Full text of "Eneas"
This is a digital copy of a book that was preserved for générations on library shelves before it was carefully scanned by Google as part of a project
to make the world's books discoverable online.
It bas survived long enough for the copyright to expire and the book to enter the public domain. A public domain book is one that was never subject
to copyright or whose légal copyright term bas expired. Whether a book is in the public domain may vary country to country. Public domain books
are our gateways to the pasE, representîng a wealth of history, culture and knowledge that's often difficult to discover.
Marks, notations and other marginalia présent in the original volume will appear in this file - a reminder of this book's long joumey from the
publisher to a library and finally to you.
Usage guidelines
Google is proud to partner with libraries to digitize public domain materials and make them widely accessible. Public domain books belong to the
public and we are merely their custodians. Nevertheless, this work is expensive, so in order to keep providing this resource, we hâve taken steps to
prevent abuse by commercial parties, including placing technical restrictions on automated querying.
We also ask that you:
+ Make non-commercial use of the files We designed Google Book Search for use by individuals, and we request that you use thèse files for
Personal, non-commercial purposes.
+ Refrain from automated querying Do not send automated queries of any sort to Google 's System: If you are conducting research on machine
translation, optical character récognition or other areas where access to a large amount of text is helpful, please contact us. We encourage the
use of public domain materials for thèse purposes and may be able to help.
+ Maintain attribution The Google "watermark" you see on each file is essential for informing people about this project and helping them find
additional materials through Google Book Search. Please do not remove it.
+ Keep it légal Whatever your use. remember that you are responsible for ensuring that what you are doing is légal. Do not assume that just
because we believe a book is in the public domain for users in the United States, that the work is also in the public domain for users in other
countries. Whether a book is still in copyright varies from country to country, and we can't offer guidance on whether any spécifie use of
any spécifie book is allowed. Please do not assume that a book's appearance in Google Book Search means it can be used in any manner
anywhere in the world. Copyright infringement liability can be quite severe.
Âbout Google Book Search
Google's mission is to organize the world's information and to make it universally accessible and useful. Google Book Search helps readers
discover the world's books while helping authors and publishers reach new audiences. You can search through the full text of this book on the web
at http : / /books . google . com/
A propos de ce livre
Ceci est une copie numérique d'un ouvrage conservé depuis des générations dans les rayonnages d'une bibliothèque avant d'être numérisé avec
précaution par Google dans le cadre d'un projet visant à permettre aux internautes de découvrir l'ensemble du patrimoine littéraire mondial en
ligne.
Ce livre étant relativement ancien, il n'est plus protégé par la loi sur les droits d'auteur et appartient à présent au domaine public. L'expression
"appartenir au domaine public" signifie que le livre en question n'a jamais été soumis aux droits d'auteur ou que ses droits légaux sont arrivés à
expiration. Les conditions requises pour qu'un livre tombe dans le domaine public peuvent varier d'un pays à l'autre. Les livres libres de droit sont
autant de liens avec le passé. Ils sont les témoins de la richesse de notre histoire, de notre patrimoine culturel et de la connaissance humaine et sont
trop souvent difficilement accessibles au public.
Les notes de bas de page et autres annotations en marge du texte présentes dans le volume original sont reprises dans ce fichier, comme un souvenir
du long chemin parcouru par l'ouvrage depuis la maison d'édition en passant par la bibliothèque pour finalement se retrouver entre vos mains.
Consignes d'utilisation
Google est fier de travailler en partenariat avec des bibliothèques à la numérisation des ouvrages appartenant au domaine public et de les rendre
ainsi accessibles à tous. Ces livres sont en effet la propriété de tous et de toutes et nous sommes tout simplement les gardiens de ce patrimoine.
Il s'agit toutefois d'un projet coûteux. Par conséquent et en vue de poursuivre la diffusion de ces ressources inépuisables, nous avons pris les
dispositions nécessaires afin de prévenir les éventuels abus auxquels pourraient se livrer des sites marchands tiers, notamment en instaurant des
contraintes techniques relatives aux requêtes automatisées.
Nous vous demandons également de:
+ Ne pas utiliser les fichiers à des fins commerciales Nous avons conçu le programme Google Recherche de Livres à l'usage des particuliers.
Nous vous demandons donc d'utiliser uniquement ces fichiers à des fins personnelles. Ils ne sauraient en effet être employés dans un
quelconque but commercial.
+ Ne pas procéder à des requêtes automatisées N'envoyez aucune requête automatisée quelle qu'elle soit au système Google. Si vous effectuez
des recherches concernant les logiciels de traduction, la reconnaissance optique de caractères ou tout autre domaine nécessitant de disposer
d'importantes quantités de texte, n'hésitez pas à nous contacter. Nous encourageons pour la réalisation de ce type de travaux l'utilisation des
ouvrages et documents appartenant au domaine public et serions heureux de vous être utile.
+ Ne pas supprimer l'attribution Le filigrane Google contenu dans chaque fichier est indispensable pour informer les internautes de notre projet
et leur permettre d'accéder à davantage de documents par l'intermédiaire du Programme Google Recherche de Livres. Ne le supprimez en
aucun cas.
+ Rester dans la légalité Quelle que soit l'utilisation que vous comptez faire des fichiers, n'oubliez pas qu'il est de votre responsabilité de
veiller à respecter la loi. Si un ouvrage appartient au domaine public américain, n'en déduisez pas pour autant qu'il en va de même dans
les autres pays. La durée légale des droits d'auteur d'un livre varie d'un pays à l'autre. Nous ne sommes donc pas en mesure de répertorier
les ouvrages dont l'utilisation est autorisée et ceux dont elle ne l'est pas. Ne croyez pas que le simple fait d'afficher un livre sur Google
Recherche de Livres signifie que celui-ci peut être utilisé de quelque façon que ce soit dans le monde entier. La condamnation à laquelle vous
vous exposeriez en cas de violation des droits d'auteur peut être sévère.
À propos du service Google Reclierche de Livres
En favorisant la recherche et l'accès à un nombre croissant de livres disponibles dans de nombreuses langues, dont le français, Google souhaite
contribuer à promouvoir la diversité culturelle grâce à Google Recherche de Livres. En effet, le Programme Google Recherche de Livres permet
aux internautes de découvrir le patrimoine littéraire mondial, tout en aidant les auteurs et les éditeurs à élargir leur public. Vous pouvez effectuer
des recherches en ligne dans le texte intégral de cet ouvrage à l'adresse] ht tp ://books .gooqle.co
3ra
BIBLIOTHECA NORMANNICA.
ibofaci
heran,
8&egeb(
Von
ffennann Sue]
""«■ erst.
IV.
f-^LAND
A MES CHERlfl HAtlItES
GASTON PARIS
ET
A.-G. VAN HAMEL.
Avant -Propos.
LorAqne. il y a prùs de trois ana, je pnbliai ma th6t»e ,Tn-
trodaetiou à nne ùditiou l'Htiqtie du Uoirmii d'KiK-as", je SHisis
rmudun polir remercier Unm eeux ijui, d'une inauiére na
dWra, avaient rju'Jlit^i men rei^hereheH Kur rKiit'-ai<, en premier
HiB mes chent maîtres MM. A.-Q. van Daniel, ClufiUm Paris,
ha\ Mcycr, t'ritz Neninanu. Qa'ou me permette d'ajouter à
<n oûMift celui d'un savant dont je serai pour touJourH l'obli^'?.
M. lleruiaiiu Sneliier ne aetut pas (Contesté d'abriter uia iiulili-
eitioii dans sa ^BibliotUeeii Noniianiiifa'', il a encore eu l'ex-
Maa bonté de revoir leo feuilles, à mesure iiuelles s'inipri-
aiiaat, et de faire profiter mon travail de seit vastes i^ounaÎK-
MMM de l'uneicnne langue.
En deliors de ma tbêt^e, rÉnéai* a été traité dans IVHistoîre
littéraire de lu France' XIX 671 (A. Uuvalj; dans r„K})Hai sur le
Bamftii d'Èutas" par M. Alexandre Pey (Paris J85ti^, où l'nu tronve
HB aperv'n dn poème avecf de nombreux extraits du manuscrit
0: dans le volume 11 p. 1 suiv. dn ..lalirfiiicb lltr liomauiscbe
tnd ËDglisehe I Jteratur" (c'est encore M. Pey qui, à cet endroit,
M^arc entre eux le poème frauv'ais et la traduction qu'en
t lutte Henri de Vcldeke); et daus l'iutrudtictiuu à l'édition
«MfBe de l'Kneit de Veldeke par M. Bcbaglicl.
J*anraiit voulu ajuutcr à mou Introduction nu chapitre sur
rUitoire ultérieure de l'Énêas, »ur riutluencc qu'il a exercée sur
la pocMie du moyeu kga. Malbenreuseuient, je inauqne iei des
Hmi iuilispeuaablcs ù une pareille rccbcrcbe et je me vols
INTRODUCTION.
% XoriuAiiiiii'a. IV.
Chapitre L
LeR Manuscrit H.
Jo oonnaU du Roman <VKnéA8 tes maniiHcritit miivants:
A Blhl. I-nuiTiitieiine A Flureiioe. Plut. XLI. cod. 4'l.
Test an petit oiaDiisorit, dutnnt de la tin du XIl^' g. ou du com-
nicnL'cnient dn Xllle. 11 compte 60 teailletH à deux colonneu,
42 vcn elincune. Le maiiu^orit, qui ne enntieut que le
vronn d'Knt^aH. est nienlionni' pur M. Paul Ile)'Ke, dnuH net*
,Koiimnische Inedita aul' Italiiinischen Bibliotbckcn (Id&G)*. où
il >_*» publie qachioes oentaincH de vers (V. p. 81 huîv.). A la fin
du |)(>éue se trouvent en ccrituro courante les plirase» ftuî-
vautes: ,per vos donna vallenz ebeu non ans dir ni non pos
dir a vos ma dosiranza ... eu aai plu» vod de bon eor liai-
leoz cbe Clipes non ama Fenices veranient ue Floire Ulauea-
ir De AHxaQdn; Soredamors
B Britisb Mnscnni. Add. 14100. Voyez la description trâa
létailléc et trûa exacte daun le «Catalof^nc uf KomancCH in the
lâpartmeot of mss. nt tbe Britisb Mnsouui, by H. L. D. Wurd",
Toi. I p. 82. Lo manuDcrit c^t complet, sauf, :\ la lin du poème
»|iniît te vers 10035, nue lacune, provenant d'un feuillet
irdn.
0 Spaldiug, IJucolnebire, ayant appartenu îi fen le Hé-
ïod Edw. Moore. Voir sur ce nianiiserit In note de M. Paul
tcycr, dans la Huntauia V p. 2. I.e Koman d'KuùaH y occupe
feoillets 10C-1G4 (ro. col. II).
D Bibl. Nat„ f. fr. GO. Fin du XlVe s. Voir la dencription
sbcz Pnniin Parie, „Lc« mannserit^ fruuvoitt de la Mililiothîque
Koi" T. I p. 67—72, et cbez M. Joly, dans «on éditiou da
>iuuii de Traie p. 3. Le manuscrit contient le Honian de
lébes, te Roman de Troie et le Koman d'Enéas (depuis le
nv un un fitwuit; unii
donuoDs comme appendice, à la ki
E lïilïl. Nat, f. fr. 12603. \l
Itoiiiau (le Brut )>. V, i|iii le met un X
n'y trouve eu entier, saut' denx lac»
viennent de feuillet» perdus, et qnî vo
ecment jusqu'au vers 1769, la s
vers 51^01. Notre roman y est sondé
le vers 1013U E ahaudoitue la Ic^ou
dons les derniers vers dn poème,
d'KiiéiiH juHqn'à KomuInH. Voici la
Homan de Brut après le vers 10130:
Aproa gaireo ne deni
Li rois dn siècle très
Et la terre ot toute E
S'ot u moullier Lavioîi
Pnisqn*Kucas liavine c
Kt la terre toute conq
o(i il a repris le vers ii7 du Brut;
PniHqu'Kncas Lavine <
Et toute la terre eonq
F Bihl.Nat,f.fr. 14115. XIIU s. (
Voyez I^roux de Lîuey, Hunian de
1^ Kunian d'Ènèits préeède le Koman
G Bîbl Nat.. f. fr. U50. Voir la i
chez Leroux de Lincy, Kuninu de B
l'édition de C'iigés par M. Foerst
LES MANUSCRITS
r ie Troie y occupe les fenillete 1—147 v., le Roman
1». 117 V. — 207 V., le Rouiau de Brut 207v. — 242v.
(Au du volniuc). Les pages sont ;l tleax eoloniics de 1<) vera.)
h.:i\f^ le toxte dn Uonian de Truie aen] il y a des têteH de
■iia(iitre>
I Bibl. Xat, f. fr. 784. Voir Paulin Pari» „ï,eH niaiinsorits
fnutioi» de la Biblioth(^qne du Boi" T. VI p. 1iï3 et M. ^^^\y.
.le Roman de 'IVoie', p. 4. Note (Comparez Constans, La
' lende d'Oedipc, p. 1()0 et 161). TjO manutterit contient
KomuD de Thôbes et rÉnént». Celni-cî y est complet, sauf
.e laeone, pruvoDant de neuf feuillette perdu»*, ipii \n du
m 8335 an vcrp 0993. Le manuscrit date de la tin du XUU' ».
dn commencement du XlVe g. (Comparez Romania X,
272).
En résumé: il existe dn Roman d'ftnoa» neuf mannscrits,
iâfiat le plu» ancien (A) est de la fiu du XIK' ».; dans trois de
[M mannscrits le Roman se tronvo aecompn^é du Roman
rot (HFE; daiia E il ne forme qu'un seul poômc avec U
dans U et dans D il fait suite au Koman de Troie,'
1^ 1 C et D il est asHoeié an Ruman de Tliùbcs; danit AR
ÉDfin oe se trouve qae le Roman dT-'nt^a».
TAcbons de trouver les rapports qui existent entre noa
nunniscrits
Alt A. le plus aneicn de eea nianuserit^, se trouve danrt
00 rapjKtrt intime aveo B. Cette relation est prouvée surtout
Ipcr les verH 2M>7 et 2^iC^, qui. étant placés dauM A après le
vm ■2.'j7C* (faute que A a corrigée par des situes ù la marge)
[K trouvent au int-nie endroit dann B, sans ipilci on ait rc-
ii l'crrcnr. U est possible qne B soit une copie direetc
[He .\: a\on la corrcetion dan? A doit être d'une main jinstê-
rieiire; dans toug lei» eas, je me prtm autorisé A considérer A
Iconme représentant de la famille x que j'accepte pour AB. Je
It rruis pas qu'il soit néeossaire de prendre tontes les variantes
\hai* B: leH difTércuees iptc m'a uioutrécs une enniparaison
[niDDtionse des deux manuscrite ne sont d'aucune imjxirtance.
Les dcitA niannseriti^ ont en eoinninn une lacune axsc/
[■■portante ivss. yo'Jl— yiitr)}; l'épisiKk* des .tultles mao^<
3701 tons Ica m
cerf pris' et pour faire concoî
vers i|ui KQÎvcDt. ils ont, tuus \cs\
et 3767.
A quelques rares cadntite ils
scrits (liRV-rents; ainsi aux vers 30J
Les aunibrcuscu lacunes que p|
cnlarité que je veux relever. Tn>s
uuc Ic^^on [>cu usitée, ils uuietteul]
uft se trouve la difHcnltê, taudis
garde du moins. Cp. les vers lîrilj
Dans \qs grandes descriptions, oii
beaucoup de mots techniques, les laj
nombreuses, en vertu de ee système d
Nous admettons doue pour HI n
EF Le rapport entre ces deux
les vers sui\HUt8: 6274, 6741, U742
cAlations aprt^H les vers 2144» 89(K)^
Nous acceptons pour EF une so
:G La relatioD qui existe entn
Huivant*: 2441, 6055 et 6('56. 66.Ht, "
l'uurtant G parait avoir consulta
Mais j'ose pourtant uninner qu'il ti
mille ;:.
NouB nommerons Toriginal ded
LES MANUSCRITS
▼n
D Qnelle place, daDii la clai^6cation. faut -il donner an
muucrit DV Avec x il n'a pas de faute commune'): ^vee
y il eo A f)nclqrie)«-iineii. Au vers hhM* il a fallu act*fiptcr In
letofi de A , parce qu'il est probable qne c'est elle qui rcprc-
; note la bunnc le^un. En elTet, on ne eompreudruit ims ponr-
I^hmA ciit reuqdaci" une rime trûs ordinaire par nne rime inn-
■t^e, RemarqDuDK cependant ijoe cette fiiutc eHt peu pruliante,
ifvcc que le cban^enient s'uflmit de lal-même. — Au vers 1584
ik faate de DG (Ui changent d'une façon différente) semble
\n)ir ét^ uccasionnre ))ar le mot à la rime: conlor, qui,
pciit-ftrc, semblnit étrange aux copisteê de ces mannscritA.
C< ver» 1584 noa^ niuntre encore qtie D se place plntt ph^ft
de GEF que de lil. Knlïn les vers 7671 et 7t)72 achèvent d&
■oatrer la relation de GKKI) (HI omettent ces vers).
Bestont quelques interpolations de GFD (£ manqne en-
'«re dans cette i>artic de l'Énf-as), entre les vers 470—171
il4-515, 544-54Ô. 700—701, 'îtl—l'S.i, 826-827. Sara
|Mu prononcer encore sur la question si, d'aph'fs la claasî-i
featioQ. ces vers doivent f^tre acceptt^s ou uon dans le texte,]
fûioos remarqacr que leur cuiitcuu les rend fort suspects.'
Sus «enlcnicnt ils interrompent la marche dn récit, mais il s^y
Iniuve en outre de nonibreuwes n'iK-tilions et bien des contra-
dietioas. Ainsi il y est que Didou m trouve devant le temple,
[ctou jr raconte comment elle est vêtue; or, lii o(t tes antre»
(Maascrits reprennent, on retrouve, dans un rapport plus lopi-
"iw (les me^isagers d'Knc^e arrivent et la voient) cette mention
d« Didon, qui se trouve devant le temple; t'videmment, la
première fois^ elle est de trop. Tondis que tons les antres
luiiuserits disent qul-^nt^o so prt'pare û aller ix Carthage et
l'apareHJa hien de dras et monta en un paiefrei (au ver» 700).
IXJF intercalent entre ces deux vers une descrijition détaillr-e
(le la personne et dn i*ontonic d'Knée *).
') A nolm (|a'uu dc Tuatlle regarder comme tvltu le mut rmu au
ren2>)tfS, qai to Irouve dsas AU, mais c|iii, duu D, & t'ti- oxponcUié et
renplirf )iar mtU. \\ te iittiirrait hk-n qu'il n'y uût là qu'un simplt^ Utputw
*) tf Rfhiiglivl. dans sun kdîttua de TEneit du Veldvke, a d^jn fitt
tiiK' ce pâssft^e, qui ne «o tmuvo pas dans »*m nittcur, i*»t
,!)"'■ "' «w' CKrrlili.i»",
^nent« avec u II
D il la fiiiiiille y. car alora les fatiteB'
anssi; il est également impodHible de
sealo famille avec GEF (car il fant Hi
de y ou qu'elle ne le Boit pas: elle Qï
mémo temps de y et d'nne autre tamillj
Remarquons que D, bien que pofttéi
manuscrits, n'a qnc relativement peu dl
acriptiun du ^rnll)eau de Camille, par c?
presque tonjuurs avec A, tandis que GEl
remanieincntH faiitaittlstcH. Pour la cnusl
d'nnc importance très rOeilc: le pluâ nof
entre A et D suffit pour montrer la boni
On 8C demande, en face de ecR faiti
remonter D h une famille à part, tout <
connu GKF, on du moins nn d'entre eux
cansc des passages où e^est avec eo
s'jUToriIc) et il faudra donc supposer qi
interpointions ac soient glissées dans I
de F.
Le manuscrit D soulève encore une
répondre. Dans la première p:irtie de \
du poème, il fournit, à plusieurs endroit
fait différente de celle des antres mano
asscx curienx, on constate que ces ch
rapprocher le Komau d'Kuéas.
lOD, ux nscnr:
JliuucQs parla premiers
U plus sages (les lucsflgiers (x:
timlitt que y a les vers:
Ilionous parla por
ki rnult e-stcit sa^^j
I uociH donne la leçon saivante:
Iliuncu)4 parla prcmij
li plus sages des lut
il a parlé por élu ti
ki molt csteit sa^es
Fuis il tlumic le tliHCOurH d'Iliuul
AGMKl. Mais, à la Hn du diseonrSf
une seconde fois d'apn^s la versioii d
507 et see ne» alkes redr
que la tormente a de
Ulionens e^teit molt i
molt par li dist bien
„I)aiiie", fait il, ^ ce
oft il n repris la vernion de D. L
trouve (-gtilenierit deux luia.
Il est assez rare qn'oit puisse
flagrant diUit de eonihlnaison. Dans
l'acileuicut que le manuBorit C no i
eoosîdénitiun oA il s'agit de savoir h
tiques ttu hieu n'ila out ùtO li
LES MANUSCRITS
fflilé) île se tient toat préB du A. Seuleaient il est eseeasive*
[tcot^fficUe de prouver qu'il se truave daDS un rupport intime
me St cnr, pour eeb il faudruit trouver iiv» fautes coniniuiies;
orA a peu de fautes cudentce. Aux descriptions des tomlicanx
[il suit égalenieut A de Iriïs près et j'ai réoMÎ À trouver une
bftte commune aux deux mamisen'ts. Au vers 8475 yD lisent:
AooTi* t':i puiuto (l) Ijiiatc) (Le vcru préecdeut e«t: „/« vis eu
iai (HûcM et temz'"). AC lifleut:.„/VV/(r, tu aimes". Ce vcni aei
'ictronvc qnciqnee ver» pln8 Itant, et ue va évidcninicut pau anstti
.Ktin dana ce rapport que celui de yD. C appartient donc k lu
iiiulle j', et «est oui)iplt-t(> par D (ee qui explique Ion quelques
vers, dnui) la description des tombeaux, oA il se range auprès
'(le D et s'écarte de A). Étant de heaneuup pogtùrieur A A,
ioffranl une compilation (évidente de levons de familles dilT<ï-
|mtM, C peut être négligé, A notre avis, pour la constitution
^a texte, d'antant plus que nous avons dans A un type ex-
ceUeDi de la famille dont C provieut.
Il nous reste à mentionner une particularité de notre ma-
iDirrit, qui consiste h omettre les endroits inconvenants; loi,
wea«atioDa do la mère de Kaviuie contre l-inée (aux vcnij
S65— S6ia), que répète Lavinie elle-même (aux vont [I13
9171^1. ne se trouveot pa« dans 1; il parait que le copiste a
Intaré ces passages dans le manuscrit qu'il copiait, car il
ilttr a réservé une place, eu laissant ((uelques colonnes on
blue.
Enfin, le copiste, on un de ses prt^décesseurs, a tâché de
(ntiveuir à nue prétendue lacune. 11 s'agit de Tbistoirc connue
de* table» iiian^ri^es. A peine arrivt^s en Italie, les Tniyeus
^pcuoeut leur repas, eu se servant do pain au lieu de plats,
AMS£;ne dit: ,nons maugoons nos tables". A ce mot Kuce
ifécriB qu'il est convaincu d'avoir trouvé à présont le pays
^i)Qll cbcrehait: sou |H're lui avait dît que, quaud ils mauge-
raivut leurs plats. Ils auraiout atteint le terme de leurs voy-
tçe*. Il ne «e trouve dans IKuiide que la prédiction de la
^Bvmpbe C'elaena (III. -2.V)) qu'iU mangernicnt leurs tables,
il u'y cîil pas parlé do l'ocra-^tion oii Ancbisc dit k Knée
■e ce itérait là U Gu de ses uveutiirts. Lo copiste de C a in-
nh' ' ': . ', * it'bÎHr, dans l'eufcr,,
f I iiisc ayant rapport!
n
:""- i.-. ';::'" ^ ^^^c. ;t
;"•; I... .'"" »"-v« «,„,
'^'"7. iZ :,::;-'■ -"4^
LES MARUSCRITS
xm
Or, x\i\ onietteut le Be ot 4« vera, mais cbex Vcldcke on
ÏU (v. 5121):
... (lie Biirharlne.
die Pulloiee pdiI di T^atine.
di van Xaplcs code van Salcnie,
van Calabric end van Vnlterne,
dîe GcncvoJHC end die Pii^iine,
die Tln^rc end die Veneciane.
Cette interversion de l'ordre dei» vers n'expliniie aifténienl
admettant que le» deux vers qui ne se tiTtiivent pas dans
11. done. d'flpri^s la olasBifieation, non plnit dann l'original,
^cot i-U'. pnsntérieureinent, iiitrtrdiiitH dans la inar^e d'un ma-
Kucrit de Veldekc par un copiste qui les trouvait dans no
Intuiawrit de la fiamille D nn t/^ 4|u'il avait rour les veux on
mmç temps qne le niannserit de Veldeke quïl l'opiait et qni.
jêtuiil pins aneien, n'avait \t;^f^ ce» deux ver». Un eopiHte nnït-
[«*}((Beot les anrait alors insérés dans le corps même du texte,
Don pat) an bon endroit
Noua avons done trois familles; l'accord de deux d'entre
I doit done nous indiquer la bonne levon; seulement n'on-
ipas que nons ne devons nouH Acrvir du manuscrit U qu'nvee
»up de réserve, vn ses rapport» avec F. Cest poui-quoi
vers, se trouvant seulement dans DOËF, ou les leçons, par
jni dcuIh données, n'auront pas la même importance qu'une eon-
[emlsnee entre x et un nmnuscrit de la famille y. — Même si
bmu avons devant nons la distribution suivante : A HI . . .
GiîK, nous ne prendrons pa« la lo^on de D(îKF. Plutnt nous
[nois déciderons en faveur de X. le manuscrit qne nous prenons
m base de notre édition et dont nous nous écarterons aussi
iine possible: c'est sans doute, non seulement le plus an-
aiu8 aussi le plus correct de tons nos uianuseritH.
Quand, par 8uit(^ de l'omission de D, nous n'avons que
familles, x et tj, voici comment nous avons fait: pour
^Jetons, nons avons pris celles de .r, A nioins d'une faute
ite (par exemple au vers 57(3); mais, lorsipie. dans g/, il
aroit des vers qui ne se trouvaient pas dans x, nous n'avons
su osi' les rejeter (par exemple aux vers UG. 547) parce que
seule omission dauB A ne prouve pas qu'ils soient postîcbes.
tAueuD de dos mADUscrita d
écrit daua 1c niêiiic dialt'cte que
leiï riuies et le inùtrc qnj piii
langue et sur les foraies f^raium
1. V\um^
I VoyeU
A. Des moto en -a/i» il n'
à pôté lie la fonne en -ri celle en
à. votai, et au vers 3541 h altre.
vers 2107. 2510, 2719. 7475 ane ri
qui a tl-té signnlt^e dans lo Ilnmau àt
ne se trouve patu dan» notre po
cnteus : deu» (au vers 1713) atte6t<
le seul yen* ofi cruel ho trouve i\
un -f cous, est rij^oureiiseuient
o'y a que uUetit qui soit admis
vent 15:i7 (aJiuii : dcvani ; 7731 /a
exceptions fréquentes à la sépan
euns., qiio cite M. Sucbier (Kciiu
trouvent pas dans l'Kuéa
I.A LANGUE
XV
ère (ûranj) se tronvc ù la rime avec e provenaof de « Hhre
QÏqne. I^ forme analogitine itre n'est pan attestt^e par les
A côté de empire se trouve la iomie empere, au vers 2942.
Il ne ne trouve pas nn seul exempte du mélange de e fermé
itravé avec e ouvert entravé (au vers 3043 mes (miBsus) : oes
jtpiut) ne rentre paa dans cette eaté^rie). DauR le Koiiian de
rrôie et dauH la Chronique (*e mélan^ se trouve exee)>tion-
icltement. H est évident ({ne Von trouve souvent des rimes
Mmme hele : aaùteie (45H): d'apréH M. RiUniier noun avonn ici
kftaire an snffixe -eiium (V .Stock. Die Pliouetik den „UomnQ
le Troie" nnd der .Chronique des Ducs de Normandie',
itonan. Stud. III (\xi8) p. 449 et surfont Cohn, Snffîxwand-
Ïg«o p. 42ss.).
< De devient pas ea devant /, comme dans Marie de France
. inike, Die Lais der Marie de France p. XXXI).
I. A côté des formes régruliêreB {foleie : veie (vîam) 1577;
Mi'.tei 4741), on rencontre au vers 3S30 ttiiUtU : oeiënt et an
W 0287 contrai iënt : diënt. Donc comme chez Benoit et
Awz Chrétien (Cligés, éd. Kôrstcr LVI; Scttegast, Ueuoit de Stc
Mûre p. 16).
Le snffixe iiium donne la forme ise, ainsi au vers 1260
wri/Ue : nprise. On «ait d'ailleurs que service est une forme
pftHttTÎeure (CUgés LVIl),
0. La diphtongaiftou de i> libre tnnii|ue ent attestée par
b rijnes univantes: 50ii;ï cuens : Volcens: :j94i» cuens : Sabiëtu;
ti99 muert : requiert \ 04S1 requièrent : muèrent (nous gardons
B leçon de G. A lit âescovrcnl : muerenl ; D ret/uitrettf : fie-
'mt. EF changent un pen et liHent s'entrefierent : ref/uierent).
■ Brut 0740 la même nmc. Ces rimes prouvent que la diph-
Kue était ascendante.
■^ Ou trouve les oxceptîonH oonnnes: fors {: cors 935). vole
■•t) {-.parole 154^). hum (: non 3075), bon {petston 4&07).
rmore rime en o (: tore 9217).
Faut-i) accepter pour notre texte In diphtongaison de o
'vant / monillt-e? M. .Suchier (Reimpredigt XVI} a ohaervô
l'en normand dans les graphies (les mots rimant toujours
tre cax il n'y a qun les manuscrits que l'on pnigfle cnnanlter)
^néraiment intact dans ce cas. Je crois devoir laisser
.uo i»ropres en -or
(Settegast p. 17).
Les imparfaifa} en -ot ne
faits ot. poty sot. Dans Wnce
la rime Herout : out (\. le ren
dreseo, et cp. T. II p. 529).
0 fermé libre toniqae rim
nevoz : toz an vere 2925.
Corl (: tort 4205), estros (: i
Diphtongues. AI. Les ri
de ai avec ç sont rares; on ne
nionopbtoDgaison de ai existait
ù rùpoqnc de notre Roman.
1. ai + trois consonnes; par
vs. 2203) ; maistre : senesire (77).
contre environ 25 rimes, oA ai u'i
vant trois consonnes.
2. ai + deux consonnes, laist
283; lerme: terme 8319.
3. ai-^-cons. -aire ne rime t]
cas de môlunge sur ennron 4C
mais 2397.
4. -ai final, -aie ne rime qn*:
5. ai devant nasale, ei deva
riment ensemble-
LA LANGUE
WU
Dit trnnvi'i tlans le Itonmn (l*^^ni>nR que peu dV^eniplos.
/étaj>o on I'Kiil'RS 80 trouve, qimDt à ce Min, ont donc la iiu'nie
ine iwlle Je Philip])c ilo ThaoD (Mail p, Tip).
Au verj* 2tHJ «e trouve à. la rime la forme cerlan.
■ lË. La dïphtliongnc ie no rime jamais avec e.
" I^e Huflîxe -iatmm ne montre Sfius ditTi-rciiteH formcfl: d'altonl
ien {\A*Xf Troien ; bien), \iw\s en ('JISV Trotens : rens), enfin -an
169& Trdinn'.ottu; 2131 Tiriane : ehnne). Dan» le Roman de
Tmie et daiiH la ChronlqQO Troianum rime en uch, eun, «i»i.
La terminaison iee no se réduit pas à f>.
<i El. Je n'ai paH remarqm'': de mélitngt!, à la rime, de ei
^ ùr. An rersTiXH, il est vrai, A a mnneie : hhie , maie les
tiilre» (Mit la Itonne \v\>*n Tmie : hluie. C'est h t4»rt <pic, dans
k Homan de Troie, SI. Scttegast n vu an eiemplo de confusion
CDlro ces deux sous dans la rime besoigyie : poUjne (prov. ponha)
an rera 021!).
I Le snffixc -itia se montre sous deux fonuca: -eise (30G&
I ricSfiie : corleise) et tf« (7083 proeee : bieee).
I EU provient:
L de u/j dans âeus (5415: eus, Uh») et de ni dnns ayu#
\fPlM) (: tf^tff 7839). Diins les poèmes de Benoit empilement
(\'. RettCf ast p. 20).
2. de p + « dans les mots connus feu, (eu, jeu, (ireus,
ivquetu Feu {focu*) ne se tronve pas à la rime.
OL i»aucuJH donne /toi: ti::tl7 oi {habui) : poi\ la niéme
rine an vers liH'>47.
A côté de 1a forme bois (0055 chois : &o/«), ou trouve bos
rtïi rr/wj-T : bns).
III. ^+r donne ui, par exemple 4707 (^nuf : ^ra/.
ÇonBonnes.
L i (1 a i d e s. Est-ec que, poor l'Éûi-ap, nous devons accepter
a vocnliDation complète de /? Hiencpril y en ait qnciqiics
ixcniples, je ne crois pourtant pas qu'elle se fût déià accom-
lont-i\-fait. car les exemples cgne nous en trouvons sont
Le« voici:
a+/+'* 3130 esmaus : Meneiaus', 320^ mates : l^eneJaus.
r +'+•«■• 2G37 rfrfuf : inffmeus\ 7839 «w« {solw) : rfnu;
|3 rfna : /w* et puis anx vers 171>7. 4371. 4503. 5415. 0855.
lUlMtlMa NuniuutiitiLa IT. b
r :-yr-i- r rtah à^jà K-bW i T*
y ■/■ : 'in'^f. f.TL^ trr* frv^^Mntt.
rf'yr^e nzL'i arw:
1. f'TMiit :-J. âT"'^ ete.
Mc'aLi'^ de r. rdciple aTe« «
iitiume ehez Beooii: 4-Vii own^f :
/»'*,■>". >-.
ApK-^ ■-. M la tin d'no m<'>t «. la pna
pas dîsrinow d*: <^!ie de n : 01<X» /m»m : a
\\'Ti:< ■:{ la <>:-Lfc5ivD de H et ai b'ca
rimes. V. p.>T:r -j n le* ver» 1303. -2S:29. 3»!
l"»^^7. 'li-î'T et 7"4l: p-vnr -fl/i» les ren i!7-l
L a b i a 1 e s. I^ ritce 'ibeicre : dessein
i*ouservation de la labiale dans bibfre: la
7?0U montre qu'ici elle est tomb^
Dentales La dentale rinale de U ^
0 -«/ liait toniK-e: 4ï'*3 Uil •.h-ni: ^"77?
fui ex fu se troQTent tons les denx à 1
: TSô /u : recfù.
Cfnime dans la Chronique, on troai
Q»:ai! le l'tm. laie an lieu d<» ' " '
LA LANGUE
XIX
împtea de VéMou: 0H5. liOa 1870. 22;ï3. 2252. 4956.
112. 0485. 9682.
Remarquons la forme cuier A enté de cuidiet; attestée par
rimes: 5705. 0159. 7H03,
«. X flont rigoureusement sêjmréa à !a rime. — On trouve
double fonnc pnnr ahan: 3187 (aham : (Utz); 2G19 (cham
i). On bien estn^e qne an n une donhie foriiio, de sorte
au vers H187, il faut écrire ahans : aiis'i Jor a s: 3537
wi:Jor$)\ 1199 (doforg : j'ori).
11 cet tnalnisO de ae prommecr sur la question si s est
iéjk devenue muette devant eondtonnoH. Il n^ •* qu'une Heule
Éne d'où ee fait semble ressortir : 485 cocadrilU : Ule, ]>our s
levant 1i<)iiides. S devant iniiette seutble encore avoir été pro-
KHicce par le |>ucte; du intpins, l'i la rini», on ne trouve |>aH
i» loélangu de it. iH et de -ut, mU
Au ver» P129 se trouve la rime sache l metiacf , et an
rm H4S7 socM : plncf.
•2. Flexion.
Substantif. Nous ncoeptons lit division de M. Suvliier, dans
le «Orundrimi der mmaniHclien Pliil<»It>gie' 1 Giil.
Maseulina. 1. Les mots qtii ont lu même forme an cas
lut qu'an cas régime. Exemple père. Ces mots n'ont pas
»re pris s au Nominatif. M. Sucliicr relève dans l'Essai de
rey (p. 52): „Si sui ses frères et H mien-V- (e'ost le vers 8045).
Cependant, e'cst là la leçon de (1, mais A fuuruit la bitnnc
K'od: ^Si sui se* frère et il est miens': Les rimes père : ère,
Ueutre : estre sont très Dombrcuscs.
2. Les masculins et nentres dont le nominatif se distînpio
h ras régime par s. Il n'v it que peu à rciiiarnucr mut ecs
nota, sinon que souvent l'accnsatif remplace le nominatif, par
«inpie 2MH. 244. 709. 1274. 129(5. I50R. 1560. IfilO. 175:î.
112. 21130. 2:i20*')41. 2720. 2877. ^SiW. (iOOa 8051. i>979.
Fd est la forme du eaa régime singulier (non pas /fr,
iinme dans le Ron (Andrcscn II. 550) et dan» le Uonian de
iroie (rietteffast p. 40)); elle est attestée par le vers 57, fif : essil.
I.>es Infinitifs empinyés substantivement ont x, par exemple
fera. 2290 legters : repniriers.
P Les Neatres latins ont «; ainni au vs, 2515 enfers : convers.
b*
latine n'ont natiirellement pas sabi
2. Les fûiiiiDÎDfl qui provienne
naison latine, et se ne terminent \t
liéMÎtiiliou entre nue rtjipe nutt^neur
avance de la laDf;ac qne noQs aro
ajtréa -H./).
En face des rera 2759. 2961. 4
10135 oit la funue ]>ostt^rietire avec
il y a les suivants où le noniinatil'
1202. 1419. 1704. 1990. 2475. 267:
400G. 4341. 4778. 0790. 8510. 8590.
3. suer, seror. Il n'y a, dans i
contre le développement régalien
ver» 1273. 1326.
Adjectifs. Voiei les formes f
J'ai remarquées: 88 dûic€\ 034 cûmwteÇ,
leise; 8707 dolente; 2574. 4413 /<•/«')•
été déjà rcman)uce jiar M. Siicbier dai
aatres exemples de tele qni y sont c
la jireinicre fois M. Pey a lu tele au i
ma. G (d'après lequel il cite) au ven
s'eutent^\ L'autre passage se trouve a
nTele sarde a en ceie /or"; A .,Tei g
„// a iti garde en ceie lor"; E ,,Ja ft
voit donc qu'ici on n'est pas obligé <
LA LANGUE
XXI
U neutre (nxins s) Vest eungervé ilans les partici|>CB et
adjeotfffl, qui fouetioiiacnt connue prédicat ilc prou, nontrcs ou
du |thrasea entière»; 858(5.
Pronom. Apn>8 le» prépositiotit) le pronom personnel se
pUee sons sa t'onue ucecutuée : 105;î. 7727.
Le pronom ]ierâonncl féminin est le plus sonvcnt <V; ausHÎ
irfA Exemples do et aux vers 3314. 7112; exemples de e!e
ISOIS. 2fl22.
Verbe. Peraouuefl. I" personne pluriel indicatif et
jinbjunetif: il n'y a que les formes eu -on à la rime. Daita
le Komau de TliélieH tîgalcmciit. C'Iiex Benoit tmit, on. Au
WM6693 seul se trouve une 1« ]>ersonne en -om«.
La 1» personne slngnlier de l'indiL-atif et du Huhjonetir u'a
[u I ni e Don-i'tyiuoluf,'i((ue8.
La 2e p. pers. fut et subj. en eiz. Un seul exemple k
|U mue: tHjl7. La famille y change ici.
Les île jïcrs. pi. de l'impHifait milyunetif, accentuées sur
jlntpruiinaisou, i|ue M. Settegnst a ol>servêes ebez Kenolt, ne se
tmveut pas dans rÈnéas. Il n'y n que Hl qui, un vers 5:M7,
uot U rime peUs^ent : vera'temeni, mais ta L'Ia^ilicatiuu s^oppose
i Litbt>daire eette leçon dans uotre texte.
Vail est la seule forme à la rime, jamais m. Chez Clirë-
tieii AU eontrnire va (Clifçés LXXV).
La Ht* personne de l'iuiparfuit do être est ère (,21G0. B928)
\^trt (18, 2«14. 3926).
Temps. Présent Le présent du subjonctif do iirendre
(»la (cnuinalson -^c aux vers 3-il)G. Gl»09 {prenyc).
Imparfait I^es imparfaite eu -ot sont attestés par lod
de l'imparfait de lu U' conjugaison avec des parfaits
ime sot ete., et par le fait que les iTiq)arfaits de la \*> eou-
lûon ne sont piw eu riiite avec des imparfaits d'autres cou>
iflUDS.
Impératif. Au lieu do l'impératif (avec la négation) on
ipluie quelquefois l'iuliuitif, par exemple 80SO.
X Ulutittf et Élisioii.
?s réfrlcB connues de lYlision (voyez Alexis p. 1.31) sont
fte» (Lins le Roman. La voyelle de wti, /a, *«, me^ te^
qn.l provient de l'origina . Ai
Ao- je n'.i pas, pou/ee.a, Jl
, Il y a enelise de /e les f^^:.
aprç-8 an infinitif au vers l85o7>^
après j/ (8529). *'"'
*. Le ïèt
-/oïi et ~iër (le et Og „ „i ,
'-Hnes, den,.4enne,atL '
ancfëns 3529. H oV ^ '^ terni, n.
2070 mmces ei Tiàeii
-»'ï ypomedon Parthe
2940 ^/^y./û,«„,^
5. Concinsio
LA LANGUE
XXIU
lt>M L-ouclusions anxqnellcs sch reclierolics uut porté
)ke, «nflit puur i^.tablir l'iilciititô. de Icnr dialecte: eu
«'accurdcnt sur ton» lc« puinU cardinaux et iiumuc co
9 détails (ainsi, par exemple, dans la lunne jor.i, avec s).
nt il me semble i|ae TKailas lui est autc^rieur; d'aburd,
il hésite daus la conservatiuii de l'Itiatas aprés*<>(/), il
te ptas d'exemples, relativement, r|nc les l.als; mais su r-
■cc que la forme des rcmiuius de la 2e déc-liuaisou est
fréqacmiiiCDt sans « (fait qui ne se prodttit plus dans
i), il faut qa'il ait été rumposé avant les Lais. 11 est
I, CD revanelie, le Itoiiian iri-Jnéup) doinie plus d'exemples
voealiaation de /; mais cette diirérouec {Ksut n*ctro
tnite. D'ailleurs, je puis être plus afitrmatif sur ce
^M. entre les Lais et l'Eiiéas nnc toile rcsseniblance
Hgi^ de style qu'on ne saurait nier qu'ils se suicut
"^PÔtlT le style et lo earaetci*e littéraire en général,
8«emblanco est diflicilc û prouver; uu ne la scut, qu'en
4 Yan après l'autre. Quant h la resMenddaiieo de dé-
t'on veuille bien parcourir la cuncordaneu suivante:
«Qk de Tocvro Suluoion,
ÊÊà du btanc ivuiro,
^PD c-rt [otu trifoiro.
^uno en luult pui d'nrv . . .
Hjtunio M roek;
Wn a TuD jor ilcsaB,
e lo relomu ju».
»d'or ot un sont mts.
sti uns RiicDs v&sluz
titre 80D bersercz.
lUt Tui piaist que Kc lu die.
I
|d Bul L't la uuit {lis.
et destiné.
rIttM ul closturcv.
Oulgi'tiiir 1*2:
. . . furent a l'nuvru SiUcmua
Uillii! K or, tat a irilToire,
ilo i-i)iri^a 0 du ttlanu Ivolro.
Giltgoiiiar J.tS:
Mos Fortune, iiiii ul-s utilie,
in ruti tiimc, en \m\ d'ure,
Vmi met dcsuz, Taltru deiture.
LsDval HT:
L'u iiigtc d'or ut don» mis.
sut) lire li |)ortt' uns toIIoz,
SUD liuniuic et SUD bersvrei.
(itiÏKuuJiir !t12:
Mes si vus |)lo8t quu ieu vus die.
(iulKemnr (itîU:
Le jtir IL mal u la nuit pis.
I^fl DoUB Aiimoz 1.^:
sorti esteit et dcstiai*.
Oiiigciuar lâO:
N'I out cheville uu clostuni.
. . en or asû, ctuscnns d'une once.
En. 4357: Bise
«mot sa femme e ele loi. Il
En. S529: Elid
. . . mais Tielx et anciens esteit. vi
En. 7759: Elidi
Il quels que seit, morir estaet,
o aobesdens, se estre puet. u i
Qn'ita se soient connus, voilà, qni
qui précède. Il s'agit à présent de i
l'Énéaa, oo bien notre tradactenr le
faits qd rendent vraisemblable, sint
de ces denx hypothèses. Dans le
vers 28):
Pur ceo començii a pe
d'alkune bone estoire f;
e de Latin en Romans
mais ne me fost guairef
itant s'en sunt altre ent
Pais (an vers 584 de Lanval):
Tant gnta bealtez ne I
en Venns, qui esteit re'
ne en Dido ne en Lavi
Cette seconde citation, à mon aWi
dans les vers dn prologue, Marie a 1
tion de l'Enéide. Ainsi nous avons, <
de l'Énéas, une preuve linguistique et
Nous TMïnvAi"" J
1^ LANGUE
XXV
Il tst rrai qu'une conulnsion tirée de la comparaison avec
lIoittAn de Troie, dont nuna n'avous pa» d'iWlition critiqac,
fm pu a«8arée; ponrtaut, il y a nn tniit Ic'iiicl, d'aprds
PaiI Ueyor dans au easal de cla^siticatiou dett tiiaDDHcriU
RuiDiui de Troie (Itomania ]H p. 71), est, sans ancan doute,
tprc 1^ l'on^uaL C'est la furnic us pour vos. C'ctto forme
9fl troave pas dans notre Uuman.
Et remarquez cnoioieut parmi les traite quVut en t'omnion
Itoman de Troie et la Chronique dcR Duch de Nurniaiidîc,
vpptwition a d'antre poémee, il u'y a ipie peu qui se retrou-
m\ rbrz notre poùto. si/ot (jui rime, contr:i ire ment à l'Imlii-
Inle. en n dans ces denx poèmes, êc trouve dans le Itomnn
eu riroe avec «: Troïen n'y rime pas en uin; la troi-
pers. pi. de flmparfait du Subjonctif avec l'accent sur la
ituaiHon manque rhez notre porte.
Dans toua les cas il est aut<!rieur :i ccb deux poOnics. Les
de tti : i qui se trouvent dans le Itoman do Troie eomrao
m bk Chroniqne Tont dt'-faot ù notre poème; la eomhiuaison
il ne K trouve, chez notre poète, que devant naflale, t^ni)
denx |KK^nieH ansMÏ devant les autres conaoïincti; le niéliiugc
', 2 ne se tronvc p:ts dans l'Énéas, mais bien dans le Koman
Troie et la Chronique.
Voyons le eôtô littéraire du problème. — Ce qui a porté
Comparetti et autres A attribuer l'Ênéas à licnolt,
irtont la oireonstancc iine, dans notre poème, il n'y a
pua do préambule du tout; c^intrairemeut à riiabitude dea putlites
ii moren âge qui aiment à débuter par la citation de leurs
K'itrcçA et de leurs noms, )iceonrpa|:ni'u le plus souvent do
I ui: in'nition de leurs n-uvreu antiiricnres, notre tradnetour
liMince par le récit tréa succinct du si<!'ge de Troie. Puia, il
j avait les chiin^ments du début tiiênic du poériie; iionrqnoi
Mire poète uorait-it iléptacé dcH détails du Livre II de I Kiiélde
Ht premiers vers de son poème, sinon pour
tioD du Koitiuu de Troie au Uuinau d'Ôl
jà les artpimeottf de Paulin Paris ^fiil
ou pense aux uouibrcuects col
inx poémeii, on ne ta'
llouiau d'Knéas eut auL
More soit bien appuyée Eiii'
'IIU (U'Mll dtl po^-uie. cl ec Fait ne «c
\u que tMiis les munnscrita sont d'act'o
de Tautcar. Ausmï je i!raiu8 i|ue jiiuia
ù ce injct plus que ne le l'ait M. teo
le jugement qa^uu iDÎ-ironmitt dans sou
anglaise*).
M. Joly, dans l'introd action à so
Ti\>ic ({). 93), L*uiiKÎdùre le Komau d'K
l'icavre de ncnoit; son argument cepeu
probant 11 cite le v. 28127:
Et Encas s'en fu niiez,
Isti COH vos o'i atvz.
Par mainte mer o sa ni
Tant qn'il reniest en La
M:il(t il l'Ht trùs ]iCQ vraisorablablc
Tere sont anthentiques. ce qne je n'ai ]
rifier) que Benoît ait rcnvoyi^ si laconi
fois dan* tout le poùme. h nne ituvre
tradactiMn de rÉncidc. Il me parait
po^tc n'a voulu que renvoyer au ver
qu'où exila l\néc. qui partit avec les r
lesquelles Paris (tait alk* eu Gr^^ce. 11 (
la Lombardie n'est pas mentionnée, mai
nue objection scriense.
Parlons des poiots de resseniMauc
LA LANGUE
XXV a
meut RQ certain nombre de sîtaatious aaalogncs dans les tra-
diictiuuu s'expliquent pur bi reKneniItlrincc dv leurs (>ri^iuaux.
Plrcnoof nu détail: rc-nnnK-rntioii péduotcsquo dos iliiïërcnts
tkrSn ilanntHv D:uik le Kunian de Troie l'uinmo duna te Kuoina
(l'ÈD(hw l'uiitcur iiinic îi donner des listes de noms et de dt^-
tflik hiogrnpliiquos (l'umparey. pur exeuipto la liste dos eapi-
UtDeM de Turuiis au dénonilrreiiient des nuvites et de leurs eoni-
loandauts dans le Uoninu de Troie (v. 5ô01*i), et ectte partictilariltî
puamut être considérée eomnie un point d'accord entre les
^nx poètes français. ('c|>CQdaiit il n'en est rien; ces énuniù-
ntiuns se trouvent déjà ilaris leurs ori{;iuaux. Intitations faites
ptf Virgile et par Danîs de la liste des vaisseaux dans le
•ecood livre de l'Iliade, ellen ne eonstitnent pas un toruic de
(DttparaÎHon entre le lîuniaii de Truie et le Knmau d'Knéaa.
Voici an point onpital: de même qne le traducteur da
Ki^timu de Troie a ajouté de sou erfi TépistHle amoureux
de Trodu« et de Uriscida, de même notre Uomau est enriebi
ine description détaillée des fR'énes d'amour de Lavinic ot
ifÉacc.
Pentfat^silée, la reine des Amazones, ressemble en tons
inioti à Camille. Comme elle, Ciiniille est exposée aox iu-
iniw d'an agresseur, auxquelles elle répond, également eomme
PcDtiiésilée, en tuaut l'insultcur.
Quand Knée on Camille font leur entrée dans la ville, les
se mettent aux fenêtres: Ilcnoit u'uublîe jiLUiais vm détail
^r exemple 1Û527). Les deseriptious de tombeaux mer-
veilleux qu'où trouve dans le Roman d'Knéas ressenibluut tout
1 Élit a eelle^i do iComan de Troie.
CoinpiiroK cneore Troie 10535 A ËnéasOI?:
l-i HMê h mo'lfr à (attire au dei, Li iin« uMsirot n taltre ai dfi;
•M 'trû montrent: ra Ut Varié,
^ nat Bnt^jr. co m'nst nvië,
^ frtt de ça FoUdamas.
la /K li jjafUfom U rrî,
ia /m la hrrba-ije Achitlài,
ta sitt Ai<m8, ta L'Usée^
ça trent li tontei tenu . . .
Dans le Koman de Troie il est dit do Méiléc, qu'elle
/tfjT eues fesat cwre aiicre (Vs. Viib).
Dans notre lïoman nous lisons au vers 1018 que la soc-
ftrre savait faire
. . . l'eue firiere rclomer.
•'"l'i'.â&C"'"'""'
'"'■""II"" i i.i, 1. . '"'''""^ fi
''"""''" l'iill,,. , "• ''"'"'«e
11. !....■ 'I' i''«<'" «i«ii« .1..
Également, on y trouve aussi «ne «tutne d'urclicr qui tient
un :in* tendu à la umin, et i|iii, iiii moindre HimlTIe d'air <ini
eDtreni dnns In tombe, tirera la ilùclie; du nrchcr identique est
Iilaeé dans la Clianilire de Reantt^ à Troie' I.
Ou ne saurait donc nier que l'un dcR dcnx ait eonnu le
tnrail de son prédécesseur, et, à mon avis, c'est Vauteur
(fËaéaH qni a servi d'exempte à Itenoit
Avîuit de terminer ecttc briùve eoniparaison de TÊnéas et
|di lîuman de Troie, relcvun» Due rirconstancc qui, Hans être
shnalnment probante, rend, da moins, invraisetulilalde que lea
iteox poOmcs soient du même auteur. Dans riCnéa» comme
I dans le lioinan de Troie, on raconte eu détjiil le jugemeut de
PArà, mais d'une façon différente. Si les deux traduetiona
étaient de la nu'iiio main, on ne s'expliquerait pas pourquoi,
(Uns le Uoman de Truie, l'auteur revient sur un récit qui se
bravait déjà dans l'Énéas. Kt ({iiaud même on admettrait eclto
i^ptltitiou , on se demanderait pourquoi, la seconde fois, il a
toité le sujet d'une fa^t^m ditlércute.
*t n est cnrieux qu'une lampe qoi brAle tnt^uun ot tio arclier ar-
tligf comme celui de» touibcanx, soii-ul iiiootionD/:» puruiî les luiraclcs <|tir,
l^iK-N leii Icguniliïfi i(0|iulairt>jt, Virgilo a foit^i à N'niiIcH (V. ('iiniparettî
J^gilio nd lueâïo evo* T. Il passim et Ftantlitiiiii^ Midiol: .Qiiac viri;»
'iUL><|nv matatiuDes et Vi^illuiD ipaiim et nias caroiina pcr mediatu auta-
leu nccpcrfuc" Paria li<4ll). l'ourrsU- on su|i^i>svr que, )iar imo siufçulii^rc
■Mibaiabua d'idî'es, le poule du Hiuuan d'Kn^-aii, ait vuulit mettre en ni)>-
ym Virgile ot son ti-uvre? Parmi les merveilles de Carthat^e, que nomnie
Ulft porte, il parle an vers r>37 dn Capitol» où, ({uelque lits qu'on y
[wUt, un êuUi entendu partout; ce va&me tralC est raconté du palais qne
'outrult dana la l^'gende le poète latin. Ia concordance mo parait eu-
t^nie. Si l'on onalt en tirer dea cuneliislons, on pourrait y vuir une preuve
^erutcriuritc du RoinAD d'KaéAs; ii*i l'intercalatinu sentit ipielquc pea
ci)dii|tialili> par le rapport cnlrc le piti-mu et Vir)çile; ce rapport f^it dé-
Int puiir le Ituuan de Troie
Le RoBum d'ïlaès» est le
Jîtwttwat de rKnôhle. Oa sa
^«e« àm ■DOven-àiT à la Renais»
«nn^ »<«d««e«, tocs k# poète*
pèif . «>M T« dan» le p£>èwe de Yî
U T aanth de lÎBlèrèt à ètabt
d2i^fe«i«t!t nùtUh»» et 1 swrre 1
ickr\;»^e ^ttr ratthvde q«e k» pc^
fràe Ti» à Ti» 3e k«r sK^dèle. 3
t3»w 7V«T ann^rftxte ^a'efle wÀ. b
Àcibi «1» fiaèw» ^se Hve iraw k
rSTMB» dl Kmc&X dTacaS. ^
"làtàit (an Tffbcsvoc V Tiv^y* natt
''îiKS 'tHiçamx et )a f^^rsKiftànt
Kum it; 7 CUL*?» iùati«o('itf. It i*
LES SOURCES
XX XI
lam« dpH fiolilats fli)rontînR; tig if^prnu valent pan 1c lH>Roin
oonlear localo et do lidt!;lité liistoritiuc qnc sentent tonjoura
*le pins fort les peu]>1e« f)nî doutent de lenrR propruH forceH
itrioûK dans Fart.
1) en est de mC^nie da Uoiiian d^Knéas, qui ent pinti'tt nue
jitAtioii qa'DOO tradnctioQ •).
Ce qni donne an lîoman d'I^nt'as an intérêt littéraire pins
nd que celui du Roman de Troie, c'est la eireonatitiiee qu'il
K Hc traduit ear an cbcf d'œuvre elnsfiiqac. tandis que l'épopilc
frwfiue n'étiiit eonoue de lîenoit de Rte More qn'à travers nue
tiun dont la valeur littéraire était mille').
Ecartons tont de snite In supposition d'nno rédaction en
qui anniit pu servir d'orignal dircrt il notre traducteur.
. parce qu'elle était destinée aux écoliers on pour une
tttre raison quelconque, un aurait principiellenient omis tout
« qui touchait A dca faits niytbolo-citiues et surnatnrels. M. Con-
itaos accepte aiusi une rédaction latine en prose do In Thé-
aide de 8tace. laquelle aurait l'été l'original immédiat du
ilainan de Tbèbes; ce« traductions alors, , semblent avoir eu pour
lut de mettre k la portée d'un plus ^rand nombre de lectcura, en
\tM abrégeant et souvent aussi eu les dénaturant, les grandes
Mvres de l'antiquité classique" ^). Ce qui pour le Honiao d^Ënéas
fonrrait nous arrêter un moment à uuc supptp.titiou analipguc
ttt )c fait étrange que, même quand notre auteur rend des
dsToars un des couversatious qni ttc trouvent dans l'original,
H ait il dit les nièuies choses que nous donne le latin, il les
nad en termes si dilTérents, en onietbiut tel détail ot en le
ttrapla^-ant par un antre, sans raison ajiparente ').
, *) ,Lf inojreTi-JiKe o'n jamniti mt conscience <!c oo qui lo distitiKuait
llMMidénient do l'antiquité; il n'est toi^oura rpiirrauntô lu monde rniiiiiir
<9at été dt> tutit temp8 ce qu'il lo voy^t ûtre* |H. Oastou Pariti. La
Ittéfiiurc frunçiilao nu Moyvu-Ago. p. 75).
■) On sait, «n vffvi, iiiie Iv pornio dt; Benoît do Stc Mure est une
' Wnlioti du juumal du siégu tenu par lu I'liryK<i'i> Uarûa et de niéiuoirtis
^Cr^toift Dîctys, un des asBirgula, toua Ica detu datant do l'époiino
pdi b ficcadeDce.
H ') M. Conattos, L» I/'(^*nd(t d'H-Mip» p. 277.
f^ Ô P*r exemple, nu ver» 7ir.i, Tanuurc de Chlorwtis, ïiien t\»f décrite
■ lUtnil diuitt rKoeidr, se truuve uiciitiuiinûe datts le Itniunn vn tenues
*' ir«c des dvUÎUi fnui » Tait dliïéruuts.
ufioti actaiiipe eni
lucr CD gro« traite ee qni les]
ét^ gATÛé intart par notre tr;u
Nous avons diïjà dit qnej
reiuemont observée. Comme oi
de faire an paniUtle snivi. d'i
et Li tRidnetioD. Il n'y a qn^
ùitx ait i-té ehan^. T)au<t Vilni'l
Tovage d'Knée à Eaander alternl
»v«e le r^t de la r^«onciliatii
de la bbrieatioD de l'anuare p
Aaam le Banan, sont traites l'an
Livre XI. toot ce qni concerne
fani-brc. VatTneil û Pallanteain) es
dAventinns et des autres mmiag
deax ras le tiadaeteor a dooe vf
hlHi, qii eil on pea confia», ma
■sgc ia poéae français. Rap|telo
mtut Mfpoiti aae modificatioB d
débat dn poéioe, oA, poar éviter
dA«t de llloêi^. il a pris da
sHçe de Troie» poar serrÎT dlntri
Qanat aux dèt»ls de deserip
pas scnpale de les déplaeer. pax
aatre rappnrt qae le btÛL Je trc
de cette deroîi'i
ï.ES SOURCES
XXXlll
nombre n'e«t relevé qn^nne fois dans l'Éui^ide, A l'avant-
dlfirnier \er» du Livre I: ^num te Jam sejjlimn portai aesltts'.
tOn pent dire qa'en général le récit est simplifié par lo
ictear. Le pins soiivcDt c'est lui qui supprime des noms
)nt dans K'4 desciiptious de hatailleftj et des détails; co
)'«it que par exceptioD qu'il en ajoute de sou eôtè. En eRet,
e uo sache que le nom du Troyen N.-ipUtimlius et son romliat
tei? Tnrnn« (v. fl-lôti), qui ne «e trouvent pas dans rÉnoide; et
laat aux détails qu'il invente, ils sont également très rares,
bartraetion f:iite des additions dans le style du moyeu A^e,
IDQt DUU8 parlerons tout à l'heure, mais qui uc portent pus
or la marche du récit'). En revanche, les omissions sont
■queutes: ainsi, des peinture.^ uur les munt du temple de Cur-
m^ (l 450;, des orueuients du iiouelier que fait Vuleain pour
héù, il ne ae trouve pas do traeea dans le Human, et de même
i le nom d'Amata ni eeux de Juturua, de Suimo, pour n'en
ntei que quelque» uns, ne se trouvent daus le rraui;ais.
CeetBurtoDt l'omission des seéues mythologiques qui rétrécit
itaesarémeut raniplcnr du poème latin. Il est évident ((Uc i(uel-
traits Hurnature!s devaient éire gardés, comme l'apparition
Gbise ii Koée, qui seule pouvait motiver la deseente il'Lnée
l'enfer; mais le traducteur eu retranche autant que pos-
Ed général il omet des détails «ini lui paraissent ah-
jlos (ainai le» Itarqueu qui se chaiif^ent en nymphes (IX 120)),
^i«n il attribue k des eansen humaines ec qui, dans lÊnéide,
lie d'une tutcr%eutiou immédiate des dieux. (Test ec der-
ohauf^euient qui est lo plus inlércssaut pour constater la
|renee entre l'caprit du traductcar et les idées qui dominent
: ce qui pour Virgile n'était qu'un oruemcnt. qu'une
de dire, choque le hon tiens du poète du XIl'^ siècle.
ce n'est \ms eu poursuivant le fantôme d'Knée que
108 entre dans la bnrfjue qni l'éluignera du champ de ba-
') Voicï deux tnUtfl que le trvlucteur & aJohIAk i son original Qiuml
l'cnftT Koéc rencoHtro ses ancien» ponipofnuns rte Knern*. H vM
«Ivvjuit eux, i>&rre qtill s'est enfui «lu Tmic'. Il tûtbit de He
Au Tera lO^IA le Uwlucteur tixpliiinu quu Sinon a mi l'uccuion do
''Hi]t|H-r par suite d'unv querelle onlrc (tciu barona, lu<|iivlte attire l'attcu-
(^11 de» Mfiistuta. C^la du na trnui-L- p!» ilnnn L'Knûtdc.
lui'liiitlMc* Nanuwii>ii-a IV. u
I» pouroir d'eidier à
*»»« Bo,„l™ ae ce. eha„ged,e.
•;"-";"■' -'»"» |-K».-ide. iTp^
. .... ■IW.Mevien. dan, fe
'';'"";'" "'- r.."'.«.J Vranvai 1 l
"""""'"t |.". .•! pur I., ,..„ ™,.
;"::""• '""'" " '■'"-«i..i»n a» ;'
N»u« mrli'nii. „u „„
, :: " ' « -.n.m. ". ™ J"
""" "K"" .,.voi,,1m,
;:"'::,'";'"" '-ri,..i::rd '
^^^^^^ LES SOURCES ^|
kUas et de Turans dans In version latine et dans la tradue- ^|
Ho {rdUi-MW:
■
iU, ,M I*a]Ias ma^is emittit vi-
ATI'. nAndiii îiirunt el plaiu icravicr; ^H
ribus haaUm
l'iius vers l'oltrc potiit lo do8trii!r. ^H
TaffaotiHO ?«va fiilçontûm dcripit
l'allafl lo tîert parmi Vosm, ^^^H
CDSUItl.
'|UR toi II a fnUi et fondu, ^^^^H
Hln vcilftui, nuiuri snrfjiial qiia
et lo balberti li detiiuaîila; ^^^^|
teguilna !((iiuiu&.
près deï cust( II (en passa, ^^^^|
iBcidtl fttqne viam rlipui tuiditji
11 culx hVd e«rolu dcfuni, ^^^^H
pcr ona
<|u'il nt'l navra iicbnt ol corn. ^^^^|
Tnilinii t-li&iD ma^o strinxii dti
linint rolp 11 r(?(1nniL TiimilB; ^^^^H
corpore Tiirnî.
chAïrrnt anliodiii jus. ^^^^H
BScTimiiis ferro pnvlixuiii rnbur
'1 iimus ne Hcvo en os Ir pas, ^^^^H
ftviito
tontoai refii en picv rallMs; ^^^^H
In PtlUata à'iu MUnaa iocil atqat-
Q unt andiii lur lancus fraites, ^^^^|
itï f«tur:
si vunt avaut t^spitus traiCux. ^^^H
tAspW, nuin ntago tiit Dustruni
rjnuiz co\a at) sont onlrtifi^rux, ^H
|)rnetr.i)iilr tolum"
hasttilus font d(> lor eid-iiz. ^H
iHxent, it rlJ|Htiiiii, tôt fcrri t^rga,
l'allas lu firtrt en l'i^lme anioiit, ^^^^|
lot aeri»,
trnze dus pierres Ici t soQl ^^^^|
•Jni'w pttilis tolums obeAl i*iroitia-
et un qriartiflr o l'esnitl ^^^^H
(]ala toiiri.
en ftbatiû jus cnntreva], ^^^^|
Vitinatl i-uapî« loediiitD trans-
s) cgii'il en clianitula trusiox; ^^^^H
verbemt utn
por poi i|u'it Qc rhaï di-sox. ^^^^H
LoftnMiue monu et pertiis per-
TurDiis a le Krant colp sfntit, ^^^^|
forât ingetiA.
bien snt <]ae cil a K^nt vortii; ^^^H
Uk ^^ltt ciiliiliini fniHtm do vnl-
s'unit alire ft"!! i punt goter, ^^^^|
nore tclnm;
o'i ciitovra plus dvmorur. ^^^H
(-U «adaw<|Uo vi» ;«AOi;iiis »niui-
Il s'est vovan, hiirter le rait; ^^M
niu]iiu xpqniintiir",
Iftiit rcidemuiit Pallas sV-8tail, ^^^^Ê
m- ruuiua pur liii plein pii';; ^^^^H
duM»<>t('- Ft a^iiiittié, ^^^^H
iloNoz li a boteo ^^^^^|
p&rriii le cors tote sVhjkw. ^^^^H
l'jillns r.baï, kl navrez fn, ^^^^H
^to rrR])«n, lait l'emm, ^^^^|
L'fiolialfîira et Hun^lutl, ^^^^|
l'anH! dt!l li départi*. ^^^^|
ToQt ù fuit dune le Ptyle du moyen i^e et non moiii» ïd- ^H
Invnautc pour miiRtator la difTi reiiec entre len ilnix poriiica, ^|
W Ib defteription de l'accueil
fait par F^nander nu corpB de ^M
■W til». Non sciilenient scb
plaiiitt-H Hniit pliiH hni^iicH qnc ^|
^ ri-intMde, mai» encore le
poùtc 11 trouve bon dnitrodiiire ^|
JtpnvniiDe de la rniVc de ralliia (i|iii, d:uiH n-'initto. est dt'jft ^M
■ 4MUI
IbcL Le
d'osé coaTcmtiaa qvH to««Tut
W tàçam. Je ■*« HMiiifé qi
i U mètat BwipTiiinB qat rn
potte mmfÊn Tvhs * m
gorie: CMMC le tnéactev U
où eUe «e trovre IS 59 e« S&L
efakhc de eooipwnMML l'i;-
lépétor le iubIubi fia dùKiir: ^
rient de dira tel oa tel ptnamaa^
on exeaple aa vers :^51 sidv.: de
qoe célèbrent Knander et les ncas^
le français: U preoûèvo foii cUb «■
■ceoode fois por Eoonder lid-orfae,
Je crois SToir rawemblé wni
qne nous offre la tnulart)«in de T
j'ai dit ploR haut: ni le Komaa 4
Tli^beti. ne nuod pi?ni]ettrnt, nn mCi
aaisur ta diffcreun: outre l'inspirati
eelle d'an poète du moyen â^
Arant d'aborder dans le détail
po^tne et rÉnéide. j'iodiiiuerai briôri
ritiiitituer. Do eitti' droit de la pi
le poiSme français et iontc8_
LES SOURCES
XXXVII
Tînt dans rÉnéide mais qui font dcfant an poùme fninvais.
hresflmple, unu Tuis le fait jioré quo uotru traducteur omet
intsot que possible les endroits u^ihologiqaes. il est inutile
|d^iiili(|aer cette nmigitkm tontes les foin qu'elle tte iin-HCutc.
Ce aera seuicmeot dans les cas d'ioversioa on quaud il y a
llBB omÎMion de cjuelque îm|Hiriaiiee de la part du liuiuau,
[i|M je citerai exprcj^Ecment le passade du poùnic latin.
Je mettrai entre oîwhcts les passades du latiu qui ont
[«kau^ de place dans le Rouiun, et je ferai imprimer en itali-
|i|iefl ceux des passages i^joutès par lo triidactcnr on ne se
tRMTut que dans l'Èucido, (pii ont une certaine im)Hirtiucf.
Liv
^"5'^* Kûéas
[IIl3SÏ-iK7].
IVA-fiio. Vi^DQs ne pariti qiic (lu
b bitel.
■Ti
I <VS où c«|Hmdaiit ils iliHent
d^tui-uiùmi»! i)ii'it)i vtfuluut aller
tvtiMit uji il vsj.
[Ill!i oA ib coiistniiscQt une tiuttu
(Ul-llràfOiJ!»].
' ^ . . .MuL-t alli inuutc ruputttum
iuriiehim l'aiiilitf'.
1'*^'^ .Hua to laui septiiiiB )>(iri:it
flH-mi.
Ils;.
0 m, -ïluc wpliMti AenuasiwIU'Hrti»
DAvibus otuiiî
tlz oumcn subit**].
re I.
1 — 845. -fr*-J*
1. Siï^Ku du Truie.
25. KmV y assiste. V«'uub arrivo
poiir lui iliro tiirll doit fuir ut
que luH dieux lui cumuiandont
d'aller en Italie.
•11. Enét, itant à d^ttx lieutâ de
«a matKon, rmtrt, prend se»
tr^or».
*\\. Lni i^t Ht-s cuuipa}ni<>o»t ^'i^'
stiiiitiluat suus un arbrv. Enûu
domaniiu leur avia et lia ao con-
fiunt :i lui.
78. IIk voient une vlutlu qtii leur
muDtn: le cbuinin.
SX lljt truuvuut du» bariiucs quu
le» (tteoii y uni l^ussûva.
IKl. Jutiun liait ka 'l'ruyuua -X caitao
du jugement de l'ari».
KM -!•■;!. iitcit du jHifemcnt.
|s.'<. Jiinun lu vontr.irla ijendiint nepi
ans.
183. La tcm[iOte.
310. Kai-m se plaint.
1) voudrait, fins ^Tltides uu
Achille l'e&t tuû".
Wî. Une bar<|uc sombre.
ÏIH. /yi tfmjti-t*' dure trvu journ.
'îlh. Us viemieut eu Lybie avec sept
navires.
35
terre va à Ui rencontre de *,„
T ^'^^^'^ ^'*i raconte Vblstoire
« Sych/.e et de Didon.
l"-<. ,HtmI,iMrj.,„a«perrimabfm-]
37;
3*»;
' -i^î- „et Birata viarmu".
Nil.
I"7. -■■'•"cruKmimdougcntibus
'"•in«f«(««I„a„tlamt«u.temm-
'"-«•"'- .«d e jr^te
407.
c
433.
a
44S.
449.
45».
465.
co
471. i
cri
ik
4!»7. L
605. L
»U
que
luaii
fut
LES SOURCES
XXXIX
». ^Le contenu de son discoura
rellement tout autre dins
in car, dans rKm'idv, lllo-
leui ne sait rien d'Home etc.).
I. ,Tros TyriitS4{titi uiilii aullu
crnnine «tfutur*.
L Énée Bort liu nmige qui t'cn-
. (Siuiul Auacan lu rt-giu ducit*.
Boétt envoie Acliatea dans le
ne but
hLv mauteau a appartunu à
Hcne\
Iri >'î*aiiit lUL't Capiduii ù la
icv fl'A^i'aitau, i|u'ullu attirai
ilaiu 11* fioL
D&iit uiaaibiia tEUiiill ly m|ili.-u<
S(tl. Ylloneiis parle.
51)0. Rf-p«iii8e de Dklou.
694. „Mh Kvut t't la »*>o svit un(*i
su il vilult Kvrir iria i-uintiue,
n'avral plu» vliiur le 'J'iriua,
i|tt« \o avnl le Trulën.
U4I. Les HK*mfi«rB ntottmentet rcn-
>lmt compte à Enie de l'ncriu-il
i/u'il» ont trattvi chez JJidon.
W.i. L«8 barf|utj8 perdues arriviiuL.
It en manque une
tiïl. iJiffreision iiur è'ortune,
vm. Kni'e se pare. Il numtr- à du-
tfal avec Wf chevalière.
70B. n excite l'ii/imiratioH générale.
121. PidoD vient Ik iMi reDV4.»ntre.
724. Kltc l'eutralnc dan» l'unibnuoru
d'une fenùtrv t-t lui fuit des (|uus<
tions sur aea aventures.
72(1. Enûe envoie son cbauibellau
chercher Atu'Agne, qui dwii ai>-
porter les truin vétetnenta que
son père veut donner n Dtdon.
711. Dtjscription du niunkiiu^ qui a
tipiiurtenii n ifiru^i.
Ttl4. V'éuus viuul à Ast-^^e et tal
dunne le |>uuvair d'enÛaniuiur lo
cu'ur de ceux qm t'cmbrasseut.
781. Aacaf^e arrive avec les ca-
deaux, ({lie Uldou accepto.
904. Didon cmliriuuie Aiieagno et
l'Amour s'empare d'ello.
H'M. ibf demiindent «le l'eau puur
su laver les malus.
v2S. Le dluer.
r»31l. (|uand le dinor est Hui, Didon
flo place nu ..raulstro dvi»" et
prie ICuéc de racuntur son bûi-
loiro.
^^^^^^^^^^^V SOURCES \U ^Ê
1 U UV.
1 IS9. Hinon onvra lo obcinUi lei ^H
OrecA ruriouniint. ^H
nwi.
M Ml. Ia deflinictiou (le Troie. ^H
nsa.
Il 73. Mort de Prf&ra. ^|
u hM. tai^ vHi Kur le [m>Id( <to timr
1 ITS. neluim: tralslrent de la lor. ^H
Hvk*ae»qu«Di) Vt-aiis lui »p|jArair
■
U724.
t\hu. Vnrii»!. ^M
m ar,T].
1 Ibd. ^Vviiu» nul men uu vint dire, ^M
An |«r iam dons, que m'en tor- ^|
naue'. ^|
Livre IIL ■
Énéas liua— U97. |
Lo trwliictenr rfsumc tuut le ^|
Livre tll en ces vers: ^H
1 193. Une jinitÊ ne finai tir maltraire, ^M
puiu ai e& moll urattt c*>tUraire; ^H
lit «Kl. .^Icanltu sIflBB-. [V 24. ,81-
pTf» a un an qu'au SicA<tin$ pon
^eaaus partit»* |.
fu Anehûté9 iHtx /KTV mon. ^^
^^Ê
Ènéw 1107—2145. ^^|
IV 1— s.
1107. LHdun unuarviuo. ^^^^H
|U] TI6. •facto fioe quicrH-j.
1207. I^e coidait 'È.nix â la cham-
bre où les lits sont apprôtt-a pour ^^
lui et ses coiupaf^uDB. ^H
IV â. .neqiM: pUridamiUtcuntiuie-
121'J. Nuit (Iloquii-tude pour DtduD, ^M
ltui*.
tt^fitt rn itètitiL ^H
rv«— w.
1372. Convi>rs9tioii entre Diduti et ^H
Anna ^|
IV 34. „8cil milii vel kUim ui'tftu
1312. ^AultU parle terre >u« nci*. ^M
priut iioft ik'tiiiK-911 ' .
^M
vn*.
I3»:i KIIp montre la riUe â Knée. ^M
JieM-riptioD du sm paanoti. ^|
iv^
1 lini. Elle ui^t(li^e le ^uveroeuent ^H
de A«s Aiats. ^M
I-ISZ. ,.J^n M dtf(i>r et m M peine ^M
fu la retH€ une MMttim^. ^M
'
ItM. Aiuonr de Didon. ^^^^Ê
IV 136.
iii'. La chasse. ^^^^H
1 Iâ6. j:e U (i Kné«s) f*nagtte f3^^M
Diantr. ^Ê
IV lU.
IIOP. .Ce vM semblaat que fnst ^Ê
1
Febiu". H
\ IV rua
IsIV. „. .. 1 une (Totu sunt veau. ^M
1
Ilaoc suDt andui descendu". ^|
ooniungero Dido.
N*iiDc liiemeiu iiiter ne Itixii,
quaui lon^a, foverc
ri'i^uuTuui iuauciuurea."
IV lyfi. (Jarlum ait nommé).
IV 211). JupitBT unloDau à Murcun:
d'aller û Knée.
liill
„. . . (|tiiB fklloro poaalt humoIbui.'' „(I
IV 305, \mh.
IV 309 .quin utiaiu bibnmo muliris
aidcro claBsem".
IV 3i0. ,te propier LybicAe ^ntus
NoniadiiuKiuc tyranni
OdoroV
IV 321. «Salttii» si <iit;t luilii de te
cusvc|ita tujssut
Aiitv fiigniu subolea . . .*.
IV mt. nSvoraa tuctur*.
IV 365. pNuc tiljidivai>:Lrv&stftiiiem
iicc Dordiniis aiiutur,
litTrïdi, Hud diirtfl gunuit tii
ciuilibim liotrens
CaucMiis Ilyreunaoïiue lui-
morilut ubcro Ugros*.
IV 391. -Siutcitiiimt t'a
17 2:1.
1
1739. .
nui.
1707,
l*-»*. J
I.KS SOURCES XLIII ^^H
en ârtit midi, ut rotorner ^^^H
IV m ,. . . ot verteru jtidcn reiro".
ti>t aricro vunt iminit; ^^^^|
de la luDe fait eoaenient, ^^^^|
cfe (a /în7 HoveU u plfitt^ ^^^^H
treis feii u quatre la Kemaitte, ^^^^|
l't te* "iattt fait ft jnirtrr, ^^^H
rrtiSi ^.. slaterv lujtuin lliivilii^.
v\ Peiic ariens rotorocr; ^^^^Ê
d' rnfrr trait Uë iufernnUtS^ircê ^^^^H
ki H tiHoncttit Ira riu^HirM". ^^M
ITMI. ^. . ot deacenili;»': ninntlhns
t!i2l.
„. . . loa r.htuinea fait (les mooc ^H
ortuiK".
desvuDiIru, ^H
f / («r srrpens 'Innta- <f jrrrNrlrr^ ^^M
jIV Kn. ,M»gîrc vblubia sut) |m;<U-
In tcm^ fait si>z ses plez omiru, ^H
bns tmTani"J.
rnchunters et et bien traugtiirv, ^^M
li fuit amer o fait hoir, ^H
ite tote rien fait son plaitir". ^^M
IV im
Ilt&l.
Aoua apprâtc lu bArhur. ^H
IV iM.
I'.)75.
Didun su plaint. ^H
...ninuani-' priM--n.t faritui priomu
„QiinDt ni> tii'avra cUt :i maitlivr, ^H
Ei^r^ Noiiuuliimiiiie ptitAm
imi g'- ilunkc.1 tuiiis [iniicr ^|
coniibiA niipplex,
^H
Qbm ego siro tutions iaiu dvdig-
cels dont do voEI mil a soiptKir?" ^H
oala Diftritus*.
^^^H
IV w.
UI71.
Knûit part. ^^^^|
IV w.
2013.
Kllc vient dana In chambre oit ^^Ê
k
bAchcr cul uppn^tt'. Kilo se ^^^^1
frappe. .Se» UiuuutalîooK. A7Z« ^^^H
IVe7L
jtardnnni: l'i Enef-. ^^|
2iH5.
Sa aoMir ruvieut. /^« fiammeM ^H
»e
r^jHiHilcnt. EUe nf peut yluê ^H
ricm litre 'ytu; U nom „Encar'. ^^^H
2130.
Enterrettunt. ^^^^H
2181>.
L'épitaphe. ^^^^H
Livre V.
^H
Énéas 2145—2201. ^^H
(V IL ^Sfonos iwrtus*].
2I&2.
Ils arrivent à .Hicliaina punE". ^H
V 11 J^nmuM et «ca pnfJtcIi<fN«.
■
VîS.
2155.
Acïf^Rtea km reçoit. ^^^^Ê
î 4â. Dbcoun (I'^Idi^u
^H
V loi. DoAcriptton dm tacrificen
2158
,.Enoaa dsi imo grant festc ^^^H
eoanea, luttes.
ut gutis a la tiMiibe sud perc: ^H
raunLVvreairu IdoDkca vro". ^|
V 6«ï. i« fenmea nnîtent le /cm
^
<«iv AorirtMW, »Hr riuëtigation de
Jimoïk.
^
^ J
^""•"■■'™'""""'«»"»Nox„„„via
IVii". N«ii.,.. "'"""•■
' b*;;; ir'xj;"'^- «
V T77.
''ivre \-
V»Ml». I3J, ,,,,
-> ■ .t.
1 LES SOURCES XLV ^^H
L A VI :ii II sacrifie en rboontiir de
2ai>i. „Uo sacreKso ot apresté, ^^^^|
■■ SbeiBs, dunt lui et Af.bAtcs ont
al d«Q dinftir Mcrefia ^H
^m Uguvi* le roq» (cp. tKî).
et iHoIt litinittlempnl li> prela*. ^H
H Wm.
23&I. I.a fuMHu du tVnfur. La vapuiir ^^^^|
KM
infecte qui on nurL ^^^^|
wM ^I m iiicrifirc À ProBorpIno.
^^^M
z:i7A. L'on8tiil8 de la SibUle. ^^^H
231^. „Un uiffiicmmt U a donc, ^^^^H
qu'eU aveit 0 itei aporic; ^^^^H
onc pHvt tftt'il nt netUi l'odor ^^H
ne ti fiMt nml la forz pKof. ^H
^M Tlin DeacrlptfoD des Furio», des
2401. Enuiti'L'ratJon des inanz qu'on ^H
^Ê Hnpleti rt dcA riorKoni».
y tmnve. ^H
■ vir:.
^80iDe ki est cosina a tuurtV ^H
^■ttM ^ . . et friiflrnt fcrro dfvnr-
242T. Knèo veut vlta(ist>r len niiibros ^H
^^^pnt nnbnks".
par sou é\ii}«!. Va Sihille l'uver- ^^Ê
tJt ipin iK>n t^pée do doit ourvir ^H
qu'i^ l'iclKirer. ^H
Bviuu.
24.U. llfl viennent à ^l'infernal uude*. ^H
^^1
Carun. Les àpies du ceux qui ^^|
n'ont paa H(^ enterrés. ^H
Hnsift.
'IMVi. Kdvi' dcitiandu l'L-xplk'atiun ^H
du ce qu'il voit ù lu Sibille. ^^^^|
■TrT»?»*)^.].
25u4. Klle nomino lo I^éiJu; ^^^^^
^Vf 33ti. Rniconirr awr Fnlinurttë.
^^^H
Kl 196.
2511. Caron leur parle. La SibiUe ^H
répond, ^^^^H
n4i«.
Cerbère. ^^^H
2R80. „De m bt>ehe chût nne euminf, ^^^H
^^^^^^^
une erbe e.H nai»t mvrtet» cl laits, ^^
WM otm n'en beit, a mort nrl ^H
^^^^H
urne mort n'en puft nus orm ^^^^|
gogfer; ^^^H
aconita l'oï nontfr: ^^^H
£0 «ï t'erbe qwi le* marastrcs ^^^H
dûMmt a beivrt a lar filltmlrr*''. ^H
H 4111. Kilo Itii jutiv tin Appas pour
ViUS. Ia Sibylle eluinle une fomiiilu ^H
■ le dompter.
D)agii|tiu pour L-niIonnir Cerbère. ^H
P 435.
2U07. Ixs enfants ujorts. ^^^^|
n 431.
mib. Minus. ^^^H
n 133. Ln ifttiàH/».
^^^H
m 440.
2fi2.H. LcA amoureux. ^^^^H
WSe^ftiOtHp dt HOHiV.
^^^H
I44U.
2625. Ilidon et l':nèe. ^^^H
■ 476.
2003. Lea guerriers, ^^^^|
•t"***OUSL
^1 ^Ts. i>a,«,8. TV
VIi48.
Vli-ly. ï«9s L
^*I 5tM. 2720. B
Lyl VI ÏW. ^^^^
2ss.t. Quention d'ICtiéu «ur le ptis- ^H
K)H
SBKi! dcH omltrcR X lu l^^rro. ^H
V VI T^L Ha» de nom* qiio dans la
3til3. AnchisQ lui montre »a prog/:- ^H
H Indiidiâo.
^H
■ VI Mît
3096. Les purtei d» l'iinfar. ^H
B LJvre
^^1
1 Èn<^H8 au21— 4101. ^^1
V vu 37. DpBcripttDii (le Latinim et
^^^1
I rMidfl lapri*dictinQ ilu inari»ge
^^^H
1 lie Urlnic «rec no étranger.
^1
1 VilIttO.
3U2I. Ili arrivoDt en Italie. Bon ^|
1
mot d'Ascagne, par tequol Éoéii ^H
1
est 9»»\xxv d'avoir truiivv k* pays ^|
1
où lus ditiiix veulent qu'it reste. ^|
1 VUiU.
3127. Knée envoiu dus uiesR^ont ^^k
1
au roi Lafiu. Les cadoiuix: ^H
IVI) i4.t ,[)at tibi |inu4iin-a fortiinno
3134. „l.i enveii; riclict pru.M-nt, ^H
|iarva pri(iri!i
une corooe et un uiantt^l ^H
Miinen, relirjnias Tiviin t-x
et un «Jieeptre et iiti awl ^H
ftrdnnte receptxs.
que ii dona par rtrit^'U ^^|
Hoc pster Anchisos auro
IHiln, muitit i-l liei-int s'timUr, ^H
liUabsl nd um-.
el une cope a chicra l'Hiuatls ^H
ÏIdc Pri«uf Koslamen erel,
qur li limta rrû Mentlutui ^H
■ CBID îtiro vucAtin
lîemt: Trotr sor le rintfff, ^H
1 More fUret pupiilis, flcep-
qtiant rinf a lui rn un mr«agt". ^^
■ tniiiii|ae au-enine 1ia.ns
^1
M IHAdiiDKiue Ubor vestos").
^1
^ 1 Tout.
:)l5-i. \U hAti.<utent une forteresae. ^|
^ A vu itn, tVfK-riplittn du lAlaia.
^^
H VU iiii,. Dtscuura <ic Util).
^^^H
W ''Uîl!.
S17&. Discours d'Ylloncus. ^^^^|
1 VII lit,.
82'JG. lAtin ^^^^1
1
Il mentionuf Tunnui et la rrint ^|
w
1*^ dit {/u'il dontifra rteH cA^iviitr, ^H
M
fii't'/ décrit. ^1
m ^n ri,
:i2&7. Les ahevaiix iin'll donne. ^H
H fil 359, L« noua de U reioe Amat*
:i27T. lAlin irC lu reîJie. ^^^^|
1 op M iroiivu fiiiUe purt duiis
^^^H
^gl t''>r«ii.
^^^H
H yuîii.
33M. La reine ruriense. ^^|
M Remarque. Ici la diffêTence
cutrc l'original et I:i tradii4^tinn ^|
1 eit très g^rande. Auiata, iiiHifir
ce pur leH Furici*, est folle de ^|
1 désespoir. Le tradaitteiir l'ii repréKCutûo (ïonime fnrt un rnlùre, ^|
■ mû ne parle nainrelloment pus de riiiten-eiiti4)n des dienx. H
Vttïs
•^TV»»,
'^••«*^
ivaj s:
rrru
<
«I
«H
^^^^^^^^H SOURCES U ^^H
449). ViUfoiH rmaie. ^^^H
4;»<i7. Lf fuurrrtut, th Ut dettt tVun ^^M
jMÛaon 'le mer. _^^^^^
^hIUCSB. Yakain y prinl In évé-
^^^^
^^B^(« A0 tUintoire dr Hinnr]
^^^H
La tahff. ^^^^|
-l.'i'2.'l. ï.'f^nKe'ujw, tsvlenu tie ilnnt n ^^M
Vriiiui, fititi' par VallaK , ajirhi ^^M
fVi4',^liiriNnfit" tettt défilée. ^H
Brow». Venus IcK lai porte ello
4MS. Véniu onvoic loa armes  non ^H
Buim)
fils par iiD tiir.s<i.af;i!r. ^H
Bail 7S. lAi ilit>ii 1)11 'l'ibiv i-oii<ivillit il
ihhh. Knil-e jircml les uniic!) vl dit ^H
H i'.itiv lie se romln- diez KiiaDilur.
!i sus baruiis (|uc sa utî-rc lui ^H
a Donieillé do se rrndrr rliex ^H
Euander. ^H
^B m. «mraqno ila rIEsoodens proe-
l.*i!>'J. Knôo B>n va et ounseîllo à ^H
■ rrpcrat ofithutis Antil»
ceux i|iti refitont, iU> ne piH se ^H
H AcncA5*J.
laissvrsî-dniruiiruTuliAttn:, ijnand ^H
TdrDiia voudra Ic-a y t<o)ïiiger. ^H
Hl 102].
4t>'i3. La fûtc i|iip ct-Ii-liri' Ëuander ^H
HllSij.
L't rexpHcatlou de c«ttt) (ite. ^H
Hni(ir. |jt!i TriiycTu sont aorlb
4(1 17. Ils voluTit I«8 barqiiua d'Knf-e ^H
B ilu borriarx i>t î^e reiiilirnl 11 In
s'Approcher. ^H
" TilU-.
^1
Vlll Mil.
4654. Acouvll de Palliu ot d'Euan- ^^H
^^^^1
kVlUm.
4T0). KmV parle. ^^^^|
1
4T41. .,Tote tn'enor ttmlrai *ïr tei", ^^M
^
KȎ<' y flivrit un posititm nvtitftU. ^^M
^I ISS. Etianiler rarimtc (giift l'rift-
4717. „B inun Jovoni a l'rolo fu" ^^^H
niu «g( venu JAilt» ■( ^nlunii»
raeontu Kuandur. ^^^^|
>*«c AnehUf, à tiuclk- urcA.''iuQ
^^^H
toi (EiMadcr) y l'ialt t' calcul unt,
^^^1
iBmre jtfUDi' (lOD).
^^^H
47&I. „Kt AnchlstM conni ge bien, ^H
t(in perci il me (//>Nii nu (TiiVii, ^H
nilHi. .. ,. idâignein ijluinHnuu
t4fi firf et lin boTi cuivre a or ^^^H
I.ycUitquc SBgittaa".
cl dis un cor; ^^^^H
sor toi les allrca m'unnnu ^^^^|
ni l(>7 chtnmytlmujtu aurû
^^^^
intnirsfnm
^^^H
frrmujw binn annc mm»
^^^H
qxtnr luthH tittrta Pnllan".
^^^H
niili).
47fli. Enatidor dnnue son fils Pallas ^^^^Ê
conittjc PAiiDpftKnun i Éné«, ^^^^|
Bits
Ils ^^^H
^^^
^^H
4811
i
j
Livre IX
'X 25. (i;^:
4S55. I
yen,
cbâi
yniM.
/X 17»
^^^^^^^^^^ bOUKCES^^^^^^^^^^^În^^^^H
E^fthïuinfllviu H(l(^iMlIiiir,c)ui
âOSâ il viDiInot &I paveilluD ^H
1 forte t&|H^tibiifi alilfl
o llanoefi jiit, fci molt tri nmjes, ^^^H
islnictufl folu proflabal pectorc
(foùnrbiUKYif t»: It-À btHtjtujea . ^^^^Ê
somnuui,
Ros ciel n'aveit melllor devin, ^^^H
f îdnM et régi TurttQ grtUiê-
ma'iM la ntut nt tant bfH rin, ^|
aimttn aiigur;
tjue tôt m ot êiiH ^lui tntblt ^^^H
weà tum augiaio poliiit ilvpullvru
et 90» $avMr oltlic : ^^^^M
r pcatcui".
cil Ici des ttltrcs (levînul ^^^H
L
de Aei nioYame rien ne sut, ^^^^|
^^^^ft
qDO Ml mon If fwt si prochaine. ^H
^^^^V
NMM biVn nvfit dit la nrnuiitK ^^^^
^^^^B
que ce ittuyeU il fnen nt-n* faiUt, ^^^H
^^^^^*
qti'ilni-morrritptiitmfMtnille". ^^^^|
Kl.
Wt'st. Pans lo pavilluu dv Monapus. ^^^H
fBÎ,
Aiutit. YmIccds sViupare d'Ëuryshis ^^^H
Vit Le nom de ce (terrier,
Laniunlaliuns de Nbiis, qui tue ^^^H
hlao, n'wt pu uiotiliunDf' dans
■'□ ^errier de Vulcvot)- ^^^^Ê
bDCW.
iT3. Df^neirjrvir de la mtrc d'£i^
^1
■^
&34.1. Turatts roDourvIIe rattitqne. ^^^H
Bâ .prhicfpii arduDtuiD coniecit
Il leur bnee le feu gr<i\ utn'u ^^^H
UEpada Tiiroufl*-
/cA nsKt^iit'n Html munia ik rû ^M
rwli^rA ^M
ffil- [IX 5«5l.
SS70. Comparaison dv Tiiroiia avec ^^^Ê
le loup. ^^^^1
0. La tour.
&S9). La colline fortIBûo. ^^^H
4.
6415. Lycua et ïlelcnor. ^^^H
bA\S. Jadië Heietior „fu «fcuinrs ^^^H
Hector-. ^^H
3. Il 99 Jettt) liil-inêaie paniil
^^H
t on Demis.
^^^H
pL Tunus tue Ljroiis.
5122. 'rtimus tue ITelcnor. ^^^H
542tî. Un arclier tue Lyoïts. ^^^^|
It. /V nvupniMX fictail».
^^^H
9.
34&3. Ascapic ut Kotiiuliis. ^^^|
J. „Non bk Alrldoe nue Ëimli
5472. „Cuidtez vus tiue uu sctcDt ^^^H
Uir Llixea-.
^^H
(^ fors n'est pas DIomedra, ^^^H
Frutimselaiis ne l'Iixi;»''. ^^^^|
1
hVii*. Pandanis et Biclas. 'tenx ^^^H
.'/('<tftf«. ^H
V. .Ipsi (ntns «tuxtra ac heva
5505. „PandaruB fu de devers deatrv ^^^M
■ pn) tiirribuK nditliiil'.
et Bieia« fii ii seueatre". ^^^H
^. Bi(!{aii tuv.
^^^1
k. I>^« Trny^Dit ont peur.
&&3I. I..C8 Troyens viennent an se- ^^^|
^
cours de& deux fn>riw. ^^^H
,_ («uices des Troyens
vieuDL>Dt et les encouragent.
IX -ss.
IX !)15. T. su jette û l'eau.
Livre l
Eneas 5595-
X I. Jupiter et les déenses.
X 1 4(1. LeH Troyens découragés.
Enêe arrive par eau, avec le se-
couru de Tarcon. Il rencontre
les nymphes qui étaient autrc'
fois des barques.
m
X im. m*
^^^^^^^^H Lv ^M
&007. „JiN» coh mifh iLSooIty ^H
(«9 gmtu jif'mitutm ixle tuer ^H
^M
H X S'i'i. Erploit» ite PoUtu.
^^^H
H X 4Ii. // Tcnvontm Ixnmtt. à qni
^^^^1
H Tuniiu vient m aide, à la, dr>
^^^^1
H «timU d( Jutuma. Tuntwt dit
^^^H
H ^m'il mh/ FalUu iinur htï nad
^^^H
Hxm
fi7U9. Turnus et P&llas. ^^^H
^HHpl^ fott il rir«nltt> qu'on so hat
■*»7ia „L'aDs ver» l'aliro point le ^^^H
^^BfM i cause du Tcrruiuj,
uliuval". ^M
^VXtM .ImmkQÎ* pundunt biltui*.
M*H. ... Hfi (ifwrl cAvwi en wr ^ ^|
^e £il«ur H ut donf"; ^H
Uoacriptîon de la ba^ue. ^H
yl Xjn. ,Turoo tempua erfl, ini^rno
5TTI. ... .puis fil telsjurs, arif «rfisf, ^H
H eau optiverit einpnim
qne ja par lui bailliez ce fiiat, ^H
H imotum Pollantii et cum
K» U a'ca pellst repentir, ^H
H spolU Uia dleniqiii-
car par l'incl l'estut morir". ^H
■ odcrif.
^H
HXfl36. En punrstiivant le fantôme
hVti. Un archi>r attire Tumiia dsna ^H
H (TiCnfo, TiirDiis entre dan» ta
iino barque, qui tout à coup so ^H
P 1>■IY)^|^.
met À voguer Ter» la tuer. ^^^^^
AMf,
5fM?&. Plaintes de Tiiraus. ^^^^|
Jk«:.
56311. Apria un vuyaye de trois joun ^^^^B
il vient dans le pays de aon père ^^^^|
Datraaa. ^^^^H
\ «69. MtMitiiw tt 9€» crpluUa.
^^^H
5847. ÉfUe devant te cadavre Je ^^^^|
l'aUas. ^^H
1^
SSfil. Meaentius et Knâo. ^^M
7M.
SSTS. I,aii»UA(^cKii<''(>. lAtisiisesttud'. ^H
62A. Iioaluur d'Énûu d'avoir t\i('.
^H
Lwntt».
^K
i33.
5D2S. Meaentius coueLé an rivage ^H
du Tibre rt.><,oit ta nuuvcllo do ^H
la mort du uun til». ^H
S56. MeMStluB est tiiA.
5959. Le nouveau combat votre Me* ^H
aentlu» et Knce reste indûcU. ^H
^^^B ^^M
^^^f Encas ^^|
H^ldd. ATâotinna n'est paanaaiitii<|.
fMHiT. Avenlintis vient avei^ d*antliM^^^^H
p
memagierK demander des lr^e« ^^^^^
I
pour enterrer ten niortA. ^H
Kl i«ij.
B4)2&. I>isci>nni d'Aveniiniis. ^^^^Ê
ifN.
LES SOURCES
lA'II
XI 336.
,... sed frigîda be)lo dextera"
XI m.
II 376.
XI 447.
XI4$1.
XI -I9B.
XI 513.
XI ysi. Opùf et Diane. Histoire 'le
CnmxUe.
XIWS.
I^juine est nonuDéu XI i\bh.
XI 690. Camillu tue Oraîlochus.
XI *23. JupUer emvurage Tarco-
XI 729.
XI 741- Exploit» de Tar»:o qni n'est
pas tué.
Tirpée est nomniée XI ti5>i.
(Hi33. Drancus parlu
„. . . niais n'ustcit pas vhevalerua".
U6i)5. Il conseille le combat sin-
gulier.
6707. Discours du Turnus; il accepte
le combat.
675S. Drancés réjumd.
fi805. rwmiw lionne son tjagc au roi
()83]. Un messager arrive en disant
que lus Troyens sont arrivés.
ttS41. Kemar(|uu du traducteur:
,,'J'ote la fins est ohliie
'ine il areient porparlee;
Turnus toz seuls et Eneas
par lor detts cors nel feront pas,
aim i feront ensenble tnit".
6853. „Dames, borgeiscs et puceles
vont as tcoples et as chspeles
et sacrefiënt as altetis . . .".
6S71. Drances refuse, de prendre
part au con^t.
S'JUT. Camille.
6914. Jtescription dt son armure.
U94T. Projet de l'embuscade.
6979. Exploits de Camille.
Ii9*>4. Les Troyens fuient devant elle
et ses fompiigmë.
7<HHl. (Jr»ilorus tiie Larim:
7007. lA'ë Troycns. emvurdyês, 2>iinr-
sitii-etU les ynerriêres jusqu' Ui
la viUe.
7iH4. Lei< ptirtfH hohI houi:hixii j«ir
les vadarrfs, ijui le» aupêrhent
d'entrer.
'<)'M. Jte uouci'im CitmiUe fait re-
culer les Truyeiis.
TOtil. 'l'art-o les n-ticnt.
70T.'(. Tnrru iin-fiHre (.'aniilU'.
T1II7. ElU' lui rrjujnd et //■ tur.
7 1 m. Iteuj: clieraliers it'appriM:hi-nl
d'ellr. 'l'arju'-i; rj>»/ a mm w-
Coi'rit et les fur.
,siib cxertain p^pillam".
XI 822. Camille parle à Acca et lui
dit daller à Tiimmi.
XI 83fi. A1T0118 tué par Opis. 72
72
XI S66. Le$ Troyens attaquent la
viUe.
XI 896. 72 2î
q
V
Cl
7240.
ail
C<
7257.
ho
di
7273.
ir.
7281.
ja
dr
ȕ
7331.
LES SOURCES LIX
75:tl. Lt! toinbenu,
7063. VryHnphe.
TnK'.>. Une Inmpc tjui bruU (onjoun;
une cviamhc 176S5); »Mt arvhtr
(7695).
Livre XII.
Eness 7725 — 30.
7T2A. Cvosuil Ju Lan ut de «M
banms. Tunnu offru le comImU
singulier.
Li& 77SS. Ijuin vont qM Tunua bsae
U {mit «uu cumlui.
781S. B^potuw (le Tornus.
AnUa eat iaqoîcte de ee <|ii
Tmo*. qui te cobioIc.
le Irwiriitlii 783&. iltmmyen à Éné^ CMibat
tlam Jtuit jonrm.
1699. Latin mit une Ur, on leoirm-
hat fmd Mwir lie».
ÎS50. £liA acvrpU.
'W—mi. Amour» de Larimie et
JUmar^pu. Kftt-ce que le point de départ de cette addi-
d« tndnctenr se trouverait dans lci> vers XII t>4:
AcccpH Toerm bcrimltt Lavinta mairla
Fhgnuiiis perfost gnaa, cui plarimua t^en
Sobiccii rubur ut olelacta pcr un cucurrit.
On Mt-ce qoc et» vers parlent de l'amoar de Lavinie
TomiM?
7^7. Im iyùw riaU n>i. u fOU pow ,V
lai ptuier tU TnmuM. ElU Im '
explique fT que e'ett que Ctanour.
M1&. £née w0rt tU ta tente ei La-
nmUj em le ro^tU. comprend
tmt à nMi/> ce que m mirt lui
« du amr Vamour.
EWA. Sa plainta omoamiKs.
93». £h myoNl quÉitte m faU
pÊn attention à ék, éU UmU
em idfaiOanee, ti quamd eOe eM
rrremae de pâmoiâon^ eOe te ré-
pand em plaiMtM plm rire$.
&M9. KUe pane mu nmii im^mde.
s;
87
S8(
S81
1
â
S845.
l\
vi
m,
pa.
sooo.
sem
9H*it
ton (i
clic a
^^^^y 1 FS SOURCES ^1
XQ 91. timiiu s'apprftte.
DITS. LfC roi I^itÏD i>r{>pare le champ ^^^H
xniia.
de balaitk». Il» arrivent. ^^^H
\atX Lai'inir danx ta tour. ^^^^H
3;U Ilfl. U» iiTL'pvreDt un Moilficu.
MS43. V.xihi défend «es droits. ^^^^|
îll ITS. Hnée prie.
^^^^H
93lfô. Z.^ roi lui promet fiif, •'il ^H
»i4^ir(, Miri fiU rt Un tirn» pour- ^H
riJttf rfitffT Nti moin à MonlnitMm. ^H
{\\l ISl. ./i(i«>rt fj-ci/c ./u/unit).
^H
, XII HL Juliiros nomuièc.
U403. Tn cAcMlier excite len Ijttins ^|
au cotnbfti. ^1
' (XII 21G).
MIS. ,^r nn otuc nos Bomea m»". ^^^H
B42&. „^fnn/ v'nvlttr'ftir, »f fn-i ^^^^M
un TmXhi, mort tabati; ^^^^B
cil fa m fM le pan TfngiO". ^H
XII ,! tl. ,Fugit ipsp laliniiK
n-ISO, l<atin fidt rn vmportaiit les ^M
pnisiitos rcft-n-Tift infrcto
dioitx. ^^^H
fonlrrc diroR*.
^^^^H
XII »1l.
9im. tuév: ble«a^. ^^^^
1
IVllW. Xaptnnnbiu invfetitv Titmia ^H
r/ r-jt/ /»/ fM'»- (ni. ^H
Xtl^!t3
0.vi:i. Ém'-e l'sl cuDdiiîl à an tertte. ^H
XU39I. V'L'iiti» apporte lin rnmtflQ,
9h:^'i. Li' „a)ir('" .lapis. ^^^^Ê
qu'apptiiiiifi .Iiipjx sua Mvoîr
^^^H
quH rirnt (les dii-nx.
^^^^1
XII II?.
9MI. Lo dictjune. ^^^H
! XII \\\.
i».Mî7. Irf> chevrciill B>n pii'ril ton- ^H
\\l m.
jours. ^^1
O&'Jï. Kdvc rentre au couibat 8cs ^|
1 Xll-IO-t. Jiilnrna cutcaK*.- Tiiraus à
oxpluibi. ^H
1 fUre une (io au carnage.
^H
XU5H.
9G15. Knée Attaque la ville. ^H
m a;».
M143. TitroTis aVrrrale et crie qu'il ^M
aeeepte le eoinhat aingiilier. ^M
Xlltit;.
sont), ('ombat irKni-c et de Tiirniis. ^M
Xll Tl t. .... fors et virttts iiiUcon-
&72<l. ^Combat a«! fortune o vertu". ^M
tilt in iiniiia*.
^M
XtlS*i«.
07&T. Tiiroiis prend une picrm. ^H
Xllwr..
0771. tombe. ^^^M
XllMI. Tumns flemandusciilcmfml
9711. Il dentande grkct^. ^^^^H
i|ii(> nnn cadavre soit rendu ii
^Tea oem aenU, a tel um rent" (9791). ^^^B
«iD prre liaiiniis.
^M
in VIO. .et ÎAUJ iauii)iio fim^s ciinr-
V793. tato licflttc. ^M
titnlriu drctcie acrutn
^H
Coepcral".
^M
XIIBIS. .bttltClMV
979â. Il 7olt l'anneau que Tumua ^H
a pria û Va\hs. ^H
mua. .Pallu te [ininulat*.
0910. ^mala de tel ae vcncbe i'altaa^ ^H
3.
^^P Dans cette comparaison du
W original ou a pu rcnianpicr le» vh'À
m qui sont de la main dn tradiictei
■ noQS en avoim rendu ooinpte danf
■ eliapitrc. Parlons ii prûscnt des s]
duetetir p<>nr les additiond.
On :i Bni)poHO une le traducteni
noiicrit glosO de Virgile, auquel il .
les descriptions et le» détiitri qu'il
priori cette Kiipposition RCinlile trè» vr
rcHpofuint sur Donat. quand elles Boat
tant à Scrvius. lorsqu'elle» traitent d<
uées de plus eu pluH de ces deux
tiona et les cliangemeuts des copiste
inaDuscrits que j'ai vus. je n'ai tro
pu donner lieu à ane addition de i
le récit du jugement de Paris; si js
Voccamon de montrer soi
LES SOURCES
lAMI
I
i'- Virale, et il lue parait doue bien probaltle que le traduc-
friir l'a emprunta d'ailleurs. ServiuR ne dit t|ae ceci: .Nota
iihala oRt de iiialo aureo. Faridein pro Vencre contra Junoncro
MÎDerraniqne indicusse d« forma* '), et ne répand, après ees
Ugéres îndieatiooa, ta raiHonnements de rhétorique. Il en e«t
de même pour le récit de» amours de Vénaa et de Mars.
Peut-être que d'autres que moi Heront pins heureux et
TCQcoDtrenint des gloee» daus le genre des interealations de
notre poète > austii fantantif^ues et portiiut au»gi exelusivcuient
«or des deseriitiions nicrvcilleascs. Maifi cela me parait liîcn
dnnteiix et j'aime mieux tteher d'expliquer chai]ue iuterealation
en olle-niëmc, sans remonter, dan» l'histoire de la eonqiosition
de notre poème, h une étape hypothétique ofi l'Knéide et les
additions se seraient tronréc« dtja réituicH dans un fionl
manuM^nt
Dans la suite nous ranu^ncroiis ces additions sons de eer-
taineu ruhrifpies, dout la première est formée ])ar:
les poètfx c/astiquet. M. Dunger 1. 1. a recherché ce qui,
dans le Roman de Troie, indique que ^nii :tiiteur n connu
Oridf-); d'après lui Benoit l'a souvent utilisé. Ainsi Tcxpé-
ditioD des Ar^nautes, qu1l ne trouvait poâ dans Darés, semble
avoir été prise du Livre Vil des Métamorphoses, car dans le
Ifuman de Troie., )ias ])lus que dans Ovide, ou ne parle de la
fuite de Médëe, qui constitue ponrt:tnt aoe partie essentielle
da cdDte antique.
Un emprunt à Ovido par le traducteur de IKnéidc ne
saurait doue non<i étcmner. Aussi, je crois que le récit irilcr-
calé des amours de Mars et de Véuna repose sur les Méta-
morphoses IV* 171 — 189; il y a entre le lutin et le frauvuis
sac reMeniblanee qui met ec rapprochement hors de doute.
Je vois également une preuve du fait que Je discute daus
Ift mentioD faite d'Arac:hue. II est dit de l'enseiguo que donne
Vénos à Ènée (v. 4530):
') SerrD gnimniïtioi (|ui ff-Tunlur ia Virtcitij carmiru c^miucutariî
ree«iunenint (ieor^n<i Thiln t>t HcrmiiuD lloffen. LipsUe Tutibncr ISTit,
Idl 37.
*) lUrtAob (Allirocht van llaJbeniladt nnd Ovid bn Mittclalier
p- LXXXni) hésite A occepter un emprunt direct 1 Ovide du lu part
B«uo)L
da.
Pour le récit iotervalé di
8unt plaa compliqtU'es. Voici
lo^(|iie dans l'Kneiis: \*is trol
cause d'une pomme ipic „ Dis)
était écrit ,.en Grezeis" liuVlle]
Elles viennent ù Pari» pour lui
ce point, et ensnite eliai'une d'clj
ot lui promet tout ce (|u'elle
compagueB. Le traducteur ne
dnn» Ovide , ear siux deux en]
(llêroidee XVI 53, XVII 116) il
pomuie.
J'ai déjà dit (p. XXIX) que
dnos le Kuman de 'J'roie (v. 3828),
Ici c'est Mercure. i|ui. <>t:int venu
elles â Pari»; en revanche, il n'y e
Benoit trouvait ce récit dans Dari
dant la mention de la |>omme et
déesses â Paris'). M. Meybrinck'
ces détails dans ce qnc Servius n
si IlonoU n'avait runnu la piimnit
c|nVn touche ce commentaire, coin
n'dc qu'elle joue dans le récit?
connaissance des promesses que
') II est vrai.
«t brident i|n'îl ji nymtù an rrcit de l)ari>« queïijiies di'tnilA
iju'il »Lvait d'iiillciirs, et probablement il u foniplrti' «a verHÎon
do rêrit. en pnî»ant h la finnreo où le tradueteiir de TKatiide
:i iiri^ le «ien entir'reniont: ce qui le prouve, e'est ï» eonynr-
(lance dans la de^nriptiou de la poiitine, ofi il y avait i^erit
pM Grexeis" qu'elle était dcctim'c à la pliifl l>ellc des troin.
Quelle peat être cette source eonnnnneV
Remarquons que la pomnic ne fait partie du récit du jnge-
nect de l'aris qnc dan» la littc^rature tn>8 pontêrienre, de norte
qill n'est que naturel qu'elle uiauqnc dauH Ovide et dans
Dari^it'). Dana les fablca (^ui vont hous le nom de lly^in. le
njnwrt entre les nocefi de l'eleus et de Tlii^tis (où Krl», n'ayuut
pu rov'O d'invit'itiou, irautia la querelle de» trois dêeRHes an
njet de la poTiiine) et le ju^reiiient de I^iriH est étaldi'). Dhuh
toôen égaleincnt, et ïm il cttt dit exprcHHrnieiit iiuVni avait
éfril sur la pomme qu'elle était destinée à la plus belle des
twi» d<^C88ea'), Ai)uli'e (Mt'tamorpliom'H 10) raeoiite le Ju^e-
nent an lai^e, laeutiouno la pomme, mais no parle ni des
liimi de TItétis et de Pcleus ni de l'inscription sur la |Mimuie.
Ton? les trois font tteeonipaj;ner les déesses de Mereure.
l.e resnltit de eette euu statation n'est pas eoiii'luunt |Hmr
t> (question qnî nous oecnpe. La seule ehose que nous puis-
aflfinner, e'eat que, par la inentinn expresse qu'il y avait
ioscription sur la ])uuiuic, la version dos poèmes franvais se
he le pins de Lueten. Comme Mereure ne fuit défaut
aaeune des versions antiques du n-eit, iiouh [Kiuvrms ad-
que le traducteur de TKnéide, bien (|u'il ne le nomme
pA, l'n trouvé cependant dans l'origiiial <|u'il suivait.
Aa vers l'Jll du Uoman nous Usons:
. . . et le soieil fait rescoTtser {se. la sorcitire)
oi piein midi et retorner
tôt ariere vers orient;
de la lune fait etisement . . .
L'uiÉide ne donne que ceci (IX 488): ,f/ vertere sidéra
") V «DT le rOlc du la pointue couiiue attribut de Véotis. l'article de
* ^tiaké dini l'^ArcliiiolM^bclie Zcitung" T. 31 (IbTI) p. :ts.
^ Uj'iini &baU8 udldit Mniiricius Schmidt, Jena 1»T2, p. ^7.
wrrnijir' tatyfyfiu:iio 4i „^ »ttJL»( Xa^tio". Vp. Sftuj). :iâ.
nerw do «^pç ^^ ^ "
'*«» rti^èide (V. 2«^rr* '
.-.<"rsT<rrLt
-"• '"".von. ,N„s |„ ^•J"™""
dsDH Oirbert de Metz où la fille de Fromont se sert
moyen pour ne pas prendre part à la traliison contre
Bt (flUt litt de Fr. XXIT i\2h).
kver» IS'AS Latin dit qnil sait nnc lie où le combat
entre TurnnB et Ènée pourrait avoir lieu. Cette lie
lae mentionnée diinH l'Knéide, et. ce qui cnt asgez cnrienx,
BnéJia le romliat se fait puurUnt Kiir la terre ferme,
I In Burte le montre (v. !)200). Nous avons donc ici affaire
bénie, introduit iiicoinplùtemcnt par le tradaeteur et iniiti'i
[BDSons du geste, ofi l'tle ponr le eoniliat singulier était
i: le ,holnigaiig'' de la poésie Scandinave.
Ïtft ûrientaux. On sait qne le moyen ft^ a hcau-
êri les contes Orientaux. M. Rartscit. dans son In-
tioD au poème moyen-haot-alleinand de .Her/og KrnHt*.
wn prO:s certain qne le ^Voyage de Siodhad* a fourni
matière à ruutenr de ce poème, et, dans une revnc nécr-
M ,de Gids' (Année 1880, Août p. 27S_312), le savant
nrde 1ang:nc et littérature arabes  ranivcrKit4'; de I<eyde,
ftbeje. se rallie ;i cette opinion. — Lui aussi, trouve pro-
LÎsteuce, au XPlft Hiôelc, d'un livre laHn où les merveilles
rage ont été déerites et qui a servi de source au poète
Que ce sint par ce livre on dune antre manière, ce
srtaiu, c'est que le traducteur de rKnèldc a égalonicnt
E8 contes. Il y a deux détails qui prouvent un em-
«Voyago de Sindbad^: d'abord len murs aimantés
ige fau vers A'V-\). dont l'idée lui est veoue sans doute
lontague aimantée (V. Gids 1. 1. p. 288) '). «* puis les
de mer (an vers 39^5) (V. Oids p. 282)').
llettitùrfs. Bien que les quelques détails merveillom
Sas qne J'ai retrouvés dans le Bestiaire de Pliilippo de
proviennent probablement aussi de rOrient, et, dn
sont pas du crû de ce poète, Jen fjiis nne catégorie
krce qu'il m'est impossible de remonter, pour ces dé-
Tf> inoniMfcno aininnlée a été tr(>9 (cnAti^e an moyRii Age. Sir
lo Mfttiuilcvillc y croit eocoro. V. Rovur des dettx Miundea. LIv-
dii 15. Nov. \'iS%
)'ipK^s nni' rctnarqiio ]tidirieui!u île M. de flucju, les chuvaiis
îrent lutir oxUUmoe k \% cirvonstADco que, dans l'Indu, tes uvEI-
iiu éialeot importa d'outre mer.
*'««<: ausi
fdnu est
^**'t esirat,
*fu»c vient
'« « '/ dor,
/'*/// et ,,ea
'[f" oez quel
'' cocodrille
'■'««/ ;;ar «/
/<//•;« tf/ cors
''' frenche, e t
■•" t'ocii par ti
^'"ii aV« ist V.
— t-at ij,
On r,.(r.„„,. /■' '"'" "' "■
«'I vcin |(i;,,^.
f'-t l'/iisioioffu
'''"' y«r ValadH,,
l'édition du texte
LXTX
de enfermetg que hum ad,
ki devant lui vejidrai.
Se il deil mûrir par veir,
nef deiçnerad veeir;
rnaùf se il volt veer,
très bie^x saces pur veir^
que par smi veement
le mai de l'hume prent^
tut le mal a sei iralt^
et H hum sahi xe vait . . .
IjB monfltre de nier, appelé .cotDH", qui, dauft l'Entait, cet
lentioiiné an vers 4-1-lti, cHt épilenieut aoninié dans te \\q9~
(an ver» I08J, et Vou »c demande si l'on est en droit de
i]tprorlicr des oineanx (jui pinideut en mer (Enéas 4032),
fiseau .KiiUica'' du BoHtiuirc (IM&l):
FuUica est valable
rt oisel eiifendahle , , .
Eh eve fait mn nL
Chapitre IV.
L'édition du texte.
Comme base de mou «•dition, j'ai pri» le nianiii^crit A, qui,
wm seulement, eut le plan nneien, mais au98i le phid correct
de ti)U>> niei* mnnuHCrit«. Il a l'-té copie par un scrihe lorrain
laiiiiii il ét'rit h pour le), sur un manuscrit nonnand (c'est, du
moiofi, une hypothèse qui expliquerait l. la graphie de un pour
/,n, laquelle s'y rencontre, quelquefois; 2. la eouwervatiou, h i]uel-
qucs endroits, de ei pour oi; 3. celle de la terminaison ot
pour oit dajis quelques vers).
Je m'en suis tena le plus près possible pour l'orthographe
du texte, et, en ^^uéral, je ue m'en suis (écarté que ({Uuud les
rteultats de mes recherches nu Chapitre 11 m'y autorisaiout.
Je vais indiquer maintenant quels sont Ich changements
qne j'»i a|iportis. Tour siinplitier, je les dinse en deux grou-
^...,H.; mais q„,l .^rive à fc
1. Voyell
l'édition du texte
LIXI
J'ai gnrdé la formo de, Gre pour âeu, Greu, [h où elle ao
ivait dnua le inauumrrit Qa'oD veuille corridor les vera .S7,
S. 339. 2232.
L'aeeiuatif de VnrtiL'Io eut écrit lo daoH A. Xai restitné
U rormc le.
ffUer, f/iia, f/itot a ùté partoiil cliaii^é ou fffter etc.
e protODÏqne a i^tt!' rùtabli (en dehors des mots cités dans
leieeond ^proope) duns nft (1-t-l nux/, 16'^i5 pta&st, 583 aiim^'
dey Le inaniiHcrit éerit partout ai/.
0. 0 toDÎqae. daos le tiiaonserit, est tantôt diplitongné
[tetmuel 319), tant«'tt il «'l'crit o {nwvr ;iH97, nvac 5548). J'ai [lar-
M imprimé lu*, parce que les rimes attestent lu diphtongaison
^8 l'original. Au commenroiiiciit du mot j'ai imprimé oe au
lien lie ue (cp. CUgés èi\. Koerater LXXl).
IX-iiis bon (écrit daus A bon 5950 un bum 1872) J'aurais
pu m'aatoriser de la rime qui se trouve au vers ^nû?, pour
me teuir à la graphie du manuscrit. Mais j'ai préféré égaliser
U graphie iei comme uiltears.
un, l'on est noté par A un, ian. J'ai rétabli o» et oon-
ttfï* ren.
Devant / mouillée j'ai gardé au rétabli o; le manuscrit écrit
* >(/ y098) on ue {diiei 901)7) ou, rarement, uei {dtteU 8215).
Cp. p. XV de l'Introduction.
0 de au latin s'écrit dans A ou (iou 6590, ou (apud) (>5).
J'ai imprimé o.
n e»t note dans A mu {^prou 1591, ou (uAi) 0800) on bien
t^{preu 50ââ). Ici encore il a f:dlu rétablir o.
Également U\ où, par exceptiuii, le manuscrit note o de-
Ltut uiuale par » (C]>. cne 2 et u^c 21, tfufif 298 et duat 40,
jtaifttf 7037 et lumbe 7644).
ie devait être rétabli partout {quiderent 5;(28, comencerent 3740.
Également i^f pour />, qui est fréquent dani< A (affbteie
[Ï250, redreaes 597, depecies 698, trAw/*/ 47l>J.
J'ai distingué le ftitur i>rï de l'imparfait ert, ee que le
topirte do A ne fiiit pas tonjours (pp. tiert 8717 et ert \i'6).
ai. J'ai introduit partout la graphie ét^inulogiquc. Le
topÎHte de A confond ai^ eiy e {praiijnent 2886, serement 3494,
P'flifr 1382); il note ai devant n par a {nnsi 2tî3, pianement
"îl-fl, $ane 7972;.
VI uevalt être rétabli dans ^
eu devait être rétabli partoi
dons (0844), sarcoz (7645), lo\
jous (6881).
n. Coxu
h. Quant à h latin je m(
cepté ponr latin homo, qne, an n
oem et partout aillears home on
gutturales, et par k devant les vc
fallu changer en k le qu des mot
iluekes, aikes (cp. Mail. Comp. p. £
cui (ace.) et cuidier sunt à q
dans A ^( (1275), quidier (3113).
J'ai noté le son dz par ^ d
devant les gutturales. Le manus<
g (degiele 8077, iugemant 125), i (j
il note ce sou par i {iugera 130,
8599).
Le manuscrit ne connaît qu£
{tarda 15U0, atarder 18Gl), alardie l
(241) montre qu'il faut partout ren
Dans les mots d'orij^ine alU
provenant de «-, j'ai noté "" -■
narijtn*
L'ÉDITION nu TEXTE
r.xxm
r«{)ter U Tocaltaatîon dans tonte eon étendue pour rKoc^a»,
or lu exemples en sont trop mm. Je rétablis done partant /.
Quelquefois A omet / snns le remplaeer (cop partout, a*
114, ticoterent 840. rxcolez 4115. <fue.i 7826, sos 7840).
■, n. m devant b, fi est nnté par n on p»r l'abréviation
eoiiDiie. Danfl ce dernier cas j'ai imprimé m; sans cela j'iii
pirdé H. On trouvera la trace de mon hésitation sur ce point
daoi <|aelqne8 graphies un eommeucement du texte (249, 'ZiSiK
2E6, 578, 719, 8d7 etc.), où il anmit fallu imprimer n hu lien
lie m. An gloesaire J'ai imprimé n ètymoloj^iqno devant ft, p.
m après ai ne se roiifoud pas avec »; il fallait dune ré-
tablir la lettre ét>'mologiqne. Le manuscrit écrit u (HV^-i,
mi 9948).
Apréa o, m et n m confondent. Le manuHcrit, là o(i m
Ht étymologique, écrit quelquefois l'abréviatioD (nom 1581),
qult^nefois ». J'ai rétabli pnrtout m dnus ue« mots.
t, d. Nous avons vu que. dun» rKut'as, un d était inter-
talé entre n et r. Le maon&crit tantôt l'écrit (vendroie 5833),
tutftt l'omet (vfiTtrai 5827). Il fallait l'intruduire partifut
Iilatre / et r le mannsorit place un t dans vo/treni (112,
1053 etc.). Noua avons changé le / en d.
Pour lei4 hiatus, occasionés par la terminaison WO do la
3»i>er9u sing. indic. prés, le conjug., dont nous avons donné
plus baat des exemples, je me suis tenu ix mon manuscrit, a
ipielqoes rares exceptious prés. Tandis que les autres mnnu«
erib tâchent de faire disparaître l'hiatus par des chevilles, A
ftt c'est une preuve de son exactitude') le conserve le pins
wavcnt Exceptionnellement nous pouvons l'attraper sur lo
f»it d'en faire disparaître; ainsi nu vers 1229.
Le r des parfaiU eu -»Y, ni étant tombé à Tépoque, do
Qotre auteur, nous l'omottoDs \k o(i A l'écrit (par exemple an
Vers y7tj4 1.
s. z. En g<-néral. le copiste est exact à distinguer cea'
dim son». Pourtant il écrit quelquefois z où il faut s {fort
2^5| ou * ou lieu de z {ces 6480). Xai réfcibli partout la lettre
'inll fallait
Quant  s devant consonne (liquide on forte). A l'écrit par-
Uiat. excepté devant / ipar exemple melier ;J5o9) et f {e/froit
■Wt.ni, ffforz 6944). Je l'ai rétabli aussi dans ces mots.
"* '.'.■»•* (^ ' "'•."■
c'ir'.ifé- ■:.,,,, „T. ■'^■'
"" ''"' ^^■■'■■'^i d,hot '.i.,n ";
""A» «J'.rii ruifin 7H.i]'
/« ««/. ^^rr^rit tamcs HWj,
i'>nnu,nn (,,rit moni aUa.
""in. rmm, •'■(■.« ''l -'"' <^'
'"■ />■'■« CVrit „,./h«. H74^_
H. Flo.
■ '": '"«"•"''•rit „ at«« faiii
l'édition du texte
LXXV
(le se dure. Je me sais décidé k placer s partout, excepté dans
lei Di'it« qui se trouvent à la rime avec pu mot «ans s.
Adjectif. Le féminin analogique a été écarté là où le
laUn le pennettait. par exemple an vers 4913.
Dans anbedoM (par exemple tilni?) s a été rétabli apréa anbe-.
Verbe. Personnes. La le pers. du pinriel a été im-
pniDèe Bana a à la lïn.
Les 2c père. plur. du sabj. en eiz (manuscrit oiz), qui Bunt
MU» doute authentiques, ont été conservées.
Mit a partout remplacé va, forme qui, d'ailleurs, ne w\
tnmre que rarement dans A {\^h).
Temps. Imparfait. La terniinaisou de fi m parfait de
U K" oot^iu^aison est écrit o//. et quelquefoin ot (aux vers 14:J8,
\m, 1803, 18W, 19Ô4, 2071, 2(101. 2002, 208U, 20S1, 2082,
(2807, 2819. 3â03. 3504, 4651, 4552, 4035, 4645, 5238. 54<:0,
8416,8417, 8418, 8420, 8421, 8422, 8423).
Futur. Les futurs en -erra ont été rétablis dans les
ïftbeë remembrer (écrit remembrera 316), membrer {manbrera
1783), puntrer {tnostrerai 2213).
Dans le futur de reniaindre, aiu a été rétabli iiu Hou de
m qii est constant dans A (par exemple remauroiz 0968, re-
imérmt 0553).
Imparfait du subjonctif. A côté des formes poïite
(8274), /iuisi (8072), se trouve pelisse (10070). J'ai rétabli
Ktle dernière forme.
Adverbe. A écrit lu négation ne, mémo devant les vo-
tVellM. J'ai change ne eu nen. quand ue est HUivi d'une voyelle.
Conjonction. La conjonction si est souvent écrite te,
nrtijiit lu Mil elle ctit suivie du sou /. .l'ai iutruduit parUiut
^ttte diMÎuiilatiaii, et. quand il n'y pai* de t qui suit, j'ai ré*
jtiUi la fumie si (lutr exemple au vers 41>01).
nmroif (adv. pt eirnj.) a été cbanj^ en anceis.
J'ai rétabli dans le texte la dift'ércuce de donc et dont
[qui ont été confondns par le copiste (par exemple au vers 208).
Quant anx alinéa, je me suis tcnn au manuscrit, oxccptc
le cas où tons les autres manustrrits étaient d'accord h
re on alinéa ot où X seul ne ruvnit pas; dans ce cue-là
n peut croire à une uég:lifr>?oee de la part do A (ainsi au
Vttn 5025).
I.XIVI
INTR<JDUCTÏON
II. Changements Isolés.
14 Desparnoient — 79 estoyle. — !'<' fminipé. —
vaacrer. — 201 etitoillefl. — 2<)2 Toilles. — 248 ïlec-a§80ï.
251 soldeement — 315 delHera. — 365 errent — 400
letea. — 446 aéra. — 467 fie. — 473 pesonet — 480
— 486 Ule. — 512 oiseries. — 51ti costivee. — 522
— 528 Capitoille. — 539 Capitoille. — 545 idree. — 55S
leor. — 564 Aotan. — 567 astrent — 580 loigtaine. —
veismes. — 501 ilnea. — 60-1 espenoi. — 653 tiriene. —
Ubicaine. — 074 propre. — 670 dedcvaiit. — 688 roene.
730 charaliellan. — 777 qnel. — 871 ranens. — 934 w
gnement — 952 augiuie. — fl64 aninnier. — 1064 roî. — 1
toit —1111 anp^irieor. — 1128 cnverz. — 1136 detfare, — 1161
davaut — 1181 siait — 1280 liuage. — 1320 estuisae. — l;î31
UÉjsez. — 1376 escauciee. — 1450 e r. — 1451 velt — I4W
coivres. — 1475 eoivre. — 1485 tiriene. — 1486 Diene, — 1534
sestorse. — 1528 aeiaor. — 1535 felenie. — 1537 dasrierc. — 15H
ielt. - 1568 feïenie. — 1632 angoisos. — 1660 anginier. — ltî9î
felenie. — 1728 falez. — 1720 Jaccront - 1775 fais. — 18W
qaan qne. — 1845 cotie. — 1S83 veit — 1863 esaier, —
1923 mure. — 1924 augare. — 1937 destrure. — 1938 atgo»
— 1970 trebiich. — 2032 meraelle. — 2053 glorec — MM
memorc. — 2065 daecordenient — 2074 laloigne. — 30(18
men^nastee. — 2120 larme. 2177jo9ne. — 2188 raoïB.
— 2189 real. — 2195 elisaiens. — 2200 augure. — 2206 «te-
illes. — 2278 lessilliee. — 2291 an moût — 2292 ieiz. — ^
velfi. — 2408 felcuic. — 2429 aan cors. — 2-131 naiclies. —
2441 paeaige, — 2448 molsnes. — 2453 deeaasoe. — 2484 fliivft
— 2502 eans. — 2528 tollir. — 2572 petrine. — 2646 rcMft
-- 2672 AmpltiaraH. — 2733 iaau. — 2734 buban. — 27oS
puor. — 2769 pnor. — 2801 gênent. — 2806 deduoient -
2827 liuiee. — 2863 Siphans. — 21M)5 OHpanoi. — 29.^2 <••
caaeiee. — 2988 CRcaueice. — 3012 veor. — 3123 aoteqniift
— 3135 eroone. — 3142 mesaige. — 3148 montaine. — ^^
limigw. — 3237 vieit — 3238 fcgnc. - 3242 real — 'SSiH
- 3287 vel8. — 3302 vois. — ii317 pannu - S»!*
85 tulicut — 3340 auRin. ~ 3350 eacauoiee. -
- 3-182 retoHir. — 3489 per. — 3535 scn beni^
L'ÉDtTION DU TEXTE
LXXVtl
'elioticune. — 3585 binehe. — 3509 daurriene. — 3605
k, — 36<Kt siant. — 3641 curiee. — 3650 seiiiioe. — 3079
- 3725 porpauuïit. — 3751 diffensiou. — 3792 laina ne. —
timoient — 3894 aseor. — 3898 nicisineâ. — 3942 cpe».
il damoisselle. — 3991 dolgiez. — 4O06 vallont — 4013
m — 4020 oissiana. — 4023 ttorcîcnto. — 4057 liiWnaz.
i8 coBtaz. — 4062 janos. — 4062 jamea. — 4007 jainea.
33 ealrie. — 4084 petriaus. — 4122 ucuaie. — 4152
B- 4180 velL — 4189 fterieng. — 4199 atroifçiioiiB. —
mlestiers. - 4320 volt — 4322 volt — 4330 doser,
il soltil. — 4302 doljcie. — 438H %'ielt — 4390 soapl.tirr.
>\ e«oigoe. — 4405 ftan^oieent ~- 4416 sultiluieut.
oaaiUeg. — 4423 cop. — 4436 litez. — 4459 soltiz, —
«iner. — 4613 voilles. — 4014 estoillea. — 4G10 tier.
16 gloie. — 4646 \-ictore. — 4084 Aviez. — 4740 panre.
4 idons. — 4834 uicigiiciit — 4944 irras. — 4997 faBieiia.
►9 aDtandiaicns. — 5017 p;ardant — 5030 peor. — 50tt9
— 5128 cupoisKC, — 5135 Iioisou. — hVXt esloiniez. —
«goist. — 5IH(| ihies. — 5214 dis. — r>229 espenoir. —
re. — .^312 carriax. — 5351 ig^iaiimcnt — 5375
jnpe
5408 laceure. - 5447 la ne. — 5450 geiil — 5402
- 5492 Utio. — 549*i li ain» nez. — 5510 davoiicir.
15 desries. — 55WJ paseucat — 5568 caparuez. — 5571
Dis. — 5576 rasent — 5594 tmiaines. — 5613 deatrierti.
,9 rivaige. — 5030 uaigc. — 5625 neis. — 5620 rémois.
10 hantes. — 5038 nei». — 5043 proosees. — 5675 kiign.
% besoign. — 5079 L*ohardio. — 50HG arrière. — 5089
MB. — 5tî90 procsce. — 5097 Eniuez. — 5700 hoieiax.
X fiant — 5705 cuit — 5715 viaut — 5735 eartier.
18 ohei. — 5746 agaitiie. — 5751 eschaucirra. — 5704
R-- 5779 broine. — 5780 longe. — 5816 aoldeonient
meauie. — 5874 qoel. — 0003 eiiveiroient — 0058
ement — 6062 veil. - 6000 Icax. — <X>98 oart —
[mille. — 6118 Tessaille. — 6209 toit — 6224 veor.
\ moigneut — 6280 Iclenio. — 6289 paille. — 0330
— 0356 sttcrefie. — 0.^^90 nisist — 6404 escberpe. —
ireoQS. — 6445 oimesses. — 6450 sarcou. — 0462 reax.
18 esccpre. — 6474 turbontirie. — 6483 maurroit —
— 0657 lianage. — 6576 no. — 0585 costez. —
7159 desriore. — 7160 pai
dungier. — 7287 arbelcHte.
73-11 veor. — 7397 besoin.
7ri3iî ciniesBe. — 7.'>56 seHle^se]
— 7017 grrellcs. — 7ti33 deri
en ÎHlore. — 7720 luiet^erie. - -
7752 chaloDge. -- 7757 moire,
soit — 7845 violt — 7803 vil
7805 vialt — 7872 coraigo. —
7903 lou. — 7965 seuant. —
SOCri no loi. — 8fH0 espanoir.
8130 inciiflcc. - 8148 veor. —
- 8210 ploiu. 8820 amartumc.
mère. — 8387 veor. — 8437 Auta
— 8îiî>0 ftigic. — 8617 vialfl. — l
8722 viltaipe. — 8782 cal I. s. —
H8iMî iciz. — 8915 delictot — 8969
— 8979 ^^alt — 8907 nequeten, —
— 9010 félonie. — 9021 dialt. -
veit - 9101 rccliei. — 9102 menier
pe<»r. — 9192 defltraim)it — 9aS
9323 obeor. — 9340 toit — 931
9512 escliasae. — 9590 csparnier.
aobrassea — 9636 cîteau. — 96
0681 \ialt — 9687
INTRODUCTION LXXIX
Remarque.
Qa'il me soit permis d'ajouter ici ({uelques mots de ma part. Quoi-
que l'ooTrage de H. Salverda de Grave, lequel lui a demandé taot de peine,
soit très méritoire, on ne s'attendra pas à y trouver un texte définitif,
les difficultés étant trop nombreuses pour pouvoir être vaincues tout d'un
toup. Je signale ici deux petites questions auxquelles je crois devoir
rvpondre autrement que H. d. (i. Déjii avant le couimoncemont de l'im-
pression je lui fis remarquer que le vieux poète, soit Benoit suit un in-
fOïïan (il sera p. ê. réservé à H. Constaus, qui préparc Tédition critique
d'nne partie du Roman de Troie, de résoudre cette question), semble no
pu confondre dans les rimes le son provenant de i latin avec le son pro-
Tenut de ë latin +y, ni le son provenant de li latin avec le son provenant
de 5 latin +y. M. d. 6. eut parfaitement raison d'objecter (voy. p. XVII)
qn'ilors i] faudrait supposer un mtm à triphtongue {enuei : sitei 4707). La
question est donc restée en suspens. — L'autre question regarde les formes
veibties en -et, dont le t — bien des rimes le prouvent — n'existe plus.
Il ï'igit de savoir si avant une voyelle 1> final peut s'élider. M. d. G.
idoiet l'élision. Je constate pourtant (|ue prcs(|ue tous les vers oi'i, dans
le texte impriau;, l'éliaion est atluiisc sont très faciles ii corriger, ce qui
me confirme dans l'opinion que dans le texte primitif de l'Énéas cet e ne
s'éUdut jamais.
Sachier.
ENEAS.
Blblloth»*»» NoTinanniM IV,
anant Meoelax oi Troie asiee,
onc n'en torna tri^squ'il Tôt prise,
^asta lu terre et tôt le règne
pur la venjanee de Ha femme,
5 la citi^ priBt par traÏBon,
Uit craveata toni et (IodJud.
arst le païs, destrnist les mars:
nos nen entoit cjpdcnz HcUrs.
Tot« a la rile deguastee,
10 a fen, n flamo l'a livrée.
Li Gren prcnent les eitaains,
nos n'eschapdt d'eutre lot iiiiiin8
ne l'cst^al mûrir a boute;
D'e«pargQoeiit prince ne conte;
15 De lor aveit mcBtier parages
ne hardemenz ne vasalages,
et nen eateit leus de dcffendre.
Tote crt la vile mise en oendre.
Oei» i fu li reia Prianz
20 0 sa femme, o ses eufanz:
I E ne commence qu'un v. 1769. Lcu ver» î H â font UUnibU* ilan» F. —
2 BIF aU», G aioc; Ul tant iiuil; D f>met \\ — ft \\\ tour. — 7 Hl ane et
dcsimlte fu la ient; (î arst lu pAliU, F le pal&ia arst. — tt (t mis hom;
A ne, D ni; Hl iloi que tinee fust la g^aerre. ~ 9 K tôt; I terre (om«£i);
A efmTBtite«. — la Hl a f. et a (I en f et en) HiUibo ulumee. — Il Hl
priitreDt lut le pais. — 12 Hl DcwhaiMrcnt lotir «neinis. — i:< D lestent;
fil nii9 qui on fn umrt cni navre (I q. n. fnsi ou m. on n.). — 14 U ne
preuoiRtit; Hl nus ac porroit dire verle. — 1& D oc lui avoir i punatïu.
Hl dn lor miu ne du lor doiIia>?i>; A paraj^. — Uî A liardemiuit; h\) va-
Mla^^; Hl ail iw firent ule que auK'^- ~* 17 rt 18 sont ùmia dans A; Ul
ce inest tvîa dtm Ciriex ateodro; ti ail neatolt pas; F car ai eatolt nuaa. —
18 HJ tout fu le pals mis; » a c — Ifi. G omet i; F ftil. — 30 D II et
tt femm« et a. e., Hl et i. f et s. e.; G et o s. e.
\*
lu
'«'"•'"^ il a ,v
^' '■•■-"an/;, y,
'■' "■' '''érran:
"*'■'' '"«'rvcin,.
;""; ''■'•"'<=" so,;
".'""•■""''• IL srL
■■'■" '"•■^- --'inz ,„
'■' '■': '' ''"'naiH .
;.'. '-'^'T.:
.; '';'"''<•'■.„'
"" '"'■'■' 'i a,,
Ir, ,i ,.
DE TROIE
tote 8a gent 6st ftnenbler
50 et ses trésors en fiet porter;
graot ftveir et granz manantiflcs
et ^anz riebeces en a prises.
Par un |Misliz s'en est ifisiiz;
bien en toma .iii. m. CBenz.
55 0 soi eu i\M porter hod père
ADchiuéit, ki uKilt vielz oeni ère,
et par la main mena Hon fil.
Cil sont livrf*^ a ^rant cnsil.
Soentre lui grniiz genz s'en vait;
60 la o il fait se sont atrait
Qnant de la vile fn estorn,
dcaoz nn arliro loiug dctors
a alio o lui errant gent;
demande a toz eumuDalmcut,
65 s'il se vo*dront n loi tenir
et bien et mal o loi sofrir
0 s'en voldront relt>mer enz
ven^'er la mort de lur parenz;
prez est de taire lor plaisir
70 del retomer o del foïr.
Cil diënt tuît, del ropairier
ne del eombaire n'est mestier,
car a'ert mie grauz lor esforz.
Wt. - 511 HI son itresor; F fait. — 51 FG grana svoire; F
tilbe. — i-i FG posUci fi un; I H si-n issu par .i. pertiw. —
I giUL — i^ (i i.)il lui: D Edz l'Ii eon ctA porta son pore. —
I F Anciscni; omet molt; (î bien; D fors de la tUIo qui vieux oro. —
I F coadufst. — SS D Si sont livrez a g. descil. ~ 59 D Avocquea
& Uni gi>nT ten fuetit; HI Apres sa rontei I rente v.; III omeftmt n'en,
IF «Q, A lan. — 6" G !. o. i. sont, HI I. o. I. est; K I^ mot ym mu-
>kï fnit est illigiUe; U qui sen eschipent par la nuit. — «I FIII gam
>l»iM; A snnt. — ti2 D d. il. a. de defors. — ti:i G a lui; A t> soi a alic
• f«W; UI a aaaoïnble n lui; F aloietit — 64 G demanda: GF lor c. —
"^ liF a; D sil ftm voudront o lui fuir. — dtt F et uial ot bien. — *î" y
iid V — 1*8 Fni l« duol. — "0 D ou de comliatre; FHI ou du vuugicr
WaftoiitMr; G et dtll wtfrir. — 71—76 wnt intcrrcrtis ftoNs (JF en rx.
m: T5, 76, 78, T4, 71, 72. D ce d., F et d. Alinéa àawi HI. — 72 GF
nt m. - 73 FUI neit; HI BO»trd e.
2 - ^
DE PARIS
Venns la déesse d'ftmor,
esteieDt a an parlement;
Discorde i aornot eodcmcnt
105 Une pome d'or lor geta
entr'eles treis. i>uiB s'en ala.
Il i ot eserit en Grexeis,
qn'ft la plua bcle d'eles treis
faiacit de la poiuo le dou.
110 Entr'elea en ot grant tonçon;
chaseune la voleit avoir,
mais par altre voidrcut aaveir
le JQgemeut, cui iort la porno.
Els ne sorent trover nnl home.
115 ki mielz en Raelic dire droit
qne Paris, ki el bois esteit
La parole li ont montrée'
de la pome ki ert donee
a la pins bêle d'eles treis;
120 a loi ki molt saveit des leis
por jugior en erent venues.
Paris les a bien conetles;
cbascnne d'eles esguarda
et longnement les avisa;
125 porpenea sei qne jugement
ne fera pas bastivcment
senz grant porpenH, et rova lor,
a lui reviegnent al tierz jor,
lia G Dt V. la dama d., 111 i>t V. HeeHKc d. — M:^ OF justccn; tll
orcBt .1. p. — 104 HI dwMrde; 111 BOHtoment, (JF Kotoniflit. —
astre les; Ht .i. de Icnr diex-, y tonu. — 109 y que Ii. —
De le p. f- L d. — IIU G Kolrols eu ot g. cotitcnçoo, F Hi ot
g. L, QI £Qtr«x eo aunt en ff. t. — 111 A chascuns; (î ch.
volt a., F car rucunc le volt a. — 112 OF Aiitnil; OF valnml,
. — HA (i qni, F qiiurt; U eut; OF en I. p, — IM G Main ne
; F Elles ne s, t homme-, III II, A As. — 1 15 y ««wst dire voir. —
q, P. a lui vont savoir, III q. P. lui le font savoir. — HT Entre
Ui> et H7 A inttrcnle ilfux ifn; voyez la note. Alinra iltnui
130 HF do lois. — 121 GF por jugeinont e. t. — 123 j avisa. —
Hgardm. — 12« G ncii feroit-, F point. — 137 HI pria. - 138 y
; QF repaireut; F autre j.
^^5 etporreiten
Eles se j^ist
*^eir ot penst
est revenne a
un ^î P'oniwt li
"0 P'asqneses,
«t molt par Je
*"»'« qn'il li 01
e* afiehast por
^**S Reton.as'en;^
en est venoe a
« ert déesse d<
*=\Pria li que n
« tel pris de eh.
netroverajaen
?al meiUor de sei
ja nel porra oem
^^S Pa"as s'en vait, V
fe'Iabafafned'an]
^t d*«ne en esteit
V*'« '» a fait tel n
Mn 1* — .. "
DE FAKIS
160 cl H donra procbainonicnt
la plas bêle femme del mont.
Vait B^eo; des ofrct* qu'cla H fout
se poi-pensa en maint endreit,
al qael de cez trcis bc tcodrcit;
165 car mott coveita la richece
et raolt dcsirra la prococ.
mais uiolt H plot la femme plua,
qne promise li ot Venus.
Les dccsfles ne s'atargierent,
170 mais a lor terme repairierent
Le Jugement ont demandé.
Qae qne Pari» en ait doté,
la pomc d'or doua Venus
et joJR qn'ele valeit pins
175 que lec deoH altres de Itelté.
Puis li fu bien frneredoné,
car dame Heleine li dona:
plus bêle femme ne trova.
PallaB et .Iiinn s'en marrirent
180 et celc! de Troie en balrcnt:
por seul Vai'lieiHdn de Paris
balrent puis tôt le paï8.
Juno vit Kneas en mer.
moU se pena de lui jcrrevor,
iSh .vii. anz toz pleins le trarnîlla,
par pliirinrs mers le démena;
el haeit molt tote sa geste.
A nu jor li mut grant tcinposte,
ki molt forment coniut la mer;
190 les nés eoment-'cul a walcrcr,
in 6 qutt li. F que il BI queles. — 16-1 GF Al quoi des .iil.; G il se t.
Il» a coToitist. F desirast. - lt>6 Gril tleslroil, A quu. — 167 IIIF
— 1»;^ Ul ti ». — l(i9 Ilir Alitirn II HP rar«iorent. — m OK
fj. — ITI U jura. - l"s HI nus ne» a. - 170 F so m. - IsO GF
ftoies. — Isa GF içTFiiwent; 1)1 ceiiB du p.; GF lor p. — IKl D Qiiani vit
■Mr «M aoeuiis. Sans alitu» tlans MF. — IS4 L« irr» lS4—i^0 sont
mitaniÊV. - IlsHHem. - 1^7 HI Kle, omeUrtil molt; A molt an liai;
'luniJeemeDtlurâstQjotcste, — l^*! Dëq iner leva une tt.'D]peste;F vint. —
>quiju>qua fon« c. I. m.; A car. - l 'tu G ses ; Ht verser, F vtler, D ancrer.
Dcveo'
/ ne Feient ela
J' ne sevent
^^ et eieJa et m,
ne veient inn,
rompent les C(
brisent et mae
^ 20o Ne escbip,^ „,
de /or dreit eo
ïl ne sevent qn
s'il Tont avant
en aFentnre ont
2Ï0 DanzEneasfon
.Par dea«, fiut
?■' W a Troie Ja
rawnt detrenehié
^15 Jfielz volsisse qn.
m'ettst oeis o Titi
UNE TEMPÊTE
n
la 0 firent oris tant conte,
qne ci moruBRe a it«l liontc.
Por qnei ne ni'ocistrent H GreuV
220 Molt m'ont eoilH en lie ti doa;
ne pnifl en terre eonveirser
et DuaU ai en cestc mer;
molt loDgaenient m'ont trAvaillié,
si n'ont de mei nnie pitié.
225 Promise m'ont ne sai qnel terre.
ne Bai o gc la pnisec qnorre;
molt ai troyè iules en mer,
de la terre n'oï parler
qne voin qnerant a molt graut peine,
230 M com fortune me demeine."
Molt se démenti* Kneas,
moU se clainie chaitis et las,
por ce qn'il esebapa a terre.
por ce qn'en mer sufrist tel guerre.
235 Mielz volsist estre en Troie ocis
0 ses parenz, o ses amis,
la 0 Hector et Priamas
furent ocis et conte et dus.
Molt s'esmaient si compaignoo,
240 ne desirrent se la mnrt non.
Cfl lor est ris, que molt lur targo.
Oe^'ant lor oïlr ot nne barge, ^- "
ses governalz li crt brisiez
3t' A ucb furvul. — 2IS I^ quici; A miMisBe; HI uiureiinHu b tel lt.j liF
pMOi h. -' 319 Ul ne mont ocis| D omet H. — im A Kn gnùt he
t e. L d-i H eo be coUIL — 321 V no pute garir nen mer nen terre. —
P do toute» pus me chacc pirrrc. — 22» Le* rcn T^:i—^-iO sont om\ê
M. A molt trav. — 326 III voisc q. — 23S Ht neocor oeo li oi p.:
loi maù. — 32it III qucraui lu rote a n. g. p. — 231 (îF Molt p&r;
montot^ P {satv alinéa) ilfiuentel, III detnenta. — 2.12 A KcnoUinnt.
S33 III De ce qucsrhapez et)t: riFHI (\f Icrre. — 234 G •'jUAnl il en
A pute que; F giiofre tel liaire(?); HI «ofri. — 2:j.'t U voutlroit: A a
— las G et TroiluK, AU contes ot du». — 24o III ilcntao-
; — m m trop I, t — 2J2 I> lor roy, A lo n»l; III vint. — 2i:( tt
Ht» \nifrvtftM '/<»w tllt^ms crtûnlre; lib, 4«, 4», ■»<. D8oD; Q II
Ut b.ï Ul li a brisioi A est.
'^"e I entre
yte l'a ao,
«^""dee est e
^«" ont ;or t,
P" cels nïert
ne chastels pn
i" renz ,,„„j
** *:neas «oit ,
J« ne enide ^e„j
^ «'«b et aère
2°*"* "nt al oaa
' .7f ^"«'i. de"
,^^^ -"«^-estlat
EN UBYE
IS
fc
270 Donc leva Koeaa la teste
et esgaarda devant son via,
81 vit de UIhî le païH.
Toz rchiiita se» compaiguoiui;
DOgeiit a fort a» avirun»;
275 tftut ont aagié et tant siglé,
qn'sM porz de Lilw sont torn^.
V^am Hout fors com plus tost purent
De lor vint nés que set nen nrent;
celés atachent el rivage.
280 l^e païs trnevi'ut inolt salvage;
ne veîent borde ne maison
ne bore ne vile, se Iiois non;
mais que que seit, forment lor plaist
Eneas vait en la forest;
385 un seul mescbiu mena o lui,
lor ara portèrent auibedui.
et cera et biclies ont hersé:
si home en ont asez porté.
Les fous alument el g^ravier,
290 si uprcstereut le mangier.
el bois le pristrent lieement
£a la mer guardoent sovent,
s'il porreiciit lor nen i-hoisir,
que U venz ot fait départir.
ÎTit D dïoz Enuas lova sa t — 371 D Stroir si U veiroit pays. —
^ Vif et \\; D II cdg»rile devant son via. — 273 D iHttrcaU tûm^ vert
»irtSJ-î ft 2T3. V. (/■« tmtiv. D rtuibaudiat — 274 QF naglôï a force as
i. D et fvrt nagent aa a., Fil RSgi«z diat il. — 'llb III tjuit ont single;
Oetnagle. — 270 I) quel i>ort; Hl Quou libe suut a port turnts LHiF-
(ttra, — 277 y U»u »vd sunl ; HI plus tost que p.; GF que phis tonti
0 riadreat a rive coru aiux jmreot. — 'l'h 1) greignor ioie ooques tues;
01» Mreiit. — 27y Entre k» vern -^Ts tl STtt D intenxiUf 0 w«, qu'on
tnanra dans Ua twtt». D II se oolthent par le rivaigu. — 2w D Iv pays
toiou molt ssvaige. — 7^i y ni truevent — ib3 0 qui) qui, P qtiit quu,
1 qnel quil, U quai que, D qui.' qalL. — 2s4 Hl par. — 286 Â Dos wls uiu-
«cltias âla 0 lui. — ind y et lor ars pristreut (GF prisent). — 28' III Cers et
Uaha» ont moli b. — 3ÂU F L« Tu; V ao aablon. — IW 111 ai apparu Ultra t;
OPIor; I) ^ flprestent lor venolsoD. — 291 UF ut pula, Ul la mt^ofrier.
J> TOKptaeoUaverêSy 1—304 par d'autivn oen. V. Uji mtm 'outctU-a
rm 993-^04. A pniasent} G li^ii nca. — S^^l HI 0s)
<Wi br partir.
^or les faieiges
sii les verreient
q«ant nés veient
"^ '■ »t de sa ce
ne mais qne i» g,
cela comença a co
310 de, n,^8 qo-a „„,
.Seignor», fait j]
"« ''0» derez niie ,
!* "<" «vez etl peo
'^'S ça av«,t vos délite,
«"«'■« il vo, en „J
f"» vos sera a «o
320 , ' ^ «'«miet en
320 I.or règne et p„r p"„
« g«nt enor ne pnet
■^55 eue doJce, fei,s
as cherals fci yf
,. ^ tout Eneas
^:« chevaliers p,,
"' «e II sachent t
;" «-el par, sont
O'-ec topent li ,
eurent par val, et
par boseages et na
S»f »-' erré, ne'^
fa Jor peast rendre
JMt ont ené par i,
l^ entrèrent Tnn
"''"«^ e» u« chemin
" mesagier ont t«
'^ erant Chemin ki t
«7 FD aaru alin^r,. Jr. ^^^ G et si o. ._ ■
DES ÊCLAIREURS
17
375 Cftitage rirent, la cité,
doDt Didu tint la dignité.
Uame Didu tint le païs,
m'w\z Del traitait iMien» nn marchi»;
ou(î uc fu mais par nue femme
380 mielz maintoDue enors ne règne.
De eel païs ii'ert mie nec,
ainz fu de Tire la contrée.
SyoheUs ut a nun ses sire,
uns suens frère le list ocire,
eo essil eha^-a sa seror,
por eo qu'il volt aveir l'enor.
Celé s'en e^t ï>ar mer foïe,
muU ot gi'ant irent en compaignie,
porté en a molt çrant trésor,
3Î>0 pailoB et draa, argent et or.
Kn eel païs ùst arivce;
al prince vint de U contrée,
par g-rant eii^in li ala querrc
qu'il li vondiflt tant de sa terre,
corn porprendreit nns eairs de tor;
doué l'en a argent et or,
et H princes li otreia,
ki de l'engin ne ac guarda.
Dido trenelia par correctes
400 le cuir, ki mult furent graisletcs.
0 celés a tant terre prise,
qu'âne cité i a asise;
puis cou(]ui8t tant par sa richeee,
par 80U engin, par é& proeee,
405 que ele aveit tôt le païs
et lee barons a sei sozmis.
WS F oe; HI teniàt; (î nu-t <|ul »oi| via. — 37'J HIK iIdz (aln»), R
, — 3Sfi F mainteuiis. V losinttinu ; HI terre n. r, (■ lionor do rep»"- —
Dicol; D OL'fltoti pas. — 3S2 F Tebe*. — AH4 [► o ses frereu, —
rp Mont inleirtttUi Us vfr$ 3S!f et 380. — a*<« F wmee ce. - 8b7 D
est Dido fouie ; I lor). — SS'J W. graut ifmut trésor. — 3VI I iert.
par graat «ena tt nia riM[iiurrc; G alust. — 3!)(> D duana Idd ot a.
y, El 1) a — .199 Aiinia dam 111. — 441 FUID u celes; F terres prises.
0 sa valor, HI suo sens et, PO son «avoir. — 400 D n aoiiz soi luia.
Dtbaca ViKiuMuiiaM IV. 3
^^'' et treneheïz f
cengles, barre
Aïoeeis que ]■,
« maint destrt
£1 coin amont
^^^ «««egrantro
•Jnec sont Ji m,
^ï qnarel sont
ae blane et d'ir
par g-rant esgaa
42o 1 sont asis tôt a
J^'É sont de mar
^ mur sont fait
a pilerez et a m.
^30 « le marb,^ de c.
«ont peîntnré defo
«f«z vermeillon et
^ot environ ot fai;
^'« G par iloc- O nfe^T?* ^'^ ^^^- I
««^ o«w daw Hi ",'^««'«- -iUJi^
DE CARTHAGE
de inaQ;?Dcteti pHr iiiolt gniut bous
43.Î d'nne pierre ki mult est dure;
la mangDcte est de tel uatiire,
ja DUS oem armez n'i veoiat,
que la pierri! a Bei iiol traisÎKt:
tant d1 TeniAseut o balbers.
4-10 ne fuB80ut lito» iil unir aers.
\j\ iimr erent espt^K et hait,
ki ae criement negiiu asatt;
•V. c ton* avcit environ
estre le demeine donjon:
445 devers la vile erent trifoiro
li ninr, a ars et a eivoire,
o granz jtilerK de marbre toz.
Li cbcmiDiJ alot par dcâoz;
^raul marchié i aveit toï dis;
460 la vcudcit on le vair. le gH8,
eosteA de paile, covertorH,
poriircs, pailee, dras de colora,
pierres, eiipecco et vaissele;
inarebeanditte rielie et belo
4Ô5 i pelUt on toz tenB trover;
no 86 petiHt on pnrpeuaer
de riebece ki el mont ïast,
CD cel leu trover uc iTellKt
Granz rues ot en la citù
460 et palaÎK riches a pleutô,
19
4.11 HI ftinienter — 1.% HT crt. - 130 III l&iaiant, F la mâne; G dite),
oe t. ~ 439 ni <|iii veatii creiii (îe Iiaubert ; IIK a h. — iw A Binf
(1 lors; F lues inani/w. —441 III Alim-ti. — Aii 0 i|iiil; y cremoieni
'— 444 F tstn 1« malHlre d., (> e. le plus lualstre d. — 115 G d. les
D trtftiIrB. — 14<i m o ars of 0 cimoire; I> fait a vnleteN et a cuivre.;
— 44" F a g.; A [iierre.H; l) et li piler «ont mannorin; AG Ton. —
I par ilo dosaoux vaic le ch. D(p\ti« ce rav jaequu» rerg 471 D donnf.
t* BM/rr irrMon. V- te* twtat. — 441t auîv. Inierrniia ihtnt F <!tifte cfi
èv- 451. 52. 4y. 50. - 451) HI et v. et g. - 4!,] GF kicutus, flID coûtée,
lûtes; iU de p. et c — 452 G porpres oeiidfti. — 453 Déchintre dan* A
iTv'iiH tVf-A ^c^. H parée espices; 1 Ërilio'il(V) Kingeiubre caonelle. —
4 U um<t et. — 455 F taotoat. — 466 I puet uua hoiig p. — 459 I qui
fc G troree ni fast. — 460. I rlclica paîlea, H \mi\ea t.
son feu en te
se a Cartage
chascnn conte
47« et .vii. c. chev
^n eele mer j
ïJnec prent l'ei
d'one manière
neguaireêran
475 L'en les taille
8ï en chieent r*
de ce teint l'en
poi sont peisBoi
l'en les nome e<
480 Delsanedecw
dont iluee aveit
de ce est la por
^es neires refont
del sane d'nn gr.
485 qne l'en apele co
dont molf a ilnec
sas.
>nt. ~~ 465 T? 17 «anoire et
^ en, t arcaee. -_ j«n « , ' ^
'« vile; I en; F arcade'
DE CARTHAGE 21
Serpent sont grant a deanicsure
et de molt diverse nature;
qnaut a hh |troie dévorée.
41W donc si s'endort gole baee;
il nen a neicnt de boiel,
cl cors li entrent H oiscl
et pasturciit eu âou doruiaiit
ce que maugiù ot do devant;
495 ne 8*eeparf*e pas altrement,
uar n'a mie de fondement
A nne part de la cité
asist Dido sa fennetè;
tors i ot fors et bon doi^on,
500 ki ne criement se foldre non;
d'î pctist l'en neient forfairc.
[lor nnl asalt lancier ne traire:
nus eo^Ds ne li forfelst.
se de vera le l'iel ne veriist.
505 Li palais fn desor. la tor;
one a rei n'a enpereor
ne fh vetlz si hnens ne tels.
De L'hieres pierres naturels
ot un mui &nz el mur asis,
&1U et M\. m. esmal?. i ot mis
es pilers, es entai lleUr es,
es uiseries, es volsnres,
(SU (* i»«t UNI» dan» A ; F S«. - 41*0 OF \)aia\ F no durt. — 4'JI F vt vi
l« ne» UD U., (t il nen nvott nis nn bocl; A ont. ~ lOt F a putiirvr. —
iruit duvaDt, H a.. — 4U& III dn (M de) loudement na ptiint un
4!>'i fil bautreiueat ne sespurKo pu; F ne na; lîF auuni du I'. —
^piiia ff vff» jiuqa'a,» vn. 5// \r manvucrit A a iiNt^ (//i-Ainirr. Sntui
\ritf B I* »rt pUict. — 409 (îF tor; F 1 ot fort ot t. d., l» i «voit fort et
«t haut d. — 50» (!F iToiuPÏt; F ses. - >*iOI H ni poist nul; (1 ni
mit^Di nii» boiD fortalro; 111 point de ihhI faire, F ju rien furfuirc; K im)-
^ — â02 H \tûS\ V A uni, 0 a tin. — 5ii.1 (ïH nt> engin; F mal ni! li futiil.
I qtic Ali iiiitf purt H venht. — .'tUfi Atitun fUmnH. («F aixt desor.
ttl si b«li. — :i»b ni de rlwrus p , F a ces p. - :tm Lrt, rer» .'lOU—Mi
daiu F: IL li. 11. il. '.*. /", G etU inoll vat tK\Tvrv9 assi», K iK
oeTTU a., K ot iiti niliin dcsort* a. — MH Hl et plus de .vit. m.
mlft, — SU lU es oourtw et e. — h\l Bl es fenestres (! fenestriuxl
rtoiatitres; F et f.
•i"« fartage
^ M reialme
a ïi ftissent ti
'nais ODkes n
•^^•^ tôt altrement
«r H deu ©re
<jne a Rome I'
^ï Capitoiieg 8
fore del ehaate
*^ 0 fnggent par «
'ï senator mis i
Por tenir dreit
^ fn leus a tei
Par merveiHos <
5^^ molt fi, bela et
yoJtea et aiB i 0
Ja Dï parlast oei
"e fnet oïz en ee
par tôt le Capito
^^0 L, vint et., m se
ï eeteient .|a esga
CHEZ DIDON
28
Pnifl ot Rume la poeaté,
d'ilacc a mott loiniaing aafçe,
(lue Dido volt metre en Cartage.
Mo Kiicor idonc ne par ert mie
ccle citez tote foroie,
encor faifleit Did» ovror
as murs entor por mielz fremer.
Tant eFpleiticrent U inesage
550 qoe il eotrercDt en Cartage;
il unt cDi)niH et demandé,
ki mainteneit celc cité.
L'en lor a dit qne qdc femme
esteit dame de tôt le règne.
555 11 ont enqiiifl o cle cttteit;
par eDdi(feB alerent dreit
Hue el eliai>tel defnoz lu tor
troverent en un parleor
la reine o tôt grant liarnage.
5G0 Devant H Nindrent li mesago.
IlioneaB parla premiers,
ki molt esteit aagee et fiera;
aalna la, pnie se li dit:
, Entent a nos. dame, un petit.
565 Bien as oï, ja a lonc tena.
qne Oieu firent vers Troï^ns;
arairent la vile et eraventerent,
granz et petiz toz décolèrent
de ceU qu'il en pnrent tenir;
570 n'en pot uuh aeuls de mort guarir.
àl4 («F a C. Aprf* w rtm (îFD ont une inlrrjtolation gue Tom (rou-
jJOM le» Hotfi, Il Mc rtjffinJ Ui rfruton deè mttrrn f/u'tiii tvrv AOO. -~
lot f . — .in W *»4** sont ottih 4<ina A; F trouer. — 54S GF as
(F a. m. a. I.) por armHcr; Il ilctitor; I enfeniier. — .'i4M GF
— .I.'il (1 cel, F cc*f, III l'i*. — .'i.'i."t et îiTift itittrt'ertùs liam A.
lU, — fk'iti FUI fisr tlciuBDilur, H pnr Avm»ndes. — b»' <î F Devint
iiicuiile 9a% 1. 1.; MI sus un c. — âi>> G lu troitent-, A t. ia vl ]>a)lcor; F
» »Ieoni. - JM GF ot; y iiiolt. • âiio A vtencni. - nHt F Dïodok; y por
'Jii. Ahnétt dont F. — 5ri2 D li phts iwiçes tirs luesagters; y et prox. —
'Ai l( rt/rfY,frntr une aK/w in-sjon juaqu'im )■». ,Î.W. V. Ire notfS. 0 stlov.
'■AA III Dstnc vntuot; y a luoL — âtîti A furent; (tF .1 T. — 5li7 UF
Bmu; a trobuvliiereni. — 50»> A cravanUTunt. — &iin (.iHI i|ue 11 p. r.
LA RÉPONSE DE DIDON
25
600 .Rien mi*, fait ol, ,1c ^raut doniagc
et le destrait des TroU'os;
ge l'ai ûï moll a lonn tens.
Vos ki de cel câtes gnari,
niolt l'avez puia csponci;
605 ODC pois ne fnstos seoz dolor,
mestier avez jrmnt do acjor.
Se vos volez ci fte.îorner,
V02 née restreindre et ratorner,
n'avez giiarde, gel vub plevis,
61U d'ome ki eeit en eest palB;
Hcçnr neiez, ne dotez pas.
Se ça melt venir Eneas,
gel servirai en ma cité,
H mien li iert ahandoné.
615 Gc refni ja plu» esp-iiaree,
qnant ge ving en cestc eontroo,
car ne boî pas de ee^t païs;
par mei le gai, hion l'ai aprie,
que ge dei liien aveir pitié
62U d'oDie, sel vei dcseouseillié.
8e Mjomer vneit Eneas
et demorer ei al trespaH.
JR mar i despcndra denier
piir rien nule dont ait mcHtier;
U2Ô tôt le ferai del mien servir
et molt li donrai al partir,
pins li ferai que ne vok di.
K'cnlin voleit vcmuiudru ci,
et si laissast ester a tant
mi 6F elc le il. — tm HI et li perte; (iF lu T. — ii(i2 F \o U
CK t] a L t. — tU'3 lU c« fiiRteB. — »i»6. <î mok; I g. lu. a. -
tt nos mnt omu rions F. y demorer. — tiiiS. HI ut afemier, (i ot
f . — Biili lU w) V. — 611 1) rtmpUtftU'» rêM. tiU — tU:i juir t2 mitmi
r (e* .V«''«. '»// et 613 tutervrrti» <UtM Y. W ni. — iilî FUI Su
sti ea, Ci $c venir i v. — «M OUI \v mien; i: )i ai ». — liU a iimlt
; y car jtm refui t-a i-. — «IT III je. — «|h 1 puiir. — «"21 0 <io-
K. — fi'iï *; et ci «Iciuorl; HI ,1. Irci>aa. — tVî\ lîFI por niilc rien. —
J'UI mDlt ti il al ilepurtlr. - 027 y que jd nu di. — «MB Salosi;
il vuluii dciDorcr ci; (i Totoxnmr.
H"^ .ju avrai le T
Tornez a lui toet
et dites li q„e eu
s'en viegno o mei
toz est lassez de i
Li niesagier ont
a lor seigoor s'en i
Eneus de bien loin
eontr'eJB ak et se I
,,Qu'avez trovéV" —
- C&Hagç. — ,,pa,
-Nenii. -.,Porqi„
■tQnei doncy dj,
cParlasteg vos o li?'
tiMcnace nos?' p
"Et qne dist donc?" -
seiez segurs. mar cri
Ce dit la dame Tiria
8'en eeuto terre Libio:
volez reroairtdre et se
V02 oea restreindre ai
ne vos estuet doter d
far el vos jiseilre hier
I>ar nos vos ofre le h
«30 J' que. -^ ea, y ,.
A ÉKEE
000 ensemble li eui en sa tor;
«68 tiemses ne vos faliira,
tant eom prendre le vos plaira,"
Demeotre qne li mcsagier
alerent le paie cerchier.
665 forent lor ne*i al port venues,
qa*il eaidoent aveir perdues.
Aancrec s'î ert (rliasrnne;
totes les virent no mais one
qn'il perdirent ]>ar la turnicnte;
670 de celé n'orent mais atente.
Eneas forment s'esjol
de la novele qn'il oï,
et de ses nés qu'il ot fors ane.
Molt li cstoit proapre fortune:
075 fortnne le ra CHltaldi.
ki de devant l'aveit marri.
Por ee ne deit oem depperer,
se li estuet mal endurer,
et se il a tôt son plaisir,
G80 donc ne se deit trop esjoir,
ne por prant mal trop esmaier.
ne por g^rant bien trop leecier;
et d'nn et d'el de tôt mesure;
nns biens, un» mais toz tens ne dnre.
685 Fortnne tume en molt poi d'ore,
27
'iMi G^ lafens avolc 11; HID e. o lut. — (161 D iis estaoges Do vuus
^ilfiL — Wi2 COU orc Tons targ«ra. D intereaie. 4 ren. V. le» note». —
**î I(J Alin^tL. 1> landU eoinme I. m. — flilii FUI les n. — m' OP
j^utrau fbrenti D semoint, [ ncstolr, FI osloft. — m% D toutes orrnT lor
nu fors une, QI toules le!i otent nies i|i)e tmc F t. U's ont ne luiis i|Uo
OBiG t. reviorent. — «69 D ijuc «d mer riul& Ia torunmte, tîK f|ue II p. p. t.
~ fi*)) U de H navQioDt nit-s entente; U iliet;!!; A noreut fltulistinrt),
m loni a. — fiîl AUnra dam y. v. 071—2 iHwifclr* lian* A. D «Un» encjw
twlot; tî se joi. — fiT2 1) (|ue il ot. - 1174 G fful prospre, 1(9 autres ttiKii.
iiropw. - f)?:. D tes ra. — r>*« HI qiiî forment laveit esniari; (tFI> t[. devant
w, GFD matl(?). — rûs U ipiaiit li conviont; A estoit. - «TU A r». —
** HI rtKiioir. — rt82 (i ne jK)r bien trop esloecîer; A dcalier. — BM O
tMtuu mesure; ni (ic Inu el de lauln.' tat mesure. D do toutes cliUHes
11 10. — 6ï»4 V ne bit'D ne mut, 1* nus b. nnn ni. - t>^i> 111 eu petit dore.
A CARTHAGE
29
9002 ce qne nus d'els Toïst dire
713 eoDoiseient trestuit le rei.
Li nos le niostre a Taltre al dei.
Molt esteit Iwls et avenanz
et chcviLlicn* forniz et granz;
a toz en semble le pln^ l>el.
720 II ala deBceudre al diantel;
' contre lui est Didu venue;
il vait avant si la salue.
Ele le pritut par la main defltre;
eu rentaille d'une fenestre
725 se sont loiog des altres asis;
el li a de son estre enquis,
<ei il l'en a ^rant cuutc fait,
corne il erre et o il vait.
Quant il li ut tôt aeout4i,
7S0 son chanihcllenc a apclé,
ariere l'enveia an nés
por son (il ki la ert rcnii:H;
molt tout li ruvn amener
et eouianda u aporter
735 treis guamemcnz que il avoit;
porpeosa sei qu'il les donreit
a la rcme de Cartagc.
ki molt li faiscit bel astage.
Une noBclie i ot tuorveilliiHO.
740 onkes ne tu plus preciuHe,
et un uiantel ki luoU fu eliiers;
la i>eune en fa a eschaquiers,
d'uues bicbcs de .e. culuni;
'16 A Cfaucnnsi y amti a. —
Il I) duE Eneu bel U Atlue. D
\J9int 1 iiV pûHt' i' intrfjioUitioH
U trfiipUcr ItH ver» /?.? -730
- T24 I t-nlniilli;. — 726 F
I (i cdODcot : AF corn i. v. — * 3l)
far note». A cluuDbcllan. —
I U Et al U c. Il porter. ~ 73» F
I |wriUeus«, F oienrUlouae. -
9b. ~ 743 Hl twtc, OP bise
'lOGFat resambloit; HI ««mbloit. —
ayrt» cf rers, f.n intercale S anlrtv, puiâ
^hUs i<Uttcnt aprrn 733. V. te» natrv. —
'^p*ii- liViuiri-s. r. Irë noiem. GF DMo le
'.Stf li, m Elc. — 727 o li a: F en. -
D ranptib'c les vers THU — TH4 ^ar dautrex.
731 III lenvoio a eeti dos; A ea u. —
prnHloUHc. — 74(1 H f|iii lunlt j>ar cHtnlt
- 741 ni iert. — 742 IIIF pàw, O 1. p.
i F de gent c,
et li botoD et li t
valeient plus que
Tel veatiment ilue
eom a reine convt
755 de porpre esteit, e
li reis Prianz en s
faiseit eez gnarnen
qnant il se deveit
sa femme Eeaba U
760 le jor qne coronee
Tornez s'en est H (
tot a eompU en poi
ai eom ses sire li o
La mère Eneas sot
765 qne ses fiz esteit ei
molt redotot en son
qn'il nel menassent
molt ert entre salvaj
Ele ot d'amor la po.
770 Qnant vit qne son fi
soef entre ses braz 1
molt le baisa estreite
En cel baisier li a d
de faire amer grant ]
lia Iri AnnoXn II 1. t .
Tt; m (|Bi nîmcat — "% y que bouia m tei« a«l (G ac) Wm
- IM A a Ma tannt, O p. si Ha toiM. — tsi OF m put k.
1 giM fc.; GF «a» oltM^ - TM U » fclt, FHl le fot - :m r
Ue^ m Mfié^ A gntÊ, a gnMv; A a r. - 7S6 A tfal le do» ^
kaifs. — iWFeoaiiiicU »!., Q c. pu le Job que U d. — TM O
' lA - :»! HIP ««Tifflee. - -Ki H tu êomt imiB damB OF. ~
m L i lliiiiit a plB eUtr. - 790 QF et a u. - 7«7 0 et «inut
M, F «1 1 tloEM, Ht pNdi oat no. - TIK« F beoeat; Hl ne prUitat
lA — 49» G «. L ■. nrriat — MO 7 tkrat ne prisent tut lautre X oet
mjim aairii. • MS r lu en ob, — w* U acola et a., F a icota
32
LA PASSION
SOR molt le baisa estrcitemcnt
et se meine molt malctncnt:
moU fait i|ue foie ki l'atocihc
eavers son vis ue a sa boche.
VenuH i ot HH flaine niiHe,
810 Dido l'en trait, ki eat esprÎMe;
mortel poison ta dame beit,
de sou grant diicl ne B'ajierwJt,
0 le baîsicr tel rage prcot
d'amor qne le ener li esprcut.
815 Doiif* le rebaisa Kueas
et donc Dido en es le pas;
de Tun eu l'altre enbat Tauior.
chasctiDS en beit bien a son tor;^
ki plus le baise jdnn en bcit
820 C'est Dido ki plus foie esteit,
ele i a pris mortel ivreee;
ja Ta amors on ik'rant destrece.
• Tant a la reïne entendn
a lui baîaier, que tôt uuiz fu.
825 et que termes fh de soper;
a tant list l'on l'eue corner,
et puis sont asis al mander.
Kttuiz sercit a dcsraÎBuier
et a eontor trestoz les mes,
S3{» ki sovcnt vindrent et espés,
et a nomer vins et berboz,
60& 111 bilsuft. — ^UK FUI el; G 8e mena, Hl le menol^
S07 F le tonce. — BOS Hl ne près de soi; 0 et a. — MIS y ^
traist, A (raiut - aw Q¥ i boit - ai'i G mais li fuie De il
8i:) y les baisiere; OHl r i p. — *>I4 F ki; G son; mhw. cors. — -^
dam F. — 616 y et puis. — SIT Hl de bin eo but taiitre lamoK
but- — 619 y en baîsc. — «20 A Ce est D. 4. plus en beit; F Coq
fil; QP ooKtlfnf plan. — S21 GF mult i a pris m. destroce. — É
à., G mis en d., F mi^e en lvri-c«. — 92.1 I AUm'a. — HU Hl
fa. — Sis D que saisnnx fii bien ile a. — 82fi III ndonc; I> lov^
a; DII) donner. 2ij/ris ce rtirs il y a uttf iHtrrcolatk'» (tant
Kotn. — S27 GF après; G sasfBent. s-^? tri S:iéi omië dans V.
â. — 821) Bl ut a acontpr (I raconter) toux 1. ui., D ne sa!
dos luea; k daconter. — S30 A soef; D vienoat. ~ 8S1 rf
GF. D remplocf le» rer« 681S4S par (Vauttra. F. tt* ttot
NAISSANTE DE DIDON
33
mais chasL'nss en i ot usez;
iiiolt les H l'cD toz bicu aervlz.
et quant li niaupors (u l»illiz,
835 les najten traÎHlrcut li «criant.
El ]palai3 ot otart*^ molt ^mnt;
tant i ut cier^u., ja par jur
lumière u'i eUst graiguor.
LHdo reme^t al niaistre dein;
&40 n1 ot ee baron» non de preis,
l'altrc inaii«iiiee ert départie;
8on humto prie, (|u'i) li die
de Troie la destrucion,
et li rei'unt la traisu».
845 Toit se lorcut par le palais
et eecoltcrcnt a grant paiu.
ËDoas Bozrit nn petit,
et en aprét; se li a dit:
„Dainc'\ fait il, ^,raa grant dolor
me remembrez et ma triintor;
ja nel uomencerai a dire,
de celé ore n'aie ^nut ire,
qnaot me remembre del grant duel;
ja nel eonteroic mou vucl,
855 mais quant vos plnist que ge le die,
ja eu orreiz molt grant partie:
la vérité vos eu dirai,
ear ju i fui, sel vi et aai.
Troie fn eitez moneillofie
St)0 et de toz biens molt abondo»e;
U2 I m. qne chosetui eu ut a. - bS'S y IiÏud fuuz. ^ b3-l y fini/. —
filF traient. — bS'i HI tant civtge i artlHUt; F t. udunt o. — h'M^ HIK lii
ïercnKF De) fustg. AjFjri-ii œ vtrt Ali otii une interpolatUm. V.letnoteg.
nv G Bc sut, t retueiou — ït42 GF que li A., H que II d. — S44 F
k - M5 r> tieiiODt. - 6<a P si {!.; A »u g. p. - b47 D sorriaL Alinca
F. — MU F dist: I liûtor. — i*5y F ot me mtneuibre et uie t.: 1 dolur.
Sa rt m fonl dffatU dans G. — WS (i (ui; F ni. q. or p. q. je tel d. —
Dtll l'trcz, (iF ona: D une p. — 657 GF biea tcn d., U vouh eonterni.
Bfi» S57 et S5ti manquent daH$ A. — &58 F et j. — hô9 A T. fu j» r'u'ho
',mttt alinài tlntu F. — t»CB A faite par gratit noblUte-, (* toi bien; I>
HvcRsc. A intnntU aprj» et vert «ùr miirtu, qu'un verra dan» Un nnltu.
thUnUem Matuuxuilc» IV. 3
RÉCIT
niolt par esteit et lon|^ne et îee,
de travers ot nne jornee.
Quaut Arenelans nos ot agis
pof le forfait que fist Paris,
8ti5 moU 1108 trova et forz et âere,
molt arioD buena elievaliers.
Toriieiz lor tenîoo eovent,
0 il pçrdeit molt de sa geot,
et trilles entre uos aveit
870 treifi niele o plus, tele ore e&teit,
81 ravioD sejor grant masse.
Ne sai por qucî vos ajoutasse
le& liatailles et les iorneiz;,
que lor tenimes plusors feiz;
875 ases avez i,'o oï tiiit,
mais corne dos fumes destrait,
n'avez vos mie tuit oï:
suetieiz (|ne nos fumes traî.
QnaDt Menelang ot sis .x. ati2
880 a sou siège, fci molt fu granz^
d'énée
Dedenz 1c ûsi inolt liicn trouer.
dedeuz tist faire gr&uz csUiges;
cutor i ot teU .v. luntiages,
895 n'i avcit eel, tant petiz fust,
.V. .*•- flievalier u'i ])(îllHt
Lî chevals tu einplix trestoz,
de clievaliers liardiz l't jm»/.,
de tuteH anneK lijcii armoK.
90<) Li altro s'en sont rotorncz,
pristreut lor paveillons. ïor tre».
eu la incr ac inistrent cr nés;
en nne i«le près del rivage
s'en aleront trestiiit a iia^e;
905 iluec se sont trestuit repoet
A un matin h'ch parti l'ostt,
molt en demeua l'en ^rant joie
par tote la cit^ de Tr4)ie;
les portes eorareut ovrir,
910 ai h'cii cniiienc^nt a isHir
li chevalier et li Inir^i»,
eisâuz s'en est Prianz li reÎB,
et uofl o lui coiuuuahiient;
tnit en ÎBfiioD lieetneut
915 et alitiD par Ur/. \cê Icuh.
o les tentes furent a» (îrcus.
Tj unn niuHtriit a l'altrc ai dei:
„La Tu li paveilluus le rci,
la fn la lierl)er(;e AcIillléR,
920 la fiiet Aina», la l lixés,
ça erent li tornei tenu'*.
