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Full text of "Eneas"

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3ra 


BIBLIOTHECA  NORMANNICA. 


ibofaci 


heran, 


8&egeb( 


Von 


ffennann  Sue] 


""«■  erst. 


IV. 


f-^LAND 


A  MES  CHERlfl  HAtlItES 

GASTON    PARIS 

ET 

A.-G.  VAN  HAMEL. 


Avant -Propos. 


LorAqne.  il  y  a  prùs  de  trois  ana,  je  pnbliai  ma  th6t»e  ,Tn- 
trodaetiou  à  nne  ùditiou  l'Htiqtie  du  Uoirmii  d'KiK-as",  je  SHisis 
rmudun  polir  remercier  Unm  eeux  ijui,  d'une  inauiére  na 
dWra,  avaient  rju'Jlit^i  men  rei^hereheH  Kur  rKiit'-ai<,  en  premier 
HiB  mes  chent  maîtres  MM.  A.-Q.  van  Daniel,  ClufiUm  Paris, 
ha\  Mcycr,  t'ritz  Neninanu.  Qa'ou  me  permette  d'ajouter  à 
<n  oûMift  celui  d'un  savant  dont  je  serai  pour  touJourH  l'obli^'?. 
M.  lleruiaiiu  Sneliier  ne  aetut  pas  (Contesté  d'abriter  uia  iiulili- 
eitioii  dans  sa  ^BibliotUeeii  Noniianiiifa'',  il  a  encore  eu  l'ex- 
Maa  bonté  de  revoir  leo  feuilles,  à  mesure  iiuelles  s'inipri- 
aiiaat,  et  de  faire  profiter  mon  travail  de  seit  vastes  i^ounaÎK- 
MMM  de  l'uneicnne  langue. 

En  deliors  de  ma  tbêt^e,  rÉnéai*  a  été  traité  dans  IVHistoîre 
littéraire  de  lu  France'  XIX  671  (A.  Uuvalj;  dans  r„K})Hai  sur  le 
Bamftii  d'Èutas"  par  M.  Alexandre  Pey  (Paris  J85ti^,  où  l'nu  tronve 
HB  aperv'n  dn  poème  avecf  de  nombreux  extraits  du  manuscrit 
0:  dans  le  volume  11  p.  1  suiv.  dn  ..lalirfiiicb  lltr  liomauiscbe 
tnd  ËDglisehe  I  Jteratur"  (c'est  encore  M.  Pey  qui,  à  cet  endroit, 
M^arc  entre  eux  le  poème  frauv'ais  et  la  traduction  qu'en 
t  lutte  Henri  de  Vcldeke);  et  daus  l'iutrudtictiuu  à  l'édition 
«MfBe  de  l'Kneit  de  Veldeke  par  M.  Bcbaglicl. 

J*anraiit  voulu  ajuutcr  à  mou  Introduction  nu  chapitre  sur 
rUitoire  ultérieure  de  l'Énêas,  »ur  riutluencc  qu'il  a  exercée  sur 
la  pocMie  du  moyeu  kga.  Malbenreuseuient,  je  inauqne  iei  des 
Hmi  iuilispeuaablcs  ù  une   pareille   rccbcrcbe  et  je  me  vols 


INTRODUCTION. 


%  XoriuAiiiiii'a.  IV. 


Chapitre  L 

LeR  Manuscrit  H. 

Jo  oonnaU  du  Roman  <VKnéA8  tes  maniiHcritit  miivants: 
A  Blhl.  I-nuiTiitieiine  A  Flureiioe.  Plut.  XLI.  cod.  4'l. 
Test  an  petit  oiaDiisorit,  dutnnt  de  la  tin  du  XIl^'  g.  ou  du  com- 
nicnL'cnient  dn  Xllle.  11  compte  60  teailletH  à  deux  colonneu, 
42  vcn  elincune.  Le  maiiu^orit,  qui  ne  enntieut  que  le 
vronn  d'Knt^aH.  est  nienlionni'  pur  M.  Paul  Ile)'Ke,  dnuH  net* 
,Koiimnische  Inedita  aul'  Italiiinischen  Bibliotbckcn  (Id&G)*.  où 
il  >_*»  publie  qachioes  oentaincH  de  vers  (V.  p.  81  huîv.).  A  la  fin 
du  |)(>éue  se  trouvent  en  ccrituro  courante  les  plirase»  ftuî- 
vautes:  ,per  vos  donna  vallenz  ebeu  non  ans  dir  ni  non  pos 
dir  a  vos  ma  dosiranza  ...  eu  aai  plu»  vod  de  bon  eor  liai- 
leoz  cbe  Clipes  non  ama  Fenices  veranient  ue  Floire  Ulauea- 

ir  De  AHxaQdn;  Soredamors 

B  Britisb  Mnscnni.  Add.  14100.  Voyez  la  description  trâa 
létailléc  et  trûa  exacte  daun  le  «Catalof^nc  uf  KomancCH  in  the 
lâpartmeot  of  mss.  nt  tbe  Britisb  Mnsouui,  by  H.  L.  D.  Wurd", 
Toi.  I  p.  82.  Lo  manuDcrit  c^t  complet,  sauf,  :\  la  lin  du  poème 
»|iniît  te  vers  10035,  nue  lacune,  provenant  d'un  feuillet 
irdn. 

0    Spaldiug,  IJucolnebire,  ayant  appartenu  îi  fen  le  Hé- 
ïod  Edw.  Moore.     Voir  sur  ce  nianiiserit  In  note  de  M.  Paul 
tcycr,  dans  la  Huntauia  V  p.  2.    I.e  Koman  d'KuùaH  y  occupe 
feoillets  10C-1G4  (ro.  col.  II). 
D    Bibl.  Nat„  f.  fr.  GO.   Fin  du  XlVe  s.    Voir  la  dencription 
sbcz  Pnniin  Parie,  „Lc«  mannserit^  fruuvoitt  de  la  Mililiothîque 
Koi"  T.  I  p.  67—72,  et  cbez  M.  Joly,  dans  «on  éditiou  da 
>iuuii    de  Traie   p.  3.     Le  manuscrit  contient  le  Honian   de 
lébes,   te  Roman  de  Troie  et  le  Koman  d'Enéas  (depuis  le 


nv  un  un   fitwuit;   unii 

donuoDs  comme  appendice,  à  la  ki 
E    lïilïl.  Nat,  f.  fr.  12603.    \l 
Itoiiiau  (le  Brut  )>.  V,  i|iii  le  met  un  X 
n'y  trouve  eu  entier,  saut'  denx  lac» 
viennent  de  feuillet»  perdus,  et  qnî  vo 
ecment  jusqu'au    vers  1769,    la    s 
vers  51^01.    Notre  roman  y  est  sondé 
le  vers  1013U  E  ahaudoitue  la  Ic^ou 
dons   les   derniers   vers   dn    poème, 
d'KiiéiiH  juHqn'à    KomuInH.     Voici    la 
Homan  de  Brut  après  le  vers  10130: 
Aproa  gaireo  ne  deni 
Li  rois  dn  siècle  très 
Et  la  terre  ot  toute  E 
S'ot  u  moullier  Lavioîi 
Pnisqn*Kucas  liavine  c 
Kt  la  terre  toute  conq 
o(i  il  a  repris  le  vers  ii7  du  Brut; 

PniHqu'Kncas  Lavine  < 
Et  toute  la  terre  eonq 

F    Bihl.Nat,f.fr.  14115.    XIIU  s.  ( 
Voyez  I^roux  de  Lîuey,  Hunian  de 
1^  Kunian  d'Ènèits  préeède  le  Koman 

G  Bîbl  Nat..  f.  fr.  U50.  Voir  la  i 
chez  Leroux  de  Lincy,  Kuninu  de  B 
l'édition  de  C'iigés  par  M.  Foerst 


LES  MANUSCRITS 


r  ie  Troie  y  occupe  les  fenillete  1—147  v.,  le  Roman 

1».  117  V.  — 207  V.,   le  Rouiau  de   Brut  207v.  — 242v. 
(Au  du  volniuc).    Les  pages  sont  ;l  tleax  eoloniics  de  1<)  vera.) 
h.:i\f^   le   toxte  dn  Uonian  de  Truie  aen]  il  y  a  des  têteH  de 
■iia(iitre> 

I  Bibl.  Xat,  f.  fr.  784.  Voir  Paulin  Pari»  „ï,eH  niaiinsorits 
fnutioi»  de  la  Biblioth(^qne  du  Boi"  T.  VI  p.  1iï3  et  M.  ^^^\y. 
.le  Roman  de  'IVoie',  p.  4.  Note  (Comparez  Constans,  La 
'  lende  d'Oedipc,  p.  1()0  et  161).  TjO  manutterit  contient 
KomuD  de  Thôbes  et  rÉnént».  Celni-cî  y  est  complet,  sauf 
.e  laeone,  pruvoDant  de  neuf  feuillette  perdu»*,  ipii  \n  du 
m  8335  an  vcrp  0993.  Le  manuscrit  date  de  la  tin  du  XUU'  ». 
dn  commencement  du  XlVe  g.  (Comparez  Romania  X, 
272).  

En  résumé:  il  existe  dn  Roman  d'ftnoa»  neuf  mannscrits, 

iâfiat  le  plu»  ancien  (A)  est  de  la  fiu  du  XIK'  ».;  dans  trois  de 

[M  mannscrits   le  Roman   se    tronvo  aecompn^é   du   Roman 

rot  (HFE;  daiia  E  il  ne  forme  qu'un  seul  poômc  avec  U 

dans   U   et  dans   D  il  fait  suite  au  Koman  de  Troie,' 

1^  1  C  et  D  il  est  asHoeié  an  Ruman  de  Tliùbcs;  danit   AR 

ÉDfin  oe  se  trouve  qae  le  Roman  dT-'nt^a». 


TAcbons   de  trouver  les  rapports  qui  existent  entre  noa 
nunniscrits 

Alt     A.  le  plus  aneicn  de  eea  nianuserit^,  se  trouve  danrt 

00  rapjKtrt  intime  aveo  B.    Cette  relation  est  prouvée  surtout 

Ipcr  les  verH  2M>7  et  2^iC^,  qui.  étant  placés  dauM  A  après  le 

vm  ■2.'j7C*  (faute  que  A  a  corrigée  par  des  situes  ù  la  marge) 

[K  trouvent  au    int-nie    endroit  dann  B,  sans   ipilci  on  ait  rc- 

ii  l'crrcnr.     U  est  possible  qne  B  soit  une  copie  direetc 

[He  .\:  a\on   la  corrcetion  dan?  A  doit  être  d'une  main  jinstê- 

rieiire;  dans  toug  lei»  eas,  je  me  prtm  autorisé  A  considérer  A 

Iconme  représentant  de  la  famille  x  que  j'accepte  pour  AB.  Je 

It  rruis  pas  qu'il  soit  néeossaire  de  prendre  tontes  les  variantes 

\hai*   B:    leH  difTércuees  iptc  m'a    uioutrécs  une    enniparaison 

[niDDtionse  des  deux  manuscrite  ne  sont  d'aucune  imjxirtance. 

Les   dcitA    niannseriti^   ont  en  eoinninn    une   lacune  axsc/ 

[■■portante  ivss.  yo'Jl— yiitr)};  l'épisiKk*  des  .tultles  mao^< 


3701   tons  Ica  m 
cerf  pris'    et   pour  faire  concoî 
vers  i|ui  KQÎvcDt.  ils  ont,  tuus  \cs\ 
et  3767. 

A  quelques  rares  cadntite  ils 
scrits  (liRV-rents;  ainsi  aux  vers  30J 

Les  aunibrcuscu  lacunes  que  p| 
cnlarité  que  je  veux  relever.  Tn>s 
uuc  Ic^^on  [>cu  usitée,  ils  uuietteul] 
uft  se  trouve  la  difHcnltê,  taudis 
garde  du  moins.  Cp.  les  vers  lîrilj 
Dans  \qs  grandes  descriptions,  oii 
beaucoup  de  mots  techniques,  les  laj 
nombreuses,  en  vertu  de  ee  système  d 

Nous  admettons  doue  pour  HI  n 

EF  Le  rapport  entre  ces  deux 
les  vers  sui\HUt8:  6274,  6741,  U742 
cAlations  aprt^H  les  vers  2144»  89(K)^ 

Nous  acceptons  pour  EF  une  so 

:G  La  relatioD  qui  existe  entn 
Huivant*:  2441,  6055  et  6('56.  66.Ht,  " 

l'uurtant  G  parait  avoir  consulta 
Mais  j'ose  pourtant  uninner  qu'il  ti 
mille  ;:. 

NouB  nommerons  Toriginal  ded 


LES  MANUSCRITS 


▼n 


D    Qnelle  place,  daDii  la  clai^6cation.  faut -il  donner  an 

muucrit  DV    Avec  x  il  n'a  pas  de  faute  commune'):  ^vee 

y  il  eo  A  f)nclqrie)«-iineii.     Au  vers  hhM*  il  a  fallu   act*fiptcr  In 

letofi  de  A ,  parce  qu'il  est  probable  qne  c'est  elle  qui  rcprc- 

;  note  la  bunnc  le^un.    En  elTet,  on  ne  eompreudruit  ims  ponr- 

I^hmA  ciit  reuqdaci"  une  rime  trûs  ordinaire  par  nne  rime  inn- 

■t^e,    RemarqDuDK  cependant  ijoe  cette  fiiutc  eHt  peu  pruliante, 

ifvcc  que  le  cban^enient  s'uflmit  de  lal-même.  —  Au  vers  1584 

ik  faate  de  DG  (Ui  changent  d'une  façon  différente)  semble 

\n)ir    ét^    uccasionnre    ))ar    le    mot   à   la   rime:   conlor,    qui, 

pciit-ftrc,  semblnit  étrange  aux  copisteê  de  ces  mannscritA. 

C<  ver»  1584    noa^   niuntre  encore   qtie   D   se  place  plntt  ph^ft 

de  GEF  que  de  lil.     Knlïn  les  vers  7671  et  7t)72  achèvent  d& 

■oatrer  la  relation  de  GKKI)  (HI  omettent  ces  vers). 

Bestont  quelques  interpolations  de  GFD  (£  manqne  en- 
'«re  dans   cette  i>artic  de  l'Énf-as),  entre  les  vers  470—171 
il4-515,  544-54Ô.  700—701,  'îtl—l'S.i,  826-827.     Sara 
|Mu  prononcer   encore  sur  la  question  si,  d'aph'fs  la  claasî-i 
featioQ.  ces  vers  doivent  f^tre  acceptt^s  ou  uon  dans  le  texte,] 
fûioos   remarqacr   que    leur   cuiitcuu    les  rend   fort   suspects.' 
Sus  «enlcnicnt  ils  interrompent  la  marche  dn  récit,  mais  il  s^y 
Iniuve  en  outre  de  nonibreuwes  n'iK-tilions  et  bien  des  contra- 
dietioas.    Ainsi  il  y  est  que  Didou  m  trouve  devant  le  temple, 
[ctou  jr  raconte  comment  elle  est  vêtue;  or,  lii  o(t  tes  antre» 
(Maascrits  reprennent,  on  retrouve,  dans  un  rapport  plus  lopi- 
"iw  (les  me^isagers  d'Knc^e  arrivent  et  la  voient)  cette  mention 
d«  Didon,   qui  se   trouve  devant  le  temple;  t'videmment,  la 
première  fois^  elle  est  de  trop.    Tondis  que  tons  les  antres 
luiiuserits  disent  qul-^nt^o  so  prt'pare  û   aller  ix  Carthage  et 
l'apareHJa  hien  de  dras  et  monta  en  un  paiefrei  (au  ver»  700). 
IXJF  intercalent  entre  ces  deux  vers  une  descrijition  détaillr-e 
(le  la  personne  et  dn  i*ontonic  d'Knée  *). 


')  A  nolm  (|a'uu  dc  Tuatlle  regarder  comme  tvltu  le  mut  rmu  au 
ren2>)tfS,  qai  to  Irouve  dsas  AU,  mais  c|iii,  duu  D,  &  t'ti-  oxponcUié  et 
renplirf  )iar  mtU.     \\  te  iittiirrait  hk-n  qu'il  n'y  uût  là  qu'un  simplt^  Utputw 

*)  tf  Rfhiiglivl.  dans  sun  kdîttua  de  TEneit  du  Veldvke,  a  d^jn  fitt 
tiiK'  ce  pâssft^e,  qui  ne  «o  tmuvo  pas  dans  »*m  nittcur,  i*»t 

,!)"'■  "'   «w'  CKrrlili.i»", 


^nent«  avec  u     II 
D  il  la  fiiiiiille  y.  car  alora  les  fatiteB' 
anssi;   il  est  également  impodHible  de 
sealo  famille  avec  GEF  (car  il  fant  Hi 
de  y  ou  qu'elle  ne  le  Boit  pas:   elle    Qï 
mémo  temps  de  y  et  d'nne  autre  tamillj 

Remarquons  que  D,  bien  que  pofttéi 
manuscrits,  n'a  qnc  relativement  peu  dl 
acriptiun  du  ^rnll)eau  de  Camille,  par  c? 
presque  tonjuurs  avec  A,  tandis  que  GEl 
remanieincntH  faiitaittlstcH.     Pour  la  cnusl 
d'nnc  importance  très  rOeilc:   le   pluâ  nof 
entre  A  et  D  suffit  pour  montrer  la  boni 

On  8C  demande,  en  face  de  ecR  faiti 
remonter  D  h  une  famille  à  part,  tout  < 
connu  GKF,  on  du  moins  nn  d'entre  eux 
cansc  des  passages  où  e^est  avec  eo 
s'jUToriIc)  et  il  faudra  donc  supposer  qi 
interpointions  ac  soient  glissées  dans  I 
de  F. 

Le  manuscrit  D  soulève  encore  une 
répondre.  Dans  la  première  p:irtie  de  \ 
du  poème,  il  fournit,  à  plusieurs  endroit 
fait  différente  de  celle  des  antres  mano 
asscx  curienx,  on  constate  que  ces  ch 
rapprocher  le  Komau  d'Kuéas. 


lOD,  ux  nscnr: 
JliuucQs  parla  premiers 
U  plus  sages  (les  lucsflgiers  (x: 
timlitt  que  y  a  les  vers: 

Ilionous  parla  por 
ki  rnult  e-stcit  sa^^j 
I  uociH  donne  la  leçon  saivante: 

Iliuncu)4  parla  prcmij 
li  plus  sages  des  lut 
il  a  parlé  por  élu  ti 
ki  molt  csteit  sa^es 
Fuis  il  tlumic  le  tliHCOurH  d'Iliuul 
AGMKl.    Mais,  à  la  Hn  du  diseonrSf 
une  seconde  fois  d'apn^s  la  versioii  d 
507     et  see  ne»  alkes  redr 
que  la  tormente  a  de 
Ulionens  e^teit  molt  i 
molt  par  li  dist  bien 
„I)aiiie",  fait  il,  ^  ce 
oft   il   n   repris   la   vernion  de   D.     L 
trouve  (-gtilenierit  deux  luia. 

Il  est  assez  rare  qn'oit  puisse 
flagrant  diUit  de  eonihlnaison.  Dans 
l'acileuicut  que  le  manuBorit  C  no  i 
eoosîdénitiun  oA  il  s'agit  de  savoir  h 
tiques  ttu  hieu  n'ila  out  ùtO  li 


LES  MANUSCRITS 


fflilé)  île  se  tient  toat  préB  du  A.     Seuleaient  il  est  eseeasive* 

[tcot^fficUe  de  prouver  qu'il  se  truave  daDS  un  rupport  intime 

me  St  cnr,  pour  eeb  il  faudruit  trouver  iiv»  fautes  coniniuiies; 

orA  a  peu  de  fautes  cudentce.     Aux  descriptions  des  tomlicanx 

[il  suit  égalenieut   A   de  Iriïs  près  et  j'ai  réoMÎ  À  trouver  une 

bftte  commune  aux  deux  mamisen'ts.     Au  vers  8475  yD  lisent: 

AooTi*  t':i  puiuto  (l)  Ijiiatc)  (Le  vcru  préecdeut  e«t:  „/«  vis  eu 

iai  (HûcM  et  temz'").     AC   lifleut:.„/VV/(r,  tu  aimes".    Ce  vcni  aei 

'ictronvc  qnciqnee  ver»  pln8  Itant,  et  ue  va  évidcninicut  pau  anstti 

.Ktin  dana  ce  rapport  que  celui  de  yD.     C  appartient  donc  k  lu 

iiiulle  j',  et  «est  oui)iplt-t(>  par  D  (ee  qui  explique  Ion  quelques 

vers,  dnui)  la  description  des  tombeaux,  oA  il  se  range  auprès 

'(le  D  et   s'écarte  de  A).     Étant  de  heaneuup  pogtùrieur  A  A, 

ioffranl   une  compilation   (évidente   de  levons  de  familles  dilT<ï- 

|mtM,  C  peut  être  négligé,  A  notre  avis,  pour  la  constitution 

^a  texte,   d'antant    plus  que   nous  avons  dans  A  un  type  ex- 

ceUeDi  de  la  famille  dont  C  provieut. 

Il  nous  reste  à  mentionner  une  particularité  de  notre  ma- 
iDirrit,  qui  consiste  h  omettre  les  endroits  inconvenants;  loi, 
wea«atioDa  do  la  mère  de  Kaviuie  contre  l-inée  (aux  vcnij 
S65— S6ia),  que  répète  Lavinie  elle-même  (aux  vont  [I13 
9171^1.  ne  se  trouveot  pa«  dans  1;  il  parait  que  le  copiste  a 
Intaré  ces  passages  dans  le  manuscrit  qu'il  copiait,  car  il 
ilttr  a  réservé  une  place,  eu  laissant  ((uelques  colonnes  on 
blue. 

Enfin,  le  copiste,  on  un  de  ses  prt^décesseurs,  a  tâché  de 

(ntiveuir  à  nue  prétendue  lacune.    11  s'agit  de  Tbistoirc  connue 

de*  table»  iiian^ri^es.     A    peine   arrivt^s  en  Italie,  les  Tniyeus 

^pcuoeut  leur  repas,  eu   se   servant  do  pain  au  lieu  de  plats, 

AMS£;ne  dit:   ,nons  maugoons  nos  tables".    A  ce  mot  Kuce 

ifécriB    qu'il   est    convaincu   d'avoir  trouvé   à  présont  le   pays 

^i)Qll  cbcrehait:   sou  |H're  lui  avait  dît  que,  quaud  ils  mauge- 

raivut  leurs  plats.   Ils  auraiout  atteint   le  terme  de  leurs  voy- 

tçe*.     Il    ne   «e  trouve  dans  IKuiide  que  la  prédiction  de  la 

^Bvmpbe   C'elaena   (III.  -2.V))    qu'iU    mangernicnt    leurs    tables, 

il  u'y  cîil    pas  parlé  do  l'ocra-^tion  oii  Ancbisc  dit  k  Knée 

■e  ce  itérait  là  U  Gu  de  ses  uveutiirts.    Lo  copiste  de  C  a  in- 

nh'    '         ':     .  ',  *  it'bÎHr,  dans  l'eufcr,, 

f  I  iiisc  ayant  rapport! 


n 


:""- i.-.  ';::'"  ^  ^^^c.  ;t 

;"•; I...    .'""  »"-v«  «,„, 

'^'"7. iZ  :,::;-'■ -"4^ 


LES   MARUSCRITS 


xm 


Or,  x\i\  onietteut  le  Be  ot  4«  vera,  mais  cbex  Vcldcke  on 

ÏU  (v.  5121): 

...  (lie  Biirharlne. 

die  Pulloiee  pdiI  di  T^atine. 
di  van  Xaplcs  code  van  Salcnie, 
van  Calabric  end  van  Vnlterne, 
dîe  GcncvoJHC  end  die  Pii^iine, 
die  Tln^rc  end  die  Veneciane. 
Cette  interversion  de  l'ordre  dei»  vers  n'expliniie   aifténienl 
admettant  que  le»  deux  vers  qui  ne  se  tiTtiivent  pas  dans 
11.  done.  d'flpri^s  la  olasBifieation,  non  plnit  dann  l'original, 
^cot  i-U'.  pnsntérieureinent,  iiitrtrdiiitH  dans  la  inar^e  d'un  ma- 
Kucrit  de  Veldekc  par  un   copiste   qui   les  trouvait  dans  no 
Intuiawrit  de  la  fiamille  D  nn  t/^  4|u'il  avait  rour  les  veux  on 
mmç  temps  qne  le  niannserit  de  Veldeke  quïl  l'opiait  et  qni. 
jêtuiil  pins  aneien,  n'avait  \t;^f^  ce»  deux  ver».     Un  eopiHte  nnït- 
[«*}((Beot  les  anrait  alors  insérés  dans  le  corps  même  du  texte, 
Don  pat)  an  bon  endroit 


Noua  avons  done  trois  familles;  l'accord  de  deux  d'entre 
I  doit  done  nous  indiquer  la  bonne  levon;  seulement  n'on- 
ipas  que  nons  ne  devons  nouH  Acrvir  du  manuscrit  U  qu'nvee 
»up  de  réserve,  vn  ses  rapport»  avec  F.  Cest  poui-quoi 
vers,  se  trouvant  seulement  dans  DOËF,  ou  les  leçons,  par 
jni  dcuIh  données,  n'auront  pas  la  même  importance  qu'une  eon- 
[emlsnee  entre  x  et  un  nmnuscrit  de  la  famille  y.  —  Même  si 

bmu  avons  devant  nons  la  distribution  suivante  :  A HI  . . . 

GiîK,  nous  ne  prendrons  pa«  la  lo^on  de  D(îKF.  Plutnt  nous 
[nois  déciderons  en  faveur  de  X.  le  manuscrit  qne  nous  prenons 
m  base  de  notre  édition  et  dont  nous  nous  écarterons  aussi 
iine  possible:  c'est  sans  doute,  non  seulement  le  plus  an- 
aiu8  aussi  le  plus  correct  de  tons  nos  uianuseritH. 
Quand,  par  8uit(^  de  l'omission  de  D,  nous  n'avons  que 
familles,  x  et  tj,  voici  comment  nous  avons  fait:  pour 
^Jetons,  nons  avons  pris  celles  de  .r,  A  nioins  d'une  faute 
ite  (par  exemple  au  vers  57(3);  mais,  lorsipie.  dans  g/,  il 
aroit  des  vers  qui  ne  se  trouvaient  pas  dans  x,  nous  n'avons 
su  osi'  les  rejeter  (par  exemple  aux  vers  UG.  547)  parce  que 
seule  omission  dauB  A  ne  prouve  pas  qu'ils  soient  postîcbes. 


tAueuD  de  dos  mADUscrita  d 
écrit  daua  1c  niêiiic  dialt'cte  que 
leiï  riuies  et  le  inùtrc  qnj  piii 
langue  et  sur  les  foraies  f^raium 
1.  V\um^ 
I  VoyeU 

A.  Des  moto  en  -a/i»  il  n' 
à  pôté  lie  la  fonne  en  -ri  celle  en 
à.  votai,  et  au  vers  3541  h  altre. 
vers  2107.  2510,  2719.  7475  ane  ri 
qui  a  tl-té  signnlt^e  dans  lo  Ilnmau  àt 
ne  se  trouve  patu  dan»  notre  po 
cnteus  :  deu»  (au  vers  1713)  atte6t< 
le  seul  yen*  ofi  cruel  ho  trouve  i\ 

un -f  cous,  est  rij^oureiiseuient 
o'y  a  que  uUetit  qui  soit  admis 
vent  15:i7  (aJiuii  :  dcvani  ;  7731  /a 
exceptions  fréquentes  à  la  sépan 
euns.,  qiio  cite  M.  Sucbier  (Kciiu 
trouvent  pas  dans  l'Kuéa 


I.A   LANGUE 


XV 


ère  (ûranj)  se  tronvc  ù  la  rime  avec  e  provenaof  de  «  Hhre 
QÏqne.     I^  forme  analogitine  itre  n'est  pan  attestt^e  par  les 

A  côté  de  empire  se  trouve  la  iomie  empere,  au  vers  2942. 

Il  ne  ne  trouve  pas  nn  seul  exempte  du  mélange  de  e  fermé 
itravé  avec  e  ouvert  entravé  (au  vers  3043  mes  (miBsus)  :  oes 
jtpiut)  ne  rentre  paa  dans  cette  eaté^rie).  DauR  le  Koiiian  de 
rrôie  et  dauH  la  Chronique  (*e  mélan^  se  trouve  exee)>tion- 
icltement.  H  est  évident  ({ne  Von  trouve  souvent  des  rimes 
Mmme  hele  :  aaùteie  (45H):  d'apréH  M.  RiUniier  noun  avonn  ici 
kftaire  an  snffixe  -eiium  (V  .Stock.  Die  Pliouetik  den  „UomnQ 
le  Troie"  nnd  der  .Chronique  des  Ducs  de  Normandie', 
itonan.  Stud.  III  (\xi8)  p.  449  et  surfont  Cohn,  Snffîxwand- 

Ïg«o  p.  42ss.). 
<  De  devient  pas  ea  devant  /,  comme  dans  Marie  de  France 
.   inike,  Die  Lais  der  Marie  de  France  p.  XXXI). 

I.  A  côté  des  formes  régruliêreB  {foleie  :  veie  (vîam)  1577; 
Mi'.tei  4741),  on  rencontre  au  vers  3S30  ttiiUtU  :  oeiënt  et  an 
W  0287  contrai iënt  :  diënt.  Donc  comme  chez  Benoit  et 
Awz  Chrétien  (Cligés,  éd.  Kôrstcr  LVI;  Scttegast,  Ueuoit  de  Stc 
Mûre  p.  16). 

Le  snffixe  iiium  donne  la  forme  ise,  ainsi  au  vers  1260 
wri/Ue  :  nprise.  On  «ait  d'ailleurs  que  service  est  une  forme 
pftHttTÎeure  (CUgés  LVIl), 

0.  La  diphtongaiftou  de  i>  libre  tnnii|ue  ent  attestée  par 
b  rijnes  univantes:  50ii;ï  cuens  :  Volcens:  :j94i»  cuens  :  Sabiëtu; 
ti99  muert  :  requiert \  04S1  requièrent  :  muèrent  (nous  gardons 
B  leçon  de  G.  A  lit  âescovrcnl  :  muerenl  ;  D  ret/uitrettf  :  fie- 
'mt.  EF  changent  un  pen  et  liHent  s'entrefierent  :  ref/uierent). 
■  Brut  0740  la  même  nmc.  Ces  rimes  prouvent  que  la  diph- 
Kue  était  ascendante. 

■^  Ou  trouve  les  oxceptîonH  oonnnes:  fors  {:  cors  935).  vole 
■•t)  {-.parole  154^).  hum  (:  non  3075),  bon  {petston  4&07). 
rmore  rime  en  o  (:  tore  9217). 

Faut-i)  accepter  pour  notre  texte  In  diphtongaison  de  o 
'vant  /  monillt-e?  M.  .Suchier  (Reimpredigt  XVI}  a  ohaervô 
l'en  normand  dans  les  graphies  (les  mots  rimant  toujours 
tre  cax  il  n'y  a  qun  les  manuscrits  que  l'on  pnigfle  cnnanlter) 
^néraiment  intact  dans  ce  cas.    Je  crois  devoir  laisser 


.uo  i»ropres  en  -or 

(Settegast  p.  17). 

Les  imparfaifa}  en  -ot  ne 
faits  ot.  poty  sot.    Dans  Wnce 
la  rime  Herout  :  out  (\.  le  ren 
dreseo,  et  cp.  T.  II  p.  529). 

0  fermé   libre  toniqae  rim 
nevoz  :  toz  an  vere  2925. 

Corl  (:  tort  4205),  estros  (:  i 

Diphtongues.  AI.  Les  ri 
de  ai  avec  ç  sont  rares;  on  ne 
nionopbtoDgaison  de  ai  existait 
ù  rùpoqnc  de  notre  Roman. 

1.  ai  +  trois   consonnes;    par 
vs.  2203)  ;  maistre  :  senesire  (77). 
contre  environ  25  rimes,  oA  ai  u'i 
vant  trois  consonnes. 

2.  ai  +  deux  consonnes,  laist 
283;  lerme:  terme  8319. 

3.  ai-^-cons.  -aire  ne  rime  t] 
cas  de  môlunge  sur  ennron  4C 
mais  2397. 

4.  -ai  final,  -aie  ne  rime  qn*: 

5.  ai  devant  nasale,  ei  deva 
riment  ensemble- 


LA   LANGUE 


WU 


Dit  trnnvi'i  tlans  le  Itonmn  (l*^^ni>nR  que  peu  dV^eniplos. 
/étaj>o  on  I'Kiil'RS  80  trouve,  qimDt  à  ce  Min,  ont  donc  la  iiu'nie 
ine  iwlle  Je  Philip])c  ilo  ThaoD  (Mail  p,  Tip). 

Au  verj*  2tHJ  «e  trouve  à.  la  rime  la  forme  cerlan. 
■    lË.    La  dïphtliongnc  ie  no  rime  jamais  avec  e. 
"     I^e  Huflîxe  -iatmm  ne  montre  Sfius  ditTi-rciiteH  formcfl:  d'altonl 
ien  {\A*Xf  Troien  ;  bien),  \iw\s  en  ('JISV  Trotens  :  rens),  enfin  -an 
169&  Trdinn'.ottu;   2131  Tiriane  :  ehnne).     Dan»  le  Roman  de 
Tmie  et  daiiH  la  ChronlqQO  Troianum  rime  en  uch,  eun,  «i»i. 

La  terminaison  iee  no  se  réduit  pas  à  f>. 
<i  El.  Je  n'ai  paH  remarqm'':  de  mélitngt!,  à  la  rime,  de  ei 
^  ùr.  An  rersTiXH,  il  est  vrai,  A  a  mnneie  :  hhie ,  maie  les 
tiilre»  (Mit  la  Itonne  \v\>*n  Tmie  :  hluie.  C'est  h  t4»rt  <pic,  dans 
k  Homan  de  Troie,  SI.  Scttegast  n  vu  an  eiemplo  de  confusion 
CDlro  ces  deux  sous  dans  la  rime  besoigyie  :  poUjne  (prov.  ponha) 
an  rera  021!). 

I       Le  snffixc  -itia  se  montre  sous  deux  fonuca:  -eise  (30G& 
I  ricSfiie  :  corleise)  et  tf«  (7083  proeee  :  bieee). 
I        EU  provient: 

L  de  u/j  dans  âeus  (5415:  eus,  Uh»)  et  de  ni  dnns  ayu# 
\fPlM)  (:  tf^tff  7839).  Diins  les  poèmes  de  Benoit  empilement 
(\'.  RettCf  ast  p.  20). 

2.  de  p  +  «  dans  les  mots  connus  feu,  (eu,  jeu,  (ireus, 
ivquetu     Feu  {focu*)  ne  se  tronve  pas  à  la  rime. 

OL  i»aucuJH  donne  /toi:  ti::tl7  oi  {habui)  :  poi\  la  niéme 
rine  an  vers  liH'>47. 

A  côté  de  1a  forme  bois  (0055  chois  :  &o/«),  ou  trouve  bos 

rtïi  rr/wj-T  :  bns). 
III.    ^+r  donne  ui,  par  exemple  4707  (^nuf  :  ^ra/. 
ÇonBonnes. 

L  i  (1  a  i  d  e  s.  Est-ec  que,  poor  l'Éûi-ap,  nous  devons  accepter 
a  vocnliDation  complète  de  /?  Hiencpril  y  en  ait  qnciqiics 
ixcniples,  je  ne  crois  pourtant  pas  qu'elle  se  fût  déià  accom- 
lont-i\-fait.  car  les  exemples  cgne  nous  en  trouvons  sont 

Le«  voici: 
a+/+'*    3130  esmaus  :  Meneiaus',  320^  mates  :  l^eneJaus. 
r +'+•«■•    2G37   rfrfuf  :  inffmeus\  7839  «w«  {solw)  :  rfnu; 
|3  rfna  :  /w*  et  puis  anx  vers  171>7.  4371.  4503.  5415.  0855. 

lUlMtlMa  NuniuutiitiLa  IT.  b 


r  :-yr-i-  r  rtah  à^jà  K-bW  i   T* 
y  ■/■  :  'in'^f.  f.TL^  trr*  frv^^Mntt. 
rf'yr^e  nzL'i  arw: 
1.  f'TMiit  :-J.  âT"'^  ete. 

Mc'aLi'^  de  r.  rdciple  aTe«  « 
iitiume  ehez  Beooii:  4-Vii  own^f  : 
/»'*,■>".  >-. 

ApK-^  ■-.  M  la  tin  d'no  m<'>t  «.  la  pna 
pas  dîsrinow  d*:  <^!ie  de  n  :  01<X»  /m»m  :  a 

\\'Ti:<  ■:{  la  <>:-Lfc5ivD  de  H  et  ai  b'ca 
rimes.    V.  p.>T:r  -j  n  le*  ver»  1303.  -2S:29. 3»! 
l"»^^7.  'li-î'T  et  7"4l:  p-vnr  -fl/i»  les  ren  i!7-l 

L  a  b  i  a  1  e  s.     I^  ritce  'ibeicre  :  dessein 
i*ouservation  de  la  labiale  dans  bibfre:  la 
7?0U  montre  qu'ici  elle  est  tomb^ 

Dentales     La  dentale  rinale  de  U  ^ 
0  -«/  liait  toniK-e:  4ï'*3  Uil  •.h-ni:  ^"77? 

fui  ex  fu  se  troQTent  tons  les  denx  à  1 
:  TSô  /u  :  recfù. 

Cfnime  dans  la  Chronique,  on  troai 
Q»:ai!   le   l'tm.   laie  an  lieu  d<»   '  "  ' 


LA   LANGUE 


XIX 


împtea  de  VéMou:  0H5.  liOa  1870.  22;ï3.  2252.  4956. 
112.  0485.  9682. 
Remarquons  la  forme  cuier  A  enté  de  cuidiet;  attestée  par 
rimes:  5705.  0159.  7H03, 

«.  X  flont  rigoureusement  sêjmréa  à  !a  rime.  —  On  trouve 
double  fonnc  pnnr  ahan:  3187  (aham  :  (Utz);  2G19  (cham 
i).  On  bien  estn^e  qne  an  n  une  donhie  foriiio,  de  sorte 
au  vers  H187,  il  faut  écrire  ahans  :  aiis'i  Jor  a  s:  3537 
wi:Jor$)\  1199  (doforg  :  j'ori). 

11  cet  tnalnisO  de  ae  prommecr  sur  la  question  si  s  est 
iéjk  devenue  muette  devant  eondtonnoH.  Il  n^  •*  qu'une  Heule 
Éne  d'où  ee  fait  semble  ressortir  :  485  cocadrilU  :  Ule,  ]>our  s 
levant  1i<)iiides.  S  devant  iniiette  seutble  encore  avoir  été  pro- 
KHicce  par  le  |>ucte;  du  intpins,  l'i  la  rini»,  on  ne  trouve  |>aH 
i»  loélangu  de    it.  iH  et  de  -ut,  mU 

Au  ver»  P129  se  trouve  la  rime  sache  l  metiacf ,  et  an 
rm  H4S7  socM  :  plncf. 


•2.  Flexion. 

Substantif.  Nous  ncoeptons  lit  division  de  M.  Suvliier,  dans 
le  «Orundrimi  der  mmaniHclien  Pliil<»It>gie'  1  Giil. 

Maseulina.  1.  Les  mots  qtii  ont  lu  même  forme  an  cas 
lut  qu'an  cas  régime.  Exemple  père.  Ces  mots  n'ont  pas 
»re  pris  s  au  Nominatif.  M.  Sucliicr  relève  dans  l'Essai  de 
rey  (p.  52):  „Si  sui  ses  frères  et  H  mien-V-  (e'ost  le  vers  8045). 
Cependant,  e'cst  là  la  leçon  de  (1,  mais  A  fuuruit  la  bitnnc 
K'od:  ^Si  sui  se*  frère  et  il  est  miens':  Les  rimes  père  :  ère, 
Ueutre  :  estre  sont  très  Dombrcuscs. 

2.  Les  masculins  et  nentres  dont  le  nominatif  se  distînpio 
h  ras  régime  par  s.  Il  n'v  it  que  peu  à  rciiiarnucr  mut  ecs 
nota,  sinon  que  souvent  l'accnsatif  remplace  le  nominatif,  par 
«inpie  2MH.  244.  709.  1274.  129(5.  I50R.  1560.  IfilO.  175:î. 
112.  21130.  2:i20*')41.  2720.  2877.  ^SiW.  (iOOa  8051.  i>979. 

Fd  est  la  forme  du  eaa  régime  singulier  (non  pas  /fr, 
iinme  dans  le  Ron  (Andrcscn  II.  550)  et  dan»  le  Uonian  de 
iroie  (rietteffast  p.  40));  elle  est  attestée  par  le  vers  57,  fif  :  essil. 

I.>es  Infinitifs  empinyés  substantivement  ont  x,  par  exemple 
fera.  2290  legters  :  repniriers. 

P  Les  Neatres  latins  ont  «;  ainni  au  vs,  2515  enfers  :  convers. 

b* 


latine  n'ont  natiirellement  pas  sabi 

2.  Les  fûiiiiDÎDfl  qui  provienne 
naison  latine,  et  se  ne  terminent  \t 
liéMÎtiiliou  entre  nue  rtjipe  nutt^neur 
avance  de  la  laDf;ac  qne  noQs  aro 
ajtréa  -H./). 

En  face  des  rera  2759.  2961.  4 
10135   oit  la  funue  ]>ostt^rietire  avec 
il  y  a  les  suivants  où  le  noniinatil' 
1202.   1419.   1704.    1990.   2475.   267: 
400G.  4341.  4778.  0790.  8510.  8590. 

3.  suer,  seror.     Il  n'y  a,  dans  i 
contre   le   développement  régalien 
ver»  1273.  1326. 

Adjectifs.  Voiei  les  formes  f 
J'ai  remarquées:  88  dûic€\  034  cûmwteÇ, 
leise;  8707  dolente;  2574.  4413  /<•/«')• 
été  déjà  rcman)uce  jiar  M.  Siicbier  dai 
aatres  exemples  de  tele  qni  y  sont  c 
la  jireinicre  fois  M.  Pey  a  lu  tele  au  i 
ma.  G  (d'après  lequel  il  cite)  au  ven 
s'eutent^\  L'autre  passage  se  trouve  a 
nTele  sarde  a  en  ceie  /or";  A  .,Tei  g 
„//  a  iti  garde  en  ceie  lor";  E  ,,Ja  ft 
voit  donc  qu'ici  on  n'est  pas  obligé  < 


LA   LANGUE 


XXI 


U  neutre  (nxins  s)  Vest  eungervé  ilans  les  partici|>CB  et 
adjeotfffl,  qui  fouetioiiacnt  connue  prédicat  ilc  prou,  nontrcs  ou 
du  |thrasea  entière»;  858(5. 

Pronom.  Apn>8  le»  prépositiotit)  le  pronom  personnel  se 
pUee  sons  sa  t'onue  ucecutuée  :  105;î.  7727. 

Le  pronom  ]ierâonncl  féminin  est  le  plus  sonvcnt  <V;  ausHÎ 
irfA  Exemples  do  et  aux  vers  3314.  7112;  exemples  de  e!e 
ISOIS.  2fl22. 

Verbe.  Peraouuefl.  I"  personne  pluriel  indicatif  et 
jinbjunetif:  il  n'y  a  que  les  formes  eu  -on  à  la  rime.  Daita 
le  Komau  de  TliélieH  tîgalcmciit.  C'Iiex  Benoit  tmit,  on.  Au 
WM6693  seul  se  trouve  une  1«  ]>ersonne  en  -om«. 

La  1»  personne  slngnlier  de  l'indiL-atif  et  du  Huhjonetir  u'a 
[u  I  ni  e  Don-i'tyiuoluf,'i((ue8. 

La  2e  p.  pers.  fut  et  subj.  en  eiz.  Un  seul  exemple  k 
|U  mue:  tHjl7.     La  famille  y  change  ici. 

Les  île  jïcrs.  pi.  de  l'impHifait  milyunetif,  accentuées  sur 
jlntpruiinaisou,  i|ue  M.  Settegnst  a  ol>servêes  ebez  Kenolt,  ne  se 
tmveut  pas  dans  rÈnéas.  Il  n'y  n  que  Hl  qui,  un  vers  5:M7, 
uot  U  rime  peUs^ent  :  vera'temeni,  mais  ta  L'Ia^ilicatiuu  s^oppose 
i  Litbt>daire  eette  leçon  dans  uotre  texte. 

Vail  est  la  seule  forme  à  la  rime,  jamais  m.  Chez  Clirë- 
tieii  AU  eontrnire  va  (Clifçés  LXXV). 

La  Ht*  personne  de  l'iuiparfuit  do  être  est  ère  (,21G0.  B928) 
\^trt  (18,  2«14.  3926). 

Temps.  Présent  Le  présent  du  subjonctif  do  iirendre 
(»la  (cnuinalson  -^c  aux  vers  3-il)G.  Gl»09  {prenyc). 

Imparfait    I^es  imparfaite  eu   -ot  sont  attestés  par  lod 

de  l'imparfait  de  lu   U'  conjugaison  avec   des  parfaits 

ime  sot  ete.,  et  par  le  fait  que  les  iTiq)arfaits  de  la  \*>  eou- 

lûon  ne  sont  piw  eu  riiite  avec  des  imparfaits  d'autres  cou> 

iflUDS. 

Impératif.  Au  lieu  do  l'impératif  (avec  la  négation)  on 
ipluie  quelquefois  l'iuliuitif,  par  exemple  80SO. 

X   Ulutittf  et  Élisioii. 

?s  réfrlcB  connues  de  lYlision  (voyez  Alexis  p.  1.31)  sont 
fte»   (Lins   le  Roman.     La  voyelle  de  wti,  /a,  *«,  me^  te^ 


qn.l    provient   de    l'origina .      Ai 
Ao-  je  n'.i  pas,  pou/ee.a,  Jl 
,      Il  y  a  enelise  de  /e  les  f^^:. 

aprç-8  an  infinitif  au  vers  l85o7>^ 
après  j/  (8529).  *'"' 

*.   Le  ïèt 

-/oïi  et  ~iër  (le  et  Og  „  „i    , 

'-Hnes,  den,.4enne,atL    ' 
ancfëns  3529.     H   oV  ^  '^  terni, n. 

2070    mmces  ei  Tiàeii 
-»'ï     ypomedon   Parthe 

2940    ^/^y./û,«„,^ 
5.   Concinsio 


LA   LANGUE 


XXIU 


lt>M  L-ouclusions  anxqnellcs  sch  reclierolics  uut  porté 
)ke,  «nflit  puur  i^.tablir  l'iilciititô.  de  Icnr  dialecte:  eu 
«'accurdcnt  sur  ton»  lc«  puinU  cardinaux  et  iiumuc  co 
9  détails  (ainsi,  par  exemple,  dans  la  lunne  jor.i,  avec  s). 
nt  il  me  semble  i|ae  TKailas  lui  est  autc^rieur;  d'aburd, 
il  hésite  daus  la  conservatiuii  de  l'Itiatas  aprés*<>(/),  il 
te  ptas  d'exemples,  relativement,  r|nc  les  l.als;  mais  su r- 
■cc  que  la  forme  des  rcmiuius  de  la  2e  déc-liuaisou  est 
fréqacmiiiCDt  sans  «  (fait  qui  ne  se  prodttit  plus  dans 
i),  il  faut  qa'il  ait  été  rumposé  avant  les  Lais.  11  est 
I,  CD  revanelie,  le  Itoiiian  iri-Jnéup)  doinie  plus  d'exemples 
voealiaation  de  /;  mais  cette  diirérouec  {Ksut  n*ctro 
tnite.     D'ailleurs,  je  puis  être  plus  afitrmatif  sur  ce 

^M.  entre  les  Lais  et  l'Eiiéas  nnc  toile  rcsseniblance 
Hgi^  de  style  qu'on  ne  saurait  nier  qu'ils  se  suicut 
"^PÔtlT  le  style  et  lo  earaetci*e  littéraire  en  général, 
8«emblanco  est  diflicilc  û  prouver;  uu  ne  la  scut,  qu'en 
4  Yan  après  l'autre.  Quant  h  la  resMenddaiieo  de  dé- 
t'on  veuille  bien  parcourir  la  cuncordaneu  suivante: 


«Qk  de  Tocvro  Suluoion, 
ÊÊà  du  btanc  ivuiro, 
^PD  c-rt  [otu  trifoiro. 

^uno  en  luult  pui  d'nrv . . . 
Hjtunio  M  roek; 
Wn  a  TuD  jor  ilcsaB, 
e  lo  relomu  ju». 

»d'or  ot  un  sont  mts. 
sti  uns  RiicDs  v&sluz 
titre  80D  bersercz. 

lUt  Tui  piaist  que  Kc  lu  die. 

I 

|d  Bul  L't  la  uuit  {lis. 

et  destiné. 

rIttM  ul  closturcv. 


Oulgi'tiiir  1*2: 
. . .  furent  a  l'nuvru  SiUcmua 
Uillii!  K  or,  tat  a  irilToire, 
ilo  i-i)iri^a  0  du  ttlanu  Ivolro. 

Giltgoiiiar  J.tS: 
Mos  Fortune,  iiiii  ul-s  utilie, 
in  ruti  tiimc,  en  \m\  d'ure, 
Vmi  met  dcsuz,  Taltru  deiture. 

LsDval  HT: 
L'u  iiigtc  d'or  ut  don»  mis. 

sut)  lire  li  |)ortt'  uns  toIIoz, 

SUD  liuniuic  et  SUD  bersvrei. 
(itiÏKuuJiir  !t12: 

Mes  si  vus  |)lo8t  quu  ieu  vus  die. 
(iulKemnr  (itîU: 

Le  jtir  IL  mal  u  la  nuit  pis. 
I^fl  DoUB  Aiimoz  1.^: 

sorti  esteit  et  dcstiai*. 
Oiiigciuar  lâO: 

N'I  out  cheville  uu  clostuni. 


. .  en  or  asû,  ctuscnns  d'une  once. 

En.  4357:  Bise 

«mot  sa  femme  e  ele  loi.  Il 

En.  S529:  Elid 

. . .  mais  Tielx  et  anciens  esteit.  vi 

En.  7759:  Elidi 

Il  quels  que  seit,  morir  estaet, 

o  aobesdens,  se  estre  puet.  u  i 

Qn'ita  se  soient  connus,  voilà,  qni 

qui  précède.    Il  s'agit  à  présent  de  i 

l'Énéaa,  oo  bien  notre  tradactenr  le 

faits  qd  rendent  vraisemblable,  sint 

de   ces   denx  hypothèses.     Dans  le 

vers  28): 

Pur  ceo  començii  a  pe 

d'alkune  bone  estoire  f; 
e  de  Latin  en  Romans 
mais  ne  me  fost  guairef 
itant  s'en  sunt  altre  ent 
Pais  (an  vers  584  de  Lanval): 

Tant  gnta  bealtez  ne  I 

en  Venns,  qui  esteit  re' 

ne  en  Dido  ne  en  Lavi 

Cette  seconde  citation,  à  mon  aWi 

dans  les  vers  dn  prologue,  Marie  a  1 

tion  de  l'Enéide.    Ainsi  nous  avons,  < 

de  l'Énéas,  une  preuve  linguistique  et 

Nous   TMïnvAi""   J 


1^   LANGUE 


XXV 


Il  tst  rrai  qu'une  conulnsion  tirée  de  la  comparaison  avec 
lIoittAn  de  Troie,  dont  nuna  n'avous  pa»  d'iWlition  critiqac, 
fm  pu  a«8arée;  ponrtaut,  il  y  a  nn  tniit  Ic'iiicl,  d'aprds 
PaiI  Ueyor  dans  au  easal  de  cla^siticatiou  dett  tiiaDDHcriU 
RuiDiui  de  Troie  (Itomania  ]H  p.  71),  est,  sans  ancan  doute, 
tprc  1^  l'on^uaL  C'est  la  furnic  us  pour  vos.  C'ctto  forme 
9fl  troave  pas  dans  notre  Uuman. 

Et  remarquez  cnoioieut  parmi  les  traite  quVut  en  t'omnion 
Itoman  de  Troie  et  la  Chronique  dcR  Duch  de  Nurniaiidîc, 
vpptwition  a  d'antre  poémee,  il  u'y  a  ipie  peu  qui  se  retrou- 
m\  rbrz  notre  poùto.  si/ot  (jui  rime,  contr:i  ire  ment  à  l'Imlii- 
Inle.  en  n  dans  ces  denx  poèmes,  êc  trouve  dans  le  Itomnn 
eu  riroe  avec  «:  Troïen  n'y  rime  pas  en  uin;  la  troi- 
pers.  pi.  de  flmparfait  du  Subjonctif  avec  l'accent  sur  la 
ituaiHon  manque  rhez  notre  porte. 

Dans  toua  les  cas  il  est  aut<!rieur  :i  ccb  deux  poOnics.  Les 
de  tti  :  i  qui  se  trouvent  dans  le  Itoman  do  Troie  eomrao 
m  bk  Chroniqne  Tont  dt'-faot  ù  notre  poème;  la  eomhiuaison 
il  ne  K  trouve,  chez  notre  poète,  que  devant  naflale,  t^ni) 
denx  |KK^nieH  ansMÏ  devant  les  autres  conaoïincti;  le  niéliiugc 
',  2  ne  se  tronvc  p:ts  dans  l'Énéas,  mais  bien  dans  le  Koman 
Troie  et  la  Chronique. 

Voyons  le  eôtô  littéraire  du  problème.  —  Ce  qui  a  porté 
Comparetti  et  autres  A  attribuer  l'Ênéas  à  licnolt, 
irtont  la  oireonstancc  iine,  dans  notre  poème,  il  n'y  a 
pua  do  préambule  du  tout;  c^intrairemeut  à  riiabitude  dea  putlites 
ii  moren  âge  qui  aiment  à  débuter  par  la  citation  de  leurs 
K'itrcçA  et  de  leurs  noms,  )iceonrpa|:ni'u  le  plus  souvent  do 
I  ui:  in'nition  de  leurs  n-uvreu  antiiricnres,  notre  tradnetour 
liMince  par  le  récit  tréa  succinct  du  si<!'ge  de  Troie.  Puia,  il 
j  avait  les  chiin^ments  du  début  tiiênic  du  poériie;  iionrqnoi 
Mire  poète  uorait-it  iléptacé  dcH  détails  du  Livre  II  de  I  Kiiélde 
Ht  premiers  vers  de  son  poème,  sinon  pour 
tioD  du  Koitiuu  de  Troie  au  Uuinau  d'Ôl 
jà  les  artpimeottf  de  Paulin  Paris  ^fiil 
ou  pense  aux  uouibrcuects  col 
inx  poémeii,  on  ne  ta' 
llouiau  d'Knéas  eut  auL 
More  soit  bien  appuyée    Eiii' 


'IIU  (U'Mll  dtl  po^-uie.  cl  ec  Fait  ne  «c 
\u  que  tMiis  les  munnscrita  sont  d'act'o 
de  Tautcar.    Ausmï  je  i!raiu8  i|ue  jiiuia 
ù  ce  injct  plus  que  ne  le  l'ait  M.  teo 
le  jugement  qa^uu  iDÎ-ironmitt  dans  sou 
anglaise*). 

M.  Joly,  dans  l'introd action   à   so 
Ti\>ic  ({).  93),  L*uiiKÎdùre  le  Komau  d'K 
l'icavre  de  ncnoit;  son  argument  cepeu 
probant    11  cite  le  v.  28127: 

Et  Encas  s'en  fu  niiez, 
Isti  COH  vos  o'i  atvz. 
Par  mainte  mer  o  sa  ni 
Tant  qn'il  reniest  en  La 
M:il(t  il  l'Ht  trùs  ]iCQ  vraisorablablc 
Tere  sont  anthentiques.  ce  qne  je  n'ai  ] 
rifier)  que  Benoît  ait  rcnvoyi^  si  laconi 
fois  dan*  tout  le  poùme.  h  nne  ituvre 
tradactiMn   de   rÉncidc.     Il   me   parait 
po^tc  n'a  voulu  que  renvoyer  au   ver 
qu'où  exila  l\néc.  qui  partit  avec  les  r 
lesquelles  Paris  (tait  alk*  eu  Gr^^ce.     11  ( 
la  Lombardie  n'est  pas  mentionnée,  mai 
nue  objection  scriense. 

Parlons  des  poiots  de  resseniMauc 


LA    LANGUE 


XXV  a 


meut  RQ  certain  nombre  de  sîtaatious  aaalogncs  dans  les  tra- 
diictiuuu  s'expliquent  pur  bi  reKneniItlrincc  dv  leurs  (>ri^iuaux. 
Plrcnoof  nu  détail:  rc-nnnK-rntioii  péduotcsquo  dos  iliiïërcnts 
tkrSn  ilanntHv  D:uik  le  Kunian  de  Troie  l'uinmo  duna  te  Kuoina 
(l'ÈD(hw  l'uiitcur  iiinic  îi  donner  des  listes  de  noms  et  de  dt^- 
tflik  hiogrnpliiquos  (l'umparey.  pur  exeuipto  la  liste  dos  eapi- 
UtDeM  de  Turuiis  au  dénonilrreiiient  des  nuvites  et  de  leurs  eoni- 
loandauts  dans  le  Uoninu  de  Troie  (v.  5ô01*i),  et  ectte  partictilariltî 
puamut  être  considérée  eomnie  un  point  d'accord  entre  les 
^nx  poètes  français.  ('c|>CQdaiit  il  n'en  est  rien;  ces  énuniù- 
ntiuns  se  trouvent  déjà  ilaris  leurs  ori{;iuaux.  Intitations  faites 
ptf  Virgile  et  par  Danîs  de  la  liste  des  vaisseaux  dans  le 
•ecood  livre  de  l'Iliade,  ellen  ne  eonstitnent  pas  un  toruic  de 
(DttparaÎHon  entre  le  lîuniaii  de  Truie  et  le  Knmau  d'Knéaa. 

Voici  an  point  onpital:  de  même  qne  le  traducteur  da 
Ki^timu  de  Troie  a  ajouté  de  sou  erfi  TépistHle  amoureux 
de  Trodu«  et  de  Uriscida,  de  même  notre  Uomau  est  enriebi 
ine  description  détaillée  des  fR'énes  d'amour  de  Lavinic  ot 
ifÉacc. 

Pentfat^silée,  la  reine  des  Amazones,  ressemble  en  tons 
inioti  à  Camille.  Comme  elle,  Ciiniille  est  exposée  aox  iu- 
iniw  d'an  agresseur,  auxquelles  elle  répond,  également  eomme 
PcDtiiésilée,  en  tuaut  l'insultcur. 

Quand  Knée  on  Camille  font  leur  entrée  dans  la  ville,  les 
se  mettent  aux  fenêtres:  Ilcnoit  u'uublîe  jiLUiais  vm  détail 
^r  exemple  1Û527).  Les  deseriptious  de  tombeaux  mer- 
veilleux qu'où  trouve  dans  le  Roman  d'Knéas  ressenibluut  tout 
1  Élit  a  eelle^i  do  iComan  de  Troie. 

CoinpiiroK  cneore  Troie  10535  A  ËnéasOI?: 

l-i  HMê  h  mo'lfr  à  (attire  au  dei,  Li  iin«  uMsirot  n  taltre  ai  dfi; 


•M  'trû  montrent:  ra  Ut  Varié, 
^  nat  Bnt^jr.  co  m'nst  nvië, 
^  frtt  de  ça  FoUdamas. 


la  /K  li  jjafUfom  U  rrî, 
ia  /m  la  hrrba-ije  Achitlài, 
ta  sitt  Ai<m8,  ta  L'Usée^ 
ça  trent  li  tontei  tenu  . . . 
Dans  le  Koman  de  Troie  il  est  dit  do  Méiléc,  qu'elle 

/tfjT  eues  fesat  cwre  aiicre  (Vs.  Viib). 
Dans  notre  lïoman  nous  lisons  au  vers  1018  que  la  soc- 
ftrre  savait  faire 

. . .  l'eue  firiere  rclomer. 


•'"l'i'.â&C"'"'""' 

'"'■""II""  i  i.i,  1. .  '"'''""^  fi 

''"""''"  l'iill,,.         ,       "• ''"'"'«e 

11. !....■  'I'  i''«<'"  «i«ii«  .1.. 


Également,  on  y  trouve  aussi  «ne  «tutne  d'urclicr  qui  tient 
un  :in*  tendu  à  la  umin,  et  i|iii,  iiii  moindre  HimlTIe  d'air  <ini 
eDtreni  dnns  In  tombe,  tirera  la  ilùclie;  du  nrchcr  identique  est 
Iilaeé  dans  la  Clianilire  de  Reantt^  à  Troie' I. 

Ou  ne  saurait  donc  nier  que  l'un  dcR  dcnx  ait  eonnu  le 
tnrail  de  son  prédécesseur,  et,  à  mon  avis,  c'est  Vauteur 
(fËaéaH  qni  a  servi  d'exempte  à  Itenoit 

Avîuit  de  terminer  ecttc  briùve  eoniparaison  de  TÊnéas  et 

|di  lîuman  de  Troie,  relcvun»  Due  rirconstancc  qui,  Hans  être 
shnalnment  probante,  rend,  da  moins,  invraisetulilalde  que  lea 
iteox  poOmcs  soient  du   même  auteur.     Dans  riCnéa»  comme 

I  dans  le  lioinan  de  Troie,  on  raconte  eu  détjiil  le  jugemeut  de 
PArà,  mais  d'une  façon  différente.  Si  les  deux  traduetiona 
étaient  de  la  nu'iiio  main,  on  ne  s'expliquerait  pas  pourquoi, 
(Uns  le  Uoman  de  Truie,  l'auteur  revient  sur  un  récit  qui  se 
bravait  déjà  dans  l'Énéas.  Kt  ({iiaud  même  on  admettrait  eclto 
i^ptltitiou ,  on  se  demanderait  pourquoi,  la  seconde  fois,  il  a 
toité  le  sujet  d'une  fa^t^m  ditlércute. 


*t  n  est  cnrieux  qu'une  lampe  qoi  brAle  tnt^uun  ot  tio  arclier  ar- 
tligf  comme  celui  de»  touibcanx,  soii-ul  iiiootionD/:»  puruiî  les  luiraclcs  <|tir, 
l^iK-N  leii  Icguniliïfi  i(0|iulairt>jt,  Virgilo  a  foit^i  à  N'niiIcH  (V.  ('iiniparettî 
J^gilio  nd  lueâïo  evo*  T.  Il  passim  et  Ftantlitiiiii^  Midiol:  .Qiiac  viri;» 
'iUL><|nv  matatiuDes  et  Vi^illuiD  ipaiim  et  nias  caroiina  pcr  mediatu  auta- 
leu  nccpcrfuc"  Paria  li<4ll).  l'ourrsU-  on  su|i^i>svr  que,  )iar  imo  siufçulii^rc 
■Mibaiabua  d'idî'es,  le  poule  du  Hiuuan  d'Kn^-aii,  ait  vuulit  mettre  en  ni)>- 
ym  Virgile  ot  son  ti-uvre?  Parmi  les  merveilles  de  Carthat^e,  que  nomnie 
Ulft  porte,  il  parle  an  vers  r>37  dn  Capitol»  où,  ({uelque  lits  qu'on  y 
[wUt,  un  êuUi  entendu  partout;  ce  va&me  tralC  est  raconté  du  palais  qne 
'outrult  dana  la  l^'gende  le  poète  latin.  Ia  concordance  mo  parait  eu- 
t^nie.  Si  l'on  onalt  en  tirer  dea  cuneliislons,  on  pourrait  y  vuir  une  preuve 
^erutcriuritc  du  RoinAD  d'KaéAs;  ii*i  l'intercalatinu  sentit  ipielquc  pea 
ci)dii|tialili>  par  le  rapport  cnlrc  le  piti-mu  et  Vir)çile;  ce  rapport  f^it  dé- 
Int  puiir  le  Ituuan  de  Troie 


Le  RoBum   d'ïlaès»  est  le 
Jîtwttwat  de  rKnôhle.    Oa  sa 
^«e«  àm  ■DOven-àiT  à  la  Renais» 
«nn^  »<«d««e«,  tocs  k#  poète* 
pèif .  «>M  T«  dan»  le  p£>èwe  de  Yî 
U  T  aanth  de  lÎBlèrèt  à  ètabt 
d2i^fe«i«t!t  nùtUh»»  et  1  swrre  1 
ickr\;»^e  ^ttr  ratthvde  q«e  k»  pc^ 
fràe  Ti»  à  Ti»  3e  k«r  sK^dèle.    3 
t3»w  7V«T  ann^rftxte  ^a'efle  wÀ.  b 
Àcibi  «1»  fiaèw»  ^se  Hve  iraw  k 

rSTMB»  dl   Kmc&X   dTacaS.      ^ 

"làtàit  (an  Tffbcsvoc  V  Tiv^y*  natt 
''îiKS   'tHiçamx   et  )a  f^^rsKiftànt 

Kum    it;  7  CUL*?»  iùati«o('itf.     It  i* 


LES  SOURCES 


XX  XI 


lam«  dpH  fiolilats  fli)rontînR;   tig  if^prnu valent  pan  1c  lH>Roin 
oonlear  localo  et  do  lidt!;lité  liistoritiuc  qnc  sentent  tonjoura 
*le  pins  fort  les  peu]>1e«  f)nî  doutent  de  lenrR  propruH  forceH 
itrioûK  dans  Fart. 

1)  en  est  de  mC^nie  da  Uoiiian  d^Knéas,  qui  ent  pinti'tt  nue 
jitAtioii  qa'DOO  tradnctioQ  •). 

Ce  qni  donne  an  lîoman  d'I^nt'as  an  intérêt  littéraire  pins 
nd  que  celui  du  Roman  de  Troie,  c'est  la  eireonatitiiee  qu'il 
K  Hc  traduit  ear  an  cbcf  d'œuvre  elnsfiiqac.  tandis  que  l'épopilc 
frwfiue  n'étiiit  eonoue  de  lîenoit  de  Rte  More  qn'à  travers  nue 
tiun  dont  la  valeur  littéraire  était  mille'). 
Ecartons  tont  de  snite  In  supposition  d'nno  rédaction  en 
qui  anniit  pu  servir  d'orignal  dircrt  il  notre  traducteur. 
.  parce  qu'elle  était  destinée  aux  écoliers  on  pour  une 
tttre  raison  quelconque,  un  aurait  principiellenient  omis  tout 
«  qui  touchait  A  dca  faits  niytbolo-citiues  et  surnatnrels.  M.  Con- 
itaos  accepte  aiusi  une  rédaction  latine  en  prose  do  In  Thé- 
aide  de  8tace.  laquelle  aurait  l'été  l'original  immédiat  du 
ilainan  de  Tbèbes;  ce«  traductions  alors, , semblent  avoir  eu  pour 
lut  de  mettre  k  la  portée  d'un  plus  ^rand  nombre  de  lectcura,  en 
\tM  abrégeant  et  souvent  aussi  eu  les  dénaturant,  les  grandes 
Mvres  de  l'antiquité  classique"  ^).  Ce  qui  pour  le  Honiao  d^Ënéas 
fonrrait  nous  arrêter  un  moment  à  uuc  supptp.titiou  analipguc 
ttt  )c  fait  étrange  que,  même  quand  notre  auteur  rend  des 
dsToars  un  des  couversatious  qni  ttc  trouvent  dans  l'original, 
H  ait  il  dit  les  nièuies  choses  que  nous  donne  le  latin,  il  les 
nad  en  termes  si  dilTérents,  en  onietbiut  tel  détail  ot  en  le 
ttrapla^-ant  par  un  antre,  sans  raison  ajiparente  '). 


,  *)  ,Lf  inojreTi-JiKe  o'n  jamniti  mt  conscience  <!c  oo  qui  lo  distitiKuait 
llMMidénient  do  l'antiquité;  il  n'est  toi^oura  rpiirrauntô  lu  monde  rniiiiiir 
<9at  été  dt>  tutit  temp8  ce  qu'il  lo  voy^t  ûtre*  |H.  Oastou  Pariti.    La 

Ittéfiiurc  frunçiilao  nu  Moyvu-Ago.  p.  75). 

■)  On  sait,   «n  vffvi,  iiiie   Iv  pornio  dt;  Benoît  do  Stc  Mure  est  une 
'  Wnlioti  du  juumal  du  siégu  tenu  par  lu  I'liryK<i'i>  Uarûa  et  de  niéiuoirtis 

^Cr^toift  Dîctys,  un  des  asBirgula,  toua  Ica  detu  datant  do  l'époiino 
pdi  b  ficcadeDce. 

H  ')  M.  Conattos,  L»  I/'(^*nd(t  d'H-Mip»  p.  277. 
f^   Ô  P*r  exemple,  nu  ver»  7ir.i,  Tanuurc  de  Chlorwtis,  ïiien  t\»f  décrite 

■  lUtnil  diuitt  rKoeidr,  se  truuve  uiciitiuiinûe  datts  le  Itniunn  vn  tenues 

*'  ir«c  des  dvUÎUi  fnui  »  Tait  dliïéruuts. 


ufioti  actaiiipe  eni 
lucr  CD  gro«  traite  ee  qni  les] 
ét^  gATÛé  intart  par  notre  tr;u 

Nous  avons  diïjà  dit  qnej 
reiuemont  observée.     Comme  oi 
de  faire  an  paniUtle  snivi.  d'i 
et  Li  tRidnetioD.     Il  n'y  a  qn^ 
ùitx  ait  i-té  ehan^.     T)au<t  Vilni'l 
Tovage  d'Knée  à  Eaander  alternl 
»v«e  le  r^t  de  la  r^«onciliatii 
de  la  bbrieatioD  de  l'anuare  p 
Aaam  le  Banan,  sont  traites  l'an 
Livre  XI.  toot  ce  qni  concerne 
fani-brc.  VatTneil  û  Pallanteain)  es 
dAventinns  et  des  autres  mmiag 
deax  ras  le  tiadaeteor  a  dooe  vf 
hlHi,  qii  eil  on  pea  confia»,  ma 
■sgc  ia  poéae  français.    Rap|telo 
mtut  Mfpoiti  aae  modificatioB  d 
débat  dn  poéioe,  oA,  poar  éviter 
dA«t  de  llloêi^.   il   a  pris  da 
sHçe  de  Troie»  poar  serrÎT  dlntri 

Qanat  aux  dèt»ls  de  deserip 
pas  scnpale  de  les  déplaeer.  pax 
aatre  rappnrt  qae  le  btÛL  Je  trc 
de  cette  deroîi'i 


ï.ES  SOURCES 


XXXlll 


nombre  n'e«t  relevé  qn^nne  fois  dans  l'Éui^ide,  A  l'avant- 
dlfirnier  \er»  du  Livre  I:  ^num  te  Jam  sejjlimn  portai  aesltts'. 

tOn  pent  dire  qa'en  général  le  récit  est  simplifié  par  lo 
ictear.  Le  pins  soiivcDt  c'est  lui  qui  supprime  des  noms 
)nt  dans  K'4  desciiptious  de  hatailleftj  et  des  détails;  co 
)'«it  que  par  exceptioD  qu'il  en  ajoute  de  sou  eôtè.  En  eRet, 
e  uo  sache  que  le  nom  du  Troyen  N.-ipUtimlius  et  son  romliat 
tei?  Tnrnn«  (v.  fl-lôti),  qui  ne  «e  trouvent  pas  dans  rÉnoide;  et 
laat  aux  détails  qu'il  invente,  ils  sont  également  très  rares, 
bartraetion  f:iite  des  additions  dans  le  style  du  moyeu  A^e, 
IDQt  DUU8  parlerons  tout  à  l'heure,  mais  qui  uc  portent  pus 
or  la  marche  du  récit').  En  revanche,  les  omissions  sont 
■queutes:  ainsi,  des  peinture.^  uur  les  munt  du  temple  de  Cur- 
m^  (l  450;,  des  orueuients  du  iiouelier  que  fait  Vuleain  pour 
héù,  il  ne  ae  trouve  pas  do  traeea  dans  le  Human,  et  de  même 
i  le  nom  d'Amata  ni  eeux  de  Juturua,  de  Suimo,  pour  n'en 
ntei  que  quelque»  uns,  ne  se  trouvent  daus  le  rraui;ais. 

CeetBurtoDt  l'omission  des  seéues  mythologiques  qui  rétrécit 
itaesarémeut  raniplcnr  du  poème  latin.   Il  est  évident  ((Uc  i(uel- 
traits  Hurnature!s  devaient  éire  gardés,  comme  l'apparition 
Gbise  ii  Koée,  qui  seule  pouvait  motiver  la  deseente  il'Lnée 
l'enfer;   mais  le  traducteur  eu  retranche  autant  que  pos- 
Ed  général   il   omet  des  détails  «ini  lui  paraissent  ah- 
jlos  (ainai  le»  Itarqueu  qui  se  chaiif^ent  en  nymphes  (IX  120)), 
^i«n  il  attribue  k  des  eansen  humaines  ec  qui,  dans  lÊnéide, 
lie  d'une  tutcr%eutiou  immédiate  des  dieux.     (Test  ec  der- 
ohauf^euient  qui   est  lo  plus  inlércssaut  pour  constater  la 
|renee  entre  l'caprit  du  traductcar  et  les  idées  qui  dominent 
:  ce   qui    pour  Virgile   n'était  qu'un  oruemcnt.  qu'une 
de  dire,  choque  le  hon  tiens  du  poète  du  XIl'^  siècle. 
ce   n'est  \ms   eu    poursuivant  le   fantôme    d'Knée  que 
108  entre  dans  la  bnrfjue  qni  l'éluignera  du  champ  de  ba- 


')  Voicï  deux  tnUtfl  que  le  trvlucteur  &  aJohIAk  i  son  original    Qiuml 

l'cnftT   Koéc  rencoHtro  ses  ancien»  ponipofnuns  rte  Knern*.  H  vM 

«Ivvjuit   eux,   i>&rre   qtill   s'est    enfui   «lu   Tmic'.     Il   tûtbit   de  He 

Au  Tera  lO^IA  le   Uwlucteur  tixpliiinu  quu  Sinon  a  mi  l'uccuion  do 
''Hi]t|H-r  par  suite  d'unv  querelle  onlrc  (tciu  barona,  lu<|iivlte  attire  l'attcu- 
(^11  de»  Mfiistuta.    C^la  du  na  trnui-L-  p!»  ilnnn  L'Knûtdc. 
lui'liiitlMc*  Nanuwii>ii-a  IV.  u 


I»  pouroir  d'eidier  à 

*»»«  Bo,„l™  ae  ce.  eha„ged,e. 

•;"-";"■'  -'»"»  |-K».-ide.    iTp^ 
.  ....    ■IW.Mevien.  dan,  fe 

'';'"";'"  "'-  r.."'.«.J  Vranvai    1  l 
"""""'"t  |.".  .•!  pur  I.,  ,..„    ™,. 

;"::""•  '""'"  " '■'"-«i..i»n  a»  ;' 

N»u«  mrli'nii.  „u  „„ 

,  ::   " ' «  -.n.m.  ".  ™  J" 

""" "K"" .,.voi,,1m, 

;:"'::,'";'"" '-ri,..i::rd  ' 


^^^^^^                 LES  SOURCES                                                             ^| 

kUas  et  de  Turans  dans  In  version  latine  et  dans  la  tradue-            ^| 

Ho  {rdUi-MW: 

■ 

iU,  ,M  I*a]Ias  ma^is  emittit  vi- 

ATI'.  nAndiii  îiirunt  el  plaiu  icravicr;              ^H 

ribus  haaUm 

l'iius  vers  l'oltrc  potiit  lo  do8trii!r.              ^H 

TaffaotiHO  ?«va  fiilçontûm  dcripit 

l'allafl  lo  tîert  parmi  Vosm,               ^^^H 

CDSUItl. 

'|UR  toi  II  a  fnUi  et  fondu,              ^^^^H 

Hln  vcilftui,  nuiuri  snrfjiial  qiia 

et  lo  balberti  li  detiiuaîila;                ^^^^| 

teguilna  !((iiuiu&. 

près  deï  cust(  II  (en  passa,             ^^^^| 

iBcidtl  fttqne  viam  rlipui  tuiditji 

11  culx  hVd  e«rolu  dcfuni,                  ^^^^H 

pcr  ona 

<|u'il  nt'l  navra  iicbnt  ol  corn.          ^^^^| 

Tnilinii  t-li&iD  ma^o  strinxii  dti 

linint  rolp  11  r(?(1nniL  TiimilB;           ^^^^H 

corpore  Tiirnî. 

chAïrrnt  anliodiii  jus.                    ^^^^H 

BScTimiiis  ferro  pnvlixuiii  rnbur 

'1  iimus  ne  Hcvo  en  os  Ir  pas,         ^^^^H 

ftviito 

tontoai  refii  en  picv  rallMs;             ^^^^H 

In  PtlUata  à'iu  MUnaa  iocil  atqat- 

Q  unt  andiii  lur  lancus  fraites,         ^^^^| 

itï  f«tur: 

si  vunt  avaut  t^spitus  traiCux.              ^^^H 

tAspW,  nuin  ntago  tiit  Dustruni 

rjnuiz  co\a  at)  sont  onlrtifi^rux,                  ^H 

|)rnetr.i)iilr  tolum" 

hasttilus  font  d(>  lor  eid-iiz.                       ^H 

iHxent,  it  rlJ|Htiiiii,  tôt  fcrri  t^rga, 

l'allas  lu  firtrt  en  l'i^lme  anioiit,          ^^^^| 

lot  aeri», 

trnze  dus  pierres  Ici  t  soQl               ^^^^| 

•Jni'w  pttilis  tolums  obeAl  i*iroitia- 

et  un  qriartiflr  o          l'esnitl              ^^^^H 

(]ala  toiiri. 

en  ftbatiû  jus  cnntreva],                  ^^^^| 

Vitinatl  i-uapî«   loediiitD   trans- 

s)  cgii'il  en  clianitula  trusiox;              ^^^^H 

verbemt  utn 

por  poi  i|u'it  Qc  rhaï  di-sox.            ^^^^H 

LoftnMiue  monu  et  pertiis  per- 

TurDiis a  le  Krant  colp  sfntit,          ^^^^| 

forât  ingetiA. 

bien  snt  <]ae  cil  a  K^nt  vortii;        ^^^H 

Uk  ^^ltt  ciiliiliini  fniHtm  do  vnl- 

s'unit  alire  ft"!!  i  punt  goter,            ^^^^| 

nore  tclnm; 

o'i  ciitovra  plus  dvmorur.                  ^^^H 

(-U  «adaw<|Uo  vi»  ;«AOi;iiis  »niui- 

Il  s'est  vovan,  hiirter  le  rait;               ^^M 

niu]iiu  xpqniintiir", 

Iftiit  rcidemuiit  Pallas  sV-8tail,          ^^^^Ê 

m-  ruuiua  pur  liii  plein  pii';;              ^^^^H 

duM»<>t('-        Ft  a^iiiittié,                     ^^^^H 

iloNoz              li  a  boteo                      ^^^^^| 

p&rriii  le  cors  tote  sVhjkw.              ^^^^H 

l'jillns  r.baï,  kl  navrez  fn,                ^^^^H 

^to  rrR])«n,  lait  l'emm,                   ^^^^| 

L'fiolialfîira  et  Hun^lutl,                        ^^^^| 

l'anH!  dt!l           li  départi*.                 ^^^^| 

ToQt  ù  fuit  dune  le  Ptyle  du  moyen  i^e  et  non  moiii»  ïd-           ^H 

Invnautc  pour  miiRtator  la  difTi  reiiec  entre  len  ilnix  poriiica,            ^| 

W  Ib  defteription   de   l'accueil 

fait  par  F^nander  nu  corpB  de            ^M 

■W  til».     Non    sciilenient   scb 

plaiiitt-H   Hniit   pliiH  hni^iicH  qnc             ^| 

^  ri-intMde,  mai»  encore  le 

poùtc  11  trouve  bon  dnitrodiiire            ^| 

JtpnvniiDe  de  la  rniVc  de  ralliia  (i|iii,  d:uiH  n-'initto.  est  dt'jft             ^M 

■  4MUI 
IbcL    Le 

d'osé  coaTcmtiaa  qvH  to««Tut 
W  tàçam.  Je  ■*«  HMiiifé  qi 
i  U  mètat  BwipTiiinB  qat  rn 
potte  mmfÊn  Tvhs  *  m 
gorie:  CMMC  le  tnéactev  U 
où  eUe  «e  trovre  IS  59  e«  S&L 
efakhc  de  eooipwnMML  l'i;- 
lépétor  le  iubIubi  fia  dùKiir:  ^ 
rient  de  dira  tel  oa  tel  ptnamaa^ 
on  exeaple  aa  vers  :^51  sidv.:  de 
qoe  célèbrent  Knander  et  les  ncas^ 
le  français:  U  preoûèvo  foii  cUb  «■ 
■ceoode  fois  por  Eoonder  lid-orfae, 
Je  crois  SToir  rawemblé  wni 
qne  nous  offre  la  tnulart)«in  de  T 
j'ai  dit  ploR  haut:  ni  le  Komaa  4 
Tli^beti.  ne  nuod  pi?ni]ettrnt,  nn  mCi 
aaisur  ta  diffcreun:  outre  l'inspirati 
eelle  d'an  poète  du  moyen  â^ 


Arant  d'aborder  dans  le  détail 
po^tne  et  rÉnéide.  j'iodiiiuerai  briôri 
ritiiitituer.     Do  eitti'   droit  de   la  pi 
le  poiSme  français  et  iontc8_ 


LES   SOURCES 


XXXVII 


Tînt  dans    rÉnéide  mais  qui  font   dcfant  an  poùme  fninvais. 

hresflmple,  unu  Tuis  le  fait  jioré  quo  uotru  traducteur  omet 

intsot  que  possible  les  endroits  u^ihologiqaes.  il  est  inutile 
|d^iiili(|aer  cette  nmigitkm   tontes  les   foin   qu'elle  tte   iin-HCutc. 

Ce  aera  seuicmeot  dans  les  cas  d'ioversioa  on  quaud  il  y  a 
llBB  omÎMion  de  cjuelque  îm|Hiriaiiee  de  la  part  du  liuiuau, 
[i|M  je  citerai  exprcj^Ecment  le  passade  du  poùnic  latin. 

Je  mettrai  entre  oîwhcts  les  passades  du  latiu  qui  ont 
[«kau^  de  place  dans  le  Rouiun,  et  je  ferai  imprimer  en  itali- 
|i|iefl  ceux  des  passages   i^joutès  par   lo  triidactcnr  on  ne  se 

tRMTut  que  dans  l'Èucido,  (pii   ont  une  certaine  im)Hirtiucf. 


Liv 
^"5'^*  Kûéas 

[IIl3SÏ-iK7]. 
IVA-fiio.  Vi^DQs  ne  pariti  qiic  (lu 
b  bitel. 


■Ti 


I  <VS  où  c«|Hmdaiit  ils  iliHent 
d^tui-uiùmi»!  i)ii'it)i  vtfuluut  aller 
tvtiMit  uji  il  vsj. 

[Ill!i  oA  ib  coiistniiscQt  une  tiuttu 

(Ul-llràfOiJ!»]. 

'  ^   . .  .MuL-t  alli  inuutc  ruputttum 
iuriiehim  l'aiiilitf'. 

1'*^'^  .Hua  to  laui  septiiiiB  )>(iri:it 

flH-mi. 


Ils;. 

0  m,  -ïluc  wpliMti  AenuasiwIU'Hrti» 
DAvibus  otuiiî 
tlz  oumcn  subit**]. 


re  I. 

1  —  845.  -fr*-J* 

1.  Siï^Ku  du  Truie. 
25.  KmV  y   assiste.     V«'uub  arrivo 

poiir  lui   iliro   tiirll   doit    fuir   ut 

que    luH  dieux  lui  cumuiandont 

d'aller  en  Italie. 
•11.  Enét,    itant  à  d^ttx  lieutâ  de 

«a    matKon,     rmtrt,   prend   se» 

tr^or». 
*\\.  Lni    i^t  Ht-s   cuuipa}ni<>o»t    ^'i^' 

stiiiitiluat  suus  un  arbrv.     Enûu 

domaniiu  leur  avia  et  lia  ao  con- 

fiunt  :i  lui. 
78.   IIk  voient  une  vlutlu  qtii  leur 

muDtn:  le  cbuinin. 
SX    lljt  truuvuut  du»   bariiucs   quu 

le»  (tteoii  y  uni  l^ussûva. 
IKl.  Jutiun  liait  ka  'l'ruyuua  -X  caitao 

du  jugement  de  l'ari». 
KM    -!•■;!.  iitcit  du  jHifemcnt. 
|s.'<.  Jiinun  lu  vontr.irla  ijendiint  nepi 

ans. 
183.  La  tcm[iOte. 
310.  Kai-m  se  plaint. 

1)    voudrait,    fins    ^Tltides    uu 

Achille  l'e&t  tuû". 
Wî.  Une  bar<|uc  sombre. 
ÏIH.  /yi  tfmjti-t*'  dure  trvu  journ. 
'îlh.  Us  viemieut  eu  Lybie  avec  sept 

navires. 


35 


terre    va  à  Ui   rencontre  de  *,„ 

T ^'^^^'^  ^'*i  raconte  Vblstoire 
«  Sych/.e  et  de  Didon. 

l"-<.  ,HtmI,iMrj.,„a«perrimabfm-] 


37; 

3*»; 


'  -i^î-  „et  Birata  viarmu". 


Nil. 

I"7.  -■■'•"cruKmimdougcntibus 
'"•in«f«(««I„a„tlamt«u.temm- 

'"-«•"'-  .«d  e  jr^te 


407. 
c 
433. 
a 
44S. 
449. 
45». 
465. 

co 

471.  i 

cri 

ik 

4!»7.  L 

605.  L 

»U 
que 
luaii 
fut 


LES  SOURCES 


XXXIX 


».  ^Le  contenu  de  son  discoura 
rellement  tout  autre  dins 
in  car,  dans  rKm'idv,  lllo- 

leui  ne  sait  rien  d'Home  etc.). 

I.  ,Tros  TyriitS4{titi  uiilii  aullu 
crnnine  «tfutur*. 


L  Énée  Bort  liu  nmige  qui  t'cn- 


.  (Siuiul  Auacan  lu  rt-giu  ducit*. 

Boétt  envoie  Acliatea  dans  le 
ne  but 


hLv  mauteau  a  appartunu  à 
Hcne\ 

Iri  >'î*aiiit  lUL't  Capiduii  ù  la 
icv  fl'A^i'aitau,  i|u'ullu  attirai 
ilaiu  11*  fioL 


D&iit  uiaaibiia  tEUiiill  ly  m|ili.-u< 


S(tl.  Ylloneiis  parle. 


51)0.  Rf-p«iii8e  de  Dklou. 

694.  „Mh  Kvut  t't  la  »*>o  svit  un(*i 
su  il  vilult  Kvrir  iria  i-uintiue, 
n'avral  plu»  vliiur  le  'J'iriua, 
i|tt«  \o  avnl  le  Trulën. 


U4I.  Les  HK*mfi«rB  ntottmentet  rcn- 
>lmt  compte  à  Enie  de  l'ncriu-il 
i/u'il»  ont  trattvi  chez  JJidon. 

W.i.  L«8  barf|utj8  perdues  arriviiuL. 
It  en  manque  une 

tiïl.  iJiffreision  iiur  è'ortune, 

vm.  Kni'e  se  pare.  Il  numtr-  à  du- 
tfal  avec  Wf  chevalière. 

70B.  n  excite  l'ii/imiratioH  générale. 

121.  PidoD  vient  Ik  iMi  reDV4.»ntre. 

724.  Kltc  l'eutralnc  dan»  l'unibnuoru 
d'une  fenùtrv  t-t  lui  fuit  des  (|uus< 
tions  sur  aea  aventures. 

72(1.  Enûe  envoie  son  cbauibellau 
chercher  Atu'Agne,  qui  dwii  ai>- 
porter  les  truin  vétetnenta  que 
son  père  veut  donner  n  Dtdon. 

711.  Dtjscription  du  niunkiiu^  qui  a 
tipiiurtenii  n  ifiru^i. 

Ttl4.  V'éuus  viuul  à  Ast-^^e  et  tal 
dunne  le  |>uuvair  d'enÛaniuiur  lo 
cu'ur  de  ceux   qm  t'cmbrasseut. 

781.  Aacaf^e  arrive  avec  les  ca- 
deaux, ({lie  Uldou  accepto. 

904.  Didon  cmliriuuie  Aiieagno  et 
l'Amour  s'empare  d'ello. 

H'M.  ibf  demiindent  «le  l'eau  puur 
su  laver  les  malus. 

v2S.  Le  dluer. 

r»31l.  (|uand  le  dinor  est  Hui,  Didon 
flo  place  nu  ..raulstro  dvi»"  et 
prie  ICuéc  de  racuntur  son  bûi- 
loiro. 


^^^^^^^^^^^V                     SOURCES                                              \U    ^Ê 

1         U  UV. 

1 IS9.  Hinon   onvra    lo   obcinUi    lei   ^H 

OrecA  ruriouniint.                            ^H 

nwi. 

M  Ml.  Ia  deflinictiou  (le  Troie.          ^H 

nsa. 

Il 73.  Mort  de  Prf&ra.                         ^| 

u  hM.  tai^  vHi  Kur  le  [m>Id(  <to  timr 

1 ITS.  neluim:  tralslrent  de  la  lor.      ^H 

Hvk*ae»qu«Di)  Vt-aiis  lui  »p|jArair 

■ 

U724. 

t\hu.  Vnrii»!.                                             ^M 

m  ar,T]. 

1  Ibd.  ^Vviiu»  nul  men  uu  vint  dire,     ^M 

An  |«r  iam  dons,  que  m'en  tor-    ^| 

naue'.     ^| 

Livre  IIL                                             ■ 

Énéas  liua— U97.                                      | 

Lo    trwliictenr   rfsumc   tuut   le    ^| 

Livre  tll  en  ces  vers:                           ^H 

1 193.  Une  jinitÊ  ne  finai  tir  maltraire,     ^M 

puiu  ai  e&  moll  urattt  c*>tUraire;     ^H 

lit  «Kl.  .^Icanltu  sIflBB-.  [V  24.  ,81- 

pTf»  a  un  an  qu'au  SicA<tin$  pon 

^eaaus  partit»*  |. 

fu  Anehûté9  iHtx  /KTV  mon.             ^^ 

^^Ê 

Ènéw  1107—2145.                                 ^^| 

IV  1— s. 

1107.  LHdun  unuarviuo.               ^^^^H 

|U]  TI6.  •facto  fioe  quicrH-j. 

1207.  I^e  coidait  'È.nix  â  la  cham- 

bre où  les  lits  sont  apprôtt-a  pour     ^^ 

lui  et  ses  coiupaf^uDB.                      ^H 

IV  â.  .neqiM:  pUridamiUtcuntiuie- 

121'J.  Nuit  (Iloquii-tude  pour  DtduD,     ^M 

ltui*. 

tt^fitt  rn  itètitiL                                    ^H 

rv«— w. 

1372.  Convi>rs9tioii  entre  Diduti  et     ^H 

Anna                                                  ^| 

IV  34.  „8cil   milii  vel   kUim  ui'tftu 

1312.  ^AultU  parle  terre  >u«  nci*.     ^M 

priut  iioft  ik'tiiiK-911  ' . 

^M 

vn*. 

I3»:i    KIIp  montre  la  riUe  â  Knée.       ^M 

JieM-riptioD  du  sm  paanoti.                ^| 

iv^ 

1  lini.  Elle  ui^t(li^e  le  ^uveroeuent     ^H 

de  A«s  Aiats.     ^M 

I-ISZ.  ,.J^n  M  dtf(i>r  et  m  M  peine      ^M 

fu  la  retH€  une  MMttim^.            ^M 

' 

ItM.  Aiuonr  de  Didon.                 ^^^^Ê 

IV  136. 

iii'.  La  chasse.                               ^^^^H 

1  Iâ6.  j:e  U  (i  Kné«s)  f*nagtte  f3^^M 

Diantr.       ^Ê 

IV  lU. 

IIOP.    .Ce   vM  semblaat   que   fnst      ^Ê 

1 

Febiu".                                               H 

\  IV  rua 

IsIV.  „. ..  1  une  (Totu  sunt  veau.        ^M 

1 

Ilaoc  suDt  andui  descendu".        ^| 

ooniungero  Dido. 


N*iiDc  liiemeiu  iiiter  ne  Itixii, 
quaui  lon^a,  foverc 
ri'i^uuTuui  iuauciuurea." 
IV  lyfi.  (Jarlum  ait  nommé). 
IV  211).  JupitBT  unloDau  à  Murcun: 
d'aller  û  Knée. 


liill 


„. . .  (|tiiB  fklloro  poaalt  humoIbui.''  „(I 

IV  305,  \mh. 


IV  309  .quin  utiaiu  bibnmo  muliris 

aidcro  claBsem". 
IV  3i0.  ,te  propier  LybicAe  ^ntus 
NoniadiiuKiuc  tyranni 
OdoroV 
IV  321.  «Salttii»  si  <iit;t  luilii  de  te 
cusvc|ita  tujssut 
Aiitv  fiigniu  subolea  . .  .*. 
IV  mt.  nSvoraa  tuctur*. 
IV  365.  pNuc  tiljidivai>:Lrv&stftiiiem 
iicc  Dordiniis  aiiutur, 
litTrïdi,  Hud  diirtfl  gunuit  tii 

ciuilibim  liotrens 
CaucMiis  Ilyreunaoïiue  lui- 
morilut  ubcro  Ugros*. 

IV  391.  -Siutcitiiimt  t'a 


17  2:1. 
1 

1739.  . 


nui. 

1707, 


l*-»*.  J 


I.KS  SOURCES                                            XLIII    ^^H 

en  ârtit  midi,  ut  rotorner         ^^^H 

IV  m  ,. . .  ot  verteru  jtidcn  reiro". 

ti>t  aricro  vunt  iminit;                ^^^^| 
de  la  luDe  fait  eoaenient,          ^^^^| 
cfe  (a  /în7  HoveU  u  plfitt^           ^^^^H 
treis  feii  u  quatre  la  Kemaitte,     ^^^^| 
l't  te*  "iattt  fait  ft  jnirtrr,           ^^^H 

rrtiSi  ^..  slaterv  lujtuin  lliivilii^. 

v\  Peiic  ariens  rotorocr;             ^^^^Ê 
d' rnfrr trait  Uë  iufernnUtS^ircê   ^^^^H 
ki  H  tiHoncttit  Ira  riu^HirM".           ^^M 

ITMI.  ^. .  ot  deacenili;»':  ninntlhns 

t!i2l. 

„. . .  loa  r.htuinea  fait  (les  mooc          ^H 

ortuiK". 

desvuDiIru,              ^H 

f /  («r  srrpens  'Innta-  <f  jrrrNrlrr^            ^^M 

jIV  Kn.  ,M»gîrc  vblubia  sut)  |m;<U- 

In  tcm^  fait  si>z  ses  plez  omiru,          ^H 

bns  tmTani"J. 

rnchunters  et  et  bien  traugtiirv,            ^^M 
li  fuit  amer  o  fait  hoir,                  ^H 
ite  tote  rien  fait  son  plaitir".           ^^M 

IV  im 

Ilt&l. 

Aoua  apprâtc  lu  bArhur.                   ^H 

IV  iM. 

I'.)75. 

Didun  su  plaint.                                 ^H 

...ninuani-'  priM--n.t  faritui  priomu 

„QiinDt  ni>  tii'avra  cUt  :i  maitlivr,           ^H 

Ei^r^    Noiiuuliimiiiie     ptitAm 

imi  g'-  ilunkc.1  tuiiis  [iniicr                   ^| 

coniibiA  niipplex, 

^H 

Qbm  ego  siro  tutions  iaiu  dvdig- 

cels  dont  do  voEI  mil  a  soiptKir?"         ^H 

oala  Diftritus*. 

^^^H 

IV  w. 

UI71. 

Knûit  part.                                  ^^^^| 

IV  w. 

2013. 

Kllc  vient  dana  In  chambre  oit         ^^Ê 

k 

bAchcr  cul  uppn^tt'.    Kilo  se    ^^^^1 

frappe.    .Se»  UiuuutalîooK.    A7Z«   ^^^H 

IVe7L 

jtardnnni:  l'i  Enef-.                                        ^^| 

2iH5. 

Sa  aoMir  ruvieut.    /^«  fiammeM           ^H 

»e 

r^jHiHilcnt.     EUe  nf  peut  yluê           ^H 

ricm  litre  'ytu;  U  nom  „Encar'.       ^^^H 

2130. 

Enterrettunt.                                 ^^^^H 

2181>. 

L'épitaphe.                                 ^^^^H 

Livre  V. 

^H 

Énéas  2145—2201.                                       ^^H 

(V  IL  ^Sfonos  iwrtus*]. 

2I&2. 

Ils  arrivent  à  .Hicliaina  punE".           ^H 

V  11  J^nmuM  et  «ca  pnfJtcIi<fN«. 

■ 

VîS. 

2155. 

Acïf^Rtea  km  reçoit.                    ^^^^Ê 

î  4â.  Dbcoun  (I'^Idi^u 

^H 

V  loi.   DoAcriptton    dm    tacrificen 

2158 

,.Enoaa  dsi  imo  grant  festc       ^^^H 

eoanea,  luttes. 

ut  gutis  a  la  tiMiibe  sud  perc:           ^H 
raunLVvreairu  IdoDkca  vro".              ^| 

V  6«ï.  i«  fenmea  nnîtent  le  /cm 

^ 

<«iv  AorirtMW,  »Hr  riuëtigation  de 

Jimoïk. 

^ 

^       J 

^""•"■■'™'""""'«»"»Nox„„„via 
IVii".  N«ii.,..        "'"""•■ 

'  b*;;;  ir'xj;"'^-  « 

V  T77. 


''ivre  \- 
V»Ml».  I3J,  ,,,, 


->  ■  .t. 


1                                                 LES   SOURCES                                             XLV    ^^H 

L  A   VI  :ii  II  sacrifie  en  rboontiir  de 

2ai>i.  „Uo  sacreKso  ot  apresté,          ^^^^| 

■■      SbeiBs,  dunt  lui  et  Af.bAtcs  ont 

al  d«Q  dinftir  Mcrefia                    ^H 

^m      Uguvi*  le  roq»  (cp.  tKî). 

et  iHoIt  litinittlempnl  li>  prela*.          ^H 

H  Wm. 

23&I.  I.a  fuMHu  du  tVnfur.  La  vapuiir  ^^^^| 

KM 

infecte  qui  on  nurL                       ^^^^| 

wM  ^I  m  iiicrifirc  À  ProBorpIno. 

^^^M 

z:i7A.  L'on8tiil8  de  la  SibUle.             ^^^H 

231^.  „Un  uiffiicmmt  U  a  donc,        ^^^^H 

qu'eU  aveit  0  itei  aporic;           ^^^^H 

onc  pHvt  tftt'il  nt  netUi  l'odor          ^^H 

ne  ti  fiMt  nml  la  forz  pKof.            ^H 

^M  Tlin  DeacrlptfoD  des  Furio»,  des 

2401.  Enuiti'L'ratJon  des  inanz  qu'on          ^H 

^Ê     Hnpleti  rt  dcA  riorKoni». 

y  tmnve.          ^H 

■  vir:. 

^80iDe  ki  est  cosina  a  tuurtV          ^H 

^■ttM  ^ . .  et  friiflrnt  fcrro  dfvnr- 

242T.  Knèo  veut  vlta(ist>r  len  niiibros           ^H 

^^^pnt  nnbnks". 

par  sou  é\ii}«!.    Va  Sihille  l'uver-          ^^Ê 

tJt  ipin  iK>n  t^pée  do  doit  ourvir         ^H 

qu'i^  l'iclKirer.                                          ^H 

Bviuu. 

24.U.  llfl  viennent  à  ^l'infernal  uude*.          ^H 

^^1 

Carun.     Les  àpies  du  ceux  qui          ^^| 

n'ont  paa  H(^  enterrés.                          ^H 

Hnsift. 

'IMVi.    Kdvi'    dcitiandu   l'L-xplk'atiun          ^H 

du  ce  qu'il  voit  ù  lu  Sibille.          ^^^^| 

■TrT»?»*)^.]. 

25u4.  Klle  nomino  lo  I^éiJu;                ^^^^^ 

^Vf  33ti.  Rniconirr  awr  Fnlinurttë. 

^^^H 

Kl  196. 

2511.  Caron  leur  parle.    La  SibiUe        ^H 

répond,                                          ^^^^H 

n4i«. 

Cerbère.                                  ^^^H 

2R80.  „De  m  bt>ehe  chût  nne  euminf,  ^^^H 

^^^^^^^ 

une  erbe  e.H  nai»t  mvrtet»  cl  laits,          ^^ 

WM  otm  n'en  beit,  a  mort  nrl         ^H 

^^^^H 

urne  mort  n'en  puft  nus  orm  ^^^^| 

gogfer;  ^^^H 

aconita  l'oï  nontfr:                    ^^^H 

£0  «ï  t'erbe  qwi  le*  marastrcs   ^^^H 

dûMmt  a  beivrt  a  lar  filltmlrr*''.          ^H 

H  4111.  Kilo  Itii  jutiv  tin  Appas  pour 

ViUS.  Ia  Sibylle  eluinle  une  fomiiilu          ^H 

■  le  dompter. 

D)agii|tiu  pour  L-niIonnir  Cerbère.          ^H 

P  435. 

2U07.  Ixs  enfants  ujorts.                       ^^^^| 

n  431. 

mib.  Minus.                                        ^^^H 

n  133.  Ln  ifttiàH/». 

^^^H 

m  440. 

2fi2.H.  LcA  amoureux.                          ^^^^H 

WSe^ftiOtHp   dt   HOHiV. 

^^^H 

I44U. 

2625.  Ilidon  et  l':nèe.                            ^^^H 

■  476. 

2003.  Lea  guerriers,                            ^^^^| 

•t"***OUSL 


^1  ^Ts.  i>a,«,8.  TV 


VIi48. 

Vli-ly.  ï«9s    L 

^*I  5tM.  2720.  B 


Lyl   VI ÏW.          ^^^^ 

2ss.t.  Quention  d'ICtiéu  «ur  le  ptis-     ^H 

K)H 

SBKi!  dcH  omltrcR  X  lu  l^^rro.            ^H 

V  VI  T^L  Ha»  de   nom*  qiio  dans  la 

3til3.  AnchisQ  lui  montre  »a  prog/:-     ^H 

H        Indiidiâo. 

^H 

■    VI  Mît 

3096.  Les  purtei  d»  l'iinfar.                 ^H 

B                                    LJvre 

^^1 

1                                Èn<^H8  au21— 4101.                                ^^1 

V  vu  37.  DpBcripttDii   (le  Latinim   et 

^^^1 

I        rMidfl  lapri*dictinQ  ilu  inari»ge 

^^^H 

1       lie  Urlnic  «rec  no  étranger. 

^1 

1    VilIttO. 

3U2I.    Ili   arrivoDt  en   Italie.     Bon     ^| 

1 

mot  d'Ascagne,  par  tequol  Éoéii    ^H 

1 

est  9»»\xxv  d'avoir  truiivv  k*  pays     ^| 

1 

où  lus  ditiiix  veulent  qu'it  reste.      ^| 

1  VUiU. 

3127.    Knée   envoiu    dus    uiesR^ont      ^^k 

1 

au  roi  Lafiu.     Les  cadoiuix:             ^H 

IVI)  i4.t  ,[)at  tibi  |inu4iin-a  fortiinno 

3134.  „l.i  enveii;  riclict  pru.M-nt,            ^H 

|iarva  pri(iri!i 

une  corooe  et  un  uiantt^l            ^H 

Miinen,  relirjnias  Tiviin  t-x 

et  un  «Jieeptre  et  iiti  awl          ^H 

ftrdnnte  receptxs. 

que  ii  dona  par  rtrit^'U              ^^| 

Hoc   pster  Anchisos   auro 

IHiln,  muitit  i-l  liei-int  s'timUr,      ^H 

liUabsl  nd  um-. 

el  une  cope  a  chicra  l'Hiuatls       ^H 

ÏIdc  Pri«uf  Koslamen  erel, 

qur  li  limta  rrû  Mentlutui             ^H 

■                   CBID  îtiro  vucAtin 

lîemt:  Trotr  sor  le  rintfff,             ^H 

1              More  fUret  pupiilis,  flcep- 

qtiant  rinf  a  lui  rn  un  mr«agt".     ^^ 

■                 tniiiii|ae  au-enine  1ia.ns 

^1 

M             IHAdiiDKiue  Ubor  vestos"). 

^1 

^  1  Tout. 

:)l5-i.  \U  hAti.<utent  une  forteresae.       ^| 

^    A  vu  itn,  tVfK-riplittn  du  lAlaia. 

^^ 

H  VU  iiii,.  Dtscuura  <ic  Util). 

^^^H 

W  ''Uîl!. 

S17&.  Discours  d'Ylloncus.            ^^^^| 

1    VII  lit,. 

82'JG.  lAtin                                     ^^^^1 

1 

Il  mentionuf  Tunnui  et  la  rrint     ^| 

w 

1*^  dit  {/u'il  dontifra  rteH  cA^iviitr,      ^H 

M 

fii't'/  décrit.                                          ^1 

m    ^n  ri, 

:i2&7.  Les  ahevaiix  iin'll  donne.            ^H 

H     fil  359,  L«  noua  de  U  reioe  Amat* 

:i27T.  lAlin  irC  lu  reîJie.                   ^^^^| 

1         op  M    iroiivu    fiiiUe    purt    duiis 

^^^H 

^gl         t''>r«ii. 

^^^H 

H  yuîii. 

33M.  La  reine  ruriense.                       ^^| 

M         Remarque.   Ici  la  diffêTence 

cutrc  l'original  et  I:i  tradii4^tinn    ^| 

1   eit  très  g^rande.    Auiata,  iiiHifir 

ce  pur  leH  Furici*,  est  folle  de     ^| 

1  désespoir.     Le  tradaitteiir  l'ii  repréKCutûo  (ïonime  fnrt  un  rnlùre,     ^| 

■  mû  ne  parle  nainrelloment  pus  de  riiiten-eiiti4)n  des  dienx.        H 

Vttïs 


•^TV»», 


'^••«*^ 


ivaj  s: 


rrru 


< 
«I 

«H 


^^^^^^^^H               SOURCES                                                      U      ^^H 

449).  ViUfoiH  rmaie.                         ^^^H 

4;»<i7.  Lf  fuurrrtut,    th  Ut  dettt  tVun              ^^M 

jMÛaon  'le  mer.                                    _^^^^^ 

^hIUCSB.  Yakain  y  prinl  In  évé- 

^^^^ 

^^B^(«  A0  tUintoire  dr  Hinnr] 

^^^H 

La  tahff.                                       ^^^^| 

-l.'i'2.'l.   ï.'f^nKe'ujw,  tsvlenu  tie  ilnnt  n             ^^M 

Vriiiui,   fititi'  par  VallaK ,   ajirhi              ^^M 

fVi4',^liiriNnfit"  tettt  défilée.                           ^H 

Brow».  Venus   IcK  lai  porte  ello 

4MS.  Véniu  onvoic  loa  armes  Â  non             ^H 

Buim) 

fils  par  iiD  tiir.s<i.af;i!r.                                ^H 

Bail  7S.  lAi  ilit>ii  1)11  'l'ibiv  i-oii<ivillit  il 

ihhh.  Knil-e  jircml   les   uniic!)  vl  dit               ^H 

H  i'.itiv  lie  se  romln-  diez  KiiaDilur. 

!i  sus  baruiis  (|uc  sa   utî-rc  lui            ^H 

a    Donieillé  do  se  rrndrr    rliex             ^H 

Euander.                                                ^H 

^B  m.  «mraqno  ila  rIEsoodens  proe- 

l.*i!>'J.  Knôo  B>n  va  et  ounseîllo  à             ^H 

■                 rrpcrat  ofithutis  Antil» 

ceux  i|iti  refitont,  iU>   ne  piH  se             ^H 

H        AcncA5*J. 

laissvrsî-dniruiiruTuliAttn:,  ijnand             ^H 

TdrDiia  voudra  Ic-a  y  t<o)ïiiger.                ^H 

Hl  102]. 

4t>'i3.  La  fûtc  i|iip  ct-Ii-liri'  Ëuander             ^H 

HllSij. 

L't  rexpHcatlou  de  c«ttt)  (ite.                  ^H 

Hni(ir.  |jt!i  TriiycTu  sont  aorlb 

4(1 17.  Ils  voluTit  I«8  barqiiua  d'Knf-e             ^H 

B  ilu  borriarx  i>t  î^e  reiiilirnl  11  In 

s'Approcher.                                               ^H 

"  TilU-. 

^1 

Vlll  Mil. 

4654.  Acouvll  de  Palliu  ot  d'Euan-       ^^H 

^^^^1 

kVlUm. 

4T0).  KmV  parle.                                  ^^^^| 

1 

4T41.  .,Tote  tn'enor  ttmlrai  *ïr  tei",             ^^M 

^ 

KȎ<'  y  flivrit  un  posititm  nvtitftU.              ^^M 

^I  ISS.  Etianiler  rarimtc  (giift  l'rift- 

4717.  „B  inun  Jovoni   a    l'rolo  fu"       ^^^H 

niu  «g(   venu  JAilt»  ■(  ^nlunii» 

raeontu  Kuandur.                               ^^^^| 

>*«c  AnehUf,  à  tiuclk-  urcA.''iuQ 

^^^H 

toi  (EiMadcr)  y  l'ialt  t' calcul unt, 

^^^1 

iBmre  jtfUDi'  (lOD). 

^^^H 

47&I.  „Kt  AnchlstM  conni  ge  bien,               ^H 

t(in  perci  il  me  (//>Nii  nu  (TiiVii,              ^H 

nilHi.  .. ,.  idâignein   ijluinHnuu 

t4fi  firf  et  lin  boTi  cuivre  a  or       ^^^H 

I.ycUitquc  SBgittaa". 

cl  dis                    un  cor;             ^^^^H 

sor  toi  les  allrca  m'unnnu           ^^^^| 

ni  l(>7 chtnmytlmujtu  aurû 

^^^^ 

intnirsfnm 

^^^H 

frrmujw   binn   annc  mm» 

^^^H 

qxtnr  luthH  tittrta  Pnllan". 

^^^H 

niili). 

47fli.  Enatidor  dnnue  son  fils  Pallas       ^^^^Ê 

conittjc  PAiiDpftKnun  i  Éné«,             ^^^^| 

Bits 

Ils                                                   ^^^H 

^^^ 

^^H 

4811 
i 
j 


Livre  IX 

'X  25.  (i;^: 


4S55.  I 
yen, 
cbâi 


yniM. 
/X  17» 


^^^^^^^^^^    bOUKCES^^^^^^^^^^^În^^^^H 

E^fthïuinfllviu  H(l(^iMlIiiir,c)ui 

âOSâ il  viDiInot  &I  paveilluD                 ^H 

1                   forte  t&|H^tibiifi  alilfl 

o  llanoefi  jiit,  fci  molt  tri  nmjes,          ^^^H 

islnictufl  folu  proflabal  pectorc 

(foùnrbiUKYif  t»:  It-À  btHtjtujea  .             ^^^^Ê 

somnuui, 

Ros  ciel  n'aveit  melllor  devin,         ^^^H 

f  îdnM  et   régi  TurttQ  grtUiê- 

ma'iM  la  ntut  nt  tant  bfH  rin,                ^| 

aimttn  aiigur; 

tjue  tôt  m  ot  êiiH  ^lui  tntblt          ^^^H 

weà  tum  augiaio  poliiit  ilvpullvru 

et  90»  $avMr       oltlic  :                      ^^^^M 

r                 pcatcui". 

cil  Ici  des  ttltrcs  (levînul                ^^^H 

L 

de  Aei  nioYame  rien  ne  sut,            ^^^^| 

^^^^ft 

qDO  Ml  mon  If  fwt  si  prochaine.               ^H 

^^^^V 

NMM  biVn  nvfit  dit  la  nrnuiitK          ^^^^ 

^^^^B 

que  ce  ittuyeU  il  fnen  nt-n*  faiUt,          ^^^H 

^^^^^* 

qti'ilni-morrritptiitmfMtnille".          ^^^^| 

Kl. 

Wt'st.  Pans  lo  pavilluu  dv  Monapus.         ^^^H 

fBÎ, 

Aiutit.  YmIccds  sViupare  d'Ëuryshis         ^^^H 

Vit  Le    nom    de   ce  (terrier, 

Laniunlaliuns  de  Nbiis,   qui  tue          ^^^H 

hlao,  n'wt  pu  uiotiliunDf'  dans 

■'□  ^errier  de  Vulcvot)-                      ^^^^Ê 

bDCW. 

iT3.  Df^neirjrvir  de  la  mtrc  d'£i^ 

^1 

■^ 

&34.1.  Turatts  roDourvIIe  rattitqne.           ^^^H 

Bâ   .prhicfpii  arduDtuiD  coniecit 

Il   leur   bnee   le  feu  gr<i\   utn'u          ^^^H 

UEpada  Tiiroufl*- 

/cA   nsKt^iit'n   Html    munia   ik    rû                  ^M 

rwli^rA                                                                      ^M 

ffil-  [IX  5«5l. 

SS70.  Comparaison  dv  Tiiroiia  avec          ^^^Ê 

le  loup.                                                 ^^^^1 

0.  La  tour. 

&S9).  La  colline  fortIBûo.                         ^^^H 

4. 

6415.  Lycua  et  ïlelcnor.                            ^^^H 

bA\S.  Jadië    Heietior    „fu    «fcuinrs          ^^^H 

Hector-.                                                ^^H 

3.  Il  99  Jettt)  liil-inêaie  paniil 

^^H 

t  on  Demis. 

^^^H 

pL  Tunus  tue  Ljroiis. 

5122.  'rtimus  tue  ITelcnor.                      ^^^H 

542tî.  Un  arclier  tue  Lyoïts.                      ^^^^| 

It.  /V  nvupniMX  fictail». 

^^^H 

9. 

34&3.  Ascapic  ut  Kotiiuliis.                     ^^^| 

J.  „Non  bk  Alrldoe  nue  Ëimli 

5472.   „Cuidtez   vus    tiue    uu    sctcDt          ^^^H 

Uir  Llixea-. 

^^H 

(^  fors  n'est  pas  DIomedra,          ^^^H 

Frutimselaiis  ne  l'Iixi;»''.                ^^^^| 

1 

hVii*.   Pandanis   et   Biclas.   'tenx            ^^^H 

.'/('<tftf«.                                                          ^H 

V.  .Ipsi  (ntns  «tuxtra  ac  heva 

5505.  „PandaruB  fu  de  devers  deatrv         ^^^M 

■              pn)  tiirribuK  nditliiil'. 

et  Bieia«  fii  ii  seueatre".                   ^^^H 

^.  Bi(!{aii  tuv. 

^^^1 

k.  I>^«  Trny^Dit  ont  peur. 

&&3I.  I..C8  Troyens  viennent  an  se-         ^^^| 

^ 

cours  de&  deux  fn>riw.                       ^^^H 

,_  («uices   des   Troyens 
vieuDL>Dt  et  les  encouragent. 
IX  -ss. 


IX  !)15.  T.  su  jette  û  l'eau. 


Livre  l 
Eneas  5595- 

X  I.  Jupiter  et  les  déenses. 

X  1 4(1.  LeH  Troyens  découragés. 
Enêe  arrive  par  eau,  avec  le  se- 
couru de  Tarcon.  Il  rencontre 
les  nymphes  qui  étaient  autrc' 
fois  des  barques. 

m 
X  im.  m* 


^^^^^^^^H                                           Lv     ^M 

&007.  „JiN»  coh  mifh  iLSooIty                      ^H 

(«9   gmtu  jif'mitutm   ixle   tuer          ^H 

^M 

H  X  S'i'i.  Erploit»  ite  PoUtu. 

^^^H 

H  X  4Ii.  //  Tcnvontm  Ixnmtt.  à  qni 

^^^^1 

H       Tuniiu  vient  m  aide,  à  la,  dr> 

^^^^1 

H       «timU  d(  Jutuma.    Tuntwt  dit 

^^^H 

H      ^m'il  mh/  FalUu  iinur  htï  nad 

^^^H 

Hxm 

fi7U9.  Turnus  et  P&llas.                       ^^^H 

^HHpl^  fott  il  rir«nltt>  qu'on  so  hat 

■*»7ia  „L'aDs  ver»  l'aliro  point   le  ^^^H 

^^BfM  i  cause  du  Tcrruiuj, 

uliuval".                                                ^M 

^VXtM  .ImmkQÎ*  pundunt  biltui*. 

M*H.  ...  Hfi  (ifwrl  cAvwi  en  wr  ^           ^| 

^e  £il«ur  H  ut  donf";                       ^H 

Uoacriptîon  de  la  ba^ue.                      ^H 

yl  Xjn.  ,Turoo  tempua  erfl,  ini^rno 

5TTI.  ...  .puis  fil  telsjurs,  arif  «rfisf,           ^H 

H                   eau  optiverit  einpnim 

qne  ja  par  lui  bailliez  ce  fiiat,          ^H 

H           imotum    Pollantii    et    cum 

K»  U  a'ca  pellst  repentir,                  ^H 

H                  spolU  Uia  dleniqiii- 

car  par  l'incl  l'estut  morir".             ^H 

■         odcrif. 

^H 

HXfl36.  En  punrstiivant  le  fantôme 

hVti.  Un  archi>r  attire  Tumiia  dsna          ^H 

H     (TiCnfo,   TiirDiis   entre  dan»  ta 

iino  barque,  qui  tout  à  coup  so          ^H 

P     1>■IY)^|^. 

met  À  voguer  Ter»  la  tuer.            ^^^^^ 

AMf, 

5fM?&.  Plaintes  de  Tiiraus.                  ^^^^| 

Jk«:. 

56311.  Apria  un  vuyaye  de  trois  joun  ^^^^B 

il  vient  dans  le  pays  de  aon  père    ^^^^| 

Datraaa.                                           ^^^^H 

\  «69.  MtMitiiw  tt  9€»  crpluUa. 

^^^H 

5847.    ÉfUe   devant  te   cadavre   Je  ^^^^| 

l'aUas.                                            ^^H 

1^ 

SSfil.  Meaentius  et  Knâo.                           ^^M 

7M. 

SSTS.  I,aii»UA(^cKii<''(>.  lAtisiisesttud'.           ^H 

62A.  Iioaluur  d'Énûu  d'avoir  t\i('. 

^H 

Lwntt». 

^K 

i33. 

5D2S.   Meaentius   coueLé  an  rivage          ^H 

du  Tibre  rt.><,oit  ta  nuuvcllo  do           ^H 

la  mort  du  uun  til».                                ^H 

S56.  MeMStluB  est  tiiA. 

5959.  Le  nouveau  combat  votre  Me*            ^H 

aentlu»  et  Knce  reste  indûcU.               ^H 

^^^B                                                                                                         ^^M 

^^^f                     Encas                                                           ^^| 

H^ldd.  ATâotinna  n'est paanaaiitii<|. 

fMHiT.  Avenlintis  vient  avei^  d*antliM^^^^H 

p 

memagierK  demander  des  lr^e«  ^^^^^ 

I 

pour  enterrer  ten  niortA.                       ^H 

Kl  i«ij. 

B4)2&.  I>isci>nni  d'Aveniiniis.               ^^^^Ê 

ifN. 


LES  SOURCES 


lA'II 


XI 336. 

,...  sed  frigîda  be)lo  dextera" 
XI  m. 

II 376. 


XI  447. 


XI4$1. 


XI  -I9B. 


XI  513. 

XI  ysi.  Opùf  et  Diane.    Histoire  'le 

CnmxUe. 
XIWS. 


I^juine  est  nonuDéu  XI  i\bh. 
XI  690.  Camillu  tue  Oraîlochus. 


XI  *23.  JupUer  emvurage  Tarco- 
XI  729. 


XI  741-  Exploit»  de  Tar»:o  qni  n'est 
pas  tué. 

Tirpée  est  nomniée  XI  ti5>i. 


(Hi33.  Drancus  parlu 

„. . .  niais  n'ustcit  pas  vhevalerua". 
U6i)5.   Il   conseille   le   combat    sin- 
gulier. 
6707.  Discours  du  Turnus;  il  accepte 

le  combat. 
675S.  Drancés  réjumd. 
fi805.  rwmiw  lionne  son  tjagc  au  roi 
()83].  Un  messager  arrive  en  disant 

que  lus  Troyens  sont  arrivés. 
ttS41.  Kemar(|uu  du  traducteur: 
,,'J'ote  la  fins  est  ohliie 
'ine  il  areient  porparlee; 
Turnus  toz  seuls  et  Eneas 
par  lor  detts  cors  nel  feront  pas, 
aim  i  feront  ensenble  tnit". 
6853.  „Dames,  borgeiscs  et  puceles 
vont  as  tcoples  et  as  chspeles 
et  sacrefiënt  as  altetis  . . .". 
6S71.    Drances    refuse,    de  prendre 

part  au  con^t. 
S'JUT.  Camille. 

6914.  Jtescription  dt  son  armure. 
U94T.  Projet  de  l'embuscade. 


6979.  Exploits  de  Camille. 

Ii9*>4.  Les  Troyens  fuient  devant  elle 

et  ses  fompiigmë. 
7<HHl.  (Jr»ilorus  tiie  Larim: 

7007.  lA'ë  Troycns.  emvurdyês,  2>iinr- 
sitii-etU  les  ynerriêres  jusqu'  Ui 
la  viUe. 

7iH4.  Lei<  ptirtfH  hohI  houi:hixii  j«ir 
les  vadarrfs,  ijui  le»  aupêrhent 
d'entrer. 

'<)'M.  Jte  uouci'im  CitmiUe  fait  re- 
culer les  Truyeiis. 

TOtil.  'l'art-o  les  n-ticnt. 
70T.'(.  Tnrru  iin-fiHre  (.'aniilU'. 
T1II7.   ElU'  lui  rrjujnd  et  //■  tur. 

7 1  m.  Iteuj:  clieraliers  it'appriM:hi-nl 
d'ellr.  'l'arju'-i;  rj>»/  a  mm  w- 
Coi'rit  et  les  fur. 


,siib  cxertain  p^pillam". 


XI  822.  Camille  parle  à  Acca  et  lui 

dit  daller  à  Tiimmi. 
XI  83fi.  A1T0118  tué  par  Opis.  72 

72 


XI  S66.  Le$   Troyens  attaquent  la 

viUe. 
XI  896.  72  2î 

q 

V 

Cl 

7240. 
ail 
C< 

7257. 
ho 
di 

7273. 
ir. 

7281. 
ja 
dr 

ȕ 
7331. 


LES   SOURCES  LIX 

75:tl.  Lt!  toinbenu, 

7063.  VryHnphe. 

TnK'.>.  Une  Inmpc  tjui  bruU  (onjoun; 

une   cviamhc   176S5);    »Mt    arvhtr 

(7695). 

Livre  XII. 
Eness  7725  —  30. 

7T2A.   Cvosuil  Ju   Lan  ut  de  «M 
banms.    Tunnu  offru  le  comImU 
singulier. 
Li&  77SS.  Ijuin  vont  qM  Tunua  bsae 

U  {mit  «uu  cumlui. 
781S.  B^potuw  (le  Tornus. 
AnUa  eat  iaqoîcte  de  ee  <|ii 
Tmo*.  qui  te  cobioIc. 

le  Irwiriitlii  783&.   iltmmyen  à  Éné^     CMibat 

tlam  Jtuit  jonrm. 
1699.  Latin  mit  une  Ur,  on  leoirm- 

hat  fmd  Mwir  lie». 
ÎS50.  £liA  acvrpU. 
'W—mi.  Amour»  de  Larimie  et 

JUmar^pu.    Kftt-ce  que  le  point  de  départ  de  cette  addi- 
d«  tndnctenr  se  trouverait  dans  lci>  vers  XII  t>4: 

AcccpH  Toerm  bcrimltt  Lavinta  mairla 
Fhgnuiiis  perfost  gnaa,  cui  plarimua  t^en 
Sobiccii  rubur  ut  olelacta  pcr  un  cucurrit. 

On  Mt-ce  qoc  et»  vers  parlent  de  l'amoar  de   Lavinie 
TomiM? 

7^7.  Im  iyùw  riaU  n>i.  u  fOU  pow  ,V 
lai  ptuier  tU  TnmuM.  ElU  Im  ' 
explique  fT  que  e'ett  que  Ctanour. 

M1&.  £née  w0rt  tU  ta  tente  ei  La- 
nmUj  em  le  ro^tU.  comprend 
tmt  à  nMi/>  ce  que  m  mirt  lui 
«  du  amr  Vamour. 

EWA.  Sa  plainta  omoamiKs. 

93».  £h  myoNl  quÉitte  m  faU 
pÊn  attention  à  ék,  éU  UmU 
em  idfaiOanee,  ti  quamd  eOe  eM 
rrremae  de  pâmoiâon^  eOe  te  ré- 
pand em  plaiMtM  plm  rire$. 

&M9.  KUe  pane  mu  nmii  im^mde. 


s; 

87 
S8( 
S81 


1 

â 

S845. 

l\ 

vi 

m, 

pa. 

sooo. 

sem 
9H*it 

ton  (i 
clic  a 


^^^^y                             1 FS  SOURCES                                                        ^1 

XQ  91.  timiiu  s'apprftte. 

DITS.  LfC  roi  I^itÏD  i>r{>pare  le  champ  ^^^H 

xniia. 

de  balaitk».     Il»  arrivent.             ^^^H 

\atX  Lai'inir  danx  ta  tour.              ^^^^H 

3;U  Ilfl.  U»  iiTL'pvreDt  un  Moilficu. 

MS43.  V.xihi  défend  «es  droits.          ^^^^| 

îll  ITS.  Hnée  prie. 

^^^^H 

93lfô.   Z.^   roi    lui  promet   fiif,    •'il         ^H 

»i4^ir(,  Miri  fiU  rt  Un  tirn»  pour-         ^H 

riJttf  rfitffT  Nti  moin  à  MonlnitMm.          ^H 

{\\l  ISl.  ./i(i«>rt  fj-ci/c  ./u/unit). 

^H 

,     XII  HL  Juliiros  nomuièc. 

U403.  Tn  cAcMlier  excite  len  Ijttins         ^| 

au  cotnbfti.                                         ^1 

'     (XII 21G). 

MIS.  ,^r  nn  otuc  nos  Bomea  m»".  ^^^H 

B42&.  „^fnn/  v'nvlttr'ftir,  »f  fn-i          ^^^^M 

un  TmXhi,  mort  tabati;         ^^^^B 

cil  fa  m  fM  le  pan  TfngiO".          ^H 

XII  ,!  tl.  ,Fugit  ipsp  laliniiK 

n-ISO,  l<atin  fidt  rn  vmportaiit  les        ^M 

pnisiitos    rcft-n-Tift    infrcto 

dioitx.                                          ^^^H 

fonlrrc  diroR*. 

^^^^H 

XII  »1l. 

9im.  tuév:  ble«a^.                             ^^^^ 

1 

IVllW.  Xaptnnnbiu  invfetitv  Titmia        ^H 

r/  r-jt/  /»/  fM'»-  (ni.                                ^H 

Xtl^!t3 

0.vi:i.  Ém'-e  l'sl  cuDdiiîl  à  an  tertte.         ^H 

XU39I.  V'L'iiti»  apporte  lin  rnmtflQ, 

9h:^'i.  Li'  „a)ir('"  .lapis.                    ^^^^Ê 

qu'apptiiiiifi    .Iiipjx   sua   Mvoîr 

^^^H 

quH  rirnt  (les  dii-nx. 

^^^^1 

XII  II?. 

9MI.  Lo  dictjune.                             ^^^H 

!      XII  \\\. 

i».Mî7.  Irf>  chevrciill  B>n  pii'ril  ton-        ^H 

\\l  m. 

jours.                                                     ^^1 
O&'Jï.  Kdvc  rentre  au  couibat    8cs        ^| 

1     Xll-IO-t.  Jiilnrna  cutcaK*.- Tiiraus  à 

oxpluibi.                                               ^H 

1         fUre  une  (io  au  carnage. 

^H 

XU5H. 

9G15.  Knée  Attaque  la  ville.                     ^H 

m  a;». 

M143.  TitroTis  aVrrrale  et  crie  qu'il         ^M 

aeeepte  le  eoinhat  aingiilier.                 ^M 

Xlltit;. 

sont),  ('ombat  irKni-c  et  de  Tiirniis.         ^M 

Xll  Tl  t.  ....  fors  et  virttts  iiiUcon- 

&72<l.  ^Combat  a«!  fortune  o  vertu".         ^M 

tilt  in  iiniiia*. 

^M 

XtlS*i«. 

07&T.  Tiiroiis  prend  une  picrm.             ^H 

Xllwr.. 

0771.       tombe.                                 ^^^M 

XllMI.  Tumns  flemandusciilcmfml 

9711.  Il  dentande  grkct^.                  ^^^^H 

i|ii(>  nnn    cadavre  soit  rendu   ii 

^Tea  oem  aenU,  a  tel  um  rent"  (9791).  ^^^B 

«iD  prre  liaiiniis. 

^M 

in  VIO.  .et  ÎAUJ  iauii)iio  fim^s  ciinr- 

V793.  tato  licflttc.                                    ^M 

titnlriu  drctcie  acrutn 

^H 

Coepcral". 

^M 

XIIBIS.   .bttltClMV 

979â.  Il  7olt   l'anneau  que  Tumua        ^H 

a  pria  û  Va\hs.                                  ^H 

mua.  .Pallu  te  [ininulat*. 

0910.  ^mala  de  tel  ae  vcncbe  i'altaa^      ^H 

3. 


^^P  Dans   cette   comparaison    du 

W  original  ou  a  pu  rcnianpicr  le»  vh'À 

m  qui  sont  de  la   main  dn   tradiictei 

■  noQS   en    avoim    rendu    ooinpte    danf 

■  eliapitrc.     Parlons  ii  prûscnt  des  s] 
duetetir  p<>nr  les  additiond. 

On  :i  Bni)poHO  une  le  traducteni 
noiicrit  glosO  de  Virgile,  auquel  il  . 
les  descriptions  et  le»  détiitri  qu'il 
priori  cette  Kiipposition  RCinlile  trè»  vr 
rcHpofuint  sur  Donat.  quand  elles  Boat 
tant  à  Scrvius.  lorsqu'elle»  traitent  d< 
uées  de  plus  eu  pluH  de  ces  deux 
tiona  et  les  cliangemeuts  des  copiste 
inaDuscrits  que  j'ai  vus.  je  n'ai  tro 
pu  donner  lieu  à  ane  addition  de  i 
le  récit  du  jugement  de  Paris;  si  js 
Voccamon  de  montrer  soi 


LES  SOURCES 


lAMI 


I 


i'-  Virale,  et  il  lue  parait  doue  bien  probaltle  que  le  traduc- 
friir  l'a  emprunta  d'ailleurs.  ServiuR  ne  dit  t|ae  ceci:  .Nota 
iihala  oRt  de  iiialo  aureo.  Faridein  pro  Vencre  contra  Junoncro 
MÎDerraniqne  indicusse  d«  forma*  '),  et  ne  répand,  après  ees 
Ugéres  îndieatiooa,  ta  raiHonnements  de  rhétorique.  Il  en  e«t 
de  même  pour  le  récit  de»  amours  de  Vénaa  et  de  Mars. 

Peut-être  que  d'autres  que  moi  Heront  pins  heureux  et 
TCQcoDtrenint  des  gloee»  daus  le  genre  des  interealations  de 
notre  poète  >  austii  fantantif^ues  et  portiiut  au»gi  exelusivcuient 
«or  des  deseriitiions  nicrvcilleascs.  Maifi  cela  me  parait  liîcn 
dnnteiix  et  j'aime  mieux  tteher  d'expliquer  chai]ue  iuterealation 
en  olle-niëmc,  sans  remonter,  dan»  l'histoire  de  la  eonqiosition 
de  notre  poème,  h  une  étape  hypothétique  ofi  l'Knéide  et  les 
additions  se  seraient  tronréc«  dtja  réituicH  dans  un  fionl 
manuM^nt 

Dans  la  suite  nous  ranu^ncroiis  ces  additions  sons  de  eer- 
taineu  ruhrifpies,  dout  la  première  est  formée  ])ar: 

les  poètfx  c/astiquet.  M.  Dunger  1.  1.  a  recherché  ce  qui, 
dans  le  Roman  de  Troie,  indique  que  ^nii  :tiiteur  n  connu 
Oridf-);  d'après  lui  Benoit  l'a  souvent  utilisé.  Ainsi  Tcxpé- 
ditioD  des  Ar^nautes,  qu1l  ne  trouvait  poâ  dans  Darés,  semble 
avoir  été  prise  du  Livre  Vil  des  Métamorphoses,  car  dans  le 
Ifuman  de  Troie.,  )ias  ])lus  que  dans  Ovide,  ou  ne  parle  de  la 
fuite  de  Médëe,  qui  constitue  ponrt:tnt  aoe  partie  essentielle 
da  cdDte  antique. 

Un  emprunt  à  Ovido  par  le  traducteur  de  IKnéidc  ne 
saurait  doue  non<i  étcmner.  Aussi,  je  crois  que  le  récit  irilcr- 
calé  des  amours  de  Mars  et  de  Véuna  repose  sur  les  Méta- 
morphoses IV*  171  — 189;  il  y  a  entre  le  lutin  et  le  frauvuis 
sac  reMeniblanee  qui  met  ec  rapprochement  hors  de  doute. 

Je  vois  également  une  preuve  du  fait  que  Je  discute  daus 
Ift  mentioD  faite  d'Arac:hue.  II  est  dit  de  l'enseiguo  que  donne 
Vénos  à  Ènée  (v.  4530): 


')  SerrD  gnimniïtioi  (|ui  ff-Tunlur  ia  Virtcitij  carmiru  c^miucutariî 
ree«iunenint  (ieor^n<i  Thiln  t>t  HcrmiiuD  lloffen.  LipsUe  Tutibncr  ISTit, 
Idl  37. 

*)    lUrtAob    (Allirocht    van    llaJbeniladt    nnd    Ovid    bn    Mittclalier 
p-  LXXXni)  hésite  A  occepter  un  emprunt  direct  1  Ovide  du  lu  part 
B«uo)L 


da. 


Pour  le   récit  iotervalé   di 
8unt  plaa  compliqtU'es.     Voici 
lo^(|iie    dans    l'Kneiis:    \*is   trol 
cause    d'une    pomme   ipic  „  Dis) 
était  écrit  ,.en  Grezeis"   liuVlle] 
Elles  viennent  ù  Pari»  pour  lui 
ce  point,  et  ensnite  eliai'une  d'clj 
ot  lui   promet  tout  ce   (|u'elle 
compagueB.     Le  traducteur   ne 
dnn»   Ovide ,    ear    siux    deux    en] 
(llêroidee  XVI  53,  XVII  116)  il 
pomuie. 

J'ai   déjà  dit  (p.  XXIX)  que 
dnos  le  Kuman  de  'J'roie  (v.  3828), 
Ici  c'est  Mercure.  i|ui.  <>t:int  venu 
elles  â  Pari»;  en  revanche,  il  n'y  e 
Benoit  trouvait  ce  récit  dans  Dari 
dant  la   mention   de  la  |>omme  et 
déesses  â  Paris').    M.  Meybrinck' 
ces  détails  dans  ce  qnc  Servius  n 
si  IlonoU  n'avait  runnu   la  piimnit 
c|nVn  touche  ce  commentaire,  coin 
n'dc  qu'elle  joue   dans   le  récit? 
connaissance  des  promesses  que 


')  II  est  vrai. 


«t  brident  i|n'îl  ji  nymtù  an  rrcit  de  l)ari>«  queïijiies  di'tnilA 
iju'il  »Lvait  d'iiillciirs,  et  probablement  il  u  foniplrti'  «a  verHÎon 
do  rêrit.  en  pnî»ant  h  la  finnreo  où  le  tradueteiir  de  TKatiide 
:i  iiri^  le  «ien  entir'reniont:  ce  qui  le  prouve,  e'est  ï»  eonynr- 
(lance  dans  la  de^nriptiou  de  la  poiitine,  ofi  il  y  avait  i^erit 
pM  Grexeis"  qu'elle  était  dcctim'c  à  la  pliifl  l>ellc  des  troin. 
Quelle  peat  être  cette  source  eonnnnneV 

Remarquons  que  la  pomnic  ne  fait  partie  du  récit  du  jnge- 
nect  de  l'aris  qnc  dan»  la  littc^rature  tn>8  pontêrienre,  de  norte 
qill  n'est  que  naturel  qu'elle  uiauqnc  dauH  Ovide  et  dans 
Dari^it').  Dana  les  fablca  (^ui  vont  hous  le  nom  de  lly^in.  le 
njnwrt  entre  les  nocefi  de  l'eleus  et  de  Tlii^tis  (où  Krl»,  n'ayuut 
pu  rov'O  d'invit'itiou,  irautia  la  querelle  de»  trois  dêeRHes  an 
njet  de  la  poTiiine)  et  le  ju^reiiient  de  I^iriH  est  étaldi').  Dhuh 
toôen  égaleincnt,  et  ïm  il  cttt  dit  exprcHHrnieiit  iiuVni  avait 
éfril  sur  la  pomme  qu'elle  était  destinée  à  la  plus  belle  des 
twi»  d<^C88ea'),  Ai)uli'e  (Mt'tamorpliom'H  10)  raeoiite  le  Ju^e- 
nent  an  lai^e,  laeutiouno  la  pomme,  mais  no  parle  ni  des 
liimi  de  TItétis  et  de  Pcleus  ni  de  l'inscription  sur  la  |Mimuie. 
Ton?  les  trois  font  tteeonipaj;ner  les  déesses  de  Mereure. 

l.e  resnltit  de  eette  euu statation  n'est  pas  eoiii'luunt  |Hmr 
t>  (question  qnî  nous  oecnpe.    La  seule  ehose  que  nous  puis- 
aflfinner,  e'eat  que,  par  la  inentinn  expresse  qu'il  y  avait 
ioscription  sur  la  ])uuiuic,  la  version  dos  poèmes  franvais  se 
he  le  pins  de  Lueten.     Comme  Mereure  ne  fuit  défaut 
aaeune  des  versions  antiques  du  n-eit,  iiouh  [Kiuvrms  ad- 
que  le  traducteur  de  TKnéide,   bien  (|u'il  ne  le  nomme 
pA,  l'n  trouvé  cependant  dans  l'origiiial  <|u'il  suivait. 
Aa  vers  l'Jll  du  Uoman  nous  Usons: 

. . .  et  le  soieil  fait  rescoTtser  {se.  la  sorcitire) 
oi  piein  midi  et  retorner 
tôt  ariere  vers  orient; 
de  la  lune  fait  etisement  . .  . 
L'uiÉide  ne  donne  que  ceci  (IX  488):  ,f/  vertere  sidéra 


")  V  «DT  le  rOlc  du  la  pointue  couiiue  attribut  de  Véotis.  l'article  de 
*  ^tiaké  dini  l'^ArcliiiolM^bclie  Zcitung"  T.  31   (IbTI)  p.  :ts. 
^  Uj'iini  &baU8  udldit  Mniiricius  Schmidt,  Jena  1»T2,  p.  ^7. 

wrrnijir'  tatyfyfiu:iio  4i  „^  »ttJL»(  Xa^tio".    Vp.  Sftuj).  :iâ. 


nerw  do  «^pç  ^^  ^  " 

'*«»  rti^èide  (V.  2«^rr*   ' 


.-.<"rsT<rrLt 

-"•  '"".von.  ,N„s  |„ ^•J"™"" 


dsDH  Oirbert  de  Metz  où  la  fille  de  Fromont  se  sert 
moyen  pour  ne  pas  prendre  part  à  la  traliison  contre 
Bt  (flUt   litt  de  Fr.  XXIT  i\2h). 

kver»  IS'AS  Latin  dit  qnil  sait  nnc  lie  où  le  combat 
entre  TurnnB  et  Ènée  pourrait  avoir  lieu.  Cette  lie 
lae  mentionnée  diinH  l'Knéide,  et.  ce  qui  cnt  asgez  cnrienx, 
BnéJia  le  romliat  se  fait  puurUnt  Kiir  la  terre  ferme, 
I  In  Burte  le  montre  (v.  !)200).  Nous  avons  donc  ici  affaire 
bénie,  introduit  iiicoinplùtemcnt  par  le  tradaeteur  et  iniiti'i 
[BDSons  du  geste,  ofi  l'tle  ponr  le  eoniliat  singulier  était 
i:  le  ,holnigaiig''  de  la  poésie  Scandinave. 

Ïtft  ûrientaux.  On  sait  qne  le  moyen  ft^  a  hcau- 
êri  les  contes  Orientaux.  M.  Rartscit.  dans  son  In- 
tioD  au  poème  moyen-haot-alleinand  de  .Her/og  KrnHt*. 
wn  prO:s  certain  qne  le  ^Voyage  de  Siodhad*  a  fourni 
matière  à  ruutenr  de  ce  poème,  et,  dans  une  revnc  nécr- 
M  ,de  Gids'  (Année  1880,  Août  p.  27S_312),  le  savant 
nrde  1ang:nc  et  littérature  arabes  Â  ranivcrKit4';  de  I<eyde, 
ftbeje.  se  rallie  ;i  cette  opinion.  —  Lui  aussi,  trouve  pro- 
LÎsteuce,  au  XPlft  Hiôelc,  d'un  livre  laHn  où  les  merveilles 
rage  ont  été  déerites  et  qui  a  servi  de  source  au  poète 
Que  ce  sint  par  ce  livre  on  dune  antre  manière,  ce 
srtaiu,  c'est  que  le  traducteur  de  rKnèldc  a  égalonicnt 
E8  contes.  Il  y  a  deux  détails  qui  prouvent  un  em- 
«Voyago  de  Sindbad^:  d'abord  len  murs  aimantés 
ige  fau  vers  A'V-\).  dont  l'idée  lui  est  veoue  sans  doute 
lontague  aimantée  (V.  Gids  1. 1.  p.  288)  ').  «*  puis  les 
de  mer  (an  vers  39^5)  (V.  Oids  p.  282)'). 
llettitùrfs.  Bien  que  les  quelques  détails  merveillom 
Sas  qne  J'ai  retrouvés  dans  le  Bestiaire  de  Pliilippo  de 
proviennent  probablement  aussi  de  rOrient,  et,  dn 
sont  pas  du  crû  de  ce  poète,  Jen  fjiis  nne  catégorie 
krce  qu'il  m'est  impossible  de  remonter,  pour  ces  dé- 

Tf>  inoniMfcno  aininnlée  a  été  tr(>9  (cnAti^e  an  moyRii  Age.  Sir 
lo  Mfttiuilcvillc  y  croit  eocoro.  V.  Rovur  des  dettx  Miundea.  LIv- 
dii  15.  Nov.  \'iS% 
)'ipK^s  nni'  rctnarqiio  ]tidirieui!u  île  M.  de  flucju,  les  chuvaiis 
îrent  lutir  oxUUmoe  k  \%  cirvonstADco  que,  dans  l'Indu,  tes  uvEI- 
iiu  éialeot  importa  d'outre  mer. 


*'««<:  ausi 

fdnu  est 

^**'t  esirat, 

*fu»c  vient 

'«  «  '/  dor, 

/'*///  et  ,,ea 

'[f"  oez  quel 

''  cocodrille 

'■'««/  ;;ar  «/ 

/<//•;«  tf/  cors 

'''  frenche,  e  t 
■•"  t'ocii  par  ti 
^'"ii  aV«  ist  V. 


—    t-at    ij, 

On  r,.(r.„„,.  /■'  '"'"  "'  "■ 


«'I  vcin  |(i;,,^. 


f'-t  l'/iisioioffu 
'''"'  y«r  ValadH,, 


l'édition  du  texte 


LXTX 


de  enfermetg  que  hum  ad, 
ki  devant  lui  vejidrai. 
Se  il  deil  mûrir  par  veir, 
nef  deiçnerad  veeir; 
rnaùf  se  il  volt  veer, 
très  bie^x  saces  pur  veir^ 
que  par  smi  veement 
le  mai  de  l'hume  prent^ 
tut  le  mal  a  sei  iralt^ 
et  H  hum  sahi  xe  vait  .  .  . 

IjB  monfltre  de  nier,  appelé  .cotDH",  qui,  dauft  l'Entait,  cet 
lentioiiné  an  vers  4-1-lti,  cHt  épilenieut  aoninié  dans  te  \\q9~ 
(an  ver»  I08J,  et  Vou  »c  demande  si  l'on  est  en  droit  de 
i]tprorlicr  des  oineanx  (jui  pinideut  en  mer  (Enéas  4032), 
fiseau  .KiiUica''  du  BoHtiuirc  (IM&l): 
FuUica  est  valable 
rt  oisel  eiifendahle  ,  , . 
Eh  eve  fait  mn  nL 


Chapitre  IV. 
L'édition  du  texte. 

Comme  base  de  mou  «•dition,  j'ai  pri»  le  nianiii^crit  A,  qui, 
wm  seulement,  eut  le  plan  nneien,  mais  au98i  le  phid  correct 
de  ti)U>>  niei*  mnnuHCrit«.  Il  a  l'-té  copie  par  un  scrihe  lorrain 
laiiiiii  il  ét'rit  h  pour  le),  sur  un  manuscrit  nonnand  (c'est,  du 
moiofi,  une  hypothèse  qui  expliquerait  l.  la  graphie  de  un  pour 
/,n,  laquelle  s'y  rencontre,  quelquefois;  2.  la  eouwervatiou,  h  i]uel- 
qucs  endroits,  de  ei  pour  oi;  3.  celle  de  la  terminaison  ot 
pour  oit  dajis  quelques  vers). 

Je  m'en  suis  tena  le  plus  près  possible  pour  l'orthographe 
du  texte,  et,  en  ^^uéral,  je  ue  m'en  suis  (écarté  que  ({Uuud  les 
rteultats  de  mes  recherches  nu  Chapitre  11  m'y  autorisaiout. 

Je  vais  indiquer  maintenant  quels  sont  Ich  changements 
qne  j'»i  a|iportis.     Tour  siinplitier,  je  les  dinse  en  deux  grou- 


^...,H.;  mais  q„,l  .^rive  à   fc 
1.  Voyell 


l'édition  du  texte 


LIXI 


J'ai  gnrdé  la  formo  de,  Gre  pour  âeu,  Greu,  [h  où  elle  ao 
ivait  dnua  le  inauumrrit     Qa'oD  veuille  corridor  les  vera  .S7, 
S.  339.  2232. 

L'aeeiuatif  de  VnrtiL'Io  eut  écrit  lo  daoH  A.  Xai  restitné 
U  rormc  le. 

ffUer,  f/iia,  f/itot  a  ùté  partoiil  cliaii^é  ou  fffter  etc. 

e  protODÏqne  a  i^tt!'  rùtabli  (en  dehors  des  mots  cités  dans 
leieeond  ^proope)  duns  nft  (1-t-l  nux/,  16'^i5  pta&st,  583  aiim^' 
dey    Le  inaniiHcrit  éerit  partout  ai/. 

0.  0  toDÎqae.  daos  le  tiiaonserit,  est  tantôt  diplitongné 
[tetmuel  319),  tant«'tt  il  «'l'crit  o  {nwvr  ;iH97,  nvac  5548).  J'ai  [lar- 
M  imprimé  lu*,  parce  que  les  rimes  attestent  lu  diphtongaison 
^8  l'original.  Au  commenroiiiciit  du  mot  j'ai  imprimé  oe  au 
lien  lie  ue  (cp.  CUgés  èi\.  Koerater  LXXl). 

IX-iiis  bon  (écrit  daus  A  bon  5950  un  bum  1872)  J'aurais 
pu  m'aatoriser  de  la  rime  qui  se  trouve  au  vers  ^nû?,  pour 
me  teuir  à  la  graphie  du  manuscrit.  Mais  j'ai  préféré  égaliser 
U  graphie  iei  comme  uiltears. 

un,  l'on  est  noté  par  A  un,  ian.  J'ai  rétabli  o»  et  oon- 
ttfï*  ren. 

Devant  /  mouillée  j'ai  gardé  au  rétabli  o;  le  manuscrit  écrit 
*  >(/  y098)  on  ue  {diiei  901)7)  ou,  rarement,  uei  {dtteU  8215). 
Cp.  p.  XV  de  l'Introduction. 

0  de  au  latin  s'écrit  dans  A  ou  (iou  6590,  ou  (apud)  (>5). 
J'ai  imprimé  o. 

n  e»t  note  dans  A  mu  {^prou  1591,  ou  (uAi)  0800)  on  bien 
t^{preu  50ââ).     Ici  encore  il  a  f:dlu  rétablir  o. 

Également  U\  où,  par  exceptiuii,  le  manuscrit  note  o  de- 
Ltut  uiuale  par  »  (C]>.  cne  2  et  u^c  21,  tfufif  298  et  duat  40, 
jtaifttf  7037  et  lumbe  7644). 

ie  devait  être  rétabli  partout  {quiderent  5;(28,  comencerent  3740. 

Également  i^f  pour  />,  qui  est  fréquent  dani<  A  (affbteie 
[Ï250,  redreaes  597,  depecies  698,  trAw/*/  47l>J. 

J'ai  distingué  le  ftitur  i>rï  de  l'imparfait  ert,  ee  que  le 
topirte  do  A  ne  fiiit  pas  tonjours  (pp.  tiert  8717  et  ert  \i'6). 

ai.  J'ai  introduit  partout  la  graphie  ét^inulogiquc.  Le 
topÎHte  de  A  confond  ai^  eiy  e  {praiijnent  2886,  serement  3494, 
P'flifr  1382);  il  note  ai  devant  n  par  a  {nnsi  2tî3,  pianement 
"îl-fl,  $ane  7972;. 


VI  uevalt  être  rétabli  dans  ^ 
eu  devait  être  rétabli  partoi 

dons  (0844),  sarcoz  (7645),  lo\ 

jous  (6881). 

n.   Coxu 

h.  Quant  à  h  latin  je  m( 
cepté  ponr  latin  homo,  qne,  an  n 
oem  et  partout  aillears  home  on 

gutturales,  et  par  k  devant  les  vc 
fallu  changer  en  k  le  qu  des  mot 
iluekes,  aikes  (cp.  Mail.  Comp.  p.  £ 

cui  (ace.)  et  cuidier  sunt  à  q 
dans  A  ^(  (1275),  quidier  (3113). 

J'ai   noté  le   son  dz  par  ^  d 
devant  les  gutturales.    Le  manus< 
g  (degiele  8077,  iugemant  125),  i  (j 
il  note  ce  sou  par  i  {iugera  130, 
8599). 

Le  manuscrit  ne  connaît  qu£ 
{tarda  15U0,  atarder  18Gl),  alardie  l 
(241)  montre  qu'il  faut  partout  ren 

Dans  les  mots  d'orij^ine  alU 
provenant  de  «-,  j'ai   noté  ""     -■ 

narijtn* 


L'ÉDITION   nu   TEXTE 


r.xxm 


r«{)ter  U  Tocaltaatîon   dans  tonte    eon   étendue  pour  rKoc^a», 
or  lu  exemples  en  sont  trop  mm.    Je  rétablis  done  partant  /. 

Quelquefois  A  omet  /  snns  le  remplaeer  (cop  partout,  a* 
114,  ticoterent  840.  rxcolez  4115.  <fue.i  7826,  sos  7840). 

■,  n.  m  devant  b,  fi  est  nnté  par  n  on  p»r  l'abréviation 
eoiiDiie.  Danfl  ce  dernier  cas  j'ai  imprimé  m;  sans  cela  j'iii 
pirdé  H.  On  trouvera  la  trace  de  mon  hésitation  sur  ce  point 
daoi  <|aelqne8  graphies  un  eommeucement  du  texte  (249,  'ZiSiK 
2E6,  578,  719,  8d7  etc.),  où  il  anmit  fallu  imprimer  n  hu  lien 
lie  m.     An  gloesaire  J'ai  imprimé  n  ètymoloj^iqno  devant  ft,  p. 

m  après  ai  ne  se  roiifoud  pas  avec  »;  il  fallait  dune  ré- 
tablir la  lettre  ét>'mologiqne.  Le  manuscrit  écrit  u  (HV^-i, 
mi  9948). 

Apréa  o,  m  et  n  m  confondent.  Le  manuHcrit,  là  o(i  m 
Ht  étymologique,  écrit  quelquefois  l'abréviatioD  (nom  1581), 
qult^nefois  ».    J'ai  rétabli  pnrtout  m  dnus  ue«  mots. 

t,  d.  Nous  avons  vu  que.  dun»  rKut'as,  un  d  était  inter- 
talé entre  n  et  r.  Le  maon&crit  tantôt  l'écrit  (vendroie  5833), 
tutftt  l'omet  (vfiTtrai  5827).     Il  fallait  l'intruduire  partifut 

Iilatre  /  et  r  le  mannsorit  place  un  t  dans  vo/treni  (112, 
1053  etc.).     Noua  avons  changé  le  /  en  d. 

Pour  lei4  hiatus,  occasionés  par  la  terminaison  WO  do  la 
3»i>er9u  sing.  indic.  prés,  le  conjug.,  dont  nous  avons  donné 
plus  baat  des  exemples,  je  me  suis  tenu  ix  mon  manuscrit,  a 
ipielqoes  rares  exceptious  prés.  Tandis  que  les  autres  mnnu« 
erib  tâchent  de  faire  disparaître  l'hiatus  par  des  chevilles,  A 
ftt  c'est  une  preuve  de  son  exactitude')  le  conserve  le  pins 
wavcnt  Exceptionnellement  nous  pouvons  l'attraper  sur  lo 
f»it  d'en  faire  disparaître;  ainsi  nu  vers  1229. 

Le  r  des  parfaiU  eu  -»Y,  ni  étant  tombé  à  Tépoque,  do 
Qotre  auteur,  nous  l'omottoDs  \k  o(i  A  l'écrit  (par  exemple  an 
Vers  y7tj4 1. 

s.  z.     En  g<-néral.   le  copiste   est  exact  à  distinguer  cea' 
dim  son».    Pourtant  il   écrit  quelquefois  z  où  il  faut  s  {fort 
2^5|  ou  *  ou  lieu  de  z  {ces  6480).    Xai  réfcibli  partout  la  lettre 
'inll  fallait 

Quant  Â  s  devant  consonne  (liquide  on  forte).  A  l'écrit  par- 
Uiat.  excepté  devant  /  ipar  exemple  melier  ;J5o9)  et  f  {e/froit 
■Wt.ni,  ffforz  6944).    Je  l'ai  rétabli  aussi  dans  ces  mots. 


"*    '.'.■»•*         (^   '  "'•."■ 

c'ir'.ifé-    ■:.,,,,     „T.      ■'^■' 

""  ''"'  ^^■■'■■'^i  d,hot  '.i.,n  "; 
""A»  «J'.rii  ruifin  7H.i]' 
/«  ««/.  ^^rr^rit  tamcs  HWj, 

i'>nnu,nn  (,,rit  moni  aUa. 

""in.  rmm,  •'■(■.«  ''l -'"'  <^' 

'"■  />■'■«  CVrit  „,./h«.  H74^_ 

H.   Flo. 

■    '":  '"«"•"''•rit  „  at««  faiii 


l'édition  du  texte 


LXXV 


(le  se  dure.    Je  me  sais  décidé  k  placer  s  partout,  excepté  dans 
lei  Di'it«  qui  se  trouvent  à  la  rime  avec  pu  mot  «ans  s. 

Adjectif.  Le  féminin  analogique  a  été  écarté  là  où  le 
laUn  le  pennettait.  par  exemple  an  vers  4913. 

Dans  anbedoM  (par  exemple  tilni?)  s  a  été  rétabli  apréa  anbe-. 

Verbe.  Personnes.  La  le  pers.  du  pinriel  a  été  im- 
pniDèe  Bana  a  à  la  lïn. 

Les  2c  père.  plur.  du  sabj.  en  eiz  (manuscrit  oiz),  qui  Bunt 
MU»  doute  authentiques,  ont  été  conservées. 

Mit   a   partout  remplacé  va,   forme  qui,  d'ailleurs,  ne  w\ 
tnmre  que  rarement  dans  A  {\^h). 

Temps.    Imparfait.    La  terniinaisou  de  fi  m  parfait  de 

U  K"  oot^iu^aison  est  écrit  o//.  et  quelquefoin  ot  (aux  vers  14:J8, 

\m,  1803,   18W,  19Ô4,  2071,  2(101.  2002,  208U,  20S1,  2082, 

(2807,  2819.  3â03.  3504,  4651,  4552,  4035,  4645,  5238.  54<:0, 

8416,8417,  8418,  8420,  8421,  8422,  8423). 

Futur.  Les  futurs  en  -erra  ont  été  rétablis  dans  les 
ïftbeë  remembrer  (écrit  remembrera  316),  membrer  {manbrera 
1783),  puntrer  {tnostrerai  2213). 

Dans  le  futur  de  reniaindre,  aiu  a  été  rétabli  iiu  Hou  de 
m  qii  est  constant  dans  A  (par  exemple  remauroiz  0968,  re- 
imérmt  0553). 

Imparfait  du  subjonctif.  A  côté  des  formes  poïite 
(8274),  /iuisi  (8072),  se  trouve  pelisse  (10070).  J'ai  rétabli 
Ktle  dernière  forme. 

Adverbe.     A  écrit  lu  négation  ne,   mémo  devant  les  vo- 
tVellM.    J'ai  change  ne  eu  nen.  quand  ue  est  HUivi  d'une  voyelle. 

Conjonction.     La  conjonction  si  est  souvent  écrite  te, 
nrtijiit   lu   Mil    elle  ctit  suivie  du  sou  /.     .l'ai  iutruduit  parUiut 
^ttte  diMÎuiilatiaii,  et.  quand  il  n'y  pai*  de  t  qui  suit,  j'ai  ré* 
jtiUi  la  fumie  si  (lutr  exemple  au  vers  41>01). 

nmroif  (adv.  pt  eirnj.)  a  été  cbanj^  en  anceis. 

J'ai  rétabli  dans  le  texte   la   dift'ércuce  de   donc  et   dont 
[qui  ont  été  confondns  par  le  copiste  (par  exemple  au  vers  208). 

Quant  anx  alinéa,  je  me  suis  tcnn  au  manuscrit,  oxccptc 
le  cas  où  tons  les  autres  manustrrits  étaient  d'accord  h 
re   on   alinéa  ot  où  X  seul  ne  ruvnit  pas;  dans  ce  cue-là 
n  peut   croire  à    une   uég:lifr>?oee   de  la  part  do  A  (ainsi  au 
Vttn  5025). 


I.XIVI 


INTR<JDUCTÏON 


II.   Changements  Isolés. 

14  Desparnoient    —    79  estoyle.    —   !'<'  fminipé.  — 
vaacrer.  —  201  etitoillefl.  —  2<)2  Toilles.  —  248  ïlec-a§80ï. 
251  soldeement  —  315  delHera.  —  365  errent  —  400 
letea.  —  446  aéra.  —  467  fie.  —  473  pesonet  —  480 

—  486  Ule.  —  512  oiseries.  —  51ti  costivee.  —  522 

—  528  Capitoille.  —  539  Capitoille.  —  545  idree.  —  55S 
leor.  —  564  Aotan.  —  567  astrent  —  580  loigtaine.  — 
veismes.  —  501  ilnea.  —  60-1  espenoi.  —  653  tiriene.  — 
Ubicaine.  —  074  propre.  —  670  dedcvaiit.  —  688  roene. 
730  charaliellan.  —  777  qnel.  —  871  ranens.  —  934  w 
gnement  —  952  augiuie.  —  fl64  aninnier.  —  1064  roî.  —  1 
toit  —1111  anp^irieor.  —  1128  cnverz.  —  1136  detfare,  —  1161 
davaut  —  1181  siait  —  1280  liuage.  —  1320  estuisae.  —  l;î31 
UÉjsez.  —  1376  escauciee.  —  1450  e  r.  —  1451  velt  —  I4W 
coivres.  —  1475  eoivre.  —  1485  tiriene.  —  1486  Diene,  —  1534 
sestorse.  —  1528  aeiaor.  —  1535  felenie.  —  1537  dasrierc.  —  15H 
ielt.  -  1568  feïenie.  —  1632  angoisos.  —  1660  anginier.  —  ltî9î 
felenie.  —  1728  falez.  —  1720  Jaccront  -  1775  fais.  —  18W 
qaan  qne.  —  1845  cotie.  —  1S83  veit  —  1863  esaier,  — 
1923  mure.  —  1924  augare.  —  1937  destrure.  —  1938  atgo» 

—  1970  trebiich.  —  2032  meraelle.  —  2053  glorec  —  MM 
memorc.  —  2065  daecordenient  —  2074  laloigne.  —  30(18 
men^nastee.  —  2120  larme. 2177jo9ne.  —  2188  raoïB. 

—  2189  real.  —  2195  elisaiens.  —  2200  augure.  —  2206  «te- 
illes. —  2278  lessilliee.  —  2291  an  moût  —  2292  ieiz.  —  ^ 
velfi.  —  2408  felcuic.  —  2429  aan  cors.  —  2-131  naiclies.  — 
2441  paeaige,  —  2448  molsnes.  —  2453  deeaasoe.  —  2484  fliivft 

—  2502  eans.  —  2528  tollir.  —  2572  petrine.  —  2646  rcMft 
--  2672  AmpltiaraH.  —  2733  iaau.  —  2734  buban.  —  27oS 
puor.  —  2769  pnor.  —  2801  gênent.  —  2806  deduoient  - 
2827  liuiee.  —  2863  Siphans.  —  21M)5  OHpanoi.  —  29.^2  <•• 
caaeiee.  —  2988  CRcaueice.   —  3012  veor.  —   3123  aoteqniift 

—  3135  eroone.  —  3142  mesaige.  —  3148  montaine.  —  ^^ 
limigw.  —  3237  vieit  —  3238  fcgnc.  -  3242  real  —  'SSiH 

-  3287  vel8.  —  3302  vois.   —  ii317  pannu   -  S»!* 
85  tulicut    —  3340  auRin.  ~   3350  eacauoiee.  - 
-  3-182  retoHir.  —  3489  per.  —  3535  scn  beni^ 


L'ÉDtTION   DU   TEXTE 


LXXVtl 


'elioticune.  —  3585  binehe.  —  3509  daurriene.  —  3605 
k,  —  36<Kt  siant.  —  3641  curiee.  —  3650  seiiiioe.  —  3079 

-  3725  porpauuïit.  —  3751  diffensiou.  —  3792  laina  ne.  — 
timoient  —  3894  aseor.  —  3898  nicisineâ.  —  3942  cpe». 
il  damoisselle.  —  3991  dolgiez.  —  4O06  vallont  —  4013 
m  —  4020  oissiana.  —  4023  ttorcîcnto.  —  4057  liiWnaz. 
i8  coBtaz.  —  4062  janos.  —  4062  jamea.  —  4007  jainea. 
33  ealrie.  —  4084  petriaus.  —  4122  ucuaie.  —  4152 
B-  4180  velL  —  4189  fterieng.  —  4199  atroifçiioiiB.  — 
mlestiers.  -  4320  volt  —  4322  volt  —  4330  doser, 
il  soltil.  —  4302  doljcie.  —  438H  %'ielt  —  4390  soapl.tirr. 
>\  e«oigoe.  —  4405  ftan^oieent  ~-  4416  sultiluieut. 
oaaiUeg.  —  4423  cop.  —  4436  litez.  —  4459  soltiz,  — 
«iner.  —  4613  voilles.  —  4014  estoillea.  —  4G10  tier. 
16  gloie.  —  4646  \-ictore.  —  4084  Aviez.  —  4740  panre. 
4  idons.  —  4834  uicigiiciit  —  4944  irras.  —  4997  faBieiia. 
►9  aDtandiaicns.  —  5017  p;ardant  —  5030  peor.  —  50tt9 

—  5128  cupoisKC,  —  5135  Iioisou.  —  hVXt  esloiniez. — 
«goist.  —  5IH(|  ihies.  —  5214  dis.  —  r>229  espenoir.  — 

re.  —  .^312  carriax.  —  5351  ig^iaiimcnt  —  5375 


jnpe 


5408  laceure.  -  5447  la  ne.  —  5450  geiil  —  5402 

-  5492  Utio.  —  549*i  li  ain»  nez.  —  5510  davoiicir. 
15  desries.  —  55WJ  paseucat  —  5568  caparuez.  —  5571 
Dis.  —  5576  rasent  —  5594  tmiaines.  —  5613  deatrierti. 
,9  rivaige.  —  5030  uaigc.  —  5625  neis.  —  5620  rémois. 
10  hantes.  —  5038  nei».  —  5043  proosees.  —  5675  kiign. 
%  besoign.  —  5079  L*ohardio.  —  50HG  arrière.  —  5089 
MB.  —  5tî90  procsce.  —  5097  Eniuez.  —  5700  hoieiax. 
X  fiant  —  5705  cuit  —  5715  viaut  —  5735  eartier. 
18  ohei.  —  5746  agaitiie.  —   5751  eschaucirra.  —  5704 

R--  5779  broine.  —  5780  longe.  —  5816  aoldeonient 
meauie.  —  5874  qoel.  —  0003  eiiveiroient  —  0058 
ement  —  6062  veil.  -  6000  Icax.  —  <X>98  oart  — 
[mille.  —  6118  Tessaille.  —  6209  toit  —  6224  veor. 
\  moigneut   —    6280  Iclenio.  —   6289  paille.   —  0330 

—  0356  sttcrefie.  —  0.^^90  nisist  —  6404  escberpe.  — 
ireoQS.  —  6445  oimesses.  —  6450  sarcou.  —  0462  reax. 
18  esccpre.   —   6474   turbontirie.   —   6483   maurroit   — 

—  0657   lianage.  —   6576  no.   —  0585  costez.  — 


7159  desriore.  —  7160  pai 
dungier.  —  7287  arbelcHte. 
73-11  veor.  —  7397  besoin. 
7ri3iî  ciniesBe.  —  7.'>56  seHle^se] 

—  7017  grrellcs.  —   7ti33  deri 
en  ÎHlore.  —   7720  luiet^erie.  -  - 
7752  chaloDge.  --   7757  moire, 
soit  —  7845  violt  —   7803  vil 
7805  vialt  —   7872  coraigo.  — 
7903  lou.  —   7965  seuant.    — 
SOCri  no  loi.  —  8fH0  espanoir. 
8130  inciiflcc.    -   8148  veor.  — 

-  8210  ploiu.        8820  amartumc. 
mère.  —  8387  veor.  —  8437  Auta 

—  8îiî>0  ftigic.  —  8617  vialfl.  —  l 
8722  viltaipe.  —  8782  cal  I.  s.  — 
H8iMî  iciz.  —  8915  delictot  —  8969 

—  8979  ^^alt  —  8907  nequeten,  — 

—  9010  félonie.  —  9021  dialt.  - 
veit  -  9101  rccliei.  —  9102  menier 
pe<»r.  —  9192  defltraim)it  —  9aS 
9323  obeor.  —  9340  toit  —  931 
9512  escliasae.  —  9590  csparnier. 
aobrassea  —  9636  cîteau.  —  96 
0681  \ialt  —  9687 


INTRODUCTION  LXXIX 


Remarque. 
Qa'il  me  soit  permis  d'ajouter  ici  ({uelques  mots  de  ma  part.  Quoi- 
que l'ooTrage  de  H.  Salverda  de  Grave,  lequel  lui  a  demandé  taot  de  peine, 
soit  très  méritoire,  on  ne  s'attendra  pas  à  y  trouver  un  texte  définitif, 
les  difficultés  étant  trop  nombreuses  pour  pouvoir  être  vaincues  tout  d'un 
toup.  Je  signale  ici  deux  petites  questions  auxquelles  je  crois  devoir 
rvpondre  autrement  que  H.  d.  (i.  Déjii  avant  le  couimoncemont  de  l'im- 
pression je  lui  fis  remarquer  que  le  vieux  poète,  soit  Benoit  suit  un  in- 
fOïïan  (il  sera  p.  ê.  réservé  à  H.  Constaus,  qui  préparc  Tédition  critique 
d'nne  partie  du  Roman  de  Troie,  de  résoudre  cette  question),  semble  no 
pu  confondre  dans  les  rimes  le  son  provenant  de  i  latin  avec  le  son  pro- 
Tenut  de  ë  latin  +y,  ni  le  son  provenant  de  li  latin  avec  le  son  provenant 
de  5  latin  +y.  M.  d.  6.  eut  parfaitement  raison  d'objecter  (voy.  p.  XVII) 
qn'ilors  i]  faudrait  supposer  un  mtm  à  triphtongue  {enuei  :  sitei  4707).  La 
question  est  donc  restée  en  suspens.  —  L'autre  question  regarde  les  formes 
veibties  en  -et,  dont  le  t  —  bien  des  rimes  le  prouvent  —  n'existe  plus. 
Il  ï'igit  de  savoir  si  avant  une  voyelle  1>  final  peut  s'élider.  M.  d.  G. 
idoiet  l'élision.  Je  constate  pourtant  (|ue  prcs(|ue  tous  les  vers  oi'i,  dans 
le  texte  impriau;,  l'éliaion  est  atluiisc  sont  très  faciles  ii  corriger,  ce  qui 
me  confirme  dans  l'opinion  que  dans  le  texte  primitif  de  l'Énéas  cet  e  ne 
s'éUdut  jamais. 

Sachier. 


ENEAS. 


Blblloth»*»»  NoTinanniM  IV, 


anant  Meoelax  oi  Troie  asiee, 
onc  n'en  torna  tri^squ'il  Tôt  prise, 

^asta  lu  terre  et  tôt  le  règne 

pur  la  venjanee  de  Ha  femme, 
5    la  citi^  priBt  par  traÏBon, 

Uit  craveata  toni  et  (IodJud. 

arst  le  païs,  destrnist  les  mars: 

nos  nen  entoit  cjpdcnz  HcUrs. 

Tot«  a  la  rile  deguastee, 
10    a  fen,  n  flamo  l'a  livrée. 

Li  Gren  prcnent  les  eitaains, 

nos  n'eschapdt  d'eutre  lot  iiiiiin8 

ne  l'cst^al  mûrir  a  boute; 

D'e«pargQoeiit  prince  ne  conte; 
15    De  lor  aveit  mcBtier  parages 

ne  hardemenz  ne  vasalages, 

et  nen  eateit  leus  de  dcffendre. 

Tote  crt  la  vile  mise  en  oendre. 

Oei»  i  fu  li  reia  Prianz 
20    0  sa  femme,  o  ses  eufanz: 

I  E  ne  commence  qu'un  v.  1769.  Lcu  ver»  î  H  â  font  UUnibU*  ilan»  F.  — 
2  BIF  aU»,  G  aioc;  Ul  tant  iiuil;  D  f>met  \\  —  ft  \\\  tour.  —  7  Hl  ane  et 
dcsimlte  fu  la  ient;  (î  arst  lu  pAliU,  F  le  pal&ia  arst.  —  tt  (t  mis  hom; 
A  ne,  D  ni;  Hl  iloi  que  tinee  fust  la  g^aerre.  ~  9  K  tôt;  I  terre  (om«£i); 
A  efmTBtite«.  —  la  Hl  a  f.  et  a  (I  en  f  et  en)  HiUibo  ulumee.  —  Il  Hl 
priitreDt  lut  le  pais.  —  12  Hl  DcwhaiMrcnt  lotir  «neinis.  —  i:<  D  lestent; 
fil  nii9  qui  on  fn  umrt  cni  navre  (I  q.  n.  fnsi  ou  m.  on  n.).  —  14  U  ne 
preuoiRtit;  Hl  nus  ac  porroit  dire  verle.  —  1&  D  oc  lui  avoir  i  punatïu. 
Hl  dn  lor  miu  ne  du  lor  doiIia>?i>;  A  paraj^.  —  Uî  A  liardemiuit;  h\)  va- 
Mla^^;  Hl  ail  iw  firent  ule  que  auK'^-  ~*  17  rt  18  sont  ùmia  dans  A;  Ul 
ce  inest  tvîa  dtm  Ciriex  ateodro;  ti  ail  neatolt  pas;  F  car  ai  eatolt  nuaa.  — 
18  HJ  tout  fu  le  pals  mis;  »  a  c  —  Ifi.  G  omet  i;  F  ftil.  —  30  D  II  et 
tt  femm«  et  a.  e.,  Hl  et  i.  f  et  s.  e.;  G  et  o  s.  e. 

\* 


lu 


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^'   '■•■-"an/;,   y, 

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""    '"'■'■'  'i  a,, 


Ir,  ,i  ,. 


DE  TROIE 

tote  8a  gent  6st  ftnenbler 

50    et  ses  trésors  en  fiet  porter; 
graot  ftveir  et  granz  manantiflcs 
et  ^anz  riebeces  en  a  prises. 
Par  un  |Misliz  s'en  est  ifisiiz; 
bien  en  toma  .iii.  m.  CBenz. 

55    0  soi  eu  i\M  porter  hod  père 
ADchiuéit,  ki  uKilt  vielz  oeni  ère, 
et  par  la  main  mena  Hon  fil. 
Cil  sont  livrf*^  a  ^rant  cnsil. 
Soentre  lui  grniiz  genz  s'en  vait; 

60    la  o  il  fait  se  sont  atrait 

Qnant  de  la  vile  fn  estorn, 
dcaoz  nn  arliro  loiug  dctors 
a  alio  o  lui  errant  gent; 
demande  a  toz  eumuDalmcut, 

65    s'il  se  vo*dront  n  loi  tenir 
et  bien  et  mal  o  loi  sofrir 
0  s'en  voldront  relt>mer  enz 
ven^'er  la  mort  de  lur  parenz; 
prez  est  de  taire  lor  plaisir 

70    del  retomer  o  del  foïr. 
Cil  diënt  tuît,  del  ropairier 
ne  del  eombaire  n'est  mestier, 
car  a'ert  mie  grauz  lor  esforz. 


Wt.  -  511  HI  son  itresor;  F  fait.  —  51  FG  grana  svoire;  F 
tilbe.  —  i-i  FG  posUci  fi  un;  I  H  si-n  issu  par  .i.  pertiw.  — 
I  giUL  —  i^  (i  i.)il  lui:  D  Edz  l'Ii  eon  ctA  porta  son  pore.  — 
I  F  Anciscni;  omet  molt;  (î  bien;  D  fors  de  la  tUIo  qui  vieux  oro.  — 
I  F  coadufst.  —  SS  D  Si  sont  livrez  a  g.  descil.  ~  59  D  Avocquea 
&  Uni  gi>nT  ten  fuetit;  HI  Apres  sa  rontei  I  rente  v.;  III  omeftmt  n'en, 
IF  «Q,  A  lan.  —  6"  G  !.  o.  i.  sont,  HI  I.  o.  I.  est;  K  I^  mot  ym  mu- 
>kï  fnit  est  illigiUe;  U  qui  sen  eschipent  par  la  nuit.  —  «I  FIII  gam 
>l»iM;  A  snnt.  —  ti2  D  d.  il.  a.  de  defors.  —  ti:i  G  a  lui;  A  t>  soi  a  alic 
•  f«W;  UI  a  aaaoïnble  n  lui;  F  aloietit  —  64  G  demanda:  GF  lor  c.  — 
"^  liF  a;  D  sil  ftm  voudront  o  lui  fuir.  —  dtt  F  et  uial  ot  bien.  —  *î"  y 
iid  V  —  1*8  Fni  l«  duol.  —  "0  D  ou  de  comliatre;  FHI  ou  du  vuugicr 
WaftoiitMr;  G  et  dtll  wtfrir.  —  71—76  wnt  intcrrcrtis  ftoNs  (JF  en  rx. 
m:  T5,  76,  78,  T4,  71,  72.  D  ce  d.,  F  et  d.  Alinéa  àawi  HI.  —  72  GF 
nt  m.    -  73  FUI  neit;  HI  BO»trd  e. 


2  -  ^ 


DE  PARIS 


Venns  la  déesse  d'ftmor, 

esteieDt  a  an  parlement; 

Discorde  i  aornot  eodcmcnt 
105     Une  pome  d'or  lor  geta 

entr'eles  treis.  i>uiB  s'en  ala. 

Il  i  ot  eserit  en  Grexeis, 

qn'ft  la  plua  bcle  d'eles  treis 

faiacit  de  la  poiuo  le  dou. 
110    Entr'elea  en  ot  grant  tonçon; 

chaseune  la  voleit  avoir, 

mais  par  altre  voidrcut  aaveir 

le  JQgemeut,  cui  iort  la  porno. 

Els  ne  sorent  trover  nnl  home. 
115    ki  mielz  en  Raelic  dire  droit 

qne  Paris,  ki  el  bois  esteit 

La  parole  li  ont  montrée' 

de  la  pome  ki  ert  donee 

a  la  pins  bêle  d'eles  treis; 
120    a  loi  ki  molt  saveit  des  leis 

por  jugior  en  erent  venues. 

Paris  les  a  bien  conetles; 

cbascnne  d'eles  esguarda 

et  longnement  les  avisa; 
125    porpenea  sei  qne  jugement 

ne  fera  pas  bastivcment 

senz  grant  porpenH,  et  rova  lor, 

a  lui  reviegnent  al  tierz  jor, 

lia  G  Dt  V.  la  dama  d.,  111  i>t  V.  HeeHKc  d.  —  M:^  OF  justccn;  tll 
orcBt  .1.  p.  —  104  HI  dwMrde;  111  BOHtoment,  (JF  Kotoniflit.  — 
astre  les;  Ht  .i.  de  Icnr  diex-,  y  tonu.  —  109  y  que  Ii.  — 
De  le  p.  f-  L  d.  —  IIU  G  Kolrols  eu  ot  g.  cotitcnçoo,  F  Hi  ot 
g.  L,  QI  £Qtr«x  eo  aunt  en  ff.  t.  —  111  A  chascuns;  (î  ch. 
volt  a.,  F  car  rucunc  le  volt  a.  —  112  OF  Aiitnil;  OF  valnml, 
.  —  HA  (i  qni,  F  qiiurt;  U  eut;  OF  en  I.  p,  —  IM  G  Main  ne 
;  F  Elles  ne  s,  t  homme-,  III  II,  A  As.  —  1 15  y  ««wst  dire  voir.  — 
q,  P.  a  lui  vont  savoir,  III  q.  P.  lui  le  font  savoir.  —  HT  Entre 
Ui>  et  H7  A  inttrcnle  ilfux  ifn;  voyez  la  note.  Alinra  iltnui 
130  HF  do  lois.  —  121  GF  por  jugeinont  e.  t.  —  123  j  avisa.  — 
Hgardm.  —  12«  G  ncii  feroit-,  F  point.  —  137  HI  pria.  -  138  y 
;  QF  repaireut;  F  autre  j. 


^^5    etporreiten 

Eles  se  j^ist 

*^eir  ot  penst 

est  revenne  a 

un    ^î  P'oniwt  li 

"0    P'asqneses, 

«t  molt  par  Je 

*"»'«  qn'il  li  01 

e*  afiehast  por 

^**S    Reton.as'en;^ 

en  est  venoe  a 

«  ert  déesse  d< 

*=\Pria  li  que  n 

«  tel  pris  de  eh. 
netroverajaen 
?al  meiUor  de  sei 

ja  nel  porra  oem 
^^S    Pa"as  s'en  vait,  V 

fe'Iabafafned'an] 
^t  d*«ne  en  esteit 
V*'«  '»  a  fait  tel  n 

Mn    1*   —    ..  " 


DE  FAKIS 


160    cl  H  donra  procbainonicnt 

la  plas  bêle  femme  del  mont. 

Vait  B^eo;  des  ofrct*  qu'cla  H  fout 

se  poi-pensa  en  maint  endreit, 

al  qael  de  cez  trcis  bc  tcodrcit; 
165    car  mott  coveita  la  richece 

et  raolt  dcsirra  la  prococ. 

mais  uiolt  H  plot  la  femme  plua, 

qne  promise  li  ot  Venus. 

Les  dccsfles  ne  s'atargierent, 
170    mais  a  lor  terme  repairierent 

Le  Jugement  ont  demandé. 

Qae  qne  Pari»  en  ait  doté, 

la  pomc  d'or  doua  Venus 

et  joJR  qn'ele  valeit  pins 
175    que  lec  deoH  altres  de  Itelté. 

Puis  li  fu  bien  frneredoné, 

car  dame  Heleine  li  dona: 

plus  bêle  femme  ne  trova. 

PallaB  et  .Iiinn  s'en  marrirent 
180    et  celc!  de  Troie  en  balrcnt: 

por  seul  Vai'lieiHdn  de  Paris 

balrent  puis  tôt  le  paï8. 
Juno  vit  Kneas  en  mer. 

moU  se  pena  de  lui  jcrrevor, 
iSh    .vii.  anz  toz  pleins  le  trarnîlla, 

par  pliirinrs  mers  le  démena; 

el  haeit  molt  tote  sa  geste. 

A  nu  jor  li  mut  grant  tcinposte, 

ki  molt  forment  coniut  la  mer; 
190    les  nés  eoment-'cul  a  walcrcr, 

in  6  qutt  li.  F  que  il  BI  queles.  —  16-1  GF  Al  quoi  des  .iil.;  G  il  se  t. 
Il»  a  coToitist.  F  desirast.  -  lt>6  Gril  tleslroil,  A  quu.  —  167  IIIF 
—  1»;^  Ul  ti  ».  —  l(i9  Ilir  Alitirn  II  HP  rar«iorent.  —  m  OK 
fj.  —  ITI  U  jura.  -  l"s  HI  nus  ne»  a.  -  170  F  so  m.  -  IsO  GF 
ftoies.  —  Isa  GF  içTFiiwent;  1)1  ceiiB  du  p.;  GF  lor  p.  —  IKl  D  Qiiani  vit 
■Mr  «M  aoeuiis.  Sans  alitu»  tlans  MF.  —  IS4  L«  irr»  lS4—i^0  sont 
mitaniÊV.  -  IlsHHem.  -  1^7  HI  Kle,  omeUrtil  molt;  A  molt  an  liai; 
'luniJeemeDtlurâstQjotcste,  —  l^*!  Dëq  iner  leva  une  tt.'D]peste;F  vint. — 
>quiju>qua  fon«  c.  I.  m.;  A  car.  -  l 'tu  G  ses  ;  Ht  verser,  F  vtler,  D  ancrer. 


Dcveo' 


/  ne  Feient  ela 
J'  ne  sevent 

^^  et  eieJa  et  m, 
ne  veient  inn, 
rompent  les  C( 
brisent  et  mae 

^       20o    Ne  escbip,^  „, 

de  /or  dreit  eo 

ïl  ne  sevent  qn 

s'il  Tont  avant 

en  aFentnre  ont 

2Ï0    DanzEneasfon 

.Par  dea«,  fiut 

?■'  W  a  Troie  Ja 

rawnt  detrenehié 

^15    Jfielz  volsisse  qn. 
m'ettst  oeis  o  Titi 


UNE  TEMPÊTE 


n 


la  0  firent  oris  tant  conte, 

qne  ci  moruBRe  a  it«l  liontc. 

Por  qnei  ne  ni'ocistrent  H  GreuV 
220    Molt  m'ont  eoilH  en  lie  ti  doa; 

ne  pnifl  en  terre  eonveirser 

et  DuaU  ai  en  cestc  mer; 

molt  loDgaenient  m'ont  trAvaillié, 

si  n'ont  de  mei  nnie  pitié. 
225    Promise  m'ont  ne  sai  qnel  terre. 

ne  Bai  o  gc  la  pnisec  qnorre; 

molt  ai  troyè  iules  en  mer, 

de  la  terre  n'oï  parler 

qne  voin  qnerant  a  molt  graut  peine, 
230    M  com  fortune  me  demeine." 
Molt  se  démenti*  Kneas, 

moU  se  clainie  chaitis  et  las, 

por  ce  qn'il  esebapa  a  terre. 

por  ce  qn'en  mer  sufrist  tel  guerre. 
235    Mielz  volsist  estre  en  Troie  ocis 

0  ses  parenz,  o  ses  amis, 

la  0  Hector  et  Priamas 

furent  ocis  et  conte  et  dus. 

Molt  s'esmaient  si  compaignoo, 
240    ne  desirrent  se  la  mnrt  non. 

Cfl  lor  est  ris,  que  molt  lur  targo. 

Oe^'ant  lor  oïlr  ot  nne  barge,  ^-  " 

ses  governalz  li  crt  brisiez 


3t'  A  ucb  furvul.  —  2IS  I^  quici;  A  miMisBe;  HI  uiureiinHu  b  tel  lt.j  liF 
pMOi  h.  -'  319  Ul  ne  mont  ocis|  D  omet  H.  —  im  A  Kn  gnùt  he 
t  e.  L  d-i  H  eo  be  coUIL  —  321  V  no  pute  garir  nen  mer  nen  terre.  — 

P  do  toute»  pus  me  chacc  pirrrc.  —  22»  Le*  rcn  T^:i—^-iO  sont  om\ê 
M.    A  molt  trav. —  326  III  voisc  q.  —  23S  Ht  neocor  oeo  li  oi  p.: 

loi  maù.  —  32it  III  qucraui  lu  rote  a  n.  g.  p.  —  231  (îF  Molt  p&r; 

montot^  P  {satv  alinéa)  ilfiuentel,  III  detnenta.  —  2.12  A  KcnoUinnt. 
S33  III  De  ce  qucsrhapez  et)t:  riFHI  (\f  Icrre.  —  234  G  •'jUAnl  il  en 
A  pute  que;  F  giiofre  tel  liaire(?);  HI  «ofri.  —  2:j.'t  U  voutlroit:  A  a 
—    las  G   et  TroiluK,    AU  contes   ot   du».    —    24o   III    ilcntao- 

;  —  m  m  trop  I,  t  —  2J2  I>  lor  roy,  A  lo  n»l;  III  vint.  —  2i:(  tt 
Ht»  \nifrvtftM  '/<»w  tllt^ms  crtûnlre;  lib,  4«,  4»,  ■»<.     D8oD;  Q   II 

Ut  b.ï  Ul  li  a  brisioi  A  est. 


'^"e  I  entre 
yte  l'a  ao, 

«^""dee  est  e 

^«"  ont  ;or  t, 

P"  cels  nïert 
ne  chastels  pn 
i"  renz  ,,„„j 

**  *:neas  «oit  , 
J«  ne  enide  ^e„j 
^  «'«b  et  aère 

2°*"*  "nt  al  oaa 
'  .7f  ^"«'i.  de" 

,^^^  -"«^-estlat 


EN   UBYE 


IS 


fc 


270     Donc  leva  Koeaa  la  teste 

et  esgaarda  devant  son  via, 

81  vit  de  UIhî  le  païH. 

Toz  rchiiita  se»  compaiguoiui; 

DOgeiit  a  fort  a»  avirun»; 
275    tftut  ont  aagié  et  tant  siglé, 

qn'sM  porz  de  Lilw  sont  torn^. 

V^am  Hout  fors  com  plus  tost  purent 

De  lor  vint  nés  que  set  nen  nrent; 

celés  atachent  el  rivage. 
280     l^e  païs  trnevi'ut  inolt  salvage; 

ne  veîent  borde  ne  maison 

ne  bore  ne  vile,  se  Iiois  non; 

mais  que  que  seit,  forment  lor  plaist 

Eneas  vait  en  la  forest; 
385    un  seul  mescbiu  mena  o  lui, 

lor  ara  portèrent  auibedui. 

et  cera  et  biclies  ont  hersé: 

si  home  en  ont  asez  porté. 

Les  fous  alument  el  g^ravier, 
290    si  uprcstereut  le  mangier. 

el  bois  le  pristrent  lieement 

£a  la  mer  guardoent  sovent, 

s'il  porreiciit  lor  nen  i-hoisir, 

que  U  venz  ot  fait  départir. 

ÎTit  D  dïoz  Enuas  lova  sa  t  —  371  D  Stroir  si  U  veiroit  pays.  — 
^  Vif  et  \\;  D  II  cdg»rile  devant  son  via.  —  273  D  iHttrcaU  tûm^  vert 
»irtSJ-î  ft  2T3.  V.  (/■«  tmtiv.  D  rtuibaudiat  —  274  QF  naglôï  a  force  as 
i.  D  et  fvrt  nagent  aa  a.,  Fil  RSgi«z  diat  il.  —  'llb  III  tjuit  ont  single; 
Oetnagle.  —  270  I)  quel  i>ort;  Hl  Quou  libe  suut  a  port  turnts  LHiF- 
(ttra,  —   277  y  U»u  »vd  sunl  ;  HI  plus  tost  que  p.;  GF  que  phis  tonti 

0  riadreat  a  rive  coru  aiux  jmreot.  —  'l'h  1)  greignor  ioie  ooques  tues; 
01»  Mreiit.  —  27y  Entre  k»  vern  -^Ts  tl  STtt  D  intenxiUf  0  w«,  qu'on 
tnanra  dans  Ua  twtt».  D  II  se  oolthent  par  le  rivaigu.  —  2w  D  Iv  pays 
toiou  molt  ssvaige.  —  7^i  y  ni  truevent  —  ib3  0  qui)  qui,  P  qtiit  quu, 

1  qnel  quil,  U  quai  que,  D  qui.'  qalL.  —  2s4  Hl  par.  —  286  Â  Dos  wls  uiu- 
«cltias  âla  0  lui.  —  ind  y  et  lor  ars  pristreut  (GF  prisent).  —  28'  III  Cers  et 
Uaha»  ont  moli  b.  —  3ÂU  F  L«  Tu;  V  ao  aablon.  —  IW  111  ai  apparu  Ultra  t; 
OPIor;  I)  ^  flprestent  lor  venolsoD.  —  291  UF  ut  pula,  Ul  la  mt^ofrier. 
J>  TOKptaeoUaverêSy  1—304  par  d'autivn  oen.  V.  Uji  mtm  'outctU-a 
rm  993-^04.  A  pniasent}  G  li^ii  nca.  —  S^^l  HI  0s) 
<Wi  br  partir. 


^or  les  faieiges 
sii  les  verreient 
q«ant  nés  veient 

"^  '■  »t  de  sa  ce 
ne  mais  qne  i»  g, 

cela  comença  a  co 
310    de,  n,^8  qo-a  „„, 

.Seignor»,  fait  j] 

"«  ''0»  derez  niie  , 

!*  "<"  «vez  etl  peo 

'^'S  ça  av«,t  vos  délite, 
«"«'■«  il  vo,  en  „J 
f"»  vos  sera  a  «o 

320    ,       '  ^  «'«miet  en 
320    I.or  règne  et  p„r  p"„ 

«  g«nt  enor  ne  pnet 


■^55    eue  doJce,  fei,s 
as  cherals  fci  yf 
,.  ^  tout  Eneas 
^:«  chevaliers  p,, 

"'  «e  II  sachent  t 
;"  «-el  par,  sont 

O'-ec  topent  li  , 

eurent  par  val,  et 
par  boseages  et  na 
S»f  »-'  erré,  ne'^ 
fa Jor  peast  rendre 

JMt  ont  ené  par  i, 

l^  entrèrent  Tnn 

"''"«^  e»  u«  chemin 

"  mesagier  ont  t« 

'^  erant  Chemin  ki  t 
«7  FD  aaru  alin^r,.  Jr.      ^^^  G  et  si  o.  ._  ■ 


DES  ÊCLAIREURS 


17 


375    Cftitage  rirent,  la  cité, 
doDt  Didu  tint  la  dignité. 
Uame  Didu  tint  le  païs, 
m'w\z  Del  traitait  iMien»  nn  marchi»; 
ou(î  uc  fu  mais  par  nue  femme 

380    mielz  maintoDue  enors  ne  règne. 
De  eel  païs  ii'ert  mie  nec, 
ainz  fu  de  Tire  la  contrée. 
SyoheUs  ut  a  nun  ses  sire, 
uns  suens  frère  le  list  ocire, 
eo  essil  eha^-a  sa  seror, 
por  eo  qu'il  volt  aveir  l'enor. 
Celé  s'en  e^t  ï>ar  mer  foïe, 
muU  ot  gi'ant  irent  en  compaignie, 
porté  en  a  molt  çrant  trésor, 

3Î>0    pailoB  et  draa,  argent  et  or. 
Kn  eel  païs  ùst  arivce; 
al  prince  vint  de  U  contrée, 
par  g-rant  eii^in  li  ala  querrc 
qu'il  li  vondiflt  tant  de  sa  terre, 
corn  porprendreit  nns  eairs  de  tor; 
doué  l'en  a  argent  et  or, 
et  H  princes  li  otreia, 
ki  de  l'engin  ne  ac  guarda. 
Dido  trenelia  par  correctes 

400    le  cuir,  ki  mult  furent  graisletcs. 
0  celés  a  tant  terre  prise, 
qu'âne  cité  i  a  asise; 
puis  cou(]ui8t  tant  par  sa  richeee, 
par  80U  engin,  par  é&  proeee, 

405    que  ele  aveit  tôt  le  païs 
et  lee  barons  a  sei  sozmis. 


WS  F  oe;  HI  teniàt;  (î  nu-t  <|ul  »oi|  via.  —  37'J  HIK  iIdz  (aln»),  R 

,  —  3Sfi  F  mainteuiis.  V  losinttinu  ;  HI  terre  n.  r,  (■  lionor  do  rep»"-  — 

Dicol;    D  OL'fltoti  pas.  —   3S2  F  Tebe*.   —  AH4  [►  o  ses  frereu,  — 

rp  Mont  inleirtttUi  Us  vfr$  3S!f  et  380.  —  a*<«  F  wmee  ce.     -  8b7  D 

est  Dido  fouie  ;  I  lor).  —  SS'J  W.  graut  ifmut  trésor.  —  3VI  I  iert. 

par  graat  «ena  tt  nia  riM[iiurrc;  G  alust.  —  3!)(>  D  duana  Idd  ot  a. 

y,  El  1)  a  —  .199  Aiinia  dam  111.  —  441  FUID  u  celes;  F  terres  prises. 

0  sa  valor,  HI  suo  sens  et,  PO  son  «avoir.  —  400  D  n  aoiiz  soi  luia. 

Dtbaca  ViKiuMuiiaM  IV.  3 


^^''    et  treneheïz  f 

cengles,  barre 

Aïoeeis  que  ]■, 

«  maint  destrt 

£1  coin  amont 

^^^    «««egrantro 

•Jnec  sont  Ji  m, 

^ï  qnarel  sont 

ae  blane  et  d'ir 

par  g-rant  esgaa 

42o    1  sont  asis  tôt  a 

J^'É  sont  de  mar 

^  mur  sont  fait 

a  pilerez  et  a  m. 

^30  «  le  marb,^  de  c. 
«ont  peîntnré  defo 
«f«z  vermeillon  et 
^ot  environ  ot  fai; 

^'«  G  par  iloc- O  nfe^T?*  ^'^  ^^^-    I 
««^  o«w  daw  Hi     ",'^««'«-  -iUJi^ 


DE  CARTHAGE 

de  inaQ;?Dcteti  pHr  iiiolt  gniut  bous 

43.Î    d'nne  pierre  ki  mult  est  dure; 
la  mangDcte  est  de  tel  uatiire, 
ja  DUS  oem  armez  n'i  veoiat, 
que  la  pierri!  a  Bei  iiol  traisÎKt: 
tant  d1  TeniAseut  o  balbers. 

4-10    ne  fuB80ut  lito»  iil  unir  aers. 
\j\  iimr  erent  espt^K  et  hait, 
ki  ae  criement  negiiu  asatt; 
•V.  c  ton*  avcit  environ 
estre  le  demeine  donjon: 

445    devers  la  vile  erent  trifoiro 
li  ninr,  a  ars  et  a  eivoire, 
o  granz  jtilerK  de  marbre  toz. 
Li  cbcmiDiJ  alot  par  dcâoz; 
^raul  marchié  i  aveit  toï  dis; 

460    la  vcudcit  on  le  vair.  le  gH8, 
eosteA  de  paile,  covertorH, 
poriircs,  pailee,  dras  de  colora, 
pierres,  eiipecco  et  vaissele; 
inarebeanditte  rielie  et  belo 

4Ô5    i  pelUt  on  toz  tenB  trover; 
no  86  petiHt  on  pnrpeuaer 
de  riebece  ki  el  mont  ïast, 
CD  cel  leu  trover  uc  iTellKt 
Granz  rues  ot  en  la  citù 

460    et  palaÎK  riches  a  pleutô, 


19 


4.11  HI  ftinienter  —  1.%  HT  crt.  -  130  III  l&iaiant,  F  la  mâne;  G  dite), 
oe  t.  ~  439  ni  <|iii  veatii  creiii  (îe  Iiaubert  ;  IIK  a  h.  —  iw  A  Binf 
(1  lors;  F  lues  inani/w.  —441  III  Alim-ti.  —  Aii  0  i|iiil;  y  cremoieni 
'—  444  F  tstn  1«  malHlre  d.,  (>  e.  le  plus  lualstre  d.  —  115  G  d.  les 
D  trtftiIrB.  —  14<i  m  o  ars  of  0  cimoire;  I>  fait  a  vnleteN  et  a  cuivre.; 
—  44"  F  a  g.;  A  [iierre.H;  l)  et  li  piler  «ont  mannorin;  AG  Ton.  — 
I  par  ilo  dosaoux  vaic  le  ch.  D(p\ti«  ce  rav  jaequu»  rerg  471  D  donnf. 
t*  BM/rr  irrMon.  V-  te*  twtat.  —  441t  auîv.  Inierrniia  ihtnt  F  <!tifte  cfi 
èv-  451.  52.  4y.  50.  -  451)  HI  et  v.  et  g.  -  4!,]  GF  kicutus,  flID  coûtée, 
lûtes;  iU  de  p.  et  c  —  452  G  porpres  oeiidfti.  —  453  Déchintre  dan*  A 
iTv'iiH  tVf-A  ^c^.  H  parée  espices;  1  Ërilio'il(V)  Kingeiubre  caonelle.  — 
4  U  um<t  et.  —  455  F  taotoat.  —  466  I  puet  uua  hoiig  p.  —  459  I  qui 
fc  G  troree  ni  fast.  —  460.  I  rlclica  paîlea,  H  \mi\ea  t. 


son  feu  en  te 

se  a  Cartage 

chascnn  conte 

47«    et  .vii.  c.  chev 

^n  eele  mer  j 

ïJnec  prent  l'ei 

d'one  manière 

neguaireêran 
475    L'en  les  taille 

8ï  en  chieent  r* 

de  ce  teint  l'en 

poi  sont  peisBoi 

l'en  les  nome  e< 

480    Delsanedecw 

dont  iluee  aveit 

de  ce  est  la  por 

^es  neires  refont 

del  sane  d'nn  gr. 

485    qne  l'en  apele  co 

dont  molf  a  ilnec 


sas. 


>nt.  ~~  465  T?  17  «anoire  et 

^  en,  t  arcaee.  -_  j«n  «      ,  '  ^ 


'«  vile;  I  en;  F  arcade' 


DE  CARTHAGE  21 

Serpent  sont  grant  a  deanicsure 

et  de  molt  diverse  nature; 

qnaut  a  hh  |troie  dévorée. 
41W    donc  si  s'endort  gole  baee; 

il  nen  a  neicnt  de  boiel, 

cl  cors  li  entrent  H  oiscl 

et  pasturciit  eu  âou  doruiaiit 

ce  que  maugiù  ot  do  devant; 
495    ne  8*eeparf*e  pas  altrement, 

uar  n'a  mie  de  fondement 
A  nne  part  de  la  cité 

asist  Dido  sa  fennetè; 

tors  i  ot  fors  et  bon  doi^on, 
500    ki  ne  criement  se  foldre  non; 

d'î  pctist  l'en  neient  forfairc. 

[lor  nnl  asalt  lancier  ne  traire: 

nus  eo^Ds  ne  li  forfelst. 

se  de  vera  le  l'iel  ne  veriist. 
505     Li  palais  fn  desor.  la  tor; 

one  a  rei  n'a  enpereor 

ne  fh  vetlz  si  hnens  ne  tels. 

De  L'hieres  pierres  naturels 

ot  un  mui  &nz  el  mur  asis, 
&1U    et  M\.  m.  esmal?.  i  ot  mis 

es  pilers,  es  entai  lleUr es, 

es  uiseries,  es  volsnres, 

(SU  (*  i»«t  UNI»  dan»  A  ;  F  S«.  -  41*0  OF  \)aia\  F  no  durt.  —  4'JI  F  vt  vi 
l«  ne»  UD  U.,  (t  il  nen  nvott  nis  nn  bocl;  A  ont.  ~   lOt  F  a  putiirvr.  — 

iruit  duvaDt,  H  a..  —  4U&  III  dn  (M  de)  loudement  na  ptiint  un 
4!>'i  fil  bautreiueat  ne  sespurKo  pu;  F  ne  na;  lîF  auuni  du  I'.  — 

^piiia  ff  vff»  jiuqa'a,»  vn.  5//  \r  manvucrit  A  a  iiNt^  (//i-Ainirr.  Sntui 
\ritf  B  I*  »rt  pUict.  —  409  (îF  tor;  F  1  ot  fort  ot  t.  d.,  l»  i  «voit  fort  et 

«t  haut  d.  —  50»  (!F  iToiuPÏt;  F  ses.  -  >*iOI  H  ni  poist  nul;  (1  ni 
mit^Di  nii»  boiD  fortalro;  111  point  de  ihhI  faire,  F  ju  rien  furfuirc;  K  im)- 
^ —  â02  H  \tûS\  V  A  uni,  0  a  tin.  —  5ii.1  (ïH  nt>  engin;  F  mal  ni!  li  futiil. 

I  qtic  Ali  iiiitf  purt  H  venht.  —  .'tUfi  Atitun  fUmnH.    («F  aixt  desor. 

ttl  si  b«li.  —  :i»b  ni  de  rlwrus  p  ,  F  a  ces  p.  -  :tm  Lrt,  rer»  .'lOU—Mi 
daiu  F:  IL  li.  11.  il.  '.*.  /",  G  etU  inoll  vat  tK\Tvrv9  assi»,  K  iK 
oeTTU  a.,  K  ot  iiti  niliin  dcsort*  a.  —   MH  Hl  et  plus  de  .vit.  m. 

mlft,  —  SU  lU  es  oourtw  et  e.  —  h\l  Bl  es  fenestres  (!  fenestriuxl 
rtoiatitres;  F  et  f. 


•i"«  fartage 
^  M  reialme 
a  ïi  ftissent  ti 
'nais  ODkes  n 
•^^•^    tôt  altrement 
«r  H  deu  ©re 
<jne  a  Rome  I' 
^ï  Capitoiieg  8 
fore  del  ehaate 
*^    0  fnggent  par  « 
'ï  senator  mis  i 
Por  tenir  dreit 
^  fn  leus  a  tei 
Par  merveiHos  < 
5^^    molt  fi,  bela  et 
yoJtea  et  aiB  i  0 
Ja  Dï  parlast  oei 
"e  fnet  oïz  en  ee 
par  tôt  le  Capito 
^^0    L,  vint  et., m  se 
ï  eeteient  .|a  esga 


CHEZ   DIDON 


28 


Pnifl  ot  Rume  la  poeaté, 

d'ilacc  a  mott  loiniaing  aafçe, 

(lue  Dido  volt  metre  en  Cartage. 
Mo    Kiicor  idonc  ne  par  ert  mie 

ccle  citez  tote  foroie, 

encor  faifleit  Did»  ovror 

as  murs  entor  por  mielz  fremer. 
Tant  eFpleiticrent  U  inesage 
550    qoe  il  eotrercDt  en  Cartage; 

il  unt  cDi)niH  et  demandé, 

ki  mainteneit  celc  cité. 

L'en  lor  a  dit  qne  qdc  femme 

esteit  dame  de  tôt  le  règne. 
555     11  ont  enqiiifl  o  cle  cttteit; 

par  eDdi(feB  alerent  dreit 

Hue  el  eliai>tel  defnoz  lu  tor 

troverent  en  un  parleor 

la  reine  o  tôt  grant  liarnage. 
5G0     Devant  H  Nindrent  li  mesago. 

IlioneaB  parla  premiers, 

ki  molt  esteit  aagee  et  fiera; 

aalna  la,  pnie  se  li  dit: 

, Entent  a  nos.  dame,  un  petit. 
565    Bien  as  oï,  ja  a  lonc  tena. 

qne  Oieu  firent  vers  Troï^ns; 

arairent  la  vile  et  eraventerent, 

granz  et  petiz  toz  décolèrent 

de  ceU  qu'il  en  pnrent  tenir; 
570    n'en  pot  uuh  aeuls  de  mort  guarir. 

àl4  («F  a  C.  Aprf*  w  rtm  (îFD  ont  une  inlrrjtolation  gue  Tom  (rou- 
jJOM  le»  Hotfi,  Il  Mc  rtjffinJ  Ui  rfruton  deè  mttrrn  f/u'tiii  tvrv  AOO.  -~ 
lot  f .  —  .in  W  *»4**  sont  ottih  4<ina  A;  F  trouer.  —  54S  GF  as 
(F  a.  m.  a.  I.)  por  armHcr;  Il  ilctitor;  I  enfeniier.  —  .'i4M  GF 
—  .I.'il  (1  cel,  F  cc*f,  III  l'i*.  —  .'i.'i."t  et  îiTift  itittrt'ertùs  liam  A. 
lU,  —  fk'iti  FUI  fisr  tlciuBDilur,  H  pnr  Avm»ndes.  —  b»'  <î F  Devint 
iiicuiile  9a%  1. 1.;  MI  sus  un  c.  —  âi>>  G  lu  troitent-,  A  t.  ia  vl  ]>a)lcor;  F 
»  »Ieoni.  -  JM  GF  ot;  y  iiiolt.  •  âiio  A  vtencni.  -  nHt  F  Dïodok;  y  por 
'Jii.  Ahnétt  dont  F.  —  5ri2  D  li  phts  iwiçes  tirs  luesagters;  y  et  prox.  — 
'Ai  l(  rt/rfY,frntr  une  aK/w  in-sjon  juaqu'im  )■».  ,Î.W.  V.  Ire  notfS.  0  stlov. 
'■AA  III  Dstnc  vntuot;  y  a  luoL  —  âtîti  A  furent;  (tF  .1  T.  —  5li7  UF 
Bmu;  a  trobuvliiereni.  —  50»>  A  cravanUTunt.  —  &iin  (.iHI  i|ue  11  p.  r. 


LA  RÉPONSE  DE  DIDON 


25 


600    .Rien  mi*,  fait  ol,  ,1c  ^raut  doniagc 

et  le  destrait  des  TroU'os; 

ge  l'ai  ûï  moll  a  lonn  tens. 

Vos  ki  de  cel  câtes  gnari, 

niolt  l'avez  puia  csponci; 
605    ODC  pois  ne  fnstos  seoz  dolor, 

mestier  avez  jrmnt  do  acjor. 

Se  vos  volez  ci  fte.îorner, 

V02  née  restreindre  et  ratorner, 

n'avez  giiarde,  gel  vub  plevis, 
61U    d'ome  ki  eeit  en  eest  palB; 

Hcçnr  neiez,  ne  dotez  pas. 

Se  ça  melt  venir  Eneas, 

gel  servirai  en  ma  cité, 

H  mien  li  iert  ahandoné. 
615    Gc  refni  ja  plu»  esp-iiaree, 

qnant  ge  ving  en  cestc  eontroo, 

car  ne  boî  pas  de  ee^t  païs; 

par  mei  le  gai,  hion  l'ai  aprie, 

que  ge  dei  liien  aveir  pitié 
62U    d'oDie,  sel  vei  dcseouseillié. 

8e  Mjomer  vneit  Eneas 

et  demorer  ei  al  trespaH. 

JR  mar  i  despcndra  denier 

piir  rien  nule  dont  ait  mcHtier; 
U2Ô    tôt  le  ferai  del  mien  servir 

et  molt  li  donrai  al  partir, 

pins  li  ferai  que  ne  vok  di. 

K'cnlin  voleit  vcmuiudru  ci, 

et  si  laissast  ester  a  tant 

mi  6F  elc  le  il.  —  tm  HI  et  li  perte;  (iF  lu  T.  —  ii(i2  F  \o  U 
CK  t]  a  L  t.  —  tU'3  lU  c«  fiiRteB.  —  »i»6.  <î  mok;  I  g.  lu.  a.  - 
tt  nos  mnt  omu  rions  F.    y  demorer.    —   tiiiS.  HI  ut  afemier,  (i  ot 

f .  —  Biili  lU  w)  V.  —  611   1)  rtmpUtftU'»  rêM.  tiU  —  tU:i  juir  t2  mitmi 

r  (e*  .V«''«.  '»//  et  613  tutervrrti»  <UtM  Y.  W  ni.  —  iilî  FUI  Su 
sti  ea,  Ci  $c  venir  i  v.  —  «M  OUI  \v  mien;  i:  )i  ai  ».  —  liU  a  iimlt 

;  y  car  jtm  refui  t-a  i-.  —  «IT  III  je.  —  «|h  1  puiir.  —  «"21  0  <io- 
K.  —  fi'iï  *;  et  ci  «Iciuorl;  HI  ,1.  Irci>aa.  —  tVî\  lîFI  por  niilc  rien.  — 
J'UI  mDlt  ti  il  al  ilepurtlr.  -  027  y  que  jd  nu  di.  —  «MB  Salosi; 
il  vuluii  dciDorcr  ci;  (i  Totoxnmr. 


H"^  .ju  avrai  le  T 
Tornez  a  lui  toet 
et  dites  li  q„e  eu 
s'en  viegno  o  mei 
toz  est  lassez  de  i 
Li  niesagier  ont 
a  lor  seigoor  s'en  i 
Eneus  de  bien  loin 
eontr'eJB  ak  et  se  I 
,,Qu'avez  trovéV"  — 
-  C&Hagç.  —  ,,pa, 
-Nenii. -.,Porqi„ 

■tQnei  doncy dj, 

cParlasteg  vos  o  li?' 

tiMcnace  nos?'  p 

"Et  qne  dist  donc?"  - 

seiez  segurs.  mar  cri 

Ce  dit  la  dame  Tiria 

8'en  eeuto  terre  Libio: 

volez  reroairtdre  et  se 

V02  oea  restreindre  ai 

ne  vos  estuet  doter  d 

far  el  vos  jiseilre  hier 

I>ar  nos  vos  ofre  le  h 

«30  J'  que.  -^  ea,  y    ,. 


A   ÉKEE 

000    ensemble  li  eui  en  sa  tor; 

«68  tiemses  ne  vos  faliira, 

tant  eom  prendre  le  vos  plaira," 

Demeotre  qne  li  mcsagier 

alerent  le  paie  cerchier. 
665    forent  lor  ne*i  al  port  venues, 

qa*il  eaidoent  aveir  perdues. 

Aancrec  s'î  ert  (rliasrnne; 

totes  les  virent  no  mais  one 

qn'il  perdirent  ]>ar  la  turnicnte; 
670    de  celé  n'orent  mais  atente. 

Eneas  forment  s'esjol 

de  la  novele  qn'il  oï, 

et  de  ses  nés  qu'il  ot  fors  ane. 

Molt  li  cstoit  proapre  fortune: 
075    fortnne  le  ra  CHltaldi. 

ki  de  devant  l'aveit  marri. 

Por  ee  ne  deit  oem  depperer, 

se  li  estuet  mal  endurer, 

et  se  il  a  tôt  son  plaisir, 
G80    donc  ne  se  deit  trop  esjoir, 

ne  por  prant  mal  trop  esmaier. 

ne  por  g^rant  bien  trop  leecier; 

et  d'nn  et  d'el  de  tôt  mesure; 

nns  biens,  un»  mais  toz  tens  ne  dnre. 
685    Fortnne  tume  en  molt  poi  d'ore, 


27 


'iMi  G^  lafens  avolc  11;  HID  e.  o  lut.  —  (161  D  iis  estaoges  Do  vuus 
^ilfiL  —  Wi2  COU  orc  Tons  targ«ra.  D  intereaie.  4  ren.  V.  le»  note».  — 
**î  I(J  Alin^tL.  1>  landU  eoinme  I.  m.  —  flilii  FUI  les  n.  —  m'  OP 
j^utrau  fbrenti  D  semoint,  [  ncstolr,  FI  osloft.  —  m%  D  toutes  orrnT  lor 
nu  fors  une,  QI  toules  le!i  otent  nies  i|i)e  tmc  F  t.  U's  ont  ne  luiis  i|Uo 
OBiG  t.  reviorent.  —  «69  D  ijuc  «d  mer  riul&  Ia  torunmte,  tîK  f|ue  II  p.  p.  t. 
~  fi*))  U  de  H  navQioDt  nit-s  entente;  U  iliet;!!;  A  noreut  fltulistinrt), 
m  loni  a.  —  fiîl  AUnra  dam  y.  v.  071—2  iHwifclr*  lian*  A.  D  «Un»  encjw 
twlot;  tî  se  joi.  —  fiT2  1)  (|ue  il  ot.  -  1174  G  fful  prospre,  1(9  autres  ttiKii. 
iiropw.  -  f)?:.  D  tes  ra.  —  r>*«  HI  qiiî  forment  laveit  esniari;  (tFI>  t[.  devant 
w,  GFD  matl(?).  —  rûs  U  ipiaiit  li  conviont;  A  estoit.  -  «TU  A  r».  — 
**  HI  rtKiioir.  —  rt82  (i  ne  jK)r  bien  trop  esloecîer;  A  dcalier.  —  BM  O 
tMtuu  mesure;  ni  (ic  Inu  el  de  lauln.'  tat  mesure.  D  do  toutes  cliUHes 
11 10.  —  6ï»4  V  ne  bit'D  ne  mut,  1*  nus  b.  nnn  ni.  -  t>^i>  111  eu  petit  dore. 


A  CARTHAGE 


29 


9002  ce  qne  nus  d'els  Toïst  dire 
713    eoDoiseient  trestuit  le  rei. 

Li  nos  le  niostre  a  Taltre  al  dei. 

Molt  esteit  Iwls  et  avenanz 

et  chcviLlicn*  forniz  et  granz; 

a  toz  en  semble  le  pln^  l>el. 
720    II  ala  deBceudre  al  diantel; 
'  contre  lui  est  Didu  venue; 

il  vait  avant  si  la  salue. 

Ele  le  pritut  par  la  main  defltre; 

eu  rentaille  d'une  fenestre 
725    se  sont  loiog  des  altres  asis; 

el  li  a  de  son  estre  enquis, 

<ei  il  l'en  a  ^rant  cuutc  fait, 

corne  il  erre  et  o  il  vait. 

Quant  il  li  ut  tôt  aeout4i, 
7S0    son  chanihcllenc  a  apclé, 

ariere  l'enveia  an  nés 

por  son  (il  ki  la  ert  rcnii:H; 

molt  tout  li  ruvn  amener 

et  eouianda  u  aporter 
735    treis  guamemcnz  que  il  avoit; 

porpeosa  sei  qu'il  les  donreit 

a  la  rcme  de  Cartagc. 

ki  molt  li  faiscit  bel  astage. 

Une  noBclie  i  ot  tuorveilliiHO. 
740    onkes  ne  tu  plus  preciuHe, 

et  un  uiantel  ki  luoU  fu  eliiers; 

la  i>eune  en  fa  a  eschaquiers, 

d'uues  bicbcs  de  .e.  culuni; 


'16  A  Cfaucnnsi  y  amti  a.  — 
Il  I)  duE  Eneu  bel  U  Atlue.    D 
\J9int  1  iiV  pûHt'  i' intrfjioUitioH 
U  trfiipUcr  ItH  ver»  /?.?  -730 
-   T24  I  t-nlniilli;.    —   726  F 
I  (i  cdODcot  :  AF  corn  i.  v.  —  *  3l) 
far  note».    A  cluuDbcllan.  — 
I U  Et  al  U  c.  Il  porter.  ~  73»  F 
I  |wriUeus«,  F  oienrUlouae.  - 
9b.  ~  743  Hl  twtc,  OP  bise 


'lOGFat  resambloit;  HI  ««mbloit.  — 
ayrt»  cf  rers,  f.n  intercale  S  anlrtv,  puiâ 
^hUs  i<Uttcnt  aprrn  733.  V.  te»  natrv.  — 
'^p*ii-  liViuiri-s.  r.  Irë  noiem.  GF  DMo  le 
'.Stf  li,  m  Elc.  —  727  o  li  a:  F  en.  - 
D  ranptib'c  les  vers  THU — TH4  ^ar  dautrex. 
731  III  lenvoio  a  eeti  dos;  A  ea  u.  — 
prnHloUHc.  —  74(1  H  f|iii  lunlt  j>ar  cHtnlt 
-  741  ni  iert.  —  742  IIIF  pàw,  O  1.  p. 
i  F  de  gent  c, 


et  li  botoD  et  li  t 

valeient  plus  que 

Tel  veatiment  ilue 

eom  a  reine  convt 

755    de  porpre  esteit,  e 

li  reis  Prianz  en  s 

faiseit  eez  gnarnen 

qnant  il  se  deveit 

sa  femme  Eeaba  U 

760    le  jor  qne  coronee 

Tornez  s'en  est  H  ( 

tot  a  eompU  en  poi 

ai  eom  ses  sire  li  o 

La  mère  Eneas  sot 

765    qne  ses  fiz  esteit  ei 

molt  redotot  en  son 

qn'il  nel  menassent 

molt  ert  entre  salvaj 

Ele  ot  d'amor  la  po. 

770    Qnant  vit  qne  son  fi 

soef  entre  ses  braz  1 

molt  le  baisa  estreite 

En  cel  baisier  li  a  d 

de  faire  amer  grant  ] 

lia         Iri     AnnoXn     II     1.     t       . 


Tt;  m  (|Bi  nîmcat  —  "%  y  que  bouia  m  tei«  a«l  (G  ac)  Wm 
-  IM  A  a  Ma  tannt,  O  p.  si  Ha  toiM.  —  tsi  OF  m  put  k. 

1  giM  fc.;  GF  «a»  oltM^  -  TM  U  »  fclt,  FHl  le  fot  -  :m  r 
Ue^  m  Mfié^  A  gntÊ,  a  gnMv;  A  a  r.  -  7S6  A  tfal  le  do»  ^ 
kaifs.  —  iWFeoaiiiicU  »!.,  Q  c.  pu  le  Job  que  U  d.  —  TM  O 
'  lA  -    :»!  HIP  ««Tifflee.  -   -Ki  H  tu  êomt  imiB  damB  OF.  ~ 

m  L  i  lliiiiit  a  plB  eUtr.  -  790  QF  et  a  u.  -  7«7  0  et  «inut 
M,  F  «1 1  tloEM,  Ht  pNdi  oat  no.  -  TIK«  F  beoeat;  Hl  ne  prUitat 
lA  —  49»  G  «.  L  ■.  nrriat  —  MO  7  tkrat  ne  prisent  tut  lautre  X  oet 
mjim  aairii.  •  MS  r  lu  en ob,  —  w*  U  acola  et  a.,  F  a  icota 


32 


LA   PASSION 


SOR    molt  le  baisa  estrcitemcnt 
et  se  meine  molt  malctncnt: 
moU  fait  i|ue  foie  ki  l'atocihc 
eavers  son  vis  ue  a  sa  boche. 
VenuH  i  ot  HH  flaine  niiHe, 

810     Dido  l'en  trait,  ki  eat  esprÎMe; 
mortel  poison  ta  dame  beit, 
de  sou  grant  diicl  ne  B'ajierwJt, 
0  le  baîsicr  tel  rage  prcot 
d'amor  qne  le  ener  li  esprcut. 

815    Doiif*  le  rebaisa  Kueas 

et  donc  Dido  en  es  le  pas; 
de  Tun  eu  l'altre  enbat  Tauior. 
chasctiDS  en  beit  bien  a  son  tor;^ 
ki  plus  le  baise  jdnn  en  bcit 

820    C'est  Dido  ki  plus  foie  esteit, 
ele  i  a  pris  mortel  ivreee; 
ja  Ta  amors  on  ik'rant  destrece. 
•  Tant  a  la  reïne  entendn 

a  lui  baîaier,  que  tôt  uuiz  fu. 

825    et  que  termes  fh  de  soper; 
a  tant  list  l'on  l'eue  corner, 
et  puis  sont  asis  al  mander. 
Kttuiz  sercit  a  dcsraÎBuier 
et  a  eontor  trestoz  les  mes, 

S3{»    ki  sovcnt  vindrent  et  espés, 
et  a  nomer  vins  et  berboz, 

60&  111  bilsuft.  —  ^UK  FUI  el;  G  8e  mena,  Hl  le  menol^ 
S07  F  le  tonce.  —  BOS  Hl  ne  près  de  soi;  0  et  a.  —  MIS  y  ^ 
traist,  A  (raiut  -  aw  Q¥  i  boit  -  ai'i  G  mais  li  fuie  De  il 
8i:)  y  les  baisiere;  OHl  r  i  p.  —  *>I4  F  ki;  G  son;  mhw.  cors.  — -^ 
dam  F.  —  616  y  et  puis.  —  SIT  Hl  de  bin  eo  but  taiitre  lamoK 
but-  —  619  y  en  baîsc.  —  «20  A  Ce  est  D.  4.  plus  en  beit;  F  Coq 
fil;  QP  ooKtlfnf  plan.  —  S21  GF  mult  i  a  pris  m.  destroce.  —  É 
à.,  G  mis  en  d.,  F  mi^e  en  lvri-c«.  —  92.1  I  AUm'a.  —  HU  Hl 
fa.  —  Sis  D  que  saisnnx  fii  bien  ile  a.  —  82fi  III  ndonc;  I>  lov^ 
a;  DII)  donner.  2ij/ris  ce  rtirs  il  y  a  uttf  iHtrrcolatk'»  (tant 
Kotn.  —  S27  GF  après;  G  sasfBent.  s-^?  tri  S:iéi  omië  dans  V. 
â.  —  821)  Bl  ut  a  acontpr  (I  raconter)  toux  1.  ui.,  D  ne  sa! 
dos  luea;  k  daconter.  —  S30  A  soef;  D  vienoat.  ~  8S1  rf 
GF.    D  remplocf  le»  rer«  681S4S  par  (Vauttra.     F.  tt*  ttot 


NAISSANTE  DE  DIDON 


33 


mais  chasL'nss  en  i  ot  usez; 

iiiolt  les  H  l'cD  toz  bicu  aervlz. 

et  quant  li  niaupors  (u  l»illiz, 
835    les  najten  traÎHlrcut  li  «criant. 

El  ]palai3  ot  otart*^  molt  ^mnt; 

tant  i  ut  cier^u.,  ja  par  jur 

lumière  u'i  eUst  graiguor. 
LHdo  reme^t  al  niaistre  dein; 
&40    n1  ot  ee  baron»  non  de  preis, 

l'altrc  inaii«iiiee  ert  départie; 

8on  humto  prie,  (|u'i)  li  die 

de  Troie  la  destrucion, 

et  li  rei'unt  la  traisu». 
845    Toit  se  lorcut  par  le  palais 

et  eecoltcrcnt  a  grant  paiu. 

ËDoas  Bozrit  nn  petit, 

et  en  aprét;  se  li  a  dit: 

„Dainc'\  fait  il,  ^,raa  grant  dolor 

me  remembrez  et  ma  triintor; 

ja  nel  uomencerai  a  dire, 

de  celé  ore  n'aie  ^nut  ire, 

qnaot  me  remembre  del  grant  duel; 

ja  nel  eonteroic  mou  vucl, 
855    mais  quant  vos  plnist  que  ge  le  die, 

ja  eu  orreiz  molt  grant  partie: 

la  vérité  vos  eu  dirai, 

ear  ju  i  fui,  sel  vi  et  aai. 
Troie  fn  eitez  moneillofie 
St)0    et  de  toz  biens  molt  abondo»e; 

U2  I  m.  qne  chosetui  eu  ut  a.  -  bS'S  y  IiÏud  fuuz.  ^  b3-l  y  fini/.  — 
filF  traient.  —  bS'i  HI  tant  civtge  i  artlHUt;  F  t.  udunt  o.  —  h'M^  HIK  lii 
ïercnKF  De)  fustg.  AjFjri-ii  œ  vtrt  Ali  otii  une  interpolatUm.  V.letnoteg. 
nv  G  Bc  sut,  t  retueiou  —  ït42  GF  que  li  A.,  H  que  II  d.  —  S44  F 
k  -  M5  r>  tieiiODt.  -  6<a  P  si  {!.;  A  »u  g.  p.  -  b47  D  sorriaL  Alinca 
F.  —  MU  F  dist:  I  liûtor.  —  i*5y  F  ot  me  mtneuibre  et  uie  t.:  1  dolur. 
Sa  rt  m  fonl  dffatU  dans  G.  —  WS  (i  (ui;  F  ni.  q.  or  p.  q.  je  tel  d.  — 
Dtll  l'trcz,  (iF  ona:  D  une  p.  —  657  GF  biea  tcn  d.,  U  vouh  eonterni. 
Bfi»  S57  et  S5ti  manquent  daH$  A.  —  &58  F  et  j.  —  hô9  A  T.  fu  j»  r'u'ho 
',mttt  alinài  tlntu  F.  —  t»CB  A  faite  par  gratit  noblUte-,  (*  toi  bien;  I> 
HvcRsc.    A  intnntU  aprj»  et  vert  «ùr  miirtu,  qu'un  verra  dan»  Un  nnltu. 

thUnUem  Matuuxuilc»  IV.  3 


RÉCIT 


niolt  par  esteit  et  lon|^ne  et  îee, 
de  travers  ot  nne  jornee. 
Quaut  Arenelans  nos  ot  agis 
pof  le  forfait  que  fist  Paris, 

8ti5    moU  1108  trova  et  forz  et  âere, 
molt  arioD  buena  elievaliers. 
Toriieiz  lor  tenîoo  eovent, 
0  il  pçrdeit  molt  de  sa  geot, 
et  trilles  entre  uos  aveit 

870    treifi  niele  o  plus,  tele  ore  e&teit, 
81  ravioD  sejor  grant  masse. 
Ne  sai  por  qucî  vos  ajoutasse 
le&  liatailles  et  les  iorneiz;, 
que  lor  tenimes  plusors  feiz; 

875    ases  avez  i,'o  oï  tiiit, 

mais  corne  dos  fumes  destrait, 
n'avez  vos  mie  tuit  oï: 
suetieiz  (|ne  nos  fumes  traî. 
QnaDt  Menelang  ot  sis  .x.  ati2 

880    a  sou  siège,  fci  molt  fu  granz^ 


d'énée 


Dedenz  1c  ûsi  inolt  liicn  trouer. 

dedeuz  tist  faire  gr&uz  csUiges; 

cutor  i  ot  teU  .v.  luntiages, 
895    n'i  avcit  eel,  tant  petiz  fust, 

.V.  .*•-  flievalier  u'i  ])(îllHt 

Lî  chevals  tu  einplix  trestoz, 

de  clievaliers  liardiz  l't  jm»/., 

de  tuteH  anneK  lijcii  armoK. 
90<)    Li  altro  s'en  sont  rotorncz, 

pristreut  lor  paveillons.  ïor  tre». 

eu  la  incr  ac  inistrent  cr  nés; 

en  nne  i«le  près  del  rivage 

s'en  aleront  trestiiit  a  iia^e; 
905    iluec  se  sont  trestuit  repoet 

A  un  matin  h'ch  parti  l'ostt, 

molt  en  demeua  l'en  ^rant  joie 

par  tote  la  cit^  de  Tr4)ie; 

les  portes  eorareut  ovrir, 
910     ai  h'cii  cniiienc^nt  a  isHir 

li  chevalier  et  li  Inir^i», 

eisâuz  s'en  est  Prianz  li  reÎB, 

et  uofl  o  lui  coiuuuahiient; 

tnit  en  ÎBfiioD  lieetneut 
915    et  alitiD  par  Ur/.  \cê  Icuh. 

o  les  tentes  furent  a»  (îrcus. 

