Google
This is a digital copy of a book thaï was prcscrvod for générations on library shelves before it was carefully scanned by Google as part of a project
to make the world's bocks discoverablc online.
It has survived long enough for the copyright to expire and the book to enter the public domain. A public domain book is one that was never subject
to copyright or whose légal copyright term has expired. Whether a book is in the public domain may vary country to country. Public domain books
are our gateways to the past, representing a wealth of history, culture and knowledge that's often difficult to discover.
Marks, notations and other maiginalia présent in the original volume will appear in this file - a reminder of this book's long journcy from the
publisher to a library and finally to you.
Usage guidelines
Google is proud to partner with libraries to digitize public domain materials and make them widely accessible. Public domain books belong to the
public and we are merely their custodians. Nevertheless, this work is expensive, so in order to keep providing this resource, we hâve taken steps to
prcvcnt abuse by commercial parties, including placing lechnical restrictions on automated querying.
We also ask that you:
+ Make non-commercial use of the files We designed Google Book Search for use by individuals, and we request that you use thèse files for
Personal, non-commercial purposes.
+ Refrain fivm automated querying Do nol send automated queries of any sort to Google's System: If you are conducting research on machine
translation, optical character récognition or other areas where access to a laige amount of text is helpful, please contact us. We encourage the
use of public domain materials for thèse purposes and may be able to help.
+ Maintain attributionTht GoogX'S "watermark" you see on each file is essential for informingpcoplcabout this project and helping them find
additional materials through Google Book Search. Please do not remove it.
+ Keep it légal Whatever your use, remember that you are lesponsible for ensuring that what you are doing is légal. Do not assume that just
because we believe a book is in the public domain for users in the United States, that the work is also in the public domain for users in other
countiies. Whether a book is still in copyright varies from country to country, and we can'l offer guidance on whether any spécifie use of
any spécifie book is allowed. Please do not assume that a book's appearance in Google Book Search means it can be used in any manner
anywhere in the world. Copyright infringement liabili^ can be quite severe.
About Google Book Search
Google's mission is to organize the world's information and to make it universally accessible and useful. Google Book Search helps rcaders
discover the world's books while helping authors and publishers reach new audiences. You can search through the full icxi of ihis book on the web
at |http: //books. google .com/l
Google
A propos de ce livre
Ceci est une copie numérique d'un ouvrage conservé depuis des générations dans les rayonnages d'une bibliothèque avant d'être numérisé avec
précaution par Google dans le cadre d'un projet visant à permettre aux internautes de découvrir l'ensemble du patrimoine littéraire mondial en
ligne.
Ce livre étant relativement ancien, il n'est plus protégé par la loi sur les droits d'auteur et appartient à présent au domaine public. L'expression
"appartenir au domaine public" signifie que le livre en question n'a jamais été soumis aux droits d'auteur ou que ses droits légaux sont arrivés à
expiration. Les conditions requises pour qu'un livre tombe dans le domaine public peuvent varier d'un pays à l'autre. Les livres libres de droit sont
autant de liens avec le passé. Ils sont les témoins de la richesse de notre histoire, de notre patrimoine culturel et de la connaissance humaine et sont
trop souvent difficilement accessibles au public.
Les notes de bas de page et autres annotations en maige du texte présentes dans le volume original sont reprises dans ce fichier, comme un souvenir
du long chemin parcouru par l'ouvrage depuis la maison d'édition en passant par la bibliothèque pour finalement se retrouver entre vos mains.
Consignes d'utilisation
Google est fier de travailler en partenariat avec des bibliothèques à la numérisation des ouvrages apparienani au domaine public et de les rendre
ainsi accessibles à tous. Ces livres sont en effet la propriété de tous et de toutes et nous sommes tout simplement les gardiens de ce patrimoine.
Il s'agit toutefois d'un projet coûteux. Par conséquent et en vue de poursuivre la diffusion de ces ressources inépuisables, nous avons pris les
dispositions nécessaires afin de prévenir les éventuels abus auxquels pourraient se livrer des sites marchands tiers, notamment en instaurant des
contraintes techniques relatives aux requêtes automatisées.
Nous vous demandons également de:
+ Ne pas utiliser les fichiers à des fins commerciales Nous avons conçu le programme Google Recherche de Livres à l'usage des particuliers.
Nous vous demandons donc d'utiliser uniquement ces fichiers à des fins personnelles. Ils ne sauraient en effet être employés dans un
quelconque but commercial.
+ Ne pas procéder à des requêtes automatisées N'envoyez aucune requête automatisée quelle qu'elle soit au système Google. Si vous effectuez
des recherches concernant les logiciels de traduction, la reconnaissance optique de caractères ou tout autre domaine nécessitant de disposer
d'importantes quantités de texte, n'hésitez pas à nous contacter Nous encourageons pour la réalisation de ce type de travaux l'utilisation des
ouvrages et documents appartenant au domaine public et serions heureux de vous être utile.
+ Ne pas supprimer l'attribution Le filigrane Google contenu dans chaque fichier est indispensable pour informer les internautes de notre projet
et leur permettre d'accéder à davantage de documents par l'intermédiaire du Programme Google Recherche de Livres. Ne le supprimez en
aucun cas.
+ Rester dans la légalité Quelle que soit l'utilisation que vous comptez faire des fichiers, n'oubliez pas qu'il est de votre responsabilité de
veiller à respecter la loi. Si un ouvrage appartient au domaine public américain, n'en déduisez pas pour autant qu'il en va de même dans
les autres pays. La durée légale des droits d'auteur d'un livre varie d'un pays à l'autre. Nous ne sommes donc pas en mesure de répertorier
les ouvrages dont l'utilisation est autorisée et ceux dont elle ne l'est pas. Ne croyez pas que le simple fait d'afficher un livre sur Google
Recherche de Livres signifie que celui-ci peut être utilisé de quelque façon que ce soit dans le monde entier. La condamnation à laquelle vous
vous exposeriez en cas de violation des droits d'auteur peut être sévère.
A propos du service Google Recherche de Livres
En favorisant la recherche et l'accès à un nombre croissant de livres disponibles dans de nombreuses langues, dont le français, Google souhaite
contribuer à promouvoir la diversité culturelle grâce à Google Recherche de Livres. En effet, le Programme Google Recherche de Livres permet
aux internautes de découvrir le patrimoine littéraire mondial, tout en aidant les auteurs et les éditeurs à élargir leur public. Vous pouvez effectuer
des recherches en ligne dans le texte intégral de cet ouvrage à l'adresse fhttp: //book s .google . coïrïl
BOCUMENTS REUCtTEUX
LASSYRIE 4 nE U BABYLONIE
TEXTE ABSïB
I RHM ilCBKEOIE]
.T. HALÉVY
E i:o.Nïi:MiNr LE TDCTE COMPLET BT U
MAlSONNliUVE ET &°, UBftAlRES-ÉDITEDB S
DOGUMMTS RELIGIEUX
L'ASSYBIE & DE LA BABYIONIE
i: V
N. B.. — Cette partie était imprimée en 1880, mais
par des circonstances indépendantes de la volonté
de Tauteur, ce n'est que maintenant qu'elle a pu
être mise en vente.
La deuxième partie contenant la fin de la traduction .
du commentaire et la préface, est en préparation.
V
DOCUMENTS RELIGIEUX
DR
L'ASSTHIE & DE LA BABÏLONIE
TEXTE ASSYRIEN (EN CARA.CTÈKES HÉBREUX)
TRADUCTION ET COMMENTAIRE
. J. HALÉVY
PEIBHIÏRE PARTIE COMTINANT LE TEXTE COMPLET SC UKB PABTIB
DE LA TRADUCTION ET DU COMMENTAIRE
PARIS
MAISONNBUVE ET G'*, LIBKAIRES-ËDITËURS
25, QUAI voltaibK, 25
Documents religieux
DE
L'Assyrie et de la Babylonie,
I
ÏNCANTATIOKS MAGIQUES CONTRE LES DÉMONS,
.Les incantations tnagîquos se récitaient sur les -malades à l'effet
de chasser les démons possesseurs, auteurs supposés de la maladie
Elles sont ordinairement précédées de Tidéogramme ]^ (racine W^<-
Hjy «crier, exclamer, réciter») «invocation, incantation*. La fin est
marquée par le phonogramme *SO*W2~W3 (prononcé peut-être KOTW
II R. 32, 62rt) qui exprime l'idée de ins^kir* ou V^y^ (r. tlîfW) «enchan-
tement, charme, exorcisme* (T. 18, 32 — 33).
1
K 3121 et K 3255
Incantation 1. (T. 1, 1—5,64).
Cette formule présente une double rédaction, hiératique et dé*
motique aux lignes 1 — 47, première colonne, et aux lignes 25 — 54,
deuxième colonne; le reste, ainsi que la ligne 48, deuxième colonne,
n'est rédigé qu'en hiératique. Il semble* que les versets en double
rédaction pouvaient, se récriter à volonté, dans l'une ou dans Pautre,
tandis que pour les autres, la récitation en hiératique était de
rigueur.
Col. I R. 1, 3 Incantation. Le tyran redoutable qui fauche la tota-
lité (des êtres),
2, 4 c*est l'Oudouk* méchant, le perturbateur du ciel,
1 Phonème artificiel qui ne couatitue pas de mot réeL Sux les direra éléiçents dont
se Compose la rédaction hiératique, voir l'introduction.
2 Démon, de la mort que combat le dieu Maroudouk, dont le nom signifie n^ei-
gneur des Oudouk"
1.
2 DOCUMENTS RELIGIEUX
6, 6—7, 6 (et) c'est Namtar*, fils du majestnenz Bel, enfiinté par
Belit.
9, 10 — 11 En haut, ils détruisent, en bas, ils rentersent les mur»f
12 — 13 ils sont l'œuvre de l'Enfer;
14 — 15 en haut, ils vocifèrent, en bas, ils poussent des hurlements;.
16 — 17 ils sont le venin (même) de la bile des dieux*;
18—19 ce sont eux qui, le grand jour*, se sont élancés du cielv
20 — 21 ils sont les hiboux^ qui crient dans la ville.
22 — 23 Ceux-là, qui bouleversent les cieux, sont les fils de la dame*
•Terre ;
24 — 25 ils ébranlent comme des roseaux les poutres les plus larges;
62 — 72 ils passent de maison en maison ;
28, 29—30,31 la porte ne les arrête pas, le verrou ne les fait pas
reculer ;
82 — 33 ils s'élancent contre la porte comme des serpents;
84 — 85 ils soufflent contre les gonds comme le vent;
86 — 87 ils arrachent l'épouse du sein du mari;
88 — 39 ils enlèvent l'enfant des genoux du père;
40 — 41 ils chassent Phomme libre de sa chambre nuptiale ;
42 — 43 ce sont eux qui attachent après l'homme la voix sinistre*.
n
44 — 45 Dieu des hommes, seigneur, (sois) l'appui et le soutien* de
l'homme
46 — 47 que son dieu a saisi par le vêtement';
48 que ce soit* le roi des Lamas*,
49 que ce soi le roi des Labas**,
50 que ce soit le roi des Ahar^^
51 que ce soit la dame . . . .,
52 que ce soit la mère . . . .,
53 que ce soit une pleureuse . .,
54 que ce soit un homme ...»
55 que ce soit un Oudouk méchant,
1 Dieu de U mort
9 Cest-à-dire lit sont net de la colère det dieux à son paroxysme.
8 Le Jour dans lequel eut lieu le combat des démous contre les dieux, combat dont
un épisode forme Tobject du chant qui figure à la page 20 et suiv. du texte.
4 Le cri de ces oiseaux est de mauvais augure.
6 Le bruit que Von entend derrière soi sans une cause sensible présage un malheur.
Peut-être s*agit-il de la malédiction, de la malecbance qui semble poursuivre oer-
tains individus.
6 Le mot à mot semble donner: la colline et la porte.
7 C^est-à-dire que son dieu gardien retient dans la piété.
8 (7e8t-à-dire que la cause de sa maladie ioit etc.
9 Démons en forme de colosse.
10 Démons en forme de petite flamme^ probablement le iisn-foUet.
11 Démons ronfleurs (F)
ÎWDANTATIONS MAGIQUES O
^ que ce soient les quatre régions du monde,
67 que ce soit un . » « . ?,
68 que ce soit le jour (obscurci par un) nuage [du sud (V)],
69 que ce soit le jour (obscurci par un) nuage [du nord (?)].
60 que ce soit le jour (obscurci par un) nuage [de l'orient (?)],
61 que ce soit le jour (obscurci par un) nuage [de Potcident (?)],
62 que ce soit ....?,
63 que ce soit ,
G4 que ce soit ,
66 que ce soit .... ? qui n'est pas . . ?,
66 que ce soit .... ? qui .. ? abreuve de lait,
•67 que se soit . . ? qui . . ? dans la bataille . . ? abreuve
*àe petit lait,
€ol. II, 1 que ce soit . . ? qui . . ? frotte avec du beurre,
H que ce soit . . ? qui au corps . . ? applique du lait
ni
3—4 ASak *, je t'adjure par le serment des 'Anoun * !
6 — 6 Malfaisant, 6 ASak, je t'adjure par le serment des AnounI
7 — 8 Asak, ioi qui presses fortement, qui presses le malade,
9—10 ASak, rappelle-toi le serment du ciel, rappelle-toi le serment
de la terre!
11 Bappelle-toi le serment du seigneur des terres!
12 Bappelle-toi le serment de la dame des terres!
13 Rappelle-toi le serment du seigneur des étoiles!
14. Rappelle-toi le serment de la dame des étoiles 1
16 Rappelle-toi le serment du seigneur des gardiens (?) !
16 Rappellè-toi le serment de la dame des gardiens (?) !•
17 Rappelle-toi le serment du seigneur de . . ? !
18 Rappelle-toi le serment des la dame de . . ? 1
19 Rappelle-toi le serment du seigneur de la colline sacrée!
20 Rappelle-toi le serment de la dame de la colline sacrée!
21 Rappelle-toi le serment du seigneur du jour de la vie !
22 Rappelle-toi le serment^^de la dame du jour de la vie!
23 Rappelle-toi le serment du seigneur des combats (?) !
24 Rappelle-toi le serment de la dame des combats (?) !
26 — 26 Rappelle-toi le serment du seigneur du père et de la mère de
Bel!
27— i28 Rappelle-toi le serment de la dame du père et de la mère de
Bel!
m
29—30 Rappelle-toi le serment de Sin (Lune) dont le fleuve est par-
couru par la barque du soleil (couchant) !
^ Démon des mftIadieB.
i GéniM de Tablme. Le serment par les Anonn était aussi redouté que le serment
par le Btyx ohaa leelGrecs.
1*
4 IK)CITMENTS BELIGIEUX
Bl — 82 Rappelle-toi le serment de Sams (Soleil) Bouverain arbitre des
dieux !
33 — 34, 85 Rappelle-toi le Berment d'Istarit, à la parole de qui les
Anoun jamais ne résistent 1
36—87 Rappelle-toi le serment de zik (Mer) mère d'Ia!
38 — 89 Rappelle-toi le serment de Ninoua *, fille d*Ia!
40—41 Rappelle-toi le serment de Belit (?) dame des naissances (?) !
42—43 Rappelle-toi le serment d'Is (Feu), chef des hauts lieux de
la terre!
44 — 45 Rappelle-toi le serment de la dame de zi-da mandataire de
la terre!
46 — 47 Rappelle-toi le serment des sept portes de la terre !
48 Rappelle-toi le serment des sept verroux de la terre!
49—50 Rappelle-toi le serment de Nigab, grand portier de la terre!
51 — 52 Rappelle-toi le serment de BVS-bi-KVXV *, épouse de Kamtarl
53—54 Rapelle-toi le serment de oa^-dim-kv*, fille de l'océan!
ly
55. L'homme fils de son dieu
56 alors (?) reviendra à lui, à l'instant (?) il revivra;
57 on lui donnera du pain à manger, on lui donnera dé l'eau à boire.
58 on lui mettra dans la main un vase d'eau, . . .de Bel ;
59 avec l'eau de mer, l'eau de Sin, l'eau du Tigre, l'eau de l'Euph-
rate,
60 l'eau de puits, l'eau de rivière, on le lavera.
61 II se tiendra debout (et) il n'aura aucune crainte;
62 il s'asseyera par terre (et) il ne sera pas molesté.
68 L'homme fils de son dieu s'approchera ou s'éloignera (à son gré).
64 Exorcisme Ot^ouk méchant
Le poème se divise en quatre parties. Le prologue nous fait
connaître deux sortes d'esprits malfaisants, auteurs présumés de la
maladie contre laquelle est dirigé l'exorcisme. Ces démons sont les
Oudouk, génies féroceB qui frappent et tuent l'homme et JVaiw^ar, sorte
d'ange de la mort, tuant tout ce qui vit. Les méfaits et les dévasta*
tions de ces êtres dangereux, énumérés tout au long, s'exercent aussi
bien dans les cieux que sur la terre et les dieux eux-mêmes ne sont
pas à l'abri de leurs ravages, bien que leur colère se serve d'eux comme
d'instruments pour punir les pécheurs. Ils s'acharnent tout paiii-
1 Déesse éponyme de la ville de Niuive.
2 Ce nom hiératique semble signifier : „son coup est propice"; le nom démotique est
inconnu.
3 Nom hiératique qui peut signifier „nuage à la forme pure" et dont on ignore
l'équivalent démotique.
INCANTATIONS MAGIQUES 5
culièrement à détruire le bonheur intime des "familles, auxquelles ils
enlèvent leurs membres les plus chers, et, pour comble de cruauté, ilg
attachent, après l'homme la malédiction, la malechance fatale qui rend
vains tous ces efforts pour réussir. A cette introduction qui est un
véritable acte d'accusation contre les démons, succède une prière
très-courte adressée au dieu des hommes, probablement Maroudouk, afin
qu'il protège le malade contre les attaques et les mauvaises influences,
de quelque côté qu'elles viennent. Dans la troisième partie, les mauvais
esprits, sous la dénomination de AÏak, «démons de la douleur», sont
directements adjurés de niettre un terme à leurs persécutions. On les
invite à se rappeler le serment qu'ils ont prêté aux dieux, probable-
ment au moment de la création, de rentrer dans l'ordre et de ne plus
nuire à aucune créature. L'idée que l'ordre de la nature, le bien
être, la paix, la santé etc. reposent sur un serment de fidélité, que, dès
l'origine, les dieux ont fait prêter à tous les êtres subordonnés, et
que le désordre et le trouble qui se produisent dans le monde sont
dus à la violation de ce serment, cette idée n'est pas seulement babylo-
nienne, mais elle forme la base même de la croyance hébraïque et de
tout Je système de rémunération qu'on trouve chez les prophètes et les
psalmistes \ La quatrième partie, enfin, exprime la confiance que le
malade sera bientôt rétabli et deviendra le protégé du dieu Bel.
Lignes 1—4. Le phonogramme n«"l(ri< * rendu par \ynW (r.
yii «grand, souverain, tyran* est du à l'altération- du mot ^t£l\i^H (r.
KîDtt*) synonyme de ^:^ «fort*, îientt*^ «tt^ «premier, chef^ et l'rnstt»»
«supérieur, premier, roi» (iv R. 70, 16 — 18c). La même déformation
s'observe dans l'hiératique T«^*Wkî comparé au démotique IDi^Slt^iî
(D. A. L. 2® éd. p. 55, 880).
A l'expression 1til<Il*Wn (r. li^nn) «fougue, terreur* (Sen. 74,
47 passim) correspond le composé hiératique k( yi^ ((t2^, savoir: t<t2^
(relatif assyrien, l'hébreu p, ti^, le phénicien \l*^) «qui,* ce qui*, yn^
• •
ou plutôt "ilDî "lIT (racine sémitique commune) «ébranle, fait dévier,
agite* et k( (désinence assyrienne commune aux noms et aux verbes
et alternant avec i et ^).
nWTaW "YU'WID «qui fauche* (r. y^/:) la totalité (r. ir\2, nns
«assembler, réunir*) est exprimé de deux façons en hiératique, mais
le lapicide a oublié de séparer par deux coins les .deux variantes i<2"^3
1 Ce sujet sera traité dans le 2^ volume avec tous les développements quMl c(^m-
porte. ■
2 Ou plutôt l9X-k(T-t<.
et 'i^K3 KJ'jTJ- I^ première est formée de '2 «wne» et 92 «cou-
pont»; laseutinje de ^^Ti «totalitû» avec dÉBineiice lUi et de |0 aug-
menté de la désineuce If. La constrncUon du régime avant le
verbe n'est jus inuBîtèe en aEfcyrien, par exemple jmscio TK (T.
U9, 41) -qiii détruit la TiUe- i i-omiiarez l'hélreu S:» Cl» (Ezéchiel
xnt. G) «il déïora des hommes». Toiitefois l'ordre contraire, verbe-
reRÎme, est beaufonp plus fiêquent. Ijt différente de lonumction entre
les deux rédactiona pronie seulement leur indé])cndauce rériproque;
maïF, comme on le voit, lu coubtriiction hiératique n'est jias en contra'
diction avec la syntaxe assyrienne.
Le pronom de la troisième personne, mnaculia singulier, est IB»
{sémitique m, Kïl) en assyrien et 'J-'M en Liératique. Cette dernière
forme, contractée en une syllabe, donne naissance & la particule ]"M, pré-
formante verbale qui répond i. Vi ("H) démotique : M-at-pM ^
'XHrVTW (T. 13, 5—6).
La lecture '^mn de l'idéogramme 472 est l'abréviation de
l'asByrien nmSi racine "pn -frapper, tuet». Ce sont visiblement les
mémns démons qae l'auteur de Job mentionne sous la dénomination
de D'n'Op (xxxnr, 22) -qui font mourir*.
L'adjectif «mauvais» jieut se lire h. la fois ijtî' (r. MSI'
•haïr») et ijyi^ (cf, hébrea "{b «murmurer, être mécontent» et
arabe pS, au fig. «être inconstant, versatile»). Ce dernier vocable est
mieux constaté que l'autre. L'assyrien emploie encore le mot ITRl
(hébreu "JTI «profane») dans le sens de «mauvais» ; d'où l'hiératique
■nn.
Les mots nvi"! "trouble" et in'H «ont troublé» peuvent se lire
rnrhvrt et •in'^m (r. nVl), mais l'existence de la racine nn est prou-
vée par la fnrme runtt. En hiératique l'idée de *iroublet» se rend
par le phouogramme composé "n'H R qui sera expliqué plus loin.
Notons que la rédaction hiératique a négligé le relatif VXif et que le
lapicide a oublié l'idéogramme (Kï'ïîtt qui répond au démotique 1JK,
□13K «Anou» au fig. «dieu, ciel» précédé ile son abrégé ]tt, qui est le
déterminatif usuel de la divinité.
Lignes 5—8. Ledîen de la mort, nsroW], 0» racine ino signifie
en éthiopien «couper, amputer, égoi^cr») dont l'hiératique 1»n-DRJ
n'est que l'abréviation, rappelle le HID 1ir2 de Job (xvm, 13) et le
niçn ^ttbç des Rabbins.
L'hiératique lin qui est la racine sémitique lin «retourner, re,
venir» ne doit sa signification de «petit» qu'an jeu de synonymes et
d'homophones si fiêquent dans la cryptographie assyrienne : comme l'idée
du verbe iin s'exprime aussi par la racine sémitique
5 MACiqura
irip, nïec kqnplle la racine nssyrienne *nï (^ ptmîtîqiie lyv, "i"."')
•être petit- est preiqnelioiiioplione, cela suffit pour faire attriluer à l'idéo-
gramme *iiri la sigsiËration de cette dernière rttdne. L'emploi de «petit'
dans le sens d'enCtnt, tils, est toute naturelle ; te mot propre oasyrien
est TIKD. Cf, l'arabe [tlO «homme" et l'araméen IKtSon 10 «aeigneur".
Pour eiprimer l'idûe de DK^SJ (r- Dl"i) -élévation, hauteur,
majesté», l'hiératique emploie le comiiiiBé nïlf'S (endroit — hauteur),
augmenté de la finale bKC=T( i le premier élément, '5, n'eet pu ie-
dispen sable.
De la désignation de Bel, SfS'n'S'I'N) le premier élément |«
est nn idéogramme sigui&knt «leigneur* (l^^*i ^ Sl?3)i les dens smtfes
éléments, qui sont polyphones se lisent "fy'rh et présentent le dé-
guisement crjpto graphique du] nom des démons iS'S, les pS^ des
hébreux. Bel était cousidéré comme le chef, ou plutôt le vainqueur
de ces génies malfaisants, de même que Maroudouk était censé la
seigneur des Oudouk. La syllalie hvh (=1^) est souvent omise.
Je ne comprends pas le sens de l'élément 1K dans le composa
hiératique "Htcin-IK, qui désigne l'idée de naître, les deu» autres si-
gnifient «entrer ■ sortir'. Peut-être 1M est-il une simple copule. L'ex-
pression dèraotique 'fl'^'W est pour MT'ni (r. T^nS'}.
L'épouse de Bel, Belit, porte en hiératique le nom de dame
([':) de la terre ('2) grande (Stlj), c'est-à-dire du monde souterrain des
morts. L'Hadès est infiniment plus vaste que la terre des vivants. Une
agada tahnndique déclare que la terre est relatitement aux Enfers
comme le couvercle comparé à la marmite qu'il couvre {^2 uTISTI 72
OJ'n'j'l rmp IDT:. Pesochim W a.). La syllabe n'3 qui suit le
nom "de la déesse dans la rédaction hiératique répond au démotiqaa
KÏÙ' aussi bien comme indice da génitif que comme pronom relatif
■celui qui, ce qui, ce que*. Sa position après les mots qu'il déter-
mine est due 4 la nécessité de la distinguer du substantif rcS «abime,
averse"
Lignes 9—11. L'hiératique (Si-);« «hauteur» est pris advei-
bialeraent -en haut*, dém. tl"^K {r. sSn^n'?!?)-
L'eipression hiératique Biltum: (déguisemant du démotique
TtyniJ «fort». Cf. héb.anp 'solidifier-) ttTS-n-13";'«-''J («■■ En2=0TB
•couper, briser») signifie mot-à-mot -les forts ils briaenf* ; la rédac-
tion démotiquo n'exprime pas le régime et dit seulement tflïp^
«ils brisent, détruisent», kd est une particule explétive marquant
la césure ; elle s'omet souvent et se fait rarement représenter en hiérar
tique.
s IMjOCMENTH HKLISIEUX
L'atherlic ^■hstW (r. Sstt') «en bas» s'exprime en liiératique
par nn""3 -terre — ilans on sur»; le sens propre de un est «base";
|p fontiPiiient de k terre, s'écriruit '3 un. 1! indiqne &la fois le point
lie dépai't, ina"S. in'îlK -de, depuis, & pnrtjr de" et le point d'airivèË
K]K «il, vers», n» «jasquee», «;'» .danti, sur».
, l'hél.re
"^3 «jetée, bastion"
«1!0 arciiBatif de IIM ■
PEtletyiiede l'hiératique *ik;.
ITK, aoriï.t<' de NiK (m'} ou tn: (mi) «jeter bas, renverser".
Ligues 1^2—13. >J-'J-'J-"M «euB, ils» est le plurielfonué dn sin-
gnlier •;-'[![ en r^-pétant trois fois k syllabe essentielle ; c'est ainsi gue \tt
•dieu» peut faire au jiluriel î^^;tt-;N ; le dénioUque ijin* a son analofme
daus raramëeo ÎTTi; les autres langues sémitiques ont un D pour désî-
L'liiÉratii[ue 'KdOd'3 «produit» vient de irc'ï «faniille» (Cf.
arabe nCï "tus, moneeao, accumulation») ; le déinotique iilj'J a pOTir
racine «33 «conflntire, faire, produire».
I.C nom de l'enfer 'ÇbtlB (Cf. hébreu O'h"^ «morts») se para-
phrase en hiératii]uc rW3-"ll>'K «maison do pays de la mort ou des
morts» ; le nom du cimetière en hébreu moderne est CPin n'2 «mai-
lon dei vivants», euphémisme pour O'nçn n'3 «maison des morts».
lyo BÎgne du pluriel est compMé dea syllabes Itf'K-'D signi-
fiant «collection-tas» et remplace ici en cette qualité le verte «être"
et le pronom de la 3. pers. pi. régime direct : 'niiW -eux».
Lignes 14—16. Les verbes aiw (talm. cTi') et "ùX (hébreu
IDXi >r- .131) «crier, hurler» sont paraphrasés en hiératique par les ,
idéogrammes n «annoncer», "îM (r. sémitique vhs) «passer, répéter»
douldés e^ précédés chacun du détemiiuatiftc «bouche» ; le doublement
moriiue l'intensité de l'action.
Lignes IH— 17. iTKDW -venin, colère» vient de KCN^an «être
chaud», d'oil l'hébreu pcn «venin, colère» ; l'hiératiijue rwa-M «bouche
— mort» parai)hrnse cette idée.
Le fiel ou la bile, en assyrien irnSO (héb. rPQ, Ttl'p) a pour
idéogramme ^ qui semble présenter l'abréviation de ITÏ «serpent",
et correspondre au 1D sémitique qui désigne à la fois le Bel et le venin.
Dans le style raiitte on exprime le pluriel «dieus» en accolant -|
l'idéogramme ]M à l'indice du pluriel w^a ; dans le style pur on em-
ploie invariablement 'j^B-Tv;tl, prononcé Dingiri-e-ne. 'VU'H vient de I&
racine xi qui, eu assyrien, a le sens de «secourir» ; dieu est le secourable
IKCANTATIONS MAGIQTTES 9
par excellence. La terminaison *j-H< marque le pluriel ; c^est Talté-
ration de la désinence assyrienne ^3t< (ar. ]V, éth. js-), comme dans
^Otni© «les rois», ^JhS« «les villes» etc.
Lignes 18—19. )D*11»=1DW, héb, Cl^ «jour» ; le yod première
radicale devient fc( en assyrien.
DinUtn semble être un pluriel ; Paccord en genre et en nombre
entre le nom et l'adjectif ne se fait pas toujours en assyrien,
L'idéogramme ^fc^-jfc^ (prononcé '•Dh^ti*) «ciel» est propre au style
mixte, l'hiératique pur omet naturellement le complément phoné-
tique ^K*
^jmtt*TS< est Taoriste qal de nti^j qui a entre autres le sens de
«tomber, s'élancer». Cf. l'hébreu postérieur mn^B Ttt'Ott* î*r8 «l'arbre
qui fait tomber «es fruits». Cette idée est exprimée en hiératique par
l'idéogramme 1K!} (représentant les racines apparentées "infi, ^12, D*^,
J^IB etc. «séparer, briser» etc.) «séparer» précédé du déterminatif 1tt»s=
r^p (de intç) «main, force, endroit», littéralement: séparation de l'en-
droit. * ,
Lignes 20—21. Le hibou ou la chouette (l3\t*^« = liéb. Fj'Jtîfr,
>•• 3îi^3, C|ti*3) était l'oiseau des déesses assyro-babyloniennes, c'est ce
qu'on induit du nom hiératique de cet oiseau ,^1-S''2"SlZl"P3, mot-à-
mot: Dame-telle-telle-oiseau». La chouette est aussi l'oiseau de Mi-
nerve.
L'idéogramme 1^ procède de ITK, synonyme de"nu< et de yy^
avilie», cf. l'hébreu Ty et ly.
11 V
Dans K^fc^JI n^l*K2 on a un nouveau phonogramme pour rendre
l'idçe de D^ «faire du bruit, vociférer, hurler». Il signifie mot-à-
mot: bouche (te) — émission (n^l = 0^ = "]kS etc.) — passer
^- passer».
Lignes 22 — 23. n-tî 8 «troubler», veut dire |mot-à-mot «eau(K)
— courant (n-fct altération de "n« = héb. iN^).
:
A l'expression démotique ^nSw «dame, épouse» répond dans la
rédaction hiératique 8TT18 12 11 p8 dont les deux derniers éléments
signifient «faire sortir, produire», mais l'incertitude de Ja lecture des
syllabes 13 T\ ne permet pas d'analyser la première partie.
V
Lignes 24—26. La lecture hiératique du groupe nwa'lHO ré-
pondant au démotique iS^K (arabe ^^Ky) «haut, élevé», nous est in-
connue, mais le complément \iC\ prouve qu'elle se termine par un \
Comme substantif, ce groupe signifie nn (= héb. p. m^, arabe it<i)
«château» et in^D (héb. ri2, aram. sn^) «mort». L'élargissement de
l'idée de «château» en l'idée plus générale de «hauteur» se conçoit
2.
10 DOCUMENTS RELIGIEUX
aisément; celle de «morf^ repose Traisemblablement sur Faiialogie
V
graphique de nH3'»3. Pour iltfinj = dém. ntîHJ «poutre*, compa-
rez Paraméen STlîi^3 «poutre», Phébreu ntt^j et Parabe nD3 «pont?* ;
le complexe cunéiforme est formé de la syllabe TJ «force* insérée
dans la syllabe h^O ^demeure».
La racine ti*B1 a en assyrien le sens de «dimension, étendue*,
de là l'adjectif ti*e»1 (f. im'«BNl) «vaste, large, étendu» et le verbe
t&*8BX"l^» «il étend, élargit, multiplie*. Son correspondant hiératique
jH^Skd (mot-à-mot : endroit haut, vaste, étendu) se lit par un mot qui
se termine par un S, comme l'indique le complément vh»
s
^)H pi. 'Jli* ou ^:i>t «flot, courant roseau, ^couronne* se compare
d'autant plus facilement à l'hébreu QJK «lac, étang, ruisseau, ro-
seau* que le c, confondu souvent avec 1 dans la prononciation
assyrienne, tend à disparaître de la racine, comme par exemple dans
n» «S «invisible* pour n^DH «S. Le synonyme M^tXOH (cf. héb. p.
D^n PûH «canal, conduit d'eau* est le type de deux formes hiéra-
ratiques: WQ-N et >o-K.
La syllabe 0^3 «production, œuvre* se lit aussi mn (heb. Q^Wn
«joints, jumeaux*) et Q^T «ressemblance, forme, conformité* (héb.
îl^Cl) ; placé après le nom, elle sert de particule de comparaison et
correspond au démotique KDO ou *>2 (héb. iD2> ?)•
'nil^**N «ils ébranlent* a pour racine tw^ ou mc, type de l'idéo-
gramme mtt», nie, llî dont il a été question plus haut. Dans le
correspondant hiératique ^3"SlX"Sli<-^J on distingue le préfixe ^j rac-
courci et modifié de ^3-% l'idéogramme Sw (de SiM «éloigner, écar*
s t %
ter; non*) et la terminaison >3 apocopée de ^y^H.
Lignes 26—27. Le signe n^a (de in^3 «maison*, héb. r^s) se
lit aussi *<H (héb. ^H «île, contrée habitée* ; cf. arabe ^H «demeurer,
habiter*) ; cette lecture rare est surtout usitée en hiératique.
Tnti^^K (heb. rCJ^Jf, «pièce massive* *) «base, fondement* sert aussi
1. Bans le Mischna» r]m]j nPièoe de métal natif" est opposé à -^«^«^ „g&teàa de métal
fonda" (Kelini VLJ. La pièce forme l'unité fondamentale du calcul commercial, de là
PlriK^y, nlwtoï^y »calQul8, spéculations, projets", ^g^j^^pj-j „8e raviser" et
^riï^y (P®^ nnï^y ^^ NRÏ^J;) "^'^" ^*^* "It^y^r^ljfy i>oi»«e"- En '.assyrien
on a mti^^ t rWnii»^ «premièrement», U^flli^ «une fois", (écrit pn*ttr»)
„un«, tt^rntfi^fc^ «^ 1» fois" etc.
INCANTATIONS MAGIQUES 11
de préposition : «de* ; le correspondant hiératique Hn indique comme
postposition le sens général de tendance et rend à la fois nos préposi-
tions *de* et «à, dans*.
Le signe û^T représentant la préposition t<3K «à, vers» est propre
à la rédaction démotique ; en hiératique on emploie à cet efifet le
phonème 13 postposé, phonème qui, comme nom, a entre autres sens
celui de «demeure, habitation*.
iri8rï^S2»3»nV est raoriste iftanaël de rùh2 ou rcSs «passer,
. traverser, franchir* ; son correspondant hiératique ht^Q est connu.
Lignes 28 — 31. L'idéogramme p^«=Sît2 précédé du déterminatif
pH (de i:f% héb. yy) «bois* désigne la porte, IdSki (héb. P*?^), mot-
à-mot «fermant, empêchant»; le verbe ^hïO se trouve dans le verset
démotique.
^3, idéogramme de négation répondant au démôtique Sifet, Hh «non,
ne» ; il influe sur la voyelle du préfixe verbal ]^«, lequelle pour
éviter la diphthongue oui, se change en jlK.
V^yii dérive dfe K*?3 «empêcher, arrêter», racine qui a le même
sens en hébreu. — ^niJlW affecte Tenclitique n qui revient par
exemple dans le sabéen nCH «ces* et dans Téthiopien weetû «lui»,
emûntû «ils, eux*.
"iSn^D, en hiératique ti^l-ltfi^ (avec le déterminatif J^) désigne
le verrou, cf. syr. t^VlÇ. — l'WrnK vient de Tin «revenir, retourner,
reculer».
Lignes 32 — 33. "ITÏ «serpent» est le type de l'hiératique 1^.
Cf. le sémitique yn>f «piquer, mordre» d'où l'hébreu n^lV «guêpe».
Tf?>6Mr"^, aoriste tafël de hh^ «jeter, ébranler, lancer». Le qal
hhn (p<mr %«n) «j'ai jeté» "iSiSn* «ils ont jeté» est très fréquent
dans les textes historiques. Cf. l'hébréo-araméen S'tV «jeter, renverser*
d'où K'Tîy^J? «vent fort, ouragan». Aux versets 24 — 25 on a vu déjà
le parallélisme de l'hiératique Sw (r. SSs) et du démotique r\W%
racine tSti^, liD; ici on observe le même parallélisme, mais dans un
ordre inverse: hier, liti», dém. hh)!(' Cet échange déracines entre les
deux rédactions prouve d'une façon irréfragable leur unité d'origine.
Pour la préformante "ID dans ^j-^X-nitt^-nitfi^-ÎIS-TD, voir l'introduction.
Lignes 84—35. «n-»ï (p») est déformé du terme n^f = héb.
■)^ «gond». Notons que la paranomasie de >n">>f et n^V disparaît dans
la rédaction hiératique.
a
D^H (de fc(D^ «espace») désigne entre autres phénomènes atmo-
sphériques le vent ou l'ouragan : r\^^\ heb. "5^0, TTV^^ Tf^V^-
T T t TT :
♦2
12 DOCUMENTS BELIGtEUX
p^W. La racine poh rend Pidée d'un mouvement précipité tel que
souffler, courir, fondre, couler; son dérivé direct est pn, aram. Kp'T
«vent*. L'«xpreF«on hiératique Hn-rf?*Hî vient du démotique V^whtKt
= ItoSho, Tl^Swif «verser de l'eau, arroser, asperger*, aram. rht.
Lignes 86 — 37. L'idéogramme CITI (de ICMl «semblable, pa*
rent rapproché*) désigne spécialement les époux sans distinction de
sexe ; dans ce passage, il s'agit de la femme, iriMtfiW Ifteb. nCCfN, TWH-
•« ••
118 procède de riW «corps, peau» (héb. Il;;), au propre «nudité»;
il correspond an démotique iSnWy tSotK «partie nue du corps, sein*
qui dérive de la racine SoK = aram. Staiy «être nu*.
^W\, idéogramme de l'homme, vient de initn «homme libre*
héb.D^'^in J2.
L'idéogramme ri^3 qui suit IWI aux lignes 36 et 38 est la par*
ticule du génitif = Kt2^ non exprimée dans la rédaction démotique ; la
rédaction hiératique néglige à son tour la syllabe KTI) équivalent de
la préposition démotique t2^ = HTH «dans, de*.
La préformante verbale in*K2 amène le chungement de ^ en
Jtî. — La restitution Qfc^S est fort hypothétique ; ^J-TD est pour -^"O
^J. — TU^n'W a pour racine T\r\ (arabe nn) «séparer, éloigner»^
Lignes 38 — 89. L'orthographe i1t< Tl «genou*, dém. 131>1
(héb. 'T^^) prouve que l'idéogramme se lit dans ce cas *iKt^, attendu
f W
9
que le complément 1U( se prononce *1M- €e complément est ordinaire*
ment supprimé.
La racine assyrienne K3/1 (cf. ar. yari «suivre*) signifie «voler,
courir rapidement», au Safël: «faire voler, enlever soudainement*.
En hiératique, le mouvement rapide est exprimé par n qui procède de
TK^T ou in^ «commtion, souffle», héb. yiî «trembler, frémir», ar. yw
«dévier».
Lignes 40—41. J'ajoute jn d'après le passage parallèle T.
18, 7 — 8. Cet idéogramme dérive du substantif ^y\'^ «force» ; la ra-
cine pT figure aussi dans le charme talmudique ^T\ ^31 (Schabbat p.
20) que les commentateurs expliquent par jnvann TpTW «que les
tonneaux soient forts». Le correspondant hiératique est iStX = 1*515^8
«qui n'est pas contraint au travail, homme libre». Cf. ar. h^V «être
désœuvré».
Le signe transcrit 1")1N se compose d'un caractère qui çst peut-être
l'altération de 'rh dans lequel sont insérés les signes rï*1t<. Il y a
INCANTATIONS MAGIQUÊÔ 13
lieu de croire qu*il s'agit d'un endroit ou s'effectue l'enfantement
ou la génération, de la chambre nuptiale. Cette considération semble
corroborée par le terme assyrien iniû^ qui rappelle visiblement
l'hébreu Dn^ «être en chaleur, concevoir» (Genèse xxx, 41. Psaumes
Li, 7). Dans le passage cité ci^dessus, où il est question delà femme
libre, on trouve le terme analogue "ntlV = héb. 1131; «grossesse».
Wtt*1fc<î 8afël de «VK, héb. Kï^ «sortir» ; son équivalent hiératique
«n-^ signifie mot-à-mot «enlever — aller».
L'hiératique n-1t* doit être une particule pléonastique aisément
négligeable, puisqu'il disparaît dans un passage analogue (T. 80,
3— -4). Est-ce la copule 1K suivi d'un complément phonétique indi-
quant une lecture anormale?
iSlp, est l'hébreu *?1p «voix, son» ; le correspondant hiératique
183 ^ t^tt^veut dire mot-à-mot: «qui bruit fait». Le sens de niD est
d'autant plus difficile à déterminer qu'il est passé dans la rédacion hié^
ratique. Dans les versets que je viens de mentionner, il répond à
l'idéogramme yh ou 2lS, lequel signifie tantôt «musique» (?) tantôt
«rebelle, mauvais»' ("I1SD D. A. L p. 18 n" 19l). En partant de cette
dernière acception on pourra comparer le talmudique IIJC ou IIJD
«laid, déplaisant, désagréable». Quoi qu'il en soit, il ne faut pas le
confondre avec son homophone yyo qui ^gnifie «pur» (T. 98, 61.).
^3"TK «derrière, après» vient de 13m = héb. 'H'^^ «cuisse, fémur»'
La lecture 1"»;i>t< du signe composé de 3Wf"Diri est probablement du
■ ■ ■ % »
à une racine nj» = npy, de laquelle dérive le mot assyrien IHTJ'tt
«fondement», au fig. «décision». Cf. hébreu "llD^ qui a également ces deux
significations. On lit dans une dépêche assyrienne (rv K. 54, 60, 61.)
"nOW liTJW TnT;i'*< «cette décision sera permise (r= talm. ^ntfif «per-
mi#^) c'est-à-dire «approuvée par le roi '». — La terminaison ^^ est à
la fois le suffixe de la troisième personne du singulier et l'indice
de l'adverbe, sur l'analbgie du démotique iti^, ti^ qui remplit cette double
fonction; le correspondant stricte de ^^•'1>:i^« serait tt*^3lt< «par
derrière», mais on sait que les. deux rédactions sont loin d'être le
calque littéral l'un de l'autre.
1. M. Lenormsnt (L. £. S. C. p. 150 note) compare ^n^^M*)^ ^ IHiébreK rVViH ti^^^^^
• ••••
• •
missive, dépêche" ; il oublie que le mot hébreu est d'origine petse (Voir Heâychitta
8. T. Angoras), Autant vaudrait trouver une parenté entre l'allemand gerieth et 1«
firançais ^guérite". Le talmudique 8^1J3K vient de la même source
14
H7UME(('1'S fiïLIGrEFX
Lignes 44—45. En h
accompagné de àeax signes
vient de iSlllH «mortel»; nov
par le nom du pays des mort
□Itn «conducteur, pûtr
J/bii'riiti([iio KC-li'lK WKnilÎP •nttachcr.noiii'i-*, dfniotiqiii'lDKan
(r. cyi- Knode. xxvm, 2!^) ; l'élrment E'W )iuriiit faire l'uffii-e d'un
déWmiinatif, Mtoudu ime K3 reptésonte souvent à lui seul cette si'gni-
ficution.
L'idéû^Tamme t:"2 répoudiiut à Untf -re sont eux", est omis j
Il rtdaction aucerdotale,
I!
iératique le sulistumtif T»tri est BoiwnS
se lisant iVmn ou iS-TH; cette lecture
B connalBsoiiB déjà la racine "îTR = ';^p
■„ 'Çn-W (1- 13).
berger, (=: héb. T^Ti) seigneur*
s'écrit aiiaei aiK'1, □IK'^, Wn ; la racine K»T (=:sém. 'jn) signifie
•conduire, amener, triinsporler». L'équivalent hiératique est 2^. Aprèt
ce titre devait venir l'impératif «Bois", mais le rédacteur l'a Bnppri-
niÉ, ainai qui) cela arrive parfois dans la, puébie liéLraïque.
La eéparation des niuts qui suivent présente de sérieuees lUfKcuItés ;
ceiiendant la lecture tchtn "«"m'y me paraît la plus vraÎBemblable
WnT'y = imTÏ (cf. DW^SU et 12K3) donne l'idée de «monticule,
hauteur». D'après l'usage sémitique, la locution «hauteur de la
porter peut vouloir dire : porte haute, c'est-à-dire solidement aesiGe
BUT un rocher. L'eipressiun biératiqiie r'D'T'a mot-i-mot «ferme-ferme*
(t. ]i:) conduit à la iit&me conception. Remarquons seulement que le
terme cryptographiquc est précédé du détciminatif 1K et suivi de la
terminaison ';hD variante purement graphique de V.
Lignes 46 — 17. La changement de 'i en KJ dans rhiératiqae
W*«v;k (pronocé HJ-KTJJ'T. Voir 1. 14 — 15) est du h l'atiractio» de la
syllabe précédante : »-<. Notons la variante »j-îK-îtt «ses dieua*.
Les trois syllabes 13 JTKB 12 offrent un exemple remarquable
de l'agencenitnt de la cryptographie assyrienne. Le premier U, qui,
en vertu de sa position, est un substantif, signifie d'abord n«3l|V (r.
3U'K, 3ÎÎ''') «résidence, habitation, demeure" ; puis, gr&ce à la loi
de l'homophouie, équivaut également à niUlï (r. nûïj 'vêtemont,
habit» ; enfin, comme particule postposée, il dénote la tendance vers
un point fixe et rend la préposition n^i ^ UiH «ii, vers, par» etc.
Voir plus haut aux lignes 213—27.
Le mot-à-mut de JittQ 13 est «vêtement de devant» (pKD vient
de inHB pour IJiJKEi forme féminine de liSE, béb. CKS «face, devant*)
et répond au démotique iriMOm» -mauteaut?)* ,Cf. heb. c'Oi?;, ai'am.
HD'yi «couverture, manteau».
INCANTATIONS MAGIQUES 15
(lviO^"''Sî^lf*K peut être un singulier ou un pluriel, car la dé-
9
sinence l est la même pour les deux nombres, mais la terminaison Z*^Vt
du verbe parallèle hiératique indique le pluriel, et cela est conforme
à la variante de K 82ôô qui porte jM ]b(. Ceci se comprend aisément
car chaque homme a dans son intérieur deux divinités, mâle et fe-
melle, qui par leurs exhortations salutaires, cherchent à le retenir
dans la voix de la vertu.
L'idéogramme m, écrit lS, signifie «bœuf (assyr. wS — ^^h^t
héb. C]7n), bétail (= ar. ,1281 «bête de somme»)» ; comme verbe il a
le sens de «acheter, prendre, saisir». Cf. héb. njpo «bétail» et njpp
«achat». Le complément X2 est devenu ^2 pour s'harmoniser avec
tt»^K.
Dans les versets qui suivent, sont énumérés divers êtres qui
peuvent avoir une influence quelconque sur la production de la ma-
ladie. L'interprétation du texte est diôïcile à cause de notre igno-
rance des notions mythologiques auxquelles il fait allusion et spécia-
lement à cause la polysémie des idéogrammes et du mauvais état de
conservation de plusieurs lignes. Les remarques suivantes suffiront
jusqu'à nouvel ordre.
r>^"^"iKJ dém. '^yh «qu'il soit» se compose de JKJl (se lisant
aussi "n) = lS (héb. ^^ «si, puisse-t-il être ainsi 1») «que» et de -"«D
pK (altération de ^TQ ou ^212 «quoi, ce que») indice du verbe être.
L'idéogramme compliqué de «roi» se compose des signes
jlK-Swj «grand-homme», mais une glose massorétique ordonne de lire
7KJ~p^ «homme grand» conformément à la syntaxe assyrienne, d'après
laquelle l'adjectif suit le nom. Aussi quand il y a un complément
phonétique, celui-ci est nh comme l'exige la finale du premier signe,
et non KJ comme l'exigerait celle du deuxième. La croyance que
les diverses espèces de démons sont gouvernées par des rois appartient
aussi à la mythologie hébraïque. Pour les -détails, voir le 2® volume.
t t
Tous les termes démotiques correspondant à. *D-|XJl, S'^O-JKJIj
3»n"^D-|«3 sont connus, ce sont inDi«D«S, 1ÏSa«S, nwn^ ou lT«nK.
La signification exacte de ces mots est obcure, à l'exception du der-
nier qui signifie «preneur, possesseur». 11 en sera souvent question dans
la suite.
Après les rois des démons terresjes (?)'viennent des personnages
humains: y^y^} «une jeune fille», DIS «une mère», "«ti^-X (mot-à-mot
eau-oeil) «une pleureuse», iKn «un, homme».
Suit une série d'êtres mythiques, la plupart aériens, ayant à
)eur tête l'Oudouk méchant. Parmi les idéogrammes qui les dé-
16 DOCUMENTS RELIGIEUX
signent, nous connaissons vx-KTnW = IQ'UI nHia*3 «les quatre
régions» et tt^WItt^'TI» = DinWK 101», «jour nuageux» ; la quadruple
répétition des derniers idéogrammes me fait supposer une énumération
de nuages venues des quatre régions du ciel.
Cette partie finit par une dernière énumération d^étres dont on
devine difificilement le caractère à cause de la variété des significa-
tions propres aux signes.
J'ignore le sens exact de in"';»"»^ qui se répète quatre fois
aux lignes 62 — 65, bien que le sens de chacun des idéogrammes soit
t
connu La même obscurité plane sur le groupe ^3 1D qui revient
quatre fois et sur le composé K^'^Rn-nM qui figure à la ligne 1 de
la 2® colonne. Le reste peut être expliqué avec une certaine vraisem-
blance. '
Ligne 66. yh-, (de lyhy béb. zh «cceur, milieu») «cœur» com-
posé avec Xti^ = 1X3 «faire», désigne peut-être le courage, l'intrépi-
dité dans la bataille, fc^-'^n «qui tient, possède» sert à former des
adjectifs, ainsi que l'hébreu '7j;2 et l'arabe 11. Il s'agirait d'hommes
lancés pour attaquer l'ennemi.
Le signe ^} a le sens de «lait» et l'idéogramme pM3 (de IptO
«couler, faire une libation») veut dire «boire» ; la préformante KTW3
ou plutôt ^^ dénote le causatif «faire boire, abreuver». On abreuve
de lait les faibles et ceux qui sont fatigués afin de restaurer leurs
forces; il est à supposer que le composé ^a 1D désigne des personnes
en cet état.
Ligne 67. nWf-«3 (dém. inS»V, ITXnXn «combat») mot-à-mot
- 1
«bouche, voix — guerrier (= héb. K2Ï> êth. Hy^) se lit.^ (de K8D1
• • "
éth. K10 «combattre, vaincre»). Il m'est impossible de préciser l'objet
que désignent les mots «qui possède ce qui est dans la bataille». La
potion administrée n'est plus le lait mais le petit lait,K;i M» mot-à-mot
«eau de lait».
Col. II. Ligne 1. Le commencement est inintelligible. A cet
endroit il s'agit évidemment d'un onguent, fait avec du beurre, RT^J, mot-
à-mot «le gras du lait», dém. in^TI, heb. nROn ; cette substance est
ordinairement désignée par \)T^2 dont le sens primitif paraît être
«huile ou graisse de poisson». La friction est indiquée par le composé
DR^"^'D «frotter, frictionner» (mot-à-mot «étoffe-approcher») ; son
correspondant démotique est 11&*R*^*K2 (T. 128, ôO).
Ligne 2. Le groupe "^in ^J ntf^ R «celui qui possède (^in)
l'eau (r) de flamme (u n«tt^ = inR^,héb. nn^. T. 6, 23—24)» ne
INCANTATIONS MAGIQUES l7
donne pas une notion bien claire. 11 ne s'agit certainement pas d'une
i)oisson chaude wi enivrante, mais peut-être d'une sueur ardente produite
parla fièvre. Pour faire disparaître l'inflammation, les médecins babylo-
niens faisaient usage, à ce qu'il parait, de compresses de lait Cela
semble résulter du membre de phrase «sur sa nudité, (^ K>8T1W) du
lait («:;) il fait mettre (l3-i»-XT»3)*.
III
Lignes 2 — 3. On peut douter si le nom du démon de la don-
leur, irXtt^fc^, vient de pîi•^^ identique à la racine hébraïque plfc»y
«violenter, faire violence* ou bien de pptfi^, racine qui signifie «briser*
en arabe. L'une et l'autre de ces étymologies répondent bien au sens
de l'hiératique KQ-1^», littéralement «force* (tH = héb. T «main,
force») — abattant (SB=nsn, r. nm «abattre^^).
iTDi^D «serment* vient de «DW, racine usitée également en ara-
méen avec le sens de jurer ; en sabéen elle a la forme '»Dî. Son cor-
respondant hiéra,tique wa-pKîfi^ ou X!}"pXD) tout en offrant le- rébus
«tête (p»îi^ de ipKtt^ «sommet, hauteur*) — brisant (»3. Cf. col. I, 1)»
n'est pourtant autre chose que le démotique lipXtù* (racine sémitique
SJpttS Spîi*, ïlpD, 3pD) «coup, mal, nocuité, nuisible». Cf. talm. HDpD
«mal, fléau, plaie* et 2p^D «faire une blessure, blesser*.
Les maux qui afiiigent le monde terreste sont personnifiés sous
le nom de «dieux (]x) gardiens (»3'"l3-|fc< ou KJIJS) de la terre basse, de
l'abîme 02, hier. p. n^s) ^2^\^ ou 1313S signifie en assyrien «garde, ob-
servation* * (T. 53, 85) et «affliction, deuil*. Cf. héb, p. nr3» «deuil,
T • -s '
affliction», ar. n:K3N «gémissement**
K2^fett^1t< I^ P» sing. saphel de la racine ((QK avec suffixe de
la 2® p. sing., «je t'adjure*. On peut aussi lire ^iD^Kn')W «je te rap-
pelle* forme paël de la racine ^^D^ «se souvenir, se rappeler*. La
première traduction se recommande par l'usage ^.éminemment sémitique
de joindre le nom au verbe de la même racine, comme par exemple :
héb. ninZîCÇf yzi2?n «jurer un serment* pour «jurer*, ar. t^Slp Sxp «il
a dit un dire* pour «il a dit*. La seconde est plus en accord avec la
rédaction hiératique XD*ÎXJ, littéralement : «qu'il se rappelle* ; le suf-
fixe régime est ordinairement négligé. Notons que la rédaction sacer-
dotale offre encore l'adverbe ^a"Sin-pi<îi* «hautement» mot-à-mot «tête
iW^*) — hauteur (h^^\ r. h^r!) — lui Ozi désinence adverbiale répon-
dant au dém. ]t*, abrégé de iti,* «lui, son, sa») dont il n'y a pas trace dans
la rédaction démotique; cela prouve de nouveau l'indépendance réci-
proque des deux rédactions.
1 Sémitique JJ^.
3.
18
BorirMincTB iiKi.i0mrx
L'iilÉutTanime KD se ruinpose dv n ^J,', signes qui, pris i part
peuïtiut BJgiii&ur 'tue ou ulteutioD — &ter». La lecture us eat
emprUTitée & riilÉu[çriiiiime Ne qui mikjbiI à nuS"! (Iiéb. n*! «m&le,
• homophone <le niO"î (liéb. iri) «souTenir, niûmoire". On ,
, pliisi loii
Les lignes
11 ; seulement un
et p-K-Sin-itm e
dernier l'onipoeé v
nibreux exemples <le i
9 de jeux de
i — G sont la rûpétitiou îles deux lignns précédentes,
mot de plus, c'est le mot li'W on 1:q''j en dêmotique
1 liiérati([ue qui signifie aniêclinnt, nialfiùsant*. Ce
tnl dire littéraleuicnt •homme — mal — portant*.
Ligues 7—8. Ipim nn, nom et verbe delà rafineSm«aH'n)-
elier, serrer de près, attaquer-, héb, nm •pousser*, En biératiqna
cette idée s'euprime par le signe 'n qui se lit ansai rfn. Pour les
préformantes WJ1K"1D, voir l'introduction.
'ï-WO=Tt"WD, cas oblique de lyTHO •malade», ar. }»nD -mat
lade, valétudinaire" ; l'hiératii|uo HT-V seiu expliqué plus loin.
Tmin, 2" p. sing. qnl de Km, «tu presses». Le corresponilant
biératiiiuo T\, qui avait la première fois 'tKD pour désinence, a cette
foia M], et l'on en trouvera pins loin d'autres encore ; la variété des
désinences semble indiquer diverses lectures.
Ligues 8 — 10. Le sens de ce verset qiu forme le refrain or-
dinaire des formules magiques a été méronnu jusqu'à présent d'une
façon Traimeut incroyable. La traduction la plus nsuelie est: Esprit
du ciel souviens t'en, esprit de la terre souvieus t'en I Tout rëcemmeut
M. Lenomiant, voulant rendre la plirase plus claire, l'a traduite:
•Esprit du ciel conjure, esprit de la terre conjure". Cette ver-
EÏou est linguistiquemcst inférieure à la première, car ni l'idéo-
gramme »3 ni la racine ttzn, au qal dans HriXCUni'?, ne signifient
«jurer* et encore moins «conjurer^, verbe qui exigerait la forme paél
on saphel, Mais ces traductions ont le double défaut d'attribuer, d'une
part, le sens de •esprit* au mot T'2, de Fautrc, de prendre ce nom
pour le sujet du verbe N^n. L'une et l'autre de ces suppositions sont
inadmissibles. Tout d'abord, W^i, état construit de Tifj «élévation»
(r- ttU'j) n'a rien de commun avec l'esprit ; il désigne uniquement
l'élévation de la main qu'on exécute en priant ou en prêtant serment et,
par synecdoque, la prière et le serment eux-mêmes. Aussi trouve-t-on
souvent l'expression tt'JlSp 'i^J «l'élévation de mes mains» pour dira
•ma protestation, ma prière fervente' tandis que |tl z"l désigne la
promesse, la serment dit en invoquant les dieux comme témoins.
On lit ainsi : KDlllTl'^wnM ll"C-'jKJ-;» tV3 '-» (Asb. 264, 42). .Je
. conclure
En second lieu, li
pnssage que je
pacte e
par les grunda dieux*.
mots *k-;m ii"3 et «"'2 ^1, comme dans le
ïtfr, doivent Être considérés tomme les ré-
gimes du lerlie [JOn, et l'on AdîI entendre sooa ces mots le serment
de fidélité que les démens ewat censés avoir jadia ]trêté nu ciel et &
la terre, divinités qui représeiitent les limites extrêmes de l'univers
mythique. Cette interiirêtiition, à conforme à la gi'ammaire et aux
croyances des peuples sémitiques, enlève tonte base aux théories qu'on a
construites Mir la UnduitiMj de tt''3 par «esprit»'. Dans cette formule
il ne s'agit ]ias le moins du monde d'esprits divins, de Fravasfais com-
parables à ceux de la religion zoroastrienne. On verra plus loin que la
mythologie babylonienne donnait ù. chaque individu, dieu ou homme,
deux divinités gardiennes, l'une mâle, l'autre femelle, qui habitent toutes
deux dans sou corps et l'abandonnent quand il néglige d'accomplir
ses devoircs religieux. Ced n'a rien de commun avec les l'ravashia
du Zend Avesta, qui sont le type pur de l'individu, son être abstrait.
WrHCHniS 2" p. sing, précat. pnrf. qal de «en, littéralemeul
■que tu te rappelles". Le parfait est d'un emplgi peu fréquent, mais
il n'en subsiste pas moins. Li» désinence de la 2« personne, masculin,
est tantôt Kn, tautût Ip qui se lit aussi D)tn, tantôt, et c'est le cas le
plus fréquent, r\ sans voyelle finale -, le féminin se forme, soit par ^rii
soit par fi seul. On voit que l'assyrien flotte librement entre les
formes parlk^ulières aux trois types des langues sémitiqnes: l'hébreu,
l'araméen, l'arabe.
D''n"'2, prononcé □T'ïl'K := 'rmv, état oblique de in'TfT*
«terre, pays», héb. y-», ar. p«, aram. »y-\Vt- Notons que dans au-
cune langue sémitique en dehors de l'assyrien ce mot ne ae termine .
par rii bien qu'il soit d'habitude du genre féminin.
Suit une éuumération de divinités reparties symm étriqué ment
ions les épithëtcs de seigneur (|>iit) et de dame (]u). Les objets my-
thiques qui ae raiiporleut à ces divinités ne sont pas tout i fait clairs ;
quelques uns d'entre eux permettent cependant une interprétation vrai-
Htnfalable. Les conjectures qui suivent ne sont qu'une première ébauche
que dea recherches ultérieures pourront compléter et modifier e'îï y
a lieu.
*J-î(-'3 (I. 11—12) -les terres*, Cette expression fait voir que
■ les Babyloniens croyaient à U pluralité des terres. C'est aussi l'opi-
ifiion des Rabbins qui ne comptent pas moins de sept terres d'inégale
■ dimension, entassées l'une sur' l'autw en forme pyramidale et de ma-
tttière que la terre des vivants, la plus petite de toutes, occupe le
20 DOCUMENTS ïtELIGIEUX
sommet et la terre des morts qui est lu plus vaste, forme la base.
Cette conception a beaucoup d'analogie avec les sept Eareshvars des
légendes avestiques.
Je traduis ^3-^K"SlK par «étoiles» Eur la foi de Péquation f?TH
= 1DK-X3 notée par M. Sayce (As. Gr. p. 82). L'idéogramme Si» a
encore le sens de y^ l^Z* W*?X «barque» (mot-à-mot «vaisseau de bois») ;
si on admet ee sens dans notre passage, on pourrait penser à des
barques célestes, analogues à la barque du soleil couchant dont il sera
question aux lignes 29 — 30. A défaut d'une rédaction démotique
parallèle, nous devons suspendre notre jugement à ce sujet.
Parmi les diverses significations de l'idéogramme I1p ou 112,
c'est celle de surveiller, garder, ass. inKVfc<3 (r. lîS2) qui convient le
mieux au contexte; np^mp ou 1"I3*113 (1. 15 — 16) semble désigner
les génies chargés de sur^-eiller les diverses parties de l'anivers, et
semblables aux génies des phénomènes physiques que les légendes
talmudiques mentionnent sous la dénominations de Qng^ «chefs» ou
• T
C^^IDO «préposés».
Je n'ose proposer aucune interprétation pour le groupe -fcn
8D-18Ï (1. 16 — 17) ; le sens des éléments qui le composent ne fournit
pas d'ensemble satisfaisant
Les idéogrammes »ri3 Sin (1. 19—20) sont assez clairs, ils si-
gnifient «colline (Sin, héb. hpù pure'ou sacrée» (WJ"12, prononcé WKTK.
Cf. tal. t^y\^ «verre» r. 13T «être pur, transparent»).
L'épithète la plus remarquable de la série est certainement pt<
H^-^n "IIX «seigneur du jour de la vie». La forme du singulier montre
clairement qu'il . ne s'agit pas des jours qui composent la vie de l'homme,
mais d'un jour solennel et d'une importance toute particulière. On
pense involontairement au jour de la résurrection des morts. Cette
croyance que l'on trouve formulée pour la première fois dans le livre
de Daniel est un ancien dogme sémitique, longtemps repoussé par les
prophètes ainsi que d'autres croyances eschatologiques qui faisaient le
fond des mystères païens. Maroudouk, le vainqueur des génies de la
mort, comme le dit son nom, est naturellement appelé plus que tout
autre à accomplir l'œuvre de la résurrection; c'est ce qu'indique, en
effet, son titre usuel ^niT^D ID^'?X31D «vivificateur des morts» et celui
de soa, épouse WO n^tù^Ç^ilû (T. 98, 8) «qui vivifie les morts».
En ce qui concerne les idéogrammes qui composent ce titre, îl
est à remarquer que TX «lumière, jour» semble abrégé de "mx «mer»
(d. a. l. p. 10). La transition de l'idée de l'eau à celle de la lu-
INCANTATIONS MAGIQUES 21
mière ou da jour est parfaitement sémitique: cf. par exemple: ass.
'HKJ «fleuve et lumière*, héb. "inj «fleuve» et TT^Z «lumière*. Quant
T T T»;
■ à xS >n* «vie* il présente un nouveau dérivé de la racine hr\ et si-
guifle proprement «rehaussement, éminence*J; c'est aussi le sens pri-
mitif du terme démotique 1CÏ<St<a «vie, vivre* qu'il faut rapprocher de
la racine de l'hébreu postérieur oSs «être proéminent, faire saillie,
avoir de la protubérance*, d'où rsh^2 ou rtû^Ss «relief, repoussé**.
Ajoutons que l'adjectif hébreu T\ «vivant* s'emploie aussi avec ce
sens dans la locutioa *n "ifiC?3 «chaire crue, dure, résistante, faisant
saillie*. La nuance est encor plus sensible dans la combinaison par trop
naturaliste T\ 1DÏ< opposée à ro ^M^ où Tï signifie erectus et PO
• •
le mot ordinaire pour «mort* donne l'idée de «flasque, mou*. La
tentative de rattacher l'assyrien ieb6fcJ3 «vie* à l'hébreu lû*?fî «s'échap-
per*, estpeu satisfaisante, car cette racine aboutit tout au plus à l'idée
de «reste* mais non pas à celle de «être conservé à la vie, survivre* *,
encore moins à celle de la «durée de la vie*.
s
Le titre M1-M-^ (1. 23, 24) se prête à une double interpréta-
tion. On peut tout d'abord voir dans cette forme l'altération du démo-
tîque "nTU^D «combattant* ou de iniTl^ «combat*. Mais on peut
s
aussi, grâce à la valeur ^Kî^* que possède le signe ^n, lire fcn-Ktt*-^ et y
voir l'altération de ITfc^ti^, héb. llKf'O «rectitude, droiture*. Lapre-
•
mière explication me parait plus vraisemblable, parcequ'elle convient
mieux au caractère du dieu Maroudouk, lequel prend souvent ce titre.
Lignes 25—26. S^a, état construit de iS^a, héb. ^j;? «sei-
gneur*. — 'hnn ^3», cas ob. de ^n^H 13» (héb. D«, M) «père (et)
mère* signifie «parents*. La copule «et* {^H, ^t^ = sem. 1) est très-
souvent omise en assyrien. L'idéogramme du père est tantôt M (avec
dés., ^^X), tantôt nx. L'origine de ces idéogrammes a été expliqué
ailleurs. Notons que la rédaction hiératique a «mère (et) père*. Le
seigneur dès parents de Bel est la divinité mâle fixée en leur in-
térieur et qui leur inspire l'amour du bien. D'après la croyance
1 La syllabe ^ est radicale bien que, par abréviation, on trouve ^H seul aveo
la sens de nvie'^i on ne peut donc pas en conclure que Pancienne valeur de ce
signe étai* '5>J^.
Au lieu de i<7-*n on rencontre parfois i<7"pn y 1© déterminatif jT!, J*»!
signifiant „force" (r. pi) peut indiquer à lui seul l'idée de la nvie".
S L'arabe a^^ nPB,Yéj dalle*' conduit aussi à l'acception primitive de saillie, relief.
8 Dans Gen. XLV, 7* J^^«p7;j H^^"?© ®'* l'équivalent de -j-^ q« (ibid. L, 20) que
gouverne également le verbe nS^pri (contre D. A. S, p. 20).
22 SOCUUKKTS BELIOIKUS
buliylonii-'nnc les Uieux sont doués du libre arbitre et p^utent, s'ils
veillent, faire le miil en désubéissont aux conseils de leure ilJvjnitÉs
intt'rieures. La légenile du pi-clié du ilieu'Zou* offre un exemple
frappant de cette croyance.
Lignes 27—28. 'nS'a, cas obi. de ir6'2. phén. riSj*3 «dame».
L'état roDstruitir'î'a serait plus régulier, mais l'assyrien est beaucoup
moins rigoureux que l'hébreu ou l'étliiopien à cet égard: il se con-
tente souvent de juxtapoeer les deux noms sans rien cJianger dons U
fonne du premier, et en cela, il est d'accord avec l'arabe.
Lipnes 2it— 30. Le nom de Sin, le Luniis liiibjlonien, s'écrit
de plusieurs façons en hiératique pur. La (ranscri|ition qui figure ft
la lignii 29, 'TO'CC";»), rignifle «lumière de la terre» ; UO est l'éqni-
vnient du démotique VfW qui a le double sens de «ville* (cf. héb-l^iM,
n"WKO «refuge, grotte") et de «lomière* (héb llK, I^N). Dana le
style mixte, on emploie le signe du nombre 30 (par nlluuon aux
trente jours du mois) qui se lit aussi sm ; l'orthographe analytiqoe
si-in se trouve dans le nom do femme ^leK-«^î■y^■i^ (T, 107, 9Î.).
^HO (prononcé tta), précédé du détei-minatif de «bois», yv,
signifie ^S^■'» (arain. KB^'K) «barque, vaisseau* ; il vient de 13K3» (r.
yc ; l'alepli est prostliélique), Cf. talumd. KHl^ qui a la même sîgniS-
cation. On lit II R. 36,7P( <3KCK Kl? DlSs^Kr «gaivon de bAteau,
La traduction de ItTOKC C]^N par «barque du soleil coucliaiit*
me paraît certaine, mais la transcription du second tenue prête an
doute. Tout d'abord on s'attendrait à la. forma du cas oblique 'ETatlff
puis il est étunnant que le détermîuatif de la divinité, ;tt, ait été omis
devant le nom du soleil; enfin, la paraphrase hiératique "HTTI^'pXtl'
»W« mot-è-mot : «son malhenr» (pour »3-pKtt*, voir l. 34 ; [n est an
com])lément) semble indiquer que la finale Vif est un suffixe. Disoni
toutefois que des irrégularités dans l'emploi du cas oblique s'observent
aussi dans d'autres textes et que l'omission du déterminatif divin a son
analogue dans le nom de femme cité plus haut qui est composé avec
Sin. La forme hiératique seule demeure encore quelque pen problé-
matique. BemarquDUB en passant que le soleil couché porte aussi
l'épithète l^niK «de mort, morte), infernal», à cause de son passage
pendant la nuit dans la royaume de la mort, dans l'enfer ; l'expression
hiératique «malheur* y fait visiblement alluaion-
nw comme l'hébreu Tll désigne toute espèce de courant d'eon :
rivière, fleuve, mer, océan; cette acception est la base de l'hiéraliqos
ISfAKTATIOUa MAGIQUfs
p^-K, mot-Ù-mot «eau-courante» (r. ppt «courir, rauler"). Le suli^il
coueLé trairerBe (iTSI* r. 13» = Biim. -ny) rocéan qui remplit lo
disque lunaire et qui iléïerse ses taux aur la terre soub forme de pluie
(voir 1. 59). .rai montré Hilleura que la croyajite au réserïoir de la
lune efit comitinne h d'autres peuple! séniitiqueB; notre passage nous
apprend en outre que les Balylonienii attribuaient il la luoe un vo-
lume beaucoup plus grand que celui du soleil; cela explique l'infériorilé
relative de l'aetre du jour dans leur hiérarchie divine.
Ligues 31 — 32. Le soleil dont la lumière forte pt pénétrante
lui a valu l'épithète hiératique Ikb"]» -le dieu brillant» (r, "wb
apparentée h ins, TC) eet le jnge, l'arbitre suprême (uwn, béb. jn)
des dieux. L'idée de juge se paraphrase en hiératique : "HCTI, mot-
&-inot «jugement (l abr. de 1J'^, béb. y^) — déridant ("Wn r. lin)'.
Lignes 33 — 34. Ici commence une invocation de déesses.
On signale eu premier lieu la déesse Âstanë, en assyrien irVWiltT'M
d'où par abrévialiou, le phonème *ll«n~tt"M(~;>i) qu'emploie le
style mixte, Ce mot désigne la déesse en général et plus particu-
lièrement l'épouse divine. En hébreu rTlnttfg s'applique en outre fi
1 signe cumpoBé ~V
la coiffure de la dé-
la femelle du bétail. L'hiératique pur se sert à
in {mot-à-mot «aux cornes multiples", allusion
tt&e) signe qui par une raison qui nous échappe encore se Ht Tp'K-
La préposition assyrienne KJM indique, non seulement le régime
tttdirect comme le b en hébreu, mais aussi le régime direct comme le
h en araméen. Dans ce dernier cas, il constitue un pléonasme, qu'on
observe jiurfois aussi en hébreu, et la rédaction hiératique se dispeasc
de le rendre.
L'idéogrnmme Ki'H2, abrégé N2 -bouche, parole, face, devant»
etc. vient de tMZ, amm. KID «mikchoire, dent molaire" ; en démotique
■l'idée de parler se rend par ■QK (cf. héb. n3p «gronder, maudire»)
il'où VVT2 «parole*.
TiWWV «une fois" (avec une négative, «jamais") est formé de
1ntt"B «base, fondement", au moyen de la désinence multiplicative 1]K.
déformation analytique de cette désinence, yflt, précédée ou non
du signe de l'unité: tt"*! marque la même idée en hiératiqne.
TWDTt «déclinent, déBobéissent, résistent» procède de la radne
ifC, TIO qui a été expliquée plus haut. La paraphrase hiératique
3 verbe est "THD-pHtP mot-i-mot -tète-faire" ; la négation et les
préfonnuntes se joigneut au second élément, ainsi: ';KQ~]1K 13 pKïï*
pitQ~), littéralement : «tète ne font".
On ne connaît pas l'équivalent démotique de la déesse nommée
p'( «mer, fleuve» en hiératique ; le mot ordinaire pour mer, iriDKn>
24
DOCTTMENTS RELIGIEUX
semble particulier à la déesse chaotique que les Grecs transcrivent
par Tauté ou Tavatth, Elle est la mère d'Ia, le Neptune babylonien ;
le grand temple d'Arbèles en Assyrie lui était consacré^ d'où son titre
ordinaire «déesse ou dame d'Arbèles (T. 200, 68 — 61)*.
Le nom du dieu de la mer, écrit en hiératique pur X^'^^^pK
(abrégé ^D^JWj i^'est pas clair. Son nom démotique 1»K^ se rencontre
1
T. 200, 59 d'où la forme iC">j( usitée dans tous les styles ; îl procède
delà racine sémitique >1K «se réfugier dans un endroit* qui produit
l'hébreu ^ «île, terre habitée* et l'arabe '»1SD «asile, gîte, demeure*.
La mythologie babylonienne fait sortir les dieux de la mer primordiale
qui leur servit de demeure pendant un nombre incalculable de siècles.
1
Le mythe a déterminé le choix du signe '•i^ = ri^a, abrégé de W^
«maison*, héb. n'3.
Lignes 38 — 39. La fille d'Ia invoquée ici s'écrit avec l'idéo-
gramme de la ville de Ninive, en assyrien ^^y^^ jij>3; c'est donc
la déesse éponyme de la capitale de l'Assyrie. Cet idéogramme, com-
V
posé de deux signes t<n*2t< signifiant «maison de poisson*, joue évi-
demment sur l'analogie de »iri et ^y\^ aram. tiy\^ «poisson*.
^niWD cas oblique de iniWD «fille* fém. de nWD «fils* ; Thiér
ratique postpose à l'idéogramme de fils, lin le signe "^ ^zSwfir*, dé-
terminatif de la femme et de la femelle des animaux. Ces lectures
présentent, l'une l'abréviation du mot ijm «faible, fragile, méchant* (Cf.^
• héb. yyi), l'autre, celle de M^hV(^ (r. SSti'O «esclave femelle*.
Lignes 40 — 41. La transcription ^ni^Sin là^l est incertaine,
on pourrait aussi lire \liiSimi< '^1. Pour le sens, on peut affir-
mer seulement que 1J(>^, état construit >1, signifie «roi, souverain* au
propre «conducteur, berger» (r. sém. ^n) ; le second élément, lu %"ft<STn,
peut se traduire, soit «hauteur*, soit «naissances* selon qu'on le fait
dériver de hhn «être haut, élevé* ou de iS» = iS' «naître* ; lu ^nsSinW,
il pourrait signifier «songes, rêves* d'après la racine hr\H «avoir un
songe, rêver*. Le correspondant hiératique, renfermant deux fois le
signe yh, semble favoriser l'idée de «naissance* ; malheureusement,
il résiste à tous mes efforts pour l'analyser et semble même contenir
quelque faute de copie ; dans cet état de choses je ne suis pas à même
de donner une solution définitive.
Lignes 42 — 43. Il s'agit sans aucun doute du dieu Feu, en
assyrien lt^^ (= héb. CCfX) ; le complexe rare qui le représente ici, -p^^
h^2i signifie littéralement «bois-flamme* j son titre hiératique "pSîiSf
INCANTATIONS MAGIlèDËS
rtO 8TTD s'?"'j1.1 «cLef élové du poj-3 (ll3 hêli. mi:o «deineute,
habitation») uu chef des hauteurs du paya" rcBaciuble buaucoup i l'ex-
pression ipUB" 'riKD îîlt KUf (T. 77, (i— 7) «qui est dans un haut lieu» ;
on peut y voir une allusion k l'usage de sacrifier sur les haats lieux.
(Deutcr. xxii,41). L'expression domotique "^KWDKIC?. état construit de
IDBwâtlV «chef», est coraposé de IjmKtf «ofilcier» et dei^S" «puia-
sant». L'autre terme : ■<SS3 est pins obscur, on est cependant tenté de
le ripprocher soit de p»3 sacrifices* soit de ijti: «contrées» ; ma tra-
duction «chef des hauts lieux de la terre» penche vers ce dernier
r^prochement
Le signe E«1 qui suit, me parait le résultat d'une faute de copie
pour KB'i indice du génitif.
I4gnea 44—45. J'incline à croire que m-T^ est le temple
de Boraippa écrit ordinairement m-t-"H et dont le nom démotique
semble aycir été TfZ n"3 (cf- T. 61, 7—8) «maison de la Térité, de
la fermeté* (r. ]lï) '. La déesse de ce temple fameux était Anonnit,
Ï'WTI] rappelle involontairement l'hébreu yfii «jeune oiseau'' et
l'arabe hni «pigeoni jeune personne, adolescent»; en assyrien, il dé-
signe l'homme d'affaire chargé de faire les démarches nëceesaireB, le
mandataire; ou pour employer une locution hébraïque, celui qui entre
et sort, «21 IWV. L'hiératique SuS-KMJ n'est qu'un déguiaement
partiel du tenne démotique, car la syllabe hnh se lit ausâ yh-'
Les lignes 46 — 48 n'ont pas l)egoin de comnieuuires, tous les
mots qui j figurent étant connus. Pour WD «sopf \o\ex aux lignes
13 — 14 de l'incatation suivante.
Lignes 49 — 50. On n'a pae rencontré jusqu'à présent la forme
concrète UMl'l mais elle peut être considérée comme Guiffisamment éta-
blie parla forme abstraite Vl^^rj qui désigne la fonction de garde-
bontière, de portier. Le nom propre 3K]-"3 et le nom commun 2«j-'j
sont formés du démotîqne I^Krj. Of. arabe Tli «généreux, noble».
w>t 1» dfalBBiUon du porttur (htà) •!« tn^ne (Srij).
ai. Une (l««a» au loin tlfivni qui porlH la iMiiu de la l
bi«a ■IPBnliire. Do leeta le phuDD^rsiuiue tt1-lj «'t lui
1-uiWrien T^,;^ h*h. ^Q2 ""'"'''■■
[j IKILUMESTB BELIOlEtm
Li^^es 51 — 52. On ignore le nom dËmotiqne de In
appelée en hiératique nip*'3"llTl, motà-mot «son coup ou
(r. min) est propice». Il est curieuï de Toir qu'une dirinîté i
bénigne est ré[iouse ('n^ = ''TiV.V contracté de nHffU) du terribl
dieu de la mort.
Lignes C3— 54. La même olreamté règne sur l'équivalent dé
motiqiie de In déesse dont l'êpithète hiératique 13~D'1-}KJ semble aigai
Ser «nuage à 1& forme pure*.
D'après une gloBS dea, eyllHibaires d'Assurbauipal, le ]
gramme de l'océiin SM~1T se lit daiu l'ordre inverse ifElKi cette foij
se Tévélc à première vue comme un léger déguisemant du dèmutig.W
WCM -mer, abîme*, Ititéralcment «le vide, la fin», liébreu OjpK «rien
fin». Le déguisement produit un jeu de mots' asses ingëniem
car It'CM coupé en deux si^^iifle «maiBon on ilcjneure de la engesB^
allusion an fait que le dieu de la mer e^t censé le plna
IV
! orthographique de V
1
te 11
Ligue 65. rryvt est nue
dont l'explication a été donnée plus haut.
Ligne 56. Le sens général de ce passage se dégage aiBémrail
An contexte, bien qu'il ne soit possible de rendre compte ai d(
la profusion des préformantes ni de la répétition multiple de la par'
ticule WJ'Î'K qui correspond habituellement au démotique Tt «jusqueij
mais qui parait employée ici avec le sens de ■«alors». 1
En revanche, il ne subsiste aucun doute sur les idéogrammes il
et Vti'l dont le sens respectif de «se lever» et •respirer, vivre* m
établi par de nombreux eienipleB,
Wi'K tt'S, littéral loment «im alors (?)» veut peut-être dire «
la fois, dn premier coup, h l'instant».
Ligne 57. Kn vertu de la loi de l'homophonic, l'idéogramme W
désigne à la fois iSp"» (aram. W^çn) -champ» et l'îai «nourriture».
L'idée de manger se rend par K3 «bouche» dans lequel est inséré le
signe Htt' = IKJ «faire». ,
L'idéogianime de l'eau ; M vient de inKD» «flot, «rarant», met
visiblement apparenté k IKH «veut de pluie, flot, averse».
Ligne 58. (K-)^T11X-|C(-I*S) littéralement «fece^étal» (ntlW
•métal rouge, cuivre, hronïe» ; cf. sém. ni «rose») ne diffère peut-être
pas de iniS'TH = déra. mil'KD «disque, plat, vase».
Les mots 1T m peuvent signifier «sur toi», mais ce sens ne a
IKOANTATIONS MAGIIJUKS Zl
rattacbe pas bieii a rss iiiii suit ; y sont-ils mis par iiiadvftrtaiice ?
reste n'offre pas du difficulté; il signifie littéralement «le vase
d'eau de Bel (à) ta main ira; 11 rend £t la fois les verbes démotiiiues
uni «se mouvoir, aller" et IIKISJ "BC tenir debout, s'arrêter".
Ligne 51). («3-)2R-H littéralement «i:au du rreux on de l'abîme
(de 13», VC», ITEK •Iron, creux», aram. [trcw -eellnle»), ilésiRne la
, — ]Tt (de Ijit .gouttes dej pluie, pluie») marque souvent le plu-
riel. — L'expression «eaux de Sin»(iiour D"D, voir 1. 29— 30) équivaut
à «pluie* ; la pluie est considérée comme venant de l'océan lunaire.
Le nom du Tigre, en ussyrieu nt6n ou ns'jjnv (héb. ^Î5in)
s'altère en hiératique eu 1K>JTI (précédé da détermiuatif ina «clair,
limpide»), composé dont le sens littéral, «front ou attaque faisant* fait
allusioa ^ la rapidité do son cours.
L'EupLrat« reçoit eu hiératique le nom de «tteuve (pt-K) de
Bippara», 'D-îlj-.l^l-TbtD, complexe qui signifie mot-à-mot : «du soleil —
contrée (de iTr, ins'D «région», héb, nÇ2) — grande (r, pj)*. Cetta
vDIe possédait un temple célèbre, consacré au soleil. '3 «terre" est
le déterminatif des villes et des pays. Eu style mixte on le désigne
quelquefois par riK^K dont le premier élément est l'idéogramme de
1 et le second un complément phonétique, représentant ainsi, sauf
la désinence, le démotique irwiU, béb. n"'0, ar. rWC-
Ligne GO. Le conteste fait supposer au signe ilB = 13 le
i de puils, ce qui permet de le ramener à Tiia, héb. ite «fosse,
puits». — L'idéogramme -^ «laver* rappelle involontairement l'hé-
breu ^ID «oindre«
Ligne 61. 'T ^ ^Kn donne l'idée de lever, enlever (r. SSnl.
- KB = riKH désigne entre autres, l'idée de crainte, de pem' (r, rîTi)-
Ij -ae» devient ttj devant la preformante J[t. — ^in «avoir» est
connu.
Ligne 62. Le siKue in a tl3 pour complément quand il signilie
sseoir» ou «rester», c'est qu'il se lit' alors 313- — Devant 3 la
négation M se change en OKl; cela arrive souvent en démotique:
inOOK], 130W« au lieu de iriISSJ, 13K:"«. — '3 semble présenter
variante de '3 = n«3 «mal, mort». — hvs, répond au démotiquo
laOKiff avec son double sens de «demeurer" (r. sera. ;3Ef) et de «faire»,
cf. héb. pTO et pa «ageut».
Ligne 03. Tous les idéogrammes qui composent ce verset ont
é_té expliqués, cependant le sens qui en résulte laisse quelque peu à
désirer, surtout à cause de la terminaison du pluriel qu'affecte le dei-
nier phonogramme. Si ehacun des verbes biératiqnes étnit précédé de
la négative ottj, on aurait un sens plus satisfaisant : «ils (les démons)
28 DOCUMENTS BELI0IET7X
n'approcheront pas l'homme Hls de son dieu (et) ne (le) molesteront
pas». Cela se rettacherait mieux au verset qui précède.
Ligne 64. \H} ou plutôt DSD «amoncelant* (r. D^) se joint
aussi aux chiffres à l'effet de former des nombres ordinaux.
Incantation II (T. 5, 65—7, 88).
Toute la formule se préseute en double rédaction, à l'excep-
tion des versets 27, 28, 37, 89. qui ne sont rédigés qu'en hiératique.
Les deux derniers versets coincîdent d'ailleurs, sauf une légère va-
riante, avec la début de la 4® partie du poème précédent.