M3 A c^AYur; HIT) traucr. — iOi H BS4 inttrvertis dans F. A l't si
If-; F netre; III ménages. — 694 F eAtacea, III estimes; A tt-ou ou
Utire» inombUji; l ot ïIm .». c. e. — H9h h si p. — 8m; DIII on .c;
Èwt — 8»7 D JltnM. — S»9 HI sont a. — WW A rpil s. r. - flUI rt 1102
it mu itam D. II t'i \t. Ml cl tros. — îXiï (JF a: y so «ont mis. - imr. HI
Wir r, — yifii A AI uiiiliii khd (U-}>arti 1. — 007 (.Jf ilcmenoit. — mit GK
tut — BUl F coinuncolt — 1tl2 G eo psl. — 1*14 y issiioua. —
allemes, UI aljun»). — Oliî D ou aistreot les tirotea as (irifiUB. -•
lu niii«lra lalire. — 91h D Ci: DY aist; U au r., I> lor r. - 920 FUI ci;<
«râ. — t«l <f lu.
3*
Moh en parlèrent b
i**' et e«çiuxdeienx tôt
UtT derioailles en d:
nuû la Teiité a en
n fnst aie tôt ahrei
s'il tost seû eertuae
l*3ô eni li ehernls areit •
ja de toz eeU n usis
ne fojBt detrenefaiex e
ja nns Knls d'ek oei
maU tnh en Aimes d
940 se cil fussent dedenx
are fassent dedeni le
eneor n'ellst Troie nu
ne fnsson pas ainsi d
par eel engin périmes
945 La o nos famés al eh
derant la porte orient
et resgnardion tôt enl
la amenèrent li pastoi
nn home <(a'il orent ti
950 tôt na lie sor nn fraa
t)23 D barges; GD b. et I. et f^ F b. et
sauf HI UD fosse. — 924 A »voit. HI "■" î~-'
D'ÉNÉE
37
îliiei* l'iirciit li r.ron lai^Hiô.
l'aï celui fuuies ougiguiè.
Li reis premieM l'araisona,
tôt eu ordre li demanda,
955 eum aveit nom, ki il estcit,
ki l'areit ett eo deetreit
No8 famés tuît vers lai haïf
et as i)aruleH entcutif;
molt le baâtanics de parler,
960 et il ftst semblant de plorcr.
De ea vie u'ot guaircs cure,
qnant se mist en tel aventaro
et en abandon de mûrir,
por nos en^ignier et traïr;
965 graot e^toltie priât en sei,
en aoflpirant a dit al rei:
...Sire", fait il, „do Grcoe sni,
mais molt mo torn^' a cnui,
que ne prenez do mei venjancc.
970 car de vie u'ai espérance;
bien eai que de ma lin sui preu,
et ce voldreit molt Ulixés,
ki TDolt m*a coilli en grant he,
et ntult m'a malemeut mené;
luideogii!- m'a a molt graut tort.
Por im mien uncle qu'il m'a mort
me mellai a lui, si li dia^
ee ge veneie en mon païs,
que bien ne repos nen avreie,
W2 D pu lui r. luit e. - 9ô3 (JHI itrinics, D ijrtmiur, F prian»; I II
AttHfa liatvi 1>. — OSJ F molt rnncemeiil; I UraisoDa. — !)5-i (t
- 'jW C» qeii Uvoit CD son tl,: III mis en tel d.: D eue. - U.>(j G et
I, FUn» sa \fUoV: '.tin Itl HcLNjvoir ot t. - i»t)S II |>ar satnblant
on im, I par >uiispiraat a dit iiii rui. — 9tt<i I cutii cil (piï ut poutir
uî. A li dtsl a. r. - H(i7 HI Alinnt. — !t6S y a Rmat o. — 989 rt 970
mit dans A. — M'U ÏJI que, I de vivre nai cxiwrancc: F car manque,
f-tto- — d<2 D vonloit — 974 I)II et tnnlt m. ma m., GF et luale-
molt au — 976 D deitdei(^!e; (j m. molt et a r. — «77 F je
aini «1 dis; [) mon: A o lui. — 07^ L> «te retomofç. — 079 H
['uaurole; GI ni; A naureuie, F uatieroie.
— M<.-8 i laltr'ie
q«e en Grece
-^'^' mais ne pœit
loeJ pedst en
« buens venz
^«« qn'il roleft
en ee J'ore ne i
^ «^ns li a u
5Ï0W « eonseij .
ȕel vent b- ri K
^«*;P«rlen>.i>t
•^ï^ • tôt Iw de
d'énée
39
as des fist an ^rant RacretiHC,
puÎH a la t'Iiimc I
et li dcu li out
(lomostrû
lOlU tôt eu urilro la vcrîtû.
Qaant vint cl dcinain par nmtia,
si ralci'cnt luit »! deviu,
et demaDdent qnci la fcruiit,
et il de par les dous respout,
IDI5 qne de lor aler ost ueienz,
8C Eolas, li deas des vcnz,
oen esteit priioc^ apaiez,
qn'ouB Grcus li fnst saeretieï:
nns d'els i CHtoveit iHurir,
1U2U ne ja s'en dcveîcut ]>aitir.
De ee furent toit en csfrei,
ear cbascunH ot peor de «ci,
qne il ue fust danuez a mort.
n en deveieut geter sort,
1025 8or oui l'aventure cherreit,
ki les altres atiuitereit,
qoant Ulixés me list venir,
dist ipie jupez ère a morir
et forfait uveie la vie.
1030 De euntredit n'i ut il mie:
ehascuDs ki se dota do sei,
l'otreia volentiers de mei.
PrÎH fui et toz iiuz dcspuilHeK
et les poînz très le dos liez;
liWT ni « ses dieu t n. a., OF dont fiât u dcx .i. s.; D a fait .1. s. —
ni rlnnt a la ohuse si e., GFO totc e. — lot»» HI f\\\v, li d. ; A on
il — litiM A tote. — littl VI V. IcQdemiiin, A v. si matin. -
F le f^ 0 quo il f.: UI «t ifiariviic, A. li. — 1013 U tiuu il de biler;
t — -Ifllff VG KIoiis, A OIcub; D du TfBt. — 1016 (ÏF qilUDs
- lUlfi tt in20 tout orna dans D. ~ )»20 (ÎF bII; (} s. a. V. Ja p.;
4; ont Tûlolent — 1021 (; II en e. — 1022 A qne. — lil2.'l ft
font outi* fliîHs A: G en fiist; F jiigies. — 1021 D qnll dovnivm
un sort. — Ui2J ni mis; I en eh. — loïr. F q, tuus 1. a. quiteroît, —
[i à. forfait Avoic a m. — 1029 0 ut i|ue pcrdru incstavoit vie; A ot
L V.; I avoteot. — 1030 A Delj F ni avoit mie. ~ I03I III car ch.
gtoft — 1084 GFD mon dos.
vin et oîle^'l
Ge deveie le
et eneoste de
^0^5 Totevin^an,
a tant gj gort
entre dens bar
Li reis en ala
«' i>- altre toit
'"^^0 fi-nerpirent mei,
Aïtre part me j
«n «n bois loin
^« quïl voirent
«»»t fait d'altmi.
'"'»•> «'deudesrenz
n;«'t lor a tr^mis
«li^ sVd sont en ]
"« soi pemés eon
„,.. •''^ ï>«i *i ma vie
*'»««' vos m'Mtnet
D'fiNÉE
41
tart me scm, iiiolt le dcmr;
inult me torfij^ a gi'aut contraire
qne niorz ne 8ui, ni puet il faire."
tOG5 Qonnt li cnircrz nos ot ce dit,
ai se tôt enprés nn petit:
voïmeR le mesaaiBiéf
tnit etimes do lui pitié.
Desliëz fu en es le pas.
1070 se li fîet li rei» donci* drafl,
pardona li et membre et vie,
di»t li. qu'il ne Me dotast mie,
qao ja par lui nen avra mal;
enpréa li enqniflt del dieval,
1075 por qtiei ert faiz. que ce devoît
que de si ^rant faiture esteii
U fclfl HvnunH u dit al rei;
j^ire". fait il, .,tot le segrei
de ceU de Grèce vos dirai,
1080 que ja mais nnl d'els n'amerai,
ne vers els ne tornerai mais,
se entre vob puis vivre en pais.
Bien sorent luit la vérité,
qne li deu orent de<<tiné,
1085 que ja Troie ne pcnreit,
tant rom la Pallade i sere[t
Pallas vos mainteneît senz faille,
IWÎ HI 11 roert irpp tort: A scroit, I) semble. — \m:\ O et furuiont
«c, - lOiU FUI i|iiu av sitt Diorr.; (t riuatit ni Mil more 91 doit il f.;
ilpnot. - lOflô DHI Atinm: fîFD i-c mm ot AU. \ûm I quoi so
— IMT D reines le me8«e«ie; A nn>smo. - l"«S \ t an aUuios i^nt
!- lOfiy A lodt. - 1072 {} et à'm qui! ne !or troitCO mal: FD (|uo;
Rilut — Id'S y ou ji : 1) nanroit nul mal, F rsiierolt ni., O non arnit
Iflî.^ 0 pfirquil yrt (un: y et que dovolt. — 1076 ti quil; D eatidge. —
IFD .Uwirtr r Li f. A respuiuli, HI L. f. »l a lors dit, D î„ C sine la
L. f si len a ilit ~ lo;S 0 jo vos ilirai toi te secroi. - li'T^i A a
II Troyoî fî bien le saî. ~ lOSO G car ja un »oI uen auicrni : A uul
n nirn natneroi, IHnrn.: i" qne ja Jiul deU nen niiienrai. — lu^l III
— 10^2 (î acntor vtw ne puis. — Utbi AUnta ilam D. —
,8, OD agarde. — loSH P palais; touê: Il F. — lOST G »o-
'ÂHn^a danK (ÎF.
^'f '"ors en
t'eJe ima^e
^*«ra elg en
*^ '' «naistre
coiDDiieineot .
''"« J' qaeiirt
et SI deveit ai
'ioe Pallas i ft
«' desns sefet i
;'*'« oagaaire
'engigneor ki c,
^« «t paa ki ;,
!!<»■ quei fa faiz
«' ffranz, de si h
'^'•> '"ais ^0 vos dira
ï""" qoel firent li
""**• I' uni ir
d'énée
■13
volontiers vus Hirni tor mal:
il 6rcnt xi graiit ircst i-liovat,
<]iic nel |>eU8Bioz laicoK trairo,
1120 cur i) i h tel HHiiilinurn
(l'C atireiil Incu li cuivert Greii),
qne ja maU ne voiiilreit cl Ica
0 il wcreit a roinanance:
de Iticn i a grant e.s|icrant.'e.
1125 La Pallade ki fa enblez
ne valeit taat lalei)/. d'asoz
cume li obeval» i valdreit,
mais as cuivera eu jKipercit,
ki sevcDt bien que graiiz cnnrM
1130 vos en vendroit et ^tsluz baldur»,
ftc laienz osteit U chevals:
gnari iwriëz do toz niais.*
Nos L'reUmeH ec <|n'il ot dît,
_ U n'i ot ue çrant ne petit
1135 ki nel loa«t dedenz atrairc.
.C. piez del mur firent desfaire,
la porte ert petite;! a Ventrée,
la chose granz desmesuree,
se U eovint grant veie a faire.
lUO Cordes i liâmes |ior traire,
tret .m. lionke traistrent devant,
et derrier» on ot altretant;
botent o mains et o leviers,
molt i ovroent volentiers.
IIITF (ord. — 1119 GqidsiK. f.: F qiill: A le c. — Win !> gruit
1121 GacvuDl: A bton IcatiuK-nt Orcu; (i félon. — 1122 II! tiiir )h
w \tnàm CD liou. G <iiio jauiais nv venront en I., F ipio j& tn&Js
I L — 1128 III nm] on il !)olt n tlcinonrance; G sorii. ~ 1125 mm.
ittwiM. — II2« T> en In riu^; G ftssez. — IIJ: A feroil. — II28 0
ruir, F }»ens.— i\2\\ OUI (luil — liai) A tiiudor. — Ii:t2 CI'D tns
I. — I1;J3 I> cnhiieis, <îF niiurs; OUI Alinéa. — I Kt-I y ni ol un
V ni ot nets J. — 1155 (îF birn cn.i, U eni Wer, lit \vhm. —
firent dcl mnr; F foaUt. — li:iR ni I, e. iert g. il. 1189 A lor;
— lUu D Et cordes et lienz a t,, F C. lolauies \i. ean t., G C.
« p. ens t — IU2 F d. en on) II a. — 1143 CîFPt as iDain». H a
y u leviei», D a Jcvfers. Il U F aidoieat.
RÉCIT
1145 Dedenz 1h vile fu eondniz
i! chevala a oiolt ^rant doduîz,
devact cbaDt{>eiit les don^eles,
«onent et Uaqies et viëles;
a grAnt leeee et a grant joie
115U menaïnea riostre duel en Troie,
Devant le temple fu laissiez
et Synone fu desoz mueiez,
Qnaot nos fumeâ tuit départi
et vers mie unit endonni,
1155 eil kî sût del cheval les estrea,
les entrées et les fenestres
aoFii, s'en isBirent fors
tuit cil ki li erent el eors;
en Grezeis se sont escrie,
1160 le feu uiistreut en la cité.
Li altre ki le jor devant
de Taler oient fait semblant,
al seir en sont al port venu,
de la vile ont le feu vett,
11 05 celé uart en alerent tuit.
d'énée
4$
Ocia i fa Prinnz H rcis.
trestot (le^triiiHirent H (irezeis,
1175 Ueleiue Iraintreat de la tur,
si la reodireut suu seiguur.
Ge vi le graut dcstruicmeiit,
si asetnblai molt de ua ^ent,
a gTAUt esforz eo alai la;
1180 ma uioilUer apn^K CrcUsa
me sioi {wr mei reteoir;
jo eotendi tant al ferir,
qn'en la preKife la deperdi,
^ut diicl eu oi, pais ne la vi.
1185 Toz me lasHui de GreoB t>oire.
Venais rim iitcre me vîut dire
de par le« dens, que m'eu tornasse,
et en la terre iii*oii alai^ne
dont Uardauits viot nostrc aoeestre.
1190 Ge vi que altro ne pot estre;
ma more me tîat retorocr,
0 vint Qcs me mis en la mer.
One paiB ne linai de mal traire ^
pDis ai eU maint graut cuntruirc;
1195 près a nn an qn'aa .Sicliains porz
fu Auoliiséa mes perc mon.*
Quant RueaM li recontot,
la rcïnc se mcrvclllot
des mais, des peines, dos dolors
1200 qnc il avcit sofcrt raaiuz Jora.
U'i. D font le d., lit tout dvstmlulenl, F los lus d., (î toa nos d. ~
'if MTS OJNW linun A. — 1170 et liSii otttia ttam III. (i etiploit men;
— IIW A Ct-Tusa. — ItSI h tout p. ui. tenir; Hl détenir, —
!Di?l JCDL: A a f. — 116S ft I IS4 manquent dans A. 1> [(Utini: «»
U p. : I la laperdi. — 1 1 ««I y il. — 1 1 85 HI Jo mi lesswse avant
IToni de gre ni laU^aiuo o.: HV mi. — 1 IHO F m. revint A. — 1 101 G
|— Util GF .\. m. ci vint (F iiitts) fumes ko mer ~ Il!l3 (i aine,
D ai»z. — nui U utaint doc. - IU>6 Hl bien. A/«A.ad: l> cunta
pero fu taon, — WM l) quant il vint a .si cliaitif purr. Api-ts
une intnpotation. V. In nMtn, — 11117 fil tout eu cuntoit, —
mab (Ivft doluni et des pertea. — I20U et \t»\ omiv tUinit F.
fines i|iiit a xafortofi.
DIDON
Kl le re^uardot par doiçor
ai L'om la de&treiDgneît amor;
amora la point, amofa FaTgae,
Hovent Bospire et eolor mue,
12nr> et quant fu termes de colcluier,
fti fait les Uk apareillier.
Ed la eh;imbre Tçn a mené
0 li lit fareut apresté
(le covertorg et de buens dras.
1210 Cil s'est euldiiez ki toz ert las;
la reïno fn ni covrir»
:i {«;rant peine s'en pot partir
Qnatre eonte l'en ont menée;
en sa ehanibre s'en est entrée,
121 r> .e. dDDzeLet4 i ot de preie,
fiUee de contes et de reia,
n'i ot nue, ne fnst raescliine;
al (^olcliier servent la reine.
Quant la ehambre fa aserie,
]22ti danir Dido jias nen oblîe
coliii. pnr t'iii li deus danior
AMOUREUSE
47
<? •ff'î^'tyo
torn^ et returne sorent,
ele 96 patimt^ et it'eflteot,
aotle. BOspîHi et bouille,
molt se demeinJ' et travaille,
tremlftc. frcniist et tti tressait,
U cuere H ment et ee M f»lt.
Molt est In ilanic mal baillie,
et quant ce oKt ((tiVl sentroblic.
ensemble lui eiiide ^'emir,
entre kch bra?. tnt nti tenir;
entre se^ braz le enide eeitreindre.
0 Ne «et H'amor eovrir ne feindre;
ele acole son covertor, ">
eunfort ii'i trnere ne amor;
mil fciz baise eon orcillier.
tôt por l'ainor al clievalier,
■ô cuido que cil ki crt ati»ons
enz en son lit li fnat preitenz:
n'eu i a mie, aillont ciitcit.
Parole o lui eom s'el l'ueit;
en 80n lit le toHU- et cjuiort;
lO quant nel trueve, des {)oinz se tiert.
Ele plori' et fait pnint duel,
des larmes muilleut si liuvuel;
molt se detome In reiue,
primes adens et puis aovine.
t et retomot, l)y molt b. (IÎ fonnent). — t23u U ele
«pire; G et après se p.; KHI ut ni h. — ):^:il I s. gpuiiRl
s. ot b.i n s. si 8. — \Ts% (t et umtt: Hll> deniûiitu;
I. molt l. — VIXS m et r.; V omet al — 1284 G lus li
- 1236 m omettant et; I> cest; AHID quole; A sublie. —
InL — I23h I UD( nu i. du pur fn'oot deair, U eoseiublo
tÊàtf G et DU entre ses braz tenir. — I231J ft 1240 omis
; G ItL F t/tnet cr ct*. — I2ii) y Saïuor «e net (II! piiet).
- 1213 I» baÎM, — 1244 A an por, (îf et por^ F por». —
pltitia cat ilvtlvnii; Dl est eu su» (II ncst). — 1346 II! se
nu nus, — 1247 |i ui estoit uiîe, HI il ui e»t mie. —
l) le oit. — tll'J Vy enz en; 0 la. — VibQ IMiF
t <I pion: BI p. ai f. — U52 D uioille son L, III aunt
ioroicnt ai oel. — 1153 G FI retonie. — 1251 1} lUis denx.
»*' poet m
'J ^t ernti
■
' AVEC ANKA -49 ^^H
^^H
ce est H Troïi'ns rasaU, ^^^|
^^^9
qae fortune n a emW min ^^^H
w
et ki vint icr en ccst pais; ^^^H
1 12S5
ge euit qu'il ettt de hait parage ^^^H
l
et de oelestiël Hgriiage; ^^^H
^K
del tôt pert bien qu'il eaf geiitlz, ^^^H
^^^^H
et inolt par est eorteis aea tiz; ^^^H
^^^v
de lui tenir ne de baisier ^^^^
[ 1290
ne me poi ier Beir eazil^r; ^^^|
^K
ûuc puis que i;e toruai de l'ire, ^^^|
^^^^^
que Sii^liell» lu iiKtrz, mes RÎre, ^^^H
^^^H
ne mo aoviut de uule amor, ^^^f
^^^^
des i que vint » ieel jor; ^^^H
1 120&
uc vi liame de nul puru^re. ^^^|
1
tant fugt ricbea ne proz ue sage, ^^^|
^K
cui ge mustra^ac puis tH^inhlant ^^^H
^^^^
de eel eudreit ne t4tnt ne quant, ^^^|
^^^^
for» Heul ceHtni, (|ue destinée ^^^H
î9(Ki
A amené en ma eontree. ^^^H
>7 W -
\ Cist a esprii^ lo mien coragu, ^^^H
\eiat m'a doué la mortel rage, ^^^H
pur ceHttii niuir tut a estros. ^^^H
Se por ce uuu 4|u'a mou espoa ^^^H
1305
pramiij m'amor a mou vivant, ^^^H
de lui fcisse mon amant; ^^^H
mais quant je Tai colui donee, ^^^|
Ja par ccstui u'iert violée; ^^^H
mielz voil niorir, que ge li mente ^^^^
^^ 1310
ne qu'en altre mete m'entente; ^^^|
1 I2S,nil[env.
— US-IDIII hier vint. — 1285 0 euh quil est du priant |,V) ^|
biSv; it sort; 111 da; << t'r&nc, I-' ginDt. -^ 12Sb HI û\x. — r'iKT K de ^M
\g de lui. V naa V gcDtiti». - l'ii)» 1 baisicr et avoler; 1)0 c-t tlv b. — ^|
^^^ pnul «r
>oir prou aaiBier; H espoir; 1 gauler. — U*1>1 y aînz; ^H
^^■ta p. q. L U. T; HI parti. — 12<I3 0 ne soviot moi de oui a.; Ul ^|
^HtagMor. —
I2<J4 I> quaviut eo ,vc(!st j. — 12% Auge. - ll*MV ^M
HIHISl riee
et »>age, A lanl |iruu tant riche ne tant sa^e. *- iî'M (>F ^H
Mtti , ni a qui
je tu. K. — liw A cent; 111 celé amour. — \:m) t) ^M
Ht CD ce»t« c.
— 1301 ilJ Citi l.t I<iil ma e^ngie mon r. — l:i02 y ril; ^|
■Â. r. ~- 1303 A [i«r. — imh I ninoT: ti a anavant. - \s*»i 0 jo en H
L— 130^ F |»or. — 1301) (.< Ivti lu, — ISIO A que un a., d et eu m. ^M
niWtlwcM NorwMiiiUv IV. | ^H
SA CONVERSATIOK
gnarder U voil et tenir fei.
Aneeis parte terre bùz mei
et tote vive me tran agiote,
o feus del del m'arde tret^tote,
1315 qne pe altrni doi^e Tn'araor,
qQe ge promis a mon seîgoor;
ge li âoDBÏ, 81 Tôt et ait,
ne Ten sera par mei tort fait;
ge b'aî mftis Boin^ d'altrtii amer,
1320 qae qu'il m'eu estiûee endurer.
Fors tant qu'en ai oï parler,
EoeaB l'ai oî nonier , . , /
Quant Ten aovint, qu'el le noma,
ele Derci, si se pa^ma;
1325 a poi que cle «e fu morte.
Anna, sa sner, la réconforte:
„Dame, por qiiei mures; a honte?
Ceste amîsticz rien ne vos monte,
qu'avez envers vostre sei^uor:
1330 morz est^ ja a pasRé maint jor.
AVEC AKNA
M
Ja maig n'avreir. nnl bien del mort;
1H40 faites del vif vo8tie déport;
el mort n» maÏH recovremeut:
faîtct^ del vif voRtre tiUeiit.
Fols est ki por mort se eousire;
gai que est voirH, et si foi dire:
13^5 tenir estnet le mort a) mort,
le vif al vif» (,'*> est eoufort.
Ki tnaiuteiidra vostrc eité.
voptre terre, vo«tre erité?
Ne puct estre lun^uc par femme
1350 bien mainfenne enor ne re^e;
|ioi fait on hou eomandcmieut,
se D*a altre mainteDeiucnt;
ne puct mie gnuit ïnitt sofrir,
Hi lï envient fcuerre baillir.
1355 Molt par a ei entrange terre;
de totes parz vos euite gnerre;
ti>K le» barons de ecst païs
avez vos fuit voz cuciui»,
ear ne doignastes a seignor
1360 home de totc ocstc enor;
eOz les avez en v\\té.
Por ee vtm imt i*oillie en he,
acoiUent vos de mainte part,
confondront vos o toat o tart.
X34}â Qnaut namé avez ccstai,
Toetre neignor faites de Ini;
tW) tt I J40 i$»tervrrtiii ttaus F. AIII de m. ~ IS4I '■( 1312 wnl uniùt
Ha. 01 va. — i:443 IJ riui autrui mort dusiru. — i:i4-l D il ent voir jii
il { Ul V. t. tioêi L d. ~ 13-1& m le» mon an murs. — I34tî III lus vis
rii c, t. roDfor*. - 1348 III et vostre iru» gmut richet« (H irute). —
Ifl lilon nialDtvuiie bii loiox |>. f - is^o III ne |iiiet estre hoanorne
' - 1351 <1F ilo se— Wri (i <|ni. III sel, A bîI. — 13.SS 1 graninent
3M F M: I> »i li vîuDi g. & tiiHtDtcuir, G eo li avient g. a b.; A tcrru;
'. — \:Mb D Alinéa, — ISbfi HI i sort, CF i croiaL — 1357 V ce. —
l> an 9. — I.1â0 111 preadro iiamv ûv. vosirti tioaor. — 1361 U tenus;
(m, H ou; F ea avoa; I>1F tnufl on v. ~ l.itïi (] et 11 voua; D ainsi
- |.to:i I> to»ro |>, — l.t05 III puiJU|Hc :uue) F vnamn.
f
'■''^' "»«>|( on
Wtv wo ,.WM»(.
DE Dr DON
53
8e H niusfrc sa rit'licté
et son clmstel et son paluis.
Kl no pact estrc aiio nrc en pui»,
et l'araisone molt anvent
1400 de mit oIioscb dont li n'a)>ent;
el ne quereit, fors acheiflon
cUst de loi nictro a raison.
Mil fiïiz li demande une cbose,
ele ne fine ne repose;
1403 eu mi Kun conte ft'arestait.
ne «et qoe dit ne qu'ele fait,
tnt pert le sens et la parole.
Amors l'a fait de sage foie;
molt soloit bien terre tenir
141U et bien soleit guerre baillir.
or a tilt mis en nonolialeir
et en obli por non savoir.
Amors H a lait oblit'r
terre a tenir ot a ^nardor.
1415 Si enemi piastent sa terre.
el ne priHe plus paÎH que {pierre,
de nnle rieu mais ne li cbalt,
ne mais d'amor ki molt Tassait,
et molt a mais tote sa gcnt
1420 par li uiulvaîs mnintenement ;
de li n'ont force ne seeora,
£2fé4l>
I3Ï7 Hl et If otrulo tout uuituii. — 1398 HI et m citu ut sud |mli!S,
Tnc p. imc «>re f. o. p; G Bot; G a p. — I3y9 i\V cl; HI oit; Urt-tnic —
lUvHI ,|ua lui ipentlH Disant). ~ I4(>1 lU elle no qiiiert, l" ne qiicrint el,
iWiinewittïl. - Ni)2 F ce«t di\ — HOS 1)111 twh-Mrti/ U. - 1404 (ÎA
NM; fj El a. P. ne ne r.-, A nel uu r. — 14<*& F sareâta. — I40ti II oe
4C{ I ^1 DU set quel il. d. qad f.; A qiill dit; F oblic U; G ne set q. f. —
iWd I40S ëont om\u rffluff A. — 140s III A. fait bien, G A. le f. —
MO ^aetre, F oiior. Alinéa dam D. — 1410 G ot nelt molt t». lerro
iHIbMtlr - Mit <-M412 rtfMM -/rttM D; ni » B. 0. - l4l2FetobIle
ir awl s.; G par; III valoir - UU D t. t. ~ llir* I ^çurdent —
Il m L'Ie |tH^ autant p. coui g.; l> elv ce pr. pats q. g. — 1417 IIIF
— 141& <un qui ef 1. — 14I'J I> et m. aura t. s. t;.; Hl uiiblioe a,
aient a mîi. — 1420 HI par lui ooot mes m.; GFD por; OF le. —
\Bl litl D. mes nlaun s.
-as- .
• •^»»«*!
y^^ ,
^■^à^ ^
CHASSE
55
^
f5
iO
15
■0
K
car aniora est molt pins grïés ekosc,
(jRAnt en leitiomi^ et repose,
et ki s'en vaeit bien délivrer,
il uo tlcit mie rc{)U8Cr:
se Ton s'en vueit bien esloiguicr,
altre culciitc li a uicHtier.
cnr ((nant il entent altre pail.
se li sovient d'amor plus tari
Kle a mandé ses veneors,
enselcr fait ses ohaceors,
prennent lor ara, uors et lévriers,
cliîcns et vieltres et liëmiers.
La vile brnit do cel conrei,
de! glat des cliicus et dcl dcHrci;
vieoent mescliin de totes parz,
«portent an», niivres et darz;
lu maisuiee est uiult ooniette.
I^a reine se fa vestue
d'une cliierc porprc vermeille,
beudee d'or a grant merveille
trcstot le cors des i as hanclies
et ensement totes les manches.
Un cbicr mantel ot afiibU*,
mennëment a or goté,
nn fîl d'or ert f!;a]r>nec
et «a teste ot d'orfreis bendec.
A 8*m col pent nn cuivre d'or,
qaVl fist traire de son trésor;
M plus; Ul ai txui g. o. — I45U D i)iiHiit k'D ae fiit riens
ni dorr no nv repose, RF (joe con die ele (fi el) ne r. —
Eta K. D se. - IS52 A sL — N5a et 1454 oMt» flan» A.
— l4âS A nmd il. A an a. a. p.; (ïF ilaiilrv. — 145(1 A
dans l'i Ml ele mHnilc. — 1459 lîF u&mbicr. —
V; MI oMen» et I. — I46ii III Couplent (H cuui)l<>}4) v., (ÎF
irîâDtrus tt I. — MGI IIIF enbruit. — Nti2 (• bruit; y rio
Heffroyi: D rtpl lesroy. I4ii3 (ÎF pliiHow p. — llB4 III
^ MUT I riflie p. V. - tUil» 1» des qne, F diifiqHcs. —
t ta. g., F t! ilor Ul. g.; A ert dor g. - 1473 (JFU et
f def; OHl «rt; D 'fmet ot, — 1475 A «iwrler fist, GF
lU^UF itnc; lî tnJrc f.-, lU que ele prist ca s. t.
Oanz Eneas
^^S5 quant WtJa,
^'^ Ji f« vis n
y^ i ot bêle
^«' tôt resemb
^^^0 Ji est muée ia
^ïe dévale les
et ii ehevals fa
^^ conreez fu i^ Tr
,*'«"» por aJer en
'e enivre a] col
»« resemblot de
' est montez, ne
P^' 'a resne la d.
^ por s'amor ert ,
^' ««ens condniz ft
^'^^ ' ont venaison
CHASSE
57
Tant L'Iiacierent ijiril l'n midi».
IdoDo leva .««Miainenieiit
et grnoz orex et ^rant Inrnipiit;
toul* et pluet, molt fuit oHciir,
1510 nu8 «i'eU nï estt-it a nellr.
Fuiant s'ou toitieot plusurs parz:
H pln8 liardiz i fn ouar/,
li pins vnsaln de peur tremble;
onc u'eu rcmestrent dni euncmble,
lôlO fore la relue et Eneas:
cil dui ne départirent pas,
ne goerpi li. ue ele lai.
Tant ont air fuiant andui,
a nne crote sont venn.
1520 Ilnec sont andni dcmrcndu.
Eetes les vo^ andetis ensemble,
cil fait de li eo qae H Heinbie.
ne li fait mie trop grant furco,
ne la reïne ne B'estorce,
1525 tut li consent na volent<^:
pieça f|u'el l'aveit dcslrrô.
Or est deaeuverte l'anior;
ODc mais ptiit; la mort son seignor
n'en tist la dame nul lionta^.
1530 II «en retoroent a ('artatce.
Ële demeine joie grant,
alcltrent; ()t''Dque. — 1507 Alinm àani l). III mus dont
eot — 15(1^ A uiult g. o. ; F un» grjma ores par uult gnnt
• au Pi molt gT&nt reni (U ouu-l motti; III sotulsinemont. — I5itti Dlll
iietpint et il) moli) fisi: F M t., (J il t.; (ïF et p. et f. o. — 1510 (! nus
, I» nest mie, F aesloit paa. — I5!3 IIIF !iar»liz. - t5H IIIF nlni, fî
;(jp ne seo tinrent; Ht ne. — 1517 0 ne ilofcucrpi li nelle IttI; 111 oe la
L— I5l!t A t. vont fnUtntanAanhlpiL — \^\'i et 1530 son/ omÎH daHff III;
'. — 1A2I AUnia tlaitx \*; ce rerv nuinqur ilans G; Il qui) netro-
e,, I <]iiil son tomcrent seul e.; U toiiï eetihi. — 1522 A il; III
f complet, I' qui! bon. — 15ÎS d l.i24 inirfverti/i iliws III; III ni ooliuh
\tup g. (., O molt, — IK21 F lu r. nu 8cu o., III I r, troii ne sestonc (Il so
). — 1526 F por cou; O poîae quel voit dt'sircle. — 1627 AUn-^ tUins V;
ont d«scoTert lor a.; (îF a d. — Ih'iS l) nuques puis; )IIF ainz, 0 uînc;
., D du s. - 1629 UI a« fiât dldo de soi; F U> Ih.; 1) liuoiteur, GUI
— 1M<] lU Andui r. — 1&91 A Al d. ioie molt g., F Dido d. j. molt g.
La famé vait pa
1540 que Ëneas l'a verg
Famé est molt mei
el ne fine ne ne re
mil boches a dont >
mil oilz, mil elOB di
1545 mil oreilles dont eh
se ele orreit nnle m
qn'ele pettst avant i
-ele ne fine d'agnaiti
se de la rien set tai
1550 de molt petit fait at
ele Tacreist et pins i
qaant qn'ele vait et
altresi tost fait ele a
la false chose com li
1555 d'^ez petit maint co:
toz tens Tacreist, o q
d'an poi de veir dit
qu'il resemble qne ce
et tant le vait moite]
1532 m Not mes tel joie eD son TÏTant
molt par son fait — ih'M 111 molt desirroit q
ert. — 1535 HI petit couuroît sa lecherie. —
1>E LA FAME
50
15*j0 n'i A de veir ne tant ne qnant.
l'rinie* panile Itelement
et a coDReil ccleement
et pais vait enhnl(;}int sou ciuitc,
|)luK hait parole qiiaat ()u'el monte;
15*35 pais qae nn poi l'a descovert,
eo parole tôt en apei*t.
Par Ubc uoDce cc»tc taine
la félonie de la dame,
dit que de Troie estcit venu
1570 uns oeni. Dido Ta retenu
enaemlde sei enx eu Cartage;
or la maintient cil en puta^.
£n Inxurc andai bu demcioent
lo tens d'iver, d'el ne ae peinent;
1575 la dame en lni»»e gon afaire.
nulo altre rien ne prioe guaire,
et eil en a tï>icrpi sa veie,
et l'iins et Taltre e'i foleie.
Molt est la dame dofamee
}S60 par tote Libe la contrée,
eo mal ont cssalcié aon nom.
Qnant l'oent dire ti baron,
li duc, Il ]>rince, li eonfor.
qu'anceis ne volt prendre a seignor,
1585 molt ae tionent por vergundez.
\m tîF deL — 136Ï (î prireement. — I5fi3 (ÎKI) oHsalcant. — 1564 GD
'Vt 'i^d; III .|iitl, F que; IIIF ne m. — IStiâ HI ci puis cmi. - lô«« FI»
pli* «0 {luollcnt {V |iurol«| vu iipert; III lora p.; G parole i?nt puis. —
''0' IJFI titH» n/iVi; m Panui IJbbc dit e( diffame; F Eibic; O QuDceiit;
^iBHBte. - IWft III la grant folip, G la vilonie. — ISti'J DIGF illst. —
'*** } recou. — 1571 \>F *>. o s. (U II); III a grant «ia« sont eu c; a
nt. — ïTtlS m vt vil I,, GF et en l; y tmft sv; D auibuditi uiainciit. —
< F lontaos d. — 1575 y »es afairea. — là7(> tî niil aiiire gent ne jiriitait;
lie a. ne paasc; y paires. — 157?» (î trop. Il kl*. — 1571» A ert; alinéa
iD, — 15*1 F llble. — I5SI l> eut h , Il li effaceat, V vz ensaiico, (i a
Il (le iillûiHe) son non. — |5SÏ II à] h. — I5$3 !' de cel pal» ttnu
Gllll> ti dm; li pont« del pays (I) palaya). — 15^4 Ul qiia set^piear
vdt avoir pri«, G queto a s. uo veit aocia, I> que a s. ae volt
15M l) itcn t.; msa. {muf A) viTjçwmle; t» a v.
iÔf'
■A'ô
^" moTz
1600
1605
2? *>» «
*o'8 est fa-
nwït « Je a
•'* ne lan»
P*"'" fiut del
en nonchaiei
**«' Troièn fa
^'' '« «eot eii
^^ ^^ «on ei,^
ion "" '''''' -"«
,^^ '^ ^«'^e et femn
1010
A ÉNÉE
ùl
1615 Un jor eateit dcdeD'/ Cartage,
de par le^ dens vint uns nicsage,
ki li coinande do lur part,
qD*il laist catcT icel esguart
et si s'en ait en Loinhardie,
1020 aprettter face sa navie,
deguer])iBse la Tiriuue,
tote la terre Libîcaiie:
ce n'est sa Icrrc ne ses Tcus,
altre est lu pon'eani'e ati deua.
IG25 Kh KneaH iiiult eniuair
de ee qne cil li a nonoié,
set ((n'il ne puct mais rcnianeir,
qu'il lie s'en ait par et^torcir.
Molt li est ^rief a départir
1630 et la reine a déguerpir;
iDolt est peuniK, niaz et (lotos,
d'ambesdcus parz molt augoiHBOS.
Kc pnet lai^sier ne tant ue ([uant
le dit aH deu» nu lur cuniant,
]ti35 et molt dote la départie
de la dame, ((u'el ne s'oeie;
erient ne li tort a graut contraire,
et nequedent estaet li faire
ce que ont comaudé li de,
1040 niais molt se tient por csgiiarô
K'a la damt? le noncera,
0 en enblé s'en tornera;
crient s'il li dit. qne nel demort
OF vans alitira; III Enrius satisi' en C I61l> III des iliex a lill;
Fte., V vient u. m- - 1617 GV ri.iiuaQdvut; I luur c. - IKIb ILl icust.
19 d ir.2l) gtrnt tMtnreiiis iltnut 111: A wtciilil; F voist. - UVIA F liu». —
it'irisi*.; A fruvidvtii-ui V k diun. 11)25 l'.Uirtr"; III Hz vous E.
1> Ënea» est m. e-, A ËntiUs fii oi. e. — 16'itl L> i|iiv il — 16ï7 F
^. p. — IBJH F votat. - l(»2y D Ht mtilt est g. te d.; G Icb est g.;
d. — \nzo l> a ta r. d^ A ci la Aume « d.; fi rcteoir- — 163:2 F im-
ib; GIIII) |An eat a. — t6S3 Ali-i^i thnë 0; L> pot. — ItîSK iitl)
— 163" A que Uj F omcl li. — IG3b A ne set que f.; (î convient —
Vf n nae ii deu ont coraande; A de ce quont. — 16-10 A n e., F
— 1641 Faille; Il se. — in4i l> ou ensamble; 4j eioblanti III !»en, —
tt 164-1 i^tnt iimu ilitna F; A quel lu dvmorti III no la roiieuTDv.
car cil sejore lor en
chasCQDS l'aler molt
nen i a nul cni l'esl
fors seul a Ini ki to
1655 molt li pleUst a rem
mais il s'en Tait pai
si corn li den l'ont e<
Ses nés fait gnaniir
de quant qu'a els est
16G0 La dame cuidë engig
mais la reïne s'aperct
car ki aime toz tens
en dotance est et en
ja n'ert setlrs ne nuit
1665 Ne se targe de neient
ki descovert Ta a la <
la traïson li a contée
que li vasals a aprest
coment il fait ses nés
1670 en larrecin s'en vuelt
Pnis que la reine le s
onc puis celé ore repo
1644 III ou la ou vent aler ne viengne, G
AD en. — 1645 DIIIF aprester. — 1648 P «i*-
PRl'iPARE SON DEPART
03
que ele oT la traïson,
des i (|ne Toi uiïr a raÎHuu.
Xai^ Lez Ini s'asist. si soupira
et eu ploraut li dciiiauJa:
„lMto8. vasals. o fortia onc,
que m'oeiiîzV" — Que est ce donc? —
„Ja faites vos voz uea guaruir".
1080 — GeV — „Veire, volez mei foïr".
— Ain« m'en irai tôt a vnUc. —
,.Por qnei m'avez vos deeettoV
l)egneq>ire7, me vos ainsi?*'
— Ge ne puis mais reniaueir ci. —
1685 ,J*or t|uei?" fait e!. — Li deu n'ont care. —
„Obi lasse, quel a\entnre!
Por queî ne sni pe donc ocise?
Tant mar ai fait le bel servise,
le bel sejor, le bel osta^c,
1090 que g« vos ai fait en Cartage.
Ja ne lairai que ucl vos die,
molt peusafcteii f;rant félonie
et uiervcitloBo IruïKun,
qnant vos voluistes a larron
169.S de mei partir et de«evrer.
Com le petistes pori^enserV
Me qneïssiez uan eongié,
uc n'cltasicz de mei pitié jf ',
1618 F quale s en. — 1674 III tint ipiutiL-ui mist ^ t.; FD <|Uo la mis,
que Icor ralvi A quel — U>^i rt l*i'ti amis dtaia A. V loa 1. — 1676 U
llHm. — ltl77 ri 1I17S, F miii/l'U-f ccjf dfiéx rmt pur quatre différente.
I« RcMca — 16S« Fli .lo fUii ni vuirc) vous en v. f. ; III voiiWz ont tj
Mnilexvousr. — Ifiy^ V vuirc xwmc; L) s! d., A donc d, — Uis's F
|Boi me taillai; UI dcfcnvriiissk'z; i> vous me it. — I6bi III iilu« de-
r d; F et eneu II rcapoDdf. F njintic deux i-tti*. V. U-n mU'-n. —
m i'orcol doni|Dos; 1î U (Içu ti. du moi ctirt}, F 11 de» nen ont de
U1P8 cure. Ce frrit H le Kuit'nnf aimi mntJt ittinit A. — ItîSfi F bttî I. —
III (/uftiusi uio BtiJ jiur va» ociite. — M>%^S I lu&I ai sauvô; UF mal
«i Iwl; I> MUif m. boa a. — 1(IS'.( F si b. ». stl b. li.; A aamblaut. -~
GF a C. — iCt»I 0 .To; MGF nel l. — li>U2 li vlleuiu. — in'.M (i feistcs,
~ Ifiyâ A nu d. — I69fi III iuiir |>. — 1697 1> lieu [|Uel8sti'ic
eonage; F aen qniiileB. — inuâ A dp ne eussiez d. ui, p.
Qc bels servises ne \\
volez vos doni- faire
qu'eu mer outrez i)url
Il est ivers, mult tait{
1710 uavkrr ore n'est pa^
primes laissiez iver pJ
puis iert plus paimblej
l'reier vos voil por
ki envers uiei sout tr<
171Û pur l'aniistif^-, par l'alif
ki est entre nos par
qae vus uiez de mei
Vos eu avrciz uoU ^ri
se jo i muir par vostrc
172ti et u'en faeeiz alcuu co)
Cil uie lieeut pur nosti
duut ne voil nul proud
uen a baron en cest pi
171)0 L) Mal fait suer bomme troy»D. — li
sont 1. g.: AI>FI lex grez. — I7i>2 I pour v.; III t4
i-fHiH tlam III: III avAQC ti. v. p. pliiA tenir; Kl> ,
III pour vuus i-slufl l'idu m., F si mu cuiiviuui
1705 m DO n. natuitiu; F non a tuestii^r. — 1741
af(/K/r deux rrriL V. Ira notm. t'uia CtV répHcnl 1
iloni 11: 1 TUufidn): '* rfl r .-» tfjÉfc^ÉrTTT^M
DE DTDON
65
ne seit por von mes enemie;
1725 toit me vuelent deseriter.
Tanz enemiiii dei bien doter,
D'a\Tai Hecors ue près ne Loiu^,
vnH ine failliez a ee»t hesoing;
cliaceront niei de ccstc terre,
1731) ne me taldra anceis lor guerre.
De eels me dot si puifl ge faire,
mais plus me toruë a contraire
la vo8tre aiiiors. ki molt m'argue;
ec riflt eoragea ne me mue.
1735 qne jo ore ai, ne vivrai mie.
Molt puJH di'ter la départir.
De eait aveir rempli de mort,
car u'avral rien ki me confort.
Se g'eHRse de vos entant
1740 ki vos Keiiil)hu4t ne tant ne qnant,
qne ï>eUMe por vos iMii^ier
et aeoler et eiihraeier
et ki de vo8 me eunfortaat,
ce m'eat avis que mieh m'alaat;
1745 maia ee m'est vis, ucn avrai rien,
ki me l'ace confort ne liien.
Bien 8ui aetlrc do niorîr,
quant ge vos vei de mei partir.
Sire, por quoi m'avez traie V"
1724 (il poT vos w soft.— 1725 111 voiidionL — 1 726 III Je me dot
;n dp tfl doulÉnr F Tpiis: A itmlt d. - IliS HI un gnnt h. — t7M A
rr«Di. m iMdn-Mwutfiii ITJU ri 1730. — 1730 A ne f. ia; (JjunaiBD»'
f. I g,; HIF f. janiWK I. g. — I7.n III uiult nm ilotiideiifi; F de cou ;
ri daî pï r. — il'SZii m. oinit mu par r.^ lU t grant c. — 1733 U qui plus
V., III qui trop œ., il qui ni aj. — 1734 0 Di> se c; (• U c; F ne remue. —
17*3 O jo Mi de voir b; A(«i dpo — 1T3T A nan; M resplt avoir. —
ITM D JB a , F(t )f a,; 111 i-at ni ai r.-, G j n. noient qui. — 1739 F ne
)fm eoaie- — )74u ii resitinblH.'st t. u. q. - 1741 D que je |t. - 17-13 F
et de V. nu reounfunut; K v\ unit vl j.; 111 jior vus. - 1714 HI «scliivit
de voir que. — i'ib ill m. je roi bien; 1) ni ï. — 1740 (S jamiu» nanu
«. lï. — 1747 et 174S i/tlnrertm data UlU. - 1748 0 d. m. v. v.
tt ven W phrmt le» tvr» ttô? tt I75H. — 174» et I75ti tant omir)
IIL
WbUMlMai XofnuiiMlmi IV. 5
RÉPONSE
1750 — Ge uen ai, veirl la meîe amie. -
.^Mesfis ge vos onkes de rien?"
— Mei ii'avea vos fait el qne hieu. -
„Destrnis ge Troie V*' — Ncnil, Gretis.
„Kn ve par mciV" — Mais par les dci
1755 „Ai ^ vos vostre père oeisV'*
— Kenil, dauie, gel voa plevia. —
„Sire, por quei me fuiez doni'V"
Ce n'est par tnei. — „Et par eiii donc
— C'est par Jeu dens, ki m'ont iiiuiidt
17(10 ki ont sorti et de^itiiR',
eu Lombardie dei aler,
iluec dei Troie restorer.
Ainsi YuDt dit et destiné;
car, se ue fust ma volenté,
I7li5 qu^^il n'i ellftt ordeueiTtent
ne maii4 le mien tant seulement,
que par tnei fiiPt, ee m'est avis,
u'ala^ae o»d de eest païs,
ne t'ust la volentez as deaa.
D'fiNÉE
bieD Haï, (]tie vn» m'avez servi
molt rietieiiieiit vostre merci;
veïBlea moi ileHmniH'iUié,
1780 merci elistes et pitié.
>Se ne\ voh jiuÏk «ïuerodoiier,
go uel iHjrrai mie obliiir,
raeiiilierrH m'en Uuit corn vivrai,
Hor t(it« rifu voh Hiiu'rai.
1785 Se pe m'en vois de ce»t païs,
*'e nVst par iiit'i. ^c\ vos plevia.
Laissiez iuest l'uuiplaif^iieiiiciil,
car vos n*i couqiierrex neieut,
fnrs tant que vos me comovcz
1790 et VQB ineisnie iiialinene/.. —
Kl le regardai eu travora,
de maltJilent ot le via perH.
floveut li mue la colora
si cum la dettireigaeit amom,
17^5 Amora l'avcit tote enltamce,
ele parla corne desvee:
„ODr iraparteniKteH aa deuB,
car molt entes fels et crueu»,
ne ne fuMtcH d'ome entendrez,
1800 auceis fiutes de pierre ue/.;
Dorrirent voh titres nalvageH
o ftlcutien hcst«H bo»cage8.
Oue lie tttHtee d'ome, ce crei,
quant vos n'avez pitié de mei;
1806 le cner avcx dnr et serré.
67
I77S III et lniniiori' v. ul — I7^(^ AKK m. «n c; D vous eo e. gruit
i;S3 L) DU It! m 111 Dcl p. it*. - 17S» G II) moi. -- IIb4 l sus toutes
- )7W f/ I7hfl oHttà Hnm 111. U m- pars. - l7Si; V et t. p. - IIKS Ul
roc, DKFfi ni canqui'xlcs. — tTSD U ue moucz. — I79U Alll mois-
DKFit iiialirietox. — l'ffi ikhim nlnfti ilnim I>Kl<'(t; Ili £le lea-
I; a rcRMdiL - 17(1.» Erill le» v\%. — 17% I a Tout p ; D |»arle. —
Jî lUK HiOK. \\,ii aJDv. — ITHs l> f\»v in.; 1" fol. y iijoulf ttrttx rrt-K. 1'
l(i(/ï« — ITUli IIII) OUI' 110. IbOl (J iMrfri vo» ont. — t^itî HI be«te
i^oquagc». l'A ulviigcS' — IMS IIIF liiuK, UK aine; Onil je o. —
H merci: UEFCi p. n. — t60& H Ittdti omit Aunn IQ. — 160a ami»
D.
6*
» 1
*r
» *...-
■^2 ^j.
- ■ '- -f a^. fj ** ~ -^ i *
» *■
DE DIDON
&9
et iM mcnvonpres vait cMotant,
dit qno )i tten li ont maiult:.
porrell ont et orden^,
[835 coniPiit il deit traitier hu vie
et rin'il s'en ait en Lomhartlie.
De ee nnt or iî den g^ant pare.
niolt 8c travaillent sonz meanro,
et niolt en tiencnt il ^nint piait
1840 de demundor (juan qne il faiti
Maid par ma fci ne lor en cbalt,
86 il remaint n ni) H'en ait.
(jaant dit i|u'afi dcufi de Ini e^it tant,
qn'il ne fait rien Beaz lor eomaot,
1845 por ipiei l'ont il done tant coitié,
par mer, par terre travailli)??
Ne li failli nul jor lor guerre,
ainz qn'il vcnist en ee^ terre; .^
qnant ariva en eest païti,
1850 osgaarez ert Qne foie lis,
qne pel retin ensemble niei;
or m'en repcnt qne fairel dei;
toi 80D talent a de niei fait,
ne remaindreît ri piir nul plait.
1805 Qnant ^e nel puis maifi retenir,
ait s'en, mei ertovra niorir."
A V. trovaotf El-' v. «Itsftal, 1' acontant. iJI racoDtftat — lfi:f3
In dur, Ut à. looi corn. 1^4 £FHI luot; III (tvstiac. - IHiii Ml
|M II; HIF voUt. — l»»37 Li ouï lur d. g. euuro. — V(»3S l» moU
tient « ilemuesarv. — lt>^iii III vl m. t. île re g. p.: F t. a. g. )>. —
HI de commuder, F cooiandent li. H doutandent li, H A. lu! niaudcr-,
iwUviiIt: HlKc«riac. — l>»4l U par luoio foy (HHiff ciiata); (î II ou
- JM2 OI>EHI DU tl. - I<s43 III Puiw|iic as diex eut de lui t.; V,
|Uf dex. — I*t41 HIF qii» r^ III rien» na fait. — hlV K |K>iir ro L
deoioliiat} |t coarcic; F il du tôt i-asHlnl ; A travallUc {omei li) —
p. m. et |i. t. L-(iitc. — IS47 A rsilluit: HI ov li avoit f. I. g,, K
'. — lS»4ft IIÏF a. i|iiOi K tant que il vint, i; qnarivast — ISIH («E
viDt. — IS&u II tiagredi*; K (u; lîFLl coiu (.(. Ib.)l III qtiiuil;
te; DEIIF e. n w. ~ isjbi i; mxa t; DEIII omeUrtit i\\ie: A f. el d..
le d.. (j>¥l* f (loi. — Hir»4 HI ne dcmorroll, I» ii« n-manra. —
:|l quant si ont i|U6 n«l p. r.- 1) dutcnir. — !>«&(> E m en UHltict m.,
ne conviant m.; F vont Hont moi coiivenra lu.
DÉSESPOIR
Ele plore, gient et sospirÊ,
encor voleit aseï plas dire,
quant )a reitrintrcDi paameisons,
1860 ki li toliretit sa raison.
See pueeles l'en ont portée
des i qu'en ^a ehatnlire pâvee.
Daoz Eneau forment plorot
et la reine eoiifortot.
16ljû mais riens qu'il die n'a mestier^
eaT ne se paet plu» alarmer;
le dit as deos li estuet faire,
a cui que vieg:n^ a l'ontraire.
Troïën tornent de Cartage^
1870 a lor aes viencat al rivage^
lor eliose aveieet npreaté
et iiiolt aveient baen oré;
traieut K>r anere». flotent ïie*i,
li nlquADt (raient su.» lor très.
187'> Dido s'en inont^^ a ses estree,
la sus as plus haltee fenestres;
DE DIDON
71
Encor rnclt el fuîrc essiiicr,
ae preiere M a niestier;
a 8ci A|>ele Ȉ seror.
,AuDa, ^ iiinir a prant dolor.
Suer, vciz les nés, u cls s'en vont
et Kneae les en eemont;
ne vueit roiiiaindre tant ne quant
Va. ee li di <)ue ge li mant
ne deetruig mie aon pais,
ne aoD père ne li cn-is:
nnc QO H fis non. se bien non;
mant H i|(u> il nie doint un don;
1805 de tôt en tnt ne li mis uiie.
qu'il liùtft <|u'il n'ait en Lom hardie,
mais un petit sejort o mei,
M me confortera, ee erei."
Sa «oer i vait et vient sovcnt,
lîKfO mais cil ne mue de neieut
le eorage que il nveît
En mer »'enpeignent a esploit.
Didu se pasnie, eolor mue,
et quant sa mort a porveHe,
19U5 «Anna", fait el. „ûr ai trovt^
mult linen conseil et es^uardé:
ici près a une sorcière,
uult forz (.'liotie li est legierc,
el reKUMC'itt- liouir» morz
'M3 vH iMfiitijtu* ihitui )»F; F Kiitrorv; K (*. lo V. e. c; (J E. Il v. f. ti.
K(T nrv rt If AHic. ffHt intr,t'riii«. I*b4 K t|Uanl vuit p. ut iii-i I*
j^ OL, Bl p. y kurult hj. — i^htî grinl Htanquc daw V. — IS'a', l) n. la
'^ W ¥ui; III umtilent suer, on «Ici sec v. — IHftS III f. K. que». —
deniorur, — IMHi F Xm eu lui ~ IV.IX irK iial lolu uvU, E non
lyi:^ lilK Ain», i* »iii<s Ht ûk su lot b. n.; I> mw-t ricu. 1884 1>
^<H lui. - IW*' IN ny voil ic lu. — lyjU III ^uc il ne voftt, <> q. I.
', E quil m; «en i»u(; D qur n. IS'.tS Illl' cuiiforUTui; UE lo a —
llt^mr", La iHîfor vait; H h. iluul v. El' rnnpl'f.-mt k' fers ISifft^ -lUtM
fit rov. V. Ira iiotn*. - tOtiii M m. cil ou S4] tuurl fior ti., O m. yvî)
^, — I1)U2 tu «i*iu|«]Dt un (tl ») KrsQt u- 'l/rri» ce- L-mr A rn
w2r 9 ailtnr-". 1' leê hotot. — l'Ju:t .I/inAi fJ>jn«(«H[; A orficf Dïflii,
E «0 P-; KFA er c lu. — luiiti ti Afçanln. - l'iKii rf r<.il<i i»(errn-fùi
ti ele survurf* li. ui. ^ it Ihhuv tuurt.
^f If* o'l^f:in fa
't, If.iii- Hnt-Tf:
flf-nicr trait le:
\i*'^t kl li nnorurent
ipM l'UtinnbH fai
nt l(i« Norponz
l« tcrro (ïiit HO
fMH'IlIlIltcr (4(«t c
It'iin t'I fnlt iiinor o
(le liitp rit»u fHÎ
Kl im'iv ce dit q
i|'i'' Il VHUttl» n
1» mo Tor» entn
ll'.'h» 1)110 n'uvvni 8oin
Ol p<^V iop lUM ,
»|W»^ ^ tj»<v fiui
w<^rw i f«<v ics
t.\T (V)s <1ont il
l<' li( r- il me vi
t (il'l ,.i
s ,
lU'i'ivr ,
nil' 4*: s
l-'Ml (•«,>(tn^|i-' III
1. ^
1 Mfii
(■ '.,-».-?» >ti
Hi Vt m oïl r (
n<
"=■ h: a
I «iifrctuni l'M
■' ( ; :
1 .V 1.
■•!'. V
.».;. j .... lit 1.
I-A SORCrt-RF,
78
tôt face ardeir et tôt destrnire,
et el l'crii par s<m ini^iiire,
par merveille» eu chante ment,
lUlti que («'amurK ffic me f;riet ueicut
Kn une pliauibre a recelé
me faites faire t(wt un re,
9e m'i rnt'tez le>i guarnemcuz
al Troit-D, ki sont laicuz.
1945 totes les armes et le lit
0 feimeft nostre délit;
ne voil del sneii rien retenir.
La flori-iere ferai venir,
gi nt'a]iref)tez un )(aereli»e,
195<l qu'il ofttuet faire a ceHt Herviae."
Celé vait aprester le re,
quaJit I» dame Tôt eoniamlé;
ne «'aperçut ne cl ne sot.
por qnei ccle le eoinandot
1955 Dido reraaiut en son ostnl,
dont ele esgnarde le vaifal,
ki en la mer st'ert bien enpeiut
S'aroors l'argaë et dcatreint,
amors la fait Hovent pasnier
1960 et rcfroidier et tre«MQt'r;
el tort 809 poinz. deront sa erine.
0 la manche del Idane hermine
I a. PU iiii iiioiiiuD(. — \ms I cl f. par uxiJcrimcDt (n»ft et). —
!l«( p»r force deiieli - I04it OEFl) "mrtti-vl qm-; V¥.V saiimur ne
(h, (i wiiiioiir uo tue ^rauni; 111 fim- Jr b. ih; inicrt oweirt. —
iii»niilttwi lit; () et en iriar.; El' c. u.c. en {V uu) MtTe II»; A au r. —
RlfilMust taire; £F ouu-lieM Xuvt; y no jp'AHl: ICF feu. — l!tl3 111
«a; a n me fulirs uietre ile<lfn». Iim ti drl T. \m ^ritimvns. —
9 vt U'» anni'K i-l \n\\8 k- lit. lt'4G i< ti Dons f. m* dclU. —
ill. V. de hiî. — iy-l>> ï \o \osvngk-t, A tot«-s. - l'H!» i! si ipreatcs
l lUiO I QivHtliut; KK a lui ». — l'J51 1 Kl tei iiii|iareillicr. l^iî
tum l.ll sa) il. ut; li la r — Itt£i3 1> «iiperunlt: \)i''V ne nelo sot (U
DË net» oe x. ~ 1954 d ji, i) If comarxlc 11 cul; l'K e\e; A IL —
lommre. — tWA"; IIU' wst, li i>a. I!t:.s G Amors; IHlIl-'t) et la d.;
ut cl. — I1>f>!l K luuer. Ut't'.t \UM iMtmiurtU lUinx A. |m»l y
wr*. I'. Um nuffë. — VMW KF tmtruint i*. \*. si ruui «.o. (oiiirf^riit
|W2 MUI a; UElr' les luanclict», UI h m.; (ini <lu bl.
DIDON VOIT
le raceine cent feiz et cent,
mais ce dû H moute neicnt,
1965 car cil ue piict pas retorner,
le dit as deus ne pnet passer.
Ele le hnehë et açeioe,
aniors rarg;«t^ et denieine,
De la laira, ce m'est a^îs,
1970 des i qn'ele ait un trebnc pris.
QaaDt ^eit que U vasals s'en vait
et que s'amoi^ a mort la trait,
ele comenee a suspirer.
a seî Keïsme a dementer:
1975 „Heu laHse, ira s'en il ainsi,
qne faï ge donc que ne m'cici?
qnant Tei que il m'a e^cbarnie,
ne pois ge molt haïr ma vie?
De lui n'avrai ge mais confort,
1080 ei»loipiiiez s'est ja mi>lt del portl
nel verrai mais, ee m'est avis,
ne vendra, maia en cest païs.
ÈXEE > ÏX AU_ï3w
que ^ F4eTi« a mts neiçiitr'
Or c«t U ûsw iBODîL
ne de («Anî >'s c« ^r mât
IKT B<>h f^ih a: irnnjiB—i'
U fei qs'aTiôe tau rML'àaL
UI^S mais 14- me TaÉ w jtefooc
pii* le pefh ««co: i»«r ïe çaor
ahres ai la ^ imkk.
«•m «H K*eba ««t »a Tit
Qiant Be K'a^Ta ÔK a imnlfaic.
2ÙiXi irai ^ d<»k«9» sa» jueiui
celf d««i DC T<<d B^ a
Ferai ce doue tri
Qaaaff il T«ùdraa. r»
or de re«èâef k»
2<A>5 Nel ferai tcct. uk^ «û sitrr
qnaai alxreaHaff k- i«»
TaM eaandi a2
et H Tiv-il^ àï ciçrir
de< ae» i»c- >.c n^- eiiinc
2010 Dooke^ m>âa 4t «asi utcc
<'*razkz e«s 2: dsù^ ina «a r*3s iior.
ne la '«ecas r»iK«3irv£.
DiLiï >es -j^ i 'f :ttrj*r^
'''<■«:' m j,r.ja:i*. — »•*■ -.Kî 't—^-ir wit -. ». nr • -^-■
: HI saiDor. I' uoor. — ; >•*• HI ^ iia î _t.«i»« *'<*» II - *^ • ■^'
w'je mie. A lurru i* ait* — s^t H- na. \ — ■•^- " -'-• ï
« lueffet y lî »3Trr*«i- • jush •» im ' '.- 'at 14? eTT-n^-ic
£'£F e;;! : I. mi f, — : J*^ •' • ic i ^u^ - -t^M-ïtîî*- »^-i' -»
Ji'^'Ti HI t: -jja»^ r« ha -jr-iar- à il. *,'^ '. i w ■- . * ' •-'
- L'ii'-o EF L ;«■ <!<•? Ht** j»*- > - . fi •• ' ' i' • -*■■ ,
(• a!;trt: \>. - - î-*; zil u-nr. > w i-^ail i i. ■ 1 - —
.«. - -l'*--?. LI •( L lur ï •'--»-•• ip» (.. I c,- - j^ . *jfj<
Inr p. — :;'» % 1«.ÏH! '^ î — -»' *•" '■ '■- '- • -
elf •.■nr<-nî »;: ■l«t*»-*c 1/ i f . - «inw»-- -"'- ="' •»
- 21HO E' I. '# L*> A ;*it*^ -HT iiii*' ■ - ' '-^
I vi-c. — 2'-\z m rnzr '-^t: Tr^^nuir.- ■ r ''^■
r p*>.jirnî rf'mi-jr.KZ. — -• ' » i- Ki" « «*- *^ ■*'■'- - » *
}i D*r M»t i>. F Lt 1;,. 1. -»-k'r t . > . i. ui i.«^"»-.- - j -'
I 0!H: a 1. p.
ne voleit pas que e
qu'ele ne li eontreet
et lie fnst par li dci
ce que aveit en voh
2025 En la chambre est t
n'i a ki li destort n€
la desverie que vuell
l'espee al Troïën vaii
quant li dona, ne cni
2030 par li dellst perdre Ii
El tint l'espee tote m
80Z la mamele e'eet ft
0 tôt le colp sait enz
que sa suer li ot aprc
2035 el lit desor les gnarne
al Troïën se colcbe a(
el Banc ae voltrë et d<
Ele parla asez a peint
„Cez guamemenz ai m
2040 tant corn de plot les a
2015 F et V.; G ele sen vint, U elle errar
CD sa ch, pavée, D desi quen la ch. pavée; A
sorroiir o. f. un re. — 201S HI si comme el li ■
«EF et tôt ice quot (fi qua) c — 2019 HI D.
fait a. — 2020 T «» "^ "■'•' ^
SE TUE
77
ne pois avant iim vie esteodre;
dnor cex dras voil l'ame rendre.
Mar vi Dnkes oez g-uaroemeDS,
il me forent comencemeuz
204& de mort et de dcstriido»;
mar vi celui ki m'en tist dou.
corne foie lai trop amû,
a graut l'oDtraire m'ert turné.
Sor ec2 dras roi! fenir ma rie
20b(> et 8or le lit u fni lionio;
ci lais m'eoor et mon barna^e.
ei déguerpis sens eir Cartage,
ci perc mon nom. tote ma gloire,
mais ne niurrai m «t^nr. mcinoire.
2055 qa'on ne parolt de mci toz tens.
vels non entre le» Troï^ns.
Nolt fui aneci» et proz et itage,
que Die donat^t aiuort» la rage,
el inoU fusse biiouo cUree,
2(J64J se ne vcuii^t en ma contrée
li Truièuf) ki m'a traie,
por ciii aroor ge i)ere la vie.
Il m'a oeiee a inolt grant tort;
_ ge li pardoiu» ici nm mort;
2065 par nom d'acordenient, de pais
ses guaruenienz et 8on lit liai».
Oel vos p:tnloin8. sire KncjiH."
Le lit ha'iai^ o tôt les dras;
ja ert iltl fane lote escortie
M fï Tocl. — ïi)»2 (JEKI» ili'sus, Ml (Icsiifl. - ïiii.'l .t/iM^ t/rttw D. —
D m. V. kl (|iii rut-'o tint lu duit; lîKI-' ijiil tist lu iIoq (E queo f. 1.
I<H7 I> ai. — 2U4^ G iim. — 2041) KP sus, HI su^. — iOÂO III sua;
— 'iM)2 A et d. — iOSi) il! faul m. n. ci faut m. g. — Zi)â& EF
a/ len vtn :iOS3 cl '.'0.5(i pur 4 ver», iitt'on Iroura-a JaHH tcn ttoteg.
Itvierolt. — 2036 DIll au maiiiH e. — 'iur<7 IIU AUnéu. I) Tant;
avADC. - 2U5> A tel r. - ïo.V) lEF bien c. — 'ioai A par cni
2<HîJ PK otnxUmt aiuh. 'iW't Ml ilnrurt lUuior el pes; l» p. lin
2Uiifl D c«B g yci eu bais; A g. au s. I. 2iji;; E go. 208^ y
m 1>. et ful»; E touH aos d., G los I. d. EF mtcrctilcnt ici tieux
,r, /« nutat. 'iOtHi Atinrtt flâna HI. D bIo crt de ».
19^0 des i qu'eJe ait u;
Quant veit que li
et que s'amors a
ele eomenee a sog
a sei meïsme a de
^y'û „Heu lasse, ira s'ei
qne faz ge donc q
qaant vei que il m
°e puis ge molt ha
1^80 esloigniez s'est ja n
nel verrai mais, ce
ne vendra, mais en
Qoant n'avrai mais
loû- ^^^ *ï"®^' ^' "ne ne
iJ«.> j)or qnei vint il a c(
Pw qnei le reçui en
por qaeil eolchai ene
Por qnei trespassai g
* eut tint mis- n., -i ■ **' °e finera. - i
7i
Oê
fv«r
^
1996 BM or Me Taii m
albcaiai I» f«i bsIm,
tam ^ B>tct toce ■■ vick
Quai me a^rm eût • «MBiM,
3000 irai ^ deakee Bftb pnier
edi deat oe v«â Md « wig—r?
Fcffsî ^ dont tel 4«MBor?
Qouit il Toidrest ^ oe deigaai.
or de rcehief les preierai?
■M<ô Xel frrai Tcir, mi?l7. toîI morir,
quant altivffieat ne \tnh ^«arir.*
Tant enteodi al dementer
et li Trnîîn al si^rlcr.
de^i acn ac pot aar clioUir.
2010 Donkes enidu de duel morir.
eori pis detiat ^es (.dievoU niiiL
(iraiiz i'st )i duels que m gous fnnt,
ne la puectit rcconforter,
OUI ueD o«c 0 li parler.
Mtvj II] proiuis. — \^\m CEF -.whT/(rrt/ mu; A J» mo t.; IIKFA v."
«oà; Hl umor, p iroor. — 19'M III tl mt f. J/omVi <i>iMi( I). - wm HKV
ftco ai je mit*, A lutvrai Ji! uti«. — lliHl III tna f. - imii'i .Uijttii (tiifu U.
fil KM oifffet > fti uitrciUBi ; F mtt» oe trie v. ; (« vnli ; liKF niitrvnirnt. —
IW; DEP est; fl nta r. — 1UU« 0 <•. il II ftut, l> cuiutillUv ihkiinI, y hh
r, - imfj Hl et i|uitni an lua |irliin a m., GY t\. Il ne m. it iit.; K iMiiff
cirt. — ïiinu EK î. jv ilom; rut-» |inr p., (î I, «n jf il. p.; Ml ti. wwn p,
D ilnnr tutits p. - 3<liH Hl iIhiiI }<• m- vuull n. M. n , Il >mi t-i<iix i|iiii iio
'rtii • fl. - 3iilt3 EF i|. il tiii* viirviii iitfH d., (î i|. itii- V. iK'M HiliklKuil.
tmt G lur p. — 2UU:i LH;rMI Non. — imi tianmitiut^i t^iinM iVdKK III
Qaa ((tUilo doti^nt tn (IfmantdTi Dm. il; Il ilittoMr. -— i(MS A T. imit kl »,-,
0 X i. ~ i'Vrt V oMrf iinsi A pnef; 4:fl| niilo c. - Ittilii <1 AiIoiH*. —
;oil Xi vis. ' 2012 MI irniit iltint triniuutu h. i;. f.; I' mm k^iii,
■liDi FF pmiioiii oonfuric-r. ani-l III nim bq Iiwv ne» iiiutlcr, I» niiU
liuiu a. li ne »ut p., F lie mis nonuit ii I. p., K nll nuMiciit K I. p., U im
tua ueu ow « I. p.
-''*'* sa suer a m
e« une asez pe
""strent la dan
®nz el temple 1
a êrant euor l'o
^'^•^ PU'8 1 firent mol
'«'t a esmals et
<«»c Plas riche D,
y^ epitafe i ont
-» «-Se
■»»'« ele ama trop
2.45 '"7»««vaJ
tneas est eu la]
*■ «en a «oing d^
»« ve,t terre n„ie „
»'«■• en vuelt en Loi
'"" »e sont esloiffni
^^'"■t .le travers «"aï
,, 'f ''estre le» a
" est tornez a, sie,,,,
Tt'tStE
81
ilaec u nés père fu morx.
21&5 DftDx AeestéH les reeoilli.
nioU richement les i servi:
cil ert dû la TroiiiDC geste.
VjitiAn tÎBt uuG forant festc
et ;;euH a la tomltc Bon |)ere:
2IWI l'anniversaire îdonkes ère.
La nuit après, ijnaut l'ait oseur,
que totc riene crt a soUr,
liouie. Iteste» «ont en reiwn
et taixeut eliaiii[), i^clveri et Ihih,
'ilQ5 daoz KueaR en son lit jut
et aes pcrc li aparut;
treiif feiz l'apele par son nom.
en apréH l'a mifl a raison.
,l'1z iCneas. entent a tiiei.
217(1 li (leu m'ont ça trainin a lei,
eu Lombardic te coniaudeot
que tu ailleH. et si te mandent
que tu puez lùen ici laissier
_ la gent ki ne t'avront niestier,
2175 les viclK, len fraiz ki vuelent pais,
ki travaillier ne paeeut mais.
I) tci mouraM la Juefne geiit,
ki oe B'eemaierout neient
de granz travalz lun^rues sofrir
2181) et des batailles mainteuir;
car uiolt i Hnferras travalz
3IM i' dUleuc. — 2I&6 F le r. - ilôti Et' et m. r. lea s. — 2157 III
S. '- ;!lôS Hl a Ileoeiu fisi; EFIÎI f molt g.; F gnnde. - iXM H1
ilnuff (U devant) U; ('KF lait^iui a 1. L — 2180 HKiE tàotm\n'»,
idoBt; D et laversairn dODquea. — 21(11 Alinéa tlam 111. D fa, (illl
- 2)^2 EFL) «et. — 2103 et 2ir>-l «on/ iMtû tLins Ul. (i hfmiea
ercnti EF % repos- — 3164 G camp se teiirent s. — 2107 y Upnla. —
h après »i U. - 2I7U HI ri. - 3i7l A ce v. - 2IT2 D q. t. en a.
L m.; GK aiigu', FUI voIhcb. - 2173 D q. L no p. bit-ii ci I. - 2174 G
pi Diroit m. — 2l7Ii fil 1. v. liuiuuies qui, E I. v. fraitivs qui, F I. v.
ta» qai- — 217(1 D «esutaient il. a. Apris ce v*r» GKI-' m ajouUni
mdt^. V. Ut nott». — 2179 F et tes t. -- 2180 UEF ne de b. -
D i|ue n.
» SonaHLiiIca iv. ^
luit la
en une asez i)etite
niistrent La dame 1
enz el temple l'en <
a grant enor l'ont e
2135 pnis i tirent molt g(
fait a esmalB et a n
onc plna riehe nus (
Un epitafe i ont esc
la letre dist que: ,11
2140 Dido ki por s'araor é
onkes ne fn meilor ii
s'ele n'elist amor soit
mais ele ania trop fo
savoirs ne li valnt ne
2145 Ëneas est en halte
ki nen a seing de ret
ne reit terre nnle par
aler en vuelt en Loml
nagent et siglcnt a ef
2150 Molt se sont esloignié
quant de travers sait
ki v<'r8 dcstre les a li
Il est toruez as Siclia
2124 HI deuru dcfunist. — iViV, 111 lus u
la nue ai rei
puis ne sera
de tei naistra
iïl90 par tôt le mo;
Mais or festut
parmi enfer a
el ehamp as b
ilnec n'est pas
2195 ge sni es EHsit
tt'i ai ne peines
la est li couvert
en grant repos i
Sibilla t*i porra
2200 nne femme ki se
de Onmes est de
et molt i a sag;e
El set quant qn'e
de deviner ne sa
2205 del soleil set et t
et des esteiles df
de nigremance et
de retorique et d
2182 HI et cnieulz batailles luortax
garde bien, G ce garde très bien. — 21 f
KF te g. — 2186 A m. *»*" '-
D'ANCHiSE
dd dialectique ot grflmaire.
2210 Un sarretÎHe tV-stnet faire
devant ce a l'enfernal rei.
Celé te coudnira a mei,
teH liatailtog te uiosterraî
et toz les rei8 te nomerai
2215 ki de tu li^iiice nait^trout:
flci^nur icrcut do tôt ]e mont
Ge oe pnis mais ui deniorer,
li jor/ me lioHtc de l'aler."
Quant ue ot dit plus ne demore,
2220 esvauiz C8t eu niolt poi d'ore.
Enens pent»if et «ogpire
de ce i)nâ li a oï dire,
les qihIk dote, coni faire puet,
qu'il net que Hofrir li estuet,
2225 aneelB qu'il ait de terre reie;
mais plu8 dote l'enfernal veie:
de ee csteit en ^ant freor.
Il est levez oCl le jor,
toz gefi baronn a aflenlilez,
2230 eeis que il sot lei^ plus senez;
a eels a dît et reoonté
ce que li dea U ont mandé;
dénia nde a toz eomunatmeut
2309 et 2110 tont omiH ilans OEF. D irmct dv. HI do nîin'eniaiicK] et
4«f.— Mil rt 2212 *o«f wtm-'rtift danx EF. UI a «ebile et I. r.; KF
pirh)tmj de. — 2212 m taronduira; E o m. - 2213 III trestouz tes festcsn
«,. K t II. derU^ra; U te «-onduirai, F U> conduira. — Î2i\ EF nomert. —
tili KF qui de toseUtv nilMeront. — 2216 D seront; OEF par toi, D
•M tnt. — 22tT HI pliu, D pas. — 22li3 Â de nUer. — 321» Alinéa
<fiiM D. (ï a dft p. nt d. — 3220 (iKUUl eB?nofai est (Ul neat) en p. A. —
JUi HI p. vl Bt s., <jK p. si a.; sam (UinAt dans 1). — 3222 A quu il nt;
IJiFtll (|un. — 2223 0 I. m. ol; Ul o. pins il p , E que f. p. — 2224 D
ilootrr - 2225 G voie. - 2i2(l IIID ot plus; H li iiitern»! v.; 01 il.
taf, ». Ajtria Vf. vrrê GEF *« (fju«tmt drKx. V. le* nutrx. — 2227 A t'cle,
6 mV, H] (Kl il; G ■ g. f. — 2228 HI tôt droit »u J., D au polo! d. j.,
(J MoIc 1. j., EF o. al j. — 2229 (JEFD les I». - 2280 i: ce que; HI a nne
part treflt des mtex ne»; F i|uil savoit; GEF a plus s. — 22111 E a eus. —
A li oui II a.
^«. Il II ont mmg ,
^ueas fait lor loeni
iluee laissa la feib],
ki de guerre nen o
ooAK ^' ''' "^ P"^^°' *•■»
^^45 il Jor compassé une
et Acestés lor a doi
de sa terre niolt gn
Li altre aprestent Jo
eil ne s^ guaire qu'
■^450 mais mal pueent sofi
DeB remananz a pris
piore et sospire de p
0 sa maisniec entra
oorr ^* *''*'®"* ^"» ancres
225o Biglent a fort par haï
dreit a Cornes vaeleni
(la ert la profetiseress
Sibilia la sage prestre
et nuit et jor ont tant
K Jf'ue "T^r^^f"' "' ^" '■■ -t «lit i
•l"i o toi « . ."^ ''"'°^* «»î*- - 2237 >
■
^^ LA S1BV1J.K
85 ■
^H
qne « cel port sont ariv^.
Cneas iKt de§ ne» a terre.
pais e«t «lez Sibilla qnerrc;
«eol Acbati^K lui-na u Ini;
a piez alereot ftohedoi.
■
^V~ 220&
Txnt «ont aie qu'il Buut veua
al temple o la preatresso fo.
^^^^1
^^^^H
Kle seeit devant Tentree.
~ i^^^^^^^l
^^^^P
tôle plieiiae, cBclievelee;
^^H
^^^^^
la face aveit tote pâlie
^^H
^H
t't la cliar et neire Pt frimeic;
peor prcneit de son re^aarl.
t'eiiime «enltlot de tiiale part.
Devant li vieueut li baron;
KaeaH l'a mixe a raimtn.
/ ^^^B
^^^^ 2275
.Uauie*. fait 11, «en eest pain
m'ont ^-a li den » tei trainin;
^e siii pi'iH'liuinH de lor lï^raiee,
nez Hiii de IVoie l'e^ffiliee;
par lor iMirnaiit n)*eKtnet aler
■
^^^^ 2mi
a mon père en enfer parler,
nï piiÎH aler oe par vos non.
main vo« m'utreient a g:DÎHn.
Jadix i ala t.trpbelis
et Hereulé» et ïhewetls.
I
^^^^ 2:!85
repairi*^ B'tnt plusnr mort»!
ça ans del rc^rnë eufernal.
pTwer vos voil me eondoicz,
de par lea deun ne me tai^ex.'
1
?2Mi i> i(iw icvl; G AKocro. - 2'ltil AUn^n dnmi III.
22lt2 G p. ^H
M ih. — Î2fl:i EF
&. un enfant; A &)&. — 2264 0 il oui
tant ilti a. — ^|
31ii5 IIIRP ont 1.
— I2«S A nu» pïMi K cume r. e. —
226<( III iuler- ^M
rrrtunmt rr trr% et
II- miivitnl , 1. f, iAiinc vt l'OtMlic; EP
t. eopaliu. — ^H
22:'t Kl U clii«re (H ftcc) u.\o'\t a. ; A vt In t-lixr n. et f.
- 2C7t HI p, ■
«Tenl; EF €:»|:«rt,
2271 rt 2272 H'.ht -iHiit <Utnt 1>. - 22
-ti GF a toi 11 H
d"L — 227*^ 0 ïi !
Biii. — 2ÎS1 F De. — 22^2 HI ile moi i
iiener «urvc g., ^H
1> ■: itn tuotrît! ft
{T.. EF m. VDs ini troevcot ■ ir., G m. <
vos uii Iroiiorus ^H
JC- - UM HI sont homo m. — 2:j)«i^ 1 jadts, H pliisuu».
D de cenla, F ^|
«^oes, — Ï2S7 A
pri vuH r|iii* von; 1) veiil DR me mrgiex,
K V. ((ue c. — ^1
J!iSk b i|ui9 jusiioa
lit iiiv fuiiiliiùtîiiK; G ne vus t., IIIEK ne nitlarg-lez. ^H
-^^■'5 E'e croJJa «o„
«^ Troïëu a ret
"^'re-, fait el
«f' ê-ranf enfer
2300 -^'^ ^« est
'' r^' et ,-or i ,
.""«'^ i « poi de
'e revenu- fait l'e
f tes père le t'a
fot salvement te e
^eue d enfer et retc
'^e ce]e tenebrose fa
"'' '«niet d'or fe«ta
II. •-•e*'/ ''oi. est tôt
^t don la reine d'en,
-'29« fiPD I« 'P ^ '^"' «»"■* da,, (j^p 7 ^-^^
LA BRANCHE DOR
A lai treacbier mur i)nerrafi fer
lie nul treiu'ltaiit ki Kt;it d'acier,
il 8e Iftira hieu araeliicr.
86 Jupiter vuelt et utreie
2320 que tu oiiprcipiei* oeotc veie,
et 8'il Del viielt, ee pnez saveir,
li niiD8 est inult l'urz n aveir.
hiiH oeni ue l'eu ])nei ei^raehier.
net piiet aveir fers ue aeier.
2825 Quant de l'arbre est li rains rompUK.
HeDipre« i ont altre t-rellz.
Senz icel rain n'est pas legier
^-ai nm d'enfer a repairier.
et se tu pue/ ecl raîu truvcr
233U et tu tue puiflses njHtrter,
ilonkes irai enscuihle tei,
ne t;irKeritH neieiit par niei.'
Ëneafl est d'iluee tornez,
en !» forest en est ontrex.
2Hiiâ par te Itois vait le raim ipieranl
et toz les deua vait reelaïuaut.
La déesse damor, sa niere,
li nioslra l'arbre o li raiuti ère,
l>ar merveilloso deniostraneo
2840 et (Kir inolt ^rant rtenefiaueo.
QauDt il le vit. uiolt e'eu tint lié,
le{çierumout l'a esraeliit''.
sem])re8 i eut nltre venaz,
23in HJ ne caovient fer. - 2317 h t. cÏmI t\m'wt; 111 luuUu i. —
yi* F «B; F conEior. E curacliicr, 1 ennichicr. — 2310 III i^. U: coniluia
Me. r - Î5ÏI Ht ny v. bk-n p.» - xm A I. r. tiert. - 232:t HI itol
'I i») purroit; (ii'.y ni-I p. pus c; I* no If p.; fîlll «racliiiT, l' cnr, —
U24 I) ait len {>. a. (. umiWt; III tronL-hicr. — -i3J<> HI Uatost i rL-st; UIU
lutta c — 2337 ni W Dfts vci r.; G£F legien. — 3S2S H dinfvr casus
t r.. I ilinft-r arriure r., V i couz d. a repairier; K cascuo <l.; OKF li
trpairiera. - 2.1.ni HI et i» le p., CKF ci lui. — nsi HIKI iv o t. — 2:j;i2 U
uitrsi'raa; l> \hîht iu. — 2.134 A sud. — :t33*t ItiCI' iiioaln'. — iimt ri 2H9,
"wu daim A - Wll I) cl; A îni; G «i seii {otuft molt) , F ou fil lies. —
m2~234it urnis (iatu K G araeie, I aar, ¥ csraolUeH. — 2»4!t HI laoïost;
'•fui crvuft.
., 'f «« u«e fo
«' granz et Jar.
2.S.M et rf"?"''' '''^'■' »■
_^« ft>88e en laie
"'»« esteif orribi,
•'* "««» ki celé ,
^•'«' 9-.a„t a- „,.,e, ,„';
'''» qn'ii sentent 1
Ce d,ènt eil de ]a
del r "•' ■""• ''«»'
de "'"'•'" »'■• fait
, "' et h. j, rt^„.„j_ j " «porte. -_ .)ajn
DANS l'enfer
89
Entre Encae et la prestresse,
\b C'nroaînp deviiierPBRP.
a la fnftHe vicncnt andui.
tUe parla nn poi a lui.
2375 „V8i»al8**. fait elf. .J» niei entent,
c'Mt l'infernal ilescemlement.
pro t'cHtiK't eatre et vaftal.
»c venir vueU de la aval-
La jns deifceDdent tnit li mort,
I l'eiiipiro tient Plnto par sort
il CD e«t reit». et Proi^erpine
en est deesnë et reïne;
li de del ifiel n'i ont (|ne faite.
|i>r pootitti'' n'i mnnte ^aain>.
2H$5 Quant en enter deron deseemlre,
m jKKin la veie prendre:
^'narde 4|ne ninr t'e$niaiera«
i\f tôt iee rjne tn verrai*.
En enter a poi de reQe;
211*11 t'eapee porte tote nne.
Siu uiei M eoni ^ te nieurai.
la teîe avant te mosterrai."
Un oiçni'inent li a dnné.
qo'ele aveit o «ei ajwrté;
2AW) one pain qn'il en Henti Todor
ne H 1ht mal la fort pnor.
ÏITt «ma alinéa duM* A. ^tlj Hl trewsjge d., <■ «-< 1111111 une- d.,
uiBufalit iL - 2373 B\ itiL-s ei p. avant a L - 2374 nU vmi» tian» G.
I Aïw HI. I dir. — î375 EF vob L d. - 1370 OF p. te «invicin. —
II se li-vealr vuDa, IKîKKduu, GKFU »c rcpaiik-r dub de laraL —
0 laiinis — 2S^ G dot H 1. m t. — ms I D U i «. — :!3S2 GE un
Bt der*ar. Ï.IM 1; nen ont. ï3SI HO an m. — itiH.-. Hl Se «r. c;
.ntcr nodfl (oiiricot d.; KHI vulnns, F vole*. - ZSS'î Hl ci no» cuo-
^tat. (iKFt' Id p<>roD9. — 33^T I ^^^'les qoe de cbow qtiv ^ok*. II g.
■' ricq r)at! tn Tcma; (j£ in&x. — Zlt» 1 qae tant ne ((lunt or leo «a-
ooin. n nu tant ne ijonai tvtoioveru. — 2S&ir ri 23M jrofif infrrrrrfù
luM dL I i|ut Diiiu aéra |)ou dewofii H iidch «. — }:i01 EK •) couibo
irfni; Il et tiiii!> mol; ftHI cdaï r, Hl comi; te dirai- - 2:il'l yl' qQu
te a ■ KOC (Krtte. — 23H5 et J3yfi i«f*rrrTti« r&lna IJ, y Uidr; D OBt{iieR
^tiPD ■. L — 3SM F. ne OT nql mal de le p., F nen oi aule aitle p^
Ipil iSeale f. p-i HI m. rele puor; D graac p.
'^aec esteit m,
fains et sofrai
"•'^'5 et enfertez, ti-i
et coardisë et
et mortejg eurt
ft pJainf et pk
2410 H*^*"^*^' ^* peine
^«0 discorde et enei
mortels bataille,
««me ki est cosi
"née ot un arbr
molt ancien, lait
2^i5 ies foiiies pende!
«e fantosmes et ,
en enfer sont le
et ïa nuit vienent
enprés trueveut n»
et granz et Jaiz et
2397— 2.J0-> ..
'^«' '=-. GE A primes e,^ *"'°'' " 2401
-'404 CiEF fr.,: rT ^' ^- - 2402 HI f i ..,.
DE r'ENFER
91
ilnee les veient a meesme
et a a'eapec tait L*il cbdic,
2425 qae il en euide alcun ocire.
Celé 1i enineiici' a ilire.
^De ce*, fait oie. .Dost mestier,
ja ii'en |KtrriiH un atochier:
oe sont trestot nett fienz cors,
243U mar iert |K»r els t'cspee fore.
Ce flacfaeiz bien, por rcat afairc
ne la rovai pe raie traire.
mais por veeir de bb clarté
errer parmi eeste oscnrté.** "^
i35 Tant ont erré la val parfonde,
qn'il aprisment renf^rnal onde,
lltiec esteit la presse f;rtiut,
la s'ascmMcnt li avenant:
de ecls ki rieneut est ta feire.
2+40 L'eue est parfonde laie et neirc.
Caro eateit reîs del passage,
ieil gaai'dot le notonage;
v'îelz ert et laîz et rej^roniz
et toz elienuz et toz froneiz;
2445 le Ws ot niaia;re et i-onfondii.
le ehief nielli* et tôt but^su.
oreilles p'andes et veines,
ftorcillcs irroKseii et mossnes.
itï3 BI près deas I. v. - Hii 111 Hmit^iw fuit de s. e. : OU oA », «n f.;
iwr lor bit a e., V .-i r. en futii. — nîh III inMolt. - 'îim HKirn
— 2427 I de ve fifre nest nul tn.; Il vl nest nul m.; D ntt, G
Ut'i K ja ni p. A un iw>iior; A nid r. — 242ii H auje» de c; (î
24sn III ne met por cc\ I> t. p. e. — 2-i:tl 111 nnches tu bien
ce): A cel. — îi^'l MI ne Ui t*^ fis; D no i» revoie m, t.; E m- tv
EF uilf ton t. {tmftti'ttt «e|. - 24.13 111 la ri. - 2»3.i Alinm ilum
. HWt. ^«nii^ A) le T. — 2-I3(i D ijuc a. — 24MT IJ i. ftvoit {iroMSu luoll
iia» ni ttorvenani, F AUHiiiblok-ui Ij nrii[ii;int. — 2KH9 III ti la
«I lu (.; lafiUre^ 0 la iiiirr — 244H Ull»<i lîiidc noire; F it I. —
AliHf^ ihiu> EF. GKFD dix del; OEÏ rivaKc. - 244S E tbitin» ostoit
EF rrcroisieii, 0 rccrerti, UI rccliiniez, D n-^crrii. — Ulli UlEF
Un: 0 flori*. — 2445 D omet ot. — Îi4(i lit chanw, DGEF locu. —
f 8orciels gruiasei.
L.
2455 A icel rivage
de tote8 parz
ja ne tioast 1'
des i que fusl
Cil ki nveient
24CU et lor costame
oltre celé ene
■ Caro, dont^nus
les uns reeeit.
H eel rivage a
2465 Cil i remainent
ki n'estaient pas
il n'i poeit anie
dont li cors fust
Ëneas ot la gi
2470 il les esguardë e
merveilla eei de
11 en araisona S
,Dame', fait il,
que ce puet estr
2475 de totes parz wU
245)1 I) omet et. — 2451 III Cil iert
fÇ. «loi n.; 1) II; F grande. — 2453 A vie
boutonoeuBe, i> boudiaeuse, A bonH.»""-
veo, G rf»""'"*'
I.ftTHP:
93
la fl'ftflcmblent espeHAenieDt;
iluekeK voi iiii uotmiier.
ki une ne tiiie de iia^cr,
U'alpr et (11' veuir nu censé;
24tWI a reiitrt-r a tormeot ^rant preRsc,
\m niiiii ri vei luiu^ débuter
et les alireti oltre passer.*
La prestresse ilit^t iil vasaL:
«Vei2 n lu llncvë eiiferDal
3485 et la pain que parvjrer
a'oHeiit li lieu ne troHpaaaer.
et la graiiK geuz ki h! adne
ite sont jinieH; n'en i a une
ki la puiKH^' oitre passer,
1\{H) dont H eore est a enterrer;
de V* 1*' fiuevr vnjaiit vunt,
devant .c, anz ni patttu^ont.
('elcfl ki ont bien lor dreitnre
et dont I) i'itn ont nepolture,
2495 t>il les paw«e. ne rtert d'el l'aire;
pui8 uen e»t conte del repaire,
et c|aant de la sont treHpaitBees.
d'une palu ttont abcvrees;
des qu'il en ont nu pui beU,
21)00 oblic ont ot tôt perdu
qaant qu'il aveient t'ait lai sas:
Un G eomuneniuot. — 217" A lltieo voi ^; 0 a un ii. — 2ns HI
fc'I*'» fil»» d. D.; tîK ainr, V «in»; M fim-nr. — ï-t*!' fn; in- 'li- v,; KF
ik rcreolr. — lih» H iloqaivs i t»on«at. -- 2iv>l HI otitn> pnfuitïri D li
il; D V. (le loiiis Iwmttir. — 24Si III de eu. put^cr (I Icftajer). —
I— Ï3&7 fifnnent tlam K ayri* le t'cm l\f*S. Alinéa 'lans A. HI Se-
rwiKint. — 24M <iEFl> ce est li fliicvcs inf. - 24S5 ÎMiEV palus;
■pUMr. " 24M U parvirof. — 24S7 rt 24SS omin fiaru K. FHl et
ma g.; H tunent. — 2lv.( Ul (|ui ail i>tK>ir drtiitru p.. l) qui la p.,
qui |i. la — iiwt y se, I> quant; F ne eon tien pur. — 'H0\ V de ja;
t ou au>)uaDt V. - 'li9i li deçà. — 2lli» <;ICF bien ont. - 3191 D
2r.i.'> A celeflp. , K pjiHsent; F aet: U ui-ri sert. iA'.ni U p. ntfst
de son r.; Il ncHt; L> ilc r. — 2\\)' III ci t). sont de de la pas-
-' 24»S 0 si «ont diin p. a. — Î49» EFl» très. - 2ôOO U o. u.
eit p.; UF tôt et p. — 2^01 III q. (|ue il a. 1.; I> ot (luaaquavoient
entre les alti
^^^^ '^ Jes araison,
»P' va", fait
«i en eest reg
*J°»é voa estei
2515 Que qnerez ci':
'■■' ^? ''f'' eat pas
t-i nabitentse
'^n>oreJ rien n'i
2520 "^^^^^ '^'^' vint n
■^520 ne nos voJsi^t fi
danz Herealés i
;;«stre portier en
^'^ J'en traist a t
-^25 finprés i vint dar
eneembJe lui ^^4
^e rei d'enfer vold
;^^ sa femme prem
^530 one ne nos firent s
LES DEUX VISITFAIRS
Estez, iluec i>or rien venez,
car ja par luei ii'î passerez,
ne ne vendreiz a altre rive;
ge ne puis crcire <nue kî vive."
2535 Cil s'esmaia quant il IVï
et Kobile li reHpondi.
,I)i va", fait el. «c'est KneM,
por nnire vos n'i vint il pas,
onc ne vint <;& por voh ti>rt faire,
2&40 ne por honte ne jMir euntraire,
mais a Kon pure vnelt parler.
Settrcmcnt le puez passer.
Li nostro den l'i ont tramis,
par cls 1 vient (cel te plevis:
2545 de ce ne festiiet pas doter, """^""^
les enseignes t'en pnet moatrer."
Ëneas trait le rameissel
{(oe il Hvoit fniiK «on mantel.
Quant cil le vit, si s'apaisa,
255^» la naeele li atorna.
les anieg a loiuff dcboteei*,
ki d'entier crent aprestees;
en son tiaU^I le ret^oilleit
et la dame i|ail eonduiâeit;
2555 por le praat faia la nés puisa.
par erevaces l'eue i entra.
Caro governe tant et nage,
qac il les mist oltre al rivage;
î&3\ DEFHI nient; (i l ni entirmi. ~ 25.12 THiV.V que. — 25S.1 A n
« r. — 25:M l) ne |i. ni^« n. — 2â:tâ AUwa flnnu III. HI s«Atnsie;
0 ce vi - iS37 Alimra dann D. F elc. — 23SS GEF p. v. n.; «KFH
t — 35.'l9DniiTlnto«p. T. mil t. f.; CËEinr, FHJ ainz. — r»-!)— lai:»
dfim» A. — 2-Ml D |(Ar etilz v. il .-a cest paiji; H îo I. p., (i ce te p. —
0 ne te pue» oi d. — îS'.ii y len^pigne t. p. bien m. — 2ft41 AU»^
DEF. — 2:i4<) F il. ~ 2:>.'>o ICF ui li: uef vers lui amena, G et la n.
; HI teiir a. - 3ô51 Hlii a irier botrt?»; EF a. tu lolng a botees.
HI le recoilli, D R-eollll I»; AGEF la r, - 'J,'.:.4 ill u1 h prestrowiw
D qui coniîuit la. — 'ihlU G piir; D pcssa. — ï*»'»!! Ml i»ar wl
vesaol 1.; (iKF omrtlml t; EF p. ien c; (i li ment e. - 'l&ôi A m.
t.; y i». le r.
'^^«^ .ïambes et pi.
^^ 'es arteiz ,
tels ong-Ies a
et coez est ce
2570 ?";**«« «et
■^^70 et Je veiitre g
«ûe estrume a
et maigre et «,
espalles grailes
^^'■' treis eoJs a ^ro,
et de eolovrë a
t'-eis ciliés a teh
o°kes ne fu pj^,
"e sa boche chie
«'^e erbe eo «ais
'ïos oem n'en bei
aenz mort n'en pi
aeonita J'oï nomer
258o ce est J'erbe qne J
-*■ - '^^^/w;:^''' •^-' ^- -toit ,,.
2614 GHi bmie.
-^^" 'es mais tran,
Kneas est ava
enz en an val
fc' por amor p
de cels i ot er
2-^2-5 Entre ie« aitrî
eele ki por s'at
«« fa ia dame .
*ïoït ft dolenz
que morte esteit
^«30 vers Ja dame, «i
«Dame*, fait il
a'^ez sofert mort,
se vos soi aebeif
^«•''S De vos part,- estr,
« senz Ja meie v
®*« ^osjurpar
d«' eiei et par les
2r,4o °^^" P*rn>ei que
2*^40 molt a enviz de v,
i'i départira me fo
'"a^« ^e ne] poi ah
2s t s
■
F VOIT DiDON -gg ^^H
^^^m
ainsi tu'aveieot uomandé ^^^H
^^K
lî deii (lel l'if^l et himi niamliï. ^^^H
^p^»
Par li>r romant rcHui vciiU'/ ^^^H
CD icest regoe et dexcoiulaz; ^^^H
^^^^
quant gc de vos me de])arti. ^^^H
^^^H
ae cflidai pati que fnnt ainsi. ^^^H
^^^^^
ue truvL'fliex alcuu cuufort ^^^^|
1 «KO
ki Toe jdeUst mielz que la mort'' ^^^^
^H
Qaaot Dido Tôt ftinsi )>arler, ^^^^
^^^H
ele nel pot oiie es^aardcr. ^^^H
^^^^V
car molt li eeteit enemie: ^^^H
V
eux en nn boig h'gd est tiiîe ^^^H
1 L>fô5
V] SieheQs ses sire esteit. ^^^H
^^
ki eu g'auior a grai^or droit. ^^^H
^^m
Por ce qa'el li areit mentie ^H
^H
la fei que li areit plevie. ^^^H
^^^L^
ne s'osot pae vers ini toraer, ^^^|
^^H|^I860
ne ne Tosot droit eAgaarder, ^^^H
^^f^
ne près de lui ne s'aprismot: ^^^H
^^^^^
por son forfait se vergondot ^^^H
^^^^B
Avant ala li Troï^us. ^H
^^^^^
ne deniorn {rnaire de tens ^M
1 2605
qu'il vint en ii-el L'Iiump u furent ^^^M
1
cil ki par bataille montrent ^^^H
^^K
ki maintindrent ehevalerie ^H
^^^^
ca de desus tote lor ne. ^M
^^^^
En ieel eliaiiip ert Adra^tiiH, ^H
[ 2670
Polioie^s et TydeUs, ^Ê
^^
Ipomedon, Partunopens, ^M
^B
Aniphiaraut) et CapaneuB. ^M
BHf et si;
D lo ui. niAn'Ie. — 2iil1 D et cumandc. — :!(il'i (* ^H
■ le e^ A soi ci
v^ K 1 Biii T , F me a. v., G tuen nul v. — 2iîtt; Dlll ^Ê
W; E(! en ccRtni
T. — îtl*H HI «laU. — 2(:w ni nue nenssiez. - Sl'.l ^|
Vl! Il ol p. — 'ifiii A el nel pot uDrjiiPS; GE lino, K ainH. t> pitis; ^|
rc r^viler. —
2(i:<t TII dc'Ienx nn; y en. ~ 2iL&n I>HI ot; A tntiur, ^^^|
tï; HiairiT. — ii'Al III me» por ce <|ue II ot u.; G <|ue1c li ot qp. ^^^H
H A quel. - ï*i» K nu s. envers L t. — 266» OFIII cl, E et; OE nis ^|
Mer, A uitv e.
2fW2 HI uielTalt. — 2663 Aiinta 'laM9 IF. K Tant ■
do, tif Aunt san va. — 3(iâ4 0 ni d. — 2M& D que vint eu co cb. ■
a t — 2M7 X)
tote lor %-ie. — 266S D chevalerie. - Sfiâd D tn. — ^H
u IJI Ipomcduu
- 30:i HI PaliDices. ^^^H
^_
^^^^1
2080 Ne ior osot ton
tant eoni poeit
et envers els se
Ror ee qu'il s'en
d'entr'els, qaant
2685 Euprés vint la c
de la Grezesche
ilnec ert Ji proz
ensenble lai Prol
Agamemnon et /.
26fK) et Menelaas et 1
Quant le virent a
ii se dotèrent qm
euveié l'aient por
de la Troiene tre
2695 il comencierent a
quant le virent ve
«enblant faiseient
si ne poeient mot
Desor senestre i
2700 si vit une molt gri
ce est la maietre f
2673 GF i vit gent. - 2674 D en T
;;core„.- 2677 GEF vint. -2«78GEfL
DÈS TOURMEKTS
loi
27(t5
2710
2715
T.i mnr entêtent tnit de ter.
une eue ardaii/. i'<n-t eiivintii.
Flegeton a li finevee non.
Kn la eitû a ril oïx
et plorK et lirai/, et niolt grranz eriz
et hateiiienz et niult pranz peiocx.
le son d'enfer et des eliaeiue^;
molt i avoit mortel dolur.
De ce qo'il ot ot grant peor,
arestut nei. ml et*(*"Ua
et la prestresse iiraisona.
..UaiiiP", fait il. ..qne piiet i-e e«troV
Mult ci ^rauz criz ^-a ftor seoestrc,
une citt- vei v'i inoU ^rant,
environ eort noe ene ardaut;
de la oi eriz et hatemciiz
et molt granz peines et torinenz."
La prentre««c <liKt ») vasnl:
2720 .,Ne te ptict dire oeni mortal
la icrant dulor ki ent lai cnz,
uc Io8 pciiiCK ne le» tormeiiz:
oen ki vive ne te pnet dire.
(laol duel i a et quel martiro,
niais f!:el sai bien, qui ai esté.
qn'i ai velle la cité;
Tltenifone la nie mena,
tuteii lo8 pcii)ei4 me iiiiwtra.
Kadaniantiitt u l'il a non
2725
7702 D l«8 murs en e. d. (^ F I. oiuier o. d. f. — 37()8 A une ardint
iDyiTc a. coroitj 111 art a. — 2:o4 D ot: fil celu vue a., EF cil liait
là— 27iHi 111 gnaz [). loanz b., A et \t. vt plainz, KF et b. ot p.; I
rit- — i'9>* I les ions, Tî lo* oniltM» ; y ciel fer (fi (!« fer, H Avs
omet tt. — 2710 (î a g. p. — ï7U HI nrestex sest; FD arest». —
îrrXOEF oe que p. e. - 2"U l' d; HI «u« a. - 2;rj DtiEF i roi, —
jIM D e. est — 27IH ni omettent luolt. et grsoz toriuenr. 2"2u IIIGËF
"(i EF X. piiet ond.; 0 N. piiecnt »!.; mw- liome. — 27:^1 GEF
I gnai dolarii ae lus tonueiiii. — 3722 GE qui sont laieiis, F no les
'la. ~ 2723 IKF nel; '* oo poiah d. — 2724 III le (Il ut') duel qui est
■14 EF M 4. ui. — X73tl 111 cl lai veii al vtKUÛe. — i72V F ot
- -wuitjot par
f toz les det
Un en i a ki
0 Djan*^ et li
^^**^ 'l87flt envers
««r sa peitrine
*=' ^e manjne n
!« eaer et tote
ja nïert que eîl
^^^S «arqnantqnej
*««* est l'entrai]]
f""»' ane eae e^
/««qu'a la gale «
2750 i' ^®P«°dent ]i e
"« des pomes une
^'°«« sont ]i torn,,
molt par est ]aiz i
'' ^: ,'!<'''^ '«« peines
f*/' travail, les PO
«' forment sont p,
DES TOrRilENTS
I
n'en ist Inmicrc ne riArtex,
27611 il art et lirnsle lea ilampnet.
il Ic« O0cari! et turmeote.
ne de repos n'out eil alente;
il sont en mal et en dolor
et molt les crneic pcor:
'lli\h peoros sont et solrent mal.
Aiu«i ne sont pas li mortnl:
«{Dant aleuns crient un çrant turmcnt,
ta penr pert de« <ia'il la «eut.
nmii< ct'\» rruoio la |>eor
2770 eomiiBeineDt o ta dolor;
li mal aunt ^ant et peoru«.
li feu ardant et tenebnt».
A fin les traient li toraieut,
il durent «enz dettnement
2775 tlnec vit mors et fina comcnec.
dcânenient i a oreJMeoce.
deî'lrueion restorcment;
ne fait peors pur le tumieut.
molt lea tnrnienlë nt ernrie,
2780 et il ont paidnrablc vie.
a lin leH trait partitement
et dure i>em)aoal>leroeot
Cil sont tome de devers destre,
la cité laiii^eut a senestre.
2785 Eneai^ a le raim laiwi^.
î'M 111 Q. Ion — ::7(>l Hl i. 1 ut et 11 les i. (1 et si 1. 1.); H iisciir
wi. - 2T«2 A de oui K'pna ni oui a.; F il; lli n. mile ». — 27«3 U\ en
f'«iii«Bt (1. — 3784 F ciirsiâ; AG puor. - JJfiS E neo «ni repon ni .1.
'n«flll. — 3107 -27"à ymt omi» dan» E. 0 voit le g.\ A le fort l; F a
«n» Ùft t. — i7rtH A puor, D i|UM)t, AKO tr«tr|ull — 27i;9 A puor; CK
wdew JM paurii; I lonupnic. — 2T7« h et l il, (îF od Ir» dolurs. —
-*îîl D et « pAvan — 2773 lU nwi t — 277:1 « si livent — 2777 O
''«lortmcut - 277* V au ((» ui) f. jior fti ne por t; I) p. nulz tonncnz. —
^'V DEF mon le* t.. G li mon les t. — 27^0 H et si oot, I) et y ont. —
TS\ ti î*h2 »imt um'm lî/in» A. D dcfilictiieDt. fî dcfitomeat. — 2782 D
^i, EF il (I.; DFduronl. E durront; O et vivent. — 2783 mm t^inéa
*«" D. lu Alani »c inmciii. C (il ««n torn^nt; DE par d. d,, U da-
''HV JHmestn'; OHl omrHi-nt dr. — 27(»4 I* ont laii< a dcflln^,
iVù A «m r.
f
qu'il rint as ci
ilnec 0 li baen
ki nnle peine ;
2795 En ieez ohana
et grant repos
soleil et Inoë i
en grant dolçor
Lî champ erent
2S00 grant joie i a e
iloec joent a la
toz teas i a leec
Cil n'esteient pa:
ainz esteient esp
2S0C> alqaant eliantoeD
a grant délit se
u*i eonrersot nns
en icez chans bei
mais li baen hun
*J810 dreitnre et les d<
Qaant reoaz est
o la prestresse et
SOS ancesors i a
tio cni li^iee eri
•c"
2TMÏ 111 on uu i)uan.*t'i>r l ù A •
ÉIA'SftKS
105
2815 li ancien ki firent Troie
ilnec Gfiteicnt a ^rant joie.
Avant ala. si vit «on fwro
fci gor la rive d'un Hum ère,
o il anombrot «es nevoz,
2820 ki a venir orent. trcsto?..
En core ert d'eU apareillier.
coni deveient naistre premier,
veit les toz ordoneement,
9l com de l'nn l'altre descent,
2825 perCH avant cl Hz enpr»^»:
ainsi ordeuot Ancliist'-s.
eont ta tigniee deit deseondrc;
icîl aveient cors a prendre.
et de cel re^ne sozterrain
!83U deveient naistre el (*overain.
Quant vit que venuz cri 8C8 tk
panni les enfernals periz,
pKire, soApire de piti^;
des deus d'eiifer avcit congié
2935 one a non fd poeit parler,
respondre et lui araisoncr.
Andent< »e» lira?, vers lui e»tt'iil,
« l'aparlu premièrement:
..Fiz Kneas, or «ai et vei,
3840 quant venuz este« cï a roei.
qne piftez venqni peor.
Atendn vo^ ai ja maiol jor,
ear bien saveie «en/, dotance.
fl H^ia Dorif ouiiji dam GF.F. — isl» lil nii.i; P flucf. — 2Slil
— 2S23 H1 ut puia; TiHI lot. - 2s2t HI coq li im: (î 8. c. lUDS
d. — iS25 III devanl. — it>l(i tî ensi». HI a. \v»; tll nnlanc. DLt*
2yi8 III tult <'JI, K u il. — i*ii'.t m el du règne aval «oiit-Taln;
li r. — 3S9(i lU duivent n. cil sutistcrrain; A al. ~ 2S.HI A
njâi! Ti-nuK «Bt: D fu. 2ij(2 1 iierini». — ■i''33 I>KFH1 p. et s. —
Ffi i\v d. — 2H3'. A peiutt. — 2S36 A vt uts iiraisoner. — 2^:17 o
— 2>5> III lapelJL — 2t'3*.i Alin^i tlann l>. — 2^4l^ I que v. es
pour moi, l> qui! u. c« v. pur m.; U v. csc^Jusi (!KF cz. — 2B4I
t; HI de pitJe aa ▼. p.imuf {(<■»! que); D plliit; K a vencu. — 2642
Itti JA uendii m. j. ; E Car a., ja riif omin. - 2!>:i:t TII r.ir tnt tena
îraoce.
ENÉE
ton tens aveîc en esperanec,
1-845 iiuo vendreies a mci parler;
ne fiuoe tien tens notiibrer,
qu6 deveieg (,-a ju^ descendre;
ma pensée ne puis reprendre,
que ele aveit tôt porveli:
2850 el De m'a mie deeeil.
Fiz. molt avez aofert peors,
mais et travak et gradz dolon,
inolt me dotai de eel ostag'e
que vos elietes en Cartage.
2>^oh uen ^uerpiasiez tôt vastre afaire,
0 vos tomast a ^ant contraire*
J*ere", ce reepont Eiiea.tt.
.^ UË |M>eie laîssier pag,
De veni&se parler a vos,
28tii> aovËDt en erf angoissos,
vo«tre ima^ me d^streigoeit
kî tote Dnit lu'apftrisi^ett
As SiebaÎD? pon ai dciruerpie
totê ma ^Dt et ma navie,
:,^^lKi purWr «mi t^d, reoni a vos
|MUiui enter le tenebros."
Es#a$ pUyrë et sospîre.
a oele itii ue pot plu& dire,
^^ brsi lî Tolt al i.'ot g^ter
J^7^' ]vr lai estreiadre et aL'oler.
3H0U
2805
en an moncel eut art>8t«z,
oels apela rlofoste Ini;
la s'apriHiiiicrout anibcdni,
et la dame et li vasal
(|U>I eoiiduieit la jo» aval.
„y\i Kneae, voit tci niostrer
ta ligniee tote et nomer
celn ki a naiHtre sont de tei:
empereor seront et rei." ■
,^ira", fait il, ,^ voil Havcir,
«e ce pnet entre donke» voir,
qne cil ki nrc Hout t^a jus
présent ja mais corn la dosiifi
et nient (ornip porpurel,
passible seient et niortei."
Cil li respont: ..Fia Eneas,
ja mar de ce te doteras.
ge te dirai la vérité,
ne te aéra par uiei celé.
Icil ki mnerent la deaas
eu enfer vienent tait ca jns.
soue ce que chasouns doservi,
tant demeotiers qne il veaqui;
e*r de desoz lî est rendu.
Tant com veBqni ko htiCDa ocni tu,
ne aofre peines ne alians.
I 1^73 m semble qiiv soit oii s., (> tlfll ouin co (unt v., KFr> vt a
b M'9 III (11 tflt .1. |M>u avant a., KP Quant .i. poi eut rh tUassufi,
jtt'« Anchisos ». — '2*174 HI «us; A sest acostez. - ïiTS DOEF
h î^-Tf» iî îMifcstereiit. - ÏS'n A prestresdc ; IIIAD le v. — Î87SI
Ij H (Ht val. — 2&7^) A W - 2t»V(j EF ta l. tnte n. <F luostrur); 0 et
A i!t lo2 n. — 'ii»h2 tJEF er*ïnt. — ÏIïSS Alimn dan» EF. F jet v. -
IfD si cclk> grtit seront ton huir: E aiiques; f! doDt)Ucs f. - î^iHi I
l^ F de b lu». — 36ST D que a. — 2»^ D pinsible, y [hu*
[— 'SSW 11 co 00 d., A ce mca d.; 4iF )a inels de ce mar d. —
te», K d. de V. — 2894 1 en vtiat tiilt c; GE ciaiu». — 2*»'.W
«elooo iiue. — aSîtO H demcntri', Ull» dementrex. — îsai lïl la
li fil r. — 2S'.it) EF ne KiivfTrcutt (lalnos ne .-diaufi; GUI pvîno.
'^ ni*J ce
er :«. ,^
Pt quant de
;""» I' '(H« ï. ,.; y..,;"' '•f muent: fl
DANnilSK
109
vei/. Icfi, gen te nomerat toz,
mosteiTai teî l'oiii il vendront
tot en ordre fom il naistront,
et eopréH ee te iioiiierai
2930 tee bAtaille«. et le dirai
le8 mais que t'edtovru ttofrir,
atuz ijiie piiirtflCH u ce venir.
Cil dumeisel^ ki celé ïanw
tient 60 »» main par iMimiiHHatii'e.
cil ira primes de v» }n»
el Hoveraiu air la dcRiis;
Laviuia Tavra de toi
ki C8t tille Latin le rei:
eu une selve cil uaistru
2{H0 et Sil\iD8 a nom avra;
il Bcra rein et de rein pcre
et HÎ teudra d'Albe l'einperc.
Kuprés eestai 4|uar/ eHteni
cil ki forment te portrairu
2945 de noiu et de graat piCté
et de prueee et de boité;
SilvinB Bueat) ait a nom,
molt i avra liclie harou,
de lui naietront et rei et dtis.
2050 Veiz celui la, c'est llonudui^.
cil ort setiues de ta li^uiee,
par lui Hora uiult ei^saleice;
3936 I se tu veus ios n. t.; H xe veus t^es: GFD v. I. ja te — 2(t2H
n ordre coui de toi n.; 1» coui dcweuJroul. - 2tt2'.t A on apn-s les
QEFD moitemL — 2»30 A et les b. U il. — 2!)5I A qtiil. - 293H
liffifu m. — 2934 A conleoiiuce. ~ ïDSti A al; O es prouicr^us ans;
ilsiu. — 2'.>37 HI Lavinc al t. • ZDSU G c! ». — 3941 D i) sen des
■pervre: EF et eiupercres. — 21442 A el dalbe sert enipsrcres ;
i; E Wve Benpcre. - 2!>4i AUn^ dans D. UI quant âacnt, 1> «niant
I, GF q. un Hcru, K un eu sem. — 2H44 III un qui; £ muet cil, iiui molt
lien le p.; y porîiivrA. — 2'J4S (! dnn Itouie de f( p.; I et ilv molt g.
iniii nill et de p. de boute. — 2t(4T Aliiu^t ilfint(i. III aiini uoui,
a n,, GEF ait nom. — 2ît4'' HI en lui a. — 2^)5» Ilï V. uel autre
L, 1> Vees celui c. R.: EF cert. - 2951 I cel tlorx ai ert, H setiauies
\ cvrt li setucs. — ZU&2 UI par celui sera e.; D£F par celui ert.
DISCOURS
ieil tnens ni^s Rome fera
et de SUD nom la ui>mera.
2955 Del rnout iert chiés eele ritez.
partot ira sa poedteï.
De la ti^uiee HomoU
et de la ton til Jnlii
iert .JnlitlB César 1i proz,
l'Mi de proece sorveintra toz;
8nT le moût iert »a puestez
et poîe Twirra H eenez:
ce efit icîl ki fest promis
de par le^ deus. molt a ja dis.
2{Ht5 Ceear Aug-ustas iert enprés,
en sou teD$ iert molt terme paie,
et grant doli;flr et grimt beité*
li tuûQZ iert mz âa poegté."
AÏDsi li a deroostré toz
2970 et Ke et jieree et nevoz,
9\ cùm deirent de lai Usir
et l'iins avant Taltre venir
Moâtrez li a toz 1é# baron».
d'anciiise
lU
et leH trav»]/ (|ti1l «iiform.
2985 Molt eBt dan/. ICaeas eiipri»
de re qu'il a iliiec aprii*,
moU se fait lii^ do na li^nicc
qu'il veit ki tant iert esttatriee,
qne li monz iort vera lui ennliii
2990 et régnera toz tons senz tin.
Kuz en sou oiier en a frrant joie,
obUé a le duol de Troie,
et nequedent penKia eateit
dea hatailleti que il avreil,
2{HI5 dea inala que li est net ftofHr.
ainz que il pniaRfî a m venir,
Ueu» frran/, iwirtes a en enfer,
nen a en nulc l'ast ne fer:
l'nne ]tortt- est ehonne
ROOO et l'ultre enpri'K ai cat coraine.
Par eea porte» laaent li son|;e.
et cil ki tuntent a incni;rtn<;;e
rîeoent par la porte cborinc.
li veir vienent jtar la comine.
Par Teborinc le» en racine
Ani-liiat'H tors, a molt ^rant |)einc
eat t<irnez d'eU et dcpartiz;
80D lil laiagu a prant en\iz,
maie i) ue puct plu» dcmorer,
3010 car n'a congit^ de pins ester;
et dl s'en vient par eatovoir,
WM A L I. que il «.; ï) nae ». - 20^:» AUnra <ïam I). îtinS HI fiiiil
'tu«rt si ù.; r> iiiie tant; V,V ipil ert t.: Lî v. qui la lote essalole. —
fwrctllm.; DGEF» lui. - 2înii) A 11 r — 29fl2 G lot o. le d.: EF la
bUeld. — 3903 rt 2994 ouui imi* Mna HI. G et noni>oniuant. — ÎWlt D
»Wr. (ïEF veoit. — 2W5 III et le.-* m. «loe il doit «. — îiWfi IJOKI* alncol*
A iioz i|lic viegnt! a terre tenir: I)*îKr puint. — 2Wi sans alinîti
]). — 21HJS HI eii Itioe na se f., O il a eo Iudo no T, AËV na c. u.
«( omia <hn» X). — 2»0II III si est broine: GEF ort. — SCIOI HI
fi. p. i. n. — 3003 BI mes cil, F Icîl. — 3IHI3 et 8UU4 wrU omis <ian^
1 iuent. — 3004 FGHI issenl. — »UOâ HI par cliorioc (I ebroine). —
D A. a m. trea r. p.; El> otnettent fon. - 5i)07 D t. est, F et t. —
UE luolt a anula. — 8000 y maU ni (EF ne; pooiC ~ SOIU Q loisir;
ilar. — aoil et 30|2 om'u itam H1F. C*E vint, D muet
ARRIVÉE
car ja poeit del jor veeir;
^îl s'esvaaitiLt en luoLt poi d'ore.
Âl départir Kneas plore,
*iOir> a t^a umJËjDiee vient tôt drcît.
ki a la rive l'atendeit.
Tant l'a la i)re8tre88e meoé,
ijjue a 8a geat Ta aseublé.
puis a congié de) vaeal pris.
3020 si 8'€D re¥ait en sod paîa.
EDeas tome del rivage,
eu balte mer Henfieint a nage;
il traient sus styles et veiles,
»\ laig&eut eorr*^ s» eateiles.
31^2'! Et Dait et Jor ont tant corn,
1(11 Vd Lonibardie sont veuu:
L-e est la terre et le païs,
que Jnpiter lor a promis,
El TeÎTre ariv«reat lor nea.
8030 il uietect jus sigles et très,
aiinerè sont mais ne saTeient
eneor. eu qnel paip esteient
l-OMBARDIK
118
talilcM eu font ot eseuëles,
8or tor tahles metent )or dim,
par taiui Ioh iiiauiiiî^nt jmr oefl.
'M)4h AseaDJUs eniucQce a rire
et par ^al>eu lor priât a dire:
„FormeDt nos a tains aD^oissiù.
quant noz taMea avou iiiaii^ié;
tii; rf^iiiaint table ne relief,
3050 n'aion par faim pris de recbief."
Quant Eneafl, bcs père, l'ut,
enx en son cDcr uolt s'en eKJot;
dont sot que il ert el pa'ffi
que tant li ont U dcu pramifi,
30&5 et qD'itufîc ert lor remuauDue.
Venu H eut a remcmliranee
(bien Taveit eu «on cner escrit)
ue que se» père li ot dit,
que tant Favreit la fains dostrcit,
SOOO que il »e» table» niangereit:
ce eell»t bieu tut sen/, dotanoe,
qn'ilaec esteit sa rcmananee
et 8C« travalz avroit tinez.
Kneas ost eu picz levez,
8065 de joie et de leeee plore,
trestOK le» deus del eici aore.
Sa eoinpaignie resbaldist;
il nel surent, trc» qu'il lor ditit
BI ot [AT desns m. 1. m.; FD les I.; D lea ni. — :t044 HIË
'. — 3(Hi (; prant a sourire, ~ 3iM*) V pront; IJO g. romfliif» &
■ -VHi III Si fort. 3olï HI nous tailleoiirs ti. m. - SIH'J E ni r.;
t cmiciles et r. - 50^0 ni avuD; C< \*zs f. — :)ii5l Alinéti dam D. —
1) tlcdeni s.; HI c gnat inic kd ot. — 30&3 K adoQt ». qiiU sont;
M; D i|Utl erent. — SOM DKF lor o. - XOSS III ierl sa r — .V»5« D
— Sii^ m M Biere. — SiiSIt II lavoît; D <(iii' quaiit ftinz I. si d., K
[buoroit fwus tant d., ï qonni la rcnroit t'Ain» tani fl., G o( (punt I.
I. - 50((U HI qn» son lAÎlteor. — .1001 111 sot U b.; HV b. ilonv fi.
omtt tôt - .11)62 (i eentit. — 8i.Mi.i GKV avoit. SOrtS K «plore. -
G lot eni plorant les «k-x u. ; KK et tos d. {unr. nutin pontérinux a
ion* V Im). — SOiit» III ne (I ncl) ». Innt i\.
UoUm» ""—"■"—'— IV, t)
DES TRiiYENS
U5
d'iu sacrefise le» enorent
Corn sont a l'eue del Teivrc,
3l()fl iHtr els larer et enprés beivns
lor tiiuiiis lavèrent et lor vU,
les ilt'U8 rt'claiiueut fiel païu.
luult gTsnt iecee (Icmenereut,
lu nuit jurent et reposèrent.
3105 li^iiHut ICnoa» vint el pufM
i|ae li orcnt li deu pnimîs,
liez fn, i|ne one u'ot main tel Joie
poitt [jae li niegea vint a Truie;
t'ait a ses nés el Teivre tmire,
l'tl 1>) n'en enida iimiH avoir ipir t'aire,
ne i\ne li aient mais uieatier.
Toz ert \a»mv. de navit-r;
ur eiiidot estre atictlrez
que ne» travalz etlet tinez,
mis niaifl or eomeuec In p:rauz Kut^^re
ul rcgiie et al pais eoDiiuerre:
niolt iort auccis de! tenw aie
i|ne xi travail seicut tiné.
Demande* a et hien enquiH^
itl2<> ki esteit Birc del païti;
il a 01 a pluHoni dire
que LatÎDUs en esteit Mire,
unH voh ki ert d'antiquité.
Ivaureute iiveit nom la citù
:il2.% o il eHteit a atm hamago;
^ EF do T. - SIiHi EF puis «i lavèrent Nrt en ow. — S)«l 1
'«tt. tl lu. il lavent: EF 1 m. el lor Uucc et 1. v. ilUKl 11 I,
^ICH LI' tolti lo nuit xi; r. — :il<ir. Ml li il. li u. — :ilOT V i|Uaiu«:;
HfUM; D r. conqueii n. t. j.; IIIF mais not. I' lelf J, — »10S y fit.
1 1> f, s. II. au giarior t ; V.V on T.: ii ses nés a f. e. T. arnirti.
' (lEF DO; I vuideiit, Il cuïdoit; IKîEF niiiilc ui. avelr «faire ((i
»). - sni i', .|m; II nit: \) mai? I. a. - 3112 y del. - MVl U
- .1114 Ul et ». I. avoir f.; D ut (]ue: Ë fust; û si travail Hoivnl.
vaU iUhx ra-K. V. Ifê «otes. — .111:. (ÎKF des-.r c. - 31I"f*aJiy
û <f'in« GKF. U a. cher compare. — Il Ht et 3120 nont pUtcés
HprH Un rwr« intercaiAi plun hutU. l) d. bien et a «., UKF d. a
t. — Sli\ G II s pliitson bien o. d.; F.F oa ji — :il3n IIIEF o,
b*
Por font
Il eDTeîa
•iJ-% aoe eoroi
, et os es(
qoe U do
iMdo. qu
et ime co
'iUO que U doi
desoz Tk
qnant vin;
Li meu
W voDt al
•iU:t et Eneaa j
I)ar les fal
**e vit une
ki ert en t
une fontaii
.'Jl-'iO dont li nii(
ion ert li
La amena
devers la d
» »î Ml quatro mcHogiors. — 3129 £
«Ho. -3181 IFUacordo. -SI
MESSAGERS AU ROI
117
3i:
smo
3105
3170
3175
ai fin
1» lor eomimofl^ un nItaRtel,
et jor ont tant ovrd
treiidiiee et al fotwé.
et nnit
a la
a» hrett'sehes et as paliz
et a (aire ]U)dz torneïz.
aiiiz (|ne TiiitHent vînt jor piiëm'
orent il tait tel feniiett-
et nn donjon tort et kî hait,
i|iril ne erienifiit m'j;iin suait:
nièrent niaiH priit ^enz ^rant hataillc.
La haistrent tilc lor vitallle
et lor arniet^ et lor eonrej.
lor DRB nii»trent en nn reqaoi
S07, le eliHStel jus el gravier
en itn report joute nn roehîcr.
Li meflA^cr ont tant erré
ilreit vers I,aiin.Mtte ta eité.
qne l'endeiiiain i sont venu.
Kl pnlaÎH entrent, kl j^rnnz fn,
al rci vindrent. «el saln^rent,
)iai'fundcnicut II cnelinerent
llioneus parla por toz.
kl molt esteit ^tLpm et proz:
.Entent a n<»H. helfi sire reit<,
liipi) a» oï ipie II (Ii-ezeirt
ont Troie prine et eraveutcc
et la àt^ tote plantée;
abatii ont et innrs et tora,
|,3|.VI Ml t'itiDcni'a, 4rK com|)lN8ai l> U (.'ouit>Di'k'ri*nf. — Itlftii Î)I et
Pnrf, FK «ri (rsmioia. — 3ir.i( (JKIII itiminz; I .lli. j,. Tïlï .»iii. j. -
[tînt il faire. — 3lt'>l HI v. a. il. (|iii crt tunt b.; A it t. i-t h, KF
C et b.; (i ut h{ fcrint si bul et bI h. — 'MtM IXiKF qtin 11; ni cTty
\A rrcinitrent, CKF triPiit; (illl nta un a.. Ï)VA' nul ». — .11i.:i (i
|fiV — 3164 OEK tnUcnt. - .'itrtii K traisent, F traîenc; EF njsoi,
■K, — ^iiKT 11 près du cli.. <i ttor I. oh.; (t on un g., P j. n. vvr^er,
ït. g. — mes A josie n. r. lez an r, G In fisent lor nea sUchior.
k AtinHt Ain* HIEF. - SI7I KF que d d, - »174 OE et p. loo-
pt, F p. si tcnclîu*Tciit. — :!l7t! JtGEF cnr m. a. — 3177 GB moi.
r» h. an y ay coiu I. G. — 31S't (i robec. - SI8I A «t ton et
Il abatux.
LEUR DISCOURS ET
oc'is les ^raiiz et les menore.
Un pûi de geut s'en egehapa,
que EncaB en amena;
3185 par le comaDdement as deus
e?itnrsimee d'entre les Grens».
Puia avon inoU sutert ahaDz
par plusors inerâ plus de set hhz;
grauz tormentes et grant ora^e
3U'0 noH ont botez a maint rivage
le moDt avon avironé,
el Teivre pomes arivé;
la eat reTiies la genz menue,
Ui a ^raut iieine Ke remuç^
319-^ Enena est od elg remes
por fij-uarantir els et lor uç.&;
ça nos en a a tel tramie,
quel eun^eutea en ton paï9
et que l'acoitles en tn terre.
3200 Ne te sordra ja par uos guerre,
ainz te seroii toz feus ami.
I^\ REPONSE I>K lATIN
r|iie te tbrfav^'H <1^ neient;
nos ne Koniett mie tel gent.
ne ta ttTre volon gnaster
ue 8«r ici prontli-c ne rwher;
de cek' part u nog seron
avras uiult ^raut dcfeodion.
3'JIÔ par nos n'almiescras ta pas.
Ci t'enveie diiuz Kiieus
granl partie de sou treBor,
une niolt ehiere cope d'or
et un e-Hocptre et un aocl,
'^tli) nne eorone et un mautel.
Se lui et im» vuels retenir,
aerviron tei a lou plaisir.'
[doue li liaille le présent;
il le revut nmlt liccuieut.
3225 tcit niesu^iers a n^Hpunduz:
,En eent pais e»t Ujeu vcnuz
vostre «ire. «i t'tjin je penp;
il le verra a poî de tentt.
Gel maiutendrai a mon poeir.
Ïl2^i Molt 8ui vielx nein. t» n'ai nul elr,
ne mais t|ne seul uue meschluc,
ma lille, ki a uihu Lavine.
Ge l'ai praunKe etitre mon gré
et ene»ut]-c ma volentê
323Ô a nu piinee de itest paï8,
Tnmtts a n nom li marcliis:
119
\lia9 H 3ÏIU in^riT^M lianv 0I>. Hl te lUL'sfuoDs; £ t« furf»i-
n.; G tpit? j» te f. n. — ,t2Ii) EF mncHunt uo«, no is. mie t«ly g. —
|£F i|tie L t. - S2I1 Hl sus. — Silll OD ilirvltt p, — 321 1 A iivni molt
neion; (iHI ». tu g. — 3ÏIi> l» neiupîrvrer, vous p. — S218y riche. —
3/m. ccptre; (iPP imo c. VlTî I» avoir doiis puez; G vos. —
Ut AiBut, Gli Ailont; IlIl^F bRilluut; !> A. lor firent lor p. —
,A itoictfuiaur. — Mlh Alinm •Uu»> t>. DA us m.; AI rcapundii. —
Ll veniii 1) catw venus. - Sïîï- 11>K je lo verrai: HII> on p. ~
~ mdvraL — 3230 It lu |i:ir 8Ui T. ii, 4iEK Jn 8ui t. hon si. —
**• ' KF cuoe mI« m. — 3332 A de nu nioUlter
on L., <t molt est gAute sa b. L. —
■•îl m.
l*ar tant coni
«-'""t ge que t
^^45 li (ieu vneieu
tiu'il ait la fe
viegnë a mei,
H de l'otreieni
Traraetrai li <
3250 riches et chiei
freins ne eele
De meie part
que ma terre :
<le ma fille li
3255 Cil furent Hé. ,
' n'est merveille
Li reis fist ven
0 freins o seles
livrer les fist ai
3260 Cil les baillent
eoDgié j)ristrent,
tost se remistrei
, Tant ont erré q
^2^1 GD «n ho. c. ._S24:> ni qui de
OE ijMrv
lai
qu'il tornerent (1p lor «eïpiinr
.ISOT) viiidrcut a lai a i^uii cliantel,
qae il faiseit t(it de oovel;
oontercDt li c|u*it ont trové
ni rei o il ereut aie,
de 8& fille qu'il H otreie
3270 et des clievaU (in'il li enveio;
l'un avHot l'yltre li montreront,
de par le rei li proseDtorent.
Kneas ot forment ;;raiit joie;
fteo deuH qu'il :ip<<rtH ilc Troie
3275 list avant traire, 8e« »ore,
d'un sarrclini* \c» pnon\
I,i rei? bitinn 8e pori>eut)A
qno Htt fille iiiariiTa,
niolt dei«in'ot eu («on eorngo
328ii del Troilhi le iiiaria^.
\jk retnc l'a dcBsentii,
dolente et eorrevose ou fn.
Kl vint al rei, Iok lui H'aKittt,
son Ituen et sou talcut li ditit.
3295 .Keia', l'ait ele, ,ni»lt nie incrveil ^
0 tu as pris ieest conseil
iiue no«ti-(^ tille viiel» dfmor
al Truiën. Ncl te penser!
que Troïru n'nnt point de fei,
•S2ÏK) ne il uc tienout unie lei.
Bien as oî conifaitenieot
■''•i>l tu rvUmtrKUl [ontrttmt quil). .iit'ii E vn s.; I ostel.
inii;?'!! i|inl faiiioit faire <Av n. - 33fi7 111 w cont t., P qua ont I.
iorcntiMtu. - Tlù'.t It que F qmu — 3ï70 ,\ \es f.-, l (|iii li, U qiiw
3171 rt 32TÏ wnt intrrrath 'i"»" HI, apros. - iî'2 GF el pw. -
Alimea tlnnr iîKF. III ni dr it; V inolt ires g. j.; G a t". (1« j. —
£ loiis U-ti iMvx i-liJijiorla d. '1'.; (• ]v» il. — 3375 G »is, ~ 3377 mtu
I ditttf IH'fEY. - :n:it l' m. le (].; UIKF dcsire. - 3'J^I i enlcoitii,
ilu, IH; iletlcuJa. — 32s2 UHIKK ci.roitciec. — a2s3 GEH> ul vint;
lui «. — 31S5 KF ni. iiicHUjiiruel, G lu me lu. — S'IHfi V qu<-. tu;
fcït B — 3U7 III q. t» f. V. iiiArior. -- 32»»»* A T. «lolm^ k m.;
rapeiWbr. — SÎS» PEF riir T., HI 11 T.} GKF noot nient. —
ioiDcnt.
Cil H mcstîer gva
H;iii() car il a travaillié
(l'aler uajant par
Se ta tiJle li viiel
il la ])reDdra inoli
mais ja si tost n\
;^30ô que il |a dus avn
niolt l'en iert poi
pe lui n'atendre t
il a aillors fait ail
Dido la dame de
3îU0 niar vit ouïtes le s
il fist de li sa vol(
quant il ot pièce s
si s'en torna a son
et el s'oeist a gran
;WJ5 Lavine puet estre i
ii'avra de lai uieill.
il la prendra, asez
mais ja ne li portei
--(ïna (; comme K cdeewent. - 31.,. ,
<1- c..r t'sf puis venm t. m., KF d n |„V «
revint i grans mav M ,-, ''^
... .» _ ,, . "^ ''•«n e«t. — 329S Kfî
AVIX' LA REINK
VJii
Bien li ilorie. quHut tit vneU faire;
3M2i» il li doiira ninlt yinnt duaiie.
tote la iner (|u'il a aillée
|Hiin i|iril torna de sa eontree:
n*a altre t^^rni naître feu;
par Bon paï» passèrent Greii.
3325 uc noie rien nt> li tiplirent,
ne nulo ricu ne li gueritircnt.
Douer li pnez, ge n>u «ai iilns,
mais a scUr en ent Tiimnit
l't rie la femme et de la teiTe;
0330 il uel laira ja Henz ^mnt gnerre.*
]À reis «ï qno la reine
ert en ficnM^* por la uieaeliine;
bien Rot que el ue voleit pus
t|Oe a moillier l'ait Kncaa.
33H*> Il )i re»pont «se/, hriemeut,
se li a ilit ce iin'il i-n Hent.
.Dame', fait il. .le mariage
dont es dolente en ton e«raf;e.
ue pnifl ))ns faire en alti'o eudreit;
*I3-Iit li lien vnelent qne ainsi seit.
Tnrun» ne la jinet ])an aveir,
mais eist lavra ])ar cstuveir;
80 n'en vci alrre demoHtrance
:i;i|ll III «lnUf li imisqilR Ir v. f {ounUritt Mcil»; h n. It! V. f., !•: w 11- %.
p Se titl V. I'., F se tu v. f. - ;i4>l (i iiiie. — xM'l Y y. i{w . III iiiini,
wL — ti.ts;! V.Y nol a, t, n. H*»». :t3î.'i III «iiii trodti.t I.' shku li içiior-
K. F «ins niile, E aine mile. — :i3ï<i III uo Ii-u tolirout. X\i' Il
: — 3S1S m U). ikâcurc (omrttrnt en): ITU» iiirf T.; 0 ui. seur aoîc»
T. — aSW f/ .H33» intiinrtis (hm (î. <î ne d« f. no itc U t. -
i <iËHtU (n»fHent U; III ja ne Uiira nva tioït g', g.; l* c]U« dsl Dv
II, EU ui- 1% (lerdm (<î perdent), 1' il ne le prundri: lîF ja atns'g.,
I iuIh «.g. — aS3I »i»iw M/mivi fhttuf A. - .i:ï;ti K en [icns^c «t. —
ï BI b. «et nui' ele nu vi*lt pas: l> ih-I v. 3334 H .[tn' 1» preîst
«IL, O ca ui, Itfiist. — 33ît5 (i II H u dit. — -i^M tll tout »nn punser
pnuw) et son (tl«m: 0 ce que il ». — S33T I dit; r> f* est oiitraiçe, —
9 It que dc4vonlcz «■ inirfufco. — TJSλ rt 'iMH font intervrtU^ ttanê IK
^ •«« «tre; l> m- puet pas astre en ccî iiodiuit: OEK nu puU je. —
•t- 3342 III lil. — 3S13 rf 3344 »i»iw dam III. U ni v.
i'"j(rnajj
•^^^^ h nostre Jert
^'3 reïne ot q,
*ïe sa Hile ne
'•' iVoïëu la V,
Quant veit ,,„e
^^^û5 plorant et o\„(
6" sa chamiire
^e mal taïent fi
aûdeos ses pain
i-Dprés qoant el,
•^^*^« «ecomenvaad(
«Lasse-, fait el
'i"« «>a fiiJe sera
a "0 borne d'estr;
^3*>5 k^ «'en enbla par
''^ 'a cité, quant ,
f /'" s'en Wndreni
tmt se traistrent a
'^ J^ont est n reis? a,
'■ n. 0.. v.yul '"'^"V i-' ensi. ^- ^J/.
DE U\ REIXE
125
fors de ue. huï iiuante» uacelee.
Ge H ferai oïr nuvelefi,
bleu tost lî cuit movcir tel grtierre,
qo^il noB en {nien>ira Ir terre,
i> il eu perdra Utst la vje.
De ma fillo n'avra il mie,
se il loolt cbier ne la compère;
ja oe la Hlle ne la niere
u'avroot |»ar lui luaintcneincut
33&1 De dnel niorrai se il la prent;
niar tu ouke» l^vinc iicc.
M a eestui est mariëe.
Ne ouit ({lie ja Tuniun m'en faille,
qu'il ne l'acoille de bataille/
3385 Qn&nt la dame ot pièce plorc,
80U duel et Bou L-oiuplaint nieué.
«i apcla un eseuler
dont ele tint son ineKafricr;
968 paroles li eneburja,
33iK) dreit a Tnnms l'en euveia
et manda li celcouiont,
que ce sodst certainemeut.
que Latinafl li tçuencliiHHt'it
et su tille li retoleit;
3395 por<*lia(,'Hat sei neuz deniorauoe
que il li ticg^e eonvenanoe;
3)71 D£F r. ne h. du q. o. - 3:i'4 y qno II ». f.: M qnil nuiis fc.
L— S57^ HI ou il dti tuuf ptTdn la rk'- L> et r|uil: {ÏKFD |i»nlrni
^tJe: EK i p. — :077 (î «. I ancoî« m* I. t. — HH'^ K w lï |icr^. —
nu f pot. — aai**! l» j» mes «o vim sil la p. - :«isl A fiisi; ï> ai»
BW. - 338S G D. c. j» que T. mu f.; 1 Ion f., A m«ii f. — a3S4 H! quil
le sani gnuit I , ï> ij. no ti rt-nde gnnt h^ (lEI' qui) la perdr saD!(
33*15 AtinM Jtinn HW. HI i|. ot fçrant pfcre iHnfii p.; l>or trnU p.;
p. p. — Sagfî U s. d. sou cuinpliiitit dvmviiv: E Ktn jjlaiiite; F et s.
> Beo plflit tnuDe. - :tSI»T il sim u. 3!IMt l'G dvciii: D t:IU< I. m.;
!F a fait. (G '/wf elo) — 338» HI 9a volunlc. - 33«t) EG el a T,:
rlrgir InDToia, V «i L — ?(.l!)l HI iDUodc; 4t veralcmont. — :i:i!l2 111 que
8., E el «tiiisl bien, G qoe il h. — a!)fl4 tll rt qtm tia f. I. tutoit. —
III iKirehace^ G maiii p. aan» d. — »SM I» qttil li, £F que 11; GD
IIUiEF Mf.
12fi
KU£ ENVOIE
al Troïën imievc t<»l guerre
«liie lors le mete «le la terre."
|j mciiagicni s'en C8t tornez.
a4rtO tlreit a Turnus d'en est alez,
a «un cliH»<tel la eil truvù
près de Laiirentc la cité.
TiirniiH le veit de Kon inangierr
i|Uaiit vit vtMilr le lueHa^cr,
:Milfi bien le L*uiiut> ni Vapela.
Li esi'iiierri le ^Rhn\,
a Due |iai-t traist le marcliis,
al cliict' d'ail dei» tte tunit hm»;
tiou itieHa^e lî prent a dire.
'MU* .Kiitciit a luei*, fait il, ,\h.'.\h Hire,
ta reine m'a vii tranÙB
et mande tci qu'en ireHt pais
est novelmout uns oetn vcuiiz
do reU de Troie, des vcinciiK.
8415 Kl Tcivrc ariva dea l'altr'ier,
al rei vindrcnt »\ mesapier
pur pais et pur selirlr (pierre;
il li atiftudoiia su terre,
envi^îa li elirvnls dp ])ris
3420 to/. eiiselez treïs ceiiz et dis;
cuRorqiietot 6a Hlle a feinine
M i>treia n tôt sua refrne.
Ce Haches ta liicn «enz dotanee.
ue te tient i>as ta ctiveuance,
:}S97 I> celle g. — .m^ KG (|iie il le caco: A s» t. ~ SS9
/iifu 111: D CD e. t. — .'(401 Bl en un: £ a .1 sien cli. la t. — S
atinM danti y. ~ .1401 AE voit. — :)4e)tl D Cil vint a lui a
a-lo7 Aliti'-a diins (J. (îUI i/ui intt^rffrtissrnt ce i-ft-n et ]/■ ntiv
11 i>.s(Miier et li m.; EF truit; <• «lune i>ut il ei H m. — :)40S 1
part. UIIKF cl eh. ilcl d. - :i4M IIIKO H l, — 3412 (î et m. (|ij(
I> vous. — 341 S HI e. naguert's, !> i'. de nomicl: EF iin» home (
Ofli V. - :)4H i|UÎ dI(Y) li^agu est Uurtl&uus. — :^41.i Cî uns
EF très L ~ .14ir> D li m. — Z\\~ ft 3418 Htmt omin lUmaE. —
lor. — 342(1 D oturt toz, e. quatre c: EF lot; U£F t'asamble. —
et t., l> a t. : EF le r. — 34'J3 D Sacliioz votia bitin, K Ice s. tôt
tn tôt s. d. — 3421 II vom, G uiie c.
A
A ICRSTS
SIS éÊ m OÊt a\mM ta mit,
m ta aco a» flMtlt bweac aie:
■aifl ee te laaade U relie,
ki Tvell (|Qe aies la acaebiae,
tate la terre e< le pata,
qac re porchai \*u te* amù.
Ptaat sold«tcns a»einl4e t^eat,
■a te lai^ maiit de aeieul.
le Troifo roitc de ^ene.
Uat qu'il te gaer^aie la terre,
MS:» u (|ae liùes veloea o pri».
V qrîl e'en ait par nier l'iiitis.
Vien a LaorenU* la ntv:
n eom li reis t'a tôt dont^.
d maintien bit et si dcIVeiil
MW et rewonihat d'estranfrv ^iil.
Kneoatre tei n'a ril rado8;
eacbee. ja ne wta, tant om
que hubiille prenne vont toi.
Tu UH eQ l'otrei del rei,
'M4tt nen, h! te fai de tôt Haitii;
li reis est vielz, t<)t a ^ucrpt;
ki iiucD tiice deniCHunuictf,
n'en liailleni ettcu ne hiiice,
do i|uant que il t'a fuit le duo;
la ivïne et li liariiii
t'iitHMCiit bien t(>to Irnor.
137
SISS (i Qc Ae ». f. a. lu.: £ mm tna m. — :i427 I) voiin m , lî
Dde. - M2S (iEI-'Li i|ue «. — :irt'i III iion-hiu'i' lui a i a., li i)ui<
hwieB i>u VMM «., Kl' i<i (F ci) !«• |Ktiiri:iuU'4i a t. a.; li «vj purcaw.
Il D fbevalien: K et antre g ~ :M32 ÏII et ne tl aiarf;ier n , V. hI
nuip iL D., (t *i nu tataric«iD- n.: A tanll. ;i4n.1 III a«i»il. Iicniimt.
M D ni n&U Ueg. — S)3:. (îKit i-t |irU. — iim KK o <|uil ppii kdU
Ws; G en. — u:i^ (il» U- U d. — :n:<» A w\ 4. - rvHtt III et tr<tr..
trf t.; A "le toit If. — 3411 MI Var vimltt. AUl KK b. m>
n, GA Dcntera; HIKF «1 on. ;t44t h oi; DHI Iv r. -
mo tout et tn «.: Il V. si resta; UHF <lu t. h. — M4B
\; H 344» tHtrrrcviu 4aru, 1; |> qufî t — M4-t V pni
tl eoni ; K qtM II a ta C ilim. F il. <(. ij a a f. I. iL —
\\ t. irvslonitf.
RÉPONSE DE
VieD, si te fai de tôt seipior.
('e seDliIora inolt graiit desrei
s'estran^cs oem s'enbat sur tei;
3455 sll cniuiniert ce ilout es eatsis
doDc seras tu en fin honiz.'
Turuiiw respont al mcsagier:
.Rien roi dire des l'altr'ier
qoe Eneart ert arivez;
3460 mais leil plaiz ui'esteit celez.
(|ae LatiDus li doint son règne
ne Laviiie sa lillc a femme.
Il m'en a fait pie^a le don,
ue la perdrai mai» senz raison.
3465 Se cil In vnelt vers mei conqiienre,
ja n'aie ge femme ne terre,
se ge vers Ini ne la deffent
Moli me merveille de tel gent,
ki sont veinou et reereant
3470 qne bataille vont mais qnerant;
paiH que conquis suut nne feiz,
m se reposent, ce est dreiz!
Li rei!< est vielz et toz defniiz;
se contre mei les a atraiz.
3175 nés porra gnaires maintenir.
Ne me deUst de droit gneucliir,
maint grant mestier li ai ell;
a iiialvaifl gre m'est revenu,
mais bien li peist o mal U 8uce,
348<l droit H estuet que il me face.
.t463 G MO r. — ii4:>:> III (>e il c. dont. — ;i4nil III il.
fAÎlli»; l> i-ii lai, GKK «1**1 lot. — :i4.'>7 Mfut fWinni tUtnit A.
trea. — 3-15y CKJEF cj*I. - MM A îvUt: I» iuolt liiiert o., E D
c, F luierl c, 0 uiwtt iui>H c. - a46i IIITKiK cl I- - »464 tUî
le p.; K 81 8. r. — 3465—3479 otms dans KF. (îDII aor m. —
iar nate, I .{s ni aï RC. — MV>S \\\ jal fçnnt tu., (JO molt
34t«1i HI V. sont. — 34TU Hl puis i). - lUli III r itot que i
3173 III V. «-rrobinz «t fraid; (i si ust dwfrais. — 34*4 O sei
3477 III liitilt g m. — 3478 Jl revertti. - 347H III ûu li
34^U m d. c«tt>rkMit.
TURNUS
120
n m'en a fait pîeça saisir,
ue m'en ptiet mio rctolîr
ne la terre ne la mcsehine.
Va t'en, ee di a la reïne
3485 qu'a Laurcntc îcrc a la eité,
ainz qae voie tîorz jur passé.
Se hatiille melt Eneas,
en mei ne remaindra il pas;
fie par lui penr plein pii^ de terre,
S490 mar porra donc alhe conquerre."
\À mes sVn vait, Tunius reuiaint,
a ees privez aniiB se plaint
del roi, ki ne li tient convent
ne tianee ne sairoment
3495 Molt icrt dolent n'il no s^en venfçe,
mais il ne set coui il s'i pronge
qu'aelieison ait de comcncier
le Troii-n a gucrreicr,
et dit qnc, se tant li enfalt
3500 (jn'il rcinaigiio i|n'il ne tt'nn ait,
no laiBHora qu'il ne raHalUe
et ue Vacoille de bataille.
Et nuit et jnr se ])or|iensot
de la guerre i|n'il desirrot;
3505 ue se f;avcit vis conseillicr
eoin il la pcUst eomcncicr,
eum il eQst drcitc acbeisun
' ilSI A ptoca fait. - 3'1**2 III ne me p. par tïroitr.; E nel nu; p. —
fi'ie l t. ne »lo Lftiiioe-, K ne lAiiine. — 3b:i lïl K\av gt irai, D
Ll L erl; DKK omrUn^ U i^cnntl t. — ^4811 H a. quel; A a. t\. vicfçno,
I. (]. raient; AU t. db (O dl), V ili. jora, EF .m. Jnr; L> pasi««K. —
IKPaia). inUEFpanl; llll) Uiiitntl. — :i4UI Alinéa thfu III. -
[A ami.1 y ; \t wn. — SllW F .pii'. — :i4ft4 EF et loiatile ni* fin«v
^{£ iiftlictnenl). - ^VM IllK omettnit it; MI coumnont, F CKtiiiuv; Il
EF se; F iilaiguo; 1 c, il !i>iiipr»ignu. - Hl'J't F dul c, OE a
l>ni les Tnjicn»; E conimciit Ir puis* g. — 14!»!» li
ïP. 0 et ilist qiie to il li; IIIO dufTaul — 35U1 A
— S.=)iM D que- — X'Hiri IXiF sen; DF s. oii i% G a.*^
tO^—nam aottt otnin >lans E. — 3SM(1 ({FMI omritfut
■■■. V piiemiier.
130
TmUS, SA FILLE
(le bataille, de eoutençon,
de raellev sei rr Troïëns.
3510 Mai» ainz que vîegne )M)i de teoa,
i porra il a tens venir,
et al lancier et al lerir,
ki H porra clmpler d'espee
et reeeivre Rrosse colee.
Sr»!.*) Ne (lemora que quinze dis,
puis qn' Eiicas viut el pais,
que la guerre fti comouciec
que Tnraus ot tant t'oveitiee.
Por ascz p<ii de cotneuvaiHû
S&2U sorst raeheisons de la bataille,
et par iiiolt iietite aventure
mut la guerre, ki taut fa dure,
dont mil home furent ocia
et altrctaat navré et pris.
352^ Près de Laureute la cité
ot un petit chastel fonné,
Tirus le tint en critage,
uns oeni ki ert do liait parage,
mais vielz et anciens esteit;
3530 deu8 filz et une fdle aveit;
Silvia fu celé apelee,
n'aveit si liele en la eontree.
Un cerf ot noni la pueele
que el paisseit a s'esenële
3535 et a son liauap l'abevrot
et en sa ehamlire le eolchot.
II esteit de sexe ramors,
aMS HIF d. b. et d. c, (î et d. b. et de Icncon. — 3âl«
D volent, (j voie; I-' v. a {lui. — :i.în (ï cm para il; GKK m
:t.'>13 HI qui il p. — 33U (i et praotlre et rudre gr&nt c; E
c, A mainto c. — SSiri AUtu-n ilnm III. — îCIfi KF onuti
que E. — «ôlS GEFD «luencas; D pourchdcic. — WôlH DGEF pu
omis tUtn« V. E Tu, autrf« num. sort. — 3521 GEFI oinetienL
pour lu. petit tlav., E pur in. potitete a., QI p. m. trvs p. •. 4
e. a. loîe; EF wi .m. n. et .iii.iii. p. — 3»2S omiv dam D. — 353
V. — 3r»30 A uu fil. ~ 353"^ A nCD ut plu». — 35:m y qucle; G q
m en. — Sft3C. «mis tians V. — :»537 Hl le cerf ert; D il
nunorj (lEF unes ostoit de ^nnt valor ((i ert plains d. g. v.
^
SILVIA ET LE CERF
131
11 alol fors par toz les jors
par (^iiampaijjjrneK et par lioHea^eii,
3540 eoflemMc les hiolies Halvagett,
0 le« privées altretel;
U onil rcreoeit « t'osteL
{j& dameiaele o lui jueît
et il tant tiicD la etmoissoit,
3&4& que, des que elc l'apelot,
devant ses pîeis s'agenoillot,
les piez H torcbot a «a uiain,
» 80D etieoz inanjot le paio,
a molt graut trait beveit le vin:
3550 por fleissiiute livres d"or fin
nel volsist perdre la nictichÎDe.
Tant ert H cers de baene orine
qne la imit fiervcit :il niangier,
si ert en leu de chandelier
3555 devant le père a la pneele.
Her\'eilleB ert fa teste bele,
qnant uns f^ranz cierges li ardeit
sor ebaHCUD raini que il avcit.
Ainsi serveit ehaseiine nuit.
3560 molt fot la niesebine bien duit,
et des qne li sire beveit,
gi se lovot li ecrs tôt drcit;
iiK III Jouer aloit tresroDz les ioun, U et fora a. pu tout le lor,
a. fors trefltute jar, (î i. &. par tut liars It> jor. -- :\U\n ORHl a. r>
^avccquei Itsi^ y tteNte». — Sj-ll K i-t t» les |>rivoti a., H n les pri-
»t a — 3M2 A revertoit » ostcl. — 3i45 HI molt Iwuoit, D tesioioit,
I iooit, G le ifooit. — !f5-l4 tll ai bien, D lunlt liivu, KF itauL —
ill que tontCMt coto el 1., A d« qtirl oru quel t., V que ule»
: L — 8540 D ptr tlovant b. \t. se cossoll: OKt' son p — 3à47 rt
ml omi» ilfttM ni. I) h {nv. li biiisoit v la ui., K «loi piet li uiaii-
t pnin, F dcl piel li toroit a lu tu., G les p. li kcuit et la oi. —
«Hû (tann £. (iV en a. escuiira; F ci devant IL tuanjoit bod p. —
ai et a p. t — 3550 DK(i por .1. 1. — a&Âl U ne tl v. — 35â:t
tr 1, v. — 3554 IIJ de Ini fpsolent, D et ert c. I. de chevalier —
>Q Merveille t>s(oit, EP et molt estoit. — .1537 HI car UB; EF 1
aSôS I «un; III s f. cor. — Siia— 35(>2 omis ilntui Hl. />* vern
3Ô60 1^«Mulrtl( ttijw GlU-' njniJi SHO'i cri ordre, invente el «onf
D. — 8S6I EF car.
9»
132
COMBAT D'ASCAGNE ET DES SIENS
ne fn béate si aennable.
11U8 uem ne vit ai entendable.
3565 Aaoanitls ki valiez ère
a Eneas vint a son père,
SQ 11 eonicuva. a prcicr
qu'il lo laissaat alcr chacicr
o seulement un cerf faerscr.
3570 11 li doua con^iù d'alcv.
Il a de Re& ])er8 tant gemuns,
qu'il furent bien vint eonipaiguoiiH,
puiB est montez el chaeeor
et li altre montent ca lor.
3575 Son are purta ans anens valiez
et nns altre sou berHercz;
cbascuni} dcB altres priât s'espee,
car ne aaveient la contrée:
il n'aloent pas por veuer.
3580 miiia pur le danieiael {quartier.
Tant ont erré et chevalchié,
de lor ebastel sont esloij^nié.
tant qu'el bois entrent de Laiii'cnte.
Enz entrèrent par nne aente,
3585 une bcrde de bicliea virent,
entre es espeisaes la cboisircut
A celo bcrde crt aaembloz
li ccra ki si esteit privez.
(\ne bi raesi^bine aveit uorri.
3500 AacaniUa l'eu a choisi;
3&63 et .t^M i*ifn)i(wf dans £F avant U vers 3559. —
tlaits WiEP. — 35B5 iMcutte dans E des ven 3356 -li954. F l vil
s. !>., U aen vint lu E. b. p. — Hbds A sU le, (i al H, V (\ae le. — ,
por s., I et s. — S.^7u F hI li dono. — 3572 y quil ot o sol (t ^
e., li qae U f. .xx.c. — 3573 III inttntoz nat «n son ch. (I sur s.J
ror. — 3&75 et SiTO omi» lUins D. — 357" IIID et. rlijieiiu doi
pris 8-, m porta 8. — ;(r)78 III quil ne. — 35ÎIO G lor d. S5S1
aie. — ;i5S2 A fursIoi^iHî. — 3â'>.'î (î vinrent. — Jr>S4 I U bol
«rrciit partui; D 11 e., G Dodcus entrent. — 35SJ lîl horcc. — Sî
Ivs iiiiisuna, D eutru espinea, F e. les bL>stcs, G e. les lutres;
(JF i c. F aJoHte drux vrn. V. Us notai. — 3587 et 35Si int
fi. (.! qui a le ti.^ Avec ules Sert x.; A An; D celte; F ert
iàns D estuil sL — li^^'J III piicele. — .159<J 111F In litun ch.
U een «afi le viHp noitel,
aMaDt TmH a toa «MteL
devant sa dzae vîbI a peiae.
ja U alot &iilaa« TaleiM,
jas a tes piez ehal a tenv
el fift fembiaol de mena qi
La ineaeliÎDe le vit sangleiit,
de aa diambre ût ÎAelement,
.port; A ea p. T. — U9S HI di oerf Mlm «M em gimm
± g, t iihilui, F fi^Mtre M K fr f. ■» tnfaMi; O
In le li s dnt « Mur, D (owl d) a. d. ■ m^êM(1^
let)Ud.ahiileMniMt; 0 1 aalHC. — 1597 Ht Cnt pHMr aa d. —
|pnui. — sa9f Hlqwdesnier. — MMinillnlH; F<cic«rffcT.
I D que fi^ fîF qdl fiL D tf/ù^ dnx rrrv. V. ta motm. — 9Ma
I Mvneetia 4au ti iri im «mtm acM y«lk, D II *aMui li rait
aat; GF «a p. — MUti HI vint; A aa |ihaiiii. — MM A deb, -
e. vit k> trar« de aoa une: P. cS mâsi a. i. ck.; H! Ira dUeaa; GHI
Y Ml« 1 e»< L; Om qaaaK; G a drait t. HI d. a L — Mil AUméa
<— StflSIsivmtfaiaat; BeC£, DcaC— KKFUfi.— MISGaoa
TMia HI UL - un Jlw^ daa* D. A- iilcaaiil - X16 UIO b e.
SUITE 1>E LA DESCRIPTION
a balte voiz cria aïe.
3dâ0 Aniini n\ frère l'uut oïc,
deniaudent li qae ele avoit,
-et el lor ditst qne ec eBteit
ot que li ccrs son |>erc ert morx.
A tant coin il oront d'esforz
302Ô issirent fors, veU ont veU
ki avcîont le cerf fera;
ueg araisuiereiit tant ne qnant,
vont les fcrir de maintenant,
fièrent de pels et de marnes,
3630 li Truïiîu d'espccs uuc«.
Li païsant de la contrée
suut Hcoru a la uiollcc,
les Truic'ni} ont euva'fz.
Tima i ert u hcs deuti lix,
3635 ki voleient le eerC venger,
mais il le eumparorent diier.
Unn »ont for» l-ouic bricon,
granz colees lor dono Toni,
lc8 Trotën» ont encontre^
3641) ki lor dcpcreeut les eostcz;
a.\ui que ta cuiricc fust faite,
i ot mainte amc de eors traite
et nioU en i ot de sangicuz
et de navrez do cels dcdenz.
3645 Sou are teiieit AseaniU»,
one saiete (ueu ot pins)
niiet en la corde, hî a trait
3621) (ï qusnt si doi frère. — nfiîl III qiio ce estolt. —
DIfl {antcHnU v.t) v\q I. (I., V et élu on illtit; III qtie elo Avoit, I
qiiim c-, — 3C2.T m est — 3G24 Dot. «ora orent des conrors. —
III (|«i lo c«rf oront ponrsca, DQ qui le cori" «voient »eu (G a. I. e, i
Wtl l> nés fttais&onnunl ; F nés aresuâiit au taut n. q. — 3I>2S I f
V. — 8620 D f. desqicts do m. — 3ti5o GF al T. — :i«3î G sont h
ft receicc. — 363S D csv^s. - 3634 F i fu. — 3835 D que v. —
DHI m. nifilt le c ; G coniperront uiolt c. — :U3T— 3MI omtM dont G
9637 LI aÎDBt s. - :t63b 111 JoDoiL — 3639 HI T. lus ont e. — 3641
quQ nicllco (F qiio U ooisc) fust des&ite. — Z6M U n. s. oti
t>lui, UO ueu a. p. — 3tJ4T A coolie.
oti^
DU OOMIAt IM
ft BD là fmat eoefaab lor friL
[j'ainzttô des Ircres aniosat.
»a&0 ne nigDiee U taIvI
deaoc U gvle Teii s poÎBt
qae Tos del col U i dc^nt,
treDchié li a l'orfienal reiiic;
\iMi la gorge li iit falciae.
3655 (SI eh«l mon joate «m fram,
doleoi tm H Tiras bu pen;
li «m K peiaent dd reagier
eft «eb coaeaeeat « eoilier.
Tinu lor fait onc eoraic,
3660 AManHto a« laena earrie:
«Qae faites vu«, fm»c rheTalier?
Li een UidC a ewurebier!
Biea i pt'rmn tant detw^rpr.
qao il n'iert mai» eiùz al dinec
8665 Chascaos i fieri o a'eapeel
Hoê i feroo bien fort pcrrec;
a la viaade deit l>o traire,
car de ce a ehasctui! a faire.*
Xolt bien les a âl «baldiz,
9670 il i ftcrmt dca brana forbiz
et puioz et bras i foat vt^r,
testes saignier. vilains rriër;
etp&rtent si ta nlenaîllc
ki oVent pa» itait de luUailte.
MS (1 al aoBt; A U fiUL — 3S49 A aa cooMt; 0 I. de Cn ea
aenuuL — 3650 F o. nùaite; D doiK ibhIrm qai 1. t. — 36SI GD
I *mti U U a p. — MS2 A c. tôt U d. — 3CSS A lorfuL - 36S1 D
' « bt - 36ÔS D qnll c; A cUo. - 36M F T. a £ d.; 1 lor p^ U son
fan. — 3<ï7 DGF de v. - 3«M UJ rt troiem fort — MSI 0 bm t,
»HI doneitre; F de Ick;. — 3M3 ti S««4 omlê iana A. (ï ja iwoaB nos; OF
Mi; 0 ponet, F puet on. ~ 3664 III qnO wiett i^e, G quil D«rt hui mais. —
Hià IflF de s.; G or £ cb. a lc*pee. — 3666 IH al I (; HID fone p., F molt
lEUa p., G Kioli (on p. — SM7 HI r. devons L — S«6S V tiuant; A eele^
PaeL - 3669 AUnr^t <btiw FUI 111 ^Vscaniu» les «abaldi. ~ 3fi7e HI obaoan
iifft dn branc fvrbi; G i|uil ferircot. — 3671 H] (omfttmt «t) p. pies et
bu. — 3672 U t. marnt, F espandre sanc — M73 IQ bien departcot L v.,
f cr. folle vUleoai^, I>G dcparttuit soi li r. — 3474 F qui ne npoat en la b.:
136
DÉFAITE DE
3675 Dau7. OaleHHUA, ao8 riches buiu,
u'i crt vcnaz se por bien non
et i>or desfaire la uicUce;
cil i recoilU tel colee,
qnll ehaï niorz sempreu a t^rre;
36S0 onkca ne li lut mire qnerre
por sa ]>taio mcdjcinor:
ue li CBtnt loier douer.
ne nictre entrait no oigueuient;
ne langni raie long-uenient.
8685 Des c^ue li estons eonieii^-a,
uns eseoiers 6*en retoma,
ki al fliaintel l'ala uoncier,
et dist que l'en lor lUt aidicr,
que al l>ois erent asailli,
3(3ÏK) par force cMeiont envai;
s'il n'aveicnt secors procliain,
toz les prcudrcicut li vilain.
Quant Eneas ot que ses fis
eu lu forc»t ert atiailliK,
3G9â n'est mie bien ascUrez;
cent chevalicrH ti'e« bien armes
H euveia bastivcment.
Cil cbevalebent serreeinent,
61 eoni U cscuiers les ueine.
3700 Cil 86 deftendeient a peine,
car li criz ert niult e8]>ci»siez.
31^75 Attnàt tians GD. ~ 36TT I (iQlTâiiJrB. — 3679 DF rûcnt tclc
{li ylel). — SfiTH (iUI Uoo a t. — 86^0 y onc (F ains, fi aine) no li
m. q. - 36S2 D mire endurer, FO mie mander. — 86&3 et 30S4 «mi»
D. A no iQ. trait — 3IJS4 G vcsqui. — 36^5 Jifwm itann HI, Dos lors
IcKtors c. — 36ï>(; a diloc torna. — 3t>67 BI {omdtatt Ut) n Uencns; F le
va. — 36S8 D li a.; HIF voUt; G quu lor vcnist a. - setsn UHl car; V {omet
que) CD la foreat osti l)¥ enval — .^r><.tri (Il ot de uiolt grant gtiiit; F ieroot
~ .1(193 scHM tûitu'a Hana lit, de «on fil (II IîIk). — Hi9A (• ert e. I. f. a~-, lU
queo; tu est; I u essil, F eovais. — 3Ult5 Df-j>im ex lYrs yiwi/H'au l'en
3T05 le* pranitts hrmi*tùhe« «im* iUialblcs dan» A. FD do «est de rioo a^
G Qc se voit paa as!iciirer. — '.irM G u fait armer. — sttMi î) lencToïa;
0 «es î envoie isnelcinent. — 3(199 HIF c]i«vaueli«reiit &crcmon(; D scorc-
ineot, 0 basteenient. — S'OO UI li leur ae deffendeal. — 3701 HI enfotolex.
TIRDS ET DES SIENS
137
Kt Tinu fil tant cnforeiex
et tant li fn cretle aïe,
qn'aâ Tmi^nfl tist Êuvaîe
3705 ki molt lor fa priés a snfnr:
molt estaient pi'os de niorir,
DQle deffenee xn&U n'areient.
Qaaut deiTÎera eU le aecore voieut,
idonc HC flout ravignré,
3710 U tiCDt «ont 0 les vint jottté,
raroilleiit 1c8 de nmiatenaat
Descontit sont li païsant,
tôt lor estut le champ gnerpir,
ai comencicrcnt a t'uïr.
3715 l.i Troïiin h» vont ferant;
ne se deffondont poi dc graut,
en la foreet sunt eubatu.
Cil ki a plain sont eunsel)
ninereut a claire et a martire.
3720 Tinis s'en vait, ki ert lor sire,
fuiant s'en vait al cliastelct,
o poi de gent dedenz se met
Il a fait traire f«ns le pont,
as liretettclies montent amont
3725 et porprcuout le licrivou:
deffondrc Taclcnt la maison.
Li Troiëu i sont venu,
sur le fossé sont descendu,
«S^Wseat tant portAwiesi ; 1> fn molt, fî ert molt — 3T0!i O U
ia rrouy; A «-rou diiie. — 8704 A f. id u^ P f. tollo o.; 0 cest (wr
ijfc — 3"tj5 A de 8. — S706 F dol lu. — »7l»7 111 puH de d.; F «1.
^â — .'ITON q. il le Aecnur» venir v., (iV i). des troien^f aotiont v. (O
— STOfi II roBff-, IXîF Meure. — 3710 lÛ se sont as; F 1. c. u .xx.
^nMle. — 3711 OG recoillont. FacuîHcnl. — 37ls(iF to»; A estuot.
lu A w, F il sen coTiiencoiit. — .^Tifi y Uot no qiiiiiit. — 3717 V
M. — 3TH« (.) (omit cil} <|uî il p. furent c; IUI> nu |i.-, D fii cou-
U. — 371!) D oiorul; F a duul; H fiinfDt ikIs a gnvt m. — 372n F fuit;
m est a. — 3T21 D sea turnf. — 3722 I) a p.; CF a urant paor. —
a taa traire. — S72-I ti as fpaiia b. monte s., 1> a, h. qui nont amont.
U monteront et au h.\ F or treclion. — 272» DGF lor ru. ~ 3727
dette V. — 372S I j>ar, îl por.
t»
999» CB
llv
43iMkpm»«K
3735 «Scfl fMamae
374e
Me
da
et toracBt €em pttr ■■ poitii
ki ert derer» le plaineix:
3745 ai a ttmé» petit ae gxanL
Pv fespéfl bois **eB vunt foUiit,
dMqril famit Umc eatré;
■i lor aoat il tnt frhapè.
U TraiCa fe raaeriCreat,'
d7&0 ftDiuDt le srmot foeeé moatereot»
De trovereot delTeDsioD.
si §c pristrcDt aI faericoD:
depccié l'ont et pUisaiè ja».
nM F II; O tiffrement — S'31 DI lâDcierent leur i^nui» pin
ftt I, Jm tfrux p. ».; OF lor «apjtu &. — 3752 HT tes e. - 3733 ï'y »»*
kilrtt. fi 11 tMinfrem, III fort assiUrvoi; A tJoI f. - 37S4 DGF csAoTi
- *T»*1 wmi» danë D. — ST37 HI troTorcnt mes; O doal l — STSSHU
iJM M •- âtmt »., V nivoirnt dr qnoi a.; H ne se sorent — S73'J III ''i
Jfl> 110 no tV ne ne) riiiilij{t<t)t I. p , O cil ne se voleni L p. — 3740 f : toi »«^
|0iitrn<]'-nl il (IrfTiMiiIfff. — 5741 G et li pliiisor sî coiu H»oa.— S'i'i Hl»
giMtrptf put , I» • o. toal g. t h., (ÎF sen sont fai tôt i b. — 374» III {ohi^
\teni 01) ffiuIrRHti F et torwtent vcn uo p. — 3744 G un p. — 3T4& F^i
' (1 «en I rematni. — 374fi F pw mi lo bos; G m v. — 374Trf
'Uns III I» (itiU qui): F f. I&ioiui C. — 374^ (IF si rtinit Si
F se rescrîoioni , (i sesvcrtuewit-l
|i; fosse m. (F monlolcnt); V hAUll"- —
.1 )' HI, l> I' il «r iirndtiDt A lirorlioQ. — 9Tà3 A
»ptc«rHl In ni 1
J., UliUliO
• lonl II force; D »l plosKie lui,
DU CHATI'IAU
189
de totcfl parz montèrent fins,
3755 venz rontredit Kfuit piix entré,
n^an home d1 unt trové.
Toto »nt roliee la inainon,
si unt tant prin de f?DuriMon,
trente somiers en unt chargiez.
3760 et iiiiis fu li eer» e»eorrhicz,
AHoauiUs u sûu chien prÎH,
ki en une ebunbrc e»teit niin:
la piK-elc l'i ut tniicié
et (le HH ceinture liî^;
97(55 H (UmeiHclH le ileslia,
de la eiiiriee li dono.
Le cerf ont défait et char^i^.
QQ» danicisols prist le rurchiê
et uns altre pui-ta 1h tente:
3770 uonqniH rurent par jçi'ant pœf^te,
Qnaut eK]»leitii> unt tor afaire,
si HC romistrcut e1 repaire,
la prête acoillcnt del pais,
t<>t imt ntln.' et t<>t ont prîn,
3775 inil Boniiers ont ehargié de blé,
li espiiicr s'en vont tressé;
bien grnut eschce ont le jor fait.
En lor ehastcl se sont retrait;
ipio d'un que d'cl l'unt si guarui
il7m) que plus d'an an tôt ueouipli
VU G et puis en sont inooto U sus. — STttb G i 8. o. — Ï75A H
Bffrnw 1 0. t.; F n. hotuc dv more no. — 37CO D(!F après; Dont
ift - 3781 -S7«7 omif tlims F. AtinM ânrt» lîl. 111 cerl'. ST(H
id «0 il. s. c. cstrolf lie. — 37tî.'> A Un. — »'5ti I et puis apre.s sf
. — 37117 F .1. itskiiicr ai lont llurc. — :n<î>* F ii MimtAlbeui la cil
U la quîrit. ni le ilainlie. — 3'70 A qiiu il u.; fl c. tout par
k, î jiar tel p. — 3771 AVinra âana CD. G Tant ont c. — 3772
n sont rctut*, D si sontreraiatront, F si se misent en lor r. — 37T6
QOl tuursc, F s«ii Bont tornc; (• tôt ont cirglo et tôt torse. —
h»] urkiet o, 1. j. prt«; (i gmtng, — 377is F en lor ro-
" >■ I jttis en s. r. — 377B III <!o ce dont il se
>nt il si g. — 3780 III bien près d. »., (i que
L
uo
LATIN
se paeent il dedenz tenir
et uu grant siège uiaiDtcnir.
La Dovelo est tant cspandac
ijne a Laurcuto eu est vcnne;
3785 ee diifot tnit par la eité.
qne Troïën soDt arivé,
ki a egsil meteot la terre,
coiue la geoz qui aiment gncrre;
di^nt qne bien nialvaig atrait
3700 li rein Latins a en cls fait;
Tiras l'a première coniparéj
ocie li ont flon Hl l'ainzné.
Li borgeia se sont asenblé,
li pins pQi»Aant de la cité;
3795 en error sont et en esfrci.
a la eort vont ]tar1«r al rei,
lor plainte et lor clamor î font
Li reis demande que il ont,
et il li diëut l'aventure.
3800 content la grant descontitare
que Troïën ont le jor fait,
et maldiënt tôt lor atrait;
cent de ses homes ont ocia,
ars et robe tut le paï8.
3805 Haa li dii^nt que nen esteit;
por ce que H reis s'en esfrcit,
diënt, se conselz nen est pris
qa'il conquerront tôt le païs.
3761 F purent; G bien miintenir. — 3782 F et le g. s.;
cl) bien Icoir; Ul s. bloa souûir. — 3TS3 «mu ttlinêa daiu A.
oonio; ¥ oHft vun; (■ lust, D tonte. — STM G si qiu; A in !
amtUait on; D fa t. — .17^5 111 {ometimt ce) trestuit dient
tootront — 3TSS tî •Une. — i'S^ ÏIU tuolt m.; F » foie — 37<
tiaus lor ml, a Ijuins lor avoit t — STUl j prinns. — »70Sl
iiNibce. - :'" ' plnsor v. — a^oT IctKt -- :t:'N G Itj
SÎUft A eîl; G coBltMit. - S'-l'ii D <w,- iSOl
•mit (tana F. HI tj. U t. oni i- i -
f. ont top..— 5t*»s— »ï
D qaD ai c —
TIENT CONSEIL
141
A tant Tnrans Cftt descendnz,
3810 a C6B paroles RRt veiinz;
ftDceis ot la novele oie
dont la citer, tn estormie,
a merveille par en (a lie».
Devant le rei s'estnt en piez,
H815 oï qne li borg:cin dineieut
et la plainte ii,ue il taiiieient,
et qne li reis lor respondeit
que aa TruïënH hc pendeit
et trolt les voleit retenir
3820 et en sa terre maintenir.
Tumns prist la parole en main.
si se turent li citeain.
,Sire', fait il, ,molt me merveil
0 tn as pris icel ronsi-il,
3825 que TroïCns vuels retenir.
11 ne sorent onkes i>artir;
ne vuoleut estre meteicr,
neo ont cure de parçonier,
anceis vuelent le lot aveir.
3830 Ce naclies tu de li par veir,
Troïf?n sont de tel manière,
que kiH aqueit eu la loricre,
qne fors de tôt le champ le ^tent,
*S^ «nw alÏH^a 'tann DOF. — 3910 IIl et a ors p. v., DP os p, ost
luz, (i as pftrUluns est rorenuz. — 3b 11 111 la oovcle ivDÎt ainx u.
i\î ni iert. — 3Ài:( 111 a inLTvvUles en par; Fagcaotni. {omet par).
iU III »A mt, ¥ estnt, 4;D lui etit ?0Dua. — 3S13 A uolt. — SMU
U. — Sîtlî A (omet et) TO que. — 3SIÎ) I) «iwiitloU; y quil (F (juo,
■rj u T. se lanott. — :tsi0 Ul el que molt les vuloit chierlr, DGF ot
t volt r. ~ 3B20 A cuDaantir. - 3lï21 Alinéa dann GF1>. Il a
SWi iiV san toniuBt. — a^l'A F meatuorrcl. — 3^24 UJ on vuus
[,pfk cest il tel) c; (i ni 6Ut c. — 3821 et 3S2.'i inU'n-frtis lians lU.
Bdnmt, <> sevcnt. — ih2H III 11; Il nont c. dcâtre p.; F nu » en ont
a mû voclent avoir p. — SWîJ t* vt tôt vocicnt jiar force a. —
1« Tolf; F {omet tu) trc» bî«n vt de v.; U et tant pues
- SttSI f( ^>>32 omis ihiru l). - 808ï III ([iii les
^ karicre, A chaiotriere. — 3iï:i3 Dl ({iii: bors
« tut itti fore.
de tôt en tôt dedenz lo metent.
^6iiij Se lus a(|acla eu ccst pais,
u tant en es de tôt fors mis.
ÎIu reeet ont fait eu ta terre
dont il l'eniuevcnt ja grant guerre,
ardent et preîeiit et tmi-at
3840 et tes bornes a els aliëut;
H'aiiisi lor leist longues errer,
toi te voidroot deeeriter.
Hais ce vaels tu. ce m'est avis;
tiiB a atrulz en re»t païs,
3845 tu ne vucis pas o els partir,
autels lor vuels le tôt gaerjnr
et niei cuides nietre a ncient,
BÏ n'es vers mei par saircment
De ta terre m'as erité,
3850 0 tn tille m'as tôt doué;
ge l'ai ple^-ie et ndiîe;
ne l'ai encor pas csposeo,
ne ne gellmes en ini lit,
encor rcmaint par ton rcsi)rt:
8855 mais de la terre sui saisiz,
et les eliastelH ai recoilliz,
g'en ai les tors et le» donjons
et les lioniage^ deti banum.
Se tu me vnels de dreit guenchir,
3860 eil ne me porront pas faillir,
i9i4 Fil et «rivrc dt: t. le m., (îF vt do tôt vkrv lu (H les) ni.,
tmit a droit iiaicnl l. lo. — 3S35 l!II> se It»; A an (on p. — SstSfi Hl P*
eus en senis dt> hnrs mis; A it. tnii es; l> yers; (î il ten arolt tôt àf(<*^
rais. — 3*37 Hl cliaalel: (î tunL — SSSh lll iiiaintientint, U t« ntovent, 0 •*
luainent. — S9.10 I prannonl. et o. — 3810 Hl {otnfitmi et) tes b. et; A *
alH. — 3941 m s. Ii's les 1. rogner. P s. lor lais l. alpr, G se il eiwî lor U»^
©. — S842 Vt II te. — 3S44 Hl qiiea us ft., D atrais los as; AttF tu. — M45 1
a als; V mie. — :ih\Q F del tôt. — 3S17 1 ot moi uietre tout a n., 0 ^
mol v«Is toniBr a n.; A m» c, DF meu c. — ^S-fi Wll so; F vers i»^
mesfnia a entitint; G nt c« a umi. — 3S30 F ot t. (. m. tu d. — 38&1 ^
mais fo ne lai pas c.; F encore e. — :h8S3 A et ne; G encor ne JuaM. -^
3i54 A et ne, I en toi r., G et ai r.; D tout cd r. — SS55 y t* t — '
3SMi 6 ni vers moi mis. — SftôT III jo ai. — 386S D iln rcin^; F pieffilr' ï
0 luen voluit-'B K- ~ 386Q F cist an me piieeDt; 0 vaIroDt, D porrolt
TURNUS
143
tnît se tendront o mei de bot,
gc sui pic^-a saieiz del tôt,
ta ne m'en puez mais rien tolir.
ne KG n'en vui! itleïn pié puer])ir,
3865 et li ti)lirH u'ent paH lepere:
uxùz en morront mil clievalicrs.
0 bien te peint <i bel te seit,
Haelies qnc go tendrai mon dreii"
Li reÏB oï que Tornus dist,
3870 d'ire et de maltalent fremist,
mais envers lui ne volt parler
ne il Del volt pins eseolter.
D'entre bc» bumefl e»t levez.
en sa cbanibre s'en est entrez,
3875 ne mais que seul itant li dint:
ki plus ))ell8t et plus feïst,
et tôt 11 iiiist cl convenir
0 dcl laifisier o dcl tenir:
la femme ellst n tôt la terre
3880 eil d'els ki la porreit conquerre.
'l'oning 0 les barons remaint,
ensenbb= ela del rei se plaint,
ki ses convenz li vueit rctraire,
demande lor qu'il jwrra taire
3885 des Troïëns ki senz son gre
^EtGl F tost Ben terrant; G avolc moi en venront; HlFniu, — S662
t.: 0 de ee ni i il nul redut. — ^S63 A {omet tn) ne m. p. pas rien
ir, D (omet tu) n. ni. poiioz m. r. t, F lu na mo pnes uitis men tolir,
ne le me p. m. tolir. — Htjdi III nu ie nai talent du g.; D no av vous
jo ne te voel nient; U ne i» ni-l quier mie g. — aSH5 IIUïT omettA'nt
iDF otnrUmt pas; III a tolirj F ne li t.; D y ne inest. ~ 3stt7 D ouliion le
, 0 n il to p. , DFIH ou mal t. s. — ^Hi'tii F jo nuuntendrai je quid m.