Tj  unn  niuHtriit  a  l'altrc  ai  dei: 

„La  Tu  li  paveilluus  le  rci, 

la  fn  la  lierl)er(;e  AcIillléR, 
920     la  fiiet  Aina»,  la  l  lixés, 

ça  erent  li  tornei  tenu'*. 

M3  A  c^AYur;  HIT)  traucr.  —  iOi  H  BS4  inttrvertis  dans  F.  A  l't  si 
If-;  F  netre;  III  ménages.  —  694  F  eAtacea,  III  estimes;  A  tt-ou  ou 
Utire»  inombUji;  l  ot  ïIm  .».  c.  e.  —  H9h  h  si  p.  —  8m;  DIII  on  .c; 
Èwt  —  8»7  D  JltnM.  —  S»9  HI  sont  a.  —  WW  A  rpil  s.  r.  -  flUI  rt  1102 
it  mu  itam  D.  II  t'i  \t.  Ml  cl  tros.  —  îXiï  (JF  a:  y  so  «ont  mis.  -  imr.  HI 
Wir  r,  —  yifii  A  AI  uiiiliii  khd  (U-}>arti  1.  —  007  (.Jf  ilcmenoit.  —  mit  GK 
tut  —  BUl  F  coinuncolt  —  1tl2  G  eo  psl.  —  1*14  y  issiioua.  — 
allemes,  UI  aljun»).  —  Oliî  D  ou  aistreot  les  tirotea  as  (irifiUB.  -• 
lu  niii«lra  lalire.  —  91h  D  Ci:  DY  aist;  U  au  r.,  I>  lor  r.  -  920  FUI  ci;< 
«râ.  —  t«l  <f  lu. 

3* 


Moh  en  parlèrent  b 

i**'    et  e«çiuxdeienx  tôt 
UtT  derioailles  en  d: 
nuû  la  Teiité  a  en 
n  fnst  aie  tôt  ahrei 
s'il  tost  seû  eertuae 

l*3ô  eni  li  ehernls  areit  • 
ja  de  toz  eeU  n  usis 
ne  fojBt  detrenefaiex  e 
ja  nns  Knls  d'ek  oei 
maU  tnh  en  Aimes  d 

940    se  cil  fussent  dedenx 
are  fassent  dedeni  le 
eneor  n'ellst  Troie  nu 
ne  fnsson  pas  ainsi  d 
par  eel  engin  périmes 

945  La  o  nos  famés  al  eh 
derant  la  porte  orient 
et  resgnardion  tôt  enl 
la  amenèrent  li  pastoi 
nn  home  <(a'il  orent  ti 

950    tôt  na  lie  sor  nn  fraa 

t)23  D  barges;  GD  b.  et  I.  et  f^  F  b.  et 
sauf  HI  UD  fosse.  —  924  A  »voit.  HI  "■"  î~-' 


D'ÉNÉE 


37 


îliiei*  l'iirciit  li  r.ron  lai^Hiô. 
l'aï  celui  fuuies  ougiguiè. 
Li  reis  premieM  l'araisona, 
tôt  eu  ordre  li  demanda, 

955    eum  aveit  nom,  ki  il  estcit, 
ki  l'areit  ett  eo  deetreit 
No8  famés  tuît  vers  lai  haïf 
et  as  i)aruleH  entcutif; 
molt  le  baâtanics  de  parler, 

960    et  il  ftst  semblant  de  plorcr. 
De  ea  vie  u'ot  guaircs  cure, 
qnant  se  mist  en  tel  aventaro 
et  en  abandon  de  mûrir, 
por  nos  en^ignier  et  traïr; 

965    graot  e^toltie  priât  en  sei, 
en  aoflpirant  a  dit  al  rei: 
...Sire",  fait  il,  „do  Grcoe  sni, 
mais  molt  mo  torn^'  a  cnui, 
que  ne  prenez  do  mei  venjancc. 

970    car  de  vie  u'ai  espérance; 

bien  eai  que  de  ma  lin  sui  preu, 
et  ce  voldreit  molt  Ulixés, 
ki  TDolt  m*a  coilli  en  grant  he, 
et  ntult  m'a  malemeut  mené; 
luideogii!-  m'a  a  molt  graut  tort. 
Por  im  mien  uncle  qu'il  m'a  mort 
me  mellai  a  lui,  si  li  dia^ 
ee  ge  veneie  en  mon  païs, 
que  bien  ne  repos  nen  avreie, 


W2  D  pu  lui  r.  luit  e.  -    9ô3  (JHI  itrinics,  D  ijrtmiur,  F  prian»;  I  II 

AttHfa  liatvi  1>.  —  OSJ  F  molt  rnncemeiil;  I  UraisoDa.  —  !)5-i  (t 

-  'jW  C»  qeii  Uvoit  CD  son  tl,:  III  mis  en  tel  d.:  D  eue.    -  U.>(j  G  et 

I,  FUn»  sa  \fUoV:       '.tin  Itl  HcLNjvoir  ot  t.    -  i»t)S  II  |>ar  satnblant 

on  im,  I  par  >uiispiraat  a  dit  iiii  rui.  —  9tt<i  I  cutii  cil  (piï  ut  poutir 

uî.  A  li  dtsl  a.  r.  -  H(i7  HI  Alinnt.  —  !t6S  y  a  Rmat  o.  —  989  rt  970 

mit  dans  A.  —  M'U  ÏJI  que,  I  de  vivre  nai  cxiwrancc:  F  car  manque, 

f-tto-  —  d<2  D  vonloit  —  974  I)II  et  tnnlt  m.  ma  m.,  GF  et  luale- 

molt  au  —   976  D  deitdei(^!e;  (j   m.  molt  et  a  r.    —  «77  F  je 

aini  «1  dis;  [)  mon:  A  o  lui.  —  07^  L>  «te  retomofç.  —  079  H 

['uaurole;  GI  ni;  A  naureuie,  F  uatieroie. 


—     M<.-8  i  laltr'ie 

q«e  en  Grece 

-^'^'    mais  ne  pœit 

loeJ  pedst  en 

«  buens  venz 

^««  qn'il  roleft 

en  ee  J'ore  ne  i 

^  «^ns  li  a  u 
5Ï0W  «  eonseij  . 
ȕel  vent  b-  ri  K 

^«*;P«rlen>.i>t 
•^ï^  •  tôt  Iw  de 


d'énée 


39 


as  des  fist  an  ^rant  RacretiHC, 


puÎH  a  la  t'Iiimc  I 


et  li  dcu  li  out 


(lomostrû 


lOlU     tôt  eu  urilro  la  vcrîtû. 

Qaant  vint  cl  dcinain  par  nmtia, 

si  ralci'cnt  luit  »!  deviu, 

et  demaDdent  qnci  la  fcruiit, 

et  il  de  par  les  dous  respout, 
IDI5    qne  de  lor  aler  ost  ueienz, 

8C  Eolas,  li  deas  des  vcnz, 

oen  esteit  priioc^  apaiez, 

qn'ouB  Grcus  li  fnst  saeretieï: 

nns  d'els  i  CHtoveit  iHurir, 

1U2U    ne  ja  s'en  dcveîcut  ]>aitir. 

De  ee  furent  toit  en  csfrei, 

ear  cbascunH  ot  peor  de  «ci, 

qne  il  ue  fust  danuez  a  mort. 

n  en  deveieut  geter  sort, 
1025    8or  oui  l'aventure  cherreit, 

ki  les  altres  atiuitereit, 

qoant  Ulixés  me  list  venir, 

dist  ipie  jupez  ère  a  morir 

et  forfait  uveie  la  vie. 
1030    De  euntredit  n'i  ut  il  mie: 

ehascuDs  ki  se  dota  do  sei, 

l'otreia  volentiers  de  mei. 

PrÎH  fui  et  toz  iiuz  dcspuilHeK 

et  les  poînz  très  le  dos  liez; 

liWT  ni  «  ses  dieu  t  n.  a.,  OF  dont  fiât  u  dcx  .i.  s.;  D  a  fait  .1.  s.  — 

ni  rlnnt  a  la  ohuse  si  e.,  GFO  totc  e.    —    lot»»  HI   f\\\v,  li  d.  ;  A  on 
il  —    litiM  A  tote.   —    littl    VI   V.  IcQdemiiin,   A  v.   si  matin.    - 
F  le  f^  0  quo  il  f.:  UI  «t  ifiariviic,  A.  li.  —  1013  U  tiuu  il  de  biler; 

t  —  -Ifllff  VG  KIoiis,  A  OIcub;  D  du  TfBt.  —  1016  (ÏF  qilUDs 
-  lUlfi  tt  in20  tout  orna  dans  D.  ~  )»20  (ÎF  bII;  (}  s.  a.  V.  Ja  p.; 
4;  ont  Tûlolent  —  1021  (;  II  en  e.  —  1022  A  qne.  —  lil2.'l  ft 
font  outi*  fliîHs  A:  G  en  fiist;  F  jiigies.  —  1021  D  qnll  dovnivm 
un  sort.  —  Ui2J  ni  mis;  I  en  eh.  —  loïr.  F  q,  tuus  1.  a.  quiteroît,  — 
[i  à.  forfait  Avoic  a  m.  —  1029  0  ut  i|ue  pcrdru  incstavoit  vie;  A  ot 

L  V.;  I  avoteot.  —  1030  A  Delj  F  ni  avoit  mie.  ~  I03I  III  car  ch. 
gtoft  —  1084  GFD  mon  dos. 


vin  et  oîle^'l 
Ge  deveie  le 
et  eneoste  de 

^0^5    Totevin^an, 
a  tant  gj  gort 
entre  dens  bar 
Li  reis  en  ala 
«' i>- altre  toit 
'"^^0    fi-nerpirent  mei, 
Aïtre  part  me  j 
«n  «n  bois  loin 
^«  quïl  voirent 
«»»t  fait  d'altmi. 
'"'»•>    «'deudesrenz 
n;«'t  lor  a  tr^mis 
«li^  sVd  sont  en  ] 
"«  soi  pemés  eon 
„,..     •''^  ï>«i  *i  ma  vie 

*'»««'  vos  m'Mtnet 


D'fiNÉE 


41 


tart  me  scm,  iiiolt  le  dcmr; 
inult  me  torfij^  a  gi'aut  contraire 
qne  niorz  ne  8ui,  ni  puet  il  faire." 

tOG5     Qonnt  li  cnircrz  nos  ot  ce  dit, 
ai  se  tôt  enprés  nn  petit: 
voïmeR  le  mesaaiBiéf 
tnit  etimes  do  lui  pitié. 
Desliëz  fu  en  es  le  pas. 

1070    se  li  fîet  li  rei»  donci*  drafl, 
pardona  li  et  membre  et  vie, 
di»t  li.  qu'il  ne  Me  dotast  mie, 
qao  ja  par  lui  nen  avra  mal; 
enpréa  li  enqniflt  del  dieval, 

1075    por  qtiei  ert  faiz.  que  ce  devoît 
que  de  si  ^rant  faiture  esteii 
U  fclfl  HvnunH  u  dit  al  rei; 
j^ire".  fait  il,  .,tot  le  segrei 
de  ceU  de  Grèce  vos  dirai, 

1080    que  ja  mais  nnl  d'els  n'amerai, 
ne  vers  els  ne  tornerai  mais, 
se  entre  vob  puis  vivre  en  pais. 
Bien  sorent  luit  la  vérité, 
qne  li  deu  orent  de<<tiné, 

1085     que  ja  Troie  ne  pcnreit, 

tant  rom  la  Pallade  i  sere[t 
Pallas  vos  mainteneît  senz  faille, 


IWÎ  HI  11  roert  irpp  tort:  A  scroit,  I)  semble.  —  \m:\  O  et  furuiont 
«c,  -  lOiU  FUI  i|iiu  av  sitt  Diorr.;  (t  riuatit  ni  Mil  more  91  doit  il  f.; 
ilpnot.  -  lOflô  DHI  Atinm:  fîFD  i-c  mm  ot  AU.  \ûm  I  quoi  so 
—  IMT  D  reines  le  me8«e«ie;  A  nn>smo.  -  l"«S  \  t  an  aUuios  i^nt 
!-  lOfiy  A  lodt.  -  1072  {}  et  à'm  qui!  ne  !or  troitCO  mal:  FD  (|uo; 
Rilut  —  Id'S  y  ou  ji  :  1)  nanroit  nul  mal,  F  rsiierolt  ni.,  O  non  arnit 
Iflî.^  0  pfirquil  yrt  (un:  y  et  que  dovolt.  —  1076  ti  quil;  D  eatidge.  — 
IFD  .Uwirtr  r  Li  f.  A  respuiuli,  HI  L.  f.  »l  a  lors  dit,  D  î„  C  sine  la 
L.  f  si  len  a  ilit  ~  lo;S  0  jo  vos  ilirai  toi  te  secroi.  -  li'T^i  A  a 
II  Troyoî  fî  bien  le  saî.  ~  lOSO  G  car  ja  un  »oI  uen  auicrni  :  A  uul 
n  nirn  natneroi,  IHnrn.:  i"  qne  ja  Jiul  deU  nen  niiienrai.  —  lu^l  III 
—  10^2  (î  acntor  vtw  ne  puis.  —  Utbi  AUnta  ilam  D.  — 
,8,  OD  agarde.  —  loSH  P  palais;  touê:  Il  F.  —  lOST  G  »o- 
'ÂHn^a  danK  (ÎF. 


^'f  '"ors  en 
t'eJe  ima^e 
^*«ra  elg  en 

*^  ''  «naistre 
coiDDiieineot  . 
''"«  J'  qaeiirt 

et  SI  deveit  ai 
'ioe  Pallas  i  ft 
«'  desns  sefet  i 

;'*'«  oagaaire 

'engigneor  ki  c, 

^«  «t  paa  ki  ;, 

!!<»■  quei  fa  faiz 

«' ffranz,  de  si  h 

'^'•>    '"ais  ^0  vos  dira 

ï"""  qoel  firent  li 

""**•  I'  uni  ir 


d'énée 


■13 


volontiers  vus  Hirni  tor  mal: 

il  6rcnt  xi  graiit  ircst  i-liovat, 

<]iic  nel  |>eU8Bioz  laicoK  trairo, 
1120    cur  i)  i  h  tel  HHiiilinurn 

(l'C  atireiil  Incu  li  cuivert  Greii), 

qne  ja  maU  ne  voiiilreit  cl  Ica 

0  il  wcreit  a  roinanance: 

de  Iticn  i  a  grant  e.s|icrant.'e. 
1125        La  Pallade  ki  fa  enblez 

ne  valeit  taat  lalei)/.  d'asoz 

cume  li  obeval»  i  valdreit, 

mais  as  cuivera  eu  jKipercit, 

ki  sevcDt  bien  que  graiiz  cnnrM 
1130     vos  en  vendroit  et  ^tsluz  baldur», 

ftc  laienz  osteit  U  chevals: 

gnari  iwriëz  do  toz  niais.* 

Nos  L'reUmeH  ec  <|n'il  ot  dît, 
_         U  n'i  ot  ue  çrant  ne  petit 
1135     ki  nel  loa«t  dedenz  atrairc. 

.C.  piez  del  mur  firent  desfaire, 

la  porte  ert  petite;!  a  Ventrée, 

la  chose  granz  desmesuree, 

se  U  eovint  grant  veie  a  faire. 
lUO    Cordes  i  liâmes  |ior  traire, 

tret  .m.  lionke  traistrent  devant, 

et  derrier»  on  ot  altretant; 

botent  o  mains  et  o  leviers, 

molt  i  ovroent  volentiers. 

IIITF  (ord.  —  1119  GqidsiK.  f.:  F  qiill:  A  le  c.  —  Win  !>  gruit 

1121  GacvuDl:  A  bton  IcatiuK-nt  Orcu;  (i  félon.  —  1122  II!  tiiir  )h 
w  \tnàm  CD  liou.  G  <iiio  jauiais  nv  venront  en  I.,  F  ipio  j&  tn&Js 
I  L  —  1128  III  nm]  on  il  !)olt  n  tlcinonrance;  G  sorii.  ~  1125  mm. 
ittwiM.  —  II2«  T>  en  In  riu^;  G  ftssez.  —  IIJ:  A  feroil.  —  II28  0 
ruir,  F  }»ens.—  i\2\\  OUI  (luil  —  liai)  A  tiiudor.  —  Ii:t2  CI'D  tns 
I.  —  I1;J3  I>  cnhiieis,  <îF  niiurs;  OUI  Alinéa.  —  I  Kt-I  y  ni  ol  un 
V  ni  ot  nets  J.  —    1155  (îF  birn  cn.i,   U  eni  Wer,  lit  \vhm.  — 

firent  dcl  mnr;  F  foaUt.  —  li:iR  ni  I,  e.  iert  g.  il.  1189  A  lor; 
—  lUu  D  Et  cordes  et  lienz  a  t,,  F  C.  lolauies  \i.  ean  t.,  G  C. 
«  p.  ens  t  —  IU2  F  d.  en  on)  II  a.  —   1143  CîFPt  as  iDain».  H  a 

y  u  leviei»,  D  a  Jcvfers.        Il  U  F  aidoieat. 


RÉCIT 


1145    Dedenz  1h  vile  fu  eondniz 

i!  chevala  a  oiolt  ^rant  doduîz, 
devact  cbaDt{>eiit  les  don^eles, 
«onent  et  Uaqies  et  viëles; 
a  grAnt  leeee  et  a  grant  joie 

115U     menaïnea  riostre  duel  en  Troie, 
Devant  le  temple  fu  laissiez 
et  Synone  fu  desoz  mueiez, 
Qnaot  nos  fumeâ  tuit  départi 
et  vers  mie  unit  endonni, 

1155     eil  kî  sût  del  cheval  les  estrea, 
les  entrées  et  les  fenestres 
aoFii,  s'en  isBirent  fors 
tuit  cil  ki  li  erent  el  eors; 
en  Grezeis  se  sont  escrie, 

1160    le  feu  uiistreut  en  la  cité. 
Li  altre  ki  le  jor  devant 
de  Taler  oient  fait  semblant, 
al  seir  en  sont  al  port  venu, 
de  la  vile  ont  le  feu  vett, 

11 05     celé  uart  en  alerent  tuit. 


d'énée 


4$ 


Ocia  i  fa  Prinnz  H  rcis. 
trestot  (le^triiiHirent  H  (irezeis, 

1175     Ueleiue  Iraintreat  de  la  tur, 
si  la  reodireut  suu  seiguur. 
Ge  vi  le  graut  dcstruicmeiit, 
si  asetnblai  molt  de  ua  ^ent, 
a  gTAUt  esforz  eo  alai  la; 

1180    ma  uioilUer  apn^K  CrcUsa 
me  sioi  {wr  mei  reteoir; 
jo  eotendi  tant  al  ferir, 
qn'en  la  preKife  la  deperdi, 
^ut  diicl  eu  oi,  pais  ne  la  vi. 

1185    Toz  me  lasHui  de  GreoB  t>oire. 
Venais  rim  iitcre  me  vîut  dire 
de  par  le«  dens,  que  m'eu  tornasse, 
et  en  la  terre  iii*oii  alai^ne 
dont  Uardauits  viot  nostrc  aoeestre. 

1190    Ge  vi  que  altro  ne  pot  estre; 
ma  more  me  tîat  retorocr, 
0  vint  Qcs  me  mis  en  la  mer. 
One  paiB  ne  linai  de  mal  traire  ^ 
pDis  ai  eU  maint  graut  cuntruirc; 

1195    près  a  nn  an  qn'aa  .Sicliains  porz 
fu  Auoliiséa  mes  perc  mon.* 

Quant  RueaM  li  recontot, 
la  rcïnc  se  mcrvclllot 
des  mais,  des  peines,  dos  dolors 

1200    qnc  il  avcit  sofcrt  raaiuz  Jora. 


U'i.  D  font  le  d.,  lit  tout  dvstmlulenl,  F  los  lus  d.,  (î  toa  nos  d.  ~ 
'if  MTS  OJNW  linun  A.  —  1170  et  liSii  otttia  ttam  III.  (i  etiploit  men; 
—  IIW  A  Ct-Tusa.  —  ItSI  h  tout  p.  ui.  tenir;  Hl  détenir,  — 
!Di?l  JCDL:  A  a  f.  —  116S  ft  I IS4  manquent  dans  A.  1>  [(Utini:  «» 
U  p.  :  I  la  laperdi.  —  1 1  ««I  y  il.  —  1 1 85  HI  Jo  mi  lesswse  avant 
IToni  de  gre  ni  laU^aiuo  o.:  HV  mi.  —  1 IHO  F  m.  revint  A.  —  1 101  G 
|—  Util  GF  .\.  m.  ci  vint  (F  iiitts)  fumes  ko  mer  ~  Il!l3  (i  aine, 
D  ai»z.  —  nui  U  utaint  doc.  -  IU>6  Hl  bien.  A/«A.ad:  l>  cunta 
pero  fu  taon,  —  WM  l)  quant  il  vint  a  .si  cliaitif  purr.  Api-ts 
une  intnpotation.  V.  In  nMtn,  —  11117  fil  tout  eu  cuntoit, — 
mab  (Ivft  doluni  et  des  pertea.  —  I20U  et  \t»\  omiv  tUinit  F. 
fines  i|iiit  a  xafortofi. 


DIDON 


Kl  le  re^uardot  par  doiçor 
ai  L'om  la  de&treiDgneît  amor; 
amora  la  point,  amofa  FaTgae, 
Hovent  Bospire  et  eolor  mue, 

12nr>    et  quant  fu  termes  de  colcluier, 
fti  fait  les  Uk  apareillier. 
Ed  la  eh;imbre  Tçn  a  mené 
0  li  lit  fareut  apresté 
(le  covertorg  et  de  buens  dras. 

1210    Cil  s'est  euldiiez  ki  toz  ert  las; 
la  reïno  fn  ni  covrir» 
:i  {«;rant  peine  s'en  pot  partir 
Qnatre  eonte  l'en  ont  menée; 
en  sa  ehanibre  s'en  est  entrée, 

121  r>    .e.  dDDzeLet4  i  ot  de  preie, 
fiUee  de  contes  et  de  reia, 
n'i  ot  nue,  ne  fnst  raescliine; 
al  (^olcliier  servent  la  reine. 
Quant  la  ehambre  fa  aserie, 

]22ti     danir  Dido  jias  nen  oblîe 

coliii.  pnr  t'iii  li  deus  danior 


AMOUREUSE 


47 


<?  •ff'î^'tyo 


torn^  et  returne  sorent, 
ele  96  patimt^  et  it'eflteot, 
aotle.  BOspîHi  et  bouille, 
molt  se  demeinJ'  et  travaille, 
tremlftc.  frcniist  et  tti  tressait, 
U  cuere  H  ment  et  ee  M  f»lt. 
Molt  est  In  ilanic  mal  baillie, 
et  quant  ce  oKt  ((tiVl  sentroblic. 
ensemble  lui  eiiide  ^'emir, 
entre  kch  bra?.  tnt  nti  tenir; 
entre  se^  braz  le  enide  eeitreindre. 
0    Ne  «et  H'amor  eovrir  ne  feindre; 
ele  acole  son  covertor,    "> 
eunfort  ii'i  trnere  ne  amor; 
mil  fciz  baise  eon  orcillier. 
tôt  por  l'ainor  al  clievalier, 
■ô    cuido  que  cil  ki  crt  ati»ons 
enz  en  son  lit  li  fnat  preitenz: 
n'eu  i  a  mie,  aillont  ciitcit. 
Parole  o  lui  eom  s'el  l'ueit; 
en  80n  lit  le  toHU-  et  cjuiort; 
lO    quant  nel  trueve,  des  {)oinz  se  tiert. 
Ele  plori'  et  fait  pnint  duel, 
des  larmes  muilleut  si  liuvuel; 
molt  se  detome  In  reiue, 
primes  adens  et  puis  aovine. 

t  et  retomot,  l)y  molt  b.  (IÎ  fonnent).  —  t23u  U  ele 
«pire;  G  et  après  se  p.;  KHI  ut  ni  h.  —  ):^:il  I  s.  gpuiiRl 
s.  ot  b.i  n  s.  si  8.  —  \Ts%  (t  et  umtt:  Hll>  deniûiitu; 
I.  molt   l.    —   VIXS  m  et  r.;    V  omet  al  —    1284  G  lus  li 

-  1236  m  omettant  et;  I>  cest;  AHID  quole;  A  sublie.  — 
InL  —  I23h  I  UD(  nu  i.  du  pur  fn'oot  deair,  U  eoseiublo 
tÊàtf  G  et  DU  entre  ses  braz  tenir.  —  I231J  ft  1240  omis 
;  G  ItL   F  t/tnet  cr  ct*.  —  I2ii)  y  Saïuor  «e  net  (II!  piiet). 

-  1213  I»  baÎM,  —  1244  A  an  por,  (îf  et  por^  F  por».  — 
pltitia  cat  ilvtlvnii;  Dl  est  eu  su»  (II  ncst).  —  1346  II!  se 

nu  nus,  —  1247  |i  ui  estoit  uiîe,  HI  il  ui  e»t  mie.  — 
l)  le  oit.  —  tll'J  Vy  enz  en;  0  la.  —  VibQ  IMiF 
t  <I  pion:  BI  p.  ai  f.  —  U52  D  uioille  son  L,  III  aunt 
ioroicnt  ai  oel.  —  1153  G  FI  retonie.  —  1251  1}  lUis  denx. 


»*'  poet  m 
'J  ^t  ernti 


■ 

'                 AVEC  ANKA                                                -49         ^^H 

^^H 

ce  est  H  Troïi'ns  rasaU,                                         ^^^| 

^^^9 

qae  fortune  n  a  emW  min                                      ^^^H 

w 

et  ki  vint  icr  en  ccst  pais;                                   ^^^H 

1           12S5 

ge  euit  qu'il  ettt  de  hait  parage                           ^^^H 

l 

et  de  oelestiël  Hgriiage;                                           ^^^H 

^K 

del  tôt  pert  bien  qu'il  eaf  geiitlz,                          ^^^H 

^^^^H 

et  inolt  par  est  eorteis  aea  tiz;                              ^^^H 

^^^v 

de  lui  tenir  ne  de  baisier                                   ^^^^ 

[          1290 

ne  me  poi  ier  Beir  eazil^r;                                   ^^^| 

^K 

ûuc  puis  que  i;e  toruai  de  l'ire,                          ^^^| 

^^^^^ 

que  Sii^liell»  lu  iiKtrz,  mes  RÎre,                               ^^^H 

^^^H 

ne  mo  aoviut  de  uule  amor,                                ^^^f 

^^^^ 

des  i  que  vint  »  ieel  jor;                                      ^^^H 

1            120& 

uc  vi  liame  de  nul  puru^re.                                    ^^^| 

1 

tant  fugt  ricbea  ne  proz  ue  sage,                          ^^^| 

^K 

cui  ge  mustra^ac  puis  tH^inhlant                             ^^^H 

^^^^ 

de  eel  eudreit  ne  t4tnt  ne  quant,                           ^^^| 

^^^^ 

for»  Heul  ceHtni,  (|ue  destinée                                 ^^^H 

î9(Ki 

A  amené  en  ma  eontree.                                      ^^^H 

>7  W  - 

\  Cist  a  esprii^  lo  mien  coragu,                                ^^^H 

\eiat  m'a  doué  la  mortel  rage,                                ^^^H 

pur  ceHttii  niuir  tut  a  estros.                                 ^^^H 

Se  por  ce  uuu  4|u'a  mou  espoa                               ^^^H 

1305 

pramiij  m'amor  a  mou  vivant,                               ^^^H 

de  lui  fcisse  mon  amant;                                       ^^^H 

mais  quant  je  Tai  colui  donee,                            ^^^| 

Ja  par  ccstui  u'iert  violée;                                     ^^^H 

mielz  voil  niorir,  que  ge  li  mente                       ^^^^ 

^^      1310 

ne  qu'en  altre  mete  m'entente;                              ^^^| 

1    I2S,nil[env. 

—  US-IDIII  hier  vint.  —  1285  0  euh  quil  est  du  priant  |,V)               ^| 

biSv;  it  sort;  111  da;  <<  t'r&nc,  I-'  ginDt.  -^  12Sb  HI  û\x.  —  r'iKT  K  de              ^M 

\g  de  lui.  V  naa  V  gcDtiti».  -  l'ii)»  1  baisicr  et  avoler;  1)0  c-t  tlv  b.  —               ^| 

^^^  pnul  «r 

>oir  prou  aaiBier;  H  espoir;  1  gauler.   —   U*1>1  y  aînz;              ^H 

^^■ta  p.  q.  L  U.  T;  HI  parti.  —  12<I3  0  ne  soviot  moi  de  oui  a.;  Ul               ^| 

^HtagMor.  — 

I2<J4  I>  quaviut  eo  ,vc(!st j.  —  12%  Auge.  -  ll*MV               ^M 

HIHISl  riee 

et  »>age,  A  lanl  |iruu  tant  riche  ne  tant  sa^e.  *-  iî'M  (>F               ^H 

Mtti  ,  ni  a  qui 

je  tu.  K.  —    liw  A  cent;  111  celé  amour.  —    \:m)  t)               ^M 

Ht  CD  ce»t«  c. 

—  1301  ilJ  Citi  l.t  I<iil  ma  e^ngie  mon  r.  —  l:i02  y  ril;               ^| 

■Â.  r.  ~-  1303  A  [i«r.  —  imh  I  ninoT:  ti  a  anavant.  -     \s*»i  0  jo  en              H 

L—  130^  F  |»or.  —  1301)  (.<  Ivti  lu,  —  ISIO  A  que  un  a.,  d  et  eu  m.               ^M 

niWtlwcM  NorwMiiiUv  IV.                                                                            |                                                 ^H 

SA  CONVERSATIOK 


gnarder  U  voil  et  tenir  fei. 
Aneeis  parte  terre  bùz  mei 
et  tote  vive  me  tran  agiote, 
o  feus  del  del  m'arde  tret^tote, 

1315    qne  pe  altrni  doi^e  Tn'araor, 
qQe  ge  promis  a  mon  seîgoor; 
ge  li  âoDBÏ,  81  Tôt  et  ait, 
ne  Ten  sera  par  mei  tort  fait; 
ge  b'aî  mftis  Boin^  d'altrtii  amer, 

1320    qae  qu'il  m'eu  estiûee  endurer. 
Fors  tant  qu'en  ai  oï  parler, 
EoeaB  l'ai  oî  nonier  , . ,  / 
Quant  Ten  aovint,  qu'el  le  noma, 
ele  Derci,  si  se  pa^ma; 

1325    a  poi  que  cle  «e  fu  morte. 
Anna,  sa  sner,  la  réconforte: 
„Dame,  por  qiiei  mures;  a  honte? 
Ceste  amîsticz  rien  ne  vos  monte, 
qu'avez  envers  vostre  sei^uor: 

1330     morz  est^  ja  a  pasRé  maint  jor. 


AVEC   AKNA 


M 


Ja  maig  n'avreir.  nnl  bien  del  mort; 
1H40    faites  del  vif  vo8tie  déport; 

el  mort  n»  maÏH  recovremeut: 

faîtct^  del  vif  voRtre  tiUeiit. 

Fols  est  ki  por  mort  se  eousire; 

gai  que  est  voirH,  et  si  foi  dire: 
13^5    tenir  estnet  le  mort  a)  mort, 

le  vif  al  vif»  (,'*>  est  eoufort. 

Ki  tnaiuteiidra  vostrc  eité. 

voptre  terre,  vo«tre  erité? 

Ne  puct  estre  lun^uc  par  femme 
1350    bien  mainfenne  enor  ne  re^e; 

|ioi  fait  on  hou  eomandcmieut, 

se  D*a  altre  mainteDeiucnt; 

ne  puct  mie  gnuit  ïnitt  sofrir, 

Hi  lï  envient  fcuerre  baillir. 
1355    Molt  par  a  ei  entrange  terre; 

de  totes  parz  vos  euite  gnerre; 

ti>K  le»  barons  de  ecst  païs 

avez  vos  fuit  voz  cuciui», 

ear  ne  doignastes  a  seignor 
1360    home  de  totc  ocstc  enor; 

eOz  les  avez  en  v\\té. 

Por  ee  vtm  imt  i*oillie  en  he, 

acoiUent  vos  de  mainte  part, 

confondront  vos  o  toat  o  tart. 
X34}â    Qnaut  namé  avez  ccstai, 

Toetre  neignor  faites  de  Ini; 


tW)  tt  I J40  i$»tervrrtiii  ttaus  F.  AIII  de  m.  ~  IS4I  '■(  1312  wnl  uniùt 
Ha.  01  va.  —  i:443  IJ  riui  autrui  mort  dusiru.  —  i:i4-l  D  il  ent  voir  jii 
il  {  Ul  V.  t.  tioêi  L  d.  ~  13-1&  m  le»  mon  an  murs.  —  I34tî  III  lus  vis 
rii  c,  t.  roDfor*.  -  1348  III  et  vostre  iru»  gmut  richet«  (H  irute).  — 
Ifl  lilon  nialDtvuiie  bii  loiox  |>.  f  -  is^o  III  ne  |iiiet  estre  hoanorne 
'  -  1351  <1F  ilo  se—  Wri  (i  <|ni.  III  sel,  A  bîI.  —  13.SS  1  graninent 
3M  F  M:  I>  »i  li  vîuDi  g.  &  tiiHtDtcuir,  G  eo  li  avient  g.  a  b.;  A  tcrru; 
'.  —  \:Mb  D  Alinéa,  —  ISbfi  HI  i  sort,  CF  i  croiaL  —  1357  V  ce.  — 
l>  an  9.  —  I.1â0  111  preadro  iiamv  ûv.  vosirti  tioaor.  —  1361  U  tenus; 
(m,  H  ou;  F  ea  avoa;  I>1F  tnufl  on  v.  ~  l.itïi  (]  et  11  voua;  D  ainsi 
-   |.to:i  I>  to»ro  |>,  —  l.t05  III  puiJU|Hc  :uue)  F  vnamn. 


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'■''^'    "»«>|(  on 

Wtv   wo  ,.WM»(. 


DE  Dr  DON 


53 


8e  H  niusfrc  sa  rit'licté 

et  son  clmstel  et  son  paluis. 

Kl  no  pact  estrc  aiio  nrc  en  pui», 

et  l'araisone  molt  anvent 

1400    de  mit  oIioscb  dont  li  n'a)>ent; 
el  ne  quereit,  fors  acheiflon 
cUst  de  loi  nictro  a  raison. 
Mil  fiïiz  li  demande  une  cbose, 
ele  ne  fine  ne  repose; 

1403     eu  mi  Kun  conte  ft'arestait. 
ne  «et  qoe  dit  ne  qu'ele  fait, 
tnt  pert  le  sens  et  la  parole. 

Amors  l'a  fait  de  sage  foie; 

molt  soloit  bien  terre  tenir 

141U    et  bien  soleit  guerre  baillir. 
or  a  tilt  mis  en  nonolialeir 
et  en  obli  por  non  savoir. 
Amors  H  a  lait  oblit'r 
terre  a  tenir  ot  a  ^nardor. 

1415    Si  enemi  piastent  sa  terre. 

el  ne  priHe  plus  paÎH  que  {pierre, 
de  nnle  rieu  mais  ne  li  cbalt, 
ne  mais  d'amor  ki  molt  Tassait, 
et  molt  a  mais  tote  sa  gcnt 

1420     par  li  uiulvaîs  mnintenement  ; 
de  li  n'ont  force  ne  seeora, 


£2fé4l> 


I3Ï7  Hl  et  If  otrulo  tout  uuituii.  —  1398  HI  et  m  citu  ut  sud  |mli!S, 
Tnc  p.  imc  «>re  f.  o.  p;  G  Bot;  G  a  p.  —  I3y9  i\V  cl;  HI  oit;  Urt-tnic  — 
lUvHI  ,|ua  lui  ipentlH  Disant).  ~  I4(>1  lU  elle  no  qiiiert,  l"  ne  qiicrint  el, 
iWiinewittïl.  -  Ni)2  F  ce«t  di\  —  HOS  1)111  twh-Mrti/  U.  -  1404  (ÎA 
NM;  fj  El  a.  P.  ne  ne  r.-,  A  nel  uu  r.  —  14<*&  F  sareâta.  —  I40ti  II  oe 
4C{  I  ^1  DU  set  quel  il.  d.  qad  f.;  A  qiill  dit;  F  oblic  U;  G  ne  set  q.  f.  — 
iWd  I40S  ëont  om\u  rffluff  A.  —  140s  III  A.  fait  bien,  G  A.  le  f.  — 
MO  ^aetre,  F  oiior.  Alinéa  dam  D.  —  1410  G  ot  nelt  molt  t».  lerro 
iHIbMtlr  -  Mit  <-M412  rtfMM  -/rttM  D;  ni  »  B.  0.  -  l4l2FetobIle 
ir  awl  s.;  G  par;  III  valoir  -  UU  D  t.  t.  ~  llir*  I  ^çurdent  — 
Il  m  L'Ie  |tH^  autant  p.  coui  g.;  l>  elv  ce  pr.  pats  q.  g.  —  1417  IIIF 
—  141&  <un  qui  ef  1.  —  14I'J  I>  et  m.  aura  t.  s.  t;.;  Hl  uiiblioe  a, 
aient  a  mîi.  —  1420  HI  par  lui  ooot  mes  m.;  GFD  por;  OF  le.  — 
\Bl  litl  D.  mes  nlaun  s. 


-as-  . 


•    •^»»«*! 

y^^    , 

^■^à^  ^ 


CHASSE 


55 


^ 


f5 


iO 


15 


■0 


K 


car  aniora  est  molt  pins  grïés  ekosc, 

(jRAnt  en  leitiomi^  et  repose, 

et  ki  s'en  vaeit  bien  délivrer, 

il  uo  tlcit  mie  rc{)U8Cr: 

se  Ton  s'en  vueit  bien  esloiguicr, 

altre  culciitc  li  a  uicHtier. 

cnr  ((nant  il  entent  altre  pail. 

se  li  sovient  d'amor  plus  tari 

Kle  a  mandé  ses  veneors, 

enselcr  fait  ses  ohaceors, 

prennent  lor  ara,  uors  et  lévriers, 

cliîcns  et  vieltres  et  liëmiers. 

La  vile  brnit  do  cel  conrei, 

de!  glat  des  cliicus  et  dcl  dcHrci; 

vieoent  mescliin  de  totes  parz, 

«portent  an»,  niivres  et  darz; 

lu  maisuiee  est  uiult  ooniette. 

I^a  reine  se  fa  vestue 

d'une  cliierc  porprc  vermeille, 

beudee  d'or  a  grant  merveille 

trcstot  le  cors  des  i  as  hanclies 

et  ensement  totes  les  manches. 

Un  cbicr  mantel  ot  afiibU*, 

mennëment  a  or  goté, 

nn  fîl  d'or  ert  f!;a]r>nec 
et  «a  teste  ot  d'orfreis  bendec. 
A  8*m  col  pent  nn  cuivre  d'or, 
qaVl  fist  traire  de  son  trésor; 


M  plus;  Ul  ai  txui  g.  o.  —  I45U  D  i)iiHiit  k'D  ae  fiit  riens 
ni  dorr  no  nv  repose,  RF  (joe  con  die  ele  (fi  el)  ne  r.  — 

Eta  K.  D  se.  -  IS52  A  sL  —  N5a  et  1454  oMt»  flan»  A. 
—  l4âS  A  nmd  il.  A  an  a.  a.  p.;  (ïF  ilaiilrv.  —  145(1  A 
dans  l'i  Ml  ele  mHnilc.  —  1459  lîF  u&mbicr.  — 
V;  MI  oMen»  et  I.  —  I46ii  III  Couplent  (H  cuui)l<>}4)  v.,  (ÎF 
irîâDtrus  tt  I.  —  MGI  IIIF  enbruit.  —  Nti2  (•  bruit;  y  rio 
Heffroyi:  D  rtpl  lesroy.  I4ii3  (ÎF  pliiHow  p.  —  llB4  III 
^  MUT  I  riflie  p.  V.  -  tUil»  1»  des  qne,  F  diifiqHcs.  — 
t  ta.  g.,  F  t!  ilor  Ul.  g.;  A  ert  dor  g.  -  1473  (JFU  et 
f  def;  OHl  «rt;  D  'fmet  ot,  —  1475  A  «iwrler  fist,  GF 
lU^UF  itnc;  lî  tnJrc  f.-,  lU  que  ele  prist  ca  s.  t. 


Oanz  Eneas 

^^S5    quant  WtJa, 

^'^  Ji  f«  vis  n 

y^  i  ot  bêle 

^«'  tôt  resemb 

^^^0  Ji  est  muée  ia 
^ïe  dévale  les 
et  ii  ehevals  fa 

^^    conreez  fu  i^  Tr 
,*'«"»  por  aJer  en 
'e  enivre  a]  col 
»«  resemblot  de 

'  est  montez,  ne 
P^'  'a  resne  la  d. 
^  por  s'amor  ert  , 
^'  ««ens  condniz  ft 

^'^^  '  ont  venaison 


CHASSE 


57 


Tant  L'Iiacierent  ijiril  l'n  midi». 

IdoDo  leva  .««Miainenieiit 

et  grnoz  orex  et  ^rant  Inrnipiit; 

toul*  et  pluet,  molt  fuit  oHciir, 
1510    nu8  «i'eU  nï  estt-it  a  nellr. 

Fuiant  s'ou  toitieot  plusurs  parz: 

H  pln8  liardiz  i  fn  ouar/, 

li  pins  vnsaln  de  peur  tremble; 

onc  u'eu  rcmestrent  dni  euncmble, 
lôlO    fore  la  relue  et  Eneas: 

cil  dui  ne  départirent  pas, 

ne  goerpi  li.  ue  ele  lai. 

Tant  ont  air  fuiant  andui, 

a  nne  crote  sont  venn. 
1520    Ilnec  sont  andni  dcmrcndu. 

Eetes  les  vo^  andetis  ensemble, 

cil  fait  de  li  eo  qae  H  Heinbie. 

ne  li  fait  mie  trop  grant  furco, 

ne  la  reïne  ne  B'estorce, 
1525    tut  li  consent  na  volent<^: 

pieça  f|u'el  l'aveit  dcslrrô. 

Or  est  deaeuverte  l'anior; 

ODc  mais  ptiit;  la  mort  son  seignor 

n'en  tist  la  dame  nul  lionta^. 
1530     II  «en  retoroent  a  ('artatce. 

Ële  demeine  joie  grant, 

alcltrent;  ()t''Dque. —  1507  Alinm  àani  l).  III  mus  dont 
eot  —  15(1^  A  uiult  g.  o.  ;  F  un»  grjma  ores  par  uult  gnnt 
•  au  Pi  molt  gT&nt  reni  (U  ouu-l  motti;  III  sotulsinemont.  —  I5itti  Dlll 
iietpint  et  il)  moli)  fisi:  F  M  t.,  (J  il  t.;  (ïF  et  p.  et  f.  o.  —  1510  (!  nus 
,  I»  nest  mie,  F  aesloit  paa.  —  I5!3  IIIF  !iar»liz.  -  t5H  IIIF  nlni,  fî 
;(jp  ne  seo  tinrent;  Ht  ne.  —  1517  0  ne  ilofcucrpi  li  nelle  IttI;  111  oe  la 
L—  I5l!t  A  t.  vont  fnUtntanAanhlpiL  —  \^\'i  et  1530  son/ omÎH  daHff  III; 
'.  —  1A2I  AUnia  tlaitx  \*;  ce  rerv  nuinqur  ilans  G;  Il  qui)  netro- 
e,,  I  <]iiil  son  tomcrent  seul  e.;  U  toiiï  eetihi.  —  1522  A  il;  III 
f  complet,  I'  qui!  bon.  —  15ÎS  d  l.i24  inirfverti/i  iliws  III;  III  ni  ooliuh 
\tup  g.  (.,  O  molt,  —  IK21  F  lu  r.  nu  8cu  o.,  III I  r,  troii  ne  sestonc  (Il  so 
).  —  1526  F  por  cou;  O  poîae  quel  voit  dt'sircle.  —  1627  AUn-^  tUins  V; 
ont  d«scoTert  lor  a.;  (îF  a  d.  —  Ih'iS  l)  nuques  puis;  )IIF  ainz,  0  uînc; 
.,  D  du  s.  -  1629  UI  a«  fiât  dldo  de  soi;  F  U>  Ih.;  1)  liuoiteur,  GUI 
—  1M<]  lU  Andui  r.  —  1&91  A  Al  d.  ioie  molt  g.,  F  Dido  d.  j.  molt  g. 


La  famé  vait  pa 

1540  que  Ëneas  l'a  verg 
Famé  est  molt  mei 
el  ne  fine  ne  ne  re 
mil  boches  a  dont  > 
mil  oilz,  mil  elOB  di 

1545  mil  oreilles  dont  eh 
se  ele  orreit  nnle  m 
qn'ele  pettst  avant  i 
-ele  ne  fine  d'agnaiti 
se  de  la  rien  set  tai 

1550    de  molt  petit  fait  at 
ele  Tacreist  et  pins  i 
qaant  qn'ele  vait  et 
altresi  tost  fait  ele  a 
la  false  chose  com  li 

1555    d'^ez  petit  maint  co: 
toz  tens  Tacreist,  o  q 
d'an  poi  de  veir  dit 
qu'il  resemble  qne  ce 
et  tant  le  vait  moite] 

1532  m  Not  mes  tel  joie  eD  son  TÏTant 
molt  par  son  fait  —  ih'M  111  molt  desirroit  q 
ert.  —  1535  HI  petit  couuroît  sa  lecherie.  — 


1>E  LA  FAME 


50 


15*j0    n'i  A  de  veir  ne  tant  ne  qnant. 
l'rinie*  panile  Itelement 
et  a  coDReil  ccleement 
et  pais  vait  enhnl(;}int  sou  ciuitc, 
|)luK  hait  parole  qiiaat  ()u'el  monte; 

15*35    pais  qae  nn  poi  l'a  descovert, 
eo  parole  tôt  en  apei*t. 

Par  Ubc  uoDce  cc»tc  taine 
la  félonie  de  la  dame, 
dit  que  de  Troie  estcit  venu 

1570    uns  oeni.  Dido  Ta  retenu 

enaemlde  sei  enx  eu  Cartage; 
or  la  maintient  cil  en  puta^. 
£n  Inxurc  andai  bu  demcioent 
lo  tens  d'iver,  d'el  ne  ae  peinent; 

1575    la  dame  en  lni»»e  gon  afaire. 
nulo  altre  rien  ne  prioe  guaire, 
et  eil  en  a  tï>icrpi  sa  veie, 
et  l'iins  et  Taltre  e'i  foleie. 
Molt  est  la  dame  dofamee 

}S60    par  tote  Libe  la  contrée, 

eo  mal  ont  cssalcié  aon  nom. 
Qnant  l'oent  dire  ti  baron, 
li  duc,  Il  ]>rince,  li  eonfor. 
qu'anceis  ne  volt  prendre  a  seignor, 

1585    molt  ae  tionent  por  vergundez. 


\m  tîF  deL  —  136Ï  (î  prireement.  —  I5fi3  (ÎKI)  oHsalcant.  —  1564  GD 
'Vt  'i^d;  III  .|iitl,  F  que;  IIIF  ne  m.  —  IStiâ  HI  ci  puis  cmi.  -  lô««  FI» 
pli*  «0  {luollcnt  {V  |iurol«|  vu  iipert;  III  lora  p.;  G  parole  i?nt  puis.  — 
''0'  IJFI  titH»  n/iVi;  m  Panui  IJbbc  dit  e(  diffame;  F  Eibic;  O  QuDceiit; 
^iBHBte.  -  IWft  III  la  grant  folip,  G  la  vilonie.  —  ISti'J  DIGF  illst.  — 
'***  }  recou.  —  1571  \>F  *>.  o  s.  (U  II);  III  a  grant  «ia«  sont  eu  c;  a 
nt.  —  ïTtlS  m  vt  vil  I,,  GF  et  en  l;  y  tmft  sv;  D  auibuditi  uiainciit.  — 
<  F  lontaos  d.  —  1575  y  »es  afairea.  —  là7(>  tî  niil  aiiire  gent  ne  jiriitait; 
lie  a.  ne  paasc;  y  paires.  —  157?»  (î  trop.  Il  kl*.  —  1571»  A  ert;  alinéa 
iD,  —  15*1  F  llble.  —  I5SI  l>  eut  h  ,  Il  li  effaceat,  V  vz  ensaiico,  (i  a 
Il  (le  iillûiHe)  son  non.  —  |5SÏ  II  à]  h.  —  I5$3  !'  de  cel  pal»  ttnu 
Gllll>  ti  dm;  li  pont«  del  pays  (I)  palaya).  —  15^4  Ul  qiia  set^piear 
vdt  avoir  pri«,  G  queto  a  s.  uo  veit  aocia,  I>  que  a  s.  ae  volt 
15M  l)  itcn  t.;  msa.  {muf  A)  viTjçwmle;  t»  a  v. 


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^"  moTz 


1600 


1605 


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*o'8  est  fa- 

nwït  «  Je  a 

•'*  ne  lan» 

P*"'"  fiut  del 

en  nonchaiei 

**«'  Troièn  fa 

^''  '«  «eot  eii 

^^  ^^  «on  ei,^ 
ion  ""  ''''''  -"« 

,^^  '^  ^«'^e  et  femn 


1010 


A  ÉNÉE 


ùl 


1615        Un  jor  eateit  dcdeD'/  Cartage, 

de  par  le^  dens  vint  uns  nicsage, 

ki  li  coinande  do  lur  part, 

qD*il  laist  catcT  icel  esguart 

et  si  s'en  ait  en  Loinhardie, 
1020    aprettter  face  sa  navie, 

deguer])iBse  la  Tiriuue, 

tote  la  terre  Libîcaiie: 

ce  n'est  sa  Icrrc  ne  ses  Tcus, 

altre  est  lu  pon'eani'e  ati  deua. 
IG25    Kh  KneaH  iiiult  eniuair 

de  ee  qne  cil  li  a  nonoié, 

set  ((n'il  ne  puct  mais  rcnianeir, 

qu'il  lie  s'en  ait  par  et^torcir. 

Molt  li  est  ^rief  a  départir 
1630    et  la  reine  a  déguerpir; 

iDolt  est  peuniK,  niaz  et  (lotos, 

d'ambesdcus  parz  molt  augoiHBOS. 

Kc  pnet  lai^sier  ne  tant  ue  ([uant 

le  dit  aH  deu»  nu  lur  cuniant, 
]ti35    et  molt  dote  la  départie 

de  la  dame,  ((u'el  ne  s'oeie; 

erient  ne  li  tort  a  graut  contraire, 

et  nequedent  estaet  li  faire 

ce  que  ont  comaudé  li  de, 
1040    niais  molt  se  tient  por  csgiiarô 

K'a  la  damt?  le  noncera, 

0  en  enblé  s'en  tornera; 

crient  s'il  li  dit.  qne  nel  demort 

OF  vans  alitira;  III  Enrius  satisi'  en  C  I61l>  III  des  iliex  a  lill; 
Fte.,  V  vient  u.  m-  -  1617  GV  ri.iiuaQdvut;  I  luur  c.  -  IKIb  ILl  icust. 
19  d  ir.2l)  gtrnt  tMtnreiiis  iltnut  111:  A  wtciilil;  F  voist.  -  UVIA  F  liu». — 
it'irisi*.;  A  fruvidvtii-ui  V  k  diun.  11)25  l'.Uirtr";  III  Hz  vous  E. 
1>  Ënea»  est  m.  e-,  A  ËntiUs  fii  oi.  e.  —  16'itl  L>  i|iiv  il  —  16ï7  F 
^.  p.  —  IBJH  F  votat.  -  l(»2y  D  Ht  mtilt  est  g.  te  d.;  G  Icb  est  g.; 
d.  —  \nzo  l>  a  ta  r.  d^  A  ci  la  Aume  «  d.;  fi  rcteoir-  —  163:2  F  im- 
ib;  GIIII)  |An  eat  a.  —  t6S3  Ali-i^i  thnë  0;  L>  pot.  —  ItîSK  iitl) 

—  163"  A  que  Uj  F  omcl  li.  —  IG3b  A  ne  set  que  f.;  (î  convient  — 
Vf  n  nae  ii  deu  ont  coraande;  A  de  ce  quont.   —    16-10  A  n  e.,  F 

—  1641  Faille;  Il  se.  —  in4i  l>  ou  ensamble;  4j  eioblanti  III  !»en, — 
tt  164-1  i^tnt  iimu  ilitna  F;  A  quel  lu  dvmorti  III  no  la  roiieuTDv. 


car  cil  sejore  lor  en 
chasCQDS  l'aler  molt 
nen  i  a  nul  cni  l'esl 
fors  seul  a  Ini  ki  to 

1655    molt  li  pleUst  a  rem 
mais  il  s'en  Tait  pai 
si  corn  li  den  l'ont  e< 
Ses  nés  fait  gnaniir 
de  quant  qu'a  els  est 

16G0    La  dame  cuidë  engig 
mais  la  reïne  s'aperct 
car  ki  aime  toz  tens 
en  dotance  est  et  en 
ja  n'ert  setlrs  ne  nuit 

1665    Ne  se  targe  de  neient 
ki  descovert  Ta  a  la  < 
la  traïson  li  a  contée 
que  li  vasals  a  aprest 
coment  il  fait  ses  nés 

1670    en  larrecin  s'en  vuelt 
Pnis  que  la  reine  le  s 
onc  puis  celé  ore  repo 

1644  III  ou  la  ou  vent  aler  ne  viengne,  G 
AD  en.  —  1645  DIIIF  aprester.  —  1648  P  «i*- 


PRl'iPARE  SON  DEPART 


03 


que  ele  oT  la  traïson, 

des  i  (|ne  Toi  uiïr  a  raÎHuu. 

Xai^    Lez  Ini  s'asist.  si  soupira 
et  eu  ploraut  li  dciiiauJa: 
„lMto8.  vasals.  o  fortia  onc, 
que  m'oeiiîzV"  —  Que  est  ce  donc?  — 
„Ja  faites  vos  voz  uea  guaruir". 

1080    —  GeV  —  „Veire,  volez  mei  foïr". 

—  Ain«  m'en  irai  tôt  a  vnUc.  — 
,.Por  qnei  m'avez  vos  deeettoV 
l)egneq>ire7,  me  vos  ainsi?*' 

—  Ge  ne  puis  mais  reniaueir  ci.  — 
1685    ,J*or  t|uei?"  fait  e!.  —  Li  deu  n'ont  care.  — 

„Obi  lasse,  quel  a\entnre! 

Por  queî  ne  sni  pe  donc  ocise? 

Tant  mar  ai  fait  le  bel  servise, 

le  bel  sejor,  le  bel  osta^c, 
1090    que  g«  vos  ai  fait  en  Cartage. 

Ja  ne  lairai  que  ucl  vos  die, 

molt  peusafcteii  f;rant  félonie 

et  uiervcitloBo  IruïKun, 

qnant  vos  voluistes  a  larron 
169.S    de  mei  partir  et  de«evrer. 

Com  le  petistes  pori^enserV 

Me  qneïssiez  uan  eongié, 

uc  n'cltasicz  de  mei  pitié  jf  ', 


1618  F  quale  s  en.  —  1674  III  tint  ipiutiL-ui  mist  ^  t.;  FD  <|Uo  la  mis, 
que  Icor  ralvi  A  quel  —  U>^i  rt  l*i'ti  amis  dtaia  A.  V  loa  1.  —  1676  U 
llHm.  —  ltl77  ri  1I17S,  F  miii/l'U-f  ccjf  dfiéx  rmt  pur  quatre  différente. 
I«  RcMca  —  16S«  Fli  .lo  fUii  ni  vuirc)  vous  en  v.  f.  ;  III  voiiWz  ont  tj 
Mnilexvousr.  —  Ifiy^  V  vuirc  xwmc;  L)  s!  d.,  A  donc  d,  —  Uis's  F 
|Boi  me  taillai;  UI  dcfcnvriiissk'z;  i>  vous  me  it.  —  I6bi  III  iilu«  de- 
r  d;  F  et  eneu  II  rcapoDdf.  F  njintic  deux  i-tti*.  V.  U-n  mU'-n.  — 
m  i'orcol  doni|Dos;  1î  U  (Içu  ti.  du  moi  ctirt},  F  11  de»  nen  ont  de 
U1P8  cure.  Ce  frrit  H  le  Kuit'nnf  aimi  mntJt  ittinit  A.  —  ItîSfi  F  bttî  I.  — 
III  (/uftiusi  uio  BtiJ  jiur  va»  ociite.  —  M>%^S  I  lu&I  ai  sauvô;  UF  mal 
«i  Iwl;  I>  MUif  m.  boa  a.  —  1(IS'.(  F  si  b.  ».  stl  b.  li.;  A  aamblaut.  -~ 
GF  a  C.  —  iCt»I  0  .To;  MGF  nel  l.  —  li>U2  li  vlleuiu.  —  in'.M  (i  feistcs, 
~  Ifiyâ  A  nu  d.  —  I69fi  III  iuiir  |>.  —  1697  1>  lieu  [|Uel8sti'ic 
eonage;  F  aen  qniiileB.  —  inuâ  A  dp  ne  eussiez  d.  ui,  p. 


Qc  bels  servises  ne  \\ 
volez  vos  doni-  faire 
qu'eu  mer  outrez  i)url 
Il  est  ivers,  mult  tait{ 

1710     uavkrr  ore  n'est  pa^ 
primes  laissiez  iver  pJ 
puis  iert  plus  paimblej 
l'reier  vos  voil  por 
ki  envers  uiei  sout  tr< 

171Û  pur  l'aniistif^-,  par  l'alif 
ki  est  entre  nos  par 
qae  vus  uiez  de  mei 
Vos  eu  avrciz  uoU  ^ri 
se  jo  i  muir  par  vostrc 

172ti  et  u'en  faeeiz  alcuu  co) 
Cil  uie  lieeut  pur  nosti 
duut  ne  voil  nul  proud 
uen  a  baron  en  cest  pi 


171)0  L)  Mal  fait  suer  bomme  troy»D.  —  li 
sont  1.  g.:  AI>FI  lex  grez.  —  I7i>2  I  pour  v.;  III  t4 
i-fHiH  tlam  III:  III  avAQC  ti.  v.  p.  pliiA  tenir;  Kl>  , 
III  pour  vuus  i-slufl  l'idu  m.,  F  si  mu  cuiiviuui 
1705  m  DO  n.  natuitiu;  F  non  a  tuestii^r.  —  1741 
af(/K/r  deux  rrriL  V.  Ira  notm.  t'uia  CtV  répHcnl  1 
iloni  11:  1  TUufidn):  '*  rfl  r  .-»  tfjÉfc^ÉrTTT^M 


DE  DTDON 


65 


ne  seit  por  von  mes  enemie; 

1725    toit  me  vuelent  deseriter. 

Tanz  enemiiii  dei  bien  doter, 
D'a\Tai  Hecors  ue  près  ne  Loiu^, 
vnH  ine  failliez  a  ee»t  hesoing; 
cliaceront  niei  de  ccstc  terre, 

1731)     ne  me  taldra  anceis  lor  guerre. 
De  eels  me  dot  si  puifl  ge  faire, 
mais  plus  me  toruë  a  contraire 
la  vo8tre  aiiiors.  ki  molt  m'argue; 
ec  riflt  eoragea  ne  me  mue. 

1735     qne  jo  ore  ai,  ne  vivrai  mie. 
Molt  puJH  di'ter  la  départir. 
De  eait  aveir  rempli  de  mort, 
car  u'avral  rien  ki  me  confort. 
Se  g'eHRse  de  vos  entant 

1740     ki  vos  Keiiil)hu4t  ne  tant  ne  qnant, 
qne  ï>eUMe  por  vos  iMii^ier 
et  aeoler  et  eiihraeier 
et  ki  de  vo8  me  eunfortaat, 
ce  m'eat  avis  que  mieh  m'alaat; 

1745    maia  ee  m'est  vis,  ucn  avrai  rien, 
ki  me  l'ace  confort  ne  liien. 
Bien  8ui  aetlrc  do  niorîr, 
quant  ge  vos  vei  de  mei  partir. 
Sire,  por  quoi  m'avez  traie V" 


1724  (il  poT  vos  w  soft.—  1725  111  voiidionL  —  1 726  III  Je  me  dot 
;n  dp  tfl  doulÉnr  F  Tpiis:  A  itmlt  d.  -  IliS  HI  un  gnnt  h.  —  t7M  A 
rr«Di.  m  iMdn-Mwutfiii  ITJU  ri  1730.  —  1730  A  ne  f.  ia;  (JjunaiBD»' 
f.  I  g,;  HIF  f.  janiWK  I.  g.  —  I7.n  III  uiult  nm  ilotiideiifi;  F  de  cou  ; 
ri  daî  pï  r.  —  il'SZii  m.  oinit  mu  par  r.^  lU  t  grant  c.  —  1733  U  qui  plus 
V.,  III  qui  trop  œ.,  il  qui  ni  aj.  —  1734  0  Di>  se  c;  (•  U  c;  F  ne  remue.  — 
17*3  O  jo  Mi  de  voir  b;  A(«i  dpo  —  1T3T  A  nan;  M  resplt  avoir.  — 
ITM  D  JB  a  ,  F(t  )f  a,;  111  i-at  ni  ai  r.-,  G  j  n.  noient  qui.  —  1739  F  ne 
)fm  eoaie-  —  )74u  ii  resitinblH.'st  t.  u.  q.  -  1741  D  que  je  |t.  -  17-13  F 
et  de  V.  nu  reounfunut;  K  v\  unit  vl  j.;  111  jior  vus.  -  1714  HI  «scliivit 
de  voir  que.  —  i'ib  ill  m.  je  roi  bien;  1)  ni  ï.  —  1740  (S  jamiu»  nanu 
«.  lï.  —  1747  et  174S  i/tlnrertm  data  UlU.  -  1748  0  d.  m.  v.  v. 
tt  ven  W phrmt  le»  tvr»  ttô?  tt  I75H.  —  174»  et  I75ti  tant  omir) 
IIL 

WbUMlMai  XofnuiiMlmi  IV.  5 


RÉPONSE 


1750    —  Ge  uen  ai,  veirl  la  meîe  amie.  - 
.^Mesfis  ge  vos  onkes  de  rien?" 

—  Mei  ii'avea  vos  fait  el  qne  hieu.  - 
„Destrnis  ge  Troie V*'  —  Ncnil,  Gretis. 
„Kn  ve  par  mciV"  —  Mais  par  les  dci 

1755    „Ai  ^  vos  vostre  père  oeisV'* 

—  Kenil,  dauie,  gel  voa  plevia.  — 
„Sire,  por  quei  me  fuiez  doni'V" 

Ce  n'est  par  tnei.  —  „Et  par  eiii  donc 

—  C'est  par  Jeu  dens,  ki  m'ont  iiiuiidt 
17(10    ki  ont  sorti  et  de^itiiR', 

eu  Lombardie  dei  aler, 
iluec  dei  Troie  restorer. 
Ainsi  YuDt  dit  et  destiné; 
car,  se  ue  fust  ma  volenté, 
I7li5    qu^^il  n'i  ellftt  ordeueiTtent 

ne  maii4  le  mien  tant  seulement, 
que  par  tnei  fiiPt,  ee  m'est  avis, 
u'ala^ae  o»d  de  eest  païs, 
ne  t'ust  la  volentez  as  deaa. 


D'fiNÉE 

bieD  Haï,  (]tie  vn»  m'avez  servi 
molt  rietieiiieiit  vostre  merci; 
veïBlea  moi  ileHmniH'iUié, 

1780    merci  elistes  et  pitié. 

>Se  ne\  voh  jiuÏk  «ïuerodoiier, 
go  uel  iHjrrai  mie  obliiir, 
raeiiilierrH  m'en  Uuit  corn  vivrai, 
Hor  t(it«  rifu  voh  Hiiu'rai. 

1785    Se  pe  m'en  vois  de  ce»t  païs, 

*'e  nVst  par  iiit'i.  ^c\  vos  plevia. 
Laissiez  iuest  l'uuiplaif^iieiiiciil, 
car  vos  n*i  couqiierrex  neieut, 
fnrs  tant  que  vos  me  comovcz 

1790     et  VQB  ineisnie  iiialinene/..  — 
Kl  le  regardai  eu  travora, 
de  maltJilent  ot  le  via  perH. 
floveut  li  mue  la  colora 
si  cum  la  dettireigaeit  amom, 

17^5     Amora  l'avcit  tote  enltamce, 
ele  parla  corne  desvee: 
„ODr  iraparteniKteH  aa  deuB, 
car  molt  entes  fels  et  crueu», 
ne  ne  fuMtcH  d'ome  entendrez, 

1800    auceis  fiutes  de  pierre  ue/.; 
Dorrirent  voh  titres  nalvageH 
o  ftlcutien  hcst«H  bo»cage8. 
Oue  lie  tttHtee  d'ome,  ce  crei, 
quant  vos  n'avez  pitié  de  mei; 

1806    le  cner  avcx  dnr  et  serré. 


67 


I77S  III  et  lniniiori'  v.  ul  —   I7^(^  AKK  m.  «n  c;  D  vous  eo  e.  gruit 

i;S3  L)  DU  It!  m  111  Dcl  p.  it*.  -  17S»  G  II)  moi.  --  IIb4  l  sus  toutes 

-  )7W  f/  I7hfl  oHttà  Hnm  111.  U  m-  pars.  -  l7Si;  V  et  t.  p.  -  IIKS  Ul 

roc,  DKFfi  ni  canqui'xlcs.  —   tTSD  U  ue  moucz.  —  I79U  Alll  mois- 

DKFit    iiialirietox.    —    l'ffi   ikhim  nlnfti   ilnim   I>Kl<'(t;   Ili    £le    lea- 

I;  a  rcRMdiL    -   17(1.»  Erill  le»  v\%.  —  17%  I  a  Tout  p  ;  D  |»arle.  — 

Jî  lUK  HiOK.   \\,ii  aJDv.  —    ITHs  l>  f\»v  in.;  1"  fol.    y  iijoulf  ttrttx  rrt-K.    1' 

l(i(/ï«  —   ITUli  IIII)  OUI'  110.        IbOl  (J  iMrfri  vo»  ont.  —  t^itî  HI  be«te 

i^oquagc».  l'A  ulviigcS'  —    IMS  IIIF  liiuK,  UK  aine;  Onil  je  o.  — 

H  merci:    UEFCi  p.  n.  —  t60&  H  Ittdti  omit  Aunn  IQ.  —  160a  ami» 

D. 

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DE  DIDON 


&9 


et  iM  mcnvonpres  vait  cMotant, 

dit  qno  )i  tten  li  ont  maiult:. 

porrell  ont  et  orden^, 
[835    coniPiit  il  deit  traitier  hu  vie 

et  rin'il  s'en  ait  en  Lomhartlie. 

De  ee  nnt  or  iî  den  g^ant  pare. 

niolt  8c  travaillent  sonz  meanro, 

et  niolt  en  tiencnt  il  ^nint  piait 
1840    de  demundor  (juan  qne  il  faiti 

Maid  par  ma  fci  ne  lor  en  cbalt, 

86  il  remaint  n  ni)  H'en  ait. 

(jaant  dit  i|u'afi  dcufi  de  Ini  e^it  tant, 

qn'il  ne  fait  rien  Beaz  lor  eomaot, 
1845    por  ipiei  l'ont  il  done  tant  coitié, 

par  mer,  par  terre  travailli)?? 

Ne  li  failli  nul  jor  lor  guerre, 

ainz  qn'il  vcnist  en  ee^  terre;  .^ 

qnant  ariva  en  eest  païti, 
1850    osgaarez  ert    Qne  foie  lis, 

qne  pel  retin  ensemble  niei; 

or  m'en  repcnt  qne  fairel  dei; 

toi  80D  talent  a  de  niei  fait, 

ne  remaindreît  ri  piir  nul  plait. 
1805    Qnant  ^e  nel  puis  maifi  retenir, 

ait  s'en,  mei  ertovra  niorir." 

A  V.  trovaotf  El-'  v.  «Itsftal,  1'  acontant.  iJI  racoDtftat  —  lfi:f3 
In  dur,  Ut  à.  looi  corn.  1^4  £FHI  luot;  III  (tvstiac.  -  IHiii  Ml 
|M  II;  HIF  voUt.  —  l»»37  Li  ouï  lur  d.  g.  euuro.  —  V(»3S  l»  moU 
tient  «   ilemuesarv.   —    lt>^iii  III   vl   m.  t.  île  re  g.  p.:    F  t.  a.  g.  )>.  — 

HI  de  commuder,  F  cooiandent  li.  H  doutandent  li,  H  A.  lu!  niaudcr-, 
iwUviiIt:  HlKc«riac.  —  l>»4l   U  par  luoio  foy  (HHiff  ciiata);  (î  II  ou 

-  JM2  OI>EHI  DU  tl.  -  I<s43  III  Puiw|iic  as  diex  eut  de  lui  t.;  V, 
|Uf  dex.  —    I*t41  HIF  qii»  r^  III  rien»  na  fait.  —   hlV  K  |K>iir  ro  L 

deoioliiat}  |t  coarcic;  F  il  du  tôt  i-asHlnl  ;  A  travallUc  {omei  li)  — 
p.  m.  et  |i.  t.  L-(iitc.  —    IS47  A  rsilluit:   HI  ov  li  avoit  f.  I.  g,,   K 

'.  —  lS»4ft  IIÏF  a.  i|iiOi  K  tant  que  il  vint,  i;  qnarivast  —  ISIH  («E 
viDt.  —   IS&u  II  tiagredi*;  K  (u;  lîFLl  coiu  (.(.         Ib.)l   III  qtiiuil; 

te;  DEIIF  e.  n  w.  ~  isjbi  i;  mxa  t;  DEIII  omeUrtit  i\\ie:  A  f.  el  d.. 

le  d..  (j>¥l*  f  (loi.  —  Hir»4  HI  ne  dcmorroll,  I»  ii«  n-manra.  — 
:|l  quant  si  ont  i|U6  n«l  p.  r.-  1)  dutcnir.  —  !>«&(>  E  m  en  UHltict  m., 
ne  conviant  m.;  F  vont  Hont  moi  coiivenra  lu. 


DÉSESPOIR 


Ele  plore,  gient  et  sospirÊ, 
encor  voleit  aseï  plas  dire, 
quant  )a  reitrintrcDi  paameisons, 

1860    ki  li  toliretit  sa  raison. 

See  pueeles  l'en  ont  portée 
des  i  qu'en  ^a  ehatnlire  pâvee. 
Daoz  Eneau  forment  plorot 
et  la  reine  eoiifortot. 

16ljû    mais  riens  qu'il  die  n'a  mestier^ 
eaT  ne  se  paet  plu»  alarmer; 
le  dit  as  deos  li  estuet  faire, 
a  cui  que  vieg:n^  a  l'ontraire. 
Troïën  tornent  de  Cartage^ 

1870     a  lor  aes  viencat  al  rivage^ 
lor  eliose  aveieet  npreaté 
et  iiiolt  aveient  baen  oré; 
traieut  K>r  anere».  flotent  ïie*i, 
li  nlquADt  (raient  su.»  lor  très. 

187'>        Dido  s'en  inont^^  a  ses  estree, 
la  sus  as  plus  haltee  fenestres; 


DE  DIDON 


71 


Encor  rnclt  el  fuîrc  essiiicr, 

ae  preiere  M  a  niestier; 

a  8ci  A|>ele  Ȉ  seror. 

,AuDa,  ^  iiinir  a  prant  dolor. 

Suer,  vciz  les  nés,  u  cls  s'en  vont 

et  Kneae  les  en  eemont; 

ne  vueit  roiiiaindre  tant  ne  quant 

Va.  ee  li  di  <)ue  ge  li  mant 

ne  deetruig  mie  aon  pais, 

ne  aoD  père  ne  li  cn-is: 

nnc  QO  H  fis  non.  se  bien  non; 

mant  H  i|(u>  il  nie  doint  un  don; 
1805     de  tôt  en  tnt  ne  li  mis  uiie. 

qu'il  liùtft  <|u'il  n'ait  en  Lom hardie, 

mais  un  petit  sejort  o  mei, 

M  me  confortera,  ee  erei." 

Sa  «oer  i  vait  et  vient  sovcnt, 
lîKfO    mais  cil  ne  mue  de  neieut 

le  eorage  que  il  nveît 

En  mer  »'enpeignent  a  esploit. 

Didu  se  pasnie,  eolor  mue, 

et  quant  sa  mort  a  porveHe, 
19U5    «Anna",  fait  el.  „ûr  ai  trovt^ 

mult  linen  conseil  et  es^uardé: 

ici  près  a  une  sorcière, 

uult  forz  (.'liotie  li  est  legierc, 

el  reKUMC'itt-  liouir»  morz 

'M3  vH  iMfiitijtu*  ihitui  )»F;  F  Kiitrorv;  K  (*.  lo  V.  e.  c;  (J  E.  Il  v.  f.  ti. 
K(T  nrv  rt  If  AHic.  ffHt  intr,t'riii«.  I*b4  K  t|Uanl  vuit  p.  ut  iii-i  I* 
j^  OL,  Bl  p.  y  kurult  hj.  —  i^htî  grinl  Htanquc  daw  V.  —  IS'a',  l)  n.  la 
'^  W  ¥ui;  III  umtilent  suer,  on  «Ici  sec  v.  —  IHftS  III  f.  K.  que».  — 
deniorur,  —  IMHi  F  Xm  eu  lui  ~  IV.IX  irK  iial  lolu  uvU,  E  non 
lyi:^  lilK  Ain»,  i*  »iii<s  Ht  ûk  su  lot  b.  n.;  I>  mw-t  ricu.  1884  1> 
^<H  lui.  -  IW*'  IN  ny  voil  ic  lu.  —  lyjU  III  ^uc  il  ne  voftt,  <>  q.  I. 
',  E  quil  m;  «en  i»u(;  D  qur  n.  IS'.tS  Illl'  cuiiforUTui;  UE  lo  a  — 
llt^mr",  La  iHîfor  vait;  H  h.  iluul  v.  El'  rnnpl'f.-mt  k'  fers  ISifft^  -lUtM 
fit  rov.  V.  Ira  iiotn*.  -  tOtiii  M  m.  cil  ou  S4]  tuurl  fior  ti.,  O  m.  yvî) 
^,  —  I1)U2  tu  «i*iu|«]Dt  un  (tl  »)  KrsQt  u-  'l/rri»  ce-  L-mr  A  rn 
w2r  9  ailtnr-".  1'  leê  hotot.  —  l'Ju:t  .I/inAi  fJ>jn«(«H[;  A  orficf  Dïflii, 
E  «0  P-;  KFA  er  c  lu.  —  luiiti  ti  Afçanln.  -  l'iKii  rf  r<.il<i  i»(errn-fùi 
ti  ele  survurf*  li.  ui.  ^  it  Ihhuv  tuurt. 


^f    If*    o'l^f:in    fa 
't,  If.iii-   Hnt-Tf: 
flf-nicr  trait  le: 
\i*'^t    kl  li  nnorurent 
ipM  l'UtinnbH  fai 
nt  l(i«  Norponz 
l«  tcrro  (ïiit  HO 

fMH'IlIlIltcr    (4(«t    c 

It'iin    t'I  fnlt  iiinor  o 
(le  liitp  rit»u  fHÎ 
Kl  im'iv  ce  dit  q 
i|'i''  Il  VHUttl»  n 
1»  mo  Tor»  entn 

ll'.'h»    1)110  n'uvvni  8oin 

Ol    p<^V   iop    lUM    , 

»|W»^  ^  tj»<v  fiui 
w<^rw  i  f«<v  ics 
t.\T  (V)s  <1ont  il 

l<'  li(  r-  il  me  vi 


t (il'l    ,.i 

s     , 

lU'i'ivr , 

nil'  4*:  s 

l-'Ml  (•«,>(tn^|i-'    III 

1.  ^ 

1   Mfii 

(■  '.,-».-?»  >ti 

Hi    Vt    m  oïl  r     ( 

n< 

"=■  h:  a 

I  «iifrctuni           l'M 

■'    (  ;  : 

1      .V     1. 

■•!'.     V 

.».;.   j ....    lit      1. 

I-A  SORCrt-RF, 


78 


tôt  face  ardeir  et  tôt  destrnire, 

et  el  l'crii  par  s<m  ini^iiire, 

par  merveille»  eu  chante  ment, 
lUlti    que  («'amurK  ffic  me  f;riet  ueicut 

Kn  une  pliauibre  a  recelé 

me  faites  faire  t(wt  un  re, 

9e  m'i  rnt'tez  le>i  guarnemcuz 

al  Troit-D,  ki  sont  laicuz. 
1945    totes  les  armes  et  le  lit 

0  feimeft  nostre  délit; 

ne  voil  del  sneii  rien  retenir. 

La  flori-iere  ferai  venir, 

gi  nt'a]iref)tez  un  )(aereli»e, 
195<l    qu'il  ofttuet  faire  a  ceHt  Herviae." 

Celé  vait  aprester  le  re, 

quaJit  I»  dame  Tôt  eoniamlé; 

ne  «'aperçut  ne  cl  ne  sot. 

por  qnei  ccle  le  eoinandot 
1955        Dido  reraaiut  en  son  ostnl, 

dont  ele  esgnarde  le  vaifal, 

ki  en  la  mer  st'ert  bien  enpeiut 

S'aroors  l'argaë  et  dcatreint, 

amors  la  fait  Hovent  pasnier 
1960    et  rcfroidier  et  tre«MQt'r; 

el  tort  809  poinz.  deront  sa  erine. 

0  la  manche  del  Idane  hermine 

I  a.  PU  iiii  iiioiiiuD(.  —  \ms  I  cl  f.  par  uxiJcrimcDt  (n»ft  et).  — 
!l«(  p»r  force  deiieli  -  I04it  OEFl)  "mrtti-vl  qm-;  V¥.V  saiimur  ne 
(h,  (i  wiiiioiir  uo  tue  ^rauni;  111  fim-  Jr  b.  ih;  inicrt  oweirt.  — 
iii»niilttwi  lit;  ()  et  en  iriar.;  El'  c.  u.c.  en  {V  uu)  MtTe  II»;  A  au  r. — 
RlfilMust  taire;  £F  ouu-lieM  Xuvt;  y  no  jp'AHl:  ICF  feu.  —  l!tl3  111 
«a;  a  n  me  fulirs  uietre  ile<lfn».  Iim  ti  drl  T.  \m  ^ritimvns.  — 
9  vt   U'»  anni'K   i-l    \n\\8  k-   lit.  lt'4G  i<    ti   Dons  f.  m*  dclU.    — 

ill.  V.  de  hiî.  —  iy-l>>  ï  \o  \osvngk-t,  A  tot«-s.  -  l'H!»  i!  si  ipreatcs 
l  lUiO  I  QivHtliut;  KK  a  lui  ».  —  l'J51  1  Kl  tei  iiii|iareillicr.  l^iî 
tum  l.ll  sa)  il.  ut;  li  la  r  —  Itt£i3  1>  «iiperunlt:  \)i''V  ne  nelo  sot  (U 
DË  net»  oe  x.  ~  1954  d  ji,  i)  If  comarxlc  11  cul;  l'K  e\e;  A  IL  — 
lommre.  —  tWA";  IIU'  wst,  li  i>a.  I!t:.s  G  Amors;  IHlIl-'t)  et  la  d.; 
ut  cl.  —  I1>f>!l  K  luuer.  Ut't'.t  \UM  iMtmiurtU  lUinx  A.  |m»l  y 
wr*.  I'.  Um  nuffë.  —  VMW  KF  tmtruint  i*.  \*.  si  ruui  «.o.  (oiiirf^riit 
|W2  MUI  a;  UElr'  les  luanclict»,  UI  h  m.;  (ini  <lu  bl. 


DIDON  VOIT 


le  raceine  cent  feiz  et  cent, 
mais  ce  dû  H  moute  neicnt, 

1965     car  cil  ue  piict  pas  retorner, 
le  dit  as  deus  ne  pnet  passer. 
Ele  le  hnehë  et  açeioe, 
aniors  rarg;«t^  et  denieine, 
De  la  laira,  ce  m'est  a^îs, 

1970     des  i  qn'ele  ait  un  trebnc  pris. 

QaaDt  ^eit  que  U  vasals  s'en  vait 
et  que  s'amoi^  a  mort  la  trait, 
ele  comenee  a  suspirer. 
a  seî  Keïsme  a  dementer: 

1975     „Heu  laHse,  ira  s'en  il  ainsi, 

qne  faï  ge  donc  que  ne  m'cici? 
qnant  Tei  que  il  m'a  e^cbarnie, 
ne  pois  ge  molt  haïr  ma  vie? 
De  lui  n'avrai  ge  mais  confort, 

1080     ei»loipiiiez  s'est  ja  mi>lt  del  portl 
nel  verrai  mais,  ee  m'est  avis, 
ne  vendra,  maia  en  cest  païs. 


ÈXEE    >  ÏX  AU_ï3w 

que  ^  F4eTi«  a  mts  neiçiitr' 

Or  c«t  U  ûsw  iBODîL 

ne  de  («Anî  >'s  c«  ^r  mât 

IKT  B<>h  f^ih  a:  irnnjiB—i' 

U  fei  qs'aTiôe  tau  rML'àaL 
UI^S    mais  14-  me  TaÉ  w  jtefooc 

pii*  le  pefh  ««co:  i»«r  ïe  çaor 

ahres  ai  la  ^  imkk. 

«•m  «H  K*eba  ««t  »a  Tit 

Qiant  Be  K'a^Ta  ÔK  a  imnlfaic. 
2ÙiXi    irai  ^  d<»k«9»  sa»  jueiui 

celf  d««i  DC  T<<d  B^  a 

Ferai  ce  doue  tri 

Qaaaff  il  T«ùdraa.  r» 

or  de  re«èâef  k» 
2<A>5    Nel  ferai  tcct.  uk^  «û  sitrr 

qnaai  alxreaHaff  k-  i«» 
TaM  eaandi  a2 

et  H  Tiv-il^  àï  ciçrir 

de<  ae»  i»c-  >.c  n^-  eiiinc 
2010    Dooke^  m>âa  4t  «asi  utcc 

<'*razkz  e«s  2:  dsù^   ina  «a  r*3s  iior. 
ne  la  '«ecas  r»iK«3irv£. 
DiLiï  >es  -j^  i  'f  :ttrj*r^ 

'''<■«:'  m  j,r.ja:i*.   —     »•*■   -.Kî     't—^-ir  wit     -.    ».  nr    •        -^-■ 
:  HI  saiDor.  I'  uoor.  —  ;  >•*•     HI  ^  iia  î    _t.«i»«  *'<*»  II    -      *^  •  ■^' 

w'je  mie.  A  lurru  i*  ait*    —      s^t  H-   na.  \  —    ■•^-      " -'-•   ï 

«  lueffet  y  lî  »3Trr*«i-    •  jush  •»  im  '      '.-  'at    14?   eTT-n^-ic 
£'£F  e;;!  :  I.  mi  f,  —   :  J*^   •'    •    ic   i   ^u^    -    -t^M-ïtîî*-    »^-i'  -» 

Ji'^'Ti    HI  t:  -jja»^  r«  ha  -jr-iar-   à  il.    *,'^    '.    i    w    ■-    .    *       '      •-' 
-   L'ii'-o  EF  L  ;«■  <!<•?  Ht**   j»*-  >       -   .    fi    ••    '     '        i'     •     -*■■    , 
(•  a!;trt:  \>.  -  -  î-*;  zil  u-nr.   >  w   i-^ail   i    i.   ■     1  -    — 

.«.  -    -l'*--?.  LI    •(    L  lur   ï  •'--»-••  ip»  (..        I    c,-    -     j^     .    *jfj< 

Inr  p.  —   :;'»  %  1«.ÏH!   '^    î     —  -»'  *•"   '■  '■-     '-  •     - 
elf  •.■nr<-nî  »;:  ■l«t*»-*c    1/  i    f .     -  «inw»--  -"'-  ="'    •» 

-    21HO  E'     I. '#  L*>     A    ;*it*^      -HT    iiii*'   ■  -  ' '-^ 

I  vi-c.    —    2'-\z  m  rnzr    '-^t:     Tr^^nuir.-    ■    r  ''^■ 

r   p*>.jirnî   rf'mi-jr.KZ.   —    -•  '  »   i-    Ki"    «    «*-    *^     ■*'■'-     -    »    * 
}i  D*r  M»t  i>.  F  Lt  1;,.    1. -»-k'r  t  .   >  .   i.  ui    i.«^"»-.-    -        j  -' 

I  0!H:  a  1.  p. 


ne  voleit  pas  que  e 
qu'ele  ne  li  eontreet 
et  lie  fnst  par  li  dci 
ce  que  aveit  en  voh 

2025  En  la  chambre  est  t 
n'i  a  ki  li  destort  n€ 
la  desverie  que  vuell 
l'espee  al  Troïën  vaii 
quant  li  dona,  ne  cni 

2030  par  li  dellst  perdre  Ii 
El  tint  l'espee  tote  m 
80Z  la  mamele  e'eet  ft 
0  tôt  le  colp  sait  enz 
que  sa  suer  li  ot  aprc 

2035  el  lit  desor  les  gnarne 
al  Troïën  se  colcbe  a( 
el  Banc  ae  voltrë  et  d< 
Ele  parla  asez  a  peint 
„Cez  guamemenz  ai  m 

2040    tant  corn  de  plot  les  a 


2015  F  et  V.;  G  ele  sen  vint,  U  elle  errar 
CD  sa  ch,  pavée,  D  desi  quen  la  ch.  pavée;  A 
sorroiir  o.  f.  un  re.  —  201S  HI  si  comme  el  li  ■ 
«EF  et  tôt  ice  quot  (fi  qua)  c  —  2019  HI  D. 
fait  a.  —  2020  T  «»  "^  "■'•'  ^ 


SE  TUE 


77 


ne  pois  avant  iim  vie  esteodre; 

dnor  cex  dras  voil  l'ame  rendre. 

Mar  vi  Dnkes  oez  g-uaroemeDS, 

il  me  forent  comencemeuz 
204&    de  mort  et  de  dcstriido»; 

mar  vi  celui  ki  m'en  tist  dou. 

corne  foie  lai  trop  amû, 

a  graut  l'oDtraire  m'ert  turné. 

Sor  ec2  dras  roi!  fenir  ma  rie 
20b(>    et  8or  le  lit  u  fni  lionio; 

ci  lais  m'eoor  et  mon  barna^e. 

ei  déguerpis  sens  eir  Cartage, 

ci  perc  mon  nom.  tote  ma  gloire, 

mais  ne  niurrai  m  «t^nr.  mcinoire. 
2055    qa'on  ne  parolt  de  mci  toz  tens. 

vels  non  entre  le»  Troï^ns. 

Nolt  fui  aneci»  et  proz  et  itage, 

que  Die  donat^t  aiuort»  la  rage, 

el  inoU  fusse  biiouo  cUree, 
2(J64J     se  ne  vcuii^t  en  ma  contrée 

li  Truièuf)  ki  m'a  traie, 

por  ciii  aroor  ge  i)ere  la  vie. 

Il  m'a  oeiee  a  inolt  grant  tort; 
_         ge  li  pardoiu»  ici  nm  mort; 
2065     par  nom  d'acordenient,  de  pais 

ses  guaruenienz  et  8on  lit  liai». 
Oel  vos  p:tnloin8.  sire  KncjiH." 

Le  lit  ha'iai^  o  tôt  les  dras; 

ja  ert  iltl  fane  lote  escortie 


M  fï  Tocl.  —  ïi)»2  (JEKI»  ili'sus,  Ml  (Icsiifl.  -   ïiii.'l  .t/iM^  t/rttw  D.  — 

D  m.  V.  kl  (|iii  rut-'o  tint  lu  duit;  lîKI-'  ijiil  tist  lu  iIoq  (E  queo  f.  1. 

I<H7  I>  ai.  —  2U4^  G  iim.  —  2041)  KP  sus,  HI  su^.  —  iOÂO  III  sua; 

—  'iM)2  A  et  d.  —  iOSi)  il!  faul  m.  n.  ci  faut  m.  g.  —  Zi)â&  EF 

a/  len  vtn  :iOS3  cl  '.'0.5(i  pur  4  ver»,  iitt'on  Iroura-a  JaHH  tcn  ttoteg. 

Itvierolt.  —  2036  DIll  au  maiiiH  e.  —  'iur<7  IIU  AUnéu.   I)  Tant; 

avADC.   -  2U5>  A  tel  r.    -  ïo.V)  lEF  bien  c.  —   'ioai  A  par  cni 

2<HîJ  PK  otnxUmt  aiuh.        'iW't  Ml  ilnrurt  lUuior  el  pes;  l»  p.  lin 

2Uiifl  D  c«B  g  yci  eu  bais;  A  g.  au  s.  I.       2iji;;  E  go.       208^  y 

m  1>.  et  ful»;  E  touH  aos  d.,  G   los  I.  d.    EF  mtcrctilcnt  ici  tieux 

,r, /«  nutat.        'iOtHi  Atinrtt  flâna  HI.     D  bIo  crt  de  ». 


19^0    des  i  qu'eJe  ait  u; 

Quant  veit  que  li 

et  que  s'amors  a 

ele  eomenee  a  sog 

a  sei  meïsme  a  de 

^y'û    „Heu  lasse,  ira  s'ei 

qne  faz  ge  donc  q 

qaant  vei  que  il  m 

°e  puis  ge  molt  ha 

1^80    esloigniez  s'est  ja  n 
nel  verrai  mais,  ce 
ne  vendra,  mais  en 
Qoant  n'avrai  mais 

loû-     ^^^  *ï"®^'  ^'  "ne  ne 
iJ«.>    j)or  qnei  vint  il  a  c( 

Pw  qnei  le  reçui  en 

por  qaeil  eolchai  ene 

Por  qnei  trespassai  g 

*  eut  tint  mis-  n.,  -i   ■       **'  °e  finera.  -  i 


7i 


Oê 


fv«r 


^ 


1996    BM  or  Me  Taii  m 

albcaiai  I»  f«i  bsIm, 

tam  ^  B>tct  toce  ■■  vick 

Quai  me  a^rm  eût  •  «MBiM, 
3000    irai  ^  deakee  Bftb  pnier 

edi  deat  oe  v«â  Md  «  wig—r? 

Fcffsî  ^  dont  tel  4«MBor? 

Qouit  il  Toidrest  ^  oe  deigaai. 

or  de  rcehief  les  preierai? 
■M<ô    Xel  frrai  Tcir,  mi?l7.  toîI  morir, 

quant  altivffieat  ne  \tnh  ^«arir.* 
Tant  enteodi  al  dementer 

et  li  Trnîîn  al  si^rlcr. 

de^i  acn  ac  pot  aar  clioUir. 
2010    Donkes  enidu  de  duel  morir. 

eori  pis  detiat  ^es  (.dievoU  niiiL 

(iraiiz  i'st  )i  duels  que  m  gous  fnnt, 

ne  la  puectit  rcconforter, 

OUI  ueD  o«c  0  li  parler. 

Mtvj  II]  proiuis.   —    \^\m  CEF  -.whT/(rrt/  mu;  A  J»  mo  t.;  IIKFA  v." 
«oà;  Hl  umor,  p  iroor.  —  19'M  III  tl  mt  f.  J/omVi  <i>iMi(  I).  -  wm  HKV 
ftco  ai  je  mit*,  A  lutvrai  Ji!  uti«.  —   lliHl  III  tna  f.  -   imii'i  .Uijttii  (tiifu  U. 
fil  KM  oifffet  >  fti  uitrciUBi  ;  F  mtt»  oe  trie  v.  ;  («  vnli  ;  liKF  niitrvnirnt.  — 
IW;  DEP  est;  fl  nta  r.  —  1UU«  0  <•.  il  II  ftut,  l>  cuiutillUv  ihkiinI,  y  hh 
r,  -  imfj   Hl  et  i|uitni  an  lua  |irliin  a  m.,  GY  t\.  Il  ne  m.  it  iit.;   K  iMiiff 
cirt.  —  ïiinu  EK  î.  jv  ilom;  rut-»  |inr  p.,  (î  I,  «n  jf  il.  p.;    Ml  ti.  wwn  p, 
D  ilnnr  tutits  p.     -    3<liH   Hl  iIhiiI  }<•  m-  vuull  n.  M.  n ,  Il  >mi  t-i<iix  i|iiii  iio 
'rtii  •  fl.  -   3iilt3  EF  i|.  il  tiii*  viirviii  iitfH  d.,  (î  i|.  itii-  V.  iK'M  HiliklKuil. 
tmt  G  lur  p.  —    2UU:i  LH;rMI   Non.  —  imi  tianmitiut^i  t^iinM  iVdKK      III 
Qaa  ((tUilo  doti^nt  tn  (IfmantdTi  Dm.  il;  Il  ilittoMr.  -—  i(MS  A  T.  imit  kl  »,-, 
0  X  i.    ~    i'Vrt  V  oMrf  iinsi  A  pnef;  4:fl|  niilo  c.   -  Ittilii  <1  AiIoiH*.  — 
;oil    Xi  vis.    '     2012  MI  irniit  iltint   triniuutu  h.  i;.  f.;  I'   mm  k^iii, 
■liDi  FF  pmiioiii  oonfuric-r.        ani-l  III   nim  bq  Iiwv  ne»  iiiutlcr,  I»  niiU 
liuiu  a.  li  ne  »ut  p.,  F  lie  mis  nonuit  ii  I.  p.,  K  nll  nuMiciit  K  I.  p.,   U  im 
tua  ueu  ow  «  I.  p. 


-''*'*    sa  suer  a  m 
e«  une  asez  pe 
""strent  la  dan 
®nz  el  temple  1 
a  êrant  euor  l'o 
^'^•^    PU'8  1  firent  mol 
'«'t  a  esmals  et 
<«»c  Plas  riche  D, 
y^  epitafe  i  ont 

-»  «-Se 

■»»'«  ele  ama  trop 

2.45    '"7»««vaJ 

tneas  est  eu  la] 

*■  «en  a  «oing  d^ 

»«  ve,t  terre  n„ie  „ 

»'«■•  en  vuelt  en  Loi 

'""  »e  sont  esloiffni 
^^'"■t  .le  travers  «"aï 
,,    'f  ''estre  le»  a 
"  est  tornez  a,  sie,,,, 


Tt'tStE 


81 


ilaec  u  nés  père  fu  morx. 

21&5     DftDx  AeestéH  les  reeoilli. 
nioU  richement  les  i  servi: 
cil  ert  dû  la  TroiiiDC  geste. 
VjitiAn  tÎBt  uuG  forant  festc 
et  ;;euH  a  la  tomltc  Bon  |)ere: 

2IWI     l'anniversaire  îdonkes  ère. 

La  nuit  après,  ijnaut  l'ait  oseur, 
que  totc  riene  crt  a  soUr, 
liouie.  Iteste»  «ont  en  reiwn 
et  taixeut  eliaiii[),  i^clveri  et  Ihih, 

'ilQ5    daoz  KueaR  en  son  lit  jut 
et  aes  pcrc  li  aparut; 
treiif  feiz  l'apele  par  son  nom. 
en  apréH  l'a  mifl  a  raison. 
,l'1z  iCneas.  entent  a  tiiei. 

217(1     li  (leu  m'ont  ça  trainin  a  lei, 
eu  Lombardic  te  coniaudeot 
que  tu  ailleH.  et  si  te  mandent 
que  tu  puez  lùen  ici  laissier 
_  la  gent  ki  ne  t'avront  niestier, 

2175     les  viclK,  len  fraiz  ki  vuelent  pais, 
ki  travaillier  ne  paeeut  mais. 
I)  tci  mouraM  la  Juefne  geiit, 
ki  oe  B'eemaierout  neient 
de  granz  travalz  lun^rues  sofrir 

2181)    et  des  batailles  mainteuir; 
car  uiolt  i  Hnferras  travalz 


3IM  i'  dUleuc.  —  2I&6  F  le  r.  -  ilôti  Et'  et  m.  r.  lea  s.  —  2157  III 

S.  '-  ;!lôS  Hl  a  Ileoeiu  fisi;  EFIÎI  f  molt  g.;  F  gnnde.  -  iXM  H1 

ilnuff  (U  devant)  U;  ('KF  lait^iui  a  1.  L  —  2180  HKiE  tàotm\n'», 
idoBt;  D  et  laversairn  dODquea.   —   21(11  Alinéa  tlam  111.    D  fa,  (illl 

-   2)^2   EFL)   «et.   —    2103  et  2ir>-l   «on/   iMtû   tLins  Ul.     (i    hfmiea 
ercnti  EF  %  repos-  —  3164  G  camp  se  teiirent  s.  —  2107  y  Upnla.  — 

h  après  »i  U.  -  2I7U  HI  ri.  -  3i7l  A  ce  v.  -  2IT2  D  q.  t.  en  a. 
L  m.;  GK  aiigu',  FUI  voIhcb.  -  2173  D  q.  L  no  p.  bit-ii  ci  I.  -  2174  G 
pi  Diroit  m. —  2l7Ii  fil  1.  v.  liuiuuies  qui,  E  I.  v.  fraitivs  qui,  F  I.  v. 
ta»  qai-   —    217(1  D  «esutaient  il.  a.    Apris  ce  v*r»  GKI-'  m   ajouUni 

mdt^.    V.  Ut  nott».  —  2179  F  et  tes  t.  --  2180  UEF  ne  de  b.  - 

D  i|ue  n. 

»  SonaHLiiIca  iv.  ^ 


luit    la 


en  une  asez  i)etite 
niistrent  La  dame  1 
enz  el  temple  l'en  < 
a  grant  enor  l'ont  e 

2135  pnis  i  tirent  molt  g( 
fait  a  esmalB  et  a  n 
onc  plna  riehe  nus  ( 
Un  epitafe  i  ont  esc 
la  letre  dist  que:  ,11 

2140  Dido  ki  por  s'araor  é 
onkes  ne  fn  meilor  ii 
s'ele  n'elist  amor  soit 
mais  ele  ania  trop  fo 
savoirs  ne  li  valnt  ne 

2145        Ëneas  est  en  halte 
ki  nen  a  seing  de  ret 
ne  reit  terre  nnle  par 
aler  en  vuelt  en  Loml 
nagent  et  siglcnt  a  ef 

2150    Molt  se  sont  esloignié 
quant  de  travers  sait 
ki  v<'r8  dcstre  les  a  li 
Il  est  toruez  as  Siclia 

2124  HI  deuru  dcfunist.  —  iViV,  111  lus  u 


la  nue  ai  rei 
puis  ne  sera 
de  tei  naistra 

iïl90  par  tôt  le  mo; 
Mais  or  festut 
parmi  enfer  a 
el  ehamp  as  b 
ilnec  n'est  pas 

2195    ge  sni  es  EHsit 
tt'i  ai  ne  peines 
la  est  li  couvert 
en  grant  repos  i 
Sibilla  t*i  porra 

2200  nne  femme  ki  se 
de  Onmes  est  de 
et  molt  i  a  sag;e 
El  set  quant  qn'e 
de  deviner  ne  sa 

2205  del  soleil  set  et  t 
et  des  esteiles  df 
de  nigremance  et 
de  retorique  et  d 

2182  HI  et  cnieulz  batailles  luortax 
garde  bien,  G  ce  garde  très  bien.  —  21  f 
KF  te  g.  —  2186  A  m.  *»*"  '- 


D'ANCHiSE 

dd  dialectique  ot  grflmaire. 

2210     Un  sarretÎHe  tV-stnet  faire 
devant  ce  a  l'enfernal  rei. 
Celé  te  coudnira  a  mei, 
teH  liatailtog  te  uiosterraî 
et  toz  les  rei8  te  nomerai 

2215     ki  de  tu  li^iiice  nait^trout: 

flci^nur  icrcut  do  tôt  ]e  mont 
Ge  oe  pnis  mais  ui  deniorer, 
li  jor/  me  lioHtc  de  l'aler." 
Quant  ue  ot  dit  plus  ne  demore, 

2220    esvauiz  C8t  eu  niolt  poi  d'ore. 
Enens  pent»if  et  «ogpire 
de  ce  i)nâ  li  a  oï  dire, 
les  qihIk  dote,  coni  faire  puet, 
qu'il  net  que  Hofrir  li  estuet, 

2225    aneelB  qu'il  ait  de  terre  reie; 
mais  plu8  dote  l'enfernal  veie: 
de  ee  csteit  en  ^ant  freor. 
Il  est  levez  oCl  le  jor, 
toz  gefi  baronn  a  aflenlilez, 

2230    eeis  que  il  sot  lei^  plus  senez; 
a  eels  a  dît  et  reoonté 
ce  que  li  dea  U  ont  mandé; 
dénia nde  a  toz  eomunatmeut 


2309  et  2110  tont  omiH  ilans  OEF.  D  irmct  dv.  HI  do  nîin'eniaiicK]  et 
4«f.—  Mil  rt  2212  *o«f  wtm-'rtift  danx  EF.  UI  a  «ebile  et  I.  r.;  KF 
pirh)tmj  de.  —  2212  m  taronduira;  E  o  m.  -  2213  III  trestouz  tes  festcsn 
«,.  K  t  II.  derU^ra;  U  te  «-onduirai,  F  U>  conduira.  —  Î2i\  EF  nomert.  — 
tili  KF  qui  de  toseUtv  nilMeront.  —  2216  D  seront;  OEF  par  toi,  D 
•M  tnt.  —  22tT  HI  pliu,  D  pas.  —  22li3  Â  de  nUer.  —  321»  Alinéa 
<fiiM  D.  (ï  a  dft  p.  nt  d.  —  3220  (iKUUl  eB?nofai  est  (Ul  neat)  en  p.  A.  — 
JUi  HI  p.  vl  Bt  s.,  <jK  p.  si  a.;  sam  (UinAt  dans  1).  —  3222  A  quu  il  nt; 
IJiFtll  (|un.  —  2223  0  I.  m.  ol;  Ul  o.  pins  il  p ,  E  que  f.  p.  —  2224  D 
ilootrr  -  2225  G  voie.  -  2i2(l  IIID  ot  plus;  H  li  iiitern»!  v.;  01  il. 
taf,  ».  Ajtria  Vf.  vrrê  GEF  *«  (fju«tmt  drKx.  V.  le*  nutrx.  —  2227  A  t'cle, 
6  mV,  H]  (Kl  il;  G  ■  g.  f.  —  2228  HI  tôt  droit  »u  J.,  D  au  polo!  d.  j., 
(J  MoIc  1.  j.,  EF  o.  al  j.  —  2229  (JEFD  les  I».  -  2280  i:  ce  que;  HI  a  nne 
part  treflt  des  mtex  ne»;  F  i|uil  savoit;  GEF  a  plus  s.  —  22111  E  a  eus.  — 

A  li  oui  II  a. 


^«.  Il  II  ont  mmg  , 

^ueas  fait  lor  loeni 
iluee  laissa  la  feib], 
ki  de  guerre  nen  o 

ooAK     ^'  '''  "^  P"^^°'  *•■» 
^^45    il  Jor  compassé  une 

et  Acestés  lor  a  doi 

de  sa  terre  niolt  gn 

Li  altre  aprestent  Jo 

eil  ne  s^  guaire  qu' 

■^450    mais  mal  pueent  sofi 

DeB  remananz  a  pris 

piore  et  sospire  de  p 

0  sa  maisniec  entra 

oorr     ^*  *''*'®"*  ^"»  ancres 
225o    Biglent  a  fort  par  haï 

dreit  a  Cornes  vaeleni 

(la  ert  la  profetiseress 

Sibilia  la  sage  prestre 

et  nuit  et  jor  ont  tant 

K  Jf'ue  "T^r^^f"'  "'  ^"  '■■  -t  «lit  i 

•l"i  o  toi    «   .  ."^    ''"'°^*  «»î*-  -  2237  > 


■ 

^^        LA   S1BV1J.K 

85       ■ 

^H 

qne  «  cel  port  sont  ariv^. 
Cneas  iKt  de§  ne»  a  terre. 
pais  e«t  «lez  Sibilla  qnerrc; 
«eol  Acbati^K  lui-na  u  Ini; 
a  piez  alereot  ftohedoi. 

■ 

^V~     220& 

Txnt  «ont  aie  qu'il  Buut  veua 
al  temple  o  la  preatresso  fo. 

^^^^1 

^^^^H 

Kle  seeit  devant  Tentree. 

~  i^^^^^^^l 

^^^^P 

tôle  plieiiae,  cBclievelee; 

^^H 

^^^^^ 

la  face  aveit  tote  pâlie 

^^H 

^H 

t't  la  cliar  et  neire  Pt  frimeic; 
peor  prcneit  de  son  re^aarl. 
t'eiiime  «enltlot  de  tiiale  part. 
Devant  li  vieueut  li  baron; 
KaeaH  l'a  mixe  a  raimtn. 

/  ^^^B 

^^^^    2275 

.Uauie*.  fait  11,  «en  eest  pain 
m'ont  ^-a  li  den  »  tei  trainin; 
^e  siii  pi'iH'liuinH  de  lor  lï^raiee, 
nez  Hiii  de  IVoie  l'e^ffiliee; 
par  lor  iMirnaiit  n)*eKtnet  aler 

■ 

^^^^   2mi 

a  mon  père  en  enfer  parler, 
nï  piiÎH  aler  oe  par  vos  non. 
main  vo«  m'utreient  a  g:DÎHn. 
Jadix  i  ala  t.trpbelis 
et  Hereulé»  et  ïhewetls. 

I 

^^^^    2:!85 

repairi*^  B'tnt  plusnr  mort»! 
ça  ans  del  rc^rnë  eufernal. 
pTwer  vos  voil  me  eondoicz, 
de  par  lea  deun  ne  me  tai^ex.' 

1 

?2Mi  i>  i(iw  icvl;  G  AKocro.  -      2'ltil  AUn^n  dnmi  III. 

22lt2  G  p.         ^H 

M  ih.  —  Î2fl:i  EF 

&.  un  enfant;  A  &)&.  —  2264  0  il  oui 

tant  ilti  a.  —         ^| 

31ii5  IIIRP  ont  1. 

—  I2«S  A  nu»  pïMi  K  cume  r.  e.  — 

226<(  III  iuler-           ^M 

rrrtunmt  rr  trr%  et 

II-  miivitnl ,  1.  f,  iAiinc   vt   l'OtMlic;    EP 

t.  eopaliu.    —          ^H 

22:'t  Kl  U  clii«re  (H  ftcc)  u.\o'\t  a.  ;  A  vt  In  t-lixr  n.  et  f. 

-  2C7t  HI  p,          ■ 

«Tenl;  EF  €:»|:«rt, 

2271   rt  2272  H'.ht  -iHiit  <Utnt    1>.    -      22 

-ti  GF  a  toi  11          H 

d"L  —  227*^  0  ïi  ! 

Biii.  —  2ÎS1   F  De.  —   22^2  HI  ile  moi  i 

iiener  «urvc  g.,          ^H 

1>  ■:  itn  tuotrît!  ft 

{T..  EF  m.  VDs  ini  troevcot  ■  ir.,  G  m.  < 

vos  uii  Iroiiorus         ^H 

JC-  -  UM  HI  sont  homo  m.  —   2:j)«i^  1  jadts,  H  pliisuu». 

D  de  cenla,  F         ^| 

«^oes,  —  Ï2S7  A 

pri  vuH  r|iii*  von;  1)  veiil  DR  me  mrgiex, 

K  V.  ((ue  c.  —          ^1 

J!iSk  b  i|ui9  jusiioa 

lit  iiiv  fuiiiliiùtîiiK;  G  ne  vus  t.,  IIIEK  ne  nitlarg-lez.               ^H 

-^^■'5    E'e  croJJa  «o„ 
«^  Troïëu  a  ret 
"^'re-,  fait  el 
«f'  ê-ranf  enfer 
2300         -^'^  ^«  est 

''  r^'  et  ,-or  i  , 
.""«'^  i  «  poi  de 
'e  revenu-  fait  l'e 

f  tes  père  le  t'a 
fot  salvement  te  e 

^eue  d  enfer  et  retc 

'^e  ce]e  tenebrose  fa 

"''  '«niet  d'or  fe«ta 

II.  •-•e*'/  ''oi.  est  tôt 

^t  don  la  reine  d'en, 
-'29«  fiPD  I«  'P   ^  '^"'  «»"■*  da,,  (j^p    7  ^-^^ 


LA   BRANCHE   DOR 

A  lai  treacbier  mur  i)nerrafi  fer 

lie  nul  treiu'ltaiit  ki  Kt;it  d'acier, 

il  8e  Iftira  hieu  araeliicr. 

86  Jupiter  vuelt  et  utreie 
2320    que  tu  oiiprcipiei*  oeotc  veie, 

et  8'il  Del  viielt,  ee  pnez  saveir, 

li  niiD8  est  inult  l'urz  n  aveir. 

hiiH  oeni  ue  l'eu  ])nei  ei^raehier. 

net  piiet  aveir  fers  ue  aeier. 
2825     Quant  de  l'arbre  est  li  rains  rompUK. 

HeDipre«  i  ont  altre  t-rellz. 

Senz  icel  rain  n'est  pas  legier 

^-ai  nm  d'enfer  a  repairier. 

et  se  tu  pue/  ecl  raîu  truvcr 
233U    et  tu  tue  puiflses  njHtrter, 

ilonkes  irai  enscuihle  tei, 

ne  t;irKeritH  neieiit  par  niei.' 
Ëneafl  est  d'iluee  tornez, 

en  !»  forest  en  est  ontrex. 
2Hiiâ     par  te  Itois  vait  le  raim  ipieranl 

et  toz  les  deua  vait  reelaïuaut. 

La  déesse  damor,  sa  niere, 

li  nioslra  l'arbre  o  li  raiuti  ère, 

l>ar  merveilloso  deniostraneo 
2840    et  (Kir  inolt  ^rant  rtenefiaueo. 

QauDt  il  le  vit.  uiolt  e'eu  tint  lié, 

le{çierumout  l'a  esraeliit''. 

sem])re8  i  eut  nltre  venaz, 


23in  HJ  ne  caovient  fer.  -  2317  h  t.  cÏmI  t\m'wt;  111  luuUu  i.  — 
yi*  F  «B;  F  conEior.  E  curacliicr,  1  ennichicr.  —  2310  III  i^.  U:  coniluia 
Me.  r  -  Î5ÏI  Ht  ny  v.  bk-n  p.»  -  xm  A  I.  r.  tiert.  -  232:t  HI  itol 
'I  i»)  purroit;  (ii'.y  ni-I  p.  pus  c;  I*  no  If  p.;  fîlll  «racliiiT,  l'  cnr,  — 
U24  I)  ait  len  {>.  a.  (.  umiWt;  III  tronL-hicr.  —  -i3J<>  HI  Uatost  i  rL-st;  UIU 
lutta  c  —  2337  ni  W  Dfts  vci  r.;  G£F  legien.  —  3S2S  H  dinfvr  casus 
t  r..  I  ilinft-r  arriure  r.,  V  i  couz  d.  a  repairier;  K  cascuo  <l.;  OKF  li 
trpairiera.  -  2.1.ni  HI  et  i»  le  p.,  CKF  ci  lui.  —  nsi  HIKI  iv  o  t.  —  2:j;i2  U 
uitrsi'raa;  l>  \hîht  iu.  —  2.134  A  sud.  —  :t33*t  ItiCI'  iiioaln'.  —  iimt  ri  2H9, 
"wu  daim  A  -  Wll  I)  cl;  A  îni;  G  «i  seii  {otuft  molt) ,  F  ou  fil  lies.  — 
m2~234it  urnis  (iatu  K  G  araeie,  I  aar,  ¥  csraolUeH.  —  2»4!t  HI  laoïost; 
'•fui  crvuft. 


.,  'f  ««  u«e  fo 

«'  granz  et  Jar. 
2.S.M    et  rf"?"'''  '''^'■'  »■ 

_^«  ft>88e  en  laie 
"'»«  esteif  orribi, 
•'*  "««»  ki  celé  , 

^•'«'    9-.a„t  a-  „,.,e,  ,„'; 
'''»  qn'ii  sentent  1 

Ce  d,ènt  eil  de  ]a 

del  r    "•'  ■""•  ''«»' 
de    "'"'•'"  »'■•  fait 

,         "'  et  h.  j,  rt^„.„j_    j  "  «porte.  -_  .)ajn 


DANS   l'enfer 


89 


Entre  Encae  et  la  prestresse, 
\b  C'nroaînp  deviiierPBRP. 
a  la  fnftHe  vicncnt  andui. 
tUe  parla  nn  poi  a  lui. 

2375    „V8i»al8**.  fait  elf.  .J»  niei  entent, 
c'Mt  l'infernal  ilescemlement. 
pro  t'cHtiK't  eatre  et  vaftal. 
»c  venir  vueU  de  la  aval- 
La  jns  deifceDdent  tnit  li  mort, 
I    l'eiiipiro  tient  Plnto  par  sort 
il  CD  e«t  reit».  et  Proi^erpine 
en  est  deesnë  et  reïne; 
li  de  del  ifiel  n'i  ont  (|ne  faite. 
|i>r  pootitti''  n'i  mnnte  ^aain>. 

2H$5    Quant  en  enter  deron  deseemlre, 
m  jKKin  la  veie  prendre: 
^'narde  4|ne  ninr  t'e$niaiera« 
i\f  tôt  iee  rjne  tn  verrai*. 
En  enter  a  poi  de  reQe; 

211*11    t'eapee  porte  tote  nne. 

Siu  uiei  M  eoni  ^  te  nieurai. 
la  teîe  avant  te  mosterrai." 
Un  oiçni'inent  li  a  dnné. 
qo'ele  aveit  o  «ei  ajwrté; 

2AW)    one  pain  qn'il  en  Henti  Todor 
ne  H  1ht  mal  la  fort  pnor. 


ÏITt    «ma   alinéa    duM*  A.  ^tlj  Hl  trewsjge  d.,  <■   «-<  1111111  une-  d., 

uiBufalit  iL   -     2373  B\  itiL-s  ei  p.  avant  a  L   -   2374  nU  vmi»  tian»  G. 

I  Aïw  HI.    I  dir.  —  î375  EF  vob  L  d.  -  1370  OF  p.  te  «invicin.  — 

II  se  li-vealr  vuDa,  IKîKKduu,  GKFU  »c  rcpaiik-r  dub  de  laraL  — 
0  laiinis  —  2S^  G  dot    H  1.  m  t.  —  ms I  D  U  i  «.  —  :!3S2  GE  un 

Bt  der*ar.       Ï.IM  1;  nen  ont.       ï3SI  HO  an  m.  —  itiH.-.  Hl  Se  «r.  c; 

.ntcr  nodfl  (oiiricot  d.;  KHI  vulnns,  F  vole*.  -  ZSS'î  Hl  ci  no»  cuo- 
^tat.  (iKFt'  Id  p<>roD9.  —  33^T  I  ^^^'les  qoe  de  cbow  qtiv  ^ok*.  II  g. 
■'  ricq  r)at!  tn  Tcma;  (j£  in&x.  —  Zlt»  1  qae  tant  ne  ((lunt  or  leo  «a- 
ooin.  n  nu  tant  ne  ijonai  tvtoioveru.  —  2S&ir  ri  23M  jrofif  infrrrrrfù 
luM  dL  I  i|ut  Diiiu  aéra  |)ou  dewofii  H  iidch  «.  —  }:i01  EK  •)  couibo 
irfni;  Il  et  tiiii!>  mol;  ftHI  cdaï  r,  Hl  comi;  te  dirai-   -    2:il'l  yl'  qQu 

te  a  ■  KOC   (Krtte.    —    23H5   et   J3yfi   i«f*rrrTti«  r&lna   IJ,      y   Uidr;   D  OBt{iieR 

^tiPD  ■.  L  —  3SM  F.  ne  OT  nql  mal  de  le  p.,  F  nen  oi  aule  aitle  p^ 
Ipil  iSeale  f.  p-i  HI  m.  rele  puor;  D  graac  p. 


'^aec  esteit  m, 

fains  et  sofrai 

"•'^'5    et  enfertez,  ti-i 

et  coardisë  et 

et  mortejg  eurt 

ft  pJainf  et  pk 

2410    H*^*"^*^'  ^*  peine 

^«0    discorde  et  enei 

mortels  bataille, 

««me  ki  est  cosi 

"née  ot  un  arbr 

molt  ancien,  lait 

2^i5    ies  foiiies  pende! 

«e  fantosmes  et  , 

en  enfer  sont  le 

et  ïa  nuit  vienent 

enprés  trueveut  n» 
et  granz  et  Jaiz  et 

2397— 2.J0->   .. 

'^«'  '=-.  GE  A  primes  e,^    *"'°''  "  2401 
-'404  CiEF  fr.,:   rT  ^'  ^-  -  2402  HI  f  i ..,. 


DE   r'ENFER 


91 


ilnee  les  veient  a  meesme 
et  a  a'eapec  tait  L*il  cbdic, 

2425    qae  il  en  euide  alcun  ocire. 
Celé  1i  enineiici'  a  ilire. 
^De  ce*,  fait  oie.  .Dost  mestier, 
ja  ii'en  |KtrriiH  un  atochier: 
oe  sont  trestot  nett  fienz  cors, 

243U    mar  iert  |K»r  els  t'cspee  fore. 

Ce  flacfaeiz  bien,  por  rcat  afairc 
ne  la  rovai  pe  raie  traire. 
mais  por  veeir  de  bb  clarté 
errer  parmi  eeste  oscnrté.**       "^ 
i35    Tant  ont  erré  la  val  parfonde, 
qn'il  aprisment  renf^rnal  onde, 
lltiec  esteit  la  presse  f;rtiut, 
la  s'ascmMcnt  li  avenant: 
de  ecls  ki  rieneut  est  ta  feire. 

2+40    L'eue  est  parfonde  laie  et  neirc. 
Caro  eateit  reîs  del  passage, 
ieil  gaai'dot  le  notonage; 
v'îelz  ert  et  laîz  et  rej^roniz 
et  toz  elienuz  et  toz  froneiz; 

2445     le  Ws  ot  niaia;re  et  i-onfondii. 
le  ehief  nielli*  et  tôt  but^su. 
oreilles  p'andes  et  veines, 
ftorcillcs  irroKseii  et  mossnes. 


itï3  BI  près  deas  I.  v.  -  Hii  111  Hmit^iw  fuit  de  s.  e.  :  OU  oA  »,  «n  f.; 

iwr  lor  bit  a  e.,  V  .-i  r.  en  futii.  —  nîh  III  inMolt.  -  'îim  HKirn 

—   2427  I  de  ve  fifre  nest  nul  tn.;  Il  vl  nest  nul  m.;  D  ntt,  G 

Ut'i  K  ja  ni  p.  A  un  iw>iior;  A  nid  r.  —  242ii  H  auje»  de  c;  (î 

24sn  III  ne  met  por  cc\  I>  t.  p.  e.  —  2-i:tl   111  nnches  tu  bien 

ce):  A  cel.  —  îi^'l  MI  ne  Ui  t*^  fis;  D  no  i»  revoie  m,  t.;  E  m-  tv 

EF  uilf  ton  t.  {tmftti'ttt  «e|.  -   24.13  111  la  ri.   -   2»3.i  Alinm  ilum 

.  HWt.  ^«nii^  A)  le  T.  —  2-I3(i  D  ijuc  a.  —   24MT  IJ  i.  ftvoit  {iroMSu  luoll 

iia»   ni   ttorvenani,   F  AUHiiiblok-ui   Ij   nrii[ii;int.  —   2KH9  III  ti  la 

«I  lu  (.;  lafiUre^  0  la  iiiirr   —  244H  Ull»<i  lîiidc  noire;   F  it  I.  — 

AliHf^  ihiu>  EF.  GKFD  dix  del;  OEÏ  rivaKc.  -  244S  E  tbitin»  ostoit 

EF  rrcroisieii,  0  rccrerti,   UI  rccliiniez,  D  n-^crrii.  —  Ulli  UlEF 

Un:  0  flori*.  —  2445  D  omet  ot.  —  Îi4(i  lit  chanw,  DGEF  locu.  — 

f  8orciels  gruiasei. 

L. 


2455    A  icel  rivage 
de  tote8  parz 
ja  ne  tioast  1' 
des  i  que  fusl 
Cil  ki  nveient 

24CU    et  lor  costame 
oltre  celé  ene 

■ Caro,  dont^nus 

les  uns  reeeit. 
H  eel  rivage  a 

2465    Cil  i  remainent 
ki  n'estaient  pas 
il  n'i  poeit  anie 
dont  li  cors  fust 
Ëneas  ot  la  gi 

2470    il  les  esguardë  e 
merveilla  eei  de 
11  en  araisona  S 
,Dame',  fait  il, 
que  ce  puet  estr 

2475    de  totes  parz  wU 

245)1  I)  omet  et.  —  2451   III  Cil  iert 
fÇ.  «loi  n.;  1)  II;  F  grande.  —  2453  A  vie 
boutonoeuBe,  i>  boudiaeuse,  A  bonH.»""- 
veo,  G  rf»""'"*' 


I.ftTHP: 


93 


la  fl'ftflcmblent  espeHAenieDt; 
iluekeK  voi  iiii  uotmiier. 
ki  une  ne  tiiie  de  iia^cr, 
U'alpr  et  (11'  veuir  nu  censé; 

24tWI    a  reiitrt-r  a  tormeot  ^rant  preRsc, 
\m  niiiii  ri  vei  luiu^  débuter 
et  les  alireti  oltre  passer.* 
La  prestresse  ilit^t  iil  vasaL: 
«Vei2  n  lu  llncvë  eiiferDal 

3485    et  la  pain  que  parvjrer 

a'oHeiit  li  lieu  ne  troHpaaaer. 
et  la  graiiK  geuz  ki  h!  adne 
ite  sont  jinieH;  n'en  i  a  une 
ki  la  puiKH^'  oitre  passer, 

1\{H)    dont  H  eore  est  a  enterrer; 
de  V*  1*'  fiuevr  vnjaiit  vunt, 
devant  .c,  anz  ni  patttu^ont. 
('elcfl  ki  ont  bien  lor  dreitnre 
et  dont  I)  i'itn  ont  nepolture, 

2495    t>il  les  paw«e.  ne  rtert  d'el  l'aire; 
pui8  uen  e»t  conte  del  repaire, 
et  c|aant  de  la  sont  treHpaitBees. 
d'une  palu  ttont  abcvrees; 
des  qu'il  en  ont  nu  pui  beU, 

21)00    oblic  ont  ot  tôt  perdu 

qaant  qu'il  aveient  t'ait  lai  sas: 


Un  G  eomuneniuot.  —  217"  A  lltieo  voi  ^;  0  a  un  ii.  —  2ns  HI 
fc'I*'»  fil»»  d.  D.;  tîK  ainr,  V  «in»;  M  fim-nr.  —  ï-t*!'  fn;  in-  'li-  v,;  KF 
ik  rcreolr.  —  lih»  H  iloqaivs  i  t»on«at.  --  2iv>l  HI  otitn>  pnfuitïri  D  li 
il;  D  V.  (le  loiiis  Iwmttir.  —  24Si  III  de  eu.  put^cr  (I  Icftajer).  — 
I— Ï3&7  fifnnent  tlam  K  ayri*  le  t'cm  l\f*S.  Alinéa  'lans  A.  HI  Se- 
rwiKint.  —  24M  <iEFl>  ce  est  li  fliicvcs  inf.  -  24S5  ÎMiEV  palus; 
■pUMr.  "  24M  U  parvirof.  —  24S7  rt  24SS  omin  fiaru  K.  FHl  et 
ma  g.;  H  tunent.  —  2lv.(  Ul  (|ui  ail  i>tK>ir  drtiitru  p..  l)  qui  la  p., 
qui  |i.  la  —  iiwt  y  se,  I>  quant;  F  ne  eon  tien  pur.  —  'H0\  V  de  ja; 
t  ou  au>)uaDt  V.  -  'li9i  li  deçà.  —  2lli»  <;ICF  bien  ont.  -  3191  D 
2r.i.'>  A  celeflp. ,  K  pjiHsent;  F  aet:  U  ui-ri  sert.  iA'.ni  U  p.  ntfst 
de  son  r.;  Il  ncHt;  L>  ilc  r.  —  2\\)'  III  ci  t).  sont  de  de  la  pas- 
-'  24»S  0  si  «ont  diin  p.  a.  —  Î49»  EFl»  très.  -  2ôOO  U  o.  u. 
eit  p.;  UF  tôt  et  p.  —  2^01  III  q.  (|ue  il  a.  1.;  I>  ot  (luaaquavoient 


entre  les  alti 

^^^^    '^  Jes  araison, 
»P'  va",  fait 
«i  en  eest  reg 
*J°»é  voa  estei 

2515     Que  qnerez  ci': 
'■■'    ^? ''f''  eat  pas 
t-i  nabitentse 
'^n>oreJ  rien  n'i 

2520     "^^^^^  '^'^'  vint  n 
■^520    ne  nos  voJsi^t  fi 

danz  Herealés  i 
;;«stre  portier  en 
^'^  J'en  traist  a  t 

-^25    finprés  i  vint  dar 

eneembJe  lui  ^^4 

^e  rei  d'enfer  vold 

;^^  sa  femme  prem 

^530    one  ne  nos  firent  s 


LES  DEUX    VISITFAIRS 


Estez,  iluec  i>or  rien  venez, 

car  ja  par  luei  ii'î  passerez, 

ne  ne  vendreiz  a  altre  rive; 

ge  ne  puis  crcire  <nue  kî  vive." 
2535    Cil  s'esmaia  quant  il  IVï 

et  Kobile  li  reHpondi. 

,I)i  va",  fait  el.  «c'est  KneM, 

por  nnire  vos  n'i  vint  il  pas, 

onc  ne  vint  <;&  por  voh  ti>rt  faire, 
2&40    ne  por  honte  ne  jMir  euntraire, 

mais  a  Kon  pure  vnelt  parler. 

Settrcmcnt  le  puez  passer. 

Li  nostro  den  l'i  ont  tramis, 

par  cls  1  vient  (cel  te  plevis: 
2545    de  ce  ne  festiiet  pas  doter,  """^""^ 

les  enseignes  t'en  pnet  moatrer." 

Ëneas  trait  le  rameissel 

{(oe  il  Hvoit  fniiK  «on  mantel. 

Quant  cil  le  vit,  si  s'apaisa, 
255^»    la  naeele  li  atorna. 

les  anieg  a  loiuff  dcboteei*, 

ki  d'entier  crent  aprestees; 

en  son  tiaU^I  le  ret^oilleit 

et  la  dame  i|ail  eonduiâeit; 
2555    por  le  praat  faia  la  nés  puisa. 

par  erevaces  l'eue  i  entra. 

Caro  governe  tant  et  nage, 

qac  il  les  mist  oltre  al  rivage; 

î&3\  DEFHI  nient;  (i  l  ni  entirmi.  ~  25.12  THiV.V  que.  —  25S.1  A  n 
«  r.  —  25:M  l)  ne  |i.  ni^«  n.  —  2â:tâ  AUwa  flnnu  III.  HI  s«Atnsie; 
0  ce  vi  -  iS37  Alimra  dann  D.  F  elc.  —  23SS  GEF  p.  v.  n.;  «KFH 
t  — 35.'l9DniiTlnto«p.  T.  mil  t.  f.;  CËEinr,  FHJ  ainz.  —  r»-!)— lai:» 
dfim»  A.  —  2-Ml  D  |(Ar  etilz  v.  il  .-a  cest  paiji;  H  îo  I.  p.,  (i  ce  te  p.  — 
0  ne  te  pue»  oi  d.  —  îS'.ii  y  len^pigne  t.  p.  bien  m.  —  2ft41  AU»^ 
DEF.  —  2:i4<)  F  il.  ~  2:>.'>o  ICF  ui  li:  uef  vers  lui  amena,  G  et  la  n. 
;  HI  teiir  a.  -  3ô51  Hlii  a  irier  botrt?»;  EF  a.  tu  lolng  a  botees. 
HI  le  recoilli,  D  R-eollll  I»;  AGEF  la  r,  -  'J,'.:.4  ill  u1  h  prestrowiw 
D  qui  coniîuit  la.  —  'ihlU  G  piir;  D  pcssa.  —  ï*»'»!!  Ml  i»ar  wl 
vesaol  1.;  (iKF  omrtlml  t;  EF  p.  ien  c;  (i  li  ment  e.  -  'l&ôi  A  m. 
t.;  y  i».  le  r. 


'^^«^    .ïambes  et  pi. 
^^  'es  arteiz  , 
tels  ong-Ies  a 
et  coez  est  ce 

2570     ?";**««  «et 

■^^70    et  Je  veiitre  g 

«ûe  estrume  a 

et  maigre  et  «, 

espalles  grailes 

^^'■'  treis  eoJs  a  ^ro, 
et  de  eolovrë  a 
t'-eis  ciliés  a  teh 
o°kes  ne  fu  pj^, 

"e  sa  boche  chie 

«'^e  erbe  eo  «ais 

'ïos  oem  n'en  bei 

aenz  mort  n'en  pi 

aeonita  J'oï  nomer 

258o    ce  est  J'erbe  qne  J 

-*■  - '^^^/w;:^''' •^-' ^- -toit ,,. 


2614  GHi  bmie. 


-^^"    'es  mais  tran, 

Kneas  est  ava 

enz  en  an  val 

fc'  por  amor  p 

de  cels  i  ot  er 

2-^2-5    Entre  ie«  aitrî 

eele  ki  por  s'at 

««  fa  ia  dame  . 

*ïoït  ft  dolenz 

que  morte  esteit 

^«30    vers  Ja  dame,  «i 

«Dame*,  fait  il 

a'^ez  sofert  mort, 

se  vos  soi  aebeif 

^«•''S     De  vos  part,-  estr, 
«  senz  Ja  meie  v 
®*«  ^osjurpar 
d«'  eiei  et  par  les 

2r,4o  °^^"  P*rn>ei  que 
2*^40  molt  a  enviz  de  v, 
i'i  départira  me  fo 
'"a^«  ^e  ne]  poi  ah 


2s  t  s 


■ 

F          VOIT  DiDON                            -gg     ^^H 

^^^m 

ainsi  tu'aveieot  uomandé                                         ^^^H 

^^K 

lî  deii  (lel  l'if^l  et  himi  niamliï.                               ^^^H 

^p^» 

Par  li>r  romant  rcHui  vciiU'/                                   ^^^H 

CD  icest  regoe  et  dexcoiulaz;                                  ^^^H 

^^^^ 

quant  gc  de  vos  me  de])arti.                               ^^^H 

^^^H 

ae  cflidai  pati  que  fnnt  ainsi.                                 ^^^H 

^^^^^ 

ue  truvL'fliex  alcuu  cuufort                                      ^^^^| 

1          «KO 

ki  Toe  jdeUst  mielz  que  la  mort''                         ^^^^ 

^H 

Qaaot  Dido  Tôt  ftinsi  )>arler,                              ^^^^ 

^^^H 

ele  nel  pot  oiie  es^aardcr.                                      ^^^H 

^^^^V 

car  molt  li  eeteit  enemie:                                    ^^^H 

V 

eux  en  nn  boig  h'gd  est  tiiîe                                  ^^^H 

1            L>fô5 

V]  SieheQs  ses  sire  esteit.                                        ^^^H 

^^ 

ki  eu  g'auior  a  grai^or  droit.                               ^^^H 

^^m 

Por  ce  qa'el  li  areit  mentie                                         ^H 

^H 

la  fei  que  li  areit  plevie.                                          ^^^H 

^^^L^ 

ne  s'osot  pae  vers  ini  toraer,                               ^^^| 

^^H|^I860 

ne  ne  Tosot  droit  eAgaarder,                                ^^^H 

^^f^ 

ne  près  de  lui  ne  s'aprismot:                                 ^^^H 

^^^^^ 

por  son  forfait  se  vergondot                                 ^^^H 

^^^^B 

Avant  ala  li  Troï^us.                                                    ^H 

^^^^^ 

ne  deniorn  {rnaire  de  tens                                             ^M 

1            2605 

qu'il  vint  en  ii-el  L'Iiump  u  furent                          ^^^M 

1 

cil  ki  par  bataille  montrent                                  ^^^H 

^^K 

ki  maintindrent  ehevalerie                                               ^H 

^^^^ 

ca  de  desus  tote  lor  ne.                                            ^M 

^^^^ 

En  ieel  eliaiiip  ert  Adra^tiiH,                                         ^H 

[           2670 

Polioie^s  et  TydeUs,                                                   ^Ê 

^^ 

Ipomedon,  Partunopens,                                                     ^M 

^B 

Aniphiaraut)  et  CapaneuB.                                              ^M 

BHf  et  si; 

D  lo  ui.  niAn'Ie.  —    2iil1  D  et  cumandc.    —    :!(il'i  (*                 ^H 

■  le  e^  A  soi  ci 

v^  K  1  Biii  T ,  F  me  a.  v.,  G  tuen  nul  v.  —  2iîtt;  Dlll                 ^Ê 

W;  E(!  en  ccRtni 

T.  —  îtl*H  HI  «laU.  —  2(:w  ni  nue  nenssiez.  -  Sl'.l                 ^| 

Vl!  Il  ol  p.    —    'ifiii  A    el  nel  pot  uDrjiiPS;    GE  lino,    K  ainH.    t>  pitis;                  ^| 

rc  r^viler.   — 

2(i:<t   TII  dc'Ienx  nn;  y  en.  ~   2iL&n  I>HI  ot;  A  tntiur,          ^^^| 

tï;  HiairiT.    —    ii'Al  III   me»  por  ce  <|ue  II  ot  u.;  G  <|ue1c  li  ot  qp.               ^^^H 

H  A  quel.  -  ï*i»  K  nu  s.  envers  L  t.  —  266»  OFIII  cl,  E  et;  OE  nis                ^| 

Mer,  A  uitv  e. 

2fW2  HI  uielTalt.  —  2663  Aiinta  'laM9  IF.    K  Tant               ■ 

do,  tif  Aunt  san  va.  —  3(iâ4  0  ni  d.  —  2M&  D  que  vint  eu  co  cb.                 ■ 

a  t  —   2M7  X) 

tote  lor  %-ie.  —  266S  D  chevalerie.  -  Sfiâd  D  tn.  —             ^H 

u  IJI  Ipomcduu 

-  30:i   HI  PaliDices.                                                           ^^^H 

^_ 

^^^^1 

2080    Ne  ior  osot  ton 
tant  eoni  poeit 
et  envers  els  se 
Ror  ee  qu'il  s'en 
d'entr'els,  qaant 
2685    Euprés  vint  la  c 
de  la  Grezesche 
ilnec  ert  Ji  proz 
ensenble  lai  Prol 
Agamemnon  et  /. 
26fK)    et  Menelaas  et  1 
Quant  le  virent  a 
ii  se  dotèrent  qm 
euveié  l'aient  por 
de  la  Troiene  tre 
2695    il  comencierent  a 
quant  le  virent  ve 
«enblant  faiseient 
si  ne  poeient  mot 
Desor  senestre  i 
2700    si  vit  une  molt  gri 
ce  est  la  maietre  f 

2673  GF  i  vit  gent.  -  2674  D  en  T 
;;core„.- 2677  GEF  vint. -2«78GEfL 


DÈS   TOURMEKTS 


loi 


27(t5 


2710 


2715 


T.i  mnr  entêtent  tnit  de  ter. 
une  eue  ardaii/.  i'<n-t  eiivintii. 
Flegeton  a  li  finevee  non. 
Kn  la  eitû  a  ril  oïx 
et  plorK  et  lirai/,  et  niolt  grranz  eriz 
et  hateiiienz  et  niult  pranz  peiocx. 
le  son  d'enfer  et  des  eliaeiue^; 
molt  i  avoit  mortel  dolur. 
De  ce  qo'il  ot  ot  grant  peor, 
arestut  nei.  ml  et*(*"Ua 
et  la  prestresse  iiraisona. 
..UaiiiP",  fait  il.  ..qne  piiet  i-e  e«troV 
Mult  ci  ^rauz  criz  ^-a  ftor  seoestrc, 
une  citt-  vei  v'i  inoU  ^rant, 
environ  eort  noe  ene  ardaut; 
de  la  oi  eriz  et  hatemciiz 
et  molt  granz  peines  et  torinenz." 
La  prentre««c  <liKt  »)  vasnl: 
2720    .,Ne  te  ptict  dire  oeni  mortal 
la  icrant  dulor  ki  ent  lai  cnz, 
uc  Io8  pciiiCK  ne  le»  tormeiiz: 
oen  ki  vive  ne  te  pnet  dire. 
(laol  duel  i  a  et  quel  martiro, 
niais  f!:el  sai  bien,  qui  ai  esté. 
qn'i  ai  velle  la  cité; 
Tltenifone  la  nie  mena, 
tuteii  lo8  pcii)ei4  me  iiiiwtra. 
Kadaniantiitt  u  l'il  a  non 


2725 


7702  D  l«8  murs  en  e.  d.  (^  F  I.  oiuier  o.  d.  f.  —  37()8  A  une  ardint 
iDyiTc  a.  coroitj  111  art  a.  —  2:o4  D  ot:  fil  celu  vue  a.,  EF  cil  liait 
là—  27iHi  111  gnaz  [).  loanz  b.,  A  et  \t.  vt  plainz,  KF  et  b.  ot  p.;  I 
rit-  —  i'9>*  I  les  ions,  Tî  lo*  oniltM»  ;  y  ciel  fer  (fi  (!«  fer,  H  Avs 
omet  tt.  —  2710  (î  a  g.  p.  —  ï7U  HI  nrestex  sest;  FD  arest».  — 
îrrXOEF  oe  que  p.  e.  -  2"U  l'  d;  HI  «u«  a.  -  2;rj  DtiEF  i  roi,  — 
jIM  D  e.  est  —  27IH  ni  omettent  luolt.  et  grsoz  toriuenr.  2"2u  IIIGËF 
"(i  EF  X.  piiet  ond.;  0  N.  piiecnt  »!.;  mw-  liome.  —  27:^1  GEF 
I  gnai  dolarii  ae  lus  tonueiiii.  —  3722  GE  qui  sont  laieiis,  F  no  les 
'la.  ~  2723  IKF  nel;  '*  oo  poiah  d.  —  2724  III  le  (Il  ut')  duel  qui  est 
■14  EF  M  4.  ui.  —  X73tl  111  cl  lai  veii  al  vtKUÛe.  —  i72V  F  ot 


-      -wuitjot  par 
f  toz  les  det 
Un  en  i  a  ki 
0  Djan*^  et  li 

^^**^    'l87flt  envers 

««r  sa  peitrine 

*='  ^e  manjne  n 

!«  eaer  et  tote 

ja  nïert  que  eîl 

^^^S    «arqnantqnej 

*««*  est  l'entrai]] 

f""»'  ane  eae  e^ 

/««qu'a  la  gale  « 

2750    i'  ^®P«°dent  ]i  e 

"«  des  pomes  une 

^'°««  sont  ]i  torn,, 

molt  par  est  ]aiz  i 

''    ^:  ,'!<'''^  '««  peines 
f*/'  travail,  les  PO 

«'  forment  sont  p, 


DES  TOrRilENTS 


I 


n'en  ist  Inmicrc  ne  riArtex, 
27611     il  art  et  lirnsle  lea  ilampnet. 

il  Ic«  O0cari!  et  turmeote. 

ne  de  repos  n'out  eil  alente; 

il  sont  en  mal  et  en  dolor 

et  molt  les  crneic  pcor: 
'lli\h    peoros  sont  et  solrent  mal. 

Aiu«i  ne  sont  pas  li  mortnl: 

«{Dant  aleuns  crient  un  çrant  turmcnt, 

ta  penr  pert  de«  <ia'il  la  «eut. 

nmii<  ct'\»  rruoio  la  |>eor 
2770    eomiiBeineDt  o  ta  dolor; 

li  mal  aunt  ^ant  et  peoru«. 

li  feu  ardant  et  tenebnt». 

A  fin  les  traient  li  toraieut, 

il  durent  «enz  dettnement 
2775     tlnec  vit  mors  et  fina  comcnec. 

dcânenient  i  a  oreJMeoce. 

deî'lrueion  restorcment; 

ne  fait  peors  pur  le  tumieut. 

molt  lea  tnrnienlë  nt  ernrie, 
2780    et  il  ont  paidnrablc  vie. 

a  lin  leH  trait  partitement 

et  dure  i>em)aoal>leroeot 
Cil  sont  tome  de  devers  destre, 

la  cité  laiii^eut  a  senestre. 
2785     Eneai^  a  le  raim  laiwi^. 


î'M  111  Q.  Ion  —  ::7(>l  Hl  i.  1  ut  et  11  les  i.  (1  et  si  1. 1.);  H  iisciir 
wi.  -  2T«2  A  de  oui  K'pna  ni  oui  a.;  F  il;  lli  n.  mile  ».  —  27«3  U\  en 
f'«iii«Bt  (1.  —  3784  F  ciirsiâ;  AG  puor.  -  JJfiS  E  neo  «ni  repon  ni  .1. 
'n«flll.  —  3107 -27"à  ymt  omi»  dan»  E.  0  voit  le  g.\  A  le  fort  l;  F  a 
«n»  Ùft  t.  —  i7rtH  A  puor,  D  i|UM)t,  AKO  tr«tr|ull  —  27i;9  A  puor;  CK 
wdew  JM  paurii;  I  lonupnic.  —  2T7«  h  et  l  il,  (îF  od  Ir»  dolurs.  — 
-*îîl  D  et  «  pAvan  —  2773  lU  nwi  t  —  277:1  «  si  livent  —  2777  O 
''«lortmcut  -  277*  V  au  ((»  ui)  f.  jior  fti  ne  por  t;  I)  p.  nulz  tonncnz.  — 
^'V  DEF  mon  le*  t..  G  li  mon  les  t.  —  27^0  H  et  si  oot,  I)  et  y  ont.  — 
TS\  ti  î*h2  »imt  um'm  lî/in»  A.  D  dcfilictiieDt.  fî  dcfitomeat.  —  2782  D 
^i,  EF  il  (I.;  DFduronl.  E  durront;  O  et  vivent.  —  2783  mm  t^inéa 
*«"  D.  lu  Alani  »c  inmciii.  C  (il  ««n  torn^nt;  DE  par  d.  d,,  U  da- 
''HV  JHmestn';  OHl  omrHi-nt  dr.  —  27(»4  I*  ont  laii<  a  dcflln^, 
iVù  A  «m  r. 


f 


qu'il  rint  as  ci 
ilnec  0  li  baen 
ki  nnle  peine  ; 

2795     En  ieez  ohana 
et  grant  repos 
soleil  et  Inoë  i 
en  grant  dolçor 
Lî  champ  erent 

2S00    grant  joie  i  a  e 
iloec  joent  a  la 
toz  teas  i  a  leec 
Cil  n'esteient  pa: 
ainz  esteient  esp 

2S0C>    alqaant  eliantoeD 
a  grant  délit  se 
u*i  eonrersot  nns 
en  icez  chans  bei 
mais  li  baen  hun 

*J810    dreitnre  et  les  d< 
Qaant  reoaz  est 
o  la  prestresse  et 
SOS  ancesors  i  a 
tio  cni  li^iee  eri 


•c" 


2TMÏ  111    on   uu   i)uan.*t'i>r   l    ù    A    • 


ÉIA'SftKS 


105 


2815    li  ancien  ki  firent  Troie 
ilnec  Gfiteicnt  a  ^rant  joie. 
Avant  ala.  si  vit  «on  fwro 
fci  gor  la  rive  d'un  Hum  ère, 
o  il  anombrot  «es  nevoz, 

2820    ki  a  venir  orent.  trcsto?.. 

En  core  ert  d'eU  apareillier. 
coni  deveient  naistre  premier, 
veit  les  toz  ordoneement, 
9l  com  de  l'nn  l'altre  descent, 

2825     perCH  avant  cl  Hz  enpr»^»: 
ainsi  ordeuot  Ancliist'-s. 
eont  ta  tigniee  deit  deseondrc; 
icîl  aveient  cors  a  prendre. 
et  de  cel  re^ne  sozterrain 

!83U    deveient  naistre  el  (*overain. 

Quant  vit  que  venuz  cri  8C8  tk 
panni  les  enfernals  periz, 
pKire,  soApire  de  piti^; 
des  deus  d'eiifer  avcit  congié 

2935    one  a  non  fd  poeit  parler, 
respondre  et  lui  araisoncr. 
Andent<  »e»  lira?,  vers  lui  e»tt'iil, 
«  l'aparlu  premièrement: 
..Fiz  Kneas,  or  «ai  et  vei, 

3840    quant  venuz  este«  cï  a  roei. 
qne  piftez  venqni  peor. 
Atendn  vo^  ai  ja  maiol  jor, 
ear  bien  saveie  «en/,  dotance. 


fl  H^ia  Dorif  ouiiji  dam  GF.F.  —  isl»  lil  nii.i;  P  flucf.  —  2Slil 

—  2S23  H1  ut  puia;  TiHI  lot.  -   2s2t  HI  coq  li  im:  (î  8.  c.  lUDS 

d.  —  iS25  III  devanl.  —  it>l(i  tî  ensi».  HI  a.  \v»;  tll  nnlanc.  DLt* 

2yi8  III  tult  <'JI,  K  u  il.  —  i*ii'.t  m  el  du  règne  aval  «oiit-Taln; 

li  r.    —    3S9(i   lU  duivent  n.  cil  sutistcrrain;   A  al.   ~    2S.HI  A 

njâi!  Ti-nuK  «Bt:  D  fu.       2ij(2  1  iierini».  —   ■i''33  I>KFH1  p.  et  s.  — 

Ffi  i\v  d.  —    2H3'.  A  peiutt.  —  2S36  A   vt  uts  iiraisoner.  —  2^:17  o 

—    2>5>  III  lapelJL    —    2t'3*.i  Alin^i  tlann  l>.   —    2^4l^  I   que  v.   es 

pour  moi,  l>  qui!  u.  c«  v.  pur  m.;  U  v.  csc^Jusi    (!KF  cz.  —  2B4I 

t;  HI  de  pitJe  aa  ▼.  p.imuf {(<■»!  que);   D  plliit;   K  a  vencu.  —   2642 

Itti  JA  uendii  m.  j.  ;    E  Car  a.,  ja  riif  omin.  -    2!>:i:t  TII  r.ir  tnt  tena 

îraoce. 


ENÉE 


ton  tens  aveîc  en  esperanec, 
1-845     iiuo  vendreies  a  mci  parler; 
ne  fiuoe  tien  tens  notiibrer, 
qu6  deveieg  (,-a  ju^  descendre; 
ma  pensée  ne  puis  reprendre, 
que  ele  aveit  tôt  porveli: 

2850    el  De  m'a  mie  deeeil. 

Fiz.  molt  avez  aofert  peors, 
mais  et  travak  et  gradz  dolon, 
inolt  me  dotai  de  eel  ostag'e 
que  vos  elietes  en  Cartage. 

2>^oh    uen  ^uerpiasiez  tôt  vastre  afaire, 
0  vos  tomast  a  ^ant  contraire* 
J*ere",  ce  reepont  Eiiea.tt. 
.^  UË  |M>eie  laîssier  pag, 
De  veni&se  parler  a  vos, 

28tii>     aovËDt  en  erf  angoissos, 

vo«tre  ima^  me  d^streigoeit 
kî  tote  Dnit  lu'apftrisi^ett 
As  SiebaÎD?  pon  ai  dciruerpie 
totê  ma  ^Dt  et  ma  navie, 

:,^^lKi    purWr  «mi  t^d,  reoni  a  vos 
|MUiui  enter  le  tenebros." 
Es#a$  pUyrë  et  sospîre. 
a  oele  itii  ue  pot  plu&  dire, 
^^  brsi  lî  Tolt  al  i.'ot  g^ter 

J^7^'    ]vr  lai  estreiadre  et  aL'oler. 


3H0U 


2805 


en  an  moncel  eut  art>8t«z, 

oels  apela  rlofoste  Ini; 

la  s'apriHiiiicrout  anibcdni, 

et  la  dame  et  li  vasal 

(|U>I  eoiiduieit  la  jo»  aval. 

„y\i  Kneae,  voit  tci  niostrer 

ta  ligniee  tote  et  nomer 

celn  ki  a  naiHtre  sont  de  tei: 

empereor  seront  et  rei."  ■ 

,^ira",  fait  il,  ,^  voil  Havcir, 

«e  ce  pnet  entre  donke»  voir, 

qne  cil  ki  nrc  Hout  t^a  jus 

présent  ja  mais  corn  la  dosiifi 

et  nient  (ornip  porpurel, 

passible  seient  et  niortei." 

Cil  li  respont:  ..Fia  Eneas, 

ja  mar  de  ce  te  doteras. 

ge  te  dirai  la  vérité, 

ne  te  aéra  par  uiei  celé. 

Icil  ki  mnerent  la  deaas 

eu  enfer  vienent  tait  ca  jns. 

soue  ce  que  chasouns  doservi, 

tant  demeotiers  qne  il  veaqui; 

e*r  de  desoz  lî  est  rendu. 

Tant  com  veBqni  ko  htiCDa  ocni  tu, 

ne  aofre  peines  ne  alians. 


I  1^73  m  semble  qiiv  soit  oii  s.,  (>  tlfll  ouin  co  (unt  v.,  KFr>  vt  a 
b  M'9  III  (11  tflt  .1.  |M>u  avant  a.,  KP  Quant  .i.  poi  eut  rh  tUassufi, 
jtt'«  Anchisos  ».  —  '2*174  HI  «us;  A  sest  acostez.  -  ïiTS  DOEF 
h  î^-Tf»  iî  îMifcstereiit.  -  ÏS'n  A  prestresdc  ;  IIIAD  le  v.  —  Î87SI 
Ij  H  (Ht  val.  —  2&7^)  A  W  -  2t»V(j  EF  ta  l.  tnte  n.  <F  luostrur);  0  et 
A  i!t  lo2  n.  —  'ii»h2  tJEF  er*ïnt.  —  ÏIïSS  Alimn  dan»  EF.  F  jet  v.  - 
IfD  si  cclk>  grtit  seront  ton  huir:  E  aiiques;  f!  doDt)Ucs  f.  -  î^iHi  I 
l^  F  de  b  lu».  —  36ST  D  que  a.  —  2»^  D  pinsible,  y  [hu* 
[—  'SSW  11  co  00  d.,  A  ce  mca  d.;  4iF  )a  inels  de  ce  mar  d.  — 
te»,  K  d.  de  V.  —  2894  1  en  vtiat  tiilt  c;  GE  ciaiu».  —  2*»'.W 
«elooo  iiue.  —  aSîtO  H  demcntri',  Ull»  dementrex.  —  îsai  lïl  la 
li  fil  r.  —  2S'.it)  EF  ne  KiivfTrcutt  (lalnos  ne  .-diaufi;  GUI  pvîno. 


'^  ni*J  ce 
er  :«.  ,^ 

Pt  quant  de 

;""»   I'  '(H«  ï. ,.;  y..,;"'  '•f  muent:  fl 


DANnilSK 


109 


vei/.  Icfi,  gen  te  nomerat  toz, 

mosteiTai  teî  l'oiii  il  vendront 

tot  en  ordre  fom  il  naistront, 

et  eopréH  ee  te  iioiiierai 
2930    tee  bAtaille«.  et  le  dirai 

le8  mais  que  t'edtovru  ttofrir, 

atuz  ijiie  piiirtflCH  u  ce  venir. 

Cil  dumeisel^  ki  celé  ïanw 

tient  60  »»  main  par  iMimiiHHatii'e. 

cil  ira  primes  de  v»  }n» 

el  Hoveraiu  air  la  dcRiis; 

Laviuia  Tavra  de  toi 

ki  C8t  tille  Latin  le  rei: 

eu  une  selve  cil  uaistru 
2{H0    et  Sil\iD8  a  nom  avra; 

il  Bcra  rein  et  de  rein  pcre 

et  HÎ  teudra  d'Albe  l'einperc. 

Kuprés  eestai  4|uar/  eHteni 

cil  ki  forment  te  portrairu 
2945    de  noiu  et  de  graat  piCté 

et  de  prueee  et  de  boité; 

SilvinB  Bueat)  ait  a  nom, 

molt  i  avra  liclie  harou, 

de  lui  naietront  et  rei  et  dtis. 
2050    Veiz  celui  la,  c'est  llonudui^. 

cil  ort  setiues  de  ta  li^uiee, 

par  lui  Hora  uiult  ei^saleice; 

3936  I  se  tu  veus  ios  n.  t.;  H  xe  veus  t^es:  GFD  v.  I.  ja  te  —  2(t2H 

n  ordre  coui  de  toi  n.;  1»  coui  dcweuJroul.  -    2tt2'.t  A  on  apn-s  les 

QEFD  moitemL  —  2»30  A  et  les  b.  U  il.  —  2!)5I  A  qtiil.  -  293H 

liffifu  m.  —  2934  A  conleoiiuce.   ~  ïDSti  A  al;  O  es  prouicr^us  ans; 

ilsiu.  —  2'.>37  HI  Lavinc  al  t.    •  ZDSU  G  c!  ».  —  3941  D  i)  sen  des 

■pervre:  EF  et  eiupercres.   —   21442  A  el  dalbe  sert  enipsrcres  ; 

i;  E  Wve  Benpcre.  -  2!>4i  AUn^  dans  D.    UI  quant  âacnt,  1>  «niant 

I,  GF  q.  un  Hcru,  K  un  eu  sem.  —  2H44  III  un  qui;  £  muet  cil,  iiui  molt 

lien  le  p.;  y  porîiivrA.  —  2'J4S  (!  dnn  Itouie  de  f(  p.;  I  et  ilv  molt  g. 

iniii  nill  et  de  p.  de  boute.  —  2t(4T  Aliiu^t  ilfint(i.    III  aiini  uoui, 

a  n,,  GEF  ait  nom.  —  2ît4''  HI  en  lui  a.  —  2^)5»  Ilï  V.  uel  autre 

L,  1>  Vees  celui  c.  R.:  EF  cert.  -  2951  I  cel  tlorx  ai  ert,  H  setiauies 

\  cvrt  li  setucs.  —  ZU&2  UI  par  celui  sera  e.;  D£F  par  celui  ert. 


DISCOURS 


ieil  tnens  ni^s  Rome  fera 
et  de  SUD  nom  la  ui>mera. 

2955     Del  rnout  iert  chiés  eele  ritez. 
partot  ira  sa  poedteï. 
De  la  ti^uiee  HomoU 
et  de  la  ton  til  Jnlii 
iert  .JnlitlB  César  1i  proz, 

l'Mi     de  proece  sorveintra  toz; 

8nT  le  moût  iert  »a  puestez 
et  poîe  Twirra  H  eenez: 
ce  efit  icîl  ki  fest  promis 
de  par  le^  deus.  molt  a  ja  dis. 

2{Ht5    Ceear  Aug-ustas  iert  enprés, 

en  sou  teD$  iert  molt  terme  paie, 
et  grant  doli;flr  et  grimt  beité* 
li  tuûQZ  iert  mz  âa  poegté." 
AÏDsi  li  a  deroostré  toz 

2970    et  Ke  et  jieree  et  nevoz, 
9\  cùm  deirent  de  lai  Usir 
et  l'iins  avant  Taltre  venir 
Moâtrez  li  a  toz  1é#  baron». 


d'anciiise 


lU 


et  leH  trav»]/  (|ti1l  «iiform. 
2985     Molt  eBt  dan/.  ICaeas  eiipri» 

de  re  qu'il  a  iliiec  aprii*, 

moU  se  fait  lii^  do  na  li^nicc 

qu'il  veit  ki  tant  iert  esttatriee, 

qne  li  monz  iort  vera  lui  ennliii 
2990    et  régnera  toz  tons  senz  tin. 

Kuz  en  sou  oiier  en  a  frrant  joie, 

obUé  a  le  duol  de  Troie, 

et  nequedent  penKia  eateit 

dea  hatailleti  que  il  avreil, 
2{HI5    dea  inala  que  li  est  net  ftofHr. 

ainz  que  il  pniaRfî  a  m  venir, 
Ueu»  frran/,  iwirtes  a  en  enfer, 

nen  a  en  nulc  l'ast  ne  fer: 

l'nne  ]tortt-  est  ehonne 
ROOO    et  l'ultre  enpri'K  ai  cat  coraine. 

Par  eea  porte»  laaent  li  son|;e. 

et  cil  ki  tuntent  a  incni;rtn<;;e 

rîeoent  par  la  porte  cborinc. 

li  veir  vienent  jtar  la  comine. 

Par  Teborinc  le»  en  racine 

Ani-liiat'H  tors,  a  molt  ^rant  |)einc 

eat  t<irnez  d'eU  et  dcpartiz; 

80D  lil  laiagu  a  prant  en\iz, 

maie  i)  ue  puct  plu»  dcmorer, 
3010    car  n'a  congit^  de  pins  ester; 

et  dl  s'en  vient  par  eatovoir, 

WM  A  L  I.  que  il  «.;  ï)  nae  ».  -  20^:»  AUnra  <ïam  I).       îtinS  HI  fiiiil 

'tu«rt  si  ù.;  r>  iiiie  tant;  V,V  ipil  ert  t.:  Lî  v.  qui  la  lote  essalole.  — 

fwrctllm.;  DGEF»  lui.  -  2înii)  A  11  r  —  29fl2  G  lot  o.  le  d.:  EF  la 

bUeld.  —  3903  rt  2994  ouui  imi*  Mna  HI.    G  et  noni>oniuant.  —  ÎWlt  D 

»Wr.  (ïEF  veoit.  —  2W5  III  et  le.-*  m.  «loe  il  doit  «.  —  îiWfi  IJOKI*  alncol* 

A  iioz  i|lic  viegnt!  a  terre   tenir:    I)*îKr  puint.  —   2Wi  sans  alinîti 

]).  —  21HJS  HI  eii  Itioe  na  se  f.,  O  il  a  eo  Iudo  no  T,  AËV  na  c.  u. 

«(  omia  <hn»  X).  —  2»0II  III  si  est  broine:  GEF  ort.  —  SCIOI  HI 

fi.  p.  i.  n.  —  3003  BI  mes  cil,  F  Icîl.   —  3IHI3  et  8UU4  wrU  omis  <ian^ 

1  iuent.  —  3004  FGHI  issenl.  —  »UOâ  HI  par  cliorioc  (I  ebroine).  — 

D  A.  a  m.  trea  r.  p.;  El>  otnettent  fon.  -  5i)07  D  t.  est,  F  et  t.  — 

UE  luolt  a  anula.  —  8000  y  maU  ni  (EF  ne;  pooiC  ~  SOIU  Q  loisir; 

ilar.  —  aoil  et  30|2  om'u  itam  H1F.    C*E  vint,  D  muet 


ARRIVÉE 


car  ja  poeit  del  jor  veeir; 

^îl  s'esvaaitiLt  en  luoLt  poi  d'ore. 

Âl  départir  Kneas  plore, 

*iOir>     a  t^a  umJËjDiee  vient  tôt  drcît. 
ki  a  la  rive  l'atendeit. 
Tant  l'a  la  i)re8tre88e  meoé, 
ijjue  a  8a  geat  Ta  aseublé. 
puis  a  congié  de)  vaeal  pris. 

3020     si  8'€D  re¥ait  en  sod  paîa. 
EDeas  tome  del  rivage, 
eu  balte  mer  Henfieint  a  nage; 
il  traient  sus  styles  et  veiles, 
»\  laig&eut  eorr*^  s»  eateiles. 

31^2'!     Et  Dait  et  Jor  ont  tant  corn, 
1(11  Vd  Lonibardie  sont  veuu: 
L-e  est  la  terre  et  le  païs, 
que  Jnpiter  lor  a  promis, 
El  TeÎTre  ariv«reat  lor  nea. 

8030    il  uietect  jus  sigles  et  très, 

aiinerè  sont  mais  ne  saTeient 
eneor.  eu  qnel  paip  esteient 


l-OMBARDIK 


118 


talilcM  eu  font  ot  eseuëles, 
8or  tor  tahles  metent  )or  dim, 
par  taiui  Ioh  iiiauiiiî^nt  jmr  oefl. 

'M)4h     AseaDJUs  eniucQce  a  rire 

et  par  ^al>eu  lor  priât  a  dire: 
„FormeDt  nos  a  tains  aD^oissiù. 
quant  noz  taMea  avou  iiiaii^ié; 
tii;  rf^iiiaint  table  ne  relief, 

3050    n'aion  par  faim  pris  de  recbief." 
Quant  Eneafl,  bcs  père,  l'ut, 
enx  en  son  cDcr  uolt  s'en  eKJot; 
dont  sot  que  il  ert  el  pa'ffi 
que  tant  li  ont  U  dcu  pramifi, 

30&5    et  qD'itufîc  ert  lor  remuauDue. 
Venu  H  eut  a  remcmliranee 
(bien  Taveit  eu  «on  cner  escrit) 
ue  que  se»  père  li  ot  dit, 
que  tant  Favreit  la  fains  dostrcit, 

SOOO    que  il  »e»  table»  niangereit: 

ce  eell»t  bieu  tut  sen/,  dotanoe, 
qn'ilaec  esteit  sa  rcmananee 
et  8C«  travalz  avroit  tinez. 
Kneas  ost  eu  picz  levez, 

8065    de  joie  et  de  leeee  plore, 

trestOK  le»  deus  del  eici  aore. 

Sa  eoinpaignie  resbaldist; 

il  nel  surent,  trc»  qu'il  lor  ditit 


BI  ot  [AT  desns  m.  1.  m.;  FD  les  I.;  D  lea  ni.  —  :t044  HIË 
'.  —  3(Hi  (;  prant  a  sourire,  ~  3iM*)  V  pront;  IJO  g.  romfliif»  & 
■ -VHi  III  Si  fort.  3olï  HI  nous  tailleoiirs  ti.  m.  -  SIH'J  E  ni  r.; 
t  cmiciles  et  r.  -  50^0  ni  avuD;  C<  \*zs  f.  —  :)ii5l  Alinéti  dam  D.  — 
1)  tlcdeni  s.;  HI  c  gnat  inic  kd  ot.  —  30&3  K  adoQt  ».  qiiU  sont; 
M;  D  i|Utl  erent.  —  SOM  DKF  lor  o.  -  XOSS  III  ierl  sa  r  —  .V»5«  D 
—  Sii^  m  M  Biere.  —  SiiSIt  II  lavoît;  D  <(iii'  quaiit  ftinz  I.  si  d.,  K 
[buoroit  fwus  tant  d.,  ï  qonni  la  rcnroit  t'Ain»  tani  fl.,  G  o(  (punt  I. 
I.  -  50((U  HI  qn»  son  lAÎlteor.  —  .1001  111  sot  U  b.;  HV  b.  ilonv  fi. 
omtt  tôt  -  .11)62  (i  eentit.  —  8i.Mi.i  GKV  avoit.  SOrtS  K  «plore.  - 
G  lot  eni  plorant  les  «k-x  u.  ;  KK  et  tos  d.  {unr.  nutin  pontérinux  a 
ion*  V  Im).  —  SOiit»  III  ne  (I  ncl)  ».  Innt  i\. 

UoUm»  ""—"■"—'—  IV,  t) 


DES  TRiiYENS 


U5 


d'iu  sacrefise  le»  enorent 
Corn  sont  a  l'eue  del  Teivrc, 

3l()fl     iHtr  els  larer  et  enprés  beivns 

lor  tiiuiiis  lavèrent  et  lor  vU, 

les  ilt'U8  rt'claiiueut  fiel  païu. 

luult  gTsnt  iecee  (Icmenereut, 

lu  nuit  jurent  et  reposèrent. 

3105        li^iiHut  ICnoa»  vint  el  pufM 
i|ae  li  orcnt  li  deu  pnimîs, 
liez  fn,  i|ne  one  u'ot  main  tel  Joie 
poitt  [jae  li  niegea  vint  a  Truie; 
t'ait  a  ses  nés  el  Teivre  tmire, 

l'tl  1>)     n'en  enida  iimiH  avoir  ipir  t'aire, 
ne  i\ne  li  aient  mais  uieatier. 
Toz  ert  \a»mv.  de  navit-r; 
ur  eiiidot  estre  atictlrez 
que  ne»  travalz  etlet  tinez, 

mis     niaifl  or  eomeuec  In  p:rauz  Kut^^re 
ul  rcgiie  et  al  pais  eoDiiuerre: 
niolt  iort  auccis  de!  tenw  aie 
i|ne  xi  travail  seicut  tiné. 
Demande*  a  et  hien  enquiH^ 

itl2<>     ki  esteit  Birc  del  païti; 
il  a  01  a  pluHoni  dire 
que  LatÎDUs  en  esteit  Mire, 
unH  voh  ki  ert  d'antiquité. 
Ivaureute  iiveit  nom  la  citù 

:il2.%    o  il  eHteit  a  atm  hamago; 


^  EF  do  T.   -   SIiHi  EF  puis  «i  lavèrent  Nrt  en  ow.  —   S)«l  1 
'«tt.    tl  lu.  il  lavent:    EF  1    m.  el  lor  Uucc  et  1.  v.  ilUKl  11  I, 

^ICH  LI'  tolti  lo  nuit  xi;  r.  —  :il<ir.  Ml  li  il.  li  u.  —  :ilOT  V  i|Uaiu«:; 
HfUM;  D  r.  conqueii  n.  t.  j.;  IIIF  mais  not.  I'  lelf  J,  —  »10S  y  fit. 
1 1>  f,  s.  II.  au  giarior  t  ;  V.V  on  T.:  ii  ses  nés  a  f.  e.  T.  arnirti. 
'  (lEF  DO;  I  vuideiit,  Il  cuïdoit;  IKîEF  niiiilc  ui.  avelr  «faire  ((i 
»).  -  sni  i',  .|m;  II  nit:  \)  mai?  I.  a.  -  3112  y  del.  -  MVl  U 
-  .1114  Ul  et  ».  I.  avoir  f.;  D  ut  (]ue:  Ë  fust;  û  si  travail  Hoivnl. 
vaU  iUhx  ra-K.  V.  Ifê  «otes.  —  .111:.  (ÎKF  des-.r  c.  -  31I"f*aJiy 
û  <f'in«  GKF.  U  a.  cher  compare.  —  Il  Ht  et  3120  nont  pUtcés 
HprH  Un  rwr«  intercaiAi  plun  hutU.  l)  d.  bien  et  a  «.,  UKF  d.  a 
t.  —  Sli\  G  II  s  pliitson  bien  o.  d.;  F.F  oa  ji  —  :il3n  IIIEF  o, 

b* 


Por  font 

Il  eDTeîa 

•iJ-%     aoe  eoroi 

,  et  os  es( 

qoe  U  do 

iMdo.  qu 
et  ime  co 

'iUO    que  U  doi 

desoz  Tk 

qnant  vin; 

Li  meu 

W  voDt  al 

•iU:t  et  Eneaa  j 
I)ar  les  fal 
**e  vit  une 
ki  ert  en  t 
une  fontaii 

.'Jl-'iO    dont  li  nii( 

ion  ert  li 
La  amena 
devers  la  d 

»  »î  Ml  quatro  mcHogiors.  —  3129  £ 
«Ho. -3181  IFUacordo.  -SI 


MESSAGERS   AU  ROI 


117 


3i: 


smo 


3105 


3170 


3175 


ai  fin 


1»  lor  eomimofl^  un  nItaRtel, 
et  jor  ont  tant  ovrd 
treiidiiee  et  al  fotwé. 


et  nnit 
a  la 


a»  hrett'sehes  et  as  paliz 

et  a  (aire  ]U)dz  torneïz. 

aiiiz  (|ne  TiiitHent  vînt  jor  piiëm' 

orent  il  tait  tel  feniiett- 

et  nn  donjon  tort  et  kî  hait, 

i|iril  ne  erienifiit  m'j;iin  suait: 

nièrent  niaiH  priit  ^enz  ^rant  hataillc. 

La  haistrent  tilc  lor  vitallle 

et  lor  arniet^  et  lor  eonrej. 

lor  DRB  nii»trent  en  nn  reqaoi 

S07,  le  eliHStel  jus  el  gravier 

en  itn  report  joute  nn  roehîcr. 

Li  meflA^cr  ont  tant  erré 

ilreit  vers  I,aiin.Mtte  ta  eité. 

qne  l'endeiiiain  i  sont  venu. 

Kl  pnlaÎH  entrent,  kl  j^rnnz  fn, 

al  rci  vindrent.  «el  saln^rent, 

)iai'fundcnicut  II  cnelinerent 

llioneus  parla  por  toz. 

kl  molt  esteit  ^tLpm  et  proz: 

.Entent  a  n<»H.  helfi  sire  reit<, 

liipi)  a»  oï  ipie  II  (Ii-ezeirt 

ont  Troie  prine  et  eraveutcc 

et  la  àt^  tote  plantée; 

abatii  ont  et  innrs  et  tora, 


|,3|.VI  Ml  t'itiDcni'a,  4rK  com|)lN8ai  l>  U  (.'ouit>Di'k'ri*nf.  —  Itlftii  Î)I  et 
Pnrf,  FK  «ri  (rsmioia.  —  3ir.i(  (JKIII  itiminz;  I  .lli.  j,.  Tïlï  .»iii.  j.  - 
[tînt  il  faire.  —  3lt'>l  HI  v.  a.  il.  (|iii  crt  tunt  b.;  A  it  t.  i-t  h,  KF 
C  et  b.;  (i  ut  h{  fcrint  si  bul  et  bI  h.  —  'MtM  IXiKF  qtin  11;  ni  cTty 
\A  rrcinitrent,  CKF  triPiit;  (illl  nta  un  a..  Ï)VA'  nul  ».  —  .11i.:i  (i 
|fiV  —  3164  OEK  tnUcnt.  -  .'itrtii  K  traisent,  F  traîenc;  EF  njsoi, 
■K,  —  ^iiKT  11  près  du  cli..  <i  ttor  I.  oh.;  (t  on  un  g.,  P  j.  n.  vvr^er, 
ït.  g.  —  mes  A  josie  n.  r.  lez  an  r,  G  In  fisent  lor  nea  sUchior. 
k  AtinHt  Ain*  HIEF.  -  SI7I  KF  que  d  d,  -  »174  OE  et  p.  loo- 
pt,  F  p.  si  tcnclîu*Tciit.  —  :!l7t!  JtGEF  cnr  m.  a.  —  3177  GB  moi. 
r»  h.  an  y  ay  coiu  I.  G.  —  31S't  (i  robec.  -  SI8I  A  «t  ton  et 
Il  abatux. 


LEUR   DISCOURS  ET 


oc'is  les  ^raiiz  et  les  menore. 

Un  pûi  de  geut  s'en  egehapa, 

que  EncaB  en  amena; 
3185     par  le  comaDdement  as  deus 

e?itnrsimee  d'entre  les  Grens». 

Puia  avon  inoU  sutert  ahaDz 

par  plusors  inerâ  plus  de  set  hhz; 

grauz  tormentes  et  grant  ora^e 
3U'0     noH  ont  botez  a  maint  rivage 

le  moDt  avon  avironé, 

el  Teivre  pomes  arivé; 

la  eat  reTiies  la  genz  menue, 

Ui  a  ^raut  iieine  Ke  remuç^ 
319-^    Enena  est  od  elg  remes 

por  fij-uarantir  els  et  lor  uç.&; 

ça  nos  en  a  a  tel  tramie, 

quel  eun^eutea  en  ton  paï9 

et  que  l'acoitles  en  tn  terre. 
3200    Ne  te  sordra  ja  par  uos  guerre, 

ainz  te  seroii  toz  feus  ami. 


I^\  REPONSE  I>K  lATIN 

r|iie  te  tbrfav^'H  <1^  neient; 
nos  ne  Koniett  mie  tel  gent. 
ne  ta  ttTre  volon  gnaster 
ue  8«r  ici  prontli-c  ne  rwher; 
de  cek'  part  u  nog  seron 
avras  uiult  ^raut  dcfeodion. 

3'JIÔ    par  nos  n'almiescras  ta  pas. 
Ci  t'enveie  diiuz  Kiieus 
granl  partie  de  sou  treBor, 
une  niolt  ehiere  cope  d'or 
et  un  e-Hocptre  et  un  aocl, 

'^tli)    nne  eorone  et  un  mautel. 
Se  lui  et  im»  vuels  retenir, 
aerviron  tei  a  lou  plaisir.' 
[doue  li  liaille  le  présent; 
il  le  revut  nmlt  liccuieut. 

3225    tcit  niesu^iers  a  n^Hpunduz: 

,En  eent  pais  e»t  Ujeu  vcnuz 
vostre  «ire.  «i  t'tjin  je  penp; 
il  le  verra  a  poî  de  tentt. 
Gel  maiutendrai  a  mon  poeir. 

Ïl2^i     Molt  8ui  vielx  nein.  t»  n'ai  nul  elr, 
ne  mais  t|ne  seul  uue  meschluc, 
ma  lille,  ki  a  uihu  Lavine. 
Ge  l'ai  praunKe  etitre  mon  gré 
et  ene»ut]-c  ma  volentê 

323Ô    a  nu  piinee  de  itest  paï8, 

Tnmtts  a  n  nom  li  marcliis: 


119 


\lia9  H  3ÏIU   in^riT^M  lianv  0I>.     Hl  te  lUL'sfuoDs;  £  t«  furf»i- 

n.;  G  tpit?  j»  te  f.  n.  —  ,t2Ii)  EF  mncHunt  uo«,  no  is.  mie  t«ly  g.  — 

|£F  i|tie  L  t.  -  S2I1  Hl  sus.  —  Silll  OD  ilirvltt  p,  —  321 1  A  iivni  molt 

neion;  (iHI  ».  tu  g.  —  3ÏIi>  l»  neiupîrvrer,  vous  p.  —  S218y  riche.  — 

3/m.   ccptre;  (iPP  imo  c.        VlTî   I»  avoir  doiis  puez;  G  vos.  — 

Ut   AiBut,  Gli  Ailont;  IlIl^F   bRilluut;  !>  A.   lor  firent  lor  p.   — 

,A  itoictfuiaur.  —  Mlh  Alinm  •Uu»>  t>.    DA  us  m.;  AI  rcapundii.  — 

Ll  veniii  1)  catw  venus.    -   Sïîï-  11>K  je  lo  verrai:  HII>  on  p.  ~ 

~  mdvraL   —  3230  It  lu    |i:ir  8Ui  T.  ii,  4iEK  Jn  8ui  t.  hon  si.  — 

**•  '  KF  cuoe  mI«  m.  —  3332  A  de  nu  nioUlter 

on  L.,  <t  molt  est  gAute  sa  b.  L.  — 

■•îl  m. 


l*ar  tant  coni 
«-'""t  ge  que  t 
^^45    li  (ieu  vneieu 
tiu'il  ait  la  fe 
viegnë  a  mei, 
H  de  l'otreieni 
Traraetrai  li  < 
3250    riches  et  chiei 
freins  ne  eele 
De  meie  part 
que  ma  terre  : 
<le  ma  fille  li 
3255    Cil  furent  Hé.  , 
'  n'est  merveille 

Li  reis  fist  ven 
0  freins  o  seles 
livrer  les  fist  ai 
3260  Cil  les  baillent 
eoDgié  j)ristrent, 
tost  se  remistrei 
,  Tant  ont  erré  q 

^2^1  GD  «n  ho.  c.  ._S24:>  ni  qui  de 


OE  ijMrv 


lai 


qu'il  tornerent  (1p  lor  «eïpiinr 
.ISOT)     viiidrcut  a  lai  a  i^uii  cliantel, 

qae  il  faiseit  t(it  de  oovel; 

oontercDt  li  c|u*it  ont  trové 

ni  rei  o  il  ereut  aie, 

de  8&  fille  qu'il  H  otreie 
3270     et  des  clievaU  (in'il  li  enveio; 

l'un  avHot  l'yltre  li  montreront, 

de  par  le  rei  li  proseDtorent. 

Kneas  ot  forment  ;;raiit  joie; 

fteo  deuH  qu'il  :ip<<rtH  ilc  Troie 
3275    list  avant  traire,  8e«  »ore, 

d'un  sarrclini*  \c»  pnon\ 
I,i  rei?  bitinn  8e  pori>eut)A 

qno  Htt  fille  iiiariiTa, 

niolt  dei«in'ot  eu  («on  eorngo 
328ii    del  Troilhi  le  iiiaria^. 

\jk  retnc  l'a  dcBsentii, 

dolente  et  eorrevose  ou  fn. 

Kl  vint  al  rei,  Iok  lui  H'aKittt, 

son  Ituen  et  sou  talcut  li  ditit. 
3295     .Keia',  l'ait  ele,  ,ni»lt  nie  incrveil  ^ 

0  tu  as  pris  ieest  conseil 

iiue  no«ti-(^  tille  viiel»  dfmor 

al  Truiën.    Ncl  te  penser! 

que  Troïru  n'nnt  point  de  fei, 
•S2ÏK)     ne  il  uc  tienout  unie  lei. 

Bien  as  oî  conifaitenieot 

■''•i>l   tu  rvUmtrKUl  [ontrttmt  quil).  .iit'ii  E  vn  s.;    I   ostel. 

inii;?'!!  i|inl  faiiioit  faire  <Av  n.    -  33fi7  111  w  cont  t.,  P  qua  ont  I. 
iorcntiMtu.  -  Tlù'.t  It  que  F  qmu  —  3ï70  ,\  \es  f.-,  l  (|iii  li,  U  qiiw 
3171  rt  32TÏ  wnt  intrrrath  'i"»"  HI,  apros.  -  iî'2  GF  el  pw.  - 
Alimea  tlnnr  iîKF.     III  ni  dr  it;    V  inolt  ires  g.  j.;   G  a  t".  (1«  j.   — 
£  loiis  U-ti  iMvx  i-liJijiorla  d.  '1'.;  (•  ]v»  il.  —  3375  G  »is,  ~   3377  mtu 
I  ditttf  IH'fEY.   -  :n:it  l'  m.  le  (].;  UIKF  dcsire.    -  3'J^I  i  enlcoitii, 
ilu,  IH;  iletlcuJa.  —  32s2  UHIKK  ci.roitciec.  —  a2s3  GEH>  ul  vint; 
lui  «.  —  31S5  KF  ni.  iiicHUjiiruel,  G  lu  me  lu.  —   S'IHfi  V  qu<-.  tu; 
fcït  B    —    3U7  III  q.  t»  f.  V.  iiiArior.    --  32»»»*  A  T.  «lolm^  k  m.; 
rapeiWbr.  —  SÎS»   PEF   riir    T.,  HI    11  T.}  GKF  noot  nient.  — 
ioiDcnt. 


Cil  H  mcstîer  gva 

H;iii()     car  il  a  travaillié 

(l'aler  uajant  par 

Se  ta  tiJle  li  viiel 

il  la  ])reDdra  inoli 

mais  ja  si  tost  n\ 

;^30ô    que  il  |a  dus  avn 

niolt  l'en  iert  poi 

pe  lui  n'atendre  t 

il  a  aillors  fait  ail 

Dido  la  dame  de 

3îU0    niar  vit  ouïtes  le  s 

il  fist  de  li  sa  vol( 

quant  il  ot  pièce  s 

si  s'en  torna  a  son 

et  el  s'oeist  a  gran 

;WJ5    Lavine  puet  estre  i 

ii'avra  de  lai  uieill. 

il  la  prendra,  asez 

mais  ja  ne  li  portei 

--(ïna  (;  comme  K  cdeewent.  -  31.,.  , 
<1-    c..r  t'sf  puis  venm  t.  m.,  KF  d   n  |„V  « 
revint    i  grans  mav  M  ,-,  ''^ 

...    .»    _     ,,  .      "^  ''•«n  e«t.  —  329S  Kfî 


AVIX'   LA   REINK 


VJii 


Bien  li  ilorie.  quHut  tit  vneU  faire; 

3M2i»     il  li  doiira  ninlt  yinnt  duaiie. 
tote  la  iner  (|u'il  a  aillée 
|Hiin  i|iril  torna  de  sa  eontree: 
n*a  altre  t^^rni  naître  feu; 
par  Bon  paï»  passèrent  Greii. 

3325     uc  noie  rien  nt>  li  tiplirent, 

ne  nulo  ricu  ne  li  gueritircnt. 
Douer  li  pnez,  ge  n>u  «ai  iilns, 
mais  a  scUr  en  ent  Tiimnit 
l't  rie  la  femme  et  de  la  teiTe; 

0330     il  uel  laira  ja  Henz  ^mnt  gnerre.* 
]À  reis  «ï  qno  la  reine 
ert  en  ficnM^*  por  la  uieaeliine; 
bien  Rot  que  el  ue  voleit  pus 
t|Oe  a  moillier  l'ait  Kncaa. 

33H*>     Il  )i  re»pont  «se/,  hriemeut, 
se  li  a  ilit  ce  iin'il  i-n  Hent. 
.Dame',  fait  il.  .le  mariage 
dont  es  dolente  en  ton  e«raf;e. 
ue  pnifl  ))ns  faire  en  alti'o  eudreit; 

*I3-Iit  li  lien  vnelent  qne  ainsi  seit. 
Tnrun»  ne  la  jinet  ])an  aveir, 
mais  eist  lavra  ])ar  cstuveir; 
80  n'en  vci  alrre  demoHtrance 


:i;i|ll  III  «lnUf  li  imisqilR  Ir  v.  f  {ounUritt  Mcil»;  h  n.  It!  V.  f.,  !•:  w  11-  %. 
p  Se  titl  V.  I'.,  F  se  tu  v.  f.  -  ;i4>l  (i  iiiie.  —  xM'l  Y  y.  i{w .  III  iiiini, 
wL  —  ti.ts;!  V.Y  nol  a,  t,  n.  H*»».  :t3î.'i  III  «iiii  trodti.t  I.'  shku  li  içiior- 
K.  F  «ins  niile,  E  aine  mile.  —  :i3ï<i  III  uo  Ii-u  tolirout.  X\i'  Il 
:  —  3S1S  m  U).  ikâcurc  (omrttrnt  en):  ITU»  iiirf  T.;  0  ui.  seur  aoîc» 
T.  —  aSW  f/  .H33»  intiinrtis  (hm  (î.  <î  ne  d«  f.  no  itc  U  t.  - 
i  <iËHtU  (n»fHent  U;  III  ja  ne  Uiira  nva  tioït  g',  g.;  l*  c]U«  dsl  Dv 
II,  EU  ui-  1%  (lerdm  (<î  perdent),  1'  il  ne  le  prundri:  lîF  ja  atns'g., 
I  iuIh  «.g.  —  aS3I  »i»iw  M/mivi  fhttuf  A.  -  .i:ï;ti  K  en  [icns^c  «t.  — 
ï  BI  b.  «et  nui'  ele  nu  vi*lt  pas:  l>  ih-I  v.  3334  H  .[tn'  1»  preîst 
«IL,  O  ca  ui,  Itfiist.  —  33ît5  (i  II  H  u  dit.  —  -i^M  tll  tout  »nn  punser 
pnuw)  et  son  (tl«m:  0  ce  que  il  ».  —  S33T  I  dit;  r>  f*  est  oiitraiçe,  — 
9  It  que  dc4vonlcz  «■  inirfufco.  —  TJSλ  rt  'iMH  font  intervrtU^  ttanê  IK 
^  •««  «tre;  l>  m-  puet  pas  astre  en  ccî  iiodiuit:  OEK  nu  puU  je.  — 
•t-        3342  III  lil.  —  3S13  rf  3344  »i»iw  dam  III.     U  ni  v. 


i'"j(rnajj 


•^^^^    h  nostre  Jert 

^'3  reïne  ot  q, 

*ïe  sa  Hile  ne 

'•'  iVoïëu  la  V, 

Quant  veit  ,,„e 

^^^û5    plorant  et  o\„( 

6"  sa  chamiire 

^e  mal  taïent  fi 

aûdeos  ses  pain 

i-Dprés  qoant  el, 

•^^*^«    «ecomenvaad( 

«Lasse-,  fait  el 

'i"«  «>a  fiiJe  sera 

a  "0  borne  d'estr; 

^3*>5  k^  «'en  enbla  par 
''^  'a  cité,  quant  , 
f  /'"  s'en  Wndreni 
tmt  se  traistrent  a 

'^    J^ont  est  n  reis?  a, 
'■  n.  0..  v.yul  '"'^"V  i-'  ensi.  ^-   ^J/. 


DE   U\    REIXE 


125 


fors  de  ue.  huï  iiuante»  uacelee. 

Ge  H  ferai  oïr  nuvelefi, 

bleu  tost  lî  cuit  movcir  tel  grtierre, 

qo^il  noB  en  {nien>ira  Ir  terre, 

i>  il  eu  perdra  Utst  la  vje. 

De  ma  fillo  n'avra  il  mie, 

se  il  loolt  cbier  ne  la  compère; 

ja  oe  la  Hlle  ne  la  niere 

u'avroot  |»ar  lui  luaintcneincut 
33&1     De  dnel  niorrai  se  il  la  prent; 

niar  tu  ouke»  l^vinc  iicc. 

M  a  eestui  est  mariëe. 

Ne  ouit  ({lie  ja  Tuniun  m'en  faille, 

qu'il  ne  l'acoille  de  bataille/ 
3385     Qn&nt  la  dame  ot  pièce  plorc, 

80U  duel  et  Bou  L-oiuplaint  nieué. 

«i  apcla  un  eseuler 

dont  ele  tint  son  ineKafricr; 

968  paroles  li  eneburja, 
33iK)    dreit  a  Tnnms  l'en  euveia 

et  manda  li  celcouiont, 

que  ce  sodst  certainemeut. 

que  Latinafl  li  tçuencliiHHt'it 

et  su  tille  li  retoleit; 
3395     por<*lia(,'Hat  sei  neuz  deniorauoe 

que  il  li  ticg^e  eonvenanoe; 


3)71  D£F  r.  ne  h.  du  q.  o.  -  3:i'4  y  qno  II  ».  f.:  M  qnil  nuiis  fc. 
L—  S57^  HI  ou  il  dti  tuuf  ptTdn  la  rk'-  L>  et  r|uil:  {ÏKFD  |i»nlrni 
^tJe:  EK  i  p.  —  :077  (î  «.  I  ancoî«  m*  I.  t.  —  HH'^  K  w  lï  |icr^.  — 
nu  f  pot.  —  aai**!  l»  j»  mes  «o  vim  sil  la  p.  -  :«isl  A  fiisi;  ï>  ai» 
BW.  -  338S  G  D.  c.  j»  que  T.  mu  f.;  1  Ion  f.,  A  m«ii  f.  —  a3S4  H!  quil 
le  sani  gnuit  I ,  ï>  ij.  no  ti  rt-nde  gnnt  h^  (lEI'  qui)  la  perdr  saD!( 
33*15  AtinM  Jtinn  HW.  HI  i|.  ot  fçrant  pfcre  iHnfii  p.;  l>or  trnU  p.; 
p.  p. —  Sagfî  U  s.  d.  sou  cuinpliiitit  dvmviiv:  E  Ktn  jjlaiiite;  F  et  s. 
>  Beo  plflit  tnuDe.  -  :tSI»T  il  sim  u.  3!IMt  l'G  dvciii:  D  t:IU<  I.  m.; 
!F  a  fait.  (G  '/wf  elo)  —  338»  HI  9a  volunlc.  -  33«t)  EG  el  a  T,: 
rlrgir  InDToia,  V  «i  L —  ?(.l!)l  HI  iDUodc;  4t  veralcmont.  —  :i:i!l2  111  que 
8.,  E  el  «tiiisl  bien,  G  qoe  il  h.  —  a!)fl4  tll  rt  qtm  tia  f.  I.  tutoit.  — 
III  iKirehace^  G  maiii  p.  aan»  d.  —  »SM  I»  qttil  li,  £F  que  11;  GD 
IIUiEF  Mf. 


12fi 


KU£  ENVOIE 


al  Troïën  imievc  t<»l  guerre 
«liie  lors  le  mete  «le  la  terre." 
|j  mciiagicni  s'en  C8t  tornez. 

a4rtO    tlreit  a  Turnus  d'en  est  alez, 
a  «un  cliH»<tel  la  eil  truvù 
près  de  Laiirentc  la  cité. 

TiirniiH  le  veit  de  Kon  inangierr 
i|Uaiit  vit  vtMilr  le  lueHa^cr, 

:Milfi     bien  le  L*uiiut>  ni  Vapela. 
Li  esi'iiierri  le  ^Rhn\, 
a  Due  |iai-t  traist  le  marcliis, 
al  cliict'  d'ail  dei»  tte  tunit  hm»; 
tiou  itieHa^e  lî  prent  a  dire. 

'MU*     .Kiitciit  a  luei*,  fait  il,  ,\h.'.\h  Hire, 
ta  reine  m'a  vii  tranÙB 
et  mande  tci   qu'en  ireHt  pais 
est  novelmout  uns  oetn  vcuiiz 
do  reU  de  Troie,  des  vcinciiK. 

8415     Kl  Tcivrc  ariva  dea  l'altr'ier, 
al  rei  vindrcnt  »\  mesapier 
pur  pais  et  pur  selirlr  (pierre; 
il  li  atiftudoiia  su  terre, 
envi^îa  li  elirvnls  dp  ])ris 

3420    to/.  eiiselez  treïs  ceiiz  et  dis; 
cuRorqiietot  6a  Hlle  a  feinine 
M  i>treia  n  tôt  sua  refrne. 
Ce  Haches  ta  liicn  «enz  dotanee. 
ue  te  tient  i>as  ta  ctiveuance, 


:}S97  I>  celle  g.  —  .m^  KG  (|iie  il  le  caco:  A  s»  t.  ~  SS9 
/iifu  111:  D  CD  e.  t.  —  .'(401  Bl  en  un:  £  a  .1  sien  cli.  la  t.  —  S 
atinM  danti  y.  ~  .1401  AE  voit.  —  :)4e)tl  D  Cil  vint  a  lui  a 
a-lo7  Aliti'-a  diins  (J.  (îUI  i/ui  intt^rffrtissrnt  ce  i-ft-n  et  ]/■  ntiv 
11  i>.s(Miier  et  li  m.;  EF  truit;  <•  «lune  i>ut  il  ei  H  m.  —  :)40S  1 
part.  UIIKF  cl  eh.  ilcl  d.  -  :i4M  IIIKO  H  l,  —  3412  (î  et  m.  (|ij( 
I>  vous.  —  341 S  HI  e.  naguert's,  !>  i'.  de  nomicl:  EF  iin»  home  ( 
Ofli  V.  -  :)4H  i|UÎ  dI(Y)  li^agu  est  Uurtl&uus.  —  :^41.i  Cî  uns 
EF  très  L  ~  .14ir>  D  li  m.  —  Z\\~  ft  3418  Htmt  omin  lUmaE.  — 
lor.  —  342(1  D  oturt  toz,  e.  quatre  c:  EF  lot;  U£F  t'asamble.  — 
et  t.,  l>  a  t.  :  EF  le  r.  —  34'J3  D  Sacliioz  votia  bitin,  K  Ice  s.  tôt 
tn  tôt  s.  d.  —   3421  II  vom,  G  uiie  c. 


A 


A  ICRSTS 

SIS    éÊ  m  OÊt  a\mM  ta  mit, 

m  ta  aco  a»  flMtlt  bweac  aie: 
■aifl  ee  te  laaade  U  relie, 
ki  Tvell  (|Qe  aies  la  acaebiae, 
tate  la  terre  e<  le  pata, 
qac  re  porchai  \*u  te*  amù. 
Ptaat  sold«tcns  a»einl4e  t^eat, 
■a  te  lai^  maiit  de  aeieul. 
le  Troifo  roitc  de  ^ene. 
Uat  qu'il  te  gaer^aie  la  terre, 

MS:»    u  (|ae  liùes  veloea  o  pri». 

V  qrîl  e'en  ait  par  nier  l'iiitis. 
Vien  a  LaorenU*  la  ntv: 
n  eom  li  reis  t'a  tôt  dont^. 
d  maintien  bit  et  si  dcIVeiil 

MW    et  rewonihat  d'estranfrv  ^iil. 
Kneoatre  tei  n'a  ril  rado8; 
eacbee.  ja  ne  wta,  tant  om 
que  hubiille  prenne  vont  toi. 
Tu  UH  eQ  l'otrei  del  rei, 

'M4tt    nen,  h!  te  fai  de  tôt  Haitii; 

li  reis  est  vielz,  t<)t  a  ^ucrpt; 
ki  iiucD  tiice  deniCHunuictf, 
n'en  liailleni  ettcu  ne  hiiice, 
do  i|uant  que  il  t'a  fuit  le  duo; 
la  ivïne  et  li  liariiii 
t'iitHMCiit  bien  t(>to  Irnor. 


137 


SISS  (i  Qc  Ae  ».  f.  a.  lu.:  £  mm  tna  m.  —  :i427  I)  voiin  m  ,  lî 
Dde.  -  M2S  (iEI-'Li  i|ue  «.  —  :irt'i  III  iion-hiu'i'  lui  a  i  a.,  li  i)ui< 
hwieB  i>u  VMM  «.,  Kl'  i<i  (F  ci)  !«•  |Ktiiri:iuU'4i  a  t.  a.;  li  «vj  purcaw. 
Il  D  fbevalien:  K  et  antre  g  ~  :M32  ÏII  et  ne  tl  aiarf;ier  n  ,  V.  hI 
nuip  iL  D.,  (t  *i  nu  tataric«iD-  n.:  A  tanll.  ;i4n.1  III  a«i»il.  Iicniimt. 
M  D  ni  n&U  Ueg.  —  S)3:.  (îKit  i-t  |irU.  —  iim  KK  o  <|uil  ppii  kdU 
Ws;  G  en.  —  u:i^  (il»  U-  U  d.  —  :n:<»  A  w\  4.  -  rvHtt  III  et  tr<tr.. 
trf  t.;  A  "le  toit  If.  —  3411  MI  Var  vimltt.  AUl  KK  b.  m> 
n,  GA  Dcntera;  HIKF  «1  on.  ;t44t  h  oi;  DHI  Iv  r.  - 
mo  tout  et  tn  «.:  Il  V.  si  resta;  UHF  <lu  t.  h.  —  M4B 
\;  H  344»  tHtrrrcviu  4aru,  1;  |>  qufî  t  —  M4-t  V  pni 
tl  eoni  ;  K  qtM  II  a  ta  C  ilim.  F  il.  <(.  ij  a  a  f.  I.  iL  — 
\\  t.  irvslonitf. 


RÉPONSE   DE 


VieD,  si  te  fai  de  tôt  seipior. 


('e  seDliIora  inolt  graiit  desrei 
s'estran^cs  oem  s'enbat  sur  tei; 

3455    sll  cniuiniert  ce  ilout  es  eatsis 
doDc  seras  tu  en  fin  honiz.' 

Turuiiw  respont  al  mcsagier: 
.Rien  roi  dire  des  l'altr'ier 
qoe  Eneart  ert  arivez; 

3460    mais  leil  plaiz  ui'esteit  celez. 
(|ae  LatiDus  li  doint  son  règne 
ne  Laviiie  sa  lillc  a  femme. 
Il  m'en  a  fait  pie^a  le  don, 
ue  la  perdrai  mai»  senz  raison. 

3465    Se  cil  In  vnelt  vers  mei  conqiienre, 
ja  n'aie  ge  femme  ne  terre, 
se  ge  vers  Ini  ne  la  deffent 
Moli  me  merveille  de  tel  gent, 
ki  sont  veinou  et  reereant 

3470    qne  bataille  vont  mais  qnerant; 
paiH  que  conquis  suut  nne  feiz, 
m  se  reposent,  ce  est  dreiz! 
Li  rei!<  est  vielz  et  toz  defniiz; 
se  contre  mei  les  a  atraiz. 

3175    nés  porra  gnaires  maintenir. 

Ne  me  deUst  de  droit  gneucliir, 
maint  grant  mestier  li  ai  ell; 
a  iiialvaifl  gre  m'est  revenu, 
mais  bien  li  peist  o  mal  U  8uce, 

348<l    droit  H  estuet  que  il  me  face. 


.t463  G  MO  r.  —  ii4:>:>  III  (>e  il  c.  dont.  —  ;i4nil  III  il. 
fAÎlli»;  l>  i-ii  lai,  GKK  «1**1  lot.  —   :i4.'>7  Mfut  fWinni  tUtnit  A. 
trea.  —  3-15y  CKJEF  cj*I.   -    MM  A  îvUt:  I»   iuolt    liiiert   o.,  E  D 
c,  F  luierl  c,  0  uiwtt  iui>H  c.  -  a46i  IIITKiK  cl  I-    -  »464  tUî 
le  p.;  K  81  8.  r.  —  3465—3479  otms  dans  KF.     (îDII  aor  m.  — 
iar  nate,  I  .{s  ni  aï  RC.   —   MV>S   \\\  jal  fçnnt  tu.,  (JO  molt 
34t«1i   HI    V.  sont.   —    34TU   Hl    puis  i).    -    lUli  III  r   itot  que  i 
3173  III  V.  «-rrobinz  «t  fraid;   (i   si  ust  dwfrais.  —    34*4  O   sei 
3477    III   liitilt    g    m.    —   3478   Jl    revertti.    -   347H  III  ûu  li 
34^U  m  d.  c«tt>rkMit. 


TURNUS 


120 


n  m'en  a  fait  pîeça  saisir, 

ue  m'en  ptiet  mio  rctolîr 

ne  la  terre  ne  la  mcsehine. 

Va  t'en,  ee  di  a  la  reïne 
3485    qu'a  Laurcntc  îcrc  a  la  eité, 

ainz  qae  voie  tîorz  jur  passé. 

Se  hatiille  melt  Eneas, 

en  mei  ne  remaindra  il  pas; 

fie  par  lui  penr  plein  pii^  de  terre, 
S490    mar  porra  donc  alhe  conquerre." 

\À  mes  sVn  vait,  Tunius  reuiaint, 

a  ees  privez  aniiB  se  plaint 

del  roi,  ki  ne  li  tient  convent 

ne  tianee  ne  sairoment 
3495    Molt  icrt  dolent  n'il  no  s^en  venfçe, 

mais  il  ne  set  coui  il  s'i  pronge 

qu'aelieison  ait  de  comcncier 

le  Troii-n  a  gucrreicr, 

et  dit  qnc,  se  tant  li  enfalt 
3500     (jn'il  rcinaigiio  i|n'il  ne  tt'nn  ait, 

no  laiBHora  qu'il  ne  raHalUe 

et  ue  Vacoille  de  bataille. 

Et  nuit  et  jnr  se  ])or|iensot 

de  la  guerre  i|n'il  desirrot; 
3505    ue  se  f;avcit  vis  conseillicr 

eoin  il  la  pcUst  eomcncicr, 

eum  il  eQst  drcitc  acbeisun 

'  ilSI  A  ptoca  fait.  -  3'1**2  III  ne  me  p.  par  tïroitr.;  E  nel  nu;  p. — 
fi'ie  l  t.  ne  »lo  Lftiiioe-,  K  ne  lAiiine.  —  3b:i  lïl  K\av  gt  irai,  D 
Ll  L  erl;  DKK  omrUn^  U  i^cnntl  t.  —  ^4811  H  a.  quel;  A  a.  t\.  vicfçno, 
I.  (].  raient;  AU  t.  db  (O  dl),  V  ili.  jora,  EF  .m.  Jnr;  L>  pasi««K.  — 
IKPaia).  inUEFpanl;  llll)  Uiiitntl.  —  :i4UI  Alinéa  thfu  III.  - 
[A  ami.1  y  ;  \t  wn.  —  SllW  F  .pii'.  —  :i4ft4  EF  et  loiatile  ni*  fin«v 
^{£  iiftlictnenl).  -  ^VM  IllK  omettnit  it;  MI  coumnont,  F  CKtiiiuv;  Il 
EF  se;  F  iilaiguo;  1  c,  il  !i>iiipr»ignu.  -  Hl'J't  F  dul  c,  OE  a 
l>ni  les  Tnjicn»;  E  conimciit  Ir  puis*  g.  —  14!»!»  li 
ïP.  0  et  ilist  qiie  to  il  li;  IIIO  dufTaul  —  35U1  A 
—  S.=)iM  D  que-  —  X'Hiri  IXiF  sen;  DF  s.  oii  i%  G  a.*^ 
tO^—nam  aottt  otnin  >lans  E.  —  3SM(1  ({FMI  omritfut 
■■■.  V  piiemiier. 


130 


TmUS,  SA   FILLE 


(le  bataille,  de  eoutençon, 
de  raellev  sei  rr  Troïëns. 

3510    Mai»  ainz  que  vîegne  )M)i  de  teoa, 
i  porra  il  a  tens  venir, 
et  al  lancier  et  al  lerir, 
ki  H  porra  clmpler  d'espee 
et  reeeivre  Rrosse  colee. 

Sr»!.*)    Ne  (lemora  que  quinze  dis, 
puis  qn'  Eiicas  viut  el  pais, 
que  la  guerre  fti  comouciec 
que  Tnraus  ot  tant  t'oveitiee. 
Por  ascz  p<ii  de  cotneuvaiHû 

S&2U    sorst  raeheisons  de  la  bataille, 
et  par  iiiolt  iietite  aventure 
mut  la  guerre,  ki  taut  fa  dure, 
dont  mil  home  furent  ocia 
et  altrctaat  navré  et  pris. 

352^        Près  de  Laureute  la  cité 
ot  un  petit  chastel  fonné, 
Tirus  le  tint  en  critage, 
uns  oeni  ki  ert  do  liait  parage, 
mais  vielz  et  anciens  esteit; 

3530    deu8  filz  et  une  fdle  aveit; 
Silvia  fu  celé  apelee, 
n'aveit  si  liele  en  la  eontree. 
Un  cerf  ot  noni  la  pueele 
que  el  paisseit  a  s'esenële 

3535    et  a  son  liauap  l'abevrot 

et  en  sa  ehamlire  le  eolchot. 
II  esteit  de  sexe  ramors, 

aMS  HIF  d.  b.  et  d.  c,  (î  et  d.  b.  et  de  Icncon.  —  3âl« 
D  volent,  (j  voie;  I-'  v.  a  {lui.  —  :i.în  (ï  cm  para  il;  GKK  m 
:t.'>13  HI  qui  il  p.  —  33U  (i  et  praotlre  et  rudre  gr&nt  c;  E 
c,  A  mainto  c.  —  SSiri  AUtu-n  ilnm  III.  —  îCIfi  KF  onuti 
que  E.  —  «ôlS  GEFD  «luencas;  D  pourchdcic.  —  WôlH  DGEF  pu 
omis  tUtn«  V.  E  Tu,  autrf«  num.  sort.  —  3521  GEFI  oinetienL 
pour  lu.  petit  tlav.,  E  pur  in.  potitete  a.,  QI  p.  m.  trvs  p.  •.  4 
e.  a.  loîe;  EF  wi  .m.  n.  et  .iii.iii.  p.  —  3»2S  omiv  dam  D.  —  353 
V.  —  3r»30  A  uu  fil.  ~  353"^  A  nCD  ut  plu».  —  35:m  y  qucle;  G  q 
m  en.  —  Sft3C.  «mis  tians  V.  —  :»537  Hl  le  cerf  ert;  D  il 
nunorj  (lEF  unes  ostoit  de  ^nnt  valor  ((i  ert  plains  d.  g.  v. 


^ 


SILVIA   ET  LE  CERF 


131 


11  alol  fors  par  toz  les  jors 

par  (^iiampaijjjrneK  et  par  lioHea^eii, 

3540    eoflemMc  les  hiolies  Halvagett, 
0  le«  privées  altretel; 
U  onil  rcreoeit  «  t'osteL 
{j&  dameiaele  o  lui  jueît 
et  il  tant  tiicD  la  etmoissoit, 

3&4&     que,  des  que  elc  l'apelot, 

devant  ses  pîeis  s'agenoillot, 
les  piez  H  torcbot  a  «a  uiain, 
»  80D  etieoz  inanjot  le  paio, 
a  molt  graut  trait  beveit  le  vin: 

3550    por  fleissiiute  livres  d"or  fin 

nel  volsist  perdre  la  nictichÎDe. 
Tant  ert  H  cers  de  baene  orine 
qne  la  imit  fiervcit  :il  niangier, 
si  ert  en  leu  de  chandelier 

3555    devant  le  père  a  la  pneele. 
Her\'eilleB  ert  fa  teste  bele, 
qnant  uns  f^ranz  cierges  li  ardeit 
sor  ebaHCUD  raini  que  il  avcit. 
Ainsi  serveit  ehaseiine  nuit. 

3560     molt  fot  la  niesebine  bien  duit, 
et  des  qne  li  sire  beveit, 
gi  se  lovot  li  ecrs  tôt  drcit; 


iiK  III  Jouer  aloit  tresroDz  les  ioun,  U  et  fora  a.  pu  tout  le  lor, 

a.  fors  trefltute  jar,  (î  i.  &.  par  tut  liars  It>  jor.  --  :\U\n  ORHl  a.  r> 

^avccquei  Itsi^  y  tteNte».  —  Sj-ll  K  i-t  t»  les  |>rivoti  a.,  H  n  les  pri- 

»t  a  —  3M2  A  revertoit  »  ostcl.  —  3i45  HI  molt  Iwuoit,  D  tesioioit, 

I  iooit,  G  le  ifooit.  —    !f5-l4  tll  ai  bien,  D  lunlt  liivu,    KF  itauL   — 

ill   que   tontCMt   coto   el   1.,    A   d«   qtirl   oru   quel   t.,    V   que    ule» 

:  L  —  8540  D  ptr  tlovant  b.  \t.  se  cossoll:    OKt'  son  p     —   3à47  rt 

ml  omi»  ilfttM  ni.    I)  h  {nv.  li  biiisoit  v  la  ui.,  K  «loi  piet  li  uiaii- 

t  pnin,    F  dcl   piel   li  toroit  a  lu  tu.,   G  les  p.  li  kcuit  et  la  oi.  — 

«Hû  (tann  £.     (iV  en  a.  escuiira;    F  ci  devant  IL  tuanjoit  bod  p.  — 

ai  et  a  p.  t  —   3550  DK(i  por  .1.  1.  —  a&Âl  U  ne  tl  v.  —   35â:t 

tr  1,  v.   —   3554   IIJ  de  Ini  fpsolent,  D  et  ert  c.  I.  de  chevalier  — 

>Q  Merveille  t>s(oit,  EP  et  molt  estoit.  —   .1537   HI  car  UB;  EF  1 

aSôS  I  «un;   III  s    f.  cor.  —    Siia— 35(>2  omis  ilntui  Hl.      />*  vern 

3Ô60  1^«Mulrtl(   ttijw   GlU-'   njniJi  SHO'i  cri   ordre,   invente  el  «onf 

D.  —  8S6I  EF  car. 

9» 


132 


COMBAT  D'ASCAGNE  ET  DES  SIENS 


ne  fn  béate  si  aennable. 

11U8  uem  ne  vit  ai  entendable. 

3565    Aaoanitls  ki  valiez  ère 

a  Eneas  vint  a  son  père, 
SQ  11  eonicuva.  a  prcicr 
qu'il  lo  laissaat  alcr  chacicr 
o  seulement  un  cerf  faerscr. 

3570     11  li  doua  con^iù  d'alcv. 

Il  a  de  Re&  ])er8  tant  gemuns, 
qu'il  furent  bien  vint  eonipaiguoiiH, 
puiB  est  montez  el  chaeeor 
et  li  altre  montent  ca  lor. 

3575    Son  are  purta  ans  anens  valiez 
et  nns  altre  sou  berHercz; 
cbascuni}  dcB  altres  priât  s'espee, 
car  ne  aaveient  la  contrée: 
il  n'aloent  pas  por  veuer. 

3580    miiia  pur  le  danieiael  {quartier. 
Tant  ont  erré  et  chevalchié, 
de  lor  ebastel  sont  esloij^nié. 
tant  qu'el  bois  entrent  de  Laiii'cnte. 
Enz  entrèrent  par  nne  aente, 

3585    une  bcrde  de  bicliea  virent, 

entre  es  espeisaes  la  cboisircut 
A  celo  bcrde  crt  aaembloz 
li  ccra  ki  si  esteit  privez. 
(\ne  bi  raesi^bine  aveit  uorri. 

3500    AacaniUa  l'eu  a  choisi; 


3&63  et  .t^M  i*ifn)i(wf  dans  £F  avant  U  vers  3559.  — 
tlaits  WiEP.  —  35B5  iMcutte  dans  E  des  ven  3356  -li954.  F  l  vil 
s.  !>.,  U  aen  vint  lu  E.  b.  p.  —  Hbds  A  sU  le,  (i  al  H,  V  (\ae  le.  —  , 
por  s.,  I  et  s.  —  S.^7u  F  hI  li  dono.  —  3572  y  quil  ot  o  sol  (t  ^ 
e.,  li  qae  U  f.  .xx.c.  —  3573  III  inttntoz  nat  «n  son  ch.  (I  sur  s.J 
ror.  —  3&75  et  SiTO  omi»  lUins  D.  —  357"  IIID  et.  rlijieiiu  doi 
pris  8-,  m  porta  8.  —  ;(r)78  III  quil  ne.  —  35ÎIO  G  lor  d.  S5S1 
aie.  —  ;i5S2  A  fursIoi^iHî.  —  3â'>.'î  (î  vinrent.  —  Jr>S4  I  U  bol 
«rrciit  partui;  D  11  e.,  G  Dodcus  entrent.  —  35SJ  lîl  horcc.  —  Sî 
Ivs  iiiiisuna,  D  eutru  espinea,  F  e.  les  bL>stcs,  G  e.  les  lutres; 
(JF  i  c.  F  aJoHte  drux  vrn.  V.  Us  notai.  —  3587  et  35Si  int 
fi.  (.!  qui  a  le  ti.^  Avec  ules  Sert  x.;  A  An;  D  celte;  F  ert 
iàns  D  estuil  sL  —  li^^'J  III  piicele.  —  .159<J  111F  In  litun  ch. 


U  een  «afi  le  viHp  noitel, 
aMaDt  TmH  a  toa  «MteL 
devant  sa  dzae  vîbI  a  peiae. 
ja  U  alot  &iilaa«  TaleiM, 
jas  a  tes  piez  ehal  a  tenv 
el  fift  fembiaol  de  mena  qi 
La  ineaeliÎDe  le  vit  sangleiit, 
de  aa  diambre  ût  ÎAelement, 

.port;  A  ea  p.  T.  —  U9S  HI  di  oerf  Mlm  «M  em  gimm 
±  g,  t  iihilui,  F  fi^Mtre  M  K  fr  f.  ■»  tnfaMi;  O 
In  le  li  s  dnt  «  Mur,  D  (owl  d)  a.  d.  ■  m^êM(1^ 
let)Ud.ahiileMniMt;  0 1  aalHC.  — 1597  Ht  Cnt  pHMr  aa  d. — 
|pnui.  — sa9f  Hlqwdesnier.  — MMinillnlH;  F<cic«rffcT. 
I  D  que  fi^  fîF  qdl  fiL  D  tf/ù^  dnx  rrrv.  V.  ta  motm.  —  9Ma 
I  Mvneetia  4au  ti  iri  im  «mtm  acM  y«lk,  D  II  *aMui  li  rait 
aat;  GF  «a  p.  —  MUti  HI  vint;  A  aa  |ihaiiii.  —  MM  A  deb,  - 
e.  vit  k>  trar«  de  aoa  une:  P.  cS  mâsi  a.  i.  ck.;  H!  Ira  dUeaa;  GHI 
Y  Ml«  1  e»<  L;  Om  qaaaK;  G  a  drait  t.  HI  d.  a  L  —  Mil  AUméa 
<—  StflSIsivmtfaiaat;  BeC£,  DcaC—  KKFUfi.—  MISGaoa 
TMia  HI  UL  -  un  Jlw^  daa*  D.  A-  iilcaaiil    -  X16  UIO  b  e. 


SUITE  1>E  LA   DESCRIPTION 

a  balte  voiz  cria  aïe. 

3dâ0    Aniini  n\  frère  l'uut  oïc, 

deniaudent  li  qae  ele  avoit, 
-et  el  lor  ditst  qne  ec  eBteit 
ot  que  li  ccrs  son  |>erc  ert  morx. 
A  tant  coin  il  oront  d'esforz 

302Ô    issirent  fors,  veU  ont  veU 
ki  avcîont  le  cerf  fera; 
ueg  araisuiereiit  tant  ne  qnant, 
vont  les  fcrir  de  maintenant, 
fièrent  de  pels  et  de  marnes, 

3630    li  Truïiîu  d'espccs  uuc«. 
Li  païsant  de  la  contrée 
suut  Hcoru  a  la  uiollcc, 
les  Truic'ni}  ont  euva'fz. 
Tima  i  ert  u  hcs  deuti  lix, 

3635    ki  voleient  le  eerC  venger, 
mais  il  le  eumparorent  diier. 
Unn  »ont  for»  l-ouic  bricon, 
granz  colees  lor  dono  Toni, 
lc8  Trotën»  ont  encontre^ 

3641)    ki  lor  dcpcreeut  les  eostcz; 
a.\ui  que  ta  cuiricc  fust  faite, 
i  ot  mainte  amc  de  eors  traite 
et  nioU  en  i  ot  de  sangicuz 
et  de  navrez  do  cels  dcdenz. 

3645  Sou  are  teiieit  AseaniU», 
one  saiete  (ueu  ot  pins) 
niiet  en  la  corde,  hî  a  trait 


3621)  (ï  qusnt  si  doi  frère.  —  nfiîl  III  qiio  ce  estolt.  — 
DIfl  {antcHnU  v.t)  v\q  I.  (I.,  V  et  élu  on  illtit;  III  qtie  elo  Avoit,  I 
qiiim  c-,  —  3C2.T  m  est  —  3G24  Dot.  «ora  orent  des  conrors.  — 
III  (|«i  lo  c«rf  oront  ponrsca,  DQ  qui  le  cori"  «voient  »eu  (G  a.  I.  e,  i 
Wtl  l>  nés  fttais&onnunl  ;  F  nés  aresuâiit  au  taut  n.  q.  —  3I>2S  I  f 
V.  —  8620  D  f.  desqicts  do  m.  —  3ti5o  GF  al  T.  —  :i«3î  G  sont  h 
ft  receicc.  —  363S  D  csv^s.  -  3634  F  i  fu.  —  3835  D  que  v.  — 
DHI  m.  nifilt  le  c  ;  G  coniperront  uiolt  c.  —  :U3T— 3MI  omtM  dont  G 
9637  LI  aÎDBt  s.  -  :t63b  111  JoDoiL  —  3639  HI  T.  lus  ont  e.  —  3641 
quQ  nicllco  (F  qiio  U  ooisc)  fust  des&ite.  —  Z6M  U  n.  s.  oti 
t>lui,  UO  ueu  a.  p.  —  3tJ4T  A  coolie. 


oti^ 


DU  OOMIAt  IM 

ft  BD  là  fmat  eoefaab  lor  friL 

[j'ainzttô  des  Ircres  aniosat. 
»a&0    ne  nigDiee  U  taIvI 

deaoc  U  gvle  Teii  s  poÎBt 

qae  Tos  del  col  U  i  dc^nt, 

treDchié  li  a  l'orfienal  reiiic; 

\iMi  la  gorge  li  iit  falciae. 
3655    (SI  eh«l  mon  joate  «m  fram, 

doleoi  tm  H  Tiras  bu  pen; 

li  «m  K  peiaent  dd  reagier 

eft  «eb  coaeaeeat  «  eoilier. 

Tinu  lor  fait  onc  eoraic, 
3660    AManHto  a«  laena  earrie: 

«Qae  faites  vu«,  fm»c  rheTalier? 

Li  een  UidC  a  ewurebier! 

Biea  i  pt'rmn  tant  detw^rpr. 

qao  il  n'iert  mai»  eiùz  al  dinec 
8665     Chascaos  i  fieri  o  a'eapeel 

Hoê  i  feroo  bien  fort  pcrrec; 

a  la  viaade  deit  l>o  traire, 

car  de  ce  a  ehasctui!  a  faire.* 

Xolt  bien  les  a  âl  «baldiz, 
9670     il  i  ftcrmt  dca  brana  forbiz 

et  puioz  et  bras  i  foat  vt^r, 

testes  saignier.  vilains  rriër; 

etp&rtent  si  ta  nlenaîllc 

ki  oVent  pa»  itait  de  luUailte. 

MS  (1  al  aoBt;   A  U  fiUL  —   3S49  A  aa  cooMt;   0  I.  de  Cn  ea 

aenuuL  —   3650  F  o.  nùaite;   D  doiK  ibhIrm  qai  1.  t.   —   36SI  GD 

I      *mti  U   U  a  p.    —    MS2   A  c.  tôt  U  d.    —    3CSS  A  lorfuL    -    36S1  D 

'      «  bt  -  36ÔS  D  qnll  c;  A  cUo.  -  36M  F  T.  a  £  d.;  1  lor  p^  U  son 

fan.  —  3<ï7  DGF  de  v.  -  3«M  UJ  rt  troiem  fort  —  MSI  0  bm  t, 

»HI  doneitre;  F  de  Ick;.  —  3M3  ti  S««4  omlê  iana  A.  (ï  ja  iwoaB  nos;  OF 
Mi;  0  ponet,  F  puet  on.  ~  3664  III  qnO  wiett  i^e,  G  quil  D«rt  hui  mais.  — 
Hià  IflF  de  s.;  G  or  £  cb.  a  lc*pee.  —  3666  IH  al  I  (;  HID  fone  p.,  F  molt 
lEUa  p.,  G  Kioli  (on  p.  —  SM7  HI  r.  devons  L  —  S«6S  V  tiuant;  A  eele^ 
PaeL  -  3669  AUnr^t  <btiw  FUI  111  ^Vscaniu»  les  «abaldi.  ~  3fi7e  HI  obaoan 
iifft  dn  branc  fvrbi;  G  i|uil  ferircot.  —  3671  H]  (omfttmt  «t)  p.  pies  et 
bu.  —  3672  U  t.  marnt,  F  espandre  sanc  —  M73  IQ  bien  departcot  L  v., 
f  cr.  folle  vUleoai^,  I>G  dcparttuit  soi  li  r.  —  3474  F  qui  ne  npoat  en  la  b.: 


136 


DÉFAITE  DE 


3675    Dau7.  OaleHHUA,  ao8  riches  buiu, 
u'i  crt  vcnaz  se  por  bien  non 
et  i>or  desfaire  la  uicUce; 
cil  i  recoilU  tel  colee, 
qnll  ehaï  niorz  sempreu  a  t^rre; 

36S0    onkca  ne  li  lut  mire  qnerre 
por  sa  ]>taio  mcdjcinor: 
ue  li  CBtnt  loier  douer. 
ne  nictre  entrait  no  oigueuient; 
ne  langni  raie  long-uenient. 

8685     Des  c^ue  li  estons  eonieii^-a, 
uns  eseoiers  6*en  retoma, 
ki  al  fliaintel  l'ala  uoncier, 
et  dist  que  l'en  lor  lUt  aidicr, 
que  al  l>ois  erent  asailli, 

3(3ÏK)    par  force  cMeiont  envai; 

s'il  n'aveicnt  secors  procliain, 
toz  les  prcudrcicut  li  vilain. 

Quant  Eneas  ot  que  ses  fis 
eu  lu  forc»t  ert  atiailliK, 

3G9â     n'est  mie  bien  ascUrez; 

cent  chevalicrH  ti'e«  bien  armes 
H  euveia  bastivcment. 
Cil  cbevalebent  serreeinent, 
61  eoni  U  cscuiers  les  ueine. 

3700    Cil  86  deftendeient  a  peine, 

car  li  criz  ert  niult  e8]>ci»siez. 


31^75  Attnàt  tians  GD.  ~  36TT  I  (iQlTâiiJrB.  —  3679  DF  rûcnt  tclc 
{li  ylel).  —  SfiTH  (iUI  Uoo  a  t.  —  86^0  y  onc  (F  ains,  fi  aine)  no  li 
m.  q.  -  36S2  D  mire  endurer,  FO  mie  mander.  —  86&3  et  30S4  «mi» 
D.  A  no  iQ.  trait  —  3IJS4  G  vcsqui.  —  36^5  Jifwm  itann  HI,  Dos  lors 
IcKtors  c.  —  36ï>(;  a  diloc  torna.  —  3t>67  BI  {omdtatt  Ut)  n  Uencns;  F  le 
va.  —  36S8  D  li  a.;  HIF  voUt;  G  quu  lor  vcnist  a.  -  setsn  UHl  car;  V  {omet 
que)  CD  la  foreat  osti  l)¥  enval  —  .^r><.tri  (Il  ot  de  uiolt  grant  gtiiit;  F  ieroot 
~  .1(193  scHM  tûitu'a  Hana  lit,  de  «on  fil  (II  IîIk).  —  Hi9A  (•  ert  e.  I.  f.  a~-,  lU 
queo;  tu  est;  I  u  essil,  F  eovais.  —  3Ult5  Df-j>im  ex  lYrs  yiwi/H'au  l'en 
3T05  le*  pranitts  hrmi*tùhe«  «im*  iUialblcs  dan»  A.  FD  do  «est  de  rioo  a^ 
G  Qc  se  voit  paa  as!iciirer.  —  '.irM  G  u  fait  armer.  —  sttMi  î)  lencToïa; 
0  «es  î  envoie  isnelcinent.  —  3(199  HIF  c]i«vaueli«reiit  &crcmon(;  D  scorc- 
ineot,  0  basteenient.  —  S'OO  UI  li  leur  ae  deffendeal.  —  3701  HI  enfotolex. 


TIRDS  ET  DES  SIENS 


137 


Kt  Tinu  fil  tant  cnforeiex 
et  tant  li  fn  cretle  aïe, 
qn'aâ  Tmi^nfl  tist  Êuvaîe 

3705    ki  molt  lor  fa  priés  a  snfnr: 
molt  estaient  pi'os  de  niorir, 
DQle  deffenee  xn&U  n'areient. 
Qaaut  deiTÎera  eU  le  aecore  voieut, 
idonc  HC  flout  ravignré, 

3710    U  tiCDt  «ont  0  les  vint  jottté, 
raroilleiit  1c8  de  nmiatenaat 
Descontit  sont  li  païsant, 
tôt  lor  estut  le  champ  gnerpir, 
ai  comencicrcnt  a  t'uïr. 

3715     l.i  Troïiin  h»  vont  ferant; 

ne  se  deffondont  poi  dc  graut, 
en  la  foreet  sunt  eubatu. 
Cil  ki  a  plain  sont  eunsel) 
ninereut  a  claire  et  a  martire. 

3720    Tinis  s'en  vait,  ki  ert  lor  sire, 
fuiant  s'en  vait  al  cliastelct, 
o  poi  de  gent  dedenz  se  met 
Il  a  fait  traire  f«ns  le  pont, 
as  liretettclies  montent  amont 

3725    et  porprcuout  le  licrivou: 

deffondrc  Taclcnt  la  maison. 
Li  Troiëu  i  sont  venu, 
sur  le  fossé  sont  descendu, 


«S^Wseat  tant  portAwiesi  ;  1>  fn  molt,   fî  ert  molt  —  3T0!i  O  U 
ia  rrouy;  A  «-rou  diiie.  —  8704  A  f.  id  u^  P  f.  tollo  o.;  0  cest  (wr 
ijfc  —  3"tj5  A  de  8.  —  S706  F  dol  lu.  —  »7l»7  111  puH  de  d.;  F  «1. 
^â  —  .'ITON  q.  il  le  Aecnur»  venir  v.,  (iV  i).  des  troien^f  aotiont  v.   (O 
—  STOfi  II  roBff-,  IXîF  Meure.  —  3710  lÛ  se  sont  as;  F  1.  c.  u  .xx. 
^nMle.  —  3711  OG  recoillont.  FacuîHcnl.  —  37ls(iF  to»;  A  estuot. 
lu  A  w,   F  il  sen  coTiiencoiit.  —   .^Tifi  y  Uot  no  qiiiiiit.   —  3717  V 
M.  —  3TH«  (.)  (omit  cil}  <|uî  il  p.  furent  c;  IUI>  nu  |i.-,   D  fii  cou- 
U.  —  371!)  D  oiorul;   F  a  duul;  H  fiinfDt  ikIs  a  gnvt  m.  —  372n  F  fuit; 
m  est  a.  —  3T21    D  sea  turnf.  —  3722  I)  a  p.;  CF  a  urant  paor.  — 
a  taa  traire.  —  S72-I  ti  as  fpaiia  b.  monte  s.,  1>  a,  h.  qui  nont  amont. 
U  monteront  et  au  h.\  F  or  treclion.  —  272»  DGF  lor  ru.  ~  3727 
dette  V.  —  372S  I  j>ar,  îl  por. 


t» 


999»    CB 


llv 


43iMkpm»«K 
3735    «Scfl  fMamae 


374e 


Me 


da 


et  toracBt  €em  pttr  ■■  poitii 

ki  ert  derer»  le  plaineix: 
3745    ai  a  ttmé»  petit  ae  gxanL 

Pv  fespéfl  bois  **eB  vunt  foUiit, 

dMqril  famit  Umc  eatré; 

■i  lor  aoat  il  tnt  frhapè. 

U  TraiCa  fe  raaeriCreat,' 
d7&0    ftDiuDt  le  srmot  foeeé  moatereot» 

De  trovereot  delTeDsioD. 

si  §c  pristrcDt  aI  faericoD: 

depccié  l'ont  et  pUisaiè  ja». 

nM  F  II;  O  tiffrement  —  S'31  DI  lâDcierent  leur  i^nui»  pin 

ftt  I,  Jm  tfrux  p.  ».;  OF  lor  «apjtu  &.  —  3752  HT  tes  e.  -  3733  ï'y  »»* 

kilrtt.  fi  11  tMinfrem,  III  fort  assiUrvoi;  A  tJoI  f.  -  37S4  DGF  csAoTi 

-    *T»*1  wmi»  danë  D.  —  ST37  HI  troTorcnt  mes;  O  doal  l  —  STSSHU 

iJM  M  •-  âtmt  ».,   V  nivoirnt  dr  qnoi  a.;  H  ne  se  sorent  —  S73'J  III  ''i 

Jfl>  110  no  tV  ne  ne)  riiiilij{t<t)t  I.  p ,  O  cil  ne  se  voleni  L  p.  —  3740  f  :  toi  »«^ 

|0iitrn<]'-nl  il  (IrfTiMiiIfff.  —  5741  G  et  li  pliiisor  sî  coiu  H»oa.—  S'i'i  Hl» 

giMtrptf put ,  I»  •  o.  toal  g.  t  h.,  (ÎF  sen  sont  fai  tôt  i  b.  —  374»  III  {ohi^ 

\teni  01)  ffiuIrRHti  F  et  torwtent  vcn  uo  p.  —  3744  G  un  p.  —  3T4&  F^i 

'    (1  «en  I  rematni.  —  374fi  F  pw  mi  lo  bos;  G  m  v.  —  374Trf 

'Uns  III      I»  (itiU  qui):    F  f.  I&ioiui  C.  —   374^  (IF  si  rtinit  Si 

F   se  rescrîoioni ,    (i  sesvcrtuewit-l 

|i;  fosse  m.  (F  monlolcnt);  V  hAUll"-  — 

.1  )'  HI,  l>  I'  il  «r  iirndtiDt  A  lirorlioQ.  —   9Tà3  A 


»ptc«rHl  In  ni  1 

J.,  UliUliO 


•  lonl  II  force;  D  »l  plosKie  lui, 


DU   CHATI'IAU 


189 


de  totcfl  parz  montèrent  fins, 
3755    venz  rontredit  Kfuit  piix  entré, 

n^an  home  d1  unt  trové. 