65 — 66 Incantation. Aux jours nuageux, ils sont des vents mauvais ; -
Col. m, 1 — 2 aux jours de malheur, il sont le vent mauvais qui
souffle ;
8 — 4 aux jours de malheur, ils sont le vent mauvais qui va en avant;
5 — 6 ils sont des enfants rancuniers, des fils rancuniers v
7 — 8 ils sont les messagers de Namtar;
9 — 10 ils sont les agents d'Allat * ;
11 — 12 ils sont les averses qui glacent la terre;
18 — 14 sept dieux des vastes deux;
15—16 sept dieux de la vaste terre
17 sept dieux des luminaires (?) ;
18 sept dieux des contrées;
19 — 20 sept dieux mauvais;
21 — 22 sept Lamas mauvais;
23 — 24 seps Labas aux flammes mauvaises;
25 — 26 au ciel sept, sur la terre sept.
n
27 Oudouk mauvais, Al' mauvais, Maskim* mauvais, Gai' mauvais,
dieu mauvais, fantôme mauvais,
28 rappelle-toi le serment du ciel, rappelle-toi le serment de la terre;
29 — 30 Rappelle-toi le serment de Bel, seigneur des paysl
31 — 82 Rappelle-toi le serment de Belit, dame des pays!
83 — 34 Rappelle-toi le serment d'Adar, seigneur d'iSar*!
85 — 36 Rappelle-toi le serment d'iStarit, dame des pays, qui éclaire
la nuit.
m
87 Alors (?) au corps de l'homme, fils de son dieu
88 on donnera du pain à manger, on donnera de l'eau à boire etc.
1 Déesse de l'enfer.
2 Diverses espèces de génies malfaisants.
8 Nom d'un temple.
Cette formule est dirigée tout spécinlcmcnt contre les sept
dieu de 1» mort, aussi terribles que lui et auxilaires im-
placables de son œuvre meurtrière. Agents de In déesse des enfers,
Us pourvoient à peupler son royaume en frnpiMint les hommes,
tantôt souB forme de veuts nuisibles EoutHant avec violence aux jours
Duageus, tantôt indirectement, par rintennêdiaire d'autres démons,
voués comme eux à l'isuTre de destruction. Cet exorde est immédia-
tement suivi d'une adjuration, qui contient comme d'habitude de fré-
quent rappels mix serments des dieux. La fin reprend le début de
la dernière section de l'incautuliun précédente, laquelle devait être
Incitée eu entier.
I
Lignes G5 — 67. Bini31t« semble apparenté à l'hébreu 35 «nn-
gge épais»; le type du correspondant hiératique ttliciiffm'estlntonntt.
— (SD")D'3^in 'littéralement «mal produisant" est une parajihrasa
inutile, 7in seul suffit; aussi la rédaction démotique n'a-t-elle garde
de la reproduire.
Coi. m, 1—2. OVl'îin) état construit D'HAUT, le féminin de
iÇn «mauvais», s'emploie également comme nom abstrait -mal, mal-
heur,'. C'est un règle d* formation commune à toutes les langues
Bi-Diitiqnes. Cf par exemple l'hébreu IT'i^S «ainée* et «droit d'ai-
nn-
t «mal, malheur*.
L'idée de «souffler», démotique inKim, héb. ail'J, îjtt'J est pa-
raphrasée en hiératique 3KJ If mot-à-mot «œil, face — cûtoyer», aUJ
vient de UKJ = aram. 3J -côté». Kntons la construction du verbe
avec le nom 'rnitt" 3TI*M, littéralement «soufiiant souffle».
Lignes 3—4. ^K, participe du verbe irt6K «aller, marcher,
Tenir», racine sémitique "^Sn ; son correspondant hiératique n est
connu. — 'TITHD «en avant-, adverbe de IIKITTO «être en avant, de-
Lignes 2— G. DVll'jNDn'J, pluriel de iSUDH'] rémunérateur», en
msuvaiBe part: «rancunier, crael» r. Sd:. L'hiératique rend cette idée
par le numéral mt «un», par allusion à l'identité, à la récipi-ocité
ia traitement qui fait le fon<l de la rémunération. Dans la rédaction
démotique il y a désaccord de nombre entre les noms et lea adjectifs,
nUO et iSiM sont au singulier.
1S3» «fils» vient de iSmK -produire» et «conduire», la racine
hébraïque S2* a également ces deux significations. La prononciation
:lgaire ubrégait souvent ce mot, en hH2, prononcé aussi hUB- On
constate la première prononciation dans le nom babylonien ^^H^
jn^^^2 {Isaie XKSix, 1) dont ht forme exacte est în'K-KSaH'llITWD
DllCrWSNTB RELICirKtfX
•Muroudoiik n doniiÉ un fils*. La seconde pronoiiciation s'ubseire
principalement daus les noms assyriens, conune par exemple ilnns
npN^ PthlPt (II lUiis XVI, IB, 10) Theglathphalasar, en aSByrieii
,"lffi'*-';K2K~r»65in -confianct- en le fils d'iSar, c'est-à-dire en Adar».
Lignes 7^8. Dans le démotique To tl'TS-'liri mot-à-mot «en-
fants de message», im est certainement l'idéogramme de =fils- comme
le prouve l'idéogramme équivalent ;'a-K*~iHn si nsités dans les textes histo-
riques. Le second vocable **VD, état construit de1^%, se lit aussi **KJV
qui est le cas oblique de iTBtff- Les verbes nSKO (r- eém. tto «se
presser, se dépéther-jet nKCWi' (r. IBB', cf. ar. -ie»D «vojagei»)
signifient l'un et l'autre «diriger, envoyer, expédier*. La fonction du
du messager se dit *T0 tW DlTiTn ou plus simplement DinTn et
l'idéogramme en est |»3 (II R, 27, 44, 47(fl. Le déritê pirn'n jette nn
jour inattendu sur l'origine. de l'idéogi'amnie Hri «âls^ lequel, comme
on voit, doit être directement, identifié avec l'assyrien *^in •retourner,
remettre», sans l'intermÉdiaire des racines TTID) inï comme nous l'avions
supposé plus haut {p. 6) L'hiératique KJ" --"Ml signifie donc litté-
ralement «homme — remise — message*'
Le dieu de la mort Namtar, est désigné ici par l'épithèto n*3
Vn tn hvh dont noua ne comprenons que les deus premiers idéo-
grammes qui signifient «abime*.
Ugnes 11—12. Le flot, l'averse, en démotique "nUR (cf ar.
2tt3K) est rendu en hiératique par lo complexe in-^HOtl (prononcé
WKDT() qui signifie en apparence «eau de la baryuc du coucher* et qui
présente en réalité une altération du dém. WtCK (sém. D^ mer-) qui
a le même sens.
Dans «D-]1S «paya, monde, univers» JIM (de 1J1K, 1fW:iX «de-
meure», héb. jIjîd) est idéogramme et KD complément phonétique ; le
complese se lit KDsSki, dérivé du dém. Idn'îHS (r. ht) «totalité, uni-
vers» ; cependant le plus habituellement l'idée de pays est rendue par
le signe nMD (abrégé de inttD «{lays») qui se lit aussi fc {i- ya;
cf. héh. nniro).
rT|inKS1(, aoriste do ninnï «refroidir, glacer», ar. TlX «avoir
froid», tal. tiS «paralyser»; l'équivalent hiératique pj'J «entourer,
réunir, serrer» marque bien l'action du froid sur les liquides.
Lignes 13—14. r'3'D, état construit de liT^'D «sept», héb.
nj}20 ; on sait que contrairement aiut autres noms, les noms de nombre
sémitiques affectent lo n au masculin et le rejettent au féminin;
l'assyrien ne fait pas exception à cet égard. Pour 1a désinence hiéra-
tique ;«-« voyez Incant, 1, 1. 33—34.
IKCAÎ.TATIOKS MACIQCES 31
Lignes 16—16. iriKO «pays-, cas oblique 'jiKC, vient de la ra-
«oc KTO (sém. nnc) •s'étendre", aram. »ro "ville ; son emploi eommo
nom fëminin, repose probablemeat sur l'analogie de mT^'K •terre,
pays", Bém, {*it(.
Ligne 17. Dana cette ligne et dans la saivante les deux rédactions
se trouvent ensemble et ne sont sépaiés que par de«x coins. — Je com-
pare VlWtfitD à l'héb. p. p-iKttfp «flambeaux* r. Kîfi ; l'équivaleut
hiératigae ('iT)niH-n« rappelle auBsi la racine ii« «feu, flamme, lu-
Ligne 18. La rÉdaction hiératique ne rend pas le mot ^HKÛ'^S
«contrées* (r. ^Xl) qui Hgui'e dans la rédaction populaire.
Lignes 23—24. 'i-riMtl'^^N''? ont été eipliqués Incant. 1, wil.
n, 1. 2.
• Lignes 25— 2G. On signale ici l'emploi de l'état construit ri'3'0
au lieu de l'état indépendant in*3'D'
II
Ligne 27. On distingue quelques noms nouveaux de démons;
la plupart de ces noms hiératiques se réduisent &cilement & leurs
tjpes démotiques, ainsi hvh-V n'est qu'une variante orthographique du
dém. ^h» (r. xbK= rhs) ■,U'JS!»D est l'abrégé de iD'rti'MD (S. G. 40.)
r. 0211'; enlin Sw'j-'n ou plutût "h-Ti répond au dém. "hn (r. hhv)
car ^n est ici un détermioatif que complète la partie phonétique ; le
tout doit probablement se pronocer i*?-^»; ou IT-KJ- Seul le signe 216i
transcrit d'après ses éléments Q^~(tS n'offre pas d'analyse satisfaisante;
nous connaissons néanmoins l'équivalent démotique lï'an (r. yS'i) qui
Ecmble signitier «aide* ou •incube''.
Ligne 30. L'idéogramme '•2 désignant le dieu Bel n'est proba-
blement pas autre chose que l'abréviation de 1^3, état construit S'£.
Lignes 33—34. Il règne des doutes sérieus sur la lecture du
nom hiératique i'N*p ; il y a cependant lieu de croire qu'il désigne
le dieu Adar (sém. ni* ou Tvij et comme la syllabe TK a aussi la
valeur itn (S. G, 42, 483) on peut attribuer au premier clément pj
le rôle d'un simple déterminatif.
(K^*')^n'^tii nom d'un temple consacré à Adar, semble de prime
abord, se composer do ^K «maison" et de V^ ^ iSSf «multitude* ;
en regardant de plus près, on voit qu'il n'y a qu'un jeu de
nota fondé sur le démotique ^•WV, VrWlH «image, symbole*, héb.
32 DOCUMENTS BELIOIEirX
Tïlptjlf 1*- *U^* On a va plus haut que le nom de Theglatbphalasar
signifie: confiance en Adar, dieu du temple iSar ou iSrou, de sorte
quUl n'est qu'un doublet du nom Tuklat-Adar; cependant dans l'usage
ces noms sont considérés comme différents, ainsi que par exemple
StjtpTTT et TPj^TTP en hébreu, noms qui sont identiques au fond.
^ := J13 * est l'idéogramme de la douleur, dn noir et de l'ob-
scurité, par conséquent de la nuit, en démotique WtC, héb. BfOK ar.
>De. — TTOWID f. Vn^WID, état const n>n^DW10 (var. rWl^DKJtD),
part, paël de 103 = ^M «luire, briller, éclairer» ; en hiératique, cette
idée est rendue par le signe 'tkb (voir Inc. 1 col. n 1. 31—32) pré-
cédé du déterminatif ^ «œil» ; le déterminatif n'est pas indispen-
sable.
m
Dans cette partie il y a un idéogranune nouveau, c'est \D «peau,
corps» ', il vient fort probablement du dém. 1310 qui rend souvent
l'idéogramme connu *11M «nudité, peau, sein».
Incantantion lU (T. 7, 39—8, 7).
L'enchanteur
89—40. Incantation. Namtar (et) ASak qui bouleversent le monde -^
41—42 maladie assommante qui affaiblit le monde;
43 — 44 douloureuse pour la. chair, fatale au corps ;
45 Oudouk mauvais. Al mauvais, Maskim mauvais,
46 hœnme mauvais, œil mauvais, boucha mauvaise, langue mauvaise,
47—48 qu'ils partent du corps de l'homme fils de son dieu, qu'ils
sortent de son corps t
n
Le malade
49^-50 Qu'ils ne s'approchent pas de mon corps!
51 — 52 Qu'ils ne nuisent pas devant moil
53 — 54 Qu'ils n'aillent pas derrière moil
55 — 56 Qu'ils n'entrent |)as dans ma maison !
55 — 58 Qu'ils ne franchissent pas mes poutres I
58 — 60 Qu'ils n'entrent pas dans la maison où je demeure!
1 Ii*origine de cet idéogramme sera expliquée plus loin.
IKCANTATIOSB MAdKJUKfl 33
L'eDchantciir
El — S2 Bappelle-toi le serment du ciel, rappelle-tui le serment de la
terre!
65 Rappelle-toi le sermoiit de Bel, seigneur des pays!
64 Bappelle-toi le semient de Belit, dame des pays!
65 Kappelle toi le serment d'Adar, gueiTier vailliint de Bel I
60 Rappelé toi le serment de Noussouk, minittre sublime de Bel !
67 Rappelle-toi le serment de Sin, fils aîné de Bel !
68 — G9 Rappel!e-toi le serment d'Istarit, dame des arméex I
V. Col. IV, 1—2 Bafiiielle-toi le Bermenl de Raman, seigneur &, la voix
Iwniie ! ^
3 — 1 Bappelle-toi le serment de SamaS, seigneur du jugement I
5 — 6 Rapelle-toi le serment dt^ Anoun, dfeus grands !
7 Exorcisme Oudwk mêchanL
Un trait particulier de cette formule c'est gne la secuude sec-
tion est récitée par le malade lui-même ; c'est ce que prouve remploi
ronstantfdc la première personne. Parmi les olijets réputés daugereux,
un remarque l'œil mauvais et la parole mauvaise ou la malédiction.
on redoutable que les [sémites prêtent à ces puissance»
imaginaires. Les invocations mentionnent deux nouveaux dieux : Nous-
Bouk, officier et conseiller des dieux, spécialement de Bel et d'ia, et
ïUman, dieu du tonnerre, dont le I>ruit est considéré de Iwn augure.
Ligue 39—40. inHOita*», paël de la racine riDJ «remuer, ébran-
ler», l'équivalent hiératique est d'ordinaire . H, forme redoublée, ^-^i, et
qu'il faut corriger le UK que porte la copie du recueil
anglais.
LigueB 41 — 42. iXTD «maladie», nom formé de la racine jno
;6tre malade». — inVlSn, cas obi. ■■rMyn, «ce qui affaiblit, ce qui
ssomme», héb. n^li >'. hhl- La rédaction hiératique me semble mal
opiée ; Je propose de lire tn-in au lieu de jn IB" tt*». Le phonème
tn-Tn désigne à la fois le malade (T. 3, 7) et la maladie (ibùl. 39, 66),
Dans le correspondant hiératique de 'nSlSn on distingue l'élément 'îtf
«ceil, face» ; le reste ainsi que l'idéogramme K2-Î1M «pays, monde» est
'du dans la lacnue. Le verbe qui vient après et qui réjwnd au
déniotique iii'tttï'K'K (r. U'U'tt, héb. \L'1SV) «ii amincit, il atTaiblit" est
1"tn (r. TW sêm. tyi, -iVï) qui est doublé i>our marquer l'éuergie
de l'action.
Lignes 43—44. iTr, cas obi, n'a' -cliair, corps* (héb, IKE*)
rat vaguement exprimé par l'idéogramme iD; de même liDll, cas obi.
iTCW «corps" au jiropre «enirailles» {r. lat), est rendu par m 1'"
désigne souvent le foie,
34 DOCUMENTS RELIGIEUX
L'adjectif 12»0 «bon» (héb. aiC, aram. 3e) a pour équivalent
un idéogramme composé des signes Ti et bd et que Ton a proposé de
trascrire par i^j-jn, en considérant le second ' signe comme un com-
plément phonétique. Gela me parait assez douteux, car dans ce cas on
trouverait souvent ^n seul avec le sens de «bon». Du reste les signes
XJ ^n sont tellement serrés l'un contre l'autre dans les originaux cu-
néiformes qu'ils semblent foimer une unité inséparable. Dans le groupe
«rmp, écrit «r3«V-niN l'équivalent du dém. Ip0«l (r. poT, jjdt, éth.
pDlû «laver, purifier») «pur, propice», i<:j est certainement un complé-
ment phonétique qui indique une lecture différente de T\yp et se ter-
minant par un J, probablement y\OM (Cf. n R. 48, 1. 33a). Le sens
littéral de 2^"i'^Z* est «œil de cerf» (héb. }y^) ; la douceur du regard
des cervidés est opposée au regard farouche des (arnasiers, "iW^tt^
«œil de carnas»er» qui se lit Sm «mauvais, néfaste».
s V
Ligne 47. Le signe composé ^H2t littéralement «bouche-voix»
.signifie d'abrd «façon de pai'ler, locution» puis, par métonymie, «langue,
s y
peuple». Exemple de la première acception : "^Hl ^"XD «locution de
femme*, c'est-à-dire «genre féniinin», cf. l'hébreu TOPÛ Jlï^^'» ^^
seconde acception est la plus usitée et se rencontre souvent dans les
textes achéménides.
Ligne 47 — 48. Tous les signes de la rédaction hiératique sont
intelligibles. Remarquons seulement que D^X-^l-lï^j doit éU-e corrigé en
a^-^J-jHJ comme la première fois. Pour cette préformante, voir l'in-
troduction.
Le verset démotique, a une fois 10^7 «qu'ils partent», préc. de
HD^i sém. J?DJ «partir, voyager», et une autre fois ^^^7 «qu'ils sortent»,
préc. de b(Vt<= HT «sortir». — La terminaison verbale '•JV pour ^
rappelle l'aoriste prolongé de l'hébreu: pjn^i ]1*?^^^ etc.
Il
Lignes 49-50. Le verbe «nii en assyrien comme en hébreu,
régit l'accusatif; la préposition :f>i=«.s est pléonastique; la rédaction
hiératique omet fréquemment les prépositions.
La négative assyrienne biXj correspond à l'hébreu ^M» usité seu-*
lement dans la poésie ; celui-ci ne constitue pas l'abréviation de j*î^
comme on l'admet communément ; j'en donnerai les preuves à une pro-
chaine occassion.
1 Uue couuaissance superficielle de la littérature hébraïque suffit pour comprendre
le sens de ce terme technique. M. Delitzsch ne s'y est pas trompé: M. Lenormant
y a trouvé la désignation d'un „idiome particulier tenant de très-près àTaccadien
(J. As. août — septembre 1877 p. 126, «o/^ I
INCANTATIONS MAGIQUES 35
Lignes 50 — 51. Pour le siif&xe singulier, de la jM-emière per-
sonne, l'assyrien offre toutes les formes qui se trouvent dans les langues
sœurs. La plus usitée est K^ comme en éthiopien et dans certains cas
en arabe. Devant la voyelle ou le yod s'élide d'ordinaire et il ne
reste que |t Quelquefois K^ est contracté en ^ — et devient ainsi
identique au suffixe des idiomes du nord, hébreu et araméen, et au
soffixe ordinaire de l'arabe. Pour l'hiératique 10, voir l'introduction*
Ligne 55. ^JUH^ aoriste de la racine 3"ttC «entrer^»; et héb.
:ntfO an sens de ^ yp^yn K130 «la rentrée ou le coucher du soleil,
l'occident».
Ligne 59 — 6a ^rO'W rP3 «la maison (qui sert) de demeure»
est rendu avec redondance par l'hiératique (k-) 12 O l^^ littéralement
«maison endroit de demeure» ; l'adjonction de ^2 «endroit» est néces-
tàée par l'ambigûité de l'idéogramme 1^. Voir p. 14.
La désinence ^^ de l'hiératique 0*in'*liTK3 est pour ^j, rao
courd de ^y^ afin d'éviter la diphthongue oui. Voir p. 9. Le groupe
équivalent du style mixte ^jn^P^ID) se compose du radical in» de
l'indice du pluriel tETO et du complément phonétique ^j.
Ligne 65. pm; IW doit se lire ptinni c'est l'abréviation du
démotique 1p8l2r*tn «héros, vainqueur», composé de la racine wy\ tsnsn
«fouler, écraser, vaincre» et de IpMty «haut, élevé, chef». Parmi les
mots composés avec IDMty les plus connus sont les noms de fonctio-
luûres : pK*^'StO = pM^-^in «commandant en chef», le T}!p}l?2'\ des
Hâ)reux, et pROnMOISr «grand officier», mot-à-mot «affaire-chef». Le
syronyme de pK^^m est VTRTHp, r. Tip. Le titre royal I^RWT, f.
m
inUMTin ou IxiMJlCin vient également de la racine t^^TT.
113*2^1 «fort» (saï la racine {:n, voir p. 12) se Ut lOMi les ra-
cines j^ (= ar. JH «brûler, flamboyer») et ttm (sém. TTy) désignent
en commun l'ardeur, l'emportement et la colère et sont en parallélisme
toutes deux. Exemples : nrmc )0M W^»:H tOK ' (T. 134, 16) «devant
sa colère et devant son emportement». t2^;^ ty^jte «violemment et for-
tement», locution adverbiale qu'on lit souvent dans les souscriptions
des tablettes d'AssurbanipaL L'aoriste de J38 est Xiytt, expression
qu'on observe dans la locution X\TH ^Drf .qu'il faut traduire «mon
cœur brûlait (de dépit)» *.
1 Ce panmge « certainement échappé k M. Delitzsch, a9trement il n'eût paa attribué
ft I^Bdrerbe \^^ «ne origine soi disant sumérienne (D. A. L. p. 30 no. 166).
S Contre J. As. Mars— Anâ 1876^ p. 356. Ne paa confondre cette racine arec }}}
5*
Lignp Cfî. Le composé l^-W se lit i:ci3; fe nom divin vient
de ^i «oindre» et coiucide avec l'hébreu ^'Ç-i «chef, prince. Ia
fonne hébraïque de ce dieu ilt^iait ètté à peu près ^IBh forme que je
crois reconnaître dans le rjTip: de la Bible (Isaïe xsxvn, 38) qu'il fau-
drait corriger en liQ;. En effet, le panthËon aBBjro-babflonien no
connaît pas de dieu Nesroch.
ntà est abrégé de iratS -jeune homme» (r. rh «toe frais, hu-
mide») ; il s'emploie comme l'bébreu ~iy^ dans le Bem de sserriteur,
ministre* ; l'équivalent démotiqne i'?k:1ë' ou 'hwtO revient dwie
l'hébreu ^2V} ^ l'arabe SsTl «perdre un enfant, être privé de son ea-
faat».
nuD a potir type le dérootique nso synonyme de ITX «élevé,
suprême»; la forme abstraite en est iniD «élévation, hautoar», d'où
l'idéogramme niQ.
Ligne 67. Le dieu lune est appelé M'ii-J* «seigneur de la
pluie" («J-II de un «pluie») conformément au mythe que j'ai expliqua
k la page 22.
pHtl* "lin littéralement .fils-téte» désigne l'olné, en démotique
UTiPl (r- tl'Sl) ou vrnKE'M (r. Tlll') »aÎBé, ubef, roi».
Lignes 6S— 69. Au titre démotique 'JKDIK iv'ï'a «dame des
armées (UKûlS î= héb. nC!» «peuple, nation»)» répond en la ré-
daction hiératique {in)"WJ 13"1'mD '3 jy. raot-à-mot «dame -en droit
— retraite (r. "fjD) — faisant*, c'est-à-dire «dame des champs do
bataille».
C!ol. IT. Lignes 1—2. Il faut noter la forme de l'état conGtruit
"ra devant le relatif Hti", cela a aussi lieu en hébreu : clpD bv:
C'D^in D'^nsnE' (Ecclés I, 7) «vers l'endroit où coulent les fieuvee».
A raille de l'idégraronie »:, on peut conclure que le démotique
i^jn signifie .bruit, son» ; il s'agit du bruit du tonnerre, héb. tJJP.-
Cf. l'éthiopien 031 «gronder, maudire».
Lignes 3—4. Le composé hiératiqup Km est formé de n, ab-
régé de in (hêb. ]n) «jugement» et du complément tn ; la pronon-
ciation exacte de ce composé n'est pas établie.
Incanlatiou IV (T, 8, 8-9, 3tl).
Douille rédaction, t'P grande jmrtie intei linéaire. Aux lignes
f „crict : :i>i»ytt •m''^ Kc':
. INCANTATIONS MAGIQUES 37
16, 19, 20, 21, 22 le verset démotique est placé entre les deux moi-
tiés du verset hiératique. Peut-être devait-on les réciter dans cet ordre.
La ligne 85 est tout entière en hiératique.; c'est d'ailleurs le refrain
habituel des formules magiquçs.
B — 9 IncantanUon. Faucheur du ciel et de la terre, démon faucheur
des pays,
10 — 11 démon faucheur des pays, à la force énorme,
12 — 18 à la force énorme, aux allures énormes,
14 — 15 Gai, Alap, Nakkn, Ekim gigantesque!
n
16 Ce sont des Ekim qui traversent les maisons;
17 — 18 ces sont sept Gai privés des partie sexuelles de l'homme;
19 ils ne connaissent pas (non plus) les parties sexuelles de la femme;
iiO ik lirûlent le pays comme le feu. ;
21 ils «e connaissent pas la pitié ;
22 ils portent rancune aux hommes;
23 — 24 îk dévorent la chair, retirent le pang et le boivent (?),
25 — 26 ils laont le ... de l'image des dieux ;
27 — 28 ils p^^iètrent dans la maison du dieu de la «olline sacrée
qui ... ;
29 — 30 ce sont des Gai pleins de méchanceté;
31—32 se sont d'incessants bsTeurs de sang.
m
33 — 34 Serment, confonds-les pour qu'ils ne retournent pas aux lé-
gions ouvertes (que j'habite) î
35 Bappelez-vous le serment du ciel, rappelez-vous le serment de la
terre!
36 Exorcisme Oudouk mauvais.
Les divisions sont peu accusées dans* cette formule. Elle délmte
par des expressions fort analogues au commencement de la première
V
incantation, mais l'objet en est le Sed, démon qui se distingue par sa
force colossale, au milieu des autres démons rapidement énumérés.
L'exorcisme s'adresse ensuite directement aux Sept princip aux démons
en signalant leur caractère de férocité et de rancune. Nous trouvons
ici exprimé pour la première fois l'idée que ces terribles génies sont
privés de sexe, idée développée plus au long dans la sixième et dans
la septième formules. C'est le serment qui est changé de confondre ces
démons, le serment, cette ''puissance mystérieuse qui comme le Nom
38 DOCUMENTS RELIGIEUX
ineffable chez le^ docteurs talmudiques, soutien l'œuvre de la création.
Le tout se termine par k refrain habituel.
Lignes 8 — 9. Il y a un mot nouveau, c'est VTZ% qui indique
une certaine espèce de démons. En hébreu at en araméen le terme
identique 1K^, tn*tt) désigne les démons en général. Son équivalent,
l'idéogramme 4e, se compose peut-être du signe T"I qui signifie «sombre,
obscure» dans lequel est inséré le signe ^3 «mort, sang, cadavre» etc.,
ce qui caractériserait la nature néfaste du démon. Le sens du pho-
nème *ikSk reste encore énigmatique.
Lignes 10—11. WtXp^û^ «sa force» vient de ipiD% racine
pDM ; dans les autres langues sémitques la racine correspondante poy
renferme l'idée de «profondeur». #En hiératique la force est expri-
mée par les idéogrammes de la main, ^^ et TK; c'est un usage com-
mun aux langues sémitiques.
n^2 ainsi que son équivalent démotique t^ est ici la pronom
relatif «qui». — Noter la forme Hpt^ pour ip^ti^. C'est probablement
un imparfait ; le verset suivant donne le féminin ^Sp^<t^^
Lignes 12 — 18. Le démotique irCfe^MH «marche, allure» (r.
ifjtt = "f?n) est rendu en hiératique par (HJ-)n-TJ, mot-à-mot «pied
(n^:3) — aller».
Lignes 14^—15, Sous la dénomination de t^Ss «bœuf« on en-
tend une certaine espèce de démons*, l'idéogramme dubœuf,*i13, vient
M •
de la racine ir\Ji, TTp «courber, baisser la tête» ; son synonyme "DO^K,
racine DQ3, 0D3 a aussi le sens de «courber».
n
Ligne 16. Le seule remarque à faire sur ce verset porte sur
la pluriel àe^H «maison» qui se forme par le doublement de sa dé-
sinence: MM ^ «maisons^.
Lignes 17—18. niM = '1W, au propre «nudité» (voir p. 12), ré-
pond ici au démotique VlSu (pour intt^lD), ac. wh^2 «parties hon-
teuses ou sexuelles de l'homme», racine sémitique t^'H «avoir honte».
îtî^>M «ont, «possèdent», aoriste de Mt^M, sém. nt^ ou >tin (éth.)
d'où l'hébreu CB[> «avoir, possession ; iljy a» et rPtt^lP) «possession, con-
seil, reflexion, sagesse».
Ligne 19. Ui:i (ac. M:31j) «parties sexuelles de la femme» rap-
pelle naturellement le mischnaïtique ^13:1 «honte» de la racine araméenne
tSCAKTATlONa MAGIQUES
39
SU "être laûl» ; l'iiiératique l'exprime d'une l'a^on paraplirastiijue ;
ttJ"Sl"1!n «parole {^ choae) de femme».
ÎTM «ils savent, (onuaisseut» r. KT, sém. VTi cette idée est
rendue en lilÉratiqiie par it(èi;oLirté de Ki-lt) qui est l'idéogramme de
la. lune, c'est que la lune, le mois, se dit eu assyrien 1TK (cl'. Eesy-
cliiiia s, V. Aïd6) au propre «temps fixe, fête», ar. TJf, tal. TV, TV-
Ligne 20. TDUD'S "D'I, nom et verbe d'une rarine qu'on a com-
paj'ée à l'urnbe 1^3 «babit, vàtemi^nt* mais, bien que l'équivalent hié-
ratique 13 ait suuveut cette Biguificatiou, je ne pense pas qu'il faillo
b'ï aiTÙter ; je erois plutôt que nous avons là la racine Kc; =: héb,
TVC «brûler*. Il faut donc traduire : «comme le fou ils brûlent* et
eu effet, un passage parallèle (K 1248, 1. 1—2) offre le terme VllW»
«feu, llajome*. 11 en résulte que l'idéogiamme "Q équivt^ut au signe
ordinaire du feu, >3, lequel, comme on soit, Be prononce aussi ni2=:13-
Notons que la syllabe DtO de l^xr*» est orthographiée avec le signe
CX3 et que le verbe hiératique 'ciir a l'apparence de in"RD ou "h'tn
dans le passage susindiqué.
Ligne 21. n>Ti< vient d'une racine TW, sém. ITl «entourer,
retourner» et désigne au propre «un espace entouré d'an mur d'en-
ceinte, une ville fortifiée" comme duns h phrase ny^mJ Sîy - .
D'rSJW tt^ïK ■ . IDiri TS'Ç'K MDnriD'S (Nor. 470) «J'ai extermina
lea . . qui entouraient sa forteresse et q^ui étaient venus à son ss-
cours». De celte conception matérielUe est sorti le sens de ménage-
ment et d'égard qu'il a dans notre passage et dans le passage
analogue T. 11, iiS oii il est renforcée par iSttDMJ (héb. '710J) «re-
uinnaissance, gratitude, bienfaisance*. Le verbe se rencontre plu-
Bieurs fois, par exemple dans la phrase ; VoW 'l!t'Mn!:''S«3 Wl'T» ,
(K. 'JG9) «Je l'ai épargné et je l'ai traité avec bonté' ; cf. héb. TTTl
■ménager, avoir des égards pour quelqu'un*, ar. fVV «laisser un
meurtre sans vengeance, impuni ; pardonner*. 11 est intéressant de
remarquer que le correspondant hiératique, 'ut:, a suivi le même dé-
teloppement du matériel au figuré. Nous l'avons rencontré dans T.
119—10 avec le sens de mur; ici, il est employé avec celui de «mé-
nagement» i le caractère sémitique de cette transition est, je crois, de
Mture i. frapper les esprits les plus prévenus en faveur de l'accadisme.
Ligne 22, ncW singulier au lieu du pluriel; il vient de nu,
wdne qui, en hébreu, a le sens de «être rancunier, garder rancune- ;
l'Équivalent hiératique W"'! W «fortement respirer* peint très-bien
la manifestation physiologique de la colère concentrée qui gène la
respiration. Le sens primitif de la racine lOJ est «garder, surveiller»;
UOCUUEHTE KELlUîttVX
t hiératique est clair, autant
UB le rajiporC ie lu correctiiKi-
r la litbugrapliie, doit être u»
Lignes 23—24. Autant le ve
le veraet <lùiuutique laiese il dùairei'
Le premier mut, MU', un peu eflacé
^ZDt 'qui inangu* oa kuh ïdéugriunme *W^tCi comme aux lignei
SI— 32, & moina que ridéogrammc KU^ n'ait à lui seul eette signifiea'
tiou, ,110 «mort-, plus fréqneminent niD-« «eau de cadavre» indique le
Nvng, lOKT (sém. Dl)- '3 autre idéogramme de 'mort, sang" seiuble
déaigiior ici le pus, ikt (r. sém. KIT -couler»). Enfin, TK'Jii'lX doit "
probablement être torrigù en vinmCTî, iphtaal de ttrw -boire*. î'intipïî
est le saphel de pi «pleuvoir, dégoutter», ce qu'indique très-bien le
verbe hiêiiitiqne Tni' -tomber», doublé comme le lout égaleuient lea
autree idéogrammes 1}tJ"H3 «manger» et pK] -boira».
Lignes 2Q— 2(i. Le premier mot du verset manque dans les deux
rédactions, ce devait être un eubstantif eu état construit avec le terme
ijWU {v. K13) -foniie, image, personne», hier, Cn'tHX (de ia'?tW, héb.
q'jï) ou -fà (de ^jsh)■ Je suppose que c'était quelque mot comme
honte, douleur, indignation etc.
Ligues 27 — 28. Lu mythe auquel il est fait allusion dans ce
verset n'est pas bien claii'. On reproche aux démons de fouler (11^
r. U'i) le gîte (l 'hiératique niH Équivaut ordinairement au démotiqua
W^ll) du dieu )>£'TiB dans la niaisou du dieu de la colliue sacrée.
On a déjà rencontré ce dieu T. 4, VJ ; une liste mythologique publiée
dans ni K, 69, n" 1 semble rapporter les épithètes KJ-T;-?Vl"pK, '^H
K7-'nT1K et Kl"'!!"^ j'H ît une seule et mémo divinité, probablement
Maruudouk. Nous j trouvons en ouU'O l'ortliographe RD~mK-KT|'K
au liou de KQ-lKïTtTi'd que porte le texte que je viens de eitw, et
il y a tout lieu de croire que la première orthographe est la meilleure.
AjontouB que ]e mot ri- 4ui correspond à l'hiératique nw semble
Incorrect.
Lignes 29—30. n»;, nom de démon qu'on peut rapprocher de
l'adjectif 'j-'jifj (T. M, 34) «mauvais, malfaisant», r. 'j'îJ.
IT'J littéralement peut-ttie «feu-restant* dénote tout tibjetnui-
âble uu de mauvais augure. Ici, il con'espond à la/Ci «malice, mé-
chanceté* r. jjn, sém. yy-i-
L'idëogcumuie ordinaire de l'idée de plénitude eBt "C, lequel
signifie ausai»corne». Daua notre passage l'adjectif l'WO déb. vhp) i^st
A-ik-mut slruut'pleiu».
rendu pai' le composé 'D'ITli ■
IKrANTATIOKS MAOKJDKS 41
Lignes 31—32. iniD^KCIC, tt. obi. 'niSTHeiD i^t le pluriel Je
12"iSsiD -qui cesse, qui s'interromp», ailjectif dérivé du Niplial de la
raciae "^lEs pT •sOltarcr*. La rédaction hiératigue ]e paraphrase
tlD)"lT-mD -cessant -aller*.
m
Lignes St3— 34. Le serment, n'OKCi personnifie le sort immu-
able et tout puissant auquel les dieux mêmes sont soumis. Expre^îon
du pacte primordial conclu volont^rement entre les dieux, le serment
est d'autant plus retoutnble que loin d'être une force aveugle et in-
consciente comme la fatalité cbei les Grecs, il agit avec une pleine
consdeuce et une régularité sans recours. Gardieu jaloux de l'ordre
matériel comme de l'onlre moral, c'est lui qui, par l'intermédiaire des
démons, û'appe l'individu coupable da la moindre iufrocttou à ses de-
voirs religieux ; mais ousdtôt l'expiation accomplie, il redevient &vo-
rable et confond les génies malfaisants qui s'acharnent sur leur
victime. L'impératif 'Din «confonds-les*, au propre Kachère-les, donne-
leur le coup de grâce'' (r. DDH) rend cette idée beaucoup mieux que
l'hiératique 'WTI •séparer, écarter=°. Dans les syllabaires d'Assurbaui-
pal le signe Dln est expliqué par I^K^tU «confusion, confondre*.
'mtrvwe ":En -mes régions (r. ifii, pzi ou -jBD, pcn) «ou-
vcrto-s" (r. nrs) équivaut à «l'espace ou l'endroit que j'habite» j le
correst>un<Uni hiératiqne »n"3W «région» est connu.
KTII-nj, équivalent de iin «revenir, retourner»; 11 con-
tient, scmt)le-t-il, deux compléments plionétiquee, attendu que yij O'éb
tu «errer, parcourir») est seul essentiel ; cela indiquerait que le com-
plément n'empéclie pas un idéogramme de devenir altophone.
Ligne 35. Remarquer le pluriel composé li"S~'3, ou plutôt
imt seul, car la syllabe *J eet un simple complément de )(C-
Incantantion IV (T. 9, 33—10, 6C).
Cette formule qui contenait 19 lignes est presque entièrement
étroite, les deux premiers versets sont seuls intacts. Double rédac-
tion; sauf le dernier verset dont les débris Ine présentent que la ré-
daction hiératique.
87 — 38 lucaiitalion. Coureur, coureur, hauteur quel qu'il soit,
89 — 40 .... terre, perturbation du ciel,
41—42 comme le ciel,
10 lignes perdues
63— B4 La déesse . ■ . dame de . . .
55 qui disperse le mal . . ,
G.
Le fragment est trop peu considérable pour qu'on puisse en re-
conattre la nuture. Son intérêt réside uniquement dans quelques mots
nouveaux, dans le verset SB— 38.
Lignes 37—38. 1ta'K«n ICÎWI ■"
de la racine E»n simplifiée de tWTl «allei- v
assez faiblement l'hiératique n"T1K MU? «qui s(
ïom d'agent et participe
courir», idée que rend
. Dans le l'ecit babylo-
nien du déluge, il est dit que les Anoun parcouraient (wiÔKITK) fu-
rieusement la terre. Un courier exprès se dit enassjrienlBJWllSxSd
(pour lEDKn). Pour la perte du D 2' radicale, j'ai cité plu haut l'es-
presaion 'IK sS pour 'TKCK nb; un antre exemple eet TTUtOl pour
1TC«n .amant*.
imiD au propre «celui qui dispose, quî arrange» doit avoir
ici un sens péjoratif; ma traduction «hauteur" n'est que provisoire ;
l'équivalent hiératique IS'S^Itt signifie littéralement «service-élorgir* ;
IfflB rend souvent le démotique ym «serviteur».
La locution Itt'Dlîi' ]'3, mot-à-mnt : «quel qui soit son nom* veM
dire «quel qu'il soît. Dans les langues sémitiques le uiot «nom* a le
sens de "personne, individu", yi semble être une altération de J'C)
et. constr. de UV «quoi, ce que* ; la forme primitive est bien con-
servée dans le doublet Ho'D (Nor. 813) composé de J^ et de l'explé-
tive HO- Disons toutefois que le signe f} pourrait bien avoir encore
la valeur de jB, de sorte qu'il n'y aurait pas même de faute de pro-
nonciation. Eu hiératique il est esprimé par (kd) DKJ IW >ce qui
(est) cela».
Lignes 41—42. Le fragment du verset hiératique contient en-
tore les mots «n'approche pas» (hta Vl U)-
Ligue 55. L'idéogramme EjH sera expliqué plus loin.
Incantation V (T, 10, 57—11, 29).
La forme tout entière, à part le refnùn et la souscription, est
en double rédaction et elle est bien couservëe à Tesception des ligses
57—58 qui présentent une lacune do quelques mots.
I
57 — 56 Incantation. Ce sont des guerriers , . .
Col. V- 1 — 2, B Ceux-là qui bouleversent sans cesse, qui sont nia dn
bouleverse meut du ciel,
4 — 5 sont des torrents qui se répandent;
Ë — 7 ils ne prennent pas de femme, ils n'cugendrent pas d'enfant,
8 — 9 ils ne connaisseut pas la tendi'esse.
10 — 11 Ce sont eux qui multiplient les haines dans los montagnes;
INCAKTATIONK M AGI (JU EU
48
12 — 13 ils sont Isa ennemis <tu dieu la ;
14 — 16 Us sout les Bgeuts des dieu: ;
10—17 pettui'bateurB des rues, ils se tiennent sur les places publiques;
18 — 19 ce sont eux qui mart'hent devant Kergat, puissant guerrier
de Bel.
n
20 Rappelle-toile sermenl du ciel, rappelle-toi le serment de la terre 1
21—22 Rappelle-toi le serment de Sin, seigneur de puissance 1
23 — 24 EappcUe-toi le serment d'iS, qui détruit les montagnes élevés I
26 — 20 N'approche pas le corps de l'homme fils de son dieu et ne
lui fais pas de mal '.
27 — 27 Pars de devant lui, pars de derrière lui !
29 Exorcisme Oudauk iHécJn^t.
On distingue deux divisions : l'exordre et l'adjuration commen-
çant par le retrain habituel. L'auteur accentue, non sans une pointe
d'ironie, ce fait que les niavais génies ne se propagent pas comme les
autres êtres vivants en s'unissant à des femmes de leur espèce,
mais qu'ils restent privés des joies de la vie de famille. C'est â
cet état d'isolement dans lequel ils sont coodamnËaa vivre, qu'il attri-
' bue leur cruauté et leur humeur batailleuse. Ils sèment partout la
haine et les ravages ; les monlagnes, la mer et jusqu'aux rues et aux
places publiques sont témoins de leurs méfaits. Mais leur plaisir prin-
cipal consiste à marcher au premier rang devant Kergal, dieu de la
guerre, car c'est dans les batailles qu'ils peuvent le mienx satisfaire
leur férorîté naturelle. L'auteur n'oublie cependant pas d'ajonter qu'en
agissant ainsi, les démons ne sont en réalité que des instniments in-
conscients de la justice des dieux, laquelle exige que tout péché soit
suivi d'une expiation.
Col. V. Lignes 1 — 2. Il n'y a rien de particulier dans le ver-
set hiératique, dont tous les phonèmes sont connus. On remarque le
changement harmonique de 13 en hz amené par le voisinage d'autres
K- Le verset dêmotique prête au doute par suite de la lacune, qui ne
parait pas avoir cont.enu plus 'de deux signes, tandis que le sens en
exige quatre : [intt"N Ki" UlunU"». — Le doublement du a été
abandonné dans IjlDTTl'l pour UfOinn, forme écourtie de IJiDnUTn ;
on sait qu'après les dentales la chuintante se change en sifflante.
Lignes 4 — 5. ^p'2W désigne tout écoulement d'eau en général :
source, abime, torrent, averse, inondation etc. (II R. 38, 21— 25/i), ra-
tine ppt «coulev.
'mC^SlB'Kniû, ciis obi. de iniE^nK^îi'NniC, pi. de'lB'2t(-i!i*«nra
«qui se répand", istaphal'de 031, apparenté"à la racine sém. n3l, lan
C*
1
u
DOCUMENTS REUGIlinX
-élenJre, rÉpomlre*. L'équivalent hiératique '3-^3 H'expliqne p»r la
variante 12-13 «s'étcuiire*.
Li^es 6—0, WiH «ila prennent» eC itVk «flB engentiront- sont
tisibleuent des pavticipeï ècouïtéa dont U forme pleine est imR. irhn ;
c'est encore un etemple fVappiLnt de l'emploi dn singulier ù la place
du pluriel.
h^Vl, négative correspondant à l'hébrew ^(( qui s'emploie plus
Bourent avec fie sulycnctif. Elle vient de la racine SSm ijni donne
aussi l'Iiclireo h'hti «vain, iuipuisBant» et le syriaque Wilb'Stt «M-
Idfsse'.
Lignes 8— î?. DKni'niin nu ifonsn, var. DTOnKTl vient da
-pi «être jeuue, tendra»; les démouB, étant privés de sese, ignorent
l'amour et les sentimenfs tjui ponirajenl adoucir leur férocité naturelle.
Pour l'hîÉratique It ^ déni. WH, voir p S9.
Lignes 10 — IL. Le sens de obaiee* que j'iittnbue au dê-
nintique 10"D résulte do l'équivalettce de l'idèofprainme D'Delde'nWtf
(1. 12^ — 13) qui est l'expression ordinaire pour ■enDcsiis*. 11 s'ensuit
oneore ^ne l'idéogramaie 31K qui rend le mot VD & la ligne 10, n'est
autre cliose que la radnc hébraïque 3'tt qui a donnv les mots y^
«ennemi» et rq't( -hostilité*, cf. ar. y^ «se fâcher*. 'D^ est proba-
blement pour Tnif de ta raciu9 HOff «orier, parler» et désigne pro-
prement le cri de guerre que p«u*eent les combattants, fiemarquons
en paecant, que l'équivalence du signe CC <'t du dîmolique "ly^ ex-
plique d'une thÇOJi naturelle pourquoi on a. cboitâ ce signe pour
l'indication hiératique du dieu Lunus: le choix a été déterminé par
l'analogie qu'il y u entre IM" et le nom de la loue ITO,
Le signe riNQ désigne tantùt le pays plat, tantôt te pays mos-
tagneux, suivant qu'il se lit (l}riKD (foir p. SI) m (ihMtf. Ce
dernier mot vient d'un radue ifnff «jeter, projeter* ; la montagne est
considérée comme «ne prtijection de terrain. En hiératique, il se pro-
nonce ~n2, de là le complément phonétique Kl- La rédaction hiéra-
tique fait suivre ce signe du synonyme pi«tt''1lin dont le premier
élément est l'abréviulion du suhstamtif nUTl qui dans les syllabairca
traduit le complexe *3-^3 «endroit mauvais on impraticable'. Le se-
coud élément, pMïf, sit^uifiant «hauteur» a été expliqué plus saut.
13-™ «ils multiplient*, racine »l3n, sém. '3"1 1 le coneepondant
'"* f"" I» locution l,x^ £.,[£, «î«b
A0HJUE8 45
;ique ITllH (^ "Vl l'exprpssion habituelle (le l'idée de «sortir*
manque de préfisiuii et ne peut Être compris sans le Becours de ta ré-
daction dèmotique.
Lignes 10—17. DWilwSlO ne parait pas différer deiSlDoo "hlO
dont le sens de «marclié" résulte du membre de phrase :-il3ll() »«
t-JCT-]» ta *>-0 OiatW d R- m, se, 39) «A-ibnT-lab marché de Ba-
bylone» ; aussi tr«iiïe-t-im souvent ch mot combiné avec IplD «place
publiiiue" et en compagnie de DMn'3'T {héb. 3n"^) «rue" (Voir p. es,
T. 126, 1 — 5). Cette interprétation eat encore corroboré par ce fait que
l'esiM-ession hiératique ini3^ qui répond ici fi '^Td rend aussi le mut
UIC. variante de ip'lD (ihid.l. 2— S). Enfin l'étjTnotogle du terme sa-
cerdotal conduit également au sens que nous attribuons à son équiva-
lent dèmotique, car Kil3i« rapelle naturellement l'hébreu postérieur
~FI2j; «endroit situé en dehors des barrières et occnpé par des maga-
sins et des boutiques, foire suburbaine*.
Fout les autres mots du verset dèmotique, il est i, remarquer
que l'idéogramme "Utn représente d'ordinaire le mot ipiD «place pub-
lique", héb, piaf, ar. pB- Notez aussi l'orthographe 'PisljKn pour
TltlÇin et ITKIDtHKrî'bt pour Iwmwn'R.
Lignes 18 — 19. Lu racine assyrienne Tno rend toutes les signi-
fications du sémitiqne onp qui, suivant les formes verbales qu'il revêt,
Bi^ifie «avancer, être en avance, précéder, dépasser, présenter, com-
battre" etc. Le substantif IVIMS veut dire «devant*, idée que rend
fort, vagncment l'idéogramme "%' «ceil, face".
La divinité déguisée sous la forme hiératique ^3~]1K^'3 mot-
à-uiot «seigneur {héb. 1*3 *lot de terre, Souveraineté") du pays {]1K ^
héb, ]^) grande ou vaste» c'est-à-dire du paya des morts, est le dieu
Kergal Sjtj (r. 731 «piétiner,épicr»), mentionné dans la Bible comme
particulièrement adoré par les hommes de Cutba (2 Rois xvn, 30).
Cette donnée eat également corfinnée par les textes cunéiformes. La
conception du dieu de la guerre comme une divinité infernale rend
un Éclatant témoignage en faveur de l'esprit humanitaire de la race
sémitique. Avec un pareil point de départ, les honmies méditatifs de
la nation, surtout les prophètes hébreui, ont pu aller plus loin et com-
damner cnlièreiaent la guerre comme contraire ftlajusticeet souhaiter
l'arrivée d'un temps où les armes de gnerre seront converties en in-
itniments d'agriculture.
Ou a vu plus haut que l'idéngramme rwh désigue l'homme qu'on
fait aller d'un endroit k l'autre, l'envoyé, le messager', cette signifi-
cation est tvansportce sur le signe homophone rwS formé piu' la
répétïtiofi du signe T1 qu'on nqierpaee &
MBte htibitaeaemeM le ?erbe oi^ «alkr>.
lignes 21—22. Da groupe iMntûqut irvWB D ^ ' li ai je ne
I que U s^llAbe IMB <briU«Bt*; réqvîralait déBCPligiK
Ht die la nàae amnae: ]r^ L'attribut
■wîgnear de U pnissfttice* appliqué k U lune est l« ïjituujiMe'de mi
DMD habituel QK~;K (H R. 66, iBah), nr cet m s'est à soa tam
qu'une lépiire rariante dD mot IJK •puisant» que nous avniis espli-
qoÉ à la pajje 35. 11 entre dans U composition de$ mots tels qu
; oa rtiaCK? «chef», de i:at 1JIOt7 mot-à-mot : piéfet-poitt-
tanf, llMSrK et son Bynonfme ^3K3Pi «intendant, prince», qui se com-
posent respectivement de l^H't^'V •possédani-pniae&nt ■ et d Mg fi
<honime'piiisBant>,i:triK3X 'Compagnon* f.irwOTTKat (T. 177,15) «com-
pagne» composé de I3lt-11X3K 'compagnon» (hËb. -on) -puissant».
Lignes 23 — 24. On voit pat le verset dêmotiqoe que VinTocatïon
t. en ne le dieu Feu, nvî.'V ; cetle contidéralion m'a engagé à chan-
ger an verset hiératiqiie KOIK en tK3-;Ki lequel serait pouniCT*?<.
n Bc peut cependant que l'idéogramme XD ait aussi le sens de «feu*.
A première vue on est tenté de prendre le mot l'ptu pour ou
dérivé de la racine ipa .creufier-, mais l'hiératique miUIM ^ aw
«chef secourable .(tntUW = inTWTj «secoure- S. G. p. 24, 277)»
montre clairement qne c'est une orthographe vicieuse au lien deTMIi
état construit de ri'aU -ofBcier, ministre*.
^V, ainsi que son équivalent hiératique IKH (prononcé hv)
désigne habitoellement lea places pubhqnes (t^ém. pnc')i mais l'es-
pression -hautes ('DlpHtP ^ 'JTpKÏÏ') places publiques» a 'quelqna
chose d'insolite. On ne comprend pas non plus quel report CI y a
entre le feu et les places publiques. Peut-être le mot '•^flO a-t-il id le
sens de TplD «Sommet». On Ut par exemple Kor. 453 : "OTS «D'à
'^jiiyiTÏ 'nipTO' TipiD «3K •semblable aui rêma (qui montent)
vers les hautes montagnes, je montai vers eux». Dans ce cas, nous
aurions un dérivé de la racine »pa = Kplî" et dou de put".
Lignes 25—26. Le verset hiératique est identique avec le verset-
T, 5, G3 qui a en plus les signe iD<peau, corps» et son correspondant
démotique confirme définitivement Topinion que nous avons énûse avec
quelque doute page 27 — 28 sur la valeur négative des deux membres
de phrase in-^-'n-;te-KTM et 'i-^J-tiJ-;»-in-B2. Dans notra
poème, le premier répond h TTTn nH «n'approche pas*, le second &
113 "n: )6 *ne moleste pas*. 11 faut donc admettre que ttfin-MS
INCANTATIONS MAGIQUES 47
est pour i:-KT«2, c'est-à-dire que la négative ^} pouvait aussi être
insérée entre les préformantes et la racine. Notons en passant que
dans notre passage le "»a de >a-«J-SJ ne peut être qu'un complément
phonétique, ce qui ramène le phonème H} à un type \H} ou plutôt {^j
car il y a lieu de croire que la vraie lecture dudit phonème est ^j.
Naturellement, ]^:i n'est autre chose que le signe p qui représente
ordinairement la racine ^in «tourner, retourner, remettre» etc.
TI^TH est la 2® personne singulier de HTil au paêl; la rédac-
tion hiératique se sert fréquemment de la 3^ personne à la place
de toutes les autres.
Ligne 27 — 28. ^V, impératif de MD3 «partir, quitter», héb.
yDJ «aller d'un endroit à l'autre, voyager»; son équivalent hiératique
(sn)~^29 prononcé probablement kHM ou HnH2, vient de la racine
assyriennne ^12 (ar. TQ «errer»)«s'en aller, quitter, partir».
WW est synonyme de Trt<, dém. 'on» «derrière».
Incantation Vn (T. 11, 30—12,61).
Double rédaction, sauf le refrain et la souscription qui ne sont
rédigés qu'en hiératique. La ligne 58 intercale le verset démotique
entre les dieux moitiés du verset sacerdotal.
30 — 31 Incantation. Ils sont sept, ils sont sept;
32 — 33 dans le creux de l'abime ils sont sept;
34 — 35 perturbateurs (?) du ciel, Os sont sept;
36 — 37 ,38 ils ont ^andi dans le creux de l'abime, dans le palais
(souterrain) ;
39—40 ils ne sont ni mâles ni femelles;
41 — 42 ce sont des torrents qui se répandent;
43 — 44 ils ne prennent pas de femme, ils n'engendrent pas d'enfant î
45^-46 ils ne connaissent pas la pitié, la bienfaisance ;
47 — 48 ils n'écoutent pas la prière, la supplication;
49 — 40 ils multiplient les haines dans les montagnes;
51 — ^52 ils sont les ennemis d'Ia;
53 — 54 ils sont les agents des dieux ;
55—56 perturbateurs des places publiques, ils se tiennent dans les
rues;
57 ils sont ennemis, ils sont ennemis;
58—59 ils sont sept, ils sont sept, ils sont deux fois sept.
60 Eappelez vous le serment du ciel, rappelez-vous le serment de la
terre !
61 Exorcisme Otidouk méchant.
C'est un véritable chant .populaire sur les sept démons les plu»
46 MCtTMESTB RELIGIEUX
riïdaiités qu'on ft cliait^é en cxorrisme en ajoutant le refrain EAcra-
meiitel. La GÏinpIioité de l'E-xpressioii et In limpidité du style semblent
indiquer ijue nous avuns ici le miHlùle sur lequel ont kic composé II» <
chanta aimloguea qui précèdent. On remarque Burtoiit l'importanca
fatidique que l'auteur attribue au nombre sept, nombre qui joue auui
un rôle exceptionnel dans l'antittuitë hébraïque. Ou voit par là que
la valeur de ce nombre ne vient pas du nombre des plauÈtes, comme
on s'est imaginé jusqu'à ce jour, mais qu'il a sa sourci! dans une légende
qui fixait i. sept le nombre des démons les plus malfaisants.
Ligne So—sri. La lecture hiératique du chiffre HJ-VII est
KHt"tt"i phonème qui déguise le démotique li'D'O "tige, bois mince"
dont le synonyme ^2'lff (Xor. 1065), talm. Mif est homopbona
avec le nom de nombre asayrlen IS'D, sém. VSl^-
Ligne 32 — .13. La correspondance de l'hiératique *3 avec le
dùmotiquc 13pm -trou, ouverture» (héb. 3g3), et, constr. aupW, pi.
'apW nous révèle pourquoi cet idéogramme signifie d'ordinaire «mort* j
cette Eii,'uifi cation a sa source dans l'analogie de "OÇHi et "iziHJ «mor-
talité, coup mortel» et. constr. e]t(jwj, héb. c]:]. Quant au démotique
UpM3, il me semble maintenant hors de doute qu'il faut y ramener
le mot inn»;'3 «fonction de portier» IDKrj «portier» et leurs dérivés
hiératiques iHi'Z et SlH^i que nous avons discutés h la page 26. La
rapprocUemeut de l'arabe Û'JJ est à rayer, Dans la prière do Sargonft
la, on lit iinCiK Itl'-HD 'ipKi -ouvre les portes de sa bouche», c'est-
à-dire: accorde lui une autorité incontestée, en hébreu VÇ 'HriB nrç'-
Ligues S4— 3û. Le démotique 'nuiMlI ou riî:i»1I et. constr. pL
de M^HV me parait signiiîer «iicrturbateur», car dans le syllabaire
quadripartit l'idéogramme :tKn ou pKn «retourner, remuer» est rendu
par liisn. Cf. sém. ]VX. Je ne sais comment analyser son équivalent
hiératique H2*1*H-^^ non plus que la paraphrase sacerdotale ~lO~|M
Bl-MJ pour «ciol».
Lignes 36 — 38. 'QÏd, pluriel de 1di3 «palais, temple». Dans
la prière do Sargon citée précédemment, on trouve le membre de phrase
m'Ois IWa «qui a construit tes palais ou tes temples». Cette inter-
prétation est confirmée par l'hiératique ]1J-'K «malsou grande» synonyme
de '3W""S par jeu de mot sur le démotique l^Kïït, le sémitique hyn,
T. S-', h'S «contenir, renfermer» d'où aussi l'éthiopien SsWD «au mi- '
lieu» et l'hébreu ^3*0 -lit d'un ruisseau». -
1 Voir la runivrlU rMluiion A fac^iàumi f, le — >8.
lîîCANTATiONS MAGIQUES 49
Lignes 39 — 40. La rédaction hiératique renforce la négation
13*13 = dém. SlwSlk^jen préposant la conjonction li< aux deux plio-
nèmes IfX^ «femelle* et î^*1K «mâle*. Ce renforcement n'a pas lieu
dans la rédaction populaire; de plus, le mot «mâle* y est placé
avant «femelle*.
Comme le pronom pluriel ^y\^ détennine ^'\H2''^ (var. 112^) et
^n»"t2^rT, var. D^nH-li^r» (pour ^n«tfi^'»rT, D'nsr^rî), on est porté à
supposer que ces deux mots sont aussi au pluriel. Pour le dernier
mot, il n'y a point de difficulté, attendu que la terminaison HK* peut
représenter le pluriel féminin. La chose est moins aisée pour le mot
n»3^, car il faudrait admettre qu'en dehors de pluriel >" et ^iS",
l'assyrien possédait un pluriel V, différencié peut-être du singulier par
la prolongation de la voyelle, hypothèse qui d'ailleurs ne présente
rien d'invraisemblable : cet 1- serait le résidu de la désinence ^JT"
comme ^- serait le résidu de >r- ; l'assyrien posséderait ainsi les trois
formes du pluriel qui caractérisent les trois groupes sémitiques: héb-
réo-araméen (a^", J^"), éthiopien (\itr) et arabe (jv)* Ceci admis, le
désaccord qui nous choquait tant dans les membres de phrase . . lSt<tl3
WZ% iniû^SinîrKhlD Ip^^Kî, OW^rSOn': IIKO, etc. fait place à l'accord
le plus parfait. Quoi qu'il en soit du reste, il est à remarquer que
dans ce cas, la rédaction hiératique emploie le plus souvent la forme
du singulier, chose naturelle, puisque ce système artificiel n'a aucun
égard à la quantité des voyelles.
^"tî^*^j^T pi. ini<î^*'j^î «femme* est probablement composé de ^ï
«souffle, âme, personne (r. yv)» et de inti*^: «femme*, féminin do ^\£;^2
«homme (cf. héb. B^'K, H^^N). C'est à peu près le WeibMld on Weibs-
person des Allemands.
Lignes 45 — 46. Nous avons expliqué plus haut les diverses
s s
acceptions du mot ll^l^S, ac. KTT'S* Son équivalent hiératique Vi» fc^*v^%
littéralement «ce qui (est de) main* désigne au propre un objet de
prix et s'échange avec 112X0 ou nODî<J (r. "120) dans les textes his-
toriques. Le phonème qui correspond à 87KDX.% accusatif de l'TKDt^J
«récompense, bienfaisance*, est eiiacé.
Lignes 47 — 48. Les représentants hiératiques des deux syno*
nymes «anp-N et Sn''Sïfc<n, accusatifs de ianp'»N (r. Q-^p), in^'^ÏSn (r.
kSv, ar. lS^) «prière, supplication*, sont effacés. Le verbe lo^îl^^S
(pour lîO^ti^^X r. KO'ii^, sém. yoti*) «ils entendent, écoutent* est paraphrasé
en hiératique : "Jln y^i mot-à-niot «mémoire (pî< = 1'^i<2*T) — tenir*.-
Lignes 56 — 56* ]1010 doit être une faute de copie pour ^'^lo
= inK^SlD) mot expliqué à la page 86.
7-
50 DOCUMENTS BELIGIEtTX
Ligne 58 — 59. ns pluriel de TIH «pas. fois», d'où ThiératiqW
TTH, r. STK, Bém. my «marcher, fouler». Cf. Phébreu Dj;û qui a éga-
lement ces deux significations.
Ligne 60. On lit comme T. 8, 35, î2^V"^J"Kfî-î»: au pluriel ; ^i
s t
représente certainement la syllabe n modifié du singulier STKQ à
Feffet d'éviter la diphthongue ae.
Incantation Vm (T. 12, 1—13, 35).
C'est la dernière de la tablette, la cinquième de la série des
incantations dirigées contre les Oudouks, série enregistrée dans la bi-
bliothèque d'Assurbanipal sous la rubrique Otidouk méchant. Cette
formule se distingue par l'absence du refrain et présente une double
rédaction sauf aux lignes 26 et 27, qui ne sont qu'en hiératique. La
ligne 28 donne le verset sacerdotal qui formait le début de la sixième
tablette.
I
Col. YI, 1 — 2 Incantation. L'Oudouk méchant a frappé [cet homme];
3 — 4 celui dont Qe nom] n'est pas prononcé lui a fait violence;
5 — 6 celui qui n'est pas revêtu d'un corps lui a fait violence;
7 — 8 il a frappé sa main et en a pris possession ;
9 — 10 il a frappé son pied et en a pris possession;
11 — 12 il a frappé sa tête et en a pris possession;
n
13 — 14 son sort ... de l'or . . .
6 lignes détruites.
21 — 22, 23 que l'Oudouk méchant n'entre pas dans la maison I
24 — 25 Que l'Oudouk méchant [quitte son corps?] et s'en aille!
V
26 Que l'Oudouk bienfaisant et le Sed bienfaisant viennent I
27 Exorcisme Oudouk méchant
28 Incantation. Oudouk malfaisant, Oudouk, mort (?) hostile etc.
85 Cinquième tablette (de la série) Ce sent des Oudouks méchants.
Les nombreuses lacunes qui déparent cette pièce ne permettent
pas d'en déterminer les divisions avec exactitude. La formule ne laisse
cependant pas d'être intéressante. C'est la première fois que nous
V
entendons parler d'Oudouk et de Sed d'un caractère bienfaisant.
La mythologie babylonienne n'admettait donc pas le mal absolu
même parmi les êtres les plus dangereux, mais, s'appuyant sur l'ex«
périence quotidienne, elle laissait place à des exceptions qui, en défi-
nitive, ne font que confirmer la règle générale. Le caractère po-
pulaire et primitif de cette conception saute aux yeux et elle fait
INCANTATIONS MAGiQtJBB 51
aussi le fond de la démonologie hébraïque. Une notion non moins im-
portante qui semble ressortir des lignes 5 — 6, c'est que les génies
^malfaisants n'ont pas de corps, ce qui explique naturellement poiir-
'quoi ils sont si avides d'entrer dans le corps des hommes. C'est en-
core une idée qu'on retrouve intacte chez les docteurs talmudiques.
Ligne 1 — 2. On restitue avec certitude l'idéogramme ^H «in-
cantation.». Après ce signe, il pouvait y avoir tout au plus un second
hin -p-n», en démotique ^y^ IDITIie.
tt^1>^n% aoriste itaphal de la racine WTi, tt^l «frapper», passée
également en hiératique. Pour les formantes fcOpfc^-TO, voir l'intro-
duction.
Lignes 8—4. Je suis porté à restituer dans la ligne 8 les
signes 1J ID "^t^H et dans la ligne 4 les mots >Dljt2^ Kt2^ «dont le
nom». L'idée de ^2HZ «mentionné, prononcé» (r. 833 «parler, pro-
phétiser») est rendue en hiératique par 8D, qui se compose des signes
1
Kî^in mot-à-mot «oiseau-reposant», allusion aux prophéties qu'on ti-
rait des diverses attitudes des oiseaux.
1ti^'»TnTH «il l'a arrangé, disposé», en mauvaise part : «accablé,
violenté», iphtheal de «n, héb. rrn. La rédaction hiératique rend
cette idée par le signe lifW qui signifie «jeune homme, enfant» ; c'est
que «jeune homme, enfant» se dit en démotique Tm, au propre «de-
scendant» (r. "nje = "n*»). Comme on voit, l'assimilation ne repose
que sur une analogie superfecielle et porte un caractère des plus
fectices.
Lignes 5—6. Dans le verset hiératique il faut restituer le re-
latif ^♦. Le nom l^ltî^ semble venir de :3tt*je =3tt^ «demeurer, ha-
biter, se fixer, s'établir»; il exprime souvent l'idée de l'existence
comme par exemple dans le membre de phrase '•«-JM h^D «ÛO Hî£^
'Wf (Norris 945) «qui sont établis comme (= qui sont comme) les
étoiles du ciel» ; l'hiératique ij-l-m» est d'autant plus vague qu'il
exprime d'ordinaire l'idée de «sortir».
Lignes 7—8. ^OHp «sa main» est contracté de lDn8p ; la forme
absolue est in»p «main», au propre «manche» (héb. r^sp, fÇ), de ina«p,
forme féminine de 1j«p «canne, tuyau». Le J radical se perd souvent
en assyrien ; ex. : inKB pour Tn^XD «face, visage» (r. ws) inKTHO
«impôt» pour in:«i:so, r. j-u «donner», héb. jn:. Faisons cependant
7*
52 »
imukrtywr fw; la 4MmrwMtt n'a ,^bb(M» !k« ^viai It ■
*îrirC^ 3*T «4 ic« fM^r XnCiÇ rr^ «i s» ««e». Cette rè^ qpi
ex£7^ Yha^arâ'm ^fm^t T«j€41e essre kr sm&ut et la Aeiumr ndîcik
dm wmk nbgp far aae yiiyf^isàtm. «s «èiserriée bmi bgbs rîgiMmse-
ea kiénti|Ta«, oè U iKisQ«sm6A rrmEfkMJt puioB la prépoâtîoB:
et acciBâdUÎf T"^* «s» K*m^ 'y-^ «âmpied». ^
•*a t«<e, sak t: •îtMCr *à sa Bam», T " Il t- ^: «à smpied»,
^ *^'lHnc «â sa téu-*^. La conBnaasté d«se
caiaetérMOqui^ reod érîdcsie et pa^iable Forigne
4a àjH^sie ia«erdocaL
Grâce à Paaliicûké dn râie médiiB, le Teriw trassait K/IM tï'IC
pe«t *e Kre eacore iClL 'I tmt et ICsrpci» sai» ckai^fr de significa-
tion, car ks radnes J^.C.'^rc, rp? ont toa»s les tn»s le sens de
«Irapper. coaper, trancher* ; l'équîralent hiôadqne est irt.
J'ai dé^ rignalé plos baat réquiralenoe de Fidéogranme "lU
'r, T)^ «ener, habiter temporairement on endroit) non seulement dans
]« s^FfiM de «habiter, demeurer*, héb. psr, maïs ansâ dans le sens
d'^agir*' et de «Caire* héb. pC- La locution «il a a^ sor sa main, sur
ion pied, sur sa tête* dédgne sans doute le mal fiât à ces membres par
les eoups du démon.
Liirnes 9 — 10. 12*3T (pour ysTX) «pied» rient de la racine S|^
«fouler, frotter* ; la racine synonyme TW produit le nom TT3 qui dé-
bite à la fois le i»ied et le joug, d'où l'idéogramme du pied, n^j.
Lignes 11—12. rVTIC «crâne, tête* est pour TTMpTttÇ, héb.
1 12^ „main* »e prononoe le plus s o nrent T^fS^ oa riKJ \ eea plMmimes ne eont
entre cboae que rabrériation da démotique TTKp, V^. I^ zemplecemtnt de
p par ^ arait lieu snrUmi en Babjlonie. Comme povr «ne foule d'anttee ajllabee
componéee, le H ft<ukl É'élide sourent et il n'en reste que HC et t^jL De là trois
eonséfineiices: 1* l*expresâon hiératique est indubitablement sémitique. 3* elle
nous retrace fidèlement la rariété de pronociaticHi qui caractérise Faasyrien; 3*
elle u'^nK que le débris dHin mot assyrien plus complet. Ces trois faits réunis
proaveot d'une façon irréfragable le caractère à la fois assyrien et artificiel dn
s}-fttèfne saeerdotaL Lem assyriologues ne s'émeurent cependant pas pour si peu^
M. l>niormant assure que l'assyrien VTit^, lîTXjl c«t emprunté aux Accads et
troure de itérieuses probabilités ponr voir dans réchange de p et de 2 „un foit
d'odxadUme ou de sumèrUme resté dans le pays, où une notable partie des habitants
descendait de l'antique population non sémitique* (J. As. mati — juin 1879 p. 621).
La découT^rte de lois phonétiques restés dans Fair après la disparition de la
langue et w coiiiuiuniquant aux nouveaux colons absolument comme la peste ou
la petite vérole, irest-elle pas admirable? Espérons que les accadistes nous donne-
root bient6t l'analyBe de ces étonnants miasmes glottiques I
INCANTATIONS MAGIQUES 53
'i\:i1P, racine nnp «courber* ; l'hiératique Sw^-pi^tt^, ainsi qu'il a été
dit plus haut, Tient de IpXt^» «hauteur, élévation».
Lignes 13 — 14.- Dans ces versets mutilés on ne reconnaît avec
certitude que les idéogrammes DH3 = dém. ^^ly^i^ «sort» (r. QTti^
«poser, établir») et ^j'l2(prononcé ^;«T« ou iJlKT^) «or». L'absence de
la version démotique ne permet pas de préciser les autres idéo-
grammes.
Ligne 23. On complète aisément [•»a'inn>» l<t( «qu'ils n'entrent
pas».
Lignes 24 — 25. Au lieu de D^J'»3, il faut certainement lire ITTIW;
ces signes complexes ne diffèrent que par la différence de hauteur d'un
seul clou et se confondent aisément.
La restitution de l'expression démotique qui correspond à l'hié-
ratique ''2'H']H ^2 «sa résidence divine (?)» prête à difficulté, les traits
qui en restent n'étant pas certains.
Je crois que l'expression '•nsClM îî^ veut dire «dehors, au de-
hors, à côté, à l'écart». TIK semble désigner le bord d'un courant
d'eau, la côté, le côté ; de là WnVk (pour «3>e"TlH) «de ce côté-ci, en
deçà» et fceSri» (pour kSik'^TO) «de l'autre côté, au delà». L'équi-
valent hiératique "TS:! rappelle d'une façon frappante l'araméen 12
«dehors, en dehors» et l'arabe 13 «terre ferme, pays, champs, cam-
pagne».
Le démotique v\'n «qu'il se tienne» permet de restituer en
hiératique n] -«n T«-jXJ. Cf. T. 30, 12—13.
Ligne 27. La comparaison du verset parallèle T. 45, 44, rend
évidente la correction de D^^J en "]nw. Ce même verset nous apprend
encore que H} ^3 est une faute de copie pour HJTNÏ"^ «pur, pro-
.11
pice, favorable» et que l'hiératique '•J-nK7-nwy]^fc<"i>^3 répond' au dé-
motique |ti«3lS «qu'il se place», c'est-à-dire : qu'il remplace l'Oudouk
malfaisant. C'est un nouvel exemple de l'équivalence de l'idéogramme
rwS et de la racine' démotique p^.
s
Ligne 28. Pour 12 «mort» voyez page 48.
n
mOANTATIONS MAGIQUES CONTRE LE MAL DE TÊTK
K 3169
Incantatiott I (T. 18, 1—15 ^1).
Presque tout le poème est en double rédactîoa Le refrain et
la ligne 31 ne sont qu'en hiératique. Cette dernière ligne est for-
mée du début de trois versets dont la forme complète figure T. 80,
16. 81^, 82; ces fragments de versets sont séparés par deux coins.
Aux lignes 40, 41 et 46, le verset démotique est intercalé entre les
deux moitiés du verset hiératique.
Col. 1 R. 1 Incantation. Le (démon) Mal-de-tête accourt du désert,
soufflant comme le vent;
8 — 4 il foudroie comme Péclair, il rase en haut et en bas;
5 — 6 il brise comme un roseau (l'homme) qui ne craint pas son dieu;
7 — 8 il déchire ses veines comme le ridn;
9 — 10 il broie la chair de (l'homme) qui n'a pas de déesse pro-
tectrice;
11 — 12 celui-ci s'évanouit comme une étoile du del, disparait la nuit
comme l'eau.
n
18 — 14 n attaque en face l'homme mortel et le frappe à l'instant:
15 — 16 il tue cet homme;
17 — 18 cet homme se tord (de douleur) comme celui à qui on arrache
le cœur;
19 — 20 il s'agite (douloureusement) comme celui dont le cœur est em-
porté;
21 — 22 il brûle comme un objet (tombé) dans un grand feu ;
28 — 24 ses yeux sont remplis de ténèbres comme un onagre agonisant ;
25—26 il se consume dans son âme, il s'attache aux morts ;
27 — 28 le (démon) Mal-de-tête semblable à un fort orage, personne ne
connaît sa marche;
29 — 80 personne ne connaît sa force entière, non plus que (la durée
de) son attaque.
IKCAKTATI0N8 MAGIQUES 56
81 Le dieu Maroudouk voit cela,
a il se rend chez son père la, entre dans la maison et lui dit:
b «Mon père, le Mal-de -tête a pris poEsr ssion de cet homme* t
c II lui dit cela deux fois]:
d «Je ne sai^ ce que doit faire cet homme, ni par quel moyeu il
guérira*.
e la répond à son fils Maroudouk:
/ Mon fils, que ne sais-tu pas, que veux-tu que je t'ajoute ?
g Maroudouk, que ne sais-tu pas, que veux-tu que je te dise encore ?
h Ce que je sais, tu le sais.
SI «Va mon fils Maroudouk,
82 — 83 cueille (?) un ... . qui pousse isolé dans un endroit
désert,
84 — 85 couvre ta tête d'un mouchoir aussitôt que le soleil sera rentré
dans sa maison,
86 — 37 puis enveloppes-en le ... et serre-le;
88 — 89 à l'aube du jour (?) avant le lever du soleil,
40 répands-le dans l'endroit ot il (le malade) se tient;
41 prends les racines (de la plante);
42—48 prends aussi la laine d'une jeune -brebis intacte ;
44 — 45 entoure la tête du malade ;
46 entoure le cou du malade ;
47 — 48 le Mal-de-tête qui réside dans le corps de cet homme (?) s'en
ira imédiatement ;
49 — 50 comme une feuille que le vent emporte, il ne retournera plus
à sa place*.
51 Happelle-toi le serment du ciel, rappelle-toi le serment de la
terre !
Cette pièce ouvre une série d'incantations dirigées contre le
démon qui produit le mal de tête ou comme disaient les Babylo-
niens, le démon Mal-de-tête. Bien ne les frappait autant que l'at-
taque aussi imprévue que violente de ce mal mystérieux qui rend
l'homme fou de douleur et le met subitement à deux doigt de
la mort. Aussi l'imagination populaire n'a-t-elle pas manqué d'y
voir l'effet d'un génie malfaisant de la pire espèce, accourant du
désert avec la rapidité du vent et foudroyant d'un coup sa vic-
time. La poésie religieuse a donné à ce thème des développe-
ments vraiment remarquables. Elle décrit d'une manière saisissante
les dangers que court l'homme qui, par sa mauvaise conduite, s'est
aliéné la faveur de ses divinités protectrices : il devient infailliblement
la proie du terrible démon et subit d'atroces souffrances. C'en
serait fait de lui si, à ce moment extrême, le dieu miséricordieux par
excellence, Maroudouk, ne le prenait en pitié. Pénétré de compassion
pour la pauvre victime, le dieu va chercher son père la dans son
56 DOCUMENTS RELIGIEUX
palais soumarin pour lui demander le moyen de guérir cet homme.
Le sage^des dieux, tout en donnant la preuve de la plus exquise po-
litesse envers son divin fils et collègue^ lui indique un moyen simple
«qui parait avoir été très-usité chez les mages de la Babylonie. L'en-
chanteur cueillait une certaine plante dans un endroit désert et l'en-
veloppait dans son turban au coucher du soleil. Le lendemain, au
point du jour, il étendait cette plante sur le gîte du malade, auquel
il avait soin d'entourer la tête et le cou avec de la laine prise d'une
brebis intacte. L'opération magique se terminait par la récitation
d'un poëme dont la fin contenait le refrain sacramentel. Le sens de
l'opération est des plus clairs. On voit d'abord que la croyance à la
vertu antidémoniaque de certaines espèces de plantes et d'efssences n'était
pas étrangère aux Babyloniens. Puis, le symbolisme sémitique de la
pureté corporelle et morale a trouvé son expression la plus significative
dans la laine de l'innocente brebis entourant la tête du pécheur que ses
dieux protecteurs ont abandonné aux fureurs du démon : n'est pas lui
montrer d'une façon saississable le modèle sur lequel jl doit former
sa conduite s'il veut échapper au mal qui l'accable? Cette conception
que nous trouvons ici cachée dans la pénombre d'un symbole, est mise
encore mieux en relief dans d'autres formules de ce genre que nous
étudierons successivement.
Col. 1. U, Lignes 1 — 2. Au lieu de «maladie de la tête, plTO
Hk^p^i? (pllD et. constr. de lïniD), la rédaction hiératique a «tête
malade» yji pi^îfi^. Ce j^j a pour base ^y} formé de la racine :j«
«brûler, souffrir» de la même manière que p. ex. yyh «enfant» de ihn
«naître, enfanter»; cf. amh. ih de nSl. Un autre dérivé de j:ix est
1;i;, mot qu'on rencontre dans les phrases suivantes: IjlSX:!^? UU
Nmù'''? (T. 60, 10) «que l'emportement de votre cœur se calme», -[jK
i<îVyh H2tiyh UIJ 1D (ibid. verso 1) «mon dieu, que l'emportement dé
ton cœur se calme» et auquel se rattache l'hiératique jlj.
-On rapproche communément le nom assyrien du désert, 1"i%
et. obi. ••l'iï, de l'expresBion arabe l^yy^ (d'où le nom du «Sahara»),
mais pour que ce rapprochement fût probable, il aurait fallu démon-
trcr que l'assyrien ITY signifie «blanchâtre, gris, couleur fauve» comme
le sémitique inï. La véritable étymologie nous est révélée par l'é-
quivalent hiératique S3*pî WJN mot-à-mot «hauteur-écartement». Le
premier élément, négligé d'habitude, fait penser immédiatement au
mot assyrien n^^ «élévation, hauteur» et rappelle en outre le nom
hébreu et araméen du désert, ISIC, X"^!!, qui vient de la racine
INCANTATIONS MARIQUIIS
131, qai a en éthiopieii le eens de hauteur, Olêvation, innntagnc. A
comparer aussi 1<3 nom arabe du grand désert r|NpnM Sk «moatagnes
ou dunea de sable mouvant*. Il semble doue quu tes ternes hggj-
ns ITï, n'y viennent tous deux de la racine -ifi qaï signifie en
éthiopien «lever, porter" racine qui a donné naissance à l'hébreu IM^Y
•coui ccl» littéralement: "qui porte (la tÊte)* et vraiserabiallement
aUBBÏ ITÏ «Mcher, éminence* '. Il est même trés-ïraiscmblable que
l'idée de proéminence et de relief fait le fond de la racine commune
sémitique ~ivt, l'y «modeler, donner une forme, former, dessiner' etc.
Le second élément (hJ')!*? vient sans aucun doute de l'adjectif dé-
motique yi (f iTiMl) «écarté, éloigné», cf. l'hébreu riJI- On lit T.
64. 9. miiT^ îyi *qne celui qui e'est retiré retourne!". 1D-S\TK";»
DVTTt (T. 60, verso 2) «û ma déeesse retirée». Le désert est comme
le disaient les Hébreux rnij yiït «un pays retiré, écarté* du «paya
habité» rcttfti K^ï*- Conformément à cette conception, l'idéogramme
î^ est formé des signes DMX'^KJ «décote (c'est-à-dire écarté) des gens*
et remplace parfois l'idéogramme TJ*!* {=^ àém. '3T*t) «derrière' avec
lequel il a une grande analogie dans la tbrnie ; on sait que ce der-
Bie r complexe se compose des signea ^Mï-a'K. Par tout ce qui pré-
cède il ressort 1° que le sons de l'hiératique n'X'(w-);v-(w);K ren-
ferme deux idées : d'abord l'idée de hauteur, conception primitive de
son équivalent démotique ITï, analogue à l'héhreu "12^0, & l'araméen
K"l31 et à l'arabe :]SpnS; puis, l'idéfl d'endroit écarté, laquelle dans
les langues sémitiques s'attache ù l'idée du désert ; 2" que l'idéogramme
princiiial du désert, \v, exprime par sa composition cette seconde
idée. Le génie sêniitique délwrde pour ainsi dire par tous les pores
du terme sacerdotal et je délie qui que ce soit d'expliquer cet
ensemble de faits, dans l'hypothèse des accadistes, sans admettrez l'ab-
surdité aussi grossière que ridicule que la race fiémitique tout entière
ft emprunté aux Accada, non seulement des mots et des racines tontes
faites, mais aussi la manière de penser et de concevoir des idées.
Nous avons dit précédemment que l'idéogramme 'îTK «se déplacer
se mouvoir rapidement^ se rattache à la racine '?'?K| source de la négative
assyrienne et hébr^que'71tt,'?t!' comme des substautifs hébréo-araméens ';'<'?tt
«idole, néant", Mni';'';N «infirmité, faiblesse*. Comme verbe, cette ra-
tine a'a été constatée jns<ju'ici que dans ibltSlin^N (T. 2, S3) «ils
s'élancent» rendu par l'hiératique 'j-"M-TC'-nrii*"ilS~TJ et dans
nia '•
' nyz? --'"■''-■
I
I
58 nOCUMKNTS BKLlGIBrX
l'adjactif fétninin VKt'riK [T. 38, 27) «qui s'en va» renduTtealerafit
par l'idéoiiriunine Htf. MaÎE rBEBjrien pouëdc deux autres r&cmee
^Stt qui répondent aui racines hhy et '^'^n des langues fœurs et dont
l'usage est bettucoup plus fréquent. Ln première a ordinairement ie
sens de «Buspendrc, accrovhei', pendre* ; ainsi, qnt présent : Mp^Tt^H
lfâSt(S'« (Il R. H, 18) «il accroche (ou suspend) l'outre (ouleseaa)»-
Le prétérit se trouve entre antres dans la phrase si fréquente dans les
inscriptions hiératiques •^"WHi te» 1%-» im"lJJ«S -ils pendirent
leura caduTres k des poteaux (= talm. tt'"iî"3 «longue barre de lois»).
Parmi les substantifs qui en dérivent, les plus importantes sont iSk^N
•tige, pouBse, jeune plante" ; (cf. liéb. nlS'^lif «pousses», Viiy «jeune
enfant", ar. fî^K^P -restes, seconde traites"), "htih (d'où l'idéogramnia
SmS) ou iSlS formés jmr l'aphérÊae du tt comme ^Tb de "6», in"X de
KSK (cf. héb. npT de JT; ai'am. m de TIK, CJ de 'i-jHJ -olâet qui
pise, précieuï, magnifiqne» fréquent dans la locution Î'WO "ht^ ou
ftira "SlS «plein de magnificence». Quand on eonsidÈre que le sens
principal de ':hy (f '■) eu arabe est -être malade, être indisposé* ftb-
Bolument tomme ^7K nn araméen, on ne peut s'empêcher de supposer
l'identité primitive de ces deux racines. L'idée de mouYent suivi con.
àlierait trés-hien tontes ces signiflcations, depuis celle de la maladia
conçue comme un vacillement et de la jeune pousse qui appariut aprët
les antieunoa, jusqu'à celle de pendre et de peser qui se résume dans
nne suite de mouvements balancés, comme le prouve par exemple le
■ïerba nSl qui signifie «pendre» en hébreu et «suivre» en arabe. En-
fin, l'assjrien possède une troisième racine hhn qui, d'accord avec le
sémitique SSn dont le sens fondamental de «commencer à paraître, se
montrer à l'horizon" est conservé en arabe, donne les idées apparen-
tées de -briller» et de «louer*. Ainsi par exemple : VSw (pour
y?»*) »je loue» 'rh'h (pour h*}ifh) «qu'il brille». Les substantifs
^'it «métal brillant* et l'jnt «reelatant, le pur" dounent lieu aux
idéogrammes S'» et 'îiK, Ce dernier, désigne non seulement l'étoile
brillante maiai aussi, daus un sens général, l'épanouissement et l'allégresse
(dém. lïS'»(, héb. yh^}- H ne serait pas impossible de rattacher cette
racine aux deux autres, mais quel qu'en eoit le rapport primitif, le rap-
port entre les expressions démotîquea et letiis équivalents hiératiques
respectifs est incontestable.
Le correspondant démotique de Sn-SlM est ici :)p»rPK qal pré-
ient de qpn ou peut-être mieux C|2n. L'incertitude des deux der-
nières radicales vient de ce que les syllabes :]Vi l'p. l'Z, sans compter
a'Ji 1"J. sont exprimées poi- un même signe. En héhreu c'est la racine
«[ïn qui a tout particulièrement le sens de -se hâter, se presser", de
INCANT
I continue,
ininterrompue* cl
59
ei2n «immédiatement
lance de «serrer, atte-
la; ne^n
après, tout 4e suite* tandis que :|pn prend la
quer avec force, prendre* etc.
RpWt* *il Bonffle» qal présent de ppi répond ici i l'hiératique
n-n; dans T. 2, 34— S5 il:, est rendu par Tl>6nt, mot dont le Bena a
été expliqué û la page V2.