SSflU aana alinéa dan» A. — »&7u U om^t et — aS73 I) ne v.; F ne
[ vfeit p1u« «rester, fî ne tloc ne vall plus ester. — 3873 A ses I. —
t F eti» ses atinliros; i> si si'ii est e. h. c. eiitreti. — 3875 l> fors (|ne
ytont; F et «o li uiandc ut ei a dit; A(î lor d. — ^877 I Icn, H les;
IJor li m. de rvveatr. — 3h7S 0 ferir. - SS79 lïl ait a (II et) toute
[ F et le f. e. et. — 'iHbO F le iMîuist, 111 purra; G <iui sor laittre le
c. — 3ssl Alinéa ilant GUI; l> av% b. — 3'iSi Ul a eus trestoa^^
o eulz de soi; GF e. a ois. — 3ï)S3 y (omet ki) ses cunvenans,
A deiHtada; I> d. que il p. (. — SHS5 Hl stin, G nor.
n. CONVOQUE
ont eï pais cbaatol lermc
et altre en ont a force pris,
a em\ metciit le pat».
Cil H lot'nt comiiDcmeat
38flO qoe a«enliler face «a geiit,
inaiit ses harous et »es amift
et les veisiuB d'altre païs;
a quant que il porra aveir
luolt tost les aill^ ascoir,
3S95 et fl'il les piiet par forée prendre,
si les face ardeir o pendre,
Tnniu8 en a lor los crell,
le jor meïenie sont niell
et li eorlen et lî inesatre.
390fl ki «eninndre vont le barnagc
et ses homes et ses parenz,
et molt mande UHtran^eH gens;
de totcs parz molt en aftnc,
as Troïëns fora rancune:
390IJ bien ot scrjanz et chevaliers
des i qito a set vîuz miliers.
D'alcnns des princes, des barons
vus sni g'e bien dire les uons.
Mescni'ills i vint jtrcniitirs
3H10 et amena .m. elievaliers;
il ert uns princes d'altre terre,
5680 (> en in terre ont a f. — SSbT D lautre; F (it aiitroj
r. p.; (I et lin ft. ont. — :tS9S F mon p. — SS90 Q qne il
(Ç, — 3Wtl n ot 8, b. — SS'.iî F barons, 0 prÎDces. — 38tiS A
o q.; Fa tantconi. — 3bn4 lU k-a aille tantost a., F a tant 1<4]
et molt toit I. a vewr. — «SUS «F le p.; t; a f. - 8sit« A ses
le f. a, et p.; DFdesfairp u p. — 3&97 ««nw alinro tVtn» UDF.
ccl j.; (i Innlost m.; A v«iiu, - i'.^W A porrier; (J et si c «t
UF i|Ut V. ». suit b. — S'.W2 PF (uiiifttmt et) uiolt a Diiodi!; G
tluBtraogo. — 3903 A de tote part; G fera ainq une. — SOMi
rnmuilinc. — 5905 rt SHOti mut mms dnns 1*. F a s. — KJttHl'
il. ca ((■ a) .M. Tina. — SHUî A Uauquaai; F QuaH()ueiia nu
non»; (i p. ot do I>. — Sîioi; I s. iix.lt i. i
I. n., F de prlnoxtfl «t du haus liaruuïi. Ai
cil l: 1) et ot .I.U. olu«v. — SOtl 111 tl tort fumvn dt* h
SES VASSAUX
145
riches oom (a et daiz de gnerro.
LauBUH i Tint o Ini, se» (îk,
nos âameÎBoIs |iroz et geittiz:
3915 onkoa pluu bêle crcatiirc
d'orne TJvflot ne tîst nattire.
Il en i anieua o 8oi
pliitt de i<et ceiiz o rou conrei.
Areotians i vint cuiirÙB,
302O lins ilameiscl^ fiz KitiiIi-s;
eil amena mil Hicvalicrs
estre la geldc et les anHiiers;
del cair d'un lion ot cecu,
i|ne Ilcrculé» aveif veincu;
'i92,h il le {lortot par molt grant gloire,
ce ert signe de la victoire
ot de la grant vertn Ron perc;
granz essenples do bien li ère.
Vint i li dm de Prenestine
H930 et H sire de l'alcntine.
MesapQS vint o ^^rant haroage,
ta. Neptuni, le dcu marage;
cil li trova mil dievaliers
et le» aniiCH et icâ destriers;
poltrels oroDt de Capadoce,
ki n'ont meliaiiig, Jalc ne bocc,
d'un uicrveillof! bnraz de nter
et molt sont legier a anuor,
ohevals n'a 807. ciel pins vaillanz,
J*J^ Û r. h. moDJt et; F ert - S9I8 Alinéa thu» P. O i fu - saH
'™lw» p. et bftrdia. — SHIi G «i b. o. — syiT y Icil en »., D il
^ - ayi6 D m. .M. OFIIL V. .r; HIF en, G ft; HI im c. 3919
**■ HlOV. — 3WI F ecDt c. - :t022 ï sans router le» arliale-
lOD
«mtttsU ett P «• g. ~ Sim m dun cuir de lion; FI> do o;
"• *021 111 ot ftbstii. — 8020 U! c. 0. enseigne d. v., P et por
•J» ». — S9ÏT A ut p. — 31>2ii et $930 omia dans F; A Pele-
*Wli (îD Palatine. - S931 AlinM Amt OD. — 3932 I Zephyrua
QiU; in c. «mena; — S93.S jiW7«*flM veiT .1949 omis dam
«: A ot, m lert. — !t1>36 AHI not; A laie, y
.i^nw y et luiilt tes doit un bien uner (Hl
'luiter. - i92Q 0 si mont ai v.
10
^m^^Tid
DESCRIPTIOK ^^H
^Ê
mais ne vivent qnc Beal treU anz
^H
avant n'eu piiet un» seule durer;
^B
ne sont des ives de la mer
^H
ki eu mer rivent Hetilement,
^H
si corn convient, totes del vent;
^m
uiolt par eu sont hiien li poltrel
^B
et a nLcr^'eille aont isnel,
^B
et molt Bcrcicut do grant pris
^K
se viveieiit iiuef auz o dis.
^1
Vint i ClanduH, uns ricbes ciiens.
H 3950
ki fn sire des Sabiëns;
^H
venu i stnit li Salmrin
^H
et li Paillain et li Latin,
^B
cil de Napleu, eil de Salerne
^1
et vindrent i oil de Volterne.
H 3955
Ne Bai que aL'outasse pla«.
^H
car tant en aaeulila Turnus,
^H
que t^enz de pié que ehevaUers,
^B
<[a'(in les prisa set vioz milliers.
^p
Enpri^s i viot une niesefainc,
8î)6(i
ki do Vnleane esteit reïne;
Oauiille ot nom la daineiselc,
a jpant merveille par (u hele
et molt esteit ilo grant |Hieir;
^^^a
ne fu femme de son savoir.
^^H
Molt ert sa^-e, proz et eorteise
^H
et molt dcmeuot grant rielieise;
^B
a merveille tetieît Iiien terre
^^^H 3040
D. T. no mes; lil koI i|ut>. - 3U1I D ;
^^F eschapcr, mil
nin .1. il. ~ :i^M2 D mats s., G et a. —
^^H D TionncDt. —
.t!H5 t!D polrel. - :ii«T D praioii. — 39
^^Ê —
(iritu OiniL I> (J. 1. V. - .11150 III ierti
^^m 39:>l A Saraciii.
Fi lUrliarin - 31):>2 IlI Puillois, A l'o
^^B VOV njoHtmt tUtuv rerv; f\ If» Hotm. — 8UM HID «t[
^^H m et avec otis
cil (1. V., A vt viiiilMiit i c-il (l4> uitl i
^^m i V. — 3<J&j D Qui! vous un diruiu ju plus. — HWW B qi
^^H y a piu. — 3U&8 A i|uil un i).-. H (|. H uâuia .ii. c. ni.j
^H 5D5U D omiïf t.
— 3lHit) F Vocasuc, 0 Vofaiant*. — m
^H estait b.; F unt f. Ii.; V, m. estûlt h. — iWi F de mn a^
^^B —
counoUe prous «i . r î1
^^P ooU molt gnuit barnago,
^ ^
^Bl
. ---- :; j " 1.1^ . " "^ ■ -r -«ïr.
".- -- -fi -.LT Ir -1 fi-a>«iliir
• - •^"■: i -r: z _ru.^
UV en li n.,^. eu|,rés k fan.'.
;»\
■- *AtlEu - ^«iîiHi omit p„ j. ^ jg,„it .j,,-„ I,] ,,,,.„ ,j
„'_"*;!"; t - :,,:, „, ^-„^ ^ ^g f „^ ^ ,, ^,,,^^,.^ ,, ^ f
A «A, L ^'*"^' ^ ^''^ ^"" *"""■ ~ ^""^ " '■ " '' " ''*■ '
^ P f '" ^ P«*»we ^ 3.|77 F le i. <|Lif llA i fil i-nlfrntiii-.
^ » B ^ - ah ^'" '!■*■'*' ^ entrawi van ai «itrwt ï'.-l r»
*"« nHu ^ta. p. , , , . .
lU ~ 5«.m ' ^ "^^ 'brrierr d- ira »!*»«.•
'» « i.- m j i_f '^ "^ — *^'
Uiit^
**n il v>r' l- Vil'..** iM.^
DESCRIPTION
'l'''^ 4005
ear plus blanclie ert que neia ne glacû,
3995 ©ntremeliee ert )a rogi>r
aveualuient a la blaoï-hor;
molt ot bien faite la bocbete,
DOD giiairoâ grunt, maïs fietitete,
niCDU serrées ot les dcuz,
4(H)0 |>luB reluisent que nnU &Y^eaz.
Qne direie de 8a belté?
£u tôt le pin» Ioqc jor d'esté
ne direie ce qu'en eateit,
de la belté que ele aveît.
ne de sch mors, de sa bunté,
ki valent ndelz qne la belté.
Mi)It pîir ert liele la rcïne.
Vers l'ost ebevalelie la mesebinc;
ebevels ot sors, Ions jusqn'as pie/.,
4010 u uu fil d'or les ut trooiez;
bien fii la daine estieit vestne
de porprc ueire a sta. obar nne;
, la porprc fu a or browtoe, \
par grant entente In uvrco.
4015 ïreis faees serors la lirent,
en une rbunibrc la tisBirent;
ûba.<tcnnc d'els «'i essaia
ot 80D saveir i demui^tra
ot tirent i peissuns marages,
4020 oisels volani, bestes siilvagea.
:i!i94 Hl plus blïtic iiuu Df8l nuit' nv g\.; 1> qui fu plus hli
JMM p- hlaas q. n. sor gUco. — 3U'.>& rt 3990 inttrvmrti* tiang [11, i
o U r.; A color. — SiiUO HI itrl; A o. - S>>9T ni sut miinek» com .1
bocetes. — 399S A dciI g. granz, ti ne uilu g. — 3UV9 et 4000 omi
datuid; Hl et ot mcuu serre I- tl. — -IUdo D p. rulujsuuz que aest &» ^
plus biftns qiiyvolrc ni; n. — 4(11)2 A en lu plus h\t; 1> itii un dos ptfl
loua ion. — -iDDf ii il. — 4UM5 tt 4(H»} omin dont IIKJ; D omet prtmU
ne, blatite. — \w^ I) qui luiex vaient. — 40«7 tan» nlinài dans IDG; I
mvscînc. — 4tioS D citcvalcboit; U mole rev^Itoit biun ta roiac. — 40^
D btuis jusqu» su» p.; G cavuls avuit dor dusqiu pies; III e. o. s. j. (
p. — 40U> D furout t. — 4tMI I) molt ~~ 4012 G (lun por)>ri< noir. -
40U G ricuise. — 4<)l& Jn. scaucs s., Hl .lu. tnult sages s. — 1016 Qll
rocha; G tendirout — 4014 111 et de s. a. i oioalra. — 4U19 Hl
(t i) flreat.
Jk
DE CAMILLE
119
Vestae fu csfrcitoment,
B . deeufl fu eciuto lattchcmoat .
A x d'auc Htji^eeinte a or tirusilee, J
meuDëment crt hotonnee;
4025 elialfiee tu d'un «iglatun,
si 8ollcr furent d'au poisson
de cent folora menu vairié;
a or furent lié H \\\é,
ses mantcls fu riclica et eliicrs
4030 et fu toz faiz a escliai|uiers;
Tuiis tavclï4 crt de blanc liemiinc
et Taltre ert de F;ole niartriue;
vols fu de porpre impérial,
li ta»8el furent a esma).
4(fàh U orl68 fu iiicrvcillcH lieU
et fu de gorges d'un» oisels
ki ttuelent pondre cl kmr. de nier.
Sor l'onde siéent al oover,
cent l&Uea euvent eu parfont;
4040 de ai chaido nature août,
que se desus lor oés seeient,
de lur chalor toz les ardrcient;
bien fu orlez de ees oisels,
des i qu'a terre li aiautelH.
■1045 Ële en ot entrovcrz les pans,
que U parut li destrc lland,
et chovalebot un palotrei
qui Hoz li niciuc graut enfrei.
Onkes ne fu tant g:onte bcitte:
4050 corne nei» ot lilanclio la teste,
4t»31 A T. u fit. - -IU32 P desor; A oointeuent. — 4023 niD
HI bien ovrec ~ 4n2i Hl m. dor b. — 4035 HI clmuces avoit
126 DU. — 4037 et 4028 umû (Uim HI. — 4028 A ti liu p., D si
pie. — 4029 A li m. — luai et 4/lHS omin dann III; (i colers. —
|D L en do gole de m., G et li autrea do Bebelinc. — 40.13 HIG
403Ô 1> »oat de Jt. oysiaus; G 11 o. merrillos et b. — 4030 lUd
); D qui molt par soot do gorgo biaus. — 40.H7 If prendre es fonx.
I3t> EU sus; A et a. !■ aolleat covur; G coloer — 4i)4l GUI n. se H
— 4044 ill deai a; 0 dus ()ua t. tu I. ld.; D jus quA la U — 4047
jl c — 404â D 8. li demeauit tul c; Hl desroi. — 404^ UI plus g.
4V50 tt le coia ot tôt blanc et la t.
150 DESCRIPTION
le tup ut neîr, et les oreilles
ot au]bcs(lcu8 totca vcruicille»,
le col ot bai et fa hieD ^ros,
les iTÎos îiiden ot verz jHir flua;
■1055 tute ot vairc l'cspalle destrc
et tiieu fu ^risle la sencstro;
le» piez devant «t lovinc/,
et fu tuz hrnns ])ar les custcz;
8UK le ventre lu lejfurins
-iOGO et 8or la erope léonins
et fa toz oeirs de ^oz les alvea;
les doua jambes devant sont falvc»,
les dens desriers roges eoin gans;
les quatre picz ot trcatoz blans,
4065 rieire ot la foc une partie,
l'altrc blanehc, tute crcspic,
les jiiez eopez, les jambes plates:
niolt fu lacn faix et l>icn ailte».
Li palefreis fu bien anblanz.
4070 et li freius fu inolt aveuanz;
de fin or fu U cheveçals,
faiz a pierres et a esmals,
et les reanes de tin argent,
bien trceieoH nicuuiimetit;
4075 la sele ei*t buene, et li arv'OD
furent de l'uevro Salemon,
a or tailUé de blanc ivoire;
Tentaille en ert tote trifoire,
de porpre fa la coverturc
I05I D te corps ot o., OUI lu topct n. — 40&3 et dOSi >
III. — 4(154 P todee vermeiiz. — I05ri 111 et toute g. U s.; i
noire fii ; O et ot bicu, — Le rmt 4W55 jiisija'à 40f}7 omi* i\nn9 II]
et 4060 ami» dam O. — 4(if;i PG dcsur. — 4W2 A inmus d.ot i
venuilx c. b. ~ ■4i)64 G avoit tos. - 4067 HI piuz ot petiz d
le pie copc. — 4'Hi8 Hl m. fu vistes, G liico fii coranz. — 4
molt par «stoH b. a- — 4070 G II f. cstolt in. a. — 4U7I A or^
(}U rpnfce»; I> furent dsrgcnt, — 4074 DlIUi tniTicliieB. ~ 4|
B. — 4rj7(î m erent; O a toenvre. — nm A a ertalUe. — HX
en; m ta uilie e. e. tout a L; A ert a or T.; OU fu. - 41)70 i
ert, G d. p. estoit; I foutrcure.
oc CAIOLLC
Ul
4060 et tote l'ultre a feHreAre,
et d'iiD linio i>aUe «odeaa le»
de tmcD arfreii* les
li eslrier forent d« fia or,
U |»eitr»U ralot u trcvor.
4U8Î) Camille vjat molt rii liiiiiiiÉ
a l'ost et ameiia grmot gcat:
Meo ot o MJ de elMvaficn
des i qnc « qsatre «Olicn.
Quant m Lasrrate vial enaa
¥m temolle oC eo !■ nie çiut
boi^is inoali>F«t •■• ae oiii
damea, aieaehîoef aa feaaiMrK
et esgtiardotet U pwde
ki tant eii pruz et taat ert I
^ A sraal nervciUe le
tote la ectts ki la T«
qa'el se AeÊat oékm
JMtar se ekoraiiflr al
F&nri I^neata
4100 de l'attK part m
en la cité a aie fwt;
ta Aal fieUer a«i
une lie ne tote cv
tieaeot fi tni, E
4105 et les teatea m
et Ice accM^Bca oea h
Onaal T«nw vit r*
6 t«L —
"Mil m dnu /i^MP. — «v^l O ce te
" rf if mi wt «ouf oMM law KL —
At FlMle r. - 40^4 r » l «• a.. BU» m* c^ - X
EioniiifaMai.; UftfaB^aa^<4^««4k-<
L; G ^w a o m. — an» G bbAc t t. i « « «
u - wn P K^pÉafaH. ~ «aa « tel — aa
!! m nm tel bM d. £, r aeaAMl f» « «. ^ fr
fl> eWnOen. F |. « jl oh. a. - •!«• C f«
P nn O JMtt b tfc «a M M «c -
Util liB] ilaKat, r tiams; l? |»~ — «« S< ^
u p<oaiaBi. lî-^' -«M «Aaii ^v A. i
>»«e
* <-
IM
DISCUSSION
por lor fVancliise et por lu'enwr
a mon beHuing sont venu ei.
4170 MuU tiiiiblcincnt les en merci;
se jiar vos pais m'enor avoir,
servirai vos » mon poeir;
bien sai, so mo voioz aidicr,
le t'iiastel ferai trchneliior
4170 que fcriiiiî oat li Trùian.
li Dout entré eu molt mal au:
plu8 cliior ueu aelieta Hnria
ilclciue, (loot il tu ocis,
qtie ËitcaH fora Lavinc;
4180 tolir la me vnelt par ravine,
mais il le eunipcrra malt eliier,
se vos m'en volez tuit aidier.*
Mesencilts a respundu,
UDs cuciis ki ert de grant vcrta,
4185 et dit; ^Veirs est que tu ilreit as.
A tort s'i cubât Kneas,
mais ja par fei ne! reecvron,
ucHtrauge lionic xor uoh n'avruri;
aiuz serioii toit vieil chena
4I9<) qac l'etlttHon deconeil,
De îl en pieee ne savrcit
de vos tuz ki cliaseuns estcit
Il nos vuldreit deseriter
et Doz terres a eels douer
4195 ki eu cost païs i'out aell;
41(18 IIIF pir; (; lUA fr.; A omet et. — IITO III doucomei
durement. — lUÔ GF qiiOQ cest pais ont tait t.; Ul ont fcnno. —
A aiitro iD. — -1177 I p. c. ne Incheta, (î p. cbioru na catâ. — 418
quQ quido ftvoir par sa r.; I) t. la ctiidc; FHI rnpine. — 4161 d
intrrraiix dan» III, je cm! i)ui1 le c. e. — 4ls2 111 8c men voies
fol (I vor« lui) a.; F mo v. — -11^3 «niui alinM itatm A. — 4184 U I
F fil. - 4lSj GD dlst — iiso F se conbat. — 4is; Hl m. par n
D relcoron. — II&S D eatraiige de fui nous pauron, F e. home a »
a.; lU siu! II. — 41 SU G ains scriuuics vjel quenii, HI a. s. v, i
— 4litu m bien conçu.; I) que bien L cungneu, F quo len soi
coïKu; A de4|iieneu. — 41111 A nen a p. n. s ; F aiiroit, — 41^2 fi
V. e. que ch. voudrolt; D de touz nous; F ciscuas de von molt le b^'
G quels c o.
DANS LE CONSEIL
155
tut eu seriou eonfuDdu.
il tiMidroit veU en graut uliiertii
et nos avrett eu ^'rant vilté.
Ge ne lo pas que» atraion,
4200 funi de sur no» le» CMloignun,
mais nos devou faire mesure,
ce m'est avis que est dreiture.
Faire le dois araisoner
et do tuz 8og nieafaiz reter,
4205 que dreit te facC en ta cort,
auccis que a uoal/> ti tort,
se il do dreit laire s'cutoreo,
ainz que mr lui ailles a toree;
enprés le fai doue dosâër
4210 et de sa terre eongeer'
Mesapus dÎHt: «Or ni novelesl
Estrange ebose li (!uuseilles,
que it le face aroisonor.
et de tox acs niesfaiz reter,
4215 11 ont sur nus un eliastel prit)
et de noz bornes cent ecia ;
ne sai quel dreit en preïsson
se 0 les fers des lauees non.
Ëntromcton nos de vengier;
4220 de destii-r uen est mcstier.
Des qu'il foriireut en la terre,
si L'onieneierent il lu (guerre,
sor DÛS tirent dcfirncsurauee,
1196 UI isiri s. c^ OP lot en seriuines decun (F ronvencu). —
D L I. VD g. chlcrclcj U a ic- cb. — -ll'.»S ii et nos lomoroit a
JtUi> 111 tic nos uictoQB eu licx liens; K los jiiu quoi. — 43i)0
ttHt (on, eu SUD du qus; D f. ilcssox. — 4201 III drui>
4'2*i2 m avis mo8t quo scmit civitiire; li iiui e. d. — 42(i;t MI
lo felst a.; (iFDA les. — 4201 A et de tort fait lo fil r.; OF lor
CM OL — 21l>ri 111 et qiio d. fdst; A lui f ; G enit en t. i*. — 4307
it&i. — 4'iiis (Il a. que voiscB sur htl; F auge. — 42Uii III dont
— 421*1 A omet sa.; F la l,j I touvicr. — 4211 Mtn» alitira dam
4211 GFI» de droit fiiire de deflier (F oi d. d., (î del d.) - 42IÎ
[d. ODUM en prundrun. — 42rj A dul v. — 4220 F dois d.; Hl oeat
GO ni a m. — 422» 111 sua.
156
ÉNÉE SE
4225 des i|ii'il tirent sot nus fulio,
si sorent il, n'en dotez utie,
([lie nos ne lui* volon nul bien
et que nos ueâ amuu de ncn.
De lor part vint primes li mais.
4230 Demain seion tuit es flicvids,
le siège lor alou tenir.
Ko8 nés en devon i)aB ^tiarnir;
l'en deit grever sou anomi
et ni deit l'en bien faire isai,
423& que Ten no l'en deit pas guarnir.
dea i qn'il viegnë al ferir".
Ceetc parole creantcrent
tuit li baron ki ilnee erent,
par main les iront amaillir;
4240 ja n'i euident a tens venir,
que li Troïën ne s'en fnieni,
mais molt sont fui quant il le cuient:
issi ne s'en iront il pas.
Bien aveit oï Kneas,
4245 que Tnroas asenblot sa gent,
et il no s^atarjot noient
et nuit et jor faiseit ovrer
ot son ebastel bien afcrnicr;
il naveit talent de fnïr.
4250 SoH brctesfbes tist bien goaruir
et adreeier les monteors
U vov 4225 JHtqH'à 433t) onùa dam A. — 422fl F sorent il
<iue (in (lie; G ^txe que dus die, D uel duutc m. ~ 4337 G vauriens
Vi'th ni ne DOS luiiun du oiilc r., OP ot «[tio nos arueriens de (F a
mes) rien. — 4330 A as crenim, D a chc\-al. — HIF ocs on d>
mes; D ucs en do7on do rien g. — Le* i-cm 4282 jusqu'à 4237 i
<ians m. — 42.14 1) et si le doit len, GF et bien le d. e. — 4396 D
T.; 0 desl qne ce Tl^e al f. — 1237 Alinéa dans ni; A celé. —
Aliu^ dans D, irons; F pur matin l. a. — 4242 F que icon qutdent
424S F car il ne fiiîrunt ensi pas., (* il a. a. i. ii»l pas. — 4244 HI
— 4245 HI griiul ç. — 4246 AGF omfttntt et; A U no satardolon
GF il n. 3 do n.; ni «e t. — 4J47 III car. — 4248 D a son cïi.; HI i
fort freuer; G tvfenoer. — 4350 D falsolt garnir; GF fait
PRÉPARE A LA CfUERRE
157
et afenncr les alcors;
tôt environ par les puMz
fÏHt endrceier cspicK foibiz,
4255 granz pierres meire et |>elH agnz,
CQHcîgnt'B, la nées et chou/..
Enbanster tist ^t&uz besa^nes
et doleoireK eriniolueg,
alvcA fÎHt luiro do dcHim
et les lancieres al pié jas;
gTsnz eliars fwt defuni atacliior,
et qnaut voudra a l'aproeliier
et cil voIdroDt anioiit monter,
<|ne l'en lor laist les cbare aler:
•4265 ki coDKeUz en estera,
a molt içrant peine resordra.
Cent enfleifj^ncri inist ci donjon
et en rnileu t»on gonfanou,
ki fu de porprt; o listes dor.
4270 Soz Troie le eonquÎBt Ileet'ir,
quant il Prothèse laus oeist,
ki la première joste (ist;
]>remierâ i vint o son eslbrz,
premiers Josta, premiers fu morz.
4275 Molt ert riches li gonfanons;
mil qae enseignes ijne ]>enon8
d'or brosdees de mainte guise
î ventoluent a la hist;.
S Ce ver» tt U gitivanl mntt o»m dmw HI rt lea vtn 4263 —
toiU omi» dant F. — 42:il CD vt dre«ier; O i e. f., D ot e. t —
^^i ft 4206 intfrvrtiis dan» UI, «t p. a.; (! oitftre ]t. et p. a. — 4237
DeuBiter. Ht enbanter. — 4259 H doloures, Â doloircs, UK doloircs.
<Ï9ii et 4ii60 oniù dnna ÎIÏD; 0 eagieu. — 42SI G gol». ~ 4202 D
quiBt vouilroient a; UI qae q ; A lo depecier. — 4263 G al mur m.
itm G m lor lura les gais a. — 42f»5 D cil qui c. eu eera. — 42fM
James aal lour ne r., A a g. poîncs on r. — 42t)6 I et aveu aus. —
I lues. (î letn». — m» D sor T.; A la c. — 4271 III; D L dut
loolus o. — 4372 I) j. i f. — 42Ta--/.?9i7 snt%t remplacés flam III, t.
mttf»; D primes. — 4274 V primes i vint prIm4Mi. — 427.'* Alinfa
Il l). Dont fu. — 427fi A la. r[. densoignes de p. — 4277 G lor bros-
tl 1 gr brude. - 427b D II.
VENDS KT
Molt par senblot forz li cliastels
4280 et a mervcillo par fu hola,
do viande fii ropleniz
et de bucua bornes bien guarniz^
ki forent molt bien duit de gnerre.
Li dnintelB sîat eu blnnt'be terre
4285 et por ce distrent Trotan
que il avreit nom Montalban.
Quaut Kncas ot aprestt^
et son chastel ot ordcné,
eels a loiiz ki dofeiidreîent
4290 et cels ki cl chastel sercicut;
partot ot mis arbalestiera
et SCS serianz et ses arebiers;
mil cbevalicrs apareilla,
que, des que li bcsoinz vendra,
4295 que tendront le torncieiiient
fora dcl chaatel contre lor gent
Des qu' Eueas vint en la terre
et qu'eBmeUe fu la guerre,
Venus la dees^ie d'anior
43(H1 ert de «on fil en graiit tVeor,
ki enclos ert en Montalban.
El vint a «on seignor Vnlean,
ki molt ert maistre de fur^^er
or et argent, f^t et acier.
4305 El l'aeola estreitement
et baiF;a le cent feiz et cent,
molt le blandi et loscnja.
Il li demande qu'elle a;
«Ï9 D 6er. - 42SO A en. — n^\ A «rt bien rainpicir. — 4«
Iffondonmos. — 41S3 t> qui bien diiit fututiMiT de g.; G qtii ntuli p
d. — 43SS A omet d, p. c d. H T. — 42st; 1> qnil ktoH a nom M.
4287 Alinéa flima I); F q. noD castel ot afenoc. -- 42S< F ôvmk
lance Wcu »nne; A tôt o. — 42M F t. oalist; 0 »Ioi*. — 429rt FI) i
onn. — 471)1 D p. t. ot ses t, F p. tiilst ;<(>3 a. 4?D^ FD si J|
— 4W4 A «rrn. — *t!>!t 1>H lt*n()mù<fll t.: F <fiti| tiefriKMit , ti ^f^
ant. — 42it7-^5.'ï?' """. ■ ... ■, ,
t B. (f. Mn>r. - ; .:
■
^^^^ VULCAiN ^^^M ^^H
s£ rcqiicrro le vncU de rien ^^^|
43LI)
l
qnc faire pQifuso, el l'avra bien. ^^^|
.Sire/ rait oie, ,qnc feras? ^^^|
1
Ge vei qne mes tiz Enens ^^H
eet arivez en l^omlmnlic ^^^|
0 ascz poj de compaignie; ^^^|
4315
vers le rivaf^e s'est entrait, ^^^|
en an tertre a an clia«tcl fait; ^^^|
n'a dqI seeors ne nul radoe, ^^H
1
0 sn gent etiit iliiei' endos. ^^^H
:
Tarnus, ki est se? cncmis, ^^^|
4820
ncl vueit eonsentir el pans, ^^^|
somonse a s'ost ^rant geut atlnc, ^^^|
[
a mon fi) vuelt faire rauenue. ^^^|
1
Aeerra le en Montall>an, ^^^^
mais bien le pnet teuir un un, ^^H
4325
car guamiz est Me» de vitaillc ^^^|
0 bien li puet tenir bataille, ^^^|
1
bueuett armes H convendreit, ^Ê
1
qae. se Turnus l'aatisseit ^^H
1
de comliatre sei envers lui, ^^^|
43:30
cors cuntrc trors tôt seul il dui, ^^^|
.
quil etlst nmiea eonvconblcs, ^^^|
a ocs Sun eor» liiun detV^u sablée. ^^^|
Ce te demunt, ce te rcquier, ^^H
'
or ai bejtoin tlt^ ton mcKtier. ^^^|
4335
He joïr Tucls mais de m'amor, ^^^|
or la deserf par ton labor: ^^^|
molt mu deis bien le jor servir ^^H
ki la nuit pnez u inei {^esir, ^^^|
4910 0 qail sacc rfttr«. — 4dlS G se sont t — iMd 0 ont. — 4317 ^^H
h. ». — 43lf> A tloec est o un g. o., 0 od tôt n. g, i est e. — 4SI9 ^^^h
f dans D.;
0 lui ot 9C!3 liunii-s velt coiiqnc-rro. 4320 Tiimtis ot ^^^|
r de la terre. — 4^31 A BoiDODt sun est i*a g. t.; 0 ost. — 432S ^^^H
. — 43J4 CI U lo p. — L'a vtr» 4S25 jusqu'à 43!iS vimnml daitë ^^^H
'>%S: G n'xL — J.t2r> (; ut ti^nir pitet molt bien b. ; A o bien ^^^H
!l A U atlraolt, I) saaHAitolt ~ 4:130 D c. i c. trestoiit s. ^^^H
ftvrre B. c; fî <>t auol a. c. d. — 4.1:1.') A ot te r. — ^^^H
L
n — 4337 G (luit — 439S D (lUtnt; G paet ^^H
hi-.
■~.t.
■^ i.^
-T.» -T. a "T
« :*-.-îA
MARS ET D£ VENUS
161
et tnostra lor tôt eu aperi
eele arultire a (lescorert.
Celé chtme denidot as dens;
por qaant s'en i ot il (b telfl
ki volniosent esire ensement
latiié 0 li estreiUMiicnt.
•4375 La (leesBe m«U n'en marri
et son Bcignur molt eu haï;
one pais ne li mostrn atuor
Dc bel Bcniblant juRigu'a ccl jor;
oncor le fetst a cdvïk,
«'ele ne volsist une rob fiz
cUat Imlbero et eaeu furt
por guarautir hou cora de mort:
ne fant p<tr srni le» ariiiCH faire,
en pièce nel prisust el j;uaire.
-4385 Son maltalcut li ^lanloiia,
por son besoin se pun^ensa,
qno Tcu ileit bien ilucc preîcr
o l'en vneit alkcs cspiciticr:
blandir et losengier estuot
00 et Bupleicr, ki mai» ne puet
La unit fn l'acorilance prise,
Venus a'en est en grande luine
por eDplcitier de sa besoigne.
VuleanK ne ijuIhI unkes ensoigue,
)D5 Tendeiuain est matiu levez,
toz ses ftvrien* a apelez
et nrcia lor de eoujêncier
l'O A ccJ» STontnre. — 4372 A p. q. se 1 ot il, D p. q. il en j ot,
si ni ot il. - IS73 Q V. lot piiReuieiit. — -1374 0 a II. 4iTn D
— 457ft G s. on en li, -l-l?? O iâm. — 437ï> [> uni bvl. GD
itrtàJ- vrf%. F. Ir» iwIfK - 4;*î» D Ir foist «lie molt u., fi n« Iciuit
rcqub. — 43Se 0 mau de voloit — 4:it)3 U u. t. seul p. I. a. f.;
j- 4aM A a p. - 4367 U qutt le. — 43it» D Vulcan venlt a. «.;
■UKO (î et ao»p1i>I<^r ne puet. — 43Mi et loxotn^icr qni mius
«éri Aanik <il), la coiirurde. — 43^2 l> l'ii garde m,, G
431»4 1* ii»o, G ni — 4S1IS 111 MUtru, Viik-aiis sust
i*^ Il au c, A (lauo.
ir.*2
DESCRIPTION
l'ovraigue faire et ospleitier.
Par les forges le feu alament,
4400 les fnrnaises ardent et fouicnt,
bâtent le fer, teDprent Tacier.
ViileauK couieucë a forgier»
H ^giiur lièrent asiireiiicnt,
ki bateient l'or et l'argeDt;
4'I0& nitjlt «'arguënt et nuilt tt'an^oîssent,
as eudiimes li martel eroisseut
Ne sai que aeonta^so anpleie:
n'i mist mie Volcans deas mois,
que le» arme» a aprestoes.
4410 A BA femme les a doimccfi;
Imcoes furent, el mont n'ot tels,
ncs pettst pas faire ocm morteU,
□e il puis teles ne feTst,
■■"^ ja taut no s'en entrcuieïst
4415 M halbers fu tresliz d'argent,
mcDU mailliez iiiolt sotilment;
forK ert et merveilles levers,
, n'i feïst rien fers ne aciers.
Meuu listez fu li lialbcrs
4420 (le mailles d'or tôt en travers,
les manches et li uors trcsto/
et ensement li pans desoz;
par colp que nus oem i donaât,
ja une maille n'eu ftUsast;
442ij et cnsemout le» genoilliercs
4Sfl^ A ■ f — 43811 III le» fpH», G lor fus. — 44«1 TT
4102 lien coiiienca. — -IIO.S llID ovritT; 111 durvueat. — 4405 ri
ûtHi» tl'ins 111. U et m.; A larKiifiit. — 1407 HI n. s. que laloig
plus, <î ne »ai aconttT Jor t^»|>Iui)ii l) :u tto [iliiji. — 4I0S III ju.
i nist ou (1 tih) petit plus, A ni p&r niist par {lu V. Ji. m.; 1> 4. n*
4400 ni qnant ut I. ». a., l> qtiil a I. a. s.; G ot a. — 44IU DI
les 1 pnMenIvcfi. — llll D rii>t hotn tnh. — 4412 I puot. — 44
Qcïs pnis cclk's. - 1414 A j. t. lilun ». i*. — 441^ AHnrn lUin» Vf
4lir. r, maiïMc» minu-, HI m. m. et ». — 4417 D f. cftoit ukiU vI l)iv«
41IS « ui fi.rfoUl f - 44I'J II inn. - 4421 0 tn-aUmt, - 4422 !• le*
(oui. III Itu p, (1. - 4423 m ja p. c. t)U4.> on i (L - 4134,
M f. — i42& D geouillEors.
DES AHMHS D'ËNËE
103
d'OT ot d'argeut fureut |ianierofi.
0 le haiborc ot lielme cler
de C08t68 d'un peÎKHon do mer;
molt par fii forz et bien InisaDz.
4IH0 ge» preifl fii de set \\m be»aux;
ki do desns ferist d'espce,
aneeÎM fwt el tnte PH^nmee,
qu'cl aliatÎHt de l'elinc tant
ki uQK'Utast un peis pesant.
4');i5 For/ lît diiTH t"u et lànn entiers
et fu liste/, d'or par qnurticrs:
eus el pomol ot quatre csma]»
et quatre picrrcH iiatumls,
et H cercles ki fti de^oz
4440 ert uiolt bien faix a or trestux,
a riches pierre«, a cstiiuls;
et d'une pierre ert li nasals
ki par arme ne fust cassée
ne taîUiee ne nndolilee.
■144Ô De la coste d'uu f^raut peissuu.
ki eut en nier, cetus a nom.
de eelo ot fait Viilcans l'escn,
ne puis ne ainz si hiicus no fa;
forz el Icperri ert a merveille;
4-lOÛ lu tarf;e eu ert totc vermeille,
;>4I2(1 III tontes plenierfs, U f. entiers, A firent p. — 442T AUnro
III. I mis; lit fu lUuine, <} fli leluittl. - 4I2S li et au ^ ilun \\. il.
lA dt9.>t('ort^t>, D <le roiieho; I de p. — UÎU HI Itiax cJer et 1. — 14:iO
b faloit (le -in. c. b. nD f^outtHt <J>nu: rrru. V. Us nuira. —
-4435 fimi» itaw HI. D qui deaaus r. 0 Ivspce. — 44S2 A MHZ f.
I L (. «Ue «. — 443H A que nabadst ilc nul luu tant, — 44S4 <■ <|iir
Mtist — 448» m f. «t i). termes et e.; U (. ta et <]., (i molt par fii
— 44:iB A fri titu)! bien. ~ 4 PT III ileniis en hiiui en nu L'Hiiial. —
m «t une iiivrre uatuml. — iVM 4413 omi» iIidia A. III îerl. -
ti de fin or loa. — 44tl -144.') umin d'ini II, G laÏH rttl n p. —
bl mnb il. fine. — 4t4:t [Il <iiii iiu piicl (Inruiu t'xtrt- ipuLoseu, (J
■mil» oe tuHt quMioti. — 4444 III n. (. ne est^runet, O ue île-
u no etiluut!», — 4445 AUjiM ilanis Ul>. <*> dimt: c.^ A de g. p. —
UI «1"^ '^^ ""^'' '^**< ^ *'^'' ^' '"^x- — '^^'^ '" <'*- '^'^'''■i '>^^ '■ (l*^
' 44&I) lU Itt eiUur va esiuil v., t; et la t. ert l. v , D Is t. e. t. v.
wem. aUn tnL àr n astnc;
mt.ih ert ^*'*"— et Bdll Cft dvre.
que ne p^et cArc
De |ar tasee «e par
fere ne a^^tb. ^ i fieflwtt
ue ]klBs que ^tm$ ni foriêîrt.
D'oT fi toc fi ee*?m oricx,
de treis bmd» ptfU listei
et • mmU baœ «slentre;
(ncrrec î rt i^r Irif srâeft.
et baes» eemils * entrenâan;
d'«& vert tijp3i«<e (m l« bodOt
¥■* «1 l'oiie ot 40 eçeariwde,
kî par aait ^dot tel rUtlë.
cv/iB ie «e lasl un jor d'esté;
la ;nnge fn d'an baen oifreiB;
oftc Id «en not eneii* ne reia.
L'c*p« fo molt bien forbie,
furpee fn par pant swistrief
DE LA DESCRIPTION
1G5
fers ne aciers ne la tenist
ne iiiHi'lirc hU, k\ V'i fcriHt;
molt en relniseit l'alemele,
b.4480 l'eu la poIlHt inetrc en roi-le.
0 letres d'or les mers î tîst
VnleauH et Hun nutn t eHcri»t
Li helz en fn tut tic An or
et d'ivoire ti entretor;
4485 de lil d'or fn denoz lie-.
et molt cstrcitenient laeicx
por nticl/. estreindrc et niiulz tenir,
qnc el ne tormtst al fcrir.
D'une eemeralde (u H }H)nz
4490 eu sora l'espcc, toz rconz.
Quant ViileaDK i'ot ajinreilliee,
en s'enclunic Ta CAHaico,
0 il feaeit ku forjïeHre,
ki molt ert graiiz et uiult ert dore,
4495 eet picz ert lee, e^pense nuel',
ne la traîsiasent trente Imef.
Il i feri, t*i la trenrlin,
JQS qa'co terre li Itranz cola;
g'îl no l'eUet ^\ liteu tenue,
4500 ce eoit. ja ne fast ninis velle;
onc en l'oBpce ne parnt,
el ne plcia ne el no l'rut.
N'est nierveiilo s'ele CKteit tel»,
ItTS I liiflo «iuL — -147^— IISI omu dtma 0. — l4Sil II puoît. —
ill a lotirai que ]«r sons I iiilslt <* In» lotrcs tlor sa aicro i inist. —
.1^7 G 01 V. t. a. — 4-l!i-l D tit (I. lom I , (> i|iie mtst viiletDs de son
ir, m 0. d. fil li>ntrt!atf>itr. — ■14sft (î dim; HI fti »>tmlt \l\ A fu treK-
l - AÀhG m t't i>. t'nlatie. — 44S7 I» et a t. ; HA ferir; <; l-I por f
DG qm-lo. - M^M n dtine; (t (Itm aeliatos cstolt. — *W\ Alinéa
Cr vt^n rt k fuitHint xnnt omi» il'rii/r I. — 44it2 (} dedeus s.
:. — H'J3 et iVM intnrcrtiv Hnnn III. HI U oii f.j D h furgL'rie.
0 iiul fil icraiiz et m. par Tu d. — 44'J& A sis p.; D n. p. ut du
• — 44(|fi ill .mi. \t. — 44n7 1) si en t 44<.>t> et 4&im) omis
'•> ne tuitt — l&ifO D Je cuit J& mtJx ne f. v., i; It m; luiiNt
k: (i ftlnc a I.; (ip naparot. — 45u2 111 oel d. p. ne ne
■c s« Qiut, I> oUe Qo p. ne ue reftisl. — 40013 G fu.
Itk)
SUITE
^505
4510
4515
4520
4525
(
quÊ JH l'aveit faite li deu»
ki les fiiIdrcH Kaveît fin-ppr.
que Jupiter soleit lancier.
A l'esjiee ut l'uerrp niult bon.
ki fu de la dent d'un peÎH8uD,
a or batu et tôt flore
et entaillié et neelé.
ha rcngo fu d'un hiane dia»pre,
eu Von des eliî<>8 ot une jaspe,
et eu son l'altre ot uu jagoute,
en or asi». cIiaHcnns d'une uuee.
I.a liince fu bien aecrcc
et fu alketcH eoltelee,
molt fu bicu faite et CHuiulue
et bien trencliani! et bien aj;ue,
Dc la tenist aeiern ne fera,
ne nus esenz ne mm halbere.
La bauRte fu de siranior,
fermée 1 fu a dcu» cIouh d'or.
Venus i ferma udo euBei^De;
longuemeat Voi Mars en deuieine,
il li doua par drnc'rie,
(piaut el devint priniefi K'ainie;
bien Ui tinsue et bien ovree
et par lirtte* fu d'or broHdee;
AbOA A ft ji I. f. uns <!., U t|iie Taitu Uvoiunt les «llex. O Ja I. f. VbI-
«nsltd.; 111 ja I. forpi-'u II d. -ir»»!» Ul soloit f., I» siu-Hi-iit f. — lâii6(î
tclt tivbacbter. — 4^47 AHm/h Aouh I. ~- XbU^ III i|ui fu fet du t-iiir d.
p, — 4fi(W— JflW titnis ^lotm Kl. I» Ii. trcstout f., ii b. toi onflnre — 44I«
(t ut eamailliu. — ihW 1> Wt^pe, A dlnprc. — -lâl'i l> cii un ties rhini;GI>s
uti vvrt j. — 4M9 D et dvMor ). ot .i. ianconcuace i.V)i G a un J. - 4611 6
A\m. — \:*\h AUnitit thina HDtî. 111 fil ot gran* et Icc. - 4:.lfi lU "
auipiofl bit'n bcuivc; t> niuiacs uDcolIclet*. — 4^n 111 bUin fu rxite bi<
A vt tilun uguc, (* et hii-n iiiuluo. — -(.Mît If et moult t.. Ml bleu
A ut vAluoIiic. — 4ÔI1I II cscii uc f. - li'Mi II n>' nul uflcr. - Ift
11. eu fu; D bi Innoc fu do sicouirr; A bAaic. H iwrIuJi
t;i> féru» i fu; r> n du» iln'-r '" ■ mi. c- il. . . • •■ et V. 1
)(;itme. — 4&34 — 453S ù m '.« linnii A. IhW 111 »lfi
prcDilur. — 4^27 m molt bi iiu» iciu «t b •' fu tt oU -
111 bL'nilcc-
DE LA DESCRIPTION
107
cent turscls vaJat (VAltrcs draa
4530 Par enne 1» fist Pallan:
êIc Tovra par gmut iimi»trio,
quant Arannee l'ut aatie;
élu ovrcrent a cntenvon,
dont fÎHt l'alloi) l'eKt ^uiifanito.
4555 Pur fc qu'el Hrtt meillur uvraigne,
Araaucs maa en imiguc,
ki coutre U n'oit aatie;
s'cutento ot mi» toto sa vie
ea teiles faire et eu filer,
4540 por ce ne puet «ocor finer,
tôt tt}w fili^ iruigue et tîst,
sa lilnrc de hou vimtro ÏHt
Quant Venus ot tôt roe«tt.
Iiall>err et liclmë p.t eseu,
4545 chalccB et Uineë et cspec,
et el renseigne i ut forniet%
a 8UU mct«ajj:« les ctiarja,
a Kneaa les eoveia
a Muntalhan, o il estcit
4550 I^e Jor i vint li mes tôt droit.
Eneau inolt «'aiiarcillot
et del )iic^ se conreot
et tt'il veueit a •rrant destreee,
qui guardereit «a Cortoreee.
4555 Ilnee li fn faix li pre^enx.
EO 111 pliui riche qai; nul uutrc tl.; (ï v. bien do â. — 4510 HIIKi
luidela: A Inl Trt. - 1531 et 4332 iMtfrrniig dam III. C crie, 111 i
— 4532 (1 I"! arainio. — ^.*^^t.'ï III coiirer voloit p»r cnntenfon, (il>
(Il ((uclf) !ilvr«runl |Mir tonctm. - 4.»:n I) ce slnglatoa, U wl g. —
■ iiH |iur eu iiiie; l) que fa. — 4h'M A Aranau. — M'Sl III M'^it^ (•
<IIi3!* Il »• rnlnx, I>| s. y mist. — 4&3!i I> qiiit I.; A )>iiili!s; (i tistre;
«n &s. - 4MU III no ce ncit cucuru fvulsi O udiiuub f. - 4541 (î
"î df BUU rnnt. — 45411 ««'W (t/iMfïi (/(f*w A. - 4544 G
.j<i liiseii, l> owri prrmi':r ist. -~ 4545 (î lus climicuii lo
"•• "^ it en l. 111 oiitviintt «\; (> L-t I. niii wt f. —
bHit V. -' 4551 III que IlcQCHS ». — 455'i lU
tfmNTfû (ItMttf III. III se il V., GD et inoU
1
ÉNÉE CONSULTE
Tuit ei! ki eateient dedenz '
le pomeneierent a loËr,
oha^euna par sei a esgnarder.
Eneas a le» armes piisea
que sa mère \i ot tramiseg;
ii'eet merveille b'îI lea ama,
Toz ses ebevaliers aseiibla,
une choRo lor a moBtree
que sa mero lî ot niaiidea
^Seiguor', fait il, ,eii ceste terre
sonies moll a(*ui11i de gaeirc
Turnus ue ûoê i vuelt laissier,
veoir nos deit ei asegner;
se il nos pmet par force prendre,
toz x\m fera ardcir o pendre,
n'eu sereit prise raauçou,
lie mil set'ors n'i atendon.
Vcniit4 ma mère m'a mandé
ipie ci prea a une cité,
dout Enander est reîs et sire;
SES BARONS
seeorrai vos o mil cseuz.
Amont l'enc del Toivre irai
t) Hetil ileuH ucH, |>lu(i u'i iiioiirai,
car Ifl endroit est la contrée
•4."»ÎHl 0 la citez «îet Palentee;
et ki par terre aler vddroit
uinz qne |mr eut? i Hcreit,
inairi e) païH ;i runlt errant giitTrc^
|ilo8 iert setir en mer qn'a terre.
■ir>n5 Dites mei ce qac vos en Hcnble.*
Cil li Iul*rent tuit ensenblc
qne il en ait basti veinent,
bel tcntt fniiieit, bI ot bnen vent
Enea» »t qne il l'otreient
4t50() et por seeors qncrro l'envelent,
ne s'est de rien plu» atarpez,
congi<! prÎHt d'el»4. hch a baiflicz
et preia lor a t<>/. niolt bel
qae, se Tiirnu» vient al eliastel,
4G0fl que il ne faeent nul desrci
no fors nen issent al lornei;
fors de la porte un» scuIh nun ait,
deffondent sci son les usait.
Tut eu plorant «on fil hai»4a,
4610 al Teivre vint, ee nea entra,
dcns en a fait dcHaancrcr.
Il tiomenra a avesprer;
,45M D Bccourm oous. — -1587 y de T. — i5i>H 0 e sol doux rieiu
F rfeus iK'.i tant tKileinttDt ui.; G que. — -iÔSit HI tant que vendrai
t» e.; I> en trcii; AU on U c. - Ay.w C i]iic la undroit so «ïer plun-
ptt Uatrt-u. ' t:>»l d I.V.I2 miix dmiM III, l.'illl — 1.M>5 daitu V.
iiinlt. liHU'l vt. — I.VJÎ li lincois. — lô!)S lîl t»îoii sa! in»'! pal» a
(ç.; (î w. de g. — 451H lit miex irans par iiior «nie par t.; 0 sui
f; l» éenra c. m *iiicn t. — 45!i:i A D. tncu; D ai. doue nue. 4:i8ij A
,— 4f'0T ÏIIF votât- tî i|iii] i alaat. _ 45iw F f, savoit b. v.; G Iwl t.
>^aMir V. " làW nnm aiÏMm (tiim A. F lot, G aol; l* <]H\\ li o.;
-ItUlO m mn.ttrHt et, p. s. q. H e.'- -lliUl i plus (l. r. —
^ ft prÎH; A prmt; I scst esloltifirniex, H seat osleaies.
r tr^toa. - 4(»5 (;p Di-n f. — IfiOt; A ne i.; tlD
OF ,111. i F faites desancrer.
170
ARRrVÉE
il a fait traire 8U8 le« veiles,
la nait sigicreut a^ cftteilcs
4<Ur> et l'ondeinain ttit altre»!,
iufiqu'al tier^ jor eu drcit midi.
Idonc vindrent soi Palantee,
Uoitt ot pur totc la coiitrcc
sor le ïeivre par le rivage;
4tï20 il aIoi5nt amont a nage,
80Z les arbres le covert tiudrcnt,
tant que dcsoz lu eité vindreuL
lA rots ert de la vile mu?.,
mv 1.1 rive ert el Imms venuz;
4025 iluce accit a 8un niangier
0 moU fçrant f^m 8<>z an lorier.
I^ jor aveit tait u mi ^muQ
mott liultemeut nu sui-retise
d'une fe^i!, en renienbrance
46n<!) de la merveillusc veojauee
qne d'un mngtre tist Hereuléu,
a icel jur. ilneke» près,
ki dejfuaatot tôt le païs;
quant il aveit nu hume prie,
4635 il l'acorot^ Hon sane iKveit,
la eliar uianjot. les oh roeit;
il ne manjot se homen non;
CaeuH aveit li niostreH nom.
Quant Hercules vint en la tene.
4«I3 ni I. amont, l*V mis t ~ 4(114 D curareut; G tote nuit coreot
— 4til:i G et v\ d., n » t.; 1-' ont a. - 4t>Ui 111 jiisqiiA; H a mlu di^ F |
omet juBj HP a ouo di, I d. un m. - 4tilS 111 icR, A a. — Mfj (it'B
M», I »a»; ï loa le r. — 462(1 IJI iKti a., V a. II. — 46il F loto Uîfce lor
voie 1, — 4623 OP Jiisi^iu d., m devant; F lontrcc. — iH2:\ «/nut aliuM
ihHM III. ' 4024 HI «lis Iv rivAge el li. uiimiiiz; M iluriirs fu cDli; F vu
- IfiJrt ilKIlI ». 4(îï; D f. bacrvliri*. 4t;js D vi «n lor g\m
402i> OFP et une; HI pur r. — 4030 GF de In gUiHo^iv HI dune m.
4(WI 4tF (jui- lin ui. ocist 11. — ir.S2 F »pii Ift cstoit oa nn ronvers;
pol apr^. |) illiicc apri's. — ^»i'i't F i-t d. — WM F atnrt il; (îF ns
vcU. — WSh I il liti-t-loit. Il •< U lacoluit, F la iadc p
hiiroh. Ki.in IIIF lu i;^»^^ ua oti m. — 4tiSS A Canu,
CHEZ EU ANDRE
!71
464(1 H Ha r»H»e l'iilft rrqiiRrre.
pur un forfait qnc il li tist;
par ^r»nt vertu iluvf Ttifist,
a ua arlire peiidî la teste.
A irel jur eu ert la fiîKUi
4&4â qne cclchrot o niolt ^rant t>)oire
li rei», «le cele ;çrant vît'tdire.
Kncur Hcoieut al man^ier,
quant il oïreot ccls an^er,
ki amont l'une c'en alol-nt;
4*i5n les arme» ki rcflambooëot
entre len arlireti a|»er(,>Drent
l)c ec que virout *»c eomurcut
et fiireut tuit en graiit e^frei.
Palla«, ki esleit tiz le rci,
en Ba niain dctitre a |)riK iiu ilart,
puÎH eu ala toHt i*ele part;
tlesnr la rive s'arestut,
cela ea^uanla, un» n'en minut;
por poi le (lart ue lur lau^a,
466f) mais primes les araisouH.
.Sci^or', fait il, ,ki catcN vos,
ki si vo» enltatcK sor noti'f
Armé venex eu ountre terre,
ue aai se volez pais ne guerre.
4»165 Se vos vcney, ^.-a por mal faire,
VO0 ne volon de rien atraire,
M. -
4«4ii P eaz en U r. L querr«; (IF un la f. — W*\ et 4<]42 inter-
Han» HI. F \k nininl , dV lor f. — ifili T ix-niMt. - 4CI4 K J.
la f. — IfilS l) t]iiun *-•., \ iiliit c; IF t'elebrykmt; V onift al, I onu-t iimlt;
* ■»• S- K* — C^l' III l*(>iir 1» KriiD<l>' v. - 4H-t7 D st'>rit il, K stjuit
-.— - 1A50 tl[ vîfiïnr k'iir ». <\ui tt. - 4t>51 (î a. Ice di:s-, K viti'nt tiiisîr
«& saiirreureDt ; (11 iui)>iu-iirt:at. — 4022 I ilo» qiiil liia v. lu» cimurunt; Il
Hit x^Y i|Dr.a v.; III'' st'<ti'<>Duri>nl. — 4i>r>:( H a g. <>. — Ui'»^ A t'n na
tn; Ul art. — vihh V i vern <:, 111 » rirnit r., I) n. yodu, 4li^7
*"5S I »(.■* c, !•' l'Is es>;, ; <i af;ardii; III n. n« c, <î si l«ii o.,
Kl. — 4i;tiii V preiiiiyrs. - 4tilî;t ItifiK tHUrrrrtituiang
ims, MU. 1 80 vos V. L'n LCstc t. - 4fi6« III ci.
HT n» V. i V. pu ik; G sur nos a.
DE LA PAKT D'EL'A>a>RE
173
et cil nogicrent tant a fort,
que endreit lui vindreiit a ]»ort.
4605 Ilaec atacbicrent lor uca
et alkes tVeU i sont remue;
fors en issirent li plusor
ki alerent o lor seiernor.
Pallau les a menez tôt Ureit
4700 la i> li reis ses perc estcit
Eneait parla tôt premiers;
le rvi et toz »m clicvaliera
» ttalae molt lunlilement
et H reiH lui iiiult dulcemeot;
4705 puis dist Eoens »& ralBoo,
ni se torent si com])aîgnon.
„Koi6, ue te tort pas a euni
ff. que dirai; de Troie sui,
Anclit&cs ot a uorn mes père,
4710 VennH, la deexBe, m» mère.
Quaut la eïU: destruistrcnt Orc,
si me coinandereiit li de,
que n tote ma eorapai^tiio
m'en revenisso en I^omhardie,
4715 la dont miBtre ancestrt' fu nez,
ki Uanlauus fu apclez,
ki fonda Troie la eité.
Ça o li deu ont comaudé,
nome» venu n qiielqne peine;
4720 un cbastel avou en dcmeine;
Tnrnus nos vee le païs,
de guerrcîer s'est vers ims pris,
4693 G «t cil nftgeot t. a eflTort, III et il nuioient a ûlTort; F donc
B £ •~- 4094 I qitil lex rova venir itti p.; K i|iic(ieontre. — 4^9U P arive-
i;|prt. ' 4«0B y alc|iiant ; h' d. îllnev r. — 4tit)7 F alerent. — mtfi D ut a. —
I hnvnvula. H les eu moiia, FI» lo* uinuiia. — J'IU ««n» itîini'tt ilmw A.
— 47't3 m u s. m. boocineni, F a s. vortoiNtiumnt, (i a. s m. dol-
— 4Ï<M UF buuik'tuviil. — 4705 A lors. — Hm HI tuit h. I. - 4707
- a. — 47«S I» 00 que ie die. — 4"0y A avoil uum; <-;F dana A.; F i>t
1 fli. p. — 47111 F V. la dama; GFD eut m. m. — 1714 UID
aJaase. — 4718 a lont e. — 4719 F a molt grant p. —
— 4*22 F de Kticrro s. eovere; G do tomer sa a n. p.
174
DISCOURS
il rneit nostre obastel abatrc
et coutre dok ne viiclt coniliatre.
4725 Verg les «leus a pris ceste guerre,
ki nos otreient tiiit la terre;
0 bel lor seit o mat lor sace,
ce m'cHt a.v\s qu'il uus en cbaoe.
Ed la contrée avuo o1
4730 (|ne il vos ra tant aooilU
et KiiPTei^ niolt longneiiient
por force et por maiutcnemeut
Soincs ici a teî venu
que nos geoores par vertu;
4735 se tu me vaola nn poi aidier
et de ta gcnt alkcs baillicr,
ge vengrerai et teî et nos,
a bricf tonne scnm rescoR.
•Se par tei puis veintre ma guerre,
4740 mon cnemi prendre o com)nerre.
tote ro'euor tendrai de tei.
la seJgiiorie Ven otrei."
Li reis oï <|a'Enea8 dist
et la plainte que il li tist,
4745 rc8)iondlé li molt dolcement
et dist: „Molt os de buene gent;
a mon jovent a Troie lui.
le rei Priant molt bien euuai
473-1 D unrontre. — 4T?ri III qui nui otroicffiit ti L, V qui iMtT
troioDt I. t.. F qui airoie dos ont I. t^ G qui nus unt ulroic I. t. — 4l
in un i» t\h'X poist 011 lu lor (iIaco, A *»i In-I nos x. an mal noK
1> lusl lo «arbc. <; il Iiir |iIaru(V>. — ITiJs 111 'rnmiiK |»ar foroe (I n f,|
47W Uï Awcz avons |H raronn) |iarol<* (H pwlor) Oï. ~ 47SU y te (F lenj
«7.TI OF rt ^ui>rrui& toi (F le) I.; III tnolt 1. ilH y nu f. et par."
4733 A vos. 47:14 U a vrrcu. 4<^ G¥ bus v.; M uuiiies n. —
III un |K)U b. - 47:i7 111 "t mol «f ro*, I> vi t. t't niiiî, il et vus «t
(7:1s F a piii (In litruiu vrme.i r. 47W II ti^nir mil g.; II vncj
474»! m ui. c. par tul t.; I» vii»»tt't> h| c, , l'.K ili:»tniiiulrr* et i|iK*nv|
piinM.
4741 0 mu tjuu.
4~I4 A prulen* qail. 4741
Jim 1)1 que Iltu<-U( (I.; I iliL
In 0. m. il. I7l»i lU (liai
''l't liF 11! rul et Uu
d'eu ANDRE
175
et toK sett fiz et ses haroDS
47&0 et de ])lusors »u\ lik-u les nons,
et AnchiHég couni f^e liion.
ton père; it me dona un chien,
un arc et un hon cuivre a or
et dis saietes et un eor;
4755 sur toz lert aUre» iii'enDra
et mnlt del enen m'aliniidonn.
Por ton père que molt oi chier
et {Kir ton cuemi plaisKÎer.
vint mil homes te troverai;
4760 ge HU) vielz oem, m rcmaindrai,
inaiH veÎE ici mou til l'alla!^,
•|ue pe niolt aini: lui en nienras;
deniain le ferai chevalier.
fcjeiee se^ura, si Wen man^çier.
4765 RÏ t'ealec«î cnst-nhle non,
ear cîst jora est molt glorioB;
nos celchron lini une fettte
coni HercultV tren<'ha la teste
a nu mogtrc ki ci csteit,
4770 ki tïHE noz hotnea oeicit."
Li rois a l'eue demandée.
en haeins d*ur Font ap<jrtce;
Kneas lava et sa gent,
pnÎH inanfçierent molt richement
4775 Ne hu! oontc dire don mcn
k\ soveut vindrent et espés.
ne des bons vint» ne iU's lierbci,
mais il en orent tuit usez.
1741* I) L». f. «t louï «. b, " -IT.*!!» V fit des p. de «en liaronR; (i ai
es |iluK (an. — 4'â:) IIIF dor. — 47&4 III .xx. s. - ilht* III mis. —
"Ml III et tout le suon. — 47as V mon o. ven^r. — 4759 111 char-
f'. — 47«3 V celui in^ fi wl i m. ITW et 47iî4 K»U wmw rltina 111. —
■ ' c- o no». — 47(''iî m (pie c. — 4Ttî7 A ri une f. — 4771
l'fiF. - 47T3 GK les h.; A fii a., I» Il unt tlininL-c. — 477S
u »c g. — AT! A Ml si ni.; D tienieQt. 47T''> III tenir;
- 4T7fi m lUL's s. V.; FI v. espea. - 4777 111 no
'w DU des hdiiiiirA litfrbes; A et des fa. — 4778 fil
1) m. >)ull.
DÉPART
Eneas leva del maugier,
47f^ Bi apela nn chevalier,
»i lÎHt veuir »ea tombeurs,
ses geuz et ses enuhantcors
devant le rci, ki ut ^rant joie;
lor fiât faire les gens de Troie.
4785 Cil del païK les esguardotïnt
ki molt forment n'ea tnerveilloilnt,
des gens qu'il n'aveient eu us;
les deuH Ioi;rent de lai sns,
ki a lor feste et n lor joie
ilW ont Hiuciiû la gciit de Troie.
Quant il orent pièce joc
et en joie le jor mené,
et li reifl vit qu'il uvcspra,
Bou lioste en la cité mena.
47!)5 Eu la veie li a ccmt^
et tôt en ordre démontré,
coment il vint de sa contrée
et coaient i sorst la mellee,
por qiiwî Tiiniu» li mut la paerre
4800 et i-om il tint de lui la terre.
Tant li a dit et tant conté,
(pi'il entrèrent en la eité;
petite et povre ert et desclose,
eueur adoue ert pui de chose*,
•ITSU m apele im suen inesa^er; AF et a. — 47ïil III venir a'!
SCS jonfïleoiirii; iiV tiiineors. — 4TS2 tll et «es mestres e., F et se* on*
gienR 0.^ (î «es engin» ki'h t>. — 476.t — 17!>I »mùt ilntut I>. IIIG r. ■ malt
q. j. — 4781 F lots; Ht des g. F pUtte npri^ ce vcn les vnu, 47UI ft
4T^2. — 47>fi F fit n. il, p. mcrvilloitint, (î 8CTI uiKniltoimit. — 47SC A «(
m.i G qui volonters le» exgardolcnt, — t7S7 F av. en». — 47S8 F 1« de-
flIU. - 4790 F (fieus. — 4791 I i|. tl ont grant p. j. — 47il2 F eluîrc; I
pAfisc, Il iiso, 47'.>4 A a U c. ' 4795 GF iiioatre. ~ 47<K> FG et
o. tut Rfuiitu d" Irestoiil c); MI devise. 4797 A coiue, F si cnm.^
4;!lSi m cl c. sordi 1. m., 1> yt corn cstoit ic I. m. ; F li s. — 471H» Ci leul
de g. — 4S00 III et corn il Kourt a aoi 1. 1 , F et c. il atiuîta s. l.: G »
I> Tors lui. iS*)\ ItIC. ci monte, f i-t nicouto. ~ 4S{t2 F (|ut] t>n lOii
G q. sont entre. G thtarttU ici ta rtrti ■it^i-i cl 4S44. — 4ïm>S A p.
molt, U p. p. e.; O 11 oltea ert fomeat d.— i»a4 UFf puvre cli.! D;
OES TROYENS
Ï77
4â05 iniiis pnis siat Rome ïIqcc eudroit,
ki tôt le mont ot on dcstreit:
de tôt lo ttie^lo fu roïne,
totc terre U fu aelinc.
L)i nuit jtirt'ut en lu àid.
4810 L'endcmain sont matin leviï;
U rei» ÛM koii fit diMimiider,
anni'8 H a fait nport^r;
ilaee fa adol>C£ Pallas,
l'eBiiee li ceint Eneiun;
481 •!> pQÛ a li rein iiiaudù sa gcut,
et il vindrent battti veine ut.
Al ticrz Jor fnrerii amciiblù,
a Jix. mile fnrent esmi};
cent ne» Hat CBubipcr lï reÎM,
4820 viande i mist a trcze meis.
Kncaa n le eongié prJH,
0 graut gcDt s'ost on l'oac mh,
etimenva s'en a repairier,
de demorer u'cat plu» niestier.
4825 'l'urouH ot la novelc oie;
rcndemuin sot par une eai»ie
que ia8U7, s'en est ICnoas
a Montai l>:in n'estcit il piui.
Il fu niolt liez quant il Toi,
4830 mais il ne sot neient de fi
(|uel part U en csteit aie/..
8cs eonesfjiblett a mandez
|Aj)5 m nmeUtnt ituiR. - ISOG III m e. d. — 4807 III df> \aX« lent. —
m lït lotile fil % lui a.; F encline. ~ 4909 Alinm dam HFU. —
W ol demain. — 4S13 I> I. fuit dune a. — 49)4 (i cainst, D mist —
p. a m. li r. — 4517 GD a t. — 4!tl9 Hl Itis nvs: A aclialer. —
[FUI vitallle; (ÎFU .xxx. m. — isiî III a. dilit«>c parti», A dfflt
rail, G M e. I. m. - 4S2.1 III tuit se soni pris. — 4^24 DFO
^« Hl de sdorncr; A plitK uc»\, V tiert Diais, fi nu nul, III nout
15 FRI EL - 4S2t> Hl Ift luiil sen parti; 0 el d. - 4t427 HIU
ait D., G iiUQ aloK cit fu K. ; D uu e. — 4ti2^ G en la
nie d. f. — 4ï»»l III il iHioit v. oie-, G aun. — iMi III
. F Les baruns a trestus u., A S. c. conumdcx.
V. 12
178
TURNUS ASSIÈGE
et comanda hastivenicut
que al ehastcl meiucDt sa ^nt;
4835 il a kch grailc» fait soiier,
et IViz oomencî? u errer.
Al cliastel vîmlreiit, si rasistrent.
on grant freor eel« detknz inistrent;
il {.'omreDt lor armes prendre
4fH0 et s'ap restèrent de dotteodre
et montèrent es aleors
et cB liretcselicH et es tors;
le pont ont trait, la porte close,
molt liien ap»reilleut lor ehime,
4845 et ucfiuedfnt molt se ercmeîeiit
por la granl gent que il veeient;
dotent ne ec pitisscut tenir,
ne il ne seveut o tuïr,
ne avuee els n'ont lor neignor;
4850 n'efît merveille s'il ont peor.
Turuii» s'en eut de l'ost partiz,
cent chevaliers en a eboisiz,
al ehaHtel vint a gi-ant desrei;
que comercier vuclt le tornei.
4855 Liez fuHt nf. il le peltxt faire,
mais il n'en pot un ti>t 8cul traire.
Quant vit ([ue il n'en fereit plus,
vint fciz ala eutoï et plus
■isan ma omttUnt el; HI c. H h., (î c ior h. — 4S3I HI qna Uem-'
taltian [iien&at; D rlcnfcnont; V lor g. ~ 4S.15 F muet fidt; (> fait s. g. —
4S30 III et Utn cntut^nca a entrer, CîF li uh c. a roiniicr. — -IS3>> Tll rona
<)edenz e. ^. f. m.; (tF ûfiroî. — 4s4(l HI et saparoilleat, A apresterent «ni,
F si 8., (! et cils apiestcDt — 4S4) HI puis m. — 4^43 F «t as b. et tm. —
4^3 III IcA ponz oui Irez loi p. cloaes: A lor porte. — 4644 y Men a^
lerent lor cb.; I> m. a. bltiti; 111 lor ctioaea. — 4S4il D de la g. g.; G avoif
imT lit friemoni; A fl qull n. p. t. — 484^ (Il ne |I et) Il naToieni ou
•1.S4U (tF il Udrcnt B:ii> I. s. — 46&I Itl Rest do I. départis; C.î en oi
.W&2 I c. ch. t?ii mftiuo, Il c. t. I) lui; y i-sU?., isôs A vient; D
r| .- 4t4t*>4 GF i-ar. -- 4Sôâ Ifl sll les on p. Irnirc. — •l'iM H oiala
UI un seul forfniro, <î X aol iti*^^^ an seul lun t. — 46ST Ul
A r«root, I> foni: 0 (itill d. igtttrtVK
Ql c4 «itB et iuK.
F X f.: D i\ Tm
LE CHATEAU DE MONTALBAN
por e«gaftrder. por apnaîticr
48GU par o les porreît ilifinu^ior.
DoleosE et »n{;:oiB8ufl cstcit
Hiie fors traii'i^ ik'h en poeit.
if^o, Qc tcncit mie a gcn
qait n^i troveit nul feihle Inn
l865 0 il lor pcUst anult faire.
Il fomeuecnt vers lui ittrairc
et il ne tniit nlketi en Kim;
vc8pre« ert, n'i volt faire plna.
a l'nst s'en pri«t a repairier.
■tô70 Quajil lor ucs vit cuz cl jjravior,
poig-nant a'en toriie eele part.
et di8t as suens: ,,Ja U coart,
ki ilel <!tiaHtel o'oseDt iseir,
ne nos porront par mer fuïr;
4875 or voil que lor ardon lor nés.
m non Huruiit en fm remé»,
car il nen ont nitre Hnnee,
ne d'els jrnarir nnle esperanee,
fore tant, m'îI piiecnt tisetiniier,
4BW qall se metront tiiit en la mer.
Se nos a nnit tiieu ne» ^aaitou,
^H le matin ncs traveron,
maifl sll nos escha|)ent iflsi,
donc somes nos en lin boni/
179
■IS50 (i por espter et; D et pour gutitier. ~ 4S6n ni cornent les p. d.,
p. 011 an poira d. ; F la ou ; D le p. OFD njonlenl 2 vint. Y. le« note*. -
11 U «stoicot — 4^62 111 qnaot f. t. ne les p.; 0 (). t. f.: D dc les poa-
it, ¥ ne le» p. — 4^03 111 et oc tcnuit neicnt, D II ael I. Du)eIl^ OF oe
incl t pu. — 4*t«4 ni mile (un. lieuj IF ne t,; A troue. - 4885 D y p.; Al)
liflM- — 46Hti IlconieDeit; IIIO a lui. — AHH7 !> et s. t. anrpies en essiin;
rU se Iratst; G HHlruil, II se IreRt. — iHlib HI vc!i]irc8; F il ave!t|jrii id
ïD tint pliin; (1 Toloil f- p., A v. <1onc f. p. - 4W.» F et lest; I»K se p.;
»eo ralriit r — 48*A A ÏDS cl g.. (îF en un g. — 4S7] D p. 8. vnit ycelle
ti icunini san Tint o. p. — 4S"J <J puis lor a ilU. — 48".t G caste. —
'4 T 119 «en p. — Ab'h I f|afl nos a. — 4h7fi A se. — 4S77- 4&SI oniia
l'>78 A aum> e. — 4Sm> I> mptroient r>. I. m., F meteront en
ui. tôt en mer. — 48SI III nés gardons. ~ -ISSS F ja demain
A ni.
12*
180
NISUS ET
4&85 A tant fist le feu aporter
et IcR ncs totcs alnmer:
ardent fiinaina et maz et très;
eu )>oi d'orc dcHtruist les ne>t.
Quant Tiirnus s'est des ne» vonpiez,
4890 enprés a eel» a])areiUiez
kî a la porte puaiteront
et ki rissne detfendront,
vt U>t eut^ir niist ses frnardena
ki veillassent la unit toz tcns,
4895 que ne s'en fhicnt a larron
cil dcl ebastcl et dcl donjon.
Par tote Tost fen alunierent
et grant jafnr i dcuicncreut,
soneiit tahor, iioiee fnnt forant;
•tiiOO li vins i crt a Cf4i>andant,
tant en beivent fine tuit se tuent,
lez le fen g^isent ne reniiii=nt;
vers mie nuit tuit s'aclasDcrent,
et eil kî sus el ehastel erent,
4ÏK)5 se guaitont bien, ne dorment pas.
A la poite i>t iniR Eneas
un clievalicr ki lu {/ruardant
nen aveit nu! cni pins prisant.
Niâus ot nom, si fu niolt proz.
48Sâ Alinéa dans III. D a]umer. — -I^SA G et lor o.; D firent enibnuKf.
— -18ST III tuiit irdirent et mas et très, F ft. el ruaient mas et tref, U ÎJ ont
espris et iiias; A mors. — 4^88 III en pondre nue ileslruite {\ destmiz) les uoa; |
F ol a remcs nos anu urf, (î dustruituH out totiia Ibs nus; D deâtruit. —
4^99 Alinni ilnnx <ïlJ. F v. à. a. — 4^90 III taQt»:4r; V Apres si a c-apde*.*-i
lï>91 m i|iii aval an )H>rt g. — 4^92 Itl leiie lor d. — ^W^ III t. e.
a. gardaox. — 4^04 D que, I quil: I vabasont, A gaiteront, GF veillrrenl
4d9« BI ne du d. - 4«(ii7 A fbus-, F par lut lo fit a. — Ah^^ Hl et gnni:
i d., F et grant rage U nuit tuenoreat, G vt puis g. joia d.; D ea d. —
a. dabors de grant randoo, G s. t. graut joie font — 4!W0 U et 1. v. j
F l, V. iert agTtmi Fiiiitoi). G li vin a f^'aiit plante ivnnt. — 4îKil F Lan
t)ue lot «e turent, G lot enuimble a ftifHOD en burent. — 49U3
jureut ue se murent. — 4flo3 G envers m. n, sesUwf»
F si «F KrcviTtinl. - 4lt<i4 III el cil siis qui
^muet 81% pictiereni, F ^Ardent. — 411
EURIALUS
lei
4010 lu uuro ot del cliautcl 8or toz.
Cil avcît nn snen t'innpaîgnuD,
EurialuH avcit a nom;
amoent sei de toi amor
qu'il De pocient <lc graî^or:
4915 onkcs pins voiro amorB ne fu
que d'el». tant eoni il ont vescn;
Tuns ne Haveit «cuz l'altro rien,
ne nen aveit joie ne bien.
A la porte la nnit vcillocnt
4920 eil eompai^uon ki la guanloenl
KîeuH ot le jafnr uï,
leB salz, la noieë et le t.'ri
qu'il ont la nnit en l'itst mené,
vit que tuit orcut aelassé,
4y25 poqjensa sei d'une merveille,
a m»} coinpaignou He eonHcille.
Jji, fors en l'odt sont endornd,
ivre Hont tuit et estordi,
tant ont beU. tuit sont tué
4930 et H fen sont tuit alumé;
kî les voidreit or docringier,
molt i porreit ja cspleitier,
uns hcuIm oeni .va. eu oeirrcit,
ja nus ne s'en retoraereit.
4936 Aler i voil forfaire en l'imt,
4^10 ni le ioa ut. — 4UI1 D si L — 4912 (i a. oU a. — 41)13 AIIl
!— 4ÎM1 0 forcer. — 4915 ft 4916 (mu âam F. UID vraie; C on-
coM iiliis voir ne fii. — 4HI7 IIl H nn ne «ot. — i'MS TIIG ne na-
[fciiti m repuH n, b. 0 r^i'''ir iW 1rs y<rs 4WH tt 49l(K - 4iMii (ïFU a
l». cil (F It) ilui V.; RI voilUeienl. — 4920 CtY et tote la nuit lu g., 111 c.
l^en U gajdrrtint, I) cil Ji. c. t& ;. — 4it21 III N. avolt avant »ï, (• N. ot
< n bat oï; L) bafoùi. Ali»m lUim GD. — 4'J22 Hl la noise la TAgv (I lu
ij «t L c ; IsD litAsaJt i G et la n. — 4D23 O que o. I. n, a. ]. — i:*i4 D sut
IM.; HIDuuise, I" aacase. — 41*25 F iwrpenau. - 4«2i; HIG le c, F
II, A ta c - 41127 GF eslonni. - WO^ lîl asoti; F ne feint nul cri,
I «»• «.„ .rt» ^.,._;y t;y ,ost 8,^ j( ,,uil 3.; F Ia««. — 493U Hl del«z
enduruii li fou quiusei U coiaîc, G aclaaae. — 4v:il
"•32 J- ou |i.; HKi bien e. — WM lII Ja un seul
U3â et A'ym omis data A. D oiiut l
182
NISUS ET
ge rovcoilrai a tci moU tosi'*
KttrialtiB ot et entent
iju'il viicll fuire tel harilcmcni,
molt par s'en tîst liez et joios.
4940 (Valcr u lui fu (.'ovcitoti,
et dist; „Ge n'i remaindi'ai pas,
en eest afaire seuls n'iras.
Ctmient n;iiiaiaUrai ge senz tel
ne tu cornent iras senz mei?
4945 Donc n'iés tu gc et ge Bui ta?
Ûe cuit tu as te sens pcrda;
une ame sonies et un cora;
se l'une meitié vait la fors,
cora pnot l'altre ^'AÏenz rcmaiuclre?
4950 Des or me puis gc de tci plaindre,
tu me boises, ne nie tiens mie
amor ne dreite compaignic,
ne tn n'iras en l'ost senz uieî,
ne ge ne rcmaindrai scuz tci."
4055 Nisns respont a) dameisel:
..Pas ne m'en peisc, ainz m'en est bel,
se tn i vuels aler 0 nici,
iiioU par m'est bueu et g« l'utrei,
et se poon rien espleitier
4900 et de noz cuemi» veu;^ier,
si porron bien avant aler,
Kneas faire retorner;
bien sal la veie a Falantce,
Viil Alinéa dans (4DHI. — 4flao F m. «en pair t; H jolut — 4941
Ul tlist II oi ne r. p.; GF no. — 494:t H! r. c. s. m., fî rôinanras lit s. m. —
1911 IIID VI tu; li e1 Jq coiai-ot irai sans toi. — 4y)<t (• que as —
■I1I4T et 494S otnih dtim A. 1> avonH. — 4<t4S UFI> omiitmt »v; GF aav
m.; (ïFI> tra U r — 4M9 III coiaent p. I. ci r.. A c. p. Iim r&di baMj
r. - 495« UI (toi. — 41151 111 tniir uie veos; GF goencis. - m2
vl (Irollo «1 LV — 4E>ri5 AlinM Jum ma. - 49Jfi II &. uiust bel,
mest luult b., 0 tincots méat bel — 4yô7 V se von» voulei; y iri
r: 1 iiiuî. - H'SS G il locst tu. b.. lU raolt me »let Wsn; F M, V
ai L — 4«5i» UI unu-Uml et, xi piitutis r. c. — VM* G Bo do. — 4iifil d
(HMÔr HauH UIF. - 4'J63 F a It! plmloc.
EURIALUS
183
u'i a que «eul une jurnee;
4Û65 quaut doh voIod en l)uiD alcr,
bieu pré» triliiiHi poon passer,
DOD l'eu aiiieoron aîuz tiers Jur.
Çaienz en sont en grnut freor
et d'ï trucvcut cui cnvcicr
4970 por prunieH^o ne por loior.
8« eest hesoinfi: podu fornir
et de la pui»8ou revenir
et faire le fi corn ^ pcoH,
l'en parlera de nus toz tous.
4975 A tant laisflierent le parler,
eoveitos crent <lo l'aler,
ensenble riudrcnt al doujou.
Arioanins et li baron
ne dorment pas, eele nuit vcilUnit
'108<> et niolt cHlreitonicnt euutjoîUent;
en esfrei sont et eu error
do 00 qne il n'unt lur soigner;
ne s'en sovent vif eunneillierf
qn'il ni truevent cai euveier,
i^)6b n'i a kî unt aler |Hir Ini.
A tant i vindrent eit audni
ki en pri^trent le liardemeni
aima parla prenne rement.
.^eignor", fait il, ^cBeultes mei,
4900 ^'aienz n'a point de nostro rci,
si nus i a Tiirnus asis,
4964 111 pot i apIiiiitluDi] J., A ni K oiea sol un«j.; GD quunc soluj. —
D q. ftolktna el b. V,*n*i IIIF suluns. ii Awnan. ill njoHtcia
ven. Y. ^* iw(w. — VM'Û ]Ki It» a. — 49(SS O a ç. f, — IHrtll 111
. tiK 11 ni — 4»72 II )NMin; A revenir. - 4»7U lit et f. inul c«m je
,j r et uns f c. g. p.; li et f. ce. - 41171 F lonteos. — iw'i Aliiua
Ul — 4UTtt (• fiirofit. 4VT7 m «ssunbtez furent, 6 csnnt leo v.
I et «I b. — Wbn «I urelleot. - 4BS2 OF quil norvot. 4!)S3 A
■>-, C; iM sevcot Butxnt c; 111 a. prcu c, K b. u c. — 49l»4 Ht cur;
n "I ont, (ll> ne il ni ont — 4a>t> i A. en vont; U omet I; 111 Icil
*' qui (iris urunt. tî i|ui uiu priH«nt; HV lA li. — lâSu «aiM
"^^FD. — 4SI»» 111 Dual mie n. r.. D u )^dc do nustro loi,
•. — Iftûl A nos a la.
TTTSTJS SX
la fors nos a le siefi^e mie;
D'il 008 jinel prendre pnr vciiu
tnit i micron ars o pendu.
4995 Se Kneas imt o nos eî,
(juel «eussent iiostre cnemi.
nu» uu fiiHHun iiiolt plu» doté,
et si gai bien do veritô
t|ue Diîelz nos ]iorrion dcffbndre
5000 ae avion a cni entendrcj
ki fost sor nos, qne crcraisson;
qu'il l'onuiodast nos feïason;
ja uc vcrrciz si graut eoinpaJgnc,
se ele n'a «on chevetai^ne,
5005 ne seit luolt tost cspaq^cilliec,
desconfite, tote pleissiee.
Se Bncas fnat ci o nos,
uo» eu fusson plus oorajos,
(le) tôt entctidi^Mim a lui,
5U1U fii en fusson pins fort, ee cui.
Se vos le nos volez lo6r,
nos en volon por lui aler,
afiez voB ])orrciz tant tenir
qne nos le vos façon venir.
5015 Se nos poon. ço iert roolt tost;
nos iroD bien panni celé ost,
M gnardene sont tuit endormi,
4i(l>2 D iK>r nus i a, 0 caions ï a. -- V)»^ AG pucent; A o
V. - *ni III I. Berntues, H t en s., GF trestot ». — 4y<J7 D aj
siemcs p. d., G a. a. fiiissomes p. d. — 400(t G par v. — 499V D pc
.VHHi F »v non a., G se ««viun»; GF a tj. atendre. — 3001 F o noi; Il
QF (|in c, —- btw2 IIID qui c, G il i*.; F et nos mandast r|uu f. — EiÔÏ
uo verre* ia. ~ 5004 III se seignor tia nui iie st- tvlgwi, V <|nc se U
cb. — bW5 III et tost nu aoit o., D o. s. luult desapporcilUc, F
plus tost dfsp. — 5i)i)8 G d. toste et p., l) et d. ut deptaisie; Hl
baillio, F et desloie. — 5i>07 F Seneas t M; F vmet les ven
5(H)f/. — âtm et iOKt omis dam ill. I) d. t. a I. e. — soti» D g.-l
f. e. frilssons; GF non en; F fiMiemes p. f. tos. — &)iii F se vod d^
V. I. — à(H2 GF imons, — 'lOlS III vos nos porm l'îen; GF
5014 111 fi*roDti. - tmb et- 5Ultl omis dana III G est - Si»t7
'^<-ut Su ».; A {gardant, F garde.
EURIALtTS
185
d'î ot l'on mais noiite ne vn:
ivre suiit Init et eûgroté,
5020 entor les feus 8out aillasse.
8<ï untt jMHiD l'ogt trcHpiisflcr,
bien aavTon pnis avant alor;
JQwgn'a tiens jor vos praiiiettm
que Kneas vos ameuron."
AfioauiHs ot 1» Dovele
ki a merveille li fii b»1e,
ecnt fciz Ie<i a baisiez et cent,
mereia \on molt ilolcoiiicut
(le ce qnc U voleicnt faire.
5030 Dist lor: .Se mes père repaire,
cest serviac vos rendra bien,
ja contre vos n'arra mais rieo;
se nejjt bcHoin^ puez fornir
et ge \neRne n terre tenir,
5035 nos en e^terun pnrhit trei,
ja n'eu sereiz peor de mei."
Cil ne se sout j>lus atargié,
des barons ont jirifl le coogiô;
ÂsoanitlB les eonveia
5040 jnsqa'a la porte, bcs baisa;
a grant peine de lai partiront,
ODc pDÎs L>cIo ore ne le virent.
Jas del cUastcl s'en dévalèrent,
eelecmont en l'ost entrèrent;
5045 les premeraius qu'il ont trovez,
ans 111 ci a ineA nn n. ne o.; D ni avolt mes. — AOM) GW cndontit
M enivre; TU ft<|ua«. — SHin Tll ler. L (. gisent sovine, lîFD et lot
SUBI ftquiee. — i'tTi a nui* snroiiM bien, F lo6 sauerona a. a.; A
ater. — hOlA 111 dcduaz iiuart j.; A jutiiiiial t. j. no.s {iiMiurons. —
1) ra nun. — 3025 mum nlitu-u dan» A. — î>(f27 111 hesifx les a x. I. wl
fc lea anctiom. — .Vi2s III ci murdez. — WM IIID remlmi. — M)»-^ Hl
i, IJ uû» D. r, F Dti ver» r. - 5ii33 G voles. — .'lua^ IIIFU vieu. —
Ull> Bi» HB tioron, GF vos l-u surt*»; MI pweil mit troi, D part«or t.,
oûu iid moi. — ô03»i D oeu s. j,; OF pwr |iar foi. — 5037 AHnén
tiDlU (loiot. — a03H tl &04U omis dans 111. D ot A. — odU 111
U - ôO-li lilK ainz, Cî aine; A o. p. ïcele o. nea v. — h*iM
eruBt. — &II4-I ii Aine puis ceiu ore bI rentrereBt. — 5(M5
F. U oo lust vinrent cels qui trovereat.
186
mit detroDchii'z et deoulez;
plus (le treis ceuz en ont ocis,
car en dorDiiint le» ont 8or]iri8.
Des eKpces fièrent et butent
5050 et H navrt^ les armes rotent;
nnolt i lièrent, grant ebupic i fuiit
tote la veie qae il vont.
Tant ont aie li eoni])aifrni)n
que il vindrcut al paveillon
5055 0 Raunes jut, kî niolt ert sa^^:
d'oUeis saveît U)z le» laiig;a{!;e8
et niiiit saveit bien deviner
et geter sorz et onelianter;
eoz ciel n'aveit meillor devin.
50t)0 Mais la nuit ut tant Itell vin,
que tôt en ot son fieus troblé
et sou savcir ot oblié;
i::il ki des altreâ deviuot
de sei nicïsme rien ue sot
5()tî5 que Ha mort li fuHt oi pruobuine.
mais bien aveit dit la semaine
que ce navcit il bien senz faille
qu'il ne morreit (las en bataille.
Et ne fiât il, il a veir dit,
5070 car il n'i fn, n'il ue la vit;
ue 8fti eomeut il i morust,
eai' ainz que la bataille fust,
li rïrtt NiâUH le eliiel' voler:
ce ne Bot il pro deviner.
5IM6 6 (os ocirent ot decolereol. — &048 <1K tos pris. — Mt&O
4)DC I. B. I. a. dotent. — buhî F v. ou il t. — 5053 Âlinàn da$u II». — M
A ou Araoïies; F u. ui. b.; ClHI fu s — 5i)5tt III des o. 1. 1. 1., F ieil s.
les I. - ' au»S m flort. — 5i»A9 (i si bnn A. — b»<M II M. tAot ot 1. n.
V.; V (nncl main, h. de Tin; (iF but de vin. — 5UI>I V qnr tout sod
en ftlt t.; F ipio II ot tôt; lit seos en ot t. — 5ti(l2 ii que tôt son ■,
Het, m et tntit Bon s. o. - 5(m3 G Ica a. - Mt6l I ae aol mot, D ne
voit. — iM\6 m Uvùil. — H)^i> Itl i)UO ja no m. e. b.; I> uiti! en b.
!»«Hîll H No iiH^tJ [las, F Ici! ne tist, Il .In ne f. il; FD il nt v. d^ III
t4 V. d. — &tiîit III i|Hil uel Bunti ne ne 1. V-; l* ne ne L t., (* n« si
Yi F ne n nt v. - MI74 Ht et aut tl pou ' ^l, a cl.
riTRlALUS
187
5075 Avant ala Rnrialtis.
en nii trcf Wut n Mcsaiiiitt
gtseit ilurmant eotre ea gent;
npn!;8 eorut Nisu», gel preiit
a sei le trait, se 11 eonseillo,
»niif li a dit eQ l'oreille,
qo'il n'ert main len* de domorer;
it PomeDe-ot a ajomer,
et ainz qnc nns de l'oHt lea veie
dit c|ne ko ineteut a lu veie.
Cil no Hcn vult pafl rcturncr,
prcB del feu vit nn hclme eler,
dit que «cnz eel u'cii tuniera;
il Ta eaifli, m Ten porta
et pais l'a en Hon eliief laeié.
5000 II ne ae sunt pins ntarpé,
il suxcrCDieicut rajorncr,
si coinenciereut a errer.
De Lauréate veneit un» l'uuns
vent l'uiit, ki aveit num Vuleens;
5095 il anienot o lui ^rant ^ent
et l'Iievuliers hieii plus do ecnt
et elievulehut a l'ajornee.
Idonc crt la lune levée,
cela ki s'en vont de loin choisi
5100 par le liclme ki resplendi,
5076 111 scntra oD trof Slesaplns (H MesUpna), A o. a. t. o la Eusapua.
5<>TT m (lortuant g. — 507S 111 Nisus court (I corut) Kuriilus prunt; D
p. — ÔOT» Ik; Utrait; V lui lo c. - .iClsl ci .ii)M« intervertis lUins 111.
II Qtwtoil plus; I) quo ncrt jiom teiiiiiiti F pfut leus. — 5iiv'2 IIID i\uU c. —
A âÎDcoia tjue. — iitSJ DUF disl. - 5iiS7 GF dist; Hl ci:I hUuoiû dit
que oe biin; DUF ni t. — r>i>s^ HI le b.; G puis si anu va. — !>oyt Uo*
It U. — WMt GI) Ki, — ;iiil»l m il iT. lie 1., GFD 11 (D c\\) no vx. dalorner
d« tajomer). — 4003 mn» uUnfa rf/in* III. — 5094 III fi gnni coiiipt'i^iii
T» ViiIcME. — S0H5 (t .'.il'JO ùtnis dans 111. I.fx i-m .ÎOi'.ï- .VlUfi
tiê ifan.1 A txinti: .ViU7, r,09i^, r,W.%, r>nfft;, OF n soi. :.«»li F de .c
«.c — &IIOT III si ch., GF cliL'vulcuîcnt; PF ainz lu ii>rni;;o, A a lan-
- Wm m La Itmc untuit udoDt L, G Adouv 1. 1. LStuit t.; L>F
^mu lil k's oouipci^OQs ont bien choUt; F rjui ac v., G qiiissi
— 510(1 HI toat por llatime; GF cler liital.
NI
■ET
(contre la lune flaoheia.
Volt-en» les vît, se» a|>ela-
^Ui va", fait il, ,.ki «stcs vo«V
Estez, K\ parlerez a nos,
r»]05 tic voz noveles vuil oir,
car (le vere Fost vos vei venir.
Com 86 eontieneut nustre içens,
ticnent ne cil cncuyr dedenzV
Dites nos en la vérité."
5110 Cil ne ae sont pas aresté,
ninz comein'ierent a fuir,
ijuant les virent vers el» venir;
dont se mistrent en meecreanco
et en esfrei et en dotanee:
5115 oar s'il parlassent licrcment
et tôt aseUrecnient,
et se fussent arestcii,
il ne fussent ja mesercti,
qu'il ne fusfient de cela de l'ost;
5120 mais il s'en fnïront trop tost:
par tajit s'en est apereeUz
Volcens, si les a porsettz.
NiflQB fn molt isnels de» piez,
raolt tost lor fn tant esloifçniex,
5125 s'il n'alendist sa eumpaignîe,
ja n'eUssent de lui baillie.
Rurialns s'en vait soentre.
en une espesse brocaille entre,
cil l'avironerent entor,
i\»i m lu iiiiviisj F iviiit; A molt sesiiiiit», F siUpoU. — .Mti-t
li. ici parlez. — SlOrt (ÎF ca d. — 5IU7 III luaiutiL'içnenL — ôlOS llll>
L, Bencure cil il; (i il. - '>1]<t U mie a. — 5111 I> a. acn c<ui)pui.'L'ni
5113 ni li iiuen» Si'n uiist; F «n effrt(ance. — .SUT III ja oe fiisseui
ceu, A et or fuNtent aperveux, <i et sil f. a., I> fit 11 se fuiiiieui xresti
Ail» m DC w f., 1 JH nof. — 5111) G il DC f. - 5I2II III mais eu qi
sj t, — 5121 III pur vc. - bi'i'i Iti U 4|iicns; D sca a ooprez svus. —
"irtrti daim «Fil. AD de pi- — -'Jl HI bien est — .MIS
.nt eu JL boa tr., G cns en :>pBii bus e.; 111 brochoi
m c. Uvironctit tôt u-
• IIID
i
EURlAiUS
189
«130 n'est merveille s'il ot peor;
ne li nieutini de) lielme ogter;
eil le veeieiit Inire eler,
oe lor pœit tent esloijrnier
qu'il ncl vcïsKcot Haiibcier.
5135 En nn espés buisson s'est mis,
ne [>ot avant, iluee l'ont pris.
Nisns lor ert tant csloi^nioz,
ja m&ÎB De fust par eU huilliez;
de son cuuip.'ki>rn<>u lî nienhra,
5140 arestDt «ei, hI es^uurda;
il ne l'oï uc il nel vit,
ne fn dolanz pus un petit,
moll a ^unt duel, lurnient sospîru,
des poiuz se liert, ses cbevels tire.
>H0 .,11a las", fait il, „qnel la ferai
de mon ami que perdu ai'i
PuxU- M ai niolt nialo fei,
quant il est pris uc luorz scnz nici;
l'oine eoarz l'ai dcjruer])i.
p15<J trop crieus lu nnirt si m'en fui,
mais ge euidai qu'il me siuist,
gc ne vi pas coni il le û»t;
ge deUsse très bien reniaiudre;
ne fcïSMe pas tntp a plaindre,
il55 se fuBse mon^ et il fust vis.
F.urialus, bels dolz amis,
M30 Iir 1 p. — f>iri III luisant et c. - 5iS4 II! no le voient; D
i; F Tr^jeol. — .j|3:> (J sa ni. — âl.lli III |>iiot. - 5137 AUurii iMmj» D.
(«I; F oifirl urt, <:F iroyn'. h\'Ah A j» ii. f. mes, HIPj. m. p. e. n. f. h. —
140 lUD ircstot a«8ti (îF res?. — or4l A looU; III bil m le vit, D ne
M le Th. — &I42 III dolcDl fu ut non pus p., (SF ne fn aiic <1. p.; V niîe
p. — SI4S 1 m. ig. d. a itis cbevoiix tire, II tues g. d. a auvent s.; D |C.
^ji. «B Ot; O del roer s. — 5144 I »ca cli. ront i!t tort soupire; F sa
lo. — :>l<l.'> A II. rhlftis: F ke f., I> ipicl le f . — :>M7 III cr uiesl m
^nt rtfsronfnri, — 5UH III «lutl i-nt hsbi moi ne [tris ne luort; F
1 ' ..'■s tlo m. - jtMit A lo d. - àlôii II crain. GI> crioni; F crerul
i! il fi-ist il tu nll |>oiHt; F jo ne nai |ircii, O mal» ju ne »ti;
! trop bifu, D tn-s lui. — 5154 D vm «e fiiïMC mie,
1 p. - r»l'»n III ifmcttmt (luis; A imn't beifl.
por vostre anior perdrai la vie,
socntre vos ue vivrai mie.
Tant mar i fn vostre joveute;
5l<i<i en V08 aveie mi»* m'yiiteiite.
poriln V(p« ai en niolt poi d'ore.
Or m'est avis nue trop dwiiore
qae la nioie ame n'est jostee
a la vrtstre ki'flt csgiiarcc:
51lW> oie i «cra hastivcment;
mai«> ge cuit bien veraiement,
n'e«t encnr pas mon mes amis ;
^f< Heut mon ciior, Il est toz via;
se il sentiiit doUir mortel^
S170 mes eiier» le Kentiflt allretel:
bien puet estre (i«e ii loat prie,
mais il no l'ont eneor ocia,
onc ne firent tel crudité,
qu(^ par mal l'uimt adesO.
5175 Ki toeliereit tel erintureV
Obi, eliaitis. qnel aventnre,
que esphapai d'entre lor iiiainsl
Se il a mal que ^c sm Mains,
retornerai la o ge loi,
51H0 ilaee o ge parti de loi;
ae f^e md trut». poî priH ma vie;
se il n'est altre ki m'ocie
gai g-e liieii (pie ge nroeirrai,
aoentre lui petit vivrai."
916S m Rpnif vos ae v. ju m. ~ 515» D tuAre fu nuslrv jurtiee,
t. m., fl t. III. fil Ii V. j.; III vo bpUi j. — .MiWr D lïi) vous a inis toute ii
ftltil ri niolt e. p. d,, ill t-n iKftîi d. — .M64 F a In v. liuiiw eurro; II]
quest. — :>lllô I> iimrt ï; (1 el. — ilin» D m, ù'ti cuit; 111 loi <1 toute) VI
ment — 51t>7 DGF u. encore m. — ôldS III j. s. (ftietRur est tiion nivr v^
5171 Dllcatp.— &IT2 AvoUbto. — r.i'.'i illl' aint. G linc. — âl7& Hl
rolt, D touchèrent, — 517G III llalas; AlU t|iu'le. — 5177 ÏIIO q. il
— âlTlt A oi; IIIDG vt ge. — TiITU III nHoniur voil vcat sms mfai.^
MSil ni lu 0)1 jo uiir, C [. ni o p^^U^ I "il al a a., H sv al » a.. T>
U IL tiom; I-' ail n a. i|Ut on 0»j4H|^ 111 uertaitia sott II i|. ni., U
II. iiuQ ta.; (îF)o 9. b. — ^)^' < l 'i-* apnts Inl nu v. ; I> uultn I
EURIALUS
191
5165 II a laissiô lo dcmcDtcr,
«i foiueuva a retoriior,
ariere vint totc la veie
jiiHqira iMie L'Ieru Kaf^ie.
ArcHtut soi, si a o'i
51fK) la nuise do nck et le cri,
ki arcicut le doD8cl \tnn:
il l'aveiout a raison mis,
il ne voleit de rien respnndre.
}ihm g'alft près dVItt repou<lrc,
fiinâ entr'elH vit ]mn 8un eoiiipaignuu,
nés oflfl pas nictre a raiHon,
anceiH »p. traist a une part,
cl mileu d'clH lanva uu dart:
por eitt départir le faitueit,
5200 tmveir 8e il lur esturdniit
Un cbevalier en a féru,
en mi le piz ti^it nu a nu.
mort le craveote jus u terre.
Oiï tmmenrierent a eni|nerre
5205 de quel part ert II culs vcuuz;
eil ne tn pns apercellz.
Quant il les vit ancUrcr,
un nitre dart lor lait aler,
nn altre en a el eoni fera,
5210 eutrels cbiet morz Mor son escu.
51M AHnfa tUtn» IlL ill At»Dt Irnsi. — lA^H H demeurer. — &I8T
Bjl^a riawr II. F Qvtci vÎDt, «n ariere; A vient; III une v. — S1SS III
■Ml nos espesse s.; A de«|Qen une.— .îlS<J FUI Arosut; D seH&oL —
lô»> l> d. c I. D. — »lit2 y <\)otiir. lieux vert. V, tes twlf^. ~ &IM G
^ br *alt; OUI nui&nt r; F ncl ». — 5IîM 111 N. tU por en» con-
Itic, F contreUR rvHp.; G Vi>r8 ans r — âl!r5 et &lf)fi umid dans 111.
f*. c. ont pris, l* e. e. rlioUi. — 51% F 11 ii. o. m., t! ai un n. m. —
HT, 111 prea dena su trust, (î salniit. — 511)S III vtiz un mi ewtt. F pn
t. son d. — jîiNt (>F ae eil; III 6«n e.; D stl lur eschaiwroit. —
GF i c<ra»cn. — MOÏ- J24l( omw ilanê I. A l. n. et nii, F trostot
— MiKi H tlebnehe. — S2«l I» II. — àiltb il li loiis ert; )iFl> fu. —
" M MR sont — î>îo; OLHl fiufrurer. — WUS 11 d. Icssa a., F laUa
IIH n un cliovnliiT en a f., <t .vu. de cola lor en ra f. — &2I0
a.
192
NISUS ET
VolcouB vît sw homes morir,
ne sot dont ec H pot venir.
molt Tu iriez, le ilunsel print
par maltaleut et se H dist:
5215 „Ki r|ti(! me» honten m^ait ucis^
jtt iert de vo« venjancc pria,
vus le oompaneia Ja molt cliier,
sur vos m'en voUlrai ja venj^ier;
gel vos vendrai, ki que l'ait fait."
S220 Molt tu iriez, ti'espee trait,
balça le colp ]>or lui ferir;
dont ne «e pot Nisiis tenir.
mais a lu mort Hubunduua,
sailli avant se lor cria.
5225 ^I)i va'', l'ait il, .,ne le tooltiez,
mais inei prenez, si vos vengiez.
Cil n'a ne poi ne ^rant forfait,
mais gc senls ni tôt te mal fait,
toz senis cspeneïr le dei;
5230 laiti^icz Talcr, si prenez meL
Molt a dur eiier kil toeliera,
kil vueit OL'ire onkcs n'amu;
onkes de bneno amor n'ot cure
ki toeliera tel criature;
5230 ge mctrai mou i^liief por le anen,
se iiniir por lui, nioit par ni'iert bueo".
SSII Alinéa lians IJTD. ill quant lî c)iifîn» volt sa gttni m,
Ifl etu fiDt ci. c. puet V., r nr do Havuit t|iif tlevcnir; G ce puoil v., I
pot avenir. - .V2H III par les clii^vex. - 5215 III luait tiicii b. — A2II
(II* vos syra; tiA iiiert; A vaiigeiitsiiï; l> venj. il« v. |i, — 5217 (i et
û. moUch. — 5217 ft 5218 '7mi« tlans lII. — .'lilJS I" v. tuon Jaoïl v.; D tn
— 52111 G randral; ]■ «iiii (|ull I. T., F ki ki I. f. — 52iu y lespoe. ~ 3221 1
halco. — !»2n A dune. — 5224 UI Av. s.; A li c, U I. pria. — 5225 flU
loc'MX. — o22H lU m. p. m. ; ii et lui Iniasîos. ~ •i22T III je sul fvh» cjtii jj
U (\\Bt ua nule ch. {.; F il; ii car cis na p. — '«îî** H! <■!! n'« vt*' n tan
ne Irct; *» ni. gii tos a. a. 1. in. (".; F les un
nr laisies lui. — 5331 F uiolt dfiiturt.* ijin
tOitcliA, A iiuul t. — 52:t2 m ntii'l V. i I) thir-
.S2S4 li wîrra. I> loitrher»»!!
(0 iDctemi). - JÏSt lU
■
^V EURYALUS 199 ^^H
^B
Volc>cD8 n*ot RoiDj^ de qnnDt qu'il dit, ^^^H
^^P
molt l'e-n tochut al ruer petit, ^^^H
w
al damcisel trenoba le ohief. ^H
1 5240
NimuH le vit, molt li Tu {?rief, ^^^H
1
un ettpit^ vit j^csir n terre, ^^^^|
1
il l'a Baifli, sel vait ro4{iierre, ^^^H
^^
^rant colp li doua en l'eecD, ^^^H
^^P
i|au (lel rui li a abatu, ^^^^^^Ê
[ 5345
et per^ft ud dea coHtex; ^^^^^^
k
mais ne t'ii patt n mort navrez; ^^^^^H
^^
et pais a trait le braiie d'acier ^^^^^H
^y
por Hon ami qu'il vnett venchîcr; ^^^H
^^
dif) eu a inor/ en molt poi d'oro. ^^^|
1 5250
De tûtes parz li corent Horc, ^^^^^H
1
il l'unt cuelos, ontr'elo l'ont pris, i^^^^H
■
tant i lièrent qu'il l'ont oei». ^^^^|
^H
A son (■oinpaig'non l'ajostcrent, ^^^^|
^V
les ciliés ont pri», ses en portèrent, ^H
[ 5355
et lor seignor en ont porté ^H
1
en une bière, an ]m navré. ^H
^^
Il se remistrent cl eliemin, ^^^H
^H
en l'ost vindrcDt bien par matin. ^^^|
^^
Tnicvent la ;;cnt, ki ^nint duel font, ^^^H
l 520O
plorent pur l'clâ ki oeit* xant, ^^^H
1
ne saveicnt kis aveit uiora. ^^^H
^^L
Qnant Volcen» vint o mn cfTorz, ^^^H
^H
cil lor a dit et recouté ^^^^
H
eom il avelent cela trovû ^|
337 AlinM ihn» III. G V i» s. do q. quo il., Fil li qaens n. 9. d. ^^^H
h DF citro; V (le son <1., F de ■{. i|ua dit. — .v^»tt G m. li t.; lUD ^^^|
, ^ gXII OF espiul; D voit — .VJ42 F si; I> vint. — MU III donne ^^^|
— 5M1 m ■)«>-> de son col 1a a.; A cop. - J24â A liiti. ~ .«24(1 ^^^H
t. - A247
lil N»u5 a t. — ô24^ (t que V. 52ôl 111 encluent le ^^^H
ÉB prli. -
- d2â4 m lu clnuf; I si Icu p., D sitt» aport. ~ kirut et ^^^H
mit '(rifiM
A. 0 a 1. 8.; F out tu p. - ^2^0 m b. uiult n. — ô257 ^^^|
n; tu tnctcnt, H misent; HUi a lor ch. — .Vi58 111 u 1. eu v. b. ^^^H
» 1
p. to., 6 ut y. a 1. p. in. — ô23!) KDHl lor g. - 5260 F p. ^^^H
^^^H
- ni <]ne trove ont. — 52r>l PDAHI qiies. — 521)2 III U ^^^H
^^^^B
< Ul qui leur ont, I> icil ont, GF cil L ont; U et ^^^|
^^^^v
^^^^1
B
194
NISUS ET
5205 ki aveicDt toz veU ofie,
diënt qu'il cd ont les cIuca pris,
montrez lur ont pur les chcvels.
Et McttapuB, ki crt entr'els,
a Bon helme reconeH.
5270 que il enidot avoir porda,
qu'Eurialuâ eu ot purtc,
(maÏH molt Taveit ciller eompAré!).
Alkos se sont eu Vost haitiô.
iiaaut sevent que il ))ont ven^é,
5275 et dii-ut luit comuuuluicut
quel veu^'erout niult ai^prenient;
ril del fliautel 1«; niiiiparront,
se il pueent et aise eu ont
Tuniu» a fait len testes prendre,
528i> dcvaut la porte les tist peudrc,
sa gent eonianda a anner,
puis a ses grailcs tait soncr.
Tuz en reâuna li païs,
diënt, Ja ert li ehastcls pris,
5285 set mil ensei^es i ventelent,
a turueicr furs les a]iclcnt
et mult forment les eQritriili4?nt,
mais n'eu istroot por non qu'il dil'Dt
Il montent sus es aleors
6290 et es breteitehes et es torfi,
mais molt s'esmaieut, quant il voient
Mm G lor cief. — 5167 A les ont, F lor ot, Q II ont. —
omclteiit et, MesUims; (iFP fn. — 5171 111 K. Iiîd ut p. — S272 G ml
lot molt ch. acsto, K m. il la tn, o. c. - ô27.i Alinéa tlans l>. D llloeoqa
s. a I. h.; (iFIlI a. en s. — 5274 III q. il s. qui! b. t., D q. surent qtie
relit; (ïK «tuil en ». v. — 5275 Hl bien jurunL — 52711 tll que \'enffki
sont; Vit qui's; (! c]uil su v. a. — 5ï7S (îF »il p.; F et il tàso, (! et uJml
527» sam alinia datu Fl>. VV T. uu 1.; U fist; F la teste — |S2W (
pred d«; F l«; A fel, ^ 52S1 Hl hpa Rfnz, l'K comonde. — 52sJ Mit
luux ses g. ft s-i 0 i*. Il r«ît. - ' ' rtïitotu'; IM tout ea nit«aliRtJij
— 52^4 I> est. - ûîhô or V L — 52.MI F il t. f. spjniMtfl
U ill L tos âpKluieut — , i — r.ïl»»— 52fl2 omu diit F. -
•■1^'.* l> Il montèrent ca i ■ - 't — ^V») (i «t n ïmtBt
. ■•! III ni. molt sont il"'i ' •"" siumiOBiBiit; 01^
EURYALUS
lOS
les testes ki ilcfor» peinleient*,
surent <|ut' uiurt suiit li ménage
M alin>nt CD ta])iiiage.
5295 iK>r faire venir lor «eig'uor.
HicQ les eonarent li {>luaor
et de lor mort forment HeHiniiioat,
ne caideut pas que sei'ors aient,
i|QO Kncfis a tens i Wcguc
5300 De que li ohastels tant 8e tieg-ue
que il poissent scL*ors aveir,
ni!4 des \e main <Ich i qn^al ttoir.
MeseutiUs o sa maisuioo,
ki molt fu bien aparcilliee,
531)5 les ftiUÛUi de devers dcstre
et Ueeapiis de verii tteuestre;
Tnmns et la «oe penz vont
devant la porte el cliief del pont;
de tuteti pun^ les uvlronent.
5U10 a rosaillir mil grailes seoent.
ki eoer d<pnent al ])lu8 mart.
Volent quarrel, pilet et dafli ' t
volent aatetes burlielee»
et javelot et ^ranz plonieeH
5315 cunie pluie ans el eiiastel; .
ne pnet nua remuindrc a ereuol,
D'il n'î osent l'oil deseovrir»
oil ki Iraient les font tapir;
et U ttltre ki sont aruit^
,n
*>'
ÏFD ]K!ndironL — 529S l> lor m. — MM tJ e! t. - 5297 lU
lee. GF et do li m. — &21I9 Hl n. c. ja. — S'Jlto Hl oe que-
&BW> GF ac li Cl als s. L - 530| (U ue quIL - â^wi Hl c^ric-
[qiill «oit pris KitiK lu iMitr; IHi nuri des {U An) I. m.; F dos lu
idlwiUBi «u 9. — MO!l Ul ot, (i a.— 5K04 111 iurt; GF (]iLe u uiolt
tMb lll viï les annt — 5S07 IIIF sont. :>3K8 U dt-vcrs. —
■ hnabliir. — âH) l tum lu mmi. mtuf V an» plus coarz. (î omet
ÛmrnnU — hM2 111 V. saiotes volent darzi A V. ijHet; G
iMpitut et dam. — 53i:i rf S.1I-I oinw (In«» HL —
) rh. ~ 5:Mn A nan p. garir uns; GD ni; GUI al;
ni 08« nul; I> ne ncn o. cil d. ; GF uo si osoJont
IS*
■ ■■"' V
'■' "'"i- <tfK
'"""^-nr t-H*-u^
■ i.j.t-. ii.^ .
-MyrK j,„.
""'^ niî! ej. ;
'"^' ^'>-i^ ;..»!
I
; 'Il .,.;■', I,, -^ Ara.si,.r. ._ ;
LES TROYENS 197
Quant Tainiu veit que rien ne valt, .
ne nés pot prendre par asah,
r>H45 et si lor en a ja fait treis,
lancier lor fait le feu Grieis;
de cel n'estordront il neient;
ce caida il veraiement
qu'il n'e8cha])ent de eel péril.
5350 Mais il furent gnami d'aisiL
o ce l'esteignent imelment;
altre secors ni valt neienL
ne Dule riens ne l'esteiodreit .
se aisUs non: en l'ene ardreit.
h'ATj'y 0 ce ne repot il rien faire.
il fait sa gent en sus retraire.
Molt fa dolenz en son rorage.
des suens i ot moh grant dainaffe.
plus de treis mil en i ut mort:
5:^00 c'eut a buen dreit car il ont tort:
et bien en i ont mort dedenz
a treia asaU pin.* de dens eenz.
Devant cei veit ti^ enemi».
3 Miiu a/in/^tlajw A 111 Tf.-r: T.. F D'jiu: v. - VAt II] yi*^n
let, F ae ses pnsdruLt. *. .>:: vrt i^rx^in. '•! ;'*.- I ;^^» suJ
|."j III et si pami it_r t« * f -, I h: "■ :♦-* rro^-ri: f*^» ^r. roi»,
en il 1. — ^i4f. fi hmnc l ». } l . irr ' y%' •: ;*»- )»t>^-
tfw fîHL HI qoe «***'»-ir*- ik ;-ri.">T* <t ■ >» > •■>-; > s. ; !■
— »M& Hl 9 oôda iân v>et in^nna^ ••> •-. •:. •y^% \ *!**^r%:. ■
M eaciapcr. A qvl «M-'/r^'-v: . I.' .-.1 ^^i.-^^v i vï r.*rh-
En c p^ O 6n lar qB»4t ç ;. - : :-: i n . irtr^r'^rr ;*.» itr»',' —
lie ce catMtf 3 cmMcx: i L' *•: •* ^t-j.;-. } ■*.)^,* r*-f'. ..■.-, •• «-r^
; QF iMckaat, ddrroMa'L - î-^: >fr:i » :>>.? i «aàr i.;'r»
- UU G aafe iw a» )tt-'a£ki^.<r î n. !..'.-<: r<*^ ::'; i>*-. '^.^
IL— UM F ar laW nut -■•fi *-»' '.-.«• c.*.';':. «^ » ^ i^r *■! *nt>; k
■i^ D aa faL — Viâr* HI v'-^^' • *■ **■■ ^' ;•' * ' T'î •^.
lifliÉ^pa^ 3,C |K <M & ;>-.?ri- •J;. ' - 'x.- ;*:•'
iMaftft sait 1' i k . f -:u- -1 Mt ' j ' . r
'M^a C Mint î. - .' u ■ - i— ï.-.- -- .'■ u_ ',
— ««•<*«*« -n.' % ... ■ i u -
■sC a i. : -•: - .' •- ■ *.i -i- ui-.»^
19S
DESCRIPTION
qu'il cnicla, Henpres aveir pris;
&3G5 il ne lor pnet gaaîrc fod'aire.
tant ne lor set lancier ne traire.
Tôt environ vait îi|;iiaitaDt
et le ehastcl tôt porveiant,
la o pltiH feiblc le verrcit.
5370 Tôt ensemcnt Tnniiis faiseit,
corne li Ions ki est al plaîn
et vient a la faUle al vilain:
environ vait molt famcillo»,
IcB berbiz veit dont est ^elos,
5375 les uignel» ot dcdenz bcicr,
^uanle par o pi^rreit entrer.
PreB veit de devant seï la proie,
si que n'i a mie treis deie;
n'en i>uet goster. de licnz eembele;
5380 et li vilains ses (^liientt apele,
des i qu'cl liois le vont menant,
d'ores en altrc peli^-ant;
tant i revient et vait sovent.
la pel i lait, se bien se prent
5385 Tôt cnseœent Tnrniia t'aiaeit;
ses cneniiK devant nei veit,
si ne lor pnet de rien forfiiii%;
cil font a Ini lanetcr et traire;
.'i:ttl4 Ml I). qiiidoit taatust; F ({uide. — hSt\b ni qiiil leur puise
lucnt r^ L> el il au lor pot rien f.; F ot au lur ih>1; G nuiaot f. — Ï30«
I. lor sciial; D aoL — &3<17 I treiitout uatuiir; F osgardant. — ft.'17i» I Trestoti|
ainsi; Il sutnisl — 5371 A a pi., F en pi. — A372 )1I et v. droit na pitgt ftu
V.. F viyat II Ia f. ilol V.. n quant voit lo faldu dvi viluia. — 5.H7S F vont; 0
lot f. — 5374 D le» linibî» vont es iulvus. - :>375 F ti'l» lannaiils; G voit —
s;i7(t g coracnf ; F <iiic il ilesirv » ok-ur. F fijoutc drMx rmi. V. Us »»/« -
hUlZ 111 Si prts de li vboisîst s. p., l> Bien prvs de lui n veu h pr.. KEt
pros V. ilcvant lui a. p., Q VA ii|»re.s voit iluvaut a. p. - 53TS ||[ nrâ S
i>9t prttndre la dciiti; t)F i)uiL — fittj^U quant ni piii^t entrera)
A iiu p. g. ftp* deoK t'-c|>clle, tl ni^^^H|tf de furs reutbi^le. —
lie lui. ^^^^^^k^ J*i u^^^^^^^^nttct, uf (t
noiiuit f^^^^^^^Htafifl^^^^^^^Blr; 1 cil parent
DU COMBAT
100
M'en pHJfl ne liufiso 1c ehafltel,
5'i90 il i I&ira I)ien tost la pel.
Kurs del cliastcl. al pii- (Ici pout
<\t nu petit mnncel reont:
nnc bretcBclie i ot frcnice
pnr deftendre devant l'entre©.
5H95 Dedenz aveit Hct clicviilicm
et dis sorjanz et ciui? arcliicrti:
eil delTcndcnt devant le pont
et le graignor danm^.'c font
Cels asailli Tnrnns de l>ot,
r>4(iU s'cntcute i a torné de tôt,
le nnelz de l'ost i fi»t venir.
La bretcachc fini aHaillir,
et eil dedenz fort se defteudent
cl merveilloH OHtor Inr reiidi-nt.
540& Ja par afialt ne fiisnent prin,
maift de desoz nnl le feii hiIh.
ardent le pont et In elostnro;
tote desjniiit la laneultie,
l'nnc uieitiez Itrisot et art,
5410 eil se traient a nne part;
raillent li pont rhicent les ais.
la o eil sont pcndi li fuiH,
ariere eliiet tôt en uu mont,
tnit eil de donz eravcnté sont
5415 N'en pot estordrc de toz el»,
III oil nr lait rn pils. — .srt'H) D mont t.; P si p. — 53») F
0 al lief tL p. - âsitï III uliutel. — 63îl3 et 53ÎH itUerrnrtiM dnnit
tï ont; (tlï kjvue. — 631M A pur dulTaiinti cWvcr» I. — ft3îi7 III ci-im;
rem. — 539H III itmfttmi et, I. g. viHSDlugc font; Gif.— 53im Ml
^T.lnaajuit d. - MOU GT^III miitc dd toi. - 5401 111 lo pins; P fait. —,
Ut — k¥X\ 1 bico s. (1. — 5404 O II rt-iKlcnt. — 5405 F7).no s<>ront,'
— MUA 1 m, II? fi'ii ont pxr tl. m.; L> m. Jt: dcfura, Citll ui. par d^
st Tl rçM m - S4ij* III II' mcrricii i ; l> urt li^ p. t-t Ui !il«arr. — .Mlid
,Ui Y deflunt; Iti ictilacisiire. h la ctui^tnirr, V la caiiitiiri*. — .'.4*i(i UI
D depifoe, *<F briiist. — .»4tti A tiiit su tnusrrent a il p.,
■D.— .Mil 111 f. pili(>r fendent les v\ F li postic f, cli.
iwndii. — &4IS FD A terre; 01 ehireit. - MIS III
A rotnaliirlre, F ac piiul ».; U de cm toux; y cels.
iMû
SUITE
^■e tnit ne seiest nort focs éa^
ÙeuA fo roQB. l'altre Qeaor.
jwiû fil escniers Uectbr.
U «ailleut su, Liens s'en «ait
&I20 et Uelenor Teepee tnit,
dû ea a morz et iletrenehki.
Tarnos l'ocist ses a veochiez.
et li altre ki s'en faieit
Ter» le cfaastel » en vait tôt dreît
5425 Net porent pas eoillir si to«t,
qnant aiu arcbient le vit de l'ost;
auuiit lez le palais s'estait;
eil i visa a lui, si trait,
si Ta fera panni le core
5430 qn'il Ta trosu al pel dcfors.
Li attre i traieut plas de cent,
iluec l'ocicot o il ]>ent,
dont se résout molt esbaldi,
la ijoarte feiz lunt asailli,
5435 molt eu i muert a cel asalt
de cels de deiiz; petit en fait,
qae cil de fors ni Bout entré,
ne fuMt <i(ie cner lor a doné
AscauîUs, ki s'escria
5440 et ki forment les rehaita,
dont i lièrent de maintenant
Do cols de fors ont ocis tant,
ki esteicnt près d'entrer enz.
54 in F qiiu II no s. mort parelfi; DIU m. iiue iluiis. — M17 F Tors »ea\
Uem et Elenor. - 54 lu HI Cil; F sesmait. — »420 A »08|>ee. — 2432 OUI
T. la mort; A qnb a t., F si a v., U ai» av.— 5424 (îFD en va. ~ 5425 F
îîe le p.; G imevnt . HID KhoUir, r.F pn-ndre. — 542fi 1) del lot. — 542" Ht
b\ eum au \nt\\z se prcnoit, D a. lu^ palIt» esinit: GP" a. vers le p^ A a muli
1.1, p.;>J stRioil. — .'.li*- 111 et leltii vUe ftl a t.; F ad L — 54:iJ) GDF i|. Ip
((iF h) cliuitii au poli !> lahu». ~ 54!ll AP omtUmt \.\; C.F Aprvs. —
GFD looireut. — v4;ts Ii d. wirusdn j>i »ii»b. - »K14 A ja ipiatrc Toit,
r)iuUre fois; FUI ont. - 54: r " •• i--ti a icel Biult; (i m. en ni
F m. 0. mueront — &4;i(l A s. -o darrn A. F oscria. —
D rerlieta, U rainprnH»., m — :.14:i ri mi
< ; ni A luoircr.
DU COMBAT
201
que li fosst'ic est tt»z tiaiig'hiu/,,
5445 qae l'cD ni ]pooit arestcr;
let) innrx font aval rentier
la ju» al fonz, ki toi crt pleins.
Tnrnus en ot ilis mille meins,
aneeis qoe fuKt tierce passée,
5450 qu'il n'ot gehui n rajornee;
(le l'jtltre part en ot asez
de cela de denz morz et navrez.
Un Hiien serorpe aveit Tiirniia,
luolt pni, ki ul nom Koiiuilud,
5455 riebes oem ert de hait parage
et molt avoit gnint vasalage.
Les TroïËnB forment coitot,
de parole les laider^iot
„Di va", fait il, ,,car vos rendez,
&4C0 nialvaise geuz, si me créez,
re])entez vos. criCz merci,
faiant vos en tornez de cil
Se vos volei merci crii'r.
nos le vos feron pardoner;
5465 un oil o nn poing i perdra
cliascuDs de vos, pnifl s'en ira.
Se vos nel vole/, faire îhsî,
qne vos rendeiz, si eom gc di,
ja sereiz tnit par force pris
H-l HI q. I. fnsie en ntmt s., P ost H f. trustuns h., G que iv-n foMtsfi
9.; I> fn. — 5445 ri 5446 ÎHtrrvertM (Irin« III. BI si qiu- OH» ni p.
ff D que buranie ni p. oatcr, F unqiien nus bnm ni pot estvr, O que
a.ju CDirur. — t%440 111 U^y ttior.i font la Jus r.; D voter, Gï ron-
— 5447 m lie et! bdÏi'z tiiit lii«'D i-orlains : DGF que; I) I, U8t p.,
ffi p - .i4-lh m .vil. M., GF .11. M. .Î411I G prime. - :>4ftii Hl •|uil
Jiier mal»; F nmlt fu pestnv la j., G dolerofi- lii li j. — t)Ah\ F ilc Iau-
(*t ilaJin.- p.; ni) rut, A uBt. — HbS vins alii\é<i dans A. F aol s. —
UrtDiiIJuB. — 545j'i y fit; F de muli p., (i de gmot p. — àl5ti F et
<} et si L molt r. - blhl V iloutoit. — .SlôS l) dovioit. — Sim D
.e. — B4(li [Il filiez deci, F lormi» tin chi. — R4(12 nmi^ f/«N* t. F vit»
— fi4'M GFU non vox on liironit vl.>t itlor (1> tniiz a.). — r>4(ir» A
1 tiol o puing i prrdoa; FlMll et ira |j, — .'.ifi); D ut s. i., G
m». - ri4C.'» III no rendre vus. — Mr,u d ii7ij i^inûr
tiiF R r i>
•■»^ï" ki el doi..k.n efT
l'a nui une feues
a ïni. ki de des
I»ar desoz lorle
^M en ]« pti|e j
MSri que iwir derrière
la saiete. ki l'aU
J Mort ««haï jns de
■ "»? lor di?t puis
;■ ï-ï Troion s'en e*
V "'«ÎM» par le chaste!, ki
t"t ciï de fors les
: de loing laoeent ^
-^ï l'ont fo li ene]
mais de la ligniet
■'>4»r) ot deiis frereg el t
H ainznoz ot nom
et li pins joncs Bi
Molt par s'i fiot K
o4- 1 HJ fle le tendre»; A noUnt a ^ - '
ET BICIAS
2o:i
et 8or cIn dcnfi ot mis partie
5500 <le lu dm! iIk Ih iiiaifltrie.
11 dctiocndicrciit del donjon
plus fièrement que diii lion,
vindreut aval. 1« porte ovrircnt,
tote 1r presse départirent
5505 Pandiirns tu de devcrH dcfltre
et IlioiaH fu a eonestro.
Ilaec lor deffendcnt l'entrée;
raolt eliieretnent l'ont coinpiireo.
Cil ki virent la porte ovrir,
5510 le» iiltreH voldrcnt devaneir,
senpres enidiercnt entrer en»;
cil diii le« otîit'nt n eenz,
et mcrveilloB doma{;e i font
Tant en (çist inurt ileour le pont
5515 qne n'i pueent li vif passer;
eil les font toz ancre ester
Turans crt de Taltrc partie,
ki a eole novole oïe,
que la porte lor est overte
5520 et de sa gcnt i a ^rant ]iortc.
car dcnfl jaianz aveit dcdenz
kis ueiënt ilnee a oenz.
Molt toKt i est TiirnnH aie?.,
mil ebevaliers i a meuez
5525 et vint al pont u tton ett'orc.
ÎÔ F en oU ol ml» molt granl p.; (ï en so\ ans, III et sus eu«. —
Il et d. L ra. — 55U2 III ladni ]>lii!4 Hor f|iie nul lion; A que dus 1. —
\i III iv&l vindreut. — ôMi4 (iDIII iltTotnpIrent. — ^.'iOS I Inrt; (îF par
y*!n. - hhm I et B. icrt a »., *"FI>I1 et H. devers s. — hi*)! F I. d. cil, G
^effLiidiroat. - 5501» HT vîndrent. — 551» III Ia porte. — 55t I ill tan-
IL— S&12GFIId,; D occlrent 6514 A desoz, 111 desiis, (i desos. —
Ah G f|ae il ni pot nis uns p^ V que ni piiet ne» uns »eU p. — 5510 I
le» ettfiiut e., (î cil les f. tôt a. e. — 5517 «ina nlivi'tt dnim III. —
iiuint; j q. 0. n. a o. — 5.M!t I p. pstoit o ; A ert. — 'iSîfl ItFD i»t
ni ot. — .'■■'.ïi (i (]W; V cftr li (T ki flont d. ; A a la d , (ï i a d.; I
r util Oiuiii le» :itoil ItinuA. Il qu itliicc les tlioiil ne.; F IcH o. 1.
■ c. — 552S Altnàt t(/m« HI. (JD TantoHt; (ÎFI) «t
m au pont vn vont o b'id o.; Vu bus e., ii as. a
-mw
PANDARUS
I
Il patiKa jmr en Hom les inorz,
dusqn'ft la porte sont vena.
Li (lui frère ()rent gnint vertu,
ki l'entrée Corineiit dett'endeut
5530 et merveillos estor lor rendent;
ci) dcl (*liaHtel celé part curent,
viciiciit as frères, se» aecoreuL
Molt lor rendierent grant ester,
,iiiult en i riiuert n ^rant dulor,
5535 eseriënt sci, verser les font
bien loing ariere oltre le pont,
nés ont mie loing porsett,
a la porte aont revenu.
Turnns a ralié sa gent
5540 et r.iRalt les plus asprcinont.
par vive force en entra onz
et de ea gent plus de deas eenx;
de ecls de fors grant toibe i entre;
la porte elostrent eil »oeutrc,
5545 li dui frère, derrière aa don;
de eels dedenz i ont fors élus.
Or est Tnrnns molt entrepris
eoclos aruec ses euemis,
mestiers li ext niolt granz d'ate;
5550 de eels de fors ne l'avra mie.
Dedenz les a molt estortuix,
>5&2(î l!l si passèrent par tui ). lu.. L> il l punira par mi, OF il pess^tl'i
1. m.; A paase. — 552* III p. vu sont v. - 5*»'i^ Ci u li f. ercnt ar^stu. —
H qiiu, - 65!»! (î i ronclcnt, — .iJ32 (* vinrent; h" v. rajua silt»!.;
l II. - ^^^.^:l m Alloue l ot iu(»U g. !>., (î A 'riiniiis livrtînt fier c. ; F ui. I r.
il34 Kl '»;rUait cd; H omd ir&iit; HI iiigiiiit . PlU uiiicreut — S33& ft
^wi* i^wr A. III il crient; (j alur, D riisi-T. — 5â3fî 0 en siis drl p.
^nu loi u. pu I. ji.j n pAji hors 1. p.; A parsfiu. — &53^ A s.
Wlt ruSHinl vpim, — Eir.ati Alinén thtm !1. F ratumble, (ÎD olw.
* m l't Un* r., l) et rasaillpnt. O ot nw«li, F Pt «es r. — hhii III
^ih, D PU cnert- i-, — hUu F vi de m-s çi-iis plus do .ii. f ; HI.ui.i
Bk. — ^alî^ (i lorce i c. — i»844 lîF rlosirt - 5MS rt S&in n
B^*«» "I. III iLMir doîil an do». — S.i '•; A i nrni, F
Minlua, - .v>i7 -■■.- ..;.-,... -r. . , coilmii.
àft&l cl
U DitD uin tu ,
ET BICIAS
205
fonneiit les ï a envaïz,
tenu lor u liatiiille frirt.
As primeraine coIb i sont mort
5555 aiidui H fruro en oh le jihh,
et l'andarns et Bieias.
I,i TruïCu s'en exuiaicroiit,
cil ft'eflcricnt, Tormeut i lièrent,
tôt nricrc les vont menant,
5500 porainent les, cil vont fniant.
Ilioncn!< i est veunz,
ki del (lunjon est dcseuatlnz,
as Troïëns a oseri^:
„Qao faites v(m, foart provt^.
5505 scrcÎK vos doue si plcinenit-at
eooquis et mort pav tant de geiitV
Que faites vosV Toriicz ancre,
nés espHrgniez, eliaseiins i tiere."
11 a ,.Troie" crié, a^ensei^ne,
5570 cel dels ni a ki pnit« se feipie
que u'i fieru demaneis tant,
qn'll vont aricre reculant;
dont t'ust TiirnuK niorz a entras,
ja pnr sa gent u'i fast ruscos,
5575 quant nns des Troïl'ns conik
U porte ovrir et si re^ut
cels ki orent esté fors elos.
Turnus li vint derrière al dus;
iMl fiF diiruiQCDt )vs a e., F Itmiieol It!^ :t. biuu c, I et f. I. au. —
t* or i a luult b. f.; D Tenra 1. b. f. — ihh4 OKIII A firiuiuniin i fareot
1 Auj pri'uit'nûn i t. m. — U^hh OF li (lui f. — 55.'>7 AUnrn ilrnus («. —
UI ut rQ plus ronutsnt les reiitiit-rent. — &iS9 OV botant. — &&(Hi P
ilo maintenant; A ail, F n\. — AÔiil Hl Mima. (î Asconius. - àbi12 OP
IcL AntU U maiiiiai» |>. — bUH:, 111 p:ir uuit <lc fÇKHl; F kI fai-
t. — XWO (f ni pri«i A ne mort, il! si iflaîtioinKUl. — 5.'>»iT III Or
lut U. — 5Sb<.t I II vJiftiA; A U a trois fuix cric ». — 5iT0 lit ni a ooliii ;
rix ui a nu! i|tii lums s, C, G !l I on ccl (lais qui ». f.j F «lui pbw. —
UI ijiii ni ficrent de luaiutetiaiit; ]> qiiil ni âcrunt; UF (pii. — bhTi HI
r«UMinant; GF iiues. — 5573 F lu. — 557-1 F por. — 5575 I
'« F iivrij A raaciu, I rt'cuatj D et !«» r, Cî et sia r., Ill et
RI uuurttait ckIa, i|u1 avulonti tJ cola i|Ui! avuiuut fors on-
lomr; F Bit,
206
ARRIVÉE
U 0 il teueit le flael,
5580 te! U dona el liatcrel
({ull chaï iiiiirz; Turuus a*cn voit,
maiâ de sa gent le plus i lait;
a g;T"ant peine n'eu t'«t ostora,
uiult par fu liez, (piaut il tu lura.
6585 Doue comenca a avesprer;
sa ^ent a fait ariere aler,
as herbcrgca s'en retorna
et aea f^itaites apareilla,
ki dcvcicut la uuit vcillier.
5590 et pi-ie lor de niielz ^uaitior
qn'il noieut fuit la nuit devant
Eu Vogt lirent noise iiiolt grant
et uiult rcsoiicut cl cbastel
cors et buisiues et frestel.
55U5 A reudcmaiii bicu par matin
n'i reprist ouke» Turmis tin.
Des i que al («lias^tel revint,
molt graut pièce l'estor lor tint
A niult ^rant peine «e teneîent
5600 cil ki le oliautel delfendcietit;
Il plu8 d'ek Hout navn* a mort
Il imt guardé aval al port
et veieiit striver les ne»
et mètre jud sigle» et très;
5605 sorent qne Ëueas veueit,
h&Sti 1 et lel 11 (lone, H tele li done. — 5SS2 HI gnnl peiie
(I i ost). — 55ît3 G a c. — 55H4 A m p. est l; F ni. «n fu I.; I q. n'
fu Iit D coin il f. h. — b^i^h lîl Atlonc t-uniiMicc. — MW HF en f»ît; ïî s-
g. oomandti u. &. — 5âS7 III u s.i livrbcr^'ti r.; F si sen turna. — h!>%S GF
imison». — 55S9 CJ ijui la u. d. v. — 55'.ti) Hl uiolt les prie; GFU
U d« bien i^. — 551t' Il i)uc d.; F ne tiacnt. — 5592 III iuie. — &S|
festcl. — 5r>V5 MUS alifirn dons A. U Kn, A Ht; F Kns el d., G Auj
551*6 FDIII ne ; P ne rpqitlfitn-nt ril aiLt|iie.s tin. — .'irtUT d 550S t/mùi
D rtivmdreiit — 55!18 H m, g. ((.-(tor lor contretindrent. — .'>ili'0 I> cî
cb. et d. - 5fii1| I I. p. en mti\ n. et iiu; II li p. en îert, I» li iilidstm s.;
K Ij plusur (U-U III. Il iiavrc; O mnrt et imviv. — .iii02 D il (.■«ganleot;
OF aval a) port gnuXv, — AfiOS III oTHcttcnt et, virent i a. leur w
ÔCOl D luetent: GD sus.
I1*ÉNÉE
qno al rliaHtel lc« seourroit.
Mult tuToat lié. si s'e^uriereiit,
violt firent niitl, trop se linsterent,
i:ar s'il |icll88cut arivcr
5610 ou pais, eissir et els armer
et [icUsscDt eelcenient,
venir en l'ost covertement
qu'il lor fussent derriers a« dos,
RCfl eUsttuot entr'clH eneloB,
5t)l5 i\ fuH0cut eil en tin veiuen;
mais ec lor a forment nell,
qoe cil del ebastet s'eseriërent
ot cil (le l'o8t 80 regimnlcrouL
Veicnt les nés près de! rivage,
5620 ki a terre vienent a nage:
se il ne sont a l'ariver,
il i porront fust incseiicver.
Tnrnns les vcit, le cliastcl lait,
(|ne nnl asalt pnis ne lur fait,
5625 0 tôt sa geut jHJÎut vers les nefl;
nen i a nnl en l'ost remes
fci nen ait la grant aleUrc.
Ja i avra defcunfitiire,
tost i avra tai^ua {>crcice8
5630 et treis mil haastes peceiees;
entr'el» nen a mur ne fossé,
ja i avra mil feiz josté.
207
i»t; III cT quo l« cil. «. — 5*io7 U m. fivremeiit Ids o.; F si e. —
mifs ninJ firent. — aciJ'J P car si se p. a., F car si laisasent a. —
St&tO ou s p.; I> et arivur. — &<(] I F et Uusasent. — »iîl2 Ht(i eu tost venir;
FD * \oBt; O otrertvment. — :>tt1.t H :>t;i I omig liiim Illi A as d. — 54>U
DF si «,. (ï si! e. — 5615 m TiiniiiH i fiwt. — àtm; F nioticu. — 5817 F
oser. — ôf'\^ FD les CBgardcreut. — !>fi2i> 1)0 vindrcuC; (IDA u nage. —
Mi'il A oi B. — W2i J li-, A il m. — 50:i3 U \k, CF vit. - 5621 A q. M.
pui» ne lura f.; F plus. - .iti25 111 a tout; (ÎF u lor nés. — ■>62f> HI en
lost ntiu est (U a> un si<ul r. , li il ni>n 1 a ni» im r.; F nul de lost. —
SAiT HI qnt ne venist a lavi;nriirc, F qui la nala^tt g. a. — .'ir>'.!'.i 111 haubers
et gnuz t. p. ; A ja L a. — r>C3<) AÎ1I liantps; F dopccieis. — .'>6.1I et &63X
intercffrtis (Uiiu III. (îFD !) na pntraiis m. n. f; HI ifiicntreuH; I na
De uiur.
AU Combat
209
ne QC fn nn» de sn valor.
MeneiUes tist iliiec le jor,
n'eucuiitrc odI ki uti se plaigno
ne ki en la selc reniaigne;
5665 bieu tiert de lance et nilelz d'eHpee,
bien a k vtuïe délivrée.
Il a reiTuardi' contre ni nnt,
vit Troït'iis ki fiiiaiit vont;
Tnruns les siut derriers al do8,
5t>70 ki ne lor lait aveir ropuR ;
a no âe nictent a la mer;
il en i fiât trente floter. '
hicu i fercit «or cIh a tas.
Celé part est alez Pallas,
5675 as Troil-ns cria de loiufç:
iJtfolt estes Imen al i^Taut besoing^;
ki vos meinc en altre terre,
fjraut ehoee pnet par vos conqnerre;
ne feriiiK pas coartlie
5680 ne nmlvaistté por perdre vie;
puRpiant mil en i fuient ja
por un tôt seul de eels de la.
Que qnerez vos ou cele nierV
Kevolez vus a 'JVoio aler?
Vos n'i passereiz pas si tost
Hais returncz ancre eu Tost
Se vos entrez en (?elo mer,
SA6I III fu bons. - 5662 III f. lUnnes 1. ]. — M6» H ne □. oal ne i. p.;
BIF sm pi. - 5iWil (tt')> et qui; l> eu colle pui r. — 6666 Q omet nt — 5«il7
m Vom 1» toi^r gardii c, D II ft garde cnrontrt^ i»., F 11 niganla en ctiiitre-
— 5r.b'J A len Ënrt; A as dua, D a dos. — ^tilii F omet ki; KDII ne Inr
— Uûlï 111 ani> (I tinfolâ) les fait entrer en mer; A a non, — Ttdli III
deilpnz entrer \ I iilunger), G tu jor en Ûat maint afniulrer, F .lx.
roler.. ~ il'.TJ III «r il feroil, D et il su fiert, K cil feriront, (i I>. i
riJ i f. — MîTô III crie. ~ &67ti F a g. b. — ôtlîî G et (|iii-, D que v.
^■Bunul; III estmngu L - &67^ I par vou» p. g. l'ti. c. — &HT9 y vos ne (.;
OKrdiso; 1} mie. — htW) lil en nule giliae. — 5t>M III p. mil du
n. q. m. on f. Ja; (tF sca (F en) 1 f. eent la. — .'ili^;t AF a
SS uHttJ diiHM D. — hfAh HI innettrnt Von, no p. or. —
a loiit — M1SÏ tt Stistï OMM lUtm Itl. F rentreR.
V.
IL
210
PROUESSES
ne vos i poez pro fier,
n'i avrciz |)oint de fortereee.
5G90 MaÎB ci mostrez voetre proece.
Quaut vos volez eu mer neier,
si V08 venez aneeÎB renier,
»} ne niorreiz pas a tel hoDte.
Ne sai qae dcit ne que vob moute
5695 qne une mort eschivereiz
et en |ieior vos enbatrciz.
Alliez vos Tiiielz asaoler
les g:raDz peisflouH en celc mer
' de voz cliaroignes. de voz cors,
5700 que paJstre \m o\»eh v^i- liorH?
EHtez iluec, n'alez avant,
l'en ne conquiert pro en fniant;
vostre recoasc nen est proz,
quant uns seuln oeiii vos c4iacc tox;
5705 s'il retornot vers mci, ce eni.
no fnireic plein ])ié por lui,
et tenez mei a recréant,
se ge ne U vois ja devant."
TuruuH roi. 8îi resne tînt
5710 retorua sei. contre lui vint,
demanda li ki il esteit,
ki contre lui s'aatisseit.
Pallas li a dit ki il eut,
'itJS^ fîF petit vos l pores f.; D point f. — r>flS9 et 5AM
itam lll. lit ijUti navoi Autres D ni auruit; (t ni a. Heo fors de f — Mtl^
Et si m, GFD M. or m. - SdUI ïll No vos aies. - bmi m oies
vos ca hors v. — 5C14.H et b(,{H tmia dans (i. D mie. — 5G9I I X. s. dttl
vient; A que ce m. — id'^â lU i|uudo m. eschivor wAez; d quant. —
IlIO V. enbatei, OF entrer voles. — Miît" F m. a conraer, ill en celé dm
6ti!>S III asaouler. A de celv m. — à<î!tu 1> d<? la char vive-, (i cxtogoe
J70U III i|no 1. o. p. — 5701 G naler. — ôî'Ki F quon ne c; I» mie, GIU ,
B'flS (.1 U voatro r. nest p., 111 vo»lrv conqucst tit; sera p. — &704 I q.\
fa. vos en cb. t. — 6705 111 ail retornc vers moi lo aiii; D se 11 te
(îF stt retnnjt^ curtua ud luoL — ■'>70i; Hl i)ui ne fuirai (1 fiiira); 0
Teroïe un pan p 1.; UF )a ni (F ne) fuirai p. p. p. sot. — 67ii7 ri &;o$
liam HL — '»70t; A v. au d. — hlW Alimn don» HIOO. DGF mm
DTIU D ut torua »oy.— M\i IIU) envers t.; I teit utiasoit. Ai
DE P ALLA S
211
et qu'il le trovcni ti>t prewt
5715 de bataille, s'il la vueit faire:
a l'un d'clH icrt a grant contraire.
Andui furent el plain gravier;
l'uua vers Taltre |n«ut le Uostrier;
Pallas le tiert parmi l'oseu
^720 que t<it li a frait et fondu,
et le lialiien> li <le»tniailla:
près del eosté li fers passa.
li eolfl n'en excota défont,
qn'il nel navra ueient el cors.
5725 (Iruut ndp li redona Tumn»;
il chaïrent nnhctlni juB.
Tnmns se lievc en es le pas.
tantost refu en piez Pnllaiit;
il ont andni lor laiieen fraileg,
')7'M) si vont avant cspecs traites".
Granx cols se sont entrefornz,
hafttelcs fout de lor eseuz.
Pallatt le fiert en l'eliuc amont.
treze deH picrroH ki 1 Kimt
i735 et an quartier a tôt l'esmal
en aliatii' JnR iHintrcval,
si qu'il en ehaneela trentoz;
por poi qu'il ne eliaï deaoz.
TuruuH a le forant eolp sentn,
5740 bien set que cil » ^'rant vertu;
'U in dist (|. 1. 1„ l> et quil rtitumem. — &T15 B li v. — S7I6 HI
qaele viegne a c , D a l. (L sera le c, (i 1 1. dali .ii. ert g. c AprtÊ
A a une inUrvalatinn. V. U» notai. — 5717 (i Quil d. ; D âervot,
IL — MIS A luDs point vers lâutro 1. d. — 5î2i) D root et f. —
le bon h. — 5722 C rIicil — 5723 D en; I escliiff». — ttUA l
1«; <i omrt i|uil, nu le n — 5725 V donc li a T, — b'H—iTM
ï. y 111)0 a. c. i.; (• qiiil c, -- .*i727 A aun l., (îF aalt siia. —
•îFD wmiin*»; K i>n fn, <i .lalt »an; I) r. nm dnn?, I* — 572» lîKD
Breat — Û7XI) 11 rutiuicrent soi; D et, «ÎK il. A se. — 07.11 IJF
-, iloo ffinia. — 5"S4 D trente d. p., («F trftuce lo» plored. —
lot le nasal. — bTid V tôt c. — àTAl D afiiBi i|uil. -
«t a g«Boiiï; A pu |)., b'D a p. — 673U AliNéti liiina
•' a. - Û74Û OFD sot; D cil avait ».; F ut.
M»
212
MORT
s'nne altre feiz i paet geter,
n'i estovra mais rocovrer.
Il s'est coverz, harter le vaît;
tant reidcment Pallas n'estait,
5745 ne remua por loi plein pié;
desoté l'a et agaaïtié,
desoz l'esea li a Ijotee
parmi le cors tote reBt>ec.
Pallns diaï. kî navrez fn,
6750 gcte l'ospec, lait l'cscu,
eselialeira et s'eaglod,
l'amo del cors li départi.
Morz est, De li puet mais uhaleir
ki que puisse la femme aveir,
5755 0 Tait Turntis o Eneas.
Comparée l'a eMer Pallas,
onc uc fu puis ne ainz cel jor
en bataille ne en ester;
donc i est il trop tost vennz;
5760 mais molt s'i est ainz ehier veudoz:
oeifl en a premièrement
de cels de l'ost l)ien pins de cent
Toniim le vit mort devant sei,
nn anel choisi en son dei
5765 qne Eneas li ot doné;
molt i ot bien encastoné
5742 ÏIID ni covcudrtt yuw; (! plu»; GF dviuorer. — 574S F
674-1 H! si- IG durement; D estait, UFH restnlt. — h'Ah D qui) ne re
&;4iï BI mes Tumus l> bluD &; GF en^guie tu, l) dttceu là. — 5747 GFV
Uitberc. — &74t) ni cuz uu vvntrc t. ]., GF imont cl cors t. se«pec. — âW
ti feruz. — 57&0 HIF giiL-rpist lespec; Hl et puis le fust, Pet ]., G taiti
— 5751 UI outre aen va cil s.; D il souspir». — .5753 HI or no li puer il, -
A755 ini) or; D Ijitfit, VtV soit. — 57511 D compare la molt cb., V p
la aratc, G mais ac-hatce la. — 5757 il! otiu ne fu aiiiz ne pulu n
GF onriucs ne fu; F eslre c. j.^ G for» icel jor. — ô7â'.i BX enoit
GF mais or i est. — 57f>ii D mes uucois «est mull c. v., GV «t
cbiiir »ort V. — S7SI HI i a p. — 57i; " latui Hl. UV
mort T. le volt — S764 (JF vil un u.; il doit, — l'W
jiar ierl bien eneastooe, D molt par ■ i-^ .iu>ir^ 4^Y V**
cura |H>r se boutoj A bon j^utoftanft-
DE PALLAS
213
un liuncel fait tViiu jaj^onve;
d'or i aveit hien plus d'nne tmce.
Il s'abaissa, de) dei H trait,
5770 cl sacn le met Por fol le fait:
pais fo tels jors, se il sellet,
que ja par lui bailliez uc fust,
se il s'en pcUst rcpcutir,
car par Tauel Testiit niorir.
5775 Tomas fl'estut devant le mort
Ko Quo Dcf ki ert ni port
ot un antiiier kt rei^giianla;
il trait a lui, se li perça
quatre des niailles de la liroî^ne,
UD poi le navra soz la loiguo.
Tornas se sent un poi fera,
g:uarda dont ce li est venu
et vit eelui ki l'are tencit
Oraut pas en vaît vers la nef dreit,
5785 al destie I>ort trova le pont
par 0 il est montez amont:
celai trova ki se tapist
desoz el fonz; le ehtef en prist
Demcntres est Tanere rompue
5790 par quei la nés esteit tenue;
devers la terre viat li veuz,
a la mer hota la nef enz.
'M8T et hlfth ÏNd-nrWiJf ilatu <<F. CF ntt un tinn. — 5708 A bien
dur; F a. une i;r*tit oni-e. - âisit III te nitsr, D ta mis; F se Btl
t, Cï Mult mal s (., lU ijuo (. I. t — MT! BI tutvx ti vvuisti F fuat;
•a la ■. — 57TZ A b. p. !.. (ÎFD por I. b. — 5775 O p. tt r. — 5774 1>
pat. — 5T76 aanë alinéa darui GF. lU se lut, F rvstut, OD estut —
qiif II. 0. — Ô777 OF ert uns arcliîefS; D Ig^arda, F le g. Aigrie
y intercale dmac vns. V. ic» notes. — 67Tti HI a lui trcst droit et
li; fi si liprooa. - 5771t H q. m. trviive tl. I. b. ; lïl du liaiibcrc. —
^Bl un la cuite li Est lot (1 (el) uiurc; D sur, OK un. - â'M Alitiea
m ^iioot T. sent qnil lu fcnix. — 5782 Â Kvde; 111 li fop In venus.
Ul U V.; <\i' vo\U — &7M III sen v. a la d.; 1> r. a lui tout d.; G g.
Kt d. — 5785 tJFD port — j7Sfl y ert. — 5787 I c.
III et il (I cil) tiuitoflt. — 571I1I <>F pur ii, 1) a. <]. —
' ]f 1. V. vint ((tF vient). — b'H2 y onqties l& nés
"es ce ver» y en intn'CtUc drux. V. lot nvte».
214
TURNUS
Qnaiil Tuniiii* ut imîh l'arcliicr,
a sa gent cunla reiiairier,
5705 luaU il eu ut molt graut e(tt<oigoc;
la nés s'en vait, ki s'on esloij|:De,
eu lialte mer l'en porte i'omic.
ascK plus tost que une arondo.
Il ne poverne, ne ne nape,
SROil car tel (loel a, jmr [kjî n'enrage;
«a K6"t ^'sit a terre niorîr
et HÎ ne pot a els venir.
Quant veit iia'U ne pot retorner,
si »v. (Minienee a denienler.
&805 .,Ua las", fait il. „qiiel la ferai Y
Ja mai» ji>ie ne paia n'avrai;
l'en (lini <'e que ^e m'en fui,
CliaitiM. 1I41I1M17.! r»m mar i mai,
quant gc en eeste uef entrait
5810 [,i (Icu nie lieeiit, hieu le «ai,
couibatent 8ei pur 'l'ruïeûs,
il les maintienent de lonc tena,
il lor aquiterout la terre.
Folie fis, quant lor luui guerre;
5815 eonihatcnt 8ci por els li vent,
ki m'ont ravi sodeenient,
do la terre m'ont esloigmiiï.
n'en avrai mais seni un plein pié^
ne ne m'i leira pas niorîr.
fi'{)3 Atiufa Aifm El. — 5796 y m. il on ot (F t n) cssoi{pi«
&TU6 y 1. n. 8. V. iiioU tust vxrant (0 v. usntnt conal; 111 i. vo
port s. — h'W Glll DU vole a., A qim nule a. — ^T■.Kl 1 uil ne n., H anl
n. D, — ôSiM) niO iinti-ttitit i-ar; III tel doleiir n; 0 tel anguiftsc A p. «^
rapî; I"' I"*'" P-i *' " P*''; 11"^ iiusra|f«, — n!*itt 111 a tcrro v.; ti vitjJT
g. V. ui pitut rotomur. — &Bi)2 •;( 5S03 omin diins F. A ni; D mais rate:
5!MI3 l< vit; I> que H. p,; 4^111 d1 pot. ~ b>n4 D si comuicDca. — &'
lo I., A la fcnui. — J^Ofî (UU nonor □., F nul lor n., O ne pris n.; A a:
— 58l>7 iiV i|iie m. f., m que ge m. fui. — 5SMS D le vl, filll I
SHIt> li io 1. ». — b^\l H defl I. t.— h%\\ <t qui on m., F q. lor
âsl& A por aits se c. — ASIB III qui trop mont (H roolt mont) nuit î^
58|h Hl g. ne Di roetra! J. m, !p pîe; D jaiuaîs naural .1. «. p. p.. F j;
neu avcr»l p. p., (i 'y> ■ imais nu pie. — âSUt vi ôbZM o,
m. F luirai {iUwhU ' \ Iiiirii. I) lainù; F n. m I. paji rovi
EMPORTÉ DANS LA BARQUE
21&
â82() (jc ni ruit Ja tiiiiis rcvertir;
en la mer sai nnc veUe;
totc la terri' ai jKirdiie.
Ge voil en eeste inor saillir
0 de lu'ofipee el corn ferîr;
S82& l'nn de cez deti» m'estuet il faire,
car ueieiit est mai» del rejtaire;
Qnanl dc veiidmi ja iiiaio a rive,
ne Bai eomfaitetnent ge rive
MaÎH iicqiicdent hien porrcît estro
5830 que. se eist vcdz desor (iC£IC^lro
voleil an petitct venter.
ge porreie biec rctorner.
A nuit vtniiireie encor a tenu
a deâcoolîrc Troti^n^.
58;% eniHir en orirreic a nnit
a m'es|rcc quarante et liuît"
Tiirnae se denientot furinent,
D'i vendra pas haâtivcmciit,
aneeis verra tierz jor passa.
5840 11 ariva aoz la cité
dont Daiimus ses per<? est sire.
Il ut grant duel et mult grant ire;
devant tierz jor u'avrout mais mie
la soe genz de loi ate;
5-2U I> (juicr; aï" revenir. — 5^2I ft SS22 iniencriis dans (JKUI.
BI ne sora tuua, F joiuAiB p&r mol, (i ja nosTra luafs; y par mul vtitic (F
iie«tn V.); A une liciic. — 5632 y U UiTTt} ai ja totc p.; A ilvpenliio. —
6f*29 y mlctis me viom il (I tut; vrnist) saillir on mur. — bS'lA III ou
mci^ce *n moD c; y tiouter. v njnnti' 'j vrrs rt jntvi («F runnr- lietuf.
V. b> notée. — â825 D me coDuicut f. — JSati n qiio; r.K est do mon r.
— &(!>27— M3I omù datu Hl. (t vcml ja Vi. lu r. — âSiV 11 jo no sil
m^ comeot. — 5fi30 H ilorure. — Tintai 111 se ne vuntti le vent de mur;
(«F an êol petit — &'<-':i3 HI sil vente bivn piiiii r. — SSIU III uocor
eactii vemlroie. — .5^34 1> dentrntro II T, — h^'ih A ainx nuit, 1 enmiit.
— 5tf34i nX m .0. — 4Wt> HI ne — 5680 — &H4:i omin 'hiwi III I" ains
•{Qc ne fut, <i nJDfl ([iii.' vcntel. - !^S-l<i D «iiiil arîvu, V arlvn il, H citi
sn«M. — ft^'lt 'ïF Diirdanus, D Dauiatu. — M>ii 1> Il en aura et duel
e< Ue; (■ dolor et fort ire. — &&43 D qtie d. Jii. jors n. mie; nm. {aavf
D) nMlenie.
216
ÈNÉE
5845 facent le iiiîelz que il porront,
car Ja anceis Del roverront.
I,a o Turiiiis ot mort Pallnâ,
i florvim ticnpres Kneoi),
niuU ut ^raiit diiet en son corage.
5850 nAmis'', fait il „Cti est duma^
que voa estes por mci ocie.
Amenai vos (Valtro pals,
Dostre aniors a petit doré,
malvalB [;uaraiiz voh ai esté.
5855 Vendrai vot*, se faire puis,
niorz est Turnus, se nr le tniis."
Kncas part d'iliiei; a tant.
par le eluimp vait Turuus querant,
iii'l trova })a8, i>ar il n'i ert,
5860 n'enoontre nnl ki nel eonipert
McsentillH de l'altrc* ]»art ,
(les Troïëns fait grant esaart.
Kneau puint eneontre lui,
il s'entreliereut anbedni.
5865 Meseiitills bien le requiert,
rtesor l\'8cMi fçrant folp le fiert,
mais la lance s'en e-scola;
il u'i parut ne ue perça,
ne mut de la sele Eoeas.
5870 La soe lanec porte baa,
parmi la cnisne t'a fcrn,
que (U'I t'Ueval l'a atatu.
 la resuoBse sa genz eoreut,
SH45 III du lu,, CF &I lu. — !)S4r> 111 cir (levant (îits jor ne 1m-
ront, D cor ja uiaiit liiii ne le vtirront, 111' c-jir a. uuU inaîa iio le
— &S4H Ul .t. liDu ftpres vint K., I> sempres i r. £. — hHW y oom
— s*i5l P pAr. — ÛSS2 IIIK CD cest p. ~ iisôa D «Distie a p. U. —
G malviiUt! «mor v. si porte. — ôSôfi A faire el puia. — 6Sâ6 y
I. t - «b5\i A trotiir, — 6ti(î0 HI riun n ; 1' qiio. IJ quil. — 5MI
fini i//in« l:F. — h^iSZ III foiart e., A rrfet c. - h^M A b(«o ». -
(II ilosiifi IcHcti, t: sur son ufifo. — Ti^nT III funt csclUaa, l> i:»fo»\i
UF fora escifTbL — &tit>s IIU'^JI ■<; A ni! ne p., U d« iirupin.j
ET LAUSUS
217
il en i ot cent kil eecoreut:
5875 sur son etsvii l'en ont purt^
droit al Teivre. ai lunt lavé,
(•ar la plaîe fonnent Mai^Dot,
Lansus, oefl fiz. uiolt gruut dacl ot,
()uiuit vit son père aliatre a terre,
5880 Le Troit'U ala rciphTre:
s'il ne 8c pnet de lui dcITeudre,
il li rnido ja niolt rliier vendre
qu'il l'ot navré ot abatu.
Il a devant Hei mis TeHeo,
5885 Tans vers Taltro point lo cheval,
8i HVntrclicrent H vasal.
LaUBUe le licit en IVitcii tiult,
deBor la hoele; c« cui chalt?
Onkcs la luuco ii'i entra,
il ncl f'endi n'it nel per^a,
et Ëneai a lut féru
0 grant vigor deiïor l'eseu,
qu'il li a frait et pe<'eir,
l'albero rompu et deHinaillié.
5895 Lez \e l'onU: deso?, l'aiHHele
li a conduite laleniete,
il ne le t(K^lia ^iens el cors,
maitt de la ttcle l'a mi») fors;
par 8om la coe del destrier
5900 le trébucha Juh cl {^ravier.
Laiisns ne jnt suaires a terre,
l'espce trait, sel vait requerre.
Î71 tJ Cent fti, 111 mil en; I» loDt sucounit, F i[h1 ».; t qui !c res-
in(, (il! <|ui le (G les» s. — 5875 HI sus. — isrs OUIU f. g. d. faisoit,
. d. luoTioil, — ."tSW) A<J L«e Troicn». — BSSÎ A sou pcro lî iiuiric ch.
i3 et &tiM omi» don» \1\. P qiiu lut, A q. vit — âM»4 D DuvAut lui
iB.— 5SW U porto ol o. — asse III fort i., A si antref. — 5St>S III
'Ib. oies ml cil.; (î aor L b. mais lui iiuc rilt; F b. mta q. c; DF
UOO 111 nv nul f. nil nn eniiilra; fîFI) ne ne p. — .'tH9l 111 ra, 1*F sft;
[ u . / _ ^^^j |)i|.- j,^f ^ ^ ,;i, a g. V.; 111 »n« (I 8or) non e. —
4 F lo liiiiburc ront. — 5^115 F Ixioc de! c, U I^onr. le c.
M (luilens li cor», F il nel T. |iiu) eus el c. ; D tutoticlm;
•• inUt ~ S^HU ni p.siis U lïeuo. — 6WU2 (î si!.
218
ÉNf:E
1) eut A pié, l'il a cheval
n'est mie ]iai-ti par îj^iil;
51K)5 Kuusiis a le eltevul féru
que tut H a le chief feadii;
et le floipuor et le destrier
tÎKt en un iiuuit jim treliucbiev.
Ënoas eat sallliz en piez;
5910 nmltaleut ut, molt lu iriez,
«IIS cl lieliiio tel li duiia,
des i es deux li braas oola;
esturt 8UI1 eolp, niurt Tahati.
Vait al destrier, si l'a saisi
5Ô15 (ccl dont eateit cliaeiz Lausuii),
de plaine terre sailli sns
et vait avant hataille querre;
eclui lait mort ^i^'^int ^ l<^i'<^
ki son père eaida vent?ier,
5020 Diais il le compara niolt ctiicr.
Lausns gist morz el clianip adenz,
environ lui esteit na genz,
ki molt menoent grant tristor
et molt g^rant eri et molt grant plor,
5925 et diënt tait que mar i fa.
T] le niitutrent sur son eson,
porté l'en ont ai Teivre dreit,
la 0 868 père se j^seit,
ki navrez ert uiolt durement
.il>i)l (• ne 8ont taiu p&rtf ingal; III le Jen. ^ 59(H> 111 que
t'Ii. I. H f., A r]ii(! jii$<iiift.s «Innz la purfundu. — bIMh I fAlt tout a tum
(ui|t fait vu .1. III. t., V tôt en .i. m. (. t., fl f, toi e. .i. m. t.; D fa
5im!) nans alinéa dttns 1111-'. (; a sailli. — .^Vin tiKIII si Tu. — 5911
Bor; y »t»n eluie. — V.H2 I> niie jtuiciiie» d., ï jusque* c. d. — 5U1!
Bi I. — âUll nmk dnn» li. II1I-' cbov«l. — -^iilS III doDt c b. Z-,
d. cstoit I.RHSU!! uijus. — &ii||( i' osi salHs stis. — àtil7 etb^^omù
A. III avant ala — ô»is III c. le»»« gusanl, 01" dm. gedr. — M
il lacata illout; m. cb.; III lu compvro, I* la acato. — 6t^i AHnAi àm
U est m. — y.lii Ml erenl, A vieucut; IIIA sus geiu. — âli33 D n-del
5924 (ÎT tort cri; U m. fort plor, K (friuit dolor. — :i»2.=» *; illi d. «i,, Di
navre fu. ~ ô»2r, lit puiii L m., li porte lea ont; A fonuont loroatj
venu; F un e. — .M*27 <; re meM avis a. T. d. — Sll2b D lUi»
p. i;. - &fl2» iiïll qui n, ejitjjit d.
ET MESENTIUS
21»
.*SJ)3(t et (Icniuiiilut de lui t^uvcnt;
dune deveit pi>r lui euveier,
car a merveille l'avcit cliicr,
ear raolt en ert en ^rant effrei
et eu pensé pluM que île uni.
5y35 0( lo dtiol qne demunoent
cil ki le inurt en siportocnt;
l'eu li a dit (pic niorz estait
Lau^nii. 8eit tiz, dont tant erenieit,
que RneaH Tavoit oeia:
5940 de liatuille s'ert vers lui pris,
por ce que vengîer le vuloit.
muit* ntiiiement l'en ei't eliaeit.
Quant ot qne hch tii: enteit murz,
il ert asez de pui d'etfora,
&9ir> car nudt CHliMt ^rieinent navrez;
a nn arl>re acst adusez,
nolt (tt f rant dnel. une n'ut gmigiuir;
no U nienlTu de sa dolor,
de sa plaie ne de 8on mal;
5950 il demanda sou bon cheval,
il ert armez, ne tnrja plas,
metrc se fist es arvone sus
ot dist: „Se or truis l'aveutiz,
ja en sera vengiez mes liz,
6955 et le grant colp qn'il me doua.
li nua de no» le coniparra;
(iV forincat. ~ 5991 et bM'M onii» fians D. j p. lui tlevuit
;oioU) tionc e. — 6'J35 HID et m. - b\iSb d 5y3« ouii* dnun Hl. —
i3S ofNÛ ilitits F. — 593H Al) ottif tient ses &z. A su ilmiii-iitoit,
H, m M doiolt. — 5a:iy G rtr. — itMi) Hl a lui. — MH2 1>
ouoit, *.iV li ert c. — 5U43 y i|uc tiiurt est le auen âz (<:F catoU
i). — 51*4* 111 il iurt mcB foiblL's et aflis, fîK iiiolt ostoit feble ut
D de boa d. — i'Mh D e. fonuent, (i ert ilnroment. — :>\iU\ omis
fî. — r-tMT a fitrcor. — ft'.Hh V inpmbro. - ôil'iH H dt-nvande a; y
^«uiiinde son ch. — &Ojt 111 puis sest », ; ti niitariu — 5!i52 c ns
— MM ri iVhl omiti 'him III. UF se or lo vifl as uls, 1> ia tiiortis.
''^ 1a an 3. V. SC0 dioiiBi HV ues dcis. — âM^rt III dit ([uc
•» ««î F grief o. — 61156 HI et le grant culp quii
220
ÉNÉ£
se a la just» pais venir,
o mci 0 lui eëtuet laorir.
Mcsentifls sist el cheval
5960 et poiut i)ar le gravier aval;
en la bataille vient tôt dreit
La o le ^raignor chaple esteit,
iluec a Eneas vetl;
un chevalier a abatn;
5965 devant lui vint niolt iir(?:Htenieut,
aparlé l'a niolt fièrement.
„A mei", fait il, „t'e8tnet Josler,
cez filtres lai trestoz ester,
mon fil in'aH mort et mci navré,
5970 ja estera chier comparé,
ja en seron ven^pé anditi".
A iiuii HV)«t eHluiâsicz vei^s lui,
de l'un piê a point le destrier,
i^jir ne ne jujI de l'altre uidier;
5975 H l'hevals cort a l'cBiieron,
n'ala avant se malt poi non,
petit colp fiert desor l'eseu,
car do sa force ot molt perdn
et molt csteit afebleiez
5980 de sa enisse dont ert plaiez;
et Kueaâ ra lai fcru
do la lance aor son escu,
hHhl A j. an p. — 4'>5S F est», G covlent — 5950 AUitéa
liltni. E HK^t, m point — Mititi I piir le gravier qui ert ogal. — h'H\
y vint. — ô\tG2 ITI la ou le (^ntit uliaples estoit, D la ou la gmdf
cbftples estoit, EF U ou li caplea grans c, G la ou li gninùn «lor
e.stoit; A c. voit. — 5llti4 niEF ot. — SWIii IlEF tout p. — Ô96S I tt
Uipclii, II npcli! b, A iipitmilli», E et aparlc, F afiarln lu; (î si la aptfle
viKtouunt. — 5«ii7 (i imrler. — 'liny* l) les a.; E lai i-bos a. t t?.; FW
or autros; G c a. tos laioa ester. — SlxiH y »s oi. — 5V7i) III ja c.
redinic; ('!EF1> ja ce sera. — bM'Z (! sont; IXîBF a lai fi ni
lieux Haïtien vm <jnai» change a lui en vers lut). — à*J73 HT d. l
piuz point; D de lune part; F duu pie a p. le bon (L — 5974 KF pt
.'»y7i - r»970 omix iùihh HI. D a e. — M7tl 1) ne petit non. — 5V
feri en I. - .W78 D avoit perd», GEF a m. p. — 5«8i> (îFD de
E eu le c; G liuaasius. - aUSl A E. ravoit I. f.; DEK a. — filW U
sor I., £ du s. e^ F od sud Ioscu, GUI puriui loscu.
ET MESENTIUS
S21
conduit li a parmi le cont,
que mort l'enbat des ar^ong fors.
5985 Cil neo a pro aou fil vengié,
por iieient l'a tant menacié.
Tant & la bataille dnrù,
tant ont féru et tant jostA
et tant tlnm H cliapleïz,
5900 que la uuiis lc8 a ilepartiz.
As herlierpe» li on tomercnt,
laii et sanglent et navré erent,
et ii altre vont al chastel,
qu'en unt et) tôt le plus bel.
Dedenz en fu portez Pallaa,
ne le volt gnerpir Knea»,
n'entre les altre» mort laii^Rier,
la nuit le fist niolt bien guaitier.
Kn IVwt n'orent pan lor seigiior;
en l'endemalD matin al jor
li conte et li duc s'ascubloront
et comtiualment erignanlercut
qu'a Ëncas enveiereicut,
a (|uiuzo dia triue preiidreicnt,
6005 por faire les niorz enterrer
et IcB navrez medeciner.
Torné s'en sont li mesagier,
"SMJ PHIEF l pnlnt, A tahat. — SfiS,-! m C, na pas bloii, D IcH na
; E peDt s. f. V. — 5i(HU F forinont lavoil nioH m., Ct p. nient lavuil
i; ni A tant, D lont tant. — KU87 Alinéa tUm» (ÎIU. — 6'JS8 Ul (cm
ont; E cl L frapc. — 5'.lîW (î r^tc la ver» 5tiN!> et S990. — Mf.t2
les saoglcDK navrvz porturonli Ë et n. et s. — 59U4 111 i|iti en ont
phu bel; l'D (lui; l) q. eu u, t. — bWb A La dodanx fu; D D. i.
— Sftûfi y InJMier. y [nnuf F) {{jouir 2 vrrs. V. îcj» »wj(r*. — 5907 et
vmia (fdiw DIII. E ainu los lîsl bien la uuit gniticr, l'^ nv ne le vult
Qp. t., (■ iiiii un gucoa ai valt L — 51H)s E qîb ud (çarcoti ni vaut
ipr. V aiuB le f. h. [a n. g., G bien les tist to» apariliicr. — ôiH»î> mw
rf"i ffciiw EFHL E aeior. — 6(i00 111 au iwint du j., U vcu lu \. —
1 E U duo U e. I. — SUU2 I sBcordcruni^ U saaetib lurent, (î a^ard. ~
ftF wjKoicroot. — fioul E ct q. d.; UKiri trives; D (juerroiont, OF
!■*««. - miâ I) lor m. — CODA V. omrt et, les malades ai. - Oi>07
1 Attw UL G chovaUar.
222 ON ENVOIE DES
cliasciins tint un raiiii d'olivier:
ce CBteit signe a ioel jor
flOlO (le pait;, iVaeordi= et (ramor
Par mai» vindrcnt U luetia^er
a Ktoiitalban; ti'i ot purtier
ki Iftr osast porte veer.
(immt Inr virent les rains porter.
G()15 Henz contredit el chaatol vont,
des i que el donjon aninnt
illico o Kneas cstcit,
ki de Pnllas se coniplaig^uetl^
que il avcit ^i toxt pcnln:
0020 niolt l'en csteit mal avenu.
\À niCFia^cr devant lui viudront,
rains d'oIiWer en lor mains tiodrcnt
AventinuK dist le nicsage,
lui eu teucieut a plue sage.
602ij ^.Sire", fait il, .,iiu poi nt'eutent,
fi^e te dimi aeez brieiuent
pur quei ironies ici veou:
nuB noH snniea molt eombatu;
ecfit ebatitel nvon asailli,
6030 al prendre avon eneor fiiilli.
et inolt retumeianies icr
vera té la jus en eel gravier.
0 tupt a dreit o fust a tart,
de nostre gent i ot molt mort,
(iOOS omis fianx E ^ui plate ici le r«n 6013. — fl009 08 s^gHt'l
donc ft c. j., Fin s. e, & tcci j.; D siffne a r«l ). — 6010 HT dtAoi
K ot flacorde, (i de coDcorde. ^ (tu il omis dam E. AlinM riai
tu lUen tt>Ht T., 4iK Molt Tôt v. — AOl:î »e. trourt iIûm E ayr*» le
GOOê. — 6I»I3 et f<t)l4 otnie dam DEK. (i)II vtawist. - m\n I dt
t|iinu d, &.; II de«i f|iie». - <loi!i V lnvoît, -- noïii 111 inessvcnu,
convenu. — il»21 «i«» nliiuu i1<im yl>. — tmiï A lo» r. dutive. —
Alinrn t/mia <iin, — WIA 111 culiii f. un p. h.. D itTltil ItndriMit an pu
fîBF lui tcnoit un; HV i>ur le plus s., E plus por le s. — t)()2:> {)|
taol e. — MI27 III n. a toi v., F non s. oi v. — 6030 1> a. nos f. —
y ot wni'8 t. L, D vx molt i I. — tîiilï U vers oiiz I., K lajun rors^
G mn» aval. — mtu 1 du ta k- 1 ot il; U y a.
MESSAGES A ËNËE
228
6035 et iiiolt de» tnens et imilt iIch noz.
TnrnuB, ki anenlila le» oz
et maDila gent d'altre paï».
nog ne savon s'est mont o vin.
Tuit li h-AToa ki la Ihi-rt ttoiit
6040 comnualmcDt parlt^ en ont
et iu)H en ont u tei traiiii»,
(|ne trincs duigncn ({uinzu (lia,
KJ feroD noz morz sevelir.
ardcir on rez t-l eiilnfr;
t)045 ne« dcvon pas laif^nier sor terre,
aH nior/ oc cleit l'en faire guerre.
■Se entre tant ne vient Tnrnns,
fins cflt de lai, ^e n'en xai plus,
et b1I ne repaire ja mais,
6050 do nos avras in hole paia.
A oéB les morz tdb qneron trincs.
it ent bien dreix que tn mis shw»;
des tuons enterrer pren courei,
ki la fors psent mort por tei
6065 Nog t'otreiou trestot a trhoîs
la bnflebe aa rez par toz nos Imia,
et tôt aillent HCtlrenient
H tneo a» noz eouiuualment"
B035 J el aussi ot il tn- J. d. — «058 GEF cc« o. — 6iv37 ï dutitrnl —
ftU39 D ne Mvnna scst uu m. — Rii4U III a park-mcnt tiiit t*siv oat. —
Au4t III et «I mia uat, Kf ut (|ut uu» out, (; et il nos iml. ~ ROj'i I .v. et .x.,
HE .xT. et (lis. — rms D s. f. les m. enterrer. — 00-14 III en fpu; I> es r.et
enterrer, 'îK i. en cendre et e., 1" a. et en c. e. — ti045 (i nel d. ~ H046
HI1»EF dois; Dy pas f. f;. -- tiii-js III («il esr de liil; IKJKK oen <I) ne) sa-
vons plua. ~ fiti4M III paioNl e^t t|u{l ne v. in., iiV.V et se II n. r. m. — fiO&U
EF aJea bien ferme; III bune. — tiuil et i>062 omi* diina 111. K Avocc, F
Avoca; I> q- v.; GEF m. retiuerun. — tj052 G si est. — ii(>S3 lU des siens (Il
lie» toDRi prendras ainsÎQt Oi aiieai) c. — titl&l UI qui sunt ocis par grant
dmrvi. If c\u\ la defors g. p. t., K que aussi snnt nris p. t, K <)tie mort
KtecDt auai p. t., (• i|ui sont alrreai ui. p. i. — tici-'j.^ rf 6<>.Sti omi* (/jinjt
HID. GEF D. t- de par les nos. — iiHh^ GEF la bnsche prendrai (G prvo-
dcs) pM le bos (<• oti :i05 b.). Âpt^» ce rm y m tijoutc ilitM fwtrrx jmis
ill cNcrnnr finix. F. les notffl. — UOâ? tll vieguent voilent vuiniiiieiiiunt,
D vt tuil ta geiit s.; G comtinemoal. — UUâS I> lc5 nuus aiis tiu^ua, G li
fii«a od les iwi salvutueni; 111 auurumuol.
vu ARMISTICE
225
G0S5 Cil del ehantcl Tont ensemcnt.
trendient le hoi» comnoalment,
portent lea mon: ot font lor rcz;
il le* ont &T9 et enterrez,
et Diolt i lircut grant âcrviae
6090 a DUO part, a la lor ^oige;
a l'enterrer fireut frrant joie
selonc la enHlutiie de Troie.
Qiiiint eîl do l'oât oreot tôt fait.
a l^iirente ae nont retrait,
6005 (tient, 8e ne revient Tnmus
dmlenx huit jorz, n'î seront plus.
Mai» tant erra que il i vint
ainz le (|u:irt jor et bch retint.
Des trioes li pesot forment,
BlOO ki diiroent hÎ Umgncinent.
et dist, so faillies csteiont,
li Troii^n le coinparreient.
KncuH ot fait enterrer
toz SCS lioueR qn1l ]>ot trover.
6105 dist <|uc Pallaf) ne retciidru,
a son père Tenvciera.
Apareillier fist une bière,
ki molt fu rielic et uiolt (u ebicre:
d'ivoire furent li limon,
G110 taillié » or Ac» i qn'cn mm,
et les Imrres tôt ensemeiit
bien eutaillîces 8otili)icnt;
ftOS6 I le h. t.; r> le» boïM; It meniieiuent. — ttn^ï UI dont il tti-
it \f!9 Kntnr ri», UKF a fïr&nt rflnta fiscnl lor Uts. — 90S8 III en
uBt ton mon }vtvi, V.Vii Inr (F Ira) inorn portent mr lor «sens (G
apurtfnl sor parus). HEF njnutrnf. ilrux rerg. V. JfJi nutfH. l,rs iv» tUtsU
' tn'Kfi om'w thtnt III. - rHi*i» iîEI" ÎIin'*' lininl moll g. s. iii tl<«|iics
lor s.). - K'tSW A » I» lor loi yl ; <il':F de Iiint- p. - 11093 Aiim'it
xiut lIltiD U »i (iilt. - nom 1 .1 li-ur trute; D >tmis., F atralt. mwh
tt (1 sr ne y. T. ~ «O'JH III ncn feront. — m>l III M. t. r. l'itr^UB
nil Wnt; KF f|Uo U roTint. — 8«9S D t-t s«n revint, Hl H les r. — ftiou
. tanr L — «loi A et dit; y diiiolt sr f. v. — r.lii2 I» i|fic T ; E en c. -
101 |t que p. ~ fîi(i\ Ail ilit; III I'. nenterrcrn. — (itot; F a ». p. aîu
mv<Tni. - Bl»7 l> fait. - OIOS FDl «l malt clilcte. - 51 10 EFjusqiioB.
aihlioUwc* HatiMutHii» IV. 15
226
ON VA RECONDUIRE
de Boie fa U cordeïz,
moU fu liieu faiz li laeeTz.
6115 Miât i un fcltre Tiricn
et an tapîz Galaciën;
de desas ot coite de pailc,
Paris l'aporta do Tessaile;
d'orfreis fn brosdee de fors,
6120 quatre eamale ot an qaotre eors.
Pallae vesteut d'un ï-estemcut
tÎHSu a or mult inaÎHtrcment:
a Eaeae le présenta
Did«, quant elle l'enama.
6125 Colchier le fiât sor la litière,
([uatrc dcstrierB ot a la bicre,
desor lui niist un covertor
(unkes nus reis uen ot meillor,
Prianz li doua o sa tillo).
6130 et d'une vhace volatille
puitj fi8t duHU8 un aMiubrail
tôt environ eonie huschail.
Quant que PalIaK aveit l'OuqnU,
ainz que Tumas l'eUst ocis,
6135 devaut lui volt faire porter
por sa proeee demostrer.
Puis fist monter aor les destriera
des i qu'a treis cenz chevaliers,
ki tuit aillent avuee le mnrt;
A113 el eiH inUrvtrtiM lUim III. — (II M D m. biwi f. f. — 61
cnz un f. T. — iill(> HI \m feutre O. — GUI II dniiox ut mis, I
mitii: EF de tlosou»; H une coûte ot dusoz; G dcaos avoît. — BlUI U
lior C b. par A, III d b. pur d. hors; EF brundes du d. — tn^l y P.avolt
Q. V. — (1122 HI C08U. l'I'M III imuius lasina. — fSUft III siis; (i Loele
blrre. - 'flZO G rovax ot «sifus ut boos a le liiicr«; E> tuist. — fil27 lU pir
dtifliiK ni. — RI2t» BIEF u. bonis an vi: (F sot); U not sod paror. — Olit
niKF l« d- a s. f — 6130 Ul cortiuo ot de aolc HouttUe, D et une chMire 7^
OKF diiii drap do soie moll soutillu. — 6131 I) mist dudeitor m an umbnûl;
QJ ut dcdp«tin fiiit, ËF 01 Est desor, (* f. ptr desor; y un abilail. — Itn
-< 011 b. y ajoute dntx vm. V. Un nof<s. — G1S5 A f. a;jorïcr, Hî C
— 61lti A remenbrer. — «157 G p. a f&jt m. es d.; HI sus L d. —
f ft .isx., I> a .1111. cil.; G diis(|ii& AI. cb- — liisu 11 (piî tuitn
it., I ipil t. ftltirenl u 1. m., G «iiii tut un vuisL-ni od le tu.
CORPS DE PALLA*
S27
140 ni a celui eiergc ne port
et ne faci' arme» jiortnr
por plas scUrcnieiit alcr.
Quant tôt orcnt apareillit^,
Kncafl a le mort baisié.