Toto  »nt  roliee  la  inainon, 

si  unt  tant  prin  de  f?DuriMon, 

trente  somiers  en  unt  chargiez. 
3760    et  iiiiis  fu  li  eer»  e»eorrhicz, 

AHoauiUs  u  sûu  chien  prÎH, 

ki  en  une  ebunbrc  e»teit  niin: 

la  piK-elc  l'i  ut  tniicié 

et  (le  HH  ceinture  liî^; 
97(55     H  (UmeiHclH  le  ileslia, 

de  la  eiiiriee  li  dono. 

Le  cerf  ont  défait  et  char^i^. 

QQ»  danicisols  prist  le  rurchiê 

et  uns  altre  pui-ta  1h  tente: 
3770    uonqniH  rurent  par  jçi'ant  pœf^te, 

Qnaut  eK]»leitii>  unt  tor  afaire, 

si  HC  romistrcut  e1  repaire, 

la  prête  acoillcnt  del  pais, 

t<>t  imt  ntln.'  et  t<>t  ont  prîn, 
3775    inil  Boniiers  ont  ehargié  de  blé, 

li  espiiicr  s'en  vont  tressé; 

bien  grnut  eschce  ont  le  jor  fait. 

En  lor  ehastcl  se  sont  retrait; 

ipio  d'un  que  d'cl  l'unt  si  guarui 
il7m)     que  plus  d'an  an  tôt  ueouipli 

VU  G  et  puis  en  sont  inooto  U  sus.  —  STttb  G  i  8.  o.  —  Ï75A  H 

Bffrnw  1   0.  t.;  F  n.  hotuc  dv  more  no.  —  37CO  D(!F  après;  Dont 

ift    -  3781 -S7«7  omif  tlims  F.     AtinM  ânrt»  lîl.     111  cerl'.         ST(H 

id  «0  il.  s.  c.  cstrolf  lie.  —  37tî.'>  A  Un.  —  »'5ti  I  et  puis  apre.s  sf 

.  —  37117  F  .1.  itskiiicr  ai  lont  llurc.  —  :n<î>*  F  ii  MimtAlbeui  la  cil 

U  la  quîrit.  ni  le  ilainlie.   —    3'70  A  qiiu  il  u.;    fl  c.  tout  par 

k,    î  jiar  tel  p.  —   3771  AVinra  âana  CD.     G  Tant  ont  c.  —  3772 

n  sont  rctut*,  D  si  sontreraiatront,  F  si  se  misent  en  lor  r.  —  37T6 

QOl  tuursc,   F  s«ii  Bont  tornc;    (•   tôt  ont  cirglo  et  tôt  torse.   — 

h»]  urkiet  o,  1.  j.  prt«;   (i  gmtng,  —  377is  F   en  lor  ro- 

"    >■    I    jttis  en   s.   r.    —    377B    III    <!o    ce    dont    il    se 

>nt  il  si  g.    —    3780  III  bien  près  d.  ».,    (i  que 


L 


uo 


LATIN 


se  paeent  il  dedenz  tenir 
et  uu  grant  siège  uiaiDtcnir. 

La  Dovelo  est  tant  cspandac 
ijne  a  Laurcuto  eu  est  vcnne; 

3785     ee  diifot  tnit  par  la  eité. 
qne  Troïën  soDt  arivé, 
ki  a  egsil  meteot  la  terre, 
coiue  la  geoz  qui  aiment  gncrre; 
di^nt  qne  bien  nialvaig  atrait 

3700    li  rein  Latins  a  en  cls  fait; 
Tiras  l'a  première  coniparéj 
ocie  li  ont  flon  Hl  l'ainzné. 
Li  borgeia  se  sont  asenblé, 
li  pins  pQi»Aant  de  la  cité; 

3795    en  error  sont  et  en  esfrci. 
a  la  eort  vont  ]tar1«r  al  rei, 
lor  plainte  et  lor  clamor  î  font 
Li  reis  demande  que  il  ont, 
et  il  li  diëut  l'aventure. 

3800    content  la  grant  descontitare 
que  Troïën  ont  le  jor  fait, 
et  maldiënt  tôt  lor  atrait; 
cent  de  ses  homes  ont  ocia, 
ars  et  robe  tut  le  paï8. 

3805    Haa  li  dii^nt  que  nen  esteit; 
por  ce  que  H  reis  s'en  esfrcit, 
diënt,  se  conselz  nen  est  pris 
qa'il  conquerront  tôt  le  païs. 


3761  F  purent;  G  bien  miintenir.  —  3782  F  et  le  g.  s.; 
cl)  bien  Icoir;  Ul  s.  bloa  souûir.  —  3TS3  «mu  ttlinêa  daiu  A. 
oonio;  ¥  oHft  vun;  (■  lust,  D  tonte.  —  STM  G  si  qiu;  A  in  ! 
amtUait  on;  D  fa  t.  —  .17^5  111  {ometimt  ce)  trestuit  dient 
tootront  —  3TSS  tî  •Une.  —  i'S^  ÏIU  tuolt  m.;  F  »  foie  —  37< 
tiaus  lor  ml,  a  Ijuins  lor  avoit  t  —  STUl  j  prinns.  —  »70Sl 

iiNibce.  -  :'"       '       plnsor  v.  —  a^oT  IctKt  --  :t:'N  G  Itj 

SÎUft  A   eîl;    G  coBltMit.    -     S'-l'ii  D  <w,-  iSOl 

•mit  (tana  F.    HI  tj.  U  t.  oni  i-  i    - 
f.  ont  top..—  5t*»s— »ï 
D  qaD  ai  c  — 


TIENT  CONSEIL 


141 


A  tant  Tnrans  Cftt  descendnz, 
3810     a  C6B  paroles  RRt  veiinz; 
ftDceis  ot  la  novele  oie 
dont  la  citer,  tn  estormie, 
a  merveille  par  en  (a  lie». 
Devant  le  rei  s'estnt  en  piez, 

H815    oï  qne  li  borg:cin  dineieut 

et  la  plainte  ii,ue  il  taiiieient, 
et  qne  li  reis  lor  respondeit 
que  aa  TruïënH  hc  pendeit 
et  trolt  les  voleit  retenir 

3820    et  en  sa  terre  maintenir. 

Tumns  prist  la  parole  en  main. 
si  se  turent  li  citeain. 
,Sire',  fait  il,  ,molt  me  merveil 
0  tn  as  pris  icel  ronsi-il, 

3825    que  TroïCns  vuels  retenir. 
11  ne  sorent  onkes  i>artir; 
ne  vuoleut  estre  meteicr, 
neo  ont  cure  de  parçonier, 
anceis  vuelent  le  lot  aveir. 

3830    Ce  naclies  tu  de  li  par  veir, 
Troïf?n  sont  de  tel  manière, 
que  kiH  aqueit  eu  la  loricre, 
qne  fors  de  tôt  le  champ  le  ^tent, 


*S^  «nw  alÏH^a  'tann  DOF.  —  3910  IIl  et  a  ors  p.  v.,  DP  os  p,  ost 

luz,  (i  as  pftrUluns  est  rorenuz.  —  3b 11  111  la  oovcle  ivDÎt  ainx  u. 

i\î  ni  iert.  —  3Ài:(  111  a  inLTvvUles  en  par;  Fagcaotni.  {omet  par). 

iU  III  »A  mt,  ¥  estnt,   4;D  lui  etit  ?0Dua.  —   3S13  A  uolt.  —  SMU 

U.  —  Sîtlî  A  (omet  et)  TO  que.  —  3SIÎ)  I)  «iwiitloU;  y  quil  (F  (juo, 

■rj  u  T.  se  lanott.  —  :tsi0  Ul  el  que  molt  les  vuloit  chierlr,  DGF  ot 

t  volt  r.  ~   3B20  A  cuDaantir.    -    3lï21    Alinéa  dann  GF1>.     Il  a 

SWi  iiV  san  toniuBt.  —  a^l'A  F  meatuorrcl.  —  3^24  UJ  on  vuus 

[,pfk  cest  il   tel)  c;  (i  ni  6Ut  c.  —  3821  et  3S2.'i  inU'n-frtis  lians  lU. 

Bdnmt,  <>  sevcnt.  —  ih2H  III  11;  Il  nont  c.  dcâtre  p.;   F  nu  »  en  ont 

a  mû  voclent  avoir  p.  —   SWîJ  t*  vt  tôt  vocicnt  jiar  force  a.  — 

1«  Tolf;   F  {omet  tu)  trc»  bî«n  vt  de  v.;    U  et  tant  pues 

-  SttSI  f(  ^>>32  omis  ihiru  l).    -    808ï   III    ([iii   les 

^  karicre,  A  chaiotriere.  —  3iï:i3  Dl  ({iii:  bors 

«  tut  itti  fore. 


de  tôt  en  tôt  dedenz  lo  metent. 
^6iiij     Se  lus  a(|acla  eu  ccst  pais, 

u  tant  en  es  de  tôt  fors  mis. 

ÎIu  reeet  ont  fait  eu  ta  terre 

dont  il  l'eniuevcnt  ja  grant  guerre, 

ardent  et  preîeiit  et  tmi-at 
3840    et  tes  bornes  a  els  aliëut; 

H'aiiisi  lor  leist  longues  errer, 

toi  te  voidroot  deeeriter. 

Hais  ce  vaels  tu.  ce  m'est  avis; 

tiiB  a  atrulz  en  re»t  païs, 
3845     tu  ne  vucis  pas  o  els  partir, 

autels  lor  vuels  le  tôt  gaerjnr 

et  niei  cuides  nietre  a  ncient, 

BÏ  n'es  vers  mei  par  saircment 

De  ta  terre  m'as  erité, 
3850    0  tn  tille  m'as  tôt  doué; 

ge  l'ai  ple^-ie  et  ndiîe; 

ne  l'ai  encor  pas  csposeo, 

ne  ne  gellmes  en  ini  lit, 

encor  rcmaint  par  ton  rcsi)rt: 
8855    mais  de  la  terre  sui  saisiz, 

et  les  eliastelH  ai  recoilliz, 

g'en  ai  les  tors  et  le»  donjons 

et  les  lioniage^  deti  banum. 

Se  tu  me  vnels  de  dreit  guenchir, 
3860    eil  ne  me  porront  pas  faillir, 

i9i4  Fil  et  «rivrc  dt:  t.  le  m.,  (îF  vt  do  tôt  vkrv  lu  (H  les)  ni., 
tmit  a  droit  iiaicnl  l.  lo.  —  3S35  l!II>  se  It»;  A  an  (on  p.  —  SstSfi  Hl  P* 
eus  en  senis  dt>  hnrs  mis;  A  it.  tnii  es;  l>  yers;  (î  il  ten  arolt  tôt  àf(<*^ 
rais.  —  3*37  Hl  cliaalel:  (î  tunL  —  SSSh  lll  iiiaintientint,  U  t«  ntovent,  0  •* 
luainent.  —  S9.10  I  prannonl.  et  o.  —  3810  Hl  {otnfitmi  et)  tes  b.  et;  A  * 
alH.  —  3941  m  s.  Ii's  les  1.  rogner.  P  s.  lor  lais  l.  alpr,  G  se  il  eiwî  lor  U»^ 
©.  —  S842  Vt  II  te.  —  3S44  Hl  qiiea  us  ft.,  D  atrais  los  as;  AttF  tu.  —  M45  1 
a  als;  V  mie.  —  :ih\Q  F  del  tôt.  —  3S17  1  ot  moi  uietre  tout  a  n.,  0  ^ 
mol  v«Is  toniBr  a  n.;  A  m»  c,  DF  meu  c.  —  ^S-fi  Wll  so;  F  vers  i»^ 
mesfnia  a  entitint;  G  nt  c«  a  umi.  —  3S30  F  ot  t.  (.  m.  tu  d.  —  38&1  ^ 
mais  fo  ne  lai  pas  c.;  F  encore  e.  —  :h8S3  A  et  ne;  G  encor  ne  JuaM. -^ 
3i54  A  et  ne,  I  en  toi  r.,  G  et  ai  r.;  D  tout  cd  r.  —  SS55  y  t*  t  — ' 
3SMi  6  ni  vers  moi  mis.  —  SftôT  III  jo  ai.  —  386S  D  iln  rcin^;  F  pieffilr'  ï 
0  luen  voluit-'B  K-  ~  386Q  F  cist  an  me  piieeDt;  0  vaIroDt,  D  porrolt 


TURNUS 


143 


tnît  se  tendront  o  mei  de  bot, 

gc  sui  pic^-a  saieiz  del  tôt, 

ta  ne  m'en  puez  mais  rien  tolir. 

ne  KG  n'en  vui!  itleïn  pié  puer])ir, 
3865    et  li  ti)lirH  u'ent  paH  lepere: 

uxùz  en  morront  mil  clievalicrs. 

0  bien  te  peint  <i  bel  te  seit, 

Haelies  qnc  go  tendrai  mon  dreii" 
Li  reÏB  oï  que  Tornus  dist, 
3870    d'ire  et  de  maltalent  fremist, 

mais  envers  lui  ne  volt  parler 

ne  il  Del  volt  pins  eseolter. 

D'entre  bc»  bumefl  e»t  levez. 

en  sa  cbanibre  s'en  est  entrez, 
3875    ne  mais  que  seul  itant  li  dint: 

ki  plus  ))ell8t  et  plus  feïst, 

et  tôt  11  iiiist  cl  convenir 

0  dcl  laifisier  o  dcl  tenir: 

la  femme  ellst  n  tôt  la  terre 
3880    eil  d'els  ki  la  porreit  conquerre. 

'l'oning  0  les  barons  remaint, 

ensenbb=  ela  del  rei  se  plaint, 

ki  ses  convenz  li  vueit  rctraire, 

demande  lor  qu'il  jwrra  taire 
3885    des  Troïëns  ki  senz  son  gre 

^EtGl  F  tost  Ben  terrant;  G  avolc  moi  en  venront;  HlFniu,  —  S662 
t.:  0  de  ee  ni  i  il  nul  redut.  —  ^S63  A  {omet  tn)  ne  m.  p.  pas  rien 
ir,  D  (omet  tu)  n.  ni.  poiioz  m.  r.  t,  F  lu  na  mo  pnes  uitis  men  tolir, 
ne  le  me  p.  m.  tolir.  —  Htjdi  III  nu  ie  nai  talent  du  g.;  D  no  av  vous 
jo  ne  te  voel  nient;  U  ne  i»  ni-l  quier  mie  g.  —  aSH5  IIUïT  omettA'nt 
iDF  otnrUmt  pas;  III  a  tolirj  F  ne  li  t.;  D  y  ne  inest.  ~  3stt7  D  ouliion  le 
,  0  n  il  to  p. ,  DFIH  ou  mal  t.  s.  —  ^Hi'tii  F  jo  nuuntendrai  je  quid  m. 
SSflU  aana  alinéa  dan»  A.  —  »&7u  U  om^t  et  —  aS73  I)  ne  v.;  F  ne 
[  vfeit  p1u«  «rester,  fî  ne  tloc  ne  vall  plus  ester.  —  3873  A  ses  I.  — 
t  F  eti»  ses  atinliros;  i>  si  si'ii  est  e.  h.  c.  eiitreti.  —  3875  l>  fors  (|ne 
ytont;  F  et  «o  li  uiandc  ut  ei  a  dit;  A(î  lor  d.  —  ^877  I  Icn,  H  les; 
IJor  li  m.  de  rvveatr.  —  3h7S  0  ferir.  -  SS79  lïl  ait  a  (II  et)  toute 
[  F  et  le  f.  e.  et.  —  'iHbO  F  le  iMîuist,  111  purra;  G  <iui  sor  laittre  le 
c.  —  3ssl  Alinéa  ilant  GUI;  l>  av%  b.  —  3'iSi  Ul  a  eus  trestoa^^ 
o  eulz  de  soi;  GF  e.  a  ois.  —  3ï)S3  y  (omet  ki)  ses  cunvenans, 
A  deiHtada;  I>  d.  que  il  p.  (.  —  SHS5  Hl  stin,  G  nor. 


n.  CONVOQUE 

ont  eï  pais  cbaatol  lermc 
et  altre  en  ont  a  force  pris, 
a  em\  metciit  le  pat». 
Cil  H  lot'nt  comiiDcmeat 

38flO    qoe  a«enliler  face  «a  geiit, 

inaiit  ses  harous  et  »es  amift 
et  les  veisiuB  d'altre  païs; 
a  quant  que  il  porra  aveir 
luolt  tost  les  aill^  ascoir, 

3S95    et  fl'il  les  piiet  par  forée  prendre, 
si  les  face  ardeir  o  pendre, 
Tnniu8  en  a  lor  los  crell, 
le  jor  meïenie  sont  niell 
et  li  eorlen  et  lî  inesatre. 

390fl    ki  «eninndre  vont  le  barnagc 
et  ses  homes  et  ses  parenz, 
et  molt  mande  UHtran^eH  gens; 
de  totcs  parz  molt  en  aftnc, 
as  Troïëns  fora  rancune: 

390IJ     bien  ot  scrjanz  et  chevaliers 
des  i  qito  a  set  vîuz  miliers. 
D'alcnns  des  princes,  des  barons 
vus  sni  g'e  bien  dire  les  uons. 
Mescni'ills  i  vint  jtrcniitirs 

3H10    et  amena  .m.  elievaliers; 

il  ert  uns  princes  d'altre  terre, 


5680  (>  en  in  terre  ont  a  f.  —  SSbT  D  lautre;  F  (it  aiitroj 
r.  p.;  (I  et  lin  ft.  ont.  —  :tS9S  F  mon  p.  —  SS90  Q  qne  il 
(Ç,  —  3Wtl  n  ot  8,  b.  —  SS'.iî  F  barons,  0  prÎDces.  —  38tiS  A 
o  q.;  Fa  tantconi.  —  3bn4  lU  k-a  aille  tantost  a.,  F  a  tant  1<4] 
et  molt  toit  I.  a  vewr.  —  «SUS  «F  le  p.;  t;  a  f.  -  8sit«  A  ses 
le  f.  a,  et  p.;  DFdesfairp  u  p.  —  3&97  ««nw  alinro  tVtn»  UDF. 
ccl  j.;  (i  Innlost  m.;  A  v«iiu,  -     i'.^W  A  porrier;  (J  et  si  c  «t 
UF  i|Ut  V.  ».  suit  b.  —  S'.W2  PF  (uiiifttmt  et)  uiolt  a  Diiodi!;  G 
tluBtraogo.  —  3903  A  de  tote  part;  G  fera  ainq  une.  —  SOMi 
rnmuilinc.  —  5905  rt  SHOti  mut  mms  dnns  1*.    F  a  s.  —  KJttHl' 
il.  ca  ((■  a)  .M.  Tina.  —  SHUî  A  Uauquaai;  F  QuaH()ueiia  nu 
non»;  (i  p.  ot  do  I>.  —  Sîioi;  I  s.  iix.lt  i.  i 

I.  n.,  F  de  prlnoxtfl  «t  du  haus  liaruuïi.  Ai 

cil  l:  1)  et  ot  .I.U.  olu«v.  —  SOtl  111  tl  tort  fumvn  dt*  h 


SES  VASSAUX 


145 


riches  oom  (a  et  daiz  de  gnerro. 

LauBUH  i  Tint  o  Ini,  se»  (îk, 

nos  âameÎBoIs  |iroz  et  geittiz: 
3915    onkoa  pluu  bêle  crcatiirc 

d'orne  TJvflot  ne  tîst  nattire. 

Il  en  i  anieua  o  8oi 

pliitt  de  i<et  ceiiz  o  rou  conrei. 

Areotians  i  vint  cuiirÙB, 
302O     lins  ilameiscl^  fiz  KitiiIi-s; 

eil  amena  mil  Hicvalicrs 

estre  la  geldc  et  les  anHiiers; 

del  cair  d'un  lion  ot  cecu, 

i|ne  Ilcrculé»  aveif  veincu; 
'i92,h    il  le  {lortot  par  molt  grant  gloire, 

ce  ert  signe  de  la  victoire 

ot  de  la  grant  vertn  Ron  perc; 

granz  essenples  do  bien  li  ère. 

Vint  i  li  dm  de  Prenestine 
H930    et  H  sire  de  l'alcntine. 

MesapQS  vint  o  ^^rant  haroage, 

ta.  Neptuni,  le  dcu  marage; 

cil  li  trova  mil  dievaliers 

et  le»  aniiCH  et  icâ  destriers; 

poltrels  oroDt  de  Capadoce, 

ki  n'ont  meliaiiig,  Jalc  ne  bocc, 

d'un  uicrveillof!  bnraz  de  nter 

et  molt  sont  legier  a  anuor, 

ohevals  n'a  807.  ciel  pins  vaillanz, 

J*J^  Û  r.  h.  moDJt  et;  F  ert  -  S9I8  Alinéa  thu»  P.  O  i  fu  -  saH 
'™lw»  p.  et  bftrdia.  —  SHIi  G  «i  b.  o.  —  syiT  y  Icil  en  ».,  D  il 
^  -  ayi6  D  m.  .M.  OFIIL  V.  .r;  HIF  en,  G  ft;  HI  im  c.  3919 
**■  HlOV.  —    3WI  F  ecDt  c.   -     :t022  ï  sans  router  le»  arliale- 


lOD 


«mtttsU  ett  P  «•  g.  ~  Sim  m  dun  cuir  de  lion;  FI>  do  o; 
"•  *021  111  ot  ftbstii.  —  8020  U!  c.  0.  enseigne  d.  v.,  P  et  por 
•J»  ».  —  S9ÏT  A  ut  p.  —  31>2ii  et  $930  omia  dans  F;  A  Pele- 
*Wli  (îD  Palatine.  -  S931  AlinM  Amt  OD.  —  3932  I  Zephyrua 
QiU;  in  c.  «mena;  —  S93.S  jiW7«*flM  veiT  .1949  omis  dam 
«:  A  ot,  m  lert.  —  !t1>36  AHI  not;  A  laie,  y 
.i^nw  y  et  luiilt  tes  doit  un  bien  uner  (Hl 
'luiter.  -  i92Q  0  si  mont  ai  v. 


10 


^m^^Tid 

DESCRIPTIOK         ^^H 

^Ê 

mais  ne  vivent  qnc  Beal  treU  anz 

^H 

avant  n'eu  piiet  un»  seule  durer; 

^B 

ne  sont  des  ives  de  la  mer 

^H 

ki  eu  mer  rivent  Hetilement, 

^H 

si  corn  convient,  totes  del  vent; 

^m 

uiolt  par  eu  sont  hiien  li  poltrel 

^B 

et  a  nLcr^'eille  aont  isnel, 

^B 

et  molt  Bcrcicut  do  grant  pris 

^K 

se  viveieiit  iiuef  auz  o  dis. 

^1 

Vint  i  ClanduH,  uns  ricbes  ciiens. 

H                       3950 

ki  fn  sire  des  Sabiëns; 

^H 

venu  i  stnit  li  Salmrin 

^H 

et  li  Paillain  et  li  Latin, 

^B 

cil  de  Napleu,  eil  de  Salerne 

^1 

et  vindrent  i  oil  de  Volterne. 

H                       3955 

Ne  Bai  que  aL'outasse  pla«. 

^H 

car  tant  en  aaeulila  Turnus, 

^H 

que  t^enz  de  pié  que  ehevaUers, 

^B 

<[a'(in  les  prisa  set  vioz  milliers. 

^p 

Enpri^s  i  viot  une  niesefainc, 

8î)6(i 

ki  do  Vnleane  esteit  reïne; 

Oauiille  ot  nom  la  daineiselc, 

a  jpant  merveille  par  (u  hele 

et  molt  esteit  ilo  grant  |Hieir; 

^^^a 

ne  fu  femme  de  son  savoir. 

^^H 

Molt  ert  sa^-e,  proz  et  eorteise 

^H 

et  molt  dcmeuot  grant  rielieise; 

^B 

a  merveille  tetieît  Iiien  terre 

^^^H              3040 

D.  T.  no  mes;   lil  koI   i|ut>.     -    3U1I  D  ; 

^^F           eschapcr,   mil 

nin  .1.  il.  ~  :i^M2  D  mats  s.,  G  et  a.   — 

^^H           D  TionncDt.  — 

.t!H5  t!D  polrel.  -  :ii«T  D  praioii.  —  39 

^^Ê           — 

(iritu  OiniL  I>  (J.  1.  V.  -  .11150  III  ierti 

^^m           39:>l  A  Saraciii. 

Fi  lUrliarin    -    31):>2  IlI  Puillois,  A  l'o 

^^B           VOV   njoHtmt  tUtuv  rerv;   f\   If»  Hotm.   —   8UM  HID  «t[ 

^^H           m  et  avec  otis 

cil  (1.  V.,  A   vt  viiiilMiit  i  c-il  (l4>  uitl   i 

^^m          i  V.  —  3<J&j  D  Qui!  vous  un  diruiu  ju  plus.  —  HWW  B  qi 

^^H          y  a  piu.   —  3U&8  A   i|uil  un  i).-.  H  (|.  H  uâuia  .ii.  c.  ni.j 

^H          5D5U  D   omiïf  t. 

—   3lHit)  F   Vocasuc,  0   Vofaiant*.   —   m 

^H          estait  b.;  F  unt  f.  Ii.;  V,  m.  estûlt  h.  —  iWi  F  de  mn  a^ 

^^B         — 

counoUe  prous  «i       .    r                   î1 

^^P          ooU  molt  gnuit  barnago, 

^   ^ 

^Bl 

.  ----  :;  j  "  1.1^ .  "  "^    ■    -r  -«ïr. 

".-    --  -fi    -.LT   Ir    -1    fi-a>«iliir 

•  -    •^"■:  i  -r:       z    _ru.^ 

UV  en  li  n.,^.  eu|,rés  k  fan.'. 


;»\ 


■-  *AtlEu  -  ^«iîiHi  omit  p„  j.  ^  jg,„it         .j,,-„  I,]  ,,,,.„  ,j 

„'_"*;!";  t  -  :,,:,  „,  ^-„^  ^  ^g  f  „^  ^    ,,  ^,,,^^,.^  ,,  ^  f 

A  «A,  L         ^'*"^'  ^  ^''^  ^""  *"""■  ~  ^""^  "  '■  "  ''    "  ''*■  ' 
^  P  f '"  ^  P«*»we    ^   3.|77  F  le  i.  <|Lif  llA  i  fil  i-nlfrntiii-. 

^  »  B  ^  -  ah  ^'"  '!■*■'*'  ^  entrawi  van  ai  «itrwt  ï'.-l  r» 

*"«  nHu  ^ta.  p.    ,  ,     ,  .         . 

lU  ~  5«.m      '  ^  "^^  'brrierr  d-   ira   »!*»«.• 


'»  «  i.-  m  j  i_f  '^    "^  —  *^' 


Uiit^ 


**n  il  v>r'   l-  Vil'..**   iM.^ 


DESCRIPTION 


'l'''^         4005 


ear  plus  blanclie  ert  que  neia  ne  glacû, 
3995    ©ntremeliee  ert  )a  rogi>r 

aveualuient  a  la  blaoï-hor; 

molt  ot  bien  faite  la  bocbete, 

DOD  giiairoâ  grunt,  maïs  fietitete, 

niCDU  serrées  ot  les  dcuz, 
4(H)0    |>luB  reluisent  que  nnU  &Y^eaz. 

Qne  direie  de  8a  belté? 

£u  tôt  le  pin»  Ioqc  jor  d'esté 

ne  direie  ce  qu'en  eateit, 

de  la  belté  que  ele  aveît. 

ne  de  sch  mors,  de  sa  bunté, 

ki  valent  ndelz  qne  la  belté. 
Mi)It  pîir  ert  liele  la  rcïne. 

Vers  l'ost  ebevalelie  la  mesebinc; 

ebevels  ot  sors,  Ions  jusqn'as  pie/., 
4010    u  uu  fil  d'or  les  ut  trooiez; 

bien  fii  la  daine  estieit  vestne 

de  porprc  ueire  a  sta.  obar  nne; 
,    la  porprc  fu  a  or  browtoe,     \ 

par  grant  entente  In  uvrco. 
4015    ïreis  faees  serors  la  lirent, 

en  une  rbunibrc  la  tisBirent; 

ûba.<tcnnc  d'els  «'i  essaia 

ot  80D  saveir  i  demui^tra 

ot  tirent  i  peissuns  marages, 
4020    oisels  volani,  bestes  siilvagea. 

:i!i94  Hl  plus  blïtic  iiuu  Df8l  nuit'  nv  g\.;  1>  qui  fu  plus  hli 
JMM  p-  hlaas  q.  n.  sor  gUco.  —  3U'.>&  rt  3990  inttrvmrti*  tiang  [11,  i 
o  U  r.;  A  color.  —  SiiUO  HI  itrl;  A  o.  -  S>>9T  ni  sut  miinek»  com  .1 
bocetes.  —  399S  A  dciI  g.  granz,  ti  ne  uilu  g.  —  3UV9  et  4000  omi 
datuid;  Hl  et  ot  mcuu  serre  I-  tl.  —  -IUdo  D  p.  rulujsuuz  que  aest  &»  ^ 
plus  biftns  qiiyvolrc  ni;  n.  —  4(11)2  A  en  lu  plus  h\t;  1>  itii  un  dos  ptfl 
loua  ion.  —  -iDDf  ii  il.  —  4UM5  tt  4(H»}  omin  dont  IIKJ;  D  omet  prtmU 
ne,  blatite.  —  \w^  I)  qui  luiex  vaient.  —  40«7  tan»  nlinài  dans  IDG;  I 
mvscînc.  —  4tioS  D  citcvalcboit;  U  mole  rev^Itoit  biun  ta  roiac.  —  40^ 
D  btuis  jusqu»  su»  p.;  G  cavuls  avuit  dor  dusqiu  pies;  III  e.  o.  s.  j.  ( 
p.  —  40U>  D  furout  t.  —  4tMI  I)  molt  ~~  4012  G  (lun  por)>ri<  noir.  - 
40U  G  ricuise.  —  4<)l&  Jn.  scaucs  s.,  Hl  .lu.  tnult  sages  s.  —  1016  Qll 
rocha;  G  tendirout  —  4014  111  et  de  s.  a.  i  oioalra.  —  4U19  Hl 
(t  i)  flreat. 


Jk 


DE  CAMILLE 


119 


Vestae  fu  csfrcitoment, 
B .  deeufl  fu  eciuto  lattchcmoat       . 

A      x  d'auc  Htji^eeinte  a  or  tirusilee,   J 
meuDëment  crt  hotonnee; 
4025    elialfiee  tu  d'un  «iglatun, 

si  8ollcr  furent  d'au  poisson 
de  cent  folora  menu  vairié; 
a  or  furent  lié  H  \\\é, 
ses  mantcls  fu  riclica  et  eliicrs 
4030    et  fu  toz  faiz  a  escliai|uiers; 

Tuiis  tavclï4  crt  de  blanc  liemiinc 
et  Taltre  ert  de  F;ole  niartriue; 
vols  fu  de  porpre  impérial, 
li  ta»8el  furent  a  esma). 
4(fàh    U  orl68  fu  iiicrvcillcH  lieU 
et  fu  de  gorges  d'un»  oisels 
ki  ttuelent  pondre  cl  kmr.  de  nier. 
Sor  l'onde  siéent  al  oover, 
cent  l&Uea  euvent  eu  parfont; 
4040    de  ai  chaido  nature  août, 

que  se  desus  lor  oés  seeient, 
de  lur  chalor  toz  les  ardrcient; 
bien  fu  orlez  de  ees  oisels, 
des  i  qu'a  terre  li  aiautelH. 
■1045    Ële  en  ot  entrovcrz  les  pans, 
que  U  parut  li  destrc  lland, 
et  chovalebot  un  palotrei 
qui  Hoz  li  niciuc  graut  enfrei. 
Onkes  ne  fu  tant  g:onte  bcitte: 
4050    corne  nei»  ot  lilanclio  la  teste, 
4t»31  A  T.  u  fit.   -   -IU32  P  desor;  A  oointeuent.  —  4023  niD 
HI  bien  ovrec  ~  4n2i  Hl  m.  dor  b.  —  4035  HI  clmuces  avoit 
126  DU.   —    4037  et  4028  umû  (Uim  HI.    —    4028  A  ti   liu  p.,   D  si 
pie.   —   4029  A  li  m.    —    luai  et  4/lHS  omin  dann  III;  (i  colers.   — 
|D  L  en  do  gole  de  m.,  G  et  li  autrea  do  Bebelinc.   —  40.13  HIG 
403Ô  1>  »oat  de  Jt.  oysiaus;  G  11  o.  merrillos  et  b.  —  4030  lUd 
);  D  qui  molt  par  soot  do  gorgo  biaus.  —  40.H7  If  prendre  es  fonx. 
I3t>  EU  sus;  A  et  a.  !■  aolleat  covur;  G  coloer  —  4i)4l  GUI  n.  se  H 
—    4044  ill  deai  a;   0  dus  ()ua  t.  tu  I.  ld.;    D  jus  quA  la  U  —  4047 
jl  c  —  404â  D  8.  li  demeauit  tul  c;  Hl  desroi.  —    404^  UI  plus  g. 
4V50  tt  le  coia  ot  tôt  blanc  et  la  t. 


150  DESCRIPTION 

le  tup  ut  neîr,  et  les  oreilles 
ot  au]bcs(lcu8  totca  vcruicille», 
le  col  ot  bai  et  fa  hieD  ^ros, 
les  iTÎos  îiiden  ot  verz  jHir  flua; 

■1055    tute  ot  vairc  l'cspalle  destrc 
et  tiieu  fu  ^risle  la  sencstro; 
le»  piez  devant  «t  lovinc/, 
et  fu  tuz  hrnns  ])ar  les  custcz; 
8UK  le  ventre  lu  lejfurins 

-iOGO    et  8or  la  erope  léonins 

et  fa  toz  oeirs  de  ^oz  les  alvea; 
les  doua  jambes  devant  sont  falvc», 
les  dens  desriers  roges  eoin  gans; 
les  quatre  picz  ot  trcatoz  blans, 

4065    rieire  ot  la  foc  une  partie, 
l'altrc  blanehc,  tute  crcspic, 
les  jiiez  eopez,  les  jambes  plates: 
niolt  fu  lacn  faix  et  l>icn  ailte». 
Li  palefreis  fu  bien  anblanz. 

4070    et  li  freius  fu  inolt  aveuanz; 
de  fin  or  fu  U  cheveçals, 
faiz  a  pierres  et  a  esmals, 
et  les  reanes  de  tin  argent, 
bien  trceieoH  nicuuiimetit; 

4075    la  sele  ei*t  buene,  et  li  arv'OD 
furent  de  l'uevro  Salemon, 
a  or  tailUé  de  blanc  ivoire; 
Tentaille  en  ert  tote  trifoire, 
de  porpre  fa  la  coverturc 

I05I  D  te  corps  ot  o.,  OUI  lu  topct  n.  —  40&3  et  dOSi  > 
III.  —  4(154  P  todee  vermeiiz.  —  I05ri  111  et  toute  g.  U  s.;  i 
noire  fii  ;  O  et  ot  bicu,  —  Le  rmt  4W55  jiisija'à  40f}7  omi*  i\nn9  II] 
et  4060  ami»  dam  O.  —  4(if;i  PG  dcsur.  —  4W2  A  inmus  d.ot  i 
venuilx  c.  b.  ~  ■4i)64  G  avoit  tos.  -  4067  HI  piuz  ot  petiz  d 
le  pie  copc.  —  4'Hi8  Hl  m.  fu  vistes,  G  liico  fii  coranz.  —  4 
molt  par  «stoH  b.  a-  —  4070  G  II  f.  cstolt  in.  a.  —  4U7I  A  or^ 
(}U  rpnfce»;  I>  furent  dsrgcnt,  —  4074  DlIUi  tniTicliieB.  ~  4| 
B.  —  4rj7(î  m  erent;  O  a  toenvre.  —  nm  A  a  ertalUe.  —  HX 
en;  m  ta  uilie  e.  e.  tout  a  L;  A  ert  a  or  T.;  OU  fu.  -  41)70  i 
ert,  G  d.  p.  estoit;  I  foutrcure. 


oc  CAIOLLC 


Ul 


4060   et  tote  l'ultre  a  feHreAre, 
et  d'iiD  linio  i>aUe  «odeaa  le» 
de  tmcD  arfreii*  les 
li  eslrier  forent  d«  fia  or, 
U  |»eitr»U  ralot  u  trcvor. 

4U8Î)    Camille  vjat  molt  rii  liiiiiiiÉ 
a  l'ost  et  ameiia  grmot  gcat: 
Meo  ot  o  MJ  de  elMvaficn 
des  i  qnc  «  qsatre  «Olicn. 
Quant  m  Lasrrate  vial  enaa 

¥m   temolle  oC  eo  !■  nie  çiut 
boi^is  inoali>F«t  •■•  ae  oiii 
damea,  aieaehîoef  aa  feaaiMrK 
et  esgtiardotet  U  pwde 
ki  tant  eii  pruz  et  taat  ert  I 

^    A  sraal  nervciUe  le 
tote  la  ectts  ki  la  T« 
qa'el  se  AeÊat  oékm 
JMtar  se  ekoraiiflr  al 
F&nri  I^neata 
4100    de  l'attK  part  m 

en  la  cité  a  aie  fwt; 
ta  Aal  fieUer  a«i 
une  lie  ne  tote  cv 
tieaeot  fi  tni,  E 
4105    et  les  teatea  m 

et  Ice  accM^Bca  oea  h 
Onaal  T«nw  vit  r* 


6   t«L  — 


"Mil  m  dnu  /i^MP.  —  «v^l  O  ce  te 

"  rf  if  mi  wt  «ouf  oMM  law  KL  — 

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EioniiifaMai.;  UftfaB^aa^<4^««4k-< 
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IM 


DISCUSSION 


por  lor  fVancliise  et  por  lu'enwr 

a  mon  beHuing  sont  venu  ei. 
4170    MuU  tiiiiblcincnt  les  en  merci; 

se  jiar  vos  pais  m'enor  avoir, 

servirai  vos  »  mon  poeir; 

bien  sai,  so  mo  voioz  aidicr, 

le  t'iiastel  ferai  trchneliior 
4170    que  fcriiiiî  oat  li  Trùian. 

li  Dout  entré  eu  molt  mal  au: 

plu8  cliior  ueu  aelieta  Hnria 

ilclciue,  (loot  il  tu  ocis, 

qtie  ËitcaH  fora  Lavinc; 
4180    tolir  la  me  vnelt  par  ravine, 

mais  il  le  eunipcrra  malt  eliier, 

se  vos  m'en  volez  tuit  aidier.* 
Mesencilts  a  respundu, 

UDs  cuciis  ki  ert  de  grant  vcrta, 
4185    et  dit;  ^Veirs  est  que  tu  ilreit  as. 

A  tort  s'i  cubât  Kneas, 

mais  ja  par  fei  ne!  reecvron, 

ucHtrauge  lionic  xor  uoh  n'avruri; 

aiuz  serioii  toit  vieil  chena 
4I9<)    qac  l'etlttHon  deconeil, 

De  îl  en  pieee  ne  savrcit 

de  vos  tuz  ki  cliaseuns  estcit 

Il  nos  vuldreit  deseriter 

et  Doz  terres  a  eels  douer 
4195     ki  eu  cost  païs  i'out  aell; 

41(18  IIIF  pir;  (;  lUA  fr.;  A  omet  et.  —  IITO  III  doucomei 
durement.  —  lUÔ  GF  qiiOQ  cest  pais  ont  tait  t.;  Ul  ont  fcnno.  — 
A  aiitro  iD.  —  -1177  I  p.  c.  ne  Incheta,  (î  p.  cbioru  na  catâ.  —  418 
quQ  quido  ftvoir  par  sa  r.;  I)  t.  la  ctiidc;  FHI  rnpine.  —  4161  d 
intrrraiix  dan»  III,  je  cm!  i)ui1  le  c.  e.  —  4ls2  111  8c  men  voies 
fol  (I  vor«  lui)  a.;  F  mo  v.  —  -11^3  «niui  alinM  itatm  A.  —  4184  U  I 
F  fil.  -  4lSj  GD  dlst  —  iiso  F  se  conbat.  —  4is;  Hl  m.  par  n 
D  relcoron.  —  II&S  D  eatraiige  de  fui  nous  pauron,  F  e.  home  a  » 
a.;  lU  siu!  II.  —  41  SU  G  ains  scriuuics  vjel  quenii,  HI  a.  s.  v,  i 
—  4litu  m  bien  conçu.;  I)  que  bien  L  cungneu,  F  quo  len  soi 
coïKu;  A  de4|iieneu.  —  41111  A  nen  a  p.  n.  s  ;  F  aiiroit,  —  41^2  fi 
V.  e.  que  ch.  voudrolt;  D  de  touz  nous;  F  ciscuas  de  von  molt  le  b^' 
G  quels  c  o. 


DANS  LE  CONSEIL 


155 


tut  eu  seriou  eonfuDdu. 
il  tiMidroit  veU  en  graut  uliiertii 
et  nos  avrett  eu  ^'rant  vilté. 
Ge  ne  lo  pas  que»  atraion, 

4200    funi  de  sur  no»  le»  CMloignun, 
mais  nos  devou  faire  mesure, 
ce  m'est  avis  que  est  dreiture. 
Faire  le  dois  araisoner 
et  do  tuz  8og  nieafaiz  reter, 

4205    que  dreit  te  facC  en  ta  cort, 
auccis  que  a  uoal/>  ti  tort, 
se  il  do  dreit  laire  s'cutoreo, 
ainz  que  mr  lui  ailles  a  toree; 
enprés  le  fai  doue  dosâër 

4210    et  de  sa  terre  eongeer' 

Mesapus  dÎHt:  «Or  ni  novelesl 
Estrange  ebose  li  (!uuseilles, 
que  it  le  face  aroisonor. 
et  de  tox  acs  niesfaiz  reter, 

4215     11  ont  sur  nus  un  eliastel  prit) 
et  de  noz  bornes  cent  ecia  ; 
ne  sai  quel  dreit  en  preïsson 
se  0  les  fers  des  lauees  non. 
Ëntromcton  nos  de  vengier; 

4220     de  destii-r  uen  est  mcstier. 

Des  qu'il  foriireut  en  la  terre, 
si  L'onieneierent  il  lu  (guerre, 
sor  DÛS  tirent  dcfirncsurauee, 


1196  UI    isiri   s.  c^   OP  lot  en   seriuines   decun   (F   ronvencu).   — 

D  L    I.    VD  g.   chlcrclcj   U  a  ic-  cb.    —    -ll'.»S  ii  et  nos  lomoroit  a 

JtUi>  111  tic  nos  uictoQB  eu  licx   liens;  K  los  jiiu  quoi.   —   43i)0 

ttHt    (on,   eu    SUD   du   qus;    D   f.   ilcssox.    —    4201    III   drui> 

4'2*i2  m  avis  mo8t  quo  scmit  civitiire;   li  iiui  e.  d.   —   42(i;t  MI 

lo  felst  a.;  (iFDA  les.  —   4201  A   et  de  tort  fait  lo  fil  r.;  OF  lor 

CM  OL  — 21l>ri  111  et  qiio  d.  fdst;  A   lui  f  ;  G  enit  en  t.  i*.  —  4307 

it&i.  —   4'iiis  (Il  a.   que  voiscB  sur  htl;  F  auge.  —    42Uii  III  dont 

—    421*1  A  omet  sa.;  F  la  l,j  I  touvicr.   —   4211  Mtn»  alitira  dam 

4211  GFI»  de  droit  fiiire  de  deflier  (F  oi  d.  d.,  (î  del  d.)  -   42IÎ 

[d.  ODUM  en  prundrun.  —   42rj  A  dul  v.    —  4220  F  dois  d.;  Hl  oeat 

GO  ni  a  m.  —  422»  111  sua. 


156 


ÉNÉE  SE 


4225    des  i|ii'il  tirent  sot  nus  fulio, 
si  sorent  il,  n'en  dotez  utie, 
([lie  nos  ne  lui*  volon  nul  bien 
et  que  nos  ueâ  amuu  de  ncn. 
De  lor  part  vint  primes  li  mais. 

4230    Demain  seion  tuit  es  flicvids, 
le  siège  lor  alou  tenir. 
Ko8  nés  en  devon  i)aB  ^tiarnir; 
l'en  deit  grever  sou  anomi 
et  ni  deit  l'en  bien  faire  isai, 

423&    que  Ten  no  l'en  deit  pas  guarnir. 
dea  i  qn'il  viegnë  al  ferir". 
Ceetc  parole  creantcrent 
tuit  li  baron  ki  ilnee  erent, 
par  main  les  iront  amaillir; 

4240    ja  n'i  euident  a  tens  venir, 
que  li  Troïën  ne  s'en  fnieni, 
mais  molt  sont  fui  quant  il  le  cuient: 
issi  ne  s'en  iront  il  pas. 
Bien  aveit  oï  Kneas, 

4245    que  Tnroas  asenblot  sa  gent, 
et  il  no  s^atarjot  noient 
et  nuit  et  jor  faiseit  ovrer 
ot  son  ebastel  bien  afcrnicr; 
il  naveit  talent  de  fnïr. 

4250    SoH  brctesfbes  tist  bien  goaruir 
et  adreeier  les  monteors 


U  vov  4225  JHtqH'à  433t)  onùa  dam  A.   —    422fl  F  sorent  il 
<iue  (in  (lie;  G  ^txe  que  dus  die,  D  uel  duutc  m.  ~  4337  G  vauriens 
Vi'th  ni  ne  DOS  luiiun  du  oiilc  r.,  OP  ot  «[tio  nos  arueriens  de  (F  a 
mes)   rien.    —    4330  A  as   crenim,   D  a  chc\-al.   —    HIF   ocs   on  d> 
mes;   D  ucs  en  do7on  do  rien  g.   —   Le*  i-cm  4282  jusqu'à  4237  i 
<ians  m.  —  42.14  1)  et  si  le  doit  len,  GF  et  bien  le  d.  e.  —  4396  D 
T.;  0  desl  qne  ce  Tl^e  al  f.  —  1237  Alinéa  dans  ni;  A  celé.  — 
Aliu^  dans  D,  irons;  F  pur  matin  l.  a.  —  4242  F  que  icon  qutdent 
424S  F  car  il  ne  fiiîrunt  ensi  pas.,  (*  il  a.  a.  i.  ii»l  pas.   —  4244  HI 
—  4245  HI  griiul  ç.  —  4246  AGF  omfttntt  et;   A  U  no  satardolon 
GF  il  n.  3  do  n.;  ni  «e  t.  —  4J47  III  car.  —  4248  D  a  son  cïi.;  HI  i 
fort  freuer;  G  tvfenoer.  —  4350  D  falsolt  garnir;  GF  fait 


PRÉPARE  A   LA   CfUERRE 


157 


et  afenncr  les  alcors; 
tôt  environ  par  les  puMz 
fÏHt  endrceier  cspicK  foibiz, 

4255    granz  pierres  meire  et  |>elH  agnz, 
CQHcîgnt'B,  la  nées  et  chou/.. 
Enbanster  tist  ^t&uz  besa^nes 
et  doleoireK  eriniolueg, 
alvcA  fÎHt  luiro  do  dcHim 
et  les  lancieres  al  pié  jas; 
gTsnz  eliars  fwt  defuni  atacliior, 
et  qnaut  voudra  a  l'aproeliier 
et  cil  voIdroDt  anioiit  monter, 
<|ne  l'en  lor  laist  les  cbare  aler: 

•4265    ki  coDKeUz  en  estera, 

a  molt  içrant  peine  resordra. 
Cent  enfleifj^ncri  inist  ci  donjon 
et  en  rnileu  t»on  gonfanou, 
ki  fu  de  porprt;  o  listes  dor. 

4270    Soz  Troie  le  eonquÎBt  Ileet'ir, 
quant  il  Prothèse laus  oeist, 
ki  la  première  joste  (ist; 
]>remierâ  i  vint  o  son  eslbrz, 
premiers  Josta,  premiers  fu  morz. 

4275    Molt  ert  riches  li  gonfanons; 
mil  qae  enseignes  ijne  ]>enon8 
d'or  brosdees  de  mainte  guise 
î  ventoluent  a  la  hist;. 


S  Ce  ver»  tt  U  gitivanl  mntt  o»m  dmw  HI  rt  lea  vtn  4263 — 
toiU  omi»  dant  F.  —  42:il  CD  vt  dre«ier;  O  i  e.  f.,  D  ot  e.  t  — 
^^i  ft  4206  intfrvrtiis  dan»  UI,  «t  p.  a.;  (!  oitftre  ]t.  et  p.  a.  —  4237 
DeuBiter.  Ht  enbanter.  —  4259  H  doloures,  Â  doloircs,  UK  doloircs. 
<Ï9ii  et  4ii60  oniù  dnna  ÎIÏD;  0  eagieu.  —  42SI  G  gol».  ~  4202  D 
quiBt  vouilroient  a;  UI  qae  q  ;  A  lo  depecier.  —  4263  G  al  mur  m. 
itm  G  m  lor  lura  les  gais  a.  —  42f»5  D  cil  qui  c.  eu  eera.  —  42fM 
James  aal  lour  ne  r.,  A  a  g.  poîncs  on  r.  —  42t)6  I  et  aveu  aus.  — 
I  lues.  (î  letn».  —  m»  D  sor  T.;  A  la  c.  —  4271  III;  D  L  dut 
loolus  o.  —  4372  I)  j.  i  f.  —  42Ta--/.?9i7  snt%t  remplacés  flam  III,  t. 
mttf»;  D  primes.  —  4274  V  primes  i  vint  prIm4Mi.  —  427.'*  Alinfa 
Il  l).  Dont  fu.  —  427fi  A  la.  r[.  densoignes  de  p.  —  4277  G  lor  bros- 
tl  1  gr  brude.  -  427b  D  II. 


VENDS  KT 


Molt  par  senblot  forz  li  cliastels 
4280    et  a  mervcillo  par  fu  hola, 

do  viande  fii  ropleniz 

et  de  bucua  bornes  bien  guarniz^ 

ki  forent  molt  bien  duit  de  gnerre. 

Li  dnintelB  sîat  eu  blnnt'be  terre 
4285    et  por  ce  distrent  Trotan 

que  il  avreit  nom  Montalban. 

Quaut  Kncas  ot  aprestt^ 

et  son  chastel  ot  ordcné, 

eels  a  loiiz  ki  dofeiidreîent 
4290    et  cels  ki  cl  chastel  sercicut; 

partot  ot  mis  arbalestiera 

et  SCS  serianz  et  ses  arebiers; 

mil  cbevalicrs  apareilla, 

que,  des  que  li  bcsoinz  vendra, 
4295    que  tendront  le  torncieiiient 

fora  dcl  chaatel  contre  lor  gent 
Des  qu'  Eueas  vint  en  la  terre 

et  qu'eBmeUe  fu  la  guerre, 

Venus  la  dees^ie  d'anior 
43(H1    ert  de  «on  fil  en  graiit  tVeor, 

ki  enclos  ert  en  Montalban. 

El  vint  a  «on  seignor  Vnlean, 

ki  molt  ert  maistre  de  fur^^er 

or  et  argent,  f^t  et  acier. 
4305     El  l'aeola  estreitement 

et  baiF;a  le  cent  feiz  et  cent, 

molt  le  blandi  et  loscnja. 

Il  li  demande  qu'elle  a; 

«Ï9  D  6er.  -  42SO  A  en.  —  n^\  A  «rt  bien  rainpicir.  —  4« 
Iffondonmos.  —  41S3  t>  qui  bien  diiit  fututiMiT  de  g.;  G  qtii  ntuli  p 
d.  —  43SS  A  omet  d,  p.  c  d.  H  T.  —  42st;  1>  qnil  ktoH  a  nom  M. 
4287  Alinéa  flima  I);  F  q.  noD  castel  ot  afenoc.  --  42S<  F  ôvmk 
lance  Wcu  »nne;  A  tôt  o.  —  42M  F  t.  oalist;  0  »Ioi*.  —  429rt  FI)  i 
onn.    —    471)1   D  p.  t.  ot  ses  t,   F  p.  tiilst  ;<(>3   a.  4?D^  FD   si  J| 

—    4W4  A  «rrn.   —    *t!>!t  1>H    lt*n()mù<fll  t.:   F  <fiti|  tiefriKMit ,  ti  ^f^ 
ant.  —  42it7-^5.'ï?'  """.  ■  ...  ■,  , 

t  B.  (f.  Mn>r.    -    ;  .: 


■ 

^^^^          VULCAiN                   ^^^M                          ^^H 

s£  rcqiicrro  le  vncU  de  rien                                      ^^^| 

43LI) 

l 

qnc  faire  pQifuso,  el  l'avra  bien.                                   ^^^| 

.Sire/  rait  oie,  ,qnc  feras?                                        ^^^| 

1 

Ge  vei  qne  mes  tiz  Enens                                            ^^H 

eet  arivez  en  l^omlmnlic                                              ^^^| 

0  ascz  poj  de  compaignie;                                        ^^^| 

4315 

vers  le  rivaf^e  s'est  entrait,                                          ^^^| 

en  an  tertre  a  an  clia«tcl  fait;                                    ^^^| 

n'a  dqI  seeors  ne  nul  radoe,                                      ^^H 

1 

0  sn  gent  etiit  iliiei'  endos.                                           ^^^H 

: 

Tarnus,  ki  est  se?  cncmis,                                         ^^^| 

4820 

ncl  vueit  eonsentir  el  pans,                                          ^^^| 

somonse  a  s'ost  ^rant  geut  atlnc,                             ^^^| 

[ 

a  mon  fi)  vuelt  faire  rauenue.                                      ^^^| 

1 

Aeerra  le  en  Montall>an,                                               ^^^^ 

mais  bien  le  pnet  teuir  un  un,                                    ^^H 

4325 

car  guamiz  est  Me»  de  vitaillc                                   ^^^| 

0  bien  li  puet  tenir  bataille,                                        ^^^| 

1 

bueuett  armes  H  convendreit,                                          ^Ê 

1 

qae.  se  Turnus  l'aatisseit                                              ^^H 

1 

de  comliatre  sei  envers  lui,                                          ^^^| 

43:30 

cors  cuntrc  trors  tôt  seul  il  dui,                                   ^^^| 

. 

quil  etlst  nmiea  eonvconblcs,                                       ^^^| 

a  ocs  Sun  eor»  liiun  detV^u sablée.                                   ^^^| 

Ce  te  demunt,  ce  te  rcquier,                                      ^^H 

' 

or  ai  bejtoin  tlt^  ton  mcKtier.                                         ^^^| 

4335 

He  joïr  Tucls  mais  de  m'amor,                                     ^^^| 

or  la  deserf  par  ton  labor:                                          ^^^| 

molt  mu  deis  bien  le  jor  servir                                   ^^H 

ki  la  nuit  pnez  u  inei  {^esir,                                        ^^^| 

4910  0  qail  sacc  rfttr«.  —  4dlS  G  se  sont  t  —  iMd  0  ont.  —  4317         ^^H 

h.  ».  —  43lf>  A  tloec  est  o  un  g.  o.,  0  od  tôt  n.  g,  i  est  e.  —  4SI9         ^^^h 

f  dans  D.; 

0  lui  ot  9C!3  liunii-s  velt  coiiqnc-rro.        4320  Tiimtis  ot         ^^^| 

r  de  la  terre.   —   4^31  A  BoiDODt  sun  est  i*a  g.  t.;  0  ost.   —   432S          ^^^H 

.  —  43J4  CI  U  lo  p.    —    L'a  vtr»  4S25  jusqu'à  43!iS  vimnml  daitë          ^^^H 

'>%S:  G  n'xL  —   J.t2r>  (;   ut  ti^nir  pitet  molt  bien  b.  ;  A  o  bien          ^^^H 

!l  A  U  atlraolt,  I)  saaHAitolt  ~  4:130  D  c.  i  c.  trestoiit  s.          ^^^H 

ftvrre  B.  c;  fî  <>t  auol  a.  c.  d.  —  4.1:1.')  A  ot  te  r.  —         ^^^H 

L 

n  —  4337  G  (luit  —  439S  D  (lUtnt;  G  paet                     ^^H 

hi-. 


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-T.»       -T.       a      "T 


«   :*-.-îA 


MARS  ET  D£  VENUS 


161 


et  tnostra  lor  tôt  eu  aperi 
eele  arultire  a  (lescorert. 
Celé  chtme  denidot  as  dens; 
por  qaant  s'en  i  ot  il  (b  telfl 
ki  volniosent  esire  ensement 
latiié  0  li  estreiUMiicnt. 

•4375    La  (leesBe  m«U  n'en  marri 
et  son  Bcignur  molt  eu  haï; 
one  pais  ne  li  mostrn  atuor 
Dc  bel  Bcniblant  juRigu'a  ccl  jor; 
oncor  le  fetst  a  cdvïk, 
«'ele  ne  volsist  une  rob  fiz 
cUat  Imlbero  et  eaeu  furt 
por  guarautir  hou  cora  de  mort: 
ne  fant  p<tr  srni  le»  ariiiCH  faire, 
en  pièce  nel  prisust  el  j;uaire. 

-4385     Son  maltalcut  li  ^lanloiia, 

por  son  besoin  se  pun^ensa, 
qno  Tcu  ileit  bien  ilucc  preîcr 
o  l'en  vneit  alkcs  cspiciticr: 
blandir  et  losengier  estuot 
00    et  Bupleicr,  ki  mai»  ne  puet 
La  unit  fn  l'acorilance  prise, 
Venus  a'en  est  en  grande  luine 
por  eDplcitier  de  sa  besoigne. 
VuleanK  ne  ijuIhI  unkes  ensoigue, 
)D5    Tendeiuain  est  matiu  levez, 
toz  ses  ftvrien*  a  apelez 
et  nrcia  lor  de  eoujêncier 


l'O  A  ccJ»  STontnre.  —  4372  A  p.  q.  se  1  ot  il,  D  p.  q.  il  en  j  ot, 

si  ni  ot  il.  -   IS73  Q  V.  lot  piiReuieiit.  —  -1374  0  a  II.        4iTn  D 

—  457ft  G  s.  on  en  li,        -l-l??  O  iâm.  —  437ï>  [>  uni  bvl.    GD 

itrtàJ-  vrf%.     F.  Ir»  iwIfK    -  4;*î»  D  Ir  foist  «lie  molt  u.,  fi  n«  Iciuit 

rcqub.  —  43Se  0  mau  de  voloit  —  4:it)3  U  u.  t.  seul  p.  I.  a.  f.; 

j-  4aM  A  a  p.  -  4367  U  qutt  le.  —  43it»  D  Vulcan  venlt  a.  «.; 

■UKO  (î  et  ao»p1i>I<^r  ne  puet.  —  43Mi  et  loxotn^icr  qni  mius 

«éri  Aanik  <il),  la  coiirurde.  —   43^2  l>  l'ii  garde  m,,   G 

431»4  1*  ii»o,  G  ni    —    4S1IS  111  MUtru,  Viik-aiis  sust 

i*^  Il  au  c,  A  (lauo. 


ir.*2 


DESCRIPTION 


l'ovraigue  faire  et  ospleitier. 
Par  les  forges  le  feu  alament, 

4400    les  fnrnaises  ardent  et  fouicnt, 
bâtent  le  fer,  teDprent  Tacier. 
ViileauK  couieucë  a  forgier» 
H  ^giiur  lièrent  asiireiiicnt, 
ki  bateient  l'or  et  l'argeDt; 

4'I0&     nitjlt  «'arguënt  et  nuilt  tt'an^oîssent, 
as  eudiimes  li  martel  eroisseut 
Ne  sai  que  aeonta^so  anpleie: 
n'i  mist  mie  Volcans  deas  mois, 
que  le»  arme»  a  aprestoes. 

4410    A  BA  femme  les  a  doimccfi; 

Imcoes  furent,  el  mont  n'ot  tels, 
ncs  pettst  pas  faire  ocm  morteU, 
□e  il  puis  teles  ne  feTst, 
■■"^      ja  taut  no  s'en  entrcuieïst 

4415    M  halbers  fu  tresliz  d'argent, 
mcDU  mailliez  iiiolt  sotilment; 
forK  ert  et  merveilles  levers, 
,         n'i  feïst  rien  fers  ne  aciers. 
Meuu  listez  fu  li  lialbcrs 

4420    (le  mailles  d'or  tôt  en  travers, 
les  manches  et  li  uors  trcsto/ 
et  ensement  li  pans  desoz; 
par  colp  que  nus  oem  i  donaât, 
ja  une  maille  n'eu  ftUsast; 

442ij     et  cnsemout  le»  genoilliercs 


4Sfl^  A  ■  f  —  43811  III  le»  fpH»,  G  lor  fus.  —  44«1  TT 
4102  lien  coiiienca.  —  -IIO.S  llID  ovritT;  111  durvueat.  —  4405  ri 
ûtHi»  tl'ins  111.  U  et  m.;  A  larKiifiit.  —  1407  HI  n.  s.  que  laloig 
plus,  <î  ne  »ai  aconttT  Jor  t^»|>Iui)ii  l)  :u  tto  [iliiji.  —  4I0S  III  ju. 
i  nist  ou  (1  tih)  petit  plus,  A  ni  p&r  niist  par  {lu  V.  Ji.  m.;  1>  4.  n* 
4400  ni  qnant  ut  I.  ».  a.,  l>  qtiil  a  I.  a.  s.;  G  ot  a.  —  44IU  DI 
les  1  pnMenIvcfi.  —  llll  D  rii>t  hotn  tnh.  —  4412  I  puot.  —  44 
Qcïs  pnis  cclk's.  -  1414  A  j.  t.  lilun  ».  i*.  —  441^  AHnrn  lUin»  Vf 
4lir.  r,  maiïMc»  minu-,  HI  m.  m.  et  ».  —  4417  D  f.  cftoit  ukiU  vI  l)iv« 
41IS  «  ui  fi.rfoUl  f  -  44I'J  II  inn.  -  4421  0  tn-aUmt,  -  4422  !•  le* 
(oui.  III  Itu  p,  (1.  -  4423  m  ja  p.  c.  t)U4.>  on  i  (L  -  4134, 
M  f.  —  i42&  D  geouillEors. 


DES  AHMHS  D'ËNËE 


103 


d'OT  ot  d'argeut  fureut  |ianierofi. 

0  le  haiborc  ot  lielme  cler 

de  C08t68  d'un  peÎKHon  do  mer; 

molt  par  fii  forz  et  bien  InisaDz. 
4IH0    ge»  preifl  fii  de  set  \\m  be»aux; 

ki  do  desns  ferist  d'espce, 

aneeÎM  fwt  el  tnte  PH^nmee, 

qu'cl  aliatÎHt  de  l'elinc  tant 

ki  uQK'Utast  un  peis  pesant. 
4');i5     For/  lît  diiTH  t"u  et  lànn  entiers 

et  fu  liste/,  d'or  par  qnurticrs: 

eus  el  pomol  ot  quatre  csma]» 

et  quatre  picrrcH  iiatumls, 

et  H  cercles  ki  fti  de^oz 
4440    ert  uiolt  bien  faix  a  or  trestux, 

a  riches  pierre«,  a  cstiiuls; 

et  d'une  pierre  ert  li  nasals 

ki  par  arme  ne  fust  cassée 

ne  taîUiee  ne  nndolilee. 
■144Ô     De  la  coste  d'uu  f^raut  peissuu. 

ki  eut  en  nier,  cetus  a  nom. 

de  eelo  ot  fait  Viilcans  l'escn, 

ne  puis  ne  ainz  si  hiicus  no  fa; 

forz  el  Icperri  ert  a  merveille; 
4-lOÛ     lu  tarf;e  eu  ert  totc  vermeille, 

;>4I2(1  III  tontes  plenierfs,  U  f.  entiers,   A  firent  p.    —    442T  AUnro 

III.    I  mis;  lit  fu  lUuine,  <}  fli  leluittl.  -  4I2S  li  et  au  ^  ilun  \\.  il. 

lA  dt9.>t('ort^t>,  D  <le  roiieho;  I  de  p.  —  UÎU  HI  Itiax  cJer  et  1.  —  14:iO 

b  faloit  (le   -in.  c.   b.     nD    f^outtHt  <J>nu:   rrru.      V.    Us   nuira.   — 

-4435   fimi»  itaw  HI.     D  qui  deaaus  r.  0  Ivspce.  —   44S2  A  MHZ  f. 

I L  (.  «Ue  «.  —  443H  A  que  nabadst  ilc  nul  luu  tant,  —  44S4  <■  <|iir 

Mtist  —  448»  m  f.  «t  i).  termes  et  e.;  U  (.  ta  et  <].,  (i  molt  par  fii 

—  44:iB  A  fri  titu)!  bien.  ~  4  PT  III  ileniis  en  hiiui  en  nu  L'Hiiial.  — 

m  «t  une  iiivrre  uatuml.    —   iVM    4413  omi»  iIidia  A.     III  îerl.    - 

ti  de   fin   or  loa.  —    44tl  -144.')  umin  d'ini  II,     G  laÏH  rttl  n  p.    — 

bl  mnb  il.  fine.    —    4t4:t  [Il  <iiii   iiu  piicl  (Inruiu  t'xtrt-  ipuLoseu,    (J 

■mil»  oe  tuHt  quMioti.  —  4444  III  n.  (.  ne  est^runet,  O  ue  île- 

u  no  etiluut!»,  —  4445  AUjiM  ilanis  Ul>.    <*>  dimt:  c.^  A  de  g.  p.  — 

UI  «1"^  '^^  ""^''  '^**<    ^  *'^''  ^'  '"^x-  —   '^^'^  '"  <'*-  '^'^'''■i  '>^^  '■  (l*^ 
'  44&I)  lU  Itt  eiUur  va  esiuil  v.,  t;  et  la  t.  ert  l.  v ,  D  Is  t.  e.  t.  v. 


wem.  aUn  tnL  àr  n  astnc; 

mt.ih  ert  ^*'*"—  et  Bdll  Cft  dvre. 

que  ne  p^et  cArc 

De  |ar  tasee  «e  par 

fere  ne  a^^tb.  ^  i  fieflwtt 

ue  ]klBs  que  ^tm$  ni  foriêîrt. 

D'oT  fi  toc  fi  ee*?m  oricx, 

de  treis  bmd»  ptfU  listei 

et  •  mmU  baœ  «slentre; 

(ncrrec  î  rt  i^r  Irif  srâeft. 
et  baes»  eemils  *  entrenâan; 
d'«&  vert  tijp3i«<e  (m  l«  bodOt 
¥■*  «1  l'oiie  ot  40  eçeariwde, 
kî  par  aait  ^dot  tel  rUtlë. 
cv/iB  ie  «e  lasl  un  jor  d'esté; 
la  ;nnge  fn  d'an  baen  oifreiB; 
oftc  Id  «en  not  eneii*  ne  reia. 
L'c*p«  fo  molt  bien  forbie, 
furpee  fn  par  pant  swistrief 


DE   LA   DESCRIPTION 


1G5 


fers  ne  aciers  ne  la  tenist 

ne  iiiHi'lirc  hU,  k\  V'i  fcriHt; 

molt  en  relniseit  l'alemele, 
b.4480     l'eu  la  poIlHt  inetrc  en  roi-le. 

0  letres  d'or  les  mers  î  tîst 

VnleauH  et  Hun  nutn  t  eHcri»t 

Li  helz  en  fn  tut  tic  An  or 

et  d'ivoire  ti  entretor; 
4485    de  lil  d'or  fn  denoz  lie-. 

et  molt  cstrcitenient  laeicx 

por  nticl/.  estreindrc  et  niiulz  tenir, 

qnc  el  ne  tormtst  al  fcrir. 

D'une  eemeralde  (u  H  }H)nz 
4490    eu  sora  l'espcc,  toz  rconz. 

Quant  ViileaDK  i'ot  ajinreilliee, 

en  s'enclunic  Ta  CAHaico, 

0  il  feaeit  ku  forjïeHre, 

ki  molt  ert  graiiz  et  uiult  ert  dore, 
4495    eet  picz  ert  lee,  e^pense  nuel', 

ne  la  traîsiasent  trente  Imef. 

Il  i  feri,  t*i  la  trenrlin, 

JQS  qa'co  terre  li  Itranz  cola; 

g'îl  no  l'eUet  ^\  liteu  tenue, 
4500    ce  eoit.  ja  ne  fast  ninis  velle; 

onc  en  l'oBpce  ne  parnt, 

el  ne  plcia  ne  el  no  l'rut. 

N'est  nierveiilo  s'ele  CKteit  tel», 


ItTS  I  liiflo  «iuL    —    -147^— IISI  omu  dtma  0.   —    l4Sil  II  puoît.  — 
ill  a  lotirai  que  ]«r  sons  I  iiilslt  <*  In»  lotrcs  tlor  sa  aicro  i  inist.  — 
.1^7  G  01  V.  t.  a.  —    4-l!i-l  D  tit  (I.  lom  I  ,   (>  i|iie  mtst  viiletDs  de  son 
ir,  m  0.  d.  fil  li>ntrt!atf>itr.  —  ■14sft  (î  dim;  HI  fti  »>tmlt  \l\  A  fu  treK- 
l  -  AÀhG  m  t't  i>.  t'nlatie.  —   44S7  I»  et  a  t.  ;  HA  ferir;  <;  l-I  por  f 
DG  qm-lo.  -   M^M  n  dtine;  (t  (Itm  aeliatos  cstolt.  —  *W\  Alinéa 
Cr  vt^n  rt  k  fuitHint  xnnt  omi»  il'rii/r  I.   —    44it2  (}  dedeus  s. 
:.  —  H'J3  et  iVM  intnrcrtiv  Hnnn  III.    HI  U  oii  f.j  D  h  furgL'rie. 
0  iiul  fil  icraiiz  et  m.  par  Tu  d.  —  44'J&  A  sis  p.;   D  n.  p.  ut  du 
•  —  44(|fi  ill  .mi.  \t.  —  44n7  1)  si  en  t         44<.>t>  et  4&im)  omis 
'•>  ne  tuitt  —  l&ifO  D  Je  cuit  J&  mtJx  ne  f.  v.,  i;  It  m;  luiiNt 
k:  (i  ftlnc  a  I.;  (ip  naparot.  —  45u2  111  oel  d.  p.  ne  ne 
■c  s«  Qiut,  I>  oUe  Qo  p.  ne  ue  reftisl.  —  40013  G  fu. 


Itk) 


SUITE 


^505 


4510 


4515 


4520 


4525 


( 


quÊ  JH  l'aveit  faite  li  deu» 
ki  les  fiiIdrcH  Kaveît  fin-ppr. 
que  Jupiter  soleit  lancier. 
A  l'esjiee  ut  l'uerrp  niult  bon. 
ki  fu  de  la  dent  d'un  peÎH8uD, 
a  or  batu  et  tôt  flore 
et  entaillié  et  neelé. 
ha  rcngo  fu  d'un  hiane  dia»pre, 
eu  Von  des  eliî<>8  ot  une  jaspe, 
et  eu  son  l'altre  ot  uu  jagoute, 
en  or  asi».  cIiaHcnns  d'une  uuee. 
I.a  liince  fu  bien  aecrcc 
et  fu  alketcH  eoltelee, 
molt  fu  bicu  faite  et  CHuiulue 
et  bien  trencliani!  et  bien  aj;ue, 
Dc  la  tenist  aeiern  ne  fera, 
ne  nus  esenz  ne  mm  halbere. 
La  bauRte  fu  de  siranior, 
fermée  1  fu  a  dcu»  cIouh  d'or. 
Venus  i  ferma  udo  euBei^De; 
longuemeat  Voi  Mars  en  deuieine, 
il  li  doua  par  drnc'rie, 
(piaut  el  devint  priniefi  K'ainie; 
bien  Ui  tinsue  et  bien  ovree 
et  par  lirtte*  fu  d'or  broHdee; 


AbOA  A  ft  ji  I.  f.  uns  <!.,  U  t|iie  Taitu  Uvoiunt  les  «llex.  O  Ja  I.  f.  VbI- 
«nsltd.;  111  ja  I.  forpi-'u  II  d.  -ir»»!»  Ul  soloit  f.,  I»  siu-Hi-iit  f.  —  lâii6(î 
tclt  tivbacbter.  —  4^47  AHm/h  Aouh  I.  ~-  XbU^  III  i|ui  fu  fet  du  t-iiir  d. 
p,  —  4fi(W— JflW  titnis  ^lotm  Kl.  I»  Ii.  trcstout  f.,  ii  b.  toi  onflnre  —  44I« 
(t  ut  eamailliu.  —  ihW  1>  Wt^pe,  A  dlnprc.  —  -lâl'i  l>  cii  un  ties  rhini;GI>s 
uti  vvrt  j.  —  4M9  D  et  dvMor  ).  ot  .i.  ianconcuace i.V)i  G  a  un  J.  -  4611 6 
A\m.  —  \:*\h  AUnitit  thina  HDtî.  111  fil  ot  gran*  et  Icc.  -  4:.lfi  lU  " 
auipiofl  bit'n  bcuivc;  t>  niuiacs  uDcolIclet*.  —  4^n  111  bUin  fu  rxite  bi< 
A  vt  tilun  uguc,  (*  et  hii-n  iiiuluo.  —  -(.Mît  If  et  moult  t..  Ml  bleu 
A  ut  vAluoIiic.  —  4ÔI1I  II  cscii  uc  f.  -  li'Mi  II  n>'  nul  uflcr.  -  Ift 
11.  eu   fu;  D  bi  Innoc  fu  do  sicouirr;  A  bAaic.  H  iwrIuJi 

t;i>  féru»  i  fu;  r>  n  du»  iln'-r    '"   ■    mi.  c-  il.         .  .  •  •■  et  V.  1 
)(;itme.    —   4&34  — 453S  ù  m  '.«   linnii  A.  IhW  111  »lfi 

prcDilur.  —  4^27  m  molt  bi  iiu»  iciu  «t  b  •'  fu  tt  oU  - 

111  bL'nilcc- 


DE  LA   DESCRIPTION 


107 


cent  turscls  vaJat  (VAltrcs  draa 

4530    Par  enne  1»  fist  Pallan: 

êIc  Tovra  par  gmut  iimi»trio, 
quant  Arannee  l'ut  aatie; 
élu  ovrcrent  a  cntenvon, 
dont  fÎHt  l'alloi)  l'eKt  ^uiifanito. 

4555    Pur  fc  qu'el  Hrtt  meillur  uvraigne, 
Araaucs  maa  en  imiguc, 
ki  coutre  U  n'oit  aatie; 
s'cutento  ot  mi»  toto  sa  vie 
ea  teiles  faire  et  eu  filer, 

4540  por  ce  ne  puet  «ocor  finer, 
tôt  tt}w  fili^  iruigue  et  tîst, 
sa  lilnrc  de  hou  vimtro  ÏHt 

Quant  Venus  ot  tôt  roe«tt. 
Iiall>err  et  liclmë  p.t  eseu, 

4545    chalccB  et  Uineë  et  cspec, 
et  el  renseigne  i  ut  forniet% 
a  8UU  mct«ajj:«  les  ctiarja, 
a  Kneaa  les  eoveia 
a  Muntalhan,  o  il  estcit 

4550    I^e  Jor  i  vint  li  mes  tôt  droit. 
Eneau  inolt  «'aiiarcillot 
et  del  )iic^  se  conreot 
et  tt'il  veueit  a  •rrant  destreee, 
qui  guardereit  «a  Cortoreee. 

4555     Ilnee  li  fn  faix  li  pre^enx. 


EO  111  pliui  riche  qai;  nul  uutrc  tl.;  (ï  v.  bien  do  â.  —  4510  HIIKi 

luidela:  A  Inl  Trt.  -  1531   et  4332  iMtfrrniig  dam  III.     C  crie,  111  i 

—  4532  (1  I"!  arainio.  —  ^.*^^t.'ï  III  coiirer  voloit  p»r  cnntenfon,  (il> 

(Il  ((uclf)  !ilvr«runl  |Mir  tonctm.    -  4.»:n  I)  ce  slnglatoa,  U  wl  g.  — 

■  iiH  |iur  eu  iiiie;  l)  que  fa.  —    4h'M  A  Aranau.   —    M'Sl  III  M'^it^  (• 

<IIi3!*  Il  »•  rnlnx,  I>|  s.  y  mist.  —  4&3!i  I>  qiiit  I.;  A  )>iiili!s;  (i  tistre; 

«n  &s.  -   4MU  III  no  ce  ncit  cucuru  fvulsi  O  udiiuub  f.  -    4541  (î 

"î  df  BUU  rnnt.  —  45411  ««'W  (t/iMfïi  (/(f*w  A.  -     4544  G 

.j<i  liiseii,  l>  owri  prrmi':r  ist.  -~  4545  (î  lus  climicuii  lo 

"••  "^  it  en  l.   111    oiitviintt  «\;   (>   L-t   I.  niii  wt  f.    — 

bHit  V.  -'   4551   III  que  IlcQCHS  ».  —  455'i  lU 

tfmNTfû  (ItMttf  III.    III  se  il  V.,  GD  et  inoU 


1 

ÉNÉE  CONSULTE 

Tuit  ei!  ki  eateient  dedenz                                 ' 

le  pomeneierent  a  loËr, 

oha^euna  par  sei  a  esgnarder. 

Eneas  a  le»  armes  piisea 

que  sa  mère  \i  ot  tramiseg; 

ii'eet  merveille  b'îI  lea  ama, 

Toz  ses  ebevaliers  aseiibla, 

une  choRo  lor  a  moBtree 

que  sa  mero  lî  ot  niaiidea 

^Seiguor',  fait  il,  ,eii  ceste  terre 

sonies  moll  a(*ui11i  de  gaeirc 

Turnus  ue  ûoê  i  vuelt  laissier, 

veoir  nos  deit  ei  asegner; 

se  il  nos  pmet  par  force  prendre, 

toz  x\m  fera  ardcir  o  pendre, 

n'eu  sereit  prise  raauçou, 

lie  mil  set'ors  n'i  atendon. 

Vcniit4  ma  mère  m'a  mandé 

ipie  ci  prea  a  une  cité, 

dout  Enander  est  reîs  et  sire; 

SES  BARONS 

seeorrai  vos  o  mil  cseuz. 
Amont  l'enc  del  Toivre  irai 
t)  Hetil  ileuH  ucH,  |>lu(i  u'i  iiioiirai, 
car  Ifl  endroit  est  la  contrée 

•4."»ÎHl    0  la  citez  «îet  Palentee; 

et  ki  par  terre  aler  vddroit 
uinz  qne  |mr  eut?  i  Hcreit, 
inairi  e)  païH  ;i  runlt  errant  giitTrc^ 
|ilo8  iert  setir  en  mer  qn'a  terre. 

■ir>n5    Dites  mei  ce  qac  vos  en  Hcnble.* 
Cil  li  Iul*rent  tuit  ensenblc 
qne  il  en  ait  basti veinent, 
bel  tcntt  fniiieit,  bI  ot  bnen  vent 
Enea»  »t  qne  il  l'otreient 

4t50()    et  por  seeors  qncrro  l'envelent, 
ne  s'est  de  rien  plu»  atarpez, 
congi<!  prÎHt  d'el»4.  hch  a  baiflicz 
et  preia  lor  a  t<>/.  niolt  bel 
qae,  se  Tiirnu»  vient  al  eliastel, 

4G0fl    que  il  ne  faeent  nul  desrci 
no  fors  nen  issent  al  lornei; 
fors  de  la  porte  un»  scuIh  nun  ait, 
deffondent  sci  son  les  usait. 
Tut  eu  plorant  «on  fil  hai»4a, 

4610    al  Teivre  vint,  ee  nea  entra, 
dcns  en  a  fait  dcHaancrcr. 
Il  tiomenra  a  avesprer; 


,45M  D  Bccourm  oous.  —  -1587  y  de  T.  —   i5i>H  0  e  sol  doux  rieiu 
F  rfeus  iK'.i  tant  tKileinttDt  ui.;  G  que.  —  -iÔSit  HI  tant  que  vendrai 
t»  e.;  I>  en  trcii;  AU  on  U  c.     -  Ay.w  C   i]iic  la  undroit  so  «ïer  plun- 
ptt   Uatrt-u.      '     t:>»l  d   I.V.I2  miix  dmiM  III,    l.'illl  — 1.M>5   daitu  V. 
iiinlt.  liHU'l  vt.    —    I.VJÎ  li  lincois.  —    lô!)S  lîl  t»îoii  sa!  in»'!  pal»  a 
(ç.;  (î  w.  de  g.  —  451H  lit  miex  irans   par   iiior  «nie  par  t.;    0  sui 
f;  l»  éenra  c.  m  *iiicn  t.  —  45!i:i  A  D.  tncu;  D  ai.  doue  nue.       4:i8ij  A 
,—  4f'0T  ÏIIF  votât-  tî  i|iii]  i  alaat.  _  45iw  F  f,  savoit  b.  v.;  G  Iwl  t. 
>^aMir  V.  "    làW  nnm  aiÏMm  (tiim  A.     F  lot,  G  aol;  l*  <]H\\  li  o.; 
-ItUlO  m  mn.ttrHt  et,  p.  s.  q.  H  e.'-   -lliUl    i  plus  (l.  r.  — 
^  ft  prÎH;  A  prmt;  I  scst  esloltifirniex,  H  seat  osleaies. 
r  tr^toa.    -  4(»5  (;p  Di-n  f.  —  IfiOt;  A  ne  i.;  tlD 
OF  ,111.  i  F  faites  desancrer. 


170 


ARRrVÉE 


il  a  fait  traire  8U8  le«  veiles, 
la  nait  sigicreut  a^  cftteilcs 

4<Ur>     et  l'ondeinain  ttit  altre»!, 

iufiqu'al  tier^  jor  eu  drcit  midi. 
Idonc  vindrent  soi  Palantee, 
Uoitt  ot  pur  totc  la  coiitrcc 
sor  le  ïeivre  par  le  rivage; 

4tï20    il  aIoi5nt  amont  a  nage, 

80Z  les  arbres  le  covert  tiudrcnt, 
tant  que  dcsoz  lu  eité  vindreuL 

lA  rots  ert  de  la  vile  mu?., 
mv  1.1  rive  ert  el  Imms  venuz; 

4025     iluce  accit  a  8un  niangier 

0  moU  fçrant  f^m  8<>z  an  lorier. 
I^  jor  aveit  tait  u  mi  ^muQ 
mott  liultemeut  nu  sui-retise 
d'une  fe^i!,  en  renienbrance 

46n<!)    de  la  merveillusc  veojauee 

qne  d'un  mngtre  tist  Hereuléu, 
a  icel  jur.  ilneke»  près, 
ki  dejfuaatot  tôt  le  païs; 
quant  il  aveit  nu  hume  prie, 

4635    il  l'acorot^  Hon  sane  iKveit, 
la  eliar  uianjot.  les  oh  roeit; 
il  ne  manjot  se  homen  non; 
CaeuH  aveit  li  niostreH  nom. 
Quant  Hercules  vint  en  la  tene. 


4«I3  ni  I.  amont,  l*V  mis  t  ~  4(114  D  curareut;  G  tote  nuit  coreot 

—  4til:i  G  et  v\  d.,  n  »  t.;  1-'  ont  a.    -    4t>Ui  111  jiisqiiA;  H  a  mlu  di^  F  | 
omet  juBj   HP  a  ouo  di,  I  d.  un  m.  -    4tilS  111  icR,  A  a.  —   Mfj  (it'B 
M»,  I  »a»;  ï  loa  le  r.  —  462(1  IJI  iKti  a.,  V  a.  II.  —  46il  F  loto  Uîfce  lor 
voie  1,    —  4623  OP  Jiisi^iu  d.,  m  devant;  F  lontrcc.  —  iH2:\  «/nut  aliuM 
ihHM  III.    '   4024  HI  «lis  Iv  rivAge  el  li.  uiimiiiz;  M  iluriirs  fu  cDli;  F  vu 

-  IfiJrt  ilKIlI  ».         4(îï;  D  f.  bacrvliri*.        4t;js  D  vi  «n  lor  g\m 
402i>  OFP  et  une;   HI  pur  r.  —  4030  GF  de  In  gUiHo^iv   HI  dune  m. 
4(WI   4tF  (jui-  lin  ui.  ocist  11.  —    ir.S2  F  »pii  Ift  cstoit  oa  nn  ronvers; 
pol  apr^.  |)  illiicc  apri's.  —  ^»i'i't  F  i-t  d.   —  WM  F  atnrt  il;  (îF  ns 
vcU.  —  WSh  I  il  liti-t-loit.  Il  •<  U  lacoluit,  F  la  iadc  p 

hiiroh.         Ki.in  IIIF  lu  i;^»^^  ua  oti  m.   —   4tiSS  A  Canu, 


CHEZ  EU  ANDRE 


!71 


464(1     H  Ha  r»H»e  l'iilft  rrqiiRrre. 

pur  un  forfait  qnc  il  li  tist; 
par  ^r»nt  vertu  iluvf  Ttifist, 
a  ua  arlire  peiidî  la  teste. 
A  irel  jur  eu  ert  la  fiîKUi 

4&4â    qne  cclchrot  o  niolt  ^rant  t>)oire 
li  rei»,  «le  cele  ;çrant  vît'tdire. 
Kncur  Hcoieut  al  man^ier, 
quant  il  oïreot  ccls  an^er, 
ki  amont  l'une  c'en  alol-nt; 

4*i5n    les  arme»  ki  rcflambooëot 
entre  len  arlireti  a|»er(,>Drent 
l)c  ec  que  virout  *»c  eomurcut 
et  fiireut  tuit  en  graiit  e^frei. 
Palla«,  ki  esleit  tiz  le  rci, 
en  Ba  niain  dctitre  a  |)riK  iiu  ilart, 
puÎH  eu  ala  toHt  i*ele  part; 
tlesnr  la  rive  s'arestut, 
cela  ea^uanla,  un»  n'en  minut; 
por  poi  le  (lart  ue  lur  lau^a, 

466f)    mais  primes  les  araisouH. 

.Sci^or',  fait  il,  ,ki  catcN  vos, 
ki  si  vo»  enltatcK  sor  noti'f 
Armé  venex  eu  ountre  terre, 
ue  aai  se  volez  pais  ne  guerre. 

4»165    Se  vos  vcney,  ^.-a  por  mal  faire, 
VO0  ne  volon  de  rien  atraire, 


M.  - 


4«4ii  P  eaz  en  U  r.  L  querr«;  (IF  un  la  f.  —  W*\  et  4<]42  inter- 
Han»  HI.  F  \k  nininl ,  dV  lor  f.  —  ifili  T  ix-niMt.  -  4CI4  K  J. 
la  f.  —  IfilS  l)  t]iiun  *-•.,  \  iiliit  c;  IF  t'elebrykmt;  V  onift  al,  I  onu-t  iimlt; 
*  ■»•  S-  K*  —  C^l'  III  l*(>iir  1»  KriiD<l>'  v.  -  4H-t7  D  st'>rit  il,  K  stjuit 
-.—  -  1A50  tl[  vîfiïnr  k'iir  ».  <\ui  tt.  -  4t>51  (î  a.  Ice  di:s-,  K  viti'nt  tiiisîr 
«&  saiirreureDt ;  (11  iui)>iu-iirt:at.  —  4022  I  ilo»  qiiil  liia  v.  lu»  cimurunt;  Il 
Hit  x^Y  i|Dr.a  v.;  III''  st'<ti'<>Duri>nl.  —  4i>r>:(  H  a  g.  <>.  —  Ui'»^  A  t'n  na 
tn;  Ul  art.  —  vihh  V  i  vern  <:,  111  »  rirnit  r.,  I)  n.  yodu,  4li^7 
*"5S  I  »(.■*  c,  !•'  l'Is  es>;,  ;  <i  af;ardii;  III  n.  n«  c,  <î  si  l«ii  o., 
Kl.  —  4i;tiii  V  preiiiiyrs.  -  4tilî;t  ItifiK  tHUrrrrtituiang 
ims,  MU.  1  80  vos  V.  L'n  LCstc  t.  -  4fi6«  III  ci. 
HT  n»  V.  i  V.  pu  ik;  G  sur  nos  a. 


DE   LA   PAKT   D'EL'A>a>RE 


173 


et  cil  nogicrent  tant  a  fort, 
que  endreit  lui  vindreiit  a  ]»ort. 

4605    Ilaec  atacbicrent  lor  uca 

et  alkes  tVeU  i  sont  remue; 
fors  en  issirent  li  plusor 
ki  alerent  o  lor  seiernor. 
Pallau  les  a  menez  tôt  Ureit 

4700    la  i>  li  reis  ses  perc  estcit 
Eneait  parla  tôt  premiers; 
le  rvi  et  toz  »m  clicvaliera 
»  ttalae  molt  lunlilement 
et  H  reiH  lui  iiiult  dulcemeot; 

4705    puis  dist  Eoens  »&  ralBoo, 
ni  se  torent  si  com])aîgnon. 
„Koi6,  ue  te  tort  pas  a  euni 
ff.  que  dirai;  de  Troie  sui, 
Anclit&cs  ot  a  uorn  mes  père, 

4710    VennH,  la  deexBe,  m»  mère. 

Quaut  la  eïU:  destruistrcnt  Orc, 
si  me  coinandereiit  li  de, 
que  n  tote  ma  eorapai^tiio 
m'en  revenisso  en  I^omhardie, 

4715    la  dont  miBtre  ancestrt'  fu  nez, 
ki  Uanlauus  fu  apclez, 
ki  fonda  Troie  la  eité. 
Ça  o  li  deu  ont  comaudé, 
nome»  venu  n  qiielqne  peine; 

4720    un  cbastel  avou  en  dcmeine; 
Tnrnus  nos  vee  le  païs, 
de  guerrcîer  s'est  vers  ims  pris, 


4693  G  «t  cil  nftgeot  t.  a  eflTort,  III  et  il  nuioient  a  ûlTort;  F  donc 
B  £  •~-  4094  I  qitil  lex  rova  venir  itti  p.;  K  i|iic(ieontre.  —  4^9U  P  arive- 
i;|prt.  '  4«0B  y  alc|iiant  ;  h'  d.  îllnev  r.  —  4tit)7  F  alerent.  —  mtfi  D  ut  a.  — 

I  hnvnvula.  H  les  eu  moiia,  FI»  lo*  uinuiia.  —  J'IU  ««n»  itîini'tt  ilmw  A. 

—  47't3  m  u  s.  m.  boocineni,  F  a  s.  vortoiNtiumnt,  (i  a.  s    m.  dol- 
—  4Ï<M  UF  buuik'tuviil.  —  4705  A  lors.  —  Hm  HI  tuit  h.  I.  -   4707 

-  a.  —  47«S  I»  00  que  ie  die.  —  4"0y  A  avoil  uum;  <-;F  dana  A.;  F  i>t 
1  fli.  p.  —  47111  F  V.  la  dama;  GFD  eut  m.  m.  —   1714  UID 

aJaase.   —  4718  a  lont  e.  —  4719  F  a  molt  grant  p.  — 
—  4*22  F  de  Kticrro  s.  eovere;  G  do  tomer  sa  a  n.  p. 


174 


DISCOURS 


il  rneit  nostre  obastel  abatrc 

et  coutre  dok  ne  viiclt  coniliatre. 
4725    Verg  les  «leus  a  pris  ceste  guerre, 

ki  nos  otreient  tiiit  la  terre; 

0  bel  lor  seit  o  mat  lor  sace, 

ce  m'cHt  a.v\s  qu'il  uus  en  cbaoe. 

Ed  la  contrée  avuo  o1 
4730    (|ne  il  vos  ra  tant  aooilU 

et  KiiPTei^  niolt  longneiiient 

por  force  et  por  maiutcnemeut 

Soincs  ici  a  teî  venu 

que  nos  geoores  par  vertu; 
4735    se  tu  me  vaola  nn  poi  aidier 

et  de  ta  gcnt  alkcs  baillicr, 

ge  vengrerai  et  teî  et  nos, 

a  bricf  tonne  scnm  rescoR. 

•Se  par  tei  puis  veintre  ma  guerre, 
4740     mon  cnemi  prendre  o  com)nerre. 

tote  ro'euor  tendrai  de  tei. 

la  seJgiiorie  Ven  otrei." 
Li  reis  oï  <|a'Enea8  dist 

et  la  plainte  que  il  li  tist, 
4745    rc8)iondlé  li  molt  dolcement 

et  dist:  „Molt  os  de  buene  gent; 

a  mon  jovent  a  Troie  lui. 

le  rei  Priant  molt  bien  euuai 


473-1  D  unrontre.  —  4T?ri  III  qui  nui  otroicffiit  ti  L,  V  qui  iMtT 
troioDt  I.  t..  F  qui  airoie  dos  ont  I.  t^  G  qui  nus  unt  ulroic  I.  t.  —  4l 
in  un  i»  t\h'X  poist  011  lu  lor  (iIaco,  A  *»i  In-I  nos  x.  an  mal  noK 
1>  lusl  lo  «arbc.  <;  il  Iiir  |iIaru(V>.  —  ITiJs  111  'rnmiiK  |»ar  foroe  (I  n  f,| 
47W  Uï  Awcz  avons  |H  raronn)  |iarol<*  (H  pwlor)  Oï.  ~  47SU  y  te  (F  lenj 
«7.TI  OF  rt  ^ui>rrui&  toi  (F  le)  I.;  III  tnolt  1.  ilH  y  nu  f.  et  par." 
4733  A  vos.  47:14  U  a  vrrcu.  4<^  G¥  bus  v.;  M  uuiiies  n.  — 
III  un  |K)U  b.  -    47:i7  111  "t  mol  «f  ro*,  I>  vi  t.  t't  niiiî,  il  et  vus  «t 

(7:1s  F  a  piii  (In  litruiu  vrme.i  r.  47W  II  ti^nir  mil  g.;   II  vncj 

474»!  m  ui.  c.  par  tul  t.;    I»  vii»»tt't>  h|  c,  ,   l'.K  ili:»tniiiulrr*  et    i|iK*nv| 


piinM. 


4741    0    mu   tjuu. 


4~I4  A  prulen*  qail.        4741 


Jim  1)1  que   Iltu<-U(  (I.;    I    iliL 

In  0.  m.  il.        I7l»i  lU  (liai 
''l't  liF  11!  rul  et  Uu 


d'eu  ANDRE 


175 


et  toK  sett  fiz  et  ses  haroDS 
47&0    et  de  ])lusors  »u\  lik-u  les  nons, 

et  AnchiHég  couni  f^e  liion. 

ton  père;  it  me  dona  un  chien, 

un  arc  et  un  hon  cuivre  a  or 

et  dis  saietes  et  un  eor; 
4755    sur  toz  lert  aUre»  iii'enDra 

et  mnlt  del  enen  m'aliniidonn. 

Por  ton  père  que  molt  oi  chier 

et  {Kir  ton  cuemi  plaisKÎer. 

vint  mil  homes  te  troverai; 
4760    ge  HU)  vielz  oem,  m  rcmaindrai, 

inaiH  veÎE  ici  mou  til  l'alla!^, 

•|ue  pe  niolt  aini:  lui  en  nienras; 

deniain  le  ferai  chevalier. 

fcjeiee  se^ura,  si  Wen  man^çier. 
4765    RÏ  t'ealec«î  cnst-nhle  non, 

ear  cîst  jora  est  molt  glorioB; 

nos  celchron  lini  une  fettte 

coni  HercultV  tren<'ha  la  teste 

a  nu  mogtrc  ki  ci  csteit, 
4770    ki  tïHE  noz  hotnea  oeicit." 

Li  rois  a  l'eue  demandée. 

en  haeins  d*ur  Font  ap<jrtce; 

Kneas  lava  et  sa  gent, 

pnÎH  inanfçierent  molt  richement 
4775    Ne  hu!  oontc  dire  don  mcn 

k\  soveut  vindrent  et  espés. 

ne  des  bons  vint»  ne  iU's  lierbci, 

mais  il  en  orent  tuit  usez. 

1741*  I)  L».  f.  «t  louï  «.  b,  "  -IT.*!!»  V  fit  des  p.  de  «en  liaronR;  (i  ai 
es  |iluK  (an.  —  4'â:)  IIIF  dor.  —  47&4  III  .xx.  s.  -  ilht*  III  mis.  — 
"Ml  III  et  tout  le  suon.   —   47as  V  mon  o.  ven^r.  —   4759  111  char- 

f'.  —  47«3  V  celui  in^  fi  wl  i  m.         ITW  et  47iî4  K»U  wmw  rltina  111.  — 
■   '     c-  o    no».   —    47(''iî  m  (pie  c.   —  4Ttî7  A  ri  une  f.  —  4771 
l'fiF.  -  47T3  GK  les  h.;  A  fii  a.,  I»  Il  unt  tlininL-c.  —  477S 
u  »c  g.  —  AT! A  Ml  si  ni.;  D  tienieQt.        47T''>  III  tenir; 
-    4T7fi  m   lUL's   s.  V.;    FI  v.  espea.    -      4777  111  no 
'w  DU  des  hdiiiiirA  litfrbes;  A  et  des  fa.  —   4778  fil 
1)  m.  >)ull. 


DÉPART 

Eneas  leva  del  maugier, 

47f^    Bi  apela  nn  chevalier, 

»i  lÎHt  veuir  »ea  tombeurs, 
ses  geuz  et  ses  enuhantcors 
devant  le  rci,  ki  ut  ^rant  joie; 
lor  fiât  faire  les  gens  de  Troie. 

4785    Cil  del  païK  les  esguardotïnt 

ki  molt  forment  n'ea  tnerveilloilnt, 
des  gens  qu'il  n'aveient  eu  us; 
les  deuH  Ioi;rent  de  lai  sns, 
ki  a  lor  feste  et  n  lor  joie 

ilW     ont  Hiuciiû  la  gciit  de  Troie. 
Quant  il  orent  pièce  joc 
et  en  joie  le  jor  mené, 
et  li  reifl  vit  qu'il  uvcspra, 
Bou  lioste  en  la  cité  mena. 

47!)5     Eu  la  veie  li  a  ccmt^ 

et  tôt  en  ordre  démontré, 
coment  il  vint  de  sa  contrée 
et  coaient  i  sorst  la  mellee, 
por  qiiwî  Tiiniu»  li  mut  la  paerre 

4800     et  i-om  il  tint  de  lui  la  terre. 
Tant  li  a  dit  et  tant  conté, 
(pi'il  entrèrent  en  la  eité; 
petite  et  povre  ert  et  desclose, 
eueur  adoue  ert  pui  de  chose*, 


•ITSU  m  apele  im  suen  inesa^er;  AF  et  a.  —  47ïil  III  venir  a'! 
SCS  jonfïleoiirii;  iiV  tiiineors.  —  4TS2  tll  et  «es  mestres  e.,  F  et  se*  on* 
gienR  0.^  (î  «es  engin»  ki'h  t>.  —  476.t — 17!>I  »mùt  ilntut  I>.  IIIG  r.  ■  malt 
q.  j.  —  4781  F  lots;  Ht  des  g.  F  pUtte  npri^  ce  vcn  les  vnu,  47UI  ft 
4T^2.  —  47>fi  F  fit  n.  il,  p.  mcrvilloitint,  (î  8CTI  uiKniltoimit.  —  47SC  A  «( 
m.i  G  qui  volonters  le»  exgardolcnt,  —  t7S7  F  av.  en».  —  47S8  F  1«  de- 
flIU.  -  4790  F  (fieus.  —  4791  I  i|.  tl  ont  grant  p.  j.  —  47il2  F  eluîrc;  I 
pAfisc,  Il  iiso,  47'.>4  A  a  U  c.  '  4795  GF  iiioatre.  ~  47<K>  FG  et 
o.  tut  Rfuiitu  d"  Irestoiil  c);  MI  devise.  4797  A  coiue,  F  si  cnm.^ 
4;!lSi  m  cl  c.  sordi  1.  m.,  1>  yt  corn  cstoit  ic  I.  m.  ;  F  li  s.  —  471H»  Ci  leul 
de  g.  —  4S00  III  et  corn  il  Kourt  a  aoi  1. 1 ,  F  et  c.  il  atiuîta  s.  l.:  G  » 
I>  Tors  lui.  iS*)\  ItIC.  ci  monte,  f  i-t  nicouto.  ~  4S{t2  F  (|ut]  t>n  lOii 
G  q.  sont  entre.  G  thtarttU  ici  ta  rtrti  ■it^i-i  cl  4S44.  —  4ïm>S  A  p. 
molt,  U  p.  p.  e.;  O  11  oltea  ert  fomeat  d.—  i»a4  UFf  puvre  cli.!  D; 


OES  TROYENS 


Ï77 


4â05    iniiis  pnis  siat  Rome  ïIqcc  eudroit, 

ki  tôt  le  mont  ot  on  dcstreit: 

de  tôt  lo  ttie^lo  fu  roïne, 

totc  terre  U  fu  aelinc. 

L)i  nuit  jtirt'ut  en  lu  àid. 
4810    L'endcmain  sont  matin  leviï; 

U  rei»  ÛM  koii  fit  diMimiider, 

anni'8  H  a  fait  nport^r; 

ilaee  fa  adol>C£  Pallas, 

l'eBiiee  li  ceint  Eneiun; 
481  •!>    pQÛ  a  li  rein  iiiaudù  sa  gcut, 

et  il  vindrent  battti  veine  ut. 

Al  ticrz  Jor  fnrerii  amciiblù, 

a  Jix.  mile  fnrent  esmi}; 

cent  ne»  Hat  CBubipcr  lï  reÎM, 
4820    viande  i  mist  a  trcze  meis. 

Kncaa  n  le  eongié  prJH, 

0  graut  gcDt  s'ost  on  l'oac  mh, 

etimenva  s'en  a  repairier, 

de  demorer  u'cat  plu»  niestier. 
4825        'l'urouH  ot  la  novelc  oie; 

rcndemuin  sot  par  une  eai»ie 

que  ia8U7,  s'en  est  ICnoas 

a  Montai  l>:in  n'estcit  il  piui. 

Il  fu  niolt  liez  quant  il  Toi, 
4830    mais  il  ne  sot  neient  de  fi 

(|uel  part  U  en  csteit  aie/.. 

8cs  eonesfjiblett  a  mandez 


|Aj)5  m  nmeUtnt  ituiR.  -    ISOG  III  m  e.  d.  —  4807  III  df>  \aX«  lent.  — 

m   lït  lotile  fil  %  lui  a.;    F  encline.  ~   4909  Alinm  dam  HFU.  — 

W  ol  demain.  —  4S13  I>  I.  fuit  dune  a.  —  49)4  (i  cainst,  D  mist  — 

p.  a  m.  li  r.  —   4517  GD  a  t.  —    4!tl9  Hl  Itis  nvs:  A  aclialer.  — 

[FUI  vitallle;  (ÎFU  .xxx.  m.  —   isiî   III  a.   dilit«>c  parti»,   A   dfflt 

rail,  G  M  e.  I.  m.    -    4S2.1   III   tuit  se   soni  pris.    —    4^24  DFO 

^«  Hl  de  sdorncr;  A  plitK  uc»\,   V  tiert  Diais,  fi   nu   nul,   III  nout 

15  FRI  EL   -    4S2t>  Hl  Ift  luiil  sen  parti;  0  el  d.   -   4t427  HIU 

ait  D.,  G  iiUQ  aloK  cit  fu  K.  ;  D  uu  e.   —    4ti2^  G  en  la 

nie  d.  f.  —  4ï»»l  III  il  iHioit  v.  oie-,  G  aun.  —  iMi  III 

.  F  Les  baruns  a  trestus  u.,  A  S.  c.  conumdcx. 

V.  12 


178 


TURNUS  ASSIÈGE 


et  comanda  hastivenicut 

que  al  ehastcl  meiucDt  sa  ^nt; 
4835    il  a  kch  grailc»  fait  soiier, 

et  IViz  oomencî?  u  errer. 

Al  cliastel  vîmlreiit,  si  rasistrent. 

on  grant  freor  eel«  detknz  inistrent; 

il  {.'omreDt  lor  armes  prendre 
4fH0    et  s'ap restèrent  de  dotteodre 

et  montèrent  es  aleors 

et  cB  liretcselicH  et  es  tors; 

le  pont  ont  trait,  la  porte  close, 

molt  liien  ap»reilleut  lor  ehime, 
4845    et  ucfiuedfnt  molt  se  ercmeîeiit 

por  la  granl  gent  que  il  veeient; 

dotent  ne  ec  pitisscut  tenir, 

ne  il  ne  seveut  o  tuïr, 

ne  avuee  els  n'ont  lor  neignor; 
4850    n'efît  merveille  s'il  ont  peor. 

Turuii»  s'en  eut  de  l'ost  partiz, 

cent  chevaliers  en  a  eboisiz, 

al  ehaHtel  vint  a  gi-ant  desrei; 

que  comercier  vuclt  le  tornei. 
4855     Liez  fuHt  nf.  il  le  peltxt  faire, 

mais  il  n'en  pot  un  ti>t  8cul  traire. 

Quant  vit  ([ue  il  n'en  fereit  plus, 

vint  fciz  ala  eutoï  et  plus 


■isan  ma  omttUnt  el;  HI  c.  H  h.,  (î  c  ior  h.  —  4S3I  HI  qna  Uem-' 
taltian  [iien&at;  D  rlcnfcnont;  V  lor  g.  ~  4S.15  F  muet  fidt;  (>  fait  s.  g.  — 
4S30  III  et  Utn  cntut^nca  a  entrer,  CîF  li  uh  c.  a  roiniicr.  —  -IS3>>  Tll  rona 
<)edenz  e.  ^.  f.  m.;  (tF  ûfiroî.  —  4s4(l  HI  et  saparoilleat,  A  apresterent  «ni, 
F  si  8.,  (!  et  cils  apiestcDt  —  4S4)  HI  puis  m.  —  4^43  F  «t  as  b.  et  tm.  — 
4^3  III  IcA  ponz  oui  Irez  loi  p.  cloaes:  A  lor  porte.  —  4644  y  Men  a^ 
lerent  lor  cb.;  I>  m.  a.  bltiti;  111  lor  ctioaea.  —  4S4il  D  de  la  g.  g.;  G  avoif 
imT  lit  friemoni;  A  fl  qull  n.  p.  t.  —  484^  (Il  ne  |I  et)  Il  naToieni  ou 
•1.S4U  (tF  il  Udrcnt  B:ii>  I.  s.  —  46&I  Itl  Rest  do  I.  départis;  C.î  en  oi 
.W&2  I  c.  ch.  t?ii  mftiuo,  Il  c.  t.  I)  lui;  y  i-sU?.,  isôs  A  vient;  D 
r|  .-  4t4t*>4  GF  i-ar.  --  4Sôâ  Ifl  sll  les  on  p.  Irnirc.  —  •l'iM  H  oiala 
UI  un  seul  forfniro,  <î  X  aol  iti*^^^  an  seul  lun  t.  —  46ST  Ul 
A  r«root,  I>  foni:  0  (itill  d.  igtttrtVK 
Ql  c4  «itB  et  iuK. 


F    X    f.:   D  i\  Tm 


LE  CHATEAU   DE   MONTALBAN 

por  e«gaftrder.  por  apnaîticr 
48GU     par  o  les  porreît  ilifinu^ior. 
DoleosE  et  »n{;:oiB8ufl  cstcit 
Hiie  fors  traii'i^  ik'h  en  poeit. 
if^o,  Qc  tcncit  mie  a  gcn 
qait  n^i  troveit  nul  feihle  Inn 

l865     0  il  lor  pcUst  anult  faire. 

Il  fomeuecnt  vers  lui  ittrairc 
et  il  ne  tniit  nlketi  en  Kim; 
vc8pre«  ert,  n'i  volt  faire  plna. 
a  l'nst  s'en  pri«t  a  repairier. 

■tô70    Quajil  lor  ucs  vit  cuz  cl  jjravior, 
poig-nant  a'en  toriie  eele  part. 
et  di8t  as  suens:  ,,Ja  U  coart, 
ki  ilel  <!tiaHtel  o'oseDt  iseir, 
ne  nos  porront  par  mer  fuïr; 

4875    or  voil  que  lor  ardon  lor  nés. 
m  non  Huruiit  en  fm  remé», 
car  il  nen  ont  nitre  Hnnee, 
ne  d'els  jrnarir  nnle  esperanee, 
fore  tant,  m'îI  piiecnt  tisetiniier, 

4BW    qall  se  metront  tiiit  en  la  mer. 
Se  nos  a  nnit  tiieu  ne»  ^aaitou, 
^H  le  matin  ncs  traveron, 
maifl  sll  nos  escha|)ent  iflsi, 
donc  somes  nos  en  lin  boni/ 


179 


■IS50  (i  por  espter  et;  D  et  pour  gutitier.  ~  4S6n  ni  cornent  les  p.  d., 

p.  011  an  poira  d.  ;  F  la  ou  ;  D  le  p.    OFD  njonlenl  2  vint.    Y.  le«  note*.   - 

11   U  «stoicot  —  4^62  111  qnaot  f.  t.  ne  les  p.;  0  ().  t.  f.:  D  dc  les  poa- 

it,  ¥  ne  le»  p.  —  4^03  111  et  oc  tcnuit  neicnt,  D  II  ael  I.  Du)eIl^  OF  oe 

incl  t  pu.  —  4*t«4  ni  mile  (un.  lieuj  IF  ne  t,;  A  troue.   -  4885  D  y  p.;  Al) 

liflM- —   46Hti  IlconieDeit;  IIIO  a  lui.  —  AHH7  !>  et  s.  t.  anrpies  en  essiin; 

rU  se  Iratst;  G  HHlruil,  II  se  IreRt.  —  iHlib  HI  vc!i]irc8;  F  il  ave!t|jrii  id 

ïD  tint  pliin;  (1  Toloil  f-  p.,  A  v.  <1onc  f.  p.  -  4W.»  F  et  lest;  I»K  se  p.; 

»eo  ralriit  r  —  48*A  A  ÏDS  cl  g..  (îF  en  un  g.  —  4S7]  D  p.  8.  vnit  ycelle 

ti  icunini  san  Tint  o.  p.  —  4S"J  <J  puis  lor  a  ilU.  —  48".t  G  caste.  — 

'4  T  119  «en  p.  —  Ab'h  I  f|afl  nos  a. —  4h7fi  A  se.  —  4S77-  4&SI  oniia 

l'>78  A  aum>  e.  —  4Sm>  I>  mptroient  r>.  I.  m.,  F  meteront  en 

ui.  tôt  en  mer.  —  48SI  III  nés  gardons.  ~  -ISSS  F  ja  demain 

A  ni. 

12* 


180 


NISUS   ET 


4&85    A  tant  fist  le  feu  aporter 
et  IcR  ncs  totcs  alnmer: 
ardent  fiinaina  et  maz  et  très; 
eu  )>oi  d'orc  dcHtruist  les  ne>t. 
Quant  Tiirnus  s'est  des  ne»  vonpiez, 

4890     enprés  a  eel»  a])areiUiez 
kî  a  la  porte  puaiteront 
et  ki  rissne  detfendront, 
vt  U>t  eut^ir  niist  ses  frnardena 
ki  veillassent  la  unit  toz  tcns, 

4895    que  ne  s'en  fhicnt  a  larron 
cil  dcl  ebastcl  et  dcl  donjon. 
Par  tote  Tost  fen  alunierent 
et  grant  jafnr  i  dcuicncreut, 
soneiit  tahor,  iioiee  fnnt  forant; 

•tiiOO     li  vins  i  crt  a  Cf4i>andant, 

tant  en  beivent  fine  tuit  se  tuent, 
lez  le  fen  g^isent  ne  reniiii=nt; 
vers  mie  nuit  tuit  s'aclasDcrent, 
et  eil  kî  sus  el  ehastel  erent, 

4ÏK)5    se  guaitont  bien,  ne  dorment  pas. 
A  la  poite  i>t  iniR  Eneas 
un  clievalicr  ki  lu  {/ruardant 
nen  aveit  nu!  cni  pins  prisant. 
Niâus  ot  nom,  si  fu  niolt  proz. 


48Sâ  Alinéa  dans  III.  D  a]umer.  —  -I^SA  G  et  lor  o.;  D  firent  enibnuKf. 
—  -18ST  III  tuiit  irdirent  et  mas  et  très,  F  ft.  el  ruaient  mas  et  tref,  U  ÎJ  ont 
espris  et  iiias;  A  mors.  —  4^88  III  en  pondre  nue  ileslruite  {\  destmiz)  les  uoa;  | 
F  ol  a  remcs  nos  anu  urf,  (î  dustruituH  out  totiia  Ibs  nus;  D  deâtruit.  — 
4^99  Alinni  ilnnx  <ïlJ.  F  v.  à.  a.  —  4^90  III  taQt»:4r;  V  Apres  si  a  c-apde*.*-i 
lï>91  m  i|iii  aval  an  )H>rt  g.  —  4^92  Itl  leiie  lor  d.  —  ^W^  III  t.  e. 
a.  gardaox.  —  4^04  D  que,  I  quil:  I  vabasont,  A  gaiteront,  GF  veillrrenl 
4d9«  BI  ne  du  d.  -  4«(ii7  A  fbus-,  F  par  lut  lo  fit  a.  —  Ah^^  Hl  et  gnni: 
i  d.,  F  et  grant  rage  U  nuit  tuenoreat,  G  vt  puis  g.  joia  d.;  D  ea  d.  — 
a.  dabors  de  grant  randoo,  G  s.  t.  graut  joie  font  —  4!W0  U  et  1.  v.  j 
F  l,  V.  iert  agTtmi  Fiiiitoi).  G  li  vin  a  f^'aiit  plante  ivnnt.  —  4îKil  F  Lan 
t)ue  lot  «e  turent,  G  lot  enuimble  a  ftifHOD  en  burent. —  49U3 
jureut  ue  se  murent.  —  4flo3  G  envers  m.  n,  sesUwf» 
F  si  «F  KrcviTtinl.   -  4lt<i4  III  el  cil  siis  qui 
^muet  81%  pictiereni,  F  ^Ardent.  —  411 


EURIALUS 


lei 


4010    lu  uuro  ot  del  cliautcl  8or  toz. 
Cil  avcît  nn  snen  t'innpaîgnuD, 
EurialuH  avcit  a  nom; 
amoent  sei  de  toi  amor 
qu'il  De  pocient  <lc  graî^or: 

4915    onkcs  pins  voiro  amorB  ne  fu 

que  d'el».  tant  eoni  il  ont  vescn; 
Tuns  ne  Haveit  «cuz  l'altro  rien, 
ne  nen  aveit  joie  ne  bien. 
A  la  porte  la  nnit  vcillocnt 

4920    eil  eompai^uon  ki  la  guanloenl 
KîeuH  ot  le  jafnr  uï, 
leB  salz,  la  noieë  et  le  t.'ri 
qu'il  ont  la  nnit  en  l'itst  mené, 
vit  que  tuit  orcut  aelassé, 

4y25     poqjensa  sei  d'une  merveille, 
a  m»}  coinpaignou  He  eonHcille. 
Jji,  fors  en  l'odt  sont  endornd, 
ivre  Hont  tuit  et  estordi, 
tant  ont  beU.  tuit  sont  tué 

4930    et  H  fen  sont  tuit  alumé; 

kî  les  voidreit  or  docringier, 
molt  i  porreit  ja  cspleitier, 
uns  hcuIm  oeni  .va.  eu  oeirrcit, 
ja  nus  ne  s'en  retoraereit. 

4936    Aler  i  voil  forfaire  en  l'imt, 


4^10  ni  le  ioa  ut.  —  4UI1  D  si  L  —  4912  (i  a.  oU  a.  —  41)13  AIIl 
!—  4ÎM1  0  forcer.  —  4915  ft  4916  (mu  âam  F.  UID  vraie;  C  on- 
coM  iiliis  voir  ne  fii.  —  4HI7  IIl  H  nn  ne  «ot.  —  i'MS  TIIG  ne  na- 
[fciiti  m  repuH  n,  b.  0  r^i'''ir  iW  1rs  y<rs  4WH  tt  49l(K  -  4iMii  (ïFU  a 
l».  cil  (F  It)  ilui  V.;  RI  voilUeienl.  —  4920  CtY  et  tote  la  nuit  lu  g.,  111  c. 
l^en  U  gajdrrtint,  I)  cil  Ji.  c.  t&  ;.  —  4it21  III  N.  avolt  avant  »ï,  (•  N.  ot 
<  n  bat  oï;  L)  bafoùi.  Ali»m  lUim  GD.  —  4'J22  Hl  la  noise  la  TAgv  (I  lu 
ij  «t  L  c  ;  IsD  litAsaJt  i  G  et  la  n.  —  4D23  O  que  o.  I.  n,  a.  ].  —  i:*i4  D  sut 

IM.;  HIDuuise,  I"  aacase.  —  41*25  F  iwrpenau.  -  4«2i;  HIG  le  c,  F 
II,  A  ta  c  -  41127  GF  eslonni.  -  WO^  lîl  asoti;  F  ne  feint  nul  cri, 
I  «»•  «.„  .rt»  ^.,._;y  t;y  ,ost  8,^  j(  ,,uil  3.;  F  Ia««.  —  493U  Hl  del«z 
enduruii  li  fou  quiusei  U  coiaîc,  G  aclaaae.  —  4v:il 
"•32  J-  ou  |i.;  HKi  bien  e.  —  WM  lII  Ja  un  seul 
U3â  et  A'ym  omis  data  A.    D  oiiut  l 


182 


NISUS  ET 


ge  rovcoilrai  a  tci  moU  tosi'* 
KttrialtiB  ot  et  entent 
iju'il  viicll  fuire  tel  harilcmcni, 
molt  par  s'en  tîst  liez  et  joios. 

4940     (Valcr  u  lui  fu  (.'ovcitoti, 

et  dist;  „Ge  n'i  remaindi'ai  pas, 
en  eest  afaire  seuls  n'iras. 
Ctmient  n;iiiaiaUrai  ge  senz  tel 
ne  tu  cornent  iras  senz  mei? 

4945    Donc  n'iés  tu  gc  et  ge  Bui  ta? 
Ûe  cuit  tu  as  te  sens  pcrda; 
une  ame  sonies  et  un  cora; 
se  l'une  meitié  vait  la  fors, 
cora  pnot  l'altre  ^'AÏenz  rcmaiuclre? 

4950    Des  or  me  puis  gc  de  tci  plaindre, 
tu  me  boises,  ne  nie  tiens  mie 
amor  ne  dreite  compaignic, 
ne  tn  n'iras  en  l'ost  senz  uieî, 
ne  ge  ne  rcmaindrai  scuz  tci." 

4055    Nisns  respont  a)  dameisel: 

..Pas  ne  m'en  peisc,  ainz  m'en  est  bel, 
se  tn  i  vuels  aler  0  nici, 
iiioU  par  m'est  bueu  et  g«  l'utrei, 
et  se  poon  rien  espleitier 

4900    et  de  noz  cuemi»  veu;^ier, 
si  porron  bien  avant  aler, 
Kneas  faire  retorner; 
bien  sal  la  veie  a  Falantce, 


Viil  Alinéa  dans  (4DHI.  —  4flao  F  m.  «en  pair  t;  H  jolut  —  4941 
Ul  tlist  II  oi  ne  r.  p.;  GF  no.  —  494:t  H!  r.  c.  s.  m.,  fî  rôinanras  lit  s.  m.  — 
1911  IIID  VI  tu;  li  e1  Jq  coiai-ot  irai  sans  toi.  —  4y)<t  (•  que  as  — 
■I1I4T  et  494S  otnih  dtim  A.  1>  avonH.  —  4<t4S  UFI>  omiitmt  »v;  GF  aav 
m.;  (ïFI>  tra  U  r  —  4M9  III  coiaent  p.  I.  ci  r..  A  c.  p.  Iim  r&di  baMj 
r.  -  495«  UI  (toi.  —  41151  111  tniir  uie  veos;  GF  goencis.  -  m2 
vl  (Irollo  «1  LV  —  4E>ri5  AlinM  Jum  ma.  -  49Jfi  II  &.  uiust  bel, 
mest  luult  b.,  0  tincots  méat  bel  —  4yô7  V  se  von»  voulei;  y  iri 
r:  1  iiiuî.  -  H'SS  G  il  locst  tu.  b..  lU  raolt  me  »let  Wsn;  F  M,  V 
ai  L  —  4«5i»  UI  unu-Uml  et,  xi  piitutis  r.  c.  —  VM*  G  Bo  do.  —  4iifil  d 
(HMÔr  HauH  UIF.    -    4'J63  F  a  It!  plmloc. 


EURIALUS 


183 


u'i  a  que  «eul  une  jurnee; 

4Û65    quaut  doh  voIod  en  l)uiD  alcr, 
bieu  pré»  triliiiHi  poon  passer, 
DOD  l'eu  aiiieoron  aîuz  tiers  Jur. 
Çaienz  en  sont  en  grnut  freor 
et  d'ï  trucvcut  cui  cnvcicr 

4970     por  prunieH^o  ne  por  loior. 
8«  eest  hesoinfi:  podu  fornir 
et  de  la  pui»8ou  revenir 
et  faire  le  fi  corn  ^  pcoH, 
l'en  parlera  de  nus  toz  tous. 

4975    A  tant  laisflierent  le  parler, 
eoveitos  crent  <lo  l'aler, 
ensenble  riudrcnt  al  doujou. 
Arioanins  et  li  baron 
ne  dorment  pas,  eele  nuit  vcilUnit 

'108<>    et  niolt  cHlreitonicnt  euutjoîUent; 
en  esfrei  sont  et  eu  error 
do  00  qne  il  n'unt  lur  soigner; 
ne  s'en  sovent  vif  eunneillierf 
qn'il  ni  truevent  cai  euveier, 
i^)6b     n'i  a  kî  unt  aler  |Hir  Ini. 

A  tant  i  vindrent  eit  audni 
ki  en  pri^trent  le  liardemeni 
aima  parla  prenne  rement. 
.^eignor",  fait  il,  ^cBeultes  mei, 

4900    ^'aienz  n'a  point  de  nostro  rci, 
si  nus  i  a  Tiirnus  asis, 


4964  111  pot  i  apIiiiitluDi]  J.,  A  ni  K  oiea  sol  un«j.;  GD  quunc  soluj.  — 

D  q.   ftolktna  el  b.  V,*n*i   IIIF  suluns.  ii  Awnan.     ill   njoHtcia 

ven.     Y.  ^*  iw(w.  —  VM'Û  ]Ki  It»  a.  —  49(SS  O  a  ç.  f,  —  IHrtll  111 

.  tiK  11  ni  —  4»72  II  )NMin;  A  revenir.    -  4»7U  lit  et  f.  inul  c«m  je 

,j  r  et  uns  f  c.  g.  p.;  li  et  f.  ce.  -  41171  F  lonteos.  —  iw'i  Aliiua 

Ul  —  4UTtt  (•  fiirofit.        4VT7  m  «ssunbtez  furent,  6  csnnt  leo  v. 

I  et  «I  b.  —  Wbn  «I  urelleot.  -    4BS2  OF  quil  norvot.       4!)S3  A 

■>-,  C;  iM  sevcot  Butxnt  c;  111  a.  prcu  c,  K  b.  u  c.   —    49l»4   Ht  cur; 

n  "I  ont,  (ll>  ne  il  ni  ont  —  4a>t>  i  A.  en  vont;  U  omet  I;  111  Icil 

*'  qui  (iris  urunt.  tî  i|ui  uiu  priH«nt;  HV  lA  li.  —    lâSu  «aiM 

"^^FD.  —  4SI»»  111  Dual  mie  n.  r..  D  u  )^dc  do  nustro  loi, 

•.  —  Iftûl  A  nos  a  la. 


TTTSTJS  SX 

la  fors  nos  a  le  siefi^e  mie; 

D'il  008  jinel  prendre  pnr  vciiu 

tnit  i  micron  ars  o  pendu. 
4995    Se  Kneas  imt  o  nos  eî, 

(juel  «eussent  iiostre  cnemi. 

nu»  uu  fiiHHun  iiiolt  plu»  doté, 

et  si  gai  bien  do  veritô 

t|ue  Diîelz  nos  ]iorrion  dcffbndre 
5000    ae  avion  a  cni  entendrcj 

ki  fost  sor  nos,  qne  crcraisson; 

qu'il  l'onuiodast  nos  feïason; 

ja  uc  vcrrciz  si  graut  eoinpaJgnc, 

se  ele  n'a  «on  chevetai^ne, 
5005    ne  seit  luolt  tost  cspaq^cilliec, 

desconfite,  tote  pleissiee. 

Se  Bncas  fnat  ci  o  nos, 

uo»  eu  fusson  plus  oorajos, 

(le)  tôt  entctidi^Mim  a  lui, 
5U1U    fii  en  fusson  pins  fort,  ee  cui. 

Se  vos  le  nos  volez  lo6r, 

nos  en  volon  por  lui  aler, 

afiez  voB  ])orrciz  tant  tenir 

qne  nos  le  vos  façon  venir. 
5015    Se  nos  poon.  ço  iert  roolt  tost; 

nos  iroD  bien  panni  celé  ost, 

M  gnardene  sont  tuit  endormi, 

4i(l>2  D  iK>r  nus  i  a,  0  caions  ï  a.  --   V)»^  AG  pucent;  A  o 
V.  -   *ni  III  I.  Berntues,  H  t  en  s.,  GF  trestot  ».  —  4y<J7  D  aj 
siemcs  p.  d.,  G  a.  a.  fiiissomes  p.  d.  —  400(t  G  par  v.  —  499V  D  pc 
.VHHi  F  »v  non  a.,  G  se  ««viun»;  GF  a  tj.  atendre.  —  3001  F  o  noi;  Il 
QF  (|in  c,  —-  btw2  IIID  qui  c,  G  il  i*.;  F  et  nos  mandast  r|uu  f.  —  EiÔÏ 
uo  verre*  ia.  ~  5004  III  se  seignor  tia  nui  iie  st-  tvlgwi,  V  <|nc  se  U 
cb.  —  bW5  III  et  tost  nu  aoit  o.,  D  o.  s.  luult  desapporcilUc,  F 
plus  tost  dfsp.  —  5i)i)8  G  d.  toste  et  p.,  l)  et  d.  ut  deptaisie;  Hl 
baillio,  F  et  desloie.   —    5i>07  F  Seneas  t  M;   F  vmet  les  ven 
5(H)f/.  —  âtm  et  iOKt  omis  dam  ill.    I)  d.  t.  a  I.  e.  —  soti»  D  g.-l 
f.  e.  frilssons;  GF  non  en;  F  fiMiemes  p.  f.  tos.  —  &)iii  F  se  vod  d^ 
V.  I.    —    à(H2  GF  imons,  —   'lOlS  III  vos  nos  porm  l'îen;  GF 
5014  111  fi*roDti.    -  tmb  et-  5Ultl  omis  dana  III    G  est   -    Si»t7 
'^<-ut  Su  ».;  A  {gardant,  F  garde. 


EURIALtTS 


185 


d'î  ot  l'on  mais  noiite  ne  vn: 

ivre  suiit  Init  et  eûgroté, 
5020    entor  les  feus  8out  aillasse. 

8<ï  untt  jMHiD  l'ogt  trcHpiisflcr, 

bien  aavTon  pnis  avant  alor; 

JQwgn'a  tiens  jor  vos  praiiiettm 

que  Kneas  vos  ameuron." 
AfioauiHs  ot  1»  Dovele 

ki  a  merveille  li  fii  b»1e, 

ecnt  fciz  Ie<i  a  baisiez  et  cent, 

mereia  \on  molt  ilolcoiiicut 

(le  ce  qnc  U  voleicnt  faire. 
5030    Dist  lor:   .Se  mes  père  repaire, 

cest  serviac  vos  rendra  bien, 

ja  contre  vos  n'arra  mais  rieo; 

se  nejjt  bcHoin^  puez  fornir 

et  ge  \neRne  n  terre  tenir, 
5035    nos  en  e^terun  pnrhit  trei, 

ja  n'eu  sereiz  peor  de  mei." 

Cil  ne  se  sout  j>lus  atargié, 

des  barons  ont  jirifl  le  coogiô; 

ÂsoanitlB  les  eonveia 
5040    jnsqa'a  la  porte,  bcs  baisa; 

a  grant  peine  de  lai  partiront, 

ODc  pDÎs  L>cIo  ore  ne  le  virent. 

Jas  del  cUastcl  s'en  dévalèrent, 

eelecmont  en  l'ost  entrèrent; 
5045    les  premeraius  qu'il  ont  trovez, 

ans  111  ci  a  ineA  nn  n.  ne  o.;  D  ni  avolt  mes.  —  AOM)  GW  cndontit 
M  enivre;  TU  ft<|ua«.  —  SHin  Tll  ler.  L  (.  gisent  sovine,  lîFD  et  lot 
SUBI  ftquiee.  —  i'tTi  a  nui*  snroiiM  bien,  F  lo6  sauerona  a.  a.;  A 
ater.  —  hOlA  111  dcduaz  iiuart  j.;  A  jutiiiiial  t.  j.  no.s  {iiMiurons. — 
1)  ra  nun.  —  3025  mum  nlitu-u  dan»  A.  —  î>(f27  111  hesifx  les  a  x.  I.  wl 
fc  lea  anctiom.  —  .Vi2s  III  ci  murdez.  —  WM  IIID  remlmi.  —  M)»-^  Hl 
i,  IJ  uû»  D.  r,  F  Dti  ver»  r.  -  5ii33  G  voles.  —  .'lua^  IIIFU  vieu.  — 
Ull>  Bi»  HB  tioron,  GF  vos  l-u  surt*»;  MI  pweil  mit  troi,  D  part«or  t., 
oûu  iid  moi.  —  ô03»i  D  oeu  s.  j,;  OF  pwr  |iar  foi.  —  5037  AHnén 
tiDlU  (loiot.  —  a03H  tl  &04U  omis  dans  111.  D  ot  A.  —  odU  111 
U  -  ôO-li  lilK  ainz,  Cî  aine;  A  o.  p.  ïcele  o.  nea  v.  —  h*iM 
eruBt.  —  &II4-I  ii  Aine  puis  ceiu  ore  bI  rentrereBt.  —  5(M5 
F.    U  oo  lust  vinrent  cels  qui  trovereat. 


186 


mit  detroDchii'z  et  deoulez; 

plus  (le  treis  ceuz  en  ont  ocis, 

car  en  dorDiiint  le»  ont  8or]iri8. 

Des  eKpces  fièrent  et  butent 
5050    et  H  navrt^  les  armes  rotent; 

nnolt  i  lièrent,  grant  ebupic  i  fuiit 

tote  la  veie  qae  il  vont. 

Tant  ont  aie  li  eoni])aifrni)n 

que  il  vindrcut  al  paveillon 
5055     0  Raunes  jut,  kî  niolt  ert  sa^^: 

d'oUeis  saveît  U)z  le»  laiig;a{!;e8 

et  niiiit  saveit  bien  deviner 

et  geter  sorz  et  onelianter; 

eoz  ciel  n'aveit  meillor  devin. 
50t)0     Mais  la  nuit  ut  tant  Itell  vin, 

que  tôt  en  ot  son  fieus  troblé 

et  sou  savcir  ot  oblié; 

i::il  ki  des  altreâ  deviuot 

de  sei  nicïsme  rien  ue  sot 
5()tî5    que  Ha  mort  li  fuHt  oi  pruobuine. 

mais  bien  aveit  dit  la  semaine 

que  ce  navcit  il  bien  senz  faille 

qu'il  ne  morreit  (las  en  bataille. 

Et  ne  fiât  il,  il  a  veir  dit, 
5070    car  il  n'i  fn,  n'il  ue  la  vit; 

ue  8fti  eomeut  il  i  morust, 

eai'  ainz  que  la  bataille  fust, 

li  rïrtt  NiâUH  le  eliiel'  voler: 

ce  ne  Bot  il  pro  deviner. 

5IM6  6  (os  ocirent  ot  decolereol.  —  &048  <1K  tos  pris.  —  Mt&O 

4)DC  I.  B.  I.  a.  dotent.  —  buhî  F  v.  ou  il  t.  —  5053  Âlinàn  da$u  II».  —  M 
A  ou  Araoïies;  F  u.  ui.  b.;  ClHI  fu  s  —  5i)5tt  III  des  o.  1. 1. 1.,  F  ieil  s. 
les  I.  -  '  au»S  m  flort.  —  5i»A9  (i  si  bnn  A.  —  b»<M  II  M.  tAot  ot  1.  n. 
V.;  V  (nncl  main,  h.  de  Tin;  (iF  but  de  vin.  —  5UI>I  V  qnr  tout  sod 
en  ftlt  t.;  F  ipio  II  ot  tôt;  lit  seos  en  ot  t.  —  5ti(l2  ii  que  tôt  son  ■, 
Het,  m  et  tntit  Bon  s.  o.  -  5(m3  G  Ica  a.  -  Mt6l  I  ae  aol  mot,  D  ne 
voit.  —  iM\6  m  Uvùil.  —  H)^i>  Itl  i)UO  ja  no  m.  e.  b.;  I>  uiti!  en  b. 
!»«Hîll  H  No  iiH^tJ  [las,  F  Ici!  ne  tist,  Il  .In  ne  f.  il;  FD  il  nt  v.  d^  III 
t4  V.  d.  —  &tiîit  III  i|Hil  uel  Bunti  ne  ne  1.  V-;  l*  ne  ne  L  t.,  (*  n«  si 
Yi  F  ne  n  nt  v.  -  MI74  Ht  et  aut  tl  pou    '  ^l,  a  cl. 


riTRlALUS 


187 


5075    Avant  ala  Rnrialtis. 

en  nii  trcf  Wut  n  Mcsaiiiitt 

gtseit  ilurmant  eotre  ea  gent; 

npn!;8  eorut  Nisu»,  gel  preiit 

a  sei  le  trait,  se  11  eonseillo, 

»niif  li  a  dit  eQ  l'oreille, 

qo'il  n'ert  main  len*  de  domorer; 

it  PomeDe-ot  a  ajomer, 

et  ainz  qnc  nns  de  l'oHt  lea  veie 

dit  c|ne  ko  ineteut  a  lu  veie. 

Cil  no  Hcn  vult  pafl  rcturncr, 

prcB  del  feu  vit  nn  hclme  eler, 

dit  que  «cnz  eel  u'cii  tuniera; 

il  Ta  eaifli,  m  Ten  porta 

et  pais  l'a  en  Hon  eliief  laeié. 

5000    II  ne  ae  sunt  pins  ntarpé, 
il  suxcrCDieicut  rajorncr, 
si  coinenciereut  a  errer. 

De  Lauréate  veneit  un»  l'uuns 
vent  l'uiit,  ki  aveit  num  Vuleens; 

5095    il  anienot  o  lui  ^rant  ^ent 

et  l'Iievuliers  hieii  plus  do  ecnt 
et  elievulehut  a  l'ajornee. 
Idonc  crt  la  lune  levée, 
cela  ki  s'en  vont  de  loin  choisi 

5100    par  le  liclme  ki  resplendi, 


5076  111  scntra  oD  trof  Slesaplns  (H  MesUpna),  A  o.  a.  t.  o  la  Eusapua. 
5<>TT  m  (lortuant  g.  —  507S  111  Nisus  court  (I  corut)  Kuriilus  prunt;  D 
p.  —  ÔOT»  Ik;  Utrait;  V  lui  lo  c.   -   .iClsl   ci  .ii)M«  intervertis  lUins  111. 
II  Qtwtoil  plus;  I)  quo  ncrt  jiom  teiiiiiiti  F  pfut  leus.  —  5iiv'2  IIID  i\uU  c.  — 
A  âÎDcoia  tjue.  —  iitSJ  DUF  disl.  -  5iiS7  GF  dist;  Hl  ci:I  hUuoiû  dit 
que  oe  biin;  DUF  ni  t.  —  r>i>s^  HI  le  b.;  G  puis  si  anu  va.  —  !>oyt  Uo* 
It  U.  —  WMt  GI)  Ki,  —  ;iiil»l  m  il  iT.  lie  1.,  GFD  11  (D  c\\)  no  vx.  dalorner 
d«  tajomer).  —  4003  mn»  uUnfa  rf/in*  III.  —  5094  III  fi  gnni  coiiipt'i^iii 
T»  ViiIcME.  —  S0H5  (t  .'.il'JO  ùtnis  dans  111.    I.fx  i-m  .ÎOi'.ï-  .VlUfi 
tiê  ifan.1  A  txinti:  .ViU7,  r,09i^,  r,W.%,  r>nfft;,   OF  n  soi.        :.«»li  F  de  .c 
«.c  —  &IIOT  III  si  ch.,  GF  cliL'vulcuîcnt;  PF  ainz  lu  ii>rni;;o,  A  a  lan- 
-  Wm   m  La  Itmc  untuit  udoDt  L,  G  Adouv  1.  1.  LStuit  t.;  L>F 
^mu  lil  k's  oouipci^OQs  ont  bien  choUt;  F  rjui  ac  v.,  G  qiiissi 
—  510(1  HI  toat  por  llatime;  GF  cler  liital. 


NI 


■ET 


(contre  la  lune  flaoheia. 
Volt-en»  les  vît,  se»  a|>ela- 
^Ui  va",  fait  il,  ,.ki  «stcs  vo«V 
Estez,  K\  parlerez  a  nos, 

r»]05    tic  voz  noveles  vuil  oir, 

car  (le  vere  Fost  vos  vei  venir. 
Com  86  eontieneut  nustre  içens, 
ticnent  ne  cil  cncuyr  dedenzV 
Dites  nos  en  la  vérité." 

5110    Cil  ne  ae  sont  pas  aresté, 
ninz  comein'ierent  a  fuir, 
ijuant  les  virent  vers  el»  venir; 
dont  se  mistrent  en  meecreanco 
et  en  esfrei  et  en  dotanee: 

5115    oar  s'il  parlassent  licrcment 
et  tôt  aseUrecnient, 
et  se  fussent  arestcii, 
il  ne  fussent  ja  mesercti, 
qu'il  ne  fusfient  de  cela  de  l'ost; 

5120    mais  il  s'en  fnïront  trop  tost: 
par  tajit  s'en  est  apereeUz 
Volcens,  si  les  a  porsettz. 
NiflQB  fn  molt  isnels  de»  piez, 
raolt  tost  lor  fn  tant  esloifçniex, 

5125     s'il  n'alendist  sa  eumpaignîe, 
ja  n'eUssent  de  lui  baillie. 
Rurialns  s'en  vait  soentre. 
en  une  espesse  brocaille  entre, 
cil  l'avironerent  entor, 


i\»i  m  lu  iiiiviisj  F  iviiit;  A  molt  sesiiiiit»,  F  siUpoU.  —  .Mti-t 
li.  ici  parlez.  —  SlOrt  (ÎF  ca  d.  —  5IU7  III  luaiutiL'içnenL  —  ôlOS  llll> 
L,  Bencure  cil  il;  (i  il.  -  '>1]<t  U  mie  a.  —  5111  I>  a.  acn  c<ui)pui.'L'ni 
5113  ni  li  iiuen»  Si'n  uiist;  F  «n  effrt(ance.  —  .SUT  III  ja  oe  fiisseui 
ceu,  A  et  or  fuNtent  aperveux,  <i  et  sil  f.  a.,  I>  fit  11  se  fuiiiieui  xresti 
Ail»  m  DC  w  f.,  1  JH  nof.  —  5111)  G  il  DC  f.  -  5I2II  III  mais  eu  qi 
sj  t,  —  5121  III  pur  vc.    -    bi'i'i  Iti  U  4|iicns;  D  sca  a  ooprez  svus.  — 

"irtrti  daim  «Fil.    AD  de  pi-    —   -'Jl  HI  bien  est  —  .MIS 

.nt  eu  JL  boa  tr.,  G  cns  en  :>pBii  bus  e.;  111  brochoi 

m  c.  Uvironctit  tôt  u- 


•  IIID 

i 


EURlAiUS 


189 


«130     n'est  merveille  s'il  ot  peor; 

ne  li  nieutini  de)  lielme  ogter; 
eil  le  veeieiit  Inire  eler, 
oe  lor  pœit  tent  esloijrnier 
qu'il  ncl  vcïsKcot  Haiibcier. 
5135    En  nn  espés  buisson  s'est  mis, 
ne  [>ot  avant,  iluee  l'ont  pris. 
Nisns  lor  ert  tant  csloi^nioz, 
ja  m&ÎB  De  fust  par  eU  huilliez; 
de  son  cuuip.'ki>rn<>u  lî  nienhra, 
5140    arestDt  «ei,  hI  es^uurda; 
il  ne  l'oï  uc  il  nel  vit, 
ne  fn  dolanz  pus  un  petit, 
moll  a  ^unt  duel,  lurnient  sospîru, 
des  poiuz  se  liert,  ses  cbevels  tire. 

>H0     .,11a  las",  fait  il,  „qnel  la  ferai 
de  mon  ami  que  perdu  ai'i 
PuxU-  M  ai  niolt  nialo  fei, 
quant  il  est  pris  uc  luorz  scnz  nici; 
l'oine  eoarz  l'ai  dcjruer])i. 

p15<J    trop  crieus  lu  nnirt  si  m'en  fui, 
mais  ge  euidai  qu'il  me  siuist, 
gc  ne  vi  pas  coni  il  le  û»t; 
ge  deUsse  très  bien  reniaiudre; 
ne  fcïSMe  pas  tntp  a  plaindre, 

il55    se  fuBse  mon^  et  il  fust  vis. 
F.urialus,  bels  dolz  amis, 


M30  Iir  1  p.  —  f>iri  III  luisant  et  c.  -  5iS4  II!  no  le  voient;  D 
i;  F  Tr^jeol.  —  .j|3:>  (J  sa  ni.  —  âl.lli  III  |>iiot.  -  5137  AUurii  iMmj»  D. 
(«I;  F  oifirl  urt,  <:F  iroyn'.  h\'Ah  A  j»  ii.  f.  mes,  HIPj.  m.  p.  e. n. f.  h.  — 
140  lUD  ircstot  a«8ti  (îF  res?.  —  or4l  A  looU;  III  bil  m  le  vit,  D  ne 
M  le  Th.  —  &I42  III  dolcDl  fu  ut  non  pus  p.,  (SF  ne  fn  aiic  <1.  p.;  V  niîe 
p.  —  SI4S  1  m.  ig.  d.  a  itis  cbevoiix  tire,  II  tues  g.  d.  a  auvent  s.;  D  |C. 
^ji.  «B  Ot;  O  del  roer  s.  —  5144  I  »ca  cli.  ront  i!t  tort  soupire;  F  sa 
lo.  —  :>l<l.'>  A  II.  rhlftis:  F  ke  f.,  I>  ipicl  le  f .  —  :>M7  III  cr  uiesl  m 
^nt  rtfsronfnri,  —  5UH  III  «lutl  i-nt  hsbi  moi  ne  [tris  ne  luort;  F 
1  '  ..'■s  tlo  m.  -  jtMit  A  lo  d.  -  àlôii  II  crain.  GI>  crioni;  F  crerul 
i!  il  fi-ist  il  tu  nll  |>oiHt;  F  jo  ne  nai  |ircii,  O  mal»  ju  ne  »ti; 
!  trop  bifu,  D  tn-s  lui.  —  5154  D  vm  «e  fiiïMC  mie, 
1  p.   -    r»l'»n  III  ifmcttmt  (luis;  A  imn't  beifl. 


por  vostre  anior  perdrai  la  vie, 
socntre  vos  ue  vivrai  mie. 
Tant  mar  i  fn  vostre  joveute; 

5l<i<i    en  V08  aveie  mi»*  m'yiiteiite. 

poriln  V(p«  ai  en  niolt  poi  d'ore. 
Or  m'est  avis  nue  trop  dwiiore 
qae  la  nioie  ame  n'est  jostee 
a  la  vrtstre  ki'flt  csgiiarcc: 

51lW>     oie  i  «cra  hastivcment; 

mai«>  ge  cuit  bien  veraiement, 
n'e«t  encnr  pas  mon  mes  amis  ; 
^f<  Heut  mon  ciior,  Il  est  toz  via; 
se  il  sentiiit  doUir  mortel^ 

S170     mes  eiier»  le  Kentiflt  allretel: 

bien  puet  estre  (i«e  ii  loat  prie, 
mais  il  no  l'ont  eneor  ocia, 
onc  ne  firent  tel  crudité, 
qu(^  par  mal  l'uimt  adesO. 

5175     Ki  toeliereit  tel  erintureV 
Obi,  eliaitis.  qnel  aventnre, 
que  esphapai  d'entre  lor  iiiainsl 
Se  il  a  mal  que  ^c  sm  Mains, 
retornerai  la  o  ge  loi, 

51H0    ilaee  o  ge  parti  de  loi; 

ae  f^e  md  trut».  poî  priH  ma  vie; 
se  il  n'est  altre  ki  m'ocie 
gai  g-e  liieii  (pie  ge  nroeirrai, 
aoentre  lui  petit  vivrai." 


916S  m  Rpnif  vos  ae  v.  ju  m.  ~  515»  D  tuAre  fu  nuslrv  jurtiee, 
t.  m.,  fl  t.  III.  fil  Ii  V.  j.;  III  vo  bpUi  j.  —  .MiWr  D  lïi)  vous  a  inis  toute  ii 
ftltil  ri  niolt  e.  p.  d,,  ill  t-n  iKftîi  d.  —  .M64  F  a  In  v.  liuiiw  eurro;  II] 
quest.  —  :>lllô  I>  iimrt  ï;  (1  el.  —  ilin»  D  m,  ù'ti  cuit;  111  loi  <1  toute)  VI 
ment  —  51t>7  DGF  u.  encore  m.  —  ôldS  III  j.  s.  (ftietRur  est  tiion  nivr  v^ 
5171  Dllcatp.—  &IT2  AvoUbto.  — r.i'.'i  illl' aint.  G  linc.  —  âl7&  Hl 
rolt,  D  touchèrent,  —   517G  III  llalas;  AlU  t|iu'le.  —  5177  ÏIIO  q.  il 
—  âlTlt  A  oi;  IIIDG  vt  ge.  —  TiITU   III  nHoniur  voil  vcat  sms  mfai.^ 
MSil  ni  lu  0)1  jo  uiir,  C  [.  ni  o  p^^U^  I  "il  al  a  a.,  H  sv  al  »  a..  T> 
U  IL  tiom;  I-'  ail  n   a.  i|Ut  on  0»j4H|^  111  uertaitia  sott  II  i|.  ni.,  U 
II.  iiuQ  ta.;  (îF)o  9.  b.  —  ^)^'  <    l 'i-*  apnts  Inl  nu  v.  ;  I>  uultn  I 


EURIALUS 


191 


5165    II  a  laissiô  lo  dcmcDtcr, 
«i  foiueuva  a  retoriior, 
ariere  vint  totc  la  veie 
jiiHqira  iMie  L'Ieru  Kaf^ie. 
ArcHtut  soi,  si  a  o'i 

51fK)    la  nuise  do  nck  et  le  cri, 
ki  arcicut  le  doD8cl  \tnn: 
il  l'aveiout  a  raison  mis, 
il  ne  voleit  de  rien  respnndre. 
}ihm  g'alft  près  dVItt  repou<lrc, 

fiinâ     entr'elH  vit  ]mn  8un  eoiiipaignuu, 
nés  oflfl  pas  nictre  a  raiHon, 
anceiH  »p.  traist  a  une  part, 
cl  mileu  d'clH  lanva  uu  dart: 
por  eitt  départir  le  faitueit, 

5200    tmveir  8e  il  lur  esturdniit 
Un  cbevalier  en  a  féru, 
en  mi  le  piz  ti^it  nu  a  nu. 
mort  le  craveote  jus  u  terre. 
Oiï  tmmenrierent  a  eni|nerre 

5205    de  quel  part  ert  II  culs  vcuuz; 
eil  ne  tn  pns  apercellz. 
Quant  il  les  vit  ancUrcr, 
un  nitre  dart  lor  lait  aler, 
nn  altre  en  a  el  eoni  fera, 

5210    eutrels  cbiet  morz  Mor  son  escu. 


51M  AHnfa  tUtn»  IlL  ill  At»Dt  Irnsi.  —  lA^H  H  demeurer.  —  &I8T 
Bjl^a  riawr  II.  F  Qvtci  vÎDt,  «n  ariere;  A  vient;  III  une  v.  —  S1SS  III 
■Ml  nos  espesse  s.;  A  de«|Qen  une.—  .îlS<J  FUI  Arosut;  D  seH&oL  — 
lô»>  l>  d.  c  I.  D.  —  »lit2  y  <\)otiir.  lieux  vert.  V,  tes  twlf^.  ~  &IM  G 
^  br  *alt;  OUI  nui&nt  r;  F  ncl  ».  —  5IîM  111  N.  tU  por  en»  con- 
Itic,  F  contreUR  rvHp.;  G  Vi>r8  ans  r  —  âl!r5  et  &lf)fi  umid  dans  111. 
f*.  c.  ont  pris,  l*  e.  e.  rlioUi.  —  51%  F  11  ii.  o.  m.,  t!  ai  un  n.  m.  — 
HT,  111  prea  dena  su  trust,  (î  salniit.  —  511)S  III  vtiz  un  mi  ewtt.  F  pn 
t.  son  d.  —  jîiNt  (>F  ae  eil;  III  6«n  e.;  D  stl  lur  eschaiwroit.  — 
GF  i  c<ra»cn.  —  MOÏ-  J24l(  omw  ilanê  I.  A  l.  n.  et  nii,  F  trostot 
—  MiKi  H  tlebnehe.  —  S2«l  I»  II.  —  àiltb  il  li  loiis  ert;  )iFl>  fu.  — 
"  M  MR  sont  —  î>îo;  OLHl  fiufrurer.  —  WUS  11  d.  Icssa  a.,  F  laUa 
IIH  n  un  cliovnliiT  en  a  f.,  <t  .vu.  de  cola  lor  en  ra  f.  —  &2I0 
a. 


192 


NISUS  ET 


VolcouB  vît  sw  homes  morir, 

ne  sot  dont  ec  H  pot  venir. 

molt  Tu  iriez,  le  ilunsel  print 

par  maltaleut  et  se  H  dist: 
5215    „Ki  r|ti(!  me»  honten  m^ait  ucis^ 

jtt  iert  de  vo«  venjancc  pria, 

vus  le  oompaneia  Ja  molt  cliier, 

sur  vos  m'en  voUlrai  ja  venj^ier; 

gel  vos  vendrai,  ki  que  l'ait  fait." 
S220    Molt  tu  iriez,  ti'espee  trait, 

balça  le  colp  ]>or  lui  ferir; 

dont  ne  «e  pot  Nisiis  tenir. 

mais  a  lu  mort  Hubunduua, 

sailli  avant  se  lor  cria. 
5225    ^I)i  va'',  l'ait  il,  .,ne  le  tooltiez, 

mais  inei  prenez,  si  vos  vengiez. 

Cil  n'a  ne  poi  ne  ^rant  forfait, 

mais  gc  senls  ni  tôt  te  mal  fait, 

toz  senis  cspeneïr  le  dei; 
5230    laiti^icz  Talcr,  si  prenez  meL 

Molt  a  dur  eiier  kil  toeliera, 

kil  vueit  OL'ire  onkcs  n'amu; 

onkes  de  bneno  amor  n'ot  cure 

ki  toeliera  tel  criature; 
5230    ge  mctrai  mou  i^liief  por  le  anen, 

se  iiniir  por  lui,  nioit  par  ni'iert  bueo". 


SSII  Alinéa  lians  IJTD.  ill  quant  lî  c)iifîn»  volt  sa  gttni  m, 
Ifl  etu  fiDt  ci.  c.  puet  V.,  r  nr  do  Havuit  t|iif  tlevcnir;  G  ce  puoil  v.,  I 
pot  avenir.  -  .V2H  III  par  les  clii^vex.  -  5215  III  luait  tiicii  b. —  A2II 
(II*  vos  syra;  tiA  iiiert;  A  vaiigeiitsiiï;  l>  venj.  il«  v.  |i,  —  5217  (i  et 
û.  moUch.  —  5217  ft  5218  '7mi«  tlans  lII.  —  .'lilJS  I"  v.  tuon  Jaoïl  v.;  D  tn 
—  52111  G  randral;  ]■  «iiii  (|ull  I.  T.,  F  ki  ki  I.  f.  —  52iu  y  lespoe.  ~  3221  1 
halco.  —  !»2n  A  dune.  —  5224  UI  Av.  s.;  A  li  c,  U  I.  pria.  —  5225  flU 
loc'MX.  —  o22H  lU  m.  p.  m.  ;  ii  et  lui  Iniasîos.  ~  •i22T  III  je  sul  fvh»  cjtii  jj 
U  (\\Bt  ua  nule  ch.  {.;  F  il;  ii  car  cis  na  p.  —  '«îî**  H!  <■!!  n'«  vt*'  n  tan 
ne  Irct;  *»  ni.  gii  tos  a.  a.  1.  in.  (".;  F  les  un 
nr  laisies  lui.  —  5331  F  uiolt  dfiiturt.*  ijin 
tOitcliA,  A  iiuul  t.  —  52:t2  m  ntii'l  V.  i  I)  thir- 
.S2S4  li  wîrra.  I>  loitrher»»!! 
(0  iDctemi).  -  JÏSt  lU 


■ 

^V                 EURYALUS                                                199          ^^H 

^B 

Volc>cD8  n*ot  RoiDj^  de  qnnDt  qu'il  dit,                          ^^^H 

^^P 

molt  l'e-n  tochut  al  ruer  petit,                                      ^^^H 

w 

al  damcisel  trenoba  le  ohief.                                          ^H 

1      5240 

NimuH  le  vit,  molt  li  Tu  {?rief,                                      ^^^H 

1 

un  ettpit^  vit  j^csir  n  terre,                                           ^^^^| 

1 

il  l'a  Baifli,  sel  vait  ro4{iierre,                                       ^^^H 

^^ 

^rant  colp  li  doua  en  l'eecD,                                       ^^^H 

^^P 

i|au  (lel  rui  li  a  abatu,                                               ^^^^^^Ê 

[      5345 

et  per^ft       ud  dea  coHtex;                                       ^^^^^^ 

k 

mais  ne  t'ii  patt  n  mort  navrez;                              ^^^^^H 

^^ 

et  pais  a  trait  le  braiie  d'acier                              ^^^^^H 

^y 

por  Hon  ami  qu'il  vnett  venchîcr;                               ^^^H 

^^ 

dif)  eu  a  inor/  en  molt  poi  d'oro.                               ^^^| 

1       5250 

De  tûtes  parz  li  corent  Horc,                                   ^^^^^H 

1 

il  l'unt  cuelos,  ontr'elo  l'ont  pris,                            i^^^^H 

■ 

tant  i  lièrent  qu'il  l'ont  oei».                                      ^^^^| 

^H 

A  son  (■oinpaig'non  l'ajostcrent,                                       ^^^^| 

^V 

les  ciliés  ont  pri»,  ses  en  portèrent,                                ^H 

[      5355 

et  lor  seignor  en  ont  porté                                                ^H 

1 

en  une  bière,  an  ]m  navré.                                               ^H 

^^ 

Il  se  remistrent  cl  eliemin,                                           ^^^H 

^H 

en  l'ost  vindrcDt  bien  par  matin.                                 ^^^| 

^^ 

Tnicvent  la  ;;cnt,  ki  ^nint  duel  font,                          ^^^H 

l      520O 

plorent  pur  l'clâ  ki  oeit*  xant,                                       ^^^H 

1 

ne  saveicnt  kis  aveit  uiora.                                       ^^^H 

^^L 

Qnant  Volcen»  vint  o  mn  cfTorz,                                 ^^^H 

^H 

cil  lor  a  dit  et  recouté                                                 ^^^^ 

H 

eom  il  avelent  cela  trovû                                               ^| 

337  AlinM  ihn»  III.    G  V  i»  s.  do  q.  quo  il.,  Fil  li  qaens  n.  9.  d.         ^^^H 

h  DF  citro;  V  (le  son  <1.,  F  de  ■{.  i|ua  dit.  —  .v^»tt  G  m.  li  t.;  lUD          ^^^| 

,  ^  gXII  OF  espiul;  D  voit  —  .VJ42  F  si;  I>  vint.  —  MU  III  donne          ^^^| 

—  5M1  m  ■)«>->  de  son  col  1a  a.;  A  cop.  -    J24â  A  liiti.   ~   .«24(1          ^^^H 

t.  -    A247 

lil  N»u5  a  t.  —  ô24^  (t  que  V.        52ôl  111  encluent  le          ^^^H 

ÉB  prli.  - 

-  d2â4  m  lu  clnuf;  I  si  Icu  p.,  D  sitt»  aport.  ~  kirut  et         ^^^H 

mit  '(rifiM 

A.    0  a  1.  8.;  F  out  tu  p.   -  ^2^0  m  b.  uiult  n.  —  ô257           ^^^| 

n;  tu  tnctcnt,  H  misent;   HUi  a  lor  ch.   —  .Vi58  111  u  1.  eu  v.  b.          ^^^H 

»  1 

p.  to.,  6  ut  y.  a  1.  p.  in.  —  ô23!)  KDHl  lor  g.  -  5260  F  p.         ^^^H 

^^^H 

-  ni  <]ne  trove  ont.  —  52r>l  PDAHI  qiies.  —  521)2  III  U         ^^^H 

^^^^B 

<  Ul  qui  leur  ont,  I>  icil  ont,  GF  cil  L  ont;  U  et         ^^^| 

^^^^v 

^^^^1 

B 

194 


NISUS  ET 


5205    ki  aveicDt  toz  veU  ofie, 

diënt  qu'il  cd  ont  les  cIuca  pris, 
montrez  lur  ont  pur  les  chcvels. 
Et  McttapuB,  ki  crt  entr'els, 
a  Bon  helme  reconeH. 

5270    que  il  enidot  avoir  porda, 
qu'Eurialuâ  eu  ot  purtc, 
(maÏH  molt  Taveit  ciller  eompAré!). 
Alkos  se  sont  eu  Vost  haitiô. 
iiaaut  sevent  que  il  ))ont  ven^é, 

5275    et  dii-ut  luit  comuuuluicut 

quel  veu^'erout  niult  ai^prenient; 
ril  del  fliautel  1«;  niiiiparront, 
se  il  pueent  et  aise  eu  ont 
Tuniu»  a  fait  len  testes  prendre, 

528i>    dcvaut  la  porte  les  tist  peudrc, 
sa  gent  eonianda  a  anner, 
puis  a  ses  grailcs  tait  soncr. 
Tuz  en  reâuna  li  païs, 
diënt,  Ja  ert  li  ehastcls  pris, 

5285    set  mil  ensei^es  i  ventelent, 
a  turueicr  furs  les  a]iclcnt 
et  mult  forment  les  eQritriili4?nt, 
mais  n'eu  istroot  por  non  qu'il  dil'Dt 
Il  montent  sus  es  aleors 

6290    et  es  breteitehes  et  es  torfi, 

mais  molt  s'esmaieut,  quant  il  voient 


Mm  G  lor  cief.  —  5167  A  les  ont,  F  lor  ot,  Q  II  ont.  —     

omclteiit  et,  MesUims;  (iFP  fn.  —  5171  111  K.  Iiîd  ut  p.  —  S272  G  ml 
lot  molt  ch.  acsto,  K  m.  il  la  tn,  o.  c.  -  ô27.i  Alinéa  tlans  l>.   D  llloeoqa 
s.  a  I.  h.;  (iFIlI  a.  en  s.  —  5274  III  q.  il  s.  qui!  b.  t.,  D  q.  surent  qtie 
relit;  (ïK  «tuil  en  ».  v.  —  5275  Hl  bien  jurunL  —  52711  tll  que  \'enffki 
sont;  Vit  qui's;  (!  c]uil  su  v.  a.  —  5ï7S  (îF  »il  p.;  F  et  il  tàso,  (!  et  uJml 
527»  sam  alinia  datu  Fl>.     VV  T.  uu  1.;  U  fist;   F  la  teste    —  |S2W  ( 
pred  d«;  F  l«;  A  fel,  ^  52S1  Hl  hpa  Rfnz,  l'K  comonde.  —  52sJ  Mit 
luux  ses  g.  ft  s-i  0  i*.  Il  r«ît.  -  '  '  rtïitotu';  IM  tout  ea  nit«aliRtJij 

—  52^4  I>  est.  -  ûîhô  or  V  L  —  52.MI  F  il  t.  f.  spjniMtfl 

U  ill  L  tos  âpKluieut  —  ,   i    —  r.ïl»»— 52fl2  omu  diit  F.  - 

•■1^'.*  l>  Il  montèrent  ca   i    ■  -  't  —  ^V»)  (i  «t  n  ïmtBt 

.  ■•!    III  ni.  molt  sont  il"'i   '  •""  siumiOBiBiit;  01^ 


EURYALUS 


lOS 


les  testes  ki  ilcfor»  peinleient*, 
surent  <|ut'  uiurt  suiit  li  ménage 
M  alin>nt  CD  ta])iiiage. 

5295    iK>r  faire  venir  lor  «eig'uor. 
HicQ  les  eonarent  li  {>luaor 
et  de  lor  mort  forment  HeHiniiioat, 
ne  caideut  pas  que  sei'ors  aient, 
i|QO  Kncfis  a  tens  i  Wcguc 

5300    De  que  li  ohastels  tant  8e  tieg-ue 
que  il  poissent  scL*ors  aveir, 
ni!4  des  \e  main  <Ich  i  qn^al  ttoir. 

MeseutiUs  o  sa  maisuioo, 
ki  molt  fu  bien  aparcilliee, 

531)5    les  ftiUÛUi  de  devers  dcstre 
et  Ueeapiis  de  verii  tteuestre; 
Tnmns  et  la  «oe  penz  vont 
devant  la  porte  el  cliief  del  pont; 
de  tuteti  pun^  les  uvlronent. 

5U10     a  rosaillir  mil  grailes  seoent. 
ki  eoer  d<pnent  al  ])lu8  mart. 
Volent  quarrel,  pilet  et  dafli       '  t 
volent  aatetes  burlielee» 
et  javelot  et  ^ranz  plonieeH 

5315    cunie  pluie  ans  el  eiiastel;     . 

ne  pnet  nua  remuindrc  a  ereuol, 
D'il  n'î  osent  l'oil  deseovrir» 
oil  ki  Iraient  les  font  tapir; 
et  U  ttltre  ki  sont  aruit^ 


,n 


*>' 


ÏFD  ]K!ndironL  —  529S  l>  lor  m.  —  MM  tJ  e!  t.  -  5297  lU 

lee.  GF  et  do  li  m.  —  &21I9  Hl  n.  c.  ja.  —  S'Jlto  Hl  oe  que- 

&BW>  GF  ac  li  Cl  als  s.  L  -    530|  (U  ue  quIL  -  â^wi  Hl  c^ric- 

[qiill  «oit  pris  KitiK  lu  iMitr;    IHi  nuri  des  {U  An)  I.  m.;   F  dos  lu 

idlwiUBi  «u  9.  —  MO!l  Ul  ot,  (i  a.—  5K04  111  iurt;  GF  (]iLe  u  uiolt 

tMb  lll  viï  les  annt  —  5S07  IIIF  sont.        :>3K8  U  dt-vcrs.  — 

■  hnabliir.  —  âH)  l  tum  lu  mmi.  mtuf  V  an»  plus  coarz.    (î  omet 

ÛmrnnU  —    hM2   111    V.  saiotes   volent   darzi   A  V.  ijHet;  G 

iMpitut   et   dam.    —    53i:i   rf   S.1I-I   oinw  (In«»   HL   — 

)  rh.    ~    5:Mn  A  nan  p.  garir  uns;  GD  ni;   GUI  al; 

ni  08«  nul;  I>  ne  ncn  o.  cil  d. ;  GF  uo  si  osoJont 


IS* 


■     ■■"'    V 

'■'      "'"i-    <tfK 

'"""^-nr  t-H*-u^ 

■  i.j.t-.       ii.^    . 

-MyrK   j,„. 

""'^  niî!  ej.   ; 
'"^'  ^'>-i^  ;..»! 


I 

;  'Il  .,.;■',   I,,  -^  Ara.si,.r.  ._    ; 


LES  TROYENS  197 

Quant  Tainiu  veit  que  rien  ne  valt,     . 
ne  nés  pot  prendre  par  asah, 
r>H45     et  si  lor  en  a  ja  fait  treis, 

lancier  lor  fait  le  feu  Grieis; 

de  cel  n'estordront  il  neient; 

ce  caida  il  veraiement 

qu'il  n'e8cha])ent  de  eel  péril. 
5350     Mais  il  furent  gnami  d'aisiL 

o  ce  l'esteignent  imelment; 

altre  secors  ni  valt  neienL 

ne  Dule  riens  ne  l'esteiodreit  . 

se  aisUs  non:  en  l'ene  ardreit. 
h'ATj'y     0  ce  ne  repot  il  rien  faire. 

il  fait  sa  gent  en  sus  retraire. 

Molt  fa  dolenz  en  son  rorage. 

des  suens  i  ot  moh  grant  dainaffe. 

plus  de  treis  mil  en  i  ut  mort: 
5:^00     c'eut  a  buen  dreit  car  il  ont  tort: 

et  bien  en  i  ont  mort  dedenz 

a  treia  asaU  pin.*  de  dens  eenz. 

Devant  cei  veit  ti^  enemi». 


3  Miiu  a/in/^tlajw  A  111  Tf.-r:  T..  F  D'jiu:  v.  -  VAt  II]  yi*^n 
let,  F  ae  ses  pnsdruLt.  *.  .>::  vrt  i^rx^in.  '•!  ;'*.-  I  ;^^»  suJ 
|."j  III  et  si  pami  it_r  t«  *  f  -,  I  h:  "■  :♦-*  rro^-ri:  f*^»  ^r.  roi», 
en  il  1.  —  ^i4f.  fi  hmnc  l  ».  }  l  .  irr  '  y%'  •:  ;*»-  )»t>^- 
tfw  fîHL    HI  qoe  «***'»-ir*-  ik    ;-ri.">T*    <t  ■  >»    >  •■>-;  >   s.  ;  !■ 

—  »M&  Hl  9  oôda  iân  v>et  in^nna^  ••>  •-.  •:.  •y^%  \  *!**^r%:.  ■ 
M  eaciapcr.  A  qvl  «M-'/r^'-v: .  I.'  .-.1  ^^i.-^^v    i  vï  r.*rh- 

En  c  p^  O  6n  lar  qB»4t  ç  ;.    -  :  :-:    i  n   .   irtr^r'^rr  ;*.»  itr»','  — 

lie  ce  catMtf  3  cmMcx:  i  L'  *•:  •*  ^t-j.;-.  }  ■*.)^,*  r*-f'. ..■.-,  ••  «-r^ 

;  QF  iMckaat,  ddrroMa'L    -    î-^:  >fr:i  »  :>>.?   i   «aàr  i.;'r» 

-  UU  G  aafe  iw  a»  )tt-'a£ki^.<r    î   n.  !..'.-<:  r<*^    ::';  i>*-.  '^.^ 
IL—  UM  F  ar  laW  nut  -■•fi  *-»'  '.-.«•  c.*.';':.  «^  »  ^  i^r  *■!  *nt>;  k 
■i^  D  aa  faL  —  Viâr*  HI  v'-^^'  •  *■  **■■  ^'  ;•'  *  '     T'î      •^. 

lifliÉ^pa^  3,C  |K  <M  &  ;>-.?ri-    •J;.       ' -  'x.-         ;*:•' 

iMaftft  sait  1'  i  k  .    f   -:u-  -1  Mt  '     j       '   .    r 

'M^a  C  Mint  î.  -  .'  u  ■  -  i— ï.-.-         --  .'■  u_  ', 

—  ««•<*«*«    -n.'  %  ...  ■  i  u    - 

■sC  a  i.  :  -•:  -  .'   •-  ■    *.i    -i-  ui-.»^ 


19S 


DESCRIPTION 


qu'il  cnicla,  Henpres  aveir  pris; 

&3G5    il  ne  lor  pnet  gaaîrc  fod'aire. 

tant  ne  lor  set  lancier  ne  traire. 
Tôt  environ  vait  îi|;iiaitaDt 
et  le  ehastcl  tôt  porveiant, 
la  o  pltiH  feiblc  le  verrcit. 

5370    Tôt  ensemcnt  Tnniiis  faiseit, 
corne  li  Ions  ki  est  al  plaîn 
et  vient  a  la  faUle  al  vilain: 
environ  vait  molt  famcillo», 
IcB  berbiz  veit  dont  est  ^elos, 

5375    les  uignel»  ot  dcdenz  bcicr, 
^uanle  par  o  pi^rreit  entrer. 
PreB  veit  de  devant  seï  la  proie, 
si  que  n'i  a  mie  treis  deie; 
n'en  i>uet  goster.  de  licnz  eembele; 

5380    et  li  vilains  ses  (^liientt  apele, 

des  i  qu'cl  liois  le  vont  menant, 
d'ores  en  altrc  peli^-ant; 
tant  i  revient  et  vait  sovent. 
la  pel  i  lait,  se  bien  se  prent 

5385     Tôt  cnseœent  Tnrniia  t'aiaeit; 
ses  cneniiK  devant  nei  veit, 
si  ne  lor  pnet  de  rien  forfiiii%; 
cil  font  a  Ini  lanetcr  et  traire; 


.'i:ttl4  Ml  I).  qiiidoit  taatust;  F  ({uide.  —  hSt\b  ni  qiiil  leur  puise 
lucnt  r^  L>  el  il  au  lor  pot  rien  f.;  F  ot  au  lur  ih>1;  G  nuiaot  f.  —   Ï30« 
I.  lor  sciial;  D  aoL  —  &3<17  I  treiitout  uatuiir;  F  osgardant.  —  ft.'17i»  I  Trestoti| 
ainsi;  Il  sutnisl  —  5371  A  a  pi.,  F  en  pi.  —  A372  )1I  et  v.  droit  na  pitgt  ftu 
V..  F  viyat  II  Ia  f.  ilol  V..  n  quant  voit  lo  faldu  dvi  viluia.  —  5.H7S  F  vont;  0 
lot  f.  —  5374  D  le»  linibî»  vont  es  iulvus.    -  :>375  F  ti'l»  lannaiils;  G  voit  — 
s;i7(t  g  coracnf  ;  F  <iiic  il  ilesirv  »  ok-ur.    F  fijoutc  drMx  rmi.   V.  Us  »»/«  - 
hUlZ  111  Si  prts  de  li  vboisîst  s.  p.,  l>  Bien  prvs  de  lui  n  veu  h  pr..  KEt 
pros  V.  ilcvant  lui  a.  p.,  Q  VA  ii|»re.s  voit  iluvaut  a.  p.  -     53TS  ||[  nrâ  S 
i>9t  prttndre  la  dciiti;  t)F  i)uiL  —  fittj^U  quant  ni  piii^t  entrera) 
A  iiu  p.  g.  ftp*  deoK  t'-c|>clle,  tl  ni^^^H|tf  de  furs  reutbi^le.  — 

lie  lui.  ^^^^^^k^  J*i  u^^^^^^^^nttct,  uf     (t 

noiiuit  f^^^^^^^Htafifl^^^^^^^Blr;  1    cil  parent 


DU  COMBAT 


100 


M'en  pHJfl  ne  liufiso  1c  ehafltel, 

5'i90    il  i  I&ira  I)ien  tost  la  pel. 

Kurs  del  cliastcl.  al  pii-  (Ici  pout 
<\t  nu  petit  mnncel  reont: 
nnc  bretcBclie  i  ot  frcnice 
pnr  deftendre  devant  l'entre©. 

5H95     Dedenz  aveit  Hct  clicviilicm 

et  dis  sorjanz  et  ciui?  arcliicrti: 
eil  delTcndcnt  devant  le  pont 
et  le  graignor  danm^.'c  font 
Cels  asailli  Tnrnns  de  l>ot, 

r>4(iU    s'cntcute  i  a  torné  de  tôt, 

le  nnelz  de  l'ost  i  fi»t  venir. 
La  bretcachc  fini  aHaillir, 
et  eil  dedenz  fort  se  defteudent 
cl  merveilloH  OHtor  Inr  reiidi-nt. 

540&    Ja  par  afialt  ne  fiisnent  prin, 
maift  de  desoz  nnl  le  feii  hiIh. 
ardent  le  pont  et  In  elostnro; 
tote  desjniiit  la  laneultie, 
l'nnc  uieitiez  Itrisot  et  art, 

5410    eil  se  traient  a  nne  part; 

raillent  li  pont  rhicent  les  ais. 
la  o  eil  sont  pcndi  li  fuiH, 
ariere  eliiet  tôt  en  uu  mont, 
tnit  eil  de  donz  eravcnté  sont 

5415    N'en  pot  estordrc  de  toz  el», 


III  oil  nr  lait  rn  pils.  —  .srt'H)  D  mont  t.;  P  si  p.  —  53»)  F 

0  al  lief  tL  p.    -  âsitï  III  uliutel.  —  63îl3  et  53ÎH  itUerrnrtiM  dnnit 

tï  ont;  (tlï  kjvue.  —  631M  A  pur  dulTaiinti  cWvcr»  I.  —  ft3îi7  III  ci-im; 

rem.  —  539H  III  itmfttmi  et,   I.  g.  viHSDlugc  font;  Gif.—  53im  Ml 

^T.lnaajuit  d.  -  MOU  GT^III  miitc  dd  toi.  -  5401  111  lo  pins;  P  fait.  —, 

Ut  —  k¥X\  1  bico  s.  (1.  —  5404  O  II  rt-iKlcnt.  —  5405  F7).no  s<>ront,' 

—  MUA  1  m,  II?  fi'ii  ont  pxr  tl.  m.;  L>  m.  Jt:  dcfura,  Citll  ui.  par  d^ 

st  Tl  rçM  m    -   S4ij*  III  II'  mcrricii  i  ;  l>  urt  li^  p.  t-t  Ui  !il«arr.  —  .Mlid 

,Ui  Y  deflunt;  Iti  ictilacisiire.  h  la  ctui^tnirr,  V  la  caiiitiiri*.  —  .'.4*i(i  UI 

D  depifoe,  *<F  briiist.  —  .»4tti  A  tiiit  su  tnusrrent  a  il  p., 

■D.—  .Mil  111  f.  pili(>r  fendent  les  v\  F  li  postic  f,  cli. 

iwndii.  —  &4IS  FD  A  terre;  01  ehireit.  -  MIS  III 

A  rotnaliirlre,  F  ac  piiul  ».;  U  de  cm  toux;  y  cels. 


iMû 


SUITE 


^■e  tnit  ne  seiest  nort  focs  éa^ 
ÙeuA  fo  roQB.  l'altre  Qeaor. 
jwiû  fil  escniers  Uectbr. 
U  «ailleut  su,  Liens  s'en  «ait 

&I20    et  Uelenor  Teepee  tnit, 

dû  ea  a  morz  et  iletrenehki. 
Tarnos  l'ocist  ses  a  veochiez. 
et  li  altre  ki  s'en  faieit 
Ter»  le  cfaastel  »  en  vait  tôt  dreît 

5425    Net  porent  pas  eoillir  si  to«t, 

qnant  aiu  arcbient  le  vit  de  l'ost; 
auuiit  lez  le  palais  s'estait; 
eil  i  visa  a  lui,  si  trait, 
si  Ta  fera  panni  le  core 

5430    qn'il  Ta  trosu  al  pel  dcfors. 

Li  attre  i  traieut  plas  de  cent, 
iluec  l'ocicot  o  il  ]>ent, 
dont  se  résout  molt  esbaldi, 
la  ijoarte  feiz  lunt  asailli, 

5435    molt  eu  i  muert  a  cel  asalt 

de  cels  de  deiiz;  petit  en  fait, 
qae  cil  de  fors  ni  Bout  entré, 
ne  fuMt  <i(ie  cner  lor  a  doné 
AscauîUs,  ki  s'escria 

5440    et  ki  forment  les  rehaita, 

dont  i  lièrent  de  maintenant 
Do  cols  de  fors  ont  ocis  tant, 
ki  esteicnt  près  d'entrer  enz. 


54 in  F  qiiu  II  no  s.  mort  parelfi;  DIU  m.  iiue  iluiis.  —  M17  F  Tors  »ea\ 
Uem  et  Elenor.  -  54 lu  HI  Cil;  F  sesmait.  —  »420  A  »08|>ee.  —  2432  OUI 
T.  la  mort;  A  qnb  a  t.,  F  si  a  v.,  U  ai»  av.—  5424  (îFD  en  va.  ~  5425  F 
îîe  le  p.;  G  imevnt .  HID  KhoUir,  r.F  pn-ndre.  —  542fi  1)  del  lot.  —  542"  Ht 
b\  eum  au  \nt\\z  se  prcnoit,  D  a.  lu^  palIt»  esinit:  GP"  a.  vers  le  p^  A  a  muli 
1.1,  p.;>J  stRioil.  —  .'.li*-  111  et  leltii  vUe  ftl  a  t.;  F  ad  L  —  54:iJ)  GDF  i|.  Ip 
((iF  h)  cliuitii  au  poli  !>  lahu».  ~  54!ll  AP  omtUmt  \.\;  C.F  Aprvs.  — 
GFD  looireut.  —  v4;ts  Ii  d.  wirusdn  j>i  »ii»b.  -   »K14  A  ja  ipiatrc  Toit, 

r)iuUre  fois;  FUI  ont.  -    54:  r  "  •• i--ti  a  icel  Biult;  (i  m.  en  ni 

F  m.  0.  mueront  —  &4;i(l  A  s.  -o  darrn  A.   F  oscria.  — 

D  rerlieta,  U  rainprnH».,  m  —  :.14:i  ri  mi 

<  ;  ni  A  luoircr. 


DU  COMBAT 


201 


que  li  fosst'ic  est  tt»z  tiaiig'hiu/,, 

5445    qae  l'cD  ni  ]pooit  arestcr; 
let)  innrx  font  aval  rentier 
la  ju»  al  fonz,  ki  toi  crt  pleins. 
Tnrnus  en  ot  ilis  mille  meins, 
aneeis  qoe  fuKt  tierce  passée, 

5450    qu'il  n'ot  gehui  n  rajornee; 
(le  l'jtltre  part  en  ot  asez 
de  cela  de  denz  morz  et  navrez. 
Un  Hiien  serorpe  aveit  Tiirniia, 
luolt  pni,  ki  ul  nom  Koiiuilud, 

5455    riebes  oem  ert  de  hait  parage 
et  molt  avoit  gnint  vasalage. 
Les  TroïËnB  forment  coitot, 
de  parole  les  laider^iot 
„Di  va",  fait  il,  ,,car  vos  rendez, 

&4C0    nialvaise  geuz,  si  me  créez, 
re])entez  vos.  criCz  merci, 
faiant  vos  en  tornez  de  cil 
Se  vos  volei  merci  crii'r. 
nos  le  vos  feron  pardoner; 

5465    un  oil  o  nn  poing  i  perdra 

cliascuDs  de  vos,  pnifl  s'en  ira. 
Se  vos  nel  vole/,  faire  îhsî, 
qne  vos  rendeiz,  si  eom  gc  di, 
ja  sereiz  tnit  par  force  pris 


H-l  HI  q.  I.  fnsie  en  ntmt  s.,  P  ost  H  f.  trustuns  h.,  G  que  iv-n  foMtsfi 
9.;  I>  fn.  —  5445  ri  5446  ÎHtrrvertM  (Irin«  III.  BI  si  qiu-  OH»  ni  p. 
ff  D  que  buranie  ni  p.  oatcr,  F  unqiien  nus  bnm  ni  pot  estvr,  O  que 
a.ju  CDirur.  —  t%440  111  U^y  ttior.i  font  la  Jus  r.;  D  voter,  Gï  ron- 
—  5447  m  lie  et!  bdÏi'z  tiiit  lii«'D  i-orlains  :  DGF  que;  I)  I,  U8t  p., 
ffi  p  -  .i4-lh  m  .vil.  M.,  GF  .11.  M.  .Î411I  G  prime.  -  :>4ftii  Hl  •|uil 
Jiier  mal»;  F  nmlt  fu  pestnv  la  j.,  G  dolerofi-  lii  li  j.  —  t)Ah\  F  ilc  Iau- 
(*t  ilaJin.-  p.;  ni)  rut,  A  uBt.  —  HbS  vins  alii\é<i  dans  A.  F  aol  s.  — 
UrtDiiIJuB.  —  545j'i  y  fit;  F  de  muli  p.,  (i  de  gmot  p.  —  àl5ti  F  et 
<}  et  si  L  molt  r.  -  blhl  V  iloutoit.  —  .SlôS  l)  dovioit.  —  Sim  D 
.e.  —  B4(li  [Il  filiez  deci,  F  lormi»  tin  chi.  —  R4(12  nmi^  f/«N*  t.  F  vit» 
—  fi4'M  GFU  non  vox  on  liironit  vl.>t  itlor  (1>  tniiz  a.).  —  r>4(ir»  A 
1  tiol  o  puing  i  prrdoa;  FlMll  et  ira  |j,  —  .'.ifi);  D  ut  s.  i.,  G 
m».    -  ri4C.'»  III  no  rendre  vus.  —  Mr,u  d  ii7ij  i^inûr 

tiiF  R  r  i> 


•■»^ï"     ki  el  doi..k.n  efT 

l'a  nui  une  feues 

a  ïni.  ki  de  des 

I»ar  desoz  lorle 

^M  en  ]«  pti|e  j 

MSri     que  iwir  derrière 

la  saiete.  ki  l'aU 

J  Mort  ««haï  jns  de 

■  "»?  lor  di?t  puis 

;■  ï-ï  Troion  s'en  e* 

V  "'«ÎM»     par  le  chaste!,  ki 

t"t  ciï  de  fors  les 
:  de  loing  laoeent  ^ 

-^ï  l'ont  fo  li  ene] 

mais  de  la  ligniet 

■'>4»r)     ot  deiis  frereg  el  t 

H  ainznoz  ot  nom 

et  li  pins  joncs  Bi 

Molt  par  s'i  fiot  K 

o4- 1  HJ  fle  le  tendre»;  A  noUnt  a  ^  -  ' 


ET   BICIAS 


2o:i 


et  8or  cIn  dcnfi  ot  mis  partie 

5500     <le  lu  dm!  iIk  Ih  iiiaifltrie. 
11  dctiocndicrciit  del  donjon 
plus  fièrement  que  diii  lion, 
vindreut  aval.  1«  porte  ovrircnt, 
tote  1r  presse  départirent 

5505     Pandiirns  tu  de  devcrH  dcfltre 
et  IlioiaH  fu  a  eonestro. 
Ilaec  lor  deffendcnt  l'entrée; 
raolt  eliieretnent  l'ont  coinpiireo. 
Cil  ki  virent  la  porte  ovrir, 

5510    le»  iiltreH  voldrcnt  devaneir, 
senpres  enidiercnt  entrer  en»; 
cil  diii  le«  otîit'nt  n  eenz, 
et  mcrveilloB  doma{;e  i  font 
Tant  en  (çist  inurt  ileour  le  pont 

5515     qne  n'i  pueent  li  vif  passer; 
eil  les  font  toz  ancre  ester 

Turans  crt  de  Taltrc  partie, 
ki  a  eole  novole  oïe, 
que  la  porte  lor  est  overte 

5520    et  de  sa  gcnt  i  a  ^rant  ]iortc. 
car  dcnfl  jaianz  aveit  dcdenz 
kis  ueiënt  ilnee  a  oenz. 
Molt  toKt  i  est  TiirnnH  aie?., 
mil  ebevaliers  i  a  meuez 

5525     et  vint  al  pont  u  tton  ett'orc. 


ÎÔ  F  en  oU  ol  ml»  molt  granl  p.;  (ï  en  so\  ans,  III  et  sus  eu«.  — 
Il  et  d.  L  ra.  —  55U2  III  ladni  ]>lii!4  Hor  f|iie  nul  lion;  A  que  dus  1.  — 
\i  III  iv&l  vindreut.  —  ôMi4  (iDIII  iltTotnpIrent.  —  ^.'iOS  I  Inrt;  (îF  par 
y*!n.  -  hhm  I  et  B.  icrt  a  ».,  *"FI>I1  et  H.  devers  s.  —  hi*)!  F  I.  d.  cil,  G 
^effLiidiroat.  -  5501»  HT  vîndrent.  —  551»  III  Ia  porte.  —  55t  I  ill  tan- 
IL—  S&12GFIId,;  D  occlrent  6514  A  desoz,  111  desiis,  (i  desos.  — 
Ah  G  f|ae  il  ni  pot  nis  uns  p^  V  que  ni  piiet  ne»  uns  »eU  p.  —  5510  I 
le»  ettfiiut  e.,  (î  cil  les  f.  tôt  a.  e.  —  5517  «ina  nlivi'tt  dnim  III.  — 
iiuint;  j  q.  0.  n.  a  o.  —  5.M!t  I  p.  pstoit  o  ;  A  ert.  —  'iSîfl  ItFD  i»t 
ni  ot.  —  .'■■'.ïi  (i  (]W;  V  cftr  li  (T  ki  flont  d.  ;  A  a  la  d  ,  (ï  i  a  d.;  I 
r  util  Oiuiii  le»  :itoil  ItinuA.  Il  qu  itliicc  les  tlioiil  ne.;  F  IcH  o.  1. 
■  c.  —  552S  Altnàt  t(/m«  HI.  (JD  TantoHt;  (ÎFI)  «t 
m  au  pont  vn  vont  o  b'id  o.;  Vu  bus  e.,  ii  as.  a 


-mw 


PANDARUS 


I 


Il  patiKa  jmr  en  Hom  les  inorz, 
dusqn'ft  la  porte  sont  vena. 
Li  (lui  frère  ()rent  gnint  vertu, 
ki  l'entrée  Corineiit  dett'endeut 

5530    et  merveillos  estor  lor  rendent; 

ci)  dcl  (*liaHtel  celé  part  curent, 

viciiciit  as  frères,  se»  aecoreuL 

Molt  lor  rendierent  grant  ester, 

,iiiult  en  i  riiuert  n  ^rant  dulor, 

5535    eseriënt  sci,  verser  les  font 

bien  loing  ariere  oltre  le  pont, 
nés  ont  mie  loing  porsett, 
a  la  porte  aont  revenu. 
Turnns  a  ralié  sa  gent 

5540    et  r.iRalt  les  plus  asprcinont. 
par  vive  force  en  entra  onz 
et  de  ea  gent  plus  de  deas  eenx; 
de  ecls  de  fors  grant  toibe  i  entre; 
la  porte  elostrent  eil  »oeutrc, 

5545    li  dui  frère,  derrière  aa  don; 
de  eels  dedenz  i  ont  fors  élus. 
Or  est  Tnrnns  molt  entrepris 
eoclos  aruec  ses  euemis, 
mestiers  li  ext  niolt  granz  d'ate; 

5550    de  eels  de  fors  ne  l'avra  mie. 
Dedenz  les  a  molt  estortuix, 


>5&2(î  l!l  si  passèrent  par  tui  ).  lu..  L>  il  l  punira  par  mi,  OF  il  pess^tl'i 
1.  m.;  A  paase.  —  552*  III  p.  vu  sont  v.  -  5*»'i^  Ci  u  li  f.  ercnt  ar^stu.  — 
H  qiiu,  -  65!»!  (î  i  ronclcnt,  —  .iJ32  (*  vinrent;  h"  v.  rajua  silt»!.; 
l  II.  -  ^^^.^:l  m  Alloue  l  ot  iu(»U  g.  !>.,  (î  A  'riiniiis  livrtînt  fier  c.  ;  F  ui.  I  r. 
il34  Kl  '»;rUait  cd;  H  omd  ir&iit;  HI  iiigiiiit .  PlU  uiiicreut  —  S33&  ft 
^wi*  i^wr  A.  III  il  crient;  (j  alur,  D  riisi-T.  —  5â3fî  0  en  siis  drl  p. 
^nu  loi  u.  pu  I.  ji.j  n  pAji  hors  1.  p.;  A  parsfiu.  —  &53^  A  s. 
Wlt  ruSHinl  vpim,  —  Eir.ati  Alinén  thtm  !1.  F  ratumble,  (ÎD  olw. 
*  m  l't  Un*  r.,  l)  et  rasaillpnt.  O  ot  nw«li,  F  Pt  «es  r.  —  hhii  III 
^ih,  D  PU  cnert-  i-,  —  hUu  F  vi  de  m-s  çi-iis  plus  do  .ii.  f  ;  HI.ui.i 
Bk.  —  ^alî^  (i  lorce  i  c.  —  i»844  lîF  rlosirt  -  5MS  rt  S&in  n 
B^*«»  "I.   III  iLMir  doîil  an  do».  —  S.i  '•;  A  i  nrni,  F 

Minlua,  -  .v>i7  -■■.-  ..;.-,...  -r.  .     ,    coilmii. 


àft&l  cl 


U  DitD  uin  tu , 


ET   BICIAS 


205 


fonneiit  les  ï  a  envaïz, 

tenu  lor  u  liatiiille  frirt. 

As  primeraine  coIb  i  sont  mort 
5555    aiidui  H  fruro  en  oh  le  jihh, 

et  l'andarns  et  Bieias. 

I,i  TruïCu  s'en  exuiaicroiit, 

cil  ft'eflcricnt,  Tormeut  i  lièrent, 

tôt  nricrc  les  vont  menant, 
5500    porainent  les,  cil  vont  fniant. 

Ilioncn!<  i  est  veunz, 

ki  del  (lunjon  est  dcseuatlnz, 

as  Troïëns  a  oseri^: 

„Qao  faites  v(m,  foart  provt^. 
5505    scrcÎK  vos  doue  si  plcinenit-at 

eooquis  et  mort  pav  tant  de  geiitV 

Que  faites  vosV    Toriicz  ancre, 

nés  espHrgniez,  eliaseiins  i  tiere." 

11  a  ,.Troie"  crié,  a^ensei^ne, 
5570    cel  dels  ni  a  ki  pnit«  se  feipie 

que  u'i  fieru  demaneis  tant, 

qn'll  vont  aricre  reculant; 

dont  t'ust  TiirnuK  niorz  a  entras, 

ja  pnr  sa  gent  u'i  fast  ruscos, 
5575    quant  nns  des  Troïl'ns  conik 

U  porte  ovrir  et  si  re^ut 

cels  ki  orent  esté  fors  elos. 

Turnus  li  vint  derrière  al  dus; 

iMl  fiF  diiruiQCDt  )vs  a  e.,  F  Itmiieol  It!^  :t.  biuu  c,  I  et  f.  I.  au.  — 

t*  or  i  a  luult  b.  f.;  D  Tenra  1.  b.  f.  —  ihh4  OKIII  A  firiuiuniin  i  fareot 

1  Auj  pri'uit'nûn  i  t.  m.  —  U^hh  OF  li  (lui  f.  —  55.'>7  AUnrn  ilrnus  («.  — 

UI  ut  rQ  plus  ronutsnt  les  reiitiit-rent.  —  &iS9  OV  botant.  —  &&(Hi  P 

ilo  maintenant;  A  ail,  F  n\.  —  AÔiil  Hl  Mima.  (î  Asconius.  -  àbi12  OP 

IcL AntU  U  maiiiiai»  |>.  —    bUH:,  111  p:ir  uuit  <lc  fÇKHl;  F  kI  fai- 

t.  —  XWO  (f  ni  pri«i  A  ne  mort,  il!  si  iflaîtioinKUl.  —  5.'>»iT  III  Or 
lut  U.  —  5Sb<.t  I  II  vJiftiA;  A  U  a  trois  fuix  cric  ».  —  5iT0  lit  ni  a  ooliii  ; 
rix  ui  a  nu!  i|tii  lums  s,  C,  G  !l  I  on  ccl  (lais  qui  ».  f.j  F  «lui  pbw.  — 
UI  ijiii  ni  ficrent  de  luaiutetiaiit;  ]>  qiiil  ni  âcrunt;  UF  (pii.  —  bhTi  HI 
r«UMinant;  GF  iiues.  —  5573  F  lu.  —  557-1  F  por.  —  5575  I 
'«  F  iivrij  A  raaciu,  I  rt'cuatj  D  et  !«»  r,  Cî  et  sia  r.,  Ill  et 
RI  uuurttait  ckIa,  i|u1  avulonti  tJ  cola  i|Ui!  avuiuut  fors  on- 
lomr;  F  Bit, 


206 


ARRIVÉE 


U  0  il  teueit  le  flael, 

5580    te!  U  dona  el  liatcrel 

({ull  chaï  iiiiirz;  Turuus  a*cn  voit, 
maiâ  de  sa  gent  le  plus  i  lait; 
a  g;T"ant  peine  n'eu  t'«t  ostora, 
uiult  par  fu  liez,  (piaut  il  tu  lura. 

6585    Doue  comenca  a  avesprer; 
sa  ^ent  a  fait  ariere  aler, 
as  herbcrgca  s'en  retorna 
et  aea  f^itaites  apareilla, 
ki  dcvcicut  la  uuit  vcillier. 

5590     et  pi-ie  lor  de  niielz  ^uaitior 

qn'il  noieut  fuit  la  nuit  devant 
Eu  Vogt  lirent  noise  iiiolt  grant 
et  uiult  rcsoiicut  cl  cbastel 
cors  et  buisiues  et  frestel. 

55U5        A  reudcmaiii  bicu  par  matin 
n'i  reprist  ouke»  Turmis  tin. 
Des  i  que  al  («lias^tel  revint, 
molt  graut  pièce  l'estor  lor  tint 
A  niult  ^rant  peine  «e  teneîent 

5600    cil  ki  le  oliautel  delfendcietit; 
Il  plu8  d'ek  Hout  navn*  a  mort 
Il  imt  guardé  aval  al  port 
et  veieiit  striver  les  ne» 
et  mètre  jud  sigle»  et  très; 

5605     sorent  qne  Ëueas  veueit, 


h&Sti  1  et  lel  11  (lone,  H  tele  li  done.  —  5SS2  HI  gnnl  peiie 
(I  i  ost).  —  55ît3  G  a  c.  —  55H4  A  m  p.  est  l;  F  ni.  «n  fu  I.;  I  q.  n' 
fu  Iit  D  coin  il  f.  h.  —  b^i^h  lîl  Atlonc  t-uniiMicc.  —  MW  HF  en  f»ît;  ïî  s- 
g.  oomandti  u.  &.  —  5âS7  III  u  s.i  livrbcr^'ti  r.;  F  si  sen  turna.  —  h!>%S  GF 
imison».  —  55S9  CJ  ijui  la  u.  d.  v.  —  55'.ti)  Hl  uiolt  les  prie;  GFU 
U  d«  bien  i^.  —  551t'  Il  i)uc  d.;  F  ne  tiacnt.  —  5592  III  iuie.  —  &S| 
festcl.  —  5r>V5  MUS  alifirn  dons  A.  U  Kn,  A  Ht;  F  Kns  el  d.,  G  Auj 
551*6  FDIII  ne  ;  P  ne  rpqitlfitn-nt  ril  aiLt|iie.s  tin.  —  .'irtUT  d  550S  t/mùi 
D  rtivmdreiit  —  55!18  H  m,  g.  ((.-(tor  lor  contretindrent.  —  .'>ili'0  I>  cî 
cb.  et  d.  -  5fii1|  I  I.  p.  en  mti\  n.  et  iiu;  II  li  p.  en  îert,  I»  li  iilidstm  s.; 
K  Ij  plusur  (U-U  III.  Il  iiavrc;  O  mnrt  et  imviv.  —  .iii02  D  il  (.■«ganleot; 
OF  aval  a)  port  gnuXv,  —  AfiOS  III  oTHcttcnt  et,  virent  i  a.  leur  w 
ÔCOl  D  luetent:  GD  sus. 


I1*ÉNÉE 

qno  al  rliaHtel  lc«  seourroit. 
Mult  tuToat  lié.  si  s'e^uriereiit, 
violt  firent  niitl,  trop  se  linsterent, 
i:ar  s'il  |icll88cut  arivcr 

5610    ou  pais,  eissir  et  els  armer 
et  [icUsscDt  eelcenient, 
venir  en  l'ost  covertement 
qu'il  lor  fussent  derriers  a«  dos, 
RCfl  eUsttuot  entr'clH  eneloB, 

5t)l5    i\  fuH0cut  eil  en  tin  veiuen; 
mais  ec  lor  a  forment  nell, 
qoe  cil  del  ebastet  s'eseriërent 
ot  cil  (le  l'o8t  80  regimnlcrouL 
Veicnt  les  nés  près  de!  rivage, 

5620    ki  a  terre  vienent  a  nage: 
se  il  ne  sont  a  l'ariver, 
il  i  porront  fust  incseiicver. 
Tnrnns  les  vcit,  le  cliastcl  lait, 
(|ne  nnl  asalt  pnis  ne  lur  fait, 

5625    0  tôt  sa  geut  jHJÎut  vers  les  nefl; 
nen  i  a  nnl  en  l'ost  remes 
fci  nen  ait  la  grant  aleUrc. 
Ja  i  avra  defcunfitiire, 
tost  i  avra  tai^ua  {>crcice8 

5630    et  treis  mil  haastes  peceiees; 
entr'el»  nen  a  mur  ne  fossé, 
ja  i  avra  mil  feiz  josté. 


207 


i»t;  III  cT  quo  l«  cil.  «.  —  5*io7  U  m.  fivremeiit  Ids  o.;  F  si  e.  — 
mifs  ninJ  firent.  —  aciJ'J  P  car  si  se  p.  a.,  F  car  si  laisasent  a.  — 
St&tO  ou  s  p.;  I>  et  arivur.  —  &<(]  I  F  et  Uusasent.  —  »iîl2  Ht(i  eu  tost  venir; 
FD  *  \oBt;  O  otrertvment.  —  :>tt1.t  H  :>t;i  I  omig  liiim  Illi  A  as  d.  —  54>U 
DF  si  «,.  (ï  si!  e.  —  5615  m  TiiniiiH  i  fiwt.  —  àtm;  F  nioticu.  —  5817  F 
oser.  —  ôf'\^  FD  les  CBgardcreut.  —  !>fi2i>  1)0  vindrcuC;  (IDA  u  nage.  — 
Mi'il  A  oi  B.  —  W2i  J  li-,  A  il  m.  —  50:i3  U  \k,  CF  vit.  -  5621  A  q.  M. 
pui»  ne  lura  f.;  F  plus.  -  .iti25  111  a  tout;  (ÎF  u  lor  nés.  —  ■>62f>  HI  en 
lost  ntiu  est  (U  a>  un  si<ul  r. ,  li  il  ni>n  1  a  ni»  im  r.;  F  nul  de  lost.  — 
SAiT  HI  qnt  ne  venist  a  lavi;nriirc,  F  qui  la  nala^tt  g.  a.  —  .'ir>'.!'.i  111  haubers 
et  gnuz  t.  p.  ;  A  ja  L  a.  —  r>C3<)  AÎ1I  liantps;  F  dopccieis.  —  .'>6.1I  et  &63X 
intercffrtis  (Uiiu  III.  (îFD  !)  na  pntraiis  m.  n.  f;  HI  ifiicntreuH;  I  na 
De  uiur. 


AU  Combat 


209 


ne  QC  fn  nn»  de  sn  valor. 
MeneiUes  tist  iliiec  le  jor, 
n'eucuiitrc  odI  ki  uti  se  plaigno 
ne  ki  en  la  selc  reniaigne; 

5665    bieu  tiert  de  lance  et  nilelz  d'eHpee, 
bien  a  k  vtuïe  délivrée. 
Il  a  reiTuardi'  contre  ni  nnt, 
vit  Troït'iis  ki  fiiiaiit  vont; 
Tnruns  les  siut  derriers  al  do8, 

5t>70  ki  ne  lor  lait  aveir  ropuR  ; 
a  no  âe  nictent  a  la  mer; 
il  en  i  fiât  trente  floter.  ' 

hicu  i  fercit  «or  cIh  a  tas. 
Celé  part  est  alez  Pallas, 

5675    as  Troil-ns  cria  de  loiufç: 

iJtfolt  estes  Imen  al  i^Taut  besoing^; 
ki  vos  meinc  en  altre  terre, 
fjraut  ehoee  pnet  par  vos  conqnerre; 
ne  feriiiK  pas  coartlie 

5680    ne  nmlvaistté  por  perdre  vie; 
puRpiant  mil  en  i  fuient  ja 
por  un  tôt  seul  de  eels  de  la. 
Que  qnerez  vos  ou  cele  nierV 
Kevolez  vus  a  'JVoio  aler? 
Vos  n'i  passereiz  pas  si  tost 
Hais  returncz  ancre  eu  Tost 
Se  vos  entrez  en  (?elo  mer, 


SA6I  III  fu  bons.  -  5662  III  f.  lUnnes  1.  ].  —  M6»  H  ne  □.  oal  ne  i.  p.; 
BIF  sm  pi.  -  5iWil  (tt')>  et  qui;  l>  eu  colle  pui  r.  —  6666  Q  omet  nt  —  5«il7 
m  Vom  1»  toi^r  gardii  c,  D  II  ft  garde  cnrontrt^  i».,  F  11  niganla  en  ctiiitre- 

—  5r.b'J  A  len  Ënrt;  A  as  dua,  D  a  dos.  —  ^tilii  F  omet  ki;  KDII  ne  Inr 

—  Uûlï  111  ani>  (I  tinfolâ)  les  fait  entrer  en  mer;  A  a  non,  —  Ttdli  III 
deilpnz  entrer  \  I  iilunger),  G  tu  jor  en  Ûat  maint  afniulrer,  F  .lx. 

roler..  ~  il'.TJ  III  «r  il  feroil,  D  et  il  su  fiert,  K  cil  feriront,  (i  I>.  i 

riJ  i  f.  —  MîTô  III  crie.  ~  &67ti  F  a  g.  b.  —  ôtlîî  G  et  (|iii-,  D  que  v. 

^■Bunul;  III  estmngu  L  -  &67^  I  par  vou»  p.  g.  l'ti.  c.  —  &HT9  y  vos  ne  (.; 

OKrdiso;  1}  mie.  —  htW)  lil  en  nule  giliae.  —  5t>M  III  p.  mil  du 

n.  q.  m.  on  f.  Ja;  (tF  sca  (F  en)  1  f.  eent  la.  —  .'ili^;t  AF  a 

SS  uHttJ  diiHM  D.  —  hfAh  HI  innettrnt  Von,  no  p.  or.  — 

a  loiit  —  M1SÏ  tt  Stistï  OMM  lUtm  Itl.    F  rentreR. 


V. 


IL 


210 


PROUESSES 


ne  vos  i  poez  pro  fier, 

n'i  avrciz  |)oint  de  fortereee. 

5G90    MaÎB  ci  mostrez  voetre  proece. 
Quaut  vos  volez  eu  mer  neier, 
si  V08  venez  aneeÎB  renier, 
»}  ne  niorreiz  pas  a  tel  hoDte. 
Ne  sai  qae  dcit  ne  que  vob  moute 

5695    qne  une  mort  eschivereiz 
et  en  |ieior  vos  enbatrciz. 
Alliez  vos  Tiiielz  asaoler 
les  g:raDz  peisflouH  en  celc  mer 
'  de  voz  cliaroignes.  de  voz  cors, 

5700    que  paJstre  \m  o\»eh  v^i-  liorH? 
EHtez  iluec,  n'alez  avant, 
l'en  ne  conquiert  pro  en  fniant; 
vostre  recoasc  nen  est  proz, 
quant  uns  seuln  oeiii  vos  c4iacc  tox; 

5705    s'il  retornot  vers  mci,  ce  eni. 
no  fnireic  plein  ])ié  por  lui, 
et  tenez  mei  a  recréant, 
se  ge  ne  U  vois  ja  devant." 
TuruuH  roi.  8îi  resne  tînt 

5710    retorua  sei.  contre  lui  vint, 
demanda  li  ki  il  esteit, 
ki  contre  lui  s'aatisseit. 
Pallas  li  a  dit  ki  il  eut, 


'itJS^  fîF  petit  vos  l  pores  f.;  D  point  f.  —   r>flS9  et  5AM 
itam  lll.    lit  ijUti  navoi  Autres  D  ni  auruit;  (t  ni  a.  Heo  fors  de  f  —  Mtl^ 
Et  si  m,  GFD  M.  or  m.  -  SdUI  ïll  No  vos  aies.  -  bmi  m  oies 
vos  ca  hors  v.  —  5C14.H  et  b(,{H  tmia  dans  (i.    D  mie.  —  5G9I  I  X.  s.  dttl 
vient;  A  que  ce  m.  —  id'^â  lU  i|uudo  m.  eschivor  wAez;  d  quant.  — 
IlIO  V.  enbatei,  OF  entrer  voles.  —  Miît"  F  m.  a  conraer,  ill  en  celé  dm 
6ti!>S  III  asaouler.  A  de  celv  m.  —  à<î!tu  1>  d<?  la  char  vive-,  (i  cxtogoe 
J70U  III  i|no  1.  o.  p.  —  5701  G  naler.  —  ôî'Ki  F  quon  ne  c;  I»  mie,  GIU , 
B'flS  (.1  U  voatro  r.  nest  p.,  111  vo»lrv  conqucst  tit;  sera  p.  —  &704  I  q.\ 
fa.  vos  en  cb.  t.  —  6705  111  ail  retornc  vers  moi  lo  aiii;  D  se  11  te 
(îF  stt  retnnjt^  curtua  ud  luoL  —   ■'>70i;  Hl  i)ui  ne  fuirai  (1  fiiira);  0 
Teroïe  un  pan  p  1.;  UF  )a  ni  (F  ne)  fuirai  p.  p.  p.  sot.  —  67ii7  ri  &;o$ 
liam  HL  —  '»70t;  A  v.  au  d.  —  hlW  Alimn  don»  HIOO.    DGF  mm 
DTIU  D  ut  torua  »oy.—  M\i  IIU)  envers  t.;  I  teit  utiasoit.  Ai 


DE   P  ALLA  S 


211 


et  qu'il   le  trovcni  ti>t  prewt 
5715     de  bataille,  s'il  la  vueit  faire: 

a  l'un  d'clH  icrt  a  grant  contraire. 

Andui  furent  el  plain  gravier; 

l'uua  vers  Taltre  |n«ut  le  Uostrier; 

Pallas  le  tiert  parmi  l'oseu 
^720    que  t<it  li  a  frait  et  fondu, 

et  le  lialiien>  li  <le»tniailla: 

près  del  eosté  li  fers  passa. 

li  eolfl  n'en  excota  défont, 

qn'il  nel  navra  ueient  el  cors. 
5725    (Iruut  ndp  li  redona  Tumn»; 

il  chaïrent  nnhctlni  juB. 

Tnmns  se  lievc  en  es  le  pas. 

tantost  refu  en  piez  Pnllaiit; 

il  ont  andni  lor  laiieen  fraileg, 
')7'M)    si  vont  avant  cspecs  traites". 

Granx  cols  se  sont  entrefornz, 

hafttelcs  fout  de  lor  eseuz. 

Pallatt  le  fiert  en  l'eliuc  amont. 

treze  deH  picrroH  ki  1  Kimt 
i735    et  an  quartier  a  tôt  l'esmal 

en  aliatii'  JnR  iHintrcval, 

si  qu'il  en  ehaneela  trentoz; 

por  poi  qu'il  ne  eliaï  deaoz. 

TuruuH  a  le  forant  eolp  sentn, 
5740     bien  set  que  cil  »  ^'rant  vertu; 


'U  in  dist  (|.  1. 1„  l>  et  quil  rtitumem.  —  &T15  B  li  v.  —  S7I6  HI 

qaele  viegne  a  c ,  D  a  l.  (L  sera  le  c,  (i  1 1.  dali  .ii.  ert  g.  c  AprtÊ 

A  a  une  inUrvalatinn.    V.  U»  notai.  —  5717  (i  Quil  d.  ;  D  âervot, 

IL  —  MIS  A  luDs  point  vers  lâutro  1.  d.  —  5î2i)  D  root  et  f.  — 

le  bon  h.  —  5722  C  rIicil  —  5723  D  en;  I  escliiff».  —   ttUA  l 

1«;  <i  omrt  i|uil,  nu  le  n    —    5725  V  donc  li  a  T,  —  b'H—iTM 

ï.    y  111)0  a.  c.  i.;  (•  qiiil  c,  --  .*i727  A  aun  l.,  (îF  aalt  siia.  — 

•îFD  wmiin*»;  K  i>n  fn,  <i  .lalt  »an;  I)  r.  nm  dnn?,  I*    —  572»  lîKD 

Breat  —  Û7XI)  11  rutiuicrent  soi;  D  et,  «ÎK  il.  A  se.   —   07.11  IJF 

-,  iloo  ffinia.  —  5"S4  D  trente  d.  p.,  («F  trftuce  lo»  plored.  — 

lot  le  nasal.    —    bTid  V  tôt  c.   —   àTAl  D  afiiBi  i|uil.    - 

«t  a  g«Boiiï;  A  pu  |).,   b'D  a  p.  —  673U  AliNéti  liiina 

•'  a.  -  Û74Û  OFD  sot;  D  cil  avait  ».;  F  ut. 

M» 


212 


MORT 


s'nne  altre  feiz  i  paet  geter, 

n'i  estovra  mais  rocovrer. 

Il  s'est  coverz,  harter  le  vaît; 

tant  reidcment  Pallas  n'estait, 
5745    ne  remua  por  loi  plein  pié; 

desoté  l'a  et  agaaïtié, 

desoz  l'esea  li  a  Ijotee 

parmi  le  cors  tote  reBt>ec. 

Pallns  diaï.  kî  navrez  fn, 
6750    gcte  l'ospec,  lait  l'cscu, 

eselialeira  et  s'eaglod, 

l'amo  del  cors  li  départi. 

Morz  est,  De  li  puet  mais  uhaleir 

ki  que  puisse  la  femme  aveir, 
5755    0  Tait  Turntis  o  Eneas. 

Comparée  l'a  eMer  Pallas, 

onc  uc  fu  puis  ne  ainz  cel  jor 

en  bataille  ne  en  ester; 

donc  i  est  il  trop  tost  vennz; 
5760    mais  molt  s'i  est  ainz  ehier  veudoz: 

oeifl  en  a  premièrement 

de  cels  de  l'ost  l)ien  pins  de  cent 

Toniim  le  vit  mort  devant  sei, 

nn  anel  choisi  en  son  dei 
5765    qne  Eneas  li  ot  doné; 

molt  i  ot  bien  encastoné 


5742  ÏIID  ni  covcudrtt  yuw;  (!  plu»;  GF  dviuorer.  —  574S  F 
674-1  H!  si-  IG  durement;  D  estait,  UFH  restnlt.  —  h'Ah  D  qui)  ne  re 
&;4iï  BI  mes  Tumus  l>  bluD  &;  GF  en^guie  tu,  l)  dttceu  là.  —  5747  GFV 
Uitberc.  —  &74t)  ni  cuz  uu  vvntrc  t.  ].,  GF  imont  cl  cors  t.  se«pec.  —  âW 
ti  feruz.  —  57&0  HIF  giiL-rpist  lespec;  Hl  et  puis  le  fust,  Pet  ].,  G  taiti 
—  5751  UI  outre  aen  va  cil  s.;  D  il  souspir».  —  .5753  HI  or  no  li  puer  il,  - 
A755  ini)  or;  D  Ijitfit,  VtV  soit.  —  57511  D  compare  la  molt  cb.,  V  p 
la  aratc,  G   mais  ac-hatce  la.    —   5757   il!   otiu  ne  fu  aiiiz  ne  pulu  n 
GF  onriucs  ne  fu;   F  eslre  c.  j.^  G  for»  icel  jor.  —   ô7â'.i  BX  enoit 
GF  mais  or  i  est.  —  57f>ii  D  mes  uucois  «est  mull  c.  v.,  GV  «t 
cbiiir  »ort  V.  —  S7SI  HI  i  a  p.  —  57i;     "         latui  Hl.    UV 
mort  T.  le  volt  —  S764  (JF  vil  un  u.;  il  doit,    —  l'W 

jiar  ierl  bien  eneastooe,  D  molt  par  ■  i-^  .iu>ir^   4^Y  V** 

cura  |H>r  se  boutoj  A  bon  j^utoftanft- 


DE   PALLAS 


213 


un  liuncel  fait  tViiu  jaj^onve; 
d'or  i  aveit  hien  plus  d'nne  tmce. 
Il  s'abaissa,  de)  dei  H  trait, 

5770    cl  sacn  le  met    Por  fol  le  fait: 
pais  fo  tels  jors,  se  il  sellet, 
que  ja  par  lui  bailliez  uc  fust, 
se  il  s'en  pcUst  rcpcutir, 
car  par  Tauel  Testiit  niorir. 

5775        Tomas  fl'estut  devant  le  mort 
Ko  Quo  Dcf  ki  ert  ni  port 
ot  un  antiiier  kt  rei^giianla; 
il  trait  a  lui,  se  li  perça 
quatre  des  niailles  de  la  liroî^ne, 
UD  poi  le  navra  soz  la  loiguo. 
Tornas  se  sent  un  poi  fera, 
g:uarda  dont  ce  li  est  venu 
et  vit  eelui  ki  l'are  tencit 
Oraut  pas  en  vaît  vers  la  nef  dreit, 
5785    al  destie  I>ort  trova  le  pont 
par  0  il  est  montez  amont: 
celai  trova  ki  se  tapist 
desoz  el  fonz;  le  ehtef  en  prist 
Demcntres  est  Tanere  rompue 
5790    par  quei  la  nés  esteit  tenue; 
devers  la  terre  viat  li  veuz, 
a  la  mer  hota  la  nef  enz. 


'M8T  et  hlfth  ÏNd-nrWiJf  ilatu  <<F.  CF  ntt  un  tinn.  —  5708  A  bien 
dur;  F  a.  une  i;r*tit  oni-e.  -  âisit  III  te  nitsr,  D  ta  mis;  F  se  Btl 
t,  Cï  Mult  mal  s  (.,  lU  ijuo  (.  I.  t  —  MT!  BI  tutvx  ti  vvuisti  F  fuat; 
•a  la  ■.  —  57TZ  A  b.  p.  !..  (ÎFD  por  I.  b.  —  5775  O  p.  tt  r.  —  5774  1> 
pat.  —  5T76  aanë  alinéa  darui  GF.  lU  se  lut,  F  rvstut,  OD  estut  — 
qiif  II.  0.  —  Ô777  OF  ert  uns  arcliîefS;  D  Ig^arda,  F  le  g.  Aigrie 
y  intercale  dmac  vns.  V.  ic»  notes.  —  67Tti  HI  a  lui  trcst  droit  et 
li;  fi  si  liprooa.  -  5771t  H  q.  m.  trviive  tl.  I.  b.  ;  lïl  du  liaiibcrc.  — 
^Bl  un  la  cuite  li  Est  lot  (1  (el)  uiurc;  D  sur,  OK  un.  -  â'M  Alitiea 
m  ^iioot  T.  sent  qnil  lu  fcnix.  —  5782  Â  Kvde;  111  li  fop  In  venus. 
Ul  U  V.;  <\i'  vo\U  —  &7M  III  sen  v.  a  la  d.;  1>  r.  a  lui  tout  d.;  G  g. 
Kt  d.  —  5785  tJFD  port  —  j7Sfl  y  ert.  —  5787  I  c. 
III  et  il  (I  cil)  tiuitoflt.  —  571I1I  <>F  pur  ii,  1)  a.  <].  — 
'  ]f  1.  V.  vint  ((tF  vient).  —  b'H2  y  onqties  l&  nés 
"es  ce  ver»  y  en  intn'CtUc  drux.   V.  lot  nvte». 


214 


TURNUS 


Qnaiil  Tuniiii*  ut  imîh  l'arcliicr, 
a  sa  gent  cunla  reiiairier, 

5705     luaU  il  eu  ut  molt  graut  e(tt<oigoc; 
la  nés  s'en  vait,  ki  s'on  esloij|:De, 
eu  lialte  mer  l'en  porte  i'omic. 
ascK  plus  tost  que  une  arondo. 
Il  ne  poverne,  ne  ne  nape, 

SROil     car  tel  (loel  a,  jmr  [kjî  n'enrage; 
«a  K6"t  ^'sit  a  terre  niorîr 
et  HÎ  ne  pot  a  els  venir. 
Quant  veit  iia'U  ne  pot  retorner, 
si  »v.  (Minienee  a  denienler. 

&805    .,Ua  las",  fait  il.  „qiiel  la  ferai  Y 
Ja  mai»  ji>ie  ne  paia  n'avrai; 
l'en  (lini  <'e  que  ^e  m'en  fui, 
CliaitiM.  1I41I1M17.!  r»m  mar  i  mai, 
quant  gc  en  eeste  uef  entrait 

5810     [,i  (Icu  nie  lieeiit,  hieu  le  «ai, 
couibatent  8ei  pur  'l'ruïeûs, 
il  les  maintienent  de  lonc  tena, 
il  lor  aquiterout  la  terre. 
Folie  fis,  quant  lor  luui  guerre; 

5815    eonihatcnt  8ci  por  els  li  vent, 
ki  m'ont  ravi  sodeenient, 
do  la  terre  m'ont  esloigmiiï. 
n'en  avrai  mais  seni  un  plein  pié^ 
ne  ne  m'i  leira  pas  niorîr. 


fi'{)3  Atiufa  Aifm  El.  —  5796  y  m.  il  on  ot  (F  t  n)  cssoi{pi« 
&TU6  y  1.  n.  8.  V.  iiioU  tust  vxrant  (0  v.  usntnt  conal;  111  i.  vo 
port  s.  —  h'W  Glll  DU  vole  a.,  A  qim  nule  a.  —  ^T■.Kl  1  uil  ne  n.,  H  anl 
n.  D,  —  ôSiM)  niO  iinti-ttitit  i-ar;  III  tel  doleiir  n;  0  tel  anguiftsc  A  p.  «^ 
rapî;  I"'  I"*'"  P-i  *'  "  P*'';  11"^  iiusra|f«,  —  n!*itt  111  a  tcrro  v.;  ti  vitjJT 
g.  V.  ui  pitut  rotomur.  —  &Bi)2  •;(  5S03  omin  diins  F.  A  ni;  D  mais  rate: 
5!MI3  l<  vit;  I>  que  H.  p,;  4^111  d1  pot.  ~  b>n4  D  si  comuicDca.  —  &' 
lo  I.,  A  la  fcnui.  —  J^Ofî  (UU  nonor  □.,  F  nul  lor  n.,  O  ne  pris  n.;  A  a: 
—  58l>7  iiV  i|iie  m.  f.,  m  que  ge  m.  fui.  —  5SMS  D  le  vl,  filll  I 
SHIt>  li  io  1.  ».  —  b^\l  H  defl  I.  t.—  h%\\  <t  qui  on  m.,  F  q.  lor 
âsl&  A  por  aits  se  c. —  ASIB  III  qui  trop  mont  (H  roolt  mont)  nuit  î^ 
58|h  Hl  g.  ne  Di  roetra!  J.  m,  !p  pîe;  D  jaiuaîs  naural  .1.  «.  p.  p..  F  j; 
neu   avcr»l  p.  p.,  (i  'y>  ■  imais  nu  pie.  —  âSUt  vi  ôbZM  o, 

m.     F  luirai  {iUwhU    '  \   Iiiirii.  I)  lainù;  F  n.  m   I.  paji  rovi 


EMPORTÉ   DANS   LA   BARQUE 


21& 


â82()    (jc  ni  ruit  Ja  tiiiiis  rcvertir; 

en  la  mer  sai  nnc  veUe; 

totc  la  terri'  ai  jKirdiie. 

Ge  voil  en  eeste  inor  saillir 

0  de  lu'ofipee  el  corn  ferîr; 
S82&    l'nn  de  cez  deti»  m'estuet  il  faire, 

car  ueieiit  est  mai»  del  rejtaire; 

Qnanl  dc  veiidmi  ja  iiiaio  a  rive, 

ne  Bai  eomfaitetnent  ge  rive 

MaÎH  iicqiicdent  hien  porrcît  estro 
5830    que.  se  eist  vcdz  desor  (iC£IC^lro 

voleil  an  petitct  venter. 

ge  porreie  biec  rctorner. 

A  nuit  vtniiireie  encor  a  tenu 

a  deâcoolîrc  Troti^n^. 
58;%    eniHir  en  orirreic  a  nnit 

a  m'es|rcc  quarante  et  liuît" 

Tiirnae  se  denientot  furinent, 

D'i  vendra  pas  haâtivcmciit, 

aneeis  verra  tierz  jor  passa. 
5840    11  ariva  aoz  la  cité 

dont  Daiimus  ses  per<?  est  sire. 

Il  ut  grant  duel  et  mult  grant  ire; 

devant  tierz  jor  u'avrout  mais  mie 

la  soe  genz  de  loi  ate; 


5-2U  I>  (juicr;  aï"  revenir.  —  5^2I  ft  SS22  iniencriis  dans  (JKUI. 
BI  ne  sora  tuua,  F  joiuAiB  p&r  mol,  (i  ja  nosTra  luafs;  y  par  mul  vtitic  (F 
iie«tn  V.);  A  une  liciic.  —  5632  y  U  UiTTt}  ai  ja  totc  p.;  A  ilvpenliio.  — 
6f*29  y  mlctis  me  viom  il  (I  tut;  vrnist)  saillir  on  mur.  —  bS'lA  III  ou 
mci^ce  *n  moD  c;  y  tiouter.  v  njnnti'  'j  vrrs  rt  jntvi  («F  runnr-  lietuf. 
V.  b>  notée.  —  â825  D  me  coDuicut  f.  —  JSati  n  qiio;  r.K  est  do  mon  r. 

—  &(!>27— M3I  omù  datu  Hl.  (t  vcml  ja  Vi.  lu  r.  —  âSiV  11  jo  no  sil 
m^  comeot.  —  5fi30  H  ilorure.  —  Tintai  111  se  ne  vuntti  le  vent  de  mur; 
(«F  an  êol  petit  —  &'<-':i3  HI  sil  vente  bivn  piiiii  r.  —  SSIU  III  uocor 
eactii  vemlroie.  —   .5^34  1>  dentrntro  II  T,   —   h^'ih  A  ainx  nuit,  1  enmiit. 

—  5tf34i  nX  m  .0.  —  4Wt>  HI  ne  —  5680  — &H4:i  omin  'hiwi  III  I"  ains 
•{Qc  ne  fut,  <i  nJDfl  ([iii.'  vcntel.  -  !^S-l<i  D  «iiiil  arîvu,  V  arlvn  il,  H  citi 
sn«M.  —  ft^'lt  'ïF  Diirdanus,  D  Dauiatu.  —  M>ii  1>  Il  en  aura  et  duel 
e<  Ue;  (■  dolor  et  fort  ire.  —  &&43  D  qtie  d.  Jii.  jors  n.  mie;  nm.  {aavf 
D)  nMlenie. 


216 


ÈNÉE 


5845    facent  le  iiiîelz  que  il  porront, 
car  Ja  anceis  Del  roverront. 

I,a  o  Turiiiis  ot  mort  Pallnâ, 
i  florvim  ticnpres  Kneoi), 
niuU  ut  ^raiit  diiet  en  son  corage. 

5850    nAmis'',  fait  il  „Cti  est  duma^ 
que  voa  estes  por  mci  ocie. 
Amenai  vos  (Valtro  pals, 
Dostre  aniors  a  petit  doré, 
malvalB  [;uaraiiz  voh  ai  esté. 

5855     Vendrai  vot*,  se  faire  puis, 

niorz  est  Turnus,  se  nr  le  tniis." 
Kncas  part  d'iliiei;  a  tant. 
par  le  eluimp  vait  Turuus  querant, 
iii'l  trova  })a8,  i>ar  il  n'i  ert, 

5860    n'enoontre  nnl  ki  nel  eonipert 
McsentillH  de  l'altrc*  ]»art        , 
(les  Troïëns  fait  grant  esaart. 
Kneau  puint  eneontre  lui, 
il  s'entreliereut  anbedni. 

5865     Meseiitills  bien  le  requiert, 

rtesor  l\'8cMi  fçrant  folp  le  fiert, 
mais  la  lance  s'en  e-scola; 
il  u'i  parut  ne  ue  perça, 
ne  mut  de  la  sele  Eoeas. 

5870    La  soe  lanec  porte  baa, 
parmi  la  cnisne  t'a  fcrn, 
que  (U'I  t'Ueval  l'a  atatu. 
  la  resuoBse  sa  genz  eoreut, 


SH45  III  du  lu,,  CF  &I  lu.   —   !)S4r>  111   cir  (levant  (îits  jor  ne  1m- 
ront,  D  cor  ja  uiaiit  liiii  ne  le  vtirront,  111'  c-jir  a.  uuU  inaîa  iio  le 

—  &S4H  Ul  .t.  liDu  ftpres  vint  K.,  I>  sempres  i  r.  £.   —  hHW  y  oom 

—  s*i5l  P  pAr.  —  ÛSS2  IIIK  CD  cest  p.  ~  iisôa  D  «Distie  a  p.  U.  — 
G  malviiUt!  «mor  v.  si  porte.  —  ôSôfi  A  faire  el  puia.  —  6Sâ6  y 
I.  t  -  «b5\i  A  trotiir,  —  6ti(î0  HI  riun  n  ;  1'  qiio.  IJ  quil.  —  5MI 
fini  i//in«  l:F.  —  h^iSZ  III  foiart  e.,  A  rrfet  c.  -  h^M  A  b(«o  ».  - 
(II  ilosiifi  IcHcti,  t:  sur  son  ufifo.  —  Ti^nT  III  funt  csclUaa,  l>  i:»fo»\i 
UF  fora  escifTbL   —  &tit>s  IIU'^JI  ■<;   A  ni!  ne  p.,   U  d«  iirupin.j 


ET  LAUSUS 


217 


il  en  i  ot  cent  kil  eecoreut: 
5875    sur  son  etsvii  l'en  ont  purt^ 

droit  al  Teivre.  ai  lunt  lavé, 

(•ar  la  plaîe  fonnent  Mai^Dot, 

Lansus,  oefl  fiz.  uiolt  gruut  dacl  ot, 

()uiuit  vit  son  père  aliatre  a  terre, 
5880     Le  Troit'U  ala  rciphTre: 

s'il  ne  8c  pnet  de  lui  dcITeudre, 

il  li  rnido  ja  niolt  rliier  vendre 

qu'il  l'ot  navré  ot  abatu. 

Il  a  devant  Hei  mis  TeHeo, 
5885    Tans  vers  Taltro  point  lo  cheval, 

8i  HVntrclicrent  H  vasal. 

LaUBUe  le  licit  en  IVitcii  tiult, 

deBor  la  hoele;  c«  cui  chalt? 

Onkcs  la  luuco  ii'i  entra, 

il  ncl  f'endi  n'it  nel  per^a, 

et  Ëneai  a  lut  féru 

0  grant  vigor  deiïor  l'eseu, 

qu'il  li  a  frait  et  pe<'eir, 

l'albero  rompu  et  deHinaillié. 
5895     Lez  \e  l'onU:  deso?,  l'aiHHele 

li  a  conduite  laleniete, 

il  ne  le  t(K^lia  ^iens  el  cors, 

maitt  de  la  ttcle  l'a  mi»)  fors; 

par  8om  la  coe  del  destrier 
5900    le  trébucha  Juh  cl  {^ravier. 

Laiisns  ne  jnt  suaires  a  terre, 

l'espce  trait,  sel  vait  requerre. 

