierry de St.-Banaaant IV, 18t.
de Tbienlaive, II, 8«i.
de ThieurUle, II, 36i.
(i) Et non du. Pwart, çomt^9 00 a
mis par erreur.
de ThiUChâreaariflam, II, 36i.
de Thil (marqaia), 9. Jnbert.
de Thildoncq (comtes), ff. Larchîer.
deThiviile;II,369.
de Thoillier, I, 356.
de Thola (marquis), 9. Gouffier.
de Tholet (barona), 9, de Solages.
de Tholon, IV, i84.
de Tholese, II, 363.
de Thomas de la Valette, II, 36).
Thomaasîn, II, 363.
de Tbomasain, 11,563.
de 7*hon, II. 363.
dn Thon, II, 563.
Thonier de Nnisement, II, 969*.
Thorel de Boconcé.
de Tliorigny, 9. Lambert.
de Touars (ducs), 9. dé la Trtaioill e.
de Thnisy, IV, x88.
de Tfauisy (marquis^, 9. de Goujon.
de Thomery, IV, 190.
deThurey,!^. Willin.
deThydeMilly,II,364.
deTilbourg, IV, 191.
d» Thiihet d'Orgueil, II, 364.
dn 1 illet, II, 364.
TiUette de Mantort, II, 365.
de l'illy-Blaru. II, 365.
de Tilly, 9. le Gardenr.
de Tisseuil d'Anranx, II, 366.
de Tivoley, II, 371.
Tollemer, II, 37 a.
de Ton^bebcpnf (marquis), i>.'9acriste.
le Tonnelier de Bréteuil, IV, 191.
de Tounoy, 9. Hambert.
de Tonquedec (comt.). 9. deQuengp.
de Torcliefelon, II, 373.
de Torcy (marqnia), 9» Colbert.
de Toron, II, 373.
de l'oron d'Artignosc, II, 37 3.
de Torote, II, 37a.
de Tortequenne, IV, 193.
du Toi, II, 373.
de Toncheboenf, II, 375.
des Touches, 9. Hersejpt.
Toucqno^, H, 374.
de Toulongenn, f. GasparJ.
de Tonrdoiinet (ricom.;, 9» de Jous-
aineau.
de la Tour dn Pin, II. 377; V, 444.
de la Tour en Voirre, IV, 197.
de la Tonr de Rorooules, II, 385.
de la Tour de 3ainl-Panl, II. 386.
deTonrnehem, v- le Normand,
de Tournet d^H^rcaUs, II, 387,
le Tourneur en Normandie, II, 387.
le Tourneur, en Poitou, II, 387.
de Tournier, en DanpWnâ, II, ^^.
de l'ouroîer en Provence, II, 3&7.
Tournoie de Bonneralet, II, 396-
de Tournon, II, 39f> ; IV, 463.
5oo
TABLE civiBÀhT.
a« Tonmoa de la ChÛM, IV, 466.
de Tonra-ADr-Mame (baroiu), #• Can-
choD.
de Toaaiam de BiUy, II, SgS.
de Teustain FrontÀosc, II, 397; Y,
447.
de Tonstain du Mipoir, II, 39S.
de ToasUin de Varendes, II, 398.
de Tootenoys, ir. Bahfaasard.
de la ToOTière. II, 398.
de Trainel (marqni*), <^ deHarrille»
de Trebillan», 9. Boyer.
de Trecesson, I, ga.
de Treffort (mariai*), p. Grollier et
d'Vm
de Treignac (marquis), p. le Groiog
de la RoQagère.
df la TreiUie, II, igo.
de TreiUe, II, 398.
de iTrémanrilIe, p, EatièTre.
de la IVrmbla je, p, Robin,
du IVembloy, II, 399.
de Tremigon, II, 399.
de la IVémoilLe, II, 399.
de IVemoIet de Montpexat, II, 4oi.
de^VemoDS, p. Ponllâiii.
de Trémopt, II» iQ3.
de Tranqn^ioB (biroBsV^de Bat»;
le Tréaor de Fontenoy, II, 4»a.
deTreaaan (contes), <r. delà Vergne»
de Tressemanes, II, 407.
de TrestondaD, II, 407.
db Treriilers, IV, 900.
de Trieornot. II, 4a8. ,
de Trimond, II, 4o8; IV, 90i.
de Trionville, p. Danzd.
IVistan de Homsoy.
Troterel, II, 409.
de la Trousse (marquis), p^ le Hardy.
de Troyes (ricomtes héréditaires), p.
de Mesgrigny.
de Trnchier, II, 4io,
de Tmchis do MAle, II, 4ii.
de T'Serroeloffs, p. Doncquev*
de TiibeBof (barons), p. Lamy.