Lignes 3—1. ITl'J, et. ob. 'DTa (pour pTS) l'héttCu p'iS
«éclair, foudre" vient de la racine pT3 =jeter des étincelles, darder des
raj-ons brillants*, d'où pnSXJKTl'K «il darde, il éblouit, il foudroie' el
en bélireu NHIT^ «être ébloui, aveuglé*. L'hiératique rend l'idée de
l'éclair par TJ'DU (ou •VJ'D'j) qui ae compose de D13 ou □'] «éléva-
tion" et de Tj abrégé de V^J «épèe, poignard en fonne de flèche*;
cf. aram. tn>i «dai'd, flèclie*. La réunion de la signification de flèche
et d'éclair s'observe aussi dans l'hébreu yn. Le phnnêiue du ou D'3
ne fonctionne que comme déterminatif, l'idée fondamentale réside dans
VJ qui, redoublé, équivaut au verbe pnssjKn'N-
Ce même idéogranmie Qlj (i3'j) jiis adverbialement, équivaut
KH démotique B-Vx «en haut*, idée rendue par KH ;» dans T. 2, 9— M.
L'idée de n^BKE'.en bas* qui correspond d'ordinaire i un '3 (ibid.)
a ici pour équivalent hiératique le signe Vii.' répété. Ce complexe rend
«UBSJ le verbe WlîTKMtn"», iphtaneal de la racine nitfi TTSt! «courber,
«baisser* qui s'emploie aussi en hébreu avec le même sens.
Lignes 5 — G. A rr'îM «celui qui craint* participe de nSil
■craindre, adorer" (cf. aram. rht *8er¥ir, adoi'er*} répond en hiéra-
tique le composé (k:~)'j-i DK mot-à-mot «crainte-prendre». La syllabe
CW rappelle immédiatement l'hébren mrtt «crainte, terreur», CM
«terrible*, la syllabe 'n =: 'n semble apocopée do ]'n, l'idéogramme
babUuel de «force* ; comparez , quant au sens, l'hébren pirn
«saisir, tenir* qui vient de pTTI «force*. Ajoutons que grâce à celte
correspondance on obtient le sens véritable du pronom réfléchi hiéra-
tique *n-Q1l, abrégé c» «même* : il signifie au propre inniSia «crainte,
adoration, respect" ' etc. C'est donc un pronom honorifique, analogue
Ml démotique liKïm qui signifie proprement «hauteur* et ce n'est
point le calque même de ce pronom comme je le croyais jusqu'ici. Un
autre pronom hiératique de civilité est |XT'3 littéralemeut «endroit-
fort* ; cf. les mots on «hauteur, élévation», nSjTO -mérite', ll22'
Iifl BUL'IÎMKSTS BEl.lGIKirx
•hoiiQi'iir' elt'. i^ui rom pi accent les pronoms ditnB li: stylo épistuliitre
lie l'LÈbreu postérieur.
IJKp et. obi. '»p ou '■Mp (héb. n^j;, ar. »:p) «roseau» est rt-u-
du par ridêognimnii! 'j, ula-égé do ]»: ^ dém. ii«j, Bimple voriuutc
do lytp. Cet idéojîi'auiine désigne toute espèce de plantes et d'arbris-
ï.t;auji, en assyrien IJH «ce qui sort (de le terre)» et, par homopho-
nie, l'idÉe Eénérale de mouTement et d'nJlure qu'exprime le verbo
1IK1. En Uébrcu do niéme, les produits de la terre se nommeot û'Wttri
(r. KS'} ot '\'' (P^uu'^s L, llj. — Uo point grammiitical à noter, c'c«
que la coiïipiirative KD'2 «coiunie* régit Labii.upllenient l'état oblique;
'JH XT3 -comme uu roseau-, nKl' NO': -oimmo le ïenf'O'lia H3';
•loinme l'onagro*.
'ÏHnn'H, ipliteal prénont de »ïn, «briser» héb. nxn (= "ïn)
-paJtager en deux aïoitics*. Pour la forme, comparez 'at(rp*ll «il
dit» de H2p f= béb. T\zp «uMudire») «ilire, parler» ; la transcription •
^ïttnnW serait strictement possible, «tr la vocalisation MU se tronve
aussi dans la tnéme forme verbale, comme dans 'WmiK "il touche»,
DinwrCl» -il se rouïre, il se fenne" etc. En biératique, l'idée de «bri-
ser» s'exprime, symboliquement peut-être, par iV, abrégé de IJH «ro-'
seau», lequel idéogramme marque eu outre l'idée de «construire, faire»'
ce rapport s'explique aisément pur le fait que les constructions primi-
tives consistaient en cabanes de roseaux.
Lignes 7—8. Le mot ^Hi^2 qu'on est tenté de rapprocher de
l'hébreu ntf13 «aDiponli;*', me semble avoir plutAt le sens de «veine*
L'idée fondementaie, conservée dans l'arabe j,*l(3 (lî^S). est celle de
•s'allonger, s'étendre au loin*, do là, le sens d'-étendre" qui est propre
à l'idéogramme 12- D'autre ]iart, la lecture Tl dont cet idéogramme
est susceptible fait snsposer un terme démotique IT] avec le sens da
«veine*, identique k l'hébreu TJ- Les veines, qui semblent fieeler l«
corps de toute part sont convenablement désignées par l'idéogramme
ttC «cordon, ficelle" '.
MVfli, et. obi. ':"n'J est sang aucun doute l'arabe TOriJ «ricin».
Lft racine ]nj employée on araméen signitie «se baisser, ramper» d'où
l'hébreu jnj «ventre (de reptile)" ; en arabe îru signifie «être mal
I La ntAnt rt li [[^urule tn utij'rirn el en bibrru polbiFni al rrat-eU> cod-
InwWn do yt]}} ^trimliler, ■'AgiliT", litqu«llB repréiKntD le nddubleiuent da yV.
rKCAKTATIONB MABIQtTEB
nourri, pàtir". Toutes res qualités ronviennent trÈs-bieu au ridn. On
8»it que cette plante éphémère, en hébreu j'iNî'iî fil'uti le grec Ktkt},
a été introduite par l'aiit«ur ilu récit de JonaB pour confondre le dur
égoîsme du prophète. Le eorre «pondant liiératique îM'Kri"'], mot-à"
mot «pliinte da poisson divin" n'est naturellement qu'un rébus sur le
mot Triii MWi.
n'^HDI» présent paèl du ïerbe rho dont i
hébreu que le Eubstnntif rOZ «farine flne> mais qu
B ronstate en
fréquemment
usité dans le Talmud avec le sens de «harher, couper en morreaux» ;
^nh'C n"^T \Vn {Sehabbat, p. 44) «eeluî qtti coupe de petits mor-
ceaux de bois», "lyia Stf l'jira p'nSDO 'nho Hmn {Bssâ p. la) «nous
nous pennettons maintenant de couper de petits morceaux de bois dans
lefi demï-f fîtes». Cf. arabe rto «extraire,ÎCouper». Quant à l'équivalent
hiératique ^*Q (écrit 'Mrîii on ne doit pas le rattacher à un mot dé-
motique irn'D identique à l'araméon BnS'O «copeau, menu morceau de
bois», mais à son synonyme Shv (syllabaire) héb. p. "jW, aram. Kfj^
mot qui déri»e de la racine primitive shc, héb. nSo «percer, écraser»-
Grâce à laloi d'homophuuie, l'idéogramme h'D désigne aussi la racine
bSb" (TT R. 39, 14!7;i).
Lignes 3—10. La rédaction hiiiratique donne à la dùesse iSta-
rit (S'p'S) le titre de imère" (;k-'5«'3).
XTINE pour KTpKB «protectrice» de i^a «avoir soin, être char-
lîë du quelque chose». L'orthographe jnTKC au lieu de nKTSSfl fait
voir que la chute du n féminin sï fréquente en hébreu n'est pas
étrangère ï l'assyrien. Dans la stèle de Mëschâ, la prononciation se
montre déjft flattante à cet égiird.
ntinKtï'IK prés, paél de la racine rVW eu TTIft! qui figure à la
ligne 4 et dans le passage de Sennachérib: HPUCIM 'SloSlD "'ÏH* HIV
(I R. 41, T, 67, 68) «Pai brisé (les ennemis) avec des flèches et des
traits». La fonne apparentée ; nnOi ^e rencontre dans la jihrase Kî[>
iri'Dl» K'iKJia . . . (Norris m)) «celui qni détériorera mes statues".
Il se peut toutefois que le signe ri'O (= H'D) ait aussi la valeur de
ntP et même celle de rutz"- L'équiïalent hiératique est ici le signe
KO répété et suivi du complément KJ.
Lignes 11—12, 13H210 -étoile* téb. 3^12, vient de la racine
333 signifiant tantôt «renverser, culbuter,' rouler en forme de pelotte
ou de boule"', tantôt «griller, rôtir", a aussi produit rassyrieti 12K3(ID
■balle, projectile de bois *». Ce rapport de sens découle de l'habitude
62^ DOCUMENTS BBtiaiKUX
des peujiles primitifs de durcir leurs projectiles an fcn afin de les
rendre plua réBistunU. Le synonyme de 13R3K2 est le terme tÇl^Vra
qui figure dans la t'^)^^ ^^ Sennncbérib que j'ai ritée tout & llteuiei
et chose singulière . k racine ¥vi n elle aussi le doiilile sens de *tb.
rir" (arabe) et de pelotwnner (hélireu talmudiqae). Après ce» rappm-
ehements, il est lien permis de considérer Vidéugramme de l'étoilei
hv:, comme une simple abréviation de 'nio'jra.
ICKOW «ciel* est une forme poétique nu b'eu de yyxff, héb.
WW,', ar. tOO, éth. VSO- Le D prononcé 1 représente i>eut-étrâ la Utii-
siËmc lettre radicule.
IITW'M «il ÎB'évanoiut» présent de la racine iii «se dissiper,
disparaître* apiiarentée à ^1D (voir p. 5 et 11), Des formations ana-
loRues sont : OlÔttl*», tSlS«21* de DDl, dSs- L'hiératique Tltf ou HD
représente cette même racine.
"fins état oblique de ti/y^ «nuit* doit être pris adverbialement:
«de nuit, pendant la nuit*. Cela ressort de la rédaction hiératique ^ul
jrface b particule de comparaison WZ (prononcé on de riDl Tesseni-
blcr°) après tc «eau* : l'expreEsiou «comme les eaux de la nuit* serut
rendue en hiératique 0*3 K-V K< L'idéo^nuaine de la nuit ; ^, lu n,
signifie au propre «brûlé, sombre, noir» ; pour Tétymoloupe voir p.
35.
^H^lt qal présent de •^K, sém. ^Sn «aller, s'en aller, périr"
etc. Son équivalent hiératique Ti, ou redoublé n T\, est déjà, connu.
A noter la préformante ^tt au lieu de |M. Le changement de n en 1
se constate aussi en assyrien ; en voici deux exemples certains. Le
preniier est le nom du lion, Vp'i, répondant aux formes tt^i fr? de
l'hébreu et de l'arabe. Le second est le pronom indéfini mSmQ «quel
que soit* qui entre dans les locutions Vttt2 k'^KD «quel qu'il soit*
BW vhm 'quel que nuit le noni de> : sa forme primitive est sons uu>
cun doute ttsn accusatif de MUa «qui, qnel°. n est d'ailleurs possible
que le ûgna Sk ait aussi la valeur de jtt ou de Jtt.
Lignes 13—14. Sur l'hiératique iKH et iS-Tït» «mortel», vojeS
p. 12 et là. Le démotique iS'DH -homme» signifie au propre «faible,
périssable, mortel", r. Sdk «faiblir, périr» ; le synonyme np*tl, hÈK
W de la racine IVJM «être faible, débile, impuissant», laquelle a
donné aussi les adjectifs V.fj'K, U^M -faible, impuissant» : "i'j'M ITHn
(T. 97, 41) «qui fortifie les faibles", iHfX inin'D {ihiii- 99. 2) «des
morts impuissants». Eu Babylonie le mot 'fyo^ se prononçait l'rtK.
nroANTATioKa magiijcbs G3
de là, le nom royal babylonien TJlfrhp-S'K ^ 'DnrWD hv2H «bomme
de Maromioiik".
13''jHniDi et. obi. »3'VKmD, ost le participe iphteal du verbe
l'îS -aller» qui prend la nuunce de «s'en aller, paBaer vite, périr».
En hébreu, la racine "pn aboutit aussi ù l'idée de (iépériKaement et de
aiapwition (Job xiv, 20. Psaumea LViu, 9). Dani le -\hn arabe cette
acception est devenue prédominante au point que le sens primitif
a'«aUer» s'est entièrement cft'acè, 13''îHni'3 répond ainsi trÈa-exacte-
jnent à l'hébreu f)i7n-|5 (Proverbes xixi, â — 9) «fils de l'évanouiBse-
bent, du dépérissement*, expression qui dësi|{ne en particulier l'homme
smlbeoreux, l'hoiiimc en proie à la «offranco, comme les mots paral-
lèles 'a'j ii'2K- L'équivalent hiératique 'îttn'IiD (lu ^KITana) com-
posé d'éléments forts ambî{;us, signifiant entre autres, le premier «no-
oiitê (-|i; = "jin T. 7, 51, D2), lo second «rapide» (httn ^ IB-nn, héb.
JCn) est espli^ué dans les syllabaîrefi d'Assurbani])al par trois mots:
tl'jitn'K, ipB'13 et ^^r''n2• Le premier est un substantif formé de la
loëme racine et de la même voie verbale que notre i;'7»niD; il si-
goifie donc «passage rapide, disparition, évanouissement". Le deuxième
exprime avec plus d'énergie l'idée de dépérissemest et de souffrance,
Éomme il résulte d* l'expression *nipB'KB 'miS m "nptt'KO nteîV
■chemine ou montagnes de perdition, pleins de danger, ImpratËcables".
" '. ar. pDD «perdition (ftu figuré) =: dérèglement, désordre moral*,
•b, et aram. pDC «cesseï', interi-ompre*. Le troisième mot a exclusive.
est le seuB de «rapidité* et d' «impétuosité* comme je le démontrerai
us loiu dans mes remarques sur T. 24, 4fj — 47.
i-in-D «en face» état construit et adverbe formé de l-in»a «le
levant, la face" r, ITTS (voj. p. 45). Dans l'équivalent hiératique -3S3
fl"»l-^) la terminaison 'i-», suffise de la 3° personne, remplace la
usuelle '3 (voy. p. 13). Quant à n~2«J, qui s'emploie iodis-
inctement comme nom, comme verbe et comme [adverbe, il ne dissî-
Dulo que lesdeux premières lettres de la racine, car 3»J, idéogramme signi,
hnt •devant*, ne joue ici que le r61e d'un déterminaiif ; il est même
passible que le signe ^j se soit prononcé également n^ on ntc:, de
erte qne le déguisement se réduirait à un simple échange de signes
wphones. Dans le style niixte on trouve parfois ttl'nitl comme
^uivolant à nTBW avec les significations diverses de «celui qui se
a fece, qui se mesure avec quelqu'un, rival, compétiteur» et de
itexte primitif, original».
»ra3':KÏ."« -il se place», sur la racine \Z'C' et son équivalent
liéintique "WJ voy. p. 52,
frl DOcrsfESTs RELiG nxx
•D— nHICïd'onoMé: yym KK), mot n mot .comme le jour»
est une ItKniion adieriiule qui sîgftiBe ù l'iiuiuit, mr le rhamp, tout
de mite* ; i'bitattiqae o^ TSt oUqne parement et Bimpluineiit Tiilia-
tisme ■aérien.
aTHH q»l prétérit de U racine 3ïn •frapper'. L'emploi de
ce prétérit soccëd&Dt tminéiliatement à un présent î^^t^THr ajoute une
grande énergie it l'expression: à peine l'attaqne-t-il qu'il l'a d^à frap-
pé, Pfinr l'hiératiqne ETIH'n Toy. p. 52.
lP2;rTK est un prétérit, parallèle au Ter1>e da verset précédent
IjC tens est : & peine l'att&que-t-il qn'il l'a déjà frappé et tué'*. Il se
peut loiuctois qne lo signe ^n ait aussi la Talear de ^n on -jn;
iu)D£ aurions alors la forme du présent, temps qa'affecte également
réqnitaleot hiératique sntTKrTïMC -il le tue- (nu de nj = yip
«couper, tuer*). Disous, en patsint, qne la désinence gTKt n'étant
pas la marque du pluriel, detait 8e prononcer 4t et rentre par suite,
dans U série des sjllabea composées devenues sjUabes ouvertes par
suite de l'oblitération de la coufonne finale. La constatation de ces
faits établit délinitivement que la méthode de l'arrolugisme observée
dans les hiérc^lypbes est aussi le prindpe constitutif de la formation
des valeurs phonétiques dans les ennéifoi-mes assjriens. Ce principe
est la clef des lectures phouétiques, et l'on doit rejeter toute 'explica-
tion qui s'en écarte. Contentons-nous de citer an seul exemple. Avant
de connaître le rapport entre 2"H et ^ que je viens de constater, je
croyais pouvoir considérer la lettnre V (=: *lt) du signe n'3 «mai-
son' comme l'équivalent de l'hébreu 'M «ile, endroit habité* (voir p.
10), moiutcnant cela n'est plus admissible, car ^ n'est que la réduc-
tion de B"K. Quant k B"((, P constitue une des valeurs du signe 2K
ou ES (abrégé de im «creux, grotte, caverne», aram, HfiCK "cellulo,
lucarne") el qui signifie 1,T3 «maison». En d'autres termes: 'H est
un pboaogiamme au lieu d'être un mot réel.
Lignes 17^ — 18. On peut douter si le mot V^2 qu'on peut lire
aussi 0"3 vient d'une racine pi (pp) ]^3 iyis) ou de dd:, pj ; le
sens ne sera jjas changé, car toutes ces racines signifient «couper,
trancher*. Le uiot-ù-mot de ^Z'h D'3 WIC -celui à qui on arrache le
cteur' est «celui de la coupe du cœur*, ce que la rédaction hiératique
simplifie en K2"an J.'h SB' «celui au coiur coupé ou enlevé*. Sous
avons relevé plus iLiut une simplification analogue au sujet de 'pya
tninaBaurn* -se tord-,
nu iivemeiil lourniLnl'', ar. 12 •
liiératïque lU-llj esi à(^h c»ni
Ugnes 19—201 L'idéogr
lONB MAIlKjUKB 65 ■
iphtaaeal Ae i^S •lounicr, faire un
regpoBdatit
r p. 41).
t, représentant la demiÈre Tè-
ductiou du dËmotique ^, i:i'; «vent, ouragan', exprime ici l'idée de •em-
porter, enlever», en démotique inwcn:, aram. nCJ, ar. ncj- La forme
^n2Hi semble avoir un sens passif. Pour le quadrilitère rc'^0 et son
tquivateni sacerdotal Smc, voyez p. 11.
Ligues 31— 2a. nu] "largi', vaste, grand* me semble répondre
& l'arabe ni3 «élargir, dilater, donner de rampleur" ; tî. héb. mi
-disperser'. Pour le phonogrnmme KTTJ écrit 81-12, voj. p. 60.
nt(a»tnn"K ou iKïKnm», iphtaal de isn «se crisper, se con-
tracter, se resserrer», signification que le verbe Tcn a au^si dans l'hé-
breu postérieur: TTVO 'J3 nïnjl IIK'; rhùi (HoulioSB.) -liUeest tom-
bée dans le feu et ses iuti^Ëii»^ se sont crispés ou contriietég (par la
chaleur)'. Cf. ar. nicn -feu couvant». La. rédaction hiératique ex-
prime ce verbe par ridéogriiniine 2Hri, abrège de l^dn (pour l«Kn)
•associé, compagnon iusépariibli^», r. Kjr, nr. van «suivre» ; c'est on*
kiitre fa^on de rendre l'idée primitive de «resserrer, contracter'.
UgneB 23—24. 13m;, et. constr. "0-113 -onagre-, héb. ttnc.
ar. tnc, est rendu en liiéraLique K:-"! CKC -ine du désert, àne sau-
rage>. Je crois que le s du vocable assyrien eBt rniUcal, ei je le
rattache à la racine Di3 dont l'acception primitive de -treRGer, tordre,
lortiller» (arabe) aboutit à. celle de -rayer, liigarrer». 11 importe de
remorquer que la racine DÙ^Si type d
ensuite des gros pachydermes, a ani
:, idéogramme de l'àue et
e murrhi' analogue en assy-
rien même. On lit dans T. 6i), 29 : «,::iD*tD»(31K 'nsiv^ >na!«2"IR3
ICn WïKnin "01 entourera ce char détresses d'or battu (ïj'.JL'accep-
lion de «rayure" ou de bigarrure» s'observe dans le nom d'otseau
i;(l2Cl*E "faisan on paon" (Del. As. St. p. 105). r*B roincidenien
remarquables pronvent d'une fai;on absolue l'origiue ussiyrienne de l'idéo-
gramme CKB-
De prime alrord on est li;
T^' «t de traduire ; «(comme l'iin
i^ue rouges (r. "en) ses deux yeuï)', i
rutacher li
K nmo 'Q1* qi"
'AV. rougoB» (raot-à-mat ;
;, outre la difficulté d'y
aprèti, la rédaction hiéra-
Uqoa qui place la particule romparaiive D'2 avant M'^V i
m-TJ-T:. Voir
uùf NTÏtn, rappelle Ibêbren "cn -us,
•Us, décombres,
12TK, pL xn* pour "31H -léDêbres" Tieol (Je lH», son. 2^ •
r-ouvpTt d'an époia nuage, l'obecurcir*, rarini^ à laquelle se ra{)poTM
probablcinent aoasi lemot z^~i'2W' dont il a étéque^tioD à la page- 39.
Eu hiéraiiqne l'id^ de •lénèbrcs* s'exprime vntre suUes par le sigaR 11,
4miI lu lecture »t dne à l'abrétintion de mm nnm détnotitiue V^ =^
ar. H^rn 'naage* Le tl de w'nc «pleiii«- est la dënnenc« du duel,
amené par le duel du snb&tantif Il-"r = KrK (hêh. I^i-;) «Ideiut)
yeiis*. XotODS qiw le duel ne ^'emploie en .isïyrien ijue pour les
objets doubles par Icor natnre, principal ^meni puur les meiiibres
doublet teU que le» jeax, les mains et les pieds, et que souveoti
même ea ces cas, il est remplacé par le pluriel, [déugraphjquemeat
le duel, t'indique par le chiffre II aiiqoel rejoint àouvent le signe i;yi,
tudire ordinaire da pluriel.
Lignes 2r) — 26, '.TK •en, dans, aiet» est punr TITM cas OlI*
de VVK = VnH, féminin de rvit •main, endroit*, b«b. *p, éth. tf-
Le système hiératique se confonue autant que possible à rétjmologïB
en rendant d'habitude \-|"K par »n T -dans l'endroit». Notons ce-
pendant qu'ue stui de ces idéogrammes suffit parfaitement; dana
notre membre de pbrase c'est Mn qui est employé, taudis que dans
le suivant on trouve ';. Comme on voi>, le 'Titt assyrien n'a étymo-
logiituemeut rien de commun avec l'bùbreu HK <nivec°, lequel est con-
tracté de la forme ru», qu'on rencîinlre en éthiopien.
L'assyrien inï"BtU qui répond au sémitique M's:, DSÎ 'âme,
substance, essence', au psopve «souAe» (ar. CSû)i ne s'emploie & ma.
? que dans un sens matériel. Voyez plus loin tt la ligne
DWmR ;
iiilyi:F.>
67
1 rL-lltfhi
1 réKulCti de l'hiératique 'j-DItl ':■ Od sait nae
I XI (abrégé de IDS: -produil-, ar. K2j) forme
■11 de l'mtaiiloliun gni suit. 1) exprime fiouvciil \<: ]>nnuii
-«soi, le, Diême'du lieu de l'expreEtiiuii usuelle 'JKCK^.
S»:»,!"» prénent iphtaal de SlK «manger. liÙTOJ'ur, l'OUBumer*,
Lu rédactÎDii liiéiatiquc fait précédi^r le phonci^ramnie de sinaager*
iKJltS (voii' p. 2ti} du détcnninatif ^1K caDimal carnasEiei--. Ce
procédé pour fortifier le sens d'ii:i verbe, impiatl cable dans un idiome
réel, fait bien ressortir le taroflére factiie de la rédaction sacerdo-
tale. La lecture "Ù de ridéognunnie eu quesCioo noue fournit une
autre preuve de ce fait, car \:, abrét;é de ^31; (hâli. m:), signifie au
propre abrûler, eonsuincr* ; c'est que le sémitique 'ïstt amauger, con-
tmer* s'applique unsni au feu en prenant la nuauue de •InUler.
«msutner* '.
Les mots 'nia 'n'K ne signifient |
■avec la mort";
ridéogrumme ci
des uoms abstraits. La locntîou E*ZI<*^ TilC 'n*M «il est lié avec lii
mort»' signilie «il est lié avec les liens de la mort°, autrement dit:
*il est prés de mourir'. Au sujet de 0'3K1, il est intéressant de re-
marquer que l'assjrîen tremble employer le participe S^I^KC indifférem-
nent avec le sens actif et passif suivant l'occtuion ; du moins, je ne
coQuais jusqu'ici autuue forme qui currespoude hu participe passif des
longues congénères.
lignes 27—28, L'hiératique ;•; pK-J (= dém. 'TKptej: jl^i-)
QOUG apprejid que son équivalent démotique wi est un auti'e uom du
mal de tête et du démon qui le personuitie. Pour l'étymologie, le mot
Wn nous laisse l'embarruE du cLoix parmi les racines liébréo-arabes
'jn «planer", *m «survenir (un malheur)», n'I -"pousEer", ij;i «pous-
ser", jn «ravager, anéantir» d'où ni'll «épidémie, fléau", sans comp-
ter quelques racines à letue faible initiale qui se prêteraient aussi b
à un rapprochenienl. L'ambigUité grandit encore par la possibilité de
lire i(tT2 et de comparer la racine hébreo^araméenne »yE «errer*. Heu-
reusement le membre de phrase im-i!30^ HZ' IK'T = hier. J'i-puai
W '?»D-p»C qu'on lit T. 109, 21—22 nous montre que le seul rappro-
elieuent exact est celui de ttrn «serrement, souffrance, douleur*, et
I Rotoiw 11 tii» d
^
fis
nOCUMKSTS BKLI>-I
celtB éljmobgie wl oanfimice p«r II R, 36, Soft, ou ;'J"pt«? curre»-
poiid t r\n. Il PD rÔRulle en même temps que l'élément pKtt» dam
J'J'PWP JOHP |p rflle d'un simple dèterminatif '.
VlKas'H (pour r»C»). et. ronstr. ■nn^ott rtonrbillon, orage*
w ratlache hu sémitique Tcy, T;y, lay ■poussière* et Wml p«rtica-
liËremeot \ rnralx- iK^y -toufbllIoB de poussière» ; l'équÎTalent hfé-
TBlique, JKï-n'». Kisnifie an propre .vent lonrd, ehargé». 3W, »»«
complêmeiH |n-2Kr, ert l'iltêrUion de ITGIC, Wbren 123 «bord,
chargé».
MIK';!* -marche, iilliire, pas, chemin- (r. -jS» '|'7n) <M rendu en
hiératique par n-y, exprcsùoD identique avec le démotiqne nit (r-
KTK, sém. my -marcher-) qui signifie -pas, fois» (tôt. p. BO). Sui-
vant une glose, ith se lit »!-«■. «tte lecture vient du verhe assy-
rien lis, 11SK qui signifie égaleroeut «aller, marcher» et auquel il faut
rattacher désonnai? l'adjectif nu nh dont le vrai sens est -imprati-
•■ahlp». Cf. «r. "wv flT) -errer çà et li» '.
KjtVS -qui qne ce soit» se compose de imq -qui* et de l'ex-
plélive «e ; la iiaraphrase hiératique équivalente, •a-M "Vn, signifie
mot-à-mot .homme-posBession» ; -n-iH vient du mol 12W dont il a été
question un peu pluâ haut.
Lignes 29—30. L'idée de -force» qui réside dans le mol in'K
(pour inTH) est cenaioement due à sou type primitif ITM qpi, e
assyrien comme en hébreu, signifie à la fois -main» et -force». L'é-
quivalent hiératique Di((""^' dont le sens de «appui, force* est con
par d'anlrcE passages, représente presque sans altération le |nom dé-
moiique du blé, c^Kli"- Cette énigme crypto graphique s'expliqua aisé-
ment quand on sait que le blé se dit encore en assyrien in'K pour
mO'K, héb. aram. niSH, nnçp, arabe nE:ri- 11 y a donc un rappro-
ii>, d'nlnintiaD ds
UAoïgrBH
fiO
chement superficiel lie mots homophones qui n'ont Vnn nvec l'autre aU'
cim rapport, étymologique. Voilà un fait qui est de nature, ce ma
semble, k convaincre leh plus diffidlcB.
A TraW f. inTS»] «complet, parfait, entîpr* de TiJ -terminer
paracheTet" correspuuil i. l'hicratiiiue llS"'3, iironoticè vh'h'Vt- Notons
une divergence appurenti: entre' les deux rédactions au sujet de la
pkce du suffixe possessif. Dans le dcmotique ipitSK: V,:'Kn'tt, le Euf-
lixe se joint au premier terme, taudis que dans le correspondant bié-
ratiqae '3 »ft-'3 Oi«-'^' il se joint au. second.
gence n'ëtitit qu'apparente, attendu que cette
.i dit que la diver-
. quoique
n assjrien, par cicuiplo lîiTlp'OKn OTC
•propice*. Dans ce cas, l'adjectif est
rare, n en est pas moins
(T. 68. 18) «sa tablette pure-
envisagé comme un nom.
1QK:-KD est pour lifaNnsa, de 1C«:iK0 -lien» r. 02"*. l-'i-
quivatent hiératique ■utQ-KS est un déguisement du démoUque
l'ï'S et abs. IITS, qui aigniSe également -lien». Cf. la forme crjp-
tographiqne -W3"KX qui »ient de llfi'ï ', et, consL TB'ï «cuivre-
ar. -içy.
Ligne 30, Cette ligne contient le début de trois veraeti
hiératiques qui se trouvent dans presque toutes les formules ana-
logues â notre poëme. Je les ai restiiués en les simplitinnt et dans
la traduction seulement, d'oprÉs T. 30, 16—31, 32. lia disent com-
ment la dieu Maroudouk, s'appitoyant sur le sort du malade, va deman-
der b son père la, ce qu'il faut faire pour le guérir. Après un échange
de compliments entre le pure et is fils, le dieu de l'océan lui indique
nn moyen efficace pour chasser le démon. Je me borne pour le
moment i. expliquer les quelques idéogrammes nouveaux qui ttgurent sur
cette ligne.
La désignation hiératique de Maroudouk, •n"^i^^"T'7'tï ou plus
analytiquement ; 'n-liirr'IÏ-TS, a pour premier élément le compleie
'«■"■l'M, lu l'^'a' et expliqué par ITOU: IW -qui vainc, vainqueur* *
ie second élément n-iKn signiiie littéralement: «homme bon». Cette
appellation lui est évidemment donnée par alluMon aux combats que le
dieu livre aux Oudauk en faveur des malades.
tt' -œil* combiné avec '0 (abrégé de 13'C, sém. n'îff .pofcer*) ei-
in* •MQuii.i™ ITB'C ("jUïbHT*
Hr, On 7
DOCUÏIESTS
prime l'idée de «regarder*, en démotlqne p^eH, nîiilial lie ohz-
Sur le pronom hiératique V^tiC vojeE l'iniroduction, L'imp^
ratif «ya» est rendu eirptoïTapliiquemeDl par KJ-n =; Ki-T] ou gyi,
car le signe n se lit aussi *j. Remarquons seulrniont qae cette
'valeur rend compte de la forme Vi~]lt-*I «terre*, sur k^oelle nom
avons laisse planer un doute h la page 9. 11-|'II~'I rathe le
phonogTamme habituel *J-I'(t''3 ^ dém. inKD «pa;e plat traversé de
ruisseaux», mot-à-niot : -terre (*;) aux eouraiilB d'eau ('i-;it, déformé
de ';>((, pi. de -C», svr. (IJ-K, éth. :-K -courant li'eau, lac, étang")
a une fonction spéc-iale, c'est de désigner la hasst
iraveiçée de nombreui canaux et appelle habituelle-
'
Le gronpe '^-pK-';
BabyloDÏe qui étaï
ment c'n'DIC nKD «pays des courants d'eau'". Test la partie lapins
fertile de lit B.ibylQnie et elle est mentiouBée dan«le Talmud sons le
nom de XD' S^fl «coniiée des courants d'eau". La liaule Babjlonie,
moins riche en terres alluviales et par conséquent moins fertile, por-
tait le Doni de □'ittZK PKO «paye d'Âccad*, soit k e^nae de la dureté
de son terrain (cf. ur. i:x), soit d'a[irès la ville du même nom (Jiébi
l^';). Le nom d'Accad est devenu dans la suite l'appellation de It
Babjlonie tout entière ',
Ligne 32—38 Houa ne pouTons pas analyser le gronpe hiéra-
tique bV"D 'n Vin, emplojé en commun dans les deia rédactions.
Je crois qu'il s'agit d'une plante ; cela me semble ressortir dn terme
TM:»» = hiûr. W «champ*. La plante recherchée se trouvait isolâo
(lin£"Tl* est formé du sutTixc Hf et de l'adverbe IfTH, lequel vient
de rr'w = TTVR «seul, uni^e-) dans le désert (n"ï, hier. K3*|T ;Mi
S:~^ KJ-;tt. Voir aux lignes 1—2).
Si l'on prend le mot ïïK pour le participe de Kïtt «sortir*,
rapportant h, la plante, la phrase entière reste sans verbe et l'on
sait plus ce qu'il faut faire avec lu plante. Je ne vois pas d'antrs
moyen poui' obtenir un sens raisonnable que de considérer ïïK conum
un impératif formé sur le modèle de SlSK «mange*, "^IDK «vois* at
de quelques autres verbes qui ont un aleph pour première radicale
hien que la première radicale de tfS» soit eifréalité uu 1. Le con-
»». d= ...^nriin. d'Mo" pour X!î* '«'"It* *'
le leiroB IriK-ilCNr -« ■l'"iB« "omine «ynotij
islim e.a dMiguïtiuiii ethnique! et llneiiliiiiiBe
rtltude de II R. 3S, ai—)
= m'a Bi 1313H.
,(ui ■imili4Dr^ de Btlirliin
9 MACUC|[TICI
71
'*iblig« encore à prendre re ïtrbe, ainai ijue son éqitiïalent sa-
cerdotal IKDi dans le sens actif de <£aire sonir, cueillir ;■ ceci soulève
difficultés, muis je n'iii rien de mieus à proposer ',
Lignes 34—85" En assyrien la particule de comparaison tt'yz
détermine Iës verbes et prend alors le sens de «aiiEsitôt que, lorsquev
quuid*. En lièhreu 2 détprnnnf! tout au plus i'infinttif ; devant les
v«rbeB définis on emploie ^CStfS ^aram. "i; (pour ij;). Devant l'im-
pértttift(B";,alBBensde .et, aussi»; nous en avons un exemple dans le
verset suivant. Le syatênie hiératiijuR emploie invariablement ridée-
gramme D*3 et n'a aaeun égard aux variations du sens, nonvelle preuve
4« sa dépendance Absolue de Tassyrien.
L'idéogramme Tl'KOTUi', formé de mraïWi ne s'emploie que dans
la style mixte. L'idéogramme proprement hiératiqne, Htfi'jM, a déjjt
été expliqué k la puge 28.
er" ; le prétérit est aiTH- Le
n demeure nortnrne te trouva
«an de la lune (Voir page
'S'TS, présent qal de anH «en
soleil rentre chez lui tous les soirs ;
dans la barque qui navigue sur 1'
22—23).
NOTi^a "Couvre» se compose de STilZ, imp^atif paèl deTOHnitS
:t de l'explétive jo. En assyrien le verbe «couvrir» régit deux
sccubatifs, celui de l'objet qu'o;
»t celui de l'objet i
; lequel
on couvre, de là, la c'enstruttion K3'ni3 KSlRpH,? NnX21ï, mot-à-mot:
(avec) un mouchoir (turban ?) ta tête couvre*. in»21ï, ace. KHRaiï (r.
rci «prendre") désigne toute espèce de vêtement et de coiffure ou de
ToUe. Pour son équivalent hiératique 13 et six triple significaton de
«fljimine* de •demeure* et de «vêtement" voy. p. 13 et 3;>.
, HC*3 est ici un adverbe de temps : <et en même temps, et
USBi*.
WSTÏ'K est composé do yT», impératif de la racine "lïn z=
lém. lïl? «retenir, enfermer, serrer" et de l'esplétive UO' En Liéra-
Uque, le verbe dont il s'agit est rendu par Tidéogramme de l'anneau
et des Tiscères, -»n (abrégé de nxn «trou, crcuï-). L'explétive est
exprimée parla conjonction iK préposée; c'est que la particule kd, pro-
noncée peut-être tt\ sert souvent de conjonction, surtout dans la lan-
gue populaire des dépêches oU'icielles (iv R. M, o° 1, 1. 9, 22, 24,
as, 27, as, 30 etc.).
figues 38—39, A n'Û", et. obi. n'Ê", l'iiebreu "Iplï* «aube-
Aprèi V
«lïH e
'. rtpciflil lit pLTJphraae hiêr:(tii|ue !(J"'l"l"i"l"T(( Diot-à-inol «prèi
U'I upparussant*. Cette corresponde uce est mhî
. (ciilits
donnée dans H R. 27, 12çf. Le luut DK? qui Buit et qui n'ti pas du
ujrrebpondast hiérutiiiuc, tiemble être un Eynoujiiie de r)"j; et signi'
fier •matin-. Ce tens convient parfuitement dans le passage suivant:
m D'Vrl» D'2 TIMSK3 B'(tD-lC' ]H (var. dKn'î) Olth 'D-niK U ïn
OUtSK i:n:--niO (ou -i-nn) '?SC-TJ (WorriB 685) -Pendant deus jouri
doDB lu matiaéf, .>>i lever du hoIcÎI, je Icti uHbailliï (;oiuaie an o-
rage-.
Liyiii' .lO. IIKIMO, et. coûÉtr. 'IKUHS -endroit oii l'ou ie tient
(= liiti. jC-n-:), giie, place» vient de II: -se tenir deVmul-. La
Ypfhe qni doit répoudre à l'hiéTatique ii"'3"'Q~lN -éteuds" ou .répandi»
prÈeente dans la lithographie anglaise les bjUabes ir-llV~i<tt'. En
prenant les deuï premièrcB eyllabes pour l'idéograinme hitbituel de T^nt
(Yoir p, 3D), on obtient la forme ICiiTti «entoure-le* ou peut-être «re-
tourne-le, verse-le».
Ligne 41. L'hiératique ^"'O-id précédé de Vi'^.nxp -main*,
revient dans U ligne euivante, où lui correspond le domotique KO';*^
•prends», impératif de ipn'', héb. np"? -prendre", La leatitution dan»
la phrase vulgiure de (tî . , . en kdI'2''î s'impose donc d'elle-
même. Le mot M3 OIIIO (|at précède, constituant le régime du verbe
«prendre- et représenté par le signe 8'Jtl ^ue la gleee adjacente or*
donne de lire xjx ', est lertaincment défectueux. Je suppowe IBnia,
forme contractée pour ni'lC-,1C -tes flbrcfe-, ar. ttnïï*, ou bien «ses
raciups'', hébreu ^'Ië'. Rt-morquons cependant que le mot usuel poui
•racin.'- est vriltt" avec deux chuintantes (T. 33, 65).
Ligne 12—43, iniKÏ', et, constr. nsnKïï' '^signJfie
non «l'hi^veu* comme le sémitique IVïlSu"^'^ «iaine, poil
Son idéogramme est *^'c> abrégé probablement de TTC'^ «couverture"
r. -pC. Cette signifialion résulte de T. 33, 28 — 35, 88—45, iS. La
cheveu ou k cbevelure se dit en assyrien ij'DltiE ou 1J'0~>K3 (Dé-
luge, CoL T, m) I. ;CE-
ir-ilX et. coutil-. '2'JW, hier, nm lï, semble désigner une jeune
femelle du menu bétail, une jeune brebis ou nue jeune chèvre, aveu
assyrien
charpie*.
tCX B »»uli( vcaiHmbUbltD
ISCASI'ATÏONB MAGIqtTES
In peau sert à fabriquar lea ontree à lait, comme il ressort de T.
13S, ô2, 53. Ce trait exclut le gros bctnit et plus encore lea
grands pachydermes comme la chamelle. lia forme 13'J1K uoub laisse
rembarras <lu chois entre les racines pjKi p^i 1^ et d'aulrus encore
lia jeune femelle doit être \TiTB vh «intacte" mot-à-mot «non
outcrte». L'édition anglaise porte TTOUX mS, ma correction repose
sar T, 136, 53. La rédaction hiératique emploie la tournure 1j £nM
II «qui ne conni^t pas de m&le (uHM abr. de m>iM «membre viril* et pur
synecdoque «mâle, Berviteur'J."
Ligne 45. 'XIHO '"IKpî'p est une négligence pour ijtpdp
•y-«2, hier, n': «Tin "«n pVCi- «la tète du malade». — DÏsn impé-
ratif qal de ODT «Uei'. attacher", hier. IWD-
Ligne 46. ntRyT, et. conslr. nsti";, signifie «cou» (élh. THÇS)
«t par extension, «encolure) bord, rÏTe*. Le verbe 1S;3 eîgniSe tantôt
■aborder, eutrer», tantftt «entrer en potiseEsion, acquérir, conquérir,
piendre, posséder". De là, les GubstantiCs illtï'^^ •possession, avoin
bien* et in'K"^ (pour inTIi"*:) -acquisition», ai. ntt'3 «gain», Ti»?
■gagnant*. 11 est probable que l'ethnique O^îu^^ «Chaldéens» veut
dire an propre : «riverains (de l'Euphrate)». Le nom national des
Hébreux, O'H^y, formé de l'eipreEsion géographique TTIST "12ïf «côté
lia riïe du fleuve '», n'est peut-être qu'un simple synonyme de
D*^î?3- Cette explication résoudrait d'une façon naturelle toutes les
ijiffieultés auxquelles le nom hébreu a dooné lieu jusqu'ici.
La signification de l'impératif écrit tOlDlT eut certaine, grâce
i l'hiératique 1»0"':"'0"1S «attache, lie". Mais faut-il en conclure
que la «igné ^0 se prononce aussi Q^~ et lire le verbe en question
HSDim, parallèlement à la forme W.DDUn du vers précédent V Je
n'ose l'aflkrmcr pour le moment, attendu que nos textes présentent
plusieurs fois un substantif icn dans le sens probable de «lien*.
Notez surtout dans T. 182, 12—14 le parallélisme des mots rtli, ^Dll
et 1^^;, dont le dernier signifie certainement ilies*.
Ugnes 47 — 48. La lacune de« commencements de lignes se
rétablît facilement: hier. J'J"ptC", déni. IKpUp pnio "le mal ia
tête". La restitution du membre de phrase qui suit n'est pas
On lirait volontier
s démolique i7['2k1 ID U'K C!l'
h
vZ'n 'ilDî ^^t daiiï le corpï lie l'homine^. Dana le rnemtire de phn!«
htêratiiiue, le eigne 1D «corps» devait se trouver a\anl n*; iS-mx ^n
•(dans) le corps de rhomme-. Peut-être n'y aTait-il qu'un blanc aprrà
te ligne sans lurune. l'our la fin de la phraee, on obiierre que la version
populaire a simplement n'DitJ'^ «qu'il dispantïsse, qu'il s'efface" tandis
que la version sacerdotale offre l~i-;it-WTKÎ"3'lc;KJ D"2 K -qa'i'
disparaisKe comme l'eaii*.
Lignes 49 — 50. Dans le verset démotique il y iivait peut-être
TiSill tta'D «comme une feuille (irh» serait l'équivalent de l'hébreu
nSv)», ou bien '7iS'[3 BD'3 «comme un fétu, une paille- : comparer
l'araméen «Sj, kS'J. Ce dernier rapprochement me parait plus vrai-
Epmblable. L'équivalent hiératique a disparu dans la lacune.
M»2f -vent, ouragan" est rendu ici par le phonogranune *D'H
tr*-t -vent soulevé*. Au verbe u'î^i» (pour »6'3W), aoriste paél de
"53», ^31 «emmener, emporter» répond l'hiératique Vi'- Il ne sembla
pas qu'il manque rien après le signe 0*2-
IncantaUon U (T. 15, G2— 16, 26).
Les vingt premières lignes sont en grande partie détruites; le
reste, en double rédaction, est assez bien conservé. Aux lignes 2, 3|
8, S, 10,1112 la phrase démotique est insérée au milieude la phrase
sacerdotale qu'elle coupe en deux. La ligne 2 renferme les mêmes
commencements de versets liiératiques qu'on a remarqués dans l'in-
cantation qui pi'Écùde. Cette pièce manque il la fois de refrain et de
souseriptioD.
52— G3 Le (démoni Mal-de-téte .... pays, seul, inexorable,
5i— 65 s'empare de l'homme.
Manquent 10 lignes
66 — 67 n'enlève pas.
Manquent 4 lignes
Col. II, 1 ... , tous les jours, il enlève (ï) des troupeaux (î).
2 Le dieu Maroudouk voit etc.
a. Ce que je sais etc.
t.. Va mon fils etc.
3 Prends la laine d'une jeune brebis intacte ;
4—6 qu'une devineresse l'attache à droite, qu'elle fasse de même îk
6 — 7 Noue deux fois le noeud des Sept ;
8 récite l'incantation d'Kridou;
'enfuira au ciel
est à toi I
TKtANTATIUKt' HAUI(|UK8
Eonre la tète du malade ;
10 entoure le cou ilu inulaile ;
11 entoure son tront;
utenibiesi
13—14 (et) qu'il (le malade) s'asseoie sur son lit
—16 As[ierge-le (alors) avec l'eau enchantée ;
-18 (et) le Mal-de-tÈte, semblable à . . .
devant toi;
—20 semblable ù .... il s'en ira vers la terre.
—22 L'ordre d'ia priiïaudra I
2S~24 Daniqit aura le gouvernement t
25 — 26 O Maroudouk, fils oiné de l'Océan, l'image propi<
La perte lie la première partie du poëu)e . empêche de recon-
9 le caraetëre de l'introduction. La seionde partie prescrit à
peu prC'S le même moyen que la précédente incantatioD ; on exige de
plus, l'ossistauee d'une devineresse et l'aspersion avec de l'eau enchan-
tée. Dans la troisième partie le départ du démon est représentée comme
9 victoire remportée par la et gou épouse Damqît ; c'est que l'in*
cantatiou à l'aide de laquelle ou obtient ce résultat, tire son originu
de la ville d'Eridou, dans la basse Babjlonie, le siège principal et
antique du culte d'Ia et de son fils Maeoudouk. Une tnvocatiou à ce
dernier dieu termine la fonnule.
Ligues 52 — 53. Je ne suis pat eu état d'analyser le verset
iiiératiquo dout la lecture même n'est pas tont-à-fait certaine.
Même incertitudu pour quelques signes du verset démotique. Pour
tfT» voj. p. 70. Les mots îttSû k'j "Rl'î:, littéralement «sa hauteur
1 fierté ne baissant pas* signifie peut-être «implacable, inexorable*.
On oe peut rien tirer des lambeaux de phrases qui restent à la
fin de cette cotoone -, remarquons cependaut la correspondance de
l'hiératique- l(~i(]*îlt"ST"]iK au démotique 'ï'Ki't* "il enlève».
Col. II. Li^e l. Il s'agit, semble-t-il, d'un enlèvement de
troupeaux; on connaît l'idéogramme nitt mais noue ne saurions ex-
pliquer dans l'étitt actuel de nos connaiasancaa ni l'a propos de cette
image, ni l'emploi des trois H qui suivent ledit idéogramme.
DWrT:-llN, lu □sa'-;iK, est nn adverbe formé du substantif lui»,
I. UV 'jour*: il signifie «chaque jour, tous les jours, journellement*.
Une formation analogue s'observe dans BltZ'^nKZ' «chaque année, tous
ins, anuellcment», de inM'Z' •au», héb. TtSi,', aram. ttriSf-
'"ItUitna'lS Stiiphal de la racine n2, apparentée à infi, DTSt
I ]'ns (voir p. 53) xsÉpiirrr-. Son correspondant hiératique ']-':
se lire Vw (syllabaires) r. k';», sém. "is -lever, enlever*.
10*
1
76 DOCUMENTS BKI.HilBUS
Lignes 4—6. La devineresse, inxilKD ' intl"ri, est désignée en
hiératique par les idéogrammes (TNJ HT 1K in l/ttl, mot-à-mot .femiae
oiseau faisant déplacer», ce qui rappelle le phonème de la prophétie
dont nous avons parlé à la page 51, L'oracle, expression de l'ordre
immuable des dieux, se dit en assyrien irin"B (T. 98, iS). On cnn-
iiftit maintenant quelques uns des oracles prononcés par des devinf-
resses officielles sur la demande de personnages rojaux {T. 198—2001.
3'ïn'S est probablement une forme contractée de S'Wnh, prê-
latif iphteal de la racine 2yj «planter, Sxer, placer*,; toutes cessi-
gnïQcations ont passé à son équivalent hiératique, 1K0. Les mots
ttJD'» et kS'DIUS liéb. Tp* et b^icB, doivent s'entendre adverbialement
>à droite, h. gauche". L'idéogramme de la droite est !n~'i "PK^main
ferme» (Cf. p, 55) ; la gauche s'exprime par (u)2K3 TU, vonlant dire
peut-être .main lourde» (SIO abrégé de inaUS î Cf. p. 68).
21"S «qu'elle suive, qu'elle répète», précatif d'une racine !)tn
comparahie à l'arabe C)ti'; ce sens résulte de l'équivalent Mératiqne
asn que nous avons expliqué à la page (i5;
La racine asayrienne 1X3 répond à l'hébreu -«li'p -lier». L'ïié.
ratiqiie nKC"(t2 «bouc lie-lien* est nn rébus sur la démotiqne l*l!P2,ét.
coBSti-. Tï'; .noeud, lien». Cf. p, fi9.
Ligne 7. nN3''iî' est l'État construit de yri^yS! ou instî' (ra-
cine 2îi'M, tjlPK, d'où l'hébreu F|ll'l( «charmeur»), Talmad. i»n3ttf
•charme* '. L'hiératique 311f(-DlU) Tient de la même racine. Ajou-
tons que la lecture possible , in'DM], conduit aux vocables 1,1101 el
mn qui sont sjnonjmeg de Vi3'tl'. L'incantation recommandée est
rapportée à TlTH, complexe qui signifia «ville bonne* mais qui,
en réalité, déguise le nom de la ville d'Ëridou, ^■^'n't^, eitdée
dans la basse Bahyluiiie et célèbre par le grand et antique temple
consacré à, la et à Marouduuk. £n ejfet, le signe Tt a entre autres
la valeur 11, laquelle est l'ahrériation de jn. L'orthographe hié-
rittique pure, KJ'V1~TN indique cette origine par l'adjonction du com-
plément W,
THi impératif de inj, -jeter, poser*, séiu. mj hier. T, ahr.
de ICW, sém, aW «poser».
Ligne H. VHPBW Bemble désigner ii
; du corps hu-
■= rj'D'S ?
a» inrnda.
I'h*l.rtu 5)0' =; î|ff) ,»ii
B (n':)Kl-»J"pt «bois de repos*. Le verbe aB*»
B" dans t(D3"it"S est rendu en hiératique par le
MAoïquEs 77
main, ■hÎHT, 'j-HD V, mot-ft-nwt peut-être -proéminence de pourtour".
. pourrait croire que facception de «troni:- se cache aussi dans
le Bémitiipie U'B], DBi au sens de pierre funiTaire, en supposant
que cette pierre rcprésentuit primitivement le tronc du défunt. 11
faut cependant remarquer que dans l'hébreu postérieur, U'C3 désigne
plutùl un mouimient couïert,''9oua lequel on peut se mettre k l'abri
(m"T n-3 pi ti"l£' niB'Eil D""Wi'3, Erubin 53o), ce qui convient par-
faitement an sens ordinaire du verbe IfDJ qui est «se reposer*.
Ligne 12, Au tronc sont opposés les membres qui forment
comme des appendices du corps, 'ri'"iB!"C, racine probable KHi" ^=
héb. ma -traîner*, Le sens de cet mot est indiqué avec évidence
par l'hiératique T] Vi" TS «main droite, main gauche, pieds*.
D'S"', impératif do paël de Cïl : •attache fortement". L'in-
tensité de l'action exprimée par cette forme verbale n'est pas rendue
dans la rédaction hiératique, laquelle offre simplement le qal IKD-
iQS 13—14, Le lit ou gîte, lîtfTK, béb. ipi^y, est indiqué
par les idéogram
sém. aa" «être a
signe ]'Vi qui signifie «assembler, réunir*.
Lignes 15—16. L'hiératique niD qui exprime l'idée de -hv -sur,
I doBHUB* est abrégé de iniB -hauteur, élévation, le desBUB* ; la racine
nriD «Être grand, haut, élevé* a aussi produit l'adjectif initD «haut,
élevé, grand, Bublirae' sjnonyme de iTï.
Lignes 17—18. Le sens de 'rri'Û'.l •MtC'TWl nous échappe;
la séparation même des mots e^t incertaine. On voit néanmoins
par l'expresÈion hiératique tt2"n C'K qu'il s'agit de quelque chose
('J-W «pouseiÈre ?) enlevée par le vent. Dans K3IV"'r, on olwerve l'em-
_ ploi du régime direct avec le sens du régime indirect : ItZi^KS VVh
BQ ira devant toi- Cf, l'hébreu ^^ittT pour ':Ep INS"-
Lignes 19—20, Ici, il est au contraire question d'un objet qui
desceod en bas. Du nom de cet objet et de l'ai^ectif qui le détermi-
B reste qne les fragments TnS -
utdhb comment restituer. S'agit-il de te
équivalents 'j->»(-';XB Tp"» littéralement;
passent» le feraient supposer.
Lignes ai— 22. inKC» «ordre» et. i
racine tXCVt, sém. ici «conjurer, 'adjurer";
'«bouche* en eipi-ime bien insuffisamment l'idée, nttOTOr'h, mieux
iHD'i'îli"'^! ri^catif iSi4jihul de la racine tes», sira. IDV "ilry debout
G? Les idéogra
t de l'abjme (ï) qui
nUCKi vient de la
l'équivalent hiératique (43
78 DOCUMJtSTB SELIUIEUX
ferme*. En hiératique, i*eiie idée eut rendue pur le phonème il'IW
«GOTtir'* déternirot pur ttti «luëmoire, menljuu*.
lignes 23 — 24. L'épouee d'ia porte en hiératique pnr le titre
WîlJ'Sw CKT -souïei-aine grande (et) eicellente». En style mixte,
elle est désignée pu' ttl~^2'SM~I, phonogramme qui signifie «sonventine
de vérité ou de fernieté». On ne tonnait pas encore la prononciation
démotique de ee nom. La pruuonciation Uaitké transiuise par Damascius
m « fait croire que la forme assyrienne était Damkit, in'K2»n «la pure, la
propice», féminin de ipaMT «pur, propice (voir p. 31)» et que le coia-
pleie «3"i2-Oin est le réEultat d'un rébus où l'on a pris la première
syllabe nin pour l'idéogranime de «souveraine, épouse" et rappro-
ché 1s seconde syllabe ri>3 du substantif 1,T3 «vérité, fermeté», fémi-
nin de ij'2 ; de là, le phonème H:-';.
Ta"nï'"'? précatit iSt^hal de la racine commune sémitique
Itftl «diriger, commander, rendre propice». Son équivalent hiéra-
tique habituel est ^"'D, phongramme formé du verbe ITtt', ITKSa' (ar.
TO) synonyme de itt-K. Dans T. 148, 14 on lit : tevw TCK'Ttt Hjn 'JT
■Juge mou jugement, dirige ma marche*. Ici le complexe *1~^Q est
précédé du détcrmînatif us.
Lignes 25 — 26. Du nouvel idéogramme de Maroadouk •""p^t?
(K^')j1J~D^'7K signifiant «vainqueur, antilope prodigieuse» nous connaia-
souB déjfk le premier élément (p. CEI) ; le dernier élément jij veut dira
«grand, prodigieux». Le signe que, d'après une glose, nous transcri-
vons a'^S s'orthographie "lï'-S'TJ, littéralement «pied-eau-source* dé-
Etgnatiou métaphoiique des antilopes |.11H,T1 11 R. 6, led) que leurs
courses rapides altère très-vite et oblige à rechercher les sources.
Dans les hiéroglyphes égyptiens la soit' est représentée par un
veau debout auprès d'une source. La comparaison des dieux avec dea
antilopes est fort usitée dans la poésie aesyrienae. Voir p. ex. T. 61,
19 — UO, d'oii il résulte avec évidence que l'idéogramme ordinaire de
Waroudouk, llB-ns (U'antcrit -IIK'^HDK), veut dire en réalité .anti-
lope éclataute' et nullement «lumière du soleil* comme prétendent
quelques assyriologues. On le voit, les deux phonogrammes complexes
qui désignent le vainqueur des Oudouk ('3^1M-lNSi d'oil l'orthographe
hubraïque "|T(nD) ne sont que des variantes d'une même conception'.
1 Lk ITumcrlption d« IWl^Y !>« ■^••"•r-Oiilouki (l^f-gorauit) u'»t poi prantée.
fonda» aoi U i
■ 'H— iKn-l'S'U? " pj-D"'3«")'';^i' d
Inîi'^T «premier-né",
mencement» (hier, pstï" =
breii '" Pour TOBH «octai
ail,iertif formé Je intyn (héh. riî'm) 'eoMi-
: îfl) au niojpn de la terminaison 1, l'hé.
.» et son équiTittent hiÉratiiiue ^M~1ti Tojes
p. 52. 1J13 figure eouTent dans nos testes dans le sens d'image et de
symbole, absoluinent comme 13M313 (p- iO) ; 6on correspondant hiéra-
tique '';-'^Kn~^Kri est oliscur. Pour ipTon «pureté, faveur» TOye«
page 34.
ICC «à toi, tien» udjectif Ibruiê du suffixe de le 2' perGonue
«2, de ta terminaison i que je Tiens de mentionner et de l'explétive
K2. L'hîérati<|ue ;MJ~ÎK"ltt montre le même procédé de formatiiin,
sauf rexplétive. Les autres personnes se complètent probable-
ment comme suit: KQTK «à moi-, KDltl' «à lui», «ni: -à nous» tniJU
-à vous», KOÏjl'i' -à eux".
Incantation Ul (T. IG, 27—18, 4).
La pièce tout entière est en double rédaction. Aui lignes 67,
40 et 41, le verset déniotîque est enclavé entre deux tronçons du ver-
Eet sacerdotal. Lit seconde moitié de la formule est défigurée par de>
lacunes irrémédiables. Point d'invocation à la tin.
27^ — 28 Incantation. Le (démon) Mal-de-tête s'empare de l'homme ;
29 — 30 le serrement, le mal de poitrine s'empare de l'homme ;
31—32 le (démon) Mal-de-téte accourt comme la vague ;
33 — 34 le (démon) Mal-de-téte (accourt) depuis le lever du soleil
jusqu'au coucher du soleil ;
S6 — 36 le (démon) Mal-de-tête gronde et burle,
37 sur mer anssi bien que sur la vaste terre ;
38 — 89 les petites vagnes sont des values passagères ;
40 les vagues i, Ini (au démon) sont des vagues énormes.
41 {Le dien) aux vastes oreilles, seigneur d'Eridou [voit cela et dit
dans son cœur :j
42 — 43 Le (démon) Mal-de-téte court comme un taureau ;
44 — 45 <cLe (démon) Mal-de-tète court comme un foti» !
46 — 47 n s'approche de son père et lui adresse ces paroles (?)
48^49 «Mon père, le (démon) Mal-de-tête s'empare de cet bomme ;
la Muondouk, ai'oa ■ F» «ciirx:
MU, (UOD I)
H
80
M— fil (
iriClîMEKTS BKl.fOtETTK
mmn iin . . qui monte vefs »on . .' . il reste sa
1 pitié de lui ?], nuéuntis «a iua>ailie 1*
54 — 55 Son père laV] lui réponilit:
5G— 57 «Va mon fils Marouilouk '/] retrOBCbe [la makilie ?]
trouble
Lacune de htiil lignes.
ï] lui;;
lîj comme une colombe (qui
lie— 67 joins l<Ii
(18-69 le (ciémnn) Mal-ile-téte [i
s'en va) vers son nid;
70 — 71 comme un curbeau, [il a'en ira] vers le ciel ;
Col- ni, 1 riitnme uti oiaeaa, il s'envolera vers les vastes espaces';
2 il (lu malade), sera confié anx mains propices de son dieu*.
Ce ebant se compose en partie de formules connues. Le démun
est représenté comme remplissant de ses burlenients la terre et la
mer et les douleurs qu'il produit sont compareies à de grosses vagues.
Le dieu Maroudouk reçoit la remarqualle «pitlièt« de dieu «aux vastes
oreilles» c'est-à-dire prompt & écouler lei priiies. Le» lacunes nous
empéchi'nt de connaître le remèilc indiqué par la. On voit par le ver-
set tinal qu'après le départ du démou le pulient est de nouveau confié
aux maitiB de son dien gardien qui doit Le protéger contre le rebiur
du génie malfiugant.
Lignes 28—30. Le mot IK^ doit être pris ici dans le sena
propre de •serrement, oiipression*, L'expressioa Run pliD parait
siguiâer «mal de poitrine''' mot-à-mot «mal des deux mammelles". Je
prends (nWT pour le duel de TWi «mamraelle* cf. béb. 1", On lit
dans H R. 16, 51— 52a : K-îïtmK Mpljltt' ipKJ, ce qui «igoi&e
peut-étJ'e «la nourrisse a llaite le nourrisson*. L'équivalent hiératique i
offre l'idéogramme R «D ^ dém. TIKCT3 (II R. 27, 47 — 48e/) .fibret> |
(cf. ar. ■^Qo -corde faite avec des filaments de palmier, fibres ligneuses*) ■
précédé de "j"."!, détermiuatif du cou et du torse*. La chaleur esces-
sive de la tête cause une agitation pénible à la poitrine.
Lignes Bl— 32. Sur l'idéogramme (i(-)'D~S «vague, onde", voyee
plus haut à In page 10. La lecture 1:*->M que les gloses attribuent à cet
idéogramme, vient de son équivalent déuiotique, 13K.
L'idée dir «ilepuis*, eu démotiqnc simplement in2"K «de", est rendue
en biératique:i- s*.", phonème qui équivaut aune expression irHÏ"« KJK
«à de" ; ces compositions de prépositions sont trés-usîtées en assfrien,
exemples: '•hv KIK «au dessus", M'N MJK «avec» etc. En hébreu, la
préposition ]Q «de» dans le sens de «depuis*, se combinant avec ^ «k',
donne de même naissance à la forme ]q?.
INCANTATIONS MAnigcTKS
Kï"
ri"X, Élut conatr. de in'X «sortir»,
c'est l'hébreu n»ï-
r racine KYH ■
•amt «entrée, descente, coucher da soleil*, héb. aTj;. L'éijai-
valeot hiératique VJf exprime Eurtout l'idée de «descente*.
Lignes sn— 36, La forme esacte du verbe mutilé . . \fH-\'Vt
est douteuse, Vhiératiqae ITllCli littéralement «TÎacèrea-aller», semble
indiquer l'idée de bruit.
Le verbe iDMtl' «crier, parler* est rendu par l'idéogramme 't
«annoncer* précédé du détenninatif (O «bouche*.
Lignes 39—39. VilTn'X, et, constr.'miTl'ïest le pluriel deiTjï'ï
= nPWÏ -jeune, petit»; c'est l'hébreu Tyx et l'arabe TJfX. L'hiéra-
tique '•x'î'l'in-T'npour hllh^^\^rrh»'—lV\ offre le pluriel pitr redouble-
ment de l'idéogramme nT,-| «petit* suivi de hvh -faible*.
La construction "^STît "JH présente un manque d'accord, le nom é-
tant au pluriel et le verbe au singulier. Le démon est censé soulever des
vagues énormes, 'nUKI M» (1. ^O), devant lesquelles les vagues ordi-
naires paraissent infiniment petites et passagères. Par cette image
l'auteur veut probablement peindre à la fois la force du démon et la
violence de la douleur qu'il cause.
Ligne 41. Maroudouk est désigné ici par le complexe hiéra-
tique (i(-)-D-;iJ*in «Antilope aux grandes cornes*, épithéte qui se
rattache à celles que nous connaiEsons déjà (voir p. T8), tandis qu> la
rédaction démotique le mentionne eous le tirte de 'ji^tc Kï'SKi «doué
de vastes oreilles» c'est-à-dire «exauçant les prières des hommes»,
par opposition aux démons que la prière ne peut fléchir. Les deus
doubles lignes qui suivent semblent être les paroles que Maroudouk
te dit à lui-même comme pour motiver la mesure qu'il va prendre
contre le démon.
Lignes 44 — 45. Les mots 'i'S ("2 «à qui on a arrache le cœur»
expliqués plus haut (p. 64) semblent avoir ici le sens spécial de «fou,
insensé* ; c'est l'hébreu 3|!'"^n. La rédaction hiératique emploie ici
l'idéogramme (kj")T3 qui est formé de yh"ï^, littéralement «nais-
Bance(?)-cœar».
Lignes 46—47. Le sens des idéogrammes "wn-'^ est détenniné
par T. 13, 9—10, où ils sont rendus par STrKB «qui cure, commande,
soigne, protège» etc. Comme substantif "ijtfi"''? signifie probable-
ment «avis, nouvelle*. Je ne sais comment rétablir le verbe mutilé
Itl'^Kl - • ■ ini signifie «adresser ta parole, répondre» comme le
prouve le correspondant hiératique.
Bignûr le lombcau o
82 DMnMBKTS REI.IC.IEIIX
Lignes 48—48. L'Iiiéntique yh m"iHn = iltm. 'S*3»( S"T >ï
l'iiomnie" eat. êrideminent une faoti; pour un iO''Kn.cointne'T. IS,27.
Lignes 50 — 61. Les idéagramines ps *)( équivalent an^ démo-
tique 'jT^'S n'3 «maison de briques"; celte expression me paraît dé-
1 le ninetière. laute de pierres, les Babftonïeni
te dans des compartiments faits avec des briques-
La lacune qui suit ne permet ni de reconnaîtra l'objei de la
comparaison, ni de restituer le mot mniilé TJItn'a (?)■■■
nM3;Mn est un pRrticipe féminin de 2zn «monter», hier. 13. —
L'idéogramme n rend ici le verbe D'îllUl"». ittaphal de arX. sÉm,
3'^ être assis, rester, demeurer* ; pour les autres racines homophones,
Toyei plus loin.
Lignes 52— B."!. KVlin est pour HTIin-Di»:, àém. rSIID "mal,
maladie». — B"21K l'' o" CZih, second impératif de DIl, «couper, re-
Irancber, briser*, hier. KC
Lignes 5G — 57. Hn"n'6"in «troubler» représente souvent la ra-
cine rhn, — C^HB'ÎS second impératif de thST «dominer, dompter*.
Lignes 6G— 67. plans, impératif de 0^*] «baiser, baisser» ; l'É-
quivalent hiératique n sera eipliquè plus loin.
Lignes 58 — G9. La roloiiibe Ir-HD^D egt indiquée en hièrutique
par in m «oiseau qui revient ou rentre».
inOK forme féminine de ^2H (isK) «creux, trou», signifie «nid,
cellule, lucarne, feDètre»>. Cf. afost. ()J1£K. Le mot^à-mot de l'hiéra>
tique SkS-(ou c») 3« est «nid (= "ôrenx : CK abrégé de TbW) — in-
cliné on suspendu*. Sur hvh voyez p. 68.
Lignes 70— 71. I3n((, et. conat '3nK «corbeau-, héb. 3^1?, arun.
H3^11f, ar. 3K1?- L'équivalent hiératique 3KÏ-DMJ signifiant au pro-
pre «multitude» (3t*ï, abrégé de I3ttï, héb. »3Ï «armée, multitude*}
désigne k la fois la «corbeau* et la «sautrelle* -, c'est le résultat da
l'bomophonie entre les mots 13*-ir «corbeau* et UTM «sautrelle»,
héb. n2""Ni compliqoée d'une fausse étymologie qui rattache ces mots
k la racine K3^ «se multiplier*. Le caractère factice de la for-
mation de cea pbonèmes hiératiques saute tellement aux yeux que
tout commentaire est inutile.
Col- III. Lignes 1—2. tïxiEK.l'S «H s'envolera» précatif de
l'ittaphal de tinEJ «s'envoler», idée que la rédaction hiératique rend
par le signe "i: '
•lever, élever».
INCANTATIONS MAGIQUES 83
M .•
Ligne 8—5. TpMS^ «il sera confié «précatif niphal de "pfi
«être chargé de quelque chose, soigner, protéger*.
IncanUtionlV (T. 18, 5—19, 39).
Cette pièce, d'une consenration assez satisfaisante, présente une
double rédaction complète. Aux lignes 19 — 28 le verset démotique est
enclavé entre deux portions du verset sacerdotal. Le commencement
et la fin sont indiqués par le signe ]^ «incantation».
I
5 — 6 Incantation. Le (démon) Mal-de-tète opprime en haut, ravage
en bas ;
7 — 8 il affaiblit la force de l'homme libre vigoureux;
9 — 10 il ne laisse pas revenir la force de la femme pure;
11 — 12 il se loge dans le corps du malade;
18, 14 — 15 la déesse Istarit dont le palais, séjour de délice,
16 est inaccessible, il la fait descendre de la montagne;
17 — 18 elle s'approche du lit de l'homme mourant
II
Chœur des dieux.
19 Qui rétablira l'homme?
20 Qui est-ce qui emportera (?), qui est-ce qui chassera (le démon) ?
21 C^est Istarit, fille de Sin ;
22 c'est Nergal (?), fils de Bel ;
23 c'est Maroudouk, seigneur d'Ëridou;
24 ce sont eux qui le chasseront du corps de l'homme mourant.
m
26—27 attache;
28 — 28 on a apporté le beurre d'un troupeau pur ;
80 — 81 on a apporté la lait d'un bétail pur;
82 — 83 BUT le beurre sacré (qui vient) d'un troupeau pur, récite une
incantation ;
84-r-85 l'homme, fils de son dieu, sera protégé ;
36 — 87 cet homme brillera comme le beurre;
88 — 89 il sera éclatant de pureté comme le lait;
40—41 sa gloire resplendira comme l'argent purifié;
42 — 48 il reluira comme l'airain;
44—46 confie-le au Soleil, le premier-né des dieux;
46 — 47 le Soleil, confiera sa paix aux mains propices de ion dieu.
Incantation.
11*
Cette fomule tripartite se distingue des précédentes aussi bien par
EU dispoeition que par le moyeu employé pour cbsEser le démou. Lapre-
mitre partie repiésrn te le démon connip un être puissant qui porte^pattout
la destruction maig s'achaioe tout partieulièTement contre les bomines,
Bans égard h leur posiUon ni à leur sexe et su loge dans leur corps
pour mieux les tourmenter. Cee méfaits ânîtisent par alarmer Istorit
la mère compatissante du genri; humain, laquelle est obligép de quitter
la montagne divine et son pulaïa inaccessible et de se rendre auprËs
du malade pour lui rendre courage. La seconde partie contient
une demarde et une réponse du chœur des dieux qui -veulent savoir
lesquels d'entre eux seront chargés de combattre le terrible démon,
il leur est répondu que les liiiinités auxquelles incombe ce devoir
sont Istarit, Nergal (?) et Marmidouk, La troisièiae partie, enfin, fwt
connaître le moyen de la guérison. Elle consiste en une incantation
qu'on récite sur un mélange de beurre et de lait très-pur et venant
de bestiaux consacrés aux dieux. D'autres textes nona apprennent
que cette boisson enchantée est absorbée par le malade. Celui-ci étant
débarassé du démon qui le souillait et ayant acquis un haut degré de
pureté est réintégré dans les mains de ses divinités gardiennes par
l'intermédiaire du dieu Soleil qui, en sa qualité d'arbitre suprême, peut
absoudre le pécheur repentant.
Lignes 5—6. Les expressions '«-;)( tf» — DTT'a B'K «au del
et sur la terre°veulent dire «en haut et en bas>. Le participe D*2tn
•liant, attachant' paraît avoir ici le sens de «dominer, tyranniser, op-
niicHrtti second aoriste ' du rerbe n03 «arracher, lenierBer,
bouleverser» (voir p. 83 et 65) ; le premier aoriste ' est niD'M-
Lignes 7 — 8. A l'hiératique ]n (abrégé de ijn «force»), syno-
nyme de 'an, qui correspond au dtciotique l'n'X (voir p. 12) «homme
libre*, on peut comparer le terme bébréo-araméen 'pour homme, 13],
m3J, tnau qui vient de la racine -QJ «être fort-.
Le mot ipiD'K. et. constr. ';td'M, quoique dérivé de la racine
commune sémitique poi', ne signifie pas «profondeur"" mais «force, vi-
gueur», hier. TU (voir p. 17 et S8). Sur -pn, voyez p. 10. Eotons
l'inversion poétique qui met le membre de phrase déterminant avant
le nom déterminé (ri>':iD>i( '21D'!l S'à "hl"» Wll, littéralement: -da '
.iqucB. Pi
s féUilt
INCA STATION 8 UAOIQUSB
l'homme lilire, miLitre de force, «a force*) parcequ'elle est d'un fréquent
usage dans la. rèdactioii hicnitique. Sans ioTersioD, cette dépeadun
dVtat roDEtruit pourruit Être exprimée, eolti. la fuçoii hëbraiqne piTM
•^tS*» T2. 'S"n* «la force de l'homme libre.mBÎtre de force-, soit aTec la
redondance aramèenne *;:a"ït "î'i ^TTt MB" T.i";iO'M, raot-à-mot : «sa
force de l'homme libre, mai'.re de force*.
'r'un'tt me semble être un aoriste itaphal du verbe HPi pour
KBJ -baisser, affaiblir"", héb. nCi «incliner, baisser»; la Bignification
Mt garantie par l'hiératique <3 «mort, faible*, voyez p. 56.
Lignes 9—10. Le mot msin», féminin de ITIK .esclave, aer-
«leur* qui désigne au propre la servante, la femme secondaire, la con-
cubine, en un mot celle qui est soumise à la femme légitinie, 1^MU'^t1
est souvent pris dans le sens de femme en général sans la moindre
nuance de mépris, témoiu l'équivalent hiératique '?'K"''3 qui veut dire
littéralement «endroit pur* et auquel on peut comparer idéogramme
de la mère, -K-'n«3, «maison divine*. Sur inp^îîn, voyez p. 78.
«OU est contracté de «Bi ,t, pour tC'TM «sa force-, an propre :
mxmi*, second aoriste de iin «revtuir» mais avec un sens ac-
tif «faire revenir*. La forme -»rn» figure d^à dans T. 2, 31, où lui
, il y a KJ-MrTS-tl'-;i«"'5.
répond l'hiératique Ki'llK, tandis qu'ic
mot-i-mot : «il (;i8io) la (;'»t-'a') fait reveni
natif tf enclavé entre le sujet et l'objet se i
S du morceau précédent dans le précatif t(r»J-;'K-'tî''i'»«'«J ^'^^'^
TpRâ'-;) littéralement: «qu'il (;'«-;»], lu i'M-Tl) le (i-R-'tt') fasse
(KJ ■«;)•- Le délermi-
rouve encore à la ligne
Lignes 11—12. i::Kti"K, contracté de i;»;Rtï'S, est ausingulier
comme le prouve le verbe parallèle inmi'l» du verset suivant. Kéau-
moins, la rédaction hiératique a le pluriel (a"K^TlKJ~r»-']"D)- J'ai
déjà dit plus haut que les idéogrammes du verbe «faire-, ^KQ et
t des type» iStlD ^ ^^fZ etnttj (héb, Tj) qui signifient
Il p^rtloaUi mcidftlu. i*, *tl
4
•oiaison, demeure^ et calquent ainsi le verbe démotiiiue pC <birt>
dont le Mos primitif est également odcmeurer, h&hilei*.
Lignes 13—16. L'hiératique {it-)»V-'n"»l -maison de aplndeor*
(■S"n = lirnT. 61, 19— 20, 21) parait rendre le démotique lï'îW TflJ
•plte de joie (? yhn ^ hébreu fSl' î|> tandis que le double groope
mutilé tommeuvant par CW, saToir »j . , . 0»] Knit-'3~CW exprime
le leime wiafsSlK qui me semlile Bignifier *son palais». Jerapproclia
provisoirement IMto";!»! de l'hébreu ÎTOTI* (une ftïii wênie : \^^H- Isol»
un, 22j «palais*. La premier groupe, (»t-)>û"C«3, peut eigniâer
•hauteur, élévation'.
Le complene sacerdotal ('3-lK^"'a 13'~i»tfl qui correspond id k
jKom (pour 'K2 ;X0, guwjuw) «qui que ce soit», veut dire mot-à-mot:
■homme mm entièrement». — RTI'tt'W "'1 fo-ît descendre*, saphel de
^^H, BÉm. Tl', ^^^ «descendre». Les méfaits du démon obligent lïta-
rit h deBceD''re de la montagne sacrée pour protéger l'homme malade-
Lignes 17— IB. J'incline k croire que le sujet du verbe HUTITH
Mt tstarit. La rédaction hiératique a de nouveau te pluriel -tu-|iK-10
B"K-'n. — Le mot inK^S, et. constr. nWS désigne probablement un
lit fait de roseaux ; cela semble résulter de l'équivalent hiératique
(t:-'J TI 'J (ytUi, raot-à-mott «(bois) roseau (où) oiseau pose. Ct,
aram. «ra *saule*.
Ligne 19. Ce verset difficile, en ce qui concerne la partie dé-
motique semble devoir se lire ainsi qu'il suit : (ou TO'nW H ÎStîH
TTn*H)i littéralement : «rhamme qui mettra debout?». Je considère M
comme une forme contractée du pronom interrogatif IKK «qui ?*.
Ta-n-X ou iTn-K
Bte itaphal de '^tt «être debout, ee tenir
ferme» (voir p. 77) ou de IIK, Eéin. iry «être fort». Dans le verset
hiératique, on recconnait tout de suite ridéogramme tfiH «mile, fort»;
bVO-pHZ' parait répoudre i, l^stt «homme», mais que signifie HT tVifl
Peut être faut-il corriger K( en K, et y joindre le signe »3 du commeu'
cément do la seconde moitié ; on obtiendruît ainsi l'interrogatif hiéra-
tique N2~t{«qui», équivalent habituel du démotique IHVt.
Cette correction semble ae corroborer par le parallélisme da
verset suivant.
Ligne 20. Four compieudre la raison de l'équivalence de IJKQ
et H3-H> il est nécessaire de se rappeler que ces expression» s'em-
ploient aussi comme subFt3D*'fs avec la signification commune de
•chef, préposé». Le vocable dé mu tique qui vient de la racina
ISCA STATIONS MAOIQUEB P7
témitjiiue KJ2, "j'3 -compter, ileitiner, estimer" (cf. riiûWpu nîGp
•préposé, chef»), es trouve daos I R, 23, 135: ijio «-«-;« «la, chef
Eoprême» et son abréviation i((3 ost devenu un idéogramme de •roi*.
Quant à l'expression tt~~il, dans Inyuelle on reronnait sans bt-titiT
le titre honorifique (las «père» dont l'usage s'est répandu même en
debors des pays sémitiques', elle figure souvent dan» les testes
cunéiformes. Une liste de dignitaires (11 K. 31, li4^65) mentionne un
Aba ou chef du pays d'Aâour {««-ntt» rK^ H3N) et un Abaou chef
du pays d'Araui» (nib^K PKÛ N3X}. Dans 111 li, 4C, n' 4, I. 27, pt
36, le titre de KÏK est porté par un archonte et par un signataire
d'un contrat : rSÛ »3W IT "i13-'iî*'J"'>D ■^"1 12''î -Archoutat de Siu-
Bar-ousour, Aba de la région», R-H n KK-IÛ ï'n 'ÏÏ' -devant Soiima,
Aba*. Comme on le vuit, l'hiératique H^'N ne doit son asEÎmiktion avec
l'interrogalif i:!*D qu'à l'homophuLiie de ce dernier avec le substantif
laro «chef, préposé». Cet exemple est d'autant plus intéressant qu'il
rend évident que la formation des particules hiératiques repose sur les
mêmes procédés que celle des noms.
Les verbes n'DHJTt' et KinnaiK, le premier, second aoriite
qal de HDJ, le second, aoriste saphel de tUP, ont en commun le sens
de «arrar.her, enlever* et sont tous deux rendus en hiératique par
%""t (voir p. 12). Le chœur céleste veut savoir les noms des dieux
qui entreprennent de chasser le démon. La réponse suit immédia-
Ligne 21. L'idéogramme d'IaCarit, ^tT^-IVJf a ici le complément
HJ, le complexe se termine donc par an n ; sera-t-il à lire ]'j ?
Ligne 22. Je vois dans 'D-pliS";'!», mot-à-mot probablement :
•seigneur qui protège les maîtres des batailles* (? 'Ô pour "a ' 7), la
désignation de Ncrgal, de préférence à Adar qui est également un
dieu de guerre et i^la de Sel. Cela me semble ressortir de l'épithète
'3-">»»D 113 -seigneur de la mort- (Sur «n'^HD — nM3~"ira voyez p.
9 — lOj, qui ne convient qu'à Nergal, époux d'AHat, dame des enfers.
Lignes 24—25. . . . ^KniD se complète aisément en ^j'httr\V2
= hier. '}itn""il3 «périssable, mourant'. Leu fragments tUrSÏ' • -
et hier. . . . il,-W3'«';(tJ se restituent concurremment: . .i;ifC'lin7
4 l'orliina
g g D0CUXEHT8 BELlOrECX
et ':*'»-"l-"l'^»1(j"l"3'K'IHJ «certes, ihU chasseront», i
ment du verset manqLe visiMenc-nt la préposition Iït< 'de" répond&at
à l'hiêrati<iiie (tri) perdu dans la lacune.
in
Ligne 2G — 27. Je ne sais que faire de« fra^ents de ce dou-
ble verset, dont lu transcription n'est nullement garantie. Ije dernier
débris C13 se complète en DlVltt '. d'après l'hiératique -iHC";«"Ka
«il ou on a lié". Il ^'agit vraisemblablement de l'opération du liage
qu'on fait subir au malade avant de lut administrer le breuvage en-
cbanté.
Lignes 28—29, IrTDTl. ac. «n'DTl est l'hébreu rwpn (ortho-
graphié aussi ncn Job xixx, 6) «crème, Leorre». L'hiératique ■'j
(Kr}'|13 a été expliqué à la page IC. A noter la préposition du da-
tif: tvn ^ K^(t devant l'accusatif; c'est une redondance tout aramë-
enne. Cf. p. 84. Le beurre doit venir de trouiieaux purs. U^t^lKni
et obi. "ï!)31Kn (r- f^T -se coucher, _ s'accroupir» ), hier, IVI, lec-
ture empruntée à l'idéogrimme "IM que nous avons déjà sonvent ex-
pliqué. On voit par T. 130,49 que les Babyloniens nourissùent des
bestiaux consacrés aux dieux ; nous reviendrons là-dessus à l'occasion,
huions le désaccord d'état dans la construction de nom et d'adjectif:
■ft'ii 'WJ-iMn, régie par inï"» ; on s 'attendrait à 'Ç-K "XH3"ilt,-t.
'JiS^iX est contracté de 'JiVdK», 3* pers. pi. de l'aoriste paël de
la racine "î^H ou plutôt ^31 -porter, apporter, emporter», héb. aram.
Sz'. L'hiératique (tO~DVl"îl!t-lD * est au singulier, ce qui serait égi^
lemcnt possible en assyrien. La syllabe *j se joint souvent à l'aoriste
comme ; en hébreu mald sans prodnice une nuance aussi sensiblfl
que l'aoriste énergique arabe.
Ligne» 30—31. Le nom ordinaire du lait, lartt", pourrait sa
transcrire aussi 1I0*tf ou 13Y^il'. 11 est remarquable que les racines
arabes ZfZ', tjnt', ZCtt', P|Cli', Z'Î'Ù', ^"W ont eu commun l'idée ds
«maigre, desséché* ; cela ferait croire que le mot assyrien désignait
primitivement le lait écrémé, le petit lait*. La désignation dn laites
hiératique est MJ-
1 sui T. 18, 17, iu« bi:[th m ubu d< Di;(n.
a lilm alDil duu T. IB; 18 ■) 10 au lien de HD"Dlï-jl»-B.
* Ceil Buai le hdi propm de l'àmbe pS. Oa connaît le dlelon popalnirs : 3<6r6tt
yvhivhh p'^'îKi 3(c-k6S 2vhm ^n^nnS'î ,ie
>t i« ]
It poui ]«■ chiei
INCANTATIONS MAGIQTTKB 89
l'ïia^D, et. obl. nWD, signifie Bans aucun doute : «bétail* ; toutes
les autres interprétations proposées jusqu'ici pour ce mot difficile
doivent être définitivement abandonnées. Comparer l'araméen '\2'\D
«nourrir, soigner». La lecture «m^D du complexe hiératique équi-
valent est empruntée au terme démotique. Je reviendrai plus loin sur
l'analyse de ce complexe.
Lignes 84—35. L'idéogramme 3Xn qui rend ici le démotique
TpB «remettre, confier», signifie d'habitude infc^DxS «tourner, retour-
ner, remuer».
Lignes 36—87. S^S^S, précatif de SS« «être pur et brillant»,
£ém. hhr\i voir p. 58.
Lignes 38 — 39. Le mot 12W «st féminin, comme le prouve la
forme féminine du déterminatif, ^ni^ltt*. — A y2>(n^7, précatif itaphal
de 333 «briller» répond l'hiératique KS"S^8"'I*t<"JK3, dont le radical
TX est abrégé du démotique *\yH «le pur, le brillant».
Lignes 40—41. inn^V ^Ô^^V «argent (r. qiv) pur» (iiv, sém.
nnV) est au pluriel ; le singulier serait aussi correct. Dans l'hébreu
postérieur on rencontre de même le pluriel C^â03* Le nom hiératique
de l'argent, nsfi'ir, signifiant littéralement «(métal) pur, brillant» ou
«blanc» n'est en réalité qu'un déguisement orthographique de l'hiéra-
tique ^vh'Hrt^, altération du démotique irwS*^^'» (r. yrz* «retirer, ar-
racher») «ouvrier en argenterie, orfèvre». En effet, le signe 13 se
compose des syllabes KT'^IK fort peu différentes de (<rt( et le signe
•.>îe se lit aussi rwS = J>(S. Cet idéogramme se prononce *li^3">*3-13
pour n5<3— \«3*i3 (syllabaires) quand il est suivi de X"^ et :i»S-«T*»
quand il a Hj pour complément phonétique. Il ne semble pas qu'il y
ait de lacune après ce mot
Iti'n, hier. 13 10 «nom vaste», semble signifier «renommée,
gloire». t3^33«iT'7 vient de 1233 «briller». Le changement de \H} =
^n en T\ dans l'hiératique. 3NV'Sn~Di»" in a été déterminé par le voi-
sinage de la syllabe 31 x.