Î71  tJ  Cent  fti,  111  mil  en;  I»  loDt  sucounit,  F  i[h1  ».;  t  qui  !c  res- 

in(,  (il!  <|ui  le  (G  les»  s.  —  5875  HI  sus.  —  isrs  OUIU  f.  g.  d.  faisoit, 

.  d.  luoTioil,  —  ."tSW)  A<J  L«e  Troicn».  —  BSSÎ  A  sou  pcro  lî  iiuiric  ch. 

i3  et  &tiM  omi»  don»  \1\.    P  qiiu  lut,  A  q.  vit  —  âM»4  D  DuvAut  lui 

iB.—  5SW  U  porto  ol  o.  —  asse  III  fort  i.,  A  si  antref.  —  5St>S  III 

'Ib.  oies  ml  cil.;  (î  aor  L  b.  mais  lui  iiuc  rilt;  F  b.  mta  q.  c;  DF 

UOO  111  nv  nul  f.  nil  nn  eniiilra;  fîFI)  ne  ne  p.  —  .'tH9l  111  ra,  1*F  sft; 

[ u  .  /  _  ^^^j  |)i|.-  j,^f  ^  ^    ,;i,  a  g.  V.;  111  »n«  (I  8or)  non  e.  — 

4  F  lo  liiiiburc  ront.  —  5^115  F  Ixioc  de!  c,  U  I^onr.  le  c. 
M  (luilens  li  cor»,  F  il  nel  T.  |iiu)  eus  el  c.  ;  D  tutoticlm; 
••  inUt    ~  S^HU  ni  p.siis  U  lïeuo.  —  6WU2  (î  si!. 


218 


ÉNf:E 


1)  eut  A  pié,  l'il  a  cheval 
n'est  mie  ]iai-ti  par  îj^iil; 

51K)5     Kuusiis  a  le  eltevul  féru 

que  tut  H  a  le  chief  feadii; 
et  le  floipuor  et  le  destrier 
tÎKt  en  un  iiuuit  jim  treliucbiev. 
Ënoas  eat  sallliz  en  piez; 

5910    nmltaleut  ut,  molt  lu  iriez, 
«IIS  cl  lieliiio  tel  li  duiia, 
des  i  es  deux  li  braas  oola; 
esturt  8UI1  eolp,  niurt  Tahati. 
Vait  al  destrier,  si  l'a  saisi 

5Ô15    (ccl  dont  eateit  cliaeiz  Lausuii), 
de  plaine  terre  sailli  sns 
et  vait  avant  hataille  querre; 
eclui  lait  mort  ^i^'^int  ^  l<^i'<^ 
ki  son  père  eaida  vent?ier, 

5020    Diais  il  le  compara  niolt  ctiicr. 

Lausns  gist  morz  el  clianip  adenz, 

environ  lui  esteit  na  genz, 

ki  molt  menoent  grant  tristor 

et  molt  g^rant  eri  et  molt  grant  plor, 

5925  et  diënt  tait  que  mar  i  fa. 
T]  le  niitutrent  sur  son  eson, 
porté  l'en  ont  ai  Teivre  dreit, 
la  0  868  père  se  j^seit, 
ki  navrez  ert  uiolt  durement 


.il>i)l  (•  ne  8ont  taiu  p&rtf  ingal;  III  le  Jen.  ^  59(H>  111  que 
t'Ii.  I.  H  f.,  A  r]ii(!  jii$<iiift.s  «Innz  la  purfundu.  —  bIMh  I  fAlt  tout  a  tum 
(ui|t  fait  vu  .1.  III.  t.,  V  tôt  en  .i.  m.  (.  t.,  fl  f,  toi  e.  .i.  m.  t.;  D  fa 
5im!)  nans  alinéa  dttns  1111-'.  (;  a  sailli.  —  .^Vin  tiKIII  si  Tu.  —  5911 
Bor;  y  »t»n  eluie.  —  V.H2  I>  niie  jtuiciiie»  d.,  ï  jusque*  c.  d.  —  5U1! 
Bi  I.  —  âUll  nmk  dnn»  li.  II1I-'  cbov«l.  —  -^iilS  III  doDt  c  b.  Z-, 
d.  cstoit  I.RHSU!!  uijus.  —  &ii||(  i'  osi  salHs  stis.  —  àtil7  etb^^omù 
A.  III  avant  ala  —  ô»is  III  c.  le»»«  gusanl,  01"  dm.  gedr.  —  M 
il  lacata  illout;  m.  cb.;  III  lu  compvro,  I*  la  acato.  —  6t^i  AHnAi  àm 
U  est  m.  —  y.lii  Ml  erenl,  A  vieucut;  IIIA  sus  geiu.  —  âli33  D  n-del 
5924  (ÎT  tort  cri;  U  m.  fort  plor,  K  (friuit  dolor.  —  :i»2.=»  *;  illi  d.  «i,,  Di 
navre  fu.  ~  ô»2r,  lit  puiii  L  m.,  li  porte  lea  ont;  A  fonuont  loroatj 
venu;  F  un  e.  —  .M*27  <;  re  meM  avis  a.  T.  d.  —  Sll2b  D  lUi» 
p.  i;.    -  &fl2»  iiïll  qui  n,  ejitjjit  d. 


ET   MESENTIUS 


21» 


.*SJ)3(t    et  (Icniuiiilut  de  lui  t^uvcnt; 
dune  deveit  pi>r  lui  euveier, 
car  a  merveille  l'avcit  cliicr, 
ear  raolt  en  ert  en  ^rant  effrei 
et  eu  pensé  pluM  que  île  uni. 

5y35    0(  lo  dtiol  qne  demunoent 
cil  ki  le  inurt  en  siportocnt; 
l'eu  li  a  dit  (pic  niorz  estait 
Lau^nii.  8eit  tiz,  dont  tant  erenieit, 
que  RneaH  Tavoit  oeia: 

5940    de  liatuille  s'ert  vers  lui  pris, 
por  ce  que  vengîer  le  vuloit. 
muit*  ntiiiement  l'en  ei't  eliaeit. 
Quant  ot  qne  hch  tii:  enteit  murz, 
il  ert  asez  de  pui  d'etfora, 

&9ir>    car  nudt  CHliMt  ^rieinent  navrez; 
a  nn  arl>re  acst  adusez, 
nolt  (tt  f  rant  dnel.  une  n'ut  gmigiuir; 
no  U  nienlTu  de  sa  dolor, 
de  sa  plaie  ne  de  8on  mal; 

5950    il  demanda  sou  bon  cheval, 
il  ert  armez,  ne  tnrja  plas, 
metrc  se  fist  es  arvone  sus 
ot  dist:  „Se  or  truis  l'aveutiz, 
ja  en  sera  vengiez  mes  liz, 

6955     et  le  grant  colp  qn'il  me  doua. 
li  nua  de  no»  le  coniparra; 


(iV  forincat.  ~  5991  et  bM'M  onii»  fians  D.  j  p.  lui  tlevuit 
;oioU)  tionc  e.  —  6'J35  HID  et  m.  -  b\iSb  d  5y3«  ouii*  dnun  Hl.  — 
i3S  ofNÛ  ilitits  F.  —  593H  Al)  ottif tient  ses  &z.  A  su  ilmiii-iitoit, 
H,  m  M  doiolt.  —  5a:iy  G  rtr.  —  itMi)  Hl  a  lui.  —  MH2  1> 
ouoit,  *.iV  li  ert  c.  —  5U43  y  i|uc  tiiurt  est  le  auen  âz  (<:F  catoU 
i).  —  51*4*  111  il  iurt  mcB  foiblL's  et  aflis,  fîK  iiiolt  ostoit  feble  ut 
D  de  boa  d.  —  i'Mh  D  e.  fonuent,  (i  ert  ilnroment.  —  :>\iU\  omis 
fî.  —  r-tMT  a  fitrcor.  —  ft'.Hh  V  inpmbro.  -  ôil'iH  H  dt-nvande  a;  y 
^«uiiinde  son  ch.  —  &Ojt  111  puis  sest  »,  ;  ti  niitariu  —  5!i52  c  ns 
—  MM  ri  iVhl  omiti  'him  III.  UF  se  or  lo  vifl  as  uls,  1>  ia  tiiortis. 
''^  1a  an  3.  V.  SC0  dioiiBi  HV  ues  dcis.  —  âM^rt  III  dit  ([uc 
•»  ««î   F  grief  o.   —    61156    HI   et  le   grant   culp   quii 


220 


ÉNÉ£ 


se  a  la  just»  pais  venir, 
o  mci  0  lui  eëtuet  laorir. 
Mcsentifls  sist  el  cheval 

5960    et  poiut  i)ar  le  gravier  aval; 
en  la  bataille  vient  tôt  dreit 
La  o  le  ^raignor  chaple  esteit, 
iluec  a  Eneas  vetl; 
un  chevalier  a  abatn; 

5965    devant  lui  vint  niolt  iir(?:Htenieut, 
aparlé  l'a  niolt  fièrement. 
„A  mei",  fait  il,  „t'e8tnet  Josler, 
cez  filtres  lai  trestoz  ester, 
mon  fil  in'aH  mort  et  mci  navré, 

5970    ja  estera  chier  comparé, 
ja  en  seron  ven^pé  anditi". 
A  iiuii  HV)«t  eHluiâsicz  vei^s  lui, 
de  l'un  piê  a  point  le  destrier, 
i^jir  ne  ne  jujI  de  l'altre  uidier; 

5975    H  l'hevals  cort  a  l'cBiieron, 
n'ala  avant  se  malt  poi  non, 
petit  colp  fiert  desor  l'eseu, 
car  do  sa  force  ot  molt  perdn 
et  molt  csteit  afebleiez 

5980    de  sa  enisse  dont  ert  plaiez; 
et  Kueaâ  ra  lai  fcru 
do  la  lance  aor  son  escu, 


hHhl  A  j.  an  p.  —  4'>5S  F  est»,  G  covlent  —  5950  AUitéa 
liltni.  E  HK^t,  m  point  —  Mititi  I  piir  le  gravier  qui  ert  ogal.  —  h'H\ 
y  vint.  —  ô\tG2  ITI  la  ou  le  (^ntit  uliaples  estoit,  D  la  ou  la  gmdf 
cbftples  estoit,  EF  U  ou  li  caplea  grans  c,  G  la  ou  li  gninùn  «lor 
e.stoit;  A  c.  voit.  —  5llti4  niEF  ot.  —  SWIii  IlEF  tout  p.  —  Ô96S  I  tt 
Uipclii,  II  npcli!  b,  A  iipitmilli»,  E  et  aparlc,  F  afiarln  lu;  (î  si  la  aptfle 
viKtouunt.  —  5«ii7  (i  imrler.  —  'liny*  l)  les  a.;  E  lai  i-bos  a.  t  t?.;  FW 
or  autros;  G  c  a.  tos  laioa  ester.  —  SlxiH  y  »s  oi.  —  5V7i)  III  ja  c. 
redinic;  ('!EF1>  ja  ce  sera.  —  bM'Z  (!  sont;  IXîBF  a  lai  fi  ni 
lieux  Haïtien  vm  <jnai»  change  a  lui  en  vers  lut).  —  à*J73  HT  d.  l 
piuz  point;  D  de  lune  part;  F  duu  pie  a  p.  le  bon  (L  —  5974  KF  pt 
.'»y7i  -  r»970  omix  iùihh  HI.  D  a  e.  —  M7tl  1)  ne  petit  non.  —  5V 
feri  en  I.  -  .W78  D  avoit  perd»,  GEF  a  m.  p.  —  5«8i>  (îFD  de 
E  eu  le  c;  G  liuaasius.  -  aUSl  A  E.  ravoit  I.  f.;  DEK  a.  —  filW  U 
sor  I.,  £  du  s.  e^  F  od  sud  Ioscu,  GUI  puriui  loscu. 


ET  MESENTIUS 


S21 


conduit  li  a  parmi  le  cont, 

que  mort  l'enbat  des  ar^ong  fors. 

5985    Cil  neo  a  pro  aou  fil  vengié, 
por  iieient  l'a  tant  menacié. 
Tant  &  la  bataille  dnrù, 
tant  ont  féru  et  tant  jostA 
et  tant  tlnm  H  cliapleïz, 

5900    que  la  uuiis  lc8  a  ilepartiz. 
As  herlierpe»  li  on  tomercnt, 
laii  et  sanglent  et  navré  erent, 
et  ii  altre  vont  al  chastel, 
qu'en  unt  et)  tôt  le  plus  bel. 
Dedenz  en  fu  portez  Pallaa, 
ne  le  volt  gnerpir  Knea», 
n'entre  les  altre»  mort  laii^Rier, 
la  nuit  le  fist  niolt  bien  guaitier. 

Kn  IVwt  n'orent  pan  lor  seigiior; 
en  l'endemalD  matin  al  jor 
li  conte  et  li  duc  s'ascubloront 
et  comtiualment  erignanlercut 
qu'a  Ëncas  enveiereicut, 
a  (|uiuzo  dia  triue  preiidreicnt, 

6005    por  faire  les  niorz  enterrer 
et  IcB  navrez  medeciner. 
Torné  s'en  sont  li  mesagier, 


"SMJ  PHIEF  l  pnlnt,  A  tahat.  —  SfiS,-!  m  C,  na  pas  bloii,  D  IcH  na 
;  E  peDt  s.  f.  V.  —  5i(HU  F  forinont  lavoil  nioH  m.,  Ct  p.  nient  lavuil 
i;  ni  A  tant,  D  lont  tant.  —  KU87  Alinéa  tUm»  (ÎIU.  —  6'JS8  Ul  (cm 
ont;  E  cl  L  frapc.  —  5'.lîW  (î  r^tc  la  ver»  5tiN!>  et  S990.  —  Mf.t2 
les  saoglcDK  navrvz  porturonli  Ë  et  n.  et  s.  —  59U4  111  i|iti  en  ont 
phu  bel;  l'D  (lui;  l)  q.  eu  u,  t.  —  bWb  A  La  dodanx  fu;  D  D.  i. 
—  Sftûfi  y  InJMier.  y  [nnuf  F)  {{jouir  2  vrrs.  V.  îcj»  »wj(r*.  —  5907  et 
vmia  (fdiw  DIII.  E  ainu  los  lîsl  bien  la  uuit  gniticr,  l'^  nv  ne  le  vult 
Qp.  t.,  (■  iiiii  un  gucoa  ai  valt  L  —  51H)s  E  qîb  ud  (çarcoti  ni  vaut 
ipr.  V  aiuB  le  f.  h.  [a  n.  g.,  G  bien  les  tist  to»  apariliicr.  —  ôiH»î>  mw 
rf"i  ffciiw  EFHL  E  aeior.  —  6(i00  111  au  iwint  du  j.,  U  vcu  lu  \.  — 
1  E  U  duo  U  e.  I.  —  SUU2  I  sBcordcruni^  U  saaetib lurent,  (î  a^ard.  ~ 
ftF  wjKoicroot.  —  fioul  E  ct  q.  d.;  UKiri  trives;  D  (juerroiont,  OF 
!■*««.  -  miâ  I)  lor  m.  —  CODA  V.  omrt  et,  les  malades  ai.  -  Oi>07 
1  Attw  UL   G  chovaUar. 


222  ON  ENVOIE  DES 

cliasciins  tint  un  raiiii  d'olivier: 
ce  CBteit  signe  a  ioel  jor 

flOlO    (le  pait;,  iVaeordi=  et  (ramor 

Par  mai»  vindrcnt  U  luetia^er 
a  Ktoiitalban;  ti'i  ot  purtier 
ki  Iftr  osast  porte  veer. 
(immt  Inr  virent  les  rains  porter. 

G()15    Henz  contredit  el  chaatol  vont, 
des  i  que  el  donjon  aninnt 
illico  o  Kneas  cstcit, 
ki  de  Pnllas  se  coniplaig^uetl^ 
que  il  avcit  ^i  toxt  pcnln: 

0020    niolt  l'en  csteit  mal  avenu. 

\À  niCFia^cr  devant  lui  viudront, 
rains  d'oIiWer  en  lor  mains  tiodrcnt 
AventinuK  dist  le  nicsage, 
lui  eu  teucieut  a  plue  sage. 

602ij     ^.Sire",  fait  il,  .,iiu  poi  nt'eutent, 
fi^e  te  dimi  aeez  brieiuent 
pur  quei  ironies  ici  veou: 
nuB  noH  snniea  molt  eombatu; 
ecfit  ebatitel  nvon  asailli, 

6030     al  prendre  avon  eneor  fiiilli. 
et  inolt  retumeianies  icr 
vera  té  la  jus  en  eel  gravier. 
0  tupt  a  dreit  o  fust  a  tart, 
de  nostre  gent  i  ot  molt  mort, 


(iOOS  omis  fianx  E  ^ui  plate  ici  le  r«n  6013.  —  fl009  08  s^gHt'l 
donc  ft  c.  j.,  Fin  s.  e,  &  tcci  j.;  D  siffne  a  r«l  ).  —  6010  HT  dtAoi 
K  ot  flacorde,  (i   de  coDcorde.  ^   (tu il  omis  dam  E.    AlinM  riai 
tu  lUen  tt>Ht  T.,  4iK  Molt  Tôt  v.  —   AOl:î  »e.  trourt  iIûm  E  ayr*»   le 
GOOê.  —  6I»I3  et  f<t)l4  otnie  dam  DEK.    (i)II  vtawist.    -    m\n   I  dt 
t|iinu  d,  &.;  II  de«i  f|iie».  -    <loi!i   V  lnvoît,  --   noïii  111  inessvcnu, 
convenu.   —   il»21  «i«»  nliiuu  i1<im  yl>.  —  tmiï  A  lo»  r.  dutive.   — 
Alinrn  t/mia  <iin,  —  WIA  111  culiii  f.  un  p.  h..  D  itTltil  ItndriMit  an  pu 
fîBF  lui  tcnoit  un;   HV  i>ur  le  plus  s.,  E  plus  por  le  s.    —    t)()2:>  {)| 
taol  e.  —  MI27  III  n.  a  toi  v.,  F  non  s.  oi  v.  —  6030  1>  a.  nos  f.  — 
y  ot  wni'8  t.  L,  D  vx  molt  i  I.  —  tîiilï  U  vers  oiiz  I.,   K  lajun  rors^ 
G  mn»  aval.  —  mtu  1  du  ta  k-  1  ot  il;  U  y  a. 


MESSAGES  A  ËNËE 


228 


6035    et  iiiolt  de»  tnens  et  imilt  iIch  noz. 
TnrnuB,  ki  anenlila  le»  oz 
et  maDila  gent  d'altre  paï». 
nog  ne  savon  s'est  mont  o  vin. 
Tuit  li  h-AToa  ki  la  Ihi-rt  ttoiit 

6040    comnualmcDt  parlt^  en  ont 
et  iu)H  en  ont  u  tei  traiiii», 
(|ne  trincs  duigncn  ({uinzu  (lia, 
KJ  feroD  noz  morz  sevelir. 
ardcir  on  rez  t-l  eiilnfr; 

t)045    ne«  dcvon  pas  laif^nier  sor  terre, 
aH  nior/  oc  cleit  l'en  faire  guerre. 
■Se  entre  tant  ne  vient  Tnrnns, 
fins  cflt  de  lai,  ^e  n'en  xai  plus, 
et  b1I  ne  repaire  ja  mais, 

6050    do  nos  avras  in  hole  paia. 

A  oéB  les  morz  tdb  qneron  trincs. 
it  ent  bien  dreix  que  tn  mis  shw»; 
des  tuons  enterrer  pren  courei, 
ki  la  fors  psent  mort  por  tei 

6065    Nog  t'otreiou  trestot  a  trhoîs 

la  bnflebe  aa  rez  par  toz  nos  Imia, 

et  tôt  aillent  HCtlrenient 

H  tneo  a»  noz  eouiuualment" 


B035  J  el  aussi  ot  il  tn-  J.  d.  —  «058  GEF  cc«  o.  —  6iv37  ï  dutitrnl  — 
ftU39  D  ne  Mvnna  scst  uu  m.  —  Rii4U  III  a  park-mcnt  tiiit  t*siv  oat.  — 
Au4t  III  et  «I  mia  uat,  Kf  ut  (|ut  uu»  out,  (;  et  il  nos  iml.  ~  ROj'i  I  .v.  et  .x., 
HE  .xT.  et  (lis.  —  rms  D  s.  f.  les  m.  enterrer.  —  00-14  III  en  fpu;  I>  es  r.et 
enterrer,  'îK  i.  en  cendre  et  e.,  1"  a.  et  en  c.  e.  —  ti045  (i  nel  d.  ~  H046 
HI1»EF  dois;  Dy  pas  f.  f;.  --  tiii-js  III  («il  esr  de  liil;  IKJKK  oen  <I)  ne)  sa- 
vons plua.  ~  fiti4M  III  paioNl  e^t  t|u{l  ne  v.  in.,  iiV.V  et  se  II  n.  r.  m.  —  fiO&U 
EF  aJea  bien  ferme;  III  bune.  —  tiuil  et  i>062  omi*  diina  111.  K  Avocc,  F 
Avoca;  I>  q-  v.;  GEF  m.  retiuerun.  —  tj052  G  si  est.  —  ii(>S3  lU  des  siens  (Il 
lie»  toDRi  prendras  ainsÎQt  Oi  aiieai)  c.  —  titl&l  UI  qui  sunt  ocis  par  grant 
dmrvi.  If  c\u\  la  defors  g.  p.  t.,  K  que  aussi  snnt  nris  p.  t,  K  <)tie  mort 
KtecDt  auai  p.  t.,  (•  i|ui  sont  alrreai  ui.  p.  i.  —  tici-'j.^  rf  6<>.Sti  omi*  (/jinjt 
HID.  GEF  D.  t-  de  par  les  nos.  —  iiHh^  GEF  la  bnsche  prendrai  (G  prvo- 
dcs)  pM  le  bos  (<•  oti  :i05  b.).  Âpt^»  ce  rm  y  m  tijoutc  ilitM  fwtrrx  jmis 
ill  cNcrnnr  finix.  F.  les  notffl.  —  UOâ?  tll  vieguent  voilent  vuiniiiieiiiunt, 
D  vt  tuil  ta  geiit  s.;  G  comtinemoal.  —  UUâS  I>  lc5  nuus  aiis  tiu^ua,  G  li 
fii«a  od  les  iwi  salvutueni;  111  auurumuol. 


vu  ARMISTICE 


225 


G0S5    Cil  del  ehantcl  Tont  ensemcnt. 
trendient  le  hoi»  comnoalment, 
portent  lea  mon:  ot  font  lor  rcz; 
il  le*  ont  &T9  et  enterrez, 
et  Diolt  i  lircut  grant  âcrviae 

6090    a  DUO  part,  a  la  lor  ^oige; 
a  l'enterrer  fireut  frrant  joie 
selonc  la  enHlutiie  de  Troie. 
Qiiiint  eîl  do  l'oât  oreot  tôt  fait. 
a  l^iirente  ae  nont  retrait, 

6005    (tient,  8e  ne  revient  Tnmus 

dmlenx  huit  jorz,  n'î  seront  plus. 
Mai»  tant  erra  que  il  i  vint 
ainz  le  (|u:irt  jor  et  bch  retint. 
Des  trioes  li  pesot  forment, 

BlOO  ki  diiroent  hÎ  Umgncinent. 
et  dist,  so  faillies  csteiont, 
li  Troii^n  le  coinparreient. 

KncuH  ot  fait  enterrer 
toz  SCS  lioueR  qn1l  ]>ot  trover. 

6105    dist  <|uc  Pallaf)  ne  retciidru, 
a  son  père  Tenvciera. 
Apareillier  fist  une  bière, 
ki  molt  fu  rielic  et  uiolt  (u  ebicre: 
d'ivoire  furent  li  limon, 

G110    taillié  »  or  Ac»  i  qn'cn  mm, 
et  les  Imrres  tôt  ensemeiit 
bien  eutaillîces  8otili)icnt; 


ftOS6  I  le  h.  t.;  r>  le»  boïM;  It  meniieiuent.  —  ttn^ï  UI  dont  il  tti- 
it  \f!9  Kntnr  ri»,  UKF  a  fïr&nt  rflnta  fiscnl  lor  Uts.  —  90S8  III  en 
uBt  ton  mon  }vtvi,  V.Vii  Inr  (F  Ira)  inorn  portent  mr  lor  «sens  (G 
apurtfnl  sor  parus).  HEF  njnutrnf.  ilrux  rerg.  V.  JfJi  nutfH.  l,rs  iv»  tUtsU 
'  tn'Kfi  om'w  thtnt  III.  -  rHi*i»  iîEI"  ÎIin'*'  lininl  moll  g.  s.  iii  tl<«|iics 
lor  s.).  -  K'tSW  A  »  I»  lor  loi  yl  ;  <il':F  de  Iiint-  p.  -  11093  Aiim'it 
xiut  lIltiD  U  »i  (iilt.  -  nom  1  .1  li-ur  trute;  D  >tmis.,  F  atralt.  mwh 
tt  (1  sr  ne  y.  T.  ~  «O'JH  III  ncn  feront.  —  m>l  III  M.  t.  r.  l'itr^UB 
nil  Wnt;  KF  f|Uo  U  roTint.  —  8«9S  D  t-t  s«n  revint,  Hl  H  les  r.  —  ftiou 
.  tanr  L  —  «loi  A  et  dit;  y  diiiolt  sr  f.  v.  —  r.lii2  I»  i|fic  T  ;  E  en  c.  - 
101  |t  que  p.  ~  fîi(i\  Ail  ilit;  III  I'.  nenterrcrn.  —  (itot;  F  a  ».  p.  aîu 
mv<Tni.  -  Bl»7  l>  fait.  -  OIOS  FDl  «l  malt  clilcte.  -    51 10  EFjusqiioB. 

aihlioUwc*  HatiMutHii»  IV.  15 


226 


ON   VA   RECONDUIRE 


de  Boie  fa  U  cordeïz, 
moU  fu  liieu  faiz  li  laeeTz. 

6115    Miât  i  un  fcltre  Tiricn 
et  an  tapîz  Galaciën; 
de  desas  ot  coite  de  pailc, 
Paris  l'aporta  do  Tessaile; 
d'orfreis  fn  brosdee  de  fors, 

6120    quatre  eamale  ot  an  qaotre  eors. 
Pallae  vesteut  d'un  ï-estemcut 
tÎHSu  a  or  mult  inaÎHtrcment: 
a  Eaeae  le  présenta 
Did«,  quant  elle  l'enama. 

6125    Colchier  le  fiât  sor  la  litière, 
([uatrc  dcstrierB  ot  a  la  bicre, 
desor  lui  niist  un  covertor 
(unkes  nus  reis  uen  ot  meillor, 
Prianz  li  doua  o  sa  tillo). 

6130    et  d'une  vhace  volatille 

puitj  fi8t  duHU8  un  aMiubrail 
tôt  environ  eonie  huschail. 
Quant  que  PalIaK  aveit  l'OuqnU, 
ainz  que  Tumas  l'eUst  ocis, 

6135    devaut  lui  volt  faire  porter 
por  sa  proeee  demostrer. 
Puis  fist  monter  aor  les  destriera 
des  i  qu'a  treis  cenz  chevaliers, 
ki  tuit  aillent  avuee  le  mnrt; 


A113  el  eiH  inUrvtrtiM  lUim  III.  —  (II  M  D  m.  biwi  f.  f.  —  61 
cnz  un  f.  T.  —  iill(>  HI  \m  feutre  O.  —  GUI  II  dniiox  ut  mis,  I 
mitii:  EF  de  tlosou»;  H  une  coûte  ot  dusoz;  G  dcaos  avoît.  —  BlUI  U 
lior  C  b.  par  A,  III  d  b.  pur  d.  hors;  EF  brundes  du  d.  —  tn^l  y  P.avolt 
Q.  V.  —  (1122  HI  C08U.  l'I'M  III  imuius  lasina.  —  fSUft  III  siis;  (i  Loele 
blrre.  -  'flZO  G  rovax  ot  «sifus  ut  boos  a  le  liiicr«;  E>  tuist.  —  fil27  lU  pir 
dtifliiK  ni.  —  RI2t»  BIEF  u.  bonis  an  vi:  (F  sot);  U  not  sod  paror.  —  Olit 
niKF  l«  d-  a  s.  f  —  6130  Ul  cortiuo  ot  de  aolc  HouttUe,  D  et  une  chMire  7^ 
OKF  diiii  drap  do  soie  moll  soutillu.  —  6131  I)  mist  dudeitor  m  an  umbnûl; 
QJ  ut  dcdp«tin  fiiit,  ËF  01  Est  desor,  (*  f.  ptr  desor;  y  un  abilail. —  Itn 
-<    011  b.  y  ajoute  dntx  vm.     V.  Un  nof<s.   —   G1S5  A  f.  a;jorïcr,    Hî  C 

—  61lti  A  remenbrer.  —  «157  G  p.  a  f&jt  m.  es  d.;  HI  sus  L  d.  — 

f  ft  .isx.,  I>  a  .1111.  cil.;  G  diis(|ii&  AI.  cb-  —  liisu  11  (piî  tuitn 
it.,  I  ipil  t.  ftltirenl  u  1.  m.,  G  «iiii  tut  un  vuisL-ni  od  le  tu. 


CORPS  DE  PALLA* 


S27 


140    ni  a  celui  eiergc  ne  port 
et  ne  faci'  arme»  jiortnr 
por  plas  scUrcnieiit  alcr. 
Quant  tôt  orcnt  apareillit^, 
Kncafl  a  le  mort  baisié. 

6145    parla  a  loi  iiuilt  tlolcement, 
mais  il  ne  lot  ne  ne  Tentent 
^Pallas",  fait  il,  «flore  de  jovente, 
Ja  niaitt  n'icrt  jore,  ne  me  repent» 
qne  çk  venis  cnecnble  mci. 

6150     MalvaiHe  ^nardo  ai  fait  de  tei, 
qnant  tn  sonz  mci  rccuillia  mort; 
g^en  ai  les  corpes  et  le  tort, 
encore  en  prendrai  la  venjanee, 
o  o  mVspee  o  o  ma  lance, 

tilfi&    del  traitor  ki  par  boiadic 
et  par  engin  te  toli  vie. 
Trop  a  cHtr  fortune  darel 
Se  ce  ne  fast  mésaventure, 
ja  ne  fnHsiez  conquis  par  Ini, 

6160    ue  niorz  ne  pris,  ei  coin  ge  eul 
Tn  aveies  meillor  forage 
et  graignor  pris  de  Tasalage, 
mais  nel  pot  mais  8o(rir  envie 
que  ue  jierdït^icz  ainz  la  vie 

6165    que  etlsso  conquis  la  terre 


6H(i  IM  |iar  cuiopiJgiiIe  ot  p&r  Jeport;  O  il  ni  a  cel.  ~  lîl-ll  111 
tuît  font  leur  ■  p.;  G  et  qui  dc;  V  &ceiit.  —  GiA'i  HI  errer.  —  5143 
Unéa  à^tnn  H.  —  61-14  I  lusiitt.  —  D14&  III  a  lui  p.;  V  o  lut  —  CHti  y 
I;  V  lot  ion  ne  «nient—  CI47  Ul  AlinM.  ~  8M(j  Ejan.  m.j.;  F  tnen. 
8l4'J  niD  (|iie  ci  V.,  G  que  tamvnai;  DHI  u.  o  mol.  —  8Iu')  I>  Bien 
IBW  penser  de  toy. —  I(l5t  111  rrccii».  —  B152  EF  joii  li.  —  llt&SFe. 
jirenderai  v,  £  encore  c.  p.  t.,  0  i&  eiu  prt'isne  1.  t.  —  6154  111  a  mes* 
U  ou  ■  tu.  )  CKK  u  cir  m,  u  do  uin  I.;  DHI  na  a  m.  1.  —  ()I6t;  l)  voua. 
—  6I&T  y  llalaa  (CKK  Aht)  dolent  (F  clmitlK)  qtieL  aventure:  D  t.  ta  e. 
|S  iftiercaU  dtux  ver».  V.  la  note*.  —  ftl68  111  Se  ne  ftiKt  p&r  m.;  U  f. 
■■Ile  a.  —  'ilAn  y  par  foi.  —  atm  y  gc  crol  —  lîMit  A  molt  bon  c, 
HI  pla»t  va-selaçe.  —  (1102  (îF  miUor,  111  nuo  Tiinius  et  lueiDor  c.  - 
iir."  m  m.  ne  pooit  ».  o.,  (iEF  m.  no  le  pot  s.  —  (1164  I  cpio  tu  no  p. 
lia  III  q.  jeasBc;  U  coDi|»isg  terre. 


D'ÉKÉE 


229 


si  com  golelz  flcstrist  la  rot^, 
6195    ei  t'a  la  mort  mult  toKt  plairt8i<> 

et  tôt  flestri  et  tôt  olian}rii-. 

De  t:uit  wt  pluH  tneo  t*uerH  dulenz, 

quant  tu  ne  m'oz  ne  ne  m'entenz; 

ta  ne  me  reejwndreie»  mie. 
6200    Gc  ne  Bai  ptti»  que  gc  te  die; 

famc  n'ait  pclDC  ne  alians, 

ainK  ait  e»  E^lîsit^nB  cfaans, 

ilnce  o  li  l)ucn  liome  sont. 

delà  le  ^raut  enfer  parfont. 
6205    n  n*a  ^aircH  que  ge  i  foi, 

mon  père  vi,  parlai  a  Ini. 

Ij»  t«e  aniu  seit  ajustée 

0  la  soe  bnone  ellreet' 

A  tant  se  t«t  ne  put  pins  dire, 
6210    al  cncr  ot  duel  et  molt  grant  ire, 

deBor  le  ninrt  eliaf  pasmez, 

et  qnant  il  s'en  fn  relevez. 

le  mort  baisa  tôt  en  plorani 

T>a  bicrc  fiftt  aler  avant, 
6215    adonc  les  a  mis  a  la  veie. 

Fors  do  son  ehastcl  les  eonveie, 

une  grant  licne  tote  entière 

ala  a  pit^  apréa  la  bière; 

sa  ^nz  le  firent  areater, 

9t(M  y  lie  vos  oat  t-ouie  de  lit  rose  [U  si  est  de  toi,  ICF  ansl  d.  t.). 
iifmtf-  six  vrfK.     V.  les  n-rte.».  i)\Uh    III   uuitai  tu  lu  mort  tost  brille; 

tO!4l;  OKK  mue.  —  i\VM\  IIIF  et  lost  (F  tut|  nvri?!,  GK  fît  t.  cangie; 
tost  mue,  GKF  et  dwt  bruliw.  -  (•lî)7  et  tilu^  întenei-ti»  <totut  III. 
m.  e.  p.  ~  niDb  in  Ias  tu,  F  ([ue  lu  ;  II.  tu  do  oe  m.;  D  point  du 
—  619)1  y  a  moi  (iiEF  et  moi)  no  respoadrait  tii  luie  (ORF  rcs- 
radcras  mie),  D  et  ipif.  tii  ne  me  respoiis  mio.  -  11200  1  a.  meii.  —  i)2«l 
[ioin(f«.  —  (>24>2  y  ahiz  snît;  (iKF  eti  joie  uiaÎs  tos  tans,  I  es  delIuieiiHuli. — 
IKI  c(  11204  omis  tlarw  U.  —  «ïn4  HI  de  ca.  GEF  oitre.  —  «Oà  I  II  ni  a  g. 
Ugit—  «2U11  IIIIHÏE  (t.  i  V.  -  «ïdS  HIDGala;  Ï1ÎD  Unciiree.  —  (i209 
\m^  daMM  1).  -  ti2li)  G  a  dite);  ï)  ut  tiioll  ik  duel  et  dire,  I  ot  grant  d. 
grant  L;  G  fort  L  —  ijîll  EF  d.  L  cors.  -  6212  H  eu,  y  w.  —  «214 
lia  fist  t.  b.  a.  a.  ~~  b215  A  se  les  a  donc,  Ul  lora  les  a  ttiit  <11  lonw 
—  6216  I  et  hors  du  cli.  les  c.,  GKFU  f.  du  eh.  les  en  o.  —  621b  ËF 
iBi  D  a.  iprcs  eux  a  L  b.  —  tlili'  GKK  k  font  iluec  ostur. 


ARRIVÉE   A   PALANTÉE                                           ^| 

le  mort  Laissa  avaut  aler,                                   ^M 
et  quant  il  vint  al  deiiartir,                                  ^M 
maint  pkÎDt  geta  et  maint  go8pir. 
Onkes  ne  s'en  vult  retoruer 
tant  itom  le  pot  veeir  errer. 
Qnant  il  en  perdî  la  veUe, 
a  uiult  grant  euviz  fie  renjue, 
retorna  a^en  a  molt  gract  peine, 
sa  ^ent  a  Moutalban  en  meine. 
Cil  <i  le  mort  vont  a  espleit 
a.  Palantee  treatot  dreit; 
et  Jor  et  nuit  ont  tant  erré 
qu'il!  goût  veuu  a  la  cité. 
Le  donjon  virent  et  la  tor 
par  matinet  qdl  le  jor, 
et  si  eûui  li  ^olelz  leva, 
la  bière  en  la  c'it»2  entra. 
La  novele  lu  tost  oïe, 
la  vile  on  est  tote  esturmie, 

rontre  le  cors  li  borgeÎB  eoreot                                 1 
et  les  dames  crient  et  plorent;                               1 

DU  CONVOI   FUNÈBRE 

Cil  cni  U  rcis  i  enveia 
vint  ariere,  hc  li  uouça 
i|ne  ce  estcit  ses  tiK  Pallae; 

G2â0    mort  )'i  renveot  fOuca», 

le  dncl  CD  mcincot  li  borgeis. 
Qiiaiit  la  nuvelc  oï  li  rciu, 
se»  criD»,  qu'il  ot  IiUds  et  eltCDUZ, 
a  ses  (leiis  main?  a  dcrompuz, 

625S     sa  barbe  aradx'  a  nés  doix, 

11  s'est  pasmez  pluti  de  vint  fciz, 
bnrt6  son  eliicf,  débat  Ha  cliiere, 
ploniDt  en  vait  contre  la  bière. 
F.t  i|nant  l'ot  dire  la  rcïne, 
Hun  vis  dcpicce  et  sa  peitriDe, 
de  la  clianbre  ist  el  palais  fors 
et  vait  corant  contre  le  eors, 
escbevelee  et  foto  pale. 
Enz  el  iKirelie  devant  la  sale, 
la  cnfontra  son  fil  li  père, 
de  l'altre  part  i  vint  sa  nicrc; 
de  dcsur  lui  mil  feiz  8e  pasment 
et  toz  les  dens  pboscnt  et  blasmcnt, 
ki  i-base-nn  jor  lur  roinauduent, 

6270    a  lor  altols  sacrctioent, 

qno  lor  enfant  lor  piarantÎHHent, 
en  bataille  le  dctTendissent 


231 


r.347  FI>  i|ne.  —  HU*»  D  vinrcol  ttrrier;  I  racounit  «t  lo  1.  q.;  OErH  rtr 
mi  ■  lui  -  0249  y  PaJIas  »ea  un.  —  6'2bit  y  li  prus  li  bUx  et  li  guulU. 
f  njoute  ffcitr  rrn.  Y.  Ut  ttulm.  —  iilU'i  1  i-ntctit.  Il  ol.  —  HÏ.Vl  A  lia  c; 
[)  qne.  —  6254  A  o  «CB.  —  iVlhi  UK  csniclui,  l)  cnr.;  <i  e.  tulu  a.  d.  — 
iijii  t»F  il  est,  III  si  s.;  U  il  se  pauit;  i-JEF  .m.  (■.  —  6'J57  i!  li  rois  liiirte 
9t  d.  s.  u.;  f  et  bnt.  —  ((25>t  I  &lit.  -  «2(ii»  Et'  sou  im;  III  dcront,  E  do* 
imL  —  B2fl'J  K  «I  |i.  v.j  y  plurint.  —  tiHii  HI  u.  «t  momo  ot  italL-,  G  c. 
Ealate  et  p.  A  innct  cL  )•  e.  tsiatv  et  |jalu.  —  i>2tïl  D  En  Is;  £P  purtv, 
t'  |H)rr[l  —  Oïti.S  EF  onconlrc.  —  Miiti  F  et  diiitre  p.;  OIID  ta  m.  —  i)2t>7 
III  sndtius  s.  I.,  liF  imr  <1. 1.,  Ë  di'svuro  I.,  D  dtt  (Irssuz;  UIIKI'  a>.  t.,  I  .XX. 
r.;  I>  90  |iatne.  —  tt'itis  U  luolt  fonuL-nt  b,  ;  I  et  trcstunz  leur  dlex  fonueot 
).;  I»  en  fhnne  en  blâme.  -  ti'itiH  KF  n  ch  ;  I)  Il  c,  IIIEF  le  c,  G  leji  c,  — 
(170  ÏIlluiF  ttultfl,  —  «271  III  (pie  II  I,  e.  1.  garîsscut,  1>  q.  1.  o.  gnmuteaU- 
(■£F  garcuiftsent.  —  627'J  L>  et  de  murt  te  d.,  G  et  un  b.  d. 


d'euander 


233 


de  tant  eome  Hl  plnc  valeît, 
ki  plus  l'aniot  plus  le  pluigneit 
Devant  non  (il  li  rciH  s'eatot 

6300    et  en  plomnt  se  denientot 

,nel«  Hz",  fait  il,  .trop  ai  vcscu, 
quant  ai  le  tens,  lo  jor  rett 
que  tti  Q»  mon:  et  ge  Hui  vis. 
Ki   iiiaintoiidra  or  mon  paï8, 

6305    mon  rcaltne.  toto  mVnor, 

dont  to  fiiSKes  eirs  alcnn  jor? 
N'ai  mais  enfant  ki  mon  règne  ait 
ne  nul  baron  ki  me  manatt, 
ear  tuit  Hcvent  bien  mon  poeir 

6310    et  vidz  oem  sni.  b\  n'ui  nul  eir, 
n'avront  mai»  rei  de  mon  lignage, 
ki  sire  seit  par  eritaj^e. 
Por  tei  olicrrai  en  graiit  vilté 
tôt  le  dorplns  de  mon  aô.'* 

(hHlS     Kornieut  hc  dementot  M  père, 
de  l'altre  part  plorot  sa  mère. 
^Bels  Q't\  fait  e1,  ,,tant  mar  vos  oi, 
rostre  vie  a  dure  molt  jK>i. 
Mar  vi  onkcs  les  ïrolljns. 

GH20    plaindre  m'en  puix  mais  d'elH  toz  teug. 


«29t  in  c.  U.  OF  cuiii  icil;  F  iniuU.  —  ti20S  D  plus  1. et  plu»  1.  pi; 
Ë  cl  tSDt  plus  fort  11'  ruiiipl&l^iinit  ;  A  lan  pesoît.  —  ti299  nitui  itlinm  ddiw 
A.  yt>  estoit.  —  Oui  I  rlUt.  (>  niolt.  —  )>.^02  A  nu  t.  ne,}.;  II  t|.  jiii  tun» 
ulc  j.  V.,  1 1|.  lu  peaa  iiu&i  lo  j.  v.i  F  t|.  Ul^  GËF  et  t.  fît  jur  (K  Hti)  v.  — 
liM  E  Quant  tu.  —  (Uni  HIK.F  m.  mes  cest  p.,  !>  ni.  mais  ai.  p.,  li  m.  tccsU 
~  MW  y  (*iti/'  F)  et  lolc.  -  «Siift  y  roi»,  D  loir;  111  ot  seignor,  EF  a 
l"»j^  D  duwcun  j,  —  «Îtt7— HSII  otuîii  duna  HI.  G  M.  u.;  D  Je  nai  c.  — 
<*«  V  ne  malfl  ti.;  A  «pil  noiant  ait.  —  «ai»  DF  ipiu  v.  —  i;;ni  I  nnvoit 
\h%  oir  on  lu.  I,  i  M  ni  a  pliin  oir,  GKF  D*i  mais  liunio,  l)  u.  m.  hoir.  — 
^11  I  sltcx  fiist;  F  lie  iniretaîo,  (ïp  par  linM.igv,  HI  du  Ivrits^i'.  li:iKi 
I*(iEK  I»ar;  I  «d  g.  fulago,  G  eu  uui  v.  —  «314  A  toz  le»  j  ors  me»; 
f  ugc.  OEIT»  Hft'iiinit  (/rttr  ver*.  V.  le»  mtr».  —  «315  Alinéa  dntia 
^•lUli.  III  Molt  tlctnainu  grant  iltiel  1.  p.;  I>  Houuent;  KFT>  dcmeute.  — 
^16111  et  dautru  part  rei-ieot;  (î  (çisolt;  EFIllkui.—  rt.tl7  (ÎEFflinW(rti( 
^l»i  IllP  umettmt  tant;  yl)  ele;  KF  »i  marj  IIl  v,  vit,  D  v.  voy.  —  03IS 
m  a  i).  petit.  —  631H  !  rlutwi  o.  T.  -  r:i2(j  III  p.  m.  porrai  mes;  E  *nio 
y  meo  pubt  a  touK  lens  ;  A  uie  ;  GF  la  mais  1. 1.  ;  C  puis  do  eux  t.  t. 


I.A  MÈRE  DE  FALLAS 

*53I5     Vos  estea  raorz  en  lor  scrviso; 
uc  sai  entendre  en  nulc  gui»» 
qnels  proz  seit  oist  eon forte mcnz, 
iiuecis  UDH  fait  nuilt  pliiH  ilult^uz, 
car  or  savon  le  vasala^o 

6350    ki  ert  en  vmh  et  le  hurnage: 
tant  eom  vos  uon  pltm  loer, 
de  tant  nos  en  deit  plnB  peser. 
Ja  maiH  no/,  deux  no  proierai 
De  maie  enor  ne  lor  fcrnî; 

6355    ja  n'avront  niai»  de  inei  servisc 
Mal  ai  or  fait  le  gaL-rctisc 
qne  lor  faineie  chaseiiu  jor 
inolt  balteriient  a  j|;rant  enor; 
0  il  ont  esté  eiidornû 

6360    o  mes  proiereu  n'ont  oï 
o  ne  pneeut  home  tialver, 
guamntir  vie  ne  tenscr. 
Il  m'ont  iiioHtr*.'  mott  mnicment 
qu'il  me  KorpiiisKent  du  neient. 

6365     FÎK,  fait  vob  ont  malvaiec  aïe, 
mult  vos  ont  ])oi  (;n:irdê  la  vie. 
LaMc,  ja  n'avrai  maiii  eunfort 
de  ma  tristor  Juttqna  la  mort; 
toto  mcnrai  ma  vie  eu  duel, 

637U     la  morz  nie  prendroit  ja  mon  vuel.* 


235 


M4Â  1  «ervùifrs.  ~-  MiH  II)  ue  puis;  I  ^uisos.  —  iRHl  III  que  p.  s. 
!i  e.;  A  quel.  —  (ïMS  E  dos  en  fait  p,  d ,  U  f.  le  ciier  (L,  F  n.  ai  f.  p.  A.  — 
lus  tt  6.1&I»  omà  dnm  IIL  (i  c.  no».  —  B.15<l  A  est;  CEI'  toi.  —  BSÔI  EK 
pJM  VOS;  I  <1e  t*n(  roiii  vuiis  piUTnl  I.  —  l>3â2  K  el  t;tuli  Y  <>ntd  de,  d. 
Bp-p.  —  c;ii:i  KK  nus  dcM  nen  lunoni;  UHI  nul  dew  iiaorerM.  —  ^W6^ 
ni  t.  e.  uiaiB,  (iF.KIi  ne  ja  v.  —  ^'-âhh  Hl  j:i  timis  d.;  P  omit  Js,  nau- 
rqnt  me».  —  (}9Mt  EF  m.  lor  al  f.  laiit  s.,  D  uiur  ai  dit  sauf  le  s..  UUl  m. 
^'0  B&lf  le  S.;  A  lor  s.—  C;i&7  <i  faisoies.  —  (>S5il  F  viUctocnt  estcB. — 
'««'i  A  iiuo  m.  p.  —  flS63  Hi  luostre  mauvaisement.  —  fi-'id-t  III  <pio  II 
PBlMçBt  caqiii'S  noleot,  l>  quu  II  86  piiiasnnt  do  nairnt.  —  tUtîri  (îKF  imdt 
"•le  ni».  Ill  mferTfrfMwnt  i«i  tw.  f;.V6'.î  rf  6Vftîf;.  —  fiatUi  IIIEF  m.  p.  v.  o. 
■>4Te;  D  teoKe;  A  aa  v.  —  A.HtlT  EF  ja  mais  o.  c.  -  u;]A*(  A  tuz  tous 
**«i»l,  ni  t,  uvrai,  I>  1.  (netrai.  —  8870  OEF  prondercii  ui.  v.j  D 
ivta^o  or  le  vcil. 


1 

MISE  EK  BTËRE                                  ^^^| 

La,  reïue  se  dementot.                                  ~* 
)i  reis  moH  aovent  ho  pasaiot; 
ki  lor  veïst  ee  dnel  meuer 
ne  ee  tenist  ja  de  plorer. 

Li  reia  liât  ses  ^erjanz  venir. 
Bon  fil  rova  ensevelir 
K  la  eostume  de  lor  lei, 
coin  l'en  deit  faire  fil  de  reî. 
Premièrement  Timt  despoilUé 
lie  toK  ses  dras  et  dêdchaLcîé, 
le  cors  et  la  plaie  ont  lavé, 
prinieR  de  vin,  pni»  de  elaré. 
Ja  ert  alkes  nereia  et  pers; 
d'nn  drap  de  &eie  l'ont  bien  tera, 
ses  Moîa  (îbcvelfl  li  ont  treeiez; 
enprés  fii  aroinjitigiez. 

II  ert  molt  beln.  barbe  n*ot  point.                       J 
De  frese  basme  Tout  il  bien  oint                      1 
yior  ce  que  pnîs  ne  porreïst 
ne  maie  odors  de  Ini  n'eis^îsL 
Ventii  li  ont  draa  de  ebalusil 

DU  CORPS  DE  PALLAS 


2^7 


CfipcroDS  d'or  li  ont  chaldez 
de  hou  (irfreiH  encorreie/., 
Tôt  le  coureient  l'oniG  rei, 

6400    anel  li  inintrent  a  son  dei, 
j  pierre  i  ot  hiieiie,  ud  trhior  tmiclu. 

V^       Vestu  li  ont  sor  en  i^onlcle, 
cl  rliief  li  Qietciit  la  coroiie; 
li  reis  hou  cfloeptrc  li  doue. 

ôiiïh    et  qnHnt  il  l'ont  tôt  tionreé 

al  tt'inptc  aA  deriH  l'en  ont  porté, 
lliicc  tircDt  ^rnnt  saeretisc 
a  la  lor  leî  et  ;;rant  Herviac. 
Defors  le  temple  a  Due  part 

6410    ut  fait  li  rcis  i»ar  gjant  «sf^iiart 
une  Tolte  u  Ha  scpolturc, 
ki  Duilt  fa  rielie  a  dcsmesiire. 
Forment  par  e^teit  bel»  li  louft 
et  tuz  i  ert  pre/  li  narqiieue; 

|>41Ô    ilucr  eaida  (pic  il  gellst, 

li  rein,  rjuel  ore  (jn'il  luorast, 
main  mifl  i  t^rt  8t>H  (i?.  aiirtiis; 
de  tant  est  pla8  dotcuz  li  ma. 
La  volte  cfltpit  tote  reonde. 

6420    uen  ot  plus  bclc  en  tôt  le  monde; 
b'î  ot  fcnestre  ne  verrière 


A9Q7  A  Ht  un  fS(*s  ))i(*x.  -  I>.191I  1'  coroncrtt.  tiltiu  V.  uns  el  lUù,  i'Ill 
en  son  it.;  (i  et  li  iiiint-Dl  unot  el  doï.  -  Noi  y  anis  f  ont  (tlIK  ot)  a» 
c.  o  ;  ITl  benVIe.  -  lH<»2  y  ol  dûjoste  un  bon  (G  et  d.  lut  »d)  boriclo(lll 
DB  oiuK  oliior  orirl»),  D  ftjirea  U  veatunt  tton  L'uninlo.  —  li4<lS  c^  t\AU4 
omiv  JoHJ*  I.  y  tuisciit.  -  M'U  y  i|no  ne»  per«  li  r.  1.  d.;  AI»  oscbcrpe. 
—  640&  0  el  i|.  il  l»r»;ntr.:  I  «t  a.\itvn  M  Innt.;  IIIK  roronir.  —  ti-toii  1  et 
d  t.  «.  d.  p.  61(17  fil  ^niiiït  t<aiT<!li.stis.  —  l'i  HtS  III  et  Uvs  chimcnns  et 
icnus  scrviflc»  |I  cl  l^iir  c.  et  leur  s.);  (îE  et  a  lor  I.  ;  (jEF  i!t  a  lor  yiiisc.  — 
ftHW  Atinàt  Jan^  Cni,  —  0-110  E  ot  li  r.  f.;  F  a  g.  c,  G  et  p.  o.  —  P41I  F 
omet  st.  —  1)41:!  U  i]ui  rielid  cstntl-,  CEK  chieri!;  I  et  fuit  cl  duru.  — 
fî-IM  y  tnah  esttiii  lilnx  II  un  valus  (1  vi>ltiz?).  —  tUIl  111  ot  molt  estott 
bioi  li  »~,  KF  ot  hU-n  t^rt  pafnH  (K  ot  paint)  lo»  1.  m.,  (î  et  molt  est  ptaltis 
loé  I.  s.  —  14 IT)  A  f|iiiilot.  —  ri41i>  (Mil  «le  quel  nre  i^iirt  II  tn. ;  1>  (|iiu  m.  — 
fr  aornis  ses  titi.  —  li4ls  (i  «le  <'e  fii  U  rnÎH  molt  maris;  III  tani  en 

ï.  d..  F  de  I.  CBloit  d.  -  fi4i'.t  a  fu.  —  642»  III  navoit  p.  l>.,  GEF 
pltu  belu  iiot  (E  si  b.). 


M. 


A.    / 


/A     '       ''"'••     ..•     :.,    ..     .■ 


DU   TOMBEAU 


239 


d*iri3  et  de  criRtnl  fti  foz. 
So7.  la  vtilte  dreit  el  milen  , 

tist  11  rcis  mctrc  son  sanjncii 
qu'il  nt  apareillii!':  por  8«i. 
li'estut  i|ncrre  meillor  a  rcî, 
niolt  fil  riebcs  et  molt  fii  ehiers, 
de  vert  praHme  trestoz  eutiors. 

I     Aeex  fu  granz  et  clers  et  bel» 
et  siet  sor  quatre  Koneels; 
de  (in  or  furent  trt'.KgetO, 
bien  sont  poli  et  neelcS 
a«i»  furent  as  (plaire  cor». 
Iluec  dcdcnz  fu  rois  li  cors, 
H  IktIh,  11  ^''enifi,  ti  proz  Pallos. 
toi  conrecz  de  relais  dras 
et  0  l'esceptre  et  o  l'cspee. 
La  teeto  li  ont  soslevco, 
un  ureillier  unt  descz  mis 
por  pendre  avant  un  poi  le  via. 
Deus  cbaleniel»  de  fîn  or  prÎRtrent, 
leH  eliit'-R  di'donz  les  ne»  li  niiMtrcnt, 
les  altres  deus  en  deas  vaisset», 

)     li  uns  fu  d'or  niervinlles  liels, 
un  sestîer  tint  et  ncieut  mcins; 
,  dl  fn  de  bafliiie  trentoK  pleins; 


A  dires,  I  distri-,  H  dif;  EF  (ii  do  o.  paves,  G  dor  et  il.  c 
{-  fiii'J  GKF  Sur;  Hl  DcdeDZ  1.  v.  enz  el  m.;  UEF  (}ui  en  mî 

ELre  suulreu,  III  féru  lu  s.;  EF  tton  escu.  —  ti-lô[  K  a  8oi.  — 
I.  fairoj  H  a.  Tere,  F  a.  gairea.  —  ti4&.1  HI  m.  f.  r.  et  biax 
u  fu  t.  et  molt  tiers.  —  6VA  III  duo  rff  basuio,  I>  un  v. 
àlBio  fu;  (•  (lut!  Su  bruDie  fu  lus  e.  —  <>455  A  gunz;  I  ot 
64&e  £F  et  6at  I  puitidrci  I  sus.  —  »46T  D  oteut  t.  —  MbH 
et  a.  —  645y  111  limu  fu  dcdenz  riche  dehora.  —  i!4(li)  G 
lâl  F  H  pros  li  fïL'ua.  —  i}tfi2  H  uûtiroutiz;  A  o  r.  d.  — 
it  I«  Hcepire  et  ot  !..  K  et  si  ot  le  c.  et  l ,  F  et  ot  I.  8.  et 
i  £F  ot  d  m.  —  fi4»i6  (i  el  vis,  —  tHb7  ti  dor  du  si  p,  — 

f,  ciliés;  y  e»  uarilles  (EF  narine»),  P  enn  cl  ne».  —  «461» 
d.  ».;  A  çislaii».  —  (i4"0  EF  »  inerveillus  fiircBl  <F  fti  &is) 
(Mil  m  uc  plus  ne  u.-,  E  ticuuat.  -   U12  EF  ut  si  t  d. 


240 


SUITE  DE  tA 


li  altrc  fu  d'nne  sardine, 

et  fit  ioz  p1aiu8  de  tcrbcuUae. 

6475*  U  vaiftsel  furent  08topé. 
o  bueii»  cover(!le«  scelc, 
que  de  l'odoi-  n'alast  point  fors, 
se  par  les  sistrea  «on  el  cor»; 
dcdenz  Ini  aillent  les  odors 

G-iftO    de  cez  espceiule  lieors; 

toz  teiiB  le  puarront  de  porrir 
et  de  malmctrc  et  de  pDïr; 
ja  niflifl  H  corp  ne  muvreit 
dtîH  i  ([Ue  eue  i  todiereit. 

6485    Quant  «e  ont  fait  en  tel  mesure, 
desiis  uiifltrcnt  la  cuvorture, 
ki  fu  tute  d'une  anietii^te: 
deHun  la  cre«te  ut  une  liste, 
de  (iu  or  fu,  deus  vers  i  ot, 

ti4i.NJ     la  letro  et  li  escriz  souot: 

,Kii  cost  tomlwl  p8t  ei  dcdenz 
Pallaâ  li  ]>roz.  li  liels,  li  ^^ens, 
ki  fu  (iz  Eoaudcr  le  rei: 
Tunius  Tocist  en  nn  toruei/ 

6495    La  U)udH-  csteit  alketeK  halte; 
il  ot  del  betunici  d'usfalto 
al  seelur  la  sepoUiire. 


nV-i  A  s.irxitip  —  (U71  (1  t|at  t.  f.  |i.,  III  tliclfiiimc.  -  r»47Mf  p8tol_  , 
0476  y  <!«.  L'  »}  ^'^^  noit^lv.  —  U4T7  Hl  iiiil-  \m  âirvr  iirn  aUet  fnre,  I»Ë 
nnr  loilor  a  «oient  (T»  inircs)  f.:  (iF  n.  otent  f.  —  fl478  y  W  tics  oon 
fo»  ri  *^-  —  *''^'''  ''  ^'^  ''■  'i  *'*>"•'  ^^  '^-  '**"  vniscnt;  HI  voni  îc«rs  iL 
1460  («KF  i|p  r  f.  —  Mb\  I  l»iiz  te  Kxt'rrunt,  EF  ({uil  i^ariront  M 
„,ft  Un  TM.  6iifS~G5a7.  —  r.4H2  K  «t  (le  maiivaUtineiit  puir.  —  R 
iJ  ill  iiiut'U.  —  MM  Hl  dt'Vaut  que  Icne  I  touchen;  K  jus<|um  'wwi. 
Ifyye,  —  \v\su  I  Car;  A  ot;  (t  a  t.  m.,  I  par  t  m.  —  tl4Ml  Hl  motonl 
ir  lui  liiistuir  <%  —  <MS7  rt  CIH»  tmtik  ilnnx  O.  Hl  tnio  fu.  —  e4< 
A  a.  non  iiiîettsl-«.   •■  iHbî)  y  il.  f.  o.  f.  docvn-  iriolt  cliivro  (1 

V  infrrciilr  duvr  Vd-n.  V.  le»  nvtc9.  —  flUtO  flPHl  [|iU.  é^ 
lin-,  K  •{iiî  en  n^uitiatis  voulent  ce  dire.  —  iW'X'x  (*^^| 
-  M9i  I  quu  T.  o.  e.  t.  —  <>495— 6â0^  umm  t/on^H 
Mim  k,  U  Rt  li  tombe  e.  niques  h.  —  f&ASWt  I  tii  pt  £1 
,  il  ni  ot  lip  1)  de  r»iitf>,  )•  il  nt  de  betnm  on  In  fiiltc;' 
uil.  -  01117  iJlll  II  s. 


Tii  hetuineis  a  tel  natnre: 
la  u  il  est  iia  poi  seebicx 

650Û    ja  ne  sera  jmis  tlepeL'iez. 

ne  mais  que  Mcal  par  uue  rien; 
il  n'est  pas  pcnt  uc  l>el  dc  hien 
qnc  l'en  l'en  ust  a])erteiQeDt, 
8'a  conseil  non  priveement. 

6505    Molt  fu  riche  la  sepolhire 

et  nuilt  par  fii  bien  a  meanre 
ftl  chevalier  ki  gran/  esteit; 
ne  pliifl  ne  moinn  n'i  estovelt    — 
11  ne  remest  pas  senz  veUe: 

6510    une  lanite  ot  dcgor  peudue; 
d'or  esteil  tote  la  chaeine, 
la  lanpe  fu  de  hasme  pleine; 
co  fn  morveillofle  richece, 
de  ï>e*^ton  en  esteit  la  meoe, 

6515    d'une  piere  que  l'en  aluiiie, 
tel  nature  a  et  tel  coatnme: 
ja  pHÎB  esteinte  oo  sera, 
ne  nule  feîz  ne  desfora. 
IJ  reî8  fist  la  lanpe  alnnier, 

6520    u'onc  puis  n'i  estut  recovrar; 

cent  feiz  baisa  defor»  la  brasme, 
al  départir  Rovent  se  pasœe, 
et  la  reine  graut  duel  fait, 
a  molt  ^TAtit  peine  s'en  rêvait 

6525    Quant  il  furent  tuit  eisëu  fur» 


mm  UH  Icil  hetom;  I  Ot  ira  hâtons  de  t.  n.  —  6M)2  G  et  nest  mie 
'bel  ne  bioD,  HI  nest  mie.  ^ent  ne  but)  De  b.  —  tirtU^I  Hl  que  1.  n« 
Hmt^  ii  nue  on  lorront.  —  uso:.  I  r-  l".  —  t'50(}  UHI  at  fu  luwtHt  longv  » 
B.  —  fi&Dtt  UI  covenott.  —  t>&(lil  £  sim  verrière.  —  1)511)  lU  I.  i  ert} 
%  n  L  t  <tt  molt  chicrc.  —  6512  1>  eatoit  —  (1513  ti  tibU  interverlù 
ttm»  III-  Hl  <|ul  molt  e«tolt  et  dure  ec  sèche;  F  ceslolt.  —  dôUt  (i  une 
p.  —  fi&ifi  F  del  n.  et  dul  c;  (t  milere.  —  fjSlT  (t  ja  oiile  foLi  nefitjUii- 
lan.  —  (I&IB  I  DO  pour  imloir  ne  defrîra.  Il  ne  ja  de  rion  ne  di^Ën;  K 
jhtkefia.  —  6&19  Alinéa  tlan*  (i.  ~  (1520  I  )fl  puis  ni  e.  feu  p.;  (illK 
ymtttent  nonc,  p.  ni  u.  feu  iijK)rtcr  ((iE  pas  fi-u  p.);  F  glu»  p.  nestut  fii 
ler.  —  (ÎSSI  £t'  dosons;  I  Is  bière.  —  *ib22  I  tisi  luidu  cliiure.  — 
G  nn  tenait  —  652S  F  la  c.  f. 

tttCBUUUOM.  IV.  ]Q 


DE  LATIN 


243 


'^î  vers  les  Heu»  «nt  pris  estrif; 

6555    cjir  ce  aet  l'en  bieu  (te  toz  teus 
([ne  il  (lefTendent  Troïifns  ; 
il  Bout  proobain  de  lor  lignage, 
n'est  bicD  que  l'en  lor  face  oltrage. 
Re  nialH  ne  dcRtorbiera  lor  creist, 

6560    enidiez  vos  done  qu'as  deus  n'en  peist? 
Ce  poex  bien  de  fi  saveir 
qaea  maiatieneot  li  deu  por  veir; 
encontre  vos  lor  ont  aidié 
le  jor  qu'il  furent  aHCgié  ; 
a  nu  sent  d'ols  CBtil^2  quatre, 
et  (juant  veuietes  al  eonibalre, 
contre  nn  des  lor  ki  njorz  i  fn 
avez  des  noz  qainze  perdu. 
Bien  loereie  des  or  mais 

6570    que  nos  lor  (|ueïKson  ta  pals; 
asez  en  a  l'eu  ja  mal  tait, 
erieme  est  encor  qae  pis  n'i  ait. 
Une  terre  a  en  oest  païs 
Iti  a  cstû  guarit*^  toz  dis 
6575    et  ne  fn  onkcs  abitee, 
gnaaigniee  ne  laburee: 
ce  est  des  l'eue  de  Toucaue 
des  i  qn'al  flucve  de  Sieane. 
Grant  terre  i  a,  d'un  tenant  dnre 
6580    quatre  jomeea  d'errellre; 
molt  par  i  a  bêle  contrée, 


ftà54  E  estri;  F  ont  mes  pris  strif.  —  6f>5fi  GKI  que  il  aident  T.  (I 

I  T.);  D  niBintioneni.  —  iiî»5*  A  Inn  ne  lor  rloit  pas  faire  o.;  U  n.  drois.  — 

le  niaJ  eucunibrier  tnrs  rfi'rui?<t;  VA  vt  d.  —  6.''i(I0  I  i]ua  d^  (lEK 

'65i>t  Glll  lot  lie  fi.  —  tiWi  m  t).  m    a  leur  ponîr.   —  05li3  I>  ot 

S.  -    liitU  ViiV  que  f.  a.  ~   ti'tti'i  ]*  encontre  iin  ri.;  E  e.  vos  q,  ~ 

i*  D  a  DO.  —  ^iQb  1  J"-.  dett  du»  mors  i  iii;  D  on  aviez.  Et'  en  avone 

HB  ta  i  avea,  —  iSitia  I  q.  nuelssiuns  {deuic  fim)  pais;  OEKtl  q.  q. 

Q  (ait  jMii.  —  (tïiTI  I  a.  en  a  len  ur  mal  fait,  (lEF  a.  i  a  on  ju  mesfiBÎt 

<tja).  —  11572  1  criuuicnt  encore;  EU  et  criem  eneor  que  phia  ol  ait;  F 

tsir  quf  paiit  i  ait  ;  A  i  ait.  —  <i5Ti  D  qui  içaxtee  a  ente  tout  d.  — 

aa  —  621(1  E  cultivée.  —  fl577  y  entor  cort  l,  —  6i79  1  quant 

ele  dure,  h  ut  tatii  bien  d.    -  ft.'>SI  II  bone  o. 

16* 


244 


SON 


bone  et  riche,  8*ele  ert  poplee; 
forez  i  a  gmnz  et  plenieres 
et  praeries  et  rivières 

6585     et  liel»  cu8t<eilH  a  viguea  faire. 
Iluec  les  pooQ  bien  atraire, 
onc  ne  nom  tînt  la  terre  bien, 
ne  nfen  etlraes  onkes  rien. 
Se  acorder  nos  en  poon, 

6590    ge  lo  molt  bien  que  lor  doigrnon, 
et  faeent  i  et  mnrs  et  tors, 
fossez,  ebastels,  viles  et  bor«; 
o  DOS  aient  totc  cûiunnc, 
lor  genz  et  la  nostre  seit  une. 

6595    S'il  ue  vuelent  reroaneir  ei, 
prendre  la  terre  que  ge  di, 
que  il  vucleut  aillors  uler, 
lor  nés  lor  feron  rettorer, 
ki  lor  furent  arses  a  tort 

0000    la  o  els  estcieiit  al  port: 

celés  rendrnn  tôt  a  lor  ehoia, 
car  a  plentê  avon  dol  bois; 
il  n'i  mctront  ja  costenient, 
tôt  ferou  l'aire  a  uo»tro  t;ent; 

6605    or  et  argent,  pailes  et  dras 


Wa^  G  «"*  et;  I  s,  e.  huDtcc,  GE  sert  habitée;  F  b.  et  de 
•U».  ^^  6S65  A  oostcK,  L)  rarttlz,  y  laris;  G  vi^e.  -  ^>b(i  (Ull 
|inoiiit'8  (I  [I.  nous),  EF  lu  Itw  puriuiiies.  —  65S7  F  abs,  H  ftino;  l)  rioo.  — 
«M»  I  nous  DCD,  OEF  ne  oi;  A  eustes:  D  o.  bien,  G  nule  rien,  —  6*8*  t 
ne  a.;  EF  sa  vu»  a.  uoub  p  -,  A  i  p.  --  ûb^f  HI  g.  1.  très  b.,  GFi^  je  latrai  li.;| 
F  si  l.  d-,  E  si  li  d.  —  «:.!il  I  «i  i  {.,  D  et  i  f.,  OEFH  et  si  f.  —  StM  Ht  > 
si  (|uil  aient  nostre  c,  GEF  si  que  luons  tôt  eu  c.  (E  toute  c).  —  UfM  I 
D  1.  g.  cl  n.  soient  nue.  —  )>5i>fi  H£E  et  sil  n.  v.  manuir  ci.  — 
prcgoent.  —  n^vi  I  et  nil  v.,  n  quil  vousisteat.  A  se  il  v.  ~  fi  ■  ■ 
L  n.  faisomeB;  l)  ferai;  lll  rrtomer  —  ri5'.l!l  A  4.  un  port  a  tort,  — 
III  lais  aval  a  uotstru  p.,  DF Jaou  ellt-a  erent  (F  fiintnt) 
il  rurent  a  lor  p.;  A  IL  -^ÊÊÊLJàl  ora  leur  reodrons 
iih'.y  re  lur  ivndou  lot  a 


DISCOURS 


24:^ 


a  Kou  plaisir  ait  Kuea», 
ctaËvals  et  murs  et  palcfreiz. 
C'en  ai  pensé  ja  pluKor»  feiz 
et  eBguanlé  cotufaitemeot 
DOS  concordon  u  celé  gent, 
que  nos  savon  qae  li  deu  aimeut, 
en  ce-st  pais  par  els  8e  t'Iaimcnt 
Mais  ce  sachiez,  ncn  ferai  rien, 
se  par  voa  non,  ne  mal  ne  bleo: 

6015    rac'ordeinctit  ne  (jnerrai  iiite, 

se  ucl  volez,  que  que  gtn  clic. 
Qnaot  qne  loer  m'en  osereiz, 
ferai  ge  tôt,  ice  sacheiz; 
ne  sni  pas  eil  ki  \w  ne  creit; 
ki  conseil  qaiert  siure  le  doit; 
l'en  ne  se  deit  pas  eonseillier 
de  rien  dont  l'on  ne  vnolt  laiseier 
tôt  fKin  corage  por  Taltrai, 
qaant  ot  qne  l'en  dit  niielz  de  Ini. 

6Ô25    De  faire  pain  a  eeste  ^ent 

ferai  tôt  vostre  loement." 

Entr*els  le  dii'iit  H  baron 

qne  li  reis  a  molt  ^rant  raison 

qne  Troïëns  vuelt  retenir: 

ear  s'il  le  voleient  servir, 


aCMi  <!EF  A  s  talent.  —  «607  I  v.  muîen;  OFO  miils,  E  nin».  —  fitiOS 
1  si;  D  .le  l  ni  |>-  tiiaÎDtc  f.,  EF  Lvuus  et  cliieD»  tmicons  osfuIr«.  li 
il-  'J  rrrf.  l".  le»  nvteâ.  —  tWAiM  AE  esiçarduB.  —  Btijy  y  puisons  avoir 
deofiiit  ((>EF  p.  t|uc'rro).  —  661 1  y  a  ctli:  acni.  —  fturi  UI  par  eus  e. 
;  HKF  dais  se  revl  —  GCI.*i  lU  luiti»  ttscbivz  bi<:D-,  I  ne  f.  r.,  I>E  ni 
-  ÇIJI'»  m  Mordeniont,  LH^EF  dacoritemwnt;  (iE  ne»  ij.,  111  nen  (]. — 
tmintiarui  (i.  IIIEF  K.  u.  lovr,  1>  se  par  vous  doti;  DEF  q.  q,  le  d.  — 
T  y  nen  ferai  uoo  non  par  moi  i.riEF  fin  \t.  m.).  —  t>61S  y  sejo  ucn  ai 
tM  Uxrol.  —  6«I9  A  ne  se  pus.  —  Sfiio  I  querrc  I.  d.;  EF  q.  r.  mime 
ifB».  —  (Wi'Ji  <;F  nuB  ne;  D  consiircr,  l  uierveiLler.  —  Bti22  HI  sa  ne 
U  ton  bot  V.  l,  fîEF  se  U  ne  v.  I.  —  tit;:îa  F  por  «iitriii.  —  HH'H 
*•*••■  -  iï5  m  lv,nr  f.  p.  —  Mi20  IKiFHI  sivrai;  K  si  ferai  j«  loiU 
F  ».  je  lot  Tileoment.  —  (HVil  A  E.  d.  luit  l.  b.  — 
K!m  Glll  {-AT  il  le  volent  bien  s.,  D  c.  se  U  le  veulent 
t  tien  8.;  A  los  v. 


'.''.>:T 


^*       1       . 


nt-M-fir 


{■   I  "*■'-    -'«(w    f,-,„    1- 


DRANCÈS 


247 


qaaot  les  retiens  en  oeat  pals: 

done  tA  tille  a  Ëneas, 
6660    a  lor  sei^nor;  ta  l'otreias. 

quant  viiidtciit  ^-u  aï  uicsagier; 

ttt  ne  la  pnez  mielz  enpleier; 

DOfi  luou  bien  i-c»t  iimriaice. 

Enne  i  as  ja  niolt  grant  damage 
6665    qne  ne  H  a  esté  donee? 

Maint  boiiie  l'ont  Ja  comparée; 

encor  en  icrt  fait  niolt  noalz, 

se  de  eovenaat  li  défais. 

Turnufi  ne  vuelt  que  cil  la  prenge, 
6670    aveir  la  vaelt,  si  la  chalen^^e, 

diBt  que  la  foninic  doit  aveir, 

et  de  la  terre  l'as  fait  eir 

et  tu  li  feï8  aficr: 

ne  la  peUs  ailtors  doner; 
6675    8e  pnÎH  eu  n»  fait  nus  otreiz 

al  TroI{!n,  nen  est  pas  dreiz, 

ne  n'en  perdra  neient  par  toi; 

il  s'en  fait  ja  §otgnor  et  rei 

et  dit  qu'il  ne  laira  neient 
t>680    ne  aeit  vendu  inolt  eliîercnieut; 

aioz  eu  morront  quinze  millier, 


HZ  BM  r^  0  tes  r.,  F  ta  retins.  —  6H*iO  y  puis  que  (III  qne 
Ho.—  6661  BI  q.  Cl  v.;  K  li  tu.  —  t'AitVi  III  tu  ne  peua  m. 
espkiitipr  (1  m.  voir  e.).  —  6663  y  o.  I.  tôt  le  m.  —  eeiîl  nifH.  Ko;  D  ou 
i  annii  i*  If.  d.  ;  lomrt]^;  UIToen;  A  la.  V.lanote^—  (>H().>  y  que  II  ne 
b  plect  eue;  D  cesto  d.  —  R6Aft  y  M.  h.  eu  n  v!o  |i«nlue  (<tE  Mils;  E  î  a).  — 
tuàsTi  j  e.  e.  t*rt  niklnii  boni  (iolnas  OU  «-  tteront.  m&int  li.  d.).  —  tMidb  y 
se  tu  lor  &l3  de  couvenens  (IJI  II  f).  —  H(t7<i  HI  et  la.  —  6K71  EFII 
AU;  *;itl  veit  a.  —  «H"2  tilll  t»  L  —  G(»TS  r.t  mn  inti^nrrtifi  daM  III. 
ni  car  tu,  Il  et  toai,  OEF  et  <]ue.  —  6i>Tl  III  dont  (H  dit)  n.  I.  p.  a.  d., 
ttEF  ne  la  <F  oeil  pues  mai»  a.  d.  —  un?.')  D  se  puis  Envas  fct  nul 
atrott,  ni  m»  la  prnin  {Mr  toi  des  mois;  F  .».  o.  —  6P76  HI  ce  dit 
gt  nott  fot  situ  et  rois;  GRP  nest  mîo  d.  —  66T7  et  6078  inlervertiê 
n  — "  ,Umr  III.  0  ne  ni  p.,  CEKP  por  t.  —  fi678  III  bien 
et  dit  nen  perdcrn  a.  ;  Ë  ipie  ne  I. ,  (ïF  i).  nel  L  — 
neroDt  mainte  gBnt.  —  lïiiSl  I)  i  m.  .m.  c.  m.;  EP 


que  {;enz  de  pié  qne  chevalier. 
Il  les  i  met  legicreuent, 
car  ce  ne  li  cflste  oeient; 
Ï85    molt  TcD  est  poi,  ce  m'est  avis, 
Be  nos  en  somes  tnît  ocîb. 
A  PC  sereit  il  or  son  vuel, 
il  en  fercit  asez  bel  dnel. 
mais  qu'il  ctlHt  la  terre  eu  p&ia, 

6690    et  la  femme  ne  querreit  mais; 
ne  l)  chalreit  ki  more  en  fnst 
niaÎ8  qne  cnpn'-s  l'enor  etisL 
Nos  disomes  entre  nos  ci, 
qn'il  ne  devreit  pas  estre  issi, 

G695    mais  quant  il  ruclt  ta  tille  aveir 
et  que  tai'es  de  lui  ton  eir, 
se  il  la  vnelt  et  il  tant  Tainie, 
quant  veit  qne  cil  sor  Ini  la  elaime, 
si  s'en  coniliate  contre  lui, 

6700    entr'els  la  départent  il  dni; 

eliascnnH  i  seit  ]>ur  son  besoing, 
et  nos  en  estcron  de  loing, 
et  ki  veintra,  nos  le  verron, 
de  bot  o  lui  pois  nos  tendron. 


n 


0B82  OFI  R  pie.  —  W64  GFI  car  il;  I  coûtent;  D  lor  c  —  6e«  fil 
n.  I.  seroit  poa  ce  mtst  vis;  O  petit  len  est  —  6fiS6  HI  sen  v»tum  tresmit 
0.;  G£  i  ».  —  6tlt>T  F  Icou  8.;  MI  A  ce  serion  nos  a.  \\  A  A  std  sérient 
Q  s.  V.;  E  a.  ce  or.  —  (it>Sî>  K  fiToot  uiolt  ]M  de  duel;  II  f.  petit  d.  — 
MSU  et  mw  umi*  lùttiH  111.  D  »e  ïl  avait  I.  t.  en  p  :  F  sins  iinil;  (;P 
pus.  —  069Ù  KF  (piurroit.  —  6691  D  ce  H  cbaot  rien.  —  66fl2  Ul  m.  q. 
I.  en  pals  c,  D  m.  q,  aprn  lai  tout  e.;  iîEF  ne  luaia;  F  qne  il  1.  e.,  Ô 
,lti(-n|iri>.<9 1.  e.,  F  t|uen  p&Is  1.  e.  —  Etitd.'^  GRF  Mai»  nos  disons;  lU  E.  ii.d> 
IMÎ.  —  SAD:)  et  l.tWil  virnntnt  iJam  A  aprî-ê  6S1MI.  —  TidUA  (*  Ht^ti  il  ne 
Joil;  I  puis  que  il  veut  i|uil  soit  ainsi;  P  mie  e.  —  initt'i  \  i\ue  U  t»  t. 
reille  a.,  H  puis  fine  il  v.  i.  f.  a.,  D  i».  <(.  Tumus  v.  ioia.\.  a.,  ^  ">•  *^  I*» 

^L  f .  a.  —  tM'.Wti  UI   velt  i|U«  dr  lui  f.  t  t.  —  fW-j:        v\-^^Ml^\  ^  *« 
I  la  V.;  ti  laioi.  —  $mh  III  et  ».;  1  nul   d-^^g^^x^c  '^^'^'^^-.^ 

d.-  66<ili  EF  se.  -  6;«0  m  si  (1  lisent  i^    ^'^]!^x'l^. 

(MTlent  entrcMis  luidiii,  6  se  de]»artcni 
e^tninlvrun»,  D  vt  nous  e.,  J-'  et  d.  les 
mi»1  UI  cil  (|ui;  Fies  v. 
Ir'  p.  oen  t,  0  ai 


250 


RÉPUQUE 


Eà. 


Voz  arme*  sont  chier  acbatees, 
6730    si  dciveot  bien  e»tre  ^uiirdeen; 

8©  vpstre  escnz  esteit  perciez, 

vog  acri^z  trop  domagiez; 

tant  corn  l'avreiz  sain  et  entier, 

ne  donretz  en  aitrc  denier. 
6735    Chevaï  avez  corant  niolt  tost, 

n'a  «i  imnel  en  totc  l'ost, 

maict  vuR  l'avez  si  bien  apris, 

s'il  veit  armes,  toet  est  restis, 

mais  molt  est  bien  dniz  de  fnït^ 
6740    a  lai  ne  se  puet  mis  tenir; 

8'an  poi  vos  tome  a  destrece, 

plus  vos  fiî'z  en  isnelet». 

Que  ne  faites  en  vostre  espee? 

Ja  par  vos  n'iert  ensanglentee. 
6745     De  parole  vos  soqjoez, 

0  la  langue  vos  eombatez. 

Ne  fonqucrrat  neient  par  vos, 

roalvaisement  serai  reseos 

par  vostre  eaeu,  par  vostre  lance; 
t57&0    en  vos  en  ai  poi  de  fianire; 

ne  la  mescbine  ne  la  terre 

ne  qaier  jre  pas  par  vos  eonquerrc." 
Dranc'és  a  la  parole  oïe 

qne  Tni-nna  dist  par  félonie; 
0755    de  voardi^e  l'a  noté, 

STSa  (;ë  estre  bien.  —  H732  I  v.  en  s.  d.;  (ÏEF  t.  Bdamagli 
0733  et  OTSi  omit  'Uius  E.  y  t  c.  I.  issi  entier.  —  0734  H]  ne  le  c^». 
pw  chinKier,  OF  centra  pas  altrt<  can^ur,  D  no  dniiroii  »^  d.  -~ 
li  tout.  —  fiT3fl  Al  vu  Trt;stot  lost.  —  6737  et  HT^t^  nmir  f/'injtUl 
in  m,  il  Mt  —  0741»  y  ne  sen  jiiiei  nus  a  lui  u  (F  se  pooit  ja 
874)  m  qiwnt  lin  pon  vos  t.;  Kf  et  se  vnu»  t^lr»  rcliiann-*; 
a  dnilrci  G  ■  la  d-  —  6742  I  "  ''■■<r  ruinr  .im.-  l'iiît-n  fn  h-i.,. 
M  l«e».  b  ou  tiiDo»ir(?;  E  ■' 

roc  RW.    —   (1743    I    QO  vo» 

Mrt,  ïlF  ja  nort,  KF  pour 

c.  p«?tli;  F,  poiir  T.  —  6<^- 

baK»  r.,  {ilV  ai  i$e  p-  d.  & 

A.  -  a7&4  II  dit.  —  ti''-'  i»  a|Mil< 


DE  DR ANC  ES 


251 


dÎ8t  H:  „Ce  est  hien  vérité, 

Dc  m'eii  niJD  onkes  a  §:rant  fais, 

ne  ne  ferai  pas  oan  mais; 

molt  deit  estro  hicu  eu  l'afaire 
6760    ki  tôt  en  cuide  le  pro  traire; 

0  la  perte  Bor  lui  revert, 

ge  n'i  giiaaiDjT  ne  pc  n'i  pert; 

se  ee  mon  eors  en  puis  {^narder, 

niei  n*i  lairai  mie  afoler; 
6765    se  g'en  giscJe  mont  toz  freiz, 

ne  m'en  plaiudriJ'K  nule  feix. 

Asez  vos  vei  or  grant  duel  foire, 

plaindre,  plorer,  voz  l'hevelis  traire 

por  ccis  ki  por  vos  sont  tuit  wort. 
6770    Molt  en  estes  de  bel  comfortt 

Tel  duel  coiu  faire  vos  en  vei, 

feri{.'z  VDtf  asez  de  mei. 

Se  g'c«teie  por  vos  oeia 

et  vos  eussiez  le  pal'? 
6775    et  menittuiez  vostre  posnee, 

m'amo  »ereit  huooc  ctlrce; 

se  teniez  la  tille  al  rei, 

V(i8  fcricx  hcl  duel  por  mei; 

mult  m'avriëz  tost  oblie. 
^0    Ça  ariere  m'en  sni  guardé, 

T  de  ooardi8«  (OE  félonie)  Ii  rele.    y  tyoute  deux  wre.    V.  le» 
^fUS  r    ~  "'*'  OKF  ne  mm  mis  wno;  tll  en  g.  t",  (ïKF  a  jrrtns  essais.  — 
1  ^gf    *'  *P  *"•  en  cesl  an  mais.  —  liTâ'j  HF  bi«n  eslre,  111  e.  prewz.  —  *i700 
•e  U  '°*  ^*   ï*""   •"  c-  *•.  I'  cui  (|ui  tant  c.  1.  p.  t.  -   8761  y  se  1.  p.  (F 
'*>;    EK   A  lut  T.,  Hl  «or  vos  r.  —  r:«>  GEF  ju  ncn  ai  soing  car 
_'*  «f    quant.  E  que),  HI  g.  n,  gaaifcne  ne  ni  p.  —  6Tfi4  y  ne  uii  I. 
^^Tt*3    y    «or  (.Hl  Mi»  (Çen  ustoic  mors  iotes;  D  ge.  -   <I7«6  y  vos 
'  '•»    <*->    »fruit  itisi  oblios  (1  le  d.  ea  s.  tost  plore»).  —  0767  E 

**■     •-    O'fi''  y  ot  p.  et  V.  c.  detraire.  —  B70y  y  vos  en  s.  m.  — 

**"»*    •^-  -  fi^T!  I  tel  cora  faire  de  cuU  v.  v.;  D  an  d.  que  f.;  E 

r  bipn,  H  liien  tout,  E  ce  croi,  (îF  jo  (jult;  GEF 

i/GE  erp,  F  (mes.  —  B776  y  («aufi".)  en  a.;  III 

tandrlez,  (]£F  se  vos  t.  —  ti77S  III  petit  duel 

'•  m.  —  *',T7'.l  ni  iiiult  tost  fliToie  oubliez, 

trrÎËX,  I  Su  es  a.;  GEF  Se  a.  meu 


252 


ON  PROPOSE 


si  ferai  fre  encor  apré*. 

Par  fei.  ce  oe^t  mie  Dnuicéfi^ 

ki  taot  en  voille  p()r  vos  faire! 

Ne  vo«  en  ijoier  loMoge  traire 
6785    qae  por  voa  voille  encor  niorir. 

Ne  revoit  pas  a  tant  venir; 

de  roeie  part  dirai  par  vetr^ 

si  cum  vulcz  le  ti>t  avcir, 

primei^  U  femme  et  puis  la  terre. 
0790    tn  la  vos  lairai  gre  conquerrC* 

Il  se  i»>nil'  envers  le  rei. 

«Sire',  fait  il,  „entent  a  mei, 

la  fin  nvoD  ci  porparlee, 

si  deit  bien  estre  recordee; 
($705    tait  i  entendent  eist  baron, 

otreient  la,  si  est  raison: 

ta  fille  al  Troï^n  douras, 

de  la  terre  l'eriteras, 

et  ne  TarnuB  la  viielt  deffendre. 
Gi^)    bataille  en  puet  bien  vers  lui  prendre: 

ne  cors  a  eors  la  pnet  oominerre, 

81  ait  iu  t'eiumc  u  tôt  lu  terre. 

bien  ee  te  di.  pas  a'otreion 

qu'en  muire  mais  s'uns  d'els  dens  non." 


ii7SI  y  ge  mÛB  ci  a.  —  67^2  III  sachiez  ce  nlort  (I  nest),  F  e« 
non  e«t.  —  ATS3  l>  i|ui  t.  v.  oro  p.  v.  f.,  T  que  nul  uiol  r.  p.  tof  | 
b;m  ni  vûil;  E  Ktr&ire.  —  11765  et  t>'&6  intencritH  ,lam  III,  P  r.  t; 
m^  E  V.  i  V.  m,,  GF  v.  v.  pus  m.  6780  ymw  >Um  D.  y  je  uen  (E  d 
raie.  —  67S7  y  p.  vo*  di  p.  v,  —  GTvîi  K  f.  por  le  Lj  P  (wrrf  et.  -  * 
m  par  Tos  la  vos  !.  c.  EF  s.  t.  I.  te  bion  (F  Ulnle  bien)  t\  —  67»!  (ï  ^ 
Hl  Atant  se  (1  aen)  t.  v.  I.  r.;  OEFU  son  lurna  ilevcrt*.  —  H*W1  l  V 
a  m,  n  cotciidoï  m.  —  (tT'js  ni  * 
OEF  iJcroosire.  —  «"W  111  acordci 
fi7lill  Hl  et  dk>at  que  i 
vol»  r.  (G  nart'fi  r.).  — 
lui;  lî  *  I.  -  6&<I2  III 
Jn  to  dl  bien  ;  D  Bien 
0SO4  D  omet  dens. 
1  m.  se  ces  dcua 


LE  COMBAT  SINGULIER 


253 


6805        TurnUH  sailli  avant  eu  piez, 
envers  le  rei  s'est  aprisaûez; 
lie  la  bataille  tent  soa  ga^e 
ilaec  vciaot  tôt  le  baran^ro, 
et  (lit  (|ue  tutti  tiuH  en  iert 

6810    par  bcuI  son  eors.  s'il  le  conquiert 
et  miant  la  enr/,  le  rei  l'otreie. 
bien  est  qiio  l'en  la  lin  en  vuie, 
Li  reis  U  vit  sou  gage  tendre, 
mais  ne  le  volt  encore  prendre, 
6815    dit  r|ue  {iriuics  cnveicra 
al  'l'roïën,  si  mandera 
que  or  Hera  tua*  de  la  guerre, 
se  par  son  eors  la  ]>uet  conqnerre. 
Bataille  uvra,  se  il  l'otreie; 
0820    li  jors  (teit  pris  que  l'en  la  veie; 
en  celé  isle  île  la  defurs 
n'i  ait  que  ficulenicnt  ior  eors. 
et  ki  vaintra  l'altre  en  bataille^ 
81  avra  tôt  eonquin  hcuk  faille." 
0825    Ainsi  l'a  otreiù  Ttirnus; 

li  reis  esgnanle,  n'i  a  plua, 
quels  uieenget)  il  tranietra, 
qnei  et  par  eui  li  mandera. 
Quant  il  ereut  en  cel  esguart 

"830     qn'il  enveiassent  eele  part, 
uns  mosages  \-int  aeorant 


^a. 


j^*"**    'ttini't  dum  A.    1  atant.   —   e^Dt;  G  est;  GK  aprocies.  — 

*w    rf-ta-n^  a.  _  g^iW  III  et  dit  <i(ie  U  balaillu  e.  i.  —  (iSlC  III  bien 

■'-*     ■*    c.  —  (ibll  MI  puis  que.  —  6St2  K  bien  cat  droia  qiio  I. 

,  ^^f  ni.  il  iiu  Tt  m  m.  nel  v.;  GFH  paa  encor  p.,  ID  nie 

*     -^Ç^KFI'  dist.  -  6S16  111  et  ni..  D  si  li  m.,  GEi   bel  m.  — 

'  "  "  "le  m  (M  se  il  le  veut,  I  Ramai  le  v).  —  (1820  y  a 

{F  10  ).  qne  on,  K  au  j.  con  i;  II  fanant  on).  — 

I-.  bel  ille;  K  en  cent  llle  la  U  cl.,  F  la  (le  dcf, 

•  .kii  luit  si:'iil  (G  sont  tôt)  oors  a  eors.  -     «S23 

i'«iiinio  et  terre  ara.  —  &S2ii  F  les 

-   .  '.'If.    —   082b  A  qucus,  Gïïl  quant; 

'■•'J'.'  Alinéa  darui  DIU.  —   6S3Û  D 

V.  apoifcniiDt  fî  son  v.  uAraat 


ATTAQUE  IMPRÉVUE 

parmi  la  sale  molt  criant, 
que  Troïen  eu  sont  venu, 
par  le  paie  sont  espanda, 
asailljr  vuelent  la  cité. 
Trop  a  li  parlemenz  duré: 
en  la  suie  ot  molt  ^raut  trepeiL 
départi  sont  toit  del  eongeil, 
saillent  tuit  eus,  pitig  n'î  demorcnt, 
et  ki  aiuz  aiuz  a»  armes  corenL 
Tote  la  fins  est  oblige 
qae  il  aveient  porparlee; 
rtirmm  toi  seuls  et  Eu^sb 
par  lor  dens  corè  uel  feront  paa. 
ainz  i  ferront  eusenble  tuit 
Fremiat  la  vile  tote  et  bruit 
espés  géra  ja  li  torneiz, 
ja  en  i  avra  mil  de  freiz. 
Cil  apHsment  a  la  cité, 
li  borgei&  s<jnt  as  murs  mouté, 
portent  pierres  et  pels  a^nz, 
et  lances  et  e»ciiz. 


DU  CÔTÉ  bES  TROYENS 

K  TroTi?n  Icî  defors  eont 

G860    et  OD  la  vile  a»'i9  \cs  ont. 

TiimoB  fn  armez  toz  premiers 
et  ot  vint  mille  clievaliere. 
n  vatt  avant  et  cil  apriis, 
desarmé  a  veD  Drann^g, 

6865    difit  H:  ,Jdolt  par  crei^t  or  bien  joie 
et  molt  granz  proz  a  cela  de  Troie, 
qno  voz  armefl  «ont  biii  en  gages; 
molt  fcïsaiez  ja  ^nnz  damages, 
la  morte  geiiz  le  comparant, 

6870    vos  en  feïesicz  or  graiit  guast.'* 

Drauet^B  li  «b'st:  .,Por  vostre  afaire 
ue  quier  gc  ja  m'espee  traire, 
ne  mon  escii  ne  rnis  porter, 
polp  receivre  ne  col])  doner. 

6875    Vos  ki  le  tôt  volez  conqiierre, 
par  vostre  cors  fine/,  la  gnerre, 
mais  ce  ne  volez  vos  neient, 
faire  volez  ])ar  altre  pcnt. 
Vint  mil  eu  inctez  devant  vos 

6880    Ici  ja  par  vos  nièrent  roseos. 

Voii  fereiz  bion,  par  n'cHt  i)as  gens, 
periz  eat  d'orne  en  ptusors  lem»; 


25G 


GS59  G  p&r  Troîc'DS;  I  fw  <1k  la  vile  un  po  liors  s.,  Il  I.  T.  «le  d.  s., 
y  cU  de  Troie  ■(.  tl.  s.  —  t>%(i  fil  rt  (I  mes)  cil  <k'dctiz  CDcoutre  vont, 
k  et  de  bfttultc  toz  pris  s.,  KF  ut  cit  dtMiciis  tôt  ton  eu  vont,  G  c-ll  du  lu  dl 

Etot  an  vont,  y  ajoute  3  vert  V.  /<■«  m»f«.  —  6S(U  Alinéa  ffnrwHIPO. 
)6tl2  OE  .X,M.  —  6&ft4  y  nJQUtr.  deux  vr.n.  Y.  («  notes.  —  6**65  III 
t  pnefiK  hiii  RToir  g.  ,|,,  (iKF  niolt  par  croiat  hui  oertes  g.  j.  —  6SAfl 
Eel  gnint  pourtiii,  F  t.'T  itiolt  ^andii  pim8(V).  G  et  grans  honors;  111  la 
^  d.  T.  ~  •'>Ht>7  U[  de  vos  u.  qui  ».  e.  ^.;  KF  gage.  —  KSIiS  111  hui 
mh  (.,  F  car  ja  ensBent,  GE  molt  i  eussent;  KF  ^rant  claniago.  —  (>67() 
A  iDoft  e.  f.;  F  r.  f-  ja  deu»  g.  g.;  HI  f.  g.  ewast,  U  f,  hui  g.  g.  —  6S7I 
«w  alinéa  dan»  RF.  —  ti«i;2  GKF  qnît.  —  fiH73  A  ne  pitin,  I)  ne»  qtiier. 
-  W;4  EFin  ue  c  r.  ne  A.  —  Bs7^  EF  v.  qui  trt'stom.  -  OSTfl  III 
ittta,  GEF  fere».  ~  6ï>77  III  m.  do  ce  narez  vos  talent.  —  41>)7S  K  alns 
J»&it«a,  <iF  £  el  t.;  D  nostre,  GEF  vostre.  —  «STJ  HI  ticx  m.;  GEFλ 
Wttxeû.  —  AS&i>  A  nlroot.  —  OVSI  III  neii  poez  mes  il  nest,  D  voaa  sa- 
X  '  uest;  GEF  vos  f«rea  bteu.  —  06^2  UI  de  coubatre  vosent  tout 
(tiux  L 


ENTRE   EN  SCÈN*E 


257 


0  el  l'atendeit  tote  année 

bien  o  freis  luilie  cliovaliers 
6910    toz  conreez  sor  lor  destriers; 

n'i  a  i>elai  n'ait  h  devise 

eonoisKance  de  mainte  ^ise. 

Camille  ot  mult  bêle  maisuice 

et  el  fil  l>ien  apareilliee 
6915    et  8tst  dceor  on  vair  destrier 

ki  valeit  d'altres  un  millier. 

D'ennioe  eateit  la  coverture, 

environ  ert  la  brosdeltre. 

d'une  jiorpre  tote  vermeille; 
6f>20    molt  ert  bien  faite  a  ^rant  raer^'eille, 

et  enseineot  fa  cuDoittitaucc. 

Apniee  fti  sor  sa  lance; 

a  8on  trol  avcit  «on  cseu. 

0  bode  d'or  d'ivoire  fu, 
6925    et  la  gnige  en  estait  d*ur  freis. 

Ses  balbers  ert  Mans  comc  neis 

et  ses  helmes  loisanz  et  ulers, 

de  fin  or  eeloit  li  cerclera. 

\a  coife  del  balbere  fa  faite 
6930    en  tel  manière  qu'ele  ot  traite 

sa  bloie  crine  de  dofors 

qne  el  li  covri  tôt  le  rors: 

dcrriés  li  ventelot  aval 


ttaos  I  qui  ja  estoit,  E  qui  L  ;  El  trcslote  s.  ;  H  qui  )•  U  (if  qui  ■•  1^  fi 

ent.  —  (>!ioii  II  er  bii-n  t.  —  liitio  1 1.  aprestvz  nus  boas  d-;  E  lus 

J  A  (|ul  nftlt  A.  ;  HI  c«l  U  cU)  naît  a  sa  d.  -  6914  UI  iti  fu,  liKV 

(b,  P  et  si  fa;  y  molt  bit^o.  —  «îHS  111  desiis.  —  6!>lfi  (îK  dantrô.  — 

7  Ane—  (>»1S  II]  bordcure,  D  beDdviirc,  GF  dobleure.  —  6911)  KK 

ebfara  p.  (F  p.  ch.)  v.,  C  d.  p.  est  iode  et  v.  —  6<J20  omis  dajui  1.   F  et 

fu  £  —  A93I  UID  autreal.  —  (i9î2  I  qui  fu  consne  a  une  lance;  D  A. 

liait  ;  n  A  fu  a  m  L  —  6fl23  y  rm  esruit  fti  de  bon  (lU  blanc)  irolre.  — 

tï4  y  et  t.  b.',  ni  dun  fin  <n  dor  Ûa)  trifoirr,  KF  fii  tote  doîre,  G  en  refu 

•te  olre.  —  6928  y  ot  ».  b.  b.  —  0»2T  y  cicre  et  I.  -  (W2b  III  et  H  eer- 

«Bunblolaaa,  0  li  currios  dor  mult  fiambolatia,  £  li  cercles  dur  ru- 

kV  por  lo  nier  or  rctiaiilH>iaDs  ;  A  ert  lox  par  carters.  —   WÎ9 
dcl  hauberc  f.  —  0931  CF  U;  GEP  galoe.  -  tS9:i2  y  si  que 
'  son  dofl,  OEF  covrolt  s.  c;  D  ut  li  couvrirent. 


AVEC  TURNUS 


2:i0 


qoe  il  ne  penle  aoecis  la  vie. 

Una  oem  en  i  ocirreit  cent, 

car  dcScDSc  n*i  valt  oeient. 
6fl<i5    Se  iluoe  le  pois  entreprendre, 

niolt  par  lui  enit  dur  cator  rendre. 

Mil  ehevaliors  menrai  o  moi; 

voB  reriiaindreiK  ci  al  tornci 

et  Mcfiapnfl  o  vu»  reinaigiie; 
Gît?»    bien  avra  en  vwtre  eompai^e 

plas  de  vint  niîlie  elievalicrs. 

estre  la  ^Ide  et  les  areliiere.* 

Ainsi  l'a  Camille  otreié, 

et  Turnns  prist  de  li  con^é, 
6075    o  Ha  (rent  s'est  mis  a  la  veic, 

enkascbt!  soi  en  la  sapeic: 

W  or  s'i  enbat  Eneas, 

dÊKcûuHz  iert  a  eel  trespaa. 
Camille  inai  t'urs  al  tornei, 
6980    cent  pueelen  mena  o  sel, 

bien  armées  de  covertures, 

tôt  de  diverses  armellres; 

moU  par  i  ot  bêle  compaigoc. 

Quant  els  forent  fnrs  en  la  plaigne, 
6985    li  Troï^n  les  e^guarderent 

a  grant  merveille  les  dotèrent; 

quant  poig:iieieiit  a  els  damcHses, 

caidoent  qae  fassent  deeseos 


fftWZ  I  se  il  ne  veut  perdre;   V.¥  m  p,  (_î  nen  p.;   fl  avant  I.  v.   — 

II  en  u.  biuD  c,  U  en  occist  bien  tels.  cent.  —  (iiiH4  I  la  d.  ni  vaiidrott 
Ht,  —  fil»66  y  jf»;  li  cuU  molt  eliier  (EF  granf,  Oî  fier).  —  BOUs  I  et  v.  r. 

I.  —  9M9  01>II  a  V.  —  Ail'')  I  aurcK;  (i  en  lui  ares  bone  c.  —  S'i;2  1 
Il  laide  d«  coin  a  piez;  E  ontii  et,  le»  gendes.  —  t>u~A  D  prent;  (»  et 

Kâca  t.,  1  ai  fte  muca,  F  1«fl  1.  s.  —  6977  HU»  soro.  —  miH  A  est.  — 
!v  MM  alinéa  '/«»*  EF.  —  (iftSI  IIl  a  c,  fiEF  yrt  c.  HUh-î  TiF 
itea  d.  a.  —  t>'Jlt3  I  par  avoit.  —  0US4  I  Q.  fie  fti  en  la  cliatiipiLifcnc; 
Q  ele  (a  bon.  EF  Q.  furent  forsi,  O  Q.  defora  furent;  A  on  nii  1.  p.  — 
Alii^^a  J/iiM  D.     GEI>H  aftvdercnt  —  60S7  et  «iISS  interivrtùi  datu 

III  (|Qi    la  reniMtint  par  pnnnpjitif'fi,  AH  (].  p.  \e»  damniaollea,  G  q. 
leiauMea;  C  (|tiant  citea  potgnent  as  ualeitAoN:  E  (IfliiUsoA,  K  dea- 

—   nost»  m  cnl'llerent^  A  c.  r«  f  ;  B  novelles. 

17» 


LES  TROYENS 


261 


9enz  cuDtredit  fusseot  entré 

COUD  anal  m  eut  en  la  cité. 

mais  de»?  more  i  f,'e8eit  il  tant, 

ne  poeient  aler  avant 

Et  cil  ki  erent  sus  es  tors. 

C8  inara  et  par  les  aleora, 

traient,  lancent,  f^ranz  pierres  rncnt. 

trop  erent  près,  Jisez  en  tnent. 

Un  poi  se  sont  ariorc  trait; 

Mesapnift  nn  enelialz  lor  fait 

et  Camille,  ki  o  lui  fu. 

Kors  as  plaine  etian»;  sont  revenu, 

la  reconiencent  les  torneiz; 

li  Troïën  par  quatre  feiz 

les  menèrent  en  tel  manière 

ferant  eu  la  cité  arierc, 

et  cil  toz  tens  les  rameuoent 

fors  ax  chans  o  il  tomciocnt. 

Camille  point  parmi  les  rens, 
sovent  joste  o  les  TroR^ne, 
tels  cent  en  i  a  fait  verser, 
onc  ne  lor  lut  puis  relever. 
Bien  ftcrt  de  lance  et  mielz  d'espee, 
a  gTADt  merveille  fn  dotée; 
ne  getot  pas  son  eolp  en  vain; 
ki  femz  esteit  de  sa  main. 


|UIU  HI  UKH  d«8  pucolos  gist  mort  tant;  A  g.  itauti  D  m.  Ae  ces  m. 

(iEF  III.  nae  de  taurz  (0  des  cors)  i  g.  U   —   702u   HI  qull  dg 

n  l-rf  ne  paeeal.    —    7021  A  e.  fora  e»  t.,    111  estotent  os  t.  — 

'   virent  nue  H  eslors.    y  i^ui(J<!  4  tm.     V.  len  nottJi,  — 

-^v^3  et  p.  r,  r  r.  et  I.  p.  r.,  lil  t  et  l.  et  plex  r.  —  7024  A  pro. 

,  —  703b  Ë  droit  a  p.  0.  —  7021)  A  si  rest  coniiDcicz  li  t.  ; 

■  t  I)  josleni.  —  70S1  EF  de  (çrini  m.  — 

M  et  71134  omiê  datu  111.    (1  et  t.  t.  cfl.  — 

,  la  fors  oa  t.  {(.;  on  il  tomoîent).  — 

!l  ^'I^^^Hp  joiintent .   dV  i  jostc; 

|ono  (IIIK  qui,  (i  aine, 

—    7(M'J  D  cstoit  d^ 

gicte;  lII  nu  i^tuit 

'a  1.  ID. 


TARCO 

ne  langEÎsseit  paa  longuenieut, 

mire  ne  li  Faliit  neient, 

la  miirz  aîneit  sou  colp  toz  tens; 

n'i  aveit  neicnt  de  deffeus 

por  biien  lialbere,  por  fort  escu: 

ele  i  ferait  de  graut  vert«. 

Bien  î  fereient  les  pnoeles, 

as  Troïëns  fout  vuidier  gelée, 

verser  i  vont  maint  chevalier, 

dont  li  cheval  vont  estraier. 

Par  k  dianp  gieent  li  eec^, 

li  gonfanon  a  or  batu, 

knee»,  eepiez,  lialberc  treslî, 

covcrfnre&,  belnie  forhi. 

Quel  pflrt  que  les  piieelea  vont, 

li  Troiën  veie  lor  font. 

nea  ptieent  loDg'iiemeut  sofrir, 

ei  conienoiorent  a  fnïr. 

Tarcons,  iina  Troil'nB,  les  veit, 
tîcle  ])art  ^int  îicoraut  droit 
It  lor  comeoL'a  a  hiiclûer: 


I 


L'INSULTE 

N*alez  avant,  estez  ariere, 
7070    née  dotex  pas,  cliascuns  i  rtere.* 
VerH  Camille  se  retoroa, 
molt  (iereiiicDt  l'araisona. 
«Dame*,  fait  il,  .ki  estes  vos, 
ki  ei  voB  ciihat^/,  «or  nosy 
Noz  chevaliers  vus  vci  ahatre. 
Femme  ne  se  lieit  pjia  eimibatre, 
se  par  ouit  dod  tôt  en  gisant; 
la  |>uet  faire  lioiiic  recréant; 
ne  ja  prozilum  o  les  eseuz 
par  femme  ne  Hcra  veineux. 
Laissiez  ester  deHniesiii-nDee, 
metez  Juh  l'escu  et  ht  lauee 
et  le  lialbere,  ki  trop  vos  blece, 
et  uc  nioH(rt;z  v<istre  proece. 
Ce  neu  est  ])a8  vowtre  mesticr, 
mais  liler,  eosdrl*  et  taillier. 
Ku  bele  clianlire  huz  curtine 
fait  baen  eumbatrc  u  tel  mescbine. 
Veniete»  v»  P^ir  vos  mostrerV 
Oe  ne  vos  voil  pa«  acbater; 
[Kir  tnnt  blani^he  ^ott  vei  et  bloie; 
quatre  deniers  ai  vi  de  Troie, 
ki  sont  mult  bueu  de  Hn  ur  tait; 
cela  vw  donrai  por  mon  dedait 


383 


GF  nies  a.;  GF  nestos  a.,  III  lornvx  a.,  E  reitefl  a.    -    7070 

;  D  point,  —   '»'>l  IIGEF  sen.  -    :(»*«  D  mie  v.  —   7U77  HI1> 

Ci  U  en  g.  —  TiiTSi  E  Joit;  F  omc  f.  r.  —  "«7'J  ÎIIKFIJ  mes  |b; 

lOU)  vlvx  Ht;  chantiz.  I>  util  p.  o  lesni;  liEK  p:ir  tur  e.  —  70S0  I 

;pir  t  «8tre  v.;  (;  de  f.  —  7(j^2  DGKF  leseu  luetcs  jus.  —  7iis:( 

—  7ttS4  liEflI  ne  noas  tu.,  F  vos  loosteres,  l)  ne  m.  point;  EF 

Vi^ii  E  k\  nc8t  patt  v.  tu.,  GF  i-c  uest  p.  do  v.  m.,  fU  u.  oest 

pour)  rtiiuiui?  ni ,  I)  co  nusi  uilu  v.  m.  —  ïo^S  tiKFD  uiats  bien  f.; 

Skr;  I'  0.  oti  t.  —  ÎII&4  A  (<.5)>alru.  —  7ii^l(  1  venistcs  v.  Ici  tn., 

«ga  ci  m.,  OF.F  v.  vo»  a  nuN  ip.    —    7i)»û  III  ue  vos  vo- 

%,   —  7i)\i|    Il  pour  qiiaQt;  y  mais  j)or  ro  «mesir.s  b.  h.  — 

ai  du  munoiu.   —   701k1  I  i(.  uiolt  sunt  bon  et  du  fin 

^.  lie  fin  or  ciilt;   EF  dor  fin  trwitiiit.   —   TU94  H 


20-1 


ELLE  LE 


7095     une  pièce  mener  o  voa; 

ge  nVn  eerai  ja  trop  Jalos, 

baillerai  voa  a>4  CBculer^. 

Bien  vos  voit  vendre  me»  deniers; 

86  tant  i  pert,  pas  ne  m'en  plaîuf;: 
VllA)     vos  en  avreiz  dohle  ^nnaing: 

Tuns  iert  qne  de  m'enor  avreiz, 

Taltre  qne  vostre  Imen  fereis; 

mais  ne  vos  sotira  ncient, 

ge  t'nit,  s'il  en  i  aveit  cent; 
7105    vos  porriëz  ctrtro  lasseo, 

]ias  n'en  mriiiz  t>aoIee.* 
Camille  ot  lionic  et  molt  grant  ire 

de  ee  qn'ele  lui  ci  dire, 

le  Imen  rlieval  bnn-lië  et  [wiiut, 
7110    vers  Tarcon  vait,  a  lai  se  joint 

Ele  le  (iert  par  grant  vertu 

desciz  la  bucle  de  l'cscn. 

d'or  en  altre  ti  a  brisié 

l'a1l>erc  treeli  et  deHinaillîé; 
71  lô    nioit  le  trébuche  de!  dcstiier, 

puis  li  a  dit  en  repro\Her: 

,'Sc  vinc  pas  (.a  por  niei  mustrcr 

ne  por  potage  démener, 

mais  por  taire  L'iiovalerio. 


7UU&  111  u,  p.  gleiTâ.  HF  UDu  fois  i  svrai.  -  70tt6  y  ut  non».  (Ëb^ 
nca  crc);  D  s.  point  t.  j.  —  Itiîi'  tUU  liverrai  v^  EK  dont  vous  iiior 
IWfi  m  Bieii  vos  veiulre  toz  mes  A.  —  "oy.i  I  et  se  go  purl  pis.  —  a 
III  vos  i  fero»,  GEF  et  ^'osaurea.  —  7loi  Hl  «pic  mec  deniers  ».  —  11< 
O  sofrtn,  IDEF  sufirotT.  —  7104  1  non  pfts  sil,  Â  co  «itic  sU;  D  ao  H 
cent.  —  TtCA  Li  bien  p.,  I>  v.  ne  p.,  OF  t.  cm  p.,  E  v.  nua  p.  —  Tluit  i 
j»  neu  n.  a.,  11  mus  d.  serez  ja  s.,  U  oe  s.  mie  s.,  E  j«  ninis  ai-n  i. 
(ïF  mita  H.  s.   pu  aoolw  (F  nuiuoo).   —    T1U7   I   liunli?  et 
Gl>  C.  ot  grant  ilol  ex  fort  I,,  F  C.  ot  <l<icl  ot  in.  R.  i..  E  C.  ut  mok 
<1uel  et  I.   —   :i«&  A  »iuy  i-I    —   :ino  III 
(î  brora.  —  Tlh'  I  v.  Mcn 
si  j.,   OKIin  et  A  Ini  J.  - 
deéur.  —  7113  T  «lim  ImkiI 
vn   Liiitru.  —   'i\À   nil>  el  L 

ricng  point. 


.■nbronchi!  Hoi  le  fûinvtl 

Virviu,  ES  Twuu-,  A 

1'  ■'■■ 

t.     C'"f| 


TUE 


205 


7120 


7125 


7130 


7m 


De  voz  deniers  ne  voil  ge  mie, 
trop  avez  fait  foie  bar^aif^ue; 
ge  ne  vif  paa  de  tel  ^uaai^De  ; 
mielr.  sai  ahatre  un  chevalier 
que  u-oler  ne  doDcier; 
ne  me  «ai  pas  combatte  cnvetHC. 
A  tant  poîgDcnt  u  la  traverse 
dui  chevalier,  si  Tout  férue: 
par  lor  deutt  lanees  oe  remne 
ne  ne  parti  pa^i  de  la  selc, 
Tarpee,  nne  eue  puoele, 
point  celé  ]>art  h  la  reHcosse, 
Tnn  ta  feri.  sa  Innée  estrosse, 
Veapee  trait  al  trestorner, 
86  U  a  fait  le  ehief  voler. 
Camille  ra  l'altre  fern, 
niolt  ehieremeut  li  a  venda 
le  eulp  que  il  li  ont  doné: 
ftnbedai  l'ont  ebier  eonii>ar(^. 

Uns  Troifns.  AiTonw  ot  nom, 
dl  DO  fniseit  sHpiaitîer  non, 
come  Camille  le  fai^eit, 
cou  el  justot,  eom  el  fcreït, 
com  ele  alot  par  le  turnei. 
"Se  se  tiot  pas  tant  en  sel 
qnc  il  nttast  o  li  joster, 
De  »ieul  de  devant  li  alcr, 
mais  derrière  la  païuiueit 


"llrt  III  liai  Bule  envie,  (lEV  ne  mis  gc  m.;   D  omet  de,   voitre 

—  'iT.  A  ijui  L  f.  -     712s  HID  p.  1. 1.  ne  se  rt<niue;  F  nest  ceuB,  — 

H!   Be  iiv  £norpl  putrior  ne  ».,    D  ne  ne  «e  p.  d.  I.  s.  —    7IS0  H 

V.  A  Tupti^t^,  D  TuphTge.  —    7132  I  l.  trousse;  D  liui  furi  »  a» 

7tM  m  roioruer,  GEF  trespasser.  —  71. (5  A  C.  an  n. 

—  7IS7  A  »  <l ,  I  ol  (t.  —  713!i  C  achate.  —  7iaB  itanu 

'  -IIS,  F  Ar»x,  AU  Amnz.  —  THD  i)K(î  se 

I  feroit.  —  'Wl   I   et  coment  forment 

;:i  loiituit,  V*  C.  ellejofttoit  tornoîotl,  t»EF 

.    ...  m  ([uant  e..  F  ot  e.  -   TUS  IlIEF  »ll. 

"î  wu  devant;  HI  estor.   -  7N7— 7I&8  omt» 

G  m.  pftf  derrier. 


7140 


DESCRIPTION 

mais  por  belW  et  por  richeee. 
7305    Tôt  environ  fu  portenduz 

0  pels,  0  cordeâ  et  o  l'iiz. 

JjOt  chaste!  ont  molt  tost  dreoîé; 

quant  defors  Tout  a]>areiltié, 

dedenz  ont  lor  tentes  avises, 
7310     mil  et  cinc  cenz  de  maintes  goises. 

KncaB  list  tondre  et  milcu 

son  tref  ijue  il  conquiat  d'un  Greu: 

bien  prcs  de  Troie  l'cnociat, 

le  tref  et  les  armeâ  en  priet 
7815     U  très  esteit  de  eent  colors, 

tailliez  a  testes  et  a  flous 

et  a  girons  et  a  merela 

et  a  listes  et  a  tavels. 

Desor  taz  Ie8  altres  pareit 
7320    donjons  scnblot,  car  granz  estcit; 

une  aigle  d'or  ot  en  son  mis 

que  l'en  veeit  par  le  païH. 

Tote  la  nuit  ont  tant  ovré 

que  il  orent  tôt  apresté 
7325    et  lor  tentes  asis  pur  rues 

et  lor  cordes  totes  tendues 

et  lor  ehastel  bien  afemié 

tôt  environ  8or  te  fosst'i. 

Asez  fu  tost  faiz  li  cliastets; 
7330    ue  fu  pas  forz,  mais  il  fn  bcls. 

Quant  vint  a  l'cudeDiain  ul  Jor, 

7304  1)  leesce.  —  7305  ^^  a  p.  a  c  nt  a  f.  —  7Ï07  111  Le  dL 
7»m  EF  I.  t.o.d.a.;  A  le.s  t.  —  7311  (tEFP  en  m.—  7313  et  7314  omi» 
dum  Jï.  m  quant  locist.  —  7315  K  mil  c.  —  73]B  A  o  blsches  et  a  f.,  F. 
par  bcndo»  vt  p«r  f.,  E  par  b.  et  j*r  f.  —  "817  et  7816  omi»  tîawi  UU 
D  taviaus;  A  o  g.  vt  »  m.  ~  TvtlS  D  et  a  l>«mlcs  et  a  meriatu;  A  a 
L  et  o  c;  £  crestiaua.  —  "319  DI  Dbsuz.  —  7320  F  car  molt  «,  OEF^ 
que  g.  e.  —  71)21  F  11.  n.  t  ot;  I  ot  sus  assis.  —  7S22  1  iiuen  v.  p.  toofc* 
1.  p.  —  7323  11  Kn  e«!i>  n.  —  7.'124  1  igue  il  ont  trestout  a.;  GD  loreot.' 
—  73Î7  A  et  lo  ck  h.  orilenR.  —  T32S  1  mt.  —  7^29  et  783»  omk 
fhm  GEP.  ni  A.  tost  fnnt  pri»  cist  rh.;  I)  mU.  —  733u  111  car  oiert;! 
A  mes  iiiolt.  —  7331  Alinéa  ilam  O0HI.  Ë  au  demain,  F 
demain. 


J 


DE  LA  TENTE 


273 


cil  de  I.aurente  de  la  tor 
et  cil  ki  8<>r  le  uiur  estcient 
as  hataillefl,  le  t*liHi«t«l  veieat, 

7>i3â    les  tent«fl  et  les  paveillons: 

del  graut  guident  ce  «elt  donJooR. 
Tnit  ont  oï  par  la  cité 
f|ue  Troii-n  niolt  ont  ovH, 
ki  la  unit  ont  un  ohantcl  fait 

7^140    Chascuos  ki  l'ot  corant  i  vait, 
d'en  son  le  itiiir  le  vont  veeir 
et  aliclient  tre^ttiit  por  veir 
qu'il  est  de  pierre  et  de  mortier 
et  que  cil  HOnt  ninlt  hucn  ovrier, 

7345    ki  taut  ont  l'ait  et  tant  ovrû 
eo  une  corte  nuit  d'esté, 
que  attrett  bomes  qnatrc  tanz 
n'en  fereient  tant  en  treis  ans. 
Molt  fait  vers  els  mal  guorrcier, 

7350    a  conqnerre  ne  Bout  leper, 

car  molt  août  duit  An  mal  sofrir; 
ne  font  pas  senblaut  de  faïr. 
Peor  ont  grant  en  la  cité, 
forment  en  sont  tuit  eft'reô. 

7355    le  rei  blasnient,  ne  pncent  maie, 
qne  as  Trolëns  ne  fait  pais. 
TuroQS  fiBt  par  matin  banir 
qne  lc8  morz  aillent  Hepelir. 


7:t33  lU  ms  les  murs.  --    7S34  I  &  crcoUus  le  biin  ch.  r.;   H  et  m 
itax,  EF  &  b.  —  733»  EF  al  ce»  t  ces  p.;  0  et  ces  t^  A  et  leH  t.; 
des  p.  —  '331!!  D  iilnisor  c.,  G£F  H  gent  utiident  ((i  ciiide);  IIIDKF 
—  7937  EF  ODt  vou.  -  '33S  111  ont  taut  a,  i»  sunt  inult  date.  — 
S39  K  et  dient  tout  cutel  ont  fait;  A  que  ).  a.;  G  tel  e.  f.  —  731<i  y 
le  T.   —  7341  III  (lesus  les  mur»,  GDEF  desor  I.  m.        ï:j42  A  ce 
~349  q.  e.  de  cliauz.  —   7344   A  il  s.  —    7345    III   et  uisiluvre.    — 
f   cafi  <*lll  dnitres;  EV  que  «utre  home  .xt..  tans.    —   'Hs  111  no 
en    t.  A.;   IH)  ne  f.   mie;   ftF   [dus.    -     7351    (îl)  nul  a.    ~    73Vt  1) 
it    paour  o.  —  7MI   111   molt  en  sonr  forment  e.  ;   A   f.  par  s  ,  P  f . 
—    73ft5  n  lor  r.;  A  ucD  p.  -  73V.  ill  fiuarT.  ne  fatsoit  (I  ftoeot^ 
\J}  de  ce  qiiaa  T.  n.  f.  p.,  EF  que  su  Truiou  faict-  le  puis;  H  quil.  •- 
AtinM  doua  D.  —  7358  IIIE  enfouir,  GAUF  sepelir. 
iibU<rtti««*  Rsmaaitlw  IV,  j^ 


374 


n  ook  sparalbé  les  ne. 
7300    an  ont  ka  son  et 

U  TraOn  M  eoaeiMSt 
rMOUMfftAt  n  br  {nC; 

a  U  eoctinii«  del  pab 

le«  tor  onl  an,  ea  terre  nia. 

7:i&5        Tornôi  cateit  ea  b  eHé. 
moK  8e  teneh  a  malmeQ^ 
de  Gaaiile.  ki  morte  estât, 
grieawnt  d«  li  rc  eompUigMit 
Ji  laft^.  fait  il.  „qoel  deetioee! 

7370    Molt  m'wt  fortune  trestornee! 
One  ne  me  pot  nnl  bien  venir 
de  MBle  gaerre  maintenir: 
gel  deflsM  seuls  comparer, 
«or  mei  dettst  il  retomer, 

7375     neient  sor  tos.  gentiz  pncele; 
tant  efltii-z  cnrteise  et  bêle, 
tant  amiëz  chevalerie, 
vos  en  avez  rhangié  la  vie. 
Ne  fta  femme  de  dqI  parage 

3780    ki  enpreîet  tel  vasalage, 
ne  ki  de  ce  s'eotremelst. 
Grant  niai  m'a  tait  ki  vos  ocist: 
perdn  en  ai,  iwr  vostre  mort, 
a  toz  tans  mais  joie  et  déport 


1339  1IIDEF  et  II  I  voDt;   III  tunt  ont  «rre,  D  fut  sodI  II  tt 
tant  ont  uuvrv;  H  el  U  tant  ont  uoumtilt:  olvre.  —  7360  HIKF  qi 
li  mort  et  enterre,  HV  que  II  fbrent  tôt  enterre  <D  «nteirex).  — 
75fi2  omÎM  dans  I».  —  "ISiiî  E  tout  I.  g.,  V  lor  lor  g.  —  *ïft4  lllll  I. 
et  e.  t.  min.  —  :86<1  III  <|UJ  inoll  tw  lieDl;  FI>  i>or  m.  m.  —  73»»*  III  •*! 
ilurenient  »e  c.  ~  7370  G  com  ma  f,  malmctiee;  EF  délivrée.  —  7971  ^j 
11172  omû  titm»  A.  0  il  ne  me  pot  lînc  bk'u  v.;  EF  aine  ne  me  ptwt  —  ' 
F  g.  a  m.     l>  ajoHte  dtux  rcr».     V.  les  notfg.   —  "3T3  E  je  d.,  D  ji' 
A  sel  deuMiei  pan  anditmr  —  T!tTi  III  sas  m.  d  le  mal  lonirr:  llFi 
T.  ~  Ti'ù  \\W  DoD  fiBii  su>  -  'STtt  1  qui  L;  III  e.  plaisant: 

t.  |iar  estea.  —  7377  UEF  •  <  i  .  :T9  Hl  que  en  avez  perdu  la 

amrt  vn,  vo«  avie;  (iEForiA.:  *t  a.  perdue  rie.  —  T.'lîlt  I  o.  f.  OAC  £i 
p.;   A  t\r  ii'l  t'of.i  ■     '  ry 

Il  ror  fiât. 


DE  TURNUS 


275 


7385    Voe  venisteB  por  mon  servise, 
81  voe  i  estes  del  tôt  mise; 
maies  soldées  en  avez. 
Molt  est  Pallas  cliier  comparez, 
_  nn  chevalier  qne  lor  ocia; 

7390    molt  le  m'ont  or  bien  en  leu  mis, 
le  contrcpan  m'en  ont  rendu, 
par  vos  m'ont  il  tôt  coufouda, 
perdue  en  ai  tnte  ma  vie. 
Afebleieo  est  ma  partie, 

7395    ki  maintenue  esteit  par  vos; 
ne  aai  par  oui  seie  resuus. 
Vos  estiez  a  mon  besoin^ 
preste  toz  tens,  fust  prcn  o  loin^. 
Mar  fa  onkes  vostre  valors! 

7400     [Valtre«i  femmes  entiez  flors; 
onkes  nature,  co  mo  senble, 
en  nu  cors  n'ajosta  ensenble 
ni  grant  ]iroeee  o  grant  belté. 
Ki  en  voldreit  dire  verte, 

741%    il  senlilereit  que  ve  fost  fable;    . 
molt  par  esteieut  dessenbiable 
vostre  valors  de  vostre  aagc, 
vostre  vis  de  vostre  eorage; 
vos  estiez  une  donzele. 


73â6  n  en  n.  8^  D  ft  m.  s.  —  '.iSfi  ni  molt  vos  en  estes  entrembe, 
si  vos  estes  molt  entremise  (F  si  en  estes,  K  sen  osties).  ^  7588  D 
•D  «rt  P.  <r.  —  îSJ»fl  (i  une  jo  o.  -  't»\n\  RI  maleuiiJDt  le  mont,  KKF 
le  me  root  tiva,  l*  car  ur  le  munt  biea.  —  7391  HI  mal  c.  ;  lîD  vun- 
inpoMt.  —  73'Jï  lU  U  vostre  mort  ma  c.  —  7S9;i  HI  or  ai  {wrdu  toute  maie, 
KP  perdD  eo  ai  loolt  de  maie;  D  ore  m.  v.  —  'l'.i^A  HI  Aflebi  e.  m.  com* 
psipiictîESK  Macoui|iai|^e  eut  toto  i.Ei''  molt)  afeblio;  D  Alloibie  eo  est  — 
•)l&  E  la  Tu.  F  m.  fuet.  —  73V0  A  Mïrai.  K  soie»;  Q  d.  s.  cornent  soient  r.  — 
latfs  Mi/rrrrr/i»  dam  HI;  I  touz  jor  c.,  OEF  de  tôt  e.  —  7398  HI  ou 
près  ou  fuiit  lie  L,  l>  p.  on  fiist  ou  près  ou  U  ^l^F  p.  mestiee  et  p. 
-  "4iHt  IHiEFI  k  flors.  —  liV'i  A  .li.  meillore  ne  joata  e.  —  :^(l;t  <JI>I1I 
|b.j  11  e  t  b^  (r  a  t.  b.  —  7404  (îEF  ijni  {K  quon)  voudroit  dire  vérité.  — 
i  K  MBtiloft.  —  7111(1  A  tant  p.  caliez,  y  car  molt  par  ereot;  (t  delitable, 
IfViniihr,  A  doJtfanRable.  —  Î-1H7  ylJ  et  v.  a.  —  T4*is  y  vostre  sens  (OEl^ 
\  v.avb,  yD  et  rostre  (UëF  VOS}  c.  HFS  ajoutent  dfux  vtr».  V.Uê 
•0  $t  7410  ifitenvrti*  dan*  ITI.    y  Ou  e«tes  vous  ma  damiselo. 

Ib* 


1 

MISE  EN  BIÈRE  DU 

1    cflrteiee  et  avenanz  et  bêle, 
ni  estiez  liardie  et  forte. 
Ja  li  euiverz  ki  vus  a  inorte 
ue  V06  o^aet  i^eul  e^guarder, 
s'il  vos  veïst  ver?  lui  tomer; 

>  il  V09  feri  en  ileBsotaut, 

il  ne  vos  viat  pas  el  devant 
Ha  la%  dolenz,  tnnt  mar  i  mnîl 
0  ère  ge,  qnaut  ge  ni  fui? 
Ne  fussiez  pas  ainsi  ocige, 

>  ^Taiudre  ^-narde  fiiat  de  vos  prise; 
ne  moriasîez  aeuz  inei  oeieat, 

gG  roB  ^uardasse  feeloient 
eome  la  meie  cliiere  amie, 
lie  ue  sai  maie  que  ge  vo&  die, 

>  maïs  dolenz  sni  de  voetre  mort, 
ja  mais  ne  enit  aveir  l'oafurt.  "^ 

Ttirnap  se  dementut  forment 
et  uiolt  *e  repasmot  sovent 
pt  refjretnt  la  danieisele. 

CORPS  DE  CAMIU^ 


277 


\ 


It  basme  et  niirre  i  ot  )>ienté, 

lo  con»  en  ont  bien  conreé. 

D'un  drap  de  ueie  iI'Almarie 
7'MO    fn  la  ineschino  ctmevelie, 

et  puis  Tont  iiiiHe  en  une  lùere 

ki  uiolt  fu  rielie  et  niult  fu  ehierc. 

Les  barre»  et  li  diii  limoD 

fnreut  de  la  dent  d'un  peÎ88on, 
7445    a  or  furent  toit  eutailtië 

et  o  pierreo  iipareillié. 

De  cordes  de  seie  fn  tôt 

H  laeeïz  Ici  fu  desoz; 

li  \h  fu  do  eot<m  enpliz 
74c>i>    et  deHuu  fu  mis  nn»  taptx. 

Conte  de  pailf  ot  en  la  bière 

ki  corri  tote  la  litière; 

li  paileH  dont  la  t'ustf  fu 

estcit  ovrez  a  or  menu. 
7455    eatablati  niolt  ebiers  eifteit, 

nos  mieldœ  pâlies  uen  etiteit; 

lu  eoBte  esteit  et  longue  et  lee, 

de  l'afe  cnhafe  enteit  bniHdee. 

Coiflsin  de  ))aille  tribola 
7460    ot  a  Hon  cbief.  itne^  Hnzleva, 

et  dedeâUH  un  oreillier; 


743T  tllEFb.  et  u.oiit(EFut)a|i.  —  7l3b(:  molt  udi  lecurs;  111  en- 
iVkMDe.  —  7439  m  en  d.  (1  dras);  O  dalniAtie.  —  7UU  y  pucele;  <î  StivuKi:.  -- 
TU2  III  qui  tn.  iert  predonsfi  et  i^li ,  (i  qui  in.  I  fu  ot  r.  «t  ch.  —  74l<'t 
IHîFF  tiroiiii.  -  Tin  y  "les  o«  (K  de  l«w)  iliin  grant  p.  —  7445  D  dor  f. 
Leotrel.  -  744tî  fin»  a  p.,  K  w  ji,  7417  1)  des  rordes  liée»  f.  t.,  EF  do 
tors  de  a.  C  Ircatoits.  -  T44!i  y  ettMa.  Hhit  l)  v.t  de  »oic  ut  mis;  H  cl 
t,  ni  nni  Mnilz.  —  74J1  et  74^2  intm-iiHn  dans  A.  IILVD  lolle,  (>EF 
kwte.  ~  "4J2  I  eiDplio  de  plume  ftone  et  chiere,  D  qui  recouvri  i.  I. 
S*»»;  Eni  cuvrott.  —  7453  E  Cil;  UlAl»  coite,  UEF  keuto.  -  7454  D 
vx  toiiz  ouvre».  —  7455— 745i>  ami»  tluM  Hl.  I»  c»r  aplate,  G  car  hApUti, 
£F  citaplali.  ~  7450  D  iiest  «droii.  -  74:m  IHAD  culte,  fiEF  kuutt;;  D 
'•<!.  lu  l  et  1-,  GEF  L  c.  fu  et  I.  et  I.  —  lià'i  C  duer  on  iiitre,  l)  de  catft> 
Itfe,  GEF  a  (G  ud)  un  caasandrc;  AH  brostue,  D  bordée,  G  orlue.  — 
*4S9  V  tribaùt,  (i  irlbolit.  —  HW  I  ot  au  c.  qui  le  ».;  Il  i|ui  a.,  A  qui 
'i  leva,  I>  C}.  soslevaat,  G  q.  aoalevat.  —  74tit  III  et  par  deaus^  E  et  par 
■Udens  ot  o.,  F  et  dudens  o(  uu  o. 


ON  L'ENVOIE 

la  taie  en  fa  d'tin  drap  molt  ehier 

et  tu  cosQz  toz  de  freseU. 

Lu  plnme  «n  eRteit  d'nna  oisela 

74(55     kl  en  cez  Unes  lai  sas  aout; 
H  m  en  loT  palais  les  ont 
leit  oi^l  ont  nom  talade; 
tel  nature  ont  que  nn  malade 
pnet  Ten  par  eU  espermenter. 

747l«     s'il  deit  luorîf  o  respasser; 
kï  no  l'en  ameine  devant 
se  il  deit  rtTTË  en  avant 
Il  ealades  le  set  et  Teit, 
en  mi  le  vjg  Teagnarde  dreit; 

7475    «t  se  morir  deit  de  cet  mal, 
il  en  mo:?tre  ^gne  mortal: 
son  ehief  tornë  altre  jttitie, 
le  malade  D~e»°ruarde  mie. 
Ilnee  deilenz  jut  la  iîie»eliinç« 

74Stï    un  covertoir  de  sebeline 
wt  degor  li.  Wen  tn  livrer. 

DANS  SON  PAYS 


'■SfA 


7490    Qaant  apredté  furent  d'error, 
d(f  lu  sale  sont  isaa  fors. 
Tunius  a  t?unveit'  le  l'ora, 
soentre  vnit  h  pié  plorant, 
demeute  ttei  et  fait  duel  grani. 

7495        La  bière  conreia  li  reis; 
H  chevalier  et  li  borf^g, 
daines,  bor^isee  et  enfant 
après  vont  f^nst  dael  démenant; 
par  les  rae8  o  In  liiero  entre, 

75O0    plorent,  crii'nt  trostuit  fioontre. 
Molt  ot  (ïrant  duel  t*n  la  cité, 
a  inerveillc»  eont  ctfreé, 
tôt  forH  de  la  cité  lit  nieinent, 
al  départir  grant  dael  denietnent. 

7505    Li  reis  s'en  retorne  plurunt, 

Taninii  ala  grant  pièce  avant, 
puis  fine  tiiit  furent  retomé, 
graiit  lieue  liiin^  du  la  eité. 
Al  dq)artir  baisa  de  fors 

Vr»lM    cent  feîz  la  bière  u  gist  li  cors, 
trente  feieei*  ne  pauma, 
a  grant  peines  s'en  retoroa. 
Vont  n'en  eil  ki  le  cors  en  nieinent 
et  de  Terrer  fonnent  se  peinent, 
7515     tant  cjn'ïl  entrent  en  tton  i>al8; 


<Hii  HI  •(    f  a.;  A  iWer,  —  '.vxi  A  u\  convoier.  -  U93  111  Tur- 

[i(ti  vct  ii|pn!»  pliirnnl.   I)  Apri-s  la  \t.  voni  p..   EF  Sovcut  va  us 

-    ^i'J^4  h  ileraeatent  a.  fi>Dl  duel  ni  g.;  y  il.  laii  molt  gnni.  — 

alin^n  timif  y\K  —  nm  K  »i.  li  u..  A  et  serjitnt.   -  74y8  y  a.  H 

fiiifflnt,  D  a.  v.  ttiit  g.  d.  tnenatit.  —  74tKI  ft  75(NJ  timu  dans  111.  - 

[cor«ut;  £  p.  et  c.  luitt  s,,  K  |>.  c.  lotos  s.,  U  p.  on  vont  coraut  s.; 

ible.  —  7$i)l  Alinéa  danê  al).    Ilti  ont;  111  par  I.  e.  —  7502  y 

[—  TW>a  Dy  (srtii/'K)  len.  -  TVU  F  dolor  mainent.  —  750j  et  7âO*i 

[y;    U  sen  torna  a  itant.  —  T.*iii7  I>  f.  tiill.  —    754S  I  une  g-  I- 

^'509  y  tMtfraUf  lît-uj'  irt".    V.  Irn  itoti'j*.   —   7510  I  .x.  f.;  OK 

f.  pois  le  c   -     7;ji|  I  et  par  plimictirs  fo]%,  H  par  -xx.  fieep, 

fo»,  (IKF  par  t  fies.  •      7âl2  E  ao  r.  —  7513  AtinM  dann 

Voiscot  cil.    —    Ihib  <ïK  t.  ipie;    tlID  Buleat  en  lor  p.;   £F 

irent. 


1 

TOMBEAU 

il  i  DiiRtrent  bien  quinze  dis. 
Quant  il  viûdrent  a  aa  cité, 
tôt  ont  le  tlnel  renovelé; 
quant  la  aovele  tu  oïe, 
la  vile  en  fu  tote  eatonnie. 
Encontre  li  corent  plorant, 
duel  font  li  petit  et  li  grant; 
tote  la  genz  eet  eflVeee. 
Al  tenple  out  lor  dame  portée, 
iliiec  la  gaarderent  treig  raeie 
s>i  cbevalier  et  si  Itorgeia 
et  si  bftTon  et  si  cljiisé, 
tant  que  il  oreot  apresté 
la  sépulture  o  el  gineit: 
uot  si  bêle  eu  eêst  siècle  a  dreit. 
Set  merveilles  a  en  ecBt  mont; 
(te  totea  eele»  ki  i  sont 
a'i  a  Dule  ki  seit  ^rai^Durs 
ne  plu3  estrauge  ne  meillors. 
Près  del  teuple  a.  uue  ])lîtneee, 
de  mur  ert  elose  eu  reuudeee; 

OE  CAMILLE 


2ax 


DioU  inaistroincDt  i  furent  mis; 
de  desus  ot  deas  nrs  asii^, 
en  eroiz  c«teioDt  vols  smont, 
a  agnilleft  tailliè  rcont; 

7Ô45     dreît  eu  rai  furent  asenblé, 
par  tuaistrie  fareut  soldr. 
Desii»  8or  la  joiuture  dreit 
nut)  ^ranz  pilerH  iisia  esteit, 
de  marbre  do  tiiaiotc  eolor; 

7550    granx  !*6t  teittetï  ot  de  baltor; 
la  base  ki  neeit  desoz 
et  ti  pilers  fn  tailliez  toz 
a  Hortf,  a  liieliei^,  a  oÎDel», 
et  cimetuent  H  cliapitcls. 

7555     La  sus  aiuont  nor  lu  dmaise 
nt  fait  uue  ocvre  ki  scRlaiac; 
foru  fi'eslaÎBot  bien  ifralnieot 
tut  environ  reondemeot; 
tôt  a  compas  taut  s'esteodeit 

7560    qae  en  toz  i^enn  vint  piez  aveît. 
De  desus  eel  câvoseaieut 
ot  fait  un  bel  entabteraent; 
iluer  ert  la  maisicro  iihibo 
dreit  eoutrcmont  tôt  eu  tel  guiae 

7565    qne  di-donz  fn  tote  entérine: 
n'i  ot  fenestre  ne  verrine; 
et  tôt  de  font  eez  pilerez 


^h4^  I  ai.  iuen«8trieuient  (.  ui.  -  '-iil  (jlll  t:i  dvHur,  liilctlenz.  — 
7543  ii  en  vois  e.  droit  a.  —  T5-14  III  ta  voiite  fu  {funin  iLin$  I)  Iuiitô6a 
fvont,  A  a  ciiiere  tut  au  reuot,  Li  longues  L  r.,  <t  matisK*  et  (.  r.  — 
7>i4&  — T6:iT  ontif  daiui  HI.  —  T^4(t  ii  (klt  tmtDni.  —  T.'i4T  — TriJI  otHÙ 
dama  V.  U  siit  L.  I.  —  Tôls  A  u.  genz  p.  doaiis  e.  —  7S<I'J  (îl^  d.  iii,  ert 
d.  m.  «.  —  îâ''»  A  sis  t,  —  îôS;i  A  o  b.  et  o.  --  îiiSi  D  et  milru»*!; 
CiEt'  enaenieat  art  li  cli.  —  755.*»  A  Desii»;  (JEF  eo  le  c,  —  7i5(>  G  ot 
nls  tu  u.  <|.  o.  ~  7&Ô7  A  Btfsluiiçuv:  K  omrt  bien;  ti  cotouneinent,  F  tôt 
L,  D  uoU  l  ~  760U  A  (W  t.  ».;  G  (|iii>u  I.  b.  .i.  pie  ai  a.  —  7561  U 
deaaaa  ce!  eavaissement.  —  75>>3  ED  enlaîlleoiont.  —  7&tt4  D  d.  en  con- 
memont  en  t.  g.:  EF  tùUi  un  t.  g.  —  7âtî5  (î  tote  terrine,  F  toto  entière. 
—  7566  Efc'  verrière.  ~  lôiil  L)  defors  i>t  acko  p.,  KK  et  dufors  ot  fiiis 
p.  (£  vaut  lit);  Il  liRt  p. 


< 


1 

TOMBEAU                                         ^^^^ 

tôt  environ  ot  fait  archez, 
La  maieiert;  kî  dreite  ert  eus 
%iiit  piez  ert  halte,  ueîeut  plo^ 
de  fore  eeteit  tote  trifoire; 
desor  aveît  vole  d'an  ÎToire; 
en  eom  eeteit  r  paTement 
ci  a  molt  graat  esvasement^ 
'jne  a  compas  fort!  estendeit 
plus  que  li  pilem  ue  faiseit 
Desus  fa  la  niaisiere  asîâe, 
bien  ovree  tôt  d'altre  gui&e 
qae  celé  de  deâoz  u'eâteit: 
vînt  piez  en  eontremout  aveit, 
trente  pilera  ot  environ 
a  ara  de  molt  bêle  façon. 
Altre  volte  BÎst  ensement 
de  desus  celé  el  parement, 
li  eevaBemenz  for&  alot 
tôt  enviroù.  ki  pliiâ  dtirot 
<jue  li  premier»  ne  li  «e^'Oïiz; 

DE  CAMILLE 


283 


de  desor  eel  entahlement 

fu  acordt'-  luolt  uiaîâtreaieDt; 

ta  covertnre  de  dcsas 

fu  bien  roirte  cent  piez  et  plue, 

de  manece  ert  !ii  coverture 

7600     par  prua»  a  enUiilletlre 

et  0  tHvelfl  de  minute  guise; 
en  ftom  ot  une  a^uille  asiso 
o  treÏR  pomels  diirex  eotor. 
De  desus  ot  nu  mircor; 

7005    îlnec  pueent  tren  bien  veeir, 
qnaut  l'eu  h»  vendra  aâceir, 
0  fugt  par  mer  o  fni»t  par  terre. 
Ja  ne  fuRsent  conquifi  par  guerre; 
bien  veeient  el  mireor 

7610    ki  ert  asis  en  nom  la  tor 
lor  eneinitt  vers  els  venir, 
dont  »e  poeient  bien  gnamir, 
apareillier  eU  a  delTendre: 
n'erent  lepier  pus  a  sorpreudre. 

7015    Graiguor  merveille  n'c«tuct  i|Qcrrc 
(ear  ec  n'esteit  en  unie  terre) 
des  detiH  ars  kl  graili=  e^teient 
et  si  graiit  uevre  sosteneient 
et  del  piler  ki  sist  eu  som, 


75!)S  D  tintaJllemeni.  —  Tfiyfi  IHïKF  omtttnU  loolt,  CF  tu  acardcc 
«oJlïlmKDt.  —  Ti^t:  OKK  qui  fu  ans.  -  7511S  (H'D  ou  pliw.  -  *59li  UEF 
de  inanîer«.  —  76Ui)  A  ot  l&ndu)t«ure  ;  F  lent.  —  7ijill  IC  et  a  tiiiilei, 
GF  el  un  tavel.  —  ZCMI  A  ot  an  s.  o-  une  algie  a.;  l>  desor  ot.  —  T60S 
IJ  K  t.  p.,  B  quatre  p.,  UF  t^t  t.  p.  —  700;  K  el  dniieiir,  F  de  desore- 
<»  pt  par  ilesor  uu  ui.  —  "tHJ5  l)  pooit  bieo  len  v.;  K  porrojput  h.,  F  po- 
roit  nu  b^  (t  pnoUmt  b.  —  IMd  I>  (\.  I.  si  vendrolt  a.,  L  ne  auruDK  le  ve- 
■iat  asair.  F  ni  k<a  veuroit  plan  a»allir,  <•  se  nu»  \v»  puroit  axi-ir. —  7i>0^ 
D  Ja  mais  ne  ^tut,  E  Ja  ne  fust  od.  —  TO<i!)  1>  vorroient  an  lo.,  V,  ver- 
raient tiD  ui.-,  A  veoii  an.  ~  7610  A  ilceas  I.  t.  -  71113  F  poroient.  — 
7613  I>  a.  aiî.  d.,  UEK  et  a.  de  d.  7(!14  E  nestoient  1.,  ('!>  n.  pag  le^ 
gler.  —  70r&  Eaostult.  —  U19  ODËF  que  c«9te  estait  (D  est).  ~  7617 
D  lie;  CtEF  i)tii  ii  i^Uc  cstoicat.  —  Tiil>»  EF  et  îssi  KTAiumvut  svsten- 
doient  —  Tfll'J— 7633  umm  (Ititu  iùF.  U  art;  (î  ut  (les  ptlers  <|iii  aont 
en  Min. 


i 


1 

TOMBEAU 

kî  reportot  eele  maisoEj 

ki  furg  de  loing  tAût  s'c^teudeit; 

et  de  8or  cele  une  altre  avett 

ki  plUB  de  celé  â'eHlaisot; 

une  ^raiguor  tior  celé  en  ot; 

bien  ert  lar^c  c^cle  desus 

treîâ  tanz  que  le^  altres  de  juB; 

quant  que  Poevr^  alot  Riontant^ 

p\a»  poTpreneit  eu  ealaUaut. 

Grant  merveille  senblot  »  toz 

que  g;raindre  ert  deaus  que  desoï; 

bien  reteneieat  li  pliisor 

a  merveille  le  mireor. 

Sus  en  la  volte  daarraine, 

auiuut  eu  la  plus  soveraine, 

ki  peinte  ert  de  mainte  eolor, 

a  or^  *  pierres  tôt  entor, 

ihieo  a  l'en  lu  tombe  ruise. 

Cil  tuile  vestent  de  cheniime 

et  d'un  blîalt  de  b&ldekÎDi 

DE  CAMII.r.F. 

ki  sostindrent  as  qaatre  corn. 
VaiBselfl  {>t  anïH  lez  le  cora, 
pleÎDB  (le  basmc  et  d'aUres  lioont 

7Gf>0     |M»r  rofresKliir  1»  de»  ndtirs. 
Dexus  tu  li  eovert^IeH  mis. 
inolt  sotilinent  joinz  et  «Bis, 
toz  Tu  euticrB  de  ealeodoiue, 
de  Ja{;ouec8  et  de  flurdoJiie; 

7655    d'altres  pierres  meun  triblees, 
o  aane  de  serpent  deateiiiprecs, 
fu  li  mortiers  toz  seclez 
et  li  HanjncnH  bien  aaenble/,. 
Une  Ufite  ot  d'or  et  tonbel, 

7G6Û    letrea  i  ot  fait  a  neel. 
BOu  epitafe  i  ont  em'ril. 
Lu  letre  Hone.  li  vers  dit: 
,Ci  ^st  Caniile  la  pncele, 
ki  molt  fil  proz  et  molt  fu  IkIc 

7G6S    et  molt  ania  chevalerie 

et  maintint  la  tote  aa  vie. 
Ëii  porter  nrroeB  mist  i^'entente. 
ooiae  fu  demi  liaiirente". 
Dcsur  la  tombe  en  inilen  dreit 

7670    ane  vliacine  d'or  pendeit 
amout  ert  mise  en  la  polie, 
et  deseendeit  par  f;raut  maintrie. 
A  l'un  de8  ehiéii  de  la  eliaeine 


28&1 


7647  D  quelle;  UXF  ft  q.  v.  —  7Mf^  UI  Deua  v.  at,  ÛEF  V.  oct 
niis;  y  Jost«  I.  c  —  timu  HI  imettmt  et;  P  et  lU  I.  —  7652  y  qui  le 
con  gûdent  deti  o.  (HI  du  puorn).  —  7S5I  HEV  ûmor;  1  isals.  —  7663 
I  Bf»]e  et  mi»,  A  i  fu  a.  —  «603  HI  t.  f.  eut»)  (H  eulres)  ik  [omis  dans 
1)  c,  GE  r.  estoil  fait  de  c;  y  calccdoinefl.  —  765J  y  sanlaioCB.  —  7656 
ItlF  do  8.,  (iEH  a  8.;  A  dun  s.  -  7667  Bl  fort  fu  lu  m.  ».,  UEF  doDt 
f.  L  m.  ».  —  765S  A  8.  et  IL  —  7lt5".l  i'  omet  dnr.  —  Tfiiîo  11  fait  1 
Ot  1.  -  7ACI  Al>  fu  0.  —  7rjR:î  EFIH  et  H  v.  d.  -  7fi84  III  r|ii!  tant  fu 
et  ttnt;  GF  ert  belo.  —  7Wî5  III  qui  r»nt.  —  7H«8  I  et  la  lu.,  tîF  «t 
m.  —  70«8  A  0-  an  fu.  —  im&  III  Desu».  —  7«7D  P  dor  i  p.  — 
7CT1  ci  7673  omis  (tans  III.  H  ui.  et  pluie,  GF.F  en  le  puclie  (F  puwlo} 
eatott  botee.  —  7672  OEFP  diloc  renoit  aval  doblce. 


286  TOMBEAU 

pemliV  la  lanpc,  ki  fn  pleine 

7675    d'un  cliicr  oilc  de  tel  manière 
qae  molt  geta  clere  lumière; 
ne  ja  par  feu  ne  dcfaldra. 
tuz  tens  ardeit,  toz  teus  darra. 
Celé  laupe  fu  alomee, 

7680    tOK  jore  ardra  inam  a  durée, 
se  Ten  ne  la  brise  o  abat 
Ele  ert  d'un  Ja^^ronee  grenafc, 
n'ot  de  son  grrant  si  chier  vaisscl 
en  tut  le  sîeglc,  ne  si  bel. 

7685    Li  altre  chiés  de  la  cbaeine. 
ki  la  ianpe  eonduiat  et  meine, 
a  nn  piler  de  travers  vint, 
nns  colons  d'or  el  bec  la  tint, 
soldez  eetcit  sor  la  cimaise, 

7690     de  la  tonbe  ert  asez  enaise. 
Ja  niaÏH  la  Ianpe  ne  eharra 
tant  com  li  eolons  lu  tendra; 
il  la  tendreit  toz  tens  mais  bien, 
se  nen  esteit  seul  une  rien; 

7695    UD  archier  ot  de  l'altre  part, 
tresgetcz  fu  par  g-raut  esguart, 
endreit  le  eolon  ert  asis 
eor  nu  perron  do  marbre  bis; 
son  arc  tôt  entesé  teneit 

7700    et  celé  part  visot  tôt  dreit. 
Li  holdons  esteit  encocliiez 


7674  I  ime  l,  peodoit  qnl  plaine;  CrEFD  pendi,  Il  pcndoit.  — 
I  Tu  duDO  tiuille.  —  7U7U  G  g.  de  1.;  GKFI  golutt^  1II>  gete;  I  grande.  — 
7677— 7tl80  m/errerfw  ainsi  tian»  y:  TGSl.  83.  TT/.  80.  D  por;  Hl  nu  d»- 
at^ndra;  OEF  ne  ja  11  fus  nustaiDdenL  —  7i$7S  ItT  tocs  illoques  tôt  i 
ardra,  GEl-'  tous  tens  (G  jors)  illcnques  arilera;  A  wde,  —  7RS0  D  uiloit. 
—  7fiî<I  n  El  fu.  —  76S4  CFHI  le  niondo.  —  7l!S^  >  en  soin  1. 1.  —  7liSIl 
el  7692  OHEÛ  lUin»  III.  —  'fiSO  A  a,  a  atee,  1>  aaaU  e.  —  761*2  III  rar  le  eolon 
bien  Ut;  E  0e  t.  —  7<m  — 7727  omis  fùiiu  lit.  OKF  toBtaas  «des  (Ë 
ja  mais)  bien  le  le&roit.  ~  7604  OEF  se  nne  coac  nel  toloit,  D  a«  nestolt 
mdI  por  u.  r.  GEF  ty'tmtmt  rffiu:  vtrt.  -  76y5  It  nii!i  trcbiers  ert.  — 
76iHI  D  gctez  i  fu.  —  770]  B  Li  boutons  cstoU  euclioii;iez,  GEF  li  botima, 
ort  bien  (O  a)  cmpcnes,  A  Lo  lioldon  avoit  aococbie. 


DE  rAMTf  rr 

ce  «ileit  si  afurcillica, 
qw  k  eokMi  d«  bol  teiH 
tesÉott  eon  de  1k  mrde  urist 

7T0&    U  uvUer»  piet  loDfm*  VMW 
eC  tox  tens  mais  V*n  «ateser, 
mais  ja  U  bolduos  n'en  itftreit 
se  [irimes  Tare  ne  destendcit 
li  laz  d'nne  ref(Oteore 

7710    ki  apareilliez  en  desore, 

ki  teoeit  l'are  tm  tens  tendu. 
A  an  eofle  fnst  tôt  |)crdn: 
ki  soflast  la  reg^oteure. 
et  el  dcstendist  en  es  Tore 

7715    et  li  archiere  idonc  traisist 
droit  al  colon,  ai  l'abattet. 
doDL*  flirt  la  phncinc  rompne 
et  la  lanpe  tote  espandite. 
ijaaat  Csmille  tu  cutouboo, 

7720    l'iiiserie  tu  estopee, 

to2  Ic8  alcorB  en  ddsfout 
ki  esteient  tni  m»  amont, 
par  0  Camile  i  tu  ptirtee. 
La  sepoltnre  ont  délivrée. 

7725        Endeiiientier»  que.  ee  fii  fait 
K  reis  Latins  volt  faire  plait 
as  Troïl'ns  d'acorder  sei. 


770S  !D  et  en  ainsi  l,  GEF  et  si  dneiei  sceâBcst  A  ipurullllu  7im 
D  t.  cooirar  <1e  eoiehe  L,  GEF  t  c.  Il  corde  trftlihit.  -  ';iiA  rt  7T0H  omt* 
HanM  F.  A  pot.  —  77(Mî  D  «un  «.  tener.  ',nn  A  ni  irstmlt;  l>  }■  L 
lioutou  «M*  neo  istrolt,  GEF  J»  ncD  Ufvn  II  bohm.  -  'Hw  l>  m  da 
deTBal  ce  oesteiidmt,  OF.F  ne  tun  gtrrif  U  coUnt».  OKF  rrtnplan'nt  Im 
if^r»  3W9  ^  771.1  par  huit  ntttn-M.  V  U»  ntttrm.  -  I'l)9  II  re|[Of«urs, 
T7IS  l)  de  mesure.  —  TTI3  W  7714  omù  liant  D.  Ë  qirf  MMleTul  l«  r»> 
gistoira.  -  7714  GEF  il  d  «n  Iccle  <>»  (O  «as  «n  m  brs,  E  «a  «mm 
lofrc).  -  771&  G  «.  L  s.  doDi  dsslsBdM:  EF  doofion  r.  -  77lt  KT 
an  toaloa  flor.  G  si  coIraWI  -  7717  A  IW.  -  7:i*t  KF  Inu  sbsts*  <ft 
tut  s.).  GEF  «v^''**'  ^  r*»  r  Cm  nol<t.  —  ;7I«  AttiWa  dnv»  llR.  — 
T7SS  GEF  OBC  |Nla  o.  —  7711  A  «t  Im  sstrsa  SMgwsiil  fooi,  D  «c  islt 
fl  a.  4.  —  Tin  I  C.  vul  potlM.  —  77X4  j  a^tmU  Jmc  r<v*     F.  bw  »«{4, 


288 


TUKNUS  ACCEPTE 


Tnrnos  le  aot  se  vint  al  rei, 
ki  Ȕi  eort  ot  grant  asenblee; 

7730     sa  parole  li  a  mosh'ce. 
a  toz  les  altres  eneement 
a.  (le8(;overt  tôt  »oii  talent. 
.Seignor*,  fait  il,  .Ineii  sai  et  vei, 
ne  vos  tenez  paa  tuit  a  moi, 

7735    li  plus  (le  voH  me  vait  lioisaDt, 
uiais  Ja  d'îee^t  jor  en  avant 
lie  i|Dier  que  nus  de  vos  tne  vaille: 
bien  otVo  a  faire  la  bataille 
ki  l'altre  jnr  fu  porparlee; 

7740    de  meic  part  est  agréée, 

l'oinhatrai  meî  contre  Eneas. 
Li  jorz  feit  prÎH;  se  ^el  trespaa. 
•     que  ne  seie  prez  de  bataille, 
que  de  foriûr  la  nie  défaille, 

7745     donc  avrai  ge  le  tôt  perdu, 
toz  tens  me  tenez  por  veincn, 
ja  pnia  ne  l'en  niovrai  contraire, 
l'enor  et  la  terre  d'Itaire 
0  Lavine  quitc  li  claii», 

7750    ce  est  la  riens  (|ne  ge  pins  aim: 
tôt  li  laiu  (juite  et  tôt  le  prenge, 
ge  m'en  defail,  ttenz  nnl  ehaleugc. 
Molt  m'a  a  grant  tort  envaï, 
ge  li  ferai  un  geu  parti, 


7728  GFD  Tiut.  —  7721t  A  onu:t  ki,  an  sa  c,  HID  avoH  a.,  E  ol 
Imdc.  —  7731  J  ot  au8  cbcvolicrs  c,  H  as  rhcvalicrs  a  Uatrc  gent.  — 
77$2  Hl  ount  tous  a  liit;  £F  et  d.  —  7735  GK  \o  sai.  —  T7S4  A  t>  m.  — 
7Ï3IS  A  ruDl.  —  7Tati  IJ  m.  des  î.  —  7737  A  tnan  t.  —  773S  HI  proat  suj  d«  T. ; 
HID  ma  b.  —  77;iH  111  inraotee.  —  "740  m  aliee,  OEFI>  creaotw.  —  774Î 
OEF  «t  t«I  L  —  '-.i-A  ri  nu  owiw  datia  D.  GEF  ui  h.  —  7741  El 
qae  por  (F  par)  moi  ndaiii  d.,  G  et  àe  f,  dont  men  d.;  111  (|ue  ne 
7745  lU  si  aie  (I  ai)  bien,  KF  bien  oie  dont,  G  dont  aie  bien.  — 
I  et  me  Icul'i  tuil,  H  i-l  tuit  me  t.;  F  ticgiic;  A  a  ?.  —  7747  tt 
omi»  dam  lU.  —  774b  GEF  bicu  ait  la  fcnie  cl  tote  I  —  7749 
pacele.  GKF  la,  feraïue  bien  (F  toto).  —  77S1  et  77&4  omit  dans 
E  toute  t)  ((uit«  et  t  prengc;  D  la  p.  —  7752  GF  ae  Jen  d.  —  7753 
A  grnni  tort  ma  ci  o. 


m 


LE   COMBAT  SINGUUER 


280 


7755    0  ^e  l'opirpai  o  il  niei; 

pbnseiiiis  de  aos  s'ei^tache  en  seï; 
ne  voîl  que  altre  en  muiro  maiH, 
par  Tiin  de  nos  en  icrt  la  pain; 
M  qaelH  que  seit.  mon'r  entuet, 

7760    0  aiihesdeus,  se  estre  pftet. 
Or  en  veie  l'eu  le  plu»  fort. 
0  ki  a  dreit  o  ki  a  tort. 
Se  ^e  i  mnir.  ne  me  chalt  pais 
se  il  tient  ce  qii'aveir  ne  puis, 

77*55    et  se  g'en  puis  estordre  vis, 
ge  vo«  serai  ;iinsi  amis 
eoni  vos  le  deservez  vers  mei 
Et  vos,  sire',  fait  il  al  rei, 
^metez  terme  de  1h  liataille, 

7770    ne  coidiez  pas  qu'en  mei  défaille, 
mandez  le  bien  ai  traïtor, 
ki  deHniisuicr  vueit  vostre  enor, 
et  pe  la  voil  vers  lui  deffeudre, 
n'ai  uiais  rure  de  plus  atendre; 

7775    l'en  eu  puet  traire  a  une  tin 
encor  ennit  o  le  matin. 
Les  triues  faillirent  ier  scir. 
Vennz  nos  est  près  aaeeir, 
par  mei  afinera  la  gnerre; 

7780    se  par  mon  pors  le  puis  eonqnerre, 
nen  avra  liome  en  sa  compaigne, 


7755  E  u  U  mociro  0  je  BoL  —  7756  HI  c.  i  soît  ailuat,  fîEF  c.  d.  n. 
en  (F  i)  a.  ;  y  par  ■.;  !•  sestoUe.  —  7757  lï  omet  qne.  —  7758  GEF  soit  li  p. 
(K  pUls).  —  77511  K  ne  quel.  —  7760  Ii[  bien  e.  p.,  U  scHtre  se  p.  —  '761 
m  Terra.  —  7762  y  et  lot  le  A.  vt  lot  1. 1.  -  77B:(  EF  m«D  c.  —  7764  E  tnUt 
ce;  F  ft.  eo  p.  —  77fij  hCEF  go  p.  —  7766  HI  itieus  a.  -  7767  EP  v.  de- 
•ervires;  <•  c.  v.  tl.  earera  m.;  I*  o  m.  —  ''.'^^  I  dUt.  —  77Tii  F  d.  croies;  El 
qoe  jen  d.,  l*  que  mon  d.  —  7773  A  i^e^te  w.  —  777H  I  ainHxitit  lu  vtiîl,  U 
caiiut  la  voit,  D4IF  et  se  le  doi.  —  777-1  III  Je  oal  otire,  D  nen  ai  mais 
soÎDjT,  E  oen  ai  «olDg,  f>F  jo  nen  si  sang.  —  777.S  III  tint  on  roil,  D  1.  le 
p.-,  £  ou  ne  p.  t.  a  ouïe  6a.  —  777fl  lU  encore  nuit,  D<ïF  uocore  a  nuit  — 
777**  1'  près  nous  e«t  venus  »«eoir;  fiEF  por  a.  —  7771)  D  l'ur  uiuy  fincr» 
ceste  g.;  HI  p.  m.  ea  f.  —  77M  III  il  natira  b.  en  sa  c,  Â  navra  h.  an 
la  c ,  O  Dtm  an  un  de  b.  c;  D  ail  d.  Il,  E  naucra  bommef  F  oo  vend  b. 


1 

SA  DISCUSSION 

deg  Troï^ns,  ki  ne  e'eo  plaigne: 
osez  lor  fei'ui  ptiip  lualtraire, 
iiiar  noa  ubaleDgierent  Itaire," 

Li  reis  oï  ce  que  diseit 
Tnnma,  ki  la  bataille  ofreit; 
De  voleit  pas  qu'il  la  feïat, 
oîaDZ  to7.  les  barons  H  tlist. 
^AniiB"*,  fait  il,  „eDteiit  a  mei! 
Un  covenant  lis  envers  tei 
de  ma  fille,  qne  t'otreiai, 
et  de  ma  terre  t'eritai, 
bien  a  passé  plus  de  9tt  auz. 
Ke  t'en  puis  pas  e$tre  guaranir, 
contre  les  deiis,  ki  lot  otreient: 
a  Eneas  treetot  enveient. 
.la  euutre  lui  n'i  métras  fin; 
ce  nos  diënt  nostre  deWn, 
que  ça  Font  ii  de  amené 
et  d'Itaire  l'ont  erité. 
Quant  li  deu  vuelent  que  îl  Tait 

AVEC   LATIN 


291 


7810     preu  la  nicitié  de  mon  aveîr. 

m  laisse  ester  icest  desrei; 

Jo  sa  molt  fçi'ant  pitié  de  toi.** 
Tiirnns  respout:  „0r  oi  out'ance. 

De  mci  n'aiez  voa  ja  pesance, 
7815    ne  ne  vos  en  «eit  ja  neient, 

s'il  m'en  eliiet  l>ieu  o  malemeDt, 

Ne  rais  que  eu  Hciez  en  cure; 

vos  me  failliez  tôt  de  drcitnre, 

mn  l'emnie  me  volez  tolir 
7820    et  me  rovcz  aillorn  chùifilr, 

ut  vlaim  qaites  mes  corenanx; 

mais  ainz  serai  vis  reereauz. 

A  Ëneas  faites  saveir: 

se  la  bataille  vueit  uveîr, 
7825    demaia  me  trovera  tôt  prest; 

li  qnels  ki  muirc.  finn  en  est; 

tôt  ait  ki  Taltre  eonqnerra. 

Trametez  i  ki  voe  plairH.** 
Li  rois  oï  de  la  bataille 
78d(>    qae  la  fera  'l'umus  senz  faille. 

après  la  vueit  atcrminer, 

neV  lu  qoiert  l(*n^ues  deraorer. 

Mult  li  )>cise  qu'il  la  vnelt  taire; 

qaant  veit  que  ne  l'en  puet  retraire, 
7886    ses  me»af;es  apareilla, 

a  Eueas  les  euveia 


Î8I0  ni  ai  prun  p«r  mi  tout  m.  a..  V  li  dcii  votsleoi  qui  liit  par  voir.  — 
7Slt  et  T»12  omis  tVin*  III.  EF  et  ).:  ii  cest  grant  il.  —  T81S  UI  ne  ne 
rofl  en  prenta  n.;  A  ne  v.  e.  s.  U,  GF  si  ne  v.  a.  ».;  F  s.  a  n.  —  7616  Hl  si 
bien  voa  «olu  OKF  se  bien  m.  v.  (F  vos  c).  —  181"  y  voil;  D  no  quier 
ja  qoen  «.  e.  c;  V  que  ja  ».  o.  c,  0  rjnt  ja  en  aies  c  —  Tîtli  HI  quu  voa 
nie  f.  tl  d  ;  U  tuit,  A  loz.  —  TSI9  D  vnillîojt.  —  rS2I  m  c.  vos  q,  vo»  c; 
Q  ae  C-;  (iKK  qulto.  —  7H33  HI  m.  ja  acre,  D  m,  je  nere,  KF  mais  ne 
monrml  (F  oên  m.),  (i  jo  aeroie;  D  villz  r.  —  79Ï3  GEF  sit.  —  7820  A 
^en  ro.  —  "S2&  F  Envoieai  Al  mi.  —  Ti429  Mm  alinéa  datt»  GEF.  -- 
7830  O  q.  T.  le  fera.  —  78JI  A  près  la  lor  ».  a.;  y  le.  —  7832  D  no 
qnltdl  pa«  lottgue  d,,  O  ne  la  velt  l  d..  A  et  nel  q.  L  d.;  F  quit.  —  7888 
E  qai.  —  7S3I  HV  mais  q.  v.  w  Icu  p,  r.;  III  .(uil.  -  7535  P  en  apolfl; 
y  inensagien).  —  7^'iCt  DE  au  Tn>îeD  le»  en  e. 


•I 


7850 


7855 


et  niaotla  H  qu'a  Tainic  jor, 
.  en  nue  isle  deeot  la  t4)r. 
tust  la  bataille  par  els  deus, 
TarnuH  l'en  atinseit  tw.  Heu», 
et  ki  veiutra  tôt  ait  en  tin. 
Li  me»  s'en  tornent  par  matin, 
H  BueaH  en  sont  ak>, 
(Icfors  sa  tente  l'ont  trovi*. 
11  li  ont  (lit  ((ue  viielt  Tiirnuiii: 
par  lor  dens  cors,  que  il  n'ait  plnn. 
seit  eeste  guerre  traite  a  tin. 
a  ruime  Jor  bien  par  niatin 
le  trovera  prettt  de  bataille; 
et  Knea^  dit  <)ue  seiiï  taille 
ae  combatra  o  lui  cel  Jor, 
et  ki  veîntra  8i  ait  l'enor. 
La  bataille  est  atcrminee, 
d'ambodeas  par/  est  ercantee: 
endemeuticr»)  ont  triae  pris 
et  ferme  paia  jusiju'a  ait  di». 

En  sa  chambre  esteit  la  reïne, 
cel  jor  arai^oua  l.avine. 
.,Fille'',  fait  el,  ^bieu  sai  et  vei 
que  ciat  mais  est  nieUz  por  toi, 
ki  a  easil  met  cest  pafs 
et  dont  tant  borne  sont  ocis. 
Turnns  te  vnelt  aveir,  ki  t'aime, 
et  Kneas  aor  lui  te  flaîtne 


7637  l>I  niaocla  L  (jua  tuitiHitip  }-;  IH  mande.  -   'StO  0 
7844  ni  deden».  —  7tt4ô  lU  dit  li  ont  <-o,  U  il  lor  a  diL  — 
vus  on  diroit^  Je  (I  or)  pltis;  ii  jiar  vus  A.  *:.-,  GEF  que  (E  ki,  P 
p.  -  7S47  W  lbi1>  imtû  dam  III.     1>EK  cde.  -    TiJS  V  omi 
}.;  (f  a  luitiame  j.  \i.  lu.  —  T^-l'.i  III  HuQt!Ss  disl  tguc  U  b.;  A 
troverea.  —  7!i5ii  I  tuav  liiitiosue  jor,  Il  iit>ra  a  luinm  jor; 
Uàl  y  a  lui,  IH  a  Ini  f>.  c    —  7h54  (iKFEl  omettf.nt  est;  0 
(Kd.  doiis>p.i  D  fu;  GEKH  acruaotec,  A  agraee.   -  7«>55  111 
lien.  —  7S5C  I  et  f.  p.  .vin.  jours  tout  du.    EF  nfoutrut  deux 
notai.  —  7tt5î  A  Eus  es  «Itaabri;»  t-rt    .sVihji  aiinr'i  dam  I.  — 
jor  A.,  G  premiers  a.;  A  oiist  a  raison  L.        Tt^àt)  l)  Belle^ 
bien  V.  —  7S«o  tJEI  veum  ;  y  par  t.  —  7863  D  T.  a  v.  a.;  lU 
—  ÎSM  Ul  6U8  lui|  D  vers  lui;  t   l  reclalme. 


7860 


LAVINtB  AVEC  SA  MERE 

7865    et  par  force  tn  vaelt  conqnerre, 
mais  il  )c  fait  pins  por  la  terre 
que  il  ne  fait  por  toe  amor; 
ja,  niais  no  t'aaicra  nul  jnr. 
Se  ]>uiti  saveir  en  nul  endreJt 
7870    que  de  n'amor  neinnt  te  neit, 
lui  ne  dei8  tu  de  rien  amer, 
mais  ton  corape  <^n  deis  tomer, 
et  l'oveitier  que  Turnus  t'ait, 
ki  por  famor  sa  terre  lait. 

7875    por  t*i  seule  que  viielt  aveir. 

Molt  par  l'en  dei»  buen  grc  Haveir. 
Ne  l'aime*  tu  de  hnen  corage? 
Par  fei.  tn  ea  de  tel  aa^e 
que  tu  deirt  l>ien  itaveir  d'amnrs 

788CI    et  les  engiuH  et  les  trewtor» 

et  les  re^nai'z  et  les  eligniers. 
Ta  t1  deis  traire  volentiere 
envers  celui  ki  forment  t'aimo; 
eeini  ki  a  forée  te  elaiiue. 
78R5    de  tôt  ton  oner  le  deis  haïr, 
(■«r  ton  (leigDor  te  (uelt  tolir. 
TnrnuH  est  pro^,  sel  dois  amer." 

—  (îe  ne  m'i  sai  pro  atornerï  — 
,Et  tn  l'apren."  —  iJite»  le  mei, 

78i»0    f|ne  est  amors?    Nel  sai  par  fei.  — 
,(.îe  nel  te  puis  neient  ileserire."* 

—  Qu'en  »a\ nû  dom*.  «e  ne  loi  direV 
,Tea  ouers  t'a])reudra  a  amer.* 


TWi   >-l    ;SW    intrrvtHi»   fhm  RI.      III  qUe  il  T.  p.  (.  C.    —    7687  c* 
'**>  mUrrrrti»  Mmm  t     <îKF  face;  EF  ([iie  il  n   ï.  p.  Imnior;  1  ne  le  fait 
i'M  por.  —  TSd*  E  n.  t.  j.  m.;  (iK  Uuuvnil.  —  Tsii»  H  taïuor;  Al  H  n.  — 
'^'l  I  nojaiit  L  —  7S72  IID  ome(t4'Ht  en  ;  1  (Mtrr.  —    TST5  AHU  qui,  FI 
T'î'  -  7*i77  F  par  coi  miiraB»  d.  b.  «.■,;  A  an  ton  <:.       7SS0  I  le»  leeacei 
'«  t^  EF  e(  d  c.  ot  des  l;  A  agair,  D  estors,  HIEF  Iriotora.  —  7S8I 
A  «  \«B  ftogfw  et  le»  ifniniere.    -   7*(S2  y  te  d.    -  7^84  G  et  1.  qui:  OHI. 
Pv  t  reclilme.  —  7'>v>  HI  iluit  tu  du  1. 1.  c.  Ii.  —  7SSS  III  pas  a.;  D  ne. 
'~  IW  I  lajirainirneii,    KF   laprenn.    —    'Situ  t  roment  trfN  hi^n  aiiitir  Ib 
^.  Il  ditex  le  moi,  A  p^  no  sai  coi;  L>  nu  s,    -  7891  MI  Nel  te  pouro^^ 
{«d.:  GEFI>  DO  tem;  P  mîe  d.  —  7^»2F  sera  d.  quant;  I  los  d.        ^M 


.'I 


SUITE 


-y 


—  Se  nen  orrai  ahmi  paHerî"  — 
78U5^^Tn  Del  Barrmâ  ja  par  parole.  *^ 

—  TcŒ  teos  ea  cuit  dono  estre  foie. 
,Aîiiz  en  porrag  to^t  estre  apriee." 

—  ComfartemeDt.,  &t  n'i  soi  mise'/ 
«Comence.  asez  eo  savras  pais.* 

7900    —  Et  g«  coment  fioant  ge  ne  tmia 
ki  me  die  qae  est  amors?  — 
.^Ge  te  dirai  de  t^ee  dolora, 
de  sa  natnre  que  g'eo  saî; 
bien  me  soTient  qne  ^  amaL 

79Ô5    A  peine  en  pmet  dire  neient 
ki  n'a  amé  o  ki  n'en  sent, 
(     Se  aveies  une  enferté, 
mielz  eavreies  la  vérité 
deg  angoïAses  4|ae  Benttreies 

70H)    et  des  dolors  qae  ta  avreies; 

ki  fen  Toldreit  donc  demander, 
nel  savreies  mielz  aeonter, 
ki  en  eereies  biea  eertaine, 
me  ce.  ki  en  sereie  saine?" 


SUITE 


7925 


■7ïi3«.i 


T93.S 


CA 


7W0i 


et  refrciilir.  frouiir.  trenbler 
et  sospirer  et  ImRÎllier, 
et  perdre  tôt  t>eivre  et  nianiricr 
et  de-g;eter  et  tressaillir, 
inuËr  color  et  espalir, 
gteodre.  plaindre,  pâlir,  peuser 
et  senglotir.  vcïllier.  plorer: 
ce  li  eetaet  faire  soveut 
ki  bien  aiinë  et  ki  H'en  sent 
Telfl  OFit  ainorn  et  sa  nature. 
Se  tu  i  vnc'lH  mètre  tu  cure, 
sovent  featovra  endurer 
ce  qae  tn  m'oK  ei  aeouter 
et  aaez  plus,"  —  N'en  ai  que  faire.  — 
,Por  qaeiî'  —  Ne  pais  neient  maltraire.  — 
«Cist  nialH  est  linens.  ne  l'eachiver;— f    ' 
—  One  de  Imen  mal  n'uï  parler.  — 
,AmorB  D'eat  paH  de  tel  nature 
cuiii  ftltre  mal»."  -  Ge  aou  ai  onre.  — 
Et  Ja  est  ce  tant  dolee  oUose." 

en  ai  siting.  ~  „()r  te  repose, 
tu  ameraa  cucor,  ce  crel, 
ai  n'en  feras  neient  por  mei. 
Ne  m'en  purraa  luugues  deeeivrc; 
ne  puis  saveir  no  apereeivre 
qne  ton  euer  vuillcH  atoruer 
al  traïtor  de  Troie  amer, 
Il  meii  deuH  pninz  t'eatuet  morir; 


'm  I  ••t  r.  e(  escltaufer.  —  703:t  et  7D24  omÎm  dnm  D.  -  7036  I 
«•ouleiir  pn-udre  ift  piiî»  palîr;  H  enpftlir,  IXtEK  yspnsmir.  —  79Ï7 
'*ï''  intcmrttK  il<in.s  D.  K  g.  pâlir  pi.  et  plonrer;  H  luisinir.  -  7SÏH 
'  *■  ».  ft  p.;  E  et  ».  et  flospirer.  —  ittîu  EF  tont  ce  e.  —  71)311  EF  celui 
li  ilne  et  uttar  nent  (E  sentent);  (i  (■il  qiti  bioa  ninic:  III  et  loiauiueot. 
mai  Minta  <hn»  ti.  D  Belle  est.  -  V.m  HI  eovendrn.  —  79;n  E 
«*  lu,  F  v«k(  ci;  I  Ici  cuntcr,  G  tl  nconter.  —  7935  E  oc  sai  i|uo  f.  — 
!tt  Ht  ne  poroic  m.  I.,  A  nf  jmia  niun  cuer  atralro  ;  1)  ntie  ru.  ;  (i  uem  p.  — 
>T  H  clJ;  yU  (lulii  D.  t.  —  7M.18  CE  Aine,  F  Alnn.  -  TlMd  lH  couie 
Ir»,  E  cnns  amrca.  —  l'Mt  MI  cure;  CEF  le  r.  —  ;ii4,i  tll  lameri*;  GEK 
e,  —  TI144  D  nel  f.;  A  par  m.  —  "945  et  704fi  intennliii  rlam  ».  A 
Eiiit  d.  —  7048  IIXî  sel.  —  7947  A  puiueif.  —  711411  y  a;  G  mains. 


^Ei  ja  e 
^^  /—  Gen' 


7945 


■'^' 


79&0    ce  ne  ^nh  ge  unkes  Bofrir.' 

TDroiis  t'aime,  si  te  vuelt  prendre; 
vers  Ini  dois  tu  d'amor  entendre. 
Aime  le,  fille!'  —  Ge  ne  sai.  — 
«Gel  t'ai  raostnV  —  Etge  m'esmni.  — 
7955     ,r)fi  qoei?'  —  Uel  mat,  de  la  dolur 
ki  toK  tens  vait  ^iaant  amor.  — 
^^Et  ja  est  ce  tel»  itoatnme. 
^y^   Soef  trait  mal  ki  l'acostiime; 

»c  il  i  a  an  poi  de  mal. 
7960    11  biens  s'en  siut  tôt  par  îgal. 
Ris  et  joie  vient  de  plorer 
et  gronz  defuns  vient  de  pasmer, 
buimer  vïenent  de  baaillier, 
eubracemeuï  vient  de  veillier. 
7965    granz  leeee  vient  de  sospir, 
fresche  eolyr  vient  de  palir. 
/Kncur  s'en  t>iut  la  ^ranz  doiçors 
j^\  ki  tost  saine  les  mais  d'auiora; 
/_k*^»~  senz  erl)c  Iieivre  et  senz  Ricine, 

^^M--*^  7970  \a  chaseuu  mal  fait  sa  meeine; 
[Ar*'*'*'^  ni  estuet  oi^nemeut  n'eutinit 

la  plaie  i^aine  que  il  i'ait; 
se  il  te  vuelt  un  poi  navrer, 
bien  te  savra  enprt'x  naner. 
7975    Ouarde  el  tenple  comfaitement 
Amors  i  est  peinz  fulement 
et  tient  detis  darz  en  sa  main  destre 
et  une  boiste  eu  la  senestrc: 

7950  niG  c«  ne  poroie;  EF  ce  ne  veul  ge;  lU  ji.  pAs  s.  —  TflJI^ 
wia  Aan»  111.  —  7952  I  envers  I.  il.  d.  e  -  7»i)3  I  A.  Ui  f,  G 
belle.  —  7954  («KD  <!«;  Il  G.  re  luastrai  trop  mon  o.;  E  et  si  m.  —  TVU 
IT1>  «les  niau»;  I>  et  des  lîolors,  k  de  ma  il.  —  7»5ii  llll)  vont.  -  ÎHW 
1  tout  sont  atume,  H  lont  son  atuuie;  EF  ^raot  s.  —  TOob  D  Î4.  tan0> 
la  e.  —  79fii)  Ml  lu  liit^D  Icn  Hltjut;  U  sine  p.  i.  —  7%2  A  <mei  et,  gnit 
déport  vitinent  de  pâ-imeri  E  dolor.  —  T3f»3ri79lii  rici(»«;«i  opri»  7968 1 
GIÏI.  —  7067  III  et  «prvB  vient  la  i^nt  d.,  A  el  cors  en  sont  !«.•(  g.  d.;' 
encore  siut.  —  T%S  K  tous  s.;  1  le  mal.  —  7«fly  DE  wffie^n/  et.  - 
III  faut  s.  m.  —  Î97I  KF  s«DB  o.  et  sans  e.,  0  ni  c.  metrv  ongenl  0.  —  ' 
EF  8.  1.  p.  ;  D  qui  la  f.  —  7973— 79M3  omù  ûam  111.  —  79T4  omia  dam  D> 
—  7976  G  Â.  est  peinte, 


SUITE 


297 


^^  li  ans  des  diirz  pnt  d'or  en  eoin. 

9fléo    Ici  fait  atoer,  l'altrc  de  plom, 
ki  fait  amer  diversement 
Navrt^  el  point  Aiiiore  Hovcnt, 
et  si  est  f>eiDZ  t^iz  par  H^re 
por  detnoHtrer  hieii  »&  nature: 

7085    U  darz  mostre  qu'il  puct  navrer 
et  la  hoiste  qu'il  9et  saner; 
-  '   8or  lai  n'estnet  mire  venir 
a  la  plaie  qn1l  fait  p:narir; 
il  tîant  la  mort  et  la  aautù, 
il  romaine,  quuut  a  navré. 
Molt  deît  l'en  bien  sofrir  d'araor, 
k.i  navre  et  saint;  eu  un  jor. 
Bien  deis  estre  de  ea  maisniee; 
se  de  Ini  t'ercD  aprisniiec, 

"^DOô    molt  amereie«  «on  «erviae, 
eo  poi  d'ore  tavrclt  aprise 
ce  que  por  mei  faire  ne  vnels. 
Se  tu  t'en  plains  et  tu  t'en  duel», 
totes  veiee  t'cnbclira; 
se  en  as  mal,  molt  te  plaira. 
Enteoz  I  tu  eueor  neient?" 

—  Quant  ge  ne  Toi,  ne  sai  cornent.  — 
«Ne  te  di  ge  les  traiz  d'amer?* 

—  Molt  me  senhle  sur  et  amer.  — 
8005     bJ"  *^'eDt  aprts  la  granz  doiçon». 


"^^  mtcrverlin  JtiuH  H.     A  lua  d.  il.  i-si  navrez  un  s.,   FF 

'imà  (|ueD  non.  —  'Vsit  A  kiitre  est  d.  p.  —  7^t)l  ëF  cîl 

6  liilr.  —  "flSÎ  K  navre  a  mort  et  \>.  s.,  li  se  sanc  niners  et  p.  for- 

W.  —  T!)SS  '-(  TltS4  tinûi  tUm  U.    lîEF  ensi  e.  p.  -  7«t8l  \j  p.  bien  d. 

!i5  E  <|Ui  puL'I  s.  —  79^7  (JiK  e.  mie  t.  ~  71166  D  pour  1.  p.;  Ij  vell 

7uiK)  (•  lues  r.;  E  quantiue  an.—  TiWl  A  in.  par  d.  bien  a.  d.,  KF 

tdotl  on  9.  d.;  (.}  n.  lunr.  —  7Mil2  KF  qiiil  n.;  tï  qui  pl&ie  Ht  s.  nn 

al  jor,     fMîEF  ajùtUent   2  retf  et  pniit  EF  fncore  l',     V.  Um  hoUm.    — 

1  P  cstro  doraeaareo.  -  ^'.Hi4  ti  a  I.-,  IM  arointie,  l>  nproirtir.  Tim4 
|i|fr>  irmÎB  flciNJ*  K.  -  T'.»97  A  par  m.  ~  TiillU  HI  (en  monberr».  -  SiiOti 
M  mal  CD  as,  EF  se  Iti  pas  mal,  U  av  tcn  w  mal;  A  litvn  t.  p.  ~  S<tUl 
l.  t.  eocore  u.  —  S0<j3  III  CiTtus  nenil  ut  je  u.;  («  noD  s.  —  SWi 
^IralT.  —  StiOÀ  B\  Oil  trop  sont  dur  et  a.;  CEF  aaniblcnt;  A  s.  fier 
£F  i^ouient  2  ven,    V.  Ua  notes.  —  Smb  Ul  Seo  v. 


•  dont  Ven  c 

■""I-:i    Or  sui  eu  ] 

ne  mi  met] 

«n  tel  desti 

forz  est  li  t 

'^e  n'enpren 

8020    dont  cuit  av 

Molt  est  sal 

A  tant  la  la 

ne  la  vuelt  . 

quant  veit  qi 

8025        Baene«  trii 

ot  entre  eels 

et  cels  de  foi 

nns  d'els  n'a 

'l"e  il  le  cnit 

•^o;^0    des  i  qu'ai  jo 

Kneas  issi  de 

et  esfe'uarder  a 

toz  desarmez  -, 

a  cheval  fa  en 

jn  ii  en  mains  d.  -  s-ws  DiiKFa 


VOIT  ÉNÉE 


299 


ki  ert  aval  desoz  la  tor. 

Cil  (le  la  vile  li  plusor 

vont  as  crcuels  dcl  nitir  monter 

por  les  Troïi^ns  esfnmriler. 

Ce  (lient  tiiit  coiiiiiiiemcnt 

qne  sov  ciel  n'a  plus  belo  f;ent; 

bien  sont  vc^tii  et  i-ouro^. 

mais  toz  les  \uwHe  de  belté 

Eoeas,  ki  lor  sire  esteit 

Molt  le  toc  rhax(;unt<  kil  veit 

dij^ttt  que  molt  est  gcnz  et  belfl, 

^ant  lo8  en  font  par  les  erenelit. 

I^avine  fu  en  la  tor  sus, 
(l'ane  feneatre  en^narda  jus, 
vit  Kneas  ki  fu  desoz, 
fomicnt  l'a  esgnardé  sor  tôt. 
Molt  H  fionbla  et  bel  et  gent, 
bien  a  oï  eomfaitement 
le  loent  toit  par  la  cil^* 
et  de  procce  et  de  belté: 
bien  le  nota  en  son  nuni^ 
la  0  el  fu  en  son  estage. 
'Amore  l'a  de  son  dart  fenie; 
tàm  quel  8e  fu^t  d'iliieo  mette, 
i  a  chaDfrié  eent  feiz  eolor. 
Or  est  ebaeitc  es  laz  d'anior: 
Coillf  o  non,  amer  restuet. 
Quant  vcit  que  escbincr  ncl  pnct^ 

i)UiirDian)i,  KF  croRtùix:  E  as  murs  m.,  Il  iIcm  mu»  m.;  (•  valet. 
rrowD.  -  ^i):w  m  Bien  a.  -  S040  DKt;  si  bêle  p.  —  ^UJI  I' 
ni.  1. 1  e.  qui  te  v.,  G)1I  cb.  lo  loc  qui  le  v.  -  bti-iô  d  !sii4t> 
u  CF.  —  tiitin  ill  molt  te  loent  pir  les  II  cil  des)  qituniauA. 
Hnéa  dma  UE.  -  S04S  A  garda  j.,  Ul  estcarde.).  -  S04i)  ËF 
I  (îltl  l  Icsf^rdu  deaiia  ((î  dssor)  U  ~-  Mf5l  111  M.  le  vit  bel 
Bit  —  Sayi  KF  I».  ot  roment  tote  se  gpns.  —  SH'tli  HI  h  liKi- 
%054  K  dr  gnuit  i>.  —  '*ii5.'.  Ill  rerint.  -  vo.Vi  ill  U  on  euMU 
ert.  EF  'ijouttui  ftriu-  vrrs.  V-  t»  not(».  —  Hrt.>"  IM  Ia  si 
£F  De  loriDt?)  dut  csf  bien  f.  —  ^»5b  III  a.  que  diliiec  se 
F  a.  (inele  Tust.  —  SOâlt  H  a  eh.,  I  a  bitjD  vh.,  V  chanja  ello, 
I—  3(Hi"  y  cliene.  —   ^"«1  Tin»  on  v.  «u  n.,  E  v.  on  no 


vers  Eoeati  a  »t»nié 

tôt  »on  eom^e  et  î^od  iieoeé; 

8065    por  lai  l'a  molt  AmoTâ  narrée; 
U  8aiete  U  est  colee 
des  i  qa'el  coer  soz  U  mamele. 
Tote  ert  fieole  la  dameisc'le. 
l'ois  de  la  cbaobre  ala  fermer, 

8070     revient  a  la  fenestre  ester 
0  el  revDt  le  eolp  morlal. 
D'ânM  esgaarde  le  va»aL 
yeïù  eomeope  a  tnfR?ner. 
.  T     /     a  refreidir  et  a  trenbler. 
Ç?^         Wlh    sovent  se  paainë  et  tre«i8alt. 

/         leoglot  fremist.  U  eaer»  li  fait 
^»^_^deî^te  gei,  Borie,  huiiUe. 

Bien  l'a  AinorB  mise  en  na  taille! 
Crie  et  plore,  pient  et  br.»it; 

8(ï80     ne  Bel  encor  ki  ce  li  fait 
ki  tton  eun^re  li  rem  net 
Deuiente  sei,  (|aaot  parler  puet 
^I^asse",  fait  ele,  „que  ai  ^ 
ki  m'a  twzprise.  t|ne  est  ceV 

8U8&    Or  ainz  esleie  tote  »dne. 

or  Boi  tote  pasmee  et  vaine, 
dedenz  le  eors  une  ardor  sent 
mais  ne  eai  pro  ki  si  m'eaprent 
ki  mon  cora^e  me  remue 

SU9U     et  dont  ^  sui  si  esperduc. 

dont  mes  euers  sent  dolure  mortaU, 


sot»  KF  ft  tout  t.  -  51)64  £K  at  son  c.  —  W!i>  III  pub  via 
rcvinL  —  feOTi  KK  ou  ele  prinsL,  C  1»  o  reçut.  I  uu  ele  roC  — : 
reginl6f  £1  «s^inUi  D  la  aval.  —  isOTl  KF  et  a  frémir  et  a  t.  ' 
p.  poil  (^  (•  p.  et  b)  t  —  Ht'R  ONtâ  doM  K.  —  hO*;  et  WI76  omd 
DGEF  a  et  b  —  SOTS  c;K  Pont  U  A.  —  *i079  A  e.  et  p  et  g.  et  V^ 
—  WW4J  D  elle  ne  set.  EK  eavot  uk  set.  —  SOSI  U  ne  qui  son  «« 
ri.iniiuuet.  —  MiH'i  A  ^u»nt  se  redrece  vi  p.  p.,  lîl  d.  s.  p.  ne  | 
Attnfn  dam  UlJ.  111  cxi  eu  (1  enel-  —  t«uM  H  5.  que  ai  eu,  1  s.  et  I 
H)b6  a  t.  i-!>}>aJie.  Y  ei  espaumce,  OH  I.  espamio.  —  ^i>S^  1  m.  j| 
r«  me  vient,  £F  qai  les  morabres  treatooa  mespreati  II  q.  ce  m. 
si  que  gfn  (F  gr)  sni;  CEFH  tote  c  —  S09I  EF  omMmt  dont. 


j 


s'empare  d'elle 


301 


cM  M 


maU 


8095 


81O0 


pnivorz 
dont  ma  mère  m'aeontot  ier 
dont  el  me  voleit  eDHei^er; 
ne  6ai  amors  o  com  a  nom, 
mai»  uc  me  fait  se.  Uti  mal  uon. 
6e  cuit,  mieu  escient,  jr*  aim. 
des  or  vendrai  bieu  en  riH'laim  ; 
ge  sent  les  mal»  et  lu  dnlor 
qae  ma  mère  me  dist  d'amor. 
0  oat  )i  rasoH^eniciii, 
la  boiste  o  tôt  les  oi^nemensV 
Ce  me  diseit  ier  la  reïnu 
que  Amorti  poite  sa  meeinc 

t  1^105     et  qn'il  Kaiiie  ^empre»  la  plaie. 
Ne  cuit  que  jn  secors  en  aie; 
b  quant  sa  niecine  me  demore, 

I  ne  Bai.  lasse,  ki  me  «eeore. 

P  Ge  cuit  que  la  boiste  est  iierdue 

^110    0  la  poisonit  eut  e^pandue; 
bien  sai  par  tant  oom  jo  en  sent, 
que  m'a  uavree  malement 
■  S'il  ne  reaaine  toat  ma  plaie, 

donc  est  malvaise  sa  menaie. 
8U5     Alii,  lasse,  tjiut  mar  i  uiui! 
I   I  Ja  m'cstrai^joe  fco  de  lui. 
i|oV'    i  90D  vengement  en  a  bien  ])ris, 
i««iVj^  en  grant  eetiei  a  mon  cuer  mis. 
^V^       De  sa  maisniee  m'estuet  estre; 

MS  I  »1  Q«  Dust  uvliù  fuluu  mal,  U  su  eu  uou  util  vvti  puDOz  mal,  1)  se 
Ht  ycel  culvert  duJ,  EF  je  ne  ni  voir  se  e«st  II  mum.  —  SUV»?  EFHl 
I.  n.;  E1)HI  lue  vootoit,  F  ucontoit,  A  moconta.  —  Su94  I  ent^fn^nier. 
K  £F  o  cumcDt  uon  -  S0»7  III  v.  qii«  jalm.  -  8«y>s  OEFD  »  t. — 
rlndolors.  —  *iliil  A  nuotigeun'ui.  —  bUri  1  la  buuute  ans  o.;  dEV 
(O  li)  o.,  A  0  tôt  son  uigounicDt;  BCKO  tuz.  —  M'M  HIT)E  i|iia- 
p.  ai  (E  te)  medeciue.  —  Sl(i5  111  ot  qui  s.  tantost-,  A  si-not;  *i  siûne 
^£FI)  M  pi.  —  S106  FD  que  je  a.  —  SIOT  Ul  car;  [  medectite  de- 
—  BiOtf  K  omft  (jne.  —  8111  A  corne  ge  sent;  E  jo  entent  —  8112 
qnIL  -  SI13  DEF  sa  p.,  A  la  p.  —  8114  (iEFD  la  lu.  —  S1I&  «1 
iji  danu  Hl,  Alinéa  thtng  D.  —  Sllfî  EF  esvhiro  voloie  eetM  Tcn 
8I1T  HI  a  (lo  moi  p.;  E  ai.  -    »11S  GEF  a  g.  v.;  AD  cors. 


302 


ELLE  SE 


8120    ci  m'a  saÎHie  a  la  feue»tre^ 

dont  lo  Troïën  esguurdoe; 

uule  guardti  ue  m'en  dunoe 

qoe  ge  l'amaflse  a  ceste  fcîz. 

Ht  est  me»  euera  por  lui  destreiz. 
8125     on;  panteise  et  or  trusi^alt, 

CD  poi  d'ore  ai  et  freit  et  chalt 

Le  Troïtiu  m'estnet  amer. 

uaie  molt  le  me  cuvicot  celer, 

que  la  reine  ne  le  sache, 
81 BO     ki  m'en  destreint  et  m'en  menaehe; 

ne  viielt  que  vert»  lui  preoge  amor. 

Qu'en  puis  ge,  las^e,  m  ge  plor? 

Que  l'aini  geV   liai  ui'en  crt  petit  . . 

Kolc  Lavine,  qn  as  tu  ditV  . . . 
8135    Auiors  me  dcstrciut  molt  por  lui  . . 

Et  tn  l'eschiue,  »i  le  fui!  . , . 

Ne  puJH  trover  en  mon  corage  . . . 

Ja  'u^res  tu  ier  si  salvagc  . . . 
^  l/</     ,-^^'  ï"'*  a'Dors  tote  dontee  . . . 
C  ^40    Molt  nialcmeut  t'en  en  f^uardee  . . . 

Molt  m  eu  ert  poi  gebui  matiu, 

or  me  fait  faire  maie  fin; 

uc  vivrai  pas  longues  issi  . . . 

Por  quei  t'arestas  tn  ici?  . . . 
8145    Por  le  Troïen  cHguarder  . . . 

Bien  t'en  peUsses  oonsirrer  . . . 

Por  queiV  ...  Ne  fu  neient  saveir 

st2I  m  que  L  T.  esgardv,  L>  iL  i)Ul-  L  T.  e.^  G  i^inlitie.  —  SI 
ni  Dule  garde  ui.  à.\  A  me;  III  dtrae.  —  sl24  G  Molt  est:  CHI  p.  L 
~  612Ô  I  or  pensoie;  E  et  si  t.  —  8I2K  OH  en  potit  âor«  ai  f.  - 
<}£  ui.  il  me.  —  S12V  fil  ue  voil  qnel  s«cbe  l»  rutae,  tîEF  que  ji 
not  {K  ne  le)  i.  —  iïiso  ni  de  en  Hiiroit  vont  moi  haine.  —  S)31- 
omiâ  (liitu  m.  tX*  ne  T.  a  lai  aie  a.  (G  que  a  lui).  —  ^1S3  l>  Or  U 
hier  meu.  KF  ar  l  hul  mais  meo.  —  S)36  (ÎK  leskiTCA.  —  8187  OEI 
~  MS*j  l>  Ja  eu  ers  L  E  Ja  n&iirai  le  coer  ».  s.  —  HMu  (ÎKF  ti  m 
et  «s  ne.  —  SU2  G  U  f.,  EF  te  f.,  (îD  traire,  —  8143  A  garrai;  U  ». 
—  8144  Ë  et  quoi  tarestn  tu  ci,  i>F  a  q.  aresu<raa  (fi  taresttilMXn 
tfUT  et  M4^  vimntnt  tlaitê  0   apri»  blb».    A  fusl;  1>  mie  r;  K  i 


pr^iNT 


303 


L^ 


quel  veniwes  ici  veeîr  . . . 
Maint  altrc  en  ai  gc  ja  vell, 
811)0    ODC  mais  de  nal  rien  ne  me  fn. 

I/en  n'aime  ])»«  (iniiut  tiito  l'eu  vcit; 
trop  par  sereie  cd  th^rant  deotreit, 
se  ne  pouic  boine  esjçuarder 
qne  mei  ne  l'cBteUst  amer: 
8155    0  uierveillefi  eu  auiereie 

o  aïolt  poi  en  CRguardercie. 
"'5  /Ai  ge  forfait  por  ce  quel  viV 
N'avra  Aintin*  de  inri  merci? 
Il  me  navra  en  un  t'H^Dart, 
KSO^en  l'oil  me  feri  de  son  dart, 
/     de  ceini  d'or,  ki  tait  amer; 
\     t"*  le  me  Hst  el  ooer  eoler. 
Oo  cuit  qnc  soute  foi  navrée, 
dont  m'a  AmorH  a  tort  menée; 
^IQb    li  TroYcDB  oc  een  âeut  mie. 
ne  li  est  gnaires  de  ma  vie, 
gnarder  ne  deigne  eele  part; 
Auiors  l'a  point,  ce  cuit,  del  dart 
k\  est  de  ploin  et  fait  haïr; 
8170    dont  m'cHtuet  il  a  duel  iiiorir. 
Liisee,  cornent  ptirrai  amer. 
86  ge  ne  truig  d'anior  mou  per? 
Ce  m'est  avis  qne  pe  folei, 
sel  voil  amer  et  il  n'aiut  mei: 
8175    il  en  cstnet  deas  en  un  copte 

et  cliaseuns  seit  verK  l'altre  Hople 

1148  K  qna  je  veaitue  ol  v.;  (îFI)  que  tu  ((i  tnl,  D  le)  venifl.  — 

É  M  M  i  ai:  D  om^  jiL  -  §l&0  XX'.E  aine,  P  oins.  —  si:.!  D  oile 

BU.   —    %\â5  A  seroil;  D  onttt  gmnt.    —    Hl-W  D  li  hoioe.    -    SIÔ4 

Ml  np  tneKtKQat  a.;  A  eMoaitt.  —  t>lû5  U  i>t  m,—  sisii  (1  p.  ic. — 

IS  en  tnnn  e^  F.F  en  «on  e.  —  SliHl  A  en  loing.  0  I   uia  poiate.  — 

^  tosl  le  ne  f.  —  Vl«3  A  fui  sota  -  «164  KF  par  t,  -    *ili}ô  D  le 

Ue.  -  rtlRB  ¥  D«t.  -  feliW  KK  A.  j«  c.  1  p.;  (i  je  c.  -  blt>9  EF 

Te.;  fi  qui  f.  h.  —  8I7U  C  d.  mi^n  catuni  U  m.;  KF  de  duel.  —  8171 

dam  O.    0  duxer.  —  6174  Ë  se  Je  li  aiiu,  F  se  jou  atni  lui:  A  et 

|B  ■,  —  617Ù  U  y  e.;  <!   U  estuet  d.  eu  une  c,   KF  .il.  vn  u.  en 

—  tlITtt  £F  lun  se  falce  vent  1.  s.;  4;  a  laltre  ». 


S04 


T.L.-LK  SE 


^^^^ 


1^' 


ot  fafc  li  ses  volcotez. 

Or  sai  {;e  ja  d'amor  asez; 

bicu  me  diaoit  uih  tiiere  veir, 
8180    oVd  poeie  pas  tant  saveir 

par  nii)  nltre  <*oiiie  par  inei; 

iiiolt  eu  Hui  Hage,  bien  i  vei; 
/  Ainor»  a  escole  m'a  mise, 
•■  1  V  en  pni  il'ore  nra  molt  aprisc. 

81ti5  /Amois,  molt  gai  biea  ma  leçoo; 
I  or  ne  m'as  lell  bo  mal  non, 
l  dcl  bien  me  rcdcvroios  lire; 

ôr  m'as  navreo,  or  seies  mire. 
f  Amors,  or  mo  Bainc  ma  plaie. 

8190     Molt  est  iiialvaise  to  mauaie, 

gc  no  te  sai  tant  \te\  preier 

que  me  voilles  de  rien  aidier; 

tn  me  meineH  a  grant  desrei, 

il  m'estovra  chuner  do  tci. 
8195     A  eui  ferai  ^e  ma  clauior? 

K.Î  me  puet  faire  dreit  d'amor? 

Sor  cui  maint  ilV  En  (jiiel  jostise? 

6e  ue  Bai  paa  sa  mauantise. 

Sor  Ini  n'a  seignor  en  uni  leu. 
8200     iiiult  fient  legieremcnt  sou  fen, 

quant  qne  il  vttclt  a  eu  destreit 

ne  fait  |H>r  altre  tort  ne  dreit 

Amors,  tu  m'as  tomee  el  val. 

Amors,  oAr  m'aliege  ceât  mal! 
8205     Amors.  en  eeste  uovelti^ 

me  dcmelncs  trop  graut  fierté. 


b\'i^  KK  umetteiit }i.   F  Ore  sai  ge  d.  L  —  6180  F  jo  no  poroiel 
bl82  GEK  uutt  i  x.  (0  en  voi).  —  SibSAHnéa  dow  GD.  D  t 
«  tal  custi;  D  mis  m.   —    !>IS6  EP  bien  l.  —   Slf«5  H  «i|tt6  cimù  da^ 
D  or  8.  —  Sl!!ti  nus.  Qjat  tu  lu  (0  Ht).  —  slâl  t-Ur'  derereles.  -  *ii*>9bïl' 
eu  mt».  —  s\'Mf  a  niauucc.  —  Sl»2  «;  que  ta  me  voUle*  r.  ».  —  s-ïi  toA 
-  6IM  EUue  ruuuenc.  d.t,  —  S197  (iEFsosi  D  CD  cul  j.  —  MW 
omettatt  pas;  D  recreutise,  E  revardlsc.  F  reeesntiM.  —  blttii  et 
Aam  M.  £  Mi.  —  t>2ui)  £  m.  trait.  -  t>20l  0  ow  qBaiu)Da  —  Si 
nului,  F  p.  anirui.  —  t»2U3  A  un  mal,  K  en  vaL  —  â3i>0  l-'D  m.  d  {. 


PLAINT 


305 


JDOn,  min  m'att  el  cors  In  ra^, 

im  BOol  petit  me  raitua^, 

qne  me  paisse  reHalener; 

miel/,  reporrai  iniil  emlHrer. 

Oc  8ui  UDC  metioliiDe  l'olf^! 

De  novel  m'as  niis  a  e^nole. 

Tôt  ai  aprÏR  eo  mciofl  d'an  jor 

les  aials.  Icb  ]>eincH,  la  dolor. 

Forment  me  plaint;,  K'^^'^'^^^  ^^  (^oiL 

Aniora,  me  rctorues  le  foil, 

de  l'altre  part  me  fai  g'uarder! 
/  De»  or  redevrcie  tattler 

del  hteo  et  de  la  Roatume; 

el  core  m'aH  mii*  une  amertume 
\peior  qoe  suie  ne  que  tiel. 

Amora,  redone  mei  del  miel, 

si  rasoa^e  ma  dolor 

par  alrtioti  hticne  navor! 

Bien  sai  des  mais  que  tu  pnet  faire, 

Pjuis  de  Xes  hicns  ne  sont  ^  gaaire, 
taeor  ne  m'en  Ht*  iiioxtré  inot 
Qae  as  tu  fait  de  l'aDtidot 
qne  soleies  jadiK  porter 
a  tes  malen  dolors  i*tiuerV 
Amors.  trolilé  mas  mon  eorage; 


ma  mite;  FDHI  caer.  —   H2o^  Hl  un  petitpt;  OKF  mi,  A 

E  ruautafce.  —  ^24)9  A  nucurer,  V  rusoeler,  K  rejieeler. 

pomi  niwiis  miil  e.;  (îftiti  m   en  poml.  —  H212  I  MIa 

k,  A  NoTeloaeot  mas  ■  Ujscolo;  ICI'  811I  miM,  H  tua  ni.  — 

a.,  KK  T.  en  a.  —  8314  A  la  puine.  —  dilA  ri  s2t6  omis 

toit  Bui  lasse  forment  men  (F  ine)  d.;  I)  et  si  me  d.,  1*  et 

1*216  (iEF  A.  car  r,  l»  A.  r.  moi;  DO  retorne;  A  ton  f.  — 

veriiA  dant  lil.     HI    de    m*  joie  formom   hiwter,   V  me 

[8  F  desor  me,   G  des  oro;   A  redevrotes,   l>  dovoroie,  (îF 

-  MïO  KFHI  cutr;  Hl  car  an  ciior  ai,  *j  ol  c.  mal  mis; 

M  Hl  plui  maie  ({lie  s.  do  f ,  0  p.  de  s.  ne  Je  f.  —  S222 

>S32»— Srit*  omiM  dann  Ë,   -  S23S— 6231  omis  daitg  Hl;  V 

OFD  Me  I'.    -     62211  C   ne  main  del  bien;  IHJF  siil.  — 

m.  Bolant.  —  S22s  A  loE^oeotânt,  (i  lantEgot.  —   <4229 

—  biM  E  maladeit  d.    -  s2ni  KF  A.  molt  torblex. 

IV.  au 


• 

bUllfe 

u&  ^i<^  petit  le  m^uosfe. 
Vb  ï«'«i  tioe  ml  lote  at^et. 

v<     Vft  meiY  set  m«h  df  tel  rien, 
H:  iA  s'en  apefrcir*  bien 
&  moa  TÙLÙif.  a  ma  f«lor, 
<.l9t  jS4>rpr»e  s«i  haolt  d'amor. 
>  e!  me  demasde  que  ge  al 

4^'     et  ^  pt  aim.  qar  li  dirai? 
0>»«at  ti  pomi  ^  «lerV 
iîl  iBe  verra  <<ok»r  ■oér^ 
tmur.  imbtef  M  «ptdaiir 
et  $g0ftîivr^  pendre.  P*^ 

t.'     $r  ^  K  M4L  hks  le  âarra 
a  ea  iirii>k«i  <|a'«le  Temu 
Xe  ^flHÊS  mu/ûr  q|K  ae  ti  die 
q«e  ftàm,  me  K  «eieru  ne: 
'$*ele  Me  dgwiadg  api^  tm. 

"<*     tN^«sntt  fi  mumetai  eehd. 
iio«t  ^  K  a  taaf  d^Tvê? 

307 


sel  deUsse  faire  altrcmcint: 
^e  lie  dellBRc  in'aitior  pas 
atorner  si  vers  Ëneaf). 
n'eo  ellst  TuriiuK  altro  tant; 
iB  n'en  detlst  aler  avant, 
_dËUt>8e  pluH  amer  l'an, 

ftenhlant  faire  a  chaneuD 
si,  coinent  qu'nlast: 
li  quel»  ki  d'elfl  me  fleHriiisDaHt, 
ne  m'en  petiot  aavcir  mal  grô 
qne  no  l'ettHse  aneeis  nmè. 
Ne  sai  que  est  a  avenir, 
86  deliftse  m'ainor  partir, 
que  chasenns  Tetlst  i^abiient; 
ce  eni,  De  me  neUgt  neient, 
l'on  et  laltre  dcOsse  atrairc; 
ainsi  pellsHe  pe  bien  faire, 
8C  Kcs  amasse  andouH  ïhsÎ; 
donc  ne  faillLsse  a  uu  ami; 
li  qneiri  qnc  fiist  mor/  o  veincnz 
Ton  en  etlsse  de  oies  druz  J.. 


■*^ 


Pule  I^avine,  iin'aH  ta  dit/ 
Or  resés  tu  d'amor  petit. 
Puet  Ten  donc  si  partir  araor? 
Or  le  tiens  tu  por  cliangeur! 
Ki  bien  aime  ne  puet  boisier, 


'^^, 


F  81  d.,  E  m  le  (1.  —  S269  et  bU»  tmi»  data  A.  -  S26U 
*)26l  niD  que  Den  o.  T.  a.  (UI  ftatoot).  La  lettre»  ini* 
E6I— S27I  iUmbbm  dan»  0.  —  b2Ë2  U  c{ue  d.  d.  —  HM'i  El 
EF  <mettent  a.  —  62ft&  III  et  si  fore,  Ë  et  li  f^  F  et  si  ieni. 
q.  deus  qui  m.  d.,  A  I.  q.  dcls  deiiH  me  d.  —  &2<}7  D  me; 
poist.  —  821)9  tu  nu  f|ue  1.;  U  lallrt-  fusse  i.  a.  —  8269  Hl 
\  que  Baet;  D  quu  oe  «ai  (jucst  a  avenir;  HA  dcvonlr.  — 
-  8271  et  S2;i  omu  âaM  III.  D  et  que  e.  —  S'iTi  EF  je  cul 
i)  nuisiit D.,  <î  no  me  nnust  îo  qiilt  n.  —  S273  E  ttin  al.  — 

tK  Ot  »vl  p.  ;  (i  aosi  dcQMe.  —  627fi  et  62Tf>  omui  daim  lU. 
bImc.  —  ft2T7  (lED  qni.  —  S2TS  G  io  eusse  lun  ri.  m.  d.  — 
I  fîEni-  -  S2iJil  EF  Or  st'«  m  ci  d.  p.;  G  Oro  sea  tu.  — 
mi»  dam  111.  E  P.  on  sidufi&rtir;  U  vangier.  -  h'1^2  D  les. 
fronm  daw  DEF.    GHI  aet. 


ELI-E  VDTT 


A 


e^ 


sll  est  leiala  ne  set  ehangier: 
fi285     bneiie  aniure  vait  bint  seulement 
d'un  seul  a  altre  seDgleiuent; 
puis  qu'on  i  vwM  le  tierz  atnûre, 
pnJA  n'i  a  gions  auiors  ([uc  faire. 
Ki  fermeuieut  vueit  bieu  amer, 
8290    Bon  compai^oo  ait  et  son  per: 
del  ticrz  apn's  nr  «iil  ge  inïe; 
à  puis  seniile  ce  cian-heandie. 
-■       /kire  pnet  I'ru  bien  a  plnsora, 
I  mais  oe  sont  pas  veires  amors 
8295   \dont  l'en  apaie  deus  u  treis; 
ne  tient  d'amor  preccpz  ne  li 
ki  pins  qne  nn  en  ruelt  amer. 
Ne  se  vaclt  pas  amors  dobler. 
Par  fei,  ge  nen  nim  pas  ainsi, 
8300     Rneas  tien  por  mon  ami. 

Ge  Taim!     Ce  ne  ferai  ge  inio 
qne  de  m'amor  face  partie, 
ne  loi  voit  pas  d'amor  lioiaier, 
|p  • — -- — o  lui  n'i  avra  par^ouior; 
8305     que  iju'îl  m'en  deie  avenir, 
jft  de  fl'anior  ne  quier  partir; 
ge  ne  sni  mie  enror  a  obange. 
y'      /  Holt  esteic  ier  d'amor  estrauge, 
r^  .^)^      à   vor  8»i  ge  molt  de  sa  natnre; 

sm  A  *\  Mt  frible  ne  pnel  c,  0  estre  doit  I  sans  c  — , 
utnvt  daiu  (i.    111  eu  a.  ;  A  lot  s.        S2!ïT  lllli  dv«  qoc  Ira 
on  vmiti  G  p.  que  ou  (  v.  deas  a.  —  S2f^S  111  dont  ni  t 
rien;  F-F  tluor  n»  gêna  %.  q.  f.;  OF  a  faire.  -  S2SV  EF  qi 
amer.  U  i|ul  hlttt  v«Jt  luialneiit  a.  -  s:!»»  HI  aint.  -  M9I  tCj 
IIL  a  de  lait»  a  al.  —  »i'i»2~S3it3  omis  dan»  I).    E  ee 
plus  s.  et»  mareeaDdiMc,  G  p.  *ait  come  tn.  ~  »293  KF  im 
VÏM  y  vraiM.       st!t5  1<;  n«  t  -  sî*t^  A  A.  proa  ecb  u  L, 
F  anon.       S2\t*>  IIIKF  Amours  ne  »e  veat  paa,  A  ne  ri  «. 
Hî  4fMiter.  —  "«ÎW  III  je  tiaimr,  K  jo  aanial.  (J  jo  aen  û.  — j 
matât.  ~  VHU  !>  trahir.        s34U  D  o  1.  aura  j«;  <;  m 
■M  Mil  a  a.;  O  *)■  qoe  m.  d.  a  a.  -  ^3M  III  d«  a.  m 
0  ifiit  —  !>M7  tu  Hs  ac  doi  paa  anwr  par  du,  I)  ja 
OKT  }o  M  ni  wle  oolr»  (F  «orv)  a  r  -  «SM  Ul  or 


8310 


8315 

I 


8S2ii 


8825 


.Ci' 


83H5 


ÉNÉE  s'en   aller 

mVDtente  i  inetrai  et  ma  ciirc 
Or  me  ro«t  liaen  et  or  le  voi!. 
or  ne  m'est  gnairo.  ai  m'en  doit, 
or  sent  nmn  caer.  or  voil  amer, 
or  eu  voidreie  inolt  parler. 
SV  troToe  ki  m'escollast 
et  de  mon  l'on^ril  me  eelut. 
g*eD  fiavrcie  maiut  bueu  trait  dire. 
Se  il  m^a  fait  eoroz  ne  ire, 
refera  mei  bien  a  t*ort  terme; 
onkei!  11168  oilï  n'en  ^ta  terme 
ki  ne  me  »cit  toi  miti  en  len; 
joie  en  avnii  et  ris  et  geu: 
n*en  ai  en  dolor  ne  ma), 
ne  me  rende  tôt  par  igal 
le  bien  apn^s  et  la  dol^nr. 
Molt  me  plaira  al  eliief  de!  tor! 
Ke  8ai.  lactse,  qne  ce  »era! 
Bataille  ont  pris,  et  ki  veiutra 
seuz  cbalen^  me  deit  uveir; 
main  une  rien  cuit  liion  Haveir: 
se  Tumus  voint,  ne  m'avra  mie; 
ge  voil  anceis  perdre  ta  vie, 
'^  Ëneas  i  est  ucia, 
que  ja  TnruiiK  seit  uien  amis,** 

Tant  cnteiidi  la  dameixele 
a  desraisnicr  s'amor  novele, 
qne  Kneas  a'en  reti>rna; 


il  it  *>SV2  umiM  tiam  TII.     EF  or  iiiest  moll  b.  oro  I.  v.;  G  Or  tue 

—  S9t}  A  or  ueii  t-vt  prief  et  ai.       «tSt-i  H  trop  atucr,  O  tn.  amer. 
\>\\\  Se  t,   —  SZUS  KK  ei  m.  e,  molt  bien  i'.  (V  bion  ino  ci  — 

as.  -  sai>>  MI  Samotirh  m»  fait,  V  Si!  ui  a  f;  liKD  et  i.  —  SSIB 
me  r,  ;  K  refeni  \k  bivn  u  scn  t.  st2«i  1  ja  tien  istm  *1u  mun 
W  oe  g.  I.  —  S'i'î\  KF  ([uc;  A  mt-n.  -  SS2Ï  F  jmi  on  nuirai;  iîK 
fl  lt  —  S32S  A  .'M.-ii  ai  iMi  (I,  iiional;  F  jo  naî  e.;  OD  t-t  mal  — 
ne  inea  r.  —  srii.'i  I  I.  b.  en  après  la  iloiiloiiri  V  les  biena.  — 
loaDt  ce  s.  —  833^  lîF  b.  o.  prtso  qiri  t.;  H  ni  p.  —  8S2it  I  cba* 

—  6330  111  UI.  u.  l'boae  r.  a.  9332  Hl  uiieilM  v.  —  $333  ^  HSS-I 
[•  iant  F.  -  h!)35— ffîfflS  omû  dam  I.  INiEF  ijiuutt;  §aM  alinéa 
L  —  6557  D  se  r. 


310 


soi 


8.S4Û 


8345 


8350 


6' 


»' 

f 


S 


vait  s'en  qu'il  ne  la  regnarda. 

Donc  euida  el  de  duel  inorir 

et  fi«t  un  uiolt  parfont  sospir, 

a  terre  chict,  »i  s'est  paamee. 

et  dist,  quant  se  fn  relevée: 

„LaBBe,  dolente,  que  fait  il? 

Rctorne  s'enV  Par  fei,  oïl, 

et  si  ne  parlera  a  mei; 

de  ce  no  prcnt  il  or  t'onrei. 

Ge  ne  oait  \y&B  que  il  s'en  ait  ... 

Foie  chaitive,  tei  ([ue  clialt?  . . . 

Trop  m'en  chalt  ÎL  car  il  m'a  morte  . . . 

Coiiifaitenient?  . . .  Mon  l'uer  en  porte,   | 

il  le  m'a  de  mon  sein  enbK'  ...  i 

I 

Malt  folement  l'as  dnne  guardé  . . . 
Mes  cners  avneo  le  suen  s'en  vait, 
desoï  l'aissele  le  m'a  trait 
.\uiis,  vus  uc  retomez  mieV 
Molt  vos  est  ]>oi  de  vostre  amie. 
Xe  pnîrt  îiveir  de  vosti'e  part 
un  bel  senblant  n'un  dois  rct^uarty 
Ma  vie  est  tote  entre  voz  mains. 
SSBïT  Cni  t'hait,  ({uatit  vos  n'eetc8  certains 
que  ^e  vos  aim  de  buen  cnrageV 
Ne  m'en  os  crcire  en  nul  mesftge 
'  par  cni  vos  feïsse  saveir 
que  m'arnistiô  [we/,  aveir, 
et  Doquedent  ge  trovereie 


835& 


frv*-*- 


8:ifi:> 


ï>:uJ>  A  i|itU  uu  Ittrtkotui;  KF  que.  —  S33S  U  Lon»i  EF 
m.  —  ^40  D  une  p.  ».  —  S'M'i  K  f\.  cte  fn  r.,  HD  <iuuit  fu  »< 
(a.  ~  M43  A  L.  fait  cllt.  -  s.t<4  EF  uenil.  -  ^Ul  »EF  i^uai 
hSi»  Il  F.  Uviou;  KF  quea  c.  -  HM\)  A  qukut  il.  —  ^3.î(l 
uent,  (i  et  il  pnrcoi.  —  ?S51  A  de  mou  ventre.  —  83,^2  JCÏ 
ment;  (j  Ul.  —  s:353  EF  en  v.  —  s:t54  D  deseur;  G  hors  de  d 
6S55  A  ne  rolunieroix  taie;  D  no  vous  r.  —  S36S  H  nnl  b.  i 
A  uD  dolz  5.  nun  bet  r.,  DG  un  sol  s.  ne  .i.  t.;  £  tant  seulen 
sulemunt  uiîe  un.  -  ssô»  ti  Js  sui  toto  mUe  en  vos  miuus.  - 
Vos  que  ch.  i|.  u.  c.;  0  ([.  non  *>.,  A  q.  vos  ni  e.  e.  -  W62  11 
la.  ncroni  an  lu.;  OEFH  a  u.  m.  —  S3IU  H  ot  QOpon|u»Dti  A  j 
KFD  gel  t.,  C;  bien  t. 


UÉSKSPOIR 

par  cui  mander;  luais  gc  crienibreic 
m'ea  tenieaies  por  priasaltiere, 
BG  vos  niandoe  nmor  première. 
Et  qnant  m'avreiz  scdz  contredit 

8370    (car  ce  sera  jusqu'à  petit). 
cnideril'Z  qne  tel  atrait 
couie  g'avroie  vc^rs  vos  tait, 
redeUfttue  ge  fairt?  aillorH, 
noveliere  fuBse  iVamore» 

9375     AinÎH.  re  ne  riiiiliez  vos  mie; 
se  puis  de  vus  estre  saisie, 
la  voHtre  anior  ne  changerai; 
seiez  segurs:  se  ge  vos  ai, 
ja  u'aniorai  home  fors  vua^ 

838U     ne  soiez  Ja  de  meî  jaioa." 

La  meacititie  ert  a  la  feneetre, 
ue  iweit  dire  t^jt  sou  cstre, 
ne  ce  que  sent  de  fion  ami. 
Quant  veit  que  il  Hen  vait  iH»i, 

838Ô    u  Voil  le  siut  tant  euiii  el  puet, 
guanle  aoentre,  ne  ne  muet, 
dm  i  que  nel  iK>t  mais  veeir. 
Trestot  le  jor,  de?  i  qu'ai  seir, 
8*estut  ituec,  ai  eaguarda 
le  len  par  o  il  s'en  ala: 


311 


EF  mander  «e  je  voloie.  EK  intercalent  3  va-t.  V.  Ug  noitë. 
"■  te«;  Il  t,  men  »  p-,  A  quo  vos  ui.  r.  prupere;  D  que  m.  ligniez,  EK 
'^'«1»  lue  terrles.  -  i>:ifi'>  tt  536V  iuta-ctrtut  d,in«  KF.  —  Um  ïl  omet 
^  %  nanriez.  —  ttSIi)  Gin  et  c«  s.,  KP  ce  qui  s.  Sâî  I  A  vo»  diriex, 
^  e.  Won.  —  !)372  A  javoio;  G  ».  »  vos.  ~  SS73  II  c«utel  à.  f.  a.  -  W74 
^  novellerie  fuat.  —  S375  H  frmet  von;  EF  cri'CH  —  s37«  A  :i  t«i  jors 
Wll  vostrv  aiîiie.  —  hMl  H  837S  interveriiti  dam  HEF.  DH  ja  v,  — 
l)7&  £f  fttiurs  8.  -  S37!i  cf  S58A  û^rrt'cWûi  <:{'»»  DGEF.  Il  d.  mes  li, 
Mv  T.,  D  ja  muirsl  homme  f.  que  vos,  Ë  nnucrai  b.  t.  que  v.  ~  $St>0 
Hji  nar  de  moi  soroz  jalos,  EF  de  mol  ne  ».  ja  (.  -  Wf*!  II  Lavine  e. 
-MS3  HC  qad  s.  -  SJS4  GEF  hent.  —  s3ti5  11  des  eulz,  EF  a  lucl; 
A  lii  vit  —  S5^tC  H  molt  lesKarde  si  ne  s.  m. ,  D  girder  ».  ne  sen  m.  — 
^ït  n  tiwt  quel  nu  It-  puet  m.  v-,  D  il.  i]ue  nL'  le  puet  v.;  G  qusl  ni.  — 
■<3ft»  (;F  le  main  dencal  ».;  DUE  d.  i  au  s.  —  s^'^^^  U  se  alst,  EF  eatu«t; 
E  lesg.  -   bSyo  EFD  cili  E  loma. 


1 

ELLE  A   UN 

molt  li  senblot  la  vei«  bêle. 

Tant  entenâî  là  dameiedle 

a  resgtianîer  et  al  duel  faire 

et  al  plorer  et  al  maltraire, 
a     onc*  ne  se  volt  d'iluec  moveir, 

dea  i  que  nel  pot  mais  veeir. 

£ticor  doue  a  enviz  g'en  torne, 

molt  fu  dolente  et  triste  et  morne.        t-"^ 
Por  dreit  neiebt  e'ala  colehieir.      ,  /^ 
0    car  tote  nuit  Vestut  veîllîer         ,  *,  ^ 

et  degeter  et  tressaillit^^    xL-/' 

deecovrir  8ei  et  reeovnr;        (^  **,  f 

el  lit  se  tome  de  travers           /   h'i/t^ 

et  donc  udeDz,  puis  a  envers,         U'^ 
5    et  met  son  ebief  as  piez  del  lit 

Lst  nnit  ot  poi  de  aon  délit, 

trait  ses  cbevels,  bat  sa  peitrine, 

graut  duel  demeine  la  mesohine. 