Tudert, en Poiton, II, 4ii.
Tnffin de la Hoirie, II,4ii.
Tngghe, en Flandre, II, 4 1 3.
de la TaHaye, IV, 30i«
de Tnlles de Viilefranche, II, 4i9^
de TnllièreSflI, 4i3.
de la Turcimère, p. Gohinr^
le Tni^uier, II, 4t3.
u
d'UHy, p. Alligret.
d'Unchair (vicomtes), <». Caudion.
d'Upaix, p. Renier.
dIJrban (comtes), p. de Fortia.
d'Urgoiis (comtes), p. de Chambre.
Urgoet, en I4>rrai9e, II, 4^ V
dlJrre, H, 4t4.
Urroy, en Bretagne, Q, 4i5k
dlJssel de Ch&teauvert, II, 4iS^
d'Usés, II, 4l6.
d'Uzès (ducs), p, de Grasf^.
du Vache, IV, 903.
la Vache, IV, aoa.
le Vacher de la Chaise, II, 4 18.
de Vacher de Saint-Maitin, II, 4 18.
de Vachères, v. de Bermond.
de Vachon, en Danphiné, II, 4i8.
de Vadancooft (riçomteê), v. de
Blondel.,
de Vahais, au Maine, II, 4i,8.
le Vaillan,t de Barberille, II, 4igt.
Vaillant de Canmondel, II, 419.
de Vaires (marquais), p. Haanlt,
d^ la Vaiasiére, II, 419.
de Vaitte (comtes), v. Laleman.
de Vaivre, v. Gaillemin.
dn Val, I, 34i i II, 70; IV, 47a, 473.
du Vàl de Beaumontel, II, 4ao.
du Vil dq D^n^ierre, H, 49o^
do Valabre^ 1^ de Gautier*.
(le Valady (marquis), p. d'IzariK .
de Valat, II, 4a i.
de Valavoireu II, 4ai.
de Valhelle. II, 4aa. ,
de Valcrose, v. Imbert.
de Valdahon, p. le Bœuf.
Valentin de Villeneuve, II, 4a9.
de ValentÎQois (dacs), p. Grinialdi.
de Valemes (vicomtes), p. de Bean-^'
fort de Canillac.
de Valemod, II, 4a3k
de la Valette, «», de Thomas,
de ValgorgR, a. de Josseoin.
de Valier, en Guienne, II, 4a3.
Vafiée, en Lorraine, II, 4a4.
Vallée d'Ëstrechevvlle, II, 493^
4« Vallejry» v« Gemares^ .
TÂBtiC GENlBAtE.
5o\
de ValKérv fleomtes), p» 4e Monipejr*
de Vallet, IV, aoa. •
de Vallea de Bobigoy, II, 4a4. <
du Valleteaa de Chabref j» II, 495.
de ValUns, IV4a6/
de Valmy (duc4), y. de KeUeKinaim. •
le Valois, IV, ao3.
d% Valois, i». de âaint-Remy.
de Valville, I. a9i.
de Vançay, II, 4a6«
Van-Dam, II, 437.
de Vandœavra (marqnia), i». de Mes-
grigny.
Vanel d'HénamesDÎI, II, 497.
de Vanel de l 'Ile-Roi, II, 4ia7.
de Vanolles, II, 4a8.
Vaqnerel, II, 4a8.
de Varadier, II, 4a8.
de Varages d'Allemagne, II, 439.
de Varange, II, 499.
de Varange, p. Mogoet.
de Varaoges, v. d'Espringleê.
de Vareilles, IV* ao3.
de Vareilles, v. de la Brone.
de la Varande, «*. MaUrt.
de Varenguebec (barons), p. da Hom-
raet.
de la Varenne, II, 499*
de la Varenne, p. de Malleravd.
de Varennes (marquis), p. de Naga.
de Vassal, en Pèrigord, 11, 499.
de Vassart, I, 99 ; II, 190.
Vassart, en Lorraine, II, 433.
de Vassaux, II, 433.
le Vasseur, II, 70.
le Vassenr de Gnernonral, II, 433.
leVasst^r d'Hermont, II, 434.
de Vftssieux, p. des Sègoins*
de Vasstnhac, IV, ao5.
do VatUaire, IV. ao7; V, 444.