Lignes 42 — 43. Le sujet du précatif î^X'KO'S «(certes) coulera,
se répandra (r. îi'îi'!3, héb. DCD «fondre, couler»)» est la gloire, ll^'Tl
du verset précédent. L'hiératique ajoute HH 31S"1D D^l< «dans un
lieu de fusion». L'idéogramme 3i8"ir est une légère altération de la ra-
cine assyro-sémitique 311 «couler» et rend ordinairaiment, outre le verbe
ti*ti*C,le verbe synonyme "JDj «fondre, liquéfier», mais par un de ces jeux
d'homophonie si recherché^ des hiérogrammates babyloniens, il désigne
encore les verbes analogues 'yz*^ «mordre» et p*^'j «baiser,. embrasser»»
(^'est un fait que je recommande tout particulièrement aux réflexions
des accadistes.
90 DOCUMENTS RELIGIEUX
«• s
Le nom du cuivre, ^ttlCS^r (au pluriel?), se ramène au verbe
ttfD2t D03 «serrer,- cacher ; Phébrcu orc «or» vient aussi de DHS «ca-
• •
cher, couvrir». Son équivalent sacerdotal tS*K0*y3*'lMS se compose
de t&*M!2n(r, légère altération du terme démotique, et du déterminatif
^Q «brillant, luisant». D'après les syllabaires, ce complexe se lit
*U(^-^(l^» ce qui constitue encore une altéra. !on de l'autre nom du cuivre
I^B^, nKB^V, ITB^Ï que nous ( vons déjà comparé plus haut à l'arabe
■^V «cuivre jaune».
Lignes 44 — 46. On sait déjà que l'h'ératique jm pHî2f, litté-
ralement «chef fort», n'est en réalité qu'un dégu^eme^t orthographique
du mot laHnti*^ «p^emier-né, chef»,.r. tt'*"^, sém. tttn «tète, chef^. Son
synonyme imtfô'H vient de T\2^; cf. héb. THîi^ «celn.i qui s'échappe
le premier, réfugié, reste», conception qui fait aussi 'le fond de l'ex-
pression ^3^"? ITV «ce qui sort du cœur» pour dire «enfant, fils».
En face du démotique KîDlDTD^ «remets-le, confie-le», la ré-
daction hiératique présente : ^•^J-^"^ HyV, mot-à-mot : «son corps
donne».
Lignes 46,47—48, 49. IDrDSwfif est pour iGHTchv^ «sa paix,
son bienêtre», racine oStt^ ; ?a forme régulière serait' IOIdSkC*, mais le
dagttech se perd très souvent en assyrien. L'éçuivaleat hiératique
RQ-n, se lit »0-D^*?*D (syllabaires) et ce D^^ n'est qu'une légère
altération de la même racine oSt^*.
Incantation V (T. 19, 50—20, lO).
La formule est tout entière en hiératique. La l^^e 56 con-
tient les trois débuts de phrases habituels relatifs à la déiparche de
Maroudouk. Les sept dernières lignes sont mutilées au commence-
ment. Le verset final semble identique à celui du morceau précédent
50 Incantation. La tête baissée (?)....? il ne le connaît pas;
51 . . . . ? comme (?) l'homme, il le couvre (?)
52 l'homme qui n'a pas de dieu ... ?
53 l'image ... ? ne .. ?
54 comme un serpent d'eau, un serpent d'eau, un seipent qui dresse (?)
la tête subitement (?)
55 il ne repose (?) pas le jour (?), il ne 16^)056 (?) pas la nuit.
5G Maroudouk voit etc. ;
b ce que je sais, tu le sais etc.
c va, mon fi? s e^c.
57 dans un champ vaste, un seipent . . ?
58 la nourriture de l'homme, ... ?
59 la semence des champs . . ? d'ea Adar, sa bouche ;
TNCANTATIONS MAGIQUES Si
60, 61 un . . . en haut un fleuve impétueu;!^, en bas un fleuve
impétueux, sa véhémence;
62 publiquement ^ . . ? mêle-le;
63 avec ta main sacrée mêle-le;
€ol, IV, 1 .... à gauche ;
2 attache ;
«...'. enlève 0^;
4 à gauche;
5 sa place attache-le;
6 le génie malfaisant] ne retournera plus à sa place;
7 il (le malade)] sera remis [aux mains propices ee son dieu.
C'est une des rares formules qti devaient se réciter seule-
ment en kiératique. Quant à la rédaction démotique, si elle a jamais
existé, on l'a considérée comme tellement inutile qu'on ne s'est pas
donné la peine de la publier. Cette circonstance, fort indiffé>
rente pour les scribes babyloniens qui connaîssaiebt la valeur des
combinaisons hiératiques par une tradition ininterrompue autant que
par une longue pratique du système, nous enlève tout moyen de
comprendre le texte, car, grâce à l'effrayante ambigûité des idéo-
grammes,' jointe à l'imperfection ori^elle d^ système sacerdotal en
ce qui concerne les pronoms et les modifications verbales, tout texte
hiératique dont les éléments n'ont pas leurs valeurs déterminées par une
version démotîque restera toujours lettre close pour nous\ Ainsi
de notre texte, bien que chaque signe pris à part soit parfaitement
connu, nous ne pouvons comprendre que les groupes que nous avons
pu contrôler à l'aide de textes assyriens. Cela ne suffit pas pour
en donner une traduction quelque peu intelligible et, pour connaitre
le sens de l'ensemble, il faudra bien attendre jusqu'à plus ample infor-
mé. Une explication détaillée de cette pièce, nous semble inutile
puisque les groupes intelligibles sont déjà connus.
Incantation vi (T. 20, 8—35).
Pièce en double rédaction : les trois premières lignes sont muti-
lées au commencement, des quinze suivantes il ne reste que quelques
lettres à la fin. Depuis 1. 36 à 35 le texte n'a pas beaucoup souffert.
Les lignes 88 et 34 sont rédigées en hiératique. C'est aussi le cas de
la ligne 35 qui constitue la souscription de la tablette, après laquelle
1 M. Oppert reconnaît lui-même qu*il est impossible de comprendre un texte sumé-
rien qui n'est pas accompagné de sa traduction assyrienne (L'immortalité de l'àme
ohes les Chaldéens p. 25 note 1) «ans s'apercevoir que la même impossibilité de-
vait exister également pour les assyriens si, comme il croit, It sumérien était l'ex-
pression d*an idiome différent. Cette contradiction n'a pas échappé à M. Renan
qui s'en étonne à juste titre (J. As. Juillet 1876 p. 41).
12*
92 lX>CtTMENT8 RSLtGtlfiTTX
Tient une souscription générale de toute la série, recueillie par lei
soins (lu roi Assurbanipal.
8 — 9 Incantation.] , . . . fait sortir (?)
10 fait sortir (?)
66 ?
27 — 28 noiio promptement deux fois le noeud des Sept *,
29 — 30 récite Tincantation d'Eridou;
31 — 32 serre la tête du malade;
33 rOudouk mauvais, VAX mauvais sortiront dehors;
84 l'Oudouk bienfaisant, le Sed bienfaisant arriveront.
35 Onzième tablette dite les maux de tête jusqu'à la fin.
37 Palais d'Assurbanipal, rois des légions, roi du pays d'ASout,
39 qui a confiance en Assour et en Belit,
41 à qui Kabou et Tasmit] ont accordé une prompte conception
43 et doué d'une vue éclairée. La collection des livres
45 dont aucun de mes prédécesseurs n'avait. entrepris
47 la tâche, par la force de Kabou, une quantité de documents de
toute sorte,
49 je les ai fait copier sur des tablettes, imprimer et distribuer,
50 et pour que je puisse les voir et les. lire, je les ai placés datf
mon palais.
66 Asour roi des dieux,
65 quiconque écrira son nom à la place du mien,
57 il le punira et détruira de la terre son nom et sa descendance.
Les fins de lignes que je n'ai pas données dans T. 20 so^^'*
11 î^'^S. 12 *>!. 13 n 14 S. 15—16 ITTIN '»n=\lT» «il approcha*'
17—18 '♦n"«:-;'l»-'lD =înT« «il approche». 19—20 '»D[îK*Ne"'''i^' ^^
K:SD''^[nS'W «il voit». 21—22 \n""D"Vvi^ = ND'»rS «prends». 23 — ^*
^•'♦Ô*1S["1t:* = WS''p["'S «prends». 25 i: . . .
La partie conservée de ce fragment n'a rien qui ne soit con
par les formules précédentes.
Lignes 8—9. Les signes épars '»3"ST no TU du verset dé
tique doivent peut-être se lire ^:iwn''8 «il sort».
Ligne 26. Les quelques signes qui restent de ee verset
donnent aucun sens acceptable.
tt
0-
e
D
Lignes è7-28. Silii^^îi^* me parait être un adverbe formé d'
nom 112Vvt' ou 112VC* ziz n^^'^^' «action travail» (au propre «mission* ^
1 Cf. héb. p-^^i^j^i „traTBil« de éth. «^^^ „fnToyer".
T T
tNCA^"^ATlo^*8 magiqtjîîs 93
au moyen de la terminaison ^^H qui s'abrège souvent en ^y, Le sens
exact de KjnKlVj; serait ainsi «activement, rapidement, vite* ; cela
s'accorde très bien avec l'expression hiératique tt*» «un» qui figure
plus haut dans le sens de i3»n'i^'*l< «une fois, sans cesse* (T. 6, 56 ;
10, 1). n y a lieu de penser que l'araméen «:-;çpi^*(Esdras v, 9 pas-
sim) «vite, rapidement, promptement* est au fond identique au vo-
cable assyrien.
Lignes 31—82. Je crois que le signe N3 qui suit T^Vû dans
le verset hiératique est une corruption du signe T[ qui doit être com-
plété en S^rD^^n «lie, attache»
Ligne 33. Le premier "^t^s est visiblement du à une inadver-
tence, soit du copiste soit du scribe assyrien.
Ligne 34. A propos de U;"»«-^3"n«S"n»*?T«";«3 * «qu'ils ar-
rivent», il faut remarquer que le ;i avait en assyrien le son du
ghain (y) arabe, à peu près comme le ;i raphé dès Hébreux*.
Grâce à sa prononciation aspirée, le ;i peut servir de complément au
son n.
Ligne 35. •>D est expliqué dans les syllabaires par iSp «voix»,
iSsp «crier», ^IXB «proclamation, sentence» ; comme participe, il si-
gnifie «dit, appelé, nommé». Sa parenté avec 10 «nom» ne semble
pas douteusç. 13 *l wS"^2 pW «jusqu'à la fin» répond à l'expression
démotique 1l2^n^^:i IHQ Hyt^, littéralement «jusqu'à la limite de sa
totalité».
Le texte de la souscription générale sera donné plus loin, où je
donnerai également le commentaire.
PS. Une nouvelle étude faite sur les textes expliqués jusqu'ici,
m'a montré l'opportunité d'y introduire quelques améliorations, soît dans
la transcription hébraïque, &oit dans l'explication de certaines termes.
Je croîs nécessaire de les donner immédiatement ci-après, au lieu de
les réserver à la fin du livre.
P. 7. Il est possible que le substantif Dt<*^XJ soit formé de la
»
racine Dm «aimer»; les mots n^D'ps"]» DS"^»: 11S0 llfcentîNi mot-à-
mot: «Namtar enfant, amour de Bel» signifierait alors «Namtar en-
fant aimé de /Bel». Ce titre conviendrait parfaitement au caractère
sombre de cet homonyme du Baal phénicien qu'on cherchait souvent
à fléchir par des sacrifices humains. Dans m R. 22, 19 la ville d'Ar-
1 Lisez ainsi dans T. 20, 34 au lieu t2-♦^^{"♦^•^»S'■TOS"|*H"^W.
2 Vojes mesKotee assyriologiques dans les Mézuoixes de la Société de Linguistique*
DOCUJIEKTS EKLJGrErX
bêle est intitulée VJJ'Z'h DS"I*J TMi ce qui semble signifier -ville ai-
mée de son c<eur (tl'iatarît)*. L'idêogrniniite équivalent M:H ;= om
fait quelque difficulté, ntr il est habituiillement employé dans le seni
^e hauteur.
P. 8. Je rrnie sToir trouvé la vraie êiymologie du signe du
pluriel tt"0 ^ tP^WC. Dans ce rompnsé, \t~H marque !e pluriel, et
iQ repréaente le verbe «être". Sa siernification propre est «appel, nom*,
'h^p, (ejUabaires) et n'est qu'une légère modification deT2«noin". On
dit en assyrien Tî'aitt' TÛ «quel que soit son nom» pour «quel qu'il
Goit* . car dans les langues sémitiques Texpression *nom° ëquivant à
■eiistence».
P. 9. Le verbe itl'j veut dire primitivement «se détacher'; le |
participe qal ""C^Z est très-usité dans la Mischna. C'est aussi le md> ]
propre de l'idéogramme '\»2-
P. 10. Je ne me rappelle pas d'avoir rencontré le mot IJM dans
le sens de «roseau* ; il serait donc possible de l'identifier avec l'ara-
méen KJ'M «buasin, étang:, lac» hoir p. 70). Les mots ijn et lav
seraient des formes aeconditires de IJM.
ibid. Le second aoriste ITjffl'd (T. 4, 3B) prouve que le mot '
vient d'une racine concave "IID. On pent y voir le sémitique "HD «dé-
cliner, s'en aller, disparaître* et au sens aatif «s'élancer, pousser, re-
pousser, enlever*.
P. 11. "WniK est l'aoriste paei de -nn; c'est nn contraction de
P. 12. Je pense maintenant que les mots pi'S ("Tie T. 140,
16. HpT» ibid., a) et TpiJT'K sont respectivement le premier etlesewind
aoristes d'une racine pt «se précépiter, fondre, se jeter» et non «souffler»
comme je l'ai cru jusqu'ici avec les antres assyriologues. Le verset T.
2, SB iptîiiVH ' '"WE' *TS 'ï'ï [es* doit se traduire: «ils fondent
sur les gonds comme le vent* pour les ébranler. Parmi les substan-
tifs dérivés du verbe pi, noua signalerons Dpi «courant» type, de l'i-
déogramme des fleuves pi-K, et irwri (u R. 32, 19) «averse». Cf.
héb. C'p;i, D'[5'Ti nip'l «projectiles, étincelles» et araïu. Kpi «vent, i
llKniK ' est peut-être l'aoriste paël de ^m malgré le redou-
1 u.« .in» « u™ de ip[i]'n.
«rv^ Itrnai":. Le premier t(
«s'établir, s'affirmer*. On lit i
irrrANTATiORS magiques Î15
MeniL'iit du 1. I-e »ens sera «ils font retourner (vers eux)» c'est-ù-
dire : -ils nnlÈTent».
F. H. Dans il R. 29, 64 on troure l'èqnation : hier. KD'ÏIM
= dém. i;'n2 «mulet» (cf. aram. lin'3T^3 "mole"). Le BenB projire
da composé hiératique: «iii&le (U'^X) Hé (SDI" fait allusion Jt la stéri-
litû du mulet. 11 se peut donc que >U parole néfciste qui lie la par-
lie postérieure de l'huniine* soit le Eortilège qui suivant la croyance
populaire paralyse l'aptitude génératrice des ëpouK et rend le mariage
ibid- Au lieu »rh»l iK'm'X (T. 2, 46), il faut transcrire
est le participe iphteal de n'a*
une inscriptioD de I^ergalousour :
HOÏ-ra'S 'l-zvh ■n:;-imV -j'ai rétubli «on lit ancien-. A Kr'i on
peut comparer l'araméeii et stimuritain ttn'n «repos, bienètro, miséri-
corde'". L'expression "iKn 'irn t<n""l IK'ntînO semble vouloir dire mot-
à-mot: «qui établit le repos, le bienËtrc pour riiomDie>. Cette inter-
préttttion est corroborée par l'hiératique j'a «ferme" et atu-tout par le
dëterminatif 1m idéogramme de la nourriture. 11 y a un rébus sur la
racine K^ qui comme substantif désigne la substance nutritive par
excellence, le blé.
ibid. Le mot inK3nu (T. 2, 47) figure dans le récit du dé-
luge (iT, 45 passim) avec le sens de «coiffure*; cela nous fait croire
que le sens général de «couverture, manteau* que nous lui avons
attribué dans la traduction n'est pas loin de tu vérité.
P. 20. Le mot 111(t -mer- que nous avons emprunté à M.
DeliUech est faux : il faut lire i^Mji. C'est une prononciation popu-
laire du mut usuel irUHn ; l'adoucissement du second n en n est due
au voisinage du d. Quant k l'hiératique II'IIM, il vient du substantif
'rnn «illumination, éclairage' (r. Klj)- Le récit de la création (Tabl.
2, 1. le) porte : TSKCHti' WW B'H Hnttnw ']"'Sp «des rayons lumineux
pour éclairer le ciel». Une inscription do Seunachurib donne -tiK D^3
•TIK "0 (Nor. 331) «comme le jour clair-,
P. 25. L'idéogramme 3KJ-"J (T. 6, 49) répond d'ordinaire k
15"p (pi. ':i<C'?) «gardien-, rf. ar, c|ip, r|«p «suivre pas à pas. être au
trousses de quelqu'un, ne pas le quitter". Dans 'ni"3l*J*'J, les deux
premiers éléments sont probablement des idéogrammes et le tout est
i Lre -ma-p «garde, surveillance*.
P. 29. La transcription 'niMt' Z'Z'H (T. 5, 2) est inexacte et
le commentaire est i, rayer. Il faut lire simplement 'niTDW «agents
96 DOCrXENTS BSLIGISITX
envoyés, messagers*. On connaît les expressions ^DRl ^^DM «agent,
sanguinaire» et T^TTC» nm RnisaTK (Nor. 36) «il envoya ses mes-
sagers» (Oppert). n en résulte que les idéogrammes î^D""» et Tin
^*T>S sont de simples rébus sur le démotique TTDIt Le verset T. 5, 2
doit se traduire : «Au jour de malheur, ils sont le vent mauvais qui
agit». L'hiératique 2H3r^ signifie au propre «en avant tourner» et
dans n R. 36, 9ab il est rendu par ^:tn ICS* nâ^n «courier de se-
cours (?)». Remarquons en passant que dans T. 6, 3, il font lire~n2^
T1 «en avant aller* au lieu de 283"^-
P. ro. L'idéoi^ramme SkVt'O = l'H?^ ne signifie pas «a-
bime» omtue nous Fa vous cru d'après les autres assyriolojçues, mais
«débris, éclat de pierre, sable». Voyez plus loin.
ibid. La lecture rtn^î^ (T. 6, 12) est fautive ; le texte porte
njiiWTX «ils chassent» ; c'est une contraction de nr^KCT'î*, iphta-
neal de HïiT, sém. TIV «chasser, dévaster». I^e 3 avant le 1 joue un
rôle purement euphonique. £n hiératique, l'idée de chasser s^exprime
par p:*j «assembler» ; l'arabe C33 réunit aussi cette double signifi-
cation.
P. 31. D'après le contexte, le mot \nTsrrsO (T. 6, 17) doit
sî^ifier «régions, contrées» ; il se rapporte peut-être à la racine TXZV2
«mesurer».
P. 40. Le sens de %-iKna'W IWT Wu* (T. 19, 24) semble être
«qui boivent le pus» ; it^xi serait formé de la racine ^i «couler».
s
ibid. Les idéogrammes TiT^', littéralement «blé multipliant»
désignent le dieu des canaux {MJt^*K, proche parent du dieu de la mois-
t s
son, indiqué d'ordinaire par ■'.'ï<*>D*\y et dont le nom démo tique
î*2Tj parait se ramener à la racine H31 «multiplier».
P. 41. ^^n est rimpératif du paël de ion «rappeler». L'ex-
pression «rappelle-les» (sous- entendu «au serment») équivaut à «conjure-
les». La rédaction hiératique a 'lt*n"'3*'*3"^ «juge-les î»
P. 43. J'ai eu tort d'adopter l'opinion des autres assyriologues
qui traduisent ip^i8T (bab. ip^rXD) par «écoulement d'eau». Le vrai
sens est «débris de pierres, caillou, sable». Outre le passage que j'ai
cité dans J. As. Mars-Avril, 1876 s. v. pr, il y en a deux autres tout-à-
fait décisifs : IS ^"D^ ^r^2KD S*^2*pn-8 1« "«"JX h»y ^3*^3 O^"]^
im^pu H'^^Q'h ^-^1^8*") (m R. 43, IV, 3—5) «Que Raman, le dieu
1 Yojes à ee sujet la 3^ partie des Kotei de lexicographie aaayrieniM d« M. St
Ouyard (J. As. Janvier 1880).
INCANTATIONS MAGIQUHB 97
grand àa ciet et de la terre remplisse In caDaux de sable et les aleo-
tours de cadavres» ; KDlDtl'î'» Ifiir'n Onw mSl» K'i' .... »'»
>2'5KD 'i-nv Ke':»i'K ;«-»"» nm^ (i B. 62, n' 4, 11—18} -Le ca-
nal . . . qui depuis loQgtempB était tombé en ruine, ijui était encom-
bré d'amas (?) de terre et rempli do sables '*. Le verset T. 10, 4 et
11, 42 ^:^•J} \nC'3N-iîfKniD Ip'^m Wtt' fou ;itt') te traduit donc:
«ce sont des sables qui 60 répandent*, c'est-ï-dire : ils se propagent
comnie le sable ou la poussière et non par voie d'enfantement comme
les autres créatures vivantes. Il devient clair à présent que les Lîl
dont l'idéogramme '^kS'H'S équivaut à lp''~KT, août des démons ter-
restres, habitant le sable du désert Le nom de démon arabe n^iBV
■lutin, esprit follet* offre une analogie remarquable, car ce nom Tient
de TBÎ? «poussière".
P. 44. Je doit modifier ce que j'ai dit à propos de îo'O : le
Tcraet T. 10,11 et 11, 60 lûiB-'i^i'H ^~>»il/ Z'tt M'^ iffO veut dire -ce
tont des pucerons qui ont grandi dans la montagne*. Je compare
ID'D i IDKD «ver rongeur, arliaon, j^rce", béb. DC, ar. DID-
P. 47. La ligne 8 doit être rétablie comme suit: in'Tfl est la
S" per£on]ie,siogulier, du second aoriste qal de KRl ; la rédaction etc.
P. 48. La lecture (tnCH WS3 '2p«] est fauBse]; il faut Uan-
tcrire KriDlB' H2'2pW «fiùs ouvrir tes canaux». Ceci rend fort hy-
potbétique l'existence d'un mot démotique 12KJ^3 au sens de «por-
tier*.
P. 70. Le sens exacte de injrilDKtt' ou inK^lOl» est -terre
(alluviale), sol, poussière", témoin les passages suivants: ^•\^z T3
l«0''ïlD VlK^^OU■ ifiKEnKD ... (T. 127, 35) .remplis d'eau de puits
.... un vase de terre», DliiK-ilomy 'mïTp ;Vi'-li"Q-1W« ni3
punt (Sm. Sen. 48, 16) aj'a] répandu sur leurs champs des masses
de terre-, . . . r\^plH B*,i'«n'K lï-moHi' y\'Z uro'y» (Aid. 14S, 67)
d'arbres» -, D'M-jN H'if
planté dans son Sol (plusieurs)
*«-;|t 1(ttC'M iCMtlSItt' (Délugfl II, 49) -La poussière (soulevée par)
Baman atteignît le ciel*. De l'idée de terre et de poussière dérive le
eens de couleur sombre, de noirceur propre au mot ncHÏ ou ITDIID ;
11 K 82, 18nÈ donne 'CllS ncKC -assombrisse ment du jour* comme
équivalant à 'pnVS «soir* héb. rh-h *nuil»; cf. ar. -qd «être brun,
noirâtre*. Uu autre dérivé de la même racine, ilOH~^>, a le sens de
■force*, au propre -coliësion serrée, fiïîté*, cf. ar. TDHtt' «foitanient
(-)8 DOGITMENTH HKLIGILUZ
appliqua 'voctre, poiir ainsi dire collé*, *ist£> •Taœenibler*, bÊb. ~IS
•durcir, sfl fixer (d'où IDOD -clou»)-. On lit dans I R. 41, 64; D-a
p'ttt m-ltn s:» ncMl' 'irO 3'P «je me précipitai sur les ennemis
avec la rapidité (lit. «coBinie le td1>| d'un fort tourbillon* et dans Aib.
221, 20: "noKIl' UK "m ion courant*. Le même sens appartient
aussi au Bubslantif THcmi', fMmé de l'iphteal de la racine "CT qui
ei prime.!' idée de .garder, surveiller {cf. héb. 'V2'2! -ganier", ar. tdD «veil- ,
]er*) préserver*, comme le prooTe,leBieiiibrede phrase niTHDT* yVCXiT
(Asl). 8, 30) -Boît ganlÉ le palais*. Ajoulona qnc les mol6 assyriens inKilOtW
(terre (alluviale)* et V^K'^ 'fort* sont parallèles aux mots hébreux
D'iCttf «résidn, lie* et l'tttf «pierre ou plante dure*. La iéteemt
nation dn sens exact de ces deux mots a tout d'abord une consé-
quence bien inattendue. C'est que la ville babylonienne, nommée niR
«u niK dans les textes cunéiformes et qu'on a identiâê avec Onr
des Chaldéens, patrie d'Abraham, s'appelait en réalité Samrou on i
Samri lie Eigne 1K se lit aussi OW) «garde» (cf. les noms de vflleB
Bémiliques p"'Çitt', nilYJC). La désignation htératiiiuo de cette ville
»C-';~pM-DT, abrégé ensuite en ';"]TM-0"e (prononcé (»c}-t*'?"M~D'D)
Bigniiie «garde (D"D=nKÏS3, aém. lïj) du pays (»!3-[i« =: «S-\^»
= HQmSk:. L,6 signe T «terre» est un déteiminatif aphone)". De
aiâme, 1» désignalion de la lune, ''"D'C^K, ne signifie pa» *niumi-
■ateur de la icrre* fHX allusion au mot 1~iin «lumière* CMniie je l'aï
cru un instant, mais «gardien, aide' et répond exactement k
IKJMJ ' (contracté de ithau), nom qui vient de nj -aider, secourir»
M aulksient de ^kj «liuniere*. Ceci établi, l'interprétation des nene
de SumoT et d'Accul (lui désignent la Babylome change entièrement de
fùcft II est maintenant sur d'une part, que iTDl'i', tîératiqHe'j-;ii(-''3
forme une variante des mots r^t:W et iriKniQNl^' «terre alluviale et
cultivable* (héb. pni_K), par opposition k TTKWi hier, nu-IU «pierre,
On HMOElro nnui ll torm» TIK], «11* fod BifoiB TJÎK] appliqua ft la (Ndl.
tO«t). CïDi IDC fiiil penKr qu. ITKJM «i»nl plutôt do "IKJ (héb. 1»:) „f™.
lâr, »uin«llr.>, ricin, qui produit su.Ht 1e< moti ITJ .pied- .1 ll'J Joug, toic,
K.iHEt»inflt4"; ™ mol répondrait encore II nDKÏ', nais .u Kna do „Jbrl, pni».
•ut'. Du» i> »• wbbiMt. d. uct*aiioni. la, n-';-D'D-iN -loii « li™ rWj'w
INCÀNTATIOFfl UAGIQCl» 99
Terre dure» ("113 = ^aVt et ViKnw). D'autre part, que cea dénomina-
tîona se rapportent toutes deiix à la ville de Samri. En effet, les syl-
labaires donneifl ^ plusieurs reprises l'équation T-nia-nia (c'est-k-
dire nwiM) =: ntllfll', tandis que lea documenta leiirologiqueB iden-
nt '3-p(rD'D, ridéogranmie usuel de Ii-CIB". avec nDWtt'. Ainsi :
*3"î1»"D'D1»a"]"S est expliqué par irTncWi" (nE.46, 3 cd) «vaisseau
ie Sumer», et 'r-j'lJ-Dt; milfr-i'H-j''» par TCKtt' (iliid. bOcf -disque
fle 'Somffl* ; dans ces deux passages, IIDK'lÏ' précède immédiatement
Tlic» «ï remplace ainsi le nom habituel de ITDlï'- L'identité de cm
I nous est encore attestée par deux autres idéugrnnmes de Sumer,
Kvotr: '3'TD'B3 (forme babylonienne) et 13"0"W (forme assyrienne)-
Ijk première forme signifie littéralement ; «surface (m) noire ('Di^j'j),
la seconde -turface (m) étant (n) noire (■C=:r3'), c'est une épi-
thète de la terre absolument analogue à l'eipression si fréquente nXc'rHÏ
♦nupnp, tiér. wril-puti" ou WO (lus urrJ) «à la Burface noire".
Or, il est hors de doute que cea diverses représentations se basent
le sens de -noirceur» inhérent au mot llDWÎt". De ces données
ibniKilleB il ressort avec évidence que la ville antique représont«e ac'
tuellement par les ruines de Moughéir, oousistait primitivement ea
leuz localités distinctes dont l'une portait le nom dei'Ctttï't et l'autre
celui de 11K:K ; que ces deux localités ont prêté leurs noms à la di-
ràion territoriale de la Babyionie connu sous la forme de Sumer et
Accad, et eufin, que la dénomioation collective de luBa,byJoDie, paja
umer et d'Accad, est également empruntée au double nom de la
tille unie. Après cet exposé, il me parait tout-à-fait inutile de m'ar-
Têler aux explications qu'on a proposées jusqu'ici pour le mot Sumer
i l'aide du prétendu idiome non sémitique, par exemple celle qui ;
nit une ntoditication d'un mot imaginaire jiua-^V (Lenormant) ou celle
floi le fait Tenir de deux mots g* et mer signifiant -main forte* (De-
"Usch) j le bon sens suffit pour en f^re justice '.
4
T J'J PD»'
n.y, Où Kj-D, «■"<-'>
t ffluMinnilDHtt'. imo'DVi'
• "M intrwnni'. wtnuriir, -wnso.
m
LA SIXIÈME TABLETTE
]>ES
INCANTATIONS CONTEE LES DÉMONS
K 4870
Cette tablette contient des formules magiques ayant pour but
de chasser les démons de personnes royales malades. On y obserre une
foule d^allusions mythologiques qu^on chercherait yainement ailleurs.
Le nombre d'ordre de la tablette est donné à la fin.
Incantation I (T. 20, 1—26, 4l).
C'est la formule la plus importante de la tablette pour son é-
tendue et à raison du récit mythologique qui lui sert d'introduction.
Autant qu'on peut voir, la formule tout entière était en double rédaction
interlinéaire, sauf toutefois la 28^^® ligne de la deuxième colonne, où
le verset démotique coupe en deux le yerset hiératique. Des lacunes
étendues et fort regrettables déparent les commencements et les fins
des deux dernières colonnes. D'autres mutilations très graves affectent
un grand nombre de lignes conservées. L'ensemble porte la souscrip-
tion habituelle, WD"8--H3 «exorcisme*.
l*-2 Jncantàntion. Aux jours passés, ces dieux méchants,
V
3 — 4, 5 ces Sed invincibles qui sont nés dans, le firmament du ciel,
6 — 7 commettaient des violences;'
8 — 10 un mauvais complot. . . ;
9 — 11 comme l'antilope (altérée va vers) la source . . ;
12 — 18 le chef de ces sept est un . .
\i — 15,16 le second est un lion [féroce qui n'épargne] personne;
17— rl8 le troisième est un tigre . * . ;
19-^20 le quatrième est un serpent ... ;
21 — 22 le cinquième est une vipère vindicative, qui . . ;
28 — 24 le sixièm» est un vent rapide qui n'obéit ni au dieit ni au roiî
25^26 le septième est un tourbillon, un vent mauvais qui (brise tout?))
27 — 28 ces Sept sont les agents d'An, le roi ;
INCANTATIONS MAGIQUES 101
Î9 — 30 ils soulèvent les villes, l'une contre l'autre ;
31 — 82 ils sont le vent du sud qui chasse fortement dans le ciel ;
53 — 34 ils sont le nuage destructif qui cause des bouleversements
lans le ciel;
35—36, 87 ils sont le choc des vents rapides qui font des ténèbres
9.U milieu des jours sereins ;
38 — 39 ils courent avec le vent mauvais, l'ouragan néfaste;
40 — 41 ils sont l'averse de Raman, douée de force;
42 — 43 ils se placent à la droite de Raman;
44 — ^45 au fond du ciel ils foudroient comme l'éclair;
46—47 comme l'antilope (altérée va) vers la source, ils vont en avant ;
48, 49 — 50, 51 dana les vastes cieux, demeure d'An le roi, ils se pla-
cèrent hostilement ; ils n'eurent point de rival.
52, 53 — 54, 55 En ce temps-là, Bel entendit cette nouvelle (et) prit une
détermination dans son cœur ;
56, 57 — 58 il se concerta avec la, le vénérable sublime des dieux;
59 — 60 la chargea Sin, SamaS et iStarit de gouverner le firmament da
ciel;
61 — 62 avec An, ils leurs transmit l'empire des deux;
63 — 64 ces trois dieux, ses enfants,
65, 66 — 67, 68 il les établit jour et nuit sans interruption, et les
envoya.
69 — 70, 71 En ce temps-là, ces sept dieux mauvais coururent dans le
firmament du ciel;
72 — 73 ils se placèrent violemment en face du puissant, le roi Sin;
74 — 75 Ils repoussèrent le noble Sama9, le guerrier Baman ;
76, 77 — 78, 79 à iStarit et à An le roi, ils enlevèrent la demeure sa-
crée et usurpèrent le royaume du ciel.
Col. II 8 lignes détruites.
9 — 10 En ce temps-là, ces sept [dieux mauvais
11—12 . ? • . .
13 — 14 du mal ....
15 — 16 à ... sa bouche sacrée »...
17 — 18, 19 Sin le roi ... . homme .... du pays;
20 — 21 .... se troubla et demeura (opaque) comme de la terre ;
22 — 23 la planète éclipsée ne demeura plus dans la demeure de sa
royauté.
24 — 25 Ces dieux mauvais, agents d'An le roi,
26, 27 ourdirent un mauvais complot,
28—29 (et) affirmèrent le mal;
80 — 31 du milieu du ciel, ils foudirent sur la terre.
32, 33 — 34, 85 Bel vit Tassombrissement du noble Sin dans le ciel;
36 — 37 Bel appela son serviteur Noussouk :
102
3C— 33
40—41
42—43
44—45
46—57
48—49
60—51
62—53
64—55
5(i— 57
6d va I
59—60
roCUMBSTP BELIOrEUX
«Mon Eerriteur KouBsouk, y», port» ma parole k rOréan ;
1h Douvelle de mon fils Sin qui est TiolcmmHDt associltrï daue
annoûce-l& à la dans rocÈan*.
KousËouk obéit h. l'ordre de son maître,
chez la dans l'Océan rapidement il se rendit;
au grand Eouveraiu sublime, seigneur . . .
KousEouk annonva la parole de ton maitre.
la dans l'océan entendit cette nouTelle,
il se mordit les lèvres et sa boiiohe se remplit de loupirs.
la dit i eon fils Maroudouk : deboat I
non fils Maroudonk ;
quant k mon fils Sin qui est assombri dans \i: ciel,
61 — 62 fais disparaître son assombrisiemem dans le ciel;
63 — 64 ces sept dieux mauvais, messagers de la mort, inexorables,
65 — 66 ces sept dieus mauvais qui surviennent comme l'orage,
67 — 66 qui sun'iennent sur le pajs comme le tourbillon,
69 — 70 en face de Sin le puissant violemment ils se sont placéa;
71-72 le noble SamaS atec Raman son guerrier, [ils t'ont repoussé . .
7 lignes détruites
Col. m, Manquent 26 lignes
H
37—28, 29 dans la maison de domination e
douée de majesté . . ;
29 — 31 dans la porte du palais . . .
32, 33—34, 65 étends surun drap bariolé la laine d'une brebis in-
tacte, (ou) le poil d'une chèvre (?) intacte;
36 attache les membres du roi, fils de son dîeu ;
37 — 38, 39 le roi fils de son dieu qui, semblable an puissant Sin con-
tient l'ànie du pays,
40—41 comme le puissant Is, devant son dieu, sa face se (lèvera en]
Manquent 18 lignes
grandeur (î)
62 — 61 récite [l'incantation d'Eridou;
64 . . . fais sortir;
66—66 . . . rends-le brillant;
67 . . . qu'il brille, qu'il resplendisse 1
68, S» L'Ondouk mauvais, l'Âl mauvais, le Gai
IKCANTATIONB MAfllQURS j(^
70—71 n'entreiont pas [dans le palais-,
72 — 73 ne s'approcheront pas de ... du palais ;
74 — 76 ne s'approcheront pas du roi ;
76 — 77 n'entoureront pas le . . .
78 — 79 n'entoureront pas . . .
Col, IV manquent 4 lignes
5 Exorcisme . . . ■
Lo chant qui précède se distingue tout particulièrement par m
première partie qui contient un très-intéressant récit mythologique re-
latif à l'origine et aux péripéties de l'éelipse lunaire. L'imagination
poétique des Bahyloniens a établi un rapprochement entre le roi, en-
touré de ses ministreB et dignitaires qui surveillent l'ordre dans la
machine compliqués de l'état et la lune qui semble diriger la marche des
planètes et dea étoiles qui ont pour fonction d'éclairer les tênthrea
de la nuit et de chaeser les terreurs qui les accompagnent. Daus cet
ordre d'idée ia maladie du roi ressemble d'autant pins à l'éclipsé de
la tune que l'origine de ce phénomène céleste était attribuée aux
mêmes sept dénions qui produisent des maladies chez les hommes.
Fartant de là, les mages babyloniens ont trouvé tout naturel de guérir
le roi malade en récitant sur lui la légende sacrée de Pattaqne des
Sept contre le dieu Siu et de leur défaite par les dieux bons. Ils
espéraient ainsi que le souvenir d'une défaite aussi honteuse abattrait
le courage des démons et que, les autres moyens aidant, ils seraient
obligés de quitter le malade. Quant au mythe même, on reconnaît &
certains traits qu'il se rapporte à la création des planètes. Les
Babyloniens s'imaginaient que la partie snpéricnre du ciel était au
commencement le domaine exclusif du dieu suprême Au (Jupiter), tan-
dis que sa partie inférieure ou firmament servait d'arène aux courses
des sept démons, monstres hideux, ayant le caractère si non la
forme d'animaux féroces tels que le lion, le tigre, le serpent et la vipère.
Ceux-ci, serviteurs et ageuts d'An, s'avisèrent unjour de détrôner leur
maitie afin de s'emparer du gouvernament du ciel. Bel ayant ca
connaissance du complot, se concerta avec la, le sage des dieux, et
celui-ci chargea ses trois enfants, Sin (Lunus), SamaS (Soleil) et lî>
tarit (Vénus) de surveiller dans le fimiament du eiel les agissements
dei démons. Cela hâta l'explosion de l' insurrection, et les génies mal-
faisants, après avoir repoussé Samaa et Istarit ainsi que le dieu de
l'atmosphère, Raman, qui était accouru au secours de ses confrères,
se ruèrent furieusement sur Sin dont ils cherchaient & éteindre la lu-
mière. Le vaillant Sin tint longtemps contre ses assaillants, mais affai-
bli par une lutte inégale, il perdit graduellement son éclat et s'éclipsa.
Bel terrifié fit parvenir cette triste nouvelle ï la dans l'océan et celui-
ci envoya son autre fils Maroudouk à la rescousse de Sin. Le récit est
DOCUirËNTB HEIJdKirS
ÎDteiTOTnpii à cet cmiroit pur une fracture delà ubicue, maïs nous sa-
TODS jinT d'autres duciunentg que Marauiloiik eut pour auxiliure le
dieu IS (Feu) devant l'éclat duquel les génies des ténÈbrea aveuglés
et troublés prirent honteueemeot la fuite. Tel est en peu de mots !«
substance de ce ni;the naturaliste qui, quoique placé nu moment de la
création se renouTelle sans cesse à chaque éclipse de lune, car en
leur qualité de personniâcations des forces ténébreuses et malfaisantes
de la nature, les démous sont aussi étemett Que les dieux, lesquels
personnifient les forces lumnicuses et bi nu faisan tes.
La seconde jtartie de notre cbant est trop mutilée pour qu'on
puisse préciser les mayeuB emplojés pour amener la guérison. On re-
; que le liage, l'enveloppement avec de la laine et
ï de l'inrantation d'Eridon faisaient partie de l'opération.
I
Lignes 1—2. lapSiTO pL OinU'îXniï, est au lieu de l3Kpi(ni3,
participe iphteal de ^pri, «im «86 précipiter, courir rapidement». Ap-
pliqué au temps, il parait signiâer «passé, écoulé*. Les «jours passés *■
dont il s'agit ici sont cen; de la création, auxquels se rapporte le
mythe qui fait l'objet du récit.
Lignes 3—4, S. CIHIIKS K^ est le pluriel de HKD ii6 ; le fé-
minin singulier oimSC kS figure dans T. 152, 53 ; la séparation des
mots est garantie par l'équÎTalent hiératique ^KJ'ttS 1] U'W qui con*
tient la négation M = vh. La signification d' «invincible* (au propre:
•qui ne se retire pas», r. sém. nC -séparer, retirer de l'éclavage, ra-
cheter») ressort de plusieurs passages des textes historiques. Assur-
nasirpnl s'intitule :ritt'-tl"D""nD ntfâ n'rcWI'TS ITBB vh 13-p« (i R.
17, S4) «guerrier (mot-à-niot : arme) invincible qui dévaste lo pays
de SCS ennemis* et dans la même inscription (I. 7) on trouve
ÏIKC nh TK «fort, invincible" parmi les épithélet des dieux. Reste
à savoir comment cette idée a pu être rendu par l'hiératique i] 'jf^
'Wi~H2 qui signifie littéralement iSnï*» tnh 1SK1 «sang ne mange pas».
On trouve le mot de l'énigme quand on se rappelle qu'en démotique
10ST signifie encore T\»yi au sens de serviteur, esclave* et queiÇioW
(r. sSs), homophone de T^WM (r. Sr»), a le sens d« «il arrête, il
empêche* (T. 2, 30). Tout est maintenant trés-clair: le vaincu iiHar
est d'après les idées de l'antiquité an esclave que le vainqueur retient
ÎÎTCANTATÎONS MAGIQUES 105
COînme butin. Il y a plus, la correspondance de nKD avec llH^n nous
fait comprendre pourquoi le verbe assyrien IDT «se souvenir, se rap-
peler» est rendu par Phiératique n-fc^D, abrégé b^c Ces nouveaux
exemples de jeux de mots feront peut-^étre réfléchir les partisans de
l'accadisme.
■^Tîi^ et. constr. de 1201tt^, héb. T\yGp «couverture», cf. ar.
"pO «toit* ; l'équivalent hiératique ]H} Sl« semble aussi signifier mot-
à-mot «hauteur-couverture»' (JWJ, r. jjj). L'expression «couverture du
ciel» désigne la partie de devant du ciel, celle qui est visible au pre-
mier aspect; c'est l'hébreu D'IplÊ^rî JT^pl «étendue, firmament».
A ^^y^ «ils ont été créés'^ répond ici l'hiératique (»j)"rD.
Lignes 6—7. Dans int£^îl«0 et. obi. ^ntfi^îlHO «coup, plaie,
fléau» qui vient certainement de tfi^n «frapper» (cf. héb. n2D), le D
est une lettre servile ; donc, quand la rédaction hiératique le rend par
yj l'idéogramme usuel de lyiTD «maladie», elle met en œuvre deux
procédés également artificiels: 1* elle considère %ntt^^'lWD comme un
mot simple dérivé d'une racine t^no; 2° elle représente la racine
fictive tîntD par le correspondant de son homophone yio*
Xignes 8, 9 — 10, 11. Les commencements des deux versets dé*
motiques reviennent, l'un col. n ligne 27, l'autre coL I ligne 47 et
nous les expliquerons à cette occasion* La comparaison de /ces passages
fait voir que la ligne 8 équivaut à la ligne 10, et la ligne 9 à 11';
^D'y^ désigne probablement le cerf ou la gazelle, hier. y^H pXtfi.*
«tête-bois». Quant au groupe ttnw H^ IMi^ (1. 8), on sait qu'il équivaut à
DimnW ID-T^ (T. 6, 65—66) «jours sombres ou nuageux».
Lignes 12 — 13. L'idéogramme lis qui se lit aussi n^, Sl&) rend
très-souvent le verbe iti^e «défaire, résoudre» ; comme substantif il
équivaut à ytl/'H^H «seul» (syllabaires)* Pour obtenir un sens satisfaisant,
il faudrait attribuer à «seul» la nuance de «premier, principal», ce qui
n'est pas sans quelque difficulté. La perte du correspondant démo-
tique nous empêche de savoir sous quelle forme animale le mythe ima*
ginait le chef des Sept.
Lignes 14—16, 16. Le second {^^^W = héb. '^^^) démon a-
vaît la figure d'un lSt<:]oit^*lS 5 la restitution de ce mot est garantie
non seulement par les syllabaires, mais aussi par plusieurs passages de
nos textes. Un de ces passages (ï. 49, 61—62) montre que c'est un
animal qui se nourrit de cadavres et de sang. On pense tout de suite
aux fauves de l'espèce féline ; je crois que c'est le lion adolescent
pour lequel les langues sémitiques ont un grand nombre de désigna-
14.
DOCUMENTS BBl-iniKUX
1.0 fome ftKrorn s
J 19, i
le roi Assuré
nasirpal s'intitule rc-S rtWJ'DlM •lion fort». La racine de ce mot
est saos uucun doute ^TZ', h^O au sens d« -distinguer, préférer» qu'il
a en hébreu et en araméen. L'équivalent hiératique IIB-Sw, litté-
ralement «grand seul", rend très-bien l'idée de distinction inhérente an
Terbc ilémotiqae. Mais cela n'est qu'un seul aspect du complexe liié-
ratique, cnr 'llO'Sttl constitue en réalité nne inversion à moitié dé-
guifiée das syllabes fondamentales du Tocable démotique ';ttj(OM£*iM
attendu que le signe niB a aussi la valeur luiN (syllabaires)- A moins,
de fermer les yeux volontairement, il est impossible de mcconnaitie le
caractère artificiel d'une pareille forstittion. Pour l'histoire de laxoolo-
gia mythique chez les Sémites, il importe de remarquer que nous
trouvons ici pour la première fois l'idée que le lion est le roi, ou,
pour parier avec les hiérogrammates babyloniens, l'autocrator des
animeaux.
Le mot saUD doit probablement se compléter en l»DK2 (pour
λ0";«D) -qui que ce soit». Il s'agit d'un lion féroce à la gueule (((2)
béante (ï), déchirant quiconque se trouve sur son chemin.
Ligne 17-— 18. Le troisième (ni^KH", var. tifSmf) ressemble à
nn léopard, 110':, béb. "ISi. ar. ip]- Ce carnassier ne le cède en fore»
qu'au lion -, en hiératrque le léopard est indiqué par le complexe T3
B"n nn littéralement frappeur (a"!")) aux pieds (tj) minces {lin)".
Lignes 19— 2U. Le quatrième (ijn, héb. ']r3i) à la mêchan-
eeté d'un serpent, Tï.
Lignes 21—22. Le cinquième fsniCMn, héb. '{tf'Dn) ressemble
ft une vipère, I3r« (héb. Dbï) vindicative, 1-ie"«3, héb. ncli D«
l'indication hiératique de la vipère il ne resle que le signe l'J «pied» ;
du correspondant de llûttj, il reste KJ qu'il faut compléter en ~V W
ttl comme T, !! 22.
Lignes 23—24. Le sixième (iBntl', héb. WiH) rMverse tout
comme l'ouragan I2'n, hier. MJ' »;[-.a'S et ne se soumet ni an dieu ni
au roi. Le relatif Hï' se l'apporte au démon.
Lignes 25—26. Le septième (l2'D, béb. ■'r'::^') détruit tout
comme la bourrasque, m'C- C'est ainsi qu'il faut certainement lira aa
lieu de IH^'C que porte l'édition anglaise. Dans le verset hiératique
il faut aussi corriger inn en Kl et compléter in[-l*0"0'M d'apréa
T. 25, 1)7—08.
Lignes 27—28. Le mot
messagers*. Voir à la page 94.
'TD lin doit se lire n'aS -ageuta,
rNCASïj
Lignes 27—28. Le n
Bérieuses difflcultéa. Il figure
a\ec l'hïératiqQe 'B' Tl, qui mi
■ XlN'^lWtïS ac. t«rt(S1»Hlt' prête à de
encore k la ligne 34, où il pstuGsimilé
( lignes 35 — 3C, 37, correspond au dé-
motiiiue imE'S «obscuritû, ténèbres*, mais ce sens ne convient guère
duns notre verset, où il & pour correspondant hiératique le complexe
' l'idée de soulèvement et de ranmotion.
KJ~(K qui semble indique
D'un autre côté, un substantif inKSlSUn avpc le aens d'oliscurité, té-
nèbres, figure dans T. T7, 28; or, devant lagtande analogie de forme
entre les signes cunéiformes Kl et ttii* ne peut-on pas se demander
BÎ le mot irKDINMtt' dans ce dernier sens n'est pas le résultat d'une
conAision ? Faisons cependant remarquer que, eu ce qui concerne lu
Iffemière difBculté, elle peut s'aplanir en admettant que TnKOiHKtt'
vient du même type que l'adjestif iQUO -noir-, c'est-à-dire de ta ra-
cine sémitique onti", OHD, laquelle Bignifie en même temps «noircir"
et ■inspirer des sentiments de haine». La seconde difficulté qui n'est
an fond qu'un doute, disparaît également quand on rame
6 la racine Qm d'où l'arabe □Mm «noir, couleur noin
corrobore cette étymologie, c'est que l'assyrien possèdi
adjectif isusT i
de <
effet u
'*. On lit par exemple dans ii
R. 18, 31 |13 '-mi' IDKKT "D'TIK «jour d'assombrissement ou d'éclipsé
du seigneur (Sin),
Ligues 31 — 92. WK *Tent* se ramène à la racine sémitique
*irt «tomber de haut en bas. s'abattre, eou&ler', d'où le nom arabe de
l'a
, «in.
DVlVii' -le Bud», talm, Kniîi", vient de la racine "VW «détruire,
dévaster*'. Du complexe hiératique ilO'Itn, le premier élément donne
aussi l'idée de destruction. Le second élément Jia «insecte», dém. i:i2,
semble faire allusion à la destruction des insectes ocasionnés par ce vent.
Dans ce verset et le suivant, la particule hiératique âa géni-
tif, !V2, a le sens du relatif démotique itt^' «qui, lequel*. Comme
substantif, sans ou avec hvht '' signifie «sable, pouasiëre*. Voir p, 96.
110 ' se lit aussi -nif (syllabaires), il correspond à it't* «fort*.
Le verbe nilûNï'»' a. été expliqué i, U page 9S-
. hiàta afiiil T. a
11 «u Usa dt ï)13.
108
DOCTMESTS BELIGEEn
Lignes 33 — 34. OVTÎÎTH «nne, do^ë», hier, ^i-
Bombre* vient de la radne Béinitique cp.y «couler, égoutcr» d'où l'hé-
breu □'onv -nues» et hsnv (pour '7»-tl"!^î) «litonillard-- On trouve
aussi la forme CiniC^IK (Déluge col. U, 4l).
Je ne comprends pas le mot □irrcKE', hier. K^ U. Pent-ëtia
le signe ^ est-il corrompu de 2Ht ou f^ ; 1â mot vrai serait Alon
ainTaKE" -qui brise-,
L'hiératiqne 'IT^ qui répond an démotique inKQtHtlU' (pour
V^Mt^VWU') «noirceur, obscurité, ténèbres* vent dire mot-à-mot «œil-
trouble* car Tl a aussi le sens de FP) (syUabure).
Lignes 33—36, 37- L'hiératique «j-'fi qui équivaut à noBJ
«clair, serein, brillaut' doit probablement se corriger en Hi'jffi pro-
noncé wnith.
iniE"» ac. HniB'X -ténèbres* vient de la racine sémitique tdJ?,
Taï «couvrir, s'assombrir, être obscur*.
Lignes 40 — 41. Le verset hiératique se compose de signes trop
ambigus pour qu'on puisse l'analyser avec certitude. En revanche
le verset démotique est des plus clairs. *nXTl"T «averse, inondation» a
ÎB"n est la 3" persooni,
£", Ttn) «avoir, posséder».
Timnp (pour 'niTWp) est l'état oblique de TTimHp «force,
vigueur».
Lignes 42 — 43. lniï« «droite», él. obi, •n'O'S, est pour IfUTSIt,
héb. pD». Le verbe mutilé ... Vu se complète facilement en latSll
•ils vont» comme h. la ligne 47. Je reviendrai plus loin sur ré<iui-
valent hiératique KJ'Hlrt '.
Ligues 44 — 45. On complète suns hésitation dans le vnrset dé-
motique . . . «n'« eu ipn3K2Kn'M «ils foudroient" et dans le
verset hiératique B"(("'"l^'3-T3-;iS-lQ "d'après T. 13, 8 — 1. Toyez
p. 59,
Lignes 4S — 47, Le sens d'antilope que j'attribue à W1'3 se
base sur l'équivalent hiératique iNl dont le type démotique llKi fi-
gure dans T, 69, 10 avec le sens de guelle ou d'antilope. MV!'! ou
inn>3 (I. 11) se ramène &, n«j .pied», allusion i. la course rapide de
pour racine fTP, ar. |Tn -laver, tremi
féminin du premier aoriste de tt'i'tt (se
1 ^CASTATIOSB MAGIQTTES 109
Ed comparuDt T. 23, 42, 4C et 62, on est teoté de supposer
que le groupe ((•> n"3 pi qu' reud le mot n|(] «courant d'eau vive,
fleure» doit être corrigé en {yz Vn p"l, reppndant ce n'est pas aliso-
Innient nécessaire, car fl'3 peut ne foottiiianer ici que comme idéo-
gramme de HB" et le sens propre dudlt groupe fierait «coulant qui
coule*. Ajontons que la locution 'iKi B"'"! im"i «antilope (au propre :
*pied') vers . le courant d'eau" présente l'interprétation de l'idiio-
gramme des antilopes: •tt'-tl"1"3 que nous aïons discuté &la page 78
et dont le mot-à-mot est ; «pied-eau-source*. Ceci nous fait penser que
le mot IJUiTH qui explique est idéogramme vient pcutrêtre d'un nom
IIVT ou mil, comparable au terme fin qui désigne la citerne ou le
réservoir en hébreu postérieur.
Kn '2 DWlf ', le correspondant de nPIKD tt'R -en avant» signifie
littéralement «à la téte°. Le verset liiératique se terminait vraisem-
blablement par tl"D KJl'ns'î et le verset démotique par ijitf.
Lignes 48. 49—50, 51. Poussés par leur rage de destruction,
les infidèles serviteurs d'An s'emparèrent (an propre ee placèrent,
Ittît'H, hier. B"0"»'J"nitS) des vastes cieux, qui sen-enl de demeure
(ntOWi biér. ^yz) au roi des dieux, avec l'intention sacriléga (mot-
à-mot cbostile*] de détrôner leur maStre, ce qui aurait tout d'un coup
mis fin k l'esistence de l'univers. Dans l'eitécution de leur mauvais
deasein ils ne trouvèrent personne qai leur resislAt. Le mot STnKO
a été expliqué plus haut,
Lignes 52, 53—54, 56. VÎ,•^SV mot-à-mot -son temps (lil* =
ar. •^) est pris adverbialement *en ce temps-là, alors». L'équivalent
tiérat.iqne K-'3~IW se compose de Tl« «jour", idéogramme du temps
• et de K"'3 forme allongée du BuiTiie de la 3* personne '3 «son-.
IDIÛ, ac. MD'ta cet l'araméen DÎW -parole, chose, nouvelle».
L'équivalent hiératique 'n'tO littéralement «parole bonne» se lit -n'2
la (gloses) ; c'est un composé de pa «envoi» et To «nom, appel». Sur
hifa-. -Jin"!^ = dém. lo'tl* "entendre-, voyez p, 49.
La locution iVlty» Vir'^yh tyt KnKOM signifie proprement «il
prit ia chose au cœur». Le sens primitif du verbe assyrien Tiff cat
■prendre, eerrer (ar. "ffij)", puis «emporter, apporter, amener», cf. héb-
•nw «emporter, piller». Ou lit dans Asb.faoa, U— 14: .T-'» B"0-|»
riix"K iiï-'K MD nu ini:iD n'ayrê-iK nsïmi' vw ytt 534-j«k n";
«j'ai fait placer les dieux de Bit-Kit 8ur des chariots (mot-à-mot
DocrxEjrra rxugikitx
t JDfiqa'i ]a porte du temple*. Le £>■
est fréq Démine Dl employé ààm \ei
le de TIC est ^2 OQ UrtZ-
•de trsospnrt*) et on les amei
phel kttSgth, ■■rrv-HtKfat
textes historiques. L'ûléogrami
Lignet SC, 57—58. L'iilêogramme de Tli «"»«■» est ici tn an
lien de MTV Ces deux homophones permnteot aussi quand ils serrent
de préfixes.
Le sens de tDtQ, éL obi. TtC, est difficile fc déterminer ; js
pense néanmoins qu'il f&at ; toit un adjectif formé de TKS< syno-
nyme de VQIC (héb. 122) «foie, entrailles* et sans aucun donte iden-
tique à l'hébren postérieur KO -estonmc» dont Jériïe encore 1*
•Ca «soc gastrique, pepsine». Ce qui confirme ma manière de toîT
c'est qne l'idéograjnine de VZ»2 est ordinairement CIC (écrit "«-) ce
qui ïait déjà supposer nn type démotique lOUO. Il me parait donc
très- vraisemblable que ICW, aussi bien que l'adjectif ira»! (héb. 13^3)
signifie -honoré, Ténérable-. L'expression hiératique 1CDS3, lîtt*r*-
lement «entr^ltes Taates* joue visiblement sur le démotique lOtOi
mais comme sa formation est très analoji^ue an composé Ô~2^, mot-^
mot «cœur »asl*» qui rend le démotique yo"i «miséricordieux", il
montre dn moins qu'il s'iigit d'une des parties intérieures dn corps.
Le verbe l^nS'K, iphiealde "fm «prendre conseO, consnlter»,
racine qui a le même sens en araméen. est rendu en hiératique par
W TK, mot-à-mot : -père tourner ou devenir*. La devinette s'ex-
plique par ce fait que l'idéogramme ~at, abrégé de nit (= héb.
rOTy) contient primitivemeut l'idée générale d'alliance et de pacta,
ce qui le rend apte à désigner les plus procbes parents, surtout Is.'
père, le fils et le frère (Voir J. As. 1876 s. v. tk) ; or, comme un
des mois assyriens pour «fils, enfant", ^^V0, signifie aussi «conseil»
(^ aram. t/ch^), cette seconde ^gnification passe naturellement à
l'idéogramme T«; c'est tout-à-fait conforme i, l'esprit du système
cerdotal.
Lignes 59 — 60. Il me parait presque certain que dans l'bîér^
tique ij-ft-n-Ç qui rend le démotique •n'ni"nV:' C'T -pour diriger*;
le signe 'j n'est pas l'indice du pluriel, mais le remplaçant de li
postposition écrite habituellement 13 := îl"T ou ttûK «ii, pour", car h
signe '3 se lit aussi Dir, 12 (sylliihaires). On doit probablement en
visager de ta mèmg manière à la ligne 46 la terminaison i: dans p^
yjt KT n'3 qui répond su démotiqiie nH3 n «Terg le fleuve'
lyTOlK, iphtcal de "'D -faire demeurer (hier, nu:], i
L'origine du préfixe tWo'K sera expliqué au verset Buivant.
Lignes 61—62. Remarquer la forme tn pour un, au i
s de
'n"M «ayec», comme à la ligne 56.
L'hiératique U"3 est l'alirêTiation de son équivalent déuiotique
nWiï'S pour nwyys «multitude, assemblée, légion* r, ti'ir.
Dans l'hiératique l»7"SKn"S»n'ptl"TÎ^J"ilX"lD, dém. 'niJlDlT'H
(pour 'nmotlT"») «il leur atfinna», on distingue le signe "jHn *fort, vio-
lent, rapide» (dém. IJK, sém, iiy), l'indice du régime direct, yVC^, et
le préfixe personnel 'j'iWTDi ou '3 n'est que le complément. Je viens
de trouver enfin sur l'origine et lu fonction de ce préfixe Énigmatique
B explication qui me semble tout-à-fait satisfaisante et je m'empresse
de la donner à cette occasion. Ce préfixe a deux particularités fort
caractéristiques, celle de désigner indistinctement les trois personnes ;
celle de se prononcer indifféremment avec toutesles voyelles; -S2,Î'M''0
JW~1D i^M. Ces particularités noua engagent k *le ramener au type
démotique 13SD, 13'D «qui, quoi*, lequel se compose de sa «quoi* et
de la démonstrative ijct ace*. En vertu de sa signification primitive
3 peut désigner l'idée de la personne que d'une façon vague et
indéterminée. Quant k sa forme, on peut s'attendre k ce qu'il repro-
duise fidèlement les variations vocaliquea de son modèle. De là les-
*G, l'K''D ou l'M-'D, ]1»'"0- Puis chacun
2 à des formes simples k voyelles ini-
Ainsi, l'élément Q produit d'une part
, *0 ("Ô), ttt, de l'autre □!», D'K, DK (prolongés, KD-D'K, WÎ-QM,
WD-DIH)- L'élément J produit de même ;i«, i'K {]•»), ]tt (prolongée,
wa-]!», 'J-;'K, ftZ-]S] d'un c6té, et M, 'i t'j), w de l'autre.
Lignes 63 — 64. 'j^'j est apocope de 'j-'j-'K. — La forme "nin
:->: »à ses fils» est pour X-T'J-»:— iin, le signe KT étantune de»
des particules hiératiques qui marquent le datif
Ligne 56, 56 — 57, 58. L'adverbe SIIK 'jour* est rendu CB
hiératique par ^'2",tt -dieu Feu ou Lumière».
La forme IID'K est quelque peu emharassante. Elle a tout d'ahord
l'apparence d'un dérivé de la racine IIJ -se tenir debout", et peut
être ou le premier aoriste du qal, au lieu de la vocalisation habituelle
HTI'H (pour iiii'b) ou bien un infinitif qal pour VliW «position». Mais
1 peut aussi songer k la racine m «se mouvoir, aller, marcher* et
■lors 1T1I1K serait un aoriste paël pour ihkhiIM. Cette dernière eipli-
préfixes hiéraques usuels
de ces éléments doi
tiales d'une grande
DOrCIfXim kSLI6IEDX>
113
rend miecx compte ik la foc^lùalios, nûs la première qui
j Toh la 3* personne de rubriate de nj semble corroborée par Vé-
qnivftleDt biérattqtie K3~Tm2 vSq *il établit*. IndépendammeDt
de 1b question da sens da vocable aasyrien, la forme hiératique a cela
d'important qa'elle none fournit le phonème «K^KD comine indice de
la 3* personne. Kous Gâtons déjà qu'il, représente en même temps
la première et la seconde personne (T. 31, 30 — 31), ce qui le ca-
raft£rôe comme l'indice d'une personne indéfinie analo<rue au préSice
T1H-1S- Il se rami-ne lisiblement ao pronom indéfini démotiqoe m'tKQ
■quel qu'il soit, quoi que ce soit* composé de la particule indéËmeO,
«t du dénionatralâf h qui forme la base de l^W ■celoi-IH* VtïW (pour
^W T») -de l'antre c6ié, an delà». Comme son synonyme ;iH-10
qui se simplifie en pM, il apocope son premier élément c et se ré-
en h» : Tv'tK, HS~h»- Ce "W n'est donc pas une modification de ^
. snpposé plue haut à la page 62.
ttinjtsiil adverbe formé dn Kiphal de b racine ^^ «se bri-
ser, cesser* ; son équivalent hiératique est n rro ' «mptnre (t. roA
Aller».
Dane l'hiératique li««-':-»Ct(-]*K-'ti'-'j-|T|no qai répond an dé-
iDotique 'nWt? TWD1K -il les envoya*, l'élément '] semble n'êtr«
qu'une larianle de l'idéogramme |t] «enToyer*, leqnela an^ la pui»-'
eance de «j. L'élément lot, écrit Otn, parait Jaire fonction de déter-
ra inatîf.
Lignes 72—73, L'adverbe démotique ^KnW; ÏW -au de»ant»
est paraphrasé en hiératique : tm pVtSf HZ, littéralement 'face-tète-en*
Duns ^D^D-Jlt, la dernière syllabe est un Complément phoafr
tique et le tout se lit nKJlj «de puissant, le chef*. Vojes jt 1» '
page 9d. La rédaction hiératique emploie un composé nttO TIK 4QÏ
dans plusieurs passages de notre teite répond au mot assyrien ShcJKÏ
«fort, )>uiEsant>, r. hstt, sém. Soj?.
L'hiératique 'a"i1D' =: dém. E,-")-» a été expliqué plus haut.
•aicHn'l'K. S" pers. pi. de l'aoïisle de l'iphtanaal d'une racine
Dtf) «venir, se placer". Dans le récit du déluge n, 4) on lit: KatSi
Dino-'jKX Dir.»3-nN -V-]* mp«» intt-X «survint du fondement du
ciel un nuage noir* et iv, 23 IKD-I^» 'i'S ti-n 'ii-;t( nân'rK «Bol
ee rendit au milieu de l'arche*. Son équivalent hiératique est 'a-i'j
Ou '2-3nl, idéogramme qui signifie encore «prendre*.
s LJ(H liui dau T. 9S, T
n lim d. -1»(D QKn.
IlîCATîTATTONS MAGIQUES 113
Lignes 74—75. Le suffixe singulier de Vl^♦n^^< se rapporte à
Saraas, le personnage principal de la phrase. La locution «faire re-
venir quelqu'un à sa place* veut dire «repousser, faire fuir quelqu'un».
Dans l'hiératique 12 ••:;TK z= dém. Vv:'n\S li»n «à son endroit», il y
a une contraction pour 12 ^J~ST""I\^. L'idéogramme TS vient de n\S
«main, endroit», sém. T.
ITnifc^ aoriste iphtaal de lin «retourner, revenir» ; c'est une
contraction de in^isniî*. L'équivalent hiératique doit appeler notre
attention à cause de son préfixe S2"X qui, en remplaçant la forme
habituelle J>{^, nous en révèle l'origine. On sait que comme le préfixe
liS^'O, le préfixe X3 désigne chacune des trois personnes du discours
et cela suffit pour donner lieu de croire que son type est un pronom
indéterminé ; mais quel est ce type et quelle source faut-il lui attri-
buer, sacerdotale ou vulgaire ? La réponse nous est donnée par
la forme employée dans notre passage : ^2 (='*2, ^3, m, 2%
yïVi) n'est que l'abréviation de ^<2•^*, phonème qui répond notoirement
au démotique i:SO «qui», lequel, comme on a vu plus haut, constitue
lui-même le type du préfixe hiératique JS'S*::, |\S-*D, pK-iC'que nous
venons de mentionner. On peut donc établir comme règle générale
que toutes les sept séries des suffixes impersonnels hiératiques reposent
sur des pronoms indéterminés empruntés aux deux systèmes de ré-
daction, ainsi : 1", le démotique ijStî, ^yî2, composé de «quoi» et 13S
«ce», produit trois séries de préfixes hiératiques : savoir, en négligeant
les voyelles variables, la série complexe p et les deux séries simples
D et j. 2°, le démotique S^SÎ2 «quoi que ce soit», composé de D
«quoi» et d'un démonstratif ^hi^ «ce, cela», produit deux séries, une
complexe, Sstî, et une simple, Si*. 3", le relatif M «qui, lequel *» donne
naissance à la série T, qui marque le plus souvent la seconde per-
sonne, singulier. 4", enfin, le sacerdotal S2"^{, équivalent du démo-
tique ^2^'2 «qui», donne naissance à la série n qui s'emploie tantôt
seule, tantôt combinée avec les autres séries, excepté celles de Si^tiS et
hn qui, autant qu'on peut voir, demeurent toujours isolées. Yoilà le
procédé des préfixes hiératiques dans 'toute sa simplicité, procédé ar-
tificiel s'il en fût, mais restreint à une seule catégorie de types et
conforme, en tout point, à ce trait x;aractéristique de la phonologie
sémitique qui consiste à considérer les voyelles comme de simples
1 V, et. oblique de 1T, figure en qualité de pronom relatif dans T. 194,59. On y lit:
1:^0 D''rSn''« ""î |1j"«";S HZ* "J^S^D «Qui est] ce qui peut comprendre 1»
diapoiition (mot-&-mot : „le conseil") de* dieux Anoun ?" ; c'eit le Tf 1| 1 ^M
ftutrei langues aémitiquee.
15.
114 DOCUMBKTS RELIGIEUX
supports des consonnes. Quant à la façon de vocaliser les préfixe»
sacerdotaux et de les harmoniser, soit entre eux, soit avec le»
voyelles des mots avoisinants, les hiéragrammates babyloniens se
laissaient sans doute guider par des sentiments phonétiques qu'on
pourra probablement préciser un jour. En attendant, on y distingue
déjà cette influence prépondérante de l'attaction des voyelles qui imprime
à l'idiome assyrien un cachet tout particulier. Voyez l'introduction.
Lignes 76, 77—78, 79. Le titre hiératique n^D T^^H (sti*^TK
ri^2) = h'h pj «dame des Lil* désigne Belit, épouse de Bel, lequel
est notoirement «le seigneur des Lil*. Faut-il en conclure que la
déesse planète dont il s'agit dans ce récit est une autre qu'lstarit
fille de Sin, le dieu lunaire? Non, car au verset 63 — 64 elle est
V
rangée avec Sin, et SamaS parmi les enfants d'Ia, ce qui ne convient
qu'à la fille de Sin. Mais tout doute disparaît grâce à une donnée
importante d'un fragment mythologique publié dans m K. 53. 1. 36,
87, qui nous apprend que Istàrit représente la planète de Vénus à
son apparition matinale et Belit à son apparition nocturne (r^^n Sl^
tt*^";ï<). Les deux déesses représentent donc deux phrases différentes
d'une même étoile, c'est-à-dire, que les noms d'Istarit et de Belit dé-
signent une même divinité planétaire, qui est à la fois fille de Sin et
épouse de Bel *.
L'idéogramme 1D ^2 = dém. inav^ «habitation, demeure* que
j'ai regardé jusqu'ici comme se décomposant en deux éléments : ^3
«lieu, endroit* et 1D «demeure*, peut bien n'être que le mot démo-
tique 12^3, 1D13 «châsse, étui, fourreau». On lit i R. 39, 55 (-'^^i r^
t3vl*i2''r xy« vji*-nxo Snî:'ko îfi^*D-;s . ♦ . («:-"»D"iyix-n'in-"n«-mvî»
D^SntTvi'iS î:*"'!2""|S0-{^"X n^lT SD"'2T« (dans un passage analogue:
13"^i*lD'iD) «(Lui Maroudouk-pal-idin) . . . ramassa dans leurs étuits les
dieux souverains de son pays et les fit embarquer dans des vaisseaux*.
L'araméen «ri2 (héb. p. "[ir) «caveau* (ar. rr^2 «o&uf*?) et «cabane*, rend
parfaitement compte du sens de «demeure* propre au 12^D assyrien. Une
transition tout analogue nous est offerte par l'hébreu Sl3T «demeure*,
lequel est identique à l'araméen sS^:2T (cf. ar. S^3î) «fourreau*. Ajou-
T • : ^
tons que le mot 12^D figure dans un syllabaire quadripartit comme
nom du signe *2, ce qui revient à dire quQ la valeur i^ est due à
l'abréviation de 12'C II y a lieu de supposer que l'hiératique -;'»i<^^D
1 Après une nouyelle réflexion^ je suis moins affirmatif à cet égard, attendu que
les diverses phases d'une étoile pouvaient bien être considérées comme la mani^
féstation de déesses différentes. Il semble même que Pidentité de l'étoile du 8oi>
avec celle du matin n*a été reconnue que, bien posérieurement à la formation d«
la mythalogie.
INCANTATIONS MAGIQUES 115
>:i «terre, pays* est déformé de 12^2 (cf. ns<:i"|^« de nxpu<) et ne doit
pas être séparé en deux éléments comme nous Pavons cru jusqu'à
présent.
Le singuli^ du verbe ^TK a Heu d'étonner, puisque les
Sept forment le sujet de la phrase (l'autre verbe iniDS2*K peut
strictement être considéré comme étant au pluriel, bien que la forme
hiératique correspondante s'y oppose) ; il faut donc constater que
les écrivains assyriens se permettaient parfois des écarts contre la
grammaire. Du reste, ces verbes présentent encore d'autres irrégu-
larités, car ^n^ est visiblement contracté de ^^TX «ils enlevèrent*,
r. on *, et le second aoriste inUK3^i< qui a le sens du présent est em-
s
ployé à tort pour tri122"'K, premier aoriste indiquant le passé. Ajoutons ^
que le sens propre du verbe nSD que [nous traduisons ici «usurper*,
est «ramasser, réunir, assembler* (hier, n^x), comme le prouve le
membre de phrase suivant; in'SXSI» ''T^ Hi pW« (Asb. 96, 85) «ils
réunirent une armée (au propre : «force*) innombrable* ; cf. aram.
nd3 «lier, attacher*. Notons, enfin, la construction décousue et libre
SD^DT» D%T13 ^r\2W . . . nsn-ti^^K-JX littéralement «Istarit ... la
demeure sacrée ils enlevèrent*, au lieu de ^^\y\'t^ . . . 1Hn"t^*^S"ÎK 8tt^
s 1
K^S^O"^^ t^ît'\'T*^r. Cette construction vulgaire est souvent employée en
hiératique, où le mot déterminant précède le mot déterminé contrai-
rement à la règle d'état construit.
Les 19 lignes que contient la colonne. II sont dans un regrettable
état de mutilation. Parmi le petit nombre de mots restés visibles, on
remarque ^h]'^H ^**S TMtt* îi*^ «à la disposition de sa bouche sacrée* ;
'>p^Z* semble venir de la racine r»V^» «poser, mettre*, connue aux
langues sémitiques du nord. Une tablette lexicographique donne le
nom >s n^îif «disposition de bouche, parole, ordre*.
Lignes 20—21. n''S«T« «il fut troublé*, niphal de n'?!; le
sujet est Sin, mentionné dans le verset précédent.
w- 9
t^*^pi<ti^ «comme de la terre*, adverbe formé de inWtspM'^:^
«terre, poussière», avec l'abandon du r\ féminin. Serré parties dé-
mons, le disque lunaire devint (mot-à-mot : il était assis, 2*'vi^*^8) opaque
comme «une masse de terre*. L'équivalent hiératique KJ 83 est
connu.
1 J''aime mieux maintenant le rattacher à la racine KO"^^ Bém. ^^'^ ^lancer, poui<
ser, renverser'*. Notre passage doit donc se traduire : „ils renversèrent le siège sa-
cré d'l5tarit«.
16*
116 DOCU^IENTS RELIGIEUX
Lignes 22—23. A noter Pemploi de Taccusatif fc^nix an lien
du nominatif ^"n^< «la planète*, le sens exact est «quant à la pla-
nète» ; l'hébreu emploie une construction tout analogue en faisant pré-
céder le nominatif de la particule d'accusatif, nK.
TÎ2S «obscurci» ; l'orthographe avec 12 se fonde sur la forme
Vi^n^t23SJ qui figure à la ligne 30. Et5^mologiquement, il faudrait par-
tout un T seconde radicale, aussi bien à cause de la forme '\"\n'X «ils
ont fait défection, évité, décliné» si fréquente dans les textes histo-
riques, qu'à raison de la racine sémitique, mj;, "nj; «faire défection,
manquer» dont il faut certainement le rapprocher. Le Terbe hébreu
T^*n qui signifie à la fois «manquer» et «être obscur» offre une bonne
analogie. Il y a plus, l'arabe "M'J «faire défection» à la 4® forme si-
gnifie aussi «s'obscurcir». L'équivalent hiératique SjTS"1D"10-'3, si
l'on retire le préfixe '•3 et le complément j^:, se réduit à J1S"1!D"*1D,
phonème que, malgré le changement de la sifflante, il est impossible
de séparer du démotique "J1!:V2^ «la partie visible du ciel, firmament»
(au propre «couverture») que nous avons expliqué aux lignes 59 — 60
de la première colonne. L'éclipsé est envisagée comme une lumière
couverte momentanément d'une enveloppe opaque qui l'empêche de
rayonner au dehors. Au point de vue des terminaisons hiératiques, le
changement de "] en : nous révèle une loi fort importante, à savoir que
les terminales gutturales démotiques "|, p, ;, n, S peuvent^être représen-
tées uniquement par 2 en hiératique. On comprend maintenant pourquoi
des idéogrammes tels que i:Sîi* (p8C), yr, '2 (pour "|^r) 'T (pour, pv)
"S7Sîî<, ^*\^ (pour S^*vi*)î ^"^ (pour nn) qui viennent respectivement
des termes vulgaires ipsti* «tête, sommet», irv. «cou», ipv «choc, éclat,
bourrasque», IZnSuS «ouvrier en argent, orfèvre», 1(T"\ «trouble, sou-
V 3
lèvsment», i^'^'Z* «pousser, croître, prospérer», lorsqu'ils affectent un com-
plément phonétique, deviennent N^T ,^îr''î ,K:";S-"NrK ,S:~n ,t<>''iy
,N:!'::8D ,SjI"\"i. Je ne connais que deux exceptions à cette règle, ce sont
idéogrammes le ni<S «laver» et r\^o «sublime», dérivés de ^r\^^ (héb*
. . u> tu
(td "» humide») et }r\H*2 (sém. r.D «crâne, cerveau») qui forment toujours
J^n-nsS et Nn-nX^, exceptions qui, du reste, s'expliquent parfaitement par
la nécessité de les distinguer de "jX"? «enfant» et '^XtD «vaisseau» qui
viennent des mots démotiques "irsS et "I2SD- La dépendance du sy-
stème hiératique de l'idiome assyrien éclate ainsi à tous les yeux, car
qui d'autres qu'un scribe assyrien pouvait savoir que des syllabes
3
^simples telles que T, ^1, *îiS cachent une consonne finale j> Mais
d'autre part, l'uniformité de la terminaison en montre clairement
le caractère factice et purement conventionnel et par conséquent
lîîCANTATIONS MAGIQUES
117
le caractère artificiel du système tout entier. Cette induction acquiert
la force d'une preuve mathématique par une autre observation dont
l'importance n'échappera à personne. Je viens de m'apercevoir qu'une
loi tout analogue régit les trois autres catégories de consonnes. La
voici formulée très succinctement avec les exemples nécessaires.
1" Les finales labiales D et D sont indiquées par 2- Exemples r
n'iS «cœur*, (dém. ^yh) ^i< «trou* (aram. snes) font SS"3"'S snOS-
2° Les finales dentales i, î2, n sont représentées par i. Exemples :
-W
-n« «éclat, lumière», t2i: «bœuf^, n«2 «pays», de niN (r. ^1})^ ICDTJr
irS*:, font STTIK, STIVI, «l-^D.*
3" Les finales sifflantes : T, D, liS }', deviennent indistinctement
T. Ainsi: îi<j «sacrifice», de îîj «couper» fait, Kî"îW et les abrévia-
tiens des mots IDID «trône» (r. 0^2), V^nx «quartier de viande» ^W
«pousse» qui devaient être D1Z, îi'IS, y^ ^^ transforment en ST"i:, lîTR '
(écrit '2-DH)y «î""«.
On le voit, en ^dehors des liquides l, m, n, r qui ne subissent
pas de changement, le phonème hiératique se termine le plus souvent
par un des quatres lettres douces g, h, dy -?, une pour chaque caté-
gorie de consonnes *. Cet usage paroimoniPîTx des consonnes et la ten-
dance à les confondre l'une avec l'autre, sont une image fidèle du ca-
ractère vague et flottant qu'avaient la plupart des consonnes dans la
prononciation des Assyro -Babyloniens *.
Au lieu de O ti*^{ que porte l'édition anglaise, il faut lire iD ^1
= dém. 3^ti*i^ Sis «n'était pas assis». Le verset qui suit ne fournit
pas matière à observation.
Lignes 26— 27> W^h^T^ t:»n 2Sn!2, littéralement «coup (r. :^£n
«frapper», aram. «frotter») de tête de méchanceté» désigne un com-
plot, une machination secrète pour le mal. Dans l'hiératique pSvi*
Sn Sin, mot-à-mot «(de) la tête de méchanceté le coup», le membre dé-
terminant précède les membres déterminés. Ajoutons que le signe
Sn, déterminatif habituel des poissons à cause de sa valeur primitive
]13 ' (du démotique ij^j, sém. Ji:), signifie encore «oracle, prophétie»
1 n est bien entendu que ces réduction s'ne sont que facultatives et que le scribe pou-
vait s'il le voulait donner la finale vraie du mot, Ainsi par exemple l'idéogramme ^^
avec complément, peut être tantôt ST'O, tantôt S^"^r, sans compter la forme
ir^^r. conservée intacte afin d'obtenir le rébus „lieu d'habitation". Voyez à la
page 114.
2 Ce fait a été signalé pour la piemière fois dans J. As. Mars- Avril 1876. Il méri-
terait d'être repris et traité à fond d'après nos connaissances actuelles,
S Cette valeur est prouvée par un passage d'une tablette inédite qui offre l'équation
12 Xj"Xn =: "jlj S3K „au poi8son« ; K:-î<ndoit se lire X3""i')l Un mot
accadien *Hr\ «poisson" n'existe absolument pas, et les philologues touraniens ap-
118 DOCUMENTS EBLIGIBUX
(prononcé X-ir, allusion à 13 = ^2'W0 et décadence, destruction» ; c'est
le résultat de rhomophonie entre les racines sft*ti^ «pronostiquer» et
3TK (sém. 2tV) abandonner, négliger».
1"li<nS3l<n''8 «ils ourdirent», iphtanaal de in», héb. TTîT «agi-
•0
ter, bouleverser». Cf. ar. ny «déshonorer», éth. iny, TlX «couper».
L'hiératique 11« dans t^TlUt-niK-X^ représente la même racine.
Lignes 28—29. W^3'»re^ «ils cherchaient à affirmer» e'est-à-
V t
dire à mettre en exécution ; c'est l'iphtanaal de la racine t^C^ que j'ai
expliquée à la page 95; l'hiératique p2 est déjà connu.
Lignes 80 — 31. Une des lectures du signe D^S «cœrur, nulieu»
est ^y (syllabaires) qui, comme le prouve le complément t<;, est la ré-
duction d'une syllabe qui se terminait par hne gutturable ou une pa-
latale. On songe involontairement au mot lpKt2^ qui désigne use par-
tie d'un champ (n R. 30, 12).
w
^JUWi^, iphtheal de U2r\ «courir, se précipiter». Yoix à la
page 12.
Lignes 32 — 33. La syllabe 3t^ du mot (ltt*hll33«i «son assom-
brissement» m'est assez suspecte ; il se peut que la forme véritable soit
Lignes 34 — 35. A noter la forme hiératique TT'IIH 2HJi ^t
littéralement «œil en avant sortir» rendant le verbe IDÏ^ «voir». Dans
T. 6, 2 (voyez p. 95) nous avons trouvé 3X3 *^Z* correspondant à whtt
«agent, messager». C'est un nouvel exemple du transport sur le pho-
nème sacerdotal de toutes les nuances de son équivalent démotique.
Lignes 36 — 36. 17fc<3V2^ «serviteur, ministre» vient de la racine
S^îl* qui, en hébreu et en arabe (Son) a un sens privatif: «perdre un
enfant». Le substantif assyrien semble signifier au propre «jeune
homme, garçon». Cf. héb. n>3 «jeune homme» et «serviteur». L'hié-
ratique n«*7 est l'abréviation de inxS = in^EJ (ii B. 23, Iqf), a^am.
Sni^S (cf. ar. niB «poussin») «jeune homme». Pour le dieu Nous-
souk, 13-«û"jK, voyez p. 36.
■•D^tif^K est pour ^DXti^^K, second aoriste de l^OZ* (hier, n JC>
«parler» ; le premier aoriste '•Oî^^l^, ou contracté ^D^S, serait plus
correct.
précieront à sa juste valeur l'étrange prétention d'un acoadiate à corriger, au moyen
de ce mot chimérique, les résultats de leurs recherches (L. P. C. p. 308 note).
1 Lisez ainsi T. 24, 26 au lieu de t^"\""]iri*1in'"É<3.
INCANTATIOÎÎ8 MAGIQUES 119
Lignes 88 — 39. Dans ^2? impératif, mascnlin, smgnfier de
SsK (hy*) «produire, porter» l'« final n'est qu'un faible écho de Vi
précédent, la forme correcte étant S^3. Notons l'hiératique 2X"WC-T1
signifiant «porte-le* ('♦3*tîîD"n se traduirait «son apport» ou «comme
apport») ; K^J^H représente une autre orthographe de l'idéogramme
t s
transcrit habituellement D^"l (lO-Din T. 18, 28—29), et qui répond
au verbe démotique S^S, car la syllabe M se prononce aussi DID
(gloses) *
Lignes 40 — 41. ID^O, et. constr. D^ est l'araméen KDy:2 «pa-
rôle, nouvelle». L'expression snND «mon fils* n'est qu'un terme
d'affection, car Sin est le fils d'Ia.
V
Au lieu du démotique T1128N îi*^ï"^80 «douloureusement ob-
scurci» la Fédaction sacerdotale offre s;T3 •^ t<Jl";i»"1D-13 «obscu-
rément affligé». Cette divergence revient aux lignes 59 — 60.
Lignes 42—43. J'ai corrigé SCN2*:Vi^» en ND^^Îti» ; c'est l'impé-
ratif pael de feJjî^* «répéter, annoncer». Le précatif figure dans la
Descente d'Istarit, Recto, 1. 24 : \nK'lSD X:S 'iiiwnS ^IiaC'XnSiK V?
1^'^D"Skj î^*^-|X «que j'annonce tes paroles (mot-à-mot : ce que tu as
fait entendre) à la reine des grands dieux». Le premier aoriste se
trouve dans le récit de la création (K. 3437, verso, 1. 5) *D^û^8 TnXD
SS «a-
H:i*rtD *aXvi*1S «elle ordonna la bataille, annonça son ordre». Il se-
rait strictement possible d'y voir le saphel de t<Jt< (sém. Njy) dont
dérive le substantif 1^8 qui se présente souvent dans la locution S^K
•►JS «par l'ordre» ou irs^jX Sj*K «par votre ordre» et qu'il ne
faut pas assimiler à l'hébreu '.n «grâce», comme on Ta fait jusqu'à
présent; le correspondant de ce mot hébreu serait en assyrien UTt
ou ir{<. Les préfixes hiératiques qui suivent le déterminatif vz* «main»
sont douteux.
V M V
Lignes 44 — 45. TXSiTX, iphtaal de is: «accueillir, écouter»
racine que j'incline à assimiler à l'arabe nrij (inKj) «faire alliance»
plutôt qu'à inj dont le sens «attaquer avec imprétuosité, s'élancer»
ne convient pas. Le nom propre tsk: *\2^2 (écrit Tlfi^CS ;S";x)
semble aussi signifier «Nabou accueille favorablement, écoute, exauce*.
t
1 Cette correspondance est des pins étroite, car QIH exprime à la fois toutes les trois
significations qui sont propres au verbe 72fc<, savoir, celle de „porter, emporter»
celle de ^répliquer, répondre** et celle de ^régner, gouverner (T. 179, 51 passiw)^^
auxquelles il faut ajouter le sens de „mêler,'mêlanger" qui repose sur l'homophonie
rudimçntaire de ^JIM et 722 V^yxx 72 /D (Syllabaires).