Aeez  aveit  mal  eu  dormant, 
<►     n'aveit  mie  riiielz  en  veillant 

Quant  li  trc9f;nlleîen1  li  oil. 

I 


riti'i)  ul  prt  [laH.  k!  hh  piutniut. 
El  cors  li  ert  li  (em,  ki  Part; 
el  se  tornot  de  l'altre  part, 
rclevot  sei,  m  s'asccit. 
et  tlimt  se  ret'ol(;vt  a  dreit 
et  apclot  eolni  de  Troie 
tôt  Hoavet,  qoe  Ton  ne  l'oie. 
Entre  Bm  denz  dit  bêlement: 
.Amorti  me  mcinc  inalemcnt, 
le  jor  ai  niai  et  la  nuit  pis; 
amore  no  tient  g-naire»  de  pri» 
d'ocire  nne  pueele  tendra 
ki  ne  se  pnet  ver»  li  deiïendre. 
Tn  m'npreïs  hoi  grant  leçon, 
une  n'i  ot  vers  »e  de  mal  non. 
Car  me  relis  de  ta  me«ine  . . . 
Repose  tei,  fuie  Lavinc, 
ceste  levon  deis  molt  fermer  . . . 
Trop  la  sai  g:e  bien  recorder  . . . 
Entent  i  utolt,  m  la  rctîen  .  .  . 
Tôt  sai  le  niaL  \k*\  sai  del  bien. 
Amors,  de  ma  vie  n'as  cnre. 
trop  nie  moines  grant  alcUrc: 
a  re  qae  m'a?  chargié  gvaut  fais, 
lasser  m'eatiiet,  ae  ge  n'en  lais 
le  sostenir  et  l'eDcbalchicr; 


|ue  il  ai  e.  a.  s.  p.;  «p  que  ni.  -  94I1I  et  o-JïD  intetrertui  dam 
HiWit  se  Tetomv  «liintre  p,,  D  elle  s.  r,  daiUrv  |>.;  I-:  n  turne 
)it  •<^.  —  8421  et  î»422  «mw  (Ionk  EH.  K  au»  ruluvtio  puis  m- 
e  seolt.  —  M32  F  et  d.  n>rolt>;  D  tôt  Jroit.  —  S423  tt  S424 
tna  II.  IfKI'  omettent  et;  III  iipvie  julonc,  EF  »!  a.  -  Mïl  A 
lilFIl  ijiit'  Dti»  D- 1.  '-  S4'i^  EF  coîenient.  —  S42ïk  II  ne  t«et, 
«  icrt.  —  ^431  IIDK  V.  toi,  a  a  tui.  —  S43I  A  or.  ECî  icr,  F 
tuf  D)  me  p.  —  MftL*  LGKF  omtHcni  onc,  ol  ot  un  vers  (G 
8  A  c.  maleges  de  t.  ot.,  <*  i-.  tnuAoage  ta  m.  —  M94  mnin 
Alh  U  bien  d.  c.  I.  (.;  Il  d.  bteu  f  —  Si.tti  H  Vobo  vata  ^v 
t\  Ki  reposer.  —  S43T  rt  Sï36  omvi  dans  HE.  1)  1  blon,  G 
9S  G  trop  lû  de  luiil  pnl  sent  de  h,;  1>  et  p.  de  bien.  —  SI3ti 
H  nft  c.  -  S44<i  A  uioino;  IIGU  unie  a.  -  S442  F  laisrier, 
I.  -  «443  tt  UU  omis  dam  H. 


r 

SA  M£X£ 

'>    Mvlt  tnict  U  fesH  aal  1*  ^-i '^"^ 
et  Tniemnn,  qnat  U  pcék 

4»  rM«  et  M  colvr  ««Et 

de  MMi  e«tre  fi  d^sasda. 
>t    trt  ele  dJt  qbe  la  ùtm  a. 

Hien  »«t  U  mère  qmt  MCiABi. 

altretDebt  ert  qae  ne  diiat; 

'l'fe  la  vit  primer  treafalET 

et  doocr  ea  «*s  le  pas  lafir 
^i     et  »Of$i)irer  et  baaillier, 

teindre,  nercir.  &Aot  chaapcr: 

lfj<-n  Hirt  '^aamors  Tareit  Mâât^ 

ki  J;i  t«ii«it  en  f«a  baillïe. 

I)<Hna.ndË  li  se  ele  amot; 
'1     >''-h'  li  dit  qu'onkee  ne  scft 

ijix   eKt  muoTfi  ue  que  sct  £ûre- 

Lîi  riîïiie  ne  l'en  creît  ^aire. 

qiir  (firei  li  die  iju'ele  n'aint; 

il  diHt:  ^{jo  cunoiB  bien  cest  [^afiit 

.Tu  sea  de»  traiz.  de  aa  natare.* 

—  Ne  «ai  que  c'eet  ge  o'en  ai  eure.  — 
,0  ta  Toilles  o  tn  ne  deÎDK, 
teA  via  en  e^t  pa1e«  et  teinz. 
Amors  t'a  pointe,  bien  le  vei; 
tu  me  celles,  ne  sai  por  qaci; 
ce  m'est  moU  bel.  se  vuels  amer, 
ta  nel  me  deis  neient  eeler. 
Tarnus  t'aime  molt  a  loue  tenu, 
se  tn  Taimee.  f;el  tien  a  sens: 
ta  dcis  amer  de  bnene  amor 
colni  ki  t'aime  par  enor. 
Ge  ne  t'en  Hai  neient  mal  ^re. 
ge  le  t'ai  bien  anionest^: 
et  bien  t'en  ai  en  reie  mise; 
bel  m'est  que  or  t'en  vei  sorprise. 
Or  pren  conrei  que  il  le  sache 
que  tu  Vaimeit."  —  Ja  de  ne  place 
qu'il  m'aiHor  ait!    Non  avra  il!  — 
«Content  ne  l'airoes  tnV"  —  Neoil.  — 
,Et  ja  voil  pe.,'  —  Vos  l'amez  bien.  — 
„MaÎ8  ta  l'aime."  —  Ne  m'en  est  rien.  — 
,Ja  est  il  IjcIh  et  proz  et  genz.' 

—  Poi  men  tf^cbl*  al  euer  dcdenz.  — 
•Bien  art  en  lui  salve  t'amor." 

—  Ge  ne  rameriiî  ja  nul  Jor.  — 
,Et  ki  as  tu  donc.  aaméV 

Il  fteoB.  —  siTj  Fl>  i)ue  estj  IHîKi'*  ne  aen.  —  S4'3  P  o  tu 
EF  11  ta  ne  xtint;  (■  qal  quen  soit  inaUdes  oit  sains.  ~ 
ËF  L  V.  est  noirs  iF  tus)  p.  et  t.  —  M7S  A  Fille  tu  ftimes, 
L  —  MT6  D  ta  le  c,  E  tu  le  me  c,  F  tul  me  c,  O  snl  ma 
17b  inttrvtrtM  dan»  (iU.  —  ^^^(i  (ï  umet  me;  41D}I  nile  voler, 
iS  omi»  danit  011.  U  «xopt  \f.  dois,  —  b-IS2  A  {jaf  luudr,  l* 
84^:1  F  s.  de  Qteut;  III>  luie  m.  g.  tMM  A  Js  Uî  ge,  F 

nolt  a.  —  MW  ta  a  V.  —  tjlSfl  H  corc,  F  cur  si,  G  que  jo; 
4yj  DE  ()ue  lu.  —  MOI  II  et  ge  lo  vuU,  A  et  gel  v.  ge,  E 
ja  nd  vuul  ge.  —  S492  >-D  aimes.  —  t)4U3  £F  £n  est  il  asses 
-  MB4  HEF  molt  p.;  A  me  t;  (i  a  mon  coer  U.  —  S405 
l  bien,  HV  h.  est  e.  I  —  N4%  UKF  omettent  lie,  ne  1.  ja 
.  j.  -  S197  IXiEF  en  amc. 


SUITE  OE  LEtm 

—  Vos  i  avez  tôt  ohlio 
U  premeratne  i|iieâtîon. 

j^t    a  HJiveir  8e  ^e  ai  m  o  non.  — 
,Ce  sai  ge  bien,  esprové  l'ai.* 

—  Ce  savez  dono  qne  ge  ne  sai?  — 
,Ne  «eflV   .la  senz  tu  les  dolore." 

—  Donc  n'a  Veii  mal  ne  mnis  d'amure? 
0)5     ,Cfi\,  a«cz,  mai»  iieqncdent 

on  pnet  veeir  certainement 
a  ce  qne  tn  pale  es  et  vaine 
qne  tn  te  muers  et  si  en  saine. 
qne  bien  ainiefl;  ii'aH  altre  mal 
8510    N'est  giens  enfermetez  niortal: 
l'en  en  a  peines  et  dolors, 
maie  longnement  vit  on  d'amors. 
Bien  sai  que  soqunse  es  d'amer." 

—  Ce  m'avez  encor  a  prover.  — 
3BI5    ,Ni  estnet  altre  provement. 

ja  le  veit  Teu  aiwrteinont." 

—  Dites  le  vos  por  mes  dolorsV 
A  l'en  tels  angoisses  d'aniora?  — 
„*.*ïl,  et  de  plus  forz  asez." 

)(20     —  Ne  eat  dont  vos  m'araisone^ 

mais  grant  mal  et  graut  dolor  sent  — 
,Ag  tn  de  nnl  h'tnie  talent?" 

—  Nage,  fors  d'un,  d'altre  n'ai  soing, 
inolt  me  desjilaist  qne  trop  m'est  loing. 


^•B  H  malt  o .  A  trop  o.  —  84«ti  H  en  I.  premia»  q.  —  »5oi 

«p  jâini;  A  se  jai  iiml.  —  s&*tl  H  fie  le  s.  b.,  P  ge  s»!  b.  et; 

liEI"  et  ji.  U  TÏ  i-ar  ji.  1    —  S;»02  A  plu»  en  b.  que  je:  EF  <l.j 

iùy  vHni  ne  »es,  ja  vd  stros  tu  ]«»  gnm  d.;  U  jaacs.  —  S3 

tu  nuU  for  seul  damor,  KF  cia  aiaus  i|ue  aa  (E  cih)  ce  fait 

8Mir>  EK  II  ni  a  potnt  de  donteineni.       S.'>(i(i  KK  on  le 

)i.  avoir;  fU)II  apertement.  —  s:m~  A  omet  lu,  {i&li«*;  y  e«{ 

lu  a,  b.  —  hâlti  1'  D.  pa».  y  nas  pas.  —  Soll  et  S41Ï 

trti*  itam  EK,    El"  ot  nest  laogtfitrs  ci  for*  <ln)ors.  —  SSl 

ULl  A  «spriM.   —  H5I4  EF  Conient  Ip  me  poea  p.  —  »* 

X-jt  vui  go  bien,  EF  ja  v.  on  bien,  M  on  le  v.  bioo. 

t.   —    tôts  EF  dainor.  —   S523  IID  Nenil;  Il  quo 

U  m.  m.  poisc;  Il  qnant  ta  e.  I.,  G  qne  tant  ni. 


bioo.  J 

J 


CONVERSATION 

8525     «Qu'en  ruldreïefl,  que  t'en  est  rio? 
qnc  eusenble  fussiez  toz  diaV 

—  Molt  nie  fait  mal  que  ge  Del  vet 
et  que  il  ne  parole  o  mei. 

tenant  ge  uel  vei.  hï'u  ai  dolor. 
S530    ,Par  fei,  ta  l'aimes  par  amor." 

—  Coineut  aime  l'en  donc  ainsi?  — 
«Oïl."  —  Dune  Hai  ge  bien  de  û 
que  go  aini  bien,  maiit  ne  navoie 
^bai  matiu  que  jo  aveie. 

8535     Dame,  ju  aim,  nel  pait»  aeier, 

vos  mo  devez  bien  eonseillier.  — 
.Si  ferai  ge,  se  tu  nie  creiz: 
quant  or  tes  euers  est  si  destreiz, 
tu  me  doÏB  bien  dire  por  cui." 

Î3540    —  Oe  uen  os,  dame,  cjir  ge  oui 
que  vos  m'en  savrit-x  mal  gre; 
vos  le  m'avez  inolt  denloé, 
vos  m'en  avez  inoll  cbastij^e; 
de  tant  m'en  sui  plus  ajiriBniiec: 
8545    amors  nen  a  soing  de  ebasti. 
Se  vos  nonioe  mon  aiiii^ 
ge  eriembi^e  que  vos  pesast.  — 
«Onkejf  ne  eult  (juc  liien  amast 
ki  ont  auiaot  vaclt  ebastiër* 
8550     —  Jo  aim.  nel  puis  avant  neier.  -^ 
«Donc  a  nom  'l'uruus  tes  amis?" 

—  Nenil.  dame,  gel  vos  plen».  — 
,Et  ctiment  donc?-  —  Il  a  nom  E. . ." 


ai  7 


%S2ft  0  quu  len  samblo.  —  Hb'ia  OFDH  fuisson.  —  ib2'i  E  que  ne  le 
t  ^  quant.  —  Sô:tS  y  a  tiir>i.  ~  8620  I>  jon  ai,  G  si  nfti,  Ml-'  ni  ai,  AK 
^  *i.  -  libin  KUIl  tu  aiinc».  —  bôSl  l>  a.  tiout  Ie«,  1'  u.  ou  «loiikcR.  — 
^^  non  i|iiier.  —  Sô3(>  GrUI  mon.  —  y&iJb  y  q.  or  urt  si;  I>  tj.  oru  m  «f>t 
^  d.;  4;HA  tues  c.  —  ^54u  II  Oe  Dos  d.  (|ue  je  bteo  c.  —  ^541  G  seiissiez. 
■  ^4i  K  si  le  m.;  11  UL  devee,  E  tost  d.  -  6511  (JEF0R  onKttmt  de: 
'  '•  mi  siii  fçt  p.  a.;  K  et  tant  mi  sni;  HD  a|tr»cbir..  -  Sô4i>  il  na  etire 
■*•.  E  a»  nul  8.  d.  c,  GF  na  h.  de  nul  vb.  —  h&47  ËF  je  redout  q»il  ne  v.  p.; 
'  qiiil  V.  p.  —  6ft')i)  M  g.  a.  cerle«  nel  p.  n.,  t>  g.  a.  \e  neipuia  Toais  n., 
>^J-L  si  ne  le  puÎJi  n.,  GF  j.  a.  nel  puiA  or  utab  n.  —  ttâ.^l  GKF  D.  dbj  K 

nom,  T.  neat  t.  a.  -  S552  11  N.  par  foi  le  v.  p.;  i«El'l>  jo  v.  p. 


oaou    ces  letres  so 

—  Veire  vei 

«Si  ne  t'avra 

ja  nen  avrai 

mais  a  eestui 

^^^^        .Qae  as  te 

ses  tu  vers  c; 

Cil  coiverz  m 

qu'il  n'a  gnaii 

il  prise  plus  I 

8570    il  ne  vnelt  pa 

molt  par  aime 

n  prisereit  ini< 

que  tei  ne  alti 

A  femme  ne  si 

8575    ne  passereit  pa 

molt  aime  frois 

En  ce  sont  Trc 

Molt  par  as  fol 

N'as  tu  oï  comf 

8580    il  mena  Dido  m 

Onkes  femme  n' 

*.«.", ?/-'°?'*'-  -  85^9  A  e  pui 


SUITE 


319 


non  avrn«  tti,  sî  coi»  pe  cai, 

d'nu  traiter,  il'uu  sodomite. 

Toz  tODB  te  clamereit  il  qaite, 
8S85    ae  il  avcit  aloDii  ^iwidd; 

ce  li  Bereit  et  bnen  et  bel 

qael  laîttHagseB  a  sen  drtu  faire; 

fl'il  les  poeit  ]>ar  tei  atraire, 

ne  trovereit  ja  si  estrange 
8f)9l)    qu'il  ne  feïst  aBCz  tel  ehan(^e, 

que  il  feïBt  son  buen  de  tei 

por  ce  qu'il  le  sofriHt  de  Bei  ; 

bicu  le  laircit  Hor  toi  monter, 

s'il  repoeit  8(ir  lui  troter. 
î^-"95     11  n'aime  pat?  pel  de  eonin. 

De  oe«t  siegle  sereit  tost  tin. 

ee  tnit  li  houic  ki  i  sont 

esteient  tel  par  tôt  le  mont; 

ja  mai»  femme  ne  «omwvreit, 

grant  sofraite  de  frent  screit; 

l'eu  ne  fereit  Ja  mais  enfanz, 

li  Hiej^IeK  l'Hldnùt  aiu'/.  cent  aux. 

Fille,  molt  ur  le  sene  perda, 

quant  de  tel  home  a»  fait  ton  dru, 
8GlJi    que  ju  de  tei  nen  avra  cure; 

et  ki  si  fait  eontre  nature, 

les  hume8  prcut,  les  fetiimeB  laii^ 

la  naturel  copie  desfait. 

Oaardc,  ncl  me  dies  ja  mais, 

W%J  rt  WM  mnië  daw  V.  K  du  t  —  8584  K  T.  j.  ;  1»  T.  1. 1.  revioinie 
I).,  A  «bm«rt.  —  *ihSi  11  dinzcl,  A  gndel,  GO  radel,  KF  wadel.  ~ 

E  PC  II  ort  vis  isses  plus  b.  —  S5S7  ut  *(ft*fS  fimin  dam  HI.  —  ^5Ml  H 

DRF  nel;  Il  i.  uni.  -  hb^i*  D  qui*  di>  toi  ne  lelst  bien  Hi.i  E  rp  pK, 
«h.   —    **51>l— S5'.i.î  oiM(>  tian»  H.    tî  alnz  quil  f,  F  t|uil  ne  f.    — 

6  pOTM.  —  W93  yl»  laîra  —  SSm  f)  trouitcr;  fJDEF  sil  le  rcpiiut 
Ki  tomer  iR  M  il  lo  p.).  ShVth  V  a.  poinl.  -S51Mî  E  A  rc»t  5.;  0 
•■  prendcroil.  —  859S  A  ercnt  an  tel.        H59»  et  mof)  it\4crrer1w  dun» 

K  bI  e.  -  fWOt  non  n.  f.,  F  or  n.  seroît.  —  8602  GEFD  fiodroit  li 

I.  .m.  ans,  D  a  ylant.  -    8<:(»3  Alinéa  damt  D.        S604  G£F  qui  d. 

-  9»>ô  D  que  ja  jor  narra  de  toi  c.  —  8608  fi  la  nature  al  c.  d-  —  S«09 
m  in/nrrrtù  datu  II.     K  dje,  U  dtn>i  il  ganles  que  tu  ne  Ifltmeji  m. 


320 


LA   RGDΠ


r 


'1 


8610    eeite  aniûtié  roil  qae  ta  laîft, 

de!  sodomitc,  del  coart; 

t(in  curage  torae  altre  part! 

Aime  celai  ki  t'auiem. 

ee  eet  Tnmas,  ki  set  aaz  a 
8615    (jne  tote  a  Dii§e  eu  tci  s'enteate: 

gnarde  que  il  ne  s'en  repente. 

Se  tu  joïr  vaels  de  m'amor, 

donc  laisse  enter  le  traltor 

et  famor  tome  vers  celai 
R620    dont  ge  te  pri,  si  Ui  cestni. 

qae  te  sereit  toz  tcns  estmo^ 

—  Ge  ne  pnia  pas  faire  cest  change, 
ce  que  ge  voil.  —  ,Nel  dois  amer* 

—  Nel  pnia  en  mon  euer  atonier.  — 
8025     .Que  fa  forfait?"  —  Mei?  nule  rien.  — 

.Car  l'aime  donc  et  si  fi  tâeo.* 

—  Altre  ai  choisi,  gc  ne!  pois  faire.  — 
,Si  ne  te  puez  danior  rctraire?" 

—  Kage,  par  fei  n'est  mie  gïw. 
8630     n'eet  Capido  frère  Kneas. 

H  dens  d'amur  ki  m'a  conquise? 

Vers  son  frerc  m'a  moit  esprisel 
^^^.^^-^  Qoel  deffense  ai  encontre  amoreV 

N'i  valt  ueient  chaAtel»  ne  tors, 
8535    ne  balz  paliz  ne  granz  foseé: 


Still  le  ».  te  0.  -  S(H2  KF  tome  t.  y.  —  wm  A  i|D 
n.  a.    -    ^6IA  Ail  <\w\  Gll  q.  mis  i  a  tole  s.,   Et'  *  il  en  loi 
qae  a  m.  éor  toi  ».    —    blJli  —  >825  omw  lUint  G,    tnttrvrrlûi 
bti\*r  H  lèses  t*.  L  t..  EF  dune  naime  pas  1. 1.   -  «iSIK  EF  .nor 
ËFD  p.  UisM  0.  —  6621  II  quil  te  s.  tôt  jore  cstruge»,  EF 
roies  ni  e.:  A  cil.  —  St>32  D  |tolnt;  Il  tiox  changes.   -     b63S 
ijpsplaist  u.  d.  B.;  H  V.  dois  biva  a.;  A  ne  d.    -   6624  H  Je  I 
a.;   Fil  No  p.;   EFP  a  m.  c;  D  ataaster,  E  acator.   —   B62V 
EF  si  (F  moit)  {uns  bien,  0I11>  et  sel  reiieu.  —  S«Î7  H  ri  w 
putfi  nir^nt  faire  \.Y  ju  oel  p.  a.  f.).  —   ^62*i  FA  se;  H  de  loi 
Kenil.    —    t!)632   D  si  ma  e.,  OU  ma  si  e.    —    SR33  H 
iEF  t;  tmof.,  »nuf  H,  anior.  —  s&u  El   Je  rai  tor  Ini  ol 
Xc  valent  pan;  AL>  cluistel,  H  diatiana;  m*«  tvr.  —    4B3ft 
UO  nr  tant  l'..  EF  jinUia. 


S'EN  VA 

80Z  ciel  n'a  oele  fertnetf^ 

ki  He  jiuiKHo  voni  lui  tenir. 

De  ftùu  asalt  longues  solrir. 

Parmi  set  ninrH  traircit  Hon  dart 
S640    et  uavcncit  de  l'altre  part: 

l'en  ne  se  puet  de  lui  ^narder. 

Le  Troïfin  me  fait  amer. 

por  lai  me  tient  en  graot  destrcit. 

Coidiez  toh  donc  que  bel  me  seît 
f*64ii    et  que  gel  faee  de  mou  greV 

C'eBt  encontre  ma  volenté! 

Amore  me  tient  en  sa  baillie. 

ne  eaî  eomeut  ^el  eontredie. 

ce  que  il  vaeli,  <|uc  ge  ntsi  tare 
^4>riO    ne  por  destreit  ne  por  menace. 

Ki  contre  agnillon  esclialeire 

dcns  feiz  se  point,  toz  jors  loi  dire. 

Ge  ne  Vos  mie  eorrecier, 

car  del  tôt  sni  en  son  dangier. 
B<î5ô    Amors,  go  sui  en  ta  baillie, 

en  ton  demeine  m'afl  naisie. 

AmoîB,  des  or  me  daim  par  tel. 

AmorH,  ne  faire  tel  dearei! 

Plus  âoavot  un  poi  me  nieiuel  — 
Bn60    A  ieest  mot  pcrdi  Taleine 

et  pasma  scî;  seule  fi  lait 

la  reîne.  si  s'en  rêvait, 

en  altrc  cbanibrc  en  est  entrée. 


321 


M^  l>  nolk>  r.;  KF  nen  a  «elo  fert«.  —  KitSâ  A  gnunmetit.  —  STiSti 

tu  wii«  ihtnn  II.  —  Sf>11  H  nii.<t  n.  s.  p.  il&niont  g.  —  snvî  G  mestiiet 

^nm  A  nie  met,  (IIIK  uil  I.     -    mih4  II  vos  or;  l)  que  man  h.  ».; 

(\ne.  —  9G46  D  oout  i)ut).    E  Jb  T.  —  .Hiî'li)  A  et  jincontro, 

Mt  contre.    -     8«47  A  met.  —   Wi48  (lEK  )0  r..   —  ^6^1^  et  MÎSO 

«%  Jonn  EK  aprrg  Sftôï.    KF  je  qoe  veut  ijue  go  le  f.;  HG  ne  f.  — 

F  vt  par  e»trif  (F  p»  fri)  oi  par  m,  -   Wiâl  EF  Qtienvuatro.  —  sysï  GE 

I.  d,  1)  ca  j  ay  d.,  FU  fi  cou  loi  d.  —  tH>54  E  quel  du  tout.  —  SC&& 

G.  —  h6M  EF  a  te  maisnio.  —  S057  AUnén  fiarn  U.  —  hUttfi 

6659  A  Amora  soeru.  p.  m.  tu.  —  bH^»  H  me  latit  ].,  I)  HaUiDe. 

pflfln»  »«8t,  D  et  pasme  s.  —  S6G2  I>  I.  i.  ot  ai  s.  r,  tl  1.  r. 

t)  ÀU$tM  tlaïf  A;  un  atitrv  cli.  an,  Il  en  na  eh.  sen;  K  alee. 

«■■>«•  IV.  21 


'«(5 


^7^0 


>>7f<b 


^'  -avra 

Ad-j,,,  ],.. 

^f  •jQiist  r 

si  a  escrii 

J-a  letre  li 

salaz  man 

a  Hneas  si 

^*  digt  api 

^^  ii  ert  a 

^^  J a  nav: 

s'il  nea  pe 

Tôt  li  (lèse 

^t  a  el  par, 

'jae  inolt  J*a 

ïamors  de  i 

'^■'*'    par  molt  gn 

'ce  li  preng 

«  l'asseifrt  d 

Quaat  ot  ese 

'e  hrief  a  pl( 

eomenva  sei 

^y*!*"  A  ,,,1,-j  n,     E  se  i.  . 


%70.- 


UN   ARCHER 


827 


en  crà  el  se  porrat  fier. 

par  cui  el  li  puisse  cnvoifir. 

Ne  s'en  saveit  pro  coDseillier, 

a  la  feueHlre  n'en  raln, 

Diist  fort)  Huu  chief.  vers  l'oRt  gaanja, 

et  vit  4|tie  Eneai)  veneit 

vers  la  eité.  eoiii  il  suleit; 

ele  en  fa  mult  joiose  et  liée. 

Il  s'arestut  une  traitiee 

près  lie  la  tor  de  Faltrc  part: 

por  les  trinca  n'i  ot  reguart 

La  damcisele  a  le  bricf  pris, 

environ  la  (leehe  l'a  mis 

d'une  saiete  barbelée; 
8810    la  letre  fu  deden»  tornee: 

u  an  fil  estreit  le  lia. 

Ud  archier  ie  rei  apcla. 

.Amis",  fait  (.'le,  ,trai  tuei  tost 

ccste  âaiete  a  cela  de  l'ost, 
8815    ki  sont  la  jus  soz  oeatc  tor; 

ici  agiiaitcut  tôt  lo  jor, 

ge  coït  que  ce  sont  lor  eapies; 

se  les  trines  erent  faillies, 

bieu  ont  veti  et  esguardé 

8820    o  il  a  meins  de  fermeté 

et  ki  peur  est  a  dcffeudre, 

et  par  iltiee  nos  cTiiiient  prendre." 
.Dame",  fait  il,  «triucs  i  a, 


^6  E  a  cui;  GEKn  i-oroit,  1>  peust.  —  ST'JT  h  le  p.,  OKFn  li 
'"  p.).  -  ''"»''  1>M  jUa.  —  s'^uii  tl  lors  cag.,  T)  rlchora  g.,  F  si 
^^**2  t»  si  corn  f.  —  S8ftS  (;  ùfiiet  en.  K  e.  c.  f.  Ile  et  j.  —  «iSM 
9^  parti*.  —  mth  A  p.  do  lautre  p.  do  la  t  -  h%Q1  J/iwi^i  daM 
^  H  eniof  tioe  f.  —  ssiii  !!  boDtee.  Le  prrmtrr  hânitticke  iUi- 
'  A-  —  SSI I  HE  a  un  fil;  I!  e.  tout  1.  -  SS12  0  «t  un  a.  en  a.  — 
'"  nio  t.  —  «*U  G  luiu  9,,  U  cesto  flecbe;  HtJEF  vers;  OEF 
ost  fUT  ççjç  ^y  _  s^i:,  KK  a  cens  <|iii  sont;  AE  sos  celé  t., 
lit  F  iliiuw  a.,  E  que  ci  a.  —  >MS  E  «UiBqiio  t,  —  SS20 
<e  fenv.  —  SS2I  H  et  le  [leeur  lien,  OEF  et  u  ust 
-  <iN2.'»  irttw  filinra  danit  IIEF,    OF  f  dl. 


É3d£  APïxi:ocr 


€t  ét^ŒM.  iert  kÎ6  enftaimha, 
Dotf  ■«!  n^mn  se  dm  K'atB*: 
bia  r.7^  aie  E 
n  E  A  4fc  »BSiB  le  pcec  £ûre. 
éb  tnît«, 
ee  ^~cft  «âtt  iri  fark; 

Tnî  àmm  «Il  4w  fl  k  fvieit 
»^  ï  cm  tjfigiemt 

(k  sûxc  tzaic  de  li  tur; 
ci  cèai  sm  r«r  Ad  §mat 
•  ei  olBiaÉ  aiestr: 

if  cIbl  Bai»  me  ê^  ibaL. 
a#  »  nae.  ae  a  efcenL 
CB  i 

oèOMê  le  £ï*i 
sTot  ks  triatfr 
•(Bc  il  neieK  aâfcs. 
FJiejLs  j  dit  :i  ia  fnL 

.kaoCiTcaciit 


LA   FI.ÉCHE 


32U 


manderai  Inr  que  ne  tien  niain 
vers  ucgun  d'eU  irinett  ne  paifi. 
et  s'il  s'en  vnelent  deeraisnier 
qu'il  De  raient  forfait  premier 
8Hôb    et  deBor  nos  la  trine  enfraite, 
1»  uniete  ki  not)  Tu  traite 
seit  mostrec.  sel  proveron: 
s'il  le  neient  de  traïHon. 
bien  mosterron  qup  il  ont  tort 
AJt  nnB  de  vos.  f<i  la  m'aport* 
Vas  d'els  cornt,  et  si  Va  prise, 
a  Eneaa  Ta  el  poitig  mise. 
Clioisist  le  brief,  sel  deslia; 
la  dameiwele  Teti^oarda. 
Eneai»  ec^narda  l'eDcrit, 
tôt  H  Tell  qiie  li  briétt  dit; 
en  la  letre  veit  et  entent 
qne  l^vine  l'anutt  forment 
et  qae  se^nra  faut  de  s'amor, 

8870    ear  ja  n'a\Teit  altre  9ei*;nor. 
Tôt  a  vell  quant  que  manda, 
molt  s'en  tist  liez,  bien  le  eela: 
ne  Vrtlt  (pie  sa  j^enz  le  ^etlal 
ne  que  nns  d'els  s'apercettat 

®**75     Devers  la  tor  s'en  retoma. 
Latine  vit  ki  l'esgQarda, 
bais»  son  deit,  pnis  li  teudi, 
et  Ëueaa  bien  l'entendi. 
qne  nn  baisier  li  enveiot. 


,  **©•,  —  8KS2  II  envers  anl  d.;  P  deven  eoï  ne  t.  o.  p.:  *» 

.»*»5s   n  et  »e  H.  H  et  stl  lo  v.,  E  et  sî^en  v.  —  S^54  H  de»u». 

**«r  L  «.  cpû  f.  L  -   SS5T  II  si  les  p.,  GKE  sis  p.  -    8SJ%  H 

"'«f»  I»  se  fh  tnhe.  —  bvifi  E  b.  tnonstrcront  qDil  ont  a  t;  (î 

*»»«l  EF  Li  ims  c.  —  s'^Gl  E  u  p.  I»  m.  —    SHii.i  HEF  I^ 

*«»  d.  —  MM  H  Li  partfle  le  rf>gftrda.  —  ^Sf>b  Alima  tinm 

!«,  UGE>*  repird».  —  &66fi  GEFH  bien  »  v.  —  *^fl7  EF  pw 

-V  —  s^Ti  HF.  qutnt  qucL  —  8S72  II  en  fu  1;  E  si 

'•^«-  .\     H  que  nul  des  L  a.  -  HS7<  H  se  naper* 

1  i>'^fchu«3t   —  SS7â  BE  »e  r.  —  897<J  A  quD  I, 

*      y  «  1.  1. 


c 


r     I     Cl 

8895Vd. 


11  l'eagiiardaet 

s'il  ne  s'atjirjjii 

ne  reguardot  f 

8890    Celé  coidot  qu 

et  qn'il  ne  la  t 

Qoant  il  lu  vo; 

,        si  començot  de 

et  pais  conduic 

^es  i  que  endr 

en  icel  point  s< 

tant  corn  poeit 

en  trespassant 

Maint  senblant 

8900    Quaut  vint  a  l'j 

si  s'en  retorna  '. 

vers  l'ost  s'en  a 

la  cité  regunrdo 


SS80  II  n.  m.  savoit  ne  pas  ne 
ne  mais  savoir  pas  ne  pooit.  —  SSS: 
88S4  A  omet  de,  la  ou  ete  estoit  e.  I 
EF  aine  ne  sonti.  —  bSS6  IIEF  n 
estoient.  -  88S7  A  lesgardot,  1)  esg 
sa  ne  sen  tarjast,  F.  s.  n.  se  tarjast; 
ne8g.,  Onir.;  D  point,   ia,  vers  f^88. 


ou  COEUR  D'ÉNÈE 


381 


8905 


3ftlO 


8915 


et  donc  rediBoit  a  aa  ^cnt 
qae  molt  par  e^teit  lu  ton*  ïiele; 
plus  le  dÎBâit  por  l;t  pncele 
qn'il  DC  laiseit  por  la  mniHiere. 
Al  pavûillon  revint  Aricre, 
il  descendic  devant  sa  tente; 
RCH  dorages  ert  a  Ijiiarente: 
amora  por  la  lille  le  rei 
lot  molt  tOBt  mis  en  ^ant  esfrei. 
Onkea  ne  li  tînt  de  niai>t;ier, 
do  balt  vespre  tt'ula  eolehier, 
molt  li  dolitot  a  peuaer 
et  son  eoruge  a  recorder 
com  la  piteele  l'eaguardot, 
ki  les  biiisiere  U  cnveiot 
Tôt  ot  noti'r  en  son  ronige 
BO'JO    et  son  acnblant  et  son  visage; 
al  cner  l'en  toclie  ^rant  dolor. 
Cnpido,  ki  ert  deus  d'auor 
et  ses  frerc  cbarncls  esteit, 
en  ftn  baitlîe  le  teneit; 
onc  ael  biissa  la  nnit  dormir, 
ainz  li  tîst  faire  maint  sospir, 
U  se  deget^  et  estent, 
torne  et  retome  molt  sovent; 
onkes  la  unît  nen  ot  somcil: 
amors  lot  rois  en  grant  trepeil, 
amora  le  faiecit  trcRpenser, 
amoTs  le  f&iflcit  tressnt^r 


8925 


•^^9^ 


bttolt 


HK  ot  puis,  l>  et  lur.  —  VHn>  A  tôt  ).  d.,  F.  mnis  plus  le  dlL  -~ 

A  <|Be.  —  viMl».  EF  dnih'a  aen  rref.  —  SWiy  II  si  il.,  K  «t  a.  —  8«l« 

«nwc  fstdt  -  f)l>ll  Aliwa  ilamt  P.  —  SlMâ  llla  m.  U;    Ë  1.  m» 

»f»  g.  t.;  *;  fort  0.   -    S!tl3  rt  ^-llU  omU  ^lan»  l\.    ~-   MtU  D 

-  ^»ii  il  m.  s.»  A.  —  h!)i«  DKH  en  3,  c;  F  ronn'nbrur.        SH17  E 

P-  -  \9\ii  I!  Rco  b-  B  b.  ne  o.  —  syiy  U  ti>t  a  tscrit.  —  !!ll21  A 

'*îll  tuacliuit:  D  g,  doiiror.  —  S92I  EFUV  est.  —  S923  II  qui 

'KF  ftittc;  E  ne  I.  -  89ÏK  A  oioll  l.  f.;  H  tnOre.  —  »ÎH7 

rt.  —  tlDIl  Alinéa  dam  I).    I)  tresmier.  —  H9S2  D  très* 

ro|i  isnni  diMt  t.  —  i*»33  UDH  treswUir. 


a^2 


SES  SOUFFRANCES  ET 


.1 


et  refreidir  et  espanniir 
et  sospirer  et  tressaillir,- 

8935    Amors  Vargur  et  l'oinutft. 

tressait  qne  reposer  ne  puet; 
CD  8DU  séant  se  rest  asis, 
niolt  esteit  moraes  et  pensiaU, 
et  rediseit  en  son  eora^:        i   ' 

8940     «Allions  me  fait  nmlt  ^ranl  ultrage, 
kl  me  meinc  en  tel  manière: 
607.  ciel  n'a  »\  vil  elianiberiere 
qne  il  mennst  plus  a  desrei 
ne  plus  vilnient  que  il  fait  meî, 

8045    ki  »ui  ses  frère  et  il  est  miens. 
Do  Ini  me  detlst  venir  bicua, 
tôt  miil  me  fait  et  tôt  me  mate; 
veirs  est  qne  privez  mal  aebate. 
Amors.  ucq  ai  vent  tei  rades, 

895U    tu  ne  me  lais  aveir  repos. 

nus  oeni  estrangea,  par  ma  fei, 
n'ettst  noalz  que  ge  vers  tei. 
Tu  m'as  de  ton  dart  d'or  navré, 
mal  m'a  li  briés  cnpoison6 

8955    qu'entor  la  8:tieto  ti*ovai. 

Por  fol  le  Uh,  mar  le  baillai: 
ja  m'en  deveie  ^e  clamer 
et  oels  de  la  de  ee  reter 
qu'il  nveieut  bi  pais  eufraito 

89Ô0     por  la  sniete  ki  (n  traite  . . . 
i'        Tais.  Kiicas.  or  sis  tu  tort  . .  . 


9983  Glfl»  tressailler.  -  Hn\  (Ml  espamir.  -  SUSS  GEKH 
lo  t.  —  SMS  II  uiornet  osbaliis  et  p.  —  ^H\  EK  demolDO.  -  SMll 
—  SIM5  y  ni  (F  qui)  s.  6.  frère»  cl  il  luictis;  (îEH  si  s.  —  S94?  U\ 
m.  f.  trop  fort  me  in.  -  S<I4S  A  prie;  D  je  Istlmte.  —  S«4y  Alir 
I>  A.  tuu  vers  toi  mil  r..  y  A.  j"  nai  vrr»  t.  r  -  '^ïii"  EF  tjmrttfnt\ 
lals(ii«.t.  -  hfi52  D  n.  mairui:  M'H  une  Jay  v.  t.;  Il  r!»'  t.  '«t^s* 
S9.VI  H  iiHir;  HemprUounv  —  ^•'      .  unant  I.  ■ 

fous,  A  p.  f.  lu  siii,  yy  ■■■■"'  •"■»'  i-ia    mj:  I. 

I.  b..  Ad  uiiU_ 

r  et  c.  d.J^^^^MfiL.  —   ^Oi 


SES   PLAINTES 


333 


Coment?  Oe  soi  navrez  a  mort! 
Comeut  taintiV  ('orn  piiet  reiuaiiidre, 
ki  batiiz  e^t,  qu'il  ne  s'ost  plniodre? 
SOGT)     La  Haiete  ki  truite  fa. 

m'a  inalement  el  caer  fera  .  .  . 
Tu  menz,  molt  chaï  loiog  de  tei  . . . 
Ele  aporta  nia  mort  o  Bci, 
ao^ilHsoBeuient  me  navra  . . . 

8070    Ne  se»  qne  diz,  ne  te  toclia  . .  . 

Non  veir  .  .  .  Cols  ne  plaie  n'i  jwrt  . . . 
MaÏR  li  hrievez  ki  enUir  ert 
m'a  inolt  navr^  dedenz  le  eors 
Et  li  cnirs  est  toz  sainn  deforaj 

8975    li  briés  conicnt?  . . .  J:i  me  mostra 
ce  qne  Kavine  me  manda  . . . 
Donc  n'es  ta  altreiiient  iiavr<^ 
se  de!  brief  non  ki  t'a  mostré 
que  léavine  te  vneit  amer? 

8980    Ge  non  ...  Ne  t'en  deis  pas  clamer. 
Ki  te  fer»  dreit  de)  foillet? 
Laia  ee  ester,  n\  t'entremet 
et  si  pense  de  ta  bataille. 
Ne  it:ii  que  ceHte  auiorH  te  vaille, 

8980    car  se  ta  veinz.  tu  puez  eaveir 
qne  doue  l:i  t'estuet  il  aveir; 
se  veiucnz  eaV,  si  l'as  |>erdDe, 
d  en  fera  altre  Ha  drne  . . . 
Ce  e^t  t4tt  voir,  mais  nequedeut 
dtilNJ    molt  m'a  donù  forant  hardement: 
ne  cuit  (|a'au^  cont  de  chevalier 


H  eom  ne  t.  —  K94H  11  nnesl  b.  ((ui  ne  som!  p.,  K  que  bastiis 

I>1.  :  (îfH  t)al  oe.   —   nOfib  tiF  Uidi>tuent;  A  cors.  —   ^Vt><  H  t. 

tîfa.  près  de  t  —  ^96%  A  iportor.  -    (j'.)"3  (!  entor  1.  c.  —  S974  EF 

1^    ttrfM;  1»  e.  I.  dodcfnni.   ~  i^<i7^  d  »976  omù  danê  A.    F  La  m. 

>^'!7  KF  d.  nu  tu  tutro  eofenuele.    —    »Q78  Hl)  ftl  m.,  C  test  m. 

Tl  li.   et  ne  te  d.  j»  c;  EF  îî»ie.  —  8081  <:KH 

vit  I^  ce  e.,  A  Lame  e.  -  89S3  OEF  U  b. 

m  guc  Larini:  I.  a..  F  ((Uu  doaskes  le  t.  a.  — 

H  biun  V.  —  SMl  COIS  indwttnct  datm  A.    D 


334 


SES 


vers  mei  la  pni^Be  desniisnier. 
Molt  par  li  dei  saveir  biiou  gr<} 
qn'el  mu  primes  anior  mandé, 

8995  et  molt  me  metrai  :i  grant  fais, 
iiinz  qne  la  perde  et  que  la  lais 
Et  ncqucdeut  femme  est  molt  saj 
d'engignier  mal  en  son  corage; 
il  puet  bien  estre  qae  Tnraus 

9000    a  de  s'ainor  o  tant  u  pins, 
et  qn'ele  est  a  setlr  de  loi; 
parler  pueent  cnnenble  nmlnï, 
s*iimor  U  a  puet  estre  ofert 
si  corn  a  moi  tôt  en  apert; 

9005    une  chose  nos  fait  entendre. 

al  quel  qne  la  viegni»  a  prendre, 
que  oie  l'ait  aneets  amt^; 
del  quel  ki  l'ait  vuelt  aveir  ^^re; 
feiniiie  est  de  molt  maie  veisdie 

9010    Or  ai  \teusé  grunt  félonie; 
el  m'a  mandé  tôt  son  talent 
par  son  cscrit  privcemcnt 
et  mo«tree  m'a  la  dolor, 
le  mal  qu'clc  trait  por  m'aiiior 

OOlo    Ge  enit,  se  ele  ne  sentist 
tek  angoisses,  ja  uel  deÏKt: 
ne  pnet  parler  d'ainor  neient 


W92  D  U  peiiBt  enven  d.  ;  £  le  pnist,  P  le  (>eu8l{ 
KFim  len  d.  —  HKIM  11  qui.  U  i|iuint:  K  qu«  pi 
-G  a.  p.  iD-  —  sfl',15  EF  «Il  molt  en  «oufferaî  g.  f.  ;  y 
$996  II  p.  Qu  nv  l(%  D  pTOode  ou  que  1. 1.,  i'  p.  ne  1 
S9g;  B  El  neponiuuit,  OEFD  HtAis  u.  ~  90M  EIHTt 
G  p.  uni  p.  —  WO'y  Alinéa  dann  II.  H  ».  H  a  espoir  o. 
A  tciitre.  —  ffû04  KF  si  corne  mol  t  c.  apert«.  —  IWO 
fet  e.  ;  <iEF  or  c«st  our«.  U  a  eestc  eure.  —  S()06  A  liqu 
(ÎD  quele  v.  »,  p.,  EF  q.  v.  île  11  p.  (F  vendre). 
vertie  dansM.  V.  soit,  G  II.  —  )"M(S  HK  i|iiclf  x. 
»»/«  lia/vi  I>F.  E  miri  roolt  —  !«'I<(  «i  pi.iis»;*5  \' 
I>  Elle  m.  ut.  B.  t.     -    91H3  II  '"1  l 

lilll»  p.  aninr.  -     tmir-  F-  —  -l  c  r. 

y  Lelu  atiKoiaiic:  1.    < 


PLAINTES 

ne  dire  rien,  ki  ne  s'en  sent 
Bien  ai  cl  brief  a|tercctt 
0020    ki  par  en^D  tramis  me  fa, 

que  molt  ne  dnelt  et  inolt  ho  pl:iiiit: 
ge  ne  cuit  mie  qu'elc  n'aint  . . . 
Si  fait . . .  l*ar  fei,  maïs  ne  Kai  cni  . . 
Pnet  cstrc  qn'ple  aime  eelni 
qu'ele  [met  vceir  cbascao  jor. 
et  ce  qn'ele  sent  por  e'amor 
nie  fait  entendre  qu'est  por  meî  . . . 
Fercit  le  ja?    Ne  sai  por  qiiei; 
ne  cait  neient,  s^el  ne  m'ania^t, 
Oi-lO    que  oie  ja  le  nie  mandast 

Bien  puis  saveir  det»  l'altrc  jor, 
que  primes  fui  desoz  la  tor, 
a  ce  que  tant  me  refrnjirdot, 
de  si  buen  oil,  qu'clo  m'aiitot; 

O033    dea^Olone  m'en  apereellsse, 
ne  gG  d'amer  vilaînK  ne  fuHtte; 
ne  savcie  que  ce  eateit: 
onc  ne  fai  mais  en  tel  destrcit; 
se  ge  ettaae  tel  corage 

^<"M0    vers  la  reine  de  Cartapc, 

ki  tant  m'ama  qu'el  s'en  ociHt, 
ja  uies  cuers  de  li  ne  piirtÎHt: 
ne  lu  g:aerpiH8e  en  mim  vivant, 
se  ge  setlsae  d'amor  tjiut, 


S8S 


,G 


^  A  t|til  ne  aime  et  qui  qcd  h,  EF»le  le  verte  qui  ne  le  a.;  H  sel  ne 
'^^  *îEF  scD  I».;  OD  «CD  d.  —  !Mt22  Et'  ge  ne  croi  paa;  E  ijucle  ue 
A  uiaiut.  —  W2^  Et'  Ela  unie  bien  m.  n.  b.  c.  ;  A  mais  âz  ne  sui.  — 
M*!»  j).  c.  cir  neinl  celui,  D  p.  cv  e.  que  cOKt  celui,  n  p  ce  e  aime 
•entre.  —  UU2i  A  mW  ici  le  vcm  Îf033,  mm9  sVrf  rw-n^  D  omet  le» 
'^>~rH)3L  ~  lK>2e  i;  iiuel  H.  por  soie  t.  -  01)27  H  cest.  -  OOÏS  A 
^  ^  ^-  par  foi.  —  ftft2H  .îc  ne  euJt  pas  seul  no  m.;  (il'  ne  croi  n.;  E 
W31I  EF  ijuc  e.  ensi;  0  ne  me  m.  —  0031  El"  peu  ».,  DH 
1  u^  l},  —  U')82  A  qiuDl.  —  90S-»  omis  datut  K.  A  o.  s.  b.  o., 
S  11  des  lorc-s,  EF  dîvuH  ssdont  (F  a<luot),  V  des 
-ir;  H  dituorK  v.  —  «038  EFH  ainz.  DG  aine; 
«L  —  :W!l!)  I>  se  gâ  en  e.  —  9(i4t  ilF  quele 
t  mes  eors  del  sien.  —  ^U43  y  t  m.  v. 


SES 

9045    coin  ai  des  ier  matin  â\m». 

Molt  m'en  est  plu»  Iiels  cist  pnYa 
et  luolt  ui'ea  plaist  teste  euntroe; 
molt  par  fie  ier  bêle  joruee, 
quiint  in'arcHtui  dcnoz  la  tor 

9050    0  ge  rccoilli  eestc  aumr; 

molt  eu  Hui  plus  et  forx  et  fiers, 
inult  m'en  coiiibutrai  volontiers; 
qoant  de  s'amor  m'a  fitit  le  don, 
molt  me  metrîti  en  abandon 

9055    0  do  la  mort  o  de  la  vie; 
hiirdeiiieiit  me  done  m'amîe. 
Se  Tnrnu»  la  vuelt  desraisnier 
molt  U  cnit  forment  cbitlen^ier, 
molt  11  cuit  rendre  ^nint  estor; 

9060    quatre  mains  m'a  doné  amor. 
Ainoi-s  mnlt  fait  orne  liardi, 
aniorâ  molt  toat  l'a  cuaapri. 
Auior»,  molt  doues  vasidiigcs! 
AiiiopH,  molt  (;ivi.  crcistrc  burnages! 

ÏK>G5    Amors,  molt  es  de  graiit  efforzl 
AmofH,  molt  es  retdes  et  forx! 
Amors,  tu  m'as  molt  tost  conquis; 
en  poi  dure  m'as  gi  soriiris 
que  gc  ne  puis  repos  aveir. 

9070    Cornent  le  porm  el  wiveïr, 
que  ge  li  ai  toteotrcic 
lUH  dmërie  et  ui'uinistiéV 
Manderai  li?  . . .  Tais,  fols,  ne  faire, 


(HM&  A  loi.  —  9U16  tl  pla«  blan  meit  Ht  tôt  ces!  p.  — 
et  iiiielz;  (JFDH  luc  |>.  lio48  <:![  Uone  j.  -  M049  K  jupstni,  b^ 
D  desaor.  —  l'050  P  o.  g.  ciiillL  —  IW51  A  me  c-,  IIEK  i;i'in\>, 
plaii  V,  0  et  plus  c.  v.  —  W6Z  A  ma  C  —  imi4  U  Uml  ui.  m-v  " 
m.;  A  m.  men  in.  aim;  «D  a  ».  —  IIOSS  î)  ms  m.;  V»U  m»  v^ 
vie.  —  !iu^t>  ('KII  tua  dnae;  F  hArdiameut  ma  diic«  n  -  S^ 
loiigîer.  -  i>U6S  nK!'  > 
\m'A  H  len  cnlt;  U  6ur 
ru.  I.  atiaspri,   ]\_ 

fnrt  OU".  Ki  II 


PLAJKTES 


S37 


uff  lu  deirt  jiaK  flor  tei  :itr:i>re. 
ÎK)75     ne  fiiîre  tel  fienblunt  d'iimor 

dont  te  repentes  alcan  jor  .  . . 

(îe  De  m'en  enit  jn  repentir  . . . 

Ne  faire,  ou  se  deit  iiiolt  eovrir; 

ne  deit  \m8  tôt  non  cner  mostrer 
'.>08<>    a  femme,  ki  la  voelt  amer; 

nn  poi  se  faee  vers  li  fier. 

que  de  l'iimor  ait  le  dftiigicr, 

CAf  se  lii  femme  le  naveit 

qn'el  fiiRt  deHun,  il  s'en  plaïndreit. 
WiBTi     Lcn  deit  feiiune  faire  doter, 

ce  li  deit  l'en  pws  toHt  inustrer 

(fome  l'en  est  por  li  grevez; 

de  tant  aime  ele  plus  hbcz  . . . 

Ce  est  tôt  veir,  mais  neqnedent, 
9090    H*elc  ne  set  de  mon  tjilont 

et  que  ge  l'aim  en  tel  manière, 

)Ce  crieD)  que  el  rosort  ariere. 

Se  ge  a'amor  pert  a  mon  tort, 

bien  a^reie  deaeni  inort. 

Dolee  amie,  bole  faiture, 

vostre  nmore  m'a  mis  a  meRore, 

{MIT  voH  me  plaiii,  por  vok  me  doil; 

icr  m'esguardîiHte»  de  tel  oil 

qne  tôt  le  mer  in'en  tresperça." 
810(1    Donc  l'en  Bovint,  si  »e  pasma 

et  rechaï  el  lit  ariere. 


I>  mfe  a  toy  a.,  KV  pas  eul  a.  —  9075  £F  aanlj.  —  9077  «( 

'^i*  firiMA  A     H  Np  ne  ui.  c.  —  BftTS  H  mea  botue  le  d.  m.  c,  D 

■«  ••  il.  m.  hicD  c;  FO  aan.        *Mr,9  (i  pas  loin  b.  c.  m.  -  flOSO  (îll  a 

''  d'^it  a.,  EF  »  le  f,  (|uil  (F  que)  v.  a.,  D  que  il  veut  a.  —  9081  li  de 

*^M  y  f.  \vD  arott.  —  IHJK4  A  qail  f.  iWnoz  et  se  p.;  EF  quele  fust 

""»  KK  Femme  d.l.  (aire  »i  ;  I»  l'aire  f .  —  Sii.Sfi  I»E  tout.       ôus: 

"«;  KK  dk"  Il  ijucat,  —  iWSf»  E  laime  elcs;  F  tant  lo  aiii».*  p.  a.  — 

:(-7r'    -  ftoou  A  ae  el.  —  Oiini  (tllli  cIl-  t.  m.  -   ".101*2  n  qael 

r,i  D  que  se  r..  t}  quole  r.j  AIH!  resortc.  — 

'  90V4  l>  b.  auroi  iL  la  m.  —  91)95  Atinéa 

jikfur  A,  V.  a.  ma  tarte  (V)  sanz  m.  —  tMiUT 

0  111)  Lora.  —  eiot  A  r.  Iluec  a. 

32 


338 


I-AVINE  EN  COLtRE 


il^ 


^'^ 
^l 


Tote  naît  fa  en  toi  manière 

qae  il  ncn  ot  bien  ne  repoR, 

ne  por  dormir  n'ot  sun  oil  dos, 
0105    Tote  Ift  nuit  fa  en  dolor, 

ne  li  nnieiid:!  po»  le  jor; 

/s'il  ot  lit  Ditif  devant  iiialtrait. 
'Ile  jor  après  noalz  li  vait. 

One  ne  pot  monter  en  cheval, 
110     a  811  gent  dit  que  il  a  mal; 

en\iron  lai  plorerent  tiiit. 

en  l'ost  nen  ot  le  jor  déduit, 

ne  il  ni  ot  ris  ne  joé; 

inolt  par  furent  tnit  esfreé; 
9115    près  ert  del  jor  de  lu  biittiille, 

il  criemcnt  <pren  lui  ne  défaille 

et  que  il  ne  ee  puieine  iiidier. 

quant  il  en  avra  le  niestier. 
Lavine  fa  ans  en  lu  tor; 
9120     Iiien  matinet,  oiîl  :\\  jor, 

revint  a  la  fenestre  ester, 

vers  l'oflt  eomença  a  guarder. 

saveir  se  el  verrcit  son  dru. 

Molt  longuement  a  atenda 
9125    s'il  la  .vcndrcit  ja  re^'uarder 

la  0  se  soleit  arester. 


yiOS  et  9104  omit  dam  A.  D  aot  ne  bîBO;  0  qn!l  n.  c 
I»104  H  navoir  I.  e.,  C  nen  ot  I.  c.  —  9105  (iEIl  dolors.  - 
B.  I.  a.  prou  H  }on\  It  alej&.  —  Rt07  fîTI  tA\  ot  ru  la  m 
ttius  GR  il  ot  le  jor  (G  ei  I.  J.  ol)  assex  noal.  —  UlûS 
sor  c,  GD  al  c.  —  titlO  H  dbil;  III  qutl  avolt  m.  —  gtti 
F  pnr  orent,  —  til  12  F  o.  l,  en  ont;  H  norent  le  j,  d.,  G  a. 
0113  IIF  oe  ni  ut  ne,  E  H  ni  »t  ne.  -  OlM  EF  ains  eatoJ 
O  m.  60  f.  —  011.1  H  est;  y  li  jor».  -  Ulliî  H  peoronl,  t) 
EF  et  creiDoieot  ;  GEFQ  que  en  (EF  qiifu)  lui  ne  faittn; 
9117  DF  et  qiiil;  KF  puLot;  F  rt  ifnfl  .)>,  E  ut  «tae  ll.j 
Vendra  an  grani  m.,  K  ati  Jm  '.  a.  m  ;  I>  wu 

atinM  data  EH.     F  fil  en  cd  '  '  i<i  11  Au  ».; 

^U  point  du^^^di^.«  lo  j  ,   (i  til  V     ~    ^''^^ 

it;  D  «■^^^■LU  <-'"^ 

A  i^^^BMji 


CONTRE  ÉNÉE 


Sâû 


Qaant  ele  veit  qu'il  ne  repaire, 

niolt  A  grunt  duel,  ne  8et  i)uc  faire. 

prient  qne  s'amor  ait  refusé. 
9130     ,Ce  est',  fait  ele,  ,veritt-, 

qac  ma  mère  ma  de  lai  dit; 

de  femme  H  ext  uioU  petit, 

il  vnolt  le  dednit  de  pardon. 

D'aime  se  niu»<leu  putains  uon. 
01.H.Î     S'on  Ganimede  a  avnec  sei, 

afiez  II  e8t  ur  poi  de  mei; 

il  e4)t  uiolt  lunfi:uement  en  ruit, 

A6  garçons  meioe  8od  dednit; 

qnant  a  menr  u  els  son  ^U, 
O140    de  nale  femme  ne  11  ehalt. 

Baer  sera  or  la  femme  née 

ki  a  tel  borne  iert  mariëel 

Molt  avra  de  lui  bel  eonfort 
_^  et  belo  amor  et  bel  déport: 

î*l-lîi     il  l'esparpiereit  longuement 

ne  fen  prendreit  lon^uen  talent. 

Bien  vei  que  de  femme  nu  soiug; 

il  n'a  de  tel  déduit  besoing; 

onc  ]mi8  i|ue  sot  i|uel  \oU  amer 
S*l50     ne  deigna  celé  part  guarder; 

puÎR  qu'il  me  vit  a  la  feucstre. 


[^"3"  G  q.  nu  le  V.  Dil  oi  r.  -  ei2S  11  dolente  en  est  -  9120  KF 
1^  n  ne  lainl  ne  «uiug  ncn  «U,  G  iine  Muior  «ait  crient  refase;  U 
»I3()  KK  pu  fu)  dlflt  ele  mal  ai  fait,  il  cest  t  el  v.  provue. 
'*^»**«n/  detur  rem.  V.  la  notcK.  —  »IS1  F.  corne.  —  !I133  H  1.  d. 
'i  voldrolt  il.;  KF  don  g.  —  9134  H  n.  st  genae  potriaa  non,  EF 
^<iJi  1.  fcme  novi  U  tuûmes;  Al*  maies.  —  011)5  et  9IS(î  omis  daru  H, 
Karcon,  K  Be  g.  —  9136  G  e.  p^dt  de  moi.  —  9\SH  A  a  garçon.  — 
^-  ui«ne  a  a  aua  srnfant,  C  q.  a  a.  m.  ses  fais.  —  9139  ri  9U(>  omijr 
1.*  Mdlt.  —  914<J  Al>  ne  n.  f.;  O  molt  li  est  pou  do  femex  uiats; 
!  ItuD;  A  dame.  —  9142  <>Ft.  gent.  —  9ïrJ  H  car  de 
>'.  A  bon  c.  —  9144  II  et  tiUii  soUu,  DH  et  bonne  a. 
û  dnn$  H.  Il  sil  I.,  F  il  esp.;  A  espamera.  — 
Uleut.  EF  nen  aroît  gaires  de  t  (F  quil  u- 
dra.  —  9147  H  i|iiil  na  do  f.  s.,  F  que  des- 
iC  F  aios:  y  (piil.  —  91  Si'  F  p.  que  m   v. 


:U0 


ÉNÉk  SE  MONTRE 


qne  li  ai  fait  sareir  moD  estre, 
d'î  CHtell8t  il  »  nul  fner: 
de  luei  veoir  ot  mal  al  imer. 

91 5&     Molt  me  prmnst  mielz  Kneas, 
se  g'ellRfc  ICDdiiz  le»  (Iran 
et  qo'cHHSc  braies  chalciecH 
et  lasniere»  estreit  litres. 
Il  a  ascz  garvotiH  o  hci. 

OIGO     le  peior  aiiite  mielz  de  mef. 
fendue  troevR  la  l'hemÎBe; 
maint  en  i  a  en  son  servise, 
l(ir  liraieB  savent  avalées: 
iflsi  dcscrvout  lor  tKtldocs. 

niGr>     Maldite  seit  liui  tels  nature 
d'orne  ki  de  femme  n'a  cure; 
il  est  de  ee  toz  costnmiera. 
Molt  par  eKt  malvaie  cist  niestiers 
et  molt  par  a  fol  eseiënt 

9I7(»    ki  femme  lait  et  home  prent 
Ge  TamaBse^  se  bneu  U  fnst; 
mei  fnst  molt  l>el.  se  li  pletlst; 
quant  li  ne  plaist,  ^cl  laisserai, 
et  sel  pais  faire,  gel  barrai. 

9175    se  en  Tiion  cuer  liaïr  le  puis; 
molt  a  ennz  l'amerai  pois, 
car  âovent  aime  l'eu  tel  rien 
dont  il  li  peiaë  al  euer  bien. 


9I&3  B  et  li;  EF  eut  f.,  UH  oi  t  —  U153  F  para.  f.  —  9lâl  H  i 
mit  c,  D  a  molt  mat  c.  —  lll.v.  H  les  f.  <!.;  (ÎKF  se  jo  c.  f.  ri.  —  »I5"| 
Ml  JS  inlerverlûi  ilans  KF.  KF  lot  braies  tontes  d.,  0  ut  aeunte.  ^  V]&SJ| 
et  les  l.  de«lai:bies,  Gai.  bien  atocies.  —  Olâu  U  11  a  aes  g.  arpc  i.  -^ 
9160  G  le  poi  ce  &.;  EF  &.  plus.  —  91St-<Jl»5  omis  dans  G.  A  lor  dit 
E  le  scrvisc.  -  9162  H  inolt^  EF  il  en  a  ui.  «u  son  s.  -  9l(U  VEmU 
ï  les  b.  -  '(165  EFor  I.  n.  _  yuifi  F  Ilotup.  -  wHiS  0  M.me.  w-Kb-J 
H  Maudit  a.  li.  iteu»  m.  —  HI8)>  H  «ir  m  IH?»"  l'EF  ipic  f,l,  —  'JlîlJ 
luiilt  me  f.  bel  (1»  h[.>n).  —  HIT  l .  U  jt-  1^  \    ^V 

»i;i  F  et  se  jo  piiiB;  EF  >l  le  f''"    " 

imifl  trover;  (il 
*        rpm.      }( 

E  .1  il^^^^Bl 


■ 

^^^^rai  SE  REPENT                                      341             ^1 

^^^^ 

Se  il  amer  ne  me  vdlKint,                                         ^^^^| 

1         9180 

il  esgaardAtit,  si  coottcntist                                       ^^^^| 

t^^ 

et  otreiiut  qno  ge  l'amaHBe.                                     ^^^H 

^^B 

Nel  vueit  sofrir,  cliaitivc,  lasse!                               ^^^^| 

^^P 

ne  0  m'amor  ne  vneit  (tartir,                                   ^^^H 

^^P 

ne  8enl  que  Faim  no  ptiet  sofrir.                             ^^^^| 

W        91S5 

Tant  sni  ge,  lufic.  pins  dolente;                           ^^^H 

^^ 

ge  n'i  inetrai  ja  mais  m'entente;                           J^^^^Ê 

^^H 

corne  f;e  <-tiiilerai                                           I^^^^^H 

^^p 

qac  il  aint  mei,  tant  l'amorai.'                           ^^^^^^ 

La  dameiRcle  jxir  Haiiior                                         ^^^^^H 

9190 

démena  ^rant  docl  tote  jor,                                     ^^^^| 

ne  sareit  pas  qae  il  faiseit,                                   ^^^^| 

corne  n'aim^'P*  le  destreif^neit,                                   ^^^^| 

corn  il  en  ert  paliz  et  teiuz                                  ^^^H 

et  Uiz  mnës  et  i^i  ateinz,                                           ^^^| 

9195 

ne  poeit  beivre  ne  mangier.                                ^^^^^H 

^ 

Mai»  |K)r  sa  t^eni  alke»  liaîtier                           ^^^^^H 

■ 

socntre  noue  se  leva.                                             ^^^H 

■ 

sor  nn  dcf^trier  liart  munt^                                      ^^^^ 

^ 

mult  dct  tia  ^cut  mena  u  soi,                                    ^^^H 

L          9200 

si  re«t  alez  eu  esbaoei.                                            ^^^^| 

H 

Vers  la  c'xU-  chcvalclia  dreit,                                   ^^^^| 

■ 

la  n'arestQt  o  il  ttoleit                                            "^^^H 

■ 

tut  dreitement  desoz  la  tuf,                                     ^^^^| 

r 

ilnee  o  il  revQt  Tamur.                                              ^^^^| 

■          9205 

I^a  pucele  le  vit  venir,                                       ^^^H 

1    ttUU  Dct 

H  il  a.  mu  V.  —  916U  11  si  uie  i^irduti  A  et  c.  —  VtSI  K            ^H 

Pw.  —  OlMf;Eii  Ne;  1!  fiiirô.  -  DIW  A  menor;  E  ne  a  in.  -  «JIS*  F  de             ^| 

^.  W  ae  qucjo 

Li  D  ne  veult  s.  —  Hl^.'.  EF  je  ourtes  |».  d.    -   uiSii  EF             ^H 

If  tiL         itii.; 

EK  ne  mtb  i.  com  qulilirii;  L>  fora  i.  voui.    -  VIS»  D  q.             ^H 

Cî'JÎ'-*.     *''^ 

f'Htr.  dnij  f-m.     V   lai  twtfs.  —  'JIK!!  .Ui'ntro  datu  EMjEF.              ^^k 

•«»l    1*0». 

nilu  nuil  1     ~   HIil2  11  cornent  amors-     O  reru  e*t  omis              ^H 

•  *••  —  b)9%  KF  et  il  KD  ert;  OKK  [nUes.    -  ■Jl'>4  lUî  et  li  m.;  DF             ^H 

B^'^  —  0rtMi  (1  s.  |f..Mlo««lor,  EK  wfl  bomuies  rchaiHer.  —  1M147  It             ^H 
^"  *^  t**r  ,tnnt  w>  1        <ii'i^  n  .lit.   it  Kti    iitm  cIipvkI    —  »i»!i  n  d«             ^H 

<  <    V  ai  rusL  a.  CDz  el  gravol;   y  eêt;  F  n-              ^H 

HjjyHJIII^ 

l're.  -  92<i3  11  il.  «la  a  la  L;  F  tôt             ^M 

|_ 

.'  ' .   Il  omrt  iluec,  ou  il  r.  iMiitiei  L  —      ^^^^M 

342 


ÉNÉE  ET  LAVINIE 


eomença  soi  a  repentir 
de  ce  que  l'aveit  blaatengîé, 
et  dist:  ,Molt  ai  mal  espleîtié, 
trop  ai  parli^  coine  dpsvee, 

9210    ge  cnU  qn'amont  m'a  encnsee 
de  ce  qae  tant  eD  ai  mesdit; 
or  m'en  repent,  trop  l'ai  Bordit 
Belfi  dolz  amis,  tenez  mon  gage, 
molt  par  vos  ai  dit  g:rHnt  ultra^e, 

9215     ferai  von  droit  et  tôt  plaisir. 
Bien  m'en  devreie  repentir, 
ki  tel  iilaflrae  voh  al  mifi  sore. 
Ohi  lasse,  trop  ni'i  demore 
que  il  de  mei  ne  prent  (ton  dreit. 

9220    Bols  dolz  am>9,  se  vos  plaiâeit, 
nnz  piez  ii*eie  a  vtïstre  tref: 
molt  me  sereit  bucn  et  soef. 
ee  traireie  mal  ne  dolor. 
Gc  mcRparlai  par  grant  fulor, 

9225    ge  vos  Itlasmai  a  molt  grant  tort. 
Amis,  bien  ai  deseni  mort; 
se  vos  volez,  n'est  proz  ma  vie. 
et  se  vos  plaist,  si  hiiî  ^uarie,* 
Donc  11  retist  nn  dolz  regnart; 

9230    Eneag  giianla  i-ele  part 

et  a]>crvut  qa'el  Teaguanlot: 
donc  sospira  qae  main  ne  put 


9207  L>  de  ce  qae  tant  lot  h.,  Il  d«  eequavut  Vc^-^  t,^ 
L  b.;  «  quel  L  —  92«s  D  et  d.  or  »i,  KF  et  dist   ^<^vi  «i  ^  ' 
OSIO  D  ce  cuit;  F  loait  acuasee.  —  tf2N  KF  su»   v-«,->x«.p  »'  ""*• 
—  9215   Hl»  droit  C  a  vostre  p.;  EF  d.  tous  f.;     l^WVll''  *ot  * 
EF   CcrtPR   lilen   men   îlot  r.   —    »lï'  OKFO  i\i\e  \      ^lii-Jt 


0  a.  1.  cotouie  rt..  lîF.H  Or  nip«t  ii*b 
iltlPti  II.    RK  dil  vos.  —  !'Ï2'J  1 
OEH  net»  I.  -  y224  11  je  ai  |  l    _, 
gv  Ittj  hlaatni;,  HtiEF  blioiQ  v(>.«  ti, 
H  bleo  aurole  d^jj^^F  bleu  un 

VliH  — .^^^^^^^  ^''  ""  ■  P' 


fjilf 


Abl. 


Wî 


■V*"iîft  ui 
"X_v-   tu. 


Toit  BÎ  boFOQ,  ki  Tout  veU, 
aVn  ijuot  niolt  tuet  apercelt; 
eotr'ela  le  dii^nt  II  plneor: 
.Tel  guardiiDt  a  en  celé  tor, 
se  ses  tMiaseU  eu  ert  crettz, 
to8t  nos  Bvreient  reeeU/.: 
Be  tuit  li  altre  l'en  erecient. 
molt  ha»tivcmcDt  se  rendreient" 
.Sire',  font  il  a  lor  «eignor, 
«veez,  molt  e«t  hele  la  tor, 
mais  il  a  un  piler  lai  saa 
U  alkefl  pent  vers  vos  v&  jofl. 
Veez  com  la  maisiere  e?t  plaine, 
U  pilere  drciz  et  l'oc^  re  maine. 
Molt  est  bêle  celé  fcnestrc 
lez  cest  piler,  de  i;^  nnr  destre, 
mais  il  s'i  esta  uns  archiert) 
ki  molt  traireit  v^  volenlien}. 
Sire,  car  \os  traiez  en  eus 
qae  il  ne  traie  a  vok  ra  jas." 
Un  poi  s'en  sozrist  F.neae, 
ki  entendi  molt  hien  lor  giis, 
et  neqnetlent  si  n'en  ^ruardot 
que  veiant  el8  l'uil  n'i  tornot 
Mais  al  trespas  li  refaioeit 
aleuD  HenMant  <inaut  il  vecit 
qu'il  n'catendeienl  pas  a  Ini. 
Itaut  pooieut  faire  andiii 

i  b.,  lùF  li  lins  d«  Mit.  —  92S-I  1>  se.  —  «2SA  11  omei  le; 
-  l>3n»  £  .ta  tvl  gwt  a,  F  II  a  IkI  fçardc,  ODH  T«llv  garde 
»oa  cusHcU  f4toit  V.  —  1125$  F  ilov4:us.  -  U23'J  L>  \e  c. 
ttnt  ninlt,  tuut.  se  runileroioQt.  -  îtiii  Aliitia  ihna  H.  — 
(  vtsKi;  I)  iiiuU  par  0.  b.  i-,  t.,  EF  or  pws  voir  b,  X.;  U  a  la 
u».  ■  »24!>  UD  1.  le  p.;  FD  vers  d.  -  »24H  cf  1»25U 
«stoit  U  u.  H.,  O  ni.  îtoc  eslolt  u  a.  —  t>25<)  HE  qui 
P  a«  a-,  £  en  s.  —  !<iJ4  F  i|.  e.  bi«n  tous  I.  g.;  II 
H  lea  iças.  —  <J25J  M  et  nfpor<|uaiit;  £  si  lagar* 
(  EF  ■).  V.  e.  se  retoroott  {V  sea  r.).  —  9257 
IBt;  F  M  .iiitre  pa».  OKI)  M.  a  t.  —  'Ti5S  II 
V  quti  il  InuKiit.  '.ti-V-i  il  et  quii,  A  tpttnt 
MardoicDt  anbediii. 


ON   PRÉPARE 

d'els  eagiiarder.  de  senblaot  faire. 
Quaut  il  se  rciniat  cl  repaire, 
si  comença  a  sospiror 
et  la  daiucisele  a  trctihler; 

9265     mnlt  lor  fa  grios  la  départie. 
Cil  re^unrde  sovent  «l'aniie. 
ele  tetideit  «a.  main  ver»  lai. 
Il  traietreot  ntale  nuit  andoi. 
Tans  ne  pot  pas  l'altre  oljHër, 

9270     ne  poeient  lor  cners  oster. 

que  l'iins  de  l'altre  ne  ]>enR]i8t 
N'I  avcit  cel  ki  rien  dotast, 
De  il  de  li,  o'ele  de  Ini, 
qn'il  ne  s'entraînassent  andui. 

1)275        I.ei«  triueK  faillirent  a  tant, 
teinolte  ot  en  la  eito  grant, 
il  n'orent  soing  de  plus  atendre, 
vint  milie  en  vont  lor  armes  prendre, 
prennent  lialbers,  lances,  esetiz. 

9280    Li  r«B  Latins  s'en  est  îssnz, 
et  faÎBcit  ses  dens  aporter 
desor  cni  deveient  jurer 
fil  ki  pouibîitre  se  deveient, 
ÏBKi  corn  pori^ark^  l'aveient: 

9285     qu'il  ni  avreit  nul  altre  phiK 
ne  mais  Eneas  et  Tarnn». 
altre  ne  s'en  efttremetreit, 


9'MÏ  M  oen  pooicnt  lurt-a  plu»  (.j   E  regunler.  —  V 
IL  ~  92(14  D  vmW  et,  la  d.  et  a  t.;  E  Ot  li  piti:el« 
P  m.  fti  g.  la  I.  d.,   Ey  m.  l  greva  lor  d.  —  ^'2(Mij 
"^éyanloit.  —  y267  11  et  elc  tcnt,  GEI»  et  el  t.  -  ît2fiS  I' 
trcDt  a.,  A  BÎKDe  fusoicot  iiahciliii.  —  9249  U  L{  a.  o.  p 
f —  9270  (iKFII  oen  pormt  iV  :  i.  c  .  DMl  sa 

►  92TI  H  »  L   -  II27Ï  n  ni  fit  i.  ■  nîl  ni  a.  i\w 

•627.1  et  tl274  intfrvfitiî»  darui  II.     A  delC   —  U2T-t  II  ^ 
(—  9275  Mtn»  tUinHi  ilans  A.     ''  iMlii-r-»  ■>  -'tuf,  ' 

HO.  g.  —  9277  11  nil:  F.  de  cli"i,  ■■>,rt  t-o. 

[p.  h.  proBeni  c.  -  93fiiï  UH< 
les  d.  -  'im  fil  —Kl  n 
UTofoar. 


LE  COMBAT  SINGULIER 


845 


9305 


tlu 


ne  mais  d'eHprnnrder  ki  veintreii 
TurouH  CRteit  toz  désarmez 
et  fa  desoz  Lanreote  es  prez, 
800  destrier  fÏKt  traire  apn'-R  ttei, 
porter  ses  armcn.  hou  eonrei. 
Eneas  viot  de  l'altre  part, 
A  eui  merveille  t<L-nb1ot  tart 
que  il  ellst  pris  o  perda. 
Li  Trof^D  i  sont  renn; 
les  montaignes  reHanbeoent 
de  lor  amies  qnc  il  |Kirtnent. 
U  reis  l^atins  tist  le  charop  faire, 
en  m»  Iok  a  fait  toz  retraire 
et  le  cerne  bien  cslargir. 
^nprés  a  fait  a  toz  banir, 
ne  lie  mncve  nus  d'ola  por  rien 
^.^ue  il  veient,  o  mal  o  bien. 
Un  pailc  ot  entendu  cl  pre, 
desor  sunt  li  den  a  porté 
et  les  idres  it  il  creeient, 
de  desor  mi  jurer  dévoient 
Turnus  et  Eneas  andui. 
U  reis  et  cent  baron  m  lui 
desraisnoent  le  tiaireuient, 
et  ki  jnrot  premièrement 
Lavine  fu  «us  eu  la  tor. 
o  el  demenot  ^rant  tristor 


^^tor»  lie  g.  i[.  vaintcroit;  <i  fore  soi;  ¥.¥  de  g;.  'Jl'Wt  Alinéa 
021»n  Àlinia  •lana  D.  GI»  «t.  —  92^H  D  cstoU  t  —  92yj  D 
E»  OU  p.  —  m'Jl  el  *i2'.tli  omU  danM  A.  —  92!*!)  Alinéa  ihinii  (iKï. 
-  0300  H  et  louz  ks  fist  uierQ  traire,  KK  bien  Ips  u  f.  en  uns 
ft  traire,  a  en«tu  Ivti  a  trestos  6ùb  trairt);  l)  en  loiDKi  A  (itiz. 
K,   Wt  crier  et  b.;  A  Et  piiùi.  —  <j:io.i  II  ipic  nus  ne  se  m.; 

II8U4  riKFli  vole;  Il  que  <|ae  II  vole  tn.  o  h.,  V  (lull  ea 

A  ou  li  (lf.'ti  lurent  a.,  V,  desenre  ».  1.  il,  yomi,  D  d.  y  »,  L 

•17  H  Mftd  ft,  1.  i,  nnf  i,  ciirtivoienl;  OK  ijue  il;  X*  muft  W; 

1  H  deen»  le»  iliex,  A  d.  d.  aus^  KF  de^or  i|ni 

*    —   itSin  A  et  li  b.   -    9311  <JH  devise- 

A  cTI  iittl  j  .  F  (|iii  jiiuroit,  CEI!  iiiiil  Jure- 

Mt.  —  ^314  F  ou  elle  fwoit;  tl  demdiw. 


;:t4ti 


ÈN'ÊE  DÉFEND 


.■f^'^X 


9315    de  80D  ami,  que  ele  veit 

ki  près  de  sei  combatre  deîl 
Ne  set  cornent  l'en  avendra, 
aogoiaiiiose  est  graot  peor  a; 
en  fjon  coroge  a  esguardé 
et  bien  fermement  proponé, 
se  Eneas  i  est  oris 
0  par  son  enemi  cunqaU, 
qu'el  se  laira  jior  nue  amor 
obftïr  aval  jus  de  la  tor: 
ja  enprés  li  ne  vivra  ore. 
"Molt  se  demectë  et  molt  plore 
et  toi  les  deus  sovent  reclairae 
qu'il  ^uarisseut  celui  qu'elc  aime. 
.Molt  ai',  fait  ele,  ^etl  mal  sens, 

^'dîM}    ne  m\  mie  de  buen  puqiene, 

quant  meij  amii*  neu  a  ma  nianelie; 
il  en  feriHt  iiiolt  miel/,  de  lance; 
0  se  li  etlsse  envei^ 
mu  j^uimple.  bien  fust  eupl^é, 

0335    molt  en  traneliattt  Uni  mielï  s'eapec. 
Tnrnns  en  reeelïst  ciilee. 
Poi*{>en8ce  me  aui  trop  tuit. 
aveir  deUst  de  meie  ])art 
nue  eotrescifrue  a  «est  besoio^j 

0340    mais  se  il  a  de  m'anior  soing', 
ci  me  verra  a  la  fencstre, 
molt  en  de\Ta  pins  bardiz  e«tre." 

«Slj  DlJEI"  i|tielo  vooit.  —  y3!6  H  tiuiloiic  c.  s*  dcvoî!  ; 
pre«  de  a,  KF  ijue  de  c.  pre»;  (»EF1>  estolt.  —  yilT  II  que 
y  a.  —  Oâlii  E  puriteiac.  -  9320  H  b.  f.  et  ponieiise,  V.V  et  » 
p.  ~  93ÏI  y  que  seDeas.  —  9-^22  DEF  ne  par.  -  îi325  II  L  i* 
9ZU  II  j.  por  sMuor.   -  i)»2B  II  vmrt  et.    El"  Fonunut  s.  d; 
p.  —  «324  E  et  niiili  s.  I.  d.  r.,  F  et  s.  1. 1.  d.  r.;  li  fonneni.  —  9i: 
tîsseut  que  plus  ùmv;  F  qui  Itlnie.  —  'J3'2V>  D  m.  ».  e.  f.  elle  m. 
FM  de  gnnt  p.  —  tiSSl  rt  »332  </nh>   'lani  H.    ]>  (|.  Il  mieux 
m.  —  fiSaZ  A  amel  molt,  d.*  ^>  'if-    —  !'35:i  W  c»r  su.  —  W" 
i/iimerfw  ifri»M  11.    K  vtnr'  «J'iC  E  l  -  r  gTii^our  c. 

HI>E  inen.   —  ilï88  P  ».  J^  au  \\X  un  cntrc»eiag,  H 

«jUgnc;  A  H  son  b.  -  u:iM  a  *       'i9H  n  cU  ma,  U  m 

.::i.;  U.^E 


SES  DRorrs 


347 


Anccm  qne  nutt  d'cls  s'i  armast, 

ne  que  sttiremont  i  jnradt, 
034.^     montra  Enea»  ea  raison; 

toi  Bei  li  reis  et  H  baron: 

,Seipimr,  mon  ilreil;  moritrer  vo8  voil 

qne  nel  me  torneiz  a  orgoil 

que  par  force  voîlle  «onquerro 
9350    altrni  enor  ne  altnii  terre. 

Do  ci  fn  mes  ancestre  nez, 

ki  Dardiinns  fn  apcles, 

de  ceste  terre  s'en  ala, 

en  la  nostre  s'edetia. 
0855    Molt  fu  for/,  aem  et  molt  rcaqui 

de  son  li^^nn^e,  truis  \mi, 

ki  Troif  lÎHt  et  le  dunjon, 

et  se  li  enpo«a  kod  nom. 

Mes  père  fu  de  8on  lignage, 
9y60    molt  dnra  Troie  en  grant  l)ama|re,  « 

dea  i  que  li  Orea  le  conquiKtrcot. 

\À  dameden  dllnec  me  pristrent 

i;n  m'enveierent  el  ]>aï8 

dont  mes  ancestre  fu  nais; 
n3ti5    otreiee  m'ont  tote  Itaire, 

ki  fu  mon  aivc  et  mon  Iiesaivo. 

Quant  arirui  en  cest  pai». 

mec  mesages  al  rei  tramis. 

quil  me  coosentigt  eu  sa  terre: 

*    filt  ne  q,  il  s.  J^  i'  ne  ii.  nus  deU  «or  Bstns  j.  —  1»S4rt  I!  If  r. 

t->    tout  sot  i.  r.,  EF  1   r.  lentenf;  GlI  et  si  b.  —   934S   IKJ  que 

tcBci,  D  qiw  n  ne  me  lori;  A  uiKtomoÎE.  —  «35»  OEF  âuior. — 

[^«  ze,  G  I>lcl  —  93i  I)  et  t.  n.  edetiai  («  et  e.  L  n.,  Il  eo  1.  n. 

«via.  —  »3&J  £F  boni  aues  v   ■-  «H.Vî  H  deMcendl,  Y  trois  i., 

cL—  Ô85T  A  (lui  fond*  T.  ~-  1*83^  A  et  qui;  (i  le  u.  —  USm 

_  b.  -  ÎW«1  l»  la  c.  —  0S62  EF  Adont  (F  ot  dont»  li  (iriii  l>ieii 

•Uitic^  luf  p.,  GII   ut  c|iie  par  la  force  le  j).    (!  <rjvttte  tiruj:  rtrit. 

—  ns<13  H  li  oostre  deu  taont  en  tnoiia.  —  n3ti6  £F  tlttnneo 

U  Italie.  —  9386  H  q.  f.  ta.  aïeu  et  m.  tnwftve,  £  qui 

y  qD«  eritca  fa  a  meo  avie,  0  qui  fii  non  aive  et 

4irL-,  A  bcfuib-e.  -  Oîii;7  EF  q.  arpKtai;  C  quant 

E  que. 


348 


TRAHISON  DE  IJi. 


0370    ne  li  sordreit  ja  par  nici  f^erre. 

Î1  me  manda  soe  merci 

(}ue  bien  BeUsse  ce  de  fi 

que  la  terre  m'otreiereit, 

0  8a  Hllo  la  me  donreit. 
9375     IsBi  la  elaim.  vcdqz  sui  ci 

toz  ]ire2  de  desrait«nier  issi. 

Gc  vei  que  Ttirnus  la  chaleuge; 

aeie  seUr8,  cornent  qu'il  pren^^, 

se  ge  i  Hui  veineux  ue  niorz, 
9380    que  mes  liz  o  tôt  sou  esforz 

scgnrement  n'en  :i\t  ariere; 

ni  ait  mul  cd  uule  mamerc; 

senz  nul  regaart,  senz  nnle  dote 

s'en  tort  ma  eompaîguie  tote. 
0385    Et  se  ^e  pais  celui  eontinerre, 

ki  nio  deaforce  eeste  terre, 

bien  vos  pramet',  fait  il  al  rei, 

,taiit  l'om  vivre!'/,  que  ja  par  nieij 

ue  sereiz  descretlz  de  rieu: 
0300    vuHtre  terre  maintenez  bien. 

Mais  donez  niei  a  nue  part, 

0  vostre  tille  par  esguart, 

0  taire  pnisMC  une  cité, 

après  vos  aie  Tenté.  • 
0305        T.i  reis  et  eil  k'ilucc  esloicnt 

bien  Tasetlrent  et  otreient 

1I3ÏU  D  nt-'D  s.},  par  tivm  f.  -  9372  W  i)ue  uo  t.  bleu 
ji)  ».):  ItKH  Ju  dv  6.  —  U:ii3  H  tiuu  U  lu  L  motrcott.  Ë  qt 
iiiiitriolt;  <:  n  fi.  -  9-174  OIID  &volc  s.  f.  m.  c).  (Il  aoaofi). 
Por  eo.  —  îtSTfi  G  prea  snl  a  a.  l;  F  del  il.  —  Vi37'  G  (i. 
calcnçe.  -  »S78  H  seur  voïl  eittro  nom  «)ui!  p.,  DK  .iuh-z  tu 
i|uil  {).>,  GK  B.  s.  c.  que  p.  lE  <|iii  p.),  A  soU  bien  r.  voin  pu«T  si 
«i  et  n».  —  WJM)  E  tous  ses  o.,  F  t  urs  o.  —  uaS3  EK  i.  r. 
s«ii  revoiat  me  c.  t.;  Tl  s.  Awt.  —  M9&  GD  cofttiti.  —  ttSfett 
l'KK  quu  aie;  B£P  vl)»k>ugv,  D  iloffi^nt  yeetiie  t.  —  1>3»8  ET 
i)c!itni5  p.  II).  —  S3Vt  KF  tant  ooid  rtrrt-^^,  hhIo  rien; 
serai.  ~  MM>e  GH  maloteurmi.  —  VMtéÊÊÊm^ .  U  auc 

î".    (1  PII»! 

im.  -  'tsy 


PART   DES   LATINS 


840 


qne,  s'en  bataille  eet  le  jor  mora, 
AHcauiUs  0  Sun  esforz 
s'en  puet  aler  tôt  (iDitemont 
04(X>     n  Mtiiitalban  MeUreiuiMit 

un  iiieiii.  Kc  il  vueit,  i  Rejort 
(VilDec  avant  plus  n1  ileiiiort 
Kndcmcnticrs  i\ne  il  |tarloeut, 
ieele  fin  qu'il  dcvinoent, 
O-irtfi     uDH  chevaliers  de  la  cité 
ol  que  il  ont  por^iarlé; 
vint  aa  altreH,  si  lor  a  dit: 
,Mt>lt  DOS  {Kion  prisier  petit, 
qnant  por  nos  tox  ne  met  Turonn, 
9410    et  8ome8  altretant  u  plu» 

qae  cil  ne  août  de  Taltre  part 
Molt  par  a  ci  malvat»  CHgiiart; 
Dor  un  bouie  nos  somes  mis; 

se  il  i  est  more  ne  conquis, 

0415     si  8ome8  tuit  eu  tin  vcinvn. 
A  honte  ftoroes  rcvertu, 
se  veinenz  i  CHt  hiii  Turuus 
et  Ëneas  ait  al  dettus; 
a  maie  gent  avron  afaîre. 
toz  tons  «crou  mais  tributaire. 
Frano  chevalier,  ne!  sofrez  Ja. 


'97  OH  i|up  »e  U  (0  ail  i)  ust  vencuz  nt  ((i  eO  m.  —  9386  EF  e 
"^  (F  (I  fl.  e.),  —  tt3!){)  II  neu  iioiin  a.  q.  -  94i)l  G  IIo(|um  n.  i. 
^'  »e  U  pUist.  —  ÎUII2  <îll  «1.  en  ^vmt  ni  .1.  -  9403  OH  Jitfim, 
**P.  —  94U4  11  et  rine  celé  f.  d.,  DE  li  tiii  et  qnil  la  d.;  DEF  des* 
**•  —  V4«S  II  (l«The.  -  \t407  H  as  a.  V.  44ijn  E  que  p.  n.  t.;  D 
^  A  sa  niai.  _  fMIOGKII  si  h.  -  «un  que  ne  soient  cil  a.  p  (F 
p.).  ^  0412  11  r«(5Mi,  GD  agart;  EF  vilaia  o.  1MI3  H  siui;  K 
Kounies  t.  m.,  F  s.  il  1i.  s.  tut  mis  -  U-II4  11  et  sv  H  est, 
■U  y  i-.;  1>  iDofe  ou  occi»,  Oîll  veiiqu»  ne  ijria.  —  9415  H  si  se- 
.  U  «.  s.  t.  morl  ut  T.  —  !mi>  II  serons;  EF  a  moit  gnnt 
^B416  ri  U4IT  piacét  dam  H  apréë  Ui'H)  et  omiu  dana  (i. 
'  H  a.  T.  i  est  V.  —  !)4I7  D  et  £  eu  vietiC  d.; 
on.  —  1M10  U  t.  jore  mais  el  nés  t.,  Il 
-   tl42l    tntiiittinet  dan»  A,   noi   dénies 


a^o 


ÉNÉE  EST 


combatou  oos  a  eels  de  la, 
ne  U08  tnetou  en  tv\  uiHgare 
8or  un  seul  horae  eo  aventure/ 

9425    A  tant  HeHliiiiise,  ni  teri 
nu  Troïën,  mort  l'abuti; 
cil  fa  eu  es  ie  pas  vendez. 
h\  torneiz  est  recomenciez, 
luolt  en  i  versi'  en  poi  d'ore, 

9430    d'ambesdeuB  parz  se  eorent  «ore. 
as  fers  des  lauce»  se  reiiu^rent, 
a  cenz  et  a  milliers  i  innerent 
fie  ne  puis  mie  tôt  nomer, 
molt  sereit  fort  a  «conter    ] 

9435    ki  i  josta.  ki  I  cbaî,  ' 

kl  morz  i  fu,  ki  labati. 
mais  raolt  s'cntretierent  forment 
il  ne  e'espargncnt  de  noient 
Li  reis  vit  la  pliose  meslee; 

U440    la  liu  qui!  aveit  purparlee, 
li  estut  tôt  en  fin  iruerpir, 
ni  s'en  comeuv'a  a  f<rïr. 
Entre  ses  braz  portot  ses  deus, 
il  nés  teneit  neient  a  tens 

9445    ({u'il  li  peUssent  rien  valeir, 
ne  nul  guarant  par  els  aveir: 


9422  A  o  c.  -  !t423  G  a  t  m,  H  pof  t  m.  —  0424  El 
desor  11.  h  ;  E  tnl  li.  —  'M'îh  Alinéa  dunti  D.  A  Realewa;  E  b.  es  n 
F  s.  «n  6US  feri.  -  nUi  GEF  abuti.  —  Wl^  11  ctkT  I.  L  e.  c,  EF  U  i 
fil  (F  est)  r.  -  9439  DE  eo  veissicz;  H  versa.  (1  versent  ~  fltfJ 
descoTroui,  EF  •tenrrftiprrot.  —  04:t2  II  si  que  enE  ou  rler  k  noEDi 
dambe«(teiiK  pars  bien  se  reqnterent,  F  U  an  lett  autnut  bieo  rum 
I)  fivrettt.  —  ft4;i3  li  tor,.  —  (M34  EK  racouter.  —  «435  U  nm  . 
}.:  H  qui  (uieiis  feri,  DE  et  qui  eh.,  G  qui  i  feri.  —  B4M  H 
m..  £  liqucb  fu  ai.;  GEFIf  ubutl  -  MA'M  umri  ttiaÎJi,  ti  ridIj 
fnrirent  f.  —  lU3b  G  L  a.  scntrcpargnuut  n.;  H  uni«f  it,  m 
nul.  -  B43U  miv  aitMriu  dann  £.  —  944U  D  qnîl  onni.  — 
Il  tmito  g.,  Il(«   I.  e.  toto  degnerpt  r.   —   Wi42    1>  conntiuK.  ^ 


jportct.    —   '.1444  ïi¥,  mai»  il  dm  tenoit  pu  a  L  t,fe^  ttuv  ij^i^  ^J 
HP»  lAimieiit;  UDF  iiiici^^|^9446  A  qui,  V  *\iui\  W  vii^uttj 
3pvr  e. 


BLESSA 


351 


en  to8t  foïr  inlelz  »c  flot 

({n'en  tir/,  le»  deiiH  ijn?  il  {lortiit. 

ËDCiu)  t^  (oz  désarmez, 
9450     vit  que  lî  plai?.  entJMt  iiieHiez, 

luolt  l'eu  iienn,  dolcn/.  en  tu: 

a  son  col  pend!  son  esca, 

eelc  part  point  isnelenicnt, 

crie  et  hac1i(=  a  sa  cent 
94'i5    qne  il  se  traient  tuit  en  bw 

et  (|iie>  n'i  ait  mais  joHlt-  pliiH. 

Molt  les  tdasteufi'  et  dit  lor, 

qu'il  K  vtielcnt  tolir  l'enor, 

ki  ont  la  parole  troblee 
94(30    i|ne  II  reiit  aveit  porparlee; 

sa  bataille  H  ont  toleite. 

Asex  l'rie.  main  jHîi  enpli;ile. 

il  ne  paet  mais  remaindre  a  tant. 

n  lor  fait  0  son  hna  »ien))lant 
94(5.''i    qne  il  se  traient  tait  en  ans, 

n'i  ait  jost^^  no  nialfait  pins; 

angoi»4SU8  ert  a  desiuesare. 

Uns  arehien  trait  par  aventnr*-. 

il  ne  visa,  ne  pas  nel  sot, 
9470    el  bra£  le  tiert.  qu'il  degetot, 

la  saiete  fieha  en  l'os; 


»MT  £F  eL  -  941S  A  que  en  ses  d.  —  044»  AUnéa  dan»  IID.  E 
^  9i^i  K  H  V.  (|.  li  p.  L-rt  m.;  L>  ert  touz  m.  —  UUl  F  luo  pesé, 
?eui  G  et  d.  r.  —  (»4&2  U  a  mu.  —  *J4S:t  (i  vint  —  1MJ4  H  c. 
,  D  criott  et  hooit,  K  il  pri»  ei  si  b.,  (r  a  halti*  voiii  crie; 
it  ori»  bMit«nicnt.  ~  'J45A  K  qoe  II  ni  sli  loe  j.  p.,  ¥  t<i  i|iie 
..  (ill  ni  ail  j.  ne  nal  fait  plni;  D  jcte.  -  0457  H  Molt  Ica 
;  G  Formenc;  IXSEF  dbt.  —  \UiS  (i  qan  U  li  vent;  tlDK  onor.  — 
qmnt  U  i.  p.  not  t  —  9in<f  y  «agardue.  —  9|l>1  K  coillolte.  — 
n  lor  rabaii  a«  bnu  uœbUnt,  (•  i  n.  p.  remanoir  a.  t.;  Il  p, 
M«t  II  A  tr<'|><e  I.  f  s  ,  li  A  Si*)!  (leus  b.  lor  f.  s.,  D  II  Inr  « 
»tm  t.,  Kt'  »ft  91  rriuîi  »  voiii  muli  gnni.  —  Mn&  H  qutt  «e  tral- 
A  9l  quv  naa  dam  ae  ficrv  p.,  IKj  ut  ()ail  i  vtii  nul 
n.)i  E  ne  riea  f.  —  11460  rf  *I7(I  intervertin  linng 
garda,  (i  il  al  v  n^  niaiii  iwn  pot,  KF  mal*  ne- 
-  »47u  F  qui  d. 


352 


NAPTAKABUS   ET 


li  braz  ciifla.  Bcmprca  fn  groe, 
o  l'altre  main  la  fleohe  en  trait. 
iDoit  durement  le  ter  i  )uiL 

047ri     La  plaie  li  dolut  forment, 
mené  1V.n  nui  ha-stivcment 
AacaniUs  et  li  baron, 
colchié  l'ont  en  sud  paveilloD 
et  enveievent  [[Herre  tost 

0480     nn  buen  mire  ki  ort  eu  Tost. 
Tnrniifl  Pot  bien  aperceU, 
miilt  par  tu  liez,  quant  ot  veU 
que  Enea^  esteit  navrez, 
niult  hastiveinent  s'ent  armez, 

9485    monte  el  cheval,  destort  l'enseigne 
et  ih»i  a»  Huens.  uns  ne  s'i  feigne 
qu'il  ne  Ëcre  sor  Troï^ne. 
Il  B'eBlai8He  parmi  les  rens, 
bien  licrt  de  laiiec  et  mielz  d'cepee, 

d490    mainte  sele  î  a  délivrée: 
ne  li  poeit  nns  (fontrester. 
Enuiz  sereit  a  aeonter 
toK  cels  ki  abatn  i  furent, 
ki  i  ferirent,  ki  morureut 

9495    mais  grant  destrnit  en  tist  IMmus. 
Uns  Troïl'Hs  Nuptanabus 
li  dist.  par  alkes  de  noblecc 
deni08trer  voleit  sa  proece. 


94T2  H  tantost  e.;  £  mtnoia  seiupres  devint  tous  gros, 
^sBa  et  fu  tus  gros.  —  9475  KII  s  l.;  U  L  bnz.  —  9475  OE  dolo 
'W6  H  ignelcment.  -  m77  El-'  si  b.  0478  (iF  en  un  |i.  —  M 
q.  en  lojtt.  —  î)4bii  D  pu  loiile  tost,  G  i|ui  i  vint  tosl.  —  0161  mm 
néa  dont  EFIl.  OKFD  In.  -  \i4V>  H  m.  en  fu  ;  It  m.  £  1.  «i  H  oi  T* 
la  T.,  H  lot  T.  —  U464  U  doot  fiest  ignclemcni  a.  ;  U  est  a.  —  U( 
ilestrtLT;  I>  MBseigne.  —  «4*6  HKF  so  f.  —  9itt7  EF  i\w  il;  K  iei 
M  8Dfl  T.,  1>  8or  les  T.  —  fi4SS  A  II  seslesM;  lùV  il  lusse  vourm  tl 
dHua  r.;  Il  putro  l.  r.  —  114M(  EF  f.  d.  I.  l't  du  loniteo  (F  f,  liv  if  II 
uMft  et;  Ij  vmei  niielx,  —  941M)  I>  '^met  i.  -  U4WI  C!  net»  f  po\»if  nui 

1  fait;  tîAjIAlkl-  ti^K^HlMSIi  ( 


ET  TURÎTOS 

.Viwsal'.  fait  iï.  .estez  ariere, 

05<M>    ne  vog  oienejt  ea  tel  tnaniere! 
Molt  nos  caidiez  aveir  Bozprîf) 
et  toz  veiu'ii/.  et  tuz  cuntinig. 
Por  ce  que  Ënca»  n'i  est, 
ne  ciiîdîez  qae  nos  8'i  arest 

)505    kî  ne  H'eu  fnie  ilevant  voflV 
Mais  vos  avrcz  afairc  a  nos! 
Se  or  eateit  mons  Knea», 
IKtr  ce  ne  reererion  {ma; 
se  il  n'i  aveit  ctievetaigne 

9Û10    se  u^aifl  Heul  niei  en  la  coiiipaigne, 
si  Toldreie  ge  tôt  conqnerre 
vers  vos,  et  la  femme  et  la  terre; 
se  Kneas  ne  veneit  mais, 
por  ce  n'esteriez  en  pais. 

9515    Por  tant  com  puisse  arme»  baillier, 
gel  voB  cuit  ja  vendre  molt  ehier; 
a'or  n'esteH  maitttre  d'eRorcmir 
et  bien  no  vos  savez  eovrir, 
Ja  iert  uiolt  tust  venjance  pris 
de  noz  homes  qu'avez  ocis/ 
Naptanabns  le  parier  laisse, 
point  le  cheval,  vers  lui  s'eslaisse, 
0  molt  grant  ire  le  reqniert, 
desor  l'eseu  a  ur  le  fiert; 


35S 


1499  Alinéa  daiu  (1.    G  Bire  v.  en  tel  manlorfl  ;  P  dtet  ;  IID  tornez. 

SO  G  m.  toniM  ariere.  —  %»2  A  ot-is.  —  H.vil  (ilHl  oiMttmt  ne, 

[<).  a.  De  8.  «,;  EFI»  i  ».   -  9505  D  que,  EF  qiiil.  ^    0500  «D  M.  v. 

KF  II  Vus  cuacicnt  tonittr  vent  mm»;  Aon.-      yM'  A  are.    — 

DO  noH  r.  nos  p.,   1)  \i.  o.  ne  noua  rerreruDS  piw,  KF  p.  i*.  ne  r. 

(i  ne  reqoerient  nos  por  ce  pas.  —  1iûU9— 9'i|â  omi»  dan»  KF. 

ai  eiiit  plus  0.;  6  etsil.  —  V&lti  It  fors  qtie  tnoE  seul,  H  a.  m.  que 

K&ll   II  si  Iv.  ^  v.    -  OMS— Q61Ï  omis  tîantW.    Q  $o  DO  v.  Ë.  m. 

14  D  J»  por  co  nu  scroit  il  pais,  G  pvr  ce  dcd  Beriea  a  paU.  —  1)516 

•     -    «iftie  0  jo  le  V.  V   V.  m.  ch.;  E  je.  —  «511»  H  ja  sera  t.,  E 

S52'l  D  qui  soot  o.  —   Oâil  Alinéa  tlaiu  GII.  —  U5Z2 

aoco  baisse,  G  a  lai  a.  —  952»  IIKF  par  m.  g.  i.;  0 

ZS 


354 


ÉNÉE  ET 


9525    sa  lance  Ben  escolorja, 

(|n*il  Dcl  foudi  ne  ael  perça; 
onc  n'i  forflst  rien  Taleiiiele, 
ne  TurnuR  ne  mut  de  la  aele. 
Il  retiert  lui  sor  son  escu 

9530    que  d'or  en  altre  Ta  fendu, 
et  le  lialbero  a  deamaillié; 
parmi  le  cors  li  mist  l'csjiiô 
et  l'enseigne  jnsqa'as  penons: 
mort  lo  trébuche  des  arvona. 

9535     Turuos  le  \'it  tôt  freit  a  teiTe. 

et  dist:  .De  vos  n'arrai  mais  guerre, 
par  vos  ne  serai  mais  eonqnia, 
Ifùssié  m'avez  tôt  le  païs, 
plein  ]tté  ne  demi  n'en  avrelz, 

0540    ne  mais  senl  tant  o  vos  girreiz; 
livré  vos  ai  vostre  petare 
asez  a  escliarse  mesure." 

Endcmentres  qu'il  se  combatent 
et  s'entrociijDt  et  libatent, 

9545     Kncas  fu  el  pavcilldn. 
Aschanifts  et  li  baron 
environ  Ini  plorcnt  forment, 
pcor  avcient  de  lor  gent 


»5ih  UDE  U  1.;   OU  fors  on  (G  seo)  escola,   E  aescoloria, 
eiicoloria.  —  9/>2l)  EK  qni;  F  qui  li  toi)  (jnu  an  p^  (!n  il  nn  f.  ne  ni 
E  ni  ne  p.  —  9527  V  onqDeB  n.  f.  Ulenele,  tlF  tinc  ne  li  fist  riens 
aine.  —  «.'i2*t  DKK  ometteni  U  premier  ne;  D  T.  ne  w  ninel,  F  T. 
muet,  E  T.  ii«  se  uiut  -,  G  ni  m.  —  9A21  U  ainz  r.  I.  sus  a.  e,  ;  EQ  'I 
tiurt  IuL  —  9530  l)  de  lor  a  Isutroi  OF  deur  en  a.  ti  a  T^  A  qae 
a  Tratt  et  f   —   9531    ËF  lauberc  11  a  outre  paam.    —   0532  A  net;] 
Icfip'"'  P>  "■■  L  ^-  boute.  —  *A55'à  HD  j.  iiiia  p..  F.  daw*  p.,  OF  joS] 
penon.  —  9fiS4  dV  du  larcon.       !);i3J  E  T.  si  le  vît  mort;  A  voit; 
mort.   —  »â:iO  H  si  <!.;  F.  ef  i^nl  de  lui  uara  m.  g.  —  ttû37  O  a 


p.  V.  v.  —  9539  II  j:i 
quR  s.  t.i  It  qoe  t.  - 
il  point urv,,^fiL  uvsitfo- 


■ri  aiiroz-,  G  tcnrcB    —  95in  0 
.(."I  rlam  II.    A  pelure,  EF 
tiioh   u  cM-aritsQ  »i'puUure.   — 

„1i..r...    _     9iU   (i    Ot    il 
1    11,    D  et  A.   —    «Mh  ZV 


LE  UÉDECIN 


S55 


et  d'fllB  ineÏHDifH  tnolt  f^ratg-nor. 

9â&U     Ll  tref  demeineut  grant  dulor, 
dîënt  qoe  tuit  sont  mort  et  pris. 
Uns  molt  hneD9  utireii  Upis 
î  est  vennx  et  vit  la  plaie, 
senti  le  fer,  molt  i  esoaie, 

9555     Baveir  se  traire  Teu  purreit; 
oel  pot  aveir  en  nnl  endroit 
a  tenailles  n'a  ferrement, 
et  Eoeaa  erie  forment 
A  sa  maie  U  mires  rait 

9500    prent  une  boiste.  BÎ'n  a  trait 
del  ditan,  si  l'a  defitcmpré, 
beivre  H  6st;  qnant  l'ot  paraè, 
la  gaieté  n'eu  est  volée 
et  la  plaie  sempre»  sanee; 

9565    en  e»  le  paa  tn?.  Haintt  refu. 
Ij  ditans  est  de  tel  vertn 
et  U  obevrui?.  a  tel  iiatnre, 
quant  navrcK  est  tôt  a  droiture 
cort  al  ditau,  a  sa  meoine; 

9570    seit  de  faille,  seit  de  racine, 
de8  qo'il  en  a  le  col  psisué, 
si  a  son  mal  Uti  rcaané, 
et  se  li  fers  li  e«t  el  cors, 
I>ar  ce  l'en  estnet  vuler  fnrs. 

9575        l!Jicas  fn  toz  re<tanez. 


n  m.  «nt  paor.  —  dSSti  I)  triAtnr.  —  S6,'i2  TT  iio  m   b.  m.  <lel 

b,  m.  qiii  fn  etli»,  F   un  m.  b.  mies  et  estis,   0  u.  b.  m. 

—  tl^V1  H  voit.   —  U5&-I  <;FI1  le  fer  i  s«Qt;  D  si  1  untie,  F  n\ 

—    V4Û55  H  le  p.    —  tlS*»6  H  piiet.   —   8057  A  o  tenaille  bo  f.    — 

U  tmut  ut,  IleneiB  e,  durvuituf  ;  U  cria,  (î  rriott.  —  fi:>h&  V  luiei,  — 

iGËB  si  vn  Irait.  —   Vbn\  A  tIesiApe;  G  d.  d.  qaaat  lor  d.  —   !)â62 

b.  I«&;  EF  (ait.  —  V5G4  A  et  lediialle;  Il  toiitoifl  ii.  —  ^5nb  et  N5fi6 

lis  dtinK  H.    H  c)ue  en  ea  le  p.  t.  s.  tu,  (i  ÏHPcllvpaii  et  hiid.s  reftis. 

ï7i  nmw  daru  1>.  —   M66  OKF  icrant  v.   -    11567  G  bïeurettit.   — 

WV'O  El*  OD  a.  ds  r.  on  d.  r.  —  9h'\  Il  quant,  £F  très, 

•   a  mut  non  mal  oblie,    KF   nen  a  nrtn   m.  molt  lont 

«blie.  —  't&73  A  et  quant,  —  9'ûA  H  lî  ditcii  Icn 

—  uaTt  mm  (tlinrtt  ditn*  A. 


356 


ÉNÉE  GUÉRI 


molt  bsstiretneiit  fa  annes 
et  fiât  crier  par  tote  l'ost 
qae  toit  en  isMDt  o  lai  tost; 
n'i  a  ^rçOQ  ne  ewiiier 

9580    ki  ni  ait  l'erii  o  lancier. 

Molt  ert  ^ranz  ine8tier«  a  sa  ^Dt 
qaes  eecorast  ha^tiveiuent 
ear  Titrnas  les  alot  veneant; 
por  poi  n'esteieot  recréant: 

0585    en  la  foie  les  aveit  mis, 

tox  les  caidot  sveir  sorpiis.  — 
Si  ettfit  il  bafltîvenient, 
qaaDt  Eneas  vint  o  graot  geot 
MM  fist  ariere  reaortir. 

9500    Tost  en  i  firent  mil  morir. 
a  la  fuie  les  ont  tornez; 
donc  n'est  Kneas  cscriëz: 
,0r  i  ferez,  franc  chevalier, 
ja  vos  poez  molt  bien  veogier. 

9595    tome  sont  a  desconfitnre, 

d'els  eepai^ier  nen  aiez  eure.* 
Donc  i  fièrent  de  maintenant 
lî  Troiën;  eil  vont  foiant, 
que  ne  pueent  vers  els  deffendre. 

96<X>     Eneas  ne  volt  pas  entendre 
a  cela  ferir  ki  vont  faiant, 
mais  par  le  champ  alot  qaerant 


B576  HU  en  ealepaa;  Il  se  rcst  a.,  G  fii  coet  a^  A  seBl  a.  — 
dit.  —  S57S  A  qae  toit  viennent  a  lui  mole  t.-  VU  aen  t  —  Uï'tt 
H  ot;  GEU  aergaoL   —   95IM)  HEF  voiaU   A  qui  ni  viegne  tnire 
K  ofl  1^  UH  et  1.  —  ti&SI   E  M.  g.  m.  a  a  R.  p.  —  Ifô^î  G  quel  — 
que  T. }  il  mené  fennt,  U  a  coitant,  E  a.  Hâtant,  F  a.  cacant.  — 

ne  sont  tuît  r.  —   V5S5  II  so-ue.   —  95S6  H  cnlde  avoir  mni»  ou 

cuiila;  EF  s.  toiiB  |i.  —  fi567  II  aac-z  Itricment,  EF  prodiainemeat  —  f^» 
OEFL»  T.  o;  lïEi  un  guat  -  DôfeH  H  ariete  les  C  r,  G  qui  Ie*f  a»»^^J 
D  ceuB  f-,  EF  qUM  t  —  V5«(t  H  t.  on  f.  lors  mil  m.    F  emei  l  -  ^, 
F  eo  resoie  I.  o,  *         "V"-!  ';K!'"  -rt         '.^t9^  H  m  t^  K  '  *  i—i 
tnwb^IIvosb.  ■loaleMJat  — 

o.vj$  r>  fil  V.  f^  i^j^  vùi  t. 


PREKD  PART  AU  COMBAT 


357 


se  il  verreit  son  enenii. 
Mais  TDruufi  se  destornot  », 

9605    ne  voleit  celo  part  aler 
o  il  le  eiiidast  eneontrcr, 
car  tôt  apertement  veeit 
qae  del  tôt  li  mesaveneit 
et  fortuoe  li  et^t  contraire. 

9610    Ne  net  c<im  il  le  puisse  faire, 
car  molt  li  ert  mal  a  foir, 
nll  ne  voieît  encor  roorir. 
Eneas  nel  pot  encontrer, 
ki  molt  vuleit  a  lui  jogter; 

9015    qnant  veit  que  il  trover  nel  puet, 
o  molt  g;rant  ^ent  d'iluei'  p'esmnet 
et  vait  poignant  vers  la  v\tà. 
set  qne  tnit  sont  defors  el  pre, 
molt  en  a  poi  rcmés  dcdenz; 
n'i  a  de  toz  bornes  treis  cenz, 
tuit  erent  fora  en  la  bataille. 
Anceis  qu'Ëncas  les  aeaille, 
s'en  volt  l'une  partie  rendre, 
H  altre  se  voldreut  deflendro; 
coni  sont  as  portes  fermer 
et  vont  desor  le  mur  monter, 
nés  Toidrent  pas  dedenz  colllir. 
Encas  les  fait  asaillir 
et  fait  a  els  traire  et  lancier 

9630    et  escbeles  al  uinr  dreeier. 


9t>20 


îl  «t  T.;  D  01.  il  sen  d.  ainsi;  EF  no  m.  T.  piene[»9oIt  si.  — 

r  qiie  «le  |i.  Dosoita.  —  ysutt  y  pount  —  ï««7  HPEF  bien  a.;  EF 

-   (Wirt   DtîEF  iJe.   "    ftCOO— 1»6i:i  omU  ilaita  II.   —    ■ÙGIO  GEP 

Wtii  KF  Mt.  D  k  souffrir.  —  0618  AUnra  datuî  IKiKF.    A  pnet 

^  -'M;  A  0  IuL  —  9(H:>  A  «|in'  miconirer,  E  »|nU  t.  ne  le  poeL 

i,  V  «  luuet  —  iiBl"  11  par  1.  c.  —  iJttl^  D  bien  s.  que 

l^ihrtit  dit»  iU«;  EF  d.  aie.  —  WVi  E  est  p.  -  tf62o  II  n.  a  pas  domcs, 

I  dwlem  uie.  —  »6ïl  y  a  la  b.  —  ÎHÎ23  A  une.  -   9924  E  et  l. 

•toit—  9625  H  les  portes  corurent  fremer,  G  il  eorcot 

M2«  n  Aetus;  UDF  les  murs.  —  '.ll>27  H  nel;  D  ne 

^  et  cuiu  oe  t.  rccotlir,  F  dodflns  nés  v.  tecoUltr. 


^ 


TURNUS   PROPOSE 

LloDc  a  le  feu  fait  aporter. 
tôt  le  baile  a  fait  alamcr. 
La  cites  en  ^t  alnmee, 
en  poî  d'ore  est  tote  eabrasee. 
DûQC  entendent  al  fea  abatre 
lî  dteaia  plus  qu'^Y  «ombatre 
ne  al  deffe^dre  la  «ité; 
cil  deforg  i  fuFseot  entrt^, 
ae  fnst  U  îtm  kis  clesîorl»ot 
et  lea  entrées  encombrot: 
ti'i  a  plœ  de  retenement 
car  del  deflfendre  esteit  neient 
TnmiiB  a  eele  part  ^ardé 
et  vit  «fiprise  ta  cité; 
bien  sot  que  Eneaa  veintreit 
et  qae  ^naires  ne  detoorreit 
(\ae  il  avreît  la  cité  prise; 
a  fen,  a  flame  l'ftveit  mise. 
f>a  gent  ûst  a  une  part  traire 
et  nioâtra  lor  qtie  il  ¥»elt  faiie, 
hrienient  les  a  idïb  a  mison, 
,Seigiiûr%  fait  il,  , gentil  baron, 
tant  com  fortune  m'otreift, 
oibâflcons  de  vos  toz  bien  m'aîda. 
et  encore  le  feïasiez 
molt  volentierSf  m  petlHsiez. 


LE  CXÎMBAT  SINGULIER 

Li  dûu  ue  vuelent,  ce  m'est  vis, 
qn'ate  la  terre  et  le  pa!s, 
att  Truï^iiH  l'ont  tôt  doa^: 

9660    T08  60  âereiz  deserité. 

AseK  en  i  a  mort  por  mei; 
ge  DC  voil  pas  ne  ne  l'otrci 
que  DQS  do  ros  eo  face  plas, 
mai»  tait  vos  estez  Ioïd^  en  sus. 
A  EncaH  rao  combatrai, 
en  aventure  me  métrai: 
miclz  vuil  en  bataille  morir 
qne  vis  recreire  ne  foïr.* 
U  anen  conienrent  a  plorer, 

9670    quant  l'oïrent  issi  parler, 

mais  ne  li  pneent  aidier  pins. 
Tomez  s'en  est  poignant  Turniis, 
vient  a  l^urentt',  ki  ardeit, 
que  li  Troïëns  asiiilleit. 

fltt75    Tarnus  coriienv«  a  erif^r 

que  il  laissast  la  vile  citter. 
oe  la  destraiont  ne  neu  ardent, 
de  loîng  s'estaelicnt,  si  enguardent; 
toz  le»  nievë  arierc  traire, 

9680    prez  est  de  fta  bataille  faire; 
8*£neas  vuelt  o  loi  joster, 


3î>0 


IM5S  H  <|uc  je  plus  Eie  i-est  p.,  Ufî  qiio  ja  mais  aie  (O  aient)  cent 
^^  k)  p^  £  que  Jou  aie  cesti  p.,  F  que  joii  ja  aie  resl  |i.  —  MW  A  al 
ffoJea.  —  96(10  EF  nous  en  sonies  (F  enue»).  —  M6I  D  poi  de  œoî.  — 
^  A  li  deit  ne  voUont  gt  lu  croi;  D  oe  Je  ouctroy,  E  mais  ne  uoirol, 
^'  De  ne  le  loi  —  9668  D  y  f.  p.  —  W&i  H  m.  e.  v.  trestult,  EF  or  Koiea 
■"««  restons,  G  nain  estes  v.  tôt  1.  —  l»6«t)  H  men  m.,  (!  mi  m.  —  !i«67 
^  lia.  —  966^  D  ipte  vif  rctorn(^  oe  f,,  fi  q.  v.  ne  recToaos  f.;  EF  retroirc. 
^  KM  A  Tnîi  comenoerent.  —  «1170  G  q.  1. 1.  p.  —  lt«7l  poront.  -  !»«72 
K  ntcrtttk  U  vert  ntivanl:  Oraoîes  uiais  trestout  en  sus.  G  A  tant  buo 
«»  t  T.  —  9673  D  la  cite,  GFEU  que  ardoicnt.  -  9tt74  I>  qui!  ardoient 
opiul  bnrne,  OEFH  li  Troïen  et  assaluicnt  (EF  essiloieot).  —  «675  .lli- 
■■ài  ilaftà  (i.  —  »A7ri  II  Itissaseat  ^^o  e.;  DU  taisscnt^  O  là  cit  c.  —  tffi77  tt 
^>'i  MBtf  dams  U.  t>E  ne  nu  lardent,  C*  ne  ni  a.  —  967!i  G  en  I.;  (*KF 
Woisent  —  M7U  HEF  trestoz  les  r.;  O  rova.  —  9680  GEFD  la  b.  —  »6SI 
tf  W2  tmiê  dan9  G     A  EneAS. 


*i*srn^  *T»iiL  jil  porra  trover. 

£n«4S  ot  qae  Tunos  Jist 
raott  En  et  kk^  joîqs  s^eo  fist, 
del  tôt  A  tùt  Vi^t  l&i^ier, 
le  corahaiire  et  le  Utnieier: 
qaaDl  eomtwbc  se  vnetl  Tarnus, 
ne  neh  qa'eo  i  mBiT?  mniâ  au^ 
fie  eit  dednu  ee  eâ  defors: 
fàin  le  Tveh  pa.r  ^al  «m  ooix. 
T<n  te«  ï  fait  arîere  traire 
et  U  plaee  ntott  lar;^  i»re 
«t  I»  anws  tolH  oster. 
n«  lor  estoet  de  ries  doter 
qae  aas  ahre  si  mett  akak. 
par  fan  d'eU  éemt  en  içit  la  paû. 
De  toin  l^  e«tat  tote  U  g«it 
Seat  ahre  plut,  «eai  sairettc^ 
9eAi  menace^  ^bx 
se  reqaierert  as  fen  des  taaeeft. 
T^naa  paât  ko  éeetricr  moraDt, 
fieit  Eaem  d  piz  devuit 
par  $o«  la  ?aûe  de  TeMa. 
U  halbers  x  liaC.  ki  fen  la, 
que  o6ke$  Baine  ai  âla. 


DUEL 


361 


/Molt  to8t  resont  todu  en  piez 
O710  l  et  ont  le»  branz  (Vat'ier  sarhiez, 

\cqaierent  sei  œolt  ticrenient. 
TurnoB  le  fiert  premièrement 
de8or  l'eflea  i|ue  Vulcautt  fi»t, 
H  dens  ki  forant  entente  i  mis! 
OnkcB  tic  eel  eolp  n'i  parut 
il  ne  fcndi  ne  il  ne  (mi, 
et  Eneas  le  referi 
dettor  l'clme  dcl  brnne  forbï; 
an  «iiiurtier  Ten  a  abatn  : 
9720    li  rois  descendi  »ur  l'escn, 
de  Time  part  l'eschantela. 
TamnH  le  vit,  nmlt  g'exinaia, 
bien  Teit^  se  il  pnet  recovrer 
et  a  dclivTe  nn  eolp  doncr, 
que  tôt  estera  de  lui  fait; 
no  pnet  estro  qn'tl  ne  t^'esmait 
A  rescromir  sont  revenu, 
combat  sei  fortnnc  o  vertn. 

/Al  L'hapteïz  des  aleinele» 
en  volèrent  mil  estencelei*. 
Un  entre*ieD«  porta  Tumns, 
ficit  Ënea»  en  l'elmc  uns, 
onke»  mie  n'en  cRgmna, 
mais  l'cspee  parmi  briaa; 


972& 


9730 


I 


M  H  Hais  t.  r.  v.  s&llUii.  —  if7lo  GH  e  tous  aus  i.  —  !T7lt  EF  ai 

—  9113  fl  deiaii.  —  97lii  A  umiues  net  f.  ne  du  T.,  K  ne  11  nr 
ne  fundiit,  F  il  no  U  pu  fraif  no  feodu;  B  dû  ou  «e  mut.  —  '.ni** 
MB  cime:  OH  de  b.  f.     A  rrpt-tr  ici  ir»  rtn  !f7lH  fi  U7U.  —  8T19 

-  9T2U  D  dertia,  GKF  »vil»;  H  sus.  -  «721  H  te»4iiart(!U.  - 
loot  I.,  GE  si  I.  —  »7'/3  DEF  tvt,  G  vit;  A  cil.  -  '^724  E  et  un 
ni^ter;  F  jet«r.  —  9125  H  q.  t.  ea  m»;  D  q.  t.  i«n  de  mo  cor» 

|ue  il  sera  de  lui  tunl  fait.  —  !>72*>  H  mner.  —  9727  U  rcsont  rena, 
ruttL  —  972>  KF  si  su  eombaUot  parv. ,  IKîlI  cotnhatcDt  «ai  de 
(D  o  f .  T.).  —  97311  11  Oo  rh.  i  EF  as  ch.  de  a.  —  97.iu  H  voUi 
—  11731  omi»  ^ana  (i.  Il  mi  aatrc  cap  jeté  T.;  I)F  jet*.  — 
"oint,  F  i|ue  il  uiie;  A  u.  i-Kiçreua,  KF  ue  letparinia.  — 
I>    TinitiB    F  fti-f>  l.raiir  dacief  pw  Itli  b. 


TURNUS  EST 


OT^iJ    a  terre  ehict  une  meitiez. 

Donc  s'est  Torniia  molt  esiuiiiez; 
qnant  veit  qu'il  ne  Ta  dont  rÈqaen 
l'altre  raeitîé  geta  a  terre, 
parmi  le  ebamp  s'en  vait  fuiant 

9740    Tôt  truevë  enoombrô  devant, 
avirouec  esteit  la  place 
île  gont;  il  ne  set  que  il  face, 
fuiant  s'en  vait  tôt  environ, 
«es  amis  a^iele  par  nom, 

t*74b    Becors  et  aïe  lor  nieve; 

il  n'i  a  cel  ki  ja  se  maeve, 
toz  les  ont  mis  el  eopenir. 
Quant  Eneaa  le  vit  foïr. 
al  dot)  le  vait  siaant  derrière, 

9750    puis  li  a  dît  en  tel  manière: 
,Ne  veintreiz  raie  par  foïr, 
piaia  par  t'ombatre  et  par  ferir, 
Betorne  tei,  si  viea  avant.' 
Ëlneoi»  a'arestut  a  tant, 

9755    ea  la&ee  prist,  k'iluei"  ^is«it. 
et  Toranâ  de  devait  aeî  vàt 
une  grrant  pierre  ki  ert  mise 
piT  ehans  boner  et  por  devise; 
a  dens  mains  la  leva  de  terre, 
'U  ala  reqaerre. 

it  vertn. 


VAINCU 


368 


lez  la  bocle  fiert  a  rescn, 
que  la  lûerre  s'en  resorti; 
il  Del  qàassa  oe  nel  fendi, 
r6S    ne  de  uol  eolp  rienii  n'i  parut, 
Dc  Kneuâ  plein  pi^-  n'en  mnt. 
Dooe  H  a  la  ianoe  enveiee, 
de  molt  graot  vertu  t'a  laneiee, 
l'cscu  U  perça  et  fendi, 
9770     iiarmi  la  cuisse  le  feri, 
qae  il  cbal  a  fïcnoillons, 
veiaut  »A  peut  et  864  Itaions, 
ki  si  forment  s'en  e«criër«nt 
que  tnit  li  bois  en  reeonereut. 

A  genolz  le  vit  Kdiïhs, 
avant  ala  tôt  son  grant  pas. 
Tnruna  le  vit,  ki  poor  ot; 
qnaot  veit  qoe  il  avant  ne  pot, 
andeuB  hch  palniii^  li  tendi, 
et  puis  li  a  eriè  merci 
«Sîre',  fait  il,  ,a  tei  me  reDl, 
veiant  te^  lioinea  et  Li  frent; 
bien  veient  tnit  qnc  m'aa  venca 
et  tôt  ronqnis  par  ^rant  vertu. 
_U785    îîale  deffeuse  n'ai  vers  tel, 
I^rine  e«t  toe.  ge  l'otrei. 


GIi  tmfttent  (ien-  D  L  1.  bo  tan  c,  G  L  I.  b.  koIuqu  L;  EF 
rn,  H  de  I.  —  »7Ri  II  et  U  p.  laivrc  s.  ;  i;KF  i|tunt  I.  p.;  V  »e  t.  — 
!  ool  oc  perça,  F  qna  m  q.,  E  nais  n.  q.  —  HTM  E  n.  K.  point 
(uni;  lU'  BU  m^  G  DMuat.  —  ttTOT  II  ïxtn.  —  VléS  E  «t  (lu  iii. 
,  G  par  g.  T.  11  a  1.  -  HTM  II  les  m.  -  «7:2  II  U  g..  Y  «ea  geiUi 
les  b.  —  9'7i  E  qaî  fonneotes  itcn  e ,  F  qui  i.  f.  m  rescHercnt, 
Bî  (Inrement  scaoriamrt.  —  077-1  H  que  1r  piles,  EF  qou  les  tauaui; 
etîntcreaL  —  9TÏ&  mhu  oImAi  dutu  UIIOEF  HA  |Ç,  &U  E,  KF 
rerse  |F  «en«r)  le  rit  E.  —  ii77ç  E  t«Ie  {«n  md  cottnit  Ut  pa«, 
cort  le  grant  pv.  Il  a.  a.  plat  qse  W  pe«.  —  '>777  Alittia  (ùin» 
!F  eut.  —  HT7S  EF  merci  li  qaten  ta  con  U  |n!di  (E  leuOi  0  peut- 
»  IvF  se«  mains  ambe»  .ii.  I.  t.,  GII  antbea  detu  tes  mah»  I.  I.  — 
I  ot  pain  ai  U  cria  m.,  EF  et  dooccnrai  cria  tn^  i*  pnU  ti  ala  crier 
fni~9J9l  omiê  tUiTtJÊ  EF.  —  «783  GU  idm  h.  ot  na  g.  -  U7M  D 
■r  ta  g.  T^  G  par  ta  ff.  -   V7W  H  biea  L,  U  le  octroi,  G  vl  k»  1. 


364 


LE 


0  li  t€  lais  totc  la  terre; 

ja  mais  par  tnei  n'i  avras  gaerre, 

8c  tu  m'en  laisKes  vif  alcr. 

9700    6e  De  te  puis  pins  demander, 
tes  oem  serai,  a  tei  me  rent." 
Donc  priât  son  heirae,  se  Li  tent 
Eoeas  eo  ot  ^ant  pitié, 
Tiimns  li  a  Velrne  baîllié. 

y795    Ëndemeotres  qu'il  li  teudcit, 
en  son  dei  Tanel  Pallas  veit, 
qnll  li  toli,  qnant  il  l'ocist; 
tôt  son  grant  duel  en  retVeaohiat, 
quant  de  Pallas  li  rememlira. 

11800    Toz  teinat  d'ire,  si  sospira 

et  dist:  ^Tn  m'as  crie  merci, 
tôt  m'as  laissié  et  tôt  gueqn 
ceat  regue  o  la  fille  le  rei. 
Ge  cUsse  pitié  de  tei, 

0805    ne  perdissiez  vie  ne  membre, 

mai»  par  cest  anel  me  rememlirc 

de  Pallas  que  tu  oeesis; 

el  euer  rafen  as  molt  grant  duel  mis. 

JNe  t'ocirra  mie  Ëneas, 
mais  de  tei  se  venelie  PalIas.* 
A  icertt  mot  passa  avant, 
ai  l'a  féru  de  maintenant: 
0  le  Itrane  que  Vuleans  forja 
en  prist  le  obief:  Pallas  veti^fa. 
9815    Morz  est  Tumus,  tnit  ont  retl 


î)-S7  Hjetelesci.  —  H790  A  je  ne  le  p.;  (;  ten  p.  -  '.t:îHEP*ë1 
U  a  t.  m.  r.  —  »Ï92  EF  S.  elmit  prist  et  s.  1. 1  ;  H  Loni;  GII  pr&ut  -  *>' 
tiV  Alinéa  —  0791  A  Ittosie.  —  9795  1!  Dementlores;  G  tondit -K 
IIF  I.  P.  rit  en  son  doit;  G  vit.  —  lt"n7  K  qiie  li;  H  quil  t.  Pnllttq.v 
9700  11  leu,  OEF  li.  -  r.m  et  9S0II  omis  thim  GII.  —  9S02  I!  tl  UA 
E  lu  111.  I  tôt  et  g.  —  \}Wi  ¥  et  lo  (.  le  r.  —  »V(H  P  .le  e.  W«  p. 
9S05  GFDH  Qî  p.  —  mtn  E  de  cel;  A  men  r.  -  H^OS  E  en  cl  p.  s 
aa  g.  d.  m.;  A  mas;  F  mas  tit.  g.  dolor,  D  men  ts  or  g.  d.  —  9^11 
afa»  vengera  de  t.  P.,  U  de  L  m  vetijcera  P.  —  li**ll  A  skUlL  =j 
GF  urt  m.  —  9S15  AlisUu  iam  GFlt.    L>  lont  v. 


TUE 


%6 


qne  Rneas  aveit  vencn. 

dont  i  ot  Qoiflâ  mcrveillose. 

La  f^nz  de  Troie  fa  joiose 

et  cil  dolent  de  l'altre  part. 

Mais  neqaedeDt  dooe  lur  fn  tart, 

puis  que  si  lor  est  avenu, 

qn'Eneag  aient  receQ. 

Tel  sont  dolent  ki  font  semblant 

conteDance  de  joie  ^ant 

A  lai  se  vont  li  baron  rendre, 

li  reis  li  fist  enz  el  champ  prendre 

de  ses  barons  tes  fecltez 

et  rendre  li  les  formetez. 

Grant  presse  ot  entor  lui  le  jor, 

toit  le  reçurent  a  seignor. 

Il  n'ala  pas  donc  a  lauréate, 

ainz  s'en  retorna  a  sa  tente; 

li  reis  Latins  le  eonveia. 

Al  départir  le  jor  noma 

que  il  eaposera  Lavine; 

il  sera  rcis,  olc  reine; 

de  ce  fo  li  termes  asis 

par  lor  esgnart  jusqu'à  uit  dis. 

Lavine  ol  oï  et  \cU 
que  Ëneas  aveit  venea 
et  veit  qu'il  relomot  ariere. 
Cnide  qu'il  ne  l'ait  guaires  cliiere, 
qoant  il  ue  vait  a  li  parler; 

Toit  —  tt8n  n  joie,  O  Troie.  —  9&IS  GIÎ  omettent  en.  — 
ir  (]ainti  H  lor  letir  t.  0  si  I.  f.  t.  —  0621  Â  p.  qne  I. 
T.  —  9S22  omi*  dnrui  K.  —  0923  et  DS24  omiê  dana  IKl. 
EF  et  le  coDtieng  de  j.  g.  —  9S1S  OD  sen  v.  —  itsU 
)EF  et  rvndeiil  II  Jor  f.  —  HMfi  D  1  ot  tôt  entor.  —  »K3u  A 
anent  —  1)^31  E  It  aeo  m.  pu;  O  ilont  pas,  II  lors  pas; 
182  K  a.  en  ftlB  droit  a  s.  t.;  <!  en  r.  —  'JS33  Alinéa  dans 
ipouroit.  —  i^3G  hfjU  ometterU  il,  si  s.;  ÏH  serolt;  IC  ilres 
-  M39  A  enfC&rxj  A  très  qaa,  (IF  diui  q.  —  9â.VJ  loM  alinéa 
nolt  biea  t.;  G  »  oi.  —  U84\  H  et  v.  q,  san  retone, 
,  0  et  vololt  retomer,  EF  vit  —  9M2  D  qne  a. 
n  11  <E  cil)  oc  I.  uiont  ch.,  0  qite  gsire  ne  L  cb. 


360 


LAVINIE  SE 


dnel  ft  grAQt:  e1  l'eu  veit  aler, 

9845     plorc  et  ^ient  et  plaint  et  dit: 
,Molt  par  li  est  de  uiei  petit 
de  fol  plait  me  soi  entremise, 
n'a  soing  de  mei  en  nule  guifie; 
or  avra  par  ombre  de  mei 

9850    la  terre  et  le  re^e  le  rei; 
se  il  eu  a  tote  l'eiior, 
mwlt  li  sera  poi  de  m'amor; 
a'il  cât  aaiaiz  de  nrerité, 
iisez  me  menra  puis  fierté, 

08Û&    tornera  mei  el  v:il  deaoz, 
il  en  avra  tes  chastoU  toz. 
Ja  ne  m'avrai  de  qnei  nidier, 
si  me  demonra  ^ant  dangior, 
0  s'il  m'aime  ne  poi  ne  grant. 

0860     Toz  tens  mo  fora  il  semblant 
de  grant  orgoil,  de  grant  lierté; 
sovent  me  sera  reprové 
(|ue  de  s'amor  fui  prinsaltiere 
et  me  tendra  por  noveliere; 

9865     le  dangier  avra  do  l'amor, 

il  en  ventra  al  ohief  del  tor  . . . 
Foie  Lavine,  ne  t'enuit, 
s'il  veiut  le  jor  ot  tn  la  nuit  . . . 
Ne  m'enuit,  lasse?    Si  fait  veir, 


fiN44  UEF  quelle  Ion  Tait  t.  —  9S45  H  el  pUhit  et  gfeat;  A 
et  dit,  EF  g.  et  BONpin:<,  It  ]i.  et  si  dixt,  KF  p.  p.  g^  (j  et  p.  et 
et  d.  —  0846  EF  por  poi  ne  mner  de  dol  et  dire.     EV  ly' 
nnt    V.  la  notea.  —  UN47  et  9948  omiê  dans  K.  —  961M  F  de  m. 
9849  G  le  nom,  F  nombre.  —  SSôii  D  omrf  et;  Il  r.  et  le  r.,  A 
G  r.  de  r.  -  MSSI  F  ».  i.  ni  a,  G  et  se  il  a.  —  9^2  F  |toi  If  sera.- 
U  est  pou.  —  it9:->3  £  bÏI  est  toiiaus,  F  D  est  s,;  O  et  ail  ebt  sire 
A  lerita.  —  9àM  EF  a.  .mouaturm,  G  >■  man;  0  tost  reprove,  I 
vUta.  —  9e5&— 9S63  umù  dans  G.    F  en  val.  —   9S&T  1>  par 
as&8  H  a  me  mem  moll  g.  d,    —   <.)S&9  EF  et  sit;  A  on  po  « 
WW  H  wsex  me  f.  tII  ■«.;    A  men  f.   —   «Htîl    IIF.F  et  de  C  — 
asue».   —   %6.i  U  maiiior;  (îîl  siii.         '.tsiu  F  si  met.  —  «W^ 
UE  do  mauior.  -     '>s*^^  KF  uioli  désir  }>i  J  et  ta  o.    EFqrMtet 
les  noter. 


LINT  D'ÉNÉE 


367 


ïè  dangier  en  dellMtic  aveïr; 
il  me  delist  preier  d'amer 

et  losen^er  et  dangcrer 

Toi  ne  dire,  n'est  pas  mesnre, 
femme  est  plas  l^iblc  par  natare 

^5    qne  nen  est  oem  por  mal  sofrir; 
ne  puet  mie  en  son  cuer  tenir. 
Femme  est  trop  hardie  d'amer, 
molt  set  mielz  oem  son  caer  celer  . . . 
Par  feî,  cil  le  eeile  molt  bien, 
car  il  ne  li  est  de  moi  rien  . . . 
De  neient  mnsterreit  semblant, 
quant  ne  l'en  est  ne  poi  ne  gprant  . . . 
Ne  deigna  ore  ^'h  venir 
ne  seni  guurder  al  départir. 
Li  oilz  est  senpres  a  l'amor 
et  la  mains  est  a  la  dolor: 
la  main  met  l'en  la  o  il  dnelt, 
la  tome  l'oil  o  Vainors  rnelL 
Por  ce  di  ge,  se  il  m'amast 
al  départir  l'oil  me  tomast, 
mais  plas  li  fà  d'aler  ariere; 
bien  enit  qu'il  ne  m'a  gnaires  cbiere. 
Or  li  est  vis,  quant  a  veneo, 
qne  il  ait  tôt  escombatu 

Ï5    et  bien  eoidë  aveir  senz  mei 


Ï5 


I 


mni 


ttptaee  U»  wn  9871—9893  par  4  autra.     V.  la  notes.  — 

mw  dan*  «.    D  FUIe  ne  di.   K  Toi  nel  d),  F  Tel  oel  dirolo, 

'  di.  —  VSTS  D  que  next  homtno,  KF  r|iic  nent  nuM  faoïu.  — 

9977  II  hasiive.     -    9'i~s  V  hoinioe  set   hten,  F.  tinm 

yâ;9  A    clst;   D  reU.   —  uSSo    D  car   li   dcd   est   de 

le  il  d.  m.  de  lai  est  r.  —   iiisl   IJF  i).  H  nen  mit,   H 

E  quant  il   ne  lest  p«th  ne  g.  —  S6S3  H  clL  —   9%M 

—    9&bi    K   u  oel   sont.    —    «888   et  9SS7  omin  dnna  F, 

Mf  E.     II  Ion  mut  I.  m.  ou  len  se  d. ,  A  1«  miU  mètre  la 

ti  tniins  b  □  il  se  d.   —   ^Siff»  A  la  tomer  L  on  snor 

ca  t  t  -  Wfi2  H  b.  se;  D  miu  di.  —  9898  0  Beagardt 

H  quil  s  le  tout  r.,  <•  bien  qaide  svotr  e.    —   949K 

c  a.  s.  m-,   £F  tutinar  c.  a.  •.  tu.,   U  c«st«  contxae  ut 


DOULEUR  AMOUREUSE 

rpmir;  it  «Vn  vnelt  faire  reî. 

11  1)0  crk<ut  goaireâ  mon  ehaloipe. 

ne  \i\ii  mAÎâ  cmre  qu'il  me  prenne; 

<|uiint  do  U  bateille  e$t  «tora, 
l;>i!*.Mï     bii>»i  tn^  eitid*  melK  detore 

Q»  ai  gc  dît?     Trop  me  itcnifjîr, 

io^  oc  sera  ja  piw  veir 

que  11  liaiw  de  ctem  caor 

W  rrçuÎTeat  ja  a  je^g— ^ 
^"^    «^  M  aw  Toeh  ptMàre  a  miBh; 

«ûu  tm  MpfTMft  ai  ^nsfio- 

^laÏMt  MM  éMBdtafc. 

«4*    «  ai  <i  éi  ÉiiiiiAi 

^  ae  étor  «t  la  «Ml  a^ 
;^  w  m>*  il*  lin  «M  MkK. 

9Rî        Ia  faodto  jinHiE  -là/mn. 

>925 


^930 


9935 


coin  il  eeteit  por  1i  dcstreiz. 
I-e  jor  n'aveit  bien  duIo  feiz. 
la  Dnit  veillot  et  crt  en  pUir 
et  apelot  le  deu  d'aiiior 
ot  H  priot  lijult  dùU't^nient 
qu'il  nel  inenast  si  aisément 
Di^tût  861,  pai»  se  plni^^neit, 
ftoef  entre  aen  iUu?.  dincit: 
.Que  ai  ge  fuit,  dolcnz,  obaitis, 
quant  ge  tti  lune  terme  ai  a^is 
d'aveir  m'aniie,  de  H  prendre? 
Ge  ne  puis  uiie  tant  atendre; 
le  ternie  e^uet  luolt  abrei^er, 
car  l'atendre  ue  in'etit  legier. 
Pins  d'un  an  a  ore  en  un  jori 
Ki  anguisse  a,  mal  ne  dolur, 
molt  desirë  aveir  santé, 
et  ge  me  sul  si  afolé. 
c|aant  mes  niaU  est  de  tel  urine 
qne  ni  valt  for»  nue  mecine, 
que  de  eel  n'ai  nul  re^pit  pris. 
L'aniors  m'augoiaHo  molt  to-jc  dis, 
qne  ne  me  lait  repos  aveir. 
Molt  voidreie  de  ti  Kavelr 


I  A  It  nnlt  d.,  fi  le  jor  d.  ~  0923  G  il  oen  a.  —  9923  O  et  la 
lor.  —  11Û24  II  et  regretolt,  EF  si  a  —  fli»2.»  GEF  et  p.  lui 
B.  p^  G  fi  fl«  p.  —  9f>.1i>  D  lenz;  Y  t  ni  mis,  —  >,I9RI  y 
ï».  —  »932  H  Ne  porrv  mb.  —  MUSa  et  y934  onns  dans  H.  D 
a.,  G  «ODvleiil  a.  —  WM  EF  nel  soafierrole  do  l.,  0  car  do  1. 
1er.  —  01135  H  Or  ihirp  pIiiD  dim  an  un  jor,  T>  Il  »  pins  dan  un 
ir,  G  Plut»  dun  an  diireroit  uuk  jors;  E  a  nul  j-,  F  tm  cvitt  j^ 
Jon.  —  !Ki:>S  1>  (]i)I  ■  mal  ue  d.,  EF  qui  nnguîssoft  ust  p»r  d.,  G 
i«  qui  a  dolura.  —  Wil  H  m.  l'u  d.,  DEOF  tu.  par  dusir  (DE  de* 
d.  a  a  —  993^  A  me  sant,  G  mea  aui;  EF  vers  moi  uieicne 
ite;  DG  porfole.  —  9939  el  i»940  intervertis  data  X  EF  rjue  m. 
Ed.  —  9940  A  unit  deirir  t  avoir  ai.;  U  fore  qne  u.  m.  —  !I04I 
de  ce  lU  r.  p.,  E  el  de  c«l  aï  i.  r.  p.,  F  et  de  oo  nai  n.  r.  p.,  G 
«f  ma  amors  Boprifl;  Al»  ai  n,  r.  p.  —  uii42  II  Ainon^  O  ot  I, 
oit  t.  d.,  G  qui  euei  lutDgoiKxc  toa  dis;  F  aiuurs  mangoasput.  — 
ae  repoa  ne  nie  lait  il;  l>  (|tiil  ne  mi  I. 

KornnaniUjw.  IV.  24 


n.  PARLE 


^  r 


9MS    s'el  ne  tient  encor  en  l'amor 
dont  esprise  esteit  l'altro  jur, 
et  el  mellst  ponie  ge  l'aim. 
Ja  m'a  Ainors  pria  a  Hon  aira; 
il  ni'aeHulia  de  la  pacele; 

9060    paiH  que  primes  vi  la  dousele, 
ne  poi  mon  caer  de  li  ostcr 
Ne  fui  mais  destreiz  por  amer. 
Molt  par  i  a  estrao^e  ohotte: 
ki  bien  aime,  pas  ne  repose; 

^55  /,jo  ai  achaté  chiereineot 

,tot  le  délit  que  g'eu  atent. 
Mult  me  tarde,  molt  me  deinore 
que  ja  la  bêle  me  accore. 
Or  est  Fore,  s'est  repentae, 

99G0    car  cners  de  femme  tost  se  mae. 
Por  qiiaut  ne  fait  mie  :i  blasiiier, 
S'el  se  tarde  de  mei  amer, 
que  ne  li  fis  pro  de  senblant 
que  de  lî  me  fust  tant  ne  quant 

DU65     Forment  li  ai  me&fait  senz  faille 
que  Heupres  enpréH  la  bataille 
en  ea  le  pas  n'alui  a  11; 


9<J4&  Gl-T  SRiicor  M  tient;  R  en  tele  «.,  F  en  cel  a^  0  en  li  a.   " 
fM6  G  li.  ert  «.,  D  d.  dcnfroite  ert,  E  d.  soiisprise  fui.  —  9047  Art** 
i^ouiat  cura;  G  et  sel,  n  4^t  si,  D  et  elle;  EF  or  puet  (F  voel)  uvoir  <]■>'' 
ilBiit  (K  (|uun  toi  iu)  laUn.  —  9948  K  Amom  ma  bien  prise  en  sa  tuaio,  F  •>' 
aa  aDtor  Itieti  vu  sa  main.  —  MMi)  H  il  raa  aesebicd.  I.  bêle,  D  il  laa»^ 
C  1.  p-(  ^  '|ue  puis  (|iit)  le  puceU  vi,  F  il  la  oaase  il.  L,  (î  il  ma  ri  ioprii 
4e  I»  hwle;  A  il  aesch».  —  9950  E  men  ciier  de  It  ne  départi;  CKH  puoeJf.- 
JS.SI  (ili  puis,  OEF  tnmer,  —  1*952  M  d.  ne  siil  m.,  A  une  ue  ftii  à.  " 
VttiUt  l>  I  par  a.  —  ViQhi  H  petit  r.,  D  point  ne  r.,  F  ne  se  r.  —  9Bift— W 
«mû  dana  II.    GFD  gen.  —  H9J>tt  aV  qui  men  ikpent.  —  nss7  D  itmtt- 
—  09.'i9  D  a  cefil  ore  s.  r,  E  or  sest  ore  puet  r,  F  or  »eal  or  leBtI^ 
penlene.   O  or  coste  eure  «a  r.j    II  repentK).   —   996s  (<|l   omettent  iS- 
on  f.  iDoU  t.,  F  t.  renine,  D  tantost  m.  —  uiHil  G  oen  (.;  Il  pa«,  P  truR 
_    9t>fi2  G  a.  «tarde,  F  ne  «e  tarje.   —  99ii3  GFDll  car;   H  |wlnt;  (î 
gai  ">'«  û»Jt  grant  s.  —  9i»64  IIPEF  de  li  nio  f.  ne  t.  no  q.  (l'EF  w 
ur  ;:nint),  (i   (iik>  il  de   li   lue   ftist   niant.    —   9065   H  Mnlt  fi»>  g.  ("^ 
t.,  i  >KF  je  (Ë  ne)  li  lorfis  (D  meffia)  I.  m.  f.,  U  molt  grant  folie  6at-f- 
iùû  II  quant  lanloat,  G  qnt*  ja  loes;  EF  m«  b.  —  UDttT  ihmm  doiuB, 


DE  l'amour 


371 


mesfaît  l'en  ai,  pardon  l'en  ))ri. 
Ne  ui'eu  lïuît  porter  limitaient, 

ÎH170    oorroK  De  ire  longuement 

Aniors  u'a  Boni[ç  de  lon^c  guerre, 
maia  ki  mettait  nierci  deit  i|nerrc; 
se  l'en  li  meine  un  poi  danper, 
et  l'on  e*i  laiflt  alkes  preicr, 

O975    se  li  redeit  on  pardoner, 
quant  on  li  ot  merci  cri{!r. 
Wolt  par  est  buene  Tûfordanee, 
quant  il  i  a  ell  iiieslauce, 
et  molt  est  grant  rarivcmont 

Ï^OflO    d'jimor  un  poi  de  maltalent. 
Corroz  ki  trop  ne  dure  mie 
est  a  amor  eschamonie, 
molt  l'aguisi'  et  enasprist; 
quant  Vna»  de»  amunz  ue  marrist, 
9W&    molt  valt  apré»  iHcordemenz: 
ce  est  uns  renovelemeuz. 
Mielz  valt  uns  seuls  baisierH  iiprucf 
que  ne  faiseicnt  devant  nuef: 
se  n'esteit  l'ire  et  li  corroz, 
9ÎKMJ    no  scrcit  si  bncns  ne  si  prost. 
Ki  tonnent  a  eU  en  mer, 
plus  se  fait  lie£  a  l'ariver 
que  aHl  Taveit  seUrement 


I  MSS  0  m.  li  si,  ËF  méfiais  en  nui,  011  tnuffM!!  li  nui;  Il  tnerri  I.  p.; 
jp.  —  ï»973  ft  »ii:4  intirrrertû  ilan«  M.  KV  son  li  111.  iio  p.  di*  d.; 
I^iwa  d.  —  U97I  11  i|uj  iiiitfTalt  s  et  v»)i  prier,  KF  clti  Hon  l&ist  ud 
1^  Û  et  el  se  I.  longes  p.  -  mib  TiF,  ne  II  doit  nu  bien,  F  et  so  li 
bien.  —  «'177  D  m.  0.  b.  Ii  concordance.  -  ti»7s  A  m«lianc»;  F 
la  liumelluicbc.  —  IW7A  A  itnirt4iieiiif>nt,  D  raiinpiiienti  (i  bonn.  — 
datu  (t.  —  UBtti  11  fisciiuiiferir;  KF  met  ea  a.  grant  rïnierie. 
EP  ■■  fort,  (i  fonneDl  ;  yD  langnisse  (KF  angoiae).  -  Wt*H  A  uns; 
I.  —  BASA  et  1M86  otnij*  dnnD  D.  Il  m.  i  v.  li  rcrordctnenz,  KF  puis 
iDeOiemeDB.  -  yftS7  et  (ws^.  /mi"  •hina  II.  A  Mes  v.  —  0»î?Jt  KF 
jeri  li  ire.  WHH)  H  donc  ne  ntToit  lor  auior  p.,  0  ne  avroicut  si  sa- 
Ulitll  DGËF  qni  tormeoto  a  en  oele  mer,  H  ({ui  I.  la  en  grant 
—  tn<>3  ()U  p.  scD  r.  —  9»fl:t  ci  >.)>»»4  omis  dans  (!.  D  omrt  que, 
i  H  avait. 


r. 


L 


M» 


pasflee  aen?.  altrc  toroicnt; 
9995     quant  a  eO  peor  de  mort, 

ae  H  plaist  molt,  quant  sicut  a  port 
Si  fait  Binors;  molt  plaist  tormcot 
eDprùs  DD  poi  de  itialtaleut; 
bien  IVn  conois  dreit  a  m'aniie. 

10000     se  ele  s'est  un  poi  marrie, 
car  grant  desmesoraoee  fis 
que  demaueis  ne  la  reqni», 
quant  la  bataille  fu  tinee; 
niale  amistié  li  ai  mostree. 

10005     bien  le  couoIh  (pie  tort  en  oi, 
Noalz  lis  puis,  se  uoalz  poi, 
que  ge  pris  terme  si  lointaingl 
S'il  m'en  ])eisë  et  ge  m'en  plaing. 
c''est  a  bnen  dreit,  car  f^  me^fis 

lOOlO    que  a  nitîive  jor  eu  pri»; 

il  me  pettst  trop  loin  sembler 
aenl  a  demain  a  demorer; 
molt  est  bien  dreiz  qnc  m'en  repente, 
ae  mal  en  ai,  que  plus  en  sente: 

10015    Onkes  puis  ne  me  repenti 
del  tenue  qn'otreiai  issi 
fors  une  feiz;  cole  a  duré 
toz  tens  puis,  kj  molt  m'a  grevé. 
Molt  me  tome  a  grant  enai, 


9^5  G  quant  il  em  j)iiet  venir  a  port  —  9D96  n  et  îl  3C  «ettt  gH^ 
de  awrt,  Hl  juif  fait  grant  quant  est  al  port.  —    9097  — lUoDI  om»  d^^ 
O.    A   ce  ren  D  a'/trrètr.    V.  rAppeiuHc*  I.   —  99%  111  avulr  joie  ajin» 
m,  —  'i'À\n  III  ccrttis  dunqtics  a  druit  m.;  K  le  c.  —  lnoftti  A  que  cl  <■■ 
«oit;  111  vers  moi  ui.  —  U\m\  \\\  que^  G  molt  frant  tort  a  mamie fil  - 
|itiH)2  O  qnant  jr>  ilanior  nu  li  t.;  Il  qne  lors  manoirs,  I  qiie  lor»  tanls^' 
—   liions  m  que;  <î  q.  "  1.  b.  f.  —   Iihmi.î  1  b   c.  q.  le  tort;  F  Wcn  i»- 
oouolsi  G  au  t  —   \i)nv(,  I  noient  Us  puia  se  noient  p.;   i-'  sur  a. 
qui  a-  ]>•   —    luiK)'  t^>fil  >"1^    -    100"^  y  Be  i^  que)  le  men  daeL] 
Htm»  E  c,  la  m.  —   lOulo  Ul  quant  ^  terme  duit  jors  l  mis.  0 
.vm.  jora  le  terme  mis.  —   looil  (;1U  deaat.  —    Iftoij  I  a  d.  seiilail; 
IlEt'  s,  al  d.  —   10013  «Miw  dam  fiElII.  —    I0OI6  E  men  r.   -   )**''■ 
K  aotriai,  A  que  truvaî.  —  liiol^  OUI  1. 1.  (]iti  nioit  luani  il  men  $\f-^ 
pHilf)  KK  Forment  me  1.;  OHI  M.  ui.  t.  a  onui  ma  vie. 


Savoir  différé  son  mariage 


373 


.Oit20    quaiit  pbaHciiD  jor  peiis:  ^ce  n'iert  liai 

que  Baifiz  scie  de  flainor"; 

(lonr  n«  me  puis  teDÎr  de  plor. 

Molt  m'ea  eut  iiml  a  eonairrer; 

tant  devreie  plus  desirrer 
3.0025     que  li  teraies  fust  aeouiptiz 

et  que  de  )i  faflse  «aisiz. 

Mais  icist  jor  nien'eillps  dorent, 

onkcH  umÎB  »i  luue  Jor  ne  furont, 

ge  pen«  qa'il  en  a  en  nn  treis: 
I0O3O    cist  set  jor  vaidront  hien  un  iiieiH, 

U  flnnamenz  ne  puet  torner, 

molt  deuiorë  a  avesprer; 

li  solelz  ne  se  pnet  eolchier, 

merveilles  tarde  a  anuitier, 
10U85    et  donc  redure  la  uuiz  taut 

que  un  enni  i  a  molt  ^^rant. 

Qnanl  li  aoieh  est  rcacunsez, 

aneeis  que  il  reseit  levez. 

pents  ge  mil  feiz  qn'il  seit  perduz, 
H)040    criem  qu'il  ne  seit  ja  mais  vcUz, 

car  molt  tarde  et  molt  demore; 

ja  ne  cuit  paifl  veeir  celé  orc 

(|ue  il  renepio  i;g.  desns. 

Quant  il  revient  tote  Jtjr  id'qh 
10045    por  e&guarder  et  por  veeir 

|ii<i2ii  K  j.  qne  deatr»  wt,  Glllj.  ileKir  uiamie.  —  10021  F  mimor.  — 

t  II  hk  p.  -   \mn  A  M.  par  est.  -   hi034  (iRI  molt  cl.;  KF  tleiissc; 

'.  iloDt  il.  —  10«2«  I  utwt  et,  quo  ie,  KFIII  f.  de  li.  —   IIKI2S  Hl  m.  Jors 

-  Iftiiiu  ni  ge  ctilt,  E  ce  p.;  lU  qiien  im  I  on  a  troî-s,  !•'  ipie  il  a  on 

,,  (î  (|Hen  .1-  lor  en  itt  .m.  —  H»(i»*p  y  Imlt.  —   !()(»32  EF  romienl  d., 

molt  me  d.  —    \m^3  et  IOO.H-1  omin  ihtnn  KF.  —    Ul0.t4  III  iiittlt  uic 

a  forment  me  mrgi-.  —  liii».i:.  F  admit,  ill  et  \oth.  —  lii'tnf;  y  si 

—    III057  — 10017  i/MW  flaoH  E.     OF  osconscs.    —    1f>0aS  lïl  jusqun 

quil  soit  L   —    lOOS»   m  crioii  ge-    I  t   ne  soit  p.   —    lOO^o  III 

I.  qui'  mes  ne  soit  v.,   F  c.  <|Uv  jamais  uc  s.  v.   —    |iiu4)  F  c.  m. 

't<  et  d.,  G  car  fnrmi^nt   me  t.  et  d.,    lII  c.  m.  me  t.  et  me  d.  — 

F  jo  ti.  c;   (ilU  ja  main  ne  c.  v.   —    louU   F  et  très  ([tic  il   eut 

■  A  q.  0  ne  vient;  HI  t.  nuit  m.  —  10043  F  si  met  graot  i>aine  a 

er;  U  et  p.  savoir. 


«c  ^1  verro.ie  ja  movcir. 
ris  Di'cet  qn'il  csplcite  molt  poi. 
Mal  esc'iiint  et  fol  ttens  oi 
qn'onkes  cest  respit  otreiai; 

10050    a  biicii  dreit  ont  ce  que  ge  ai 
et  a  noalz  me  puet  torner; 
toet  ai  vett  an  tens  inuSr. 
Quant  pcUesc  prendre  m'amio 
dony  mis  ge  terme;  ne  fis  raie; 

10055    bien  tost  me  porreit  eeloig:uier: 
il  uuist  sovent  a  jH^rluignier 
chose,  qaant  ele  est  aprestee, 
car  en  poi  d'ore  est  tost  mnî'e. 
Ce  face  l'en  que  l'en  pnet  faire: 

1*KH30    tost  tome  uns  respiz  a  runtrairc 
'lot  pelisse  aveir  espleitiâ, 
por  dreit  neîeiit  fu  respitié; 
se  fusse  or  toz  aseUrez. 
si  cUsHe  mes  volentez. 

lOOfiS    ne  me  fnst  or  neient  si  tort, 
ainz  edsse  mnlt  bel  déport 
Ki  bien  pnet  aveir  et  sel  lait, 
dreiz  est  qne  tote  bonté  en  ait 
Ce  dont  )>eUsHe  CHtre  naisiK 

1U070    atent  encor,  si'n  sui  marriz; 


li)ii4li  F  se  j«  vcroift  itn  iioïnt  tivmer,  0  se  jo  len  v.  m.;  TU  v,  â 
Imi-I?  A  iiiiele  u..  K  que  lesplnitt!,  I  ([.  si-sploiff.  -  litit4^  III  MU 
fui  (I  niabe.  a;  EM.  scient;  G  et  œul  s.  oi.  -  lnii4!i  III  <|ii«i)t.iLMd  r. 
\mbi)  Ul  »i  (Il  ni)  CL>  qiiL'jen  al,  G  est  qnanqiie  jeo  at.  -  10051  I  eUiM 
A  pot.  —  \ni*:>2  III  U'ii  a  Ici  fait  vou  m,  («  losl  a  on  tans  vcii  m  ^ 
({junirtif  4  va-K.  V.  Uf  iwtr».  —  101)53— IllllâT  omîti  lUtn»  Ul.  —  l**' 
KF  jul  respilai  si  nen  fin  mie,  G  dont  mes  jo  t  uen  pris  inle.  —  ^*^* 
tt  1005^  omia  ttana  F,  iutt-rva-tiB  ânnê  Ul.  E  omet  tex  rtut.  tWiT—f-'^ 
ni  cil.  qui  près  e.  a.  -  MHiSS  III  om'tteni  car,  en  molt  p.  d.  c«t  »" 
liinSi)  m  coin  il  p.  f.;  F  doit  T.  -  imm  G  omtt  uns.  -  luooi  fn^ 
(■iiMtia  bien  esplotiet;  HI  Wcn  p.  —  lOdfiï  HI  en  que  jal  al  loncr  "* 
a  r.  —  nitisa  F  i»»ir(  se,  or  f  ;  IlIG  el  se  f.  or  a.  —  lOOiU  III  «I»"* 
tntit«!i,  K  et  fenlaso,  G  et  sinisse.  —  Ulutlâ  A  mi;  HI  ur  ndf,  i' *" 
pas.  —  Xwm  1  trop  V.  plus  b.  <l.;  F  graui  d.  ~  liiOtiT  A  il  U  R"*^ 
Jl  IcsOi  F  ai  lait  -  luilfiO— 1UU7T  «uni»  dnw  111     A  si  s. 


p<^M 


SON  MARIAGE 

ishi  en  soi  cd  gi-aut  dntance; 
en  tel  leu  ai  veU  Hance 
0  ren  fait  toet,  quaut  vient  al  prendre. 
Sofrir  m'eatnet  or  et  atendrc; 
3.0075    il  i  a  tiiult,  u'eu  poin  t>r  mais. 
To7.  en  pettsse  or  eatre  a  paU: 
de  aou  pro  g'estort  Peu  aovent; 
m  soi  go  faiz,  iiiolt  m'en  repcût." 
Eneas  ert  eu  i^rant  freor, 

10080     fomipnt  par  tle«irr<>t  le  jor 
que  il  dcveit  s'uiiiie  prendre, 
molt  li  enniot  a  atendre, 
et  a  li  rc»tcit  il  inolt  tart. 
CbascuQB  le  voleit  de  sa  jfart; 

10085     angoÎMOH  erent  entre  tant 

S'altreB  set  jors  darast  nvaut 
li  rcBpiz  de  hir  asenblor, 
a  l'nn  l'esteUst  coiu]>arer, 
o  bien  tuAt  en  ineHavenifit 

ltM)0O     a  aobendeus,  se  devenisL 

Quant  vint  al  tenue  ki  diïh  Tu, 
qu'a  grant  peine  orent  atendu, 
li  rcis  ot  aea  amis  semonB 
et  mandé  ot  toz  ses  barons. 

10005     Contre  Eneas  est  fors  issuz; 
a  grant  joie  fn  reeeUz, 


375 


IUU71  F  et  luoit  en  sni,  (>  et  «ni  entÎD.  —   inoTS  HF  car  on  t.  I.  a 

*""   f,    -    (iMtîJ  A   iinunilre,  GF  aprendru.  —    Hit)7.i  V  iiinlt  l^mc  i  jl  — 

J5*'«  F  fols,  G  lyti!.   —    ltni77  GF  se  tort.    -    tot)7S  111  si  ai  jy  h\x  or 

npenl;  Y  al  m.  r   —   tOo'U  natu  aliitca  dan»  D.    III  llcutra»  ilcAlrru 

!Dt;  GKF  etiror.  —   litu6U  A  jcranmcnt;    HI  de  sua  nocvfi  lassonblu- 

'"^Ul  -     limsi  et  10(is2  itiUntfiiH  •/nn^  HI.     MI  sa  iarae.  —  PHiSi  A  lu. 

■  'snaic;    EF  en  gmnt  travail  ert  a  latundre.   —    lim»-.!  III  unu-ttcnt  wt,  a 

tmcelc  r.  t.,  <»  el  «  li  par  esioit  m.  t.  —    loii&4  III  vdsLst.  —    Iimsâ  I 

**^lfetaDt.  —  loostj  I  (t.  un  j.  corn  .vin.  ou  (But,  E  se  *.  .vm.y  durjuisani; 

J   huit  j.  —  lOO&T  GFIII  li  rennes;  A  daus  .ii.  asaiibler.  —  lOOSS  1  a  luti 

*^<3ni»t.  —  I(MWI  WIII9  d/in^  (IrtMs  (îKF.   —  I0092  K  a  g.  i).  o.  otitendii.  — 
'**V)4  I  et  mande  trestoui,   F  «t  asauiblc,  £  et  assambles,  O  et  ■  ui.   — 
*'»^yB  G  m  paino. 


H  Laorente  l'en  a  meoé. 
Veîant  e\s  toi  Fa  erité 
de  s^D  Feiatme.  de  &'eD<>r; 
tôt  Ij  a  otreîë  le  jor, 
qaaiit  sa  fille  fu  esposee. 
Grant  leeee  i  ot  detuenee. 
molt  î  goD^rent  istnmiçDt, 
laoit  i  ot  esbaneiement. 
Entxs  fil  *  rei  teret, 
a  grant  Joie  fa  coronex, 
et  coroD««  (9  LariiM!, 
reis  fti  dltaile  et  el  reine, 
Ookes  Puis  Dot  ^raî^or  joie, 
qaaot  Eleine  tînt  dedeoE  Troie, 
(inTjL^  ot.  qoAiit  tint  s'amie 
en  Lanreste:  a^  enidit  mie 
«{Oockes  détient  aveîr  nti^  oem 
en  tôt  le  mont  t»nt  de  son  baen. 
El  L^vine  rçenidot  bien 
qae  noie  femme  n'etti^  bîeo 
fors  ti  $>etile:  oe  poeit  dire 
noie  fhof^  k.ï   fngt  a  dirc^ 


DESCENDANTS 


377 


Oe  sa  terre  e'ffrnanla  li  rein 
01^5    del  iitielz  Due  iiiùlt  grftiit  partie, 

la  0  EnesB  Tôt  eboisie; 

on  Hon  vivant  li  otreia. 

Tote  sa  tcrro  li  dona 

qae  sire  en  seit  aprf^s  Ha  uiurt, 
*O"l30    aenz  ce  <|ne  nus  l'en  face  tort. 
Kneas  ot  le  iiiielz  d'itaire, 

nne  eité  pomcnce  n  faire, 

bnens  mars  i  fïst  et  fort  donjon. 

Albe  mist  a  sa  eit<'  nom; 
10135    molt  par  fu  ricbe,  molt  fo  granz, 

ses  enpires  dura  molt  unz. 

I^ngnes  l'a  Kiieas  tenue, 

pnis  est  eu  sa  main  revertne 

tote  la  terre  al  rci  Latiu, 
lOUO    et  quant  il  râla  a  sn  fin, 

AsebaniUs  re^na  apr(!'t4. 

et  puis  fo  si  eoui  AucbiséB 

a  Eneas  l'ot  aeouté 

en  enfer,  et  bien  deirioatré 
I0M5     les  rei8  ki  après  lai  vendreient 

si  roni  il  dist  i{ue  il  tiaistreicnt: 

Tuns  avant  l'altrc  ainsi  sont  ne. 

com  H  son  RI  l'ot  aeontiî. 

Molt  farent  tntt  de  ^rant  poeir 
1U150    et  deeeenilireut  d'eir  en  eir. 


ft!24  OEF  ganb.  —  luti.s  1  et  l&  graignor  p.,  fl  udë  grande  p.  - 

P  Is  E.  Isvolt  ch.,  a   la  im»w.  ~    10127  11  a  «.  v    —    loliV  Hl 

Ire  t.,  A  tote  la  t.,  U  «.  tcrrv  toto;   KF  de  toute  se  t.  (F  du  laïc 

Itreta.    —    I0l»t  Q  omet  en-,   GEF  qnil  a.    —    lu|3o  Ici  t'arrHe 

I01S2  I   u.  e.  de  bonne   lAille.    -     lol33   F   bone  le  fiât-,    I  ot 

AwM  mure  et  d.   —    HiI34  III   la  c  —   I»155  F  r  et  viUllans.  — 

F  aes  bamagea  d.  lontuns;  111  nminï  a.  —  1013s  (îHl  ru^i'iitie,  — 

1  ta  tJDl  a.  —   10143  111   lut  a  K.  a.  —    li)144   I  e.  v.  wi  biuu  d., 

«m  o.  bien  d.;   ill  devise.    —    Itil4&  tll  tniit  ceu^,    F  ti  roi,    G  du 

-  10)46  F  quil  nalstoroient.  —  lol47  lilll  si  ».  u.,  III  ftirvut  d.  — 

F  omtt  a,  si  com;  01  tout  ai  com  11  (I  t.  aUisl  com)  li  ot  tnostioi 

—  1fH4î)  F  fort. 


^^^^^^^^        Appendice                   ^^^^^^^^^^H 

Voùrt  la  fin  d*'  l'Èvt'as  dans  D,  qui  dtpttà  U.  vers  ççç^       ^| 

'écarie  des  autres  manuscrits . 

^^M 

'or  et  se  la  bellf  miiiiie 

quant  la  uJete  de.<i<.-oIcba                 ^^^^| 

e  liUu  Mmblant  de  luol  aie 

u  son  dons  oscrit  inacrolcha            ^^^^| 

il  comme  le  Tousine 

que  quel  part  que  mon  cors  soit           ^^^k 

KacDO  titntTiire  ne  cremtMe 

elle  a  le  cuer  et  bien  le  doit          ^^^^H 

lODt  mult  Avlent  ft  fini  amis 

avoir  car  sanic  lui  ne  porroie          ^^^^H 

por  co  si)  plaist  auft  dirx  na  mis 

p«tre  en  espérance  de  ioie               ^^^^B 

en  li  DBlurc  Ht:  raison 

et  mes  ïnies  lors  doubles  sont                ^^| 

qie  ne  matne  en  toute  saison 

au  teruK'  mis  quaïtAniblcront                     ^H 

aab  pour  ostor  le  auupecoD 

H  cueni  et  les  mctnbrca  cnsamble           ^H 

dont  mon  cuer  eit  en  tel  fac4in 

Eneas  qui  de  cfaalor  tramble                 ^^| 

car  U  aiaa)  lonc  tenue  pris 

ap|>ella  lost  un  meaagler                  ^^^^H 

^iu  DtUi  ne  la  itaroit  penser 

pnr  ses  dolorx  ssua^er                   ^^^^H 

'^nm  ti  seiiln  puAt  on  piitiiiiar 

Malpriant  dist  il  vien  avut            ^^^^H 

KHI  l'ilor  soiilax  et  mesure 

en  cellf  cite                                         ^^^^H 

plu  qiien  inDle  autre  i-erturc 

ira5  parler  a  ma  plunie                    ^^^^H 

nundeiu  U  coin  fins  auiis 

la  belle  Lavinc  mamiu                     ^^^^H 

*D  iQel  (iMtroit  elle  mu  mU 

et  li  di  que  ne  li  deaplaise             ^^^^H 

<&  ta  douce  prfion  aerree 

que  nay  eu  no          no  aiso            ^^^^H 

<(  luut  vendra  la  desIree 

de  mimor  U  faire  samlilaooe           ^^^^H 

ïiMc  du  jour  que  U  dol  prpndr« 

cart  moi  mon  cuer  en  espéranto      ^^^^| 

je  qii  ai  aul  pria  sanx  reiiruodro 

du  eor(V)  qui  revenir  H  doit                   ^H 

'^ne  U  nul  Jor  |»artir  neii  ipiier 

au  lenne  de  ses  .viii.  jors  dn>it               ^^| 

'fc  Seulement  H  reqiiier 

icorde  en  ai  a  son  père                    ^^^^k 

'^udle  me  pardoinAt  le  méfait 

a  0*  douée  loyauté  pcru                  ^^^^| 

'y^  li  poy  lianiblani  11  ai  fait 

rom  elle  mon  cuer  csfnrda             ^^^^H 

^wt  le  croi  liien  quelle  »c  diuiit 

uinn  cors  cnm  amis  et  espoK            ^^^^| 

*l  ic  si  coni  aiuor  le  veult 

la  doî  a  Lonuor  des  diex  prcndru     ^^^^| 

tt  ne  coQituande  que  le  faco 

DO  sa  belle,  ((entilz  main  tendre              ^H 

F     '!■)«  de  biauie  na  «a  pareille 

ccst  anel  et  que  li  envole                         ^^| 

1      "  pri  et  requier  et  vonnvilk- 

porter  te  veuille  en  amor  niuie               ^H 

1      'pelle  tieo^e  sou  cuer  en  iuiu 

en  rsmetiibrsDce  psrdiirahle                   ^H 

L    <t  *i^t  certtinu  que  ie  suie 

de  6nc  auior  tux  tens  cslablo         _^^^^| 

H  "Cl  Celle  heure  partiz  eu  .u. 

et  de  cuer  auiorotm  et  fia               ^^^^H 

H  fUHt  mot  lanelé  ses  vers  yex 

li  aneles  aa  point  de  &n                  ^^^H 

APPENDICE  1 


««I  «ï  ftetue  enior 

krr  uooc  rttrk>e« 
Islrr  por  voir  iWvcluor 

por  trmuf  termllM 

Ml»  UTiM 
ami  fi  eavoiv 
l'Ua  l«  ettr  de  niN.ii 

jiUiuCUtMKr  a«f  Wraitf 
Jvat  &aH>n>u& 
ii«ubr«r  5*Yowi 

|ra«r  rb  lima  ilnk' 

Jbt  Minirfcii 
par  MipiteB 

ri»is  UHtt  cvUe  pan 
lilTSwfl  M  jfên 

1b  tor  LaviiM. 


on  la  fïentr  p^icello  tendre 
saT'^stoît  a  use  feoestre 
ou  mnlt  H  deliloit  &  estre 
car  Eneas  en  ut  ¥eu, 
qiijuit  ot  la  âefhe  reccD 
ou  eU«  ftvoit  mis  Icscrît 
31  t^m  devant  nvons  dti»crit. 

U  portiers  s^hie  la  belle 
franche  ilaïue  gentilz  puceUe 
oest  boDLme  ijue  tien  p<ar  la,  miii 
por  'de  ilîst  il  1^  tods  aniain 
quîl  est  ou  meilleur  qui  puist  ejn 
boos  COQS  est  de  bon  attcestir 
ce  ««t  Eliieaa  Ei  irùrtois 
4  mï  pone  ïe  men  telois 
et  o  rus»  Iss  ie  fntiv  oiesaîc 
OBtiwt  se  (Iciiut  comme  saîe 
■t  h  f«Bi«  |>CM:eUl«  francbe 
bi  mmmÊt  priât  par  Is  maaclie 
Hiwf  i|aB  tNBi  lî  p«Bt  dire 
01  tedM  «I  «Di  miri 
^oc  ooqoas  mais  oivott  ren 
vuus  sowx  le  1>ien  Rcbea 
^•it  ti  ^ist  la  h«lle  d»  hdin 
r  tMois  direâ  4«  tobs  Bomnihi 


^^^^^^         APPENDICE  I                                           381 

M 

r  «t  il  eom  todm  dites 

or  moctrolfnt  li  haut  dieu  gracu 

^H 

Htre  ooer  si  sarhi«z 

que  \if  Knrptus  briement  parfacu 

^^H 

in  coon  ont  atAi'hlAx 

l^vino  qui  nitilt  fii  ioieitse 

^^^Ê 

fouH  et  (|ti!l  nc'ti  a  iioint 

cnm  fine  loyana  amonrouse 

^^^M 

Omtoe  aiixir  h  îoint 

(luti  mûT  f.t  dim  diauiant 

^^H 

b  que  m  oen  ilei^ùni^ni: 

n>rai(  présent  a  son  amant 

H 

i  que  U  vur»  saloiuico 

en  .11.  anelez  afermez 

^1 

roie  cest  auvlet 

rist  aafir  qui  ci  eat  rerrava 

^^^Ê 

omise  il  ne  itcntremet 

dlat  la  pucelle  a  Mau|>rtaDt 

^^H 

tctcnt  pATtot  et  (oint 

.111.  chones  va  senefiiint 

^^^1 

\  vostre  -it  cuer  cuoioinr 

ro}'  clkastc  et  ]o\-aiite 

^^^1 

iDor  si  faitemuot 

a  BQOD  seignor  la  ruyaiito 

^^^1 

joora  soit  piLrfutomcDi 

et  toute  lonoor  de  Lauruote 

^^H 

faite  COQ  . . .  «nce  (?) 

avec  ma  chantée  présente 

V 

sut  point  desloitncfl 

pour  la  loiaute  i[uen  loi  est 

^^^Ê 

melet  eagarde 

oeis  li  haut  dieu  sont  tôt  preat 

^^^Ê 

■  t«nt  ne  pliix  ni  tarde 

a  li  faire  bonnor  ce  me  samble 

^^^M 

baille  bonoeineot 

et  |ior  ce  li  envole  ensambte 

^^^M 

tt  ameetireoieiit 

o  le  Mafir  .i.  diamant 

^^^Ê 

1  treaportoe  tmite 

que  a  vertu  que  lî  amant 

^^^Ê 

[que  dune  route 

que  loyauraent  tettg&rdorunt 

^^^Ê 

'fC,  foût  liDclet  bJiise 

de  toux  perik  Le  garderont. 

^^^M 

|b  dist  elle  or  9ui  aise 

après  a  la  pucelle  pris 

^^^M 

Dte  joie  remplie 

1  voitrc  aiiior  aiii  certaine 

autres  ioiiiatis  de  noble  pris 

^^^M 

dont  larf^emeut  donno  a  mcsaie 

^^H 

nal  cner  ma  garie 

et  li  prent  congie  comme  sage 

^^^1 

|b  tnaU  eatre  marie 

a  la  pucelle  de  bo  viaire 

^^^1 

Ikce  oe  por  tvnue 
K  mi  soupir  et  ierme 

et  a  son  seignor  svn  repère 

^^^1 

Mauprians  de  la  ricbc  tor 

^^^1 

:iDaia  is^tr  de  meo  yex. 

sem  part  ot  eat  uiiii  an  retor 

^^^1 

but  octroie  les  haiis  diex 

vers  son  seignor  qui  damor  art 

^^^1 

pigneur  ce  que  prioie 

mult  li  demeure  et  est  tart 

^^^1 

le  lui  et  diinior  ioie 

que  de  celle  nouuelle  oie 

^^^1 

|is  lanei  en  sud  doi 

qui  do  lui  seul  ateut  sa  joie 

^^^1 

|ouz  amiz  ie  vuiis  voi 

1e  mess&gier  a  tant  tenu 

^^H 

t  doux  amis  tait  lie  as 

sou  vbeniiu  que  la  est  venu 

^^H 

b  gentils  Eoeaa 

ou  LvD  mult  luruieut  lu  ileairu. 

^^H 

A  plus  dit  loffi  Lavine 

a  briement  parler  va  tant  dire 

^^H 

egnor  tante  meuvliuL- 

a  Kneas  quil  aesioÎAse 

^^H 

que  sa  ^raut  loyautv 

celui  oostoit  ne  fui  nu  nice 

^^H 

weruit  cruauté 

uiolt  grandement  sest  esioi 

^^^1 

M  faire- contre  moi 

du  mesiigter  quant  il  loi 

^M 

[  ne  nri  mais  en  eamot 

de  I^viue  le  tnandement 

H 

l^re  son  douz  pleidr 

et  tout  te  senetiement 

H 

lui  est  tout  uion  ileîilr 

ijuelle  li  fuit  en  son  présent 

■ 

loy  toute  ravie 

garix  sui  dit  il  mal  ne  sent 

H 

b  sui  sa  pluuie 

OAT  pris  eu  a  luult  bonne  cure 

J 

-  — r-.i  Cl  savoir 

et  esjmnsa  ou f,, 

!■  tielle  cui  estoit  avi« 
dedeDz  la  cite  de  Uurenfe 
q-uwt  pri.  ot  1.  p„ee]Ie  gente 
li  baron  de  terre  Urine 
qaï  Mtolt  M  père  Uvlue 
MÇomerent  pant  et  nienor 
*  'ui  recevoir  a  soigner 
•près  le  dece»  de  lor  roi 
Eneaa  qui  fo  sanx  desroi 
»  mesoref  cortoia  et  saigea 


£xj 


Appendice  Tî.               ^^^^^^^^^^^B 

Bien  çur  mous  n'ayons  pas  cm  devoir  insUfutr  unt-  cam^         ^^^| 

Ùffn  stiit'ie  rntrr  le  ms.  C 

et  les  autres,  nous  transcrtrttns         ^^^H 

laix  inUrpolntioMS  d'une 

certaine   importance.      Pour  ta         ^^^^| 

li^re  f'a/>rh  le  vs.  2^96).  ifu'&n  lompare  te.  qm   en  a  été         "^^^| 

ions  r  Introduction  :  l'autr 

e  se  tromu-  après  le  vers  1Ç02,               ^H 

r  retrouve  en  partie  au  vers  tftoj  suw.  du  poème.                      ^^^^| 

l. 

dlc«  n«  prent  il  uni  conrel                        ^^^^| 

Tolsisi  Mtn  CD  Et  contre 

abi  Usse  que  di  ge  maix                            ^^^^H 

ti  dieu  li  oiint  deflllne 

qsut  ie  Bel  pnisse  aver  sil  lais              ^^^^| 

pierc  en  ad  arRisone 

por  qiwi  por  eeo  quant  il  ne  mot           ^^^^| 

di  œei  por  mouar  du 

nu  il  nu  bien  ov  rcspunt  uot                              ^1 

ï  le  conotBtrai  ta  pais 

de  ma  mort  aprisme  H  termes                                  ' 

noit  y  ai  grant  travail  rais. 

onc  nel  porreot  flécher  mes  lermes 

le  ioat  ces  ae  deU  doter 

ne  an  sospir  no  ma  parole 

Btresignes  te  piilHC  eonater 

que  di  ^Q  mais  ranlt  par  siii  fuie 

k  en  la  terre  arriveras 

onc  ne  moit  tant  demcnter 

diles  de  fium  maogerae 

qunqes  peust  por  ceo  plorer 

MMO  te  aen  aveau 

oe  De  tourna  vers  met  son  oil 

blee  donc  ne  crerw  lu 

ne  II  est  gairos  si  men  dolE 

B  pidiae  avaDt  insH 

onc  ne  me  (ist  do  rien  semblant 

■ndreit  le  resteras 

d»  luei  ne  fust  ne  tsnt  ne  quant 

Bru  pur  mie  la  castre 

quant  il  de  rien  ne  me  comrorte 

sue  leht!  auras  trône 

lasse  por  quel  ne  siil  ie  morte 

elte  blatiL'he  serra 

nous  sûmes  niolt  divenemunc 

e  porcesin  aUIi«n 

je  mure  damour  U  ne  sen  sent 

êl  aerouDt  tout  bUunc 

il  est  en  i>a)8  ien  ai  les  mus                                   j 

(  pub  dilloQc  srant 

amour  oest  pas  vers  mei  egnis                              1 

Kc  UD  chaatel  renueras 

quant  ne  sen  sent  comuaalment 

Ut  l&  pais  ciiDi|tier&s. 

ttt;  il  sentist  reo  que  w  nent                                     : 

qui!  amâst  mei  corne  ie  lui 
ne  partissons  iamals  nous  dul 

II. 

ses  divin&itt»  vait  disant 

lit  cel  valt  son  II 

et  ses  mensani^es  vait  traiant 

i  foie  {lar  foi  oti 

dit  que  U  dieu  li  ont  mande 

1  puulu  avec  mol 

([ui  nunt  sorti  et  destine 

^_ 

APPENDICE  II 


ore  wvn  repeat  et  fiire  el  deî 
tant  sou  talent  &  de  mei  fait 
ne  remandreit  liuî  pur  nul  pUil 
qcuDt  je  nel  puisse  ibûb  retenir 
Aie  sen  mestoet  morir 
doDC  se  filme  indJenre 
a  jcest  jDoi  a^  rest  paânif? 
qout  el  revLDt  si  âospïra 
et  en  pLoranot  mcilt  se  bUma 
parle  comme  temine  desfee 
ÎMs»e  fait  el  quel  diestioe 
li  dien  mont  fût  ceat  doluur 
por  le  non  fët  de  mon  seit^nour 
a  qui  menti  ma  teaute 
Diolt  It  m^fit  bi$i)  ^eredone 
ddl  Troien  mont  fait  aevrer 
ofe  sen  vaxt  par  bant  mier. 


Notes. 

2."j.     D  remplace  les  vetaHô—SÔ  par  Us  m-»  anirantg: 

Dans  Eneas  eatoit  en  Truie 

ne  li  membruit  uiie  de  joie 

(ju&nt  U  cite  vit  dcgaster 

les  mura  et  lea  tors  craventcr 

et  detrenchier  les  Troiens 

en  conseil  prlst  et  en  porpuns 

sil  son  puiioit  ostordre  vis 

dcntre  les  Orius  ses  aneniis 

qui  tout  gftstoient  par  lur  guerre 

encor  guuroit  en  autre  terre 

(|uant  vit  que  ne  uiontcroit  gare 

deffension  que  seuat  faire 

eachapa  sen  ai  com  il  pot 

par  lea  destomecs  que  aot. 
••12.      Ayriv  ce-  ver$  D  «i  int&vale  H  autres  que  voici: 

Dans  Eneas  par  mer  son  fuit 

grant  gent  a  pris  on  son  conduit 

naigent  et  singlent  a  efTora 

esloingnie  ae  sont  bien  dea  pors 

on  Lombardie  voult  aler 

iUuec  voult  Troie  resturcr 

et  la  cite  et  lea  muraulz 

molt  aoufferra  alnz  granz  cruaulz. 
lUU.     Comme  D  fait  défaut,  nous  awroits  un  choix  à  faire  entre  la 
m  de  A  et  celle  de  y.    Nous  signalons  ce  premier  cas  où  tutiut  noua  de- 
vons franchement  en  faveur  de  A,  bien  que  le  mnnbrc  dex  miirvs  nuinu- 
•it»  tlonnc  quelque  poids  à  la  leion  qu'Us  priferent. 

117.     E^re  le*  vert  llti  et  UT  A  intercale  ces  deux  vers: 

vont  eles  trois  comunaument 

poT  oir  an  lo  inlement. 
199.    D  intereale  eittre  les  vers  1!*H  et  BU  ces  qwitrv  vers: 

ondet  lea  lieveot  vers  les  nues 

0t  quant  dillnec  sont  descendues 

^  dAtooi  eulz  voient  la  mer 
qna  ne  puet  .i.  arc  ioter. 


NOTES 


387 


une  pierre  ne  im  i|iiarri*l 

\Ar  icuîit  ut;  tiur  uu  cii».'! 

li  itiiir  auul  assvx  fort  el  dur 

B  Jii.  ptirchicz  (le  plum  mur 

imIm  i  ot  une  fort  lor 

tiéx  est  li  niiini  fait  tout  ontor 

en  1%  clti!  a  .ini.  ))ortoii 

ilnlifanl  snat  ruides  et  fortoi 

cnlaJUItw  a  dosiiiositro 

iIcH  aIb  m*  choiAlat  un  ioinfiiro 

iniit  «ont  dari^nt  tti  fEoii  cl  lune 

uiM  .1111.  portos  ft  ohiiscnne 

A  une  tr>r  et  .t,  donlun 

Irs  tara  tçardent  .iiii.  baron 

lor  Ivna  uu  titinnL'nt  et  ïor  lie 

as  p«>ncti*  8onr  lor  niaistre  nie 

A  rhaHCim  dciiln  esluet  «voir  {Vp.  ÀM,  470| 

.M.  rtittTolitTH  |>ar  estRvuir 

dorant  KA  porte  n  herlu-ricie 

diMctlTi  dr!t  ('(inti'ft  N-t  luonnit* 

en  ti  rite  HOiit  li  [Mlais 

tus  dtviaioz  de  niArbrtt  fin 

tel  mil  en  a  en  U  cite 

C|iie  ne  erienitint  -i.  ost  oiandi^ 

se  nos  en  crt  mi  plain  assis 

ja  par  a«*iii  m>  Htrn  pris 

molt  par  sont  riches  li  boriois  {(Jp.  4U\} 

de  leur  avoir  ne  set  niilit  protn 

blgn  est  U  villo  replanne 

asHK  i  a  marcbeftndise 

illneir  vent  on  le  vair  le  gria  (=  450) 

ipio  Ion  apone  on  cez  pavR. 

eoutM  de  pailes  comienoirs  [^=  VA) 

left  dna  de  soie  de  coloiira  <=  l.i2) 

les  ebiera  dosacz  et  le»  tapto 

et  Im  cevdaulE  et  les  tamis 

et  les  pailm  empcreau» 

les  ehiere»  itorpres  natunuH 

iwa  set  lichcchc  hoiomu  penser  (ss  -l&O) 

iiuil  ne  puJMe  Uluee  truuuer  (^  Vtit}. 

470.     Apr^  <5r  ven  GF,  tt  aprài  le  ver»  4HC  \),  tnlfradent  IfM  vent 


qui  de  defon  volt  U  cite 
les  mors  les  turs  U  fcnuete 
les  ohemmoea  del  p&litîi 
ja  si  rioea  no  vem  mai» 


«on/  amie  dan»  V 


n* 


NOTES 

teatiË  fil  UD  la  ûili>  (omiê  ilann  Dj 
Igcaot  et  large  et  bien  cjuarre  (D  omH  bien) 
umrs  fn  clos  tôt  caviiou  (Lt  dt:  mur  crt  cluse  e.) 
SOT  leutreu  a  un  donion 
k'Da  sont  ]i  (legrc  de  mnrbrË 

|avoît  rien  qui  (wat  fait  clarbrc  (F  II  di  ot  riens  kî  riii 

D  ns  DÎ  ot  r.  g.  une 
^n  i  11  plus  un  ,M.  degrés 
il  ul  fi>n3  si  RSt  li  ptes 

00  )ue  a  le  paleste  (FD  omettent  la.) 
\s\ns  païens  riimut  il  vient  festu  (D  otit  Q 
se  soient  lutsainbler  (F  i.  ^oluienl) 
fil-  la  ville  por  joer. 


NOTES  380 

^U.    AU  font  suivre  ces  ven: 
ot  griauliies  et  sarduinus 
usmeraudes  et  calcodoIncB 
aptes  i  ot  et  iaspites 
et  alleetorrea  (?)  et  safîres 
et  autres  procioses  piorros 
de  pins  de  .m.(?}  manieras 
tant  en  i  ot  qae  tel  clarté 
giete  par  nuit  celé  cite 
r|ue  de  set  Huea  anviron 
pooit  an  choisir  lo  doniun. 

(iFD  intercalent  tes  vers  8i(ù-aM(«; 
Molt  par  est  ricea  11  palais 
par  Kntnt  nobililé  est  fais  ((.î  fu  f.) 
pains  est  a  or  de  totes  pars 
bien  i  sont  palntes  les  .vu.  ars 
H  cils  et  la  tere  et  la  mer 
et  qanques  on  set  porpenser 
des  cites  (DF  de  clpres)  est  tote  la  franie 
bien  f^t  tex  sale  a  ttel  dame 
tel  not  Daire  noteviena 
N'ourons  Ceaar  ne  Juliens 

cl  sable  (F  gable,  D  ganble)  sist  11  maistre  dois 
il  not  tel  amirax  ne  rois 
H  piler  furent  debenus 
<liil  sostiennent  le  dois  dessus 
A  or  taillie  divoire  blanc 
et  de  meiame  sont  li  banc, 
en  mi  fu  li  sièges  roiax 
t»i])iea  a  or  fais  de  cristals 
rlargent  i  a  .1.  escamel 
sel  soittienent  doi  lioncel 
sens  ot  al  siège  apareillier 
la  siet  li  dame  a  sen  mangier 
I^s  la  maisiere  très  son  rlus 
naissoit  (D  restoit)  .1.  ceps  'pii  molr  i:rt  gros 
on(|ues  ne  fu  trancies  en  vigne 
ains  li  fist  faire  la  roin<^ 
li  ceps  fu  dur  et  les  eorgii;> 
et  les  brances  bien  fntaillie." 
li  rain  n^asent  molt  Mj]tilnii:nr 
del  cep  molt  ordenemi-nt 
les  étapes  (})¥  gt*\tt:nt  eu  sont  mcrvilJ'  w- 
faites  de  pieres  precioiie- 
piem  f  a  de  mil  manirres 
fimnt  «■  «mt  les  cr«pe«  'l'K  ifrii>»-   i-iiU-n-- 


300 


NOTES 


blun  est  la  vi^^u  iiiiau  eu  Irullu 

(lf«fîr  lo  <loU  a  (ïmiii  mervulle 

)t  rscAÎIIou  fioiit  fait  r1:irgcnt 

qrii  nus  sostiiinnoiiî  le  ^nmient 

.\\t.  nisiaiis  u  uD  1u  trelle 

gmns  et  \iviia  a  gnot  uit^rvullu 

ilo  liu  ur  Bont  bJun  esiuvro 

li  tnpnreK  valt  une  cite 

U  cops  l'fit  gros  et  rroon  (F  coiten)  Irestoa 

ot  li  ftambai!  sont  pur  deitos 

(|uniit  il  vente  ni  font  canter 

IvK  oisias  tos  et  Toloter 

luiic  SA  i^raiidor  «.-uscuds  i  cAnte 

qui  ccl  son  ut  por  nient  dvniaitdu 

harpe  vicie  sud  de  curde 

nul  esinnucnt  ncn  dolc  orge  (D  ne  si  «corde,  F  no 

CJUIC1U1K  niniax  cantu  a  sa  i^ilse 

■(liant  11  dauiB  ont  al  d^iit  asiao 

oTiqiii^H  Tii  fitient  (te  cattter 

al  asL'ir  ci  ul  lever 

nift  uns  oLsiax  ni  est  a  pals 

tus  un  ruiinle  (DP  rutenlist)  le  pftU* 

rjuant  «i  ULiitent  ni  ot  on  fcntc 

duo  arbru  dont  leneens  de^mttt-' 

{  sont  les  tables  de  nmuicres 

par  la  aalc  grana  et  plenlercs 

H)tiaat  Dido  siet  ft  soi\  inangior 

ja  ni  ara  qÎs  .i.  Iiuissicr 

iniuii  vauroit  estre  prise  u  murtu 

■|ul  eiist  dos  ne  liuE:)  ne  purtu. 

AI6.    D  unit  Mtf  (lufrt-  cnvioN  itepttvi  te  rcnr  $IS  j% 

quen  dcffondtat  aa  gart»aon 
no  a  verge  ne  a  baston 
en  la  salu  ut  luainte  verrinu 
eucur  mainte  vbauibre  perriue 
et  dedessouz  ort  II  culiurs 
iiiouJt  y  avuît  autres  me«ticrs 
celle  cite  tenim  Dydo 
et  ec  vvuluut  doute  Junu 
pour  eu  «lullluee  tu  cuultlvce 
Cartidgc  Tu  luull  reuouimeu 
tonz  li  iiiun^  lu  a  lui  - 
de  son  empire  ne  Tun- 
La  eapitoille  et  le  ^ennc 
y  uviiit  ja  lanl  tinlefn- 
qui  ■■■****■"'  leA  itiiei 


NOTES  ^^^V  3D1 

«st  les  lois  doniuIascTit  «us  guna 

lïiiJB  fa  a  Komo  iranitportc  (Cp.  iAï) 

li  oApliolllo  ot  II  senne 

«noore  dont  ne  par  ert  ihIq  (c=  S4&) 

celle  cite  toute  lornîc  (=  54(1) 

oucor  taboit  Didu  oiiurer  (=  li47} 

t^iin  mxin  biks  turs  |H>iLr  araser  (=  5-16) 

tant  ont  li  tneBitaigler  eire  (=  5111) 

riup  fl  vindrent  a  la  cite 

i|iii  En»  coTuia  qaorre 

Icstro  de  lui  ot  de  la  terre 

.L  grant  temple  fajsoit  I>ldo  (=:  5I&) 

ou  coultivee  fnst  Juao  (—  51«) 

Ires  en  mllka  du  la  ctte 

moh  1  Avoyt  do  richete 

molt  y  avnlt  or  et  arf^ont 

molt  y  nictoil  de  son  entent. 

^*4.      OFD  inttrcotmt  ici  le»  pen  nHonnb; 

devant  le  temple  est  H  mine 

dune  venoollo  alexandrinu 

tôt  sinfclement  a  na  t-liar  nuL^ 

estroitemeni  estoit  vostiio 

2ifu])luv  fu  la  robe 

•lun  cbier  ntantol  de  blanc  henninv  * 

curera  fa  dan  tyret  porprin 

«t  torie  fa  dan  sebetln 

od  on  rrasel  ert  galonee 

dnii  ecrelo  dor  fu  eoronee  (G  dun  obier  frcscl  noll  bivi  olrruc) 

U  tolne  fu  gente  et  bclv 

«t  tonoit  dur  une  vergelc 
Ctilg  qui  oeneBl  amoneatuit 
**  dleafns  pr«cep«  donoit 
<Kolt  par  estoit  corti^se  ei  b^v 
vt  laolt  par  demenfdt  hunage. 


i&n3 


1)  pràemte  une  autre  crnio»  jut^'au  M.  AW; 

^«mo  fait  il  a  celle  rive 
^^t  arivev  la  ^ent  i-laitive 
*Itji  do  Truie  «ont  csvhape 
^    Grieu  unt  prise  la  elle 
^«atruit  Ids  nuru  et  les  dgnloB* 
^^»r  roy  oocta  ot  tes  barmu 
^«•ehapaines  aoun  on  par  nuit 
*^1ntfc  tuxts  priai  en  srin  rnndiiir 
*^auii  Knca»  e«at  DMirr  roya 
t  .tr  .rt  nigw  et  cortob 


EL^ 


302 


Notes 


uicsUiT  avuu5  t^nuit  du  scvurs 

eu  Lonibardic  est  nostrc  curs 

la  vuuliaiiiiues  tjoii»  nior 

luaiii  la  dfdenz  va  culc  iiivr 

nous  ac<:iicilll  uav  turuifntc 

qui  DOUH  livra  tuiit  Je  untcatu 

1{  vtinii  nous  fi5t  si  grant  ranciiuv 

do  nouH  .XX.  nea  en  mena  une 

df»  mitres  a  une  partie 

suure  do  nostre  L'otnpaigniu 

se  ne  savions  on  ij  vertircnt 

ail  naitTout  nu  il  garlrvnt  {Cp.  TisS) 

tauT  ti>(iiiK  (Jiai'a  li  v^ns  a  n4;i> 

()iir  rt^nifinic.i  vn  roftt  riva^^ 

por  garison  nos  a  tranuR  (Cp.  àHX) 

danz  Enca*  en  ccst  pais 

nuna  imvuiis  iiiestlvr  ilv  guerru 

KÏ  nuiiH  jirtons  eu  ctsiv  (iTru 

nous  consentes  a  svtumer 

nos  nés  rvstraÎDdre  et  afremor 

scur  suioDs  de  ntwtre  gent 

tant  que  aions  ote  et  vent. 

5119.     D  rewl  ainM  lr$  pers  J.W— (îli: 

btL'^aay  laveuturt-  Tn>iaEue 
vuuiliLiiomuiit  U  tirii-ii  iuut  priai' 
toute  la  terre  a  esmil  mise 
i!4ir  ce  ai  je  tmtt  a.H.iaie. 

tjll.    1'  ivmpiafx  îfti  vera  HLÏ—ii4-(  par  /*■»  »-nt<  wirat 

Soiez  seur  en  P€»t  |>ays 

no  t^ouuerre^  ee  vous  plevit- 

(|ui  viiiiK  furtace  de  nuient 

luit  soiex  Hn^uz  de  ma  gunt 

se  venir  veult  ea  voï^tru  sirr 

de  uote  part  li  pouez  dhre 

ne  mon  seimir  itv  mtin  conroy 

aei>  faudra  plus  ijue  a  nioy 

li  uieitsaigicr  i|u:uii  ce  virent 

entt  CD  Inr  ruer  sen  enitilrent 

de  ta  rt)>u«  cuit  pris  enngie  {Cap.  MI] 

ver»  la  rive  sont  repairio. 

Wï.    D  intnvaU  et*  vern: 

.ce  uy 


NOTES 


393 


t-% 


im. 


^'      X)  nvpUtce  Itu  ras  fiS7—'W  pnr  Us  i-rrv  nvvaHtv: 
KovM  prciit  tus  cbuvaliurs 
.XL.  satra  les  messalgicn 
tes  autres  Usn  on  rivige 
tant  qull  reriegne  dtj  CartaK». 

K  inteixale  cv*  «fc«jr  vtr$: 

AvoafO  molt  cri  se  vos  volt» 
aient  oea  fenû  so  nvl  lovs. 

Voici  ia  vrru  ijtt'infrrcnirnt  GFD: 
v\skai)[ii8  rcmest  ses  fils 
'!•>■  vallcs  est  hlax  et  fcentix 
Kfiuas  ert  .i.  gens  x  grans 

et  chevaliers  pros  et  vatlIanH  (D  v.h.  p.  iit  svunsns) 
le  cor»  «1  gont  et  bleu  molle 
le  clef  a  blont  recerrete 
civr  ot  le  Tis  et  la  figure  (D  future) 
et   belo  Is  rogardoure  (FD  molt  fiere  I.  r.;  D  omet  ot) 
le  pis  ot  gros  ot  les  cnstes 

biea   Ions  cl  iluitgiu»  et  oiollos  (D  1.  et  d.  et  bien  ni.) 
dun  eondal  tlaaUre  osluil  vcslus 

iliii  dun  fil  dor  estott  pooseuis  (F  et  d.  f.  d.  molt  bien  c.;  D  a  an  f.) 
un  ojHiitvl  gris  a  afuble 
calcic«  fu  dun  paile  roe. 

7'M.     D  roHplaef  tff  rrrn  701—7IIH  par  les  ntfroilts: 
les  miilz  atnblans  triUcnt  des  liarlei! 
udont  monte  et  son  barnagea 
la  voie  prencnt  ver  fanage 
)|iil  nert  ttiic  loin;;  du  Hvaige 
tant  nnl  erro  i-t  iiiont  ot  vaI 
que  il  virent  la  tor  royal 
los  innrs  tes  luiirs  L*t  les  palays 
nu  aambto  pas  ville  du  pais. 
•^A»»**»  «r  ver*  (îFl)  iutrmtlfnt  i  ♦■«•»; 
«iJiiBDl  la  rite  vit  KiH'&K 
lie  latubleiire  ttntm  el  piu> 
.L  poi  «est  aiurifio  derrer  (D  derncr) 
por  inias  ta  citr  u^gardor. 
**  i  pri»   \a  Uçtm  An  y,  iMvcr  qatUe  eut  upjmtfrr  imr  vr  urrs 
*"****-•»  ont  tuni  erre"  {(V.  vi-<UsM,wi. 
■'****«■«'  if»  l'crai  7f*l~î2'4  pur  cw  rcnr. 
lî  '['roit-n  ont  tant  urre 
■|till  itntrereDt  en  la  cite 
li'S  rui'B  iiiiÂHont  n\  par  vl  mire  ut 
enK  ol  chastcl  pui»  di-scvndiri>nt 
tlvvant  la  lur  par  les  degrés 
«Ht  Kticns  amont  aleii. 


'OU, 


-y 


11 


NOTES 


ans 


etquo  i  »y  oy  pvtur 
de  TOUS  et  do  voHtrc  Hkdakc 
bien  sa!  queste»  de  fasut  pnraic 
jo  ray  soulTert  molt  gftun  alianz 
uiâl  ut  ifKvail  et  pnlne  gnnt 
unz  qne  veoiaiw  un  cest  pays 
par  tuuy  tiioisnie  lai  Bpris 
coiiiment  je  doy  avoir  pirïc  (=  (itfl) 
dôme  nel  vny  desconseilliu  (—  TiZO) 
se  votu)  \*oiilez  ri  remanoir 
Dnc  eboBo  poiiez  savoir 
Je  tondray  vous  molt  rk-hemcnl 
et  vous  et  louio  vusirc  gent 
natinii  pins  chicr  lo  Tirivn  [=  fi35) 
que  je  aurai  le  Troîen  (=  63fi) 
daaz  Eneas  formcal  sesiot 
de  ta  pruumoasc  qae  il  ot 
que  la  royae  II  octrie 
de  tous  les  ilicx  molt  le   inurrie 
a  retilz  qui  crent  ati  rivAlgc 
trammist  la  damo  de  (-'artaîv 
et  paio  ot  vin  a  grant  foisuu 
char  ut  oisiuus  el   vl'DoIbuu. 
remplace  le»  tren  730~T'>4  jtar  tn  suinnita: 
Kneas  pront  .1.  sien  mesalge 
que  II  iramet  veni  le  rlvalgti 
son  Hl  II  aille  niucuor 
et  ai  eoinniAnda  «porter 
iiDo  noacbe  faite  s  esiuaux  (t'p.  TIV) 
a  la  femiuv  Ktuplivurax 
danz  IVilliniccfl  la  donna 
pour  son  sei^eiir  ipiolle  enseigna 
que  se  imiiiiT  pour  la  bataille 
car  II  SBvoit  très  bien  sanz  faille 
ail  y  alolt  quU  y  luiirrnit 
)a  de  Tobes  ne  rcvendroit 
la  uosclie  vaut  .1.  grant  truesur 
une  corroune  do  fin  iir 

«porter  et  .1,  eliier  paille 

qui  uportez  fu  de    TessatUe 

a  or  cousu  et  bien  l)roude 

qoant  Eneas  lot  eominaade 

11  mex  s«n  torott  de  t'artaige 

onc  ne  fina  ire.iqiiii  riviUjff 

ou  li  enfes  estnit  romez 

n  les  barons  son  père  auz  nez 

ADeft»  est  enz  en  vftrtJige 

Dyilo  li  fait  inult  bel  cstage.  (Cy  798) 


NOTES 


307 


it  oDtondoit  os  pimemunz 
ut  a  lenfiint  qui  mnlt  cri  ^ouz. 
ils.     J'ai  rru  ilevoir  mnptnrrr  c^^n  71W  lUmnent  leÉ  matHiBcriUt  par 
fHt  tne  jMintU  offrir  un  n>n«  filua  suffisant. 

120.    Bien  que  itous  atfoHê  ici  U  tjrtmpt  A  f^ntre  tt  groupe  y,  nnuê 
(VU  In  UçOH  lU  ce  •Urfiier;  il  fjit  fritbttU  iftie  ta  U(on  or  A  provifTtt 
'eonfugiûH  avr£  U  Kt-nt  pnH-^lrnt. 
Mfi.    Apris  ce  Mrs  I>OF  intercalmt  Um  vm  auiranU: 

En  Ift  sait!  devant  leiitruv 

ut  une  ituaj^e   trc^K^'ter 

entaîllie  de  blaac  irt^ent 

faite  |iiu  graot  encan ti-mitnt 

a  la  bouce  tenolt  .1.  cor 

dyvoire  blanc  taillis  dor 

lAÎge  comeoce  a  corner  (<•  coiucnrAni) 

qnant  la  roino  dut  laver 
i  ee  en  entalgne  a  ses  maUnica 

qnl  for»  al  bore  sont  Iiorbergivs 

de  tot«8  pars  sunt  assaubli- 

pDrto  nti  huis  ni  ot  K^itc 

iiuant  la  maisnic  fu  venue 

nolt  est  II  sale  coumuu 

otront  Bt^rvatit  et  ileprnsior 

H  flonoscal  et  bntellicr 

.«.  dainobiax  i  ni  do  pritis 

qui  mêlent  napoa  par  eos  duU') 

.1.  baciD  dor  ont  apurte 

ol  la  ruine  î  a  lave 

•es  mains  qui  mull  par  erent  blanccs 

Eneas  li  sostint  ses  mances 

quant  II  lava  a  son  sorvice 

ot  i  aerjans  de  mainte  guise 

pros  salves  ^'aillant  et  corti)L4  (Fi>  eonr«8  ot  dus  ot  litz  de  rois) 

puis  lont  oasis  al  maistrc  duis  (FD  il  est  montes) 

la  dame  en  son  siège  lasist 

et  dautre  part  le  vallet  mlsT  (U  en  son  devant) 

qui  ia  laToit  damors  espriae 

noonire  1»!  se  rest  assise 

après  sasisent  li  baron  (F  envirt^n) 

li  Troien  lot  envirun  (F  et  si  baron) 

qiiant  assis  sont  al  dois  rolal 
I M  utres  tables  la  aval 


umM  itiitw  0 


^ 


AprH  ce  vm  V  en  inUrcalr  Hmi  autres: 
aportent  pain  les  despensiers 
conuonsCO  saliures  ot  cuUllers. 


NOTES  'M> 

por  qoinaie  man  dor  charfriex 

■e  faai  p«  ti  dn*  eslegiex 

Mtnt  picrm  i  ot  aMCz 

et  1  aoKcs  dor  tzcasitex 

celé  qail  fiit  sert  pM  Tilaini- 

ele  î  mift  plus  dune  semaiiii' 

Tobe  Mt  uu  treitoz  pusex 

lÏH  qae  ïl  fut  m1  compaswx 

b  foOe  ae  fa  pu  filée 

itex  ftt  o  moUê  tresi^tei* 

ele  ni  Tilt  pM  .u.  fi.  iarpuit 

eu  trop  estoit  chier  gamflmvnt 

U  sile  estoh  très  bien  inncbiev 

tn^  ce  niert  pu  derve  matUiee 

flinz  fa  desi^cea  et  de  flors 

qiû  molt  gitoient  granx  floirora 

hum  qoi  ta  cel  pales  aotrast 

de  gnnt  doleor  li  remanbnst 

an  tel  aielson  orent  Dian^L> 

li  Troieo  a  gnat  deintie. 
tVM.     A  intfrraU  aprH  ee  rrnt  lrt>  air  rem  nmviintu: 

plantefve  de  treatox  bienii 

de  U  nestolt  a  dire  riens 

r|ai  denst  estre  en  riche  vile 

ton  i  avoit  près  de  mile 

ni  ot  celc  ne  fiist  de  marbnt 

onc  ni  ot  rien  qui  futtt  fait  dnrhrr 
ffitnre  ce  rem  dam  Fintarpolatiov  de  OKD  ii}m-n  le  re,»  il'n 

lî.Mi.     AprèH  ce  ven  D  intercale  le»  »tinivtn  : 

IjA  royne  ne  sapercoit 
de  la  poison  quelle  veoit 
molt  li  mue  ja  sun  talent 
et  h  regardoit  molt  souvent 
li  Troyenz  par  ^ant  duiirviir 
ja  entroublie  son  sutKneiir 
quant  li  servises  fu  finlz 
et  des  oyslaus  li  clianr,  f:dllifl 
la  rojme  remaiot  au  doy» 
ni  ut  se  barons  non  do  proys 
lautre  maisnie  ert  départie 
son  oste  prie  qui)  li  (lie 
de  Troie  la  destnission 
et  si  11  cunt  la  traison. 

Ou  palais  ot  uiult  forant  MÎlrix-u 
et  £neu  la  li  cuujmcnco 
tout  le  siège  a  aronter 


"•  :ri:>.»n  iJisr  c 
•  i  :;>  !l's  l'iirt-ni 

-"'  *'il  de  Th>ve 
lAT  w  la  U  citt 
•îï-siraiî»'  ot  use 
":  «\»»te  ses  Ti 
**  Î^Nîrtîjes  et 

■■  fa  ;-£W  maaiei 

••  ià;:3  ,-.  (^iv  « 
;  !«.■  V'Q  at  îi  ti»r» 
:  II.'  ïnV  titrée  .util 

;'iiis  :t  «.votpct^  ^ 
*.:*■  -11.141  \  ;»js  pùw 

«"•■   ,ifi  i.vBisr  ..'a 
•'"'■'■=*    "uf  *oa  pen 

**'"''.    -"US    ijiii  :»iji', 

,,(,,_  '  "■*■    -^    wuc  iaui) 

•    """'  -vi-ts  -ie  ■. 

'  '  ^".     1  *     .  ,  , 


ver* 
jf  uu  ptiu  mais  citl  rutuAiiuIr 
ains  men  rumii  pu  vst^-roir. 

No  vos  puis  iDftis  cLi  retenir 
vos  CD  lûr&i  Ires  bioa  partir. 

«  rrra  y  q/ou'^-' 
^ne  ne  fiutes  fiai  &  deuesM 
flÎDs  fufllei  nos  de  lyoacflsu  (Hl  a.  (.  &\i  a  I.) 
F  roHptannt   If»  vrm  ISJiU—lWiH  par  In  nir  tirs  suirantw: 

Anna  voit  bien  qtUl  na  mustiur 

car  cil  na  êaiug  de  repaîrier 

HO  11  dlst  dame  naiea  cure 

de  vmitre  duel  fuites  nioaiire 

<Mi  mete  nn  en  nonehaloir 

eoii  ne  piie.t  qiierre  ne  avoir. 
oici  Un  vers  une.  A  iiitercjtlc  npi-ri  ce  vers: 

ijiiaoi  Dido  voit  en  mer  les  nés, 

et  lever  sus  sîjçlea  et  très 

lura  a  tel  duel  par  po  naarago 

iiovant  rcganle  le  rivage 

nu  dllnec  piis  t)i>  ne  remue 

li'H  nea  con  voii-  a  h»  veniin 

et  dit  ce  que  luorîr  Ipintitct 

quant  altreuiaDt  garir  ne  pact. 

U  ment  sait  et  pantoise 
ptnt  vît  funuunt  li  poititi  (Hl  quclu  t.  v.,  EF  e.  q.  v.  t). 

i  deii  Quat  de  moi  merci  {Mi)ifa  drta»  D) 

nor  jo  (F  que  ne  niiiir  jo)  qnc  (OD  qui)  ne  moci. 

rempbuxnt  les  vern  305^  et  203H  jmr  les  i  vrr»  </iir  roiri; 

oomes  foies  amours  acont 

en  phiIriitiirH  lius  et  si  diront 

se  iou  aniAî  ttvip  folement 

je  men  veniai  molt  aspremcnt. 
;F  njoutmt: 
i  a  cel  baiftier  aamour  lafole 

se  li  a  toln  se  parole. 
!F  QijoyUent: 

L  el  palais  a  molt  grant  aHonce 

^^     et  EnoH  do  lesrcr  poiisc 
^^H    m  estirmaitis  crie  sovont 
^^m     ae  soies  nient  dd  nagier  lent. 
>  me  gui»  dicid^  potu-  la  Uçon  (U  Ul,  p»rvr  çiw.  apri*  A, 
ancien  manuacrit  de  notre  roman. 
KonnADair*  IV.  20 


^ 


k 


403 


do  la  licrde  se  put  s  ulre 
^m  voult  soa  wrvir  t  son  repaire. 

^H  et  M  maison  tote  robce 

^Ê  sa  garlaon  en  ont  portée. 

^mUF  (ymUent: 

^H  li  Genevois  ut  ti  Hlnan  (<i  li  Negieo  e1  li  Fiiillan) 

^^  .        et  l{  UongroU  et  H  Toscan. 

I,    Ltt  vers  4^73—43'J5  tant  remplaçât  tUitxs  111  par  la  Êuivants: 

Entre  Venus  et  non  suixnor 

ot  ntautaleat  eu  maint  jor 

de  son  titz  tleneafl  dniit/tit 

et  jour  et  nuit  molt  I  pennoit  (t  vt  n.  et  J.) 

■et  Boufrir  li  cooviout  grani  i^ierre 

ainz  qiill  ioîsse  de  la  terre 

bien  vuai»!  eugtnier  couicot 

l'ust  armem  dur  et  dargent 

si  fort  fctes  ot  8t  ovreea 

4uil  De  puisent  eatre  t'auiices 

bien  set  par  cl  passer  ne  puct  (1  oen  p,) 

BOD  sciiçnutir  blandlr  II  esteut 

VenuB  sen  emt  laolt  entremise 

la  nuit  en  fii  laeorde  prise  (I  li  acort) 

quant  cl  ml*  »icuU  du  lui  biuD 

si  li  pria  »ieur  toute  rien 

ruiauuie  el  hautierc  tel  H  feist 

qui  par  nule  ame  ne  fauBisl. 
a.    GD  ajiiuterU  ttnu:  ven: 

»qiie  li  pruia  des  ariuca  fairf 
encor  sel  sem  peust  ri:traia>. 
>3.     Gif^or.    J'ni  (farilr  ce  mot  (ferit  Hnifitor  dam  A)   biait/ue  je 
!  piu  Cexpliquer.     JCitl-U  mn    lUiHt'é  (le  inijeuiumY     Cp.    Vi«t 
egnù. 

1(1.    UD  Qjoutcni: 

molt  par  cstolt  bien  a  mesure 

»eC  molt  fu  de  belc  faituro. 
Ct  van  et  U  suivant  tl£t<raitmt  Hre.  rfJEUâ  à  cawf.  df  la  ehuui- 
comtiu:  ne  ee  trauratU   ni   tUim  A   ni    ilawt   D.      Cfju-tuhiHt    le 
,t  montre  qtie  fr   n'fsi  gîte  par  ituuli'eriaife  i/m*"   A    lej*  /i  omi»; 
uM   féminina  lUntg  4443  ne  yeuvetU  «  rapporter  ^m'ù    „pienT." 
y. 

1^  DUEP  t\joutent: 

H^  savoir  si  li  poroit  (D  m  11  y  pdust)  choisir 

^K  nul  foblo  liu  por  assalir. 


M» 


NOTES 


405 


eonlinuent: 
car  desonotts  dÎ  pensenU 
no  de  c«tt  sfcvtu  Boliif;  Dirai. 
It.     Apri»  rû  ren  y  (sauf  K)  (\jot*ie: 

ou  chAOïp  ne  vult  il  UUsier  mie  (F  il  uo  v.  eu  cb.  I.  n.) 
nix  on  nul  du  su  cuiup&f^itj. 
li.    y  f^Jout^•  tt»  'Uux  ten  irnivautB: 

por  fthe  fu  as  tiens  ardoir  (GO  flU  fvre  m) 
uses  eiiipren  et  nmin  et  soir  (OD  et  pr«n  du  bos). 


proD  on  oar  usez  on  «vous 
et  nos  BDsemcDt  si  ferons. 


B. 


I). 


•I. 


7. 


4. 


OEF  Qjoutent: 

el  fo  le»  misent  par  trdolr 

toa  les  ont  ars  en  es  le  soir. 

La  leçon  dt  A  q\u:  noim  ai-onn  acceptée  dan»  te  taie  pour  ce 
:-oHfirmée  par  B  (C  nitf  ici  D);  celle  dnt  vers  guieatUs  te  trouve 
C. 

Aprig  ce  ven  y  «ndrcole  In  ven  rnivantê: 

pois  Rit  les  {G  ses)  armes  «porter 

ot  ses  despoilles  apresler  (III  et  les  destriers  fist  eosollcr). 
A  iiUffwûe  U»  vers  KuivatUs: 
corn  ete  C9(  i^es  morlax  et  dure 
amÎH  tant  bêle  oroatiLre. 
y  (youte  ftix  t'ftfs: 
car  puis  (]iio  le  rose  est  eoillle 

li  solax  la  moll  tost  rnstie  (TII  flestrie,  E  bniUie,  F  bnisellle) 
petjtet  a  pois  de  durée        i       .     , 
car  II  solax  la  tost  brullec  /  "'""'  **"""  ^^ 
si  est  do  loi  la  c&rs  noircie 
des  puis  que  ta  perdis  la  vie 
y  HJ<»Ue: 

que  Eneu  renvoie  ariero 
tôt  mort  ^isftiit  en  uae  bîcre. 
y  t\jimtc: 

assis  les  ont  eatur  le  bière  (III  et  a.  tôt  o.  1.  b.) 
en  la  sale  ot  molt  grant  lumière  (£F  en  la  a.  vu  ot  g,  I.). 

y  njotUc: 

tôles  (HIË  ustez)  fait  il  net  pul^  vcir 
ja  me  verreK  de  duel  toorir  (0  v.  ne  i)uît  m.)- 
OEFT>  ajoutent: 

Mcnrai  (F,  vivrai)  on  dot  ot  en  tristnr 
jftmais  joie  nataî  nul  Jor. 


amie  dans  III 


0. 


n. 


0. 


fi. 


^B       406 

^^^^                                           ^^^^^^^^^1 

^^^^K 

GEF  (UO«*e«(.                                              ^^^^^^^^H 

bien  sovent  penc  par  uel  fruîre                                ^^^^| 

iiuant  oDt  mcsticr  de  lomc  (G  iIaucuo^  afaire,         ^^^^| 

bien  ituvcut  guerri;  altriii  intiiuidu                             ^^^^| 

mais  la  lur  oat  tualv&lst:  ut  laidt:                                        ^H 

lault  bien  scvcnt  toi  loscngler  iCi  h.  ».  buine  ijslos.)  )    ow^ 
et  b1  (0  sen)  rcnrient  nialvais  loîer                            (  Jant  H 

iiioH  tnsuvais  conquest  ai  do  Troio                                   ^H 
(Ct  Dial  siiU  ijiio  il  viudrcut  do  T.)               ^| 

ciir  il  (E  qui!)  tuoot  tôt  tolu  (E  tolu  toulu,  F  lUoU  Uilu)  menJoU 

^^H 

GKi'  (yotUcrtt  :                                                                      ^^ 

tôt  TG  tosl)  lot  soduit  dans  Eneaa                                   ^H 

ratbu  biax  fils  biai  âls  Pallas                                           ^M 

et  père  et  fil  tant  cDiuîela  (EK  codiilla)                            ^H 

dans  Eneafi  (K  i|uciia:iuil>Iu  lî,  i'  quo  avoec  li)  qail  vut  flH 

a  soQ  c'hantel  por  lui  aldier                                                 ^J 

car  H  on  ot  molt  (G  c  niolt  eu  avoit)  ^rant  meatiet.      ^M 

^^H 

y  inf<rrr<ittr  tlvem:                                                                     ^H 

ploroiit  baron  plorent  case                                                  ^| 

il  cbcvalicr  et  H  banie  (K  vit  b.,  C  lî  c,  cil  baceler)       ^H 

et  (HI  H)  esculer  et  II  buriois  (£F  cil  b.)                       H 

les  grant  dames  a  balte  T<iis 

(T1I  et  li  vilain  et  li  cuuriuls,  E  «crjant  d.) 

et  grant  dol  mainent  ces  piicolcs  (ITl  g.  d   dcmaiaeDl) 

gentils  et  IVanceg  et  ancele»  (Tll  franches  damea  et  daingliulw 

^^H                6480. 

y  (\}0]ttf:                                                                          H^^^l 

qui  molt  fu  noble  et  inolt  fu  fiere                            ^^^^| 

iloa  firent  .n.  vera  escrfre  (F  1.  al  fist).                            ^H 

^^^^^ 

i'fut'Hrt  faut 'il  iVnVr  Agfaltt.  et  doit-on  voir  tiniu  onH 

^H                projirt  Hii^ 

/tl/fv  fictive-,  nomtnrf-  d'ttpr^a  U  lac  d'AhjjJioUitt,   d'où  j>rotiieM 

^M                l'a»phaUt:. 

„Jiitume.  d'aupItaUe"  «rrnit  uite  tautoioijie. 

^^^Ê 

On  rrtnarguera  W  cJutngemcnt  apporté  dan»  la  kpm  dk  A 

^^^B          On  »aU  que  A  ait  très  inexa*^  quant  à  V  1.                                         ^| 

^^L 

ii  tyoute:                                                                          ^^^^H 

et  eaprovc       coneu                                                ^^^^H 

et  ai  ja  en  maint  lin  voii.                                       ^^^^| 

^^P                  B664. 

J'ai  corrigé  ce  vcrv,  où  il  nuinqnc  une  tyUiûte,  m  y  i<*^^| 

^^^^         molt  «/!«  m 

:  tr'juM  iam  ill  (V.  Errahmj.                                          ^H 

1                           «722. 

Voici  ccjf  dcftx  vers:                                                  ^^^^H 

or  i  avos  tu  croi  aascs                                               ^^^^H 

bataille  a  fairu  uest  eauteti.                                        ^^^^| 

1                            &7&tl. 

y                                                                                   ^^^^1 

H  (Hl  ai)  li  rpRpont  par  grant  uontraCre                 ^^^^| 

comme  cil  qni  bien  te  «ot  faire.                             ^^^^| 

^^^L                   68410. 

^^^^1 

gmnl  presse  i  ot  (G  a  molt)  a  fors  issir                  ^^^^^ 

(III  gruQt  p.  avoit  mult  [1  trcuvent)  a  tts^) 

car  ni  quident  a  leus  vonit  (G  car  a  t  D.  q.  v.),  ^^^^j 

NOTES 


'107 


flM4.    j  t^foute: 

par  gnnt  rmtnprone  (MI  runpoxno)  H  «  dit 

parles  a  moi  on  sol  petit. 
7W&.    A  {\jofUt: 

qut  lu  chatu]!  lur  firvnt  gaap]r 

si  comaïK-ierunt  a  fuir. 
"0Ï2.    y  f\fi>utc^ 

venoit  si  près  de  la  cEt« 

a  haitti  vuia  sont  (I  ont)  tnctUi 

par  ccM  mitrn  moniout  (K  monte]  a  puolr 

tôt  sont  cargic  li  (F  cil)  alooir. 
7066.    y  njoute: 

oiolt  pucvut  vslrv  boDtus  oil  (III  ctl  dulent,  F  kîl  vil) 

qui  (HIF  que)  fumes  coceot  (K  cachu)  iasi  vil  {Hl  si  vîliucnt). 
1171.    y  (\jouio: 

qae  los  Iob  els  ««tallisBoit  (lilE  obloisolt,  F  estlut^clolt) 

«UB  en  lagii  ut  udc  pierre 
"ÎOS.    y  nfoutt: 

morte    fu   loe»   to   (a   gnns  dois   <G  intervtriit  le  anvHiI 
hànieticfu;  riu  rem  7:jO.!t  et  ceini  de  ce  ven<i) 

cor  jamais  ne  sera  puc«Ie 

qni  niiuB  sacu  scir  eD  sele 

ni  miuR  face  cevalerie 

ce  eKt  ^ans  dclx  quant  (Hl  ^uulo)  est  fiole 

dolaot  en  furent  ni  ami  (TII  eu  noot  tult  ».  a.) 

ot  moU  liet  sont  si  antiuii  (Ci  et  lie  on  s.  s.  A.) 