6145 parla a loi iiuilt tlolcement,
mais il ne lot ne ne Tentent
^Pallas", fait il, «flore de jovente,
Ja niaitt n'icrt jore, ne me repent»
qne çk venis cnecnble mci.
6150 MalvaiHe ^nardo ai fait de tei,
qnant tn sonz mci rccuillia mort;
g^en ai les corpes et le tort,
encore en prendrai la venjanee,
o o mVspee o o ma lance,
tilfi& del traitor ki par boiadic
et par engin te toli vie.
Trop a cHtr fortune darel
Se ce ne fast mésaventure,
ja ne fnHsiez conquis par Ini,
6160 ue niorz ne pris, ei coin ge eul
Tn aveies meillor forage
et graignor pris de Tasalage,
mais nel pot mais 8o(rir envie
que ue jierdït^icz ainz la vie
6165 que etlsso conquis la terre
6H(i IM |iar cuiopiJgiiIe ot p&r Jeport; O il ni a cel. ~ lîl-ll 111
tuît font leur ■ p.; G et qui dc; V &ceiit. — GiA'i HI errer. — 5143
Unéa à^tnn H. — 61-14 I lusiitt. — D14& III a lui p.; V o lut — CHti y
I; V lot ion ne «nient— CI47 Ul AlinM. ~ 8M(j Ejan. m.j.; F tnen.
8l4'J niD (|iie ci V., G que tamvnai; DHI u. o mol. — 8Iu') I> Bien
IBW penser de toy. — I(l5t 111 rrccii». — B152 EF joii li. — llt&SFe.
jirenderai v, £ encore c. p. t., 0 i& eiu prt'isne 1. t. — 6154 111 a mes*
U ou ■ tu. ) CKK u cir m, u do uin I.; DHI na a m. 1. — ()I6t; l) voua.
— 6I&T y llalaa (CKK Aht) dolent (F clmitlK) qtieL aventure: D t. ta e.
|S iftiercaU dtux ver». V. la note*. — ftl68 111 Se ne ftiKt p&r m.; U f.
■■Ile a. — 'ilAn y par foi. — atm y gc crol — lîMit A molt bon c,
HI pla»t va-selaçe. — (1102 (îF miUor, 111 nuo Tiinius et lueiDor c. -
iir." m m. ne pooit ». o., (iEF m. no le pot s. — (1164 I cpio tu no p.
lia III q. jeasBc; U coDi|»isg terre.
D'ÉKÉE
229
si com golelz flcstrist la rot^,
6195 ei t'a la mort mult toKt plairt8i<>
et tôt flestri et tôt olian}rii-.
De t:uit wt pluH tneo t*uerH dulenz,
quant tu ne m'oz ne ne m'entenz;
ta ne me reejwndreie» mie.
6200 Gc ne Bai ptti» que gc te die;
famc n'ait pclDC ne alians,
ainK ait e» E^lîsit^nB cfaans,
ilnce o li l)ucn liome sont.
delà le ^raut enfer parfont.
6205 n n*a ^aircH que ge i foi,
mon père vi, parlai a Ini.
Ij» t«e aniu seit ajustée
0 la soe bnone ellreet'
A tant se t«t ne put pins dire,
6210 al cncr ot duel et molt grant ire,
deBor le ninrt eliaf pasmez,
et qnant il s'en fn relevez.
le mort baisa tôt en plorani
T>a bicrc fiftt aler avant,
6215 adonc les a mis a la veie.
Fors do son ehastcl les eonveie,
une grant licne tote entière
ala a pit^ apréa la bière;
sa ^nz le firent areater,
9t(M y lie vos oat t-ouie de lit rose [U si est de toi, ICF ansl d. t.).
iifmtf- six vrfK. V. les n-rte.». i)\Uh III uuitai tu lu mort tost brille;
tO!4l; OKK mue. — i\VM\ IIIF et lost (F tut| nvri?!, GK fît t. cangie;
tost mue, GKF et dwt bruliw. - (•lî)7 et tilu^ întenei-ti» <totut III.
m. e. p. ~ niDb in Ias tu, F ([ue lu ; II. tu do oe m.; D point du
— 619)1 y a moi (iiEF et moi) no respoadrait tii luie (ORF rcs-
radcras mie), D et ipif. tii ne me respoiis mio. - 11200 1 a. meii. — i)2«l
[ioin(f«. — (>24>2 y ahiz snît; (iKF eti joie uiaÎs tos tans, I es delIuieiiHuli. —
IKI c( 11204 omis tlarw U. — «ïn4 HI de ca. GEF oitre. — «Oà I II ni a g.
Ugit— «2U11 IIIIHÏE (t. i V. - «ïdS HIDGala; Ï1ÎD Unciiree. — (i209
\m^ daMM 1). - ti2li) G a dite); ï) ut tiioll ik duel et dire, I ot grant d.
grant L; G fort L — ijîll EF d. L cors. - 6212 H eu, y w. — «214
lia fist t. b. a. a. ~~ b215 A se les a donc, Ul lora les a ttiit <11 lonw
— 6216 I et hors du cli. les c., GKFU f. du eh. les en o. — 621b ËF
iBi D a. iprcs eux a L b. — tlili' GKK k font iluec ostur.
ARRIVÉE A PALANTÉE ^|
le mort Laissa avaut aler, ^M
et quant il vint al deiiartir, ^M
maint pkÎDt geta et maint go8pir.
Onkes ne s'en vult retoruer
tant itom le pot veeir errer.
Qnant il en perdî la veUe,
a uiult grant euviz fie renjue,
retorna a^en a molt gract peine,
sa ^ent a Moutalban en meine.
Cil <i le mort vont a espleit
a. Palantee treatot dreit;
et Jor et nuit ont tant erré
qu'il! goût veuu a la cité.
Le donjon virent et la tor
par matinet qdl le jor,
et si eûui li ^olelz leva,
la bière en la c'it»2 entra.
La novele lu tost oïe,
la vile on est tote esturmie,
rontre le cors li borgeÎB eoreot 1
et les dames crient et plorent; 1
DU CONVOI FUNÈBRE
Cil cni U rcis i enveia
vint ariere, hc li uouça
i|ne ce estcit ses tiK Pallae;
G2â0 mort )'i renveot fOuca»,
le dncl CD mcincot li borgeis.
Qiiaiit la nuvelc oï li rciu,
se» criD», qu'il ot IiUds et eltCDUZ,
a ses (leiis main? a dcrompuz,
625S sa barbe aradx' a nés doix,
11 s'est pasmez pluti de vint fciz,
bnrt6 son eliicf, débat Ha cliiere,
ploniDt en vait contre la bière.
F.t i|nant l'ot dire la rcïne,
Hun vis dcpicce et sa peitriDe,
de la clianbre ist el palais fors
et vait corant contre le eors,
escbevelee et foto pale.
Enz el iKirelie devant la sale,
la cnfontra son fil li père,
de l'altre part i vint sa nicrc;
de dcsur lui mil feiz 8e pasment
et toz les dens pboscnt et blasmcnt,
ki i-base-nn jor lur roinauduent,
6270 a lor altols sacrctioent,
qno lor enfant lor piarantÎHHent,
en bataille le dctTendissent
231
r.347 FI> i|ne. — HU*» D vinrcol ttrrier; I racounit «t lo 1. q.; OErH rtr
mi ■ lui - 0249 y PaJIas »ea un. — 6'2bit y li prus li bUx et li guulU.
f njoute ffcitr rrn. Y. Ut ttulm. — iilU'i 1 i-ntctit. Il ol. — HÏ.Vl A lia c;
[) qne. — 6254 A o «CB. — iVlhi UK csniclui, l) cnr.; <i e. tulu a. d. —
iijii t»F il est, III si s.; U il se pauit; i-JEF .m. (■. — 6'J57 i! li rois liiirte
9t d. s. u.; f et bnt. — ((25>t I &lit. - «2(ii» Et' sou im; III dcront, E do*
imL — B2fl'J K «I |i. v.j y plurint. — tiHii HI u. «t momo ot italL-, G c.
Ealate et p. A innct cL )• e. tsiatv et |jalu. — i>2tïl D En Is; £P purtv,
t' |H)rr[l — Oïti.S EF onconlrc. — Miiti F et diiitre p.; OIID ta m. — i)2t>7
III sndtius s. I., liF imr <1. 1., Ë di'svuro I., D dtt (Irssuz; UIIKI' a>. t., I .XX.
r.; I> 90 |iatne. — tt'itis U luolt fonuL-nt b, ; I et trcstunz leur dlex fonueot
).; I» en fhnne en blâme. - ti'itiH KF n ch ; I) Il c, IIIEF le c, G leji c, —
(170 ÏIlluiF ttultfl, — «271 III (pie II I, e. 1. garîsscut, 1> q. 1. o. gnmuteaU-
(■£F garcuiftsent. — 627'J L> et de murt te d., G et un b. d.
d'euander
233
de tant eome Hl plnc valeît,
ki plus l'aniot plus le pluigneit
Devant non (il li rciH s'eatot
6300 et en plomnt se denientot
,nel« Hz", fait il, .trop ai vcscu,
quant ai le tens, lo jor rett
que tti Q» mon: et ge Hui vis.
Ki iiiaintoiidra or mon paï8,
6305 mon rcaltne. toto mVnor,
dont to fiiSKes eirs alcnn jor?
N'ai mais enfant ki mon règne ait
ne nul baron ki me manatt,
ear tuit Hcvent bien mon poeir
6310 et vidz oem sni. b\ n'ui nul eir,
n'avront mai» rei de mon lignage,
ki sire seit par eritaj^e.
Por tei olicrrai en graiit vilté
tôt le dorplns de mon aô.'*
(hHlS Kornieut hc dementot M père,
de l'altre part plorot sa mère.
^Bels Q't\ fait e1, ,,tant mar vos oi,
rostre vie a dure molt jK>i.
Mar vi onkcs les ïrolljns.
GH20 plaindre m'en puix mais d'elH toz teug.
«29t in c. U. OF cuiii icil; F iniuU. — ti20S D plus 1. et plu» 1. pi;
Ë cl tSDt plus fort 11' ruiiipl&l^iinit ; A lan pesoît. — ti299 nitui itlinm ddiw
A. yt> estoit. — Oui I rlUt. (> niolt. — )>.^02 A nu t. ne,}.; II t|. jiii tun»
ulc j. V., 1 1|. lu peaa iiu&i lo j. v.i F t|. Ul^ GËF et t. fît jur (K Hti) v. —
liM E Quant tu. — (Uni HIK.F m. mes cest p., !> ni. mais ai. p., li m. tccsU
~ MW y (*iti/' F) et lolc. - «Siift y roi», D loir; 111 ot seignor, EF a
l"»j^ D duwcun j, — «Îtt7— HSII otuîii duna HI. G M. u.; D Je nai c. —
<*« V ne malfl ti.; A «pil noiant ait. — «ai» DF ipiu v. — i;;ni I nnvoit
\h% oir on lu. I, i M ni a pliin oir, GKF D*i mais liunio, l) u. m. hoir. —
^11 I sltcx fiist; F lie iniretaîo, (ïp par linM.igv, HI du Ivrits^i'. li:iKi
I*(iEK I»ar; I «d g. fulago, G eu uui v. — «314 A toz le» j ors me»;
f ugc. OEIT» Hft'iiinit (/rttr ver*. V. le» mtr». — «315 Alinéa dntia
^•lUli. III Molt tlctnainu grant iltiel 1. p.; I> Houuent; KFT> dcmeute. —
^16111 et dautru part rei-ieot; (î (çisolt; EFIllkui.— rt.tl7 (ÎEFflinW(rti(
^l»i IllP umettmt tant; yl) ele; KF »i marj IIl v, vit, D v. voy. — 03IS
m a i). petit. — 631H ! rlutwi o. T. - r:i2(j III p. m. porrai mes; E *nio
y meo pubt a touK lens ; A uie ; GF la mais 1. 1. ; C puis do eux t. t.
I.A MÈRE DE FALLAS
*53I5 Vos estea raorz en lor scrviso;
uc sai entendre en nulc gui»»
qnels proz seit oist eon forte mcnz,
iiuecis UDH fait nuilt pliiH ilult^uz,
car or savon le vasala^o
6350 ki ert en vmh et le hurnage:
tant eom vos uon pltm loer,
de tant nos en deit plnB peser.
Ja maiH no/, deux no proierai
De maie enor ne lor fcrnî;
6355 ja n'avront niai» de inei servisc
Mal ai or fait le gaL-rctisc
qne lor faineie chaseiiu jor
inolt balteriient a j|;rant enor;
0 il ont esté eiidornû
6360 o mes proiereu n'ont oï
o ne pneeut home tialver,
guamntir vie ne tenscr.
Il m'ont iiioHtr*.' mott mnicment
qu'il me KorpiiisKent du neient.
6365 FÎK, fait vob ont malvaiec aïe,
mult vos ont ])oi (;n:irdê la vie.
LaMc, ja n'avrai maiii eunfort
de ma tristor Juttqna la mort;
toto mcnrai ma vie eu duel,
637U la morz nie prendroit ja mon vuel.*
235
M4Â 1 «ervùifrs. ~- MiH II) ue puis; I ^uisos. — iRHl III que p. s.
!i e.; A quel. — (ïMS E dos en fait p, d , U f. le ciier (L, F n. ai f. p. A. —
lus tt 6.1&I» omà dnm IIL (i c. no». — B.15<l A est; CEI' toi. — BSÔI EK
pJM VOS; I <1e t*n( roiii vuiis piUTnl I. — l>3â2 K el t;tuli Y <>ntd de, d.
Bp-p. — c;ii:i KK nus dcM nen lunoni; UHI nul dew iiaorerM. — ^W6^
ni t. e. uiaiB, (iF.KIi ne ja v. — ^'-âhh Hl j:i timis d.; P omit Js, nau-
rqnt me». — (}9Mt EF m. lor al f. laiit s., D uiur ai dit sauf le s.. UUl m.
^'0 B&lf le S.; A lor s.— C;i&7 <i faisoies. — (>S5il F viUctocnt estcB. —
'««'i A iiuo m. p. — flS63 Hi luostre mauvaisement. — fi-'id-t III <pio II
PBlMçBt caqiii'S noleot, l> quu II 86 piiiasnnt do nairnt. — tUtîri (îKF imdt
"•le ni». Ill mferTfrfMwnt i«i tw. f;.V6'.î rf 6Vftîf;. — fiatUi IIIEF m. p. v. o.
■>4Te; D teoKe; A aa v. — A.HtlT EF ja mais o. c. - u;]A*( A tuz tous
**«i»l, ni t, uvrai, I> 1. (netrai. — 8870 OEF prondercii ui. v.j D
ivta^o or le vcil.
1
MISE EK BTËRE ^^^|
La, reïue se dementot. ~*
)i reis moH aovent ho pasaiot;
ki lor veïst ee dnel meuer
ne ee tenist ja de plorer.
Li reia liât ses ^erjanz venir.
Bon fil rova ensevelir
K la eostume de lor lei,
coin l'en deit faire fil de reî.
Premièrement Timt despoilUé
lie toK ses dras et dêdchaLcîé,
le cors et la plaie ont lavé,
prinieR de vin, pni» de elaré.
Ja ert alkes nereia et pers;
d'nn drap de &eie l'ont bien tera,
ses Moîa (îbcvelfl li ont treeiez;
enprés fii aroinjitigiez.
II ert molt beln. barbe n*ot point. J
De frese basme Tout il bien oint 1
yior ce que pnîs ne porreïst
ne maie odors de Ini n'eis^îsL
Ventii li ont draa de ebalusil
DU CORPS DE PALLAS
2^7
CfipcroDS d'or li ont chaldez
de hou (irfreiH encorreie/.,
Tôt le coureient l'oniG rei,
6400 anel li inintrent a son dei,
j pierre i ot hiieiie, ud trhior tmiclu.
V^ Vestu li ont sor en i^onlcle,
cl rliief li Qietciit la coroiie;
li reis hou cfloeptrc li doue.
ôiiïh et qnHnt il l'ont tôt tionreé
al tt'inptc aA deriH l'en ont porté,
lliicc tircDt ^rnnt saeretisc
a la lor leî et ;;rant Herviac.
Defors le temple a Due part
6410 ut fait li rcis i»ar gjant «sf^iiart
une Tolte u Ha scpolturc,
ki Duilt fa rielie a dcsmesiire.
Forment par e^teit bel» li louft
et tuz i ert pre/ li narqiieue;
|>41Ô ilucr eaida (pic il gellst,
li rein, rjuel ore (jn'il luorast,
main mifl i t^rt 8t>H (i?. aiirtiis;
de tant est pla8 dotcuz li ma.
La volte cfltpit tote reonde.
6420 uen ot plus bclc en tôt le monde;
b'î ot fcnestre ne verrière
A9Q7 A Ht un fS(*s ))i(*x. - I>.191I 1' coroncrtt. tiltiu V. uns el lUù, i'Ill
en son it.; (i et li iiiint-Dl unot el doï. - Noi y anis f ont (tlIK ot) a»
c. o ; ITl benVIe. - lH<»2 y ol dûjoste un bon (G et d. lut »d) boriclo(lll
DB oiuK oliior orirl»), D ftjirea U veatunt tton L'uninlo. — li4<lS c^ t\AU4
omiv JoHJ* I. y tuisciit. - M'U y i|no ne» per« li r. 1. d.; AI» oscbcrpe.
— 640& 0 el i|. il l»r»;ntr.: I «t a.\itvn M Innt.; IIIK roronir. — ti-toii 1 et
d t. «. d. p. 61(17 fil ^niiiït t<aiT<!li.stis. — l'i HtS III et Uvs chimcnns et
icnus scrviflc» |I cl l^iir c. et leur s.); (îE et a lor I. ; (jEF i!t a lor yiiisc. —
ftHW Atinàt Jan^ Cni, — 0-110 E ot li r. f.; F a g. c, G et p. o. — P41I F
omet st. — 1)41:! U i]ui rielid cstntl-, CEK chieri!; I et fuit cl duru. —
fî-IM y tnah esttiii lilnx II un valus (1 vi>ltiz?). — tUIl 111 ot molt estott
bioi li »~, KF ot hU-n t^rt pafnH (K ot paint) lo» 1. m., (î et molt est ptaltis
loé I. s. — 14 IT) A f|iiiilot. — ri41i> (Mil «le quel nre i^iirt II tn. ; 1> (|iiu m. —
fr aornis ses titi. — li4ls (i «le <'e fii U rnÎH molt maris; III tani en
ï. d.. F de I. CBloit d. - fi4i'.t a fu. — 642» III navoit p. l>., GEF
pltu belu iiot (E si b.).
M.
A. /
/A ' ''"'•• ..• :., .. .■
DU TOMBEAU
239
d*iri3 et de criRtnl fti foz.
So7. la vtilte dreit el milen ,
tist 11 rcis mctrc son sanjncii
qu'il nt apareillii!': por 8«i.
li'estut i|ncrre meillor a rcî,
niolt fil riebcs et molt fii ehiers,
de vert praHme trestoz eutiors.
I Aeex fu granz et clers et bel»
et siet sor quatre Koneels;
de (in or furent trt'.KgetO,
bien sont poli et neelcS
a«i» furent as (plaire cor».
Iluec dcdcnz fu rois li cors,
H IktIh, 11 ^''enifi, ti proz Pallos.
toi conrecz de relais dras
et 0 l'esceptre et o l'cspee.
La teeto li ont soslevco,
un ureillier unt descz mis
por pendre avant un poi le via.
Deus cbaleniel» de fîn or prÎRtrent,
leH eliit'-R di'donz les ne» li niiMtrcnt,
les altres deus en deas vaisset»,
) li uns fu d'or niervinlles liels,
un sestîer tint et ncieut mcins;
, dl fn de bafliiie trentoK pleins;
A dires, I distri-, H dif; EF (ii do o. paves, G dor et il. c
{- fiii'J GKF Sur; Hl DcdeDZ 1. v. enz el m.; UEF (}ui en mî
ELre suulreu, III féru lu s.; EF tton escu. — ti-lô[ K a 8oi. —
I. fairoj H a. Tere, F a. gairea. — ti4&.1 HI m. f. r. et biax
u fu t. et molt tiers. — 6VA III duo rff basuio, I> un v.
àlBio fu; (• (lut! Su bruDie fu lus e. — <>455 A gunz; I ot
64&e £F et 6at I puitidrci I sus. — »46T D oteut t. — MbH
et a. — 645y 111 limu fu dcdenz riche dehora. — i!4(li) G
lâl F H pros li fïL'ua. — i}tfi2 H uûtiroutiz; A o r. d. —
it I« Hcepire et ot !.. K et si ot le c. et l , F et ot I. 8. et
i £F ot d m. — fi4»i6 (i el vis, — tHb7 ti dor du si p, —
f, ciliés; y e» uarilles (EF narine»), P enn cl ne». — «461»
d. ».; A çislaii». — (i4"0 EF » inerveillus fiircBl <F fti &is)
(Mil m uc plus ne u.-, E ticuuat. - U12 EF ut si t d.
240
SUITE DE tA
li altrc fu d'nne sardine,
et fit ioz p1aiu8 de tcrbcuUae.
6475* U vaiftsel furent 08topé.
o bueii» cover(!le« scelc,
que de l'odoi- n'alast point fors,
se par les sistrea «on el cor»;
dcdenz Ini aillent les odors
G-iftO de cez espceiule lieors;
toz teiiB le puarront de porrir
et de malmctrc et de pDïr;
ja niflifl H corp ne muvreit
dtîH i ([Ue eue i todiereit.
6485 Quant «e ont fait en tel mesure,
desiis uiifltrcnt la cuvorture,
ki fu tute d'une anietii^te:
deHun la cre«te ut une liste,
de (iu or fu, deus vers i ot,
ti4i.NJ la letro et li escriz souot:
,Kii cost tomlwl p8t ei dcdenz
Pallaâ li ]>roz. li liels, li ^^ens,
ki fu (iz Eoaudcr le rei:
Tunius Tocist en nn toruei/
6495 La U)udH- csteit alketeK halte;
il ot del betunici d'usfalto
al seelur la sepoUiire.
nV-i A s.irxitip — (U71 (1 t|at t. f. |i., III tliclfiiimc. - r»47Mf p8tol_ ,
0476 y <!«. L' »} ^'^^ noit^lv. — U4T7 Hl iiiil- \m âirvr iirn aUet fnre, I»Ë
nnr loilor a «oient (T» inircs) f.: (iF n. otent f. — fl478 y W tics oon
fo» ri *^- — *''^''' '' ^'^ ''■ 'i *'*>"•' ^^ '^- '**" vniscnt; HI voni îc«rs iL
1460 («KF i|p r f. — Mb\ I l»iiz te Kxt'rrunt, EF ({uil i^ariront M
„,ft Un TM. 6iifS~G5a7. — r.4H2 K «t (le maiivaUtineiit puir. — R
iJ ill iiiut'U. — MM Hl dt'Vaut que Icne I touchen; K jus<|um 'wwi.
Ifyye, — \v\su I Car; A ot; (t a t. m., I par t m. — tl4Ml Hl motonl
ir lui liiistuir <% — <MS7 rt CIH» tmtik ilnnx O. Hl tnio fu. — e4<
A a. non iiiîettsl-«. •■ iHbî) y il. f. o. f. docvn- iriolt cliivro (1
V infrrciilr duvr Vd-n. V. le» nvtc9. — flUtO flPHl [|iU. é^
lin-, K •{iiî en n^uitiatis voulent ce dire. — iW'X'x (*^^|
- M9i I quu T. o. e. t. — <>495— 6â0^ umm t/on^H
Mim k, U Rt li tombe e. niques h. — f&ASWt I tii pt £1
, il ni ot lip 1) de r»iitf>, )• il nt de betnm on In fiiltc;'
uil. - 01117 iJlll II s.
Tii hetuineis a tel natnre:
la u il est iia poi seebicx
650Û ja ne sera jmis tlepeL'iez.
ne mais que Mcal par uue rien;
il n'est pas pcnt uc l>el dc hien
qnc l'en l'en ust a])erteiQeDt,
8'a conseil non priveement.
6505 Molt fu riche la sepolhire
et nuilt par fii bien a meanre
ftl chevalier ki gran/ esteit;
ne pliifl ne moinn n'i estovelt —
11 ne remest pas senz veUe:
6510 une lanite ot dcgor peudue;
d'or esteil tote la chaeine,
la lanpe fu de hasme pleine;
co fn morveillofle richece,
de ï>e*^ton en esteit la meoe,
6515 d'une piere que l'en aluiiie,
tel nature a et tel coatnme:
ja pHÎB esteinte oo sera,
ne nule feîz ne desfora.
IJ reî8 fist la lanpe alnnier,
6520 u'onc puis n'i estut recovrar;
cent feiz baisa defor» la brasme,
al départir Rovent se pasœe,
et la reine graut duel fait,
a molt ^TAtit peine s'en rêvait
6525 Quant il furent tuit eisëu fur»
mm UH Icil hetom; I Ot ira hâtons de t. n. — 6M)2 G et nest mie
'bel ne bioD, HI nest mie. ^ent ne but) De b. — tirtU^I Hl que 1. n«
Hmt^ ii nue on lorront. — uso:. I r- l". — t'50(} UHI at fu luwtHt longv »
B. — fi&Dtt UI covenott. — t>&(lil £ sim verrière. — 1)511) lU I. i ert}
% n L t <tt molt chicrc. — 6512 1> eatoit — (1513 ti tibU interverlù
ttm» III- Hl <|ul molt e«tolt et dure ec sèche; F ceslolt. — dôUt (i une
p. — fi&ifi F del n. et dul c; (t milere. — fjSlT (t ja oiile foLi nefitjUii-
lan. — (I&IB I DO pour imloir ne defrîra. Il ne ja de rion ne di^Ën; K
jhtkefia. — 6&19 Alinéa tlan* (i. ~ (1520 I )fl puis ni e. feu p.; (illK
ymtttent nonc, p. ni u. feu iijK)rtcr ((iE pas fi-u p.); F glu» p. nestut fii
ler. — (ÎSSI £t' dosons; I Is bière. — *ib22 I tisi luidu cliiure. —
G nn tenait — 652S F la c. f.
tttCBUUUOM. IV. ]Q
DE LATIN
243
'^î vers les Heu» «nt pris estrif;
6555 cjir ce aet l'en bieu (te toz teus
([ne il (lefTendent Troïifns ;
il Bout proobain de lor lignage,
n'est bicD que l'en lor face oltrage.
Re nialH ne dcRtorbiera lor creist,
6560 enidiez vos done qu'as deus n'en peist?
Ce poex bien de fi saveir
qaea maiatieneot li deu por veir;
encontre vos lor ont aidié
le jor qu'il furent aHCgié ;
a nu sent d'ols CBtil^2 quatre,
et (juant veuietes al eonibalre,
contre nn des lor ki njorz i fn
avez des noz qainze perdu.
Bien loereie des or mais
6570 que nos lor (|ueïKson ta pals;
asez en a l'eu ja mal tait,
erieme est encor qae pis n'i ait.
Une terre a en oest païs
Iti a cstû guarit*^ toz dis
6575 et ne fn onkcs abitee,
gnaaigniee ne laburee:
ce est des l'eue de Toucaue
des i qn'al flucve de Sieane.
Grant terre i a, d'un tenant dnre
6580 quatre jomeea d'errellre;
molt par i a bêle contrée,
ftà54 E estri; F ont mes pris strif. — 6f>5fi GKI que il aident T. (I
I T.); D niBintioneni. — iiî»5* A Inn ne lor rloit pas faire o.; U n. drois. —
le niaJ eucunibrier tnrs rfi'rui?<t; VA vt d. — 6.''i(I0 I i]ua d^ (lEK
'65i>t Glll lot lie fi. — tiWi m t). m a leur ponîr. — 05li3 I> ot
S. - liitU ViiV que f. a. ~ ti'tti'i ]* encontre iin ri.; E e. vos q, ~
i* D a DO. — ^iQb 1 J"-. dett du» mors i iii; D on aviez. Et' en avone
HB ta i avea, — iSitia I q. nuelssiuns {deuic fim) pais; OEKtl q. q.
Q (ait jMii. — (tïiTI I a. en a len ur mal fait, (lEF a. i a on ju mesfiBÎt
<tja). — 11572 1 criuuicnt encore; EU et criem eneor que phia ol ait; F
tsir quf paiit i ait ; A i ait. — <i5Ti D qui içaxtee a ente tout d. —
aa — 621(1 E cultivée. — fl577 y entor cort l, — 6i79 1 quant
ele dure, h ut tatii bien d. - ft.'>SI II bone o.
16*
244
SON
bone et riche, 8*ele ert poplee;
forez i a gmnz et plenieres
et praeries et rivières
6585 et liel» cu8t<eilH a viguea faire.
Iluec les pooQ bien atraire,
onc ne nom tînt la terre bien,
ne nfen etlraes onkes rien.
Se acorder nos en poon,
6590 ge lo molt bien que lor doigrnon,
et faeent i et mnrs et tors,
fossez, ebastels, viles et bor«;
o DOS aient totc cûiunnc,
lor genz et la nostre seit une.
6595 S'il ue vuelent reroaneir ei,
prendre la terre que ge di,
que il vucleut aillors uler,
lor nés lor feron rettorer,
ki lor furent arses a tort
0000 la o els estcieiit al port:
celés rendrnn tôt a lor ehoia,
car a plentê avon dol bois;
il n'i mctront ja costenient,
tôt ferou l'aire a uo»tro t;ent;
6605 or et argent, pailes et dras
Wa^ G «"* et; I s, e. huDtcc, GE sert habitée; F b. et de
•U». ^^ 6S65 A oostcK, L) rarttlz, y laris; G vi^e. - ^>b(i (Ull
|inoiiit'8 (I [I. nous), EF lu Itw puriuiiies. — 65S7 F abs, H ftino; l) rioo. —
«M» I nous DCD, OEF ne oi; A eustes: D o. bien, G nule rien, — 6*8* t
ne a.; EF sa vu» a. uoub p -, A i p. -- ûb^f HI g. 1. très b., GFi^ je latrai li.;|
F si l. d-, E si li d. — «:.!il I «i i {., D et i f., OEFH et si f. — StM Ht >
si (|uil aient nostre c, GEF si que luons tôt eu c. (E toute c). — UfM I
D 1. g. cl n. soient nue. — )>5i>fi H£E et sil n. v. manuir ci. —
prcgoent. — n^vi I et nil v., n quil vousisteat. A se il v. ~ fi ■ ■
L n. faisomeB; l) ferai; lll rrtomer — ri5'.l!l A 4. un port a tort, —
III lais aval a uotstru p., DF Jaou ellt-a erent (F fiintnt)
il rurent a lor p.; A IL -^ÊÊÊLJàl ora leur reodrons
iih'.y re lur ivndou lot a
DISCOURS
24:^
a Kou plaisir ait Kuea»,
ctaËvals et murs et palcfreiz.
C'en ai pensé ja pluKor» feiz
et eBguanlé cotufaitemeot
DOS concordon u celé gent,
que nos savon qae li deu aimeut,
en ce-st pais par els 8e t'Iaimcnt
Mais ce sachiez, ncn ferai rien,
se par voa non, ne mal ne bleo:
6015 rac'ordeinctit ne (jnerrai iiite,
se ucl volez, que que gtn clic.
Qnaot qne loer m'en osereiz,
ferai ge tôt, ice sacheiz;
ne sni pas eil ki \w ne creit;
ki conseil qaiert siure le doit;
l'en ne se deit pas eonseillier
de rien dont l'on ne vnolt laiseier
tôt fKin corage por Taltrai,
qaant ot qne l'en dit niielz de Ini.
6Ô25 De faire pain a eeste ^ent
ferai tôt vostre loement."
Entr*els le dii'iit H baron
qne li reis a molt ^rant raison
qne Troïëns vuelt retenir:
ear s'il le voleient servir,
aCMi <!EF A s talent. — «607 I v. muîen; OFO miils, E nin». — fitiOS
1 si; D .le l ni |>- tiiaÎDtc f., EF Lvuus et cliieD» tmicons osfuIr«. li
il- 'J rrrf. l". le» nvteâ. — tWAiM AE esiçarduB. — Btijy y puisons avoir
deofiiit ((>EF p. t|uc'rro). — 661 1 y a ctli: acni. — fturi UI par eus e.
; HKF dais se revl — GCI.*i lU luiti» ttscbivz bi<:D-, I ne f. r., I>E ni
- ÇIJI'» m Mordeniont, LH^EF dacoritemwnt; (iE ne» ij., 111 nen (]. —
tmintiarui (i. IIIEF K. u. lovr, 1> se par vous doti; DEF q. q, le d. —
T y nen ferai uoo non par moi i.riEF fin \t. m.). — t>61S y sejo ucn ai
tM Uxrol. — 6«I9 A ne se pus. — Sfiio I querrc I. d.; EF q. r. mime
ifB». — (Wi'Ji <;F nuB ne; D consiircr, l uierveiLler. — Bti22 HI sa ne
U ton bot V. l, fîEF se U ne v. I. — tit;:îa F por «iitriii. — HH'H
*•*••■ - iï5 m lv,nr f. p. — Mi20 IKiFHI sivrai; K si ferai j« loiU
F ». je lot Tileoment. — (HVil A E. d. luit l. b. —
K!m Glll {-AT il le volent bien s., D c. se U le veulent
t tien 8.; A los v.
'.''.>:T
^* 1 .
nt-M-fir
{■ I "*■'- -'«(w f,-,„ 1-
DRANCÈS
247
qaaot les retiens en oeat pals:
done tA tille a Ëneas,
6660 a lor sei^nor; ta l'otreias.
quant viiidtciit ^-u aï uicsagier;
ttt ne la pnez mielz enpleier;
DOfi luou bien i-c»t iimriaice.
Enne i as ja niolt grant damage
6665 qne ne H a esté donee?
Maint boiiie l'ont Ja comparée;
encor en icrt fait niolt noalz,
se de eovenaat li défais.
Turnufi ne vuelt que cil la prenge,
6670 aveir la vaelt, si la chalen^^e,
diBt que la foninic doit aveir,
et de la terre l'as fait eir
et tu li feï8 aficr:
ne la peUs ailtors doner;
6675 8e pnÎH eu n» fait nus otreiz
al TroI{!n, nen est pas dreiz,
ne n'en perdra neient par toi;
il s'en fait ja §otgnor et rei
et dit qu'il ne laira neient
t>680 ne aeit vendu inolt eliîercnieut;
aioz eu morront quinze millier,
HZ BM r^ 0 tes r., F ta retins. — 6H*iO y puis que (III qne
Ho.— 6661 BI q. Cl v.; K li tu. — t'AitVi III tu ne peua m.
espkiitipr (1 m. voir e.). — 6663 y o. I. tôt le m. — eeiîl nifH. Ko; D ou
i annii i* If. d. ; lomrt]^; UIToen; A la. V.lanote^— (>H().> y que II ne
b plect eue; D cesto d. — R6Aft y M. h. eu n v!o |i«nlue (<tE Mils; E î a). —
tuàsTi j e. e. t*rt niklnii boni (iolnas OU «- tteront. m&int li. d.). — tMidb y
se tu lor &l3 de couvenens (IJI II f). — H(t7<i HI et la. — 6K71 EFII
AU; *;itl veit a. — «H"2 tilll t» L — G(»TS r.t mn inti^nrrtifi daM III.
ni car tu, Il et toai, OEF et <]ue. — 6i>Tl III dont (H dit) n. I. p. a. d.,
ttEF ne la <F oeil pues mai» a. d. — un?.') D se puis Envas fct nul
atrott, ni m» la prnin {Mr toi des mois; F .». o. — 6P76 HI ce dit
gt nott fot situ et rois; GRP nest mîo d. — 66T7 et 6078 inlervertiê
n — " ,Umr III. 0 ne ni p., CEKP por t. — fi678 III bien
et dit nen perdcrn a. ; Ë ipie ne I. , (ïF i). nel L —
neroDt mainte gBnt. — lïiiSl I) i m. .m. c. m.; EP
que {;enz de pié qne chevalier.
Il les i met legicreuent,
car ce ne li cflste oeient;
Ï85 molt TcD est poi, ce m'est avis,
Be nos en somes tnît ocîb.
A PC sereit il or son vuel,
il en fercit asez bel dnel.
mais qu'il ctlHt la terre eu p&ia,
6690 et la femme ne querreit mais;
ne l) chalreit ki more en fnst
niaÎ8 qne cnpn'-s l'enor etisL
Nos disomes entre nos ci,
qn'il ne devreit pas estre issi,
G695 mais quant il ruclt ta tille aveir
et que tai'es de lui ton eir,
se il la vnelt et il tant Tainie,
quant veit qne cil sor Ini la elaime,
si s'en coniliate contre lui,
6700 entr'els la départent il dni;
eliascnnH i seit ]>ur son besoing,
et nos en estcron de loing,
et ki veintra, nos le verron,
de bot o lui pois nos tendron.
n
0B82 OFI R pie. — W64 GFI car il; I coûtent; D lor c — 6e« fil
n. I. seroit poa ce mtst vis; O petit len est — 6fiS6 HI sen v»tum tresmit
0.; G£ i ». — 6tlt>T F Icou 8.; MI A ce serion nos a. \\ A A std sérient
Q s. V.; E a. ce or. — (it>Sî> K fiToot uiolt ]M de duel; II f. petit d. —
MSU et mw umi* lùttiH 111. D »e ïl avait I. t. en p : F sins iinil; (;P
pus. — 069Ù KF (piurroit. — 6691 D ce H cbaot rien. — 66fl2 Ul m. q.
I. en pals c, D m. q, aprn lai tout e.; iîEF ne luaia; F qne il 1. e., Ô
,lti(-n|iri>.<9 1. e., F t|uen p&Is 1. e. — Etitd.'^ GRF Mai» nos disons; lU E. ii.d>
IMÎ. — SAD:) et l.tWil virnntnt iJam A aprî-ê 6S1MI. — TidUA (* Ht^ti il ne
Joil; I puis que il veut i|uil soit ainsi; P mie e. — initt'i \ i\ue U t» t.
reille a., H puis fine il v. i. f. a., D i». <(. Tumus v. ioia.\. a., ^ ">• *^ I*»
^L f . a. — tM'.Wti UI velt i|U« dr lui f. t t. — fW-j: v\-^^Ml^\ ^ *«
I la V.; ti laioi. — $mh III et ».; 1 nul d-^^g^^x^c '^^'^'^^-.^
d.- 66<ili EF se. - 6;«0 m si (1 lisent i^ ^'^]!^x'l^.
(MTlent entrcMis luidiii, 6 se de]»artcni
e^tninlvrun», D vt nous e., J-' et d. les
mi»1 UI cil (|ui; Fies v.
Ir' p. oen t, 0 ai
250
RÉPUQUE
Eà.
Voz arme* sont chier acbatees,
6730 si dciveot bien e»tre ^uiirdeen;
8© vpstre escnz esteit perciez,
vog acri^z trop domagiez;
tant corn l'avreiz sain et entier,
ne donretz en aitrc denier.
6735 Chevaï avez corant niolt tost,
n'a «i imnel en totc l'ost,
maict vuR l'avez si bien apris,
s'il veit armes, toet est restis,
mais molt est bien dniz de fnït^
6740 a lai ne se puet mis tenir;
8'an poi vos tome a destrece,
plus vos fiî'z en isnelet».
Que ne faites en vostre espee?
Ja par vos n'iert ensanglentee.
6745 De parole vos soqjoez,
0 la langue vos eombatez.
Ne fonqucrrat neient par vos,
roalvaisement serai reseos
par vostre eaeu, par vostre lance;
t57&0 en vos en ai poi de fianire;
ne la mescbine ne la terre
ne qaier jre pas par vos eonquerrc."
Dranc'és a la parole oïe
qne Tni-nna dist par félonie;
0755 de voardi^e l'a noté,
STSa (;ë estre bien. — H732 I v. en s. d.; (ÏEF t. Bdamagli
0733 et OTSi omit 'Uius E. y t c. I. issi entier. — 0734 H] ne le c^».
pw chinKier, OF centra pas altrt< can^ur, D no dniiroii »^ d. -~
li tout. — fiT3fl Al vu Trt;stot lost. — 6737 et HT^t^ nmir f/'injtUl
in m, il Mt — 0741» y ne sen jiiiei nus a lui u (F se pooit ja
874) m qiwnt lin pon vos t.; Kf et se vnu» t^lr» rcliiann-*;
a dnilrci G ■ la d- — 6742 I " ''■■<r ruinr .im.- l'iiît-n fn h-i.,.
M l«e». b ou tiiDo»ir(?; E ■'
roc RW. — (1743 I QO vo»
Mrt, ïlF ja nort, KF pour
c. p«?tli; F, poiir T. — 6<^-
baK» r., {ilV ai i$e p- d. &
A. - a7&4 II dit. — ti''-' i» a|Mil<
DE DR ANC ES
251
dÎ8t H: „Ce est hien vérité,
Dc m'eii niJD onkes a §:rant fais,
ne ne ferai pas oan mais;
molt deit estro hicu eu l'afaire
6760 ki tôt en cuide le pro traire;
0 la perte Bor lui revert,
ge n'i giiaaiDjT ne pc n'i pert;
se ee mon eors en puis {^narder,
niei n*i lairai mie afoler;
6765 se g'en giscJe mont toz freiz,
ne m'en plaiudriJ'K nule feix.
Asez vos vei or grant duel foire,
plaindre, plorer, voz l'hevelis traire
por ccis ki por vos sont tuit wort.
6770 Molt en estes de bel comfortt
Tel duel coiu faire vos en vei,
feri{.'z VDtf asez de mei.
Se g'c«teie por vos oeia
et vos eussiez le pal'?
6775 et menittuiez vostre posnee,
m'amo »ereit huooc ctlrce;
se teniez la tille al rei,
V(i8 fcricx hcl duel por mei;
mult m'avriëz tost oblie.
^0 Ça ariere m'en sni guardé,
T de ooardi8« (OE félonie) Ii rele. y tyoute deux wre. V. le»
^fUS r ~ "'*' OKF ne mm mis wno; tll en g. t", (ïKF a jrrtns essais. —
1 ^gf *' *P *"• en cesl an mais. — liTâ'j HF bi«n eslre, 111 e. prewz. — *i700
•e U '°* ^* ï*"" •" c- *•. I' cui (|ui tant c. 1. p. t. - 8761 y se 1. p. (F
'*>; EK A lut T., Hl «or vos r. — r:«> GEF ju ncn ai soing car
_'* «f quant. E que), HI g. n, gaaifcne ne ni p. — 6Tfi4 y ne uii I.
^^Tt*3 y «or (.Hl Mi» (Çen ustoic mors iotes; D ge. - <I7«6 y vos
' '•» <*-> »fruit itisi oblios (1 le d. ea s. tost plore»). — 0767 E
**■ •- O'fi'' y ot p. et V. c. detraire. — B70y y vos en s. m. —
**"»* •^- - fi^T! I tel cora faire de cuU v. v.; D an d. que f.; E
r bipn, H liien tout, E ce croi, (îF jo (jult; GEF
i/GE erp, F (mes. — B776 y («aufi".) en a.; III
tandrlez, (]£F se vos t. — ti77S III petit duel
'• m. — *',T7'.l ni iiiult tost fliToie oubliez,
trrÎËX, I Su es a.; GEF Se a. meu
252
ON PROPOSE
si ferai fre encor apré*.
Par fei. ce oe^t mie Dnuicéfi^
ki taot en voille p()r vos faire!
Ne vo« en ijoier loMoge traire
6785 qae por voa voille encor niorir.
Ne revoit pas a tant venir;
de roeie part dirai par vetr^
si cum vulcz le ti>t avcir,
primei^ U femme et puis la terre.
0790 tn la vos lairai gre conquerrC*
Il se i»>nil' envers le rei.
«Sire', fait il, „entent a mei,
la fin nvoD ci porparlee,
si deit bien estre recordee;
($705 tait i entendent eist baron,
otreient la, si est raison:
ta fille al Troï^n douras,
de la terre l'eriteras,
et ne TarnuB la viielt deffendre.
Gi^) bataille en puet bien vers lui prendre:
ne cors a eors la pnet oominerre,
81 ait iu t'eiumc u tôt lu terre.
bien ee te di. pas a'otreion
qu'en muire mais s'uns d'els dens non."
ii7SI y ge mÛB ci a. — 67^2 III sachiez ce nlort (I nest), F e«
non e«t. — ATS3 l> i|ui t. v. oro p. v. f., T que nul uiol r. p. tof |
b;m ni vûil; E Ktr&ire. — 11765 et t>'&6 intencritH ,lam III, P r. t;
m^ E V. i V. m,, GF v. v. pus m. 6780 ymw >Um D. y je uen (E d
raie. — 67S7 y p. vo* di p. v, — GTvîi K f. por le Lj P (wrrf et. - *
m par Tos la vos !. c. EF s. t. I. te bion (F Ulnle bien) t\ — 67»! (ï ^
Hl Atant se (1 aen) t. v. I. r.; OEFU son lurna ilevcrt*. — H*W1 l V
a m, n cotciidoï m. — (tT'js ni *
OEF iJcroosire. — «"W 111 acordci
fi7lill Hl et dk>at que i
vol» r. (G nart'fi r.). —
lui; lî * I. - 6&<I2 III
Jn to dl bien ; D Bien
0SO4 D omet dens.
1 m. se ces dcua
LE COMBAT SINGULIER
253
6805 TurnUH sailli avant eu piez,
envers le rei s'est aprisaûez;
lie la bataille tent soa ga^e
ilaec vciaot tôt le baran^ro,
et (lit (|ue tutti tiuH en iert
6810 par bcuI son eors. s'il le conquiert
et miant la enr/, le rei l'otreie.
bien est qiio l'en la lin en vuie,
Li reis U vit sou gage tendre,
mais ne le volt encore prendre,
6815 dit r|ue {iriuics cnveicra
al 'l'roïën, si mandera
que or Hera tua* de la guerre,
se par son eors la ]>uet conqnerre.
Bataille uvra, se il l'otreie;
0820 li jors (teit pris que l'en la veie;
en celé isle île la defurs
n'i ait que ficulenicnt ior eors.
et ki vaintra l'altre en bataille^
81 avra tôt eonquin hcuk faille."
0825 Ainsi l'a otreiù Ttirnus;
li reis esgnanle, n'i a plua,
quels uieenget) il tranietra,
qnei et par eui li mandera.
Quant il ereut en cel esguart
"830 qn'il enveiassent eele part,
uns mosages \-int aeorant
^a.
j^*"** 'ttini't dum A. 1 atant. — e^Dt; G est; GK aprocies. —
*w rf-ta-n^ a. _ g^iW III et dit <i(ie U balaillu e. i. — (iSlC III bien
■'-* ■* c. — (ibll MI puis que. — 6St2 K bien cat droia qiio I.
, ^^f ni. il iiu Tt m m. nel v.; GFH paa encor p., ID nie
* -^Ç^KFI' dist. - 6S16 111 et ni.. D si li m., GEi bel m. —
' " " "le m (M se il le veut, I Ramai le v). — (1820 y a
{F 10 ). qne on, K au j. con i; II fanant on). —
I-. bel ille; K en cent llle la U cl., F la (le dcf,
• .kii luit si:'iil (G sont tôt) oors a eors. - «S23
i'«iiinio et terre ara. — &S2ii F les
- . '.'If. — 082b A qucus, Gïïl quant;
'■•'J'.' Alinéa darui DIU. — 6S3Û D
V. apoifcniiDt fî son v. uAraat
ATTAQUE IMPRÉVUE
parmi la sale molt criant,
que Troïen eu sont venu,
par le paie sont espanda,
asailljr vuelent la cité.
Trop a li parlemenz duré:
en la suie ot molt ^raut trepeiL
départi sont toit del eongeil,
saillent tuit eus, pitig n'î demorcnt,
et ki aiuz aiuz a» armes corenL
Tote la fins est oblige
qae il aveient porparlee;
rtirmm toi seuls et Eu^sb
par lor dens corè uel feront paa.
ainz i ferront eusenble tuit
Fremiat la vile tote et bruit
espés géra ja li torneiz,
ja en i avra mil de freiz.
Cil apHsment a la cité,
li borgei& s<jnt as murs mouté,
portent pierres et pels a^nz,
et lances et e»ciiz.
DU CÔTÉ bES TROYENS
K TroTi?n Icî defors eont
G860 et OD la vile a»'i9 \cs ont.
TiimoB fn armez toz premiers
et ot vint mille clievaliere.
n vatt avant et cil apriis,
desarmé a veD Drann^g,
6865 difit H: ,Jdolt par crei^t or bien joie
et molt granz proz a cela de Troie,
qno voz armefl «ont biii en gages;
molt fcïsaiez ja ^nnz damages,
la morte geiiz le comparant,
6870 vos en feïesicz or graiit guast.'*
Drauet^B li «b'st: .,Por vostre afaire
ue quier gc ja m'espee traire,
ne mon escii ne rnis porter,
polp receivre ne col]) doner.
6875 Vos ki le tôt volez conqiierre,
par vostre cors fine/, la gnerre,
mais ce ne volez vos neient,
faire volez ])ar altre pcnt.
Vint mil eu inctez devant vos
6880 Ici ja par vos nièrent roseos.
Voii fereiz bion, par n'cHt i)as gens,
periz eat d'orne en ptusors lem»;
25G
GS59 G p&r Troîc'DS; I fw <1k la vile un po liors s., Il I. T. «le d. s.,
y cU de Troie ■(. tl. s. — t>%(i fil rt (I mes) cil <k'dctiz CDcoutre vont,
k et de bfttultc toz pris s., KF ut cit dtMiciis tôt ton eu vont, G c-ll du lu dl
Etot an vont, y ajoute 3 vert V. /<■« m»f«. — 6S(U Alinéa ffnrwHIPO.
)6tl2 OE .X,M. — 6&ft4 y nJQUtr. deux vr.n. Y. (« notes. — 6**65 III
t pnefiK hiii RToir g. ,|,, (iKF niolt par croiat hui oertes g. j. — 6SAfl
Eel gnint pourtiii, F t.'T itiolt ^andii pim8(V). G et grans honors; 111 la
^ d. T. ~ •'>Ht>7 U[ de vos u. qui ». e. ^.; KF gage. — KSIiS 111 hui
mh (., F car ja ensBent, GE molt i eussent; KF ^rant claniago. — (>67()
A iDoft e. f.; F r. f- ja deu» g. g.; HI f. g. ewast, U f, hui g. g. — 6S7I
«w alinéa dan» RF. — ti«i;2 GKF qnît. — fiH73 A ne pitin, I) ne» qtiier.
- W;4 EFin ue c r. ne A. — Bs7^ EF v. qui trt'stom. - OSTfl III
ittta, GEF fere». ~ 6ï>77 III m. do ce narez vos talent. — 41>)7S K alns
J»&it«a, <iF £ el t.; D nostre, GEF vostre. — «STJ HI ticx m.; GEFλ
Wttxeû. — AS&i> A nlroot. — OVSI III neii poez mes il nest, D voaa sa-
X ' uest; GEF vos f«rea bteu. — 06^2 UI de coubatre vosent tout
(tiux L
ENTRE EN SCÈN*E
257
0 el l'atendeit tote année
bien o freis luilie cliovaliers
6910 toz conreez sor lor destriers;
n'i a i>elai n'ait h devise
eonoisKance de mainte ^ise.
Camille ot mult bêle maisuice
et el fil l>ien apareilliee
6915 et 8tst dceor on vair destrier
ki valeit d'altres un millier.
D'ennioe eateit la coverture,
environ ert la brosdeltre.
d'une jiorpre tote vermeille;
6f>20 molt ert bien faite a ^rant raer^'eille,
et enseineot fa cuDoittitaucc.
Apniee fti sor sa lance;
a 8on trol avcit «on cseu.
0 bode d'or d'ivoire fu,
6925 et la gnige en estait d*ur freis.
Ses balbers ert Mans comc neis
et ses helmes loisanz et ulers,
de fin or eeloit li cerclera.
\a coife del balbere fa faite
6930 en tel manière qu'ele ot traite
sa bloie crine de dofors
qne el li covri tôt le rors:
dcrriés li ventelot aval
ttaos I qui ja estoit, E qui L ; El trcslote s. ; H qui )• U (if qui ■• 1^ fi
ent. — (>!ioii II er bii-n t. — liitio 1 1. aprestvz nus boas d-; E lus
J A (|ul nftlt A. ; HI c«l U cU) naît a sa d. - 6914 UI iti fu, liKV
(b, P et si fa; y molt bit^o. — «îHS 111 desiis. — 6!>lfi (îK dantrô. —
7 Ane— (>»1S II] bordcure, D beDdviirc, GF dobleure. — 6911) KK
ebfara p. (F p. ch.) v., C d. p. est iode et v. — 6<J20 omis dajui 1. F et
fu £ — A93I UID autreal. — (i9î2 I qui fu consne a une lance; D A.
liait ; n A fu a m L — 6fl23 y rm esruit fti de bon (lU blanc) irolre. —
tï4 y et t. b.', ni dun fin <n dor Ûa) trifoirr, KF fii tote doîre, G en refu
•te olre. — 6928 y ot ». b. b. — 0»2T y cicre et I. - (W2b III et H eer-
«Bunblolaaa, 0 li currios dor mult fiambolatia, £ li cercles dur ru-
kV por lo nier or rctiaiilH>iaDs ; A ert lox par carters. — WÎ9
dcl hauberc f. — 0931 CF U; GEP galoe. - tS9:i2 y si que
' son dofl, OEF covrolt s. c; D ut li couvrirent.
AVEC TURNUS
2:i0
qoe il ne penle aoecis la vie.
Una oem en i ocirreit cent,
car dcScDSc n*i valt oeient.
6fl<i5 Se iluoe le pois entreprendre,
niolt par lui enit dur cator rendre.
Mil ehevaliors menrai o moi;
voB reriiaindreiK ci al tornci
et Mcfiapnfl o vu» reinaigiie;
Gît?» bien avra en vwtre eompai^e
plas de vint niîlie elievalicrs.
estre la ^Ide et les areliiere.*
Ainsi l'a Camille otreié,
et Turnns prist de li con^é,
6075 o Ha (rent s'est mis a la veic,
enkascbt! soi en la sapeic:
W or s'i enbat Eneas,
dÊKcûuHz iert a eel trespaa.
Camille inai t'urs al tornei,
6980 cent pueelen mena o sel,
bien armées de covertures,
tôt de diverses armellres;
moU par i ot bêle compaigoc.
Quant els forent fnrs en la plaigne,
6985 li Troï^n les e^guarderent
a grant merveille les dotèrent;
quant poig:iieieiit a els damcHses,
caidoent qae fassent deeseos
fftWZ I se il ne veut perdre; V.¥ m p, (_î nen p.; fl avant I. v. —
II en u. biuD c, U en occist bien tels. cent. — (iiiH4 I la d. ni vaiidrott
Ht, — fil»66 y jf»; li cuU molt eliier (EF granf, Oî fier). — BOUs I et v. r.
I. — 9M9 01>II a V. — Ail'') I aurcK; (i en lui ares bone c. — S'i;2 1
Il laide d« coin a piez; E ontii et, le» gendes. — t>u~A D prent; (» et
Kâca t., 1 ai fte muca, F 1«fl 1. s. — 6977 HU» soro. — miH A est. —
!v MM alinéa '/«»* EF. — (iftSI IIl a c, fiEF yrt c. HUh-î TiF
itea d. a. — t>'Jlt3 I par avoit. — 0US4 I Q. fie fti en la cliatiipiLifcnc;
Q ele (a bon. EF Q. furent forsi, O Q. defora furent; A on nii 1. p. —
Alii^^a J/iiM D. GEI>H aftvdercnt — 60S7 et «iISS interivrtùi datu
III (|Qi la reniMtint par pnnnpjitif'fi, AH (]. p. \e» damniaollea, G q.
leiauMea; C (|tiant citea potgnent as ualeitAoN: E (IfliiUsoA, K dea-
— nost» m cnl'llerent^ A c. r« f ; B novelles.
17»
LES TROYENS
261
9enz cuDtredit fusseot entré
COUD anal m eut en la cité.
mais de»? more i f,'e8eit il tant,
ne poeient aler avant
Et cil ki erent sus es tors.
C8 inara et par les aleora,
traient, lancent, f^ranz pierres rncnt.
trop erent près, Jisez en tnent.
Un poi se sont ariorc trait;
Mesapnift nn enelialz lor fait
et Camille, ki o lui fu.
Kors as plaine etian»; sont revenu,
la reconiencent les torneiz;
li Troïën par quatre feiz
les menèrent en tel manière
ferant eu la cité arierc,
et cil toz tens les rameuoent
fors ax chans o il tomciocnt.
Camille point parmi les rens,
sovent joste o les TroR^ne,
tels cent en i a fait verser,
onc ne lor lut puis relever.
Bien ftcrt de lance et mielz d'espee,
a gTADt merveille fn dotée;
ne getot pas son eolp en vain;
ki femz esteit de sa main.
|UIU HI UKH d«8 pucolos gist mort tant; A g. itauti D m. Ae ces m.
(iEF III. nae de taurz (0 des cors) i g. U — 702u HI qull dg
n l-rf ne paeeal. — 7021 A e. fora e» t., 111 estotent os t. —
' virent nue H eslors. y i^ui(J<! 4 tm. V. len nottJi, —
-^v^3 et p. r, r r. et I. p. r., lil t et l. et plex r. — 7024 A pro.
, — 703b Ë droit a p. 0. — 7021) A si rest coniiDcicz li t. ;
■ t I) josleni. — 70S1 EF de (çrini m. —
M et 71134 omiê datu 111. (1 et t. t. cfl. —
, la fors oa t. {(.; on il tomoîent). —
!l ^'I^^^Hp joiintent . dV i jostc;
|ono (IIIK qui, (i aine,
— 7(M'J D cstoit d^
gicte; lII nu i^tuit
'a 1. ID.
TARCO
ne langEÎsseit paa longuenieut,
mire ne li Faliit neient,
la miirz aîneit sou colp toz tens;
n'i aveit neicnt de deffeus
por biien lialbere, por fort escu:
ele i ferait de graut vert«.
Bien î fereient les pnoeles,
as Troïëns fout vuidier gelée,
verser i vont maint chevalier,
dont li cheval vont estraier.
Par k dianp gieent li eec^,
li gonfanon a or batu,
knee», eepiez, lialberc treslî,
covcrfnre&, belnie forhi.
Quel pflrt que les piieelea vont,
li Troiën veie lor font.
nea ptieent loDg'iiemeut sofrir,
ei conienoiorent a fnïr.
Tarcons, iina Troil'nB, les veit,
tîcle ])art ^int îicoraut droit
It lor comeoL'a a hiiclûer:
I
L'INSULTE
N*alez avant, estez ariere,
7070 née dotex pas, cliascuns i rtere.*
VerH Camille se retoroa,
molt (iereiiicDt l'araisona.
«Dame*, fait il, .ki estes vos,
ki ei voB ciihat^/, «or nosy
Noz chevaliers vus vci ahatre.
Femme ne se lieit pjia eimibatre,
se par ouit dod tôt en gisant;
la |>uet faire lioiiic recréant;
ne ja prozilum o les eseuz
par femme ne Hcra veineux.
Laissiez ester deHniesiii-nDee,
metez Juh l'escu et ht lauee
et le lialbere, ki trop vos blece,
et uc nioH(rt;z v<istre proece.
Ce neu est ])a8 vowtre mesticr,
mais liler, eosdrl* et taillier.
Ku bele clianlire huz curtine
fait baen eumbatrc u tel mescbine.
Veniete» v» P^ir vos mostrerV
Oe ne vos voil pa« acbater;
[Kir tnnt blani^he ^ott vei et bloie;
quatre deniers ai vi de Troie,
ki sont mult bueu de Hn ur tait;
cela vw donrai por mon dedait
383
GF nies a.; GF nestos a., III lornvx a., E reitefl a. - 7070
; D point, — '»'>l IIGEF sen. - :(»*« D mie v. — 7U77 HI1>
Ci U en g. — TiiTSi E Joit; F omc f. r. — "«7'J ÎIIKFIJ mes |b;
lOU) vlvx Ht; chantiz. I> util p. o lesni; liEK p:ir tur e. — 70S0 I
;pir t «8tre v.; (; de f. — 7(j^2 DGKF leseu luetcs jus. — 7iis:(
— 7ttS4 liEflI ne noas tu., F vos loosteres, l) ne m. point; EF
Vi^ii E k\ nc8t patt v. tu., GF i-c uest p. do v. m., fU u. oest
pour) rtiiuiui? ni , I) co nusi uilu v. m. — ïo^S tiKFD uiats bien f.;
Skr; I' 0. oti t. — ÎII&4 A (<.5)>alru. — 7ii^l( 1 venistcs v. Ici tn.,
«ga ci m., OF.F v. vo» a nuN ip. — 7i)»û III ue vos vo-
%, — 7i)\i| Il pour qiiaQt; y mais j)or ro «mesir.s b. h. —
ai du munoiu. — 701k1 I i(. uiolt sunt bon et du fin
^. lie fin or ciilt; EF dor fin trwitiiit. — TU94 H
20-1
ELLE LE
7095 une pièce mener o voa;
ge nVn eerai ja trop Jalos,
baillerai voa a>4 CBculer^.
Bien vos voit vendre me» deniers;
86 tant i pert, pas ne m'en plaîuf;:
VllA) vos en avreiz dohle ^nnaing:
Tuns iert qne de m'enor avreiz,
Taltre qne vostre Imen fereis;
mais ne vos sotira ncient,
ge t'nit, s'il en i aveit cent;
7105 vos porriëz ctrtro lasseo,
]ias n'en mriiiz t>aoIee.*
Camille ot lionic et molt grant ire
de ee qn'ele lui ci dire,
le Imen rlieval bnn-lië et [wiiut,
7110 vers Tarcon vait, a lai se joint
Ele le (iert par grant vertu
desciz la bucle de l'cscn.
d'or en altre ti a brisié
l'a1l>erc treeli et deHinaillîé;
71 lô nioit le trébuche de! dcstiier,
puis li a dit en repro\Her:
,'Sc vinc pas (.a por niei mustrcr
ne por potage démener,
mais por taire L'iiovalerio.
7UU& 111 u, p. gleiTâ. HF UDu fois i svrai. - 70tt6 y ut non». (Ëb^
nca crc); D s. point t. j. — Itiîi' tUU liverrai v^ EK dont vous iiior
IWfi m Bieii vos veiulre toz mes A. — "oy.i I et se go purl pis. — a
III vos i fero», GEF et ^'osaurea. — 7loi Hl «pic mec deniers ». — 11<
O sofrtn, IDEF sufirotT. — 7104 1 non pfts sil, Â co «itic sU; D ao H
cent. — TtCA Li bien p., I> v. ne p., OF t. cm p., E v. nua p. — Tluit i
j» neu n. a., 11 mus d. serez ja s., U oe s. mie s., E j« ninis ai-n i.
(ïF mita H. s. pu aoolw (F nuiuoo). — T1U7 I liunli? et
Gl> C. ot grant ilol ex fort I,, F C. ot <l<icl ot in. R. i.. E C. ut mok
<1uel et I. — :i«& A »iuy i-I — :ino III
(î brora. — Tlh' I v. Mcn
si j., OKIin et A Ini J. -
deéur. — 7113 T «lim ImkiI
vn Liiitru. — 'i\À nil> el L
ricng point.
.■nbronchi! Hoi le fûinvtl
Virviu, ES Twuu-, A
1' ■'■■
t. C'"f|
TUE
205
7120
7125
7130
7m
De voz deniers ne voil ge mie,
trop avez fait foie bar^aif^ue;
ge ne vif paa de tel ^uaai^De ;
mielr. sai ahatre un chevalier
que u-oler ne doDcier;
ne me «ai pas combatte cnvetHC.
A tant poîgDcnt u la traverse
dui chevalier, si Tout férue:
par lor deutt lanees oe remne
ne ne parti pa^i de la selc,
Tarpee, nne eue puoele,
point celé ]>art h la reHcosse,
Tnn ta feri. sa Innée estrosse,
Veapee trait al trestorner,
86 U a fait le ehief voler.
Camille ra l'altre fern,
niolt ehieremeut li a venda
le eulp que il li ont doné:
ftnbedai l'ont ebier eonii>ar(^.
Uns Troifns. AiTonw ot nom,
dl DO fniseit sHpiaitîer non,
come Camille le fai^eit,
cou el justot, eom el fcreït,
com ele alot par le turnei.
"Se se tiot pas tant en sel
qnc il nttast o li joster,
De »ieul de devant li alcr,
mais derrière la païuiueit
"llrt III liai Bule envie, (lEV ne mis gc m.; D omet de, voitre
— 'iT. A ijui L f. - 712s HID p. 1. 1. ne se rt<niue; F nest ceuB, —
H! Be iiv £norpl putrior ne »., D ne ne «e p. d. I. s. — 7IS0 H
V. A Tupti^t^, D TuphTge. — 7132 I l. trousse; D liui furi » a»
7tM m roioruer, GEF trespasser. — 71. (5 A C. an n.
— 7IS7 A » <l , I ol (t. — 713!i C achate. — 7iaB itanu
' -IIS, F Ar»x, AU Amnz. — THD i)K(î se
I feroit. — 'Wl I et coment forment
;:i loiituit, V* C. ellejofttoit tornoîotl, t»EF
. ... m ([uant e.. F ot e. - TUS IlIEF »ll.
"î wu devant; HI estor. - 7N7— 7I&8 omt»
G m. pftf derrier.
7140
DESCRIPTION
mais por belW et por richeee.
7305 Tôt environ fu portenduz
0 pels, 0 cordeâ et o l'iiz.
JjOt chaste! ont molt tost dreoîé;
quant defors Tout a]>areiltié,
dedenz ont lor tentes avises,
7310 mil et cinc cenz de maintes goises.
KncaB list tondre et milcu
son tref ijue il conquiat d'un Greu:
bien prcs de Troie l'cnociat,
le tref et les armeâ en priet
7815 U très esteit de eent colors,
tailliez a testes et a flous
et a girons et a merela
et a listes et a tavels.
Desor taz Ie8 altres pareit
7320 donjons scnblot, car granz estcit;
une aigle d'or ot en son mis
que l'en veeit par le païH.
Tote la nuit ont tant ovré
que il orent tôt apresté
7325 et lor tentes asis pur rues
et lor cordes totes tendues
et lor ehastel bien afemié
tôt environ 8or te fosst'i.
Asez fu tost faiz li cliastets;
7330 ue fu pas forz, mais il fn bcls.
Quant vint a l'cudeDiain ul Jor,
7304 1) leesce. — 7305 ^^ a p. a c nt a f. — 7Ï07 111 Le dL
7»m EF I. t.o.d.a.; A le.s t. — 7311 (tEFP en m.— 7313 et 7314 omi»
dum Jï. m quant locist. — 7315 K mil c. — 73]B A o blsches et a f., F.
par bcndo» vt p«r f., E par b. et j*r f. — "817 et 7816 omi» tîawi UU
D taviaus; A o g. vt » m. ~ TvtlS D et a l>«mlcs et a meriatu; A a
L et o c; £ crestiaua. — "319 DI Dbsuz. — 7320 F car molt «, OEF^
que g. e. — 71)21 F 11. n. t ot; I ot sus assis. — 7S22 1 iiuen v. p. toofc*
1. p. — 7323 11 Kn e«!i> n. — 7.'124 1 igue il ont trestout a.; GD loreot.'
— 73Î7 A et lo ck h. orilenR. — T32S 1 mt. — 7^29 et 783» omk
fhm GEP. ni A. tost fnnt pri» cist rh.; I) mU. — 733u 111 car oiert;!
A mes iiiolt. — 7331 Alinéa ilam O0HI. Ë au demain, F
demain.
J
DE LA TENTE
273
cil de I.aurente de la tor
et cil ki 8<>r le uiur estcient
as hataillefl, le t*liHi«t«l veieat,
7>i3â les tent«fl et les paveillons:
del graut guident ce «elt donJooR.
Tnit ont oï par la cité
f|ue Troii-n niolt ont ovH,
ki la unit ont un ohantcl fait
7^140 Chascuos ki l'ot corant i vait,
d'en son le itiiir le vont veeir
et aliclient tre^ttiit por veir
qu'il est de pierre et de mortier
et que cil HOnt ninlt hucn ovrier,
7345 ki taut ont l'ait et tant ovrû
eo une corte nuit d'esté,
que attrett bomes qnatrc tanz
n'en fereient tant en treis ans.
Molt fait vers els mal guorrcier,
7350 a conqnerre ne Bout leper,
car molt août duit An mal sofrir;
ne font pas senblaut de faïr.
Peor ont grant en la cité,
forment en sont tuit eft'reô.
7355 le rei blasnient, ne pncent maie,
qne as Trolëns ne fait pais.
TuroQS fiBt par matin banir
qne lc8 morz aillent Hepelir.
7:t33 lU ms les murs. -- 7S34 I & crcoUus le biin ch. r.; H et m
itax, EF & b. — 733» EF al ce» t ces p.; 0 et ces t^ A et leH t.;
des p. — '331!! D iilnisor c., G£F H gent utiident ((i ciiide); IIIDKF
— 7937 EF ODt vou. - '33S 111 ont taut a, i» sunt inult date. —
S39 K et dient tout cutel ont fait; A que ). a.; G tel e. f. — 731<i y
le T. — 7341 III (lesus les mur», GDEF desor I. m. ï:j42 A ce
~349 q. e. de cliauz. — 7344 A il s. — 7345 III et uisiluvre. —
f cafi <*lll dnitres; EV que «utre home .xt.. tans. — 'Hs 111 no
en t. A.; IH) ne f. mie; ftF [dus. - 7351 (îl) nul a. ~ 73Vt 1)
it paour o. — 7MI 111 molt en sonr forment e. ; A f. par s , P f .
— 73ft5 n lor r.; A ucD p. - 73V. ill fiuarT. ne fatsoit (I ftoeot^
\J} de ce qiiaa T. n. f. p., EF que su Truiou faict- le puis; H quil. •-
AtinM doua D. — 7358 IIIE enfouir, GAUF sepelir.
iibU<rtti««* Rsmaaitlw IV, j^
374
n ook sparalbé les ne.
7300 an ont ka son et
U TraOn M eoaeiMSt
rMOUMfftAt n br {nC;
a U eoctinii« del pab
le« tor onl an, ea terre nia.
7:i&5 Tornôi cateit ea b eHé.
moK 8e teneh a malmeQ^
de Gaaiile. ki morte estât,
grieawnt d« li rc eompUigMit
Ji laft^. fait il. „qoel deetioee!
7370 Molt m'wt fortune trestornee!
One ne me pot nnl bien venir
de MBle gaerre maintenir:
gel deflsM seuls comparer,
«or mei dettst il retomer,
7375 neient sor tos. gentiz pncele;
tant efltii-z cnrteise et bêle,
tant amiëz chevalerie,
vos en avez rhangié la vie.
Ne fta femme de dqI parage
3780 ki enpreîet tel vasalage,
ne ki de ce s'eotremelst.
Grant niai m'a tait ki vos ocist:
perdn en ai, iwr vostre mort,
a toz tans mais joie et déport
1339 1IIDEF et II I voDt; III tunt ont «rre, D fut sodI II tt
tant ont uuvrv; H el U tant ont uoumtilt: olvre. — 7360 HIKF qi
li mort et enterre, HV que II fbrent tôt enterre <D «nteirex). —
75fi2 omÎM dans I». — "ISiiî E tout I. g., V lor lor g. — *ïft4 lllll I.
et e. t. min. — :86<1 III <|UJ inoll tw lieDl; FI> i>or m. m. — 73»»* III •*!
ilurenient »e c. ~ 7370 G com ma f, malmctiee; EF délivrée. — 7971 ^j
11172 omû titm» A. 0 il ne me pot lînc bk'u v.; EF aine ne me ptwt — '
F g. a m. l> ajoHte dtux rcr». V. les notfg. — "3T3 E je d., D ji'
A sel deuMiei pan anditmr — T!tTi III sas m. d le mal lonirr: llFi
T. ~ Ti'ù \\W DoD fiBii su> - 'STtt 1 qui L; III e. plaisant:
t. |iar estea. — 7377 UEF • < i . :T9 Hl que en avez perdu la
amrt vn, vo« avie; (iEForiA.: *t a. perdue rie. — T.'lîlt I o. f. OAC £i
p.; A t\r ii'l t'of.i ■ ' ry
Il ror fiât.
DE TURNUS
275
7385 Voe venisteB por mon servise,
81 voe i estes del tôt mise;
maies soldées en avez.
Molt est Pallas cliier comparez,
_ nn chevalier qne lor ocia;
7390 molt le m'ont or bien en leu mis,
le contrcpan m'en ont rendu,
par vos m'ont il tôt coufouda,
perdue en ai tnte ma vie.
Afebleieo est ma partie,
7395 ki maintenue esteit par vos;
ne aai par oui seie resuus.
Vos estiez a mon besoin^
preste toz tens, fust prcn o loin^.
Mar fa onkes vostre valors!
7400 [Valtre«i femmes entiez flors;
onkes nature, co mo senble,
en nu cors n'ajosta ensenble
ni grant ]iroeee o grant belté.
Ki en voldreit dire verte,
741% il senlilereit que ve fost fable; .
molt par esteieut dessenbiable
vostre valors de vostre aagc,
vostre vis de vostre eorage;
vos estiez une donzele.
73â6 n en n. 8^ D ft m. s. — '.iSfi ni molt vos en estes entrembe,
si vos estes molt entremise (F si en estes, K sen osties). ^ 7588 D
•D «rt P. <r. — îSJ»fl (i une jo o. - 't»\n\ RI maleuiiJDt le mont, KKF
le me root tiva, l* car ur le munt biea. — 7391 HI mal c. ; lîD vun-
inpoMt. — 73'Jï lU U vostre mort ma c. — 7S9;i HI or ai {wrdu toute maie,
KP perdD eo ai loolt de maie; D ore m. v. — 'l'.i^A HI Aflebi e. m. com*
psipiictîESK Macoui|iai|^e eut toto i.Ei'' molt) afeblio; D Alloibie eo est —
•)l& E la Tu. F m. fuet. — 73V0 A Mïrai. K soie»; Q d. s. cornent soient r. —
latfs Mi/rrrrr/i» dam HI; I touz jor c., OEF de tôt e. — 7398 HI ou
près ou fuiit lie L, l> p. on fiist ou près ou U ^l^F p. mestiee et p.
- "4iHt IHiEFI k flors. — liV'i A .li. meillore ne joata e. — :^(l;t <JI>I1I
|b.j 11 e t b^ (r a t. b. — 7404 (îEF ijni {K quon) voudroit dire vérité. —
i K MBtiloft. — 7111(1 A tant p. caliez, y car molt par ereot; (t delitable,
IfViniihr, A doJtfanRable. — Î-1H7 ylJ et v. a. — T4*is y vostre sens (OEl^
\ v.avb, yD et rostre (UëF VOS} c. HFS ajoutent dfux vtr». V.Uê
•0 $t 7410 ifitenvrti* dan* ITI. y Ou e«tes vous ma damiselo.
Ib*
1
MISE EN BIÈRE DU
1 cflrteiee et avenanz et bêle,
ni estiez liardie et forte.
Ja li euiverz ki vus a inorte
ue V06 o^aet i^eul e^guarder,
s'il vos veïst ver? lui tomer;
> il V09 feri en ileBsotaut,
il ne vos viat pas el devant
Ha la% dolenz, tnnt mar i mnîl
0 ère ge, qnaut ge ni fui?
Ne fussiez pas ainsi ocige,
> ^Taiudre ^-narde fiiat de vos prise;
ne moriasîez aeuz inei oeieat,
gG roB ^uardasse feeloient
eome la meie cliiere amie,
lie ue sai maie que ge vo& die,
> maïs dolenz sni de voetre mort,
ja mais ne enit aveir l'oafurt. "^
Ttirnap se dementut forment
et uiolt *e repasmot sovent
pt refjretnt la danieisele.
CORPS DE CAMIU^
277
\
It basme et niirre i ot )>ienté,
lo con» en ont bien conreé.
D'un drap de ueie iI'Almarie
7'MO fn la ineschino ctmevelie,
et puis Tont iiiiHe en une lùere
ki uiolt fu rielie et niult fu ehierc.
Les barre» et li diii limoD
fnreut de la dent d'un peÎ88on,
7445 a or furent toit eutailtië
et o pierreo iipareillié.
De cordes de seie fn tôt
H laeeïz Ici fu desoz;
li \h fu do eot<m enpliz
74c>i> et deHuu fu mis nn» taptx.
Conte de pailf ot en la bière
ki corri tote la litière;
li paileH dont la t'ustf fu
estcit ovrez a or menu.
7455 eatablati niolt ebiers eifteit,
nos mieldœ pâlies uen etiteit;
lu eoBte esteit et longue et lee,
de l'afe cnhafe enteit bniHdee.
Coiflsin de ))aille tribola
7460 ot a Hon cbief. itne^ Hnzleva,
et dedeâUH un oreillier;
743T tllEFb. et u.oiit(EFut)a|i. — 7l3b(: molt udi lecurs; 111 en-
iVkMDe. — 7439 m en d. (1 dras); O dalniAtie. — 7UU y pucele; <î StivuKi:. --
TU2 III qui tn. iert predonsfi et i^li , (i qui in. I fu ot r. «t ch. — 74l<'t
IHîFF tiroiiii. - Tin y "les o« (K de l«w) iliin grant p. — 7445 D dor f.
Leotrel. - 744tî fin» a p., K w ji, 7417 1) des rordes liée» f. t., EF do
tors de a. C Ircatoits. - T44!i y ettMa. Hhit l) v.t de »oic ut mis; H cl
t, ni nni Mnilz. — 74J1 et 74^2 intm-iiHn dans A. IILVD lolle, (>EF
kwte. ~ "4J2 I eiDplio de plume ftone et chiere, D qui recouvri i. I.
S*»»; Eni cuvrott. — 7453 E Cil; UlAl» coite, UEF keuto. - 7454 D
vx toiiz ouvre». — 7455— 745i> ami» tluM Hl. I» c»r aplate, G car hApUti,
£F citaplali. ~ 7450 D iiest «droii. - 74:m IHAD culte, fiEF kuutt;; D
'•<!. lu l et 1-, GEF L c. fu et I. et I. — lià'i C duer on iiitre, l) de catft>
Itfe, GEF a (G ud) un caasandrc; AH brostue, D bordée, G orlue. —
*4S9 V tribaùt, (i irlbolit. — HW I ot au c. qui le ».; Il i|ui a., A qui
'i leva, I> C}. soslevaat, G q. aoalevat. — 74tit III et par deaus^ E et par
■Udens ot o., F et dudens o( uu o.
ON L'ENVOIE
la taie en fa d'tin drap molt ehier
et tu cosQz toz de freseU.
Lu plnme «n eRteit d'nna oisela
74(55 kl en cez Unes lai sas aout;
H m en loT palais les ont
leit oi^l ont nom talade;
tel nature ont que nn malade
pnet Ten par eU espermenter.
747l« s'il deit luorîf o respasser;
kï no l'en ameine devant
se il deit rtTTË en avant
Il ealades le set et Teit,
en mi le vjg Teagnarde dreit;
7475 «t se morir deit de cet mal,
il en mo:?tre ^gne mortal:
son ehief tornë altre jttitie,
le malade D~e»°ruarde mie.
Ilnee deilenz jut la iîie»eliinç«
74Stï un covertoir de sebeline
wt degor li. Wen tn livrer.
DANS SON PAYS
'■SfA
7490 Qaant apredté furent d'error,
d(f lu sale sont isaa fors.
Tunius a t?unveit' le l'ora,
soentre vnit h pié plorant,
demeute ttei et fait duel grani.
7495 La bière conreia li reis;
H chevalier et li borf^g,
daines, bor^isee et enfant
après vont f^nst dael démenant;
par les rae8 o In liiero entre,
75O0 plorent, crii'nt trostuit fioontre.
Molt ot (ïrant duel t*n la cité,
a inerveillc» eont ctfreé,
tôt forH de la cité lit nieinent,
al départir grant dael denietnent.
7505 Li reis s'en retorne plurunt,
Taninii ala grant pièce avant,
puis fine tiiit furent retomé,
graiit lieue liiin^ du la eité.
Al dq)artir baisa de fors
Vr»lM cent feîz la bière u gist li cors,
trente feieei* ne pauma,
a grant peines s'en retoroa.
Vont n'en eil ki le cors en nieinent
et de Terrer fonnent se peinent,
7515 tant cjn'ïl entrent en tton i>al8;
<Hii HI •( f a.; A iWer, — '.vxi A u\ convoier. - U93 111 Tur-
[i(ti vct ii|pn!» pliirnnl. I) Apri-s la \t. voni p.. EF Sovcut va us
- ^i'J^4 h ileraeatent a. fi>Dl duel ni g.; y il. laii molt gnni. —
alin^n timif y\K — nm K »i. li u.. A et serjitnt. - 74y8 y a. H
fiiifflnt, D a. v. ttiit g. d. tnenatit. — 74tKI ft 75(NJ timu dans 111. -
[cor«ut; £ p. et c. luitt s,, K |>. c. lotos s., U p. on vont coraut s.;
ible. — 7$i)l Alinéa danê al). Ilti ont; 111 par I. e. — 7502 y
[— TW>a Dy (srtii/'K) len. - TVU F dolor mainent. — 750j et 7âO*i
[y; U sen torna a itant. — T.*iii7 I> f. tiill. — 754S I une g- I-
^'509 y tMtfraUf lît-uj' irt". V. Irn itoti'j*. — 7510 I .x. f.; OK
f. pois le c - 7;ji| I et par plimictirs fo]%, H par -xx. fieep,
fo», (IKF par t fies. • 7âl2 E ao r. — 7513 AtinM dann
Voiscot cil. — Ihib <ïK t. ipie; tlID Buleat en lor p.; £F
irent.
1
TOMBEAU
il i DiiRtrent bien quinze dis.
Quant il viûdrent a aa cité,
tôt ont le tlnel renovelé;
quant la aovele tu oïe,
la vile en fu tote eatonnie.
Encontre li corent plorant,
duel font li petit et li grant;
tote la genz eet eflVeee.
Al tenple out lor dame portée,
iliiec la gaarderent treig raeie
s>i cbevalier et si Itorgeia
et si bftTon et si cljiisé,
tant que il oreot apresté
la sépulture o el gineit:
uot si bêle eu eêst siècle a dreit.
Set merveilles a en ecBt mont;
(te totea eele» ki i sont
a'i a Dule ki seit ^rai^Durs
ne plu3 estrauge ne meillors.
Près del teuple a. uue ])lîtneee,
de mur ert elose eu reuudeee;
OE CAMILLE
2ax
DioU inaistroincDt i furent mis;
de desus ot deas nrs asii^,
en eroiz c«teioDt vols smont,
a agnilleft tailliè rcont;
7Ô45 dreît eu rai furent asenblé,
par tuaistrie fareut soldr.
Desii» 8or la joiuture dreit
nut) ^ranz pilerH iisia esteit,
de marbre do tiiaiotc eolor;
7550 granx !*6t teittetï ot de baltor;
la base ki neeit desoz
et ti pilers fn tailliez toz
a Hortf, a liieliei^, a oÎDel»,
et cimetuent H cliapitcls.
7555 La sus aiuont nor lu dmaise
nt fait uue ocvre ki scRlaiac;
foru fi'eslaÎBot bien ifralnieot
tut environ reondemeot;
tôt a compas taut s'esteodeit
7560 qae en toz i^enn vint piez aveît.
De desus eel câvoseaieut
ot fait un bel entabteraent;
iluer ert la maisicro iihibo
dreit eoutrcmont tôt eu tel guiae
7565 qne di-donz fn tote entérine:
n'i ot fenestre ne verrine;
et tôt de font eez pilerez
^h4^ I ai. iuen«8trieuient (. ui. - '-iil (jlll t:i dvHur, liilctlenz. —
7543 ii en vois e. droit a. — T5-14 III ta voiite fu {funin iLin$ I) Iuiitô6a
fvont, A a ciiiere tut au reuot, Li longues L r., <t matisK* et (. r. —
7>i4& — T6:iT ontif daiui HI. — T^4(t ii (klt tmtDni. — T.'i4T — TriJI otHÙ
dama V. U siit L. I. — Tôls A u. genz p. doaiis e. — 7S<I'J (îl^ d. iii, ert
d. m. «. — îâ''» A sis t, — îôS;i A o b. et o. -- îiiSi D et milru»*!;
CiEt' enaenieat art li cli. — 755.*» A Desii»; (JEF eo le c, — 7i5(> G ot
nls tu u. <|. o. ~ 7&Ô7 A Btfsluiiçuv: K omrt bien; ti cotouneinent, F tôt
L, D uoU l ~ 760U A (W t. ».; G (|iii>u I. b. .i. pie ai a. — 7561 U
deaaaa ce! eavaissement. — 75>>3 ED enlaîlleoiont. — 7&tt4 D d. en con-
memont en t. g.: EF tùUi un t. g. — 7âtî5 (î tote terrine, F toto entière.
— 7566 Efc' verrière. ~ lôiil L) defors i>t acko p., KK et dufors ot fiiis
p. (£ vaut lit); Il liRt p.
<
1
TOMBEAU ^^^^
tôt environ ot fait archez,
La maieiert; kî dreite ert eus
%iiit piez ert halte, ueîeut plo^
de fore eeteit tote trifoire;
desor aveît vole d'an ÎToire;
en eom eeteit r paTement
ci a molt graat esvasement^
'jne a compas fort! estendeit
plus que li pilem ue faiseit
Desus fa la niaisiere asîâe,
bien ovree tôt d'altre gui&e
qae celé de deâoz u'eâteit:
vînt piez en eontremout aveit,
trente pilera ot environ
a ara de molt bêle façon.
Altre volte BÎst ensement
de desus celé el parement,
li eevaBemenz for& alot
tôt enviroù. ki pliiâ dtirot
<jue li premier» ne li «e^'Oïiz;
DE CAMILLE
283
de desor eel entahlement
fu acordt'- luolt uiaîâtreaieDt;
ta covertnre de dcsas
fu bien roirte cent piez et plue,
de manece ert !ii coverture
7600 par prua» a enUiilletlre
et 0 tHvelfl de minute guise;
en ftom ot une a^uille asiso
o treÏR pomels diirex eotor.
De desus ot nu mircor;
7005 îlnec pueent tren bien veeir,
qnaut l'eu h» vendra aâceir,
0 fugt par mer o fni»t par terre.
Ja ne fuRsent conquifi par guerre;
bien veeient el mireor
7610 ki ert asis en nom la tor
lor eneinitt vers els venir,
dont »e poeient bien gnamir,
apareillier eU a delTendre:
n'erent lepier pus a sorpreudre.
7015 Graiguor merveille n'c«tuct i|Qcrrc
(ear ec n'esteit en unie terre)
des detiH ars kl graili= e^teient
et si graiit uevre sosteneient
et del piler ki sist eu som,
75!)S D tintaJllemeni. — Tfiyfi IHïKF omtttnU loolt, CF tu acardcc
«oJlïlmKDt. — Ti^t: OKK qui fu ans. - 7511S (H'D ou pliw. - *59li UEF
de inanîer«. — 76Ui) A ot l&ndu)t«ure ; F lent. — 7ijill IC et a tiiiilei,
GF el un tavel. — ZCMI A ot an s. o- une algie a.; l> desor ot. — T60S
IJ K t. p., B quatre p., UF t^t t. p. — 700; K el dniieiir, F de desore-
<» pt par ilesor uu ui. — "tHJ5 l) pooit bieo len v.; K porrojput h., F po-
roit nu b^ (t pnoUmt b. — IMd I> (\. I. si vendrolt a., L ne auruDK le ve-
■iat asair. F ni k<a veuroit plan a»allir, <• se nu» \v» puroit axi-ir. — 7i>0^
D Ja mais ne ^tut, E Ja ne fust od. — TO<i!) 1> vorroient an lo., V, ver-
raient tiD ui.-, A veoii an. ~ 7610 A ilceas I. t. - 71113 F poroient. —
7613 I> a. aiî. d., UEK et a. de d. 7(!14 E nestoient 1., ('!> n. pag le^
gler. — 70r& Eaostult. — U19 ODËF que c«9te estait (D est). ~ 7617
D lie; CtEF i)tii ii i^Uc cstoicat. — Tiil>» EF et îssi KTAiumvut svsten-
doient — Tfll'J— 7633 umm (Ititu iùF. U art; (î ut (les ptlers <|iii aont
en Min.
i
1
TOMBEAU
kî reportot eele maisoEj
ki furg de loing tAût s'c^teudeit;
et de 8or cele une altre avett
ki plUB de celé â'eHlaisot;
une ^raiguor tior celé en ot;
bien ert lar^c c^cle desus
treîâ tanz que le^ altres de juB;
quant que Poevr^ alot Riontant^
p\a» poTpreneit eu ealaUaut.
Grant merveille senblot » toz
que g;raindre ert deaus que desoï;
bien reteneieat li pliisor
a merveille le mireor.
Sus en la volte daarraine,
auiuut eu la plus soveraine,
ki peinte ert de mainte eolor,
a or^ * pierres tôt entor,
ihieo a l'en lu tombe ruise.
Cil tuile vestent de cheniime
et d'un blîalt de b&ldekÎDi
DE CAMII.r.F.
ki sostindrent as qaatre corn.
VaiBselfl {>t anïH lez le cora,
pleÎDB (le basmc et d'aUres lioont
7Gf>0 |M»r rofresKliir 1» de» ndtirs.
Dexus tu li eovert^IeH mis.
inolt sotilinent joinz et «Bis,
toz Tu euticrB de ealeodoiue,
de Ja{;ouec8 et de flurdoJiie;
7655 d'altres pierres meun triblees,
o aane de serpent deateiiiprecs,
fu li mortiers toz seclez
et li HanjncnH bien aaenble/,.
Une Ufite ot d'or et tonbel,
7G6Û letrea i ot fait a neel.
BOu epitafe i ont em'ril.
Lu letre Hone. li vers dit:
,Ci ^st Caniile la pncele,
ki molt fil proz et molt fu IkIc
7G6S et molt ania chevalerie
et maintint la tote aa vie.
Ëii porter nrroeB mist i^'entente.
ooiae fu demi liaiirente".
Dcsur la tombe en inilen dreit
7670 ane vliacine d'or pendeit
amout ert mise en la polie,
et deseendeit par f;raut maintrie.
A l'un de8 ehiéii de la eliaeine
28&1
7647 D quelle; UXF ft q. v. — 7Mf^ UI Deua v. at, ÛEF V. oct
niis; y Jost« I. c — timu HI imettmt et; P et lU I. — 7652 y qui le
con gûdent deti o. (HI du puorn). — 7S5I HEV ûmor; 1 isals. — 7663
I Bf»]e et mi», A i fu a. — «603 HI t. f. eut») (H eulres) ik [omis dans
1) c, GE r. estoil fait de c; y calccdoinefl. — 765J y sanlaioCB. — 7656
ItlF do 8., (iEH a 8.; A dun s. - 7667 Bl fort fu lu m. »., UEF doDt
f. L m. ». — 765S A 8. et IL — 7lt5".l i' omet dnr. — Tfiiîo 11 fait 1
Ot 1. - 7ACI Al> fu 0. — 7rjR:î EFIH et H v. d. - 7fi84 III r|ii! tant fu
et ttnt; GF ert belo. — 7Wî5 III qui r»nt. — 7H«8 I et la lu., tîF «t
m. — 70«8 A 0- an fu. — im& III Desu». — 7«7D P dor i p. —
7CT1 ci 7673 omis (tans III. H ui. et pluie, GF.F en le puclie (F puwlo}
eatott botee. — 7672 OEFP diloc renoit aval doblce.
286 TOMBEAU
pemliV la lanpc, ki fn pleine
7675 d'un cliicr oilc de tel manière
qae molt geta clere lumière;
ne ja par feu ne dcfaldra.
tuz tens ardeit, toz teus darra.
Celé laupe fu alomee,
7680 tOK jore ardra inam a durée,
se Ten ne la brise o abat
Ele ert d'un Ja^^ronee grenafc,
n'ot de son grrant si chier vaisscl
en tut le sîeglc, ne si bel.
7685 Li altre chiés de la cbaeine.
ki la ianpe eonduiat et meine,
a nn piler de travers vint,
nns colons d'or el bec la tint,
soldez eetcit sor la cimaise,
7690 de la tonbe ert asez enaise.
Ja niaÏH la Ianpe ne eharra
tant com li eolons lu tendra;
il la tendreit toz tens mais bien,
se nen esteit seul une rien;
7695 UD archier ot de l'altre part,
tresgetcz fu par g-raut esguart,
endreit le eolon ert asis
eor nu perron do marbre bis;
son arc tôt entesé teneit
7700 et celé part visot tôt dreit.
Li holdons esteit encocliiez
7674 I ime l, peodoit qnl plaine; CrEFD pendi, Il pcndoit. —
I Tu duDO tiuille. — 7U7U G g. de 1.; GKFI golutt^ 1II> gete; I grande. —
7677— 7tl80 m/errerfw ainsi tian» y: TGSl. 83. TT/. 80. D por; Hl nu d»-
at^ndra; OEF ne ja 11 fus nustaiDdenL — 7i$7S ItT tocs illoques tôt i
ardra, GEl-' tous tens (G jors) illcnques arilera; A wde, — 7RS0 D uiloit.
— 7fiî<I n El fu. — 76S4 CFHI le niondo. — 7l!S^ > en soin 1. 1. — 7liSIl
el 7692 OHEÛ lUin» III. — 'fiSO A a, a atee, 1> aaaU e. — 761*2 III rar le eolon
bien Ut; E 0e t. — 7<m — 7727 omis fùiiu lit. OKF toBtaas «des (Ë
ja mais) bien le le&roit. ~ 7604 OEF se nne coac nel toloit, D a« nestolt
mdI por u. r. GEF ty'tmtmt rffiu: vtrt. - 76y5 It nii!i trcbiers ert. —
76iHI D gctez i fu. — 770] B Li boutons cstoU euclioii;iez, GEF li botima,
ort bien (O a) cmpcnes, A Lo lioldon avoit aococbie.
DE rAMTf rr
ce «ileit si afurcillica,
qw k eokMi d« bol teiH
tesÉott eon de 1k mrde urist
7T0& U uvUer» piet loDfm* VMW
eC tox tens mais V*n «ateser,
mais ja U bolduos n'en itftreit
se [irimes Tare ne destendcit
li laz d'nne ref(Oteore
7710 ki apareilliez en desore,
ki teoeit l'are tm tens tendu.
A an eofle fnst tôt |)crdn:
ki soflast la reg^oteure.
et el dcstendist en es Tore
7715 et li archiere idonc traisist
droit al colon, ai l'abattet.
doDL* flirt la phncinc rompne
et la lanpe tote espandite.
ijaaat Csmille tu cutouboo,
7720 l'iiiserie tu estopee,
to2 Ic8 alcorB en ddsfout
ki esteient tni m» amont,
par 0 Camile i tu ptirtee.
La sepoltnre ont délivrée.
7725 Endeiiientier» que. ee fii fait
K reis Latins volt faire plait
as Troïl'ns d'acorder sei.
770S !D et en ainsi l, GEF et si dneiei sceâBcst A ipurullllu 7im
D t. cooirar <1e eoiehe L, GEF t c. Il corde trftlihit. - ';iiA rt 7T0H omt*
HanM F. A pot. — 77(Mî D «un «. tener. ',nn A ni irstmlt; l> }■ L
lioutou «M* neo istrolt, GEF J» ncD Ufvn II bohm. - 'Hw l> m da
deTBal ce oesteiidmt, OF.F ne tun gtrrif U coUnt». OKF rrtnplan'nt Im
if^r» 3W9 ^ 771.1 par huit ntttn-M. V U» ntttrm. - I'l)9 II re|[Of«urs,
T7IS l) de mesure. — TTI3 W 7714 omù liant D. Ë qirf MMleTul l« r»>
gistoira. - 7714 GEF il d «n Iccle <>» (O «as «n m brs, E «a «mm
lofrc). - 771& G «. L s. doDi dsslsBdM: EF doofion r. - 77lt KT
an toaloa flor. G si coIraWI - 7717 A IW. - 7:i*t KF Inu sbsts* <ft
tut s.). GEF «v^''**' ^ r*» r Cm nol<t. — ;7I« AttiWa dnv» llR. —
T7SS GEF OBC |Nla o. — 7711 A «t Im sstrsa SMgwsiil fooi, D «c islt
fl a. 4. — Tin I C. vul potlM. — 77X4 j a^tmU Jmc r<v* F. bw »«{4,
288
TUKNUS ACCEPTE
Tnrnos le aot se vint al rei,
ki Ȕi eort ot grant asenblee;
7730 sa parole li a mosh'ce.
a toz les altres eneement
a. (le8(;overt tôt »oii talent.
.Seignor*, fait il, .Ineii sai et vei,
ne vos tenez paa tuit a moi,
7735 li plus (le voH me vait lioisaDt,
uiais Ja d'îee^t jor en avant
lie i|Dier que nus de vos tne vaille:
bien otVo a faire la bataille
ki l'altre jnr fu porparlee;
7740 de meic part est agréée,
l'oinhatrai meî contre Eneas.
Li jorz feit prÎH; se ^el trespaa.
• que ne seie prez de bataille,
que de foriûr la nie défaille,
7745 donc avrai ge le tôt perdu,
toz tens me tenez por veincn,
ja pnia ne l'en niovrai contraire,
l'enor et la terre d'Itaire
0 Lavine quitc li claii»,
7750 ce est la riens (|ne ge pins aim:
tôt li laiu (juite et tôt le prenge,
ge m'en defail, ttenz nnl ehaleugc.
Molt m'a a grant tort envaï,
ge li ferai un geu parti,
7728 GFD Tiut. — 7721t A onu:t ki, an sa c, HID avoH a., E ol
Imdc. — 7731 J ot au8 cbcvolicrs c, H as rhcvalicrs a Uatrc gent. —
77$2 Hl ount tous a liit; £F et d. — 7735 GK \o sai. — T7S4 A t> m. —
7Ï3IS A ruDl. — 7Tati IJ m. des î. — 7737 A tnan t. — 773S HI proat suj d« T. ;
HID ma b. — 77;iH 111 inraotee. — "740 m aliee, OEFI> creaotw. — 774Î
OEF «t t«I L — '-.i-A ri nu owiw datia D. GEF ui h. — 7741 El
qae por (F par) moi ndaiii d., G et àe f, dont men d.; 111 (|ue ne
7745 lU si aie (I ai) bien, KF bien oie dont, G dont aie bien. —
I et me Icul'i tuil, H i-l tuit me t.; F ticgiic; A a ?. — 7747 tt
omi» dam lU. — 774b GEF bicu ait la fcnie cl tote I — 7749
pacele. GKF la, feraïue bien (F toto). — 77S1 et 77&4 omit dans
E toute t) ((uit« et t prengc; D la p. — 7752 GF ae Jen d. — 7753
A grnni tort ma ci o.
m
LE COMBAT SINGUUER
280
7755 0 ^e l'opirpai o il niei;
pbnseiiiis de aos s'ei^tache en seï;
ne voîl que altre en muiro maiH,
par Tiin de nos en icrt la pain;
M qaelH que seit. mon'r entuet,
7760 0 aiihesdeus, se estre pftet.
Or en veie l'eu le plu» fort.
0 ki a dreit o ki a tort.
Se ^e i mnir. ne me chalt pais
se il tient ce qii'aveir ne puis,
77*55 et se g'en puis estordre vis,
ge vo« serai ;iinsi amis
eoni vos le deservez vers mei
Et vos, sire', fait il al rei,
^metez terme de 1h liataille,
7770 ne coidiez pas qu'en mei défaille,
mandez le bien ai traïtor,
ki deHniisuicr vueit vostre enor,
et pe la voil vers lui deffeudre,
n'ai uiais rure de plus atendre;
7775 l'en eu puet traire a une tin
encor ennit o le matin.
Les triues faillirent ier scir.
Vennz nos est près aaeeir,
par mei afinera la gnerre;
7780 se par mon pors le puis eonqnerre,
nen avra liome en sa compaigne,
7755 E u U mociro 0 je BoL — 7756 HI c. i soît ailuat, fîEF c. d. n.
en (F i) a. ; y par ■.; !• sestoUe. — 7757 lï omet qne. — 7758 GEF soit li p.
(K pUls). — 77511 K ne quel. — 7760 Ii[ bien e. p., U scHtre se p. — '761
m Terra. — 7762 y et lot le A. vt lot 1. 1. - 77B:( EF m«D c. — 7764 E tnUt
ce; F ft. eo p. — 77fij hCEF go p. — 7766 HI itieus a. - 7767 EP v. de-
•ervires; <• c. v. tl. earera m.; I* o m. — ''.'^^ I dUt. — 77Tii F d. croies; El
qoe jen d., l* que mon d. — 7773 A i^e^te w. — 777H I ainHxitit lu vtiîl, U
caiiut la voit, D4IF et se le doi. — 777-1 III Je oal otire, D nen ai mais
soÎDjT, E oen ai «olDg, f>F jo nen si sang. — 777.S III tint on roil, D 1. le
p.-, £ ou ne p. t. a ouïe 6a. — 777fl lU encore nuit, D<ïF uocore a nuit —
777** 1' près nous e«t venus »«eoir; fiEF por a. — 7771) D l'ur uiuy fincr»
ceste g.; HI p. m. ea f. — 77M III il natira b. en sa c, Â navra h. an
la c , O Dtm an un de b. c; D ail d. Il, E naucra bommef F oo vend b.
1
SA DISCUSSION
deg Troï^ns, ki ne e'eo plaigne:
osez lor fei'ui ptiip lualtraire,
iiiar noa ubaleDgierent Itaire,"
Li reis oï ce que diseit
Tnnma, ki la bataille ofreit;
De voleit pas qu'il la feïat,
oîaDZ to7. les barons H tlist.
^AniiB"*, fait il, „eDteiit a mei!
Un covenant lis envers tei
de ma fille, qne t'otreiai,
et de ma terre t'eritai,
bien a passé plus de 9tt auz.
Ke t'en puis pas e$tre guaranir,
contre les deiis, ki lot otreient:
a Eneas treetot enveient.
.la euutre lui n'i métras fin;
ce nos diënt nostre deWn,
que ça Font ii de amené
et d'Itaire l'ont erité.
Quant li deu vuelent que îl Tait
AVEC LATIN
291
7810 preu la nicitié de mon aveîr.
m laisse ester icest desrei;
Jo sa molt fçi'ant pitié de toi.**
Tiirnns respout: „0r oi out'ance.
De mci n'aiez voa ja pesance,
7815 ne ne vos en «eit ja neient,
s'il m'en eliiet l>ieu o malemeDt,
Ne rais que eu Hciez en cure;
vos me failliez tôt de drcitnre,
mn l'emnie me volez tolir
7820 et me rovcz aillorn chùifilr,
ut vlaim qaites mes corenanx;
mais ainz serai vis reereauz.
A Ëneas faites saveir:
se la bataille vueit uveîr,
7825 demaia me trovera tôt prest;
li qnels ki muirc. finn en est;
tôt ait ki Taltre eonqnerra.
Trametez i ki voe plairH.**
Li rois oï de la bataille
78d(> qae la fera 'l'umus senz faille.
après la vueit atcrminer,
neV lu qoiert l(*n^ues deraorer.
Mult li )>cise qu'il la vnelt taire;
qaant veit que ne l'en puet retraire,
7886 ses me»af;es apareilla,
a Eueas les euveia
Î8I0 ni ai prun p«r mi tout m. a.. V li dcii votsleoi qui liit par voir. —
7Slt et T»12 omis tVin* III. EF et ).: ii cest grant il. — T81S UI ne ne
rofl en prenta n.; A ne v. e. s. U, GF si ne v. a. ».; F s. a n. — 7616 Hl si
bien voa «olu OKF se bien m. v. (F vos c). — 181" y voil; D no quier
ja qoen «. e. c; V que ja ». o. c, 0 rjnt ja en aies c — Tîtli HI quu voa
nie f. tl d ; U tuit, A loz. — TSI9 D vnillîojt. — rS2I m c. vos q, vo» c;
Q ae C-; (iKK qulto. — 7H33 HI m. ja acre, D m, je nere, KF mais ne
monrml (F oên m.), (i jo aeroie; D villz r. — 79Ï3 GEF sit. — 7820 A
^en ro. — "S2& F Envoieai Al mi. — Ti429 Mm alinéa datt» GEF. --
7830 O q. T. le fera. — 78JI A près la lor ». a.; y le. — 7832 D no
qnltdl pa« lottgue d,, O ne la velt l d.. A et nel q. L d.; F quit. — 7888
E qai. — 7S3I HV mais q. v. w Icu p, r.; III .(uil. - 7535 P en apolfl;
y inensagien). — 7^'iCt DE au Tn>îeD le» en e.
•I
7850
7855
et niaotla H qu'a Tainic jor,
. en nue isle deeot la t4)r.
tust la bataille par els deus,
TarnuH l'en atinseit tw. Heu»,
et ki veiutra tôt ait en tin.
Li me» s'en tornent par matin,
H BueaH en sont ak>,
(Icfors sa tente l'ont trovi*.
11 li ont (lit ((ue viielt Tiirnuiii:
par lor dens cors, que il n'ait plnn.
seit eeste guerre traite a tin.
a ruime Jor bien par niatin
le trovera prettt de bataille;
et Knea^ dit <)ue seiiï taille
ae combatra o lui cel Jor,
et ki veîntra 8i ait l'enor.
La bataille est atcrminee,
d'ambodeas par/ est ercantee:
endemeuticr») ont triae pris
et ferme paia jusiju'a ait di».
En sa chambre esteit la reïne,
cel jor arai^oua l.avine.
.,Fille'', fait el, ^bieu sai et vei
que ciat mais est nieUz por toi,
ki a easil met cest pafs
et dont tant borne sont ocis.
Turnns te vnelt aveir, ki t'aime,
et Kneas aor lui te flaîtne
7637 l>I niaocla L (jua tuitiHitip }-; IH mande. - 'StO 0
7844 ni deden». — 7tt4ô lU dit li ont <-o, U il lor a diL —
vus on diroit^ Je (I or) pltis; ii jiar vus A. *:.-, GEF que (E ki, P
p. - 7S47 W lbi1> imtû dam III. 1>EK cde. - TiJS V omi
}.; (f a luitiame j. \i. lu. — T^-l'.i III HuQt!Ss disl tguc U b.; A
troverea. — 7!i5ii I tuav liiitiosue jor, Il iit>ra a luinm jor;
Uàl y a lui, IH a Ini f>. c — 7h54 (iKFEl omettf.nt est; 0
(Kd. doiis>p.i D fu; GEKH acruaotec, A agraee. - 7«>55 111
lien. — 7S5C I et f. p. .vin. jours tout du. EF nfoutrut deux
notai. — 7tt5î A Eus es «Itaabri;» t-rt .sVihji aiinr'i dam I. —
jor A., G premiers a.; A oiist a raison L. Tt^àt) l) Belle^
bien V. — 7S«o tJEI veum ; y par t. — 7863 D T. a v. a.; lU
— ÎSM Ul 6U8 lui| D vers lui; t l reclalme.
7860
LAVINtB AVEC SA MERE
7865 et par force tn vaelt conqnerre,
mais il )c fait pins por la terre
que il ne fait por toe amor;
ja, niais no t'aaicra nul jnr.
Se ]>uiti saveir en nul endreJt
7870 que de n'amor neinnt te neit,
lui ne dei8 tu de rien amer,
mais ton corape <^n deis tomer,
et l'oveitier que Turnus t'ait,
ki por famor sa terre lait.
7875 por t*i seule que viielt aveir.
Molt par l'en dei» buen grc Haveir.
Ne l'aime* tu de hnen corage?
Par fei. tn ea de tel aa^e
que tu deirt l>ien itaveir d'amnrs
788CI et les engiuH et les trewtor»
et les re^nai'z et les eligniers.
Ta t1 deis traire volentiere
envers celui ki forment t'aimo;
eeini ki a forée te elaiiue.
78R5 de tôt ton oner le deis haïr,
(■«r ton (leigDor te (uelt tolir.
TnrnuH est pro^, sel dois amer."
— (îe ne m'i sai pro atornerï —
,Et tn l'apren." — iJite» le mei,
78i»0 f|ne est amors? Nel sai par fei. —
,(.îe nel te puis neient ileserire."*
— Qu'en »a\ nû dom*. «e ne loi direV
,Tea ouers t'a])reudra a amer.*
TWi >-l ;SW intrrvtHi» fhm RI. III qUe il T. p. (. C. — 7687 c*
'**> mUrrrrti» Mmm t <îKF face; EF ([iie il n ï. p. Imnior; 1 ne le fait
i'M por. — TSd* E n. t. j. m.; (iK Uuuvnil. — Tsii» H taïuor; Al H n. —
'^'l I nojaiit L — 7S72 IID ome(t4'Ht en ; 1 (Mtrr. — TST5 AHU qui, FI
T'î' - 7*i77 F par coi miiraB» d. b. «.■,; A an ton <:. 7SS0 I le» leeacei
'« t^ EF e( d c. ot des l; A agair, D estors, HIEF Iriotora. — 7S8I
A « \«B ftogfw et le» ifniniere. - 7*(S2 y te d. - 7^84 G et 1. qui: OHI.
Pv t reclilme. — 7'>v> HI iluit tu du 1. 1. c. Ii. — 7SSS III pas a.; D ne.
'~ IW I lajirainirneii, KF laprenn. — 'Situ t roment trfN hi^n aiiitir Ib
^. Il ditex le moi, A p^ no sai coi; L> nu s, - 7891 MI Nel te pouro^^
{«d.: GEFI> DO tem; P mîe d. — 7^»2F sera d. quant; I los d. ^M
.'I
SUITE
-y
— Se nen orrai ahmi paHerî" —
78U5^^Tn Del Barrmâ ja par parole. *^
— TcŒ teos ea cuit dono estre foie.
,Aîiiz en porrag to^t estre apriee."
— ComfartemeDt., &t n'i soi mise'/
«Comence. asez eo savras pais.*
7900 — Et g« coment fioant ge ne tmia
ki me die qae est amors? —
.^Ge te dirai de t^ee dolora,
de sa natnre que g'eo saî;
bien me soTient qne ^ amaL
79Ô5 A peine en pmet dire neient
ki n'a amé o ki n'en sent,
( Se aveies une enferté,
mielz eavreies la vérité
deg angoïAses 4|ae Benttreies
70H) et des dolors qae ta avreies;
ki fen Toldreit donc demander,
nel savreies mielz aeonter,
ki en eereies biea eertaine,
me ce. ki en sereie saine?"
SUITE
7925
■7ïi3«.i
T93.S
CA
7W0i
et refrciilir. frouiir. trenbler
et sospirer et ImRÎllier,
et perdre tôt t>eivre et nianiricr
et de-g;eter et tressaillir,
inuËr color et espalir,
gteodre. plaindre, pâlir, peuser
et senglotir. vcïllier. plorer:
ce li eetaet faire soveut
ki bien aiinë et ki H'en sent
Telfl OFit ainorn et sa nature.
Se tu i vnc'lH mètre tu cure,
sovent featovra endurer
ce qae tn m'oK ei aeouter
et aaez plus," — N'en ai que faire. —
,Por qaeiî' — Ne pais neient maltraire. —
«Cist nialH est linens. ne l'eachiver;— f '
— One de Imen mal n'uï parler. —
,AmorB D'eat paH de tel nature
cuiii ftltre mal»." - Ge aou ai onre. —
Et Ja est ce tant dolee oUose."
en ai siting. ~ „()r te repose,
tu ameraa cucor, ce crel,
ai n'en feras neient por mei.
Ne m'en purraa luugues deeeivrc;
ne puis saveir no apereeivre
qne ton euer vuillcH atoruer
al traïtor de Troie amer,
Il meii deuH pninz t'eatuet morir;
'm I ••t r. e( escltaufer. — 703:t et 7D24 omÎm dnm D. - 7036 I
«•ouleiir pn-udre ift piiî» palîr; H enpftlir, IXtEK yspnsmir. — 79Ï7
'*ï'' intcmrttK il<in.s D. K g. pâlir pi. et plonrer; H luisinir. - 7SÏH
' *■ ». ft p.; E et ». et flospirer. — ittîu EF tont ce e. — 71)311 EF celui
li ilne et uttar nent (E sentent); (i (■il qiti bioa ninic: III et loiauiueot.
mai Minta <hn» ti. D Belle est. - V.m HI eovendrn. — 79;n E
«* lu, F v«k( ci; I Ici cuntcr, G tl nconter. — 7935 E oc sai i|uo f. —
!tt Ht ne poroic m. I., A nf jmia niun cuer atralro ; 1) ntie ru. ; (i uem p. —
>T H clJ; yU (lulii D. t. — 7M.18 CE Aine, F Alnn. - TlMd lH couie
Ir», E cnns amrca. — l'Mt MI cure; CEF le r. — ;ii4,i tll lameri*; GEK
e, — TI144 D nel f.; A par m. — "945 et 704fi intennliii rlam ». A
Eiiit d. — 7048 IIXî sel. — 7947 A puiueif. — 711411 y a; G mains.
^Ei ja e
^^ /— Gen'
7945
■'^'
79&0 ce ne ^nh ge unkes Bofrir.'
TDroiis t'aime, si te vuelt prendre;
vers Ini dois tu d'amor entendre.
Aime le, fille!' — Ge ne sai. —
«Gel t'ai raostnV — Etge m'esmni. —
7955 ,r)fi qoei?' — Uel mat, de la dolur
ki toK tens vait ^iaant amor. —
^^Et ja est ce tel» itoatnme.
^y^ Soef trait mal ki l'acostiime;
»c il i a an poi de mal.
7960 11 biens s'en siut tôt par îgal.
Ris et joie vient de plorer
et gronz defuns vient de pasmer,
buimer vïenent de baaillier,
eubracemeuï vient de veillier.
7965 granz leeee vient de sospir,
fresche eolyr vient de palir.
/Kncur s'en t>iut la ^ranz doiçors
j^\ ki tost saine les mais d'auiora;
/_k*^»~ senz erl)c Iieivre et senz Ricine,
^^M--*^ 7970 \a chaseuu mal fait sa meeine;
[Ar*'*'*'^ ni estuet oi^nemeut n'eutinit
la plaie i^aine que il i'ait;
se il te vuelt un poi navrer,
bien te savra enprt'x naner.
7975 Ouarde el tenple comfaitement
Amors i est peinz fulement
et tient detis darz en sa main destre
et une boiste eu la senestrc:
7950 niG c« ne poroie; EF ce ne veul ge; lU ji. pAs s. — TflJI^
wia Aan» 111. — 7952 I envers I. il. d. e - 7»i)3 I A. Ui f, G
belle. — 7954 («KD <!«; Il G. re luastrai trop mon o.; E et si m. — TVU
IT1> «les niau»; I> et des lîolors, k de ma il. — 7»5ii llll) vont. - ÎHW
1 tout sont atume, H lont son atuuie; EF ^raot s. — TOob D Î4. tan0>
la e. — 79fii) Ml lu liit^D Icn Hltjut; U sine p. i. — 7%2 A <mei et, gnit
déport vitinent de pâ-imeri E dolor. — T3f»3ri79lii rici(»«;«i opri» 7968 1
GIÏI. — 7067 III et «prvB vient la i^nt d., A el cors en sont !«.•( g. d.;'
encore siut. — T%S K tous s.; 1 le mal. — 7«fly DE wffie^n/ et. -
III faut s. m. — Î97I KF s«DB o. et sans e., 0 ni c. metrv ongenl 0. — '
EF 8. 1. p. ; D qui la f. — 7973— 79M3 omù ûam 111. — 79T4 omia dam D>
— 7976 G Â. est peinte,
SUITE
297
^^ li ans des diirz pnt d'or en eoin.
9fléo Ici fait atoer, l'altrc de plom,
ki fait amer diversement
Navrt^ el point Aiiiore Hovcnt,
et si est f>eiDZ t^iz par H^re
por detnoHtrer hieii »& nature:
7085 U darz mostre qu'il puct navrer
et la hoiste qu'il 9et saner;
- ' 8or lai n'estnet mire venir
a la plaie qn1l fait p:narir;
il tîant la mort et la aautù,
il romaine, quuut a navré.
Molt deît l'en bien sofrir d'araor,
k.i navre et saint; eu un jor.
Bien deis estre de ea maisniee;
se de Ini t'ercD aprisniiec,
"^DOô molt amereie« «on «erviae,
eo poi d'ore tavrclt aprise
ce que por mei faire ne vnels.
Se tu t'en plains et tu t'en duel»,
totes veiee t'cnbclira;
se en as mal, molt te plaira.
Enteoz I tu eueor neient?"
— Quant ge ne Toi, ne sai cornent. —
«Ne te di ge les traiz d'amer?*
— Molt me senhle sur et amer. —
8005 bJ" *^'eDt aprts la granz doiçon».
"^^ mtcrverlin JtiuH H. A lua d. il. i-si navrez un s., FF
'imà (|ueD non. — 'Vsit A kiitre est d. p. — 7^t)l ëF cîl
6 liilr. — "flSÎ K navre a mort et \>. s., li se sanc niners et p. for-
W. — T!)SS '-( TltS4 tinûi tUm U. lîEF ensi e. p. - 7«t8l \j p. bien d.
!i5 E <|Ui puL'I s. — 79^7 (JiK e. mie t. ~ 71166 D pour 1. p.; Ij vell
7uiK) (• lues r.; E quantiue an.— TiWl A in. par d. bien a. d., KF
tdotl on 9. d.; (.} n. lunr. — 7Mil2 KF qiiil n.; tï qui pl&ie Ht s. nn
al jor, fMîEF ajùtUent 2 retf et pniit EF fncore l', V. Um hoUm. —
1 P cstro doraeaareo. - ^'.Hi4 ti a I.-, IM arointie, l> nproirtir. Tim4
|i|fr> irmÎB flciNJ* K. - T'.»97 A par m. ~ TiillU HI (en monberr». - SiiOti
M mal CD as, EF se Iti pas mal, U av tcn w mal; A litvn t. p. ~ S<tUl
l. t. eocore u. — S0<j3 III CiTtus nenil ut je u.; (« noD s. — SWi
^IralT. — StiOÀ B\ Oil trop sont dur et a.; CEF aaniblcnt; A s. fier
£F i^ouient 2 ven, V. Ua notes. — Smb Ul Seo v.
• dont Ven c
■""I-:i Or sui eu ]
ne mi met]
«n tel desti
forz est li t
'^e n'enpren
8020 dont cuit av
Molt est sal
A tant la la
ne la vuelt .
quant veit qi
8025 Baene« trii
ot entre eels
et cels de foi
nns d'els n'a
'l"e il le cnit
•^o;^0 des i qu'ai jo
Kneas issi de
et esfe'uarder a
toz desarmez -,
a cheval fa en
jn ii en mains d. - s-ws DiiKFa
VOIT ÉNÉE
299
ki ert aval desoz la tor.
Cil (le la vile li plusor
vont as crcuels dcl nitir monter
por les Troïi^ns esfnmriler.
Ce (lient tiiit coiiiiiiiemcnt
qne sov ciel n'a plus belo f;ent;
bien sont vc^tii et i-ouro^.
mais toz les \uwHe de belté
Eoeas, ki lor sire esteit
Molt le toc rhax(;unt< kil veit
dij^ttt que molt est gcnz et belfl,
^ant lo8 en font par les erenelit.
I^avine fu en la tor sus,
(l'ane feneatre en^narda jus,
vit Kneas ki fu desoz,
fomicnt l'a esgnardé sor tôt.
Molt H fionbla et bel et gent,
bien a oï eomfaitement
le loent toit par la cil^*
et de procce et de belté:
bien le nota en son nuni^
la 0 el fu en son estage.
'Amore l'a de son dart fenie;
tàm quel 8e fu^t d'iliieo mette,
i a chaDfrié eent feiz eolor.
Or est ebaeitc es laz d'anior:
Coillf o non, amer restuet.
Quant vcit que escbincr ncl pnct^
i)UiirDian)i, KF croRtùix: E as murs m., Il iIcm mu» m.; (• valet.
rrowD. - ^i):w m Bien a. - S040 DKt; si bêle p. — ^UJI I'
ni. 1. 1 e. qui te v., G)1I cb. lo loc qui le v. - bti-iô d !sii4t>
u CF. — tiitin ill molt te loent pir les II cil des) qituniauA.
Hnéa dma UE. - S04S A garda j., Ul estcarde.). - S04i) ËF
I (îltl l Icsf^rdu deaiia ((î dssor) U ~- Mf5l 111 M. le vit bel
Bit — Sayi KF I». ot roment tote se gpns. — SH'tli HI h liKi-
%054 K dr gnuit i>. — '*ii5.'. Ill rerint. - vo.Vi ill U on euMU
ert. EF 'ijouttui ftriu- vrrs. V- t» not(». — Hrt.>" IM Ia si
£F De loriDt?) dut csf bien f. — ^»5b III a. que diliiec se
F a. (inele Tust. — SOâlt H a eh., I a bitjD vh., V chanja ello,
I— 3(Hi" y cliene. — ^"«1 Tin» on v. «u n., E v. on no
vers Eoeati a »t»nié
tôt »on eom^e et î^od iieoeé;
8065 por lai l'a molt AmoTâ narrée;
U 8aiete U est colee
des i qa'el coer soz U mamele.
Tote ert fieole la dameisc'le.
l'ois de la cbaobre ala fermer,
8070 revient a la fenestre ester
0 el revDt le eolp morlal.
D'ânM esgaarde le va»aL
yeïù eomeope a tnfR?ner.
. T / a refreidir et a trenbler.
Ç?^ Wlh sovent se paainë et tre«i8alt.
/ leoglot fremist. U eaer» li fait
^»^_^deî^te gei, Borie, huiiUe.
Bien l'a AinorB mise en na taille!
Crie et plore, pient et br.»it;
8(ï80 ne Bel encor ki ce li fait
ki tton eun^re li rem net
Deuiente sei, (|aaot parler puet
^I^asse", fait ele, „que ai ^
ki m'a twzprise. t|ne est ceV
8U8& Or ainz esleie tote »dne.
or Boi tote pasmee et vaine,
dedenz le eors une ardor sent
mais ne eai pro ki si m'eaprent
ki mon cora^e me remue
SU9U et dont ^ sui si esperduc.
dont mes euers sent dolure mortaU,
sot» KF ft tout t. - 51)64 £K at son c. — W!i> III pub via
rcvinL — feOTi KK ou ele prinsL, C 1» o reçut. I uu ele roC — :
reginl6f £1 «s^inUi D la aval. — isOTl KF et a frémir et a t. '
p. poil (^ (• p. et b) t — Ht'R ONtâ doM K. — hO*; et WI76 omd
DGEF a et b — SOTS c;K Pont U A. — *i079 A e. et p et g. et V^
— WW4J D elle ne set. EK eavot uk set. — SOSI U ne qui son ««
ri.iniiuuet. — MiH'i A ^u»nt se redrece vi p. p., lîl d. s. p. ne |
Attnfn dam UlJ. 111 cxi eu (1 enel- — t«uM H 5. que ai eu, 1 s. et I
H)b6 a t. i-!>}>aJie. Y ei espaumce, OH I. espamio. — ^i>S^ 1 m. j|
r« me vient, £F qai les morabres treatooa mespreati II q. ce m.
si que gfn (F gr) sni; CEFH tote c — S09I EF omMmt dont.
j
s'empare d'elle
301
cM M
maU
8095
81O0
pnivorz
dont ma mère m'aeontot ier
dont el me voleit eDHei^er;
ne 6ai amors o com a nom,
mai» uc me fait se. Uti mal uon.
6e cuit, mieu escient, jr* aim.
des or vendrai bieu en riH'laim ;
ge sent les mal» et lu dnlor
qae ma mère me dist d'amor.
0 oat )i rasoH^eniciii,
la boiste o tôt les oi^nemensV
Ce me diseit ier la reïnu
que Amorti poite sa meeinc
t 1^105 et qn'il Kaiiie ^empre» la plaie.
Ne cuit que jn secors en aie;
b quant sa niecine me demore,
I ne Bai. lasse, ki me «eeore.
P Ge cuit que la boiste est iierdue
^110 0 la poisonit eut e^pandue;
bien sai par tant oom jo en sent,
que m'a uavree malement
■ S'il ne reaaine toat ma plaie,
donc est malvaise sa menaie.
8U5 Alii, lasse, tjiut mar i uiui!
I I Ja m'cstrai^joe fco de lui.
i|oV' i 90D vengement en a bien ])ris,
i««iVj^ en grant eetiei a mon cuer mis.
^V^ De sa maisniee m'estuet estre;
MS I »1 Q« Dust uvliù fuluu mal, U su eu uou util vvti puDOz mal, 1) se
Ht ycel culvert duJ, EF je ne ni voir se e«st II mum. — SUV»? EFHl
I. n.; E1)HI lue vootoit, F ucontoit, A moconta. — Su94 I ent^fn^nier.
K £F o cumcDt uon - S0»7 III v. qii« jalm. - 8«y>s OEFD » t. —
rlndolors. — *iliil A nuotigeun'ui. — bUri 1 la buuute ans o.; dEV
(O li) o., A 0 tôt son uigounicDt; BCKO tuz. — M'M HIT)E i|iia-
p. ai (E te) medeciue. — Sl(i5 111 ot qui s. tantost-, A si-not; *i siûne
^£FI) M pi. — S106 FD que je a. — SIOT Ul car; [ medectite de-
— BiOtf K omft (jne. — 8111 A corne ge sent; E jo entent — 8112
qnIL - SI13 DEF sa p., A la p. — 8114 (iEFD la lu. — S1I& «1
iji danu Hl, Alinéa thtng D. — Sllfî EF esvhiro voloie eetM Tcn
8I1T HI a (lo moi p.; E ai. - »11S GEF a g. v.; AD cors.
302
ELLE SE
8120 ci m'a saÎHie a la feue»tre^
dont lo Troïën esguurdoe;
uule guardti ue m'en dunoe
qoe ge l'amaflse a ceste fcîz.
Ht est me» euera por lui destreiz.
8125 on; panteise et or trusi^alt,
CD poi d'ore ai et freit et chalt
Le Troïtiu m'estnet amer.
uaie molt le me cuvicot celer,
que la reine ne le sache,
81 BO ki m'en destreint et m'en menaehe;
ne viielt que vert» lui preoge amor.
Qu'en puis ge, las^e, m ge plor?
Que l'aini geV liai ui'en crt petit . .
Kolc Lavine, qn as tu ditV . . .
8135 Auiors me dcstrciut molt por lui . .
Et tn l'eschiue, »i le fui! . , .
Ne puJH trover en mon corage . . .
Ja 'u^res tu ier si salvagc . . .
^ l/</ ,-^^' ï"'* a'Dors tote dontee . . .
C ^40 Molt nialcmeut t'en en f^uardee . . .
Molt m eu ert poi gebui matiu,
or me fait faire maie fin;
uc vivrai pas longues issi . . .
Por quei t'arestas tn ici? . . .
8145 Por le Troïen cHguarder . . .
Bien t'en peUsses oonsirrer . . .
Por queiV ... Ne fu neient saveir
st2I m que L T. esgardv, L> iL i)Ul- L T. e.^ G i^inlitie. — SI
ni Dule garde ui. à.\ A me; III dtrae. — sl24 G Molt est: CHI p. L
~ 612Ô I or pensoie; E et si t. — 8I2K OH en potit âor« ai f. -
<}£ ui. il me. — S12V fil ue voil qnel s«cbe l» rutae, tîEF que ji
not {K ne le) i. — iïiso ni de en Hiiroit vont moi haine. — S)31-
omiâ (liitu m. tX* ne T. a lai aie a. (G que a lui). — ^1S3 l> Or U
hier meu. KF ar l hul mais meo. — S)36 (ÎK leskiTCA. — 8187 OEI
~ MS*j l> Ja eu ers L E Ja n&iirai le coer ». s. — HMu (ÎKF ti m
et «s ne. — SU2 G U f., EF te f., (îD traire, — 8143 A garrai; U ».
— 8144 Ë et quoi tarestn tu ci, i>F a q. aresu<raa (fi taresttilMXn
tfUT et M4^ vimntnt tlaitê 0 apri» blb». A fusl; 1> mie r; K i
pr^iNT
303
L^
quel veniwes ici veeîr . . .
Maint altrc en ai gc ja vell,
811)0 ODC mais de nal rien ne me fn.
I/en n'aime ])»« (iniiut tiito l'eu vcit;
trop par sereie cd th^rant deotreit,
se ne pouic boine esjçuarder
qne mei ne l'cBteUst amer:
8155 0 uierveillefi eu auiereie
o aïolt poi en CRguardercie.
"'5 /Ai ge forfait por ce quel viV
N'avra Aintin* de inri merci?
Il me navra en un t'H^Dart,
KSO^en l'oil me feri de son dart,
/ de ceini d'or, ki tait amer;
\ t"* le me Hst el ooer eoler.
Oo cuit qnc soute foi navrée,
dont m'a AmorH a tort menée;
^IQb li TroYcDB oc een âeut mie.
ne li est gnaires de ma vie,
gnarder ne deigne eele part;
Auiors l'a point, ce cuit, del dart
k\ est de ploin et fait haïr;
8170 dont m'cHtuet il a duel iiiorir.
Liisee, cornent ptirrai amer.
86 ge ne truig d'anior mou per?
Ce m'est avis qne pe folei,
sel voil amer et il n'aiut mei:
8175 il en cstnet deas en un copte
et cliaseuns seit verK l'altre Hople
1148 K qna je veaitue ol v.; (îFI) que tu ((i tnl, D le) venifl. —
É M M i ai: D om^ jiL - §l&0 XX'.E aine, P oins. — si:.! D oile
BU. — %\â5 A seroil; D onttt gmnt. — Hl-W D li hoioe. - SIÔ4
Ml np tneKtKQat a.; A eMoaitt. — t>lû5 U i>t m,— sisii (1 p. ic. —
IS en tnnn e^ F.F en «on e. — SliHl A en loing. 0 I uia poiate. —
^ tosl le ne f. — Vl«3 A fui sota - «164 KF par t, - *ili}ô D le
Ue. - rtlRB ¥ D«t. - feliW KK A. j« c. 1 p.; (i je c. - blt>9 EF
Te.; fi qui f. h. — 8I7U C d. mi^n catuni U m.; KF de duel. — 8171
dam O. 0 duxer. — 6174 Ë se Je li aiiu, F se jou atni lui: A et
|B ■, — 617Ù U y e.; <! U estuet d. eu une c, KF .il. vn u. en
— tlITtt £F lun se falce vent 1. s.; 4; a laltre ».
S04
T.L.-LK SE
^^^^
1^'
ot fafc li ses volcotez.
Or sai {;e ja d'amor asez;
bicu me diaoit uih tiiere veir,
8180 oVd poeie pas tant saveir
par nii) nltre <*oiiie par inei;
iiiolt eu Hui Hage, bien i vei;
/ Ainor» a escole m'a mise,
•■ 1 V en pni il'ore nra molt aprisc.
81ti5 /Amois, molt gai biea ma leçoo;
I or ne m'as lell bo mal non,
l dcl bien me rcdcvroios lire;
ôr m'as navreo, or seies mire.
f Amors, or mo Bainc ma plaie.
8190 Molt est iiialvaise to mauaie,
gc no te sai tant \te\ preier
que me voilles de rien aidier;
tn me meineH a grant desrei,
il m'estovra chuner do tci.
8195 A eui ferai ^e ma clauior?
K.Î me puet faire dreit d'amor?
Sor cui maint ilV En (jiiel jostise?
6e ue Bai paa sa mauantise.
Sor Ini n'a seignor en uni leu.
8200 iiiult fient legieremcnt sou fen,
quant qne il vttclt a eu destreit
ne fait |H>r altre tort ne dreit
Amors, tu m'as tomee el val.
Amors, oAr m'aliege ceât mal!
8205 Amors. en eeste uovelti^
me dcmelncs trop graut fierté.
b\'i^ KK umetteiit }i. F Ore sai ge d. L — 6180 F jo no poroiel
bl82 GEK uutt i x. (0 en voi). — SibSAHnéa dow GD. D t
« tal custi; D mis m. — !>IS6 EP bien l. — Slf«5 H «i|tt6 cimù da^
D or 8. — Sl!!ti nus. Qjat tu lu (0 Ht). — slâl t-Ur' derereles. - *ii*>9bïl'
eu mt». — s\'Mf a niauucc. — Sl»2 «; que ta me voUle* r. ». — s-ïi toA
- 6IM EUue ruuuenc. d.t, — S197 (iEFsosi D CD cul j. — MW
omettatt pas; D recreutise, E revardlsc. F reeesntiM. — blttii et
Aam M. £ Mi. — t>2ui) £ m. trait. - t>20l 0 ow qBaiu)Da — Si
nului, F p. anirui. — t»2U3 A un mal, K en vaL — â3i>0 l-'D m. d {.
PLAINT
305
JDOn, min m'att el cors In ra^,
im BOol petit me raitua^,
qne me paisse reHalener;
miel/, reporrai iniil emlHrer.
Oc 8ui UDC metioliiDe l'olf^!
De novel m'as niis a e^nole.
Tôt ai aprÏR eo mciofl d'an jor
les aials. Icb ]>eincH, la dolor.
Forment me plaint;, K'^^'^'^^^ ^^ (^oiL
Aniora, me rctorues le foil,
de l'altre part me fai g'uarder!
/ De» or redevrcie tattler
del hteo et de la Roatume;
el core m'aH mii* une amertume
\peior qoe suie ne que tiel.
Amora, redone mei del miel,
si rasoa^e ma dolor
par alrtioti hticne navor!
Bien sai des mais que tu pnet faire,
Pjuis de Xes hicns ne sont ^ gaaire,
taeor ne m'en Ht* iiioxtré inot
Qae as tu fait de l'aDtidot
qne soleies jadiK porter
a tes malen dolors i*tiuerV
Amors. trolilé mas mon eorage;
ma mite; FDHI caer. — H2o^ Hl un petitpt; OKF mi, A
E ruautafce. — ^24)9 A nucurer, V rusoeler, K rejieeler.
pomi niwiis miil e.; (îftiti m en poml. — H212 I MIa
k, A NoTeloaeot mas ■ Ujscolo; ICI' 811I miM, H tua ni. —
a., KK T. en a. — 8314 A la puine. — dilA ri s2t6 omis
toit Bui lasse forment men (F ine) d.; I) et si me d., 1* et
1*216 (iEF A. car r, l» A. r. moi; DO retorne; A ton f. —
veriiA dant lil. HI de m* joie formom hiwter, V me
[8 F desor me, G des oro; A redevrotes, l> dovoroie, (îF
- MïO KFHI cutr; Hl car an ciior ai, *j ol c. mal mis;
M Hl plui maie ({lie s. do f , 0 p. de s. ne Je f. — S222
>S32»— Srit* omiM dann Ë, - S23S— 6231 omis daitg Hl; V
OFD Me I'. - 62211 C ne main del bien; IHJF siil. —
m. Bolant. — S22s A loE^oeotânt, (i lantEgot. — <4229
— biM E maladeit d. - s2ni KF A. molt torblex.
IV. au
•
bUllfe
u& ^i<^ petit le m^uosfe.
Vb ï«'«i tioe ml lote at^et.
v< Vft meiY set m«h df tel rien,
H: iA s'en apefrcir* bien
& moa TÙLÙif. a ma f«lor,
<.l9t jS4>rpr»e s«i haolt d'amor.
> e! me demasde que ge al
4^' et ^ pt aim. qar li dirai?
0>»«at ti pomi ^ «lerV
iîl iBe verra <<ok»r ■oér^
tmur. imbtef M «ptdaiir
et $g0ftîivr^ pendre. P*^
t.' $r ^ K M4L hks le âarra
a ea iirii>k«i <|a'«le Temu
Xe ^flHÊS mu/ûr q|K ae ti die
q«e ftàm, me K «eieru ne:
'$*ele Me dgwiadg api^ tm.
"<* tN^«sntt fi mumetai eehd.
iio«t ^ K a taaf d^Tvê?
307
sel deUsse faire altrcmcint:
^e lie dellBRc in'aitior pas
atorner si vers Ëneaf).
n'eo ellst TuriiuK altro tant;
iB n'en detlst aler avant,
_dËUt>8e pluH amer l'an,
ftenhlant faire a chaneuD
si, coinent qu'nlast:
li quel» ki d'elfl me fleHriiisDaHt,
ne m'en petiot aavcir mal grô
qne no l'ettHse aneeis nmè.
Ne sai que est a avenir,
86 deliftse m'ainor partir,
que chasenns Tetlst i^abiient;
ce eni, De me neUgt neient,
l'on et laltre dcOsse atrairc;
ainsi pellsHe pe bien faire,
8C Kcs amasse andouH ïhsÎ;
donc ne faillLsse a uu ami;
li qneiri qnc fiist mor/ o veincnz
Ton en etlsse de oies druz J..
■*^
Pule I^avine, iin'aH ta dit/
Or resés tu d'amor petit.
Puet Ten donc si partir araor?
Or le tiens tu por cliangeur!
Ki bien aime ne puet boisier,
'^^,
F 81 d., E m le (1. — S269 et bU» tmi» data A. - S26U
*)26l niD que Den o. T. a. (UI ftatoot). La lettre» ini*
E6I— S27I iUmbbm dan» 0. — b2Ë2 U c{ue d. d. — HM'i El
EF <mettent a. — 62ft& III et si fore, Ë et li f^ F et si ieni.
q. deus qui m. d., A I. q. dcls deiiH me d. — &2<}7 D me;
poist. — 821)9 tu nu f|ue 1.; U lallrt- fusse i. a. — 8269 Hl
\ que Baet; D quu oe «ai (jucst a avenir; HA dcvonlr. —
- 8271 et S2;i omu âaM III. D et que e. — S'iTi EF je cul
i) nuisiit D., <î no me nnust îo qiilt n. — S273 E ttin al. —
tK Ot »vl p. ; (i aosi dcQMe. — 627fi et 62Tf> omui daim lU.
bImc. — ft2T7 (lED qni. — S2TS G io eusse lun ri. m. d. —
I fîEni- - S2iJil EF Or st'« m ci d. p.; G Oro sea tu. —
mi» dam 111. E P. on sidufi&rtir; U vangier. - h'1^2 D les.
fronm daw DEF. GHI aet.
ELI-E VDTT
A
e^
sll est leiala ne set ehangier:
fi285 bneiie aniure vait bint seulement
d'un seul a altre seDgleiuent;
puis qu'on i vwM le tierz atnûre,
pnJA n'i a gions auiors ([uc faire.
Ki fermeuieut vueit bieu amer,
8290 Bon compai^oo ait et son per:
del ticrz apn's nr «iil ge inïe;
à puis seniile ce cian-heandie.
-■ /kire pnet I'ru bien a plnsora,
I mais oe sont pas veires amors
8295 \dont l'en apaie deus u treis;
ne tient d'amor preccpz ne li
ki pins qne nn en ruelt amer.
Ne se vaclt pas amors dobler.
Par fei, ge nen nim pas ainsi,
8300 Rneas tien por mon ami.
Ge Taim! Ce ne ferai ge inio
qne de m'amor face partie,
ne loi voit pas d'amor lioiaier,
|p • — -- — o lui n'i avra par^ouior;
8305 que iju'îl m'en deie avenir,
jft de fl'anior ne quier partir;
ge ne sni mie enror a obange.
y' / Holt esteic ier d'amor estrauge,
r^ .^)^ à vor 8»i ge molt de sa natnre;
sm A *\ Mt frible ne pnel c, 0 estre doit I sans c — ,
utnvt daiu (i. 111 eu a. ; A lot s. S2!ïT lllli dv« qoc Ira
on vmiti G p. que ou ( v. deas a. — S2f^S 111 dont ni t
rien; F-F tluor n» gêna %. q. f.; OF a faire. - S2SV EF qi
amer. U i|ul hlttt v«Jt luialneiit a. - s:!»» HI aint. - M9I tCj
IIL a de lait» a al. — »i'i»2~S3it3 omis dan» I). E ee
plus s. et» mareeaDdiMc, G p. *ait come tn. ~ »293 KF im
VÏM y vraiM. st!t5 1<; n« t - sî*t^ A A. proa ecb u L,
F anon. S2\t*> IIIKF Amours ne »e veat paa, A ne ri «.
Hî 4fMiter. — "«ÎW III je tiaimr, K jo aanial. (J jo aen û. — j
matât. ~ VHU !> trahir. s34U D o 1. aura j«; <; m
■M Mil a a.; O *)■ qoe m. d. a a. - ^3M III d« a. m
0 ifiit — !>M7 tu Hs ac doi paa anwr par du, I) ja
OKT }o M ni wle oolr» (F «orv) a r - «SM Ul or
8310
8315
I
8S2ii
8825
.Ci'
83H5
ÉNÉE s'en aller
mVDtente i inetrai et ma ciirc
Or me ro«t liaen et or le voi!.
or ne m'est gnairo. ai m'en doit,
or sent nmn caer. or voil amer,
or eu voidreie inolt parler.
SV troToe ki m'escollast
et de mon l'on^ril me eelut.
g*eD fiavrcie maiut bueu trait dire.
Se il m^a fait eoroz ne ire,
refera mei bien a t*ort terme;
onkei! 11168 oilï n'en ^ta terme
ki ne me »cit toi miti en len;
joie en avnii et ris et geu:
n*en ai en dolor ne ma),
ne me rende tôt par igal
le bien apn^s et la dol^nr.
Molt me plaira al eliief de! tor!
Ke 8ai. lactse, qne ce »era!
Bataille ont pris, et ki veiutra
seuz cbalen^ me deit uveir;
main une rien cuit liion Haveir:
se Tumus voint, ne m'avra mie;
ge voil anceis perdre ta vie,
'^ Ëneas i est ucia,
que ja TnruiiK seit uien amis,**
Tant cnteiidi la dameixele
a desraisnicr s'amor novele,
qne Kneas a'en reti>rna;
il it *>SV2 umiM tiam TII. EF or iiiest moll b. oro I. v.; G Or tue
— S9t} A or ueii t-vt prief et ai. «tSt-i H trop atucr, O tn. amer.
\>\\\ Se t, — SZUS KK ei m. e, molt bien i'. (V bion ino ci —
as. - sai>> MI Samotirh m» fait, V Si! ui a f; liKD et i. — SSIB
me r, ; K refeni \k bivn u scn t. st2«i 1 ja tien istm *1u mun
W oe g. I. — S'i'î\ KF ([uc; A mt-n. - SS2Ï F jmi on nuirai; iîK
fl lt — S32S A .'M.-ii ai iMi (I, iiional; F jo naî e.; OD t-t mal —
ne inea r. — srii.'i I I. b. en après la iloiiloiiri V les biena. —
loaDt ce s. — 833^ lîF b. o. prtso qiri t.; H ni p. — 8S2it I cba*
— 6330 111 UI. u. l'boae r. a. 9332 Hl uiieilM v. — $333 ^ HSS-I
[• iant F. - h!)35— ffîfflS omû dam I. INiEF ijiuutt; §aM alinéa
L — 6557 D se r.
310
soi
8.S4Û
8345
8350
6'
»'
f
S
vait s'en qu'il ne la regnarda.
Donc euida el de duel inorir
et fi«t un uiolt parfont sospir,
a terre chict, »i s'est paamee.
et dist, quant se fn relevée:
„LaBBe, dolente, que fait il?
Rctorne s'enV Par fei, oïl,
et si ne parlera a mei;
de ce no prcnt il or t'onrei.
Ge ne oait \y&B que il s'en ait ...
Foie chaitive, tei ([ue clialt? . . .
Trop m'en chalt ÎL car il m'a morte . . .
Coiiifaitenient? . . . Mon l'uer en porte, |
il le m'a de mon sein enbK' ... i
I
Malt folement l'as dnne guardé . . .
Mes cners avneo le suen s'en vait,
desoï l'aissele le m'a trait
.\uiis, vus uc retomez mieV
Molt vos est ]>oi de vostre amie.
Xe pnîrt îiveir de vosti'e part
un bel senblant n'un dois rct^uarty
Ma vie est tote entre voz mains.
SSBïT Cni t'hait, ({uatit vos n'eetc8 certains
que ^e vos aim de buen cnrageV
Ne m'en os crcire en nul mesftge
' par cni vos feïsse saveir
que m'arnistiô [we/, aveir,
et Doquedent ge trovereie
835&
frv*-*-
8:ifi:>
ï>:uJ> A i|itU uu Ittrtkotui; KF que. — S33S U Lon»i EF
m. — ^40 D une p. ». — S'M'i K f\. cte fn r., HD <iuuit fu »<
(a. ~ M43 A L. fait cllt. - s.t<4 EF uenil. - ^Ul »EF i^uai
hSi» Il F. Uviou; KF quea c. - HM\) A qukut il. — ^3.î(l
uent, (i et il pnrcoi. — ?S51 A de mou ventre. — 83,^2 JCÏ
ment; (j Ul. — s:353 EF en v. — s:t54 D deseur; G hors de d
6S55 A ne rolunieroix taie; D no vous r. — S36S H nnl b. i
A uD dolz 5. nun bet r., DG un sol s. ne .i. t.; £ tant seulen
sulemunt uiîe un. - ssô» ti Js sui toto mUe en vos miuus. -
Vos que ch. i|. u. c.; 0 ([. non *>., A q. vos ni e. e. - W62 11
la. ncroni an lu.; OEFH a u. m. — S3IU H ot QOpon|u»Dti A j
KFD gel t., C; bien t.
UÉSKSPOIR
par cui mander; luais gc crienibreic
m'ea tenieaies por priasaltiere,
BG vos niandoe nmor première.
Et qnant m'avreiz scdz contredit
8370 (car ce sera jusqu'à petit).
cnideril'Z qne tel atrait
couie g'avroie vc^rs vos tait,
redeUfttue ge fairt? aillorH,
noveliere fuBse iVamore»
9375 AinÎH. re ne riiiiliez vos mie;
se puis de vus estre saisie,
la voHtre anior ne changerai;
seiez segurs: se ge vos ai,
ja u'aniorai home fors vua^
838U ne soiez Ja de meî jaioa."
La meacititie ert a la feneetre,
ue iweit dire t^jt sou cstre,
ne ce que sent de fion ami.
Quant veit que il Hen vait iH»i,
838Ô u Voil le siut tant euiii el puet,
guanle aoentre, ne ne muet,
dm i que nel iK>t mais veeir.
Trestot le jor, de? i qu'ai seir,
8*estut ituec, ai eaguarda
le len par o il s'en ala:
311
EF mander «e je voloie. EK intercalent 3 va-t. V. Ug noitë.
"■ te«; Il t, men » p-, A quo vos ui. r. prupere; D que m. ligniez, EK
'^'«1» lue terrles. - i>:ifi'> tt 536V iuta-ctrtut d,in« KF. — Um ïl omet
^ % nanriez. — ttSIi) Gin et c« s., KP ce qui s. Sâî I A vo» diriex,
^ e. Won. — !)372 A javoio; G ». » vos. ~ SS73 II c«utel à. f. a. - W74
^ novellerie fuat. — S375 H frmet von; EF cri'CH — s37« A :i t«i jors
Wll vostrv aiîiie. — hMl H 837S interveriiti dam HEF. DH ja v, —
l)7& £f fttiurs 8. - S37!i cf S58A û^rrt'cWûi <:{'»» DGEF. Il d. mes li,
Mv T., D ja muirsl homme f. que vos, Ë nnucrai b. t. que v. ~ $St>0
Hji nar de moi soroz jalos, EF de mol ne ». ja (. - Wf*! II Lavine e.
-MS3 HC qad s. - SJS4 GEF hent. — s3ti5 11 des eulz, EF a lucl;
A lii vit — S5^tC H molt lesKarde si ne s. m. , D girder ». ne sen m. —
^ït n tiwt quel nu It- puet m. v-, D il. i]ue nL' le puet v.; G qusl ni. —
■<3ft» (;F le main dencal ».; DUE d. i au s. — s^'^^^ U se alst, EF eatu«t;
E lesg. - bSyo EFD cili E loma.
1
ELLE A UN
molt li senblot la vei« bêle.
Tant entenâî là dameiedle
a resgtianîer et al duel faire
et al plorer et al maltraire,
a onc* ne se volt d'iluec moveir,
dea i que nel pot mais veeir.
£ticor doue a enviz g'en torne,
molt fu dolente et triste et morne. t-"^
Por dreit neiebt e'ala colehieir. , /^
0 car tote nuit Vestut veîllîer , *, ^
et degeter et tressaillit^^ xL-/'
deecovrir 8ei et reeovnr; (^ **, f
el lit se tome de travers / h'i/t^
et donc udeDz, puis a envers, U'^
5 et met son ebief as piez del lit
Lst nnit ot poi de aon délit,
trait ses cbevels, bat sa peitrine,
graut duel demeine la mesohine.
Aeez aveit mal eu dormant,
<► n'aveit mie riiielz en veillant
Quant li trc9f;nlleîen1 li oil.
I
riti'i) ul prt [laH. k! hh piutniut.
El cors li ert li (em, ki Part;
el se tornot de l'altre part,
rclevot sei, m s'asccit.
et tlimt se ret'ol(;vt a dreit
et apclot eolni de Troie
tôt Hoavet, qoe Ton ne l'oie.
Entre Bm denz dit bêlement:
.Amorti me mcinc inalemcnt,
le jor ai niai et la nuit pis;
amore no tient g-naire» de pri»
d'ocire nne pueele tendra
ki ne se pnet ver» li deiïendre.
Tn m'npreïs hoi grant leçon,
une n'i ot vers »e de mal non.
Car me relis de ta me«ine . . .
Repose tei, fuie Lavinc,
ceste levon deis molt fermer . . .
Trop la sai g:e bien recorder . . .
Entent i utolt, m la rctîen . . .
Tôt sai le niaL \k*\ sai del bien.
Amors, de ma vie n'as cnre.
trop nie moines grant alcUrc:
a re qae m'a? chargié gvaut fais,
lasser m'eatiiet, ae ge n'en lais
le sostenir et l'eDcbalchicr;
|ue il ai e. a. s. p.; «p que ni. - 94I1I et o-JïD intetrertui dam
HiWit se Tetomv «liintre p,, D elle s. r, daiUrv |>.; I-: n turne
)it •<^. — 8421 et î»422 «mw (Ionk EH. K au» ruluvtio puis m-
e seolt. — M32 F et d. n>rolt>; D tôt Jroit. — S423 tt S424
tna II. IfKI' omettent et; III iipvie julonc, EF »! a. - Mïl A
lilFIl ijiit' Dti» D- 1. '- S4'i^ EF coîenient. — S42ïk II ne t«et,
« icrt. — ^431 IIDK V. toi, a a tui. — S43I A or. ECî icr, F
tuf D) me p. — MftL* LGKF omtHcni onc, ol ot un vers (G
8 A c. maleges de t. ot., <* i-. tnuAoage ta m. — M94 mnin
Alh U bien d. c. I. (.; Il d. bteu f — Si.tti H Vobo vata ^v
t\ Ki reposer. — S43T rt Sï36 omvi dans HE. 1) 1 blon, G
9S G trop lû de luiil pnl sent de h,; 1> et p. de bien. — SI3ti
H nft c. - S44<i A uioino; IIGU unie a. - S442 F laisrier,
I. - «443 tt UU omis dam H.
r
SA M£X£
'> Mvlt tnict U fesH aal 1* ^-i '^"^
et Tniemnn, qnat U pcék
4» rM« et M colvr ««Et
de MMi e«tre fi d^sasda.
>t trt ele dJt qbe la ùtm a.
Hien »«t U mère qmt MCiABi.
altretDebt ert qae ne diiat;
'l'fe la vit primer treafalET
et doocr ea «*s le pas lafir
^i et »Of$i)irer et baaillier,
teindre, nercir. &Aot chaapcr:
lfj<-n Hirt '^aamors Tareit Mâât^
ki J;i t«ii«it en f«a baillïe.
I)<Hna.ndË li se ele amot;
'1 >''-h' li dit qu'onkee ne scft
ijix eKt muoTfi ue que sct £ûre-
Lîi riîïiie ne l'en creît ^aire.
qiir (firei li die iju'ele n'aint;
il diHt: ^{jo cunoiB bien cest [^afiit
.Tu sea de» traiz. de aa natare.*
— Ne «ai que c'eet ge o'en ai eure. —
,0 ta Toilles o tn ne deÎDK,
teA via en e^t pa1e« et teinz.
Amors t'a pointe, bien le vei;
tu me celles, ne sai por qaci;
ce m'est moU bel. se vuels amer,
ta nel me deis neient eeler.
Tarnus t'aime molt a loue tenu,
se tn Taimee. f;el tien a sens:
ta dcis amer de bnene amor
colni ki t'aime par enor.
Ge ne t'en Hai neient mal ^re.
ge le t'ai bien anionest^:
et bien t'en ai en reie mise;
bel m'est que or t'en vei sorprise.
Or pren conrei que il le sache
que tu Vaimeit." — Ja de ne place
qu'il m'aiHor ait! Non avra il! —
«Content ne l'airoes tnV" — Neoil. —
,Et ja voil pe.,' — Vos l'amez bien. —
„MaÎ8 ta l'aime." — Ne m'en est rien. —
,Ja est il IjcIh et proz et genz.'
— Poi men tf^cbl* al euer dcdenz. —
•Bien art en lui salve t'amor."
— Ge ne rameriiî ja nul Jor. —
,Et ki as tu donc. aaméV
Il fteoB. — siTj Fl> i)ue estj IHîKi'* ne aen. — S4'3 P o tu
EF 11 ta ne xtint; (■ qal quen soit inaUdes oit sains. ~
ËF L V. est noirs iF tus) p. et t. — M7S A Fille tu ftimes,
L — MT6 D ta le c, E tu le me c, F tul me c, O snl ma
17b inttrvtrtM dan» (iU. — ^^^(i (ï umet me; 41D}I nile voler,
iS omi» danit 011. U «xopt \f. dois, — b-IS2 A {jaf luudr, l*
84^:1 F s. de Qteut; III> luie m. g. tMM A Js Uî ge, F
nolt a. — MW ta a V. — tjlSfl H corc, F cur si, G que jo;
4yj DE ()ue lu. — MOI II et ge lo vuU, A et gel v. ge, E
ja nd vuul ge. — S492 >-D aimes. — t)4U3 £F £n est il asses
- MB4 HEF molt p.; A me t; (i a mon coer U. — S405
l bien, HV h. est e. I — N4% UKF omettent lie, ne 1. ja
. j. - S197 IXiEF en amc.
SUITE OE LEtm
— Vos i avez tôt ohlio
U premeratne i|iieâtîon.
j^t a HJiveir 8e ^e ai m o non. —
,Ce sai ge bien, esprové l'ai.*
— Ce savez dono qne ge ne sai? —
,Ne «eflV .la senz tu les dolore."
— Donc n'a Veii mal ne mnis d'amure?
0)5 ,Cfi\, a«cz, mai» iieqncdent
on pnet veeir certainement
a ce qne tn pale es et vaine
qne tn te muers et si en saine.
qne bien ainiefl; ii'aH altre mal
8510 N'est giens enfermetez niortal:
l'en en a peines et dolors,
maie longnement vit on d'amors.
Bien sai que soqunse es d'amer."
— Ce m'avez encor a prover. —
3BI5 ,Ni estnet altre provement.
ja le veit Teu aiwrteinont."
— Dites le vos por mes dolorsV
A l'en tels angoisses d'aniora? —
„*.*ïl, et de plus forz asez."
)(20 — Ne eat dont vos m'araisone^
mais grant mal et graut dolor sent —
,Ag tn de nnl h'tnie talent?"
— Nage, fors d'un, d'altre n'ai soing,
inolt me desjilaist qne trop m'est loing.
^•B H malt o . A trop o. — 84«ti H en I. premia» q. — »5oi
«p jâini; A se jai iiml. — s&*tl H fie le s. b., P ge s»! b. et;
liEI" et ji. U TÏ i-ar ji. 1 — S;»02 A plu» en b. que je: EF <l.j
iùy vHni ne »es, ja vd stros tu ]«» gnm d.; U jaacs. — S3
tu nuU for seul damor, KF cia aiaus i|ue aa (E cih) ce fait
8Mir> EK II ni a potnt de donteineni. S.'>(i(i KK on le
)i. avoir; fU)II apertement. — s:m~ A omet lu, {i&li«*; y e«{
lu a, b. — hâlti 1' D. pa». y nas pas. — Soll et S41Ï
trti* itam EK, El" ot nest laogtfitrs ci for* <ln)ors. — SSl
ULl A «spriM. — H5I4 EF Conient Ip me poea p. — »*
X-jt vui go bien, EF ja v. on bien, M on le v. bioo.
t. — tôts EF dainor. — S523 IID Nenil; Il quo
U m. m. poisc; Il qnant ta e. I., G qne tant ni.
bioo. J
J
CONVERSATION
8525 «Qu'en ruldreïefl, que t'en est rio?
qnc eusenble fussiez toz diaV
— Molt nie fait mal que ge Del vet
et que il ne parole o mei.
tenant ge uel vei. hï'u ai dolor.
S530 ,Par fei, ta l'aimes par amor."
— Coineut aime l'en donc ainsi? —
«Oïl." — Dune Hai ge bien de û
que go aini bien, maiit ne navoie
^bai matiu que jo aveie.
8535 Dame, ju aim, nel pait» aeier,
vos mo devez bien eonseillier. —
.Si ferai ge, se tu nie creiz:
quant or tes euers est si destreiz,
tu me doÏB bien dire por cui."
Î3540 — Oe uen os, dame, cjir ge oui
que vos m'en savrit-x mal gre;
vos le m'avez inolt denloé,
vos m'en avez inoll cbastij^e;
de tant m'en sui plus ajiriBniiec:
8545 amors nen a soing de ebasti.
Se vos nonioe mon aiiii^
ge eriembi^e que vos pesast. —
«Onkejf ne eult (juc liien amast
ki ont auiaot vaclt ebastiër*
8550 — Jo aim. nel puis avant neier. -^
«Donc a nom 'l'uruus tes amis?"
— Nenil. dame, gel vos plen». —
,Et ctiment donc?- — Il a nom E. . ."
ai 7
%S2ft 0 quu len samblo. — Hb'ia OFDH fuisson. — ib2'i E que ne le
t ^ quant. — Sô:tS y a tiir>i. ~ 8620 I> jon ai, G si nfti, Ml-' ni ai, AK
^ *i. - libin KUIl tu aiinc». — bôSl l> a. tiout Ie«, 1' u. ou «loiikcR. —
^^ non i|iiier. — Sô3(> GrUI mon. — y&iJb y q. or urt si; I> tj. oru m «f>t
^ d.; 4;HA tues c. — ^54u II Oe Dos d. (|ue je bteo c. — ^541 G seiissiez.
■ ^4i K si le m.; 11 UL devee, E tost d. - 6511 (JEF0R onKttmt de:
' '• mi siii fçt p. a.; K et tant mi sni; HD a|tr»cbir.. - Sô4i> il na etire
■*•. E a» nul 8. d. c, GF na h. de nul vb. — h&47 ËF je redout q»il ne v. p.;
' qiiil V. p. — 6ft')i) M g. a. cerle« nel p. n., t> g. a. \e neipuia Toais n.,
>^J-L si ne le puÎJi n., GF j. a. nel puiA or utab n. — ttâ.^l GKF D. dbj K
nom, T. neat t. a. - S552 11 N. par foi le v. p.; i«El'l> jo v. p.
oaou ces letres so
— Veire vei
«Si ne t'avra
ja nen avrai
mais a eestui
^^^^ .Qae as te
ses tu vers c;
Cil coiverz m
qu'il n'a gnaii
il prise plus I
8570 il ne vnelt pa
molt par aime
n prisereit ini<
que tei ne alti
A femme ne si
8575 ne passereit pa
molt aime frois
En ce sont Trc
Molt par as fol
N'as tu oï comf
8580 il mena Dido m
Onkes femme n'
*.«.", ?/-'°?'*'- - 85^9 A e pui
SUITE
319
non avrn« tti, sî coi» pe cai,
d'nu traiter, il'uu sodomite.
Toz tODB te clamereit il qaite,
8S85 ae il avcit aloDii ^iwidd;
ce li Bereit et bnen et bel
qael laîttHagseB a sen drtu faire;
fl'il les poeit ]>ar tei atraire,
ne trovereit ja si estrange
8f)9l) qu'il ne feïst aBCz tel ehan(^e,
que il feïBt son buen de tei
por ce qu'il le sofriHt de Bei ;
bicu le laircit Hor toi monter,
s'il repoeit 8(ir lui troter.
î^-"95 11 n'aime pat? pel de eonin.
De oe«t siegle sereit tost tin.
ee tnit li houic ki i sont
esteient tel par tôt le mont;
ja mai» femme ne «omwvreit,
grant sofraite de frent screit;
l'eu ne fereit Ja mais enfanz,
li Hiej^IeK l'Hldnùt aiu'/. cent aux.
Fille, molt ur le sene perda,
quant de tel home a» fait ton dru,
8GlJi que ju de tei nen avra cure;
et ki si fait eontre nature,
les hume8 prcut, les fetiimeB laii^
la naturel copie desfait.
Oaardc, ncl me dies ja mais,
W%J rt WM mnië daw V. K du t — 8584 K T. j. ; 1» T. 1. 1. revioinie
I)., A «bm«rt. — *ihSi 11 dinzcl, A gndel, GO radel, KF wadel. ~
E PC II ort vis isses plus b. — S5S7 ut *(ft*fS fimin dam HI. — ^5Ml H
DRF nel; Il i. uni. - hb^i* D qui* di> toi ne lelst bien Hi.i E rp pK,
«h. — **51>l— S5'.i.î oiM(> tian» H. tî alnz quil f, F t|uil ne f. —
6 pOTM. — W93 yl» laîra — SSm f) trouitcr; fJDEF sil le rcpiiut
Ki tomer iR M il lo p.). ShVth V a. poinl. -S51Mî E A rc»t 5.; 0
•■ prendcroil. — 859S A ercnt an tel. H59» et mof) it\4crrer1w dun»
K bI e. - fWOt non n. f., F or n. seroît. — 8602 GEFD fiodroit li
I. .m. ans, D a ylant. - 8<:(»3 Alinéa damt D. S604 G£F qui d.
- 9»>ô D que ja jor narra de toi c. — 8608 fi la nature al c. d- — S«09
m in/nrrrtù datu II. K dje, U dtn>i il ganles que tu ne Ifltmeji m.
320
LA RGDŒ
r
'1
8610 eeite aniûtié roil qae ta laîft,
de! sodomitc, del coart;
t(in curage torae altre part!
Aime celai ki t'auiem.
ee eet Tnmas, ki set aaz a
8615 (jne tote a Dii§e eu tci s'enteate:
gnarde que il ne s'en repente.
Se tu joïr vaels de m'amor,
donc laisse enter le traltor
et famor tome vers celai
R620 dont ge te pri, si Ui cestni.
qae te sereit toz tcns estmo^
— Ge ne pnia pas faire cest change,
ce que ge voil. — ,Nel dois amer*
— Nel pnia en mon euer atonier. —
8025 .Que fa forfait?" — Mei? nule rien. —
.Car l'aime donc et si fi tâeo.*
— Altre ai choisi, gc ne! pois faire. —
,Si ne te puez danior rctraire?"
— Kage, par fei n'est mie gïw.
8630 n'eet Capido frère Kneas.
H dens d'amur ki m'a conquise?
Vers son frerc m'a moit esprisel
^^^.^^-^ Qoel deffense ai encontre amoreV
N'i valt ueient chaAtel» ne tors,
8535 ne balz paliz ne granz foseé:
Still le ». te 0. - S(H2 KF tome t. y. — wm A i|D
n. a. - ^6IA Ail <\w\ Gll q. mis i a tole s., Et' * il en loi
qae a m. éor toi ». — blJli — >825 omw lUint G, tnttrvrrlûi
bti\*r H lèses t*. L t.. EF dune naime pas 1. 1. - «iSIK EF .nor
ËFD p. UisM 0. — 6621 II quil te s. tôt jore cstruge», EF
roies ni e.: A cil. — St>32 D |tolnt; Il tiox changes. - b63S
ijpsplaist u. d. B.; H V. dois biva a.; A ne d. - 6624 H Je I
a.; Fil No p.; EFP a m. c; D ataaster, E acator. — B62V
EF si (F moit) {uns bien, 0I11> et sel reiieu. — S«Î7 H ri w
putfi nir^nt faire \.Y ju oel p. a. f.). — ^62*i FA se; H de loi
Kenil. — t!)632 D si ma e., OU ma si e. — SR33 H
iEF t; tmof., »nuf H, anior. — s&u El Je rai tor Ini ol
Xc valent pan; AL> cluistel, H diatiana; m*« tvr. — 4B3ft
UO nr tant l'.. EF jinUia.
S'EN VA
80Z ciel n'a oele fertnetf^
ki He jiuiKHo voni lui tenir.
De ftùu asalt longues solrir.
Parmi set ninrH traircit Hon dart
S640 et uavcncit de l'altre part:
l'en ne se puet de lui ^narder.
Le Troïfin me fait amer.
por lai me tient en graot destrcit.
Coidiez toh donc que bel me seît
f*64ii et que gel faee de mou greV
C'eBt encontre ma volenté!
Amore me tient en sa baillie.
ne eaî eomeut ^el eontredie.
ce que il vaeli, <|uc ge ntsi tare
^4>riO ne por destreit ne por menace.
Ki contre agnillon esclialeire
dcns feiz se point, toz jors loi dire.
Ge ne Vos mie eorrecier,
car del tôt sni en son dangier.
B<î5ô Amors, go sui en ta baillie,
en ton demeine m'afl naisie.
AmoîB, des or me daim par tel.
AmorH, ne faire tel dearei!
Plus âoavot un poi me nieiuel —
Bn60 A ieest mot pcrdi Taleine
et pasma scî; seule fi lait
la reîne. si s'en rêvait,
en altrc cbanibrc en est entrée.
321
M^ l> nolk> r.; KF nen a «elo fert«. — KitSâ A gnunmetit. — STiSti
tu wii« ihtnn II. — Sf>11 H nii.<t n. s. p. il&niont g. — snvî G mestiiet
^nm A nie met, (IIIK uil I. - mih4 II vos or; l) que man h. ».;
(\ne. — 9G46 D oout i)ut). E Jb T. — .Hiî'li) A et jincontro,
Mt contre. - 8«47 A met. — Wi48 (lEK )0 r.. — ^6^1^ et MÎSO
«% Jonn EK aprrg Sftôï. KF je qoe veut ijue go le f.; HG ne f. —
F vt par e»trif (F p» fri) oi par m, - Wiâl EF Qtienvuatro. — sysï GE
I. d, 1) ca j ay d., FU fi cou loi d. — tH>54 E quel du tout. — SC&&
G. — h6M EF a te maisnio. — S057 AUnén fiarn U. — hUttfi
6659 A Amora soeru. p. m. tu. — bH^» H me latit ]., I) HaUiDe.
pflfln» »«8t, D et pasme s. — S6G2 I> I. i. ot ai s. r, tl 1. r.
t) ÀU$tM tlaïf A; un atitrv cli. an, Il en na eh. sen; K alee.
«■■>«• IV. 21
'«(5
^7^0
>>7f<b
^' -avra
Ad-j,,, ],..
^f •jQiist r
si a escrii
J-a letre li
salaz man
a Hneas si
^* digt api
^^ ii ert a
^^ J a nav:
s'il nea pe
Tôt li (lèse
^t a el par,
'jae inolt J*a
ïamors de i
'^■'*' par molt gn
'ce li preng
« l'asseifrt d
Quaat ot ese
'e hrief a pl(
eomenva sei
^y*!*" A ,,,1,-j n, E se i. .
%70.-
UN ARCHER
827
en crà el se porrat fier.
par cui el li puisse cnvoifir.
Ne s'en saveit pro coDseillier,
a la feueHlre n'en raln,
Diist fort) Huu chief. vers l'oRt gaanja,
et vit 4|tie Eneai) veneit
vers la eité. eoiii il suleit;
ele en fa mult joiose et liée.
Il s'arestut une traitiee
près lie la tor de Faltrc part:
por les trinca n'i ot reguart
La damcisele a le bricf pris,
environ la (leehe l'a mis
d'une saiete barbelée;
8810 la letre fu deden» tornee:
u an fil estreit le lia.
Ud archier ie rei apcla.
.Amis", fait (.'le, ,trai tuei tost
ccste âaiete a cela de l'ost,
8815 ki sont la jus soz oeatc tor;
ici agiiaitcut tôt lo jor,
ge coït que ce sont lor eapies;
se les trines erent faillies,
bieu ont veti et esguardé
8820 o il a meins de fermeté
et ki peur est a dcffeudre,
et par iltiee nos cTiiiient prendre."
.Dame", fait il, «triucs i a,
^6 E a cui; GEKn i-oroit, 1> peust. — ST'JT h le p., OKFn li
'" p.). - ''"»'' 1>M jUa. — s'^uii tl lors cag., T) rlchora g., F si
^^**2 t» si corn f. — S8ftS (; ùfiiet en. K e. c. f. Ile et j. — «iSM
9^ parti*. — mth A p. do lautre p. do la t - h%Q1 J/iwi^i daM
^ H eniof tioe f. — ssiii !! boDtee. Le prrmtrr hânitticke iUi-
' A- — SSI I HE a un fil; I! e. tout 1. - SS12 0 «t un a. en a. —
'" nio t. — «*U G luiu 9,, U cesto flecbe; HtJEF vers; OEF
ost fUT ççjç ^y _ s^i:, KK a cens <|iii sont; AE sos celé t.,
lit F iliiuw a., E que ci a. — >MS E «UiBqiio t, — SS20
<e fenv. — SS2I H et le [leeur lien, OEF et u ust
- <iN2.'» irttw filinra danit IIEF, OF f dl.
É3d£ APïxi:ocr
€t ét^ŒM. iert kÎ6 enftaimha,
Dotf ■«! n^mn se dm K'atB*:
bia r.7^ aie E
n E A 4fc »BSiB le pcec £ûre.
éb tnît«,
ee ^~cft «âtt iri fark;
Tnî àmm «Il 4w fl k fvieit
»^ ï cm tjfigiemt
(k sûxc tzaic de li tur;
ci cèai sm r«r Ad §mat
• ei olBiaÉ aiestr:
if cIbl Bai» me ê^ ibaL.
a# » nae. ae a efcenL
CB i
oèOMê le £ï*i
sTot ks triatfr
•(Bc il neieK aâfcs.
FJiejLs j dit :i ia fnL
.kaoCiTcaciit
LA FI.ÉCHE
32U
manderai Inr que ne tien niain
vers ucgun d'eU irinett ne paifi.
et s'il s'en vnelent deeraisnier
qu'il De raient forfait premier
8Hôb et deBor nos la trine enfraite,
1» uniete ki not) Tu traite
seit mostrec. sel proveron:
s'il le neient de traïHon.
bien mosterron qup il ont tort
AJt nnB de vos. f<i la m'aport*
Vas d'els cornt, et si Va prise,
a Eneaa Ta el poitig mise.
Clioisist le brief, sel deslia;
la dameiwele Teti^oarda.
Eneai» ec^narda l'eDcrit,
tôt H Tell qiie li briétt dit;
en la letre veit et entent
qne l^vine l'anutt forment
et qae se^nra faut de s'amor,
8870 ear ja n'a\Teit altre 9ei*;nor.
Tôt a vell quant que manda,
molt s'en tist liez, bien le eela:
ne Vrtlt (pie sa j^enz le ^etlal
ne que nns d'els s'apercettat
®**75 Devers la tor s'en retoma.
Latine vit ki l'esgQarda,
bais» son deit, pnis li teudi,
et Ëueaa bien l'entendi.
qne nn baisier li enveiot.
, **©•, — 8KS2 II envers anl d.; P deven eoï ne t. o. p.: *»
.»*»5s n et »e H. H et stl lo v., E et sî^en v. — S^54 H de»u».
**«r L «. cpû f. L - SS5T II si les p., GKE sis p. - 8SJ% H
"'«f» I» se fh tnhe. — bvifi E b. tnonstrcront qDil ont a t; (î
*»»«l EF Li ims c. — s'^Gl E u p. I» m. — SHii.i HEF I^
*«» d. — MM H Li partfle le rf>gftrda. — ^Sf>b Alima tinm
!«, UGE>* repird». — &66fi GEFH bien » v. — *^fl7 EF pw
-V — s^Ti HF. qutnt qucL — 8S72 II en fu 1; E si
'•^«- .\ H que nul des L a. - HS7< H se naper*
1 i>'^fchu«3t — SS7â BE »e r. — 897<J A quD I,
* y « 1. 1.
c
r I Cl
8895Vd.
11 l'eagiiardaet
s'il ne s'atjirjjii
ne reguardot f
8890 Celé coidot qu
et qn'il ne la t
Qoant il lu vo;
, si començot de
et pais conduic
^es i que endr
en icel point s<
tant corn poeit
en trespassant
Maint senblant
8900 Quaut vint a l'j
si s'en retorna '.
vers l'ost s'en a
la cité regunrdo
SS80 II n. m. savoit ne pas ne
ne mais savoir pas ne pooit. — SSS:
88S4 A omet de, la ou ete estoit e. I
EF aine ne sonti. — bSS6 IIEF n
estoient. - 88S7 A lesgardot, 1) esg
sa ne sen tarjast, F. s. n. se tarjast;
ne8g., Onir.; D point, ia, vers f^88.
ou COEUR D'ÉNÈE
381
8905
3ftlO
8915
et donc rediBoit a aa ^cnt
qae molt par e^teit lu ton* ïiele;
plus le dÎBâit por l;t pncele
qn'il DC laiseit por la mniHiere.
Al pavûillon revint Aricre,
il descendic devant sa tente;
RCH dorages ert a Ijiiarente:
amora por la lille le rei
lot molt tOBt mis en ^ant esfrei.
Onkea ne li tînt de niai>t;ier,
do balt vespre tt'ula eolehier,
molt li dolitot a peuaer
et son eoruge a recorder
com la piteele l'eaguardot,
ki les biiisiere U cnveiot
Tôt ot noti'r en son ronige
BO'JO et son acnblant et son visage;
al cner l'en toclie ^rant dolor.
Cnpido, ki ert deus d'auor
et ses frerc cbarncls esteit,
en ftn baitlîe le teneit;
onc ael biissa la nnit dormir,
ainz li tîst faire maint sospir,
U se deget^ et estent,
torne et retome molt sovent;
onkes la unît nen ot somcil:
amors lot rois en grant trepeil,
amora le faiecit trcRpenser,
amoTs le f&iflcit tressnt^r
8925
•^^9^
bttolt
HK ot puis, l> et lur. — VHn> A tôt ). d., F. mnis plus le dlL -~
A <|Be. — viMl». EF dnih'a aen rref. — SWiy II si il., K «t a. — 8«l«
«nwc fstdt - f)l>ll Aliwa ilamt P. — SlMâ llla m. U; Ë 1. m»
»f» g. t.; *; fort 0. - S!tl3 rt ^-llU omU ^lan» l\. ~- MtU D
- ^»ii il m. s.» A. — h!)i« DKH en 3, c; F ronn'nbrur. SH17 E
P- - \9\ii I! Rco b- B b. ne o. — syiy U ti>t a tscrit. — !!ll21 A
'*îll tuacliuit: D g, doiiror. — S92I EFUV est. — S923 II qui
'KF ftittc; E ne I. - 89ÏK A oioll l. f.; H tnOre. — »ÎH7
rt. — tlDIl Alinéa dam I). I) tresmier. — H9S2 D très*
ro|i isnni diMt t. — i*»33 UDH treswUir.
a^2
SES SOUFFRANCES ET
.1
et refreidir et espanniir
et sospirer et tressaillir,-
8935 Amors Vargur et l'oinutft.
tressait qne reposer ne puet;
CD 8DU séant se rest asis,
niolt esteit moraes et pensiaU,
et rediseit en son eora^: i '
8940 «Allions me fait nmlt ^ranl ultrage,
kl me meinc en tel manière:
607. ciel n'a »\ vil elianiberiere
qne il mennst plus a desrei
ne plus vilnient que il fait meî,
8045 ki »ui ses frère et il est miens.
Do Ini me detlst venir bicua,
tôt miil me fait et tôt me mate;
veirs est qne privez mal aebate.
Amors. ucq ai vent tei rades,
895U tu ne me lais aveir repos.
nus oeni estrangea, par ma fei,
n'ettst noalz que ge vers tei.
Tu m'as de ton dart d'or navré,
mal m'a li briés cnpoison6
8955 qu'entor la 8:tieto ti*ovai.
Por fol le Uh, mar le baillai:
ja m'en deveie ^e clamer
et oels de la de ee reter
qu'il nveieut bi pais eufraito
89Ô0 por la sniete ki (n traite . . .
i' Tais. Kiicas. or sis tu tort . . .
9983 Glfl» tressailler. - Hn\ (Ml espamir. - SUSS GEKH
lo t. — SMS II uiornet osbaliis et p. — ^H\ EK demolDO. - SMll
— SIM5 y ni (F qui) s. 6. frère» cl il luictis; (îEH si s. — S94? U\
m. f. trop fort me in. - S<I4S A prie; D je Istlmte. — S«4y Alir
I> A. tuu vers toi mil r.. y A. j" nai vrr» t. r - '^ïii" EF tjmrttfnt\
lals(ii«.t. - hfi52 D n. mairui: M'H une Jay v. t.; Il r!»' t. '«t^s*
S9.VI H iiHir; HemprUounv — ^•' . unant I. ■
fous, A p. f. lu siii, yy ■■■■"' •"■»' i-ia mj: I.
I. b.. Ad uiiU_
r et c. d.J^^^^MfiL. — ^Oi
SES PLAINTES
333
Coment? Oe soi navrez a mort!
Comeut taintiV ('orn piiet reiuaiiidre,
ki batiiz e^t, qu'il ne s'ost plniodre?
SOGT) La Haiete ki truite fa.
m'a inalement el caer fera . . .
Tu menz, molt chaï loiog de tei . . .
Ele aporta nia mort o Bci,
ao^ilHsoBeuient me navra . . .
8070 Ne se» qne diz, ne te toclia . . .
Non veir . . . Cols ne plaie n'i jwrt . . .
MaÏR li hrievez ki enUir ert
m'a inolt navr^ dedenz le eors
Et li cnirs est toz sainn deforaj
8975 li briés conicnt? . . . J:i me mostra
ce qne Kavine me manda . . .
Donc n'es ta altreiiient iiavr<^
se de! brief non ki t'a mostré
que léavine te vneit amer?
8980 Ge non ... Ne t'en deis pas clamer.
Ki te fer» dreit de) foillet?
Laia ee ester, n\ t'entremet
et si pense de ta bataille.
Ne it:ii que ceHte auiorH te vaille,
8980 car se ta veinz. tu puez eaveir
qne doue l:i t'estuet il aveir;
se veiucnz eaV, si l'as |>erdDe,
d en fera altre Ha drne . . .
Ce e^t t4tt voir, mais nequedeut
dtilNJ molt m'a donù forant hardement:
ne cuit (|a'au^ cont de chevalier
H eom ne t. — K94H 11 nnesl b. ((ui ne som! p., K que bastiis
I>1. : (îfH t)al oe. — nOfib tiF Uidi>tuent; A cors. — ^Vt>< H t.
tîfa. près de t — ^96% A iportor. - (j'.)"3 (! entor 1. c. — S974 EF
1^ ttrfM; 1» e. I. dodcfnni. ~ i^<i7^ d »976 omù danê A. F La m.
>^'!7 KF d. nu tu tutro eofenuele. — »Q78 Hl) ftl m., C test m.
Tl li. et ne te d. j» c; EF îî»ie. — 8081 <:KH
vit I^ ce e., A Lame e. - 89S3 OEF U b.
m guc Larini: I. a.. F ((Uu doaskes le t. a. —
H biun V. — SMl COIS indwttnct datm A. D
334
SES
vers mei la pni^Be desniisnier.
Molt par li dei saveir biiou gr<}
qn'el mu primes anior mandé,
8995 et molt me metrai :i grant fais,
iiinz qne la perde et que la lais
Et ncqucdeut femme est molt saj
d'engignier mal en son corage;
il puet bien estre qae Tnraus
9000 a de s'ainor o tant u pins,
et qn'ele est a setlr de loi;
parler pueent cnnenble nmlnï,
s*iimor U a puet estre ofert
si corn a moi tôt en apert;
9005 une chose nos fait entendre.
al quel qne la viegni» a prendre,
que oie l'ait aneets amt^;
del quel ki l'ait vuelt aveir ^^re;
feiniiie est de molt maie veisdie
9010 Or ai \teusé grunt félonie;
el m'a mandé tôt son talent
par son cscrit privcemcnt
et mo«tree m'a la dolor,
le mal qu'clc trait por m'aiiior
OOlo Ge enit, se ele ne sentist
tek angoisses, ja uel deÏKt:
ne pnet parler d'ainor neient
W92 D U peiiBt enven d. ; £ le pnist, P le (>eu8l{
KFim len d. — HKIM 11 qui. U i|iuint: K qu« pi
-G a. p. iD- — sfl',15 EF «Il molt en «oufferaî g. f. ; y
$996 II p. Qu nv l(% D pTOode ou que 1. 1., i' p. ne 1
S9g; B El neponiuuit, OEFD HtAis u. ~ 90M EIHTt
G p. uni p. — WO'y Alinéa dann II. H ». H a espoir o.
A tciitre. — ffû04 KF si corne mol t c. apert«. — IWO
fet e. ; <iEF or c«st our«. U a eestc eure. — S()06 A liqu
(ÎD quele v. », p., EF q. v. île 11 p. (F vendre).
vertie dansM. V. soit, G II. — )"M(S HK i|iiclf x.
»»/« lia/vi I>F. E miri roolt — !«'I<( «i pi.iis»;*5 \'
I> Elle m. ut. B. t. - 91H3 II '"1 l
lilll» p. aninr. - tmir- F- — -l c r.
y Lelu atiKoiaiic: 1. <
PLAINTES
ne dire rien, ki ne s'en sent
Bien ai cl brief a|tercctt
0020 ki par en^D tramis me fa,
que molt ne dnelt et inolt ho pl:iiiit:
ge ne cuit mie qu'elc n'aint . . .
Si fait . . . l*ar fei, maïs ne Kai cni . .
Pnet cstrc qn'ple aime eelni
qu'ele [met vceir cbascao jor.
et ce qn'ele sent por e'amor
nie fait entendre qu'est por meî . . .