120 DOCUMENTS RELIGIEUX
L'équivalent hiératique n'est pas clair tout entier, un signe étant ef-
facé et quelques autres étant douteux ; il n'y a que l'élément «faire*
qui soit absolument certain.
Lignes 46 — 47. Ici et aux lignes 52 — 53, les mots '•C5S ti*b<
«dans l'océan» sont rendus en hiératique ri^2 Kn"pM «de l'océan» ;
on s'attendrait plutôt à Xn S"l-p'T ; y-a-t-il une faute de .copie ?
n^llS «rapidité, impétuosité, fureur» est pris ici au sens ad-
verbial, «rapidement, immédiatement». Le sens de ce mot résulte
de T. 125, 45 : Ti!*Sl«-rX ^IstD Sl^mu : ^3 ti'» (c'est-à-dire «S-S ti'X
ou l^sn^in Z*h) «à ton impétuosité (var. «ton attaque»), qui peut ré-
si&ter ? (littéralement : être sauvé ?)». Le verset difficile S!:i::îi*K K2"'D
V^'inni^ r\^y2 vi*K (Déluge iv, 34) semble aussi devoir se traduire «quand
il était assis et au milieu de sa course rapide». La racine "ins «s'en
aller vite» au propre «se séparer» figure également dans l'adverbe
XT^^î2î<3 5<S «sans cesse, incessamment». Le complexe hiératique ^sn^niD
que nous avons expliqué à la page 63 est ici ^augmenté du détermi-
natif Tj «pied».
"|SS*fc< «il va». L'emploi du second aoriste à la place du pre-
mier : ""pTS, peint l'instuntanéité de l'exécution. On trouve le même
principe quoique d'une façon inverse dans T. 13, 1. 14, 16. Voir à
la page 64.
Lignes 48—49. MM, et. obi. >:21'^ «grand» (r. S2"^) est rendu
par l'idéogramme p3 dont le type démotique semble être I3i:, sém.
j13 «poisson», lequel, comme c'est le cas eu arabe, semble avoir dé-
signé tout particulièrement un poisson de larges dimensions, si ce n'est
pas précisément un cétaté. De là, l'idée de grandeur inhérente à cet
idéogramme.
1^2*^0 «souverain», héb. hç^}2 a pour correspondant hiératique
Til-d'Kt?, littéralement «vainqueur (v^*S!î «combattre, vaincre» cf. T;
103, 34) de multitude» (Tfi = ^DZ*^2 r. î^»:*:) peut bien n'être au
fond qu'un déguisement orthographique, car il est possible que le signe
^l'in ait encore la valeur d'une des syllabes la, U, lu.
Dans l'épithète hiératique d'Ia, N"i-r\'D-2"'3"ij"ÎS, on ne saurait
dire si la syllciî)e SI est un complément phonétique ou bien la parti
cule de direction connue qui rond souvent la préposition s:s «à,
vers». Le sens de l'épithète n'est pas non plus très chiir; le mot-à-
raot «maître des familles engendrées» nous semble assez probable.
Lignes 50—51. Noussouk porte Tordre (s. *) de son seigneur
^hiér. : de son roi; N*rns (mot-à-mot «côté ce» voir p. 23) «de l'autre
1 Ajoutea cette syllabe dans T. 24, 60 »prè« I^^^ÎC^jX,
DOCtJlvrENTS KELIGIEUX 121
côté*, c^est à dire à Tendroit éloigné où réside le dieu de TOcéan.
L'équivalent hiératique /O-S^n a une formation analogue; j'en con-
clus que hwi signifie aussi «côté».
Le verbe mutilé . . JK . . X n'est pas aisé à rétablir; je pense
néanmoins qu'en rattachant le K à la fin de Ka'nS qui se transcrirait
H^^^<, on pourrait restituer ^jj<ti^1fc< «il annoiiça» ; ce serait alors le
même verbe que ^y\*2^ de la ligne 43. Bans ce cas, le verbe hiératique
86 restituerait '»VÎ^<"X3fe*t< 1(]VZ* comme à la ligne 42.
Lignes 52 — 53. Remarquer la forme complète K2 O p^<"|î<
iT>D au lieu de la forme abrégée n^D '•3 Î^Wj^; elle prouve que l'idéo-
gramme *3 «endroit, lieu, terre» vient de IDO «étui», ainsi que nous
avons supposé à la page 114. Après ^:i SD* «cette parole* il y avait
probablement 1iri"î"i«'1D-pii comme T. 11, 47.
Lignes 54 — 55. IDDWSSvi' «sa lèvre» est contracté de Iti^incMîif
OrîBt^ti^ = liéb. nO^j â-r* nOl^*)- En hiératique la lèvre est désignée
par i<D XD «lien» ou «serrure de la bouche».
On peut se demander pourquoi le verbe SD]i1îi'^fc< * «il mordit»,
T. Iti^J est indiqué dans le système sacerdotal par le complexe JO
1i<n qui signifie mot-à-mot «bouche séparer». L'énigme s'explique
facilement quand on se rappelle que nj^n désigne encore l'idée de ^p^\^
«marché publique*. Il y a là un jeu d'homophonie entre les son» "^ilif
et pW qui n'ont rien de commun l'un avec l'autre.
La seconde moitié de ce verset, qui offre des lacunes dans l'édition
anglaise, se restitue comme il suit: en hiératique -^3 r'D ''3J"N2 t<-mK
'D'î'^ ; en démotique : '»S«nlD'N 1t:^]"'S X HIS, mot-à-mot «de soupirs
1
sa bouche se remplit», t^ p^H est une interjection d'affliction identique
à l'hébreu n«.
T
Lignes 56—57. "«D^K «il dit» est contracté de lOti^'S, r. 8Dtt^ ;
le correspondant hiératique est ici K^^S^l-îlfe^'ID SD littéralement «pren-
dre parole».
Du mot qui suit, il ne reste qu'un K initial ; peut-être y avait-il
K^<, mot qu'on pourrait considérer comme une interjection d'appel sem-
blable à l'hébreu "«In «holà l».
ptlSlti^ est probablement l'impératif §aphel de JT\S, verbe qui
partant du sens de «serrer» (hébreu, arabe) [aboutit entre autres à
1 Lisez aînfii dans T. 24, 52 au lieu de t3 X2l.
a Lisez ainsi dan» T. 24, 56 au lieu de p1t^*^S'
122 DOCUMENT? RELIGIErx
celci de «s'engager dans une affaire^ (arabe. Cf. cTlfe «otecrrcr da
coin de Tœil*, jTlS «épurer, résumer»). Le paèl ^|bi|c(;ir« se troore
dans T. 111, 18, mais le sens précis ne nous en est pas encore connu.
s
Lignes 50 — 60. Dans la traduction, j'ai prête au mot ^CT2 le sens de
«parole, chose"^ et adverbialement «quant à* (= héb. mi S>)y mais dans
ce cas rien n'y répondrait dans la rédaction hiératique, laqneUe ammît
à son tour l'expreësion 7X0 TIK sans correspondant démotique. Pour obrîer
s
à cette difficulté, il faudrait peut-être voir dans ^tS nn adjectif de C5B
«ordonner, commander*. Les mots ^D'Jtt K^Ttn ^^ se traduiraient alors
«(quand au) commandeur, mon fils &n». £n ee qui concerne Texpression
hiératique ci-dessus, il faut remarquer que le complexe *7tO "^¥0 TK
«^p-and T>0"ns* précédé du déterminatif d'instruments et d'ustensiles^
Y^ «bois*, équivaut à TITIKD (n R. 21, lOcd^. Malheureusement le
sens de ce mot qui entre aussi dans l'épithète ^"l^ÇCK^ T^TîSO (i R-
37, (')) n'est pas bien clair, Cette correspondance, abstraction faite du
déterminatif T^< «luniiC^c*, représente évidemment un simple jeu d'or-
thojpraphe, car le signe n^C a aussi la valeur de nHTWO (Md. L
25c, glose). Un autre correspondant démotique de TKO TVestnjCîK
(T. 122, 37 — 38 pa^sim), mais il ne nous apprend pas dayantage, sa
signification étant encore inconnue.
V V
Lignes Cl— 62. "^.V^l^s: ou plutôt 'Vn^^} «obscurcissement, é-
elipse* et son équivalent hiératique tO:i^^^"1D-1D ont été expliqués
aux lignes 32 — 33. L'impératif t^^Jxn vient de la racine îTn «soa-
V
lever, enlever, troubler* ; le n s'affaiblit souvent en X. Notons que
la rédaction hiératique rend le mot «ciel* par l'idéogramme du Tigre^
"^S;-J\"t"lS2 ; c'est que le sens général de «fleuve rapide* qui est
propre à cet idéogramme (voir p. 28) convient tout aussi bien au eiel,
lequel dans les idées de l'antiquité renferme l'océan supérieur, source
dos pluies qui tombent sur la terre.
» V 1
Lignes 03—64. L'hiératique ti*'^'"l<r'»2''nSD "ISH «les hommes
mortels*, montre clairement que dans le démotique min^Dn^ï, le mot
n^^ a en dehors de la signification ordinaire de «serpent» celle d'«homme*'
et que ir-WC est le pluriel de liTO «mort, mourant*. Mon essai
de traduction «messagers de la mort, inexorables* se fonde sur le
rapprochement de l'hébreu i^V «messager* ; après un nouvel examen,
je pense que les mots in\^.'D T'^ peuvent bien former le régime direct
den]^lS kS ainsi: «(Ces sept dieux mauvais) qui n'épargnent pas les
hommes mortels*. 11 y aurait alors une espèce de composition, où lo
premier élément reste invariable, analogue à l'araméen Kji*Tp n^3
«sanctuaires, temples*. Dans ces cas on pourrait encore se demander
INCANTATIOTîS MAGIQUES 123
■81 l'idéogramme de l'homme que nous transcrivons provisoirement
nxn n'est pas plutôt 1% mais tout cela n'est pour le moment que
simples hypothèses. J'ajouterai seulement que la valeur ^h que les
1
gloses ^attribuent aux signes synonymes n^n et pt«{ «homme» semble
reposer sur un mot démoHque T^lS «jeune homme», lequel se rattache
probablement au mot ^yh qui, suivant les gloses, constitue la lecture
de hl^^W «jeune homme, serviteur». Un mot n^S figure aussi n R.
31, 58f, mais nous en ignorons la signification.
Lignes 65 — 66. A U'^DX «vent, tempête, averse» compare l'a-
Tabe DN2W «flot», r. 2^ «remuer, agiter». L'hiératique ^n""rSû"^î,
mot-à-mot «eau du vaisseau du couchant», représente un rébus sur
inSDi*, forme fémininne de lûK^ (n R. 41, 45a) ou ^D^i (ii R. 46,
46^) «mer, fleuve, flot».
La fln du verset hiératique se rétablit comme il suit : J^O'pX V
TI^îï^-InD «ils s'approchent de* l'âme du monde». La rédaction dc-
rmotique omet l'expression «âme du monde» qui est une épithète royale
(voir aux lignes 37 — 38, 39) appliquée à Sin, et porte simplement "'►n
t^O (prononcez fc^DinTJ^) «ils s'approchent».
Lignes 67—68. \TD est l'état oblique de ^7V0 ; le sens en est dé-
terminé par l'idéogramme TD D*X «vent tournant, tourbillon». Les
fins de lignes se restituent aisément, hier, ^n"|^<"^^^ KD-pwlv, dém.
HO^rn comme dans le verset précédent.
Lignes 69—70. Annso, et. obi. n^^{!^ «le devant, la face, le
front» répond ici l'idéogramme pN*t^» r^ti, littéralement «tablette de la
tête». Dans l'article lexicographique n R. 36, 68—66, ce mot est
rendu par l'idéogramme 'J>r\, tandis que le complexe pX^^^in et son
proche Si<D-pi<tt^"'ff)n répondent respectivement à laip (r. Dip) et à
imo (r. fcîJO, sém. i^c)- Au premier .aspect, il paraît étrange qu'un
idéogramme qui désigne principalement le front, puisse indiquer en
même temps les idées si diverses de cou, de nuque, de bord et de
pays. Mais le mot démotique ^y^\ qui lui sert de type en fournit
l'explication. Le vocable assyrien, proche parent de l'araméen N*2i'»n
«chaînette» et de l'arabe nDH «lacet, ganse» désigne au propre un
cordonnet ou une chaînette entourant la t^tc eu forme de fronteau ou
bien noué autour du cou en forme de collier. Par une métaphore des
plus naturelles le signe commun au fronteau et au collier embrasse
simultanément l'idée de «front» et de «cou» et comme le vocable
14*
124 NCAIÏTATIONS MAGIQUES
démotique 'n^<î^•^^ «cou* signifie encore «nuque* et «bord*, ces signi-
fications sont également transportées sur l'idéogramme "j^n. Enfin,
par une autre métaphore non moins naturelle, ce même idéggramme
désigne en outre l'espace limité, le pays (1n^<D), l'univers (TWnDW:),
Au sujet de ces expressions figurées il sera bon de rappeler un fait
analogue dans les langues soeurs de l'assyrien : le mot pjy, suivant les
dialectes, signifie tantôt «collier* (hébreu) tantôt «cou* (arabe).
L'épithète nXJî^j, et. obi. nsjN: a été expliquée aux lignes
59 — 60. Les fins des versets se rétablissent comme il suit, d'après
les lignes 78—74 de la première colonne : hier. lif"W->^-3lS"ÎK"Wa,
dém. ^D^<:snT^{ «ils se placèrent*.
Lignes 71 — 72. Il faut probablement corriger dans le verset
hiératique )2 ^3 N en ^2 "«i""!*» et compléter tt^^«-»J-»:i-3^X-Xa ». Le
verset démotique peut se restituer ainsi : nfci]nS5 D^k<"[îfc< "IKÛ^ji* »ST^^
iTms ie'n*« îit'n. Le tout conformément aux lignes 74 — 75 de la
première colonne.
La suite du récit est perdue dans la cassure qui embrasse sept
lignes de la colonne II et vingt-six de la colonne IIL
II
Col. in. Lignes 27 — 28, 29. Le verset hiératique est presque
entièrement détruit ; le verset démotique n'a conservé que les commen-
cements des lignes. On reconnaît néanmoins qu'il y est recommandé
de placer dans la demeure royale certains objets probablement les sta-
tues de certains dieux pour la sauvegarder des démons, — inSîO (r*
sém. '^ya) et innti'''D (héb. n^wî^C, r. nttO signifient tous les deux
«seigneurie, domination*. Les mots lîi^"» ^K7'»D signifient «doué de
s '
majesté*. •'î^K^'^D sera expliqué plus loin, iti^'iji est le premier ao-
riste qal de la racine sémitique '^\ '*\^) «posséder* d'où l'hébreu C?^
«possesion; il y a*.
Lignes 80 — 31. L'idéogramme H2 «porte*, démotique 1283
(= aram. ^32» ar. 3S<a), me paraît être la réduction du phonème
T T
1 •«»
Wj'Sr, réduit lui-même et en partie déguisé du démotique ^2fc<3^<2 «bat-
tant d'une porte». Sur iSs^^i^ «palais* (héb. S3\l) et son idéogramme-
rébus Ss3 •"'8 «maison grande*, voyez à la page 48. On recommande, pa-
raît-il, de placer dans la porte du palais deux espèces de plantes an-
tidémoniaques, sp est l'accusatif de lp = 1S1J «plante, pousse» (Cf.
héb. r'^^ «pousser, croître, grandir») d'où l'idéogramme 1J. La fin des
vei'sets est entièrement perdue.
INCANTATIONS MAGIQUES 12$
Lignes 82—83. lï*?CStfcS ac. »:^D«t&», l'hébreu T)hûp et l'arabe
r]hl2^ «drap, longue pièce d'étofife servant de manteau» est le type
du correspondant hiératique J^K-^S"DWU* déterminé par 13 «vêtement*.
L'adjectif féminin irD1"^U «bariolée* vient de la racine 0*13
qui a été expliquée à la page 65. Son équivalent hiératique *lMt3 vient
de 1"WC nom d'un oiseau bariolé. A 12^J1X «chevreau, biquet* répond
exactement l'arabe uNjy. Le verset hiératique se complète avec cer-
titude, d'après T. 14, 42*: Tî ^} ty^» n»3 lï-
ini^DU «agneau fenfelle» se prononce ini^nu pour iniKnU;
le masculin nt^nu figure dans T. 61, 12. Je ne sais comment ana-
lyser l'hiératique «S-Skd.
s
Le sens de «prends* que nous avons attribué à l'impératif ^D**!
n'est qu'appoximatif. La nuance exacte est «dresser* comme le prouve
le substantif ID*"', IHO^ dont la signification de «poteau, perche,
barre, colonne, pyramide* ressort de n R. 22, lla&c, oti l'idéogramme
1 w
ID^pK, mot-à-mot «bois long* est expliqué par ItiWKJI et l]o^ ou
in]on et des syllabaires qui interprètent l'idéorgramme D^l par iniDi^O,
variante de intCKO «tronc, barre, perche* (Voir J. As. 1876, s. v.
"p). Dans les textes historiques, on lit souvent Cj^nt^ ITOH (Nor.
257) «j'ai amoncelé (les têtes des rebelles) en forme de pyramide*,
nWJ ^non \ivy2 ((bid, 986) «dressé comme une colonne*. Le pluriel
figure dans Sm. Asb. 60, 2 : ptt^n:i»3 SlS« -!"« ^nTH'D ^n«Dn «r»
«j'ai pendu leurs cadavres sur des poteaux aux environs de la ville**.
On doit probablement y voir une racine XOT équivalente à l'arabe
yDl «cerveau, tête* et à l'éthiopien nt^DT «sommet* et qu'il ne faut
pas confondre, avec un autre son, sém. ^OT «ressembler* qui a pro-
duit le mot Dindon (T. 95, 2) «ressemblance, apparition, esprit, gé-
nie (héb. niDH, JVOn)* d'où la particule hiératique DH (écrit DO), D»l
(T. 51, 28) «semblable à, comme*. Toute différente est la racine
ÙHH «joindre, réunir, lier* qui forme les vocables IDSIfl «jumeaux* et
w V
yyr\ (pour let^^n) «corde, lien. Ce dernier mot donne naissance à l'idéo-
gramme D>n (prononcé on ou D^n) expliqué par IDDII «corde, noeud.
1 Le signe D^Ht D^îl a été traité d'une manière très-oonfase dans E.8. G.p. 164. Le
^plaisant de l'affaire", c'est que l'autenr non seulement s'est avisé & contester le sens
de npieu, colonne" pour l'assyrien 1D">1, IHOn, mais ne s'est pas même aperçu que
le soi-disant accadien Q^T „corame" descend directement du n^^^^ ™ot sémitique"
ICn «ressemblance" (ibid. note 2).
T26 DOCUMENTS RELIGIEUX
faisceau». L'origine de l'idéogramme lj redoublé demeure encore ob-
scure. Le verset hiératique qui suit n'a pas besoin de commentaire.
Lignes 37 — 38, 39. Il y a lieu de croire que le verbe iSSDIK
€st l'aoriste paël de ^<S^, sém. *>h^ «contenir, renfermer». Pour le
<;orrespondant hiératique SlS^Itt^, on peut se demander si le signe
Iti* est le déterminatif usuel de l'action, ou bien un élément essentiel.
Dans ce dernier cas la racine sacerdotale serait Slti^ et l'orthographe
•analytique n'aurait d'autre but que d'écarter la lecture \T\ dont le
signe S'^îi^ est susceptible. L'expression «qui renferme l'âme (ou le souffle)
du pays* qualifie le roi comme celui qui distribue la vie et le bien être
à ceux qu'il dirige.
Lignes 40 — 41. Le verset hiératique est très-clair: le roi assi-
milé au puissant; dieu Feu (S"'3) est figuré comme relevant (n'IIS^K^ ')
la paix (v^ ")D prononcé D^S"1D, du démotique TdSid ou IbSlti^) par un
mouvement de sa tête ('•2 pWi^). La transcription du verset démotique
est rendue difficile aussi bien par les lacunes que par les fautes qui
se sont glissées dans l'édition anglaise, On s'attendrait à '?^^'"J8 VSy^
Les lignes qui suivent jusqu'à la fin du poème sont conçues en
termes connus ; les lacunes qu'elles présentent sont irrémédiables, sauf
un petit nombre. Contentons-nous d'y ajouter quelques remarques:
Lignes 60, Sti est probablement corrompu de 1K3"^3"'^"")S le corres-
pondant usuel de KDJIDIti^ «pose*. — Ligne 67, on complète sans hé-
sitation k:[-Ϋ "nn Vh JI^^S»:. — Ligne 74, il faut corriger fctD en ^h
et ajouter []1K""SkJI. — Ligne 76, les signes (< ""V semblent fautifs ; peut
être y avait-il ''«"*?W[->», auquel répondait à la ligne 77 ">S[«D^»i;i*n.
Incantation II (T. 26, 6—28, 50)
La formule a subi des pertes irréparables tant au commencement
qu'a la fin des lignes ; onze lignes du milieu sont entièrement dé-
truites. Plusieurs versets ne sont rédigés qu'en hiératique.
6 — 7, 8 Incantation. Ils sont . . ,
9 — 10 Ils' sont . . .
11 — 12 Us sont . . . ? le joug . . .
13 — 14 . . . dans le ciel, aucun dieu ne les nomme ;
15 — 16 . . . Bel les a nommés -,
17 — 18 . . .ils obscurcissent (?) le ciel;
2 n"*1lû"'W se prononce d'ordinaire TT1 j mais suivi d'un second complément, ^
comme c'est le cas dans notre passage, il doit avoir une autre prononciation.
INCANTATIONS MAGIQUES 127
19 — 20 ... ils arrachent.
11 lignes détruites
33 — 34 fais reculer le malin, premier-né, seigneur des incantations.
II
35 Prononce une adjuration sur (une branche de) châtaîgner (9)^ (ou sur
celle d'un) chêne fort;
36 Ajoutes-y l'incantation d'Eridou, (et les deux suivantes;)
37 «Au jour de la révolte, ces sept dieux mauvais*,
38 «Eappelle-toi (bis?) le serment de Bel».
m
39 — 40 Ils ne se placeront pas] devant toi;
41 — 42 ils n'iront pas] derrière toi ;
43 ils n'enteront] pas dans la maison ;
44 ils ne s'approcheront] pas des gonds;
45 ils ne resteront] pas dans la ville ;
46 ils n'entoureront] pas la maison.
(Réciter ensuite les morceaux suivants:)
47 «Aux jours de la révolte ces sept dieux mauvais*,
48 «Ce sont des Oudouk mauvais»,
49 Ce sont des Gai mauvais»,
60 «Rappelle-toi le serment du ciel, rappelle-toi le serment de la
terre 1»
18 lignes perdues
Les divisions du texte se discernent fort bien, malgré les la-
cunes qui le déparent. La première partie, composée primitivement
de 28 lignes, décrit comme de coutume les méfaits qu'exercent les dé-
mons et se termine par une prière à Maroudouk, le seigneur des in-
cantations, à l'effet de chasser le malin. La seconde partie recommande
de prendre une branche de certains arbres, consacrée au préalable par
une prière magique et de réciter l'incantation d'Eridou avec deux autres
formules qui nous sont plus connues. La troisième division enfin, qui
n'est qu'une variante de la formule finale de l'incantation précédente,
se termine par le premier verset de trois formules dont l'un figurait
déjà dans la seconde division. La récitation de ces formules devait
dont clore toute la cérémoie.
La mutilation du texte empêche d'en saisir le sens intégral et
nous devons nous borner à expliquer sommairement les quelques mots
nouveaux dont l'existence nous semble certaine. — L. 8. Le mot
m'^SS se trouve aussi dans la Descente d'I§tarit (recto, 61) où il
128 BOCtTMENTS RELIGIEirx
paraît avoir le sens de «seigneurial» (r. *?î;a), — L. 12. Le signe qne
• d'après les gloses nous transcrivons piTtî^ signifie l'i^j au sens double
de «joug* et de «nère» (dix fois 60 ou 600). — L. 13. Le signe
KD, composé de WIH a été expliqué plus haut. — L. 14. ;XQ1:K!D «qui
que ce soit* est une forme parfaite ; les formes contractées Jtfâit<!D ou
(K2K0 sont plus fréquentes. — •»2!2»:^S et UD^ (1. 16) viennent de
H22 «appeler, nommer*. — Remarquer la terminaison hiératique
tÊr>K, rendant le régime direct ^iilJlt^ «eux* aux lignes 15 et 17 et
même à la ligne 13, où ce régime est supprimé dans la rédaction vul-
gaire. — L. 18. 'n^"Sîi*1J< est probablement le second aoriste de iCtt^
«écrire* ; l'idéogramme ^j «roseau* semble appuyer cette conjecture. —
L. 20. Le verbe cnti* = hier. KJ"KB signifie «briser, déchirer, arra-
cher*. — L. 30. L'idéogramme St< équivaut à «mSin «troubler*; ce
terme démotique fait la base de^l'idéogramme n^S-in qu'on rencontre
maintes fois dans nos textes. — L'équivalence de i^j|*|m''t<ti* (pronon-
cer li}'}H bTj;) et ^Ti i<Z* n'est qu'approximative. — L'hiératique -nit<
pXîi^ ^t rendu ici par .")îi*n ")2ND «enfant premier*, ce qui ofifre un
parallèle à laSi^ti^^ et son dérivé hiératique ]Wr)"p^<t^. — Je considère
1b< comme un idéogramme répondant à T2 «seigneur* et je vois dans
T^y^Z* ou mieux ^IB*^ l'état oblique de iriÈ"^ «incantation* (r. c^^i*^)-
Si cette conjecture est fondée on pourra compléter à la fin du verset
hiératique : nO ")1-DKJ pS]-|«. — L. 37. Le signe '^^ fait certainement
partie du complexe Sin qui, comme on le sait, se compose des signes
Incantation III (T. 28, 34—36)
Petit fragment de trois lignes hiératiques dont la dernière est la
souscription.
34 Ton sortilège, sortilège qui soulève, qui fait mal.
35 «Rappelle-toi le serment ^du ciel, rappelle-toi le serment de la
terre*.
36 Exorcisme *dieu mauvais qui disperse (?),'^
Lignes 34. ''1"'K^, mot-à-mot «bouche mauvaise* jrend souvent
le démotique \yi'^2 (héb. Ceti^i) «magie, sortilège*,
Lignes 36. Le sens de «disperser* que j'attribue au complexe
biTrriKn est fort hypothétique.
Incantation IV (T. 28, 37—54).
Les deux premiers versets de cette formule ne sont qu'en hié-
ratique ; c'est également le cas des six derniers versets : le reste offre
îKCANTATlOIfS MAGIQtJES 129
ta même temps une version interlinéaire en démotique«
39 Incantation. Eoseau sacré, loseau grand, roseau de l'étang sacA,
S8 disque sacré des dieux, «
39 — 40 sceptre de dcminaticn qui coEEclide la paix,
41 — 42 je suis l'agent de Maroudouk; • ^
43 — 44 quand je. récite l'incantation sacrée,
45 — 46 je renverse les murs (littér. l'abphalte) avec les verrous des
portes.
Il
47 — 48 Que la demeure dans la maison!
49 Que rOudouk lûenfaisant, le dieu bienfaisant entrent dans la maison 1
60 «Que rOudouk mauvais, [l'Ai] mauvais, l'Ekim mauvais,
51 le Gai mauvais, le . . , mauvais,
52 ne s'approchent pas du roi» I
53 «Kappelle'-toi le serment du ciel, rappelle^toi le serment de la
terre 1».
54 Exorcisme [Eoseau sacré*
La première partie de cette formule consiste en une curieuse
invocation à trois des insignes les plus usuels des divinités babylo-
niennes : le calame ou le roseau de scribe, emblème d'omniscience, le
disque ailé, symbole de protection et de secours, et le sceptre mé-
tallique qui représente le suprême arbitrage de Id vie et de la mort. On
voit par là que ces emblèmes ont été considérés comme des êtres di-
vins, doués d'une vertu mystique et antidémoniaque. Puis vient une
pbrase, dans laquelle le prêtre tbaumaturge déclare être le mes-
sager de Maroudok et opérer à sa place. Son but est visiblement
d'intimider les démons et à cet effet il prévient ces derniers qu'il dis-
pose d'une incantation capable de renverser les murs les plus solides
avec les lourds verrous qui barrent les portes. Dans la seconde par-
tie^ le dieu la et les génies bienfaisants sont invités à s'établir dans
la maison du roi, tandis que les démons malfaisants reçoivent l'ordre
d'en Eortir. A cette incantation devait succéder la récitation de deux
formules déjà connues.
Lignes 36. L'idéogramme ^; répond à ijyp (héb. nj::) «canne,
roseau* ; son type démotique est ^x^^. Le passage d'Esarhadon
•':-î:'''D-nd n^o*; S'^'nciiris si";« -»\n-;s nû^2 ir: nsSiS^o (Nor. 168)
doit se traduire comme il suit ; «j'ai fait entourer toutes les portes de
vastes (mot-à-mot : comme une forêt divine) plantations de roseaux.
Je crois reconnaître dans i;"»; l'espèce de roseaux mangeables appelés
gongi par Bérose et qui croissaient en grande nombre dans les marais
de la Babylonie. Un autre nom de roseau, indiqué en hiératique par
17.
130 DOCUMENTS BELIOIETTX
•ptî^-ij OU ■pD""'3 «roseau de marais* est lYlV (r. sém. pv «petnsser») r
la eerrespondance s'établit par plusieurs passages des textes histo-
riques \ Le roseau qui reçoit ici les épithètes de «sacré» et de «grand»
Beml)le être le calame de scribe porté pav plusieurs dieux et tout par-
culièrement par Nabou, comme symbole d'omniscience.
Lignes 88. Par •^mî<-T^<, littéralement «vilte d'airain* pré-
cédé de Y^^ «bois*, déterminatif des instruments' et des ufitensiles,
on doit entendre sans doute le «disque ailé* qui sert de véhi-
cule au dieu suprême dans les monuments figurés de l'art assyro-
babylonien. Le nom démotique du disque est 1n^t^*^^Sr T^ot qui signifie
encore «grand plateau servant de table, plat, ^ase d'une grande capa-
cité,* C'est l'araméen S'YirB et l'arabe mriKD- Les deeuments lexi-
T T
cograpMques énumèrent diverses sortes de disques propires aux dieux
ei aux principales monarchies asiatico-africaines (n*B. 46, 46 — 51)
nommément l'Egypte (t:>C»ÎS), l'Ethiopie (îni^O *), Sumer (ncSliO et
Accad (nxrs) ou la Babylonie*. L'élément T« «ville* qualifie le
disque comme une porsonniôcation. de l'État et cette conception est
aussi attachée au terme hébréo-araméen "i>^ qui signifie à la fois «ville*
et «ange gardien*. Le mot 2TV hv TV «Tille d'or* désigne encore
TT
dans la Mischna un petit disque d'or qui parait la coiffure des femmes ;
e'est probablement le ^^ep^^:5 H2t IVv^^D «disque de la tête» des Assy-
riens {ibid. 1. lôçf).
Lignes 39—40. Wkt*b^S vient peut-être de ^^Q «dominer, gou-
1 Veyea^ la 3® pavtie des „Note8 de lexicographie assyrienne" de M. St. Guyard (3^
As. Janvier 1880^ p. 37). Dans III B. 52, 31a on trouve Pexpression "TQ (^ n^Uk
poisson d'étang ou de, marais".
2 Ces diverses signification» sont aussi jnropres au grec diskos.
8 Dans les textes historiques^ le» idéogrammes ]K2""]X^ et Hl /"^!3 répoodent tou-
jours à "11^1^ et ^D^r^ appellations ordinaires de l'Egypte et de PÉthiopie, hébv
D^"^ït3 et 2^12). Compare» par exemple Asb. 16, 51. 37, 69. 52. 61. L'essai de
M. Lenormant d'identifier le pays de Makkan avec la péninsule sinaïtique (Trans-
actions of tne Society of biblicalarchaeology vol. IV part,, p. 400 suiv.) pèche done
pat la base. Plus étrange encore est la découverte du m6me auteur que gr&ce à la
^lecture accadienne" 2*2 du signe ^0, le* Hw^^D équivalent aux CPO^DS de
la Bible (6en. X, 14) et représentent une population de la partie occidentale du
Delta. Malheureusement, ce nom s'orthographie aussi HI/^^O (Chors. Sarg. 1. 80S)
ce qui prouve d'une fagon péremptoire que les Assyriens ne lisaient pas autrement
que Afiluh ou Meluh.
4 lie dis4ue assyrien ne différait pas de celui des Babyloniens, c'est pourquoi il
n'est pas spécifié à part.
INCANTATÏONB MAGIQUES 131
verner» d'où 1tt*^tt'S3 (= hier. ^0"%TKS) «gouverneur*. De l'équiva-
lent sacerdotal 2Sri"îTti^* (ou ^Kr»"?^"^) je ne comprends que le der-
nier élément, Hïîri, qui signifie «suivre, accompagner». — L'hiératique
^T 'D me semble devoir être corrigé ''îi,;-lD = D^S"1C, en conformité
avec T. 26, m.
Lignes 41 — 43. Les syllabes ^3"J^0 sont certainement dues à
une confusion de signes anulogues, la forme correcte du corespondant
de n^ yir\ est régulièrement Sr^r.
Lignes 43—44. Pour in-CK3 = DinS^ti* on mieux OirD'tt»
voyez à la page 76. — Sû-^TS: est pour K>^-\-C8J. — ^^^«3 est
l'infinitif nfcij «jeter* joint an suffixe possessif de la première per-
sonne, singulier ; il signifie littéralement «mon jeter*.
.W .«Il
Lignes 45 — 46. lTb<, ac. 8T^< «asphalte* se ramène à nne racine
■C'Tl qui entre dans le nom de la ville de Hit située sur l'Ephrate et dont
les puits d'asphalte ont été signalés par Hérodote. L'équivalent hié-
ratique n*î-T2 l<, mot-à-mot «eau destructive des semences* fait allu-
sion à la stérilité des terains imprégnés d'asphalte. Comparez l'ex-
pression hébraïque rn'^O J^^K «terrain imprégné de sel* pour «désert*
Le nom assyrien de l'Ethiopie, ^mS\!2i exprime probablement la même
idée que le nnSû hébreu. Les Egyptiens appliquaient ordinan-ement
à l'Ethiopie le surnom de mépris Khest «mauvais, stérile*. Sous le
mot «asphalte* l'auteur entend évidemment des murs construits arec
des briques jointes par de l'asphalte.
Le complexe hiératique NJ*X2■";2^7-p^<, mot-à-mot «bois du mi-
lieu de la porte* désigne apparemment les barres des portes, en dé-
motique entre autres, m^^D- Pour le sens de «jeter, renverser* du
verbe WO*^ voyez à la page 115, note.
Les lignes qui suivent ne donnent lieu à aucune observation.
Incantation V (T. 27, 55—29, 4)
Petit fragment; douze à quatorze lignes sont presque entière-
ment perdues. Les quatre lignes conservées, rédigées en hiératique,
contiennent des versets connus avec la souscription.
55 Incantation. (Prends) le poil d'une chèvre [qui a un chevreau
12 ou 13 lignes mutilées.
Col. VI, 1 Ils n'entreront pas dans le palais ;
2 ils ne s'approcheront pas du roi.
?» «Rappelle-toi le seraient du ciel, ra[)pelle-toi le serment de la terre* >
4 Exorcisme. «Le poil d'une clièvre qui a uu chevreau»
J'expliquerai plus loiu l'idéogramme de la chèvre, ti*î<2*"|î<2, le
reste ne contient que des termes connus.
17*
132 DOCUMENTS BELTGIEITX
Incantation TI (T. 29, 15—80, 86)
Les divisions de cette formule ne sont pas faciles à distinguer
à cause des nombreuses mutilations qui déparent surtout les fins des
lignes. La grande majorité des verset^ est en doublé rédaction. La
rédaction exclusivement hiératique s'étend aux lignes 22, 28, 24. 31,
82, 88. Cette dernière ligne forme le titre de la formule. La ligne
34 donne le titre d*une formule qui commençait la tablette qui sui-
vait celle-ci. Enfin la ligne 36 offre le numéro d'ordre de la pré-
sente tablette dans la série des incantations contre les Oudouk. Le
tout se termine par une souscription générale du roi Assurbanipal.
5 — 6 Incantation. Mauvais, cet homme est mauvais;
7 — 8 cet homme est le plus mauvais des hommes, mauvais, mauvais;
9—10 dans la foule des hommes, c'est un serpent furieux (?)
11—12, 13 cet homme est parmi les hommes (comme le roseau . . ?
qui serre la corde de l'arc (?),
14, 15 — 16, 17 La crainte qu'il inspire fait mal, son cri remplit l'homme
de terreur;
18, 19—20, 21 il (élargit ?) sa plaie . , , il retranche son cœur,
V
22, Sed, œil mauvais, dieu mauvais, , . ,
28 Prends (?) les bestiaux , . .
24 Prends (la victime . . ,
25 — 26 . . , personne . , ,
27'--28 , . , à son cœur . . ? ne , . .
29 — 30 Soleil, en ces (jours) . . .
81, 32 Mon roi. Bel, ...
I^xorcisme. Dieu mauvais qui maudit (?)
34 Ireantation. jour . . . non . . .
S6 XVI^ tablette (de la série) Les Oudouk mauvais,
38 Palais d'Assurbanîpal, roi des légions, roi du pays d'Assour,
40 qui se confie en Assour et en Belit,
42 à qui Kebo et Tasmit
44 ont accordé une vaste intelligence,
46 et qu'ils ont doué d'une vue éclairée (pour exécuter)
48 la fonte des types,
50 dont aucun parmi les rois, mes prédécesseurs
52 n'avait comprit la fabrication;
54 par le pouvoir de Kebo, ce recueil de documents de toutes sorte»
56 je l'ai fait écrire sur des tablettes, imprimer et publier,
58 et pour que je puisse les voir et les lire,
60 je les ai placées dans mon palais,
62 Puissant, toi, qui connais ce qui est caché, ô Assour ;
04 Celui qui gouvernera (ultérieurement) et qui à la place de mon
»on\ inscrira le sien>
nîCANTATIONS MAGIQUES 133
66 que Assoiir et Belit lui infligent
68 un châtimeat dur et cruel et détruisent de la terre son nom et sa
postérité !
Cette incantation semble dirigée contre les sorciers, aux malé-
fices desquels on attribuait certaines maladies. On les considérait comme
des hommes pervers, toujours prêt« à nuire, surtout par leur regard per-
nicieux, avec l'appui des Sed et des dieux mauvais. Ces funestes in-
fluences paraissent avoir été contrebalancées par le sacriflce de jeunes
bestiaux et l'invocation au Soleil. La mutilation du texte nous laisse
dans l'obscurité sur plus d'un détail.
Lignes 6 — 6. Kfraarqner la forme d'état construit *^D^S s'échan-
geant avec celle de l'état absolu i:30^S (écrit ^yz*) ; dans le premier
cas l'adjectif est envisagé comme un nom propre. On sait que les
noms propres araméens sont très-souvent privés de la terminaison bi*
et cet emploi s'étend quelquefois aux noms communs (Cf. Daniel
II, 10 passîm). En assyrien, les noms de lecture des caractères cu-
néiformes et plusieurs noms d'hommes et de dieux ne prennent pas d'or-
dinaire la terminaison T Les exemples de cette dernière catégorie
sont : nvr« «Assour», ns<3n «Dame (titre d'Istarit)». n'^CNO «Ana-
théme, Fatum», Voyez l'introduction.
Lignes 7—8. \)*yh ^î^'^j îi*«, littéralement parmi les hommes
mauvais* signifie «le plus mauvais des hommes» ; l'expression hé-
braïque C^2^:"5 TIO''^ (mot-à-mot «la belle parmi les femmes») «la
• T- T T -
pins belle des femmes» est tout analogue.
Lignes 9 — 10. Je ne réussis pas. à mettre d'accord l'hiératique
1S-111»-^W-l-D^<: l%"i ^^< avec le démotique r^^: ^rz*^Z* tt*X. Le pre-
mier semble signifier «Seigneur de la foule des hommes», le second
nous offre un mot inconnu "*V2*sr, au sujet duquel il est difficile de
de décider s'il signifie «foule, multitude» ou «seigneur, gouverneur».
Cette dernière interprétation me paraît néanmoins la plus vraisem-
blable et j'incline à comparer le talmudique n^D"^ intermédiaire, cour-
tier». Encore plus obscure est la signification du verbe l^^y^H et du
correspondant hiératique «: bJ^ ^^:r yn. Faute de mieux je vois dans
le verbe démotique un aoriste paël de ^^p «agir avec zèle et ardeur^
s'emporter».
Lignes 11—12. Les signes t2^n ^z* ^S ne sont pas sûrs et le
1 Les caractères syllabiques ont deux. Bortes de noms: un nom de lecture qui
indique le son qui lui est propre,^ et un nom conventionnel d*un caractère pu-
wpTent ttrémonique. Ainsi, les lettres françaises /, »/, n, a% z dont les noms
de lecture sont le. me, ne. ,re, ze portent encore les noms conventionnels : Elien»
Entme, Enne, Ixe, Zede. Su»* la différence capitale des ces deux sortes de nom
pour les cftract^rP8 cunéiformes, voyez l'introduction.
134 DOCUMENTS BELI0IET7X
rétablissement en devient impossible à cause de la lacune qui suit
Le sens du signe 525 est également inconnu. Je suppose que le sorcier
est comparé à un roseau dur dont on fait des flèches ; c^est ce qui me
st
semble résulter des mots ^J^\i^ Wiy tt^n «qui foulent ou serrent (:im,
héb. 'yn) la corde de J'arc*. Le sens de «corde* pour in\2^ ressort
de ITiiératique RD.
V
Lignes 14, 15—16, 17. n^Tï^SV est un participe, singulier, fé-
V
minin de "ibiV, sém. *1VV «faire du mal, affliger» ; l'équivalent hiératique
b^"pSp N2 signifie mot-à-mot «face faire». — Sur V2yn «cri, voix»
voyez à la page 86. — Le verbe D^]2î<"l^ «il lie, attache» est rendu
par l'idéogramme 1VJ5? ou 1D «étendre».
Lignes 18, 19 — 20, 21. Au démotique îfc^Tt^rfcî «il coupe, arrache.»
répond le complexe hiératique "l^;|-]lbi"l3 tt*lS qui semble signifier mot-
à-mot «morceau (?) ne coupe pas». La présence de la négation a lieu
de surprendre. Peut-être, sommes-nous en présence de ^y, indice de
l'idée d'une personne comme dans la combinaison TXO"V*l< 13 «homme
de jardin, jardinier». Du reste la syllabe i^j n'est pas tout-à-fait sûre
à cause de la lacune qui suit immédiatement et il reste une possibilité
bien que peu vraisemblable pour le signe m2.
Lignes 23 et 24. Il s'agit de l'acception d'une victime (nin
est mis en parallélisme avec îî<3); 17*3^X"^J est mot-à-mot: «il le
prend (ih se lit aussi ^n). Le sujet du verbe a disparu dans la la-
cune.
Lignes 27 — 28. Le mot ti'*n ^"1 est fort douteux.
Lignes 29 03. W:t< C*i<, littéralement «dans celles-ci» signifie
« »
«dans ces jours» ; la même ellipse se présente dans l'hiératique ^î<-^3
Hr\. L'orthographe analytique ^i^'^j pour "»3 a pour objet d'écarter la
»
lecture "7^3 dont le signe "«j est susceptible.
Lignes 31—32. Conformément à T. 16, 25, on complète aprèa
••a l«s signes ^«:•^<-ST. Voyez à la page 77.
Ligne 34. Le sens des idéogrammes n 1J îi*S "ISQ qui corn-
menaçaient la première formule de la XVIP tablette, m'échappe en-
tièrement.
IV
INCANTATIONS MAGIQUES CONTRE LA MALÉDICTION
K 65
Les Assyriens se figuraient la malédiction comme un démon
très-malfaisant qui s^empare de Phomme à qui elle s'adresse et lui in-
flige mille maux aussi douloureux qu'irrémédiables. On en distinguait
deux sortes: la malédiction simple, irib^^i^y lancée dans un mo-
ment de colère et Fanathème, r)^DK!2, prononcé à l'occasion d'un acte
solennel et public. On remarquera que cette iTîîi^tD est précisément
la puissance mystérieuse et infaillible qui conserve et maintient l'or-
dre dans Funivers d'après les idées des Babylonienns et que l'ex-
pression Serment que nous lui avons substituée jusqu'ici était évidem-
ment trop faible.
Incantation I (T. 80, 1—35, 50)
Cette formule se compose d'une pièce principale, rédigée à la
fois en hiératique et en démotique et de petites formules en grande
partie fort analogues l'une à l'autre, rédigées en démo tique seul. Le
tout porte une souscription. Les deux dernières formules ont beaucoup
souffert.
Becto. Col. I, 1 — 2 Incantation. La malédiction mauvaise, semblable
au Gai, s'est emparée de l'homme;
3 — 4 la voix fatale s'est attachée à ses pas ;
6 — 6 la voix défavorable s'est attachée à ses pas;
7 — 8 la maléfliction mauvaise, le Gai, le Mal-de-tête ;
9 — 10 la malédiction mauvaise égorge cet homme comme un agneau f
11 son dieu a quitté son corps ;
12 — 13 sa déesse paisible, s'est placée dehors,
14 — 15 la voix fatale l'enveloppe comme un vêtement et l'assomme.
16 Maroudouk voit cela;
17 — 18 il entre dans la maison, auprès de son père la et lui dit :
19 — 20 «Mon père, la malédiction mauvaise s'est emparée de l'homme !*
21 II lui dit cela deux fois :
186 DOCUMENTS BELIOIEtTX
22 — 23 «Je ne sais pas ce que doit faire cet homme, ni par qnel moym
il guérira*.
24 — 25 la répond à son fils Maroudouk:
26 — 27 «Mon fils, que ne sais-tu pas, que veux-tu que je t'ajoute ?
28 — 29 Maroudouk, que ne sais^tu pas, que veux-tu que je te dise
encore ?
80 — 31 ce que je sais, tu le sais.
82 Va mon fils Maroudouk,
33 — 34 prends-le à la maison du . . . sacré,
36—36 dissipe son anathème (et) délie-le,
37 — 38 (dissipe) le mal troublant de son corps;
39 que ce soit la malédiction de son père *,
43 que ce soit la malédiction de sa mère ;
41 que ce soit la malédiction de son frère aîné;
42 — 43 que ce soit la malédiction destructive d'un homme inconimf
44—45 que l'anathème, par la parole d'Ia,
46 soit dépouillé comme un ail,
45 qu'il soit arraché comme une datte (?),
48 qu'il soit décomposé comme un fruit mûri
49 — 50 Anathème, rappelle-toi le serment du ciel, rappelle*toi le
serment de la terre I
n
51 Incantation. L'anathème sera dépouillé comme cet ail^
52 le feu le brûlera :
53 on ne le plantera pas dans un jardin;
54 on ne le placera pas dans le lit d'un ruisseau ou d'un canal ;
66 la terre ne recevera pas ses racines.
66 Son étamine ne se lèvera pas, le Soleil ne songera pas à luij
Col. II, 1 on ne le présentra pas au repas d'un dieu ou d'un roi.
2 Le serment, l'anathème, le . . . l'imprécation,
3 le mal (qui provient) d'une négligence, d'un délit, d'une transgres-
sion, d'un crime, d'un péché,
4 le mal qui est dans ma peau, dans mes chairs, dans mes veines,
4 qu'ils soient (dépouillés) comme cet ail,
4 que le Feu les brûle en ce jour, ^
5 que l'Anathème sorte et que moi je voie la lumière!
m
8 Incantation. L'anathème sera arraché comme cette datc(?) j
9 le Feu la brûlera;
10 elle ne retournera pas au rameau d'etaché ;
11 ou ne le présentera pas sur le plat d'un dieu ou d'un roi.
\
INCANTATIONS MAGIQtTICS 137
12 Le serment, Tanathème, le . . . l'imprécation,
13 le mal (qui provient) d'une négligeance, d'un délit, d'une trans-
gression, d'un crime, d'un péché ;
14 le mal qui est dans ma peau, dans mes chairs, dans mes veines,
16 qu'ils soient arrachés comme cette datte (?),
16 que le Feu le hrûle en ce jour ;
17 que l'Anathème sorte et que moi je voie la lumière I
lY
18 L'anathème fondra comme cette figue (?) ;
19 le Feu la hrûlera;
20 ses hranches ne retourneront pas à son tronc,
21 elles ne serviront pas à faire des fagots.
22 Le serment, l'anathème, le . . . l'imprécation^
23 le mal (qui provient) d'une négligeance, d'un délit, d'une trans-
gression, d'un crime, d'un péché;
24 le mal qui est dans ma peau, dans mes chairs, dans meg veines,
25 qu'ils fondent comme cette figue (?),
26 que le Feu les hrûle en ce jour;
27 que l'anathème sorte et que moi je voie la lumière I
28 Incantation. L'anathème se dissipera comme cette laine;
29 le Feu la hrûlera ;
30 elle ne retournera pas sur (le dos de) son mouton;
81 on ne la présentera pas pour (la confection d')ttn vêtement d'un
dieu ou d'un roi.
32 Le serment, l'anathème, le . « . l'imprécation,
33 le mal (qui provient) d'une négligence, d'un délit, d'une trans
gression, d'un crime, d'un péché,
34 le mal qui existe dans ma peau, dans mes chairs, dans mes veines,
35 qu'ils soient dissipés comme cette laine,
36 que le Feu les hrûle en ce jour,
37 que l'anathème sorte et que moi je voie la himiére l
VI
88 Incantantion. L'anathème se dissipera comme ee poH de chèvr»;
39 le Feu le hrûlera;
40 il ne retournera pas sur (le dos de) sa chèvre;
41 il ne servira pas à faire des paquets*
42 Le serment, l'anathème, le , . . , l'imprécation,
43 le mal (qui provient) d'une négligence, d'un délit, d'une Iran»»
gression, d'un crime, d'un péché,
18.
138 DoemiENTs religieux
44 le ma) qai est dans ma peau, dans mes chairs, dans mes veines,
45 qu'ils sment dissipés comme ce poil de chèvre,
46 que les Feu les brûle en ce jour,
47 que Tanathème sorte et que moi je voie la himière l
vn
48 IncaBtation. L'anathème se dissipera comme cette charpie de
toile ;
49 le Feu la brûlera ;
50 le nouveau marié ne retendra pas en guise de eoayertore;
51 on ne la présentera pas pour un vêtement d'un dieu ou d'un roi.
52 Le serment, l'anathème, le ... , imprécation,
53 la douleur (qui provient) d'une négligence, d'un délit, d'une trans>
gression, d'un crime, d'un péché,
54 la mal qui est dans ma peau, dans mes chairs, dans mes veines,
55 qu'ils soient dissipés comme la charpie de cette toile,
56 que le Feu les brûle en ce jour,
57 que l'anathème sorte et que moi je voie la lumière t
Vin
Yerso. Col. 1, 1 Incantantion, (Comme ce) grain de pois . . .
% il sera dissipé (?) et la flamme ...?...
3 Le serment, jtl'anathème . . .
t le . . . l'imprécation . . .
5 le mal (qui provient) d'une négligence, d'un délit, d'une transgres-
sion, d'un crime, d'un péché,
6 nuisible à mon cœur, nuisible à mes chairs, quoi que ce soit,
7 la sorcellerie, le sortilège, les nœuds (?), les maléfices,
8 qu'ils soient brûlés par le feu avec ce grain de pois ;
9 l'agriculteur ne l'^ensemencera pas dans (un endroit) pur;
10 on ne le placera pas dans un lit d\in ruisseau ou d'un canal;
11 la terre ne recevera pas ses racines,
12 son étamine ne se lèvera pas, le Soleil ne songera pas à lui.
13 Que ... ne se forme pas dans mon intérieur,
14 que ... ne prenne pas un aviron (?),
15 que . . . aucun dieu ne remue ma barque,
16 Le serment, l'anathème, le ... , l'impréeation
17 le mal (qui provient) d'une négligence, d'un délit, d^ine transgres-
sion, d'un crime, d'un péché,
18 le mal qui est dans ma peau, dans mes chairs, dans mes vemes^
19 [qu'ils soient détruits comme ce grain de pois],
20 que le Feu les brûle en ce jour,
21 que l'anathème sorte et que moi je voie la lumière!
DOCUMEIfTS RELIGIEUX
IX
22—23 Incantation. Au in[nieu ... ?
24— 2G iStnrit . . . dirigera
26—27 une femme ... on placera,
28 — 29 laquelle suniionlera (V) son fuseau d'une pièce d'étoffe blanche
et d'une pièce d'étoffe noire, non lavées.
30 — SI Fiante Bublinte, plante grande, plante Bouveraine, plante qni
anéantit l'analliÈme,
S2 — 33 bouche qui consume l'anatlième niauTaia des hommes,
34 — 85 .... les malédiction des dieux,
S6 — 87 , . ■ . qui anéantit l'anathèae,
88 — SU . . . . hii liera les mains et les [ûeda,
40 — 41 Maroudouk le grand d'Ëridou, le seigneur, le chassera de ses
m^ns sacrées;
42 — 43 qu'il fasse sortir la pousse de l'anatbëme dans un endroit pur
du désert,
44-^5 que l'anathème mauvais se place dehors,
46 — 47 que cet homme brille, qu'il soit éclatant de pureté,
48 — 49 qu'il soit confié aui mains iwopices de son dieu I
50 Exorcisine gui dissipe l'anathème.
La souscription semble indiquer que les neuf formules qui pré-
cèdent, quoique pourvue chacune du titre incantation forment néan-
moins une seule pièce déprécatoire qui devait êtrerécitéeint^^alement
si l'on voulait obtenir tout le résultat qu'on en attendait. Los parties les
plos importantes sont les numéros 1 et IX Le premier offre comme
d'habitnde une description des souffrances que la malédiction exerce
sur le corps du malade et de l'intervention de Maroudouk pour l'en dé-
livrer. La cérémonie de purification a lieu daus le péribole (?) d'un
temple, dédié paroit-ïl k Nirba le dieu de l'agriculture, où le malade
est transporté. Le prêtre tenant dans la main un ail (?), une
datte (?) et un autre fruit mùr, peut-être une figue, donne l'abso-
lution en dépec;ant successivement ces fruits et en les jetant au feu.
Fendant cet acte symbolique le patient récitait les formules tl, III et
IV. Cette opération semble avoir été de rififueur, mais le prêtre, dési-
rant d'en augmenter l'efFcacité, avait coutume de répéter sa manipula-
tion sur quatre autres objets: de la laine, du poil de chèvre, de la
charpie et des grains de pois, qu'il dispersait et jetait également au
fen pendant que le malade récitait le formules V, VI, VII, VIII. Le
nnméro IX qui contient la cérémonie finale est malheureusement trop
mutilé pour en saisir le détail. On remarque seulement la présence
d'ane magicienne dont la quenouille est chargée de matières il filer, à
l'état bmt, mêlées de blanc et de noir. On est tenté d'j voir une re-
. présentation allégorique de la vie humaine, composée de jours et de
18*
140
KCANTATIONH MAOIQUZS
Duits. C'est une conception psrnllële & l'imige ia fit tissé, à laquelle
la poéeie hÉbral<iue compare la \\e de rhomme (Is^e xxxvm, 12'
Job vn, 6). Mais le moyen principal parait avoir Été la plante sa-
crée que nous connaissons d'aillcurg mais qui reçoit ici les êpitb&tes
divines : grande, suliliuie, souveraine, dÉstnictrice de l'anatlièaie. L'o-
pération se termine comme toujours par l'invocation de Maroodouk
qui, après avoir cbsssé le
son dieu gardien.
L le patient entre les ■
B da
ï
Recto. Col. 1 Lignes 1—3.
nHltt «nialëdiction* aussi bien que
'ai dit plus haut que rassjrrien
synonyme hébreu rnttD viennent
d'une racine "nn dont le sens primitif de «couper, retrancher» sub-
siste en Éthiopien. Cette étymologie se confirme par l'idéogramme è-
quivalent 'Z'ît qui vient snnn donte de la racine lï'^tt 'i^ëraciner,
démolir* qui figure h, la ligne là.
Lignes 3 — 4. Â l'idéogramme yh répond d'habitude en démo-
tique nso (héb. te) «détourné, rebelle, adversaire", ce doit fttre i.
peu prËs le sens du mot Tiïi dont l'étymologie reste douteuse. La
vocalisation w pour 'J dans l'hiératique nmiD = dém. Ta-iS*» «Biir
lui* est apparemment due & la proximité des phonèmes aùs par a :
Lignes 7— B. •it"» marque l'unité. Pour les poids et mesuras
on bit précéder le signe un-
Lignes 9—10. Le mouton ou l'agneau, en assyrien Ti"0* (phén.
TCK, aram. WTC*», ar. iç«), est désigné en hiératique par la syllabe
'h, abrégée, non comme je croyais autrefois, do IMI^ qui signifie «bœnf*
(12'"» = IbSk) et qui vient probablement de la racine rh -être hu-
mide" puis par métaphore «avoir de la sève, être jeune et fort", mais
de 0-h-^h =z déra. icSlS -bélier», pour lD*'îOl';, au propre ^ralliant,
joignant» (r. 0*? «joindre, rallier". Cf. ar. oh -grouper, rallier, ras-
sembler», choh «raBsembler, réunir"!, désignation convenable dn Ijé-
lier qui conduit le troupeau. Les hiêrograni mates babyloniens ont
indiqué ce sens d'une façon ingénieuse par le rébus 0'h-^h {écrit lî'-lS)
littéralement «mouton de devant" et cela a suffi pour induire en er-
reur les accadistes qui y volent un composé de deux mots non eëmî-
tiques. l'n peu de réflexion leur aurait cependant montré qne deux
autres mots assyriens de forme bien différente se rattachent également
à la racine sémitique oh, dSdS, ce sent: 'TUnKn ^T^S^th (pour
inoWj, inoiSoi^n B. 25, 52gh} «bélier, maihine de guerre dont les
(héb. St, 13) ei
yt; a>td. 40, s ^
UrOAirTATTOVil HASmOKS
pour renverser les murailleB d'une vilieaBsiéjéi-
térh synonyme de Difiasyai (phén. héb. 27: ar.
;rBO iOab) -cippe, stèle, pilier» héb. ('t'»).
L'idée de «massacrer, égorger», assjro-aémttiiiue nStS, est rendue
par l'idéograimne (••)uW KO ' qwi dérive d'une racine DCtt' «eombatti-e*
(c£ héb. DCll' «désoler", ar. an -fouler aus pieds") laiiuelle a pro-
duit le substantif IDBWi' (contracté de lesîîw pour lOUB'CWi') sy-
nonyme de IJlûlpm (pour IpCpin, inUCpin) «soulèvement, combat-
dont le correspondant hiératique est Skt Grâce au jeu de syno-
nynies si fréquent dans la formation des phonèmes hiératiques, la par-
ticule assyrienne W3VJ> «si, étant posé* (r. Qltp) a pour équivalent sa-
cerdoUl '3 hnh lin "WJ Itt" .en fait de combattent», mot-à-mot «main
faire du fils du combat en*. £t la preuve que cette analyse est la vraie
mous est fournie par une glose des plus curieuses, d'après laquelle co
complexe bizarre doit se prononcer '3 n":ip"in ; or 'Tjip-in consti-
tue une très légère altération du mot iriiipin «combat* que nous ve-
nons de mentionner comme aynonyme de IQtî'SÏ' dont la racine □Dti'
est en même temps le type de l'hiératique wnif. La façon artificielle
de ces phonèmes et de leur lecture saute tellement ausyeus qu'il me
parait inutile d'y insister davantage.
Ligne 11. A 'D'n% iphtaal dej(D:{héb.ye3) partir, s'en aller-
correspond ici le complexe n~'3 qui peut signifier mot-à-mot «en-
tièrement s'en aller».
Lignes 12—13. Le sens de l'adjectif Tfî, E Oin'TTt nous est-
donné par l'hiératique ll'D ^^ «cœur tranquille, paisible* mais l'éty-
mologie en demeure obscure k cause de l'ambigOité du signe "VTl qui
peut aussi représenter la syllabe "VO-
rwn'» -il s'est placé, il se tient», iphtaal de m, a pour corre-
Bpondant hiératique n-Kn-S3 mot-à-mot «il y se tient". A ce propos
il sera bon de remarquer que le système sacerdotal peut exprimer trois
BortM de régimes au moyen de piuticntes insérées entre la préfor-
mante impersonnelle et le radical. 1° Le régime direct est indiqué
par tes consonnes n et 6 diversement vocalisées ou bien par des com-
posés de ces consonnes «n, bb, nb en faisant abstraction de la voyelle
intermédiaire. A cela îl fant ajouter le composé si-irt (voyez p. 111)
vocalisé aussi sa-an (1. 14). 2" Le régime de rejws et de départ est sn
on KT, particules qui répondent à la préposition assyrienne HJ"H «dana,
142
DOCUMENTS RELIGLKUX
de». 3" Le régime de tendance est «r, il repréeente Is prépositioB
dêmotique KûK <âi vers*. Ces régimes se combinent quelquefois
et produisent les formes da-ab, ta-an, da-ra, ra-ab eu imitant ainsi
les combiaaisonH des prépositions démotiqnes'. Ajoutons que la po'
sitiou des régimes et mêmes des formantes n'était pas immuablement
fixée, car certains scribes avaient l'habitude de les mettre après la
radical, mais tout ce détail avec les exemples nécessaires est réserré
pour l'introduction.
Lignes U— 15. omS'H est le premier aoriste de 0713 .«couvrir,
envelopuer», hier. S in.
1IMtï'MWn*tt, iphtanaal de tï~i£'H«détruir, démolir* joint au suffixe
de la troisième personne, singulier, muaculin. L'origine de son équi-
valent hiératique, itî/'ïfîf déterminé par K3, n'est pas claire.
D'ici i^ la ligne 20 il n'y a. que des expressions connues.
Ligne 21. Daus ti;-3lK t» = dém. »Oia"3DV «et il lui dit», ■
le signe 1M rend l'eiplétive tXû tandis que yiH représente la préfor-
mante impersonnelle ; la vocalisation avec u a été amenée par le ut
qui précède. Le régime direct est supprimé.
Lignes 22^ — 25. Le commencement du verset hiératique se ré-
tablit avec certitude d'après T. 108, M: '^[tC-» 3(1-T» S]-*l = dénL
inmii' THn tinj'H »ro «ce qu'il doit faire cet homme (ne le sait
pas*. On voit par là que le démonsralif hiératique (tj-(( tout aussi
bien que son type démotique ijtt se dit à la fois des hommes et des
choses, ce qui explique son emploi comme préformante persraello
(voyez p. 113). Kot
s de futur du premier aoriste B'ÎTK St-
mené par la forme du second aoriste du verbe parallèle iriKlî'tlfl'» «3
guérira», littéralement «il sera transféré» {r. nii/Ë)' L'hiératiqno
K:-8j.2'j{-'i-Ka, mot-a-mot .il le transfère-, rend à la ligne 44 le
verhe Skb'K «il répondit*.
Lignes 24—25. Restituer «->{* ^M au début du verset hiéra-
tique. — Je transcris Sneî'K a^ec B bien que ta racine en soit SsK
(voyez p. 29) ; cette prononciation me semble justifiée par les dérivés
1 Puuî 1» putieB dndiMoun du piéleadu accidiea «'est la Terbe qui a SU la ptiu
moJttulté par )«■ usîjriolBguei Lm 1i pugei in qnarto que M. Lenonnuit amn-
BHiréeB k ce sujet dAue L. S, C. (p. 180—263} oonatitueut une ttaéoile tellemaat
funlutiqiie qne Isa wculintet eui-iD^niM ae sont bien gudéi de l'adapler. Oui*
Itèn tudemeDlBirc, U. Lfnormiiat a eu dêcouTrir 3 conjugaimuii, 10 loix.lO modsi
TSCAKTATIONB MAOIQUKS
TOnBtr. de iSj» -fils- et iSuc •
143
"îKD (pont Skik) Et.
qui viennenC de la inËme racine,
Ligne 16. «""rus"» «il le voit* est poiir IBB'^KC'W, aoriste da
nipha,! de cSs joint au nuffixe de la troisième personne, masculin, sin-
gulier. Le ECUS primitif de o'^D parait être «peser, pondérer* comme
en hébreu et par métaphore oiScroter, observer, appercevoir, voir*.
Remarquer l'emploi du niphal duas un Gens transitif, emploi dont on
a aussi quelques exemples ea hébreu. L'équivalent hiératique ^o "Z'
signifie au propre «reil poser*.
Lignes 17—18. La vocalisation -Ollf 1* (r- BOtl' -crier, appeler,
parler*) an lieu de *D)tCH est due à une assimilation. Le correspon-
dant hiératique de ce verbe est ici 'K, idéogramme communaux homo-
phones 13Kp -tente, voûte* (ar. n3p) et ûsp -parler- (héb. n3D) ;
l'équivoque est écartée an moyen du déterminatîf M3 -bouche*.
Lignes 22 — 23. Le verbe asayrieu tïBH «faire* ne peutêtre rap-
proché d'aucune des racines arabes : Q^j; «prendre un air sévère, maus-
Bade» {d'où ar. D(t31?, DZIV, èfh. ttOZK «lion*), 03V -appuyer le
pied sur, marcher sur, écraser", B'Bîî «ramasser, réunir* dont les si-
gnifications sont très éloignées. 11 est plus naturel de penser soit à
C37 «faire du bien, convenir à, Être salutaire*, soit à ri3V «muser,
B'amuser*. Dans le dernier cas le sens assyrien formerait antithèse
avec le sens arabe.
Lignes 30—81. A noter les formes hiératiques rares lo M 11 U
pour (k) II "3 'o = TPK «jB sais* et l'indicaUon de la seconde per-
Bonne dans ii-K-^sn "]'«(=: nvi «tu sais") par vShOi indice habi-
tuel de la première.
Lignes 33—34. Je crois qu'il s'agit ici d'un temple qui porte le
nom de (écrit Is'j'S) IM'I rva «maison du ruisseau*, hier. Tt("'D ir, lit-
téralement «(avec) la main (itt") répandu (n^S'^C, orthographe analy-
tique et. modifiée de TJ, r. mi «disperser,, répandre») et, je propo-
serai de restituer le verset démotique comme il suit: [n^2 Ili'aW MJK
KSIItS ^'K laa'T «transporte-le à (l'endroit) , nommé «Maison du
roisseau pur».
Lignes 34—36. Les formes "iltil^ et ^lal3 sont les impératifs
des racines "IB'Û -diesiper, délayer, eifacer," et ^[3B -ouvrir, relâcher,
Itgsser s'en aller, chasser*. L'idéogramme ma qui répond à Til'3 re-
vient sous la forme ini3 c
le nom démotique d'un certain arbre ({"X
ritt^B = 1113 l**, n R. 32, 35n).
n-
BELIGIEUX
Il y a
une considérable différence entre lei
Le mot-à-mot de l'hiéiatique est «celiii
qui ln'3) son corps violeninient('3 lS"Sin) trouble (» l'^'i'î)", ceqni
serait rendu en aBgjrien par inSni l£''J3''7 Tenait Ra'. Le sens litté-
ral de la rêdactioQ démotique est «le mal (i::3lS) troublant (irSki)
de son corps (l2""iDii KC)*, auquel correspondrait en hléraliqae "StI
n'3 H "3 18 H-lS"iS l*;. CeBl une oouïelle preave que ces rédaction*
sont indëpendanl.'b l'une de l'auti'e.
Li;;ne 89. Dans l'hiératique K'^C \H:, le premier élément seul
répond nu démotique "h «que* ; le second, 'q, représente le verte «étra»;
au propre: «avoir un nn m» ('3 ^ l'îsp «appeler*. Syllabairea),
Ligne 41. Le signe 0'3 ou li'^j; «frère* signifie au propre
ITÏSl «gardien, protecteur*. L'hiératique Hh~M n'est qn'nne ta-
riante de h»3 =: dém. 12M"1 -grand*. La racine SjauaeuBde-grand»
majestueuï, vaste (ar. Sj) etc." s'emploie souvent en assyrien : TU
ni^Z (T. 111, 10) «bœuf grand*, ira*'7W)DlK -mère grande», n'nûWl
'nuSkj (Sen. 95, 81) -la grande mère», Tll'jlJ 'K-JS (m.'R. 43, IV, 7)
•les vastes cieuï*.
Lignes 42—43. La forme miite TU Ij lin Wf dn verset dé-
motiqne se prononce ITD nS "hsitt Stf -d'nn homme inconnu ;" no
est l'hébreu STiC «connaissance, ami parent*.
Lignes 44 — 46. La construction dn verset hiératique prête i
des Équivoques. Le mieux sera peut-être de considérer le phonèma
'S"K3 (prononcé 1d) «parole forte (î) "commeéquivalentden'CHO «anv
tlième* et le deux complexes W-Jt; et ll-'j-aHJ comme formant une
composition d'état construit «parole de nocuité* c'est à dire parole nui-
sible on menaçante. L'équivalent démoUque, indiqué seulement par la
torminaison '" mfi parait être 'H'SpWtf *n'3'r.
Lignes 46, 47, 48. Des trois fruits nommés "ViTff, 'ElSlD et
1i~nip'D qof l'piorcifite cherche à écraser et à faire disparaître pour
représenter l'écrasemeut et la disparition subséquente de l'anatlième,
aucun n'est absolunii'nt certain et les expressions hiératiques ont un
sens trop général pour être de quelque utilité à ce sujet. Le premier,
IDIli', rappelle il est vrai l'hébreu oUf (aram. IWin, ar. QTri) «ail* et
ce sens paraît se rnufinner par le verbe afférent CjSp qoi signifie «6-
ter l'écorce, éplucher, dépouiller*, aussi est-il génralemËnt admis par
les assyriologues. Mal heureusement, d'une part l'hiéralique *ittO~V
- ?eK) —
. . (?) niD ^sî îix-*7x:i .74
. . . XXI .75
. . ^n 'â 76
Colonne VI.
"lîianpx .39
Cofonâe V
î« .
.42
«rri ... 4a
î»-IV--i^^ K*!^ . . . .44
ItTM ... .45
W«Din .46
^'^JXB 12X2Nn .47
^i'>{2N3«p» ^' .48
n^Kn vh r\M2 tt'« .49
«DW .50
^DIIK mo Z*H .51
«DîXTKn .52
^rxlXW .53
lD'm« ^3 .54
'•Jirîi''»» 56
^rwpn .56
^T2^h .57
1ûn^« OKI . . .59
"^ntxm :r^-« .63
^nwrî^xn .64
ic-^r*»» U^ li^« .66
ppKn«n .66
«:D-nin— lin «3-nn .67
iti^^:NS«n .42
nsn^D"» «•? .43
^in«*ty^D«D .44
\TMrmi .45
^M«nKT« «î^ .46
nr-n-T: ni^ u^w .47
Wt&'P«n»OT« .48
«o\-i« \-)« .49
«Dnso ji«-^:i .50
^r»HT7ir^v-]5n ^e«ty .51
px-^jw «r^ iniS'^t^ .52
•r:mn«n b .55
p«T wâ^ itt .56
'•'?'D1tî^ Ktt^ .57
"jswîi^Kn "2^:10 ty« .58
1K«"» KD .59
«^n^S fr>r .60
n«e-i«tyin p .61
nt?»s«n kS p«-S«: «di« .62
1^2^ 'un-ii«-'?«j .63
vnyhy^ 1j«3«t .64
«•^-T»-p:""l«"l ^BKt^ .65
|«-IV-n^« -[«-1— lin .66
ivT.D-m^c'K tyn w« iD-n .67
n-WK n«D îWD
— 199 -
w.
't
n^D-p-j» mn i:*D .47
r» i-ixjiiin .48
M^-n-nî^p ti»« 49
ivi?» n«o î«D Trm3--ntî?K-tfi^n .62
lu n «îi» 13«SnD .64
"n^'b^y^ tt*x tΗ 113— ntt*«*î2^n .65
^-it3i« ti^^o-n« .56
^nii-un tt^^-iD .57
t(£K:KnM .58
•n"^ u'6 tw* n-*nD-nVv?^-îi^n .69
«in^n «3-f-i« .60
nlt^wn^n n-mD-n^trw-tt^n .51
^ iTD]-pri« nin .62
. . n«D^n .6S
. . . «D»n .64
. . . D«nn« .75
. . . jtn« .66
! . . ^nnno ^h .67
. . Sk:-»«-î« ^^ ^^
. . . «r:sm« .69
. . , k5«î tt»» .70
. . ri^p n«n .71
• . . n«D ty« .72
. • m' 1» ^j .73
. ...»:« 10
. . . n«n'»x .11
. . î« i2«:x .12
. . «D-î«-i«"i ^S«îî» .13
. . TN-3"»S T» .14
. . m xv-»jfc{ issjx .15
nxD jj^o iî— ii3-nv^«*îi^n .16
. . n*^ T«-nf?'^'iî tt*« .17
j«-IV-n'»K «nS«D TX .18
"•nî^nx îi^-- ns .19
TiXnfcn îi^''D"«rîX io .20
-^«ji n-TiD-nitt*«-ti^n n:x .21
«SxTX .22
«Di^nnÎD^D .23
iD«:« inoK-i .24
H2Hn . *?XB^n^'lO .25
\2»:H . 3n .26
^ni^n» >D*Ti« m .27
'•nX-XT tt*''D"Wp<'"ID .28
^N-jK «n-D ti'« îc-«n:i-p« .29
froix ^nuîn .30
••J-ID »îy ^D^D«D tt^K .31
n^n«n« '•K-jw px îi^'K .32
'^♦^'?'»« xir nû .33
-;XD n-niD-nri^x-ti^n "»ti» *ii^K .34
XnKDXJXty^X .35
x^rrpxîr m *:x b .36
ion ^nxnx .87
- 198 —
Colonne II.
i2)2tn«
»v
«2 \n n ^n ^n ^^^Sso tt»^-î« LX
iDrxn-i"^ (?) ^û-p« ]i« lîw"^
Colonne IV.
tW V
Colonne I.
^iîkrx2t<p< Kt^ .17
WTKn kS t!^d tt*X .18
]N-iv-T» vrh xv-j« ^r«i« .19
1D«1« K2t<JtnH .21
1«-IV-T« m XV-î« .22
K^W^KC tt*X .23
KD>Ç«-ro ti^ .24
nh^tn vh h^h .25
'^To '^yh WH Kn« .26
Krrmî ^£^ tw i2W« .2?
DKtt^W u»n« 28
î«-iv-n^*mn .30
n^HDRn fc^ ■Ynïv n8D pR-*?»: .31
-w» nna î«û «ty rc^^ .32
«3«T» Tttbwû ni» .33
tc^nim . .34
ND ]« . . •.35
fcC« . . . .36
^D»3K m .. . .37
î« (?) jHD niJ . . ,38
td» : n>J ... .39
Itîf 40
Colonne III.
8 lignes délruites.
r 9
— m —
nn-iNi ws^n to^nin^ «^n« .60
nyU«9 ^1>»^« W"l«n HD^tfi^ .^2
«^nD^3 n'o^a «ti^ iD-n« . • •»« -64
'7'»DV JÎD "1«D ]« W ... .65
y
«tfi^ Ktfi^ KT» fc^b« Sw "O (?) '•J . . . .66
••D^^i î^ % 67
W. A. I. IV PI 68.
Gohmne H
afcn . .
Colonne 1.
win . . .
: .1
n«trsKn ...
.1
. .2
^^fenit^' 3
4
pD T« «î:^ nitt^ ntiti^ ^D .10
jtriv-T.î<" Kt^ xv-js i^«:jk .13
. r6«îin« î«D")K Sw-^« "nmSu i« .54
'•dnIx -njD«n'»K î« '•n'»K b '•tx i*? .55
Din'?i'7p js «:« ii»îj«D«i v^ î^:«i .56
itif-j^:j itr-|« niD n«piD^D itî'^a^'? li'w «lî» .57
T«DX*?^« ^«^î» nn^D ti^^D"*}» D^û 1«« .58
WD O^Om^H *^ p3«-î« Kti^ T^'^^D .59
Ti«sK î» ^-dkSn «t«û^^« mio'i .60
tî?'-ii« mo''« ^tit2''H nxDX u^» «î£^ .61
n«a«nn^» n«c«î '^XDxntrix (?) tt^nitt^ .62
tr-i«*7^ n«TNTi« nnu n^D ty» .64
'•:— It6 «rti^:*^ ^«nio 1« WD ^D .65
(?) WVhn KD'»K «D«TD''« .66
pD 1» K:«r«ti^« KO^{•l•^^« .67
««D -Kttf "^^K «aXiTN ^a«û ti^ .6§
tfr^D-n^ n«Tib u6^« nd «ty «ty i^ . .69
Verso No. 2.
t
\ . . . . infcn'^j .44
«
. . • . . . «D^j[«3]«û-« nwp .45
n ^:«-*?^n^i« ti?î-i«D .46
Tn^« ÎTn ID-TI» S«3 .47
feÔD^n ni£u wdfc<S3«iTX tt*« .49
Dwn« (?) S^ûnKfY»» (?) KmniD «înnty^ .50
"•siS» b nn« «^nn tr» .51 .
«^:«ntt»«a«n ti^« m ^h b S^'^xnm» .53
n«n n«n -iKn iiûint:^^« «''d^2«d .53
^«ni« S»n—i«n «w^n i« .54
t^^niD p::^î^ inny« ^«ti^i» *?i« .55
— It5 —
)ryh yi* ni .
rm; ttn« owr cwâ^ u n«n i<3 wt^
.22
.23
.24
25
.26
.27
.28
.29
.30
.31
on . «D «ty Tî^ TT-po
'>2^Tr\H nsp p«~Si<: ^i» p»-^»: ti'i^-i'un— iio-TT[]«-:i»n *?»:••»« .32
u^bntt^^w Dinti'sebn ijn« Din^titci-;» :«•;« «tJ .33
"»nn«Dfîin TD"»: Dim^w irx inr!''» .34
loltt^fcC «•TKD.-rNruKD c]^3^n :«-!« [•»d'»d>: .36
ty^-î« px'Sw ... .69
n«tt«ii^ «^-id] ^n^ ^i^-iû *S ... .40
^p^bmh n«û fev it-tî it^-Ditr .42
% Recio No .2.
2f6*
... (?) ::'6 n . . . . «ûdi« "«ïn^ .45
«îBwi^ îp . . . «D'»îi*Nn -D'^wn .46
«u^*? nîtû . . î« n«':»5 1D-TI« .47
mnî<n «> ^D "^J nKn*ti^^« ]« i« . . n id— n« .48
"mm '"îi^ îi«-*?«:i '»nnp^« .49
— 194 —
.' '«
? ? -ifâ n«a -i«n «0 1T n m^: îi«« :
»D-iKno« «3 K XXX a^n-^a ix ^^-^ px-*?»:!
»2 ^3 xt*^ ID n .
I*
«D nKB
î«
11 '»3
s
i:«n
\nxi«B ti^^D-*?in tt^^D"»»
Verso. No. l.
Manquent 10 lignes.
Y^ (?) 13 w« i«
cin-Sm-'^in itî-xv-|K h^y'^^2 itâ^-j» «'^ '?in-Sn k ^n-'jin
Di:»-;» «î^ ^«»i« inry^x '»ty aT^s jid
D^DD« pDSK£3«îi^ "»ii;i:iD«'»îr« nin:irtr«
n«3ïK oirtw U13 tt»«-ii^
«D^:ixSi3 x*»— i«n-n
(?) i^*? iriinKîi^^^ im^k:i"«3
ariD-K3 oirn^
. 25
«3 .26
r« .27
. 28
.29
.30
.31
.82
,33
.34
,35
.36
.37
.38
.hd
.40
.41
42
mwn s
WS»B»îi»'»K 10 13 ^1]3«■l"»« «3
.11
.12
13
•
.14
.15
.16
.17
.18
.19
.20
21
— It5 —
)ryh "é ni .
n«îi* e*w Dic» D<iy ^3 nxn «d wt^
.22
.23
.24
2ô
•
.26
.27
.28
.29
.30
.31
on «D Wtt^ 1î^ Tt-^ID . .
î:'^D"^:2-n^û-DW "...
u^bnt^»^« Dim'iîexn ^2m Dinwun'-îK :«*-ix Ktr .33
%ni-T«DfîTn T'D'»: Dim^w W inn^x .34
Tinn^i< «^ in«itt* ne^tr î^: «nn^D i^*7« ^rt:*^-îw*7«: [m* .35
loltt^Kn N':«D.''r«ru«D c]0^n :«-|k [o'd^j .36
lii^^-îx nx'^w
.69
^p''bmh nsû [liv it-tt itJ-Ditr .42
Recio No .2.
2f6*
1"^ ^ -44
... (?) yh u . . . . «ûDi« •'ïn^K .45
«îBwi^ îp . . . «D>i:*8n 'irhiSHn .46
«'^n^*? sîtû . . î« nw'^ss 1D-TI» .47
i"^inxn «>' ^D ">: iKn^ti'^w î« i« . . n id— n« .48
^mTn "^ pK-'?^: ^:2np>» .49
w -
— 192 —
«mr;» n^xni'? srnn^: h^hré M
N2n-n: «©•'t^'-'S id i'-s tr^^^pK .62
. . n'»'? ti»"'D-îi« . . .68
Verso
. . ns*2«D
• • •
.34
. . . «D
• • •
35
p^< î^^«
• • •
.S6
^^:« . .
• • •
.37
•^x-^-x Sl«
(?) e*-»^ .38
^j«-i Kr:«^ .
• • •
«0 .49
l^D-j*"» .
;
• • •
V .40
• • •
n.4i
^J^-Vw^-Vk^r' .
• •
•
.42
iTD^TX *1
' • n
IN .43
'•JKD^JlS
, ♦
n.44
D^nn n
• • •
1\if .46
••rî:^ D''« *
• • •
2i« .46
î^»nBSîin« 13
• • •
DO .47
''2«n«n '•jxn
• • •
Sis .48
"•i-w Si« i2ia
. '2 (?)
m .49
Ds:i:^i *3 ît"«
"«
jy .60
•■DKDfcÔ
ntn . DO \-i'7«B^!y
. .61
^-ll-^îi* ii*« i!::-mc ix ^n n«v-^*»r i«Tîx n«v-"»îi' ns^^w-rj» .^2
•
oinDO mnjSD
i:d«j«
13 n rj ^ "nn 13
. .63
«tDCW«ri''« lîT-n-A îi*^c-|ix : ^: nsn Kti» «icKJSiTX wS n
. .64
Sxn 112 wr«t^» «'sp''v^^« î« ^n
. .65
Dinon DiTOnn^D n^3«n« »*^
. .66
îi*« D-D i« 'rwi-'-nD ti^"»D-i
« 'nxrtt'x 'jri3 .
. .67
i« iD «2^ nn 13 D^2 : tt^-'D : n«n t^*^-x ^n«nti*« ^i .
. .58
Mîi?
Di'jtmj '3 . .
. .59
— 191 —
% V
n-Ti« jN «a î«-« -i«D n« o^a ^n [m iw .28
II. Recto.
•N tt*« ^JX Tl •n . . .36
. ni^ n^D . . .37
. p» (?) a*»» (?) Diîi^ r«:i ^ iï . . .88
«T%n . ♦ 1D3"^ 1D >J-^3 .39
♦ a«2 m:"''? fer»r:i« ••» i«-î« .41
. îj^Dn mwwn Srn .42
. . KniD iD-»:*"»: : •»nti»«B (?) ointfi^D iD^ti^n-niti^ '»n'»« «o-n» .43
^:]^ri« *-%-! ND'':'»b^B«: iD-*?p^-|K .44
x]inKi:«û «^j«Dni^ «m« nû«B^ .45
I lûT*? WDMD yvm^ ^n:«« .46
]n-D''« iT'n^D 'hn^n'^b «TO«n ,47
•rSv^>*? ^«-î« ti*^T in ^jDiS BÎntin^ .48
pn-x ^•'^^'7 ^.Hsn^S «n ^nnn^ .49
t^'-D'iTpn-x îi^"'D*» ''r«-iD^^ • ]•»? «li^ Vv^sj ^i«— îid'6 .50
^:i 13 ^} D^3 «D'»a«-i>Dij .51
"jiSi*? «D-'iii^ •^li^'ôS^x ^no^^i*? ^3 .52
îmS «Dnn«D »3»W''D iWD : WT niï jt'D ^:diS inoi» .58
iBni'? in-^nsï-iu^ ^D-n^i «D^îrisv^ .56
«Tn ^n-n«ï'''ti» tyn i*?«tk:» 'o^nn .57
p-jw n^n ]«']« bïir'H iû"«rpKt:^ n"»3 «:« «e'^îbniifc^ .69
^n^aHï-^tr Ihiii^ «:« D^n"a«y"»î^ «j« ^"j^n nix*T«DK-|« iok .60
- 190 -
w . w_.
xc^An^'S : . -i"»» li^« .28
(?) •iN''2\n n «DbnnsD «n^t2D^« i«e id .29
-inr^« iWQ-i^ »D-«rN2 D« n •»:« .30
■ (?) ^'^nh mw itmo^i^ nis ti*x n-n ii^« «li^ w^t tt^« . .32
t^'te ^n«nitt» jnw î\i « D«no^« » mo v/'n ]« «li^ iw w ^n . .33
Verso.
Tito »j «t^ ^3 iKn ii«rx pn-« ti^n « ^^ ni« . .2
^û"-n« *3Kî^ îi^« nn^« ^j nn t^i |«:i . .3
■•3 i* i«3 n^n 3«:i p«î *?«*? in nu k^^ n'^anu ••t^ nii ti'*^s*m .6
^n*^n u «: ti»nrj »*? ^n^^kn inwJA DÎii^ .10
(?) KDnt<D"î8:i iDnr"'s-'«D— i«n m* j-'i -H
Kii^-u^-ts-ND "«n ^fîiD iD wr*?^» «lî^ .12
D*"» tt^'^T «ti-ti^^-^D 'ni «a« «li^ '»Bîi**»D «Tn .13
* d"4iS «^^BWin m ^y'^\ y: M
«ir»Dr-iiK h'^yh '•n^o'^j i« nt^na i^-tyn .15
t<^*-t:*^'S3 i« r«nit^» ^h'^yh t«: i« '•ïîn î^n .lô
tûiSn-niS iD-tt^n «DriD''S "^li^ .17
11— iifîiS Kit'iDii «i^nnin «trinti»"»D .18
ni«-n«GN"î« i«B-î» «•''«•î« nu'»^ ti*« .19
]-« ^^«D ^r": n^SÛ-js ^n«:in ix .20
rKD*|« «j Di«t T'X «3 n*»:! t^« '»« ^*1^ «ti^ ni« «d û «d-«d-sd .21
^>^2«t^'in "0 -ii; nKD xd m "-n :i«:i ^d "^d ns*? i^^^d-s ti*s .22
IT^^SS 12ti^U «0 "1«S it^-vii lis -«ï^i î^i .23
— 189 —
■-■y.'ï:-?!?»!
* •
.58
.59
60
W .A. I. IV PI. 66. Recio
. <
:?)r.xin . .
. . .1
• • •
^Îk-i^ . .
. . .2
itîn*? . . sn]TT«n n w ^2Z'^2 . .
. . .3
^^w^2 w *^ . n^::iîi»
'ncrtïo • .