Vatrin. en Lorraine, II, 434.
de Vaubadon, p. le Tellier.
de Vaubecourt (marquis), «r.de Net-
tancourt.
de Vanbersej, p. le Gras.
de Vauborel, II, 434. ,
du Vauborel , v. de la Chambre.
de Vauceiles II, 435.
de Vaucemiu (baron»), v. Largentier.
de Vauoenné, II, 435.
de Vanclicr, I, Ao.
de Vaaclcrois, IV, 909.
de Vaucocour^ II, 435.
de Vaudre (comtes), p. de Hantefort.
de Vaudrey, IV, aog.
de Vaugonlois, II, 39.
de la Vouguyon (ducs), P. de Qoelen.
de Vauloger, p. de Vabais.
de Vaulserre, II, 437.
de Vaulserre, {marquis), p. de Cer*
beau.
du Vanlt (barous), «r. de Digoîne.
Vauquelin, I^ 437#
de Vaustin (viconites), p» de Graim-
borg. J
de Vaux.I, 5o;n, 438. .7
de Vaux, en Dauphioé. II, 438.
de Vaux, en Lorraine, II, 4i8.
de Vaux, au Maine, II, 438.
de Vaux, p^ Edouard,
le Vavassour d'Hérourille, II, 7I.
le VarasseuT de Neuilly, II, 71.
de Vavre. II, 438.
de Vay, II, 439.
Vedier, II, 439.
de VeiUac, p. de Mèjanès.
de Vein y d'Arbouse, II, 439*
deVellar,lI,44o.
de Vellexon, p. de Barberot.
de Venant d'Ivergny, IV. aii.
le Veneur de Beauvais, II, 44o.
de Vénel, en Prorence, II, 44o.
de Veniart, II, 44 1.
de Venues, IV, an.
de Ventabren, p, da Clèmens et de
Qniqueran.
de Ventnillac, II, 44i.
de Vantavon, p. de Morges.
de Ventes, II, 44i.
le Ver de Caux, IV, a 19.
do Vercbère IV, 9i5.
de Verdaches, p. de Gombert.
de Verdelhan, II, 44 1.
de Verdelin II, 449.
de Verderonne (marquis), p. de TAli-
* bëpiue.
de Verdillon, II* 449.
de Verdoney, il, 44a.
de Verdonnet, II, 449.
de Verduzan, I, 99.
de Verfçiuil (barons), p. Brnnean.
de Vergennes, p. Gravier, t
de Vergenr, IV, 9i4 ; V, 445.
de Vergeur (barons), p. de Goujon de
Thuisy.
du Vergier, II, 443.
de la Vergue, V, 38o
de laTefgne de Tressan, II, 443.
deVcrgy,II,443.
do la Verne, en Bourgogne, IV, aiô.
de la Verne, eu Franche-Comté, IV,
ai6.
de la Verne de Rhodes (marquis), p.
de Claris.
de Vern^ues, p, ào Gautier.
Vemct, II, 445.
des Verneys, II, 445.
de Verni, en Picardie, II, 443.
du Vemois II, 445.
deVernosc, p. Gestes.
Veron de Faraincourt, II, 446.
de Verseillcs, p. G uyot.
r
//
5oa
TABI.E GENERAUX.
de Vertaay. II, 446.
ae VerteiUac {wtkrqùê)^ p. d« la
BroQMe.
de\^t«uil, IV, 217.
de VWtiïJy, if, de Harlna.
de VesiUe, #. Uary.
deVétem,II,4«6.
de Vejnea, II, 446.
de VejrÎDas, p, H^rard.
|e V«zin8(niarqais), p. d'Andigné.
Viarlart, d'Orviiliera. II. 446.
Vian de )a Motte d'Uaseau, II , 447.
Viarl de TrooTille. II, 448.
de Viaa, II, 44».
de Vibrajre (marquis), p. Haraalt.
le Vicomte, II, 45a.
Victon, II, 45 a.
de Vidal, 11,453.
de ViOampierre (comtes), p, de Car-
' don.
Vidard de Saint-Clair, IV, a 18.
deVidart. lV,9i9iV,385.
delaViefville, lI,46o.
de Viela, p, do Labaj.
de Viennois, II, 46 1.
de Vieux, V, 344.
Vigier, en Saintoage, II, 46i,
de Vigier en Pèrigord. Il, 46 1.
Vigief de Prémiliiâc, II. 463.
Vignerot du Plessis, II, 464.
de Vigaoi, p. d'Airac.
de Vignenllcs, II, 465.
de Vignolles II, 465.
Vignpn, II, 465.