Fercit le ja? Ne sai por qiiei;
ne cait neient, s^el ne m'ania^t,
Oi-lO que oie ja le nie mandast
Bien puis saveir det» l'altrc jor,
que primes fui desoz la tor,
a ce que tant me refrnjirdot,
de si buen oil, qu'clo m'aiitot;
O033 dea^Olone m'en apereellsse,
ne gG d'amer vilaînK ne fuHtte;
ne savcie que ce eateit:
onc ne fai mais en tel destrcit;
se ge ettaae tel corage
^<"M0 vers la reine de Cartapc,
ki tant m'ama qu'el s'en ociHt,
ja uies cuers de li ne piirtÎHt:
ne lu g:aerpiH8e en mim vivant,
se ge setlsae d'amor tjiut,
S8S
,G
^ A t|til ne aime et qui qcd h, EF»le le verte qui ne le a.; H sel ne
'^^ *îEF scD I».; OD «CD d. — !Mt22 Et' ge ne croi paa; E ijucle ue
A uiaiut. — W2^ Et' Ela unie bien m. n. b. c. ; A mais âz ne sui. —
M*!» j). c. cir neinl celui, D p. cv e. que cOKt celui, n p ce e aime
•entre. — UU2i A mW ici le vcm Îf033, mm9 sVrf rw-n^ D omet le»
'^>~rH)3L ~ lK>2e i; iiuel H. por soie t. - 01)27 H cest. - OOÏS A
^ ^ ^- par foi. — ftft2H .îc ne euJt pas seul no m.; (il' ne croi n.; E
W31I EF ijuc e. ensi; 0 ne me m. — 0031 El" peu »., DH
1 u^ l}, — U')82 A qiuDl. — 90S-» omis datut K. A o. s. b. o.,
S 11 des lorc-s, EF dîvuH ssdont (F a<luot), V des
-ir; H dituorK v. — «038 EFH ainz. DG aine;
«L — :W!l!) I> se gâ en e. — 9(i4t ilF quele
t mes eors del sien. — ^U43 y t m. v.
SES
9045 coin ai des ier matin â\m».
Molt m'en est plu» Iiels cist pnYa
et luolt ui'ea plaist teste euntroe;
molt par fie ier bêle joruee,
quiint in'arcHtui dcnoz la tor
9050 0 ge rccoilli eestc aumr;
molt eu Hui plus et forx et fiers,
inult m'en coiiibutrai volontiers;
qoant de s'amor m'a fitit le don,
molt me metrîti en abandon
9055 0 do la mort o de la vie;
hiirdeiiieiit me done m'amîe.
Se Tnrnu» la vuelt desraisnier
molt U cnit forment cbitlen^ier,
molt 11 cuit rendre ^nint estor;
9060 quatre mains m'a doné amor.
Ainoi-s mnlt fait orne liardi,
aniorâ molt toat l'a cuaapri.
Auior», molt doues vasidiigcs!
AiiiopH, molt (;ivi. crcistrc burnages!
ÏK>G5 Amors, molt es de graiit efforzl
AmofH, molt es retdes et forx!
Amors, tu m'as molt tost conquis;
en poi dure m'as gi soriiris
que gc ne puis repos aveir.
9070 Cornent le porm el wiveïr,
que ge li ai toteotrcic
lUH dmërie et ui'uinistiéV
Manderai li? . . . Tais, fols, ne faire,
(HM& A loi. — 9U16 tl pla« blan meit Ht tôt ces! p. —
et iiiielz; (JFDH luc |>. lio48 <:![ Uone j. - M049 K jupstni, b^
D desaor. — l'050 P o. g. ciiillL — IW51 A me c-, IIEK i;i'in\>,
plaii V, 0 et plus c. v. — W6Z A ma C — imi4 U Uml ui. m-v "
m.; A m. men in. aim; «D a ». — IIOSS î) ms m.; V»U m» v^
vie. — !iu^t> ('KII tua dnae; F hArdiameut ma diic« n - S^
loiigîer. - i>U6S nK!' >
\m'A H len cnlt; U 6ur
ru. I. atiaspri, ]\_
fnrt OU". Ki II
PLAJKTES
S37
uff lu deirt jiaK flor tei :itr:i>re.
ÎK)75 ne fiiîre tel fienblunt d'iimor
dont te repentes alcan jor . . .
(îe De m'en enit jn repentir . . .
Ne faire, ou se deit iiiolt eovrir;
ne deit \m8 tôt non cner mostrer
'.>08<> a femme, ki la voelt amer;
nn poi se faee vers li fier.
que de l'iimor ait le dftiigicr,
CAf se lii femme le naveit
qn'el fiiRt deHun, il s'en plaïndreit.
WiBTi Lcn deit feiiune faire doter,
ce li deit l'en pws toHt inustrer
(fome l'en est por li grevez;
de tant aime ele plus hbcz . . .
Ce est tôt veir, mais neqnedent,
9090 H*elc ne set de mon tjilont
et que ge l'aim en tel manière,
)Ce crieD) que el rosort ariere.
Se ge a'amor pert a mon tort,
bien a^reie deaeni inort.
Dolee amie, bole faiture,
vostre nmore m'a mis a meRore,
{MIT voH me plaiii, por vok me doil;
icr m'esguardîiHte» de tel oil
qne tôt le mer in'en tresperça."
810(1 Donc l'en Bovint, si »e pasma
et rechaï el lit ariere.
I> mfe a toy a., KV pas eul a. — 9075 £F aanlj. — 9077 «(
'^i* firiMA A H Np ne ui. c. — BftTS H mea botue le d. m. c, D
■« •• il. m. hicD c; FO aan. *Mr,9 (i pas loin b. c. m. - flOSO (îll a
'' d'^it a., EF » le f, (|uil (F que) v. a., D que il veut a. — 9081 li de
*^M y f. \vD arott. — IHJK4 A qail f. iWnoz et se p.; EF quele fust
""» KK Femme d.l. (aire »i ; I» l'aire f . — Sii.Sfi I»E tout. ôus:
"«; KK dk" Il ijucat, — iWSf» E laime elcs; F tant lo aiii».* p. a. —
:(-7r' - ftoou A ae el. — Oiini (tllli cIl- t. m. - ".101*2 n qael
r,i D que se r.. t} quole r.j AIH! resortc. —
' 90V4 l> b. auroi iL la m. — 91)95 Atinéa
jikfur A, V. a. ma tarte (V) sanz m. — tMiUT
0 111) Lora. — eiot A r. Iluec a.
32
338
I-AVINE EN COLtRE
il^
^'^
^l
Tote naît fa en toi manière
qae il ncn ot bien ne repoR,
ne por dormir n'ot sun oil dos,
0105 Tote Ift nuit fa en dolor,
ne li nnieiid:! po» le jor;
/s'il ot lit Ditif devant iiialtrait.
'Ile jor après noalz li vait.
One ne pot monter en cheval,
110 a 811 gent dit que il a mal;
en\iron lai plorerent tiiit.
en l'ost nen ot le jor déduit,
ne il ni ot ris ne joé;
inolt par furent tnit esfreé;
9115 près ert del jor de lu biittiille,
il criemcnt <pren lui ne défaille
et que il ne ee puieine iiidier.
quant il en avra le niestier.
Lavine fa ans en lu tor;
9120 Iiien matinet, oiîl :\\ jor,
revint a la fenestre ester,
vers l'oflt eomença a guarder.
saveir se el verrcit son dru.
Molt longuement a atenda
9125 s'il la .vcndrcit ja re^'uarder
la 0 se soleit arester.
yiOS et 9104 omit dam A. D aot ne bîBO; 0 qn!l n. c
I»104 H navoir I. e., C nen ot I. c. — 9105 (iEIl dolors. -
B. I. a. prou H }on\ It alej&. — Rt07 fîTI tA\ ot ru la m
ttius GR il ot le jor (G ei I. J. ol) assex noal. — UlûS
sor c, GD al c. — titlO H dbil; III qutl avolt m. — gtti
F pnr orent, — til 12 F o. l, en ont; H norent le j, d., G a.
0113 IIF oe ni ut ne, E H ni »t ne. - OlM EF ains eatoJ
O m. 60 f. — 011.1 H est; y li jor». - Ulliî H peoronl, t)
EF et creiDoieot ; GEFQ que en (EF qiifu) lui ne faittn;
9117 DF et qiiil; KF puLot; F rt ifnfl .)>, E ut «tae ll.j
Vendra an grani m., K ati Jm '. a. m ; I> wu
atinM data EH. F fil en cd ' ' i<i 11 Au ».;
^U point du^^^di^.« lo j , (i til V ~ ^''^^
it; D «■^^^■LU <-'"^
A i^^^BMji
CONTRE ÉNÉE
Sâû
Qaant ele veit qu'il ne repaire,
niolt A grunt duel, ne 8et i)uc faire.
prient qne s'amor ait refusé.
9130 ,Ce est', fait ele, ,veritt-,
qac ma mère ma de lai dit;
de femme H ext uioU petit,
il vnolt le dednit de pardon.
D'aime se niu»<leu putains uon.
01.H.Î S'on Ganimede a avnec sei,
afiez II e8t ur poi de mei;
il e4)t uiolt lunfi:uement en ruit,
A6 garçons meioe 8od dednit;
qnant a menr u els son ^U,
O140 de nale femme ne 11 ehalt.
Baer sera or la femme née
ki a tel borne iert mariëel
Molt avra de lui bel eonfort
_^ et belo amor et bel déport:
î*l-lîi il l'esparpiereit longuement
ne fen prendreit lon^uen talent.
Bien vei que de femme nu soiug;
il n'a de tel déduit besoing;
onc ]mi8 i|ue sot i|uel \oU amer
S*l50 ne deigna celé part guarder;
puÎR qu'il me vit a la feucstre.
[^"3" G q. nu le V. Dil oi r. - ei2S 11 dolente en est - 9120 KF
1^ n ne lainl ne «uiug ncn «U, G iine Muior «ait crient refase; U
»I3() KK pu fu) dlflt ele mal ai fait, il cest t el v. provue.
'*^»**«n/ detur rem. V. la notcK. — »IS1 F. corne. — !I133 H 1. d.
'i voldrolt il.; KF don g. — 9134 H n. st genae potriaa non, EF
^<iJi 1. fcme novi U tuûmes; Al* maies. — 011)5 et 9IS(î omis daru H,
Karcon, K Be g. — 9136 G e. p^dt de moi. — 9\SH A a garçon. —
^- ui«ne a a aua srnfant, C q. a a. m. ses fais. — 9139 ri 9U(> omijr
1.* Mdlt. — 914<J Al> ne n. f.; O molt li est pou do femex uiats;
! ItuD; A dame. — 9142 <>Ft. gent. — 9ïrJ H car de
>'. A bon c. — 9144 II et tiUii soUu, DH et bonne a.
û dnn$ H. Il sil I., F il esp.; A espamera. —
Uleut. EF nen aroît gaires de t (F quil u-
dra. — 9147 H i|iiil na do f. s., F que des-
iC F aios: y (piil. — 91 Si' F p. que m v.
:U0
ÉNÉk SE MONTRE
qne li ai fait sareir moD estre,
d'î CHtell8t il » nul fner:
de luei veoir ot mal al imer.
91 5& Molt me prmnst mielz Kneas,
se g'ellRfc ICDdiiz le» (Iran
et qo'cHHSc braies chalciecH
et lasniere» estreit litres.
Il a ascz garvotiH o hci.
OIGO le peior aiiite mielz de mef.
fendue troevR la l'hemÎBe;
maint en i a en son servise,
l(ir liraieB savent avalées:
iflsi dcscrvout lor tKtldocs.
niGr> Maldite seit liui tels nature
d'orne ki de femme n'a cure;
il est de ee toz costnmiera.
Molt par eKt malvaie cist niestiers
et molt par a fol eseiënt
9I7(» ki femme lait et home prent
Ge TamaBse^ se bneu U fnst;
mei fnst molt l>el. se li pletlst;
quant li ne plaist, ^cl laisserai,
et sel pais faire, gel barrai.
9175 se en Tiion cuer liaïr le puis;
molt a ennz l'amerai pois,
car âovent aime l'eu tel rien
dont il li peiaë al euer bien.
9I&3 B et li; EF eut f., UH oi t — U153 F para. f. — 9lâl H i
mit c, D a molt mat c. — lll.v. H les f. <!.; (ÎKF se jo c. f. ri. — »I5"|
Ml JS inlerverlûi ilans KF. KF lot braies tontes d., 0 ut aeunte. ^ V]&SJ|
et les l. de«lai:bies, Gai. bien atocies. — Olâu U 11 a aes g. arpc i. -^
9160 G le poi ce &.; EF &. plus. — 91St-<Jl»5 omis dans G. A lor dit
E le scrvisc. - 9162 H inolt^ EF il en a ui. «u son s. - 9l(U VEmU
ï les b. - '(165 EFor I. n. _ yuifi F Ilotup. - wHiS 0 M.me. w-Kb-J
H Maudit a. li. iteu» m. — HI8)> H «ir m IH?»" l'EF ipic f,l, — 'JlîlJ
luiilt me f. bel (1» h[.>n). — HIT l . U jt- 1^ \ ^V
»i;i F et se jo piiiB; EF >l le f''" "
imifl trover; (il
* rpm. }(
E .1 il^^^^Bl
■
^^^^rai SE REPENT 341 ^1
^^^^
Se il amer ne me vdlKint, ^^^^|
1 9180
il esgaardAtit, si coottcntist ^^^^|
t^^
et otreiiut qno ge l'amaHBe. ^^^H
^^B
Nel vueit sofrir, cliaitivc, lasse! ^^^^|
^^P
ne 0 m'amor ne vneit (tartir, ^^^H
^^P
ne 8enl que Faim no ptiet sofrir. ^^^^|
W 91S5
Tant sni ge, lufic. pins dolente; ^^^H
^^
ge n'i inetrai ja mais m'entente; J^^^^Ê
^^H
corne f;e <-tiiilerai I^^^^^H
^^p
qac il aint mei, tant l'amorai.' ^^^^^^
La dameiRcle jxir Haiiior ^^^^^H
9190
démena ^rant docl tote jor, ^^^^|
ne sareit pas qae il faiseit, ^^^^|
corne n'aim^'P* le destreif^neit, ^^^^|
corn il en ert paliz et teiuz ^^^H
et Uiz mnës et i^i ateinz, ^^^|
9195
ne poeit beivre ne mangier. ^^^^^H
^
Mai» |K)r sa t^eni alke» liaîtier ^^^^^H
■
socntre noue se leva. ^^^H
■
sor nn dcf^trier liart munt^ ^^^^
^
mult dct tia ^cut mena u soi, ^^^H
L 9200
si re«t alez eu esbaoei. ^^^^|
H
Vers la c'xU- chcvalclia dreit, ^^^^|
■
la n'arestQt o il ttoleit "^^^H
■
tut dreitement desoz la tuf, ^^^^|
r
ilnee o il revQt Tamur. ^^^^|
■ 9205
I^a pucele le vit venir, ^^^H
1 ttUU Dct
H il a. mu V. — 916U 11 si uie i^irduti A et c. — VtSI K ^H
Pw. — OlMf;Eii Ne; 1! fiiirô. - DIW A menor; E ne a in. - «JIS* F de ^|
^. W ae qucjo
Li D ne veult s. — Hl^.'. EF je ourtes |». d. - uiSii EF ^H
If tiL itii.;
EK ne mtb i. com qulilirii; L> fora i. voui. - VIS» D q. ^H
Cî'JÎ'-*. *''^
f'Htr. dnij f-m. V lai twtfs. — 'JIK!! .Ui'ntro datu EMjEF. ^^k
•«»l 1*0».
nilu nuil 1 ~ HIil2 11 cornent amors- O reru e*t omis ^H
• *•• — b)9% KF et il KD ert; OKK [nUes. - ■Jl'>4 lUî et li m.; DF ^H
B^'^ — 0rtMi (1 s. |f..Mlo««lor, EK wfl bomuies rchaiHer. — 1M147 It ^H
^" *^ t**r ,tnnt w> 1 <ii'i^ n .lit. it Kti iitm cIipvkI — »i»!i n d« ^H
< < V ai rusL a. CDz el gravol; y eêt; F n- ^H
HjjyHJIII^
l're. - 92<i3 11 il. «la a la L; F tôt ^M
|_
.' ' . Il omrt iluec, ou il r. iMiitiei L — ^^^^M
342
ÉNÉE ET LAVINIE
eomença soi a repentir
de ce que l'aveit blaatengîé,
et dist: ,Molt ai mal espleîtié,
trop ai parli^ coine dpsvee,
9210 ge cnU qn'amont m'a encnsee
de ce qae tant eD ai mesdit;
or m'en repent, trop l'ai Bordit
Belfi dolz amis, tenez mon gage,
molt par vos ai dit g:rHnt ultra^e,
9215 ferai von droit et tôt plaisir.
Bien m'en devreie repentir,
ki tel iilaflrae voh al mifi sore.
Ohi lasse, trop ni'i demore
que il de mei ne prent (ton dreit.
9220 Bols dolz am>9, se vos plaiâeit,
nnz piez ii*eie a vtïstre tref:
molt me sereit bucn et soef.
ee traireie mal ne dolor.
Gc mcRparlai par grant fulor,
9225 ge vos Itlasmai a molt grant tort.
Amis, bien ai deseni mort;
se vos volez, n'est proz ma vie.
et se vos plaist, si hiiî ^uarie,*
Donc 11 retist nn dolz regnart;
9230 Eneag giianla i-ele part
et a]>crvut qa'el Teaguanlot:
donc sospira qae main ne put
9207 L> de ce qae tant lot h., Il d« eequavut Vc^-^ t,^
L b.; « quel L — 92«s D et d. or »i, KF et dist ^<^vi «i ^ '
OSIO D ce cuit; F loait acuasee. — tf2N KF su» v-«,->x«.p »' ""*•
— 9215 Hl» droit C a vostre p.; EF d. tous f.; l^WVll'' *ot *
EF CcrtPR lilen men îlot r. — »lï' OKFO i\i\e \ ^lii-Jt
0 a. 1. cotouie rt.. lîF.H Or nip«t ii*b
iltlPti II. RK dil vos. — !'Ï2'J 1
OEH net» I. - y224 11 je ai | l _,
gv Ittj hlaatni;, HtiEF blioiQ v(>.« ti,
H bleo aurole d^jj^^F bleu un
VliH — .^^^^^^^ ^'' "" ■ P'
fjilf
Abl.
Wî
■V*"iîft ui
"X_v- tu.
Toit BÎ boFOQ, ki Tout veU,
aVn ijuot niolt tuet apercelt;
eotr'ela le dii^nt II plneor:
.Tel guardiiDt a en celé tor,
se ses tMiaseU eu ert crettz,
to8t nos Bvreient reeeU/.:
Be tuit li altre l'en erecient.
molt ha»tivcmcDt se rendreient"
.Sire', font il a lor «eignor,
«veez, molt e«t hele la tor,
mais il a un piler lai saa
U alkefl pent vers vos v& jofl.
Veez com la maisiere e?t plaine,
U pilere drciz et l'oc^ re maine.
Molt est bêle celé fcnestrc
lez cest piler, de i;^ nnr destre,
mais il s'i esta uns archiert)
ki molt traireit v^ volenlien}.
Sire, car \os traiez en eus
qae il ne traie a vok ra jas."
Un poi s'en sozrist F.neae,
ki entendi molt hien lor giis,
et neqnetlent si n'en ^ruardot
que veiant el8 l'uil n'i tornot
Mais al trespas li refaioeit
aleuD HenMant <inaut il vecit
qu'il n'catendeienl pas a Ini.
Itaut pooieut faire andiii
i b., lùF li lins d« Mit. — 92S-I 1> se. — «2SA 11 omei le;
- l>3n» £ .ta tvl gwt a, F II a IkI fçardc, ODH T«llv garde
»oa cusHcU f4toit V. — 1125$ F ilov4:us. - U23'J L> \e c.
ttnt ninlt, tuut. se runileroioQt. - îtiii Aliitia ihna H. —
( vtsKi; I) iiiuU par 0. b. i-, t., EF or pws voir b, X.; U a la
u». ■ »24!> UD 1. le p.; FD vers d. - »24H cf 1»25U
«stoit U u. H., O ni. îtoc eslolt u a. — t>25<) HE qui
P a« a-, £ en s. — !<iJ4 F i|. e. bi«n tous I. g.; II
H lea iças. — <J25J M et nfpor<|uaiit; £ si lagar*
( EF ■). V. e. se retoroott {V sea r.). — 9257
IBt; F M .iiitre pa». OKI) M. a t. — 'Ti5S II
V quti il InuKiit. '.ti-V-i il et quii, A tpttnt
MardoicDt anbediii.
ON PRÉPARE
d'els eagiiarder. de senblaot faire.
Quaut il se rciniat cl repaire,
si comença a sospiror
et la daiucisele a trctihler;
9265 mnlt lor fa grios la départie.
Cil re^unrde sovent «l'aniie.
ele tetideit «a. main ver» lai.
Il traietreot ntale nuit andoi.
Tans ne pot pas l'altre oljHër,
9270 ne poeient lor cners oster.
que l'iins de l'altre ne ]>enR]i8t
N'I avcit cel ki rien dotast,
De il de li, o'ele de Ini,
qn'il ne s'entraînassent andui.
1)275 I.ei« triueK faillirent a tant,
teinolte ot en la eito grant,
il n'orent soing de plus atendre,
vint milie en vont lor armes prendre,
prennent lialbers, lances, esetiz.
9280 Li r«B Latins s'en est îssnz,
et faÎBcit ses dens aporter
desor cni deveient jurer
fil ki pouibîitre se deveient,
ÏBKi corn pori^ark^ l'aveient:
9285 qu'il ni avreit nul altre phiK
ne mais Eneas et Tarnn».
altre ne s'en efttremetreit,
9'MÏ M oen pooicnt lurt-a plu» (.j E regunler. — V
IL ~ 92(14 D vmW et, la d. et a t.; E Ot li piti:el«
P m. fti g. la I. d., Ey m. l greva lor d. — ^'2(Mij
"^éyanloit. — y267 11 et elc tcnt, GEI» et el t. - ît2fiS I'
trcDt a., A BÎKDe fusoicot iiahciliii. — 9249 U L{ a. o. p
f — 9270 (iKFII oen pormt iV : i. c . DMl sa
► 92TI H » L - II27Ï n ni fit i. ■ nîl ni a. i\w
•627.1 et tl274 intfrvfitiî» darui II. A delC — U2T-t II ^
(— 9275 Mtn» tUinHi ilans A. '' iMlii-r-» ■> -'tuf, '
HO. g. — 9277 11 nil: F. de cli"i, ■■>,rt t-o.
[p. h. proBeni c. - 93fiiï UH<
les d. - 'im fil —Kl n
UTofoar.
LE COMBAT SINGULIER
845
9305
tlu
ne mais d'eHprnnrder ki veintreii
TurouH CRteit toz désarmez
et fa desoz Lanreote es prez,
800 destrier fÏKt traire apn'-R ttei,
porter ses armcn. hou eonrei.
Eneas viot de l'altre part,
A eui merveille t<L-nb1ot tart
que il ellst pris o perda.
Li Trof^D i sont renn;
les montaignes reHanbeoent
de lor amies qnc il |Kirtnent.
U reis l^atins tist le charop faire,
en m» Iok a fait toz retraire
et le cerne bien cslargir.
^nprés a fait a toz banir,
ne lie mncve nus d'ola por rien
^.^ue il veient, o mal o bien.
Un pailc ot entendu cl pre,
desor sunt li den a porté
et les idres it il creeient,
de desor mi jurer dévoient
Turnus et Eneas andui.
U reis et cent baron m lui
desraisnoent le tiaireuient,
et ki jnrot premièrement
Lavine fu «us eu la tor.
o el demenot ^rant tristor
^^tor» lie g. i[. vaintcroit; <i fore soi; ¥.¥ de g;. 'Jl'Wt Alinéa
021»n Àlinia •lana D. GI» «t. — 92^H D cstoU t — 92yj D
E» OU p. — m'Jl el *i2'.tli omU danM A. — 92!*!) Alinéa ihinii (iKï.
- 0300 H et louz ks fist uierQ traire, KK bien Ips u f. en uns
ft traire, a en«tu Ivti a trestos 6ùb trairt); l) en loiDKi A (itiz.
K, Wt crier et b.; A Et piiùi. — <j:io.i II ipic nus ne se m.;
II8U4 riKFli vole; Il que <|ae II vole tn. o h., V (lull ea
A ou li (lf.'ti lurent a., V, desenre ». 1. il, yomi, D d. y », L
•17 H Mftd ft, 1. i, nnf i, ciirtivoienl; OK ijue il; X* muft W;
1 H deen» le» iliex, A d. d. aus^ KF de^or i|ni
* — itSin A et li b. - 9311 <JH devise-
A cTI iittl j . F (|iii jiiuroit, CEI! iiiiil Jure-
Mt. — ^314 F ou elle fwoit; tl demdiw.
;:t4ti
ÈN'ÊE DÉFEND
.■f^'^X
9315 de 80D ami, que ele veit
ki près de sei combatre deîl
Ne set cornent l'en avendra,
aogoiaiiiose est graot peor a;
en fjon coroge a esguardé
et bien fermement proponé,
se Eneas i est oris
0 par son enemi cunqaU,
qu'el se laira jior nue amor
obftïr aval jus de la tor:
ja enprés li ne vivra ore.
"Molt se demectë et molt plore
et toi les deus sovent reclairae
qu'il ^uarisseut celui qu'elc aime.
.Molt ai', fait ele, ^etl mal sens,
^'dîM} ne m\ mie de buen puqiene,
quant meij amii* neu a ma nianelie;
il en feriHt iiiolt miel/, de lance;
0 se li etlsse envei^
mu j^uimple. bien fust eupl^é,
0335 molt en traneliattt Uni mielï s'eapec.
Tnrnns en reeelïst ciilee.
Poi*{>en8ce me aui trop tuit.
aveir deUst de meie ])art
nue eotrescifrue a «est besoio^j
0340 mais se il a de m'anior soing',
ci me verra a la fencstre,
molt en de\Ta pins bardiz e«tre."
«Slj DlJEI" i|tielo vooit. — y3!6 H tiuiloiic c. s* dcvoî! ;
pre« de a, KF ijue de c. pre»; (»EF1> estolt. — yilT II que
y a. — Oâlii E puriteiac. - 9320 H b. f. et ponieiise, V.V et »
p. ~ 93ÏI y que seDeas. — 9-^22 DEF ne par. - îi325 II L i*
9ZU II j. por sMuor. - i)»2B II vmrt et. El" Fonunut s. d;
p. — «324 E et niiili s. I. d. r., F et s. 1. 1. d. r.; li fonneni. — 9i:
tîsseut que plus ùmv; F qui Itlnie. — 'J3'2V> D m. ». e. f. elle m.
FM de gnnt p. — tiSSl rt »332 </nh> 'lani H. ]> (|. Il mieux
m. — fiSaZ A amel molt, d.* ^> 'if- — !'35:i W c»r su. — W"
i/iimerfw ifri»M 11. K vtnr' «J'iC E l - r gTii^our c.
HI>E inen. — ilï88 P ». J^ au \\X un cntrc»eiag, H
«jUgnc; A H son b. - u:iM a * 'i9H n cU ma, U m
.::i.; U.^E
SES DRorrs
347
Anccm qne nutt d'cls s'i armast,
ne que sttiremont i jnradt,
034.^ montra Enea» ea raison;
toi Bei li reis et H baron:
,Seipimr, mon ilreil; moritrer vo8 voil
qne nel me torneiz a orgoil
que par force voîlle «onquerro
9350 altrni enor ne altnii terre.
Do ci fn mes ancestre nez,
ki Dardiinns fn apcles,
de ceste terre s'en ala,
en la nostre s'edetia.
0855 Molt fu for/, aem et molt rcaqui
de son li^^nn^e, truis \mi,
ki Troif lÎHt et le dunjon,
et se li enpo«a kod nom.
Mes père fu de 8on lignage,
9y60 molt dnra Troie en grant l)ama|re, «
dea i que li Orea le conquiKtrcot.
\À dameden dllnec me pristrent
i;n m'enveierent el ]>aï8
dont mes ancestre fu nais;
n3ti5 otreiee m'ont tote Itaire,
ki fu mon aivc et mon Iiesaivo.
Quant arirui en cest pai».
mec mesages al rei tramis.
quil me coosentigt eu sa terre:
* filt ne q, il s. J^ i' ne ii. nus deU «or Bstns j. — 1»S4rt I! If r.
t-> tout sot i. r., EF 1 r. lentenf; GlI et si b. — 934S IKJ que
tcBci, D qiw n ne me lori; A uiKtomoÎE. — «35» OEF âuior. —
[^« ze, G I>lcl — 93i I) et t. n. edetiai (« et e. L n., Il eo 1. n.
«via. — »3&J £F boni aues v ■- «H.Vî H deMcendl, Y trois i.,
cL— Ô85T A (lui fond* T. ~- 1*83^ A et qui; (i le u. — USm
_ b. - ÎW«1 l» la c. — 0S62 EF Adont (F ot dont» li (iriii l>ieii
•Uitic^ luf p., GII ut c|iie par la force le j). (! <rjvttte tiruj: rtrit.
— ns<13 H li oostre deu taont en tnoiia. — n3ti6 £F tlttnneo
U Italie. — 9386 H q. f. ta. aïeu et m. tnwftve, £ qui
y qD« eritca fa a meo avie, 0 qui fii non aive et
4irL-, A bcfuib-e. - Oîii;7 EF q. arpKtai; C quant
E que.
348
TRAHISON DE IJi.
0370 ne li sordreit ja par nici f^erre.
Î1 me manda soe merci
(}ue bien BeUsse ce de fi
que la terre m'otreiereit,
0 8a Hllo la me donreit.
9375 IsBi la elaim. vcdqz sui ci
toz ]ire2 de desrait«nier issi.
Gc vei que Ttirnus la chaleuge;
aeie seUr8, cornent qu'il pren^^,
se ge i Hui veineux ue niorz,
9380 que mes liz o tôt sou esforz
scgnrement n'en :i\t ariere;
ni ait mul cd uule mamerc;
senz nul regaart, senz nnle dote
s'en tort ma eompaîguie tote.
0385 Et se ^e pais celui eontinerre,
ki nio deaforce eeste terre,
bien vos pramet', fait il al rei,
,taiit l'om vivre!'/, que ja par nieij
ue sereiz descretlz de rieu:
0300 vuHtre terre maintenez bien.
Mais donez niei a nue part,
0 vostre tille par esguart,
0 taire pnisMC une cité,
après vos aie Tenté. •
0305 T.i reis et eil k'ilucc esloicnt
bien Tasetlrent et otreient
1I3ÏU D nt-'D s.}, par tivm f. - 9372 W i)ue uo t. bleu
ji) ».): ItKH Ju dv 6. — U:ii3 H tiuu U lu L motrcott. Ë qt
iiiiitriolt; <: n fi. - 9-174 OIID &volc s. f. m. c). (Il aoaofi).
Por eo. — îtSTfi G prea snl a a. l; F del il. — Vi37' G (i.
calcnçe. - »S78 H seur voïl eittro nom «)ui! p., DK .iuh-z tu
i|uil {).>, GK B. s. c. que p. lE <|iii p.), A soU bien r. voin pu«T si
«i et n». — WJM) E tous ses o., F t urs o. — uaS3 EK i. r.
s«ii revoiat me c. t.; Tl s. Awt. — M9& GD cofttiti. — ttSfett
l'KK quu aie; B£P vl)»k>ugv, D iloffi^nt yeetiie t. — 1>3»8 ET
i)c!itni5 p. II). — S3Vt KF tant ooid rtrrt-^^, hhIo rien;
serai. ~ MM>e GH maloteurmi. — VMtéÊÊÊm^ . U auc
î". (1 PII»!
im. - 'tsy
PART DES LATINS
840
qne, s'en bataille eet le jor mora,
AHcauiUs 0 Sun esforz
s'en puet aler tôt (iDitemont
04(X> n Mtiiitalban MeUreiuiMit
un iiieiii. Kc il vueit, i Rejort
(VilDec avant plus n1 ileiiiort
Kndcmcnticrs i\ne il |tarloeut,
ieele fin qu'il dcvinoent,
O-irtfi uDH chevaliers de la cité
ol que il ont por^iarlé;
vint aa altreH, si lor a dit:
,Mt>lt DOS {Kion prisier petit,
qnant por nos tox ne met Turonn,
9410 et 8ome8 altretant u plu»
qae cil ne août de Taltre part
Molt par a ci malvat» CHgiiart;
Dor un bouie nos somes mis;
se il i est more ne conquis,
0415 si 8ome8 tuit eu tin vcinvn.
A honte ftoroes rcvertu,
se veinenz i CHt hiii Turuus
et Ëneas ait al dettus;
a maie gent avron afaîre.
toz tons «crou mais tributaire.
Frano chevalier, ne! sofrez Ja.
'97 OH i|up »e U (0 ail i) ust vencuz nt ((i eO m. — 9386 EF e
"^ (F (I fl. e.), — tt3!){) II neu iioiin a. q. - 94i)l G IIo(|um n. i.
^' »e U pUist. — ÎUII2 <îll «1. en ^vmt ni .1. - 9403 OH Jitfim,
**P. — 94U4 11 et rine celé f. d., DE li tiii et qnil la d.; DEF des*
**• — V4«S II (l«The. - \t407 H as a. V. 44ijn E que p. n. t.; D
^ A sa niai. _ fMIOGKII si h. - «un que ne soient cil a. p (F
p.). ^ 0412 11 r«(5Mi, GD agart; EF vilaia o. 1MI3 H siui; K
Kounies t. m., F s. il 1i. s. tut mis - U-II4 11 et sv H est,
■U y i-.; 1> iDofe ou occi», Oîll veiiqu» ne ijria. — 9415 H si se-
. U «. s. t. morl ut T. — !mi> II serons; EF a moit gnnt
^B416 ri U4IT piacét dam H apréë Ui'H) et omiu dana (i.
' H a. T. i est V. — !)4I7 D et £ eu vietiC d.;
on. — 1M10 U t. jore mais el nés t., Il
- tl42l tntiiittinet dan» A, noi dénies
a^o
ÉNÉE EST
combatou oos a eels de la,
ne U08 tnetou en tv\ uiHgare
8or un seul horae eo aventure/
9425 A tant HeHliiiiise, ni teri
nu Troïën, mort l'abuti;
cil fa eu es ie pas vendez.
h\ torneiz est recomenciez,
luolt en i versi' en poi d'ore,
9430 d'ambesdeuB parz se eorent «ore.
as fers des lauce» se reiiu^rent,
a cenz et a milliers i innerent
fie ne puis mie tôt nomer,
molt sereit fort a «conter ]
9435 ki i josta. ki I cbaî, '
kl morz i fu, ki labati.
mais raolt s'cntretierent forment
il ne e'espargncnt de noient
Li reis vit la pliose meslee;
U440 la liu qui! aveit purparlee,
li estut tôt en fin iruerpir,
ni s'en comeuv'a a f<rïr.
Entre ses braz portot ses deus,
il nés teneit neient a tens
9445 ({u'il li peUssent rien valeir,
ne nul guarant par els aveir:
9422 A o c. - !t423 G a t m, H pof t m. — 0424 El
desor 11. h ; E tnl li. — 'M'îh Alinéa dunti D. A Realewa; E b. es n
F s. «n 6US feri. - nUi GEF abuti. — Wl^ 11 ctkT I. L e. c, EF U i
fil (F est) r. - 9439 DE eo veissicz; H versa. (1 versent ~ fltfJ
descoTroui, EF •tenrrftiprrot. — 04:t2 II si que enE ou rler k noEDi
dambe«(teiiK pars bien se reqnterent, F U an lett autnut bieo rum
I) fivrettt. — ft4;i3 li tor,. — (M34 EK racouter. — «435 U nm .
}.: H qui (uieiis feri, DE et qui eh., G qui i feri. — B4M H
m.. £ liqucb fu ai.; GEFIf ubutl - MA'M umri ttiaÎJi, ti ridIj
fnrirent f. — lU3b G L a. scntrcpargnuut n.; H uni«f it, m
nul. - B43U miv aitMriu dann £. — 944U D qnîl onni. —
Il tmito g., Il(« I. e. toto degnerpt r. — Wi42 1> conntiuK. ^
jportct. — '.1444 ïi¥, mai» il dm tenoit pu a L t,fe^ ttuv ij^i^ ^J
HP» lAimieiit; UDF iiiici^^|^9446 A qui, V *\iui\ W vii^uttj
3pvr e.
BLESSA
351
en to8t foïr inlelz »c flot
({n'en tir/, le» deiiH ijn? il {lortiit.
ËDCiu) t^ (oz désarmez,
9450 vit que lî plai?. entJMt iiieHiez,
luolt l'eu iienn, dolcn/. en tu:
a son col pend! son esca,
eelc part point isnelenicnt,
crie et hac1i(= a sa cent
94'i5 qne il se traient tuit en bw
et (|iie> n'i ait mais joHlt- pliiH.
Molt les tdasteufi' et dit lor,
qu'il K vtielcnt tolir l'enor,
ki ont la parole troblee
94(30 i|ne II reiit aveit porparlee;
sa bataille H ont toleite.
Asex l'rie. main jHîi enpli;ile.
il ne paet mais remaindre a tant.
n lor fait 0 son hna »ien))lant
94(5.''i qne il se traient tait en ans,
n'i ait jost^^ no nialfait pins;
angoi»4SU8 ert a desiuesare.
Uns arehien trait par aventnr*-.
il ne visa, ne pas nel sot,
9470 el bra£ le tiert. qu'il degetot,
la saiete fieha en l'os;
»MT £F eL - 941S A que en ses d. — 044» AUnéa dan» IID. E
^ 9i^i K H V. (|. li p. L-rt m.; L> ert touz m. — UUl F luo pesé,
?eui G et d. r. — (»4&2 U a mu. — *J4S:t (i vint — 1MJ4 H c.
, D criott et hooit, K il pri» ei si b., (r a halti* voiii crie;
it ori» bMit«nicnt. ~ 'J45A K qoe II ni sli loe j. p., ¥ t<i i|iie
.. (ill ni ail j. ne nal fait plni; D jcte. - 0457 H Molt Ica
; G Formenc; IXSEF dbt. — \UiS (i qan U li vent; tlDK onor. —
qmnt U i. p. not t — 9in<f y «agardue. — 9|l>1 K coillolte. —
n lor rabaii a« bnu uœbUnt, (• i n. p. remanoir a. t.; Il p,
M«t II A tr<'|><e I. f s , li A Si*)! (leus b. lor f. s., D II Inr «
»tm t., Kt' »ft 91 rriuîi » voiii muli gnni. — Mn& H qutt «e tral-
A 9l quv naa dam ae ficrv p., IKj ut ()ail i vtii nul
n.)i E ne riea f. — 11460 rf *I7(I intervertin linng
garda, (i il al v n^ niaiii iwn pot, KF mal* ne-
- »47u F qui d.
352
NAPTAKABUS ET
li braz ciifla. Bcmprca fn groe,
o l'altre main la fleohe en trait.
iDoit durement le ter i )uiL
047ri La plaie li dolut forment,
mené 1V.n nui ha-stivcment
AacaniUs et li baron,
colchié l'ont en sud paveilloD
et enveievent [[Herre tost
0480 nn buen mire ki ort eu Tost.
Tnrniifl Pot bien aperceU,
miilt par tu liez, quant ot veU
que Enea^ esteit navrez,
niult hastiveinent s'ent armez,
9485 monte el cheval, destort l'enseigne
et ih»i a» Huens. uns ne s'i feigne
qu'il ne Ëcre sor Troï^ne.
Il B'eBlai8He parmi les rens,
bien licrt de laiiec et mielz d'cepee,
d490 mainte sele î a délivrée:
ne li poeit nns (fontrester.
Enuiz sereit a aeonter
toK cels ki abatn i furent,
ki i ferirent, ki morureut
9495 mais grant destrnit en tist IMmus.
Uns Troïl'Hs Nuptanabus
li dist. par alkes de noblecc
deni08trer voleit sa proece.
94T2 H tantost e.; £ mtnoia seiupres devint tous gros,
^sBa et fu tus gros. — 9475 KII s l.; U L bnz. — 9475 OE dolo
'W6 H ignelcment. - m77 El-' si b. 0478 (iF en un |i. — M
q. en lojtt. — î)4bii D pu loiile tost, G i|ui i vint tosl. — 0161 mm
néa dont EFIl. OKFD In. - \i4V> H m. en fu ; It m. £ 1. «i H oi T*
la T., H lot T. — U464 U doot fiest ignclemcni a. ; U est a. — U(
ilestrtLT; I> MBseigne. — «4*6 HKF so f. — 9itt7 EF i\w il; K iei
M 8Dfl T., 1> 8or les T. — fi4SS A II seslesM; lùV il lusse vourm tl
dHua r.; Il putro l. r. — 114M( EF f. d. I. l't du loniteo (F f, liv if II
uMft et; Ij vmei niielx, — 941M) I> '^met i. - U4WI C! net» f po\»if nui
1 fait; tîAjIAlkl- ti^K^HlMSIi (
ET TURÎTOS
.Viwsal'. fait iï. .estez ariere,
05<M> ne vog oienejt ea tel tnaniere!
Molt nos caidiez aveir Bozprîf)
et toz veiu'ii/. et tuz cuntinig.
Por ce que Ënca» n'i est,
ne ciiîdîez qae nos 8'i arest
)505 kî ne H'eu fnie ilevant voflV
Mais vos avrcz afairc a nos!
Se or eateit mons Knea»,
IKtr ce ne reererion {ma;
se il n'i aveit ctievetaigne
9Û10 se u^aifl Heul niei en la coiiipaigne,
si Toldreie ge tôt conqnerre
vers vos, et la femme et la terre;
se Kneas ne veneit mais,
por ce n'esteriez en pais.
9515 Por tant com puisse arme» baillier,
gel voB cuit ja vendre molt ehier;
a'or n'esteH maitttre d'eRorcmir
et bien no vos savez eovrir,
Ja iert uiolt tust venjance pris
de noz homes qu'avez ocis/
Naptanabns le parier laisse,
point le cheval, vers lui s'eslaisse,
0 molt grant ire le reqniert,
desor l'eseu a ur le fiert;
35S
1499 Alinéa daiu (1. G Bire v. en tel manlorfl ; P dtet ; IID tornez.
SO G m. toniM ariere. — %»2 A ot-is. — H.vil (ilHl oiMttmt ne,
[<). a. De 8. «,; EFI» i ». - 9505 D que, EF qiiil. ^ 0500 «D M. v.
KF II Vus cuacicnt tonittr vent mm»; Aon.- yM' A are. —
DO noH r. nos p., 1) \i. o. ne noua rerreruDS piw, KF p. i*. ne r.
(i ne reqoerient nos por ce pas. — 1iûU9— 9'i|â omi» dan» KF.
ai eiiit plus 0.; 6 etsil. — V<i It fors qtie tnoE seul, H a. m. que
K&ll II si Iv. ^ v. - OMS— Q61Ï omis tîantW. Q $o DO v. Ë. m.
14 D J» por co nu scroit il pais, G pvr ce dcd Beriea a paU. — 1)516
• - «iftie 0 jo le V. V V. m. ch.; E je. — «511» H ja sera t., E
S52'l D qui soot o. — Oâil Alinéa tlaiu GII. — U5Z2
aoco baisse, G a lai a. — 952» IIKF par m. g. i.; 0
ZS
354
ÉNÉE ET
9525 sa lance Ben escolorja,
(|n*il Dcl foudi ne ael perça;
onc n'i forflst rien Taleiiiele,
ne TurnuR ne mut de la aele.
Il retiert lui sor son escu
9530 que d'or en altre Ta fendu,
et le lialbero a deamaillié;
parmi le cors li mist l'csjiiô
et l'enseigne jnsqa'as penons:
mort lo trébuche des arvona.
9535 Turuos le \'it tôt freit a teiTe.
et dist: .De vos n'arrai mais guerre,
par vos ne serai mais eonqnia,
Ifùssié m'avez tôt le païs,
plein ]tté ne demi n'en avrelz,
0540 ne mais senl tant o vos girreiz;
livré vos ai vostre petare
asez a escliarse mesure."
Endcmentres qu'il se combatent
et s'entrociijDt et libatent,
9545 Kncas fu el pavcilldn.
Aschanifts et li baron
environ Ini plorcnt forment,
pcor avcient de lor gent
»5ih UDE U 1.; OU fors on (G seo) escola, E aescoloria,
eiicoloria. — 9/>2l) EK qni; F qui li toi) (jnu an p^ (!n il nn f. ne ni
E ni ne p. — 9527 V onqDeB n. f. Ulenele, tlF tinc ne li fist riens
aine. — «.'i2*t DKK ometteni U premier ne; D T. ne w ninel, F T.
muet, E T. ii« se uiut -, G ni m. — 9A21 U ainz r. I. sus a. e, ; EQ 'I
tiurt IuL — 9530 l) de lor a Isutroi OF deur en a. ti a T^ A qae
a Tratt et f — 9531 ËF lauberc 11 a outre paam. — 0532 A net;]
Icfip'"' P> "■■ L ^- boute. — *A55'à HD j. iiiia p.. F. daw* p., OF joS]
penon. — 9fiS4 dV du larcon. !);i3J E T. si le vît mort; A voit;
mort. — »â:iO H si <!.; F. ef i^nl de lui uara m. g. — ttû37 O a
p. V. v. — 9539 II j:i
quR s. t.i It qoe t. -
il point urv,,^fiL uvsitfo-
■ri aiiroz-, G tcnrcB — 95in 0
.(."I rlam II. A pelure, EF
tiioh u cM-aritsQ »i'puUure. —
„1i..r... _ 9iU (i Ot il
1 11, D et A. — «Mh ZV
LE UÉDECIN
S55
et d'fllB ineÏHDifH tnolt f^ratg-nor.
9â&U Ll tref demeineut grant dulor,
dîënt qoe tuit sont mort et pris.
Uns molt hneD9 utireii Upis
î est vennx et vit la plaie,
senti le fer, molt i esoaie,
9555 Baveir se traire Teu purreit;
oel pot aveir en nnl endroit
a tenailles n'a ferrement,
et Eoeaa erie forment
A sa maie U mires rait
9500 prent une boiste. BÎ'n a trait
del ditan, si l'a defitcmpré,
beivre H 6st; qnant l'ot paraè,
la gaieté n'eu est volée
et la plaie sempre» sanee;
9565 en e» le paa tn?. Haintt refu.
Ij ditans est de tel vertn
et U obevrui?. a tel iiatnre,
quant navrcK est tôt a droiture
cort al ditau, a sa meoine;
9570 seit de faille, seit de racine,
de8 qo'il en a le col psisué,
si a son mal Uti rcaané,
et se li fers li e«t el cors,
I>ar ce l'en estnet vuler fnrs.
9575 l!Jicas fn toz re<tanez.
n m. «nt paor. — dSSti I) triAtnr. — S6,'i2 TT iio m b. m. <lel
b, m. qiii fn etli», F un m. b. mies et estis, 0 u. b. m.
— tl^V1 H voit. — U5&-I <;FI1 le fer i s«Qt; D si 1 untie, F n\
— V4Û55 H le p. — tlS*»6 H piiet. — 8057 A o tenaille bo f. —
U tmut ut, IleneiB e, durvuituf ; U cria, (î rriott. — fi:>h& V luiei, —
iGËB si vn Irait. — Vbn\ A tIesiApe; G d. d. qaaat lor d. — !)â62
b. I«&; EF (ait. — V5G4 A et lediialle; Il toiitoifl ii. — ^5nb et N5fi6
lis dtinK H. H c)ue en ea le p. t. s. tu, (i ÏHPcllvpaii et hiid.s reftis.
ï7i nmw daru 1>. — M66 OKF icrant v. - 11567 G bïeurettit. —
WV'O El* OD a. ds r. on d. r. — 9h'\ Il quant, £F très,
• a mut non mal oblie, KF nen a nrtn m. molt lont
«blie. — 't&73 A et quant, — 9'ûA H lî ditcii Icn
— uaTt mm (tlinrtt ditn* A.
356
ÉNÉE GUÉRI
molt bsstiretneiit fa annes
et fiât crier par tote l'ost
qae toit en isMDt o lai tost;
n'i a ^rçOQ ne ewiiier
9580 ki ni ait l'erii o lancier.
Molt ert ^ranz ine8tier« a sa ^Dt
qaes eecorast ha^tiveiuent
ear Titrnas les alot veneant;
por poi n'esteieot recréant:
0585 en la foie les aveit mis,
tox les caidot sveir sorpiis. —
Si ettfit il bafltîvenient,
qaaDt Eneas vint o graot geot
MM fist ariere reaortir.
9500 Tost en i firent mil morir.
a la fuie les ont tornez;
donc n'est Kneas cscriëz:
,0r i ferez, franc chevalier,
ja vos poez molt bien veogier.
9595 tome sont a desconfitnre,
d'els eepai^ier nen aiez eure.*
Donc i fièrent de maintenant
lî Troiën; eil vont foiant,
que ne pueent vers els deffendre.
96<X> Eneas ne volt pas entendre
a cela ferir ki vont faiant,
mais par le champ alot qaerant
B576 HU en ealepaa; Il se rcst a., G fii coet a^ A seBl a. —
dit. — S57S A qae toit viennent a lui mole t.- VU aen t — Uï'tt
H ot; GEU aergaoL — 95IM) HEF voiaU A qui ni viegne tnire
K ofl 1^ UH et 1. — ti&SI E M. g. m. a a R. p. — Ifô^î G quel —
que T. } il mené fennt, U a coitant, E a. Hâtant, F a. cacant. —
ne sont tuît r. — V5S5 II so-ue. — 95S6 H cnlde avoir mni» ou
cuiila; EF s. toiiB |i. — fi567 II aac-z Itricment, EF prodiainemeat — f^»
OEFL» T. o; lïEi un guat - DôfeH H ariete les C r, G qui Ie*f a»»^^J
D ceuB f-, EF qUM t — V5«(t H t. on f. lors mil m. F emei l - ^,
F eo resoie I. o, * "V"-! ';K!'" -rt '.^t9^ H m t^ K ' * i—i
tnwb^IIvosb. ■loaleMJat —
o.vj$ r> fil V. f^ i^j^ vùi t.
PREKD PART AU COMBAT
357
se il verreit son enenii.
Mais TDruufi se destornot »,
9605 ne voleit celo part aler
o il le eiiidast eneontrcr,
car tôt apertement veeit
qae del tôt li mesaveneit
et fortuoe li et^t contraire.
9610 Ne net c<im il le puisse faire,
car molt li ert mal a foir,
nll ne voieît encor roorir.
Eneas nel pot encontrer,
ki molt vuleit a lui jogter;
9015 qnant veit que il trover nel puet,
o molt g;rant ^ent d'iluei' p'esmnet
et vait poignant vers la v\tà.
set qne tnit sont defors el pre,
molt en a poi rcmés dcdenz;
n'i a de toz bornes treis cenz,
tuit erent fora en la bataille.
Anceis qu'Ëncas les aeaille,
s'en volt l'une partie rendre,
H altre se voldreut deflendro;
coni sont as portes fermer
et vont desor le mur monter,
nés Toidrent pas dedenz colllir.
Encas les fait asaillir
et fait a els traire et lancier
9630 et escbeles al uinr dreeier.
9t>20
îl «t T.; D 01. il sen d. ainsi; EF no m. T. piene[»9oIt si. —
r qiie «le |i. Dosoita. — ysutt y pount — ï««7 HPEF bien a.; EF
- (Wirt DtîEF iJe. " ftCOO— 1»6i:i omU ilaita II. — ■ÙGIO GEP
Wtii KF Mt. D k souffrir. — 0618 AUnra datuî IKiKF. A pnet
^ -'M; A 0 IuL — 9(H:> A «|in' miconirer, E »|nU t. ne le poeL
i, V « luuet — iiBl" 11 par 1. c. — iJttl^ D bien s. que
l^ihrtit dit» iU«; EF d. aie. — WVi E est p. - tf62o II n. a pas domcs,
I dwlem uie. — »6ïl y a la b. — ÎHÎ23 A une. - 9924 E et l.
•toit— 9625 H les portes corurent fremer, G il eorcot
M2« n Aetus; UDF les murs. — '.ll>27 H nel; D ne
^ et cuiu oe t. rccotlir, F dodflns nés v. tecoUltr.
^
TURNUS PROPOSE
LloDc a le feu fait aporter.
tôt le baile a fait alamcr.
La cites en ^t alnmee,
en poî d'ore est tote eabrasee.
DûQC entendent al fea abatre
lî dteaia plus qu'^Y «ombatre
ne al deffe^dre la «ité;
cil deforg i fuFseot entrt^,
ae fnst U îtm kis clesîorl»ot
et lea entrées encombrot:
ti'i a plœ de retenement
car del deflfendre esteit neient
TnmiiB a eele part ^ardé
et vit «fiprise ta cité;
bien sot que Eneaa veintreit
et qae ^naires ne detoorreit
(\ae il avreît la cité prise;
a fen, a flame l'ftveit mise.
f>a gent ûst a une part traire
et nioâtra lor qtie il ¥»elt faiie,
hrienient les a idïb a mison,
,Seigiiûr% fait il, , gentil baron,
tant com fortune m'otreift,
oibâflcons de vos toz bien m'aîda.
et encore le feïasiez
molt volentierSf m petlHsiez.
LE CXÎMBAT SINGULIER
Li dûu ue vuelent, ce m'est vis,
qn'ate la terre et le pa!s,
att Truï^iiH l'ont tôt doa^:
9660 T08 60 âereiz deserité.
AseK en i a mort por mei;
ge DC voil pas ne ne l'otrci
que DQS do ros eo face plas,
mai» tait vos estez Ioïd^ en sus.
A EncaH rao combatrai,
en aventure me métrai:
miclz vuil en bataille morir
qne vis recreire ne foïr.*
U anen conienrent a plorer,
9670 quant l'oïrent issi parler,
mais ne li pneent aidier pins.
Tomez s'en est poignant Turniis,
vient a l^urentt', ki ardeit,
que li Troïëns asiiilleit.
fltt75 Tarnus coriienv« a erif^r
que il laissast la vile citter.
oe la destraiont ne neu ardent,
de loîng s'estaelicnt, si enguardent;
toz le» nievë arierc traire,
9680 prez est de fta bataille faire;
8*£neas vuelt o loi joster,
3î>0
IM5S H <|uc je plus Eie i-est p., Ufî qiio ja mais aie (O aient) cent
^^ k) p^ £ que Jou aie cesti p., F que joii ja aie resl |i. — MW A al
ffoJea. — 96(10 EF nous en sonies (F enue»). — M6I D poi de œoî. —
^ A li deit ne voUont gt lu croi; D oe Je ouctroy, E mais ne uoirol,
^' De ne le loi — 9668 D y f. p. — W&i H m. e. v. trestult, EF or Koiea
■"«« restons, G nain estes v. tôt 1. — l»6«t) H men m., (! mi m. — !i«67
^ lia. — 966^ D ipte vif rctorn(^ oe f,, fi q. v. ne recToaos f.; EF retroirc.
^ KM A Tnîi comenoerent. — «1170 G q. 1. 1. p. — lt«7l poront. - !»«72
K ntcrtttk U vert ntivanl: Oraoîes uiais trestout en sus. G A tant buo
«» t T. — 9673 D la cite, GFEU que ardoicnt. - 9tt74 I> qui! ardoient
opiul bnrne, OEFH li Troïen et assaluicnt (EF essiloieot). — «675 .lli-
■■ài ilaftà (i. — »A7ri II Itissaseat ^^o e.; DU taisscnt^ O là cit c. — tffi77 tt
^>'i MBtf dams U. t>E ne nu lardent, C* ne ni a. — 967!i G en I.; (*KF
Woisent — M7U HEF trestoz les r.; O rova. — 9680 GEFD la b. — »6SI
tf W2 tmiê dan9 G A EneAS.
*i*srn^ *T»iiL jil porra trover.
£n«4S ot qae Tunos Jist
raott En et kk^ joîqs s^eo fist,
del tôt A tùt Vi^t l&i^ier,
le corahaiire et le Utnieier:
qaaDl eomtwbc se vnetl Tarnus,
ne neh qa'eo i mBiT? mniâ au^
fie eit dednu ee eâ defors:
fàin le Tveh pa.r ^al «m ooix.
T<n te« ï fait arîere traire
et U plaee ntott lar;^ i»re
«t I» anws tolH oster.
n« lor estoet de ries doter
qae aas ahre si mett akak.
par fan d'eU éemt en içit la paû.
De toin l^ e«tat tote U g«it
Seat ahre plut, «eai sairettc^
9eAi menace^ ^bx
se reqaierert as fen des taaeeft.
T^naa paât ko éeetricr moraDt,
fieit Eaem d piz devuit
par $o« la ?aûe de TeMa.
U halbers x liaC. ki fen la,
que o6ke$ Baine ai âla.
DUEL
361
/Molt to8t resont todu en piez
O710 l et ont le» branz (Vat'ier sarhiez,
\cqaierent sei œolt ticrenient.
TurnoB le fiert premièrement
de8or l'eflea i|ue Vulcautt fi»t,
H dens ki forant entente i mis!
OnkcB tic eel eolp n'i parut
il ne fcndi ne il ne (mi,
et Eneas le referi
dettor l'clme dcl brnne forbï;
an «iiiurtier Ten a abatn :
9720 li rois descendi »ur l'escn,
de Time part l'eschantela.
TamnH le vit, nmlt g'exinaia,
bien Teit^ se il pnet recovrer
et a dclivTe nn eolp doncr,
que tôt estera de lui fait;
no pnet estro qn'tl ne t^'esmait
A rescromir sont revenu,
combat sei fortnnc o vertn.
/Al L'hapteïz des aleinele»
en volèrent mil estencelei*.
Un entre*ieD« porta Tumns,
ficit Ënea» en l'elmc uns,
onke» mie n'en cRgmna,
mais l'cspee parmi briaa;
972&
9730
I
M H Hais t. r. v. s&llUii. — if7lo GH e tous aus i. — !T7lt EF ai
— 9113 fl deiaii. — 97lii A umiues net f. ne du T., K ne 11 nr
ne fundiit, F il no U pu fraif no feodu; B dû ou «e mut. — '.ni**
MB cime: OH de b. f. A rrpt-tr ici ir» rtn !f7lH fi U7U. — 8T19
- 9T2U D dertia, GKF »vil»; H sus. - «721 H te»4iiart(!U. -
loot I., GE si I. — »7'/3 DEF tvt, G vit; A cil. - '^724 E et un
ni^ter; F jet«r. — 9125 H q. t. ea m»; D q. t. i«n de mo cor»
|ue il sera de lui tunl fait. — !>72*> H mner. — 9727 U rcsont rena,
ruttL — 972> KF si su eombaUot parv. , IKîlI cotnhatcDt «ai de
(D o f . T.). — 97311 11 Oo rh. i EF as ch. de a. — 97.iu H voUi
— 11731 omi» ^ana (i. Il mi aatrc cap jeté T.; I)F jet*. —
"oint, F i|ue il uiie; A u. i-Kiçreua, KF ue letparinia. —
I> TinitiB F fti-f> l.raiir dacief pw Itli b.
TURNUS EST
OT^iJ a terre ehict une meitiez.
Donc s'est Torniia molt esiuiiiez;
qnant veit qu'il ne Ta dont rÈqaen
l'altre raeitîé geta a terre,
parmi le ebamp s'en vait fuiant
9740 Tôt truevë enoombrô devant,
avirouec esteit la place
île gont; il ne set que il face,
fuiant s'en vait tôt environ,
«es amis a^iele par nom,
t*74b Becors et aïe lor nieve;
il n'i a cel ki ja se maeve,
toz les ont mis el eopenir.
Quant Eneaa le vit foïr.
al dot) le vait siaant derrière,
9750 puis li a dît en tel manière:
,Ne veintreiz raie par foïr,
piaia par t'ombatre et par ferir,
Betorne tei, si viea avant.'
Ëlneoi» a'arestut a tant,
9755 ea la&ee prist, k'iluei" ^is«it.
et Toranâ de devait aeî vàt
une grrant pierre ki ert mise
piT ehans boner et por devise;
a dens mains la leva de terre,
'U ala reqaerre.
it vertn.
VAINCU
368
lez la bocle fiert a rescn,
que la lûerre s'en resorti;
il Del qàassa oe nel fendi,
r6S ne de uol eolp rienii n'i parut,
Dc Kneuâ plein pi^- n'en mnt.
Dooe H a la ianoe enveiee,
de molt graot vertu t'a laneiee,
l'cscu U perça et fendi,
9770 iiarmi la cuisse le feri,
qae il cbal a fïcnoillons,
veiaut »A peut et 864 Itaions,
ki si forment s'en e«criër«nt
que tnit li bois en reeonereut.
A genolz le vit Kdiïhs,
avant ala tôt son grant pas.
Tnruna le vit, ki poor ot;
qnaot veit qoe il avant ne pot,
andeuB hch palniii^ li tendi,
et puis li a eriè merci
«Sîre', fait il, ,a tei me reDl,
veiant te^ lioinea et Li frent;
bien veient tnit qnc m'aa venca
et tôt ronqnis par ^rant vertu.
_U785 îîale deffeuse n'ai vers tel,
I^rine e«t toe. ge l'otrei.
GIi tmfttent (ien- D L 1. bo tan c, G L I. b. koIuqu L; EF
rn, H de I. — »7Ri II et U p. laivrc s. ; i;KF i|tunt I. p.; V »e t. —
! ool oc perça, F qna m q., E nais n. q. — HTM E n. K. point
(uni; lU' BU m^ G DMuat. — ttTOT II ïxtn. — VléS E «t (lu iii.
, G par g. T. 11 a 1. - HTM II les m. - «7:2 II U g.. Y «ea geiUi
les b. — 9'7i E qaî fonneotes itcn e , F qui i. f. m rescHercnt,
Bî (Inrement scaoriamrt. — 077-1 H que 1r piles, EF qou les tauaui;
etîntcreaL — 9TÏ& mhu oImAi dutu UIIOEF HA |Ç, &U E, KF
rerse |F «en«r) le rit E. — ii77ç E t«Ie {«n md cottnit Ut pa«,
cort le grant pv. Il a. a. plat qse W pe«. — '>777 Alittia (ùin»
!F eut. — HT7S EF merci li qaten ta con U |n!di (E leuOi 0 peut-
» IvF se« mains ambe» .ii. I. t., GII antbea detu tes mah» I. I. —
I ot pain ai U cria m., EF et dooccnrai cria tn^ i* pnU ti ala crier
fni~9J9l omiê tUiTtJÊ EF. — «783 GU idm h. ot na g. - U7M D
■r ta g. T^ G par ta ff. - V7W H biea L, U le octroi, G vl k» 1.
364
LE
0 li t€ lais totc la terre;
ja mais par tnei n'i avras gaerre,
8c tu m'en laisKes vif alcr.
9700 6e De te puis pins demander,
tes oem serai, a tei me rent."
Donc priât son heirae, se Li tent
Eoeas eo ot ^ant pitié,
Tiimns li a Velrne baîllié.
y795 Ëndemeotres qu'il li teudcit,
en son dei Tanel Pallas veit,
qnll li toli, qnant il l'ocist;
tôt son grant duel en retVeaohiat,
quant de Pallas li rememlira.
11800 Toz teinat d'ire, si sospira
et dist: ^Tn m'as crie merci,
tôt m'as laissié et tôt gueqn
ceat regue o la fille le rei.
Ge cUsse pitié de tei,
0805 ne perdissiez vie ne membre,
mai» par cest anel me rememlirc
de Pallas que tu oeesis;
el euer rafen as molt grant duel mis.
JNe t'ocirra mie Ëneas,
mais de tei se venelie PalIas.*
A icertt mot passa avant,
ai l'a féru de maintenant:
0 le Itrane que Vuleans forja
en prist le obief: Pallas veti^fa.
9815 Morz est Tumus, tnit ont retl
î)-S7 Hjetelesci. — H790 A je ne le p.; (; ten p. - '.t:îHEP*ë1
U a t. m. r. — »Ï92 EF S. elmit prist et s. 1. 1 ; H Loni; GII pr&ut - *>'
tiV Alinéa — 0791 A Ittosie. — 9795 1! Dementlores; G tondit -K
IIF I. P. rit en son doit; G vit. — lt"n7 K qiie li; H quil t. Pnllttq.v
9700 11 leu, OEF li. - r.m et 9S0II omis thim GII. — 9S02 I! tl UA
E lu 111. I tôt et g. — \}Wi ¥ et lo (. le r. — »V(H P .le e. W« p.
9S05 GFDH Qî p. — mtn E de cel; A men r. - H^OS E en cl p. s
aa g. d. m.; A mas; F mas tit. g. dolor, D men ts or g. d. — 9^11
afa» vengera de t. P., U de L m vetijcera P. — li**ll A skUlL =j
GF urt m. — 9S15 AlisUu iam GFlt. L> lont v.
TUE
%6
qne Rneas aveit vencn.
dont i ot Qoiflâ mcrveillose.
La f^nz de Troie fa joiose
et cil dolent de l'altre part.
Mais neqaedeDt dooe lur fn tart,
puis que si lor est avenu,
qn'Eneag aient receQ.
Tel sont dolent ki font semblant
conteDance de joie ^ant
A lai se vont li baron rendre,
li reis li fist enz el champ prendre
de ses barons tes fecltez
et rendre li les formetez.
Grant presse ot entor lui le jor,
toit le reçurent a seignor.
Il n'ala pas donc a lauréate,
ainz s'en retorna a sa tente;
li reis Latins le eonveia.
Al départir le jor noma
que il eaposera Lavine;
il sera rcis, olc reine;
de ce fo li termes asis
par lor esgnart jusqu'à uit dis.
Lavine ol oï et \cU
que Ëneas aveit venea
et veit qu'il relomot ariere.
Cnide qu'il ne l'ait guaires cliiere,
qoant il ue vait a li parler;
Toit — tt8n n joie, O Troie. — 9&IS GIÎ omettent en. —
ir (]ainti H lor letir t. 0 si I. f. t. — 0621 Â p. qne I.
T. — 9S22 omi* dnrui K. — 0923 et DS24 omiê dana IKl.
EF et le coDtieng de j. g. — 9S1S OD sen v. — itsU
)EF et rvndeiil II Jor f. — HMfi D 1 ot tôt entor. — »K3u A
anent — 1)^31 E It aeo m. pu; O ilont pas, II lors pas;
182 K a. en ftlB droit a s. t.; <! en r. — 'JS33 Alinéa dans
ipouroit. — i^3G hfjU ometterU il, si s.; ÏH serolt; IC ilres
- M39 A enfC&rxj A très qaa, (IF diui q. — 9â.VJ loM alinéa
nolt biea t.; G » oi. — U84\ H et v. q, san retone,
, 0 et vololt retomer, EF vit — 9M2 D qne a.
n 11 <E cil) oc I. uiont ch., 0 qite gsire ne L cb.
360
LAVINIE SE
dnel ft grAQt: e1 l'eu veit aler,
9845 plorc et ^ient et plaint et dit:
,Molt par li est de uiei petit
de fol plait me soi entremise,
n'a soing de mei en nule guifie;
or avra par ombre de mei
9850 la terre et le re^e le rei;
se il eu a tote l'eiior,
mwlt li sera poi de m'amor;
a'il cât aaiaiz de nrerité,
iisez me menra puis fierté,
08Û& tornera mei el v:il deaoz,
il en avra tes chastoU toz.
Ja ne m'avrai de qnei nidier,
si me demonra ^ant dangior,
0 s'il m'aime ne poi ne grant.
0860 Toz tens mo fora il semblant
de grant orgoil, de grant lierté;
sovent me sera reprové
(|ue de s'amor fui prinsaltiere
et me tendra por noveliere;
9865 le dangier avra do l'amor,
il en ventra al ohief del tor . . .
Foie Lavine, ne t'enuit,
s'il veiut le jor ot tn la nuit . . .
Ne m'enuit, lasse? Si fait veir,
fiN44 UEF quelle Ion Tait t. — 9S45 H el pUhit et gfeat; A
et dit, EF g. et BONpin:<, It ]i. et si dixt, KF p. p. g^ (j et p. et
et d. — 0846 EF por poi ne mner de dol et dire. EV ly'
nnt V. la notea. — UN47 et 9948 omiê dans K. — 961M F de m.
9849 G le nom, F nombre. — SSôii D omrf et; Il r. et le r., A
G r. de r. - MSSI F ». i. ni a, G et se il a. — 9^2 F |toi If sera.-
U est pou. — it9:->3 £ bÏI est toiiaus, F D est s,; O et ail ebt sire
A lerita. — 9àM EF a. .mouaturm, G >■ man; 0 tost reprove, I
vUta. — 9e5&— 9S63 umù dans G. F en val. — 9S&T 1> par
as&8 H a me mem moll g. d, — <.)S&9 EF et sit; A on po «
WW H wsex me f. tII ■«.; A men f. — «Htîl IIF.F et de C —
asue». — %6.i U maiiior; (îîl siii. '.tsiu F si met. — «W^
UE do mauior. - '>s*^^ KF uioli désir }>i J et ta o. EFqrMtet
les noter.
LINT D'ÉNÉE
367
ïè dangier en dellMtic aveïr;
il me delist preier d'amer
et losen^er et dangcrer
Toi ne dire, n'est pas mesnre,
femme est plas l^iblc par natare
^5 qne nen est oem por mal sofrir;
ne puet mie en son cuer tenir.
Femme est trop hardie d'amer,
molt set mielz oem son caer celer . . .
Par feî, cil le eeile molt bien,
car il ne li est de moi rien . . .
De neient mnsterreit semblant,
quant ne l'en est ne poi ne gprant . . .
Ne deigna ore ^'h venir
ne seni guurder al départir.
Li oilz est senpres a l'amor
et la mains est a la dolor:
la main met l'en la o il dnelt,
la tome l'oil o Vainors rnelL
Por ce di ge, se il m'amast
al départir l'oil me tomast,
mais plas li fà d'aler ariere;
bien enit qu'il ne m'a gnaires cbiere.
Or li est vis, quant a veneo,
qne il ait tôt escombatu
Ï5 et bien eoidë aveir senz mei
Ï5
I
mni
ttptaee U» wn 9871—9893 par 4 autra. V. la notes. —
mw dan* «. D FUIe ne di. K Toi nel d), F Tel oel dirolo,
' di. — VSTS D que next homtno, KF r|iic nent nuM faoïu. —
9977 II hasiive. - 9'i~s V hoinioe set hten, F. tinm
yâ;9 A clst; D reU. — uSSo D car li dcd est de
le il d. m. de lai est r. — iiisl IJF i). H nen mit, H
E quant il ne lest p«th ne g. — S6S3 H clL — 9%M
— 9&bi K u oel sont. — «888 et 9SS7 omin dnna F,
Mf E. II Ion mut I. m. ou len se d. , A 1« miU mètre la
ti tniins b □ il se d. — ^Siff» A la tomer L on snor
ca t t - Wfi2 H b. se; D miu di. — 9898 0 Beagardt
H quil s le tout r., <• bien qaide svotr e. — 949K
c a. s. m-, £F tutinar c. a. •. tu., U c«st« contxae ut
DOULEUR AMOUREUSE
rpmir; it «Vn vnelt faire reî.
11 1)0 crk<ut goaireâ mon ehaloipe.
ne \i\ii mAÎâ cmre qu'il me prenne;
<|uiint do U bateille e$t «tora,
l;>i!*.Mï bii>»i tn^ eitid* melK detore
Q» ai gc dît? Trop me itcnifjîr,
io^ oc sera ja piw veir
que 11 liaiw de ctem caor
W rrçuÎTeat ja a je^g— ^
^"^ «^ M aw Toeh ptMàre a miBh;
«ûu tm MpfTMft ai ^nsfio-
^laÏMt MM éMBdtafc.
«4* « ai <i éi ÉiiiiiAi
^ ae étor «t la «Ml a^
;^ w m>* il* lin «M MkK.
9Rî Ia faodto jinHiE -là/mn.
>925
^930
9935
coin il eeteit por 1i dcstreiz.
I-e jor n'aveit bien duIo feiz.
la Dnit veillot et crt en pUir
et apelot le deu d'aiiior
ot H priot lijult dùU't^nient
qu'il nel inenast si aisément
Di^tût 861, pai» se plni^^neit,
ftoef entre aen iUu?. dincit:
.Que ai ge fuit, dolcnz, obaitis,
quant ge tti lune terme ai a^is
d'aveir m'aniie, de H prendre?
Ge ne puis uiie tant atendre;
le ternie e^uet luolt abrei^er,
car l'atendre ue in'etit legier.
Pins d'un an a ore en un jori
Ki anguisse a, mal ne dolur,
molt desirë aveir santé,
et ge me sul si afolé.
c|aant mes niaU est de tel urine
qne ni valt for» nue mecine,
que de eel n'ai nul re^pit pris.
L'aniors m'augoiaHo molt to-jc dis,
qne ne me lait repos aveir.
Molt voidreie de ti Kavelr
I A It nnlt d., fi le jor d. ~ 0923 G il oen a. — 9923 O et la
lor. — 11Û24 II et regretolt, EF si a — fli»2.» GEF et p. lui
B. p^ G fi fl« p. — 9f>.1i> D lenz; Y t ni mis, — >,I9RI y
ï». — »932 H Ne porrv mb. — MUSa et y934 onns dans H. D
a., G «ODvleiil a. — WM EF nel soafierrole do l., 0 car do 1.
1er. — 01135 H Or ihirp pIiiD dim an un jor, T> Il » pins dan un
ir, G Plut» dun an diireroit uuk jors; E a nul j-, F tm cvitt j^
Jon. — !Ki:>S 1> (]i)I ■ mal ue d., EF qui nnguîssoft ust p»r d., G
i« qui a dolura. — Wil H m. l'u d., DEOF tu. par dusir (DE de*
d. a a — 993^ A me sant, G mea aui; EF vers moi uieicne
ite; DG porfole. — 9939 el i»940 intervertis data X EF rjue m.
Ed. — 9940 A unit deirir t avoir ai.; U fore qne u. m. — !I04I
de ce lU r. p., E el de c«l aï i. r. p., F et de oo nai n. r. p., G
«f ma amors Boprifl; Al» ai n, r. p. — uii42 II Ainon^ O ot I,
oit t. d., G qui euei lutDgoiKxc toa dis; F aiuurs mangoasput. —
ae repoa ne nie lait il; l> (|tiil ne mi I.
KornnaniUjw. IV. 24
n. PARLE
^ r
9MS s'el ne tient encor en l'amor
dont esprise esteit l'altro jur,
et el mellst ponie ge l'aim.
Ja m'a Ainors pria a Hon aira;
il ni'aeHulia de la pacele;
9060 paiH que primes vi la dousele,
ne poi mon caer de li ostcr
Ne fui mais destreiz por amer.
Molt par i a estrao^e ohotte:
ki bien aime, pas ne repose;
^55 /,jo ai achaté chiereineot
,tot le délit que g'eu atent.
Mult me tarde, molt me deinore
que ja la bêle me accore.
Or est Fore, s'est repentae,
99G0 car cners de femme tost se mae.
Por qiiaut ne fait mie :i blasiiier,
S'el se tarde de mei amer,
que ne li fis pro de senblant
que de lî me fust tant ne quant
DU65 Forment li ai me&fait senz faille
que Heupres enpréH la bataille
en ea le pas n'alui a 11;
9<J4& Gl-T SRiicor M tient; R en tele «., F en cel a^ 0 en li a. "
fM6 G li. ert «., D d. dcnfroite ert, E d. soiisprise fui. — 9047 Art**
i^ouiat cura; G et sel, n 4^t si, D et elle; EF or puet (F voel) uvoir <]■>''
ilBiit (K (|uun toi iu) laUn. — 9948 K Amom ma bien prise en sa tuaio, F •>'
aa aDtor Itieti vu sa main. — MMi) H il raa aesebicd. I. bêle, D il laa»^
C 1. p-( ^ '|ue puis (|iit) le puceU vi, F il la oaase il. L, (î il ma ri ioprii
4e I» hwle; A il aesch». — 9950 E men ciier de It ne départi; CKH puoeJf.-
JS.SI (ili puis, OEF tnmer, — 1*952 M d. ne siil m., A une ue ftii à. "
VttiUt l> I par a. — ViQhi H petit r., D point ne r., F ne se r. — 9Bift— W
«mû dana II. GFD gen. — H9J>tt aV qui men ikpent. — nss7 D itmtt-
— 09.'i9 D a cefil ore s. r, E or sest ore puet r, F or »eal or leBtI^
penlene. O or coste eure «a r.j II repentK). — 996s (<|l omettent iS-
on f. iDoU t., F t. renine, D tantost m. — uiHil G oen (.; Il pa«, P truR
_ 9t>fi2 G a. «tarde, F ne «e tarje. — 99ii3 GFDll car; H |wlnt; (î
gai ">'« û»Jt grant s. — 9i»64 IIPEF de li nio f. ne t. no q. (l'EF w
ur ;:nint), (i (iik> il de li lue ftist niant. — 9065 H Mnlt fi»> g. ("^
t., i >KF je (Ë ne) li lorfis (D meffia) I. m. f., U molt grant folie 6at-f-
iùû II quant lanloat, G qnt* ja loes; EF m« b. — UDttT ihmm doiuB,
DE l'amour
371
mesfaît l'en ai, pardon l'en ))ri.
Ne ui'eu lïuît porter limitaient,
ÎH170 oorroK De ire longuement
Aniors u'a Boni[ç de lon^c guerre,
maia ki mettait nierci deit i|nerrc;
se l'en li meine un poi danper,
et l'on e*i laiflt alkes preicr,
O975 se li redeit on pardoner,
quant on li ot merci cri{!r.
Wolt par est buene Tûfordanee,
quant il i a ell iiieslauce,
et molt est grant rarivcmont
Ï^OflO d'jimor un poi de maltalent.
Corroz ki trop ne dure mie
est a amor eschamonie,
molt l'aguisi' et enasprist;
quant Vna» de» amunz ue marrist,
9W& molt valt apré» iHcordemenz:
ce est uns renovelemeuz.
Mielz valt uns seuls baisierH iiprucf
que ne faiseicnt devant nuef:
se n'esteit l'ire et li corroz,
9ÎKMJ no scrcit si bncns ne si prost.
Ki tonnent a eU en mer,
plus se fait lie£ a l'ariver
que aHl Taveit seUrement
I MSS 0 m. li si, ËF méfiais en nui, 011 tnuffM!! li nui; Il tnerri I. p.;
jp. — ï»973 ft »ii:4 intirrrertû ilan« M. KV son li 111. iio p. di* d.;
I^iwa d. — U97I 11 i|uj iiiitfTalt s et v»)i prier, KF clti Hon l&ist ud
1^ Û et el se I. longes p. - mib TiF, ne II doit nu bien, F et so li
bien. — «'177 D m. 0. b. Ii concordance. - ti»7s A m«lianc»; F
la liumelluicbc. — IW7A A itnirt4iieiiif>nt, D raiinpiiienti (i bonn. —
datu (t. — UBtti 11 fisciiuiiferir; KF met ea a. grant rïnierie.
EP ■■ fort, (i fonneDl ; yD langnisse (KF angoiae). - Wt*H A uns;
I. — BASA et 1M86 otnij* dnnD D. Il m. i v. li rcrordctnenz, KF puis
iDeOiemeDB. - yftS7 et (ws^. /mi" •hina II. A Mes v. — 0»î?Jt KF
jeri li ire. WHH) H donc ne ntToit lor auior p., 0 ne avroicut si sa-
Ulitll DGËF qni tormeoto a en oele mer, H ({ui I. la en grant
— tn<>3 ()U p. scD r. — 9»fl:t ci >.)>»»4 omis dans (!. D omrt que,
i H avait.
r.
L
M»
pasflee aen?. altrc toroicnt;
9995 quant a eO peor de mort,
ae H plaist molt, quant sicut a port
Si fait Binors; molt plaist tormcot
eDprùs DD poi de itialtaleut;
bien IVn conois dreit a m'aniie.
10000 se ele s'est un poi marrie,
car grant desmesoraoee fis
que demaueis ne la reqni»,
quant la bataille fu tinee;
niale amistié li ai mostree.
10005 bien le couoIh (pie tort en oi,
Noalz lis puis, se uoalz poi,
que ge pris terme si lointaingl
S'il m'en ])eisë et ge m'en plaing.
c''est a bnen dreit, car f^ me^fis
lOOlO que a nitîive jor eu pri»;
il me pettst trop loin sembler
aenl a demain a demorer;
molt est bien dreiz qnc m'en repente,
ae mal en ai, que plus en sente:
10015 Onkes puis ne me repenti
del tenue qn'otreiai issi
fors une feiz; cole a duré
toz tens puis, kj molt m'a grevé.
Molt me tome a grant enai,
9^5 G quant il em j)iiet venir a port — 9D96 n et îl 3C «ettt gH^
de awrt, Hl juif fait grant quant est al port. — 9097 — lUoDI om» d^^
O. A ce ren D a'/trrètr. V. rAppeiuHc* I. — 99% 111 avulr joie ajin»
m, — 'i'À\n III ccrttis dunqtics a druit m.; K le c. — lnoftti A que cl <■■
«oit; 111 vers moi ui. — U\m\ \\\ que^ G molt frant tort a mamie fil -
|itiH)2 O qnant jr> ilanior nu li t.; Il qne lors manoirs, I qiie lor» tanls^'
— liions m que; <î q. " 1. b. f. — Iihmi.î 1 b c. q. le tort; F Wcn i»-
oouolsi G au t — \i)nv(, I noient Us puia se noient p.; i-' sur a.
qui a- ]>• — luiK)' t^>fil >"1^ - 100"^ y Be i^ que) le men daeL]
Htm» E c, la m. — lOulo Ul quant ^ terme duit jors l mis. 0
.vm. jora le terme mis. — looil (;1U deaat. — Iftoij I a d. seiilail;
IlEt' s, al d. — 10013 «Miw dam fiElII. — I0OI6 E men r. - )**''■
K aotriai, A que truvaî. — liiol^ OUI 1. 1. (]iti nioit luani il men $\f-^
pHilf) KK Forment me 1.; OHI M. ui. t. a onui ma vie.
Savoir différé son mariage
373
.Oit20 quaiit pbaHciiD jor peiis: ^ce n'iert liai
que Baifiz scie de flainor";
(lonr n« me puis teDÎr de plor.
Molt m'ea eut iiml a eonairrer;
tant devreie plus desirrer
3.0025 que li teraies fust aeouiptiz
et que de )i faflse «aisiz.
Mais icist jor nien'eillps dorent,
onkcH umÎB »i luue Jor ne furont,
ge pen« qa'il en a en nn treis:
I0O3O cist set jor vaidront hien un iiieiH,
U flnnamenz ne puet torner,
molt deuiorë a avesprer;
li solelz ne se pnet eolchier,
merveilles tarde a anuitier,
10U85 et donc redure la uuiz taut
que un enni i a molt ^^rant.
Qnanl li aoieh est rcacunsez,
aneeis que il reseit levez.
pents ge mil feiz qn'il seit perduz,
H)040 criem qu'il ne seit ja mais vcUz,
car molt tarde et molt demore;
ja ne cuit paifl veeir celé orc
(|ue il renepio i;g. desns.
Quant il revient tote Jtjr id'qh
10045 por e&guarder et por veeir
|ii<i2ii K j. qne deatr» wt, Glllj. ileKir uiamie. — 10021 F mimor. —
t II hk p. - \mn A M. par est. - hi034 (iRI molt cl.; KF tleiissc;
'. iloDt il. — 10«2« I utwt et, quo ie, KFIII f. de li. — IIKI2S Hl m. Jors
- Iftiiiu ni ge ctilt, E ce p.; lU qiien im I on a troî-s, !•' ipie il a on
,, (î (|Hen .1- lor en itt .m. — H»(i»*p y Imlt. — !()(»32 EF romienl d.,
molt me d. — \m^3 et IOO.H-1 omin ihtnn KF. — Ul0.t4 III iiittlt uic
a forment me mrgi-. — liii».i:. F admit, ill et \oth. — lii'tnf; y si
— III057 — 10017 i/MW flaoH E. OF osconscs. — 1f>0aS lïl jusqun
quil soit L — lOOS» m crioii ge- I t ne soit p. — lOO^o III
I. qui' mes ne soit v., F c. <|Uv jamais uc s. v. — |iiu4) F c. m.
't< et d., G car fnrmi^nt me t. et d., lII c. m. me t. et me d. —
F jo ti. c; (ilU ja main ne c. v. — louU F et très ([tic il eut
■ A q. 0 ne vient; HI t. nuit m. — 10043 F si met graot i>aine a
er; U et p. savoir.
«c ^1 verro.ie ja movcir.
ris Di'cet qn'il csplcite molt poi.
Mal esc'iiint et fol ttens oi
qn'onkes cest respit otreiai;
10050 a biicii dreit ont ce que ge ai
et a noalz me puet torner;
toet ai vett an tens inuSr.
Quant pcUesc prendre m'amio
dony mis ge terme; ne fis raie;
10055 bien tost me porreit eeloig:uier:
il uuist sovent a jH^rluignier
chose, qaant ele est aprestee,
car en poi d'ore est tost mnî'e.
Ce face l'en que l'en pnet faire:
1*KH30 tost tome uns respiz a runtrairc
'lot pelisse aveir espleitiâ,
por dreit neîeiit fu respitié;
se fusse or toz aseUrez.
si cUsHe mes volentez.
lOOfiS ne me fnst or neient si tort,
ainz edsse mnlt bel déport
Ki bien pnet aveir et sel lait,
dreiz est qne tote bonté en ait
Ce dont )>eUsHe CHtre naisiK
1U070 atent encor, si'n sui marriz;
li)ii4li F se j« vcroift itn iioïnt tivmer, 0 se jo len v. m.; TU v, â
Imi-I? A iiiiele u.. K que lesplnitt!, I ([. si-sploiff. - litit4^ III MU
fui (I niabe. a; EM. scient; G et œul s. oi. - lnii4!i III <|ii«i)t.iLMd r.
\mbi) Ul »i (Il ni) CL> qiiL'jen al, G est qnanqiie jeo at. - 10051 I eUiM
A pot. — \ni*:>2 III U'ii a Ici fait vou m, (« losl a on tans vcii m ^
({junirtif 4 va-K. V. Uf iwtr». — 101)53— IllllâT omîti lUtn» Ul. — l**'
KF jul respilai si nen fin mie, G dont mes jo t uen pris inle. — ^*^*
tt 1005^ omia ttana F, iutt-rva-tiB ânnê Ul. E omet tex rtut. tWiT—f-'^
ni cil. qui près e. a. - MHiSS III om'tteni car, en molt p. d. c«t »"
liinSi) m coin il p. f.; F doit T. - imm G omtt uns. - luooi fn^
(■iiMtia bien esplotiet; HI Wcn p. — lOdfiï HI en que jal al loncr "*
a r. — nitisa F i»»ir( se, or f ; IlIG el se f. or a. — lOOiU III «I»"*
tntit«!i, K et fenlaso, G et sinisse. — Ulutlâ A mi; HI ur ndf, i' *"
pas. — Xwm 1 trop V. plus b. <l.; F graui d. ~ liiOtiT A il U R"*^
Jl IcsOi F ai lait - luilfiO— 1UU7T «uni» dnw 111 A si s.
p<^M
SON MARIAGE
ishi en soi cd gi-aut dntance;
en tel leu ai veU Hance
0 ren fait toet, quaut vient al prendre.
Sofrir m'eatnet or et atendrc;
3.0075 il i a tiiult, u'eu poin t>r mais.
To7. en pettsse or eatre a paU:
de aou pro g'estort Peu aovent;
m soi go faiz, iiiolt m'en repcût."
Eneas ert eu i^rant freor,
10080 fomipnt par tle«irr<>t le jor
que il dcveit s'uiiiie prendre,
molt li enniot a atendre,
et a li rc»tcit il inolt tart.
CbascuQB le voleit de sa jfart;
10085 angoÎMOH erent entre tant
S'altreB set jors darast nvaut
li rcBpiz de hir asenblor,
a l'nn l'esteUst coiu]>arer,
o bien tuAt en ineHavenifit
ltM)0O a aobendeus, se devenisL
Quant vint al tenue ki diïh Tu,
qu'a grant peine orent atendu,
li rcis ot aea amis semonB
et mandé ot toz ses barons.
10005 Contre Eneas est fors issuz;
a grant joie fn reeeUz,
375
IUU71 F et luoit en sni, (> et «ni entÎD. — inoTS HF car on t. I. a
*"" f, - (iMtîJ A iinunilre, GF aprendru. — Hit)7.i V iiinlt l^mc i jl —
J5*'« F fols, G lyti!. — ltni77 GF se tort. - tot)7S 111 si ai jy h\x or
npenl; Y al m. r — tOo'U natu aliitca dan» D. III llcutra» ilcAlrru
!Dt; GKF etiror. — litu6U A jcranmcnt; HI de sua nocvfi lassonblu-
'"^Ul - limsi et 10(is2 itiUntfiiH •/nn^ HI. MI sa iarae. — PHiSi A lu.
■ 'snaic; EF en gmnt travail ert a latundre. — lim»-.! III unu-ttcnt wt, a
tmcelc r. t., <» el « li par esioit m. t. — loii&4 III vdsLst. — Iimsâ I
**^lfetaDt. — loostj I (t. un j. corn .vin. ou (But, E se *. .vm.y durjuisani;
J huit j. — lOO&T GFIII li rennes; A daus .ii. asaiibler. — lOOSS 1 a luti
*^<3ni»t. — I(MWI WIII9 d/in^ (IrtMs (îKF. — I0092 K a g. i). o. otitendii. —
'**V)4 I et mande trestoui, F «t asauiblc, £ et assambles, O et ■ ui. —
*'»^yB G m paino.
H Laorente l'en a meoé.
Veîant e\s toi Fa erité
de s^D Feiatme. de &'eD<>r;
tôt Ij a otreîë le jor,
qaaiit sa fille fu esposee.
Grant leeee i ot detuenee.
molt î goD^rent istnmiçDt,
laoit i ot esbaneiement.
Entxs fil * rei teret,
a grant Joie fa coronex,
et coroD«« (9 LariiM!,
reis fti dltaile et el reine,
Ookes Puis Dot ^raî^or joie,
qaaot Eleine tînt dedeoE Troie,
(inTjL^ ot. qoAiit tint s'amie
en Lanreste: a^ enidit mie
«{Oockes détient aveîr nti^ oem
en tôt le mont t»nt de son baen.
El L^vine rçenidot bien
qae noie femme n'etti^ bîeo
fors ti $>etile: oe poeit dire
noie fhof^ k.ï fngt a dirc^
DESCENDANTS
377
Oe sa terre e'ffrnanla li rein
01^5 del iitielz Due iiiùlt grftiit partie,
la 0 EnesB Tôt eboisie;
on Hon vivant li otreia.
Tote sa tcrro li dona
qae sire en seit aprf^s Ha uiurt,
*O"l30 aenz ce <|ne nus l'en face tort.
Kneas ot le iiiielz d'itaire,
nne eité pomcnce n faire,
bnens mars i fïst et fort donjon.
Albe mist a sa eit<' nom;
10135 molt par fu ricbe, molt fo granz,
ses enpires dura molt unz.
I^ngnes l'a Kiieas tenue,
pnis est eu sa main revertne
tote la terre al rci Latiu,
lOUO et quant il râla a sn fin,
AsebaniUs re^na apr(!'t4.
et puis fo si eoui AucbiséB
a Eneas l'ot aeouté
en enfer, et bien deirioatré
I0M5 les rei8 ki après lai vendreient
si roni il dist i{ue il tiaistreicnt:
Tuns avant l'altrc ainsi sont ne.
com H son RI l'ot aeontiî.
Molt farent tntt de ^rant poeir
1U150 et deeeenilireut d'eir en eir.
ft!24 OEF ganb. — luti.s 1 et l& graignor p., fl udë grande p. -
P Is E. Isvolt ch., a la im»w. ~ 10127 11 a «. v — loliV Hl
Ire t., A tote la t., U «. tcrrv toto; KF de toute se t. (F du laïc
Itreta. — I0l»t Q omet en-, GEF qnil a. — lu|3o Ici t'arrHe
I01S2 I u. e. de bonne lAille. - lol33 F bone le fiât-, I ot
AwM mure et d. — HiI34 III la c — I»155 F r et viUllans. —
F aes bamagea d. lontuns; 111 nminï a. — 1013s (îHl ru^i'iitie, —
1 ta tJDl a. — 10143 111 lut a K. a. — li)144 I e. v. wi biuu d.,
«m o. bien d.; ill devise. — Itil4& tll tniit ceu^, F ti roi, G du
- 10)46 F quil nalstoroient. — lol47 lilll si ». u., III ftirvut d. —
F omtt a, si com; 01 tout ai com 11 (I t. aUisl com) li ot tnostioi
— 1fH4î) F fort.
^^^^^^^^ Appendice ^^^^^^^^^^H
Voùrt la fin d*' l'Èvt'as dans D, qui dtpttà U. vers ççç^ ^|
'écarie des autres manuscrits .
^^M
'or et se la bellf miiiiie
quant la uJete de.<i<.-oIcba ^^^^|
e liUu Mmblant de luol aie
u son dons oscrit inacrolcha ^^^^|
il comme le Tousine
que quel part que mon cors soit ^^^k
KacDO titntTiire ne cremtMe
elle a le cuer et bien le doit ^^^^H
lODt mult Avlent ft fini amis
avoir car sanic lui ne porroie ^^^^H
por co si) plaist auft dirx na mis
p«tre en espérance de ioie ^^^^B
en li DBlurc Ht: raison
et mes ïnies lors doubles sont ^^|
qie ne matne en toute saison
au teruK' mis quaïtAniblcront ^H
aab pour ostor le auupecoD
H cueni et les mctnbrca cnsamble ^H
dont mon cuer eit en tel fac4in
Eneas qui de cfaalor tramble ^^|
car U aiaa) lonc tenue pris
ap|>ella lost un meaagler ^^^^H
^iu DtUi ne la itaroit penser
pnr ses dolorx ssua^er ^^^^H
'^nm ti seiiln puAt on piitiiiiar
Malpriant dist il vien avut ^^^^H
KHI l'ilor soiilax et mesure
en cellf cite ^^^^H
plu qiien inDle autre i-erturc
ira5 parler a ma plunie ^^^^H
nundeiu U coin fins auiis
la belle Lavinc mamiu ^^^^H
*D iQel (iMtroit elle mu mU
et li di que ne li deaplaise ^^^^H
<& ta douce prfion aerree
que nay eu no no aiso ^^^^H
<( luut vendra la desIree
de mimor U faire samlilaooe ^^^^H
ïiMc du jour que U dol prpndr«
cart moi mon cuer en espéranto ^^^^|
je qii ai aul pria sanx reiiruodro
du eor(V) qui revenir H doit ^H
'^ne U nul Jor |»artir neii ipiier
au lenne de ses .viii. jors dn>it ^^|
'fc Seulement H reqiiier
icorde en ai a son père ^^^^k
'^udle me pardoinAt le méfait
a 0* douée loyauté pcru ^^^^|
'y^ li poy lianiblani 11 ai fait
rom elle mon cuer csfnrda ^^^^H
^wt le croi liien quelle »c diuiit
uinn cors cnm amis et espoK ^^^^|
*l ic si coni aiuor le veult
la doî a Lonuor des diex prcndru ^^^^|
tt ne coQituande que le faco
DO sa belle, ((entilz main tendre ^H
F '!■)« de biauie na «a pareille
ccst anel et que li envole ^^|
1 " pri et requier et vonnvilk-
porter te veuille en amor niuie ^H
1 'pelle tieo^e sou cuer en iuiu
en rsmetiibrsDce psrdiirahle ^H
L <t *i^t certtinu que ie suie
de 6nc auior tux tens cslablo _^^^^|
H "Cl Celle heure partiz eu .u.
et de cuer auiorotm et fia ^^^^H
H fUHt mot lanelé ses vers yex
li aneles aa point de &n ^^^H
APPENDICE 1
««I «ï ftetue enior
krr uooc rttrk>e«
Islrr por voir iWvcluor
por trmuf termllM
Ml» UTiM
ami fi eavoiv
l'Ua l« ettr de niN.ii
jiUiuCUtMKr a«f Wraitf
Jvat &aH>n>u&
ii«ubr«r 5*Yowi
|ra«r rb lima ilnk'
Jbt Minirfcii
par MipiteB
ri»is UHtt cvUe pan
lilTSwfl M jfên
1b tor LaviiM.
on la fïentr p^icello tendre
saT'^stoît a use feoestre
ou mnlt H deliloit & estre
car Eneas en ut ¥eu,
qiijuit ot la âefhe reccD
ou eU« ftvoit mis Icscrît
31 t^m devant nvons dti»crit.
U portiers s^hie la belle
franche ilaïue gentilz puceUe
oest boDLme ijue tien p<ar la, miii
por 'de ilîst il 1^ tods aniain
quîl est ou meilleur qui puist ejn
boos COQS est de bon attcestir
ce ««t Eliieaa Ei irùrtois
4 mï pone ïe men telois
et o rus» Iss ie fntiv oiesaîc
OBtiwt se (Iciiut comme saîe
■t h f«Bi« |>CM:eUl« francbe
bi mmmÊt priât par Is maaclie
Hiwf i|aB tNBi lî p«Bt dire
01 tedM «I «Di miri
^oc ooqoas mais oivott ren
vuus sowx le 1>ien Rcbea
^•it ti ^ist la h«lle d» hdin
r tMois direâ 4« tobs Bomnihi
^^^^^^ APPENDICE I 381
M
r «t il eom todm dites
or moctrolfnt li haut dieu gracu
^H
Htre ooer si sarhi«z
que \if Knrptus briement parfacu
^^H
in coon ont atAi'hlAx
l^vino qui nitilt fii ioieitse
^^^Ê
fouH et (|ti!l nc'ti a iioint
cnm fine loyana amonrouse
^^^M
Omtoe aiixir h îoint
(luti mûT f.t dim diauiant
^^H
b que m oen ilei^ùni^ni:
n>rai( présent a son amant
H
i que U vur» saloiuico
en .11. anelez afermez
^1
roie cest auvlet
rist aafir qui ci eat rerrava
^^^Ê
omise il ne itcntremet
dlat la pucelle a Mau|>rtaDt
^^H
tctcnt pATtot et (oint
.111. chones va senefiiint
^^^1
\ vostre -it cuer cuoioinr
ro}' clkastc et ]o\-aiite
^^^1
iDor si faitemuot
a BQOD seignor la ruyaiito
^^^1
joora soit piLrfutomcDi
et toute lonoor de Lauruote
^^H
faite COQ . . . «nce (?)
avec ma chantée présente
V
sut point desloitncfl
pour la loiaute i[uen loi est
^^^Ê
melet eagarde
oeis li haut dieu sont tôt preat
^^^Ê
■ t«nt ne pliix ni tarde
a li faire bonnor ce me samble
^^^M
baille bonoeineot
et |ior ce li envole ensambte
^^^M
tt ameetireoieiit
o le Mafir .i. diamant
^^^Ê
1 treaportoe tmite
que a vertu que lî amant
^^^Ê
[que dune route
que loyauraent tettg&rdorunt
^^^Ê
'fC, foût liDclet bJiise
de toux perik Le garderont.
^^^M
|b dist elle or 9ui aise
après a la pucelle pris
^^^M
Dte joie remplie
1 voitrc aiiior aiii certaine
autres ioiiiatis de noble pris
^^^M
dont larf^emeut donno a mcsaie
^^H
nal cner ma garie
et li prent congie comme sage
^^^1
|b tnaU eatre marie
a la pucelle de bo viaire
^^^1
Ikce oe por tvnue
K mi soupir et ierme
et a son seignor svn repère
^^^1
Mauprians de la ricbc tor
^^^1
:iDaia is^tr de meo yex.
sem part ot eat uiiii an retor
^^^1
but octroie les haiis diex
vers son seignor qui damor art
^^^1
pigneur ce que prioie
mult li demeure et est tart
^^^1
le lui et diinior ioie
que de celle nouuelle oie
^^^1
|is lanei en sud doi
qui do lui seul ateut sa joie
^^^1
|ouz amiz ie vuiis voi
1e mess&gier a tant tenu
^^H
t doux amis tait lie as
sou vbeniiu que la est venu
^^H
b gentils Eoeaa
ou LvD mult luruieut lu ileairu.
^^H
A plus dit loffi Lavine
a briement parler va tant dire
^^H
egnor tante meuvliuL-
a Kneas quil aesioÎAse
^^H
que sa ^raut loyautv
celui oostoit ne fui nu nice
^^H
weruit cruauté
uiolt grandement sest esioi
^^^1
M faire- contre moi
du mesiigter quant il loi
^M
[ ne nri mais en eamot
de I^viue le tnandement
H
l^re son douz pleidr
et tout te senetiement
H
lui est tout uion ileîilr
ijuelle li fuit en son présent
■
loy toute ravie
garix sui dit il mal ne sent
H
b sui sa pluuie
OAT pris eu a luult bonne cure
J
- — r-.i Cl savoir
et esjmnsa ou f,,
!■ tielle cui estoit avi«
dedeDz la cite de Uurenfe
q-uwt pri. ot 1. p„ee]Ie gente
li baron de terre Urine
qaï Mtolt M père Uvlue
MÇomerent pant et nienor
* 'ui recevoir a soigner
•près le dece» de lor roi
Eneaa qui fo sanx desroi
» mesoref cortoia et saigea
£xj
Appendice Tî. ^^^^^^^^^^^B
Bien çur mous n'ayons pas cm devoir insUfutr unt- cam^ ^^^|
Ùffn stiit'ie rntrr le ms. C
et les autres, nous transcrtrttns ^^^H
laix inUrpolntioMS d'une
certaine importance. Pour ta ^^^^|
li^re f'a/>rh le vs. 2^96). ifu'&n lompare te. qm en a été "^^^|
ions r Introduction : l'autr
e se tromu- après le vers 1Ç02, ^H
r retrouve en partie au vers tftoj suw. du poème. ^^^^|
l.
dlc« n« prent il uni conrel ^^^^|
Tolsisi Mtn CD Et contre
abi Usse que di ge maix ^^^^H
ti dieu li oiint deflllne
qsut ie Bel pnisse aver sil lais ^^^^|
pierc en ad arRisone
por qiwi por eeo quant il ne mot ^^^^|
di œei por mouar du
nu il nu bien ov rcspunt uot ^1
ï le conotBtrai ta pais
de ma mort aprisme H termes '
noit y ai grant travail rais.
onc nel porreot flécher mes lermes
le ioat ces ae deU doter
ne an sospir no ma parole
Btresignes te piilHC eonater
que di ^Q mais ranlt par siii fuie
k en la terre arriveras
onc ne moit tant demcnter
diles de fium maogerae
qunqes peust por ceo plorer
MMO te aen aveau
oe De tourna vers met son oil
blee donc ne crerw lu
ne II est gairos si men dolE
B pidiae avaDt insH
onc ne me (ist do rien semblant
■ndreit le resteras
d» luei ne fust ne tsnt ne quant
Bru pur mie la castre
quant il de rien ne me comrorte
sue leht! auras trône
lasse por quel ne siil ie morte
elte blatiL'he serra
nous sûmes niolt divenemunc
e porcesin aUIi«n
je mure damour U ne sen sent
êl aerouDt tout bUunc
il est en i>a)8 ien ai les mus j
( pub dilloQc srant
amour oest pas vers mei egnis 1
Kc UD chaatel renueras
quant ne sen sent comuaalment
Ut l& pais ciiDi|tier&s.
ttt; il sentist reo que w nent :
qui! amâst mei corne ie lui
ne partissons iamals nous dul
II.
ses divin&itt» vait disant
lit cel valt son II
et ses mensani^es vait traiant
i foie {lar foi oti
dit que U dieu li ont mande
1 puulu avec mol
([ui nunt sorti et destine
^_
APPENDICE II
ore wvn repeat et fiire el deî
tant sou talent & de mei fait
ne remandreit liuî pur nul pUil
qcuDt je nel puisse ibûb retenir
Aie sen mestoet morir
doDC se filme indJenre
a jcest jDoi a^ rest paânif?
qout el revLDt si âospïra
et en pLoranot mcilt se bUma
parle comme temine desfee
ÎMs»e fait el quel diestioe
li dien mont fût ceat doluur
por le non fët de mon seit^nour
a qui menti ma teaute
Diolt It m^fit bi$i) ^eredone
ddl Troien mont fait aevrer
ofe sen vaxt par bant mier.
Notes.
2."j. D remplace les vetaHô—SÔ par Us m-» anirantg:
Dans Eneas eatoit en Truie
ne li membruit uiie de joie
(ju&nt U cite vit dcgaster
les mura et lea tors craventcr
et detrenchier les Troiens
en conseil prlst et en porpuns
sil son puiioit ostordre vis
dcntre les Orius ses aneniis
qui tout gftstoient par lur guerre
encor guuroit en autre terre
(|uant vit que ne uiontcroit gare
deffension que seuat faire
eachapa sen ai com il pot
par lea destomecs que aot.
••12. Ayriv ce- ver$ D «i int&vale H autres que voici:
Dans Eneas par mer son fuit
grant gent a pris on son conduit
naigent et singlent a efTora
esloingnie ae sont bien dea pors
on Lombardie voult aler
iUuec voult Troie resturcr
et la cite et lea muraulz
molt aoufferra alnz granz cruaulz.
lUU. Comme D fait défaut, nous awroits un choix à faire entre la
m de A et celle de y. Nous signalons ce premier cas où tutiut noua de-
vons franchement en faveur de A, bien que le mnnbrc dex miirvs nuinu-
•it» tlonnc quelque poids à la leion qu'Us priferent.
117. E^re le* vert llti et UT A intercale ces deux vers:
vont eles trois comunaument
poT oir an lo inlement.
199. D intereale eittre les vers 1!*H et BU ces qwitrv vers:
ondet lea lieveot vers les nues
0t quant dillnec sont descendues
^ dAtooi eulz voient la mer
qna ne puet .i. arc ioter.
NOTES
387
une pierre ne im i|iiarri*l
\Ar icuîit ut; tiur uu cii».'!
li itiiir auul assvx fort el dur
B Jii. ptirchicz (le plum mur
imIm i ot une fort lor
tiéx est li niiini fait tout ontor
en 1% clti! a .ini. ))ortoii
ilnlifanl snat ruides et fortoi
cnlaJUItw a dosiiiositro
iIcH aIb m* choiAlat un ioinfiiro
iniit «ont dari^nt tti fEoii cl lune
uiM .1111. portos ft ohiiscnne
A une tr>r et .t, donlun
Irs tara tçardent .iiii. baron
lor Ivna uu titinnL'nt et ïor lie
as p«>ncti* 8onr lor niaistre nie
A rhaHCim dciiln esluet «voir {Vp. ÀM, 470|
.M. rtittTolitTH |>ar estRvuir
dorant KA porte n herlu-ricie
diMctlTi dr!t ('(inti'ft N-t luonnit*
en ti rite HOiit li [Mlais
tus dtviaioz de niArbrtt fin
tel mil en a en U cite
C|iie ne erienitint -i. ost oiandi^
se nos en crt mi plain assis
ja par a«*iii m> Htrn pris
molt par sont riches li boriois {(Jp. 4U\}
de leur avoir ne set niilit protn
blgn est U villo replanne
asHK i a marcbeftndise
illneir vent on le vair le gria (= 450)
ipio Ion apone on cez pavR.
eoutM de pailes comienoirs [^= VA)
left dna de soie de coloiira <= l.i2)
les ebiera dosacz et le» tapto
et Im cevdaulE et les tamis
et les pailm empcreau»
les ehiere» itorpres natunuH
iwa set lichcchc hoiomu penser (ss -l&O)
iiuil ne puJMe Uluee truuuer (^ Vtit}.
470. Apr^ <5r ven GF, tt aprài le ver» 4HC \), tnlfradent IfM vent
qui de defon volt U cite
les mors les turs U fcnuete
les ohemmoea del p&litîi
ja si rioea no vem mai»
«on/ amie dan» V
n*
NOTES
teatiË fil UD la ûili> (omiê ilann Dj
Igcaot et large et bien cjuarre (D omH bien)
umrs fn clos tôt caviiou (Lt dt: mur crt cluse e.)
SOT leutreu a un donion
k'Da sont ]i (legrc de mnrbrË
|avoît rien qui (wat fait clarbrc (F II di ot riens kî riii
D ns DÎ ot r. g. une
^n i 11 plus un ,M. degrés
il ul fi>n3 si RSt li ptes
00 )ue a le paleste (FD omettent la.)
\s\ns païens riimut il vient festu (D otit Q
se soient lutsainbler (F i. ^oluienl)
fil- la ville por joer.
NOTES 380
^U. AU font suivre ces ven:
ot griauliies et sarduinus
usmeraudes et calcodoIncB
aptes i ot et iaspites
et alleetorrea (?) et safîres
et autres procioses piorros
de pins de .m.(?} manieras
tant en i ot qae tel clarté
giete par nuit celé cite
r|ue de set Huea anviron
pooit an choisir lo doniun.
(iFD intercalent tes vers 8i(ù-aM(«;
Molt par est ricea 11 palais
par Kntnt nobililé est fais ((.î fu f.)
pains est a or de totes pars
bien i sont palntes les .vu. ars
H cils et la tere et la mer
et qanques on set porpenser
des cites (DF de clpres) est tote la franie
bien f^t tex sale a ttel dame
tel not Daire noteviena
N'ourons Ceaar ne Juliens
cl sable (F gable, D ganble) sist 11 maistre dois
il not tel amirax ne rois
H piler furent debenus
<liil sostiennent le dois dessus
A or taillie divoire blanc
et de meiame sont li banc,
en mi fu li sièges roiax
t»i])iea a or fais de cristals
rlargent i a .1. escamel
sel soittienent doi lioncel
sens ot al siège apareillier
la siet li dame a sen mangier
I^s la maisiere très son rlus
naissoit (D restoit) .1. ceps 'pii molr i:rt gros
on(|ues ne fu trancies en vigne
ains li fist faire la roin<^
li ceps fu dur et les eorgii;>
et les brances bien fntaillie."
li rain n^asent molt Mj]tilnii:nr
del cep molt ordenemi-nt
les étapes (})¥ gt*\tt:nt eu sont mcrvilJ' w-
faites de pieres precioiie-
piem f a de mil manirres
fimnt «■ «mt les cr«pe« 'l'K ifrii>»- i-iiU-n--
300
NOTES
blun est la vi^^u iiiiau eu Irullu
(lf«fîr lo <loU a (ïmiii mervulle
)t rscAÎIIou fioiit fait r1:irgcnt
qrii nus sostiiinnoiiî le ^nmient
.\\t. nisiaiis u uD 1u trelle
gmns et \iviia a gnot uit^rvullu
ilo liu ur Bont bJun esiuvro
li tnpnreK valt une cite
U cops l'fit gros et rroon (F coiten) Irestoa
ot li ftambai! sont pur deitos
(|uniit il vente ni font canter
IvK oisias tos et Toloter
luiic SA i^raiidor «.-uscuds i cAnte
qui ccl son ut por nient dvniaitdu
harpe vicie sud de curde
nul esinnucnt ncn dolc orge (D ne si «corde, F no
CJUIC1U1K niniax cantu a sa i^ilse
■(liant 11 dauiB ont al d^iit asiao
oTiqiii^H Tii fitient (te cattter
al asL'ir ci ul lever
nift uns oLsiax ni est a pals
tus un ruiinle (DP rutenlist) le pftU*
rjuant «i ULiitent ni ot on fcntc
duo arbru dont leneens de^mttt-'
{ sont les tables de nmuicres
par la aalc grana et plenlercs
H)tiaat Dido siet ft soi\ inangior
ja ni ara qÎs .i. Iiuissicr
iniuii vauroit estre prise u murtu
■|ul eiist dos ne liuE:) ne purtu.
AI6. D unit Mtf (lufrt- cnvioN itepttvi te rcnr $IS j%
quen dcffondtat aa gart»aon
no a verge ne a baston
en la salu ut luainte verrinu
eucur mainte vbauibre perriue
et dedessouz ort II culiurs
iiiouJt y avuît autres me«ticrs
celle cite tenim Dydo
et ec vvuluut doute Junu
pour eu «lullluee tu cuultlvce
Cartidgc Tu luull reuouimeu
tonz li iiiun^ lu a lui -
de son empire ne Tun-
La eapitoille et le ^ennc
y uviiit ja lanl tinlefn-
qui ■■■****■"' leA itiiei
NOTES ^^^V 3D1
«st les lois doniuIascTit «us guna
lïiiJB fa a Komo iranitportc (Cp. iAï)
li oApliolllo ot II senne
«noore dont ne par ert ihIq (c= S4&)
celle cite toute lornîc (= 54(1)
oucor taboit Didu oiiurer (= li47}
t^iin mxin biks turs |H>iLr araser (= 5-16)
tant ont li tneBitaigler eire (= 5111)
riup fl vindrent a la cite
i|iii En» coTuia qaorre
Icstro de lui ot de la terre
.L grant temple fajsoit I>ldo (=: 5I&)
ou coultivee fnst Juao (— 51«)
Ires en mllka du la ctte
moh 1 Avoyt do richete
molt y avnlt or et arf^ont
molt y nictoil de son entent.
^*4. OFD inttrcotmt ici le» pen nHonnb;
devant le temple est H mine
dune venoollo alexandrinu
tôt sinfclement a na t-liar nuL^
estroitemeni estoit vostiio
2ifu])luv fu la robe
•lun cbier ntantol de blanc henninv *
curera fa dan tyret porprin
«t torie fa dan sebetln
od on rrasel ert galonee
dnii ecrelo dor fu eoronee (G dun obier frcscl noll bivi olrruc)
U tolne fu gente et bclv
«t tonoit dur une vergelc
Ctilg qui oeneBl amoneatuit
** dleafns pr«cep« donoit
<Kolt par estoit corti^se ei b^v
vt laolt par demenfdt hunage.
i&n3
1) pràemte une autre crnio» jut^'au M. AW;
^«mo fait il a celle rive
^^t arivev la ^ent i-laitive
*Itji do Truie «ont csvhape
^ Grieu unt prise la elle
^«atruit Ids nuru et les dgnloB*
^^»r roy oocta ot tes barmu
^«•ehapaines aoun on par nuit
*^1ntfc tuxts priai en srin rnndiiir
*^auii Knca» e«at DMirr roya
t .tr .rt nigw et cortob
EL^
302
Notes
uicsUiT avuu5 t^nuit du scvurs
eu Lonibardic est nostrc curs
la vuuliaiiiiues tjoii» nior
luaiii la dfdenz va culc iiivr
nous ac<:iicilll uav turuifntc
qui DOUH livra tuiit Je untcatu
1{ vtinii nous fi5t si grant ranciiuv
do nouH .XX. nea en mena une
df» mitres a une partie
suure do nostre L'otnpaigniu
se ne savions on ij vertircnt
ail naitTout nu il garlrvnt {Cp. TisS)
tauT ti>(iiiK (Jiai'a li v^ns a n4;i>
()iir rt^nifinic.i vn roftt riva^^
por garison nos a tranuR (Cp. àHX)
danz Enca* en ccst pais
nuna imvuiis iiiestlvr ilv guerru
KÏ nuiiH jirtons eu ctsiv (iTru
nous consentes a svtumer
nos nés rvstraÎDdre et afremor
scur suioDs de ntwtre gent
tant que aions ote et vent.
5119. D rewl ainM lr$ pers J.W— (îli:
btL'^aay laveuturt- Tn>iaEue
vuuiliLiiomuiit U tirii-ii iuut priai'
toute la terre a esmil mise
i!4ir ce ai je tmtt a.H.iaie.
tjll. 1' ivmpiafx îfti vera HLÏ—ii4-( par /*■» »-nt< wirat
Soiez seur en P€»t |>ays
no t^ouuerre^ ee vous plevit-
(|ui viiiiK furtace de nuient
luit soiex Hn^uz de ma gunt
se venir veult ea voï^tru sirr
de uote part li pouez dhre
ne mon seimir itv mtin conroy
aei> faudra plus ijue a nioy
li uieitsaigicr i|u:uii ce virent
entt CD Inr ruer sen enitilrent
de ta rt)>u« cuit pris enngie {Cap. MI]
ver» la rive sont repairio.
Wï. D intnvaU et* vern:
.ce uy
NOTES
393
t-%
im.
^' X) nvpUtce Itu ras fiS7—'W pnr Us i-rrv nvvaHtv:
KovM prciit tus cbuvaliurs
.XL. satra les messalgicn
tes autres Usn on rivige
tant qull reriegne dtj CartaK».
K inteixale cv* «fc«jr vtr$:
AvoafO molt cri se vos volt»
aient oea fenû so nvl lovs.
Voici ia vrru ijtt'infrrcnirnt GFD:
v\skai)[ii8 rcmest ses fils
'!•>■ vallcs est hlax et fcentix
Kfiuas ert .i. gens x grans
et chevaliers pros et vatlIanH (D v.h. p. iit svunsns)
le cor» «1 gont et bleu molle
le clef a blont recerrete
civr ot le Tis et la figure (D future)
et belo Is rogardoure (FD molt fiere I. r.; D omet ot)
le pis ot gros ot les cnstes
biea Ions cl iluitgiu» et oiollos (D 1. et d. et bien ni.)
dun eondal tlaaUre osluil vcslus
iliii dun fil dor estott pooseuis (F et d. f. d. molt bien c.; D a an f.)
un ojHiitvl gris a afuble
calcic« fu dun paile roe.
7'M. D roHplaef tff rrrn 701—7IIH par les ntfroilts:
les miilz atnblans triUcnt des liarlei!
udont monte et son barnagea
la voie prencnt ver fanage
)|iil nert ttiic loin;; du Hvaige
tant nnl erro i-t iiiont ot vaI
que il virent la tor royal
los innrs tes luiirs L*t les palays
nu aambto pas ville du pais.
•^A»»**» «r ver* (îFl) iutrmtlfnt i ♦■«•»;
«iJiiBDl la rite vit KiH'&K
lie latubleiire ttntm el piu>
.L poi «est aiurifio derrer (D derncr)
por inias ta citr u^gardor.
** i pri» \a Uçtm An y, iMvcr qatUe eut upjmtfrr imr vr urrs
*"****-•» ont tuni erre" {(V. vi-<UsM,wi.
■'****«■«' if» l'crai 7f*l~î2'4 pur cw rcnr.
lî '['roit-n ont tant urre
■|till itntrereDt en la cite
li'S rui'B iiiiÂHont n\ par vl mire ut
enK ol chastcl pui» di-scvndiri>nt
tlvvant la lur par les degrés
«Ht Kticns amont aleii.
'OU,
-y
11
NOTES
ans
etquo i »y oy pvtur
de TOUS et do voHtrc Hkdakc
bien sa! queste» de fasut pnraic
jo ray soulTert molt gftun alianz
uiâl ut ifKvail et pnlne gnnt
unz qne veoiaiw un cest pays
par tuuy tiioisnie lai Bpris
coiiiment je doy avoir pirïc (= (itfl)
dôme nel vny desconseilliu (— TiZO)
se votu) \*oiilez ri remanoir
Dnc eboBo poiiez savoir
Je tondray vous molt rk-hemcnl
et vous et louio vusirc gent
natinii pins chicr lo Tirivn [= fi35)
que je aurai le Troîen (= 63fi)
daaz Eneas formcal sesiot
de ta pruumoasc qae il ot
que la royae II octrie
de tous les ilicx molt le inurrie
a retilz qui crent ati rivAlgc
trammist la damo de (-'artaîv
et paio ot vin a grant foisuu
char ut oisiuus el vl'DoIbuu.
remplace le» tren 730~T'>4 jtar tn suinnita:
Kneas pront .1. sien mesalge
que II iramet veni le rlvalgti
son Hl II aille niucuor
et ai eoinniAnda «porter
iiDo noacbe faite s esiuaux (t'p. TIV)
a la femiuv Ktuplivurax
danz IVilliniccfl la donna
pour son sei^eiir ipiolle enseigna
que se imiiiiT pour la bataille
car II SBvoit très bien sanz faille
ail y alolt quU y luiirrnit
)a de Tobes ne rcvendroit
la uosclie vaut .1. grant truesur
une corroune do fin iir
«porter et .1, eliier paille
qui uportez fu de TessatUe
a or cousu et bien l)roude
qoant Eneas lot eominaade
11 mex s«n torott de t'artaige
onc ne fina ire.iqiiii riviUjff
ou li enfes estnit romez
n les barons son père auz nez
ADeft» est enz en vftrtJige
Dyilo li fait inult bel cstage. (Cy 798)
NOTES
307
it oDtondoit os pimemunz
ut a lenfiint qui mnlt cri ^ouz.
ils. J'ai rru ilevoir mnptnrrr c^^n 71W lUmnent leÉ matHiBcriUt par
fHt tne jMintU offrir un n>n« filua suffisant.
120. Bien que itous atfoHê ici U tjrtmpt A f^ntre tt groupe y, nnuê
(VU In UçOH lU ce •Urfiier; il fjit fritbttU iftie ta U(on or A provifTtt
'eonfugiûH avr£ U Kt-nt pnH-^lrnt.
Mfi. Apris ce Mrs I>OF intercalmt Um vm auiranU:
En Ift sait! devant leiitruv
ut une ituaj^e trc^K^'ter
entaîllie de blaac irt^ent
faite |iiu graot encan ti-mitnt
a la bouce tenolt .1. cor
dyvoire blanc taillis dor
lAÎge comeoce a corner (<• coiucnrAni)
qnant la roino dut laver
i ee en entalgne a ses maUnica
qnl for» al bore sont Iiorbergivs
de tot«8 pars sunt assaubli-
pDrto nti huis ni ot K^itc
iiuant la maisnic fu venue
nolt est II sale coumuu
otront Bt^rvatit et ileprnsior
H flonoscal et bntellicr
.«. dainobiax i ni do pritis
qui mêlent napoa par eos duU')
.1. baciD dor ont apurte
ol la ruine î a lave
•es mains qui mull par erent blanccs
Eneas li sostint ses mances
quant II lava a son sorvice
ot i aerjans de mainte guise
pros salves ^'aillant et corti)L4 (Fi> eonr«8 ot dus ot litz de rois)
puis lont oasis al maistrc duis (FD il est montes)
la dame en son siège lasist
et dautre part le vallet mlsT (U en son devant)
qui ia laToit damors espriae
noonire 1»! se rest assise
après sasisent li baron (F envirt^n)
li Troien lot envirun (F et si baron)
qiiant assis sont al dois rolal
I M utres tables la aval
umM itiitw 0
^
AprH ce vm V en inUrcalr Hmi autres:
aportent pain les despensiers
conuonsCO saliures ot cuUllers.
NOTES 'M>
por qoinaie man dor charfriex
■e faai p« ti dn* eslegiex
Mtnt picrm i ot aMCz
et 1 aoKcs dor tzcasitex
celé qail fiit sert pM Tilaini-
ele î mift plus dune semaiiii'
Tobe Mt uu treitoz pusex
lÏH qae ïl fut m1 compaswx
b foOe ae fa pu filée
itex ftt o moUê tresi^tei*
ele ni Tilt pM .u. fi. iarpuit
eu trop estoit chier gamflmvnt
U sile estoh très bien inncbiev
tn^ ce niert pu derve matUiee
flinz fa desi^cea et de flors
qiû molt gitoient granx floirora
hum qoi ta cel pales aotrast
de gnnt doleor li remanbnst
an tel aielson orent Dian^L>
li Troieo a gnat deintie.
tVM. A intfrraU aprH ee rrnt lrt> air rem nmviintu:
plantefve de treatox bienii
de U nestolt a dire riens
r|ai denst estre en riche vile
ton i avoit près de mile
ni ot celc ne fiist de marbnt
onc ni ot rien qui futtt fait dnrhrr
ffitnre ce rem dam Fintarpolatiov de OKD ii}m-n le re,» il'n
lî.Mi. AprèH ce ven D intercale le» »tinivtn :
IjA royne ne sapercoit
de la poison quelle veoit
molt li mue ja sun talent
et h regardoit molt souvent
li Troyenz par ^ant duiirviir
ja entroublie son sutKneiir
quant li servises fu finlz
et des oyslaus li clianr, f:dllifl
la rojme remaiot au doy»
ni ut se barons non do proys
lautre maisnie ert départie
son oste prie qui) li (lie
de Troie la destnission
et si 11 cunt la traison.
Ou palais ot uiult forant MÎlrix-u
et £neu la li cuujmcnco
tout le siège a aronter
"• :ri:>.»n iJisr c
• i :;> !l's l'iirt-ni
-"' *'il de Th>ve
lAT w la U citt
•îï-siraiî»' ot use
": «\»»te ses Ti
** Î^Nîrtîjes et
■■ fa ;-£W maaiei
•• ià;:3 ,-. (^iv «
; !«.■ V'Q at îi ti»r»
: II.' ïnV titrée .util
;'iiis :t «.votpct^ ^
*.:*■ -11.141 \ ;»js pùw
«"•■ ,ifi i.vBisr ..'a
•'"'■'■=* "uf *oa pen
**'"''. -"US ijiii :»iji',
,,(,,_ ' "■*■ -^ wuc iaui)
• """' -vi-ts -ie ■.
' ' ^". 1 * . , ,
ver*
jf uu ptiu mais citl rutuAiiuIr
ains men rumii pu vst^-roir.
No vos puis iDftis cLi retenir
vos CD lûr&i Ires bioa partir.
« rrra y q/ou'^-'
^ne ne fiutes fiai & deuesM
flÎDs fufllei nos de lyoacflsu (Hl a. (. &\i a I.)
F roHptannt If» vrm ISJiU—lWiH par In nir tirs suirantw:
Anna voit bien qtUl na mustiur
car cil na êaiug de repaîrier
HO 11 dlst dame naiea cure
de vmitre duel fuites nioaiire
<Mi mete nn en nonehaloir
eoii ne piie.t qiierre ne avoir.
oici Un vers une. A iiitercjtlc npi-ri ce vers:
ijiiaoi Dido voit en mer les nés,
et lever sus sîjçlea et très
lura a tel duel par po naarago
iiovant rcganle le rivage
nu dllnec piis t)i> ne remue
li'H nea con voii- a h» veniin
et dit ce que luorîr Ipintitct
quant altreuiaDt garir ne pact.
U ment sait et pantoise
ptnt vît funuunt li poititi (Hl quclu t. v., EF e. q. v. t).
i deii Quat de moi merci {Mi)ifa drta» D)
nor jo (F que ne niiiir jo) qnc (OD qui) ne moci.
rempbuxnt les vern 305^ et 203H jmr les i vrr» </iir roiri;
oomes foies amours acont
en phiIriitiirH lius et si diront
se iou aniAî ttvip folement
je men veniai molt aspremcnt.
;F njoutmt:
i a cel baiftier aamour lafole
se li a toln se parole.
!F QijoyUent:
L el palais a molt grant aHonce
^^ et EnoH do lesrcr poiisc
^^H m estirmaitis crie sovont
^^m ae soies nient dd nagier lent.
> me gui» dicid^ potu- la Uçon (U Ul, p»rvr çiw. apri* A,
ancien manuacrit de notre roman.
KonnADair* IV. 20
^
k
403
do la licrde se put s ulre
^m voult soa wrvir t son repaire.
^H et M maison tote robce
^Ê sa garlaon en ont portée.
^mUF (ymUent:
^H li Genevois ut ti Hlnan (<i li Negieo e1 li Fiiillan)
^^ . et l{ UongroU et H Toscan.
I, Ltt vers 4^73—43'J5 tant remplaçât tUitxs 111 par la Êuivants:
Entre Venus et non suixnor
ot ntautaleat eu maint jor
de son titz tleneafl dniit/tit
et jour et nuit molt I pennoit (t vt n. et J.)
■et Boufrir li cooviout grani i^ierre
ainz qiill ioîsse de la terre
bien vuai»! eugtnier couicot
l'ust armem dur et dargent
si fort fctes ot 8t ovreea
4uil De puisent eatre t'auiices
bien set par cl passer ne puct (1 oen p,)
BOD sciiçnutir blandlr II esteut
VenuB sen emt laolt entremise
la nuit en fii laeorde prise (I li acort)
quant cl ml* »icuU du lui biuD
si li pria »ieur toute rien
ruiauuie el hautierc tel H feist
qui par nule ame ne fauBisl.
a. GD ajiiuterU ttnu: ven:
»qiie li pruia des ariuca fairf
encor sel sem peust ri:traia>.
>3. Gif^or. J'ni (farilr ce mot (ferit Hnifitor dam A) biait/ue je
! piu Cexpliquer. JCitl-U mn lUiHt'é (le inijeuiumY Cp. Vi«t
egnù.
1(1. UD Qjoutcni:
molt par cstolt bien a mesure
»eC molt fu de belc faituro.
Ct van et U suivant tl£t<raitmt Hre. rfJEUâ à cawf. df la ehuui-
comtiu: ne ee trauratU ni tUim A ni ilawt D. Cfju-tuhiHt le
,t montre qtie fr n'fsi gîte par ituuli'eriaife i/m*" A lej* /i omi»;
uM féminina lUntg 4443 ne yeuvetU « rapporter ^m'ù „pienT."
y.
1^ DUEP t\joutent:
H^ savoir si li poroit (D m 11 y pdust) choisir
^K nul foblo liu por assalir.
M»
NOTES
405
eonlinuent:
car desonotts dÎ pensenU
no de c«tt sfcvtu Boliif; Dirai.
It. Apri» rû ren y (sauf K) (\jot*ie:
ou chAOïp ne vult il UUsier mie (F il uo v. eu cb. I. n.)
nix on nul du su cuiup&f^itj.
li. y f^Jout^• tt» 'Uux ten irnivautB:
por fthe fu as tiens ardoir (GO flU fvre m)
uses eiiipren et nmin et soir (OD et pr«n du bos).
proD on oar usez on «vous
et nos BDsemcDt si ferons.
B.
I).
•I.
7.
4.
OEF Qjoutent:
el fo le» misent par trdolr
toa les ont ars en es le soir.
La leçon dt A q\u: noim ai-onn acceptée dan» te taie pour ce
:-oHfirmée par B (C nitf ici D); celle dnt vers guieatUs te trouve
C.
Aprig ce ven y «ndrcole In ven rnivantê:
pois Rit les {G ses) armes «porter
ot ses despoilles apresler (III et les destriers fist eosollcr).
A iiUffwûe U» vers KuivatUs:
corn ete C9( i^es morlax et dure
amÎH tant bêle oroatiLre.
y (youte ftix t'ftfs:
car puis (]iio le rose est eoillle
li solax la moll tost rnstie (TII flestrie, E bniUie, F bnisellle)
petjtet a pois de durée i . ,
car II solax la tost brullec / "'""' **""" ^^
si est do loi la c&rs noircie
des puis que ta perdis la vie
y HJ<»Ue:
que Eneu renvoie ariero
tôt mort ^isftiit en uae bîcre.
y t\jimtc:
assis les ont eatur le bière (III et a. tôt o. 1. b.)
en la sale ot molt grant lumière (£F en la a. vu ot g, I.).
y njotUc:
tôles (HIË ustez) fait il net pul^ vcir
ja me verreK de duel toorir (0 v. ne i)uît m.)-
OEFT> ajoutent:
Mcnrai (F, vivrai) on dot ot en tristnr
jftmais joie nataî nul Jor.
amie dans III
0.
n.
0.
fi.
^B 406
^^^^ ^^^^^^^^^1
^^^^K
GEF (UO«*e«(. ^^^^^^^^H
bien sovent penc par uel fruîre ^^^^|
iiuant oDt mcsticr de lomc (G iIaucuo^ afaire, ^^^^|
bien ituvcut guerri; altriii intiiuidu ^^^^|
mais la lur oat tualv&lst: ut laidt: ^H
lault bien scvcnt toi loscngler iCi h. ». buine ijslos.) ) ow^
et b1 (0 sen) rcnrient nialvais loîer ( Jant H
iiioH tnsuvais conquest ai do Troio ^H
(Ct Dial siiU ijiio il viudrcut do T.) ^|
ciir il (E qui!) tuoot tôt tolu (E tolu toulu, F lUoU Uilu) menJoU
^^H
GKi' (yotUcrtt : ^^
tôt TG tosl) lot soduit dans Eneaa ^H
ratbu biax fils biai âls Pallas ^M
et père et fil tant cDiuîela (EK codiilla) ^H
dans Eneafi (K i|uciia:iuil>Iu lî, i' quo avoec li) qail vut flH
a soQ c'hantel por lui aldier ^J
car H on ot molt (G c niolt eu avoit) ^rant meatiet. ^M
^^H
y inf<rrr<ittr tlvem: ^H
ploroiit baron plorent case ^|
il cbcvalicr et H banie (K vit b., C lî c, cil baceler) ^H
et (HI H) esculer et II buriois (£F cil b.) H
les grant dames a balte T<iis
(T1I et li vilain et li cuuriuls, E «crjant d.)
et grant dol mainent ces piicolcs (ITl g. d dcmaiaeDl)
gentils et IVanceg et ancele» (Tll franches damea et daingliulw
^^H 6480.
y (\}0]ttf: H^^^l
qui molt fu noble et inolt fu fiere ^^^^|
iloa firent .n. vera escrfre (F 1. al fist). ^H
^^^^^
i'fut'Hrt faut 'il iVnVr Agfaltt. et doit-on voir tiniu onH
^H projirt Hii^
/tl/fv fictive-, nomtnrf- d'ttpr^a U lac d'AhjjJioUitt, d'où j>rotiieM
^M l'a»phaUt:.
„Jiitume. d'aupItaUe" «rrnit uite tautoioijie.
^^^Ê
On rrtnarguera W cJutngemcnt apporté dan» la kpm dk A
^^^B On »aU que A ait très inexa*^ quant à V 1. ^|
^^L
ii tyoute: ^^^^H
et eaprovc coneu ^^^^H
et ai ja en maint lin voii. ^^^^|
^^P B664.
J'ai corrigé ce vcrv, où il nuinqnc une tyUiûte, m y i<*^^|
^^^^ molt «/!« m
: tr'juM iam ill (V. Errahmj. ^H
1 «722.
Voici ccjf dcftx vers: ^^^^H
or i avos tu croi aascs ^^^^H
bataille a fairu uest eauteti. ^^^^|
1 &7&tl.
y ^^^^1
H (Hl ai) li rpRpont par grant uontraCre ^^^^|
comme cil qni bien te «ot faire. ^^^^|
^^^L 68410.
^^^^1
gmnl presse i ot (G a molt) a fors issir ^^^^^
(III gruQt p. avoit mult [1 trcuvent) a tts^)
car ni quident a leus vonit (G car a t D. q. v.), ^^^^j
NOTES
'107
flM4. j t^foute:
par gnnt rmtnprone (MI runpoxno) H « dit
parles a moi on sol petit.
7W&. A {\jofUt:
qut lu chatu]! lur firvnt gaap]r
si comaïK-ierunt a fuir.
"0Ï2. y f\fi>utc^
venoit si près de la cEt«
a haitti vuia sont (I ont) tnctUi
par ccM mitrn moniout (K monte] a puolr
tôt sont cargic li (F cil) alooir.
7066. y njoute:
oiolt pucvut vslrv boDtus oil (III ctl dulent, F kîl vil)
qui (HIF que) fumes coceot (K cachu) iasi vil {Hl si vîliucnt).
1171. y (\jouio:
qae los Iob els ««tallisBoit (lilE obloisolt, F estlut^clolt)
«UB en lagii ut udc pierre
"ÎOS. y nfoutt:
morte fu loe» to (a gnns dois <G intervtriit le anvHiI
hànieticfu; riu rem 7:jO.!t et ceini de ce ven<i)
cor jamais ne sera puc«Ie
qni niiuB sacu scir eD sele
ni miuR face cevalerie
ce eKt ^ans dclx quant (Hl ^uulo) est fiole
dolaot en furent ni ami (TII eu noot tult ». a.)
ot moU liet sont si antiuii (Ci et lie on s. s. A.)
U Troien [molt lie sen firent].
Î1(H. y ajoute:
issl vcl II Ha en sont Ile (0 tôt unsl vaut quant un sont Ile;
K ijitii vD voit que; F eus! »en v.)
et 11 atitrc eo Hunt cumcie ((î si sont li altre e., E duni I.
s. c, F "lont B. I. a. c.|.
7224. fîEI'' <^oulent:
Il tomolK est del tôt renies
grant dnl dcmaine li hames.
**• GHI ajuwtcfd:
tnolt sont dolent |U grant dol lunt tôt) grant vt inenur
De si pueent [G porent) t^nlr de plor.
7240. y iv'oM^;
Encas valt a (Ë en) son roiMire
Tumns plorc ne set que faire
a Laurente tôt droit seu (O un) vait
il pkire et cric grint dnel fait (fîEI nmetteni et, H c. dolor f).
y ajoute:
tï chevalier et II baron
ne falsoient se ploror ooa>
NOTES
ïiiché de con'igcr aintti l'c fft'x quf jm» nn 'Jet
uqBBs puli (jue 11 Traloa
rcnC pu âeca sciir lu mien.
ajoutent:
(îftltre borne et daltro fême
nel trova en tôt ceet (G le) regoe.
a convciû TiirnuB a |>ie
uis si A pris deU le coiigie (G de lui congre).
^oici la rédaction de y:
(Près del temple) ert (E e&l) I4 sepnlturâ
utûlt fit bien faite p&r naturo
eOB el railcH lîuûe planète (EF c&p faite fit tulMo cl
G eïr cle fu fake et planée).
J'aurais mievx {hit d'nccppter ttan^ ce t\-ni d •innv U
D; ifinlcment i\t verf TUTO (dis piez); a» vers 7^Tf>
'fHjrc «n 8«iJ< jfJiis natisfaiiiant {premiers an ft^u rfc pîli
(iEFD ajoMtttit:
ul double qut vcnoit doBos (D quEl navoit d.)
archtis i ot trifoire* fG divuirn) toa.
EF ajoutent;
et iiD aoei tient en son doit
que a tel dame covenoit.
Vn. GEF ajoutent:
le destorbier von voel conter
qui auqiii^s fait ((■ fait a.) a redouter.
'lis, GEF ymtphiccnt ta fffff 7708—7713 pur lof BuivanU'.
se iin.4 ks nel (G iit>) deatt'nt pretuiors
<inest par engin iLparillîi's
tel vtjif
NOTES 409
7724. y ajoute:
or ont fliisl tôt afaitle (HI pour ce ont si t a.)
que nus nînt sftns bon con^e (G q. n. rara; HI q. n. ni aille s. c).
'S20. „ Vou8 me conêeiUez de chercher ailleurs une femnie et de vous
readn voire parole („et que je rende")".
SS5IÎ. EF (joutent:
ce ont très bien acreante
dambesdeus para et afie.
1^137. J'ai gardé bnens, hien que cette leçon ne se trouve que dans
*i j^itr conserver l'opposition voulue de bon et mal.
7992. GEFD qjoutent:
taolt dois estre de li privée
desor te puet bien cendre espoe (G d. te pues c. despee).
"w EF cotUinuent:
or ce paet bleu mais adouber
comment da dois armes porter,
Sfloi. EP ajoutent:
por amor doit on molt sofiHr
car il le puet très bien merir.
SOôii. EF ifjoutent:
ai la amours traite dun dart
que il le plaie brniat et art
S132. C'est un dialogue fictif de Lavinie avec elle même. Pour
'^^Qiter, j'ai séparé les vers où elle parle de ceux où elle ne répond à
' **tême par des points de suspension. Mêtne remarque pour les
S347. Comparez la note au vers 8132.
S3t)6. EF ajoutent:
ja ne taural que ne vos die
nel lais par autre félonie.
S454, H ajoute:
car sa face quele avoit tendre
estuit plus pale que nest cendre.
ï(o9(). il dans ce vers et les deux suivants c'est „lo dm" du vers 8587.
*?90(i. EF ajoutent:
luQS ne lautre pense aillors
molt to8t lor escapa cis ionrs.
î*13u. EF ajoutent:
quensi II ai men cuer mande
ensi certes par vérité.
îM7fi. EF ({joutent:
et se je laim tôt a envis
contre mon cuer mcstnit tout dis.
î*I(**i. F ajmUe:
car dont aroie maie vie
se sans ami estoie amie.
410
NOTES
936S. G (^jûiae:
deAtniito sut tote par Grens
de la \\ga\Q bu! as tlux.
%4i). J'ai pria ta Ition de EF, parix qu'eOt ne wmite pr
à celle dr A.
9Sm. ËF (^joulml:
et diat luoU lî ust poi du mol
bien Iti cotiois et bien le vol.
118BS. EF ajoiiicnt:
quo estre puis avoeqiies lui.
j& puis naroie nul anui.
9871. 0 rfwpUwe Ic« vfrs 9S7t—9S!'3 par ïr« 4 suiva»
mais eo inc«t tart a rccovror
car ne daigna c:i rogardur
quant il se parti de lestor
bien mo denst al ciuf del UtT.
10052. EF njoulent:
on poi délire ans si^orages
ost troBmues et uns eonragw»
OD»>rrii)etoiit eesto amUitos
ftl ne nioatoit mlu hcrltv^.
lilISfl. A]>ri9 ce vers flFHI njoutext:
Rome fil grAQz et bien enclose
a mervoLlle tu puis grant vhosti
trostot le mont ot em bailliu
If oir en oreut siguoriu
(|ul duxieae deseendu sont
sl^or fitreol par tut lo inunt.
Pmm F eontinuf-:
Li contes faut nen dirai mes
Encas ut et tôt eu puis
en sa vie dusc-a la tiu
tote le terre au roi Latin.
Voici (X que lf9 divers »umtt»fritii mfttf.nt à Ui fia du
A Qui ceet roni&nx aura
.u. sols mail diiiiiru.
n Ci feuisi le rumanz deneju»
et ooinmencQ Brutus après.
1 Explicit le roumans du Ucneaa.
F Chi fini Eaeaa.
GLOSSAIRE.
A.
le 4atif Ï20; t- géniti/
HtH 'ib; la dirfrtion tiM;
tion Ut'A; b- tnit |1l5ii; U
MSI; rimtrumfnt 274; ta
M); U tempt ItH; ^acé
k eomplémcnt trun atljec-
ri âge 549.
f, S aimer 1365.
R ^. / tmtrer SiiSI; (ty/f.^
e 4U68.
/". /J/* prW(w/Mfr 432S;
%. contrf proroqwr qurl-
TI2.
ir V. /l / oAsiMM*, raro/CT*
ntr.) 3115; ^r^/L> a^ Mmvt
i m. Il abaïuiûn, risç*t£\
« en L ^euffoyer dam un
4, 9054.
1er I'. f. J abanih-nnrr *iH-,
1760; fr^fi.} w «rr*r 5233;
ET alUr 2G2'J.
>.f.Il abattre 5I%], 5;S6.
t. f. I a^urtrr 24*.!!».
Y. / habiter i:>\-, A&75.
7. /; / aboyer 25"B,
I, e ayant ù foison HiM.
t 9.f.I abréga- 8938.
xb»aU 1345.
'. ^. / fairt tigne A, appetrr
nignt IM7.
; /■. / yfli-nir tFticier 4515.
*./: / ocAeier 4177, liTÏU.
nf. II oceahon UOljcuiwc
fteier m. H iirÛY 2.117, 4304.
aeUstor v. /. I $f rejMBtr 49i4,
anîii; /'i.'/ï.; 4*»iw.
acLin, u flotMMM, inWJ»^ 528, 48<rtl.
• cuillir f. f. m» 257; (i/Mqwt
MliS, 45tit}; mauwtff&lCT- 377.1.
acoler v. f. I anbmgarr SOI, 7124.
acomplir r. f. 111^ tuannylir 7tiï;
espirrr (d'un dUai} louî.'i; JicuDipH
entier 37!j0, 4349.
Bcoatta /l i (H»nif 2&S1.
aconsiure r. f. îîh niteinirt
5t;.<)2.
arontiT V. f. î raconter 720.
acordunce/*. / i-feoncHialion Wi\.
ncurdo f. 1 paix, amitié. 6010.
ac-urdernuBt m. // r/concUiation
2065; accorit BSIâ.
aooriler r. /". / iVronn'Jvr 1055;
s'accordtr liSSO; njiuttr 7500;
rfV/(.> 7727.
acorer f. /". / arroiM^r lex mtraiUr»
40S5.
acorre v.fo.III^ accourir 2455,
acoatumer v.f.I$'kabUutrà~9Mi.
aereire v. f. II croire ISW.
acrelalre v.fo. lli^ fairt aceroUre
1650.
atlamas v*. II iliatnant 42(1.
aduax iti ftue eûntrx Ut terrt, sttr
U vaUre 1254, 5021.
adeser v. f. l toucher 2752, 5174.
adober r. f. I armer 4SI3,
ndoDC alort 4904.
ad 08V r r. f. 1 (refi.} %'adoaar 5940.
adrecler v. f. I rendre droit 42&K
aé m. 1/ rù> 0.114.
4I'i
GLOSSAIRE
aerdrc p. fo. Il attira" «0,
aesuliier r. f. I amorcer 094!i.
afttlre wi. // affoirc tiT.W, (lS7t.
afubleiDr v. f. 1 affaiblir 5tf;y;
iiniram.) G3-14.
afermer t. /. / affermir «48, 7327.
aficliior V. f. I affirmer, rlécUtrrr
M3, 7342; fijor SS!I7.
afiër r. f. l promettre, jurer W)tî*,
SS44.
afincr r. /*. X intr. finir 7770.
afoïr f. f. [II' se réfugier SGIÎ.
afoler r. f. ï hUx»er flTti4, »95t^.
«fonder r. f. l enfoncer itaiu Vtvtu
■fubler v.f.I w revftir de UTl.
ngitnoillior r. f. I (réfL) ffagt'
nottiUer S54fl.
agrooff. /". / fi*;!^^ 774».
agu, G oi<fU V5I}9, 4155.
aguait M. II anbUche 7226; estre
en a. guetter 7154.
agaaitiur r. /. I guetter I&48,4S59.
aguillc /: i aitfuilif fiAM, 7544.
iigiiillon m. // aiguillon *^651.
ii>;iiilli>ner i\ f l piquer 25îi;i
n^iiisier r. f. J niguiâer «fisS.
aban m. iJ doulntr, ^m 331,
un.
ahi infrocc't'ofi 1607.
ai<lier f. f. I tùder^^S, M64; /W/(.>
Ke défendre V\ M; ««emrdeM74.
aie /. / aide 34Hi, MU.
aiglu /: I aigU (nuitigne) 7321.
aignel m. II itgneait 5375.
aigroiuunt duremmt 9926.
aillurs (lUteura 1247.
ainsi, îssi ainsi 'i6S, 424S.
ainx iidv. pluê tôt 45t)2; auparav^mt
5760. — prfp. «runi "(Mi, 5757. —
i»»y. marytitinf 1" «^^0*1(101» 3âJ,
IfiSl; a. qae (auivi du siibj.) aeant
quf 97; a aloz b ;>(tut tût poioilfle
I184U.
aÎDzuû nÎN^ SOIW.
air »i. // air 2930.
ais f II aie. pianche 5111.
i
n i s e /*. r oecation 5278, 71
«ir HÎ64.
aisil ni. // vinaigre 5'iâO.
aiaaelfl f. l aiiiëeUe 5!)95, 73
aive iri. // </n]fut père 93li6.
ajoroeo ^. Z pointe du jour
aj orner v. f. I faire joui
5082. m
ajoater v. f I réunir 52i|
alaitier r. /: / titer 2<tl0.
albe f. I aube 1207.
all>or m. II aabour 1479,'
alcun, e fite^u'im 24?.'»,:
conque IM>2.
alegïer r. f I alléger Si
nleine f, I luùeint lù'i, 30
aleniele f. I alwueiie., fer-
tram-hanie 4479, 5MW.
aler f. ;: / »Her :ï9. Mt; ^W/
on) 540IS. — €ttxc le partie
pmtr péripkrtuer 1S31, 9&(
aleor m. Il galerie 4252, 77
aleHre /'. / train, utarihf; g
5ri27.
aliancc f. I aitianoe \7\\
altCr ('. f. I réunir
7269.
akkea um /wu 3SU, e3S3.
alketos «h peu 4516.
aluDgîer v. f I tillonger ICI!
alquant quehiu'un 2S05;,|ta
quet-un» lt»74. f
altal m. // aiiJel 1099, HSSS.
altre antrr ^309; n«ufrr
1190. — altml (gir^.}
(dot.) 1315.
altrotueot mUremeM M
altrcsi de même, égaUt
1997.
altretaot autant 1142,
adt: égaUTHcrU 1095.
altretel Ut mime dKWcl
adi\ êgaUment 5170.
altr'Ier (K) CaïUtv jour 34ISh
atuQier r. f I aUumer 399.
ftive f i ventri&e de la »^
i?) 4330.
1
GLOSSAIRE
41â
I3tm.
Il, Attâetui tout Un deux
RM., au nutte.. aubediil,
, 2373.
f. l olbr à Vantblr; uu-
M ZI2i>, 4017.
r. f. J aller jhUiêx 91Ub.
f. I amener 733, Z:i04.
I ttimer li)â<i, 17H4.
Hcr 6tHJ4.
l f. I aiHfrtumr bîïo.
/. I imU-thy»ir Mn;.
MU 2M, 34»-i.
II am^U I7U5, 9072.
T r. f. I iiutrnire li!4?;
190.
Aau/ 4rJ, ii'Jl.
V. f. I ii'élevtr (en par-
poids) -1434.
amour 32 i maac comme
amour 6647.
'•avantage 4407.
N 833.
r.mtparavaiU I3ï»3, t&S4.
nOM Sll>7; a. que avimt
M. II landtrt SU, 2*i\:i,
Mtre lies.
difé 35Î9, 4157; rintr
ancre lb73, bjbit.
ambe»deu8.
mmaou 31SA.
^ / jiriM 7909 ■ ang<ng$e
ir c./. i tourmmUrWi,
t) ^efforctr 44Uâ.
g, « mpffinc 1032, 4M1.
Bernent Urriblement
%ltt m. Il annicersaire
Pv. f. 1 compter is I u.
«./: / aiuw>ncn- 1920.
I. II antidote 6336.
aotfquité f. II; estre d'B.Mtr<l^
312».
annitier p. f. / iteitnir nnit IUU34.
■ ombrall m. II ce ^ui »ni it abri-
ter contre le koUU, pitratmi, hârhr
6131.
lorer r. f. I adorer Sims, 50»7.
• ovrir F. /: ///« OTiiTir 1157.
apaier r. f. I admeft riconcitier,
cofUenter 1(117, 8}ft5.
apaisiur t-. f. I (té/L) $'apaiêer
2S41I,
aptreilllerr. /! i nppftreHUr1fi2\\
orner 7440; prèptirer I10«, 1206;
(rifi) s'êqaipcr Too.
apareir v. fo. III' apparaître
2166.
aparler v.f.I aborder 2S3S, .S9U(1.
aparteair r. fo, III* appartenir
1797.
upitler V. f. 1 appeler 730; nommer
4*18.
ttpendrci'./! f/ (impert.) itépcrtdrr,
convenir; dont M o'apent dont eUe
n'a que faire 1400.
aperceveir r /i}. III^ apercevoir;
(trann.) 251)7; (réfl.) n'apereenoir
H 12, HtûS.
ap«rt rt'iiiciif; eo npert ouverte-
nunt 144 1.
apertemcDt OKrerirmCTff 2106,
ti.'i<i;i.
apUoeior p. f. I aplanir, fUmoiir
23.
aportor v.f. I apporter 734, 51135.
aprendre r.fo. II apprendre 2UStl;
faire l'expérience 61$.
après adv. plu» tanl 334); un a.
2166, 61160. — prépo». aprài 6218.
aprusaer v.f.I opprimer 2I1<J.
%pTesieT r. f I apprêter 'ÎQÙ, 1045;
fréfl.f 4S40.
apriamler v. /*. / approcher 1 Util) ;
s'iipprûcher 41"., 250fl; <■»■?•/(.> 2t;«].
aprochier v. f. 1 approcher 42ii2,
5401.
apruef aprt* 799, 99S7.
GLOSSAIRE
1er v.f,} 9Cppvyrr r.M2.
lier r. f. I acquittn- ly^G; cédfr
h.
iier v.f.I arraehrr t^'îÀh.
loner t.f.l (ttlrftucr Ut p/tmle
\ifiior'lrr 95;i, 3637-
\\t r.f.ni'' racola «^3.
hcstc /. J arbaUîf T2ST.
llefllîer m. // arbaUticr
11.
L m. Il arbre C2, 211».
W 11 arc 2^6; route en arc
-,brL
|ot m. Il 4int. de arc, t^oUtf eu
U14II, 7&0S.
lier rw, II nrdi& Jftïî, SSHÎ.
In m. II arçi/H li»7ô, 59^2,
lir c./b. /J iîiîîfr T, 51*7.
\t f. II chaleur S0S7.
jter r. /: / (■rf'/î.y s'nrrftcr 1405,
11,
nt fli. // art/t-nt 'Miii, -innl.
er r. f. I ftiijiiiUonnff riim,
-; {ri%} ST/lorv€r UiKt.
tic reUiw 13S, "31; c»' «n*/rfc
aserlr r. f /TJ* /irirr a
tramqviOe 111 y.
iserrer rf i tmftnmm
4â29.
ftSçUreeiDeiit dtvratnu
âfteUrer r, f, / ftwnir^ 3
miirr <Ï5S SlîOâ; frr/ly »
asez pron. indff, beanfm
adv. triM IW; 6ùii 33L7
prftftStiireHÎ SStfO, — d'il
aBfilte (Uj>M£fir Mite.
asnagicr c. f- I ctimfT 3
HS|>reiD$ût àjtrm*tni S
/eïm^»( 4H'3.
ataclii; /". J tihiicke {or»
atichîer r. f. I oWnt
4-2<>l.
atargier r, f. / (ré/Lj U
â&B8.
stcindro r./>). // fmppt
atundri.' c /^ // attri
niGntt f. I tUterUc 1332;<
GLOSSAiRE
-il?
"^ auparavant
|ft4T; pian tant
U
', J guider, montrer
M.
avoine .t&S,
MM. - %w=UyaAi,
M aeioDt (lu il nr friut
ninlt l il il y a (liaiu
1467. — lemphifé mbut-
1 1 ynu^iriiMwum/ 'AWm,.
717.
// nrrit'W 31I90.
ll< (w^Km.) arrirrr,
. — iveilKnt arri-
Ut»,
éviMement fnnaU
melro «n a. tn/itrf
Aofw^er nu hwutrtt
riêjmrr {KS2.
/ fakrt nmt 4612,
l^imvttn 374.
/ mrirtmner UM;
Jde SIVl,
• ee m'est a. H
l devwttjer 124.
aduUrrr 32'J.''*, 437».
IS, 6139.
452.
UbAOUr 1231. 7«ZS.
lin 4772.
iargewtftU. —
Monte 40o
033.
bomehe bMmte M7
— nvfr b.
ballUr I'. f. m* gonranfr. —
^ut:rre b. commtmàtr uttr g. I3.'ii,
UIU. — m&l hallH tourmrnft*, atfitt
1235.
baffller r. /; / ett^mwier 772.
balsler m. // boiâer 77:i, 7imS
baldekin m. // nom f^'unr (^/oj/r
7«3U.
Iialdor/. // coufii^iluinfîfliw> 11.111.
I) A ml 01) — a b. mn» tn-tire. prM-
pitammcnt ;iT4'J. — no mollro a h.
citmlnttre. A ouimwf MSn.
banlr i'. f. ilï'> proclamer (W7I,
735*.
barbacane f, I barbacane 413.
barbe f. I bnrhe 24SO, S3n7.
\i%Th9\^, 9 barbelé, garni dMjmimta
&S13.
barKalKQ^A /* / marché 7121
bargo Z'. i bari/Hir h4, 242.
barnaite m. // Um tMnma 54'j,.'tU«HI;
vaiUàmoe 63âi>; jmùwrincr 20&I,
flSOO; /bt/ iffimn 0294.
barre f.I bttrrièn: 4l«, U23; pure
lU boU. lie fvr Hc. étroitt rt Umgue.
barre mil, 7443.
baron m. IJl mm. btr barvn 4W,
2229.
bas, «e &<i4 — en baa BMI. — par-
ler eo b. pnrler bae UH. — pan»
b. briwvrr httlQ. — b. VMpn oaunf
ilan* ta aoirée TIM.
baie f. t boee. 7&5t.
baane n. li bamme 1(472, C(f2.
bataille f, I tmmbat 147, «7S;
Mcurfn^rr, tviâHaK IBM.
bai«I m. II Mmm ttU.
batemeat m // aetiem 4e baUrt
2797.
batfc r f II bttttre 44«1. — hM«
a or oMHwvf <^ /Miila ^or 7«».
beivr* r/9. ii/« i^n Div. UW^
bel, a ften tt^ 1«*7; (meiÊtet) «WT,
- <• snir k fkm k. mttr le
4aaM MM
b»le«««t J^meameid »Ml
bêler r.f.l àéer U7».
(ttÔSSAIRK
■no
kiivanntt fmi, 3S5S.
^ Him fit hrfof Hifi't.
Brun- l'iiUnniA.; }ii3,
P/ (nmnKitAn 5128.
. /". 7 rpcronnfr "lOU.
ftviutvni'"' 5779.
^U. ftrr rrmpti 4t fjr»H
¥nril 7W. — a iiD bruit
IM.
C X 6r<lln- 3T«0.
73 4507; nndrf agté-
' tmployi tnthHtnntirr-
1\Va\ 4114.
MTtrMAonAon-ll 1,0141.
r tnmpaU 5594.
t.i/ Mum R7S3.
//6uûnm5135. —ttnr
dd b. Krrr loi nuirront
W.
eo5«.
«593,
:&93,«I2. — C-STHit
'SIS. — ç. nu ^m ha»
— Ç. Job ici bam
r
IJ nom rCnn mtttm rkt-
U4t.
ceindre r.fo. Il «Wwrfir |Hr4.
cuiotiirc f. l ceinlwrr 3«G4.
c.c\ ftrùn. d?rt^: mnKC. arc. ng. 31*1;
Tunti sy. cil 212, l'^i-.it; f^m. <^ole
3S, S87 -, ocr. j^Ii»*. mase. boIs 297 )
iKim. cil bS.
célébrer v.f.I cfUbrrt 4(W5.
ceUoiacnt en »crn-t I5rt2. S3ft1.
celer r. ^. / cncker 1532, 2S92.
cclegtiël n'irti/r 572.
colui prwi. alMoU TSâ, )2tn, 1907;
nom. oiL
ceinbclor i^irer, amtmtf 58Î0,
ceodal m. // iinni-»oir. 74M.
eondre /" / m*4rt l<MI, 2l2tf.
cengle f. I Mnylr 4<A1; cWwf
4I«.
cent emi 430, 0282.
coptre F. ese«ptro.
eeroliler v. f. l erphrrr ^s, *59.
cercle m fj Kfttlf- du fntiqur^^n^.
coreler m JJ i-rrrlr 'lu rtmqtui
60M.
corf m II cerf 2^7, 5533.
cerne m // crmr uxwi,
certain, e c^^rtan ccrinin im, t.1ttl.
eerialncment crriainnnfnt 9:14;
itwnr fitçoH enininr Stt'Hi
eoaaer v.f. l resarr 2M, 28(t&.
ceal pnnL «teN., i)»a«c. occ. ^ng. et-
Ud-ei; nom ebt 3342; frm. eesto
eitiUMUcpI. acciu. en IA4, t*m,
(*m. tm. MW.
e«atni pnm. abêottt, eetut^H IMa,
SMC.
eelus M // mom <fuH momdve tma-
rim fOrrr w^r»i} 444C.
ekace f. t dUtmff) ftlM.
ckaeear « // fienU 4r Hkw
cbaclar v f. 1 rJumtr n», I44ft
ckaelae f. l d^im^ r«9, têït.
ehaaif c. /. //y« taa^ar IW, NIL
— c. aihiMaf, c Mes (imftn.f
mOfT mat. Mm frMl, nt<.
ellUill • // tMit Uamke ft fim
uni.
t7*
GLOSSAIRE
chaitir, ve prwnnier&iTi; mUé-
rahU V2, lO&S.
vhaice f.I ycnouHlicrt \o\b.
chalricr r. f. I ciuutatrr liS'iT. —
««tru fhalcit* purter wn vêtement
iintottr itcn jcimltr}, H\2h.
chalcit V. itujfcrs. il wporteMi',
1(691.
chalemcl chalumeau 6467.
chaleoKe m. II cuntcstation 7752,
chalengiur, chalongiur t. /. / kti-
t/rr. liiMpiUer f>r>l», «M.'».
chalor f. Il chaleur 4«42.
clialt du chawl 401D, Sl2(i.
cbainbuDoncfN. 1 1 chtimbcUtin tmi.
cbambcricrc/. 1 fatnnt i\r cham-
bre I2tiïi, SUIS.
chambre f. I chnnbre UH.
rlianip >n. Il ch'intp 2IC4, 585S.
ckaïupaigQc f. / c/imp^gtte :)iitj,
cbampel qui $epn9ge4ans In pUn»r
2lb2.
chanceler v. f I ihanctler 57:(".
chandelier PN. JI clumrirticr .1551.
chane /'. i vote 2131.
cbaoK*! tx. ii échiin<ft- stii'i. — estre
a ch. aimer à changer S3U7.
changoor mrtable Hisi.
changiur v. f. I eJutut/er (iUt6. —
ch. ta vio t*. vie.
chanter v.f.l chmtter 1147.
cbapelc f.I chaprUe 6iib4.
chapittfl m. II chipitatu GAlh,
ÎS&4.
ehaple m. II carnage 5Dôl; combat
chapleVs m. II combat bWJ.
uhapler v.f.l cvHihattre 'ii\A.
ehar f II chair 2121, 4UI2.
c bar m. II char; machine de guerre
4201, âS:t&.
ebaracte »kII si^fte ]u3â.
ebarbou m. II charbon 2440.
cbur^iun-. /'. i charger 2749, .'Î769;
« charyer de 37(i7; confier 1547.
I4C ri<
chArme ih. // /WmtiJf rf
m«nf 2'iOO.
charuel chttrnel S])23.
charoigne f. I charo
charrtere f.I chtirriirg
chascun, e chacun 111, I
chasé m. II tea wuêottx ',
chasiz, cbasaîz m. // dti
M24.
«hasne m. Il chêne 1921.
chas tel m. II chdteati 2M
chaatelet m. Il <ltm. dt
11721.
chasti Ml. // avtrtuH\
r.hantlër «. f. I i
chemin m. Il cJumiu 44b,
cbemîso f.I ehemise 7
chenu, o chenu 22(>^
cheval m. II chetttl 3»
cbevalchier v.f. 1
703, 35^1; (actif} monter
cboTalerio f I chetvtlerie
faire c. agir en cltevalier, J
liirU tt2!>û. J
uhcvatier m. II chtvtMt^
cbcveçal m. II tétiire 40'
cliuvtl m. Il chevcH 20)1,
chevctaigne m. II cayita
chevillf! f I cktviUe 149.
cbevrol m. // cArmeaU tll
cblef m. // tUe KUO. &M
4tiït>; nuxttre 521. ~ et pn
ilViic/nf 8780. — al oh. d
la /il* Sfi75, 9S6tt.
chien m. 7/ cAïm I4(îu, 47
chier, e cher 741.— aveircl
Ô35. — employé mJrrrfrt
363C, 67â6.
chloro /:/ /iirHrv 62&T.
cbicrement cher 5506.
cbierté /; / amour 4197]'
c 11 u i s )H. // cAotx — a eb
chiilslr V f. 11 f' ehoitif
voir 2y3, 2iHJi),
chose fl chose 1011^4
M39.
I
^^^^^^ GLOSSATKC ^K
^^uweHver itMft.
colombe f. l roiomhr, tôlier ptacie ^^H
2IK 5ÏN».
(i jtlumb. 513. ^^H
eiW ea. îu:»*.
ooinn »i, // pigton His^. ^^H
// cirrgc HM, te57.
oolor /^ // roiU^ir 434; teinl ^^H
. / ryirutiêc HM, 7&&5.
^H
413, iSm.
colovro /*. / coittcttvre 2578, ^^|
a ràifuanff 9Wt.
colp m. II ctmp 2».13, »874. ^H
1. // halrittmi ât vUkU.
colpc, corpu ^ / /(ntf« 2RS4, 61)2. ^^|
vUU forit h, M&.
coite f I lit dt. plumr, maiet/iM 4M, ^^|
■tfrr 4411.
col t ul e r tiijri4Û<¥ ^^ 451(1 (Cj;. ^^|
tn « phi'jn<tTtt 2S; ; nrin-
Oi'itrfrûi i. o, costolé). ^^|
nAcH/ioiis <>'>I2-, K j/biin-
unlllTor D. /!/ CBcrccr fe niJte dr ^^H
. ^- c. qaltu r. quite.
fris, 1069. ^H
: // r^iamation 37!IT,
com, e comme 277, &t!Wf(; anMPMCM/ ^^|
4800. — tant c. ». tant — al c. ^H
r/ tÊpàee de vin tk miel
Ri ^H
oomandomeot m. /f ordre &7II, ^^|
n Oartê 8M, 14»3; I»-
^H
r.
âODiauilor t. f. I commander SA; ^^|
lir 4-4Ttt; nnare &I92.
roctnntH^wfrT (ri60. ^^H
H.// di<7>umCTit 7SS1.
contliatrt) r. /', II mnUiaitrc 71; ^^H
». // fenfMT l-]3H, 5M4.
fnf/i; se battrt 472t, WnH. ^H
/! J « jut «rt A fermfr.
comoD^allIe f. l txmmemetmemt ^^|
f Î4ft; meeintf MM.
^H
r cJo» 4532.
R 0 m e n c u m e u t m 7/ eimmeitce- ^^|
,eoardicrXUrAcft'2406.
ment M\\, 2401. ^H
cornuBcler r. f. I commenerr 190. ^^M
« 3M7, OM.
coDvnt comment 4707, D317. ^^|
D m. // rrwWiUe ASi.
comfaltflmflnt romme&U S19I, ^^M
mue 4<IU, &S9».
^H
trm à'u$u fumc 25A*>
c OUI fort m // coMMotatûm t^4n, ^^|
jK<i/<r '/it^u^ 4Tfc.
«M7; «owldj^eweiil, teconn 172». ^^|
7 nïijf(! «Wi».
comfortemeat iM.i/ ctmmtUUwR ^^Ê
/". 111* Mùnr J425; nc-
BS47. ^H
617. — e. en b« prendre
conforter r. f. T «Mao&r SM, ^^M
9b.
13^7; rr^; 7254. ^H
f toin 410.
euBovcIr r fo. Ill^ agUer,enétar ^^Ê
1. // evKWJN *4iU.
199, I4U; (rrfLj 2M>I, ¥êt. ^M
cuBpalgae f. I ampagHU 4II*, ^^Ê
t».
«9S1I. ^H
MM IMl, 2STV
compalgnla f. T mmpagtttf., mèUe ^^M
9. f. I tt fimeker MOi;
3«T, Me7. ^H
fjk«r W7; rwjtj tJIO
^■p ^wr Ir aif> »l 1,
Ml ^H
P
«OMparar r /. / acMeUr, ensjréer ^^Ê
/ yru»«r II9», &«12.
41*1, MM. ^H
422
GLOSSAIRE
compas M. //. ^ n c. à point,
KymétriquaMttt 435.
conipasBur v.f.I mevttrrr 2'245.
complaiKoeinQnt m. 2/ plainte
ns7.
uviuplïlndro v. (. II (*>%) Sf
piuittdrc Î>fe7, CMik.
complaiut m. Il plainte 3386.
oomun^ 0 ccmniMn ()&!J3; j;énMil
530.
eu lu II ne f. I aiiiimunnutè r^i.
ct>tu unoment, c-omutix.liiient com-
imtnement AI; riutr'm//l<: DIS, iilklO.
concevoir v. fo. lll^ conctvwr,
devtnir CTice««<« H699,
cunckiliuD m.ll wnchyle ITU.
onncilu Hi. // (U^rmbUc !Jh((, 2471.
concurdo f l cotKorde 3131.
coDcnrilur v. f. l n'accorder 6til0.
vouduire tr. /i). i/ conduire 2281;
dirigir as«t>.
conduit m. // condtàtt, miion tU
rvm/tiîrc liy3.
cultcstablt: m. 1/ cu»ndfi6Ie 4H$2.
V u II f u n d rv v. f. II prrdrf, lUtruirc
i'MW, tl9t>. — confondu A<iir 2445.
congeer v.f. / congvdirr 4210.
uon^iciû m. II penniëmon 2^3-i. —
prendre c t>4l. — prendra lu c.
tionin m. 7/ tmtttre d*i Ux f«mtnf.
oonoiiisancu f. I «lat-que, ifif/iK
2mi, t>UI2.
conoifltru v. fo. lll^ rccontuâlrc
VIL
conijuerre v. /u. II co»*gMrrtr 255,
221»; olttcnir 4«:i, lTt*!>; vaincrt
oonruer r. /■. / ^lUf/iT UH&j pré-
parer T43IS; (réft.) »€ préparer 4552.
conrui m. // é^tipatfr SUIïi; /irit-
paratif U«I; /miw 31U5. — pron-
dr« c. prendre min, ac t»ncier
ititôs, H34a
consL'îI m. II
»2b«i rMih&-<' .
uu savclr mtl c Mit à
raatmrcai l'.t8. — » c. «i
1562, 6504.
conseillier v. f. I ivm»cUUr
Unir cvHsàl 4tibll; (rt^)
cirnseil ÂMiCi. 6621.
consentir r/: III* accorder
admettre S 106, OSSU.
consirer, conBlrrisr c. f. I (tif,\
m privrr, i^nlmtetïir 1343, îlltS-
consture v.f.I II" alti-iwirr iH>i.
conte M. III conUe 14, 317^
cuens 376.
conte ifi. // récit T27, —
être 'HKSiion 24U6.
cun te ffk Ji dffi/Ffc. — tenir
— dire c. 4775.
contenance f.I conteiutntv ^i.
coutençon f. II combat 3Mt^
contenir v. fo. Ille (rifi) « con-
duire; SDS'i, 5107.
conter v.f.I ramiUer bj»4, IW
conter v f.I omtptrr (»2y.
cuntur ni. i/ cvnttr. 15S3.
contraire cvmfmirc, dt^it
contraire m. II contrttri^ liiM-
— tomer a c. êim funnir itîï,
2»4S. — venir a c itlcM l*A\-
movcir e. smtfri'tr <Itv diflinJi^
7747. — estro a c ètr<J fnadi
57 1B.
V entrai iijr v.f.I agacer &:
contre œnlrv 4290; à la rcneoNlrt
B44.
uontrocengln /! / mntre-m^
4082,
contredire v./b. II u'appoter iUi-
vontreditnt. II oppoMHioti,étfi^
1030. — sena c. naît* op,
0015.
contrée /'. / contrée <i|6.
cootrumont en haut 5667,
contrepan »t //
4^40, t:i9I.
coutrester r. /! i o'oppotff
04UI.
^^V GtOSSAJRE 423 ^H
^taH bnM sur,.
oosia m. // miuim S4tl. ^^B
^K^. I acrompn^ttr ^39,
oostc / / €Ôtc 444&. ^H
coit6 pn. // càU Blitll, 40M>. ^H
t M. // pniiiicww 349S.
auMt«l M. // cMcttN 6&U. ^H
^kli fi«M «A f <m lirovnK
coitumeflt «1. // AjytMK Mt3. ^^M
■
ouBtur 1*. ^. / coûter 66ft4. ^^|
ler M. f. I Ê^ouruer 111,
00fltum« f. i cotUvMtë 15*0; m ftii ^^M
eât du 14IW. ^H
I ctntpe SVHf.
. f. I couper 4U6T.
^H
.IlcoupU^rêb; fém. IbM3.
eoitura ^. / coHtim 3971 ^^|
i mr lUdtiuae USU, llbA.
rotoB M. 1/ ouatt 744S. ^^|
I coin, boid «12», &45ti.
coveiticr r. /". J fUnrer IK&, 3&I6, ^^|
m. // m«r(i^ rïHÎI; ctrur
ooveitiio f I murcnlûr TIW. ^^M
tiMposition tl'rmprit 1734 ;
euvoitos, 0 lUnrrmr IM<l. ^^M
ntS; tMfni/iun ltN>l.
cov«o»bl« f-QHrriMiMe 4SSI. ^^H
s f. 1 etttraillf» 27-13.
covunines f. 1 promttmc 3396; ^^M
, e coHragrvJ! M»b,
oowvenlsofi 3424. ^^|
I evFde 2V1, 1 140.
eoreBanl m. // nmeoifiMi 4lft3, ^^|
1 mil mmgk 0113.
6Mtk ^H
M. // «mmVr 3t»W.
eoTBBlr p. ^. ///• convtHér 764; ^^|
' m. Il currHUr 1178.
Ar« nieemiairt IlSn. — iMtrD el ^^M
V. f. S âoHiitr lie la. trot»'
e. bÛMv d fa 4i»crrtiom tte M, ^^|
•— c Foue «(mitrr le bu<nr
aS77, 4IMl ^H
HP ft28-
CDver r. /I i o»cer 4U3fr. ^^H
« de cortK SINNI.
cuve rc le m. i coaserciff C4T4, 7MI. ^^|
/; / coKrviinc 3135, MUS,
cuTert liem eOMHrt 4iXI. ^^|
: v.f. I couronner 75(S 7B0.
covertement d la dérobée MiX ^^|
, eotpo.
)1 corporvl 2âlb, 2*tua.
^H
/". Jf «iwrir 9iW. — lataai«r
coverturo /! / couceriurt 0419; ^^^
entmdn Jv9 ncs") luinifuer
ccmrrrde ft4M. ^^M
- eorui fircc A4(e ti'lU.
covrir r. /: /7/« cuHi-nV 1311,5743; ^H
«r r. /■. / fiichtr WSt.
rarAer I31U, 1377. ^H
<a, e /(fcArf 2M.
craventflf r. ^ / renc<rëtrr (î, &K7. ^^H
e /: f |mM« cdmtok 3!W.
eresntor v f. l apprvuvtr, rvn- ^^H
m. II courmr 603!^.
/îrmn' 42.^7, 7S54 ^^M
H.// eoumtue b$\*i.
creaturti, crUtun:/'. /er<^afun;9'.M5. ^^^
U dinctùm^ coun UM.
cruiro cf. 11 croire Hiii; (ré/i) ^^M
11 corpë 402, Itï^; par-
te fier s'Mi. ^^M
)6U« MKII.
cTciBsoDce f. I eroiaMtue Z77B. ^^H
i <*»• 3t;«i.
«relscrv b. fo. III*' crvitrt 1876, ^^M
rtW( 7BHÎ. !j31M.
^Hi. ^H
, c rourfwi* lïW.
crunul m. II crèneam 5Slt!. ^^|
^^ ntiniH TH67.
cruBpî, u cr^iê 40611. ^^H
^Kli (ourfrr 7ll»6; cioiwr
cmsto f. I mimmei, ertte MH^. ^^|
^
crevace f.I crvFaaw 2&&6. ^^H
GIjOSSAIRE
Il cltmieAr 3701.
le /". / ctiïinic G5"2.
Indre r./^ // crriiïiiJrr 251^602.
Ir F Y. / CTMTT IS.19, "îôUO; pm-
m. /J chevfox Z&Tli; crinîêir
Je f.I eket>eux \9&\. m^\.
|tïl m. II crûlnl IU4^,
»^i J/ croc 2574.
|e /■. J ïTWJTM ]<i<>0.
;Lu, e rrwcA» 25«H.
Issir r, f. III" rrui/itcr, fuite
bruit 441").
Ix /!. 1/ croix 7543.
lier»./'./ branUr, w;co(kt 229S.
ta f.I croupÉ 40flit.
ttule /^: / cnniiilU SmL
|e /■, 2 jTH^c l.ïls.
ûcineDC m- Ji" ^wKrwnrj/ 2751.
;iè'r v,f.I tourmmter 27<14.
il té fil cruantt' 5173,,
:[)«, ti cruel 1714.
m 7/ rafiir bî4; Courfiffc 531 l
lïnt, ctliyr )■. /' / uçTUttT 2li!,
d>meâeu m. II teigmià
6S5«.
dameiv«l «m ÎS jrunt An»
damefiele /IJ JcnujûrlJ
daineese f.I éamef*/ m
dangerer r, /". J jHnutr
9ST2.
daDgîer m. 17 flcmfîrKufi
d&unËr, éAmpiier r. ^. J o
1H23, 27611.
daut IN. II erifftifur 31)J,
dart m. J/ /r«Ac 1464, «
de exprime le génitif i;
3H1; la caiœ 97; la m
la niesuft 6yi; dfpuin 44;
'^t<' 24, S^.'^E); ^umi/ à V
la compardiif 153; Velt
2fi5.
dcbstre v.f.II fnittre 2(
debotsr v.f.I reptjmscr
dec:eivrË v. fo. III''
îroniper Ultft, IBSa.
d 13 1 o 1 e r t". r". J tlêcnpitiy^
GLOSSAIRE
425
Hors ie «400. - eQ d. Ii«
tXMfa &SI3.
idre v.(f>. Il tmtn 2463.
ir T. f. S ayitcr tMIO; «Visiter
(nii) M 7 7.
iH. // dttp^^ 140t.
1 1 e r r, /: / dénatttr 0, 40M;
IV M65.
'plr r. f. II I^ gnitifr, loiaMr,
vmwr 16S0, '/il&2.
'Itloigt "Itï; ;iiMr. doli' 5.HÏ*..
Bt c. f. I Jttif^ner Hi67; juifrr
d€ I.H&9.
e à r^# fif 2^75.
rfr k li»74.
, • /!n SUUI. 4392.
K. // voinplé t<J4A; ffMHM'..
28U6.
ir r. /■ / rO.>uir SIS, MIS.
a It6rc 7<i|ti, — t. d. lUtrr-
9T24.
•r c. /. / délivrer 1151;
er ÏOTO, 7724; wllrr O40<1.
tt ifaHttm 4iau.
D ndst ter Ibn^mimii lOll.
idar r / / «irtiiAwIrr 21SX.
eia adv. (wt ^If mifi; &ft7l,
P« m. II propriété 4524, hAU.
a» jïTtHcij/iJ 444.
ter r. /. / mmo- /«r d pfir
I; ccrwlittre 139S; wutniffwttr,
•er 007, 3»«6; r*r/fj »r tté-
' 1332, 1257.
\\9t r. /: / iaiNm/<T t^lK;
ûCmn &K04.
lilïer* qne jwi«2nnl yiKlMIli.
lire que pen^axU fw êtA.
\\rt%pnuUKt eeloHpë ftTM.
I^tr r /. / ânururrr, rmUr
tenter «S, SUZ; faeL) ro-
r, mHier IWS, ftttss.
doiDoatrailco /". / rc't'r/ufiun ÏKIO.
demastrer v. /: / montrer 4ni(»;
révilvr. annoncer IO(M, 4113; ro-
eonter VAiA.
denier m. // dtnier TÎ-'M, 'iHl'i.
dent /. // dent &S79.
depirtlu /: / tUpart iav,, lt38&.
dupirlir r. f. Ith partir SHflii;
égarer 294, &9tK>; w w7*anT l&lii;
M diëpHitr tfHttuw vhotie 07(HI.
depeclor cf.l (intr.) brintr 2RI*;
ffniiM.y 'JArÂim- ti:lt[i>.
dupvndra v.f. // pettitiv 274U.
dcporcivr e. /! / /M-rrrr .Hi4(l
dcpordre p. f. II prrdre iH^
116».
déport m. 1 1 amturmcnt, jeie JtM,
'Wt. — iàirv «un d. du i'um—lt
aiw) 134(1.
déporter r. /: i /rr/f./ f'amuirr
mm.
dvprcinr v. /' ï prier MO.V
dui)uaiiifer r.f l brintr 14*t, 24&S.
drïToiopre r. /. // br\»rr. — d. n
crinc »nrrad*rr W rWrrttr 1961.
decriore, duirla», derri^a aAv.
ikrriirr II4X, H8&f «SSS. - pr^p
SIOK — et en d. •( n dmat à
touM étpirtlM I&;17, 3MI.
des tlepuÎM, dèt 9091. — de* quo
«fis «fMO IMa. — det 1 qttc Jm«-
(fil'd (W 7i«r 9*0, — de* i jvêtfw
44, 965.
dceftftaerer p. f. I ievtr Ftmere
4BII.
desttroiar t.f. I tUtarmar ftt9.
descendre r. f. Il linrtndrt \m\
tUstrxwtrr 'U rhfral 7Ϋ; (tmnê.)
tUpotrr A274
deecendenent m II tlraetnië
2S7«.
deechnleler r. f. l it^luttimtr
A3Sa.
deeclare v fu- Il mtvrir 4Mf,
deecolorer r f. I ^éftAtrrr tIM.
descoBffr* 9. fo. I déf^rr 8712,
vwn.
^^^^^ GLOSSAIRE 427 ^H
^%D d. mtiitraitrr, tour-
deylae ^. / w^amUon !^59. ^^|
Viti; dofuinrr 4M)a.
d u V i H ti ^, / pUtisir, foLimIc. — ad. ^^|
m. // cAcnzt de Uttaiiie
à wHkait liDIl. ^H
ma.
davisor B f I arranger. ré^Ur ^^|
lom f. II ilfMtnution ai).
^H
*ffrAmm «M.
dévorer v. /; / dt^ft'rnr 48â. ^^|
snent «■ 11 ^IrvciiuM
d ( m. // yiwr. — Diult a JA dis il y ^^|
u fd^'à toHfftempn 'iMA, — toi dis ^^|
■« r. p>. II d^ruire 1US7;
toujoun (Mfl4. ^^1
1; ratrrminrr 871».
dialectique Z'. / diaUetitfWi '}Vi% ^^|
t H. // ilrMtrtutioti mi,
dias)»ru m 11 drup ,U ndiV 4!ill. ^^|
rlignilt- /'. // priw^ijmutr 37ti. ^^H
«mw «SU, 3418. - aIlt <1.
(lire (',/('. // dire, n'n-, rtu'tmter >ii'2. ^^H
TttS. • de d. demta 2flAfi,
— ustru a d nuiwitur .1251. ^^H
dis dix 851)1, tsVX ^^Ê
dervtir v. f. I (réfi.) devc
diseordo fl digeontc 241U; DtM' ^^|
1391, 2750. — desvé foH
conte, personnification de Ut dU- ^^^
cotile 104. ^^H
^ f.l folie 2UST.
dismu diheme 1172. ^^H
ir Vf. ///> >I(>nïtr 7432.
disner v. f I diner 'AMi. ^^M
r v.f.I frifl.} « retourner
dit m. // pnroU. I22(*j ordrr ll*34. ^^|
dilan »». // ((ùfomif »&BI. ^H
B r. /l // amtchfr 3uâ2.
diva s di m î&ll. ^^|
h 1 c T r. /. / couper en mor-
divurs, c r/ir«rr» 4H^, 75$l|. ^^H
[wcr 2i:(, .V)4b.
divursvuiunl dicantemenl 1823, ^^H
M. // (iiVit 35, *MG.
^H
&E 43; NUHi. dili 7tlt). —
duairu m. i/ doHAiie 3.120. ^^M
dui dnu: à denx 70S.
duble dow/dif 7100. ^^|
V. f I dauxwtre 1401; (rt/I.
dobler v. f. I (réfL) ae tkdoubier ^^Ê
ij;rn«f ^ en) &»4.1.
^H
r i>. f m* jiréeétter
dulcoment dùHcemmt flUS; Amh- ^^|
filmtent Sll'J.'i; cun/i'WriN'Mtf Ô02S, ^^|
tuiv. devittU U7U2; nujtum-
dulçor f.ll douceur I2U). ^^H
iM. — pf^P- 'Icttmi "l'T;
dulcir ''. fo. m* faire mtU 947»; ^H
:492. — emj^yé fntMlan-
(ri'/fj se phindre. (Mb, HZlï. ^H
t 74tn.
dulout frùfr 4b(il, S343. ^H
V.f.l défendre 8261.
dolcoire /: / dtfloire Viif<. ^H
V.fo.III* ihvoir ni't, 75S.
dulor fil 'Umleur :n4. »t2M. ^H
dcH? pQwqmi* 1U75.
dulesur v.f.I K ftfnvler 1)710, ^^M
orrmr liHiuii.