U  Troien  [molt  lie  sen  firent]. 
Î1(H.    y  ajoute: 

issl  vcl  II  Ha  en  sont  Ile  (0  tôt  unsl  vaut  quant  un  sont  Ile; 
K  ijitii  vD  voit  que;  F  eus!  »en  v.) 

et  11  atitrc  eo  Hunt  cumcie  ((î  si  sont  li  altre  e.,  E  duni  I. 
s.  c,  F  "lont  B.  I.  a.  c.|. 
7224.    fîEI''  <^oulent: 

Il  tomolK  est  del  tôt  renies 

grant  dnl  dcmaine  li  hames. 
**•   GHI  ajuwtcfd: 

tnolt  sont  dolent  |U  grant  dol  lunt  tôt)  grant  vt  inenur 

De  si  pueent  [G  porent)  t^nlr  de  plor. 
7240.    y  iv'oM^; 

Encas  valt  a  (Ë  en)  son  roiMire 

Tumns  plorc  ne  set  que  faire 

a  Laurente  tôt  droit  seu  (O  un)  vait 

il  pkire  et  cric  grint  dnel  fait  (fîEI  nmetteni  et,  H  c.  dolor  f). 

y  ajoute: 

tï  chevalier  et  II  baron 

ne  falsoient  se  ploror  ooa> 


NOTES 
ïiiché  de  con'igcr  aintti   l'c   fft'x  quf  jm»  nn  'Jet 

uqBBs  puli  (jue  11  Traloa 
rcnC  pu  âeca  sciir  lu  mien. 
ajoutent: 
(îftltre  borne  et  daltro  fême 
nel  trova  en  tôt  ceet  (G  le)  regoe. 

a  convciû  TiirnuB  a  |>ie 

uis  si  A  pris  deU  le  coiigie  (G  de  lui  congre). 
^oici  la  rédaction  de  y: 
(Près  del  temple)  ert  (E  e&l)  I4  sepnlturâ 
utûlt  fit  bien  faite  p&r  naturo 
eOB  el  railcH  lîuûe  planète  (EF  c&p  faite  fit  tulMo  cl 

G  eïr  cle  fu  fake  et  planée). 
J'aurais  mievx  {hit  d'nccppter  ttan^  ce  t\-ni  d  •innv  U 
D;  ifinlcment  i\t  verf  TUTO  (dis  piez);   a»   vers  7^Tf> 
'fHjrc  «n  8«iJ<  jfJiis  natisfaiiiant  {premiers  an  ft^u  rfc  pîli 
(iEFD  ajoMtttit: 

ul  double  qut  vcnoit  doBos  (D  quEl  navoit  d.) 
archtis  i  ot  trifoire*  fG  divuirn)  toa. 
EF  ajoutent; 

et  iiD  aoei  tient  en  son  doit 
que  a  tel  dame  covenoit. 
Vn.    GEF  ajoutent: 

le  destorbier  von  voel  conter 
qui  auqiii^s  fait  ((■  fait  a.)  a  redouter. 
'lis,     GEF  ymtphiccnt  ta  fffff  7708—7713  pur  lof  BuivanU'. 
se  iin.4  ks  nel  (G  iit>)  deatt'nt  pretuiors 
<inest  par  engin  iLparillîi's 

tel  vtjif 


NOTES  409 

7724.    y  ajoute: 

or  ont  fliisl  tôt  afaitle  (HI  pour  ce  ont  si  t  a.) 
que  nus  nînt  sftns  bon  con^e  (G  q.  n.  rara;  HI  q.  n.  ni  aille  s.  c). 
'S20.    „  Vou8  me  conêeiUez  de  chercher  ailleurs  une  femnie  et  de  vous 
readn  voire  parole  („et  que  je  rende")". 

SS5IÎ.    EF  (joutent: 

ce  ont  très  bien  acreante 
dambesdeus  para  et  afie. 
1^137.    J'ai  gardé  bnens,  hien  que  cette  leçon  ne  se  trouve  que  dans 
*i  j^itr  conserver  l'opposition  voulue  de  bon  et  mal. 

7992.    GEFD  qjoutent: 

taolt  dois  estre  de  li  privée 

desor  te  puet  bien  cendre  espoe  (G  d.  te  pues  c.  despee). 
"w   EF  cotUinuent: 

or  ce  paet  bleu  mais  adouber 

comment  da  dois  armes  porter, 
Sfloi.    EP  ajoutent: 

por  amor  doit  on  molt  sofiHr 

car  il  le  puet  très  bien  merir. 
SOôii.    EF  ifjoutent: 

ai  la  amours  traite  dun  dart 

que  il  le  plaie  brniat  et  art 
S132.     C'est  un   dialogue  fictif  de  Lavinie  avec  elle  même.     Pour 
'^^Qiter,  j'ai  séparé  les   vers  où  elle  parle  de  ceux  où  elle  ne  répond  à 
'  **tême   par    des  points    de   suspension.      Mêtne   remarque  pour   les 

S347.    Comparez  la  note  au  vers  8132. 
S3t)6.    EF  ajoutent: 

ja  ne  taural  que  ne  vos  die 

nel  lais  par  autre  félonie. 
S454,     H  ajoute: 

car  sa  face  quele  avoit  tendre 

estuit  plus  pale  que  nest  cendre. 
ï(o9().    il  dans  ce  vers  et  les  deux  suivants  c'est  „lo  dm"  du  vers  8587. 
*?90(i.    EF  ajoutent: 

luQS  ne  lautre  pense  aillors 

molt  to8t  lor  escapa  cis  ionrs. 
î*13u.    EF  ajoutent: 

quensi  II  ai  men  cuer  mande 

ensi  certes  par  vérité. 
îM7fi.    EF  ({joutent: 

et  se  je  laim  tôt  a  envis 

contre  mon  cuer  mcstnit  tout  dis. 
î*I(**i.    F  ajmUe: 

car  dont  aroie  maie  vie 

se  sans  ami  estoie  amie. 


410 


NOTES 


936S.     G  (^jûiae: 

deAtniito  sut  tote  par  Grens 
de  la  \\ga\Q  bu!  as  tlux. 
%4i).    J'ai  pria  ta  Ition  de  EF,  parix  qu'eOt  ne  wmite  pr 
à  celle  dr  A. 

9Sm.    ËF  (^joulml: 

et  diat  luoU  lî  ust  poi  du  mol 

bien  Iti  cotiois  et  bien  le  vol. 
118BS.     EF  ajoiiicnt: 

quo  estre  puis  avoeqiies  lui. 

j&  puis  naroie  nul  anui. 
9871.     0  rfwpUwe  Ic«  vfrs  9S7t—9S!'3  par  ïr«  4  suiva» 

mais  eo  inc«t  tart  a  rccovror 

car  ne  daigna  c:i  rogardur 

quant  il  se  parti  de  lestor 

bien  mo  denst  al  ciuf  del  UtT. 
10052.     EF  njoulent: 

on  poi  délire  ans  si^orages 

ost  troBmues  et  uns  eonragw» 

OD»>rrii)etoiit  eesto  amUitos 

ftl  ne  nioatoit  mlu  hcrltv^. 
lilISfl.    A]>ri9  ce  vers  flFHI  njoutext: 

Rome  fil  grAQz  et  bien  enclose 

a  mervoLlle  tu  puis  grant  vhosti 

trostot  le  mont  ot  em  bailliu 

If  oir  en  oreut  siguoriu 

(|ul  duxieae  deseendu  sont 

sl^or  fitreol  par  tut  lo  inunt. 
Pmm  F  eontinuf-: 

Li  contes  faut  nen  dirai  mes 

Encas  ut  et  tôt  eu  puis 

en  sa  vie  dusc-a  la  tiu 

tote  le  terre  au  roi  Latin. 
Voici  (X  que  lf9  divers  »umtt»fritii  mfttf.nt  à  Ui  fia  du 

A     Qui  ceet  roni&nx  aura 
.u.  sols  mail  diiiiiru. 

n    Ci  feuisi  le  rumanz  deneju» 
et  ooinmencQ  Brutus  après. 
1      Explicit  le  roumans  du  Ucneaa. 
F    Chi  fini  Eaeaa. 


GLOSSAIRE. 


A. 

le  4atif  Ï20;  t-  géniti/ 
HtH  'ib;  la  dirfrtion  tiM; 
tion  Ut'A;  b-  tnit  |1l5ii;  U 
MSI;  rimtrumfnt  274;  ta 

M);  U  tempt  ItH;  ^acé 
k  eomplémcnt  trun  atljec- 

ri  âge  549. 

f,  S  aimer  1365. 

R  ^.  /  tmtrer  SiiSI;  (ty/f.^ 

e  4U68. 

/".  /J/*    prW(w/Mfr  432S; 

%.  contrf  proroqwr  qurl- 

TI2. 

ir  V.  /l  /  oAsiMM*,  raro/CT* 

ntr.)  3115;  ^r^/L>  a^  Mmvt 

i  m.  Il  abaïuiûn,   risç*t£\ 

«  en  L  ^euffoyer  dam  un 

4,  9054. 

1er  I'.  f.  J  abanih-nnrr  *iH-, 

1760;  fr^fi.}  w  «rr*r  5233; 

ET  alUr  2G2'J. 

>.f.Il  abattre  5I%],  5;S6. 

t.  f.  I  a^urtrr  24*.!!». 
Y.  /  habiter  i:>\-,  A&75. 
7.  /;  /  aboyer  25"B, 
I,  e  ayant  ù  foison  HiM. 
t  9.f.I  abréga-  8938. 
xb»aU  1345. 
'.  ^.  /  fairt  tigne  A,  appetrr 

nignt  IM7. 

; /■.  /  yfli-nir  tFticier  4515. 

*./:  /  ocAeier  4177,  liTÏU. 
nf.  II  oceahon  UOljcuiwc 


fteier  m.  H  iirÛY  2.117,  4304. 
aeUstor  v.  /.  I   $f  rejMBtr  49i4, 

anîii;  /'i.'/ï.;  4*»iw. 
acLin,  u  flotMMM,  inWJ»^  528,  48<rtl. 
•  cuillir   f.  f.  m»  257;   (i/Mqwt 

MliS,  45tit};  mauwtff&lCT-  377.1. 
acoler  v.  f.  I  anbmgarr  SOI,  7124. 
acomplir  r.  f.  111^  tuannylir  7tiï; 

espirrr  (d'un  dUai}  louî.'i;  JicuDipH 

entier  37!j0,  4349. 
Bcoatta  /l  i  (H»nif  2&S1. 
aconsiure     r.  f.    îîh    niteinirt 

5t;.<)2. 
arontiT  V.  f.  î  raconter  720. 
acordunce/*.  /  i-feoncHialion  Wi\. 
ncurdo  f.  1  paix,  amitié.  6010. 
ac-urdernuBt  m. //   r/concUiation 

2065;  accorit  BSIâ. 
aooriler   r. /".  /    iVronn'Jvr   1055; 

s'accordtr    liSSO;      njiuttr    7500; 

rfV/(.>  7727. 
acorer  f.  /".  /  arroiM^r  lex  mtraiUr» 

40S5. 
acorre    v.fo.III^   accourir   2455, 

acoatumer  v.f.I$'kabUutrà~9Mi. 
aereire  v.  f.  II  croire  ISW. 
acrelalre  v.fo.  lli^  fairt aceroUre 

1650. 
atlamas  v*.  II  iliatnant  42(1. 
aduax  iti  ftue  eûntrx  Ut  terrt,  sttr 

U  vaUre  1254,  5021. 
adeser  v.  f.  l  toucher  2752,  5174. 
adober  r.  f.  I  armer  4SI3, 
ndoDC  alort  4904. 
ad  08V  r  r.  f.  1  (refi.}  %'adoaar  5940. 
adrecler  v.  f.  I  rendre  droit  42&K 
aé  m.  1/  rù>  0.114. 


4I'i 


GLOSSAIRE 


aerdrc  p.  fo.  Il  attira"  «0, 
aesuliier  r.  f.  I  amorcer  094!i. 
afttlre  wi.  //  affoirc  tiT.W,  (lS7t. 
afubleiDr   v.  f.  1   affaiblir   5tf;y; 

iiniram.)  G3-14. 
afermer  t.  /.  /  affermir  «48,  7327. 
aficliior   V.  f.  I  affirmer,   rlécUtrrr 

M3,  7342;  fijor  SS!I7. 
afiër  r.  f.  l  promettre,  jurer  W)tî*, 

SS44. 
afincr  r.  /*.  X  intr.  finir  7770. 
afoïr  f.  f.  [II'  se  réfugier  SGIÎ. 
afoler  r.  f.  ï  hUx»er  flTti4,  »95t^. 
«fonder  r.  f.  l  enfoncer  itaiu  Vtvtu 

■fubler  v.f.I  w  revftir  de  UTl. 
ngitnoillior    r.  f.  I   (réfL)    ffagt' 

nottiUer  S54fl. 
agrooff.  /".  /  fi*;!^^  774». 
agu,  G  oi<fU  V5I}9,  4155. 
aguait  M.  II  anbUche  7226;  estre 

en  a.  guetter  7154. 
agaaitiur  r. /.  I  guetter  I&48,4S59. 
aguillc  /:  i  aitfuilif  fiAM,  7544. 
iigiiillon  m.  //  aiguillon  *^651. 
ii>;iiilli>ner  i\  f  l  piquer  25îi;i 
n^iiisier  r.  f.  J  niguiâer  «fisS. 
aban   m.   iJ   doulntr,   ^m    331, 

un. 

ahi  infrocc't'ofi  1607. 

ai<lier  f.  f.  I  tùder^^S,  M64;  /W/(.> 
Ke  défendre  V\  M;  ««emrdeM74. 

aie  /.  /  aide  34Hi,  MU. 

aiglu  /:  I  aigU  (nuitigne)  7321. 

aignel  m.  II  itgneait  5375. 

aigroiuunt  duremmt  9926. 

aillurs  (lUteura  1247. 

ainsi,  îssi  ainsi  'i6S,  424S. 

ainx  iidv.  pluê  tôt  45t)2;  auparav^mt 
5760.  —  prfp.  «runi  "(Mi,  5757.  — 
i»»y.  marytitinf  1" «^^0*1(101»  3âJ, 
IfiSl;  a.  qae  (auivi  du  siibj.)  aeant 
quf  97;  a  aloz  b  ;>(tut  tût  poioilfle 
I184U. 

aÎDzuû  nÎN^  SOIW. 

air  »i.  //  air  2930. 

ais  f  II  aie.  pianche  5111. 


i 


n  i  s  e  /*.  r  oecation  5278,  71 

«ir  HÎ64. 
aisil  ni.  //  vinaigre  5'iâO. 
aiaaelfl  f.  l  aiiiëeUe  5!)95,  73 
aive  iri.  //  </n]fut  père  93li6. 
ajoroeo  ^.  Z  pointe  du  jour 
aj orner    v.  f.  I   faire  joui 

5082.  m 

ajoater  v.  f  I  réunir  52i| 
alaitier  r. /:  /  titer  2<tl0. 
albe  f.  I  aube  1207. 
all>or  m.  II  aabour  1479,' 
alcun,  e  fite^u'im  24?.'»,: 

conque  IM>2. 
alegïer  r.  f  I  alléger  Si 
nleine  f,  I  luùeint  lù'i,  30 
aleniele  f.  I  alwueiie.,  fer- 

tram-hanie  4479,  5MW. 
aler  f.  ;:  /  »Her  :ï9.  Mt;  ^W/ 

on)  540IS.  —  €ttxc  le  partie 

pmtr  péripkrtuer  1S31,  9&( 
aleor  m.  Il  galerie  4252,  77 
aleHre  /'.  /  train,  utarihf;  g 

5ri27. 
aliancc  f.  I  aitianoe  \7\\ 
altCr    ('.   f.  I    réunir 

7269. 
akkea  um  /wu  3SU,  e3S3. 
alketos  «h  peu  4516. 
aluDgîer  v.  f  I  tillonger  ICI! 
alquant  quehiu'un  2S05;,|ta 

quet-un»  lt»74.  f 

altal  m.  //  aiiJel  1099,  HSSS. 
altre  antrr  ^309;  n«ufrr 

1190.  —  altml  (gir^.} 

(dot.)  1315. 
altrotueot  mUremeM  M 
altrcsi  de  même,  égaUt 

1997. 
altretaot   autant    1142, 

adt:  égaUTHcrU  1095. 
altretel  Ut  mime  dKWcl 

adi\  êgaUment  5170. 
altr'Ier  (K)  CaïUtv  jour  34ISh 
atuQier  r.  f  I  aUumer  399. 
ftive  f  i  ventri&e  de  la  »^ 

i?)  4330. 


1 


GLOSSAIRE 


41â 


I3tm. 

Il,  Attâetui  tout  Un  deux 
RM.,  au  nutte..  aubediil, 
,  2373. 
f.  l  olbr  à  Vantblr;  uu- 

M  ZI2i>,  4017. 

r.  f.  J  aller  jhUiêx  91Ub. 

f.  I  amener  733,  Z:i04. 

I  ttimer  li)â<i,  17H4. 
Hcr  6tHJ4. 

l  f.  I  aiHfrtumr  bîïo. 
/.  I  imU-thy»ir  Mn;. 
MU  2M,  34»-i. 

II  am^U  I7U5,  9072. 

T  r.  f.  I  iiutrnire  li!4?; 

190. 

Aau/  4rJ,  ii'Jl. 

V.  f.  I  ii'élevtr  (en  par- 

poids)  -1434. 

amour  32  i  maac  comme 
amour  6647. 
'•avantage  4407. 
N  833. 

r.mtparavaiU  I3ï»3,  t&S4. 
nOM  Sll>7;  a.  que  avimt 

M.  II landtrt  SU,  2*i\:i, 
Mtre  lies. 
difé  35Î9,   4157;   rintr 

ancre  lb73,  bjbit. 
ambe»deu8. 
mmaou  31SA. 
^  /  jiriM  7909  ■  ang<ng$e 

ir  c./.  i  tourmmUrWi, 
t)  ^efforctr  44Uâ. 

g,  «  mpffinc  1032,  4M1. 
Bernent       Urriblement 

%ltt  m.  Il  annicersaire 

Pv.  f.  1  compter  is  I  u. 
«./:  /  aiuw>ncn-  1920. 
I.  II  antidote  6336. 


aotfquité  f.  II;  estre  d'B.Mtr<l^ 

312». 
annitier  p.  f.  /  iteitnir  nnit  IUU34. 
■  ombrall  m.  II  ce  ^ui  »ni  it  abri- 
ter contre  le  koUU,  pitratmi,  hârhr 

6131. 
lorer  r.  f.  I  adorer  Sims,  50»7. 
•  ovrir  F. /: ///«  OTiiTir  1157. 
apaier  r.  f.  I  admeft  riconcitier, 

cofUenter  1(117,  8}ft5. 
apaisiur    t-.  f.  I    (té/L)    $'apaiêer 

2S41I, 
aptreilllerr. /!  i  nppftreHUr1fi2\\ 

orner  7440;  prèptirer  I10«,  1206; 

(rifi)  s'êqaipcr  Too. 
apareir    v.  fo.   III'    apparaître 

2166. 
aparler  v.f.I  aborder  2S3S,  .S9U(1. 
aparteair   r.  fo,  III*  appartenir 

1797. 
upitler  V.  f.  1  appeler  730;  nommer 

4*18. 
ttpendrci'./!  f/  (impert.)  itépcrtdrr, 

convenir;  dont  M  o'apent  dont  eUe 

n'a  que  faire  1400. 
aperceveir  r /i}.  III^  apercevoir; 

(trann.)  251)7;    (réfl.)   n'apereenoir 

H 12,   HtûS. 
ap«rt  rt'iiiciif;   eo   npert   ouverte- 

nunt  144 1. 
apertemcDt     OKrerirmCTff     2106, 

ti.'i<i;i. 
apUoeior  p.  f.  I  aplanir,  fUmoiir 

23. 
aportor  v.f.  I  apporter  734,  51135. 
aprendre  r.fo.  II  apprendre  2UStl; 

faire  l'expérience  61$. 
après  adv.  plu»   tanl  334);    un  a. 

2166,  61160.  —  prépo».  aprài  6218. 
aprusaer  v.f.I  opprimer  2I1<J. 
%pTesieT  r.  f  I  apprêter  'ÎQÙ,  1045; 

fréfl.f  4S40. 
apriamler  v. /*.  /  approcher  1  Util) ; 

s'iipprûcher  41".,  250fl;  <■»■?•/(.>  2t;«]. 
aprochier  v.  f.  1  approcher  42ii2, 

5401. 
apruef  aprt*  799,  99S7. 


GLOSSAIRE 


1er  v.f,}  9Cppvyrr  r.M2. 
lier  r.  f.  I  acquittn-  ly^G;  cédfr 

h. 

iier  v.f.I  arraehrr  t^'îÀh. 

loner  t.f.l  (ttlrftucr  Ut  p/tmle 
\ifiior'lrr  95;i,  3637- 

\\t  r.f.ni''   racola  «^3. 
hcstc  /.  J  arbaUîf  T2ST. 
llefllîer     m.    //    arbaUticr 
11. 

L  m.  Il  arbre  C2,  211». 
W  11   arc  2^6;    route   en   arc 

-,brL 

|ot  m.  Il  4int.  de  arc,  t^oUtf  eu 

U14II,  7&0S. 
lier  rw,  II  nrdi&   Jftïî,  SSHÎ. 
In  m.  II  arçi/H  li»7ô,  59^2, 
lir  c./b.  /J  iîiîîfr  T,  51*7. 
\t  f.  II  chaleur  S0S7. 
jter  r.  /:  /  (■rf'/î.y  s'nrrftcr  1405, 
11, 
nt  fli. //  art/t-nt  'Miii,  -innl. 
er  r.  f.  I   ftiijiiiUonnff   riim, 
-;  {ri%}  ST/lorv€r  UiKt. 
tic  reUiw  13S,  "31;  c»'  «n*/rfc 


aserlr   r.  f  /TJ*  /irirr  a 

tramqviOe  111  y. 
iserrer  rf  i  tmftnmm 

4â29. 
ftSçUreeiDeiit  dtvratnu 
âfteUrer  r,  f,  /  ftwnir^  3 

miirr  <Ï5S  SlîOâ;  frr/ly  » 

asez  pron.  indff,  beanfm 
adv.  triM  IW;  6ùii  33L7 
prftftStiireHÎ  SStfO,  —  d'il 

aBfilte  (Uj>M£fir  Mite. 

asnagicr  c.  f-  I  ctimfT  3 

HS|>reiD$ût  àjtrm*tni  S 
/eïm^»(  4H'3. 

ataclii;  /".  J  tihiicke  {or» 

atichîer    r.  f.   I    oWnt 

4-2<>l. 
atargier  r,  f.  /  (ré/Lj  U 

â&B8. 
stcindro  r./>).  //  fmppt 
atundri.'     c  /^   //     attri 

niGntt  f.  I  tUterUc  1332;< 


GLOSSAiRE 


-il? 


"^  auparavant 
|ft4T;   pian    tant 


U 


',  J  guider,  montrer 
M. 

avoine  .t&S, 

MM.  -  %w=UyaAi, 
M  aeioDt  (lu  il  nr  friut 
ninlt  l  il  il  y  a  (liaiu 
1467.  —  lemphifé  mbut- 

1 1  ynu^iriiMwum/  'AWm,. 
717. 
//  nrrit'W  31I90. 
ll<  (w^Km.)  arrirrr, 
.  —  iveilKnt  arri- 
Ut», 

éviMement   fnnaU 
melro  «n  a.  tn/itrf 

Aofw^er   nu   hwutrtt 

riêjmrr  {KS2. 

/  fakrt  nmt  4612, 


l^imvttn  374. 

/  mrirtmner  UM; 
Jde  SIVl, 

•  ee  m'est  a.  H 

l  devwttjer  124. 
aduUrrr  32'J.''*,  437». 
IS,  6139. 
452. 


UbAOUr  1231.  7«ZS. 
lin  4772. 

iargewtftU.   — 
Monte  40o 
033. 

bomehe  bMmte  M7 

—   nvfr  b. 


ballUr    I'.  f.  m*    gonranfr.    — 

^ut:rre  b.  commtmàtr  uttr  g.  I3.'ii, 

UIU.  —  m&l  hallH  tourmrnft*,  atfitt 

1235. 
baffller  r.  /;  /  ett^mwier  772. 
balsler  m.  //  boiâer  77:i,  7imS 
baldekin  m.  //   nom   f^'unr  (^/oj/r 

7«3U. 
Iialdor/.  // coufii^iluinfîfliw>  11.111. 
I)  A  ml  01)  —  a  b.  mn»  tn-tire.  prM- 

pitammcnt  ;iT4'J.  —  no  mollro  a  h. 

citmlnttre.  A  ouimwf  MSn. 
banlr  i'.  f.  ilï'>  proclamer   (W7I, 

735*. 
barbacane  f,  I  barbacane  413. 
barbe  f.  I  bnrhe  24SO,  S3n7. 
\i%Th9\^,  9  barbelé, garni dMjmimta 

&S13. 
barKalKQ^A  /*  /  marché  7121 
bargo  Z'.  i  bari/Hir  h4,  242. 
barnaite  m.  //  Um  tMnma  54'j,.'tU«HI; 

vaiUàmoe  63âi>;    jmùwrincr   20&I, 

flSOO;  /bt/  iffimn  0294. 
barre  f.I  bttrrièn:  4l«,  U23;  pure 

lU  boU.  lie  fvr  Hc.  étroitt  rt  Umgue. 

barre  mil,  7443. 
baron  m.  IJl  mm.  btr  barvn  4W, 

2229. 
bas,  «e  &<i4  —  en  baa  BMI.  —  par- 
ler eo  b.  pnrler  bae  UH.  —  pan» 

b.  briwvrr  httlQ.  —  b.  VMpn  oaunf 

ilan*  ta  aoirée  TIM. 
baie  f.  t  boee.  7&5t. 
baane  n.  li  bamme  1(472,  C(f2. 
bataille   f,    I    tmmbat    147,    «7S; 

Mcurfn^rr,  tviâHaK  IBM. 
bai«I  m.  II  Mmm  ttU. 
batemeat  m  //  aetiem  4e  baUrt 

2797. 
batfc  r  f  II  bttttre  44«1.  —  hM« 

a  or  oMHwvf  <^  /Miila  ^or  7«». 
beivr*  r/9.  ii/«  i^n  Div.  UW^ 
bel,  a  ften  tt^  1«*7;  (meiÊtet)  «WT, 

-  <•  snir  k  fkm  k.  mttr  le 

4aaM  MM 
b»le«««t  J^meameid  »Ml 
bêler  r.f.l  àéer  U7». 


(ttÔSSAIRK 


■no 


kiivanntt  fmi,  3S5S. 
^  Him   fit  hrfof  Hifi't. 
Brun-  l'iiUnniA.;  }ii3, 

P/  (nmnKitAn  5128. 
.  /".  7  rpcronnfr  "lOU. 
ftviutvni'"'  5779. 

^U.  ftrr  rrmpti  4t  fjr»H 

¥nril  7W.  —  a  iiD  bruit 
IM. 

C  X  6r<lln-  3T«0. 

73  4507;  nndrf  agté- 
'  tmployi  tnthHtnntirr- 
1\Va\  4114. 
MTtrMAonAon-ll  1,0141. 
r  tnmpaU  5594. 
t.i/  Mum  R7S3. 
//6uûnm5135. —ttnr 
dd  b.  Krrr  loi  nuirront 
W. 

eo5«. 


«593, 


:&93,«I2.  — C-STHit 
'SIS.  —  ç.  nu  ^m  ha» 
—    Ç.  Job  ici  bam 


r 


IJ  nom  rCnn  mtttm  rkt- 


U4t. 


ceindre  r.fo.  Il  «Wwrfir  |Hr4. 

cuiotiirc  f.  l  ceinlwrr  3«G4. 

c.c\  ftrùn.  d?rt^:  mnKC.   arc.  ng.  31*1; 

Tunti   sy.  cil  212,   l'^i-.it;   f^m.  <^ole 

3S,  S87  -,  ocr.  j^Ii»*.  mase.  boIs  297  ) 

iKim.  cil  bS. 
célébrer  v.f.I  cfUbrrt  4(W5. 
ceUoiacnt  en  »crn-t  I5rt2.  S3ft1. 
celer  r.  ^.  /  cncker  1532,  2S92. 
cclegtiël  n'irti/r  572. 
colui  prwi.  alMoU  TSâ,  )2tn,  1907; 

nom.  oiL 
ceinbclor  i^irer,  amtmtf  58Î0, 
ceodal  m.  //  iinni-»oir.  74M. 
eondre  /"  /  m*4rt  l<MI,  2l2tf. 
cengle  f.  I  Mnylr  4<A1;    cWwf 

4I«. 
cent  emi  430,  0282. 
coptre  F.  ese«ptro. 
eeroliler  v.  f.  l  erphrrr  ^s,  *59. 
cercle  m  fj  Kfttlf-  du  fntiqur^^n^. 
coreler   m   JJ    i-rrrlr    'lu    rtmqtui 

60M. 
corf  m  II  cerf  2^7,  5533. 
cerne  m  //  crmr  uxwi, 
certain,  e  c^^rtan  ccrinin  im,  t.1ttl. 
eerialncment  crriainnnfnt  9:14; 

itwnr  fitçoH  enininr  Stt'Hi 
eoaaer  v.f.  l  resarr  2M,  28(t&. 
ceal  pnnL  «teN.,  i)»a«c.  occ.  ^ng.  et- 

Ud-ei;  nom   ebt  3342;  frm.  eesto 

eitiUMUcpI.  acciu.  en  IA4,  t*m, 

(*m.  tm.  MW. 
e«atni  pnm.  abêottt,  eetut^H  IMa, 

SMC. 
eelus  M  //  mom  <fuH  momdve  tma- 

rim  fOrrr  w^r»i}  444C. 
ekace  f.  t  dUtmff)  ftlM. 
ckaeear  «   //  fienU  4r   Hkw 

cbaclar  v  f.  1  rJumtr  n»,  I44ft 

ckaelae  f.  l  d^im^  r«9,  têït. 

ehaaif  c.  /.  //y«  taa^ar  IW,  NIL 
—  c.  aihiMaf,  c  Mes  (imftn.f 
mOfT  mat.  Mm  frMl,  nt<. 

ellUill  •  //  tMit  Uamke  ft  fim 
uni. 

t7* 


GLOSSAIRE 


chaitir,  ve  prwnnier&iTi;  mUé- 

rahU  V2,  lO&S. 
vhaice  f.I  ycnouHlicrt  \o\b. 
chalricr  r.  f.  I  ciuutatrr  liS'iT.    — 

««tru   fhalcit*  purter  wn   vêtement 

iintottr  itcn  jcimltr},  H\2h. 
chalcit  V.  itujfcrs.  il  wporteMi', 

1(691. 
chalemcl  chalumeau  6467. 
chaleoKe  m.  II  cuntcstation  7752, 

chalengiur,  chalongiur  t. /.  /  kti- 
t/rr.  liiMpiUer  f>r>l»,  «M.'». 

chalor  f.  Il  chaleur  4«42. 

clialt  du  chawl  401D,  Sl2(i. 

cbainbuDoncfN.  1 1  chtimbcUtin  tmi. 

cbambcricrc/.  1  fatnnt  i\r  cham- 
bre I2tiïi,  SUIS. 

chambre  f.  I  chnnbre  UH. 

rlianip  >n.  Il  ch'intp  2IC4,  585S. 

ckaïupaigQc  f.  /  c/imp^gtte  :)iitj, 

cbampel  qui  $epn9ge4ans  In pUn»r 

2lb2. 
chanceler  v.  f  I  ihanctler  57:(". 
chandelier  PN.  JI  clumrirticr  .1551. 
chane  /'.  i  vote  2131. 
cbaoK*!  tx.  ii  échiin<ft-  stii'i.  —  estre 

a  ch.  aimer  à  changer  S3U7. 
changoor  mrtable  Hisi. 
changiur   v.  f.  I  eJutut/er  (iUt6.  — 

ch.  ta  vio  t*.  vie. 
chanter  v.f.l  chmtter  1147. 
cbapelc  f.I  chaprUe  6iib4. 
chapittfl    m.  II   chipitatu    GAlh, 

ÎS&4. 
ehaple  m.  II  carnage  5Dôl;  combat 

chapleVs  m.  II  combat  bWJ. 
uhapler  v.f.l  cvHihattre  'ii\A. 
ehar  f  II  chair  2121,  4UI2. 
c  bar  m.  II  char;  machine  de  guerre 

4201,  âS:t&. 
ebaracte  »kII  si^fte  ]u3â. 
ebarbou  m.  II  charbon  2440. 
cbur^iun-.  /'.  i  charger  2749,  .'Î769; 

«  charyer  de  37(i7;  confier  1547. 


I4C  ri< 


chArme  ih.  //  /WmtiJf  rf 

m«nf  2'iOO. 
charuel  chttrnel  S])23. 
charoigne  f.  I  charo 
charrtere  f.I  chtirriirg 
chascun,  e  chacun  111,  I 
chasé  m.  II  tea  wuêottx  ', 
chasiz,  cbasaîz  m.  //  dti 

M24. 
«hasne  m.  Il  chêne  1921. 
chas  tel  m.  II  chdteati  2M 
chaatelet  m.  Il   <ltm.   dt 

11721. 
chasti  Ml.  //  avtrtuH\ 
r.hantlër  «.  f.  I  i 

chemin  m.  Il  cJumiu  44b, 
cbemîso  f.I  ehemise  7 
chenu,  o  chenu  22(>^ 
cheval  m.  II  chetttl  3» 
cbevalchier  v.f.  1 

703,  35^1;  (actif}  monter 
cboTalerio  f  I  chetvtlerie 

faire  c.  agir  en  cltevalier,  J 

liirU  tt2!>û.  J 

uhcvatier  m.  II  chtvtMt^ 
cbcveçal  m.  II  tétiire  40' 
cliuvtl  m.  Il  chevcH  20)1, 
chevctaigne  m.  II cayita 
chevillf!  f  I  cktviUe  149. 
cbevrol  m.  //  cArmeaU  tll 
cblef  m.  //  tUe   KUO.  &M 

4tiït>;  nuxttre  521.  ~  et  pn 

ilViic/nf  8780.  —   al  oh.  d 

la  /il*  Sfi75,  9S6tt. 
chien  m.  7/  cAïm  I4(îu,  47 
chier,  e  cher  741.—  aveircl 

Ô35.    —    employé    mJrrrfrt 

363C,  67â6. 
chloro  /:/  /iirHrv  62&T. 
cbicrement  cher  5506. 
cbierté  /;  /  amour  4197]' 
c  11  u  i  s  )H.  //  cAotx  —  a  eb 
chiilslr  V  f.  11  f'  ehoitif 

voir  2y3,  2iHJi), 
chose  fl  chose  1011^4 

M39. 


I 


^^^^^^           GLOSSATKC                                                                        ^K 

^^uweHver  itMft. 

colombe  f.  l  roiomhr,  tôlier  ptacie               ^^H 

2IK  5ÏN». 

(i  jtlumb.  513.                                                     ^^H 

eiW  ea.  îu:»*. 

ooinn  »i,  //  pigton  His^.                                ^^H 

//  cirrgc  HM,  te57. 

oolor    /^   //    roiU^ir    434;     teinl                  ^^H 

.  /  ryirutiêc  HM,  7&&5. 

^H 

413,  iSm. 

colovro  /*.  /  coittcttvre  2578,                             ^^| 

a  ràifuanff  9Wt. 

colp  m.  II  ctmp  2».13,  »874.                             ^H 

1.  //  halrittmi  ât  vUkU. 

colpc,  corpu  ^  /  /(ntf«  2RS4,  61)2.                 ^^| 

vUU  forit  h,  M&. 

coite  f  I  lit  dt.  plumr,  maiet/iM  4M,                 ^^| 

■tfrr  4411. 

col  t  ul  e  r    tiijri4Û<¥  ^^    451(1     (Cj;.                ^^| 

tn  «  phi'jn<tTtt  2S;  ;  nrin- 

Oi'itrfrûi  i.  o,  costolé).                                  ^^| 

nAcH/ioiis  <>'>I2-,  K  j/biin- 

unlllTor  D. /!/  CBcrccr  fe  niJte  dr                ^^H 

.  ^-  c.  qaltu  r.  quite. 

fris,  1069.                                                            ^H 

:  //    r^iamation    37!IT, 

com,  e  comme  277,  &t!Wf(;  anMPMCM/               ^^| 

4800.  —  tant  c.  ».  tant  —  al  c.              ^H 

r/  tÊpàee  de  vin  tk  miel 

Ri                                                                    ^H 

oomandomeot  m.  /f  ordre  &7II,               ^^| 

n  Oartê  8M,  14»3;  I»- 

^H 

r. 

âODiauilor  t.  f.  I  commander  SA;                ^^| 

lir  4-4Ttt;  nnare  &I92. 

roctnntH^wfrT  (ri60.                                        ^^H 

H.//  di<7>umCTit  7SS1. 

contliatrt)   r.  /',  II   mnUiaitrc  71;                 ^^H 

».  //  fenfMT  l-]3H,  5M4. 

fnf/i;  se  battrt  472t,  WnH.                              ^H 

/!  J  «  jut  «rt  A  fermfr. 

comoD^allIe  f.  l  txmmemetmemt              ^^| 

f  Î4ft;  meeintf  MM. 

^H 

r  cJo»  4532. 

R  0  m  e  n  c  u  m  e  u  t  m   7/  eimmeitce-                ^^| 

,eoardicrXUrAcft'2406. 

ment  M\\,  2401.                                                   ^H 

cornuBcler  r.  f.  I  commenerr  190.               ^^M 

«  3M7,  OM. 

coDvnt  comment  4707,  D317.                         ^^| 

D  m.  //  rrwWiUe  ASi. 

comfaltflmflnt     romme&U     S19I,                ^^M 

mue  4<IU,  &S9». 

^H 

trm  à'u$u  fumc  25A*> 

c  OUI  fort    m    //   coMMotatûm    t^4n,                 ^^| 

jK<i/<r  '/it^u^  4Tfc. 

«M7;  «owldj^eweiil,  teconn  172».                   ^^| 

7  nïijf(!  «Wi». 

comfortemeat  iM.i/  ctmmtUUwR              ^^Ê 

/".  111*  Mùnr  J425;  nc- 

BS47.                                                                    ^H 

617.  —  e.  en  b«  prendre 

conforter   r.  f.  T  «Mao&r  SM,               ^^M 

9b. 

13^7;  rr^;  7254.                                              ^H 

f  toin  410. 

euBovcIr  r  fo.  Ill^  agUer,enétar              ^^Ê 

1.  //  evKWJN  *4iU. 

199,  I4U;  (rrfLj  2M>I,  ¥êt.                         ^M 

cuBpalgae  f.  I  ampagHU  4II*,               ^^Ê 

t». 

«9S1I.                                                                     ^H 

MM  IMl,  2STV 

compalgnla  f.  T  mmpagtttf.,  mèUe              ^^M 

9.  f.  I  tt  fimeker   MOi; 

3«T,  Me7.                                                            ^H 

fjk«r  W7;  rwjtj   tJIO 

^■p  ^wr  Ir  aif>  »l  1, 

Ml                                                        ^H 

P 

«OMparar    r  /.  /   acMeUr,   ensjréer                ^^Ê 

/  yru»«r  II9»,  &«12. 

41*1,  MM.                                                         ^H 

422 


GLOSSAIRE 


compas  M.  //.    ^   n  c.  à  point, 

KymétriquaMttt  435. 
conipasBur  v.f.I  mevttrrr  2'245. 
complaiKoeinQnt  m.  2/  plainte 

ns7. 
uviuplïlndro    v.  (.  II    (*>%)    Sf 

piuittdrc  Î>fe7,  CMik. 
complaiut  m.  Il  plainte  3386. 
oomun^  0  ccmniMn  ()&!J3;    j;énMil 

530. 
eu  lu  II  ne  f.  I  aiiiimunnutè  r^i. 
ct>tu  unoment,  c-omutix.liiient  com- 

imtnement  AI;  riutr'm//l<:  DIS,  iilklO. 
concevoir  v.  fo.  lll^  conctvwr, 

devtnir  CTice««<«  H699, 
cunckiliuD  m.ll  wnchyle  ITU. 
onncilu  Hi. //  (U^rmbUc  !Jh((,  2471. 
concurdo  f  l  cotKorde  3131. 
coDcnrilur  v.  f.  l  n'accorder  6til0. 
vouduire  tr.  /i).  i/  conduire  2281; 

dirigir  as«t>. 
conduit  m.  //  condtàtt,  miion  tU 

rvm/tiîrc  liy3. 
cultcstablt:  m.  1/  cu»ndfi6Ie  4H$2. 
V  u  II  f  u  n  d  rv  v.  f.  II  prrdrf,  lUtruirc 

i'MW,  tl9t>.  —  confondu  A<iir  2445. 
congeer  v.f.  /  congvdirr  4210. 
uon^iciû  m.  II  penniëmon  2^3-i.  — 

prendre  c  t>4l.  —  prendra  lu  c. 

tionin  m.  7/  tmtttre  d*i  Ux  f«mtnf. 

oonoiiisancu  f.  I  «lat-que,  ifif/iK 

2mi,  t>UI2. 
conoifltru   v.  fo.  lll^  rccontuâlrc 

VIL 
conijuerre  v.  /u.  II  co»*gMrrtr  255, 

221»;  olttcnir  4«:i,  lTt*!>;    vaincrt 

oonruer  r. /■.  /  ^lUf/iT  UH&j  pré- 
parer  T43IS;  (réft.)  »€ préparer  4552. 

conrui  m.  //  é^tipatfr  SUIïi;  /irit- 
paratif  U«I;  /miw  31U5.  —  pron- 
dr«  c.  prendre  min,  ac  t»ncier 
ititôs,  H34a 

consL'îI  m.  II 
»2b«i  rMih&-<'        . 


uu  savclr  mtl  c   Mit  à 

raatmrcai  l'.t8.   —   »  c.  «i 

1562,  6504. 
conseillier  v.  f.  I  ivm»cUUr 

Unir  cvHsàl  4tibll;  (rt^) 

cirnseil  ÂMiCi.  6621. 
consentir  r/:  III*  accorder 

admettre  S 106,  OSSU. 
consirer,  conBlrrisr  c.  f.  I  (tif,\ 

m  privrr,  i^nlmtetïir  1343,  îlltS- 
consture  v.f.I  II"  alti-iwirr  iH>i. 
conte  M.  III  conUe  14,  317^ 

cuens  376. 
conte  ifi.  //  récit  T27,   — 

être  'HKSiion  24U6. 
cun  te  ffk  Ji  dffi/Ffc.  —  tenir 

—  dire  c.  4775.  

contenance  f.I  conteiutntv  ^i. 
coutençon  f.  II  combat  3Mt^ 
contenir  v.  fo.  Ille  (rifi)  «  con- 
duire; SDS'i,  5107. 

conter  v.f.I  ramiUer  bj»4,  IW 
conter  v  f.I  omtptrr  (»2y. 
cuntur  ni.  i/  cvnttr.  15S3. 
contraire   cvmfmirc,    dt^it 

contraire  m.  II  contrttri^  liiM- 

—  tomer  a  c.  êim  funnir  itîï, 
2»4S.  —  venir  a  c  itlcM  l*A\- 
movcir  e.  smtfri'tr  <Itv  diflinJi^ 
7747.  —  estro  a  c  ètr<J  fnadi 
57 1B. 

V entrai iijr  v.f.I  agacer  &: 
contre  œnlrv  4290;  à  la  rcneoNlrt 

B44. 
uontrocengln  /!  /  mntre-m^ 

4082, 
contredire  v./b.  II u'appoter  iUi- 
vontreditnt.  II  oppoMHioti,étfi^ 

1030.  —   sena  c.  naît*  op, 

0015. 
contrée  /'.  /  contrée  <i|6. 
cootrumont  en  haut  5667, 
contrepan    »t    // 

4^40,  t:i9I. 
coutrester  r. /!  i  o'oppotff 

04UI. 


^^V                       GtOSSAJRE                                                423             ^H 

^taH  bnM  sur,. 

oosia  m.  //  miuim  S4tl.                            ^^B 

^K^.  I  acrompn^ttr  ^39, 

oostc  /  /  €Ôtc  444&.                                       ^H 

coit6  pn.  //  càU  Blitll,  40M>.                         ^H 

t  M.  //  pniiiicww  349S. 

auMt«l  M.  //  cMcttN  6&U.                             ^H 

^kli  fi«M  «A  f <m  lirovnK 

coitumeflt  «1.  //  AjytMK  Mt3.                 ^^M 

■ 

ouBtur  1*.  ^.  /  coûter  66ft4.                           ^^| 

ler   M.  f.  I  Ê^ouruer   111, 

00fltum«  f.  i  cotUvMtë  15*0;  m  ftii              ^^M 

eât  du  14IW.                                                    ^H 

I  ctntpe  SVHf. 

.  f.  I  couper  4U6T. 

^H 

.IlcoupU^rêb;  fém.  IbM3. 

eoitura  ^.  /  coHtim  3971                         ^^| 

i  mr  lUdtiuae  USU,  llbA. 

rotoB  M.  1/  ouatt  744S.                                 ^^| 

I  coin,  boid  «12»,  &45ti. 

coveiticr  r. /".  J  fUnrer  IK&,  3&I6,            ^^| 

m.  //   m«r(i^  rïHÎI;   ctrur 

ooveitiio  f  I  murcnlûr  TIW.                   ^^M 

tiMposition    tl'rmprit     1734  ; 

euvoitos,  0  lUnrrmr  IM<l.                          ^^M 

ntS;  tMfni/iun   ltN>l. 

cov«o»bl«  f-QHrriMiMe  4SSI.                        ^^H 

s  f.  1  etttraillf»  27-13. 

covunines   f.  1  promttmc  3396;           ^^M 

,  e  coHragrvJ!  M»b, 

oowvenlsofi  3424.                                         ^^| 

I  evFde  2V1,  1 140. 

eoreBanl  m.  //  nmeoifiMi  4lft3,            ^^| 

1  mil  mmgk  0113. 

6Mtk                                                                 ^H 

M.  //  «mmVr  3t»W. 

eoTBBlr    p.  ^.  ///•  convtHér  764;             ^^| 

'  m.  Il  currHUr  1178. 

Ar«  nieemiairt   IlSn.  —  iMtrD  el            ^^M 

V.  f.  S  âoHiitr  lie  la.  trot»' 

e.   bÛMv  d  fa  4i»crrtiom  tte  M,            ^^| 

•—   c  Foue  «(mitrr  le  bu<nr 

aS77,  4IMl                                                      ^H 

HP  ft28- 

CDver  r. /I i  o»cer  4U3fr.                            ^^H 

«  de  cortK  SINNI. 

cuve rc le  m.  i  coaserciff  C4T4, 7MI.            ^^| 

/;  /  coKrviinc  3135,  MUS, 

cuTert  liem  eOMHrt  4iXI.                            ^^| 

:  v.f.  I  couronner  75(S  7B0. 

covertement  d  la  dérobée  MiX              ^^| 

,  eotpo. 

)1  corporvl  2âlb,  2*tua. 

^H 

/".  Jf  «iwrir  9iW.  —  lataai«r 

coverturo   /!  /   couceriurt   0419;             ^^^ 

entmdn  Jv9  ncs")  luinifuer 

ccmrrrde  ft4M.                                                ^^M 

-  eorui  fircc  A4(e  ti'lU. 

covrir  r. /:  /7/«  cuHi-nV  1311,5743;            ^H 

«r  r.  /■.  /  fiichtr  WSt. 

rarAer  I31U,  1377.                                          ^H 

<a,  e  /(fcArf  2M. 

craventflf  r.  ^  /  renc<rëtrr  (î,  &K7.             ^^H 

e  /:  f  |mM«  cdmtok  3!W. 

eresntor    v  f.  l  apprvuvtr,    rvn-             ^^H 

m.  II  courmr  603!^. 

/îrmn'  42.^7,  7S54                                           ^^M 

H.//  eoumtue  b$\*i. 

creaturti,  crUtun:/'. /er<^afun;9'.M5.           ^^^ 

U  dinctùm^  coun  UM. 

cruiro   cf.  11  croire  Hiii;  (ré/i)            ^^M 

11  corpë  402,  Itï^;  par- 

te  fier  s'Mi.                                                  ^^M 

)6U«  MKII. 

cTciBsoDce  f.  I  eroiaMtue  Z77B.                ^^H 

i  <*»•  3t;«i. 

«relscrv  b.  fo.  III*'  crvitrt   1876,           ^^M 

rtW(  7BHÎ.  !j31M. 

^Hi.                                                               ^H 

,  c   rourfwi*    lïW. 

crunul  m.  II  crèneam  5Slt!.                           ^^| 

^^  ntiniH  TH67. 

cruBpî,  u  cr^iê  40611.                                     ^^H 

^Kli  (ourfrr  7ll»6;  cioiwr 

cmsto  f.  I  mimmei,  ertte  MH^.                    ^^| 

^ 

crevace  f.I  crvFaaw  2&&6.                        ^^H 

GIjOSSAIRE 


Il  cltmieAr  3701. 
le  /".  /  ctiïinic  G5"2. 
Indre   r./^ // crriiïiiJrr  251^602. 
Ir  F  Y.  /  CTMTT  IS.19,  "îôUO;  pm- 

m.  /J  chevfox  Z&Tli;  crinîêir 

Je  f.I  eket>eux  \9&\.  m^\. 
|tïl  m.  II  crûlnl  IU4^, 

»^i   J/  croc  2574. 
|e  /■.  J  ïTWJTM  ]<i<>0. 

;Lu,  e  rrwcA»  25«H. 

Issir   r,  f.  III"  rrui/itcr,   fuite 

bruit  441"). 
Ix  /!.  1/  croix  7543. 
lier»./'./  branUr,  w;co(kt  229S. 

ta  f.I  croupÉ  40flit. 

ttule  /^:  /  cnniiilU  SmL 

|e  /■,  2  jTH^c  l.ïls. 

ûcineDC  m- Ji"  ^wKrwnrj/  2751. 

;iè'r  v,f.I  tourmmter  27<14. 

il  té  fil  cruantt'  5173,, 

:[)«,  ti  cruel  1714. 
m  7/  rafiir  bî4;  Courfiffc  531  l 

lïnt,  ctliyr    )■.  /'   /   uçTUttT   2li!, 


d>meâeu    m.  II   teigmià 

6S5«. 
dameiv«l  «m  ÎS jrunt  An» 
damefiele  /IJ  JcnujûrlJ 
daineese  f.I  éamef*/  m 
dangerer  r,  /".  J  jHnutr 

9ST2. 
daDgîer  m.  17  flcmfîrKufi 

d&unËr,  éAmpiier  r.  ^.  J  o 

1H23,  27611. 

daut  IN.  II  erifftifur  31)J, 

dart  m.  J/  /r«Ac  1464,  « 

de  exprime  le  génitif  i; 

3H1;    la   caiœ  97;    la  m 

la  niesuft  6yi;  dfpuin  44; 

'^t<'  24,  S^.'^E);    ^umi/  à  V 

la  compardiif  153;    Velt 

2fi5. 
dcbstre  v.f.II  fnittre  2( 
debotsr  v.f.I  reptjmscr 
dec:eivrË     v.   fo.    III'' 

îroniper  Ultft,  IBSa. 
d  13 1  o  1  e  r  t".  r".  J  tlêcnpitiy^ 


GLOSSAIRE 


425 


Hors  ie  «400.    -    eQ  d.   Ii« 
tXMfa  &SI3. 

idre  v.(f>.  Il  tmtn  2463. 

ir  T.  f.  S  ayitcr  tMIO;  «Visiter 

(nii)  M  7  7. 

iH.  //  dttp^^  140t. 

1 1  e  r  r,  /:  /  dénatttr  0,  40M; 

IV  M65. 

'plr  r.  f.  II I^  gnitifr, loiaMr, 

vmwr  16S0,  '/il&2. 

'Itloigt  "Itï;  ;iiMr.  doli'  5.HÏ*.. 

Bt  c.  f.  I  Jttif^ner  Hi67;  juifrr 

d€  I.H&9. 

e  à  r^#  fif  2^75. 

rfr  k  li»74. 

,  •  /!n  SUUI.  4392. 

K.  //  voinplé  t<J4A;   ffMHM'.. 

28U6. 

ir  r. /■  /  rO.>uir  SIS,  MIS. 

a  It6rc  7<i|ti,   —   t.  d.  lUtrr- 

9T24. 

•r     c.  /.  /    délivrer    1151; 

er  ÏOTO,  7724;  wllrr  O40<1. 

tt  ifaHttm  4iau. 

D  ndst  ter  Ibn^mimii  lOll. 

idar  r  /  /  «irtiiAwIrr  21SX. 

eia  adv.  (wt  ^If  mifi;  &ft7l, 

P«  m.  II propriété  4524,  hAU. 
a»  jïTtHcij/iJ  444. 
ter  r.  /.  /  mmo-  /«r  d  pfir 
I;  ccrwlittre  139S;  wutniffwttr, 
•er  007,  3»«6;  r*r/fj  »r  tté- 
'  1332,  1257. 

\\9t  r.  /:  /   iaiNm/<T    t^lK; 
ûCmn  &K04. 

lilïer*  qne  jwi«2nnl  yiKlMIli. 
lire  que  pen^axU  fw  êtA. 
\\rt%pnuUKt  eeloHpë  ftTM. 

I^tr  r  /.  /    ânururrr,   rmUr 
tenter  «S,  SUZ;    faeL)  ro- 
r,  mHier  IWS,  ftttss. 


doiDoatrailco  /".  /  rc't'r/ufiun  ÏKIO. 
demastrer  v.  /:  /  montrer  4ni(»; 

révilvr.  annoncer  IO(M,  4113;   ro- 

eonter  VAiA. 
denier  m.  //  dtnier  TÎ-'M,  'iHl'i. 
dent  /.  //  dent  &S79. 
depirtlu  /:  /  tUpart  iav,,  lt38&. 
dupirlir    r.  f.  Ith  partir   SHflii; 

égarer  294,  &9tK>;  w  w7*anT  l&lii; 

M  diëpHitr  tfHttuw  vhotie  07(HI. 
depeclor  cf.l  (intr.)  brintr  2RI*; 

ffniiM.y  'JArÂim-  ti:lt[i>. 
dupvndra  v.f.  //  pettitiv  274U. 
dcporcivr  e.  /!  /  /M-rrrr  .Hi4(l 

dcpordre   p.    f.   II   prrdre  iH^ 

116». 
déport  m.  1 1 amturmcnt,  jeie  JtM, 

'Wt.  —  iàirv  «un  d.  du  i'um—lt 

aiw)  134(1. 
déporter   r.  /:  i   /rr/f./    f'amuirr 

mm. 
dvprcinr  v. /'  ï  prier  MO.V 
dui)uaiiifer  r.f  l  brintr  14*t,  24&S. 
drïToiopre  r.  /. //  br\»rr.  —  d.  n 

crinc  »nrrad*rr  W  rWrrttr  1961. 
decriore,    duirla»,   derri^a    aAv. 

ikrriirr  II4X,  H8&f  «SSS.  -  pr^p 

SIOK  —  et  en  d.  •(  n  dmat  à 

touM  étpirtlM  I&;17,  3MI. 
des  tlepuÎM,  dèt  9091.  —   de*  quo 

«fis  «fMO  IMa.    —    det  1  qttc  Jm«- 

(fil'd  (W  7i«r  9*0,  —    de*  i  jvêtfw 

44,  965. 
dceftftaerer  p.  f.  I  ievtr  Ftmere 

4BII. 
desttroiar  t.f.  I  tUtarmar  ftt9. 
descendre  r.  f.  Il  linrtndrt  \m\ 

tUstrxwtrr  'U  rhfral   7Ϋ;  (tmnê.) 

tUpotrr  A274 
deecendenent    m    II     tlraetnië 

2S7«. 
deechnleler    r.  f.  l   it^luttimtr 

A3Sa. 
deeclare  v  fu-  Il  mtvrir  4Mf, 
deecolorer  r  f.  I  ^éftAtrrr  tIM. 
descoBffr*  9.  fo.  I  déf^rr  8712, 

vwn. 


^^^^^             GLOSSAIRE                                                427              ^H 

^%D  d.  mtiitraitrr,   tour- 

deylae  ^.  /  w^amUon  !^59.                          ^^| 

Viti;  dofuinrr  4M)a. 

d u V i H ti  ^,  /  pUtisir,  foLimIc.  —  ad.             ^^| 

m.  //  cAcnzt  de  Uttaiiie 

à  wHkait  liDIl.                                           ^H 

ma. 

davisor    B   f  I   arranger.    ré^Ur             ^^| 

lom  f.  II  ilfMtnution  ai). 

^H 

*ffrAmm  «M. 

dévorer  v. /;  /  dt^ft'rnr  48â.                      ^^| 

snent  «■  11  ^IrvciiuM 

d  (  m.  //  yiwr.  —  Diult  a  JA  dis  il  y              ^^| 

u  fd^'à  toHfftempn  'iMA,  —  toi  dis             ^^| 

■«  r.  p>.  II  d^ruire  1US7; 

toujoun  (Mfl4.                                             ^^1 

1;  ratrrminrr  871». 

dialectique  Z'.  /  diaUetitfWi  '}Vi%             ^^| 

t   H.   //    ilrMtrtutioti    mi, 

dias)»ru  m  11  drup  ,U  ndiV  4!ill.               ^^| 

rlignilt-  /'.  //  priw^ijmutr  37ti.                       ^^H 

«mw  «SU,  3418.  -  aIlt  <1. 

(lire  (',/('.  //  dire,  n'n-,  rtu'tmter  >ii'2.               ^^H 

TttS.  •  de  d.  demta  2flAfi, 

—  ustru  a  d  nuiwitur  .1251.                         ^^H 

dis  dix  851)1,  tsVX                                             ^^Ê 

dervtir  v.  f.  I  (réfi.)  devc 

diseordo  fl  digeontc  241U;  DtM'             ^^| 

1391,  2750.  —  desvé  foH 

conte,  personnification  de  Ut  dU-            ^^^ 

cotile  104.                                                        ^^H 

^  f.l  folie  2UST. 

dismu  diheme  1172.                                    ^^H 

ir  Vf.  ///>  >I(>nïtr  7432. 

disner  v.  f  I  diner  'AMi.                            ^^M 

r  v.f.I  frifl.}  «  retourner 

dit  m.  //  pnroU.  I22(*j  ordrr  ll*34.               ^^| 

dilan  »».  //  ((ùfomif  »&BI.                           ^H 

B  r.  /l  //  amtchfr  3uâ2. 

diva  s  di  m  î&ll.                                  ^^| 

h  1  c  T  r.  /.  /  couper  en  mor- 

divurs,  c  r/ir«rr»  4H^,  75$l|.                          ^^H 

[wcr  2i:(,  .V)4b. 

divursvuiunl    dicantemenl    1823,            ^^H 

M.  //  (iiVit  35,  *MG. 

^H 

&E    43;    NUHi.    dili   7tlt).    — 

duairu  m.  i/  doHAiie  3.120.                           ^^M 

dui  dnu:  à  denx  70S. 

duble  dow/dif  7100.                                          ^^| 

V.  f  I  dauxwtre  1401;  (rt/I. 

dobler  v.  f.  I  (réfL)  ae  tkdoubier           ^^Ê 

ij;rn«f  ^  en)  &»4.1. 

^H 

r     i>.   f    m*      jiréeétter 

dulcoment  dùHcemmt  flUS;  Amh-            ^^| 

filmtent  Sll'J.'i;  cun/i'WriN'Mtf  Ô02S,                ^^| 

tuiv.  devittU  U7U2;  nujtum- 

dulçor  f.ll  douceur  I2U).                              ^^H 

iM.    —   pf^P-    'Icttmi    "l'T; 

dulcir  ''.  fo.  m*  faire  mtU  947»;             ^H 

:492.  —   emj^yé  fntMlan- 

(ri'/fj  se  phindre.  (Mb,  HZlï.                     ^H 

t  74tn. 

dulout  frùfr  4b(il,  S343.                               ^H 

V.f.l  défendre  8261. 

dolcoire  /:  /  dtfloire  Viif<.                        ^H 

V.fo.III*  ihvoir  ni't,  75S. 

dulor  fil  'Umleur  :n4.  »t2M.                    ^H 

dcH?  pQwqmi*  1U75. 

dulesur  v.f.I  K  ftfnvler  1)710,                    ^^M 

orrmr  liHiuii. 

Uulx,  ce  (^i«x  13:14.                                     ^^M 

eIh  cM^  de  T$,  419. 

domsKe  <•'•  damage.                                     ^^| 

1,  7/  dnnti,  projthHe  1012, 

domafrior  v.  damagier.                                     1 

duD  m.  II  (it/H  luil,  1K1)4.                                   1 

lie  /.  i  mi/>pr>n<ioH  »:i|; 

doae  adv.  nlon  I3u.  —  eonj.  donc                   J 

(lij^  de  pru  do  foi  IS.t1. 

5759.                                                                 ^J 

p.^.  /  f>rt'dir<r-  2ÎU4,  5W57. 

doneier  v.fl  faire  rdmour  7124.           ^^M 

eiae  /l  /  deptf(«rcstn:  3201. 

duncr  v.f.I  donner  U8.                             ^Tl 

GU)SSAIRE 


429 


ior  V.  f.  I  (r^fLf  ne  mrthr 
ickâ  6951. 

1er  B  f.  I pownmii^rc  (IWM. 
m.  Il  poHrauitf  Xtiis,  àJU-l. 
eor  m.  Il  clumifMf  iihl. 
euieot  IM.  Il  itw-intnlion 

er  V.  f.  l  tnckanter  t014. 
i  et  ».  f.  I  charger  4e,  con- 
»,  S389. 
o«©r    V.  f   I     mc/iiUstr 

I  srjwiiH*  29b9. 

•  r.  /l  /  »'ineii»»f7-  3174. 
v.fo.  II  nifrrmrt-  4301. 

•  f.  J  endttme  44iH). 

er  v.f.  I  mettre  dans  Cnt- 

01. 

•er   ».  f.  I  eneoo^ircr.   — 

"6  de  ptuaaffe  difficiie  tiO&4. 

B  jMvp.  contre  IliTS,  SïM. 

or  r.  ^'.  i  rmcontrrr  lUiN, 

score  encore  M5,  10:w. 
er  r.  /;  i  atUichrr  jHir  'lai 
ir  (tSOb. 
(idv.    —    e.  de  (1  cAtè  de 

II  encre  8777. 

t.f.  2  aecuBtr,  en  vouloir 

n.    —    l'e.    le   ten/înnain 

■  tiers  pendant  7725. 

:i  tniiaifKm  Sfifl. 

T  v.f.  J  briêer  par  le  tai- 

I. 

r  v.f.  m*  (r^ft.)  s^mdor- 

,  IIM. 

1  r  L*.  f.  ï  dùtpoKcr,  drfaarr 

mil  vtaniire  lii».  12%. 
HR  jfOMT  Jff-<fet»rT,  mipren 
loc  4&tt8,  es»*!).  —  pr^it. 
t  de  7607,  «SUS;   pif»  de 

v.fl  endurer  «78,  132«. 


0  n  e  ni  i ,  e  («{;•  mminî  36&S.  —  m.  // 

enenilatié  /'. //  hostilité  24lt). 
enfinee   /*.  /  ttiftintillaife,  parole 

tl'mfant  7HI.H. 
uiifftRt    »i.   ni   enfant   20,    2AuO; 

N'jMi.  (.infuD  rilli). 
Qufvr  Ni.  //  atfa-  21»2,  0Ï«4. 
ttufHrnAl,  infomn]  infernal  IQIO. 
l'nfuriuetâ,  onfert^  /!  //  maladie 

70U7,  79ltl. 
enflEiner  v.  f.  I  fufiitmmrr  I38&. 
curior   p.  f  l  enfler  2&7U;    ê'en/ler 

«472. 
cnfoïr  v.flll^  enterrer  (HI44. 
0  0  f  o  ï  r  r.  /■.  i//<»  fr^.;  g'«i/*tir  2fi54. 
vnforcior  v.f.  l  rniforeer  3702. 
«nrr&itiflre    v.  fo.   II    enfreindre 

SB24. 
enj^enrirer  v.f.l  'yHf/mdrer  lïyfl. 
ongigneor  m.  Il  im'At^r-r/c  1111. 
eD^ignicr  p.  f  l  tnnnpir par  niite 

Mb-i,   1060;  iriMtjimrr  bIMIft, 
cngi^Dus,  u  <ulroit,  mué  4i(Ml. 
uDfCia  m.  Il  ntn  (31;   m/irJitnf  de 

gan're  S4I4. 
«ngoltir   V.  f.  I  orner  «ftmr  jioIit 

^coUri)  7482. 
eog  roter  v.  f.  I  retuirt  malade,  — 

engrolû  tnalade  fiUlO. 
unliBlcler  t». /".  /  nrA'itwm-,  n<|Kin- 

drt  15W, 
enhunster  v./'./^miVff'iHMr  AftJiye 

4257. 
enleveUre  /:  /  relief  4I«0. 
0 II  m  a  i  1 1  i e r  i-  f  I  entvhjtper  4ïfi7. 
emui  Oitv.  nu  milieuSl4%  7f>46. — 

pri^p.  au  milieu  de  11<)&,  71*43. 
0  n  n  e    rwty .    pow   comiwttrer    uiti^ 

phrase  interrogtiticf  néyatitx  W(C4. 
cDOoire  (•■  fv.  II  txter  7813. 
enor  fil  iumneur  ^^b4;  fi^f,  roy- 

cnorer  t>.  f  I  hvnorfr  1U90,  2BI0. 
vnp&iadrc   v.fo.  II  pousser.  — 

(ré(l.)  ti.  on  mer  mettre  à  ta  voile 

Ul,  lti&7. 


k. 


J_^ 


^^^^^               r,LOSSAlRE                     ^^^^          ^j             ^H 

Unie  (.  1  intfne  lld.'lU. 

oibannieiaeiit    m.  //   amn»ement             ^^H 

X   m.  Il    fméc    de    Crpér 

^H 

Olbatrc  V.  f  II  sr  itiatrnitx  1447.               ^^M 

ter   r.  f.  I    ijMihff-    U4S; 

eaearboclc  m.  //  nuroriW^icck:  44<i4.             ^^| 

l'omUUi   1236. 

6iceptre,cuptnim. //sct'j/ftTSt.tA,            ^^| 

ra  ff.  /o.  11  (réfij  ht  ttuv 

^H 

«erc  0544. 

sachnlclter  V.  f.  l  itffimLrr,  «r  mi*             ^^| 

]^9.  f.  Ili"    ftUr'mrrir 

r/ir  Ô75I,  m&\.                                              ^^M 

m 

(•Bcbamonie/*.  i  Kommonie,  tn^i-            ^^| 

igWprf.M».  —  toraer  a 

nmni/  iW62.                                               ^H 

tafHÉMi^MtL 

eacbaDtcUr  f./!/  tfftrtfeJW  9731.            ^H 

t.  f.  I  etmui/fr  IM9. 

tiichaper  r.  ^.  /  échapper  13,  M^t;             ^^H 

V<  riMif  777». 

frr/l;  âlSS.                                                     ^H 

f.l  OttOfHff  3«59. 

caohaqiiior  «i. //   f[|)Jur^   mtrr^            ^^| 

^/>  f'^*    d/<i7H«r    RIU3, 

(fiitt  (fcAi^Nin-   ~  a  0.  =:  fciriv^            ^^| 

m 

comme  un  (■t'Ai^MÙr  742,  \WW.                  ^^^k 

T:f.  I  meoyer  7»!,  «MS. 

CBcbarair  v.f.  III^  f  moqurr  dr             ^^M 

iwir.  «  (o  rrwr(T«  2740.  — 

19:7.                                                     M 

iir«n  2M2. 

eichars,  m  chiche,  mesquin  l)&42.             ^^M 

a  renveni  Î125. 

eschec  m.  II  buttn  .1777.                           ^^H 

/  CTiri<  SmO,  4&30. 

Bschele  f.  I  ^hetU  miiKi.                          ^^Ê 

cmrtron  4:tS,  2126. 

eacbevelé,  e  érheveU  2.'08.                         ^^| 

*.•  e.  à  rtgret  auus,  4:i78. 

escbine  A  /  échint  2&7I.                         ^^| 

ai  dedan»  (17,  544».  -  Ui 

eachiper    v.  f.  l   n'embanptitr   BO;              ^^| 

dediww  1M4. 

c^iMpcr  4S19.                                                   ^^H 

ml  l'pitttyhr  ÏISS. 

tscfaipre  m.  //  nurteint  20&.                       ^^| 

Aerir  -JSSI,  TU«9. 

eichiver,  vBchiuur  v.  f.  J  ^^Aapper            ^^M 

nmu/i/  Hf  herbe  631. 

5fi05j  rvi/tr  793S.                                               ^^M 

iHl  ii  mtecemnon  par  lUri- 

escient  M.  tl  ^Ht^^Ugtne«  U16tt.  —             ^H 

IS. 

a  e.  aciemmatt  2090,  blM).                           ^^| 

//  propriété,  tlomiaine  3fi, 

eeolairier  v.  f.  I  étlairtr  191.                    ^^| 

escole  f.  I  école  8IH3.                                     ^^Ê 

r.  / /fl»«  WW(i«r  384»,  B79h. 

«Booler  v.f.I  (réfi.)  gliater  6723,              ^H 

/;  J  mcircAcr  4(JS6;    rrrrr 

^H 

k  —  emnt  orrc  kâtr  1272. 

escolurgUr  v.  Z',  /  (réfl^  ^finv           ^^| 

/*.  /  monrAc  (U60. 

^H 

r/  peine  S'Ob,  4d»)l. 

eaeolt«r  v.f.I  eaeouter  Mil,  247A,             ^^| 

I&25;   ;ilur.  uates  Ica  vos 

cscoinbatro  r.  ^.  i/  tb'liVm-,  ob-           ^^M 

i  lft21. 

tenir  en  combattant  Mio,  'J^tM.                 ^^M 

'P^  en  ei  le  pu  ffiir  If 

uBCurcbier  u.f.I  écorcher  .l(>ti2.                 ^^M 

escorre  r. /b.  ///■'  ne  tiiMitjM-r.    —              ^^H 

14Ô,  &55&.  —   RD  f«  TorR 

eacoru  vnie  3iHi9.                                            ^^| 

mite  7714. 

eacuz  iH.  //  ffinm  V>4^.                              ^^M 

B.  /•.  ///6    ^yn^rr    IttMl; 

oacremir  v.  f.  Ill^  fairr  ik  Ce$-             ^^M 

SfCT*  <t75. 

Uftl7.                                                            ^^H 

M,  Il  (tmwtMmt.  -~  aller 

eacriër  v. /.  II  (rtfi.)  n'Aricr  219.              ^H 

.  en  pnmtmmk  »200. 

eserit  m.  //  écrit  0499,  8778.                      ^H 

432 


;SAIRE 


es(!rire  r  /"».  //  ^m«  S0S7,  4-11*2. 
eacii  ui  II  boiiciier  IliHt;  ihmyilier 

pinifint  Cent  54. 
eivni'le  f.  I  Hwllc  »ii42. 
eaciiior  m.  II  éntyer  S2fiU. 
cacuuc  f.  I  rc'wie  25SI>. 
enfilillir  «t. /! ///*  faire  fntix  fjimtl 

34i>9. 
oBfnrcier  v.f.  2  fmtcr  BOÎS. 
usfuri    m.  //   /"«rr'f  S944;    troupf 

(inHh-  6262.  —  a  e.  <If  fouira  /ôi*- 

cw,    avec  etHpmsnuttit  fiOSO.    — 

&  usfort  tdmi  '21.^1. 
«■fretir  f.  /:  /  (réfl.)  l'eff^rnyfr iêtm^ 

7S03. 
esfroi  m.  //  r/rvi  37ti&,  4663. 
esgruner  r.  /:  /  u'ébréehcr  4432, 

0133. 
eaguardor  f.  /".  /  regarder    123, 

271;  réfléchir  4»H)0.  fl*i2ri;  îma^nn- 

l9i)C;c/Kiûnr  &4I,  Iil|24;f>nfonnfr. 

rf*'W/ifr  52fi. 
esgiiarer  f. /i  /  e^nrrr.  —  csguaru 

/Njitrtv,  aîtandonné  (tl6,  IttôU;  în- 

uagitart  m.  Il  regard  SIÏ9;  ddi&<^- 

ni/t'o»,  consfil  630;  rffiexùtn,  jttge- 

wcni  424  ;  rj;}*^rfiefi/  2(HM  ;  cnnduite, 

jdan  tAI8.    —   par  o.  par  résolu- 

tûmf?}  0392. 
Cihalcier   v.f.  I    rehittaner  33&0; 

illustrer  111122. 
o»joïr  K.  /t  IIJ^  (ré fi.)  re  r^ouir 

«71,  3052. 
eslaisier   ».  f.  i    s'étendre   76Ï9; 

(re-ft.)  idem  755«. 
eslaissier   i:  f.  I   (réfi.)   aller  à 

toute  liridt  MI72,  9425. 
ealarglr  v.f  III''  élargir  0301. 
ealeeoier  v.f.I  (intr.)  ne  rtjtmir 

47fi5. 
ealoîgnier  v./!/  (ffP')  n'Hoignrr 

lltyo,  &IS7;  af  tléfairr-  1463. 
«ftunier  r.  /*.  /  (iV/ï-J  n'effrayer  23«, 

»1M. 
esmal  m.  H  jiiaque  lUmétidfmtnUé 

&IU,  6120. 


l' s  m  e  f  t  —  felro  e. 

2-124. 

esnier  n  /.  /  éfidtur  4SI! 
esuiuraldi;  /./  ântraïufa 
esuulilre  r.  f.  II  aigm^ 
camoveir  r.  fo.JII*  tom 

(réfl)  et  mettre  n*  moHPr 
o  s  p  A I  i  r  V.  f.  III^  ptiltr  71 
e.<ti>alle  f  I  ^nde  2573, 
espandre  v.  f  II (réfi.}a§ 

37S3.  -  a  espandant  à  /( 
eaparKnier  v.  f.  I  éjft 

9145. 
osparpollller  ('./:/  flii 

50(1:1. 
espartir  v.f.  III»  tépm 
espasmir  v.f. III'  n'rrm 
espocc  f.I  épivr  4*3. 
oapeciBI  épieê  R480.      ' 
eapeo  /:  /  épée  1035,  31 
0  a  p  e  i  r  m.  77  espoir  97SI 
onpeifiso  f  I  hoi»  fomri 
espeissier  r.  f.  I  rtHgmt 

venir  plm  fori  37UI.  ■ 
CBponeïr    r.  f  Illt   «1 

6010. 
espérance  f.  I  rgpfrm 

ftveir  en  e.  eup/rer  IS* 
OB  p  e  rd  re  F.  /:  77.  —  oapi 

<it(l9l). 
ospcritel  apirilnrl  3S<h 
e  s  p  c  r  m  0  II  t  e  r    v.  f  I 

réprenve  746»;  éprouver 
csperoQ  m  //  éperon  W 
espés,  se  épais  441,  0H4* 

en  ymntle  quantité  8301 
ospcssoinont  épainetmf 
oapiô  m,  fil  épien  4251 
espie  f.  I  espion  4S26.  Ul 
uspteit  «i.  Il  profit,  voUmi 

a  e.  avec  empreaàemeni  II 
esploitler  r.  f  1  agir  9i 

ejrécuter,  tertniner^'H^ 

twr  U4r.2;    éirr   effic. 

hdtar  549,   10047. 
uspus  n».  77  épouse  ISii 
eapose  f  I  ^çvae  M 


GLOSSAIRE 


483 


r/  mfifiMmrr  7T6, 
295*5;    «'m- 

fproHVrr  *J60I. 
;  (Té^.)  w  purtftr 

'  nrracKtr  332S. 
fUntmir  mnnjf 

8»;    (*é^) 

&98S. 

tsrrwplr  S!>iS. 
9&i  tourment  59; 

5"I,  237S. 
4394;  peine. 

(réfi)  ifttrrHrr 
ÉD  sei  ar  &ora«r  à 
nre  en  jrrofrrr  cini*e 

N  ^tfAo/iniia^f;   893; 
I;  tèjour  f)SU,  UAU. 
3  etnulnrd  4I«1. 
kriitn'  III-I. 
M. 

79,  22WJ. 
[JI  AetiwJtT  &351. 

705. 
mmetOt  B7S0. 
M/    Hendre    i04l 

r  SOI»,  5104;  (réfi} 
Ibf  e.  ccMcr  îbOB 
iHier,  9676.  —  rm- 
■wnunf:  st^'oitr,  oo- 
1659.  —  eD  c^sUat 

lUUfi. 

IM,  témérité  Ma, 
M75,  7u|S. 
b(U  3&85,  6M6.  - 


estorcior  r,  f.  î  (rifl.)  «  défenUre, 

refvtter  1534,  4307. 
CRtordi,  0  ftUigyU.  493s. 
esiordre  «.  /b.  //  «'écknpprr  61. 

3IS6;  (■ff'/^.y  IIH)Ï7.    -  e.  un  colp 

atufrner  un  coup  par  w»  tour  tir 

bras  b'.ns. 
eHtorinIr  r  /*.  III''  meWir  m  olor- 

««13812.  SS.'il;  C»'*'/!.;  Vrt^(w.  •'o- 

WwM-r  G24rt. 
uatuvuir  p.  /o.  ///*  fttUoir  13,  46ft. 

—  p&r  e.  jwir  nfrt-jwiï^  102!*. 
estr&ter  errant  san»  tHaitre  7<I52. 
estrftDKe   «rnitj/r    348;    ^(rMjn- 

3241,  8S0â. 
estranglor  v.f.I  iatrter,  Hotgnrr 

S1I6 
catre  être  8,  18.  —  pria  aubMtan- 

tivoHrnt:  état,  digponlion,  coHtti' 

tion  73H,  HR«42. 
UBtrem.  Ilappartetnent  187.'»,  40H1. 
eslrc  OK/rc  4i4.  —  e.  mott  gré  mai- 
gri moi  26K. 
e  8 1  r  e  I  n  d  r  e  r.  /b.  //  étreitutre  1 289, 

i87H. 
cstreil.  e  rtrvU.  —  mlr.  ^794.  —  o. 

vfstii  vêt»  d'un  haJrit  calUntt  4UI1. 
eatrtittcmont     étroitement     772, 

4SU5;    «^ouientCTif ,     ûUiiarHmif 

4]IM>. 
eatrier  m.  //  iM(t  408:t. 
«strif  m. //  ffuerrt  6554. 
estroa.  —  ac.  c»f nifi'WMiJ  1  S4)3, 

5573. 
entroasar  v.  f.  I  briser  7tS2. 
e  9 1  r  II  m  e  f.I  goitre  257  !. 
eattinnan  m.  II  pilote  205. 
eavtolr  r./*. /77*  »'H>anouir,  diê- 

parttitre  2220;  (rv^)  3013. 
eHvaaeinentm.  //éLVueiHenJ 751)1. 
et  et  poMKim. 

euage  ytii  vit  dohê  Feau  484. 
eue  f.I  «ON  88. 
yiir  »».  //  aort  3Sîtt. 
eUré,e.,   -buene., benedriAirMirua; 
2059,  2608.  —  mal  e.  tHaUieureux 
2083. 

18 


p. 

ftblo  /;  I  mettaonge  74i)&. 

face  f.  I  figure  2269;  a»  plm:  7220. 

façon  f.  Il  fa{vn  75(t2. 

fft(«r  v.f.J  atdtanUr  —  faé,  «  sor- 
cier, ière  4U15. 

faillaDce  /.  J  fawte.  —  »odk  f. 
Kin«  faute  W93.  —  &  f.  m  nuin- 
giiant  l«  but  5323. 

faille  /".  /  faute.  —  aeaz  f.  «ïiw 
fantf,  certainemejU  lObT. 

faillira. /■.///"  mançitfr  US,  1728; 
défaillir  12S<;  &rï«r  541 1;  «ssfr 
266,  S.14.  —  f.  a  irMauer,  ne  poê 
réutatir  GD30,  —  f.  de  mam/tter  à 
4130,  8752.  —  pocit  es  MtUifen 
fmU  peu  3-1  Sti. 

faim  fTI  faim  24U4. 

faire  r.  fo.  I  fairt:  '7i\ imptm.liW. 

—  t  oscur  H*5.  —  f.  lait  teas  102. 

—  (réfi.}  itermir  2341j  Cf/mme  ,,iwr- 
fruni  riranum''  SfloT;  {/ah*  Vemploi 
peripliraxtique  de  Vangtai*  to  do 
81*!.  —  f .  a  tnériter  de.  5154.  — 
Be  r  pluB  ne  jtaa  faire  dat^nt(U/e, 
faire  une  «Pt4r  chcsr:  3352. 

fais  m.  //  (^Aar(/f  1358,  2655.  ~  au 
mctre  en  f  se  donner  de  la  peine 

IJU1J4). 

{*it  m.  II  action,  fait.  —  par  mun 
f.  à  caïune  de  moi,  par  ma  faute 
2102.  —  en  f.  m  réaii(é  39S4. 

faitiire  f.J  /afon  518,  I0*7;  /"onfw 

falde  /:  /  bergerie-  5S72. 
faleis»  /*-/  /Wlnitfr  Sut.  314ti. 
fais,  e  faux  1554. 
faiaer  r.  f  l  rompre  4424,  970*. 
falva  faute  4UIS2. 
r»uie  /;  /  fttnte  153». 
fameillos,  «s  faméliqw.  S37.1. 
faiijoa,  e  fatufcux  2355. 
faotosme  *".  //  fantéme  2410. 
farine  /:  /  farine  1041. 
feelment  fiâtlemfnt  7422. 
feeltà  /;  /i  AoMiMti^  0S27. 
fol  f  II  foi,  ferment  l9t)S.  —  par  f. 


060.  —  porter  f.  être  fid 

—  guarder  f.  idem  131 1, 

1311. 
feible  faible  i2h4,  5S6| 
feiee  /:  /  foie  4473,  ^i 
fein  m.  Il  foin 
f  e  i  nd  r  0  v.  f.  II 

(réft)  hé^ter  5&70. 
feintié  fil  disnmt 
feire  fl  foire  24S9. 
feix  /.//  faùi  995,  1911 
(e\on  perfide  lllt!; 

I79&. 
felonease/'.  /tn^ncftat 
félonie  f.  I  infldHité  ij 

geU.  6260. 
feltre  m.  /I  fentre, 
fe]trcfiro  flpiicede 
femme  fl  femme  178;  tjp 
fondre  r./".  II  fendrt 

(intr.)  9716. 
fenestre  fi  fenftrt 
feneatril  m.  ïï  tnenetvt 
Un\r  V.  f.  IW'  finir  2049. 
fer  m.  II  fer  4304; 

42  là. 
ferir  v.  f  //!•  frapper 
ferme  ferme  7858. 
feruiemuut  /VrmeioMt 
fermer,  framer  v.f.I 

contttruire    3526;     ottodiM 

apprendre    d'une 

2974,  8435. 
fermeté  f  il  fortertmt 
ferrement  m.IIouHlâei 
f«8le  /:  I  fête  ÏI5S,  2602. 
fou  m.  II  feu  10,  21^9. 
feu  m.  iJ  /iV  3*0,  3.123.; 
fi.  —  de  â  ceriinnettunt  \ 
fiance  f.I  confiance 

de  /ittéliti  1597,  S404; 

l'on  peut  ge  fier  48T7. 
fichier  t\f.I  fixer, p\ 

2786.  4102. 
fiel  m.  il  fid  8231. 
fi«r  v.f  I  (réfl.)  te  fier 
fier,  e  vaiUant  &02,  8ïi 


GLOSSAIRE 


435 


fierté  5115;  d'unr      fotdre  f.  Il  foudre  11)3,  SOll. 


Infff   329S;    tmltatu- 

! 

'ê  Sî»8. 
7918. 

IÎ2&.  —   par 

1268. 

401».    —    f.   (!« 
1267. 

^4U2. 

n'i,  45fl9. 
^-fiOe  2ôM. 


I,  2776;  uctomworfi»' 
iiwnf  6M1.—  met» 
^24,  7197.  —  pren- 
|S96.  —  eo  r.  pour 

iBnntM»'   i53,    1302; 
|M>unV  24M. 
f//  /frrn/iM«m(  moSI. 
IMIoJvm  3732;  jCctau 

f 

f.  /  /UiHtboyer  ami. 

knc  10. 

Me  3««7,  IW6. 

I»  ife   ^  ;(<xAf  )47>t, 

Uitre  à  eorritfcr  en 
IfUehir  tK12. 
Il»  ;UMr  6194. 
■»«,  touffe  de  poilu 

Uî9,  eu7. 

jlllmir  de  /lettr»  45Utt. 
p  Hre  en  fleur  2790. 

^fter  5672;  mettre  à 

I 

|lffHV«  24^1,  fi&7». 

•m  2^19. 

Se,  feuillet  621». 

Ble  2416,  9571). 

l6wittH(t/<i(.-f0fl!»<7U. 

Suir  »U,  ïlll. 
tttO;  ignorant  7iU. 


fnli'icr  !'./■./  faire  dr»  falif»,  a^ 

en  fou  blTS;  fréfl.}  1478. 
fol  «ment  /bU^H'^/  2143,  7970. 
folie  f  l  folie  39W. 
fo\  or  fil  folie  9224. 
rondetuuDl  nt.  JT  I^U.  «iniuf  49ft. 
fonder  v.f.  ï  fonder  41,  4717, 
fnntaine  fJ  fontaîut  31411. 
fon»  m  //  /bwi  4fiS7,  5S37. 
forblr  r./:  /7/» /VMirfrir  4254,  7«5n. 
f o  r  c  m.  Il  bifurcation  tFun  clu^ntin 

27  bO. 
force  /.  r  /on»  3«90,  S887. 
forcbié   m.  //  fourche  à  iofiieUr 

on  att'ichc  le  foit  et  fev  pcmmoiu 

(ïu  cer/"  3'fl8. 
foreat  /.  i/  A>»^ï  2li4,  N4B. 
forfftire  r. /b,  /  /hin-  du  niai  h>n, 

4450;  /}«:rv{t-e  par  un  forfiùt  Ii)2!l. 
forfait  m.  //  /orfaii  864,  26fl2. 
forge  f  l  forge.  4389. 
forgler  r.  f  l  forcer  4303,  usis. 
forlerc/'.  Iït*tèrc<fHricA'ii«j;aHfl2. 
fortnuot  hettucoup,   triv  ^5,    11)03; 

fortt-nurnt  6529.  —  s'eiicrior  f.  trier 

fi'«»it  iwti-  forte  210. 
forniiae  /*.  f  fournaise  44UO. 
fornir  r. /". ///& /oumir  548,  4971. 

—  forni  YobuKte  718. 
forrellro  f.  l  doublure  747. 
fors  adv.  dehon  277,  2S6S.  —  pn'p. 

Gceepté  673,  1401.  —  do  f.  v.  d»* 

fors, 
fort   /"(»•/   4f)fl,   SttS;   jmû«mt  Itsl; 

difficile  5«4I;    dAtiu/réable  lUUttà; 

iwii/tt  onpioyi  conum  iulv.  2612. 

5403.  —  a  f.  aM£  /b(i:«  274,  2255. 
fortereoe  /!  l  fovterthM  4554. 
fortune  /*.  /   hasard,  fortune  2:it]; 

FortuM  fiS5. 
foise  f.  I  foMe  2351. 
fo«8é  m.  //  /wa»»  41S,  3158. 
fr»ile  fr^  filWî. 
friiadre  v.  fo.  U  briser   24B.     - 

frait   celui   qni  evt  brvié  par    la 

ftUigue  2175. 

as* 


GLOSSAIRE 


fruité  f.l  6r«rAc  lofiS. 
frinc,  Pho  franc  SU. 
franubise  /'.  1  nobUs9e,  «inerrilé 

4160. 
frein  m.  //  fràn  S251,  iîbH. 
frell.  —  or  freis  lirodurr.  ilor  1474. 
freiae  f.l  (raine,  tripe  S5T6. 
frcU,  de  froid  676&;  tristt  0172. 
frémir  v.  f  lll*'  frémir  I2S»,  M57. 
frcor  /.  //  frayeur  Vni,  2227. 
frore  m.I  /Wrc  384,  5532. 
freac,  cbc  frais  63S8,  7!»6e. 
fremil  rti.lt  yrtniifwrc  7463. 
fre&tel  m.  Il  friUnu  5594. 
froment  m.  11  froment  88. 
froncir  v.f  lit''  ritUrinO,  2444. 
UoutiiKU  front  ;iMSfl. 
frilt  4602,  ÎI71II  (peut-Hif  .'t.  «y.  (I« 

piirf.  (h  fraiiidni,  nOlfutii  fniinnt). 
fnor  M.  n  prij:  yi.'»8. 
fuorre  m.  //  /i>n»yr<iu  4.'>o7. 
fuie  fl  fuite  95S5. 
fllltif,  vo  f\tqitif  2«3,  2fi83. 
fumer  v.f.  1  fM}ier  44uO. 
fiinaiii  w»,  //  lotiiit^f-  4sS". 
fii8ii)itc  /!  /  tNfVÏrrtïif  2207. 
fiisl  m.  II  boiH  sbfl,   W98;     «rfcrr- 

3505. 

». 
gtti)  m.  //  raiUrrie  M2tf. 
fCaboift  rN.  //  railierie  8(l4U. 
gftignon  m.  //  duifue  25Bïi. 
gage  m.  //  (/tiyf  6S>07.  —  en  g.  fn- 

gttloner  p./".  J  ^otmnw  1475. 
galt  Pft.  //f?y  (v.  h.  a.  geili.  /V.  gaJe, 

g&ler  ou  UU.  pudiuiu?)  t>IS{t. 
garçon  m.  Z2  j^artxm  6672. 
g  c ,  jo  pronom,  perg.   î*  pcra.  855, 

1275. 
gehir  r  /".  /Z/»  (iro««r  1442. 
gehiii  aJit.  auJoHriTkui  5150,  6141. 
gelde  /:  i  «oMot  â  jHof,  j^aj^stm 

Uté  par  coMcriptûm  3922. 
gelos,  jalos,  e  eonvoitevtx  5374; 

yofOMO:  7096. 
gonoil  m,  II  t/tmm  9î'&. 


1 


genollliere  /.  I  genouiUière  441ij 
g  e  D  o  i  1 1  o  n  ru.  Il  (pi.)  ge»ou  vn\i^ 
g  c  n  l  flT  gnw  605  ;  ««tw  Ai 

au  plur.  2012,  2475. 
gont,  e  htM»  2135,  4049. 
gitntil  hran  I2S7,  3914. 
gésir  r-./:  îllt»  comhw  I2S7 

Cr^/Ï.;  5928. 
geste  f  I  rtKt  im,  ÎI67, 
gi.'t«r  t\f  I  jeter  105;   tirer  lïM; 

fmpper  5711;  |t/uci4(r  8222. 
geu  m.  7i  j'r»  2159.  —  tomer  i| 

pnmdrv  à  la  ié^re  5471.  —  toÂ' 

a  g.  i/fon  466S.  —  g.  pirtl  rhiir 

en/rv  deux  Muftiiualité»  T754. 
gellner  «.  f.  I  je&»er  334. 
gieodre  v.f.  lîl^  gtmir  7i) 
giens  arre  la  négation:  rim 

Hii/Z(7N«n£  5S97. 
gignor    m.  Il    ingH*intr(f, 

rhrr(!f}  4403. 
giron  m.  Xf  /Nin  d'Hoffe,  &  tmh 

duquel  on  formait  tes  tmia  liV- 
glace  /■.  /  jitace  .1t>94. 
gUivc  m.  Il  t-jf^e  .t7)Q, 
glat  M.  //  aboinMmt  Mc>3. 
glatir  P.  f  IW»  lAoyer  2SS(>. 
g  I  o  i  r  e /:  /  yiotrr  2053,  3»2&i 

mittfni/icmee  4«46. 
godel   m.  II  {Cp.  prov. 

fr.  gudon)  garçon  (fiM  ^i 

8&b5. 
gulo   f.  I  gueuU  490;    coUtt  HI». 

54S4. 
gonfanon  m.  JI  gonfanen  OS^ 

4534. 
gorge  f.  l  yvrge  3654,  40ÏS. 
goater  v./  J  goMer  26SS,  5STB 
note  f.l goittte.  —  neTecirgotolV^ 
goter  V.  f  I  tacheter.  —  golé»"* 

1472. 
gntete  f.  I  petite  goutte  47S. 
guvernall  m.  II  gouvrriutH  ^ 

243. 
governer  r.  f.  I  yowwnwr  IT^' 

2557. 
graoe  f.l  reoomMWonM; /l  '*^ 


!T9. 

éatf 


^^^^^           GLOSSArRE                                                437                 ^^ 

PRiff  ffranâ  144. 

gtiarfler  v.f.  I  regarder  IH,  392;              ^^Ê 

l  gntin  362. 

prendre  garde  2387;  garder  2442;                ^^| 

IJ  trompeta  4SS5. 

coKMrtvr  7&7;  (ré fi.)  prendre  garde               ^^M 

^.  mititY  2573. 

à,  m  pré$erver  rmtre  3t)S,  6140.                ^H 

'itninutif  lit  griuslti  40(1. 

g.  fei  V.  Tel                                          ^H 

f.  i  gnamuiirr  Ï20U. 

guiirir  r.;.  ///*  jrM^r  1133, 1 199;               ^H 

n.  Il  grammairien  I  liiu. 

jn-cwi-t^er  6481;   (ri fi.)    »<■  ^u/rir               ^^| 

mI  3t,  27;  m  ,9ran<l  nom* 

IMS47.   —    g.   de   ^cAopjKr  à   670,                ^^M 

wufrr  (a  jfr«TKlw»f  T536. 

^H 

e  pol  DO  gnnt  :i7l«.  — 

guarisoD^//;m}tfinoM34&,8U37.               ^^| 

et   grande  h  nie^/rr  en 

gutrnoniODt  m. 1 1 gamUwre,habii              ^^M 

1. 

de  lujv  Tii,  1983.                                            ^H 

,11  piagr  2Sd,  Sin7. 

gtiaroir  r. /*.  îtl*'  pourvoir,  munir                ^^H 

(plur.)    irrtmnmwfiitfc 

S6.  53M>;  mvrfir  4232;  (réft.)  ^ar-                ^H 

k  —  MTeir  buen  f.,  m&l 

nier  7612.  —  jguxnùprH,  préparé              ^^| 

S20T.    —    de    nioD    g. 

^H 

guist  m.f.ll  cartutge  6870.                            ^^| 

II  grava  7882. 

gn&sttir    v.  /!  i    dévaster  Jt,   MIS.                 ^^| 

7/  MMurfoff&ft  24M. 

—   estra   gvmsté   Are   m   /Wc&e              ^H 

roM  3994. 

^H 

./tMtriMnfer  184;  }>«*^, 

gnenchir   v.f.Jll^  faillie,   ahan-                ^^M 

i^nUi  M7. 

donner  S303.  --  g.  de  dreit  via»-               ^^| 

E,  déêagrHibie  1446;   ou 

quer  à  9a  parole  3859.                                 ^^| 

10. 

giierodooer    v.  f.  I   récompenâer              ^^M 

^riivemeiU  5945,  796S. 

^H 

ÏIÏ  griffon  2MÎ7. 

guerfll  m.  Ilf?}  6446.                                   ^H 

1  450. 

giierptr  v.f.Ill'>  abandonner  ^b,        ^^^^H 

1  40&6. 

qmtier  7215.                                  ^^^^| 

roa  2573,  ft472. 

guerre  f.î  gnerre  46^,  1410.                 ^^^^^| 

f.l  sain  7122. 

giierreier  v.f.  I  guerrotfer  3498,              ^^| 

>T  V,  /!  1  labourer  AS7(i. 

^H 

laires  (dire  la  négc^ion) 

giiorrier  m.  //  guerrier  T0R4.                     ^H 

474,  D<(1. 

guichet  m.  11  petite,  porte;  prvt                ^^M 

'  cen^fKrne  &A86. 

dait^  un  nem  équivoque  'shlTi.                     ^^M 

.  /!  J  ^iMf<«r  48^  I  ;  jrarrf^ r 

guige  f.l  anse  de  l'écu  44137.                         ^^M 

guimplo    f.  1   ornement    de    tite        ^^^^H 

/:  /  /orr/  370. 

^^^^1 

k  i/  protfctrHT  5854  ;  yw- 

gtiion  ni.  //  guide  22S2.                          ^^^^^| 

;  protection  944  B. 

guise  f.l  tnani^e  414,  1257.                  ^^^^H 

/*.  /  jrfvfccfion  1336. 

^^^^M 

V.  A  /J/*  protcifo;  ga~ 

^M 

6.  SlDt}. 

b»ïr  r.f  III''  hair  !»S,  192.V                             ^^ 

,  ^oardene  m.  7/  ^nJti-n 

b  a  i  t  i  0  r  t-.  /!  /  (ré/t.)  w  r^'.'uir  ô273,                       >' 

1. 

87  «3.                                                                            ' 

/  garde  4l3il;    ^tintim 

faaiberc  m.II  cotte  de  mmUe»  ^39,                      [ 
43N1.                                                                            ] 

9;  «itfVt  lU.  rrainte  595; 

913). 

haleier  v.f.I  hauiêer,  Uter  &îi\.                      | 

6782.     '  "^'^''"«^«W'fcÔM.     i, 

».  coHIir.  '"^  ™  •>«     iri 

(réfl.)  i>-émir4m         ^  ''^■'      ^"' 
l^'f'^  ri  troupeau  S^%7  î"^ 

poil  2m.  ^^-^  ^'^'^  "o»      iUB 

*"-'riÇon  ,«.  // «oirfre  a.w    j-  **«' 

^i'«V«.fc/«r3V25         "^^-^««^      ive/ 

nonir  r. /•  r/ï-fc  I  ivre 

2«6«,  2527:       '""""'***«"--     ivrec 

'"î°t«ge     m./J    action    *.-... 


GLOSSAIRE                                                439        ^^^1 

1I0  (unte  aorte  lU  rogne 

^ 

emx  ekfvatios}  90^6, 

'  »  lit  la.  -  l'en  =  Il                        ^^H 

ffelo9. 

1  article .?."  ^ïi^ow.  p«ït.  nrr.  $ij.  ftJH.         ^^^^^B 

Jûmbe  iMC,  404Ï2. 

^H 

l'tuçK  4âr/. 

»,  lâi  adv.  Ui  44,  4102.  —  cil  du  lu               ^H 

11  jmrlvt  i3U. 

rrHx  fïf  f<i«/fr  rtiW  0422.                         ^^^H 

Wr  2601;   chanter  ilV\; 

»bor  m.IJ  travail                                 ^^^^H 

imr  S&74. 

aborer  v.f.l  Uthourtr  tSM'l.               ^^^^H 

i«  U4,  fi07. 

aceïz    m    //   r^sniK   (ie  /U   6114,               ^H 

1.  /',  //  joitidrf.    souder 

^^^1 

e  j.  L  attaquer  TIKi. 

acier  v.f.l  adacer  4374.                    ^^^^| 

.1  jninturf  35»,  7547. 

aidonient  ign«uinia$*fMeui  Mi36.        ^^^^H 

1*  Jouir  43.1a,  bOIT;  « 

aidengler   r.  f,  I    iiuntUtr  117A,              ^^| 

IS. 

^M 

yeKT  iftSS. 

a  U  H  i  e  r  tf.  /*.  / Iniwa*  2342  ;  nriili^rr              ^H 

ttw  loi,  ;c*i.  —  tuïjorB 

in3:i;  c<««^»e>t&;  «'(lAsf'ntJi'  lOlIl.                 ^^ 

toU  j.   bU4U,    tfliW.    — 

ait,   laiu  luùi   et»7;    tHautww    IU2,               ^H 

m  IMT.  —  prendre  }. 

^1 

wr,   Jouno-  rcmtei-fxiti» 

ampe  f.I  lampe  6&10.                                 ^H 

ancv  /:  /  ^nce  IIUO,  44M.                             ^H 

rjottmA;  8M,  40ft4. 

anvetiru  /.  /  ft406  (p.-é.  à  cvrri-               ^H 

U  fk  471,  2ft»4. 

m  tocuilrc  rainUTt),                                        ^H 

iouic,  atmaut  Vl'i'i. 

anc  tur  f.  /l  i  ;cfer  deBJaveUi\ghi*% 

K  J  riumr  SÎIO,    4112; 

3.T  i  2. 

%  fiWttT. 

ancUre  f.  I  ratapuitt  4290. 

ÏJmHct  K1S7. 

anfçage  m.  //  lanjfdj/P  &050. 

iJ  Jemttme  4747. 

angiie  f.  I  UmgMt  fi'iiH. 

I  jennene  IS3I. 

anguir   v.  f.  lll^    lant/uir   ;»IW, 

D«  jVkiw  2177. 

7043. 

Lm».   //    juiremmf    97, 

arge  Uirge  fi35. 

r 

arrccin  —  ou  1.  Àla<lér06éf  liUti. 

{^JltfrlZI;  /oirv droit 

arron  m.  //.  —  a  1.  d  ^  dérobée 

Mtwr  I02S. 

l6t»4,  4'90&. 

f  jwvr  20>37.  92S2. 

aa,    se    malheuretur    232;    fatigué 

690,  33U2.  -  bj.  Idm 

121U. 

241Î. 

aHobement    ifunc   nMiti^c  jwh 

tjfiM  6040. 

«otA;  4022. 

asnicre  f.  I  lanière  9t&^. 

K. 

aiaer  r.  f.  I  fatiguer  840,  Slll; 

'.  ^tu,  moKC.  41;  /'An.  53^; 

(réfi.}  1185. 

tS&;    flfiti/*  cuf   lU;   gé- 

aver   i*.  f.  I  laver  5b7B;    m;  biv«f" 

2002;   aprt»  prt^ji.  S241; 

to  matftt  4773.                                                        ; 

ii/ni/ieation  .,qxMnd  on'' 

az  iw.  //  tort  4506,  77119.                                        ' 

jri   iIh  ntbjonetii',   afin 

0  article    aec  «9.  mate.  3;  pron. 

perv,  ace.  »g.  ma»c.  7751;   ttetUre 

■  777,  623 1. 

131. 

m  2015. 

le,  c  (ar^  SOI,  44U&. 

1 

440 


GI^SSAIRE 


leçon  f.  I  ff^n  818&. 
leece  f  I  joie  1149,  28"2. 
leocier  f.I  »e  réjouir  6S2. 
legier,  e  léifer,  fanif  I9(i*,  T8I4. 
legieremost     légèrement     i'Ml^ 

0663. 
lei  f.  TI  loi  I2(»,  62!)G;  euUe.  tOOO, 

nïS7,  —  tenir  ].  prcfetuter  un<î  «ïi- 

pon  3290, 
Icial  (ovdl  r>(^»6,  ^294. 
lei  sir  r.  /b.  /fJ"  flrc^wiww,  avoir 

Ir  ttmp»  36^0.  35«41. 
leîsir  m,  II  occavioti,  loitrir  48. 
leisoiner  ne  rien  fmrt(f)  14&0. 
leonîu,  e  tiomn  AM9. 
leporÎD,  ti  df  lierre  4'lV.I. 
terme  m. II  Uirme  1S12,  8320. 
Ica  article  ace.  pi   7;   proH.  pert. 

fwc.  pL  îiSfMj. 
l«tre  /:/  leUre  44SI. 
I«a  m.  Il    lieit   458;    orowion    17, 

T156.  —  par  leue  par  ci  par  là 

4461.  —  métro  en  1,  payer,  rendre 

7300,  8321.  ~  on  1.  de  a»  lieu  de 

lever  v.f.  1  lever,  «  lever  79»  150"; 

ériger  927;  (réfi.)  356Î. 
Icvlor  m.  //  Uvier  I14S. 
lévrier  m. /I  lévrier  1458, 
Ibs  m.//  cdf^  347. 
I«x  à  côté  de  IS76,  &l»<)5. 
lî  article  nom.  «y.  &*J56. 
li  prott.  pen.   S  pem.  datif  tnasc. 

33,  UK 
1 1  (ICC  »y.  /l   fflprtï  fcs  prép.  d  rfc- 

ron(  Vinfinitif)  1&9. 
liart  (FuM  ctiM^CHr  roùtne  tbt  jfm 

01  US. 
1 1  c  o  ^,7  palitsade,  Imrriire  92S. 
lluor  /:  Il  liqueur  r.48U,  Î<I4U. 
Dé,  a  joyeuit  R42,  15.13. 
Uoeraent  tfaimtnt  '.114. 
Iii;-Uiier  m.  //  Jittmv  14tii). 
Ilër  v.f.I  lier  950,  1034;  garroHer 

62W). 
MtïDago  ftt.//tw(ï  1280,  3200. 


lïôa 


lîgniee  /".  f  mre  572,  2189. 
limoD  m.  II  limon  HIUV,  7443. 
liaçiiel  m.  II  drop  du  lit  lî 
liOQ  m.  II  lion  Sa23. 
lioDcyl  w».  J/  Xioneean  &76T,  MîS, 
lire  V.  fo.  II  enseigner  S18B, 
liste  /;  r  raie  42tî9;  oi-nm»>Hi  «fur. 

cAifec^urc,    plaque    à    ituKriptim 

(v.  Godefroy)  G48S,  7297. 
liater  t\  f.  I  rayer  441»,  443 
lit  rw./J  lit  12tiO,  l\)36. 
lilioro  /".  I  I>7irr«  612»,  74^1 
Mae  f.I  lieue  4S,  0217. 
livre  f.I  livre  (poiât)  3550. 
livrer  v,fl  livrer  10,  3Î41I. 
lou  m.  XJ  loH/r  5371. 
lo  0 m  tnt  m.  II  eoHeeil,   avia 
1  o  c  r  r.  /■.  7  loiirr,  meoler  43S9bj 
loer   V.  f.  I   co)ueiUer  6WJ, 

lourr  ri.1àl;  Cri«/t.>  «r  fouer^j 

qt^un  2530. 
loiur  m.  7/  sniatre  3082,  49î 
loi  g  ne  f.  7  rein  57SO. 
loiug,  loin  loJMy  62,  643. 
luîttaing,  loiogtaiQ  Ujintatn 

SbO. 
lonc,  gue  long  505,  2450.  —  iaL| 

teiut  âj/i^  4138. 
longuement  longtemps  Ui,  Hèi 
longae,    Inngnes    adv.    loajtcwp 

184»,  2170. 
lur  profk  pou.  S.pers.  pi  12;  jm* 

pem.  3.  pen.  dai.  pL  6173. 
lorièr  m.  II  lormier,  srUier  d"'- 
lorier  m.  77  laurier  4020. 
loB  ro.  7/  eonteii  3697;  gloirti 

touangr  8046. 
losenge  f.I  flatterie  07»4. 
loaongler  v.fl  flatter  Ai91,f''^ 
1  ovine  de  loup  4fl.^7. 
1 D  6  a  tout  de  jnâte  440. 
Itit  forme  accentuée  du  pnm., 

3.  perê.  sg.  acc  824,  7797. 
\a.\Te  v.fll  Inire  44». 
lune  fl  iMw  301.  1914. 
luxure  fl  hurure  1â73. 


^^^^^^                 GLOSSAIRE                                                4tl           ^H 

"          ■. 

malfalr*  r. /"o.  f/  ■M/Urr  MOT.              ^^| 

M;  HM. 

tnftlmenar  p.  f.  I  Moimnier  1790,           ^^| 

Don. 

^^1 

}  f.  l  mauue  SAM. 

ntilmetre  v,fo,H  pomrir  A4M.            ^^H 

■  taaign  iUfi. 

mtlttlent  m.  1  [ furrur,  dépit  1791,           ^^| 

)  f.  I  naObi  4420. 

^^1 

er  v.f.l  garnir  tie  «MitU» 

mtltralTe  v./b.  /f  m/)Urm(«r  TTM.           ^^| 

malvats,  e  MiMimû  1420,  âtiM.              ^^| 

n.  II  matin  B6A,  4239. 

mnlvatatié  /*. //  Idduié  MM.               ^H 

r.îl  main  12,  114:1.  —  pren- 

mamole  /*.  i  momefle  2032,  7iM)4.            ^^| 

m  m.  ^emparer  dr  3^21. 

manage  /*.  /  fotvitructioH  804;  li**-          ^^H 

,  •  maint  163,  rs-li). 

meurt  483.                                               ^H 

bd&bL    —   de    m.   toui   lîe 

manalfl  /*.  /  amiatanix  412),  It1i4.          ^H 

3833. 

manaler  t\f.  I  aidtr  96(3»,                        ^^M 

eue  m  eut  m.II  Mxtiifn  I42i», 

manant  riehtt  4ill.                                     ^^M 

;  9Mmr»  47»2. 

manaotlse  f.  I  richeum  5(-,  puiê-          ^^| 

ealr  v.fo,IIJt  fOwtemrlOS', 

«flNfW                                                                                     ^H 

maochp  /.  /  mnnrh«  UTD,  11102.               ^^H 

itr  5&2;   garder  16)3;  tmir 

m  a  n  d  0  r  ('.  /.  /  nutn'Ur,  fnirr  mtvir          ^^| 

■iw  84.')g. 

mh,  t76S;  /(rire  (■mir  I4&7,  B^Ul.           ^H 

r.  Lombftrdfe  daru  k  glos- 

maDCce  /!  /  (V)  769D.                                   ^^| 

dtÊ  Htniu  proprcM. 

maneir  p. /b.  /i  «e  frnir  4(til.  —           ^^| 

ilm  1079;  rl^xormoif  1410.  — 

m.  Ror  quelqu'un  relever  de  ttl07,           ^^| 

B.  21.  —  J»  m.  p.  j».  —  ne 

man^-ler  «Y  /  manger  401,  2742,          ^^| 

^tepii  R68.  —  tn.  *\\xe  pourvu 

matignctH  f.  ï  ftimant  4:i4.                       ^^H 

42.  —  nVn  poetr  m.  1ip07&. 

mantere  f.  /  wiIuiy  47^.  —  d'un«          ^^| 

sre  ^i  «w  «26,  "«(H). 

m.  (Tutif  eertaime  tutturt  473.                   ^^H 

iee  f.  I  mite,  famittr  S41, 

m  SB  tel  m.  II  mantenu  741,  2&4>.               ^^H 

mar    mal  à  propoM   021    („il   fera           ^^^ 

B  f.  II  44,  ■J72fi. 

mal  en  dépauamt . . ."};  pour  mtm          ^^| 

re  m.  II  maître  MOI;   Aa«^ 

(ton,  «on;  maOwttf  \imh,  .lillO;  en           ^H 

foirr  IWO;  clw^  77;  ^rm  arf- 

vain  23Iti;  d  forf  XtfW);  maro  7247.           ^^| 

rment,  pTtHripal  46&,  SJIft. 

inaragp  rir  mer  $933,  4'it9.                         ^^| 

remcQC  arec  wudtrite'iltl. 

maraatre  f  I  heUe-mrrr  25M.                    ^H 

io  /:  /  MaOrM^  art  447u, 

marbre  m.  Si  marl/rf  422,  TAM.                ^^| 

pMicoIr  de  mattre  (Mo. 

■uarcbeaadlic,  marciieaadle  /  f          ^^M 

«idtteati  13T2;  d^u^réo&Ie 

marcktméJÊr  4M,  9t93.                                 ^H 

marcbU  at  //  mutreh/  440.                         ^H 

'.  Mol  S906  ;  fRof  d  ^ro/««  OU. 

■  arcbU  M  /y  M4r7Mi*  37^  tiMt            ^^1 

Z/  Bul  68^  3in;  mtcluîmt*U 

marei»  m.  //  maraiâ  412:                            ^^| 

BarfâKem.  7i  MrMfr  >2M,  MM.            ^H 

B  iNaItur«  74«tl. 

Miarlf  r  r./:  /  m^ner  ttn,  MM.              ^H 

aarrir  r.f.tlJ*  itrmê.)  idàrti^           ^H 

«ï«;  rn>)ly  K  ^fc4nr  ITO.  4«1fc,                ^H 

/  mi^  9660. 

■  artal  m.  1/  maeitmn  4«M.                      ^^| 

•■(  odir.  iM<  7«T. 

roi  p.  cBr. 

ST24,  S7lt.                                                     ^H 

GLOSSAIRE 


mftrtrio,  o  de  martri-  4U3?. 

ntasltJ  mâle  U18I. 

niftsloD  tndle  6(71. 

tuasse  f.  ï  qwtnMé  $71. 

niast  m.  Il  tnAt  20»,  244. 

Qlit,  e  (rûiftr,  abattu  1031. 

miter  r. /*.  i  Ncr  y.M7. 

matin  m. // matin  tiST;  ^rii  adrrr- 

bi4iUment,  dt  bonne  hcxtrt  4S9i. 
matinet  m.  Il  watxH  r>2:i4;  j;m 

ctmHHr  aàvtrhc:  île  graïul  matin 

9120. 
ue  pro».  perw.  l.pav.  dtU.  œc.  ag. 

2M1,  2M7. 
mece  /■.  /  m'eche  fiA14. 
mc«ine  f.l  mtdicument  79TO. 
raediciniir  /".  /  nUdccintr  3681. 
mahaing  m.  ii  r/<^/auf  :t%)«. 
mai  /br7R«  ion.  du  pron.  p&n.  L  p. 

êg.  lU. 
ineto  t'i-m.  de  mieii  17&0. 
ineiMor    meîiUur    153;    nomïfuifi/ 

mlcliiru  2141. 
iDuiu»  mvins  MJt>,  Ufid». 
ineis  »(.  7/  «m>i«  ËHO,  44uK 
nioïsiue,  mu(!sme  mntir  1780.  — 

a  mcïaaiti,  a  mvlsmeB  prài  df  !I28, 

2423. 
moitié  f.II  Htoitie  494S,  biW. 
membre  m. Il  manbre'll\ti,  !I8U5. 
memhrer  r.f.I  (itnpen.J  se  tou- 

venir  513». 
moniolru  f.  2  mémoirt  3<lâ4. 
monaco  f.  l  menace  bfl5ii,  utiuu. 
menacicr    t*.  f,  I    menartr    l>5U, 

5%6. 
moav»age  rn.  II  numwttgf  15$7, 

241  fi. 
nmaer  v.f.  J  mener  i',,  26&;  j>our- 

êuivre  &8SI.    .^5.W;  /'ojurr    4792; 

traiter 'iR'i,  8164  (Cyi.  tnalmener); 

mani/'eater  (m.  es&ci  4ii4^,  m.  tri»- 

tor  5923,  m.  Jaftir  41(24  elc);  (réfi) 

se    conduire    W>6.     —     «n    uieiiur 

rmmn\rr  3005. 
taenor  tttoinAre  3162;  ihim.  muoilrt) 

&S9. 


mentir  i*.  /l  /!/«  w*n/i>  SÎ47i  i 

infidèle  I30«J;  rioitr  (un 

1&07;  défaillir  1234. 
menu,  «  /iuiMp  :U!»3.  —  odr. 

jKiitH  intervaUeê  S!»99. 
menuî'aivnt  /innnfnf  1472,11 
mer  f,  II  mer  214i,  4037. 
merci   f.  II   morcif    rtmeràmmi 

n»1;  jrrfoc  1780,  M10.  — 

m.  grâce  à  «OW  I7T^ 
murciër  v.  f.J  remercier  417< 
mère  /l  J  mire  33,  2611. 
merel  m.//  marfUe  42S. 
merveille  /".  J  étonnemcnt  TH. — 

a  ai.  à  fHen*rt/^4;  ti'JÎO  ;  ênormrmtlt 

462,  &64^.   —   merveillf»  o  "ff- 

iViH*?,  <ri*  :t55ti,  4417. 
merveillier  r.  f,  1  jr'^MMrlt 

(rifi.)  260,  Il»8. 
mefTeilloB,    e    mcnwiUMz 

650 -,  torrîMe  9817. 
mes  m.  Il  m«««ager  MOI,  I5âl.' 
mes  >i>.  //  inc/«  :i043.  k'tU. 
mesaaîsiè,  e  gui  e*/  doM 

I^ûe  IU67. 
mesaf^e  m.  //  momi/er  549, 

wiwniin  3141. 
m  es  agi  er  m.  II  inown^cr  969t '^ 
mesaiRfl  /'.  /  infortttnc^  'A21. 
inesavenir    v.  fo.  lll^  (iKiftnj 

altfr  mal  7i4S,  I00!»9. 
mesavontnre    f.  J 

maUu-ur  KlMï,  874lt. 
meacliadirv. /.///•  (impen^i 

tnal  7804. 
tuesobever  v.f.I  échouer 
lueachiD  ih. //  jeune  hoinM$\ 

tlISS. 
uieschiae   f.  I  jeune  fiSt 

7341. 
muscreavoe  /*.  /  eoupivn  Ml| 
mescreire  v.f.lJ  v  méfier 

soupçonner  511  S. 
meadire  r. /b.  //  ni/i^ire  921j 
menfaire    v.  fo.  l    méfaù* 

uieal'att  m,  II  mif^t  42H4. 


GIjOSSAIRE 


443 


f.  T  fwrtUe  W7$. 
te  f.  I  mfl^e  tlUfl,  3632. 
a  v.f.1  tmgager  Btt»,  MM. 
t  m.  O   M  btVmUer  rtfW  »:?; 
ff^er  dan»  un   nmtbai   3&<ht. 
M.  meelé  grisâtre  244» 
uUr  r  /;/  m^'fiir*'  »I24. 

|5JM.i/  Moye  20S&;  méfier 
P;  wrtÎM  4184  ï  H^Katit^ 
MM.  —  aveir  m.  »ervir, 
(iNJit  15,  3477;  avoir  tim-iin 
m.  —   estre  m.  être  nicrm- 

l<U9,  S549. 

•e  f.  l  nwmrf.  ]h,h2.  -  Islre 
■  modànr    4201.    —    •  m. 

trqui  n'a  gw  la  moUt^8S27. 
p.  /o.  n  •»«■/(«  Ifs,  831*t>; 
I  S&2ï  le  miier  de  WVifb. 
iomi.  —  mie  nuit  IIM.  — 
li  V.  «udL  —  pv  DÛ  r. 
L 

t.  II  midi  I&06,  ISIR. 
'  oe  m.  aucufMHtfnt  7â;  rù'R 

L  //  «iW  &322. 
fe  1*.  mciUor. 

Bifv.  miau  2ti5<i;  ptittôt  Td. 
frtm.  jwn.  iv^vrf.  KI4,  fîi5. 
ftjwr  1477. 
ffie  ntiUe  ftlti,  a&23. 
m.  Il  milieu  an^,  &I96. 
miQier  304)6. 
I.  //  MAlArifl  36641,  7044. 
t  m.  Il  miroir  76(14. 
f.I  myrrhe  7437. 
•t  /.  /i  femme^  épvwic  IIM), 

9T  V.  f.  I  (intr.)  w  ntowUtr 

I 

^1  ^  n  MOTMVn  6V0I. 

e  v.f.XI  aiifHiKr  4471. 

irf).  frtfWKVup   237;   odr.   Mi 

)ll0r  1'./.  i  auj^mimlA-  Ibhv. 
il  m.  II  momtnt  m. 

.pOm.  «oc  »g.  77blt;  rn^N 


■.MO*?,  me»  llWt;  /ÀM.  maTStSI; 

ttom.  pL  mm  1911 
iiiuncel  n   ÏI  cuUine  2îtT4. 
utuntai^ne  /!  l  montagnt  3B5. 
moDt  m    //  mtm'U   lUI,  Xl<)l. 
luuut   M.  //  MtuNfijjrnc   1D2I.   —  a 

nionz  m  piin  5l3!t.  —  ca  ud  m. 

rim  9ar  ratttre  5IHM. 
taoDteor  ptMte,  mont/e  43£t. 
monter  v.  f.  I  monter  7U1,  14691; 

impofirr    I32S,    66H4;    Are    utile 
11)64,  2SN4. 
mur  f.  U  (plttr.)  montn  4't")A. 
roorir  r  fn.  I IH  mourir  M;  ("rt/ï./ 

t*;iH);  (traru.)  taer  1>76,  2089. 
uioroii  morne  bitw. 
mors  Ht  //  agrafe,  fermait  750. 
mort  /:  ;/  morf  6$;  «(&«tontt/' 6U73. 

—  ferlr  a  m.  2113. 
mortel,  mortAl  mortel  f>l\i  (mtbgt.) 

hommt  22H&. 
mortltir  m.li  mwiier  7343,  "«AT. 
ffloaiu.  Ë  Miouamt  2414. 
mostre  m.  //  niotwfre  242t. 
mostrer  v. /;  /  montrer  (jt),  917. 
mol  wt.  7/  mnt  ISIO,  S227. 
movcir  v.  fo.  IJI^  atjultrtr,  (iffiler 

1S%   :(37^;   itir    mc((n>  eu    mart-hf. 

389(j,  47y'J  ;  commencer  3622  ;  f^rt/(./ 

«V^ïi^nn-  805'ï.  —  moTint  o^M 

97ÛI. 
muoier  v.f.I  emher  1IS2,  8763. 
muiir  r.  /:  /  cAuiM/rr   I2u4,  1490; 

«'nwpArW  de  1 26!!  ;  fréft.}  99(U». 
mui  miH'/  59U,  Mb4. 
muire  Vf.  il  mugir  1923. 
mur  m.  Il  mnlft  64H)7. 
mur  m.  II  mur  7,  431. 
murail  m.ll  murtiiUe  421. 
musco.  -  a  or  m.  643S  r.  DuCange 

«.  r.  mttAtrus. 
maalque  f.I  munque  221»). 

nacele  /:  /  naceUr  2432. 
oaga  non  /ioiwe  l ptn.)  nbU. 
naffo.  -  aleraK.  mettrt  à  la  ve^, 


à  la  rame  004.  —  a  d.  â  la  rame 

5120. 
nagier  v.  f.  I  ramer   274,   Î478; 

transporter  à  la  noHr  34<tl. 
naïf,  ve  Mafi^93fi4;  brut  420. 
nalstre  v.f  11  naître  311,  59-12. 
n»pe  f.  l  nappe  S3â, 
nasal    m.  îî    nasal   d%    cmqM^ 

4442. 
naturalmcnt  naiureUcment  3151. 
nature  f.l  nature  43R,  3916. 
naturel  naUircl  508. 
narfe    f.   l    ta    vaisseaux    ir>20, 

'2451. 
naviiir  v.f.  î  navigxter  640. 
na  vire  m.  Il  vnùuMU  93 Id. 
navrer  v.f.I  hUtêser  .U24,  5&8S. 
ne  conjonction,  ni  14, &S19;(Ia»M  um^ 

phrase  (ir  ntï^aJtan  ou  fie  (iQHf^.  trw 

302;  et  34B2.  —  ne  . . .  ne  fli .  .  . 

ni  Ul;  «tri  du  *mA-/.,  gui  ne  13. 

—  no  onc  2.  —  ne  pas  42.  —  no 
maîa  21. 

ne  adr.  de  négation  31,  92.  —  nen 
devant  voyelles  8. 
neel,  nielle;,  a  n.  213fl. 
neoler  v.f.I  orner  de  nielles  Mà*i. 
aet  f  II  vaisseau  8d. 
negun,  o  aucun  S36,  I9S2. 
neieutrirn  3144;  aucNfWfit^nJ  Oft&l, 
7421.  -    por  n.  eu  vain  l^(iy,  508R. 

—  de  n,  a\KHtianent  'i'iW.  — 
n'aveir  n.  do,  n'eatxe  n.  do  ne  pas 
étrt  qoention  lU  !t5l.  —  tenir  an. 
ne  faire  aucun  cas  de  79S. 

neier  v.  f.  I  nier  ^SSS. 

neier  \\f.  1  se  noyer  2a7. 

neU  f.n  ncigr  31HÏ4,  (iW26. 

neir,  e  noir  2270,  4012. 

nel  ne  ^  419. 

nen  v.  no. 

nenil  non  647,  I7&3. 

nequedenl  pourtant  \fiAh, 

nercir  v.  f  III^  noircir  1S24,  IIMU. 

nés  ne  les  »l>4,  6045. 

^ea,  nia  ni  mAne  &802. 


nos  m.  II  nftr  3f)fl3;  pt  U» 

6468. 
noTo  m.  III descendant. progtmtm* 

2S1Ï»;  noniin.  n!^  2933. 
oigromanco  f.  l  nétromaneitiïKl. 
nia  t;.  nea. 
BO  m.  //  nage.  5671.  

noftlllor  pire.  —  aveîr  le  n.  awfr 

le  tiessotis  5342. 
Boaix  pis  222,  S727. 
nobloce  f.l  noblesse  9407. 
noce  f.  I  noce  10)29. 
noUti  f  I  bmit  2Ç,  2fin. 
noiu  m.  II  nom  9&5,  S204.  -  put^ 

de  comme  signe  de  imi. 
n  ombrer  t.fl  compter  264< 
n  orner  v.  f.  I  nommer  47B,  î! 
non  non  5âif. 

noncicr  V.  f  I  annoncer  U, 
uonchaleir.  ^  mètre  en 

gliger  Mil,  1427. 
n  u  □  e  f.l  trois  hmrca  de  tt 

miili  "Ofi. 
norrir  t-.^.  7//^  noiirrir  1801  ;< 

35SS,  &5T7. 
nos  |>ron.  pers.  î.  per».  pi, 
nosche  f.  I  bonrU  789,  7W 
nostre  pron.  post.  notre; 

Doz;  abs,  li  n.  «035,  8568. 
noter  v.  f  I  écrire  ïv055,  S9I»;  n- 

jmtcher  99S5;  nctiwrr  6"W. 
nutonage  m.  II  «mrine  244Z.J 
nolunier  m.  II  naufonier  24 
Dorel,  e  noureun  1915.—  dl 

neuf  33li(ii  de  nouveau  8213 
□  ovele  /■.  /  nouvelle  «72, 
novelment  r-pcentmen/  9411- 
noreUC'  f.II  nouveauté,  vifih. 
no  vu  lier,  e  qui  aime  k 

vient  S374. 
na,  e  nu  »S0,  4012.  —  oa  i 

nu  5302. 
ouof  mr«f  3048,   09S8. 
nuire  v.f.  II  «titre  2ô9S,  5611 
nuSl  f.ll  nuit  Vl\,  7077. 


^^^^^^^V       GLOSSAIRE                                                i4B 

™ 

ongle  m.  ii  <m^  SMT. 

p&f.  Mwr  M,  2&S.  —   o  tôt 

onfcle  onyx  0401. 

t 

or  m,U  extrtmitén\XWl»i  hord 

M  AT. 

68S7. 

«d  44;   «K  ffiuH  ll(T7;  ai  tr- 

or  m.  //  or  890,  7030. 

ftMT. 

or,  ure  à  préumi  iSt,  t'35.   —    or 

Itt>t  OMII^M^   10W. 

...  or  tantôt  . .  .  Itintét  Hlii.  — 

%.  II  onblL   —  aetro  en  a. 

dos  or  dAormait,  d^  ù  prêtent 

Iir,  ii^srfiff«r  UI2,  liMH). 

4960,  W87.  -  dei  vr  mats  ftAtor- 

■ce/'.  I netioft iVoubUfr,  anbli 

nuiin  0508. 

t 

uraire  m.  f/  rmf  DUO, 

f  v.f.l  ifubtifr  1 1 1  ;i. 

ordenottnient  m  itrdrt  îniX 

».  /'o.  //  twr  2ta,  Jlt33;  (fr/(.> 

ordnntrr.f  1  HispiMrr  l'i.lj,  2tt3lt; 

, 

arramgrr  43h.h, 

f.I  tutrif  II,  1170. 

ordeienentm. //  ovKMKtiufaiieirf 

»l  f.II  tnerie  574,  1770. 

1706. 

f.  Il  odemr,  pmmlcHr  'i3US, 

ordre  m.  //  ordrf.   —   en  o.  nii4. 

1 

2D29. 

le. 

ntm  f.  I   Keitrt  24&,  08S.  —  d'oTM 

il  ofre  IS4. 

on  ihra  At  hmipM  m  £iw/m  ft^sj. 

r./:  ///*  offrir  ftr.9.  77Sfi. 

—   en  cfl  l'or»  ntr  //•  t^hitntji  (Hm. 

'Bicnt    m.    //    imiftàimt    IVJS, 

—  en  poi  d'oro  o»  pnt  dr  irmp» 

24â. 

i  M9.  b~î6. 

oré  m.  //  oraye  2M  ;  vmt  fanmtbtf. 

II  leil  143<;,  IM4. 

&9e,  l(i4H. 

m  huile  7615. 

oreille  /:  /  «m^  1M&,  40&I.                    ^^H 

1  r.  fo.  Il  oùttlre  038S. 

oreillier     m.    //     orHOer     1243,            ^^H 

r  ///-  n\tauln  32^  1710.  — 

^^H 

les  baruaa  «■  préêemee  dtm 

Dreillter  r.f.  I  éeomUr  tHi.                   ^^M 

tiTTS». 

•rgoll  mLlltrgtumiUitémtfUé           ^^M 

klToboiM  4M,  1917. 

AM2.                                                           ^^M 

^./  olirier  4«M. 

urgoilloe,  e  orfu^^Jirnx  MW.                       ^^H 

H  M.  1/  ilJM«r  HOS. 

orgiirn»!  riiitl.  •tfimtfmt  MU.              ^^H 

tt  K  //  (Nrfraftv  terf   4«7S, 

orient  «N.  11  vnrmt   1»|].                                ^^M 

aiiëmtml  4e  r£at  94ê.                              ^H 

n|pL  Mfv«;dvrMi«rr  fiaf^' 2441. 

orlne /:  /  «rifMc  MAL                              ^^M 

mil  AouMOfr  aasc 

orU  /  /  Aerdn  ««U;  ivnf  44*4,           ^^| 

^.  f  oMèrP  74S6;  jwritarif 

MM.                                                                ^H 

ofler  r.  /  /  Mvir  7«K  «MS.                   ^^| 

liii  iiiiwii,  114;  «OM.  MM 

•rribU  AemUe  n»T.                                ^H 

1. 

•  ■  n.  //  M  M»2;  «MU                               ^^1 

IM>4aS.  4TX. 

•  •  «K  4dHK  »44r                                           ^^1 

'àmamcimmit^km.fmm^ 

12»! . 

••cnrer  r.f.t  «éMw  fïtf,                  ^^H 

\  l  orne*  4il4.  ftTM. 

•M«rU  /://  liiwJU  MMl                   ^H 

|H./Mdr  «T«^ 

•  e«r  9.f.t  mm  1«M,  l«*C                        ^^| 

t_ 

•et/'.Xf  «PMAvVM,  IMT.                        ^H 

^H              4*16                                                (ÏLOSSAIRE                             ^^1 

^H              a  ait ge  m.  11  hoapUalité  Tà8, 1 689 -, 

parcbemlD  m.  f/  paivh«mît 

^H                    iféjowr 

parçonier  pl  l  t-ettU  qui  f 

^H               liostf  ml  hSU'  942. 

3IS2S,  ^304. 

^^H               us  tel,  ostal  m.  II  demeuru  19&6. 

pardun  m.  II  ptirdo»  S968. 

^^1               uitur  V.  f.  I  ÛUr  6&U3. 

parduaer  v.f.I  parâonnn 

^^H               otrei   VL  II  autoriêation   415-1.  — 

accorder  1071.  —  p.  aon  ini 

^^H                   fiùre  utrcii  iu-curder  ti6T5. 

renoncer  «m  rewenlimeitt  q 

^^B               otreler  r.  f  I  'iccorder  142,  231». 

contre-  quelqu'un  4385. 

^^1              uvraigoe  i».  11  omn-nyr.  439S. 

pardttrabic  ftemrl  2757,  2 

^^H              uvrour  m.  Il  uttUer  4f)2 

pareeo  /.  I  pfvrr»m  2406. 

^^H              uvrer  v.f.I  tramilUr  hil,  1144. 

paruir  v.  fo.  III*  parnUrc 

^^H               ovrier  m.  JI  ouvrier  43116,  7;i44. 

4U46. 

^^1               Dvrîr  v.f.  III"  tmvrir  9W,  &5IU. 

parvnt  m.  II  parent  VA,  391 

^^^^H 

parfitoment  parfaitement 

^^^p 

parfoadement  profondemet 

^^^^^          patin,  e,  païen  puien  2141,  46SS. 

parfont,  de  profond  ^Qi^  2 

^H                 p-iIUi  }M./i  r/o/^i!- Je  ««i>31tU,  r>H7; 

Rn  p.  au  fo7td  4i>3*J. 

^^H                   tapiiaierii'  de  rWl!c  rtof^t-  452,  93(15. 

puriL'ment   m.   Il    enlretia 

^^H                pain  ni.  //  itnin  'Mil. 

iUlibération  6S3C. 

^^M               paire  pL  (latin  laxi»)  pnire  HQO. 

parleor  m.  Il  mUe  d'itudien 

^^m           pnis  f.  II  jMtix  3IS1;  jmn^i'iflift! 

55». 

^^Ê                   2(>tS,  S4b.  ~  a  p.  en  rrpwi  UlnlS. 

parler  p.f.I  pctrier  ûS7,  M 

^^H                 pals  fi-  //  ;"i.V'*  '>  ti64b. 

parle  llro  /".  I  fnç<m  de  parle 

^^H                palaaDt  ut.  Il  pnymn  3U81,  72<>3, 

parmi  'nlv.  au  miiteu  97S4.  - 

^^H                paisibifl  tranquille  MVi. 

parmi,  au   milieu  de  54S1 

^^H               paistre  v.  fo.  lil''  nnwrir  :tb'i4, 

à  traverv  2192,  5016. 

^^m 

parole  f.  I  paroU,  diaamn 

^^Ê                palaiii  m.  //  palau  490,  UtiG. 

inscription  117. 

^^H                    palti  jniU  <i21i3. 

parsiure  f.  llI»  pMtnmvt 

^^Ê               palcfrui  m.  //  palrfr<À  7U],  (>0U7. 

part  f  II  c6l^  m-,,  4SSI.  - 

^^1                palestre  f.  I  jutU-^tre  2601. 

p.  à  part,  h  hh  fmlroit  M 

^H                piilir  f.  ;:  f//0;jnHr7H27,  S244. — 

—  de  itiale  p    ttenfcr  2271 

^H                  pâli  jxilt  rani,  61  mi, 

aulo  p.  mtUrjMirt   199,  — 

^^1                paliz  m.  J/  clOfwr,  paliMtuk  ^\i>l , 

mllenra    1051. 

^H 

partie  f  I  partie  aos,  2247 

^^B                palme  /'.  /  paume  3S&y. 

73»4;  part  409.  —  nulo  p 

^^H                palu  f.  il  marf.cagf  %\%h. 

part  2147.    —    une  p.  r» 

^^1                pan  m.  U  jMin  4U4'i,  4422. 

40K5. 

^^m               panteiaier  v.  f  1  haktT  8125. 

p  a  r  1 1  r  f .  /.  III»  partir  5867( 

^^^^^          par   nilv.    iTirtUtutité    \\i,   d45.    — 

tfer  r.&ûi;  se  aépartr  1611 

^^^^^            prép.   de  ti#u  53,   IMU;  de  temp» 

rtetder  1SI2;  ^iV/t  aceomp 

^^^^^K            &ÔV5;  jle  manière  â,  â7;  ifimprr- 

w)  partir  yOB,  1020.  —  gl 

^^^^1           c(ifi<m  21  r;  de  rcMurr    1767,    I77H. 

r.  gBB.  —  U  coera  pari 

^^^^H          —  de  par  <!e  Zo  ;^nrf  1014, 

hri»e  21 12                         h 

^^^^H           —  par  aei  inilivi<t%»ettement   iibb. 

partut  paWou^  2»se.       ■ 

^^^^^Ê      paragv    m.  Il    nnmnnw   iUwtn;, 

p  a  r  V  e  n  i  r  r.  /b.  III'  pmvSm 

^^^^^^^  nûbUuM  iD,  124&. 

parvirer  v.fl  trmHmtJà 

GLOSSAIRE 


447 


r  JMe.  —  en  ee  le  pu 

tion  321  S. 

f  11  pâtnoùon  1179, 

:f.  I  tomber  m  pAiuMMi 
«II.  _ 

voie  par 


;«.f  7}NttR«r13M;  turpamtr 
fmm  paamr  24M;  détob^r 
B;  nvo/nr  9M3.  —  il  a  pxsst' 
n.)  U  y  a  îTîW.  —  p.  «Tint 
teer  «91 1. 


r  m,  n  pâtn  848. 
rer  v.f.l  «  («mm'r  493. 
lion    M  //    ^ri/^n,    /mfr 
MM. 

lent  m.  II  pavanent  Tf>5». 
».  f  /  paver  I8«l 

tf  m.U  pèche  \'\it. 

rer,  fo.  IT  peindre  7'J!*3, 8ÎS7. 

/!  /  peine  337.  —  »  p.  otew 
I  356,  3613. 
nriir  r. /*.  /  peindre  431. 

ptW  &lt06;  ^Komtfi.^    pire. 
IL  //  foi'ts  4434. 
t>ii  M.  //  poUaon  47S. 
oattm.  II  liiittiu.  de  peimon 

tl  M.  17  poitraU  32&H.  4U»4. 
lie  f.  I  poitrine  2i>n,  62B». 
II  p%€u  435),  5327. 
Z/  paon  53M,  ISOfl. 
1er  <»Ttl£&«r  la  peau  â'iSt. 
te  v.f.II  (hanM.)  prndrt  45T0; 
'.;    1424;    itre  eotârbé  par  le 
t   Z4I&;  pencher   «469;   «frr 
mdH  »29Z,    MI3^     t*!^;    »r 
ha*,  être  favoraUe  381S. 
t  V.f,  I  (vifi-)  K  (icmncr  ife  la 
f    IM;    M    MunV    1(74.    — 

\  /bti^  I3:s. 

ft  /:  f  /'MHTiire  742. 


penoB  m.  /7  pMifwm  417ft. 

pensé  m.  //  pen»ée  0U64.  —  e*tro 
en  p.  .S934. 

penscc  /!  /  «eIIû*ih((Jr  333). 

peoaer  r.  f.  I  pemier  II23,  U2I; 
imaginrr  1692;  (rffL)  Ti»'». 

pensf),  To  penaif  1031,  2098. 

peor  f.  II  peur  31,  SI3. 

peorus,  e  pemrenx  27W;  terrihU 
2"I. 

per  m.  //  jxtt'r,  égat  153,  W7, 

percler  r. /■.  /  itercer  5145,  Wt9. 

perdre  r.  f.  II  perdre  866. 

père  m.  I  pire  1196,  28U. 

péril  M  /f  pMI  i^M,  «^fj. 

périr  r  f.  lïl*  périr  944.  1085. 

pcrmAn%h\e  permnnitnl  tJif*. 

pvriukneir  v. /'"  ^'  'lurrr  2755. 

perron  i/ro«»r  pirrrr  75W. 

peri,  e  bienâtre  1782. 

pcrair  r.f.  ITI  devenir  bien  «I9J. 

perte  f,  I  perle  SS2U. 

pesftnce  f.  I  peine.  7St4. 

peter  r.  f.  I  peter,  être  dAagréabte 
IITS,  347(|;  peeftBt  4434. 

petit,  e  jjrfi/.  —  un  p.  un  peu  Ml; 
toi  tfMfOTif  IIKI6;  nmtrr,  pri»  ad- 
roMalanml,  fMW  5SW;  pm  rtf 
roMpt  5164.  —  jusqu'à  p.  »oua 
peu  8774. 

petit*!  diminutif  d*  prlit  474, 
26IU.  —  un  p.  un  peti  b*si\. 

pelure  9541  (p.  t  pour  peatiire 
tisane). 

pevree  f.  I  poivrade  3666. 

pii  m.  Il  pied  \913\  (memarr)  1130, 
7560. 

pleça  depni»  îon^ftempt  1526. 

p  !  e  c  c  ^.  7  tempn  h^Vf  -,  ipiei^uetemp» 

3112;  bout   de  elkrmin  '506.  —  6 

p.  d  ynetque  tfntpt  de  là  9555.  — 

CD  p.  dan$  ionfftempB  43M. 

pierre  f.  I  pûrrt  9757;  jrîenwrie 

1499. 
pi8t6  f.n  pitié  1M6:  piété  Î84I. 
pileret  m.  77  diminutif  de  pUer 
426. 


rlUr  m.11  pita-  U'. 

pis  fiM  «S73. 

pili«  /:  //  fitU  tu,  U«;   ««n- 

pit  m  n  feiihm  »lt,  7M1. 
pl&ce  /  /  >C*eir  7M&,  M*!. 
piftic  ^  f  /tak  MBI,  S«T7. 
pUt«r  o.  f/UfOMT  StML 
pUi*  fltnm  S'IT. 
pUil  ■>   IJ  fUnmt  7114.    —  a.  p^ 

pUUdrc  r.f.n  (T*fif%€pUmén 

uta,  7tr. 

plilBe,  phigw  r  /  ^ÛM  3M7. 

MM. 
pUiaeneKt  ciotmMii^  AIT9. 
pWimi  m. U ptaimU  UWt 
plilate  f.T plaimt*^  4714. 
piftfre  r.fo.lJh  piairr  1«7,  2940. 
pllisir  H.  //  nOMt/  6S,  S79.  — 

s  p.  «COC 
plaisieTft  M.  1/ jMrr,  Urmin  tn- 

plaittiier    r.  f.  1    dHnnre    MM; 

o^frf  6195,  MIM,  rmiirre  «7.W; 
platt    m.  //    prxKta    h^^-,    affaire, 

eait»r'W2\  convention  3400;  con%- 

6at    9450.     —     teob  p.  dâibértr 

\hvx   —  por  nul  p.  /iKTiinnumif. 
plttiiuco  f.  1  plaine,  tmrface  pUmc 

72Sii,  :535. 
plat,  e  ;>(af  4067. 
ploge  /*.  /  tnu/ton  942. 
plelor  v.f.lphrr  4&02,  87W. 
plein,   c   plein    1916;    C7t/i«r    IM, 

5745;  (?)  95flO. 
pleinement  pUinanent  â&Ab, 
plflol«r,   c   étenHu   412,    n5S3.    — 

ehomin  p.  grand  rotUt  372. 
p  I  e  n  I  £  /;  //  tiiiondoticf.  —  a  p.  <ï 

fuiMo»  >iO,  11tHl2. 
plcviri'./"  ///';ïr<*in/'«re:B«9,  I5W0; 

(W,-(ijrrr    rtKlI.   K.'iM 

pioui  m,  i/  >;/(»»&  44Mt,  ;uau. 


pUa««  ^  r  pnîmc 

pl*BCi*r  fc/.i  «■ 
pl«r  m.n  fitmn^ 
pl*r«r  c^  I  jliwwi 
pUveir  v.  A^  /IP 

»7. 
plaie  f.I  pèmt  SIU. 
plane  f-tpL 
plni  pta*  Ut;  b 

iajfif  iifsaax  -fifc> 

mm. 
plaaoryfantw*  ISL 

poelr  r.  /■«.  ///• 

prû  ■wftrfflHfifxworf  3'. 

«st»  MOO. 
poeate  /".  /  fùrwx  J770, 
poes  ti  ^  II  pcmvaw 
poi  /««  47fi.  —  ira  p.  «I 

«n  fMtmC  «015.  —  % 

^tM  fafd  pnt   1315.  — 

iJtm  2111.   —  por  [l 

57S8.  —  «atre  p  de  (av 

de  ia  ptrwomme)  $e  »o*ei 

8S&6. 
polo  m.  Il  poing  10S4, 
poindre  v.  fo.  Il  piqiur  \ 

(wus-fntcndu  JU  dtevafi 

4H7I,  5ÎW0. 
point  m.  II  point  (ttm 

tion}  300. 
poiaoo  f.  Il  poiaon  811, 
poldre  L'.  poivre, 
poldrler  m.  11  pùtatiirv 
polie  /.  /  powiic  7671. 
polir  V.  f.  III^  polir  GAi4 
poUent  puant  2357. 
poltrcl  m.  Il  poulain  M 
poivre  f.  l  poudre  X13il, 
potne  f.  1  pommt  1U9. 
pomel  iH.  Jf  pummMWtf 

plicét.  au  mmmft  4437, 
pondre  r,  f.  Il  yondre  i 
pout    nt.  Il   pommeau 

44S9. 


^^^^^^            GLOSSAIR£                    ^^^^        449             ^^Ê 

^^SFàTsa. 

pratneiie,  prmncwe /!  Jf rpwawi            ^^H 

p.  f.  I  pcupUr  65H2. 

^^H 

p.  jWMr  4,   M;  par  4T32; 

P  r  1  m  e  t  re ,  prometre  r.  /b.  ii  pro-             ^^^M 

5770;  A  0(ww  de  «^  IX'il. 

vutirr  139,                                                       ^^H 

r  ea  A'T.   —  por  ee   que 

prmime  c.  bnstne.                                       ^^H 

de   rintUmtif)  part^   qm 

pre  M.  //  pré  9^&.                                      ^^H 

iwrt  lin  nitbjonrliff  u/îvi  {ue 

precept  m.  //  ofdonnonfr  8296.                  ^^^| 

H. 

precios,  e  jfrêt-irtKt  T4V.                           ^^H 

elar    f.  /.  /    povrchaimfr. 

preer  t.  f.  l  piUrr  'A^i9.                                ^^H 

■ftlenir  S7S4,  riV/f.;  .1.l9.<i. 
IKT  porrke  6261. 

preie  /.  I  prou  4^9,  .177.1.                             ^^H 

preier.  prier  f.  l  prier  !4«,  642.                ^^M 

M.  //  6otiJun-  746. 

preiere  f.  I  prihr  tSM.                             ^^M 

[oter  r./*-  '  rAnWhr  u  j^a» 

prels,   pria    ni  //    wOcttr    S249;             ^^H 

M&6. 

^loû-e  151.  —   tenir  p.  /aire  cm             ^^| 

le  f  r.  ^  7<^ÛCMf«r  CiSS,  7739; 

^^1 

nV  tJlH. 

preisier,   prtster    v.  f.  I   tMtimtr,            ^^M 

\»    m.  II   tnfditation    12"; 

apprécia-  320,  71  BU.                                      ^^| 

1440.  —   estre  de  bucn  p. 

prcmerAin,  e,  princnla  premier             ^^H 

'icoyant  9iW. 

Zi)77.  M4&.                                                        ^H 

,a9r  V.  f.  l  imaginrr  1G9(1, 

premier,  e  pfrmifr  137,  UU.                    ^^B 

petuxr  tUi'S;   réfifcMr  I2'.t, 

prcmieremeDt  prêalahlrmrrtt,  ifs-                     H 

'orûer  12A,  7M;  ^imaginer 

&c<r>/  5761.                                                               fl 

prendre  e. /b.  7/pnmJre37, 1440;               ^^B 

f.  I  ponrprt,  habit  dv  ponr- 

/n!/l.>  nmtmCTiccr  4M»,  3040;  (êm-             ^^H 

i2,  47S. 

perv-y    i7   m   W,<  —  f'i  p    9766.              ^^M 

ndre   v.  fo.  Il  entbnasfr, 

—  prii  priêonnier  2522.                                ^^H 

•'V'-'    'M>'\,    TOïS;     occHprr 

près  adr.  pr4*  1^67.  —  ne  p.  ne             ^^^Ê 

loing  aturun'Wtvi/  1 727.  ~  p.  de  S!»3.             ^^^| 

IQT  pxuitnnt  56SI. 

\>Te»*)m  prêtent  1246.                                 ^^H 

f.  /*-  ///»  /-ourWr  Î452, 6Ï811. 

prenent  m.  //  ctit/Am  tV34,  S1S4.             ^^H 

tCT.f.  m*  pournaiiirh\ï2. 

presùnivt  v.f.I pritattcr,  »ffrir            ^^H 

II  port  iint.  yyvu. 

7M,  3272.                                                        ^^M 

'./  ;«»rre  'Mf\,  2»«7. 

prcasc  f.I  foule  1183,  236A.                        ^^H 

dro  rY-/^  coucrif-   721M, 

presKiT  v.f.  I  prauer  2114.                       ^^H 

r  730S. 

prett,  e  prêt  5714,  6414.                            ^^H 

r,  ^  X  porfn-  M,  288.  —  p. 

prestement  vite  &065.                              ^^H 

fel. 

preBtre  v.  proveire.                                    ^^H 

r  m.II  portitT  256t,  6012. 

prcstresKe  /.  /  prétreate  2203.                   ^^H 

ire  V.  fo.  Il  ranembier  2944. 

primerai n  i-.  pruiueraEn.                             ^^^| 

,aco  f.î  intmtion  1C24. 

primes  tTabortl  1SS1.  —  tdoDc  a  p.             ^^^B 

\\T  V.  fit.  1  préeair  is^i*,  1901; 

ahrH  êruUjnent  '2li76.                                        ^^^| 

1er  3>rMi  Rzomiurr  59&S. 

prlDoe  m,  II  prince  302,  82ïS.                     ^^H 

1  f.  I  ùuolfncr  IÎ775. 

priDSililer,  e  primcmnitier  8367.             ^^M 

yl  H*.  //  ptlùr,  pottaH  427. 

prift  V.  prcia.                                                 ^^^| 

■n  jwrff  à3,  3T43. 

prisîvr  r.  preisier.                                      ^^^| 

^Bv  4603. 

prison  /. //  j/rùmn  9S9.                             ^^^| 

ï  f.I  pruerie  6â8 1. 

prison  m.  II  priionnitr  63:iU.                   ^^H 

^_           •WBtw  IT. 

^^M 

450 


GLOSSAIRE 


p  r  I V  û  apprwoué  3Mfi  ;  intime  3402, 

hisis  iprirex  nat  acbale  ..un  ami 

intima,  arhrte  à  »f»t  'IrnitvaHtoijf, 

v'^l-à  dire  ,,qh  n'at  pan  himaei-ri 

pttr  art  ami""). 
priveonaent  m  tecrtt  UU4.  9012. 
pro  PL  //  avantage  136,  CSKfi. 
pro    raillant  358,   2037.  —  être  p. 

ai^ir  de  In  tyileur  9i27. 
pro  heaucoup.  —  ne  —  p.  nullement 

1591,  5074. 
procliiin,  e  proclt^nn  164S;  jfrorAr 

parent  2277. 
prochain  omenlKxwjfnt  161),  6732. 
prudom  ut.  1 1 1  homme  de  bien '0'9, 
proere  f.  I  raiUanrc  166,  2127. 
profetisier  v.f.  l  prMirt  3077. 
profeiiserease  f.  S  prnpkfit*»e 

■i25T. 
profite  ifi.  Il  prophète,   un  prrtre 

^Ht  «ail  prédirr  l'mvinr  Hl(l4. 
protneise  r.  pramesse. 
promettre  r.  prainuttrc. 
proposer  v.f.  I  prendre  une  r^An- 

tuiiûii,  «£  promettre  {Ki2». 
prosprt?  jiropict  674,  31>î>6. 
proveiuCQt  nt.  II  preuve  ^515. 
provfire  m.  IJ  prHre  1087;  mu»». 

prcAt»  7163. 
pro  ver    r,  f.  I  prottver   S5U.    — 

prové  conrainnt  hbC4. 
puculc  /:  /  pucelte  ISfil.  2120. 
pnfr  v.f.  ni'  puer  04M. 
puis  adr.  pluK   tard  [7(1;    puis  78, 

I1S4.  —   p.   i|llo  ajtrig  gue    1291; 

puisque  i)^i\.  ~  prtfp.  apràr  I62S, 

5757. 
plilsicr  F.,  f  1  fnirr  eau  2555. 
puor  f.  II  pwintrur  2M»ti. 
ptitni;u  m.  1 1 pttmtilittio», tMtati'-he. 

1572,  TWt*. 
putain  fil  jtulmn  iMM. 


c|aan t  lurM/n^   ),  lUii. 
quant  piim.  rcL  iLMt*"^  ''■M^ 
4e  Ml\.  —{    "" 


3ïtatt 

1 

Te4 


A  M«Mre   giM  I5Ô2,    ij 
tiat  ne  r\.  r.  tant 
r|narante  iituirante  3ïtaQl 
quarel  m.  //   tfro»st 

422,  5SI2. 

quarré,  e  eatré  7299. 

quart,  e  guatriinte  2f;5,'j 

qnartaiu,  e.  —  fièvre 

quartier  nt.  //  umtetqv 

du  easijue.  qui  artiit  la  fn 

pyramidr  ry<wiWmn<m/(nr. 

quasser  r.  f.  1  MWfr  9Î* 

quatre  quatre  1213,  igifi 

qae  pron.  interr.  32C,  61 

arec  le  aeng  de  „pour^ 

8133.    —   pron.   rd.  tt7, 

taire  q.  agir  en  807.     J 

qae   coiy.   que  34;    fXtrJ 

1832,  2723  ;  de  sorte  quM 

afin  qtte  ti27t;  povrrH^ 

pour  continiter  quant  13 

annoncer  un  dùwours  é 

grec  oxi)  2139.  —  qtw  J 

- . .  et  3779.  —  qne  (A 

(/UT  lT2i  9Moi  que  263.| 

fiMt   yu«    SDïS.     -    mai 

umMs-  ~  ne  . . .  que  «««fc 

q  n  e  i  /^rcin.  »&«.  reJ.  quoi  3B 

iflitjrr.  ^Moi  «45.  —  por  t, 

qnol  /»rt»n.  ttilcr»-.  2«7,  361 

la  fvrat  q»y  fertti-je  101 

qnel  =>  i|uc  le  37. 

(|nerre   r.  fo.  Il 

prier,  demander  3Vi3. 

dtmandet  In  penuiati 

1697. 

ques  :=  que  les  r>5RL 

qiiiiistion  f.  Il  queglion" 

qulaxu  quinie  3313,  I10|:t 


l<raci<anr   v.  f  i 


i 
fai/tM 


f.  I  radfir  T96S. 
YV.f.t  rapiécer  34M. 
Ir  K.  rMtoflBr. 
tt  V.  recoDtor. 

«L  II  âottiai,  i/arantU  S441, 

K  m./i  rwcA/tl.  pviiu.tiii  lIGtl. 
r  nisfc  t(|,1;  itr<t0n  fnllr  1707; 
t^  4S7J. 

r  fU>t,  jet  ift'.H. 
Jï  branclu)  2314. 

I C  D  t     ntùitmmtbUmHmt 


r 


^  7/  raUon  'Mi>t\  dittmirm 
IT(*6.  —  iuctrE>  1  r.  cutretwcr 
9lt  à,  abordrr  UrU,  1674.  — 

r.  t>.  i.  r.  rendre. 

f.l  rftûunur  1002;  ^rrf;C 

r  /  nuKMMo-  M39. 
••I  m.  /J  braru-A«>  ;'JI7. 
P-  f  i   rmmduirr   2506, 


K 


braiteU  231>. 

M.  //  WMIMWT  3.'i37. 

[%  f.l  rmgeaner  3904. 

Ir  R  /■.  ///•  oMitUir  d*iY- 

S4B. 

eBQnC  M.  //  touingfmerU 

fer  v.f.I  mmlager  iH9^. 
m  t. f.l  raeeammoAtr  W^ 

V.   MM  K. 

rer  »./".  /  ^iy^^  lyninJn 

w  371». 

fl  rioUntr  4IM. 
flll"  enltr^r  ÔSIS. 
Beat  m.ii  rau)yc«Ua>»enf 

CV  prifbtB  imdùfHt  âouraii 
aettoH   du    nrir    an^uW    il 

■1m    ou  ■■■!»    avte 

m  ^rrcffUnU.  U  r»l  .lif/i- 
^  *'*«rfft  téi  wignilinttwn  tk 
langage  ModcrM. 
-1;   lolMliler  416; 


&*.«. 


■flnwoTrfr  M03i  rsnidler  li»M&; 
redsTdr  81  h7;  rMIre  S5&4;  redo- 
DOT  621}[  roilurer  iws};  refaire 
4M,  H9t9;  reftrlr  if^S;  r^iorter 
7t.îU  ;  TVMatt  :  yiM»,  rentre  614, 2079  ; 
roTtmir763l.  rriuroor  C!tO;  raroelr 
•  HT;  revenir  ISS. 

r«  m.  //  AdcAtT  l')»3. 

robaUier  r.f  1  r  «ou  r«. 

Ttcetm.  JI  rrfuge,  pbug  forte  Stai, 
4144. 

rctcevtir  «,  fn.  tlh  racnotr,  me- 
etiriilir  Tbô,  9M^. 

recliieC  —  d«  r.  «^  fKHH<«wXM4, 

Wîl. 
reclaiu  m.  11.  -  nmknr.  faire 

pnrtrr  de  9oi  M9& 
réclamer  r/l/iAroyiirr  2336,  SOU. 
recoilltr.racoUUr  r  f.  ÎUm  rtufii' 

1S&1,  S7II. 
rccolebler  t.fl  (rifL)  m  comdutr 

de  •màvttm  M3I. 
rccomvaeier  v.f.I  rrriaiwimcB 

UVi,  tft26. 
réconforter    r.  f  t    rie$mfùHer 

is:ic,  2013. 
reeonreer  v.f.I  tmlamw  Tttl 
recunoiBtre  r  fa  f  ff'  ir-iinwrffu 

reeonier,  ncvttar  r^.  /  raamtfr 

<S44,  filtk4. 
reeorkvr  r./*./  recwrter  l&M. 
rr  corder  r.  /  /  ni^ipcirr  ATM;  m 

ro^jK^T  1234,  34I7«. 
recoTrenent  h.  //  rteonrrwmml 

1341. 
recovrer  v.f  I  oûbr  MSI;  f^p». 

r«r  6S2«. 
recovrier  m  //  gu^riaom  39». 
recorrir  F./:  '^^*  (^''^A^  t*-  •Murt. 
reereire  v.f.  Il  renoncmiUt  Uttie, 

Me  tUcttirT  rititvtà  mw,  —  net*- 

lal  fptitMT ,   Kiiinm  ée  mm  frropft 

«fnt  S4W,  707». 
rvcoidier  w.f.  I  r.  mnm  re. 
raenire  r./Â.  ff  cwr«  ée  notmim» 

«474. 


452 


reculer  v.f.I  rtcutet-  55T2. 
redeveir  v.f.  III^  v.  soits  re. 
redire  v.fo.JI  v.  »om  re. 
redoner  e. /*.  i  v.  soua  re. 
redoter  v.f.I  rtHoider  760,  6993. 
redrcfior   v.  f.  I    reataurtr   AWT; 

frii/ï.;  ae  relever  9Ï06. 
refiire  v.fo.î  r.  sous  re. 
redorer  r.  f,  l  v.  souk  re. 
refbrir  i.'.  f.  IIJ*  i*.  sous  re. 
reforiucr  iv /!  /  reAdiiV  656,  I3ï9. 
r  e  f I  a  lu  b  u  i  e  r  f.  /".  J  flamboyer,  res- 

picndir  2fillîl,  465i). 
rufundrç  v.f.  II  fotutre  de  now- 

fCiiM  4472. 
refreidir  v.  f.  III"  refroidir  !9S«, 

7»22. 
refreschir    r.  f.  Ill^   rafraîchir 

7277. 

refuser  v.fl  refwter  15B6,  fllîV. 
r  e  g  D  u  m.  //  m  t/a  uf i^.  jroui'in'iMDiMmt 

:t^<i,  'iihb;  royaume  3,  320. 
rutïner  v.f.I  régner  2990. 
regort  m.//  golfe  SIGS. 
regoieoru    /".  /    trcbuehet    7T09, 

7713. 
regroter    r.  /".  1    regretter   2127, 

«241. 
rtigruui  ratatiné  2443. 
r  e  g  n  a  r  d  0  r  c. /*.  I  rcjnrtfcf  •  29  i  ^rrf/î.; 

mguart   m.  II  rfgard  2294,  7S8]; 

atiinte  »i)2ë. 
rehaitier  r.  /*.  f  égayer,  encourager 

273. 
rei  m.//  roi  19,  2214. 
rei  fJI  fitei  43«l. 
rcial  royal  2189.  641)2. 
ruialuie  m.  //  royautitc  4iTt2. 
reîdo  roirfe  «OBO. 
ruidcment  nftJoment  &744. 
rL-i«  /'.  I  raie  2225. 
reïne  /'.  /  reine  1524. 
relevorr. /".  /  ("r^-^  «!r«iffo-534U, 

6213. 
relief  m.  II  les  rtsirn  qu'on  enleva 
,(ie  fa  tahU  S641). 


_*<_ 


GLOSSAIRE 


relire  v.fo.II  v.  noua 
reluire  v.  fo.  II  reluire 
remaindre  v.  reiuaneir. 
remanable  ficre,  pervutn 
remanance    f.  I    domh 
aùSl.  —  a  r.  pour  de  bi 
reiuaneir,  remaiDdre  v.A 
591,  62S;  <-a«fT7224;  ni 
S963;  ne  pa»  M  faire  m 
—    r.  en    tenir  à  8498.1 
nant  ctUii  qui  reste  22] 
reiDombrance  f.I  aoit 

remembrer  v.f.I  (tran 

à  quelqu'un  quclqueckot 

pem.)  il  me  rumembre  j 

viens  3iB,  S53. 
roinoil  iH.lI  mouillure 
re^moviiit  v.fu.  IJI*  son 

I*.  fiotu  re. 
remuer  v.  f.I  fréfl.)  êert 

i'élvigncr  6226. 
renc  m.  //  rang  433,  TOI 
rendre  v.f.  II  rendre 

5459.  —  r.  ndaon 

seignemetttà  369.  —   r.  4 

tmir  le  combat  &690,  Bl 

t'ame  mourir  2042. 
renge  f  I  buwlrier  4SI 
rcnoncier  v.f.l 

366. 
renoTelement  m.  II 

taenf  99S<i. 
renovpler  r.  f.  l 
r  e  D  V  e  i  e  r  v.  f.  I  renvo_ 
reoller  r.  f  I  rouler  5* 
reondere  f.  î  forme 
reondement  m  rond 
reont  rond  4490,  5801. 
reorte  f  I  Iku  formé  d'\ 

tordue  gur  elle^mêtne  î 
repaire  m.  II  retour  241 

mètre  cl  r.  rehumtr  IJ 
repairior  v.f.I  r^ounur 
réparer  v.f.I  réparer 
ropasmer  v.f.I  (i 

wnu  re. 


dn  \t 


GLOSSAIRE 


455 


RI. 
r.  f.  JJI*  rvmfUr  I3>l. 

ni»  saai^  »3lf  r. 


K 


fh.rifirtfJmŒdUr 


9.f.I  *'.   »ûm*  m. 
77  rrpo9  1435. 
t.f.I  (xmtr.i  eattr  N04; 
r  3ltHi  (ri/lj  4133. 
r*   V.  fit.  XI  prmirt   Je 

IgfiS;  UdkMi-  1»48l 
r  v,f.I  reproeker  VM. 
if  M.  7r  trprtK*^  7118. 
Il77  lieu  û"^  ;tintL. 
l    r.  fo.  II    rArrr/KT    W3, 
ilrtWCT- à,  iflrio- 4 1  M,  48 0»  î 

attaqtuv  ft43l. 

\t  e.  f.  I  irffi.)  rtjtraidn 

r.  ^.  7  V.  wiur  re. 

v.fo.  m*  r.  WM«  ro.  SÎM. 

r  r.  ^.  777*  rtifouir,  oiee»- 

Sr  r.  /-  7  auAer  1911;  êe 

27Î;  Cr^^>  26SI. 

I  r.  fo,  in-*  dilivttr,  son- 

3«,  674â. 

I  f.  I  teeourt  i703.  ~  »  la 

|M  5B79,  7)31. 

ir  F.  ^.  «amMer  1468. 

r  r^iu  1501,  4dTa. 

r.  f.  I  rHonner  258V,  &ô)J9. 

B  I*.  fo.  II  échapprr  42W». 
p,  /:  77/*  échapper  WS7, 
ritrarter  OOSl;  /rrf/iy  re- 

1783. 

Br  p.  /".  7  juA^r  7470, 

1.77  délai  1737,  3S.)4. 

f  t,  f.  I  ri-mtitrç  à  pUiM 

m. 

r.  f  III^    rVHpttndir 


rei|toailr«  e/îk  17  n^p«afrt 

reipoa*  m  II  rtjmmMt  Ml. 
rcitif.  re  fv#i/ <7K>. 
rotnrencal  «t.  7/ 

'iTTTi  mmfomttiau  C3M. 
r«itorer  r.^.  f  i alillii  IHNl 
restr«  ftlS  r.  mh  n.;  An^MW- 

nm  IHM. 
reitrciidrc  r.  /d.  7/  r^j—rr  O», 

6^ 
r«iaietter  r./l  7  rrmncilÉr  IMC 
reicieaaBtM.  fif«rfrù^ie«4IK; 

«rfi**  Ai  rabair  Mil. 
retenir    r  fij   IIl^    rfUmr    WSI, 

UTO;  garin-  l»47;  7031  r.  atwr». 
rat«r  r  ft  «rcwar,  MAwr  41*C 
retollr  r/l  777*  wymwIrtffiMlgi 

eAo*«  yu'uN  a  donmé  33M. 
retor  m.  7/  yu^rÎMm  79So. 
rotoriqne  /:  7  rkètoriqtte  tM&. 
retorneier    r.  /;  /   fXNnboMrf    4r 

mwTMiM  0031. 
retoroer   cf.  I  aUcr  tn  arritre 

sot;   *f  rrfoitrfifr  HS7S;  nlMitar 

7374  ;  t"»!/!;  â7, 707 1  ;  6M  n.  MHai  n. 
retralre  v.fo.  II  fvtîm-4153;  rfé- 

fijunur  7^4;  frf/t^  w  rt4ir«r  8778. 
r  c  V  «  e  i  r  v.  fo.  II  reroir  ftS46  ;   T97 

r.  KCH*  rc. 
rtiTunlr   v.fo,  III'^   rrtenir  S3&<t; 

{r/fi.}ferftoHmrrV\i;  IA6r.  soai 

re.  —  r.  a  cafetr  5478. 
revertir  v.f  IIÏ-  rWatinurr  3105; 

rttwiAer  fi'fti,  »4t6. 
revuluir  f. /*«.  7/7<  vouloir  Atnou- 

ivaii  â6M;  fi7%6  r.  «oM  re. 
rlcbe  mA*:  141. 
rloheee,  richelse  f.  I pouvoir  1367; 

riehfgMf  1A5;  trévor  52. 
riobement  rîcSrmrnt  !77b,  4u65. 
rlchoté  /:7/  ri'AfJiM  1396. 
rion/.  /7cAoMe24,  îMfiWfcwwtMM; 

phr«9c  (U  'hute)  -/iwigu*  jwm  **&, 

4iS3;  ^apcc  /«  n<^3«ïi»n>  rtm  1745; 

nulU-meiU  1328.  —  de  r.  muTHUc- 

iHcHt  1S2I,  511i:i. 


^^P                                                                     ^^^H 

1                 rire  v.  fo.  JI  rire  304&;  (ré/l.}  sr. 

saillir  r.  f.  Ill»  saiUir  2UT8;^| 

m                    wioquar  S6fl9. 

2033,  280fi.                               ^1 

^^^          rl«  m.  Il  ti»,  Sùurirt-  7961. 

eaÎQ,  e  sain,  nUide  5t7B;  ^H 

^^H           rirage  m.  II  rivage  83. 

^1 

^^1          rive  f.  I  rivage  81,  419, 

saiotuaire  f.  I  forée  dirine  fflH 

^^H          rirlere  f.  I  contrée  mr  les  Wfb 

aalrement    m.  II   serment  Utl, 

^^^K             d'unf  rivière,  bonne  pour  la  duuw- 

9311. 

^^P 

saisir  cf.  III^.  —  s.  qnclqn'on  dci 

W               T oher  V.  f.  t  coUr  Zîti;  piUff  i'hl. 

3461.  —  estre  .^ei  de  !t4S^,iiS7t. 

^^ 

—  se  &ire  saisi  de  se  stiisir  ik  WLj 

^^H          roche  f.J  n^che  42ii. 

saldaire /:  7  639«.                 wÊÊ 

^^H         roohior  m.  II  rocher  316^. 

sale  f  l  Èolle  461.  1481.        ^M 

^^H         roe  f.  1  roHf  t)9u. 

salf,  ve  Mlr  64&&.                 ^| 

^^M          rgele  f.  I  roue  68S;  (?)  44S0. 

sali  m.  21  sa»t  3604,  4921  "^M 

^^H          roge  rouge  4U63. 

drc  a.  aoKf«r  692.                   J^M 

^^H          rogor  f.  II  rottgoMT  3995. 

saluer  \:f.  I  aaltier  732,  .11^^^ 

^^H          rulstc  raide,  ewarpé  T39S. 

salut  m. II  salut  S780.          ^H 

^^H           rompre  v.f.Il  rompre.  202.   —   r. 

s  al  T  âge  sauvage  280,  349.     ^H 

^^^ft              Itw  obevels   arracf^r  les   c)ieveux 

salraglne  /;  i  bèie  saurvge  ^H 

^H 

salvement  «aiN  et  suu/*  2301^1 

^^H        ronfler  v.f.I  ronfler  2071. 

salver  r. /*.  /  soutrr  G^IOI.       Il 

^^^B         rore  r.  f.  Ilrvttyer  impf.  rouit  4&36. 

aauc  m.  II  wmg  480.  2(l37,  —  JIBi 

^^H         rosat,  de  rofttt,  aromatisé  avec  Ses 

a  s.  3608.                                     1 

^^H               roues  7434. 

sandaire  f.  I  samlaU  6306. 

^^H          rose  f.  I  rose  6104. 

saner  v.f  I  gttétir  7972,  QàR      | 

^^M          rote  f.  I  route  ISC,  3399. 

sanglent,  e  sanglant  3617,  lUu 

^^H          rotar  v.f.  I  Ud.  ractari.  —  r.  l'arme 

santé  fl  santé  TUS9,  0937.  ^M 

^^H              rendre  CJime  fep.  expirir)  5D5U. 

saoler  v.fl  rtwumer  7100.^1 

^^H          tù^et  v.f.I demaiuler, prier  1 27, 733. 

sapeie  f.  I  tutjiîniêrr  bibt,  0^^Ê 

^^B         me  f.I  rue  4^9,  7326. 

sardine,     sardoîne    ijunrtt'^^Ê 

^^H          ruer  r.f.I  hncer  7U23. 

sardonijx  6473,  'Gbi.            ^H 

^^^1          ruisL'l  m.  II  rttitssettH  315(1. 

sarquou  rn.  II  cerctietl  0414,  W'^ 

^^^^^lUit  m.  II  ml  9137. 

savoir  v.  fo.  III-*  savoir  4S,  US- 

—  s.  mal  (impers.)  déplaire  Sl'H-  ' 

^^^^ 

a  s.  c'est'à-dirr.  S500.  —  pritsi^ 

^^H                  Bo,  sa. 

etantivenient,  sayes^se  2128,  Sjl*.   i 

^^H         sa  V.  noa. 

savor  f.II  saveur  8224,  88S^H 

^^B          sacbier  v.f.I  tirer  9710. 

!<aziër  r.f.I  rassasier  \ÎVO.  ^H 

^^B           sacrefiJ^rv./'./«r(m/!rr  101^234^1. 

se  pron.  rift.  47.                               ' 

^^K          8acrâflaem.//sacn/îce  1007. 1949. 

s  e  COU),  si  208.  —  se  ...  nos  C^ 

^^^1         a^gi  sage  129ti;   instruit  8182.  — 

que  240;  excepté  1170.          ^H 

^^^B            flUre  a.  tiutnure  2473. 

svantm.  lissant.  —  en  sona^H 

^^H         sagemeal  sagement  39S2. 

sebeline  f  I  xtbeiine  748u.  ^H 

^^H          Raieto/^//f«c/i«8066;^v;i^rùi{nnenf 

sec,  che  sec  3ô72.                   ^H 

^^^H             Ui  pointe)  1477. 

secliier  v.  ^.  J  ttécher  6490.    |^H 

^^^K         BaigDÎee  f.I  imignfe  30&(>. 

aecot te  v.fo.  ITU  secomt^^Ê 

^^H         aalgnier  v.  f  I  saigner  smi,  6877. 

^H 

<îljf>^SAIKF: 


4SS 


tau.  lUI.        aeufUiirr.fiih 


.^JI  Hr*  «MÛ  2SIT;   *mr 
M;  doÊruwrr  93»;    rrjWi'^r 

M  A  pilicrft. 
t.f.1  tatUr  M'd^ 
,  4m  meamd  TW7. 


r  Kn>  61 13. 

Émnf  îTSi». 
Wno/i^  lin  3»,  713. 
ifle  f.  I  iKfnrtraàuete  4T-I2- 
n  ttin  63&I. 
n  «oîr  A60. 
■  le  foùwn/<  «<9t>,  )&&0. 

Kv.  f.  I   âtmeurrr   3&1, 

Èr  «si  liMi>. 
s=  M  1«.  ri  le  &5ts  '.n\: 

ï  weOt  Khi. 
taon  6Wii. 
f.l  fvrit  21IM,  293» 
i%  f.l  »emmnc  1434,  ADOO. 
Lut  m.  ÎI  9ii/ne  htW;  mine 
MW.  —   BU  a.  n»  ajfparrncc 
—  fiUre  B^  mtntrBT  «.  IMif), 

tr  v.f  I  tiembUr  719,  I461>; 

»&f(T  l';4ll.  2344.  —  ce  quo 

V  qu'ii  vctit  \iîî. 

dru  u./ft  ■'^  aehùrier  ISS>-, 

r  3&7t. 

es  atu9it6t  nciK 

<r  M.  il  géfuttear  i'M. 

\.  Il  ëénat  2%2. 

)  ëoué  mu. 

HBce  f.l  fiipte  <U-  ta  ptirt 

Ctur  2340,  3344. 

re  gaitchc  Tt>,  'n*i\. 

imeat  v^r^mni/.    rimpU- 


>bCir3»:i. 

«cas  «. // «rwL  aa^MT  1M7.  M*1; 

«ri  U4  :  AmfÎM  TMlL 
i«ml«  /.  /  •mfWr  1154. 
leatier  «.  £7  «afier  371. 

■  •■tir  r/:n7*  mhr  1SZ3;  fri^f 

M  I— #ii-  IS34. 
seac  pr^  hw  M,   431.  —  s.  ce 

^•e  MNt  fW  714.  —  IL  «M  gli 

rmârgm  PviMt/ 8SM. 
Rcpcllr  (^ /. i/i»  «HMdir  IML 

■  epoltare/: /f<piiirMm«»,Mn, 
«crUat  m.  li  itrnltm Sf%,tSli. 
f  eror  ^  ///  Mnr  S&&,  ItTS;  mm 

■aer  1179. 
•ororg*  «■  //  A«aiâ./Vhw  itU. 
serpf  at  m  //  jrfy««<  IM.  Wtt. 

—  trmire  le  s.  d«l  boliMB  tirer  le$ 

mcmtna  dm  fm  ASM. 
aorpentia,  e  4t  ta  faf9»   iTm» 

arrpmt  K7à. 
«urreemcnt  Mrr<  IfBS. 
serrer  v.f.J  •arwr  S9W.  —  aeni 

/«•mu!,  ijMk<MHili<e  16il&. 
•erviable  aerviahU  S38.1. 
servir  v.f.îll-  mrrirW9,9ty 

serrise    m.  U   aervirr    6f(l,    13IKI; 

{rùmr  1950. 
srs,  sis  —  m  les  0:13'J. 
sustier  m.  12  gttier  &47I. 
set  Kfj/t  Ï7S,  :USH. 
set  tu  If  nrplifmf  WSI. 
siriil,  u  »ri4  2>i&,  1061);  ueNlr«,  Mi*> 

^Ni'd/  7i>)f,   1331». 
soiilument  *e.Hlemt!Ht  tttih. 
seDr,  sogiir,  u  Mlr  ^,  42.  —  adv. 

A  S.  rtjuui^  3938;  en  murtU  l&lU; 

<nt  repitt  'l\f>2. 
seUreiDcnt,  JU^ftiirc™*")*  ""'*' ''■^* 

grr  2J42,  «Uï. 
seiiriO  f.  Il  nûrft'',  (iWHmnce  3417, 

OVZii. 
sevrer  r./*.  f  W^arvr  2120;  $«  9i- 

partr  3S67. 
se  se  wrixe  S^V^tT. 


456 


GLOSSAIRE 


si  arfr.  M  195;  ainsi  «99,  2054.  — 
Ht  com  ainsi  que  TiS'i  ;  à  maure 
que  1704;  puisque  4lfîU.  —  aï  fait 
902». 

si,  se  (Wf^*-  At  120;  (txpiétif)  343, 
490. 

slbler  v.f.l  mfflvr  2504. 

sicamor  m.  //  sycomore  4531. 

sié  m.  //  M'âi^mee  2T0I. 

Biecle,  sieglo  m.  //  niom*/?  4S'>7. 

siège  tii.i7iti^'' Smj,  dlu^i  onpla- 
cemwi/  72W. 

nicgle  r.  siocle. 

siglatoL  m.  Il  eêpice  â!&ofi'e  pré- 
cieiuie  4025. 

Biiclu  /*-/  i-(filf  '^44,  3i)9it. 

slgler  r. /".  /  cin^kr  21b,  iWH. 

Rigne  m.//  anblhue  3026,  46^5. 

sU  =  si  le. 

slllebe  f.I  ityUabr.  S5&S. 

sis   V.   êOJL 

sis  =  si  lc«. 

nhirc  V. f.I  11'  suivre  U8l,  3600; 

i»ii/er  ^I52. 
sottame  f.I  tranquillité  79b'. 
Ruivet  doucement  8424. 
sodaineuion t  toiU  à  coup  1â07. 
Bodoment,  findcement  subitement 

7hl,  5816. 
soduinite  ni.  Jî  ecdoniite  hbU'A. 
floef  daux  3<îl0,  0322;   il4«.  douce- 

meut  771. 
Boentre  a/n*^  50,  I4t»2. 
Bofire  r.  f  ///»  Kuffire  7103. 
Bofle  m.  //  souffle-  7712. 
sofler  r./;  J  sovffin-  I23I,  260». 
sofruite  /".  I  âinctte  2404,  MiOO. 
eofrir  v.flIU  wurfrir  fifi,  2181; 

filBMfer  îOàO. 
soiag  m.  rr  soini;.  —  avoir  b.  se 

»meier  I030. 
soldée  fl  ëalaire  7387,  9104. 
sotdeior  m.  //  solrlnf  3131. 
suider  r.f.I  sonder  4474,  7i46. 
soleil  m.  Il  soleil  197. 
soleir  avoir  accoutumé  V176. 
soller  m.  //  eoulier  4026. 


B.  drfQ 

1 

;r,  HUM 

.n 

4 


sullier  m.  II  plate-forme  710. 

soltaiu,  e  Bo/îMtrf  2142. 

8  0  m  m.  //  sommet.   —  eo  s.  nrfQ 
e»  Aou/  7321  ;  prép.  atr  31) 
par  B.  pnr  dessus  &690. 

SOnie  f.  I  Mmmeil  2412. 

s  0  a  e  i  1  m.  Il  gommcil  8029,1 

Bomler  m.  7/  bêtr  de  somme 

son  Ht.  II  «on  370S. 

Bon  pfori.  posa.  SS  ;  noiM.  ffitty,  hum 
ses  692ri  ;  fém.  sa  4  ;  nom.  plae, 
moMc.  si  230;  fém.  ses  2(K»i);  uc 
jïlwr.  se»  50. 

SODC  selon  2e]&.  2S95. 

soner  v.fëoimer  1148,  4^JW." 

suQgo  ifi.  II  songe  lbb*i,  2A\i._ 

soper  '-.  f.  I  souper  82S. 

sopli*  guppliant,  uoumiê  Hil^ 

sopleier  v.f.I  aupptitr  4390, 

Bor,  e  blond  4000. 

sor,  sore  adv.  par  deatus.  —  wM 
8.  ae  ruer  sur  5350,  043iJ.  -  ff^ 
sur  301;  an  daunut  de.  1TS4;  OnM 
.79S".  —  H.  ce  puis  4139.  —  nicW 

8.  chari/tr  de  100.1. 
Borcointe  f.I  ceinture.  4f 
sorcière  f.I  Kordèrr.  lOul 
sorcil  m.  //  «oiircîi  3001. 
auri:ille  f  I  wurcil  2291. 
sordirc  v.fo.ll  calnmnirr  9312. 
a  o  r  d  r  e  v.f.II  nurgir,  ilre  eoitlrri 

naître  46S,  1046;  Bounjr';  3149. 
Bormonter  v.f.I  rainerr  154. 
Bororer  v.  f.  l  dorer  6431. 
aorplua  rente  <i914. 
aorpoGtr  t.fa.TII*  (rifi) 

pable  6364,  6745. 
Borprendro  t>.  fo.  II 

125ft,  .')04&. 
sort  m.  //  sort.  —  par  s. 

(Tm*  tirnire  om  «ûrt  2880.  —  g»* 

9.  tirer    au    tort     1024;   ji^*" 
l'avenir  lOtO,  5<i5b. 

sortir  r.  /b.  J//»  (ionn«r  «•  J*^ 

ffltfc  176H,  3230, 
sorveinire  r. /".  //b«»7w««'1*'* 
Borvonlr  v.f.  Ilh  surverùr  IH. 


—  mem 

■  9312. 

3149. 
154. 

ml 


GLOSSAIRE 


4&7 


ê3n. 

ISIS,  TBOâ. 
mmpirtr    13U4, 

n*  wMilenir  761  S. 

tnt  44l«,  AI  12. 
f'  (impm.)  il  m< 

u^fiir  2SW,  7M4. 
r  w  rfFiivner  1244. 
a«-<2e<Mnu<  (If  131 A 

V.  f.  Il    ermmdiv 

tjr  muUmitt  7819. 
a^.  M*  sMi  /<Ab. 


t  /oui  «>  ffu«-  3ASS.  —  t.  com  idem 
3343.  —  ftltro  I.  p  almuai.  —  ad- 
fVritf  «i,  funf  }l,  16Mu  ~  par  t. 
jMurt'itU  't>9l;  fiiilU  la  «MMrr  far 

V&I&.  —  pu  t  jMM'  Zii  }i}i.  -  fon  I. 
cnrepU  jm  4b7U.  —  e«tre  t.  ptm- 
rfttMi  c«  rnnjn  133,  6*47.  —  AL 
aton  1001.  —  t.  4W  fmtJ  At 
m^'./  juêyvfà  te  f«M  MA.  —  L 
(om  itnmi  kmftem/m  far  •■1.  — 
oe  t.  se  41BHC  k  MMH  Jm  BMaJIr 
174»;  (occr  AiitéytfM/ naJbMNt 
1U3.  rifli  IMt. 

Iftnl«st  ammiiét  i'Sî. 

tftplBaKfl  H.  //.  —  «■  L  <■  M- 
dutU  ilH. 

tftpir  R.  ^.  un  iHfL)  mmdm-  MftZ. 

tspis  M.//  e«|M>  «iiCu 

tftr4if.  Te  tardif  tM«. 

tsrge  /:  /  tory  /ayte  A  1 1 mftiuf 

M39;  ivrrf  A  liMriJirff?  ««&«. 
tsrf  icr  r.^  /  IvfarMl,'»»;  «!•«<  / 

larL  —  •  L  ma.  —  ■■•  1  /i» 
/«.>  CmCv^  IML  —  Il  ■•la  t 


V. 

(mM4*. 


1M1. 
p«  907t. 


«m. 


a  t 


tafial  m.U  ffwmft  'U,  mU. 
taaiart!.^  jMto— <r  W;iiiii|  i 

811». 

u«ci  M.  n  «VMM  ni*«  «ntM» 

^■K  éM^mm  mm. 

Uchc  /.  /  Mil      I      I   fM*M  ««M 

t«ift4ra  c>ih  Ji  utmêrm  9f»-^fêm^ 

y<t»<ia //  MiO  I   tmi. 
t^m9f.J  t$ém  mm 


tlT,  sm  —  «al 


»BC«  f  /  Ih 
^«atteaa// J 


iîLvîsî^.ira^ 


Crt* 


-m-rt    tr-M.   *rT:-.  Tr-*i.-  *  ZZ  T>^rr  lu.  «im. 

lÂnmn  i.  S+t  •■''> 

•rriftr  :■«.».   ^..1-  -r-fS-Tî  tr  *  -  .'  jr-rr  wt». 

i^:  i*?»  •îfïf,    ">"(•<  : •■*♦*» — *     '    "    ---*    ""^liwiiZîr 

T'i>f»r  1:54.  ^:'^;.  rr-îtiiir   '    '   Z   ■ï-nwp'r-r    * '»in. 

'  I  i»jt.HC»r  :iw.  ■••?•». 

TrifTirT-iT    •    -  .'   -■■n-i*~   *   :;: 

r  I  frifw^iflr  i""i.  rz'.t-.::    ■; '-'ir  ,  :  _  ^  i-i.:.}    _;<.  — r*- 

..  ï*ïï:  Ki^'y  rv'.  -nr  "  ; 

■  t4*/*bmî'fT  !  »L-»  T  T  ■;  I  *  '  —  :  •   î  *  î^ 

t.  ï*i,  îî*'.  —  *a  :r;:  :,i  "ï"  Z-t*  rt-tt.  t   r   --nùtr-.* 

—   a  b  t.  f •  rr-,-  ■:;::■.*?  •  -   *  ;-  ..—  "'.T-; 

ftiHjc  jfi»  "  "t""*.'-      îr!-*  > ' -?< 

f.  I  àtfa'itf  i*'7'\,  '.z':i  .-'-Z-    ■.■\     .■-..•«^■,*.    >,    '.«-.«^ 

f.IdffairrU:  ro-  ■•  _;•  "-î"^  41".  i  'r    ''*'. 

'ti-roHler  41T4.  trlï:^  --.*.-«   :; 

trti^r  4"l'.t.  4"T|  :r:*:  .r  ■"  -'.'  -'.-.--<**   ■■".'.. 

m/ïT   îi*:    jfori/i.'*.  :r:Lr  ■■  7  '■•"   ^  •.  v.;, 

/*  IS74.  :roo>r  -   '  i  ■-:  <Âw  '■■'<.'.  rï:-:, 

,  "52.  .r'    'il-V. 

f.  I    troiMfr    12-*-î.  :roj.  •' >.  tv.  :  v: 

tr '.---rr  r.  f  J  -n-.  »y-^    :■::'. 

II  nrmf  tninrh-Ti-l-  '.T'j'.rT  v  f.  I  -t^'-.  vA/f  i'i>ii>%    u/i 

//  trahchée  llj.  Tr/'j«:r  •    f  /  tjfn'n    »/../*#»  v-^/ 

f  tranchée  :j]3*i.  :r'jv»;r  '    ■  /  'f.fn   -i    \\\  _   ni 

4475.  -.u  ^■Vi:. 

agitation  G^'à'.'^'''i'K  i.  p'i'-    :;'*v.i    /<■«(    u,\    i,iUi 

'lire  Hi:j4.  tui-r  <   ^  /         /,ifl/'ii   ,,,in   n,, 

f.  I    8C%tipttr    *;4?i:;,  mort    y  /'/A"   '/'    '/v«».    4'tfll,   iHJK, 

tut,  m  it,'h  i/^;;  * 


460 


GLOSSAIRE 


06f  m.IJ  aufHOO,  4041. 

otfl  en  même  temp»  que  2226,  ■JI2I>. 

06  m  V.  orne. 

oés.  —  par  o.  par  nécetaité  3044. 
—  a  o.  en  fovfitr  de,  au  service  df 
>r>32,  6')6I.  —  a  muQ  o.  a  mon 
égard  S708. 

oevre  f.ï  oeuvrr.  S97I,  6441. 

al,  hui  (XUfViHrffAui  64'tl. 

ulme  hxiitifnu  7S3T. 

uis  m.  //  jiitric  G27S. 

aUerIc  f.  I  hnisnerie  513. 

dit  huit  àSS6. 

uitavo  f,l  semaine  10(110. 

amain  humain  2516. 

uni  11  le  tuent  AumMirm^if  23K(I. 

un,  e  HR  252,  6S04. 

u  B  m.  //  uaage.  —  aveir  eu  us  4TS7. 

nsâr  r. /l  /  i««'  I33I. 


varier  r./'./  ^rrrr  2401. 
vatllancu  f.  I  vaiilance  S07tt. 
vaitlant  précieitx  393». 
vain,  e  /âiii«  S507.  —  en  v.  7041. 
vair,  e  gris  bU*i  450,  «915. 
valriè,  0  barioU  4027. 
vatssel  m.  II  vaêe  6409. 
vaisaele  f.I  taisieUf.  4&S. 
val  /:  Il  vaiiée  2435;  ».  JJ  2022, 

8203. 
valoir  v.fo.  III*  valoir  174,  4583; 

aider,  itre  utile  77S7. 
valor  f.  II  nUcur  787;    taUlancf 

fi«6t. 
vantancc  /:  I  vanierit  7212. 
vasal  m.  li  vassal,   t/uerrier  12S2, 

1438.  —   tmployé   tv^ectivement, 

vaillant  151.1. 
vABftUge   m.  II  fait  d'arme»    i6, 

8293;  vaillance  5436,  6162. 
vaslot  fil.  //  JBuitc  Itonmie  356ô, 

(J578. 
vavasor  rn./!  tHiMMwur  T2C3. 
veeir  v.fo.I  voir  Ï4(j,  1779. 
veer  r.  f.  I  défendre  4721,  8013. 


I  VCIIfS 


veie  f.  I  voie  &0,  2226.  —  mètre i 

la  V.  congédier  62I&.  —  meup«ii 

V.  eneOHrager  84V5.  —  tottt  vde» 

(oif/'ouni  457H. 
veile  /;i  roifc  202.  3023. 
vol I lier  t,/;J  veiller  334,  4918. 
veine  f.I  veine  365S. 
veÏDtre  v.f.II  vainere,  tnbjugm 

1990,  21SK. 
veir,  e  juste,  vrai  2SS4,  SOiM;  odtr  ' 

«1  vérité  1750.  —   peraBr  t.  137. 

—  par  V.  v^ritablftHnit  :iS30. 
voire  oAr.  itaffirtnation,  en  rMW 

l«St);  vcire  veir  tVfcm  85fll. 
veirumont  c*t  rniti  2099. 
veisdie  /.  1  félonie  BOUD. 
voisin  m.  II  voisin  8592. 
vols  du  moins  20&6. 
velti,  e  t-elu  2447,  2ôr>5, 
venaison  /^  //  venaison  IMS. 
vendre  w.  f.  II  vendre  394, 

/■«trc  expier  5692. 
v  e  n  e  r  r.  /".  i"  cA^mmt  35"y. 
venoor  m.IJ  chasseur  I457.J 
venere5se  f.I  chasÊe%ue  U 
vengement  m,  II  vengeance W^- 
vengier,  venchier   r.  f.  I  reniprt 

BS,  5422;  (r^ft.}  5218. 
venir  v.f.  III'  venir  417,  îS45.— 

V.   a   (impcn.)    on    en    ri 

6221. 
venJanCB  f.I  vengeance  4, 
vent  m.  //  vml  2'.l4,  SÎI44. 
ventelor  r. /*.  /  voltiger 

flotter  427S. 
veotcr  r. /".  /  venter  101, 
ventre  m.  J  ventre  2570. 
ventrière  /'  J  tVNfntiv  5334. 
veraiement  vrmmcnt  ftl66. 
vorgior  iH.  II  verger  4112. 
verguigne  ^i  Aonte  7067. 
vergondcr  t*. /!  /  deshonorm^ï 

^réfl.)  rougir  2flSl 
veritô  fil  vérité  loio. 
Tormeil,  lo  rouge  423,  U(! 
veruicilloQ  m.  Il  rùnge  13 
vcrriero  /'.Z  vitre  6421. 


ÎS45.— 

4 


GLOSSAIRE 


4Ô1 


Tcrrite  f.I  rtfrr  »\\,  .oiM. 

Teri  frip.   cw»  »-,   coiUr*.  -ITiS  ; 

Ters  H.  //  RTS  ^13£. 

reraer  r.  /*.  /  tomber  M:^.  ~  àîrc 

T.  Ttnvmer  i336.  Ti)37. 
Teri  wr*  4[*M,  74^. 
Tfrté  /".  //  tmU  T4'>l. 
Tertii  ^.  //  ooJoniK  mtffrraj^  i^H». 
Ttttn  /;  //   rmUamn  %'jfl',  Vî>. 

/brte  i;4(>,  7u4)^. 
Teipre  m.  7/  aoir  4«4S. 
Ttitement  m.  1/  r^emnU   TV*. 

6111. 
Testit  r  f.  III*  Tftrr  «îîl.  SM': 

iri^.)  te  ritir  I4M. 
vefie /.  /  ImniÀne  33ïd,  6i><'>:   rw 

62!3.  —  ane  veOe  â  ton^n^wr   û 

f<te,  à  pcrie  de  me  it.'p.  use  tn^ 

tiee  à  j»rt«  'Torr  îi'M'  i*2:    — 

1  T.  otirfrtMimf  1(61. 
ïiiire  m.  J/  rÏM^  5i37. 
blinde  f.I proriifiomi  4îî1. 
Tictoire  /".  7  ricfMrr  SM6. 
Tie^.J  vie  152,  24».   -  efciiip*r 

It  7.  MounV  737S- 
^icil,  le  rieux  2453;  hom.  rieh  >■. 
'ieillece  /■.7  ri«i«»c  î4'.'5 
TièlB^.7  nVUf  lUS. 
'■eltre    m.  77    dkûn    <ir    ^Vi^ 

IKO. 
^%  ve  rimni  eJS,  603*.  —  ne  <* 

Hr^  V.  conseDlter  Hf  «aroiV  »<»/ 

fonieil  3505,  49S3. 
^'?lie  /:7  tigne  6505. 
'i^or  /:  77  rigueur  5*92. 
'j'.  e  fc(M,  rii.  mépritable  *72».. 
'''>in  m.  77  paytan  3672,    5372: 

"'"nme  de  ba$»e  eondHion    14I*S: 

^^ffimp  qui,  n'étant  pa$  rltfralier. 

"^  «entend  pas  à  tamour  thern- 
^fre^ue  9036. 
^i'e  fj  vilU  9. 
^''eniille  f.I  canaiOe  3C73. 
|"."enie  ^.7  rilénie  2902,  S72'i. 
'"**ïeiit  rOmiCTif  &944. 


»:lt-^  -"  7X  mf^pr^A  l:j:i.   —  iTeîr 

T:a:  -*./r  »-L  'ri. 

fi*   •».  Il    tr^Jt     —    M   «K   TÛ    U 

TÎt  •».  II  ipi.r'     i;.».  -12*1.   —  'ift- 
Tiar  Si/a  t    ;>-x»«  t<t  ■f.itx  271. 
T'i-tr  -  •  l  nAvr  'ri^.  "-n. 
t::i:'.:-  ■  l  ■^r''^   J44.  -Î-.Î4. 
t'.tiï-:    —   4   II..!  T_  ^a   Xiva   t. 

t:tî-. r  "•,  7/  -'.m.;  ;::. 

T'iK  '  I   i*   -"    s-j-^  —   aalv  V. 
M-i^  ;■'■"■..,  ^  p^  "'.  *'ii  ■•- 

T  o  !  'î  r  é        * .    77   j^-io.ir,    r'.'tiTi> 

*  î-:.  7,-* 
T-,.'î::r   '   •     /77'  rvifa-.»*-  •/».  l'W. 

;.:  -    :  '  'A. 
T.^lç:itir r6  rvi-y^'iVr*   1' 52,  >^52. 
Toîtrr  ^  /^  7  Tvtfr  3Î44. 
TO;»  w«   77  •^■irM*.«f*.  'vniv:he  7."*72. 
Tylsurc   ;.  I    roitt:    -OU.   74ï. 
Tûl'.e  f.I  fA'-t'  %.*>,  Wtl. 
vojîor  tti   II  rautour  2741. 
v.jlîrtr   r.  /^^  /   "'ï,''y    w^    rnittrfr 

2M:i7. 
v'.»s  pf'-n.  p'Cf.   i.  p*rrf.   l'i'jl. 
vijfetre  /'«"''H.   pifbn.   .i.  j/^n.    1.'(42', 

/.r  vr^z  1  -i-,  •;72î.<. 
vuel.  —    lU'/n  V.  ^it/n   «c/h  'l^mr, 

vuidîer  ''.  /•  I  'i'U-r  7MJ". 

W. 

wague  /-  /    ■'/;/'(•■  21f;. 
w  a  1 1  r  f  r  ' .  /  /  »  »•*■'■?■.  nllj-r  a  l'tiren- 
ttttt  11-",'. 


gij:«ssairz 


4^î 


e  Lybien  414, 


I^*i. 


17. 

ie  ITtil. 

ior  Ml. 

X. 
6. 

.  I.  M. 
3931. 

15. 

n  42^ 

!J. 

!t53. 

os  &4M. 

932. 

W. 

0. 

Î2S3. 
TWMt. 


P. 

393'». 

ftSO. 


Pim  ♦-.  ::■(. 
PuteMçcs»  MT 
FkKocs  S3(. 
Ffn»  2>'K 
Pbfaiei^  xr>. 

PRMKK   M?» 
Fttis  l-t.  VrajonA  î»". 

Pn>û«««£u9  isi^.  tr  :. 


iras  irl'-. 
Buse  3*:.  'At. 

r«rm«i  Î4VL 

U  SÙMTÎB  3*.o:. 

li  SaMca  rr3>- 
SebOk.    ?»û>iZi    t:>v 

SîIrU  'ii  .  : . 


T. 

Tiaaùu  Î~4T. 

Tjrp«e  r:». 
T«TW  >^î^,  3Mi» 
T«9aûc  «!> 
TV*r£»  tïî4.  iîii. 

T'x»  >r  :»;. 
Trvx  Tîrna.  *  i*  Tyr* 

T->i*  :.  i:. 

Trv>:?a,  <ic  Tr>>ift  IliT. 

—  U  T.  M.  i««i. 
T-.T«1A  323*.  .-îîft, 

l. 

T, 

\v^^  tî,  1*1. 

V<>>*S<    >:^»4. 


ERRATA 


465 


1.1940  L  SilTifls. 

.  S09fi  ,  prospre. 

,  3193  ,  reméa  ((MM«  OMS  vert  9195, 
56M). 

,  S35T  ,  Dudtileiit. 

,  Si6T  „  desftit 

,  S810  «  ces. 

,  4013  „  sorceinte. 

I  tOSS  K  orleB. 

>  4040  „  . . .  Bont  qne,  M  . .  . 

,  4(ITS,  6441  I.  oeT». 

.  4011  I.  desos. 

.  (ITT  „  aehita. 

■  43]  ]  ^  meireflles. 

.  4326  „  mettez  (;). 

»  (3&2  „  qa'entr'els. 

»  4426  n  p«r  tiens. 

»  44tîo  „  molt 

»  4476  „  trenebiiu. 

»  4493  ,  filÏBeit 

»  4S71  ,  ruoçoD. 

•>  4590  „  Polutoe. 

X  ^''81  „  se  (Ufon  de  A). 

»  4&CM  ,  a  timin. 

.  *»-*9,  4968  l  çai  eux. 

»  ^<Hi6  I.  pUbsiee. 

«  *025  „  . . .  1.  n.,  k.  »  m.  1.  f.  b  ; 

-  ^'^SO,  7489  (.  Met 

•  ^ï»!,  .'.213  ,  doaul. 

-  *«S8  ,  fier. 

"  *~5I  ^  sengloti. 
"  ^766  „  eBchastoné. 
"  ^836,  6096  L  nft. 
"  &950  I.  bncB. 
"  *«M  „  l'eo  b»t. 
"  ^43  ,  sepefir. 
*>  Bo«7  »  d'wbetdeos. 
**  <Ï142  „  secDreaeBt 
*>  (1217  „  line. 
»  6305  ,  rriilMie. 
<•  &S9«  «  sadainB. 
»  «403  ,  toaide. 
»  «445  .  pifcf. 


V.  6464  I.  sozleree. 

„  64'îS  „  fistre. 

„  6650  „  mettez  (,). 

„  H' 64  n  losenge. 

„  7U5I  „  font 

„  T(i55  „  eapié. 

„  7221  „  muëe. 

„  7541  „  som. 

„  7459  ,  p»JIe. 

„  7460  „  que. 

„  7161  M  de  desuB. 

„  74S*J  „  coTertor. 

,  7543  „  en  c.  «.,  t.  a.  a  %.,  t.  r. 

„  7«22  „  deaor. 

„  Tfi2fi  „  dejus. 

,  7957  „  tôt  s. 

j,  S0S4  „  sorprise. 

„  S114  „  maaaie. 

„  S3IS  „  corroz. 

„  W72  ,  j'tveie. 

„  W7S  „  freise. 

„  WS5  ,  godel. 

-  9950  _  donxcl«. 


A  OiTrigtt  w.  au  U*m  de  tm  1  bh2,  tua 
au  lieu  fie  oli  aux  vfn  3SS9,  41MI, 
A»m,  42VJ,  44W>,  1.V>7,  451«,  »ft20, 
4^4!*,  4ft.V^  rW,  47^;,  47«»H,  5011, 
52'*  4-    • 

mnler  aux  ter»  U",  I'i4f»,  244t>, 
3i</î»;    DiMikft    .IfjSÎ,    ?,*i77,    47(rt, 

3«i.  ;ji:5:     Mff/ri    :.2ft2.  y,25, 

5''M4,  «'f<!';:     lAinrt   2\4't,  i^nUfA 

i't-Z,     tthf^.r  f,V¥t,    T'.V»,  7y;7, 
7525. 

vl   ay/ut*r  au  OUtuair* 
%\m  m   II  h/iiMif/t-  '¥aK: 
Vw.T*;  m.JI  fwy/iu  M7- 

t:w,:  mal  *.Zi'. 


■iflB,  Drwk  *M 


BIBLIOTHECA  NORMANNICA. 


A  MESSIEURS 

GASTON  PARIS 

et 

HERMANN  SUCRIER 

hommage    de   respectueuse   gratitude 


Auguste  Doutrepont. 


CorttbUn  que  tel  chme  pot  vaille, 
si  est  cen  une  remembraille. 

fV.  l5IB—ti.) 


I  t 


INTRODUCTION. 


U»  diîfaate  et  riiiBiifh^an^e  scfentifîqne  do  texte  de  la 
'tf  (famors  duont^  par  M.  Trass  en  I8GG')  uvaieiit  ininié- 
atcmcQt  frap|ié  les  philologues.  Dans  aod  comptc-rcudu  de 
tfievue  critique^),  M.  I*.  Meyer,  tout  en  louant  Vexéciitiuii 
pograpliiqnc  de  roiirrage.  roproehait  h  Ttiditenr  de  uavuir 
8  essaye^  dan»  la  nieRnre  du  poKKihIe,  de  Katinfairc  udx 
igeoees  trêH-uaturclle(>  de  eciix  (|ut  aiment  à  eooiprendrc  ce 
^  leur  donne  â  lire*.  Kt  il  faÎRait  ressortir,  par  queUiues 
Hnplcfl  typiques,  le  parti  r|ne  M.  l*ro»t>t  aurait  pn  tirer,  pnar 
li^liorer  les  levons  dérectaenses  de  son  manuserit.  d'un  petit 
primé  gothique  du  ticizii^me  fiùele'). 

M.  G,  Pari»*),  ayant  en  à  n'oeenpcr  en  patiitant  do  cette 
ttatioD  d'O^nde.  remettait  c^n'un  u'ent  pas  un  meilleur  texte 
fïet  ouvrage  'en  donime  intéresHaat-. 

,  Enfin  nn  examen  eoni]mratîf  de  denx  nouveaux  roannscrits 
teuvertH  depuis  peu  à  Klureuec  et  en  Angleterre  et  den  deux 
pons  eonnues  m'a  eonvainen  que  le  texte  de  'Iross  pouvait 
e  iNiniplété  et  eonKid*^rafilenient  ann^liorè.  Telles  sont  les 
toiid  qui  m'ont  déterminé  :ï  entreprendre  ce  travail.  J'ai 
ié  moi-même  les  denx  manDHcrits;    l'édition  de  Tross.  qui 

purement    diplomatique,    m'a    servi    de  troisième   manna- 

\^  La  Clff  d^anumr,  poème  publié  d'uprès  un  nianiiscrit  du  XIV» 
k,  par  Edwin  Truta,  hvoc  iiiii.'  introdiictioa  ut  des  rtmiariiucH  pur 
R  JHehclnnl.  Imprimé  ^  l.yun  par  IxiuU  l'cniii,  i)uiir  ta  librairie 
^,  à  l'aria.  M.U.CCC.I-XVI.  Pet.  iu  »•'■,  XXIX  et  I2r,  [nmca,  avec  im 
ttniUe.  —  Prix:  12  fr. 

*)  Rev.  crU.  diktat,  et  de  litt,  1S«;,  II,  pp.  In— 22. 

*1  Voycï-on  I»  description  dansUpK-fat^edti  Mîi-lieUnt,  pp.  XV— XXI. 

*)  Misioit  c   tittérnirt   il--  lit  Ftnncf.,   t.  XXIX:    Chritirn   L«- 

U  et  atUrea  trtuluctrar»  et  iiMitiUmm  tTOvide,  pp.  4&5  — 526.     Pour  la 

ffflitwnr,  voyez  pariiculK'remtTit  pp.  4«I— 4iiS. 


* 

INTRODUCTION 

enfÎD  j'ai  eoDsiitcrê  rimpriiné  gotbiqae  comme 
[uaanac!rit,    bien   impartait  Rans  doate,    mais 
b&  utile. 

vant  de  dooncr  la  descriptioD  de  ces  manDscriti 
r   ane   ulaseification,    il   me   parait  intéressant  d 
11  pkg  qn'oD  ne  Vu  fait  jasqn'id,    ear  les  Tapj: 
it  entre  VArs  amaloria  et  ia  Clef  fTanvirs. 

Oo  y  niléve  r&fiîltiment  quclquËS  fkiiteH  de  lecture. 

■ 

t.    Comparaison  avec  \*^rs  amatoria. 

sienrs  hifltorionB  littc^raires  se  sont  ucciipt'H  dciï  tradac- 
:  îinitateura  d'Ovide  au  muyen  figo.     BartKch  danR  aon 

von  ttalberstadt  und  Ovid  im  MittelaUer*),  Hulland 
m   CretUen  von   Troyes,    Mîetielant  dans   la  prtVface  à 

de  TroM,  Kf>rting  en  tctc  de  VArt  d'Amors  und  li 
:  d'Amors^,  dont  le  premier  ouvrage  senl,  qaoiqiril  en 
ipartieDt  ii  Jakcfl  d'AiiiicDR,  ensuite  V.  Meyer^),  Bartttch*) 
slmano^)  dan»  de»  coinpte«-rendn8.  avaient  déjà  alwrdé 
x»ints  de  cette  étude.  Enfin  M.  G.  PariB")  a  rejuna  la 
1  poor  la  traiter  d'une  fa^on  magistrale  et  eompléte,  tiuî 
)  désormaie  d'y  revenir. 

Cief  d'amors  est  niae  imitatiou  unn  diflflininlée  de  VArs 
i  d'Ovide,  ^lais  pour(|iioi  notre  auteur  ne  s'est-il  pas 
de  tradairo  le  titre  da  poème  latin?  Pourquoi 
pas,    comme  Jakes  d'Amiens  par  exemple,  intitulé  sou 

l'Art  d'umnrs?     L'iinaf^e   de   la  Hcrrure   et   de  la  clef 

est  assez  familière  aox  écrivains  du  moyen  &ge: 

Car  à  casenn  mot  le  baisolt 
8i  doDccment  et  Ki  soaef 
Que  elle  li  motoit  la  clef 
B'amor  en  ta  serre  del  cuer 
_  (Perceval,  3810). 

ludliBbiirg  iiiid  Leipzig,  I8Q1. 

'icri  'itt/'ntnsJJtUette  I^èirgcdichU  von  Jacquet  'i'.4wi«>i«,  itack  dur 

<■  HtuwIf^hrifX  mm  cmirn  M'tla  ficratmgeg^Mt  voh  Dr.  Oustav 

Loipiig,  IS6Ç.    *t.    XXXH.  lOi  pp. 
ter.  crit.,  lUG.  II.  lit— 21  et  Iwts  II,  J<H— 4yJi. 
.itcrar'twh&i  OntralltUttt,  22.  Augtwt  ItttiS. 
akebudi  f.  r.  u.  c  Liferaiur,  ISfi8,  3.18—343  et  10.1—481. 
«a  nt 


r.  COMPARAlsfiN  AVEC  VArs  amaiorio 


XI11 


mi  |Hiur(|i](>i  il  a  délnyC*  en  '^20  (wtoAylUlie»  le  uoïKiJBioii 
didactique  dn  pointe  latin.  G6uéralcment  il  cmpltiie  deux  vers 
[kuar  rendre  nii  bexaniétrc  ou  un  itentaiiuMre,  par  exemple: 

Klise  eut  fiicas:  Tu  mifii  goia  ptaces  (1,41) 
ainsi  traduit: 

Eelië  a  qui  tu  puisses  dire: 

«Dame,  snr  toutcft  vous  désire-  (v.  IflO— 2(K)). 
Tnéme: 

El  si  nultus  erif  puivis,  tamen  excute  nitîbim  (1, 151) 
Eit  rendu  par: 

Et  se  jioadre  n1  cet  trouvée, 

si  doit  el  par  toi  entre  osteo  (v.  485— 1>). 
On  ponrrait   innitiplicr  les  exeiiiplpft.     Cupondiint  il  lui  arrive 
de  reproduire  a>cc  boubcur  In  concision  de  sou  iijirdéle. 
■         hxrva  leoes  coffiunt  animtif  (I,  15*.*) 
llerient  i^oas  sa  plume' 

De  ï>oi  se  muet  le^er  onura^e  (v,  500). 
Ne  faites  pas  votre  choix  la  unit,  dit-il,  car 

Tout  bren  semble  par  unit  ferine  (v.  220). 
l'oavait-il  traduire  plus  bonrcnacment  cette  ]>en8(^e  d'Ovide: 

//octe  latent  mendae,  viiior/ite  iffnoacUur  nmni  (1, 240)V 
Bt,  ooDinte  le  remanjuc  M.  Mîcboinnt'},  le  vers  snivant: 

/«  gremiutu  puJvis  xi  ....  âecidfrit  (I,  141>) 
>'e8t-il  point  rendu  aussi  oxactemeut  que  possible  par: 
k        Se  il  chiet  poudre  en  son  geron  (v.  481)*)V 

Le  traducteur  de  VArs  amatorta  n'«ïta,ît  doue  pas  uu  poète 
Ui»  mûrito.  Loin  de  se  borner  i)  suivre  servilement  son  nio- 
éle,  il  montrt  souvent  de  l'nriKinalitc  et  se  laisse  aller  aux 
tpricee  de  sa  libre  fantaisie.  Tauti'tt  il  (';coarte  la  |>ensée 
tlvide;  tautiM  il  la  développe  ^'uniplaisuniincut:  tantôt.  sur- 
Hit  dans  les  passages  pnrettieot  diihictiqucK,  il  la  suit  pas  à 
fti  et  presque  vers  par  vers.  Kn  général  co)>ODdant  ne  i»er- 
Ant  pas  de  vne  son  but  do  ne  faire  qti'nn  eonrs  stmwtdre  de 


')  ÏJûc  cit.,  XXIV. 

■)  Cf.  eiuiohf  Uvidc  111^  *n  avw  ïfillii. 


•'  -r.i.- 

\      T"  .n«.-      Ir     •*— 


-   !»■ 


I.  coMPARAJSON  AVEC  VArs  amahria 


XV 


et  |)ar  eent  point  Tavoit  baÎDgeonflC, 
\       ennitiien  qn'ello  fust  ^raciouse  {;^249 — 52). 
•ïi'eflt  point  le  iieul   endroit  nfi   notre  aateor  scmliie  avoir 
té  ineonsciemment  ou  à  doriHcin  la  pcoHÙe  d'Ovide,  ii  inoiim 
I  n'ait  eii    entre  le»   mainti   un   texte  fautif  ou  mal  glosé. 
li  les  vers: 

Innuei  iUa?  feras:  scribetT  ne  tnnge  fabe/ias. 

Vnde  i»}let,  ventât:    (pioqite  libebit,  eut  (11,543 — 44) 
ainsi  traduits: 

Saeffre  toi  qnanl  cl  goingnera, 

et  escrî  quant  elle  escrira. 
'i        Va  ou  elle  romniandcra; 
1^      vien  a  \\é  quant  le  mandera  (1841—43). 
jlradneteur  attribne  h  l'amant  ce  qa'  Onde  disait  de  ramante, 
même  il  retourne  la  pensée  du  ¥.220,  eli.  II,  en  dituuit: 

S'elle  est  as  eimns (1441).') 

mcipiem  ornnia  sentit  amor  (11,  ti48)  est  ainiti   renda,    sans 

[  la  tradaction  ait  le  moindre  rapport  avec  le  i)assagG  ob 

'ie  trouve: 

I       Amor  n'esganle  on  el  se  ficbo: 

I       el  n'espame  povre  ne  riche  (v.  1911—12). 

|l  sa  traduction  des  vers: 

Anyutbua  exuitur  lenui  cum  pelie  vetustas; 
^       A'ec  faciuul  cervos  cornua  Jacla  sene»  (111,77—78), 

llbetitae  A  la  pensée  d'Ovide  une  superstition  de  son  temps: 

'       Le  clierf  sa  Inauté  renouvelé 

*       por  mengier  une  rtcrjMîntele  (v.  2153 — 4).') 

I  ainsi   que  le  traducteur  a  su.    non  sans  art,    moderniser 

Iwajet    Son  œuvre  témoigne  d'une  certaine  habitude  d'o1>- 

1^  et  souvent  anssi  dnnc  pointe  de  malice.     Rarement  il 

le  de   côté  un  détail  qui  peut  s'adapter  à  son  époque;    et 

b  il   nons  donne  souvent  d'intéressantes  indications  snr  la 


,')  Cf.  aussi  (v.  is-iu  et  Bulv.)  la  curieuse  fftçon  dunt  il  rend  na 
1^  où  Ovide  Rp  met  lui-mi^me  i^n  acÈne  (II,  h'M — t). 
I')  (.'f.  lairtore,  Ktifm.  XII,  I,  IS:    Ui  {eervi)  Htrjtentittm  titimùn,  yniwn 
i/u»   in   XNfirmitntr  jierwn^rrinl,    HjiiritH  wirtutn  am  rxirahuttt  tte 
{et   Pline,  V'III,  iij    et   imperatu  pentU-if  vvwrHi  roTHm  j/aifiUo 


•faebe  rondete»,    il  a  soin   d'exprimer  aiiiHt  wi  pr6- 

Facc  ronde  est  plus  dcsiree  .... 

pliM  pU>t«:Lnte  et  jiliis  ^riieioiise 

que  toutes  tmtrei»,  dire  l'ose. 

iHtm*  duit  ebeHcane  mètre  cure 

de  rcsembicr  a  tel  fijrurc (v.  2289— 04). 

Notre  poùtc  uc  déclare  pas  formcllcmeut  qu'il  traduit  ou  imite 

e;    senleineut  il  le  cite  Honvent  et  il  inrm|ue  a  pUiMÎcurrt 

Kl»)  témoigoagc  (v.  274, 2508)  ■)  et  même  une  fui»  d'une 

Sçfm  88SCZ  inattendue  (v.  38*)).    TraduiKant  le   puit9a{;e   oO  le 

Nvtc  latiu  dit  qu'ilomùrc  lui-même,  rint-il  escurtû  de»  neuf  MuacB, 

lit  bien  mal  rei,-u  par  son  amante  s'il  se  présentait  Ich  niainH 

I,  notre  autenr  Ini  donne  Ovide  pour  compagnon: 

S'  (fvide  ou  Homer  y  venoit 

et  touz  »cs  biauz  diticK  tenoit, 

s'il  n'ap<»rtoit  aucune  cbose, 

toHt  li  scroit  la  porte  elosc  (v.  1521 — 24). 

N*e8t-cc  pas  une  heureuse  idée  d'avoir  iiris  comme  exemple 
da  Ini-mf^me,  qu'il  traduit,  et  iini,  ttaii8  doute,  ne  se  plaindra 

d'être  en  si  bonne  eompafrnie? 

Le  tradnMenr  rem|tla<^c  les  34  premierH  vers  de  VArs  amatoria 

nne  tietion  de  son  invention.  Vn  jour  qn'il  avait  rêvé  k  tta 
très  donce  dame  et  aiiiic>  [et  ici  lt>n|;ne  énumèrntioD  défi  i{\\vi- 
t£s  de  In  belle),  le  dieu  d'amour  lui  apjtarut  en  Hon^e  et  Ini 
nl«»Dmi,  en  Ini  iinimettîint  nne  belle  ri'.coniponso,  do  composer 
fl  abrégé  de»  ri>glefi  de  i^on  art  Puis  le  poète  expoge  len 
wx  rainons  (tbéolopiiiae  et  pbvBiqne)  qni  le  détermineront  h 
n>ire  que  c'était  bien  <^.\morâ,  le  filz  Venmi,'-  ijui  lui  était 
fium.  Après  s'être  exensé  sur  son  iosuffîsance,  il  CDtu>  en 
ttiière.     Cette  introduction  comprend  18(>  vers. 

Comme  IHitle,  notre  poète  divifle  Hon  si^jot  en  trois  points: 
kobif  une  maltretise,  lui  plaire,  la  conserver.  Après  cette 
^vision,  il  indique  l'endruit  que  la  belle  doit  babiter: 

Ne  la  fay  loîng  ne  hors  de  ville  (v.  201—212), 

'  le  moment  oil  il  faut  eboinir:    Que  ce  ne  soit  ni  la  nuit,  ni 


I)  V.  uissi  les  v.  IU33  -tU),  011  il  ust  cité  quiUre  Toift. 


■^CTt** 


fa 


r.  COMPARAISON  AVKC  VArs  amatorin 


XIX 


Ovide  cotmacrc  jjIus  de  r>0  vers;  mnis  il  profite  lia- 
it dn  vers:  Ibuni  anie  duces  (1,215)  pour  introduire  la 
ition  d'un  tournoi  (v.  501— 20). 
LO  vers  537  commence  la  seconde  partie.  Tontes  les 
fa  sont  Bcnsiblea  à  l'amour,  dit  le  pot-tc,  uiênic  lett  pape- 
L  Et  ici  non»  retroiivone  une  des  rares  eomparaisona 
ï  reprises  A  son  modèle  (1.  271 — 'à): 
I    Les  oisianx  leront  le  ehaiitcr 

et  Ica  lévriers  lièvres  lianter 

ainz  assez  <iue  famé  eseondie 

genne  Uomu  d'amer  (pii  l>iau  la  prie  (v.  MO— r)2). 

^de  uoiuteille-t-il  de  piquer  les  hou  nos  fçrs'ieft*  dr  la  Hni- 
li  (1,351),  notre  auteur  di-velopjie  lon^niement  sa  pensée 
()  et  ajoute  avec  lincsse: 

quer  Ja  n'iert  famé  si  bien  prise 
comme  se  i>ar  famé  ent  eonqnise  (v.  Or>l — 2). 
à  rencontre  d^lvlde,  il  veut  qn'ou  Balistienne  absolument 
.  *charabricre*: 

îl  convient  trop  droit  earil=r 
qui  vers  amours  se  vent  lier  (v.  G7I — 2). 
pi,  comme  son  modèle,  il  en^n^  l'amoureux  h  écrire  h  sa 
^Jlpoit  en   panrbemiii   ou   en   ehire-,    il    n'oublie    pas. 
^  de  lui   recommander  de  ne  pan  signer  ne»  billets 
[(t.  Ci>r> — 7]tî)-     l*romette*A,  promettez,    dit  Ovide,    et   ne 
^  jamais: 

ïc  o/tus,  hic  tahor  est,  primo  sine  mnnere  jumji  (I,  451). 

\  antonr  cKt  moins  absolu  et  conseille  les  petits  caileaiix: 
Parprendrc  et  donner,  eo  me  semble, 

[     sont  mcre  et  tille  bien  ensemble  (v.  747 — 8). 

Refnse-t-on  te»  lettres,  persévère.     Le   tenqM  triomplie  de 

■  les   réaistauees,  dit  Uvide  (1,471— HJ;    et  notre  auteur 

n  tciut  au  contraire  que: 

famé  mne  pluw  tost  pensée 
que  n'anties  ta  main  tfiurnee  (v.  7<»3 — 4). 
j  qu'il  ajoute  plus  bas,  v.  7!il — 2: 

fust  or  plus  dure  que  marbre, 
premier  coup  ne  eliiet  pan  l'arbre. 


I 


INTRODUCTION 


Et,  efaofie  éioonaote.  dod8  le  voyons  iei  de  ëom  pnpra  grt 
Oride  natnrelleniont  n'en  dit  mot)  iovoqner  l'exemple  dUt 
qBli  BCiuble  coofoodrc  avec  Knée  et  qaî  ât 
toux  9e»  debiaBs 
des  greigDora  dame*  de  Cartaf^e, 
tant  fist  il  par  son  hiaa  laii|:a^  (r.  793 — G) 

A  table,  dit  Oride,  tiirbe  de  plaire  an  nari  de  ta  belie  e 
ta  conrDiine  pour  en  orner  sa  tétc  (1,579 — 88^  Le  tn 
tenr  oe  parle  pas  dn  mari:  mttxn,  ronlant  cependant  n 
le  detur  corona,  par  nnc  sin^livre  inadTertanee.  il  eni 
l'amant  k  donner  son  pbapeao  à  fui  dame.>)  On  ne  sait 
trop  ee  qu'elle  en  ptfnrra  faire.  Krifteratont  len  diitpntesi,  aji 
t-^l,  et  montre  tes  taleutu: 

Il  napartient  fore  a  merdaiUe 

a  faire  tenefaons  ne  bataSle 

Ta  pens  obanter.  se  le  set  fere, 
oD  de  bele^i  bardes  refemne  <t.  oaS— 12X 
là  le  tradoctenr  intenrale,  an  pen  ^toardiment,  aee  coo 
mx  le  choix  d  an   messager  (v.  Ut»5~~lU0O).     Que  ce  bc 
fws  on  homme,  car  Hiumme 

ite  fet  rhicf  dont  il  est  euae, 

H  de  ta  eanse  fet  la  tooc 

Deables  aient  tels  meflsaf:es  ..... 

qni  vont  entre  l'are  et  la  eorde  . .  (983 — 8). 

Avec  le  même  cynisme  qa'fhide.  il  jutifie  les  Boyewpi 

fin.  conseille  la  violation  des  serments  (104f)  et  sair.)  et  d 

loppe    romplai^mment    le    Failitt  /ailenies  (I,  645),  arec 

xeriies  »  Tappai  (v.  11*63.  1060—76.  1081— !>    Et  pour  t 

pléter  B4m  code  d1i}-poeTijtie.  il  sasg^fe  it  son  disciple,  a 

recommandant  les  larmes,    an   arti6ee  dont  Oride  ne  i^ 

point  avisé: 

Et  si  tn  ne  pues  avoir  lermes 

en  poins  devisei  et  en  termes, 

tn  porras  un  oi^mon  tegnir 

qni  tantoet  les  fera  ï-enir  (t.  1097— lOO^ 


A 


d 


CL 


aussi  Ovids  U  «âl  et  b  tmdortîoa  dot  v,  ^ly-r-^ 
le  T«n  htàm.  3  Ta  MBgvlM-rvnrat  tv«t«. 


L  COMPAKAISON  AVEC  VArs  anuiioria 


XXI 


Et,  snr  la  fin  île  cette  preniuTe  partie.  «Vrartinit  encoiT  une 
^de  Puii  m<Hl('le,  il  reviciiit  sur  ces  piTL'eptctt  iriiyptKrrisic 
niant  de  disHinmler  son  état  (v.  1211 — 50).  Enfin  il 
r  prend  avce  ai^renr  aux  riehc«,  pour  qui  eos  nVgles  ne 
i  point  faites: 

Qui  oMez  a  deniers  on  prendre 

n'a  mestier  de  ninu  art  aprcndrc  ... 

Clieacnn  fait  au  Hclic  ^nint  leste, 

ooniliien  ipie  ee  soit  rude  lieste  ...  (1257—90).') 

Les  préceptes  qni  euustitiicut  l'art  de  eonscrver  sa  maîtresse, 
quels  Ovide  eouriacrc  mn  second  eliaiit,  coiiinienefnt  i-liez 
je  poète  au  vers  1397.  Laissant  de  côté  le  pauég^yriqtie 
Ifalt  de  lui-nicuic  fion  uio<léle  ainsi  <|ue  le  lun^  n.H>it  de 
fuite  lie    Diîdale,    il   signale  l'inipHissiUiee  des  sortilèges  et 

pliiltrcs  amoureux: 

Jft  n'iert  par  les  arR  de  Toulete 

Hne  amour  quiee  ne  parfete  (v.  1317 — 18). 

Ovide  enpnfre-t-il  l'amant  à  fiiire  de  petits  eudeanx  à  sa 
%  notre  auteur,  sans  doute  très  entendu  en  la  matière  =), 
^oseille  d'envoyer: 

Gaus.  eonteals,  borses,  elieîutni'otcs 

propres  et  fritiuetes, 

pommes  et  eheriscs, 

noix,  resinz  oa  frais  d'antres  guises, 
nnt  en  un  panier  pnipre  et  net-  (v,  H!t.5  — ISOti).  Il  n^coiD' 
idc  aussi  uaturellemcDt  l'envoi  de  'eancbons  et  biaus  ditié«* 
1513).  Mais  il  semble  avoir  pea  de  confiance  dans  l'iii- 
Qce  de  la  poèsîe  sur  les  belles,  car  il  en  revient  l't  son 
ne  favori  sur  la  puissance  de  l'or:  Amor  est  par  or  eun- 
pB»,  dit-il  niclancolii|uemeut  (v.  1520).   traduisant  tant  bleu 

tial  rexclamatiou  d'Ovide:  Aura  concHUtiur  am»r  (II.  :i78). 
armi  les  compliments  ennseillés  par  Ovide  pour  Hattcr 
^itè  des  femmes,  il  ue  s'était  ]ias  avisé  de  dire  comment 
pourrait  s'en  tirer  avec  une  ignorante.  Son  traducteur  a 
blé  cette  lacune  : 

')  [*eat-î'tre  s'est-U  inspiré  du  Ch.  U,  liil~4. 
Il  en  xppollo  pliLsieurs  foin  à  aa  priipru  expérience,   spéaaIcmuDt 
ipiiyer  ses  préceptun  oé^satifa,  voy.  Ich  v.  D'i-l,  9(17. 


xxn 


INTRODUCTION 


Il  uun' 


Et  se  elle  suit  poi  de  cboBc, 

dire  peus  qu'ele  est  verj^ondoso 

et  que  niiex  viint  aiufii  cuiiverte 

qne  8e  elle  eetoit  plus  apertc  (v.  1593— G). 
Plus  loin,  voulant  faire  eoniproudre  combien  un  amnnt 
endurer  de  peines,   il  traduit  assez  malicieusement  la  eui 
raÎHun  d'Ovide  (11,515—8): 

■  Kn  mnnde  n^a  pas  tant  putreles 

comme  il  a  doulors  en  amer  (1801 — 4). 
Parlant  avec  Ovide  (H,  Olit)  dn  moment  le  pins  favorable  aax 
entrcticiH  urauiircux,  notre  auteur,  par  une  allnHÏon  à  nn  ruote 
tri^s  rcpanilu  nu  moyen  â^.  avertit  son  diseiplc  do  se  inéfi^f 
de»  HubHtitatiiius  (|ne  robt;cnrité  de  la  nuit  peut  favoristr.') 
II  met  en  scùno  nn  forgeron,  ce  qui  semble  indiquer  qu'il  cnfl-, 
naissait  une  version  diftércnte  de  celles  qni  nous  sont  par- . 
venucK  et  ofi  l'on  voit  tî^urer  fu>it  un  meunier,  Roït  un  fuuH 
soit  un  bourgeois,  soit  iiu  laboureur.^) 

Ovide  (11,067 — 702)  reeomniamle  le  eoninieree  des  vieille» , 
comme  très  agri^able  et  très  protitable.    Notre  tmruUsU.  «int* 
avoir  reproduit   «es  ar^jumeuts  avec  une  eouqdaÎHaDce  et  w» 
crudité  qui  Bout  loin  de  leur  enlever  toute  leur  force  (1DS8— 56), 
trouve  qne  cela 

n'est  pas  amor,  mes  convoitise: 

amor  qui  les  linz  amans  lie 

vient  but  a  but  sanz  symonie  (1968—70). 