Vignon d'Artas, II, 465.
de Vignorj (comtea), p Orry.
deVignier,II,466.
de la Vilalelle, p. de M»j^ê,
deVillages, II, 466.
deVillainM.11,467.
du Villard, p, de CfaanaleUlea.
de Villarnoul (marquisj, p. de Di-
goine-Janconri.
de ViJlar», II, 467.
de Villara, en Boorbonnais, II, 469.
de Villars^n Provence, II, 469.
de Villar*-BraB€as(dacs), 9. de Bran-
cas.
S» Villaraon, p. de Gallon.
d« Ville (marquis), «r. de Ctnon.
de Ville (comtes), p. de Zarlaubeo.
4e Villebrosae, p. Bibier.
de Villefort, p. d'Icher et d'Isarn.
de Villefranclie (marq.), i^.deTalIes.
de Villefrancon, p. Frère.
deVilléle,II,47i.
de ViilelBme, 11,47a.
de Villemanzy (comtea), p. Oxillard.
de la Villemenenst (marquis), p. de
liesqnen*
daVillcmoiaoB, p. Odoart.
dé Vailemont (marquis), p. de Veinj.
de Villemootée (comtes), p. Antié.
de Villcaor, II, 473.
de Villemns, p. Btienao.
da Villeneave, an Dauphiné, II, 479.
de Villeneaveare, p. de Gasqoat at
Julliea.
de la Villeneare (marq.), p. de Maa*
de Vilieoenv-e-la-Garde (marqdis), p.
de Tbomas.
de Villepaille, p. Lonlaj.
de Villeperrut, p. Pafot.
de Villequier (dacs), p, d'Anmont.
de Villers, p. Goyer.
de Villers (marqois), p. Pajot.
de Villers-la-Faye, IV, aao.
de Vilicra-Sexel (marq.), p, de Gram-
mont,
de la VUle-snr.IUon, II, 469.
de Vilietananse, p. Robert.
deVilJette, II, 479.
de la Viilatte, II, 473.
de Viilette, p. Bellot.
daVilliers, I, 5o.
de Villemarest, p. Monllart.
de Vimeur, II, 473*
de Vinay, p, Parchappe.
da Vinceliea (barons), p» dv Tartre.
Vincent, en Daapbinè, II, 474.
de Vincent, originaire de Lorrain» ,
11.473.
de Vincent de RambionyII,473.
de Vinchegnerre, IV, aax.
de Vindè (vicomtes), p. de MoraL
de Viools, IV, a^a.
de Vintimiile, II, 474; V, 3$5.
de Vioménil (marquis), p. du Haux.
de Viray (marquis), p. de Tonstain.
de Virica de I^anvoir, II, 475.
do Virieu (marquis), p. Prunier.
Virion, en Lorraine, II, 475.
de Visemal, II, 476.
de Vissac, IV, aaa-, V, 4ao.
de VitaliswJI, 476.
de Vitry (ducs), p. da l'Hôpital,
de Viviers (comtes), «^.Pajran.
de Voiccy, v. Benoit,
de Voisins, II, 190 , 476.
de Voissan c, II, 478»
de Voland d'Anbenas, II, 478.
de Volembert, p. Groat.
da Voltaire, p. Aroaet.
de Volvent, p. Bernard,
de Vosscy, IV, «85.
da Vottchot, p. Garnier.
de Vougécourt, p. le Gros,
delà Vonlte, p.- an Lac.
U
TABLE QEHEBÂLI.
5o3
w
de WaUh-Serrant, IV, a36.
de Wambourt, en Picardie, II, 48o.
de Wandonne (barons], », de Dion.
Wargaire, en Lorraine, II, 48o.
Warin, IV, «Sy.
de Waaservas. IV, aS?.
Watelet, IV, a38.
de Waubert, II, < So.
de Wavrans, II, 4di.
de Wavrin, I, 92.
daWicqnet.IV, 338.
de Waiafans. IV, aSg.
Willin, 11,482,1V, 473.
deWillol,IV, a4o,V,4Ô9.
de Wismes, IV, a4o.
deWis4ac,II, 482.
de Wyterthal (barons), Vf v* de Ziir-
lauben.
d'Yenibergh,IV,24i.
d'Yenne (marqnis), p. de la Banme
Sainl-Amoar.
d'Ymbleval, r. dimbleval.
Yon, IV, a4i.
d'Yse, en Daaphiné, II, 48a.
Ysoré d'Hervanlt, IV, a4a.
d'Yrer de Saint-Aubin, II, 48a.
d'Yversen de Saint>Fons, II, 48a.
Zamet, IV, «43.
de Zeddes, II, 485.
ZoUer, IV, a44.
de Zurlanben, II, 483.
de Zuyien, IV, a44.
Zylof,V,4io.
FIN DE LA TABLE GENERALE.
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