Uulx, ce (^i«x 13:14. ^^M
eIh cM^ de T$, 419.
domsKe <•'• damage. ^^|
1, 7/ dnnti, projthHe 1012,
domafrior v. damagier. 1
duD m. II (it/H luil, 1K1)4. 1
lie /. i mi/>pr>n<ioH »:i|;
doae adv. nlon I3u. — eonj. donc J
(lij^ de pru do foi IS.t1.
5759. ^J
p.^. / f>rt'dir<r- 2ÎU4, 5W57.
doneier v.fl faire rdmour 7124. ^^M
eiae /l / deptf(«rcstn: 3201.
duncr v.f.I donner U8. ^Tl
GU)SSAIRE
429
ior V. f. I (r^fLf ne mrthr
ickâ 6951.
1er B f. I pownmii^rc (IWM.
m. Il poHrauitf Xtiis, àJU-l.
eor m. Il clumifMf iihl.
euieot IM. Il itw-intnlion
er V. f. l tnckanter t014.
i et ». f. I charger 4e, con-
», S389.
o«©r V. f I mc/iiUstr
I srjwiiH* 29b9.
• r. /l / »'ineii»»f7- 3174.
v.fo. II nifrrmrt- 4301.
• f. J endttme 44iH).
er v.f. I mettre dans Cnt-
01.
•er ». f. I eneoo^ircr. —
"6 de ptuaaffe difficiie tiO&4.
B jMvp. contre IliTS, SïM.
or r. ^'. i rmcontrrr lUiN,
score encore M5, 10:w.
er r. /; i atUichrr jHir 'lai
ir (tSOb.
(idv. — e. de (1 cAtè de
II encre 8777.
t.f. 2 aecuBtr, en vouloir
n. — l'e. le ten/înnain
■ tiers pendant 7725.
:i tniiaifKm Sfifl.
T v.f. J briêer par le tai-
I.
r v.f. m* (r^ft.) s^mdor-
, IIM.
1 r L*. f. ï dùtpoKcr, drfaarr
mil vtaniire lii». 12%.
HR jfOMT Jff-<fet»rT, mipren
loc 4&tt8, es»*!). — pr^it.
t de 7607, «SUS; pif» de
v.fl endurer «78, 132«.
0 n e ni i , e («{;• mminî 36&S. — m. //
enenilatié /'. // hostilité 24lt).
enfinee /*. / ttiftintillaife, parole
tl'mfant 7HI.H.
uiifftRt »i. ni enfant 20, 2AuO;
N'jMi. (.infuD rilli).
Qufvr Ni. // atfa- 21»2, 0Ï«4.
ttufHrnAl, infomn] infernal IQIO.
l'nfuriuetâ, onfert^ /! // maladie
70U7, 79ltl.
enflEiner v. f. I fufiitmmrr I38&.
curior p. f l enfler 2&7U; ê'en/ler
«472.
cnfoïr v.flll^ enterrer (HI44.
0 0 f o ï r r. /■. i//<» fr^.; g'«i/*tir 2fi54.
vnforcior v.f. l rniforeer 3702.
«nrr&itiflre v. fo. II enfreindre
SB24.
enj^enrirer v.f.l 'yHf/mdrer lïyfl.
ongigneor m. Il im'At^r-r/c 1111.
eD^ignicr p. f l tnnnpir par niite
Mb-i, 1060; iriMtjimrr bIMIft,
cngi^Dus, u <ulroit, mué 4i(Ml.
uDfCia m. Il ntn (31; m/irJitnf de
gan're S4I4.
«ngoltir V. f. I orner «ftmr jioIit
^coUri) 7482.
eog roter v. f. I retuirt malade, —
engrolû tnalade fiUlO.
unliBlcler t». /". / nrA'itwm-, n<|Kin-
drt 15W,
enhunster v./'./^miVff'iHMr AftJiye
4257.
enleveUre /: / relief 4I«0.
0 II m a i 1 1 i e r i- f I entvhjtper 4ïfi7.
emui Oitv. nu milieuSl4% 7f>46. —
pri^p. au milieu de 11<)&, 71*43.
0 n n e rwty . pow comiwttrer uiti^
phrase interrogtiticf néyatitx W(C4.
cDOoire (•■ fv. II txter 7813.
enor fil iumneur ^^b4; fi^f, roy-
cnorer t>. f I hvnorfr 1U90, 2BI0.
vnp&iadrc v.fo. II pousser. —
(ré(l.) ti. on mer mettre à ta voile
Ul, lti&7.
k.
J_^
^^^^^ r,LOSSAlRE ^^^^ ^j ^H
Unie (. 1 intfne lld.'lU.
oibannieiaeiit m. // amn»ement ^^H
X m. Il fméc de Crpér
^H
Olbatrc V. f II sr itiatrnitx 1447. ^^M
ter r. f. I ijMihff- U4S;
eaearboclc m. // nuroriW^icck: 44<i4. ^^|
l'omUUi 1236.
6iceptre,cuptnim. //sct'j/ftTSt.tA, ^^|
ra ff. /o. 11 (réfij ht ttuv
^H
«erc 0544.
sachnlclter V. f. l itffimLrr, «r mi* ^^|
]^9. f. Ili" ftUr'mrrir
r/ir Ô75I, m&\. ^^M
m
(•Bcbamonie/*. i Kommonie, tn^i- ^^|
igWprf.M». — toraer a
nmni/ iW62. ^H
tafHÉMi^MtL
eacbaDtcUr f./!/ tfftrtfeJW 9731. ^H
t. f. I etmui/fr IM9.
tiichaper r. ^. / échapper 13, M^t; ^^H
V< riMif 777».
frr/l; âlSS. ^H
f.l OttOfHff 3«59.
caohaqiiior «i. // f[|)Jur^ mtrr^ ^^|
^/> f'^* d/<i7H«r RIU3,
(fiitt (fcAi^Nin- ~ a 0. =: fciriv^ ^^|
m
comme un (■t'Ai^MÙr 742, \WW. ^^^k
T:f. I meoyer 7»!, «MS.
CBcbarair v.f. III^ f moqurr dr ^^M
iwir. « (o rrwr(T« 2740. —
19:7. M
iir«n 2M2.
eichars, m chiche, mesquin l)&42. ^^M
a renveni Î125.
eschec m. II buttn .1777. ^^H
/ CTiri< SmO, 4&30.
Bschele f. I ^hetU miiKi. ^^Ê
cmrtron 4:tS, 2126.
eacbevelé, e érheveU 2.'08. ^^|
*.• e. à rtgret auus, 4:i78.
escbine A / échint 2&7I. ^^|
ai dedan» (17, 544». - Ui
eachiper v. f. l n'embanptitr BO; ^^|
dediww 1M4.
c^iMpcr 4S19. ^^H
ml l'pitttyhr ÏISS.
tscfaipre m. // nurteint 20&. ^^|
Aerir -JSSI, TU«9.
eichiver, vBchiuur v. f. J ^^Aapper ^^M
nmu/i/ Hf herbe 631.
5fi05j rvi/tr 793S. ^^M
iHl ii mtecemnon par lUri-
escient M. tl ^Ht^^Ugtne« U16tt. — ^H
IS.
a e. aciemmatt 2090, blM). ^^|
// propriété, tlomiaine 3fi,
eeolairier v. f. I étlairtr 191. ^^|
escole f. I école 8IH3. ^^Ê
r. / /fl»« WW(i«r 384», B79h.
«Booler v.f.I (réfi.) gliater 6723, ^H
/; J mcircAcr 4(JS6; rrrrr
^H
k — emnt orrc kâtr 1272.
escolurgUr v. Z', / (réfl^ ^finv ^^|
/*. / monrAc (U60.
^H
r/ peine S'Ob, 4d»)l.
eaeolt«r v.f.I eaeouter Mil, 247A, ^^|
I&25; ;ilur. uates Ica vos
cscoinbatro r. ^. i/ tb'liVm-, ob- ^^M
i lft21.
tenir en combattant Mio, 'J^tM. ^^M
'P^ en ei le pu ffiir If
uBCurcbier u.f.I écorcher .l(>ti2. ^^M
escorre r. /b. ///■' ne tiiMitjM-r. — ^^H
14Ô, &55&. — RD f« TorR
eacoru vnie 3iHi9. ^^|
mite 7714.
eacuz iH. // ffinm V>4^. ^^M
B. /•. ///6 ^yn^rr IttMl;
oacremir v. f. Ill^ fairr ik Ce$- ^^M
SfCT* <t75.
Uftl7. ^^H
M, Il (tmwtMmt. -~ aller
eacriër v. /. II (rtfi.) n'Aricr 219. ^H
. en pnmtmmk »200.
eserit m. // écrit 0499, 8778. ^H
432
;SAIRE
es(!rire r /"». // ^m« S0S7, 4-11*2.
eacii ui II boiiciier IliHt; ihmyilier
pinifint Cent 54.
eivni'le f. I Hwllc »ii42.
eaciiior m. II éntyer S2fiU.
cacuuc f. I rc'wie 25SI>.
enfilillir «t. /! ///* faire fntix fjimtl
34i>9.
oBfnrcier v.f. 2 fmtcr BOÎS.
usfuri m. // /"«rr'f S944; troupf
(inHh- 6262. — a e. <If fouira /ôi*-
cw, avec etHpmsnuttit fiOSO. —
& usfort tdmi '21.^1.
«■fretir f. /: / (réfl.) l'eff^rnyfr iêtm^
7S03.
esfroi m. // r/rvi 37ti&, 4663.
esgruner r. /: / u'ébréehcr 4432,
0133.
eaguardor f. /". / regarder 123,
271; réfléchir 4»H)0. fl*i2ri; îma^nn-
l9i)C;c/Kiûnr &4I, Iil|24;f>nfonnfr.
rf*'W/ifr 52fi.
esgiiarer f. /i / e^nrrr. — csguaru
/Njitrtv, aîtandonné (tl6, IttôU; în-
uagitart m. Il regard SIÏ9; ddi&<^-
ni/t'o», consfil 630; rffiexùtn, jttge-
wcni 424 ; rj;}*^rfiefi/ 2(HM ; cnnduite,
jdan tAI8. — par o. par résolu-
tûmf?} 0392.
Cihalcier v.f. I rehittaner 33&0;
illustrer 111122.
o»joïr K. /t IIJ^ (ré fi.) re r^ouir
«71, 3052.
eslaisier ». f. i s'étendre 76Ï9;
(re-ft.) idem 755«.
eslaissier i: f. I (réfi.) aller à
toute liridt MI72, 9425.
ealarglr v.f III'' élargir 0301.
ealeeoier v.f.I (intr.) ne rtjtmir
47fi5.
ealoîgnier v./!/ (ffP') n'Hoignrr
lltyo, &IS7; af tléfairr- 1463.
«ftunier r. /*. / (iV/ï-J n'effrayer 23«,
»1M.
esmal m. H jiiaque lUmétidfmtnUé
&IU, 6120.
l' s m e f t — felro e.
2-124.
esnier n /. / éfidtur 4SI!
esuiuraldi; /./ ântraïufa
esuulilre r. f. II aigm^
camoveir r. fo.JII* tom
(réfl) et mettre n* moHPr
o s p A I i r V. f. III^ ptiltr 71
e.<ti>alle f I ^nde 2573,
espandre v. f II (réfi.}a§
37S3. - a espandant à /(
eaparKnier v. f. I éjft
9145.
osparpollller ('./:/ flii
50(1:1.
espartir v.f. III» tépm
espasmir v.f. III' n'rrm
espocc f.I épivr 4*3.
oapeciBI épieê R480. '
eapeo /: / épée 1035, 31
0 a p e i r m. 77 espoir 97SI
onpeifiso f I hoi» fomri
espeissier r. f. I rtHgmt
venir plm fori 37UI. ■
CBponeïr r. f Illt «1
6010.
espérance f. I rgpfrm
ftveir en e. eup/rer IS*
OB p e rd re F. /: 77. — oapi
<it(l9l).
ospcritel apirilnrl 3S<h
e s p c r m 0 II t e r v. f I
réprenve 746»; éprouver
csperoQ m // éperon W
espés, se épais 441, 0H4*
en ymntle quantité 8301
ospcssoinont épainetmf
oapiô m, fil épien 4251
espie f. I espion 4S26. Ul
uspteit «i. Il profit, voUmi
a e. avec empreaàemeni II
esploitler r. f 1 agir 9i
ejrécuter, tertniner^'H^
twr U4r.2; éirr effic.
hdtar 549, 10047.
uspus n». 77 épouse ISii
eapose f I ^çvae M
GLOSSAIRE
483
r/ mfifiMmrr 7T6,
295*5; «'m-
fproHVrr *J60I.
; (Té^.) w purtftr
' nrracKtr 332S.
fUntmir mnnjf
8»; (*é^)
&98S.
tsrrwplr S!>iS.
9&i tourment 59;
5"I, 237S.
4394; peine.
(réfi) ifttrrHrr
ÉD sei ar &ora«r à
nre en jrrofrrr cini*e
N ^tfAo/iniia^f; 893;
I; tèjour f)SU, UAU.
3 etnulnrd 4I«1.
kriitn' III-I.
M.
79, 22WJ.
[JI AetiwJtT &351.
705.
mmetOt B7S0.
M/ Hendre i04l
r SOI», 5104; (réfi}
Ibf e. ccMcr îbOB
iHier, 9676. — rm-
■wnunf: st^'oitr, oo-
1659. — eD c^sUat
lUUfi.
IM, témérité Ma,
M75, 7u|S.
b(U 3&85, 6M6. -
estorcior r, f. î (rifl.) « défenUre,
refvtter 1534, 4307.
CRtordi, 0 ftUigyU. 493s.
esiordre «. /b. // «'écknpprr 61.
3IS6; (■ff'/^.y IIH)Ï7. - e. un colp
atufrner un coup par w» tour tir
bras b'.ns.
eHtorinIr r /*. III'' meWir m olor-
««13812. SS.'il; C»'*'/!.; Vrt^(w. •'o-
WwM-r G24rt.
uatuvuir p. /o. ///* fttUoir 13, 46ft.
— p&r e. jwir nfrt-jwiï^ 102!*.
estr&ter errant san» tHaitre 7<I52.
estrftDKe «rnitj/r 348; ^(rMjn-
3241, 8S0â.
estranglor v.f.I iatrter, Hotgnrr
S1I6
catre être 8, 18. — pria aubMtan-
tivoHrnt: état, digponlion, coHtti'
tion 73H, HR«42.
UBtrem. Ilappartetnent 187.'», 40H1.
eslrc OK/rc 4i4. — e. mott gré mai-
gri moi 26K.
e 8 1 r e I n d r e r. /b. // étreitutre 1 289,
i87H.
cstreil. e rtrvU. — mlr. ^794. — o.
vfstii vêt» d'un haJrit calUntt 4UI1.
eatrtittcmont étroitement 772,
4SU5; «^ouientCTif , ûUiiarHmif
4]IM>.
eatrier m. // iM(t 408:t.
«strif m. // ffuerrt 6554.
estroa. — ac. c»f nifi'WMiJ 1 S4)3,
5573.
entroasar v. f. I briser 7tS2.
e 9 1 r II m e f.I goitre 257 !.
eattinnan m. II pilote 205.
eavtolr r./*. /77* »'H>anouir, diê-
parttitre 2220; (rv^) 3013.
eHvaaeinentm. //éLVueiHenJ 751)1.
et et poMKim.
euage ytii vit dohê Feau 484.
eue f.I «ON 88.
yiir »». // aort 3Sîtt.
eUré,e., -buene., benedriAirMirua;
2059, 2608. — mal e. tHaUieureux
2083.
18
p.
ftblo /; I mettaonge 74i)&.
face f. I figure 2269; a» plm: 7220.
façon f. Il fa{vn 75(t2.
fft(«r v.f.J atdtanUr — faé, « sor-
cier, ière 4U15.
faillaDce /. J fawte. — »odk f.
Kin« faute W93. — & f. m nuin-
giiant l« but 5323.
faille /". / faute. — aeaz f. «ïiw
fantf, certainemejU lObT.
faillira. /■.///" mançitfr US, 1728;
défaillir 12S<; &rï«r 541 1; «ssfr
266, S.14. — f. a irMauer, ne poê
réutatir GD30, — f. de mam/tter à
4130, 8752. — pocit es MtUifen
fmU peu 3-1 Sti.
faim fTI faim 24U4.
faire r. fo. I fairt: '7i\ imptm.liW.
— t oscur H*5. — f. lait teas 102.
— (réfi.} itermir 2341j Cf/mme ,,iwr-
fruni riranum'' SfloT; {/ah* Vemploi
peripliraxtique de Vangtai* to do
81*!. — f . a tnériter de. 5154. —
Be r pluB ne jtaa faire dat^nt(U/e,
faire une «Pt4r chcsr: 3352.
fais m. // (^Aar(/f 1358, 2655. ~ au
mctre en f se donner de la peine
IJU1J4).
{*it m. II action, fait. — par mun
f. à caïune de moi, par ma faute
2102. — en f. m réaii(é 39S4.
faitiire f.J /afon 518, I0*7; /"onfw
falde /: / bergerie- 5S72.
faleis» /*-/ /Wlnitfr Sut. 314ti.
fais, e faux 1554.
faiaer r. f l rompre 4424, 970*.
falva faute 4UIS2.
r»uie /; / fttnte 153».
fameillos, «s faméliqw. S37.1.
faiijoa, e fatufcux 2355.
faotosme *". // fantéme 2410.
farine /: / farine 1041.
feelment fiâtlemfnt 7422.
feeltà /; /i AoMiMti^ 0S27.
fol f II foi, ferment l9t)S. — par f.
060. — porter f. être fid
— guarder f. idem 131 1,
1311.
feible faible i2h4, 5S6|
feiee /: / foie 4473, ^i
fein m. Il foin
f e i nd r 0 v. f. II
(réft) hé^ter 5&70.
feintié fil disnmt
feire fl foire 24S9.
feix /.// faùi 995, 1911
(e\on perfide lllt!;
I79&.
felonease/'. /tn^ncftat
félonie f. I infldHité ij
geU. 6260.
feltre m. /I fentre,
fe]trcfiro flpiicede
femme fl femme 178; tjp
fondre r./". II fendrt
(intr.) 9716.
fenestre fi fenftrt
feneatril m. ïï tnenetvt
Un\r V. f. IW' finir 2049.
fer m. II fer 4304;
42 là.
ferir v. f //!• frapper
ferme ferme 7858.
feruiemuut /VrmeioMt
fermer, framer v.f.I
contttruire 3526; ottodiM
apprendre d'une
2974, 8435.
fermeté f il fortertmt
ferrement m.IIouHlâei
f«8le /: I fête ÏI5S, 2602.
fou m. II feu 10, 21^9.
feu m. iJ /iV 3*0, 3.123.;
fi. — de â ceriinnettunt \
fiance f.I confiance
de /ittéliti 1597, S404;
l'on peut ge fier 48T7.
fichier t\f.I fixer, p\
2786. 4102.
fiel m. il fid 8231.
fi«r v.f I (réfl.) te fier
fier, e vaiUant &02, 8ïi
GLOSSAIRE
435
fierté 5115; d'unr fotdre f. Il foudre 11)3, SOll.
Infff 329S; tmltatu-
!
'ê Sî»8.
7918.
IÎ2&. — par
1268.
401». — f. (!«
1267.
^4U2.
n'i, 45fl9.
^-fiOe 2ôM.
I, 2776; uctomworfi»'
iiwnf 6M1.— met»
^24, 7197. — pren-
|S96. — eo r. pour
iBnntM»' i53, 1302;
|M>unV 24M.
f// /frrn/iM«m( moSI.
IMIoJvm 3732; jCctau
f
f. / /UiHtboyer ami.
knc 10.
Me 3««7, IW6.
I» ife ^ ;(<xAf )47>t,
Uitre à eorritfcr en
IfUehir tK12.
Il» ;UMr 6194.
■»«, touffe de poilu
Uî9, eu7.
jlllmir de /lettr» 45Utt.
p Hre en fleur 2790.
^fter 5672; mettre à
I
|lffHV« 24^1, fi&7».
•m 2^19.
Se, feuillet 621».
Ble 2416, 9571).
l6wittH(t/<i(.-f0fl!»<7U.
Suir »U, ïlll.
tttO; ignorant 7iU.
fnli'icr !'./■./ faire dr» falif», a^
en fou blTS; fréfl.} 1478.
fol «ment /bU^H'^/ 2143, 7970.
folie f l folie 39W.
fo\ or fil folie 9224.
rondetuuDl nt. JT I^U. «iniuf 49ft.
fonder v.f. ï fonder 41, 4717,
fnntaine fJ fontaîut 31411.
fon» m // /bwi 4fiS7, 5S37.
forblr r./: /7/» /VMirfrir 4254, 7«5n.
f o r c m. Il bifurcation tFun clu^ntin
27 bO.
force /. r /on» 3«90, S887.
forcbié m. // fourche à iofiieUr
on att'ichc le foit et fev pcmmoiu
(ïu cer/" 3'fl8.
foreat /. i/ A>»^ï 2li4, N4B.
forfftire r. /b, / /hin- du niai h>n,
4450; /}«:rv{t-e par un forfiùt Ii)2!l.
forfait m. // /orfaii 864, 26fl2.
forge f l forge. 4389.
forgler r. f l forcer 4303, usis.
forlerc/'. Iït*tèrc<fHricA'ii«j;aHfl2.
fortnuot hettucoup, triv ^5, 11)03;
fortt-nurnt 6529. — s'eiicrior f. trier
fi'«»it iwti- forte 210.
forniiae /*. f fournaise 44UO.
fornir r. /". ///& /oumir 548, 4971.
— forni YobuKte 718.
forrellro f. l doublure 747.
fors adv. dehon 277, 2S6S. — pn'p.
Gceepté 673, 1401. — do f. v. d»*
fors,
fort /"(»•/ 4f)fl, SttS; jmû«mt Itsl;
difficile 5«4I; dAtiu/réable lUUttà;
iwii/tt onpioyi conum iulv. 2612.
5403. — a f. aM£ /b(i:« 274, 2255.
fortereoe /! l fovterthM 4554.
fortune /*. / hasard, fortune 2:it];
FortuM fiS5.
foise f. I foMe 2351.
fo«8é m. // /wa»» 41S, 3158.
fr»ile fr^ filWî.
friiadre v. fo. U briser 24B. -
frait celui qni evt brvié par la
ftUigue 2175.
as*
GLOSSAIRE
fruité f.l 6r«rAc lofiS.
frinc, Pho franc SU.
franubise /'. 1 nobUs9e, «inerrilé
4160.
frein m. // fràn S251, iîbH.
frell. — or freis lirodurr. ilor 1474.
freiae f.l (raine, tripe S5T6.
frcU, de froid 676&; tristt 0172.
frémir v. f lll*' frémir I2S», M57.
frcor /. // frayeur Vni, 2227.
frore m.I /Wrc 384, 5532.
freac, cbc frais 63S8, 7!»6e.
fremil rti.lt yrtniifwrc 7463.
fre&tel m. Il friUnu 5594.
froment m. 11 froment 88.
froncir v.f lit'' ritUrinO, 2444.
UoutiiKU front ;iMSfl.
frilt 4602, ÎI71II (peut-Hif .'t. «y. (I«
piirf. (h fraiiidni, nOlfutii fniinnt).
fnor M. n prij: yi.'»8.
fuorre m. // /i>n»yr<iu 4.'>o7.
fuie fl fuite 95S5.
fllltif, vo f\tqitif 2«3, 2fi83.
fumer v.f. 1 fM}ier 44uO.
fiinaiii w», // lotiiit^f- 4sS".
fii8ii)itc /! / tNfVÏrrtïif 2207.
fiisl m. II boiH sbfl, W98; «rfcrr-
3505.
».
gtti) m. // raiUrrie M2tf.
fCaboift rN. // railierie 8(l4U.
gftignon m. // duifue 25Bïi.
gage m. // (/tiyf 6S>07. — en g. fn-
gttloner p./". J ^otmnw 1475.
galt Pft. //f?y (v. h. a. geili. /V. gaJe,
g&ler ou UU. pudiuiu?) t>IS{t.
garçon m. Z2 j^artxm 6672.
g c , jo pronom, perg. î* pcra. 855,
1275.
gehir r /". /Z/» (iro««r 1442.
gehiii aJit. auJoHriTkui 5150, 6141.
gelde /: i «oMot â jHof, j^aj^stm
Uté par coMcriptûm 3922.
gelos, jalos, e eonvoitevtx 5374;
yofOMO: 7096.
gonoil m, II t/tmm 9î'&.
1
genollliere /. I genouiUière 441ij
g e D o i 1 1 o n ru. Il (pi.) ge»ou vn\i^
g c n l flT gnw 605 ; ««tw Ai
au plur. 2012, 2475.
gont, e htM» 2135, 4049.
gitntil hran I2S7, 3914.
gésir r-./: îllt» comhw I2S7
Cr^/Ï.; 5928.
geste f I rtKt im, ÎI67,
gi.'t«r t\f I jeter 105; tirer lïM;
fmpper 5711; |t/uci4(r 8222.
geu m. 7i j'r» 2159. — tomer i|
pnmdrv à la ié^re 5471. — toÂ'
a g. i/fon 466S. — g. pirtl rhiir
en/rv deux Muftiiualité» T754.
gellner «. f. I je&»er 334.
gieodre v.f. lîl^ gtmir 7i)
giens arre la négation: rim
Hii/Z(7N«n£ 5S97.
gignor m. Il ingH*intr(f,
rhrr(!f} 4403.
giron m. Xf /Nin d'Hoffe, & tmh
duquel on formait tes tmia liV-
glace /■. / jitace .1t>94.
gUivc m. Il t-jf^e .t7)Q,
glat M. // aboinMmt Mc>3.
glatir P. f IW» lAoyer 2SS(>.
g I o i r e /: / yiotrr 2053, 3»2&i
mittfni/icmee 4«46.
godel m. II {Cp. prov.
fr. gudon) garçon (fiM ^i
8&b5.
gulo f. I gueuU 490; coUtt HI».
54S4.
gonfanon m. JI gonfanen OS^
4534.
gorge f. l yvrge 3654, 40ÏS.
goater v./ J goMer 26SS, 5STB
note f.l goittte. — neTecirgotolV^
goter V. f I tacheter. — golé»"*
1472.
gntete f. I petite goutte 47S.
guvernall m. II gouvrriutH ^
243.
governer r. f. I yowwnwr IT^'
2557.
graoe f.l reoomMWonM; /l '*^
!T9.
éatf
^^^^^ GLOSSArRE 437 ^^
PRiff ffranâ 144.
gtiarfler v.f. I regarder IH, 392; ^^Ê
l gntin 362.
prendre garde 2387; garder 2442; ^^|
IJ trompeta 4SS5.
coKMrtvr 7&7; (ré fi.) prendre garde ^^M
^. mititY 2573.
à, m pré$erver rmtre 3t)S, 6140. ^H
'itninutif lit griuslti 40(1.
g. fei V. Tel ^H
f. i gnamuiirr Ï20U.
guiirir r.;. ///* jrM^r 1133, 1 199; ^H
n. Il grammairien I liiu.
jn-cwi-t^er 6481; (ri fi.) »<■ ^u/rir ^^|
mI 3t, 27; m ,9ran<l nom*
IMS47. — g. de ^cAopjKr à 670, ^^M
wufrr (a jfr«TKlw»f T536.
^H
e pol DO gnnt :i7l«. —
guarisoD^//;m}tfinoM34&,8U37. ^^|
et grande h nie^/rr en
gutrnoniODt m. 1 1 gamUwre,habii ^^M
1.
de lujv Tii, 1983. ^H
,11 piagr 2Sd, Sin7.
gtiaroir r. /*. îtl*' pourvoir, munir ^^H
(plur.) irrtmnmwfiitfc
S6. 53M>; mvrfir 4232; (réft.) ^ar- ^H
k — MTeir buen f., m&l
nier 7612. — jguxnùprH, préparé ^^|
S20T. — de nioD g.
^H
guist m.f.ll cartutge 6870. ^^|
II grava 7882.
gn&sttir v. /! i dévaster Jt, MIS. ^^|
7/ MMurfoff&ft 24M.
— estra gvmsté Are m /Wc&e ^H
roM 3994.
^H
./tMtriMnfer 184; }>«*^,
gnenchir v.f.Jll^ faillie, ahan- ^^M
i^nUi M7.
donner S303. -- g. de dreit via»- ^^|
E, déêagrHibie 1446; ou
quer à 9a parole 3859. ^^|
10.
giierodooer v. f. I récompenâer ^^M
^riivemeiU 5945, 796S.
^H
ÏIÏ griffon 2MÎ7.
guerfll m. Ilf?} 6446. ^H
1 450.
giierptr v.f.Ill'> abandonner ^b, ^^^^H
1 40&6.
qmtier 7215. ^^^^|
roa 2573, ft472.
guerre f.î gnerre 46^, 1410. ^^^^^|
f.l sain 7122.
giierreier v.f. I guerrotfer 3498, ^^|
>T V, /! 1 labourer AS7(i.
^H
laires (dire la négc^ion)
giiorrier m. // guerrier T0R4. ^H
474, D<(1.
guichet m. 11 petite, porte; prvt ^^M
' cen^fKrne &A86.
dait^ un nem équivoque 'shlTi. ^^M
. /! J ^iMf<«r 48^ I ; jrarrf^ r
guige f.l anse de l'écu 44137. ^^M
guimplo f. 1 ornement de tite ^^^^H
/: / /orr/ 370.
^^^^1
k i/ protfctrHT 5854 ; yw-
gtiion ni. // guide 22S2. ^^^^^|
; protection 944 B.
guise f.l tnani^e 414, 1257. ^^^^H
/*. / jrfvfccfion 1336.
^^^^M
V. A /J/* protcifo; ga~
^M
6. SlDt}.
b»ïr r.f III'' hair !»S, 192.V ^^
, ^oardene m. 7/ ^nJti-n
b a i t i 0 r t-. /! / (ré/t.) w r^'.'uir ô273, >'
1.
87 «3. '
/ garde 4l3il; ^tintim
faaiberc m.II cotte de mmUe» ^39, [
43N1. ]
9; «itfVt lU. rrainte 595;
913).
haleier v.f.I hauiêer, Uter &îi\. |
6782. ' "^'^''"«^«W'fcÔM. i,
». coHIir. '"^ ™ •>« iri
(réfl.) i>-émir4m ^ ''^■' ^"'
l^'f'^ ri troupeau S^%7 î"^
poil 2m. ^^-^ ^'^'^ "o» iUB
*"-'riÇon ,«. // «oirfre a.w j- **«'
^i'«V«.fc/«r3V25 "^^-^««^ ive/
nonir r. /• r/ï-fc I ivre
2«6«, 2527: '""""'***«"-- ivrec
'"î°t«ge m./J action *.-...
GLOSSAIRE 439 ^^^1
1I0 (unte aorte lU rogne
^
emx ekfvatios} 90^6,
' » lit la. - l'en = Il ^^H
ffelo9.
1 article .?." ^ïi^ow. p«ït. nrr. $ij. ftJH. ^^^^^B
Jûmbe iMC, 404Ï2.
^H
l'tuçK 4âr/.
», lâi adv. Ui 44, 4102. — cil du lu ^H
11 jmrlvt i3U.
rrHx fïf f<i«/fr rtiW 0422. ^^^H
Wr 2601; chanter ilV\;
»bor m.IJ travail ^^^^H
imr S&74.
aborer v.f.l Uthourtr tSM'l. ^^^^H
i« U4, fi07.
aceïz m // r^sniK (ie /U 6114, ^H
1. /', // joitidrf. souder
^^^1
e j. L attaquer TIKi.
acier v.f.l adacer 4374. ^^^^|
.1 jninturf 35», 7547.
aidonient ign«uinia$*fMeui Mi36. ^^^^H
1* Jouir 43.1a, bOIT; «
aidengler r. f, I iiuntUtr 117A, ^^|
IS.
^M
yeKT iftSS.
a U H i e r tf. /*. / Iniwa* 2342 ; nriili^rr ^H
ttw loi, ;c*i. — tuïjorB
in3:i; c<««^»e>t&; «'(lAsf'ntJi' lOlIl. ^^
toU j. bU4U, tfliW. —
ait, laiu luùi et»7; tHautww IU2, ^H
m IMT. — prendre }.
^1
wr, Jouno- rcmtei-fxiti»
ampe f.I lampe 6&10. ^H
ancv /: / ^nce IIUO, 44M. ^H
rjottmA; 8M, 40ft4.
anvetiru /. / ft406 (p.-é. à cvrri- ^H
U fk 471, 2ft»4.
m tocuilrc rainUTt), ^H
iouic, atmaut Vl'i'i.
anc tur f. /l i ;cfer deBJaveUi\ghi*%
K J riumr SÎIO, 4112;
3.T i 2.
% fiWttT.
ancUre f. I ratapuitt 4290.
ÏJmHct K1S7.
anfçage m. // lanjfdj/P &050.
iJ Jemttme 4747.
angiie f. I UmgMt fi'iiH.
I jennene IS3I.
anguir v. f. lll^ lant/uir ;»IW,
D« jVkiw 2177.
7043.
Lm». // juiremmf 97,
arge Uirge fi35.
r
arrccin — ou 1. Àla<lér06éf liUti.
{^JltfrlZI; /oirv droit
arron m. //. — a 1. d ^ dérobée
Mtwr I02S.
l6t»4, 4'90&.
f jwvr 20>37. 92S2.
aa, se malheuretur 232; fatigué
690, 33U2. - bj. Idm
121U.
241Î.
aHobement ifunc nMiti^c jwh
tjfiM 6040.
«otA; 4022.
asnicre f. I lanière 9t&^.
K.
aiaer r. f. I fatiguer 840, Slll;
'. ^tu, moKC. 41; /'An. 53^;
(réfi.} 1185.
tS&; flfiti/* cuf lU; gé-
aver i*. f. I laver 5b7B; m; biv«f"
2002; aprt» prt^ji. S241;
to matftt 4773. ;
ii/ni/ieation .,qxMnd on''
az iw. // tort 4506, 77119. '
jri iIh ntbjonetii', afin
0 article aec «9. mate. 3; pron.
perv, ace. »g. ma»c. 7751; ttetUre
■ 777, 623 1.
131.
m 2015.
le, c (ar^ SOI, 44U&.
1
440
GI^SSAIRE
leçon f. I ff^n 818&.
leece f I joie 1149, 28"2.
leocier f.I »e réjouir 6S2.
legier, e léifer, fanif I9(i*, T8I4.
legieremost légèrement i'Ml^
0663.
lei f. TI loi I2(», 62!)G; euUe. tOOO,
nïS7, — tenir ]. prcfetuter un<î «ïi-
pon 3290,
Icial (ovdl r>(^»6, ^294.
lei sir r. /b. /fJ" flrc^wiww, avoir
Ir ttmp» 36^0. 35«41.
leîsir m, II occavioti, loitrir 48.
leisoiner ne rien fmrt(f) 14&0.
leonîu, e tiomn AM9.
leporÎD, ti df lierre 4'lV.I.
terme m. II Uirme 1S12, 8320.
Ica article ace. pi 7; proH. pert.
fwc. pL îiSfMj.
l«tre /:/ leUre 44SI.
I«a m. Il lieit 458; orowion 17,
T156. — par leue par ci par là
4461. — métro en 1, payer, rendre
7300, 8321. ~ on 1. de a» lieu de
lever v.f. 1 lever, « lever 79» 150";
ériger 927; (réfi.) 356Î.
Icvlor m. // Uvier I14S.
lévrier m. /I lévrier 1458,
Ibs m.// cdf^ 347.
I«x à côté de IS76, &l»<)5.
lî article nom. «y. &*J56.
li prott. pen. S pem. datif tnasc.
33, UK
1 1 (ICC »y. /l fflprtï fcs prép. d rfc-
ron( Vinfinitif) 1&9.
liart (FuM ctiM^CHr roùtne tbt jfm
01 US.
1 1 c o ^,7 palitsade, Imrriire 92S.
lluor /: Il liqueur r.48U, Î<I4U.
Dé, a joyeuit R42, 15.13.
Uoeraent tfaimtnt '.114.
Iii;-Uiier m. // Jittmv 14tii).
Ilër v.f.I lier 950, 1034; garroHer
62W).
MtïDago ftt.//tw(ï 1280, 3200.
lïôa
lîgniee /". f mre 572, 2189.
limoD m. II limon HIUV, 7443.
liaçiiel m. II drop du lit lî
liOQ m. II lion Sa23.
lioDcyl w». J/ Xioneean &76T, MîS,
lire V. fo. II enseigner S18B,
liste /; r raie 42tî9; oi-nm»>Hi «fur.
cAifec^urc, plaque à ituKriptim
(v. Godefroy) G48S, 7297.
liater t\ f. I rayer 441», 443
lit rw./J lit 12tiO, l\)36.
lilioro /". I I>7irr« 612», 74^1
Mae f.I lieue 4S, 0217.
livre f.I livre (poiât) 3550.
livrer v,fl livrer 10, 3Î41I.
lou m. XJ loH/r 5371.
lo 0 m tnt m. II eoHeeil, avia
1 o c r r. /■. 7 loiirr, meoler 43S9bj
loer V. f. I co)ueiUer 6WJ,
lourr ri.1àl; Cri«/t.> «r fouer^j
qt^un 2530.
loiur m. 7/ sniatre 3082, 49î
loi g ne f. 7 rein 57SO.
loiug, loin loJMy 62, 643.
luîttaing, loiogtaiQ Ujintatn
SbO.
lonc, gue long 505, 2450. — iaL|
teiut âj/i^ 4138.
longuement longtemps Ui, Hèi
longae, Inngnes adv. loajtcwp
184», 2170.
lur profk pou. S.pers. pi 12; jm*
pem. 3. pen. dai. pL 6173.
lorièr m. II lormier, srUier d"'-
lorier m. 77 laurier 4020.
loB ro. 7/ eonteii 3697; gloirti
touangr 8046.
losenge f.I flatterie 07»4.
loaongler v.fl flatter Ai91,f''^
1 ovine de loup 4fl.^7.
1 D 6 a tout de jnâte 440.
Itit forme accentuée du pnm.,
3. perê. sg. acc 824, 7797.
\a.\Te v.fll Inire 44».
lune fl iMw 301. 1914.
luxure fl hurure 1â73.
^^^^^^ GLOSSAIRE 4tl ^H
" ■.
malfalr* r. /"o. f/ ■M/Urr MOT. ^^|
M; HM.
tnftlmenar p. f. I Moimnier 1790, ^^|
Don.
^^1
} f. l mauue SAM.
ntilmetre v,fo,H pomrir A4M. ^^H
■ taaign iUfi.
mtlttlent m. 1 [ furrur, dépit 1791, ^^|
) f. I naObi 4420.
^^1
er v.f.l garnir tie «MitU»
mtltralTe v./b. /f m/)Urm(«r TTM. ^^|
malvats, e MiMimû 1420, âtiM. ^^|
n. II matin B6A, 4239.
mnlvatatié /*. // Idduié MM. ^H
r.îl main 12, 114:1. — pren-
mamole /*. i momefle 2032, 7iM)4. ^^|
m m. ^emparer dr 3^21.
manage /*. / fotvitructioH 804; li**- ^^H
, • maint 163, rs-li).
meurt 483. ^H
bd&bL — de m. toui lîe
manalfl /*. / amiatanix 412), It1i4. ^H
3833.
manaler t\f. I aidtr 96(3», ^^M
eue m eut m.II Mxtiifn I42i»,
manant riehtt 4ill. ^^M
; 9Mmr» 47»2.
manaotlse f. I richeum 5(-, puiê- ^^|
ealr v.fo,IIJt fOwtemrlOS',
«flNfW ^H
maochp /. / mnnrh« UTD, 11102. ^^H
itr 5&2; garder 16)3; tmir
m a n d 0 r ('. /. / nutn'Ur, fnirr mtvir ^^|
■iw 84.')g.
mh, t76S; /(rire (■mir I4&7, B^Ul. ^H
r. Lombftrdfe daru k glos-
maDCce /! / (V) 769D. ^^|
dtÊ Htniu proprcM.
maneir p. /b. /i «e frnir 4(til. — ^^|
ilm 1079; rl^xormoif 1410. —
m. Ror quelqu'un relever de ttl07, ^^|
B. 21. — J» m. p. j». — ne
man^-ler «Y / manger 401, 2742, ^^|
^tepii R68. — tn. *\\xe pourvu
matignctH f. ï ftimant 4:i4. ^^H
42. — nVn poetr m. 1ip07&.
mantere f. / wiIuiy 47^. — d'un« ^^|
sre ^i «w «26, "«(H).
m. (Tutif eertaime tutturt 473. ^^H
iee f. I mite, famittr S41,
m SB tel m. II mantenu 741, 2&4>. ^^H
mar mal à propoM 021 („il fera ^^^
B f. II 44, ■J72fi.
mal en dépauamt . . ."}; pour mtm ^^|
re m. II maître MOI; Aa«^
(ton, «on; maOwttf \imh, .lillO; en ^H
foirr IWO; clw^ 77; ^rm arf-
vain 23Iti; d forf XtfW); maro 7247. ^^|
rment, pTtHripal 46&, SJIft.
inaragp rir mer $933, 4'it9. ^^|
remcQC arec wudtrite'iltl.
maraatre f I heUe-mrrr 25M. ^H
io /: / MaOrM^ art 447u,
marbre m. Si marl/rf 422, TAM. ^^|
pMicoIr de mattre (Mo.
■uarcbeaadlic, marciieaadle / f ^^M
«idtteati 13T2; d^u^réo&Ie
marcktméJÊr 4M, 9t93. ^H
marcbU at // mutreh/ 440. ^H
'. Mol S906 ; fRof d ^ro/«« OU.
■ arcbU M /y M4r7Mi* 37^ tiMt ^^1
Z/ Bul 68^ 3in; mtcluîmt*U
marei» m. // maraiâ 412: ^^|
BarfâKem. 7i MrMfr >2M, MM. ^H
B iNaItur« 74«tl.
Miarlf r r./: / m^ner ttn, MM. ^H
aarrir r.f.tlJ* itrmê.) idàrti^ ^H
«ï«; rn>)ly K ^fc4nr ITO. 4«1fc, ^H
/ mi^ 9660.
■ artal m. 1/ maeitmn 4«M. ^^|
•■( odir. iM< 7«T.
roi p. cBr.
ST24, S7lt. ^H
GLOSSAIRE
mftrtrio, o de martri- 4U3?.
ntasltJ mâle U18I.
niftsloD tndle 6(71.
tuasse f. ï qwtnMé $71.
niast m. Il tnAt 20», 244.
Qlit, e (rûiftr, abattu 1031.
miter r. /*. i Ncr y.M7.
matin m. // matin tiST; ^rii adrrr-
bi4iUment, dt bonne hcxtrt 4S9i.
matinet m. Il watxH r>2:i4; j;m
ctmHHr aàvtrhc: île graïul matin
9120.
ue pro». perw. l.pav. dtU. œc. ag.
2M1, 2M7.
mece /■. / m'eche fiA14.
mc«ine f.l mtdicument 79TO.
raediciniir /". / nUdccintr 3681.
mahaing m. ii r/<^/auf :t%)«.
mai /br7R« ion. du pron. p&n. L p.
êg. lU.
ineto t'i-m. de mieii 17&0.
ineiMor meîiUur 153; nomïfuifi/
mlcliiru 2141.
iDuiu» mvins MJt>, Ufid».
ineis »(. 7/ «m>i« ËHO, 44uK
nioïsiue, mu(!sme mntir 1780. —
a mcïaaiti, a mvlsmeB prài df !I28,
2423.
moitié f.II Htoitie 494S, biW.
membre m. Il manbre'll\ti, !I8U5.
memhrer r.f.I (itnpen.J se tou-
venir 513».
moniolru f. 2 mémoirt 3<lâ4.
monaco f. l menace bfl5ii, utiuu.
menacicr t*. f, I menartr l>5U,
5%6.
moav»age rn. II numwttgf 15$7,
241 fi.
nmaer v.f. J mener i',, 26&; j>our-
êuivre &8SI. .^5.W; /'ojurr 4792;
traiter 'iR'i, 8164 (Cyi. tnalmener);
mani/'eater (m. es&ci 4ii4^, m. tri»-
tor 5923, m. Jaftir 41(24 elc); (réfi)
se conduire W>6. — «n uieiiur
rmmn\rr 3005.
taenor tttoinAre 3162; ihim. muoilrt)
&S9.
mentir i*. /l /!/« w*n/i> SÎ47i i
infidèle I30«J; rioitr (un
1&07; défaillir 1234.
menu, « /iuiMp :U!»3. — odr.
jKiitH intervaUeê S!»99.
menuî'aivnt /innnfnf 1472,11
mer f, II mer 214i, 4037.
merci f. II morcif rtmeràmmi
n»1; jrrfoc 1780, M10. —
m. grâce à «OW I7T^
murciër v. f.J remercier 417<
mère /l J mire 33, 2611.
merel m.// marfUe 42S.
merveille /". J étonnemcnt TH. —
a ai. à fHen*rt/^4; ti'JÎO ; ênormrmtlt
462, &64^. — merveillf» o "ff-
iViH*?, <ri* :t55ti, 4417.
merveillier r. f, 1 jr'^MMrlt
(rifi.) 260, Il»8.
mefTeilloB, e mcnwiUMz
650 -, torrîMe 9817.
mes m. Il m«««ager MOI, I5âl.'
mes >i>. // inc/« :i043. k'tU.
mesaaîsiè, e gui e*/ doM
I^ûe IU67.
mesaf^e m. // momi/er 549,
wiwniin 3141.
m es agi er m. II inown^cr 969t '^
mesaiRfl /'. / infortttnc^ 'A21.
inesavenir v. fo. lll^ (iKiftnj
altfr mal 7i4S, I00!»9.
mesavontnre f. J
maUu-ur KlMï, 874lt.
meacliadirv. /.///• (impen^i
tnal 7804.
tuesobever v.f.I échouer
lueachiD ih. // jeune hoinM$\
tlISS.
uieschiae f. I jeune fiSt
7341.
muscreavoe /*. / eoupivn Ml|
mescreire v.f.lJ v méfier
soupçonner 511 S.
meadire r. /b. // ni/i^ire 921j
menfaire v. fo. l méfaù*
uieal'att m, II mif^t 42H4.
GIjOSSAIRE
443
f. T fwrtUe W7$.
te f. I mfl^e tlUfl, 3632.
a v.f.1 tmgager Btt», MM.
t m. O M btVmUer rtfW »:?;
ff^er dan» un nmtbai 3&<ht.
M. meelé grisâtre 244»
uUr r /;/ m^'fiir*' »I24.
|5JM.i/ Moye 20S&; méfier
P; wrtÎM 4184 ï H^Katit^
MM. — aveir m. »ervir,
(iNJit 15, 3477; avoir tim-iin
m. — estre m. être nicrm-
l<U9, S549.
•e f. l nwmrf. ]h,h2. - Islre
■ modànr 4201. — • m.
trqui n'a gw la moUt^8S27.
p. /o. n •»«■/(« Ifs, 831*t>;
I S&2ï le miier de WVifb.
iomi. — mie nuit IIM. —
li V. «udL — pv DÛ r.
L
t. II midi I&06, ISIR.
' oe m. aucufMHtfnt 7â; rù'R
L // «iW &322.
fe 1*. mciUor.
Bifv. miau 2ti5<i; ptittôt Td.
frtm. jwn. iv^vrf. KI4, fîi5.
ftjwr 1477.
ffie ntiUe ftlti, a&23.
m. Il milieu an^, &I96.
miQier 304)6.
I. // MAlArifl 36641, 7044.
t m. Il miroir 76(14.
f.I myrrhe 7437.
•t /. /i femme^ épvwic IIM),
9T V. f. I (intr.) w ntowUtr
I
^1 ^ n MOTMVn 6V0I.
e v.f.XI aiifHiKr 4471.
irf). frtfWKVup 237; odr. Mi
)ll0r 1'./. i auj^mimlA- Ibhv.
il m. II momtnt m.
.pOm. «oc »g. 77blt; rn^N
■.MO*?, me» llWt; /ÀM. maTStSI;
ttom. pL mm 1911
iiiuncel n ÏI cuUine 2îtT4.
utuntai^ne /! l montagnt 3B5.
moDt m // mtm'U lUI, Xl<)l.
luuut M. // MtuNfijjrnc 1D2I. — a
nionz m piin 5l3!t. — ca ud m.
rim 9ar ratttre 5IHM.
taoDteor ptMte, mont/e 43£t.
monter v. f. I monter 7U1, 14691;
impofirr I32S, 66H4; Are utile
11)64, 2SN4.
mur f. U (plttr.) montn 4't")A.
roorir r fn. I IH mourir M; ("rt/ï./
t*;iH); (traru.) taer 1>76, 2089.
uioroii morne bitw.
mors Ht // agrafe, fermait 750.
mort /: ;/ morf 6$; «(&«tontt/' 6U73.
— ferlr a m. 2113.
mortel, mortAl mortel f>l\i (mtbgt.)
hommt 22H&.
mortltir m.li mwiier 7343, "«AT.
ffloaiu. Ë Miouamt 2414.
mostre m. // niotwfre 242t.
mostrer v. /; / montrer (jt), 917.
mol wt. 7/ mnt ISIO, S227.
movcir v. fo. IJI^ atjultrtr, (iffiler
1S% :(37^; itir mc((n> eu mart-hf.
389(j, 47y'J ; commencer 3622 ; f^rt/(./
«V^ïi^nn- 805'ï. — moTint o^M
97ÛI.
muoier v.f.I emher 1IS2, 8763.
muiir r. /: / cAuiM/rr I2u4, 1490;
«'nwpArW de 1 26!! ; fréft.} 99(U».
mui miH'/ 59U, Mb4.
muire Vf. il mugir 1923.
mur m. Il mnlft 64H)7.
mur m. II mur 7, 431.
murail m.ll murtiiUe 421.
musco. - a or m. 643S r. DuCange
«. r. mttAtrus.
maalque f.I munque 221»).
nacele /: / naceUr 2432.
oaga non /ioiwe l ptn.) nbU.
naffo. - aleraK. mettrt à la ve^,
à la rame 004. — a d. â la rame
5120.
nagier v. f. I ramer 274, Î478;
transporter à la noHr 34<tl.
naïf, ve Mafi^93fi4; brut 420.
nalstre v.f 11 naître 311, 59-12.
n»pe f. l nappe S3â,
nasal m. îî nasal d% cmqM^
4442.
naturalmcnt naiureUcment 3151.
nature f.l nature 43R, 3916.
naturel naUircl 508.
narfe f. l ta vaisseaux ir>20,
'2451.
naviiir v.f. î navigxter 640.
na vire m. Il vnùuMU 93 Id.
navrer v.f.I hUtêser .U24, 5&8S.
ne conjonction, ni 14, &S19;(Ia»M um^
phrase (ir ntï^aJtan ou fie (iQHf^. trw
302; et 34B2. — ne . . . ne fli . . .
ni Ul; «tri du *mA-/., gui ne 13.
— no onc 2. — ne pas 42. — no
maîa 21.
ne adr. de négation 31, 92. — nen
devant voyelles 8.
neel, nielle;, a n. 213fl.
neoler v.f.I orner de nielles Mà*i.
aet f II vaisseau 8d.
negun, o aucun S36, I9S2.
neieutrirn 3144; aucNfWfit^nJ Oft&l,
7421. - por n. eu vain l^(iy, 508R.
— de n, a\KHtianent 'i'iW. —
n'aveir n. do, n'eatxe n. do ne pas
étrt qoention lU !t5l. — tenir an.
ne faire aucun cas de 79S.
neier v. f. I nier ^SSS.
neier \\f. 1 se noyer 2a7.
neU f.n ncigr 31HÏ4, (iW26.
neir, e noir 2270, 4012.
nel ne ^ 419.
nen v. no.
nenil non 647, I7&3.
nequedenl pourtant \fiAh,
nercir v. f III^ noircir 1S24, IIMU.
nés ne les »l>4, 6045.
^ea, nia ni mAne &802.
nos m. II nftr 3f)fl3; pt U»
6468.
noTo m. III descendant. progtmtm*
2S1Ï»; noniin. n!^ 2933.
oigromanco f. l nétromaneitiïKl.
nia t;. nea.
BO m. // nage. 5671.
noftlllor pire. — aveîr le n. awfr
le tiessotis 5342.
Boaix pis 222, S727.
nobloce f.l noblesse 9407.
noce f. I noce 10)29.
noUti f I bmit 2Ç, 2fin.
noiu m. II nom 9&5, S204. - put^
de comme signe de imi.
n ombrer t.fl compter 264<
n orner v. f. I nommer 47B, î!
non non 5âif.
noncicr V. f I annoncer U,
uonchaleir. ^ mètre en
gliger Mil, 1427.
n u □ e f.l trois hmrca de tt
miili "Ofi.
norrir t-.^. 7//^ noiirrir 1801 ;<
35SS, &5T7.
nos |>ron. pers. î. per». pi,
nosche f. I bonrU 789, 7W
nostre pron. post. notre;
Doz; abs, li n. «035, 8568.
noter v. f I écrire ïv055, S9I»; n-
jmtcher 99S5; nctiwrr 6"W.
nutonage m. II «mrine 244Z.J
nolunier m. II naufonier 24
Dorel, e noureun 1915.— dl
neuf 33li(ii de nouveau 8213
□ ovele /■. / nouvelle «72,
novelment r-pcentmen/ 9411-
noreUC' f.II nouveauté, vifih.
no vu lier, e qui aime k
vient S374.
na, e nu »S0, 4012. — oa i
nu 5302.
ouof mr«f 3048, 09S8.
nuire v.f. II «titre 2ô9S, 5611
nuSl f.ll nuit Vl\, 7077.
^^^^^^^V GLOSSAIRE i4B
™
ongle m. ii <m^ SMT.
p&f. Mwr M, 2&S. — o tôt
onfcle onyx 0401.
t
or m,U extrtmitén\XWl»i hord
M AT.
68S7.
«d 44; «K ffiuH ll(T7; ai tr-
or m. // or 890, 7030.
ftMT.
or, ure à préumi iSt, t'35. — or
Itt>t OMII^M^ 10W.
... or tantôt . . . Itintét Hlii. —
%. II onblL — aetro en a.
dos or dAormait, d^ ù prêtent
Iir, ii^srfiff«r UI2, liMH).
4960, W87. - dei vr mats ftAtor-
■ce/'. I netioft iVoubUfr, anbli
nuiin 0508.
t
uraire m. f/ rmf DUO,
f v.f.l ifubtifr 1 1 1 ;i.
ordenottnient m itrdrt îniX
». /'o. // twr 2ta, Jlt33; (fr/(.>
ordnntrr.f 1 HispiMrr l'i.lj, 2tt3lt;
,
arramgrr 43h.h,
f.I tutrif II, 1170.
ordeienentm. // ovKMKtiufaiieirf
»l f.II tnerie 574, 1770.
1706.
f. Il odemr, pmmlcHr 'i3US,
ordre m. // ordrf. — en o. nii4.
1
2D29.
le.
ntm f. I Keitrt 24&, 08S. — d'oTM
il ofre IS4.
on ihra At hmipM m £iw/m ft^sj.
r./: ///* offrir ftr.9. 77Sfi.
— en cfl l'or» ntr //• t^hitntji (Hm.
'Bicnt m. // imiftàimt IVJS,
— en poi d'oro o» pnt dr irmp»
24â.
i M9. b~î6.
oré m. // oraye 2M ; vmt fanmtbtf.
II leil 143<;, IM4.
&9e, l(i4H.
m huile 7615.
oreille /: / «m^ 1M&, 40&I. ^^H
1 r. fo. Il oùttlre 038S.
oreillier m. // orHOer 1243, ^^H
r ///- n\tauln 32^ 1710. —
^^H
les baruaa «■ préêemee dtm
Dreillter r.f. I éeomUr tHi. ^^M
tiTTS».
•rgoll mLlltrgtumiUitémtfUé ^^M
klToboiM 4M, 1917.
AM2. ^^M
^./ olirier 4«M.
urgoilloe, e orfu^^Jirnx MW. ^^H
H M. 1/ ilJM«r HOS.
orgiirn»! riiitl. •tfimtfmt MU. ^^H
tt K // (Nrfraftv terf 4«7S,
orient «N. 11 vnrmt 1»|]. ^^M
aiiëmtml 4e r£at 94ê. ^H
n|pL Mfv«;dvrMi«rr fiaf^' 2441.
orlne /: / «rifMc MAL ^^M
mil AouMOfr aasc
orU / / Aerdn ««U; ivnf 44*4, ^^|
^. f oMèrP 74S6; jwritarif
MM. ^H
ofler r. / / Mvir 7«K «MS. ^^|
liii iiiiwii, 114; «OM. MM
•rribU AemUe n»T. ^H
1.
• ■ n. // M M»2; «MU ^^1
IM>4aS. 4TX.
• • «K 4dHK »44r ^^1
'àmamcimmit^km.fmm^
12»! .
••cnrer r.f.t «éMw fïtf, ^^H
\ l orne* 4il4. ftTM.
•M«rU /:// liiwJU MMl ^H
|H./Mdr «T«^
• e«r 9.f.t mm 1«M, l«*C ^^|
t_
•et/'.Xf «PMAvVM, IMT. ^H
^H 4*16 (ÏLOSSAIRE ^^1
^H a ait ge m. 11 hoapUalité Tà8, 1 689 -,
parcbemlD m. f/ paivh«mît
^H iféjowr
parçonier pl l t-ettU qui f
^H liostf ml hSU' 942.
3IS2S, ^304.
^^H us tel, ostal m. II demeuru 19&6.
pardun m. II ptirdo» S968.
^^1 uitur V. f. I ÛUr 6&U3.
parduaer v.f.I parâonnn
^^H otrei VL II autoriêation 415-1. —
accorder 1071. — p. aon ini
^^H fiùre utrcii iu-curder ti6T5.
renoncer «m rewenlimeitt q
^^B otreler r. f I 'iccorder 142, 231».
contre- quelqu'un 4385.
^^1 uvraigoe i». 11 omn-nyr. 439S.
pardttrabic ftemrl 2757, 2
^^H uvrour m. Il uttUer 4f)2
pareeo /. I pfvrr»m 2406.
^^H uvrer v.f.I tramilUr hil, 1144.
paruir v. fo. III* parnUrc
^^H ovrier m. JI ouvrier 43116, 7;i44.
4U46.
^^1 Dvrîr v.f. III" tmvrir 9W, &5IU.
parvnt m. II parent VA, 391
^^^^H
parfitoment parfaitement
^^^p
parfoadement profondemet
^^^^^ patin, e, païen puien 2141, 46SS.
parfont, de profond ^Qi^ 2
^H p-iIUi }M./i r/o/^i!- Je ««i>31tU, r>H7;
Rn p. au fo7td 4i>3*J.
^^H tapiiaierii' de rWl!c rtof^t- 452, 93(15.
puriL'ment m. Il enlretia
^^H pain ni. // itnin 'Mil.
iUlibération 6S3C.
^^M paire pL (latin laxi») pnire HQO.
parleor m. Il mUe d'itudien
^^m pnis f. II jMtix 3IS1; jmn^i'iflift!
55».
^^Ê 2(>tS, S4b. ~ a p. en rrpwi UlnlS.
parler p.f.I pctrier ûS7, M
^^H pals fi- // ;"i.V'* '> ti64b.
parle llro /". I fnç<m de parle
^^H palaaDt ut. Il pnymn 3U81, 72<>3,
parmi 'nlv. au miiteu 97S4. -
^^H paisibifl tranquille MVi.
parmi, au milieu de 54S1
^^H paistre v. fo. lil'' nnwrir :tb'i4,
à traverv 2192, 5016.
^^m
parole f. I paroU, diaamn
^^Ê palaiii m. // palau 490, UtiG.
inscription 117.
^^H palti jniU <i21i3.
parsiure f. llI» pMtnmvt
^^Ê palcfrui m. // palrfr<À 7U], (>0U7.
part f II c6l^ m-,, 4SSI. -
^^1 palestre f. I jutU-^tre 2601.
p. à part, h hh fmlroit M
^H piilir f. ;: f//0;jnHr7H27, S244. —
— de itiale p ttenfcr 2271
^H pâli jxilt rani, 61 mi,
aulo p. mtUrjMirt 199, —
^^1 paliz m. J/ clOfwr, paliMtuk ^\i>l ,
mllenra 1051.
^H
partie f I partie aos, 2247
^^B palme /'. / paume 3S&y.
73»4; part 409. — nulo p
^^H palu f. il marf.cagf %\%h.
part 2147. — une p. r»
^^1 pan m. U jMin 4U4'i, 4422.
40K5.
^^m panteiaier v. f 1 haktT 8125.
p a r 1 1 r f . /. III» partir 5867(
^^^^^ par nilv. iTirtUtutité \\i, d45. —
tfer r.&ûi; se aépartr 1611
^^^^^ prép. de ti#u 53, IMU; de temp»
rtetder 1SI2; ^iV/t aceomp
^^^^^K &ÔV5; jle manière â, â7; ifimprr-
w) partir yOB, 1020. — gl
^^^^1 c(ifi<m 21 r; de rcMurr 1767, I77H.
r. gBB. — U coera pari
^^^^H — de par <!e Zo ;^nrf 1014,
hri»e 21 12 h
^^^^H — par aei inilivi<t%»ettement iibb.
partut paWou^ 2»se. ■
^^^^^Ê paragv m. Il nnmnnw iUwtn;,
p a r V e n i r r. /b. III' pmvSm
^^^^^^^ nûbUuM iD, 124&.
parvirer v.fl trmHmtJà
GLOSSAIRE
447
r JMe. — en ee le pu
tion 321 S.
f 11 pâtnoùon 1179,
:f. I tomber m pAiuMMi
«II. _
voie par
;«.f 7}NttR«r13M; turpamtr
fmm paamr 24M; détob^r
B; nvo/nr 9M3. — il a pxsst'
n.) U y a îTîW. — p. «Tint
teer «91 1.
r m, n pâtn 848.
rer v.f.l « («mm'r 493.
lion M // ^ri/^n, /mfr
MM.
lent m. II pavanent Tf>5».
». f / paver I8«l
tf m.U pèche \'\it.
rer, fo. IT peindre 7'J!*3, 8ÎS7.
/! / peine 337. — » p. otew
I 356, 3613.
nriir r. /*. / peindre 431.
ptW <06; ^Komtfi.^ pire.
IL // foi'ts 4434.
t>ii M. // poUaon 47S.
oattm. II liiittiu. de peimon
tl M. 17 poitraU 32&H. 4U»4.
lie f. I poitrine 2i>n, 62B».
II p%€u 435), 5327.
Z/ paon 53M, ISOfl.
1er <»Ttl£&«r la peau â'iSt.
te v.f.II (hanM.) prndrt 45T0;
'.; 1424; itre eotârbé par le
t Z4I&; pencher «469; «frr
mdH »29Z, MI3^ t*!^; »r
ha*, être favoraUe 381S.
t V.f, I (vifi-) K (icmncr ife la
f IM; M MunV 1(74. —
\ /bti^ I3:s.
ft /: f /'MHTiire 742.
penoB m. /7 pMifwm 417ft.
pensé m. // pen»ée 0U64. — e*tro
en p. .S934.
penscc /! / «eIIû*ih((Jr 333).
peoaer r. f. I pemier II23, U2I;
imaginrr 1692; (rffL) Ti»'».
pensf), To penaif 1031, 2098.
peor f. II peur 31, SI3.
peorus, e pemrenx 27W; terrihU
2"I.
per m. // jxtt'r, égat 153, W7,
percler r. /■. / itercer 5145, Wt9.
perdre r. f. II perdre 866.
père m. I pire 1196, 28U.
péril M /f pMI i^M, «^fj.
périr r f. lïl* périr 944. 1085.
pcrmAn%h\e permnnitnl tJif*.
pvriukneir v. /'" ^' 'lurrr 2755.
perron i/ro«»r pirrrr 75W.
peri, e bienâtre 1782.
pcrair r.f. ITI devenir bien «I9J.
perte f, I perle SS2U.
pesftnce f. I peine. 7St4.
peter r. f. I peter, être dAagréabte
IITS, 347(|; peeftBt 4434.
petit, e jjrfi/. — un p. un peu Ml;
toi tfMfOTif IIKI6; nmtrr, pri» ad-
roMalanml, fMW 5SW; pm rtf
roMpt 5164. — jusqu'à p. »oua
peu 8774.
petit*! diminutif d* prlit 474,
26IU. — un p. un peti b*si\.
pelure 9541 (p. t pour peatiire
tisane).
pevree f. I poivrade 3666.
pii m. Il pied \913\ (memarr) 1130,
7560.
pleça depni» îon^ftempt 1526.
p ! e c c ^. 7 tempn h^Vf -, ipiei^uetemp»
3112; bout de elkrmin '506. — 6
p. d ynetque tfntpt de là 9555. —
CD p. dan$ ionfftempB 43M.
pierre f. I pûrrt 9757; jrîenwrie
1499.
pi8t6 f.n pitié 1M6: piété Î84I.
pileret m. 77 diminutif de pUer
426.
rlUr m.11 pita- U'.
pis fiM «S73.
pili« /: // fitU tu, U«; ««n-
pit m n feiihm »lt, 7M1.
pl&ce / / >C*eir 7M&, M*!.
piftic ^ f /tak MBI, S«T7.
pUt«r o. f/UfOMT StML
pUi* fltnm S'IT.
pUil ■> IJ fUnmt 7114. — a. p^
pUUdrc r.f.n (T*fif%€pUmén
uta, 7tr.
plilBe, phigw r / ^ÛM 3M7.
MM.
pUiaeneKt ciotmMii^ AIT9.
pWimi m. U ptaimU UWt
plilate f.T plaimt*^ 4714.
piftfre r.fo.lJh piairr 1«7, 2940.
pllisir H. // nOMt/ 6S, S79. —
s p. «COC
plaisieTft M. 1/ jMrr, Urmin tn-
plaittiier r. f. 1 dHnnre MM;
o^frf 6195, MIM, rmiirre «7.W;
platt m. // prxKta h^^-, affaire,
eait»r'W2\ convention 3400; con%-
6at 9450. — teob p. dâibértr
\hvx — por nul p. /iKTiinnumif.
plttiiuco f. 1 plaine, tmrface pUmc
72Sii, :535.
plat, e ;>(af 4067.
ploge /*. / tnu/ton 942.
plelor v.f.lphrr 4&02, 87W.
plein, c plein 1916; C7t/i«r IM,
5745; (?) 95flO.
pleinement pUinanent â&Ab,
plflol«r, c étenHu 412, n5S3. —
ehomin p. grand rotUt 372.
p I e n I £ /; // tiiiondoticf. — a p. <ï
fuiMo» >iO, 11tHl2.
plcviri'./" ///';ïr<*in/'«re:B«9, I5W0;
(W,-(ijrrr rtKlI. K.'iM
pioui m, i/ >;/(»»& 44Mt, ;uau.
pUa«« ^ r pnîmc
pl*BCi*r fc/.i «■
pl«r m.n fitmn^
pl*r«r c^ I jliwwi
pUveir v. A^ /IP
»7.
plaie f.I pèmt SIU.
plane f-tpL
plni pta* Ut; b
iajfif iifsaax -fifc>
mm.
plaaoryfantw* ISL
poelr r. /■«. ///•
prû ■wftrfflHfifxworf 3'.
«st» MOO.
poeate /". / fùrwx J770,
poes ti ^ II pcmvaw
poi /«« 47fi. — ira p. «I
«n fMtmC «015. — %
^tM fafd pnt 1315. —
iJtm 2111. — por [l
57S8. — «atre p de (av
de ia ptrwomme) $e »o*ei
8S&6.
polo m. Il poing 10S4,
poindre v. fo. Il piqiur \
(wus-fntcndu JU dtevafi
4H7I, 5ÎW0.
point m. II point (ttm
tion} 300.
poiaoo f. Il poiaon 811,
poldre L'. poivre,
poldrler m. 11 pùtatiirv
polie /. / powiic 7671.
polir V. f. III^ polir GAi4
poUent puant 2357.
poltrcl m. Il poulain M
poivre f. l poudre X13il,
potne f. 1 pommt 1U9.
pomel iH. Jf pummMWtf
plicét. au mmmft 4437,
pondre r, f. Il yondre i
pout nt. Il pommeau
44S9.
^^^^^^ GLOSSAIR£ ^^^^ 449 ^^Ê
^^SFàTsa.
pratneiie, prmncwe /! Jf rpwawi ^^H
p. f. I pcupUr 65H2.
^^H
p. jWMr 4, M; par 4T32;
P r 1 m e t re , prometre r. /b. ii pro- ^^^M
5770; A 0(ww de «^ IX'il.
vutirr 139, ^^H
r ea A'T. — por ee que
prmime c. bnstne. ^^H
de rintUmtif) part^ qm
pre M. // pré 9^&. ^^H
iwrt lin nitbjonrliff u/îvi {ue
precept m. // ofdonnonfr 8296. ^^^|
H.
precios, e jfrêt-irtKt T4V. ^^H
elar f. /. / povrchaimfr.
preer t. f. l piUrr 'A^i9. ^^H
■ftlenir S7S4, riV/f.; .1.l9.<i.
IKT porrke 6261.
preie /. I prou 4^9, .177.1. ^^H
preier. prier f. l prier !4«, 642. ^^M
M. // 6otiJun- 746.
preiere f. I prihr tSM. ^^M
[oter r./*- ' rAnWhr u j^a»
prels, pria ni // wOcttr S249; ^^H
M&6.
^loû-e 151. — tenir p. /aire cm ^^|
le f r. ^ 7<^ÛCMf«r CiSS, 7739;
^^1
nV tJlH.
preisier, prtster v. f. I tMtimtr, ^^M
\» m. II tnfditation 12";
apprécia- 320, 71 BU. ^^|
1440. — estre de bucn p.
prcmerAin, e, princnla premier ^^H
'icoyant 9iW.
Zi)77. M4&. ^H
,a9r V. f. l imaginrr 1G9(1,
premier, e pfrmifr 137, UU. ^^B
petuxr tUi'S; réfifcMr I2'.t,
prcmieremeDt prêalahlrmrrtt, ifs- H
'orûer 12A, 7M; ^imaginer
&c<r>/ 5761. fl
prendre e. /b. 7/pnmJre37, 1440; ^^B
f. I ponrprt, habit dv ponr-
/n!/l.> nmtmCTiccr 4M», 3040; (êm- ^^H
i2, 47S.
perv-y i7 m W,< — f'i p 9766. ^^M
ndre v. fo. Il entbnasfr,
— prii priêonnier 2522. ^^H
•'V'-' 'M>'\, TOïS; occHprr
près adr. pr4* 1^67. — ne p. ne ^^^Ê
loing aturun'Wtvi/ 1 727. ~ p. de S!»3. ^^^|
IQT pxuitnnt 56SI.
\>Te»*)m prêtent 1246. ^^H
f. /*- ///» /-ourWr Î452, 6Ï811.
prenent m. // ctit/Am tV34, S1S4. ^^H
tCT.f. m* pournaiiirh\ï2.
presùnivt v.f.I pritattcr, »ffrir ^^H
II port iint. yyvu.
7M, 3272. ^^M
'./ ;«»rre 'Mf\, 2»«7.
prcasc f.I foule 1183, 236A. ^^H
dro rY-/^ coucrif- 721M,
presKiT v.f. I prauer 2114. ^^H
r 730S.
prett, e prêt 5714, 6414. ^^H
r, ^ X porfn- M, 288. — p.
prestement vite &065. ^^H
fel.
preBtre v. proveire. ^^H
r m.II portitT 256t, 6012.
prcstresKe /. / prétreate 2203. ^^H
ire V. fo. Il ranembier 2944.
primerai n i-. pruiueraEn. ^^^|
,aco f.î intmtion 1C24.
primes tTabortl 1SS1. — tdoDc a p. ^^^B
\\T V. fit. 1 préeair is^i*, 1901;
ahrH êruUjnent '2li76. ^^^|
1er 3>rMi Rzomiurr 59&S.
prlDoe m, II prince 302, 82ïS. ^^H
1 f. I ùuolfncr IÎ775.
priDSililer, e primcmnitier 8367. ^^M
yl H*. // ptlùr, pottaH 427.
prift V. prcia. ^^^|
■n jwrff à3, 3T43.
prisîvr r. preisier. ^^^|
^Bv 4603.
prison /. // j/rùmn 9S9. ^^^|
ï f.I pruerie 6â8 1.
prison m. II priionnitr 63:iU. ^^H
^_ •WBtw IT.
^^M
450
GLOSSAIRE
p r I V û apprwoué 3Mfi ; intime 3402,
hisis iprirex nat acbale ..un ami
intima, arhrte à »f»t 'IrnitvaHtoijf,
v'^l-à dire ,,qh n'at pan himaei-ri
pttr art ami"").
priveonaent m tecrtt UU4. 9012.
pro PL // avantage 136, CSKfi.
pro raillant 358, 2037. — être p.
ai^ir de In tyileur 9i27.
pro heaucoup. — ne — p. nullement
1591, 5074.
procliiin, e proclt^nn 164S; jfrorAr
parent 2277.
prochain omenlKxwjfnt 161), 6732.
prudom ut. 1 1 1 homme de bien '0'9,
proere f. I raiUanrc 166, 2127.
profetisier v.f. l prMirt 3077.
profeiiserease f. S prnpkfit*»e
■i25T.
profite ifi. Il prophète, un prrtre
^Ht «ail prédirr l'mvinr Hl(l4.
protneise r. pramesse.
promettre r. prainuttrc.
proposer v.f. I prendre une r^An-
tuiiûii, «£ promettre {Ki2».
prosprt? jiropict 674, 31>î>6.
proveiuCQt nt. II preuve ^515.
provfire m. IJ prHre 1087; mu»».
prcAt» 7163.
pro ver r, f. I prottver S5U. —
prové conrainnt hbC4.
puculc /: / pucelte ISfil. 2120.
pnfr v.f. ni' puer 04M.
puis adr. pluK tard [7(1; puis 78,
I1S4. — p. i|llo ajtrig gue 1291;
puisque i)^i\. ~ prtfp. apràr I62S,
5757.
plilsicr F., f 1 fnirr eau 2555.
puor f. II pwintrur 2M»ti.
ptitni;u m. 1 1 pttmtilittio», tMtati'-he.
1572, TWt*.
putain fil jtulmn iMM.
c|aan t lurM/n^ ), lUii.
quant piim. rcL iLMt*"^ ''■M^
4e Ml\. —{ ""
3ïtatt
1
Te4
A M«Mre giM I5Ô2, ij
tiat ne r\. r. tant
r|narante iituirante 3ïtaQl
quarel m. // tfro»st
422, 5SI2.
quarré, e eatré 7299.
quart, e guatriinte 2f;5,'j
qnartaiu, e. — fièvre
quartier nt. // umtetqv
du easijue. qui artiit la fn
pyramidr ry<wiWmn<m/(nr.
quasser r. f. 1 MWfr 9Î*
quatre quatre 1213, igifi
qae pron. interr. 32C, 61
arec le aeng de „pour^
8133. — pron. rd. tt7,
taire q. agir en 807. J
qae coiy. que 34; fXtrJ
1832, 2723 ; de sorte quM
afin qtte ti27t; povrrH^
pour continiter quant 13
annoncer un dùwours é
grec oxi) 2139. — qtw J
- . . et 3779. — qne (A
(/UT lT2i 9Moi que 263.|
fiMt yu« SDïS. - mai
umMs- ~ ne . . . que «««fc
q n e i /^rcin. »&«. reJ. quoi 3B
iflitjrr. ^Moi «45. — por t,
qnol /»rt»n. ttilcr»-. 2«7, 361
la fvrat q»y fertti-je 101
qnel => i|uc le 37.
(|nerre r. fo. Il
prier, demander 3Vi3.
dtmandet In penuiati
1697.
ques := que les r>5RL
qiiiiistion f. Il queglion"
qulaxu quinie 3313, I10|:t
l<raci<anr v. f i
i
fai/tM
f. I radfir T96S.
YV.f.t rapiécer 34M.
Ir K. rMtoflBr.
tt V. recoDtor.
«L II âottiai, i/arantU S441,
K m./i rwcA/tl. pviiu.tiii lIGtl.
r nisfc t(|,1; itr<t0n fnllr 1707;
t^ 4S7J.
r fU>t, jet ift'.H.
Jï branclu) 2314.
I C D t ntùitmmtbUmHmt
r
^ 7/ raUon 'Mi>t\ dittmirm
IT(*6. — iuctrE> 1 r. cutretwcr
9lt à, abordrr UrU, 1674. —
r. t>. i. r. rendre.
f.l rftûunur 1002; ^rrf;C
r / nuKMMo- M39.
••I m. /J braru-A«> ;'JI7.
P- f i rmmduirr 2506,
K
braiteU 231>.
M. // WMIMWT 3.'i37.
[% f.l rmgeaner 3904.
Ir R /■. ///• oMitUir d*iY-
S4B.
eBQnC M. // touingfmerU
fer v.f.I mmlager iH9^.
m t. f.l raeeammoAtr W^
V. MM K.
rer »./". / ^iy^^ lyninJn
w 371».
fl rioUntr 4IM.
flll" enltr^r ÔSIS.
Beat m.ii rau)yc«Ua>»enf
CV prifbtB imdùfHt âouraii
aettoH du nrir an^uW il
■1m ou ■■■!» avte
m ^rrcffUnU. U r»l .lif/i-
^ *'*«rfft téi wignilinttwn tk
langage ModcrM.
-1; lolMliler 416;
&*.«.
■flnwoTrfr M03i rsnidler li»M&;
redsTdr 81 h7; rMIre S5&4; redo-
DOT 621}[ roilurer iws}; refaire
4M, H9t9; reftrlr if^S; r^iorter
7t.îU ; TVMatt : yiM», rentre 614, 2079 ;
roTtmir763l. rriuroor C!tO; raroelr
• HT; revenir ISS.
r« m. // AdcAtT l')»3.
robaUier r.f 1 r «ou r«.
Ttcetm. JI rrfuge, pbug forte Stai,
4144.
rctcevtir «, fn. tlh racnotr, me-
etiriilir Tbô, 9M^.
recliieC — d« r. «^ fKHH<«wXM4,
Wîl.
reclaiu m. 11. - nmknr. faire
pnrtrr de 9oi M9&
réclamer r/l/iAroyiirr 2336, SOU.
recoilltr.racoUUr r f. ÎUm rtufii'
1S&1, S7II.
rccolebler t.fl (rifL) m comdutr
de •màvttm M3I.
rccomvaeier v.f.I rrriaiwimcB
UVi, tft26.
réconforter r. f t rie$mfùHer
is:ic, 2013.
reeonreer v.f.I tmlamw Tttl
recunoiBtre r fa f ff' ir-iinwrffu
reeonier, ncvttar r^. / raamtfr
<S44, filtk4.
reeorkvr r./*./ recwrter l&M.
rr corder r. / / ni^ipcirr ATM; m
ro^jK^T 1234, 34I7«.
recoTrenent h. // rteonrrwmml
1341.
recovrer v.f I oûbr MSI; f^p».
r«r 6S2«.
recovrier m // gu^riaom 39».
recorrir F./: '^^* (^''^A^ t*- •Murt.
reereire v.f. Il renoncmiUt Uttie,
Me tUcttirT rititvtà mw, — net*-
lal fptitMT , Kiiinm ée mm frropft
«fnt S4W, 707».
rvcoidier w.f. I r. mnm re.
raenire r./Â. ff cwr« ée notmim»
«474.
452
reculer v.f.I rtcutet- 55T2.
redeveir v.f. III^ v. soits re.
redire v.fo.JI v. »om re.
redoner e. /*. i v. soua re.
redoter v.f.I rtHoider 760, 6993.
redrcfior v. f. I reataurtr AWT;
frii/ï.; ae relever 9Ï06.
refiire v.fo.î r. sous re.
redorer r. f, l v. souk re.
refbrir i.'. f. IIJ* i*. sous re.
reforiucr iv /! / reAdiiV 656, I3ï9.
r e f I a lu b u i e r f. /". J flamboyer, res-
picndir 2fillîl, 465i).
rufundrç v.f. II fotutre de now-
fCiiM 4472.
refreidir v. f. III" refroidir !9S«,
7»22.
refreschir r. f. Ill^ rafraîchir
7277.
refuser v.fl refwter 15B6, fllîV.
r e g D u m. // m t/a uf i^. jroui'in'iMDiMmt
:t^<i, 'iihb; royaume 3, 320.
rutïner v.f.I régner 2990.
regort m.// golfe SIGS.
regoieoru /". / trcbuehet 7T09,
7713.
regroter r. /". 1 regretter 2127,
«241.
rtigruui ratatiné 2443.
r e g n a r d 0 r c. /*. I rcjnrtfcf • 29 i ^rrf/î.;
mguart m. II rfgard 2294, 7S8];
atiinte »i)2ë.
rehaitier r. /*. f égayer, encourager
273.
rei m.// roi 19, 2214.
rei fJI fitei 43«l.
rcial royal 2189. 641)2.
ruialuie m. // royautitc 4iTt2.
reîdo roirfe «OBO.
ruidcment nftJoment &744.
rL-i« /'. I raie 2225.
reïne /'. / reine 1524.
relevorr. /". / ("r^-^ «!r«iffo-534U,
6213.
relief m. II les rtsirn qu'on enleva
,(ie fa tahU S641).
_*<_
GLOSSAIRE
relire v.fo.II v. noua
reluire v. fo. II reluire
remaindre v. reiuaneir.
remanable ficre, pervutn
remanance f. I domh
aùSl. — a r. pour de bi
reiuaneir, remaiDdre v.A
591, 62S; <-a«fT7224; ni
S963; ne pa» M faire m
— r. en tenir à 8498.1
nant ctUii qui reste 22]
reiDombrance f.I aoit
remembrer v.f.I (tran
à quelqu'un quclqueckot
pem.) il me rumembre j
viens 3iB, S53.
roinoil iH.lI mouillure
re^moviiit v.fu. IJI* son
I*. fiotu re.
remuer v. f.I fréfl.) êert
i'élvigncr 6226.
renc m. // rang 433, TOI
rendre v.f. II rendre
5459. — r. ndaon
seignemetttà 369. — r. 4
tmir le combat &690, Bl
t'ame mourir 2042.
renge f I buwlrier 4SI
rcnoncier v.f.l
366.
renoTelement m. II
taenf 99S<i.
renovpler r. f. l
r e D V e i e r v. f. I renvo_
reoller r. f I rouler 5*
reondere f. î forme
reondement m rond
reont rond 4490, 5801.
reorte f I Iku formé d'\
tordue gur elle^mêtne î
repaire m. II retour 241
mètre cl r. rehumtr IJ
repairior v.f.I r^ounur
réparer v.f.I réparer
ropasmer v.f.I (i
wnu re.
dn \t
GLOSSAIRE
455
RI.
r. f. JJI* rvmfUr I3>l.
ni» saai^ »3lf r.
K
fh.rifirtfJmŒdUr
9.f.I *'. »ûm* m.
77 rrpo9 1435.
t.f.I (xmtr.i eattr N04;
r 3ltHi (ri/lj 4133.
r* V. fit. XI prmirt Je
IgfiS; UdkMi- 1»48l
r v,f.I reproeker VM.
if M. 7r trprtK*^ 7118.
Il77 lieu û"^ ;tintL.
l r. fo. II rArrr/KT W3,
ilrtWCT- à, iflrio- 4 1 M, 48 0» î
attaqtuv ft43l.
\t e. f. I irffi.) rtjtraidn
r. ^. 7 V. wiur re.
v.fo. m* r. WM« ro. SÎM.
r r. ^. 777* rtifouir, oiee»-
Sr r. /- 7 auAer 1911; êe
27Î; Cr^^> 26SI.
I r. fo, in-* dilivttr, son-
3«, 674â.
I f. I teeourt i703. ~ » la
|M 5B79, 7)31.
ir F. ^. «amMer 1468.
r r^iu 1501, 4dTa.
r. f. I rHonner 258V, &ô)J9.
B I*. fo. II échapprr 42W».
p, /: 77/* échapper WS7,
ritrarter OOSl; /rrf/iy re-
1783.
Br p. /". 7 juA^r 7470,
1.77 délai 1737, 3S.)4.
f t, f. I ri-mtitrç à pUiM
m.
r. f III^ rVHpttndir
rei|toailr« e/îk 17 n^p«afrt
reipoa* m II rtjmmMt Ml.
rcitif. re fv#i/ <7K>.
rotnrencal «t. 7/
'iTTTi mmfomttiau C3M.
r«itorer r.^. f i alillii IHNl
restr« ftlS r. mh n.; An^MW-
nm IHM.
reitrciidrc r. /d. 7/ r^j—rr O»,
6^
r«iaietter r./l 7 rrmncilÉr IMC
reicieaaBtM. fif«rfrù^ie«4IK;
«rfi** Ai rabair Mil.
retenir r fij IIl^ rfUmr WSI,
UTO; garin- l»47; 7031 r. atwr».
rat«r r ft «rcwar, MAwr 41*C
retollr r/l 777* wymwIrtffiMlgi
eAo*« yu'uN a donmé 33M.
retor m. 7/ yu^rÎMm 79So.
rotoriqne /: 7 rkètoriqtte tM&.
retorneier r. /; / fXNnboMrf 4r
mwTMiM 0031.
retoroer cf. I aUcr tn arritre
sot; *f rrfoitrfifr HS7S; nlMitar
7374 ; t"»!/!; â7, 707 1 ; 6M n. MHai n.
retralre v.fo. II fvtîm-4153; rfé-
fijunur 7^4; frf/t^ w rt4ir«r 8778.
r c V « e i r v. fo. II reroir ftS46 ; T97
r. KCH* rc.
rtiTunlr v.fo, III'^ rrtenir S3&<t;
{r/fi.}ferftoHmrrV\i; IA6r. soai
re. — r. a cafetr 5478.
revertir v.f IIÏ- rWatinurr 3105;
rttwiAer fi'fti, »4t6.
revuluir f. /*«. 7/7< vouloir Atnou-
ivaii â6M; fi7%6 r. «oM re.
rlcbe mA*: 141.
rloheee, richelse f. I pouvoir 1367;
riehfgMf 1A5; trévor 52.
riobement rîcSrmrnt !77b, 4u65.
rlchoté /:7/ ri'AfJiM 1396.
rion/. /7cAoMe24, îMfiWfcwwtMM;
phr«9c (U 'hute) -/iwigu* jwm **&,
4iS3; ^apcc /« n<^3«ïi»n> rtm 1745;
nulU-meiU 1328. — de r. muTHUc-
iHcHt 1S2I, 511i:i.
^^P ^^^H
1 rire v. fo. JI rire 304&; (ré/l.} sr.
saillir r. f. Ill» saiUir 2UT8;^|
m wioquar S6fl9.
2033, 280fi. ^1
^^^ rl« m. Il ti», Sùurirt- 7961.
eaÎQ, e sain, nUide 5t7B; ^H
^^H rirage m. II rivage 83.
^1
^^1 rive f. I rivage 81, 419,
saiotuaire f. I forée dirine fflH
^^H rirlere f. I contrée mr les Wfb
aalrement m. II serment Utl,
^^^K d'unf rivière, bonne pour la duuw-
9311.
^^P
saisir cf. III^. — s. qnclqn'on dci
W T oher V. f. t coUr Zîti; piUff i'hl.
3461. — estre .^ei de !t4S^,iiS7t.
^^
— se &ire saisi de se stiisir ik WLj
^^H roche f.J n^che 42ii.
saldaire /: 7 639«. wÊÊ
^^H roohior m. II rocher 316^.
sale f l Èolle 461. 1481. ^M
^^H roe f. 1 roHf t)9u.
salf, ve Mlr 64&&. ^|
^^M rgele f. I roue 68S; (?) 44S0.
sali m. 21 sa»t 3604, 4921 "^M
^^H roge rouge 4U63.
drc a. aoKf«r 692. J^M
^^H rogor f. II rottgoMT 3995.
saluer \:f. I aaltier 732, .11^^^
^^H rulstc raide, ewarpé T39S.
salut m. II salut S780. ^H
^^H rompre v.f.Il rompre. 202. — r.
s al T âge sauvage 280, 349. ^H
^^^ft Itw obevels arracf^r les c)ieveux
salraglne /; i bèie saurvge ^H
^H
salvement «aiN et suu/* 2301^1
^^H ronfler v.f.I ronfler 2071.
salver r. /*. / soutrr G^IOI. Il
^^^B rore r. f. Ilrvttyer impf. rouit 4&36.
aauc m. II wmg 480. 2(l37, — JIBi
^^H rosat, de rofttt, aromatisé avec Ses
a s. 3608. 1
^^H roues 7434.
sandaire f. I samlaU 6306.
^^H rose f. I rose 6104.
saner v.f I gttétir 7972, QàR |
^^M rote f. I route ISC, 3399.
sanglent, e sanglant 3617, lUu
^^H rotar v.f. I Ud. ractari. — r. l'arme
santé fl santé TUS9, 0937. ^M
^^H rendre CJime fep. expirir) 5D5U.
saoler v.fl rtwumer 7100.^1
^^H tù^et v.f.I demaiuler, prier 1 27, 733.
sapeie f. I tutjiîniêrr bibt, 0^^Ê
^^B me f.I rue 4^9, 7326.
sardine, sardoîne ijunrtt'^^Ê
^^H ruer r.f.I hncer 7U23.
sardonijx 6473, 'Gbi. ^H
^^^1 ruisL'l m. II rttitssettH 315(1.
sarquou rn. II cerctietl 0414, W'^
^^^^^lUit m. II ml 9137.
savoir v. fo. III-* savoir 4S, US-
— s. mal (impers.) déplaire Sl'H- '
^^^^
a s. c'est'à-dirr. S500. — pritsi^
^^H Bo, sa.
etantivenient, sayes^se 2128, Sjl*. i
^^H sa V. noa.
savor f.II saveur 8224, 88S^H
^^B sacbier v.f.I tirer 9710.
!<aziër r.f.I rassasier \ÎVO. ^H
^^B sacrefiJ^rv./'./«r(m/!rr 101^234^1.
se pron. rift. 47. '
^^K 8acrâflaem.//sacn/îce 1007. 1949.
s e COU), si 208. — se ... nos C^
^^^1 a^gi sage 129ti; instruit 8182. —
que 240; excepté 1170. ^H
^^^B flUre a. tiutnure 2473.
svantm. lissant. — en sona^H
^^H sagemeal sagement 39S2.
sebeline f I xtbeiine 748u. ^H
^^H Raieto/^//f«c/i«8066;^v;i^rùi{nnenf
sec, che sec 3ô72. ^H
^^^H Ui pointe) 1477.
secliier v. ^. J ttécher 6490. |^H
^^^K BaigDÎee f.I imignfe 30&(>.
aecot te v.fo. ITU secomt^^Ê
^^H aalgnier v. f I saigner smi, 6877.
^H
<îljf>^SAIKF:
4SS
tau. lUI. aeufUiirr.fiih
.^JI Hr* «MÛ 2SIT; *mr
M; doÊruwrr 93»; rrjWi'^r
M A pilicrft.
t.f.1 tatUr M'd^
, 4m meamd TW7.
r Kn> 61 13.
Émnf îTSi».
Wno/i^ lin 3», 713.
ifle f. I iKfnrtraàuete 4T-I2-
n ttin 63&I.
n «oîr A60.
■ le foùwn/< «<9t>, )&&0.
Kv. f. I âtmeurrr 3&1,
Èr «si liMi>.
s= M 1«. ri le &5ts '.n\:
ï weOt Khi.
taon 6Wii.
f.l fvrit 21IM, 293»
i% f.l »emmnc 1434, ADOO.
Lut m. ÎI 9ii/ne htW; mine
MW. — BU a. n» ajfparrncc
— fiUre B^ mtntrBT «. IMif),
tr v.f I tiembUr 719, I461>;
»&f(T l';4ll. 2344. — ce quo
V qu'ii vctit \iîî.
dru u./ft ■'^ aehùrier ISS>-,
r 3&7t.
es atu9it6t nciK
<r M. il géfuttear i'M.
\. Il ëénat 2%2.
) ëoué mu.
HBce f.l fiipte <U- ta ptirt
Ctur 2340, 3344.
re gaitchc Tt>, 'n*i\.
imeat v^r^mni/. rimpU-
>bCir3»:i.
«cas «. // «rwL aa^MT 1M7. M*1;
«ri U4 : AmfÎM TMlL
i«ml« /. / •mfWr 1154.
leatier «. £7 «afier 371.
■ •■tir r/:n7* mhr 1SZ3; fri^f
M I— #ii- IS34.
seac pr^ hw M, 431. — s. ce
^•e MNt fW 714. — IL «M gli
rmârgm PviMt/ 8SM.
Rcpcllr (^ /. i/i» «HMdir IML
■ epoltare/: /f<piiirMm«»,Mn,
«crUat m. li itrnltm Sf%,tSli.
f eror ^ /// Mnr S&&, ItTS; mm
■aer 1179.
•ororg* «■ // A«aiâ./Vhw itU.
serpf at m // jrfy««< IM. Wtt.
— trmire le s. d«l boliMB tirer le$
mcmtna dm fm ASM.
aorpentia, e 4t ta faf9» iTm»
arrpmt K7à.
«urreemcnt Mrr< IfBS.
serrer v.f.J •arwr S9W. — aeni
/«•mu!, ijMk<MHili<e 16il&.
•erviable aerviahU S38.1.
servir v.f.îll- mrrirW9,9ty
serrise m. U aervirr 6f(l, 13IKI;
{rùmr 1950.
srs, sis — m les 0:13'J.
sustier m. 12 gttier &47I.
set Kfj/t Ï7S, :USH.
set tu If nrplifmf WSI.
siriil, u »ri4 2>i&, 1061); ueNlr«, Mi*>
^Ni'd/ 7i>)f, 1331».
soiilument *e.Hlemt!Ht tttih.
seDr, sogiir, u Mlr ^, 42. — adv.
A S. rtjuui^ 3938; en murtU l&lU;
<nt repitt 'l\f>2.
seUreiDcnt, JU^ftiirc™*")* ""'*' ''■^*
grr 2J42, «Uï.
seiiriO f. Il nûrft'', (iWHmnce 3417,
OVZii.
sevrer r./*. f W^arvr 2120; $« 9i-
partr 3S67.
se se wrixe S^V^tT.
456
GLOSSAIRE
si arfr. M 195; ainsi «99, 2054. —
Ht com ainsi que TiS'i ; à maure
que 1704; puisque 4lfîU. — aï fait
902».
si, se (Wf^*- At 120; (txpiétif) 343,
490.
slbler v.f.l mfflvr 2504.
sicamor m. // sycomore 4531.
sié m. // M'âi^mee 2T0I.
Biecle, sieglo m. // niom*/? 4S'>7.
siège tii.i7iti^'' Smj, dlu^i onpla-
cemwi/ 72W.
nicgle r. siocle.
siglatoL m. Il eêpice â!&ofi'e pré-
cieiuie 4025.
Biiclu /*-/ i-(filf '^44, 3i)9it.
slgler r. /". / cin^kr 21b, iWH.
Rigne m.// anblhue 3026, 46^5.
sU = si le.
slllebe f.I ityUabr. S5&S.
sis V. êOJL
sis = si lc«.
nhirc V. f.I 11' suivre U8l, 3600;
i»ii/er ^I52.
sottame f.I tranquillité 79b'.
Ruivet doucement 8424.
sodaineuion t toiU à coup 1â07.
Bodoment, findcement subitement
7hl, 5816.
soduinite ni. Jî ecdoniite hbU'A.
floef daux 3<îl0, 0322; il4«. douce-
meut 771.
Boentre a/n*^ 50, I4t»2.
Bofire r. f ///» Kuffire 7103.
Bofle m. // souffle- 7712.
sofler r./; J sovffin- I23I, 260».
sofruite /". I âinctte 2404, MiOO.
eofrir v.flIU wurfrir fifi, 2181;
filBMfer îOàO.
soiag m. rr soini;. — avoir b. se
»meier I030.
soldée fl ëalaire 7387, 9104.
sotdeior m. // solrlnf 3131.
suider r.f.I sonder 4474, 7i46.
soleil m. Il soleil 197.
soleir avoir accoutumé V176.
soller m. // eoulier 4026.
B. drfQ
1
;r, HUM
.n
4
sullier m. II plate-forme 710.
soltaiu, e Bo/îMtrf 2142.
8 0 m m. // sommet. — eo s. nrfQ
e» Aou/ 7321 ; prép. atr 31)
par B. pnr dessus &690.
SOnie f. I Mmmeil 2412.
s 0 a e i 1 m. Il gommcil 8029,1
Bomler m. 7/ bêtr de somme
son Ht. II «on 370S.
Bon pfori. posa. SS ; noiM. ffitty, hum
ses 692ri ; fém. sa 4 ; nom. plae,
moMc. si 230; fém. ses 2(K»i); uc
jïlwr. se» 50.
SODC selon 2e]&. 2S95.
soner v.fëoimer 1148, 4^JW."
suQgo ifi. II songe lbb*i, 2A\i._
soper '-. f. I souper 82S.
sopli* guppliant, uoumiê Hil^
sopleier v.f.I aupptitr 4390,
Bor, e blond 4000.
sor, sore adv. par deatus. — wM
8. ae ruer sur 5350, 043iJ. - ff^
sur 301; an daunut de. 1TS4; OnM
.79S". — H. ce puis 4139. — nicW
8. chari/tr de 100.1.
Borcointe f.I ceinture. 4f
sorcière f.I Kordèrr. lOul
sorcil m. // «oiircîi 3001.
auri:ille f I wurcil 2291.
sordirc v.fo.ll calnmnirr 9312.
a o r d r e v.f.II nurgir, ilre eoitlrri
naître 46S, 1046; Bounjr'; 3149.
Bormonter v.f.I rainerr 154.
Bororer v. f. l dorer 6431.
aorplua rente <i914.
aorpoGtr t.fa.TII* (rifi)
pable 6364, 6745.
Borprendro t>. fo. II
125ft, .')04&.
sort m. // sort. — par s.
(Tm* tirnire om «ûrt 2880. — g»*
9. tirer au tort 1024; ji^*"
l'avenir lOtO, 5<i5b.
sortir r. /b. J//» (ionn«r «• J*^
ffltfc 176H, 3230,
sorveinire r. /". //b«»7w««'1*'*
Borvonlr v.f. Ilh surverùr IH.
— mem
■ 9312.
3149.
154.
ml
GLOSSAIRE
4&7
ê3n.
ISIS, TBOâ.
mmpirtr 13U4,
n* wMilenir 761 S.
tnt 44l«, AI 12.
f' (impm.) il m<
u^fiir 2SW, 7M4.
r w rfFiivner 1244.
a«-<2e<Mnu< (If 131 A
V. f. Il ermmdiv
tjr muUmitt 7819.
a^. M* sMi /<Ab.
t /oui «> ffu«- 3ASS. — t. com idem
3343. — ftltro I. p almuai. — ad-
fVritf «i, funf }l, 16Mu ~ par t.
jMurt'itU 't>9l; fiiilU la «MMrr far
V&I&. — pu t jMM' Zii }i}i. - fon I.
cnrepU jm 4b7U. — e«tre t. ptm-
rfttMi c« rnnjn 133, 6*47. — AL
aton 1001. — t. 4W fmtJ At
m^'./ juêyvfà te f«M MA. — L
(om itnmi kmftem/m far •■1. —
oe t. se 41BHC k MMH Jm BMaJIr
174»; (occr AiitéytfM/ naJbMNt
1U3. rifli IMt.
Iftnl«st ammiiét i'Sî.
tftplBaKfl H. //. — «■ L <■ M-
dutU ilH.
tftpir R. ^. un iHfL) mmdm- MftZ.
tspis M.// e«|M> «iiCu
tftr4if. Te tardif tM«.
tsrge /: / tory /ayte A 1 1 mftiuf
M39; ivrrf A liMriJirff? ««&«.
tsrf icr r.^ / IvfarMl,'»»; «!•«< /
larL — • L ma. — ■■• 1 /i»
/«.> CmCv^ IML — Il ■•la t
V.
(mM4*.
1M1.
p« 907t.
«m.
a t
tafial m.U ffwmft 'U, mU.
taaiart!.^ jMto— <r W;iiiii| i
811».
u«ci M. n «VMM ni*« «ntM»
^■K éM^mm mm.
Uchc /. / Mil I I fM*M ««M
t«ift4ra c>ih Ji utmêrm 9f»-^fêm^
y<t»<ia // MiO I tmi.
t^m9f.J t$ém mm
tlT, sm — «al
»BC« f / Ih
^«atteaa// J
iîLvîsî^.ira^
Crt*
-m-rt tr-M. *rT:-. Tr-*i.- * ZZ T>^rr lu. «im.
lÂnmn i. S+t •■''>
•rriftr :■«.». ^..1- -r-fS-Tî tr * - .' jr-rr wt».
i^: i*?» •îfïf, ">"(•< : •■*♦*» — * ' " ---* ""^liwiiZîr
T'i>f»r 1:54. ^:'^;. rr-îtiiir ' ' Z ■ï-nwp'r-r * '»in.
' I i»jt.HC»r :iw. ■••?•».
TrifTirT-iT • - .' -■■n-i*~ * :;:
r I frifw^iflr i""i. rz'.t-.:: ■; '-'ir , : _ ^ i-i.:.} _;<. — r*-
.. ï*ïï: Ki^'y rv'. -nr " ;
■ t4*/*bmî'fT ! »L-» T T ■; I * ' — : • î * î^
t. ï*i, îî*'. — *a :r;: :,i "ï" Z-t* rt-tt. t r --nùtr-.*
— a b t. f • rr-,- ■:;::■.*? • - * ;- ..— "'.T-;
ftiHjc jfi» " "t""*.'- îr!-* > ' -?<
f. I àtfa'itf i*'7'\, '.z':i .-'-Z- ■.■\ .■-..•«^■,*. >, '.«-.«^
f.IdffairrU: ro- ■• _;• "-î"^ 41". i 'r ''*'.
'ti-roHler 41T4. trlï:^ --.*.-« :;
trti^r 4"l'.t. 4"T| :r:*: .r ■" -'.' -'.-.--<** ■■".'..
m/ïT îi*: jfori/i.'*. :r:Lr ■■ 7 '■•" ^ •. v.;,
/* IS74. :roo>r - ' i ■-: <Âw '■■'<.'. rï:-:,
, "52. .r' 'il-V.
f. I troiMfr 12-*-î. :roj. •' >. tv. : v:
tr '.---rr r. f J -n-. »y-^ :■::'.
II nrmf tninrh-Ti-l- '.T'j'.rT v f. I -t^'-. vA/f i'i>ii>% u/i
// trahchée llj. Tr/'j«:r • f / tjfn'n »/../*#» v-^/
f tranchée :j]3*i. :r'jv»;r ' ■ / 'f.fn -i \\\ _ ni
4475. -.u ^■Vi:.
agitation G^'à'.'^'''i'K i. p'i'- :;'*v.i /<■«( u,\ i,iUi
'lire Hi:j4. tui-r < ^ / /,ifl/'ii ,,,in n,,
f. I 8C%tipttr *;4?i:;, mort y /'/A" '/' '/v«». 4'tfll, iHJK,
tut, m it,'h i/^;; *
460
GLOSSAIRE
06f m.IJ aufHOO, 4041.
otfl en même temp» que 2226, ■JI2I>.
06 m V. orne.
oés. — par o. par nécetaité 3044.
— a o. en fovfitr de, au service df
>r>32, 6')6I. — a muQ o. a mon
égard S708.
oevre f.ï oeuvrr. S97I, 6441.
al, hui (XUfViHrffAui 64'tl.
ulme hxiitifnu 7S3T.
uis m. // jiitric G27S.
aUerIc f. I hnisnerie 513.
dit huit àSS6.
uitavo f,l semaine 10(110.
amain humain 2516.
uni 11 le tuent AumMirm^if 23K(I.
un, e HR 252, 6S04.
u B m. // uaage. — aveir eu us 4TS7.
nsâr r. /l / i««' I33I.
varier r./'./ ^rrrr 2401.
vatllancu f. I vaiilance S07tt.
vaitlant précieitx 393».
vain, e /âiii« S507. — en v. 7041.
vair, e gris bU*i 450, «915.
valriè, 0 barioU 4027.
vatssel m. II vaêe 6409.
vaisaele f.I taisieUf. 4&S.
val /: Il vaiiée 2435; ». JJ 2022,
8203.
valoir v.fo. III* valoir 174, 4583;
aider, itre utile 77S7.
valor f. II nUcur 787; taUlancf
fi«6t.
vantancc /: I vanierit 7212.
vasal m. li vassal, t/uerrier 12S2,
1438. — tmployé tv^ectivement,
vaillant 151.1.
vABftUge m. II fait d'arme» i6,
8293; vaillance 5436, 6162.
vaslot fil. // JBuitc Itonmie 356ô,
(J578.
vavasor rn./! tHiMMwur T2C3.
veeir v.fo.I voir Ï4(j, 1779.
veer r. f. I défendre 4721, 8013.
I VCIIfS
veie f. I voie &0, 2226. — mètre i
la V. congédier 62I&. — meup«ii
V. eneOHrager 84V5. — tottt vde»
(oif/'ouni 457H.
veile /;i roifc 202. 3023.
vol I lier t,/;J veiller 334, 4918.
veine f.I veine 365S.
veÏDtre v.f.II vainere, tnbjugm
1990, 21SK.
veir, e juste, vrai 2SS4, SOiM; odtr '
«1 vérité 1750. — peraBr t. 137.
— par V. v^ritablftHnit :iS30.
voire oAr. itaffirtnation, en rMW
l«St); vcire veir tVfcm 85fll.
veirumont c*t rniti 2099.
veisdie /. 1 félonie BOUD.
voisin m. II voisin 8592.
vols du moins 20&6.
velti, e t-elu 2447, 2ôr>5,
venaison /^ // venaison IMS.
vendre w. f. II vendre 394,
/■«trc expier 5692.
v e n e r r. /". i" cA^mmt 35"y.
venoor m.IJ chasseur I457.J
venere5se f.I chasÊe%ue U
vengement m, II vengeance W^-
vengier, venchier r. f. I reniprt
BS, 5422; (r^ft.} 5218.
venir v.f. III' venir 417, îS45.—
V. a (impcn.) on en ri
6221.
venJanCB f.I vengeance 4,
vent m. // vml 2'.l4, SÎI44.
ventelor r. /*. / voltiger
flotter 427S.
veotcr r. /". / venter 101,
ventre m. J ventre 2570.
ventrière /' J tVNfntiv 5334.
veraiement vrmmcnt ftl66.
vorgior iH. II verger 4112.
verguigne ^i Aonte 7067.
vergondcr t*. /! / deshonorm^ï
^réfl.) rougir 2flSl
veritô fil vérité loio.
Tormeil, lo rouge 423, U(!
veruicilloQ m. Il rùnge 13
vcrriero /'.Z vitre 6421.
ÎS45.—
4
GLOSSAIRE
4Ô1
Tcrrite f.I rtfrr »\\, .oiM.
Teri frip. cw» »-, coiUr*. -ITiS ;
Ters H. // RTS ^13£.
reraer r. /*. / tomber M:^. ~ àîrc
T. Ttnvmer i336. Ti)37.
Teri wr* 4[*M, 74^.
Tfrté /". // tmU T4'>l.
Tertii ^. // ooJoniK mtffrraj^ i^H».
Ttttn /; // rmUamn %'jfl', Vî>.
/brte i;4(>, 7u4)^.
Teipre m. 7/ aoir 4«4S.
Ttitement m. 1/ r^emnU TV*.
6111.
Testit r f. III* Tftrr «îîl. SM':
iri^.) te ritir I4M.
vefie /. / ImniÀne 33ïd, 6i><'>: rw
62!3. — ane veOe â ton^n^wr û
f<te, à pcrie de me it.'p. use tn^
tiee à j»rt« 'Torr îi'M' i*2: —
1 T. otirfrtMimf 1(61.
ïiiire m. J/ rÏM^ 5i37.
blinde f.I proriifiomi 4îî1.
Tictoire /". 7 ricfMrr SM6.
Tie^.J vie 152, 24». - efciiip*r
It 7. MounV 737S-
^icil, le rieux 2453; hom. rieh >■.
'ieillece /■.7 ri«i«»c î4'.'5
TièlB^.7 nVUf lUS.
'■eltre m. 77 dkûn <ir ^Vi^
IKO.
^% ve rimni eJS, 603*. — ne <*
Hr^ V. conseDlter Hf «aroiV »<»/
fonieil 3505, 49S3.
^'?lie /:7 tigne 6505.
'i^or /: 77 rigueur 5*92.
'j'. e fc(M, rii. mépritable *72»..
'''>in m. 77 paytan 3672, 5372:
"'"nme de ba$»e eondHion 14I*S:
^^ffimp qui, n'étant pa$ rltfralier.
"^ «entend pas à tamour thern-
^fre^ue 9036.
^i'e fj vilU 9.
^''eniille f.I canaiOe 3C73.
|"."enie ^.7 rilénie 2902, S72'i.
'"**ïeiit rOmiCTif &944.
»:lt-^ -" 7X mf^pr^A l:j:i. — iTeîr
T:a: -*./r »-L 'ri.
fi* •». Il tr^Jt — M «K TÛ U
TÎt •». II ipi.r' i;.». -12*1. — 'ift-
Tiar Si/a t ;>-x»« t<t ■f.itx 271.
T'i-tr - • l nAvr 'ri^. "-n.
t::i:'.:- ■ l ■^r''^ J44. -Î-.Î4.
t'.tiï-: — 4 II..! T_ ^a Xiva t.
t:tî-. r "•, 7/ -'.m.; ;::.
T'iK ' I i* -" s-j-^ — aalv V.
M-i^ ;■'■"■.., ^ p^ "'. *'ii ■•-
T o ! 'î r é * . 77 j^-io.ir, r'.'tiTi>
* î-:. 7,-*
T-,.'î::r ' • /77' rvifa-.»*- •/». l'W.
;.: - : ' 'A.
T.^lç:itir r6 rvi-y^'iVr* 1' 52, >^52.
Toîtrr ^ /^ 7 Tvtfr 3Î44.
TO;» w« 77 •^■irM*.«f*. 'vniv:he 7."*72.
Tylsurc ;. I roitt: -OU. 74ï.
Tûl'.e f.I fA'-t' %.*>, Wtl.
vojîor tti II rautour 2741.
v.jlîrtr r. /^^ / "'ï,''y w^ rnittrfr
2M:i7.
v'.»s pf'-n. p'Cf. i. p*rrf. l'i'jl.
vijfetre /'«"''H. pifbn. .i. j/^n. 1.'(42',
/.r vr^z 1 -i-, •;72î.<.
vuel. — lU'/n V. ^it/n «c/h 'l^mr,
vuidîer ''. /• I 'i'U-r 7MJ".
W.
wague /- / ■'/;/'(•■ 21f;.
w a 1 1 r f r ' . / / » »•*■'■?■. nllj-r a l'tiren-
ttttt 11-",'.
gij:«ssairz
4^î
e Lybien 414,
I^*i.
17.
ie ITtil.
ior Ml.
X.
6.
. I. M.
3931.
15.
n 42^
!J.
!t53.
os &4M.
932.
W.
0.
Î2S3.
TWMt.
P.
393'».
ftSO.
Pim ♦-. ::■(.
PuteMçcs» MT
FkKocs S3(.
Ffn» 2>'K
Pbfaiei^ xr>.
PRMKK M?»
Fttis l-t. VrajonA î»".
Pn>û«««£u9 isi^. tr :.
iras irl'-.
Buse 3*:. 'At.
r«rm«i Î4VL
U SÙMTÎB 3*.o:.
li SaMca rr3>-
SebOk. ?»û>iZi t:>v
SîIrU 'ii . : .
T.
Tiaaùu Î~4T.
Tjrp«e r:».
T«TW >^î^, 3Mi»
T«9aûc «!>
TV*r£» tïî4. iîii.
T'x» >r :»;.
Trvx Tîrna. * i* Tyr*
T->i* :. i:.
Trv>:?a, <ic Tr>>ift IliT.
— U T. M. i««i.
T-.T«1A 323*. .-îîft,
l.
T,
\v^^ tî, 1*1.
V<>>*S< >:^»4.
ERRATA
465
1.1940 L SilTifls.
. S09fi , prospre.
, 3193 , reméa ((MM« OMS vert 9195,
56M).
, S35T , Dudtileiit.
, Si6T „ desftit
, S810 « ces.
, 4013 „ sorceinte.
I tOSS K orleB.
> 4040 „ . . . Bont qne, M . . .
, 4(ITS, 6441 I. oeT».
. 4011 I. desos.
. (ITT „ aehita.
■ 43] ] ^ meireflles.
. 4326 „ mettez (;).
» (3&2 „ qa'entr'els.
» 4426 n p«r tiens.
» 44tîo „ molt
» 4476 „ trenebiiu.
» 4493 , filÏBeit
» 4S71 , ruoçoD.
•> 4590 „ Polutoe.
X ^''81 „ se (Ufon de A).
» 4&CM , a timin.
. *»-*9, 4968 l çai eux.
» ^<Hi6 I. pUbsiee.
« *025 „ . . . 1. n., k. » m. 1. f. b ;
- ^'^SO, 7489 (. Met
• ^ï»!, .'.213 , doaul.
- *«S8 , fier.
" *~5I ^ sengloti.
" ^766 „ eBchastoné.
" ^836, 6096 L nft.
" &950 I. bncB.
" *«M „ l'eo b»t.
" ^43 , sepefir.
*> Bo«7 » d'wbetdeos.
** <Ï142 „ secDreaeBt
*> (1217 „ line.
» 6305 , rriilMie.
<• &S9« « sadainB.
» «403 , toaide.
» «445 . pifcf.
V. 6464 I. sozleree.
„ 64'îS „ fistre.
„ 6650 „ mettez (,).
„ H' 64 n losenge.
„ 7U5I „ font
„ T(i55 „ eapié.
„ 7221 „ muëe.
„ 7541 „ som.
„ 7459 , p»JIe.
„ 7460 „ que.
„ 7161 M de desuB.
„ 74S*J „ coTertor.
, 7543 „ en c. «., t. a. a %., t. r.
„ 7«22 „ deaor.
„ Tfi2fi „ dejus.
, 7957 „ tôt s.
j, S0S4 „ sorprise.
„ S114 „ maaaie.
„ S3IS „ corroz.
„ W72 , j'tveie.
„ W7S „ freise.
„ WS5 , godel.
- 9950 _ donxcl«.
A OiTrigtt w. au U*m de tm 1 bh2, tua
au lieu fie oli aux vfn 3SS9, 41MI,
A»m, 42VJ, 44W>, 1.V>7, 451«, »ft20,
4^4!*, 4ft.V^ rW, 47^;, 47«»H, 5011,
52'* 4- •
mnler aux ter» U", I'i4f», 244t>,
3i</î»; DiMikft .IfjSÎ, ?,*i77, 47(rt,
3«i. ;ji:5: Mff/ri :.2ft2. y,25,
5''M4, «'f<!';: lAinrt 2\4't, i^nUfA
i't-Z, tthf^.r f,V¥t, T'.V», 7y;7,
7525.
vl ay/ut*r au OUtuair*
%\m m II h/iiMif/t- '¥aK:
Vw.T*; m.JI fwy/iu M7-
t:w,: mal *.Zi'.
■iflB, Drwk *M
BIBLIOTHECA NORMANNICA.
A MESSIEURS
GASTON PARIS
et
HERMANN SUCRIER
hommage de respectueuse gratitude
Auguste Doutrepont.
CorttbUn que tel chme pot vaille,
si est cen une remembraille.
fV. l5IB—ti.)
I t
INTRODUCTION.
U» diîfaate et riiiBiifh^an^e scfentifîqne do texte de la
'tf (famors duont^ par M. Trass en I8GG') uvaieiit ininié-
atcmcQt frap|ié les philologues. Dans aod comptc-rcudu de
tfievue critique^), M. I*. Meyer, tout en louant Vexéciitiuii
pograpliiqnc de roiirrage. roproehait h Ttiditenr de uavuir
8 essaye^ dan» la nieRnre du poKKihIe, de Katinfairc udx
igeoees trêH-uaturclle(> de eciix (|ut aiment à eooiprendrc ce
^ leur donne â lire*. Kt il faÎRait ressortir, par queUiues
Hnplcfl typiques, le parti r|ne M. l*ro»t>t aurait pn tirer, pnar
li^liorer les levons dérectaenses de son manuserit. d'un petit
primé gothique du ticizii^me fiùele').
M. G, Pari»*), ayant en à n'oeenpcr en patiitant do cette
ttatioD d'O^nde. remettait c^n'un u'ent pas un meilleur texte
fïet ouvrage 'en donime intéresHaat-.
, Enfin nn examen eoni]mratîf de denx nouveaux roannscrits
teuvertH depuis peu à Klureuec et en Angleterre et den deux
pons eonnues m'a eonvainen que le texte de 'Iross pouvait
e iNiniplété et eonKid*^rafilenient ann^liorè. Telles sont les
toiid qui m'ont déterminé :ï entreprendre ce travail. J'ai
ié moi-même les denx manDHcrits; l'édition de Tross. qui
purement diplomatique, m'a servi de troisième manna-
\^ La Clff d^anumr, poème publié d'uprès un nianiiscrit du XIV»
k, par Edwin Truta, hvoc iiiii.' introdiictioa ut des rtmiariiucH pur
R JHehclnnl. Imprimé ^ l.yun par IxiuU l'cniii, i)uiir ta librairie
^, à l'aria. M.U.CCC.I-XVI. Pet. iu »•'■, XXIX et I2r, [nmca, avec im
ttniUe. — Prix: 12 fr.
*) Rev. crU. diktat, et de litt, 1S«;, II, pp. In— 22.
*1 Voycï-on I» description dansUpK-fat^edti Mîi-lieUnt, pp. XV— XXI.
*) Misioit c tittérnirt il-- lit Ftnncf., t. XXIX: Chritirn L«-
U et atUrea trtuluctrar» et iiMitiUmm tTOvide, pp. 4&5 — 526. Pour la
ffflitwnr, voyez pariiculK'remtTit pp. 4«I— 4iiS.
*
INTRODUCTION
enfÎD j'ai eoDsiitcrê rimpriiné gotbiqae comme
[uaanac!rit, bien impartait Rans doate, mais
b& utile.
vant de dooncr la descriptioD de ces manDscriti
r ane ulaseification, il me parait intéressant d
11 pkg qn'oD ne Vu fait jasqn'id, ear les Tapj:
it entre VArs amaloria et ia Clef fTanvirs.
Oo y niléve r&fiîltiment quclquËS fkiiteH de lecture.
■
t. Comparaison avec \*^rs amatoria.
sienrs hifltorionB littc^raires se sont ucciipt'H dciï tradac-
: îinitateura d'Ovide au muyen figo. BartKch danR aon
von ttalberstadt und Ovid im MittelaUer*), Hulland
m CretUen von Troyes, Mîetielant dans la prtVface à
de TroM, Kf>rting en tctc de VArt d'Amors und li
: d'Amors^, dont le premier ouvrage senl, qaoiqiril en
ipartieDt ii Jakcfl d'AiiiicDR, ensuite V. Meyer^), Bartttch*)
slmano^) dan» de» coinpte«-rendn8. avaient déjà alwrdé
x»ints de cette étude. Enfin M. G. PariB") a rejuna la
1 poor la traiter d'une fa^on magistrale et eompléte, tiuî
) désormaie d'y revenir.
Cief d'amors est niae imitatiou unn diflflininlée de VArs
i d'Ovide, ^lais pour(|iioi notre auteur ne s'est-il pas
de tradairo le titre da poème latin? Pourquoi
pas, comme Jakes d'Amiens par exemple, intitulé sou
l'Art d'umnrs? L'iinaf^e de la Hcrrure et de la clef
est assez familière aox écrivains du moyen &ge:
Car à casenn mot le baisolt
8i doDccment et Ki soaef
Que elle li motoit la clef
B'amor en ta serre del cuer
_ (Perceval, 3810).
ludliBbiirg iiiid Leipzig, I8Q1.
'icri 'itt/'ntnsJJtUette I^èirgcdichU von Jacquet 'i'.4wi«>i«, itack dur
<■ HtuwIf^hrifX mm cmirn M'tla ficratmgeg^Mt voh Dr. Oustav
Loipiig, IS6Ç. *t. XXXH. lOi pp.
ter. crit., lUG. II. lit— 21 et Iwts II, J<H— 4yJi.
.itcrar'twh&i OntralltUttt, 22. Augtwt ItttiS.
akebudi f. r. u. c Liferaiur, ISfi8, 3.18—343 et 10.1—481.
«a nt
r. COMPARAlsfiN AVEC VArs amaiorio
XI11
mi |Hiur(|i](>i il a délnyC* en '^20 (wtoAylUlie» le uoïKiJBioii
didactique dn pointe latin. G6uéralcment il cmpltiie deux vers
[kuar rendre nii bexaniétrc ou un itentaiiuMre, par exemple:
Klise eut fiicas: Tu mifii goia ptaces (1,41)
ainsi traduit:
Eelië a qui tu puisses dire:
«Dame, snr toutcft vous désire- (v. IflO— 2(K)).
Tnéme:
El si nultus erif puivis, tamen excute nitîbim (1, 151)
Eit rendu par:
Et se jioadre n1 cet trouvée,
si doit el par toi entre osteo (v. 485— 1>).
On ponrrait innitiplicr les exeiiiplpft. Cupondiint il lui arrive
de reproduire a>cc boubcur In concision de sou iijirdéle.
■ hxrva leoes coffiunt animtif (I, 15*.*)
llerient i^oas sa plume'
De ï>oi se muet le^er onura^e (v, 500).
Ne faites pas votre choix la unit, dit-il, car
Tout bren semble par unit ferine (v. 220).
l'oavait-il traduire plus bonrcnacment cette ]>en8(^e d'Ovide:
//octe latent mendae, viiior/ite iffnoacUur nmni (1, 240)V
Bt, ooDinte le remanjuc M. Mîcboinnt'}, le vers snivant:
/« gremiutu puJvis xi .... âecidfrit (I, 141>)
>'e8t-il point rendu aussi oxactemeut que possible par:
k Se il chiet poudre en son geron (v. 481)*)V
Le traducteur de VArs amatorta n'«ïta,ît doue pas uu poète
Ui» mûrito. Loin de se borner i) suivre servilement son nio-
éle, il montrt souvent de l'nriKinalitc et se laisse aller aux
tpricee de sa libre fantaisie. Tauti'tt il (';coarte la |>ensée
tlvide; tautiM il la développe ^'uniplaisuniincut: tantôt. sur-
Hit dans les passages pnrettieot diihictiqucK, il la suit pas à
fti et presque vers par vers. Kn général co)>ODdant ne i»er-
Ant pas de vne son but do ne faire qti'nn eonrs stmwtdre de
') ÏJûc cit., XXIV.
■) Cf. eiuiohf Uvidc 111^ *n avw ïfillii.
•' -r.i.-
\ T" .n«.- Ir •*—
- !»■
I. coMPARAJSON AVEC VArs amahria
XV
et |)ar eent point Tavoit baÎDgeonflC,
\ ennitiien qn'ello fust ^raciouse {;^249 — 52).
•ïi'eflt point le iieul endroit nfi notre aateor scmliie avoir
té ineonsciemment ou à doriHcin la pcoHÙe d'Ovide, ii inoiim
I n'ait eii entre le» mainti un texte fautif ou mal glosé.
li les vers:
Innuei iUa? feras: scribetT ne tnnge fabe/ias.
Vnde i»}let, ventât: (pioqite libebit, eut (11,543 — 44)
ainsi traduits:
Saeffre toi qnanl cl goingnera,
et escrî quant elle escrira.
'i Va ou elle romniandcra;
1^ vien a \\é quant le mandera (1841—43).
jlradneteur attribne h l'amant ce qa' Onde disait de ramante,
même il retourne la pensée du ¥.220, eli. II, en dituuit:
S'elle est as eimns (1441).')
mcipiem ornnia sentit amor (11, ti48) est ainiti renda, sans
[ la tradaction ait le moindre rapport avec le i)assagG ob
'ie trouve:
I Amor n'esganle on el se ficbo:
I el n'espame povre ne riche (v. 1911—12).
|l sa traduction des vers:
Anyutbua exuitur lenui cum pelie vetustas;
^ A'ec faciuul cervos cornua Jacla sene» (111,77—78),
llbetitae A la pensée d'Ovide une superstition de son temps:
' Le clierf sa Inauté renouvelé
* por mengier une rtcrjMîntele (v. 2153 — 4).')
I ainsi que le traducteur a su. non sans art, moderniser
Iwajet Son œuvre témoigne d'une certaine habitude d'o1>-
1^ et souvent anssi dnnc pointe de malice. Rarement il
le de côté un détail qui peut s'adapter à son époque; et
b il nons donne souvent d'intéressantes indications snr la
,') Cf. aussi (v. is-iu et Bulv.) la curieuse fftçon dunt il rend na
1^ où Ovide Rp met lui-mi^me i^n acÈne (II, h'M — t).
I') (.'f. lairtore, Ktifm. XII, I, IS: Ui {eervi) Htrjtentittm titimùn, yniwn
i/u» in XNfirmitntr jierwn^rrinl, HjiiritH wirtutn am rxirahuttt tte
{et Pline, V'III, iij et imperatu pentU-if vvwrHi roTHm j/aifiUo
•faebe rondete», il a soin d'exprimer aiiiHt wi pr6-
Facc ronde est plus dcsiree ....
pliM pU>t«:Lnte et jiliis ^riieioiise
que toutes tmtrei», dire l'ose.
iHtm* duit ebeHcane mètre cure
de rcsembicr a tel fijrurc (v. 2289— 04).
Notre poùtc uc déclare pas formcllcmeut qu'il traduit ou imite
e; senleineut il le cite Honvent et il inrm|ue a pUiMÎcurrt
Kl») témoigoagc (v. 274, 2508) ■) et même une fui» d'une
Sçfm 88SCZ inattendue (v. 38*)). TraduiKant le puit9a{;e oO le
Nvtc latiu dit qu'ilomùrc lui-même, rint-il escurtû de» neuf MuacB,
lit bien mal rei,-u par son amante s'il se présentait Ich niainH
I, notre autenr Ini donne Ovide pour compagnon:
S' (fvide ou Homer y venoit
et touz »cs biauz diticK tenoit,
s'il n'ap<»rtoit aucune cbose,
toHt li scroit la porte elosc (v. 1521 — 24).
N*e8t-cc pas une heureuse idée d'avoir iiris comme exemple
da Ini-mf^me, qu'il traduit, et iini, ttaii8 doute, ne se plaindra
d'être en si bonne eompafrnie?
Le tradnMenr rem|tla<^c les 34 premierH vers de VArs amatoria
nne tietion de son invention. Vn jour qn'il avait rêvé k tta
très donce dame et aiiiic> [et ici lt>n|;ne énumèrntioD défi i{\\vi-
t£s de In belle), le dieu d'amour lui apjtarut en Hon^e et Ini
nl«»Dmi, en Ini iinimettîint nne belle ri'.coniponso, do composer
fl abrégé de» ri>glefi de i^on art Puis le poète expoge len
wx rainons (tbéolopiiiae et pbvBiqne) qni le détermineront h
n>ire que c'était bien <^.\morâ, le filz Venmi,'- ijui lui était
fium. Après s'être exensé sur son iosuffîsance, il CDtu> en
ttiière. Cette introduction comprend 18(> vers.
Comme IHitle, notre poète divifle Hon si^jot en trois points:
kobif une maltretise, lui plaire, la conserver. Après cette
^vision, il indique l'endruit que la belle doit babiter:
Ne la fay loîng ne hors de ville (v. 201—212),
' le moment oil il faut eboinir: Que ce ne soit ni la nuit, ni
I) V. uissi les v. IU33 -tU), 011 il ust cité quiUre Toift.
■^CTt**
fa
r. COMPARAISON AVKC VArs amatorin
XIX
Ovide cotmacrc jjIus de r>0 vers; mnis il profite lia-
it dn vers: Ibuni anie duces (1,215) pour introduire la
ition d'un tournoi (v. 501— 20).
LO vers 537 commence la seconde partie. Tontes les
fa sont Bcnsiblea à l'amour, dit le pot-tc, uiênic lett pape-
L Et ici non» retroiivone une des rares eomparaisona
ï reprises A son modèle (1. 271 — 'à):
I Les oisianx leront le ehaiitcr
et Ica lévriers lièvres lianter
ainz assez <iue famé eseondie
genne Uomu d'amer (pii l>iau la prie (v. MO— r)2).
^de uoiuteille-t-il de piquer les hou nos fçrs'ieft* dr la Hni-
li (1,351), notre auteur di-velopjie lon^niement sa pensée
() et ajoute avec lincsse:
quer Ja n'iert famé si bien prise
comme se i>ar famé ent eonqnise (v. Or>l — 2).
à rencontre d^lvlde, il veut qn'ou Balistienne absolument
. *charabricre*:
îl convient trop droit earil=r
qui vers amours se vent lier (v. G7I — 2).
pi, comme son modèle, il en^n^ l'amoureux h écrire h sa
^Jlpoit en panrbemiii ou en ehire-, il n'oublie pas.
^ de lui recommander de ne pan signer ne» billets
[(t. Ci>r> — 7]tî)- l*romette*A, promettez, dit Ovide, et ne
^ jamais:
ïc o/tus, hic tahor est, primo sine mnnere jumji (I, 451).
\ antonr cKt moins absolu et conseille les petits caileaiix:
Parprendrc et donner, eo me semble,
[ sont mcre et tille bien ensemble (v. 747 — 8).
Refnse-t-on te» lettres, persévère. Le tenqM triomplie de
■ les réaistauees, dit Uvide (1,471— HJ; et notre auteur
n tciut au contraire que:
famé mne pluw tost pensée
que n'anties ta main tfiurnee (v. 7<»3 — 4).
j qu'il ajoute plus bas, v. 7!il — 2:
fust or plus dure que marbre,
premier coup ne eliiet pan l'arbre.
I
INTRODUCTION
Et, efaofie éioonaote. dod8 le voyons iei de ëom pnpra grt
Oride natnrelleniont n'en dit mot) iovoqner l'exemple dUt
qBli BCiuble coofoodrc avec Knée et qaî ât
toux 9e» debiaBs
des greigDora dame* de Cartaf^e,
tant fist il par son hiaa laii|:a^ (r. 793 — G)
A table, dit Oride, tiirbe de plaire an nari de ta belie e
ta conrDiine pour en orner sa tétc (1,579 — 88^ Le tn
tenr oe parle pas dn mari: mttxn, ronlant cependant n
le detur corona, par nnc sin^livre inadTertanee. il eni
l'amant k donner son pbapeao à fui dame.>) On ne sait
trop ee qu'elle en ptfnrra faire. Krifteratont len diitpntesi, aji
t-^l, et montre tes taleutu:
Il napartient fore a merdaiUe
a faire tenefaons ne bataSle
Ta pens obanter. se le set fere,
oD de bele^i bardes refemne <t. oaS— 12X
là le tradoctenr intenrale, an pen ^toardiment, aee coo
mx le choix d an messager (v. Ut»5~~lU0O). Que ce bc
fws on homme, car Hiumme
ite fet rhicf dont il est euae,
H de ta eanse fet la tooc
Deables aient tels meflsaf:es .....
qni vont entre l'are et la eorde . . (983 — 8).
Avec le même cynisme qa'fhide. il jutifie les Boyewpi
fin. conseille la violation des serments (104f) et sair.) et d
loppe romplai^mment le Failitt /ailenies (I, 645), arec
xeriies » Tappai (v. 11*63. 1060—76. 1081— !> Et pour t
pléter B4m code d1i}-poeTijtie. il sasg^fe it son disciple, a
recommandant les larmes, an arti6ee dont Oride ne i^
point avisé:
Et si tn ne pues avoir lermes
en poins devisei et en termes,
tn porras un oi^mon tegnir
qni tantoet les fera ï-enir (t. 1097— lOO^
A
d
CL
aussi Ovids U «âl et b tmdortîoa dot v, ^ly-r-^
le T«n htàm. 3 Ta MBgvlM-rvnrat tv«t«.
L COMPAKAISON AVEC VArs anuiioria
XXI
Et, snr la fin île cette preniuTe partie. «Vrartinit encoiT une
^de Puii m<Hl('le, il reviciiit sur ces piTL'eptctt iriiyptKrrisic
niant de disHinmler son état (v. 1211 — 50). Enfin il
r prend avce ai^renr aux riehc«, pour qui eos nVgles ne
i point faites:
Qui oMez a deniers on prendre
n'a mestier de ninu art aprcndrc ...
Clieacnn fait au Hclic ^nint leste,
ooniliien ipie ee soit rude lieste ... (1257—90).')
Les préceptes qni euustitiicut l'art de eonscrver sa maîtresse,
quels Ovide eouriacrc mn second eliaiit, coiiinienefnt i-liez
je poète au vers 1397. Laissant de côté le pauég^yriqtie
Ifalt de lui-nicuic fion uio<léle ainsi <|ue le lun^ n.H>it de
fuite lie Diîdale, il signale l'inipHissiUiee des sortilèges et
pliiltrcs amoureux:
Jft n'iert par les arR de Toulete
Hne amour quiee ne parfete (v. 1317 — 18).
Ovide enpnfre-t-il l'amant à fiiire de petits eudeanx à sa
% notre auteur, sans doute très entendu en la matière =),
^oseille d'envoyer:
Gaus. eonteals, borses, elieîutni'otcs
propres et fritiuetes,
pommes et eheriscs,
noix, resinz oa frais d'antres guises,
nnt en un panier pnipre et net- (v, H!t.5 — ISOti). Il n^coiD'
idc aussi uaturellemcDt l'envoi de 'eancbons et biaus ditié«*
1513). Mais il semble avoir pea de confiance dans l'iii-
Qce de la poèsîe sur les belles, car il en revient l't son
ne favori sur la puissance de l'or: Amor est par or eun-
pB», dit-il niclancolii|uemeut (v. 1520). traduisant tant bleu
tial rexclamatiou d'Ovide: Aura concHUtiur am»r (II. :i78).
armi les compliments ennseillés par Ovide pour Hattcr
^itè des femmes, il ue s'était ]ias avisé de dire comment
pourrait s'en tirer avec une ignorante. Son traducteur a
blé cette lacune :
') [*eat-î'tre s'est-U inspiré du Ch. U, liil~4.
Il en xppollo pliLsieurs foin à aa priipru expérience, spéaaIcmuDt
ipiiyer ses préceptun oé^satifa, voy. Ich v. D'i-l, 9(17.
xxn
INTRODUCTION
Il uun'
Et se elle suit poi de cboBc,
dire peus qu'ele est verj^ondoso
et que niiex viint aiufii cuiiverte
qne 8e elle eetoit plus apertc (v. 1593— G).
Plus loin, voulant faire eoniproudre combien un amnnt
endurer de peines, il traduit assez malicieusement la eui
raÎHun d'Ovide (11,515—8):
■ Kn mnnde n^a pas tant putreles
comme il a doulors en amer (1801 — 4).
Parlant avec Ovide (H, Olit) dn moment le pins favorable aax
entrcticiH urauiircux, notre auteur, par une allnHÏon à nn ruote
tri^s rcpanilu nu moyen â^. avertit son diseiplc do se inéfi^f
de» HubHtitatiiius (|ne robt;cnrité de la nuit peut favoristr.')
II met en scùno nn forgeron, ce qui semble indiquer qu'il cnfl-,
naissait une version diftércnte de celles qni nous sont par- .
venucK et ofi l'on voit tî^urer fu>it un meunier, Roït un fuuH
soit un bourgeois, soit iiu laboureur.^)
Ovide (11,067 — 702) reeomniamle le eoninieree des vieille» ,
comme très agri^able et très protitable. Notre tmruUsU. «int*
avoir reproduit «es ar^jumeuts avec une eouqdaÎHaDce et w»
crudité qui Bout loin de leur enlever toute leur force (1DS8— 56),
trouve qne cela
n'est pas amor, mes convoitise:
amor qui les linz amans lie
vient but a but sanz symonie (1968—70).
Puis il étjiblit un paralkMe oft, prenant la eontre-partie d'O"^*-
il s'elYun-e de cU-numlrer que Tamuur des jeunes e-at [iri-fcralilf
(1971—92). Pin» loin (2005—16), il trouve des argnnrtit»
ineonnas à Ovide pcmr engn^er les jenues gens A aimer:^
Amors fout les vilainz gentis . . .
et les avancions larges
et les eouars hardiz sanz targes.
Nous laisserons notre antenr pénétrer senl dans le sanot
où il ne s^arrêtera que trop longtemps, et nous jettcrttiu u^
•) Cf. Hist. lut.. XXIX, p. Ifi^. (lef itnmûr». v. lSnil-l»M.
•) Voyez //»■*(. Uit (U la Fraïui-., r. XXIir, p. i»&, et L'Jlt
^Ja rtiHC de A'avarre, pub. p. A. du Moatiûgtuu, U IV, p. 29t.
Ilï:i3-5«).j
dVdl sur la 8C<vdiIo partie de itou {K)V^me, »ti il
troisitme cbant d'Ovide. Elle oommeoec aa vers
*8 prédi^<H!HHcurH de uotre poète, muitre Elle et Jakee
De semblent pas avoir eonna ce eliAnt uu bien ils
eé dp coté avet- intention. Aprùs sïtro excusé sor
rauee anprùs des daines et des <borjoi8es de value»,
de mettre le mnria^'o hors do question'):
Des mariz ne me ]iarle/ mie:
e« u'e^t ne mes Hoehonnerie.
»Le nifiri .^e veut fere creindre
Fanie par mariage prise
eflt auHsi l'oninie on prisou mise (2O0H^9S).
lit-il aux Jeunee gens; comme l'eau s^éeuutent le»
kquer le temps pBase en la manière
qae l'eve eourt par la rivière,
ne le temps passé ne retorne
plus que l'evc, qui ne (*ejitrne (2127 — 34J).
ce que n<>gUgc Ovide, il Ônumère les qualit^ïs murales
eut rendre une jeune tille aimable et en taire nnc
u aprisc^ (2189—2212). Vient ensuite nnc longue et
e ôonmérutton do préeeptett sur la propreté. Que votre
oit bien faite, voh ehcveui: bien treKsi.%. As-tu la
ondie, dit-il à son élève, tu dois être touseie ou avoir
Ut(s (227S— 5). As-tu le visage allongé,
m ton cltief en chaperon atanhe,
si qne ton front en appetichc (2282—3);
inssi
grans come« avoir,
^8i que la facbe en arvndisse
et par la rondechc enhelisse (2286—8).»)
s soureils, nettoie cbaipie matin tes dents, tes yeux
illes (221*7-3324).
tSe tu a:* liele poiterine
et beau eol, ne les encortiue,
'fauplro peni-ûtre d'Ovi<lc, III, 2;(-*28.
JuMnal, Dils, Conteu, Fabliaux H, 171—8.
mcfl soit ta robe escoletee
81 que (.'liesi'un y iniise et bee (2325 — S).
Suit le ehnpitre de la toilette. Ici encore le traducteur;
iatrtKliiire dlnU^reKHantâ détails sur leM mixlefl de itoo teuf
VeuK-tii conserver A ta main sa hlanehenr, dit-il à son é\it
tu dois porter ^gans un niitaîui'H (2;itil — *2).
8e tu veus cstre bien fétiche,
fay .iii. reseoun» en ta peliclie
ou .iiii., pour ferc la roc
et pour cstre loiog de la boe (2365—8).
Si tuD état te lo permet,
ne IcHxe punr ]tel ne [Kinr (il
que sercot n'aies a pourlil — (2369—72).
Que ton pied s'oit rtroitc^incnt i*}i:iiist4é vt que ta rol>e, un'
trop courte, en laisne entrevoir lïlc^'ance (:i373- 80). El M
notre auteur InttiR'nlc un détail qui non» permettrait à
seul de dater son poème, si l'on (^taït certain que les BiyJf
au moyen âg^% étaient moin» varialdet* qn'aujonrd'bui:
Que que de» courte!» robes die,
saebiez qtie mentente n'est raie
que je dc8i>Î8e la manière
dc« cotes l">ng:ucs par derrière:
ce me semble In meillor ^lise
'/ui sm'l de umwfl avant mise (2385 — fl(ï).
Puis, avec une crudité difrno d'un auteur de fablel, il
redsortir les avantages de ces robes traînantes (2391 — 4(WV
Son rliapitro sur la fa^'on dont uni; teninie peut réinr
les ontrages des ans (2105^28), n'est pas moins curieux. l'B
homme est-il chauve on chenu, il no peut dissimuler ce dcl
*I)our coiffe de lin ne de see . Mais une tentme achète
mertiier soft une herbe colorante, soit un »eliief de qnan!
on d'autre forieUrc on dc8tranj;c ohevelettrc*. D'antres dis
mulent si bien leur tétc dans leur chai>erou qu'on ne sait '^'e
ont chief de rpianvre ou d'estoupes.') Si tu te fardes if
ce soit dans le plus grand secret:
*) V. de ciirieitses anecdotes dans EtiattK de Bourèon l\\i'i~i
I. COUPARAISON AVEC IVIi
XXV
... toi L'faosc est lede en fessai
qui (li^puitt est l>cle et pletuiiit
Mont ledu e)umc eut a vc«r
pianx et ùic-iKocla coDreor;
li on fct l'en t;auH et itclichos (2447 — 61).
■éoe, si ta peignes tea chevtmx trop rares:
f|aer trop lede est besie ewonee.
rlinnip «mdz hcrhr, hois midz vcrtl«rp
et teut* ttanz oln'velediv
(2-171- «i. 0»Ûi«-. 111.240—50).
Aprt^s (|tii>]i|Ut*H dt'tailit Aur la (mon dniit noc bt^llc doit ne
lire devnat nnc tahlc de joa. notre aatenr vaum^n le*
ktM ({n'ane d« ses cunteiupunûonfi puaraJt iaruqnrr |Hiir
Il rcronimaDdc eertafau pctitM pèkfÎMigea, Ica figiiM
rtràees», k« ^'ju»\t»>, le» MAcinbtfcfl (2667—88). «I pbM
9081— S) le« 'e«tave« «t ntnt et niatc»>. Ie# viriles pto-
w anx tavcmierps segrees».
S'igK-il de cUuUir le mCMia^ i|in |K>rteni le» tablettot,
l'ignora nec juveiù credtle tfttra moro,
ride (111, 48tf). Plu riiviupocl le tndnrtcar
belle éeoUére
Iqap da pf4U etil tncu w ;;srt ....
qncr ctVant ac «cH riet» eeJer.
Se 0Dâ lor mert* rieni iiia%tiie«i.
nafwi lotit lt*ii dewoavrervieat (2834 . . > ^0.
Vcat-un dimimulirr leit «eeteto d'âne emiespuad—ce
\ il cimtteille den procédée qoi teudent alon Bea «le m«
il s^'mpathîqnee:
... ko poTTH de noie de pdei
escrire letree loates palest
qnc ja nièrent a|»ervbe4es
eovperDW ne letea.
'Iniri de lait frais letres &itBS
ua de lioochel de lin poortniHes
ne put'nt pu estre avisées
se d« ebarbon ne «nt poedrees (30a&— 72).
U s^étend avec one cotoplaisaMe paérilc nr la «eootesaDea
ible^, multipliant lee pr6erptos car Tart de siet<ii pto-
1
INTRODUCTION
lent (3213 — 84). Il eu vieot enfio ati chapitre di
knnîc Hegree où, quoiqu'cn dise M.Paris'), il dép
\é\ts en o^Digme et en crudité, il ajoute:
Gréa au dieu d'amors ci define
la elef d^amora et la doptrine.
Dicx doiagt que a ma dame \iate
por qui amor elle fut fête (3373 — 6),
Les cinquante derniers vers sont eonsacrùs à Veïp(
jgnie daiiH laquelle l'autenr a caché ses nom ei
Inoin et surnom de sa dame ainsi que ta date de 1
fu de «on poème.
Le tal>lean comparatif suivant, qui est comme m
lire qui précède, ])ermeltra de couetater ce que
jçais u cTupruutt^ û don modèle, ce qu'il a ajoute de s*
lee. iulerversions qu'il a fait subir au texte latin
)ugaeur de ses développe m eut».
V. Ibl— 192 ef. Ovide I v. 85—38
„ 197-200 ,, „ I „ 11-42
„ 245— l^lî^ „ „ I „ iM—m
., 441-442 ,. .. I „ 89
' 1. COMPARArsON
■
AVEC
Vyirs amatorm XXVII ^J
i V. 705— 7W5
«f.
Ovide 1
479—484 ^^m
„ 8U 1—808
■t
11
487-492 ^^1
„ 833— 84 J
■M
n
^ 493-496 ^H
„ 821 et auiv.
t1
•1
^^1
„ 813—615
*t
it
^^1
„ 8:«— 872
ï»
11
„ 505—578 ^H
„ 873 et wDÎv.
t1
„
^^H
^ 8&7-IH2
H
•1
^^1
„ 925— DSii
1'
Tl
^H
„ ït37-945
H
«
0n3- 005 ^^H
, 956—004
t(
•t
598-000 ^^1
., 1001—1020
t1
tl
^^1
,. 1029—1032
•1
•t
.. 025—020 ^^1
, 1033—1040
n
11
^^1
., 1045-1050
«
M
^H
„ 10IJ5— 1000
"
11
., 045-640 ^^M
„ 1070—1076
*t
11
^H
„ 1085—1104
n
„
^^B
,, 1109-1152
I'
11
,. 60:3-678 ^^1
,. 1101—1192
1
«
ti
^H
1 ,. 1197—1200
I'
>i
» 734 et 738 ^^1
„ 1201—1204
11
M
741—742 ^H
, 1205—1212
n
11
^^1
„ 1221-12:^0
n
11
„ 755-756 ^H
„ 1237—1240
11
11
^^1
' „ 1297-1312
1*
„
II
^H
„ 1313-1328
II
11
II
^^1
„ 1329-1336
11
tl
H
„ 107-108 ^H
„ 1341 — 1343
11
11
II
^H
H 1337-1339
»
)•
II
^H
^ 1357—1360
n
M
11
^H
„ 1301 — 1375
it
•1
II
^^1
., 1377-1380
n
n
U
^^1
^ 1385—1388
11
•»
n
^H
„ 139i)-1420
«
11
n
^H
„ 1405—1400
11
11
II
198 ^H
„ 1421-1424
M
11
il
210 ^H
„ 1425—1426
n
11
II
11 ^^^^H
^ 1420
»i
•1
11
^H
xvni
INTRODUCTION
V. 14H0— 1432
cf. Ovide ]
I V. 213—214
„ 14:^—1440
11- M ■'
I „ 223—220
„ 1441— 14(U
Il 11 -1
I ,, 228— 23S
„ 1465
IT- If '
1 „ 246
„ Uf>ï)— 1472
11 11 -*
I „ â47— 24S
„ 1481—1403
n "1 '
[ „ 251 suiv.
„ 141)3—1500
H n ^
I „ 201 eniv.
„ 1513—1502
t? 1) '■
I „ 273—313
„ 1597—1598
)1 ïi J
l „ 320
„ 15f)9— llîOU
H n ^
i „ 320
„ iGiy— 1(;28
n 11 1
I „ 322—346
„ IG29— 1G32
M )1 -*
I „ 330—340
„ 1057-1607
n 11 *■
1 „ 347-351
„ 1&30— 1672
n '1 *
I „ 350—357
„ 1673—1078
11 It '
1 „ 377
j, 1085—10)^7
il îï J
! „ 389—390
„ losia- 1090
n IT '
I „ 392
„ 1097—1712
VI -1 "■
I „ 409^414
„ 1713—1714
Il 11 '
1 „ t'iH
„ 1717-176H
Tl "1 *
1 .. 435—405
L COMPARAISON
■
AVEC
VArs amnioria XXIX H
V. 2141— 2160 <.f.
Ovide 111 V. 60—80 ^J
^ 2l61---il84 .,
„
. 87—08 ^H
«2213— 22 Hi ..
„
105 ^H
^ 2220 et 8Div. ..
„
III ., ^H
*2''4i)
H
„ I33et8niv. ^^|
« 233;^ . ., ,.
n
III . ,. . ^H
« 2297—2324 „
n
ni 197 ., ^ ^H
„ 2405— 240K „
11
„ 159-168 ^H
„ 2429-2460 „
n
lII „ 210-2:^^1 ^H
« 2-101—2476 ..
.,
235—250 ^H
„ 2472 et sniv. „
11
m „ 254>— 268 ^H
„ 24rt2
M
^H
^ 2489—2538 „
n
m ^ 263-306 ^H
„ 25811—2592 ,.
•t
ni „ ^H
„ 2503—2694 „
it
m „ 311—312 ^H
„ 2605-2<ÎOH „
'«
m ^ 327-328 ^H
1 ,. 2009 et Huiv. „
«1
m ^ 329etHniv. ^H
„ 2613 „ „ .,
?t
lU „ 340 ^H
„ 2616— 2*i32 „
•1
III ., 353.... 368 ^H
„ 2633—2656 „
•1
„ 369.... 380 ^H
[ „ 2657—2672 „
)'
m „ 387 et ^^1
1 „ 267H— 2698 „
ti
lU „ 307-426 ^H
„ 2701—2748 ^
*t
III „ 433... 466 ^H
[ . 2749-2784 „
n
III „ 469-480 ^H
,. 2813 et BDir. ^
ti
m „ 4S5— 486 J
„ 2841—2847 „
«
III „ 495—498 ^M
„ 2853—2868 „
Tf
501— 51U ^H
., 2873-2890 ^
*1
511 ...518 ^H
,. 2tK)1....2932„
»i
lU ., 529et8uiv. ^H
} „ 2ÏI33....2956,,
Tl
ni ,. 55.3 „ ^H
^ 2957--2iH>8 „
«
III „ 579—580 ^H
„ 296U . , . 2<*80 „
n
XII „ 581... 588 ^H
[ y, 2081—3008 „
)»
III „ 591— 50U ^^1
) „ 3009—3040 „
îi
„ 600—010 ^H
„ 3041....3132„
t*
m „ 611. ..654 ^H
't
m „ 661 ^H
„ 3U5— 3168 „
!•
111 „ 673-682 ^H
„ 3173-3204 „
•t
III „ 683... 737 ^H
„ 3213.... 3284,,
1*
„ 740... 708 ^H
xsx
INTRODUCTION
V. 3285-3336 cf. Ovide 111 v. 76fl— 786
„ ;«r»3— 3,%{>
„ 3357-3372
793—790
707—802
8*»7— 808.
II. Manuscrits et éditions.
1. Lo manuBcrit A, qtie je Gonf<id<.>re eonime la pini
oienuo rcdactîon et qni est aussi la plas complète, m'a iwnî
de Wiioe et ]>oiir la frfîipliïe') et pour \a conittttntion du toxlf.
Il a vtC' ncquiH un Aiij;;Iett'rr*.\ le '2M juin ISH'J, par la liihlii'tlnSjBf
nntiotiale de faris. Ce mnutiEierit étiiit resté iDconau i^»4|tl^l4
]\ li^iire aftiicllcint'nt nn\ Ninivellpn acciuisititum franviiise*
80UH le n"4rt3I. C'est un v<ilume de 1*7 feuilleta, relié curai-
ton et présentant en général 35 vers & la colonne. Le f2
cKt blaiic; les (" t. GO et 78 sont matiléfl. Il rrafermc to
u:uvrc.<* suivantes:
Le rommans du conte d'anj'ou qui voit âesflourer ta ^t%\
FMro i\ G3r« c. 2. JH
La eief d'amour, f'»(;:lv" e. 1 A 8Hr« C 1. ^*
lie la chastflalnne de. \ ergtj, f RHr* e. 2 à 94 v* e.2.
Chest la praiere d'un chevaiier (lisez cierc) et fa rfjtpmf
d'une dame (sur une eolonne). T'Urir" v. 1 à 07 v".
Le texte de la Clef d'tmmrs i^nt illustré de cinq méeliaitw
nniiiattirett d'environ 5 eentiniétres de large «ar 5 de Innt:
1" (ftiSv^', avant le levers) Un g;éDie nilè {le dloii d'amonri
perehé sur un arbre, ncnilde parler :\ un homme ot à w*
feniuie placés à ses côtés; 2** (t'^Wr", av. le v. Gl) Le pixtft
^) Je donne r>ti noie, nmm Ii'-t varlnnlpn Aa (u^dr. U*s |Artîi<i
extérlf.'iiri's, le» .Hltrt-viatiuns île A et tns t|iieK|iu<s graf>)iii'B qna
pouvoir luinlifivr suit purcc (jirflics itrijnit puni trop modernes (/|»«ir'
soit jfiiiir iluDner jtlus <k' H)-iiu'*(rio aux rimes.
') Cette a-iivru a iHiJ coniposi'e «ii l.tlC. V. Do b Uue.
I, p. I9i), ot P. l'arin, Mamum'itu fram-ais, VI, p. 40. V. ituifli
mnnoir, I, XXXVII. Xntrn maniutcrit URt doni' du .MV'* ttif«li>.
n. MANUSCRITS ET ÉDITIONS
XXXI
it son riomiueil, cat visitt- par le dieu dVmoiir; 3*" (fCTiv",
ipri-a le v. 128} 1-e po^-tc KVveille: on voit encore nne des
îles dn petit dieu qni H>uvole; 4" (f<* G5 r*. Dp. le v. 180) I^
oète. aftst». expose sn doi!trine A un nnditoire nia8<>nliD tris
ttcntif; 5» (f 7S v«, ap. le v. 20iij) Le p^M-te Qx\}mù 808 pK-
eptcs anx dameit.
ft A partir du vcfh I3;-i. nu remarque, devant Hnitiale de
nqne t;ron]>e de 4 ven*, un |ictit eruis«»nt alteiiiativoment
leo et roDgc. Le ms. 4ï>31 nous présente le texte de la
?#/■ d'timors dans toute «on int<'*gritt*. 11 a dune, entre antres
TantageH sur les trois autres rêdnetions, eclui de nous donner
finigme de la fin. Cette copie pHrait venir d'un seribe iutel-
^ot: on y relève peu de fantee. Kllc a du rente /-té rcvnc
ar une main ^Mjstùrifnre, ce qne ténioiffuent l'encre Jaunie des
nrrectionit :i,j()uti-ci4 dans les ioterlt^ne» ou dans le»t mar^i^s
p. ex. l'en au v. 525) et les vers 14M4 et 1H40 njoati};! au bas
les colonnes. Cent à tort (jne le copiste et son eorreeteur
«rivent cUif: les conditions requises pour la solution de
■Dgnie prouvent tpie le mot no peut avoir qne qaatro lettres.
M même, toutes les fois qae à est uoté par ei {neiz, nei*),
n peut rétablir \é.
P 2. Le mannscrit florentin de la Laurentienne'), qoe je
iSrigne par U à cause de son étroite parcutr- avec A. piiîsente
on teste rajeuni par un si^rihe français du XV" sii^ele. (Test
ÙDsi qu'il rétablit / vocalisé (doulcement, tnoult ueult, bnul-
droy, nonidra, hault, defaiilt), h tombé entre voyelles (donbtc,
doibt). Il emploie fréquemment l'i/ (toy, ennuy, anyre), suIja-
tibie t à s dans les finales féminines du pluriel (faeez, ellcz,
livrei, jmrollcz) et note â par ai devant /, /-. p, f {(jtiaîl, tail,
ùre, faivre, elaif). Il donne k chambrière quatre syllabe»
réduit méismes k mesmez. Cependant il s'efl'orce d'éviter les
de métrique. Le dernier fciiillot, cjiii devait comprendre
ht/n {» partir de .'ÎH^IV), est enlevé. Le texte présente en
deux lacunes, do 68it ii 0113 et de 9V.) à \*hG, la pre-
mière probablement produite par iHiurdon.
T Way^t'^n la «Icscriplinn iliins la Sntief 'hn Imliri r mtatoghi,
^. VIII: / foiliri Aiiktiurnhtimunti drlUi H. JiMivtrai Atftliee»-i
M tli Firaue, Vol. I, Faac. I, 4^ tn7-4U>.
XXXlt
INTRODlICTIrtN
3. Le niann«orit île M. Tross'), qae je di'sipnie par
r<ctivi'c d'un ou de deux eopixtes, anglais hcIod M. Mieliela
uonnnnds selon M. Paris'). L'orthograiihe et le texte laisMit
boaueoiiii à dteirer. On y constate rabsencc des vers 784,
7l>0, 960. 1207, 2937—40, 3105—31, 3241»— 52. 3277 -8a
3293—311. A pai-tir du v. 3;iBy, C devient iucoinprèhcDsiUi
par Huite de la nnitihitiuu du dernier feuillet, niiils il paraM
liien ooneorder jusqu'à la fiu arec A.
Il prt'Hcnte les ruliriques Huivautca:
AprÙ8 805: si comme la dame etbatre se vient.
„ 8y0: *(■ comtne la damoyseUe dftnne à clé d'art
a boire h sun tuni.
„ 1000: *i comme el se treche et siin ami frien
révère.
„ 1124: si comme eiz s'enfreheissent.
„ 1452: comme il reveste h la fenesire, si mj
aveement de s'amie chiere.
„ 1G40: si cofttme son meisire Vensci/pu:
„ 2011): si comme eia se gixsent ensemble en
„ 2248: si cotime la béasse lie donne lesiveitlmè
son chief.
„ 2428: si comme la dame se farde.
4. De IVdiHon <în XVI* siècle, que je désigne par D. il
existe, eoninie t'a démontré lirakolmann*), 11 excmiilairofl. Ton
reprodnÎHeni le tex(« de IVrdïtion de fîcnùve di^crite par Micho-
laut.'') J'ai eollationuL' mes niunusorit*» avec l'exemplaire qd
figure ii la BibliotIir(|ne natioTiale de PariH anna llndtrutifla
Y' 13Gîl A, le uiiine dont s'est servi Hrakelmann pour «es nt»-
Rervations eriticpica sur rédition de Kiirtiug. Il eomprend b
CimjHimte et nn arrêts d'amour, etc., l'Art d'amour de Jnktf
d'Amiens, la chief (lisez clef) d'amours avecques la sept mt
<) Mic'lii^lAnl, l r, xxij— xxîij vX (ï. i*ariii. /. e., \i. ■\fti, en not iloDirf
la ilf-!*cri|»tion. Poiir l'orthographft. v. MirhelAnr. xs»j.
•] thiâ.
*) Jahrbuch f. r. h. r. l, IX, pp. 403— 4">4.
*) L. r., xvj— xxj. Pour les difft'froQtcs i-ilitioaa de (innove,
et Anvors, consiiltcx HnmeL, Manwi du Utn-nire, 5b rdit., m iJirWi.
Victionnuirt de» ouvrage-ti anonymes H jtsrmhmymrs, II, p. il% a' 13^
I not iloDirf
II, MANUSCRITS ET ÉDITIONS
xxxm
K" 4 V". et VAmonrfux fratisi sam espoir. Mai», tandis
première et la deruiêre de eea u-nvres wmt 'Douvelle-
«ot imprimez a Paris., les tn>is autres sont la reproduction
ire et minple de l'édition de Ocni>vc: €y finist Ovide de t'tu-l
fmer avec tes sept ors libéraux nouveltemeiU imprime a
ffve
L'imprimé genevois, s'effor^ant do rajeunir la langae^
ific tes formes aneieuneH et remplai.'e le» uiotj» vieillis. Il
rèeente des interversions, des înterjuilations et do noniliruuses
leiines dont qnelquos-nncs eonsidérablcs. Il place les vers
t-^X aprei» 38-1. SlTi— fi apn-n 520, l:t57— 60 après l:J95.
uute 2 vers après 263, 443, 12114. 2950. Il supprime lee
ttMgee suivants: 19— 2(1, 23—4. 171—2. 191—2. 249—55,
75—8, 418—9, 429-30. 470, 493—5, 537—83, 595—8, 078,
te— 6, 789, 839—40, 86fl~4. 875—6, 973-4, 993—4. U43— 4,
1239—40, IH95, 1483-2844. 2984, 3005—8.
Après le V. 1024. l) intercale 50 vers (sur le baiser) f|aî
8ont qn'nne paraphrase du texte, qu'il rejoint au v. 1117.
kfiartir du v. 30:J1, il abandonne Tori^ual et nous indique
Ir qnelle tiéne d'anaf^ramiiicK pui'-riles on peut di»4riiniiilcr les
Mns d'Ovide, d'Vsal)eau, etc.. (presque tout le calendrier y
■pe) et cacher les secrets d'une correspoodanee amoureuse.')
«reroanieur a soia d'ajMut<:r que son poème contient deux mille
En et qu'il fut achevé le 25 octobre 1509. Je donne cette tin en
Mendiée: Ica amateurs de rébus pourront y exercer leur sa-
Iteîté. J'y joins la petite pièce de 147 vem qui comprend
se/fi iirs libernux d^amotirs, lesquels ne sont au fond qu'une
itiou libre et abrégée de VArt tunntoria.
Malgré ses nombreux défauts, l'iniprimè genevois est quel-
ïfois très utile pour la eoustitntion du texte; dans quelques
Rblroits même il parait avoir conservé seul la bonne Icvon^
p. ex 483. 2855.
!') La ivgle eut de trois memhrrfi, bcIoq ((iir l'on v<;ut urxagi^r »nn
HH&aUtment, inUabauent ou ÊilfUUitunt, ttune nuitiitrt entreiaUt.
:
SUMmm yiiiiwiilni V.
xxxw
INTRODUCTION
III. Classification des manuscrits.
Le rapport iutiinc de A avee H est établi par de
lireasea fautes cuiiiiuuues: ^
V. 224:
V.257:
V. 378:
V. 501:
V.IOIO:
Tant veïst ii a la chnndele.
Por een Toil gen qne harâe-
ment
ftinges et prenges bardement
Aies sait de ruir ou de soie
De t/uotj se niuet legicr co-
rago.
Sa hotielie petite et Inen fête,
Bouche riaDt et vernicillotc.
CI) (der 1
CD Uantcment
C chaint
tare
C poi (cf. Ot,
D
1
{sait-
C Douche, riau'
Doulec, plaisante
C u'oimieroit D i
roit .^
de
taut
V.2(i84:
V. 2f>57:
C traire (cf. 07. in
CD ami
C a mi
,1
D en B
V. 1141: James famé ne sareit
roit) dire
bonehe een que
désire.
Qaant uue em puct esire a
sa sente.
An premier, qnant o ton mnri
seras, se tu venz ererc ami.
Voyez aussi les v. 22, 211—2, 494, 533, 542—4,
595—6, 1076, 1110, 1371. 1813, 1897, 22:W, 2276—8,:
2765, tontes fautes communes dont quelques-unes poori
bieu être fortuite», mais dont la réunion atteste Ictroiti
rente des deux rédactions. Comme B est de beaucoup p
rienr À A, on pourrait se demander s'il n'a pas été oopji
celui-ci. Mais A a des fautes propres (p. ex. r. 378, 432,
708, 2664, 2805—0), fautes que B aurait reprises s'il X
eu pour modèle. Donc A et B proviennent d'un mém<
ginal perdu, que nous désignerons par a, dont ils ont r
les fautes et altéré, chacun de son côté, certaine» Jn
levons. f
Le ms. C ne parait pas se rattacher aussi intimew
A. Les légers rapports que l'on constate entre eux aux r.
1100, 1708, 1973, 3004, 3148 sont en général de simples f
ém T. 111^ U90i
990 «ot publie-
tutdlet
r
d'ortboprmplML Aree R îl •tmUt à
piM inttate. Sfak le« fut«t
1&B8. 1661. 1933. 3031. 2490, 36&3,
omt |iB être eoanûm par 4e* ambe*
ptraisseot in«igmiaulË«.*) As re» 2001:
oa les dMMtm wieOt* tcrns. A railtici.
h f&ate eoronine s'est qv'apfveote. B aetU est Êuriif; m
itanvaiite leçon provient de ee qae le poète rient de parler
i^ l'amoDr ilen vinllff fenme*^ Mais «Mtet daw C a^est pas
h fonne fcmiaine de vieux; <•*««< le «abjoaetif de v>mlm&. Car
r'est ainsi qn'il orthographie eonrrat les fomics de ee rerbe:
nrf/i- p. 47, M, 70, r/rf p. 68, 86, etc.
Dq reste, ra rétroHe pareaté roastatée entre A et R ei
C avait qaelqne relation avec l'an des denx. rette relation
ierrajt aiuai exister arec l'antre: ce qai n'est |>a& Car les
li^rH rapimrts qne noDR avons rclev^n entre CA et CB sont
loot-ft-fait iDdépecdants. Enfin C n'a pas connu darantag« a,
ar il ne pOMéde pas les fautes comomne* ijne non» aruns
Nnstatèes entre A et B.
Mjûs si cr et c ne »ont pas de nit>nie famille, ne rcnion-
tcnt-iU yt» k une même sonche ori^nalc? N^ont-ils pas de
bote eommane? Je n*en ai relevé qn'nnc seule:
V.28Ô5: Qacr donche doit estre et pesihio
famé c(ui vent eatro pesihle. D scrvible.')
Mais elle est évideinuient accidentelle: les copiRtes respectifs
*) FrïmcUt (M&) at enckantatU (IITV), levons du ois. C, suot «anM
4niit« dea ^tei de lectiira pour ^andte, enckau^nnt. Lu pour In (1112)
(M oa simple chanfremeot do r^glmp. Dùurruê, tionraa (l lin)) ^i entraîné
pir i»M qui précède. Ttndr^ pour fendriit (2«3I>, fiuto oiltmlmV par
ta* qai fluit iutmMiatomrnl on par un chsnfïrment de sujet, Hv,
»ï Lt leçon de D saword*) parra]iL*iii(>ni pour le ncns avuc le con-
teitf. La forme a pii aiisai biun exUtor que paiifihU. Le wallun, par
pie, a cherviUt à ctité de ptihaU. Il dit »riin« iMjraonne »r.rvinhU
De ett cAcntUc.
V. 4M AH Kacorre la dnlz rt ùster, C ianx oiter, I) miu kurUr
ptnit bien être la bonne leçoo. U fiuite «rt rTideuiiu«ut natralnie
a Bt C par la riaa octwtrr. \oy. ?. VleycT, Hev. crit. Imjfl. II, 2t. Je
de Qàté Iéss vers II», t&U, 24&f» pour loaquela D fait dvfaut et
ptisentent dea £uit«t de meaure sans conaàqiienoe.
J
XXXVI
INTRODUCTION
I088éd
de a et de C ont parfaite mont pa la commottre iDdépeudaiil
ment An v. 257, a présente encore une faute analogue Mai
C, œuvre (VuD copiste négligent et inintelligent, en posséd
un trèB ^raud ni>iiil>re d'oxcinplcs: 1B82, 1414, 2080, 20B4,
21ï)0, 2680, 27r)l, 2884, 2922, 292.H, 2imî, 3t)56. 3364.
Si nous admettions que la Ic^on faativc do u C se
vait daDB nu oiiginal commun, nous serions obligés de ni
tacher D à un antre original qui aurait condcrvé la boni
lev'on. Or nous allons voir que D possède deux fautes ronj
munos avec a, aux v. 256 et 229{î, ce qui noui» furcerait de Bop
poser on qu'il a eonnu deux rédactions, ou qu'il a corrigé li
vers 2855, suppositions qui no paraissent gn6i-c admiRsiblcs il
l'une ni l'antro.
L'édition de 1509 se laisse anasi facilement classer. A?«
A, elle présente, aux vers 885 et 1345, deux fautes commnoa
tout-à-fait s&m im)>ortJinee. D'nn autre eoté, s'il n'a pas la
fautes propret) à H, D n'est pas une copie de celui-cî. a
doue, anx vers 31, 327, 371, 484, 718, 800 et 2933, nousooM
tatfms entre eux quelcjnes rapproeliemeuts, nons ponvons lfl|
considérer eu général comme dos rajeunissements imposéj
à ces réductîouH relativement modernes par lenrs sei
rcspectifa.
Aux V. 1152 et 1279, C et D ont deux petites fantea
munes, maitt parfaitement expUcAliles (Oiez deux copistes îa
dépendants. Et dans les autres cas où ils s'acoordant oontu
a^ nous pouvons HUppcmcr qu'ils ofTrcut la lH>nDe leyon,
aux V. 402, 4ÛU. 82ti, H27. 1270.
r> parait donc jusqu'ici tont-A-fait étranger à a et à C,
il ne présente ancune des fautes communes îi ceux-ci etîl|i*
rait même avoir eonser\'é une on deux fois la bonne leçon
Cependant il a denx fautes communes aveo a.*) Dabord il
vers 256 :
1
les ia>
oontn
Filz lie Vilain se fet preer.
Ensuite an v. 2293:
C Fille a vilain.
*) Je ne tJeiii pas couiptfl du t. Iiïti où ACD donneoi: ^fxdiil |B
dame) unm (tettrva) aurta i^eê, B aura, oii la bute est tridiM—'
accltloutuUi:.
rv. LANGUE DE L'AUTEUR
XXX VII
BoD cheral met sa vertu tonte
a poindre qtiïind il point en n)nte. C eflt.
Donc D a coddq l'oripual de a, soit y. Quant îi C, il doit
ridt^niinent ses IwDDes leçuutt A rurifpnnl de y, celui-ci nyuut
onmis les fautes communes i\ u D. C étant iodi^itcDdant deH
lis antres niaj]U8i:rita, nom; pouvon» établir lu Mutit'ma Buivaut:
0
A
IV.
Û
de a C contre D nons donnera preH|ae toujoun la
Be leçon. De même AC, BC, D€ l'emitortent reitpeetivumeut
ntre RD. AD. a. D fait mallieoreaHiïmcDt ttouvnot d^'^ifaot ou
M iravement altéré. Cependant, soqm l'altératiou, on retrouve
Mvcnt, i*inou la forme, au moioti le «eus de la véritable Ic^uu.
m X. Contraction, e aione n'eat paa enenre ttmttueié et
«Tpte encnre p*jar une nyllabe: veU 14. auA : apereh9& tftf,
fi 82, veist 22.A. f^ 220, 235. a/e^e 842, peMtt 035. peQtéa
36, tt^ (oocotas) 967. pesckeor 1425. getleêre 2A^, recfuUe,
222. cte, — ie ittte diurUafalqu li oft fl c/iuptaU oH^oal-
Emeot pour deux gyjkahn: iheotoçti» : ancien 137, fumiin : ère»*
Hii 1639, rtciént 1980. enâint 3646, «Unériira 10M0. marUt
M, 1309 imaU »t iDw»o<yBtM^M) 2518, 2673) - lulx «•(
Kl1abi4|M 390.
La langue de l'auteur.
A. Xétrliiae.
e aione n'eat paa
xxxvin
INTRODUCTION
ife vos ewt contracté en sos 2406,2657. — rn/c 135,
basse 1887, 2290 ne romptent qne pour denx syllalies;
(L'orraptiata) 1151, 1G77; vritahte 222 etc. eu ont troÎB.
StuTaot lee besoins de la mesare, le poète emploie
208,486, 513 etc. k côté de eile 15, 29, 2S5 etc.; els, riz,
83, 643, 1243 // 2G5, 447, 548 k côté de eUes 1947, 2887; iU|
429, 435, 445 ft c6té de iHequa 814; ovfc 502, 601, 2316 à efl|
de oveques 1113, 2193, 3420; onc 68, 143 îs côté de onques \\
1156; do«<; 573, donques 1157; adonc 1813, uftfon^i/Af 2335;
186, 818, 1640 à côté de comme 149, 296, 559; mmme (une
151 1] ii côté de méismes 553, 685, 993; êique (ane fois 3231
à côté de *(Vw« 298,537.')
Ce sont aussi les besoins de la mesure qui déterniiDcri
l\Mrvp!»ii Rininltané de yarde 338, 695, 738, 1439, 1699, m
2349 et de gar 333, 353, 753, flOl, 1329, 2528 (impcratift <
garder et do garer); de homs et de homme (voy. la déclinaJMlj
enfin des doubles formes d'une même personne du verbe «dr
{iers, eiiois; ieri, tsioU; esmes, sommes: voy. an glossaire).
2. Élision. La voyeite des iuonosylial>es ma, ta, ta, Jil
me^ te, se, le, ne, de, je s'élide devant un mot commensal
par ane voyelle. None trouvons cependant: mon ignorciA^
2076; Ion entente 270, 3360 (A ct'tté de l'entente 812, m,
1500, 2836).
C€f se, que, devant une voyelle, s'élident ou non
les exigences de la mesure: ce est 16, 18, c'est 21, c'iert 11
etc.; te U 189,245, 294, 4Hï, se ette 433,490. se en III, I
ùucm 163, se /lomme 3121, *'?/ 269, s'il 396,449,521; quti
79, iitu a 165, y«Eî il 495, 498, yw elle 473, qt^en 52, t^'éà
tfu'a 08, qu'il 85, 323, 366, qu'elle 428, 476, 477, fl
Zc et /e* sont enclitiques comme artielea après dei^^
(du, au, des, as, es). JCn le devient el dau« iexwni
munde 630.
B. Flexion.
L'examen des rimes et de la mesure de notre
nous révêle quclqiietii tracet* de l'aucicuuc ^rrammairc,
licrenieut dans l'emiiloî de certains eaa stij^ts (surtout avec»
et dans l'accord des adjectifs avec les substantifs fémiotoa
'iwroHû
8mm
') Voy. uati la note ûS7 sur chamlifritre nt ehamltrifre.
nr. LANGUE DE L'ACTEUR
XXXIX
SubtUflUf. KoBS tTDQTms éex, ditx 13,2931 : ex
lofij (maû II dtett 55. /y iheoloçHm 137»: f«s (fmrtM) : fei
U3 (rf. 2009); ani^^ : mis 6aS, 1024; ar* (TOCfttif) 045,
L) 2&40: dire (à eMé de <e«iwr 3004); n^wenr : «tendre
comprendre 2S13 (à côte de awitovr 1251, 1416*; Ucherrû
IlOU : qoem (à côté de pejchtot : labcreot 1447> Dam Ilote-
ijeir des yen. dous avuDK: Motr OBâ 61; /i rois 4&0; rsy«
jW; vA»or« (Cupidni)} contiUmnieol éeiît arec r< do Doadnatif:
■47 de fiU Venns). 160; ancum 2400; mi/z Amw 221. fci^
[Eu 631, 635, homs Bll, 552 eet asBoré par la mesure à côté
^U»mme 270. 56a 6;.ï2. ete.
P 2. Adjectif, pronom, participe. Exemple» oonibreax: ententit
N : oientie; Venns : rwiwj 147; amés : r/mn^ 159; feti» '.petit
iô7; debîaas : Aïoiu 7&3; aeonardie : hardis 1 157; canos : ruu
,347 (ef. hus 701); iMez : lat$ez 31S3. A remarqner aassi
es ^phies aoivaDtea ft la rime: confortez : portez 3.S; trans-
(tez : desconfortez 123; tf/« : acoquetez 543; tIs (viaam) :
(Thma) 1005; ;a«iM : passez 2905. /)/-o/f 1170; pensu 131,
ff; ri>«* (V. au glossaire).
3. Poar ce qai coDceroe l'accord des adjectifs, nons ne rcle-
oiu qae quelques exemples oA ecox qui proviennent d'adjectifs
Itins à deux terminaisons ont déjà pris Xe an féminin: 42,
te, 718. 879. 1403. 1585, 1745. 1803, 2191, 2291. 2*Ï6, 2884,
1885. De même douce^ courtoise, gente etc.
LLes adverbes sont naturellement, dans ecrtains ca^ d^à
é« snr ces nonvelles formes do féminins. A enté de brie-
ROtf 89, /inaiment 2H1, 3365, generalmenl 282, yranment 852,
apeciàumrnt 2590, forment 2862, nous tronvons grandement
r, pesantemcnt 2582.
4. Pronoms. Les forme» toniques dn pronom personnel
k trouvent généralement apré? les prépositions: de sey : eey
S9, 1289; ami : a mi 2965. Cependant on Ich tr-mve aussi
leTaat le verbe, p. ex. 202, 1417, 2904î. - A la trnisiéme per-
lonne, la forme atone est // pour les deux genres; la forme
nttiqae est lui pour le masculin, lié pour le fémiuiu (voy. le
jksBairc). — A côté de cil on trouve icet; à côté de cest,
m-, à côté de te!, iteî (v. le gloss.). Qui = à qni 471, de
iS 3370.
5. Verbe. Lu j)reniièrc personne du pluriel, dans l'inté-
XL
FNTRODUCnON
zmi
rieur (les vers, «e termiDe toiyours en -on i91, 740, 3631;
avons cependant la rime snlom: coulons 17G5.
Infinitif. Nous tronvons /ail/ir 3125 iï côté de fattdre 26î
saUiir 2â60 A côté de saudre 3200, tusaudre 2681. A
/wre 276, 2873; cK/rfrtf 2575, acuidre 1727.
Futur. Donner fait dorras 1047 : porras, 1075, 1490 rforrai
93S; Mfrfr fait enterras 1821 à côté de entrera 830; roN/«tr|
donne uue fois vorra 436 A côté de voudra 114. 476, 556.1
Lessier présente an fut. et au coud, un radical niunoa^llaliiaoKi
lera 1231, feront 549, lereit 44, 1748. mk
Ind. prés. Ocsir: désir (dcsidero) 63 aans r inorgan^wi
ge rencontre A côté de: dire : désire 199. Uenor 23. —
dV analogique dans: aey : aey (sapio) 650, 980, 1280.
Subj. prés, de la 1" conj. ne présente pas dV: regart:
2839; dclict : deliei 20.30.
Participe. A remarquer repenlue : lette 761.
C. Toyelles et diphtlion^es.
1. a + I, libre ou entravé, rime avec f: /re/w (fragit»)
: elee (ilias) 1451; rcquere : re/rere 513: */ (liabeat) : toawt
321; uete : fête 349 : rermeillete 1012: /êtes : metes i}%:
Toulete : parfele 1317; souinete : hete 2000; (esse : pronHM
731, cesse 1337; presse : déesse 1917; t/iestre : estre 639. 1W7,
3004, fenestre 14()7, celestre 1777; eetre : aparestre 2381; eit
: nesl (*na8cit) 2483.
2. La terminaison -àta, -iee est réduite à -ie: prie;»-
voùie 611, paie 1535; amie : conseiliie 1519, muchie 1805, (u»r
^H/V 2931 (et. 735, 3159); marrie : /fiWg; fadie : /rowcAfV 2m
Notons aussi dechie: nionteplie 1343 (cf. 1790). Cette terrai-
oaîson, bien que plus particulièrement propre aux dialcrU*
du ÎJord, se rencontre aussi dans des textes oormau
exemple dans XAdvocacic .Sotre-Dame.^)
') Voyez aussi dias lu Miwi'e dai arch'uvB d^patirmtHtiiîn, I*
p. lus, a" !f". Caukr de Vcrson: tonte de» ceiiBiers ilo Vcreon (qui rdc-
vikial de rabla,vu du Mont-Saint-Mlchel) )tar Ksiout de Goz, XIII '«ipc^
28& vers.
V. 2UII— 10: OoDible ne sera pas dtmie
Et piitfl si prendra sa poitjnir.
IV. LANGUE DE LAUTEUR
XLI
3. Nous roIevoDB encore pour d les rimea saivantes:
'e : mate 1653 — vîelleclie : meneche 2123 — perc (pa-
: réfère 2333 — termes : tcnnes 1097. Je ne rclére pas
mple de la confusion de an et en.
A. é (lat, ë, i) n>8t pas passé A oi. Cest ainsi que l'infinitif
|ja deuxième conjugaison {-ère) rime avec celui de la pre-
êrc {-âre)\ trouver : mouver 1&3, 619, 1105, 3197, 3273 (A
"it une fois trouuoir : mouuoir) esmouver 2023, 2665; veer,
tr (videre) : prcer, proier 2^, 703, conreer 2449, deleer
77; deleer : aueer 1751; prouver : mouver 3:^59.')
Nous trouvons aussi: fii'e (vicata) : envee (invitât) 1531,
f(m) 591, 1951 (B ("'crit une fois ftoie : uoié). Cf. d'antre
rt: fifce : espiëe 1713, hbee 1828, avisée 1882, aimée 2572 etc.
Dans lefl exemples qui précédent, e parait donc se pro-
keer comme f. Dans les suivants au contraire, il eemble
poir se prononcer f: crei'e : fere 233, 555, 585, 995, 1063,
fô, atrere 1203, retrere 1807. Crere rime aussi avec guerre
iterere) 667.
1 Nous relevons aussi les rimes: puceles : esieles 1801; éeies
9eae) : aies (habeas) 385; veem : ecnt 2707; tree : crée 1191,
(2677; ^oustree : vee 3139; sey (sapio) : sey (se) 659, 980,
B9; floit, seit (sapit) : $oU, teil (sit) 847, 1691, 1879; soivent
^ent 2911.
I Pour ces dernières formes, les copistes ont presque ton-
in employé la graphie oi Ainsi soit — aapit et ait. lia
t lia céder ft une analogie bien naturelle. De même (jne sU
lit devenu seil, puit« soil; de même supit (>oq8 leur plume
fient geit, soit. L'explication est la même poar soi et soi.
\tc- analope a passé an pluriel, d «i"! la g^rapliie suivent {aapiuut).^
Des exemples qui précédeut, il résulte que, daua uutre
Ue. comme en dialecte nurinaud, é n'est point paasé k ai.^)
. 't NéocoMtircmeiit tontes les graphies en -mr <\\x\ %t roncontrcnt
W Boire texte représentent Ia prouonciatioTi normande: -eir. Va gra-
B nrrr Vibi est sans doute causée par le vuisinuKv *Buiniédlat du
* *) Les formes monosyllabiques non-t{;ruiInéL'S ]>ar iinu ronsuoDe sont
Itmlenent reprî-sentûes par les scrfbojt avec la iliphtb»ii)çiiti uy. fny,
ftof/, êfy, quelquefois fai, saL
') A ilanns letien^rit : mengeit S349.
I ') A lunns te<
IV. LANGUE DE L'AUTEUR.
XLni
1940, 2003, profiet 2908; prifz (prttiain) 1982; giet 2493,
tt 3258; fiiez (pejns) 089. 2871.
ReraarqaaMe est la rime querre : déserre (desiderat) 2G99,
it noas rapprocherons àerre (diucre) : aqnerro 1305.')
10. I rime avec uî, rime que Tobler') considi^re cumme
ifli^ante et qni est propre aux textes normands: t/edire :
[çscrire 421, dire 525, 1417, rire 2659, deuire 2627, 2903; de-
tuK : amie 1253, die 1567, compagnie 2051; deduU : Ait 637,
1111, 2785; destrie : senefie 1591; destnre : rescrire 2765, dire
); adieure : lienre 2609; mennies : essies 3233.
11. d 4- • rime avec oi de ei: j'aie : avoie (liabeham) 7,
idroie 19, avoie (ad-^Hat) 55, proie 283 (cf. prie : esoondie
K 561), doie 451, eoploie 1472, cnùe 2115, voie 2551;
ies : Joies 3365; gogoîeni : croient 1039.'; Cf. §4 oft plnsiears
b ees mots riment avec a + A
I 12, 0 nons donne: Jemir (jtîveuem) : alicnne 1963.