. . .4
^DS-WDitt^ 'dî-iu ^j-«ni . .
. . .5
^2V:;Hm ^n'»*?n« ^n w u .
. . .6
ti^wns^S iDtû'''?j^S t^rt
w^ n^n .
. . .7
^^r\'^22'b iti^^n «S
in« xon>^ »S
. . .8
. . .9
. . .10
nnxn v i« ^nij^^ii^
iS n n
•
. . .11
DTna« «ir ^nn sti^ ^n^S«n
. y<» Il M
. .,12
«D^maitt^ iTTi «A-is ^<îi♦
. n
. . .13
iw^m»^ nin
D«D .14
1tt^"lS"'2Kîi»1« "^«D
W« .15
V^n^^DX"» ^"7
■-a tt'« .18
h'>ji{t*'h w"^D
y vnt .w
VW'in"'^
. n.i8
. p .19
niion ^tt^xn*?"»» ^
. TIK tW< .20
'7^h^\'h xd
. .21
"l«Çsn^S xs
. *?u-^tt.2a
'^l'^Din XD
tf n .23
Xfî»îi»*X
. '3.24
. '3.26
itûxnK*v^» >:
TtO .26
X"imn n D«n '•ni:
. 1» .21
11-^ Dinio[îL'Kn-;n witt txz-
Ml-lKODin
ÏPTIXD
Tiini* tft inKiif rfiti? \-3
rfîio 'atniîD q'S'n w;» ■•sïyy:
is"B«»3 iw-ro-iD-RD lan .m
K!!' DWI» TKT-iin inimç .3'
niurLi- DNS ràm»
KaJisni» nôipvpn kb- ktibsb* .39
î ? 3'J'TIK '"113-T13 T1 ITlB^ .49
. . -iix WD': nnn'îWsnu'iK .*2
. . tOMnillK niNS w» in . .43
Ti-«n-'ti"i^-ÎK NDttnsn .**
. . »2 ■târ—» K-nî-;» fn
vw Diarjtt -pn Tis 'DK .46
'?b1b''« IB^im K-'S'λ .46
TW-lKOHl-iK n[l«] 7'?'[« .41
. 'J i-WB nSB . .48
in'nw . . D'sn .49
. . pi '3 . . pt W
. .66
. .57
■^
- 18T —
Quatre lignes détruites.
. -|fch-hin
• ♦ . * ' ".^ •
t • • * *
(?) iS]-p» 0^3 tt^ix iS^r»
V
(?) ^hlr^H w «T •>: ^« •n ^S-«3
nu 18 .
. ^r»""!» u j« j«
84*
. nÎTX nu
. tt^T5-mn "'j«'7U
. in«M î^^'o-iK-i'iin X3 tin
. ^'^ D'^ncKn «3« sD^ii^u^
îti»''« «*? u-"i«n «ou
? ^t^np>r« «S u ù î« ^H
. . n«n DU Di:i«-î« nKi-nin
rn«w «S
. KO-W-82
. Di:»"!» -]»i-"»in Kn . .
. S«s] u UKm'?« «îi^ «A-ln
. u'»» n«/:u «3 î»! nw«3
. "]«n'-iin n^♦^UKn1D n«yriK"t
. «'i^n«n m* ^"h n«Sn^«
, . «-i«n«'i:' inKD ^i':«2*"'K
. «JXn^K 1« THîOKJI^ p«wi»
.8
.»
.10
.11
.la
.13
.14
.15
.16
.17
.19
.20
.21
.22
,28
.24
.25
.26
.27
28
.29
.30
.31
.32
.33
.84
— 186 —
n^^ Î^B p» ^n n«n ^d y^2 i»o
•©«ni» itîrmn ^« MTS
• ^ • • é • •
Goloone IV*
(?) ^— Wti^ D''3 .
. n«:f »r^— iX2 ^«k*? n^» . .41
44
.47
48
49
tit^^]-'D II ti^-'D-nw II
n«-« kSi« p"»?-» "^yrn y^
. . « O DO ^T« n«tt^13 1« .46
.MD»m*7 TiKOin ''2-î>rj fch . .46
. . n n
{^>« "ir-p« nis Tl'î» >2^D
tt»n «î:» '«t:» . . . p« n« '•n IN .50
. . TIN ΫD '•D «©'TW . .
. . '»: ni» N'vi^ n«a
. i«3-]i«j xi-jN "»! cin
(?)î«
. •
• • .
.51
.62
.68
.64
.55
66
.67
.68
HD-K2'
•«3
.69
Colonne
m.
. .
•
.1
ê
•
.2
•
.
.8
- 185 —
M •
^ry'^H ••« «D . . B« yh tr*s
in (?) :2«e . . .
"»« n«n . . .
t U W
is n
• •
. . Tl .
• •
"^'«3 "«run 21
ni»«2 '»rS«'i«r« '•n-n'»» «:v . . .23
"Vd* n^Dji:v >2ni«:''« nwrw^CiM .24
^D- 1)
••ix iti»rjK n»o nin ixn 10» ty« 25
ft V M
î"« "^-«3 '•2«'?TN '?«TI« 26
? ? ^Ô-iK>aXn-|« «0-*Xr-XD .27
n— 112-DXQ 10 n-"l«2-"l«3 .28
^^ y^ «îi^ (?) ^r ko n»n wt»
•• T»© n ••n î»c ti»n*» innK'2^'»a .29
• ♦ . «0 10 D«S
*?'»a îi^« nxo '?•'« ^onÔx: u 13 .30
. ••nmSin \L*n (?) t^'« itr n»D
1D -i«o ••*? '•n 1» î«:i» nn©--D ,31
. . . li» «*yi^
. Di:« jX "isn lin n^« n p« ;^ .32
2
•>]jn^»n'»n «ïs "nx iti*»
. n«o ^:fin «S nn-'D "i«^>n^
24.
» j n«o">« n«3n .33
i:2«iy i:«B ^rii^
Xî^nn xS xrxQi^m noi: . .35
(?) it^nxo^n *S»3 . .36
••x-iN xîi^ Di:«*|K iXTiin
X'^* ^JXU ^3W m n . .38
xmÇ^S xs'^'jxîrix
. •'Dxnxn xt^ '»-TXtt' xjx ^a . 39
? ? inx-iin IX ^x . .40
— 184 —
W A. I. IV PI. 65 Recto.
Colonne II Colonne I.
1
■ - ITiWp n«3 "jw . . 2
. . , . ]'w '3 n . . .'i
. •'^ vhr^ Wf 'n'^'a lis . . ■*
. Tl '3'''; tt-J/ l.Tïie . . .6
Til^sn-'a'-Tw-iit latfs '■yh . . 6
'=-111
D'W Vf» KS "^sn raà- id un -piS . . .9
-IW TD imf'3 ID-TIK 1« (?) Vl . . .10
. . . Sin
. . iwt aii^iK niK icK . . .11
. . '3 yy mvîf 'jiniais . . .12
* . . . 'Siï" ini;v.y ■h . . .13
: M8 ti'^-Sin ii"a,-(?) is . . .14
}"» llWl WV '3''3«D 1(K1W . . .16
? '2 B."D-':ia MB» lif "JN^Bin .16
TX 'B i"? . . . kS 'ro . . . .17
(?) B^-m
. ni-îi« 13 i*« «n . (î) 3iu S.T» . . . .18
. . . [K tn
. . . »t li « . . B^o-3» 3'S îî« 'n'a'j Dit 'Smo ... .19
. TM lï "TD
... •>i 'j iD
.3"D-|| IX 13 Ii''a-3K
'a-M'it ta Kw
, tH "rDa^KBTI'DKD Kn-'3 tî*»
.... ; t: niTW
iB" in .
- 183 —
ifc^n mû ti»n itiin* ti'^!!:"-n« hï6 j» 1^e ^2 i« ]« ijitt^ ti*^-n«n .35
\-inn ««mn '»Bîr»'»2 "i«nD«n''K .37
\n"i'?''e« ^^p'k-js "i« |« id .38
«-I "«^ iS «^ « m: n n n n«n ^t n«n . . .39
''îi*«''Sp>JDSli'l'IS , . . '•DST . . . .40
SJ-S*^ . . î« .41
«ni'7'^s n>S «: n ]K .42
1D-''l IX ID li'« «D"''?1ti» .43
i2f;nD^'? ... 1^*7 ^îîi^iti» nwsD ::♦« .44
ms^-nx'îS'îs . . "•n-^^^-TS-îS iTn^D t^*« .45
în«n:DSn îi*^"D"•D•'3 ;« m ni« tS ^n p« î^e d^2 .46
nsS-]^D D«'7'i^D . «i<2 1": yh ri* m t« ts (?) ;« vjj .48
«DVv^s«nT^« ht6 ivn n t^n «r sn "»'? . «:: yI* rS-iis ît»x .49
ri— 'n i: ir^* î'': K^^-px pj ins^W ix î« .50
n«-i!3 \'i"nfc<:f"^îr» ti*r Vv^*-1!d .51
iDriSp p«T "IX vl* ti'N tî^»x r^' xr -ixrxs id n-pxîi* x: ti^n .52
••^-^n-iS rxo p«-^«: v^» i'ix"':xj «— |S2-'*n*îW^îr»''n '>«:-"•« .53
crrsn n"'2-î''j";« ix ^n-jN ws m .54
tt*irni:''»« Din-(?) ^: Il -'•s cmmui-jx i« js-î« m .55
\ninNDE"in TD^j c"inn'»DSj )l""»tt^ inm» .56
«^'inxD 7':j« ^j'"îi**D-|iN-*?w trx xtt* .67
iîin\^ ta inxiîi* nD-'tt^ p: .58
iDîi'xn «bx!:: •'^sdjSO ^o^n :«-;x p^o^: .69
«onnx p''JDX mû2*« ^:«Sn tt^K .60
l'^^ix «^^"^w»» nn^2 vroHi-r^ ^nnxD«n «:î« .61
"•n^jx ti^^o-jx îi«-'7W "^.ix 1: 1T p^» t3 .62
in«iÏKtfi'''X x""'!» \TX itî^-iD iS w Din «tt^ lio .63
— 182 —
-lit:»"»'? ^rtfi^ i« "«Ditt^ «2-"»^^ ti»« .6
ÎX Dipij im >:innspji« s« .8
ti^^o *?»: ti^^D*;» -ii^n itt^*»: .10
^:'iti^s''S «î^» *mn t^*« *?"»S'i'? ^«-]« 0^2 .12
2>^:r"»îi^ «rSnsîi'^S ^n-nt^n-''ii*-n^«-î« h'^ ï^yhn yn .16
nsû-î« "»«:i"r^"î'* ^^ ''^'^ ^^^ ''^ ^^'^^^ ^r:u'»n^ .17
. . ]« i:'^D-]« ^r« e«-"iî îKD «-"«^i» n>s*o ti*« .18
. . t^*^D-;N D«o-ct^D 'n"r^^?^-*ti»-T«-;« Hi^^'h rriyh iD-iti* it2-«: «J« .19
. . w-r-]c«Tîs □irx'iKD i« T^i^^n^S «-'»«" ;« r»î:s .20
nKcsnlttîS : isiSnTii'? '^u-Siiî s Sin-^Sia «rj-n'»: ir-ti*n .21
. . "KD N*?:!''?!'!^ >o nfc<û-|« n«D«nti*iS .22
. . n 1T nND^ent^*1S •tD-]» .23
. . p^S ^2'yh ID-S-^p^S-lis* 24
. . «nù >t2*"'rT"ik^:) «i-n"»: ckd^dnd ir-^'n •)« .25
n«— nâ là ^} i^z' ">D-n''3 ^':pm* i^ uiont^s . in in t« n«D . . .27
«mnti*''» m* niD iii^n iS«2i« niD t^^n i*:«d . v vi^Tiu . .28
^^«•"nnti»''^ ni«— ifeîDK-;» '»tt* 13 «eSDiK ro^D n in ik . . 29
nx-:i«: n«D t<D-«j-«3 iti^ m >j«'^-i"'«xd[i« ... .30
nsn'"''îi^ i:iï^-n"'j'»« ti^n «D-n-^D iî^'h^'D î^n r: . .31
«S niD mo i« kS "o^ "«jiK-niD 1îi*^im«Jli*•'D ^*î^ rz^^î^ 12 . ^2
— 181 —
• i3«n '•t^^si*?
wns^ XT ^ (?) n«n (?) NT nxn lo niD « "pn inh ix jn ni2 ^
^n iK nxa IN n5i« ndwt»'^ n in ô-^'Nn Û-dn n in ti'^cfTN
m nNJ N "«D 4»rN ni^>: '•IN NnrN "«d •tt^ ndiit^n ^:n ••dn: *?*n
iD iT Nîi^ nS n n-D DÎ:3''S w4^^ ti N:rNîi» :'•;
^r"|"in ^ n iS-niN-iNn nN:i tp^n-jn id jn
^nsNt2*ND IN "'eNtt'N:: (?) nTD (?) -lô i?) z'^^ y: N-^n nn ND'-sjnuo t:*»
tt*^û"nNn N*i» tt'^-pN ^* t:*r-N-:N N-vT U-N3 '•n-ND "«i^N^ '»:\'î nn
ÙTT^Z IN ^N-jN Ntr» îr*^D-DWni* ti»^D-"T'N t^*''D"''D'"lO SlH N \n NN
''tiWN (?) tit^n 113 IN l'N DIN-'-li^ 'jin
ND^trî^ Ni-ni* tr^-D-nNn Ntr bin ^d-nd Sin nd û^'n
Np^jO^t^nN N^-'nn j^: -no nî:^ id i^n nî^» NtJ» vi^-jN in
n''po>^ WHN t^*n 3N:f'-^ i: Ntt» nd D^-iSin i^'n
nt*^n ^^'NNjNiTN wS m: SN:i-n''*ji^-pN'"iNn do
Verso.
.43
.44
.45
.46
.47
.48
.49
.50
.51
.52
.53
.54
.55
.56
.57
.58
.69
.60
.61
.62
.63
.64
.65
.6«
.67
.68
.69
'fân n:dnî:' ^vfi^o ^*?N2^n >ntir»n Nr'YiD-Nî-^TNn do .1
- 180 —
T«n ^tTi'A T^s m» p» iw \irn nir-ST-i«n «ti^ ti*n ^3 id «tt^ tt^i
iD I« «îi^ S«j n -nn "|n t^»« n»D ti^^» t^*«
. TD ^j tf''S px i:»« '•n "n jsd nit^ p« •»: tr*«
î« l'a «D 1*? rrnwi Vvi^
iS]KGn^:i itrn^x in nsD
. nirij w^ n«D in«prn
(?) Tn «ty î"l^^^«J i«^S
. . ^^\^z* m in ti«--i«o«-i«
1*?!: p3 iTn
. (?) «nfc^p "iD-p« aîa«
^-î 13 Sin mn |s
t^»'»'? î"iN-S<3 n« ii tt*«
•» j i« -ntrî^ t^»''D-^n pA
(?) bm p_n «ti^ i"iti»*'« inTï ^n>n''n iii ^en ih ^s
D%' i« is it?n r^K j^» •'*i* "t^* î:«n i:f«S-î« is îs:î^»k-|S «tû«»n
«ns liitt^-t^Cn^^ : ^st<2 nsn-tt*^«-i« ^^ î^ ^^ «Jx3«n
^nD"»: n'^^ii^E^iVn i:«n o î« ij iW»
ijs2«n ti*'>D . . li^^D-Di» î:s DO «D«ri« î"^
jw bn-m» î« . . . wti^nxD . . iw pt^^ i« «'?id
« «tr n«D
laJ T>6 Ht»
mil
DÎt<
iî
1T
'ô (?) tr*«
îlr
^i«Dn»n
*^3
m . 12^ nni^'»m»in
• 'Z' Il -'•B nno
ti^"'û-;i« i« ni3 niD
it^ m ]» î:^« .
in«n ^n .
.12
.13
.14
.16
.18
.17
.18
.19
.20
.21
.22
2Î
«
.24
.25
.26
.72
.28
.29
.30
.31
.32
.33
.34
.36
.36
.37
.88
.39
.40
.41
.4g
• t
- 179 —
Coionoe IV.
Le début maDque.
ps^*?»: . .37
1ûl:'^en «'?fcO ^rxrjsD cj^D^n j»-|« p'^'»j .41
i ^^Dn2» p'':d« nitûîi*» '»:-tt^'D-cin tfc*« .43
«m-in^ '»r)n^<o«n [»:« 45
n-js tr*^-;» ]i»-*?w V p'»^— i\i .49
inKc«i:"« t<'»-iD w« itI»nD 1*7 •!« Din stî» "lïso .51
np-'-l^xn^S n«D îi'« lîTin [iiî^-io .5?
W A. I. IV. PI. G4. Recto.
îi'n )r\ ni3 '•n «d xt ^n iS ^^^ ti^^« n n«n n t^ S«s n j'»^ Sin tt*n .1
ÎK-Sîi^ «riU-J 119 « n ^J «ti» y^ D1« Tn « 13 «O DiS to .3
;s-«i^» h D^îi' ie: sî:» dis sS n« «j ^s niD ]« n u-n*'» «n i< -pn .4
.•^D-&<D «0 î*'« l^'^o-«D !•)« {^'•x îi'S t^»n «s nsD ni^ ti"»i o Skd p«t^:^ u .5 .
n«D f "»« IX iKD i?) tr^^T (?) ip (?) îi'n n» in niD îi*« ti^n 13 n n .6
Ϋ-Wt^ •»/ »D "^n-DX pn "»D (?) 1p pn ^n-D« '•2 ^KB îS: T»J lS .7
irxit^ î*^x "«J 'zh t^*n WD •>: "•n . . px ti^"»« pn •»: î^»^*? p« li's p« ^^ ^ /
h ^^m '^''W IX t^*ix u ixn h'^d . nxo itr px n ô nx d^ .9
nxi jxû îi^^i îXD "»ii* IX ^îi; ^t:^ n^2 n-'ï nxn ix -i^: ix px Dii px .10
xty t^^n îi^'»o-*?in jx x*^ îx SxS X2 ti^^x t^*x n n fx ••: n>^ tfc^n .11 •
23* ■:
\
— 178 —
h: ••:: ps*2^ v: p^x-n^j j'-j . . .29
«à*î«: «•'•2 "-î «B-jw [x3-;s n .30
K^n-iriH Û«1 . . .31
• • •'
• •
.33
Le reste fait défaut.
Verso Colonue III.
(?J nsn i« . . «n . . . .36
. n !« . . . in'^'is n''r^D-p« în'»« .37
^en Sis innn xo sn . .89
••ïs-isr kS Nt:* nssn^: ^^srs s*? nî:; û'-cs .^i
^îsD"! isi K cijs-;s -|x-i mn ^TDSnSsn .42
^xnsr t6 ï^T inssn^: •'*7tc« s'? hz* ^£t« .45
^2-n« d1jS*îs "«r n«rS .46
"»r"'iS-'?so cin-î« ^rnsrS .47
••2*3 n^2Îp '•2-î:*^::"-|î<2 'p« mol(?) "«S .48
^nm ^^Nns'^r p Dni2 scd .49
"n'^Nn-i^S^îi^^is iqn:*K nsansn '•^jn^S .50
ion*»! is "iT-i SsB-p« innn-p« "lï-wps .51
s«i s
«DnSD '•rWS n «ti» ""wi^SDS: iNQ W« .52
M s s
niTD D^J MSrSD l'? .53
n« (V) li**»» nn ^«^• •»:*::♦ tik^kî:* V-? .54
2
^2''Diï Sîii^ nw \-isî:^k: 1^ .55
^2-nn 'l^lK^^ns£ vi-^"*^* ij 12 "»::* «"isn ^z* s-D'r:*"i« ^^^tS .56
••rr-ï^ ^sn«S s:s ):i«i . . .57
•r-js-Sso Din-îs ^r-ns ciis-îs "«rcs: . . .58
(?) >«•;« iTD ]••: Ssn r\'2 (?) nsr . . .59
— 177 —
Colonne H.
. . . î« ^n ci'^r n . . • .1
. . . î:*» sd î&*r-»D ^D «D (?) ^♦•'?wTiiy . .2
. . . ttnn *^iû ^:) «n mn ^ 'k n .3
-112 --11^ kS k:« Sm-Su t^ Su-'ju io k3« .6
«-*?«: fcr-1^2 n^3-î*»'-]« ]'D-'»D .8
ni2 (?) ^«D DKrsnnx -|H-kn-nic prj» po-^D .16
t2r»-Sx:i •^i*t5-î« '•rtwtt' ™mîr •'210 "WD-T^ . nKroî .17
'»n«ain mD->« nn'»D ïw .18
NDit:*'»2-:«DKn itL^ninKn Su-Su « "^u-Su »:« (?) KDVvif .19
iD-m îs r«5'tfc^ •n-n«n-T*7ni*"i« «*^s*i« nscni^ pm» Sw p« .20
pî ^"^-fcj^ î^bi iT'Sû n nt<n-«n"«"j« r«s^ti^ i^-tn-nto-pj-îK i« .21
iTS •'D^D«rn«n-|K >»Q-to-K3 .22
n«-"|K3 ^-j«rnK-i-i« ij •'3 "n kî^» ••^d^k t^^nxpin Ktt» ^d u 70 -[«^ .28
(?) tf w vh II «3 T»: WD nn i:r pn -.sn-pw ^^» u :^n«n ptnî^ tfc*» .24 '
•WB t:*« "D-nw -ïi'SKi:» "v^^k j« «ti» :u nsn p«îi^ tr»x •d-ti» m •25 ■
'^Ln^^yn u"n«D six ::*« ^DKnxDin tj ti*« «onfi^nix .26
n«n ny «S «3't:i^« «:« "ty p:^a «TÎtina .27
nu ^r^»-n-î« jn-R^-io «:•;« nin ^-iw-n«vî« l;4e .28
23.
^ 176 —
A. I. IV PI. 63. Recto Colonne 1
• . t'H >r^ 10 i«n . . . .1
. . . insw n . . . .8
n«fi«r« ... .4
y^H ^S-S3 n«n . »n irûXû v?^« . . ts .8
vè^yn t*H mn n«n nA— i«d . . nn-i«n mo tt*« ^n [-|tc] -|«:5 .10
"•i^ ii^]H mn mn "iwi id .
n^^n^rj» w n''D'-î''«^is i^*'»D Din-î« .
I'»» ^S-«D ><D So mn «n '^:« .
tt*i» TC . . 'n^n^ n'-n ^ny ^«:''^ ino^D^^ ^3 Ifcc "|xd 22
l»-»tt^ «::♦ ni^ t:*n DXj 1: 13 «t^* XII {^«ii«n«n «ïTn .23
'•Dwrwin ^D 13 ni« ^il^ "«s *:«55 is tr»^'» .24
v^*3nr'cnn j^j-ikh pH*^» îi*s ^o-nis m .25
^tt*rN£KnKn innxn |« Kti^ . «3 nin nm; . . .26
^tyn«^ . . (?) in 3Kn-u . . .27
Le fin est détruite. '«
. .12
1» n .13
. ,14
. .15
. .16
. .17
. .18
. .19
. .20
/
"^
— 177 —
Colonne H.
. . . jS ^n c^r %-)... .1
. . . z'ï^ fc<D \ï;n^M V «D (?) ^♦-'?Kn'-iti^ . .2
. . . t^nn ^iîiïih ^d k-i -nn ^ •« n .3
^n«nD^D i:«n î^^^d-kti-'-s ik t^^^D-^n-îH n»>f ni*s"i« pD-^3 .i2-
niD (?) -[«D n«rsn2« i«-»n— 1»2 i*»:-!» î^-^3 .15
•YiD niD n'''?^îi nKn-tt'^w-îs ]^-^3 .16
tt^^D'*?»:i ti*^-î« ^l'^wit» r\H2^^ ^'2^2 nKD'TW . nîonx .17
^riKDin m^-^s nn^D wy .18
»D'ity'»rj«D«n lîL^ninwi h^2rh^2 « ^^2'h^2 «:« (?) sSvvy .19
pi< ^'ï'-t^s i^N n'^^^n n nt<n-fc<n-«^î« r«û"'ii^ i^-jn-nss-priK i« .21
no ^D^D«r2«n-î« >»û-S3-sd .22
:fcn«-i«D ^D-î«^n«Ti« i: ••^ "n kî^ od^s trnxpin «li^ o o -|nd -|S5 .23
(?) tt'wiy vh n «: t: «d -m ijr pn -.«n-ps ^tr* lo :'»rnsn pt^ti^ t^'S .24
ni^n'»n''rn ^n-nt^o ms ît*« ^DxnwDin n^j ^*^ «o^mtx .26
-|«3 ny vh SD-I^JI^X WX "^tt^ JW «W1D .27
no ^r^»-n-î« irrHg)-iD wjk nin ^-i«;-n»vi« 1;*k .28
23.
A. I. IV PI. 63. Becto Colonne ]
. .3
■ A
. fi
. fi
ï).7
. . ^^p^D vw tPtî .
. . . innr» n .
^k:i( .
rspxof m uts .
\^ Vto TKs . l«^ innuD rj-tl . . tk .8
'-7n a*» Tin ntn i«-i»d . . nn-iKn rm tt^n 'a [yc] -[ta .10
ira 'j-'M-n-îK kt-kû id . ik iin -ô ^ .' . .u
w -o pKa- jy "îw 18
»«é-i«J «'3 1 «[ê"p(j w-]tt 1 .13
lartKj t: 13 iw . . . .14
■cvfr» neia le . . . .16
'W w-'iK im iimHrî 10 . • . .i»
jTrTJiH 1» rvD";'»";» yo-'Z airr\tt ... .1'
*ot:'ur"IK 1» . . . .18
crn-'2 w w-;k wy vm-hw ... .19
;'8 'S-'jo KO S'3 Tui Kn "'a* . . . .20
n n . ]«a-aKi"î« ik «sk irt S'a hd-k:-k3 .21
an» lie . . T'a-ï n'a Wf ra-a ircKas'j 'a iic -[«a 22
TK'ira' KB' ny rn c»j 13 ia kh' Xii [^m-«n vnrn .23
'csrlm'in 13 13 iw 'a- 'a ^ ib a*'D'« .24
vi-awvi j'r-wn f«'J a-» 'ô-iw in .25
Ts-ancNTKn TTab ]« wv . w ^ln rwa» . . .26
'a"-wï . . (?) in ann-'j . .27
Le flu est détruite. ^
.-''_
- 175 -
"c 11 ^2 TWTTH •TirirîR-l Tff x^ hua t .^
pJ*:» tt;k tjo pj ir^c
hc^D 12 bws-ic» ^j ':-K-K2-2^ ]K2 x:*^-nT3— ir^ïr]»*! C'a© .39
"r-^.vI'K ne px-'TîO r^
M ^ î« rue T2-7n — n» m-'c rI-:ro" . . .^i
r^*-in csSc? isf-cro
Via
. "«-«î i^ -^wj tt»^-;» ^2^ nû K» »tr 46
1D Dw: CI*? V nK3 n-2K: •^•r-cpi •d ^r .47
. hn «Q 1^-^^ i« p'':dx mci:'» •^i'^-ri'n w['« .48
KO '*r-»"'-.'j in-^n n^2 •?«'? 7n DV »:"« 49
... ÎN
• •
. 1K ... tr-pK ^D-WT2« an^2 . .50
. . . ^»
. . . KH inHW 'j»^ Tn . . .52
î»"î» (?) IttNH It&'^n K— l>0-n-]«-ll .53
. . ]H '^ny^lÇHT) 1«J . .54
. . . TK Kn .
_=■ .1
— 174 —
B , j A '
»r«"^î-^ kS-S«-«d î«-« po iK fcn-n«n id tan^ id ]« kîJ «a .21
n''3-*?wiD*î« «•« *?«J niD ï^ ;« n ..S«a d^ iD-i^n .23
11 p« "^ •»» ^ i« iw n«B 10 pt^ n«n p .24
^: w « n ^i w « n «ty «n-n«D «n-iiD-ni3 pî .25
«n ^3 n "H j« « ^ w n j« «n n V ni^ 1« «û^ w .26
V 1 1
no 1^ u< rvD 1^ ^« D«3 n»3 id tt^-p»ti^ (?) nî .80
ti»« «tt^ tt^^ '?»'? nt^ 13 ti^i«
iWlhiti^
'•n 118 1: »-i-i«n D« 3^ tt^ m d« Si« om n î« . .31
1î »T«Q •'îi^ K «rî'T 1T ^«
1H TTTIS 11 K*? *n
.32
s i
K "•« M 1D « n n i3-"i«i D^n^'^s '•k-î« n«tt*o ipKD . .33
«n 1*? ^H «n t> ^H >râ ra^iiD id-iik iïhi« . .35
<qiî p« 1D W-i« Îi»^"î1« «:« (?) nÎ3 (?) p« ? ,36
- 115 -
ir ■ ' j ' "2 •«
ME IC
« M iSTi^: W * •
Verso.
^
.&i
.61
uj d MM H
. . . . MT. ck: 7K-rw
* •
i"»»-?»»
'r ic TK -rvrri -: ^i
un ^ 72 R2 r'S ^
T7 1 m nie ,K r^-i* ^«<
ic ':-rr-r» pic tsk
Tirr: n» v-kt >c-^
Kn rrTX c^ -vs-;»
•» lit 'r •: tî Sic ptr tw
•iCK^r*» »*r S»rie tu 'b» "•: •d
Dl6
— rc-;« «r m-T: i:
»•«
4
.«
.a
.4
.6
.6
7
•
.8
.9
.10
.11
.18
.13
.14
.16
.1*
.87
.18
. .1»
178
tn KO ITTW ■««-JK
M mw te raw^Tij
*» "ru "MJ HO lit
«n lï pw pttaf 11»
Il ntto '3 -n p«-^3 10 Tiifrntt i«
un nY5 m ittiko-k pm -m
tt- u ■
KO in— iKo-K psiy -iw
Y» 'an p» iD DK3
tu S'3 '3 -pn y
in-113 . . .
jK » yitt-'m .
n n n »3
m 113 *« .
itta ^m m o* o'a .
'3 n-nx isn p»» l'i .î
i6 'â iiu B^ ttn iRn-'inî .î
« K3 «3 13 '3 w ll-D'n .î
ID lÔ . ^J *»« K -î
w Ttu ]s-s lu pr: oo iin nî .î
IK TiO t(n rt-TW D'3 ISB-JS .î
bttO-il* M «1-113 DW w isa tn« ID ?« » '3 Dtn iw .î
i3-]«-«j ^i-H2'yh »: M i^a'-ft-'iix ptrî v qm .s
w im
H -o ',* m % vs y» -^ ys .^
i« lia
tn-io-w ttn Di: nw . . .3'
ut Tjta
?t-it htn D'3 lin . .*
tt n"-nn mi .4
ri XXXIX |ij3 tt-n .4
n-TK ttn Bsj ttn iKO « w ■« .^
•■3 tn »3 'o pt tt tik'i'w .4
n n «3 Su ws . .4
10 ■« ? .4
*Ô DV 10 -TIH^lî . .4
«n tn t«a : 113 . A
^ m lit *£" K n ■ .5
tra' ') toK ntB iD pt i2n"w\« vw -no . ■ fi
n-o "WD pittr ut . . .6
w ^H «0 IH s ;» w ttn ■« . . .6
K II tn K Kl w
n'3 'a6"n'3-]it-iK aiî
13 JKJ 'O « KT]» ^ K
10 M tt "D
îV
— 171 —
'Dw V ^2K icr k: tî' tr îi"s— pn ts . .58
i:sr>r:acnîy ^■^rD^Kn wk rcraxn . .61
vr^nn jc n^ nn rs ;k nw u ir p^»m^S .67
W. A. I. IV. PI 60. Recto.
Le début fait défaut
B
W ^J
x-w w ^D o u< (l-cn ^ ^3 w
IH-K VII h: *?^ ''r-"pn'^:
22*
. TK nJ K "TOrn^ .3
. w pri D^D nrn ^ .4
» ui . pKn V (?) Ti . .7
>n TT^Rï 13 pn ^ .11
n î« Kty n'a Rtt^ *yin -n^-n^ .i»
'ji: TU DiS [^ .13
>n «rjK (?) pw iWD .14
QW 12 n ni "^ . .15
• . » « . u^"
D1K i« n ^ • . .17
« «tr im nV? [n . . ,18
«TNB 13. . . .1®
n 11Ï • . .80
M
n^2
J
o»
^ — 170 —
sw TTi yn*r\ V? n n « «n «ti^ tt^^D-jio «li» ^d Skb (?) n i« ^n .66
r« ^ ^n nî^
nKn «n id «n 2« «cnic «n p^*-« j>r« o S^s tt*« *?>6 ^^n ^j .67
ni:i D^ «r^n ^j iso-mt^-j^^» p:-7D-p« w ^â i^'HtckSw «n a« d^3 .68
-wj« l'i '•D '^«D pn-p« i« ^3 :i« ciii Sko niD id i« Skb d^d .69
^» -nji-ic X3 Dvi iS lâf a^ kS «d j^d rtn» kd -^6 xv-|« ^ . .eo
lin pN ^n 1? «n .
:iK tfi^TD-n i:*'»*?^^^ -W niD 1t^ WD i« iû n llJ ^3 nî^T ItJ-ti^t) . .62
i«D n:^ i: 13 ^: -i«i li u n«n n "^d itr hu «:« «o . . . .64
W^U Tift U «3 tt^''0-i« . . .66
^n N *?«*? '•K in m« n k-^û^ . . . .66
(?) vii-j« it< "113 i^*?»: n^3 î^K-i» ^n 67
«DiT3''3 r*?»B i: w^» D^n 68
11D»1D''3 \^^ j« t:'n n 69
WIDO 70
La fin manque.
Verso No 2.
. . . n 3«:i ^-1 1^*? . î«!3 îi^« 41
. . . Skb i^ty itt^i:3^S c« 1î i« . . . . .42
^3 tt^^-n— 1^: ip ni^ 43
^3nr]i«-'?«; UN-isnp^ D^n-o i« (?) ni^ « rt»^D . . .44
'3«p^ '»3-*Tj "^la-^jin « '^la'Sn «:« i«3«3 vb wi^ ^3X3 ''d . .45
i«i in«
*T3 «tt'-TX 7«D 13 3^ "'•2^ « *?«S IID «J Vw^ KD-«3*[><3 .46
n— I1S*Ϋ-K3 JK-JS -^«0 3« D^3 ^3"«1"1« .49
liin pK^Sw ûsn px-Ss: «— ]X3-*n'îH 1 *?kj-''h .62
Din'ttt&'«n-î« :«-,'« «'i^^ ^3-nvv?» n«D |is-*?k; ^nxiT^o [nK-^rw .65
■-'■f-rsii
'^
— 169 —
• 9
^5^*?^ im kS icH pK n D«: « p« n«-î»n w n»D'»« *?w ts n p^ pi .33
13— p6 ^npiriBW nio.tin ;k*k ht m ^ri»:iK a'^D-p» [Kn .34
Dp -in 1^ nKa t« ^ it^2 dw ij is -vd «e**?»D dw dh:i ani? .36
w T*? n^3 nn fif2
n Kn p w owi^ TD .36
^D KJ-j» •Yin ^-D«r2in*î« r*^ w kiê^ i«n in rnn -wn «oirô .37
m:-]« lin ^D*Dwn«n-îK px i« i:— 1>6 iâ*"ni rrpwi^ nio t^tc .88
n^D ^r^-n-|« ktks td
iriK*? 11^ Tn niD ttv ^ i:5"nu< ^rnwnK .33
No. 2, recto
. . . •»:t* im D^nb1^ j^ «: un .41
. . . ^KD'ii^ity tt»^-to ui2n*« r]ryn .4a
tSTD « :« «•j; ^i-«D ^5-«D ^£-iC ciKn m: »d iCi:Kn n^^vjy o^n^n»i .43
îr'»D-'?in
*?s: p3 K2 i« iî«o«: ^n'7W pi 'n îi»-S«: p» p3^: it u ttv .44
«^D-D"» ma «3« ia^ o îjn i<DiyrtiWi« w o .46
\nS«rîi3 i« ^3 ]i»-*:«j î« 2»; v^^* mïr« ni:» '•:di'? i^ra in .46
it^-i^j^« D^n-aNX-^ty "^D w miiD ii:» ^3 *;»: ^i «d i« it«t:«: .47 '
>£x'7«D «ly ^n»: «JK n«;ND îonî^ n:i . . .48
• nn i^n^« niD *T«n «:n ity S«S . . .49
^û n «:« itt^ "^D mm: m ^n p: ii ^i iin-Sw ;k .60
r^-jN Vit'-lhit» ti'^» ^3n 113 «j« i:&-pN i» ^3 t^^o-n »:» ^irh^^y» .61 :
^ n w« itt^ *3 nw ii»-îi^^-î« ^Dtn »^ w-hyn (?) «tt» iA .62
wïnK uÎD 13 . . «:« p: ^3 P«-Snj hid w ^tî^ «^ itt»-N3 n^s'o .63 ";
^j ? iD 13 » -wo t3-S«d ik nicn n^3 ''3 id jk ^ un ^3 th3 lio .64 ■
jx wy ^ ona^ Kj Kit' i« n 3»u
22.
. .1
• .1
— 1«8 —
'v Tix riKtP 'eux nsD m dhb 'ëwt .8
DKB "Mn iir oiS IX . B^-ow wi' Morrun .'
iictattn
115 n a'^ an nwD itTS-nr trh n-ra wt- ^n .9
n«a 1^ l'n B^-aKï't:' ■■: tkjh: iiî ^D"'^n b-^o-h- vu .lo
ïffK XV wi' DWB hwi nir diS iï v nms; la wis ';ia-^ia ptr^wj .il
;n KE" ni* -pn
KDiK3K3in "ns lie ttn "ruS 'j k w awt m nKD .12
n-TiN tî it; rs i«ni'''!K: *t«d B"D"tr ;« sw it:* t" bt« -i^
n-tw -iHE To ira tilt nip-Ki— i«n "113 ■n ■'xen m' làio lan M
-»C W SV iiy tt'K '"tks Kffi ti«D-Tl' Wf ID n -IKC 7D IW« .16
nia -n 13 yo ru i-tti» ta -pô nie bt* "o lo ^^tn .is
. iBf xxxn iBF at» -p-ata ni •i"o-[ti'--|Kn .17
. . Ta TH TD a*K n--n« in 70 iid et» wkb sa . . .18
. Ta 1» XV -vj tt*» n«B «» iW3-['B^'ptn .19
. n nma-w 70 B-K j« n-m* w-naTtr -l'a iio lï» . . . .20
itt w xxxn T.] tt-K TiKD tw BTS'tttf-iKn" .21
- . . '3 a*» n '3 in 'a ij Ti 11X . . . . .sa
T31D 'âœib 13 23
«D-DW . . [-iW-KCStl-ÎK : TI-lwî'Trn'N-ÎK tPlïOa'^ ... ,84
I^ ''JTO nK la-itm
^2-h ^ •o'^^'h vn ■<n pteff ■<j'<3 "h i6 'n prsr '3 ]-^ .26
pu tTK n tt"w n îx iB- B'w 1 ;« wt »n m 'î ;« kb- m b^ B'^d .26
K -n» Ti-^'3-K vryh B"o-iKn ni2 b-k 'riKJH b^tn "^ H -^^
l'r^'a-K }•"« 'a p« » tiw in-'j'3"« ikj n y» tt -n» -i-rT-a"» .28
î « nsa "tSQ-"f » tW U 1» K TIK
'a îM 1» sriu •": '3 Trfra-tt un niw 'j n ^a u n w sa b'-h .29
p3 -Wn (W n 113 DKB TO "W^ 'i M W Kf n tS 1« TW JK IK .30
vip»nBiu 'R -Tw ratî- 'j ttn Ta "«a pa "art w an tw la .3î
'^''^^l^fjflSf.
— 167 —
.... mn nnz' n-»*? •»û«n«îi%-\ ••d m Sm *?«d id k .22
655 -j.*^ ni» Kti» ^n•^^» m ni^rND«n«n n (?) n«n (?) ds-;k .23
. . . ti^«
...(?) ^n ©'•3 Ti
«D n-pNty tt^iK TKr D^s «ty Dia<-î« "i«T"nn i»j-iv iq— nie itv .26
. .finw:^n iiii. iw nc^ f^ ^d id 12 i: ^o-n»n ]Hr^ m« 12 .27
nr V p» •»: 355 -{^'»« Sfc«s px iï w f'^ .28
■n^n iD Kti* NTm« «tr* « i<D ni* «ti»-D'**vr xl (?) u nî* • . '•s xtr .29
w:vv^ nmn miJs 'nï îi^\^ ixd . . . »'^ .«
•JH «tr tt^^'^ii^ «û '^ iTTi« jn ti^Tîî ••n KT"n« ;« D« . . . .31
(?) '>tt^«0«li^'in ^D-K31JN-î« i« D^n-''D ^K-^î» ^t\ï; j^jÛ ... .33
t&"i«— 1N3 ''D•îN:"2^n-;» irs ^n Ntr o es ti^n iu^ in . . . .34
. . T» î« KD xn n t; «o-in il-op^ nwn-p» ^li^ 12 r: . . . .35
•niK «D-QW1«D •D"TIN '"vi^SNti^ ty« ;« »'^^ ^^Jl ISn p«îr ... .36
. . . "t:» n
. . ■^••3 5)^2 %•! ^2"nxD ::i>^ îi'S '•cxnxo'in ... .37
. . . ^tt^ ij «3-n^rA «JN •'ït* pj^: «... .38
Uoe ligne peu lisible. La fin manque.
No. U verso,
. . . %* i« T\ nKn '^« .1 •
^:«Bn''ï vn m* ^nsrs ni nir n '':sdi*v vu «*^^ usd '•en vu .4
XXXII «ti^ DKD yn ^2m* d«c xv «a^ c»d inKit» î«3ic«n > ,
- 186 —
'3«pit . . '. . ,«
^:-yb .43
-2»pv . ... . M
Le fin manque.
W A. I. IV. PI. 63, recto. No. 1.
i3-l»S là-- XV vi- na bk ™n«nw r«D'K '?w t» n-ps ;>i .1
^ryh w-xxxn
yryh ra*-tt"n"»p""iia ma an .6
ntn»^^K3 tu i-p< runwTw nsD'H rwiiK tb TfM ^ .'
-■ l'i i': ;« ]K n"3 ■'j-tî-n-;» ktsd"id «"in "nn la'îwam \v fi
ir'iit'' w~xv-Tj mo B'N ir"_ivn 's-;k kb» dum"]» -|ici"ivi '{v .9
VTjîs'? nK'ïiwio Di3K*îK i»TTin moniB- iit .10
. . . •'j-'STTîs tn-NÊ~i3 sj-'iK lin ïi-iic-3in-i« p» .il
. . . vyh itt-xxxii-i'i niD tfK n'3 'J-nî-n-îK "nn— un .12
-«■» KO u-'ik'; n«nip (?) iiS'a mnsnw nso'» "jik T^n^t^ ]-» .13
... M XV
. 'U""|«'î nsnp Hi nio b-m ■ï'S'O iw K'^ kîk fw n o«J"« i*» .1*
. . . . NB" «:-pi 'n"S1D IK Kâ"pK îin tPK K2 XXXII ti-M .16
. . in itwn-pR-r ti'x m: s-^-ps oia- V-a on lil kd wf lao-pt .16
. . «tp itt'-pw!" ti-K ra-itft Ki-n w: ptw pv^m titik y^ .17
—lu ;*» (?) pirpwi* Kn-puti- ]■« Tx \i Krp< 'iniB^D wtj'K .18
. . . 10-11
... l'A 'î-in-in tn-iis-i:: ck: tkh 3K î'K .19
. . . tt n'2 wif inD(o6 "î^d . u-k nnro 'ô-nx b'« .20
. . . ii'K cw 1: 1: «tf xn iK Ti «rrn .^i
■l > ■^•il.1
- 165 -
(?) ^-unn irsfcA *?"!« 1^
...(?) ^3 «n«Û«B 15
. . . . 12lS 16
Coloooe II. No 2, recto.
^asp"»» D«^D «:33s6 ;w . . . fcmj . .20
i:—]^*' tî^^-'?«: t^'^^i» »tt^ ''2D'»« 7^«D înnitt* is-xd-jk .23
i:— 1>6 ^nH-Y'a i«pia>« rS»: ci'râavp-î» .25
«rND DtTD «D-DW «'^-irjw ti^n y-n^nî .26
13— IK*7 n-pwy n«DS»ï nîrrtK idw «feTrjK .27
W-«3 . D«0 «D-DW n^3-p-l» WK ^-TJ^ .28
"iryh n>rD»rp:-î« ^"^"^^ inunny u\nst^ n>D-pr j» .29
^^yb "»nn^n piD îp»â^ Di*?n .31
Tn*î« prpî ^D niD u ^n « S«S ^S i« S^s*^ ^— n« ^nStènfi^ .32
t:-«B'î« >6'irî« n^-p-î« n^D-j^ri« n^D^j^x-j» . . . z^h^ M
vm w-tt^"B-'?«o 13 y^ ny-N ;« «tr (?) "|»d « ''d ^«b tw t«3 iS .36
irnin p«'Sk:
WD M *?>6-w-i>]« ti^n «3 wy ij--|t6 i«n-"n-]« t6-irî« td-t;^ .36
l^imrh niD-ui «i ty« nfi^Ktfi^ ti^K n-^ it^-S>cr« i&»n «DKBioin .37
D«ty «D 38
'?»:-'•« n'^r'^WD tt^ ^D»D , . . • .39
«Wl .40
l«"i n «n tfc*« . . .41
- iej4 —
w.*
l»
ion Ttynt*n «D«r«n^ nir? .si
rrinn^ ^"p-l^{: z*h vo^rntfom ^n tw . .36
ri'^jT» 8D-ni:in itîunnft ...... .36
itt'^:»3 tt^^S^ lon^D . . . n^to m .37
«Dn-n:i n^ . . m tt^n .38
^D-î«l iT2 . . . ^ «M^ .39
70«n^ [«rlKnwD "^ibn^ 'nt^Hp KicVi
n«no«'ir^ . . . 7n«5 mw p3 î»: .42
l»ciS n»:w Hy\y2 .43
Ton»'^ i:»^-» DO îon«:infi^ «:ofeW .44
K^'-eni^ «TTumS i^ wu jw ^: .46
^:vrA ^ (c^S .46
]«W unniB ^iwn ^ion» .47
ColoDoe II. No. 1. Verso
ê
KnoKD «3«nnND nn:^B»nnfi^ .3
tt^nitt^ ttnn^ it^or» «ow . .4
IttT'DS» fcO^Tllûn vl'Kmi*? DO . . .6
itt6«n'^ (?) *?Tp . . . .6
TOn«tt»BW tt^"^:iiy'^: «I2f (?) tt^ . . . .7
itt6«nnfi^ (?) 9ip ... .8
"ion«tt^BK3 'é^y^y Htt» (?) larv « . <ï
n-^SB-» itTK^ô i-n» ... .12
n«yi« «3^ î« «3« . . . .la
^- 168 ^
#
A. I. IV PI 61. NM ,reclo.
myh 1
«... iit*^ri^K ^D .... .3
. . . "♦ûKn »D"^n .... .4
, . i« Kn«Dr3 ri* &
DinSiSn mn . . tvn rrm fi
Dircw^j^B DinxB i:i:« irrin» fi
«D^D'>« ir«n«D «Di»:^nn« .lo
. . 11'»'?» «S «Ds«î:n« «Dï^rTHni» .is
tt^nnK ^S^î trnns'^ kdidu< w^ .16
fôK'?N3 •»tt«nn''« w:« «on . .13
>rKti»iKt:» z*H '•^S p%-\^ ^h Kn^:« . . .19
''rsî^^^Nit* li'K '«vîS p^TK hS 21
'Jt:»"»^ Tcs Kn*^.«D n«: 22
... n (?) iMti^WD ii*ni« '•asfîsn-K it^np*?''» .23
8*
. . «T»» «D«r t<rnn«D 2«2 tt'« .24
^riiw ti^s N:Dia«n^ 26
;4
- ï«a —
nhSTD '2-îli« tt"K IlIDS'^ -iKn-tt'-S-IK .M
. «^ -W3 W-iK n'3 UT* IIES'-' «rjH n'3 I'J->« M
La iÏD manque
CotoDue VI.
'D"»n n'^3 ■neo''-} vraffxitr»']* .1
'ro'a xv-jH niEB*;'nnw~]K .*
X?-'n iKTiK .3
nicc"? it"i':-Ti"!Kn-;s 'jxn-i» d«^~î» ,6
mOS'^ inK^KD-iK - .7
moD^ liîa'TDI TKB-jK-rn-iK .8
...-;« -\»n-ptfsr'fit ';KO"'n-ix ."
. . \v T^B ptç "riD h^a 'ro ;M3 ^b M
ma]sh iTnKj-;M .12
. . Ki-\» 1 2V SlO Sua piffi" «s"i» .13
. . . U'K Itt'-lO «"WD 'jp'K'iM W ;K m
, . "ins 'yi2 K-'jQ-Su ttOf .16
, . . la-TWl . .1''
. . . rî-Ti . . .18
... 10 •CK»{i*> .20
Î'K . . . lon'DKo "untw'j .21
— 161 —
:m
?K
s)»n VK
1» . . .
-lu . . . .
. . . î» -nn S^2^2 men
21
-111»^ -n-pr j«
VII- jï^ p«-Sw mcû^ m«''n«D«'îK
moô^ ''^-«Tî» te w iB-w-py^» nn
•nioB^'5 «D-p« S«:i D^n no is ^b-jx Ô-ikd
.20
.21
.22
23
.24
25
.26
.27
.28
.29
.30
31
.32
.33
.34
.36
.86
.37
.38
.39
.40
.41
.42
.43
.44
45
.46
.47
.48
.49
fiO
•
.61
1^ -
KTn:i-p« ttv .60
^new ^r^s-D tt^ .63
S»S-*?^n*^:i u^ .64
\-î»n»DW tt'» .65
«niT; iK ^sn tt*H .66
nw ''n« 12^ .48
"ÔfâW TIH li^« .69
W A. I. IV PI 59, verso. Colonne IIL
p: 1» ]••« «TKn ti^« .7
r\'2 nn^« i« n^n *v« ir» .lo
-i«n ti^« .11
]« 4Ta ii»« .12
^j«i»n t^»« .13
■^«D"*]» «nû«D îh .14
ti'^Dl-wn-'^s •!« li^-D-i^n*!» \^ n«û"î« -ntûii .16
n«D n«D ii»-':^ tt^^-js -in^wiô .16
r^KiE^^S «3Wn>D tt»» .17
n»D ttv ^'^nz*^ lonî^ . .18
î« i« ij-T^ p» ti^^"îK i«3 n«n llû . .19
.SI
■>-
— 159 —
i:nv «S
îopn^ Ttiriû i« itî^^n^ tt^
18
tW^O'^
it^-i« iD 'y^w tt^
.19
\h2'^H
wwi« ityn«pi«
.20
1^13^«
inn m d^
.21
rz^y»
>n«p:KD «omnii^'v
.22
(?) * TO1«
»Î3 Tni^'T^-p^
.23
mn»
itt^-"»:: rl-'?^,T«-î» i« vlf-;«
.24
IDKiT» (?)
••nx-j^: Vii^ «Diî«r« n«D^ tfi^«
26
'^»ri"'«
«D'T» Six «inKD ft
.26
•D«n''«
SD^3^nSu^
.27
^»n*«
«D-DW-S
.28
^«iT«.
ipntt^^ ^3n*,lî^ tW
.29
•©«r!^«
ty>D-n ifi^H
.30
. Kn»iT«
irî— »D-iiy itn-jH w»
.31
. . Hm
Ϋ-S«D W TK ΫTλ tt»»
.32
. . «n^ ^n S»j ]^: w ^•Swj-d^d \tn^]H
.33
. . KiT«l
'•DKn IX nn'»» îfcn-jH
.34
. . «n^«]
îw *D]wn iw ;« î>n-iH
.85
. PX-ÎHTJH .36
. . . B«n .37
. nn«n »n . .38
. . T» :^; w; .39
. . n^x nKD« .40
lî^^-'n^x «tt^ »D .41
. ^«n |»D »JN .42
. '•:«fî «:« ÎD«n .43
"^D«n rrp» ti^ .44
bsn xî-irf « tt'» .45
'D«n inix-n^-px ti^ .46
. . m-i n Tn in tt^ .47
^ m
- 168 —
[rfi in] 13 inKroiH'n'D i6 nma A
intciH "îw A
■h^rl*] rirpia i« jnrô ndi« .<
(?| an* wî»r\ rf2 tUK .(
(î) rrm lilnfwn p «w .<
iB"DKn ans-'à .f
TîTK wû»ni3 .{
îStît» nv'nD'a bw Kpo«n iVrtt .f
m . 1» (î) nmm isbiiî'p .<
..... mt'-'nbxS nat .'
. . '2 (A làmàb vnnr\ ib»b .'
. . . . w nwô-i^ nw tÈtCb .1
■îKDttnw
Colon De
II.
. . ICWT» IB^âtC .1
. . . W
■nÎTM OT .»
. . . w
vnnwatt Din»-nt .s
. . . IM
(î) nMont limt .*
. . . IK
(?) tntcwi . . awi awi . .6
. . . IH
. . tO . . "un M3K .G
. . yw
. . tn
. itt 1W «0 . . ITIO .7
■ iwitf »m^
. . "tr'asS .8
û'n
•îïTTKTyW .9
■pTf»
'xr\ 'm -10
Mrpa««S .u
iS-aw
la-Tsp
Tin lii ^ssan k» .12
l'y 13V «ly
«riKo w wy itfK .13
'nnwto ':■»« !«( .1*
Vl'Clttt'W »ll'
iic--i'« W» .16
nnoKBmt wr
IB-^tî'KKB'
'7'P'»Î-;m hÎ i« 'Ïw tf« .1'
^ 157 —
W A I. IV. PI. 58, recto Col 1.
MaDqoent 18 lignes.
nw^trrix i ^.^
mn • . .20
rmùM^ 21
^bli^*»» . . . nin ]K [^r 22
iDi-in^ ... -IN -i^-i [-3 23
•JDiiD^ [«îî^j-ix-i-n^n î^^S«!D [o .24
lorû''» [«tt*l-;«-Si« lîn-nn I^d .26 ■
iDinn^ [>rr]^wÇ«3 wd^« I^d .26
•ïDin^^ [int*>n"o^« \n«^D [^d .27
IDnn^ vi-D^D D'»D ^D .28
iDinn^ itîn^nv nn*»» ^d .29
^Di"D^ ia?«-ni« ci^y^ ni« n ^3 .30
iS»m« «S «DN3 nns^SDW krt Knn«ï .31
1TOD ^5k3ik «*? wn^ï n>n «ty .32
îapv K»itî^Di3 '^D«D w« «DiDn«nNV "Tintiï m:» .33
Sp^S-i^ n«^p« m^ *?i« î« '►nn«D n^« Sik .34
tt^riD^ '7P''N-Ϋ f«T« ]K .35
iDn«*?atn ittrSp^«-î« «:« vl^in« iâ^î« «:« .36
^nihn ^-^WD^ »:« Din«>f»n ^rn [wk .37
^i^KTOiN '►n-'?N:i-]^: «i« u^^nD^ . . [Na« .38
. . wntnn in wrn.iîî n«D . . [«:« .39
»r KJK .40
. ti*»2^« »:K .41
in ^nn*^» vb .42*
. m \T3 «S (?) 'n« «an*»» .44
HD . . «3 '^yrh^ W3 kS (?) 2V R3 .45
P3 . t:n« nn (?) n^3«n*» w>r •^i» nin .^
— H* —
Vfh-'C» wp Ttûxn . . .43
•h'à» msarn^nK&nw d'3 va/ M
•6tm i3inot( mcTin n'a .^6
.... ^^lOW D'3 .«
. . . ttH ■niIDr« Q'D .48
n ■'3TO-pn] IS II '3-« 3 -vm .49
. . • i« .50
... m ma-pt'itt M
Colonne IV.
Uaoquent trois lignes.
ij 'fWTwp nu ... .4
ij . -DW mi^n n«p . '3 .6
. . . Tta"!"»*!» tinjOTbft .*
s (?) ïne a^-« ts-s in-tn o'o. »V3W .8
'noim iw nwv d'3 .9
■^«D13 UV (?) B-iï'WWD'S XO
■Ôir» 'rW tt»» 3^*3 W D'3 .11
D'HOWl TIK BW |K-i-p( 1*1 0^3 .12
^psr^ rwi-cwoiD Vp'» jm rrt'» .13
i3-tt«i lanisw .14
isnm i«3-p(-!« 15 •
ITTWp D-U . . ^. . . .16
. . . '3SD -ossmt ? .1*
. . (?) turn TMïn ? .»
'aWtUW DlfWOH ? .21
viartiv "» ii"i)'K n 'S'm'itn ii ''3-K3-["i«pv .22
pt nî^ '^'s tpn SDUisum . .2»
'ts n^s '6tt"B ■'S[b^ .24
— 155 —
t V
iT '►i-K^n*"" ^ ^^ ^n'^èc-Tun wr ^a^ tti* ntw .15
vnTTKD lie riTttJD »a^ ^n^ tw< Utt'i .17
(?) vsahinrH pn iû^-II . . .18
Rtwèro 19
. 20
^ .21
nt» .«2
. . . H» wi^V .23
. irnB-jK n^n^D tt^ .24
JK ttrO-^Kn TW >6 [^ .25
. . n»n «D»i ^y^ .26
. . . iT '►n-W-|«n .27
. . pw . D» '^yin .28
n>ï ni« «5?"» .29
• ntw» «Dn«p . H nin w .30
. . 4m on «s ••3 . B^D tw .31
D«tinH (?) ^D^3^nîh . d'»:i^j .32
(ir»)rô «ïtttn» ^rKTO j^ctho» .33
mD-'»i-D« ^«DHn '►Dwn^ n« .34
DW^B^ntyiD W Dinti^D'»» .36
^rn»D«Sin Sw . . .36
. .47
. .38
. .39
- . .40
]••« ^B»K ^îl
••a . . . Tunin
40
41
.48
20*
'nn'2K 'DW2
n»o»( .48
'nibYrTi 'D-aw
raoï» .39
w^sn^ "ra w bt3-« n'sw ttw .42
w nn"i»n -itpd ko'd ir 's-To-pn .43
'lia® ipn^ rcnch M
irtroTiin wy
™.46
■■rB'àfloin vw
îrm .47
T'B'atnin wv
î™.48
w'jtwin «ttf
™ .49
'"j-rwjin iw
■?W.60
^în'ïKin «tf
î™ .61
■ûn'âîn m
"riK .62
'?)« .63
'r« .64
ID h^p'v-]» IS l!5-î« tÔ3
'DVOKn .66
'imi'2 TO 2»j n a*»-]'! av inKti'KT:' «'j ^orosn .66
Verso. Coloone Ul.
irntnf 'rwVi n-pwv wn innttn ™tn«DS .2
'àlwy^ntiTS ■■attina'M m ]« .3
'JKira"» fl-K •'î'D WK .4
'jwi'ian pn-« ma mjw 6
iapit «oTi'BW ^nirav ta» .«
•arrh wvi vh w .n
— XÔ3 —
Colonne II.
59
11 ligues très mutilées.
TD n ^n-KDi^n -i«n K'w^» .12
)2'^'h «as .15
w!ir: . TD^ . . . «D^D .16
(?) irin . . rr»^ n iT 17
r» [^""Kû] »'^"o p>r«-]« 18
^j . . . «S^« înio 19
w.
■<
•(?) n'^^'-s ^:irpn xn id
]'•« MHvh ix^-'i^m tiv pn .
DinÎD (?) T« "n iDinpsn . "«n^D wv M ]
^2-^D-lO nxnïX ''^•«3 n«nW 1T '•n''82— 1«-\ ,86^
. .20
. .21
. .22
. .28
. .24
. .26
. .26
. .37
ÎH .28
H. 29
>i .30
. .31 1
. W^ .32 -
20.
■Ottp^ 'r^"î« KO . .
'ïS'aKn v^a-T» 'arrawarS n
ri Vsa Tianh imo n
v-iK «-il- ni»-]» E"D"TSTmn M
':injniK 'k-^ iti'îts kd'3 . . . .33
leionn Dira w nrma
^a-^D K "na-Va wf 'nc^^Di» w la*
Wi-'annn wp 'nip ,
«a^'à iï« (?) nKaii . . . ■<rvf7h wp .89
. . . ifa-ic-pn 1^ 40
Dintn . .^ . bin'jW M
^reanr» cnnsvm .*2
oinV'jijK Dini-niBTD .«
« 'Vn w 13 "un .4* '
(?) nimno in oini-sv-jn .46
■ttiD wi- Dimiwa .46
'nlsân Kf Qin'Etwn .41
'K-l» m Dvm6'o .48
Eï'n~'3 Ktf owâna .49
(?) iv'D-jK «a Kt/ ovroo .60
B-^o-xv-jK 'n'a wf DWOKa .61
tro-p« ws" Dinîrion .62
vro-yn vw Dinnwo k"; .53
inmasï DvmnM .54
wsae rwDiK k"? Wf nn w ■oii' . .65
'ainaKï* 'an wwitoxi . . .56
'ain'sbtœwia-w 'au . . .5'
(?) 'avi*? nKûtt ft'D . . .58
— 161 —
iSrib
.. ^i^
1
«
.1
•1
j
•
.37
.38
W. A. I. IV. PI. 57 . Colonne 1, recto.
t V
»^-t;^« «3^^« n-'n-«3'i.si Ko^iSTO"» .18
dr-O'H Tinîi^« Httmn w« .16
'D'yû \^H io-''n-^D-'i«-î» "mÎ id"î« i«îi»w .16
KttiD>« • nirc» '►n«*7T3 ri*« it-^s-k^-- |Kn «i&» .17
• . . . •»: ^yy^ w . .
n«W!» yn
. . . h«n« '•nn .
.18
.18
.80
.21
M
.86
- 1» —
'•nav m . . fi
« Kff3 »0« (?) Sb . . .fi
]» T«ïirii •'in . . . ih ."J
ir^â-»]"!*" w ii-'â-'w-mn iDip .8
irtf nrw ratw S» .9
WDia'5'^ îtr w-ti« .10
. . (fi fw ro'j vrw» *wh\i»v ura'» «yo M
•nôa vff ^mrt Kwi'a's bw .13
l'i iS-tO r'TMD 1: iW DU'3 KSiât 1» .14
ou] «•;« 'n^w bïta' is-hd-jh r» -^^
"ÎK p«-;k nira bk-ii ira "wn : n*a-ri-p* td iar«it<n -rw .iB
«-M Kiirww "îift "l'a 'j ns" twi .w
WB*i''3 'iïi-BTî':'» *Hra 'à-e-wav ir'3-to"-wn .18
»B-BTi"i5 'â(-cir:ttn 'Dtt"a 'j»-Dii*:Bn ïï-'3-K3"Tin .19
iDia-ii 'waïa'K wat* 'âwTa'» TO"B'K .20
■ciait 'aina'n ica» 'jwra'n irro"B'M ^i
triT» ■'xeanyn "wy» 'âttina^n vittxmiD .88
■hha'» K'Âtjia ija-w iD-tyo"!: 't itr'twMvw ^
Viaii-Tf iD-ll-i'j K-^n B"K p'n's ij:^"^'» 10-70 « .86
i'Îkjk i3iÉ'-trD-« i-wen oVicrtu i^i* .27
tra^ lyain iTif larn» «tf .88
HKfÏK 'SSanfj "nDMDl6 .89
SxS-n'ï "jv^ Sf'rn's-'a-Ttn ';trt-n'2"'i«n .90
l'rot» in'2«yin «^ p w .si
uli™ Km« w «aiT vhn .38
ro]-;» '6'â^ uiyriBip .w
■it»-]« '^'^ 1TO 'owA M
r»l '^-lo iKa—ttc M-nl-]» -lin ijiatniwn oro*; .86
M .<
— 149 —
Tt; 'j -iKniB irrcKeîc -it icrrit td r ri ^-ic-în îafeicp .4û
pi ^-ic ^
. . "th^ ic KT. B ; k £i c c tj tk icr : ;ic£Mcr tk ]mdgt3 tk plè .^
tracrp» m vrac? n-inK nw-pt piç . .42
"Tkmssry 2^11 m vracr risier ?e *-râ m . .43
? »c snu t: jH w icxiin irri \rlsn .44
. . K r*s K ir|K Ksr ttro-|K .46
\:]ctSc7iii wic m lonm .46
^rio6^ ^ttrir wî» .47
u n nrpn rr^-^a lefen pi .48
. . . ïGWic KT Krcrrnu ^fcH .^
. . . en» w tnarîK .50
. . . K -n^snfr WD .61
s^lH t3-p: wr (?) « j^ nv .53
n^lKDKn vh K ^^'jxtLhh fié
. . sr'zRn j6 lo^aap^ J56
. . . tae va^ydrh .56
. . . nnnae dwjk t:pv *"ra . .5B
...iJTHf;»«niS..5S
La fia fait défaut.
Verso.
Le commencement est d trait.
T« p: . . . J
nv-nHntDKp ... .8
^^•K2 n»n *wj . • . .4
t V
— 148 —
iD-^nti^D^wiD w lony^fî^ m .16
nti^Di*? Nunbn wmn kk^ .
.19
.20
.21
.22
.23
.24
.25
.26
. • •»3iK WD^D .... ijian
. . y»vh «D^3 M
. . . . ^ wim vh .27
. . «tt^a nîn .28
ny^3 n*» um .29
ni'iD «tt^ tt^-pr^nî in .30
1'?'»:^ ^tty•tc .31
iD D>nSin K3 îap^ »tt^ .32
. . HD>3 ^Blfi^D înnV Kt2^ .33
. . winnnt*BV mon ^nlirnvo .34
«*7»D Rtrin«o« !«! .35
p» >S-fco*Din nyiD li^-jK înpv nn^D wh .36
wa^n^DWD IV n«n-iiD-p«-|« : «Din-'»D Din-^3 Din-'a pi .37
n^K 13 «^* n\n i:inK hhm .38
/ :^^
— 147 —
«:i « ^
. DO Sin KD
310 'ty 0*3 -nw
*:-p3 w 13 « rwo 311 no iB-«rn«n . .
Î^TD w*3-]'«-i« tn n-n» .
i3J0« «-Vî« «t» »"in»o T^K w .
i^r-'D K-»«-p-i«n rï>3 *3-r«-i» pw» im iî i3 "ir3 isa 'i
i2t«« n^n« "lin «-^r-îh wn iin »3 pS "ws n»3 ni«
Ji»]-^ tt^n HD S^S n CM3 n*3 W"~'3-p3 pi».
i3]j«K (?) n»« . lontient^ »w ^n-rx i3
. . w n n it-3K5 13 irt«-n
.27
.38
.29
.30
>1
.32
.33
.34
.35
86
.37
.88
.3»
.40
.41
42
.48
.44
.46
.48
.47
.48
La fin manque
W A. I. IV. PI. 56 ,recto
s
^
DTnDinis Dinw
%
mn^'Taw i« Din
.8
"»3»-S^ii*fcC1»
4
► • • •
>j»t5ik
.6
xrrm w>»
.«
19*
• • •
♦ (
— 146 —
. . . î^-'^i »n -po-p» i« » . . Dii p« nKD *?!: . .33
• . . « D>nio f'^ ^rî'v ^n'JWD Kn^D .34
V . . î'»«-^âir'iD D^D »n-n»D • «n »o-WTi-a«v-»D .35
. . . iT (?) uikÎto nty» tt^ . . . ^a«i . .36
. . Sin '?»S [« Sin] Tni» .87
>3 . • . . »«^D iw . • IDTn» .88
a» ... ^ » «r^n-j» hin] l'j-mH-Wi id .39
^a . . . tS» ity-j» hin] nwn iidit tw< .40
i«n[ib«]Diiin ^ wiîQ^^Jt^niin «S ^« jk nntr»^ tt^ .42
^r'^-î'»j'':[-«n-DK:] ^riam-Ka cw Rn m« nw «-^ .43
nwT«:KD«n »S T«b«:«n«n «*? n^a mcnn tt^ .44
j^« ^a-n«-«a DHi n-Rn-w «-v .45
^ntaKn »*? nîS n^n tt^ .46
î^ ^n-nn-te D«a n-Kn-Kj «n niK-ni« .47
^3«:i»n vh vvh ^nwpnn tif» .48
.j^« u-a«-io D«3 n-«n-H:i «n tt^ . .49
ixc»r\ vh vrft . . [tt^ .50
13 n ^â ^3 >n Kn n— n» [Sm ittik .51
^n«D^a lyn '^ i:ni^ id[iti« .52
13 «-n-K RriT Sin . .53
?D-W iri (?) TH*?""!» 1W ÎS . .54
»n-wn p«tt^ ^û «Jn-K3 . . .55
ID^n ntî^» M3TK . . .56
»*n-K «3-31» ^ IT-K-IS [13 .57
u . . 1 . n^S »3n«3itt^ .58
. • 1» >T . . ID nfi^ "PH .59
Colonne IL 3, verso.
Le début manque.
î'irû- r^ D>3 • . *26
- 145 —
2,
vsrvrv» Sino thr h i -nirTi .26
nKD-m-KDTne nn pin td ^ .27
? me Kn pin ^ jv-^ îm -28
V
îm-K .36
I
h^f^\
r-K 36
. . » w |K pitarTW
. . . n TO V TO tt
. . . KD "bÎ lirTn
. w-ic w nv ^2 ^
. w ^3-v nie *?«n
. . pn-t3 iitSkd d«
. Rî Ttt y nt y -jKo-pe ^n-nvi-mn M
• iTiTnn 46v îw Ttrnrrfw .46
"ÎW nnil îw Tiwnin .47
po-«n n-D^ . f?
; : . '•nw iiw
îm-K .37
iin-8 .39
jin-K .40
;in-ii .41
;kt» .42
jm-» .43
.48
•49
.50
.61
.52
.53
ColooDe I, 3, recto.
. . rp« ^î 'tkd "pn . . . ^n D'»H nn n-n» -pn ^ 27
. . WT» ^nmSu wî^ • . i© KnB^*?nia .28
. . *} wiD . . i6-*»c Dv 13 -n (0 "O .29
(?) now 13 niDiT nnoio nnaiï WDÎb «nia'nf .90
. . . r«-^! n^D wiô-pe 'nR-îW-p» *?Tn pn . -81
1».
— 144 —
rv3 . • . [t^'^'i KD''D]ttw D>r«n m* . . .20
. . •»: fc*D '*H^hvh w . . .21
m icr\ . \ .22
ColonDc m. 2» recto.
î»t[k .1
ît< Ϋt[« 2
. . . . ^a >*? ΫT[» .8
.... fcc-î« |bn-[« .4
. • nxD 1S-ID îirr[« .5
• . . nifî-^w ifc<-SxD i« ibrr[« .«
. . • iD (?) D^r*?»! î«-%œ ov \h(rr[» J
«n-*niD ok: n î^ n . . . 8
. w û'nKD niD v">j nNfî ^«-'•i i .10
"nwD Dwr^"»» tfi^n irJ^n«nn^ i«d"î» : "n«3«nri^i» .11
13 «i »n pj Ti« iD «3 ri^'*^ ^ ^ .12
D'^n in ^*?«:i in'ipD'*^ or-n» «w "hm in«?j .13
iD iT iD «o""n 13 rp« .14
irî^^iW TO'''?«tinD »S Tin» li^ .là
id(*) k*n 1^7-nifci-hNn] >n-*a-»i-]irM vh ty>eD .16
w*?^» nKn^tt*»fîiD : ^ta^^i nfcn"»DW ^^-îsn w» .17
12 (?) W 1D KT-WD .18
a»n "•! «u^ Tn>ï «^ .1»
(?) n«n fc^B-'wn-pw-'iD ij^-nt^» w»-^d d^ .20
nwDW^fc* «S «12; -np'n D^n-D i^n i'jt» .21
'^^'^vh'T» «D""DlS « ^l< *?«*? Tfc^ KD-DiS « .22
iD«5^» m* ^3i3i« îtn in» .23
iD«D*» «ty "•nit^s î«n irw ,24
? b« h^ »r« ^*? ^^J i: n iie< ^« id nwn .25
.T iT O
— 143 —
»
K2^nnnr^ \l*h innw .21
S»D*Kr« '6*S^riC« W : .24
. in : .25
ColoDDe II. 1 9 verso.
ttn«->>n»yn»yp»-To »>î« n^«-wD«>n>n .1
ti^-".j-n«VntÂ-^ : .2
icirn«S^» «D» ^2*»nit-î8 .10
n«n"»3-TK:Kn ^T«:i^ tt^ »Ditt^ .12
s
u : ww»D no n-^ «0 Dir8 . . ,15
. : pwn ^^"nv vh rm . . .16
Dw b«] . , ni» pm n -3 [^o . . .11
DW OH . . [3W] p«tt^ n ^5 «3 . . ,1»
— 142 —
»2 D''2 là-ii^^iD Hy^ . . , A'J
w .
p^D^n *D''Sn îti^^« y:iw ... 60
S»îr"»n j« »n-n ^î y^ ï^Dry^"^ a^i '•^^''ifc* ni: niu; S^^-a^S .55
^riîtt»^ inîb m* ^wnok: m Din^rn^ .56
u'-K-n H3 ^«-KT wi*? n^*? -n ^D ^n n«: k2 j»-Swd n^-^-Dxrn^n .58
i{3 ••^'©«ti^"»» ir^w« w iî2^-n«n*ti^ . . .58
afc^-wrîK-M u-itr .59
iDnsp ^r)«n»îr«n t«itt^ ... .60
W. A. I. IV. PI. 30. Colonne 1, I recto.
. . • . • N
i«n . . .
.1
. . . n>D-î«
»D-D^D
.2
})r\)r\w ^S"î« »D^2 stt^
ÙTÙH^ ^*H
.3
1D Kr«fî D^3 >D
h^rpm"^)^
.4
înn D>n-»3 wd"'^ stt^
u«n ninsp
.5
>riT"Kn-îfcn d^d ^s
1»
: D^S ^D D^D-'lX
.6
wi«:inw D^n^"»D w >«-;» «d"»d «t^ : w«
J
^a-iT-fcn n «-'?«fî ^D p^tt^-nix .8
8rs«S» m« ti^fc* D"»nniDi3 n«D t^n n^n^p .9
^ri?-*«-n-Ti« (?) n»D Ti-n«v i: Swrnis «d ni^-^-^a .lo
«ïnx »^ . . . pfc<ti^"»£D : p'it^in t^« m Dinsfc^D .n
n-«n-iD [i: »n] . . . «où «n .12
ipijT«in «^ «i^ ^y^ ^2p«: ri^« w^D : .14
Ko 5f recto
I *"
X 1
ic - "ï:
t •
■ k
r ■
.51
52
.53
.55
57
M
.59
.60
•2 - K— ÏT. TU
*
t 1 1
. tS 11
.68
.54
.65
.66
.57
.58
• •
No. 5, verso.
. •nrsbc «brr icr xie c^ . . • .46
T r-rie C) - .T td-^ C)
— 140 —
.16
.17
.18
.19
.20
.21
.22
.23
.24
.25
.26
.27
.28
.29
.39
.31
iKD-î«-«n "•n-vi »D «:? \^ ^â
'\Hrm *?"!« .
ri* î« .
No 4.
. 0^:1 ny - . .35
r:i -6 TK . . .36
"jip"»^^» 1^o nw . • .37
Vkb ]h:i S^k-^ t» l«n nî^ n«>f kd in la iiî^ ti^^ ^s p«îi^ li^ S-tî . .38
]«-» li»» ^n-itt^ ^a*p«p-pKp î«: » ïiry'ji "^ «D-(to-«D .39
nwî»*;»! Hrn kd nKn ni^ «-n-o^ »r^ . .40
îtCKntt^ TTD n«n p« tt'N KDwpn'*^ i-w ^ nity . .41
vr\nr^ ^ n»:i-ltr«n »rj>; «3 n«n ni^ «-n-D^«n KT-mtfi^ n^s • ,42
n«r j«-«3 «rrj »rj^: . .43
îK3«ntt^K «S^ '»nKn«D . M
nn-D^n-:i'n3^n-i«->D ^n-nr» « i*? ft ^3 nt* n . .46
w« .... infcn itt^«T*{ ti^ . . .46
... ^3 ... n«n .47
— 139 —
18*
^. cane] 'nn ;k .«4
trr] wan [uw pt .>«
H-rac m tv Sv-c SifriTS . . .»
^ rwnnii cvtS[^ "frh .90
»rr, t: m-^n voti «b-t» . . .31
in» «c^ irs^ . ; .82
KC-D^ Sn Ktr H J» . ♦ . .34
flirts? nrcKB ... .36
. n trw r^ TV on îK . . . .36
. . p< 1» KO ... .37
tSwj«D U ... .48
WTÛ ... .39
No. 2.
. *?«D pna^ în « Sio i«n kb-t8 p« .1
. . . -uçiç tyn tàtfl 13»W» .2
. . nw! n pv Sn iKiroto .3
^n]tt?^c«3 «» Kttf 13^ riKnoèo .4
. . KTnsn -pn pm-Sm ym .&
. . -ftc'^r «:» ïfm uny ûmn j
. . n -u*! n»j pm-*7tn "tkS-h .t
. . iKn ^m^ tyn wy ijnî^ ??» .8
o TkS^ nsn p^«-^ hk6^r\ .n
. . iKn ^nlHp urn Hiy irvfc^ tthx .12
No. 3.
— 138 —
mH2 r»Q \^H Knxi «Ditt^ fc6«D ^nt^'^w r^^'^ .38
»6]-p^' fc<>K «n r\ >3 î« ^3-"»K-^«>î'i:-î« ,4i
. . D"»n-]'»2 i« ^«-î« im^^D «ty VII-j« . .42
. m^]«n i6«D .48
ni^tnna ^n-^a . .44
Wn« KDKtiW . .45
1, verso.
• . . • %
•»«-«T .1
• a * k •
.»D«n« .2
. ΫTÎK
^«-«T .8
. DKûfcO
«DWλ .4
»S->n-n«
^KT .6
. lû^'^KniD
1 ^
^ ^a n aK
••«-«T .7
D^'7fc*îinD
KD«n« .8
"»y"»»-n-î»
mii^ i?) «D .9
tt^W« tt^
îa^n .10
ftv
fcC >J 1T h«D D«i . . . ^j iT ie .18
r • . »3 ïo'^ih n«Dib*iD .14
^r>»-n-]« iT fcn »s iû .15
w iT nsn fcc >n . . it nw .16
. nknf? iy^-î« «3'ôitt; nw .17
. . . ni^ fc^s^S^Sfcn .18
. . • «i-«ô-D^»-i»j 'J^^-^^-î"»: «vin n«n .10
ûWû«iT'? loni» ^i«D èr^ .20
. . . «D «e-T» n»n-DKj .21
r . . «0 iDKtt^» n«nD«: .22
Ww<Aav<« K'
-. 137 —
I
n>>^:-^n-î» • . . ^
n-'D tn u n"»>î^îfc< |« [du»-]8 .13
n^D >5-"»«-"n-j» [-nty ^-6 .16
tt^'o-îx t^« t:'»D[n .16
S«D-io» '•3 kS-ti fc<a-^n-n«D -ntKn^ .1^
T5»n"»« »ûi5u Kn^D «tt^ îj^n .18
n^2 tn n >D ;» îi«-^«j ^^-n«^--l^nfi^•î« .1^
D^n-^3 1» ^«-|« n»D TI»-nKD«-î« .20
ii:-K>p«t:^ n^n S*n D^'?^n«n n»D .22
»S-"»n-nwD •»« ii«-b«j KTn "»« JlïH?»^ .28 ^
no K'ST tn "»n o j« .25 j
IDID D"»n-"»D W ^J» .26
n''^ «-«T «n o o 1» o .27
1DÔ D^n-"»D 1« ^^-\H «D^K .28
n"»D «-»T
«^-^n-DW ^«3 .28
lob '
iû«S»n n«rtt^ .80
no »-w
«S-^n-D8: ô^ .81
IDÎD
itûb6M3 nKD^ ^^
no »-»T
fî«-lT «3 W à -Uttl J*
TDÔ
Il u D nWD .8*
»>''D pK*2^ p«
• iS-ni«-n«n-DW 81?
»5-rf7-p^« «D-p» K-«D 10 «J-» »ty p^«^ Mtt^ '
18,
v; .' ? ■'
_ - 136 -
. n«r» »D'»mD TO^Ï wfb KÎ2^ .37
1D iD-mn iTa fcn-nin nv) .38
1D iD-«-« «n-nin nin .43
^D>afc< Dimn^îf D"tn'tt«3 .44
••:-^K"^i-nt<D-îi«-To »n~n «n-n-^ .45
inwî«nri^i» "uspn ••^id ti*N kû^ .46
"n-nw-^S^ "•N^nKD rr"n«-S» ^-mn .47
TWîO^» 13X1 •»nKD"»» TTl^ .48
n«D 1T- n«-»S» •»A-nin ^d n^a . .49
ntfD iT-ntr^K ^-nin ^d-th [pn . .50
TOD n— n»-S« ^K— lin w->d . • . .61
^N'^-iK-WT]» n-m» .52
n^'sn-fe^ nD\n«j :*?^S . mn u î«n iii^ . .63
Wr«*ji^i« n«ni«3 iDiK^'T' ... .65
^""•«•jx » '7NS-n''3 n .66
«b«nD^K D«p'»D''T iifcun ... .67
«r»; ii ^n-«S ... .68
bty« ti^n . w «ty • iJ . . . .69
>>S 1^« 60
W. A. I. IV. PI. 29, 1, recto.
pxt^ 1
•»2"''? 2
. . "113— 11D îi«-^^«:i «D . . . .3
T.lWlfc» h*2 WD ... .4
iTD in « ■»3"|« iT3 13 . . .5
— 136 -
No 3.
2KÏ ¥D w »6*Tr j» i:; vfs; 33
car? 7D TTH ^3 pr^a nm p» ^a yrrp^ m ^ ps tS • . .45
M a
t3-^-jirKrp«-ïD Kn ^j^k-kj-is its^ n^ a*tc^-|«D tu .60
voynh ttTD-'D itt^niç cv fc^-ll nrn oi^ .^i
TrTi*>r'*D"'i« Kn >n 5"^ it i: trw nto w id .&2
HD^TiVin wn^ hS *3>ji« -jicywD ^n^ a^ .53
1D Kn ^rK-KS-Si liy n'^S f?KS-pK-îKnKD t^»K3-TK0 W It^ ^2'^H .54
^K-nK;-K3*]iK
S^DKtr^S tt'^-ID Itt^-ll-ltt^ ri»K 11 IhjK .64
^•jK^Kn n-DK: n-'r Kro-p^ -i^-i Ti-nKn-pSnr-jK .56
nv Kn^ni^ ti-tk nin tik—tkck-îk .57
TKfî-TKs-^r^-iK S^'^a-'ônK Kn-2i;-K y: n iKn Kn-K-p3-|K .58
vl^TaiK it^S-^iK "ni;» n^ô II "jk .59
. . IKD 1^ 1D Kr^ Kn 1D 1K "»n 7D r:'KD"lKD KJ Kt^ KD-Kn-K2 .60
t
No. 4.
Ks-K o-T»n-pn .29
k; k^-k mK--"!^ .30 ' .'
. . . W K3-K KJ ''2'-pK"'0''U .31 *
. . "»D KTiKn ••t^ -riK^i^ .32 I
nniK it^-iD ina-K DiKn^ t^ di*?k .38 * «
•»; •»; -PK ^K— IKJ-*K3 i: nKJ-KS-KTK ,84 î
. . 3KntinK ^'^KDK K*? ^^K I^^Bk .86 'J
. . "j 1D 1D DKi n"»n KTin 42Vn .8»
— 134 —
w w
3KiKn^ >îwp «D^D ijtn nKs*i«
rîi'-ô «n u >D !« nwD nKn-n n»D-i«
No. 2.
"»/ u n . .
.34
•36
.86
.37
.38
.1
.2
.3
.4
.6
.6
.7
.8
.9
.10
.11
.12
.13
.14
.15
.16
.17
.18
.19
.20
.21
.22
.23
.24
.25
.26
— 133 —
. . n]-p!r|>a Kn ^yi»^ «S-pir^j wtd leire Sn ao ki^ 7
ît]d«Î^ \nwTie îrn .9
. . m^-^r^nK o^r ;kj w nn "jn .lo
nw-TD-nurtr^r^-iâ d^ Krprp: nn in .n
(?) nv]-iD*(?) TD D^nio Kn nw-TT cr» d^ d«o-ic-tkb .12
. . î» nîo-DW «'^-^n-'?» kmne pî .16
loSîb DI-TTK n» .17
1, Verso.
nruo 7*?[8 20
Ta fcn ^n no-pA-]» jh .21
.... rrrfK-î» TK aw\K ^me .22
. . ^l^D r?2 K"i n ^ p» Sto-iœ tk .23
•TU'lw^ ni*^3 ninr'2 m^n .24
. ^ Kn-n-]» n-^ Ktf pe .26
»]n» i:»D»X2 •»»-;« \L*H riKarte .26
xnK \nKnbo s^* wk rn^n awD M
irpx-TîD n-'»: bnj^ irpK'ie n-n 29
n^n «in -n^n ktd .30
n ]K >n «0 ^2 7n n-'»D kî^» tkb-îk .31
. nr»3'v icn TTK^^*^ n«s-]K .32
«n ^3 p:-î«-Nn-«D-D^ d^s kd-t^-tt^kï td n-'^à wî^ -ikb-î« -^
•
— 132 —
No. 6
ir-p«-1D 13 i« .40
hvhVTH Si« .41
IN W']H .43
. . . "«-«D ^nt♦ : "^ ^n-nwi"]^ni*"i» .44
. . . iti» no •'D"TD"î^]» TîH n^n .46
M--iin"î« «ti^ r-Tit< Il .46
. . . '•:*^-iN n'^^ «n-in iwi •»/! .47
kd]>w ''nwD nn ti^» .48
. . '•a-'O-l» "«i'WTD .49
«DmDi« rl*i<yh .50
SD:i2iii^ ^n^Ttî^ n«n ^n«p ti^n .52
^D'-'r^D-IN w ••3-]'l3 n-DXi .53
Sk^d nn«tt» m* -r ^ kti di» i« '•n yh >a ^n .54
'Tir-nj-"»n-p«-iD i« no «n-w .55
miDKn iK^n^ wi^ »ïni« .66
n-n«"'^j-''D"*iN hi6 ^î >j «rHifi^ .68
•Û-m^-DIfc^ ^:-^D-1« .69
n»n*^j-^-i« «n-niîiriD o •6-ni« nfc*n .60
ihr^rTnn no ^r^^'^w*?»; î« n :'''d-"»:-^"ik h^ o-pi n-D«: .62
^in D"»r: Sin S^S-fc* Sin -p-ro .63
W. A. I. IV. PI. 28, 1, recto.
— 131 -
K^rw Ti . • . .3
.4
.5
.6
.7
. . «^ibcvK *nib •vm Knîb .