Puis  il  étjiblit  un  paralkMe  oft,  prenant  la  eontre-partie  d'O"^*- 

il  s'elYun-e  de  cU-numlrer  que  Tamuur  des  jeunes  e-at  [iri-fcralilf 

(1971—92).     Pin»  loin  (2005—16),   il   trouve  des  argnnrtit» 

ineonnas  à  Ovide  pcmr  engn^er  les  jenues  gens  A  aimer:^ 

Amors  fout  les  vilainz  gentis  . . . 

et  les  avancions  larges 

et  les  eouars  hardiz  sanz  targes. 
Nous  laisserons  notre  antenr  pénétrer  senl  dans  le  sanot 
où  il   ne  s^arrêtera   que   trop  longtemps,  et  nous  jettcrttiu  u^ 


•)  Cf.  Hist.  lut..  XXIX,  p.  Ifi^.     (lef  itnmûr».  v.  lSnil-l»M. 
•)  Voyez  //»■*(.  Uit  (U  la  Fraïui-.,  r.  XXIir,  p.  i»&,  et  L'Jlt 
^Ja  rtiHC  de  A'avarre,  pub.  p.  A.  du  Moatiûgtuu,  U  IV,  p.  29t. 


Ilï:i3-5«).j 


dVdl  sur  la  8C<vdiIo  partie  de  itou  {K)V^me,  »ti  il 
troisitme  cbant  d'Ovide.  Elle  oommeoec  aa  vers 
*8  prédi^<H!HHcurH  de  uotre  poète,  muitre  Elle  et  Jakee 
De  semblent  pas  avoir  eonna  ce  eliAnt  uu  bien  ils 
eé  dp  coté  avet-  intention.  Aprùs  sïtro  excusé  sor 
rauee  anprùs  des   daines  et  des  <borjoi8es  de  value», 

de  mettre  le  mnria^'o  hors  do  question'): 

Des  mariz  ne  me  ]iarle/  mie: 

e«  u'e^t  ne  mes  Hoehonnerie. 

»Le  nifiri  .^e  veut  fere  creindre 
Fanie  par  mariage  prise 
eflt  auHsi  l'oninie  on  prisou  mise  (2O0H^9S). 
lit-il   aux  Jeunee   gens;    comme    l'eau    s^éeuutent    le» 

kquer  le  temps  pBase  en  la  manière 
qae  l'eve  eourt  par  la  rivière, 
ne  le  temps  passé  ne  retorne 
plus  que  l'evc,  qui  ne  (*ejitrne  (2127 — 34J). 

ce  que  n<>gUgc  Ovide,  il  Ônumère  les  qualit^ïs  murales 
eut  rendre  une  jeune  tille  aimable  et  en  taire  nnc 
u  aprisc^  (2189—2212).  Vient  ensuite  nnc  longue  et 
e  ôonmérutton  do  préeeptett  sur  la  propreté.  Que  votre 
oit  bien  faite,  voh  ehcveui:  bien  treKsi.%.  As-tu  la 
ondie,  dit-il  à  son  élève,  tu  dois  être  touseie  ou  avoir 
Ut(s  (227S— 5).     As-tu  le  visage  allongé, 

m    ton  cltief  en  chaperon  atanhe, 

si  qne  ton  front  en  appetichc  (2282—3); 

inssi 

grans  come«  avoir, 

^8i  que  la  facbe  en  arvndisse 
et  par  la  rondechc  enhelisse  (2286—8).») 
s  soureils,    nettoie  cbaipie  matin  tes  dents,   tes  yeux 
illes  (221*7-3324). 

tSe  tu  a:*  liele  poiterine 
et  beau  eol,  ne  les  encortiue, 


'fauplro  peni-ûtre  d'Ovi<lc,  III,  2;(-*28. 
JuMnal,  Dils,  Conteu,  Fabliaux  H,  171—8. 


mcfl  soit  ta  robe  escoletee 

81  que  (.'liesi'un  y  iniise  et  bee  (2325 — S). 

Suit  le  ehnpitre  de  la  toilette.  Ici  encore  le  traducteur; 
iatrtKliiire  dlnU^reKHantâ  détails  sur  leM  mixlefl  de  itoo  teuf 
VeuK-tii  conserver  A  ta  main  sa  hlanehenr,  dit-il  à  son  é\it 
tu  dois  porter  ^gans  un  niitaîui'H    (2;itil — *2). 

8e  tu  veus  cstre  bien  fétiche, 
fay  .iii.  reseoun»  en  ta  peliclie 

ou  .iiii.,  pour  ferc  la  roc 

et  pour  cstre  loiog  de  la  boe  (2365—8). 

Si  tuD  état  te  lo  permet, 

ne  IcHxe  punr  ]tel  ne  [Kinr  (il 

que  sercot  n'aies  a  pourlil  —  (2369—72). 

Que  ton  pied  s'oit  rtroitc^incnt  i*}i:iiist4é  vt  que  ta  rol>e,  un' 
trop  courte,  en  laisne  entrevoir  lïlc^'ance  (:i373-  80).  El  M 
notre  auteur  InttiR'nlc  un  détail  qui  non»  permettrait  à 
seul  de  dater  son  poème,  si  l'on  (^taït  certain  que  les  BiyJf 
au  moyen  âg^%  étaient  moin»  varialdet*  qn'aujonrd'bui: 

Que  que  de»  courte!»  robes  die, 

saebiez  qtie  mentente  n'est  raie 

que  je  dc8i>Î8e  la  manière 

dc«  cotes  l">ng:ucs  par  derrière: 

ce  me  semble  In  meillor  ^lise 

'/ui  sm'l  de  umwfl  avant  mise  (2385 — fl(ï). 

Puis,  avec  une  crudité  difrno  d'un  auteur  de  fablel,  il 
redsortir  les  avantages  de  ces  robes  traînantes  (2391 — 4(WV 
Son  rliapitro  sur  la  fa^'on  dont  uni;  teninie  peut  réinr 
les  ontrages  des  ans  (2105^28),  n'est  pas  moins  curieux.  l'B 
homme  est-il  chauve  on  chenu,  il  no  peut  dissimuler  ce  dcl 
*I)our  coiffe  de  lin  ne  de  see  .  Mais  une  tentme  achète 
mertiier  soft  une  herbe  colorante,  soit  un  »eliief  de  qnan! 
on  d'autre  forieUrc  on  dc8tranj;c  ohevelettrc*.  D'antres  dis 
mulent  si  bien  leur  tétc  dans  leur  chai>erou  qu'on  ne  sait  '^'e 
ont  chief  de  rpianvre  ou  d'estoupes.')  Si  tu  te  fardes  if 
ce  soit  dans  le  plus  grand  secret: 


*)  V.  de  ciirieitses  anecdotes  dans  EtiattK  de  Bourèon  l\\i'i~i 


I.  COUPARAISON   AVEC  IVIi 


XXV 


...  toi  L'faosc  est  lede  en  fessai 
qui  (li^puitt  est  l>cle  et  pletuiiit 
Mont  ledu  e)umc  eut  a  vc«r 
pianx  et  ùic-iKocla  coDreor; 
li  on  fct  l'en  t;auH  et  itclichos  (2447 — 61). 
■éoe,  si  ta  peignes  tea  chevtmx  trop  rares: 

f|aer  trop  lede  est  besie  ewonee. 
rlinnip  «mdz  hcrhr,  hois  midz  vcrtl«rp 
et  teut*  ttanz  oln'velediv 

(2-171-  «i.    0»Ûi«-.  111.240—50). 

Aprt^s  (|tii>]i|Ut*H  dt'tailit  Aur  la  (mon  dniit  noc  bt^llc  doit  ne 
lire  devnat  nnc  tahlc  de  joa.  notre  aatenr  vaum^n  le* 
ktM  ({n'ane  d«  ses  cunteiupunûonfi  puaraJt  iaruqnrr  |Hiir 
Il  rcronimaDdc  eertafau  pctitM  pèkfÎMigea,  Ica  figiiM 
rtràees»,  k«  ^'ju»\t»>,  le»  MAcinbtfcfl  (2667—88).  «I  pbM 
9081— S)  le«  'e«tave«  «t  ntnt  et  niatc»>.  Ie#  viriles  pto- 
w  anx  tavcmierps  segrees». 
S'igK-il   de   cUuUir  le  mCMia^  i|in  |K>rteni  le»  tablettot, 

l'ignora  nec  juveiù  credtle  tfttra  moro, 
ride  (111, 48tf).    Plu  riiviupocl  le  tndnrtcar 
belle  éeoUére 

Iqap  da  pf4U  etil  tncu  w  ;;srt  .... 
qncr  ctVant  ac  «cH  riet»  eeJer. 
Se  0Dâ  lor  mert*  rieni  iiia%tiie«i. 
nafwi  lotit  lt*ii  dewoavrervieat  (2834  . .  >  ^0. 
Vcat-un  dimimulirr  leit  «eeteto  d'âne  emiespuad—ce 
\  il  cimtteille  den  procédée  qoi  teudent  alon  Bea  «le  m« 
il  s^'mpathîqnee: 

...  ko  poTTH  de  noie  de  pdei 
escrire  letree  loates  palest 
qnc  ja  nièrent  a|»ervbe4es 

eovperDW  ne  letea. 
'Iniri  de  lait  frais  letres  &itBS 
ua  de  lioochel  de  lin  poortniHes 
ne  put'nt  pu  estre  avisées 
se  d«  ebarbon  ne  «nt  poedrees  (30a&— 72). 
U  s^étend  avec  one  cotoplaisaMe  paérilc  nr  la  «eootesaDea 
ible^,   multipliant  lee  pr6erptos  car  Tart  de  siet<ii  pto- 


1 


INTRODUCTION 


lent  (3213 — 84).    Il  eu  vieot  enfio  ati  chapitre    di 
knnîc   Hegree     où,    quoiqu'cn  dise  M.Paris'),   il  dép 
\é\ts  en  o^Digme  et  en  crudité,    il  ajoute: 
Gréa  au  dieu  d'amors  ci  define 
la  elef  d^amora  et  la  doptrine. 
Dicx  doiagt  que  a  ma  dame  \iate 
por  qui  amor  elle  fut  fête  (3373 — 6), 
Les  cinquante  derniers  vers  sont  eonsacrùs  à  Veïp( 
jgnie  daiiH   laquelle   l'autenr  a  caché   ses  nom  ei 
Inoin  et  surnom  de  sa  dame  ainsi  que  ta  date  de  1 
fu  de  «on  poème. 
Le  tal>lean  comparatif  suivant,   qui  est  comme  m 
lire   qui   précède,    ])ermeltra   de    couetater  ce   que 
jçais  u  cTupruutt^  û  don  modèle,  ce  qu'il  a  ajoute  de  s* 
lee.   iulerversions  qu'il  a  fait  subir  au  texte  latin 
)ugaeur  de  ses  développe  m  eut». 

V.  Ibl— 192  ef.  Ovide  I  v.  85—38 
„  197-200  ,,  „  I  „  11-42 
„  245— l^lî^  „  „  I  „  iM—m 
.,  441-442    ,.        ..     I   „  89 


'              1.  COMPARArsON 

■ 

AVEC 

Vyirs  amatorm          XXVII        ^J 

i           V.  705— 7W5 

«f. 

Ovide  1 

479—484                           ^^m 

„     8U 1—808 

■t 

11 

487-492                           ^^1 

„    833— 84  J 

■M 

n 

^  493-496                           ^H 

„    821  et  auiv. 

t1 

•1 

^^1 

„    813—615 

*t 

it 

^^1 

„    8:«— 872 

ï» 

11 

„  505—578                           ^H 

„    873  et  wDÎv. 

t1 

„ 

^^H 

^    8&7-IH2 

H 

•1 

^^1 

„    925— DSii 

1' 

Tl 

^H 

„    ït37-945 

H 

« 

0n3-  005                           ^^H 

,    956—004 

t( 

•t 

598-000                           ^^1 

.,  1001—1020 

t1 

tl 

^^1 

,.  1029—1032 

•1 

•t 

..  025—020                           ^^1 

,  1033—1040 

n 

11 

^^1 

.,  1045-1050 

« 

M 

^H 

„  10IJ5— 1000 

" 

11 

.,  045-640                           ^^M 

„  1070—1076 

*t 

11 

^H 

„  1085—1104 

n 

„ 

^^B 

,,  1109-1152 

I' 

11 

,.  60:3-678                           ^^1 

,.  1101—1192 

1 

« 

ti 

^H 

1              ,.  1197—1200 

I' 

>i 

»  734  et  738                        ^^1 

„  1201—1204 

11 

M 

741—742                         ^H 

,  1205—1212 

n 

11 

^^1 

„  1221-12:^0 

n 

11 

„  755-756                           ^H 

„  1237—1240 

11 

11 

^^1 

'            „  1297-1312 

1* 

„ 

II 

^H 

„  1313-1328 

II 

11 

II 

^^1 

„  1329-1336 

11 

tl 

H 

„  107-108                           ^H 

„  1341  —  1343 

11 

11 

II 

^H 

H  1337-1339 

» 

)• 

II 

^H 

^  1357—1360 

n 

M 

11 

^H 

„  1301  —  1375 

it 

•1 

II 

^^1 

.,  1377-1380 

n 

n 

U 

^^1 

^  1385—1388 

11 

•» 

n 

^H 

„  139i)-1420 

« 

11 

n 

^H 

„  1405—1400 

11 

11 

II 

198                            ^H 

„  1421-1424 

M 

11 

il 

210                              ^H 

„  1425—1426 

n 

11 

II 

11                                                                     ^^^^H 

^  1420 

»i 

•1 

11 

^H 

xvni 


INTRODUCTION 


V.  14H0— 1432 

cf.  Ovide  ] 

I  V.  213—214 

„  14:^—1440 

11-                  M          ■' 

I    „  223—220 

„  1441— 14(U 

Il                   11          -1 

I    ,,  228— 23S 

„  1465 

IT-                      If           ' 

1   „  246 

„  Uf>ï)— 1472 

11                      11            -* 

I    „  â47— 24S 

„  1481—1403 

n           "1      ' 

[    „  251  suiv. 

„  141)3—1500 

H                n         ^ 

I   „  201   eniv. 

„  1513—1502 

t?                1)         '■ 

I    „  273—313 

„  1597—1598 

)1                ïi        J 

l   „  320 

„  15f)9— llîOU 

H              n        ^ 

i    „  320 

„  iGiy— 1(;28 

n           11      1 

I    „  322—346 

„  IG29— 1G32 

M                )1         -* 

I    „  330—340 

„  1057-1607 

n              11        *■ 

1    „  347-351 

„  1&30— 1672 

n           '1      * 

I    „  350—357 

„  1673—1078 

11              It       ' 

1   „  377 

j,  1085—10)^7 

il              îï       J 

!    „  389—390 

„  losia- 1090 

n           IT      ' 

I   „  392 

„  1097—1712 

VI                   -1          "■ 

I    „  409^414 

„  1713—1714 

Il              11        ' 

1    „    t'iH 

„  1717-176H 

Tl                      "1            * 

1    ..  435—405 

L  COMPARAISON 

■ 

AVEC 

VArs  amnioria          XXIX             H 

V.  2141— 2160  <.f. 

Ovide  111  V.  60—80                           ^J 

^  2l61---il84     ., 

„ 

.  87—08                           ^H 

«2213— 22  Hi    .. 

„ 

105                                 ^H 

^  2220  et  8Div.  .. 

„ 

III    .,                                         ^H 

*2''4i) 

H 

„  I33et8niv.                   ^^| 

«  233;^  .     .,     ,. 

n 

III   .          ,.    .                      ^H 

«  2297—2324     „ 

n 

ni        197  .,     ^                        ^H 

„  2405— 240K    „ 

11 

„  159-168                       ^H 

„  2429-2460    „ 

n 

lII    „  210-2:^^1                        ^H 

«  2-101—2476    .. 

., 

235—250                       ^H 

„  2472  et  sniv.  „ 

11 

m    „  254>— 268                         ^H 

„  24rt2 

M 

^H 

^  2489—2538    „ 

n 

m   ^  263-306                        ^H 

„  25811—2592    ,. 

•t 

ni  „                          ^H 

„  2503—2694    „ 

it 

m   „  311—312                     ^H 

„  2605-2<ÎOH    „ 

'« 

m    ^  327-328                        ^H 

1              ,.  2009  et  Huiv.    „ 

«1 

m    ^  329etHniv.                     ^H 

„  2613  „      „      ., 

?t 

lU    „  340                                 ^H 

„  2616— 2*i32    „ 

•1 

III    .,  353....  368                    ^H 

„  2633—2656    „ 

•1 

„  369....  380                   ^H 

[            „  2657—2672    „ 

)' 

m    „  387  et                             ^^1 

1              „  267H— 2698    „ 

ti 

lU    „  307-426                        ^H 

„  2701—2748    ^ 

*t 

III    „  433...  466                     ^H 

[              .  2749-2784    „ 

n 

III    „  469-480                        ^H 

,.  2813  et  BDir.  ^ 

ti 

m   „  4S5— 486                              J 

„  2841—2847    „ 

« 

III    „  495—498                        ^M 

„  2853—2868    „ 

Tf 

501— 51U                         ^H 

.,  2873-2890    ^ 

*1 

511  ...518                     ^H 

,.  2tK)1....2932„ 

»i 

lU    .,  529et8uiv.                     ^H 

}             „  2ÏI33....2956,, 

Tl 

ni    ,.  55.3  „                              ^H 

^  2957--2iH>8    „ 

« 

III    „  579—580                       ^H 

„  296U  . , .  2<*80  „ 

n 

XII    „  581...  588                     ^H 

[               y,  2081—3008     „ 

)» 

III    „  591— 50U                         ^^1 

)             „  3009—3040    „ 

îi 

„  600—010                         ^H 

„  3041....3132„ 

t* 

m    „  611.  ..654                     ^H 

't 

m  „  661                     ^H 

„  3U5— 3168    „ 

!• 

111    „  673-682                        ^H 

„  3173-3204    „ 

•t 

III    „  683...  737                     ^H 

„  3213.... 3284,, 

1* 

„  740...  708                     ^H 

xsx 


INTRODUCTION 


V.  3285-3336  cf.  Ovide  111    v.  76fl— 786 


„  ;«r»3— 3,%{> 
„  3357-3372 


793—790 
707—802 
8*»7— 808. 


II.    Manuscrits  et  éditions. 

1.  Lo  manuBcrit  A,  qtie  je  Gonf<id<.>re  eonime  la  pini 
oienuo  rcdactîon  et  qni  est  aussi  la  plas  complète,  m'a  iwnî 
de  Wiioe  et  ]>oiir  la  frfîipliïe')  et  pour  \a  conittttntion  du  toxlf. 
Il  a  vtC'  ncquiH  un  Aiij;;Iett'rr*.\  le  '2M  juin  ISH'J,  par  la  liihlii'tlnSjBf 
nntiotiale  de  faris.  Ce  mnutiEierit  étiiit  resté  iDconau  i^»4|tl^l4 
]\  li^iire  aftiicllcint'nt  nn\  Ninivellpn  acciuisititum  franviiise* 
80UH  le  n"4rt3I.  C'est  un  v<ilume  de  1*7  feuilleta,  relié  curai- 
ton  et  présentant  en  général  35  vers  &  la  colonne.  Le  f2 
cKt  blaiic;  les  ("  t.  GO  et  78  sont  matiléfl.  Il  rrafermc  to 
u:uvrc.<*  suivantes: 

Le  rommans  du  conte  d'anj'ou  qui  voit  âesflourer  ta ^t%\ 
FMro  i\  G3r«  c.  2.  JH 

La  eief  d'amour,  f'»(;:lv"  e.  1  A  8Hr«  C  1.  ^* 

lie  la  chastflalnne  de.    \  ergtj,  f  RHr*  e.  2  à  94  v*  e.2. 
Chest  la  praiere  d'un  chevaiier  (lisez  cierc)  et  fa  rfjtpmf 
d'une  dame  (sur  une  eolonne).  T'Urir"  v.  1  à  07  v". 

Le  texte  de  la  Clef  d'tmmrs  i^nt  illustré  de  cinq  méeliaitw 
nniiiattirett  d'environ  5  eentiniétres  de  large  «ar  5  de  Innt: 
1"  (ftiSv^',  avant  le  levers)  Un  g;éDie  nilè  {le  dloii  d'amonri 
perehé  sur  un  arbre,  ncnilde  parler  :\  un  homme  ot  à  w* 
feniuie  placés  à  ses  côtés;    2**  (t'^Wr",  av.  le  v.  Gl)  Le  pixtft 


^)  Je  donne  r>ti   noie,   nmm  Ii'-t  varlnnlpn  Aa  (u^dr.  U*s  |Artîi<i 
extérlf.'iiri's,  le»  .Hltrt-viatiuns  île   A    et   tns  t|iieK|iu<s   graf>)iii'B   qna 
pouvoir  luinlifivr  suit  purcc  (jirflics  itrijnit  puni  trop  modernes  (/|»«ir' 
soit  jfiiiir  iluDner  jtlus  <k'  H)-iiu'*(rio  aux  rimes. 

')  Cette   a-iivru   a   iHiJ   coniposi'e   «ii    l.tlC.      V.   Do  b  Uue. 
I,  p.  I9i),    ot    P.  l'arin,   Mamum'itu  fram-ais,   VI,   p.  40.      V.   ituifli 
mnnoir,  I,  XXXVII.    Xntrn  maniutcrit  URt  doni'  du  .MV'*  ttif«li>. 


n.  MANUSCRITS  ET   ÉDITIONS 


XXXI 


it  son  riomiueil,  cat  visitt-  par  le  dieu  dVmoiir;  3*"  (fCTiv", 
ipri-a  le  v.  128}  1-e  po^-tc  KVveille:  on  voit  encore  nne  des 
îles  dn  petit  dieu  qni  H>uvole;  4"  (f<*  G5  r*.  Dp.  le  v.  180)  I^ 
oète.  aftst».  expose  sn  doi!trine  A  un  nnditoire  nia8<>nliD  tris 
ttcntif;  5»  (f  7S  v«,  ap.  le  v.  20iij)  Le  p^M-te  Qx\}mù  808  pK- 
eptcs  anx  dameit. 

ft  A  partir  du  vcfh  I3;-i.  nu  remarque,  devant  Hnitiale  de 
nqne  t;ron]>e  de  4  ven*,  un  |ictit  eruis«»nt  alteiiiativoment 
leo  et  roDgc.  Le  ms.  4ï>31  nous  présente  le  texte  de  la 
?#/■  d'timors  dans  toute  «on  int<'*gritt*.  11  a  dune,  entre  antres 
TantageH  sur  les  trois  autres  rêdnetions,  eclui  de  nous  donner 
finigme  de  la  fin.  Cette  copie  pHrait  venir  d'un  seribe  iutel- 
^ot:  on  y  relève  peu  de  fantee.  Kllc  a  du  rente  /-té  rcvnc 
ar  une  main  ^Mjstùrifnre,  ce  qne  ténioiffuent  l'encre  Jaunie  des 
nrrectionit  :i,j()uti-ci4  dans  les  ioterlt^ne»  ou  dans  le»t  mar^i^s 
p.  ex.  l'en  au  v.  525)  et  les  vers  14M4  et  1H40  njoati};!  au  bas 
les  colonnes.  Cent  à  tort  (jne  le  copiste  et  son  eorreeteur 
«rivent  cUif:  les  conditions  requises  pour  la  solution  de 
■Dgnie  prouvent  tpie  le  mot  no  peut  avoir  qne  qaatro  lettres. 
M  même,  toutes  les  fois  qae  à  est  uoté  par  ei  {neiz,  nei*), 
n  peut  rétablir  \é. 

P  2.  Le  mannscrit  florentin  de  la  Laurentienne'),  qoe  je 
iSrigne  par  U  à  cause  de  son  étroite  parcutr-  avec  A.  piiîsente 
on  teste  rajeuni  par  un  si^rihe  français  du  XV"  sii^ele.  (Test 
ÙDsi  qu'il  rétablit  /  vocalisé  (doulcement,  tnoult  ueult,  bnul- 
droy,  nonidra,  hault,  defaiilt),  h  tombé  entre  voyelles  (donbtc, 
doibt).  Il  emploie  fréquemment  l'i/  (toy,  ennuy,  anyre),  suIja- 
tibie  t  à  s  dans  les  finales  féminines  du  pluriel  (faeez,  ellcz, 
livrei,  jmrollcz)  et  note  â  par  ai  devant  /,  /-.  p,  f  {(jtiaîl,  tail, 
ùre,  faivre,  elaif).  Il  donne  k  chambrière  quatre  syllabe» 
réduit  méismes  k  mesmez.  Cependant  il  s'efl'orce  d'éviter  les 
de  métrique.  Le  dernier  fciiillot,  cjiii  devait  comprendre 
ht/n  {»  partir  de  .'ÎH^IV),  est  enlevé.  Le  texte  présente  en 
deux  lacunes,  do  68it  ii  0113  et  de  9V.)  à  \*hG,  la  pre- 
mière probablement  produite  par  iHiurdon. 


T  Way^t'^n  la  «Icscriplinn  iliins  la  Sntief  'hn  Imliri  r  mtatoghi, 
^.  VIII:    /  foiliri  Aiiktiurnhtimunti  drlUi  H.  JiMivtrai  Atftliee»-i 
M  tli  Firaue,  Vol.  I,  Faac.  I,  4^  tn7-4U>. 


XXXlt 


INTRODlICTIrtN 


3.  Le  niann«orit  île  M.  Tross'),  qae  je  di'sipnie  par 
r<ctivi'c  d'un  ou  de  deux  eopixtes,  anglais  hcIod  M.  Mieliela 
uonnnnds  selon  M.  Paris').  L'orthograiihe  et  le  texte  laisMit 
boaueoiiii  à  dteirer.  On  y  constate  rabsencc  des  vers  784, 
7l>0,  960.  1207,  2937—40,  3105—31,  3241»— 52.  3277 -8a 
3293—311.  A  pai-tir  du  v.  3;iBy,  C  devient  iucoinprèhcDsiUi 
par  Huite  de  la  nnitihitiuu  du  dernier  feuillet,  niiils  il  paraM 
liien  ooneorder  jusqu'à  la  fiu  arec  A. 

Il  prt'Hcnte  les  ruliriques  Huivautca: 

AprÙ8  805:     si  comme  la  dame  etbatre  se  vient. 
„      8y0:    *(■  comtne  la  damoyseUe  dftnne  à  clé  d'art 

a  boire  h  sun  tuni. 
„    1000:    *i   comme   el  se  treche  et  siin  ami  frien 

révère. 
„    1124:    si  comme  eiz  s'enfreheissent. 
„    1452:    comme  il  reveste  h  la  fenesire,   si  mj 

aveement  de  s'amie  chiere. 
„    1G40:     si  cofttme  son  meisire  Vensci/pu: 
„    2011):     si  comme  eia  se  gixsent  ensemble  en 
„    2248:    si  cotime  la  béasse  lie  donne  lesiveitlmè 

son  chief. 
„    2428:    si  comme  la  dame  se  farde. 

4.  De  IVdiHon  <în  XVI*  siècle,  que  je  désigne  par  D.  il 
existe,  eoninie  t'a  démontré  lirakolmann*),  11  excmiilairofl.  Ton 
reprodnÎHeni  le  tex(«  de  IVrdïtion  de  fîcnùve  di^crite  par  Micho- 
laut.'')  J'ai  eollationuL'  mes  niunusorit*»  avec  l'exemplaire  qd 
figure  ii  la  BibliotIir(|ne  natioTiale  de  PariH  anna  llndtrutifla 
Y'  13Gîl  A,  le  uiiine  dont  s'est  servi  Hrakelmann  pour  «es  nt»- 
Rervations  eriticpica  sur  rédition  de  Kiirtiug.  Il  eomprend  b 
CimjHimte  et  nn  arrêts  d'amour,  etc.,  l'Art  d'amour  de  Jnktf 
d'Amiens,    la  chief  (lisez  clef)   d'amours  avecques   la   sept  mt 


<)  Mic'lii^lAnl,  l  r,  xxij— xxîij  vX  (ï.  i*ariii.  /.  e.,  \i.  ■\fti,   en  not  iloDirf 
la  ilf-!*cri|»tion.    Poiir  l'orthographft.  v.  MirhelAnr.  xs»j. 

•]   thiâ. 

*)  Jahrbuch  f.  r.  h.  r.  l,  IX,  pp.  403— 4">4. 

*)  L.  r.,  xvj— xxj.    Pour  les  difft'froQtcs  i-ilitioaa  de  (innove, 
et  Anvors,    consiiltcx   HnmeL,    Manwi  du   Utn-nire,    5b  rdit.,  m   iJirWi. 
Victionnuirt  de»  ouvrage-ti  anonymes  H  jtsrmhmymrs,  II,  p.  il%  a' 13^ 


I  not  iloDirf 


II,   MANUSCRITS  ET   ÉDITIONS 


xxxm 


K"  4  V".  et  VAmonrfux  fratisi  sam  espoir.  Mai»,  tandis 
première  et  la  deruiêre  de  eea  u-nvres  wmt  'Douvelle- 
«ot  imprimez  a  Paris.,  les  tn>is  autres  sont  la  reproduction 
ire  et  minple  de  l'édition  de  Ocni>vc:  €y  finist  Ovide  de  t'tu-l 

fmer  avec  tes  sept  ors  libéraux  nouveltemeiU  imprime  a 
ffve 
L'imprimé  genevois,  s'effor^ant  do  rajeunir  la  langae^ 
ific  tes  formes  aneieuneH  et  remplai.'e  le»  uiotj»  vieillis.  Il 
rèeente  des  interversions,  des  înterjuilations  et  do  noniliruuses 
leiines  dont  qnelquos-nncs  eonsidérablcs.     Il   place  les  vers 

t-^X  aprei»  38-1.  SlTi— fi  apn-n  520,  l:t57— 60  après  l:J95. 
uute  2  vers  après  263,  443,  12114.  2950.  Il  supprime  lee 
ttMgee  suivants:  19— 2(1,  23—4.  171—2.  191—2.  249—55, 
75—8,  418—9,  429-30.  470,  493—5,  537—83,  595—8,  078, 
te— 6,  789,  839—40,  86fl~4.  875—6,  973-4,  993—4.  U43— 4, 
1239—40,  IH95,  1483-2844.  2984,  3005—8. 
Après  le  V.  1024.  l)  intercale  50  vers  (sur  le  baiser)  f|aî 
8ont  qn'nne  paraphrase  du  texte,  qu'il  rejoint  au  v.  1117. 
kfiartir  du  v.  30:J1,  il  abandonne  Tori^ual  et  nous  indique 
Ir  qnelle  tiéne  d'anaf^ramiiicK  pui'-riles  on  peut  di»4riiniiilcr  les 
Mns  d'Ovide,  d'Vsal)eau,  etc..  (presque  tout  le  calendrier  y 
■pe)  et  cacher  les  secrets  d'une  correspoodanee  amoureuse.') 
«reroanieur  a  soia  d'ajMut<:r  que  son  poème  contient  deux  mille 
En  et  qu'il  fut  achevé  le  25  octobre  1509.  Je  donne  cette  tin  en 
Mendiée:  Ica  amateurs  de  rébus  pourront  y  exercer  leur  sa- 
Iteîté.  J'y  joins  la  petite  pièce  de  147  vem  qui  comprend 
se/fi  iirs  libernux  d^amotirs,  lesquels  ne  sont  au  fond  qu'une 
itiou  libre  et  abrégée  de  VArt  tunntoria. 
Malgré  ses  nombreux  défauts,  l'iniprimè  genevois  est  quel- 
ïfois  très  utile  pour  la  eoustitntion  du  texte;  dans  quelques 
Rblroits  même  il  parait  avoir  conservé  seul  la  bonne  Icvon^ 
p.  ex  483.  2855. 

!')  La  ivgle  eut  de  trois  memhrrfi,   bcIoq  ((iir  l'on  v<;ut  urxagi^r  »nn 
HH&aUtment,  inUabauent  ou  ÊilfUUitunt,  ttune  nuitiitrt  entreiaUt. 
: 


SUMmm  yiiiiwiilni  V. 


xxxw 


INTRODUCTION 


III.  Classification  des  manuscrits. 

Le  rapport  iutiinc  de  A  avee  H  est  établi  par  de 
lireasea  fautes  cuiiiiuuues:  ^ 


V.  224: 
V.257: 


V.  378: 


V.  501: 


V.IOIO: 


Tant  veïst  ii  a  la  chnndele. 
Por  een  Toil  gen  qne  harâe- 

ment 
ftinges  et  prenges  bardement 
Aies  sait  de  ruir  ou  de  soie 

De  t/uotj  se   niuet  legicr  co- 

rago. 
Sa  hotielie  petite  et  Inen  fête, 
Bouche  riaDt   et  vernicillotc. 


CI)  (der  1 

CD  Uantcment 


C   chaint 

tare 

C  poi  (cf.  Ot, 


D 


1 


{sait- 


C  Douche,  riau' 
Doulec,  plaisante 
C  u'oimieroit  D  i 
roit  .^ 


de 


taut 


V.2(i84: 


V.  2f>57: 


C  traire  (cf.  07.  in 


CD  ami 
C  a  mi 


,1 

D  en  B 


V.  1141:    James   famé  ne  sareit 
roit)  dire 
bonehe    een     que 
désire. 
Qaant   uue  em  puct  esire  a 

sa  sente. 
An  premier,  qnant  o  ton  mnri 
seras,  se  tu  venz  ererc  ami. 

Voyez  aussi  les  v.  22,  211—2,  494,  533,  542—4, 
595—6,  1076,  1110,  1371.  1813,  1897,  22:W,  2276—8,: 
2765,  tontes  fautes  communes  dont  quelques-unes  poori 
bieu  être  fortuite»,  mais  dont  la  réunion  atteste  Ictroiti 
rente  des  deux  rédactions.  Comme  B  est  de  beaucoup  p 
rienr  À  A,  on  pourrait  se  demander  s'il  n'a  pas  été  oopji 
celui-ci.  Mais  A  a  des  fautes  propres  (p.  ex.  r.  378,  432, 
708,  2664,  2805—0),  fautes  que  B  aurait  reprises  s'il  X 
eu  pour  modèle.  Donc  A  et  B  proviennent  d'un  mém< 
ginal  perdu,  que  nous  désignerons  par  a,  dont  ils  ont  r 
les  fautes  et  altéré,  chacun  de  son  côté,  certaine»  Jn 
levons.  f 

Le  ms.  C  ne  parait  pas  se  rattacher  aussi  intimew 
A.  Les  légers  rapports  que  l'on  constate  entre  eux  aux  r. 
1100, 1708, 1973,  3004,  3148  sont  en  général  de  simples  f 


ém   T.  111^  U90i 

990  «ot   publie- 

tutdlet 


r 


d'ortboprmplML    Aree  R   îl  •tmUt  à 
piM  inttate.     Sfak  le«   fut«t 
1&B8.  1661.   1933.  3031.  2490,  36&3, 
omt  |iB  être  eoanûm  par  4e*  ambe* 
ptraisseot  in«igmiaulË«.*)    As  re»  2001: 

oa  les  dMMtm  wieOt*  tcrns.       A  railtici. 

h  f&ate  eoronine  s'est  qv'apfveote.  B  aetU  est  Êuriif;  m 
itanvaiite  leçon  provient  de  ee  qae  le  poète  rient  de  parler 
i^  l'amoDr  ilen  vinllff  fenme*^  Mais  «Mtet  daw  C  a^est  pas 
h  fonne  fcmiaine  de  vieux;  <•*««<  le  «abjoaetif  de  v>mlm&.  Car 
r'est  ainsi  qn'il  orthographie  eonrrat  les  fomics  de  ee  rerbe: 
nrf/i-  p.  47,  M,  70,  r/rf  p.  68,  86,  etc. 

Dq  reste,  ra  rétroHe  pareaté  roastatée  entre  A  et  R  ei 
C  avait  qaelqne  relation  avec  l'an  des  denx.  rette  relation 
ierrajt  aiuai  exister  arec  l'antre:  ce  qai  n'est  |>a&  Car  les 
li^rH  rapimrts  qne  noDR  avons  rclev^n  entre  CA  et  CB  sont 
loot-ft-fait  iDdépecdants.  Enfin  C  n'a  pas  connu  darantag«  a, 
ar  il  ne  pOMéde  pas  les  fautes  comomne*  ijne  non»  aruns 
Nnstatèes  entre  A  et  B. 

Mjûs  si  cr  et  c  ne  »ont  pas  de  nit>nie  famille,  ne  rcnion- 
tcnt-iU  yt»  k  une  même  sonche  ori^nalc?  N^ont-ils  pas  de 
bote  eommane?    Je  n*en  ai  relevé  qn'nnc  seule: 

V.28Ô5:    Qacr  donche  doit  estre  et  pesihio 

famé  c(ui  vent  eatro  pesihle.  D  scrvible.') 

Mais  elle  est  évideinuient  accidentelle:    les  copiRtes  respectifs 


*)  FrïmcUt  (M&)  at  enckantatU  (IITV),  levons  du  ois.  C,  suot  «anM 
4niit«  dea  ^tei  de  lectiira  pour  ^andte,  enckau^nnt.  Lu  pour  In  (1112) 
(M  oa  simple  chanfremeot  do  r^glmp.  Dùurruê,  tionraa  (l  lin))  ^i  entraîné 
pir  i»M  qui  précède.  Ttndr^  pour  fendriit  (2«3I>,  fiuto  oiltmlmV  par 
ta*  qai  fluit  iutmMiatomrnl  on  par  un  chsnfïrment  de  sujet,  Hv, 

»ï  Lt  leçon  de  D  saword*)  parra]iL*iii(>ni  pour  le  ncns  avuc  le  con- 
teitf.     La  forme  a  pii  aiisai  biun   exUtor  que  paiifihU.    Le  wallun,  par 
pie,   a  cherviUt  à  ctité  de  ptihaU.    Il  dit  »riin«  iMjraonne  »r.rvinhU 
De  ett  cAcntUc. 

V.  4M   AH  Kacorre  la  dnlz  rt  ùster,    C  ianx  oiter,    I)  miu  kurUr 

ptnit  bien  être  la  bonne  leçoo.    U  fiuite  «rt  rTideuiiu«ut  natralnie 

a  Bt  C  par  la  riaa  octwtrr.    \oy.  ?.  VleycT,  Hev.  crit.  Imjfl.  II,  2t.    Je 

de  Qàté  Iéss  vers  II»,  t&U,  24&f»  pour  loaquela  D  fait  dvfaut  et 

ptisentent  dea  £uit«t  de  meaure  sans  conaàqiienoe. 


J 


XXXVI 


INTRODUCTION 


I088éd 


de  a  et  de  C  ont  parfaite  mont  pa  la  commottre  iDdépeudaiil 
ment  An  v.  257,  a  présente  encore  une  faute  analogue  Mai 
C,  œuvre  (VuD  copiste  négligent  et  inintelligent,  en  posséd 
un  trèB  ^raud  ni>iiil>re  d'oxcinplcs:  1B82,  1414,  2080,  20B4, 
21ï)0,  2680,  27r)l,  2884,  2922,  292.H,  2imî,  3t)56.  3364. 

Si  nous  admettions  que  la  Ic^on  faativc  do  u  C  se 
vait  daDB  nu  oiiginal  commun,  nous  serions  obligés  de  ni 
tacher  D  à  un  antre  original  qui  aurait  condcrvé  la  boni 
lev'on.  Or  nous  allons  voir  que  D  possède  deux  fautes  ronj 
munos  avec  a,  aux  v.  256  et  229{î,  ce  qui  noui»  furcerait  de  Bop 
poser  on  qu'il  a  eonnu  deux  rédactions,  ou  qu'il  a  corrigé  li 
vers  2855,  suppositions  qui  no  paraissent  gn6i-c  admiRsiblcs  il 
l'une  ni  l'antro. 

L'édition  de  1509  se  laisse  anasi  facilement  classer.  A?« 
A,  elle  présente,  aux  vers  885  et  1345,  deux  fautes  commnoa 
tout-à-fait  s&m  im)>ortJinee.  D'nn  autre  eoté,  s'il  n'a  pas  la 
fautes  propret)  à  H,  D  n'est  pas  une  copie  de  celui-cî.  a 
doue,  anx  vers  31,  327,  371,  484,  718,  800  et  2933,  nousooM 
tatfms  entre  eux  quelcjnes  rapproeliemeuts,  nons  ponvons  lfl| 
considérer  eu  général  comme  dos  rajeunissements  imposéj 
à  ces  réductîouH  relativement  modernes  par  lenrs  sei 
rcspectifa. 

Aux  V.  1152  et  1279,  C  et  D  ont  deux  petites  fantea 
munes,    maitt   parfaitement  expUcAliles  (Oiez  deux  copistes  îa 
dépendants.    Et  dans  les  autres  cas  où  ils  s'acoordant  oontu 
a^   nous  pouvons  HUppcmcr  qu'ils  ofTrcut  la  lH>nDe  leyon, 
aux  V.  402,  4ÛU.  82ti,  H27.  1270. 

r>  parait  donc  jusqu'ici  tont-A-fait  étranger  à  a  et  à  C, 
il  ne  présente  ancune  des  fautes  communes  îi  ceux-ci  etîl|i* 
rait  même  avoir  eonser\'é  une  on  deux  fois  la  bonne  leçon 
Cependant  il  a  denx  fautes  communes  aveo  a.*)  Dabord  il 
vers  256  : 


1 

les  ia> 
oontn 


Filz  lie  Vilain  se  fet  preer. 
Ensuite  an  v.  2293: 


C  Fille  a  vilain. 


*)  Je  ne  tJeiii  pas  couiptfl  du  t.  Iiïti  où  ACD  donneoi:  ^fxdiil  |B 
dame)  unm  (tettrva)  aurta  i^eê,  B  aura,  oii  la  bute  est  tridiM—' 
accltloutuUi:. 


rv.   LANGUE  DE   L'AUTEUR 


XXX  VII 


BoD  cheral  met  sa  vertu  tonte 

a  poindre  qtiïind  il  point  en  n)nte.       C  eflt. 

Donc  D  a  coddq  l'oripual  de  a,  soit  y.  Quant  îi  C,  il  doit 
ridt^niinent  ses  IwDDes  leçuutt  A  rurifpnnl  de  y,  celui-ci  nyuut 
onmis  les  fautes  communes  i\  u  D.  C  étant  iodi^itcDdant  deH 
lis  antres  niaj]U8i:rita,  nom;  pouvon»  établir  lu  Mutit'ma  Buivaut: 


0 


A 


IV. 


Û 


de  a  C  contre  D  nons  donnera  preH|ae  toujoun  la 
Be  leçon.  De  même  AC,  BC,  D€  l'emitortent  reitpeetivumeut 
ntre  RD.  AD.  a.  D  fait  mallieoreaHiïmcDt  ttouvnot  d^'^ifaot  ou 
M  iravement  altéré.  Cependant,  soqm  l'altératiou,  on  retrouve 
Mvcnt,  i*inou  la  forme,  au  moioti  le  «eus  de  la  véritable  Ic^uu. 

m  X.    Contraction,     e   aione   n'eat   paa   enenre  ttmttueié  et 

«Tpte  encnre  p*jar  une  nyllabe:  veU  14.  auA  :  apereh9&  tftf, 
fi  82,  veist  22.A.  f^  220,  235.  a/e^e  842,  peMtt  035.  peQtéa 
36,  tt^  (oocotas)  967.  pesckeor  1425.  getleêre  2A^,  recfuUe, 
222.  cte,  —  ie  ittte  diurUafalqu  li  oft  fl  c/iuptaU  oH^oal- 
Emeot  pour  deux  gyjkahn:  iheotoçti»  :  ancien  137,  fumiin  :  ère»* 
Hii  1639,  rtciént  1980.  enâint  3646,  «Unériira  10M0.  marUt 
M,  1309  imaU  »t  iDw»o<yBtM^M)  2518,  2673)  -  lulx  «•( 
Kl1abi4|M  390. 


La  langue  de  l'auteur. 

A.    Xétrliiae. 
e    aione   n'eat   paa 


xxxvin 


INTRODUCTION 


ife  vos  ewt  contracté  en  sos  2406,2657.  —    rn/c  135, 
basse  1887,  2290  ne  romptent  qne  pour  denx  syllalies; 
(L'orraptiata)  1151,  1G77;   vritahte  222  etc.  eu  ont  troÎB. 

StuTaot   lee  besoins  de  la  mesare,   le  poète  emploie 
208,486,  513  etc.  k  côté  de  eile  15,  29,  2S5  etc.;    els,  riz, 
83,  643,  1243    //  2G5,  447,  548  k  côté  de  eUes  1947,  2887;  iU| 
429,  435,  445  ft  c6té  de  iHequa  814;  ovfc  502,  601,  2316  à  efl| 
de  oveques  1113,  2193,  3420;  onc  68,  143  îs  côté  de  onques  \\ 
1156;   do«<;  573,  donques  1157;  adonc  1813,  uftfon^i/Af  2335; 
186,  818, 1640  à  côté  de  comme  149,  296,  559;  mmme  (une 
151 1]   ii  côté  de  méismes  553,  685,  993;    êique  (ane  fois  3231 
à  côté  de  *(Vw«  298,537.') 

Ce  sont  aussi  les  besoins  de  la  mesure  qui  déterniiDcri 
l\Mrvp!»ii  Rininltané  de  yarde  338,  695,  738,  1439,  1699,  m 
2349  et  de  gar  333,  353,  753,  flOl,  1329,  2528  (impcratift  < 
garder  et  do  garer);  de  homs  et  de  homme  (voy.  la  déclinaJMlj 
enfin  des  doubles  formes  d'une  même  personne  du  verbe  «dr 
{iers,  eiiois;   ieri,  tsioU;    esmes,  sommes:  voy.  an  glossaire). 

2.  Élision.  La  voyeite  des  iuonosylial>es  ma,  ta,  ta,  Jil 
me^  te,  se,  le,  ne,  de,  je  s'élide  devant  un  mot  commensal 
par  ane  voyelle.  None  trouvons  cependant:  mon  ignorciA^ 
2076;  Ion  entente  270,  3360  (A  ct'tté  de  l'entente  812,  m, 
1500,  2836). 

C€f  se,  que,  devant  une  voyelle,  s'élident  ou  non 
les  exigences  de  la  mesure:  ce  est  16, 18,  c'est  21,  c'iert  11 
etc.;  te  U  189,245,  294,  4Hï,  se  ette  433,490.  se  en  III,  I 
ùucm  163,  se  /lomme  3121,  *'?/ 269,  s'il  396,449,521;  quti 
79,  iitu  a  165,  y«Eî  il  495,  498,  yw  elle  473,  qt^en  52,  t^'éà 
tfu'a  08,  qu'il  85,  323,  366,  qu'elle  428,  476,  477,  fl 

Zc  et  /e*   sont  enclitiques  comme  artielea  après  dei^^ 
(du,  au,  des,  as,  es).      JCn  le  devient  el  dau«    iexwni 
munde  630. 

B.    Flexion. 

L'examen    des    rimes    et   de   la    mesure   de   notre 
nous  révêle  quclqiietii  tracet*  de  l'aucicuuc  ^rrammairc, 
licrenieut  dans  l'emiiloî  de  certains  eaa  stij^ts  (surtout  avec» 
et  dans  l'accord  des  adjectifs  avec  les  substantifs  fémiotoa 


'iwroHû 
8mm 


')  Voy.  uati  la  note  ûS7  sur  chamlifritre  nt  ehamltrifre. 


nr.  LANGUE  DE  L'ACTEUR 


XXXIX 


SubtUflUf.  KoBS  tTDQTms  éex,  ditx  13,2931  :  ex 
lofij  (maû  II  dtett  55.  /y  iheoloçHm  137»:  f«s  (fmrtM)  :  fei 
U3  (rf.  2009);  ani^^  :  mis  6aS,  1024;  ar*  (TOCfttif)  045, 
L)  2&40:  dire  (à  eMé  de  <e«iwr  3004);  n^wenr  :  «tendre 
comprendre  2S13  (à  côte  de  awitovr  1251, 1416*;  Ucherrû 
IlOU  :  qoem  (à  côté  de  pejchtot  :  labcreot  1447>  Dam  Ilote- 
ijeir  des  yen.  dous  avuDK:  Motr  OBâ  61;  /i  rois  4&0;  rsy« 
jW;  vA»or«  (Cupidni)}  contiUmnieol  éeiît  arec  r<  do  Doadnatif: 
■47  de  fiU  Venns).  160;  ancum  2400;  mi/z  Amw  221.  fci^ 
[Eu  631,  635,  homs  Bll,  552  eet  asBoré  par  la  mesure  à  côté 
^U»mme  270.  56a  6;.ï2.  ete. 

P  2.  Adjectif,  pronom,  participe.  Exemple»  oonibreax:  ententit 
N  :  oientie;  Venns  :  rwiwj  147;  amés  :  r/mn^  159;  feti»  '.petit 
iô7;  debîaas  :  Aïoiu  7&3;  aeonardie  :  hardis  1 157;  canos  :  ruu 
,347  (ef.  hus  701);  iMez  :  lat$ez  31S3.  A  remarqner  aassi 
es  ^phies  aoivaDtea  ft  la  rime:  confortez  :  portez  3.S;    trans- 

(tez  :  desconfortez  123;  tf/«  :  acoquetez  543;  tIs  (viaam)  : 
(Thma)  1005;  ;a«iM  :  passez  2905.  /)/-o/f  1170;  pensu  131, 
ff;  ri>«*  (V.  au  glossaire). 
3.  Poar  ce  qai  coDceroe  l'accord  des  adjectifs,  nons  ne  rcle- 
oiu  qae  quelques  exemples  oA  ecox  qui  proviennent  d'adjectifs 
Itins  à  deux  terminaisons  ont  déjà  pris  Xe  an  féminin:  42, 
te,  718.  879.  1403.  1585,  1745.  1803,  2191,  2291.  2*Ï6,  2884, 
1885.    De  même  douce^  courtoise,  gente  etc. 

LLes  adverbes  sont  naturellement,  dans  ecrtains  ca^  d^à 
é«  snr  ces  nonvelles  formes  do  féminins.  A  enté  de  brie- 
ROtf  89,  /inaiment  2H1,  3365,  generalmenl  282,  yranment  852, 
apeciàumrnt   2590,    forment  2862,    nous  tronvons   grandement 

r,  pesantemcnt  2582. 
4.  Pronoms.  Les  forme»  toniques  dn  pronom  personnel 
k  trouvent  généralement  apré?  les  prépositions:  de  sey  :  eey 
S9,  1289;  ami  :  a  mi  2965.  Cependant  on  Ich  tr-mve  aussi 
leTaat  le  verbe,  p.  ex.  202,  1417,  2904î.  -  A  la  trnisiéme  per- 
lonne,  la  forme  atone  est  //  pour  les  deux  genres;  la  forme 
nttiqae  est  lui  pour  le  masculin,  lié  pour  le  fémiuiu  (voy.  le 
jksBairc).  —  A  côté  de  cil  on  trouve  icet;  à  côté  de  cest, 
m-,  à  côté  de  te!,  iteî  (v.  le  gloss.).  Qui  =  à  qni  471,  de 
iS  3370. 

5.     Verbe.     Lu  j)reniièrc  personne  du  pluriel,   dans  l'inté- 


XL 


FNTRODUCnON 


zmi 


rieur  (les  vers,  «e  termiDe  toiyours  en  -on  i91,  740,  3631; 
avons  cependant  la  rime  snlom:  coulons  17G5. 

Infinitif.    Nous  tronvons  /ail/ir  3125  iï  côté  de  fattdre  26î 
saUiir  2â60  A   côté  de  saudre  3200,   tusaudre  2681.    A 
/wre  276,  2873;  cK/rfrtf  2575,  acuidre  1727. 

Futur.  Donner  fait  dorras  1047  :  porras,  1075,  1490  rforrai 
93S;  Mfrfr  fait  enterras  1821  à  côté  de  entrera  830;  roN/«tr| 
donne  uue  fois  vorra  436  A  côté  de  voudra  114.  476,  556.1 
Lessier  présente  an  fut.  et  au  coud,  un  radical  niunoa^llaliiaoKi 
lera  1231,  feront  549,  lereit  44,  1748.  mk 

Ind.  prés.     Ocsir:   désir  (dcsidero)  63  aans  r  inorgan^wi 
ge  rencontre  A  côté  de:    dire  :  désire  199.    Uenor  23.  — 
dV  analogique  dans:  aey  :  aey  (sapio)  650,  980,  1280. 

Subj.  prés,  de  la  1"  conj.  ne  présente  pas  dV:  regart: 
2839;    dclict  :  deliei  20.30. 

Participe.    A  remarquer  repenlue  :  lette  761. 


C.   Toyelles  et  diphtlion^es. 

1.  a  +  I,  libre  ou  entravé,  rime  avec  f:  /re/w  (fragit») 
:  elee  (ilias)  1451;  rcquere  :  re/rere  513:  */  (liabeat)  :  toawt 
321;  uete  :  fête  349  :  rermeillete  1012:  /êtes  :  metes  i}%: 
Toulete  :  parfele  1317;  souinete  :  hete  2000;  (esse  :  pronHM 
731,  cesse  1337;  presse  :  déesse  1917;  t/iestre  :  estre  639. 1W7, 
3004,  fenestre  14()7,  celestre  1777;  eetre  :  aparestre  2381;  eit 
:  nesl  (*na8cit)  2483. 

2.  La  terminaison  -àta,  -iee  est  réduite  à  -ie:  prie;»- 
voùie  611,  paie  1535;  amie  :  conseiliie  1519,  muchie  1805,  (u»r 
^H/V  2931  (et.  735,  3159);  marrie  :  /fiWg;  fadie  : /rowcAfV  2m 
Notons  aussi  dechie:  nionteplie  1343  (cf.  1790).  Cette  terrai- 
oaîson,  bien  que  plus  particulièrement  propre  aux  dialcrU* 
du  ÎJord,  se  rencontre  aussi  dans  des  textes  oormau 
exemple  dans  XAdvocacic  .Sotre-Dame.^) 


')  Voyez    aussi    dias    lu    Miwi'e  dai  arch'uvB  d^patirmtHtiiîn,  I* 
p.  lus,  a"  !f".    Caukr  de  Vcrson:  tonte  de»  ceiiBiers  ilo  Vcreon  (qui  rdc- 
vikial  de  rabla,vu  du  Mont-Saint-Mlchel)  )tar  Ksiout  de  Goz,  XIII '«ipc^ 
28&  vers. 

V.  2UII— 10:    OoDible  ne  sera  pas  dtmie 

Et  piitfl  si  prendra  sa  poitjnir. 


IV.  LANGUE  DE  LAUTEUR 


XLI 


3.    Nous   roIevoDB   encore   pour   d    les    rimea   saivantes: 

'e  :  mate  1653   —    vîelleclie  :  meneche  2123  —  perc  (pa- 

:  réfère  2333  —  termes  :  tcnnes  1097.    Je  ne  rclére   pas 

mple  de  la  confusion  de  an  et  en. 

A.  é  (lat,  ë,  i)  n>8t  pas  passé  A  oi.  Cest  ainsi  que  l'infinitif 
|ja  deuxième  conjugaison  {-ère)  rime  avec  celui  de  la  pre- 
êrc  {-âre)\  trouver  :  mouver  1&3,  619,  1105,  3197,  3273  (A 
"it  une  fois  trouuoir  :  mouuoir)  esmouver  2023,  2665;  veer, 
tr  (videre)  :  prcer,  proier  2^,  703,  conreer  2449,  deleer 
77;    deleer  :  aueer  1751;    prouver  :  mouver  3:^59.') 

Nous  trouvons  aussi:  fii'e  (vicata)  :  envee  (invitât)  1531, 
f(m)  591,  1951  (B  ("'crit  une  fois  ftoie  :  uoié).  Cf.  d'antre 
rt:   fifce  :  espiëe  1713,  hbee  1828,  avisée  1882,  aimée  2572  etc. 

Dans  lefl  exemples  qui  précédent,  e  parait  donc  se  pro- 
keer  comme  f.  Dans  les  suivants  au  contraire,  il  eemble 
poir  se  prononcer  f:  crei'e  :  fere  233,  555,  585,  995,  1063, 
fô,  atrere  1203,  retrere  1807.  Crere  rime  aussi  avec  guerre 
iterere)  667. 

1  Nous  relevons  aussi  les  rimes:  puceles  :  esieles  1801;  éeies 
9eae)  :  aies  (habeas)  385;  veem  :  ecnt  2707;  tree  :  crée  1191, 
(2677;  ^oustree  :  vee  3139;  sey  (sapio)  :  sey  (se)  659,  980, 
B9;  floit,  seit  (sapit)  :  $oU,  teil  (sit)  847, 1691,  1879;  soivent 
^ent  2911. 

I  Pour  ces  dernières  formes,  les  copistes  ont  presque  ton- 
in  employé  la  graphie  oi  Ainsi  soit  —  aapit  et  ait.  lia 
t  lia  céder  ft  une  analogie  bien  naturelle.  De  même  (jne  sU 
lit  devenu  seil,  puit«  soil;  de  même  supit  (>oq8  leur  plume 
fient  geit,  soit.  L'explication  est  la  même  poar  soi  et  soi. 
\tc-  analope  a  passé  an  pluriel,  d  «i"!  la  g^rapliie  suivent  {aapiuut).^ 

Des  exemples  qui  précédeut,  il  résulte  que,  daua  uutre 
Ue.  comme  en  dialecte  nurinaud,  é  n'est  point  paasé  k  ai.^) 


.  't  NéocoMtircmeiit  tontes  les  graphies  en  -mr  <\\x\  %t  roncontrcnt 
W  Boire  texte  représentent  Ia  prouonciatioTi  normande:  -eir.  Va  gra- 
B  nrrr  Vibi    est  sans   doute   causée   par  le   vuisinuKv   *Buiniédlat    du 

*  *)  Les  formes  monosyllabiques  non-t{;ruiInéL'S  ]>ar  iinu  ronsuoDe  sont 
Itmlenent  reprî-sentûes  par  les  scrfbojt  avec  la  iliphtb»ii)çiiti  uy.  fny, 
ftof/,  êfy,  quelquefois  fai,  saL 

')  A  ilanns  letien^rit  :  mengeit  S349. 


I  ')  A  lunns  te< 


IV.  LANGUE  DE  L'AUTEUR. 


XLni 


1940,  2003,  profiet  2908;  prifz  (prttiain)  1982;  giet  2493, 
tt  3258;  fiiez  (pejns)  089.  2871. 

ReraarqaaMe  est  la  rime  querre  :  déserre  (desiderat)  2G99, 
it  noas  rapprocherons  àerre  (diucre)  :  aqnerro  1305.') 

10.  I  rime  avec  uî,  rime  que  Tobler')  considi^re  cumme 
ifli^ante   et  qni   est  propre  aux  textes  normands:    t/edire  : 

[çscrire  421,  dire  525,  1417,  rire  2659,  deuire  2627,  2903;  de- 
tuK  :  amie  1253,  die  1567,  compagnie  2051;  deduU  :  Ait  637, 
1111,  2785;  destrie  :  senefie  1591;  destnre  :  rescrire  2765,  dire 
);  adieure  :  lienre  2609;  mennies  :  essies  3233. 

11.  d  4-  •  rime  avec  oi  de  ei:  j'aie  :  avoie  (liabeham)  7, 
idroie  19,  avoie  (ad-^Hat)  55,  proie  283  (cf.  prie  :  esoondie 
K  561),    doie  451,    eoploie  1472,    cnùe  2115,    voie  2551; 

ies  :  Joies  3365;  gogoîeni  :  croient  1039.';    Cf.  §4  oft  plnsiears 
b  ees  mots  riment  avec  a  +  A 
I    12,  0  nons  donne:  Jemir  (jtîveuem)  :  alicnne  1963. 

■   13.  Remarquez  encore:  *ore(9apra):i'(ïor^  (Victoria)  1836. — 
F-  ù  +  i:   rude  :  cude  (cOgîtat)  1233  (cf.  rude  :  estnde  1262, 

Y  14.  La  terminaison  -Osa  parait  se  prononcer  encore  -ose, 
Tapbî<?  fréquente  des  mss.  A  et  C:  chose,  -8  :  orguUloses  1391, 
feimîioae  1572,  vergondose  1594,  2305,  3267,  gélose  1733,  cu- 
\ofe  2351,  joiosei  2!^9o;  oae  :  dofose  20ôl,  graciote  2292.  Cf. 
ko$e  :  âupposc  3147,  ose  2673,  alose  f^24,  closes  853  etc. 
0  :  Û  dans  «orcoste  :  ajoste  735;  ostc  :  ajoste  1059. 
15.  La  tenu,  -ancu  :  -aniia.  franche  :  cspcrauelic  545, 
iche  3021;    blanche  :  seniblanche  1017;    branche  :  contc- 


•)  Cf.  Rou,  m,  5BS1: 

Al  conte  de  Pontif  Guioii 
AU  dierre  prJvoeoieilt  . . . 
JL  ^u  M*  S'  Mkhel,  4M: 

Diare  soleU  li  tncelsor  .  . . 
ij.  ftu«»I  dans  le  Oermer  d«  Ver$on  (cité  ptii9  hnut)  les  vers  115  et  116: 
Une  autre  eMone  voiib  vetl  iHfrre 
Qti'il  ne  pnet  pas  voQ*lre  sa  (irrre. 
»>  Di$  Doit  Vrai  Anid,  XXU. 
')  Voy.  £<Hiiftn.  yûmchting.,  Hnmania  X. 


rNTRODUCTIOÏJ 

186.     De  même:    etcorcM  (ex-foÔEBl)  :  tmuM  t|f^ 
a.)  :  attache  (*attaecat)  2282;  fafb«  {^àat\  :  metfM^ 
hiez  :  sachiez  2592;   muchier  :  km^er  3:t^S;  uafÉMN 
-  2641;  efforthier  :  chier  Icaram  i  ^089:  ycBcW*  :  nota 
]9ei    la    terminaÏBon    -Uiei    a   dâ   âosMr  ^ccàe  dau 
comme    richéce^  groRàecht,  ùmfitcke.  ttt. 

X).  Consonnes. 

Le   proD.  !'ên   &e  présente  pneqat  1   nJiiB»  fm  h 

;    de  même  moiii  poar  mofr;  m»mi^i&F  13U  — |V^ 

Qvent  â  eùtè  de  >,  et  «  ne  «  vdHMln  gién  ^ 

»rm«  nasalisée  ctn  (r.  aq  gknn:^ 

Ps  :  «  U):  cortùis  :  «riMt  (wtîc«k«)  3S>7:  du,  4e 'O 

},  2921:  pertr  (*periciilM)  :  ■erir  14â9;  A/a/â  :  foltf 

2006, 

s  :  V  +  s:    rù  (rtfiUBi)  :  iv  (tttvi  1005;   «tfoidi: 

s  :  z  ti  1  +  5):  yema  :  ivim  (Towtw)  147;  éa  (fieU) 

V.  L'ÉNIGME 


XLV 


lus  la  région  Nord-Ouest  de  la  NonnaDdic,  sur  le  territoire 
Dtfnp^  par  len  dé|iartoiuettt«  actuels  de  la  Manche  et  du 
Calvados. 


V.  L'énigme. 

Atcc  nne  remarqnalde  nuidestie,  la  niajfiure  partie  des 
ntenrs  du  moyen  t'ige  iiouh  ont  lainm.^  ignorer  li':nr  nom. 
QDetqnea-iinH  cependant  80  flout  fait  eouoaitre  (eontnic  Orcsticn 
ie  Troyes.  Jehan  de  Bove»),  maie  rarement  en  se  nommant 
dirertement.  Souvent  ils  ont  eu  reeourK  à  des  proeédÛH  in- 
^niuux  (jui  out  parfois  rûaisté  h  la  aagacité  des  modernes. 
L'anlear  <ie  la  .i/oralilé  de  ta  .Vaituiig  de  chrestteiuietr  a  18 
m-tonttages  avait  caché  son  nom  de  .Vathieu  Maiingre  dans 
an  aerostielie. 

b  D'autres  ëerivains  ont  indiiiné  toutes  les  lettres  qui  com* 
tnt  leurs  noms,  comme  Jeltan  Alart,  aut4-nr  du  Itnman  dti 
c  d'Anjou;  mai»  ils  en  ont  (|uelc|uefui»  tellement  bunleversé 
jtidre,  qu'il  est  trén  diflicile,  puar  ne  pas  dire  impossible,  de 
tfaliser  les  combinaisons  voulues.  Ainsi  Tout  fait  l'auteur  du 
toi  Modus  et  de  la  reine  ftalh,  et  celui  de  ta  Clef  d'amers. 
i  Les  philologues  du  XVI"  siècle,  qui  ne  paraissent  pas 
voir  pounu  la  véritable  lin  de  notre  poi>me,  se  sont  aussi 
lépris  sur  la  persounaliti-  de  l'auteur  Un  Verdier'),  (|ui  a 
jtinn  nne  réimpression  de  IVdition  de  tienèvc,  donnée  par 
btienne  Oroulteau.  l'aria,  8^  attribue  toutes  les  piéees  de  w 
teuoil  ù  .-Hl'in  de*  .teenetles,  chanoine  de  I  Eglise  de  Soissons. 
kbbé  Got^et^)  signale  plusieurs  autres  éditions  et  trouve  qne 
f  tcuvres  qu'elles  renferment  -paraissent  toutes  à-)ieu-prés 
I  même  styles.  Il  fait  cependant  renian^uer  que  le  nom 
^Aantre  Albin  des  AveneUes  ne  se  trouve  qu'en  tête  de  la  tra- 
Qctioa  eu  vers  dn  Remède  d'amours,  composé  d'abord  on  latin 
tr  Aeneas  Sylviim.  depuis  pnpc  sdus  le  nom  de  Pie  II. 
'  Le  président  lionhicr^J  attribue  la  Ctef  d'mmrx  i\  Kaoal 
B  Beanvais,  poète  dn  Xll"  sièele,  qnî,  selon  Antoine  Oalland*), 

>)  La  bUfiuithètutc  d'Antoine  Du  Vtrdifr,  ihii\  p.  20. 
«)  Bibliothèque  françoiM  ...de  Vabbé  Oot^ei,  VI,  8—4. 
*)  Cité  pu  Barbier,  l.  c. 
*)  Âead.  dta  Imcript,  U,  TM. 


V.  l'énigme 


XLVri 


pins  qae  nous  ponvons  a  priori  (éliminer  ceux  qui  renfer- 
tkcut  des  lettreu  qu'un  uc  peut  furnier  liors  dee  ooze  l'aratr- 
||re«  de  de/"  d'argent,  connue  h,  m,  p,  x,  z.')  11  doub  reetc 
l«8  nom»  foimiie.  AdiMnlat,  Beiiig:iie  {h  |H}Uvaiit  se  fiinuer  de  / 
Bl  de  c  retoarD*^),  Cirille,  Kverart,  Georges,  Gerbert,  Jeffroi, 
kreloa. 

Pour  le  nom  do  In  daroe.  ontre  que  le  Icxte  de  notre  roa- 
{uffrit  nniqpo  parait  faotif  en  ce  passage,  on  pent  se  deman- 
tr  9i  la  ftevonde  et-)  la  troî^i^Tiue  lettre  da  Dom  dn  poète  doi- 
BDt  venir  en  tétc  de  celut-hV  on  seulement  se  pincer  dans 
Btérieor  da  mot  Parmi  les  nomH  de  femmeH  eomjto^és  de 
lettres  différentes,  nons  trouvons:  Alienor.  Apoline,  AypHnc, 
Ratilde.    Eutiant,    lolande,   Pauline.    Nous  lieartons  natiircUe- 

rut  eenx  qui  offrent  une  des  lettres  énumi^rces  phiH  Itaut 
La  formation  des  samoms  est  (évidemment  la  [duH  grosse 
lîllicnlti*  du  problème.    Hommes-noas  eu  présence  de  surnoms 
rts  répandns  au  moyen  A^jcV     Sinon,  noua  sommes  oldip-éî*  de 
9s  eouritruire  tbt'urîqucment.     Les  obataclea  s'accumuleut  donc 

1  mesure  que  l'on  eroit  avancer  vers  la  solution. 
Nous  devons  en  effet  travailler  par  un  procédt^  qui  est 
it-à-fait  l'inverse  de  celui  de  l'auteur.  Tandis  qu'il  se  troa- 
it  en  présence  de  donm^-es  certaines  et  déterminée^i,  nons 
évouft  retouruer  du  général  au  |iartieuller,  ce  qui  rend  la  so- 
ftion  du  problème  si  compliquée,  sinon  impoMaibli;,  k  nioinH  t^ue 
Btre  servi  par  nn  heureux  basard.  Kncore  peut-il  arriver 
ii'on  trouve  plusieurs  résultats  é^aloui^Mit  conformes  ù  Ténoneé. 
La  date  donnée  par  l'auteur  ne  se  laisse  pas  noD  plus 
ioer  avec  une  entière  certitude.  On  entend  par  gardes  d'un 
ff  les  entailles  du  panueton  dans  lesquelles  passent  les  g-ar- 
ires  de  la  aerrare  (Littréi.  Cca  gardes  rappellent  assez 
ieo  la  fîgnre  d'un  C,  lettre  numérale  qui  équivaut  à  100. 
>ns  avons  donc  déjà:  13  x  C  =  MCCC. 

Maintenant,  de  quelle  lettre  moyenne  veut  parler  l'auteur? 

d'abord  qn'enteod-il   par  lettres  moyennes?    Veut-il  parler 

lettres  qui   ont  une   dimension  moyenne,    on  de  lettres  qui 

îupent  une  position  moyenne?     Dans  le  premier  cas,  sont-ce 

lies  qui  dépassent  la  ligne  ou  celles  i^ui  restent  en-ilessous? 

■)  Les  lettres  &  «dooler  tout  vraisemblablement  d^  «,  o,  «. 
■Ô  n  fsut  9SDS  doute  aubttimor  «t  û.  en,  v,  S4ÛI. 


INTRODUCTION 

tont   cas,    parmi   les    lettrÊs   niitaéral^â    qui    peuîeQ 

former  ks  dizaines,   noua  n'avons  le  choix  (ju'eatp 

,  reuveTBées,  peuveut  doniier  des  iiiiîtts.     Nous  (levoii 

rter  X  et  V.     L  (1)  (Qiiî  ^s^t  bO)  se   présente  too 

oent  et  doone  (liiii)  c-  à.  d.  54.    Mais  comment  les  trm 

(irput-ellcs  se  regarder?    Devona-nous  lea  placer  avan 

le  cbiRre  des   dizaines  et  unité»?    Dans  le  premte 

aimoufi   la   date   de   Vl-ifi,    dans   le  second  pelle  di 

première  paraissant  trop   ancienne,    la  seconde  tri)| 

irais  plnbit  disposé  à  admettre  Texplication  qn'n  biei 
proposer  M.  G.  Paris.    II  prend  comme  lettre  niovecm 

■eiipe  iirêfisénient  le  milfgu  du  mot;  seulemeot  il  li 
eoiiune   majuBcule.     Xlil'^  se  regarde  vera  A  qaatrt 

îrsé  —  V;    or   VVVV  =  XX,    et    XX    plaeê   m'>i 

nerait  1280, 

le  a,/S.,   1890. 

A.  BrtiitrepHiil. 

LA  CLEF  D'AMORS 


othcc*  Nonnmnnicft  V. 


Anum,  qui  le»  fîns  oncr»  csvcillc 
et  fet  penser  n  graiit  merveille, 
la  uuit.  <|uaut  repuii  duivcut  pruudre, 
m'a  fet  aviser  et  euprendre 
a  trctior  do  i^eate  matière; 
si  vuiis  dirai  eu  <iDel  manière. 


En  no  temps  jolis,  plaiu  de  joie, 
doncement  rcgardi?  avoie 
Dm  très  donec  dame  et  amio, 
10     la  pins  licle  qui  »oit  eu  vie, 
por  qui  pueffre  painc  et  martirc. 
IJelc  voir  la  pnis  je  bien  dire; 
quer  oiiques,  puis  qnc  dcx  t'a  dox, 
ne  fil  si  bel  cors  vcU  d'ex 
15     ne  si  hiaii  vont  eonime  elle  porte. 
Ce  est  eeu  qui  mon  euer  conforte, 
sanx  qui  ne  puis  jouer  ne  rire; 
ce  est  qnant  (pie  mon  yncr  désire, 
mon  délit  et  toute  ma  joie, 
20    qae  tonz  jors  mes  servir  voudroic; 
^b  c'est  ma  très  douce  eliioro  dame, 

^H  qnî  mon  eucr  a^  mon  eors  et  m'ame, 

^^L  quant  qne  je  cruiui,  prise  et  bcuor, 

PMNWw:  K  D  r.  on  doit  p.  ~  4  D  et  entendre  —  fi  B  de  ir,  D 
ftiefcer  —  0  quel)  C  toi  —  8  B  resg.  —  9  douce]  C  cliicrt*  —  lï  D 
>  T.  —  M  D  V.  dfs  ycuk  —  15  I>  si  bon  bniyt  c;  coiboio]  B  que  — 
eu  ccst  ce;  I>  q.  tout  ni.  —  I"  quî|  D  ce  —  Itf  BCD  cest;  qHinf) 
H,  D  celle  —  19—20  matiifvent  dans  V  —  22  k]  AB  ol;  D  qui  a  m. 
23 — 24  manquent  riatin  D 

pHvwn'w  graphiqtieë  de  A:  \\  p*  et  ainsi  de  ntUe  —  13  quer]  q>  — 
c*  —  1&  ê  —  31  chiere)  o^ 


Aminar  tui  apparait  en  uonifii 

et  ses  ^ans  valors  et  bontoz 
qu'eu  pièce  u'aroie  ai'outcz, 
doucement  a  lié  pris  congié. 
La  nuit  ensivant  ai  pongié 
que  li  dieu  d'ainoi-t^,  pluiu  de  joio, 
qui  les  tins  amorons  avoie 
de  pcDHcr  a  tni  nuit  et  jor 
sanz  prendre  repos  ne  sejor, 
jangloit  a  moi  o  bonne  cbiere 
et  parloit  en  ceste  manière: 


^Biau»  amis.  J'ai  Iiien  entendu 
qae  piech'a  t'es  a  moi  rendu; 
et  voi  bien  que  c'e^t  ton  désir 
de  fore  ijnau  que  je  désir: 
de  qnoy  tu  es  niout  bien  mell. 
Et  pour  een  qn'ai  apen^betl 
qne  es  vem  moi  si  enteutis 
et  qu'a  amours  onc  ne  mentis, 
je  voil  que  me  faeos  scrvisc; 
8Î  te  descriray  en  quel  guise. 
Trop  me  sui  tenu  en  silence; 
je  voi  qu'en  ccseune  science 
a  reulles  an  commencement 
on  aucun  entrodissement. 
par  ipioy  cil  qui  l'art  veut  upreudre 
puet  plus  jegierement  entendre 
et  estudiër  la  matière, 
qaî  li  en  semble  plus  legiere. 


^faaxwjt  rae.  —  53  D  d.  otiu  a  p.  —  64  B  en  sonîaut  — 
«_  W  D  s.  lui^  r.  Duyt  et  jor  —  &u  D  m.  par  bvllu  c.  — 
hit  mon  plaisir  —  65  AB  moult  et  pwi8im\  U  es  trcs  b. 

qUQs  a  ta.  ai  UiM  e.  —  6S  i(U'a]  C  ijuan  —  To  C  si  le  te 
là]  toi;  I>  ot  que  unn  iioululr  accumidiaso  ~   7i  11  si  uoui 

r.;  D  itoibt  aiioir  an  c.  —  7-1  D  qiieli^tib  peu  dlnlrodii- 
Tart]  C  le«;  B  cnpreniire,  D  eoniprenrtre  —  'd  D  coiii- 
Çl  es!  uoler  1.  —  78  C  qiiele  L,  D  car  elle  en,  B  q.  leur  eo 


Atnour  ordonne  au  potin 


Or  voi  jo  que  en  ma  doctrine, 

80    qui  le»  6ds  amans  eolaiiiioe, 
n'a  pa8  rcnlles  eu  tel  manière, 
ne  n'a  ett  cba  en  arrière. 
Por  qooi  je  voil  qu'elz  soient  fête» 
et  des  autres  anctour»  estretc». 

85    Qacr,  combien  qu'il  m'ait  mont  hctié 
que  plusorH  en  aient  tretié, 
si  est  cen  par  mos  si  prolia 
que  les  Iîdh  aniouroua  jolis 
\f.  64^]  ne  puent  pas  briement  entendre 

9U    que  lett  auctours  veulent  comprendre. 
Ne  chescun  ne  puet  pas  savoir 
Latin,  ne  les  livret*  avoir 
qui  SUR  amours  out  esté  fez. 
Si  voil  qne  tu  prennes  le  fez 

Qh    et  que  metes  toute  ta  cure 

a  comprendre  en  brieve  edcriptoro 
mon  art,  qui  les  jelous  alume; 
et  si  le  fey  de  tel  volume 
que  l'amant  pour  soy  conforter 
lOO    puisse  touz  diz  o  soi  porter, 
soit  résident  ou  auge  hors, 
CQ  lieu  d'un  )>ctit  portehors. 
Et  iiiiant  issi  aras  descrites 
les  rcullcB  que  j'ai  devant  dites, 
105    saches  que  bien  le  te  reudruy; 
quer  en  Tore  mon  are  tcudray, 
et  ferrey  d'an  dart  amorças 


lu  B  ie  bien  r|,,  I)  ie  cy  (ineo  —  83  C  ne  nt  ondia,  D  w  ttiC 
ça  iiAtiât  oïïr.  -  S3  V  parquol  uneîl  que  ».,  B  que  s.,  C  quollci  »  - 
ni  c  des  lurloritcK,  P  a.  acteurs  —  SS  D  Et  c.  qui'  nie  a.  —  !?n  D  i  l( 
tr.  _  «7  D  par  nt'rs  cl  par  motz  m  faiciia  —  g^  D  suaire  îc  les  ranl 
■1  fti  pda  —  Ht)  D  potm  il  ncst  fiossilite  dent.  —  00  1)  acteurs  —  9S  m] 
D  sur  -  94  D  iiiiei!  te  que  prelgnes  —  95  ■}  D  de,  en  mtmtjue  —  W  M 
V  tiu     ~    l'iu  P  aiicc  soy  le  ptilue  p.    —    103  D  oscriptea  - 


M  «itKitoB  -  W  ireltie  —  I 


«fe  citmyo»cr  un  art  ttaimuT 

le  an  doaz  fin  cuer  savorons 
ou  taut  u  (leiii>ur  et  de  pria, 

p    por  qai  ta  ea  ei  eotrepris. 
Et  Ke  en  lié  a  taut  ilamer 
que  |K)r  ricu  uo  te  voille  amer, 
je  te  baadrai  mon  «rc  por  traire 
partont  <m  il  te  vondra  plairo, 

S    et  lors  soies  certain  sanz  doute 
qne  ta  volenté  feras  tonte. 
Or  y  entent  et  ne  te  tarde; 

^^^  je  te  retien  en  uta  {;arde.* 

^^  Quant  iH8i  m'uiit  arcHonné 
^    oil  par  qui  touK  prii*  est  donné, 
si  teri  ensemble  ses  eleB, 
qui  tant  erent  luirtans  et  bêles, 
et  s'est  haut  eu  l'air  trausiHirtcz; 
donc  je  fui  mont  desconfortez. 


Quant  issi  fh  esvauoï, 
le  lirit  de  ses  des  oi 
qui  m'esTei nièrent  ce  me  semble, 
si  comme  il  les  fcri  ensemble. 


Lors,  quant  je  me  fui  esveillié, 
je  fui  sachiez  munt  mervcillié 
et  mont  très  pensis  de  ccst  songe, 
savoir  s'il  ert  voir  ou  mencliODge. 
Mes  .il.  resnns  si  me  corarent 


an  te  baOleny  p.;  A  baidni  —  11»  U  fem  —  117  AB 
ao  ky  et  regmnle  -   llh  cl]  D  car   —    1Z1  B  f.  dru.   — 
U  «D  Ta.  h.  I.  —   12T  B  >e  mo  i.,  et  dt  m*m«  partomt  — 
^—  13'»  D  fiu  if  très  cnocrv.  ~  ISI  Moat]  D  si  — 
aar  bojt  c. 


Le  jtoitf  »'  /fliWM!  «««riwcr* 

qui  merveJlleuBement  me  murent 

laS    a  crere  que  ce  fn  vrité: 
l'une  qiier  en  divinité 
treuvent  ly  tlieologiën 
qne  BOOTent  en  temps  ancien 
plnsors  devines  visions 

14U    venoient  par  aviaions. 
h^autre  resou  qui  m'csjoY 
fu  de  la  noise  que  j'oï; 
({uer  ODC  t'A  cubraissemcnt 
ne  fu  sanz  aucun  niouvemenl 

145    Si  que,  par  ceste  demoustrance, 
\inc  je  a  vraie  eognoissance 
que  c'iert  AmorH,  le  filz  Venua, 
qui  crt  îssi  a  moi  venus, 
comme  eliose  espiritulH. 

15U    Ne  mou  pensé  pais  ne  l'a  el; 
si  vi  qn1l  o'ert  a  eseondire. 
[/".  tfrf']  Qner  bc  vers  moi  crt  meU  d'ire, 

tost  me  melleroit  ma  cliaiutaine; 
et  se  por  lui  soufTroie  paiue, 

155     bien  le  me  prametoit  a  rendre: 
\s»i  m'estut  ceete  euvre  emprendi 
Or  me  doinst  dex  tel  chose  fere 
qui  au  dieu  d'aniunrs  puisse  plei 
et  as  amans  et  aâ  amùs, 

IdO    si  que  fol  n'en  soie  clamés. 
Et  si  reqnicr  dévotement 
a  ceulz  de  bon  entendement, 


134  D  meMuciirent  —  136 1)  (icie  fiiat  iierito.BC  tiedto  -^ 
en  lu  <1.  —  137  D  truiua  lors  le  th.  ~  13^  en]  D  lu  —  142  i 
en  lu  n.  q  iu  uï;  dt'l  L>  que  —  143  D  esbahUsctiifnt  ~  145  B  si  < 
I4li  I)  i»uo>B  bieu  bouno  c.  —  147  Dcest;  C  f.  uuuus(!)  —  US  I 
nm.;  0  iiTt  auioy  ici;  B  ici  ~  150  D  m.  ponscmcnt  qc  fu  ta 
noAt  11  pis  a  esc.  —  152  U  Que  ce  v.  m.  mcrt  uenu  dire  —  tt 
brlef  obose  certaine  ;  C  ma  ... .  otaine  ~  1 54  L>  en  uinour  et  9 
I5&  C  p.  atendre  —  15fi  D  lors  me  mys  rest  oenurc  entrep 
C  cuure  prendre  —  ]57  me]  P  mea  —  15**  D  que  —  iôî>  B 


136  ooire  —  189  diviuea 


ft  partage  mjn  a^tt  m  trois  jto'tnU 

se  ancnae  chuse  y  deffant 
que  il  soappleciit  mon  dctTaut. 
S     qaer  il  veent  bien  qae  a  forc« 
flinore  n  cen  ferc  me  foro«; 
et  cil  est  bien  a  eeictiser 
qni  fait  que  ne  |>aet  refiiBer. 
leest  livre  que  j'ai  sommé 
*'^0     la  elef  d'amors  sera  nommé; 
qner  par  lui  porra  l'en  ouvrir 
le«  ars  d'amonrs  et  deseouvrir. 
Or  ne  le  vieiige  nal  aprciidre 
sll  n'a  euer  amonrcns  et  tendre: 
*"  ^    traient  soy  eu  sob  le«  celons 
as  cucrs  félons  et  cavelous 
et  les  vilains  et  les  vilaines. 
Telz  ^eoH  i  pcrdnùent  lur  painen; 
qner  a  eulz  n'apartient  il  mio 
^*CD    a  flavoir  d'amer  la  mestrie. 


185 


Qui  Testât  d'amonrx  veut  mener, 
prenuercment  se  doit  pener 
d'e^licre  et  qnerre  tel  persone 
qni  por  amer  soit  di;;ue  et  booe. 
Après  la  pucele  issi  qnise, 
doit  prier,  si  com  l'aii  devise, 
par  paroles  a  cen  avables, 
donces,  plesans  et  amiables. 
Outre  cen,  se  il  m'en  souvient. 


10i  D  riuilz  iu«  pArdoBnent  m.  —  165  CD  mefforce  —  ISH  qae)  C 

-  m  D  U  I.  q.  Uj-  cy  s.  -  170  D  le  chief  -  171—172  mon- 

D  -    17.1  D  le  oiieH  an.  —  17,1  D  cuotrmire  il  «it  a  ialou- 

t?C  U]  b  el,  C  «;   U  AUX  Mon»  ci  %  fintsûie  —  177  II  lax  r.  et 

r.  -  175  D   lc«abL  g.  —   179  D  1  ceuU  —   1^  IJ  de  ■auofr  4i^ 

t  —  tsT  B  de  eelfcnro  .  tail    el  q.  p.;  P  et  quérir  —  l^  D  U 

liul  ((.  —    im  I)  comtna  —  l(»7  D  pv^lee  fort  aai/>bl«*  — 

ites  delMUblus  —  \m  I*  Retlc*  le  Mea  rfl  UM  ••■,  B  en  qna  II 

^fttt  —  1*7  «coaer  ~  1«0  sone  -  I7u  cleif  (I  «  M  ^^««M 


Ou  et  comment  (rwiitcr  tme  frwKrcvKV 

190    tel  pensée  avoir  li  convient 

que  cclc  amour  looguemcut  dure. 
quor  amour  d'un  jour  est  trop  dure. 
Or  puéH  tu  question  uionvor 
ou  et  comment  porraa  trouver 

195    celé  qui  tant  te  doie  plere. 
A  con  te  voil  reeponse  fere. 


Quant  tu  vas  a  ta  volenté, 
Kc  d'amer  es  entalenté, 
eslïÉ  a  qui  tu  puisses  dire: 

200    «dame,  sur  toutes  vous  désire*. 
Eu  tel  lieu  doiz  t'auie  fere 
on  aies  cause  de  toi  trere; 
quer  tes  amour»  et  tes  penseeit 
en  porront  rniex  estre  celées. 

205    Ne  la  fay  loin^  ne  lioru  de  ville; 
qucr  l'en  suroit  tantost  la  guille, 
si  se  prendroit  l'en  de  toy  guarde; 
amour  loiutaingoc  est  trop  musarde. 
Et  se  loing  la  vcaz  apointier, 

210    la  doiz  un  ami  aeointier, 
»\  sera  canse  du  repère 
que  si  souvent  y  voudras  fere. 


3 


215 


\r-  eô'i 


Or  as  tn  veU  a  ma  gnise 
on  t'amie  doit  estre  cinise. 
Après  te  voiî  le  temps  aprendre 
qne  tu  doiz  a  ohoiâir  entendre. 


IIK»  D  t.  pensera,  te  c.  ~  l*Jl~l»2  mangutnt  dan»  D 
l'im.  —  194  l*  (ou  manque)  c.  tu  p.  —  195  D  celle  1«  q.  t. 
îilii  B  sus  —  201  C  Kn  I.  d.  tu  ta  niic  f.    -    204  l>  pourrojï 
D  bi   —    2H(i   I)   on   Kttn  doiibternir  rorip  «quille  —  lUT  se] 
2it9  t«1   I>  te;  H  aeointier  —  211  h!)  H  qui  —  212   D  par  (^ 
U  chose  faire;  y)  AB  le  —  213  D  bien  u<.-u  a  ni.;  B  a 
e.  prioso  —  216  C  «chosir,  D  a  ce  faire 


i^twtil  faut'il  Ut  efufinrf 

Tu  De  floîz  pas  par  nnit  choisir 
celc  ou  vciiz  mètre  tcu  fleHÎr. 
Icen  retiens  ilc  ma  doetrioe: 

220    tuut  brcD  fiouililc  par  nuit  ferine. 
Nalz  hotDs  ne  porroit  boDDemeDt 
fere  vritalile  Ju(reiueiit 
par  Dnit  se  famé  est  lede  ou  hele, 
tant  veïut  i-ler  a  ta  cliantlele. 

225    Après  que  famé  ara  beU, 
De  soies  d'esliere  mett: 
vinz  font  leo  pensées  ouvrir, 
et  inaiDtes  foiz  vx'itë  couvrir. 
Les  viDR  font  cugroissier  les  veines 

S30    et  les  faces  frouetiies  pleines, 
et  maint  voat  foDt  il  coulnurey 
qui  iiinz  estoit  pale  on  morey. 
Por  quoi  qui  veut  amie  fere 
soit  avisé,  p'il  me  veut  crere, 

^!35     de  choisir  niuz  qa'ele  ait  beU: 
si  ne  sera  pas  dechell. 


U 


Or  t'ai  je  monstre  ]>ar  reson 
en  quel  lieu  et  l>d  quel  Hctma 
doiz  choisir.    Or  faut  que  je  die 
2^0    do  qui  tu  doiz  fere  t'amie. 
Carde  que  t'amie  soit  bêle, 
jeune,  tendre,  freitche  et  nonvele, 
simple,  douce,  plesaut,  avable, 


B  mestro  ton  plesir  —  SI  0  Icân]  T>  Ung  pou  —  230  brvD]  D  ble, 
^  22Î  C  C  .  i.  ueric,  D  t  ony  ne  bon  j.  —  223— 2Î4  iwat  intervertis 
F  --  ÎÎA  I)  (p»r  nuit  manque)  de  femme  celle  e.  —  22J  li  lout  t.; 
*  U  (dit  c;  clcrl  A»  i!  —  225  I>  .U  puis  q.  -  228  D  doUo  trop 
Ij  C  Miuen  —  227  D  uîd  fatct  —  22$  I>  et  soBUunt  les  uicon  v.  — 
V  Le  uio  faict  eogroscir  —  23u  It  (u«s  fresckee  et  pi.  —  2:tl  X>  in. 

ÎHt  e.  -  2S3  D  Par  (aat  qnl  —  lUb  B  quel  —  236  D  oeo  seru  — 
Or  le  (e  m.  —  39B  je]  0  ico  —  iH)  fere]  C  eaUere  —  242  B  ienne, 
è*i  D  iettae;  D  £,  t.  «t  n.  —  243  D  douce  fpiye  unytble 


12 


<^m  faut'il  choisir? 


sage,  courtoise  et  lioiiorable. 

245    Et  se  il  te  vient  en  conrapc 
d'amer  famé  de  graut  aaga, 
de  celles  assez  tro  avéras 
plus  que  des  jeunes  ne  feras. 
Aime  en  haut  lien,  se  tn  es  sage, 

250    et  famo  de  noble  parage. 
[/".  OS'  ]  Tant  plus  sera  de  noble  afere, 

{■lus  Bcra  douce  et  dcbonorc: 
euer  gentil,  doaz  et  debonere 
fait  tantoet  ce  qui  ^^t  a  ferc. 

255    Et  tu  pues  d'autre  part  voier: 
fille  a  vilain  se  fct  proicr. 
For  cen  voîl  geu  que  hautement 
aiuges  et  prenges  hardcment; 
ja  ne  soiiferra  gentillesee 

260    que  fin  amant  vive  en  tritresce»! 
Toutes  fumes  tien  a  vilaines 
qai  font  perdre  as  amans  lors  paioe 
et  qni  refasent  et  desdit^nt 
cenlz  qui  sanz  faintise  les  prient. 

2G5     Vilaines  sont  il  voiremeut; 
Je  le  te  preuve  clerement: 
celé  est  vilaine  a  iiui  l'en  donne 
s'amour.  s'el  ne  le  guerredoune. 
En  famé  de  tel  vice  eapriae 

270    ne  soit  ja  ton  entente  mise: 
nul  ne  doit  tenir  en  uhierté 
.   famc  espiisc  de  tel  fierté. 
D'amer  haut  ne  fcsbahiz  mie, 


i 

jt 

I 


24S  Bn  des  gettnos  et  jximm,  C  de  j.  —  24«  haut]  C  b< 
ttançHaU  ftons  l)  —  253  AB  qu&r  —  264  C  ooo  <]uil  a  »  i 
CuagDuistrc  \ui\ih  tout  du   prutuier;    B  iiuir   —    2M  ABT 
2&T  AB  bsnleujL'Ut  —   261  C  l'otitus  tivn^  cuUâft  t.;  0] 
id  ns\   H   ea;   U    font  aux  a.  i^efz  i 
gracieuses,  toiles  no  sont  point  amr 
qui  —  265  B  Bien  iiilains  WBt  I 
fle  le;  D  te  lo  —  2tiS  B  elle  t 
-  272  D  prIuBo;  C  teille  f. 


qier  Ond«  mm  «ittfc.: 

fuie  ne  poei.  q«i  ham  la 
faire  qo'*  ama  M  •*] 
En  aoitnf?e  te  doit 
a  tuitee  fiunee  •onaoïiter. 
a  enris  homme  qai  fasas  prie 
treirve  famé  qui  l'cMosâie. 
Kmaloient  ta  doix  Mppoaer 
titat  çencniliii^ri;,  aana  cloaer, 
qne  tontes  ùoêcê  «nt  pmat  joie 
ijaaot  aoeony  C«Mier  k»  praie. 


Or  as  ta  veD  qoeU  persoDe* 
flont  |K>r  amer  dignes  et  boaea. 
Or  Toil  a  kiD  estât  Tenir, 
comment  ta  le  doiz  coatenir, 
86  vera  amonra  venz  a&aencr. 
IVeatre  sage  te  doiz  [wncrr 
miox  vant  bcob  sanx  biaati^  avoir 
qu'avoir  biaaté  sanz  neas  savoir. 
Qui  ft  biau  i^or8  et  Iiïau  rÏBa^. 
poy  H  valent  se  il  n'est  sage; 
quer  il  est  tont  en  la  manière 
eomme  ymap:e  paint  en  mesicre. 
0  tout  cen  doiz  eatre  eortoia 
des  ehevelz  siqaes  es  ortoia: 
par  L'oartoisie  et  par  larsotwc 
pnct  l'en  monter  en  graut  liaiiteHi'e. 
Biau  parlier  soies  tontes  voies 


*^^^  C  le;  D  te  nons  iiorific  —  279  D  a  tard  nul  h.  —  2t*I  D 

***  *.  —  »!  D  (loin  tmimiiir)  gvaenWcm.  et  a.  —  l*»:!  l)  toute 

t>  iiicun  boiuDii-  .laymcr  leanya  —  ISâ  veU|  U  oy:  B  i)iuiUlcx 

a  —  i*i^  Il  corom»;:  C  m^tenlr  —  2Sfl  I>  ».  nent  iwBUori'z  — 

irnrx      'ru  II  bien  peu  Itij'  uwU  —  ïîXî  il  ooiu  ;  C  mal- 

_■-  2tfb  I>  ilii  1>n)it  du  pied  iusqui'A  aux  dojs  — 


—    386   bonnes  —    S96   ff;  <  — 


Frécrpt^  sur  Ui  jmïyrrt 

a  tonlcfl  geDH,  on  qno  tn  hoïch: 

CD  bîan  parler  n'a  pas  grant  fnrcbe. 

quer  bÎHti  p:irler  lanfruc  n'esrorrhe. 

305     Ne  lïùics  ûr^ueilluus  ue  tier: 
ne  liurte  iiiilny  ne  ne  fier: 
qni  mainc  orf^nil  et  felonnte 
n'cHt  pan  digne  d'avoir  amie. 
IlumUe  dois  estrc  et  debonerc, 

BIO    se  tu  le  veux  veni  aniorn  trere: 
borne  monte  par  bamilit<ï, 
qni  par  orgnil  ehiet  en  vilté. 
Pronz,  bardi  doi?.  eetre  et  spert; 
qn*!!  soit  îssi,  bien  y  apert: 

315     trop  nialo  eliiwe  est  conardie, 
ja  conart  n*ara  bêle  amie. 


[/■-  G^"] 


Ces  renies  qae  j'ai  devant  dites 
doivent  en  ton  cuer  cstre  cHcrites. 
Qui  ma  doctrine  et  mon  art  tient 

320    or  veon  qu'an  eors  ajJarticnL 
Je  roil  que  tout  amoroos  et 
biau  eliief  et  propre  on  biau  touset 
Iggi  le  fay,  que  qu'il  to  custe; 
mes  par  force  rieus  n'i  ajoste. 

325    Tes  ex  doiz  tenir  uetomcut 
et  tes  oreilles  enHonient 
Oste  le  pcil  de  tes  narillûs 
et  cely  d'entredeuz  sorcitles. 
Tienges  tes  dcnz  blancbcs  et  netes, 

330    combien  que  de  ta  care  y  mete«. 
Et  si  le  garde  bien  et  paine 
que  tu  n'aies  nialvaise  alaine: 
gar  que  tel  vice  ne  te  toucbCf 


307  DiEiiiel  I)  syme;  et]  A  ne  —  311  D  faomtuo  —  31 
en  a. —  Sl'l  qu'il]  B  quo;  l>  uitui  Imni  et  a. —  'Mh  trop)  1^ 
loitt  soobs  et  desduyt  en  nient  —  32*2  D  cbef  propre  et  h. 
qiiul  t.  —  324  pu-J  D  a  —  3ZU  ï)  {ni  manqu*)  paretllcment  -J 
IÎm  s.  ->  S3I  B  gatde  (te  ntém^u*)  ;  0  gtrdo  e«  t. 


806  soles  —  314  appert 
—  333  Dftiea 


818  ewriptes  —  3!0  quo  ti 


tt  «Mr  In  UikiU 


15 


WO 


qae  il  ait  limon  eo  ta  bonclir. 
335    Ta  bftrbe  fay  rere  et  Kotutrere 
«  tel  qai  bien  le  Hache  fere. 
&M  poy  ronloar  et  tu  t'en  doinn, 
garde  que  fanler  ne  te  toîUps 
oe  contre  nature  efitriver 
Tout  dVtmme  pleut  sanx  eontiver. 
Amant  doit  eatre  me^re  et  paie: 
amour  greflse  et  couloor  avale. 
Qui  e'onqaee  d'amore  ett  betez, 
il  n'est  gras  ne  acoquetez: 
•>4S     paje  doH  estre  par  nature 

qui   lea  nnys  veille  en  ^rrant  ardnre. 

luti  le  font  les  amoan>u 

M  fins  cnent  douz  et  Ravorooft. 

Ki>b«  doiz  avoir  propre  et  nete. 
^^*0     au  eore  et  au  eoict  bien  fetc, 
si  que  tun  corset  oe  ta  cote 
ne  facent  plique  ne  ha&seote. 
Gar  que  ta  elienjiw  ne  monte 
si  haut  que  tu  en  aiei^  hunte. 
^&5    Soies  mi^ot  de  bel  affere 

en  ecn  que  poy  te  route  a  fere. 
Aies  cbaperon  bien  fetis: 
trop  çrant  ne  aott  ne  trop  petia. 
Met  le  81  et  enchaperunne 
3(30    que  nul  par  fleure  n'eu  sannooMi 
Au  eol  aies  on  fermaillet 

[^  qui]  y  a.  —  9M  D  qui  II  s.  b.  f.  —  S37  D  Se  1  p.  e.  M  4M  C  — 

^  a  X  escbet  jprmat  danger  —  Ml  D  Auat  4aAm  —  SU  D  la 

r^m  t»t  pofai  pitu  malle  —  349  A  qoi  oaqae*;  beic>]  D  Cent  — 

<bïbc  esUti  pour  gras  t£Du  —  M6  D  i|.  r.  1m  a.  par  a  ;  eaj  B  i  — 

*Ui  D  Aussi  —  3Jo  dtii  D  su  (la  deur  foie)  —  »1  D  loa  pi«r- 

3^2  l>  ÛKe  piy  ne  builte  i-oste;   B  plMi  m  baoe.;  A  hauiMte, 

t  —  &&S  D  Gard«  —  ««4  D  tu  ea]  nn  -  SM  B  w  U  M«la  a 

^  pltin,  D  coBibiM  quo  tout  te  c.  ■  C;  C  c«;  A  q«i  —  U7  D 

^^peu  qoi  soit  pciii  —  3&lt  0  En  tel  sviM  les  c  —  MO  D  aol  om 

Ml  a;  fleoguej  C  muqaitr 


|)oi  imrant  on  dd  cstnaillet 
net  et  ])ro)>rc,  fetis  et  j^eut: 
i)  pltiKt  iiKint  a  aiicuiio  ^cut 

3G5    Tes  inauches  doiz  fere  drecbicr 
8Î  qiril  n'i  ait  que  udrecliîer. 
Mc8  tel  nouveauté  ne  fai  mie 
qne  l'en  le  tienge  a  moquerie. 
Te»  ntaiiis  tienge.'*  siiineu  et  note», 

370    qu'il  n'i  ait  roig:ne8  ne  bulietes: 
riHjigne  tes  un^len  Hi^uvent 
se  veiiz  estre  en  nostre  eonvcnt 
Aies  eliaînt  do  eoir  ou  de  soie, 
bêle  bourse  et  bele  coroie, 

375    biaus  eoutealz.  bele  gibceltierc, 

de  veiiz  avoir  houne  amour  eliiere. 
Cliauce  toi  eu  bele  innniere: 
tire  ta  eliauce  a  la  loflulcre, 
ai  qu'il  u'i  ait  pliquc  ne  froncée. 

380    Ovide  uciz  le  te  nuuehe. 

O  tout  ecn,  ai  eomrac  il  deseript, 
doit  estre  ton  pîé  si  escript 
en  t<ni  soulier  ou  estivel 
c|ae  ne  semblés  paa  barivcL 


38&        S'il  avient  qne  cbevancliîcr  doles, 
Kele  feti»<!e  et  biau  fraiu  aies 
et  bian  sorcbaint  et  bele  espce: 

8ttt  D  bien  iuly  ou  nng  e.  —  36S  D  fay  le  faîro  petit  et  —  j 
ooseï  g.  —  865  D  Oultrc>  tvs  ta.  doibs  dr.  —  UVC  <iii'il|  A  (inoii 
ait  quad.;  V  que  rcdr.  —  .st;s  D  le  matuiae  -  »7I  B  ruigoo,  Dlij 
o.  bien  ».  —  :iT2  1>  se  uenir  iieuix  ou  ton  uiiull  teut  —  373 
D  Sainctnre  aye  coincte  de  s.  —  3T4  D  et  gente  courroye  — 
ton  —  317  U  pincf  lai  4  vem  Èuivttnts  après  3M  —  378  D  c. 
C  a]  en  —  37îi  qu'il]  A  quel,  CD  que;  C  ne|  ni  —  380  11  meRinc 
D  0.  le  te  dit  et  n.  —  3SI  0)  C  A;  comme]  B  que;  D  ce  que 
syJi  L'seript]  E)  petit  ~~  SbS  D  et  si  serre  eo  to»  suiillior 
point  ne  tea  viengne  enoumbrer  —  3fi7  D  (et  manque)  beMlj 


362  pftnt  -  870  que  II  -  873.  3(*«  «lez  —  886  thm 


V   .'îîK) 


30J 


-*oo 


-^^X, 


-410 


41i 


L 


tdx  eboMS  e«mt  a  pnat  daree* 
S'u  biâi  conteL  peods  doit  ertre 
■  lu  de  soie  ma  msté  destn: 
Henscs  et  esperoiw  doix  preadre 
en  <jUoy  il  n'ait  ricoâ  a  reprendre. 
Chapel  et  hooche  ou  maatelct 
doîz  avoir,  pnipre  H  oeteld; 
mcH  DO  len  preoges  ne  w  vailM 
sll  ne  fet  plaies  on  tetuiiettMw 
lees  elio«e8  qne  j'ai  retretes 
ddz  avoir,  propres  et  bien  feiea. 
Tel  eointise  est  sases  tettre: 
DD  biao  harnoii  longuement  dore. 
Se  tu  n'as  gneres  on  een  preognea, 
je  voil  qne  tes  de^ieni  leaCiaîa^ea 
ains  qne  tel  ebo«e  ne  soit  fête: 
plus  dure  honte  que  «oniTrete. 
Coîntement  se  doit  contenir 
qui  veut  d'amors  a  cbief  venir 
por  lier  ne  m  faee  tlamer, 
mes  a  petis  et  ^ano  amer. 
fe)n  tons  lieox,  ce  doiz  tu  savoir, 
doivent  tînz  amonrons  avoir 
tiiftus  fez,  bians  diï  et  belc  ^ise, 
si  qne  cbe«cnn  les  loe  et  prise. 
Se  ta  venx  d'amonr»  a  ebief  trerc, 
imi  le  te  convient  il  fore; 
n  qne  ebesean  sera  meaaa^ 
de  toi  et  de  ton  vaseela^. 


E)  telle»  c.  ».  de  d.  —  3Sn  D  S«  m  ang  eoustau  —  391  D  Boa* 
"~"  392  D  OH  il  ny  •  —  393  D  Cbappefto  dague  et  m.  ;  C  c.  on  h.  ; 
~  'iTa  D  mais  garde  bien  que  ne  les  mctiw  —  396  B  H  fl,  C  ■!  De  ^ 
Ittl,  _  3.)(j  c  iirupTM  iettulcttc»  —  »»9  D  Telle  r.  —  -100  V  nnc 
'^^t;  B  hemu  —  401  A  nu  uu  ee  preofces  guère»;  1>  (ta  mua^w) 
•I  qae  ten  plnignci  —  4i)2  C  rcffrengnes,  l)  reffnUfoe»  —  400  U  t\. 
'  ^.  ~  407  U  te  Ikcca  —  409  eu)  D  se  —  4li)  D  dolbfl  tel  mol  »ninn- 
^  -  411  l*  connue  h.  f.  et  —  412  D  beauli  dictz»  si  q.  c.  te  p.  — 
tout  aitul  (U  Manque}^  oottTiuit)  B  conUDent 

406  ehie»  —  411  blalz  t 


i*aaE— T-     .    ^ 


-a*--::-.    m..i^-. 


jirui  rmmutrct   un  hrlle 


viennent  Ich  danicB  bien  pareea. 

Illct*  porras  tu  hion  clioisir 

celle  OD  veuz  mètre  ton  ilcHlr. 

Lu  vienoont  il  lies  et  drnc» 

por  vecr  et  eatrc  velles. 

Et  s'il  est  issi  qn'il  a\'icn^ 

que  H  ruiR  ou  la  ville  vion^re, 

ou  qae  le  tunioi  estre  i  doie 

qne  chesonn  de  voier  a  joie, 

ta  te  doiz  lor»  t-elli^  purt  trere 

OQ  oellv  est  qui  tant  te  doit  plere, 

pour  veer  et  pour  refçarder 

een  qui  doit  venir  «anz  tarder. 

Sanz  Huas|>ei>Uun  y  purras  cstre, 

Boit  a  estai  on  a  fcnestre: 

qner  il  n'est  nnl.  soit  fol  ou  mi^;^, 

qni  n'nu^c  lors  rendre  miisa^e. 

Lors  ti  dame  ealul-ras 

et  bien  prez  de  lié  te  treras, 

soit  a  destre  soit  a  senestre, 

le  )>lnH  prez  que  tu  potrait  estre. 

Par  regarder,  par  manier, 

puéa  ton  dcBÎr  seuefïer. 

Et  issi.  sanz  apcrehevauce, 

vendra  ta  première  ulianoe. 

Aresne  la,  se  tn  ez  sa^e. 

an  iiremier  de  commun  langa^^e: 

./|ui  8ont  ces  ebevalx  qui  la  viennent?" 

re4|uer,  on  «ceulz  qui  la  se  tieuncntV* 

onc  p.  —  4^^i  b  neult  —  -14^  vecr]  D  reiçarrier  —  449  AB 

t  le  toy  —  4.%2  !►  ou  c.  ua  pour  premlre  ii>yo;  B  iioir  — 

c.  qni  10  d,   ~    465  B  uoir,   D  ui»or         4.îti  U  ku  quil  d.: 

—  4.'»8  D  a  ilexlre  on  »  «encstre  —   IftW  C  n.  ini  f.,  D  oe 

C  4|u!  nuîst  I.;  D  quit  naille  hnn  r.  —  4(il  D  tuo  smiutilu  - 

I  tiondrts  —  W.i  l)  Koit  un  hiiys  ou  a.,  un  feiKfstre  --  41!  t  tu) 

Pron  ((mrdc  {lar  mainte  manh^re;  l>  l'our  r.  a  toD  loysir  — 

n  parliT  ce  peut  eafHru,  D  œllo  ou  umtz  tout  ton  dcHlr  — 

la  -   4Tii  1)  do  plaisnDt  et  propre  L  —  4T1 — 4Ï2  mnnqttmt 

I  eeulzl  C  ces 


20 


Moyenn  àe  »e  rmtkrr  agréable 


Quel  chose  qne  elle  respongre 

ne  tien  n  fable  n'a  nieni>liiiu^: 
47&    otrie  li  sanz  eoutredire 

tont  cen  qu'elle  te  voudra  dire. 

Loe  een  qu'elle  loera; 

blasmc  ccn  qu'elle  blasmera. 

Coiifenne  touten  se»  parole» 
480    a  voir,  tant  aeeut  cen  frivoles. 

Se  il  cliiet  pondre  eu  son  geron. 

floit  RU»  robe  tiu  bus  cbaperou, 

esccirre  la  doh  sanz  hurter 

se  de  lié  te  veux  aeoster. 
485    Et  ee  poudre  u'i  est  trouvée, 

gi  doit  el  par  toi  eatre  ostee. 

CeBCune  eaase  est  convenable 

par  quoy  duiz  estre  serviable. 

Lieve  sa  robe  en  bêle  ^ise. 
490    se  elle  eat  trop  par  terre  mise. 

De  servir  puet  grant  bien  venir; 

souvent  le  veou  avenir. 

Par  aprez,  ecn  tu  doiz  veoi 

qui  lez  vonz  se  vendra  seer 
f.  67'']    495     que  il  ne  foule  ne  ne  grieve 

celle  pour  qui  tou  cuer  g'eslieve. 

Fin  amouraus  doit  tout  ce  fcre 

que  il  pense  a  sa  dame  plcre. 

IhsI  le  fay  se  tu  ez  nage: 
500    de  poi  se  muet  legier  conragCL 


4"3  D  Quelque  t.  —  i74  a]  A  nu;  n'a]  HD  ne  —  4V^  î> 
dire  —  477  D  Et  1.  -  478  AB  et  b.;  B  cl  -  47t»  ses]  B  m»  -Jl 
l>otir  urayes  ot  ftiRfiunt  t.;  tant]  B  tout  —  481  D  Et  sÙ  c:  A  pHtm  ^ 
4Si2  9oii]  1>  nu  ;  A  sut  —  48a  V  sanz  oster,  AB  ot  oster  —  4S4  BD  aeoinW  - 
1S6  h  si  en  4,  cl  c^trc  o,,  D  si  faings  que  pAr  toy  aolt  o.  —  4fi7  A  niw ' 
4b^  A  soniisaablc  —  48ii  saj  B  la  —  490  D  selle  cdi  en  pititldro  o«  t.;  C 
trop  manque  —  492  D  le  uoit  on  a.  —  41».^— 4!t5  tmituinmt  Jnw  D - 
493  B  (I.  sailoir  —  VM  B  (iitcllex  v.  se  uimlOra:  A  uoudra  -  4M  1'-^ 
d  de  boD  cueur  f.  —  4!)S  D  tout  ce  qua  .'W  d.  ucult  p.;  B 
5iH]  AB  do  qtioy  s.;  D  de  tout  ton  pouoir  et  c. 

479  jfTOlO» 


Qnant  les  roys  et  caotes  vendront 
et  ceiilz  ijaî  ovcc  8c  tcndrunt, 
oti  les  barons  snnz  deleer 
îeAtront  &»  ebans  pour  toruQCr, 
se  ta  dame  lors  te  demande 
lor  uoHH,  reapon  a  hh  doiiiaudc: 
,cîl  est  Francheiz,  eesti  Certain'. 
Feing  que  de  tout  soies  eertain. 
Bel  et  cortoisenieut  li  conte: 
,eelî  est  roys  et  cestni  eonte*. 
Di  lors  noDB.  se  tii  pnez,  vritables; 
se  non,  m  Icm  di  cuuvcnabIcH. 
Et  poBé  qa'el  ne  les  reqaere, 
81  doiz  tn  telz  clioneK  rctrere: 
celi  ne  se  doit  mie  tere 
qnî  par  bïau  langajçe  puet  plerc 
Par  tclz  jilesttnz  arresnemens 
viennent  les  prcmit-rs  niuiivemens 
par  quoy  les  jolies  pensées 
)    BûDt  des  dant  anionrons  nafTreea. 

S'il  avienl  qtio  a  dincr  soies 
en  tel  lien  ou  ta  dame  voies, 
bien  aras  accès,  ce  mo  nenible, 
de  parler  toi  et  lié  ensemble. 
(    A  table  se  pent  l'en  dédire 
et  mont  de  bêles  choses  dire. 
Chescnn  y  peut  jaugler  et  rire: 

D  on  —  ôlM  u|  bl>  us;  tomucr)  D  bontuurdor  —  âi)5  A 
,  loi»  —  5i)6  lorl  C  les  -  htr,  cil|  A  sll,  U  se  II;  U  sil  est 
tout  (-«rtaÎD-  C  cestiii  cliristahi  —  5u$  D  uailUnt  francols 
aïs  —  51»»  bflli  D  bien  —  51il  C  ccstuy  c,  roy  ceatiiy  e«t  c.  — 
({  CD  tu  manque;  CD  neriL  —  .M3  li  quelle  ne  r.,  D  que  ce 
S16  nennrnt  (lotit  D  npr^>t  520  —  ,'il5  1)  potirUnT  cil  n.  s. H.  ni. 
puet]  B  dofbt  —  517  D  Par  pluisans  arrainonnemoiis  — 
)  —  yZ'i  tiii]  c  que  •lïit  ww^-s]  A  lusez.  C  naes,  H  tomps,  1> 
(Bot!  ï)  tloibt  —  527  C  y  majtqite:  jaugler]  B  iiuigicr,  T)  fjarler 

t—  &I11. 52Q  pensccx  :  naffroet  •—  521 .  522  digner  soiez  :  uolt» 
ité  njoHté  en  mar^a  par  une  main  postérieurt 


k 


oo 


Comment  ac  faire  aimer, 


le  (Iruit  (le  talilc  le  désire. 
Lors  après  tjoirc  vient  l'cshat, 
\f.  67*\    b'6i)    qui  le«  fjcns  dcdit  et  c^biit. 

Les  vtDZ  ostcct  caro  et  tristreecv 
et  fout  veuir  Joie  et  liësoe. 
Monstre  a  U  dame  bêle  cUicie. 
Eu  telz  liouz  et  en  tel  maniera 
535    ont  (dusora  a  «mer  einpriN 
a  qui  depniB  en  est  bien  pris. 


Siqaea  ici  fai  devisé 
comment  pon-as  estre  avisé 
de  querre  celé  au  cler  viere 

540    de  qui  tii  veiiz  t'amie  fere. 
Or  te  voil  treticr  la  matière 
en  quel  {çuîse  et  en  qnid  manière 
porra  de  famor  estre  csiirise 
eele  que  issi  aras  qnise. 

515    Premièrement  ferme  fianctic 

doiz  avoir  et  forme  cspcranebc 
de  Hormonter  tontes  puccles, 
tant  soient  il  riebos  et  bêles. 
LeK  oi^iaux  leront  le  cbanter 

550    et  les  lévriers  lièvres  bantcr 
ainz  aHuez  ipic  tanve  eHtroiidie 
^ane  lioniâ  d'amer  qui  beau  la  prie. 
Metsmes  une  papelarde 
(le  qui  tu  ne  te  prendras  garde 

555  et  de  qui  ne  le  porras  ercre, 
coîo  pins  tost  le  voudra  fere. 
Amonr  nous  a  si  doctrinez 

531  ctirel  D  (lueil  —  bxi  bclt-l  AB  bonne;  D  bulle  ft  ctiere  — 
an  auiire  ut  bunnc  ut.  —  â35  D  ]>)uBieiirii  b  aym.  ay  aprim;  unt)  I 
5;»i  l)  et  ijul  <1.  en  c.  b.  aprina;  B  est  do  puis  —  53T— fih.t  MaïujneHt  à 
C  .liiques  —  ^.Ih  C  commti  —  539  au)  C  a  —  540  B  t'  ntanquc  —  Ml 
ta  dame  e.  —  241  A  iiut  —  542  fÎAacbe]  B  et  france,  C  francho  —  tM 
C  feme  -  547  de]  AB  et  —  h\H  tant]  B  tont;  et)  C  ou  —  SSO  B  (onj 
loz  leuriera  li  1.  —  552  C  aus  bans  âa.  ;  Al»  mnnque  —  5&3  B  Mm 
M5  DO  \v]  B  tu  ne 

530  cloir  —  &B2  gonnes  —  557  nos 


m 

tNAHc  clev  ^Itui  rfhcUaif 

^ 

qae  tunz  i  somincs  cadÎDez. 

et  les  fautes  couiuio  les  liumiiicM: 

500 

dex  soit  quelz  pèlerins  noas  âomnicii. 
Mes  entre  nuua  a  tel  ilit)tau(-*o 
que  l'unime  do  parler  s'avance, 
et  la  famé,  je  Urne  dire, 
plut!  eoDvertenierit  le  désire. 

565 

L'ouiDie  doit  le  premier  preer 
et  enchaneier  et  suppléer. 
Aprez.  qnaot  la  famé  est  eunqui»c, 
preera  elle  «aiiz  faintiso. 
Famc  qui  lia  nmant  refuse. 

S70 

mespreut  vers  nature  et  niesuse; 
qaer  famés  doivent  par  nature  , 
mètre  eo  amer  toute  lor  cure. 
Or  eupren  doue  le  liardement 
d'amer  bien  et  Helirenieut 

575 

r 

A  cuvis  en  trouveras  une 
qui  n'ait  la  volenté  couimnne: 
1  tonte  famé,  que  (|u'ele  die. 
a  graDt  joie  quaut  ueu  la  prie. 
Ne  te  tien  Ja  peur  eseoodit 

580 

pour  ceu  que  clic  t'eseoudit: 

i 

famé  si  est  do  tel  nature 

que,  combien  qu'elle  ait  f^raut  ardure, 

si  vent  elle  Iud^uc  proiere. 

que  neu  ne  la  tienne  a  légère. 

585 

1 

Âpres  ceu,  se  tu  me  venz  orere, 
tu  doiz  tant  laborer  et  ferc 
que  eopuoisscfl  lu  eliamlicriere 
que  ta  dame  a  segree  et  ehiere. 

B  tuyines  —   I>02  C  italer  et  pauim  —  5(13  je|  B  se  — 

&ft4  C 

ro  — 

M8  B  peDMur  (Iv  nier  s.  —  576  C  Ironueres  — 

h'6  B 

I  —  57H  A  to  manque  —  5SD  B  ce  r|uclle  ta  p.,  (J  ce  se 

elltj  T« 

D  Umen  elle  ueuli  1.  —   âs4  U  (|ui>n  nvl  t.  pour  i. 

AB  la 

-  &M  C  «C  nuinçH*  —  !i8ti  D  t|Dfl  ton  amoiireutie  tient  e. 

n\cr. 

&&7  et  S6I  -  502  lOme  -  &87  cbubere 

t 

^ 

^ 


VtiiUé  rfe  ta  truiva$tie 


Par  celle  porras  tu  savoir 

500    se  su  (lame  porra»  avoir. 
Bien  y  sara  nietre  remiere, 
s'elle  vent,  ea  mainte  manière. 
Mes  ^arde  qne  ce  soit  tel  famé 
qui  sache  le  conseil  sa  dame 

595    et  qni  pour  rien  no  desclorroit 
cen  qu'elle  verroît  et  orroit 
Tant  li  doiz  proier  et  pranietre 
que  elle  y  voille  conseil  mètre. 
S'elle  veut,  assez  de  legier 
[/*.  (55*]    000    porra  tes  griès  mais  alejner. 
Quant  over  sa  dame  sera, 
Tore  et  le  temps  avisera 
que  ses  aniors  et  ses  pensées 
seront  plus  de  lester  tornees. 

605    Famé  est  en  un  temps  douceioose, 
eu  autre  fiere  et  orgncillouse: 
por  cen  faut  il  temps  esleti; 
toutes  choses  ont  temps  dett. 
En  lires  le  tentps  jolis,  nouvel, 

(510    plaiu  de  Joie  et  de  rcnouvol, 
que  famé  est  drue  et  envoisie, 
lors  est  il  temps  que  ueu  la  prie- 
Kt  s'il  avient  qu'elle  se  pleugue 
que  sou  ami  une  antre  tiengne, 

015    lors  sera  de  legier  mette 

quant  se  tendra  por  deehetle. 


.100  sa]  D  U  —  591  D  pounaa  trouuer  remède  —  Mt3  lï 
Mlle  —  &\I3  D  garde  bien  que  soit;  ce]  C  se  —  5m  ss]  BD  u  —  ^ 
tmuqttent  dtim  D  -  r>95  AB  nel  —  &%  et]  C  ou  —  606  B  «M 
6'J'J  B  s«  le  V.;  D  aille  v.  —  «KO  C  pomw,  V  iiyiirras;  D  gnna  m.  — 
uDg  temps  ccnaÎQ  a.  —  W4  U  iruiuieoz  ~  (j06  [i  rcuiiue  a  duee^' 
rieuse  ~  r>OS  A  et  an  u.,  B  en  laultrc;  U  udo  autrelToia  est  o.  —  OO'T' 
ont;  U  ce  to  £.  —  wa  i)  ont  leur  t.  —  609  A  en  p*ns  iolis  et  en  o.|  ^ 
pris  lolls  et  D.,  V  en  printemps  loly  et  a.  —  610  B  de  nouuol  —  6lt  D*^ 
f.  e.  il.  et  iolye  —  612 1)  (|.  I«n  (lesplyo  —  filS  C  «I  la  v.  f|uo  len  s.;  B  fl«J 
souuiengc  —  614  D  a.  iiiîiry  tmg  a.  —  615  D  lurs  elle  s.  —  616Dflârel| 


Qaant  la  ehiimbrioro  cen  verra, 
qnî  lez  sa  dame  se  serra, 
mont  liieD  «ara  voie  trouver 
par  (jaoy  el  la  ])orra  niuaver. 
lA)n  H  dira  tant  de  nuuveleH 
de  toy  plesaDfi,  doncea  et  l»eles, 
de  Um  Iricn,  de  ta  courtoisie, 
qn'elle  eu  sera  tonte  esbahie. 
,Cil  est  doux  et  irortoiti  et  Bago, 
propre,  fetiii,  de  droit  aaf;e; 
toaz  jura  voudnùt  jouer  et  rire: 
ce  est  tout  quao  que  nen  puet  dire. 
Sue  touz  autres  est  le  nonfier; 
je  croi  qn'el  monde  n'a  sou  per. 
Telx  bonis  doit  bien  avoir  amie, 
ue  homme  Ta  qui  Boit  en  rie. 
Iceli  vous  aime  et  désire; 
celi  por  vous  plaint  et  sospire. 
Telz  bonis  devez  vous  fere  amis, 
qui  tout  son  cuer  en  vous  a  mis. 
De  bien  amer  vient  tout  déduit; 
cescnn  le  tesmoi^ne  et  le  dit 
Nul  ne  soit  que  joie  pnet  cstrc, 
s'il  n'a  d'amors  esté  a  mestre. 
Or  amc2  doue  soUrcmeut 
quant  vous  avez  reesoment 
Cil  qui  ne  fct  quant  il  pnet  fere 


t  cou  tmmqw  —  6IS  B  que  1.  ;  D  qiien  buQQOs  sa  dAuiu  svra  — 
;  D  lora  scirnce  et  scaiioir;  B  pourra:  C  uoie  de  noir  —  fi2it  C 
BSmomioir;  Ul)  i-IIe  -  fi'22  I.»  plaisantes  douiccs  b.  —  ti'24  BC 
n.  D  SU  —  II3H  D  faitls  et  de  bonuc  a.  —  BJS  D  cent  co  (|uv  luiit 
lire-,  B  cest;  A  tinit  numqtte  —  629  D  Sur;  A  cest  —  H$o  B 
\Ma  m.  —  «31  D  aitcr  cnuic  —  fiS!!  D  so  m\\  en  a  q.  —  ttS4  C  et 
:  poiu-  V.  se  pi.  ~  rrsb  n  De  L  h.  deveï  f.,  I)  T«I  lionmie  doibt 
u  —  <i3(t  1>  C.  1  en  uouA  m.  —  63$  D  Onide  grant  noa  le  te  d.; 
R4U  AB  aet);  A(.'  a  manquf  —  041  D  doDcqneH  -  M2  BU  v. 
lont,  D  aisément  —  643  D  quil  n. 


il  eouvicut  trop  droit  varier 
qui  vcvH  ainuurH  ne  veut  litJr. 

Apre«  doÎK  a  ta  danio  oscrire, 
fk)it  CD  parchemin  on  en  chire, 
ta  vulenti>  et  ton  wiiiragp, 
hanililciiicnt  et  pur  duuz  langage 
Ne  eeoê  de  preer  esoara, 
combien  qu'e!  die  hch  eccarfl: 
par  douz  parler  et  biau  priiîr 
tait  l'en  dnr  cner  ainotilT. 
Ne  tien  priiircs  a  frivoles: 
dex  lesfia  vertn  en  paroles. 
Par  biau  parler  vient  ^rant  cttr, 
par  meuparler  graut  ineHeUr. 
Dex  nieïttines,  qui  toDt  cria, 
quant  aucwuy  nieefet  ly  a, 
ne  suit  refuser,  qui  le  prie. 
tac»  son  mesfet  tantust  oublie. 
Or  oscri  donc  en  tel  manière 
an  premier  a  ta  dame  cbïere 
qu'il  n'i  ait  mot  de  vilanie, 
nies  d'eiior  et  de  cortoisio. 
Par  te«  letres  porras  aqucno 
s'amonr  et  son  cuurag:e  cnquerre. 
Mes  garde  qu'elz  soient  si  fctcs 
que  ton  non  no  le  aoon  n'i  metca: 
tel,  ae  devient,  Ich  uuvriroit 
qui  tantost  vous  desconvriroit. 

In  auiotira  t't  le  depricr  —  677  de]  T>  dti  -  fl7S  D  innuqw. 

Ole  —  (ISjU  D  peuh.  Hinolir  —  «St  a]  D  «n  —  Bt!i2  L>  tiwrtiis  — 

[ —  6M  I)  et  |).  mal  p.  g.  lunkmr  —  6S&  D  Jlie«Ui»  mesuies  — 

iiicuQ  boninic  —   f>S7  ti  neult  —   HttU— l(l»3  nuiuqunU 

Mori)  1)  «s  tu  —  riW)  U  a  ta  tt.  pliûsïQtû  et  c.  —  001  C 

LP  nais  tout  dtioniieur  et  c  —  r»g3  tes)  C  ces,  1>  ses  — 

qtie  8.  —  «iW  I>  »oti  II.  ne  lo  tien  —  lil'T  l>  tel  peut 


—  678  côblen  —  lîSÎ  em  —  662  de  h. 


720 


725 


Et  ainoDr  qui  n'est  bieB  eelee 
oe  pnet  estre  a  lon^e  dvee. 
N'uâ  ne  peat  fere  greiçoor  perte 
qae  quant  s'amor  e«t  descooverte. 
Ceacnii  le  dit,  ce«ciui  le  crie; 
si  en  sort  blasmc  et  rilanie. 
Et  por  ceo  Heut  il  avenir 
qne  tel  umoar  ne  pnet  tenir; 
qner  telz  pies  et  tel  jan^erie 
sont  caoati  île  la  départie. 
Âniors  qai  ne  sont  bien  celées 
8ont  BUT  tontes  riens  diffamées; 
car  cbescan  Lee  monstre  o  le  doi, 
bien  le  te  pnis  noncbier  et  dot 
Pour  cen  doix  si  fere  ta  letre 
qae  non  ne  somou  uï  dois  mètre: 
folie  est  de  cen  descunvrir 
qae  Qcn  doit  celer  et  couvrir. 
Pramet  li  assez  de  pramesses, 
grosses  et  grandes  et  espessea: 
de  bone  hore  fn  mis  a  letre 
qoi  cortoiscment  soit  pramctre. 
Assez  prametre  petit  grieve, 
et  si  sort  le  courage  et  Ueve. 
Cbcscan  pnet  pramesses  avoir, 
combien  qu'il  ait  pui  de  l'avoir. 
Pramesses  trecnt  les  puceles 
et  font  venir  a  nos  cordelee; 
pramesses  ou  neo  a  Hanche 


(îBU  Et]  l)  Car  —  700  I>  peiiU  suoir  I.  —  T0&— 70f(  manqatnt  dawD' 
705  seut)  B  peut,  C  suDt  —  TU»  C  que'el  U  —  Tii7  A  qoo  U;  Du) 
lolz  par  leur  j.;  B  tail  p.  et  tail  gUiiglork-  —  70S  D  caaaes;  A  la  pudc 
109  bien]  D  poiut  —  71"  BI>  sua;  BC  toutu:  B  rien  —  711  cari  A  f 
V  cb.  ai  l.  ut,  au  doy  —  712  D  uitcil  annoncer  —  7IS  !>  oy  —  lU 
cest  grant  folie  de  d.;  cen)  B  ae  —  'Iti  qael  B  ou;  D  ce  quoQ  d.;  I 
C  ne  -  71^  BD  gf^nti.  et  gross.;  et)  D  fort  ~  719  D  fus  —  714  A 
manque-  D  ïlx  ayent  bion  pou  dauoir  —  725  B  croient  —  726 
Bnuaeot  a;  a  nos]  C  aa;  A  cordeles  nos 


donnent  Inné  temps  grant  emperauche; 

pramcssett  tonicnt  leo  conrapcfl 

a  tontes  fçens  de  tonz  a3g:eH. 

N'cotcius  iiD  fol  qni  va  en  lesse 

se  fet  lié  île  bêle  i)rame8se. 

Fain  tooz  jors  rjQC  donner  li  doieH 

le  don  que  pramiz  li  nvoiea; 

lors  ne  tendra  bien  assi^Dee 

de  la  prnmeflRC  recordee. 

Mee,  qaelz  pramcnses  (|ue  tn  faelien, 

garde  bien  qae  ne  les  ])crfaeheR: 

ens  en  Tore  an  bas  te  inetrees, 

Hc  tel?.  ebogCH  li  aniordccft. 

Je  ne  di  pas  que  jontrJcH 

petis,  profires  et  neteléf), 

ne  dnies  tel  foiz  est  donner: 

bien  le  sara  gnenedunnor. 

Par  donner  puet  y;T&ni  bien  venir: 

Honvent  le  veoii  avenir. 

Parprendrc  et  dunner,  ce  me  semble, 

sont  mère  et  fille  bien  ensemble. 

Aa  premier  ent  fort,  B&nr.  don  fere, 

que  ta  te  puisses  ver«  lié  trere; 

pour  cen  faut  il  que  Hjigement 

aqucrges  ttou  iicnlLtement. 

Gar  que  ta  letre  ue  euntieufîe 

ehoBc  (]ui  a  ennuy  li  vieuge. 

Kn  tel  letre  ne  doit  avoir 

triteselie,  ee  doiz  tu  savoir. 

beat;  P  d.  iiDg  t.  boDae  e.  —  "29  C  trouent  —  731  A  Ne 
pit,  BD  Upsmez;  V  f\.  ni  lyeese  —  T.t2  O  eat  If  e  —  7:^3—7-10 
-  73Ô  D  tien:  C  «igiiev  -  737  H  ijuail  prouiossu  —  738  D 
D  q.  tu  r.:  A  les  »i'inqnc  —  73»  t-ns]  B  ttuiH'utr,  D  car  —  7J0 
tt  —  741  I>  qiiii  iouDcnctilIcs;  C  joules  7-12  V  ne  leur 
i0uui3llt!8  —  743  l)  tu  ilut)J8  K  yccUes  d.;  B  doiageic;  C  c»lre 
b.  In  le  scaiiront  ^iierd. ;  C  aeir»  —  7-15  V,  l'aur  d.;  D 
Teon)  1)  noya  —  747  l>  Pour  p.;  cel  R(J  se  —  74î»  1>  m. 
C  fait  —  7SS  D  girde  ri.  u  ).  ne  tiengne  —  1^4  D  c 
En]  D  Et  —  7&0  eej  J>  si 

>îeï  :  auoîez  —  743  doies  —  7iO 


sn 


Si  fnn  me  rèpwul  pnn  ou  711*1111  te  reptitate, 


8'ele  ne  veut  ta  letrc  prendre, 

mes  sanz  Mère  la  to  fot  rendre, 

8uy  itm  propos,  se  tn  cz  sage; 
760    qnar  el  mnCro  son  conrage. 

TanhiHt  se  sera  repcntiie 

qtR'  ta  k'tre  n'uni  leile: 

fanie  mue  plua  tost  pensée 

<l«o  n'aroies  ta  main  tournée. 
766     S'elc  la  liet  et  ne  reserivo, 

no  li  eontraing;  ne  n'en  estrivo; 

mes  doû  lors  souvent  curoier 

bêles  letrej)  pour  lié  proier. 

Qaaut  nnea  en  ara  lellefl, 
770    les  autres  seront  recèdes. 

Apres  sera  cntalentee 

de  reserire  toi  sa  ])en8ee. 

Premièrement  a  aventnrc 

te  rendra  letre  tristre  et  dure. 
[/■.  fi.^1    775    par  qnoy  te  voudra  suppléer 

que  ne  la  voillcs  jilufi  preer. 

Mes  pour  een  ne  t'esbabiz  mie; 

qnar,  combien  que  tel  chose  cscrie, 

sa  volenté  est  du  eontrere. 
780    El  le  fet  pour  toi  mies  atrerc: 

cl  a  ^rant  dei^ïr  que  soit  fête 

la  chose  qne  elle  eoutrete; 

mes  isei  le  let  ponr  veer 

se  tu  la  saraK  miex  preer. 
785    Donc  doiz  snyrre  aviseement, 

;S7  B  Se  el,  I)  ('elle;  t»]  AU  —  T5S  D  et  wo  Ibcure;  B  6 
tendre  —  76ii  D  cm  elle;  V  aiiira  —  7(11  so]  D  ce  -  7fl2  D  I.  ellp  o  w 
7(i4  A  c(uc  ta  iDftiu  uaroic^z  t.;  D  qiiv  tii  uaiiro^'S;  C  «rois;  B  k'UL'c 
Se  el,  n  Celle  ;  nu]  C  Icu  —  T'iii  B  uo  len  c,  D  nen  sayc»  dolcni  -  lt'< 
tu  doibs  s.  —  76$  B  hiAh;  Vk]  B1)  la  —  7(1»  I>  Car  q.  une  iiu  auru,  A 
—  T7(i  l>  tanlost  les  aiiltres  sout  r.  —  77Ï  D  de  te  rescripri;  9,  —  V 
loduent.  —  774  B  ueiidra,  l)  tcnaoyeni  —  777  C  tesbdmnie  —  Tï*  D 
mtiHf/w)  resrrie  —  790  D  Car  elle  le  f.  poiu*  mteiilx  tattraira  —  791  t 
fine]  A  (]iiel  —  7S2  B  contraltc,  U  contraictc  —  783  II  aussi  :B  iifilr,Cl 
7S4  ttuitiqne.  datm  C;  l>  scaurols;  \Mi  preir  —  785  l>  d.  tu  auynre 


7M  arotex 


re  stn 

1 


nou  contrcitant,  tel  manânnieni 
Kt  s'el  le  fet  .iii.  foh  on  qnatre, 
M  te  tloiz  tn  ItinK  diz  CHbntre. 
Se  par  hianz  diz  la  mh  pruier, 

790     ft'anior  ne  te  pnrrn  voier. 

Et  fnat  r>r  pins  dure  qao  marbre, 
an  premier  coup  ut  rlnet  pns  l'arlirc. 
L'iixe»  n'cBtoit  mie  hians, 
et  si  fist  il  toDZ  ses  debians 

Vîl5     de»  greignorK  dames  de  Cartnge, 
tant  fist  il  par  son  biau  UDf?&go. 
Or  escri  donc  ehottcs  ereablei*, 
donees,  cntraufi  et  vrai  semblables, 
ot  de  telt*  diz  1i  fay  {ireHent, 

SCM)    eomme  se  tu  ères  présent 


Entre  tant,  a'il  pnet  avenir 
que  «cnle  la  paisses  tenir, 
soit  en  chanbrc  soit  eu  eortîne, 
se  ta  pens,  ton  désir  aflHne. 
^5     Et  se  hors  esbatre  se  vient 

que  le  fet  ponr  toi,  se  devient, 
arreste  toy  la  cas  en  Tore: 
illee  doiz  tn  fere  demore. 
A  quel  gieu  qa'cl  voudra  joer, 
]   810    celi  doiz  tu  fere  et  locr. 

9  C  coBtrostant,  D  contriirtftnt  mon  c,  R  contre  UU;  BD  eommaii- 
-  "67  C  Et  ce  le,  I"  Et  se  Ainsi  trois  —  7S8  li  si  ty  i.  tu  tomloun 
n  ~  7Sy  mannw  thtn»  D  '011  I>  s«aur«  nyof;  B  iteîr  —  7!1I  D  Et 
;  «I  I>  oilr,  C  «rrc  —  '^'2  chlctl  I)  qiiiers  —  "93  I)  U-  qui  nestols  — 
^,  D  faisoit  I.  s  AUPAulx  —  790  C  blati  nuinyue  —  707  C6cri| 
[.  Il  e«t  ce  —  TJfS  D  doulces  parollcs  aiuytblcfl:  C  unis  a.  — 
l)  Iieuulx  —  S<Hi  imint£He  duna  C;  B  conioivnt  ne  tu  eslolc»;  D  s( 
|g-  SOI  8'il|  B  M!,  C  ce  U.  D  il  —  W2  C  [mise,  D  poiirTM  — 
■va  c.  uu  c.  —  eo&  se)  C  ce  dcfix  fois  —  bil6  C  quelle,  E>  elle  f.  — 
tns]  I>  o  elle  —  HOS  l)  tti  iminqiie.  ta  deiuourc  —  ((09  BG  (|ue 
le  -^  810  B  M  ly;  D  accorder  luy  doibs  et  L 


Csbatre  —  79J  ehlt  -  8fW  louer 


IE_ 


àU 


ni. 


820 


330    »  '«^"J^  tf™  estr.  ^ 


Comnunt  on  peut  montrer  ton  ontowr  à  UiNe 


33 


primeM  ilevAiit.  priuiefl  derrière; 
primes  iras  Imstivement. 
840    A  ehief  de  fuix,  ti>iit  belemoiitf 
D'aïes  bonté  d'alor  sorcoNtc. 
Nnle  »tiic  KouHpcclinu  n'ajuste 
en  telz  feo  n'en  telc  alcUre: 
il  Keiuiile  qne  c'est  aventure. 

845        Soies  conrtoiz  et  heuorable, 

se  ta  te  siez  0  lié  a  table 

et  eu  quel  lien  r|DC  elle  aoit: 

^ant  chitse  est  qui  fere  le  soit 

lasi  porras  sa  grâce  avoir, 
S 50     s'il  a  co  toi  tant  de  savoir; 

qaer  Racbcs:  bcle  eoutcuaucbe 

grannieut  les  aniunrous  avancbe. 

La  ]Hirras  dire  mont  de  cboses 

qui  seront  couvertes  et  closes, 
855    81  pon-a  elle  aperebcvuir 

qae  ponr  lié  le  diras  de  voir. 

Kserîrc  pn^s  en  tel  manière 

sus  paiu  ou  SOS  autre  matière 

qn'elle  porra  liere  a  la  table, 
8G0    que  ta  vraye  daine  et^t  »mi/.  fable. 

Ses  eux  ai  doucement  regarde 

qu'il  perge  bien  que  tou  cuer  ardc: 

vont  teiaant  mainte  foiz  parole 

sanz  signe  faire  et  sauz  parole. 

^  D  premier  —  83Q-S40  mtmqnent  itan»  D  —  641  D  allur  a  sa 
ï  -  «43  B  Kull  fl.,  D  }<ale  man'jw:;  n'J  BO  ny,  C  ni  —  843  n']  H  ne 
V  manque;  tcle]  H  tnil,  CD  tel  —  "40  n  aucc  elle  —  Ï47  0  qHrhiiio 
Ho  —  MS  I)  coiil  g.  blon  (].;  lu)  B  lu  —  MU  B  Ain»K  D  Aussi  — 
it]  b  hia  —  SM  l>  i|iie  faces  WUcs  c.  —  >}52  It  lus  amuiiruus  moult 
D  gnademeat  les  laioura  a.  —  "abb  V  aiQsi  pourra  a.  —  t<56  lié] 
['le]  C  U;  CD  de  nuinyuc  —  857  D  telle  —  S59  D  lyre  en  -  S6U  0 
tsioye  s.  —  ft6l  r>  Des  yeiilz  si  —  H*M  perge]  U  prcnge,  I> 
8N  numquent  danê  D 


B41  JUdez  —  941  Nal;  siouale  —  845  Soiez;  boa.  —  bbb  ajictieuoir  — 
ajouté  plus  tard  —  862  pgo 


IM  T. 


3 


prto  dft  sa  belle  à  tabtt 

tors  ne  veut  quo  ncn  la  prie, 
a'argne  ne  ne  coiitralic: 
vers  lié  taiitottt  aroicH  ^uoire. 
Ce  n>st  iMiB  bon  qac  trop  enqncrrc. 


) 


A  table  boif  en  tel  inauicre 
qne  n'en  mues  semblant  ne  cbioie 
et  qae  tes  pîës  et  ta  pensée 
n'aient  lor  oflice  oubUt-e. 
Gar  toi  de  touz  poinz  de  tencbier 
et  de  mesleca  comme neliier: 
ja  n'iert  par  houinie  de  value 
noise  ne  meRlec  exiiietlc. 
Il  n'apartient  fors  a  merdaiUe 
a  faire  tcuelioiis  ne  bataille, 
i'onr  een  vuil  gen  que  ta  te  gardes 
de  faire  cboses  si  niti^iardes. 
Slont  de  choses  piiLS  faire  et  dire, 
tont  sanz  inestere  et  sunz  incsdire: 
tu  peus  chanter,  se  le  sck  fero, 
ou  de  bêles  bordes  retrere. 
Quant  le  baein  et  l'caue  ovequca 
seront  pour  laver  mis  illeqnes, 
prcn  ])ar  lu  main  ta.  dauic  cbiero 
lK>ur  prendre  l'eve  la  première. 
Eu  touchant  pcua  fore  semblant 
que  tout  le  cner  te  va  tremblant 
por  l'ardour  et  le  désirer 
du  gent  cors  qne  seus  reniirer. 


pu  que;  Bl)  len,  C  nem  —  St»5  D  v.  elle  bien  tantost  aumb; 
196  C  Cen;  D  conqucrrc  —  sy8  V  ncui;  D  «caiblaDve  — 
ic;  A  oublie  —  Wl  B  Ganto  toy  tous  dis  cl.,  D  Gank  —  9i)2  B 
Bleu  —  903  B  quir  j«  ncrt  par  geat  d.;  I>  est  —  906  a]  L>  de; 
«07  BU  c«  V.  la  —  90S  C  &ll«8  —  flOλ  D  chose;  C  puet  — 
no  n.  —  KM  Ke|  D  si  —  <JM  mt»]  C  nus,  U  mains  —  'Jl5  B 
K7  mantinntt  dans  ]l  —  91^»  1)  et  pour  le  d«8ir  —  920  D  dn 
ft  ton  plaisir;  C  seiire;  A  remuer 


Fei»d*«  f icfr«4-,     f'/wù  ilun  mnwjtr 


37 


Se  ne  eremees  isa  parole, 
ta  pensée  seroit  trop  foie. 
Taiitost  seruit  ta  honio  atainto, 
qiicr  ja  n'iert  vraie  aiiitir  Kaivz  craiutc. 
Quant  elle  verra  que  tu  duuteâ 
9m  faiz  et  ses  paroles  toutes, 
lors  s'nperrlievra  t'icremcnt 
qno  tu  l'aimes  parfaitement 

Faing  a  ehief  de  foiz  un  ])oi  l'ivre, 
tte  ta  eruÎH  niun  art  et  mon  livre, 
pour  eonvrir  tes  faiz  et  tcH  diz 
se  tu  megfai£  ne  ne  nie^iz. 
Hc  ta  faiz  ricu  dont  non  to  lilaMine, 
lo  vin  eu  portera  le  lilasnie. 
Isui  .serai)  tu  escust', 
Bc  tu  as  nn  poy  tuesusc. 


Xo  fai  ja  d'omnie  ton  meiwa^e 
vcrft  ta  dame,  se  tu  es  sage: 
itct»  mcssaj^s  m'ont  neO; 
je  m'en  «ui  bien  H|>enrholl. 
Trouver  i  puez  troji  bounca  eausoa, 
t^O    se  par  rive  reson  te  eauRos. 

fja  si  tost  ne  diroit  ta  dame 
sou  gre  a  liomme  comme  a  fauie: 

)  SI  ue  cnUua  les  siennes  paroles  —  li5i>  I)  ce^  punetus  suroyont 
-  Sâl  D  bouche  —  R&2  js]  A  la,  C  mnwixu:;  D  m  ftiiiour  ne 
W8  D  c\jot*tt  amnt  er  vtr»:  Or  note  doue  ce  jiutit  dit  —  selon 
le  dit  —  !i»3  C  rierras  <].  tu  la  d.  —  liôfi  \)  nitom-  uurra  tout  e.; 
nt  —  957  D  FiJniç  de  fuîre  iiog  pou  lyiire  —  !t:.s  C  nioiii  a.  ot 
Vjyj  C  ces  dis  et  ces  fes  -  !»««  nmuim  dan»  C  —  '.hh  D  Dont 
»  ne  De  b.;    C  fre»;   H  dnii;    A  te  mnnqm   —    !,i6*i  CD  v.  em- 

tfttl  D  ve  dont  tus  aura»  abu»c;  B  mal  usu  —  'JGô  H  Kt  no 
ïei  D  trop  D.    -  »«•»  ï>  suit»  depuis  ~  90»  A  puis,  C  pouos; 

—  971)  D  aines  raisons,  C  une  rciason  te  causse  —  071  lostj 

H  cornQé  m  araie  —   655  aperrheora   —   9!>6  {jfaltement  — 
en 


é^  apchci 


Vu  kflWHHi  r«/  II»  «UmgerewT.  mnmif» 


Cuue  a  antre  dit  sod  uorage 

qui  vers  leij  lioniincH  v8t  ganva^re. 

07ô    DaDL*  Cflt  ta  voie  plii»  K'gicr« 
ae  famé  faiz  ta  mcRdagiere. 
Famés  puent  parler  cuaenihle 
tontes  les  fois  que  hun  lur  Rcniblc. 
Homme  ne  pnet  pas  isBi  faire; 

^180    ntct*  pour  doute  l'eBtoiit  rutniire. 
riu8.  honiBie  pent  parler  de  aoL, 
la  fauie  uua,  quer  liieu  le  soy. 
Lor^  ee  l'et  etiief  dont  il  est  cône, 
\f>  70*\  et  de  ta  l'ause  fet  la  «one. 

085     Ucahlcs  aient  tels)  messages 

(quer  il  ne  sont  eortois  ne  ^af^cs) 
qui  vont  entre  l'arc  et  la  eonle 
quant  il  veeut  que  non  saeordc. 
Et  quant  il  ne  puëut  piez  fcre, 

990    si  senlent  il  blasmes  retrere, 
a  celle  fin  (iiic  la  lue^lee 
soit  entre  l'amant  et  l'amee. 
Famés  nieïsmes  sout  meOes 
d'amer  les  personnes  relies: 

995    pour  ee  ne  doiz  tn  d'omme  fers 
ton  message,  se  me  veut  crere. 
Toi  message  doiz  espier 
en  qui  ta  te  puisses  lier: 
il  fet  mal  tel  serjant  tenir 
1000    dont  tilasme  et  cnuu)-  pent  venir. 


073—974  manquent  dati»  D  —  974  C  wnt  —  97&  D  Dmb,  »J, 
u"  C  pnet  palcr  -  U7S  lu]  C  le  —  HT»  n  U^  k  m  pM 
960  D  1«  fmilt  —   <KI  C  bomme  pirler  de  ttoi  poet  —  Kl  C 
es  court  —  (l*)4  I  >  ilanlrcn  oiuscs  t.  lu  suiirt  —  9$&  D  pjiUn  j  «i( 
fM  B  quar  eulz.  D  lt-M|>i(--lz  —  'i^''  qi"!  I>  mu>  —  «W  0  pari;  P  ^ 
aab  pb  —  9WI  A  blasme;  £>  leurs  recours  est  biHBcs  et 
mmmfmnA  âtmt  D  ~  99S  B  meua  —  9»!  b  neiu  —  «S  C 
990  m]  B  il  —  999  t«l]  B  le;  D  seruat 


»:%  fob  en  marge  —  99â  palaHt 


V amant  doit  taurr 


lie  ita  édtmr 


39 


Quant  a  ta  dame  parleras 
eu  liou  uu  an  fero  oHcniH, 
loe  80D  biau  eliief  proi>rc  et  gent, 
digne  &  locr  de  toute  geiiL 
^ï^JB    Loe  sa  taco  et  non  yler  vis. 

Ipuiir  <iiii  ta  ne  peiu  durer  vis, 
mcf)  t'eHtCDt  pordrc  oontcnantihe, 
se  tu  faus  a  ton  csperanctic. 
Loe  ses  eus  parfetenicnt. 

ÏlO    son  nez  assise  très  proprement 
«a  Iwuctie  )tetite  et  Itien  fête, 
douche,  riant  et  vcruicilictc. 
En  tel  manière  que  el  l'oe 
son  )>iau  menton  et  fiCH  den/  loe, 
^Oi5    et  son  eol  de  propre  facboo, 

>par  <iiii  ta  c?.  pri»  au  larlion. 
Loer  doiz  toute  sa  scmblauire, 
son  eors,  ses  liras  et  sa  main  liluneo, 
et  ses  dois  rondes  et  tretis, 

IÎO20    et  ses  piez  propres  et  petis. 
I  Loe  son  sens,  sa  eortoiaio, 

I  et  sa  valour  ne  lesse  mie, 

I  et  tôt  ten  que  dex  y  h  mis. 

P  Lora  seras  tenu  pour  amis. 

■•**    D  Et  f|.  a  table  p.  —   1002  D  osteras  -   Jlhii  D  toutes  — 
qnoi  —  1U07  D  re  ftult  —  tous  D  faU  -  luiu  D  u,  (mini»  tant 
'*^^1    pctitu]  D  riaiQt  loti'  AB  buiicbc  r;    \y  rti>ulcv  [ilaisitiitu  ul 

■l^mt  —  lOL'J  D  Kl  «u  t«ll«  manitTo  lirno  —  lOM  l)  sou  muntuii 
'^  Uuia  la  ioue;  C  btaus,  dent*  —  liilô  t'ol]  U  i:ori>8 —  IDIO  i>  rt- 
**^nc  bien  t»  Iccon  —  lois  O  sez  injùn»i  hhnchea  —  l'UB  h  aimsi 
y*  ïons  et  ftlctla  —  lOM  D  tr&Iotifz,  C  petit  —  Wi'î.  B  non  —  .I^iva 
^  ^o\^t  Uji  50  vert  auivanti  • 

INole  ses  HkIcb  devint  dictea 
qui  pur  (h'ido  xont  excrlptuH. 


Apres  les  dessusdictz  traictjeie^ 

te  diniy,  malît  (\\x'vn  soy^e)»  liaictiez, 

ung  pou  du  baiser  gracieulx, 

■dvenant  et  deUeieux. 

811  advient  qne  funye  soH 


pfet.  —  lOIi*  nei» 


pHiauiiuv  ik  la  fLitterie, 
1025    Par  bien  loer,  seroD  m'cntcnte. 


en  Hvii  ou  ptsce  quo  ce  stNt, 
lu  (iuihs  ton  t>iÎ8er  atroniplir, 
voire  CQ  c'osi  lo  sUiq  iiUisir. 
Tt^l^lc)  faint  par  quelque  lulvvnlurc 
que  n'atouciies  ft  M  Bt^urr. 
Tu  DU  (loibs  pu  pDurtaQt  rotnùro 
que  no  dola  ton  plusir  [pariraire: 
cumbiuu  que  tou  bobcr  rcffusc, 
a  co  tmitesfoys  son  ciictir  niuiic; 
car  ul  le  fiùct  pour  toy  priur. 
Or  rvticu  bien  <lunv  su  lUclivr. 
Mais  rv^arilu  biuQ  od  quoi  lieu 
tu  fcma  de  baiser  le  jeu: 
baiser  faict  devaai  le  commun, 
en  tournay  ou  oat  nng  cbaaeuB, 
nu  en  tel  aultre  lieu  «emblabhs 
n'est  pas  pLaÎMint  ne  onnrenalilc 
Baiser  se  doibt  l'aire  8c<'rutteu)ent  (tic) 
et  nau  pas  ai  evi<laiuiuenL 
8'aHlL*uau[«]  ctiosefs}  a  touché 
celle  ou  ton  cueur  as  bouté, 
JcoUca  ebosus  doibs  b&isor, 
»o  vers  elle  (irr)  te  vculx  .tlllcri 
car  quant  (e  rem  cecy  faire, 
i>ltc  te  sera  débonnaire. 
Pour  l'aniour  du  seignooriaiit 
baise  la  dune  son  aervaut. 
Mais  tel  baber  fay  satgemunt, 
i)ue  reprins  n'en  so}-(e)s  devamt  ffons. 
Regarde  qu'âme  ne  le  Toye 
se  du  baiser  veulx  avoir  Joyt*. 
Haiser  est  d'amours  ung  des  latz: 
poiirtAut  dont-^ques)  no  l'oublie  pas; 
car  baiser  est  engeudrement 
du  jeu  d'amours  ou  ton  oueur  tend. 
Quant  as  présenté  a  t'amyo 
ung  baiser,  Je  ne  doubte  uye 
que  ne  suit  de  t'amour  attaincte. 
Pour  tant  doue  de  baiser  t'acoinete:j| 
pour  baiser  (donc)  vient  grande  sai 
baiser  est  un  signe  d'ouiout; 
pour  le  baiser  qui  est  donné 
duibt  estrc  1«  corp  sbabandonné  (!{ 
J)  fail  ensuite  tirfatit  Jusqu'au  v.  1 1 1 7  —  1  irji  It  sed 


« 


t.  rit 


►• 


jM  a  le 

et  1rs  JMiBiel  i^ca 

Imt  Ift  4iBC  ce 

H»er  ffâmà  pn*  i 
Cen  tv  fiû  jea  U 

qac  ta  ■'«•  pa»  eae«r  pufcte, 
■ftiMt  q«e  ta  U  4orTH 
le  fias  WeaiaU  qae  ta 
FV  jaicr  ta  di 
ae  te  cfcaal^  te  ta  e«  parjarr. 

I  fae  ta  r«»e>  catre 
ém  aenveat  ae  plai  ae 
Jipfter.  le  «iioa  Marcnu. 
qaî  stvit  ca  leapa 

kt  MieBeDi  qie  fes  areeaL 
Tel  Mrvaeat  q«e  qae  U  noate, 


19  B  El  ■■■Il  —  l«lt  B  deicta  —  IftSi  C  p*»* 
VcMMi—  tOSCqaeeh-  ta»  C  aaieM  c  v»  tOe  *■  —  ■•^B 
tf— |tf4S|WM)0lM*r-  |iM4  0*1BSe-  iMSjmrlCanr — 
C  ce  —  1*dl  B  qea  Wa  ntre  tn  n.  —  IMl  <!«]  B  Am  — 
,  «oooeniB  —  IBU  C  doient  d.  «.  qtw  3  r. 


tMkpfcto  -  law 


Donc:  dui/,  ta  tel  (oh  eet  iilorcr 
pour  Ha  grâce  iiîiex  iiuplurcr. 
Quuut  to8  luriiicâ  avisera, 
le  uuer  li  iittdiulrii^ra; 
quer  il  u'c»t  rien  »i  dehoucie 
comme  faine  a  i|iii  li  Holt  ]ilcre. 
Lor»  H  iireuilra  de  toi  pitié, 
(|tu  si  te  seras  atiaitié. 
Lors  pensera  en  son  euiirn^e 
do  restorcr  toi  cest  damage. 
Et  m  tu  ne  i>iiét*  avoir  lorniCH 
en  iwiDZ  devisez  et  en  termes, 
tti  porras  un  oignon  tenir 
qui  tantost  lea  fera  venir. 
On  ta  porraa,  scron  inentente, 
a  la  (in  (pic  l'oiguou  ne  sente, 
moillitjr  tau  ex  en  autre  gniae. 
]ati  sera  ta  dame  prise. 


Se  tu  la  peu»  soûle  trouver, 
lors  te  doîz  pntprcnient  mouvcr 
a  ferc  qnau  que  li  doit  plero 
et  a  tout  son  dosir  parfere. 
En  disant  li  bêles  ])arale8, 
voil  que  la  besee  et  acolcs. 
Se  tes  besicrtt  ne  veut  atendre, 
tontes  voies  les  doÎK  ta  prendre. 
De  tant  te  garde  Kotilemcnt 
que  ne  beses  trop  durement 
et  qne  les  lèvres  ne  li  cnisont 


liM<ni{Uf  —  IiiMi  ('  tels  1.  (leitalera  —  liHiO  G  ciir  —  lOtti  qui] 
R  —  lofl.5  C  I.ore  Rongera  en  «on  langage  —  lO^fl  cesl]  A 
CUs;  A  C  ferait  —  MOI  C  porra;  B  selon—  llUS  C  moiUe 
p  affAire  quantque  )i  doiz  fetre  —  nos  suuj  A  ton  ~  lliu 
|112  B  toute  uie,  C  en  t.;  BC  U  —  III3  C  folloiucDl  [îiaez 


L 


•-  11)01  debenelra,  ef.  1S68  —  1098  «a  p. 


m. 


ÎE- 


■—     Ee 


CKomme  qui  doit  ftiire  ta  prrmitrrK  artmcr» 

mcR  mont  li  ple!)t  que  uen  ta  pronge 

mal  grc  soen,  comment  qu'il  avieiige. 

Pncele  Roudenieut  raWe 

a  ^ant  joie,  qne  qo'ele  die; 

qaer  tel  Titaiivc»tîé.  hhuz  dontaiiec, 

a  forme  de  don  et  semblance, 

et  9e  nen  la  httne  eK<*.lia)>er 

au  point  qnc  ncn  la  paet  haper, 

saelies  qu'elle  en  est  mont  corchie, 

combien  qu'elle  en  faigne  entre  lie. 

De  touz  tcne  iâsi  se  main  tiennent; 

lee  ânes  as  iintrc»  rajtrennent, 

qa'ela  ne  soient  prises  prouvées 

c'ou(|nes  s'i  fussent  aci>ordcc8. 

Or  donqaes  ne  t'aconardis, 

mes  soies  ai^rt  et  hardis 

de  donner  en  tens  et  en  horo 

le  doD  d'amors  qui  tant  deiuore. 


45 


Se  l'onime  en  sa  Itiauté  se  fie 
tant  qu'il  atent  qne  nen  le  prie, 
amours  ne  li  duit  nul  bien  fcre; 
qaer  il  II  fot  tout  sou  eonti'ere. 
L'omme  se  doit  premièrement 
preer  bel  et  cortoisoment, 
et  sa  dame,  i{ue  tant  désire. 


tijufjtî  dam  D  —  1  H4  A  Jll,  C  qne  ill;  avieng-e]  Jî  on 
lïtlle  floiihdainencnt;  C  renie  {Usez  rerln)  ~  Il -Kl  ('quel 
f  q.  —  1I4«  D  M  In  laisses  —  1150  C  hftti  p.  que  nt-i  D 
t  peaix  —  1151  B  sachez  moull  en  est  cnurocie,  C  sachez 
loul  couroucbia.  l>  saiches  q.  en  o.  moult  coursée  —  1 152  C 
fiinl;  eltf|  Il  ol  —  1153—1167  manquent  iUxm  U  —  1  LVI  U 
mhrex  le  tiennent  —  1 155  C  que  ne;  H  ellet  —  1  I5ti  B  que 
b'  V\  I»  te  —  1I5S  C  soient,  I>  bov»  —  IlOO  B  amour  — 
noie  —  1 162  It  et  aduU  luy  soîl  quon  le;  C  qiiil  en  eut  q.  — 
IIM  toni]  C  tani;  bod]  D  Io  —  I1H5  D  Car  Ihomitie  d.  — 
—  1107  C  as*  d.  quel  t 

4enc  —  1151.  1152  roRliice:Bee  —  11S3.  115»  tffs 


fiflnde-loî  de  ta  mntUan  mus 

sons  ombiv  d'amigtiè  aperte. 
Por  miex  a  Uiu  dottir  ataiudre 
te  dtiit  megresce  le  ris  taindre, 
que  fheHcnu  die  ijne  ta  aimea, 
eoinbien  qu'a  nulny  ne  t'en  elainies. 


47 


A  toD  compaî^on  ne  doix  mie 
dire  loenge  de  t'ainie: 
il  ponroit  ta  loenge  crere 
et  8oy  iwner  de  lié  atrere. 

1205    Nal  homme  eetraugc  ne  doiz  craiudre 
qu'il  voille  tes  amoiv  enfraindre. 
De  tes  fcUufl  ami»  te  garde: 
e''aiDBi  le  fez,  tn  n'aras  garde. 
Qui  SUD  euer  en  ainora  a  mis, 
pas  ne  le  die  a  ees  amis; 
qner  Haelies  que  il  li  nuireeni 
pins  tost  qu'il  ne  11  aidereent 
Un  compaignun  pnet  Itien  avoir 
qui  son  segré  porra  savoir; 

1215    mes  le  non  ne  li  doit  pas  dire 
de  Ba  dame  <|ue  tant  désire. 
Celi  le  porra  conforter 
des  griés  mais  qu'il  a  a  porter: 
miex  vant  nu  bon  ami  avoir 
Î20    que  ue  fait  ne  or  ne  avoir. 


19fi  ABC'  sus.  r>  sunbr.:  L>  a  .  parfak-te  —  DSS  D  ne  il.  maif^tte 
,—  ll»9  I>  dit  —  1202  C  d.  la  I.  —  1203  BC  traire  —  130«  C  (jiie 
ieQo  t.  a.  «flaiodre;  <iu'il1  D  i|m  —  l'iUT  num<j\*e  tUtm  C  —  ISUSsq 

i—  120*^  A  en  aiuur,  C  a  i^uinvr  —  I21U  C  le  matu/Hf  —  1211  B 
que  eiilz;  li]  ï)  te;  jwif/uà  Î2W,  D  emploie  la  2™»  pern.  /tittg.; 
il—  1212  (luTII  CD  que;  U]  A  c!;  C  alderoit  —  12H  Csongrc  — 
^doia  —  I2IË  U  tamye  —  I31T  le]  D  t«  —  1218  D  qau  lu  — 
f  ni  or  ni  a.,  D  fL  timt  or  oy  a. 


Se  tn  veDK  r|nc  auior  te  vaille, 
îssi  le  fay,  et  ne  te  ehailte 
se  toD  ctitat  en  est  nioaor: 
ncD  fait  mont  pour  avoir  bcnor. 
Qui  veut  amer  si  ne  dctliiie 
de  touz  poinz  an  gre  de  n'aniie, 
oa  ja  n'en  ara  autrement 
uti  beau  ne  bien  racoiotemenl 


CoH  rculles  i\ne  Je  t'ai  retretes 
ne  flont  pas  pur  les  riebcs  t'ctes. 
Qui  anse»  a  deniem  (iii  prendre, 
n'ii  mestier  de  inou  art  apreudrc. 
Qui  diinue,  euniltien  qu'il  mit  rude, 
il  n'a  <|ae  l'ère  d'autre  cstndc: 
faïuc  de  le^ner  ^'abandonne 
a  qui  binux  donz  et  grauz  H  douuo. 
N'eutiÛQs  u  uu  plus  noir  que  More, 
soit  de  Hon^'rio  ou  d'Aygremore, 
tantost  lî  est  amie  sorso 
pour  tant  iju'il  mute  main  a  burne. 
Cbescon  fait  an  riche  grant  Teste, 
conbien  que  ee  «oit  rude  heHte: 
le  riche  est  partuut  bien  venu 
et  le  povre  pour  fol  tenu. 
Famé  qui  »ï  le»  geuz  eseorcbe, 
n'en  prise  rien  ne  mes  l'eHcorerbe. 
Quant  les  donz  a  telz  auiaus  taillent, 


Se  nealx  q.  son  amour  te  Vaille;  C  enmour  —  1250  te]  C 
n—  IÎ51  D  est  en  rumeur  -  1252  B  len,  D  on  —  1263  D 
5(i  bi«n  r]  A  WI  —  ri.'.7  D  Lc«  rigloa  —  I25'.t  D^uiades 
—  \'im  art]  I)  liun.i  —  12r>2  il|  H  ni  ~  I2<m  A  Nlmitaiiu, 
r>  El  fust  il  p.;  noir]  C  riiir  -  Mm  D  fmx  ile  h.  nn  Aalgto 
ïmoure,  C  Eagrciiiore  -  I2e7  aïole]  C  a  une  {utaitcaisr  la:- 
I  D  mais  (|tii1  ayl  uioiixicnr  en  tioiircti:  C  «iiie  m.;  B  bouse 
int  manque  —  TiT'i  D  ijiiîl  s.;  C  cvii  ;  A  nlrbe  b.,  B  nico 
D  (1«  rwiîiryuf)  riclie  (Hirtout  est  b.  —  I2Î3  »lj  l>  ey  — 
T.  ne  me  tezcorclie,  D  ne  \tù.ssc  rion  après  lescorcc 


60 


Ahmex  mt  hùmmu  pour  Iti-m^mte,  nom  pour  at» 


lor  barbea  csoo&ant  s'en  ullenL 

n  n'a  ne  joie  ne  dédit 

eu  faoïe  qui  hI  kc  deilit; 

el  ne  vent  \tA*  ami  avoir: 
1280    rien  ne  prise  fors  eon  avoir. 

Ja  faîne  de  lionne  raine 

n'iert  par  donner  pins  tost  meUej 

ineH  le  sent!  et  la  courtoisie 

de  80D  ami  la  fait  amie. 
1285     Qui  80D  ciier  en  aoier  esdreehe, 

DC  prengc  pas  garde  a  ricUefice;; 

mes  que  la  |>cr6one  aamee 

floit  de  ^tauH  bontés  aornee. 

Ilonime  qui  ne  vaut  rien»  de  aey,     ^ 
12fH)     ne  vaut  pur  avoir,  bien  le  se}';    ^H 

quer  qitiint  ses  riehesces  s'abesacm^ 

tontcH  stj>t  valueH  le  Icaaeut. 

Qui  vent  amer  parfetement 

ainpe  le  t-ora  premièrement: 
121>ri     senz  et  hmitô  Umi  Jors  demore, 

me»  rielieHee  faut  en  jKty  d'ore. 


Or  as  vell  en  quel  manière 
tu  doi'/  |)rcer  t'aniie  L-bicre. 
(/".  7^1  Or  te  voil  dire  Baux  tanler 

180t)    cummcut  doiz  tes  amors  garder. 


12'ri  n  lourd  b.-,  D  lors  ffttilr  qiianionretles  s.  —  1117 
lï'ti  U  «tiisi  sv  AesAnyt  —  127»  D  ollo  uc  iiciilt  p.  wuya 
I2W)  C  riva»  n*  p.  for  siin  a.  —  IÎV2  BC  ort;  pir  ilonner]  C 
Mtm^w)  pour  don  do  sera  p.  ~  I3S^  C  (eo  ttumquf)  «e  dm 
amours  adresse;  B  adrece  —  1386  0  prent  point  g.  a  U  r. 
amop,  D  a/UKW  —  I2&S  D  gnnt  Iwntc;  O  aauree  —  1101 
ISM  avoir]  A  amOT  ~  12«)|  C  qucr  grant  aesa  r.  —  WS 
lï!»4  Afirfs  et  tm,  D  Hfontr:  et  pote  le  sens  et  la  boula  | 
sens  luunte  —  li9i  B  tous  ilis  —  I39r>  mes]  D  et —  IS9T 
IIW»  C  ta  datufr   -   l^M  V  uoîl  du  sens  t.  —  ISM  C  om^ 


iSOS 


13  lO 


l3l& 


y^^u 


lS25 


Ccmmimt  coiuerver  mê  amcun? 

Poy  te  vandroit  n  fere  amie, 
MB  fanior  estait  Umt  faillie. 
Pour  ccn  faut  il  qu'amour  venue 
par  art  aoit  par  art  luairitcnue. 
Anssi  fart  est,  co  seut  dcd  dcrre, 
a  bien  garder  eomuio  a<(uerre; 
qner  les  aqDi>8  petit  vaudroicnt 
96  sagement  ^rdez  u'estoient 
Four  cen  doit  cil  graiit  cnre  motre, 
()ni  d'amer  «e  veut  entreinetre, 
tpiu  «es  aniore  lon^ieuient  durent 
(|Qi  si  tiuu  courage  asâcUrcut. 
Ne  eree/,,  pour  rien  ijn'il  avîeniçe, 
(loe  par  carmes  anior»  retieng:e: 
fil  est  eonart  et  decetl 
qui  de  tel  ereanelie  est  meU. 
Jn  n'iert  par  les  an»  de  Touletc 
line  aiiHiur  quinc  tie  paifete. 
Ne  cTOJ  Ja  en  telz  sorehcries, 
quer  ce  no  Dont  ipie  moquericf*. 
Se  earmej)  et  herbes  vausisseut, 
jami^s  amor»  nu  depai-tisseut 
lies  il  ii'eMt  puN  issi  de  voir: 
UrcO  8'eu  piiut  apercevoir. 
UoqaeH  a  Jason  par  Medee 
ne  pont  la  vce  estrc  veee, 
ue  a  Ulixés  par  s'aïuic, 


5t 


[***  a  fcrt'l  B  aiiolr  —  1303  lîC'D  «•;  It  i|ii(>  a.;  D  amours  —  laiti 

*'  «»[;  C  een;  ï)  ainsi  quon  m?rrc;  BC  lu»;  B  iloree  —  l3i>C  comiue 

*i  B  fiai]iit!rr«  -   J»»";  11  miais,  C  uiuas,  D  it-qiiou  —  130P  (;  iluit 

•i  cBiej  B  cnnre  —   I3II  qiM]  B  qiiar,  O  uni;  loiigiieniciit]  A  ilu- 

—  1312  ni)  (!  Miowfliii-,  1)  linsi  —  ISIS  B  cruiz,  D  i-my  p.  r.  "iu<ty 

Qiîa^e;  rien)  A  rien  mniiqur,  C  rîet»;  A  *\;  C  i|ul  lu  —   I3î4  A 

D  carroaiu;  A  ainor,  B  aiuonr;  l>  a.  si  nicanent  —  1:M5  D  M  «. 

et  bien  il.;  B  comirt  -  ISIfi  D  usuieit  —  1SI7  B  ert,  DcstpAa. 

ttc  —  131S  B  iiui  OL';  D  qui  ne  sctollptto  —   13111  C  en  nidm/ue  — 

jcea  —  '3Ï1  A  carnes  ;  l)  fniictz  ifl  h,  m;  v.  ;  et]  V.  ou  —  l.TJ.i  l.'  Ul  n. 

1324  L>  rliïscun  se  peiilt;  C  sem  piiirt  —  I31j  pur]  D  no  —  i.S2r>  D 

plOt  deux  choBCM  nue;  C  tn}iit'u  — -IMl  1>  no  min»!  dullxcii  et 


Ta 


(/:  7J^]  OK    ip» 


ït¥> 


dver 


n  ■  ot  Ml  jmr  ^*ci  ae  deeàie; 

■£■   K  M  taVI  JflfV  IMIBIBpQh 

l'Uô    U4MaBc  eat  eoatre  aa  vtAcoiè 
taataat  fraBeU  ««  cadeaWi. 
oa  H  a  les  ebereh  cmms; 
aatroBOit  ■'esTiellir»  dos. 
Poar  een  doix  ta,  te  ta  es  t»gt, 

lïfôO    n  entrodîre  ton  eona^ 

qne  nenz  et  ralonr  te  eccorge, 
comment  qoe  bianté  s'etoolorge. 


1999  A  OUDM.  D  canMolx  —   U29  D  Gude  to;  fon  <ir  t  ' 
tMO  D  »e  tu  veulx  bien  estre  budj-s  —  IS.1I  B  c.  et  alnubtu,  CD  ta 
B.  —  1332  lié]  D  vUe  —  )SS4  D  Q&u)(lroit  m.  quuy  i).  —  nAÂ  D 
—  I33C.  BD  toalec<s)  geos  —  133T  D  amours  —  I340  C  paame  — ^ 
I»  ntilly,  ••il  B  mb,  C  »e;  B  peut  -  1343  l\]  I»  la;  K  qaellu,  C  qi 
Jl  i|ui  m-;  H  Dcdcbic,  U  ilvîiuye  —   1544  le]  C  les;  si*ns]  D  seilT;  j« 
ill»;  B  niwitip.,  I>  um!tvT>.  —    IHfJ  ou]  AD  «t  —  l»4ï   U  et  "  l^J 
iiuulx  H  cliaiiiiK  —  }3lH  ]i  ou  peult  estre  qui)  nun  u  niitx;  H  ne 
t'  Dcnnlllira  —    ISûii  B  entrodira  —    1351   £>  qne  suos  aaluiur  aete^ 
(|ui-ure;  valfinrl  C  rortoisAÎe  —  1352  C  comme  b.  qai  scscauriourgi^j 
y  vntt'odï'.  fort  et  lalicure 

1343.  1344  di'cbiec  :  motepltee  —  1346  de  ulullira  —  I3&1  BOttmp 


L'anutht  ihnt  nbrir,  rfitrt  U»  dvjitUt»  5Si 


r 

I  Ne  forelif  a  ta  inntité  frnanler 
par  toi  contiver  ne  t'urdcr: 

5  U1ix«'^H  »auz  avoir  hîauté 
ont  defl  amanfl  la  rcHuté. 


Par  obéir  dévotement 
puet  amor  dnrcr  longnoment; 
et  qui  veut  ferc  le  contrere, 

0  amor  sent  868  cornea  retrere. 

TcnehoDft  sns  tontes  riens  csehîve, 

f  .  * 

Il     se  vens  ))itiiinor  longuement  vive: 
l<     tine  amor  vent  sauz  faQKserie. 
de  donz  parler  estre  norrie. 

1  TenehicT  uflîert  h»  niarii'z; 

1     qner  euz  sont  etisemble  li*?z, 
si  que  teni*lionH  ne  jelousie 
n'eu  peni-'nt  feie  départie. 
Ues  mariez  ni  pent'nt  perdre; 
quer  il  ne  se  peui-ot  deslierdrc. 
Des  amans  issi  ne  va  niic: 
famé  n'est  riens  avers  d'amie. 
Amie  doit  tonz  jors  oïr 
chose  dont  80  doit  esjoïr, 
aAo  qn'ele  soit  lie  et  drue 
de  l'amant  et  do  sa  venne. 


Nesforchc  —  \y>4  V  pot  t.  o.  et;  U  i-oiuitiucr,  Li  acoustnir  — 
omctU  dan»  D  aprin  IS»ô  -  IS67  Pir]  V  Tour  —  I3&S  D 
ittu  I>  aiuutirs  ru  ncct  tnunionni  r.  —  taiil  .AD  sur-,  AH 
en  —  )3fî2  I!  ('];  I>  aiiioiira  —  i:i(is  A  fiu  nmoiir  —  1864  C 
C  aftier;  an]  H  wi,  I>  n  —  Ltiiî  B  luiuton  -  l-StiS  B  ni  ncn 
ici;  D  tic  petit  (iiîjlx  f.  —  ismi  î>  I^e»  gens  m.  uy  peut 
1  no  —  l.'ÏTH  AB  <|tittr,  D  cir;  C  ill  ne  piict  dvst'riir«;  D  jwut 
dcz  h.  —  1371  m]  Ab  nvu  -  1372  D  rien  euuers;  Bl)  d' 
iiDiie  —  1375  C  dois;  Joth]  B  dis  -  1374  !>  peut  reaiouyr  — 
1  que  elle  soit  d.;  D  que  »,  lyett 


—  iMî  riens  (^out^  povtérieuremfnt  —  1875  liée 


hA  U  doit  Hrc  mumi»,  pntirut.  o/miilaimnt 

l'urrc  homme  a  mont  a  eDdnrer, 
se  vent  auior  fere  dnrer: 
mont  U  faut  souffrir  ponr  s'amîo. 
1380    qae  le  riehe  ne  fereît  mie. 

Kinz  amans  doivent,  ce  me  semhle, 
tontes  foiz  avoir  paix  ensemble, 
et  gieus  et  g;1anglcR  deletables: 
telz  cbo8C«  font  amoars  darables. 


1385        Se  ta  dame  vent  dire  on  fere 
cbose  qui  te  doie  de«plere, 
ver»  Wé  te  doïz  sonfrir  et  tere: 
el  sera  aprez  debonnere. 
Se  tn  Beuffres  et  oI)eï8, 

1300    onqucs  si  grant  sens  ne  feis: 
paciënce  vaint  tontes  ehoses, 
eouibictt  qu'il  soient  orgneilloses. 
S'ele  veut  vers  toi  estriver, 
tu  ne  la  doiz  pas  aviver 

1395     de  liant  parler  ne  de  noisier, 
iuei4  par  duuz  langage  apeisier. 


S'ele  vent  argufe'r,  argue 
pour  lié,  qu'el  ne  soit  esperdae; 
prenve  quant  tju'ele  prouvera; 
1400    nie  quant  qn'elc  nit^ra. 


1S7T  C  hoioesi  BI)  moult  -  1»7S  C  sil,  I>  qni  ueaU  uno 
l3Si>  O  ce  q.  —  1381  D  Aniorirs  loyalle»;  cej  C  cCD,  BD  m  —  ''--=;, 
requièrent  a.;  C  puis  cb  me  semble  —  13S3  A  îangles,  H  Mbttt  —  f 
C  c-«to  pJio»se  —  1.HS5  D  tamye  —  l.iSfi— i;iS7  »ont  intrrrcH'u  *ai  C  ' 
ISSC  B  ilolo  te;  c  plalro  -  IS!|>T  D  f?oum-ir  le  doil)»  aussi  le  t.;  B  a^[ 
—  ISS*'  D  «iia-s  te  sera  —  ISSO  B  8i  —  lt!Mi  I»  sons  in  ne  6s  -  II 
[t.  soLiffr*:  vient  t.  —  \'S\)2  A  <"i!l,  lî  quelle,  C  quoi;  D  que  soyent  ripouren 
ï;illsT)uîent—  ISIU  Uremiyer  —  1895  «Minçuc  rf«H#  D—  nilf.  Ulaa 
n  iipaûw  —  IH'JS  li^l  D  elle;  CD  que  oe  -  I3ft9  D  t»nt  quelle; 
elle  —  1400  D  et  oyc  ce  quelle  uonldnj  C  que  elle 


1S79  moût  —  1383  dellct  —  UOU  quia  q. 


Au  Jeu,  qu'il  mche  perdre  gt^mnnteiUI 

Se  rire  vent,  o  lié  duiz  rire; 
ne  pleurer  veut,  pleure  et  sospiro. 
Touz  jors  doiz  fere  antelc  eliicrc 
cutume  fera  ta  dame  cbîere. 
Qael  cominandenient  qn'elc  face, 
faî  le  sanz  arrester  en  place; 
si  ne  !<era  ja  départie 
lamor  de  toi  ne  de  t'amie. 


Se  ele  a  les  gieuz  ai^f^rcables 
des  dez,  des  eseliés  on  des  tables. 
Joue  0  lié  en  tele  manière 
que  tu  aies  da  ^eu  le  picrc. 
Tn  d(jix  ton  gieu  a  honte  fere 
ou  ta  t'aanee  mal  retrerc, 
ai  qa'el  ait  le  priz  et  l'euunr 
et  que  tu  soie»  le  menoor. 
Se  ele  veut,  por  soi  dédire, 
aucun  nombre  ^ter  on  dire, 
to  doiz  niesgeter  por  fere  umbre 
qu'cl  sache  i>1ub  que  toi  de  nombre. 


I         En  quel  lien  que  ta  dame  viengnc, 

de  fere  li  lieu  te  sonviengne; 

91  que  elle  ne  Boit  grevée 

en  presse  ne  en  assemblée. 
^    En  tonz  lienz  la  doiz  aiesier 

sanz  noter  et  sanz  noisier. 

Chance  son  pié  a  la  fiëe, 

leuU  lors  dolbs  tu  r.  —  1403  jora]  C  iour,  B  lUs;  Alt  aiitt.t, 
i  D  tamye  —  14(15  V  Quelque  c.  (\.  le  t.  —  li\M  \f\  0  lui  — 
p  UOS  toi]  U  n>y,  ne]  C  et  —  1409  D  Kt  cellu  —  I  lin  X* 
^  ou  de  t.;  C  et  d»  t.  —  1411  Hêj  L>  ello;  C  tel  —  1)12  U 
eu;  D  U  prière  —  H15-2S14  nuimjiunt  rJ'tw*  D  -  UI4  W 
C  csDche  «  honte  faire  —  M1&  C  et  Ivu  bonoiir  —  I4lti  B 
19  B  doibz  iiicsiiiL'x  Jeter  —  U2U  C  que  siehes  —  \i'2\  En] 
iC  empriâo  ai  —  U2fi  C  eesBter 

MM  la  colonue,  encre  pin*  jaunie  ~  UIO  deEx 


™>  fi»  ïa  droM  rupj)éUe,  que  rvn  ne  \e  retiat»eJ 

un  deschancc,  s'il  li  agrce. 
Sou  luirfiiur  doiz  HouHtcuir 
1430    et  ses  mains  en  ton  Hain  tenir 

pour  eaelmiifer,  se  il  sont  fruiilcK, 
ja  soit  ccn  qne  tu  en  refroirtes. 


S'ele  coniniaiidc  ()iio  tn  soies 
an  marchié  et  que  tn  Ti  voies, 

1135    va  haHtiveuicnt  «ele  part 

et  pins  tart  de  lié  t'en  dcjiart 
Se  aucun  veut  qne  tn  romaignes, 
Ta  toiiz  diz  et  no  te  rcfraignes: 
carde  qne  por  rien  ne  t'aviengne 

1440    que  compaipiie  te  rctieugnc. 

S'elle  est  as  chaDH  et  elle  voîlle 
que  viengcs  la,  qui  que  s'en  doUle, 
tantost  vers  lié  ta  voie  esdrei^be: 
[f.  7-i*]  amonrB  n'ont  cure  de  pcreselie. 

1445     Va  de  pié,  se  tu  n'as  cheval. 

Tn  ne  doiz  douter  ntont  ne  val 
>■  ne  neif  ne  ploie  ne  gelce 
avers  ta  dame  dcsirec. 


AtnorH  sont  que  que  nul  me  die, 
1450    espeue  de  chevalerie: 

genz  poorouB  et  vonilz  et  frêles 
ne  sont  mie  digne»  pour  clés. 
Qui  fine  uniur  vent  maintenir, 
gr.ius  dolours  a  a  aonstenir; 


lias  AC  8e  il  -  I42il  B  niicoour  -  1431  B  Hz;  C  «m  —  l«î  * 
ce  —  143S  C  coiumandez  —  ÏVM  C  tu  manijitf,  Vï\  B  la  —  IIW  At\^ 
que  I.  te  d.;  B  do  l.  un  te  part  —  l-CtS  ti^  A  ttin  •  1441  A  Sel, 
e.;  An\  II  vu;  C  %-ieUe  —  M42  C  [la  wnnqne)  cen  —  1 143  (J  la  uoîi^ 
lie  —  IJ4H  C  oniiers  —  1419  B  Amours  si  s.,  me  mintqHr:  C  qniqne-" 
1451  B  ]iourous  cl  uîf£,  C  pecurotis  et  iiiiille  --  14&2  B  si  nu  soi 


143:1  Boioz   —    1436  dopait,  do  q/oHMj^  tard  — 
1452  elles  -  Î4&3  uclt 


114} 


1455    il  n'eut  pu  mestter  qnll  s'ennnic 
lie  froit  ne  de  veot  ne  île  pluie. 
Mainte  foiz  froit  et  eiiçel6 
le  perrad  de  Innc  et  de  lé 
de  la  unit  a  U  nne  terre 

1460    poor  le  ^re  de  Vamie  ai|ucrre. 
Mainte  foiz  perdras  ton  repos 
ponr  cspiër  les  licax  repos 
on  ta  dame  porraa  tenir, 
que  btasme  n'en  puisse  venir. 

1465    Pour  joner  o  ta  dame  tendre^ 
te  faudra  a  la  foiz  descendre 
par  une  doiitouBC  fenestre. 
Qui  a  amie,  ai  a  mcstre. 
Se  por  \\é  neufres  tclz  i>eriz, 

1470    de  lin  euor  te  lieront  nicriz; 

qner  famé  n'a  de  rien  tel  Joie 
comme  qui  liicu  vcrH  li<^  8'enpluie. 
Par  un  soûl  point  se  tu  l'ouhlieit, 
seront  tet*  amours  départies. 

1475    En  twuglier  n'a  pan  tant  de  gardes 
comme  en  amors,  se  bien  î  fcardcs. 
De  note  n'cHt  paK  délivre 
qui  en  Testât  d'amer  vent  vivre; 
qner  il  n'est  mal.  doulor  ne  palne 

1480    qni  ne  soit  en  amor  certaine. 


67 


m    ^ 


Aies  udmUM  «k  cUflTM 
genz  t»  dama  et  «M  «baaM«r««. 
Salaër  doîz  par  son  drrrit  mm 


•  C  <|«e  a,  A  ce  -  t«T  C  (Us  «nnfiM)  •()««-   I 
—  l4MCalMfectrrefM««nHiriMhM«}  '   I4MC4« 
lllMH—  ïéaCpum       1M9  Ctf.dilM  -  tm 
^m  —  tmCiUâ^méé  '    W  <:  mn       Wt  C 

HMtf;  C  mmf/t»  -  II7>  HM|  C  p9t*    -  i91h  U 

w  —  H7«  C  mmmm»  *  If»  C  êmmxwn  -  \¥m  C 
U  —  I4n  kij  CI»;  AK  «s  mm.^  ^  um  i,  Mt 


68 


Oulmux  711'an  peut  faire  A  m  bdte 


clmscane,  comment  qu'cl  ait  non. 
1485    Douuer  lor  doiz  a  borne  (luvcrte, 

a  fhascDn  seroD  sa  déserte. 

Petit  de  chose  îor  agrée, 

mes  que  gayement  soit  donnée. 

Saelies  qne  bien  enpleeras 
1490     tour,  les  donz  <iiie  tu  Ior  dorras: 

ja  n'ieres  par  enlz  ledeng^é. 

Miex  vaut  euf  donoù  qu'enf  mengié. 


Grans  donz  ne  doinses  a  famie. 
Je  ne  le  te  eummande  mie. 

14%     Gans,  couteals.  borscs,  ehciuturcten 
H  {loinses,  propres  et  friquetes. 
Eu  tciiipB  que  pommes  et  cherisos, 
noiz.  resinz  ou  frais  d'autres  gaisca 
senmt  bons,  lors  li  en  présente; 

1500    mont  li  plera,  seron  m'entente. 
Envoie  li  en  un  panier 
propre  et  net;  n'en  soicg  lauier. 
Dire  porraa,  se  tn  es  sage, 
qu'oavoicz  te  sunt  du  vilago. 

1505    £n  tens  jolis  et  noavelet 
puéa  envoicr  uu  chapelet. 
Cen  prouvera,  que  que  nu!  die, 
que  bien  te  meiibro  de  t'amie. 
Onques  vivant  qui  bien  settst 

1510    ne  dist  que  en  dgnz  bla^me  eUst 


MSB  B  chcsciiuti  pour  s.;  C  cbecum  —  I4S7  C  tgre  — 
gL-incnl  —  H90  A  feras  —  I4U1  C  iers  p.  u  lesdengiec  : 
U'.Kl  ci  14!iti  a  (luiuffGZ,  C  tloDcs  -  14tij  Oansl  U  (iruia,  i 
1490  B  propre  ~  1497  t't|  C  ou  —  I4'.»h  B  ruUii,  C  rsissiu»;  1 
—  I4'-«1  (J  bon  —  lôuii  B  selon  —  I5ii2  ncuj  C  iib  —  liOS 
l.'iill  C  «nuola  to  a.  dun  v.;  B  doz  tiilagrz  —  thO^  i|ue)  C  q 
C  donz  mattqtui  AH  qtieni  H  blasnies 


an  Uex  —  1512  neit 


iHtjeU  de  taiUtte-,  fntitM,  cAhwwm  et  pomitÊ 


fi» 


Dex  li  toîlle  cors  et  avoir 

qui  dit  qn'en  duQz  puet  liUwiie  avoir. 


^SXS 


1^^ 


\^t^2ô 


1530 


CaDchcinfi  envoie  et  biaos  ditléa 
qa«  tn  meïflme  aras  ditiéa. 
Combien  ()ae  tel  chose  poi  vaille, 
si  e«t  CCD  HOC  remenbrmille. 
Ditiez  ont  nn  poi  de  loeage; 
BUA  ABde  granz  donz  caleoge. 
Qai  fut  grmiiz  donz.  toet  a  amie: 
amor  est  par  or  conseilUe. 
S'Ovide  ou  Llomer  y  venott 
et  tonz  ses  bianz  ditiez  tenoit, 
sil  n'apoftoh  aaeone  choM, 
tost  li  serait  la  porte  dose. 
Fane  n'est  mie  bien  apôw 
cjue  eoavoiti»e  a  é  etprisa 
Me*  poi  en  e«t  qni  «aget  neat, 
eonliïev  qae  eatre  le  roodfeeat 
Met  dmz  parier  ea  «on  ditié, 
te  ta  reta  bien  estre  aqmtié. 
Bias  ditié.  qd  aoareat  fearee, 
Tsat  biea  an  Aoa  a  k  iBe. 


Se  aacaaa  eboee  veaE  Cet* 
qoe  la  peax  profctable  tme, 
lS35    ûà  qae  ta  daaw  le  te  prie: 
ri  s'ea  tndm  poar  faiea  pal& 


mi  B  IHca  —  IMZ  C  «M  4.  d.  p.  Muae  pMtl  —  1»IJ  C  <« 
Ijll  B  iiimiiii  —  nii  psi]  C  M  —  UIS  B  d  «Me  a.,  C  d  cM  n  - 
lÏDStjCiM  — »19B4}M—  i:rnlt  et  H  toa  b.  —  un  X  ma,Bwii. 
Upoooft  —  ISH  Bfe]  C  jm»,  B  wpâam  —  !»•  C  md;  BC  |«fM« 
!9  C  Bec  ua  palM  et  t.  —  1U«  C  m»  Uea  -  l»l  C  rtmvt  mma^m 
\iSi.  làU  B  c»T«ie:Me  -  lUI  C  proac*  p.  £yn;  B  ptifctttUa  — 
;  C  eea  t  p.  k  priée 


I6M  AC 


—  ini 


—  lU».  liM  priM? 


Se  veaz  a  ton  nerjnnt  donner 
OH  aacnn  mestct  jrardonner, 
auge  a  ta  dame  et  M  reqnere, 

1540    81  que  fait  soit  a  sa  prccre. 
Et  s'elle  te  fait  entremetre 
de  chose  ou  il  conviengne  motre, 
mete  du  snen  en  bonne  e-straine; 
et  tu  eu  souatieii^cH  la  paîne. 

1545    Combien  qnc  du  fere  aies  feste, 
ta  doiz  tout  fere  a  sa  requeste. 
Les  grâces  et  grez  en  retiengue 
f/I  74^  et  le  profit  devers  toy  riengne. 


Se  bien  veuz  amors  retenir, 

1550    puiir  ettbabi  te  doiz  tenir 

des  gran»  biautûa  ta  dame  cbîero 
et  de  8«  très  noble  manière. 
SVIIe  a  vestu  foIjc  luoree 
ou  blanche  ou  verte  ou  a«uree 

1555    ou  melleo  ou  jaune  on  vermeille^ 
dî  qa'ele  li  siet  a  merveille. 
Se  de  jouanx  d'or  est  parée 
et  proprement  enluminée, 
di  que  sa  bianti>  tout  somionte; 

1560    avers  lié  n'est  des  Jouaux  coûte. 
S'elle  est  en  cote,  sanz  tarder 
di  qaele  te  fet  vif  arder; 
met)  prie  ly  que  garde  preuge 
que  lilasme  cm  froit  ne  li  sorvi 

15(55    Se  elle  a  guinpie  ou  queuvreci 

t537  ton]  C  ten  —  1539  C  li  coopère  —   IMI 
uiuhrv;  B  deu  siiien  —   lôM  C  paigin;  —    1S4B  C 
\H'  Il  Lez  gTvi  \vi  gwcex  en;  C  et  los  gres  —  ISlS 
IMtt  C  vuiQours  —  ].wO  C  osbahir  —  [hi'.t  C  Se  «I| 
1366  C  que  II  —  lô&U  C  diu  —   IbiiO  C  eauers  li, 
8e  dte;  B  conte;  C  s«nz  tacur  —  I5S2  C  que  elle 
plume  ou  f.  oe  U  sorprenfïo  —  1565  BC  SL-lte;  Cl 


ta  phffitionomù  ne 


tf¥  pitfoltê  ! 


01 


ÏST-O 


L5.VS 


^5^80 


loe  son  abit  de  reobief. 

Eu  (|uc!  ^uÎHC  quel  bc  tiédie, 

di  qu'il  li  siet,  qoe  que  nul  die. 


SV-Ue 


iUe  d: 


tfiie  faroie  on  «eue  Uaiiee, 
ta  doiz  locr  sa  eonteuuuce. 
S'elle  chante,  bus  toute  clioBe 
loe  sa  voiz  nielodiose. 
tenant  le  gieu  sera  abessiè 
et  ta  dame  ara  deloseié 
a  chanter  ou  a  carolcr, 
complaîndre  t'en  doiz  et  doler. 
Tu  doiz  loer  tout  son  deliet 
et  sa  conteuanee  de  liet. 
Ufti  purrag  tu  Kagernent 
garder  te8  amor»  Inugnement 
Qui  veut  amer  ne  faehc  mie 
son  gre,  mes  le  gre  de  s'aniic: 
amur  et  helgnorie  ensenililu 
ne  pnëut  durer,  ce  me  semble. 


1585        Se  ta  dame  est  cmlilo  et  dure, 

pour  een  ne  te  desansellre; 

qner  ce  sont  les  fauieH  (|ui  soient 

qui  mîex  vers  lorn  amiirs  s'en|iliiie]it. 

Si  sagement  la  loe  et  prise. 
1500     que  ce  ne  pcrge  estre  feintiHe; 

ne  fay  pas  qae  ton  veut  dcstne 

een  que  ton  parler  Honefie. 

Et  se  elle  soit  poi  de  chose, 

dire  peus  qu'ele  est  vergondose 

IMT  C  que  se  —  1568  C  que  —  l&tiO  C  Se  e.  o.  ou  se  e.  —  1&7I  C 
A  sur  -  I.îîfl  A  <■»■■  pliiindrej  C  te  dois  —  15S2  C  Umîe  —  ISS5 
■un;  il  «t  soQ  gte  mis  c.        Xhhi  H  \n-nt  uioult  d.  se  me,  C  piiet 


to  me  eeobltt  —  l&^ô  U  t«uiio 
t  qui  U47r8  micx  I.  ktiioon*  «mnit 
—  \h99  (J  prinasc  ■ 
I  0  elle  ae  8.  —  i 

t78  abebisii; 


l.•'^'  ce)  B  se,  C  cen  s.  le  f.  — 

^  tor  ntnnn^;  B  luiirt  L  iin|>- 

Ij'j]  vuut]  C  uvDt 


en 


8i  ta  belUi  est  malade,  goiffae-hi,  eonforU-laf 


I 


1505    et  que  mies  vaut  isei  couverte 
que  BO  elle  estoit  \t\n^  aperte. 
Et  s'il  avicut  tant  (|U0  t'uiiiie 
chie  en  aucauc  maladie, 
graut  dire  doiz  nietre  et  grant  painc 

IGOO    n  niKHstrer  li  amor  certaiDO. 
Lors  poira  elle  aperehevoir 
se  tu  es  son  ainl  de  voir; 
qaer  nu  bcsoing  peut  nen  ecotir 
qui  ei^t  uini  vrai  8iinz  mentir. 

1G05     Doncenieat  la  doiz  conforter 

pour  ses  doulors  miex  de))orter, 
et  ciiriiiuscincnt  eutcndre 
a  lié;  bien  le  te  sara  reudre. 
Se  elle  a  lun^ie  maladie, 

IGÏO    pour  eeii  ne  t'en  eininye  mie; 
mes  do  lié  sorrir  mien  te  ]>aiDc 
cent  ytaus  qne  s'elle  eatoit  saint 
Imth  duiz  ]>lorer  piteusement 
et  iiesier  la  estroiteinent^ 

161&    si  qu'en  besaiit  tes  termes  sente 
qu'anioros  désir  ly  présente. 
Par  (louz  eonfort,  par  dons  langage 
[/■-  75*']  pues  mont  csjoïr  son  eonrajje, 

riainz  de  joie  s^ùent  tes  songes, 

1G20    ou  autrement  uni  n'en  espon^ea. 
Se  lors  auenne  vielle  vient 
de  mal  eimragC;  se  devient, 
BcuflVe  qimu  qn'ele  voudra  fcre 
sauK  dire  li  chose  coutroro. 


1507  ABC  sû  il  ~  1&9S  eliio]  B  soit  -  l<t03  B  que  u 
BC  Ion  —  ](M4  C  amie  vraie  —  IfiOti  ses]  C  ces  —  1808  C 
UC  ce  —  11112  C  cen  uailC  m\cx  que;  lî  sel  —  ICM  C  twbt 
que  »iH  beisiunt  les  I.  —  Kiliï  h  cnuiuiirotis,  C  amoiiraïut  — 
fort  et  (loiils;  C  langigtw  —  liil'ï  C  puut  lu.  e.  «.  cotirages; 
ossoiiT  —  Iiitfi  C  joiea  b.  ton»  tes  —  1621  C  lore  eu  luicuoa 
l*t2!t  C  que  que  ullo  —  IG24  C  lui  e.  couuerto 


IGui  aprbcunir 


J 


p 

/«rife  U  Mit  A  ifitoer  *Ê  mk  gui  à  ImUel 

1 

11 
i 

A  U  dame  ne  soit  v«e« 
par  tny  Tiande  deriree 
ue  chose  atnere  almndoance 
ne  ftipre  ne  mal  savorcc. 

Amor  de  novel  etdrechio 

1 

^ 

sent  par  asage  estre  esrorcliie. 
Se  an  premier  e^t  hioii  aorric, 
lonc  tcna  dnrra  sau?.  départie. 
Ke  leitse  pour  la  iiiiilaUiu 
a  Jouer  ovecqncB  t'aïuie. 

1 

1 

Trop  eut  grief,  ce  «eut  l'en  Itaillior, 
ceti  qui  Dc  peut  Imaillier. 
Mont  ara  ferni  et  aj^'^f;:i-cal>lo 
cel  dédit  daiiz  et  dclctalilu; 
quer  il  ii'e»t  uul  fuHicit'u 

1 

1.^0 

ei  Ik>u  coiu  jenac  crcitti^n. 

Fay  la  disner  a  ta  nicfioD 
de  fniz  en  antre;  cent  re«nu. 
i'ar  disuer  et  haulcr  cuHeiithlo 
ne  uiirrÎKt  amor,  ec  me  acnible. 

J 

liM5 

Lors  dui«  fere  la  nieiUor  cliiorc 
que  tu  i>eu8  en  nalc  manière; 

J 

quer,  se  trùtrc  on  pcuMiH  ei*tijieii, 
ja  de  ti^in  dîner  gre  D'aruitru. 
Qui  e'aoqoei  vent  fetto  teajr. 

■ 

IC&O 

il  doit  graat  joie  nafiatenir: 

J 

: 

: 

qMT  fil  teae^  oa  a  Aotrc  eateate. 

^1 

.    lOâ  AC  née,  B  «cfac  -  l«K  C  Mn4«  m  4,  -  1«M  C  «1  «fli»  ^       ^^^ 

kB-lCMB 

—  ICM  c  igwuML    -   IftR  C  mn  mm  - 

IMS  (;  M*          V 

peM  mm  WMbr  -  lOT  B  am  M*  •(;  <' 

fr»a  •«r    -              V 

h  B  wl  —  IC»  C  ^Ê^em  -   l«W  V  ^  méê  »m  tHMto 

«.  -  M»  A 

htt-lft43CK»«rk-'  CM?  C  «w  rf  trlrt»  -   «-4^  ' 

'f-^'-^-^  *      ^^M| 

b  -  lui  A 

•*  L  C  dl;  BC  a  ■■!!  F 

1 

'  i«n.icM 

^^^hH 

Qiu*  te«  al 


C0ttrta  et  paa  d'infiittlitéitl 


il  oemlile  que  il  s'en  re|iento. 
\/',  7J']  Chierement  sod  disuer  aehatc 

f.il  qaî  le  prcut  h  cliicrc  uiate. 

1655    Pour  een  doiz  la  ta  fcate  ferc 
HÎ  cpie  il  doie  a  che^cim  |)krc. 
Souvent  doiz  visiter  tamie, 
a  U  fin  qu'elle  ne  t'uublie. 
Nuit  et  jour,  sanz  mile  felutise, 

1660    duiz  estre  pref*t  a  son  servise. 

S'il  avient  tant  c^ue  tu  t'ealoingne» 
pour  la  fure  de  tes  bcsoingucs, 
pron  repofl  et  ne  gaste  mie 
ccu  que  dolz  garder  a  t'aniic. 

1*S65    La  terre  qui  s'ewt  reiiOHeo 

reut  ^nMgiiorB  Iruiz  en  une  aiiee 
que  i>ur  devant  ne  Houlnit  fere: 
HJ  doiz  a  eeu  prendre  Oiîieinpk're. 
Mes  ne  fay  pa»  longue  demore: 

1070    iinuvi:!  uiui  l'eruit  eu  l'uro. 

Souvent  par  lougneH  dernorees 
sentent  amuur»  estre  niuëefl. 


Tu  ne  doiz  avoir  compaignie 
a  autre  famé  qu'a  t'araic; 

IC75    qucr,  ae  de  lié  estait  scU, 
deables  t'aroient  vetl. 
Famé  n'est  do  ricuK  tant  eoreliic 
eorcme  quant  pour  antre  est  lessie. 
8i  ue  te  doiz  a  autre  alierdro, 

1680    se  tu  ne  vens  tes  amors  perdre. 
Se  ta  dame  par  tel  merveille 


IGi-i,  B  deliz   —    16;»6  C  il  manque   —    I6G1  AD  Sv. 
1R63  gastu]  B  gardo.  C  te  gnbe  ~   ]6iï-l  C  gtrder  U  R.  —   K 
C  »ot  —  I6II6  A  (t.  tiDc  autre  a.;  C  enuee  —  I06S  C  prvii 
lti7H  B  dyiible;  C  tcsroiBnt;  BC  biun  ii«u   —    tOTT  BC| 
cbie,  B  uiarriv  —  Iblb  B  couiuieot  —  I6(9ulivrdre]  B 

lOliS  bcftnigDeii  —  \(u'.  ICÛh  eorchloe  :  Icsilee 


trompa  ta  mattraur,  Htmmiie  ta  fmdr! 


iX» 


iïir, 


I 


^105 


I 


»^V0û 


X705 


t'en  haîst,  p&B  ne  t'en  mcrreille: 
liîiMi  (loivcut  CHtr«  arincs  portée-» 
vers  aiiior»  par  tel  point  hiuKNceB. 
Sc!  preuH  u  iiHtre  eRliateineiit, 
f'uirc  le  (loi?,  oêlcciiiont 
Cumnieut  i(ue  tu  aicH  j)ocliié, 
DC  preii  gloire  de  ton  pccliit}. 
A  ta  dame  riens  u'cu  sera 
qaant  de  cen  ne  s'avisera: 
cncr  ue  se  dcut.  cesciiu  le  seit, 
de  cTcn  ijn'il  no  v(»it  iio  ne  scii 
Mes  tu  no  la  doiK  pas  atrorc 
eii  lieu  iiH  U\  dame  repère: 
tt>ute  l'anic  ue  doit  puM  estre 
|>ar  tcty  at(Hcii)l>lee  en  an  eMre. 
S'il  avieiit  lui  aucune  guinr 
tuut  que  ta  dame  s'cn  avise. 
^ardc  )Kinr  niunn  ne  pour  angoisHes 
i|ue  tel  nicstbt  ne  requcuoiases. 
Se  de  lié  es  souBpec'houuû, 
n'en  soies  pItiH  af)andou]it', 
pins  soujct  ne  plus  deehovant 
ijuc  tu  eHtiii(>R  par  devant 
Korfct  a.  cen  pcrt,  von*  s'anne 
qui  pins  que  ue  seut  s'ninelie: 
qncr  telz  signes  sont  deinon>ttrant*c 
que  de  son  uiest'et  qucrt  Hntuiee. 
Fonr  tant  ne  H  doix  ilenccr 
le  jricn  d'ainors  ne  deleer: 
par  le  dmi/  gieu,  qui  tant  a^rce, 
aéra  tost  la  paie  aeordee. 


ut»  m.  "  Hv^'i  Hr]  C  No  —  mw  B  Citminc;  r  |>ecie  - 
El  la  il.  ritrn  lu  »aur»  —  IWI  C  ciir  —  If»i2  A  Qil,  C  (jucl;  B  quo 
let  01!  s.  —  11104  C  d.  sara  (recte  —  111%  loy]  B  toil  —  Ifiii9  A 
—  1705  il«clievnt]C  aoudeunt  I7ii5  V.  Forfail  ct-n  p.  ancra  — 
;;  BO  huBiUle  —  170&  f\\wTi\  XV.  i\\wt  —  17mi  C  (ieueer  —  1711 
liwroe 


a«  —  IfiM  nuls  —  KM  iol«i 

Noniutal«*  V. 


00 


Si  ta  iwWr  «■  rtfmiitit.  excite  m  jalou 


[/•.7tf1 


Tq  redois  feindre  a  la  fiëe 
que  uiitrc  amie  as  e8i)iëc: 

17ir>    par  een  pitrront  estre  avivées 
tes  amora  par  devant  liaateea 
Quant  les  amans  trop  ol>eïssent, 
les  famés  d'amer  s'alentisseut 
I^>rR  sont  amor»  eulang-orecR, 

1720    se  d'autres  ne  sont  ^«erreees. 
Cliose  de  nului  w)nviiitic 
sent  mont  petit  estrc  prisie: 
et  quant  neu  la  crient  estre  enlilee, 
de  plus  prez  sent  estre  gardée. 

1725    Courage  croist  an  snen  dotfendro 

quant  nen  voit  qn'antri  le  vent  prem 
grief  fleroit  d'acnidro  a  partie 
autre  en  cen  qui  ne  sonflict  mie.| 
Donc,  se  veis  amors  pereehonse, 

173n    doiz  t'amie  fere  Jelouse: 

uroors  doit  cj^tre,  qu'il  ne  chic, 
par  aigi'es  :iguillons  drechie. 
Etlrous  est  sns  toute  chose 
cil  pour  qui  s'amie  est  gélose: 

17^5     lors  sont  amors  de  prez  tenues, 
a  lin  qn'elz  ne  soient  ]ierdues. 
Fai  donc  tîint  que  de  toy  se  dunte 
ta  dame,  et  de  cen  n'aies  doute: 
par  cent  point  sera  reseliaufee 

1740    sa  cremetoiiuose  pensée. 

He  pnr  ton  fot  plnre  et  sonspire, 
et  ses  ehcveui/,  ront  et  detire. 
ot  o  crueiilz  yex  te  regarde, 


1714  pspH'p)  C  tnniue  —  1715  par)  A  pour;  ren]  C 
ITKI  B  nl-in^i litre  1'!!  —  1720  A  autre;  A  gmTrw»,  1(  i^i-m>oi 
—  1722  r  iirt'dn  l7-iH  non)  Tne  —  ITilii'ijiia  atiire  -  I7t 
--  172y  B  iii'iilx;  B  (inioiir,  V  (imor  —  ITJM  Ik:  aiqoiir  —  I 
C  EnmtjiirB  —  1754  C  est  sauiîy  —  I7Xi.  H  i^Ilwi  —  1737  V  t 
toi  ne  sv  —  T7as  C  et  ninmiue  —  1740  C  sa  lornu-  Ici 
1742  Hon]  C  ce  —  174.1  ycxj  C  oox 


1731.  1781  chloe  :  drechtee  —  l'S4  gdoaaa 


w.  tCUM| 


Mau  bicttlût  Uf»fit  cabttf-Ut  par  îles 


67 


74  Ti 


ii7r.o 


ÎÏVr,5 


l74îf> 


17C5 


177M 


mi 


DC  donte  Inrs  qnc  ponr  loy  u'ardc 
Me»  g»r  (|iie  iV'spîice  soit  lirievc 
qui  taut  coutmiul  ta  dnuio  et  f^ricve; 
quer  saillies  :  par  lunpne  demore 
to  leruit  i»oiir  uu  autre  ou  l'ore. 
Qaaot  is8i  la  rcrras  euuplaindre, 
aeoîer  la  d«iÎB  et  t^ntreiiulro 
ot  puis  1»cifticr  Kau/.  dtricer 
ci  en  ton  gueron  assccr. 
Aprt's  ses  pion*  et  ses  rlanuTR, 
li  rcqnier  les  joie?  d'aniorB 
hnrnblemcut  et  en  dechcvant 
Lor»  famcra  miex  que  devant 
En  HeB  plcira  donz,  IwHÎers  li  dtiuno 
et  ton  eora  an  soen  abandunnc; 
par  een  sera  tout  apettie 
ut  toute  acu  ire  Icrisie. 
Illcqncs  maint  paitt  et  citneorde, 
()ui  toDz  eontcus  tiue  et  acdrde; 
on  tel  lieu  propre  est  Rrace  nec 
par  ipii  tuubi  liaJuge  est  qn:iHflee. 
Coinmtinement  veer  soIodr 
qu'apn^9  la  fruerre  dent  eunlons 
veulent  il  hciuicr  douoeincnt, 
CD  fesant  doa/,  iDurnturcuieiit. 
AutrcKrii  aprcx  le»  im>lleeit 
veulent  aiiiore  cstre  doublées. 
Nul  ne  poct  miex  ipi'aitre?,  tristresee 
i|ucuitifltre  joie  ne  licsee. 
Or  (ny  done  eomte  uiedicioe, 
Re  tu  VCU7.  que  la  guerre  liiic 
do  t'uuiie;  eu  autre  manière 


ïî«  Itirel  t:  pM    —    I71H   C   \v.  Ili'sroît    —    174!»  B  ainri  —  I7R1  V. 

et  a.    —    1754  C  ious  fU'niooiirK  l""»r>  V.  hiihlmnwnt  lî^s  B 

ui"ÏMf)  Pors|  iMîsier  —   I7.MI  A  [loiir  r.  s.  t,  rapctinii'   —    ITiil   B  lllw; 

C  niftQlnt  —   t7iia  II  lotw  ioiirs  afino    -    nita  («1  M        "  '-rnl;   H 
vsVt  prupre;  Mt]  A  t  —  17G7  bef^crj  C  retsw  —  la 

estre  amuiirs  —  l""l  NiilJ  C  An»  —  l'"' 


A 


6â 


Mnnlrr  tfJi  qiutlitM  m  prMmcr  tir  ta  btUff 


\f.  76- 


n'i  |mc7.  metrc  meillor  rcmicrc. 
Itel  medieine  est  celestre: 
cbusciin  la  preot  t<nu7.  avoir  iiiCKtri'. 
Venns  Tordena  en  tel  ^ise 
1780    ])oi-  iioim  tenir  en  «on  aerrise. 


Qui  a  biftuté  bc  prenne  g-iinîe 
que  sa  liante  souvent  l'e^^flrde. 
An  eonriiier,  a  vette  npcrte 
dnit  s'esijftule  estre  deseonverto. 

ITSn     Cil  ne  doit  pas  estre  tesant 
qui  &  bian  langage  et  plesanl 
Qui  scif  ehanter,  tiiau  le  doit  fcre; 
ou  se  ce  non,  il  se  doit  tere. 
Cil  qni  fi.  voiz  enipeCHohie 

17W    se  tese.  qu'il  ne  l'en  nic^chie. 
Ceseon  doit  a  fève  lessier 
ceu  qui  son  priz  peut  abessicr. 
Cil  qni  aillera  sagement 
vaintra,  cen  saches  vraicinent; 

170Ô    qner  par  eest  art  porra  il  prendre 
colc  a  qui  son  désir  sent  tendre. 
Mes  s'il  seuffre  mont  ])om'  s'amie, 
pour  eeu  ne  a'cHhahisso  luie. 
Mont  de  ehoses  les  amans  grievent; 

]8(i0     tiioH  p4ii  CI]  cHt  que  Iû6  relicvent. 
Kn  iiLUude  n'a  ]ias  tant  pueeles 
ne  en  firmament  tant  d'esteles 


1*7r.  C  ne  fHivs  mettre  mellnur  tniere;  B  qiieiTe  — 
17TB  B  Vlmiii»  «rdriîiin  ^   i7Mi  A  p*  tenir  touz  en   —   1782 

—  178:;  B  A  c,  C  Aeoui'liio  —  17^7  soît]  C  doit  —  17*»»^  B  un  si 
('  rtii  cen  non  -  l"Vf  B  n  la  iioii  eu  pcsuliie  —  1791  C  offiiif 
Hunt  prlriH  ^i.  ^reiasir  -     nt)4  C  uiunvra;  B  suliivz  —  IVJQ 

—  tTHT  AB  m\\  C  ci);  B  immlt,  C  moût   -    I4'i<i  AB  Moult; 
t^oi  £n|  <ï  V.W  —  ISir2  1'  Hnuiinnumt  t.  dcatallles 


17ÎIA.  ITftO  AO  empecschice  :  mescbieo   —    t19ï 
iienelTre 


nmoiirrur  ioit  toui  Mupjhyrtcr  de  wa  maHrrtuktc 


m 


ûù  taDt  de  puisHuD»  eu  In  mer 
cuoiiuc  il  a  duoluni  en  aiiicr, 


kv 


^ 


^-       A  la  foiz  dira  nen  t\iii)i? 
(îstre  liorn,  i|«f  verras  miu'hic. 
Lore  ecn  i|nti  vcrnw  ne  (loin  crcre, 
iiu'«  l'Pii  i|iu^  tu  ormn  rrtrcrc 
Autre  fui/,  eu  la  unit  pmiDii^c 

^3    sera  la  ]K)rtc  an  cli;vaut  itiiHc. 
l.(trB  te  t'uiivemlrn  uiuut  HouiVrir 
et  tou  eurs  a  martyre  utTrir. 
Alloue  te  (lira  la  elmubriere, 
i)ui  «eni  deypitous©  et  tiere: 

L  5    «Ptinr  (iooy  vsih  inKi  rivi-unl 
et  de  nais  la  porte  it^seautV' 
IïeH[iondrc  li  duiz  liunildumrut 
et  liù  lilnndir  suneveuient. 
Se  HHH  tuu  eliieC  as  lieles  ruBCM, 

2U    je  vuil  que  eu  linttiicr  les  poses. 
Quant  li  plora,  tu  eutcrraE); 
ijiiaiit  niin,  au  diduirK  le  Kerram. 
Oaer  gentil,  |K>nr  rionz  qu'il  uvienge, 
d'amer  ennuyé  ne  8e  tienne. 
^B2â     A  ledc  oIimhc  ne  tieu  uiie 

souffrir  Ic8  teuebuuB  de  t'amie 
tni  a  lieHÏer  a  lu  fii^e 
I  »0D  pié  putir  luiex  cstrc  lohee. 


ISiM  C  cufliaient  III  a  d.  a  uiiuiur  —  \sn&  BC  ha  —  IVI7  C  cen 
l<|iic  •K'tH  -  ltMi;t  C  Au  M»  —  isll  U  tiiijult  —  IliiKt  tL<|  A  ni>.  B 
B  tlmitibcricre.  C  chamlioriru  —  I^-li  nora]  V.  bo  —  ISl'»  A  lia;  U 
t'  ici:  B  tiiicant  —  I8H1  ('  lor  portn  fsst.uint  -  ISIT  C  hu\t.  — 
I  A   8;   cUlof    manque  l>«2o  C    un    sucii    lez    -     l'^'^i     f^' 

—    IS22  C  utiant  ou   n  dfliuurs   —    IM3  Ali  Himr  g.    '■     ■>  > , 
lu  —  1524  C  oiimue  ne  —  \yi-t  C  nu  te  tien  —  IB»"  ' 
|S  C  labouc 


7U  Obnu  (iHx  moindrai  eo  uitteii  de  ta  Mh.  f 

Hitutes  dûmes  voU  et  etmiiunudc: 

IS^U     il  n'est  vertn  qni  ne  soit  f^ande. 
Cil  (luî  pur  art  veut  a  Hiief  trere 
d*auiurH,  a  t'crt  labor  a  fore. 
So  ta  dame  a  antres  amis 
en  qui  l'iicr  ot  cDitrnge  a  mie, 

lH'Sb    endure  ^aiiz  iiietrc  ïi  sotc; 
ma  tuiiz  amant}  aras  vîtore. 
He  aufiiris  eu  vunt  murmurant 
()«i  C'en  aiîornient  en  Jurant, 
di  que  tu  n'en  i^reis  rieiiM  a  voir: 

I8t0    ttt  uc  peuz  miex  sou  gro  avoir. 
SuefïVe  toi  qiiaut  fl  ^iiingnera, 
et  cscri  (|uaut  elle  ci^erira. 
Va  on  elle  eummaudera; 
vicu  a  lié  quant  le  mandera. 

\B4b    Le»  ntaris  a  lor  espouKee» 
le  t'ont  tsHt  maintes  iîëeH. 
Doue  duiz  tu  par  uieillor  roBun 
olieir  en  aiitii  nicHOU. 
Signes  en  a]>ei-t  ne  t'ay  mie 

1850    quant  tn  r<?{,'iirilora8  t'amic; 

du  easicr  senil>lant  ne  doit  fere 
qui  les  forma^i^es  en  vent  trere. 
Resiers  en  apert  ue  re(iuer: 
mal  screit,  eelcr  ne  te  quer. 

1855     Henier  la  doiz  eu  lien  estrange; 
et  an  tn  peus  irotcr  au  laugc, 
80  la  iHîses  oelccment: 
s'anior  en  ercistra  grandement 

18211  B  h»\h  c;  C  l'omnmnilus  —  iç:i2  0  dHiiiuiir  ont 
witro  -  l^M  a|  lî  n»  IKui  A  sur  IMi»  H  ricii  --  1^41  C 
C  escri  Cfii   i|iii:    vWv  t'-ll  lyj  C  ullc  1S|Ô  liir]  V  cv* 

ainvl  —  IMS  11  uultru,  C  autre  —   tSK>  C  SijpiL*  cui  a.  do 
dii|  It  (Icu;  C  oQcasir  s.   do  iloia   —    Itïôï  C  rurmigc  nea 
BïfsKidz;  It  roqoior  —  16&4  B  quîer  —  IBAb  C  liais»ir  les 


lS3â.  lS36aoure  :  vitoirc—  IS-IO  t^outè  ««  hu  de  la 

idiie  jaunie 


^im    cfu.tv'^     Im  nuit  facorinr  ta  reHcotUra  amourriwn 


iStiO 


iso 


Cbascan  ses  ttegréa  celés  tiengc, 
que  iMnite  et  vorguig-ne  n'eu  vieug:e. 
Grant  vertu  n'est  pns  ne  graut  eliusc 
de  tenir  8a  penuee  flose; 
et  gricve  eulpe  e(*t  au  eontrcrc 
de  dire  con  qui  fet  a  tero. 
ChoMMiD  aumut  sett  sc^n^u  tcae 
D'il  veut  »&  dame  ferc  ccsc: 
lame  n'a  de  riens  tel  paour 
cominc  d'omnie  grant  vaiitvnur. 


De  nn,v8  est  le  temps  convenable 
^"70    aa  amnnroUB  et  deletahU': 

lurs  puet  elicsean  acgrccnicut 
dire  a  l'autre  tuiit  sun  UUcut. 
Il  n'est  nnle  chose  si  eliieic 
cum  pjirler  a  s'aniie  eliierc: 
lS75     par  douz  parler  soiit  abrasccs 
les  auiors  et  enluminées. 
Se  oen  te  fet  signe  en  tastunt 
suuz  parler,  ne  te  va  bastaut; 
qucr  lu  nuit  queituistre  ne  seit 
1880     turs  au  parler  qui  que  ee  i^eit 
11  avient  bien  a  la  liée 
que  une  eliaiiihricre  avisée 
se  met  en  la  place  urdence 
ou  seut  sa  dame  estre  truuvee. 
1885    £t  si  a^ncnt  bieu  le  coutrere, 


IWi  C  Sm-huns  se  —  IMHi  et  v.  iii'ii)  V  ni-  v.  u«  —  ]S6I  C  chost-s 
,|jfi2  cluiH'l  li  flioB*)  -  isr.i  (v\\  h  w»t  -  iHfir.  aiuaiitl  A  au:int  - 
A  10  {l:  K  »c  sa  (1.  iioiilt  fuirci  II  ricii;  L'  uesu  —  1H61  H  iol|  C  du 
6&S  a  coiniuuoti  ii  ilaauiu  f^ratid  —  lïiTO  u|  H  os;  C  ciiiiit>uroiia; 
blletabla  —  IS'I  cbi^ticun]  V.  aiucmni  —  IS72  (.'  Einn  a  luittro  tout 
inoDt  —  1ST3  si]  c  ci  —  ]s;4  c  comine  -  1S75  II  enbnwct-!!  — 
UB  len  —  ISîS  C  10  tmnqw  —  18S2  C  uu  chauiberiro       18S3  B  ini-Mu 


wmg  qiMr  ta  anit  fiimriMt.' 

i(iic  lêt)  (liimcît  HC  Aculcut  trcro 
es  liez  loi*  ijjisscs  et  ostendre 
))OHr  les  gciiM  HUVoronH  attcudre. 
Va  inBi  (Ici'licHz  en  t'iireot 
le  tevre  l't  non  vallet.  qui  jiireut 
o  la  dame  i>onr  la  elianiltriere, 
(luni  le  fovro  otit  depiiiK  le  piere. 
La  tavrcsse  lora  se  tesoit 
a  i[iii  ta  i.*lu)KB  iiKiDt  pleHoit; 
et  le  fevre  ii'iert  pas  »\  sage 
qu'il  CD  scllst  trere  langage. 
Or  uo  liese  doue  ne  iraeole 
lame  de  uay»,  s'el  ne  parole^ 
piiiir  len  penlz  «M  aventures 
(pli  fil  piit-iit  vuuir  81  (lureB. 


Son  ta  dame  a  viec  un  reprcnclieâ, 
garde  que  tu  ne  li  repreiiehes; 
couvrir  les  te  eouvient  et  feindre 
pour  ta  hesoi^nc  miex  eui^imlre. 
rerficUs  ne  despisoit  niio 
la  Icde  (^oalonr  de  s'ainie. 
Non  feiioit  Hetor  In  ^randeclie 
de  sa  eliierc  antio  Andrunieclie. 
CiMi  qui  te  vient  a  de8ple8anelie 
le  pleira  par  aconstnnianelic. 
Anior  iiVH^anle  un  cl  »o  lielic: 
el  n'e!«paruc  povrc  ne  riche. 
SVUe  est  noire  l'umnie  carrée, 

1984)  B  flv  munqtit  -    I6S7  R  livux  luiirs;  C  livs  lotir  hncvs  oti 
—    ISS»  C  il   unsuiucnt    -    ivij  icrll  C  cet  —     IbW  C  qui  Icfl" 
faittrv)  8.  remirt  —  iwi"  AH  d'  umimur  —  isîw  »'clj  C  »c;  B  elle  -  l»" 
C  vice»  ou  rL'iirtfiifïici»  -    li>'i2  (.'  (tu  muttqm)  rcprunt^lius  -  I*i3  C  rtmmti 
,  la  —  l'HM  H  oiipriLiititru  —  UKij  B  rrcsiu»  -   luiHl  C  ITciitor  U 

1911  A  ut'   Ki^nlu  ou  il,   C  no  su  g.  ou   vllu  (fi>.  ol  soi  f.,  B  ne 

1912  cl|  A  il;  H  ouluuicnt  uc  p.  —  lt»3  AU  8c  c;  D  Sel  c.  o.  mi 


IS9t(  qll 


>v» 


rf^/illl/    rit    la 


pnwSl^M  NOM  He  la  quatUf  ivùiik. 


^V> 


olerc  lirune  soît  aiipclee. 
W'elle  liwt  hloic.  t'ay  la  orealtle 
qu'elle  c«t  H  Uyaoe  «miiIiIhIiIc. 
Sti  cllo  a  le  niir  plain  di*  fçre»*8e, 
cca  wtuble  VenuK  la  «Iccnsc. 
Se  elle  eut  maigre  et  mal  taillie, 
di  t|u*elle  ect  grt*i*l«  et  ali[;iiic. 
Se  elle  est  e8|ies!K  et  euttce. 
tli  iiiielie  e^t  |>leiiK',  et  tmite  née 
pour  acoler.     S'cl  ewt  petite, 
avaltic  et  fetielic  mit  dite. 
S'elle  est  turte  iMMiiine  uunleiivre, 
de  lié  nulle  nieilli)iir  eu  l'euvre. 
Tout  l'k^u  (|iii  a  viee  nViirliin» 
soit  euu\crt  par  hnnté  voÎKine. 
Se  elle  ent  vielle  et  eHlminnee, 
tieu  I»  punr  sage  et  nvinee. 
Ne  reipiinr  de  ses  anz  le  eoiite, 
quor  tn  betxiiguc  ihiit  a  tiontc. 


Il  fait  Irun  le»  vielle»  amer: 
ceD  nt»M  sent  Ovide  elamer. 
*^35     Ne  puet  elialoir  «cl  mut  cliaiiues, 
mes  que  lors  Hunt  aient  pcrtlue». 
Viel  aa{|:e  nnm  nulc  fahlc 
est  a  jeune  liuntiue  pruIcttuMc: 
il  en  puct  trcro  or  et  avoir 
)    et  mont  d'autres  prulicz  avoir. 