■ 13. Remarquez encore: *ore(9apra):i'(ïor^ (Victoria) 1836. —
F- ù + i: rude : cude (cOgîtat) 1233 (cf. rude : estnde 1262,
Y 14. La terminaison -Osa parait se prononcer encore -ose,
Tapbî<? fréquente des mss. A et C: chose, -8 : orguUloses 1391,
feimîioae 1572, vergondose 1594, 2305, 3267, gélose 1733, cu-
\ofe 2351, joiosei 2!^9o; oae : dofose 20ôl, graciote 2292. Cf.
ko$e : âupposc 3147, ose 2673, alose f^24, closes 853 etc.
0 : Û dans «orcoste : ajoste 735; ostc : ajoste 1059.
15. La tenu, -ancu : -aniia. franche : cspcrauelic 545,
iche 3021; blanche : seniblanche 1017; branche : contc-
•) Cf. Rou, m, 5BS1:
Al conte de Pontif Guioii
AU dierre prJvoeoieilt . . .
JL ^u M* S' Mkhel, 4M:
Diare soleU li tncelsor . . .
ij. ftu«»I dans le Oermer d« Ver$on (cité ptii9 hnut) les vers 115 et 116:
Une autre eMone voiib vetl iHfrre
Qti'il ne pnet pas voQ*lre sa (irrre.
»> Di$ Doit Vrai Anid, XXU.
') Voy. £<Hiiftn. yûmchting., Hnmania X.
rNTRODUCTIOÏJ
186. De même: etcorcM (ex-foÔEBl) : tmuM t|f^
a.) : attache (*attaecat) 2282; fafb« {^àat\ : metfM^
hiez : sachiez 2592; muchier : km^er 3:t^S; uafÉMN
- 2641; efforthier : chier Icaram i ^089: ycBcW* : nota
]9ei la terminaÏBon -Uiei a dâ âosMr ^ccàe dau
comme richéce^ groRàecht, ùmfitcke. ttt.
X). Consonnes.
Le proD. !'ên &e présente pneqat 1 nJiiB» fm h
; de même moiii poar mofr; m»mi^i&F 13U — |V^
Qvent â eùtè de >, et « ne « vdHMln gién ^
»rm« nasalisée ctn (r. aq gknn:^
Ps : « U): cortùis : «riMt (wtîc«k«) 3S>7: du, 4e 'O
}, 2921: pertr (*periciilM) : ■erir 14â9; A/a/â : foltf
2006,
s : V + s: rù (rtfiUBi) : iv (tttvi 1005; «tfoidi:
s : z ti 1 + 5): yema : ivim (Towtw) 147; éa (fieU)
V. L'ÉNIGME
XLV
lus la région Nord-Ouest de la NonnaDdic, sur le territoire
Dtfnp^ par len dé|iartoiuettt« actuels de la Manche et du
Calvados.
V. L'énigme.
Atcc nne remarqnalde nuidestie, la niajfiure partie des
ntenrs du moyen t'ige iiouh ont lainm.^ ignorer li':nr nom.
QDetqnea-iinH cependant 80 flout fait eouoaitre (eontnic Orcsticn
ie Troyes. Jehan de Bove»), maie rarement en se nommant
dirertement. Souvent ils ont eu reeourK à des proeédÛH in-
^niuux (jui out parfois rûaisté h la aagacité des modernes.
L'anlear <ie la .i/oralilé de ta .Vaituiig de chrestteiuietr a 18
m-tonttages avait caché son nom de .Vathieu Maiingre dans
an aerostielie.
b D'autres ëerivains ont indiiiné toutes les lettres qui com*
tnt leurs noms, comme Jeltan Alart, aut4-nr du Itnman dti
c d'Anjou; mai» ils en ont (|uelc|uefui» tellement bunleversé
jtidre, qu'il est trén diflicile, puar ne pas dire impossible, de
tfaliser les combinaisons voulues. Ainsi Tout fait l'auteur du
toi Modus et de la reine ftalh, et celui de ta Clef d'amers.
i Les philologues du XVI" siècle, qui ne paraissent pas
voir pounu la véritable lin de notre poi>me, se sont aussi
lépris sur la persounaliti- de l'auteur Un Verdier'), (|ui a
jtinn nne réimpression de IVdition de tienèvc, donnée par
btienne Oroulteau. l'aria, 8^ attribue toutes les piéees de w
teuoil ù .-Hl'in de* .teenetles, chanoine de I Eglise de Soissons.
kbbé Got^et^) signale plusieurs autres éditions et trouve qne
f tcuvres qu'elles renferment -paraissent toutes à-)ieu-prés
I même styles. Il fait cependant renian^uer que le nom
^Aantre Albin des AveneUes ne se trouve qu'en tête de la tra-
Qctioa eu vers dn Remède d'amours, composé d'abord on latin
tr Aeneas Sylviim. depuis pnpc sdus le nom de Pie II.
' Le président lionhicr^J attribue la Ctef d'mmrx i\ Kaoal
B Beanvais, poète dn Xll" sièele, qnî, selon Antoine Oalland*),
>) La bUfiuithètutc d'Antoine Du Vtrdifr, ihii\ p. 20.
«) Bibliothèque françoiM ...de Vabbé Oot^ei, VI, 8—4.
*) Cité pu Barbier, l. c.
*) Âead. dta Imcript, U, TM.
V. l'énigme
XLVri
pins qae nous ponvons a priori (éliminer ceux qui renfer-
tkcut des lettreu qu'un uc peut furnier liors dee ooze l'aratr-
||re« de de/" d'argent, connue h, m, p, x, z.') 11 doub reetc
l«8 nom» foimiie. AdiMnlat, Beiiig:iie {h |H}Uvaiit se fiinuer de /
Bl de c retoarD*^), Cirille, Kverart, Georges, Gerbert, Jeffroi,
kreloa.
Pour le nom do In daroe. ontre que le Icxte de notre roa-
{uffrit nniqpo parait faotif en ce passage, on pent se deman-
tr 9i la ftevonde et-) la troî^i^Tiue lettre da Dom dn poète doi-
BDt venir en tétc de celut-hV on seulement se pincer dans
Btérieor da mot Parmi les nomH de femmeH eomjto^és de
lettres différentes, nons trouvons: Alienor. Apoline, AypHnc,
Ratilde. Eutiant, lolande, Pauline. Nous lieartons natiircUe-
rut eenx qui offrent une des lettres énumi^rces phiH Itaut
La formation des samoms est (évidemment la [duH grosse
lîllicnlti* du problème. Hommes-noas eu présence de surnoms
rts répandns au moyen A^jcV Sinon, noua sommes oldip-éî* de
9s eouritruire tbt'urîqucment. Les obataclea s'accumuleut donc
1 mesure que l'on eroit avancer vers la solution.
Nous devons en effet travailler par un procédt^ qui est
it-à-fait l'inverse de celui de l'auteur. Tandis qu'il se troa-
it en présence de donm^-es certaines et déterminée^i, nons
évouft retouruer du général au |iartieuller, ce qui rend la so-
ftion du problème si compliquée, sinon impoMaibli;, k nioinH t^ue
Btre servi par nn heureux basard. Kncore peut-il arriver
ii'on trouve plusieurs résultats é^aloui^Mit conformes ù Ténoneé.
La date donnée par l'auteur ne se laisse pas noD plus
ioer avec une entière certitude. On entend par gardes d'un
ff les entailles du panueton dans lesquelles passent les g-ar-
ires de la aerrare (Littréi. Cca gardes rappellent assez
ieo la fîgnre d'un C, lettre numérale qui équivaut à 100.
>ns avons donc déjà: 13 x C = MCCC.
Maintenant, de quelle lettre moyenne veut parler l'auteur?
d'abord qn'enteod-il par lettres moyennes? Veut-il parler
lettres qui ont une dimension moyenne, on de lettres qui
îupent une position moyenne? Dans le premier cas, sont-ce
lies qui dépassent la ligne ou celles i^ui restent en-ilessous?
■) Les lettres & «dooler tout vraisemblablement d^ «, o, «.
■Ô n fsut 9SDS doute aubttimor «t û. en, v, S4ÛI.
INTRODUCTION
tont cas, parmi les lettrÊs niitaéral^â qui peuîeQ
former ks dizaines, noua n'avons le choix (ju'eatp
, reuveTBées, peuveut doniier des iiiiîtts. Nous (levoii
rter X et V. L (1) (Qiiî ^s^t bO) se présente too
oent et doone (liiii) c- à. d. 54. Mais comment les trm
(irput-ellcs se regarder? Devona-nous lea placer avan
le cbiRre des dizaines et unité»? Dans le premte
aimoufi la date de Vl-ifi, dans le second pelle di
première paraissant trop ancienne, la seconde tri)|
irais plnbit disposé à admettre Texplication qn'n biei
proposer M. G. Paris. II prend comme lettre niovecm
■eiipe iirêfisénient le milfgu du mot; seulemeot il li
eoiiune majuBcule. Xlil'^ se regarde vera A qaatrt
îrsé — V; or VVVV = XX, et XX plaeê m'>i
nerait 1280,
le a,/S., 1890.
A. BrtiitrepHiil.
LA CLEF D'AMORS
othcc* Nonnmnnicft V.
Anum, qui le» fîns oncr» csvcillc
et fet penser n graiit merveille,
la uuit. <|uaut repuii duivcut pruudre,
m'a fet aviser et euprendre
a trctior do i^eate matière;
si vuiis dirai eu <iDel manière.
En no temps jolis, plaiu de joie,
doncement rcgardi? avoie
Dm très donec dame et amio,
10 la pins licle qui »oit eu vie,
por qui pueffre painc et martirc.
IJelc voir la pnis je bien dire;
quer oiiques, puis qnc dcx t'a dox,
ne fil si bel cors vcU d'ex
15 ne si hiaii vont eonime elle porte.
Ce est eeu qui mon euer conforte,
sanx qui ne puis jouer ne rire;
ce est qnant (pie mon yncr désire,
mon délit et toute ma joie,
20 qae tonz jors mes servir voudroic;
^b c'est ma très douce eliioro dame,
^H qnî mon eucr a^ mon eors et m'ame,
^^L quant qne je cruiui, prise et bcuor,
PMNWw: K D r. on doit p. ~ 4 D et entendre — fi B de ir, D
ftiefcer — 0 quel) C toi — 8 B resg. — 9 douce] C cliicrt* — lï D
> T. — M D V. dfs ycuk — 15 I> si bon bniyt c; coiboio] B que —
eu ccst ce; I> q. tout ni. — I" quî| D ce — Itf BCD cest; qHinf)
H, D celle — 19—20 matiifvent dans V — 22 k] AB ol; D qui a m.
23 — 24 manquent riatin D
pHvwn'w graphiqtieë de A: \\ p* et ainsi de ntUe — 13 quer] q> —
c* — 1& ê — 31 chiere) o^
Aminar tui apparait en uonifii
et ses ^ans valors et bontoz
qu'eu pièce u'aroie ai'outcz,
doucement a lié pris congié.
La nuit ensivant ai pongié
que li dieu d'ainoi-t^, pluiu de joio,
qui les tins amorons avoie
de pcDHcr a tni nuit et jor
sanz prendre repos ne sejor,
jangloit a moi o bonne cbiere
et parloit en ceste manière:
^Biau» amis. J'ai Iiien entendu
qae piech'a t'es a moi rendu;
et voi bien que c'e^t ton désir
de fore ijnau que je désir:
de qnoy tu es niout bien mell.
Et pour een qn'ai apen^betl
qne es vem moi si enteutis
et qu'a amours onc ne mentis,
je voil que me faeos scrvisc;
8Î te descriray en quel guise.
Trop me sui tenu en silence;
je voi qu'en ccseune science
a reulles an commencement
on aucun entrodissement.
par ipioy cil qui l'art veut upreudre
puet plus jegierement entendre
et estudiër la matière,
qaî li en semble plus legiere.
^faaxwjt rae. — 53 D d. otiu a p. — 64 B en sonîaut —
«_ W D s. lui^ r. Duyt et jor — &u D m. par bvllu c. —
hit mon plaisir — 65 AB moult et pwi8im\ U es trcs b.
qUQs a ta. ai UiM e. — 6S i(U'a] C ijuan — To C si le te
là] toi; I> ot que unn iioululr accumidiaso ~ 7i 11 si uoui
r.; D itoibt aiioir an c. — 7-1 D qiieli^tib peu dlnlrodii-
Tart] C le«; B cnpreniire, D eoniprenrtre — 'd D coiii-
Çl es! uoler 1. — 78 C qiiele L, D car elle en, B q. leur eo
Atnour ordonne au potin
Or voi jo que en ma doctrine,
80 qui le» 6ds amans eolaiiiioe,
n'a pa8 rcnlles eu tel manière,
ne n'a ett cba en arrière.
Por qooi je voil qu'elz soient fête»
et des autres anctour» estretc».
85 Qacr, combien qu'il m'ait mont hctié
que plusorH en aient tretié,
si est cen par mos si prolia
que les Iîdh aniouroua jolis
\f. 64^] ne puent pas briement entendre
9U que lett auctours veulent comprendre.
Ne chescun ne puet pas savoir
Latin, ne les livret* avoir
qui SUR amours out esté fez.
Si voil qne tu prennes le fez
Qh et que metes toute ta cure
a comprendre en brieve edcriptoro
mon art, qui les jelous alume;
et si le fey de tel volume
que l'amant pour soy conforter
lOO puisse touz diz o soi porter,
soit résident ou auge hors,
CQ lieu d'un )>ctit portehors.
Et iiiiant issi aras descrites
les rcullcB que j'ai devant dites,
105 saches que bien le te reudruy;
quer en Tore mon are tcudray,
et ferrey d'an dart amorças
lu B ie bien r|,, I) ie cy (ineo — 83 C ne nt ondia, D w ttiC
ça iiAtiât oïïr. - S3 V parquol uneîl que »., B que s., C quollci » -
ni c des lurloritcK, P a. acteurs — SS D Et c. qui' nie a. — !?n D i l(
tr. _ «7 D par nt'rs cl par motz m faiciia — g^ D suaire îc les ranl
■1 fti pda — Ht) D potm il ncst fiossilite dent. — 00 1) acteurs — 9S m]
D sur - 94 D iiiiei! te que prelgnes — 95 ■} D de, en mtmtjue — W M
V tiu ~ l'iu P aiicc soy le ptilue p. — 103 D oscriptea -
M «itKitoB - W ireltie — I
«fe citmyo»cr un art ttaimuT
le an doaz fin cuer savorons
ou taut u (leiii>ur et de pria,
p por qai ta ea ei eotrepris.
Et Ke en lié a taut ilamer
que |K)r ricu uo te voille amer,
je te baadrai mon «rc por traire
partont <m il te vondra plairo,
S et lors soies certain sanz doute
qne ta volenté feras tonte.
Or y entent et ne te tarde;
^^^ je te retien en uta {;arde.*
^^ Quant iH8i m'uiit arcHonné
^ oil par qui touK prii* est donné,
si teri ensemble ses eleB,
qui tant erent luirtans et bêles,
et s'est haut eu l'air trausiHirtcz;
donc je fui mont desconfortez.
Quant issi fh esvauoï,
le lirit de ses des oi
qui m'esTei nièrent ce me semble,
si comme il les fcri ensemble.
Lors, quant je me fui esveillié,
je fui sachiez munt mervcillié
et mont très pensis de ccst songe,
savoir s'il ert voir ou mencliODge.
Mes .il. resnns si me corarent
an te baOleny p.; A baidni — 11» U fem — 117 AB
ao ky et regmnle - llh cl] D car — 1Z1 B f. dru. —
U «D Ta. h. I. — 12T B >e mo i., et dt m*m« partomt —
^— 13'» D fiu if très cnocrv. ~ ISI Moat] D si —
aar bojt c.
Le jtoitf »' /fliWM! «««riwcr*
qui merveJlleuBement me murent
laS a crere que ce fn vrité:
l'une qiier en divinité
treuvent ly tlieologiën
qne BOOTent en temps ancien
plnsors devines visions
14U venoient par aviaions.
h^autre resou qui m'csjoY
fu de la noise que j'oï;
({uer ODC t'A cubraissemcnt
ne fu sanz aucun niouvemenl
145 Si que, par ceste demoustrance,
\inc je a vraie eognoissance
que c'iert AmorH, le filz Venua,
qui crt îssi a moi venus,
comme eliose espiritulH.
15U Ne mou pensé pais ne l'a el;
si vi qn1l o'ert a eseondire.
[/". tfrf'] Qner bc vers moi crt meU d'ire,
tost me melleroit ma cliaiutaine;
et se por lui soufTroie paiue,
155 bien le me prametoit a rendre:
\s»i m'estut ceete euvre emprendi
Or me doinst dex tel chose fere
qui au dieu d'aniunrs puisse plei
et as amans et aâ amùs,
IdO si que fol n'en soie clamés.
Et si reqnicr dévotement
a ceulz de bon entendement,
134 D meMuciirent — 136 1) (icie fiiat iierito.BC tiedto -^
en lu <1. — 137 D truiua lors le th. ~ 13^ en] D lu — 142 i
en lu n. q iu uï; dt'l L> que — 143 D esbahUsctiifnt ~ 145 B si <
I4li I) i»uo>B bieu bouno c. — 147 Dcest; C f. uuuus(!) — US I
nm.; 0 iiTt auioy ici; B ici ~ 150 D m. ponscmcnt qc fu ta
noAt 11 pis a esc. — 152 U Que ce v. m. mcrt uenu dire — tt
brlef obose certaine ; C ma ... . otaine ~ 1 54 L> en uinour et 9
I5& C p. atendre — 15fi D lors me mys rest oenurc entrep
C cuure prendre — ]57 me] P mea — 15** D que — iôî> B
136 ooire — 189 diviuea
ft partage mjn a^tt m trois jto'tnU
se ancnae chuse y deffant
que il soappleciit mon dctTaut.
S qaer il veent bien qae a forc«
flinore n cen ferc me foro«;
et cil est bien a eeictiser
qni fait que ne |>aet refiiBer.
leest livre que j'ai sommé
*'^0 la elef d'amors sera nommé;
qner par lui porra l'en ouvrir
le« ars d'amonrs et deseouvrir.
Or ne le vieiige nal aprciidre
sll n'a euer amonrcns et tendre:
*" ^ traient soy eu sob le« celons
as cucrs félons et cavelous
et les vilains et les vilaines.
Telz ^eoH i pcrdnùent lur painen;
qner a eulz n'apartient il mio
^*CD a flavoir d'amer la mestrie.
185
Qui Testât d'amonrx veut mener,
prenuercment se doit pener
d'e^licre et qnerre tel persone
qni por amer soit di;;ue et booe.
Après la pucele issi qnise,
doit prier, si com l'aii devise,
par paroles a cen avables,
donces, plesans et amiables.
Outre cen, se il m'en souvient.
10i D riuilz iu« pArdoBnent m. — 165 CD mefforce — ISH qae) C
- m D U I. q. Uj- cy s. - 170 D le chief - 171—172 mon-
D - 17.1 D le oiieH an. — 17,1 D cuotrmire il «it a ialou-
t?C U] b el, C «; U AUX Mon» ci % fintsûie — 177 II lax r. et
r. - 175 D lc«abL g. — 179 D 1 ceuU — 1^ IJ de ■auofr 4i^
t — tsT B de eelfcnro . tail el q. p.; P et quérir — l^ D U
liul ((. — im I) comtna — l(»7 D pv^lee fort aai/>bl«* —
ites delMUblus — \m I* Retlc* le Mea rfl UM ••■, B en qna II
^fttt — 1*7 «coaer ~ 1«0 sone - I7u cleif (I « M ^^««M
Ou et comment (rwiitcr tme frwKrcvKV
190 tel pensée avoir li convient
que cclc amour looguemcut dure.
quor amour d'un jour est trop dure.
Or puéH tu question uionvor
ou et comment porraa trouver
195 celé qui tant te doie plere.
A con te voil reeponse fere.
Quant tu vas a ta volenté,
Kc d'amer es entalenté,
eslïÉ a qui tu puisses dire:
200 «dame, sur toutes vous désire*.
Eu tel lieu doiz t'auie fere
on aies cause de toi trere;
quer tes amour» et tes penseeit
en porront rniex estre celées.
205 Ne la fay loin^ ne lioru de ville;
qucr l'en suroit tantost la guille,
si se prendroit l'en de toy guarde;
amour loiutaingoc est trop musarde.
Et se loing la vcaz apointier,
210 la doiz un ami aeointier,
»\ sera canse du repère
que si souvent y voudras fere.
3
215
\r- eô'i
Or as tn veU a ma gnise
on t'amie doit estre cinise.
Après te voiî le temps aprendre
qne tu doiz a ohoiâir entendre.
IIK» D t. pensera, te c. ~ l*Jl~l»2 mangutnt dan» D
l'im. — 194 l* (ou manque) c. tu p. — 195 D celle 1« q. t.
îilii B sus — 201 C Kn I. d. tu ta niic f. - 204 l> pourrojï
D bi — 2H(i I) on Kttn doiibternir rorip «quille — lUT se]
2it9 t«1 I> te; H aeointier — 211 h!) H qui — 212 D par (^
U chose faire; y) AB le — 213 D bien u<.-u a ni.; B a
e. prioso — 216 C «chosir, D a ce faire
i^twtil faut'il Ut efufinrf
Tu De floîz pas par nnit choisir
celc ou vciiz mètre tcu fleHÎr.
Icen retiens ilc ma doetrioe:
220 tuut brcD fiouililc par nuit ferine.
Nalz hotDs ne porroit boDDemeDt
fere vritalile Ju(reiueiit
par Dnit se famé est lede ou hele,
tant veïut i-ler a ta cliantlele.
225 Après que famé ara beU,
De soies d'esliere mett:
vinz font leo pensées ouvrir,
et inaiDtes foiz vx'itë couvrir.
Les viDR font cugroissier les veines
S30 et les faces frouetiies pleines,
et maint voat foDt il coulnurey
qui iiinz estoit pale on morey.
Por quoi qui veut amie fere
soit avisé, p'il me veut crere,
^!35 de choisir niuz qa'ele ait beU:
si ne sera pas dechell.
U
Or t'ai je monstre ]>ar reson
en quel lieu et l>d quel Hctma
doiz choisir. Or faut que je die
2^0 do qui tu doiz fere t'amie.
Carde que t'amie soit bêle,
jeune, tendre, freitche et nonvele,
simple, douce, plesaut, avable,
B mestro ton plesir — SI 0 Icân] T> Ung pou — 230 brvD] D ble,
^ 22Î C C . i. ueric, D t ony ne bon j. — 223— 2Î4 iwat intervertis
F -- ÎÎA I) (p»r nuit manque) de femme celle e. — 22J li lout t.;
* U (dit c; clcrl A» i! — 225 I> .U puis q. - 228 D doUo trop
Ij C Miuen — 227 D uîd fatct — 22$ I> et soBUunt les uicon v. —
V Le uio faict eogroscir — 23u It (u«s fresckee et pi. — 2:tl X> in.
ÎHt e. - 2S3 D Par (aat qnl — lUb B quel — 236 D oeo seru —
Or le (e m. — 39B je] 0 ico — iH) fere] C eaUere — 242 B ienne,
è*i D iettae; D £, t. «t n. — 243 D douce fpiye unytble
12
<^m faut'il choisir?
sage, courtoise et lioiiorable.
245 Et se il te vient en conrapc
d'amer famé de graut aaga,
de celles assez tro avéras
plus que des jeunes ne feras.
Aime en haut lien, se tn es sage,
250 et famo de noble parage.
[/". OS' ] Tant plus sera de noble afere,
{■lus Bcra douce et dcbonorc:
euer gentil, doaz et debonere
fait tantoet ce qui ^^t a ferc.
255 Et tu pues d'autre part voier:
fille a vilain se fct proicr.
For cen voîl geu que hautement
aiuges et prenges hardcment;
ja ne soiiferra gentillesee
260 que fin amant vive en tritresce»!
Toutes fumes tien a vilaines
qai font perdre as amans lors paioe
et qni refasent et desdit^nt
cenlz qui sanz faintise les prient.
2G5 Vilaines sont il voiremeut;
Je le te preuve clerement:
celé est vilaine a iiui l'en donne
s'amour. s'el ne le guerredoune.
En famé de tel vice eapriae
270 ne soit ja ton entente mise:
nul ne doit tenir en uhierté
. famc espiisc de tel fierté.
D'amer haut ne fcsbahiz mie,
i
jt
I
24S Bn des gettnos et jximm, C de j. — 24« haut] C b<
ttançHaU ftons l) — 253 AB qu&r — 264 C ooo <]uil a » i
CuagDuistrc \ui\ih tout du prutuier; B iiuir — 2M ABT
2&T AB bsnleujL'Ut — 261 C l'otitus tivn^ cuUâft t.; 0]
id ns\ H ea; U font aux a. i^efz i
gracieuses, toiles no sont point amr
qui — 265 B Bien iiilains WBt I
fle le; D te lo — 2tiS B elle t
- 272 D prIuBo; C teille f.
qier Ond« mm «ittfc.:
fuie ne poei. q«i ham la
faire qo'* ama M •*]
En aoitnf?e te doit
a tuitee fiunee •onaoïiter.
a enris homme qai fasas prie
treirve famé qui l'cMosâie.
Kmaloient ta doix Mppoaer
titat çencniliii^ri;, aana cloaer,
qne tontes ùoêcê «nt pmat joie
ijaaot aoeony C«Mier k» praie.
Or as ta veD qoeU persoDe*
flont |K>r amer dignes et boaea.
Or Toil a kiD estât Tenir,
comment ta le doiz coatenir,
86 vera amonra venz a&aencr.
IVeatre sage te doiz [wncrr
miox vant bcob sanx biaati^ avoir
qu'avoir biaaté sanz neas savoir.
Qui ft biau i^or8 et Iiïau rÏBa^.
poy H valent se il n'est sage;
quer il est tont en la manière
eomme ymap:e paint en mesicre.
0 tout cen doiz eatre eortoia
des ehevelz siqaes es ortoia:
par L'oartoisie et par larsotwc
pnct l'en monter en graut liaiiteHi'e.
Biau parlier soies tontes voies
*^^^ C le; D te nons iiorific — 279 D a tard nul h. — 2t*I D
*** *. — »! D (loin tmimiiir) gvaenWcm. et a. — l*»:! l) toute
t> iiicun boiuDii- .laymcr leanya — ISâ veU| U oy: B i)iuiUlcx
a — i*i^ Il corom»;: C m^tenlr — 2Sfl I> ». nent iwBUori'z —
irnrx 'ru II bien peu Itij' uwU — ïîXî il ooiu ; C mal-
_■- 2tfb I> ilii 1>n)it du pied iusqui'A aux dojs —
— 386 bonnes — S96 ff; < —
Frécrpt^ sur Ui jmïyrrt
a tonlcfl geDH, on qno tn hoïch:
CD bîan parler n'a pas grant fnrcbe.
quer bÎHti p:irler lanfruc n'esrorrhe.
305 Ne lïùics ûr^ueilluus ue tier:
ne liurte iiiilny ne ne fier:
qni mainc orf^nil et felonnte
n'cHt pan digne d'avoir amie.
IlumUe dois estrc et debonerc,
BIO se tu le veux veni aniorn trere:
borne monte par bamilit<ï,
qni par orgnil ehiet en vilté.
Pronz, bardi doi?. eetre et spert;
qn*!! soit îssi, bien y apert:
315 trop nialo eliiwe est conardie,
ja conart n*ara bêle amie.
[/■- G^"]
Ces renies qae j'ai devant dites
doivent en ton cuer cstre cHcrites.
Qui ma doctrine et mon art tient
320 or veon qu'an eors ajJarticnL
Je roil que tout amoroos et
biau eliief et propre on biau touset
Iggi le fay, que qu'il to custe;
mes par force rieus n'i ajoste.
325 Tes ex doiz tenir uetomcut
et tes oreilles enHonient
Oste le pcil de tes narillûs
et cely d'entredeuz sorcitles.
Tienges tes dcnz blancbcs et netes,
330 combien que de ta care y mete«.
Et si le garde bien et paine
que tu n'aies nialvaise alaine:
gar que tel vice ne te toucbCf
307 DiEiiiel I) syme; et] A ne — 311 D faomtuo — 31
en a. — Sl'l qu'il] B quo; l> uitui Imni et a. — 'Mh trop) 1^
loitt soobs et desduyt en nient — 32*2 D cbef propre et h.
qiiul t. — 324 pu-J D a — 3ZU ï) {ni manqu*) paretllcment -J
IÎm s. -> S3I B gatde (te ntém^u*) ; 0 gtrdo e« t.
806 soles — 314 appert
— 333 Dftiea
818 ewriptes — 3!0 quo ti
tt «Mr In UikiU
15
WO
qae il ait limon eo ta bonclir.
335 Ta bftrbe fay rere et Kotutrere
« tel qai bien le Hache fere.
&M poy ronloar et tu t'en doinn,
garde que fanler ne te toîUps
oe contre nature efitriver
Tout dVtmme pleut sanx eontiver.
Amant doit eatre me^re et paie:
amour greflse et couloor avale.
Qui e'onqaee d'amore ett betez,
il n'est gras ne acoquetez:
•>4S paje doH estre par nature
qui lea nnys veille en ^rrant ardnre.
luti le font les amoan>u
M fins cnent douz et Ravorooft.
Ki>b« doiz avoir propre et nete.
^^*0 au eore et au eoict bien fetc,
si que tun corset oe ta cote
ne facent plique ne ha&seote.
Gar que ta elienjiw ne monte
si haut que tu en aiei^ hunte.
^&5 Soies mi^ot de bel affere
en ecn que poy te route a fere.
Aies cbaperon bien fetis:
trop çrant ne aott ne trop petia.
Met le 81 et enchaperunne
3(30 que nul par fleure n'eu sannooMi
Au eol aies on fermaillet
[^ qui] y a. — 9M D qui II s. b. f. — S37 D Se 1 p. e. M 4M C —
^ a X escbet jprmat danger — Ml D Auat 4aAm — SU D la
r^m t»t pofai pitu malle — 349 A qoi oaqae*; beic>] D Cent —
<bïbc esUti pour gras t£Du — M6 D i|. r. 1m a. par a ; eaj B i —
*Ui D Aussi — 3Jo dtii D su (la deur foie) — »1 D loa pi«r-
3^2 l> ÛKe piy ne builte i-oste; B plMi m baoe.; A hauiMte,
t — &&S D Gard« — ««4 D tu ea] nn - SM B w U M«la a
^ pltin, D coBibiM quo tout te c. ■ C; C c«; A q«i — U7 D
^^peu qoi soit pciii — 3< 0 En tel sviM les c — MO D aol om
Ml a; fleoguej C muqaitr
|)oi imrant on dd cstnaillet
net et ])ro)>rc, fetis et j^eut:
i) pltiKt iiKint a aiicuiio ^cut
3G5 Tes inauches doiz fere drecbicr
8Î qiril n'i ait que udrecliîer.
Mc8 tel nouveauté ne fai mie
qne l'en le tienge a moquerie.
Te» ntaiiis tienge.'* siiineu et note»,
370 qu'il n'i ait roig:ne8 ne bulietes:
riHjigne tes un^len Hi^uvent
se veiiz estre en nostre eonvcnt
Aies eliaînt do eoir ou de soie,
bêle bourse et bele coroie,
375 biaus eoutealz. bele gibceltierc,
de veiiz avoir houne amour eliiere.
Cliauce toi eu bele innniere:
tire ta eliauce a la loflulcre,
ai qu'il u'i ait pliquc ne froncée.
380 Ovide uciz le te nuuehe.
O tout ecn, ai eomrac il deseript,
doit estre ton pîé si escript
en t<ni soulier ou estivel
c|ae ne semblés paa barivcL
38& S'il avient qne cbevancliîcr doles,
Kele feti»<!e et biau fraiu aies
et bian sorcbaint et bele espce:
8ttt D bien iuly ou nng e. — 36S D fay le faîro petit et — j
ooseï g. — 865 D Oultrc> tvs ta. doibs dr. — UVC <iii'il| A (inoii
ait quad.; V que rcdr. — .st;s D le matuiae - »7I B ruigoo, Dlij
o. bien ». — :iT2 1> se uenir iieuix ou ton uiiull teut — 373
D Sainctnre aye coincte de s. — 3T4 D et gente courroye —
ton — 317 U pincf lai 4 vem Èuivttnts après 3M — 378 D c.
C a] en — 37îi qu'il] A quel, CD que; C ne| ni — 380 11 meRinc
D 0. le te dit et n. — 3SI 0) C A; comme] B que; D ce que
syJi L'seript] E) petit ~~ SbS D et si serre eo to» suiillior
point ne tea viengne enoumbrer — 3fi7 D (et manque) beMlj
362 pftnt - 870 que II - 873. 3(*« «lez — 886 thm
V .'îîK)
30J
-*oo
-^^X,
-410
41i
L
tdx eboMS e«mt a pnat daree*
S'u biâi conteL peods doit ertre
■ lu de soie ma msté destn:
Henscs et esperoiw doix preadre
en <jUoy il n'ait ricoâ a reprendre.
Chapel et hooche ou maatelct
doîz avoir, pnipre H oeteld;
mcH DO len preoges ne w vailM
sll ne fet plaies on tetuiiettMw
lees elio«e8 qne j'ai retretes
ddz avoir, propres et bien feiea.
Tel eointise est sases tettre:
DD biao harnoii longuement dore.
Se tu n'as gneres on een preognea,
je voil qne tes de^ieni leaCiaîa^ea
ains qne tel ebo«e ne soit fête:
plus dure honte que «oniTrete.
Coîntement se doit contenir
qui veut d'amors a cbief venir
por lier ne m faee tlamer,
mes a petis et ^ano amer.
fe)n tons lieox, ce doiz tu savoir,
doivent tînz amonrons avoir
tiiftus fez, bians diï et belc ^ise,
si qne cbe«cnn les loe et prise.
Se ta venx d'amonr» a ebief trerc,
imi le te convient il fore;
n qne ebesean sera meaaa^
de toi et de ton vaseela^.
E) telle» c. ». de d. — 3Sn D S« m ang eoustau — 391 D Boa*
"~" 392 D OH il ny • — 393 D Cbappefto dague et m. ; C c. on h. ;
~ 'iTa D mais garde bien que ne les mctiw — 396 B H fl, C ■! De ^
Ittl, _ 3.)(j c iirupTM iettulcttc» — »»9 D Telle r. — -100 V nnc
'^^t; B hemu — 401 A nu uu ee preofces guère»; 1> (ta mua^w)
•I qae ten plnignci — 4i)2 C rcffrengnes, l) reffnUfoe» — 400 U t\.
' ^. ~ 407 U te Ikcca — 409 eu) D se — 4li) D dolbfl tel mol »ninn-
^ - 411 l* connue h. f. et — 412 D beauli dictz» si q. c. te p. —
tout aitul (U Manque}^ oottTiuit) B conUDent
406 ehie» — 411 blalz t
i*aaE— T- . ^
-a*--::-. m..i^-.
jirui rmmutrct un hrlle
viennent Ich danicB bien pareea.
Illct* porras tu hion clioisir
celle OD veuz mètre ton ilcHlr.
Lu vienoont il lies et drnc»
por vecr et eatrc velles.
Et s'il est issi qn'il a\'icn^
que H ruiR ou la ville vion^re,
ou qae le tunioi estre i doie
qne chesonn de voier a joie,
ta te doiz lor» t-elli^ purt trere
OQ oellv est qui tant te doit plere,
pour veer et pour refçarder
een qui doit venir «anz tarder.
Sanz Huas|>ei>Uun y purras cstre,
Boit a estai on a fcnestre:
qner il n'est nnl. soit fol ou mi^;^,
qni n'nu^c lors rendre miisa^e.
Lors ti dame ealul-ras
et bien prez de lié te treras,
soit a destre soit a senestre,
le )>lnH prez que tu potrait estre.
Par regarder, par manier,
puéa ton dcBÎr seuefïer.
Et issi. sanz apcrehevauce,
vendra ta première ulianoe.
Aresne la, se tn ez sa^e.
an iiremier de commun langa^^e:
./|ui 8ont ces ebevalx qui la viennent?"
re4|uer, on «ceulz qui la se tieuncntV*
onc p. — 4^^i b neult — -14^ vecr] D reiçarrier — 449 AB
t le toy — 4.%2 !► ou c. ua pour premlre ii>yo; B iioir —
c. qni 10 d, ~ 465 B uoir, D ui»or 4.îti U ku quil d.:
— 4.'»8 D a ilexlre on » «encstre — IftW C n. ini f., D oe
C 4|u! nuîst I.; D quit naille hnn r. — 4(il D tuo smiutilu -
I tiondrts — W.i l) Koit un hiiys ou a., un feiKfstre -- 41! t tu)
Pron ((mrdc {lar mainte manh^re; l> l'our r. a toD loysir —
n parliT ce peut eafHru, D œllo ou umtz tout ton dcHlr —
la - 4Tii 1) do plaisnDt et propre L — 4T1 — 4Ï2 mnnqttmt
I eeulzl C ces
20
Moyenn àe »e rmtkrr agréable
Quel chose qne elle respongre
ne tien n fable n'a nieni>liiiu^:
47& otrie li sanz eoutredire
tont cen qu'elle te voudra dire.
Loe een qu'elle loera;
blasmc ccn qu'elle blasmera.
Coiifenne touten se» parole»
480 a voir, tant aeeut cen frivoles.
Se il cliiet pondre eu son geron.
floit RU» robe tiu bus cbaperou,
esccirre la doh sanz hurter
se de lié te veux aeoster.
485 Et ee poudre u'i est trouvée,
gi doit el par toi eatre ostee.
CeBCune eaase est convenable
par quoy duiz estre serviable.
Lieve sa robe en bêle ^ise.
490 se elle eat trop par terre mise.
De servir puet grant bien venir;
souvent le veou avenir.
Par aprez, ecn tu doiz veoi
qui lez vonz se vendra seer
f. 67''] 495 que il ne foule ne ne grieve
celle pour qui tou cuer g'eslieve.
Fin amouraus doit tout ce fcre
que il pense a sa dame plcre.
IhsI le fay se tu ez nage:
500 de poi se muet legier conragCL
4"3 D Quelque t. — i74 a] A nu; n'a] HD ne — 4V^ î>
dire — 477 D Et 1. - 478 AB et b.; B cl - 47t» ses] B m» -Jl
l>otir urayes ot ftiRfiunt t.; tant] B tout — 481 D Et sÙ c: A pHtm ^
4Si2 9oii] 1> nu ; A sut — 48a V sanz oster, AB ot oster — 4S4 BD aeoinW -
1S6 h si en 4, cl c^trc o,, D si faings que pAr toy aolt o. — 4fi7 A niw '
4b^ A soniisaablc — 48ii saj B la — 490 D selle cdi en pititldro o« t.; C
trop manque — 492 D le uoit on a. — 41».^— 4!t5 tmituinmt Jnw D -
493 B (I. sailoir — VM B (iitcllex v. se uimlOra: A uoudra - 4M 1'-^
d de boD cueur f. — 4!)S D tout ce qua .'W d. ucult p.; B
5iH] AB do qtioy s.; D de tout ton pouoir et c.
479 jfTOlO»
Qnant les roys et caotes vendront
et ceiilz ijaî ovcc 8c tcndrunt,
oti les barons snnz deleer
îeAtront &» ebans pour toruQCr,
se ta dame lors te demande
lor uoHH, reapon a hh doiiiaudc:
,cîl est Francheiz, eesti Certain'.
Feing que de tout soies eertain.
Bel et cortoisenieut li conte:
,eelî est roys et cestni eonte*.
Di lors noDB. se tii pnez, vritables;
se non, m Icm di cuuvcnabIcH.
Et poBé qa'el ne les reqaere,
81 doiz tn telz clioneK rctrere:
celi ne se doit mie tere
qnî par bïau langajçe puet plerc
Par tclz jilesttnz arresnemens
viennent les prcmit-rs niuiivemens
par quoy les jolies pensées
) BûDt des dant anionrons nafTreea.
S'il avienl qtio a dincr soies
en tel lien ou ta dame voies,
bien aras accès, ce mo nenible,
de parler toi et lié ensemble.
( A table se pent l'en dédire
et mont de bêles choses dire.
Chescnn y peut jaugler et rire:
D on — ôlM u| bl> us; tomucr) D bontuurdor — âi)5 A
, loi» — 5i)6 lorl C les - htr, cil| A sll, U se II; U sil est
tout (-«rtaÎD- C cestiii cliristahi — 5u$ D uailUnt francols
aïs — 51»» bflli D bien — 51il C ccstuy c, roy ceatiiy e«t c. —
({ CD tu manque; CD neriL — .M3 li quelle ne r., D que ce
S16 nennrnt (lotit D npr^>t 520 — ,'il5 1) potirUnT cil n. s. H. ni.
puet] B dofbt — 517 D Par pluisans arrainonnemoiis —
) — yZ'i tiii] c que •lïit ww^-s] A lusez. C naes, H tomps, 1>
(Bot! ï) tloibt — 527 C y majtqite: jaugler] B iiuigicr, T) fjarler
t— &I11. 52Q pensccx : naffroet •— 521 . 522 digner soiez : uolt»
ité njoHté en mar^a par une main postérieurt
k
oo
Comment ac faire aimer,
le (Iruit (le talilc le désire.
Lors après tjoirc vient l'cshat,
\f. 67*\ b'6i) qui le« fjcns dcdit et c^biit.
Les vtDZ ostcct caro et tristreecv
et fout veuir Joie et liësoe.
Monstre a U dame bêle cUicie.
Eu telz liouz et en tel maniera
535 ont (dusora a «mer einpriN
a qui depniB en est bien pris.
Siqaea ici fai devisé
comment pon-as estre avisé
de querre celé au cler viere
540 de qui tii veiiz t'amie fere.
Or te voil treticr la matière
en quel {çuîse et en qnid manière
porra de famor estre csiirise
eele que issi aras qnise.
515 Premièrement ferme fianctic
doiz avoir et forme cspcranebc
de Hormonter tontes puccles,
tant soient il riebos et bêles.
LeK oi^iaux leront le cbanter
550 et les lévriers lièvres bantcr
ainz aHuez ipic tanve eHtroiidie
^ane lioniâ d'amer qui beau la prie.
Metsmes une papelarde
(le qui tu ne te prendras garde
555 et de qui ne le porras ercre,
coîo pins tost le voudra fere.
Amonr nous a si doctrinez
531 ctirel D (lueil — bxi bclt-l AB bonne; D bulle ft ctiere —
an auiire ut bunnc ut. — â35 D ]>)uBieiirii b aym. ay aprim; unt) I
5;»i l) et ijul <1. en c. b. aprina; B est do puis — 53T— fih.t MaïujneHt à
C .liiques — ^.Ih C commti — 539 au) C a — 540 B t' ntanquc — Ml
ta dame e. — 241 A iiut — 542 fÎAacbe] B et france, C francho — tM
C feme - 547 de] AB et — h\H tant] B tont; et) C ou — SSO B (onj
loz leuriera li 1. — 552 C aus bans âa. ; Al» mnnque — 5&3 B Mm
M5 DO \v] B tu ne
530 cloir — &B2 gonnes — 557 nos
m
tNAHc clev ^Itui rfhcUaif
^
qae tunz i somincs cadÎDez.
et les fautes couiuio les liumiiicM:
500
dex soit quelz pèlerins noas âomnicii.
Mes entre nuua a tel ilit)tau(-*o
que l'unime do parler s'avance,
et la famé, je Urne dire,
plut! eoDvertenierit le désire.
565
L'ouiDie doit le premier preer
et enchaneier et suppléer.
Aprez. qnaot la famé est eunqui»c,
preera elle «aiiz faintiso.
Famc qui lia nmant refuse.
S70
mespreut vers nature et niesuse;
qaer famés doivent par nature ,
mètre eo amer toute lor cure.
Or eupren doue le liardement
d'amer bien et Helirenieut
575
r
A cuvis en trouveras une
qui n'ait la volenté couimnne:
1 tonte famé, que (|u'ele die.
a graDt joie quaut ueu la prie.
Ne te tien Ja peur eseoodit
580
pour ceu que clic t'eseoudit:
i
famé si est do tel nature
que, combien qu'elle ait f^raut ardure,
si vent elle Iud^uc proiere.
que neu ne la tienne a légère.
585
1
Âpres ceu, se tu me venz orere,
tu doiz tant laborer et ferc
que eopuoisscfl lu eliamlicriere
que ta dame a segree et ehiere.
B tuyines — I>02 C italer et pauim — 5(13 je| B se —
&ft4 C
ro —
M8 B peDMur (Iv nier s. — 576 C Ironueres —
h'6 B
I — 57H A to manque — 5SD B ce r|uclle ta p., (J ce se
elltj T«
D Umen elle ueuli 1. — âs4 U (|ui>n nvl t. pour i.
AB la
- &M C «C nuinçH* — !i8ti D t|Dfl ton amoiireutie tient e.
n\cr.
&&7 et S6I - 502 lOme - &87 cbubere
t
^
^
VtiiUé rfe ta truiva$tie
Par celle porras tu savoir
500 se su (lame porra» avoir.
Bien y sara nietre remiere,
s'elle vent, ea mainte manière.
Mes ^arde qne ce soit tel famé
qui sache le conseil sa dame
595 et qni pour rien no desclorroit
cen qu'elle verroît et orroit
Tant li doiz proier et pranietre
que elle y voille conseil mètre.
S'elle veut, assez de legier
[/*. (55*] 000 porra tes griès mais alejner.
Quant over sa dame sera,
Tore et le temps avisera
que ses aniors et ses pensées
seront plus de lester tornees.
605 Famé est en un temps douceioose,
eu autre fiere et orgncillouse:
por cen faut il temps esleti;
toutes choses ont temps dett.
En lires le tentps jolis, nouvel,
(510 plaiu de Joie et de rcnouvol,
que famé est drue et envoisie,
lors est il temps que ueu la prie-
Kt s'il avient qu'elle se pleugue
que sou ami une antre tiengne,
015 lors sera de legier mette
quant se tendra por deehetle.
.100 sa] D U — 591 D pounaa trouuer remède — Mt3 lï
Mlle — &\I3 D garde bien que soit; ce] C se — 5m ss] BD u — ^
tmuqttent dtim D - r>95 AB nel — &% et] C ou — 606 B «M
6'J'J B s« le V.; D aille v. — «KO C pomw, V iiyiirras; D gnna m. —
uDg temps ccnaÎQ a. — W4 U iruiuieoz ~ (j06 [i rcuiiue a duee^'
rieuse ~ r>OS A et an u., B en laultrc; U udo autrelToia est o. — OO'T'
ont; U ce to £. — wa i) ont leur t. — 609 A en p*ns iolis et en o.| ^
pris lolls et D., V en printemps loly et a. — 610 B de nouuol — 6lt D*^
f. e. il. et iolye — 612 1) (|. I«n (lesplyo — filS C «I la v. f|uo len s.; B fl«J
souuiengc — 614 D a. iiiîiry tmg a. — 615 D lurs elle s. — 616Dflârel|
Qaant la ehiimbrioro cen verra,
qnî lez sa dame se serra,
mont liieD «ara voie trouver
par (jaoy el la ])orra niuaver.
lA)n H dira tant de nuuveleH
de toy plesaDfi, doncea et l»eles,
de Um Iricn, de ta courtoisie,
qn'elle eu sera tonte esbahie.
,Cil est doux et irortoiti et Bago,
propre, fetiii, de droit aaf;e;
toaz jura voudnùt jouer et rire:
ce est tout quao que nen puet dire.
Sue touz autres est le nonfier;
je croi qn'el monde n'a sou per.
Telx bonis doit bien avoir amie,
ue homme Ta qui Boit en rie.
Iceli vous aime et désire;
celi por vous plaint et sospire.
Telz bonis devez vous fere amis,
qui tout son cuer en vous a mis.
De bien amer vient tout déduit;
cescnn le tesmoi^ne et le dit
Nul ne soit que joie pnet cstrc,
s'il n'a d'amors esté a mestre.
Or amc2 doue soUrcmeut
quant vous avez reesoment
Cil qui ne fct quant il pnet fere
t cou tmmqw — 6IS B que 1. ; D qiien buQQOs sa dAuiu svra —
; D lora scirnce et scaiioir; B pourra: C uoie de noir — fi2it C
BSmomioir; Ul) i-IIe - fi'22 I.» plaisantes douiccs b. — ti'24 BC
n. D SU — II3H D faitls et de bonuc a. — BJS D cent co (|uv luiit
lire-, B cest; A tinit numqtte — 629 D Sur; A cest — H$o B
\Ma m. — «31 D aitcr cnuic — fiS!! D so m\\ en a q. — ttS4 C et
: poiu- V. se pi. ~ rrsb n De L h. deveï f., I) T«I lionmie doibt
u — <i3(t 1> C. 1 en uouA m. — 63$ D Onide grant noa le te d.;
R4U AB aet); A(.' a manquf — 041 D doDcqneH - M2 BU v.
lont, D aisément — 643 D quil n.
il eouvicut trop droit varier
qui vcvH ainuurH ne veut litJr.
Apre« doÎK a ta danio oscrire,
fk)it CD parchemin on en chire,
ta vulenti> et ton wiiiragp,
hanililciiicnt et pur duuz langage
Ne eeoê de preer esoara,
combien qu'e! die hch eccarfl:
par douz parler et biau priiîr
tait l'en dnr cner ainotilT.
Ne tien priiircs a frivoles:
dex lesfia vertn en paroles.
Par biau parler vient ^rant cttr,
par meuparler graut ineHeUr.
Dex nieïttines, qui toDt cria,
quant aucwuy nieefet ly a,
ne suit refuser, qui le prie.
tac» son mesfet tantust oublie.
Or oscri donc en tel manière
an premier a ta dame cbïere
qu'il n'i ait mot de vilanie,
nies d'eiior et de cortoisio.
Par te« letres porras aqucno
s'amonr et son cuurag:e cnquerre.
Mes garde qu'elz soient si fctcs
que ton non no le aoon n'i metca:
tel, ae devient, Ich uuvriroit
qui tantost vous desconvriroit.
In auiotira t't le depricr — 677 de] T> dti - fl7S D innuqw.
Ole — (ISjU D peuh. Hinolir — «St a] D «n — Bt!i2 L> tiwrtiis —
[ — 6M I) et |). mal p. g. lunkmr — 6S& D Jlie«Ui» mesuies —
iiicuQ boninic — f>S7 ti neult — HttU— l(l»3 nuiuqunU
Mori) 1) «s tu — riW) U a ta tt. pliûsïQtû et c. — 001 C
LP nais tout dtioniieur et c — r»g3 tes) C ces, 1> ses —
qtie 8. — «iW I> »oti II. ne lo tien — lil'T l> tel peut
— 678 côblen — lîSÎ em — 662 de h.
720
725
Et ainoDr qui n'est bieB eelee
oe pnet estre a lon^e dvee.
N'uâ ne peat fere greiçoor perte
qae quant s'amor e«t descooverte.
Ceacnii le dit, ce«ciui le crie;
si en sort blasmc et rilanie.
Et por ceo Heut il avenir
qne tel umoar ne pnet tenir;
qner telz pies et tel jan^erie
sont caoati île la départie.
Âniors qai ne sont bien celées
8ont BUT tontes riens diffamées;
car cbescan Lee monstre o le doi,
bien le te pnis noncbier et dot
Pour cen doix si fere ta letre
qae non ne somou uï dois mètre:
folie est de cen descunvrir
qae Qcn doit celer et couvrir.
Pramet li assez de pramesses,
grosses et grandes et espessea:
de bone hore fn mis a letre
qoi cortoiscment soit pramctre.
Assez prametre petit grieve,
et si sort le courage et Ueve.
Cbcscan pnet pramesses avoir,
combien qu'il ait pui de l'avoir.
Pramesses trecnt les puceles
et font venir a nos cordelee;
pramesses ou neo a Hanche
(îBU Et] l) Car — 700 I> peiiU suoir I. — T0&— 70f( manqatnt dawD'
705 seut) B peut, C suDt — TU» C que'el U — Tii7 A qoo U; Du)
lolz par leur j.; B tail p. et tail gUiiglork- — 70S D caaaes; A la pudc
109 bien] D poiut — 71" BI> sua; BC toutu: B rien — 711 cari A f
V cb. ai l. ut, au doy — 712 D uitcil annoncer — 7IS !> oy — lU
cest grant folie de d.; cen) B ae — 'Iti qael B ou; D ce quoQ d.; I
C ne - 71^ BD gf^nti. et gross.; et) D fort ~ 719 D fus — 714 A
manque- D ïlx ayent bion pou dauoir — 725 B croient — 726
Bnuaeot a; a nos] C aa; A cordeles nos
donnent Inné temps grant emperauche;
pramcssett tonicnt leo conrapcfl
a tontes fçens de tonz a3g:eH.
N'cotcius iiD fol qni va en lesse
se fet lié île bêle i)rame8se.
Fain tooz jors rjQC donner li doieH
le don que pramiz li nvoiea;
lors ne tendra bien assi^Dee
de la prnmeflRC recordee.
Mee, qaelz pramcnses (|ue tn faelien,
garde bien qae ne les ])crfaeheR:
ens en Tore an bas te inetrees,
Hc tel?. ebogCH li aniordccft.
Je ne di pas que jontrJcH
petis, profires et neteléf),
ne dnies tel foiz est donner:
bien le sara gnenedunnor.
Par donner puet y;T&ni bien venir:
Honvent le veoii avenir.
Parprendrc et dunner, ce me semble,
sont mère et fille bien ensemble.
Aa premier ent fort, B&nr. don fere,
que ta te puisses ver« lié trere;
pour cen faut il que Hjigement
aqucrges ttou iicnlLtement.
Gar que ta letre ue euntieufîe
ehoBc (]ui a ennuy li vieuge.
Kn tel letre ne doit avoir
triteselie, ee doiz tu savoir.
beat; P d. iiDg t. boDae e. — "29 C trouent — 731 A Ne
pit, BD Upsmez; V f\. ni lyeese — T.t2 O eat If e — 7:^3—7-10
- 73Ô D tien: C «igiiev - 737 H ijuail prouiossu — 738 D
D q. tu r.: A les »i'inqnc — 73» t-ns] B ttuiH'utr, D car — 7J0
tt — 741 I> qiiii iouDcnctilIcs; C joules 7-12 V ne leur
i0uui3llt!8 — 743 l) tu ilut)J8 K yccUes d.; B doiageic; C c»lre
b. In le scaiiront ^iierd. ; C aeir» — 7-15 V, l'aur d.; D
Teon) 1) noya — 747 l> Pour p.; cel R(J se — 74î» 1> m.
C fait — 7SS D girde ri. u ). ne tiengne — 1^4 D c
En] D Et — 7&0 eej J> si
>îeï : auoîez — 743 doies — 7iO
sn
Si fnn me rèpwul pnn ou 711*1111 te reptitate,
8'ele ne veut ta letrc prendre,
mes sanz Mère la to fot rendre,
8uy itm propos, se tn cz sage;
760 qnar el mnCro son conrage.
TanhiHt se sera repcntiie
qtR' ta k'tre n'uni leile:
fanie mue plua tost pensée
<l«o n'aroies ta main tournée.
766 S'elc la liet et ne reserivo,
no li eontraing; ne n'en estrivo;
mes doû lors souvent curoier
bêles letrej) pour lié proier.
Qaaut nnea en ara lellefl,
770 les autres seront recèdes.
Apres sera cntalentee
de reserire toi sa ])en8ee.
Premièrement a aventnrc
te rendra letre tristre et dure.
[/■. fi.^1 775 par qnoy te voudra suppléer
que ne la voillcs jilufi preer.
Mes pour een ne t'esbabiz mie;
qnar, combien que tel chose cscrie,
sa volenté est du eontrere.
780 El le fet pour toi mies atrerc:
cl a ^rant dei^ïr que soit fête
la chose qne elle eoutrete;
mes isei le let ponr veer
se tu la saraK miex preer.
785 Donc doiz snyrre aviseement,
;S7 B Se el, I) ('elle; t»] AU — T5S D et wo Ibcure; B 6
tendre — 76ii D cm elle; V aiiira — 7(11 so] D ce - 7fl2 D I. ellp o w
7(i4 A c(uc ta iDftiu uaroic^z t.; D qiiv tii uaiiro^'S; C «rois; B k'UL'c
Se el, n Celle ; nu] C Icu — T'iii B uo len c, D nen sayc» dolcni - lt'<
tu doibs s. — 76$ B hiAh; Vk] B1) la — 7(1» I> Car q. une iiu auru, A
— T7(i l> tanlost les aiiltres sout r. — 77Ï D de te rescripri; 9, — V
loduent. — 774 B ueiidra, l) tcnaoyeni — 777 C tesbdmnie — Tï* D
mtiHf/w) resrrie — 790 D Car elle le f. poiu* mteiilx tattraira — 791 t
fine] A (]iiel — 7S2 B contraltc, U contraictc — 783 II aussi :B iifilr,Cl
7S4 ttuitiqne. datm C; l> scaurols; \Mi preir — 785 l> d. tu auynre
7M arotex
re stn
1
nou contrcitant, tel manânnieni
Kt s'el le fet .iii. foh on qnatre,
M te tloiz tn ItinK diz CHbntre.
Se par hianz diz la mh pruier,
790 ft'anior ne te pnrrn voier.
Et fnat r>r pins dure qao marbre,
an premier coup ut rlnet pns l'arlirc.
L'iixe» n'cBtoit mie hians,
et si fist il toDZ ses debians
Vîl5 de» greignorK dames de Cartnge,
tant fist il par son biau UDf?&go.
Or escri donc ehottcs ereablei*,
donees, cntraufi et vrai semblables,
ot de telt* diz 1i fay {ireHent,
SCM) eomme se tu ères présent
Entre tant, a'il pnet avenir
que «cnle la paisses tenir,
soit en chanbrc soit eu eortîne,
se ta pens, ton désir aflHne.
^5 Et se hors esbatre se vient
que le fet ponr toi, se devient,
arreste toy la cas en Tore:
illee doiz tn fere demore.
A quel gieu qa'cl voudra joer,
] 810 celi doiz tu fere et locr.
9 C coBtrostant, D contriirtftnt mon c, R contre UU; BD eommaii-
- "67 C Et ce le, I" Et se Ainsi trois — 7S8 li si ty i. tu tomloun
n ~ 7Sy mannw thtn» D '011 I> s«aur« nyof; B iteîr — 7!1I D Et
; «I I> oilr, C «rrc — '^'2 chlctl I) qiiiers — "93 I) U- qui nestols —
^, D faisoit I. s AUPAulx — 790 C blati nuinyue — 707 C6cri|
[. Il e«t ce — TJfS D doulces parollcs aiuytblcfl: C unis a. —
l) Iieuulx — S<Hi imint£He duna C; B conioivnt ne tu eslolc»; D s(
|g- SOI 8'il| B M!, C ce U. D il — W2 C [mise, D poiirTM —
■va c. uu c. — eo& se) C ce dcfix fois — bil6 C quelle, E> elle f. —
tns] I> o elle — HOS l) tti iminqiie. ta deiuourc — ((09 BG (|ue
le -^ 810 B M ly; D accorder luy doibs et L
Csbatre — 79J ehlt - 8fW louer
IE_
àU
ni.
820
330 » '«^"J^ tf™ estr. ^
Comnunt on peut montrer ton ontowr à UiNe
33
primeM ilevAiit. priuiefl derrière;
primes iras Imstivement.
840 A ehief de fuix, ti>iit belemoiitf
D'aïes bonté d'alor sorcoNtc.
Nnle »tiic KouHpcclinu n'ajuste
en telz feo n'en telc alcUre:
il Keiuiile qne c'est aventure.
845 Soies conrtoiz et heuorable,
se ta te siez 0 lié a table
et eu quel lien r|DC elle aoit:
^ant chitse est qui fere le soit
lasi porras sa grâce avoir,
S 50 s'il a co toi tant de savoir;
qaer Racbcs: bcle eoutcuaucbe
grannieut les aniunrous avancbe.
La ]Hirras dire mont de cboses
qui seront couvertes et closes,
855 81 pon-a elle aperebcvuir
qae ponr lié le diras de voir.
Kserîrc pn^s en tel manière
sus paiu ou SOS autre matière
qn'elle porra liere a la table,
8G0 que ta vraye daine et^t »mi/. fable.
Ses eux ai doucement regarde
qu'il perge bien que tou cuer ardc:
vont teiaant mainte foiz parole
sanz signe faire et sauz parole.
^ D premier — 83Q-S40 mtmqnent itan» D — 641 D allur a sa
ï - «43 B Kull fl., D }<ale man'jw:; n'J BO ny, C ni — 843 n'] H ne
V manque; tcle] H tnil, CD tel — "40 n aucc elle — Ï47 0 qHrhiiio
Ho — MS I) coiil g. blon (].; lu) B lu — MU B Ain»K D Aussi —
it] b hia — SM l> i|iie faces WUcs c. — >}52 It lus amuiiruus moult
D gnademeat les laioura a. — "abb V aiQsi pourra a. — t<56 lié]
['le] C U; CD de nuinyuc — 857 D telle — S59 D lyre en - S6U 0
tsioye s. — ft6l r> Des yeiilz si — H*M perge] U prcnge, I>
8N numquent danê D
B41 JUdez — 941 Nal; siouale — 845 Soiez; boa. — bbb ajictieuoir —
ajouté plus tard — 862 pgo
IM T.
3
prto dft sa belle à tabtt
tors ne veut quo ncn la prie,
a'argne ne ne coiitralic:
vers lié taiitottt aroicH ^uoire.
Ce n>st iMiB bon qac trop enqncrrc.
)
A table boif en tel inauicre
qne n'en mues semblant ne cbioie
et qae tes pîës et ta pensée
n'aient lor oflice oubUt-e.
Gar toi de touz poinz de tencbier
et de mesleca comme neliier:
ja n'iert par houinie de value
noise ne meRlec exiiietlc.
Il n'apartient fors a merdaiUe
a faire tcuelioiis ne bataille,
i'onr een vuil gen que ta te gardes
de faire cboses si niti^iardes.
Slont de choses piiLS faire et dire,
tont sanz inestere et sunz incsdire:
tu peus chanter, se le sck fero,
ou de bêles bordes retrere.
Quant le baein et l'caue ovequca
seront pour laver mis illeqnes,
prcn ])ar lu main ta. dauic cbiero
lK>ur prendre l'eve la première.
Eu touchant pcua fore semblant
que tout le cner te va tremblant
por l'ardour et le désirer
du gent cors qne seus reniirer.
pu que; Bl) len, C nem — St»5 D v. elle bien tantost aumb;
196 C Cen; D conqucrrc — sy8 V ncui; D «caiblaDve —
ic; A oublie — Wl B Ganto toy tous dis cl., D Gank — 9i)2 B
Bleu — 903 B quir j« ncrt par geat d.; I> est — 906 a] L> de;
«07 BU c« V. la — 90S C &ll«8 — flOλ D chose; C puet —
no n. — KM Ke| D si — <JM mt»] C nus, U mains — 'Jl5 B
K7 mantinntt dans ]l — 91^» 1) et pour le d«8ir — 920 D dn
ft ton plaisir; C seiire; A remuer
Fei»d*« f icfr«4-, f'/wù ilun mnwjtr
37
Se ne eremees isa parole,
ta pensée seroit trop foie.
Taiitost seruit ta honio atainto,
qiicr ja n'iert vraie aiiitir Kaivz craiutc.
Quant elle verra que tu duuteâ
9m faiz et ses paroles toutes,
lors s'nperrlievra t'icremcnt
qno tu l'aimes parfaitement
Faing a ehief de foiz un ])oi l'ivre,
tte ta eruÎH niun art et mon livre,
pour eonvrir tes faiz et tcH diz
se tu megfai£ ne ne nie^iz.
Hc ta faiz ricu dont non to lilaMine,
lo vin eu portera le lilasnie.
Isui .serai) tu escust',
Bc tu as nn poy tuesusc.
Xo fai ja d'omnie ton meiwa^e
vcrft ta dame, se tu es sage:
itct» mcssaj^s m'ont neO;
je m'en «ui bien H|>enrholl.
Trouver i puez troji bounca eausoa,
t^O se par rive reson te eauRos.
fja si tost ne diroit ta dame
sou gre a liomme comme a fauie:
) SI ue cnUua les siennes paroles — li5i> I) ce^ punetus suroyont
- Sâl D bouche — R&2 js] A la, C mnwixu:; D m ftiiiour ne
W8 D c\jot*tt amnt er vtr»: Or note doue ce jiutit dit — selon
le dit — !i»3 C rierras <]. tu la d. — liôfi \) nitom- uurra tout e.;
nt — 957 D FiJniç de fuîre iiog pou lyiire — !t:.s C nioiii a. ot
Vjyj C ces dis et ces fes - !»«« nmuim dan» C — '.hh D Dont
» ne De b.; C fre»; H dnii; A te mnnqm — !,i6*i CD v. em-
tfttl D ve dont tus aura» abu»c; B mal usu — 'JGô H Kt no
ïei D trop D. - »«•» ï> suit» depuis ~ 90» A puis, C pouos;
— 971) D aines raisons, C une rciason te causse — 071 lostj
H cornQé m araie — 655 aperrheora — 9!>6 {jfaltement —
en
é^ apchci
Vu kflWHHi r«/ II» «UmgerewT. mnmif»
Cuue a antre dit sod uorage
qui vers leij lioniincH v8t ganva^re.
07ô DaDL* Cflt ta voie plii» K'gicr«
ae famé faiz ta mcRdagiere.
Famés puent parler cuaenihle
tontes les fois que hun lur Rcniblc.
Homme ne pnet pas isBi faire;
^180 ntct* pour doute l'eBtoiit rutniire.
riu8. honiBie pent parler de aoL,
la fauie uua, quer liieu le soy.
Lor^ ee l'et etiief dont il est cône,
\f> 70*\ et de ta l'ause fet la «one.
085 Ucahlcs aient tels) messages
(quer il ne sont eortois ne ^af^cs)
qui vont entre l'arc et la eonle
quant il veeut que non saeordc.
Et quant il ne puëut piez fcre,
990 si senlent il blasmes retrere,
a celle fin (iiic la lue^lee
soit entre l'amant et l'amee.
Famés nieïsmes sout meOes
d'amer les personnes relies:
995 pour ee ne doiz tn d'omme fers
ton message, se me veut crere.
Toi message doiz espier
en qui ta te puisses lier:
il fet mal tel serjant tenir
1000 dont tilasme et cnuu)- pent venir.
073—974 manquent dati» D — 974 C wnt — 97& D Dmb, »J,
u" C pnet palcr - U7S lu] C le — HT» n U^ k m pM
960 D 1« fmilt — <KI C bomme pirler de ttoi poet — Kl C
es court — (l*)4 I > ilanlrcn oiuscs t. lu suiirt — 9$& D pjiUn j «i(
fM B quar eulz. D lt-M|>i(--lz — 'i^'' qi"! I> mu> — «W 0 pari; P ^
aab pb — 9WI A blasme; £> leurs recours est biHBcs et
mmmfmnA âtmt D ~ 99S B meua — 9»! b neiu — «S C
990 m] B il — 999 t«l] B le; D seruat
»:% fob en marge — 99â palaHt
V amant doit taurr
lie ita édtmr
39
Quant a ta dame parleras
eu liou uu an fero oHcniH,
loe 80D biau eliief proi>rc et gent,
digne & locr de toute geiiL
^ï^JB Loe sa taco et non yler vis.
Ipuiir <iiii ta ne peiu durer vis,
mcf) t'eHtCDt pordrc oontcnantihe,
se tu faus a ton csperanctic.
Loe ses eus parfetenicnt.
ÏlO son nez assise très proprement
«a Iwuctie )tetite et Itien fête,
douche, riant et vcruicilictc.
En tel manière que el l'oe
son )>iau menton et fiCH den/ loe,
^Oi5 et son eol de propre facboo,
>par <iiii ta c?. pri» au larlion.
Loer doiz toute sa scmblauire,
son eors, ses liras et sa main liluneo,
et ses dois rondes et tretis,
IÎO20 et ses piez propres et petis.
I Loe son sens, sa eortoiaio,
I et sa valour ne lesse mie,
I et tôt ten que dex y h mis.
P Lora seras tenu pour amis.
■•** D Et f|. a table p. — 1002 D osteras - Jlhii D toutes —
qnoi — 1U07 D re ftult — tous D faU - luiu D u, (mini» tant
'*^^1 pctitu] D riaiQt loti' AB buiicbc r; \y rti>ulcv [ilaisitiitu ul
■l^mt — lOL'J D Kl «u t«ll« manitTo lirno — lOM l) sou muntuii
'^ Uuia la ioue; C btaus, dent* — liilô t'ol] U i:ori>8 — IDIO i> rt-
**^nc bien t» Iccon — lois O sez injùn»i hhnchea — l'UB h aimsi
y* ïons et ftlctla — lOM D tr&Iotifz, C petit — Wi'î. B non — .I^iva
^ ^o\^t Uji 50 vert auivanti •
INole ses HkIcb devint dictea
qui pur (h'ido xont excrlptuH.
Apres les dessusdictz traictjeie^
te diniy, malît (\\x'vn soy^e)» liaictiez,
ung pou du baiser gracieulx,
■dvenant et deUeieux.
811 advient qne funye soH
pfet. — lOIi* nei»
pHiauiiuv ik la fLitterie,
1025 Par bien loer, seroD m'cntcnte.
en Hvii ou ptsce quo ce stNt,
lu (iuihs ton t>iÎ8er atroniplir,
voire CQ c'osi lo sUiq iiUisir.
Tt^l^lc) faint par quelque lulvvnlurc
que n'atouciies ft M Bt^urr.
Tu DU (loibs pu pDurtaQt rotnùro
que no dola ton plusir [pariraire:
cumbiuu que tou bobcr rcffusc,
a co tmitesfoys son ciictir niuiic;
car ul le fiùct pour toy priur.
Or rvticu bien <lunv su lUclivr.
Mais rv^arilu biuQ od quoi lieu
tu fcma de baiser le jeu:
baiser faict devaai le commun,
en tournay ou oat nng cbaaeuB,
nu en tel aultre lieu «emblabhs
n'est pas pLaÎMint ne onnrenalilc
Baiser se doibt l'aire 8c<'rutteu)ent (tic)
et nau pas ai evi<laiuiuenL
8'aHlL*uau[«] ctiosefs} a touché
celle ou ton cueur as bouté,
JcoUca ebosus doibs b&isor,
»o vers elle (irr) te vculx .tlllcri
car quant (e rem cecy faire,
i>ltc te sera débonnaire.
Pour l'aniour du seignooriaiit
baise la dune son aervaut.
Mais tel baber fay satgemunt,
i)ue reprins n'en so}-(e)s devamt ffons.
Regarde qu'âme ne le Toye
se du baiser veulx avoir Joyt*.
Haiser est d'amours ung des latz:
poiirtAut dont-^ques) no l'oublie pas;
car baiser est engeudrement
du jeu d'amours ou ton oueur tend.
Quant as présenté a t'amyo
ung baiser, Je ne doubte uye
que ne suit de t'amour attaincte.
Pour tant doue de baiser t'acoinete:j|
pour baiser (donc) vient grande sai
baiser est un signe d'ouiout;
pour le baiser qui est donné
duibt estrc 1« corp sbabandonné (!{
J) fail ensuite tirfatit Jusqu'au v. 1 1 1 7 — 1 irji It sed
«
t. rit
►•
jM a le
et 1rs JMiBiel i^ca
Imt Ift 4iBC ce
H»er ffâmà pn* i
Cen tv fiû jea U
qac ta ■'«• pa» eae«r pufcte,
■ftiMt q«e ta U 4orTH
le fias WeaiaU qae ta
FV jaicr ta di
ae te cfcaal^ te ta e« parjarr.
I fae ta r«»e> catre
ém aenveat ae plai ae
Jipfter. le «iioa Marcnu.
qaî stvit ca leapa
kt MieBeDi qie fes areeaL
Tel Mrvaeat q«e qae U noate,
19 B El ■■■Il — l«lt B deicta — IftSi C p*»*
VcMMi— tOSCqaeeh- ta» C aaieM c v» tOe *■ — ■•^B
tf— |tf4S|WM)0lM*r- |iM4 0*1BSe- iMSjmrlCanr —
C ce — 1*dl B qea Wa ntre tn n. — IMl <!«] B Am —
, «oooeniB — IBU C doient d. «. qtw 3 r.
tMkpfcto - law
Donc: dui/, ta tel (oh eet iilorcr
pour Ha grâce iiîiex iiuplurcr.
Quuut to8 luriiicâ avisera,
le uuer li iittdiulrii^ra;
quer il u'c»t rien »i dehoucie
comme faine a i|iii li Holt ]ilcre.
Lor» H iireuilra de toi pitié,
(|tu si te seras atiaitié.
Lors pensera en son euiirn^e
do restorcr toi cest damage.
Et m tu ne i>iiét* avoir lorniCH
en iwiDZ devisez et en termes,
tti porras un oignon tenir
qui tantost lea fera venir.
On ta porraa, scron inentente,
a la (in (pic l'oiguou ne sente,
moillitjr tau ex en autre gniae.
]ati sera ta dame prise.
Se tu la peu» soûle trouver,
lors te doîz pntprcnient mouvcr
a ferc qnau que li doit plero
et a tout son dosir parfere.
En disant li bêles ])arale8,
voil que la besee et acolcs.
Se tes besicrtt ne veut atendre,
tontes voies les doÎK ta prendre.
De tant te garde Kotilemcnt
que ne beses trop durement
et qne les lèvres ne li cnisont
liM<ni{Uf — IiiMi (' tels 1. (leitalera — liHiO G ciir — lOtti qui]
R — lofl.5 C I.ore Rongera en «on langage — lO^fl cesl] A
CUs; A C ferait — MOI C porra; B selon— llUS C moiUe
p affAire quantque )i doiz fetre — nos suuj A ton ~ lliu
|112 B toute uie, C en t.; BC U — III3 C folloiucDl [îiaez
L
•- 11)01 debenelra, ef. 1S68 — 1098 «a p.
m.
ÎE-
■— Ee
CKomme qui doit ftiire ta prrmitrrK artmcr»
mcR mont li ple!)t que uen ta pronge
mal grc soen, comment qu'il avieiige.
Pncele Roudenieut raWe
a ^ant joie, qne qo'ele die;
qaer tel Titaiivc»tîé. hhuz dontaiiec,
a forme de don et semblance,
et 9e nen la httne eK<*.lia)>er
au point qnc ncn la paet haper,
saelies qu'elle en est mont corchie,
combien qu'elle en faigne entre lie.
De touz tcne iâsi se main tiennent;
lee ânes as iintrc» rajtrennent,
qa'ela ne soient prises prouvées
c'ou(|nes s'i fussent aci>ordcc8.
Or donqaes ne t'aconardis,
mes soies ai^rt et hardis
de donner en tens et en horo
le doD d'amors qui tant deiuore.
45
Se l'onime en sa Itiauté se fie
tant qu'il atent qne nen le prie,
amours ne li duit nul bien fcre;
qaer il II fot tout sou eonti'ere.
L'omme se doit premièrement
preer bel et cortoisoment,
et sa dame, i{ue tant désire.
tijufjtî dam D — 1 H4 A Jll, C qne ill; avieng-e] Jî on
lïtlle floiihdainencnt; C renie {Usez rerln) ~ Il -Kl ('quel
f q. — 1I4« D M In laisses — 1150 C hftti p. que nt-i D
t peaix — 1151 B sachez moull en est cnurocie, C sachez
loul couroucbia. l> saiches q. en o. moult coursée — 1 152 C
fiinl; eltf| Il ol — 1153—1167 manquent iUxm U — 1 LVI U
mhrex le tiennent — 1 155 C que ne; H ellet — 1 I5ti B que
b' V\ I» te — 1I5S C soient, I> bov» — IlOO B amour —
noie — 1 162 It et aduU luy soîl quon le; C qiiil en eut q. —
IIM toni] C tani; bod] D Io — I1H5 D Car Ihomitie d. —
— 1107 C as* d. quel t
4enc — 1151. 1152 roRliice:Bee — 11S3. 115» tffs
fiflnde-loî de ta mntUan mus
sons ombiv d'amigtiè aperte.
Por miex a Uiu dottir ataiudre
te dtiit megresce le ris taindre,
que fheHcnu die ijne ta aimea,
eoinbien qu'a nulny ne t'en elainies.
47
A toD compaî^on ne doix mie
dire loenge de t'ainie:
il ponroit ta loenge crere
et 8oy iwner de lié atrere.
1205 Nal homme eetraugc ne doiz craiudre
qu'il voille tes amoiv enfraindre.
De tes fcUufl ami» te garde:
e''aiDBi le fez, tn n'aras garde.
Qui SUD euer en ainora a mis,
pas ne le die a ees amis;
qner Haelies que il li nuireeni
pins tost qu'il ne 11 aidereent
Un compaignun pnet Itien avoir
qui son segré porra savoir;
1215 mes le non ne li doit pas dire
de Ba dame <|ue tant désire.
Celi le porra conforter
des griés mais qu'il a a porter:
miex vant nu bon ami avoir
Î20 que ue fait ne or ne avoir.
19fi ABC' sus. r> sunbr.: L> a . parfak-te — DSS D ne il. maif^tte
,— ll»9 I> dit — 1202 C d. la I. — 1203 BC traire — 130« C (jiie
ieQo t. a. «flaiodre; <iu'il1 D i|m — l'iUT num<j\*e tUtm C — ISUSsq
i— 120*^ A en aiuur, C a i^uinvr — I21U C le matu/Hf — 1211 B
que eiilz; li] ï) te; jwif/uà Î2W, D emploie la 2™» pern. /tittg.;
il— 1212 (luTII CD que; U] A c!; C alderoit — 12H Csongrc —
^doia — I2IË U tamye — I31T le] D t« — 1218 D qau lu —
f ni or ni a., D fL timt or oy a.
Se tn veDK r|nc auior te vaille,
îssi le fay, et ne te ehailte
se toD ctitat en est nioaor:
ncD fait mont pour avoir bcnor.
Qui veut amer si ne dctliiie
de touz poinz an gre de n'aniie,
oa ja n'en ara autrement
uti beau ne bien racoiotemenl
CoH rculles i\ne Je t'ai retretes
ne flont pas pur les riebcs t'ctes.
Qui anse» a deniem (iii prendre,
n'ii mestier de inou art apreudrc.
Qui diinue, euniltien qu'il mit rude,
il n'a <|ae l'ère d'autre cstndc:
faïuc de le^ner ^'abandonne
a qui binux donz et grauz H douuo.
N'eutiÛQs u uu plus noir que More,
soit de Hon^'rio ou d'Aygremore,
tantost lî est amie sorso
pour tant iju'il mute main a burne.
Cbescon fait an riche grant Teste,
conbien que ee «oit rude heHte:
le riche est partuut bien venu
et le povre pour fol tenu.
Famé qui »ï le» geuz eseorcbe,
n'en prise rien ne mes l'eHcorerbe.
Quant les donz a telz auiaus taillent,
Se nealx q. son amour te Vaille; C enmour — 1250 te] C
n— IÎ51 D est en rumeur - 1252 B len, D on — 1263 D
5(i bi«n r] A WI — ri.'.7 D Lc« rigloa — I25'.t D^uiades
— \'im art] I) liun.i — 12r>2 il| H ni ~ I2<m A Nlmitaiiu,
r> El fust il p.; noir] C riiir - Mm D fmx ile h. nn Aalgto
ïmoure, C Eagrciiiore - I2e7 aïole] C a une {utaitcaisr la:-
I D mais (|tii1 ayl uioiixicnr en tioiircti: C «iiie m.; B bouse
int manque — TiT'i D ijiiîl s.; C cvii ; A nlrbe b., B nico
D (1« rwiîiryuf) riclie (Hirtout est b. — I2Î3 »lj l> ey —
T. ne me tezcorclie, D ne \tù.ssc rion après lescorcc
60
Ahmex mt hùmmu pour Iti-m^mte, nom pour at»
lor barbea csoo&ant s'en ullenL
n n'a ne joie ne dédit
eu faoïe qui hI kc deilit;
el ne vent \tA* ami avoir:
1280 rien ne prise fors eon avoir.
Ja faîne de lionne raine
n'iert par donner pins tost meUej
ineH le sent! et la courtoisie
de 80D ami la fait amie.
1285 Qui 80D ciier en aoier esdreehe,
DC prengc pas garde a ricUefice;;
mes que la |>cr6one aamee
floit de ^tauH bontés aornee.
Ilonime qui ne vaut rien» de aey, ^
12fH) ne vaut pur avoir, bien le se}'; ^H
quer qitiint ses riehesces s'abesacm^
tontcH stj>t valueH le Icaaeut.
Qui vent amer parfetement
ainpe le t-ora premièrement:
121>ri senz et hmitô Umi Jors demore,
me» rielieHee faut en jKty d'ore.
Or as vell en quel manière
tu doi'/ |)rcer t'aniie L-bicre.
(/". 7^1 Or te voil dire Baux tanler
180t) cummcut doiz tes amors garder.
12'ri n lourd b.-, D lors ffttilr qiianionretles s. — 1117
lï'ti U «tiisi sv AesAnyt — 127» D ollo uc iiciilt p. wuya
I2W) C riva» n* p. for siin a. — IÎV2 BC ort; pir ilonner] C
Mtm^w) pour don do sera p. ~ I3S^ C (eo ttumquf) «e dm
amours adresse; B adrece — 1386 0 prent point g. a U r.
amop, D a/UKW — I2&S D gnnt Iwntc; O aauree — 1101
ISM avoir] A amOT ~ 12«)| C qucr grant aesa r. — WS
lï!»4 Afirfs et tm, D Hfontr: et pote le sens et la boula |
sens luunte — li9i B tous ilis — I39r> mes] D et — IS9T
IIW» C ta datufr - l^M V uoîl du sens t. — ISM C om^
iSOS
13 lO
l3l&
y^^u
lS25
Ccmmimt coiuerver mê amcun?
Poy te vandroit n fere amie,
MB fanior estait Umt faillie.
Pour ccn faut il qu'amour venue
par art aoit par art luairitcnue.
Anssi fart est, co seut dcd dcrre,
a bien garder eomuio a<(uerre;
qner les aqDi>8 petit vaudroicnt
96 sagement ^rdez u'estoient
Four cen doit cil graiit cnre motre,
()ni d'amer «e veut entreinetre,
tpiu «es aniore lon^ieuient durent
(|Qi si tiuu courage asâcUrcut.
Ne eree/,, pour rien ijn'il avîeniçe,
(loe par carmes anior» retieng:e:
fil est eonart et decetl
qui de tel ereanelie est meU.
Jn n'iert par les an» de Touletc
line aiiHiur quinc tie paifete.
Ne cTOJ Ja en telz sorehcries,
quer ce no Dont ipie moquericf*.
Se earmej) et herbes vausisseut,
jami^s amor» nu depai-tisseut
lies il ii'eMt puN issi de voir:
UrcO 8'eu piiut apercevoir.
UoqaeH a Jason par Medee
ne pont la vce estrc veee,
ue a Ulixés par s'aïuic,
5t
[*** a fcrt'l B aiiolr — 1303 lîC'D «•; It i|ii(> a.; D amours — laiti
*' «»[; C een; ï) ainsi quon m?rrc; BC lu»; B iloree — l3i>C comiue
*i B fiai]iit!rr« - J»»"; 11 miais, C uiuas, D it-qiiou — 130P (; iluit
•i cBiej B cnnre — I3II qiM] B qiiar, O uni; loiigiieniciit] A ilu-
— 1312 ni) (! Miowfliii-, 1) linsi — ISIS B cruiz, D i-my p. r. "iu<ty
Qiîa^e; rien) A rien mniiqur, C rîet»; A *\; C i|ul lu — I3î4 A
D carroaiu; A ainor, B aiuonr; l> a. si nicanent — 1:M5 D M «.
et bien il.; B comirt - ISIfi D usuieit — 1SI7 B ert, DcstpAa.
ttc — 131S B iiui OL'; D qui ne sctollptto — 13111 C en nidm/ue —
jcea — '3Ï1 A carnes ; l) fniictz ifl h, m; v. ; et] V. ou — l.TJ.i l.' Ul n.
1324 L> rliïscun se peiilt; C sem piiirt — I31j pur] D no — i.S2r> D
plOt deux choBCM nue; C tn}iit'u — -IMl 1> no min»! dullxcii et
Ta
(/: 7J^] OK ip»
ït¥>
dver
n ■ ot Ml jmr ^*ci ae deeàie;
■£■ K M taVI JflfV IMIBIBpQh
l'Uô U4MaBc eat eoatre aa vtAcoiè
taataat fraBeU «« cadeaWi.
oa H a les ebereh cmms;
aatroBOit ■'esTiellir» dos.
Poar een doix ta, te ta es t»gt,
lïfôO n entrodîre ton eona^
qne nenz et ralonr te eccorge,
comment qoe bianté s'etoolorge.
1999 A OUDM. D canMolx — U29 D Gude to; fon <ir t '
tMO D »e tu veulx bien estre budj-s — IS.1I B c. et alnubtu, CD ta
B. — 1332 lié] D vUe — )SS4 D Q&u)(lroit m. quuy i). — nAÂ D
— I33C. BD toalec<s) geos — 133T D amours — I340 C paame — ^
I» ntilly, ••il B mb, C »e; B peut - 1343 l\] I» la; K qaellu, C qi
Jl i|ui m-; H Dcdcbic, U ilvîiuye — 1544 le] C les; si*ns] D seilT; j«
ill»; B niwitip., I> um!tvT>. — IHfJ ou] AD «t — l»4ï U et " l^J
iiuulx H cliaiiiiK — }3lH ]i ou peult estre qui) nun u niitx; H ne
t' Dcnnlllira — ISûii B entrodira — 1351 £> qne suos aaluiur aete^
(|ui-ure; valfinrl C rortoisAÎe — 1352 C comme b. qai scscauriourgi^j
y vntt'odï'. fort et lalicure
1343. 1344 di'cbiec : motepltee — 1346 de ulullira — I3&1 BOttmp
L'anutht ihnt nbrir, rfitrt U» dvjitUt» 5Si
r
I Ne forelif a ta inntité frnanler
par toi contiver ne t'urdcr:
5 U1ix«'^H »auz avoir hîauté
ont defl amanfl la rcHuté.
Par obéir dévotement
puet amor dnrcr longnoment;
et qui veut ferc le contrere,
0 amor sent 868 cornea retrere.
TcnehoDft sns tontes riens csehîve,
f . *
Il se vens ))itiiinor longuement vive:
l< tine amor vent sauz faQKserie.
de donz parler estre norrie.
1 TenehicT uflîert h» niarii'z;
1 qner euz sont etisemble li*?z,
si que teni*lionH ne jelousie
n'eu peni-'nt feie départie.
Ues mariez ni pent'nt perdre;
quer il ne se peui-ot deslierdrc.
Des amans issi ne va niic:
famé n'est riens avers d'amie.
Amie doit tonz jors oïr
chose dont 80 doit esjoïr,
aAo qn'ele soit lie et drue
de l'amant et do sa venne.
Nesforchc — \y>4 V pot t. o. et; U i-oiuitiucr, Li acoustnir —
omctU dan» D aprin IS»ô - IS67 Pir] V Tour — I3&S D
ittu I> aiuutirs ru ncct tnunionni r. — taiil .AD sur-, AH
en — )3fî2 I! (']; I> aiiioiira — i:i(is A fiu nmoiir — 1864 C
C aftier; an] H wi, I> n — Ltiiî B luiuton - l-StiS B ni ncn
ici; D tic petit (iiîjlx f. — ismi î> I^e» gens m. uy peut
1 no — l.'ÏTH AB <|tittr, D cir; C ill ne piict dvst'riir«; D jwut
dcz h. — 1371 m] Ab nvu - 1372 D rien euuers; Bl) d'
iiDiie — 1375 C dois; Joth] B dis - 1374 !> peut reaiouyr —
1 que elle soit d.; D que », lyett
— iMî riens (^out^ povtérieuremfnt — 1875 liée
hA U doit Hrc mumi», pntirut. o/miilaimnt
l'urrc homme a mont a eDdnrer,
se vent auior fere dnrer:
mont U faut souffrir ponr s'amîo.
1380 qae le riehe ne fereît mie.
Kinz amans doivent, ce me semhle,
tontes foiz avoir paix ensemble,
et gieus et g;1anglcR deletables:
telz cbo8C« font amoars darables.
1385 Se ta dame vent dire on fere
cbose qui te doie de«plere,
ver» Wé te doïz sonfrir et tere:
el sera aprez debonnere.
Se tn Beuffres et oI)eï8,
1300 onqucs si grant sens ne feis:
paciënce vaint tontes ehoses,
eouibictt qu'il soient orgneilloses.
S'ele veut vers toi estriver,
tu ne la doiz pas aviver
1395 de liant parler ne de noisier,
iuei4 par duuz langage apeisier.
S'ele vent argufe'r, argue
pour lié, qu'el ne soit esperdae;
prenve quant tju'ele prouvera;
1400 nie quant qn'elc nit^ra.
1S7T C hoioesi BI) moult - 1»7S C sil, I> qni ueaU uno
l3Si> O ce q. — 1381 D Aniorirs loyalle»; cej C cCD, BD m — ''--=;,
requièrent a.; C puis cb me semble — 13S3 A îangles, H Mbttt — f
C c-«to pJio»se — 1.HS5 D tamye — l.iSfi— i;iS7 »ont intrrrcH'u *ai C '
ISSC B ilolo te; c plalro - IS!|>T D f?oum-ir le doil)» aussi le t.; B a^[
— ISS*' D «iia-s te sera — ISSO B 8i — lt!Mi I» sons in ne 6s - II
[t. soLiffr*: vient t. — \'S\)2 A <"i!l, lî quelle, C quoi; D que soyent ripouren
ï;illsT)uîent— ISIU Uremiyer — 1895 «Minçuc rf«H# D— nilf. Ulaa
n iipaûw — IH'JS li^l D elle; CD que oe - I3ft9 D t»nt quelle;
elle — 1400 D et oyc ce quelle uonldnj C que elle
1S79 moût — 1383 dellct — UOU quia q.
Au Jeu, qu'il mche perdre gt^mnnteiUI
Se rire vent, o lié duiz rire;
ne pleurer veut, pleure et sospiro.
Touz jors doiz fere antelc eliicrc
cutume fera ta dame cbîere.
Qael cominandenient qn'elc face,
faî le sanz arrester en place;
si ne !<era ja départie
lamor de toi ne de t'amie.
Se ele a les gieuz ai^f^rcables
des dez, des eseliés on des tables.
Joue 0 lié en tele manière
que tu aies da ^eu le picrc.
Tn d(jix ton gieu a honte fere
ou ta t'aanee mal retrerc,
ai qa'el ait le priz et l'euunr
et que tu soie» le menoor.
Se ele veut, por soi dédire,
aucun nombre ^ter on dire,
to doiz niesgeter por fere umbre
qu'cl sache i>1ub que toi de nombre.
I En quel lien que ta dame viengnc,
de fere li lieu te sonviengne;
91 que elle ne Boit grevée
en presse ne en assemblée.
^ En tonz lienz la doiz aiesier
sanz noter et sanz noisier.
Chance son pié a la fiëe,
leuU lors dolbs tu r. — 1403 jora] C iour, B lUs; Alt aiitt.t,
i D tamye — 14(15 V Quelque c. (\. le t. — li\M \f\ 0 lui —
p UOS toi] U n>y, ne] C et — 1409 D Kt cellu — I lin X*
^ ou de t.; C et d» t. — 1411 Hêj L> ello; C tel — 1)12 U
eu; D U prière — H15-2S14 nuimjiunt rJ'tw* D - UI4 W
C csDche « honte faire — M1& C et Ivu bonoiir — I4lti B
19 B doibz iiicsiiiL'x Jeter — U2U C que siehes — \i'2\ En]
iC empriâo ai — U2fi C eesBter
MM la colonue, encre pin* jaunie ~ UIO deEx
™> fi» ïa droM rupj)éUe, que rvn ne \e retiat»eJ
un deschancc, s'il li agrce.
Sou luirfiiur doiz HouHtcuir
1430 et ses mains en ton Hain tenir
pour eaelmiifer, se il sont fruiilcK,
ja soit ccn qne tu en refroirtes.
S'ele coniniaiidc ()iio tn soies
an marchié et que tn Ti voies,
1135 va haHtiveuicnt «ele part
et pins tart de lié t'en dcjiart
Se aucun veut qne tn romaignes,
Ta toiiz diz et no te rcfraignes:
carde qne por rien ne t'aviengne
1440 que compaipiie te rctieugnc.
S'elle est as chaDH et elle voîlle
que viengcs la, qui que s'en doUle,
tantost vers lié ta voie esdrei^be:
[f. 7-i*] amonrB n'ont cure de pcreselie.
1445 Va de pié, se tu n'as cheval.
Tn ne doiz douter ntont ne val
>■ ne neif ne ploie ne gelce
avers ta dame dcsirec.
AtnorH sont que que nul me die,
1450 espeue de chevalerie:
genz poorouB et vonilz et frêles
ne sont mie digne» pour clés.
Qui fine uniur vent maintenir,
gr.ius dolours a a aonstenir;
lias AC 8e il - I42il B niicoour - 1431 B Hz; C «m — l«î *
ce — 143S C coiumandez — ÏVM C tu manijitf, Vï\ B la — IIW At\^
que I. te d.; B do l. un te part — l-CtS ti^ A ttin • 1441 A Sel,
e.; An\ II vu; C %-ieUe — M42 C [la wnnqne) cen — 1 143 (J la uoîi^
lie — IJ4H C oniiers — 1419 B Amours si s., me mintqHr: C qniqne-"
1451 B ]iourous cl uîf£, C pecurotis et iiiiille -- 14&2 B si nu soi
143:1 Boioz — 1436 dopait, do q/oHMj^ tard —
1452 elles - Î4&3 uclt
114}
1455 il n'eut pu mestter qnll s'ennnic
lie froit ne de veot ne île pluie.
Mainte foiz froit et eiiçel6
le perrad de Innc et de lé
de la unit a U nne terre
1460 poor le ^re de Vamie ai|ucrre.
Mainte foiz perdras ton repos
ponr cspiër les licax repos
on ta dame porraa tenir,
que btasme n'en puisse venir.
1465 Pour joner o ta dame tendre^
te faudra a la foiz descendre
par une doiitouBC fenestre.
Qui a amie, ai a mcstre.
Se por \\é neufres tclz i>eriz,
1470 de lin euor te lieront nicriz;
qner famé n'a de rien tel Joie
comme qui liicu vcrH li<^ 8'enpluie.
Par un soûl point se tu l'ouhlieit,
seront tet* amours départies.
1475 En twuglier n'a pan tant de gardes
comme en amors, se bien î fcardcs.
De note n'cHt paK délivre
qui en Testât d'amer vent vivre;
qner il n'est mal. doulor ne palne
1480 qni ne soit en amor certaine.
67
m ^
Aies udmUM «k cUflTM
genz t» dama et «M «baaM«r««.
Salaër doîz par son drrrit mm
• C <|«e a, A ce - t«T C (Us «nnfiM) •()««- I
— l4MCalMfectrrefM««nHiriMhM«} ' I4MC4«
lllMH— ïéaCpum 1M9 Ctf.dilM - tm
^m — tmCiUâ^méé ' W <: mn Wt C
HMtf; C mmf/t» - II7> HM| C p9t* - i91h U
w — H7« C mmmm» * If» C êmmxwn - \¥m C
U — I4n kij CI»; AK «s mm.^ ^ um i, Mt
68
Oulmux 711'an peut faire A m bdte
clmscane, comment qu'cl ait non.
1485 Douuer lor doiz a borne (luvcrte,
a fhascDn seroD sa déserte.
Petit de chose îor agrée,
mes que gayement soit donnée.
Saelies qne bien enpleeras
1490 tour, les donz <iiie tu Ior dorras:
ja n'ieres par enlz ledeng^é.
Miex vaut euf donoù qu'enf mengié.
Grans donz ne doinses a famie.
Je ne le te eummande mie.
14% Gans, couteals. borscs, ehciuturcten
H {loinses, propres et friquetes.
Eu tciiipB que pommes et cherisos,
noiz. resinz ou frais d'autres gaisca
senmt bons, lors li en présente;
1500 mont li plera, seron m'entente.
Envoie li en un panier
propre et net; n'en soicg lauier.
Dire porraa, se tn es sage,
qu'oavoicz te sunt du vilago.
1505 £n tens jolis et noavelet
puéa envoicr uu chapelet.
Cen prouvera, que que nu! die,
que bien te meiibro de t'amie.
Onques vivant qui bien settst
1510 ne dist que en dgnz bla^me eUst
MSB B chcsciiuti pour s.; C cbecum — I4S7 C tgre —
gL-incnl — H90 A feras — I4U1 C iers p. u lesdengiec :
U'.Kl ci 14!iti a (luiuffGZ, C tloDcs - 14tij Oansl U (iruia, i
1490 B propre ~ 1497 t't| C ou — I4'.»h B ruUii, C rsissiu»; 1
— I4'-«1 (J bon — lôuii B selon — I5ii2 ncuj C iib — liOS
l.'iill C «nuola to a. dun v.; B doz tiilagrz — thO^ i|ue) C q
C donz mattqtui AH qtieni H blasnies
an Uex — 1512 neit
iHtjeU de taiUtte-, fntitM, cAhwwm et pomitÊ
fi»
Dex li toîlle cors et avoir
qui dit qn'en duQz puet liUwiie avoir.
^SXS
1^^
\^t^2ô
1530
CaDchcinfi envoie et biaos ditléa
qa« tn meïflme aras ditiéa.
Combien ()ae tel chose poi vaille,
si e«t CCD HOC remenbrmille.
Ditiez ont nn poi de loeage;
BUA ABde granz donz caleoge.
Qai fut grmiiz donz. toet a amie:
amor est par or conseilUe.
S'Ovide ou Llomer y venott
et tonz ses bianz ditiez tenoit,
sil n'apoftoh aaeone choM,
tost li serait la porte dose.
Fane n'est mie bien apôw
cjue eoavoiti»e a é etprisa
Me* poi en e«t qni «aget neat,
eonliïev qae eatre le roodfeeat
Met dmz parier ea «on ditié,
te ta reta bien estre aqmtié.
Bias ditié. qd aoareat fearee,
Tsat biea an Aoa a k iBe.
Se aacaaa eboee veaE Cet*
qoe la peax profctable tme,
lS35 ûà qae ta daaw le te prie:
ri s'ea tndm poar faiea pal&
mi B IHca — IMZ C «M 4. d. p. Muae pMtl — 1»IJ C <«
Ijll B iiimiiii — nii psi] C M — UIS B d «Me a., C d cM n -
lÏDStjCiM — »19B4}M— i:rnlt et H toa b. — un X ma,Bwii.
Upoooft — ISH Bfe] C jm», B wpâam — !»• C md; BC |«fM«
!9 C Bec ua palM et t. — 1U« C m» Uea - l»l C rtmvt mma^m
\iSi. làU B c»T«ie:Me - lUI C proac* p. £yn; B ptifctttUa —
; C eea t p. k priée
I6M AC
— ini
— lU». liM priM?
Se veaz a ton nerjnnt donner
OH aacnn mestct jrardonner,
auge a ta dame et M reqnere,
1540 81 que fait soit a sa prccre.
Et s'elle te fait entremetre
de chose ou il conviengne motre,
mete du snen en bonne e-straine;
et tu eu souatieii^cH la paîne.
1545 Combien qnc du fere aies feste,
ta doiz tout fere a sa requeste.
Les grâces et grez en retiengue
f/I 74^ et le profit devers toy riengne.
Se bien veuz amors retenir,
1550 puiir ettbabi te doiz tenir
des gran» biautûa ta dame cbîero
et de 8« très noble manière.
SVIIe a vestu foIjc luoree
ou blanche ou verte ou a«uree
1555 ou melleo ou jaune on vermeille^
dî qa'ele li siet a merveille.
Se de jouanx d'or est parée
et proprement enluminée,
di que sa bianti> tout somionte;
1560 avers lié n'est des Jouaux coûte.
S'elle est en cote, sanz tarder
di qaele te fet vif arder;
met) prie ly que garde preuge
que lilasme cm froit ne li sorvi
15(55 Se elle a guinpie ou queuvreci
t537 ton] C ten — 1539 C li coopère — IMI
uiuhrv; B deu siiien — lôM C paigin; — 1S4B C
\H' Il Lez gTvi \vi gwcex en; C et los gres — ISlS
IMtt C vuiQours — ].wO C osbahir — [hi'.t C Se «I|
1366 C que II — lô&U C diu — IbiiO C eauers li,
8e dte; B conte; C s«nz tacur — I5S2 C que elle
plume ou f. oe U sorprenfïo — 1565 BC SL-lte; Cl
ta phffitionomù ne
tf¥ pitfoltê !
01
ÏST-O
L5.VS
^5^80
loe son abit de reobief.
Eu (|uc! ^uÎHC quel bc tiédie,
di qu'il li siet, qoe que nul die.
SV-Ue
iUe d:
tfiie faroie on «eue Uaiiee,
ta doiz locr sa eonteuuuce.
S'elle chante, bus toute clioBe
loe sa voiz nielodiose.
tenant le gieu sera abessiè
et ta dame ara deloseié
a chanter ou a carolcr,
complaîndre t'en doiz et doler.
Tu doiz loer tout son deliet
et sa conteuanee de liet.
Ufti purrag tu Kagernent
garder te8 amor» Inugnement
Qui veut amer ne faehc mie
son gre, mes le gre de s'aniic:
amur et helgnorie ensenililu
ne pnëut durer, ce me semble.
1585 Se ta dame est cmlilo et dure,
pour een ne te desansellre;
qner ce sont les fauieH (|ui soient
qui mîex vers lorn amiirs s'en|iliiie]it.
Si sagement la loe et prise.
1500 que ce ne pcrge estre feintiHe;
ne fay pas qae ton veut dcstne
een que ton parler Honefie.
Et se elle soit poi de chose,
dire peus qu'ele est vergondose
IMT C que se — 1568 C que — l&tiO C Se e. o. ou se e. — 1&7I C
A sur - I.îîfl A <■»■■ pliiindrej C te dois — 15S2 C Umîe — ISS5
■un; il «t soQ gte mis c. Xhhi H \n-nt uioult d. se me, C piiet
to me eeobltt — l&^ô U t«uiio
t qui U47r8 micx I. ktiioon* «mnit
— \h99 (J prinasc ■
I 0 elle ae 8. — i
t78 abebisii;
l.•'^' ce) B se, C cen s. le f. —
^ tor ntnnn^; B luiirt L iin|>-
Ij'j] vuut] C uvDt
en
8i ta belUi est malade, goiffae-hi, eonforU-laf
I
1505 et que mies vaut isei couverte
que BO elle estoit \t\n^ aperte.
Et s'il avicut tant (|U0 t'uiiiie
chie en aucauc maladie,
graut dire doiz nietre et grant painc
IGOO n niKHstrer li amor certaiDO.
Lors poira elle aperehevoir
se tu es son ainl de voir;
qaer nu bcsoing peut nen ecotir
qui ei^t uini vrai 8iinz mentir.
1G05 Doncenieat la doiz conforter
pour ses doulors miex de))orter,
et ciiriiiuscincnt eutcndre
a lié; bien le te sara reudre.
Se elle a lun^ie maladie,
IGÏO pour eeii ne t'en eininye mie;
mes do lié sorrir mien te ]>aiDc
cent ytaus qne s'elle eatoit saint
Imth duiz ]>lorer piteusement
et iiesier la estroiteinent^
161& si qu'en besaiit tes termes sente
qu'anioros désir ly présente.
Par (louz eonfort, par dons langage
[/■- 75*'] pues mont csjoïr son eonrajje,
riainz de joie s^ùent tes songes,
1G20 ou autrement uni n'en espon^ea.
Se lors auenne vielle vient
de mal eimragC; se devient,
BcuflVe qimu qn'ele voudra fcre
sauK dire li chose coutroro.
1507 ABC sû il ~ 1&9S eliio] B soit - l<t03 B que u
BC Ion — ](M4 C amie vraie — IfiOti ses] C ces — 1808 C
UC ce — 11112 C cen uailC m\cx que; lî sel — ICM C twbt
que »iH beisiunt les I. — Kiliï h cnuiuiirotis, C amoiiraïut —
fort et (loiils; C langigtw — liil'ï C puut lu. e. «. cotirages;
ossoiiT — Iiitfi C joiea b. ton» tes — 1621 C lore eu luicuoa
l*t2!t C que que ullo — IG24 C lui e. couuerto
IGui aprbcunir
J
p
/«rife U Mit A ifitoer *Ê mk gui à ImUel
1
11
i
A U dame ne soit v«e«
par tny Tiande deriree
ue chose atnere almndoance
ne ftipre ne mal savorcc.
Amor de novel etdrechio
1
^
sent par asage estre esrorcliie.
Se an premier e^t hioii aorric,
lonc tcna dnrra sau?. départie.
Ke leitse pour la iiiiilaUiu
a Jouer ovecqncB t'aïuie.
1
1
Trop eut grief, ce «eut l'en Itaillior,
ceti qui Dc peut Imaillier.
Mont ara ferni et aj^'^f;:i-cal>lo
cel dédit daiiz et dclctalilu;
quer il ii'e»t uul fuHicit'u
1
1.^0
ei Ik>u coiu jenac crcitti^n.
Fay la disner a ta nicfioD
de fniz en antre; cent re«nu.
i'ar disuer et haulcr cuHeiithlo
ne uiirrÎKt amor, ec me acnible.
J
liM5
Lors dui« fere la nieiUor cliiorc
que tu i>eu8 en nalc manière;
J
quer, se trùtrc on pcuMiH ei*tijieii,
ja de ti^in dîner gre D'aruitru.
Qui e'aoqoei vent fetto teajr.
■
IC&O
il doit graat joie nafiatenir:
J
:
:
qMT fil teae^ oa a Aotrc eateate.
^1
. lOâ AC née, B «cfac - l«K C Mn4« m 4, - 1«M C «1 «fli» ^ ^^^
kB-lCMB
— ICM c igwuML - IftR C mn mm -
IMS (; M* V
peM mm WMbr - lOT B am M* •(; <'
fr»a •«r - V
h B wl — IC» C ^Ê^em - l«W V ^ méê »m tHMto
«. - M» A
htt-lft43CK»«rk-' CM? C «w rf trlrt» - «-4^ '
'f-^'-^-^ * ^^M|
b - lui A
•* L C dl; BC a ■■!! F
1
' i«n.icM
^^^hH
Qiu* te« al
C0ttrta et paa d'infiittlitéitl
il oemlile que il s'en re|iento.
\/', 7J'] Chierement sod disuer aehatc
f.il qaî le prcut h cliicrc uiate.
1655 Pour een doiz la ta fcate ferc
HÎ cpie il doie a che^cim |)krc.
Souvent doiz visiter tamie,
a U fin qu'elle ne t'uublie.
Nuit et jour, sanz mile felutise,
1660 duiz estre pref*t a son servise.
S'il avient tant c^ue tu t'ealoingne»
pour la fure de tes bcsoingucs,
pron repofl et ne gaste mie
ccu que dolz garder a t'aniic.
1*S65 La terre qui s'ewt reiiOHeo
reut ^nMgiiorB Iruiz en une aiiee
que i>ur devant ne Houlnit fere:
HJ doiz a eeu prendre Oiîieinpk're.
Mes ne fay pa» longue demore:
1070 iinuvi:! uiui l'eruit eu l'uro.
Souvent par lougneH dernorees
sentent amuur» estre niuëefl.
Tu ne doiz avoir compaignie
a autre famé qu'a t'araic;
IC75 qucr, ae de lié estait scU,
deables t'aroient vetl.
Famé n'est do ricuK tant eoreliic
eorcme quant pour antre est lessie.
8i ue te doiz a autre alierdro,
1680 se tu ne vens tes amors perdre.
Se ta dame par tel merveille
IGi-i, B deliz — 16;»6 C il manque — I6G1 AD Sv.
1R63 gastu] B gardo. C te gnbe ~ ]6iï-l C gtrder U R. — K
C »ot — I6II6 A (t. tiDc autre a.; C enuee — I06S C prvii
lti7H B dyiible; C tcsroiBnt; BC biun ii«u — tOTT BC|
cbie, B uiarriv — Iblb B couiuieot — I6(9ulivrdre] B
lOliS bcftnigDeii — \(u'. ICÛh eorchloe : Icsilee
trompa ta mattraur, Htmmiie ta fmdr!
iX»
iïir,
I
^105
I
»^V0û
X705
t'en haîst, p&B ne t'en mcrreille:
liîiMi (loivcut CHtr« arincs portée-»
vers aiiior» par tel point hiuKNceB.
Sc! preuH u iiHtre eRliateineiit,
f'uirc le (loi?, oêlcciiiont
Cumnieut i(ue tu aicH j)ocliié,
DC preii gloire de ton pccliit}.
A ta dame riens u'cu sera
qaant de cen ne s'avisera:
cncr ue se dcut. cesciiu le seit,
de cTcn ijn'il no v(»it iio ne scii
Mes tu no la doiK pas atrorc
eii lieu iiH U\ dame repère:
tt>ute l'anic ue doit puM estre
|>ar tcty at(Hcii)l>lee en an eMre.
S'il avieiit lui aucune guinr
tuut que ta dame s'cn avise.
^ardc )Kinr niunn ne pour angoisHes
i|ue tel nicstbt ne requcuoiases.
Se de lié es souBpec'houuû,
n'en soies pItiH af)andou]it',
pins soujct ne plus deehovant
ijuc tu eHtiii(>R par devant
Korfct a. cen pcrt, von* s'anne
qui pins que ue seut s'ninelie:
qncr telz signes sont deinon>ttrant*c
que de son uiest'et qucrt Hntuiee.
Fonr tant ne H doix ilenccr
le jricn d'ainors ne deleer:
par le dmi/ gieu, qui tant a^rce,
aéra tost la paie aeordee.
ut» m. " Hv^'i Hr] C No — mw B Citminc; r |>ecie -
El la il. ritrn lu »aur» — IWI C ciir — If»i2 A Qil, C (jucl; B quo
let 01! s. — 11104 C d. sara (recte — 111% loy] B toil — Ifiii9 A
— 1705 il«clievnt]C aoudeunt I7ii5 V. Forfail ct-n p. ancra —
;; BO huBiUle — 170& f\\wTi\ XV. i\\wt — 17mi C (ieueer — 1711
liwroe
a« — IfiM nuls — KM iol«i
Noniutal«* V.
00
Si ta iwWr «■ rtfmiitit. excite m jalou
[/•.7tf1
Tq redois feindre a la fiëe
que uiitrc amie as e8i)iëc:
17ir> par een pitrront estre avivées
tes amora par devant liaateea
Quant les amans trop ol>eïssent,
les famés d'amer s'alentisseut
I^>rR sont amor» eulang-orecR,
1720 se d'autres ne sont ^«erreees.
Cliose de nului w)nviiitic
sent mont petit estrc prisie:
et quant neu la crient estre enlilee,
de plus prez sent estre gardée.
1725 Courage croist an snen dotfendro
quant nen voit qn'antri le vent prem
grief fleroit d'acnidro a partie
autre en cen qui ne sonflict mie.|
Donc, se veis amors pereehonse,
173n doiz t'amie fere Jelouse:
uroors doit cj^tre, qu'il ne chic,
par aigi'es :iguillons drechie.
Etlrous est sns toute chose
cil pour qui s'amie est gélose:
17^5 lors sont amors de prez tenues,
a lin qn'elz ne soient ]ierdues.
Fai donc tîint que de toy se dunte
ta dame, et de cen n'aies doute:
par cent point sera reseliaufee
1740 sa cremetoiiuose pensée.
He pnr ton fot plnre et sonspire,
et ses ehcveui/, ront et detire.
ot o crueiilz yex te regarde,
1714 pspH'p) C tnniue — 1715 par) A pour; ren] C
ITKI B nl-in^i litre 1'!! — 1720 A autre; A gmTrw», 1( i^i-m>oi
— 1722 r iirt'dn l7-iH non) Tne — ITilii'ijiia atiire - I7t
-- 172y B iii'iilx; B (inioiir, V (imor — ITJM Ik: aiqoiir — I
C EnmtjiirB — 1754 C est sauiîy — I7Xi. H i^Ilwi — 1737 V t
toi ne sv — T7as C et ninmiue — 1740 C sa lornu- Ici
1742 Hon] C ce — 174.1 ycxj C oox
1731. 1781 chloe : drechtee — l'S4 gdoaaa
w. tCUM|
Mau bicttlût Uf»fit cabttf-Ut par îles
67
74 Ti
ii7r.o
ÎÏVr,5
l74îf>
17C5
177M
mi
DC donte Inrs qnc ponr loy u'ardc
Me» g»r (|iie iV'spîice soit lirievc
qui taut coutmiul ta dnuio et f^ricve;
quer saillies : par lunpne demore
to leruit i»oiir uu autre ou l'ore.
Qaaot is8i la rcrras euuplaindre,
aeoîer la d«iÎB et t^ntreiiulro
ot puis 1»cifticr Kau/. dtricer
ci en ton gueron assccr.
Aprt's ses pion* et ses rlanuTR,
li rcqnier les joie? d'aniorB
hnrnblemcut et en dechcvant
Lor» famcra miex que devant
En HeB plcira donz, IwHÎers li dtiuno
et ton eora an soen abandunnc;
par een sera tout apettie
ut toute acu ire Icrisie.
Illcqncs maint paitt et citneorde,
()ui toDz eontcus tiue et acdrde;
on tel lieu propre est Rrace nec
par ipii tuubi liaJuge est qn:iHflee.
Coinmtinement veer soIodr
qu'apn^9 la fruerre dent eunlons
veulent il hciuicr douoeincnt,
CD fesant doa/, iDurnturcuieiit.
AutrcKrii aprcx le» im>lleeit
veulent aiiiore cstre doublées.
Nul ne poct miex ipi'aitre?, tristresee
i|ucuitifltre joie ne licsee.
Or (ny done eomte uiedicioe,
Re tu VCU7. que la guerre liiic
do t'uuiie; eu autre manière
ïî« Itirel t: pM — I71H C \v. Ili'sroît — 174!» B ainri — I7R1 V.
et a. — 1754 C ious fU'niooiirK l""»r> V. hiihlmnwnt lî^s B
ui"ÏMf) Pors| iMîsier — I7.MI A [loiir r. s. t, rapctinii' — ITiil B lllw;
C niftQlnt — t7iia II lotw ioiirs afino - nita («1 M " '-rnl; H
vsVt prupre; Mt] A t — 17G7 bef^crj C retsw — la
estre amuiirs — l""l NiilJ C An» — l'"'
A
6â
Mnnlrr tfJi qiutlitM m prMmcr tir ta btUff
\f. 76-
n'i |mc7. metrc meillor rcmicrc.
Itel medieine est celestre:
cbusciin la preot t<nu7. avoir iiiCKtri'.
Venns Tordena en tel ^ise
1780 ])oi- iioim tenir en «on aerrise.
Qui a biftuté bc prenne g-iinîe
que sa liante souvent l'e^^flrde.
An eonriiier, a vette npcrte
dnit s'esijftule estre deseonverto.
ITSn Cil ne doit pas estre tesant
qui & bian langage et plesanl
Qui scif ehanter, tiiau le doit fcre;
ou se ce non, il se doit tere.
Cil qni fi. voiz enipeCHohie
17W se tese. qu'il ne l'en nic^chie.
Ceseon doit a fève lessier
ceu qui son priz peut abessicr.
Cil qni aillera sagement
vaintra, cen saches vraicinent;
170Ô qner par eest art porra il prendre
colc a qui son désir sent tendre.
Mes s'il seuffre mont ])om' s'amie,
pour eeu ne a'cHhahisso luie.
Mont de ehoses les amans grievent;
]8(i0 tiioH p4ii CI] cHt que Iû6 relicvent.
Kn iiLUude n'a ]ias tant pueeles
ne en firmament tant d'esteles
1*7r. C ne fHivs mettre mellnur tniere; B qiieiTe —
17TB B Vlmiii» «rdriîiin ^ i7Mi A p* tenir touz en — 1782
— 178:; B A c, C Aeoui'liio — 17^7 soît] C doit — 17*»»^ B un si
(' rtii cen non - l"Vf B n la iioii eu pcsuliie — 1791 C offiiif
Hunt prlriH ^i. ^reiasir - nt)4 C uiunvra; B suliivz — IVJQ
— tTHT AB m\\ C ci); B immlt, C moût - I4'i<i AB Moult;
t^oi £n| <ï V.W — ISir2 1' Hnuiinnumt t. dcatallles
17ÎIA. ITftO AO empecschice : mescbieo — t19ï
iienelTre
nmoiirrur ioit toui Mupjhyrtcr de wa maHrrtuktc
m
ûù taDt de puisHuD» eu In mer
cuoiiuc il a duoluni en aiiicr,
kv
^
^- A la foiz dira nen t\iii)i?
(îstre liorn, i|«f verras miu'hic.
Lore ecn i|nti vcrnw ne (loin crcre,
iiu'« l'Pii i|iu^ tu ormn rrtrcrc
Autre fui/, eu la unit pmiDii^c
^3 sera la ]K)rtc an cli;vaut itiiHc.
l.(trB te t'uiivemlrn uiuut HouiVrir
et tou eurs a martyre utTrir.
Alloue te (lira la elmubriere,
i)ui «eni deypitous© et tiere:
L 5 «Ptinr (iooy vsih inKi rivi-unl
et de nais la porte it^seautV'
IïeH[iondrc li duiz liunildumrut
et liù lilnndir suneveuient.
Se HHH tuu eliieC as lieles ruBCM,
2U je vuil que eu linttiicr les poses.
Quant li plora, tu eutcrraE);
ijiiaiit niin, au diduirK le Kerram.
Oaer gentil, |K>nr rionz qu'il uvienge,
d'amer ennuyé ne 8e tienne.
^B2â A ledc oIimhc ne tieu uiie
souffrir Ic8 teuebuuB de t'amie
tni a lieHÏer a lu fii^e
I »0D pié putir luiex cstrc lohee.
ISiM C cufliaient III a d. a uiiuiur — \sn& BC ha — IVI7 C cen
l<|iic •K'tH - ltMi;t C Au M» — isll U tiiijult — IliiKt tL<| A ni>. B
B tlmitibcricre. C chamlioriru — I^-li nora] V. bo — ISl'» A lia; U
t' ici: B tiiicant — I8H1 (' lor portn fsst.uint - ISIT C hu\t. —
I A 8; cUlof manque l>«2o C un sucii lez - l'^'^i f^'
— IS22 C utiant ou n dfliuurs — IM3 Ali Himr g. '■ ■> > ,
lu — 1524 C oiimue ne — \yi-t C nu te tien — IB»" '
|S C labouc
7U Obnu (iHx moindrai eo uitteii de ta Mh. f
Hitutes dûmes voU et etmiiunudc:
IS^U il n'est vertn qni ne soit f^ande.
Cil (luî pur art veut a Hiief trere
d*auiurH, a t'crt labor a fore.
So ta dame a antres amis
en qui l'iicr ot cDitrnge a mie,
lH'Sb endure ^aiiz iiietrc ïi sotc;
ma tuiiz amant} aras vîtore.
He aufiiris eu vunt murmurant
()«i C'en aiîornient en Jurant,
di que tu n'en i^reis rieiiM a voir:
I8t0 ttt uc peuz miex sou gro avoir.
SuefïVe toi qiiaut fl ^iiingnera,
et cscri (|uaut elle ci^erira.
Va on elle eummaudera;
vicu a lié quant le mandera.
\B4b Le» ntaris a lor espouKee»
le t'ont tsHt maintes iîëeH.
Doue duiz tu par uieillor roBun
olieir en aiitii nicHOU.
Signes en a]>ei-t ne t'ay mie
1850 quant tn r<?{,'iirilora8 t'amic;
du easicr senil>lant ne doit fere
qui les forma^i^es en vent trere.
Resiers en apert ue re(iuer:
mal screit, eelcr ne te quer.
1855 Henier la doiz eu lien estrange;
et an tn peus irotcr au laugc,
80 la iHîses oelccment:
s'anior en ercistra grandement
18211 B h»\h c; C l'omnmnilus — iç:i2 0 dHiiiuiir ont
witro - l^M a| lî n» IKui A sur IMi» H ricii -- 1^41 C
C escri Cfii i|iii: vWv t'-ll lyj C ullc 1S|Ô liir] V cv*
ainvl — IMS 11 uultru, C autre — tSK> C SijpiL* cui a. do
dii| It (Icu; C oQcasir s. do iloia — Itïôï C rurmigc nea
BïfsKidz; It roqoior — 16&4 B quîer — IBAb C liais»ir les
lS3â. lS36aoure : vitoirc— IS-IO t^outè «« hu de la
idiie jaunie
^im cfu.tv'^ Im nuit facorinr ta reHcotUra amourriwn
iStiO
iso
Cbascan ses ttegréa celés tiengc,
que iMnite et vorguig-ne n'eu vieug:e.
Grant vertu n'est pns ne graut eliusc
de tenir 8a penuee flose;
et gricve eulpe e(*t au eontrcrc
de dire con qui fet a tero.
ChoMMiD aumut sett sc^n^u tcae
D'il veut »& dame ferc ccsc:
lame n'a de riens tel paour
cominc d'omnie grant vaiitvnur.
De nn,v8 est le temps convenable
^"70 aa amnnroUB et deletahU':
lurs puet elicsean acgrccnicut
dire a l'autre tuiit sun UUcut.
Il n'est nnle chose si eliieic
cum pjirler a s'aniie eliierc:
lS75 par douz parler soiit abrasccs
les auiors et enluminées.
Se oen te fet signe en tastunt
suuz parler, ne te va bastaut;
qucr lu nuit queituistre ne seit
1880 turs au parler qui que ee i^eit
11 avient bien a la liée
que une eliaiiihricre avisée
se met en la place urdence
ou seut sa dame estre truuvee.
1885 £t si a^ncnt bieu le coutrere,
IWi C Sm-huns se — IMHi et v. iii'ii) V ni- v. u« — ]S6I C chost-s
,|jfi2 cluiH'l li flioB*) - isr.i (v\\ h w»t - iHfir. aiuaiitl A au:int -
A 10 {l: K »c sa (1. iioiilt fuirci II ricii; L' uesu — 1H61 H iol| C du
6&S a coiniuuoti ii ilaauiu f^ratid — lïiTO u| H os; C ciiiiit>uroiia;
blletabla — IS'I cbi^ticun] V. aiucmni — IS72 (.' Einn a luittro tout
inoDt — 1ST3 si] c ci — ]s;4 c comine - 1S75 II enbnwct-!! —
UB len — ISîS C 10 tmnqw — 18S2 C uu chauiberiro 18S3 B ini-Mu
wmg qiMr ta anit fiimriMt.'
i(iic lêt) (liimcît HC Aculcut trcro
es liez loi* ijjisscs et ostendre
))OHr les gciiM HUVoronH attcudre.
Va inBi (Ici'licHz en t'iireot
le tevre l't non vallet. qui jiireut
o la dame i>onr la elianiltriere,
(luni le fovro otit depiiiK le piere.
La tavrcsse lora se tesoit
a i[iii ta i.*lu)KB iiKiDt pleHoit;
et le fevre ii'iert pas »\ sage
qu'il CD scllst trere langage.
Or uo liese doue ne iraeole
lame de uay», s'el ne parole^
piiiir len penlz «M aventures
(pli fil piit-iit vuuir 81 (lureB.
Son ta dame a viec un reprcnclieâ,
garde que tu ne li repreiiehes;
couvrir les te eouvient et feindre
pour ta hesoi^nc miex eui^imlre.
rerficUs ne despisoit niio
la Icde (^oalonr de s'ainie.
Non feiioit Hetor In ^randeclie
de sa eliierc antio Andrunieclie.
CiMi qui te vient a de8ple8anelie
le pleira par aconstnnianelic.
Anior iiVH^anle un cl »o lielic:
el n'e!«paruc povrc ne riche.
SVUe est noire l'umnie carrée,
1984) B flv munqtit - I6S7 R livux luiirs; C livs lotir hncvs oti
— ISS» C il unsuiucnt - ivij icrll C cet — IbW C qui Icfl"
faittrv) 8. remirt — iwi" AH d' umimur — isîw »'clj C »c; B elle - l»"
C vice» ou rL'iirtfiifïici» - li>'i2 (.' (tu muttqm) rcprunt^lius - I*i3 C rtmmti
, la — l'HM H oiipriLiititru — UKij B rrcsiu» - luiHl C ITciitor U
1911 A ut' Ki^nlu ou il, C no su g. ou vllu (fi>. ol soi f., B ne
1912 cl| A il; H ouluuicnt uc p. — lt»3 AU 8c c; D Sel c. o. mi
IS9t( qll
>v»
rf^/illl/ rit la
pnwSl^M NOM He la quatUf ivùiik.
^V>
olerc lirune soît aiipclee.
W'elle liwt hloic. t'ay la orealtle
qu'elle c«t H Uyaoe «miiIiIhIiIc.
Sti cllo a le niir plain di* fçre»*8e,
cca wtuble VenuK la «Iccnsc.
Se elle eut maigre et mal taillie,
di t|u*elle ect grt*i*l« et ali[;iiic.
Se elle est e8|ies!K et euttce.
tli iiiielie e^t |>leiiK', et tmite née
pour acoler. S'cl ewt petite,
avaltic et fetielic mit dite.
S'elle est turte iMMiiine uunleiivre,
de lié nulle nieilli)iir eu l'euvre.
Tout l'k^u (|iii a viee nViirliin»
soit euu\crt par hnnté voÎKine.
Se elle ent vielle et eHlminnee,
tieu I» punr sage et nvinee.
Ne reipiinr de ses anz le eoiite,
quor tn betxiiguc ihiit a tiontc.
Il fait Irun le» vielle» amer:
ceD nt»M sent Ovide elamer.
*^35 Ne puet elialoir «cl mut cliaiiues,
mes que lors Hunt aient pcrtlue».
Viel aa{|:e nnm nulc fahlc
est a jeune liuntiue pruIcttuMc:
il en puct trcro or et avoir
) et mont d'autres prulicz avoir.
. '"lia B Sel; A iî5t mimqui:; V la sembliu-c liMK AH <|iii)li C <\wi
r lïUS fon) B 8«, (' to — IttlU B Sel; A ast manque — I*i2U C dit*
B(]iivl-, AC est luaittjw, gte8\v\ V uit'igru — tîtîl A est Hiantiw; B
le — IW'iï II f\aA; (.' <(iK' vst, A est «JrtMyMc ~ \ifli C fcsitcc -
BC S«l; A est mimtjtur; B cuiniuunt — lif^T A qtti v. su c; U so
— 11)27 B ». cok* |>. bitniîc ueisalne; O coimerto — 192',» B Si'l!
mam/iKT — t'.i:») B dy rjucl est s. - IflSI C rerpicr pu île — M'»!
8. u. proiiuvr — tiiS'i B ■.-hilor se uiiU; C cluilluir eu stint cttuiui;»
B loun tluur; C flur - IfîST A Bt:l a., C Tul «go — 1938 BC
A. profit. — 1940 B mntdt; C pn>6ct
jtf. l'Xiti tailUce : alijiniico — 1920 mcllour— IUS8 A napoêée IcÂnw
74 Ovide rvmviUt: Foamur fïtf» pû-^iitor. C'oft 'h In simotti
Lor neteé rent et redreelie
le» damn^ce de lor Jeiinccbc;
et si font il bien tant par cnre
que lor fiii'lie ue pcrgc owiirc.
1945 KhIk sont trop sage» du mestier
dont les jennc!^ ^ens ont mcetîor.
Kt elles le doivent bien estrc,
qucr osngc sent rendre niestrc.
Lo déduit d'ainorn sentîrcut tore
1950 en mil iu»uicro8 por niiex plcrc.
Et si odent a la Hëe
a nictre l'ouvrier a la vee.
Qaant la vulenttï est venne,
ce n'est mie painc perdue;
1055 Mon la scvent npcreticvuir
et dcvoienieiit rerlievuir.
Par ces resons et par semblables
nous veut fere Ovide oreablcM
que mtcx^ vaut les vielles atrcre
1900 que des jennes s'anite fero.
Mes. sauve eoit sa révérence,
pas ne m'aeorde a sa sentence;
aiii}^ tien cil a lui qui H^ahenne
a vielle, punr lessier la jeune.
1905 Ovide qui y vont entendre,
ont, se devient, mestier de ]»rondre.
Mes telle amor, qni bien Favisc,
n'est pas auior, mes eonvuitiso:
[/". 77*'l amor <pii les Iiii2 amans lie
1970 vient but a. but sau/, synionic.
Qui qiicrt autre i|ne son itendilable
pour argent, n'est pas resonalile.
4
r^il!! H ilatniuAgu; del C et - l'.HS C par luur c. — 191
p - l'tir. U Elles sont s. dcu m. - l'.Us B cmr — lîtW C pat
- IïIô:! c crt — llitil C sa rwiicTiduu — 1962 A sa ««(««/ih*;
ruDcc — ltir>:t A »e a.-, C neiinu — l%4 ,i| C U; U| AltO lu
mmlt — lîMifi C so ilonimt — Jîmh tolli'l A «d, C tel — lîti
«liii I. r. ciiorH li>e — HiTl son] C sant
rJ42 jvuustc — JII44 fttcbv dme foii ~ 1846 leunes — I
^r.^^
^tioo
Tiot vMi lôrche et
netn a Iftlmer itnat tmtm:
Iml «en veaie rieBtiiho
nu) les laboruM eflpeecehe.
Or ftuiez (looqven ootcmiten
00 d'autre tnesticr pan'honmcrK.
elern uu lalwareon de terre
ou niarcbe«n« ua peat de pKne:
ûQ les dames voilliei serrir
émn.
* t Wb - 10-5 C U ^ lamt - iy:« A w1; C m il w d. ifue
^ » 1!. ~ ly-'.i donc) li bien; C nlean — I9M C cnovat —
* Kraiii du runolstilo g.; A di-M'inuLitre - loso C ««mk) -
^«liC ™«i IH: crule — l'JW B ugiv, C iraJo — iwii O-
■a- lyyc. B i| tiiUA l.-.* I. wln-'-.', i) f-
Hbwroufl — 2cHMt U ilinntiaof) ; A go* uli,i
lli»;C wfnl
tV'Xi AC GOD
Hî I*rértptrs conarmant „ia contenance fs^gre/i"'
et lor griicc bian tlesorvir,
graus proiiez en paëat venir
[/. 7^"] a 4[ui hicii h'Î hi'ÎI coiittiiiir
2005 Amors t'ont les vilainz gentis
et eHtrc a lieiiur cutcnti»,
et 1<'s aviiririiuis Iar{;e8,
et lei} cunars liarfliz suaz targiw.
Aniura font iiinTnilm I« faix
2010 de tuDz biauK dedniz cslre tiiisE,
et 8) t'uiit le» ihuiieK soiiiiietre
et Icâ amans en haut lieu inctrc.
Cil ef*1 (l<mf fol (lui 8'a]»eroe]ie
d'amer eu toiii|i>> île sa jenneelie;
2015 qner, (|nant ua Jeunechc e«it fuillîe,
a ciivIh trotrveroit amie.
Quant ta dnine ert f> toi eoucttic,
lors soit si tia^euieut tretic
qu'il n'i ait drtttre ne seiiestre
202U qui |irc8tc a toueliier ne voille estre.
Tet* doiz ptirras en tel lien trere
que mont li plera lor repère.
jicjnr les HesrreiH d'amors trouver
et plus doucement esmouvcr.
2025 lletor et Aeliillés les for«
faisoieut issi lor efTors
quant o lor ninioH f^esoient
et le gieu d'amors lor faisuicut
Ne hastc mie ton dclict,
2<H)2 B bca; C dcscnii — 3(K):i C piict — iWi B a tri k
s'il t* l*-*»' ^ SI* — 2«tui f lioniioiir et tonti» — tmw C cru|
lais -- 2iil(i faix) C plaîas - Wll C suumuira — 2015 A «rt
aryniiia trouiicnt — 2IIIT C i> tai coucico — ÏOIS irclicj C
2t)l'J C qim ni a. iio il. — 2<)3it V q. puiiat; B prast atonchiu —
tcx dvis p. chose fairu; C Tex; A motrt) — 2U2i C lur p. luur
2»t& B arcblellcs, C archillcs, les mam^ut — Wid B nlncf \o^
B luurs, C Ion
2UI1. 2Ut8 eoucbicc : tretioo — 2025 leffon
tnt „ln cuotmanef Bfgrtf"
77
2504(i
mcfl fttteut qn'ole b'Ï delict:
fiune flVctjnïiit (rrantIcnicDt
()aaiit oeu la toaelie loQ^it^tncuL
Quant les lieiiz tendras aanz dendirc
(jiie ta dame tonubier désire,
toDcbe les. et n'aies vergoipne
de Iiicu a('(>ui)dir bi Uesnijrnf.
Lon> verras Pfë vex laiigiiinaaii^
et CD tremblant res^lcudisHiius,
coin i«oleil, (|Di partout psclerc,
sent reBpleudir en lève clcre.
ÏAin vendront doux eouipIni^tiemenH
et grneiuus luurmiircinenM.
parole:* an pen eoiivcnaldes
et f^iniflHementi delettaldos.
Ensemble doit cstre aeomplie
ta volentè et la t'ainie:
lors est plain delict, ce me semble,
([oant le» .ii. sont vaiiiens ensemlilc.
Hc ton deliet plim tttnt rejiere
que le ta dame ne puet fere.
atcndrc doiz par conijtai^nie
([ne scniblableiiieut se dediiie.
('este gnist' doi?, maintenir
qQant a lesir la puez tenir
et tn n'as dnnte iin'il sonrvien^ce
Iiersoue dont blosmc vont4 \iengo.
Mes qnant la demore est iloutose,
si lune déduit conseillier u'ose.
Ta doiz lors es jolis ^^runs
Ï90 C quel de - 2032 C Icn - 2o;i» A tendraaa, BC tendrt —
neliierl C dottvhe — ioii les jB la; C vcrufC'^^frnc — ' ^»'i^ A
t, B trublant — 20S11 C con soUfil <|iii p. cHohairi' — ïnii» i'n| ]l
IMI (' t'om)ili>n|rni8WUia — '2tf4'i <' iiiuniiiirîfMiAnH 2iil.') C «-Jiriilps
>litiooablo — 20U A dwlill. — uns V KoAscmblu d. c wniiiiili —
k tea ami -- 2o-l1 w\ C cun — 201^ vaincus] B mena - 2ur>u C
i}e — 2nih C nn d. que nen tlengo: qii*[l| A de — lUAtt B iln»,
blsme — StfAT C Moix — 2i)5U B hot» doibs tu e»
âoso
20r.5
78 Ptttxiintf partie. Le poUr tfoémar anr (jfrm/it
20tïfl ferir cheval des csperonfl.
Ci c«t la lin do i'u«tc mivrenpie
qui te traidé d'aninre eoMcngnc,
|>ar qiioy 1c» lioniines snm inoHpreodre
pnënt a lor dames entendre.
|/". 75^J 2<}Gb Or est il reson qne j'euplino
a diinnor uh fiitiictt dui-trinc.
CD ((ucl inaiiioi'c cis se cuntiengout
si que vers auiorn ne iiicHpreufrcnt.
Si que je reqncr huinldcineut
2070 a ma dame iireinierenient
et a toutes autre» {tucelcs.
a dame» et a damoiflelcs
ot a horjoiHefl ûv. value,
qu'en moy reuoiiunandniit salue,
207.'» b'îI i veent a adrcebier,
qu'elles le voillent adrecliîcr,
et esenger men i^oranee;
(juer je n\v niic tel piiiKuiauee
<jue je sache si tout eserirc
2090 que il n'i ait amcz a dire.
Or entendez ici, nos damen.
(|ui nos etirH avez et Uiin aincR!
Cbenennc endroit boî o^naitle prenne
que a koii pt^yeir le retienne:
203& qui e«Ht livre savoir porra
Jaméfl sanz amer ne mnrra.
ZO»l Ci j B Si ; C ceat - 2*1(12 C ensi'ifnir - 20414 B pnent i kii
CuRt r. (|u<> in manclinn; A fi! ii. — SiitiK m) U ra f. dorlrinoz; Oi
— îOtt? B eiilz Kl! iiiHhiti(<nt;(^iit — 2IHIS auior»! (.' huuiines —
wanqtte — 2011 i' ci aiiints toiitwt p. — Hfîl C tlaniv et d. -
»<>)■ rccoiuttisnduiit jinliioiit - - 3i>75 A Ht' H, 11 ««lie?,, C no li '
— 2iiï*i c (U^ wiuf/ttf) a «»Ir. 21177 0 (et »«»»"/«'■) oAPurcr — 1
Huv; it n« m. luillc p. — 2t)T!t B ci lunt 2US'i C a «Mrin
Uni — 2HS2 C non» c. — 2(ft;i C guarde ««myMff - 204
pofmir gardu prunge
I i. Mft iVtiiioM U- nuifinqf hon
79
Or met^K doue toutCH l'oreille
a «ftVMÎr ceu que je conseille
I
r
I
ÎIIO
En amer doivcut pur nature
tontes famé» iiietic lor cure;
ijncr faiiK* qnî d'amer ne trete
no jinct avoir joie parfetc.
Ocs inariz ue me parlez uiie:
eo n'est ne îiick HoiOionni'ric,
Le mari se veut fcre crciudre;
lora i a il ansez do ^indrc,
Fanio ])ar mariage pi-it^c
est aussi eorame eu prison mise;
qaer il conviont qu'el se Houniete
a tout een ([ui a» ninri hetc.
Ci a mal voisin et mal oste
qui franc vouloir a sa lame rate;
(pier rien ue vant or ne avoir
avers de franc vouloir avoir.
Des amans issi ne ra mie,
quer l'ami toiiz jura K'umelic
et toHZ diz s'eft'orebe de fere
quan que a un dame doit plere.
Les aniicfl sont liouorccs
et de lin c^uer dames clamée»*;
icclles out joie et dédit
tout a lor {çre, sanz contredit
Tonte faïuo est doni? mal aprinc
inettn; fumea louto — 2iift4 B ckii ; C cliocli. - 2ir.Mi B lora pst il
\i C assra rhoi-liuiinfriu — 2<i'.ih (' ittn priiiKon — 2<Mi'.i (' ste Hum'uv
1» »J B an — 21iH <H1 11 eu, c ci» - 2102 ItC hft.itH - 2Iii:î V. rlenn
li _ 2|l>4 C A fritnc tU\ loiir iiniitHcr >. ~ 2t()& Ue») 0 Do ~
uiJe; B (oiiB ilis; DU se liiimiliu — 2li)7 C u fniru — zms B
C a wm'/iKi A iiuitt — 2IW C aunt toiiz iuiirs liunuiirvi* —
ï-mr — 3111 C t antre i^. — 2113 H sprtnae, C prise
){|| trv'ttv — 2»»» I^e baa »/« folin cfti UiflrrnteHl mulilé; Ir ctnn
fa|^ Minititurt au reno. — 2107 delTcrv — 21i>s quauqiie
paue avec Ftigt . imitt: lîottc Us tUtnet!
81
S1G5
I
2170
I
gerras vielle, froide, esbahie
ttmtca IcH uiiys nan?, eoiii|iaJgDie.
Chancbon n'iert lors por toi chanfcc,
uc de Duvfl ta porte ea^ticc,
ne roses de diverses gnisca
ne seront en ton Huilier mises.
To6t sera ta fâche fronchie,
et ta freselie euutor tadie,
et ta bloude cheveleUre
enlaidie par l'anistnre.
Le cherf su hiauté renonrelc
por mengier one serpentele;
si ne ptiueiz vous pas ouvrer,
ne voetre bianté reeouvrer.
Amez doue, se vous estes sages,
en la primonr de vos aages;
qnar, se celle llur n'est cuillie,
tost cbarra fade et enleidie.
h'c soiez pas greignors mcstresses
que fnrent jadiz les déesses,
qui lor hiaiités pna ue ^asterent,
mea tontes par amors auicrent
La devez vons cssiimple prendre,
nuly ne vuus eu puct reprendre,
non pa4 vos joiez deveer
a ceuH qui biuu sevent preer.
Se vers aniors vous voulez bcrdre,
eu een ne pouez vous rieus perdre;
qucr, se mil de vos biens preuecnt,
ja pour een n'apeticb créent
3 fi 8t.>rru iiillti; A V. et f. - 2145 [ors] B la, C ta'; por] B par —
mit — IHT C-ton H chier misse — 2153 V> Lctrea l». reaoucl —
InW — 2157 C este — 2I3S vus] C luur — 215!) C (8e manque)
eiiniee; B n' manqur. — 21tï'^ A qui; i' dvifi»<3& — 2l0:i A qne;
i; C lot basuHfent p. ne (Ç«tent — 2lii4 H amour — 21(17 0 unua
C sotucDi biau — 2Hi9 c vous Ici:; A benle — 217û H rien —
K 1)1)1 do nuits en p.- milj B nuls; 0 vous bien
0 ompnot
Jmcs Somunnicà V.
82 (^ueUea qitaUtèi doit réunir tme belU j^our ftre aimée
Par limer sent le fer user,
racB eeii ne vous puet csctifler;
2175 quor lu cliaiii1)re Venus la sa^e
n'a nule paonr de damage.
S'en la mer i»rcns d'eve une gonte,
^ni est si fol (|ui m'en déboute? .
on se ma cliaudclc alumcr
21S0 voil a une autre sanz fîimor?
N'en plus ne devez vous tt-nir
cen dont grief ne vous puet venir:
cliascnn doit souffrir sanz 8oy enirc
pron d'autri qui ne li puet nnyrc
2185 Or amez donc sellrement
ot créez mon cnscn^ucmont:
mont en jjorrcz estre prisies,
desirecB et couvoitics.
Pncclc qni veut estre amee
2190 »e doit pener d'estre avisée.
plesante, do bêle manière,
sa^, courtoise et biau parlicre.
Ofecques tont een, pour miex plere,
doit estre simple et debunere.
2195 Par ceu sera mont desirec,
mont prisie et mont honorée.
En lié n'ait point de viUnte
ne d'oi^nil ne de feîenie.
Ne soit fiere ne despitousc,
SSOO mcnchon^erc ne couToitoiue.
SIT3 A P» — ÎITI A ce — 1176 C pour — 21T7 A jireD; ^
- lus V qai tt fohf qni ■« d. — 21T» C utre wanyMr; B i
N^l B Rl^a, C Mcn - 31$: B dmt » gnif: C dote (. i
- }IS( prou) C pPRi — 3IST B mottlt «« poan; C «■ sens
pmK'i " titis C de Mttt» et coviincn — tIdO C dcstre un
V fHtrtousc — 2IN koMTcc] C ■■•« — SI9T DaH) B mid -
ikuiruU ne de nul »t dewik
IIM etCM — US* ptWHB • HH prioiee
rtthx k» dttirmes naturet» éTuM jeune fillr
83
f
STelle estoit de tele nature,
ja homme De metroit sa caro
a lié amer ne tenir cliierc,
niea s'en trairoit anchicz arrière.
Or rons portez donc en tel frtiise
qae cbcâeun ait fcrant convoitise
de TOOH dcftircr et amer
et de vos liontez réclamer.
Lora porrez voaH amis avoir:
cen V0I19 faîz jen bien nesnToir;
i\ae.T il n'est rien que homme prise
tant comme famé bien aprise.
Se tn es de 1>inntc gnrnic,
a lié coutivcr cstodic:
I>ar cnre est biauW aerelle,
et par négligence perdue.
Se les belea citez u'esteent
coutivecH, toHt ledireeut:
aussi biaut6 non coutivee
ne peut yms entre bien gardée.
Pour cen devez a vous entendre,
si que il n'i ait que reprendre.
Les ledcs meïsmes aniendcnt
quant a elles cointir entendent
Mes c'aiez pa» trop ^rans cointisca
dor ne de pierres dcs.suB mises;
qner par vos {p-auH richescea sommes
souvent ebachiez. Entre nous hommes
Se 0. ; B tail — 2303 C ennicr 22i)4 G maiz ce i. ton» iours a. ; B
île» — 2200 C gmiit ttutnqHK ^ 2Hi7 C ilc nuu» desiûre et —
^ 2211 C rieus - 2212 C tout r. f. b. nsprissc; B aprinsc
ilkistiuvr, C eoinlir — 2ÏIG B nplig. — 221B B cousliiiucz, 0
dircmfent — 2219 B inxi b. r. coustiuee, C misi Ii. n. roUliic
I ('«Irti ^rdo — 222.'! B Kt les I. uiesmcs — 2224 (! coitiiK-r
ul8 p. t gnnt — 2226 B BUS
84
Mais paa trop de toUettt! Soyez proprf*
nou creon qne l'apparat faehe
2230 soQvent conlonr renir en faebe;
{\j\tT famé en est pins remaniée
et, par ccn la, plas alllaoïliâe.
Ces go'Tiples refont joei maizrtet
colorer, tant ftont il estraîntes;
2235 si sprion tout enlop^-g
de lelx marchiez envolepés.
Par cen <le voos nouft csloigniez,
ee trop neemes abefloif^nlez;
qaer bien ne pact eetre avisée
[/". 75*') 2240 liiatrté de famé gi parée.
.Saiiz apparat voit iien pucele
Bavoir mon s'el e^t lede on bele.
Issi «0 doit luoufltrer bonne envre,
qaer la veUe tout dcseueuvrc.
2245 Ne soiez donc pas trop parées;
ai CD 8crez plus tost ameea.
A tetiz drois doit famé cstre coiote
qui veut d'amor» sentir la pointe.
Par vons contenir netemeot
2250 somme» noua pr<4 parfctement,
quer c'est cen qui vous enlumine
et <pii nos euers vers vous encline.
Vos cbiez soient souvent lavez
et clera. se fere le savez,
2229 b cromo tuus c|. lupp&rc 1'.; C bi)panùl — 2132 B et p.«'>j
unHiuib. — tlZhCtran^ptirtrce ren apria^l'Yi ri répète nuntite celui-ti ^^'
tostj n Iropt C* serions omis t. ollonpca — 2196 C i'DUL>lf>|)i>z — IMT M
délions n. VHlofgnier, 0 c. deuon n. — 223(» R nation a besolfoitfi''
meisiucs bessoigoies — 2241 B apiiârt v. Ion (■., C nppiircil vuît Up-'
iWi c mont »e elle 1. - 2UA quer] A quci B v. le t.; C tort - ^
C pas (Idlc — 2247 ABA dcii» d.; CA Iciis d. d, cstre faïuo c —
nos cointir; A c-, sageniool uoteuicnt ~ 22^) B suytnes n. prin
— 2251 BC nous — 2252 C nuuB cuer — 32&3 C Voua eUof
2229 et 2241 sppit — 223;) A Joiefl, B JoIm — 2Ï45 soies
'Vijfitmr qui convUnnnU le miatx auœ diat
et celle gi*cro ai bien fête
f|UO ccgpun vivaut vuuh Rouliete,
Après CCD IcH devez trceiiier
ni i]u'il n'i ait que adrecliier,
et f;aUo0iier si proprement
Î200 que nul n'i vee nniendement.
Lors lessiez vos chaperonnés,
a fin qne vos chicz vcon nés:
liianté empire do eonvrir
et ledurc de descon\»ir.
£265 Ne prcn ]>Hâ garde a ta voisine,
ee son ehicf macbe et cnoortinc:
la giline qni bien HÎet a l'nne
ii*eet paa pour ccu bonne a elievicune.
Ponr een voil jen que to t'avises
2270 et essaies de plns^urs ^uIhcs,
et selono celle t'apureille
que ton mireour te conseille.
H Se tn as la fâche rondete,
il te siet a estre tonsete
2275 ou avoir eornes si petites
que de moqneours soient qnites.
8e tes cornes grandes estoient,
ton visage trop lai feroient;
81 ne seroit pas couvenable
2280 tel habit, mes mal aggreable.
Et se ta a)* trop longue fâche,
ton ebief on i'hapcron atache,
6 C cbecun uoiis v. voii slioiih. — 2258 0 que il — 2259 cl] A >
lilloQSor; U propem. — 226) C leatcs uous cliaperoaa — 2202 C [
of uconne» — '12»Ji B en pire, C cmpero decouvrier — 22A4 C j
de (lesRoiivrier — 22^>ri etj C ou — T2ii^ (' pour cea manquent \
de] C eni — 2271 B segoa, C ncron — 227.') li on a av. — 227(i
es lu. soies q,, B i|. tti des moqiiours soiex q. — 227!) C stiiroit '
nabics — 2ï»0 B Uil liait; C mes] eet — 2281 C Et manque — j
C ou
0 essaies — 22T8 roondeto — 32TS at 1S81 face
k
J
86
SuiiM à dotmer otut- ttmrcH», aux cheveux, nuœ
si que ton frout en a)i|>etiche;
ei en seras mont plus fcticbc.
2285 Adomiaes, cen duiz tn savoir,
|més ta bien ^raos corneH avoir,
si que ta tache en arondisso
et par la rondeebe eubelisse.
Face rondo est plus désirée
2290 et plus proisie et plus amee,
plus picsante et plan gracioiisc
que toutes autres, dire Tose.
Donc doit eliescune mètre cure
de resenibler a tel lî^iire;
2295 quer plus en sera couvoitie,
plus amoureusement tretie.
[/. SO'
Tes sorcilles doiz alignicr
et le peil ninl nssiz vignier
et fore viser ]>ar ta basse
2300 qull D'i ait peil qui l'antre passe.
OoscuD matin voil que ncties
tes eux, ta bouche et tes oîes
et ton vis en belc nianiere:
de cen doiz cstre bien manière.
2305 Tes dcnz soient si escurees
et si forbics et frotees
que ni arrcste nulo chose
de quoy tu soies vergondose.
Maintes famés ai avisées
2310 qui avoient les dcnz forrecs,
mes jamés mon eaor u'ameroit
famé qui telz denz porteroii
22m> B moult — 22S5 B ce — 2292 IM B i — 2M3 C <1
— 22D(i C tmUti — 32'Jii C uigDir — n\)*J c a U beruM —
dium m. V. (|. uostics (lisez iie(s)tie5) — 2'tU2 B et m/inyw —
C «st — 2305 C (dcns) Boiens ai escures, B oHtriuvuii — 2306
— 2307 n qaU ny — 23ti» C foiicriie« — 2311 C cur— â3is
et famé mtU inUrwftiê — Ul 2 G tel
Î2»8 uignicr — 2S08 uergondoiise
ji
oiim
^xiiir ta tûiUtte. Choix dm Hoffra et da canknrg
87
»xs
I
I
saas
Je peDSc que denz si marcliies
ne pnënt estre a cuer beaie»;
et nnl oe bc )iiict ecfiier
OTec s'amie nauz besier.
Done Ucn jeu faiiic u. meliaignie
quant elle est si mal ensei^ie
qu'elle lessc tel porreture
entour ses dcnz et tel ordure.
Tel famé se doit aeoster
d'un barbier, qui li sache oster
telz estaberges et tclx clnwcs
pour quoy anioro sont si Tors closce.
Se tn as bêle poiterioe
et hcan col. ne les encortîno,
mes 8oit ta robe eseoletee
ai que ehescuu y muse et bec
Lors te preo tiiou ^^uarde et t'avise
^30 que ta cote ne ta (rhciin^e
ne le colet de ta )>elic.'he
ne le faehe tenir i)our nîcbe.
Ue beaQ8 dras te vest et te paire,
si que il ni ait que refaire;
et t'avise bien, qnant la vient,
la qnele ooulour miex t'avient.
Hes si ebiers dm» n'aeliate mie
qne tu demore» nml garnie:
do grant folie s'cutrcniet
qui en niié tonz ses biens se met.
3319 C carcblez — 2314 B estre manque; C au cur bcsslcz — 2815
liar — 3316 C uiiequc» famo samiu b. — V»n C liengu — 2»IU C
eUo L — 2S2II A tele, B taille >- nn It] C le - 2123 C tul e. et
• 2324 C par q. a. li suai; B forclugcs — 2iîb 6C poitrine — 2326
laies on c, C ne lone. ~ 2327 U baice — 2X\ti U costc — 2:i:tl C
— 2:132 B faceot — 38;i4 C il manque — IMift lî bien seil aillent
1311 B que la c. m. ten a.; mîexj C bien — 233S C demurgez —
C (toux trutN^tu-) ses scd
BfniimKUj: wumuU km robes! Scigttei eoa maimi
Asurc, vcrnicîl un Imrnctc,
vert, jaune, blanc on violete,
uicllé ou L'ouluur d'autre ^aisc
porras trouver assez bien prise.
[/". 80'\ 2345 Micx vîuit Bouvont robe nm(=r
i|iie luni! teiitpti eu une Huifr:
quant robe eut longuement portée,
Dell la tient pour vielle et usée.
Garde que n'ait en tes mainz roig:ni
2350 et tes ourles souvent roogne; i
de cen doiz cstre curiose 1
après ton vis sus toute chose.
Ccët la guise qu'entre noum lioniiues
avon, partout la on noujs sommes,
2355 de prendre famé par la main,
]>our tant que aoiia scon a main.
Donc porroies aver rergoigne,
se il avoit en tes niaiuz roigno,
nerté ou autre vilanie
2300 iiar quoy tu fusses enhaïe.
Pour tenir les blanches et saines^
to Tant avoir gans ou niituJucs:
ce ne eonste pas grandement,
et ^ en sont plu» netement
3625 Se tn veiis estre bien fétiche,
fay jii. rcficonrs en ta pelicho
ou .iiii., pour fcro la roe
et pour estre loing de la boe.
2341 B bmuete, C bunetc — 2342 C vert auno. B jaune,
luoillo — 2S4fi C ciHC uiont 1. t en u. uaer — 234S BC Ion
quil — 2350 B et bicu souuvut tvs o. ruîgae; C onguea Si
23M qu'l C d — 2BJ4 B auiun — 2357 B pourrie», C puuriea -
B Doa — 2:)6U C fuasies — 23(51 B ]ioiir les t bUnchc; C
3Sfi2 C mltalgnea — 23^3 paaj C lalu — 23€& blonj C ploi
recours — 2887 wwl C ioe — 23R<* estrel C est
23£l curiouae — 2354 J^ toat — 2360 fusses
aoutUr et robe courte! Arantage dm rubts lungua 89
Ne lefl«e ponr pcl uc |iuar til
"370 qae sercot n'axes a puurtîl,
poar tant qne de tel oKtat sucs
qne avoir le paisses et decs.
Cliaace toi si estruitcnicut
qae qoi te verra se dément
comment tes pit^s sont si pells,
si uetclt^s et si Cetîs.
Lors ne soit ta roho si basse
qno la biauté do ton piê passe:
bîan pit> fait )>ieu a la tiëe
lame d'aiiiors CHtre pri{!e.
\m iiarees devex estro
eu een qui novi peut appareatrc:
quant bien nos plest le deseonvert,
meillor supposon le couvert
^
Que que des courtes robes die,
sachiez que m'enteute n'est mie
que je despise la manière
des cotes longues par derrière:
ce me semble la meillor guise
_2390 qui soit de nouvel avant miac;
qner se issi longues ne fussent,
mont de choses uods appaniHsent
Quant famé se bessc ou se plco,
faire ne puet que uen ne vec
2396 le gros de» jambes, (|ni la vise,
ût le devant de ^a chemise;
in^BltM DO p.; B poil - 2.17U II ttoarcot — 3871 C (tuc ea eaUt
■Npfeotr; H ou ti<ia a.; Ir] C la — nU tu] A tut — 337& G
rt p. 8oIt — nv.t C fio ~ 2;iS4 C Bouspechon - 23S!i B crotecs
j B (que nuiNtjue) imin y., C inn uotletite — 23S7 A quelle d. —
ce«t U tueillour se niv tiotnble giilssu — 2M^io B do noiniel moit
J C se il issi — 29112 nous] C luiir — 23US C ou l'I ae — 239.^
81 verroit iieii par aventure
a chief de foiz aucnnc ordure.
Me» [iHê ne Btieffre longue cote
2400 que aucnnz itelz choses note:
pour C'en tien jeu a bien a|)rise
famc qui se porte eu tel guise.
Issi le font les gentilz fanicH
qui des tinz amoroufl sont dames.
2405 Vos defTautes et vos damages
poneiz couvrir, so8 estes sage«,
en maintes guises pour luiox plcrc.
Issi ne poon nos pas fere:
se canu»4 somme» ou pelés,
2410 noDs n'en poon estre c«lé8
pour coiffe de liu ce de see
que cheseun tantost ne le vee.
Mes famé ochit sa eauisture
par herbes ou par autre cure,
[/*. 57"| 2415 et aqiiert conhiur par matière
mcillor assez que la première.
Se des ehevelz n'a a plenté,
tantost ara ua L-hief enté
de quanvre ou d'autre forreUrc,
2420 ou (Icstraiige chevclellre.
Maintes famés de cen satendent
as nicrolûcrs, qui mont ebicr lor vcDdent
Lors n'en puet nen ai)erchovoir
2397 B luD a clitef de fuî«; C Icn — 23i)9 A chiui; B
choses que pas ne croies — 2,199 C souffres courte c. — 24*t0 B <[*
cime tuille t chose n.; C quer aucun ytex — 2401 U ic a b. ipriw'
C icm ï biem aprinsr. — li\ih il Vous d. et voua — îlin; so»! (.' bi- w»
— 340y ou] A L't — '2410 C mous ncm; B pouon — 24)1 coiffe) C
B uUc — 2412 B c. toug iours n. I. naie — 2413 B cuiit, C cl
— 2414 ou] AB ot — 241.1 C aqiiart colonc — 24Ii- B prim., C
— 2417 n'aj C luu — 2120 B wtrangle — 2421 C famc d. c. se
«e — 2422 B a merries, C an meacbiera — 242.1 u'eu] C ne, aen
hm.
^425
!ta
^45
I5U
ym je farde ou se pare, ne mnt t*u« de mm aimml !
ne la menchonge ne le voir.
Les autres eont iss\)éa fîoifKcis
et en lor caperoDS innohio».
ai que neu ue hoU {mr lor coupes
B'eh ont chicf de quanvre ou d'estoupeu,
Famé par art bÏ s'appareille
qa'elle a eoulor blanebo ou vermeille
et le cuir du vis plaiu et tendre,
tant le fuit el tirer et tendre.
Mea sagement se prenge garde
Umte fanio qui »i se farde,
qne par ^on ami ne soit mîe
de tek boistea prine sosie:
jamés amer ne la devroit
quant telz choses aperebevroit.
Mes de ehoso qui n'est velle
ne puet estre vrité selle.
Devant son serjant en la gnîse
ne doit tel matière estre prise,
ne dent forbie ne cnree,
qnc Dc descouvrist la buëc.
T>eide chose est a regarder
que de veer fanie farder;
mes tel chose est lede en fenaiit
qui depuis est bcle et plcsant
Mont lede chose est a veer
piaux et megneïs conrecr;
91
Un B mesonf^c — 2425 C oottchiuz — 2426 h leurs; C rbA|ier(ia —
B loUM — 2W> B si'ilz, C Bul ~ 2A-Mi AC quo la c. — 2432 C t'ilo
f- 243C tclz| A se»; B tùls liniiu-s prinso; priscjC catrc — 243Ï C
Î43H H qui t.; 0 apt-rcciioil — 2410 lit; uoritc — il II II duiiiinl —
OMUiiere e. priiue — 21i:i II ne donc (. ne enciireo, C ne du f.
— 2444 B qnel ne; C dcscouiiorte — 2441 0 mi-s laide chose
.— 244ÎI al C M; B uolr — 246(1 et] Il OU; B moBg , C moguors;
S426 coiffiez : tnuchiez
92
Chetmbtre pt» ipaiate sùU yeigiUe en aeerttV
[f. 8i^\ si eD fot l'en gau» et peUclics
i|i)i Hunt niunt Itelcs et mont riches.
Mcëtîcr n'e^t pas que liomnie tmclie
qnaD que famé met en sa facile:
245Ô pour ccn doit clic Câtro cuferinoe
tant qu'elle se floit bieu parce.
Tclz choses ledes et segrees
soient toutes foiz rcnceeR;
qiior, 8c les hommes les saveent,
240U ja micx ne vous en prÎHerecni
Devant ton ami ne dosplce
tes chyvculz, je le te dcvec,
8e tn n'as tel ehcvclcUro
qnc de son gre Buies setirc.
24ti5 Qnant ta teste sera lavce,
n'i fay pas longue demorec;
qiier tel i porroît sorvenir
dont honte te porroit venir.
Famé qui poi do chevelz poite
2470 doit mètre gardes a sa porte
ipii, tîiDt ({d'elle Kuit aomee.
faiudront que elle e!i>t hors alee.
De een doit estre bien membree;
qner trop lede est lieste escouec.
2475 champ sanz herbe, bois sunz verdure,
et teste snnz cheveleUre.
Famé que biauté enlumine
n'a quo fcro de ma doctrine;
H'I.'iî It nioult — 2Ah2 C est mie i\m nen s. — :!4.VS H co d. l'I
— 2<15t* 0 (|iiu u. — 2if>' 11 TalUcti C cIl «ont 1. — SItîit A un
24(ii C trie cheiielleure ia; li to le — Ï4t;-I C grrcîi; AB usour
C (t- U *UiDc 8. — 24liO H plus — 24611 0 clieueleure — Î470 t
B en - 3471 qui] C mntujitc. B que; C uanoe — 24'2 C diro
»uit — 3474 C I. chose est b. Mcoraee — Un C b. et b. —
A qui; C baulc
2464 qiianqae — 'i4&$ ABC renoea — 2461. ;US2 dvspUcc
«)iicr Hu liiaaté graco li donne,
<jnc cheflOQn a liû s'abandoDoe.
Touz fore sont Ic« IhîIcm amucR;
mes trop me semblent cicr ]>laDtccA.
Qner. a one (|ni Itele Dent,
vent itans de lede« cd est
8i ni a il bêle ne lede
a qai ma doctrine bien n'edp ;
qiier a paine en trouve non nue
en qui il n'ait dcfante ancnnc.
Se to ce trû|) petit creUc.
en entant ne secs veUe.
Heer te doiz se tu cm sage;
miex en cbelerM ton damage.
Se ta te giez nue on vestac,
a fin qae pas ne Boit selle
ta pettteobe et ta mesnrc,
taire doiz longue couverture.
Se ta ez grele a de«meH«re,
prendre doiz tant de vestellre
qn'elle B'efforee de parferc
CCD que nature ne vont ferc.
Se tn es trop ]>ale ou trop nere.
qirier conseil, se tu me venz iTore,
par qnoi tel eouluur encroûtée
pnfwe entre uliangie et muëe.
Pié tort et de lede figure
ce («oit nul temps sanz chanclienre,
ne cni«se 8e4[Qe deucouverte,
llW A M ab. — 2481 C iow 1. le — 24St2 C t. c. me b. plAntw —
[ml C unie {mauv. Urlurt) — 34M C ftaot — 24S& C Ct — 24M
|Me — 3487 C Ittipie on t ea — 246S qnl] C qitofs; ait] A a; —
i petite — 3400 C re. pu n., B «oIh pM t. — 2191 H Tu te
béer h — MM C neiste qne te ne; n qne ne snlee pu aene —
Kqae e. ieefoTce — 2aOU C aelt — 2Su3 AB qui — liîOS lort] C
f X6M tempe] B taOe
94
Avez -vous de laida tUntg, ne rirt ptu à bow^
Mtr^
qner venir en ])orroit graut perte.
Crans emimiiles et nialostraes
2510 soient si liu^ciiicnt vci^tueg
et si a point que nal u'i vec
chose qui desplere lî dee.
Grans maiiicle»; «oieut bendoeK
on en tel cbemîse serrées
2515 ou les formes soient escrites
de .ii. mnmeletes petites.
Se tes dois sont ma) a^greahles
ou tes ongles nient courennbleSt
ton parler ne si^nc o les maiuK,
2520 qaor amoc eu serces mainz.
Bouche ou maie odor a aucune
[f. S!^\ ne doit nul teni^iH parler jcUne,
ne des humnies trop ne s'aprencbe
qu'il u'apercboivent tel reprouelie.
2525 Se tu as liefTante de denz
ou se elz sont nercs dedony.
ou grandes ou sanz ordre nées,
gar toy de fcre granz risées.
Tel famé doit aprendre a rire^
2530 se sagement se VPut dédire,
ne mie rire a boucbe ouverte:
trop en aroit inale déserte.
Pueele qui biau ris vent rendre
doit petit ses lèvres estendre
25H5 et doit avoir une fossete
S^ODn m&l ontniees — 2511 Cpoit — 2:it2 Cdespleiue— !
dez m.; H m. nu mal (jstrtics — 2'tlA ]I soient en titls cbemiM
2015 B f. on s. - 2510 C dcdcns ni. - 2:>Ht \ei\ C le - «
en scridx — 2M1 B mul — 2«24 It (Hiciilx nnporccpT., C ii»e ■
t — 2525 C (lefiliitos - 252C A seUcs, lï se cl, C se il — 25
ordonees ~- 2&3B B fc^u-du toy du faire r.; C gmod — tiîVà
ueiilt enprcndra; C doit preniln; l^ordc) %
M tU rirr H et
Mvr fret»
9G
t2S40
^53
25GO
Hiosme pmrt de «a lKiDrbet«.
Ses dens ne doit pms deBcoarrir
«o rÛDt, tues les doit cciarrir;
et ponr les Amans miex atrere,
dooz rie, court et pleftant doit fem.
A haote voiz ne loo^ement
ne doit rire, mes simplemeDt
o QD petit de mélodie;
adone ri ne mesprendra mie.
Poeele qni rit ugcment
en enbcUst xxt» durement:
MSCiiDe i mete done s'estridc,
que neo ne la ticoge poor rade.
Kame qni rit horrililement,
doit faindre aaeua marri »Hein<.-iit
a la 6n qne nen ne la voie
rire, qnant les aotre» ont jdîe.
Pluaors en est qui plorcr sealent
en qncl manière qu'elles veulent,
et quant il lor plest, si s'en tiennent,
tant sagement Tart en aprcnnent
Ptnsors se i^eulent adonner
a banbicr et mitonner;
KÎ en semblent plus déduisantes,
pluB arables et plus plesantes.
I^s antres aprenneut l'usage
d'avoir douz et plcsant langage,
et de parler bas et a tret;
quer tel parler mont nous atrct
J536 »| B la - 2537 C Mes d. no dois — U3S C doit — 2540
1 uts; C doi» — 2»42 C dois — 3543 ira] B si — 3âl4 H meaprea-
Y- 'iSIti (' t«t umb.; B prandement — 2MÎ C otiiHsuno tuostie d. —
p n« tnnni(w ~ 2'iriU fAindr^j (' TAÏre — 2.'»â3 C Pieiirers en —
p quvlloft miuiirv>8 que olx seiillent — 2550 Tart] C Ikit — 265Î C
unrs 80 — 2a&t» C e ab. et tan. — 2&o!4 B dédiantes, <_! dedissates
M A ouiablcs — 2fiU2 C plaissans lingsgos — 2^64 B uioult
I&5S banbier
J
9G Efforeez-vûm de marcher avec ffrâct! ApprtTtei à cht
25G5 Prenez la guise et rceBaiu})lcrc
(Valer. ciimme fume doit fere,
legioremcDt, a petit \)rs.
Ovide en een ne mesdit pas:
qnaot vos cors proprcmcut nionrés,
2570 tonz nos courages csiiiourtïH.
VsLT aler seut mainte Hëe
famé estre enhaïe ou amee.
Pttisors en alant si se preuvent
qae lor eoste» uu [letit nieiiveut
2575 poar enidre l'air fres et le vont;
mes mainte en est (jui cbier le vent
Les autre» orgueil onseiiic ut
vont si tost et si redement
que il apert a lor alees
2580 qu'elz Minent timtes forsenees.
Le» autres en vont lordemcnt,
a ^rant j)as et pesantement,
aussi com fanic maril'o
qui se doute d'estre blasmee.
2t>8& Issi ont il diverses guises.
Mes celles qni sont bien aprises
savent le pié si assecr
qne c'est joie d'elles veer.
Chanter est noble ehose et bêle,
2590 espeeiiiument a pucele:
pour ceii voil je que tant fâchiez
[/*. 52^] que proprement cbauter sachiez.
Le aeri chant do le sereine
2i66 (' lamor — 25"i) noa] C nuua — 2571 acut| C font
estre ii»Yo; on] (; et — 2573 (! prenncot — 2574 B loiirs;
— iU'ît r«ir) B 1« — ari7« a mainte qui chicr lo le v. — ;
— 2b7t) }) loiirs — 2riSn A ^ue s., H quiMilx s., C que oli -
B si; C luldement — -J5S2 B gs^us — 2»85 H ainW; V iliveni
BC ipriassoD — 26t>7 B su «ont lu; C si vuul lo — 268** C qn*
(ioicxV) du cllcB v.; B de les — 51)1» C icn q. t. sacbcz - 3M2
2W» AC n'mt pa9 (le lettrint
^*«^"tv« W art» jtroprf A rmdrt rotrr màAé afr/abtft
97
tret a soy les nés et ameiue:
250S auffiri poaeîz Toas caoh&nter
les amutiroQB jtar bien cUanter.
Cbescan désire oïr \en cbaos
des oisiaax des boi» et de^ rhaoM;
mes greiguor délit duivcut rendre
r ^*^0 vos ehans qae nos poiiuu cutcudro.
Chantez a vuis melodioi^e,
ftimplc, plesant et graoiose.
Le liian ebant de plusor» pnceIeH
les fct bicu amer pcr a« belea.
200,,
^Cfe
iO
^«15
2620
Mètre doiz toD euteocioo
a sonner le psallerion
oa timbre ou frniteroe oa citi>le;
c'est ecn qni da toat nous afulc.
Semlilablemeot te doiz adieare
a romm&ntt fcticheineiit liciire;
qaer les lieuor» et le temps a
famé ou tant d'esbatemeoa a.
Orandeincnt te puet avaachier
bien (.■aroler et bien dauchier,
baler. passer au rigolct
a petit pas simple ci mnlet
l>es gîeuz des escbés et des tables
te sont propres et eouvenables:
nous tenon famé a bien a|>rise
qui bien en seit l'art et la guise.
En faisant ton gieu proprciiieut
duiz penser eonvenablement:
^M 0 Mtot loe noîf — 26117 C Cbcovuiu de sus o, 1. camps —
de boufl tft ilo c. — 36iHt C noui ne pomiiD — 2mi C plolssimU!
- B fpt a. iM-r 1 es b. - 2«05 B HosUe — Um B wu-tollon - 2*107
2^^ltiniR, K qutntaioc— 2610 i) C u; B s fetkteinent rouiùaiitii} C liiiro
. I3 H desbsteiucnt, V debUlcmens — iCilS piiut] C puu
^ Î6IN te) A teh — 2(iHJ lit: apriiue - 2621 tunl C tout
ï&m aels
2fin A
98 Comment une femme bien apprise doit se conJHire an
telz ^enz f^ontilz sentent moat plcre,
<(>ii (MrtinaetneTit les seit fere.
2625 Des autres gîeuz est largreiiieut
nu penz juner semblablomeot
[/■. S2*J Ku mil tonnes te doiz dédire,
se tu vonz qao ueu te désire:
trop lede eluwe est a pucele
2G30 quant Jouer ne seit, tant soit bêle.
Par joner solon nos souvent
entrer eu l'amorous eouveut.
Le fort n'est pas a bien jouer,
mes a voh iiHiur» bien auner,
2C3â si que noie en jouant ne die
ne mes henonr et courtoisie.
Qnnnt vostre douz contenement
et vos biauWs :Lpcrtcuicnt
regardon, que que nnl me die^
2fl40 c'est dn gien la ^eignor partie.
Plusora eu ai veU teiicliicr
eom se tout vonsissent trenehier
par l'avdonr tle lor couvoitise,
quant le ^eu n'aloit a lor g^iise.
2G-!5 IjC« antres ai vcU jurer
et a cneiCnt parjurer
et dire blasmc sanz déserte
afTin de reconvrer Idr perte.
Jupiter, \v. souverain sire.
2650 vous fcart de telz leden^es dire
et de telz paroles retrero
qui doieut sis amans desplcre.
Ceu n'npaiiicnt pas as f^eutillos.
2«23 AU iiHHili, L iiiniit - -iiij I \vn] A 11! - ïdSb B Icn
scet sel elle I). — ï'Wl jouer] B mIv; C sellon — ï«32 C 1
— iGM îi Lios tnuK, V uiioua mcz b. auuuer — 2635 C nul
couloissip — 2HS7 (; couctemcnt — ïtîlîl dil'I II od^ C ml — t
ili« g. — 'iiiVi V. con HD t. voiiHltit — 2(i)-t V. gyen natoit —
ntmiijiif — ifHn B I escient, C a en CMU'iit — 2fi47 C (1
2«1>i 0 rwotmer— Îi35(t C tel lesdengerie — 2it5I C tel» pno
(loipntl C ilecn»-, os] B es; ftmansj A dsiiies, C *ntres — 2(^1
2(J42 AC COB '
2Ga>
Par le temps cliaat, hûh cstcft »af;cd,
TOUS (Icroz tenir es aniluages
pour la prant anlur cselùver,
qni le halle fct avi\cr.
Aprendre devez les naapes
de ec8 peti8 poleriiia^es:
plDBors y ont esté adieutes
qai depuis ont cU ^rana Ricute».
La vons devez vous esinouver,
cjner acheRun |>ouetz trouver
d'ftler y souvent et mena:
a mainte eu c^t bieti avenu.
As yglise» eneourtinecB,
&n carolen, un imneniMeCH
vous di-vo/. bieu mouatrer parce»,
He VUU8 desirez estre amees:
pour nient a l'unie Uele ebosc
ne biau cor», m nioustrer ne rose;
ijuer biauté de famé est pcrdne
qni tuiites foie se tient en mac.
Pour ccn voit je que hors se tree
Bonvent tri (jne chescun la vec:
soi moastrcr est mont protctablc
a famé bcle et deletable.
Husors ouaiUe» i§out aseaudro
J B » V, et a tours; C iiillaDs et 1. — 2i;&:> no) C L't — 'IChc, C
Uqucs; B tiDf jour di- I. — 'iib'i A I^our; B (le mantjne) sv ituusi
tnqut — 2iifi4 A tl. y o. ; V, ell mangue — 2tiCt5 C dciiecx T. ea-
— 26(î7 B (ly nier h. — 2600 B Ks cfçl. — 2t'>7U B a c. a us. —
'M deupez vous h. — liiTl C cIosir(?reJi — 2(î7ii tloiit| C met —
•oll je iHahijtunt — 2i;7fi V (si manque) I:ilie« fiwz la vee); IaJ
2ft70 B iiHiiilt profil. j C pcrfTut. 2t>8i) A (K-Iiot., C (irofoM.
Ifitntr cnnifUiete ne fnit wwm çti'on «'m doute
la loiivci, ponr paonr de fandre;
Ml sp tient plie hl&a contente
|iuLUt uiio ohi puet traire a sa sente.
Viitri'ai pour un ami fpre
\«ms* dt'vei oatre plosoi^ trere;
lors ne fnndres, pa^ a m'cntente,
iliiaiirno t^'aïuor i»e roiks présente.
téfiej-vtm» de ta eupiâiti de cwfaitu tmtowfWB!
101
i"7l5
^720
i725
2730
2735
Î740
rguc pas n1 don'c«t)t iiailleto
fore qne lor voleotô soit fête.
En tels amans n'a fona ne rire;
celle est sage qui les cschive,
i|UQr autrctaut ooiun:c il vous (lient,
(lient il a chescnne et crient.
Quant tel/. j^eiiH font plnsors amiea.
vous vuUH (levez tenir ^ramies
d'antres amis: a la vaine
lo 8 8i pem liont*'; rcmlue.
Aucuns en est d'autre manière
qui faingrnent de voiH menelionpere
amer; mes vous devez savoir:
cen n'est fors pour du vostre avoir.
Ne floiez pour cen deeelles
se bêles robes ont vcstue*»,
on s'il ont Jouinu» ou chcintures
de diverses désuni se lires.
Aacunc foir. telz joniaux ostont
as famés de qai oulz s'acostent;
et aussi vont il entor vous
pour vos joniaun pins que pour voua.
Cent niile en ont estt^ mo4|uies
que telz ribaus net OAsilties.
Et pour oen doit cheseunc sage
soi mirer en autri ditmago:
essaniple iVautri vous enaen^e
que cescune si se conticngnc
que la porte ne soit ouverte
a telz genz dont peut venir perte.
ni B duiirrok'Dt, C douruivut — 2712 A dl> luus t(ue lur v. fust f.
!• C couimiiQt; B Jlz — 2Tlt» C as autres ot escrieut; A clicscua —
pirnicts — 271!) a la] C de — 2722 de) K », C par — 272» H uotiB
WH d. — 2724 A ce; B riu — 2727 B au eiilï, C se il - 272^ B
— 2720 A Aiimnc-s — 27:i(i Httj B «« — 27:t1 B iillains o. esscUlies
& C pniir doit esstsv aiirimu s. — 27»() B iuiltri) — 2737 B uuLtre
I C Be tioDgo — 2739 nel C si — 2T40 |Mm| B doibt
ru de] o* corriné en d* — 37S4 eBsillIees
k.
102 Tnrde Hfi peu 4e répondre dtu UHnt qu^on t'mr^u!
S'els voHH pranictoot. prametez;
mcd ricQ2 du voHtre u'i iiieU-z.
Qaant lor pramcâscs arc2 prise»,
ilimiicz loi-H loH )v\Qii praniises,
2745 Js8i vous devez voua ii^arder
vers ceulz qui vons venleut larder,
et vers !cH finz .inin.nK vritahlc»
estre douches et amiables.
8'anoQD t'envoie letres choses,
27&0 enuehous. niandemens ou telz ebuses.
prendre le« doi?. u bonne tdiiere
on fere prendre a ta chambrière.
Apnis tioiitilment le»i re^rde
et do son parler te pren garde,
2755 savoir mon se e'eal par faintise
ou de lin cuer que tant te prise.
Reserire doiz, non pas en l'ore,
mes aprez nu poi de deinorc ;
qner detnore esveille et relieve
27(K) tes amans, mes qu'elle soit brieve.
l'ar trop longuement ponrloîpuior
ne Bculcnt aniurs esloignicr;
qoer il semble a eclai qui prie
(pie een n'est ne mes moquerie.
27li5 Tour ccn doiz assez tost reserire,
|/. as*] 80 tes amors no vcuz destrire;
et si te duiz bien aviser
a ta respunse deviser.
2741 B Sol, C Se T. — 2742 B rien dca — 1749 tur] B leun, C m»
qur, preniDosse — 2711 B tl. luur Itjz non prom., C duunur luitr
pronnitsses — 27-H'. coiilx] B irciils, C tetx; B vnii» mini^w — Ïî47
niimqitf) ftuers; C uerii. — 2750 B m. atiltreï c. — 27r>2 ou] C el
C et a. fltitillom. — 2755 C mont ce — 27f»p C to manque — 11
esllouc — 27«it me»] B fors; C que o. — 27«I B prol.. C prolonç. -
2762 C a. pruloog. — 27M eun] A co — 2706 A (ne tuanqiu) dewire,
C dcfliltrv — 27^7 U rsuiisur — 376S B uC a ta r. utsur; rstpaoK] C
bcUsoigno
'«a r^fue noU obscure; taùaf-toi un
103
î^To
^780
S785
2795
ÏOO
Mes (te legicr ne doiz pranietre
een hug il rei)itiert par sa. Ictre,
ac (lu tuiit ue duiz CHi!uuilii'c
Ic8 joies que son cuer désire.
Faî lui juio et paonr cuscuiblc.
bI que son cuer frémisse et tremble
et que ue »arlic par tuu dit
se c'est pranictit^t: uu esvoiidit.
Lors art laniaut purfetenient
quant tu reHcri» ohcu renient.
Mes ne trop l'estraugo l'esoes,
grant damage avoir y porees.
Bîanz dis et de fiele mamero,
et cliose qni a famu atTicre,
rescri, couimo courtoise et sage:
mont sent ])lerc fomniuD lauga^e.
Kt combien que je t'aie dit
que ta doiz l'amourous déduit
targier, ce n'est mie ni'outeute
que touz diz au^cs eelle trente:
se trop longuement atteudeos,
tantoHt delcssic serecs;
«iner nen «eut par desesperauee
lessier amour qui ne a'avauce.
De legier ne doiz, par eontrcro,
les joicfl ton ami parfera ;
quer ehose de legier elle
en sent pins vile estre tenue.
Entredenz le me doiz taster,
ne trop targier ne trop haster,
mes entrer petit a petit
pour avoir greignor apetït.
71 du) B deu - 2772 qu«| A de — -ITiA C «j. f. s. c et — 2775
I; B i)uil; A fucho — 2777 âït] B est (1' mitnqw) — 277S C ousoriB
— 277y B KStrtnglc — 27^1 C Biwi U. et cl. bci m. — 27M cl] C
2768 B euiuiueut — 278-1 B moult — 27M} A i]Uu]k> U; C je tnan-
27SS 0 sDfCcz — 27!ll BC Icn; C desp. — 'iTJZ par| A maHQuc, C
1705 cbusej A (olo — 27!)7 B guter
IM
Gmée-4oi ffmngtr fa» SHtn» jnv «i mfwmtl
[/. SJ'I Se ta fe» en ««ste manière
toDZ jors «eru teone chiete:
ne ja olert s'amor ponr cen mendre
§e le faîz ose [lose ateaclre.
2806 Se la demoare est atrempee,
mil tuks en seras miex amee;
qocr chcscnn aime miex et prii»
chose qui est a paine aeqQJBe.
lA«i porraa tu egtre amee
2810 et de tooz amans benoree,
ne cil qui a toy parlera
jomÉs deslié n'en sera.
Priveement, par ta cliamliriere,
qne tn ticnffDcg gc^ee et cliiere,
2815 doiz envoier tes mandemene,
8e to cruiz mes euyeiguemena
Far effaoz pas De les envoie.
ne ton conseil ne lor deaploîe;
qner toftt enonsee serees
2820 «e tont a lenr ^rre ne fesees,
on tost seroit tret de lor boncbe
ton 90gré, qni si prez te touobe,
ponr prametre ou bel appeler;
qner effant ne seit riens celer.
2825 Se sua lor mcrca riena savoicnt,
ansBi tost les desconvrcroient;
lonc Bcroit dire Ica entretes
c|ui par eulz lor ont esté fêtes.
Donc doit chescnne avoir regart
2!i01 SuJ C Ca — 2602 iore) B dis — tëOS pour] C pou; oci] Il(^
— -JSt)4 C ce h (ez im poî a. — 2$05 et 2St6 sont intervaii» dnni A -
2hi>7 C chacune; iniox) B bien; et| C est — 2t>ilfl B Alooi — tSM,
n'ont jHiM de lettrine — 26l^ envoier] C mander — 2817 BC
ZSI^ ne] C f>e; lor] C loi — 2s|» C tost manque; B scuseo — 1$30
B tii 2^21 tost} A tout; C boHcbeï — 2yri A ou pour ».; B oa
beau i)arlrr - 2824 BC enfant; B rien — 2S25 B loura m. rien -
tcs| V le — 2^27 lonc] B lart, C lors; B ontnilte - 2S2S C lor
B cuU ont este retraittti — 2S2U A esgart
^
!wuaùga'!Ii*ianBqwgur des tabteitfÊ bien elfacéea! 105
(|Uf (lu i»ctit eul hicu ne. giirt
et une devant Iny rien ne fuelie,
8'cl ne veut qae i-hcseun le saclic.