îrtri» wrm2^ iTn z*» vhmt .ii
^rïTTW-KTtc Kn ^>K-KTTK V nin .12
îrriK rl*^2» n^3 tTK Knîb .13
^^^2-1'^^|^;K-KTKn Kn ^2-S6-:ik mn .^4
riKZ'K KrUr\-TK2K Ï^V ^IKCÎD .!&
^i-n-Sn-Kn-Kn Kn ^2-*?Kfî-TK 2Kï-c»u .16
trz*i» ri*naK •^tk ni5^ .17
^j-^K-n-n-jK-Kn-jK-Kz Kn ^2-km: ^ ik in-DW .18
r^WBKtriK Kû'^rp îl'k in:i:t5 .i»
^5-^K:-K:-pK y? ^rv-K>KrpK -na .20
ic^sKti*'^ Kn^Dt^ le^rKt:'^ *e^ .21
t^'^-w p^: St\ -priK îi*^-K kS *?k>Sk:i tik .22
1JÛ' iTKKï Dinint* "crriK c'^-Sk^ id-tik 23
^r^KTKn-;'IK-'lî5 KD-JIK pK pKB^ .24
laii» inK:>K 'inib Ktt^ .25
. . . K2 KO-Sp>K PD ^
...(?) \-înt*v wn^ tttt ^
. . . K3 D^r nKD 7n Kn-niD .28
. . . nKD nKD DW W W rhî^>JK .21
. . DTK '^n^ n^3 Dlf?K3 .80 !
• . . . iD ia n^3 Kn-niD Ti .81.*^
..... SiK D\n-^r î^*^T unâ^ J2^^
. ♦ • pK-iD 1: n^3 Ki-ni3 TW-nî "8"
SiK wrtv ^1D -8^
-. 130 —
n la 1D « :« wy ic-]« «riD \
'••lît^ Kîi^ Sis '»n»D» 'mi^^h '»nKD«
n i: iD « :« »tt^ «:) ]« «:' id « :k st-^ id .
No, 4.
87
38
39
40
41
42
43
44
46
jm T» m Ss'? n^3 Sw id î« .47
iwtS» T!K ii"iq-«: -«r^ n . .48
•»n x^n Tn d^» - .49
irssT iD^Tix 't^si ^D»S'»D mniSin wî^ .50
"I0S1 inxmnsn m* .51
i^^ T« tn «-n-ns «B-]n-]« ik .52
•»n » n n^n d>» «S-u isn-Dn: .53
inxnnsi st^ în«n iiktidw .54
iDxn .55
1»! T« SrniD ]K-'?KD «-« *?•»*? ih 1D 56
it^'sr!'**?» iâ« u» d'^^S-js .67
1t^-1tfi> S-*?SB-»3 "^W tins Ity »D .58
•»mi3i: nwD n^n«D «oit^ .59
(Xl T« ^K "^W pSt:»-"n« IK .60
1«1 T« »T«T ^3 nO-pK-308 ST .62
si-'rps ■»:) (id) 1D-DKD *?sb ps: S2 ni^ 7n .63
D'n*^2 iw ^s-js rsD -niiû ^nu^^exa diS^s .64
No. 5..
. Q^« Tn ]« j« i« ]«
» • »
— 129 —
*
* 1.
r2 irpn: u ic
BS S
.10
.11
rK xr "xu .1»
N^ 2
n K n-2K^in^ •z 7r p^r^vr, zm *7i6-rr2-pr;« ^ic^'
■nr .16
'îii'¥h'vh : •irr'arrat : *2 rro .16
s -
nxc^ .17
.18
iK2-;x (t) n T^-"Ȉ^ 'O .21
T»m Vrie Î2e ^"Jk n^oc Ko^r .24
^jij^j]T2 r»o*D rie n'»2 nrrc ll-iT3 T.'rîa \\^ oir-Ssi tdt« .26
(rr*:») nina ^ iT2 ""a^ 27
7î-in in Dv »n ^î ïc . . . . m ''î . . .28
No. 3
rrî»]-KrriK-'D le >o '•a tik td . » rw [in kS d*d rrin J
W s.
nw ik] «ttiD -pî:»2v^ CGKT» ^n^sLio w« .a
. . isv K ^ DV «2 D''^ tS rw "pn-*?» n
*?K0-^ïO'nN-tn-»:-ps-T2 h^t:
rxr»< \-n^ «0^2 ^yin iitrjK iok
^*"«
» s
K*2-pnr27r'»a-D ny » kd k :*< ^j n ^: y") u mhjK J
17.
■ 'V
- 128 —
M S
• M •
t .
KDCiwn ft*»» i^ni» in^^» in3«n .4«
No. S.
12-\>r«3 52
w»B 3^*? «r n iS-u<-»r« .54
iTO ><n-i^rK ^''^in Kii . nî^-K ^n-^^in .56
^ani^ TT»:wn ttv ^nSin wra t&*K .57
n"jH-Krp«-iû n^*-» •»: -n» "o nx «n h*? d^3 m-in .58
niN 1« "UnD lîît^nitt^ D"£«T« "^nKDTlD «DO .59
"ô-D^N «2 DO n^S Titt^ -|«-T^«o no-«2'D'»»-î« .60
jk:ix:^ ^m^ «do wn iâ?-î« ti^n ei
ÎN2»:Knti^« DKn«D «n^:«n .6b
p^«-]'^-'o î»-« ri' «3 n •»! a'6 •»:o-îK .64
îo«S^» »EX ^:>:i« t^»« itt^-S*»» tii»n .64
W, A. I. PI 27 No. 1.
«rix p k: lis iD n-nin*]» r« «a rw*: .1
n«n ti^^«'^]« i'^D»n T-iin-î» d^'î^o oisn .2
«n nb6 Sm ik ^S-«n-« iiî .3
10 K-pw 1: « n«D-nt^D «J nv''D Dip"i^v .4
inttr»^ w*? *^ nwDiD ti^« «îi^ i:o .5
iD «: TD 1^ *^ ^^^T^ ^n-^rTi .6
•un"» «*? Nnn« n^x ttv lonHco .7
ip wmtt* i: «n w "in a«*«-p< .8
— 1Î7 -
n''^*iS"iii«— i«n*DW «^"lû-^rpxit* Ha^ Ta .20
^n^'?^» Hti» rll wni« .21
iD-'»r»-n tA .22
w^ntr^BW tyn Kïm« .23
13 n«n pwi» l^i pKtt» .24
n«n T8p«p ti^n ^^i» T8p«p .25
12 niri 7n Tn ^n .26
i«n ■Wtt'^s tt^n ^rm« nwi*^D .2?
1? W\ 2»: Tn nn^i .2»
nKn Tn:^» tt*n "Y^nx \-it« .29
No 7.
iD-mn «m :' •k*Skd 31
•©•"•j-ô-jx ST-WD "iiT Krisn la 1D tî « .34
«D^iD V)«niDit^' ir)«sn>c Kjin*?>s «*? (?) T!« ti» k*^ nu t) 36
u-n^ in— iiti^ u V ■T»«'-*D -n jn ••ii ^*^H ia p« i« iv i cip-ps .36
s^*? tt*n îîMD i"«c"u^ i:3»in»:D iSiniN iSnSw:* j^p SwrKn O nîra .37
'n-':"'D-i« u-n^S «n—iiri^ kd-î» lu-iti* .38
Kon^ yh '^n innNT -2:i« .39
>bi^»^2ni^ ^ni^^K *d : is:-"»:-^-!» xru k .40
•n^'»:-»D-i« wnio [»] u— «n .41
«D^nin Vvi^"*?'» *D ^rmL' ixn «t^^ .4*
8 S
m^^i'^D'iK u niK w a«ï ^J nu w .4S
mr\T)H *:»3 TK^w^^ nnfc^ ^44
wr^:-'D-is h\< -T^N-i S4< po .^
.T XB i:u (*}
— 126 —
w . w
. . •»: n«n n-•^«^-^^ni^î» .62
. . n»D . . .63
DlS'^â .66
No. 5. Colonne IL
li»'»r«S< tt*K DW1D ... .3
KD^S^^-î-KT-pK-ID m ^î{-'7fc<S K TN-i ... .6
«t:*K™p Kty w^:n .12
fc^n-nKSi: itr» ^^«'^3 -13
Kt^*Kn»p «t^» in«-n« .1*
W-2«V-^tt* 13 .. ». .16
• V
'^a ^^.î K n 13 ^D N .8
S8
No 6
^^n-px
*
.18
-« ^- ler *^r*ii 26
a
w. s
- r
•nHc->c an le-^c nii rrr r? k^ rrs 70 . .33
•nrô-?a an -«Me n i rc r? ic-:k •« (?) 'i . .34
ic X ic pi c jTrt3 m-ic^ jK pcr . .35
nnç rKrr p*^ ^r*?^;» .86
T^-riii n »^ô n-pr j 1 . . .37
r«fTO Tcrcn^ rm *ic2T'?wr v^ 38
Si-^o-^nt-D-pr^D ir?-Sic-Sw rK^T^r^ mire m-TK^-triK .39
Tinao KtktI tuctd ttk ^rfr2-?i .40
-rxT Krr^^ n tc-k: S^ \i . .41
Ti^ne -^ridc •:« KB n . . . .4^
No 4
r^ in «2 •^•K .44
■:*rïnx5*K ilio îcnnul: "s me .45
b6-pK-"e wr HT. e ;x rtc -^i^ê-tc tî-ktk-^j-v .46
rwHKn D%T^ w •irjK rK kit m k^kchc tcnœK .47
KH-mS-n ^ ai ^«'rr-c'w ic-arie .4g
ritth»ji nr cvskt «tkd^ c^ncKn im .49
Dmr» "îw «on«DTî< TTRf ttn .51
Sh^-^-dik n'»r*''r-pr:i'»2— *i<b pn-K ir^-K .51
«oitciK ^n.>m2 "•:î< '^•n .55
M
i ;
W A. 1. PI 26 No. 1. Colonne 1
. Ti:r -nay k Sî<s ^
^nncii nso ^2X3
V» laïaK TTKi«p .2
Sks ^3
«rt^irnK w pH^nw .3
hï^Q ^3
«-n-"n« Hn Dvh nnr î« •*
'tks ^3
H>n>: 1« *?w D« .6
'PSB ^3
'r«-n«>Tn w 6
S«S ^3
Di6-nnfi^^ w .7
Sss ^D
^«D pwî^ «s-j» "^a ^a "6 .8
*?«D •»3
S«S u w J« pWfi^ 'D .9
«-■pn i: n-n»j
p<-« ti^n WIHD-K .10
W^ «S KnTtt<D Wfi^
if« ma» .11
n-n-pfcno vr\ m»
rfnO'Ki T>p» "^>-p« .12
Din^xjx îti*n
^2iO ttf«a .13
No 3.
wy^ DK^^BH «ty ^tt^ nibv .16
-rn-TiK la «-nSio hm i*: i^p-«3 -.17
«-n--n« iT3 K>w ^ ^m H .19
niin^ty ntno nwi^ tt»» wy ovipmn .20
»-n«n n^3 tn-n^n-^« psr -wd "pin .21
Tn ^ntt^s TK-psp tt^« mv .22
«-S^^n^D Kn-nR-K nHD-«o .23
iTTKD (*) D\*iD»n •^*n wr nwBi» : wîn«Br2^ Wâ^ .24
.T a^n^û (»)
-.:-T^lv^
— 128 —
i*m«-pK-iD «n tn-nitt^ Kn-p« n^rvp« -v ^î nHO *ti» .51
w*?^» nni^B^« 5« riirn .54
Sfeitt^ ti^TS ^n'^^biti^ ri'» .5«
n^D k^ ^« D'»3 m-Tin ••nr-îN i"^3 .57
^: ^a H2 >h 1^ aw ia 8D "A ^î '^«d tik .5»
["K-lKi] i: M î^-nw-fco u i« .61
Coloone IV.
ïày\H m^yn^z tt^^o-à *^ .35
n'-i »j'î« ^«r'iiD-^iD-pa-j» .39
i:«-;« m II ll-js .37
i
«rSfc<cn^ '^rh'>h'>r\ nKti*« ti^n , ^^^N*îK .41
»DSfc<Ën"'« Thh^n nKti*K t^^n 43
kO-1 TjVi-^-^.-^iC^D'» C) •»y«^k>ni^fî*n«B-itt» .34
HD-n-îK-Ni-sbTZ'k Kj'ii:-^: no .46
»DSfciBn'»k in'^bTi ^£tt»n tt'« .46
1D-''D-ÎK-K2 1în<D 1>C»a K .47
^ n^ i^r^e ti*n •»nnni' •» .48
1K,>l^*'':-K0*D''« p^ «S-3^îi**DK: 1T-Hr .4»
lê*
||-îi»"»»-lr iU'-]|'V^» ::»« 0)
fr?#<» -
vd^nn'^K v 611 TKn h^* h'-v-îh 21
nwpc H w nKD-î« ^^ rh^yit vh i^x:» ««
mn inr-f n< it* w )•»» ih i^>r'è oip-p^ ^ ont» 403 |»in .32
Colonne III.
SKS-ie"]« KD-iiû-w lyr n jk ^^^n Kit» »i ^ k k .35
fc5:-«D DO n«n w .3«
pi ^ >< Si« iu' b6-S^ nMD Ti« p» t: do ]«.ti« pA .37
iWr»nîi'T« i^'H r.icm i:«2i< jk dik*ti« .38
no «n'ms-no (?) -jWD-^n mi« »d-î« .3»
ô n«j n-»: « Si« in-r^rDW p'H nrr]'^ d^-id .41
niDK; HTi no^ Dm» Tni'?ô^ ^*w insoiSKt^* .42
li n Tn D^ ]>A 7D pr: ^î*^ .43
^»i inxninkn *:« wu -iHnDÎin v^"«o«S^ .44
nH^^n^n nKn-ri*"» u-o 1SD TiK '^ip f?^o hn: tj .45
in"tît» îî^*?^« 1-ttcw tDo:8:Kn^ irn«o .46
;^"r3 DO o pN*^ DO ]K .47
i;id D*0 Tï o Tï ])< ^ ^: 1»3 iw .4^
— 121 —
Ϋ-K KO KJ'Tï-ID Tl-Wl— pS^i'-jH .25
n^2 w "«r p3 rr-n n^ a^ po-î» .26
n^3 >o-;» Sio-f?) i: m (?) i: . pj-î« .27
Hrxr-p»-^: 10 n "j«n » *j ^j tcni rz* .28
n -]k: Kn ^i k3 «n irTr« Te-f» .31
''h w: 3» ^"Durjtej r^^ a^ kd it-z^':» .32
f4oloDoe II
603 -^->* .1
nis îi*x js Di^ .2
•îV w 1^ k: n^ KT TD Kl ^ îk: 70 id iu' .6
•«i K*vi' ÎK -^.KD TKD SK ID KD "D "IKl V .7
'3 'jKe pKîi* "«a :jk dik id ik 71 .8
:K n W Ktt* lit* "|K2 ]K D^2 13 IKn Olî^ îi*'^-n-Tl) .9
KPi n'h Krirf K htd ti-K jk 'ificpiK Citt* it^^K-a-Ti) .16
■»K0 n Tn m:i i:*» ko^k uisKp (itJ* i^'^k ''a-''n) .11
^KD m3 13 1K "hû^* w Ktt» v^'nn:-^;i^*in .12
5^D 13 KD ^3-SkS pKiy ^S'^K IKTI ^KD^3 JIK D1K .13
Krni3-KT 70 yi TD 1tt**3K3 ti^K D''3 13 nKH .U
DKS^Kn rKO 13 Itt» 2K3 i:*K ^3 IKH K :K IV K: ^^ .15
OKlSe^VI 10 Itfc^ TK-^ Dip-pK (itt» It'^K-U-Tl) .16
K-rnin ^:-13-]K KrK3 0^3 -m (rh ir^-^a"Vi) iT
itfinn^ iS 0^3 13 TKH w:^ k-'^k-jk .18
w*TK3 K:-iirDiK*pK 511-nKn ik nJnv kS i3w« .i«
m 6ii-nc*»i^riK nrns 0^3 iKn jk-'k itk "^n w .20
16.
* ISO ~
'Shws^n ts^rwîrm "^ik . . • .47
"W^JH-Kn .48
'•it-Diro^ *S» 49
KD-n li mo ^ ...... .50
inwK Si» DinD^ . iKn • . . .61
u-^Mu<-^a-^-nH . ïn . . . .62
nKswTttnH DwnS--me rr>sttr\ . . . fis
^D-|1K-^i* m-niD Kn »D ... .64
pnrS crrwD kcwnv ifi^ o^i ... .65
*?«D >D *?KD-K2« "^j i« «n-niS[-n ... .68
. . t&U nû^ ibRtt^ 010*?^ ... . ' .67
rm "tkd-ksh •♦: »-^D ^^«rTl»-1D 68
. . tD Ù^mtTH D^nH .... .69
W. A. I. IV. PI. 25. CoL 1.
8 lignes presque entièrement détruites.
n . . H (?) 1*? . . p< ^a « vrpt .8
Tï : ' .11
jH Kiî^ . ni6 ^ Kn iK ^a l«j n*pi .lî
î« . Ha w Hj-in rwD nw vn n-K vn vj-pt >n-^ .18
jH . tyn hvh iD 13 i« Ha n n^ ^n tid-i»dT^ -^^
]H ? 602-pt Kn n n^n^T^ ^n pD-il*THD-pt .18
603-pt : .17
^D-pn-^i yn (?) id pt ^n tin3-TWD*î« .18
n ttro-jH : .18
\ . H^pv IHJ (?) HP "ô-nS n^S .80
pr« »6 'i TiH kS Hi^ w Svî ^n n^*? 21
•
— 119 —
TD 10-7? TD ^3 K TtJ 13^ tn V -21
dYtu-j» ru Il-i"rn .22
n f?fc6 ^^ u 12 ^n c« Df? V .23
il ttw ^rnis^ »CH cvDtc .24
Ri-nmA .25
DVT^ . . .25
«n RI Sw . . .27
w«n K ... .28
N^ 3
«rn . .33
Tr"WiO . . .
^J-V-rS-^TW ^ . . .36
ur«nn^ DVTD»n . . -37
nn-p«-'»r^ ttv %i ^3 38
1JTW tt'^aè^n m . .39
D^D DV 40
.41
idrd:rj
w
.43
.44
.45
— 118 —
•♦n nwn « "a D-t^ . • >â-p« n-n . in M
•»a io y^H S»D p» "ô D^ n-n "^s tfcnn td id . .44
D^an i5wv io«îp wy TT>n»p .45
^n . iD p«tt^-m» Sw-]i»-n"^ri« .46
10 13 «n «T D^D -WD «D Hs itn ^:-«-«>;m p» . .47
(V) n>ï ttr« '»nn»Bitt^ «d"^d rwpiniti^ iDÎin wy iS . .48
n tt^ a^ SKo-pti-n^: .49
iD iS *?« iT'D •»>]« niB m3 nsn «n-niD •« n-^î "wi . .50
. . i<n« ^>i» niû n«rw im n^s »n«« n . .61
n->j iKH pKtt^-ni» '7«rîi»-hu .52
. . «3-1D jiD K TD n»07^j« «n-mHin . .53
w^fîtç »ti^ iî^ ^>S^a-î» diîd*?h:i i . .54
mhn T8 Sw . .55
. . . -1tO-I« *^>î«^-pHt^ »^^ ^«ï "^^3 "«Ô-ID .56
^''X(Q Vh r»0 l^BKD .57
. . . ^ ^3 n-^D « . . .58
No 2.
«Txn îty^ .2
ni*«n «S i»tt^K iwfi^ n^^n w» .4
si-n^n-jw i: ">! ^« «n-n-iNn i: ^: ^ w p« ^3 .5
idS«b^ '•diSbw «s iwa^» Il «n .6
. . «rtc-î^«-^3 ^ •'t^ Kn V ^ i: »d« ^Snn-» .7
. . ; iD^K *n«Di< fc6 -istfc'» il .B
. . «1 m D^« «S-Ss-»D ia ^« iD iS iD «n 11D V ti» .9
...•►» iKiS TKti^ nu tyn i:*»» .10
. . n-ii«-nH-Kn-D^» ^3-»D-D«rD»3 diS ^« «n -iid ^» .ii
- 117 — '
i . . . ^ wfi^ ntrixç .9
: . . . •?«rpK-T^îit .10
. . DV û îjKa *jv wfi^ fneti || .12
. . nrî >j^ jm-pKtî^ Wtw^^^î» .13
. . . W DiTUO ÛT3 nWD .16
. . n-ra-nw h "tio-pk-tj-ih .16
n 10 . . ^î-v^>Wj« h»y^l .17
^fmtm 1» tnmfnn wé^ arerSio uno-j» ^£uJ .18
. . . *7«rpK-TJ-JK .19
nUD 1^3 nîf 1P3 . . . .1» . . M
(?) n^D'W 'inœiSKtt^ «tt^ .21
H«rr»«riû RmiD-^R-Ks» . la-Rrpwî^ . . .23
w yyt ïnm TKiî^nn o^nw n^ nîn ib»: Df? . . .24
rWD TlMC-pKtt^ I^ S«rpH-n^>lH .25
»£ nHn tt^ kc ^j ^r^^Tto^-jH pv «Mi» . .^3
pv-Kn-îH S^rp^-TiT» .28
»M in U DWOW ^r»£-KD rwD w . . .29
» »
MW^ ^TO^ paKD rx^t^i . . .30
rwD .iib-Skj S«>pRn^>îK .31
nî WDV ^raw dw&'^j nKnmb ^nKrs«n kÏi . . .
J»
^n-iiA 7»D »D
• . •
M
T» p^Vm K3 «-n H:-Kfi-t^ TT^
• • •
»
wrpK mt iw viKTiiK^ Tw^ WÉf Dinfcbn n
• • •
»
^>ti^^W tk .
• • •
ja
» m-n«D->« iD ^j-k-t: rd .
, . IM
J»
irvH n"^a nSr&é u^xn \mm . . n ..•39
\j.
— 116 -
mm TK
*nH.
n .
. ,«
• • 1% 1 • • • •
. .41
No. 4
Rn n n r m •
. ,«
n^2o«nttn« ^rhm uw t» .
. .44
IK-H ttr n«:i ^ Kiy • . ,
. .46
vîSîpn . .
. .4«
n^3-ïn-nKn-DK:-îR .
1 %
. .47
$ » <
. .48
. .48
ni>niD i: ti >n i: 13-kd . ,
, .60
n^D Ki-TRB-'WD . .
, .61
yèh . •
) • i
.68
'TH THO TUrUOn» , ..
• é
. .68
in-n>o n .
1 •
, .64
wtf ^n«n« lin . <
» •
, .66
n-KTTD^ . ,
1 • «
.68
(?) ^irihnny^ ^ . .
•
, .67
u^iR ;kd • • <
> é •
.68
Tï Ti ;hd lin . . .
* • (
.69
■wo . . . ,
• 1
.60
W. A. IV. PI. 24. No. 1.
n-iH .1
m Kn ni3 ui .6
^5 ^ pKtÉ^-nw ,8
— 116 -
W KJ 428
m Tw m w «
lanSiK trusn
ÎJK3 ^ïl.»p IK
•nîpn 'D-TW twSo
>3-'3-]K .
(î)inw . .
No 3.
. . rffhiie fi . .
n-'D «B" n Kti* m-TiMn
IBTlSlK nKB^ lu TTS tW
Hl-TUB an tp« Î*K-IK
"K-'l-'D-2''tS-':-K3 V "à
nitt"nns lannn i« wi
n-iN-m-« sn jrt-Vil-'D
ions 12 nt«* uw
□i»t-;»-K"i-K 'Tff m .
ik:-Iii«-ic 'V] [o ■
pX'R 1Jltî"S8 tt-« .
^ 114 -
Trois lignes détraites.
. .38
.39
. .40
II D^n-"'3 HD
.44
.46
.48
.47
.48
.50
.51
.62
.63
.64
2« «1 «D n»; ^3 13 1^p«-Sw tr»
nH «n «o n»; >: 13 ir|i»-^w tn-D^;H .55
HD »>»3 "i nî^ «: >D « «li^ D>K ^n tâ^ ^3 .67
n«:in n^ »d iû-sj iy« n'^t^^» .58
nnn&nn idîd n'^a »:» -ni «d"»:"» .69
iw 13 iin« DW nî^ ^fî >: .61
n-Ti»-î«-«n î«-» nKD a« d^d n • , .62
No 3
.1
.2
.8
.4
.5
,6
.7
.8
— 118 —
I, S"
•l
. ' Trw-Tfw-jK Ht .88
.THTTKDR-ÎK Dlfrâ .39
. . ||-;« 13» 0^2 .41
• . . TRD-|K pi W .48
n»B-IK tSt» Ofrâ .43
. . ITD « n^îH ui .44
. . n^R-p>i« wfr^ .46
« Il-j» n^ DiS^i .47
w ^n n-"© w .48
• Hp nnar^nitt* «n»p .49
l©0iOnn£rnW KPHp .61
ttttc n-^D o tmo .62
. . . •xitrnw DVTHW «n^n^D .63
. . n lU-RD D»0-»D-nHB 3« ^ ^ .64
w iDrvn'»3 n» ^ ^ .66
tsjbl-to-nKD ùM ru6 KD D^ O W ^ .66
D^^ w nn-j» nî^ R3V ^7
n»D-iH n aiu ^a .68
. . . . KJ-pr^J 119 K n U Htt^ .69
• . . . . mmo 1*? :i« «in tu k td .60
. . . . ^n-DK iw ^ ^n-DK pHT ^n-OH .61
GoloDDe IV.
n« u rn 13 . . : 36
pH^ irrttt6 w ... .96
16.
. . . ■Q Ztt , .6
01* 'a li- ^ ,7
3*0 tn"1 3'D 9
. . .i«ln irr un .ïo
. . . a^D SttS-n'S'îtfi» .11
... un n'3-î'w~i« .1^
. . yo to-îw Tn w .13
. lin 'nie TKnBSj S^â i*
'I a'D Kj-KJ-'K-;» 7n w .10
ij]'2 is-i li-jN -iuncw ^'â .16
. v-a'D iiD'-jKD-Tn 1« .17
. . M-o iK]n '^li-inn "rà .is •
tta w «i"iKn-pt 'j-K-na is .19
. . . . n«D -TïTo DVra .20
m-nwrpK u"«*ND "w .21
. . Tsio c'i'î*'3 .22
. . . Nfj-St-KO W-iW-10 .23
. KKMtf lirSD 24
«nj'swi* Kniria- .36
Krià 13 .27
D'n-lâ «TÛW .28
' «rià '2 .29 .
Dl^'K 'i-VÎ.V .30
KJ-là kÎ-'S .31
Dft'S NTlMB'BKn .32
Verso Colonne 111.
. . n-llS TiCTK
. ■ laVi' Dl'îN ;
. ilK-SSi '3-î'W-iN W ■■
•rr
— 111 —
D^Tir "nStn o^nKD ihkd ti: di^; mi .10
j^-jx-'rœ FW-îKa K-iS-iVn yh .11
^Çrw pmo wm^3 «wns^ .12
^SkstSkb imfi^ w-n«s-"i«B id-w .15
iOlKPIWD »p^ ij^'^tD fcttinsp .16
nr»n-H DjiD'^r-TKD D^^ «tt» pKT Wfc» Ti: n->B 3V5 jc^» Bj^-Ti XD .17
»DKri« n-jK %-!^>« -nj .19
»t2v^*K: nn^rî ^n»D kjs .20"
«rjWis'»» «Tn-px-pa-jK î^nm kj» .21
niTW îfi^-^K^-p^< :r»D^S«a t^»^ . . .22
D^n-^3 1» •»>rî« «tt^ T^i^ nnt» . . .23
«0Tp«D>^ nn . . . .24
tt^^m m«-î^*î» «:»... .25
^-in-« DWD*KD-n»B D^^ wi^ n>o ^ -nj . . . .26
»-io-î«*«n iD ^"j «•»: "ft-iD mS ^ ^ . .27
S^^«^ -riKD nx 01W stt* ai'?''2 i?kv .28
n«D n« Di'TXï «tt^ Il -;x iok r S«j -wti^ .bo
iD ••? »•»: iS-ia »-l'■l«n-n«rJ-Hr»•^<J n^ .81
r»D n« Di'îfcOf w^» ^-Tibni» d^^id ibtn .32
Coloone II
. . . SxrSto 13 .1 \
No. 2.
. . h»-m m-» . . . -^
. . ÎÏK lÔiWl Tllt--WDK-i« . .36
to-.-3'K m "o yt^b-yruh »n-sv [tw ?^
nftn "vro ifK bwk ijti« twi .38
"wo WT» ■« m"? la 13 un m Ttffl KO ix .s»
m*j'3Kîtf DWïT'D'j 'm»Bny im» w .40
v-T-att-'iiD i: B ttn »-t3 *k ^^\■» M
Tsryvrrior» hw n'3 ws rua ■ .*2
'>'3-|l(-KJ-p»1D.13 «^3-1» KTI 'S-^ 'K"'^ « f« .43
wn'BV Sw sawiD bk Vïkb» M
rm u Kn feSn^» id-13 'n-sj-rj Iwi" .4S
n[iulTt hv nrx &•« iti-r.BÎTKD . "M
i'»-['n>i'K-'rr3'»^;-T0 i: a*« w-ù . . . .«
IB-rWKDlK "tW '.-11313 . .«
n KTw . . . lî* n'3 -iiî .«
«D'aïs 'run 'sS» kd'3 .m
ivft .
. . lU pO CTO ft .61
»cWîi3 nrs .
. . n'ov m'3 .62
n . ,
. Sn «-3hSi» '3 «3 .63
. D'3 W-Vd 'w^ «n .66
W. A. I. PI 23 No 1. Col. 1.
n-nx . .a
tt-xxx-^^ -lin «3 .3
IKTl :U TW itu-xxx TU* im n-ïTio-X3 -«-îs .*
Di^ûb '-i-vhvw im i:-KB-i« ■*
B"D-i3'niK-DlK-13 [n-T|-'â-;'K-i» niTl B»D-iK-VII .6
tr;n ckd-k-ike d'';'''' 3^^ x:« c«D-t*:-nsc tt"D-i« xn ,7
■ " ^'^ il
— 109 —
-Snd-;*k 4rKT : m-i Hr» Vpk M'^'n uû* : "C N-ir^a v'^kd rc^ ^
^n n ^ ic ti' H «n srK'Kr p'^rn .lo
wy^^ i&*^"« ^K*?''r \n«nw "i î:*k .11
s s s «
TPiL»-»:-^-w «rxTî» "in iS-hiix nwi .1^
iiarnSio vi*-î« iin iSC^x .15
^->r^rn^-'»riK3^ : nnwiîi*^ . . »r;x: . .18
• THn^^rin» : «D«n . . pcj^^ tit* : «n wik îT:-7n'i» .19
. . iN-SD-D^'î»:» «r'pfâ'^f^ji^ r:-p«tt* .21
. . «nn^^ rim-pwi» «ti» wt .22
. n-;s-»n-»n-»n c:; Kn-n«j >d în-« r:-p«tîr* .23
. . Ifl7 niDn''j '^lino '•:îd tc^s to •n^ptç p-ro .24
î«:i iT'n>r«B n^s >2-î"^-î« te .25
yvYrw^ x-^*î« nfcîox .26
^T^D7«"'îs:-^ «rp3^^«: Dbn-îK .27
n^*^]>nîy^ W-^3-D«TΫ .28
V V V
"^a-jaci wnis ir^^ £5«*it p«:i^— iin «rp: ^îi»-«rî«-'TS T^ni^-]« .29
«-m
«l^ib çiDÎn î:û ^Dô« «îi^ vitt^i n«o ni«— wo^-j» .3t>
... « sj-:pj-p«ii^ / . .31
. . nw u jn ^D-p: «rjn ti^n D^r î« . . .3ai
:i »
T S3>n (•)
fjT''-fc ;■
— 108 —
. . 2KÏ*« '•iiti'nv D'»2 in . .86
K^r-ic-Kj . . h:-iij : n:s'K *?in «b^» rdikto"» n . .38
' u nx^' ij w c« : ri^ïi»»£ix biH ^cn ^<DnK^O"^ «£)[*?« . .39
nw-TD-^niK-iD p«-iD i: ^n . .40
S^Srxîi'ix Six rl^^jn«p «d . .41
n-niï-iiï pK-iû ij niï-niï «i •• .42
>3«:is "pix i:i^nîn «Dn«n . .43
'^ix '•Si«'^î'i»-iD >n-(?) ss . n^3 (?) nn nin«n . .44
n^pK/.'s u'": z*'n me» inuin^n «tt* *Tr sd^2 «dixto^x n^ Sîn .46
"iJ-^K'^-l^'^r-p&C-ID î:S3-«ît» D''3 "lis 1-|-p« .46
. . n»n^« itrerji» p w*«n i:»bdsd »o''3 .47
^r''TîX'W-p«"•1D K3 in-ps-^tt^-fcc «■-»« ^<1 •'D-piS-jx ^a-«-« .49
■•Dni?^* «DÎT» iTn w« «-^'*i« iîi'^2« «:« .60
rr-n»-«n-iD «rmiD-"^ rrp«ti^ lo-tr» .61
«WiTX n«îy n-'n in*?i« ïm n« .62
fcrr 3i«*i« tt^ : »Diîi»^:!p"'« «:ni^ n» : i«rlhi-r« .63
«rw-n^«"'»r»n «r« iî-p«-i3 ""n «:•>< ^^-n"» »r« .64 ^
im^Sfîi» >j^ î^ ^T« Si« in«VkJ n«n -i^în^» «ro .65
1 Verso.
sr«rn^A-"»y«rîi«-i!:3 Ti'ixn^T'S^-;» '•min ^D-i^rj» i
*?Nû^« ii«-i«D«"'iK v^-- im «-•»«-;« .^
«7n«n-n«-«i «:^«. it-»: u w-« iD-iin .3
O «^n^m"? «ro n'-n «S w^d nib .4
«-•nxn'rix-fcn w-« it-'»: u «:-« Nn-iKn-i^''ti^*î« .6
«DniniS w^ ^Tn ta iro tw— wûk-jk .6
vcyrh C)
— 107 —
• * # r
rm Tj iK T>c >: . .6
172 m *2-^>îc : îcr yrm ^ rrr2 frrc : »o tw td . .8
^TOie TR-jK trtyî : rvir-iS^ ;« u . .n
^S6-': ^cfn Ti-rpe . . .12
. . CIK T2f5TS 1^2^ IStt TW . . .15
n-»-KTp«-tD 10 ^ • . .19
. . K:-r8-K>p>nD nnic u*2 . . .21
. . ttici» T.KT«n v^ \-i»a . . .23
. . |V-n:^ KD : -JKT» i^iTD îk3«:['w .23
. . 1^*7» : "iKî'V n^r^ vn^z f? . . .24
. . p:-;« : ;k3«jt« •: tis . . .25
. . ;« : Trrv It» D^r »&«».. .26
. . î^-^iy : :»nKn^ ^pb 0"^ twd . . .27
. . . -wn-j^-ns^ D^2 1:1 . . .28
. . inKfî^ \xé *2 w^ «n • .29
. . nsfî-n^fî-iv* D^r ^n ^»:^p^ \>'»n .32
- 106 —
Verso.
. . . . n-« «:-]« «rpr«•I^< .38
. . . iriH-i ^^'^ nînn wr Ih;» .3^
. . ]••«"•: v-n'»S ^-"iD sv«D «-"lin -n-n^o .42
'■noriti' tt*H «n^jiD «m^ .43
"îSKnVi^' iy« niom* rt*» «m^ : .44
. . •!i-1T-«n-^5 ir2 ^5-^K^ ■)« h^: v w .45
:i^K*p"îs in«"i irwE*"» Dl'^^î .46
•^^-iiï "-i^'-iiï no o n''ST« 308 n-n-»3 .47
. '•D-nO^p» prî« DWSDW^ .48
trïn-« no o ^<n•n"'«•"'ï -n«-iïc-î« c^-o-jK d«*|» .49
>V'-nv nr-iiï no Hr\\: Swdht ;« n«o s« ]^^h^ .^o
iT-«n-« no o-Tn*j^n i» ^n-n^n-r^n^-jK M
^^yi^i ^tt^-niï no o"]«*niS no-js u-«r"n«-iD .62
1rKn-^< «-«d sn-n'^-"'ï-iD*î« n m*? .63
^■•"iiï v^-ni>f K-n"»»'!» p«ti^ -nn «•«:''•« .54
iî-»n-» no *?sa-p»îs^-ixn ix ^» in-i»:^-;» .55
•û'-iiv ''*2»^iï no «j'in— pn 308 «i— inn-^n-;»' 56
. ns'^<T'': n'»K-'^ï^»-ii«-tQ iwn n >3-;«: .57
n^i-ttif'-jifcc-'iD ^î "ïT-^n .58
i
»
^2
» »
••«-o «rr«-'': ^ryh .59
s »
'^rrm; «rî^x-»: iî-ik3 .60
. «j-so-«n o o*o DO K-fm« m iw-'^nd 2'i ^r2'h .61
o o-o DO «T-nwïn «•« «v n« m î^^-Sso -62
no"i^K-l« D''« nn o id ]« &<-xlv S«d-o n^S •'tt^-^< .63
n]«2 i<D*n«D itrnos*? «oo .66
W. A. I. IV, PI 22, No. 1. Recto.
- . Hn-DW
«n ni3 ••» 7n
— 105 —
c«n [? 1:] >( vh ^z^z' 'éz'h k:^ crrà
¥h-^2-^m^ uV
Knrt:*v (V) Tier«
«2 "in 1^ n:*-«
ic 2« «: i^t-«J TT-xi-H
^a<viçi8 *5rrTKpix ter
K-*n-2^ *?«2-1D
1
2
3
4
5
6
7
tTYi^f :s^ .18
So «>nx2 ^j-i>c .19
ir:^ ^DTQ .20
«2 in-«n 12-2^*? .21
crrin^r Kti» '•2^ .22
"D ;« w ^2 12 2**? .23
iTilS 01*7^ tîr»2'^ .24
v-ir *?S!^^<r« ^1 n^r «e-n-Tix 2^ : n>2 «c-dv 2^ .26
D«mj^S Tir2n2 '^^'t^ v^2^ 26
•»: : n^2 «o ttti« «: : no «d-d^x "i^ .2?
'•nvi'n t:*« 'iî:'^m'?''2 ^o^^ .28
• Dr^'^2î9^ Il KnTlKD ion 2'»5 .30
«-7irr;K"wrpiî-^: W"")3 w^'o 2« 2^S .81
ni: rvù n*^ .32
WTi«n-îK Ko-n *?«j «n-n«n tt^x 2H yh .88
W:nv iV*:>c«i ^:n v!^* W2tn ni'xm'^ m^*? it*^i .84
■;«-^•rî^^î k ttkvk w « n-TX" 2«-2"»'? : »rii:'^"îK 2« yh .86
14.
— 104 —
. . . «ti^ .45
Verso,
• . . D>*?}û *^« D^Sin nn>K «d-'D inenî^ «d-ïiê^tk .48
HJ-^>Î^λ .50
n-s «l-^x-îx tt»^D-Tin ^♦'û-i ^£5« ^n-^^K ijin» .61
.^:bMn m ^r^rir-iit^-ir]^ d«: 197-197 p«: ^: «j-n n«rtc .62
iji3»nh»T«û tt^n «st^w Knni^ «nib i6i3« .63
. . 13 ^y^ Y} .64
. . . ta Kt£^ ni^ D»M«3 nwBitt* tt^-o ij vn nî^ -wp^ î« D^3 .65
. . tt^-^D ij vn ••ti^ tt»n ix nn it n laiû^-^ -r» . . ,66
. . . a^z'mû ni«-n « pK ,68
^:]ni^ ^n>n"" iT3D«tinD .69
(?) 'lnrl^rD1D ^my^Bw b^i^i : n-n^:-n^i *?«-«d n .60
"rtt^ ^nn^ TniD : pvSn n«n ^j a«: .61
^a«« pB«D[l|-] i« : )«•« i-'ô n-^3 nwî ^j-S^i-j» .63
]«•« itt^'"ttt^-]''«-^â »n-n«n"DWî« Sio-t: .64
n«nD«a n^piD llWDtU .65
, . . yùi^Tû td(û : w-aKT"^ n«n *?«:! u^b .66
. p« *?in «-»n >n-yn-js .67
Sw-ltt» «-0-l« "Wl .... 69
No. 2. Recto
. . ny ti «u^ . . . tt^H Htt^ • • • •^
.... n^ iD-D-j» n^^iS ... .2
. . . hm-vn . . . tt?» Htt^ iD . . . .3
. . nt» n^S a^ . . . S«*?«ï >c* . . . .*
- 103 —
^ à
■M ^ I M
* n-ac -ne rrr -ne *t2 it-vî -Wi p«y |R: ri pier
. . . n© * acîn kt y rny r 'r» o^icr I
. . . w KTT^ V lœn YT» rn ne ^«r ^ Bfpicr
rx n rmc ^ K-pn t: n-2ic rrr: pjrWjK jiA
. . . rrs rm ne îrn ift mr^e wr H"?» aAw
. . 13 n-2>o K-mw un afh-rrr-fit jiA
KM r^Y* un ^ .
. . . TKD trs^ ttre-pi m& wr nnic-|« ch^
. . . KM K2 ymcrvh yt ii»-iWT-?t Sie^ u *m kb?
. . Kn]u'n-^2R: «r icran 'm Sri i«r nnKD ^ «y
. . vc mm î!^ Il n«nin ^j^ pa lîn
. . W 'C-2K2 TK KT-n T»
... -Pie K2? nrwîv w£^ •'xnKrub ^îtkd
. . . . *?!< »few ui HsyH ne w tw
. . . "»>^'l« U-2K2 -W Vn^ T»
.... «rj2iO w Hja^ R2 i2^n
ÎK^ t: îo T«n n ^li^n^-jK ^'ne ttr^. . . j«
;i3
.16
.17
.18
.19
ao
.81
.83
.24
.25
.86
.27
.28
.30
.31
38
.33
.34
.35
.36
.37
.38
.39
.40
.41
.48
.48
.44
lerw-pnvff nu S'a» . . 'attn .s
'T"«T';iM-TD 13 T» («Tir-TK W .4
îiUKtt"K "ïlK ipiD'» SMÏ5'« 'H'K DlS^â ,5
•n-vn pu-la u tk «n it-tn h kd m-ait-^ lo i^n .6
n-(rrp»riD u w rrn-i n-i .8
i«ÎN!ffn* SlM DWa KT^ n'3 tOTTS 'm* .9
n-tn-pK-D M Tis-T« '2 ta-a« 'O û-iwi h-tik-t» .lO
]wi<!r« h)» T» '3-atr-wà lor» 'nw .n
i-rtn-pK-iD 13 a^S-K «n 's-Tn-j^n ira*^-» .12
ytskë^» hw ftp* D'h'aia vaihp'K 'nw J3
■'r'irpt-'5f(*"'3 " 'â-10 «n -"a-to •iib-'wj h-tj tt-n* ■^*
isinim» vh inon* ib"d intt"« wff -ftKJWiH xaiûtu .15
niTjtTK 16 Mtn : .18
i'W-'ô nuD w-Kt Kri» KT-n""!^ 'u C'a \s irio-83 .1'
WTï Dsn» ^-]H a'K nôtnonn fîi» 'Ôkip ko'3 ton'3'3 .18
W. A. I. PI. 21. No. 1 Reclo.
. . . n-w KDKD inwiï ijiB^s m fn .a
. . ■nifnf'B-pt irKD-ps y'-'j-ir-m ju'j w Ti-^D-i'è-'ia .8
? TK ti'« 'dS» nsnainia tôftcwB' .*
Diùim «DB-'au 'aft «TW .5
. . 'x î'it-p'j-pîriD m-TKc en niS w 'sw iif -iwrpf .6
. lïiire'jK ivKp . n'D itt^i^atwn* onn . . n'a .7
; ^s-)4t I'3'i-IIK-ID 'Î-W . . IT'rDKi n^S TW-^-^I» ... .8
laiitt^ . . tina~K mwo 11 -p* kb" . . . .9
. . . Tj'iK M ti-n «i-m TH 'rw . . . .10
'î-'rir'^SD-pwtf Dnj . . . .11
. j"« iuBiff i3iB"n 1
- 101 -
4mit ^nrv won» .2
râencsy KrnpKn ri ... fi
rmç TW-Tw:»-;» "hn . trmr ^niçiip w i . • . .8
^n-|K-S»w ... .9
mip Dtnan . . 10
^i-htih^ '»tD-pwr . . lo-po 11
vS . w . « rwD>uv 1^
No. 2
DtrcRn *nKn«D V"!» ^Dtfrô nÉes-î» .10
^3 . KD-ptr^B .11
îw • . •»: ttri .12
TJ . • Dn^3 .14
No 3.
. . nsty in«3 u'hi
— 100 —
1 •
-nxn n ^ « û n^s ^rn^D-DU Sin >iti» wi ^n-n^S '•:-K-n ... .12
\r'6'r-l« «i«n ^DD^S'^K wrti* an^:) inii^»^« «Dir« "o ... .13
n«n-tir»i "h "him hn-m n^«-*û^ •71«-î«:i >n-"]«n . . . »o-p« .15
»nn^': iDn«niîi^ ^'•tt^«4T« «om .18
s * s ft ft
''im*'n ^«D «n^'« vi*^-l•6'»i n«exû d^*71D >ei .20
^-n''H-^a-Hn ^D v«-D»S-«a-«T «2-2k-« ^:-''«-''20«rn«j sn ••n-^D-;» .21
rutx^' m^wyrtro oinDHn «ttOTn d wn^« im»«*?p^ h^y» iûv(^ .22
«D ^D-i<D «a-«-wy Hn-n«a-iiK-"îD 1: "»W«2« *y^l "*2'\H>m: .2a
^:mh Hm «S«d «-inwa «*? n«s5iti^ itJSann'^D .24
13 «S-jiïrtw p«-iD-i« tt^^^-iia-KMia-x^i^fcru^-px-io ^3->n-i2-p«-TD .26
Di'?'â s'a «:k "lîiw i3iDn«S^a wn«3
n 13 >r^ «1 Tm-j'»«-'>: «*/-ni^ hïi: m: n^*^»-*»! id -iRn-î^-^î iV>« .26
«A^:i-îKn '•:*ï ininiti^ w ^«-n«D ni: îtyh innib iSiw .27
Verso.
— 99 —
Dié-TÔ-DK'^'TÔ'pW-IO «>^ TW D^D -pD .68
(V •»2:"»jn«) •»roini« ••r-M iD-tin fil
••j-ntri'-j^îKj i]-ntc i-i^i-tqsj [iM'6 .63
)ryh Kl-'^"t^^-» .63
iî-n^ 64
Din-nt*-;» .55
W. A. I. li. 20 No. 1. Recto.
!«-« tt^^îe-i^^îw-tû vn-i«D->< n^j''^ ^ti» in 383 «rn -r« •»« . . . .3
n-n-p«-iD «-n-« ^î"»« '•:-«B-p« «j-jn-i^T m i: t« io-n^ n*»».
yb «03KD «3i3« K^3tin« ^y\H ik ^a«s «S-ôitii^ ik «^d*»» ♦ . . .4
W«i ic^wfi^i» KD^DUtyi» insDÎp^ii^* '•n«DS3 m -^'*1 sdk tk
13-u «n 3« t&*it<-pKî^ •»3-«-3«:-'ii^Kn >e:-^Ê^i» Skd-Sro ... .5
n-i^«'^'DW n-^: y^h -«-in-jiw-iD ^d-kj •»:-«-«3-3^ '•^^î^« i^
n« «Dipmu inj:«5 ii"»niw:«n wn >iw; n><B fiDi« m ... .6
13 itno «D-D«j iD «D-iTii niD •»« tr*i«-iù^ ni« "«i-K-in . . . .7 .
DW-«:-n-i« '•>în -^ «S-''3 u •»3-w-"»n'^ '•>s-Ki-nis bn-n»n "J
«S KnoÎT tt^ '•n»T3 niï ibnsew là o^î^'t^iit* «S . • . .8 -]
Tir^Sx «nt^pi« «S miiiû ^ti^no iSiiK t:*« «oÎDT«a'»K
«J-13 T»
18*
tM5KBn« iij •hvrmv «rtnw-n ton .49
■"3 «^"nn trt-Sin vrtt o's om .m
nîn w i-wn it-mnitn tk ko'd .61
un w"îK KT-ntt' 'jip-pwtf sn «rasy «-«i .62
Dim'pn ■w"]» ntrâ'D wf itotîwd khi* .&3
HDWT» wnrS'n n'n-iK-'affl dih'ït» vw .66
]«-» tl"S'«'7"ÎK~'?KD IW kWïI TÎT*-t3 DW 'îl' U"': .66
'ntbEWl U"D-I1K tnSD'H «DIOmWtK NJ'K ,67
'aTI-K B'K-'D-TK Ù-NJ 'rT*-';»J-^Kr]S .68
. . . watw-tf pwi' la-KriD j» w « i« .eo
. . m i^* -v-]» hta» .61
. . . JlK-ffl W W-atn U. Kttf .62
... Titç nia'TV mS wp .68
... 13 II TKJ-tO «y ■» .64
. . . N l'iKTlt .66
No. 3.
308 13 -^ .44
(î) nSlltMS'W (?) ^Di01K3 Itt-'IB VdI« 'n'î'i DTWD nst 45
■lK0-i«-N3 Ti-tO-'D-lO 13 ''3"pK irfWtt- TW^T» .46
îlCli'Kn'« 1D1S lillK 'nB"^ '3T» WH .47
l'«-Mtn-ii«"iD DO tn niD-» ii-»n-iN3 '<» -nc-Sii* 'k .48
psw 'D WM tan '3'nft'n'o n'3 Tto"*?!» n'3 »« .49
3n-«3 D*3 IWl ^ . . tn-;iK-lD fj'S lI-W-pj'J 1T3TI3 .60
-p3B'« "naïï KD^i KsnrK [insu'S'K '3'nKnKD iwukj tnt .61
'JT^S(6 '3-nKo K-Vm la-soa .52
latnjsï \iS';fcn b^kd vi^i .63
•■rsD-KS-iiK-t; D'3 a-K ': js-tt n»D nia i«n ,54
l'^ls'ii' nwi"TN 'aç WPS lin nssa .65
n-iiniSTR-io 13 ic-3"« l'^jitt-ia u Ti-ifs .56
i38D»n Sw -"wan i3.tc«x hy» t:"b .57
- 97 -
î«j o-*?nî in-iiti»u iti* u-Sxn-iti* Ϋ-S«d-î^ «rn-nno pn"prî« 7
tu w
')'u^h yy^h ^^'»'7 .
"ô-''riD*i» . . w n'»D-''j->»-n
'P» ]«J
.a
.10
.11
.12
.13
.14
.15
.16
.17
.18
.19
H .20
.Tp . wtt* tftj-:!»ï-''î:* nAp «:« loîo'^Kîi» tir*'»D"i« t-iki^*» n«s";« .21
• . nnsn imi^ n*»: n^*^"»: p« .22
No 2.
^ti^rtî \^r\m wm tj-p^t îj^on iVv .41
•»:-^**?«r '?«:-]« j» Wio id iTn«r*?^a .42
2«:-^>rii«-iD n-pxi^' m-nna"»: ••r'^-n^D wîirirî» .44
«r3«s iS«isr« wn'O'»; ^d^kjw^ -41
iSn-iw -^»B-i« w-n«v D'»D u S»S nfi^ û-^â-pw n .41
13.
- 96 —
. . ^n»mï D"»D «Diiino^ TD^ itt^"»n
. iii^ «: y^:
. . . w
. . «Di« «n«D^:i Îdwdw «nKn« w ^« .14
m «tt/ pr: pKtt^ jH-» jfcr» d-'D ato-D^ «n ^a ^ 1« .16
? m i:fcn^ï 1:1:»?^ n«3D>« «o^d D'»n-'»D w 4^-i« tî^« -16
^-in< ici V p«îy '•r^:-'»:-»» n'^D ^r'»«-n-î« Ka-i*? a^-^D .17
• . asp"»« «Sir «Dium'v ^w pt ^m*^D n^nt*» .18
. . . «S-^in D^D iD r'«*n-p«-iD nw «"n-u^'^ k . .19
.20
M
.22
.23
.24
.25
.29
.27
.28
.29
.30
.31
.32
ti'« iS in in *?«: n*»:! «a «n *?kd S«d «ti^ ••d «w/ n w ^a i^-ni« nwî .83
. . . niK hny^ »Diti^rm*'t< ma l'jp Din«itt» ^h'ÔH .34
. . w '^u- « '^i» Si» S«-»n . . .36
. . Ur^ltfD D«T« »-!l« . .36
1. Verso.
.1
11^^^
. . . ^
. •^nilsD
"»i-^A iHn n«n
^SKnD^« iti^'^B Dwnurian D»n»[in
^n«c«n 1» pT n'6u . . .
. . Ttt» «->D-^D »ii^ ^n-«^|în m-in iS iS «^« r« pn . .
n«p«p n3«D ni «in lohiD ^nn«no«: S*i II-]»
. • î^«-î«j ^a «n-Ktif-«D «S-S«: n«D t^'^D'W Ϋ -^
2
.3
4
— îl —
' j ;* ^M
X s
.5e
.60
W. A. I. PI. 19, I Recto.
2lt-T . . rK .1
. «
nr^ Tnc
* .8
6
7
. . m KTC •r^ri >^ « m -ri mfe p» M
. . . -arrK icrr^Tî tame ik rran ara .10
» •
s s s •
^ «•
1
rvemt ^am» tc vsrvsn» *rîe v '^^k w» .M
Vt *'■
- 94 -
iK ^niS*»!! ><t^ '•ron itort» ••ddii w .43
î^icîS ItîriD t^»« n«D «tii^ .44
t( 'TQ «D-fcC-WD .45
'•a->i-^ ]i«-S«;-D«i «-n-« h»: d*»» "Df^ j^i .46
"ID1D iti^'»ni-i«D tt»n ÎD«n nnow Kti^ 'c^o .47
1^ . SD n '»x îi«-S«:i DW pw p"»«-Kn-i« ;« iD-p» .48
^ybw '•m-iwD n^ «3« «ti^ îpir^ icKn .49
^nn^« Si» No><D itt'n^« tt^n niD:i^ it^^niD'v ^«S^ .51
^j-u-niti^-niti^ n--»: Wi ^I-^ «:i •»d-'»d «-S«û-^d .52
wpDir^ u»« ^:«B>eD '•nnisu n«D li^n .53
"»DB« ]i«-S«j K-'»«-j« : n^D B«-iT ii«-*/k:i '•d-J'»»-!» .54
M-i*>ii«-io «D n-î>«-T5-D«>«D n^D w-î« Wi: i>ia-nt^-p:-î» .55
îKnfettfc'W D«n«D« »D''D^» Di:«-1» «ti^ di't'wi:! Ili« .56
n^D «:-j» S»ri:i is-i>ni^-p:-i» w-n .57
Dia«-îK bnfc» DtHm II -]« ^S» .58
n-Ti« >a-«Tia-p» ><nD Tn-p« .59
înni^ «ti^iy» «ti^ ••n-ii ^nur^D [tt'« .60
Verso.
«3 «T î« «0 ^ ^n T»n S«3 n«ri Sw ^Kn ti^n .38
niT JIDttt''» n^S"»» -jKn II tt^^D-Sw 13n« .39
«û-n n-'?w n-^D '»3-^K-'n-î« id .40
'\ybw îi^n»n ii^^-i« w t^n .41
K>ii2-KT 3«n 3U-iNn iiû-«T-i«n 'T^roiô iïa-«T-i«n ^ti» iïa-Kt-i«n .42
«n-niîi^ Kn-i« «r« m« -nir mo-w ^«n «-ni^-n«:-"]«n .43
«*?-Si« it^
»n-n»j i<n ^j-id »r:«n-3«n ^a t^*n ii^''S-*?«ti^-iKn .44
î:pi« n:>iD iSw'^in nwDiû ^r» hvhn .45
— 93 —
No. 3 Recto.
9
.»
5T2 *TIC!/
I
"an» ^ su
? TTTVî r KCMn
9
jK p^K~jic RrrcTi Mstrn
rn n-Tc-to pR-7n irm^
s
(?)
.ao
.31
vfn aie ÎTK»
P»«-7*1 TTCIO pM-TTI Kr2*«l JO-jn
. 'itS'a vHi iVpw m ,
w t»^r\ me-Kj rM--pr to . iKDf«
^ ^■YT'a BW 'ajH TTO
.38
.84
.S»
Kava ll-n*2 . . . ■ .3
1I-« t/h'Vi PWO 'K *» 1K K .4
lon^a II n'3 "râ rm .&
•B-lî II-K-W-IGR-tU si lO-KJ-pKB' tî .5
icrpa SD'm'î'à rra ll-rra .'
n"^ '2"3K"in"ia"in Skd-is t-»«"i« .8
tcira ic2p^ rrâ kstw .9
icn^a «rsp^ m "hsiia .n
K3'3p^ m 'nro ipi3"îk '2« r'îiu Di»ri« as
«r^ n'D Sw-Tts-î» K-K 'TW-Wf .1*
VIKO ll"i« '3« rSsj ITiW .16
sr-o S«'j-n'3*p-is htti ]»rhva «a . . .16
'n«D li-jK 'nSttj 'ëiw n's i« . . .17
«j'ô iD-w-iK rwo lie hvn-n<s . . M
'HHO OW;» SB" '■nih'X liÇlD'K n'3-fw-iK tw . . . .19
«j-t: M ,20
^rwo a'nro .21
Verso.
m h>3 -(na»: .2S
■wo'ia iK n ix'-'B' Ti a*
nij "î'à d'Sewj m-iv D'^wh «an'a .26
•JHO-II IK im-'S-^Jf IB-NJ-pMlï '« '3-l\T7n ..26
m S's [tSbw li-jT3 iS'Sto ^'
13 13-13 «T-rnl 3W'tt' i6-iE-Kj-p«ii' '« TND « »3-Tn-i'n . .28
■>r«:-Kà *
■un''? Ttt"Tlrâ tt^ 11-^3 WS'S )lTl'3 TtUiy iVi3K3 T\n .29
»r--!f^
— 91 —
.35
.36
.37
W. A. I. IV. PI. 18. No.t.l
120V tt^:^3 rZTiW . • . 1T Wfc^ TW .
%
w -
u^u'^ iDinv wi^ wn ^d« 3Kn ttv to
!«-«— in-pr*»:!
î6"*f?n''Sin
i^-n tD ^rir8-i-i« dio ^n 'd «-n n td dv »n bitit vq m
. uirtt^ tnirrn .
. iv-'»r^ o ^ Ti» Kn '•n 'H ^o n^^ Sp^ •
? nKntt*iK «ni« w r^^io «nu^^^in .
. . ttr»K '•rW tin nxB •
.1
3
.4
.6
.6
X
.8
.9
,10
.11
.12
.13
.14
.15
.16
.17
.18
.13
.20
.21
.22
.23
.24
»
12*
"K-S'K-B-jni-ilC ii-iKn M '3 ^-pK
iW IKS-jK •'3 KD-IC-X2
KDTH 'n 603-^» trp» CT
liTCiy rwavi ma irn kz-h-tj «KWi-ft
rwo nra ^lDn'3 tCK^Msii-iii' 3tti(d .
'3^lDDW ^^«â■(î£3^D ~3tn -yfjvrvD .
'nso 1» 'tt"i -fitmo 'Ml*? 'asm * Wo .
(?) TlO-Mt ■UW tt-IS-lJ 'JVÔ TN-'D-tî'-iK BK .
. . «3» h»h»ri-h RTin jiî 'nib i«t
sJtnKp KTiuoniii' jod lëia
-iKn]-^ -«3-iN rtW-3 3KÏ î-i K01«Tli"nitt'
W3 ri'B'
Dttnac m-iw-SKj
■» "-i -'-i T-
- 89 —
. . . . .33
.«•V tîn .34
. . ^:*«i '•D «n «S . . . «r>rrn-iic mf Srfna .36
. . my^ K3W» . . . KTWD m*w «oto .37
mn
H2v^H p^r^i♦ ti*K «ttVD r^nKD "Rr» nwi-jH .39
(^«-WTW-nt^'ptrio ^'-SsD JT'D o-jnî-îK Sw jv .42
n«-«Ti«3 ^n n«n a*» ic n« iî »-'»a"io ••n jc-n-w .43
Dm it:*«Dhu itxû'h iDÎb» «dît» .44
Tûr>r,ît«in '•-wpsp n«D*?*« ^o•»r«S« tt»« sn» .46
^«'•n-^D"r«-''3'«n-«n n*:^: «i&» s^^KTnKrw wn n-n^-^I» .47
n''ti*^nt^*^ vi*xni:n-ixo «oiti^jiDitt^ ^Sitt* nî'TKiy .48
î-'D-pr-iK «rjwrroko ui^ « pi «r«i-î«""nn ib^m^vnm .49
TO''« D«jn« pr« iiâ^-j» nn iS^d» .W
«rsn «i-in ^n-3^:i ^♦'^-:i«-î«-Kn a^J •»n-T:-ittrr» .01
^u ^ïniD îi*« tr*rifnKD wî^r» ii^^nwD viwntinD .M
SKS-ny-D'^i«3 ^'D-^6^î^w w w^ nxe-j» .68
>^«Sp «Twp tfi^^": ti^n n«3-]« .64
n«-«>;wi» n«:i w-îo-«tî« «r»i-m: î»3 « W«d u-"iio .66..
pbiti^ itrrx ti^n i«; W ; c«S^ ? «dikhid irî^^: 'nr» iiû^ic» .66 ■
••T-^T-IW ^n-s:-:i«n-D«a :i»>a«>;w '•mi*? «-in «n iT-»ric .67 ^^
nt)»^'? itt*3«-i»
Verso
tûîSnw*? iDÎîn«û wbpS worm
12.
- 88 —
»2^ïK , . • n^îK an^D wrn< 1K DlS-'â .2
srow . . bk]'\» an>3 v^r"»» w-j» di'^'w iiH-wp .*
KD . . . »îDio rwD^ii» ît»tj-iD '•i-î« nwni^ a*» .6
• ..*?>«. p« «n »j iD ]H tan r^ pK .7
. . n « . . p^ Kn «>i>î« *?»:! p^p« .9
s»
. wc tt*K tt^''D-i2 ^«"î» Mît* wrtn in
n-î«-KT«n sîJ^ in--n« bm "o «n irn"6 ••S
Mi3iDin«ûKn KD^ •
tt^«'?Kfî«n nio .
mnib*in n«p[^ç •
T^i»'nti%n
(?) noiX2sn tt^^ti?
ii^»-^j
.10
.11
.12
.13
.14
.15
.16
.17
.18
.19
20
.21
.22
.23
.24
.25
26
.27
.28
.29
.30
.31
.32
— «7 —
•nrrjrrrrni iKrtjfi -m ifc
(?) .«
Verso,
• • _ ■
a • t ■
i c ai ' ::x:> ' r vaRr ir. rnc m .45
icTiec^^wri r Tn ?2^ ,60
lerrn Tmerwc loi 'nue? ^ .51
lerctn wm m : sn-prtrm r i6 y^ io thti .52
hiÊtr^h vr^n rn^ xnc ^rtyi kt orenTM» .54
lî^ungny D^ n ;ia icic-xmc ^^io .55
■prier? r: icys ^y cvmBo cvin .56
-fn^p^îio c lUie T^p^ m >cic. Tji m ^tvc «ne ^rîo .57
m*-rt TTRnî an irfrc vrac vtkti ru wr xss^ .58
n^MC-^r-pt-pc [^f)c RTKs "frvG .58
tcmÔ^ xjO'Tn icKn^ ycff DvuncMcb jMneKsr .61 |
TUs-TKs-pi-îia *yK7K-;R: ^2-tS-tth iMn .68
le-xî-p y ^' py y; imc-kttk Krmp-w ,6S
]K2 ^ "D >6-Ttno-p»r «y n^ varvcno .64
fmifr-â 13 VTK pur "m f?»6-^î "Tin irr: 'm "tiAk ViTTrw r« •*
W. A. I. IV. PI. 17. Recto.
.17 . . . Rn Rnr n^ |K 'ma piî .>
^■■.. ■
- 86 -
nîf^i irfe(:iMt£f wn bkvH n^ i^h irtt^ V5w .B
ws«:s^ i*rPH D«a ^!i-Kr»rptrTD in[-]n .»
îty . . . tiWTKD cro ^nnm .12
\r» . . . p>rTD 13
VTXD ... 1î 1*
^S^nî-Kp . . • D^ D^D 1&
nn«n . n« *^ 16
iy^-n-îK-«D"T3^ ntc i''
iifiî-^j-a«-î^-'riD mtçj-wfi D^ 18
wn»n"^ ^KD . . nwT«D«3«n : ... .19
wm>K Dit: tt^^A-ttiK-jw-WD-DV iD ^r«-ni «: . . . .20
nw ^noTWi tt^ tî^^n"^ ... .22
Hr«rp« ii T» n*n . . . .25
. . w Sw itim« (?) D^«n -n: . . . M
. . pwî«-«T ii« 13 « ^«r«D-î»'«n . . 1K .25
^»]^v Si« wm^ *D '»irtn« Sl« «^3« [SÏOK .26
.-iK-Kn-m-ni^ n ^n-io tt^irn-Tn-Tn*«n ^n-w^ri^-^:ï-pe .27
^«TOi« inxDitn itt^-iD m«DW ic^nsn .28
io-nin n-n d«j ^«'''?»d »tt^ dw nî^ Ti-n«n-T6niriK .2»
"h Q^\^ jn ^:i nin n«D>tt^-^a*p« ii^i»-i: p« w «D-''D-Dip*«c .31
^D-^:-^-i« u-n^ «n-n«û 503-pi .32
nn*'»3 ^ iD uJ «ro-pj n-t3»: .33
bi«-^r'»«-iD 1» Sw r^ n-DW u*» .34
. t<D'?'6Diu^ \^^^ "^ny^ *^ .36
Si^-^j-^-iD 1» «rw-w ^S-^D .36
t^GHiSii^ ib^D» D«: ''D-"»r"»«-iD iS-iiiw-i^n u-« .37
I
• »
— 85 —
rsnh V» i6 tncnit Tir» en .4î
4-vrvr2ir^rTiu mw «n u ^ v .w
tnanpîr^ rnc i6 "«en ^m vaut .61
-«»-ao9-pnrrîvnD Kn hç-juKr p it purfut fi^
lu Kl m 2 K3^'u MO Kn "Tç-pKarpi pirpe .64
rrfc^ nKCKs m^ oct» mro w yrhn .66
^5*nTTK"i6-KrjTKnc Kn Kmrpi fr^ .66
ipTK nnr V ^nKcipcK en «e^ .67
i t yna r iy ta Kn i^enmrfK wiôfn .68
t s
rmKPK voù ^aoc^pt en k» .69
unson^ t5 ncro : n-SKD-rK-jw [to k .»
lananft ^nKsnK3 vao : ^j^ncrfirTu do fn .w
. n-n enK ^KnTirîKi irsift .»
WlnnMfiPv ODKH K30 .®
w]a6K£n nana kbt : n-f?KS)-^a Kn-nieru .64
; . TKnran-^rjKj ^i-kd* .66
. . . ViDK ttie KK^ : n-^i6-Kn-KD-7n Kn tk .ct
. . . iDTKtro : ^jnD-DTBran^JTO OTn .6B-
No. 2. Recto.
. TKnno ^rnKn Krp fm in» pi ji
mn n^ en ir^ iDTTiK .3
. Kn-TKJ-]K-Knr!pc^ wtrptc:; hm tkSk-]h .s
K2KD KDnrnn «abc tj^ rw .4
"D 3^ TKn KD-KDTttno Krpr 'nn [d^« ^
-^ 84 —
«-jHJ «r'^n w tmn «-i«j «rjca . ; . d^-Wi trti^dw .21
[in»]û vh yrm î*? in«D TTKtfc*» V? wé^ i-iKnow iS .»
. . S«D-SHD-i^^a*p«iy n^D'"'D"inî-i« «n^nnirK .23
. . . iS-aiî-'»ri«: rrD ^D-r«-I« nKB-p< .25
rmw» KanrriH «ty niira «3» Ktî^ .28
u-^îrn-nœ-anî'^rîita n^3 TH"xr>t^TK •thd-[«d .29 •
v-S«D-^i m-lnwrpi .81
vrr«?«n'»» DVinw» .83
in-n«a-Rn-t]to r^ ir^j*!» morp^ . . .83
liriKDieDIH t(M D^n-^ 1K UÎ-IK HKnW» ty^-}K ... .84
H-Tin i: «TfcD Dv n^3 '5 . . ; • . .36
Ttt6»fî^ vh une .36
T«D-inJ-iH: MD no ^5 . . .37
modh ttHD • . • . . .38
in-n-nRn-tn*»a-«n d«3 no ^j .39
wr\ryh tt^ . ttro . . . . .40
K-ITKrtO ^ H . . .41
fna<n^ wa mm . . .41
^rvTin'anJ-^a-jKj wSœ-pwy . . .43
ittJinn^i5^ Tiia wn H3[h . . .44
tnvT«:«ov ^nHn« ti'« sny : ^«-iw Kn-nHa .46
.T tin (•)
y
— 83 —
i6
*nmn
Rmntno
poicTa
W. A. I. IV. PI. 16. No. 1.
66
67
KTTr*£ Ti
KD-ptea^ KD-pwy pu .1
ITOKD ITCKD
• a
ira ^r^im-jK "wrrpi .*
crn^3 ût ^î« «nwK -6
porttrrîH J
wnanrîK .8
TWi w pe .10
«a-f? 13 "TRB (*) pt .11
pVW kS rÎKDWC .!«
«•mi» la TKD-llO J»
W2f îK ÎS 13^ î5»a ÎS trz* iD^5^ t? iru? i^« f? irsî^ irrm iS J»j
i3n:^ waMn ?7
•T v^ O
11 *
— 82 — '
in-n«S-p« -p-W KJ IC «T TIH .31
1M «b «MHn L?1D>XH1 10-TW .32
K>t<:-Î^-Ϋ:ï •»! . . 1^ jw jm -w u-*?^n-i« .33
f?«2-*?«o-ÎK->n-«s-«n ^ >3 >a-nÊ^ .' • . . . -;« D>n 'jw-^^-î^j-î» .35
p^tîH? vm: . . . . KD ll-î« ^nS» \\-\h .36
^i rW iS . . y^ m» :i^ji yb :pa pKtt^ .37
i5ô * ^n • . un iifc*«n .38
>ea-iTλ-»n-«n u-p«îr» T^^î«-Ks■«^ u-id n nRn Kn-H-pyj» .39
n^K:i-^2"]i3 n . . .43
*
nn^ »ti^ ^rD'»t^ .44
^^n iun»n ^-n>ï nn>« i« ^dc« n«c 46
H3-n Kr^KD-pKrt» n^D 'r^-î» n«D D^2ti^'«D '^^j n^D iT2 ko . . .47
it^^^î^n tstt t^^D-jH sîi» n^ï ^OKi bn tvw h^h .48
lân^vwï'? WD ti'« Kofw .49
H-n»o Hn S*^ ^3 'w t) pD p» ^3 - . .52
^:«n^» i*?""» ntt*» tt*« un^» loSi^ï (?) î:>ai» iTn*^ . . .53
"^H-hïà «n û«-"iT «*niD-«T iKn u . . .54
in«n ""oex «:« »ti^ n^ ^splH iriD . . .55
;«•» »:-^-p^»-î»j «;*^D-p: «n «-n-n iTD *im . . .56
»n«Sto p-'H-îK: ittA ti'» itîw«DiK n« nn n«n . . .57
;«•» m3"''t:^-^D ' w»nD \in . . .58
«o^n^^« itm< iDn»mtt^ . . ,59
^j
— 77 —
n^jTK my» p^w ûtd-k 'h'm ta^^Dte .12
no Hy>\^^ 1T-» H ^ .is
tr»«-ÎH VD^3» nWTM tw .14
n^ io-p>SKa-r»ri« ^ iT jK^ nif .15
Kr»ri3m-i« 'isai'^ iwtwd ty« .10
K>-iite-n«B-pK-;to fcA^pR-jto »>i>î^îh:i .17
-mh y>yh h*yh .is
n-DW-î^JTW 13 13 pw-'m fcc .1»
iiTa^itt^inKn^«:\i{ni^jo« «d-kmo .20
^>KTn»D-it© D^3 "pn-n -wn prî-K JK pe .21
îîîrr« pn-«-î« .22
iTD «VSkmih to 13 ^n-nt» iv3-dw .23
^ 00! «ty D^m rinnwD ^h d'Wû .24
^KD-pH-iD no î«DiK-iK 3^ n«n ^aw «rr: WD-7»n .26
>ri6^ ÎKn^^ W3^D '»D«p'^ ^n«D innew .26
n-]^^ DW «-^ . Di<-;«: «j-^ ^ w-»-n--n« n«a-îK .27
'hva^ y» nn twe «onioW iDn>»ifcttn lirw ttv ikû-j» .2S
Verso.
•
^rmi«-n^-''3-«3-«n id wi ^d wp m-vj-oto .i
^wrxh ^ nt^'» n^ï tfinn rcatxû .2
^rmwyh o^n^s tt*^: ^-i«D«nîS "ti-îK \^i h^dwd .4
linRrio pn-«T[H *^^3 «i-nnie 1v^D»3 kô-xd-kd .6
»S-ib-«:i K-i-niD ^ji: ^>S^>jk pK .«
KS-ic-t<a >n-ni3 «-ûk-iî nin pKarni» 3
îp»t2; >nib ttv wy ^Dfî« n«D rwntç .9 .
^n>^^ ic^runi^ wh II*]» ^
iK w n p« . . . .9
No 3
.' . iw-iw-ic fT'j w rwD nn'7 » i» .1
. . '3W lUM WDTtf p TKDCn ï 5
. . lî n "O WD-pK kS-IB-HJ nSO RB*pt .6
. . tt^K n n sa 113 sn ;«: nu 'j .7
. . ^ w 8-u'3 'j ^'àKrno .8
. . "ô Tfi Din 3^ Tn Ty in » -WJ fwtf .9
. . 'jHD "wo 'K 113 ^ u m 'j-'K-n ;8 .il
. . »^ iAkb W 13W IB"^ B« «ff ÏK .12
Tmn-m w lâ-rM 70 m a» jw .13
. . n»3 'yBRntïiD inato DiV-â .u
. . -pn-pK ir«-i-it-'j-[>t .16
. . ''53^ S ly '3 . .18
. . jw-'wj w-pn vr» .1'
. . ûm mK3n . . .18
N°. 3 Reelo
. . . . 10 13 « fW .1
. . . m2"ài ttfi3-« .2
. . Dit '3 '3-iU-e)'3-liœ pn'-K S .3
. . nirà ttn wf 'nima my» .*
. . . «3 ÎP^ 4 >! 'Wîi' tn-l«3 ISS '3 Itf HV t* .6
iïl3 ti":'3 ^D« BT* Wf â fi
î»-» arn-K: n'a-iD-^K-ix â «3 7
'nuw V^iK »"'« ;« sty l'nt Î3 .8'
'rû w-vn £s*-it nm .»
wiBf wa'D m( BTO-nn .ic
— 15 —
a m
• • •
TSmO TTpH .10
U IC *TÏ lOiU n^ « -iwi Ji
*?« neac làrih nnGut kst 4S
•
•a ncÈt traon "2*7 Knc .u
«br ^nwn sm : leji ^3 ic^râ 4oa v-n 16
• _ . . » a
. • . 3QD1I ]K non Kl Tl 21c Dt( JK DMrl .!<>
Il II : rff2 io-pî-7n-î'>îK lo-pî-pe .21 .
w-jKtTtKOtïII un 'j K ÇKSrwn .•«
ihicru nK» vtr» .23
Wf VI ^ m peSio iw-pn -pn .24
nier ^nîbt) cm ica» »k vrr jth vtBr^rr ^
icr Ti t) m pr^ Tn-im -pn XMC-p>?e .»
\2icnR TKrty c?k : icr ^ t« . . . .M
Verso.
TT-pr^i .... .1
..Kimcir.. nKpKp tt« . . • J2
Twrn*^j*^ D u-piea^ ^ m 'td ^ 12 ^ ^ mo « . . . j*
fCttTK TjJxm tr» imcM II ... .4
n m w m Ti-2«r"«n« w ^ ^ . . . > .
Ho^-VK VjK ûp vAv . . . JB
jit im Te n ^ JTO m-nc tr u Ka^ . . . J
10*
/
I
— 74 —
\\']H m '^rm^ ... .41
DK^D *S ny ^^Np"^ Uû .... .43
rrKn h , ... .44
pUM>5 ^3 ...... .46
Au bord.
• . ;, 'V^^l Tn . » . . . to .48
"" No. S.
. . iS nfif 13 «D IV (0 «n-n-nî ^nn n nittn>iittn:i v^ .61
. . wa-Tt^ pÎD «:« rrKnnKôit^ .52
. . . ^: w 13 «o-îi«-i?«a^ lia ^:-t<*Mir«:i v/nvvi^-^
. . . DKnrK ^n«D Hti^ hsiis to« mva M
HoYri tt^3-i« '•m^ti^ ^ : titif-^^w» u*Tr« K3 'Ô-dio m .65
. . . •»j->D-i>?^î«-« nw i« «3 «:i 13 Tn n^ î« 13 .66
.(?) 3n>D« MD»o-t<3 ^n-13 jioti^ ob .67
. . ^«^»f?1K «S yir*j»ù uni^ : i'':''3-KTî*^in-K3 ^n n^ pK[-Sin .68
. iD^pit:^ ti»K n^n Snî^Ko wd i^t< : mi k «1 k>hd >« [^ .69
. . •'ttmiD '»ID«ti^ p-l>D »:^tO : l'7"^3-'è-1K Kn f?«D''3 H . . .60
. . ''t2^]niD >n«3t<ia pntj : i'?-^ri-i« . . .61
W. A. I. IV. PI. 14. No. 1. Recto.
. . . «n-nw Tity ^3 ni3 m nin iw'^w-;» .i
.. . . pfi i«ri^ ^-TWi^ tt^ Il î» .2
... « in-K'HD ti^ .3
. • . u «:-^n-î»-in-iiK-iû ij ;«-*?« .6
. . . •?!« «D1Dn«nty« Sl« 1D1» .6
. . . lUMD-i: «-^3 ^n-IK-HTp»-10 13 M .7
.T «>i3.^« O
— 73 -
1 lU ' /c ' ; icncs w irr» *
Ms Vit "3^ x^ ic~ic ?icr -^xnriœ cw .^
yhhx sran riwr. wr rirî ç 'ac jraci m .10
KTxan t5 i6k: ^2 TIC ^acc mt -li
"Mv ?c ni-^r 211 (?) ^ pu ;iu rîn^n «-p» J^
(?) m pccr? 'ninKaa en iœr?i c ic^ srac icib J*
lernt l-^cî m of??3 .16
lî^ . . 'c ^2no-?rKao .17
18
KS-pn-rj ir m n Rs . . . tvvch pn .»
. . n t3 "u n
t3 T» RJ nio 14
• . iriiSmi in
^rtçcrfewr ,25
H JmrJm Ki K2 uKj
KniMnin .»
. . WWTÊK Vh
'fncsw ^fpn .27
. . "C^iKiC
"rrr: tî-|1R .«
TTTIK nitTK
vcnrz râr ttn J9
K-pc ;it«o
-1M&-IX }H-MG .90
KTRnKBTS
TUB-ÎK fîriKD .M
v-n-r in-"»i>ii2 m: nKrvn .M
a
»nK«nio ^ion kd^s J8
rr: N»)c W2^
7C mr jM-m M
rra TsiTTiHo .»
^>w jm pî ]to
>3 . . j*
>cin^3Ka^
^ortn . • ••■
12 n-tA-^n ^>v »Tta >» lu an . • .«
mfmhîH vh icus^
^\RnMMD»0 • .
10.
72 —
n^:i»a mntï it*x it^uw"»» '•td «:» Konaw .43
tClW^ 'd t£^ K^ITID .45
iT«n D W«S-« T^n iD îi«-Sw .46
KDrn« • (|-^«n rm D'6'»n .47
.s^^MD-in TD D^» p«-^ *2 i«n im-im ^s id .4^
N^ 2.
^-^«s-nto v-w ' Tl-n»f? lî-V^ .52
n'ai» «s^nsp ^^ tcn«p ,53
«3-n«B^KS 'r>â-^» wi-rwS iti^ ^î-^riti^ ^î-^K-S«n-j» .54
mal» >S i:mn«p )ayh taii^^n^p «Dio^'^wn u^-î» .55
b^^ ^2 iSkd» id mt?»B ttv .57
2H-1W «n «S-S^« » w-n«fî-i»a 70-^2^ >n-7n .58
wty t^^-13 ti*^D-« irn-iD "iS3-ny ^n-7n tt^« .59
«-jw iT-^fî «r>n-î»-nin ^-p«-*?»3 n .60
«33tm f? vl»-|K-iin ii»-'?w Mn m:»^ .61
Verso
K-SD-n^WD-in iD tD «: "o » 11K jw «-'?«b-^:d .1
v-nx-fcn-p«ii*-Dî<3 «n iT-^ .3
:nr;«:i -n-S«S-nin-nin ii-«n-T2 .5
^«-n-^D 2« sn «n ^ im«5 iD-ni^ .7
— 71 —
«•9 S .«•
JlM^pU
rtS
nmo-îio
i
i«
T^
un Rrî»D-|«o to .16
lo-îm Kar nm» >m .18
s M
tan irm rtïm .19
tt^am irnnniç) *th r» ichri .21
SjcD-annrtD mw "me >6^n pK-'xu .22
îkÉwtk ti^ ^mpn tttik 01610 ttm kb^ tt»d .23
. pin-ant-^r^ li t3 RTfcc "w -w ^n-jt6 .24
. i]i»c V ^nkbr ^D-n«t tuK i2f!»6KS .2»
1^.26
B ira twt ,27
. . p»0 tnD .2B
. • TK»» .29
. ^ d6^ .31
^3 1D w -jKn .3a
nî^ V . TTDTD ttn ,33
n'K-»:-^ prte m. n^a '«6-rrD-pK-î» itn r» n^piT» .34
Hl» "Tïo nih^i, U-îK .86
nî-'THD ^ n^ T^n .36
MOKntpKn M2^ i*ra
KO 13 H ^n XD n ^
• ^HMDt) )0K MO
"U3K
"K M2
- TO -
iwûwt ittnn
nn^ «« tt^^D-« p»3 vcn»rhh iSwn t^ktt^ ^im*n tt^tî-p» ^. . M
n-TiK-Kn-pî^-îiu ^^K-Sin
^KTiKH )H 'i^2Kp n«it*« it^am^ M( ir»min iic ^2«d *?^n l|-i« Htt^ .47
^n-i'r)^:înl-^:-I«3 iti^ ^j-^«-p«tfin'j» dw r\ ,48
itt^^-wnip ^31^3 1» itî^sno .49
'•D-:}'t^^^l«:l utn-iip im w .51
niD-p^*"'^^^"«n 13 n-DW lû r-^wb-^d nia . , .58
^i']^'7i7tirh itt^n^rw nwD tt^n ... 54
. n*»» t^»^ m n . . .56
• tt^'«« 56
W A. I. IV PI 13, 1. Recto.
NO^ . . . .1
pN-î« nin r» 3^N . . . .2
ll-j» n»D DiS^n il . , .3
K 10*0 ÎNl IW . . .4
«^î>«T«n tt^ «ty i;:'i« .5
D^3 StO ^W .6
— 69 —
H-TT-iTiMQ 1*? 13 m li
•»>fcn-;« KD PH-Sk: na-jm itr-Skj to-iv vnrytt^ \'\»-hH: n''D-\"^ .13
D^2K3 itXD \stn pK-*:w ^»Qn« nKneo p»-^j . . .14
ttr«-H>Ti «3->n n>r-p-;K n^rr«-îî< td ^rK-in-»-:i« ittfi^ jir-Sw . .15
K2M3 ll-ji^ w ll-î« *rK tJ^tti^b^ Ktt^ \tt^ït} h . .15
s^ ^3 1*7 tS d n^i^:-;» n^r-râ-;» nt^ m-^ fan t: vb-^w^ . .i^
m iî «m i«-p« 'tD n tn nnfi^ Dfeo >n ^î n-n ^n . .21
^nÎDitt^ lû^nxD S^ iDW n^i nv . "Wi ^ . .22
H*'»» S^D^î» û*i» Ti*'0 tt^n K TO w iK tyn . hh ^a-K . .23
m nh i5û «B^ lÈ^ . n^ «tfir 1 . .24
n^ 10 KT T«n nfi^ 25
Verso
• ^n^D . . .27
. Ts ^j-iD K i n-'»>>î-i^ KD ic rm-h^ ' .28
. K Ki^i imnin KDiDNDtieiK ^ntm^ ^rûHmo .29 ^
. 3tt «rK--i«D >n ^i r^ m-:i« »:->n-ov p H .3Q
•»Tita 13 ny o K^ :>»-n«-Kn n>3 S«S S^-^-p»-iD lît k3 ki .3t
. . . ^ 13 tn
nittnj-jvû ui jtd w « n id id » n-n-jt^-^n ity KT'nip "m
^î n»-«i-i«D 1D 1D
'*} jKa «n-W'in iD iS-ni«-iKn dw >rj«:i ^ ifi .
îa«: «Dit:; «^ iniS>D« ï'? "cm*^ îh rwno V>
*
^
^ 68 —
.... n-r« DiriKD- ... .36
. kS] '»n-SKD-p«:-«3 ... .37
Hi] *s hm pw-t^3 in .... .48
nn-nn ■•K-Kn nu 39
Tn«nin : Trm^ ... ; .40
^n-^j ^»-KD 41
nKo«njKn 1D . . * . . ,.42
n-î'»«-'»: '»A-^-''« 43
mn ^:^ u^» «*^* .44
13-^î «>prî^K • ... .45
am-i : nn^mn ^m«»«o ^r^h'^h 46
*T5CTa^ itrnp^Din xm «dt» 48
iD n m« fc6-Si« Ti« 49
n«n S« i: «n fm« 60
WD] n«i:«i^ ^tt^-[u D*D .51
W. A. I. IV. PI. 12. Recto.
te
. . . n «a 1
•« inSi<n inÏT« ^^-ht^: .... .2
. «V->n n«3i^^« «S ^n pw niD n"o «r.-w ]« «: 'y^ .... .3
. . . ÎDnin ^DT»-! n«B n^DU îi^n i^w »S^ Kt^^ w . , . . .4
w n-m in TiK Titt^ »: hd «^-ti-ds: "ii« hn >« np 6
. . . 1^ t<: KD
. . "'njT^n't^ TtfiOKtyiD it^nû«*?«n "o-n» iniD lî^mnwo 6
^:-«-îi«-*?»:i Kn-iKD i3 7
. . Su T«ti^ nu snrK .... .8
c-tK u «rp>î« n''>r«-î« r}rr\ n*^ îij «>nu ^» . . «^ » . . . .9
«T^K pKi 13 «b-*?KD -pn
rww nu-pr]» i« nu-;^-;« u^S tto înm -wir* nu . . un .lo
U1SSI1D «*?
■ S. .-
— 67 —
Verso.