Far nnc main tant sonlomcot
doiz envoier eeleemcnt
te» maudenieni* et ton désir,
ae tn venz fere mou plesir.
Mainte» honte» et niainz dnnia^s
viennent d'avoir phisors niosHagc»;
qner conseil de pîasors sett
est tantoHt par tout esmell.
Elfaehe tontes les tal>letes
aînz que ricnz de ta main y mcteg:
pas ne doivent .H. mainz eomprendre,
ponr eatre le soupcehon meiidrc.
Pour ton conrage miex celer,
doi/. ton ami faîne appeler,
et toy homme, par les enseignes
qne tu meïHmes Iny enseignes.
Lors ne porra nuly savoir
ijnel pensée tn penz avoir,
fors ton ami tant solcuient
qni eonuoistra le niaudcmcnt
Kcfraiug tes courons et tes ires,
se fine amor servir desires;
S quer donclie doit estre et pesilde
I.
nll, C oail — 2S3I It U rien; C facbra — 2S32 C su ne vuux
!h« — 2S3;i C n'a pas de lettrine: B n'a /«w le P — 28;itt
• 2&3" C uiuîn ci. - 2>j-(y C main «ui|i. — 2M4 Ici rédUion
id; A pour le s, entre tu. — 'it-Jà ton] C suii; I> ni. ayiiicr
tmer — î^Ais B tu dire ou mander Ij dainifQiw. ; D toy
C lez — 2^4» 1) Furs; 0 nui — 2Kou B qne\ie — 2h&2 le|
|ifiaal D unyn — 38&5 C doU
fbommoa — 2848 enSBSgnefl
k
C»mtinm tm taOrm; m mm wm fm m
fiuDe qitî Test estre senrtUe.
Ire fait eafl«r le rin^
ei tes TcÎDes tendre m. mtngty
et n fait le« iex trcMiUir.
2800 com K faa ai deBst saillir
Et pour ceo, se rois Tontî mires
quant 91 fonncDt voos airpz.
a paioe arec la conooissauelic
de Toftre première semblanche.
28ti5 Et issi fn jadiz serrie
Palas qui oe se qoenat mie
ea t'eao. si com ooiu apreismespi
[/. SV] me« ont pauar de lié nicïâmcs.
Or De roas amordez donc mto
2870 a maintenir tel fclenic:
piez en seriez renommées
et plos leâef> et mainz amees.
Faire doiz oriçuil et fierté
se tenir te veuz en ohicrté;
2875 quer chascnn èseliive et deeprise
fanic de tclz vices c^priite.
Untnble doiz estre et debooero,
ae tu veuz d'amors a cbief trerc:
ficre famé ne désert mie
2880 qae nen la tion^ jHiur amie.
t^H ÂB pesible, C tK«w)bIe — 3S&7 D Xe contrefi;
2S&^ 1> par fitrdcric ne aultrc oiillraige — 2Sâii P cnr elli
— 2SSU BD commua C cod le f. cd d. saillier — 3*»»i cj
BCl) cd; d co dooc »e tu tenytires; B ti» vuiis mttnyt
noB V.; D si meachaniipent tu as yna — 2^63 V at
• la propre fomie et s. — 2Sijô D Tellcmant f ; B
3H6b C Pallat " 2^6; D en itoc uAtie ai fort \ettni
lî aprensiaiea — 2S(i& B lu. elle o.; C ont; D
^B t\c\ïe mesDitis - 2670 C maintenant; D telle fotiyts
^K D sera roiialucc, B renommée — 3S72 B trop p. kdt
^B on Kerae tronuee^ lualnz) C plus — 3ST3 D Fouyr
^ft — 38SO B len, D ledit
U Ce
mveru Famant
107
iB95
2900
2005
Mncre ne soies ne pensive
ue triritre, niCM l>ion eiiteutivo
a Dmiûtcnir Joie et liiîebe.
lionne n'eHt pas trop jurant Hiiii])krlie:
uuu») tcDoii ftinicK trop tcttantos
a hainj^eonsca et a pe^anteH,
81 DUI18 traiuii d'elles arrière
quant [es vcon de tel manière.
Pour een voil je que tii t'en giiarclcs
et qno les rcgardans regardes;
et at) rianR voil i{uq tn ric8
et que de U'» jangle» lor dien.
]98i porras ta eetrc amec
et t'Onviiitle et dcsiroc,
qiier famés lie*i et joioses
nous agréent suh touten eliui^CH.
Or voiz tn bien la eontcnanebe
qui les fanic» d'amer avanclie.
Or convient il que tn aprenges
romiuent vers l'amant te contiennes.
Viser doiz, comme bien aprise,
TcHtat de cbai^eun et la guise,
et OTee lay te doiz dédire
si comme mu estât désire.
Le riche doit fi;ranz dons donner,
l'avoeat rioy aband^iiiner
a dépendre et a sonstenir
m D Muet ne s. nv iiensif — "i'^SJ VD trUtu; D t-ntcMilif — 2SS4
che — 26S5 D ft'nunos licsplaiBantcs — 28S(1 D fort houtcusc» ot
lute», C et litugiioshti et pcuss&utes — 28ST D su Duii vn tirun
C de lez nrire — 'is'^v ocu] BCD ce; D (je manqHc) garde; t'en]
28'.)l âa| B es, U es mes tieiilx io i\. — '1*^92 V que tes ). tu L;
l»Ita, C tela — 2M>a BU Ainti. c; Kt I. — 2MHi C A un Jmrreent
! c; D n. at-trayiînt sur t. — 2MI7 C tir inauqHr — 'is'is I) U-ê tins
nx adDAtice — liit'Ki It conimc; C ]«!* ninans - 2W\ IICO aprinse
BD mec; 1) desdayre — iWi B i-ommeDt; I> son faict le d. —
et d. et s.
Au de cupidité! JSoyex aimtMeê fMr«n U» cUrtti
eentx ilunt profiet te pnet venir.
De cùaVi qni biaaz (liz soiveat rcDtlrc
2910 ue devez nul antre don prendre:
lea lo8 que de vous fere soiveot
ponr toQZ donz goatfiere vons doivent.
Talent d'avoir ne convoitise
ne ment {}&» fanie bien aprîse
2î)15 d'amer, mes son frentil conm^
et le detluit de hou aa^çc.
Quant famé s'efforuhe de prendre,
non» disuD «[n'elle 8e veut vendre
et no pense a qni s'abandonne,
21^21) fors a cbeini qui pins li donne.
De tel mcsprison vons gart diex.
81 que nul qui voua reg-art d'ex
ne tmisse eause ne rcson
qni tonier doie a acbeeon.
2025 Ak elerR aoutilz, douz et avable»
soiez douces et amiables.
D'Hmer aevent la gïûsQ et l'art,
tant facent il le papelart.
Biau aevent ainors depoitcr
2^0 et lor amies eonforter.
Ja n'iert d'amur» bien aasignic
famé, se de clerc n'est amie.
De premier front, {tour miex eopelndi
doiz ton désir celer et feindre,
390B € donc — 2*i\\\ D Qe àc nul nutre rtoibt rien p.
l08 qui Muucnt rotidrc — i9\2 C voue manque — 31)1*1 ai
— 2a\i meutj n ttoult; HD iprinse — 2916 D Ut bit iiiurc «^
Uge — 2yn U se force a — 21HS C que e. — î«2ii HJ D
vuubI C aons ~ 3»22 C iiiic de tel ng»t uoua g*n dicx
i]icspri!i»oTi — 2924 D d. n cHoUoo, C ac)ic«siiu — 2't2'> As] B
tllz ut umyftbles — 292R D et fniiurables — 2939 tut] B toutj
2030 BD leurs — Ï^'M D in dsniours nest h.; B ensetif^nip,
C asslocti — 2'>!t2 A auiee, D ayaiee — 29!)3 B uQ)ir«ini1rt', U
— 2934 dois] C du
2{)23 tnilsa — 2026 AU soles
€^*cA< Sabord ttm d/sir; ffinâ dr voutoir rénMttrf
109
qne pas ne scea rarisablc;
mont CD seras pins nf^^reable.
Quant l'uyâel a[>ereboit la rey,
tantost R'avisc a tel aroy
qn'il Hera {>erilluuH repère,
Bî pense lors de soi retrcre.
Antresi punr ta poiivtutise
BC retrait l'amant (>t n'avise
que qni do toy s'acoiuterolt
cns en Tore plnmé «croit
Pour ccn te voil je eoinmander
qne te gardes de demander.
Mes, qui te dorra, bien pues prendre;
de cen ne te pnet nn] reprendre.
^^5
Se d'aucun ienne home es acoiute
qaî pour Un noit Jolis et eointe,
de Ini tenir chier si t'apointe
que de nnle antre ne s'aeointe.
Se d'autre ami fere te gardes,
tu n'i pcRS mètre nieillors gardes:
rcilumCH ne anior Jolie
n'out cure de parchonnerie.
Au premier, quant o ton ami
seras, se tti venz crere a nii,
soict miluhlea, il adiiAhle, D racoji.ulilo — 29311 RD moult-
, r (HiÎMable — 2'J3"— 4(1 inantiiu^tt rhim C — 2y,i7 la]
— 2035. P wîuisv "le larroy — 2!isy B que la trt p.; D et ([u%
biy nuuiliiaia rciiaire — 'iMUt rÎ] D ainsi — 2911 B Et atixt, \) Mes*
jftBl — 2042 B s' Hi/jrtfiie — 294:1 toy) C tout — 2%U ensj B man-
[C elï, I) tuiit; B p. fin ». — 2fi4S c«TiI BCD ce — JîMil (>' gardo
Hï B bien manque — 2'.)4S con] BD ce; te] D ten — 21H'J C tl' mnn-
■] est; C ilCtiiiit — 2t<^^) lî lAact tr rcr» n^rka 2))52; tatit 80it e1
ne coÎDto; Il soy ioly vt coint. D ajvute: vt qui soit doulx et
Îdx, et do 30 tenir airienx — yibl BC li; D tacf<piutc — *t2M BCD
- aysa Sel B Et — "^^'^^ f* P- f»ire nulles g. — 2S55 B reaume;
moun; D iolyes — 2{^5G l) prntonncrîes — 2^lâ7 DJ C manqsir; l) a;
tiul — 2il5S se] 1) ni; ABC' ami, I) m my
Ton ami frappe-t-il h ta porif, rfp(nme4e mol
d
conhien tin'il te bese et acole,
2060 n^otrie riens plus <tc parole.
Quant 8on désir roiiclra parferc,
faîng par bouche vouloir coutrcre:
anior trop de lejrier donnée
no imct avoir loiipie durée. |
2065 Coubicu que telz gicx mont te pleHent
fai seinblaut que il te deflplesent,
et t'cBteii» nu poi et deforche :
vaintre te doiz leseier a forchc. 1
Se ton ami par giant désir
2970 vient devant to« portes* p^sir
ponr empêtrer par aventare
les joicH de la nuit oseure,
[/". SS'] molciïient le doiz cscoudir*»
qu'il u'ara pas ecu qu'il désire,
2975 et tout bas le doiz nicuacbier,
en taig'naiit que le veuz eacbier.
Issi doiz un poi dcleer
pour son courage miex veer;
et si t'en tendra il plii« ebiere
2980 quant il ara sa Joie entière.
Ton ami ni parfetenient
doiz amer au en m mené bernent
que il n'ait soupechun ne doute
que t'amor a Iny ne soit tonte.
21IM V qae il to b. et collo — ayoïi C n' ttumque;
pas riulo }},; B rien — -iH'i pK\ D du — 2ïH>3 C tamoui
Outiiiivnt; P UcIk; ABD nitiult — 2%(; I> fiiings toutcflfois i
C (106)>loiâsi: — 2tlli* I) un ta^Unl un^ peu vt tvffunrc;
estent .!. p. (!t tuïforcc — zyTtJ 1» uirns il. ta porte —
— 297» D niiUcmcnt; le) B les - Si^l HU ce; C pai* a qi
B Aioci, L) Aintil vn àolits faire Icssay — 2tl7S D poiir Scan
AU uray — 297^ l> sulone te t.; C t'en mmque — 3SflO ]
manicrc; sa] C ta — 29SI liD jta» tk lettrine — MM D,
lliy titotbi»ent
Vk'miw froùUvr caiciti^ tsrntf à point m jalousie!
111
(985
frf>o
^<>oo
^ir
ï*l
Aprez. qnant ramor est parfcte,
si doiz fcrc nn poi de retretc
si qno il chie en jeloasic
{joo d'antre ne noies amie.
Lors serti plus ardaut de fere
trcHtout een qoi te devra plere;
qner adonc eont ainourh doublées
qnant l'en le:» ereint estre csgeneea.
Bon cheval met sa vertu toute
a |)oindre quant il est en rnnte:
trop se tondroit fichle et hiRBes
se des antres cstoit passez.
Des amans e»t tout en la guise;
qner, si togt eoni l'auiant s'avise
qnc aucuns le vont deehevant,
amor l'espreut plus que devant.
Chescun s'esehanfe ontre mesnre
quant uen 1i fait Utrt et injure
de ses amors dont solnit estrc
par devant tonz scipn^"" et niestre.
Pour een duiz tu tun ami fere
an poi jclous, pour wiex atrero;
qner ten aiuorH tost viellireent,
se par ceu gardées u'esteeut
Aussi, pour Vauiaut niiex estreindre,
3010 doiz tu sonvent graus dotitcs faindre
I et granz jKsrilz ou tu te mes
; ÎSW D faire Hoihs ung peu ta r. - 2'.»''7 I> aflln iiiiil c. — 21tH9
11] 0 iïngrf» - 'ilUNi Bit mtuWt» - 2!i!i-i I) ij. ..n les fuj-ae rt-clii.
Ij 11 ©nn;iieon««». *' osgcnvmrcK — 29it:j C Hlaii c. m. sa ftitry t. -
p\ Ddei cul) AIID point — Jii'.tr. U se par iiug aultre a.'; t! pAsaooa —
loale; eaj C manqur, Li ii -ixm si) C cl; U comme — ïUiiii
quer; D auleiiu le un d. — wm CJ> \o liront — aridl l> tliMr.
rft dcstncsuro — smn BD lim — Sons V. ilesoz amours toin ».;
- 3ii">4 AC tont — ;iO«5 s Huinquenf ilatut II - ailtiri B ve — 31)011
|.ïi plaire — SOU" C ([uc te?, — 3(J0!t 0 l'aiiiaiil mum/fir; D aitnimlri'
10 C «tindie — 3011 et] C es; D le gntnt pcril on tu lo noti
112 />(■« crainte» itimuléf» ougt»fnttront Pardntr de tan amf'
pour servir dn doiiz entremet.
Suposcr ])orrus une cspie
qui (le Jor en jor voiib cspie,
3015 on ton mari ou tes aiuis
qni tnnt lor peuser oot In mis.
Lors Boiea tn tonte certaine
(|ua toy amer metra ^ant paine
quant il ereira telz aveuture»
3(>20 qnc pour luy les sucirrc» hî dures.
Tant aies tu volenté franelie,
fidng tou7. Jors paour et dontanclic;
quer famé trop ahandoDuec
est poy prifiie et poy amee.
3025 Heebuif too ami par tenestres,
tant ait il lions huis eu tes cstros,
ot par veut et par reson mainte
(nittg toaz diz que soies en creinte.
Mc8 de paour no \eme mie
3030 a fcre bonne eompaignie;
si pensera en sou courage
que nnly n'ait tel avantage.
9013 It UQ -^ 3(115 ou tan] C <|ui toD — SOIS AB pense —
BC Boiw — aoit C toute 8a p. — 341 lu telzl B lea, D tellcft ~ Sil
luy 8. si trosd. — 3i>21 Tant) B Tout — 3022 jora) BC diz; I) et fra.
C et eatningo — Srt24 D peu prisée at faonnoiireo — S(i26 B tont i
boiiz WTit on — 3U2; 1> iay Inh faire cflcy a m. — 3i>2S C Tninje
ta ea enchiUnlo; RO tons jours — 3(i3ti D Mais pnor U p. - .1U3I
D abiitutonne le f^rfr lUg mfimtACfitg:
a ctiluy dont tu u Tamour,
qui pour toy vit ou grant Janptuiir,
ue lu miyt nu peut prendre soiiimv
pour les faitK d'amours a 1a aouimo.
l'oiirtouT ayea lo uueur oncltn
1 le garder j'iiaqii(eB) a la fin
aua noise ne sans rancune {sir)
ne sans dtscention quelifimc.
Si je ne faiilx cy a mon esmu.
ainsi que fay dit a umn proesoio,
U: nunimvray te nom iii'atnye
et le mien, Hans tt* faillir myc.
Voir tn mile à F Appendice
Utii/nu 'Ir tmmpet la «t*riwiHitncc iFtitt man ythmx 1 13
LofM facile a crtiire ta pbambriere
qUL* |jri8 valez, bhha mil romicrc;
3035 8Î feras ton ami niaehior
OD en oornct ou ou liiu*liier
Tant |jlu8 (le poors li feran,
de t'anior plu» l'aflaiiilioraa;
quer cliescun flVfforc^he et dosree
3040 contre eeu que iieii li ilcvee.
Se ton mari de pron te ^anle
ou pour soy y incte autre g'iiarde
Wj iwinr aviser et deveer
que uni ne te puisi^e preer,
3^>\b mal gre que il em puisse nroir,
|H>rra8, ren te faiz je Havnir,
nquerre amis a grant plenté
et mander lor ta volcnté.
S'en parcliemiu ne pnés escrirc,
nOâO ton dcsir poiras niotre en cliire^
paie cuvoier par la ehauitmcrc
qui bien traitem la manicrc.
Bien aara purter Ich tablctes
011 tes aniors seront retretes,
S055 si que nnluy n'aperebevra
quant ton ami IcB rcolicvra.
Kt se tn a8 bint de contrcrc
qne Iciair n'aies de cen fore
on tn dimtes a aventnre
3060 qne non no trouvast l'eseripture,
a ta cbambriorc porra:^ dire
a033 B (» manque) crore, C alniro — B057 B ilo plus pwur — SnS8 B
ib. — 3030 C M)sf.; B ilcrrve - 30-10 B ce muî 1*:° ~ 3<>43 A oi pour
^ 0 et pour d.— SU45 B nmil g., C muityrey — 3U4«i con] B ce; C filre
s. — 3U47 C t quatre aiaia — 3049 B L'en ]\3t clicscim ne; 0 Sp p. —
*i\ C pais portas 6. - Hi>52 B qui cof^iolatra bien: C matière — M&i
p. la tableto — Utift C ami napert-cura — :itir>7 <J Kt manque —
tt t|iie tu oales lealr d. c« f. — Mh'.* a] B par — sutiO B leo —
B ebaiDber1«re peni d.; C ehaberire
3033 acrelw — .'i»M en inkier - S057 contraire
IDihliullivcB SoniMwik» V. i.
3085
3000
Carra^oTtAnur srtrMe. Prétextée de aortie
cen que ton conrage désire.
Lors en son ciier le portera,
si que ja Betl ne Rera.
On tn jwrraa de noî« de f^les
cserire lotres tontes pales,
qnc ja n'icrcnt aperchcfles
»anz conperose ne lellea.
AuHHi de lait frais letres faites
nn de ])oiieliel de lin pmirtrailes
lie plient poM estre avisées
se de charbon ne sont pondree».
Se tn le faiz en tel manière,
ja garde n'i metra remiere
(pie tout a ton plesîr ne fâches
d'amors, se ton ouer y enlaobes.
Nnluy no porroit ganïe faire
do famé qui se vent soustraire;
et qui plus la vondroit garder,
plus la feroit frire et ardcr.
Famés trenvcnt trop d'aehesons
de gyber en toutes xesons;
quer estuves et sainz et saintes
qiieuvrent de lor besoifçneJî maintes.
Bien aovent csploitier les sages
de ces petis pèlerinages:
souvent sont lor voies doublées
chicz lor tavcrnieres segrees.
Aussi faint bien famé par lM>le
cstre eiifenne pour gésir sole:
lors puet bien toute la nu.vtie
de son ami estre atoueMe.
t
3Q67 H ae aeroot apcrcepues — SOUS C sans compare]
3i>70 (; dcl uin — 3071 A nen p. — Btf'ï C son bouilrcex —
manque — au73 rf 5il74 aont intervertis dauM lî — 30Ti
tout loQ p. — 3074 B fortrcbre — SOHO l'tirel C fruc — SU62
~ 3084 C t|iie lurent — 3i)87 B leurs — anse U Icnre; C W<
par] C pa - .litlio C enfermée — 3091 lors] C loiir — 3IW3 C
8M3 sen <L — SOSd boule
De Jor r^t oftter ta lumière
de poor qu'il ne ly cnpierc;
8Î peut 8011 ami rccbevoir
en son liet «tanz aperelievoir.
Fansaes elea refont bien l'etitreo
mainte foi?, esti'c ahitodonncc;
et si n'a cil, qui les des porto,
(Itrnte que nnl entre en bu porte.
Me» des voies plnsnrH y ait,
a la fin qne péril n*i ait;
quer la flouriz est tnntt>st prise
qni n'a qne nne voie aprisc.
S««^
3120
Par bien ïwirc on par médecines,
qni ponr bien dormir sont enclines,
peut eonrcut dccbcvoîr la pnarde
(|ui de toy garder se prant (;uarde.
Et se ton gartlein cfit ïcebcrre,
telz déliées H porras qnerre
qn^entre tant h'î delietera
comme l'amant o toy sera;
ou tu li porratt comme na^e
encbargrier un petit mesHage
ou par trufle ou i)ar {^^ageOre;
si seras entre tant setlre.
On tu li porras telz donz fere
qne tont cèlera ton affere:
oen peut maint boraroe par donner
fiuro muet ganz mot sonner.
He bomnie se test ponr donner,
je ne l'en sey acbesonner;
MM AB qtiu il C qui nu luy — 309S C maintes t e. al>aiiilonne«z —
0 A nul nentru — :Hiil B unies, C uoia — aiUS BC prinse — 3104
lie; IH' apriiise — S]05— fll nmn^tifn/ tlanx C; B n'a piu <U- Mirine —
«n Se tua i^nlien — 31 II s'i] A se; B rielet — 3112 B comment -
< Ipigellrp] n jurement — .lllfi B entretant senu seurementj A sera
Illf B leo
3i)l>T cleU — 3099 deia — .tlW) iHJi're
8*
â^exciirr Cartlnir i/'iiri uninnt tnnitfox
117
l&O
155
I
)ltM>
I
3105
.^170
I
B175
Tel elioBC puct tnout aj^regicr,
ot si C8t fcto (1c lo^er:
qiicr rbcftcun tost croit et a fernie
la cboflc que n'amio allcraio.
lîtigarder le duw doticeincnt
en sonpiruDt paifondeiuent,
et ileniamler a vuiz petite
pour ([noy »i n lart te vinite.
AprùH CCD dûiz ploarcr et feindre
que jel<niBic U} fait [ilaliidro
et que moût es mal assignée
quant tant raimea ot n'es anice-
Lors ne porra cen endurer,
si te voudra asseUrer;
qner pitié le mouvra a ercrc
que fine ainonr le te fait fere.
Tant pluR ei>ii)tc et plu8 liel ncra,
plna le^'eretnent t'en crera:
telz gens créent, quant bien ne mirent,
que toutes faute») les désirent
Isd! par fiiintf jelousie
Hcras niicx que devant s'aniic,
et vendra plus sonrcnt jouster
pour tout le Hunupeeliou uster.
Et 8e ancnni te retrait
que ton ami aillors se trait,
crere ne doiz ne supposer
qu'il voille tel folie uiier.
I B moult Rgreîer — 3151 BC afferme — S15S le] C U — 3156
- »I57 ctin] B co — aiâS toi A ton — 315» B moult; C moût
!fil C Tr«p tu pourAS — 816S C wns — SIB7 bien] C len —
C le — Slti'.i B Ainci — 3171 C voudra - 317.1 B aucun dore
hit; C aucuin itcl r. - 'M~A 0 allourt; B Crehît — 3175 C
ff -~ 8176 C qui UDillo
croit a été ^ouU tlanu t'inierligne; Â avait Sabord afTcrme,
' a été barré — SUIT toi gent
îf'tutjvrs fie la jaloasif : fnhit' de Céphalt rt Prifcria
C'est grant péril et graut folie
de crcre tost ijiie (|ae uni die.
Procris la bêle s'cd dcclmt
aiSO qui eu la fin mort en rechat.
Son ami espiër vouloît
puur een qae reperier goiiloit
eti nn lien deletable assez,
quant de cbaeier estoit lassez.
3185 Mise a'estoît sooz nne branche
pour aviser la coutenanehe,
eom CepLalns se eontendroit
quant a la fontaine vendruit
Cepliiiluâ vint a la fontaine
8190 pour la refresckir scn alaine,
et le reiit ires y respiroit:
autre chose ne desiroit
Lurs se leva Proçris la bêle
qui esloit \et la fontenele.
B19Ô et fat ment joiecse et mont lie
de een qu'elle eri îssi moijnie-
Quant il vit les fv^illesi nninver
330& iBsi feai Procrii sa TÎe
pw caitFic de sm jelMsie :
mont votts donna bon ffMMMpIcre
■ f|ae pAK ae derec îmi fen.
' il fait mal qoem et efprunter
3210 cen que nen ne veot pas troaver;
car moDt de grnuz perJlz ea \icnDent
a ccolz qui tel fgmnc mainlicuneut
ItO
Se cil a qui ttt es amie
de 9oaper o Iny te convie,
3215 a venir doiz no [>o_v tarjper
pour sa pensée miex ebargicr.
Entre tant comme il attendra,
^J t'amor plus et plus Tesprendra:
ja ne crera Tore vecr
3220 qac lez loi te voie seer.
Apre», qnant tn senis venne
et cbiez tou ami rechetle,
de tooz seras tenne a bêle
qui te vermrit a )a ohandele.
3225 Quaut «cras a la table aâsiae,
aies de mendier )>ele guhe.
, 8i petis morceau» met en bouche
I qoe tes lèvres nul n'en atoiiche.
Tes lèvres no soient pas ointee
3230 ne tes dois moillicz siqn'as Jointes;
qner se issi te contenees,
I durement hlasmoc en screes.
Ainz que verre ou henap mennies,
I2if5 B Aincf fonit; AB ("rocHa, C Porri» — MOT mont) B mouH, C
- 3208 H ainci — ;i3tr.i ma; C crerc — S2lM B len; i) no ne roict
[1 B moult - S212 guieoj C maniero — :i2[4 luy] C He - »2n
I — »2\b C 1' man^m — !t/l!> C il no c. lomo née» — 3321» C
1. te HUM 8.; B lus de li — sii2 cIiIok] B covs — S327 H pvtlt
I — 3ï3U A dois si qtm j.; C mouiller itiquoz es; B m. iiinqiiu riix
SI C que B. i. tu (K>iitceïi B ainei — 3232 C vluemeLl blmiiu en
It ~ 3293 C maniecz
^^ 120 /'oiirj
oMre, Mits He manger et â* Aorrv avee «itltT^^^^^B
^^
voit Je <|ue tos levrce OAHie». ^^^^|
^^^_
H la tin (|ue dedonz ne uietcs ^^^H
^^^^B
uc pariHiit iic nmailletca. ^^^^|
^^^^H
En sansse doiz petit moillier ^^^H
^^^H
pour toy ganter de touîllîcr ; ^^^H
^^^^H
et m du tout tVii pui^H tenir. ^^^H
^^^H 3240
grant henor t'eu porra venir. ^^^^
^^^^B
IVail CHpcciiinment te g:Hrde; ^^^H
^^^^H
preii^cK avant sel on nmiitarde: ^^^H
^^^^H
trop est lede chose et vilaine ^^^H
^H
qne de eorrnmpre sen alaine. ^^^H
^^^H
Men^ncr et boire dois i>etit, ^^^H
^^^^H
non pOR croire ton apctit, ^^^^|
^^^^H
et toi Itiati coutcuir a tjihie: ^^^H
^^^^^B
ninnt en ncraa plus doletalile. ^^^H
^^^^^P
Pari» Hélène ledeiigeit ^^^^|
^^^V
ponr cen qne gloatemcnt mengoit j^^^H
^^^^H
et par eeiit point Vavoit liaingeoatïe, ^^^H
^^^
coaltien qn'elle fust graeioase. ^^^H
\r «7-1
Trop boire nuiat as amonroas ^^^H
a ferc les gieu2 Bavorou» ^^^^|
3255
et ni Tait mainte (oh retrere ^^^H
tel ehose que venist miex tere. ^^^B
Trop ent lede oliofle et hul>e ^^^^|
quant fume se pcst en^Tree: ^^^H
tel famé ent «ligne mvnz pourloigne ^^^H
3260
que cbegcuu ovee lit- se joigne. ^^^H
Or te pren donc garde et favise ^^^H
3234 C îco
-- 323.> B u celle lia que tu ne; C mentes — 3236^^1
doux pisUi ni! maill.; (' iiurcssis ne uiailletez — 3237 Â Bioasofl — ~^^Ê
B te g. de lo toUl.-, C tooler— 3342 C prcQ a.; ou) B ot — 3141 Mil?
son — 324» ton] C tout — 3247 C coutRuir btfl — 324S AB loouU, C
mont; A delict.
- 3Î49— 3252 manquent dam C — 3250 cen] B ce -
3263 boire] C bonne ~ 3255 B retrehtre — 325ti C qoi; B qoîl vaxàM
— 3207 C Trop
Uide rlioso est huoo — 9250 B pourligoo; C proloagv
— 3260 B ftuuc
\ C liv e^QÎaij^o |
^^^^^L 33S4 leiiires - 32ati tuonilHcr — 3252 g^cieiise ^H
que puiir i-cst point ue soes prÎHe:
ja nicrt fitnic tciinc ebierc
qui do trop Iwire cet coiistumicre.
A tsMo ne doiz «uiinicillicr,
nio« te (Iniz lover et veiliier:
iH'ii piict (lin: ou feri; tel?, i^lioKOK
en dormant c|ui sont vergondoses.
MaintcH fjiniea Hont qnï s'escrii'nt
et CD dormant eontent et dicnt
tout een i|tic îe jour ont veB;
maintes fuix l'ay a))arctictl.
D'iintreu en resent nen trouver
qui font lor reins nn poy muiiver,
tout anHm eoinme elle» feroiciit
8C ovee lar amis ^'C«oieiit.
Les antrcH ptaingnent et Honepirent
ft en nommant eclz qu'ellen désirent
" et de qui par Jour lor sonvient
3280 comme ïih amans faire eon\*ient.
^ Pour eec ne dois tu prendre somme
en lieu ou il ail plus d'an homme,
que tel cliose ne t'avenist
de qnoy vergoipne te veniat.
3285 De la contenance segree
me faut dire a qui qu'elle af;ree;
qner, se aucun poy n'en touchoie,
C |>w; BC prinse — S262 C jEiuent f, — 3265 C sonmelir —
m p. d. et f. tiil chose; C ne p. iL ne f.; A fiiire manqtte —
it aergondoso — 3271 cen] B ce — 327S nonl B lea — 3274 C
ol lor rsin» tu.; B luurti — 32T.'i B com, L' con — 327» B uuk
277— S2Sy mantiitent ilatui B — n's relij B m — 32SI C Poa
[ ce — 32S3 C tainat ~ 3284 B buienist, C tfi aient — JifM B
que) qîl} C tiu! <iuapee
nergondouBes — S?83 de .t.
k
122
^ficqitr» tvncemant „l(t tyftUeHOHO' vgrrr"
[/". S7*] pour (liminiit tenu seroie.
CticscQiio prcQ^, ijaaDt la vient,
32ÎH) la gnise (|ui miex ti avient;
i|Der la L'ontominiMie cuiiiniuue
n'est pa« avenante a ehescnne.
Famé qni porte biaa vtere
se ^tcflc cnvcrse i>oar niicx plere.
3295 Celle qui biaa doe a et tendre
envers son ami te doit tendre.
Ueles cni^seu et rebracfaies
doivent etittre toat hant drevliies;
qner tant pins seront regardées
3300 et plos en seront desireeflw
Petite famc soit montée,
la frraudc non. mes lus posée;
Thebaïs qû mont estoit bêle
voaloit tonz diz estre en la sele.
3305 Famé de trop ^rant estatnre
se retraic tout a uesore
et ait an poy la teste encline
vers eil qai a ses grès encline.
Celle qui de cors est fetiee,
3310 qui n'a sus lie tache no vice,
sanz coavertnre doit attendre
son ami pour U miex espreadre.
Chevelelïre bêle et gente
doit ancnne (oiz, a ni'entente,
3315 estre efpandae par le liet
si en doablem le débet
On e«t cil qui ne donbleroit
s'amor. qnant il a%'i^oruit
si Han chief fléchir et esteudre
33:20 sas la efaar eoaloree et tendre?
im V a u-locaDe — S2S»~oix ■■■fiiBrf Jkm C — MK «
A Bis — Uia B Tfaepkas qui tut e. - SM4 B Wos loan «. e. L <
— 3M6 B qvl es tgna — SMS eot8| B trop — S>1» A «ir -^
B BieaU B — UU a] B x — S3i: aal C la — sm A
StK £4 lepNi A A csf ww ctmetmm
HrieDieut famc doit toot cctt Tairo
i)tii a Hoii diiur aini doit plaire
et en col puiitt Ke coLtcuir
dont ^rei^uur deliot peut rcnir.
Joindre se doit eu iimiuto gui^e,
s'elle eHt de l>icu amer aprise;
ijDCr ie delict se reuoiivclo
a ehesciiDC gaisc uouvcle.
MeH tant voi) je bien que tu Haclies
que fauic qui a 8ur \yè lâches
un trouclii^B un nuire cuirie
0e doit tonx dix tenir muehie.
Se l'amant la vent deeeouvrir,
en Tore ac doit reeonvrir,
a la fin que sur lié ne vee
chose qui desplaire li doe.
Qniiut la besoi^no ert comnioncine,
joing toY, comme bien cneenguie,
»\ que easeroble soit fînee
3340 vo«tre voient^ deeiree.
»Kn hé» peuz ne te dois taire,
niea donclien paroles retraire
et blandicca enluniinccs
de doQz liaisiers entrelardées.
3345 Quant la tuaticrc doaccronse
sentivas, ne soies hontonsc
de Tamant cstraindre et liesier
et de ton cors bien acsier.
Nul ne doit, ceu sent nen retraire,
I B Bretini. f. d. t. ce; C doit finio tont— 'Adl'i V- rhïvr mattqM
wlj B ccst, C tel; se] C doit — 3320 H sel, C bc elle; aprUe] B
i esprÎBSO — 3220 C mez Imvii viiil ieii que tant sachiez — 3IU0
18 — 3351 C frondio ou noude curric — MS32 ton»! B tout —
B sus — 3336 111 A luy — 3337 B est — 3338 C joÎDg couucrt
9 C semsemb. — 3;i4'> C v. foi d. — 3342 C p. dnU r. — 3343
bUncttx tiuluinlnoe — 334fi C soies don h. — 3347 Ici B sarrite;
— 3348 A bien tMnquf.; C sessir — 334'.» non] C lea
ee — 333Î. 333S coumencblee : eoseingniee
AV laisse point entrer trop de jouir en ta ehamhmf '
iiSôU avoir lioute de aou i>ruu faire:
ttunt* ne aeioieu tu pan 8a^e
HO liunte te faisoit (tuiuage.
Kt se ta volenté ne vient
quant la tou ami euU'Cvient,
H355 «i (lui» tu par vuis nienoiiun^eres
faiiulro te» joicH ei*tre entière».
Mes, ft la tÎD qn'il ue s'arÎBe
1/". S7''\ 'l"" *:" le faoos par faintise,
par tes icx et par toy uionvor
3360 porraa ton entente prouver.
Aatresi lau^e abandonuce
note i«en la ebone sej^ree,
et plnsur» autres toucltemenfl
en quoy nen quiert delictetneue.
8365 F'^ÎDaument quel part qnc ta sole»,
quant iKHi (totihleras tes joies,
pu ne doit eatre rechetle
en ta cliaTiihre tri>p graot vette.
Il a 8ur famés mainte» diutiea
3370 qai sont plus coQvcnablcB closes
et bien tapies et couvertes
qu'elles ne scroient apertes.
GrcH au dieu dunior» ci delîne
la clef d'amors et la doctrine.
3375 Uiex doinst que a ma dame betc
por qui amor elle fut fête.
33&4 C ami — S356 C meDcbnngterc — 3S57 A que Û ;
sauist; — 33&S C Ucc — SSAO C ces iox el p. loi muaxi
caproue — 33t>3 C aloiicbomi-'as — 39114 C uinsi ncD qiii«j
— .IStiS C I {IcH pftints in4i*iwHi qu€ le p^irchcmml
— 33Cfi ciuuit] C quer — Z.\6' vuUe] C tenue —
3374 cleif
[ Aoin* «£ nirnonu rfr lauttur et de sa dainr 1 2fî
Mes por een que pramis avoie
i]^uû mon DOD et sornoii dirnie,
et le noo et gurnou m'ainic,
qai tant eut mignote et jolie,
a cen vojl dewîeiidre et venir.
Or peiiRez bien dn retenir.
Clef d'argent voua peut, a voir dire,
mon noo et mou eornuii dcacrirc,
et anssi de ma dame eUiere;
si vous dirai en (|ucl manière.
De .ij. tetres une ferés,
de l'autre une liranche oHtcréft,
l'antre a coDpas roo^rnerei,
la penultinte enverserez.
Por ces .iiij. et par les premières
aréa jcv. letrcs entières.
I De ces .xv. .v. seront prises
I dont leB .ij. seront ii. foiz mises;
5 lors dcffermerez «auz dangier
mon non sanz ninl*r ne changier.
I .ij. de8 .T. mlHOH simploment
I font mou sorDon entièrement
ovec .iiij. des demciree»
0 des quelcs jj. seront doublées.
r>a se-gonde en la tierce letre
i de mon droit non, qui les soit mctre
! 0 .iiij. des .vi. rémanentes
et o nue des «ornommautes,
5 forment le droit non de mnmie
sanz donbler lutre ne demie.
1 Par les .^. letres qui demorent,
qnc .îij. de mon sornon sccorent,
de» qiiele» .iij. une est donblce,
) sera m'nmie somommee,
prend, nuiu at mutilr^ — 3.1S7 C derle .... — 3361 et 'iSV2
- 3396 C sans iure ... — 38S7 C <leuz liez .v. missez —
I cl ... — 3399 C avec — 840)— ,1417 C est enlné
( — 8888 dirai — 3SSU a t^jonté pim tard rtana Vintertigne.
mie — 34^1 et ^Wi tcitro - 5408 secourent
u
APPENDICE.
10
15
20
Dire te vueil le uoiii ma dame,
laquelle j'ayin(e) de oori>9 et d'arae.
Main il te sera inoult Hauvuigc,
jnequ'à tant que 8»[u|het) Tusaî^re.
Or enteodz, ey c'est dont tou gré,
et je t'en diray le de^ê.
Celle ou J'ay ni'aniimr rendue,
qui (me plus licllc ne fut veue,
c»t nontmoe uaebasy,
autrement di[t) aul>csay,
laquelle le vray due d'amours
veuille (tarder eu ses araourB;
car c'est celle ou je me déporte
et qui met; duuleura me eunfurtc;
o'e^t mon désir et ma iiensee,
nù j'ay toutti in'aiiiour l>outee;
o'eat luoD coeur, et le mieu est Bleu;
c*eet eelle ou est trouvé tout bien;
c'est mon bien et mon allégeance,
on j'ay mis toute ma fiance;
c'est mon déport et mou soalas,
laquelle me tient eu ses las;
c'est mou deduyt, mou bien, ma joye;')
le vrai dieu d'amours luy duiut joye
et me vueille tenir eo f^race
25
") Ce début «( fine imitattun évitlmtç Jeu 30 prrmim im de la
128
APPENDICE
30
qne tnnsjonrs son plaisir jo fat
Si iiiimiuc ai le noui m'amyc
devaut le mien, Je ne tloilm n\y^
caÏK pour Unt \itnpor6,
car c'est mou ])Iai8ir et mon gré.
H Après le num ma dnmc {^entc,
i^'eat mon désir et mon entente
de vous dire le mien anssi.
,ray nom proprement oovdi,
3r> litt.erallement edivo
et sibillement dcvio.
letpiel vneille garder de mal
d'amoiira le rfoulx provincial
on est trouvé tonte faveur,
40 courtoisie, bien et bonncur.
Autrement je suis advoequé;
je vueil bien (pi'il soit rcpiîeqné,
teemoing ehaton le gracienlx.
Veoir le pourras devant tes youbc,
45 mais qu'en f^oyes bien informcS
quant auras tout leu ot fonné.
Je ne aaia quel sot quonniam
me mist avant ce mcsebant nom,
me mist ce mesehant noir nosan.
&0 Encor le tient le bon chaton
eu »oQ livre nommt^ ebaton.
SîUabemeut j'ay nom sonna;
d'entrelacé point n'en y a.
Tu t'en porras ajiparecvoir,
55 mais qne vncilles sçavoir le voir.
Eatudii'r te fauU le tiltre
qui est en ce ])ropre chapitre,
se tu veulx Vexjwsition
Bvavoir de mon nom et (de) seumo
60 et aussi eelny de ma dame
qne pardessus toutes je uyrae.
Or donc(ques) applieqne ton engin
ai
APl-KNDICE
(le cec) retirer, afiiu
qu'en saches In vérité tnuto;
ccBte nhoKu {çucroii ue coiiatc.
129
1"^^
11 A celle fin qnc tii remembi'es,
la r\g]e flcra dv tnii» ineuibrcH,
seavuir citt littcrallemciit
la seconde sillalieuiout,
et la tiorce (nitrulueoe:
or le retieu en ta pennce.
Jo me vneil tenir et aninrdru
ti h» huilier toutes |iar ordre,
tout aiuxi que les ay rctraielos
ja dceens. exposez et traictes.
11 CuDgnoiHtre peulx mon nom par lettre,
80 ton mémento y venix mettre.
ley exemiilc te hauldray
tout te |duH bricf que je ponrray.
^<* La derraine lettre doibH prendre
du mut et eoutro munt aseeudre.
Soit de ville ou soit de boiir^ii,
la faalt eKpelcr au rehunrga.
Et aium tu pDurrat) trouver
S5 iey mon noiu tout le premier.
C'est celuy cy, je te ïo, (sic)
qui CHt miK Hccotid edivo.
Pren o qui e«t le dcr|rc]nier,
pais u, puÎH i, jusqu'au premier ;
Vt) et tu pourras trouver de faict
mon propre nom, sans nul luctTait.
Si ton enenr et vouloir désire,
ainui pourra» le tien et^i^Hpru.
Se les lettres n'y peuent conjoindre, {aie)
95 es autres lettres te fault joiudrc.
Xe pins ne moins en salohein
pourras trouver ung nom ainsy;
^^^^la^^^l
JU ^H
^^^ft
et tronrer te pourras aussi
^^^^H
en ee mot icy erreip,
^^^H 100
cil qni me uotuiua a quonnînm.
^^^^^H
Tu tmurraa trouver en uoaain')
^^^^H
et on ce mot sUaleuem.
^^^^H
en «aied, Raoul et totam,
^^^^B
en trebor, inalioi et nomys,
^^^H 105
par propre» dodis plaisans. jolys,
^^^^^1
eîralioaz. Icbeini, îdriiote, |
^^^^H
leellcs exemplea te note,
^^^^H
toleinial et ton|te|H seiiihlahlee;
^^^^H
se sout noiuâ bcaulx et eonveoaliloB.
^^^H no
Eeuneiate, ^) uitram, nnrtreb
^^^^H
et meememeut en ce mot satra ^) {ik
^^^^H
ung propre nom te monstrera.
^^^^H
Et tout jtiiiHi liiiableuient
^^^^H
feras des autres ensuyvant
^^^H 115
Or note bien duuf en toy niesmes
^^^^H
que tu ne t'ailles a tes esmes.
^^^^H
Après mon nom, eelny m'amye
^^^^H
trouver pourras, s^aus faillir mye.
^^^^^1
par eeste reigle iey propre,
^^^H
si pleust H Dien et sainct Eutropc,
^^^^H
ai ta es aeit^nt a ceey. j
Trouv(^ l'ay, iiaebaay, fw) '
^^^^H
^^^^H
ne plus ne moins, comme j'ay dit
^^^^^1
de mon nom qui est dessusdJt
^^^H
et des autres conseqaemroent
^^^^^B
Or y inetz ton eiitcudemeDt
^^^^H
Cest le nom de mon donU aoulas.
^^^^H
qui songent m'a faiot dire: helas!
^^^^H
Itegardc ce devant derrière,
^^^H 130
ainsi trouveras la manière,
^^^^H
comme j'ay ja dit ])aradvHut:
^^^^^M
pren la tiu du mot en montant
^^^B
Tout ainsi faitz de eîram,
^^^^^^V no
^^^^^^V *) Lisez onnietao. |
^^^^^H et
meame ou supjprima et
^^H.
■
^^r APPEN1>ICE
llil ■
^R^
embor') et nen eitram,^)
^^Ê
et me8iiie8 ntitnsi etelot?,
^^^H
■
et enna*) et ctcrnod,
^^^1
^^
eDDorep et ennalieï,
^^H
^^p
onnoniyK et csDcynoTI,
^^^H
f^.«o
ecnernal et ennilopa,
^^^H
esaminolit et Hogua {jtic),
^^^H
^^
eHinecI, edirh, adilad
^^^1
^H
peulx trouver aiosî sans débat;
^^H
^^B
et pliiHÎearH aiiltros noniH de femme
^^^1
p-%r.
ainsi con^noÎËtras (bien) sans diffame.
^^^H
Or note doue bien eeste gamo,*)
^^H
■
et a k eoneepvoir te reigle;
^^H
1
et fay que tes yeulx soyent fichez;
^^^1
1
et discernez ses ^) mot/, fiehez.
^^^1
M
Geste reigle est pins a tenir
^^^1
^_^^
que les deux aultrc» advenir.')
^ Des reigles la première dicte,
la seconde te diray viste,
et le plus brief que je pourray,
sans esloin^'De et sans delay.
1
1 155
Couine deHtiiiH ent ja lichce,
BilabeDieut est advocqaee.
Exemple je t'en vueil liailler,
et de mon nom tout le premier,
derio, sans anltre qnerir:
1
1 1G0
or t'en vudllea bien enquérir.
Comme j'ay dit de la première,
il fault commencer en arrière,
nom pas KeuUcmcnt par les lettres,
mais par les sillabes extraictes.
1
> Litet enibur.
^^1
*) Pmt-étrv faut-U lirt et cnnuïtnun : MariieDoeV
^^^^
) iianqiif
unr aiHabr; livrs cl ulviina : Annete.
^^^^1
*) Bime /uiuue: il faut iieut-itre iirc rcigla
i^^^H
*) eca
^^^^1
«) a vonîr.
1
APPENDICE
1G5 0(r) faict la syllabe première,
(.'oinbien i\ue iiKMt ta derreuicrc,
vi la seconde, de la tieree.
KeiitendK point n^a nonne n''a tiei
a la prendre, niaÎK tout présent
170 Aiilties exempicB te présent
qui cy ensnyvant, eonimo ceina, ')
tnear. tenna. drexanlea,
clouma, elcltiin, tintloren, ')
crifîliaza, nisde, hai^jo,
175 cliet(e)blan. torliee, niylctlieber,
eeiilx i\\ù Hout propres, et tranber,
nionsi. soDBUD, netlioian,
rc<*r{ii, ronHiaii, UHlaneine,
elbriga. ncicoest,^)
180 ea^ln, aervaige, lantrnu
pron pour exemple, et yslou,
lûtcelan, t'ontriD, laselioni,
ebitlio, Uumar. fleatûcbri,
lescbar, et des anltrcs itelz
185 tronveras; ja no sunt m vieîlz.
Cil qui quonuiaui luc donna
e^t tronré sur ce mot zona.
Ces noms a}>|>artieunent a» bommcs,^
tant en Hretaig^tie c^u'a Conlongoes.
Iï)4> Kxcinplc des femmett te baille;
or eut«n commant cpi'il aille: [sic)
tu puunas vcuir tout clereuient
qne tons sont prias sillabenient
Premier je te diray cellny
195 de nia dame, aubeaay :
en prenant y, pris &a, puis be,
le trouverai, «uns estre gabê, (aie)
en y adjoustuut sans nnl mon
ceste sylabe îcy au.
200 Si feras (tu) en fleur de berlam
') corn ujccciiiaY
*) Lisct chclmi, tinroulio.
>) Manque le mot qui faisait rime.
APPENDICE
tS3
nng anltre nom, et iencan,
tegeii, tcrculic, ') teccdou,
ot mesmemont seesnyrofu],
ucritlielira, aiiHsi t't'wiJaiip]c :
20& tous to serviront poar exemple.
ErifliMi, eelii, iouua,
psnide et elehriga,
nehigo, lechoni : telz noms
exemplairement te Iiaillmis.
Mnis tant qn'il te sera possible
fonrniras, si tu «h nensilile,
ccBte reigle iey présente;
car elle wt par trop oviiloiite.
Se pcnlx les deux nnltres trouver,
215 de eestc ne doihs jhjIuI user.
Apres Icfl dcnx lettres prcmieree,
je te vneil nionfttror les manières
de la tierce que t'ay jironnse.
Or y entendz doue et t'advise.
et y met/, iiiig^ peu ta pensée,
car elle est bien entrelacée.
Et pour can»e je la viieil dire,
car ma voiilentê le dcflîre.
Par nu)n mmi te sera eongneue,
225 s'il ])laii4t au dieu danioiii'H, et sceac,
voire s'il no tient a toy mesmes
en ton engin et en tes esnies.*)
Par ocvdi, mon propre nom,
poarraH s^avoir eeul^ raison.
Mais Bçavoir dois aans nulles taultcs
que ceste est contraire aux uiittres;
et la cause te dy afTîc,
car ilz so preignont par la Iïd.
Ce8t[e] par le eommeueemeut
2H5 se trcuvc sans erapcehement.
Pren o do ee mot oevdï,
1
^230
LÎMt torollcii.
20«— 7 font imprimes uur Ui micbic ligne.
Cf. CUf dViworv, v. 87 à 48.
yomr mt deay,
pov ôBalK ecUay o Krt
qae Jmj [ï)d diWM offett,
IMO p«i« T. ^ eit myi »■ tien lies,
ci i, qsi fût la fia da jen;
cet de«x ODe sUabefint
Pais te &alt reloanier
cvmbîen qne ta aye» ja 01%
'24h la fia te C&alt troarer aaasi.
Pim d. qui est fto liea qnatneiiiiie,
et tmsaalt jnflqi[esj aa denue«nie:
•e« àeax lettres, sans point de doaUe,
n fuut TaatTe tiUabe toute.
250 AJni>i mon nom fesl deseoavert,
entrelacé et tont onrert
Far exempte §elon eest art
te baille encore ec mot mart,')
therib et ^aetrier {sic).
255 Tren eeoix cy, ee c'est ton plaisir:
jnnali a soor (sic)
animb, lieabraaîeod,
oeb et ee mot nliat
Prea pour exemple sans dcbat
efaroo et georergo,
reeatio, cedan. clyo,
lieruaif. ynno, tlcsae,
■erar, leard, a tnrbe,
HoeciDtea on bcoci.
Des attitrés poarras faire ainsi.
Et ton» les noms dessus escrîptz
sont les noms d'hommes et les dietsL
H Des hommes l'exposition faictc,
amourri me menlt que Je te traiete
exemple de qiielq'tme femme;
a ce n'y a point de diffame.
Le propre nom m'amye ehiere
') miirt? Cf. HUi. -1 pariir iFiei ïr texte «( trttammt allM i"i
e»t simvrnt impomibtt de f^90i*dre Ui noms jnvjio»».
APPENDICE
135
I
DQ pcalx tronver en la manière.
_ I^ eau8o t'en diray ilc faict,
375 mais que l'exemple i^oit {mrfaîct:
peli*eD8a, iersDuye,
dcrtner, ceaisne,
meair, nieaugidalo,
her^, asgei), aerdanpo.
280 Des aultren fay en tcKle) manière,
fte ta voalenti^ y afllcre.
Ccste reiglc c*t souflisaute,
car elle n'cKt poiut apparente.
Colle a qui me suîb donué,
285 POU nom n'y peiiU eBtre trouvé
eu ceste reiglc et pour rausc:
tn en anras présent la clause,
en prcnnant y de yHabonu
qni premier y est mis si beau;
290 l'ar Liestuy y si n'ent pas lettre
iey prince nii«e n'a mettre.
uiai!* pour Hillatie on le vuit;
eu espelant ou Tappervoit.
Ainsi il ne se t.'oi\joinet point
205 avec u qui e»t derrain point
Pourtant par oesto ri^le ey
ne peut nul trouver ee nom cy
qui ysahcau est advoeqaé:
de ce uc pculx cintre nmequé^
300 Se tn ne flees et le desires
au vray la layon de rcHcrijiire,
je t'en diray cy exemplaire,
(car tous jonrs je te voiildroye plaire)
par ee nom advenant : matri.
305 Ainsi tomuic m'aurén escri,
prendre dois la lettre première
et rasHeiuble o la der[rejuiere;
et tn trouveras, je te dy,
eesto tiiyllahe icy ; my.
310 Aprôs doibs prendre la seeonde,
sans vorgongne ni vercconde,
I
wtnàmn
CMnpici
(11} « ramoar:
et IjMiL iw doue.
e<9c, pbiwite «t belle.
tendre et aosTeUe, (#« '
da dk« d'i^nmu ajrnee.
de iiii%ii ba^ru^ aoriKe.
•favoîr yaefltei qw toMr aaiy
le tnet Uem ht ruetre nerejr.
Odha die« qu Bow.crea ion
wâle qa^ûni miC il de tobi.
et vos ardent deaîr:
je me eoatraintx de roos Mrrir,
eeet biea niaeii, mou donlx «oiilaa^
estra reefea ne las.
naiae tobs dooner allegeaaee
a cil qui roos a en pUifiaoec.
car ponr rom Doyt et joor soospire;
1
^^^ APPENDICE ^^^^ 137 1
p
Dame, rnpnioez lay UA pire
1
et lay octroyez honnement
1
lu JcQ d'anionre joly et ^ut;
car pas no vit, mais il lan^nit,
*55
et eu lant^uissant menrt et vit
Kt a qui tant beanconp ennnyey
i
vons les scavcz bien, belle auiye.
Pour tant, si o'tat voslrc vouloir,
mon oyticau je lairray voiler
^60
ung petit en vostre ]iraene.
a celle fin qu'il se dcsdnyc;
ear, vouh wravez, t'est sa nature
que ponrcbasser sa nourriture.
Pour tant, dame ou mon eiieiir pense,
365
s'il TOUS plaist, lay donrés licence
de s'esbatre an pied de l'arbre,
car il est frcsle comme marbre.
Et n'est pas ])ar detraetion
qn'il demande réfection.
370
Vons le «eavez et par vous meffines: j
qnant faillez iin^ jour a voz esmes, j
a avoir vostre sonbstenanee,
1
le eueur et vvrpH vous bat et lance
en figure et en mémoire
375
qu'on ne vit pas du tout de gloire.
Et imur tant, cecy moyennant,
eeluy que j ay nommé devant
lairrès soulacier et cabatro,
aâïn qne proye pnist abbutre
380
et qn'il preigue quelque Hcmiaa,
car de ehommor est mat et las.
Celle qui ') snr toutes désire,
anltre rien ne vous viieil reneripre.
fors que vous viengnez vooir Tcsbat
385
de mou oyseau qui se combat.
En supposant qne luy donnez
licence et li abandonnez,
Eme que J
AJ'i'ENmCE
13»
I
U©5
445
fttt inuins a telz mot?, supposer
Or donviiues cecy supposez. '
Conlï (le troig Hïllahcs iey
peut Ton bien mettre sans nul cy
et os autroa el(le) peult servir,
qiii vealt et ieenlx dcseorvir.
Tuiit«froi8 user eo ucn dctist,
fors eculouieiit le uioius (ju'on pcuRt
Ayez CD tneinoire première,
car c'est celle qui niiculx aiïiere.
A eliasenn mot ou pourra joindre;
ail mot la diiil^H poser et Juiiidre,
car des trois c'est la plus plaisante
et advenant, de ce m'en vante.
Use de cestc vy le plat)
qne pourras sans estre recenz.
La tierce pculx mettre de faiet
a tous les niotz on il te ptaist,
voire la première uoteo
que tay napacrcs dénotée.
Unes lettre» le vueil bailler
pour exemple tout le premier.
Reeelii, eeserbitani et emad,
A vous eoni y inanan tnead
mcDtlileliuni seunpali je nie ment tourc
mentrecliie qne seyant puur esuexe
ge vers vous sitnel et se
sat faiet nai etrson et velov
alereduem (luant scrdluov
am rues eeluod et elleh
BOBucr moy ey ma seulx ed leh
^55 plus en snoei ire>4crrein
■ vcid 8U0U gard ed eri.
1
% Or voys tn ta lettre uottee;
Lfli fay que de toy soit notée.
tant pins ctiercUe et ta trouve mains.
Panlonncz moy, Yrayn amouroux,
far 'wy veiilx fmer iiiok jeux.
Visez icy si je sni» yvre.
Deux mille ven» a on ee livre.
Cy finie la clict d'anioura.
500
b
>s sept art» libéraux d'amours.
Qui vciilt faire paix et enteuuic
et le» Hcpt &rn d'aiiionrH coinpreiidre
cy vealt ey «on eutente mettre,
ainsi que devise la lettre;
5 car fine amour veult paix avoir.
Vour taut, si vous voulez H^avoir
d'on les sept an? d'amours descendent
et qui le» pens d\>ioer ap])reiinent,
vitz oueurs mettez a retenir,
ÎO se vous voulez d'amours jonyr,
et faictoK paix, kî m'cKCOutcz
et entendes:, si vous voulez.
Le premier art je te diray
du tout et le devii^eray,
15 ainsi comnie Ovide le niaistre
le dist, qui bleu eu euugiioist l'aistre.
Il dit et aprent a s^avoir
et a cougnoititre et a a\oir
elcrenient, sans point de falaco,
20 quant verras t'auiyc eu la face,
c'elle tfi hait ou e'ellc t'ayme.
Ja u'orras elioî^ie pins certaine,
quant tu la vuuldras regarder,
c'elle t'nymc sans uni dau^ier.
25 'l'u la verras, n'en doubles pas,
le vis rougir regardant lias.
Et e'el(le) t'ayme jinnr deeepvoir,
je te vueil bien taire assavoir
que palIc viendra pnr aatarc.
30 ManvaistiO en son enenr endure;
car pnlleiir vient d'iniquité,
roagcnr de [de]bonnairetté.
IjC rouge, amant, tu y poulx
adono qoerre ce qae tn veuli,
35 ear celle tresbien t'entendra.
Se nûircist ue te daignera,
ne q'iine cliatte faiet nng obien:
alors n'y demande pins rien.
Et poar entrer en la matière
40 par cest art congnoin la manière.
fl La seconde te viieil deacripre
et tont le contenu t'en dire.
Droit a l'oeil la regarderas;
illccquc nnc vaine verras:
45 «e puoelle est, elle est rougette,
et c*el(lel ne l'est, elle est pereette,
ainsi comme c'elle fust fente:
ja acaoras e'elle est corrompue.
Or, amy, ai ja advenoit
que perce et ronf;-© ensemble soit,
[jerdu auroit virginité,
mais caeor anroit chasteté.
H La tierce est par cy signée.
Quant maladie l'a mesbaigneo.
regarder la doibt on au vis,
se palle lay est et noircis,
ainsi comme e'elle eust la liebvre.
Femme ne pent estrc délivre
(qu'elle une fois an moys ne Tait
on pins, ce sachiez en effect
Re dont n'advcnoit d'aventure
qu'elle de cenel fust si dure,
s'elle de cerrel dure estoit.
^H 144
F
APPENDICE ^^^1
et ]uy dy qiiVlle ue Taura ^^^H
(l'avaut que (lucrrc le veura: ^^^H
la eoiivoiticte <)c l'avoir ^^^H
^^^^^^H
100
1
la te fera scnllottc avoir. ^^^H
1t La sixicRmc après te aiirent ^^^^
qne s'elle vers U*y se tlelTend ^^^^|
qnant tu nouUete lu tioudras, ^^^H
{partie bteu que paR u'atteudras ^^^H
1
105
tant qu'elle die. (|naut venez: ^^^|
.Fuictes de moy voz voiileutcz'; ^^^H
car Jamais ne le te dirait, ^^^H
pour lioutc qu'elle doubteroit: ^^^H
dont lu (U>iht) itrcndre et abltatre. ^^^H
1
110
Celle vciilt noyser et eombatre, ^^^^
lors les jambes luy verras joindre. ^^^H
Adunc, autant, ue te doibs faiudrc, ^^^H
ain8(i) lay doibs errant desserer ^^^H
et »i onncuible reliourtcr ^^^H
1
llô
que des cbovilles la doalear ^^^^
luy race(â) ouvrir le» genoulx. ^^^|
H La Bcptiesmc et la derjrejnicre ^^^|
est des aultres la souveraine, ^^^H
amant, qiii deux elioses t'euseigue. ^^^H
■
120
A ec quant gerras areo soy, ^^^H
si très prt^ ao joindra de toy ^^^H
connue elle doyo eu toy eutrer^ ^^^H
quant elle te debvra gecter. ^^^H
Après SUD nez lay est nuireis ^^^H
1
125
ci aprL-8 ^cetera souspirs. ^^^H
Et quant elle aura talent, ^^^H
du dcsduyt d'amours sera |>arlant, (sic) ^H
devra sans hunimc g^ecter, (sic) ^H
verras sou nez eu noir mnër ^^^Ê
K
130
tout droit par devers son menton; ^^^|
dout l'a trop mal par^' lî boni, ^^^H
2 lî wniTîeri' #^"tuuitTF-
1. dr :nvn i air -ir^ Tvnî*«sin*î
C'Crfe^' -5 ii-imiji— i -Miuiii>*i-' ,»!»■
"iniir t'.itr îair ut m» Mi,"i;: .ui*
raa OBeinnt^ lenini^ sitinn* ''m;
rimmif n ri*ruir. ihutik hi. ^'ch;
T«!yiKîf i» >e]r itr*- Li»:-^i.i it-ii.\-,";K"iiM'it;
BibllotbaM NoTmaniilca V. |||
R t' m u r q 11 e 8.
I
48 envoTce. Oodcfroy définit irniWTv' par: acharna, remp'
mosiiiV, de hitne, 8«n*i r)iii ne i:oQviciil <|D'aiix rlciix «lerniont exi
citrs. Dans relui de la Clrf tVatiiorit, Itf contexte duntid «'vîdcniiii
sigiiifieûUtsn île: borut-, înriileliigent, incapilble. El ce pcnR s'iii>pUi;
beaucoup mieux h l'excuiple Ju verbe atverrer qtio Godefroy ex
par: rvudrc acfaarntj'i dc&nitiua que je rcinpiAceraIn par : K-diiiro i
puissance, égarer.
63 .Viicti* pieeh'a. et non piecha, suivant les oxccUeotfis obsarr
de Tobler, Zs /". r. Ph., XI, 433 sq.
74 M. V. Meyor (ijw. crit, 1806, p. Jl) pr^luro I'ortlu>gnq)l»
intrvdiKrmmf.
91 f(i(t«: uIlUBion à VArs utnatorin d'Ovide.
loa porteTiore. V. dans Oodefroy doux autres exemples de
168 rlicintaine est le mot eentainf (t. Littrif), brin <)ui lie eui
touK [es tiln d'un êchoveau, t'erdre Ut mntatne slgnifii*: [M:rdro le bOO
l'on doit prendre pour dôvider ruchcTcau; fig., ne plus savoir oA n
eut. Melrr Ui fhaitttaine: signifiu doue: faire perdre la tâte, égarer,
brouiller les affaires de (|ucU|u'uii, lui faire du torl
176 i-arelou». V. Godefroy: cmntfeu».
200 'Al mihi sola ptacrs (Oride, 1, 42).
330 hiYti. Bifti parait être uoe maavaise lecture de Truift
codscrvi!' le sens avec la forme bU.
232 M. Mvyer (I. c, p. 21) préfûre a tort la lei;on do D.
274 (trille, I, ^«'J— 7«.
323 toumt ntiiublc ici dil'sijnter un genre de roitTnro paiâi
Pont-être est-ce nn équivalent de tonsure? Cf. Unartf 227J.
34S betei se rattaehe-t-il ii fr<'/rr := poursuivre, harceler, on
Vtà^. &rf<> = tigt-, en parlant du saoi;, de \U fcelé, engourdi, saL^d, pei
(cf. frru, loçon do D)V
344 itco'iiirUz parait se rattacher au radical coq, coquet et s^lK
fouijïuiLt eonnne \m coq. Cf. la loontion: rouge comme utt oof, flill
ment rouge.
353 plufic. Piicn figure d-iuri Du C'aoge avoe diverses si^aififlii
p]iciitnrii, <v'/ xnrolutÀo, ant/ulua, curvutura.
3S2 hunittvte parait être le même mut que l'ancien wallon 1x0
aorte dV'toffc, lure, bureau. Voy. Grandga^age, II, p. 605.
Du sens de t'toffr tpvtfeicre, on \aa»c sans peine i celui de j*
ffracintj:, que le mot parait avoir ici.
300 fUfiijtir, incTounii i( Oodcfroy, semble di'fini par la raritnl»
C: mO'/uiVr 11 Hignitïe dnne mnquerir, ptaisanUTte.
302 emNailtri itaralt ilésîgnur uo ornement (a,(rafe, buuele) ri J*
379 pliqtu: V. 3i2.
REMARQUES
117
884 karivfl ne s«njt-il pu le wullon Att^ i= tesson , *Voî\ nUjet,
« vua nUuur? C£ brivhe ut liticliti (vuy. U Dotc 124<>).
447-6 Oridu, I, 9».
480 nmili-r mtuajpi (voy. un antra exempte do cette kicution dus
Bdrfroy) parait ici si^itïpr siniiiIetneDt : niiiHer, re>rsrt]L>r, oxaminvr. La
iUuB (le IJuiitîfroy (pordn' son to,raps) ne conviunt qu'an s<>ojond
iple. leqiiol ionit » rappraclivr do c-olui du iîoman tie la Houe ci i|He
Bninis par : perdre IVrivie de rt>^r<1er, perdre la vne.
iSl- 3 (Ividti. I, U!>— 5(1.
489 hurier, leçon de I). Cf. HUpra SiltJ.
6S3 Lu texte latÎD donnant tulitum: fianl etiatn poêitiM tuUtian ron-
mentit (I, 220), j'ai adopta la foniKt aefvt, qui se retrouve au v.
Ijna HM tuxettus twrba locutMtjHr dnhit (1, <iO-|).
^7 chambcnere cvmpt« \vX punr quatre tiyllAlte», alor» que partout
(r. Ait, 611). CM, 1463, 1SS3, otc.) U UHt trissyllabc. ruut-ùtxo
fat-n lire:
^ quf. tu coffiioisges la rhambrirrf '^
M 609 C parait avoir seul conserTi'' la bonne leçon. Cf. iriii^ et
m, 1, 3&7.
" 7S1 yrnteitu: Pour le «cds et IV-tymoIngio de celle locution, dont
M tonna)! pou ircxcuiple», voy. G. Paris: Vie de Saint Qittca, VMU, et
fFSrstcr: Clinië. outu moS.
7BS et fintv. L'oxpinplc d'Ulyssti, au point de vue do Thiîitnire, est
bien peu probant, i'oinment nuire auteur on arrive-t-U à falrn de
CkrtLjige le t)ir-âtrt.i des exploita luiioiircus d'Ulywe? Ce dt^veloppemont
fanlt inspiré par vca vers d'Ovkle:
T'enfUtjM'H iptam, perete» modo, temport vinceê (I» 477).
Aon fifrmoBU» rrai, ned mit facundus Ullxt»;
Et tamrn arqwtrrti» tursit iinwrc Dittx (II, 123).
tl-ce paa tout situpluiiivot une va^uo rc-uiluisceniie du quatiiiVuie livre
VKn^/Jry Ou le mot Crirtat/t- nV-st-ii \U nm i[uc jKHir rinuT avec
^gef Keioarquez qu' Ulysse vHt cneore <-it<!' deux fois dans la suite
poi'ine (v. IA2~, 13'>5], uiiiis d'après Ovide.
704 (UfiiattA, tiodefroy otloptc lu type ilebnnt. l^ts oxoinploa les
I anciens parlent «n fnvt^ur du delielf drhe-au.
888 830 Ovide, I, 4t|!l-4.
840 nier torcMt: Utteri contimuute in/i« [Ov., 1, 4M).
BTS lisez tourhirr, cf. 2020, 2034.
930 a'eiuirfhier nignîtic i-tyninlogiqueiuent: ac courber en aro, d'où
leiulre, s'introduire.
1053 Ovide, I. ii;j:S:
Jupitei '..I alto jia-Jiiria riih't omtiTfiiim.
1067 Dotic doiz trtifiuÎKr de Uur rtU'tuvc
cdlfJi ywi ont trie hari icnrws.
I.VxprcMdou siiHitfie évidemment: rundre le mal pour le ruai, œil
>iil ii'îl, dent pour dcnU C'est le fuUiif faUtntcs du poète latin (I, f,ih).
'^tetirff signifie toi: letton tortue, mauvais tour. !.e sens est donc:
iu«
148
REMARQUES
ccUea qai ont tordu itn tel lien, une telle rorde, e. A. d. qui ont agi d^
nianli-ro si d^-Ioyile, il fnnt lenr rendre la pareille. — Du Cangc ne winq
piu d'oxeiDplo di> tmiiuiey luili'* rieur nii XV " sli^e- Il sijj^ialti vmil
f'fî Trvmn- daus une rliarlc de 1257. — Godcfroy, sans se prcof^rapor
l'allt-ration i'vidt:Dt« de C, a adopté la forme cratHrr. qu'il dt^linil pi
craimlrr,
UTS rrrytiniV le Moutùn, locQtiou qui parait avoir un sens Iiibri^sJ
lSt40 brichr sifçtdfie ici par le eoniraste: homme de rieo. Ce m
qui di-si^tc. j iri m iltr ornent une foniie de pain et pliia tard tme [itq
fIk^til■o , a priit-ètro ]iriit de là un stiris injurieux. Du niênic bttche, apn
avoir ilûsipiL' nu morceau do buis taillé ponr le cbauffaice, a pris wu
ti> seoiii de: personne stupide.
1866 Aygremcire était, dans l'ancienne i^popét), la résidence de Ilakil
amiral d'Iispagne, le destructenr de Home. Cette .riches cités» se tronnl
non loin de la rdte et dn „v&l Joaiië". Elle ét&it protégée par Munfbl
Je gTftiit pout rcdduté" et ptir une tour oi\ fut enfermé Guy de Boof
trog^ue. délivré par la Ijellu Fluripas. (Voy. OriVher: La dtstrudùm à
Jtomc. dans la Itotmini»^ II, 1ST3, pp. ti i-t \V>, vv. 94, lO'.t, 37ft et ni^
V. aussi Ficrtibnis, dans les Attc. pott. de la Fnwi«, IV, pp. 91, 71, Tij
7(i, TS. 149, ir>2, I.M, 171, 178, Is2, etc.) Aigicmorr! était aussi le cri d(
guerre des païens (voy. Fkifibrrw 17», t'S). L'autêur d'.4yc (f.-lrtfiM(
place cette ville dans „iine des îles M^orques," oA régae Ganor, ramii
germain do l'émir d^Afriquc:
Ez les fLTMi finf»* tôt ttroit à Aigrmtoire,
Une cHé qui sint es iliea ilf Maiogra.
Seignor, en celte terre converêrtit In gent i»»t,
Pineonei li petit qui ont tes testes grosse»;
For ^utHl si ont il guerre, an paienê de Maio.
{At\c. pdt de ta Frfmer., p, 44, v. 14
Les iVes de. Maiorqtte où pute gt-rU rom^er/ie (T&W., p.
Id 1& tour „oi'i Ayc est enserrée" s'appelle Âttltifrme (p. 01).
Ces vers expliquent le dédain arec leiptel notre autonr {lado '^
gêna d'Aygreinore.
Cf. aussi la locution: puimm (VAigt-emoee (OrUber, Zi, I, 97).
1376 ior bai-bei e8voun»t t'eti aillent.
Barbe dans ce passage signiâe gerhe, cumuie dans la location: )Ur
barlie de paille (V. T.ittré-: barbe). Esaywtnl va rattache à eaeom (^
couer). I.'explieatiuE de Ituiffenberg: Mouskea, Vhron., 54fiT, tiffl^
(et IB>1 placée!) par (îodcfroy, me paraît fausse. Xavoir cuit tTo*"*
barbe ^ dédaigner Ifit gerbes aecouét>s, battues, les objets sans viM
Mns ipii cadre très bien avec le contexte: mn\$ armai et eewxm Aw**
Voy. ausei gtirbc scossf dans d. Le Long: la Yeucf, 'Mi (Sclicler). JIw*'
tes Ijarbev signifie: battre les gerbes poar en faire sortir les dtffi"*
grains, de là fig. ûtru ruiné.
1826—6 Jfison, Mexlee: FhamoB AestmiHtn (<»vido, II, l«ï) t*
deux vers prouvent que notre poète connaissait l'histoire de Jw* *•
Mèdéc.
M
remarques:
Hd
i411-ia OtMc, U, I»l:
7« «mIc jmiiltv. tu WÊnle fiteia itt».
MIS NMifin frtnr- déslKBe frideanicot na |m qol se pnutiiaait artc
4éf tamnpt%, sur chaqie ssrtwer do «ottbiM dÛfêrvBis.
UA0-6O JfîfilMc ^Mvic» mmor tai (Ovide, IL 2U>.
Uee dtmxmàn: dU . . . cw (II. 24ft>.
M76 htmglitr. ùa HnH taté d« ntti^ir m «ot aa kuto hmced-
\p. fioniijiàiftai) qui fligaH» étjnaokiflqMiMmt jMtravifv, r<Â
i pmnem «Uf , pv dcrÎTftUoB ■to/torvirti mtjvfrx, cm»ttJ^ evrjmrtlL
i dn exea^lM dans Du C^^, ^Hn-'^/iriiw. frminlni uintit ilon
ilMtnh de: mnrcîDBoce.
phta probaMenamt ki not guarda dési(nio ici \tm minibnHa
BriniaaaIeDi U peao do A'ihWut 6xt^ snr le dtsqtw d» bol»,
p. ex., (Uni P I^rroix: Vie milUaire et rditfinLK m» mmgm âge,
; p. 3!M, le iIcMtn du btiaclicr donor û don Jiuu d'AuUkhe pw M*
Iprù la ttaliille dr LJfkaatc Lf. IVtprrMioti: .yar*{>-« <fiiiu> eiff S41ti.
1504 riUiijr. rurr niitwhntto <Ovide, II, ÎHâ).
1506 r}utprUt: eortma (II, Z6»).
J537-8 et Oride, II, 2W ci VM.
1S4S rH AoniK- rvfroùtr, avec K^^-iiLTustti*, libi-ralilî', cvtntac un duanv
|éaâc«iue étreonc. I^ seas de: cbancu, fonunc, basant, duani^ par
iefroy, iw panlr pas id convenir.
16T7-8 Cf. Ovide, il, a«7.
lesi— 4 Le tradaetettr modiSe U-I sint^alirremunt lu lt'\l(! latia: II, yt9.
1636-6 Vers obacQ»: hoiUet parait ici sî^pilticr «loniivr, Ag. acoor-
; haûfhrtr, M pteor; Joalr. fairu l'amour?
1608 pren rtpot: ia rvfuicm (Ovide, U, 351^
1666-67 lirqmrtm n^T /><-n« rrerftCa mlrfjf (/&i<t)
1686 Lonigex: ('cnAnUt, cf. 23<iO. 3970.
27S7 arxtuUr, autre forme de tuntrurJre = fut-ilUî^nv, aeautsnUr, ad-
iVtTu. Cf. cHuirt 2575.
ITOO cTTpMT/tmiKMe. Voy. no autre exemple de ce mot dans I.aa-
lit. Somme, BIS. Soiss. Ziu, f> 7S»>, ap. Godefroy.
1766-8 Ovide, IL «5- B.
1768—80 Ce prfrteudu précepte de Vénus n'est pas meiitiuBtii^ par
Wd.
1810—6 V""' no^ra» vbsidet i«/c /«ns»? (0*^ IL M«>).
1818 - SO Kf ca;«'/i Avi/a» iw /lur pow rvMt (Ov, IL WS).
1638 H'iutn cho9t8: \fagna canam (Ov., ÏI, 5S(Î).
1835 .(.'/ne »orr. ifmi^iii j«i/iVnln- tf!*-*- (Ov., U. IWI»».
1866 /o^ff-r (ju lanffc. Lanffe, vt'lt'Uii'Qt de laine, Cf. Kattsb. II, I&7;
Assez sovoul tojtsa le linge,
et si frvtta le dos au tantje^
et mO:
Tel cuido on qu'au lange frait
qu'autre clivsu a aoux la corroie,
si cou je cuit.
L'expression paraît avoir, dans notre inasa^ un aeas Inbriquo.
foi
1806 PtTsrite.
Kec imita Andrumedae coior est ofyedus ab iUo,
Mobiiiê in pemtHO mÏ prde. pmna fiUt <0v., tl, MS — I]
1913 Moin- cvtnmt crirrte: nigrivr lUyrica pïcc (Ov., II, HUS).
1916—8 Dyaiv. Vcmui. Mais Ovide dit;
S." padu rut, IVwm similis: si pica, MiMerrae (II, fiSît).
1927—6 & tatffit ritium proximitait boni (II, 003).
1934 et m\v. Voyez OvMe, II, 666 et «uiv.
1990 Pent-tHre faut-îl Hre row^Ufront a ma ctitte. Cf. Bctiart, JuTj
Jamais ito verrez a ma cotte
quant. r«ccti :ivez tel boste.
cr. cependant dans uottc toxiv lo v. 042.
1907-3002 oa. . . ou, latin a^t . . . a»t <U, 671—3). SuppriMij
|»uni-titntîi)n au v. 21)0(1.
2025 Ritor ft AchilUn: Ovide, II, 700 at 711.
2038 La le^oa de C m'a paru la plus coafonae au texte
mttlo f'tit<f<nr tnicuntcg (II, 721).
3039—40 n nol ti UfiXÙtUx mej/e rrfxilget oqiut (M, 7221,
2059—60 . , . i^( adwissit Huhdirrc catenr irçuo ill, 732).
2084 ]î.scz: imitt'iy,
2127— SO Trwliiction concise de c«8 trois V6n:
. . etmt anni more fittenti$ aqitae.
Xec, quae jtraeUriit, ittrstt» ret'ocvifrifuf utvia:
Xet: qiuit jimetei-iit, hora redirt potat. (III, 62— W|.
S145 Chmivhon. DC-taîl dos mojura de Vépoque , non iaspiri ^
Ovide, m, (il 1—2.
3163 ffu^rf. Voy. Introdnctioa XV.
2171 La le^oii du C est encore ici conforme au texte iMin: "^
licff Ditmiuit (111, %).
3175 Pm> illii (in, 112) est rendu d'une fa^ou û1«'-gafite pi: ^
cfuimlire Vemu la tuigr.
2817 citez. Uvl<le prend comme turme de comparaîsoii la vi^l
la terre (III, HJ]— 2}.
2235-6 i:niofiât se rattaclie-t-U à enlober? En tout cas, le mm
deux vers parait liicn êire: noua serions bientôt trompi^s par oes
disHiniiiIées, artiticiausus.
2271— S . . . et nprvulf*m consuint atUe siuuh (lll. tSO).
2339-40 Quio furor rut, WHâus rur/Mn-c ferre fiuoit (111, l'4)?
3368 pour pfl w pour fil, sou« prétexta) de la dt>pcnse, à snent I»^'
3444 hiwy slgniâe ici: lessive on bien cniche, pot, testa {(H 9'^^
lai., Rhhe]. I. 7fiS4) ap. tîodeftoy. Cf. ùointa 2-t3l>.
34C0- 2 ^.l'.tfw ft mr.trufft, comparaison bien valgalre » «*•*'
brillant di-v»li)|ipeiiicnt d'Ovîdo (III, 2IS — 14).
2478-6:
Tnrpc pixitit mtttitnm: lurpe est »ine gramitK compua;
Et sine fromU fnUtx; ci «îne crint eapiU (III, Sft).
REMARQUES
151
Sttl— 4 U.' trAflHctcur uat Ici pin» heureux qnc i>im nioflèJd:
PlwniQKr fntnt frmprr delerium lnniig (III, 'Jfltt).
8S38 6 Tnuluctinn i''ti'Kanto flo:
Sifi/ mtiiiiri rietnt, nînl jwirivj Nfrîm^iu- iitcut'fif (l\\, 2SJt).
SB60 A{»m'/j(>-iK('ftf : miuTHiri. innnmhih' (III, 3^*)).
8667 Le tox(e de Tniss est ici trùs alt^rv. (iwli^Oity ndopto lus
l nhnttbirr et aniij/nuntirr; Il iinn^ne im rûlliclii f'itftfmhxrr, qu'il
p«x: sVffrax»"'! Ovido ii'exprimf" ainsi:
Qtnit t f/NuiM IrijiHmn frnttftntitr HHrra voce.
BUtfmqtw fit ^'M*»rt linrjuii mitctn «>ny? (Ttl, 203—41.
Gndrtroy ailoptc aussi a'miiiffnomin; niir]iiut il rlontiu lo sons dr: x
w, i'ajiisTcr. i|iii n'a aiicnii n\pp»rt avec lt> tcxtv.. tjiio BiKOllit:nl uo
doux Idi'os n'unies: s'effntyor ot se parnr?
ftridc. ITI, 2iK et aiiiv.
ntiitre fntr: .... (unîrûtfiw flumlibun nurtvt
KrHpit (tu. 801—1).
%0S— 4 Z^ »ci*> rArtn/ »&■ /« «rrntw . . ,
Monvtrn wi<im ^irrnr* rrcin/. r/iwi« ctvy cmittr<i
(^timtibft 'i4«iiMS'i9 'irtinfêrv mtm (lit, :ill — ï(.
_ 3606 ]>sfilteri<m , timbir. tjn\irnir, citotr: inslniim-nls du mii^Qa
'p? HiiSntittt^s au plectrum i-l ii la cithmo des ancicDB (Ovide. III, :m>).
»3607 ynitrnif. iicxiefroy donn» À tort la formo quinlemr, leçon do
teoime fcniphie de en mnt.
aeiO ronnn/itui. Cf. Hv'vU, HT, S:>1l et stiSv:
Sit tibi C'iliitnnchi, nt Cni tioln pofine ....
9631—3 Traduction bien n'iissio de:
. . , Iwlm'îo urtrpr priratitr (imor (III, 568).
3634 mourif 'unirr: morr» compnsuiiac (III, .170),
2649 et auiv.
Jupitrr n vobis tam turpia erîntt»« jtrilnt .... (111, 1*79 ot soi?).
tettir fs umbragfg: irr ptr umt*rfis (III, S97),
[—4 Ad mitUtia lapti Inutit utrs, pt-aedetw ttt tmam (III, 419t.
ddfie livide, m, !?.■•: i'fmm ubique valrt.
2701 cntMrf Un Cnngmwtahiifurr) di-liiiU ce mot: mtjjni fabninm
tirrt mrrtrs vrn>iiH rj-puuerr. EsKiiipli- du XV" sltrli*. Notre )uuisa|te
^•Ocoramode-t-U de eette diiânltioii? Oodetrciy définit par: action de «o
•cttrc ji table.
t2817 Pur fffttrn . . .
Fignom nre jurmi ctfdUr tvftra notfo. (III, 486.)
aS4Ë -8: Ilh vit in rmtrii, qui fuit illr. nofiit (III, A9S».
2857 8: Oin tuinmt irn; niyrt-seutU mmgHittf vriitu- (III. 50S>.
2866 râlas. Ovido, III, iOt.
2027 iraait-r ....
Son chonm anir n/ws tiptHJ< nitutre mamn (III. !W1).
13037 40 Otte cdinp-iraisoTi n'est pa« cnipniriée ji Ovidi».
2840 »coi»t. Vtiy. un aiitTt> uxeuiplu dan« (lodefniy.
B066— 6 Haiumeg tui amur . . .
(i L 0 s s A I R R.
A.
!h) 53, 5!», 62, 135, I4(i,
. SS8, 2470 prop. et fig.:
'■e, (Je, venf, à l'cyard de;
) 2483, 'l&iiipour; {appar-
265 de, estre a 151, 167,
oir être; (moyen, ittstrtt'
, 336, 390, 1070 à l'nifle
oyen de, par; (manière)
574, 2314, 2417 avec en;
■n inf. 5, 57, 95 de, à;
■t à une prop. à un mode
suen défendre 1725, au
1783.
■. 246,626, imipl. aages
âge, années.
■7 aimer.
er 1758 abandonner,
•Uer, céder; (réfi.) 1263,
6, 2919; part, patiné et
adonné, e II 18, 1627,
dontté, facile; 1702 A»m-
ia.
é 2238 qui est à Ui 6c-
upé.
1792 diminuer; (réfi.)
3. pi. s'abessent 219J;
é abessié 1573 dimimier,
m 1566, 22SO haJÀllr.-
ttre.
J75 enflammer.
Ï3, 989 moyen, occani4m.
d. pr. 3. ag. achate 1 663 ;
ig. achate 2337 acheter;
part. pr. anpl. sucst. achatant
1975 acheteur.
achcBon /' 2666, 2081 occasion;
2924 accusation.
achesonner 3122 accuser, blâmer.
acoint, e 2949 familier, ami.
acointable 420 abordable, ^acces
facile.
acointement m 752, 1180, 1256
frvquc7itation,contMis8ance,amitié.
acointier 210 prévenir, avertir;
(réfi.) cond. 3. sg. s'acointeroit 2943
s'approcher; subj. pr. 3. ag. s'a-
cointe 2952 s'employer avec soin;
acointié, -ie 655 abordé, approché.
acoler IIIO, 1750, 1897, 1923, 2959
embrasuer.
acomplir 2036, 2045 accomplir.
aconter 52 compter, énumérer.
acoquoté 314 (voy. la note).
acorder 1762 arranger; (réfi.) 988
s'arranger, i^entctidre; soi acorder
a 1962 être (Faccord avec; acordé,
e 647, 1156, 1712 abandonné, con-
senti.
acoster (réfi.) 484, 941, 1989, 2321,
2730 s'approcher.
acouardir (réfi.) 1157 s'effrayer,
craindre.
acoustumanche f 1910 habitttde.
acrere 2703 acreire 3033 accroire.
acrett, e 2215 attgmcttté.
acuidre 1727 acctteillir (voy. la
note).
adieure (réfi.) 2609 se former,
GLOSSAIRE
1B7
anA. e, M&. UD3, 2IS9m.pf.
159 nimer.
e isït, 4iy, SS4, i:t;ii, um,
9, 2<M. 214, 2:i:t (u«i>.
SI, 2lt>, «14, S3^ 10-^4, 1(11)2
f. iDtrod.)
6 /* IIM amitié.
r fl&«of. 080 «''(MtoJiiV, ê'ntten-
:• tiHpiS-. V.pl. Amorti ciE'itfR!!;
a. nff. fttDunlees 74il 'hnturr
tule tir; Ir^fl.) s'hubitim:
ttuptcr.
'Oft, amouroiiH, aiucureiis
ireiise tu^j. 174, huiî «^ui
omtnnmr,* 2fl, 107, .*i2(> çtii
ta, imourons xii/m/. itt/
86, 321, UîO TWifr^-iiur.
/"âS, 170, \6h4, ITI'taiBnurî*
I, 15S. 172, 40(1 amor l!il,
H3 aniotir 308 pi oinors
1719, 173Û rtiwoM»*.
ïnsemeot n'It*. 221Mî <trec
Ktt flftn^c
I firfr. H>,'t*4 plutôt.
13S unWrn.
I66B, 342& (ittHir,
left /*■/>'' 1tîi(9 (infjoimiai.
nk.pL lia ttntffji.
!flS4 nrr'itigi'T, iliapofrr, eom-
12&Î>, 2471 fjitjfT, /wirrr
lïer, aiipareillcr réfl 2271.
arranyfr.n'liitbiUer, »e parer.
dIt im/iw. 17», .^lo, f)lJ5
'.«»>, niHwnir, se rnpportn:
Sr 13Wi, 176» rt/KiiWT, wi-
réfi) in'/- pr 5. />/. s'ipesent
fajmiHO-. se vnUncr.
, appeler 1137, UIH, 282»,
evanots f 467 ttppnmur.;
evoIrSlO, Sô&, l&Oi; iW.
pr. .?. Htf. nporohoit 2937 ; fut. 3.
ug. ttperL'hevra OiiS, Sfis, 305r>;
ri)Hd.,H Ht/. ai)errhe<rrii|t21S9;»ii/y.
■7. i»y, apercbolvp Hfi«, .'î. jil. apt«r-
choi vent 252 !;^»rtr/./*«ji)w'iijjcr(!hi;ii,
aparceil ««, ;ti)e', 327» «/v<-mrotr;
(il*/!.) s'aperebertiir 1324 «'«/ffrcr-
ïvir; aam a., 30»6 «(m ir/rr aperçv.
apererhior réft., iml.in-.'i.atj. aV
port*cI)c 2i)15 Utmrr itt.
apurîr impm., nul. pr. 3. ng. apcrt
314. 2579 lUr évident.
aport,L- 31», 1158 oumi, firane,
fiincèrt; IBlIfi comtnttmMtif, ftr-
p<ininf; 1196 <.r*.Vi>Mr; USS rfi«-
«umif, apparent; en a., 1619,
|R*i3 onrertenicnt, publiqutmrttt.
apurTcmont iuU\ 26S8 mw^t'
ment.
apotlcbier ronri. .9. pL apoticlio-
rucnt 2172 "prtimcr. iliininucr.
iiputit NI 2tiU0, 324U iippétU.
a p o i n ti « r 209 chercher; {rélt.)imp^fr.
2. sff. t'apolîito 2fl5I tCnrrttngrr.
aporter l.'i2;t apporter.
apparat m 2229, 2241 préparation,
toihtte.
apparvstre 23S2i ftuhj. impf. 3. pi
apparusent 2392 appantitre.
appeljohiHr tui^. pr. 3. itg. appe-
Uche 2263 devrnir plu» petit,
ditniuHrr.
apreodre 173. 215, 2()iiO; iml jrr.
.?. /fl. ftprcnucnt 1164, 2556, 2681;
jmrf. t. pi aprL'ïaines 2':*l»7 ; fnt, i.
vy. nprciidni» 11)75; stthj. '4. «g.
apreuge» 2ï^9; part, piunè apris,
e I12«, 2113, 2212 apprettdrr;
bien aprls 2401, 'iMô bien éUvé;
apris du 332(1 inutntit de.
après, aprpz 7) attv. 215, 567, 673,
771, I3SS ettëtiite; H) jn-^p. 422,
1754, 1765, I7iï9 apr^; avfc une
prap. participe équiv. h un obi alf.
1S5; après que 225 qiutiul
aprochcr ré fi. 657 , 2923 tfap-
1
GLOSSAIRE
trL
mtmttre; ghi. autri M3&,
p /«» mliYi ^ )^ 44.
m, T70, 1720 >tii/r«.
■ I cu/r. I2&Ô. i:U^ m
■utrr.
ITCg, 3e>»6, Z'MI <f<-mAnr.
t 37r& ftiiianf.
I, 1126. 2IM, 27.17 iW (nitre,
W, 215, l»24, 2ô«li i'»M-
aimabU, ayriable.
■12 /<itre iitparaUrr^ âé-
-, anaobier S52, 2613,
rc avancer, /". progrttaer;
^, fOMHomwr fi, M A/i-
»; 179Î ^rfuytirjwri'.
«. (lt«H) 2390 m anant;
S242 frttpnntvant,
I m 3032, 8141 ntvJNfnvr.
DB m. ;ji. 2i>07 nrarcs.
(■ 3292 convenable
^er*. 4&2, 74A, SOI; iti'I.
l avient 39,*», 531, «ils,
*J. ;fr. S. nij. arieoge 44!i,
kninie 1439; impf. H. ny,
3389; part. pa»<t^ avuau
ÛTr; coFirmir; AvunJr a
t parvenir à, fyiuitir à.
s fiU, I89W, 2696 aeni-
tant; jura., 1133, 23H7,
■ hMnrtt: a a., 773, Sil&O
avoir.
prép. 1.172, 2104 en rom-
dc.
39t I33S arû; U est avin
arait, il »enibte.
tôt n*It'. 785 pn«/rtMWm(.
8043, 3I8(>; iwfl. /j>r ï. «i(
(7; fut. H. ag. avisera IM>2,
90; ennii. 3. eg. avisiToit
tginer, rx/imiurr, apt-rcf-
ft. 1IH»I>, 2767"; ind. pr. .'i.
le 2114, 2938, 2942; mtbj.
: l'avlMS ?269, .ï, «jf. s'a-
vise I69S, 3J6I, a3&7; impér. i.Bg.
t'aviflfl :(22U, 32.1Û c'ariarr ; avisé, c
234, 53S, ISS2, 19.tO, 3li.A/imiIi*Fif,
adroit, fxpt^imfhti^
avi*it>B« f. pi. I4it npfuirttiom.
avfviir UIB, l;W4, ai'rfii» ftrW/rt-,
aui/mnttrr, rrnfurcrr.
avocat m ZOiHî avucat.
avoier .S6 mettre nnr In roiV,
avoir, avi?r92, îfti), 291, 2.1A" ; m«f
pi: l ng. ai 51, «I, HM ay 207N,
3272, 2. */. as 337. 3^9. ITI4, 3.
9g. a 4, 22, 80, L }U. sron 3S&4,
3. pi avOT 842, .» pi. ont 93, JS3,
835; impf. l ng. nvole S, .1877,
2. »g. avees B&& avolua 734, ,V. pi
avoent lo&r «voient 231ii; jutrf. t.
Sff. oi 49, :t. »g. mit llH, ISMl,
1S92; fut. a. Kg. nrwt .«.l. rt(4,
IMS, .?. «fl. ara 22A, 31(1, 702, *. pL
aroa 2743, 2sn3 ar^s 3892; rond. t.
6g. aroie 52, ? mj. arolcs 7r>6, 89A,
IMH. r ng. aMlt SN. 2^32, .H. pi
aroient ir>7t>; mtitj.pr. Lsg. sl«i27S&,
2 gg. aies 202, 332. 354, .t. ag. ait «6,
ïSb. 334 ot :m, .H. pi aJont 86,
y<M), yS5 ecni 2708; im;'/". A «y.
ettst 1510; tNi/^<V. 9. pL aiua 3123,
2226; part. pii»»f; eU, e H2, 26C4,
2795; a. Ait SI, î*2, III. 3n8, :ia4,
392. 561 il g a, H y ait: inf.
ÊHbët. 724, 1229, /2BU richtuta.
B.
bnailler MiSfi ae pânter, jouir, fairt
raninur (vuy. Ul note).
tiacin m 9i:i barin.
liAtMier idXi cuvortler.
bnillîr/'ii/. .V. Kg. haaAnM M itonntr.
bfilor 2015 ihtntcr.
biirliB f 335 /wrie, 127« iH^ff
barheU!,u 3292 dont la pointr mt
gftrme <tf. lientn (rog. Ui note).
liarbier m 2322 bitrbittr.
bEiriinx m.pL hOSbarotu.chtvaliert.
k
160
rLOSSAlRE
bas, se 2377 ba», i^td j/etul btix;
n*ir. 25(îa, 21175 ba», HHr «?i toti
peu t'itr^.
tiaa (mètre an) 731) i»i pird du mur?
ttasso f I6S7, 32U» arrvarUK
Imstoaux »i. j)l. -14t eseamotage.
jtntglrrifu.
banbicr Tabh béf/ayer, balbutier.
Il eau roi/, bel.
buniitc rm/. biaut^.
becr 2328 ôni/fr, i-fj/nnin*.
beÎBBier voy. besicr.
bul.e li>, 12. 14. 21), 22.*l. 355 bians
fil, 7y3bi«li, bejiu l.\ 27, SU. 2!»S,
2:r2(» /jL m. biaiiti n75, 410, l.'it.1
biaiiK 4lu, 72D, I.'t22 biaiix 12i>t
bcauR 2333; fàtL Mus 122. ^ifi.
biH brait; ttibgt. la belo, \o» bclus
440, 2481, 3193; tuh. be) ôO!l, IIRfi
biau 27ft, 279, I7S7 btiail W2,
I2M> bini. adroUfmml.
bulemeot O'ir. ^iO'tfien.
beniler 2513 ban^r, serret:
bcsier lOU, IM7, 1H56 betaslor
1751, 1787; mhj. pr. S!, xg. besuB
1 1 1*1, IS57, 3. Sfi. beau 2959; ii«p(y.
V. v*.?. bese ISit"; ^«rt. ;jr. besant
IIÎ15; ^rtrf. /«Mi*(? lifisii-, o MI4
baitier.
bosler »i Itll, lllti, 1117, lllO,
112,'., n.M bn'uier.
besoigne f I6»2. lUH 1933, »iiH4
tK'i.tiputUilf, ri/f'itirc, nctiu».
b e 8 o I n g (au) 3 iHtH dutui la vt'reAaUr.
bcssier rtîfl. 2393 ae bntsêer.
beste / 2474, SlUfl bête, nnimnl;
l2flD imbt'eilr.
bct« 34.^ frapyf, atteint (voy. Ui
note).
biauté /'2DI, 1340, 1S6S beautv
|ti:ii, 1335, 2137 pi blanit-8 15.'»I,
21ii:i, 2«3y beftnU, fAwrtMw.
bien aijr. 13, 37, 4), 01 amtenable-
mrfil, «itwv- (idrfMse, parfaitement.
bien m 416, i<iiMn^«;491 rn'HN/tijrr,'
1123, 2171 WcAcswjf, biens.
blaiir,-ce,-ebe S20, 1«lj
btaniMcoa f.pl. 3343
blandir lïtlt) fiatttr.
blaBme m 704, MiS,
bMmt: twi.
blasinor47H,96), 25Si,;
bloi, 0 2915 mur.
blond,!: 2151 bkmd,
botioliel m SO'il ho%U (I
boe /' 2369 boue.
boire 530, ^87, *t73j'
hera 8*15; imp^r. 'J. jry, tl
^irï. /w«W(' beli 22*. 23lj
bois IN 2475, V>9H bQil.|
boiatcB A pi 243:. /»)i<
bi>n,-e,-nc 5». 1«2, \H^
12S0, 1543, 1633 pL 2^
133^- &opi; tiViimUdA^,
boononicnt odv. 221
buDt{- ; 21t. 1295, I92ftj
51, 22US bootèit I3S&
hté, jterfecHon.
bordes f.j^ (»I3 bout
borjnises f.pl 29T3 kmm
borse, bourse /'374, i!
1495 bourw, mtmANii
branobe f 3\^5, 33»s
braa m ln|8 bma.
brcmcnt foy. briement.1
hren mi 24o bmn. jHirtxt
ping groKnii^r..
bricbe / 1240 homme
la note).
brtef,-eTC 9C, 174S fcjr/
brieuiuol, brotncDtr ml
briim»ent, en tmne» i
bref, m un mot.
bruit »i 126 bruit.
brun, fl IQU brnn.
bnbete» f. pi 37U
jietîts lioutcM.
bui^e f 2444 (dsiwi
iwfe).
GLOSSAIRE
m
ihrvJiM 6mL
t
icfY>ye&2l,«3, 147.
f dhoMC.
ér, chMiiler 232»,
\rielttmer, tapigrr,
JlAoa / l»ll, lia»,
t
iC MIS eamUie.
I 1317, l«S&, UM
celar. «hettr 3H «•». Tl«. 114t.
eal«ttr« ITTT n4Mf^ nHi^ffuml
e«ll, ooly, «Ih^tiil r
ï)u, i;i.\ Hnj. ]ii^<
ce M **. *■•) (<«ii lu I2;i| ffitA,
cont itdv. luil, 14M, V» «ml
fui».
ovrtiti, « If», %m. wm, %\\\i
eart«niir 711 ttérùttpr. iipmttf.
ceicuii, • h f»hti 1t, I&1, Hl|i|,
;«>, IMI, n^l fh"*"*!!). h «M,
4I>. 4»ft. I**- ■' ^ ""*
■wwfr; *) «^ ajwi, w.w, ïTun
àtfm.
«an, wt> M ^ fM ♦M,(tf, 4f i
««Ml^ «MM» ^rM. il^. t*r^ MM
^N 1.
. — .-. .
1
«»M
« 1
>•«» 1-*
T«« mllr
|t
•te IM»
■ '-
' -rr.
l
f««.
'HV >t«»'4lM i»*i> ' 1' '.'^' ' ' I-'.'
-* -«1
.«*tw / «», i^/A,
•*"-4 , T^ i r" T »
•V
^^" GLOSSAIRE 163 ^^^H
3331 nMrt.
c 0 B |) 1 s (aj !tH8D ttrrt' art. ^^^^H
mlorer.
coaquerrc /Mïr(. pasué conqnis, c ^^^^H
((r./iUrorf.)^!», Umt,
50*, ••^2, lOM) c<7tivKf'nr, ytigntr. ^^^^H
1187.
(^onreur UAO npprélrr, inirtiUhr. ^^^^H
e lotL f<ny. S5, 'iS2,
co-nseil m &»4, 25i>3, 2S1'i tUtau-iu, ^^^^M
, qwtiquf, etworr que;
HioyMi ; motre r. a b9s ii'no.-»per Hr. ^^^^H
yninilr fjnnutiU que.
consollliur 205% 2U8S. 2272 eott' ^^^^|
lunt M I44IA «ffM-
«Wifrr; lS2il e-tri^T. ^^^^H
orûre.
considérer ho examinfr. ^^M
«53, 1^2», ISI3, 2«US
1) coûte m KOI, Mo a>mtf. ^^^^^Ê
orâonwr.
2)RoatD M lOÔS, |5lU>, eompir; ^^^^H
149, 29tl, &&U. l9(Hi,
1031 Aoinmi.-. Mitminr; niotrc Cil c. ^^^^^|
2<i'JS r/Mir. <i(! m^m^'
Imir ctmptr ik. ^^^^^M
MC; Ï18T WflMBMTTl/, rfc
oonten&nctie,-(;e/'H|7, 851, I&70, ^^^^|
TT.
lfi7S »K»iiire tVètrr oh de /lit»v,* ^^^^B
«nt, coromencliuinvat
perdre c. MW. ^^M
«Hin?MrN<^iH^/.
conteneiueot m 37, 2r»3? coHte- ^^^^H
ar 902 oitmnencfv.
nmirr, mnintirn. ^^^^H
M, 2sS, ^2I, Ï37& rfc
ronti^nir HiiAj. TTf. .7. A,9. contiongo ^^^^H
te; cutiimeTit rjii** 1.152
7&3 rm/fr»Mrr; (rt^À) S^H. 40&, ^^^^|
21104; impf. 3. Kg. to cuntcnces ^^^^|
i2U, 441, 6"f. twiimuTf,
3231; n>»(i. .?. fljr- se eonteodroit ^^^^|
*4 on/imiirc, familier.
31S7; 8U&J. itr. 2.ag. te coodoiiKes ^^^^|
ent tufr. 1062, 1765.
2000, .7. sg. se cuatit^ngiie 2738, ^^^^1
métHent génrralanatt.
a. fil. se contiengeot 2rlii7 «e eon- ^^^^M
1 ^. ^L 3133 amtjta-
duirr; se ennsfrvtr. ^^^^H
l)eonrentm iltii qnfrdU, tlisputr. ^^^^|
» Z' 836, 1W«, 144"),
2)cootent, e 2BS3 rontent. ^^|
5piie, société.
conter &|}<J, 32ÏU ra4vnifr, dirt. ^^|
a m 1201, 1318, (-cm-
contraindre ind. jrr. S. ng. cmi> ^^|
t.
traint t741t; im;>^. ^. «,9. oontraln; ^H
imenl m i04\ plaintr.
766 forcer; affliger. ^^^^Ê
re, eo'np. 1 T-tn seplairt'
c 0 n t r a 1 i ë r 8U4 eontredirr, r^mater. ^^^^B
I5TI1 8f pUtindre.
contre prlp. SS», Uti» contre ; 134» ^^^^Ê
e M, 2f)-12 renfermer;
mnlijré. ^^^^^H
itpreniire, montrer, en-
contredire 475, I0i>2. 21.19. ^^^H
eoDtredit (sanz) 2112 «ntw dotUr, ^^^^M
17BI ftwiimfe.
(UHiirrmcnl . ^^^^H
47» t'onfimur, aamtrcr.
eontrere 1) iu{j lft24 nnttniirr, ^^|
1017 n»uwlfifù)iii.
dt'mgrraiilc ; l^ituittt.m 7*0, 1164, ^^H
33, DU, 1317, ir>n5
13&0 ri}ntraire: %t\ c. 1^03 |>lir c. ^H
fffrmir, itmsoler.
'^7113 rfi( r-oNfriMY; tant (Ic v. 9o57 ^H
lelie 2S03 r. cognuis-
[a*^ lif nmtruriétés, tît AifficuUH. ^H
cuntretior, imipr.S.gg. cimtrelv ^H
8 conffé; prendre c. a
TU ; jMirf.pr. contreitsot 7S0 [act.) ^H
Jtor.
rcfmer, {nmi.) réawttr. ^^^
r. qneooîatrc.
convenable 1669 coneennhU. ^^^^^
^
11* ^^^Ê
164
GLOSSAIRE
oonvîër S2H t»ipf(o-.
convoUîer, coût. 1721,3188 ron.
roiter, fUsirer.
vonvoitisu f lUHS convoitise.
cvrtLg*i, cutir. m Hb, 277, Situ,
B7&, 720, 1221 cœur, rfr-air, em^ie,
iU8jH>9ition : 1725 courage.
corcliié, ie ll&t, I6T7 courroucf,
fiîchr., irrU^.
rordef»87; venir entre l'arc et
la oorils, nuire dtM bâton» Auu
lea roues.
corir ind.pr.3.»g. court 2121:1; pf.
S. pi. curureut lyS courir.
cornes f. pL 1360. 22T.V 2277, 2S86
cometf mrte de coi^ure.
cornet m âôSA coin, rvcvin,
coroie /' 374 courroie.
uurruinprc 'HAi corrompre, gâter.
cors m 14, 22, 2^13 afrjis,
curset m 3{tl eorsat, vorjtg de la
rfifm.
cortlne f M':t courtine, rideau.
oortois. ooiirtoU, o 244, 297, 625,
31112 eaurtiiif, uffabie.
cortoiseiiient adv.h\S\i, 720, lUll
tourOmoHL-Hl, «tw affabilité.
cortoiaio, court, f 24, 29tt, (123
courtoieie, amabilité,
coite /*942, litSlJ c6te, cÔU {o. la
nnif).
costé m S»o côté.
Kostor, coustor 323, 36fi, 23ti?i
cttàter.
cote /■ 351, ISfîl, 2330, 2574 Jupe,
couirdie f 315 cotuirdisc, pol-
tronnerie.
couarC miii6,\SlôpL coiiars 2U»4
eouanl, jfvitron.
ctiiicliier (f5^, 2017; inf. tiubst.
17S3 cotuhcr.
coiic f *.*W qticue.
couleuvre f li)25 rtiiiie.Ht>yr.
coulL>n M i'(if> piyeon. .
coulor, coulour /' 387, 342, 19(»(1,
21 &I) couleur.
eoulorer 2234 nr colorer;
rey, oe 231. 5320 calori,
coup m 7!I2, 3C9S coup.
couperose /* .liKift rf'Hpero.
coupe /" 2427 cifupf, timni
digpoêition,
courons wt. pL 2853 courroux
court, e 2S85 eowl; 254» qut
dure peu.
voiistumior, e S264 eontimifr.
coittel w '.iH^pl. couieAli 5(j «Mi-
teiU« 1496 couteau,
toutiver 3411, I3M, 2414, «IS
221% 27IJ4 cultiver, noiyncr. pour.
couvenablti 4S7, 512. 11441, 9N)
convetuibtc
couvc'uahleniËQl adc. ÏS2Î a*
venablemetU.
eotivenir imi. pr. 3.fg, eoirini
im, 414, «mI; fnt.3.ag. eount-
dra 181 1 ; vutfj. pr. 3. tg. eMrien-
gnc 1542 conr-enir.
couvent m 372, 2t>32 auoàttim.
ëociété.
couvertement adv. dm MTt^f-
mfn/.
couvbrture^24»6,»3llnnimfMY-
c o u V o i t i e r 2293 désirer, ra«Poit<^<
convoitise f 1526, 2280,
amvoitiae. Cf. convoitise,
couvrir 22!*, 7lfi. 959; ini
pi qucuvrent* .19î*4; part ;h**^
couvert, ti S&4, 1124, lâW, 11»^
awhet-, disaimuicr; le
2SS1 h partie couverte.
craindre, crutodre lu25, 2tW4ï
pr. 1. ag. orttm 23 , 3. $g. erl««P
1723 creint 2992; impf.
cromees 949 irmadre-.
craiutu /" 953, 3(l2!j crainte.
créai) le 797 croyait-, rfi
foi; fere c, I8I5, Ï96S faire
ctmmincre.
creaneho, enance f 12]^
crvyatKV.
creiodre 3005 r. crmindrc.
I
GLOSSAÎRE
105
C 1 74lt rviitUif
'135, TM. na, 324«;
i croi ASO, V. «,9. crois
fait croix 2ïj|6, i. /)/.
B. pi ene% \3\3. .^. j>t,
Bifi"; ^iW. .ï. «j. crein
Bfi. 32 1 fl; aulij. pr. .'». «^.
117 croie 2116; iinpér.
ils, ^ ;»^ crées 2ir»6
1640 «rAntiffi.
,*;?. cria fi^'i rrérr.
Ï7t6 *n>/-.
j*r. .9. «y. croist 1725;
lislr» \^%;pnrt.pax»r
' rroWrr, au^K^rr.
hrr, impitoyobie ,- pi. m.
I /WiCT4X.
I 18, 32. \m, 17(1. S^tt
]pr. ^. «^. cntle 1334;
ynrt. pasMé cuHIi, î«
i nccueiWiV.
tûr; ltfI7, 2431 pm».
'<H^'. jrr. -i. jil. (.-uiseol
I Hrv éehav/fé; rv^L
te*, M rejttntir.
I rKiV, jN'dtt.
f, 3207 cuiâgr.
ko, Wl, lit77, ISO»,
! appUeation , inquié-
tat luli*. 1607 ai<«c
iMHWHl.
il eitrwMr, Kii^nur.
|09, \m.
roflfi, 1942, 217B, 2405
^■. 2492 f^'/hu/.
, 444, 7I).'i (i(UN<, nifiif.
^32, 865, 1033, 2072
dances /". 7'^ 4î(î 'Inntxv.
daiicbier iswt, 2iii4 datuxr.
dan);icr m 'IS'Jî tbmgtr.
lUrt m lU'p/. (Un 520 dari, trait.
lie 7?n^. 5, 7, ,'>5, R4 rfc; (/rin/i*) 431
fimnl, de nuls 1616, ISRD, ISiiS
pendant In nuit; (originr) 2.1.11, 251,
4fll; <ni/ih>r<:} 3fi, 2411 /at( (Je;
(riâi^tKrmt^Mt) 327, 2368, 2821
fcori rie; (moyen, instnoncnt) M,
42, 107, 106!» avec, à taifte de;
(muKt) 65, 131, 142, .1i)20 à eatuf
de; Aa ceo qne 3I{N} dt ce que^
paroe çiie; {manièrfi) 29, S7, flS
«h; (iwwicwiott) 162, 24B; (M)
2293 afin de; IpartUif) 3052;
(fijrris un c. jwm.) 1701, 1720,
1721 par; {apri» un cvmp<irtit.)
1436 qw.
deatlus rit.pl, 085, 1677 diablea.
dobiaus m. pL 794 plaisira, vu-
hntài, grés (r. la noU;.).
debonere 252, 254, 309, 2194 al-
ntahlf.
débouter 217" (i^ftttMÏtr, repowtacr.
docbevoir 1081, 3017; pari.pr.
(kcbevant 2999; ji/tti. lumné de-
cheil, -coU, e 23li, 6ir,, 1:115^1 do-
clietiK 1S§9 tromper; eo dl^clltsvallt
1755 m flattant; j}art.pr.9ub$t.
pL dGciiovfUtz 1081 tromprurH, par-
Jurea; (réfl.) pf.3.»g. se déchut
5179 «c tromper.
déchoir siûtj.pr. H. »g. dcoliio 1843
tlà:hvir, «■ perdre.
d e d e a z ndr. 2!t'2% :f2S5 à l'intéricHr.
dcdir;e,-iiirc S22,253i),2fi27 nmiuer,
divrHir; {rt%) 421, 525, 2903; tnd.
pr.S.fg. se déduit, so dodlt 1132,
I2'S; etthj. pr. S. sg. ae dedate, so
dédie 1 253, 1567, 2052 k eonduùr;
n''imHscr.
déduisant, u 2559 ptaisant, char-
mant.
déduit m 25, 617, 1130^/. duduiz
2010 plaisir, dieertisitement, délec-
tation, diiicfv.
m
GLOSSAIRE
decsst f lins, 21t;2 th'csne.
dcffuloir inU. }>r. J ag. dolT&ut 103
manqner.
deffant m Iti4 innHffïsaner.
dofFftuto, de&uta f 3405, 2-I&S,
'Jâ26 m/iii^itr, défaut.
deffcndre l'25, 21H)T rf^/ciiJre,
d e l'f e rm c r (wriri.) S6 »'oHi»Hr ;
(rtrf.) 3.'(95 oHD'iV, fmuvfr.
doftaer 3S73 finir.
deforcbîcr (rtift.) 2it67 /^efforcer,
ne dehnUrr.
dehors udv. \b22 tkhon.
doleur<n<ii/.}5*n,I7&l,M77(«nfcr;
{net.) in» lîiff^ytT.
delussier 27»*', :tl36 <li^Miirr,
u6fiM(fonner.
deletil>lti, dclettAblc, dellotablc
I3«>3, Ui3^ l>70, 2i)U, Zti^difi'bc-
tabU; dt'liciaiT.
d u I i c e s /'. yi/. .1 1 1 < I rh'tsf-H tUUriewtiii.
d6)irîuus,e 1177 fWJmiix.
dcltctible 1)25 /furmiÛT.
doliot, delllmlt), IS:7.2t»2ll,2047,
2U4'.i plaiair^ <Ulice&, raciësanent.
delieteiuena m, pi. J3(M jouis-
dolioter (rd/T.) lo:ii, 2a;to, .1111,
se ivjauir, ne délfrlcr.
delivro 1177 (jH-mjit.
doiuaude f i(i6 (/m»(t«n.
dcmaudur .'>0&, 2<j45, 3153 f/nNirri-
cirr; (rV/ï.) ifubj. jir. 3. sy. va dc-
meut 'ii(7-l «c dfitwmhr.
deiuent m 4iGli ilrinntccj anleur.
demi,e 340t{ i/<^mV.
dcmore, -oure / 1(11*1», 1747, 2S0&
arrêt, séjour, rctartl; ferc d. bUS
i'bitôIw.
de m urée /■l07I,2466iY/oni,s^ouc.
dcuiorur 23Ï8 jfc (miinr; '1301»,
3407 Hrt fie rr»tt.
dt'DXtUBtranre f ^i>S, I7t>7 nvtnt-
fevialioti. montti, pttatv; I4& dé-
moivtrativn, raUoHHtmetU.
demQiistrerl)81i7HOM<rer/atrvi^ir.
i 32*.
.1
dcoiiir 1122 rrftunr,
duDivra m. jul. 125^1
deDt m 2443 /jt denz 32*.
3305, 23IU deos 25H'
départie /' 708, I36S,
ratiita.
departir(w<(/.) impér.3.^
^2% U:i6; (r*/.) *r.Jy. imjj
dcputisseot 1322 ?'rn a,ï{
passé départi, e 1407,
^i(, ilftrMÎt.
déporter 1600 contokr;
duirt.
dopuU tîdv. S3S, 1893, 31
aitrix, autiitf,
dorr« 13«6 dire (t-oj/. I
dQrreniur.e 2136 <UmU
derrière adv. t»3& rfemd
des = de )c8 43, 45. 63.
desBKoetirer rcft. 15S6
giirnnt^, couragr, te dée(
descendre Uti6, .ISSI
arrivtr; fig. I»7*j se j;df4
deBohaiitiicr U2& (f/r^
desclorre coiuL^.tg. i
.=.1*5 r.*r^frr
dcaconforter 124 di'n>i
doscuvivrir 172, 71&, tW
;«•. 3. ag. dcMaiêuvre 2244 ;
H. «y. desconvriroit «9*. 5.
couvreroioDt 2>?26;/Kirt,
Cduvort, c 703, WiZ, 1
mr, Hg. -r^iUr: lo
23S3 ^ potiic
inil, pr. 3. »g. se deaoDi
se doy/un-ir.
rtcscrire 422, 3JW;
dL'Mript 3SI; H, J. wtf. di)
7(1; }iart.jtaMé doaciit,
crirc, ez}>/jfiier.
desdfre 2033; itul jrr.
duînt 2fi3 rejn)ti»»er,
d., «FfC rrfdYwIr.
dcaerre 2700 ind,in:S,
sirer.
desurte f 1466, 2fi32,
récompenaa.
GLOSSAIRE
107
(j part, pnseé deservî
) /faymr; rrcomyminr.
\ff 2;»1 dicowrnge-
f f 3T2S wodHf.
\/rfft.) 137» *e si'jtnrer.
ïj ÎHti. pr. t. 81/. licsir
ÏOO, ?. «j. (Icairos ïîts,
désira !*«, 417, &2S,
i desirez 2672, 3. ph
bs, 327^; impf. .(. «j.
jl; milij. pr. :t. a;f. de-
<. /jtMWt' désiré, e *>i),
loe, a(tp. 2497 rlé-
I ijw/)/*. 3. ai/- dt'Bpisoit
pr. 1. eff. deapisu l^^tST
r
\hU,t\^vn^priMni,
pér. 3. ag. [dcsplce 2461 ,
|8 déptUr.
tkt iib% 2512, 2652,
\pr. 3. 8g. dobplesent
r«.
[be f I9m déplniHanre,
1875 mt'-jtrtMtr.
(.) 303«, l't-HtjiorUr.
iS^2tt 'Ir-juins.
)f. 3yu 'Ir>jU; 2) *ti*6»r
pnt, partie de drvite;
initr.
|8,3I3«-, mtl'j.pr.H.ag,
l dr(rutr«.
t tirer, arracher.
i((nHp)r) 104,317, IÎ56
Ht, fiHpiif'irant ; pur d.
i7U4 attparavftttt ; {Uch)
)461, 21170 df.mut, en
féacncc de; *n d. l^lu
pu d. S»iM j le d. 'iiw ta pftrîù
doveer 1 7 9->, 2 1(17, 2-162, 3010,3043
rrfuMcr, dêfaulrt.
devenir IIM; se devient O!»?, S06,
I(i22 prnt-Hre.
devers />ri*/j. I54S rtr».
devin, u 139 rfinn.
deviser 186, 276S j^rfer, «'eaijpn-
iiMT,' jtart.ptifsé devise 53B exposé;
pi de\-isex lOSS /ùr^s.
devoir ind.pr.î.eg. doî 712, H.sg.
doiK20t,21iJ, 216 dois 1750, 3153,
3ist,:V.«5, doit IS2, lWi,2l31,^.jji.
devez iî;i.^, 2|6û, 21^1, 3. pL doi-
vent 3, 3tS, 41ili fut.,H.gg, devra
21HW; romta. flj. dcvroit 2437;
mtij. jtr. S. «g. dules 385, 7SS, 743
dees 2872, 3.*^. doie lUS, 451,
lltbU deu 2Ô12, 33:i6, 3.pl doieut
2652 ; impf. H. ag. deilst 2S6<» ; part.
passé dell 6ÛH dcmir; inf. mibgt.
ni! obtt^ri/ifiN.
dévotement fulr. 161, I8&7, 19»6
défufrmnit, rtirf «otimiotion.
do\. diex m(at»»t^.) 13, 1&7, 6S5,
2<J2I dieu (mmt re^.) Sb, 1&8, 1053
pi deux 3123 dex 3126 Difu.
doz m.j/^ 1110 dr9 {à Jouer).
dieu, diex r, dex.
dlffAfuù.e 710 diffama, calomnié,
digne 184, 280, 3il$, 1131 digtie;
A. a 1004 ^ui mérite lU,
digner, dÏBner r)21, U4i, 1643;
inf. w^M. 1649, K^âS (Ono-.
d l m i n u t 32S8 \ncit2>ahïr{vHij.Ut nottl).
dire 12, lys, 4l>>; imlpr.l.Hg. di
741, 'J3:t, -ï. Jif/. 6:iN, 71)3, i.jii. di-
son 2018, 3127, 3. pi dient 2716,
27]8,3270;^>rtf/.J.«^.dIstI&10;/W.
J. êg. dirai », 338H, S. tg. dira 621,
ISOâ, lïlS; ry wi. i. »j. dimte 3378,
if.«ff. dtroitt>7I; Dalj.prtl.sg.dK
23ls5, j;^. «^. dtes 28!I2, 3.Bg. die
23y, Ô77, 67S; iB^tT. H. sg. di 511,
512; p<irt. pr. disant 1109; j>art.
poKic dit, e 104, 317, t924 dirt.
168
GLOSSAIRE
<)intuitolie f 583 âittnntM, diffé^
reticf.
diHncr ('. digner.
dit m 2777 pi. dt» 411, 7S'J, 7'jy,
9fl'.i (lu ï'tH pnroU, jiropon, dxë-
counr, vonvnvatinn.
dltlv Ti( 152», l-Sai j/1. dili^s 151»,
|r>l4 liitivz 1517, \htî jmhHe.
divers. t! 2H7, 25S6, 272» i/irrr»,
dix (tuuz) tthi/I. 100, 7!>B, 3U2S
divinité' /■ ISI) divinité.
doetrtuu f 7S, 21*J, 819, 2477 doc-
trine.
doctriner 5S7 inttruirr, diitpoKer.
dni nt 711 />{. doÏB SA la, 32.1i) doiz
2»2l, 2517 ,U}igt.
d«Ier(tr;70 167fi; tm/.jw.5.»v.dcut
ICVl; mdj. pr. 2. ug. daillcs 38",
3. a*/, doille tClSJ, I4»2 s'nffliuer.
don »H ::t4, 749, IUS;)(. doTiz 1225,
Vldi, 1275 dans 20O.S <ii>ri, fviff^ciii.
donc, rionrqiiefl, (lon()iies ot/t'. 573,
fi41, e&«, 11.^7, \m donc, par
amtt^qnent; 134 à cnwir de quoi.
donner 783, 74», 747; iud. pr. 3. «g.
donne 2)i7, Pifil. 247^», .H. pi don-
ncnl 72H; pf.:i.sg. doDut :i2ii7;
ftit.a.Hg. durras 1047, 1075, I4!HI,
.ï. »fl. dorr» n;iS, 2fiy4, 2fl47: MM/f.
5. pL dorreont 27 1 1 / mibj. pr. 2. «g.
dotnsee U9S, 14iit», .t.sg. doinst
157, SS75; intpér. 2. ag. donne s"S,
1175, 1757, S. pi donnez 2744;
pari. jjflW!' donn«S e 12», 1488,
1492, 2963 donner; accnrder.
dont gh\U. du reUit. fil, l«ilfl, 2182,
24I5S dont, lU qui. d'où, à cntme
de quvi: 98S = de ce dont.
dortuir Mm. 32flS, S27ft dormir.
dos m S295 dos.
doubler {neut. ci art.) S40(>; ftU.
2. »g. doubleras 3S0t>, 3. ag. douItLen
3?|ti; cond. •Y. sg. doulileruit 3317;
part, passé doublé, e 1770, 2991,
30^7 doubler.
doncement ttdt, 8, 33, Dfft
avtx dûucmtr.
doQcerous^o itsisetoiu'; M
diMjntUtl
doiicbor.-uur /* 2C, iS33 <lo
doutor f 1497, IWU, )H)4 iJc
dout&ncc.-chc! f Il47,.1ii22
rrainte,
doutu m l\!>,m,dottte;9i>9,
2055 eniinte.
douter MUdouter; 953, 1U(
redouter, craindrv; {r^\ Iflîl
craitulrc, avoir peur; ITITj
ter, concevoir deg itoupçom,
doutoR.-oos, 0 I4ft7, S057
gereux..
doui }H.»g. lOS, 25S, R25 fi
-cho 9, It, &(>, 243, 420 :
douz:i4Sdous t7S7 / douée
t>22 doucbcs 2748 doHX.
AfAs m. pt. 233:i ttiraps.
drechter 31(5 draaer; dnwif
cbié, ie 1732, 31118 drr*»^, m
fxiit*.
drols, droit jil. droia 1) d4)
1170, I4É'S, 3405 eonfemMf,
véritaifU: 2) »i 52S drrnt,
lige; par d. 1070 avec rait
teuji druis 2247 mim.
dru,« 440, SU, I3T5 vifj^>
du =de le 210, 431, 779.
dur.e 192, l'.KHi dttr, p^nibte,
770, 791, 15S5 dur, crveL
durable 1384 durablf,
dure G f 3S\ 700, 2iWi4 dtir^
durement adv. 1040, MU,
virniifut. riuffnirnt, granin
durer Khm;, 1341, i:t5S; ind,ft.
dure 191, 400, 404, 3.pL i
2138; fvt. .H. »g. dunft 1692;
pr.S.pt. durent 2138 <îww.
E.
eau yi3 r. evc.
edo 2S67 r. aidiur.
eeao I80r> ai»e, contait
GLOSSAIRE
160
Il facitiié.
t. BMier.
11 rffactr,
pi. effsnz **tl' enfant.
650 TfHforcrr; {rtfi.)
. .f. ity. s'ulTufcbo 3l'i7,
mt^. pr. 3. «y. ^cffor-
forcw.
302ft riforta.
tL leatroni -Vii aotiir,
K»>.
•9. 7fl-^. \m, 613, ;nu,
. 15, Î9, 135 dU.
, 124 ailv.
klS. 427, 4M|»Lellc«
l prrm. ftn. f.fLfil,
ih. ma, i4«i, 17».
IT». 1704 iwfcr.
est M t4S bnrU,
r, op. I9M rviUrc
■■t)iiiiifr,Kn»»
n
tai» u*i, i«M. itt:
17, Tt, n; M 4ttM,
IBM; (ln*r^ 7, SM^
IL ftm. I7U^ ITM»
«, è «HT 4t «fa;
mhl mot et «rfi.
fiicliiti:iini:r lU^u rneltaiuer.
eoohKDtur ^&U'i etu-hanter.
eaohaperoaaur 8»!) rwAapnvn-
eDL'hargler SfU rmtrrftn:, confUr.
ODrliaitcIor56U, l|79j>mna' irin!-
enciënt («) 1M9 â bon eteietU.
eneUn^nildG enclin, proyrt; 3817
in^rZcM/, jienehé.
CDcliDor (neut.) 31M1&, 2352, 3II09
rim'rrr /i, M mettra A, ^nt — aHw;
(r^/f.) 6|pr. i«Z7 meUntf, ptmker
rerw; eaclHié WS *ll6lên.
encor oi/r. IMS nuorc
encortfaor IHW, 2I2«, 2M0 m-
v^pper, eaehrr.
eacBiar mt aenuKr.
c n d r o 1 1 pf^. SMS «wrra, rafatM».
Mr»l â ; e. mI, €» /arfieuMar.
t*d9ft Itn, IMM, 3I«I «Mfnif,
caterac MM lula^
«■fcriisr MU a^mwÊr.
•■Atr 1911, »*7 jM^i. ^MNér
e»rr»i«4rc tlM ^taff^,
«■(«U lUT 9^ wf fJ.
c«rroiaalcr n* j^rMvir, pm$*r.
• ■croate, ■ IMO mMÏ^.
•«kair IM1, XM^ 1»W Wlr, a»
•aUcbUr M74 b^mw.
• •UNI, MfaM 11*1, tSM arihtfL
• •U>f*ri,«i7li
•■U«fa*r «», UM^ !•?«» ZWV
— 4s -«•/•«■. /ML mm
«•••7 «» 7H M** MMii.
•••■7«r</n^ («I^MMl MM J|pv
■Lftiy.
k
•■*«r HO «.
^^^V GLjDSSAIIŒ ^^^P ^^M
ir 325S enivrer.
oscrlre 0T3, R57, ÏOTfl; /w*. .î. «tf.
1 iM 39!s 441, lt>^T.
oscrirn 1912; «ubj. pr. 3, 9g. oscrttt
j (iV/f.) «*y. pr. .V «7. s'cstjii-
77f; impà-.a.ëg. eaeri 689, TOT,
786 ; inipér. Z. ng. t'ejtbiihy
IMZ écrire; part. pm*é escrtt,
fl t^éionuÉr, K'effraycr ; part.
cscrijii, V 3H2 fcrit, graei; MU
'OSbahi, e A21, U5U tionné,
2515 drumni':, maryoé.
éTadmiratinn; 31-t.t e(frayt\
escurer 2905 curer, nettoyer.
H B21» (/»i(T<i«»'rtir(»/.
Vflcuner IA7, 60.1, 20(t7, 2IT4 i-je-
imtiQt m KJU, 2612 litcci'-
oistr.
Ig^^faito.
«sdeal6 1346 briehe-tlcnt.
pBBi^ilH, S22 amuer, di-
csUrechler 12^5, Ml^t adrcMëer,
fXrffL) 7fi8 ê'efforeer.
diriffcr; eftdrech!^, le Iti29 dreué,
inc, e 1929 anAmiA
iiuiugur^.
^rs R» 6'S A»f£, nujr^cAe-
csgarder 1782, lyil regarder.
1
csgen^ 2W2 hleêuë, tiltitqtié.
ira adj. tȔ7 chichf , nrair;
esjuïr Iftl^ pf.H.aij. esjof 141 r^ ^^H
^ pas e. de («»/■], ne jm«
jouir; {réfl.) IS74; imL pr. S. $g. ^^^Ê
^tr à.
s'esJDÏst 2031, SI29 se r^onir. ^^M
fer IH9 échapper.
Gslevor {réft.) ind.pr.3.ag. s'ea- ^^^B
ifer 1131 rA.-ArtH/".-r; (iV/f,)
lleve 49» H'éhrer. H
t'èchauffer, faire utie cÀont
efilfere 183,210, t(l7l»; impiSr.'^.ng. ■
9ràeur.
Cflli» 199; ;miW. ;>aMt^ enlell lt07 1
i m. pi. Uin, 2fil" <xfiers.
rhiiisir, H
tor IStIt, HA'J, 3714, 2t)7&
usloigolor nbb, 2237 éhigncr; ^^H
ter, rfriier.
(rt^/T.) I«*il, 2'G2 ifVJ<Hjpncr. ^^H
tt (a) IDSO à tton ti»eient.
esmaillat m 302 bottclr, agrafe ^^^M
mmt (cf. eocieDtj.
en ^^^H
•r 20S9 édtiii-er.
esmouvur 2u24; imt. pr. :i. pL o8- ^^^H
itA.e 2327 dreolUtr.
uiouvûd 25711 êntoavtnr; (ir{f!.)2tiA& ^^^|
dire 1.^1,1 l<i\27:i, 21)73; iW.
<iJZer,wr«n4f«-r,/Nirt,/MiMce5mcU, u ^^^|
»g. CRroDilit â^fi; mtbj. pr, S.
904 ejviU\ provoqué; 2H4tf flîi'-tf^, ^^H
eoudic 2ïia, 561; parl.pa«tè
répandu. ^^^H
ftit 5711 rrfiacr, rrjtowaer.
espaça /" 174& espace, interrtiUc ^^^|
lit m 277tt rf/iw.
(4e tempe). H
ibe / 1274 /ïjf. ('currr, rxtrri-
Hspaodre j^nW. /ww>t^ uspaodu, e ■
rgcnt.
.1315 fi-pttndre, étaler. H
tkier 304, ITiS éci>rchrr, fig.
e -S p a r n i t> r ind. pr. .V. eg. eapanie H
iBfer.
\'Jl2 épargner, ménager. fl
e 4^3 />arf. ^. escoiumt I27li
cBpaule /' 17M, 2»0II <|ihiu{c. H
r (vuV- ^ note).
naptice f I4r>il cjï^e, sorfe. H
ir 2471 couper la qwM.
ospuclilumun t "dv. 259i), 3211 fl
;onrer (fr//.) ittthj. pr. 3. »g.
Hpr^^irlhitU'ttt. ^^^H
Illourge 13Ô2 m J*:Vu/'ir-(Y.
0Spei3/'3S7 épée. ^^^M
f (r<*/t) 32tt9 a'acilatnrr, jetrr
«sporaucbo /' 540, 726, 1098 eê- ^^H
9»-
pcnmce. ^^^|
Hure /* U àrit; 3060 «ri-
e8perdu,o ISOï égaré, déconte- ^^^M
Mince. ^^^B
_^
GLOSSAmE
178
(utr. 1«H, 23T3
fortenimtf êetré,
il. 3l)SS éiuve», bains.
t.) 1 25 a' évanouir, dis-
1, 157,128, 2ÎMirt)«««r.
mbut.) », 12, I&, 22;
60, "7 t<ii(iT imjflf'r.)
titre mtMie» ^;oï<.) 2S, 63,
{enire rtlat.) 2; (^eoiMMifut"-
EUC) SI. 39, 87 rt.
n ii fois) auf.
3830 j^. ex 11, 325, IIOS,
[661, 1009, 23u2ic]C 2Sb\),
t 1743, 2037 ceit; yeux.
3 bonhtur.
TS3 hmrrvJ.-.
156, 2243 iCMtTc; Ot le.
Eu 6»«yfrf.
1.
jMn. ]3t'it> t^.
^ 01.1, (Hii. 2o-tii,
2I2§,
r
F.
T4, 861), 1037 /Viftîf, wirn-
Itiitfe, hypoerine.
'02 (rom/icr.
ïe /'23e), um, mu, 2i4!i
91 3 façon.
24. tnJ./»!-. ^. cy. t&iiB IlHlS,
ltl2V6. ^.;jI. («udroz 2Dt>7,
illoDt 1275; fut.:t.ig. f«i-
) iNdtu/uer, fairr défont;
WéfhiWi,^ 1302, 1940. 2015
iHruit; {imitera ) init. jv.
, «fi7, 7,M, 1303 falloir.
femdre 1242. 1713, 1W>3,
!4, 5157; imi. pr. J. iifl. iunt
jiL ffthtf^eot 2722; /^w^
ndront 2472 ; stibj. pr. 3. «y.
i. «y, tkin, fftiog^.
fc'lng â<>S, 733, 057, 2962, SÙ22;
part. j>r. TtUgnaot 2976 {nent.) fain-
tlrr,fairrnf»if>UiHt;{aft.yiiMimvUr
part . jiiistir faint, c 3IHU «tim4(!.
r&tnte, fclntu / 2iM,&&î», 1590,1 6&g
fcintr, «umgontfc, AypocrùHc, dim-
miilation.
riire, fera 157, liîiï, 222, SM, 900;
ind.pr.l.«g. (ty 3210 faii S046,
;?. sy. fes !I44, 2»01 fez 1206 fan
Wl, 975, 2»0f 3, «y. fet 2, 25B,
3% fait 168, 2^4, (i-nO, J. ^i. font
227, 229, 231, 13S4; imitf2.tg.
fese«s2i7»,2820, :i.sg. fusoit 1907
fiUoil 3351, 3. pi fftîsoieot 202fl.
2028; pf 2.BIJ. fe'te 139», 3.9^.
«9(791, 796, S4H; fut. S. »g. fonu
I Ifl, un, 947, 3. 9y. fera 428, •J.pl.
ferve 3Sb7, ^.^I. feroot 1339; conrf.
•î. (ty. feroit 43, 659, IB7U foreit
ISSO, 8. pi. forolent 227S, 3|3fl,
3275 ; mbj. pr. 2. sg. tw^eH ««, 442,
335S fâche» 737, 3075, 3. ng. fâche
407, 2229, 2332 fac« 1246, U. pi.
laclitez 2b:n,3.pl. ficeut 352, 2926;
impér. a. »g. fay, fai, foi 9*1, 205,
323, 335, 3«7, 1727; paH. pr. fe-
sHDt, faisant ITfiH, 2447, 2t>21 ;
part, panât- fet, fait, e 4, S3, 360,
Sîls, 403 »i.pl fiîx, f<-8, falz 93,
lO.'iC, 2O10; infuiUiHt 1515 faire;
fere a ISfil ftrf à, iletvir Ure;
il fait mal :i2uii v'fift mnnraiv.
fa mu /"223, 225, 240, 2(il, 27S, 559
ftrtnme.
farder (rr/I.) 338, 1364, 108», 1434
êe farder.
r&iiB,-flâ 3097 faux.
fausser 16»4 fawanr, ciofer.
fausauriu f I3t!3 /li((**rf<<, kypo-
crivie.
favresse f IS93 fentme d'un for-
genn.
féal pi. ftijlus 12117 /tWW«.
fol on lîfi frhn, hyjn>rriU.
felonuie, felunie. felenie /" 307,
1329, ÏI9S, 2870 félonie.
^^^r GLOSSArRE 175 ^H
mf(Tv»eheUXi\W,mh,
«rrt'^r; M»TfiU«r; îniL pr.S.uff, ^^H
■91 fratH: jenne: nourenu.
gudcs I47ri pmtilrf gonJf, regoT' ^^H
IfcAIOS, ■i\M, .1U2I franc,
^r; ;mW. j>rm>> gArdv, e ISOS, ^^|
m
1724, 2'!2i). 30O(»; soi garder de ^^|
\9 faible, timûle.
2745. 323'4; nir/. ;)r. ;;;. gg. tu gardes ^H
suttj. impt'. .7. 8,9. fremiMc
2<.t53i ifutjj. pr. 2. »g. te gardes ^^H
#m»V.
MT, 1046 ; imiter. 2. ng. gar tai 1 331), ^H
U96 ^Ugnnt.
2AÎ8 Ati^ àf, m ntfttrr m ijonie ^^H
0 ^j?. brAln:
conirr : gardur qiia de, imph: S. ng. ^^H
<80, KM /'rivofc, /i'«/fr. in«-
gart 2t>5t), 2<>21 j/f-Atrrf-<T. garder ^^|
.
OK se g. que, imjtér. S. nff. gar SU, ^^H
•de 1431. 1157, )SH^I4S
.l.'iit, 174:> garde 241, n% tm, HlSll, ^H
1(11)2 (^r</f.) le garde .131 iriUtr ^H
m 14&6 froid.
A i¥ 9114-, /ai>v en aorte qtte.. ^^H
f 3:0. ;t3Sl Wrif, (/M(r
garni, e 22)3, 223ïi, 2TI> urn/» ^H
[.
jwurrUj Niimi, ^^H
|,to2S<>. 1346, «HH WA'.
gaster Uti3, 2163 gtltrr. ^H
Ï28ft front; ile iin-uiicr f.
gufcwent nt/r. 4S8 nivc /;'itf'', f'r ^^|
t premier nbord.
lM>n œur, ^^H
8S6, 2»mi /VoMer.
geindre jn/. «iiAst. 2(t0n 9t'rNi>. ^^|
14% fruit.
gelée /" 1447 gfUe, fmvL ^^|
6, ÏS73; ttui. jw. 3. pf. filîont
gel n II 8 f. jeloiiB. ^^^1
nV, évittT.
g c ni i 8^ e III 0 n t m 2(> 1 \ giHHtmnttrnt. ^^^|
[SU fumrr, jeter de Ui fumer.
gencraltneot (u2r. 2S2 généraU- ^^H
1 M 1839 médecin.
mmf. ^^H
1 «.
geone v. jenoe. ^^|
1) gcnt /" 3h, 304, 1004 ;/J. gens ^H
} f 8115 gngeurf, pan.
;i(l2, â:it), 730 gvnz S22, 1273, I4t$2 ^H
M6& ffuIU (!''>!/■ ''i t)^<).
Aj»»n>i*-&, ^n'H»NiM>«, jrrfM, ^^H
ler 22&9 rti-»^r /fe gidùtts.
2) eetit.o 3113, [120, 11x13, 3318 fié- ^H
I4I»5, 2S*t2, 24.'>l j^TnJ.
(;ffnf, (^urifux. ^^H
piarde /" II», 247», iHM.
gentil, -le 2G2, 1823 pi. gentivilz ^H
1074, 31U7 ffiirdc, nfrvict.
Ziio:^, 2403 nimnhle; laa gentilles ^H
1; n'avoir g. liUS» ne courir
2ti53 la frmmejt hirn éln'éts. ^^H
danger; prendru g. a I2!^i,
gi*Dt illesce f 3&9 no^tewie, nma- ^^|
0e0Uf>ef 'le, /'(lire attention
^H
)reDdre g. de qqn 2i»T, .'.51
geron, gucron m 48t, I7&2, SOfif) ^^|
«iler,- »e prendre %. de qqcb.
^^1
SSO, 2^9, 311)8 vciiicr A, k
gésir 2970, 3^)00 ; tmf. pr. 3. ng. gieat ^^|
IJd, éviter; prendre au 80
2C,m\ impf.S.pl. gesoieut 2027, ^H
»g. que 17SI. 20^2, i121),
237»; pf. 3. jjI junnr MiOli; fut. ^H
nll*r li rr 7i*f ; ganlos d'un
2.sg. gt!mi8 2143 .y'^ïr, cotM-Ao-; ^^M
f H7& (r, Ucnote); g. d'une
ne. ln>Mvn-: [rép,) ind. pr. 2. ng. ^^H
18 (y. Intni'l V.)
glez 2403, .t.gg. giest 32ÔH; /u/. ^^|
t m Slirtt gnniien.
£. «17. gerrax UA8; nui^. pr. :i. ag. ^^H
I3(K), i;tati, 31ITlt, 3IUb^ iwt.
giese 33ft4 m rnnrArr, ■'(tr (X*wA^. ^^H
g. garde 3041 gimhr, wn-
1
goter 10811, i4\S jeter, ^^M
GLOSSAIRE
177
iOrde. (/tj.) fourberie,
tt act.)202\i,2Ti>l hfitn:
ï.) lâ~» ne hâter.
^ adtf. SSB. 1435 en
ï
I24l>, ISÎU, SUt2. S.-.!!
l(.i.^.) IÎ3, 2T3, 354 à
htiuteur iprap. et fig.);
% ton élevé.
adv. 257 rittns une po-
L
' aOO hauteitr, hnute
l
pffvf A boire.
iUUï, 1252,2(111 lienour
B&â enoiir l'Itô bonor
S4 I, 845 AmioraAîr
Beat ndr. 360 1 Ao-
t
1^ ItSl; ifid. pr.i.ng.
îllrf. iNM*^ honora he-
ilf 219V, 2SI0 htmvrrr.
M, 24N, 2475 A^rif,
\, pâmé bera, e 3421
gffl] idI b. vers 2169
I
t
I3$2> I24A enNtf^.
f.S.iy. hete21l)«; isil'J.
le 3875; part, yatm^ he-
igriabU, pUtire.
i 301 6off««.
Il,552,631,((35humii]e
ftSl, \'iS^, 2<I63 home
I (f(;>r^8 une êlisioH')
ti 404. B4t; ft b. 14IS
S346 honteux.
i
bt offt?. 2MS mriJi i/Mce
f
^I, 205, S05, 18(16, 2472,
i
Amiih,
V.
hucbier m 30S6 huehi.
biiër 3257 /n*rr, riWuWwn-,
buU m !III26 />'>rrr.
b a tu II le '(0», 2S77 httmbU-.
h n m II I e m « □ t adv. Q76, 1755, ItllT
DDieliër. umllith- {réjl.) 170tt, 2184
n'hiiniUirr.
humilité fim hiiuiilité.
hnrtot 30«, 4S3 heurter.
I, y 0//r. 117. 103, 178, 212, 314, 324,
»3it, 365 y, à cela, en cela.
\>iK\ pmn. et litij. lirm. SB7, H(^. ioon
211», pi m. icvs 3tt7, 3^11 f. Irolkis
21)1 fr, crïiii-f/t, cf/Miwi.
loi-ji j>f-nN, (ff^ii. mu (r(iii-bi.
ic! <i/Iii. 537, 2U8I ià.
iert r. estru.
lostrnat v. cissir.
iex r. «ul.
Iguuraoce /* 24)7(> ignomncr.
il >>roTi. /»fi-j<. .î. «(/. iM. Sfi, 3ft. 1 14 it;
fiedi. «iS, 3fi4 <vJ/i;;W. m. H14, 165,
331 tb; /: 205, 44T, 54» iUm.
ilec, illtic, illeqimenilT'. 421), 435,445,
a 14. \m\ là.
injure f 3092 /ei-/.
inploror lOh» im/^forrr, iw/licilfl*,
i|]uvritu m 1245 hypocrite.
ire /" I.Vi, 1760, 2»57 co/îTifi jït. 887,
2853 atxès de culire.
issi adv. 4», tns, 110, 148 ainsi.
itant 2484 (Tuf/in^ cent yUns 1612
Itel ;;i. Itelz, yt«U, ytelx 870, »67,
1777, 240t> M, teUe.
ivre m 957 ivre,
J.
j'=je SI, 104, 2065.
{a adv. (avec no) 43, 259, 270, 31fl
jamais: ja soit cen que 1432
bien que.
jadiz adv. 2102 jaIî», autrefois.
13
GIX>SSAIR£
i» t. fL ttK Smmên.
«fa*, lill. LttS, mi, 1431
û^
le lie f »•" eojMf*, ftowtnld^
|«s /:j>L 1363, 2693 jflaùint-
^ JKac tS^, 2342 jHmne.
L îîîi), îîea gen lâT. 9(iT j>.
[â, geloos f^T, m, 30«6 /. ffe-
1730, i;l& jaIi>Hix
I sic /" 13âT, âlà^ âlGdjaiMuùf.
, geue Î42, HS, 5ât, ï9S&,
che / 1S42, 1993, 1014 jnt-
e 2522 o jnia
l/: pi 2133 j>MCT.
I/* 7, \9, 25, 5â joif, ptaûrir;
|oiea, joïçK 11.^, 2167, Î74-I,
|re trr^) 3325; impér. 2. sg,
toy Î3as ; sHÎy'. jrt". 3. ag. se
jonitei f ^ 449 jMriB
jafenevt m ISlgh^joi
jiiT«at r. gfââr.
jurer !Mt), low, («ti»,
/iitre prmwiir.
kftroles f. pt. 49T mp
L.
r = ÎC «,75,99, 123 là 1
1) U ») nrf. f. 3, 32, 41
un mperty tO; la quel
gwdlf ; b) pron. pcnt. eu
37, 205; la = celle de
2) 1& ode. 2ii>. M)7, ssa, :
cet endroit; b oa 437
labOT m I&31 ^^l?lIli
Uboraor m l^â, Idââ
Uborer 5%. 19^ frora
pr. s»ùst. hboruLSi V99
tac bon m 10S6 tore/, ^i
lai/ k-dç,lei<le225, 1037,
^H^^B GLOSSAJRE 179 ^H
8 en largn.
jwra. 5. /. ij. U, 111, 435, ll»l ^1
S14S gtmmand.
eiie. ^M
9i\ lefon, instruction.
2) Hé , He 447, 732, 1 151, 1375 joy^wr; ^H
f.pL 1850 injurt».
se fero 1. d« 731 se r^ouir de. ^^M
r H9I, .ViJfl maUraitet-,
liê:cbe,-^sche, •ëacâ/'25, 532, I7'3, ^H
lltSI, 2SS3 >oi(r, alÙgrrjise. ^^M
drvenir Utid.
liifr 1306, 166» lier, unir; (rc'/f.) ^H
2364 laideur.
(>72 se lier, a'mgager. ^^M
Ji, 976 Uifer, facile; &0Û,
liero.Iiimre 75H, SMI, 2(ilt); imt. ^H
, înc(H»ûf«^n'; de 1, ôAO,
pr. :-i.sg. Ket 765; part, pagàé lell, ^^|
3150 faciUtnmt, san*
e 7fi2, 7(>e, :^Ofift Urv. ^H
lict f».<. lâ7S, 3091}, 3315 ;)I. Ifez ^H
ent oijf. 29(tT atv< légi-
1$S7 ^H
9 faeilrmetU.
lieu m. 9. 201, 2:jS, 24», S47, 939, ^H
m, 207 on.
1422 pi W&ax 409, 430, 14(i2 tiei ^H
tJ.106â, lObti, lOOTldrmes.
20110 lieux 423, 534, 1425 lieu, en- ^H
. a«. ^t 1, 55, SO. 8S;
itri^iî; place; ueeuaion; en 1. de ^^^^^
pcr». 3. pen. aec. pL 12S,
au lieu de. ^^^^^Ê
U».
lièvres m. pi. 55i) li^vrra. ^^^^^Ê
]r m 3054, 3Q&S U>i»ir.
lignage ni 1110 rare, familU. ^^^^^M
Il ifiÏMsr, nrrtie.
tinirr. ^^^^^M
7»!, lîKM, 2192; iwJ. /«-.
limon m 334 limon, aal^éa. ^^^^H
0 1149, ^.i*I.lesse[it 121)3;
lin m 2411, 8070 Un. ^^^H
lessft 6S2 ; /"uf. ^. «</. Ion
liageuieat (pour ligement) aHi\ ^^^^M
}l. leront 54S ; cond, 3. $g.
2510 convejutbteinent. ^^^^H
1748 i subj.pr. 3. ag. lesse
tlnther.-ler m 1820, 2I4S seuil. ^^^H
dl imp^. 2. ag. Lcsse 1A23,
livr» m {)2, 169, 95à, 2085 Uvrr, ^^M
3, Stt2», 3. //Mosfilez -22nu
ouoraye, trnité. ^^^^^Ê
I67*t, I"(W (Vu!.) IdWâ(r,
lober 1S2S gagner, séduire. ^^^^H
bandontitr ; (ntat.) Utiaur
loi-Dge /* 1030, lica. 1517 hrnnge, ^^^H
cer à.
fltUterie. ^^^H
3,713,719. 756, 709, S<I66
lol^r 411. 477, 81(1, ]5ïl<> \<mer. ^^^H
|Olug adr. 205, tm, 2867 Itrin. ^^^H
pr.3.»g. Ueve 722; im-
loiDtaiuK,-giio20bIoï'nt(iiN,ti!oijrN(f. ^^|
;. Uflve 480; part.pmaé
lont: «4?'. m. 729, 1124, 1341 f. ^H
)â lever; rtlever; exciter,
longue 5^3. 7ilO, 1609, 1671 long; ^^|
{réfU) 32t»; pf. 3. ag. se
de L 1458 m long. ^^|
S K lever.
longuement adv. 191, 400, 1311, ^H
pi. M1&, 2fi34,3'22SlJttr».
2S47 ionglnnpa. ^^|
M. pi. bhO léerifrt.
lor I) cir^'.iW«r.â.jNm.K !''!*> 302, ^H
i9i, ilH, 9S4 tfz, à c6U de.
506, 572 lora 511, 1936; 2> j^ron. ^H
4. n. ag. &5; pi 13', 4âQ;
pera. atone 3. pcr$. pi, 304S, 3)24 ^H
pera. 3. pen. aif. dat. i un,
à eux, 978, 1116, 1485 il eUea. ^H
à bti, 475, 500, 831, I56B
lordomoDt adv. 2581 /ourdflNcni. ^^|
[deomU BD) 7S; () ««(ùj^
lorit odr. 115, 129, 46S alora. ^^^H
1^ «fte jM-ép.) Tera H 1036.
lorc 2505 lourd, pesant. ^^^^H
) /btme foNÎj. iu j^rort.
los vn.pl. Ifill louangat. ^^^^H
1—
12* ^^^1
GLOSSAIRE
louve f 2882 loMiT. •
loi, luy fom\( ttmiqw pron. ptn.
3. du m. »g. 57, 1&4, 1S9I, !»03,
.113.') fin.
luisant ITl luisant.
Inmiere f 3093 lumiêrr, jour.
rD' = Tno, ma 4, 22, s5, tlB.
ma r. mon,
manillcittes /". ;>(. .1230 mniUet<s
(fO!f. Ul m>te).
iDAen, no MX» nutym.
uiaiD f 7(14, !!>72 ;if. mains 11»»,
1431 U-HiDZ -i341), TAb^s, 2.M!) main;
ï lu. ^71, 23Ô6 à portét:
mainit, tualaïc nr/r. 1052, 2520, 2S72
maint, e 2SI, ri{)2. 8r>3 ;>i. niainz.
-tes 38, 22S, 430, 434, 2S37 tmint,
beatwo^tp tif.
uialntuiiir I3u4, 14W oonêerver;
2053. 2S70, S2I2 anployrr: (iV/I.)
1153 se conduire.
\) Oial.e 315, 991>, l(>22, 2tOI, 2521
»iflum«,- flrfp. 1 I2fi, ir»2S, IM4 »W.
2) mal m 1471>/)(. iiialfl, manlz MO,
«itiT, 121s, Iliflfl mai, dùultnr.
maladie/'] :a\% I «lilt, l u;(3 nialndie.
maleincnt ndv. HtîS favMftiient,
lie travers,
maloalru.e 250» difforme.
malveis.u 332 mfiMvai».
mamele /'2513 mamelle.
mainelete /'25l4t pftiU mameile.
manche f 3Bô manche.
maudemeutm 7!i'>, 2^52 ^(. mao-
•luuiftu» 2750, 2bli, 2ti.*l5 ordre;
memnge.
mander 1844 ordonner; 3043 en-
voyer,
manelr %nd.yr.H.$g. Diaint 1761
daneurtr.
manier 405 ; xubj. pr. 2. sg. menntes
3293 ttuiHie-r, nuxnaïAWtY (prùp.
ttfiy.)
anier, e 2SIM hahOe,
manière f fl, 45, ÛO, *! m»
proci'de, fnff»»: 2.1S7 ntode.
mantelol m Sl)3 pelU
marbre m 791 mcirirr,
marcheanit m.pl 2000
marctiii- m 425, 1434 mardi
maruliieï 2236 ntanitra.
marcbier 016, 929. 942 m
fotdrr; pari, pOMi
frrqHcntr.
marcbir 2313 « fUtrir,
mari m 2095, 2100,
mariz U45, 301)3
mariage m 2097 H»
marie,» 3583; /^.fiii«t>ics
1305, v.\m It» gma\
mariseement m 21
tewe.
uiarrire, martyre m
tyn; souffrance.
mat ,e l()&4 tri$te.
matière / 5. 40. 77 _
2415, 2442 mM\itm*rnt, tWI
niauvaistiî* / 1147
riol-nce.
m 0 «ICC. atùne du pron.
6i), 70, 137, 119, 1449
medtclne, medeO. / Il
3I0& remède, drogue.
uicgre. maigre 341, 1914
megrosco f II»*»
megueïs m 2450 peau mi^
mebaigoior 2317 wuti
abimer.
meillor,-our 650, lft45,
MieiUeur, p>
m étante 8, tDeïsmc at
999, 1514 mime.
niellé, e 1555, 1343 ilr'
eoiticwra.
ueltor 153 mtier {ntjf.
mélodie f 2643 ttModie.]
mo[odios,e 1572, Seoi
memore f 2113 rat
menacbier 2975; iiut,,
neche 2124 menaeer.
^^^^^ GLOSSAIRE 181
4
^Wtip.) 1508 «01»^^ à;
mea^eter 1410 /rfn- tit travers,
^1
mé menibn^ e 2413 attm-
maUjdroitenumt.
^^1
rwujc.
mcsire / (/Ifinaceria) 390pH»mi7^.
^H
Uge / 132, 47-1, 2424 nvri-
me aie e, lueltee /' '.1U2, 0114, 1K)1,
I7(i9 iR^/<^, 9ii0r«Ui!, bataitte.
■
airlor.e 22O0, 27S2, .135»
meson f 1041, I84S maiêtm.
^^1
jer, mnUtur.
iDcsparler flS4 parler mal, minx
^^1
nom. ÎSOn, 2^04; fwv. tri.
iléganc-c..
^^1
-onr ISRI, 1416 moindrr;
mesprendre l^fit; inà.pr. 8.Mg.
^^1
r.
luoapreDt 570; f«t. 3. tg. uieapren-
^^1
91; iiid.pr,3.êg, matse 807
dn 2544 ; subj. pr. 3. 9g. nieaprenge
^^1
rr, mimtTrr.
1976, cf. pi. meaprengent 2iNJS m
^^1
'322«,324Ai inà. impf. 3.»ij.
from/«r, (lyir mal.
^^1
t 8250 manger.
meapriaon f 2021 i>>wur', m^prw.
^^1
«8 iwmh>, Are infi^U-,
meaaftge 415, 9lij, 0A7, 2Sâ8 rn««-
^^1
1(U)4 CM r<<nlUr.
MJM-, rapporteur; SI 14 ntc^o^^,
^H
m lui 4 mmion.
rr>»i»iùn»n.
^^1
«ivent et) 2667 souvent.
mosrierm 104:>, IOOSwi/li«r; 126U,
^^1
DS, 2177 iw«r.
I4S5, I04B, 24o3 Aeaoin, cAoa« ne-
^H
ra m. pi. 2412 morien.
Uêêoirt,
^^1
le /■ OfiB jftw *fc ri*».
moatre m 94ii, 146(1, 177% 194S,
^^1
4&, 2825 mirt.
3004 maitre.
^^1
0 rftwmj)Vfu«r,(lAlojniNa(74»-.
mestresae f U9, 2161 moifrasar.
^H
le (b) 2, 155(1 /t-M frien,
meatrie f 1^0 scifrKf, art.
^^1
mncf ; par tel m IfiSI par
m e a t r i j> r 2 1 2') maUriser, sottmettre.
^^1
^ cAoM rton«rtn(f.'
meatire ^ 2405 dimension; tout &
^H
lier (»■(•/!.) ISO, HiSi ï'(ï-
m. 3SM aufaii/ fu'JJ faut.
mestiaer :>10, (164 ut^r mal.
H
1 e u a e m e n t odr. 1 84 ctVe>
mètre 21*, 446, 572, 591; iHd.pr.
^^1
'tUment.
â.sg. mes soin, H.sg. met 2340,
■^H
irfff. 2(1. 138 d jamait; 2)
2454; fut.S.sg. metn 3018, 8074;
^^1
4, 3B7, 408 nmis; m. que
ooml. V. sg. nietroea 78ii, 3. sg.
^^1
mrru vt«r; de m. 1274,
iDf^ruit 2206 ; »»bj. pr. 2. ag. metca
^^1
e, autre chnxe qur.
95, 380, eas, 2842, li.sg. mutt: 125b,
^^1
fir n^.pr. .y. m^. mrschie
1543, 2547; impir. 2. ag. met 351i,
^^1
ïarf. fMi««^ ueschell l'itil
•i]2, S8I, 1520, 2. pi. metez lOiU,
^^1
malheur.
3122, 2742 met^a Ï0S7; parf.passé
^H
M9 iiul.pr.2.»g. mcsiliz
mis. ti 27t>, 490, 710, 014, 1810, US4,
^^1
ij^. meadit Î.Wë mMire: se
214S, 3016 imrttre, plnctr; prUvr;
ui. avaut 2390 \ntr*>dmrc, învtnUr;
H
m (134 Ma/Acitr, JàaiviN-
{réfl.) êc mrttrc, w placer.
mell i'. moiiver.
1
010; tnii. pr. 3. tg. meafalr.
m i ~ moi 295S.
^^1
f^. meafet fttHi, offimtn-;
mie f {toujours avec né) 170, 273,
^^1
re une faute.
^,1 mie, nuiUimeni.
^^1
H 66&, 15»S. 1700 méfait.
mié (en) 2340 <ih milieu de..
^H
1
mien pron.poss. t.ptr». 3412 nnm.
a
GLOSSAIRE
\adv. 2S4, 201, 7S4 mtVicr;
le mietac; trop m. 12S2 beau-
niicta:, phitôt.
Iljttner 2558 /niVe k mignon,
fir.k.ia:. aff'i-cter (v. la note).
Lt, e 955, HZSO gentil, gr^-
|l&0, 2171, 2fi27 pi mile 273S
1. m. tans 2iSlKl mitk fois
tit.
nir m U29, 2272 m'vvir,
irt-fl) 27.ie, 286L, 3IG7 M
r\ se i^sgarfler.
,es /'. jîi. 2362 mitainfs.
ïi^ntie empathiq, df- me) &0, fll"J,
|fifi'(ini le pf^rbe) 2074.
îer 1103, 3230, 32X7 wiyit/îicr,
iqnt «fîr. lies, 2D73 molk-
|. nh'ic molhme, mnë énergii\
lit; 16 moUrt, U'fjcr.
iidj.pms.Sij. m. Ifl, IS, 10,
l;i, <I8 /". ma 9, Ifl. "il, oO, 116.
(après savoir) liatHmle (iffir-
moars m. pi. '^GS.i maui
moutarde f 3242 moui
nioustrer 237, 533.71f
l&'i i montrer i if êf) 27]
mouton Hi ) 172 rtiouton{
mouvement m t44
mens âlS mouvanent.
monver i9S, 62u, Htl
5, sff. muet 5«l> meut
mouvés 2â()9, S.jit. mi
jjf.S.pl. murent 134;
mouvra 3153; part.pn
152, 22li, G15,ft93ia<ït.'ii
iter-y agiter, mouvoir; i
(et réfi.) 3359 remi»r,
uiuable 2071 ehangean
mnehier 1S06, 2261'.,
3203, 3332 ca<^her,
miicre 2Sïil triâte.
mue (en) 2676 ej( i-nt'fi*
miiËrS5fl, 763, 8!)^ 1672
S-Hys changer.
tu u e t V. luouTer.
mtiët 3120 mtut.
Bec /"«IS irfj(i>"«-
^ SVl m/mc.
A &ï\ ;kS4, 612. t(2S 1152
S9 nitircf^tr. rixilcw fwhv.
3594 nef», raimenuoL
pr. 3. $g. nesl 24*8 ;
«e, e 1703, ti»22, Ihil
, 149, 3ft3, S6S, 1502 pt.
|n ne/, proprt.
1941 imMcM jnroitrft^.
804 jaI netet6s 742, 2;i70
SUT, >ii.
kt adv. Aîb, 3219, 23G4
|m, proprement.
bol nrttoi/rr.
•10 n».
niy».
130, 2992 mr^lijirn/, mitio-
ÉMnimd.
^nt Ait), s 143 loffAHcni,
itentent, imprtuieniment.
18 md(«m«fit; pour n. ttJ7â
imdiUnttnt.
nier.
ÉO, 2M, lftb2, 25S» no6Ic.
jkb e /' 26 noMesse.
|44T n«i</(r.
|r, a 1265, l»19, 2SUI, 1526,
f 142 bruit, tapage; m.i
\k
f IS9&, 1426 qMrelier, dia-
I
9àa f.pi. 14»^ 3065 noix.
pm 14lf, 1421) nonifrre, [v. Ui
!
tr 17U, 3278 nommer, appeler.
h786 min,- DûD pM 2lti7, 3246
i jKiv; se ce non ITm^ siMon.
k 3U, 34, 5378 ;;I. nons 45,
ill nom.
|flr 'tliannoneer; 980 ;)m-
n o n p e r m fi29 non partU, tmpéritnr.
I> nos, nous prou. i>«v». 274. 557,
aeO, S«t, 1934, 1382, 5392, 2408
nou». ù nou».
2) nos V. noHtre.
Qostre a({j.po!fê. 371 j*l. DM 3081,
2i)*.2 n"(rr.
noter llOI, 2400. noter^ remar-
quer, 'iMii Humtrer.
nr>tonnler« ot.pr 1997 iionfonin»,
marin».
nourrir imt pr..'i.9tf. uorrUt 1844;
jHirt. pâmé norri, o 1984, IA3I
nowrir; (rèft.)$e nourrir, ^entre-
tenir.
noRTeles f. pi 621,867 «UMrWfc-ii.
on Tel, nouvol, e 242, W9, 1070»
XtlB Hotti'nni, fraie; tlu D. IR'/!',
2;\90 depuis peu.
Q o ti V c l e 1 1 505 nouveau, prinUtnier.
QOvIailtô, nouveauté ^367 nou-
veauté, cfutugetnent ; 2138 fnù-
chcur, jeuneiee.
nil, 0 1450, 2493, ttM.
nuit f 3972; la nuit 3, 64 ou pu
n. 318, 320, 223 pendant ta nuit,
Ut nuit; nuit et |or 57, 1059 nuit
et Jour; jil. ntiw, niiy« 348, 2144;
do n. 1818, 180», I8&t>, 2145 ta
nuit, ptHânnt ta nuit.
nul , nulz, DUS, f. nul, e 1) nij. 221,
650, S42, 890, 1063, 1873 nul. m*-
cwn; 2) pnyn. 173, 271, 36).», 459,
7111, I348iiwi, pereonne; nvHa\, nu-
luy, nul}- pr^H. 306, 1200, 1720,
2186, 2810 jîffrWNW.
nuyro 2184; ind.pt. 3. $g.mABt9U,
3253. .H.pt. nuisent 1 1 1 6 : cond. S.pl
nuireent 1211 ; paH.p^mi nefl 967
TiMÎre, fnirt du tort.
DU.vtia fa(i9\ nuit,duriedeta nuit,
0.
» pr^p. 59, 297, 981, 2957 avec.
obéir 1357, 1847 ; ind.pr.2.»;i. obeïs
1717, 3.pl. oboïsaent 1717-, impér.
I
I
i
I
I
refrosckir Sl'JO mfmichir.
refroidir m^j. jn: 3. «9. tefroides
USi rrfj-rtidir, avoir fniid.
rtfnscr les, 26S, 5«!i, 6à7, 2H'i
regarder S, 428, 4&6, S12, 1743,
IWU, 2(i3«, 2ît9lt reg(ir»\cr, exn.
minrr; les regardans 2S9U rrux
^Ki rc^inffft/; (rt'//. OMC «ow
passif) au* o» regarde.
repart »i 2639 «oin, prAnufton.
r«Infl m. pL 3274 reins, Joa.
reit I'. rey.
relever iiid. j?r. 3. «j^. relieve 27»»,
H_jA. relievent 180] rtktrr, con-
naler, tAciUr.
rcmaitidre «nhj. pr. 3. $g. re-
uiaigDus 1437 revter.
reuianeui, e 31U3 ym' rate, gui
mt de ifWtf.
retneobraîlle f I&16 iVMiANafvi-
f ion.
reitiiere m. T-AHt^; mètre r. n yil,
1776 firrrtriy«r; .1074 mi»/nv/m^-,-
sauz dbI r. 30.S4 nttut rtmide, ir-
rèriictiUrmatt.
ruiuîrur îiïH rcgttrrier, atbtiircr,
rundre 1S&, 4U0, 75!:l, l»92, ItMtb,
2533, 2599; intl pr. H. fuj. nuit
Ittnii, lini; /lif. t. stf. rondray loii,
.ï. «y. rcodrs 774; ;>fflr/. ^xissr ren-
du, e 03, Î720 rcttdrt; dire, ré-
primer; produire; r. miisage 460
{voy. ta note); bu r. a m[R 6S m
êomuttre à lui, accepta aph atUo-
rite.
reneer 2456 renier, écarter, cacher.
renommô, e 3S71 rejtommé, ripHté.
rcnoiivel m Olo renouveau,
reDonTe1er2153r«noHircU0r;(rf/L)
S327 M tmouiYi/n', «e répéter.
repaire r. repericr,
rcpcntir(rr/f.)»HA;./)r..î, «y, se re-
pente ltid2; |Mir/. paSHc rcpoutti,
e 7(il ne repentir.
repère m 211, 2022 action de se
rmdre qMÏque part; 2939 refuge.
i
reperior SIS2; ind. pr. 3.
iwirc 433 repère 644, 169
ae rendre, aller; venir, art
produire.
1) repas at^'. \A^Zpaitibtr,\
2)repug Ml 3. 58, Hfil,
)irendre r. v. preadre.
repeser (rt'/ï.) 1065 se rtyei
reprendre 5ÏI2, 3166, 321
reprendn, MdMer, critifiM
repreuche m 19(11, t&24 4
reprocher suhj. pr. 2. »g.
che» lflu2 rrprochrr.
rei)uenoistre fulrj.pr. S.t>jf
noiflses 17tW reronmn'trr, •
requerrc S>sb, \\^\; ind. p\
reculer 161 roquer VWi
requiert 1172, 277D; imfè
rutiuier 1754, 1931 ruqoi
avirj. pr. 3. $g. n*(|acre St
demandfri a'infottner.
requeste f IhW rtguite, 4t
priiré.
rero 335 rouer.
rescliBiifer 173» rtdim^
citer, unimrr.
rescours m. pi 2366 plis.
rescrire 772, 27.'.*» 27iiS;
â. sjj. rescris 277S ; impé
rvBcfl 27î»3; ntJfJ. pr. 3.
crive 765 répondre jtar Hrri
à son tour.
resembler 32i(l rtasembU
setubU^te. h
résident 101 réaidmU,m^
reiinx tri. pi 149ti raitim.'
resoloir ind^pr. 3. gg. rcti
avoir coittttme par contre.
resoD f 133,141, IdâTmiM
3065 chose raimnwtbtr^ SU
3027 i^Wile; par r. 237, j
un rnuKittHmient : par n
1S47 à phi» forte raiâom.
rctoaablu 1972 raiwiuuM
respirer SIIU respirer.
resplendir 2U'40; ^ori j
plendissaut 2036 reé^lmOr
GLOSSAIRE
191
tdro 1S17; impér, 2. ag. res- ris m Ï53S, )5M rii, vire.
' S06 Tiponoft.
^nie / lira, 2708 rrJWtMW.
irer li>96 rcrfrturrr, r^j*<trer.
jfcindre «ufr/. j/r ^. «a. rcs-
k^nes 4U2 resfrcimdrc, liimi-
Ifior 05ti rttitrdrr.
nttU9; inf. entpL subat. XibS;
[ pr. 1 ag. retien Mh; impér.
B. ntieng 219; 9nhj. pr. 3. »!f.
boige 1SI4, '20M retiengne U4U,
î retenir; ne pas oablitr; con-
ter.
ner 2120 retrnir.
re, retrftire 5N, 2f>!il, :tl73,
I meoHter, dire; 307 hiSti tjt'-
Hr; 141* rrhVw; ISfiO /aire.
P«/ct-; (rf/r.) Î94«, 294V, 33Wi
prfiiTr; (no*/.) yw) sf rriiiiM-.
18, retillc!) /: i^/. 7», 61, 104,
I riglf», préwpir*.
^ence f 1961 révtrence, rca-
l â& à quelqu'un.
"f OM, 3937 pi reiz 423, 442
l/ÎW.
k 1012 munant,
btw I(H»pt ribtua27IO, 37S4
JBwt
b Ml^ 125y, 2452 riche; bftiu,
f'\n^; nnbHl. imb.
ement (tore r.in) IUS2 faire
ICO f 1286, 1296 richevte; pL
, 2227 riche» ptimrti.
f 3il2, 324, 3!l2 riens 274?,
rien (Hib rien, aucune chote;
,x. 112, bi)b pùur rien, à aucun
Iftt m 2615 itorte de danêe.
f 1477 nntte, dispute.
1426 diëpîtter.
'il, 527, 6-2-, 1|i)l, 252U; ituJ.
f 5. Si/, rit 2540, i:.lll; ijfivï;:
tg. rioît 1065; aubj. pi: S.mj.
\ 2691; /mW. ;»-. riuit 2âS!4;
t. lea riftos 2691 cextx ^it riefl^
rlee es /*. pt, 2538 rixie*, i^itU» r/r-
rire.
rive /■ 271S rinr.
riveur {neut.) tbl& /inrr fa cAmm
(â rvûcau), rftaiwr.
rlvi«rc f 212» nrftre.
robe ^ 349, 4S2, 4»9, tSSS raie.
TOB f 2367 roue,
roi g ne /■ 3"*t, iS49, 2ÏW rojiW-
rots V. roys.
romtnans m. ^jf. 261U rwiwww,
poànm ^çHfN.
rompre JH/f. jrr. 5. 113. ront 1712;
eond. 3. pi. roiupeeat tO&5; pitrt,
pasxé rooipu. fl 1074 rompre, m*-
racher; violer.
rond, e 22Hfi rond.
rondocbe /" 2288 rotuleur.
rondot, e 227S pi ronde* luiu
rond, arrondi.
ront r. rompre.
roogner, riM^ffucr 971, 23ftu, 3Jtti9
rofftur.
roses f. pi 1819, 3147 naes.
route (en) f 2994 eu route, m ekt'
min.
rois, roys m. nom. «y, tt pi. 4Sti,
&itl, Mo ixti.
rtidu \'iii\ , 2bis f;ro»«ier, mtH élevé ;
r. Iicste 1271) trè$ bfte.
rnso» /". pi 2141 mentonget,
8.
b' = sa 208, (194, 1827, 170&, 1784
ne 123, 132, 174.
BB V. son.
sage 244, 249, 290, 294, 21S7 so^e;
cummc s. 81 IS comme ferait ce-
IkÎ qtti est mge; les sages :1085
celles qui mnt vtge».
sagement adv. 751, Iii42, 108Q
nagement, adroitement.
Hnillir 2SfiO saillir, jaillir.
I) satn m 1481 »ein.
2] 8e{q, e 9»fl, 1A12, 2361 soiil,
pi-opre.
GLOSSAIRE
193
■ en tir H>1'>, 3346 smtir: 1102 ex-
kalrr une mlrur; IfiOS êpruiivei-.
■eque 2507 sirhe.
■ercot Kl iSltt Jitpnii de liesëuti.
■er! a^j- 2ô!I.S uirliuHeitx, hurmoni-
eux (r. Ui note).
•erenmnt m 1052, lor>7, lii(>4 j^/.
BCremuDS 105(> sennrut.
aarjant m Oitii, 15(7 anritcnr; 2441
adorafair.
»er on pri-p. lo2j, nul, MSii, i:>oo
aeloti, il'iq/if.f. à.
serpentcie /' 21.")4 iiclU serj/viit.
•errer 2514 m-rrer.
■ervisblc 4HS uerviublv. qui rrtnl
service.
■ ervibic 2S't)i servinble, qui xert
bien (v. Introd. III).
servir 20, 401, Sb'l, !)23 servir,
rendre xerrive.
ses V. son.
Beson /" 23s, ;i()s^ it(iiKiui . feitipy.
époque, niouimt.
setlT, Q. :(Oîi, 2(;i;4, :ti it> sûr. rerfni».
settrcmunt ailr. hl4. 011. \2<>
sûretmnt, avec sécurifr.
sey V. savoir et soi.
el aih\ .V>'.) ih- Iflh- fariiii; ttnij. 14.
15, 34, I2S f(i(s.f(, M»^, frllemint;
ordiimirerut'iif "uiri '/c coimiie 47.
ISB, :tSU (ivitiint: <tim<i ipu) mi de
que 14.'). Itio, V.:,]. ;i.Mi, ai;*; i^/»'
»orf'* î»*;): iiifroilniminf nue "c-
conde. proponifi'in il, 70 et; bl.
HS4 eependnnl-, !M (■■('.■</ />oi(»v/i«W;
121, 2451 (ilorx; exiiL-t!f<)\ l.ts,
5SI.
• leuteH /'. pi 26fi4 luites. mut^é-
queneex.
signe m 4:t'J. Sti4, 17(17, lS4îi niijm:
signer 25lli (oxottiinupier du ijesle.
silence m 71 Hilruce.
simonie /' 11170 muvHte. rniiiditiK
simple 243, 21<)4, 2««'J niitiplc, na-
turel, sans Hinlice ni nffei-tntinii.
simplece, -clie /' S^si «implivUé;
27 naturel doux et faàle.
B.bUotheca NormamiICH V.
simplement adv. 2542 nrec nntu-
ri'l; 3307 an xituplr, non dunhU.
siques, sique conj. 2flS, 537, :J23«
sire r. seignor.
soehonncrie f 2il04 maqmijnon-
mi(jc.
s 0 e n , siicn prou. posa. m. ng. ♦iOtî,
175s sien; le 8. 1543, 1723 son
fiieii; f muv. S.32, OSl, 1074 nienne.
soi 100, 1117, :t4I4 soy 00, 175,
"ilSK suy )i(i0 forme, emphatiq. de
Pt' ; (le sey 1 2S0 en lui-mâne, par
lui-nit'me.
soie r. see.
soit — ou loc. difj. 101, 45:», 469
si)il - soit iil3 soit — 8oit, ou
-- on.
solu I". sou).
Hoieil m 20.10 soleil.
solement r. soiilcnicnt.
s o 1 n i r iiid. pr. 2. .itf. sens 020, 8. sij.
sent 7(i:), llHil, lOliO, 1. pi. scions
17(15 .■*<tloB 2l^:^l, :t.pl. scnicnt OOit,
1072, Wl'iT; Impf, S. sy. soiiloit
ItitH, 3IS2 soloit 3003 firoir cou-
tume.
simiuio (proncire) :i2SI s'endonnîr.
s t> m mer ! 00 com/toser.
son, Sun luJj. poss, m. ai/. 3S, I0|5,
1021 /' sa 4S9, 40S, 506; devant
nue nnjelh: = s", une fois seu
17(10; pi. 51. 121, 12.5, IDIO son,
su, ses.
siinge m 131, 1010 sontje, irrr.
sungier 54 eonyer, rècer.
sonner 2000 jouer; sanz mot s.
S120 sans qu'il dise, prononce ini
mot.
sonnieiliier 3205 sontmeiller.
soruliiiint m 3S7 ^leinturc dedessii».
sorc.Iiorie /' 1319, \H2S aorrellcrie,
sortiiet/f.
sorcillos f\pl. 32^>, 2207 sonrdbf.
soreoste ''Il qui marche à côté de.
sore (mètre) 1835 reprocher.
sormoQtcr, sourmonter 30, 155fl
13
GLOSSAIRE
1^5
tlbU f &2&. 52», M6, 937 tcilk;
pi 1410, 2617 sorte de Jeu.
Uhletes f. pi. 2S41, :tl)&3 taj^lcffm
(pour rr.rirf).
tac h 6 /'Mil). aXIA tdc&fl.
tailHer 1AI9 {jîff.)cûngtrHire.bâfir.
taïre r. tere.
talent m iOU, lttT2, Z9ÏH détir.
tant D'fO'. t-de lOf), IM,-]t£, 3057
//!»/ rff; .ïiinA de \Hit\ Innt ilr;
tant de fois près comme lOOfi
prC'iH'- anlitnt ih fuin i/>u-; pour
t. l'dV.} cejwniiitnl ; pour t. t|UP
I2tt*, 2»5li, 2UÏ1 pottrim ^iie; mil
tans 3^06 miUe foiv autant ; 2}uWr.
■Ifl, 122, 224 tfUcmcnt, à un tri
drgr, \ tant connue SU, sl3, IB'JS
taiiî cniu 21:!1 'iiu(.*ti Uiniftnnp» que;
3212 riu/(iHi iju^; taut que lUSU,
245», 2-lTt jnnguîi «v yuc,
tant OS I di/i'. 20(1, 2^4, 1157 iittnié-
diotrment, itur'le'fJuimp.
tapir (rf'/t) 3371 ne tapir, et- cacher.
tardes f. p(. 2I>US urmeii (lUfen-
nreu).
tirdar H", 4.^8, I29fl fordo-, diffê-
rtr (iwmI. c( rf'/i.)
targicr 27l!>7, 27it8 {net et nenl.)
tanUr, retitriîçr, itiff'értr; t. a ^iilft
tarxitr de.
tart adv. U:i6 tard; a t. litân ^tf.
tUvemmt (r. in nw^-).
tsatLT 10.111, 1S77, 2797 0tcr, ea-
tiayt:*; éprouver.
tiTfirnleras f.pl. 305S larcmièreii.
te pnm. ptm. ace. et dut, 70, )U5,
112 te, à toi.
teisaut Ti. tere.
tel M. et f. :tH, M."!, 157, XSn pi telz
17S, ;t:i\ n:i touit 224" tela 2713
telx 211*1:. td, -/<■; tt*J qui, loi —
qui H'AQ, 929 ^Kfi^it'uti , Ftiti nii
Crtu/jr — gui.
tu m p e »to« f.pl. 80(1 temjtêten, wnu-
niifi tevip».
temple m 4:^3 tempfe, égliiK.
temps r. teua.
tencbier pOl. I3B&, Itôl, 2G1I di*-
puter. dJHCHter.
lenvhoDB f.pl. 1)06, 1361, 1367,
digpuieji; 1S26 duniés.
1) tendre 174, 242, 424, 3431, ft:i20
tmilrtj délirât.
2> tendre 423, 442, l'»^o, 2482; itul.
pr. .?. Hg. tent 2131 ; ftU. 1. gg. len-
dray 1U6; ruN/J. .'y. jrl. tendroii'nt
S13i tendre, étendre; vwer:, ttatider.
tenir 371, .<t2.'>, 1430, I4r.8, 1794),
1 St62, 2.161 i iml pr. l »y. tien 1 965,
2817, 2101, .r»»/. tien! 311', 8S6.
2S4S, i.pt tenon 2BI9, 2>>b5, ^.pï.
tlooneDl 472, 2!i$5; imp/'. H. ag.
tenutt 1522; /"uf. -V. «^. tcndru
2«33, 3. «y. ternira filG, Ï-W, 1336,
2979, .H. pi. tendront 502; cond.
3. ag. tcndri>lt 290.>; xwpér.'^.tg.
tien 261, 474, 579: xuhj. pr. 3. »g.
tiengr;.H .'^26, 300 riongnes 2ïtri.
.7. «fl. tienge 584, IS24, ls50 ((en-
goe ans, BM; part. pasȏ tenu, c,
71, 1024, ]97S, 1735 Irmr, entre-
tenir, connerver, miiintenir; t feate
164» d(mner ime /Irï*-; t oliier 3263
chérir; t. a SCS, 5S4, 6So ri^yartln-
cofMtne; t. por 2:(32, 254 S, 2f>S0 regar-
lier evtHttU!, se tenir 472, 5(l2, 2059
jw (mir, « (»v>i«*ef ; se t. pour 57U,
filO »e cowidirer comme; se t. Uc
92>i, 2&5&, 3289 H'ttbstrmr de.
tcns I» lir>.t. 1150, ir.05 temps 7,
i:ilS, 215 tcmpH, tnomcnt , époque;
nul t. 2522>n»iAM.- avoirlet. 2611.
tenter 275 tenter.
tere, Uire 515, 1387, 1788," ind.pr.
3. ug. test 3121 ; impf. 3. ug. toiioît
1S9S; Huhj. pr. H. ug. te*e 1796,
ISK;) taire, ne pan divulguer; {réfl.)
3341 Jteffiirv; part.pr.adj. tvtsani,
tesant. t- S(i;t, ITS-'i, is^ii n/mrinu-.
tonnes /". pi. 109>* («t*j«, momnij
rtp/ioHuti.
terre f 1450, 1665, 1909 terre, ttol
tes v. Ion.
tesant r. tore.
13*
DATE DUE
J/i^ :M)
JlttL
4985-
Stanford University Libraries
Stanford, Ca.
94305