Manquent
cinq lignes. >
^ hv\
.• . n^-n^ .6
Sin
m-nt^B ^8 s« .7
'>r\
Kn ''D*Tn-7»n n'»«-^ .8
^n
Kn t6-iB-WT?»tt^ ii n*»»-^ 9
^n
Kn ^D-io-air^ ^n-nwD n^-'»tt^ .lo
"m
«n KTn ^ n^-nS' .n
hm
«n ï6-^n n^D ^ .12
"m
wi ^D-|« ^-»n ^ .13
b^n
wi «ri« -ttn ^ .14
^:i-hS-S«-ws î»-« Hn
WKn-D^ 1« .16
Wfc»n^« iro
^*yh WH h*h m^ .16
^n-fc^-^-HD w »
«j w ^ 13 tt^-iD .n
Kiynv u^
iT'intt u^ .16
^n-^ n tD w
ÎH"« Hn k: h: ii '•fî 'D-ttntriD .i»
KDIDnit
DKj'o •^n'ï?^« m*^:n» iMnst .20
"n^-NO-J^K-^^^D-D^
S«0 *C« ^S-^J-KD«-[K3 ^1
«rai. . .22
•
n-p«-''3 ^
m-pn-» . .23
S^oKntt^w
Hnijj . .24
nND-r«-''3
w-jn ... .25
9*
. »yntî?i« n-iï tt»K : . « m i6 "o
.V» : n«T«s nn ttn n^ï ui< mçRp
. ^2-2«-k: id iS . tn î« «j 10 n«D ^a
n''D « . '•«-308 ^a .
3«-«>îi«-io 13 -THo rr^s ^D-n^2 .
^'.
— 6G -
^
WD . .22
. . 3*^ ^: . 1R
n^2 n . .23
. . . 1D . tt^
^n«D^ .24
. n^-'rtrtwt-tt^
. . .25
.... «li^
twôin . .26
. . . n^-^riD
K-i-nî^-«-^j .27
. . intt^R ^n^^n nia . . u^h it^a-uc .28
. . nî-TiD u
29
. . . n«:w Sw
• . m . Rfi .30
. . 3^^:-iD i:
TT-n'6 R-^ 13 lin» .31
. n«r» Si»
KD^n^ in» ft»D .32
•n-n«-«-\-Kn
»n >S-Ti ^n-^-n» .33
^Wî"»
*anD tt»» IDni^KQ .34
n-Ti«-«i-K3
»n . . "D ^n-jv .35
^»<nv
n»fî''J ttV 1tt^-p» .36
»(i
»-|-l^-4^ » ^-lD-t^1» .37
w:»n ttv .38
^n-p« i: p .
. . 'rr'm ia ^n-i« .39
nftcttv ViK iDMn .
. . Sîn ^ .40
•
R Rn 'IID
tîn-»o] '•n "2-1» .41 '
m)3tir» ir^Sï .42
»-KTl«-R3 tD niS
»n-»D '•5 ^a-308 .43
2»Dnv înwi^
lèîjb»^ IDn^*»!! .44.
'n-dw-niR)*^^»-^:
^n^pD »^n»a .4à
9 11
iDn»nn in>S^ .46
n^TItû-W KD VinTh*© .47
. . mh . w» .48
l«-« .
î«-» s»*? n^D ''>yh .49
... a^ .62
•c
— 65 —
* •
n-n-«n nn »d tt^ nKmî^nti» n^:i kd ^tk .17
. . i: n^n »D tt^ n«o-p« i: inn n^n »d ttw .18
. . -i«n>tt^^î« ni^ tsn TIW \iro-w^ \im . . .20
. . . w^îo w^ ttnD-n»B .... .^1
. . . *?«D p«tt^ ^n 22
La fin manque.
W. A. I. IV. PI. 11. Recto.
.1
3
■ np-tn-Ha
>n fcn-nKn-p« ^! ^ ^
. . "rn tt»« S»S n^D
.... '»D^DM un
iD-nin<
irinRD
*6-TtrKJ-pi«tt^ ^
Rn KT-n nî .
M.
9-
— 6)1 —
au *
nKS . . >a «D . tt^ y^H t« d» kd ^n «d-k>k2 .9
(?) ^n«ti^]n i5 nin ^dh^wû^j îi< .i^
"OH ti^*»» "«s -30i-«î ^ynh ^ô-'nv .i?
La suite manqae.
Verso.
Le commeDceroent fait défaut.
K^«S h K«nB«[ti* .1
tdnD ÎS K«n«p .2
. iDWT'X W'ïo •'3 « niD «D«vi« n«n inti^'»» «îi^ n*^ d^2 .*
>ty^j«-i (?) i:i n^ i£»^:«Sn r^>i«mKV .»
w «nw^ iti^Kn"»^ ^MD D^S .1©
]••« '^-«D ni^ «^-nni3 w .12
«Dn^o ^n«D nn ti^^« «û-«d-«2 .13
n''3^3 ti^nsD ti^n«5to .14
— 63 —
^'?»>î« "»« .11
n^ph** ^'^ ™^ 2"^^
«rjx 308 s'»^^^>•o
K^JX 308 -c-TTI
»>;« ^ 308 12-70
iO 'C-pH-^2 308 12-5K-I
^pî^lTO-Kî->r 308 ir-^n .20
«!D-pX-p«înHn 308 ir-^n .21
te-pj^-nn ^ 308 "c-^n .22
tn-^r-Tn-;^n 308 i^-pn .2a
»-8:-x^;« r2 308 nr-pn .24
2
3
4
ô
6
7
8
9
s B
iT-nta •»:-^-i^*!^t:N>:2Nn 308 j<-*s 308 .25
n^ îfirn*"nû-ix
«D-n^r ni»-» .26
nie ton^ûîc* vi'noK^ 0^2 .27 i
Musée du Louvre N^. 3ô5A.
Re c t o
Le commencement est détruit.
•A
. •»a,î
— 62 —
.U . .M S •
«3-iTn ti^« «n-n id "«^ id m w-it-j^x-î» id-k-« .25
mm ti^'^xon^: mm w'^n Sunnite» pD-j» «>ni( «j« .26
î«m ti;^S«Dn^j mm w^n Sb«mti^ n^s-jK «••-d^d «:k .28
«n-iTiT ti'« «a-n 12 "«a iD «n-n-«:-îm-iD «n-nND nm «-« «n «d .29
mm WTiî Sîn«niti^ ^Srbi« i-\«:«j-î« •»ai< w» ♦so
«n-irn ti^« «a-n i3 "•: iû n''3 «n nm "«j "»:i id .31
î«m ti^Kon^j mT« WTn ^a«mtt^ ^niti^« m-]« tt^« .32
iD-n-m« ^h ^m TD-n-ni« iS Sm .33
KW"!«j«n '•mtfin «im fcôn«nw«n "^rmn wm .34
n-om-n^ w-î« "iS-iD amo^MD "6 ^S iS ^s te .35
1»^« ti^swi^ ^yv/n Dinn»nti^ ^nibn «am .36
n . w-28(^|K «rî« fc<rî« 308 .37
1D-tin ÎWTD'6 ru6^ Tl-^D-1«-l« .38
ni.i «S-S«î-n«û H>|« W-]« 308 .39
irti^n w^iJ rwSm ti-Vik-j« .40.
iD-n-ai« aw n n li n«r^D «ri« 308 .41
KÎn^nfcoxn •'n'bm m-î« n«:w n«n''B n«n-îi^m'î« .42
. iD-n-nm «s-Sx -«d cjti •?« jk .43
KÎn«-i«iKn itr\Hm Din^m n«-im ^k-î« .44
iD-n-ni« «fi-«û-S« o :)n-Pin-*?« |« .45
>nnsi*ejKn D''n-''2 ninnKiiD m-]« n«nnio .46
Verso.
10-n-am u-10 12 p«î «n-niD-ni2 n«D 12 ]«;-Si« .1
K'rsn«^«n nvwt» Nt^i^Dn ^onSi it*s ntriDW ^k-i« (*) lÎDiii^ ti?« «ti; .2
iD-n-2i« ^aoK-KD-«n «-\--ii«-ia-in ^d «o-d'»: n''D «j-j^ niD-*?»: .3
«*nKi«:i«n «nxp'^S li^^s^ti;^ i« ti^^Sm m-;» n«-i«D .4
iD-n-m« ''>''D-''D-am-''â ^n-\i« «>ni>niD .6
— «1 —
HD^n^K ntû«aiV .14
nS«Sio nKD'w «D^jHonfi^ .15
Ktt^Dt6^n KD . D^ Hytin>'^ .16
. . 1» Kn 11:1 to . ."î» KD-»>tc .17
S. 954 (Delitzsch As. Lesest 34-36).
Recto.
^3-i^«-^ «:i î"^ '^ ^«-«T «n ^D nuD d''2 S^n-«DW n«fî ma; jk .1
«n-n tt ^3 a v-r>tD .3
Kn-jtn D>D ^3 .5
«n-n nKn nî-w .^
"^i» n^n «^ .10
n « n « ^n itt^ «d-Swd «t-uo iw .11
^n« iDiSiti^ n«nu *d^ «^ «tt^ n«nn«n .12
Win» wv
^3 1^«-^ w î^ nfi^ v-«T
^î 1T «n m m
n » n
»n Si«-î»; K>i«
^i« «D1D1«
^K-l« «D1D1«
«1 *?i«-i«:i »rî»
^«-]« «D1D1«
*n Si«-î«:i w-]«
^«-î« «D1D1«
wa-v»2 tt^ ^m M
S^x-'iD n«n «n-T)» .15
Dimn» iD-nw .13
W Sp^« S^^3 .17
n»n-tt^^lK Dn«TT« ,18
S«S mîi^ «T '^x^ îi« ^n .i^
nwDfcny \sitt^ wpiti^ «ti^ ^20
tn-njjD-l» w»-«D« .21
n»fî-î« ^nD>S«n .22
«m 1D ^3 1D .23
— eo —
Musée Britannique, R l&S.
Recto,
Le commencement fait défaut.
•^a-^ . . . ^3 .2
. . . '»5 \n fco . . m^« *^ .3
tt^ • . -jtn tt^n ton . . . ^n iidiu^ A
^aw m . . >S«D .12
n«D«nti^ft laiD . . nâ^ «d«d . . .13
ti^ . . i«-S«D ^ p« «: .14
tm . m2 S*â-î« .15
. •»£ îti^nxîinD «vnii^fî«3 [m*? .16
V c r « 0.
KHirS «asH"'^ mj ^D [JH .1
«rn«n"iti> io-j« «fî itt^ >« 13 . .3
iD«-rn «iïi^« . . ^:i hd^d .6
•»jfti« .10
. . . ^a^D «nino^S «niû «D«na«îi^ .ii
— «1 —
rr : ty t: . . ty en . . "np« w» .13
nfci6ia rtcr» «ukdw .i&
Ktrrrfrn kd . 3^ tr-tîT©-^ .16
S. 054 (Delitxsch As. Lesest 34-36).
Recto.
wrt»» toit DimKnty^ -i
m-^ n«n ^w .^
"hà^ rra w» .lo
n « n « ^mty kô^Smd RmKn nw .u
^™ i3iSr^ nwTU *3^ R» wy rwni«n .12
^m
*j p»-^ 10 r» ny v-w
^3 1T «n m n
n « n
^î» KDTOW
tn f?i«-î»:i h:-i«
Kn n 3^ nwmw .13
wn^D ti^ 11^3 .14
fr»-"»2 im «VDH .15
on^m» "D-Tut .16
to 'rpîi ^^3 .17
nKn-îi^^î« DVT«n« .18
h^ r\w w hnb ptî ^n .1^ j
tn-nsB-jK Tvi^-Ha» .21
— eo —
Musée Britannique, K 1&3.
R « c 1 0,
Le commencement fait défaut.
^ . . nKï
1D*1« .1
'^^'h . .
^D .2
. . . -«D \n fco . . .
rrm *^ .3
tt^ . . Ttn tt^n ton .
. Tl ÎIDIti^ .4
«D . ni^ nxD «n«D .
. Itt^KD ... .6
iD . ti^^: >ruu^n w« .8
m^yh iiiD«n^ ijij .lo
w:»<n«nfco vrmhh .n
^:«: «ti^ . . ^ht^ .12
n«D«nti^ft 1M . . ^ «D«D . . .13
ti^ . . 1«-S«D >D p« «3 .14
iTO . î:«:i S*n-î« .15
. -«n îti^nxîino «7iii^B«: [m*? .16
V « r « 0.
KrnrS «ssa-^ mji 1D [jK .1
i2«"rn kw^ . . >j 8D^3 .6
•»Ai« .10
. . . 'y::^ «ninû^S «niïû «D«na«îi^ .ii
— 59 —
Tac*» n^c »^ ry-Aç I "pc an .4
. •: lo t: R-ir ■!: Wrtc td-cik Tin .^
. i '2nr p2iî •«me vh prrrrD :m Rtr n» .6
^■njo p»H nr» Sv ^2» rtn-uci cfri .8
ttRjV kS vî'nn rraee ûv wy fan Ytt« .lo
fwn traA îsn «s^ VrSrtD rairr I|-jk .12
en» 2*» ^5 T» H3rX O'Z '-fH ptC^-TW ^
«riK22iS Tw V? 10^ ranHp .u
rirzi» :7n riwn rlr^ en «y ciS^î .16
^-^ô-K3 TT ^n-pt^: •D V 2^ tn-TD .17
t:^-^nw KTT 2''n«nsn« k-tw^ .18
in'iTnriKD an idw O t2dv ts^-td u^-twvtd .20
tyicKTW itt^rttç ••^m ^h œ^ myn-'n t»t .22
w^j-io— |Kn n«-TW^ î>n~iKn î»Tp»arTKn w iiriKn .23
w»«y Ihi^n en» lln*<n IhiKn .24
•itriea 1? '2-dis n «n— itc S»mny-p«— («n pKarnw .25
vw S«'5>K*jr« >i6» u^DTinpKn run»p .26
"'rv-n^K-nw-2'^-'»: r n-TiK-jv»: ^ t< iHrz^'h vc htto ^
"vn«:Kn^s (*) Ko^»e K^^n:' ^rîio ^•'«w iwe .28
t^'wn-DWîS'ïO 12 •»2"'»2 \r4<-«2-5» ^2nv ^2TK .29
t:Tr:«n2^» îyna*s . . . , .30
La fiû est eolevée par une fracture.
.T K2nw C) — .'^ T^'^H (*)
8^
-- 58 —
. . . ti»« "«n^D «:i« fco6^:f ^nmSn ll-]« .10
. . ♦ ^i «tî^ 1D iS 1D "«D *: iD "n is «-Sss-'»:: ^n-tinD .11
nxn^QTX •n^:î«oi« 'hbihvi^ ^nrnrji: nxû ti^n t^'lrx .12
p*^ iiif «2 iD '»n-"n« "ntif •'r^^î"l«-^«; :}'»«-p:-î« .13
iru'':î*?Ktt»i« «BN . tt^« *2in ^fiw.vtî ^^ i-i«o m) I|-î« .14
«: in-itû-^«a S«3 d"»» w « id . . . j^*»» .15
îi»« nnD»3 'iîî»'»3»ti*» ti*« Ttt^D . «s . '•« p^ . n»n . id î^*« .16
r^ . . h:
«^«-iD ^n . . whS . . . itt? »:-«n-i»:i n^o .17
v^^'Dir^t* ti'« . . . i*^ ti*n«n . . . "ij«Dn«n nxn*^"»» "»« î^»« .18
«3 . . ''J5 «r''n-u«3 . . . "n «3 . n p*îT Ntî* n-D-px-î^ .19
<*) Vw^'-'D'''? rd^xjix . . 'O iti*^:n:'^D ti'« n^D . Kni« . . I|-jk w« .20
«3 T« ••« ^SD itî^ . n« iA . . . . "TH» iKKn-i« -^^
Vv£^''r3-ii« S^*? r.^ • . . . «n'»'?>?«n ll-jx .22
«3-«i*-^ n«rrtDW . . SsVn'»s-i'»«*îK nin ^â n^j^yj^ .23
. «ti? t^»» Hro"^ I |-i« n^SD DiS^n II -jk ,24
. ■ . '•j ^ ''*^ «n-niD ' ''>«-i>px i-'â «-'♦n-nsîi^ .25
«:in . •'-"i«î^ ti*« itî^N^io b'n str itî^irx .26
«3-Î1X-1D-X3 «Tn''H-p:-î« T^ niA-D»:-;» .27
lli« ^'â ti^n jl-îit .28
. n« xrî'^K 7n W)» n^K p« .29
in «n-*nD 1:. iT-*«r«D n^-j^ri» .hi
niN h^H «Dn^'n^D IhjK .32
Verso.
••û ^:
T Vv:^'':jn''3 C) - .ï u (*)
r.ir-jrvfn'
— m —
34^-^r]«-KS in-iti^ n-îi«-iD «rn-o^» » .37
••j-litriD iD ie;-n«:f-'w id «n-iS «r-^n-nJ .39-
BÎnitii^ '•ntciT «D^3 ^nkwxo «înKSnwn .44
^T«n*»r«-«3 K"^ n-« irv «3-i«n-»r«-«: id 'r«-^^D»rn«n .45
n«-«-2»j 1D-W
w KV n^ nv «j— i^n-^îK'-w iD-^'jp» î«-S«d .46
w-nViYi« iiv «riKn-«2«*K: irp«-i: ir^a T«'"'ô-D«:'''ntn .47
s V
«riiv inK iiv «ri«n*»D«-M irîi«-i: ir'»: Sp*»» jx"'?»^ .48
S^«*''D*l»*w irn^n-fco 2,)k ïk d«:i iD-«riKn-fco«-«^ .49
l«a O « p«p 1« D^« "«n ID )«-« XLV S«D "ID 3^ ni^-8 .52
«D-31« lû-n >J-«-S«D-«D« ''r'»K .63
Musée Britanniqac^ K. î33.
Recto.
Le débitt manque.
• • • • . K«9 «'^
n p3 n .a
. • . no no .^ . . 'j^J n^^ S«û (?) nu pw .3^ -j
^-nt^ TnKti^iD ii2»«tt^ . . "pû '''5«:n^^ o»*? piD^ .4- "^
^ryn «a-in^D"»» S«*?-no-pN-î« nin p»-^»:i ^•'«''îu-î» .5
ityin''n«n» "iî^^j«D«n ti^« no*p«"i« «ti^ in«D in»û II -|« .ft '^
«-itî^ «D-in-''rn»n o-^^s-ti^i^'iti^ T«-p» piwnv .'
o«n"C)^« os« iiî^K^KX^iii^ «tt^ nir«p .S
.8
— 6e —
DM
^3
^3
*?^ . . . «Eî^ty «^-)«n-tt^^«-jH «ti^ .8
. B^n .10
.12
P« "ID-1X .13
W Dl'J^n .14
9 y
. S^p^« ;fcr?«D .15
nw .16
^: T«-^-Dw-3«n .17
.18
Tî-*»: Sp-w î«^S»D .19
. . lî-p» i:
20
. «W
n^'o-ow-3»n w }v •'û .21
. D"6^K ^n«D n»- 22
•IO-S"pni^ {«-'?»D KJ I*»» •'D .23
24
n-^3 n^»-^D«>a>n w p« ^ .26
26
. . 1D ^ irn-''? Dip rp«-ia iî-^j *rp^ î«-*?»d kj î'*^ *© 27
. . tt»K itn» nx •'Dn^^ 28
Tî-]i« t: «r» !«-» i^3-i« l'j-iniK-nwi-DW .2^
iT-iiK-iû "«n î»-« nn «:-in to iS-ini^-nwî dk: .31
^T« la'b înw lûlîi^ lîfcb .32
n»i^ *?•»< P pDKn. 1« ÎS ^"^ 1« h .34
s s
— 53 —
Verso
tt»KBbm« \-Tti*^w nic^ni^ nna rraio w WDn«n tcm^K >n»3 .4
^S-niit-niin ïoe K3 *»Hio-pK-TD n^CHO» K:-'»j-KrK 'mc«-"»>v* ^«t .6
î« -pn "u n-a«: fc^n ir-o^
iStfi^KD vh ]w itt^n-î« nr
Hs; •n«D -WD .u
ÎH*« tir»»'-»:
j
«•. . lal ' • « «
»Dr« nfcttW .16 j
2»n H . . .
h:] n "lîi^ ^3 .17 .3
. . it( •
«n n«ii^ .18 J
VI iirj«-«3 «-«i^ix-tt
rnur» n«o 1*
llfi^a . . .» ji
n-^K-"^ .
ir^ JlS
o'»Ssk[: .
feono JSiifl
n-'.x-^ JK
"^ ^2-TW-D« ,«IM
D^Sew
n»n niK ' .^■■'
'^j^-^H-S'i Tû . iK »;
^ «: HK tt
— 52 —
m»'»» ^nipn "D-TiM \in \io'^ «u^ ^£«n jn»: ^m-i«D ûw .35
îniK kS î«Da»D ti^n >î ipîn lii^a^S «tr nii^w mwîi^ .37
}KraKn nna n-;i«-iD tt**o iK-ns-DW Ki-3"»«->îr «n i<: R3 'jv . - .38
' wvn» tt^-]« în^fîiD wtkJk «S itrtcn^i Kty idw .... .3»
. . . tn w-îtc p«-p« niD-nio pw-io k>3Hï "o hd j» «n 40
leD ntn -w-f ^ .41
. . . :i« n«D ]^ p«ii^ 43
p>p î«-» . '. . ■ 3k: ^ti^ *?K-«o ni^ ny^n id mo . . 44
¥?« ia« .45
46
• . . . "C i: . . . . ID K-^3 jK «i-ntc nK3-tt^ te w .47
^ïont ^Gtàm î» iK» .62
ÎK-« n«D it-î:»« i-»T i^K-^ n«D «n-K to-jx .63
nKn"»ï KDn^n^ khk n^ wd ^«-ji* rr» .64
1«-K n«D IT-ttV ^«-Kî î^-^ nWD «3-» «-^3 .65
[ntcvn] NDn^nnî «hk m wq D"»n-^D îw< .66
ij^Sk*?^ «£)« vn-jK KDniCKT"v ^«-JK rt*« t«n«D« inîb .68
.-ID-p^-ID K-^3 "»J-^-n^>«>î1J-«-î« fcrrXB-p«-1û «-'•D 1T-fcC»-^>^i '•«-KT .69
«^i» wanna i« ^rv . - "Swn^i ï^»» nib ko"»:: ti»>S^« fcen»»« inrc .62
.■"■'î
^ 51 —
s s .. < s*
•»a
T*?i« ife6 ùn2 .21
->6->6 *?« po KB ^î V ^-rrw -vo-^k «d-c^p»-ïd K2-cr» Erva ^
û^^ «S t^ï6kS
hm Dvi-r TTûTis? '•iTtt'^w nwrns^ T.V K2^ ^Knew tSk ion .26
w^^KO "i^a bo 7n «fe-''n-»rino ih-ia »o-»n-i«o ttît S»S 1^ i«-k .26
f\^r2? i2»3 wtiri rrs'TWfi^io »nib w . . iw< * .81
"2K12 i^: 1^210 Droit:' Îdiw^'id ^Sr« ik tt*^"-!» tSh i^k JWlv
û""S -iKn-iT^r 10 iD
7*
-. 50 —
. . . p«ît» i^Y^s i^-^D i« T^ T's ti^n '•D ^n-Vifcc ~ .ip
iD nis-niN Vii^ «TniD-î» n-nix-p^-ia i«^ d^:d ti^ .19
. . . nv-ii« r^ N-vniD ]« îmti^ nij ^-tis «o^d >^îi^ .20
... "lin ^: ^i-tk it^j ]« «j '•j ;^» ^: «-*d jk .21
• . . "pn ij ^n-TK iT^j î« D^n-''D i« ^î« î^did .22
Tû «^-'•n Dix-^tiss Kn-n n-^i-'^ti^ .25
. . . D^r\kû ii»>DxS^D ^•Tr6u ^^ iBwp .26
, . . •'Jip'i» '»!f«nin ti*« '):D'iSrwf \tr2tri iôjb'^ îi*« 27
. . . •»n-DT«-nit»-i« wvH ^nAnsKn x:s .28
. . . L-p«ti» "ID-pK «-^D ^»e-"^2 D-'D . . . 1>p« .29
Le reste manque.
»
W .A. I. IV. PI. 9. Reclo
t^''D'î« ^S'»^''^ •'n-j^ D'ï'^^n n«:«2-î« ''^ -^
:^»^o-î« --S^n^» ]^D"î« DiS^£ nN:w-i« "^^^ -^
— « —
•?iir=
"C ^
71 Cf» L-ic
a
«?> ^TZH Lie
HIC "i tt ^îi e TC-j
» 1
t: t:-)c-
.M
.0
« «
t:
M
.3
.SI
.6^
2, Terso (2 ObTcrsc).
I KnlwTKn Sicc^ rrmKc'H »^ ^rwp :r» fwr wp
ie ts^ TK m-uT^ K ]in rwn tu
Il ira'CK «ntavp vrTK ^^ lut ht K3V
loi "o^ -mnrs^K v-^D-rrp^ '«^* ^e^' K-*»inD 11.
iclicxi iK KjKSïicr s'iTi^ rwD rra înti
T2] To-L-pKy trpe k-^ wt»i
.1
-, 48 -
tCiiîTK KD[^rn«D >n] . . . [>d] thi S*n DiS^i .61
•»T ^fî 13 n 1D 1T D"V 1^ . . h» pK-^ pWt*-^")^ n^K-prjK .62
>o:îîn« to^i-n«D ^n • . mSiS^itt* (?) 3« i-ttnKp l|-]« .63
h^n (?) ni^ nîi •'D«y"'5 ••nniSn .65
2, recto (2 Reverse).
TD .35
. (?) n^D WX .36
"»3-^n-îK .37
. ti^lS .38
, "»n-^l— IKD T« .41
. . 'h'^H ^h pD«M«n .42
•'•Sxû'-pinD «n-» jp«^ 'i ^D «tdk^ d^d Ϋ "»r^D-D^N .43
C) ^^oxo ù^st^ i« «do Wi^ «"^^^ ^nm'pin «:« .44
•>D-3i<-HD*D^« pm n'iD Kn ^n o ïw «nip p«ti^-nKn to-jik-Sw .46
"mvH n«tt^ ^i« ^niisw n»îy •o^*?'»! .46
13 iD Ttt^ w-niar»T-i«n :nri«n SKrTti^-p«"-|Kn pKîy-nxn .47
. . p«-iD
••'îlibi» «Tifcç ^"3pT« ^n^D II -■ i«n T«ti^ .48
■^n-WD-D'»» ^r^S>n-S^n do ^3 ^"îi^-iû n ^3-^»-no-'Nr ii:-»-]» .4» •
iDn«ntfin« >n«?:^j ]^ n^n «do o-wi3«-]k .50
. . î'^-^ii'^-pX-TD 1D-1tt^ TD-'SXD-pKU^'niX DW T« «l-nO .51
^n'^h^'h «%nTttn«p n»N t^^n '-n^D u^ .52
.T n»M»3 C)
■1
— 47 —
rwîci ïo nic' nlfcn]«p .24
■^^pK-^-jc-m» ij jie-K 25
KbTTKNDTK î6 pn*^»^» î« 26
uv »>"»£-nND-pnro-D'^ n'^s . . . . .27
n«3Hn «r 28
^^Î^K-n^^w^D1>t ,..-.. .29
KDnWtoTK 30
Z^^'^p'^ 31
1, verso.
«-••n . . .^ Nn cH-iT n*»: .38
îp^n ir« '•ï-TiN •'bfî« ti'^ njc m .39
itr:v^n (?) >ron« ^«-j» nn»:) tiv dî^-î» ^sS'd ^ini^^m .41
it^m «p- tt^'o-*?»: îi^^D'i» ^2-«:ij«-]« .43
• «n-^Swa-fâ in"i«o'« px-Sw .44
«»nn^M îi^^:«n'a» DV?^â .4&
% V
««nn^K ti^^3Kn"i2« DTiniDi: n»D nn n^n«!iD Il-j« .47
«î-5^«-''J'"1D pj l^« «1 1>1 TJ "^ Tl» .48
(?) u-n« t^WD n«D n'a njn n^D-pK-î» ma^ ti^« w::^ M
^j • . . «D ti*K . . . «n TU»«D ti^^D-i« rwT»p .ôS ;^
...«%-! p» nx: . - . n û iS •»5-n'»D-p« .ô4
it^ . . . n rm . [||]-îk «ti^ itît i]^3iti^ ll-i« «
a-DS . . «2 . . . . RI . . [a-vl-pj-iK î^ J
— 46 —
'•cew K^ inti^n -nn T)«-n«Dt^|«
iD-b ipoii ulu
11 n«ûKnîS "^-js îi^^j
Il «s-jk: «riK n .^9
W. A. I. II. PI. 19. i, Recto.
(?) «Dnin«fî .2
■^Kn-J^^n^ dk: «rn px iîû ^ jk ]» ^n p: «-î« .'^
iinXiTN n«t:^ nK ny ^ 13 t£^'tt-î« kj n pj "^ îk .8
p«-"D «n-mS-in •i>in-'»j dw '•>k-id ^i ^«Vn^D-piî'î»
tûK^:iin »S w'^raw m Il-i«
n^« n«ï mfcî-ni« i-'S "«D "in :ik n^D k: to m 7n id ^2-»>]ij-«-î»
i»-!^*? (?) 13 (?) n rwniti^ tir»» ^>«:i^-;k
ims-^sn-jx-in-sn «n n«:i . iT-^»D-pwi^-ni»i:K: t« it-k-k
«Dtt^^3'6 «ntî^^D «D-TiiT^n^p nv «:x «dki»
i-niN-K2-]«-«Twn Nn-nw . iT-*?«D-pKîi^-ni«-DW T« Sw'j-n^a-pK-î» .
«2ii»^2>S «nti^^D teD''nr%nKp n"»» «:« ll-î« .
ti^"D-i» Tn«t^« Dij»-i« m 20
XI '•î:^ •'« p^s n^S ^T "^xS-n^-pi^î» tS ;« .21
1
%
3
4
ô
6
7
8
;f t^î-»T c)
»•' il
r
« 45 —
f
p^ « -uc-TiVïa prK k .35
^m rm} rv^n pK^-nm r^d pjKsniri .36
^nmrrK ÎTwy » 'rj-'ra p«y-TKn .37
ttîtS T»nnie ^>^Riôid-3i«o-Kn ir '•^■2*0 .38
Il rtOKnSS VT» ïïTj Ij lè-;»: io-jk n .3»
II-JK \-V?K l|-p< iT2 •r^t^p>?< p SK>^r>?^ .«>
KD^ wy irnite rrTtttin-ia-«n 'nn -pm» .42
vih \-wnH u« -TT-jK-imoin tt n ktiths .43
TTon «016 ^2Dn iTO . -aw-nt? î»T>e R>3KÏ-WTPn» .44
î»»^ tyndr «« arùi^>nkyrtté-r»-jto to-iD .45
I niOWrf? ^î» ttTJ 1 RB-liO fcO-J» 'r .46
isP^aQ î» »^ rro-j» ws^ rw cr2»o n pK8^perrc ^V^n-j» .48
vh trcn ty» TTîv-^«c-K fcO-SwrpKa^ .4»
Il nKORnî*? ^ ûTi II Rs-jw K3-λ n .62
twÇfca^ n«fî-iK ^n-îR-Kn-pî-po rt^ns-ik ,66.
T HS (•) - T prni^ (•) - .T r, C)
— 44 —
Il n«D»nV? ^« î« li^:
MD
il
^3 nin Kn-nKn-p«-]« .n
. S«>*?«:i . î« 14
n^prî« p«tim« .15
. «5-S«Di»«i^ .17
«S-^n-ow .18
to-«*^*?«D .19
nKOKniS ni jk tt*^: «b-îw k-^d n ti-îw] «:-î« n .20.
Kn-w-p-î*^ .21
•n-DW .22
HJr^h «3 .24
n«D p«ti^ 25
i<>3i«-nî^ «tt^ .26
\i \H: .27
» "m iti^ .28
.1MD .29
:^:i pm .30
r:i TD .31
«n-n«-« .32
«:i-:i« » .33
.T D«: (V
— 43 —
s 1
KT ^: jc '!^p: ?< Tnt
• « .
K-^ içr ttn
?n?2 rKcçc«]
pH-RTî
■^nrs rx^m]
pittCP.
R-\>< pK-fV
. \-r2 ^rroi
p»-»n
. ^TS TCT]
pV'HH
W2 -«rttrl
pvKn
. \-i^a nui]
ptt-Kn
• • • •
piTHn
R-v m
pi«ci
£r*tr: ^stst:]
PK-RH
'o iH'uro u pe
fTK-Rn
JK kn-Ky-pe
fr»-»r.
^ m-Kï-pe
Il rttWCYiS v^K cr^d
Il lè-jKj w-]» n
• • *
K>j» -nn ^JtC-2RTîH
• • •
n^
^>^nT» «n HD TD
• • •
• • •
iTS U •« p3
• • •
»>ra KB "W pKp T3 "O w
• • •
fcn-2ic
• • •
rT's T^nurwTWU
• • •
^mw^ crc n^ ^îto-3«rv|«
• • •
^: 2ÎC1 ^ ^ "«n
Il nfcttDfcoî*? ^x-p< •^'•:
Il «D-}«: iO-JK n
jr-]« Kr] . • .
n^r «nrî^î» '^«d ^3 . ;
.47
.4B
.49
50
.51
.58
.53
.54
.55
.66
.67
.58
.5»
.«0
.«1
.«
.63
.64
.«5
«
La fin est mutilée.
Verso, A. Colonne IV.
pv Sin m . .
;k k (?) to pv
6 *
— 42 —
»
. . • lïHS»^ riD«D«S -;« K-^-OHn-jK ^K>nHn-î« .62
imn«o io-T\ u «ti^ «-:i« «ty :r: «tif .65
i^iDTKpjç ^l-^r«3-n p^ .69
. . , • iî^*n«p«p w« «n ^3->rHrrrp«tif .67
. . Tti^l^nNp un i:it^n«p Kn-'»y«-v^ '•î-^-iti^ .68
. . ■Ri^] w tt^n w^^fîni^ wn >y«--i>j •'î-^S-n^: .69
. . . . . m^m ^j->«-SKD-»n-î»-«n-Mn .70
Il n^nomh '»«-î« \l*^z II «s-jKa w-î« n .72
W. A. I. II PI. 18. Verso B. Colonne IIL
rrh] ^nww tt^
î^rwi prd] ^n<w ^S^û«
Le début manque.
iTmK-»T«a-Hn f?Tn 7m« »
ti^''«-^][rn«'7-n«^ î^îx:i «no ^
Plusieurs lignes mutilées.
g
«n W pK a^ T\-121 pH ^D .42
Hn . n-T1« HKH «1 .43
«n «n >n pH «Tï .44
ItfV ^i w "»D-î^:-îK .46
— 41 —
: . . . yy\v^ Hr\\r\ pu m v^^ûim .^
.... n^sn m »-pn"o>nHDiD"iKn.33
m» v^ wn^ Tnxû\ utt^r «S-^â i:î in>K pwfc» ictoi^ w .36
Il nw3Kn?7 ^ î» ttr»d II «B-îw «rj« n .36
. . . . KVSKmp VMTftK-IKn JH .37
. . Knnwi K^n-DW .38
n-î^î«j i>HB-i« ^ -^
K>niw-nî^ wy ltn-]K i^S»-]» .40
. . . . TTT»-^: Kn « w S»D piw M
w-jmpKn . . vh-hw .43
Il rWDKnîS ui-IK tiTJ 11] KB-î»:i Ki-]» n .44
K*?-*?-»» m ^ jr: tl .55
«-n «n 13 S-p"»» t^ .46
13 ^a-»-ni^ nn .4?
. . . ^'tirsû'^ «û«] n«D^:-fcC-« "o ^^«-tn-n t« A»
vM^ T«n mrnVin nu w .4»
K-n «n ^n-ni3 .w
i3-^«^ni^ >«-^ u nî^ .51
....... «n ^r^-m-nio -w -iin nd w .»
TKa-'»3-^ 1K .5S
It rmmh '^]h w^:] Il kè-îkj «j-j» n .54
Il ^n»^ ^n]Nfîni^ »>"iitt^ «n-n«n H tkd -pô .56^^
. . . .itfi^tî^ln^ >î-p« w Kn-»T»:-p< .56;
n«D-î'»*-^3-Kn "w n'a Kn p»tt^ J^\
Il '»nKD*7wr ••n]«snfi^ n-niti^ «n-2Kn H ^ 70 .ï
n«D
. . . i:]ni^ i5niK Sm duu Sn. S«??-» Sm inii
. . . ij]ni» îÇw Sin D'»rîi*XD '^in j» hr\ "«A^
6*
— 40 -
. . . ,m* iniD 5«Si:î ^a
\^
...... kS lonn
. ♦ .^ . . . . «S nfî'^D
«S iD^:)"«
« a • •
«tf
. . «S ma
II] n«D»n*6 "»«-!« r»:
.... «D-T1« «ty
.... KD-TI» «K^
.... WD-niK «K^
.... »D-TI« «ty
;s
n^N
Ta^3 wi^
nû^
on^ ti^« «ti^
^J-'^ «D 4
1 1 «fî-j«: «rî« n .5
«i-ntc 8 6
• . . •
8
1 .
1^2 w DHif ^a jifc^^w nin .12
«3 n m KJ-jn '^fc^:! •»« .13
«fî-]w «-^3 n «fî-îR:i fco-i« n .15
iNï-Wi«-fcn-Kn w l-Ti« 16
••D-îo-îw-WT^n n:i |-"n« .1*7
«Vî«-«T«n HJi |-Ti« 18
^:-ÎK-«T«n w j-Tix .19
K :î«:i îk r^ . .20
«È-jw «-^3 ^T «s-jk:! «3-î« n .21
-«n ]i«i:-p« «n ■^«w'^nKn .22
«>''3-n«D «n îw-u-p» «n .n«n .23
(?) ^MK . . y^^ Nn-n««^nKn .24
«n
«1 tt^ . . ti^^« îi« 1: n*^ .25
KT . . . « K-^3-t«n .26
w ^î-nKD m n^ Î1D-Ϋ tO .27
k: ^n-n«D Kn W'^^a w-jn n«n .28
« «n ^3 Ti« «j-iv n«n .29
«"Tin i: p *?«*? iT3 ^^«"^3 .30
«•"Tin 1: p S«^ n^3 î^n .31
— 39 —
Il n»Dsnî^ '»«-:« tr*^j
p
a %
\-iK2^n II iïK «^ Il
•i:nfi^ inxo *n\n t6 II
» 1
noir II 'Twm^' mn'^u
1DND i*7siK nni^ n''3^'7
V -
» t
«i«s n^'D'TD inn^nx^ n^
<d S
W •
nui; iD îi*» nuu
w »
nvv^^iD "o i«n ti*« «îi» "iSsD«
Il nw:^^nîS ••s-în ti*'»:
il KD-î«:i K>î« n .54
w-ra m* «>ra nwi .55
Kn 1» ^o tn-n .56
-••>p« «Tin ^:-n-TW ij »n-n .57
Vin tn-in ^î-n u s-i-m .58
Il «â-î»: w-;« n .59
s V
n^r «j
KD-a^2 ^in «ti^ hvh nd » id 61
«mxD
tn T:-Dip K-;« T« K-:i« tn .62
«-:i«
"ntî^ •« '«D-T*^nYrTi nri--pD .63
«-1D »n-n\^t-rx ^D. 64
tn-nu «n «n id S«o-nnt* w^» .66
-ni^i: nw:! iti» «n im id nx:i .66
Kl
n-iiMi:! nw-xa -i«: .67
«-Tp pKi » .68
N^Sin 1J ti^^ Sin ^î-KD .69
n-:) Kn-pT «: i: 0"^ .70
Il «s-jS: w-î« n .71
«i-i«n «-••D fcn-to .72 .'^
»^2K:l fco n«n ID it» . 7»
Colonne II.
1 9
«D niS ^:d . .
• •
- 38 —
s _ .
ins'rix ^2 innnsD
3
M)
V
a > i
WDV ww iniD^S insKti^
•ûKû «ti*i^in «tt^ Il
nsD «î^iSin «îi» Il
rîD^D «ïi^iSin «î:^ 11
«I
1V.XS ^r^^*KDn•'D xti^ Il
nwi^''« «S Kti*SDn^D xîi^ Il
' Il n«ôKn*S ••« ]« îii«3
"i:ni il ^T^^ lïsïi^s
im*XDi« «S n«n Nîii» Il
n« sS II
i:^ Il u\n «S II
im*«D"i« «S nsn «i^* .11
1ÏK »S II
irt^ Il n>n «*? Il
(•) »n
11 Ns-]«: «:-]K n
H «D-i«j «>]« n
«-D''D '7kS-«:i •'D-dix
V 3
«
Il MB-i«J «j-iK n
«i-;>n »S-T« SWJ KB-T«
••î-n-TlK 13 »S-T«
Vin «B-T« n-n u «s^'S
Il »à-î«j «J-js ••»
N3-;in n«rrDW «rw nsn-aw
tn-TKa-jw u w nKn -i«n-D«3
û-n-Ti« 13 nsn-axj
Sin ixn-DW 'î-n u "WTOKi
.27
.28
.29
.30
.31
.32
.33
.34
.35
.36
.87
.38
.39
.40
.41
.42
.43
.44
.45
.46
.47
.48
.49
.50
.61
.52
.53
•T «rnsj C)
— 35 —
■
w sa
■!■ ta «s» % ii m i nf ^7
^■^T'r^^'r *»c - . *J t: 7C •:« 7C .28
spr r?»^ rK ncnc Kp? *fic}rw ^ris^ Tksrz V K g g .»
m *
«•V ■/ • «1 UArf 'Tf I
•;..^.
V - 34 *
. 36
M 9
i.^^i^;^ iClCO 3*
9 1 9 9
9 S
•2-3 .3B
fW««|l-M| ^PMM«M« *»»M«»0-« 30
b »>* IW^ •■ri Sa a« *Brf « "Y^ .... • • a**^
ir«m îTînr tr-ll-tr ::v tn rri^K ^ TK-'^sK-pt .41
» 1 s
irh "riçT» cv cîto^ ntao .46 .î
•tte-'ae-p^pc 'rK-px-jio ^n t>rrïK-Wi .46 -î
r2^ W? ^rvrl; l'râ» .4T
«
iTr m-Tv-ns n-^^oo iOiO-io
s •• 9 t
6*
1
^
- 34 -
«ûîi»''e«r^ "•:« ""sn^ 70 d^d .^5
'^Dp'^h *D«p n«n"p«-i« ^j« ^-ni» î^»« .56
W A. r IV PI. 8. — Verso. Colonael.
... : wn^ûw nw i"»» .1
... «n «S iniJrS «di« .2
iTD«D itiT»: .3
. . «D^nS« DXD Kn mn .-*
. . . «S«D ''3-D« ni« "«n 1: u^*? 5i« ^n 1: .6
. . . h^r\ t:*''D so« m* îon ini-i inti^^D .?
...••: ti'K ^":« S«D-nsD id nTîfi^ iD ^d fi
in«H«r« «S n«piÇ3 itt^"iiy-i>« .11
Ns «S -i«D-i« «Dn'jin «*? iîi^-p«p"ny .12
«>rS 'i:*« •»:ki^« «« . . .13
rr^yr^ inwnr» « . . . .u
K^a>S •'«-j^ nn'?^» «« 15
•inSx D«D «n mn [n"D«o it^*>: .16
"•n-ûl^n "nw'^r^n ^nhxD ^:n« ■'n'':«n r: .17
n^] ir»n] . . . '•5[« . . . . D^D .19
"^p^S ^]iip n«:i[-p«-î« "^:« ^-Tt« t^»« .20
-nD>S nî^ i2[«j« fcO^ïmS n*»»»» .21
. . ♦-p»-'':-«n . . . . "i»T î^* .22
5»nKnî:»^« io . . . . "«d «:« .23
■ ■.?«'«:'
— 33 —
as w w .<rt
n"»: îirn «Ditt^«B«r« ^:« nn-TD d^d î^ .28.
Tiï^p''i^ ^DHp nta^T^-j» .29
n-mj «S ')ti^-n'»r'ïS mo «:« .30
î-^n »S n«n •»« î« ^ntinniS to^ .31
inS« û»D «n mn n^oKD iîir»j .32
•»n'«iû'»n ^nw'^nwn ^nn«D "»r^« n^^xn x»} .33
KDli^'»fî«ÎS ^"JS nn-7D D"C .35
^p>S iD«p n«a-p«-î« \i« '^-Ti» tfc*« .3»
niDiS n«^ i2«:« sd wi^S n'oi© .37
s «tf -«■>
îcsp*»» Îd«p n«n-pK-î«..3& ■
w
5.
— 32 —
w^^y^ i6 ^«:no «y« .53
ColoDDe II. ;i
••nnûTi ''nxf?p ''n-iWD '':-i« Tr:«n tj .3
^Dp^S iû«p -)Kn-p«-i« '^:« ^-n« tw* fi
inS« D«D sn lin n^D«D itt»^: .12
^n'^'-n ^nrfJp ^nn«D '•jnS n>j«n y: .13
«OCTlWt*^^ *»:« fcO-DI^ D^D .15
^Dp^S Îd«p n«n-{^''«-|« >:« "«D-ni» ti^« .16
niDiS n«ï ir»:» vo^^^h n^D«o .17
Ît: tm «D-ms "^3w n«D-iîi^ d''D p« «is
îS^p"»» io«p n«n-p«-i« .19
iD-n «V '•nu"'^ n«B"^ «3« .21
Tbii û«D Kn nm h-d^d v^"»: .22
^nn^n Tii^^p Mn«D ^:n« "•n^jxn :i''j .23
1^
«irw-**
urt'
- 31 -
im^iîs'^ "^yo tt»» n^ Si« inwty -m w^y^ [«ro .23
Shb^ -niTTKD»-]» itânin «[-^î« .25
•«K-nwva^-^n «>« iPMa «:-« iD-nin .26
ion^n*? w*»» •»Tn i6 kyv n«D .27
'.V «^•^^n•lS «ro nri vb nm m«--i»DK-î» .29
iî-"»»-S»D-p« \t^ w iD tnp: -««-S^îD n^ .30
•»Tn »n« m i2«:i« wy .31
^n-^-l» Ity >a 1D « T«-^ Iti^ ^ TD .33
«Dir»D^S ^•^'tî "O '^''D .... .34
«Dnitûia 1pn^«D «Onil^U IDn^DWD .86
«-1^-1^ ^a-iV'jin n'^D « "«n (*) id .37
it^nDÎî «îî^ inStn ^3yh .88
Vit i: n«n «ti^ (*) wnpRty nfcn« ÎS .48 : ,
n^D w "«^i^-î» •n-'»â-DW K:-io "»*«o .44 :
nmB-p«-jw : n«t^»«s^ •»nnp^D d^d : 0*»^ -^D-itt^ .46.
wnpwi^ C) - .T i« (•) - .T f? (*)
- 30 —
. . . WJW tt»« n«D-j« .30
. . . JT-D ^D p»-;» iD-ptH?»: .31
. . . •»! ^ n«n-|«n .32
îx: ^n n n»n hr\ ]« «D-»r-iO .38
... n li :&•« nHs p« .34
t^»^ '^tn 71-n» î«: xvi cin .36
W. A. I. PI. 7. Recio. Colonne 1
"n«>î^K-^:-xa irrm d^d '?«V'»n Sin m ^ .i
jfccaw^ n«n tin '^w «d^d D^nSin run» .2
N-;-n«: w-mD n^D R3-ap nw-^D-wi^ .3
. iKn iK-S»: D^nSin nfcn« .8
1 9 V
îWi'v '^n«n« tt^« Dinn^ i^nKn-tt^«-|« .13
KU^-j^»-]tty]f «D *?in-j«-«a D'»D iD ^n-n«r'D-«t^; .14
'ï£^«îi'K:«n"'« KDitî»Dirû^« \n»m^ d^d iniD l'^ip -15
^-JK-SD-DV ni^ : kdid>^«E^s 'w-nKD«-i» : Ti-n«n-7»'?'u»-;« .16
"»«-«:-îi«-iD «D in-p«-''tt^-Kn «-^ ^n ^s-r»»-;» ^>-w .i?
^>trv «oh^N nn «:« «-•'«-|« ir^^nx «:« .18
n»j-îv-^:-«n tn-nxn d^d '^«S-^ri Sin ti^ id-»-» .10
iKr^^Kn>« n«n tt^n *5w d'»d D^n^in n^n« •»a« .20
KDVv:»'>apv »ani^ n» : fcc-ni» i« id sd-dkd H ann .21
K>K;-a^N-'»:-Kn «:-« it ia ^a 22
e.
V
— 2^ —
Colonne VI.
Sin n«n '»n '".wi Sin n^n Sn nwî pi .5
jiD^S V^ i*?^» îTo-^ i:*^ .«
Il II \\ah ni^»^: ti*« v^ r?^ .8
"mm n^ na^: mti^wi^ li^ .10
"•x *?«*? b( »D 523-1:1 iS-nis-nnn dw "•n n«n .U ■
m»T w tt^n .13
. . . nfi^ it^ntt^înKD n«a^ .»
. . • îw»:-» iit'fco^ ^
... h^ln I» Sin nfi^ t«S« ]« J
. . . p: iS-a^w-û . . n\n .«;^
. . . u "Wi . . -M^l
. . . n^
— 28 —
]« n .60
18 lignes perdues.
Colonne V.
33 lignes détruites.
«s-î«:i K-^5 n KB-î«: «:-]« n .35
î»:i «Tn-nKTi Sin î« «d kd kd .36
w iD "iiifi^ ^j kS-S«>S«: ^: 13 ^j pà .37
n^r-'^î-'^n-î» «^-S"»K ninifcn^^-p» .38
«-n •»? iD tc-n«n pti^ Tni» ^j .39
i2«:« -ns-iWDK îK «ti^ n^ô nin .42
••D-rK-»: w: n «rn-ow .43
« n«: ti»« bin-iD n^r)y^ M
n-pjr'D-a^ «n ^d «n w-io 5''S-p« nn-S^3-« .45
SDW« U^''Sfî«rfi^ H W« KTK ,46
^n ;«:i « ^ «-•«-j« .47
ani^S n^n li^ ^«-j« .48
wn-Tn-j^s-jw «-^s «:-nKîr"^-]« «wk^-^u^ titi« .49
'^in w^y^y Sin . . . fnn nini« .60
Sin %n . . . '?in S«S "«n .61
«n ii«-^«:i .52
1k:i «a-j« n .53
. KD-«3-iO .54
t 1
ti^«>^«D-^ny î^« .65
12 lignes presque totalement perdues.
— «7 —
tTD . . . TT »
J
8
9
.10
.11
.12
.13
.14
.15
WW 130^ n^DT^]8 ..... 16
t2n5-^>^>pK-iD 1D Rn n M
nn»n« v^H .18
B^^>«S TKn .19
ItÛlTRyV . .20
11 lignes détruites.
. . . î» pwfim» «rjtrCKBf f?K .83
i^T^yw» lo lo Kn w-îtn "d p» m» p^ .36
."ô-i» w ^D pa n-DW .36
nî^ ]8 tî^ f?W^« TW .37
yo ^2 SKS-n^^pS-jK n .38
4*
t 1
.... 1T OK:
.3» i
'm
. . . Ksrwiv
.40 il
■H
... 12 1T «>«
■"^^H
. • «^''sn» im
ja 1
. . DK3 tt-^
.43 i
DW «ntw pK
•^ 9
. D»(3 M *rK
.««
.• . . î» Kn n^
4«'S
. mD .*n«-*?i» TW
il?*
. . . Sm W> *n
.4
— 36 —
N n lia tony 1D ^a pwy d'»d S^n nsD -nw .40
. . . ohm W'*^ tt^i» ny nn . . . . .41
18 lignes entierèmeot détruites
)«-« «:i n R3 w
•»jum «« «D • . .79
.60
.61
.62
.63
.64
.66
.66
- .67
.68
.69
.70
.71
.72
. 73
. 74
W .A. I. PI. 6 Verso. Colonne IV.
& lignes mutilées.
ÎW . . • KD-iO-«5 .5
r^D r . . . *?i» nw î^* .6
— 25 —
. . . n D^ m-n^ Dit KD-p» .67
. . - '•n rra »d^2 ^-wo k:k .68
. . . '•n-jKn w-iî-;^;» n«D ti» kti p«a' dik ,69
. . . t&*^>N î^D-;« '^«tDib -WttO ttV .70
• . . 12 ''>«-p«îi'-n'i» Di^î» nK2-|« pn .71
. . • n«]n»p..C'^[-î« ... .72
7 lignes détruites.
Colonne III.
i
26 lignes presque entièrement détruites.
]» ^ ••.'»« .27 >.
. . . n'd»^ i« ^n*7»n fY^n ir« .28 i
. . . t:'K :iKn Ih: no «S-*?»: ^ iô .30
...(?) :ixn xp ^bc^K nxn ti*« .81
. . . -|X1 1^' >?-n«îû px-^DKiy 13 JMI ' \
"^ym wrm «nonn «j"^^dw2; :8i f
«o^n wn^B «^ T-xsu nN"ix*vr mws «S J*--:
'?'l«-'ll^* KD-p» n DO w-iT-pK-;» -u^d "W «r«n-î« mn ît pK-*»o ^
- 24 -
s W
VaTz* n«D dt:»-î« «ît n^ -iin onirti^ ti*^ pt .25
ti^ w-î''2-r3 . N Sn «tfc» .28
iw ^trrm^ D«niD^V .29
\im w-n-Hn-îiie D^D D^« Kn w n^ ;« .30
i:ir inn'^n'ti rib nkta^ «d^s v^k nn'^D Vit^^v .81
>:-«:-7i«-pD-'iD «Mî-j"»»-!» pn ^n^-n^^i"^» .82
TtniwK: î^î» >^n^ «::♦ 1|-|h .33
KO-llDV nî-;« tt^K .35
•o-D^» ir-«£-î« vri^^Diii» tt»n DiS^n .3?
n» «D-n iD 3«-iT tD KD ir'«s i« TD rwS .38
^Sb ^DB« i:*n ••n^ox id-ks-î« ^«^^t^ -^^
n-j» «>i» ::•« « Vvy no «n-p^î ^3-î^î« .42
KDW ^DC» li»« «-^»-î« «:« .43
KDimn'v Vii^'n nxD« "c-«s-jk .45
rrpK-iD »S-*?«n-nip t: no «n-pn no ^>p«-;« .48
Ix'TX iTmn ''De« ir'« «-^-;« «:» .41
în-mD-D"'>'ïrî« r« rwo Tn-tt*«a p:-i« .48
Ihî» i^« n>ï iSii*«o oin h^ .49
n-jK «:-îx . w o *?«n no ié-ît«-St<; o-kô-]» .50
.;«..« Kj'n« v^*^o n«D« t>«fî-î« .51
. . . la-KD no «n-p^? no ïo ot«-i« .^2
wdW*^ D»n]wtt^ n«o« ^D« îi*« «-v-jx .53
^D-p»-»: . . n«n «3 « nw -i«n-p«'^â «s oW«d .54
^«nto'v] '»fî « rfi« . pw^ iDn«£sni^ .55
«ron-pK-iD-«3 . DW io nnHrrj^ni^ o nm o-p»-;» .58
r. •*]• .1
- 23 —
TiU*^ >«-;« "pDr^i* !&•« .71
ÎD«jxnS'»« •^♦n'^ j^î» n D^D-;« -iwtrd v:ni .73
tt*''«-Kj-«:-ni^'': «2-» t3 ••rr» pw^'-ni» d^ j» T«e-î« pi .74
iTnw vl^n*^ î:»^n mtç d^-;» nsB-jK kSt» • 76
KS-p«-S«:-Dfco n-px-ia à "î;: ^d kt;» n'c Sp*»» .76
:w-p^^^D-^^ n*-» i3 «rj» .77
^m£^o'« ^s-j» nvp»-S«a u^n kdwv .79
Colonne II.
8 lignes détruites.
. vn t< i^-TiH .9
n-n"© iîinj>« .10
. . . . p: î&*i< pwfi^ .11
. . . ? i« «m» . . .18
- . . »D "W n Tlir» lî?^ in .... 18
s
. . . WD-S .14
9 Ml
^^K^k^^ iit'^Q •»nir^ un .11.
^h^H . . . [ifeijn po-îtr .1*
••nwD •'rftn ....
. • •
• . •
— 22 —
ti»^ Si»-Si« Hn "«n Sin d^« Sin d^« .38
ijit:» nv^*^ ^:nir* n^tit* '•bin d''« w« .39
ir*^D fcn-jfte n«n fcc 523-523 «n vrvl ti» .40
ijir WTi«p 'iî:»\n d'^-;» ^riTnn .4=1
tt^^D nWl ntO D^-ÎN KT-n TK .42'
ii[iîr] . . h^ Ù'i^'Ht^ WD^ tt*« .43
. . . wTï^ "«Dn^n KD^D "«Ki» mn^ u^x .45
. . . Kn î:*kd p«tt» "•:-"'» tn n'»^ pTiKi .46
. . . ir«'7"'« nn«D ti*« nie: t&'n wa .47
ti'*D «-"im îj n-a»: .49
•n«D Di:»-;» nsnitr \-nir»S5tn ••«-i« tt^« .50
^«-n-js-M i:> u n>^ «d .53
TÎTu^« lî^^n^S u^n Kn«oie .55
n^'D ^î-"»«-n-îK n«D "id-d«d «i "•D-pw-î» .56
«:-«5-a''K-''3-Kn "W .57
«D2^S«nD^s ti*^D-;« «îi^ n^ï 'd«d «-•^-j» m .58
irn2i« m::^>niiy tin '»«-î« tidv^ n«n-tii^'^-î« i» n«D-j« pD-î« .60
«'?-'?«n-^«n-p«-n&»-''>îi«-"iD n^D «>î« ti*"'^ «:-î''S"Ds: vn î« .61
^n"i:icnî>« •»«-;« nwI*^D nîS>-i di:»-!» wk .62
-^-.^.•iî-iy-Tin-i» ^i-'»: î«-« III .63
vj^'t:»"'û-mn •vi»"o-î« i:vl^ ''nS«Snî» u^n .64
«o-n u nvi^ w-n-«a ''«-S«d Ta-i« "^ .65
îi*^KT^:-«r«-pK-ni*-'»â-p«-"iû '•:-*>"':-'»« .66
ww Nsn^fîw «S "uÎTix ini« li «t:»Ta .67
--;-.-'^"'
>!^
^ 21 —
a « « t
. . . DWin pKîi* ^nio .10
. . . nti: ti»n in^S Ji
. . . î« » -Yis »n '•n-vii .12
i:iliîl^ ^n^n'^D !&♦« .13
. . . KT ms-^: «o-î«:-ii .14
«ÛH!D .16
. . . ti^n mn n*»: «D"|«:-ni .17
. . . inD*»: C) iii^S«:î^ -IB
. . . Tîf W>îiC-IV .19
un .20
K «: . . . t:i «D-;«rV .21
... 13 «Vp«-^ îK »r»î . . «û-î»rvi .28
. . . ]^^^ i« jK tiv t^ wn [it?]n&^ .24
. . . « *?in D'« n«n . * «0 î«rvn .25
(?) n&<nîi^^« i«i^ i:n2^ nxii^ un^ b« .26
iW n«D Dijx-î» «ti^ n^ nin w wa^ .»
t^*^ SWD-^MÛ »T«5 î» i«-« n^K-TH .22
iw i:«2«i&*'*î «n»Di«Ktt^ '»^ie un ^ .80
ti»tD «rîw ^a tfinD n'D «>]» jud-wi n dv .81
\ïm S»D-S«D-p«-^i^; "«n î«-« d"»» n'»^ «3-î« m n nn d'« .8»:
— 20 —
Colonne IV.
in n»3 TK ^2
k;-kj-|« fco 13 -2 ^r kS
1TT1« Kn DW
. . .1
.2
.3
.4
fi
.7
fi
•9
.10
6 lignes dont il ne reste que quelques lettres à la fin.
mè . . . h^Q w w-jw *»£ nw .26
■ n«D-^3-^-ix t&'« IHt« w-vii n«D->o ,27
«onwD wi«nitî^ nx no'»D T^rn .28
^«5î« w o p: n-aw .29
«D>T» Ti-n^ nnnnii^ .80
n^D-^j-w» «n-in nwi p«ti^ .31
KD . . . w ^n«D "ntçt^ .32
iT«n-D^»-ÎKa 13 nfâ Sm StA-« hr\ nta titi» .33
^♦'ti-TiTttô-nK^'^-î«a «>nKmy jk-i-j» «rn«ï^ ^m« .34
13 >n-»V^n pKT t£nD-Krr:i p«ti^ ^ l»:rix c)n .86
W, A. I. PI. 5. Recto. Colonne 1,
iw Dinu'^ ti^û-î« DininpKniD liro-m» .2
îiro w-a'ô K ]«j Si« n«r»n u un» tkSk-]» .8
••K-î» "pDiu^ ti*« Ktfi^ Dinn«s fc6 rw .4
t
uiiy i:«nv
^ 19 —
«^^-]'ti-îKJ D'^D '•3 83 .38
(*) yix^'h "uW^ nr^ «o^s .39
iû>33«n^'? vinS'n inm ^"ikï écd .^i
KOlDTpHD t&*^D-JK TnWÊV n«fî-J« IW .46
(•) ir-»:-fcn-|W Kj-mp rz* «>«o-n n^r ^î-^-n-j» î«Tp«tt^ nna-jK '46
[vi^-î»] m [\\] 11-^* ti*n ididSwî^ tt*^îK Tn«ri*K nKS-jw .48
pK lOTpa^ .49
'?n-'7n-j«-Kn d^d iS-ini«-n«n n tt*K -ik: ^*« .61
Kn-nKO 13 «T-i«D Si« lîi^ »t n^n uvhix^ .53
ÎK-« tt»W n«D pKtt* T^ D''^ « n"»^ D^3 je n^ .54
1D 1D 13 *» 13 D 13 "tti .55
D-nin K3 jn : 10 « «r ^«-S«q «ti^ : "dV-^û-Q^^ "^ ^n-nwi ^Sn^*-]» .56
.■•n « i« îKD ni^ i« n^ nr i« "i^ï ikti i» .57 i|
nin 112 i« n«n n«n ih iVniw nm i« .56
^3-«-fco "i«n-]« D^ ti^i« 13-«D i« n^T ,5J-^
7n-n nwn p4-« ;«-« o Tn-irnt<n pn-Mi» 404 .6Q^
••n «3-;«n nbo a^ ili'^
i'7-»3->D-i« «n î^*^ "»3 Ti ^n '•3 i« ^a pf? j(
1^* . . -^3-^D-i« «n 1^^6-Snî w '^^
1
a *
— 18 -
1
2
3
4
5
6
7
8
9
vI»ï:«dSi>< ^!6i« r\M tt*« «ti^ n«n-tt»"^-î«
î^*^»-\n-»j-px-TD «S-S«n-nip iS"*ni« nxn w •»:! in >j-p« .
n'n-Kn-« :Knnwî^*i« ijIxd t[ji]x:'»« ijkd :n-n xi"K .20
n^D wiT-]^«-l« y\n : xxx-jk nKiwo iKn-ti^^x î» : »j-îi^n-iiîi^-jK .21
f»6-n^3-j'»K-ÎK-nin : n^>î^«-i« n«o H •;« : û-nKO ji: ^ j^r np-j'^H-iK .22
[n^d. «:->D-p: nn : ti n^ ^«û "n«-n«DK-î« : >n-n«n-7S'u-jK .23
. . . xn-'a^A-îXj nu i6-»S«n*-np i^-niw-nxn id 24
^2^m^ . . . u>?[»niD "^S^dx nDÎT .25
n«D'î«-«3-w ...■)« «n-n»3 ^n ^d . . ]« .26
DÛLn . . nxvDxn «li^ u« .... .27
»o-Di^-p«-iD «n «J-'U -nn . . H:-]ii:*>i .28
^jiSnw i'7'ti ^ïxnnxn inti^>« «ti^ nnw un .29
KD-DirpmD «n w-û «nuiD «j .30
^jtf?m« iÇi5 nuiD inti^^x bnt^ nr^y .si
iô-^:'^-i« «D-»3-«D xn S^ lin xj-u «:-pr^: .32
KDT» Kfnnt^ Yy»« '•«cnMH xii^ D^n"iD ^nw *uyn .33
j»n--»«rpï^iD w-«T]« nv) l'j-nw -ikh .84
'^^J^
— 17 —
rv^Sn: . . . «o*nTH vi'^n» «:k .47
«D3^2w2*'« ••S^ t^*n ntç^p [pmol -«n» .49
TTÎK-i^n «i-mo tt^ in-î» ••n ih . . . ]id "^ .50
[5nr]Kn>« ii^'>S^ n«nr«n itt*«n''i .... «o'»d .51
Kfi-p«-îiD ^n->n-in n -pe .52
D^21« lS IDniD 53
«rwr^^»-"»:-»:-;"!»
• . •
•
M
itt6«è'«
.65
•3-wi-niS-in r\ .
.66
K»û"6win[S
•
.67
«n ii*p« -^t^
.68
^n ^n
•
.6»
run
■
.».
"wn n«n
t
.«
«»3*n
I
.Œ
nn '»:
.«
«Dtyi
.64 ,
n ^3 nt* W : fcO
n-»r^-w
»
»Dpittn« ir^D . . . inn^ . .- . Kaf.
.n j
' 1D 'jKS-nK
in]*in ;^:i pHttf
.»J
^nfî« tt^ ''n«DÎ[DlwyD .
^•Wp«p JTI1D
ID hviB
D^3 Ti-awnûio
•^-JH
un» V
ta'«3
.?tl
W .A. I. PI. 4— Verso. Colonne III.
3.
— 16 —
«on^K it^"»» "^m"*^ ti^'>D-« .16
«arnS ^«-j» u^n (?) w:^n (?) ^jNDn«n kd^d nwp«p piio .18
^m-'nn-ic-wn "o >d ^r"'«-^s -rp k .19
-|«'?^'? D'^JT-s ti^n "«niD • . . . n^ . . kd>d .20
nsow*? K-•»^{-l« n«D« .22
^«^n-^D-rK-jH:! «fî w-jirSw-DKT-î» .23
TtrW^*? W'2*D«1-]« .24
^n•^S-^«n-^«n wn\D no Bfcrir psir mn «rp3*D^S«ri^-]K .25
«DÎb] ipiSn i:û tic« «li^ wn mn Ti«-n«o»-î« .26
'ri<D-'7«î3-iis'iD m »n--iNn n jm; p« .27
«Drr»îi^''« "hiit^ »:« n«p»p pnio .28
Skd-Skd-iiw-id m «i-nsn r:i k «0 Tn n p«*^^ .29
wsr^S'^^^ i'?''D« [ti^n] «HKi p"iiD iwn .30
^r'^IX^SlK-j^K D^D «-•'D-» :^J pSti^ .31
t]p«n^« * JK WDO ''-i«p«p pniD .32
1D «-iû^ i«D-î« "o «n ivTi« nwa-î« ^^ P^^ -^^
••S-n-îx-KrîW-'iD «3 "n-nwn j^ji p«ti^ 35
"im^ . . . ti^KT» v^p^p plÎD .36
13 K-«'7-î«-S«D m o : ^n-îfc^*?«D wïnv D^nb«n it*» : «n-nx « .37
n-î*»» M-o-« SK*?-Tin-nin w-^-» .38
It^n* vi« wnm ^':« .39
>r>«-'?i«"Si«"î^« DO Ti:i :i':i p«îi^ .42
tipnn"»» "«sS» DO nwp«p ynn .43
>r'?i»-'^i«*Î^H • DO wnô j^:i pKti^ .44
t]pKri^« o^ p3 «DO nspxp pnr .45
^
t I
-^ IB —
n-TTT» u rHns (?) -ra rj puer rK .68
*n-K:*pKne m-nwn ^
( ? j ric *© "ic ;n .65
7 lignes détraites
^-rpè .©
rem .64
^Ji6-*r(?)?c ....... .65
HrKriirin-Tae .61
Wnt *T!» Ttr .67
i lignes presque entièrement détraites.
Colonne IL
'^Snr'^ryir^ri v : nK^KnnH ckîtÔ-tih R-|| tw : kk k ni 4
nn^ >6^ HDn^n^ wen ir«sn«D vic^^jn >
•
^D'^j-^-18 : nantit Ti*nv nc^ : «m ni nwoiu JB
■wD-^r^-i : KdDn ^r^KD TKpç : n^ «nn "wn pw2^ J»
TKD-^j-'D'i : WDiDn ^AO TWi'^s : n^3 Kn-in "iwi "pn •M^-
mto-^i-^-i : «cm tou-tîtcw : n^ Kr(?) ^în® n Ji'
.T wrûw (0
— 14 —
9 w
r.^riéewKn''» inc»: itt^«n"6 h^ kd^3 .20
•«■'^«n-a^n-î^ d>3 kttj n-": .21
iWDKnn''» ÎTW ^n«t^« u^h «li^ «d^d .22
^D-jK" nn D''« w^ D^2 Kn->n-'>n wp? d«d .23
«Sws W itt^-tt^-||-nfi^ wiDsn «ti^ ^nin wd^d .24
iMo^îs-sn ^n"DH^ ^3 ■^«^-W2*nsrfco-)«-Kn-î>« m^ «n ^m .25
D^2Hn viÎd ^n>« S«2Kn^« iB^ntr^BKi wk .26
iT-ji» 13 •'D-»rn«n ^n n » 0^2 ^n*a«2-*nic-D'« n pm .27
nv h^H nd:nd iu'Nrr«S« irâw^ ns:20>« ^JD•'^ wi^ îtn .28
iî-p« u ••D"W"n«n ^n n«o-fco ^i-i6->n Di«-nfc^ .29
n»» St« «d:«d iDÎi3n«D irn^w itî^«n"»« .30
iD-nin «m : ^«-S«D-Kîi^ : nfi^ ti— i«n— |^^ti^-]« .31
«-n«D Krtt^« w-jn-jK «S-S^d ^n-'jin 1» .32
îï« "r2*nyn^» nr^ '2^« nsti*« Il .33
Sin"^3"'ô"i» ir pwi^ 12 d^d [^S^in-lin wr^-t^ n«s-îK .34
«D^niD «DTtçtç «mniv ^nn^â -it^n^n «:« tii^«o-«tr î« «d^d .35
nw-i-^j-^D-iw DD Sin"^r"»D-i« kS-^>d ^n-'^in ih .36
mimi «D^2 WDW2 «-Il .37
iT-TW-»n DW n»a-î« »n «:i-n 7n t« .38
îïK nh -T^fî-]» dkS nn^ tt^ .39
in-^^^D-i» : «Dn?iD ^t«t:»d tr» : »n ^r«-«n-n ««d .40
^n-ô-iK iti^ : ws [^3^ iDlniD : >!-(«:«) 399 .41
myh O >nws rf? ^d"':ik ntristi^ .43
nKD-'»r>D*w n^D >n-in n«n p«tt^ .44
KDD"bin "«nwD '^l^p .45
n«D*^r'ô*ii : «Dion ^rnwû n»tt*^2 : rY»2 tn-in nwi ^n .46
n-''î-;«-«n'«DT3'«-îW d^d « ? no i^rnw iwi . . . .47
rîmih ^i*^a "6 ? id ti*« «ti^ nxj^p 1^ ... .48
«rwr |K w 13 o o ? DO «-n-D**^ ri* ... .49
ninv KK itt'na»» ti^n itt^i^ni« n»tt^ »tt^ t.^^ ... .50
— 13 —
. ik: ir*rn 77» »c fec ic .27
s s
W. A. I. IV. PI. 3. Recto. Colonne 1.
ri-ri^Ttr^: ci: ri-id* n-TrTrp^na ers Ti-Dij .8
«2^-Tnv *:Kp K!D^5 riî-p< rn«D «*? .6
hS-^td**?^-;» c^ ?<-«n-^a ^ai« .'
"iTrr'7« K-"c D^2 t( tn-nty-nr^ ers î« Sid -H
1«Çv nîno tt^^^K W2?s nrÎKr» r^œwr nioo rd^d .12 ,
p«*is D2 Ti« i«rî>riO '•rtrn-rfco «S-^wr^i if^-ni» n«n .1* ■"
K-!^nrw«n^« ^n^S ps t^c kd^s w iV»d«
;
^•'?RS'"S«B-în<
D^r wn a^ X
.T D^r: O - .T q^ti C)
— 12 —
ti'^ ••î-"'«-n-|« S«S-«n: .53
)m C) lîWKJHiT» ^riD ti'H >rtt6«i (?) iidid *66
tfi^^ w:-||-n-K VII ti*^D-«rVii ^*^ «j-vii .68
]w «-Sin -[i-nK SD K2 te .61
Colonne VI.
ttn«-ir«>îi«-iD 'jin Ti-n« i
t^*h«n''« ij'tr ••£Tn« 2
vl^n^mw *n«: «*? ni^ . . . .4
n»r]'««"'>D-D''« iD >rw?«D-p«tt^ fcn-i^« ^:-S«D-p«tt^ .il
Îi2ti^>« itî*n«pwp ti»n «oïSHD^ iDWpNp .12
^ni ^D ptn ^» iti^ n-DW .13
. . . . D^ tyn .u
6 lignes détruites.
....(*) nni» .21
. . . . i3ni« .2»
.T D^rj ("') — .T iD«î«:ix*T8 (*)
— 11 —
f *
s t 1 , • SI
îyp td' *^fC rpH3 U^U^C ^ lîTi ."
/ï I ii
»
s w
rr ic-vn -T5 K>vn ^ 30
2t: R>vn Kn ^^ ^2 .32
w TPZ'C ren C) 2Kfic ttie .33
:r!2 ic-vn cj RMc->c->( >c-ne^ -34
■arsr ^T^r i-;» O \mnnT ,35
ur: K-n^ ktî p: v nn s5k-tt ^i .36
rs^2 r» ren 2«po u?» .37
ITIÛ^ 121^ .38
trs i: trw uc CTD u "im ne .39
ijTïïJ (*) ^jT»-tr»n *nK ^jc' O rwrr "r» .40
^•^ (•) ^2-*2 S»*? n^ ^j-^^»>i .41
xso Tmr2KXvnï3 paer pa^ .42
^•^ KT-TiR-tn i: lin tro K-"pn u i»n .43
iir»D "pn i: pe în . . . . .47
Tonr« %e »n^*7ï«n «2np« ,48 ->^
tîTo K-n-TW «n t3«*^^i«n [«vii2 218 .^"^^
fî
>5
Û-IV C) - 12-12 C) - OITIK
a*
^ '.j
— 10 —
eiii 'jin .5*.
î«:i «D-«D-«D.56
W^ p«ty-11« I>« .67
"im nlfcntç .58
Colonne V.
DW 1« nihn [. . ^:] vtrw^ ijiDinn «ty .2
liit^ û«n''« .3
mD KTTiw-in i: mn \im iin i: d«i .6
ijitt^ Dînant* K-^«-jH m .13
^m ii^-î« wîi^ îWû .15
ti^^ «n-in «-n«n k-i^i^ ki-u-^» .16
liv^ iî«Te«j«n^ n«n t^*« T\KSbn DKnK«SiD .17
»s-î«:i «-^2 n KB-jw w-|« n .20
»fî-]«:i rr'D »Tn«B Dn-t:*w^î« pK «yir;''»-]» n .21
DHnwsKni^ nVi«D«3 (*) S'n yD'\^ O u?^: .22
«s-jh: iT-ia w*«a K-n«n H-wni« S«D-pMîi^ C) nKn-î» v .23
— ]v (") - ^2 O - .Dirannn C) - .«iï«d C) - .min (0
-»bC)
SMt
— 9 —
s M
S V
» «
r*:"n-pri: : rne 'ne rtu : «ric-7n .w
crrTî^Tami : tt» fr« nT» : tn-iic .21
^rs-Km •r : raê: r*r^ h:» : ^-7»» .22
(?) Tirtïïr'v VI jrr r^vn piTicnc •rr rs? .2*
tt'^ ^>ni-^jH ^2 ch":î«: ... .26
^yî^ îr2-;H w:^ "^ie jcîn . .2«
p<-« tt^*K^D-pKt: Ti-vs^i» r.v K^-ir 'nn-pe t« .2T
VIti ||-;« (?) r:r wr ktc "nn-j» %-r»2 r» .»
•^•^ (•) K-^ 7n n-^: »a* hvfri\ .29
wi* îSo lin «îs» î^ .30
^^ iç^^ 1: me r^ n«rïc "TK^ie ^2 .31
■1
^
T2-nK RD-cw ïny, n-Tw Ktr r^■nK kb^ jiî jn
Ttt*DC' pj TTJTITD ItTHm lÊRHPI J*"^
^î« rkm Ern-?2 . . .
*?»e-^-i u «D-D^ ....
"•R-jK RD^r
(?) Win
8 lignes détruites.
i . pj^'
.... aT^2 ll-pi
TtiP)^
- 8 — 7
DHTiKDwm'? o^n-o m n^rmwrh -^jx tt»>3 .62
WB-jw n^D «n-niD-niD p»-Sm:i SKS-n^r-pw-î» n .6»
«B-Ϋ:i n^3 S«S-n^r-îni-î« K^jin pst^'-m» i"»h p>î« n .66
Ks-jw n^3 '^«Vno-rJ^iH n»D n«S •d-«d-î« n .66
«s-i«:i JT^D S«S-n^>p«-]« pwi^ -iin w-iî-j^â-]» n .67
«à-î«a n"o («n-) nwj •o-i'md ^>p: 'rp^S n .68
W .A. L IV, PI 2 — Verso — Colonne iv.
Il >:n (') S*2 n«û-î« ur:
.2
.3
.4
.5
.6
1
JT»D «:-;« «j-n t: n''^ «>;» iti^ .12
™p«îi^ Vv^^wrcwJ^n «p«tt' ir^*«pm «ti^ .13
in«n iDO*»» idok: nS« î^w .15
tr-D » w-vii -jin ij 11» S«S-^n .i?
■^'à
'H
— 7 —
«5"?^a i-rs Rm-v rwnn 2vp:-]ie n .33
Il ïr.Ti *Tn r«m"!n ll-j» sr: .34
K£-;k: Dr: 8T-iysî-p«-*'i»-*2 r.^ «n--nr-Tc p: 'rpl n .35
cjtrx2KniS ••^12 (') ntr.4«r2 trr>nK: rvh^z II -;x u**: .36
«>«-!-;« Tji i^^T«n] n-iD ic-p» .37
4<-7<:-2R^KT;x-în-ic m 4^■u<^ic-2«-ln-;K-^r^^c i« .38
. . cw WD p« i«:--r» nxn-CH: pi .39
nn^^-n*^^n . . . . ^^ «n t:' tsv ^i
hr\ D'^ritto 'jn '?^6-« hr\ tttik 46
^ ^-KD 'm ic 'm ^•y *?in n«n'.46 ^
iï^ (•) "D^-iD îî;^ 'to"^ vImd ::•« i::»-]» mn -wn Ka^ 48
O StO-Wri-Kl C«3 TD^ .49
••^TW H« «naît tyn .50 .
^:Wi6\« X» K^^ .68'
W'^^^ «» ÎO-TJV tt»n .64"
— 6 -
u*''D K n«j ny hT\ D\^e hn tw ^^
^♦^ H Ur»« 'yirn« mn ti'^D-» îi*K mn .5
\m ^n«nDHi «::♦■ ni î:»^"n"in fi
Wii^ C) Il î« «ty ftwu .10
ti^« «S-î^-^ws ]H-î« !«•« vn .13
••nv^*s«i '^•JH ti»^D-î« n>n"»D .14
^-WS îi»tD-î« nu^D : '^^D î«-« vu j« ]x-i^ VII .18
V'^D «-Sin j« î«'« VII .19
t^*^D K '^in ^D-î«j p^-^wj î« ;«-« vn .21
ù^r\'\y1^ cinDio«S n^a^D .22
f-o K Sin >: ns'ii» «-^ îh:i p^ Sw ;« ;«-« vn .23
jfe^-K VII >D ]«-« vn i« .25
n>n^D D\n->D ii*« nu-'D •»«-]« ti*« .26
^in en ^in ;« Sin S«S--n Sin D^rri^wD Sin Sx'j-k ^in-iiTi« .27
V W
3
DxnwDKnîS ti^>D-n«D rY'^û II "î« ti^^: .32
h»>^>Y: O
— 5 —
. . ;k: 11 DT.-*r "zto -paôcy ll-j» ^z '43
il Dvr^rîSRnj ll-j» tra .46
. . î»a n-vn «Tni3 pv-pt n .46
[«nw3»*-n% «n^ d\"i-''3 ^-t»*?] tn tîr»i .4?
. . ;w ^n-vn «rma amûrpt n .48
. . JKJ r^r kn"m2 Sw 2io-^j 2r:-^j-|« n .49
DvuGKrnS îrn-"»2 H lli» ttra .60
. . pc n'c «TT«n-c«rj« dki rYip^n"ttm-îK n 5i
Il nKncfco ^T^» ll-j» \irz .68
. . po ir2 e«-"iT Tn-nn li on-jRrTK n .68
DKDiCKni'? vs» \nn»o 1[-î» tt^a .64
io-in-î« ivi iV-n^ nsn .66
w-jv wn-jKin-«n lo-pi û^k wp»-'n-Kn-;>r»T'Hn w^tk .6B
-1KQ p4-« « nK:i-rn-TiD pn-« t( D^D pî-« Kn-ntr» k ^
V'-iiniVTλ w «s p« n-fco tt ]« .6î
iw Dini:'^ nîr^ Dimni» id-tw
Colonne III.
ît'^D « ::«: "^vi^ Sin dv ^jvi tm
— 4 —
Hs"!»:
s s
^r^p-np*rtr]H n .15
K n .16
K n .17
Sn .18
« n .19
s n .20
s n .21
s n .22
S n .23
« n ,24
« n .25
HS-llO
HD-]«:i
Kfl-T«:i
KS^TW
wi«a
KL-i«J
. . î«:i
«riwsKniS jt'^tjÎ-js wy ^i« •'2« S*i ti^^: .26
s y
n^3-Sfc6-n''2-;'^-i» «-« is"*?io p-;« n ,27
«nib«rnS H-jk wi^ 'ow ••n» ^nS*i tt»^: .28
•"S»D ^:*pn-« •'rK-KT«n-pwfi^ n«D-p« ^3-d''D-i« n .29
KHKOKnîS rr^y» itinnw r^Kty s]sS^ «t^» î^d-;» ti»^: .30
n^3 fri«*n-i« n«n^n jis-Ss: nss-;» n .si
HTÀû^iyh tt*^-îs «ty ^:«tn ^*£ iwa-j» ti^^: ,32
■Ti«-"ii pwy ]«-« n''3''«a-]i:"W"i« «rwfco Sp^ n .33
KTifceKr.-.^ insD"»» «S i^xrc»^ .35
n^3 w:">3-înî-]s î^Hfco pn-;s n .36
Il \h «-^-jK O ^"l« IhîK ti»^: .37
n'^a «r''D"îv*"^î« n«n-nin «n-nK ;« •►? .38
»n«DKnîS «•'•«-î« "rnsî: lhi« ti^-»: .89
Il \n«^in iKn !]-;« tr: .41
Il ^1« (■) - . ti^T
... m .61
. . «:1 VTîfrvti .6»
. Kî Tn-prw .68
I-H-'o-îxj TKrîs-»T»3 KJ wi* *a 10 X -pn jw sh fi^
Colonne II.
rM-'D-;«j tr-iK"lrrs5 »j 12 «rni-iw 'î m k (') T^n-û rwà* tt J
*a-'îin-pw;' 'î-'K-n'3"K:-]irK-]M tarptt':/ K2-t« px-'ïwi i)in P
«r'n-«j-ii«-i!3 1: sn-in nsn Viic-^frio-iiH-to «a-n* .''
■msn 'yi»Q ti'n mTM n-n wr lisa^ jft
11 a-n--: ti": «jiittiV.i': ■'ît^ Vi 'cm;»
^ 2 -^
% w
tntcH^^n^JKn^ wn ]in wn vttv .2?
t*'D Ér«rp« i: p«-p^ '»r:->r^« .28
li*^ «-K>p« i: tt'm^vi^-p» .29
viwl* n«ni« Si« iSno .31
^h^v!^m n'wf KD-ia ^nSin li^x .33
"ipt^l^^ nst!^ «O-^D n-iï [î^*«] .35
^rTû'[D«S]-î«-«Tsn iT3 n«n m« [cm 36
n«n''K n«n ^S-n« îi'« «n»tt*x .37
^j-^^-rTi^-tn-xn n^D nb«i 3i« ^"l nin .38
(*) î^nx^J^*"!» n«n '•^T'n îi*« n«o .39
^îiT^irrsTN*^ «n ^:-«-Tnx ""iJ [pi 4u
"i"î^'îJn« rl-^np^s nn t^*« fc^T» .41
KO-ti*i« «r-w •'2-t:*« nx:-D-t^ti» n-iN ''>^:-^:-"'« .4?
C) ijitt^ id::«-i nsn (*) "«Dn^ »îi^ niD iSip i:v^ .43
iS-m^-nsn SxD-î^^-p? i« y\]t; iS-ni«-»^«n-;K .44
nKn t^*n KnS«n i« w^îf C) Di«n n«n-î« .4p
t^»"»x-">3"nn-p«-io 13 r.«û is «: C) si-îx .40
vji*Tn«:iyv v.^îDn'lD t:^n rl^-]« «t^f .47
î^-^-;^; *»-;«: px-Sw:i-î« .4§
PX-''D""ÎW i^^"^C)-î«J px''?»:!-]^ .49
p»-''D-î«j . . . j^ji-j: .51
r^^-ô-î^^ . . . ••D-Di« M
p«-^Q-;w . . . '•î^-t^ .63
l''â-'»D-;«j . . . ^«-^«n .54
"n — P^'^D n-n
1. — W. A. I, jï, PI, 1 Colonne 1. Beclo.
■vna WT^'i ta ['j]-K-iiîy Wtf tr-w» fB
mu h-n ["ims
-IHTÛW TBTWTa TtMUTNn uVnttf
înn aiw-?< nrn sty ira» i^rnu icî
n'3 nfj-'wrD-i'rpt KT-nn-in-ii
wiinma-i'tnî ti-wmû «Ttl J
ijiâ- i"io«'K «"'jEK'i* ic'ma"K bt^ J
fo tn-iK3-itt' k.t;îi *:«:-«» ,1
ii"D tti«j-i<; nnïc k-t« n-'na-'n2;î'riH J
ijiï' 101JSC"» T» r» «if u-th» 3
ijvi- BTi-D *rh» B.'T3 lin inn aiJKl» ninn te J
'r';iK-'ji«-': n'i 'ont K';-;it-')KD iiïis tcrnss-iic -ffliTJ J
lîrj."» ';» XD'ï 'niB-SKi nai: 'niVit 'ni?» J
OUVRAGES. DU MÊME ACTED
\ d'ËplyrapMe et d 'Archéologie aén
'âerijèros. I Cssai d'Cpigraphia Ubyq;
"tn-fi, br-i '«!■ l>f>-
StaâAC sabéenuos, Ei c am en cithique et phUtioi
' -- — -r.înîcimea connaes jusqu'à on ]oi
: [jcfi'.es Bur Varions ào la civUfsa
i;iiv.;riv=. l'.in'. IdT'l. iii-B. )ir., 211* pufee.
Sssaî stu- U langue Ageou. Le JDialactft dss 1
d'&ljyBBlaie;. Puri'. ISTS. li.-S, l,-.
BE<er.i sur !e& iuficriptîonB du Sâfa. J'rm'', IfU
PI'.. 6 pi.
JEteppart BUT un voj sge archéologigue daas lel
PoUR. PARAITRE Pf^OCHAlNEM
Mélanges de critique et d'htetoife relatifs an
mitiques. ( vol. j^r. rn 8.
blOS Dl? Sh^ 321
STANFORD UNIVERSITY LIBRARIES
CECIL H. GREEN LIBRARY
STANFORD, CALIFORNIA 94305-6004
(415) 723-1493
Ail books moy be recolled ofter 7 de
DATE DUE