.  '"lia  B  Sel;  A  iî5t  mimqui:;  V  la  sembliu-c  liMK  AH  <|iii)li  C  <\wi 
r  lïUS  fon)  B  8«,  ('  to  —  IttlU  B  Sel;  A  ast  manque  —  I*i2U  C  dit* 
B(]iivl-,  AC  est  luaittjw,  gte8\v\  V  uit'igru  —  tîtîl  A  est  Hiantiw;  B 
le  —  IW'iï  II  f\aA;  (.'  <(iK'  vst,  A  est  «JrtMyMc  ~  \ifli  C  fcsitcc  - 
BC  S«l;  A  est  mimtjtur;  B  cuiniuunt  —  lif^T  A  qtti  v.  su  c;  U  so 
—  11)27  B  ».  cok*  |>.  bitniîc  ueisalne;  O  coimerto  —  192',»  B  Si'l! 
mam/iKT  —  t'.i:»)  B  dy  rjucl  est  s.  -  IflSI  C  rerpicr  pu  île  —  M'»! 
8.  u.  proiiuvr —  tiiS'i  B  ■.-hilor  se  uiiU;  C  cluilluir  eu  stint  cttuiui;» 
B  loun  tluur;  C  flur  -  IfîST  A  Bt:l  a.,  C  Tul  «go  —  1938  BC 
A.  profit.  —  1940  B  mntdt;  C  pn>6ct 


jtf.  l'Xiti  tailUce  :  alijiniico  —  1920 mcllour—  IUS8  A  napoêée IcÂnw 


74  Ovide  rvmviUt:  Foamur  fïtf»  pû-^iitor.    C'oft  'h  In  simotti 


Lor  neteé  rent  et  redreelie 
le»  damn^ce  de  lor  Jeiinccbc; 
et  si  font  il  bien  tant  par  cnre 
que  lor  fiii'lie  ue  pcrgc  owiirc. 

1945    KhIk  sont  trop  sage»  du  mestier 
dont  les  jennc!^  ^ens  ont  mcetîor. 
Kt  elles  le  doivent  bien  estrc, 
qucr  osngc  sent  rendre  niestrc. 
Lo  déduit  d'ainorn  sentîrcut  tore 

1950    en  mil  iu»uicro8  por  niiex  plcrc. 
Et  si  odent  a  la  Hëe 
a  nictre  l'ouvrier  a  la  vee. 
Qaant  la  vulenttï  est  venne, 
ce  n'est  mie  painc  perdue; 

1055     Mon  la  scvent  npcreticvuir 
et  dcvoienieiit  rerlievuir. 
Par  ces  resons  et  par  semblables 
nous  veut  fere  Ovide  oreablcM 
que  mtcx^  vaut  les  vielles  atrcre 

1900    que  des  jennes  s'anite  fero. 
Mes.  sauve  eoit  sa  révérence, 
pas  ne  m'aeorde  a  sa  sentence; 
aiii}^  tien  cil  a  lui  qui  H^ahenne 
a  vielle,  punr  lessier  la  jeune. 

1905     Ovide  qui  y  vont  entendre, 

ont,  se  devient,  mestier  de  ]»rondre. 
Mes  telle  amor,  qni  bien  Favisc, 
n'est  pas  auior,  mes  eonvuitiso: 
[/".  77*'l  amor  <pii  les  Iiii2  amans  lie 

1970    vient  but  a.  but  sau/,  synionic. 

Qui  qiicrt  autre  i|ne  son  itendilable 
pour  argent,  n'est  pas  resonalile. 


4 


r^il!!  H  ilatniuAgu;  del  C  et  -  l'.HS  C  par  luur  c.  —  191 
p  -  l'tir.  U  Elles  sont  s.  dcu  m.  -  l'.Us  B  cmr  —  lîtW  C  pat 
-  IïIô:!  c  crt  —  llitil  C  sa  rwiicTiduu  —  1962  A  sa  ««(««/ih*; 
ruDcc  —  ltir>:t  A  »e  a.-,  C  neiinu  —  l%4  ,i|  C  U;  U|  AltO  lu 
mmlt  —  lîMifi  C  so  ilonimt  —  Jîmh  tolli'l  A  «d,  C  tel  —  lîti 
«liii  I.  r.  ciiorH  li>e  —  HiTl  son]  C  sant 


rJ42  jvuustc  —  JII44  fttcbv  dme  foii  ~  1846  leunes  —  I 


^r.^^ 


^tioo 


Tiot  vMi  lôrche  et 
netn  a  Iftlmer  itnat  tmtm: 
Iml  «en  veaie  rieBtiiho 
nu)  les  laboruM  eflpeecehe. 
Or  ftuiez  (looqven  ootcmiten 
00  d'autre  tnesticr  pan'honmcrK. 
elern  uu  lalwareon  de  terre 
ou  niarcbe«n«  ua  peat  de  pKne: 
ûQ  les  dames  voilliei  serrir 


émn. 


*  t  Wb   -   10-5  C  U  ^  lamt     -  iy:«  A  w1;  C  m  il  w  d.  ifue 
^  »  1!.    ~    ly-'.i  donc)  li  bien;  C  nlean  —   I9M  C  cnovat   — 

*  Kraiii  du  runolstilo  g.;  A  di-M'inuLitre    -    loso  C  ««mk)    - 
^«liC  ™«i  IH:  crule  —  l'JW  B  ugiv,  C  iraJo  —  iwii  O- 
■a-  lyyc.  B  i|   tiiUA  l.-.*  I.  wln-'-.',  i)  f- 
Hbwroufl  —  2cHMt  U  ilinntiaof)  ;  A  go*  uli,i 

lli»;C  wfnl 

tV'Xi  AC  GOD 


Hî  I*rértptrs  conarmant  „ia  contenance  fs^gre/i"' 

et  lor  griicc  bian  tlesorvir, 
graus  proiiez  en  paëat  venir 
[/.  7^"]  a  4[ui  hicii  h'Î  hi'ÎI  coiittiiiir 

2005     Amors  t'ont  les  vilainz  gentis 
et  eHtrc  a  lieiiur  cutcnti», 
et  1<'s  aviiririiuis  Iar{;e8, 
et  lei}  cunars  liarfliz  suaz  targiw. 
Aniura  font  iiinTnilm  I«  faix 

2010    de  tuDz  biauK  dedniz  cslre  tiiisE, 
et  8)  t'uiit  le»  ihuiieK  soiiiiietre 
et  Icâ  amans  en  haut  lieu  inctrc. 
Cil  ef*1  (l<mf  fol  (lui  8'a]»eroe]ie 
d'amer  eu  toiii|i>>  île  sa  jenneelie; 

2015    qner,  (|nant  ua  Jeunechc  e«it  fuillîe, 
a  ciivIh  trotrveroit  amie. 


Quant  ta  dnine  ert  f>  toi  eoucttic, 
lors  soit  si  tia^euieut  tretic 
qu'il  n'i  ait  drtttre  ne  seiiestre 

202U     qui  |irc8tc  a  toueliier  ne  voille  estre. 
Tet*  doiz  ptirras  en  tel  lien  trere 
que  mont  li  plera  lor  repère. 
jicjnr  les  HesrreiH  d'amors  trouver 
et  plus  doucement  esmouvcr. 

2025     lletor  et  Aeliillés  les  for« 
faisoieut  issi  lor  efTors 
quant  o  lor  ninioH  f^esoient 
et  le  gieu  d'amors  lor  faisuicut 
Ne  hastc  mie  ton  dclict, 

2<H)2  B  bca;  C  dcscnii  —  3(K):i  C  piict  —  iWi  B  a  tri  k 
s'il  t*  l*-*»'  ^  SI*  —  2«tui  f  lioniioiir  et  tonti»  —  tmw  C  cru| 
lais  --  2iil(i  faix)  C  plaîas  -  Wll  C  suumuira  —  2015  A  «rt 
aryniiia  trouiicnt  —  2IIIT  C  i>  tai  coucico  —  ÏOIS  irclicj  C 
2t)l'J  C  qim  ni  a.  iio  il.  —  2<)3it  V  q.  puiiat;  B  prast  atonchiu  — 
tcx  dvis  p.  chose  fairu;  C  Tex;  A  motrt)  —  2U2i  C  lur  p.  luur 
2»t&  B  arcblellcs,  C  archillcs,  les  mam^ut  —  Wid  B  nlncf  \o^ 
B  luurs,  C  Ion 


2UI1.  2Ut8  eoucbicc  :  tretioo  —  2025  leffon 


tnt  „ln  cuotmanef  Bfgrtf" 


77 


2504(i 


mcfl  fttteut  qn'ole  b'Ï  delict: 
fiune  flVctjnïiit  (rrantIcnicDt 
()aaiit  oeu  la  toaelie  loQ^it^tncuL 
Quant  les  lieiiz  tendras  aanz  dendirc 
(jiie  ta  dame  tonubier  désire, 
toDcbe  les.  et  n'aies  vergoipne 
de  Iiicu  a('(>ui)dir  bi  Uesnijrnf. 
Lon>  verras  Pfë  vex  laiigiiinaaii^ 
et  CD  tremblant  res^lcudisHiius, 
coin  i«oleil,  (|Di  partout  psclerc, 
sent  reBpleudir  en  lève  clcre. 
ÏAin  vendront  doux  eouipIni^tiemenH 
et  grneiuus  luurmiircinenM. 
parole:*  an  pen  eoiivcnaldes 
et  f^iniflHementi  delettaldos. 
Ensemble  doit  cstre  aeomplie 
ta  volentè  et  la  t'ainie: 
lors  est  plain  delict,  ce  me  semble, 
([oant  le»  .ii.  sont  vaiiiens  ensemlilc. 
Hc  ton  deliet  plim  tttnt  rejiere 
que  le  ta  dame  ne  puet  fere. 
atcndrc  doiz  par  conijtai^nie 
([ne  scniblableiiieut  se  dediiie. 
('este  gnist'  doi?,  maintenir 
qQant  a  lesir  la  puez  tenir 
et  tn  n'as  dnnte  iin'il  sonrvien^ce 
Iiersoue  dont  blosmc  vont4  \iengo. 
Mes  qnant  la  demore  est  iloutose, 
si  lune  déduit  conseillier  u'ose. 
Ta  doiz  lors  es  jolis  ^^runs 


Ï90  C  quel  de  -  2032  C  Icn  -  2o;i»  A  tendraaa,  BC  tendrt  — 
neliierl  C  dottvhe    —    ioii  les  jB  la;  C   vcrufC'^^frnc   — '   ^»'i^  A 

t,  B  trublant  —  20S11  C  con  soUfil  <|iii  p.  cHohairi'  —  ïnii»  i'n|  ]l 
IMI  ('  t'om)ili>n|rni8WUia —  '2tf4'i  <'  iiiuniiiirîfMiAnH  2iil.')  C  «-Jiriilps 
>litiooablo  —  20U  A  dwlill.  —  uns  V  KoAscmblu  d.  c  wniiiiili  — 
k  tea  ami  --  2o-l1  w\  C  cun  —  201^  vaincus]  B  mena  -  2ur>u  C 
i}e  —  2nih  C  nn  d.  que  nen  tlengo:  qii*[l|  A  de   —  lUAtt  B  iln», 

blsme  —  StfAT  C  Moix  —  2i)5U  B  hot»  doibs  tu  e» 


âoso 


20r.5 


78  Ptttxiintf  partie.    Le  poUr  tfoémar  anr  (jfrm/it 

20tïfl    ferir  cheval  des  csperonfl. 

Ci  c«t  la  lin  do  i'u«tc  mivrenpie 
qui  te  traidé  d'aninre  eoMcngnc, 
|>ar  qiioy  1c»  lioniines  snm  inoHpreodre 
pnënt  a  lor  dames  entendre. 


|/".  75^J  2<}Gb        Or  est  il  reson  qne  j'euplino 
a  diinnor  uh  fiitiictt  dui-trinc. 
CD  ((ucl  inaiiioi'c  cis  se  cuntiengout 
si  que  vers  auiorn  ne  iiicHpreufrcnt. 
Si  que  je  reqncr  huinldcineut 

2070    a  ma  dame  iireinierenient 
et  a  toutes  autre»  {tucelcs. 
a  dame»  et  a  damoiflelcs 
ot  a  horjoiHefl  ûv.  value, 
qu'en  moy  reuoiiunandniit  salue, 

207.'»    b'îI  i  veent  a  adrcebier, 

qu'elles  le  voillent  adrecliîcr, 
et  esenger  men  i^oranee; 
(juer  je  n\v  niic  tel  piiiKuiauee 
<jue  je  sache  si  tout  eserirc 

2090    que  il  n'i  ait  amcz  a  dire. 
Or  entendez  ici,  nos  damen. 
(|ui  nos  etirH  avez  et  Uiin  aincR! 
Cbenennc  endroit  boî  o^naitle  prenne 
que  a  koii  pt^yeir  le  retienne: 

203&    qui  e«Ht  livre  savoir  porra 
Jaméfl  sanz  amer  ne  mnrra. 


ZO»l  Ci  j  B  Si  ;  C  ceat  -  2*1(12  C  ensi'ifnir  -  20414  B  pnent  i  kii 
CuRt  r.  (|u<>  in  manclinn;  A  fi!  ii.  —  SiitiK  m)  U  ra  f.  dorlrinoz;  Oi 

—  îOtt?  B  eiilz  Kl!  iiiHhiti(<nt;(^iit  —  2IHIS  auior»!  (.'  huuiines  — 
wanqtte  —  2011  i'  ci  aiiints  toiitwt  p.  —  Hfîl  C  tlaniv  et  d.  - 
»<>)■  rccoiuttisnduiit  jinliioiit  -  -  3i>75  A  Ht'  H,  11  ««lie?,,  C  no  li  ' 

—  2iiï*i  c  (U^  wiuf/ttf)  a  «»Ir.  21177  0  (et  »«»»"/«'■)  oAPurcr  —  1 
Huv;  it  n«  m.  luillc  p.  —  2t)T!t  B  ci  lunt  2US'i  C  a  «Mrin 
Uni  —  2HS2  C  non»  c.  —  2(ft;i  C  guarde  ««myMff  -  204 
pofmir  gardu  prunge 


I i.  Mft  iVtiiioM  U-  nuifinqf  hon 


79 


Or  met^K  doue  toutCH  l'oreille 
a  «ftVMÎr  ceu  que  je  conseille 


I 

r 

I 


ÎIIO 


En  amer  doivcut  pur  nature 
tontes  famé»  iiietic  lor  cure; 
ijncr  faiiK*  qnî  d'amer  ne  trete 
no  jinct  avoir  joie  parfetc. 
Ocs  inariz  ue  me  parlez  uiie: 
eo  n'est  ne  îiick  HoiOionni'ric, 
Le  mari  se  veut  fcre  crciudre; 
lora  i  a  il  ansez  do  ^indrc, 
Fanio  ])ar  mariage  pi-it^c 
est  aussi  eorame  eu  prison  mise; 
qaer  il  conviont  qu'el  se  Houniete 
a  tout  een  ([ui  a»  ninri  hetc. 
Ci  a  mal  voisin  et  mal  oste 
qui  franc  vouloir  a  sa  lame  rate; 
(pier  rien  ue  vant  or  ne  avoir 
avers  de  franc  vouloir  avoir. 
Des  amans  issi  ne  ra  mie, 
quer  l'ami  toiiz  jura  K'umelic 
et  toHZ  diz  s'eft'orebe  de  fere 
quan  que  a  un  dame  doit  plere. 
Les  aniicfl  sont  liouorccs 
et  de  lin  c^uer  dames  clamée»*; 
icclles  out  joie  et  dédit 
tout  a  lor  {çre,  sanz  contredit 
Tonte  faïuo  est  doni?  mal  aprinc 


inettn;  fumea  louto  —  2iift4  B  ckii  ;  C  cliocli.  -  2ir.Mi  B  lora  pst  il 

\i  C  assra  rhoi-liuiinfriu  —  2<i'.ih  ('  ittn  priiiKon  —  2<Mi'.i  ('  ste  Hum'uv 

1»  »J  B  an  —  21iH  <H1  11  eu,  c  ci»  -  2102  ItC  hft.itH  -  2Iii:î  V.  rlenn 

li  _    2|l>4  C  A   fritnc   tU\   loiir  iiniitHcr  >.     ~    2t()&  Ue»)  0  Do    ~ 

uiJe;  B  (oiiB  ilis;  DU  se  liiimiliu   —    2li)7  C  u  fniru   —    zms  B 

C  a  wm'/iKi   A  iiuitt   —    2IW  C  aunt  toiiz  iuiirs  liunuiirvi*  — 

ï-mr  —  3111  C  t  antre  i^.  —  2113  H  sprtnae,  C  prise 


){||   trv'ttv   —  2»»»  I^e  baa  »/«  folin  cfti   UiflrrnteHl   mulilé;   Ir  ctnn 
fa|^  Minititurt  au  reno.  —  2107  delTcrv  —  21i>s  quauqiie 


paue  avec  Ftigt .  imitt:  lîottc  Us  tUtnet! 


81 


S1G5 


I 


2170 


I 


gerras  vielle,  froide,  esbahie 

ttmtca  IcH  uiiys  nan?,  eoiii|iaJgDie. 

Chancbon  n'iert  lors  por  toi  chanfcc, 

uc  de  Duvfl  ta  porte  ea^ticc, 

ne  roses  de  diverses  gnisca 

ne  seront  en  ton  Huilier  mises. 

To6t  sera  ta  fâche  fronchie, 

et  ta  freselie  euutor  tadie, 

et  ta  bloude  cheveleUre 

enlaidie  par  l'anistnre. 

Le  cherf  su  hiauté  renonrelc 

por  mengier  one  serpentele; 

si  ne  ptiueiz  vous  pas  ouvrer, 

ne  voetre  bianté  reeouvrer. 

Amez  doue,  se  vous  estes  sages, 

en  la  primonr  de  vos  aages; 

qnar,  se  celle  llur  n'est  cuillie, 

tost  cbarra  fade  et  enleidie. 

h'c  soiez  pas  greignors  mcstresses 

que  fnrent  jadiz  les  déesses, 

qui  lor  hiaiités  pna  ue  ^asterent, 

mea  tontes  par  amors  auicrent 

La  devez  vons  cssiimple  prendre, 

nuly  ne  vuus  eu  puct  reprendre, 

non  pa4  vos  joiez  deveer 

a  ceuH  qui  biuu  sevent  preer. 

Se  vers  aniors  vous  voulez  bcrdre, 

eu  een  ne  pouez  vous  rieus  perdre; 

qucr,  se  mil  de  vos  biens  preuecnt, 

ja  pour  een  n'apeticb créent 


3  fi  8t.>rru  iiillti;  A  V.  et  f.  -  2145  [ors]  B  la,  C  ta';  por]  B  par  — 
mit —  IHT  C-ton  H  chier  misse  —  2153  V>  Lctrea  l».  reaoucl  — 
InW  —  2157  C  este  —  2I3S  vus]  C  luur  —  215!)  C  (8e  manque) 
eiiniee;  B  n'  manqur.  —  21tï'^  A  qui;  i'  dvifi»<3&  —  2l0:i  A  qne; 
i;  C  lot  basuHfent  p.  ne  (Ç«tent  —  2lii4  H  amour  —  21(17  0  unua 
C  sotucDi  biau  —  2Hi9  c  vous  Ici:;  A  benle  —  217û  H  rien  — 
K  1)1)1  do  nuits  en  p.-  milj  B  nuls;  0  vous  bien 


0  ompnot 

Jmcs  Somunnicà  V. 


82  (^ueUea  qitaUtèi  doit  réunir  tme  belU  j^our  ftre  aimée 

Par  limer  sent  le  fer  user, 
racB  eeii  ne  vous  puet  csctifler; 

2175     quor  lu  cliaiii1)re  Venus  la  sa^e 
n'a  nule  paonr  de  damage. 
S'en  la  mer  i»rcns  d'eve  une  gonte, 
^ni  est  si  fol  (|ui  m'en  déboute?  . 
on  se  ma  cliaudclc  alumcr 

21S0    voil  a  une  autre  sanz  fîimor? 
N'en  plus  ne  devez  vous  tt-nir 
cen  dont  grief  ne  vous  puet  venir: 
cliascnn  doit  souffrir  sanz  8oy  enirc 
pron  d'autri  qui  ne  li  puet  nnyrc 

2185     Or  amez  donc  sellrement 

ot  créez  mon  cnscn^ucmont: 
mont  en  jjorrcz  estre  prisies, 
desirecB  et  couvoitics. 


Pncclc  qni  veut  estre  amee 
2190    »e  doit  pener  d'estre  avisée. 

plesante,  do  bêle  manière, 

sa^,  courtoise  et  biau  parlicre. 

Ofecques  tont  een,  pour  miex  plere, 

doit  estre  simple  et  debunere. 
2195    Par  ceu  sera  mont  desirec, 

mont  prisie  et  mont  honorée. 

En  lié  n'ait  point  de  viUnte 

ne  d'oi^nil  ne  de  feîenie. 

Ne  soit  fiere  ne  despitousc, 
SSOO    mcnchon^erc  ne  couToitoiue. 

SIT3  A  P»  —  ÎITI  A  ce  —  1176  C  pour  —  21T7  A  jireD;  ^ 

-  lus  V  qai  tt  fohf  qni  ■«  d.  —  21T»  C  utre  wanyMr;  B  i 
N^l  B  Rl^a,  C  Mcn   -   31$:  B    dmt  »  gnif:  C  dote  (.  i 

-  }IS(  prou)  C  pPRi  —  3IST  B  mottlt  ««  poan;  C  «■  sens 
pmK'i  "  titis  C  de  Mttt»  et  coviincn  —  tIdO  C  dcstre  un 
V  fHtrtousc  —  2IN  koMTcc]  C  ■■•«  —  SI9T  DaH)  B  mid  - 
ikuiruU  ne  de  nul  »t  dewik 

IIM  etCM  —  US*  ptWHB  •  HH  prioiee 


rtthx  k»  dttirmes  naturet»  éTuM  jeune  fillr 


83 


f 


STelle  estoit  de  tele  nature, 
ja  homme  De  metroit  sa  caro 
a  lié  amer  ne  tenir  cliierc, 
niea  s'en  trairoit  anchicz  arrière. 
Or  rons  portez  donc  en  tel  frtiise 
qae  cbcâeun  ait  fcrant  convoitise 
de  TOOH  dcftircr  et  amer 
et  de  vos  liontez  réclamer. 
Lora  porrez  voaH  amis  avoir: 
cen  V0I19  faîz  jen  bien  nesnToir; 
i\ae.T  il  n'est  rien  que  homme  prise 
tant  comme  famé  bien  aprise. 


Se  tn  es  de  1>inntc  gnrnic, 
a  lié  coutivcr  cstodic: 
I>ar  cnre  est  biauW  aerelle, 
et  par  négligence  perdue. 
Se  les  belea  citez  u'esteent 
coutivecH,  toHt  ledireeut: 
aussi  biaut6  non  coutivee 
ne  peut  yms  entre  bien  gardée. 
Pour  cen  devez  a  vous  entendre, 
si  que  il  n'i  ait  que  reprendre. 
Les  ledcs  meïsmes  aniendcnt 
quant  a  elles  cointir  entendent 
Mes  c'aiez  pa»  trop  ^rans  cointisca 
dor  ne  de  pierres  dcs.suB  mises; 
qner  par  vos  {p-auH  richescea  sommes 
souvent  ebachiez.    Entre  nous  hommes 


Se  0.  ;  B  tail  — 2303  C  ennicr  22i)4  G  maiz  ce  i.  ton»  iours  a.  ;  B 
île» —  2200  C  gmiit  ttutnqHK  ^  2Hi7  C  ilc  nuu»  desiûre  et  — 
^  2211  C  rieus  -  2212  C  tout  r.  f.  b.  nsprissc;  B  aprinsc 
ilkistiuvr,  C  eoinlir  —  2ÏIG  B  nplig.  —  221B  B  cousliiiucz,  0 
dircmfent  —  2219  B  inxi  b.  r.  coustiuee,  C  misi  Ii.  n.  roUliic 
I  ('«Irti  ^rdo  —  222.'!  B  Kt  les  I.  uiesmcs  —  2224  (!  coitiiK-r 
ul8  p.  t  gnnt  —  2226  B  BUS 


84 


Mais  paa  trop  de  toUettt!  Soyez  proprf* 


nou  creon  qne  l'apparat  faehe 
2230    soQvent  conlonr  renir  en  faebe; 
{\j\tT  famé  en  est  pins  remaniée 
et,  par  ccn  la,  plas  alllaoïliâe. 
Ces  go'Tiples  refont  joei  maizrtet 
colorer,  tant  ftont  il  estraîntes; 
2235     si  sprion  tout  enlop^-g 

de  lelx  marchiez  envolepés. 
Par  cen  <le  voos  nouft  csloigniez, 
ee  trop  neemes  abefloif^nlez; 
qaer  bien  ne  pact  eetre  avisée 
[/".  75*')  2240    liiatrté  de  famé  gi  parée. 

.Saiiz  apparat  voit  iien  pucele 
Bavoir  mon  s'el  e^t  lede  on  bele. 
Issi  «0  doit  luoufltrer  bonne  envre, 
qaer  la  veUe  tout  dcseueuvrc. 
2245    Ne  soiez  donc  pas  trop  parées; 
ai  CD  8crez  plus  tost  ameea. 
A  tetiz  drois  doit  famé  cstre  coiote 
qui  veut  d'amor»  sentir  la  pointe. 


Par  vons  contenir  netemeot 
2250    somme»  noua  pr<4  parfctement, 
quer  c'est  cen  qui  vous  enlumine 
et  <pii  nos  euers  vers  vous  encline. 
Vos  cbiez  soient  souvent  lavez 
et  clera.  se  fere  le  savez, 


2229  b  cromo  tuus  c|.  lupp&rc  1'.;  C  bi)panùl  —  2132  B  et  p.«'>j 
unHiuib.  —  tlZhCtran^ptirtrce  ren  apria^l'Yi  ri  répète  nuntite  celui-ti ^^' 
tostj  n  Iropt  C*  serions  omis  t.  ollonpca  —  2196  C  i'DUL>lf>|)i>z  —  IMT  M 
délions  n.  VHlofgnier,   0  c.  deuon  n.   —   223(»  R   nation   a  besolfoitfi'' 
meisiucs  bessoigoies  —  2241  B  apiiârt  v.  Ion  (■.,  C  nppiircil  vuît  Up-' 
iWi  c  mont  »e  elle  1.    -  2UA  quer]  A  quci  B  v.  le  t.;  C  tort  -  ^ 
C  pas  (Idlc  —  2247  ABA  dcii»  d.;  CA  Iciis  d.  d,  cstre  faïuo  c  — 
nos  cointir;  A  c-,  sageniool  uoteuicnt  ~  22^)  B  suytnes  n.  prin 
—  2251  BC  nous  —   2252  C  nuuB  cuer  —  32&3  C  Voua  eUof 


2229  et  2241  sppit  —  223;)  A  Joiefl,  B  JoIm  —  2Ï45  soies 


'Vijfitmr  qui  convUnnnU  le  miatx  auœ  diat 

et  celle  gi*cro  ai  bien  fête 
f|UO  ccgpun  vivaut  vuuh  Rouliete, 
Après  CCD  IcH  devez  trceiiier 
ni  i]u'il  n'i  ait  que  adrecliier, 
et  f;aUo0iier  si  proprement 

Î200    que  nul  n'i  vee  nniendement. 
Lors  lessiez  vos  chaperonnés, 
a  fin  qne  vos  chicz  vcon  nés: 
liianté  empire  do  eonvrir 
et  ledurc  de  descon\»ir. 

£265     Ne  prcn  ]>Hâ  garde  a  ta  voisine, 
ee  son  ehicf  macbe  et  cnoortinc: 
la  giline  qni  bien  HÎet  a  l'nne 
ii*eet  paa  pour  ccu  bonne  a  elievicune. 
Ponr  een  voil  jen  que  to  t'avises 

2270    et  essaies  de  plns^urs  ^uIhcs, 
et  selono  celle  t'apureille 
que  ton  mireour  te  conseille. 


H  Se  tn  as  la  fâche  rondete, 

il  te  siet  a  estre  tonsete 
2275    ou  avoir  eornes  si  petites 

que  de  moqneours  soient  qnites. 

8e  tes  cornes  grandes  estoient, 

ton  visage  trop  lai  feroient; 

81  ne  seroit  pas  couvenable 
2280    tel  habit,  mes  mal  aggreable. 

Et  se  ta  a)*  trop  longue  fâche, 

ton  ebief  on  i'hapcron  atache, 

6  C  cbecun  uoiis  v.  voii  slioiih.  —  2258  0  que  il  —  2259  cl]  A  > 

lilloQSor;  U  propem.  —  226)  C  leatcs  uous  cliaperoaa  —  2202  C  [ 

of  uconne»   —   '12»Ji  B  en  pire,  C  cmpero  decouvrier  —   22A4  C  j 

de  (lesRoiivrier  —  22^>ri  etj  C  ou  —  T2ii^  ('  pour  cea  manquent  \ 
de]  C  eni  —  2271  B  segoa,  C  ncron  —  227.')  li  on  a  av.  —  227(i 

es  lu.  soies  q,,  B  i|.  tti  des  moqiiours  soiex  q.   —  227!)  C  stiiroit  ' 

nabics  —  2ï»0  B  Uil  liait;  C  mes]  eet  —  2281  C  Et  manque  —  j 

C  ou 

0  essaies  —  22T8  roondeto  —  32TS  at  1S81  face 


k 


J 


86 


SuiiM  à  dotmer  otut-  ttmrcH»,  aux  cheveux,  nuœ 


si  que  ton  frout  en  a)i|>etiche; 
ei  en  seras  mont  plus  fcticbc. 

2285    Adomiaes,  cen  duiz  tn  savoir, 

|més  ta  bien  ^raos  corneH  avoir, 
si  que  ta  tache  en  arondisso 
et  par  la  rondeebe  eubelisse. 
Face  rondo  est  plus  désirée 

2290    et  plus  proisie  et  plus  amee, 
plus  picsante  et  plan  gracioiisc 
que  toutes  autres,  dire  Tose. 
Donc  doit  eliescune  mètre  cure 
de  resenibler  a  tel  lî^iire; 

2295    quer  plus  en  sera  couvoitie, 
plus  amoureusement  tretie. 


[/.  SO' 


Tes  sorcilles  doiz  alignicr 
et  le  peil  ninl  nssiz  vignier 
et  fore  viser  ]>ar  ta  basse 

2300    qull  D'i  ait  peil  qui  l'antre  passe. 
OoscuD  matin  voil  que  ncties 
tes  eux,  ta  bouche  et  tes  oîes 
et  ton  vis  en  belc  nianiere: 
de  cen  doiz  cstre  bien  manière. 

2305    Tes  dcnz  soient  si  escurees 
et  si  forbics  et  frotees 
que  ni  arrcste  nulo  chose 
de  quoy  tu  soies  vergondose. 
Maintes  famés  ai  avisées 

2310    qui  avoient  les  dcnz  forrecs, 
mes  jamés  mon  eaor  u'ameroit 
famé  qui  telz  denz  porteroii 


22m>  B  moult  —  22S5  B  ce  —  2292  IM  B  i  —  2M3  C  <1 

—  22D(i  C  tmUti  —  32'Jii  C  uigDir  —  n\)*J  c  a  U  beruM  — 
dium  m.  V.  (|.  uostics  (lisez  iie(s)tie5)  —  2'tU2  B  et  m/inyw  — 
C  «st  —  2305  C  (dcns)  Boiens  ai  escures,  B  oHtriuvuii  —  2306 

—  2307  n  qaU  ny  —  23ti»  C  foiicriie«  —  2311  C  cur—  â3is 
et  famé  mtU  inUrwftiê  —  Ul  2  G  tel 


Î2»8  uignicr  —  2S08  uergondoiise 


ji 


oiim 


^xiiir  ta  tûiUtte.    Choix  dm  Hoffra  et  da  canknrg 


87 


»xs 


I 

I 


saas 


Je  peDSc  que  denz  si  marcliies 

ne  pnënt  estre  a  cuer  beaie»; 

et  nnl  oe  bc  )iiict  ecfiier 

OTec  s'amie  nauz  besier. 

Done  Ucn  jeu  faiiic  u.  meliaignie 

quant  elle  est  si  mal  ensei^ie 

qu'elle  lessc  tel  porreture 

entour  ses  dcnz  et  tel  ordure. 

Tel  famé  se  doit  aeoster 

d'un  barbier,  qui  li  sache  oster 

telz  estaberges  et  tclx  clnwcs 

pour  quoy  anioro  sont  si    Tors  closce. 


Se  tn  as  bêle  poiterioe 
et  hcan  col.  ne  les  encortîno, 
mes  8oit  ta  robe  eseoletee 
ai  que  ehescuu  y  muse  et  bec 
Lors  te  preo  tiiou  ^^uarde  et  t'avise 
^30    que  ta  cote  ne  ta  (rhciin^e 
ne  le  colet  de  ta  )>elic.'he 
ne  le  faehe  tenir  i)our  nîcbe. 
Ue  beaQ8  dras  te  vest  et  te  paire, 
si  que  il  ni  ait  que  refaire; 
et  t'avise  bien,  qnant  la  vient, 
la  qnele  ooulour  miex  t'avient. 
Hes  si  ebiers  dm»  n'aeliate  mie 
qne  tu  demore»  nml  garnie: 
do  grant  folie  s'cutrcniet 
qui  en  niié  tonz  ses  biens  se  met. 

3319  C  carcblez  —  2314  B  estre  manque;  C  au  cur  bcsslcz  —  2815 
liar  —  3316  C  uiiequc»  famo  samiu  b.  —  V»n  C  liengu  —  2»IU  C 
eUo  L  —  2S2II  A  tele,  B  taille  >-  nn  It]  C  le  -  2123  C  tul  e.  et 
•  2324  C  par  q.  a.  li  suai;  B  forclugcs  —  2iîb  6C  poitrine  —  2326 
laies  on  c,  C  ne  lone.  ~  2327  U  baice  —  2X\ti  U  costc  —  2:i:tl  C 
—  2:132  B  faceot  —  38;i4  C  il  manque  —  IMift  lî  bien  seil  aillent 
1311  B  que  la  c.  m.  ten  a.;  mîexj  C  bien  —  233S  C  demurgez  — 
C  (toux  trutN^tu-)  ses  scd 


BfniimKUj:  wumuU  km  robes!    Scigttei  eoa  maimi 

Asurc,  vcrnicîl  un  Imrnctc, 
vert,  jaune,  blanc  on  violete, 
uicllé  ou  L'ouluur  d'autre  ^aisc 
porras  trouver  assez  bien  prise. 
[/".  80'\  2345    Micx  vîuit  Bouvont  robe  nm(=r 
i|iie  luni!  teiitpti  eu  une  Huifr: 
quant  robe  eut  longuement  portée, 
Dell  la  tient  pour  vielle  et  usée. 


Garde  que  n'ait  en  tes  mainz  roig:ni 
2350    et  tes  ourles  souvent  roogne;  i 

de  cen  doiz  cstre  curiose  1 

après  ton  vis  sus  toute  chose. 
Ccët  la  guise  qu'entre  noum  lioniiues 
avon,  partout  la  on  noujs  sommes, 
2355    de  prendre  famé  par  la  main, 

]>our  tant  que  aoiia  scon  a  main. 
Donc  porroies  aver  rergoigne, 
se  il  avoit  en  tes  niaiuz  roigno, 
nerté  ou  autre  vilanie 
2300    iiar  quoy  tu  fusses  enhaïe. 

Pour  tenir  les  blanches  et  saines^ 
to  Tant  avoir  gans  ou  niituJucs: 
ce  ne  eonste  pas  grandement, 
et  ^  en  sont  plu»  netement 

3625        Se  tn  veiis  estre  bien  fétiche, 
fay  jii.  rcficonrs  en  ta  pelicho 
ou  .iiii.,  pour  fcro  la  roe 
et  pour  estre  loing  de  la  boe. 

2341  B  bmuete,  C  bunetc  —  2342  C  vert  auno.  B  jaune, 
luoillo  —  2S4fi  C  ciHC  uiont  1.  t  en  u.  uaer  —  234S  BC  Ion 
quil  —  2350  B  et  bicu  souuvut  tvs  o.  ruîgae;  C  onguea  Si 
23M  qu'l  C  d  —  2BJ4  B  auiun  —  2357  B  pourrie»,  C  puuriea  - 
B  Doa  —  2:)6U  C  fuasies  —  23(51  B  ]ioiir  les  t  bUnchc;  C 
3Sfi2  C  mltalgnea  —  23^3  paaj  C  lalu  —  23€&  blonj  C  ploi 
recours  —  2887  wwl  C  ioe  —  23R<*  estrel  C  est 

23£l  curiouae  —  2354  J^  toat  —  2360  fusses 


aoutUr  et  robe  courte!    Arantage  dm  rubts  lungua        89 


Ne  lefl«e  ponr  pcl  uc  |iuar  til 
"370     qae  sercot  n'axes  a  puurtîl, 

poar  tant  qne  de  tel  oKtat  sucs 

qne  avoir  le  paisses  et  decs. 

Cliaace  toi  si  estruitcnicut 

qae  qoi  te  verra  se  dément 

comment  tes  pit^s  sont  si  pells, 

si  uetclt^s  et  si  Cetîs. 

Lors  ne  soit  ta  roho  si  basse 

qno  la  biauté  do  ton  piê  passe: 

bîan  pit>  fait  )>ieu  a  la  tiëe 

lame  d'aiiiors  CHtre  pri{!e. 

\m  iiarees  devex  estro 

eu  een  qui  novi  peut  appareatrc: 

quant  bien  nos  plest  le  deseonvert, 

meillor  supposon  le  couvert 


^ 


Que  que  des  courtes  robes  die, 
sachiez  que  m'enteute  n'est  mie 
que  je  despise  la  manière 
des  cotes  longues  par  derrière: 
ce  me  semble  la  meillor  guise 
_2390     qui  soit  de  nouvel  avant  miac; 
qner  se  issi  longues  ne  fussent, 
mont  de  choses  uods  appaniHsent 
Quant  famé  se  bessc  ou  se  plco, 
faire  ne  puet  que  uen  ne  vec 
2396    le  gros  de»  jambes,  (|ni  la  vise, 
ût  le  devant  de  ^a  chemise; 


in^BltM  DO  p.;  B  poil  -  2.17U  II  ttoarcot  —  3871  C  (tuc  ea  eaUt 
■Npfeotr;  H  ou  ti<ia  a.;  Ir]  C  la  —  nU  tu]  A  tut  —  337&  G 
rt  p.  8oIt  —  nv.t  C  fio  ~  2;iS4  C  Bouspechon  -  23S!i  B  crotecs 
j  B  (que  nuiNtjue)  imin  y.,  C  inn  uotletite  —  23S7  A  quelle  d.  — 
ce«t  U  tueillour  se  niv  tiotnble  giilssu  —  2M^io  B  do  noiniel  moit 
J  C  se  il  issi  —   29112  nous]  C  luiir  —  23US  C  ou   l'I  ae  —  239.^ 


81  verroit  iieii  par  aventure 
a  chief  de  foiz  aucnnc  ordure. 
Me»  [iHê  ne  Btieffre  longue  cote 
2400    que  aucnnz  itelz  choses  note: 
pour  C'en  tien  jeu  a  bien  a|)rise 
famc  qui  se  porte  eu  tel  guise. 
Issi  le  font  les  gentilz  fanicH 
qui  des  tinz  amoroufl  sont  dames. 


2405        Vos  defTautes  et  vos  damages 
poneiz  couvrir,  so8  estes  sage«, 
en  maintes  guises  pour  luiox  plcrc. 
Issi  ne  poon  nos  pas  fere: 
se  canu»4  somme»  ou  pelés, 

2410    noDs  n'en  poon  estre  c«lé8 
pour  coiffe  de  liu  ce  de  see 
que  cheseun  tantost  ne  le  vee. 
Mes  famé  ochit  sa  eauisture 
par  herbes  ou  par  autre  cure, 
[/*.  57"|  2415    et  aqiiert  conhiur  par  matière 
mcillor  assez  que  la  première. 
Se  des  ehevelz  n'a  a  plenté, 
tantost  ara  ua  L-hief  enté 
de  quanvre  ou  d'autre  forreUrc, 

2420    ou  (Icstraiige  chevclellre. 

Maintes  famés  de  cen  satendent 

as  nicrolûcrs,  qui  mont  ebicr  lor  vcDdent 

Lors  n'en  puet  nen  ai)erchovoir 


2397  B  luD  a  clitef  de   fuî«;   C  Icn  —   23i)9  A  chiui;  B 
choses  que  pas  ne  croies  —  2,199  C  souffres  courte  c.  —  24*t0  B  <[* 
cime  tuille  t  chose  n.;  C  quer  aucun  ytex   —   2401  U  ic  a  b.  ipriw' 
C  icm  ï  biem  aprinsr.  —  li\ih  il  Vous  d.  et  voua  —  îlin;  so»!  (.'  bi-  w» 

—  340y  ou]  A  L't  —  '2410  C  mous  ncm;  B  pouon  —  24)1  coiffe)  C 
B  uUc  —   2412  B  c.  toug  iours  n.  I.  naie   —  2413  B  cuiit,  C  cl 

—  2414  ou]  AB  ot  —  241.1  C  aqiiart  colonc  —  24Ii-  B  prim.,  C 

—  2417  n'aj  C  luu  —  2120  B  wtrangle  —   2421  C  famc  d.  c.  se 
«e  —  2422  B  a  merries,  C  an  meacbiera  —  242.1  u'eu]  C  ne,  aen 


hm. 


^425 


!ta 


^45 


I5U 


ym  je  farde  ou  se  pare,  ne  mnt  t*u«  de  mm  aimml  ! 

ne  la  menchonge  ne  le  voir. 

Les  autres  eont  iss\)éa  fîoifKcis 

et  en  lor  caperoDS  innohio». 

ai  que  neu  ue  hoU  {mr  lor  coupes 

B'eh  ont  chicf  de  quanvre  ou  d'estoupeu, 


Famé  par  art  bÏ  s'appareille 
qa'elle  a  eoulor  blanebo  ou  vermeille 
et  le  cuir  du  vis  plaiu  et  tendre, 
tant  le  fuit  el  tirer  et  tendre. 
Mea  sagement  se  prenge  garde 
Umte  fanio  qui  »i  se  farde, 
qne  par  ^on  ami  ne  soit  mîe 
de  tek  boistea  prine  sosie: 
jamés  amer  ne  la  devroit 
quant  telz  choses  aperebevroit. 
Mes  de  ehoso  qui  n'est  velle 
ne  puet  estre  vrité  selle. 
Devant  son  serjant  en  la  gnîse 
ne  doit  tel  matière  estre  prise, 
ne  dent  forbie  ne  cnree, 
qnc  Dc  descouvrist  la  buëc. 
T>eide  chose  est  a  regarder 
que  de  veer  fanie  farder; 
mes  tel  chose  est  lede  en  fenaiit 
qui  depuis  est  bcle  et  plcsant 
Mont  lede  chose  est  a  veer 
piaux  et  megneïs  conrecr; 


91 


Un  B  mesonf^c  —  2425  C  oottchiuz  —  2426  h  leurs;  C  rbA|ier(ia  — 
B  loUM  —  2W>  B  si'ilz,  C  Bul  ~  2A-Mi  AC  quo  la  c.  —  2432  C  t'ilo 

f-  243C  tclz|  A  se»;  B  tùls  liniiu-s  prinso;  priscjC  catrc  —  243Ï  C 
Î43H  H  qui  t.;  0  apt-rcciioil  —  2410  lit;  uoritc  —  il  II  II  duiiiinl — 
OMUiiere   e.  priiue   —   21i:i  II  ne  donc  (.  ne  enciireo,  C  ne  du  f. 
—   2444  B   qnel  ne;  C  dcscouiiorte  —   2441  0  mi-s  laide  chose 
.—  244ÎI  al  C  M;  B  uolr  —  246(1  et]  Il  OU;  B  moBg ,  C  moguors; 


S426  coiffiez  :  tnuchiez 


92 


Chetmbtre  pt»  ipaiate  sùU  yeigiUe  en  aeerttV 


[f.  8i^\  si  eD  fot  l'en  gau»  et  peUclics 

i|i)i  Hunt  niunt  Itelcs  et  mont  riches. 
Mcëtîcr  n'e^t  pas  que  liomnie  tmclie 
qnaD  que  famé  met  en  sa  facile: 

245Ô    pour  ccn  doit  clic  Câtro  cuferinoe 
tant  qu'elle  se  floit  bieu  parce. 
Tclz  choses  ledes  et  segrees 
soient  toutes  foiz  rcnceeR; 
qiior,  8c  les  hommes  les  saveent, 

240U    ja  micx  ne  vous  en  prÎHerecni 


Devant  ton  ami  ne  dosplce 

tes  chyvculz,  je  le  te  dcvec, 

8e  tn  n'as  tel  ehcvclcUro 

qnc  de  son  gre  Buies  setirc. 
24ti5    Qnant  ta  teste  sera  lavce, 

n'i  fay  pas  longue  demorec; 

qiier  tel  i  porroît  sorvenir 

dont  honte  te  porroit  venir. 

Famé  qui  poi  do  chevelz  poite 
2470    doit  mètre  gardes  a  sa  porte 

ipii,  tîiDt  ({d'elle  Kuit  aomee. 

faiudront  que  elle  e!i>t  hors  alee. 

De  een  doit  estre  bien  membree; 

qner  trop  lede  est  lieste  escouec. 
2475    champ  sanz  herbe,  bois  sunz  verdure, 

et  teste  snnz  cheveleUre. 


Famé  que  biauté  enlumine 
n'a  quo  fcro  de  ma  doctrine; 

H'I.'iî  It  nioult  —  2Ah2  C  est  mie  i\m  nen  s.  —  :!4.VS  H  co  d.  l'I 
—  2<15t*  0  (|iiu  u.  —  2if>'  11  TalUcti  C  cIl  «ont  1.  —  SItîit  A  un 
24(ii  C  trie  cheiielleure  ia;  li  to  le  —  Ï4t;-I  C  grrcîi;  AB  usour 
C  (t-  U  *UiDc  8.  —  24liO  H  plus  —  24611  0  clieueleure  —  Î470  t 
B  en  -  3471  qui]  C  mntujitc.  B  que;  C  uanoe  —  24'2  C  diro 
»uit  —  3474  C  I.  chose  est  b.  Mcoraee  —  Un  C  b.  et  b.  — 
A  qui;  C  baulc 


2464  qiianqae  —  'i4&$  ABC  renoea  —  2461. ;US2  dvspUcc 


«)iicr  Hu  liiaaté  graco  li  donne, 

<jnc  cheflOQn  a  liû  s'abandoDoe. 

Touz  fore  sont  Ic«  IhîIcm  amucR; 

mes  trop  me  semblent  cicr  ]>laDtccA. 

Qner.  a  one  (|ni  Itele  Dent, 

vent  itans  de  lede«  cd  est 

8i  ni  a  il  bêle  ne  lede 

a  qai  ma  doctrine  bien  n'edp  ; 

qiier  a  paine  en  trouve  non  nue 

en  qui  il  n'ait  dcfante  ancnnc. 


Se  to  ce  trû|)  petit  creUc. 
en  entant  ne  secs  veUe. 
Heer  te  doiz  se  tu  cm  sage; 
miex  en  cbelerM  ton  damage. 
Se  ta  te  giez  nue  on  vestac, 
a  fin  qae  pas  ne  Boit  selle 
ta  pettteobe  et  ta  mesnrc, 
taire  doiz  longue  couverture. 
Se  ta  ez  grele  a  de«meH«re, 
prendre  doiz  tant  de  vestellre 
qn'elle  B'efforee  de  parferc 
CCD  que  nature  ne  vont  ferc. 
Se  tn  es  trop  ]>ale  ou  trop  nere. 
qirier  conseil,  se  tu  me  venz  iTore, 
par  qnoi  tel  eouluur  encroûtée 
pnfwe  entre  uliangie  et  muëe. 
Pié  tort  et  de  lede  figure 
ce  («oit  nul  temps  sanz  chanclienre, 
ne  cni«se  8e4[Qe  deucouverte, 

llW  A  M  ab.  —  2481  C  iow  1.  le  —  24St2  C  t.  c.  me  b.  plAntw  — 
[ml  C  unie  {mauv.  Urlurt)  —  34M  C  ftaot  —  24S&  C  Ct  —  24M 
|Me  —  3487  C  Ittipie  on  t  ea  —  246S  qnl]  C  qitofs;  ait]  A  a;  — 
i  petite  —  3400  C  re.  pu  n.,  B  «oIh  pM  t.  —  2191  H  Tu  te 
béer  h  —  MM  C  neiste  qne  te  ne;  n  qne  ne  snlee  pu  aene  — 
Kqae  e.  ieefoTce  —  2aOU  C  aelt  —  2Su3  AB  qui  —  liîOS  lort]  C 
f  X6M  tempe]  B  taOe 


94 


Avez -vous  de  laida  tUntg,  ne  rirt  ptu  à  bow^ 


Mtr^ 


qner  venir  en  ])orroit  graut  perte. 
Crans  emimiiles  et  nialostraes 

2510     soient  si  liu^ciiicnt  vci^tueg 
et  si  a  point  que  nal  u'i  vec 
chose  qui  desplere  lî  dee. 
Grans  maiiicle»;  «oieut  bendoeK 
on  en  tel  cbemîse  serrées 

2515    ou  les  formes  soient  escrites 
de  .ii.  mnmeletes  petites. 
Se  tes  dois  sont  ma)  a^greahles 
ou  tes  ongles  nient  courennbleSt 
ton  parler  ne  si^nc  o  les  maiuK, 

2520    qaor  amoc  eu  serces  mainz. 

Bouche  ou  maie  odor  a  aucune 
[f.  S!^\  ne  doit  nul  teni^iH  parler  jcUne, 

ne  des  humnies  trop  ne  s'aprencbe 
qu'il  u'apercboivent  tel  reprouelie. 


2525        Se  tu  as  liefTante  de  denz 
ou  se  elz  sont  nercs  dedony. 
ou  grandes  ou  sanz  ordre  nées, 
gar  toy  de  fcre  granz  risées. 
Tel  famé  doit  aprendre  a  rire^ 

2530    se  sagement  se  VPut  dédire, 
ne  mie  rire  a  boucbe  ouverte: 
trop  en  aroit  inale  déserte. 
Pueele  qui  biau  ris  vent  rendre 
doit  petit  ses  lèvres  estendre 

25H5    et  doit  avoir  une  fossete 


S^ODn  m&l  ontniees  — 2511  Cpoit  — 2:it2  Cdespleiue— ! 
dez  m.;  H  m.  nu  mal  (jstrtics  —  2'tlA  ]I  soient  en  titls  cbemiM 
2015  B  f.  on  s.  -  2510  C  dcdcns  ni.  -  2:>Ht  \ei\  C  le  -  « 
en  scridx  —  2M1  B  mul  —  2«24  It  (Hiciilx  nnporccpT.,  C  ii»e  ■ 
t  —  2525  C  (lefiliitos  -  252C  A  seUcs,  lï  se  cl,  C  se  il  —  25 
ordonees  ~-  2&3B  B  fc^u-du  toy  du  faire  r.;  C  gmod  —  tiîVà 
ueiilt  enprcndra;  C  doit  preniln;  l^ordc)  % 


M  tU  rirr  H  et 


Mvr  fret» 


9G 


t2S40 


^53 


25GO 


Hiosme  pmrt  de  «a  lKiDrbet«. 
Ses  dens  ne  doit  pms  deBcoarrir 
«o  rÛDt,  tues  les  doit  cciarrir; 
et  ponr  les  Amans  miex  atrere, 
dooz  rie,  court  et  pleftant  doit  fem. 
A  haote  voiz  ne  loo^ement 
ne  doit  rire,  mes  simplemeDt 
o  QD  petit  de  mélodie; 
adone  ri  ne  mesprendra  mie. 
Poeele  qni  rit  ugcment 
en  enbcUst  xxt»  durement: 
MSCiiDe  i  mete  done  s'estridc, 
que  neo  ne  la  ticoge  poor  rade. 
Kame  qni  rit  horrililement, 
doit  faindre  aaeua  marri »Hein<.-iit 
a  la  6n  qne  nen  ne  la  voie 
rire,  qnant  les  aotre»  ont  jdîe. 
Pluaors  en  est  qui  plorcr  sealent 
en  qncl  manière  qu'elles  veulent, 
et  quant  il  lor  plest,  si  s'en  tiennent, 
tant  sagement  Tart  en  aprcnnent 
Ptnsors  se  i^eulent  adonner 
a  banbicr  et  mitonner; 
KÎ  en  semblent  plus  déduisantes, 
pluB  arables  et  plus  plesantes. 
I^s  antres  aprenneut  l'usage 
d'avoir  douz  et  plcsant  langage, 
et  de  parler  bas  et  a  tret; 
quer  tel  parler  mont  nous  atrct 


J536  »|  B  la  -  2537  C  Mes  d.  no  dois  —  U3S  C  doit  —  2540 
1  uts;  C  doi»  —  2»42  C  dois  —  3543  ira]  B  si  —  3âl4  H  meaprea- 
Y-  'iSIti  ('  t«t  umb.;  B  prandement  —  2MÎ  C  otiiHsuno  tuostie  d.  — 
p  n«  tnnni(w  ~  2'iriU  fAindr^j  ('  TAÏre  —  2.'»â3  C  Pieiirers  en  — 
p  quvlloft  miuiirv>8  que  olx  seiillent  —  2550  Tart]  C  Ikit  —  265Î  C 
unrs  80  —  2a&t»  C  e  ab.  et  tan.  —  2&o!4  B  dédiantes,  <_!  dedissates 
M  A  ouiablcs  —  2fiU2  C  plaissans  lingsgos  —  2^64  B  uioult 


I&5S  banbier 


J 


9G        Efforeez-vûm  de  marcher  avec  ffrâct!    ApprtTtei  à  cht 

25G5        Prenez  la  guise  et  rceBaiu})lcrc 
(Valer.  ciimme  fume  doit  fere, 
legioremcDt,  a  petit  \)rs. 
Ovide  en  een  ne  mesdit  pas: 
qnaot  vos  cors  proprcmcut  nionrés, 

2570    tonz  nos  courages  csiiiourtïH. 
VsLT  aler  seut  mainte  Hëe 
famé  estre  enhaïe  ou  amee. 
Pttisors  en  alant  si  se  preuvent 
qae  lor  eoste»  uu  [letit  nieiiveut 

2575    poar  enidre  l'air  fres  et  le  vont; 

mes  mainte  en  est  (jui  cbier  le  vent 
Les  autre»  orgueil  onseiiic  ut 
vont  si  tost  et  si  redement 
que  il  apert  a  lor  alees 

2580    qu'elz  Minent  timtes  forsenees. 
Le»  autres  en  vont  lordemcnt, 
a  ^rant  j)as  et  pesantement, 
aussi  com  fanic  maril'o 
qui  se  doute  d'estre  blasmee. 

2t>8&    Issi  ont  il  diverses  guises. 

Mes  celles  qni  sont  bien  aprises 
savent  le  pié  si  assecr 
qne  c'est  joie  d'elles  veer. 


Chanter  est  noble  ehose  et  bêle, 
2590    espeeiiiument  a  pucele: 

pour  ceii  voil  je  que  tant  fâchiez 
[/*.  52^]  que  proprement  cbauter  sachiez. 

Le  aeri  chant  do  le  sereine 

2i66  ('  lamor  —  25"i)  noa]  C  nuua  —  2571  acut|  C  font 
estre  ii»Yo;  on]  (;  et  —  2573  (!  prenncot  —  2574  B  loiirs; 

—  iU'ît  r«ir)  B  1«  —  ari7«  a   mainte  qui  chicr  lo  le  v.  —  ; 

—  2b7t)  })  loiirs  —  2riSn  A  ^ue  s.,  H  quiMilx  s.,  C  que  oli  - 
B  si;  C  luldement  —  -J5S2  B  gs^us  —  2»85  H  ainW;  V  iliveni 
BC  ipriassoD  —  26t>7  B  su  «ont  lu;  C  si  vuul  lo  —  268**  C  qn* 
(ioicxV)  du  cllcB  v.;  B  de  les  —  51)1»  C  icn  q.  t.  sacbcz  -  3M2 


2W»  AC  n'mt  pa9  (le  lettrint 


^*«^"tv«  W  art»  jtroprf  A  rmdrt  rotrr  màAé  afr/abtft 


97 


tret  a  soy  les  nés  et  ameiue: 
250S     auffiri  poaeîz  Toas  caoh&nter 

les  amutiroQB  jtar  bien  cUanter. 
Cbescan  désire  oïr  \en  cbaos 
des  oisiaax  des  boi»  et  de^  rhaoM; 
mes  greiguor  délit  duivcut  rendre 
r    ^*^0    vos  ehans  qae  nos  poiiuu  cutcudro. 
Chantez  a  vuis  melodioi^e, 
ftimplc,  plesant  et  graoiose. 
Le  liian  ebant  de  plusor»  pnceIeH 
les  fct  bicu  amer  pcr  a«  belea. 


200,, 


^Cfe 


iO 


^«15 


2620 


Mètre  doiz  toD  euteocioo 
a  sonner  le  psallerion 
oa  timbre  ou  frniteroe  oa  citi>le; 
c'est  ecn  qni  da  toat  nous  afulc. 
Semlilablemeot  te  doiz  adieare 
a  romm&ntt  fcticheineiit  liciire; 
qaer  les  lieuor»  et  le  temps  a 
famé  ou  tant  d'esbatemeoa  a. 
Orandeincnt  te  puet  avaachier 
bien  (.■aroler  et  bien  dauchier, 
baler.  passer  au  rigolct 
a  petit  pas  simple  ci  mnlet 
l>es  gîeuz  des  escbés  et  des  tables 
te  sont  propres  et  eouvenables: 
nous  tenon  famé  a  bien  a|>rise 
qui  bien  en  seit  l'art  et  la  guise. 
En  faisant  ton  gieu  proprciiieut 
duiz  penser  eonvenablement: 


^M  0  Mtot  loe  noîf  —  26117  C  Cbcovuiu  de  sus  o,  1.  camps  — 
de  boufl  tft  ilo  c.  —  36iHt  C  noui  ne  pomiiD  —  2mi  C  plolssimU! 
-  B  fpt  a.  iM-r  1  es  b.  -  2«05  B  HosUe  —  Um  B  wu-tollon  -  2*107 
2^^ltiniR,  K  qutntaioc—  2610  i)  C  u;  B  s  fetkteinent  rouiùaiitii}  C  liiiro 
.  I3  H  desbsteiucnt,  V  debUlcmens  —  iCilS  piiut]  C  puu 
^  Î6IN  te)  A  teh  —  2(iHJ  lit:  apriiue  -    2621  tunl  C  tout 

ï&m  aels 


2fin  A 


98  Comment  une  femme  bien  apprise  doit  se  conJHire  an 

telz  ^enz  f^ontilz  sentent  moat  plcre, 
<(>ii  (MrtinaetneTit  les  seit  fere. 

2625     Des  autres  gîeuz  est  largreiiieut 
nu  penz  juner  semblablomeot 
[/■.  S2*J  Ku  mil  tonnes  te  doiz  dédire, 

se  tu  vonz  qao  ueu  te  désire: 
trop  lede  eluwe  est  a  pucele 

2G30    quant  Jouer  ne  seit,  tant  soit  bêle. 
Par  joner  solon  nos  souvent 
entrer  eu  l'amorous  eouveut. 
Le  fort  n'est  pas  a  bien  jouer, 
mes  a  voh  iiHiur»  bien  auner, 

2C3â     si  que  noie  en  jouant  ne  die 
ne  mes  henonr  et  courtoisie. 
Qnnnt  vostre  douz  contenement 
et  vos  biauWs  :Lpcrtcuicnt 
regardon,  que  que  nnl  me  die^ 

2fl40     c'est  dn  gien  la  ^eignor  partie. 
Plusora  eu  ai  veU  teiicliicr 
eom  se  tout  vonsissent  trenehier 
par  l'avdonr  tle  lor  couvoitise, 
quant  le  ^eu  n'aloit  a  lor  g^iise. 

2G-!5     IjC«  antres  ai  vcU  jurer 
et  a  cneiCnt  parjurer 
et  dire  blasmc  sanz  déserte 
afTin  de  reconvrer  Idr  perte. 
Jupiter,  \v.  souverain  sire. 

2650    vous  fcart  de  telz  leden^es  dire 
et  de  telz  paroles  retrero 
qui  doieut  sis  amans  desplcre. 
Ceu  n'npaiiicnt  pas  as  f^eutillos. 

2«23  AU  iiHHili,  L  iiiniit  -  -iiij  I  \vn]  A  11!  -  ïdSb  B  Icn 
scet  sel  elle  I).  —  ï'Wl  jouer]  B  mIv;  C  sellon  —  ï«32  C  1 
—  iGM  îi  Lios  tnuK,  V  uiioua  mcz  b.  auuuer  —  2635  C  nul 
couloissip  —  2HS7  (;  couctemcnt  —  ïtîlîl  dil'I  II  od^  C  ml  —  t 
ili«  g.  —  'iiiVi  V.  con  HD  t.  voiiHltit  —  2(i)-t  V.  gyen  natoit  — 
ntmiijiif  —  ifHn  B  I  escient,  C  a  en  CMU'iit  —  2fi47  C  (1 
2«1>i  0  rwotmer—  Îi35(t  C  tel  lesdengerie  —  2it5I  C  tel»  pno 
(loipntl  C  ilecn»-,  os]  B  es;  ftmansj  A  dsiiies,  C  *ntres  —   2(^1 

2(J42  AC  COB  ' 


2Ga> 


Par  le  temps  cliaat,  hûh  cstcft  »af;cd, 
TOUS  (Icroz  tenir  es  aniluages 
pour  la  prant  anlur  cselùver, 
qni  le  halle  fct  avi\cr. 
Aprendre  devez  les  naapes 
de  ec8  peti8  poleriiia^es: 
plDBors  y  ont  esté  adieutes 
qai  depuis  ont  cU  ^rana  Ricute». 
La  vons  devez  vous  esinouver, 
cjner  acheRun  |>ouetz  trouver 
d'ftler  y  souvent  et  mena: 
a  mainte  eu  c^t  bieti  avenu. 
As  yglise»  eneourtinecB, 
&n  carolen,  un  imneniMeCH 
vous  di-vo/.  bieu  mouatrer  parce», 
He  VUU8  desirez  estre  amees: 
pour  nient  a  l'unie  Uele  ebosc 
ne  biau  cor»,  m  nioustrer  ne  rose; 
ijuer  biauté  de  famé  est  pcrdne 
qni  tuiites  foie  se  tient  en  mac. 
Pour  ccn  voit  je  que  hors  se  tree 
Bonvent  tri  (jne  chescun  la  vec: 
soi  moastrcr  est  mont  protctablc 
a  famé  bcle  et  deletable. 
Husors  ouaiUe»  i§out  aseaudro 


J  B  »  V,  et  a  tours;  C  iiillaDs  et  1.  —  2i;&:>  no)  C  L't  —  'IChc,  C 
Uqucs;  B  tiDf  jour  di-  I.  —  'iib'i  A  I^our;  B  (le  mantjne)  sv  ituusi 
tnqut  —  2iifi4  A  tl.  y  o.  ;  V,  ell  mangue  —  2tiCt5  C  dciiecx  T.  ea- 
—  26(î7  B  (ly  nier  h.  —  2600  B  Ks  cfçl.  —  2t'>7U  B  a  c.  a  us.  — 
'M  deupez  vous  h.  —  liiTl  C  cIosir(?reJi  —  2(î7ii  tloiit|  C  met  — 
•oll  je  iHahijtunt  —  2i;7fi  V  (si  manque)  I:ilie«  fiwz  la  vee);  IaJ 
2ft70  B  iiHiiilt  profil. j  C  pcrfTut.         2t>8i)  A  (K-Iiot.,  C  (irofoM. 


Ifitntr  cnnifUiete  ne  fnit  wwm  çti'on  «'m  doute 

la  loiivci,  ponr  paonr  de  fandre; 
Ml  sp  tient  plie  hl&a  contente 

|iuLUt  uiio  ohi  puet  traire  a  sa  sente. 

Viitri'ai  pour  un  ami  fpre 
\«ms*  dt'vei  oatre  plosoi^  trere; 
lors  ne  fnndres,  pa^  a  m'cntente, 
iliiaiirno  t^'aïuor  i»e  roiks  présente. 


téfiej-vtm»  de  ta  eupiâiti  de  cwfaitu  tmtowfWB! 


101 


i"7l5 


^720 


i725 


2730 


2735 


Î740 


rguc  pas  n1  don'c«t)t  iiailleto 

fore  qne  lor  voleotô  soit  fête. 

En  tels  amans  n'a  fona  ne  rire; 

celle  est  sage  qui  les  cschive, 

i|UQr  autrctaut  ooiun:c  il  vous  (lient, 

(lient  il  a  chescnne  et  crient. 

Quant  tel/.  j^eiiH  font  plnsors  amiea. 

vous  vuUH  (levez  tenir  ^ramies 

d'antres  amis:  a  la  vaine 

lo  8  8i  pem  liont*';   rcmlue. 

Aucuns  en  est  d'autre  manière 

qui  faingrnent  de  voiH  menelionpere 

amer;  mes  vous  devez  savoir: 

cen  n'est  fors  pour  du  vostre  avoir. 

Ne  floiez  pour  cen  deeelles 

se  bêles  robes  ont  vcstue*», 

on  s'il  ont  Jouinu»  ou  chcintures 

de  diverses  désuni  se  lires. 

Aacunc  foir.  telz  joniaux  ostont 

as  famés  de  qai  oulz  s'acostent; 

et  aussi  vont  il  entor  vous 

pour  vos  joniaun  pins  que  pour  voua. 

Cent  niile  en  ont  estt^  mo4|uies 

que  telz  ribaus  net  OAsilties. 

Et  pour  oen  doit  cheseunc  sage 

soi  mirer  en  autri  ditmago: 

essaniple  iVautri  vous  enaen^e 

que  cescune  si  se  conticngnc 

que  la  porte  ne  soit  ouverte 

a  telz  genz  dont  peut  venir  perte. 


ni  B  duiirrok'Dt,  C  douruivut  —  2712  A  dl>  luus  t(ue  lur  v.  fust  f. 
!•  C  couimiiQt;  B  Jlz  —  2Tlt»  C  as  autres  ot  escrieut;  A  clicscua  — 
pirnicts  —  271!)  a  la]  C  de  —  2722  de)  K  »,  C  par  —  272»  H  uotiB 
WH  d.  —  2724  A  ce;  B  riu  —  2727  B  au  eiilï,  C  se  il  -  272^  B 
—  2720  A  Aiimnc-s  —  27:i(i  Httj  B  ««  —  27:t1  B  iillains  o.  esscUlies 
&  C  pniir  doit  esstsv  aiirimu  s.  —  27»()  B  iuiltri)  —  2737  B  uuLtre 
I  C  Be  tioDgo  —  2739  nel  C  si  —  2T40  |Mm|  B  doibt 


ru  de]  o*  corriné  en  d*  —  37S4  eBsillIees 


k. 


102  Tnrde  Hfi  peu  4e  répondre  dtu  UHnt  qu^on  t'mr^u! 

S'els  voHH  pranictoot.  prametez; 
mcd  ricQ2  du  voHtre  u'i  iiieU-z. 
Qaant  lor  pramcâscs  arc2  prise», 
ilimiicz  loi-H  loH  )v\Qii  praniises, 
2745    Js8i  vous  devez  voua  ii^arder 

vers  ceulz  qui  vons  venleut  larder, 
et  vers  !cH  finz  .inin.nK  vritahlc» 
estre  douches  et  amiables. 


8'anoQD  t'envoie  letres  choses, 

27&0    enuehous.  niandemens  ou  telz  ebuses. 
prendre  le«  doi?.  u  bonne  tdiiere 
on  fere  prendre  a  ta  chambrière. 
Apnis  tioiitilment  le»i  re^rde 
et  do  son  parler  te  pren  garde, 

2755    savoir  mon  se  e'eal  par  faintise 
ou  de  lin  cuer  que  tant  te  prise. 
Reserire  doiz,  non  pas  en  l'ore, 
mes  aprez  nu  poi  de  deinorc  ; 
qner  detnore  esveille  et  relieve 

27(K)    tes  amans,  mes  qu'elle  soit  brieve. 
l'ar  trop  longuement  ponrloîpuior 
ne  Bculcnt  aniurs  esloignicr; 
qoer  il  semble  a  eclai  qui  prie 
(pie  een  n'est  ne  mes  moquerie. 

27li5    Tour  ccn  doiz  assez  tost  reserire, 
|/.  as*]  80  tes  amors  no  vcuz  destrire; 

et  si  te  duiz  bien  aviser 
a  ta  respunse  deviser. 


2741  B  Sol,  C  Se  T.  —  2742  B  rien  dca  — 1749  tur]  B  leun,  C  m» 
qur,   preniDosse   —   2711  B  tl.  luur  Itjz  non  prom.,  C  duunur  luitr 
pronnitsses  —  27-H'.  coiilx]  B  irciils,  C  tetx;  B  vnii»  mini^w  —  Ïî47 
niimqitf)  ftuers;  C  uerii.  —  2750  B  m.  atiltreï  c.  —  27r>2  ou]  C  el 

C  et  a.  fltitillom.   —   2755  C  mont  ce  —   27f»p  C  to  manque    —  11 

esllouc  —  27«it  me»]  B  fors;  C  que  o.  —  27«I  B  prol..  C  prolonç.  - 
2762  C  a.  pruloog.  —  27M  eun]  A  co  —  2706  A  (ne  tuanqiu)  dewire, 
C  dcfliltrv  —  27^7  U  rsuiisur  —  376S  B  uC  a  ta  r.  utsur;  rstpaoK]  C 
bcUsoigno 


'«a  r^fue  noU  obscure;  taùaf-toi  un 


103 


î^To 


^780 


S785 


2795 


ÏOO 


Mes  (te  legicr  ne  doiz  pranietre 
een  hug  il  rei)itiert  par  sa.  Ictre, 
ac  (lu  tuiit  ue  duiz  CHi!uuilii'c 
Ic8  joies  que  son  cuer  désire. 
Faî  lui  juio  et  paonr  cuscuiblc. 
bI  que  son  cuer  frémisse  et  tremble 
et  que  ue  »arlic  par  tuu  dit 
se  c'est  pranictit^t:  uu  esvoiidit. 
Lors  art  laniaut  purfetenient 
quant  tu  reHcri»  ohcu renient. 
Mes  ne  trop  l'estraugo  l'esoes, 
grant  damage  avoir  y  porees. 
Bîanz  dis  et  de  fiele  mamero, 
et  cliose  qni  a  famu  atTicre, 
rescri,  couimo  courtoise  et  sage: 
mont  sent  ])lerc  fomniuD  lauga^e. 
Kt  combien  que  je  t'aie  dit 
que  ta  doiz  l'amourous  déduit 
targier,  ce  n'est  mie  ni'outeute 
que  touz  diz  au^cs  eelle  trente: 
se  trop  longuement  atteudeos, 
tantoHt  delcssic  serecs; 
«iner  nen  «eut  par  desesperauee 
lessier  amour  qui  ne  a'avauce. 
De  legier  ne  doiz,  par  eontrcro, 
les  joicfl  ton  ami  parfera  ; 
quer  ehose  de  legier  elle 
en  sent  pins  vile  estre  tenue. 
Entredenz  le  me  doiz  taster, 
ne  trop  targier  ne  trop  haster, 
mes  entrer  petit  a  petit 
pour  avoir  greignor  apetït. 


71  du)  B  deu  -  2772  qu«|  A  de  —  -ITiA  C  «j.  f.  s.  c  et  —  2775 
I;  B  i)uil;  A  fucho  —  2777  âït]  B  est  (1'  mitnqw)  —  277S  C  ousoriB 
—  277y  B  KStrtnglc  —  27^1  C  Biwi  U.  et  cl.  bci  m.  —  27M  cl]  C 
2768  B  euiuiueut  —  278-1  B  moult  —  27M}  A  i]Uu]k>  U;  C  je  tnan- 
27SS  0  sDfCcz  —  27!ll  BC  Icn;  C  desp.  —  'iTJZ  par|  A  maHQuc,  C 
1705  cbusej  A  (olo  —  27!)7  B  guter 


IM 


Gmée-4oi  ffmngtr  fa»  SHtn»  jnv  «i  mfwmtl 


[/.  SJ'I  Se  ta  fe»  en  ««ste  manière 

toDZ  jors  «eru  teone  chiete: 
ne  ja  olert  s'amor  ponr  cen  mendre 
§e  le  faîz  ose  [lose  ateaclre. 

2806    Se  la  demoare  est  atrempee, 
mil  tuks  en  seras  miex  amee; 
qocr  chcscnn  aime  miex  et  prii» 
chose  qui  est  a  paine  aeqQJBe. 
lA«i  porraa  tu  egtre  amee 

2810    et  de  tooz  amans  benoree, 
ne  cil  qui  a  toy  parlera 
jomÉs  deslié  n'en  sera. 


Priveement,  par  ta  cliamliriere, 

qne  tn  ticnffDcg  gc^ee  et  cliiere, 
2815    doiz  envoier  tes  mandemene, 

8e  to  cruiz  mes  euyeiguemena 

Far  effaoz  pas  De  les  envoie. 

ne  ton  conseil  ne  lor  deaploîe; 

qner  toftt  enonsee  serees 
2820    «e  tont  a  lenr  ^rre  ne  fesees, 

on  tost  seroit  tret  de  lor  boncbe 

ton  90gré,  qni  si  prez  te  touobe, 

ponr  prametre  ou  bel  appeler; 

qner  effant  ne  seit  riens  celer. 
2825    Se  sua  lor  mcrca  riena  savoicnt, 

ansBi  tost  les  desconvrcroient; 

lonc  Bcroit  dire  Ica  entretes 

c|ui  par  eulz  lor  ont  esté  fêtes. 

Donc  doit  chescnne  avoir  regart 

2!i01  SuJ  C  Ca  —  2602  iore)  B  dis  —  tëOS  pour]  C  pou;  oci]  Il(^ 
—  -JSt)4  C  ce  h  (ez  im  poî  a.  —  2$05  et  2St6  sont  intervaii»  dnni  A  - 
2hi>7  C  chacune;  iniox)  B  bien;  et|  C  est  —  2t>ilfl  B  Alooi  —  tSM, 
n'ont  jHiM  de  lettrine  —  26l^  envoier]  C  mander  —  2817  BC 
ZSI^  ne]  C  f>e;  lor]  C  loi  —  2s|»  C  tost  manque;  B  scuseo  —  1$30 
B  tii  2^21  tost}  A  tout;  C  boHcbeï  —  2yri  A  ou  pour  ».;  B  oa 
beau  i)arlrr  -  2824  BC  enfant;  B  rien  —  2S25  B  loura  m.  rien  - 
tcs|  V  le  —  2^27  lonc]  B  lart,  C  lors;  B  ontnilte  -  2S2S  C  lor 
B  cuU  ont  este  retraittti  —  2S2U  A  esgart 


^ 


!wuaùga'!Ii*ianBqwgur  des  tabteitfÊ  bien  elfacéea!  105 

(|Uf  (lu  i»ctit  eul  hicu  ne.  giirt 
et  une  devant  Iny  rien  ne  fuelie, 
8'cl  ne  veut  qae  i-hcseun  le  saclic. 


Far  nnc  main  tant  sonlomcot 
doiz  envoier  eeleemcnt 
te»  maudenieni*  et  ton  désir, 
ae  tn  venz  fere  mou  plesir. 
Mainte»  honte»  et  niainz  dnnia^s 
viennent  d'avoir  phisors  niosHagc»; 
qner  conseil  de  pîasors  sett 
est  tantoHt  par  tout  esmell. 


Elfaehe  tontes  les  tal>letes 
aînz  que  ricnz  de  ta  main  y  mcteg: 
pas  ne  doivent  .H.  mainz  eomprendre, 
ponr  eatre  le  soupcehon  meiidrc. 
Pour  ton  conrage  miex  celer, 
doi/.  ton  ami  faîne  appeler, 
et  toy  homme,  par  les  enseignes 
qne  tu  meïHmes  Iny  enseignes. 
Lors  ne  porra  nuly  savoir 
ijnel  pensée  tn  penz  avoir, 
fors  ton  ami  tant  solcuient 
qni  eonuoistra  le  niaudcmcnt 


Kcfraiug  tes  courons  et  tes  ires, 
se  fine  amor  servir  desires; 

S    quer  donclie  doit  estre  et  pesilde 

I. 

nll,  C  oail  —  2S3I  It  U  rien;  C  facbra  —  2S32  C  su  ne  vuux 

!h«  —  2S3;i  C  n'a  pas  de  lettrine:  B  n'a  /«w  le  P  —   28;itt 

•  2&3"  C  uiuîn  ci.   -   2>j-(y    C  main  «ui|i.  —  2M4  Ici  rédUion 

id;  A  pour  le  s,  entre  tu.  —   'it-Jà  ton]  C  suii;  I>  ni.  ayiiicr 

tmer  —   î^Ais  B  tu   dire  ou  mander  Ij  dainifQiw.  ;   D   toy 

C  lez  —  2^4»  1)  Furs;  0  nui  —  2Kou  B  qne\ie  —  2h&2  le| 

|ifiaal  D  unyn  —  38&5  C  doU 

fbommoa  —  2848  enSBSgnefl 


k 


C»mtinm  tm  taOrm;   m  mm  wm  fm  m 

fiuDe  qitî  Test  estre  senrtUe. 
Ire  fait  eafl«r  le  rin^ 
ei  tes  TcÎDes  tendre  m.  mtngty 
et  n  fait  le«  iex  trcMiUir. 

2800    com  K  faa  ai  deBst  saillir 

Et  pour  ceo,  se  rois  Tontî  mires 
quant  91  fonncDt  voos  airpz. 
a  paioe  arec  la  conooissauelic 
de  Toftre  première  semblanche. 

28ti5    Et  issi  fn  jadiz  serrie 

Palas  qui  oe  se  qoenat  mie 
ea  t'eao.  si  com  ooiu  apreismespi 
[/.  SV]  me«  ont  pauar  de  lié  nicïâmcs. 

Or  De  roas  amordez  donc  mto 

2870    a  maintenir  tel  fclenic: 

piez  en  seriez  renommées 
et  plos  leâef>  et  mainz  amees. 


Faire  doiz  oriçuil  et  fierté 
se  tenir  te  veuz  en  ohicrté; 

2875    quer  chascnn  èseliive  et  deeprise 
fanic  de  tclz  vices  c^priite. 
Untnble  doiz  estre  et  debooero, 
ae  tu  veuz  d'amors  a  cbief  trerc: 
ficre  famé  ne  désert  mie 

2880    qae  nen  la  tion^  jHiur  amie. 

t^H  ÂB  pesible,  C  tK«w)bIe  —  3S&7  D  Xe  contrefi; 
2S&^  1>  par  fitrdcric  ne  aultrc  oiillraige  —  2Sâii  P  cnr  elli 
—  2SSU  BD  commua  C  cod  le  f.  cd  d.  saillier  —  3*»»i  cj 
BCl)  cd;  d  co  dooc  »e  tu  tenytires;  B  ti»  vuiis  mttnyt 
noB  V.;  D  si  meachaniipent  tu  as  yna   —  2^63  V  at 
•  la  propre  fomie   et  s.   —    2Sijô   D  Tellcmant  f  ;  B 
3H6b  C  Pallat  "  2^6;  D  en  itoc  uAtie  ai  fort  \ettni 
lî  aprensiaiea    —    2S(i&  B   lu.   elle   o.;    C  ont;    D 
^B     t\c\ïe  mesDitis     -  2670  C  maintenant;  D  telle  fotiyts 
^K     D  sera  roiialucc,  B  renommée  —  3S72  B  trop  p.  kdt 
^B    on  Kerae  tronuee^  lualnz)  C  plus   —   3ST3  D  Fouyr 
^ft  —  38SO  B  len,  D  ledit 


U    Ce 


mveru  Famant 


107 


iB95 


2900 


2005 


Mncre  ne  soies  ne  pensive 
ue  triritre,  niCM  l>ion  eiiteutivo 
a  Dmiûtcnir  Joie  et  liiîebe. 
lionne  n'eHt  pas  trop  jurant  Hiiii])krlie: 
uuu»)  tcDoii  ftinicK  trop  tcttantos 
a  hainj^eonsca  et  a  pe^anteH, 
81  DUI18  traiuii  d'elles  arrière 
quant  [es  vcon  de  tel  manière. 
Pour  een  voil  je  que  tii  t'en  giiarclcs 
et  qno  les  rcgardans  regardes; 
et  at)  rianR  voil  i{uq  tn  ric8 
et  que  de  U'»  jangle»  lor  dien. 
]98i  porras  ta  eetrc  amec 
et  t'Onviiitle  et  dcsiroc, 
qiier  famés  lie*i  et  joioses 
nous  agréent  suh  touten  eliui^CH. 


Or  voiz  tn  bien  la  eontcnanebe 
qui  les  fanic»  d'amer  avanclie. 
Or  convient  il  que  tn  aprenges 
romiuent  vers  l'amant  te  contiennes. 
Viser  doiz,  comme  bien  aprise, 
TcHtat  de  cbai^eun  et  la  guise, 
et  OTee  lay  te  doiz  dédire 
si  comme  mu  estât  désire. 
Le  riche  doit  fi;ranz  dons  donner, 
l'avoeat  rioy  aband^iiiner 
a  dépendre  et  a  sonstenir 


m  D  Muet  ne  s.  nv  iiensif  —  "i'^SJ  VD  trUtu;  D  t-ntcMilif  —  2SS4 
che  —  26S5  D  ft'nunos  licsplaiBantcs  —  28S(1  D  fort  houtcusc»  ot 
lute»,  C  et  litugiioshti  et  pcuss&utes  —   28ST  D  su  Duii  vn  tirun 

C  de  lez  nrire  —  'is'^v  ocu]  BCD  ce;  D  (je  manqHc)  garde;  t'en] 

28'.)l  âa|  B  es,  U  es  mes  tieiilx  io  i\.  —  '1*^92  V  que  tes  ).  tu  L; 
l»Ita,  C  tela  —  2M>a  BU  Ainti.  c;  Kt  I.  —  2MHi  C  A  un  Jmrreent 
!  c;  D  n.  at-trayiînt  sur  t.  —  2MI7  C  tir  inauqHr —  'is'is  I)  U-ê  tins 
nx  adDAtice  —  liit'Ki  It  conimc;  C  ]«!*  ninans    -  2W\  IICO  aprinse 

BD  mec;  1)  desdayre  —  iWi  B  i-ommeDt;  I>  son  faict  le  d.  — 

et  d.  et  s. 


Au  de  cupidité!    JSoyex  aimtMeê  fMr«n  U»  cUrtti 

eentx  ilunt  profiet  te  pnet  venir. 

De  cùaVi  qni  biaaz  (liz  soiveat  rcDtlrc 
2910    ue  devez  nul  antre  don  prendre: 

lea  lo8  que  de  vous  fere  soiveot 

ponr  toQZ  donz  goatfiere  vons  doivent. 

Talent  d'avoir  ne  convoitise 

ne  ment  {}&»  fanie  bien  aprîse 
2î)15    d'amer,  mes  son  frentil  conm^ 

et  le  detluit  de  hou  aa^çc. 

Quant  famé  s'efforuhe  de  prendre, 

non»  disuD  «[n'elle  8e  veut  vendre 

et  no  pense  a  qni  s'abandonne, 
21^21)    fors  a  cbeini  qui  pins  li  donne. 

De  tel  mcsprison  vons  gart  diex. 

81  que  nul  qui  voua  reg-art  d'ex 

ne  tmisse  eause  ne  rcson 

qni  tonier  doie  a  acbeeon. 

2025        Ak  elerR  aoutilz,  douz  et  avable» 

soiez  douces  et  amiables. 

D'Hmer  aevent  la  gïûsQ  et  l'art, 

tant  facent  il  le  papelart. 

Biau  aevent  ainors  depoitcr 
2^0    et  lor  amies  eonforter. 

Ja  n'iert  d'amur»  bien  aasignic 

famé,  se  de  clerc  n'est  amie. 


De  premier  front,  {tour  miex  eopelndi 
doiz  ton  désir  celer  et  feindre, 

390B  €  donc  —  2*i\\\  D  Qe  àc  nul  nutre  rtoibt  rien  p. 
l08  qui  Muucnt  rotidrc    —  i9\2  C  voue  manque   —   31)1*1  ai 

—  2a\i  meutj  n  ttoult;   HD  iprinse  —  2916  D  Ut  bit  iiiurc  «^ 
Uge  —   2yn  U  se  force  a  —   21HS  C  que  e.  —  î«2ii  HJ  D 
vuubI  C  aons   ~   3»22  C  iiiic  de  tel  ng»t  uoua  g*n  dicx 
i]icspri!i»oTi  —  2924  D  d.  n  cHoUoo,  C  ac)ic«siiu  —  2't2'>  As]  B 
tllz  ut  umyftbles  —  292R  D  et  fniiurables  —  2939  tut]  B  toutj 
2030  BD  leurs  —  Ï^'M  D  in  dsniours  nest  h.;  B  ensetif^nip, 
C  asslocti  —  2'>!t2  A  auiee,  D  ayaiee  —  29!)3  B  uQ)ir«ini1rt',  U 

—  2934  dois]  C  du 

2{)23  tnilsa  —  2026  AU  soles 


€^*cA<  Sabord  ttm  d/sir;  ffinâ  dr  voutoir  rénMttrf 


109 


qne  pas  ne  scea  rarisablc; 

mont  CD  seras  pins  nf^^reable. 

Quant  l'uyâel  a[>ereboit  la  rey, 

tantost  R'avisc  a  tel  aroy 

qn'il  Hera  {>erilluuH  repère, 

Bî  pense  lors  de  soi  retrcre. 

Antresi  punr  ta  poiivtutise 

BC  retrait  l'amant  (>t  n'avise 

que  qni  do  toy  s'acoiuterolt 

cns  en  Tore  plnmé  «croit 

Pour  ccn  te  voil  je  eoinmander 

qne  te  gardes  de  demander. 

Mes,  qui  te  dorra,  bien  pues  prendre; 

de  cen  ne  te  pnet  nn]  reprendre. 


^^5 


Se  d'aucun  ienne  home  es  acoiute 
qaî  pour  Un  noit  Jolis  et  eointe, 
de  Ini  tenir  chier  si  t'apointe 
que  de  nnle  antre  ne  s'aeointe. 
Se  d'autre  ami  fere  te  gardes, 
tu  n'i  pcRS  mètre  nieillors  gardes: 
rcilumCH  ne  anior  Jolie 
n'out  cure  de  parchonnerie. 


Au  premier,  quant  o  ton  ami 
seras,  se  tti  venz  crere  a  nii, 

soict  miluhlea,  il  adiiAhle,  D  racoji.ulilo —  29311  RD  moult- 

,   r   (HiÎMable    —    2'J3"— 4(1  inantiiu^tt   rhim   C    —    2y,i7    la] 

—   2035.  P  wîuisv  "le  larroy    —    2!isy  B  que  la  trt  p.;    D  et  ([u% 

biy  nuuiliiaia  rciiaire  —  'iMUt  rÎ]  D  ainsi  —  2911  B  Et  atixt,  \)  Mes* 

jftBl  —  2042  B  s'  Hi/jrtfiie  —  294:1  toy)  C  tout  —   2%U  ensj  B   man- 

[C  elï,  I)  tuiit;  B  p.  fin  ».  —   2fi4S  c«TiI  BCD  ce  —  JîMil  (>'  gardo 

Hï  B  bien  manque  —  2'.)4S  con]  BD  ce;  te]  D  ten  —  21H'J  C  tl'  mnn- 

■]  est;    C  ilCtiiiit    —    2t<^^)  lî  lAact  tr  rcr»  n^rka  2))52;   tatit    80it  e1 

ne  coÎDto;  Il  soy  ioly  vt  coint.    D  ajvute:  vt  qui  soit  doulx  et 

Îdx,  et  do  30  tenir  airienx  —  yibl  BC  li;  D  tacf<piutc  —  *t2M  BCD 

-  aysa  Sel  B  Et   —    "^^'^^  f*  P-  f»ire  nulles  g.    —    2S55  B  reaume; 

moun;  D  iolyes  —  2{^5G  l)  prntonncrîes  —  2^lâ7  DJ  C  manqsir;  l)  a; 

tiul  —  2il5S  se]  1)   ni;  ABC'  ami,  I)  m  my 


Ton  ami  frappe-t-il  h  ta  porif,  rfp(nme4e  mol 


d 


conhien  tin'il  te  bese  et  acole, 
2060    n^otrie  riens  plus  <tc  parole. 

Quant  8on  désir  roiiclra  parferc, 
faîng  par  bouche  vouloir  coutrcre: 
anior  trop  de  lejrier  donnée 
no  imct  avoir  loiipie  durée.  | 

2065    Coubicu  que  telz  gicx  mont  te  pleHent 
fai  seinblaut  que  il  te  deflplesent, 
et  t'cBteii»  nu  poi  et  deforche  : 
vaintre  te  doiz  leseier  a  forchc.         1 


Se  ton  ami  par  giant  désir 
2970    vient  devant  to«  portes*  p^sir 

ponr  empêtrer  par  aventare 

les  joicH  de  la  nuit  oseure, 
[/".  SS']  molciïient  le  doiz  cscoudir*» 

qu'il  u'ara  pas  ecu  qu'il  désire, 
2975    et  tout  bas  le  doiz  nicuacbier, 

en  taig'naiit  que  le  veuz  eacbier. 

Issi  doiz  un  poi  dcleer 

pour  son  courage  miex  veer; 

et  si  t'en  tendra  il  plii«  ebiere 
2980    quant  il  ara  sa  Joie  entière. 

Ton  ami  ni  parfetenient 
doiz  amer  au  en  m  mené  bernent 
que  il  n'ait  soupechun  ne  doute 
que  t'amor  a  Iny  ne  soit  tonte. 

21IM  V  qae  il  to  b.  et  collo  —  ayoïi  C  n'  ttumque; 
pas  riulo  }},;  B  rien  —  -iH'i  pK\  D  du  —  2ïH>3  C  tamoui 
Outiiiivnt;  P  UcIk;  ABD  nitiult  —  2%(;  I>  fiiings  toutcflfois  i 
C  (106)>loiâsi:  —  2tlli*  I)  un  ta^Unl  un^  peu  vt  tvffunrc; 
estent  .!.  p.  (!t  tuïforcc  —  zyTtJ  1»  uirns  il.  ta  porte  — 
—  297»  D  niiUcmcnt;  le)  B  les  -  Si^l  HU  ce;  C  pai*  a  qi 
B  Aioci,  L)  Aintil  vn  àolits  faire  Icssay  —  2tl7S  D  poiir  Scan 
AU  uray  —  297^  l>  sulone  te  t.;  C  t'en  mmque  —  3SflO  ] 
manicrc;  sa]  C  ta  —  29SI  liD  jta»  tk  lettrine  —  MM  D, 
lliy  titotbi»ent 


Vk'miw  froùUvr  caiciti^  tsrntf  à  point  m  jalousie! 


111 


(985 


frf>o 


^<>oo 


^ir 


ï*l 


Aprez.  qnant  ramor  est  parfcte, 
si  doiz  fcrc  nn  poi  de  retretc 
si  qno  il  chie  en  jeloasic 
{joo  d'antre  ne  noies  amie. 
Lors  serti  plus  ardaut  de  fere 
trcHtout  een  qoi  te  devra  plere; 
qner  adonc  eont  ainourh  doublées 
qnant  l'en  le:»  ereint  estre  csgeneea. 
Bon  cheval  met  sa  vertu  toute 
a  |)oindre  quant  il  est  en  rnnte: 
trop  se  tondroit  fichle  et  hiRBes 
se  des  antres  cstoit  passez. 
Des  amans  e»t  tout  en  la  guise; 
qner,  si  togt  eoni  l'auiant  s'avise 
qnc  aucuns  le  vont  deehevant, 
amor  l'espreut  plus  que  devant. 
Chescun  s'esehanfe  ontre  mesnre 
quant  uen  1i  fait  Utrt  et  injure 
de  ses  amors  dont  solnit  estrc 
par  devant  tonz  scipn^""  et  niestre. 
Pour  een  duiz  tu  tun  ami  fere 
an  poi  jclous,  pour  wiex  atrero; 
qner  ten  aiuorH  tost  viellireent, 
se  par  ceu  gardées  u'esteeut 


Aussi,  pour  Vauiaut  niiex  estreindre, 
3010    doiz  tu  sonvent  graus  dotitcs  faindre 
I  et  granz  jKsrilz  ou  tu  te  mes 

;  ÎSW  D  faire  Hoihs  ung  peu  ta  r.  -  2'.»''7  I>  aflln  iiiiil  c.  —  21tH9 
11]  0  iïngrf»  -  'ilUNi  Bit  mtuWt»  -  2!i!i-i  I)  ij.  ..n  les  fuj-ae  rt-clii. 
Ij  11  ©nn;iieon««».  *'  osgcnvmrcK  —  29it:j  C  Hlaii  c.  m.  sa  ftitry  t.  - 
p\  Ddei  cul)  AIID  point  —  Jii'.tr.  U  se  par  iiug  aultre  a.';  t!  pAsaooa  — 
loale;  eaj  C  manqur,  Li  ii  -ixm  si)  C  cl;  U  comme  —  ïUiiii 
quer;  D  auleiiu  le  un  d.   —    wm  CJ>  \o  liront  —  aridl  l>  tliMr. 

rft  dcstncsuro  —  smn  BD  lim  —  Sons  V.  ilesoz  amours  toin  ».; 
-  3ii">4  AC  tont  —  ;iO«5  s  Huinquenf  ilatut  II  -  ailtiri  B  ve  —  31)011 
|.ïi  plaire  —  SOU"  C  ([uc  te?,  —  3(J0!t  0  l'aiiiaiil  mum/fir;  D  aitnimlri' 
10  C  «tindie  —  3011  et]  C  es;  D  le  gntnt  pcril  on  tu  lo  noti 


112  />(■«  crainte»  itimuléf»  ougt»fnttront  Pardntr  de  tan  amf' 


pour  servir  dn  doiiz  entremet. 

Suposcr  ])orrus  une  cspie 

qui  (le  Jor  en  jor  voiib  cspie, 
3015    on  ton  mari  ou  tes  aiuis 

qni  tnnt  lor  peuser  oot  In  mis. 

Lors  Boiea  tn  tonte  certaine 

(|ua  toy  amer  metra  ^ant  paine 

quant  il  ereira  telz  aveuture» 
3(>20    qnc  pour  luy  les  sucirrc»  hî  dures. 

Tant  aies  tu  volenté  franelie, 

fidng  tou7.  Jors  paour  et  dontanclic; 

quer  famé  trop  ahandoDuec 

est  poy  prifiie  et  poy  amee. 
3025    Heebuif  too  ami  par  tenestres, 

tant  ait  il  lions  huis  eu  tes  cstros, 

ot  par  veut  et  par  reson  mainte 

(nittg  toaz  diz  que  soies  en  creinte. 

Mc8  de  paour  no  \eme  mie 
3030    a  fcre  bonne  eompaignie; 

si  pensera  en  sou  courage 

que  nnly  n'ait  tel  avantage. 

9013  It  UQ  -^  3(115  ou  tan]  C  <|ui  toD  —  SOIS  AB  pense  — 
BC  Boiw  —  aoit  C  toute  8a  p.  —  341  lu  telzl  B  lea,  D  tellcft  ~  Sil 
luy  8.  si  trosd.  —  3i>21  Tant)  B  Tout  —  3022  jora)  BC  diz;  I)  et  fra. 
C  et  eatningo  —  Srt24  D  peu  prisée  at  faonnoiireo  —  S(i26  B  tont  i 
boiiz  WTit  on  —  3U2;  1>  iay  Inh  faire  cflcy  a  m.  —  3i>2S  C  Tninje 
ta  ea  enchiUnlo;  RO  tons  jours  —  3(i3ti  D  Mais  pnor  U  p.  -  .1U3I 
D  abiitutonne  le  f^rfr  lUg  mfimtACfitg: 

a  ctiluy  dont  tu  u  Tamour, 

qui  pour  toy  vit  ou  grant  Janptuiir, 

ue  lu  miyt  nu  peut  prendre  soiiimv 

pour  les  faitK  d'amours  a  1a  aouimo. 

l'oiirtouT  ayea  lo  uueur  oncltn 

1  le  garder  j'iiaqii(eB)  a  la  fin 

aua  noise  ne  sans  rancune  {sir) 

ne  sans  dtscention  quelifimc. 

Si  je  ne  faiilx  cy  a  mon  esmu. 

ainsi  que  fay  dit  a  umn  proesoio, 

U:  nunimvray  te  nom  iii'atnye 

et  le  mien,  Hans  tt*  faillir  myc. 
Voir  tn  mile  à  F  Appendice 


Utii/nu  'Ir  tmmpet  la  «t*riwiHitncc  iFtitt  man  ythmx  1 13 

LofM  facile  a  crtiire  ta  pbambriere 

qUL*  |jri8  valez,  bhha  mil  romicrc; 
3035    8Î  feras  ton  ami  niaehior 

OD  en  oornct  ou  ou  liiu*liier 

Tant  |jlu8  (le  poors  li  feran, 

de  t'anior  plu»  l'aflaiiilioraa; 

quer  cliescun  flVfforc^he  et  dosree 
3040    contre  eeu  que  iieii  li  ilcvee. 


Se  ton  mari  de  pron  te  ^anle 

ou  pour  soy  y  incte  autre  g'iiarde 
Wj  iwinr  aviser  et  deveer 

que  uni  ne  te  puisi^e  preer, 
3^>\b    mal  gre  que  il  em  puisse  nroir, 

|H>rra8,  ren  te  faiz  je  Havnir, 

nquerre  amis  a  grant  plenté 

et  mander  lor  ta  volcnté. 

S'en  parcliemiu  ne  pnés  escrirc, 
nOâO     ton  dcsir  poiras  niotre  en  cliire^ 

paie  cuvoier  par  la  ehauitmcrc 

qui  bien  traitem  la  manicrc. 

Bien  aara  purter  Ich  tablctes 

011  tes  aniors  seront  retretes, 
S055     si  que  nnluy  n'aperebevra 

quant  ton  ami  IcB  rcolicvra. 

Kt  se  tn  a8  bint  de  contrcrc 

qne  Iciair  n'aies  de  cen  fore 

on  tn  dimtes  a  aventnre 
3060    qne  non  no  trouvast  l'eseripture, 

a  ta  cbambriorc  porra:^  dire 

a033  B  (»  manque)  crore,  C  alniro  —  B057  B  ilo  plus  pwur  —  SnS8  B 
ib.  —  3030  C  M)sf.;  B  ilcrrve  -  30-10  B  ce  muî  1*:°  ~  3<>43  A  oi  pour 
^  0  et  pour  d.—  SU45  B  nmil  g.,  C  muityrey  —  3U4«i  con]  B  ce;  C  filre 
s.  —  3U47  C  t  quatre  aiaia  —  3049  B  L'en  ]\3t  clicscim  ne;  0  Sp  p.  — 
*i\  C  pais  portas  6.  -  Hi>52  B  qui  cof^iolatra  bien:  C  matière  —  M&i 
p.  la  tableto  —  Utift  C  ami  napert-cura  —  :itir>7  <J  Kt  manque  — 
tt  t|iie  tu  oales  lealr  d.  c«  f.  —  Mh'.*  a]  B  par  —  sutiO  B  leo  — 
B  ebaiDber1«re  peni  d.;  C  ehaberire 

3033  acrelw  —  .'i»M  en  inkier    -  S057  contraire 

IDihliullivcB  SoniMwik»  V.  i. 


3085 


3000 


Carra^oTtAnur  srtrMe.    Prétextée  de  aortie 

cen  que  ton  conrage  désire. 
Lors  en  son  ciier  le  portera, 
si  que  ja  Betl  ne  Rera. 
On  tn  jwrraa  de  noî«  de  f^les 
cserire  lotres  tontes  pales, 
qnc  ja  n'icrcnt  aperchcfles 
»anz  conperose  ne  lellea. 
AuHHi  de  lait  frais  letres  faites 
nn  de  ])oiieliel  de  lin  pmirtrailes 
lie  plient  poM  estre  avisées 
se  de  charbon  ne  sont  pondree». 
Se  tn  le  faiz  en  tel  manière, 
ja  garde  n'i  metra  remiere 
(pie  tout  a  ton  plesîr  ne  fâches 
d'amors,  se  ton  ouer  y  enlaobes. 
Nnluy  no  porroit  ganïe  faire 
do  famé  qui  se  vent  soustraire; 
et  qui  plus  la  vondroit  garder, 
plus  la  feroit  frire  et  ardcr. 
Famés  trenvcnt  trop  d'aehesons 
de  gyber  en  toutes  xesons; 
quer  estuves  et  sainz  et  saintes 
qiieuvrent  de  lor  besoifçneJî  maintes. 
Bien  aovent  csploitier  les  sages 
de  ces  petis  pèlerinages: 
souvent  sont  lor  voies  doublées 
chicz  lor  tavcrnieres  segrees. 
Aussi  faint  bien  famé  par  lM>le 
cstre  eiifenne  pour  gésir  sole: 
lors  puet  bien  toute  la  nu.vtie 
de  son  ami  estre  atoueMe. 


t 


3Q67  H  ae  aeroot  apcrcepues  —  SOUS  C  sans  compare] 
3i>70  (;  dcl  uin  —  3071  A  nen  p.  —  Btf'ï  C  son  bouilrcex  — 
manque   —    au73    rf    5il74    aont   intervertis    dauM   lî    —   30Ti 
tout  loQ  p.  —  3074  B  fortrcbre  —  SOHO  l'tirel  C  fruc  —  SU62 
~  3084  C  t|iie  lurent  —  3i)87  B  leurs  —  anse  U  Icnre;  C  W< 
par]  C  pa  -   .litlio  C  enfermée  —  3091  lors]  C  loiir  —  3IW3  C 

8M3  sen  <L  —  SOSd  boule 


De  Jor  r^t  oftter  ta  lumière 
de  poor  qu'il  ne  ly  cnpierc; 
8Î  peut  8011  ami  rccbevoir 
en  son  liet  «tanz  aperelievoir. 
Fansaes  elea  refont  bien  l'etitreo 
mainte  foi?,  esti'c  ahitodonncc; 
et  si  n'a  cil,  qui  les  des  porto, 
(Itrnte  que  nnl  entre  en  bu  porte. 
Me»  des  voies  plnsnrH  y  ait, 
a  la  fin  qne  péril  n*i  ait; 
quer  la  flouriz  est  tnntt>st  prise 
qni  n'a  qne  nne  voie  aprisc. 


S««^ 


3120 


Par  bien  ïwirc  on  par  médecines, 
qni  ponr  bien  dormir  sont  enclines, 
peut  eonrcut  dccbcvoîr  la  pnarde 
(|ui  de  toy  garder  se  prant  (;uarde. 
Et  se  ton  gartlein  cfit  ïcebcrre, 
telz  déliées  H  porras  qnerre 
qn^entre  tant  h'î  delietera 
comme  l'amant  o  toy  sera; 
ou  tu  li  porratt  comme  na^e 
encbargrier  un  petit  mesHage 
ou  par  trufle  ou  i)ar  {^^ageOre; 
si  seras  entre  tant  setlre. 
On  tu  li  porras  telz  donz  fere 
qne  tont  cèlera  ton  affere: 
oen  peut  maint  boraroe  par  donner 
fiuro  muet  ganz  mot  sonner. 
He  bomnie  se  test  ponr  donner, 
je  ne  l'en  sey  acbesonner; 


MM  AB  qtiu  il  C  qui  nu  luy  —  309S  C  maintes  t  e.  al>aiiilonne«z  — 
0  A  nul  nentru  —  :Hiil  B  unies,  C  uoia  —  aiUS  BC  prinse  —  3104 
lie;  IH'  apriiise  —  S]05— fll  nmn^tifn/  tlanx  C;  B  n'a  piu  <U-  Mirine  — 
«n  Se  tua  i^nlien  —  31  II  s'i]  A  se;  B  rielet  —  3112  B  comment  - 
<  Ipigellrp]  n  jurement  —  .lllfi  B  entretant  senu  seurementj  A  sera 
Illf  B  leo 


3i)l>T  cleU  —  3099  deia  —  .tlW)  iHJi're 


8* 


â^exciirr  Cartlnir  i/'iiri  uninnt  tnnitfox 


117 


l&O 


155 


I 


)ltM> 


I 


3105 


.^170 


I 


B175 


Tel  elioBC  puct  tnout  aj^regicr, 

ot  si  C8t  fcto  (1c  lo^er: 

qiicr  rbcftcun  tost  croit  et  a  fernie 

la  cboflc  que  n'amio  allcraio. 

lîtigarder  le  duw  doticeincnt 

en  sonpiruDt  paifondeiuent, 

et  ileniamler  a  vuiz  petite 

pour  ([noy  »i  n  lart  te  vinite. 

AprùH  CCD  dûiz  ploarcr  et  feindre 

que  jel<niBic  U}  fait  [ilaliidro 

et  que  moût  es  mal  assignée 

quant  tant  raimea  ot  n'es  anice- 

Lors  ne  porra  cen  endurer, 

si  te  voudra  asseUrer; 

qner  pitié  le  mouvra  a  ercrc 

que  fine  ainonr  le  te  fait  fere. 

Tant  pluR  ei>ii)tc  et  plu8  liel  ncra, 

plna  le^'eretnent  t'en  crera: 

telz  gens  créent,  quant  bien  ne  mirent, 

que  toutes  faute»)  les  désirent 

Isd!  par  fiiintf  jelousie 

Hcras  niicx  que  devant  s'aniic, 

et  vendra  plus  sonrcnt  jouster 

pour  tout  le  Hunupeeliou  uster. 


Et  8e  ancnni  te  retrait 
que  ton  ami  aillors  se  trait, 
crere  ne  doiz  ne  supposer 
qu'il  voille  tel  folie  uiier. 


I  B  moult  Rgreîer  —  3151  BC  afferme  —  S15S  le]  C  U  —  3156 
-  »I57  ctin]  B  co  —  aiâS  toi  A  ton  —  315»  B  moult;  C  moût 
!fil  C  Tr«p  tu  pourAS  —  816S  C  wns  —  SIB7  bien]  C  len  — 
C  le  —  Slti'.i  B  Ainci  —  3171  C  voudra  -  317.1  B  aucun  dore 
hit;  C  aucuin  itcl  r.  -  'M~A  0  allourt;  B  Crehît  —  3175  C 
ff  -~  8176  C  qui  UDillo 


croit  a  été  ^ouU  tlanu  t'inierligne;   Â  avait  Sabord  afTcrme, 
'  a  été  barré  —  SUIT  toi  gent 


îf'tutjvrs  fie  la  jaloasif  :  fnhit'  de  Céphalt  rt  Prifcria 

C'est  grant  péril  et  graut  folie 
de  crcre  tost  ijiie  (|ae  uni  die. 
Procris  la  bêle  s'cd  dcclmt 

aiSO    qui  eu  la  fin  mort  en  rechat. 
Son  ami  espiër  vouloît 
puur  een  qae  reperier  goiiloit 
eti  nn  lien  deletable  assez, 
quant  de  cbaeier  estoit  lassez. 

3185    Mise  a'estoît  sooz  nne  branche 
pour  aviser  la  coutenanehe, 
eom  CepLalns  se  eontendroit 
quant  a  la  fontaine  vendruit 
Cepliiiluâ  vint  a  la  fontaine 

8190    pour  la  refresckir  scn  alaine, 
et  le  reiit  ires  y  respiroit: 
autre  chose  ne  desiroit 
Lurs  se  leva  Proçris  la  bêle 
qui  esloit  \et  la  fontenele. 

B19Ô     et  fat  ment  joiecse  et  mont  lie 
de  een  qu'elle  eri  îssi  moijnie- 
Quant  il  vit  les  fv^illesi  nninver 


330&    iBsi  feai  Procrii  sa  TÎe 

pw  caitFic  de  sm  jelMsie  : 

mont  votts  donna  bon  ffMMMpIcre 

■  f|ae  pAK  ae  derec  îmi  fen. 

'  il  fait  mal  qoem  et  efprunter 

3210    cen  que  nen  ne  veot  pas  troaver; 

car  moDt  de  grnuz  perJlz  ea  \icnDent 
a  ccolz  qui  tel  fgmnc  mainlicuneut 


ItO 


Se  cil  a  qui  ttt  es  amie 
de  9oaper  o  Iny  te  convie, 
3215     a  venir  doiz  no  [>o_v  tarjper 

pour  sa  pensée  miex  ebargicr. 
Entre  tant  comme  il  attendra, 
^J  t'amor  plus  et  plus  Tesprendra: 

ja  ne  crera  Tore  vecr 
3220    qac  lez  loi  te  voie  seer. 

Apre»,  qnant  tn  senis  venne 
et  cbiez  tou  ami  rechetle, 
de  tooz  seras  tenne  a  bêle 
qui  te  vermrit  a  )a  ohandele. 
3225    Quaut  «cras  a  la  table  aâsiae, 
aies  de  mendier  )>ele  guhe. 
,  8i  petis  morceau»  met  en  bouche 

I  qoe  tes  lèvres  nul  n'en  atoiiche. 

Tes  lèvres  no  soient  pas  ointee 
3230    ne  tes  dois  moillicz  siqn'as  Jointes; 
qner  se  issi  te  contenees, 
I  durement  hlasmoc  en  screes. 

Ainz  que  verre  ou  henap  mennies, 

I2if5  B  Aincf  fonit;  AB  ("rocHa,  C  Porri»  —  MOT  mont)  B  mouH,  C 
-  3208  H  ainci  —  ;i3tr.i  ma;  C  crerc  —  S2lM  B  len;  i)  no  ne  roict 
[1  B  moult  -  S212  guieoj  C  maniero  —  :i2[4  luy]  C  He  -  »2n 
I  —  »2\b  C  1'  man^m  —  !t/l!>  C  il  no  c.  lomo  née»  —  3321»  C 
1.  te  HUM  8.;  B  lus  de  li  —  sii2  cIiIok]  B  covs  —  S327  H  pvtlt 
I  —  3ï3U  A  dois  si  qtm  j.;  C  mouiller  itiquoz  es;  B  m.  iiinqiiu  riix 
SI  C  que  B.  i.  tu  (K>iitceïi  B  ainei  —  3232  C  vluemeLl  blmiiu  en 
It  ~  3293  C  maniecz 


^^        120             /'oiirj 

oMre,  Mits  He  manger  et  â*  Aorrv  avee  «itltT^^^^^B 

^^ 

voit  Je  <|ue  tos  levrce  OAHie».                  ^^^^| 

^^^_ 

H  la  tin  (|ue  dedonz  ne  uietcs                ^^^H 

^^^^B 

uc  pariHiit  iic  nmailletca.                          ^^^^| 

^^^^H 

En  sansse  doiz  petit  moillier                   ^^^H 

^^^H 

pour  toy  ganter  de  touîllîcr  ;                   ^^^H 

^^^^H 

et  m  du  tout  tVii  pui^H  tenir.                  ^^^H 

^^^H            3240 

grant  henor  t'eu  porra  venir.                   ^^^^ 

^^^^B 

IVail  CHpcciiinment  te  g:Hrde;                   ^^^H 

^^^^H 

preii^cK  avant  sel  on  nmiitarde:             ^^^H 

^^^^H 

trop  est  lede  chose  et  vilaine                 ^^^H 

^H 

qne  de  eorrnmpre  sen  alaine.                ^^^H 

^^^H 

Men^ncr  et  boire  dois  i>etit,                 ^^^H 

^^^^H 

non  pOR  croire  ton  apctit,                         ^^^^| 

^^^^H 

et  toi  Itiati  coutcuir  a  tjihie:                 ^^^H 

^^^^^B 

ninnt  en  ncraa  plus  doletalile.                 ^^^H 

^^^^^P 

Pari»  Hélène  ledeiigeit                            ^^^^| 

^^^V 

ponr  cen  qne  gloatemcnt  mengoit          j^^^H 

^^^^H 

et  par  eeiit  point  Vavoit  liaingeoatïe,       ^^^H 

^^^ 

coaltien  qn'elle  fust  graeioase.                 ^^^H 

\r  «7-1 

Trop  boire  nuiat  as  amonroas                ^^^H 

a  ferc  les  gieu2  Bavorou»                       ^^^^| 

3255 

et  ni  Tait  mainte  (oh  retrere                   ^^^H 

tel  ehose  que  venist  miex  tere.             ^^^B 

Trop  ent  lede  oliofle  et  hul>e                  ^^^^| 

quant  fume  se  pcst  en^Tree:                 ^^^H 

tel  famé  ent  «ligne  mvnz  pourloigne        ^^^H 

3260 

que  cbegcuu  ovee  lit-  se  joigne.             ^^^H 

Or  te  pren  donc  garde  et  favise          ^^^H 

3234  C  îco 

--  323.>  B  u  celle  lia  que  tu  ne;  C  mentes  —  3236^^1 

doux  pisUi  ni!  maill.;  ('  iiurcssis  ne  uiailletez    —  3237  Â  Bioasofl  — ~^^Ê 

B  te  g.  de  lo  toUl.-,  C  tooler—  3342  C  prcQ  a.;  ou)  B  ot  —  3141  Mil? 

son  —    324»  ton]  C  tout   —  3247  C  coutRuir  btfl   —    324S  AB  loouU,  C 

mont;  A  delict. 

-    3Î49— 3252  manquent  dam  C   —    3250  cen]  B  ce  - 

3263  boire]  C  bonne  ~  3255  B  retrehtre   —  325ti  C  qoi;  B  qoîl  vaxàM 

—  3207  C  Trop 

Uide  rlioso  est  huoo  —  9250  B  pourligoo;  C  proloagv 

—  3260  B  ftuuc 

\  C  liv  e^QÎaij^o                                                                   | 

^^^^^L          33S4  leiiires  -  32ati  tuonilHcr  —  3252  g^cieiise                       ^H 

que  puiir  i-cst  point  ue  soes  prÎHe: 

ja  nicrt  fitnic  tciinc  ebierc 

qui  do  trop  Iwire  cet  coiistumicre. 


A  tsMo  ne  doiz  «uiinicillicr, 
nio«  te  (Iniz  lover  et  veiliier: 
iH'ii  piict  (lin:  ou  feri;  tel?,  i^lioKOK 
en  dormant  c|ui  sont  vergondoses. 
MaintcH  fjiniea  Hont  qnï  s'escrii'nt 
et  CD  dormant  eontent  et  dicnt 
tout  een  i|tic  îe  jour  ont  veB; 
maintes  fuix  l'ay  a))arctictl. 
D'iintreu  en  resent  nen  trouver 
qui  font  lor  reins  nn  poy  muiiver, 
tout  anHm  eoinme  elle»  feroiciit 
8C  ovee  lar  amis  ^'C«oieiit. 
Les  antrcH  ptaingnent  et  Honepirent 
ft         en  nommant  eclz  qu'ellen  désirent 
"         et  de  qui  par  Jour  lor  sonvient 
3280    comme  ïih  amans  faire  eon\*ient. 
^        Pour  eec  ne  dois  tu  prendre  somme 
en  lieu  ou  il  ail  plus  d'an  homme, 
que  tel  cliose  ne  t'avenist 
de  qnoy  vergoipne  te  veniat. 


3285        De  la  contenance  segree 

me  faut  dire  a  qui  qu'elle  af;ree; 
qner,  se  aucun  poy  n'en  touchoie, 

C  |>w;  BC  prinse  —  S262  C  jEiuent  f,  —  3265  C  sonmelir  — 
m  p.  d.  et  f.  tiil  chose;  C  ne  p.  iL  ne  f.;  A  fiiire  manqtte  — 
it  aergondoso  —  3271  cen]  B  ce  —  327S  nonl  B  lea  —  3274  C 
ol  lor  rsin»  tu.;  B  luurti  —  32T.'i  B  com,  L'  con  —  327»  B  uuk 
277— S2Sy  mantiitent  ilatui  B  —  n's  relij  B  m  —  32SI  C  Poa 
[  ce  —  32S3  C  tainat  ~  3284  B  buienist,  C  tfi  aient  —  JifM  B 
que)  qîl}  C  tiu!  <iuapee 

nergondouBes  —  S?83  de  .t. 


k 


122 


^ficqitr»  tvncemant  „l(t  tyftUeHOHO'  vgrrr" 


[/".  S7*]  pour  (liminiit  tenu  seroie. 

CticscQiio  prcQ^,  ijaaDt  la  vient, 

32ÎH)     la  gnise  (|ui  miex  ti  avient; 
i|Der  la  L'ontominiMie  cuiiiniuue 
n'est  pa«  avenante  a  ehescnne. 
Famé  qni  porte  biaa  vtere 
se  ^tcflc  cnvcrse  i>oar  niicx  plere. 

3295    Celle  qui  biaa  doe  a  et  tendre 
envers  son  ami  te  doit  tendre. 
Ueles  cni^seu  et  rebracfaies 
doivent  etittre  toat  hant  drevliies; 
qner  tant  pins  seront  regardées 

3300    et  plos  en  seront  desireeflw 
Petite  famc  soit  montée, 
la  frraudc  non.  mes  lus  posée; 
Thebaïs  qû  mont  estoit  bêle 
voaloit  tonz  diz  estre  en  la  sele. 

3305     Famé  de  trop  ^rant  estatnre 
se  retraic  tout  a  uesore 
et  ait  an  poy  la  teste  encline 
vers  eil  qai  a  ses  grès  encline. 
Celle  qui  de  cors  est  fetiee, 

3310    qui  n'a  sus  lie  tache  no  vice, 
sanz  coavertnre  doit  attendre 
son  ami  pour  U  miex  espreadre. 
Chevelelïre  bêle  et  gente 
doit  ancnne  (oiz,  a  ni'entente, 

3315    estre  efpandae  par  le  liet 
si  en  doablem  le  débet 
On  e«t  cil  qui  ne  donbleroit 
s'amor.  qnant  il  a%'i^oruit 
si  Han  chief  fléchir  et  esteudre 

33:20    sas  la  efaar  eoaloree  et  tendre? 


im  V  a  u-locaDe  —  S2S»~oix  ■■■fiiBrf  Jkm  C  —  MK  « 
A  Bis  —  Uia  B  Tfaepkas  qui  tut  e.  -  SM4  B  Wos  loan  «.  e.  L  < 
—  3M6  B  qvl  es  tgna  —  SMS  eot8|  B  trop  —  S>1»  A  «ir  -^ 
B  BieaU  B  —  UU  a]  B  x  —  S3i:  aal  C  la  —  sm  A 

StK  £4  lepNi  A  A  csf  ww  ctmetmm 


HrieDieut  famc  doit  toot  cctt  Tairo 
i)tii  a  Hoii  diiur  aini  doit  plaire 
et  en  col  puiitt  Ke  coLtcuir 
dont  ^rei^uur  deliot  peut  rcnir. 
Joindre  se  doit  eu  iimiuto  gui^e, 
s'elle  eHt  de  l>icu  amer  aprise; 
ijDCr  ie  delict  se  reuoiivclo 
a  ehesciiDC  gaisc  uouvcle. 
MeH  tant  voi)  je  bien  que  tu  Haclies 
que  fauic  qui  a  8ur  \yè  lâches 
un  trouclii^B  un  nuire  cuirie 
0e  doit  tonx  dix  tenir  muehie. 
Se  l'amant  la  vent  deeeouvrir, 
en  Tore  ac  doit  reeonvrir, 
a  la  fin  que  sur  lié  ne  vee 
chose  qui  desplaire  li  doe. 


Qniiut  la  besoi^no  ert  comnioncine, 
joing  toY,  comme  bien  cneenguie, 
»\  que  easeroble  soit  fînee 
3340    vo«tre  voient^  deeiree. 

»Kn  hé»  peuz  ne  te  dois  taire, 
niea  donclien  paroles  retraire 
et  blandicca  enluniinccs 
de  doQz  liaisiers  entrelardées. 
3345    Quant  la  tuaticrc  doaccronse 
sentivas,  ne  soies  hontonsc 
de  Tamant  cstraindre  et  liesier 
et  de  ton  cors  bien  acsier. 
Nul  ne  doit,  ceu  sent  nen  retraire, 

I  B  Bretini.  f.  d.  t.  ce;  C  doit  finio  tont—  'Adl'i  V-  rhïvr  mattqM 
wlj  B  ccst,  C  tel;  se]  C  doit  —  3320  H  sel,  C  bc  elle;  aprUe]  B 
i  esprÎBSO  —  3220  C  mez  Imvii  viiil  ieii  que  tant  sachiez  —  3IU0 
18  —  3351  C  frondio  ou  noude  curric  —  MS32  ton»!  B  tout  — 
B  sus  —  3336  111  A  luy  —  3337  B  est  —  3338  C  joÎDg  couucrt 
9  C  semsemb.  —  3;i4'>  C  v.  foi  d.  —  3342  C  p.  dnU  r.  —  3343 
bUncttx  tiuluinlnoe  —  334fi  C  soies  don  h.  —  3347  Ici  B  sarrite; 
—  3348  A  bien  tMnquf.;  C  sessir  —  334'.»  non]  C  lea 

ee  —  333Î.  333S  coumencblee  :  eoseingniee 


AV  laisse  point  entrer  trop  de  jouir  en  ta  ehamhmf  ' 

iiSôU    avoir  lioute  de  aou  i>ruu  faire: 
ttunt*  ne  aeioieu  tu  pan  8a^e 
HO  liunte  te  faisoit  (tuiuage. 


Kt  se  ta  volenté  ne  vient 
quant  la  tou  ami  euU'Cvient, 
H355    «i  (lui»  tu  par  vuis  nienoiiun^eres 
faiiulro  te»  joicH  ei*tre  entière». 
Mes,  ft  la  tÎD  qn'il  ue  s'arÎBe 
1/".  S7''\  'l""  *:"  le  faoos  par  faintise, 

par  tes  icx  et  par  toy  uionvor 
3360    porraa  ton  entente  prouver. 
Aatresi  lau^e  abandonuce 
note  i«en  la  ebone  sej^ree, 
et  plnsur»  autres  toucltemenfl 
en  quoy  nen  quiert  delictetneue. 


8365        F'^ÎDaument  quel  part  qnc  ta  sole», 
quant  iKHi  (totihleras  tes  joies, 
pu  ne  doit  eatre  rechetle 
en  ta  cliaTiihre  tri>p  graot  vette. 
Il  a  8ur  famés  mainte»  diutiea 

3370    qai  sont  plus  coQvcnablcB  closes 
et  bien  tapies  et  couvertes 
qu'elles  ne  scroient  apertes. 
GrcH  au  dieu  dunior»  ci  delîne 
la  clef  d'amors  et  la  doctrine. 

3375    Uiex  doinst  que  a  ma  dame  betc 
por  qui  amor  elle  fut  fête. 


33&4  C  ami  —  S356  C  meDcbnngterc  —  3S57  A  que  Û  ; 
sauist;   —   33&S  C  Ucc   —    SSAO  C  ces  iox  el  p.  loi  muaxi 
caproue  —  33t>3  C  aloiicbomi-'as  —  39114  C  uinsi  ncD  qiii«j 

—  .IStiS  C  I {IcH  pftints   in4i*iwHi  qu€  le  p^irchcmml 

—  33Cfi  ciuuit]  C  quer   —    Z.\6'  vuUe]  C  tenue    — 


3374  cleif 


[  Aoin*  «£  nirnonu  rfr  lauttur  et  de  sa  dainr  1 2fî 

Mes  por  een  que  pramis  avoie 

i]^uû  mon  DOD  et  sornoii  dirnie, 

et  le  noo  et  gurnou  m'ainic, 

qai  tant  eut  mignote  et  jolie, 

a  cen  vojl  dewîeiidre  et  venir. 

Or  peiiRez  bien  dn  retenir. 

Clef  d'argent  voua  peut,  a  voir  dire, 

mon  noo  et  mou  eornuii  dcacrirc, 

et  anssi  de  ma  dame  eUiere; 

si  vous  dirai  en  (|ucl  manière. 

De  .ij.  tetres  une  ferés, 

de  l'autre  une  liranche  oHtcréft, 

l'antre  a  coDpas  roo^rnerei, 

la  penultinte  enverserez. 

Por  ces  .iiij.  et  par  les  premières 

aréa  jcv.  letrcs  entières. 
I     De  ces  .xv.  .v.  seront  prises 
I     dont  leB  .ij.  seront    ii.  foiz  mises; 
5     lors  dcffermerez  «auz  dangier 

mon  non  sanz  ninl*r  ne  changier. 
I     .ij.  de8  .T.  mlHOH  simploment 
I     font  mou  sorDon  entièrement 

ovec  .iiij.  des  demciree» 

0  des  quelcs  jj.  seront  doublées. 
r>a  se-gonde  en  la  tierce  letre 

i     de  mon  droit  non,  qui  les  soit  mctre 
!     0  .iiij.  des  .vi.  rémanentes 

et  o  nue  des  «ornommautes, 
5     forment  le  droit  non  de  mnmie 

sanz  donbler  lutre  ne  demie. 

1  Par  les  .^.  letres  qui  demorent, 
qnc  .îij.  de  mon  sornon  sccorent, 
de»  qiiele»  .iij.  une  est  donblce, 

)    sera  m'nmie  somommee, 

prend,  nuiu  at  mutilr^  —  3.1S7  C  derle ....  —  3361  et  'iSV2 
-  3396  C  sans  iure ...  —  38S7  C  <leuz  liez  .v.  missez  — 
I  cl ...  —  3399  C  avec  —  840)— ,1417  C  est  enlné 


(  —  8888  dirai  —  3SSU  a  t^jonté  pim  tard  rtana  Vintertigne. 
mie  —  34^1  et  ^Wi  tcitro   -  5408  secourent 


u 


APPENDICE. 


10 


15 


20 


Dire  te  vueil  le  uoiii  ma  dame, 
laquelle  j'ayin(e)  de  oori>9  et  d'arae. 
Main  il  te  sera  inoult  Hauvuigc, 
jnequ'à  tant  que  8»[u|het)  Tusaî^re. 
Or  enteodz,  ey  c'est  dont  tou  gré, 
et  je  t'en  diray  le  de^ê. 
Celle  ou  J'ay  ni'aniimr  rendue, 
qui  (me  plus  licllc  ne  fut  veue, 
c»t  nontmoe  uaebasy, 
autrement  di[t)  aul>csay, 
laquelle  le  vray  due  d'amours 
veuille  (tarder  eu  ses  araourB; 
car  c'est  celle  ou  je  me  déporte 
et  qui  met;  duuleura  me  eunfurtc; 
o'e^t  mon  désir  et  ma  iiensee, 
nù  j'ay  toutti  in'aiiiour  l>outee; 
o'eat  luoD  coeur,  et  le  mieu  est  Bleu; 
c*eet  eelle  ou  est  trouvé  tout  bien; 
c'est  mon  bien  et  mon  allégeance, 
on  j'ay  mis  toute  ma  fiance; 
c'est  mon  déport  et  mou  soalas, 
laquelle  me  tient  eu  ses  las; 
c'est  mou  deduyt,  mou  bien,  ma  joye;') 
le  vrai  dieu  d'amours  luy  duiut  joye 
et  me  vueille  tenir  eo  f^race 


25 


")  Ce  début  «(   fine  imitattun  évitlmtç  Jeu  30  prrmim  im  de  la 


128 


APPENDICE 


30 


qne  tnnsjonrs  son  plaisir  jo  fat 
Si  iiiimiuc  ai  le  noui  m'amyc 
devaut  le  mien,  Je  ne  tloilm  n\y^ 
caÏK  pour  Unt  \itnpor6, 
car  c'est  mou  ])Iai8ir  et  mon  gré. 


H  Après  le  num  ma  dnmc  {^entc, 

i^'eat  mon  désir  et  mon  entente 

de  vous  dire  le  mien  anssi. 

,ray  nom  proprement  oovdi, 
3r>    litt.erallement  edivo 

et  sibillement  dcvio. 

letpiel  vneille  garder  de  mal 

d'amoiira  le  rfoulx  provincial 

on  est  trouvé  tonte  faveur, 
40    courtoisie,  bien  et  bonncur. 

Autrement  je  suis  advoequé; 

je  vueil  bien  (pi'il  soit  rcpiîeqné, 

teemoing  ehaton  le  gracienlx. 

Veoir  le  pourras  devant  tes  youbc, 
45    mais  qu'en  f^oyes  bien  informcS 

quant  auras  tout  leu  ot  fonné. 

Je  ne  aaia  quel  sot  quonniam 

me  mist  avant  ce  mcsebant  nom, 

me  mist  ce  mesehant  noir  nosan. 
&0    Encor  le  tient  le  bon  chaton 

eu  »oQ  livre  nommt^  ebaton. 

SîUabemeut  j'ay  nom  sonna; 

d'entrelacé  point  n'en  y  a. 

Tu  t'en  porras  ajiparecvoir, 
55    mais  qne  vncilles  sçavoir  le  voir. 

Eatudii'r  te  fauU  le  tiltre 

qui  est  en  ce  ])ropre  chapitre, 

se  tu  veulx  Vexjwsition 

Bvavoir  de  mon  nom  et  (de)  seumo 
60    et  aussi  eelny  de  ma  dame 

qne  pardessus  toutes  je  uyrae. 

Or  donc(ques)  applieqne  ton  engin 


ai 


APl-KNDICE 


(le  cec)  retirer,  afiiu 

qu'en  saches  In  vérité  tnuto; 

ccBte  nhoKu  {çucroii  ue  coiiatc. 


129 


1"^^ 


11  A  celle  fin  qnc  tii  remembi'es, 
la  r\g]e  flcra  dv  tnii»  ineuibrcH, 
seavuir  citt  littcrallemciit 
la  seconde  sillalieuiout, 
et  la  tiorce  (nitrulueoe: 
or  le  retieu  en  ta  pennce. 
Jo  me  vneil  tenir  et  aninrdru 
ti  h»  huilier  toutes  |iar  ordre, 
tout  aiuxi  que  les  ay  rctraielos 
ja  dceens.  exposez  et  traictes. 


11  CuDgnoiHtre  peulx  mon  nom  par  lettre, 

80  ton  mémento  y  venix  mettre. 
ley  exemiilc  te  hauldray 
tout  te  |duH  bricf  que  je  ponrray. 
^<*    La  derraine  lettre  doibH  prendre 
du  mut  et  eoutro  munt  aseeudre. 
Soit  de  ville  ou  soit  de  boiir^ii, 
la  faalt  eKpelcr  au  rehunrga. 
Et  aium  tu  pDurrat)  trouver 
S5     iey  mon  noiu  tout  le  premier. 
C'est  celuy  cy,  je  te  ïo,  (sic) 
qui  CHt  miK  Hccotid  edivo. 
Pren  o  qui  e«t  le  dcr|rc]nier, 
pais  u,  puÎH  i,  jusqu'au  premier  ; 
Vt)    et  tu  pourras  trouver  de  faict 

mon  propre  nom,  sans  nul  luctTait. 
Si  ton  enenr  et  vouloir  désire, 
ainui  pourra»  le  tien  et^i^Hpru. 
Se  les  lettres  n'y  peuent  conjoindre,  {aie) 
95    es  autres  lettres  te  fault  joiudrc. 
Xe  pins  ne  moins  en  salohein 
pourras  trouver  ung  nom  ainsy; 


^^^^la^^^l 

JU                            ^H 

^^^ft 

et  tronrer  te  pourras  aussi 

^^^^H 

en  ee  mot  icy  erreip, 

^^^H            100 

cil  qni  me  uotuiua  a  quonnînm. 

^^^^^H 

Tu  tmurraa  trouver  en  uoaain') 

^^^^H 

et  on  ce  mot  sUaleuem. 

^^^^H 

en  «aied,  Raoul  et  totam, 

^^^^B 

en  trebor,  inalioi  et  nomys, 

^^^H                 105 

par  propre»  dodis  plaisans.  jolys, 

^^^^^1 

eîralioaz.  Icbeini,  îdriiote,                     | 

^^^^H 

leellcs  exemplea  te  note, 

^^^^H 

toleinial  et  ton|te|H  seiiihlahlee; 

^^^^H 

se  sout  noiuâ  bcaulx  et  eonveoaliloB. 

^^^H           no 

Eeuneiate,  ^)  uitram,  nnrtreb 

^^^^H 

et  meememeut  en  ce  mot  satra  ^)  {ik 

^^^^H 

ung  propre  nom  te  monstrera. 

^^^^H 

Et  tout  jtiiiHi  liiiableuient 

^^^^H 

feras  des  autres  ensuyvant 

^^^H                  115 

Or  note  bien  duuf  en  toy  niesmes 

^^^^H 

que  tu  ne  t'ailles  a  tes  esmes. 

^^^^H 

Après  mon  nom,  eelny  m'amye 

^^^^H 

trouver  pourras,  s^aus  faillir  mye. 

^^^^^1 

par  eeste  reigle  iey  propre, 

^^^H 

si  pleust  H  Dien  et  sainct  Eutropc, 

^^^^H 

ai  ta  es  aeit^nt  a  ceey.                       j 
Trouv(^  l'ay,  iiaebaay,  fw)                  ' 

^^^^H 

^^^^H 

ne  plus  ne  moins,  comme  j'ay  dit 

^^^^^1 

de  mon  nom  qui  est  dessusdJt 

^^^H 

et  des  autres  conseqaemroent 

^^^^^B 

Or  y  inetz  ton  eiitcudemeDt 

^^^^H 

Cest  le  nom  de  mon  donU  aoulas. 

^^^^H 

qui  songent  m'a  faiot  dire:  helas! 

^^^^H 

Itegardc  ce  devant  derrière, 

^^^H                 130 

ainsi  trouveras  la  manière, 

^^^^H 

comme  j'ay  ja  dit  ])aradvHut: 

^^^^^M 

pren  la  tiu  du  mot  en  montant 

^^^B 

Tout  ainsi  faitz  de  eîram, 

^^^^^^V                      no 

^^^^^^V          *)  Lisez  onnietao.                                                                | 

^^^^^H                        et 

meame  ou  supjprima  et 

^^H. 

■ 

^^r            APPEN1>ICE 

llil             ■ 

^R^ 

embor')  et  nen  eitram,^) 

^^Ê 

et  me8iiie8  ntitnsi  etelot?, 

^^^H 

■ 

et  enna*)  et  ctcrnod, 

^^^1 

^^ 

eDDorep  et  ennalieï, 

^^H 

^^p 

onnoniyK  et  csDcynoTI, 

^^^H 

f^.«o 

ecnernal  et  ennilopa, 

^^^H 

esaminolit  et  Hogua  {jtic), 

^^^H 

^^ 

eHinecI,  edirh,  adilad 

^^^1 

^H 

peulx  trouver  aiosî  sans  débat; 

^^H 

^^B 

et  pliiHÎearH  aiiltros  noniH  de  femme 

^^^1 

p-%r. 

ainsi  con^noÎËtras  (bien)  sans  diffame. 

^^^H 

Or  note  doue  bien  eeste  gamo,*) 

^^H 

■ 

et  a  k  eoneepvoir  te  reigle; 

^^H 

1 

et  fay  que  tes  yeulx  soyent  fichez; 

^^^1 

1 

et  discernez  ses  ^)  mot/,  fiehez. 

^^^1 

M 

Geste  reigle  est  pins  a  tenir 

^^^1 

^_^^ 

que  les  deux  aultrc»  advenir.') 

^  Des  reigles  la  première  dicte, 
la  seconde  te  diray  viste, 
et  le  plus  brief  que  je  pourray, 
sans  esloin^'De  et  sans  delay. 

1 

1            155 

Couine  deHtiiiH  ent  ja  lichce, 
BilabeDieut  est  advocqaee. 
Exemple  je  t'en  vueil  liailler, 
et  de  mon  nom  tout  le  premier, 
derio,  sans  anltre  qnerir: 

1 

1            1G0 

or  t'en  vudllea  bien  enquérir. 
Comme  j'ay  dit  de  la  première, 
il  fault  commencer  en  arrière, 
nom  pas  KeuUcmcnt  par  les  lettres, 
mais  par  les  sillabes  extraictes. 

1 

>  Litet  enibur. 

^^1 

*)  Pmt-étrv  faut-U  lirt  et  cnnuïtnun  :  MariieDoeV 

^^^^ 

)  iianqiif 

unr  aiHabr;  livrs  cl  ulviina  :  Annete. 

^^^^1 

*)  Bime  /uiuue:  il  faut  iieut-itre  iirc  rcigla 

i^^^H 

*)  eca 

^^^^1 

«)  a  vonîr. 

1 

APPENDICE 


1G5    0(r)  faict  la  syllabe  première, 
(.'oinbien  i\ue  iiKMt  ta  derreuicrc, 
vi  la  seconde,  de  la  tieree. 
KeiitendK   point  n^a  nonne  n''a  tiei 
a  la  prendre,  niaÎK  tout  présent 

170    Aiilties  exempicB  te  présent 

qui  cy  ensnyvant,  eonimo  ceina,  ') 
tnear.  tenna.  drexanlea, 
clouma,  elcltiin,  tintloren, ') 
crifîliaza,  nisde,  hai^jo, 

175    cliet(e)blan.  torliee,  niylctlieber, 

eeiilx  i\\ù  Hout  propres,  et  tranber, 
nionsi.  soDBUD,  netlioian, 
rc<*r{ii,  ronHiaii,  UHlaneine, 
elbriga.  ncicoest,^) 

180     ea^ln,  aervaige,  lantrnu 

pron  pour  exemple,  et  yslou, 
lûtcelan,  t'ontriD,  laselioni, 
ebitlio,  Uumar.  fleatûcbri, 
lescbar,  et  des  anltrcs  itelz 

185     tronveras;  ja  no  sunt  m  vieîlz. 
Cil  qui  quonuiaui  luc  donna 
e^t  tronré  sur  ce  mot  zona. 
Ces  noms  a}>|>artieunent  a»   bommcs,^ 
tant  en  Hretaig^tie  c^u'a  Conlongoes. 

Iï)4>    Kxcinplc  des  femmett  te  baille; 
or  eut«n  commant  cpi'il  aille:  [sic) 
tu  puunas  vcuir  tout  clereuient 
qne  tons  sont  prias  sillabenient 
Premier  je  te  diray  cellny 

195    de  nia  dame,  aubeaay  : 

en  prenant  y,  pris  &a,  puis  be, 
le  trouverai,  «uns  estre  gabê,  (aie) 
en  y  adjoustuut  sans  nnl  mon 
ceste  sylabe  îcy  au. 

200    Si  feras  (tu)  en  fleur  de  berlam 


')  corn  ujccciiiaY 

*)  Lisct  chclmi,  tinroulio. 

>)  Manque  le  mot  qui  faisait  rime. 


APPENDICE 


tS3 


nng  anltre  nom,  et  iencan, 
tegeii,  tcrculic, ')  teccdou, 
ot  mesmemont  seesnyrofu], 
ucritlielira,  aiiHsi  t't'wiJaiip]c  : 
20&    tous  to  serviront  poar  exemple. 
ErifliMi,  eelii,  iouua, 
psnide  et  elehriga, 
nehigo,  lechoni  :  telz  noms 
exemplairement  te  Iiaillmis. 
Mnis  tant  qn'il  te  sera  possible 
fonrniras,  si  tu  «h  nensilile, 
ccBte  reigle  iey  présente; 
car  elle  wt  par  trop  oviiloiite. 
Se  pcnlx  les  deux  nnltres  trouver, 
215    de  eestc  ne  doihs  jhjIuI  user. 

Apres  Icfl  dcnx  lettres  prcmieree, 
je  te  vneil  nionfttror  les  manières 
de  la  tierce  que  t'ay  jironnse. 
Or  y  entendz  doue  et  t'advise. 
et  y  met/,  iiiig^  peu  ta  pensée, 
car  elle  est  bien  entrelacée. 
Et  pour  can»e  je  la  viieil  dire, 
car  ma  voiilentê  le  dcflîre. 
Par  nu)n  mmi  te  sera  eongneue, 
225    s'il  ])laii4t  au  dieu  danioiii'H,  et  sceac, 
voire  s'il  no  tient  a  toy  mesmes 
en  ton  engin  et  en  tes  esnies.*) 
Par  ocvdi,  mon  propre  nom, 
poarraH  s^avoir  eeul^  raison. 
Mais  Bçavoir  dois  aans  nulles  taultcs 
que  ceste  est  contraire  aux  uiittres; 
et  la  cause  te  dy  afTîc, 
car  ilz  so  preignont  par  la  Iïd. 
Ce8t[e]  par  le  eommeueemeut 
2H5    se  trcuvc  sans  erapcehement. 
Pren  o  do  ee  mot  oevdï, 


1 

^230 


LÎMt  torollcii. 

20«— 7  font  imprimes  uur  Ui  micbic  ligne. 

Cf.  CUf  dViworv,  v.  87  à  48. 


yomr  mt  deay, 

pov  ôBalK  ecUay  o  Krt 

qae  Jmj  [ï)d  diWM  offett, 
IMO    p«i«  T.  ^  eit  myi  »■  tien  lies, 

ci  i,  qsi  fût  la  fia  da  jen; 

cet  de«x  ODe  sUabefint 

Pais  te  &alt  reloanier 

cvmbîen  qne  ta  aye»  ja  01% 
'24h    la  fia  te  C&alt  troarer  aaasi. 

Pim  d.  qui  est  fto  liea  qnatneiiiiie, 

et  tmsaalt  jnflqi[esj  aa  denue«nie: 

•e«  àeax  lettres,  sans  point  de  doaUe, 

n  fuut  TaatTe  tiUabe  toute. 
250    AJni>i  mon  nom  fesl  deseoavert, 

entrelacé  et  tont  onrert 

Far  exempte  §elon  eest  art 

te  baille  encore  ec  mot  mart,') 

therib  et  ^aetrier  {sic). 
255    Tren  eeoix  cy,  ee  c'est  ton  plaisir: 

jnnali  a  soor  (sic) 

animb,  lieabraaîeod, 

oeb  et  ee  mot  nliat 

Prea  pour  exemple  sans  dcbat 

efaroo  et  georergo, 

reeatio,  cedan.  clyo, 

lieruaif.  ynno,  tlcsae, 

■erar,  leard,  a  tnrbe, 

HoeciDtea  on  bcoci. 

Des  attitrés  poarras  faire  ainsi. 

Et  ton»  les  noms  dessus  escrîptz 

sont  les  noms  d'hommes  et  les  dietsL 


H  Des  hommes  l'exposition  faictc, 
amourri  me  menlt  que  Je  te  traiete 
exemple  de  qiielq'tme  femme; 
a  ce  n'y  a  point  de  diffame. 
Le  propre  nom  m'amye  ehiere 

')  miirt?   Cf.  HUi.    -1  pariir  iFiei  ïr  texte  «(   trttammt  allM  i"i 
e»t  simvrnt  impomibtt  de  f^90i*dre  Ui  noms  jnvjio»». 


APPENDICE 


135 


I 


DQ  pcalx  tronver  en  la  manière. 
_  I^  eau8o  t'en  diray  ilc  faict, 

375     mais  que  l'exemple  i^oit  {mrfaîct: 
peli*eD8a,  iersDuye, 
dcrtner,  ceaisne, 
meair,  nieaugidalo, 
her^,  asgei),  aerdanpo. 
280     Des  aultren  fay  en  tcKle)  manière, 
fte  ta  voalenti^  y  afllcre. 
Ccste  reiglc  c*t  souflisaute, 
car  elle  n'cKt  poiut  apparente. 
Colle  a  qui  me  suîb  donué, 

285    POU  nom  n'y  peiiU  eBtre  trouvé 
eu  ceste  reiglc  et  pour  rausc: 
tn  en  anras  présent  la  clause, 
en  prcnnant  y  de  yHabonu 
qni  premier  y  est  mis  si  beau; 

290    l'ar  Liestuy  y  si  n'ent  pas  lettre 
iey  prince  nii«e  n'a  mettre. 
uiai!*  pour  Hillatie  on  le  vuit; 
eu  espelant  ou  Tappervoit. 
Ainsi  il  ne  se  t.'oi\joinet  point 

205    avec  u  qui  e»t  derrain  point 
Pourtant  par  oesto  ri^le  ey 
ne  peut  nul  trouver  ee  nom  cy 
qui  ysahcau  est  advoeqaé: 
de  ce  uc  pculx  cintre  nmequé^ 

300    Se  tn  ne  flees  et  le  desires 

au  vray  la  layon  de  rcHcrijiire, 
je  t'en  diray  cy  exemplaire, 
(car  tous  jonrs  je  te  voiildroye  plaire) 
par  ee  nom  advenant  :  matri. 

305    Ainsi  tomuic  m'aurén  escri, 

prendre  dois  la  lettre  première 
et  rasHeiuble  o  la  der[rejuiere; 
et  tn  trouveras,  je  te  dy, 
eesto  tiiyllahe  icy  ;  my. 

310    Aprôs  doibs  prendre  la  seeonde, 
sans  vorgongne  ni  vercconde, 


I 


wtnàmn 

CMnpici 
(11}  «  ramoar: 

et  IjMiL  iw  doue. 
e<9c,  pbiwite  «t  belle. 

tendre  et  aosTeUe,  (#«  ' 
da  dk«  d'i^nmu  ajrnee. 
de  iiii%ii  ba^ru^  aoriKe. 
•favoîr  yaefltei  qw  toMr  aaiy 
le  tnet  Uem  ht  ruetre  nerejr. 
Odha  die«  qu  Bow.crea  ion 
wâle  qa^ûni  miC  il  de  tobi. 

et  vos  ardent  deaîr: 
je  me  eoatraintx  de  roos  Mrrir, 
eeet  biea  niaeii,  mou  donlx  «oiilaa^ 

estra  reefea  ne  las. 
naiae  tobs  dooner  allegeaaee 
a  cil  qui  roos  a  en  pUifiaoec. 
car  ponr  rom  Doyt  et  joor  soospire; 


1 

^^^             APPENDICE             ^^^^                  137                     1 

p 

Dame,  rnpnioez  lay  UA  pire 

1 

et  lay  octroyez  honnement 

1 

lu  JcQ  d'anionre  joly  et  ^ut; 

car  pas  no  vit,  mais  il  lan^nit, 

*55 

et  eu  lant^uissant  menrt  et  vit 

Kt  a  qui  tant  beanconp  ennnyey 

i 

vons  les  scavcz  bien,  belle  auiye. 

Pour  tant,  si  o'tat  voslrc  vouloir, 

mon  oyticau  je  lairray  voiler 

^60 

ung  petit  en  vostre  ]iraene. 

a  celle  fin  qu'il  se  dcsdnyc; 

ear,  vouh  wravez,  t'est  sa  nature 

que  ponrcbasser  sa  nourriture. 

Pour  tant,  dame  ou  mon  eiieiir  pense, 

365 

s'il  TOUS  plaist,  lay  donrés  licence 

de  s'esbatre  an  pied  de  l'arbre, 

car  il  est  frcsle  comme  marbre. 

Et  n'est  pas  ])ar  detraetion 

qn'il  demande  réfection. 

370 

Vons  le  «eavez  et  par  vous  meffines:                                 j 

qnant  faillez  iin^  jour  a  voz  esmes,                                     j 

a  avoir  vostre  sonbstenanee, 

1 

le  eueur  et  vvrpH  vous  bat  et  lance 

en  figure  et  en  mémoire 

375 

qu'on  ne  vit  pas  du  tout  de  gloire. 

Et  imur  tant,  cecy  moyennant, 

eeluy  que  j  ay  nommé  devant 

lairrès  soulacier  et  cabatro, 

aâïn  qne  proye  pnist  abbutre 

380 

et  qn'il  preigue  quelque  Hcmiaa, 

car  de  ehommor  est  mat  et  las. 

Celle  qui  ')  snr  toutes  désire, 

anltre  rien  ne  vous  viieil  reneripre. 

fors  que  vous  viengnez  vooir  Tcsbat 

385 

de  mou  oyseau  qui  se  combat. 

En  supposant  qne  luy  donnez 

licence  et  li abandonnez, 

Eme  que                                                                                                      J 

AJ'i'ENmCE 


13» 


I 

U©5 


445 


fttt  inuins  a  telz  mot?,  supposer 

Or  donviiues  cecy  supposez.    ' 

Conlï  (le  troig  Hïllahcs  iey 

peut  Ton  bien  mettre  sans  nul  cy 

et  os  autroa  el(le)  peult  servir, 

qiii  vealt  et  ieenlx  dcseorvir. 

Tuiit«froi8  user  eo  ucn  dctist, 

fors  eculouieiit  le  uioius  (ju'on  pcuRt 

Ayez  CD  tneinoire  première, 

car  c'est  celle  qui  niiculx  aiïiere. 

A  eliasenn  mot  ou  pourra  joindre; 

ail  mot  la  diiil^H  poser  et  Juiiidre, 

car  des  trois  c'est  la  plus  plaisante 

et  advenant,  de  ce  m'en  vante. 

Use  de  cestc  vy  le  plat) 

qne  pourras  sans  estre  recenz. 

La  tierce  pculx  mettre  de  faiet 

a  tous  les  niotz  on  il  te  ptaist, 

voire  la  première  uoteo 

que  tay  napacrcs  dénotée. 

Unes  lettre»  le  vueil  bailler 

pour  exemple  tout  le  premier. 


Reeelii,  eeserbitani  et  emad, 
A  vous  eoni  y  inanan  tnead 
mcDtlileliuni  seunpali  je  nie  ment  tourc 
mentrecliie  qne  seyant  puur  esuexe 
ge  vers  vous  sitnel  et  se 
sat  faiet  nai  etrson  et  velov 
alereduem  (luant  scrdluov 
am  rues  eeluod  et  elleh 
BOBucr  moy  ey  ma  seulx  ed  leh 

^55    plus  en  snoei  ire>4crrein 

■        vcid  8U0U  gard  ed  eri. 

1 


%  Or  voys  tn  ta  lettre  uottee; 
Lfli  fay  que  de  toy  soit  notée. 


tant  pins  ctiercUe  et  ta  trouve  mains. 
Panlonncz  moy,  Yrayn  amouroux, 
far  'wy  veiilx  fmer  iiiok  jeux. 
Visez  icy  si  je  sni»  yvre. 
Deux  mille  ven»  a  on  ee  livre. 
Cy  finie  la  clict  d'anioura. 


500 


b 


>s  sept  art»  libéraux  d'amours. 


Qui  vciilt  faire  paix  et  enteuuic 
et  le»  Hcpt  &rn  d'aiiionrH  coinpreiidre 
cy  vealt  ey  «on  eutente  mettre, 
ainsi  que  devise  la  lettre; 
5    car  fine  amour  veult  paix  avoir. 
Vour  taut,  si  vous  voulez  H^avoir 
d'on  les  sept  an?  d'amours  descendent 
et  qui  le»  pens  d\>ioer  ap])reiinent, 
vitz  oueurs  mettez  a  retenir, 

ÎO    se  vous  voulez  d'amours  jonyr, 
et  faictoK  paix,  kî  m'cKCOutcz 
et  entendes:,  si  vous  voulez. 
Le  premier  art  je  te  diray 
du  tout  et  le  devii^eray, 

15    ainsi  comnie  Ovide  le  niaistre 

le  dist,  qui  bleu  eu  euugiioist  l'aistre. 
Il  dit  et  aprent  a  s^avoir 
et  a  cougnoititre  et  a  a\oir 
elcrenient,  sans  point  de  falaco, 

20    quant  verras  t'auiyc  eu  la  face, 
c'elle  tfi  hait  ou  e'ellc  t'ayme. 
Ja  u'orras  elioî^ie  pins  certaine, 
quant  tu  la  vuuldras  regarder, 
c'elle  t'nymc  sans  uni  dau^ier. 

25    'l'u  la  verras,  n'en  doubles  pas, 
le  vis  rougir  regardant  lias. 
Et  e'el(le)  t'ayme  jinnr  deeepvoir, 
je  te  vueil  bien  taire  assavoir 


que  palIc  viendra  pnr  aatarc. 

30    ManvaistiO  en  son  enenr  endure; 
car  pnlleiir  vient  d'iniquité, 
roagcnr  de  [de]bonnairetté. 
IjC  rouge,  amant,  tu  y  poulx 
adono  qoerre  ce  qae  tn  veuli, 

35     ear  celle  tresbien  t'entendra. 
Se  nûircist  ue  te  daignera, 
ne  q'iine  cliatte  faiet  nng  obien: 
alors  n'y  demande  pins  rien. 
Et  poar  entrer  en  la  matière 

40    par  cest  art  congnoin  la  manière. 


fl  La  seconde  te  viieil  deacripre 
et  tont  le  contenu  t'en  dire. 
Droit  a  l'oeil  la  regarderas; 
illccquc  nnc  vaine  verras: 
45    «e  puoelle  est,  elle  est  rougette, 
et  c*el(lel  ne  l'est,  elle  est  pereette, 
ainsi  comme  c'elle  fust  fente: 
ja  acaoras  e'elle  est  corrompue. 
Or,  amy,  ai  ja  advenoit 
que  perce  et  ronf;-©  ensemble  soit, 
[jerdu  auroit  virginité, 
mais  caeor  anroit  chasteté. 


H  La  tierce  est  par  cy  signée. 
Quant  maladie  l'a  mesbaigneo. 
regarder  la  doibt  on  au  vis, 
se  palle  lay  est  et  noircis, 
ainsi  comme  e'elle  eust  la  liebvre. 
Femme  ne  pent  estrc  délivre 
(qu'elle  une  fois  an  moys  ne  Tait 
on  pins,  ce  sachiez  en  effect 
Re  dont  n'advcnoit  d'aventure 
qu'elle  de  cenel  fust  si  dure, 
s'elle  de  cerrel  dure  estoit. 


^H        144 

F 

APPENDICE                                  ^^^1 

et  ]uy  dy  qiiVlle  ue  Taura                    ^^^H 
(l'avaut  que  (lucrrc  le  veura:               ^^^H 
la  eoiivoiticte  <)c  l'avoir                            ^^^H 

^^^^^^H 

100 

1 

la  te  fera  scnllottc  avoir.                      ^^^H 

1t  La  sixicRmc  après  te  aiirent             ^^^^ 
qne  s'elle  vers  U*y  se  tlelTend               ^^^^| 
qnant  tu  nouUete  lu  tioudras,                ^^^H 
{partie  bteu  que  paR  u'atteudras            ^^^H 

1 

105 

tant  qu'elle  die.  (|naut  venez:              ^^^| 
.Fuictes  de  moy  voz  voiileutcz';            ^^^H 
car  Jamais  ne  le  te  dirait,                     ^^^H 
pour  lioutc  qu'elle  doubteroit:              ^^^H 
dont  lu  (U>iht)  itrcndre  et  abltatre.         ^^^H 

1 

110 

Celle  vciilt  noyser  et  eombatre,           ^^^^ 
lors  les  jambes  luy  verras  joindre.        ^^^H 
Adunc,  autant,  ue  te  doibs  faiudrc,       ^^^H 
ain8(i)  lay  doibs  errant  desserer          ^^^H 
et  »i  onncuible  reliourtcr                          ^^^H 

1 

llô 

que  des  cbovilles  la  doalear                ^^^^ 
luy  race(â)  ouvrir  le»  genoulx.               ^^^| 

H  La  Bcptiesmc  et  la  derjrejnicre         ^^^| 
est  des  aultres  la  souveraine,                ^^^H 
amant,  qiii  deux  elioses  t'euseigue.       ^^^H 

■ 

120 

A  ec  quant  gerras  areo  soy,                 ^^^H 
si  très  prt^  ao  joindra  de  toy              ^^^H 
connue  elle  doyo  eu  toy  eutrer^           ^^^H 
quant  elle  te  debvra  gecter.                ^^^H 
Après  SUD  nez  lay  est  nuireis               ^^^H 

1 

125 

ci  aprL-8  ^cetera  souspirs.                      ^^^H 
Et  quant  elle  aura  talent,                     ^^^H 
du  dcsduyt  d'amours  sera  |>arlant,  (sic)    ^H 
devra  sans  hunimc  g^ecter,  (sic)                   ^H 
verras  sou  nez  eu  noir  mnër                 ^^^Ê 

K 

130 

tout  droit  par  devers  son  menton;        ^^^| 
dout  l'a  trop  mal  par^'  lî  boni,           ^^^H 

2    lî   wniTîeri'  #^"tuuitTF- 

1.  dr    :nvn   i   air  -ir^  Tvnî*«sin*î 

C'Crfe^'    -5    ii-imiji— i   -Miuiii>*i-'  ,»!»■ 

"iniir  t'.itr  îair  ut    m»    Mi,"i;:    .ui* 
raa  OBeinnt^  lenini^  sitinn*  ''m; 

rimmif  n  ri*ruir.  ihutik   hi.  ^'ch; 
T«!yiKîf  i»  >e]r  itr*-   Li»:-^i.i  it-ii.\-,";K"iiM'it; 


BibllotbaM  NoTmaniilca  V.  ||| 


R  t' m  u  r  q  11  e  8. 


I 


48  envoTce.  Oodcfroy  définit  irniWTv'  par:  acharna,  remp' 
mosiiiV,  de  hitne,  8«n*i  r)iii  ne  i:oQviciil  <|D'aiix  rlciix  «lerniont  exi 
citrs.  Dans  relui  de  la  Clrf  tVatiiorit,  Itf  contexte  duntid  «'vîdcniiii 
sigiiifieûUtsn  île:  borut-,  înriileliigent,  incapilble.  El  ce  pcnR  s'iii>pUi; 
beaucoup  mieux  h  l'excuiple  Ju  verbe  atverrer  qtio  Godefroy  ex 
par:  rvudrc  acfaarntj'i  dc&nitiua  que  je  rcinpiAceraIn  par  :  K-diiiro  i 
puissance,  égarer. 

63  .Viicti*  pieeh'a.  et  non  piecha,  suivant  les  oxccUeotfis  obsarr 
de  Tobler,  Zs  /".  r.  Ph.,  XI,  433  sq. 

74  M.  V.  Meyor  (ijw.  crit,  1806,  p.  Jl)  pr^luro  I'ortlu>gnq)l» 

intrvdiKrmmf. 

91  f(i(t«:  uIlUBion  à  VArs  utnatorin  d'Ovide. 

loa  porteTiore.    V.  dans  Oodefroy  doux  autres  exemples  de 

168  rlicintaine  est  le  mot  eentainf  (t.  Littrif),  brin  <)ui  lie  eui 
touK  [es  tiln  d'un  êchoveau,  t'erdre  Ut  mntatne  slgnifii*:  [M:rdro  le  bOO 
l'on  doit  prendre  pour  dôvider  ruchcTcau;  fig.,  ne  plus  savoir  oA  n 
eut.  Melrr  Ui  fhaitttaine:  signifiu  doue:  faire  perdre  la  tâte,  égarer, 
brouiller  les  affaires  de  (|ucU|u'uii,  lui  faire  du  torl 

176  i-arelou».     V.  Godefroy:  cmntfeu». 

200  'Al  mihi  sola  ptacrs  (Oride,  1,  42). 

330  hiYti.  Bifti  parait  être  uoe  maavaise  lecture  de  Truift 
codscrvi!'  le  sens  avec  la  forme  bU. 

232  M.  Mvyer  (I.  c,  p.  21)  préfûre  a  tort  la  lei;on  do  D. 

274  (trille,  I,  ^«'J— 7«. 

323  toumt  ntiiublc  ici  dil'sijnter  un  genre  de  roitTnro  paiâi 
Pont-être  est-ce  nn  équivalent  de  tonsure?  Cf.  Unartf  227J. 

34S  betei  se  rattaehe-t-il  ii  fr<'/rr  :=  poursuivre,  harceler,  on 
Vtà^.  &rf<>  =  tigt-,  en  parlant  du  saoi;,  de  \U  fcelé,  engourdi,  saL^d,  pei 
(cf.  frru,  loçon  do  D)V 

344  itco'iiirUz  parait  se  rattacher  au  radical  coq,  coquet  et  s^lK 
fouijïuiLt  eonnne  \m  coq.  Cf.  la  loontion:  rouge  comme  utt  oof,  flill 
ment  rouge. 

353  plufic.  Piicn  figure  d-iuri  Du  C'aoge  avoe  diverses  si^aififlii 
p]iciitnrii,  <v'/  xnrolutÀo,  ant/ulua,  curvutura. 

3S2  hunittvte  parait  être  le  même  mut  que  l'ancien  wallon  1x0 
aorte  dV'toffc,  lure,  bureau.    Voy.  Grandga^age,  II,  p.  605. 

Du  sens  de  t'toffr  tpvtfeicre,  on  \aa»c  sans  peine  i  celui  de  j* 
ffracintj:,  que  le  mot  parait  avoir  ici. 

300  fUfiijtir,  incTounii  i(  Oodcfroy,  semble  di'fini  par  la  raritnl» 
C:  mO'/uiVr     11  Hignitïe  dnne  mnquerir,  ptaisanUTte. 

302  emNailtri  itaralt  ilésîgnur  uo  ornement  (a,(rafe,  buuele)  ri  J* 
379  pliqtu:     V.  3i2. 


REMARQUES 


117 


884  karivfl  ne  s«njt-il   pu  le  wullon  Att^  i=  tesson ,  *Voî\  nUjet, 

«  vua  nUuur?  C£  brivhe  ut  liticliti  (vuy.  U  Dotc  124<>). 

447-6  Oridu,  I,  9». 

480  nmili-r  mtuajpi  (voy.  un  antra  exempte  do  cette  kicution  dus 
Bdrfroy)  parait  ici  si^itïpr  siniiiIetneDt  :  niiiHer,  re>rsrt]L>r,  oxaminvr.     La 
iUuB    (le    IJuiitîfroy    (pordn'    son    to,raps)    ne    conviunt   qu'an   s<>ojond 

iple.  leqiiol  ionit  »  rappraclivr  do  c-olui  du  iîoman  tie  la  Houe  ci  i|He 

Bninis  par  :  perdre  IVrivie  de  rt>^r<1er,  perdre  la  vne. 

iSl-   3  (Ividti.  I,   U!>— 5(1. 

489  hurier,  leçon  de  I).    Cf.  HUpra  SiltJ. 

6S3  Lu  texte  latÎD  donnant  tulitum:  fianl  etiatn  poêitiM  tuUtian  ron- 
mentit  (I,  220),  j'ai  adopta  la  foniKt  aefvt,  qui  se  retrouve  au   v. 

Ijna  HM  tuxettus  twrba  locutMtjHr  dnhit  (1,  <iO-|). 

^7  chambcnere  cvmpt«  \vX  punr  quatre  tiyllAlte»,  alor»  que  partout 
(r.  Ait,  611).  CM,  1463,  1SS3,  otc.)  U  UHt   trissyllabc.    ruut-ùtxo 
fat-n  lire: 

^  quf.  tu  coffiioisges  la  rhambrirrf '^ 

M    609  C  parait  avoir  seul   conserTi''   la  bonne   leçon.     Cf.    iriii^   et 

m,  1, 3&7. 

"    7S1  yrnteitu:    Pour  le  «cds  et  IV-tymoIngio  de  celle  locution,  dont 
M  tonna)!  pou  ircxcuiple»,  voy.  G.  Paris:    Vie  de  Saint  Qittca,  VMU,  et 

fFSrstcr:  Clinië.  outu  moS. 
7BS  et  fintv.    L'oxpinplc  d'Ulyssti,  au  point  de  vue  do  Thiîitnire,  est 
bien   peu    probant,    i'oinment   nuire  auteur  on  arrive-t-U  à  falrn  de 
CkrtLjige  le  t)ir-âtrt.i  des  exploita  luiioiircus  d'Ulywe?  Ce  dt^veloppemont 
fanlt  inspiré  par  vca  vers  d'Ovkle: 

T'enfUtjM'H  iptam,  perete»  modo,  temport  vinceê  (I»  477). 
Aon  fifrmoBU»  rrai,  ned  mit  facundus  Ullxt»; 
Et  tamrn  arqwtrrti»  tursit  iinwrc  Dittx  (II,  123). 
tl-ce  paa  tout  situpluiiivot  une   va^uo  rc-uiluisceniie  du  quatiiiVuie  livre 
VKn^/Jry    Ou   le  mot  Crirtat/t-    nV-st-ii  \U  nm  i[uc  jKHir   rinuT  avec 
^gef    Keioarquez   qu'  Ulysse   vHt    cneore  <-it<!'    deux  fois  dans  la  suite 
poi'ine  (v.  IA2~,  13'>5],  uiiiis  d'après  Ovide. 

704  (UfiiattA,    tiodefroy   otloptc   lu   type   ilebnnt.     l^ts   oxoinploa   les 
I  anciens  parlent  «n  fnvt^ur  du  delielf  drhe-au. 
888    830  Ovide,  I,  4t|!l-4. 

840  nier  torcMt:  Utteri  contimuute  in/i«  [Ov.,  1,  4M). 
BTS  lisez  tourhirr,  cf.  2020,  2034. 

930  a'eiuirfhier  nignîtic   i-tyninlogiqueiuent:    ac  courber  en  aro,  d'où 
leiulre,  s'introduire. 
1053  Ovide,  I.  ii;j:S: 

Jupitei   '..I   alto  jia-Jiiria  riih't  omtiTfiiim. 
1067  Dotic  doiz  trtifiuÎKr  de  Uur  rtU'tuvc 

cdlfJi  ywi  ont  trie  hari  icnrws. 
I.VxprcMdou  siiHitfie  évidemment:  rundre  le  mal  pour  le  ruai,  œil 
>iil  ii'îl,  dent  pour  dcnU    C'est  le  fuUiif  faUtntcs  du  poète  latin  (I,  f,ih). 
'^tetirff  signifie   toi:   letton    tortue,   mauvais  tour.    !.e   sens  est  donc: 

iu«       


148 


REMARQUES 


ccUea  qai  ont  tordu  itn  tel  lien,  une  telle  rorde,  e.  A.  d.  qui  ont  agi  d^ 
nianli-ro  si  d^-Ioyile,  il  fnnt  lenr  rendre  la  pareille.  —  Du  Cangc  ne  winq 
piu  d'oxeiDplo  di>  tmiiuiey  luili'* rieur  nii  XV  "  sli^e-  Il  sijj^ialti  vmil 
f'fî  Trvmn-  daus  une  rliarlc  de  1257.  —  Godcfroy,  sans  se  prcof^rapor 
l'allt-ration  i'vidt:Dt«  de  C,  a  adopté  la  forme  cratHrr.  qu'il  dt^linil  pi 
craimlrr, 

UTS  rrrytiniV  le  Moutùn,  locQtiou  qui  parait  avoir  un  sens  Iiibri^sJ 

lSt40  brichr  sifçtdfie  ici  par  le  eoniraste:  homme  de  rieo.  Ce  m 
qui  di-si^tc.  j iri m iltr ornent  une  foniie  de  pain  et  pliia  tard  tme  [itq 
fIk^til■o ,  a  priit-ètro  ]iriit  de  là  un  stiris  injurieux.  Du  niênic  bttche,  apn 
avoir  ilûsipiL'  nu  morceau  do  buis  taillé  ponr  le  cbauffaice,  a  pris  wu 
ti>  seoiii  de:  personne  stupide. 

1866  Aygremcire  était,  dans  l'ancienne  i^popét),  la  résidence  de  Ilakil 
amiral  d'Iispagne,  le  destructenr  de  Home.  Cette  .riches  cités»  se  tronnl 
non  loin  de  la  rdte  et  dn  „v&l  Joaiië".  Elle  ét&it  protégée  par  Munfbl 
Je  gTftiit  pout  rcdduté"  et  ptir  une  tour  oi\  fut  enfermé  Guy  de  Boof 
trog^ue.  délivré  par  la  Ijellu  Fluripas.  (Voy.  OriVher:  La  dtstrudùm  à 
Jtomc.  dans  la  Itotmini»^  II,  1ST3,  pp.  ti  i-t  \V>,  vv.  94,  lO'.t,  37ft  et  ni^ 
V.  aussi  Ficrtibnis,  dans  les  Attc.  pott.  de  la  Fnwi«,  IV,  pp.  91,  71,  Tij 
7(i,  TS.  149,  ir>2,  I.M,  171,  178,  Is2,  etc.)  Aigicmorr!  était  aussi  le  cri  d( 
guerre  des  païens  (voy.  Fkifibrrw  17»,  t'S).  L'autêur  d'.4yc  (f.-lrtfiM( 
place  cette  ville  dans  „iine  des  îles  M^orques,"  oA  régae  Ganor,  ramii 
germain  do  l'émir  d^Afriquc: 

Ez  les  fLTMi  finf»*  tôt  ttroit  à  Aigrmtoire, 
Une  cHé  qui  sint  es  iliea  ilf  Maiogra. 
Seignor,  en  celte  terre  converêrtit  In  gent  i»»t, 
Pineonei  li  petit  qui  ont  tes  testes  grosse»; 
For  ^utHl  si  ont  il  guerre,  an  paienê  de  Maio. 

{At\c.  pdt  de  ta  Frfmer.,  p,  44,  v.  14 
Les  iVes  de.  Maiorqtte  où  pute  gt-rU  rom^er/ie  (T&W.,  p. 

Id  1&  tour  „oi'i  Ayc  est  enserrée"  s'appelle  Âttltifrme  (p.  01). 

Ces  vers  expliquent  le  dédain  arec  leiptel  notre  autonr  {lado  '^ 
gêna  d'Aygreinore. 

Cf.  aussi  la  locution:  puimm  (VAigt-emoee  (OrUber,  Zi,  I,  97). 

1376  ior  bai-bei  e8voun»t  t'eti  aillent. 

Barbe  dans  ce  passage  signiâe  gerhe,  cumuie  dans  la  location:  )Ur 
barlie  de  paille  (V.  T.ittré-:  barbe).  Esaywtnl  va  rattache  à  eaeom  (^ 
couer).  I.'explieatiuE  de  Ituiffenberg:  Mouskea,  Vhron.,  54fiT,  tiffl^ 
(et  IB>1  placée!)  par  (îodcfroy,  me  paraît  fausse.  Xavoir  cuit  tTo*"* 
barbe ^ dédaigner  Ifit  gerbes  aecouét>s,  battues,  les  objets  sans  viM 
Mns  ipii  cadre  très  bien  avec  le  contexte:  mn\$  armai  et  eewxm  Aw** 
Voy.  ausei  gtirbc  scossf  dans  d.  Le  Long:  la  Yeucf,  'Mi  (Sclicler).  JIw*' 
tes  Ijarbev  signifie:  battre  les  gerbes  poar  en  faire  sortir  les  dtffi"* 
grains,  de  là  fig.  ûtru  ruiné. 

1826—6  Jfison,  Mexlee:  FhamoB  AestmiHtn  (<»vido,  II,  l«ï)  t* 
deux  vers  prouvent  que  notre  poète  connaissait  l'histoire  de  Jw*  *• 
Mèdéc. 


M 


remarques: 


Hd 


i411-ia  OtMc,  U,  I»l: 

7«  «mIc  jmiiltv.  tu  WÊnle  fiteia  itt». 
MIS  NMifin  frtnr-  déslKBe  frideanicot  na  |m  qol  se  pnutiiaait  artc 
4éf  tamnpt%,  sur  chaqie  ssrtwer  do  «ottbiM  dÛfêrvBis. 
UA0-6O  JfîfilMc  ^Mvic»  mmor  tai  (Ovide,  IL  2U>. 
Uee  dtmxmàn:  dU . . .  cw  (II.  24ft>. 

M76  htmglitr.    ùa  HnH  taté  d«  ntti^ir  m  «ot  aa  kuto  hmced- 

\p.  fioniijiàiftai)   qui   fligaH»   étjnaokiflqMiMmt  jMtravifv,    r<Â 

i  pmnem  «Uf ,  pv  dcrÎTftUoB  ■to/torvirti   mtjvfrx,  cm»ttJ^  evrjmrtlL 

i  dn  exea^lM  dans  Du  C^^,  ^Hn-'^/iriiw.    frminlni  uintit  ilon 

ilMtnh  de:  mnrcîDBoce. 

phta  probaMenamt  ki  not  guarda  dési(nio  ici  \tm  minibnHa 
BriniaaaIeDi  U  peao  do  A'ihWut  6xt^  snr  le  dtsqtw  d»  bol», 
p.  ex.,  (Uni   P    I^rroix:    Vie  milUaire  et  rditfinLK  m»  mmgm  âge, 
;  p.  3!M,  le  iIcMtn  du  btiaclicr  donor  û  don  Jiuu  d'AuUkhe  pw  M* 
Iprù  la  ttaliille  dr  LJfkaatc     Lf.  IVtprrMioti:   .yar*{>-«  <fiiiu>  eiff  S41ti. 
1504  riUiijr.  rurr  niitwhntto  <Ovide,  II,  ÎHâ). 
1506  r}utprUt:  eortma  (II,  Z6»). 
J537-8  et  Oride,  II,  2W  ci  VM. 

1S4S  rH  AoniK-  rvfroùtr,  avec  K^^-iiLTustti*,  libi-ralilî',  cvtntac  un  duanv 
|éaâc«iue  étreonc.    I^  seas  de:  cbancu,  fonunc,  basant,  duani^  par 
iefroy,  iw  panlr  pas  id  convenir. 
16T7-8  Cf.  Ovide,  il,  a«7. 

lesi— 4  Le  tradaetettr  modiSe  U-I  sint^alirremunt  lu  lt'\l(!  latia:  II,  yt9. 
1636-6  Vers  obacQ»:  hoiUet  parait  ici  sî^pilticr  «loniivr,  Ag.  acoor- 
;  haûfhrtr,  M  pteor;  Joalr.  fairu  l'amour? 
1608  pren  rtpot:  ia  rvfuicm  (Ovide,  U,  351^ 
1666-67  lirqmrtm  n^T  /><-n«  rrerftCa  mlrfjf  (/&i<t) 
1686  Lonigex:  ('cnAnUt,  cf.  23<iO.  3970. 

27S7  arxtuUr,  autre  forme  de  tuntrurJre  =  fut-ilUî^nv,  aeautsnUr,  ad- 
iVtTu.    Cf.  cHuirt  2575. 

ITOO  cTTpMT/tmiKMe.    Voy.  no  autre  exemple  de  ce  mot  dans  I.aa- 
lit.  Somme,  BIS.  Soiss.  Ziu,  f>  7S»>,  ap.  Godefroy. 
1766-8  Ovide,  IL  «5- B. 

1768—80  Ce  prfrteudu  précepte  de  Vénus  n'est  pas  meiitiuBtii^  par 
Wd. 

1810—6  V""'  no^ra»  vbsidet  i«/c  /«ns»?   (0*^  IL  M«>). 
1818  -  SO  Kf  ca;«'/i  Avi/a»  iw  /lur  pow  rvMt  (Ov,  IL  WS). 
1638  H'iutn  cho9t8:  \fagna  canam  (Ov.,  ÏI,  5S(Î). 
1835  .(.'/ne  »orr.  ifmi^iii  j«i/iVnln-  tf!*-*-  (Ov.,  U.  IWI»». 
1866  /o^ff-r  (ju  lanffc.    Lanffe,  vt'lt'Uii'Qt  de  laine,    Cf.  Kattsb.  II,  I&7; 
Assez  sovoul  tojtsa  le  linge, 
et  si  frvtta  le  dos  au  tantje^ 
et  mO: 

Tel  cuido  on  qu'au  lange  frait 
qu'autre  clivsu  a  aoux  la  corroie, 
si  cou  je  cuit. 
L'expression  paraît  avoir,  dans  notre  inasa^  un  aeas  Inbriquo. 


foi 


1806  PtTsrite. 

Kec  imita  Andrumedae  coior  est  ofyedus  ab  iUo, 
Mobiiiê  in  pemtHO  mÏ  prde.  pmna  fiUt    <0v.,  tl,  MS — I] 
1913  Moin-  cvtnmt  crirrte:  nigrivr  lUyrica  pïcc  (Ov.,  II,  HUS). 
1916—8  Dyaiv.   Vcmui.    Mais  Ovide  dit; 

S."  padu  rut,    IVwm  similis:  si  pica,  MiMerrae  (II,  fiSît). 
1927—6  &  tatffit  ritium  proximitait  boni  (II,  003). 
1934  et  m\v.     Voyez  OvMe,  II,  666  et  «uiv. 
1990  Pent-tHre  faut-îl  Hre  row^Ufront  a  ma  ctitte.    Cf.  Bctiart,  JuTj 
Jamais  ito  verrez  a  ma  cotte 
quant.  r«ccti  :ivez  tel  boste. 
cr.  cependant  dans  uottc  toxiv  lo  v.  042. 
1907-3002  oa. . .  ou,  latin  a^t . . .  a»t  <U,  671—3).    SuppriMij 
|»uni-titntîi)n  au  v.  21)0(1. 

2025  Ritor  ft  AchilUn:  Ovide,  II,  700  at  711. 
2038  La  le^oa  de  C  m'a  paru  la  plus  coafonae  au  texte 
mttlo  f'tit<f<nr  tnicuntcg  (II,  721). 

3039—40   n  nol  ti  UfiXÙtUx  mej/e  rrfxilget  oqiut  (M,  7221, 
2059—60  .  ,  .  i^(  adwissit  Huhdirrc  catenr  irçuo  ill,  732). 
2084  ]î.scz:  imitt'iy, 
2127— SO  Trwliiction  concise  de  c«8  trois  V6n: 

.  .  etmt  anni  more  fittenti$  aqitae. 
Xec,  quae  jtraeUriit,  ittrstt»  ret'ocvifrifuf  utvia: 
Xet:  qiuit  jimetei-iit,  hora  redirt  potat.    (III,  62— W|. 
S145  Chmivhon.    DC-taîl   dos   mojura  de  Vépoque ,  non  iaspiri  ^ 
Ovide,  m,  (il  1—2. 

3163  ffu^rf.    Voy.  Introdnctioa  XV. 
2171  La  le^oii  du  C  est  encore  ici  conforme  au  texte  iMin:  "^ 
licff  Ditmiuit  (111,  %). 

3175   Pm>   illii    (in,  112)   est  rendu  d'une  fa^ou  û1«'-gafite  pi:  ^ 
cfuimlire   Vemu  la  tuigr. 

2817  citez.    Uvl<le  prend  comme  turme  de  comparaîsoii  la  vi^l 
la  terre  (III,  HJ]— 2}. 

2235-6  i:niofiât  se  rattaclie-t-U  à  enlober?  En  tout  cas,  le  mm 
deux  vers  parait  liicn  êire:  noua  serions  bientôt  trompi^s  par  oes 
disHiniiiIées,  artiticiausus. 

2271— S  .  .  .  et  nprvulf*m  consuint  atUe  siuuh  (lll.  tSO). 
2339-40     Quio  furor  rut,  WHâus  rur/Mn-c  ferre  fiuoit  (111,  l'4)? 
3368  pour  pfl  w  pour  fil,  sou«  prétexta)  de  la  dt>pcnse,  à  snent  I»^' 
3444  hiwy  slgniâe  ici:  lessive  on  bien  cniche,  pot,  testa  {(H  9'^^ 
lai.,  Rhhe].  I.  7fiS4)  ap.  tîodeftoy.     Cf.  ùointa  2-t3l>. 

34C0-  2  ^.l'.tfw   ft  mr.trufft,   comparaison  bien   valgalre  »  «*•*' 
brillant  di-v»li)|ipeiiicnt  d'Ovîdo  (III,  2IS — 14). 
2478-6: 

Tnrpc  pixitit  mtttitnm:  lurpe  est  »ine  gramitK  compua; 
Et  sine  fromU  fnUtx;  ci  «îne  crint  eapiU    (III,  Sft). 


REMARQUES 


151 


Sttl— 4  U.'  trAflHctcur  uat  Ici  pin»  heureux  qnc  i>im  nioflèJd: 

PlwniQKr  fntnt  frmprr  delerium  lnniig  (III,  'Jfltt). 
8S38    6  Tnuluctinn  i''ti'Kanto  flo: 

Sifi/  mtiiiiri  rietnt,  nînl  jwirivj  Nfrîm^iu-  iitcut'fif  (l\\,  2SJt). 
SB60  A{»m'/j(>-iK('ftf  :  miuTHiri.  innnmhih'  (III,  3^*)). 
8667  Le  tox(e  de  Tniss  est   ici  trùs  alt^rv.     (iwli^Oity  ndopto  lus 
l  nhnttbirr    et    aniij/nuntirr;    Il  iinn^ne    im  rûlliclii  f'itftfmhxrr,   qu'il 
p«x:  sVffrax»"'!  Ovido  ii'exprimf"  ainsi: 

Qtnit  t  f/NuiM  IrijiHmn  frnttftntitr  HHrra  voce. 
BUtfmqtw  fit  ^'M*»rt  linrjuii  mitctn  «>ny?    (Ttl,  203—41. 
Gndrtroy  ailoptc  aussi  a'miiiffnomin;  niir]iiut  il  rlontiu  lo  sons  dr:  x 
w,  i'ajiisTcr.  i|iii  n'a  aiicnii  n\pp»rt  avec  lt>  tcxtv..    tjiio  BiKOllit:nl  uo 
doux  Idi'os  n'unies:  s'effntyor  ot  se  parnr? 
ftridc.  ITI,  2iK  et  aiiiv. 

ntiitre  fntr:  ....  (unîrûtfiw  flumlibun  nurtvt 
KrHpit  (tu.  801—1). 
%0S— 4  Z^  »ci*>  rArtn/  »&■  /«  «rrntw  .  .  , 

Monvtrn  wi<im  ^irrnr*  rrcin/.  r/iwi«  ctvy  cmittr<i 
(^timtibft  'i4«iiMS'i9  'irtinfêrv  mtm  (lit,  :ill — ï(. 
_       3606  ]>sfilteri<m ,  timbir.    tjn\irnir,   citotr:   inslniim-nls    du    mii^Qa 
'p?  HiiSntittt^s   au  plectrum   i-l   ii  la  cithmo  des  ancicDB  (Ovide.  III,  :m>). 

»3607  ynitrnif.    iicxiefroy  donn»  À  tort  la  formo  quinlemr,  leçon  do 
teoime  fcniphie  de  en  mnt. 
aeiO  ronnn/itui.     Cf.  Hv'vU,  HT,  S:>1l  et  stiSv: 

Sit  tibi  C'iliitnnchi,  nt  Cni  tioln  pofine  .... 
9631—3  Traduction  bien  n'iissio  de: 

.  .  ,   Iwlm'îo  urtrpr  priratitr  (imor  (III,  568). 
3634  mourif  'unirr:  morr»  compnsuiiac  (III,  .170), 
2649  et  auiv. 

Jupitrr  n  vobis  tam  turpia  erîntt»«  jtrilnt  ....  (111, 1*79  ot  soi?). 

tettir  fs  umbragfg:  irr  ptr  umt*rfis  (III,  S97), 
[—4  Ad  mitUtia  lapti  Inutit  utrs,  pt-aedetw  ttt  tmam  (III,  419t. 
ddfie  livide,  m,    !?.■•:  i'fmm  ubique  valrt. 

2701  cntMrf  Un  Cnngmwtahiifurr)  di-liiiU  ce  mot:  mtjjni  fabninm 
tirrt  mrrtrs  vrn>iiH  rj-puuerr.  EsKiiipli-  du  XV"  sltrli*.  Notre  )uuisa|te 
^•Ocoramode-t-U  de  eette  diiânltioii?  Oodetrciy  définit  par:  action  de  «o 
•cttrc  ji  table. 

t2817  Pur  fffttrn  . . . 
Fignom  nre  jurmi  ctfdUr  tvftra  notfo.    (III,  486.) 
aS4Ë  -8:     Ilh  vit  in  rmtrii,  qui  fuit  illr.  nofiit  (III,  A9S». 
2857     8:     Oin  tuinmt  irn;  niyrt-seutU  mmgHittf  vriitu-  (III.  50S>. 
2866    râlas.     Ovido,  III,  iOt. 
2027  iraait-r .... 

Son  chonm  anir  n/ws  tiptHJ<  nitutre  mamn  (III.  !W1). 

13037    40  Otte  cdinp-iraisoTi  n'est  pa«  cnipniriée  ji  Ovidi». 
2840  »coi»t.     Vtiy.  un  aiitTt>  uxeuiplu  dan«  (lodefniy. 
B066— 6  Haiumeg  tui  amur  . . . 


(i  L  0  s  s  A  I  R  R. 


A. 

!h)  53,  5!»,  62,  135,  I4(i, 
.  SS8,  2470  prop.  et  fig.: 
'■e,  (Je,  venf,  à  l'cyard  de; 
)  2483,  'l&iiipour;  {appar- 
265  de,  estre  a  151,  167, 
oir  être;  (moyen,  ittstrtt' 
,  336,  390,  1070  à  l'nifle 
oyen  de,  par;  (manière) 
574,  2314,  2417  avec  en; 
■n  inf.  5,  57,  95  de,  à; 
■t  à  une  prop.  à  un  mode 

suen  défendre  1725,  au 

1783. 

■.  246,626,  imipl.  aages 

âge,  années. 
■7  aimer. 

er  1758  abandonner, 
•Uer,  céder;  (réfi.)  1263, 
6,  2919;  part,  patiné  et 
adonné,  e  II 18,  1627, 
dontté,  facile;  1702  A»m- 
ia. 

é  2238  qui  est  à  Ui  6c- 
upé. 

1792  diminuer;  (réfi.) 
3.  pi.  s'abessent  219J; 
é  abessié  1573  dimimier, 

m  1566,  22SO  haJÀllr.- 
ttre. 

J75  enflammer. 
Ï3,  989  moyen,  occani4m. 
d.  pr.  3.  ag.  achate  1 663  ; 
ig.  achate  2337  acheter; 


part.   pr.    anpl.   sucst.     achatant 
1975  acheteur. 
achcBon    /'   2666,    2081    occasion; 

2924  accusation. 
achesonner  3122  accuser,  blâmer. 
acoint,  e  2949  familier,  ami. 
acointable  420  abordable,  ^acces 

facile. 
acointement  m  752,  1180,  1256 
frvquc7itation,contMis8ance,amitié. 
acointier  210  prévenir,  avertir; 
(réfi.)  cond.  3.  sg.  s'acointeroit  2943 
s'approcher;  subj.  pr.  3.  ag.  s'a- 
cointe  2952  s'employer  avec  soin; 
acointié,  -ie  655  abordé,  approché. 

acoler  IIIO,  1750,  1897,  1923,  2959 
embrasuer. 

acomplir  2036,  2045  accomplir. 

aconter  52  compter,  énumérer. 

acoquoté  314  (voy.  la  note). 

acorder  1762  arranger;  (réfi.)  988 
s'arranger,  i^entctidre;  soi  acorder 
a  1962  être  (Faccord  avec;  acordé, 
e  647,  1156,  1712  abandonné,  con- 
senti. 

acoster  (réfi.)  484,  941,  1989,  2321, 
2730  s'approcher. 

acouardir  (réfi.)  1157  s'effrayer, 
craindre. 

acoustumanche  f  1910  habitttde. 

acrere  2703  acreire  3033  accroire. 

acrett,  e  2215  attgmcttté. 

acuidre  1727  acctteillir  (voy.  la 
note). 

adieure    (réfi.)    2609    se    former, 


GLOSSAIRE 


1B7 


anA.  e,  M&.  UD3,  2IS9m.pf. 
159  nimer. 

e  isït,  4iy,  SS4,  i:t;ii,  um, 

9,  2<M.  214,  2:i:t  (u«i>. 

SI,  2lt>,  «14,  S3^  10-^4,  1(11)2 

f.  iDtrod.) 

6  /*  IIM  amitié. 

r  fl&«of.  080  «''(MtoJiiV,  ê'ntten- 

:•  tiHpiS-.  V.pl.  Amorti  ciE'itfR!!; 

a.  nff.  fttDunlees  74il  'hnturr 

tule    tir;    Ir^fl.)    s'hubitim: 

ttuptcr. 

'Oft,  amouroiiH,  aiucureiis 

ireiise    tu^j.    174,    huiî  «^ui 

omtnnmr,*  2fl,  107,  .*i2(>  çtii 

ta,  imourons  xii/m/.  itt/ 
86,  321,  UîO  TWifr^-iiur. 
/"âS,  170,  \6h4,  ITI'taiBnurî* 
I,  15S.  172,  40(1  amor  l!il, 
H3  aniotir  308  pi  oinors 
1719,  173Û  rtiwoM»*. 
ïnsemeot  n'It*.   221Mî  <trec 

Ktt  flftn^c 

I  firfr.  H>,'t*4  plutôt. 

13S  unWrn. 

I66B,  342&  (ittHir, 

left  /*■/>''  1tîi(9  (infjoimiai. 

nk.pL  lia  ttntffji. 
!flS4  nrr'itigi'T,  iliapofrr,  eom- 

12&Î>,  2471  fjitjfT,  /wirrr 
lïer,  aiipareillcr  réfl  2271. 
arranyfr.n'liitbiUer,  »e parer. 
dIt  im/iw.  17»,  .^lo,  f)lJ5 
'.«»>,  niHwnir,  se  rnpportn: 
Sr  13Wi,  176»  rt/KiiWT,  wi- 
réfi)  in'/-  pr  5.  />/.  s'ipesent 
fajmiHO-.  se  vnUncr. 
,  appeler   1137,   UIH,  282», 

evanots  f  467  ttppnmur.; 

evoIrSlO,  Sô&,  l&Oi;  iW. 


pr. .?.  Htf.  nporohoit  2937  ;  fut.  3. 
ug.  ttperL'hevra  OiiS,  Sfis,  305r>; 
ri)Hd.,H  Ht/.  ai)errhe<rrii|t21S9;»ii/y. 
■7.  i»y,  apercbolvp  Hfi«,  .'î.  jil.  apt«r- 

choi  vent  252  !;^»rtr/./*«ji)w'iijjcr(!hi;ii, 

aparceil  ««,  ;ti)e',  327»  «/v<-mrotr; 

(il*/!.)  s'aperebertiir  1324  «'«/ffrcr- 

ïvir;  aam  a.,  30»6  «(m  ir/rr  aperçv. 
apererhior  réft.,  iml.in-.'i.atj.  aV 

port*cI)c  2i)15  Utmrr  itt. 
apurîr  impm.,  nul.  pr.  3.  ng.  apcrt 

314.  2579  lUr  évident. 
aport,L-   31»,   1158  oumi,  firane, 

fiincèrt;     IBlIfi   comtnttmMtif,  ftr- 

p<ininf;    1196   <.r*.Vi>Mr;    USS  rfi«- 

«umif,   apparent;    en    a.,    1619, 

|R*i3  onrertenicnt,  publiqutmrttt. 
apurTcmont    iuU\    26S8   mw^t' 

ment. 
apotlcbier  ronri.  .9.  pL  apoticlio- 

rucnt  2172  "prtimcr.  iliininucr. 
iiputit  NI  2tiU0,  324U  iippétU. 
a  p  o  i  n  ti  «  r  209  chercher;  {rélt.)imp^fr. 

2.  sff.  t'apolîito  2fl5I   tCnrrttngrr. 
aporter  l.'i2;t  apporter. 
apparat  m  2229,  2241  préparation, 

toihtte. 
apparvstre  23S2i  ftuhj.  impf.  3.  pi 

apparusent  2392  appantitre. 
appeljohiHr  tui^.  pr.  3.  itg.  appe- 

Uche    2263    devrnir    plu»    petit, 

ditniuHrr. 
apreodre  173.  215,  2()iiO;  iml  jrr. 

.?. /fl.  ftprcnucnt  1164,  2556,  2681; 

jmrf.  t.  pi  aprL'ïaines  2':*l»7  ;  fnt,  i. 

vy.   nprciidni»    11)75;   stthj.    '4.  «g. 

apreuge»  2ï^9;  part,  piunè  apris, 

e    I12«,    2113,    2212    apprettdrr; 

bien    aprls  2401,  'iMô   bien  éUvé; 

apris  du  332(1  inutntit  de. 
après,  aprpz  7)  attv.  215,  567,  673, 

771,   I3SS   ettëtiite;    H)  jn-^p.   422, 

1754,  1765,   I7iï9  apr^;   avfc  une 

prap.  participe  équiv.  h  un  obi  alf. 

1S5;  après  que  225  qiutiul 
aprochcr     ré  fi.    657 ,    2923    tfap- 


1 


GLOSSAIRE 


trL 

mtmttre;  ghi.  autri  M3&, 
p  /«»  mliYi  ^  )^  44. 

m,  T70,  1720  >tii/r«. 

■  I    cu/r.     I2&Ô.    i:U^    m 
■utrr. 

ITCg,  3e>»6,  Z'MI  <f<-mAnr. 
t  37r&  ftiiianf. 
I,  1126.  2IM, 27.17  iW  (nitre, 
W,  215,  l»24,  2ô«li  i'»M- 

aimabU,  ayriable. 

■12  /<itre  iitparaUrr^  âé- 

-,    anaobier  S52,   2613, 
rc  avancer,  /".  progrttaer; 
^,    fOMHomwr  fi,   M   A/i- 
»;  179Î  ^rfuytirjwri'. 
«.  (lt«H)  2390  m   anant; 
S242  frttpnntvant, 
I  m  3032,   8141  ntvJNfnvr. 
DB  m.  ;ji.  2i>07  nrarcs. 
(■  3292  convenable 
^er*.  4&2,  74A,  SOI;  iti'I. 
l  avient  39,*»,  531,  «ils, 
*J.  ;fr.  S.  nij.  arieoge  44!i, 
kninie  1439;  impf.  H.  ny, 
3389;  part.  pa»<t^   avuau 
ÛTr;    coFirmir;    AvunJr  a 
t  parvenir  à,  fyiuitir  à. 
s  fiU,  I89W,  2696  aeni- 
tant;  jura.,  1133,  23H7, 

■  hMnrtt:   a  a.,  773,  Sil&O 

avoir. 

prép.  1.172,  2104  en  rom- 

dc. 
39t  I33S  arû;  U  est  avin 
arait,  il  »enibte. 
tôt  n*It'.  785  pn«/rtMWm(. 

8043,  3I8(>;  iwfl. /j>r  ï.  «i( 
(7;  fut.  H.  ag.  avisera  IM>2, 
90;  ennii.  3.  eg.  avisiToit 
tginer,  rx/imiurr,  apt-rcf- 
ft.  1IH»I>,  2767";  ind.  pr.  .'i. 
le  2114,  2938,  2942;  mtbj. 
:  l'avlMS  ?269,  .ï,  «jf.  s'a- 


vise I69S,  3J6I,  a3&7;  impér.  i.Bg. 
t'aviflfl  :(22U,  32.1Û  c'ariarr  ;  avisé,  c 
234,  53S,  ISS2,  19.tO,  3li.A/imiIi*Fif, 
adroit,  fxpt^imfhti^ 

avi*it>B«  f.  pi.  I4it  npfuirttiom. 

avfviir  UIB,  l;W4,  ai'rfii»  ftrW/rt-, 
aui/mnttrr,  rrnfurcrr. 

avocat  m  ZOiHî  avucat. 

avoier  .S6  mettre  nnr  In  roiV, 

avoir,  avi?r92,  îfti),  291,  2.1A"  ;  m«f 
pi:  l  ng.  ai  51,  «I,  HM  ay  207N, 
3272,  2.  */.  as  337.  3^9.  ITI4,  3. 
9g.  a  4,  22,  80,  L  }U.  sron  3S&4, 
3.  pi  avOT  842,  .»  pi.  ont  93,  JS3, 
835;  impf.  l  ng.  nvole  S,  .1877, 
2.  »g.  avees  B&&  avolua  734,  ,V.  pi 
avoent  lo&r  «voient  231ii;  jutrf.  t. 
Sff.  oi  49,  :t.  »g.  mit  llH,  ISMl, 
1S92;  fut.  a.  Kg.  nrwt  .«.l.  rt(4, 
IMS,  .?.  «fl.  ara  22A,  31(1,  702,  *.  pL 
aroa  2743,  2sn3  ar^s  3892;  rond.  t. 
6g.  aroie  52,  ?  mj.  arolcs  7r>6,  89A, 
IMH.  r  ng.  aMlt  SN.  2^32,  .H.  pi 
aroient  ir>7t>;  mtitj.pr.  Lsg.  sl«i27S&, 
2  gg.  aies  202,  332.  354,  .t.  ag.  ait  «6, 
ïSb.  334  ot  :m,  .H.  pi  aJont  86, 
y<M),  yS5  ecni  2708;  im;'/".  A  «y. 
ettst  1510;  tNi/^<V.  9.  pL  aiua  3123, 
2226;  part.  pii»»f;  eU,  e  H2,  26C4, 
2795;  a.  Ait  SI,  î*2,  III.  3n8,  :ia4, 
392.  561  il  g  a,  H  y  ait:  inf. 
ÊHbët.  724,  1229,  /2BU  richtuta. 

B. 

bnailler  MiSfi ae pânter, jouir,  fairt 

raninur  (vuy.  Ul  note). 
tiacin  m  9i:i  barin. 
liAtMier  idXi  cuvortler. 
bnillîr/'ii/.  .V.  Kg.  haaAnM M itonntr. 
bfilor  2015  ihtntcr. 
biirliB    f   335    /wrie,    127«    iH^ff 

barheU!,u  3292  dont  la  pointr  mt 

gftrme  <tf.  lientn  (rog.  Ui  note). 
liarbier  m  2322  bitrbittr. 
bEiriinx  m.pL  hOSbarotu.chtvaliert. 


k 


160 


rLOSSAlRE 


bas,  se  2377  ba»,  i^td  j/etul  btix; 
n*ir.  25(îa,  21175  ba»,  HHr  «?i  toti 
peu  t'itr^. 

tiaa  (mètre  an)  731)  i»i  pird  du  mur? 

ttasso  f  I6S7,  32U»  arrvarUK 

Imstoaux  »i.  j)l.  -14t  eseamotage. 
jtntglrrifu. 

banbicr  Tabh  béf/ayer,  balbutier. 

Il  eau  roi/,  bel. 

buniitc  rm/.  biaut^. 

becr  2328  ôni/fr,  i-fj/nnin*. 

beÎBBier  voy.  besicr. 

bul.e  li>,  12.  14.  21),  22.*l.  355  bians 
fil,  7y3bi«li,  bejiu  l.\  27,  SU.  2!»S, 
2:r2(»  /jL  m.  biaiiti  n75,  410,  l.'it.1 
biaiiK  4lu,  72D,  I.'t22  biaiix  12i>t 
bcauR  2333;  fàtL  Mus  122.  ^ifi. 
biH brait;  ttibgt.  la  belo,  \o»  bclus 
440,  2481,  3193;  tuh.  be)  ôO!l,  IIRfi 
biau  27ft,  279,  I7S7  btiail  W2, 
I2M>  bini.  adroUfmml. 

bulemeot  O'ir.  ^iO'tfien. 

beniler  2513  ban^r,  serret: 

bcsier  lOU,  IM7,  1H56  betaslor 
1751,  1787;  mhj.  pr.  S!,  xg.  besuB 
1 1 1*1,  IS57,  3.  Sfi.  beau  2959;  ii«p(y. 
V.  v*.?.  bese  ISit";  ^«rt.  ;jr.  besant 
IIÎ15;  ^rtrf.  /«Mi*(?  lifisii-,  o  MI4 
baitier. 

bosler  »i  Itll,  lllti,  1117,  lllO, 
112,'.,  n.M  bn'uier. 

besoigne  f  I6»2.  lUH  1933,  »iiH4 

tK'i.tiputUilf,  ri/f'itirc,  nctiu». 
b  e  8  o  I  n  g  (au)  3  iHtH  dutui  la  vt'reAaUr. 

bcssier  rtîfl.  2393  ae  bntsêer. 
beste  /  2474,  SlUfl  bête,  nnimnl; 

l2flD  imbt'eilr. 
bct«  34.^    frapyf,    atteint    (voy.  Ui 

note). 
biauté  /'2DI,    1340,    1S6S  beautv 

|ti:ii,  1335,  2137  pi  blanit-8  15.'»I, 

21ii:i,  2«3y  beftnU,  fAwrtMw. 
bien  aijr.  13,  37,  4),  01  amtenable- 

mrfil,  «itwv-  (idrfMse,  parfaitement. 

bien  m  416, i<iiMn^«;491  rn'HN/tijrr,' 
1123,  2171  WcAcswjf,  biens. 


blaiir,-ce,-ebe  S20, 1«lj 

btaniMcoa  f.pl.  3343 
blandir  lïtlt)  fiatttr. 
blaBme    m    704,     MiS, 
bMmt:  twi. 

blasinor47H,96),  25Si,; 

bloi,  0  2915  mur. 

blond,!:  2151  bkmd, 

botioliel  m  SO'il  ho%U  (I 

boe  /'  2369  boue. 

boire    530,    ^87,     *t73j' 
hera    8*15;    imp^r.  'J.  jry,  tl 
^irï.  /w«W('  beli  22*.  23lj 

bois  IN  2475,  V>9H  bQil.| 

boiatcB  A  pi  243:.  /»)i< 

bi>n,-e,-nc  5».    1«2,  \H^ 
12S0,     1543,     1633  pL   2^ 
133^-  &opi;  tiViimUdA^, 

boononicnt  odv.  221 

buDt{-  ;  21t.    1295,  I92ftj 

51,  22US  bootèit  I3S& 

hté,  jterfecHon. 
bordes  f.j^  (»I3  bout 
borjnises  f.pl  29T3  kmm 
borse,   bourse  /'374,  i! 

1495  bourw,  mtmANii 
branobe  f  3\^5,  33»s 
braa  m  ln|8  bma. 
brcmcnt  foy.  briement.1 
hren  mi  24o  bmn.  jHirtxt 

ping  groKnii^r.. 
bricbe  /  1240  homme 

la  note). 
brtef,-eTC  9C,  174S  fcjr/ 

brieuiuol,  brotncDtr  ml 
briim»ent,  en  tmne»  i 
bref,  m  un  mot. 

bruit  »i  126  bruit. 

brun,  fl  IQU  brnn. 

bnbete»  f.  pi    37U 
jietîts  lioutcM. 

bui^e  f  2444  (dsiwi 
iwfe). 


GLOSSAIRE 


m 


ihrvJiM  6mL 

t 

icfY>ye&2l,«3, 147. 

f  dhoMC. 

ér,    chMiiler  232», 


\rielttmer,  tapigrr, 

JlAoa  /  l»ll,  lia», 

t 

iC  MIS  eamUie. 

I  1317,   l«S&,   UM 


celar.  «hettr  3H  «•».  Tl«.  114t. 

eal«ttr«  ITTT  n4Mf^  nHi^ffuml 

e«ll,  ooly,  «Ih^tiil  r 
ï)u,  i;i.\  Hnj.  ]ii^< 
ce  M  **.  *■•)  (<«ii  lu  I2;i|  ffitA, 
cont  itdv.    luil,  14M,   V»  «ml 

fui». 

ovrtiti,  «  If»,  %m.  wm,  %\\\i 

eart«niir  711  ttérùttpr.  iipmttf. 

ceicuii,  •  h  f»hti  1t,  I&1,  Hl|i|, 
;«>,  IMI,  n^l  fh"*"*!!).  h  «M, 
4I>.   4»ft.   I**-    ■' ^   ""* 

■wwfr;    *)  «^   ajwi,  w.w,  ïTun 
àtfm. 

«an,  wt>  M  ^  fM  ♦M,(tf,  4f i 
««Ml^  «MM»  ^rM.  il^.  t*r^  MM 


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•*"-4    ,  T^  i   r"  T  » 


•V 


^^"                  GLOSSAIRE                                                 163          ^^^H 

3331  nMrt. 

c  0  B  |)  1  s  (aj  !tH8D  ttrrt'  art.                           ^^^^H 

mlorer. 

coaquerrc  /Mïr(.  pasué  conqnis,  c         ^^^^H 

((r./iUrorf.)^!»,  Umt, 

50*,  ••^2,   lOM)  c<7tivKf'nr,  ytigntr.          ^^^^H 

1187. 

(^onreur  UAO  npprélrr,  inirtiUhr.          ^^^^H 

e  lotL  f<ny.  S5,    'iS2, 

co-nseil  m  &»4,  25i>3,  2S1'i  tUtau-iu,          ^^^^M 

,  qwtiquf,  etworr  que; 

HioyMi  ;  motre  r.  a  b9s  ii'no.-»per  Hr.          ^^^^H 

yninilr  fjnnutiU  que. 

consollliur  205%  2U8S.  2272  eott'         ^^^^| 

lunt    M     I44IA    «ffM- 

«Wifrr;  lS2il  e-tri^T.                                ^^^^H 

orûre. 

considérer  ho  examinfr.                             ^^M 

«53,    1^2»,    ISI3,  2«US 

1)  coûte  m  KOI,  Mo  a>mtf.                     ^^^^^Ê 

orâonwr. 

2)RoatD    M    lOÔS,     |5lU>,    eompir;          ^^^^H 

149,    29tl,    &&U.     l9(Hi, 

1031  Aoinmi.-.  Mitminr;  niotrc  Cil  c.          ^^^^^| 

2<i'JS  r/Mir.   <i(!    m^m^' 

Imir  ctmptr  ik.                               ^^^^^M 

MC;   Ï18T   WflMBMTTl/,   rfc 

oonten&nctie,-(;e/'H|7,  851,  I&70,          ^^^^| 

TT. 

lfi7S  »K»iiire  tVètrr  oh  de  /lit»v,*          ^^^^B 

«nt,  coromencliuinvat 

perdre  c.  MW.                                              ^^M 

«Hin?MrN<^iH^/. 

conteneiueot  m  37,  2r»3?   coHte-          ^^^^H 

ar  902  oitmnencfv. 

nmirr,  mnintirn.                                        ^^^^H 

M,  2sS,   ^2I,   Ï37&  rfc 

ronti^nir  HiiAj.  TTf.  .7.  A,9.  contiongo          ^^^^H 

te;  cutiimeTit  rjii**  1.152 

7&3    rm/fr»Mrr;     (rt^À)    S^H.    40&,           ^^^^| 

21104;    impf.  3.  Kg.    to    cuntcnces           ^^^^| 

i2U,  441,  6"f.  twiimuTf, 

3231;  n>»(i. .?.  fljr-  se  eonteodroit         ^^^^| 

*4  on/imiirc,  familier. 

31S7;  8U&J.  itr.  2.ag.  te  coodoiiKes          ^^^^| 

ent  tufr.    1062,   1765. 

2000,  .7.  sg.    se    cuatit^ngiie    2738,           ^^^^1 

métHent  génrralanatt. 

a.  fil.  se  contiengeot  2rlii7  «e  eon-         ^^^^M 

1    ^.  ^L    3133    amtjta- 

duirr;  se  ennsfrvtr.                                  ^^^^H 

l)eonrentm  iltii  qnfrdU,  tlisputr.        ^^^^| 

»    Z'  836,    1W«,    144"), 

2)cootent,  e  2BS3  rontent.                          ^^| 

5piie,  société. 

conter  &|}<J,  32ÏU  ra4vnifr,  dirt.                      ^^| 

a  m   1201,    1318,  (-cm- 

contraindre   ind.  jrr.  S.  ng.    cmi>                 ^^| 

t. 

traint  t741t;  im;>^.  ^.  «,9.  oontraln;                ^H 

imenl  m  i04\  plaintr. 

766  forcer;  affliger.                                 ^^^^Ê 

re,  eo'np.  1  T-tn  seplairt' 

c  0  n  t  r  a  1  i  ë  r  8U4  eontredirr,  r^mater.           ^^^^B 

I5TI1  8f  pUtindre. 

contre  prlp.  SS»,  Uti»  contre  ;  134»          ^^^^Ê 

e  M,  2f)-12  renfermer; 

mnlijré.                                                        ^^^^^H 

itpreniire,  montrer,  en- 

contredire  475,  I0i>2.  21.19.                  ^^^H 

eoDtredit  (sanz)  2112  «ntw  dotUr,         ^^^^M 

17BI  ftwiimfe. 

(UHiirrmcnl .                                                  ^^^^H 

47»  t'onfimur,  aamtrcr. 

eontrere    1)  iu{j    lft24    nnttniirr,                  ^^| 

1017  n»uwlfifù)iii. 

dt'mgrraiilc  ;  l^ituittt.m  7*0,  1164,                  ^^H 

33,     DU,     1317,    ir>n5 

13&0  ri}ntraire:   %t\  c.   1^03  |>lir  c.                    ^H 

fffrmir,  itmsoler. 

'^7113  rfi(  r-oNfriMY;   tant  (Ic  v.  9o57                    ^H 

lelie  2S03  r.  cognuis- 

[a*^  lif  nmtruriétés,  tît  AifficuUH.                  ^H 

cuntretior,  imipr.S.gg.  cimtrelv                 ^H 

8  conffé;  prendre  c.  a 

TU  ;  jMirf.pr.  contreitsot  7S0  [act.)               ^H 

Jtor. 

rcfmer,  {nmi.)  réawttr.                                ^^^ 

r.  qneooîatrc. 

convenable  1669  coneennhU.                 ^^^^^ 

^ 

11*                               ^^^Ê 

164 


GLOSSAIRE 


oonvîër  S2H  t»ipf(o-. 

convoUîer,  coût.  1721,3188  ron. 
roiter,  fUsirer. 

vonvoitisu  f  lUHS  convoitise. 

cvrtLg*i,  cutir.  m  Hb,  277,  Situ, 
B7&,  720,  1221  cœur,  rfr-air,  em^ie, 
iU8jH>9ition  :  1725  courage. 

corcliié,  ie  ll&t,  I6T7  courroucf, 

fiîchr.,  irrU^. 
rordef»87;  venir  entre  l'arc  et 

la  oorils,  nuire  dtM  bâton»  Auu 

lea  roues. 
corir  ind.pr.3.»g.  court  2121:1;  pf. 

S.  pi.  curureut  lyS  courir. 
cornes  f.  pL  1360.  22T.V  2277,  2S86 

cometf  mrte  de  coi^ure. 
cornet  m  âôSA  coin,  rvcvin, 
coroie  /'  374  courroie. 
uurruinprc  'HAi  corrompre,  gâter. 
cors  m   14,  22,  2^13  afrjis, 
curset  m  3{tl   eorsat,  vorjtg  de  la 

rfifm. 
cortlne  f  M':t  courtine,  rideau. 
oortois.  ooiirtoU,  o  244,  297,  625, 

31112  eaurtiiif,  uffabie. 
cortoiseiiient  adv.h\S\i,  720,  lUll 

tourOmoHL-Hl,  «tw  affabilité. 
cortoiaio,   court,    f  24,  29tt,   (123 

courtoieie,  amabilité, 
coite   /*942,  litSlJ  c6te,  cÔU  {o.  la 

nnif). 
costé  m  S»o  côté. 
Kostor,    coustor   323,   36fi,   23ti?i 

cttàter. 
cote  /■  351,  ISfîl,   2330,  2574  Jupe, 
couirdie    f  315    cotuirdisc,   pol- 
tronnerie. 
couarC  miii6,\SlôpL  coiiars  2U»4 

eouanl,  jfvitron. 
ctiiicliier    (f5^,    2017;   inf.  tiubst. 

17S3  cotuhcr. 
coiic  f  *.*W  qticue. 
couleuvre  f  li)25  rtiiiie.Ht>yr. 
coulL>n  M  i'(if>  piyeon.  . 

coulor,  coulour /' 387,  342,   19(»(1, 

21  &I)  couleur. 


eoulorer  2234  nr  colorer; 

rey,  oe  231.  5320  calori, 
coup  m  7!I2,  3C9S  coup. 
couperose  /*  .liKift  rf'Hpero. 
coupe  /"  2427  cifupf,   timni 

digpoêition, 
courons  wt.  pL  2853  courroux 

court,    e    2S85    eowl;     254»  qut 

dure  peu. 
voiistumior,  e  S264  eontimifr. 
coittel  w  '.iH^pl.  couieAli  5(j  «Mi- 

teiU«  1496  couteau, 
toutiver  3411,    I3M,   2414,  «IS 

221%  27IJ4  cultiver,  noiyncr.  pour. 

couvenablti  4S7,  512.  11441,  9N) 

convetuibtc 
couvc'uahleniËQl  adc.  ÏS2Î  a* 

venablemetU. 
eotivenir  imi.  pr.  3.fg,  eoirini 

im,  414,  «mI;  fnt.3.ag.  eount- 

dra  181 1  ;  vutfj.  pr.  3.  tg.  eMrien- 

gnc  1542  conr-enir. 
couvent  m  372,  2t>32  auoàttim. 

ëociété. 
couvertement  adv.  dm  MTt^f- 

mfn/. 
couvbrture^24»6,»3llnnimfMY- 
c  o  u  V  o  i  t  i  e  r  2293  désirer,  ra«Poit<^< 
convoitise   f   1526,    2280, 

amvoitiae.    Cf.  convoitise, 
couvrir  22!*,  7lfi.  959;  ini 

pi   qucuvrent*  .19î*4;  part  ;h**^ 

couvert,  ti  S&4,   1124,   lâW,  11»^ 

awhet-,     disaimuicr;     le 

2SS1  h  partie  couverte. 
craindre,  crutodre  lu25,  2tW4ï 

pr.  1.  ag.   orttm  23 ,  3.  $g.  erl««P 

1723    creint    2992;     impf. 

cromees  949  irmadre-. 
craiutu  /"  953,  3(l2!j  crainte. 
créai) le   797    croyait-,    rfi 

foi;  fere  c,  I8I5,  Ï96S  faire 

ctmmincre. 
creaneho,  enance  f  12]^ 

crvyatKV. 
creiodre  3005  r.  crmindrc. 


I 


GLOSSAÎRE 


105 


C     1 74lt     rviitUif 

'135,  TM.  na,  324«; 
i  croi  ASO,  V.  «,9.  crois 
fait  croix  2ïj|6,  i. /)/. 
B.  pi  ene%  \3\3.  .^.  j>t, 
Bifi";  ^iW.  .ï.  «j.  crein 
Bfi.  32 1  fl;  aulij.  pr. .'».  «^. 
117  croie  2116;  iinpér. 
ils,  ^  ;»^  crées  2ir»6 

1640  «rAntiffi. 

,*;?.  cria  fi^'i  rrérr. 

Ï7t6  *n>/-. 

j*r.  .9.  «y.  croist  1725; 

lislr»  \^%;pnrt.pax»r 

'  rroWrr,  au^K^rr. 

hrr,  impitoyobie ,-  pi.  m. 

I  /WiCT4X. 

I  18,  32.  \m,  17(1.  S^tt 

]pr.  ^.  «^.  cntle    1334; 

ynrt.  pasMé  cuHIi,  î« 
i  nccueiWiV. 
tûr;  ltfI7,  2431  pm». 
'<H^'.  jrr.  -i.  jil.  (.-uiseol 
I  Hrv   éehav/fé;    rv^L 
te*,  M  rejttntir. 
I  rKiV,  jN'dtt. 
f,  3207  cuiâgr. 

ko,  Wl,  lit77,  ISO», 
!  appUeation ,    inquié- 

tat  luli*.  1607  ai<«c 
iMHWHl. 

il  eitrwMr,  Kii^nur. 
|09,  \m. 

roflfi,  1942,  217B,  2405 
^■.  2492  f^'/hu/. 
,  444,  7I).'i  (i(UN<,  nifiif. 
^32,   865,    1033,    2072 


dances  /".  7'^  4î(î  'Inntxv. 

daiicbier  iswt,  2iii4  datuxr. 

dan);icr  m  'IS'Jî  tbmgtr. 

lUrt  m  lU'p/.  (Un  520  dari,  trait. 

lie  7?n^.  5,  7,  ,'>5,  R4  rfc;  (/rin/i*)  431 
fimnl,  de  nuls  1616,  ISRD,  ISiiS 
pendant  In  nuit;  (originr)  2.1.11,  251, 
4fll;  <ni/ih>r<:}  3fi,  2411  /at(  (Je; 
(riâi^tKrmt^Mt)  327,  2368,  2821 
fcori  rie;  (moyen,  instnoncnt)  M, 
42,  107,  106!»  avec,  à  taifte  de; 
(muKt)  65,  131,  142,  .1i)20  à  eatuf 
de;  Aa  ceo  qne  3I{N}  dt  ce  que^ 
paroe  çiie;  {manièrfi)  29,  S7,  flS 
«h;  (iwwicwiott)  162,  24B;  (M) 
2293  afin  de;  IpartUif)  3052; 
(fijrris  un  c.  jwm.)  1701,  1720, 
1721  par;  {apri»  un  cvmp<irtit.) 
1436  qw. 

deatlus  rit.pl,  085,   1677  diablea. 

dobiaus  m. pL  794  plaisira,  vu- 
hntài,  grés  (r.  la  noU;.). 

debonere  252,  254,  309,  2194  al- 
ntahlf. 

débouter  217"  (i^ftttMÏtr,  repowtacr. 

docbevoir  1081,  3017;  pari.pr. 
(kcbevant  2999;  ji/tti.  lumné  de- 
cheil, -coU,  e  23li,  6ir,,  1:115^1  do- 
clietiK  1S§9  tromper;  eo  dl^clltsvallt 
1755  m  flattant;  j}art.pr.9ub$t. 
pL  dGciiovfUtz  1081  tromprurH,  par- 
Jurea;  (réfl.)  pf.3.»g.  se  déchut 
5179  «c  tromper. 

déchoir  siûtj.pr.  H.  »g.  dcoliio  1843 
tlà:hvir,  «■  perdre. 

d  e  d  e  a  z  ndr.  2!t'2%  :f2S5  à  l'intéricHr. 

dcdir;e,-iiirc  S22,253i),2fi27  nmiuer, 
divrHir;  {rt%)  421,  525,  2903;  tnd. 
pr.S.fg.  se  déduit,  so  dodlt  1132, 
I2'S;  etthj.  pr.  S.  sg.  ae  dedate,  so 
dédie  1 253, 1567, 2052  k  eonduùr; 
n''imHscr. 

déduisant,  u  2559 ptaisant,  char- 
mant. 

déduit  m  25,  617,  1130^/.  duduiz 
2010  plaisir,  dieertisitement,  délec- 
tation, diiicfv. 


m 


GLOSSAIRE 


decsst  f  lins,  21t;2  th'csne. 
dcffuloir  inU.  }>r.  J  ag.  dolT&ut  103 

manqner. 
deffant  m  Iti4  innHffïsaner. 
dofFftuto,    de&uta  f  3405,  2-I&S, 

'Jâ26  m/iii^itr,  défaut. 
deffcndre    l'25,   21H)T    rf^/ciiJre, 

d e  l'f e  rm c  r    (wriri.)    S6    »'oHi»Hr ; 

(rtrf.)  3.'(95  oHD'iV,  fmuvfr. 
doftaer  3S73  finir. 
deforcbîcr  (rtift.)  2it67  /^efforcer, 

ne  dehnUrr. 
dehors  udv.  \b22  tkhon. 
doleur<n<ii/.}5*n,I7&l,M77(«nfcr; 

{net.)  in»  lîiff^ytT. 
delussier    27»*',    :tl36     <li^Miirr, 

u6fiM(fonner. 
deletil>lti,    dclettAblc,  dellotablc 

I3«>3,  Ui3^  l>70,  2i)U,  Zti^difi'bc- 

tabU;  dt'liciaiT. 
d  u  I  i  c  e  s  /'.  yi/.  .1 1 1  <  I  rh'tsf-H  tUUriewtiii. 
d6)irîuus,e  1177  fWJmiix. 
dcltctible  1)25  /furmiÛT. 
doliot,  delllmlt),  IS:7.2t»2ll,2047, 

2U4'.i  plaiair^  <Ulice&,  raciësanent. 
delieteiuena   m,  pi.    J3(M  jouis- 

dolioter  (rd/T.)    lo:ii,  2a;to,  .1111, 

se  ivjauir,  ne  délfrlcr. 
delivro  1177  (jH-mjit. 
doiuaude  f  i(i6  (/m»(t«n. 
dcmaudur  .'>0&,  2<j45,  3153  f/nNirri- 

cirr;    (rV/ï.)   ifubj.  jir.  3.  sy.  va   dc- 

meut  'ii(7-l  «c  dfitwmhr. 
deiuent  m  4iGli  ilrinntccj  anleur. 
demi,e  340t{  i/<^mV. 
dcmore,  -oure  /  1(11*1»,   1747,  2S0& 

arrêt,  séjour,  rctartl;   ferc  d.  bUS 

i'bitôIw. 
de  m  urée  /■l07I,2466iY/oni,s^ouc. 
dcuiorur    23Ï8    jfc    (miinr;    '1301», 

3407  Hrt  fie  rr»tt. 
dt'DXtUBtranre  f  ^i>S,  I7t>7  nvtnt- 

fevialioti.  montti,  pttatv;  I4&  dé- 

moivtrativn,  raUoHHtmetU. 
demQiistrerl)81i7HOM<rer/atrvi^ir. 


i  32*. 

.1 


dcoiiir  1122  rrftunr, 

duDivra  m.  jul.  125^1 

deDt  m  2443  /jt   denz  32*. 

3305,  23IU  deos  25H' 
départie  /'  708,    I36S, 

ratiita. 
departir(w<(/.)  impér.3.^ 

^2%  U:i6;  (r*/.)  *r.Jy.  imjj 

dcputisseot  1322  ?'rn  a,ï{ 

passé  départi,  e  1407, 

^i(,  ilftrMÎt. 
déporter  1600  contokr; 

duirt. 
dopuU  tîdv.  S3S,  1893,  31 

aitrix,  autiitf, 
dorr«  13«6  dire  (t-oj/.  I 
dQrreniur.e  2136  <UmU 
derrière  adv.  t»3&  rfemd 
des  =  de  )c8  43,  45.  63. 
desBKoetirer  rcft.  15S6 

giirnnt^,  couragr,  te  dée( 
descendre    Uti6,   .ISSI 

arrivtr;  fig.  I»7*j  se  j;df4 
deBohaiitiicr  U2&  (f/r^ 
desclorre  coiuL^.tg.  i 

.=.1*5  r.*r^frr 
dcaconforter  124  di'n>i 
doscuvivrir    172,  71&,  tW 

;«•.  3.  ag.  dcMaiêuvre  2244  ; 

H.  «y.  desconvriroit  «9*.  5. 

couvreroioDt  2>?26;/Kirt, 

Cduvort,  c  703,  WiZ,  1 

mr,  Hg.  -r^iUr:   lo 

23S3  ^  potiic 

inil,  pr.  3.  »g.  se  deaoDi 

se  doy/un-ir. 
rtcscrire  422,  3JW; 

dL'Mript  3SI;  H,  J.  wtf.  di) 

7(1;  }iart.jtaMé  doaciit, 

crirc,  ez}>/jfiier. 
desdfre  2033;   itul  jrr. 

duînt  2fi3  rejn)ti»»er, 

d.,  «FfC  rrfdYwIr. 
dcaerre  2700  ind,in:S, 

sirer. 
desurte  f  1466,  2fi32, 

récompenaa. 


GLOSSAIRE 


107 


(j  part,  pnseé  deservî 
)  /faymr;  rrcomyminr. 
\ff  2;»1    dicowrnge- 

f  f  3T2S  wodHf. 
\/rfft.)  137»  *e  si'jtnrer. 

ïj  ÎHti.  pr.  t.  81/.  licsir 
ÏOO,  ?.  «j.  (Icairos  ïîts, 

désira  !*«,  417,  &2S, 
i  desirez  2672,  3.  ph 
bs,  327^;  impf.  .(.  «j. 
jl;   milij.  pr.  :t.  a;f.  de- 

<.  /jtMWt'  désiré,  e  *>i), 


loe,  a(tp.   2497   rlé- 


I  ijw/)/*.  3.  ai/-  dt'Bpisoit 
pr.  1.  eff.  deapisu  l^^tST 

r 

\hU,t\^vn^priMni, 

pér.  3.  ag.  [dcsplce  2461 , 
|8  déptUr. 

tkt  iib%  2512,  2652, 
\pr.  3.  8g.    dobplesent 

r«. 

[be  f  I9m  déplniHanre, 

1875  mt'-jtrtMtr. 

(.)  303«,  l't-HtjiorUr. 

iS^2tt  'Ir-juins. 

)f.  3yu  'Ir>jU;  2)  *ti*6»r 

pnt,  partie  de  drvite; 

initr. 

|8,3I3«-,  mtl'j.pr.H.ag, 

l  dr(rutr«. 

t  tirer,  arracher. 

i((nHp)r)  104,317,  IÎ56 

Ht,  fiHpiif'irant  ;  pur  d. 
i7U4  attparavftttt  ;  {Uch) 
)461,  21170  df.mut,  en 
féacncc  de;  *n  d.  l^lu 


pu  d.  S»iM  j  le  d.  'iiw  ta  pftrîù 

doveer  1 7 9->,  2 1(17, 2-162, 3010,3043 

rrfuMcr,  dêfaulrt. 
devenir  IIM;  se  devient  O!»?, S06, 

I(i22  prnt-Hre. 
devers />ri*/j.  I54S  rtr». 
devin,  u  139  rfinn. 
deviser  186,  276S  j^rfer,  «'eaijpn- 

iiMT,'  jtart.ptifsé  devise  53B  exposé; 
pi  de\-isex  lOSS  /ùr^s. 

devoir  ind.pr.î.eg.  doî  712,  H.sg. 
doiK20t,21iJ,  216  dois  1750,  3153, 
3ist,:V.«5,  doit  IS2,  lWi,2l31,^.jji. 
devez  iî;i.^,  2|6û,  21^1,  3. pL  doi- 
vent 3,  3tS,  41ili  fut.,H.gg,  devra 
21HW;  romta.  flj.  dcvroit  2437; 
mtij.  jtr.  S.  «g.  dules  385,  7SS,  743 
dees  2872,  3.*^.  doie  lUS,  451, 
lltbU  deu  2Ô12,  33:i6,  3.pl  doieut 
2652  ;  impf.  H.  ag.  deilst  2S6<»  ;  part. 
passé  dell  6ÛH  dcmir;  inf.  mibgt. 
ni!  obtt^ri/ifiN. 

dévotement  fulr.  161,  I8&7,  19»6 
défufrmnit,  rtirf  «otimiotion. 

do\.  diex  m(at»»t^.)  13,  1&7,  6S5, 
2<J2I  dieu  (mmt  re^.)  Sb,  1&8,  1053 
pi  deux  3123  dex  3126  Difu. 

doz  m.j/^  1110  dr9  {à  Jouer). 

dieu,  diex  r,  dex. 

dlffAfuù.e  710  diffama,  calomnié, 

digne  184,  280,  3il$,  1131  digtie; 
A.  a  1004  ^ui  mérite  lU, 

digner,  dÏBner  r)21,  U4i,  1643; 
inf.  w^M.  1649,  K^âS  (Ono-. 

d  l  m  i  n  u  t  32S8  \ncit2>ahïr{vHij.Ut  nottl). 

dire  12,  lys,  4l>>;  imlpr.l.Hg.  di 
741,  'J3:t,  -ï.  Jif/.  6:iN,  71)3,  i.jii.  di- 
son  2018,  3127,  3.  pi  dient  2716, 
27]8,3270;^>rtf/.J.«^.dIstI&10;/W. 
J.  êg.  dirai  »,  338H,  S.  tg.  dira  621, 

ISOâ,  lïlS;  ry  wi.  i.  »j.  dimte  3378, 
if.«ff.  dtroitt>7I;  Dalj.prtl.sg.dK 
23ls5,  j;^.  «^.  dtes  28!I2,  3.Bg.  die 
23y,  Ô77,  67S;  iB^tT.  H.  sg.  di  511, 
512;  p<irt.  pr.  disant  1109;  j>art. 
poKic  dit,  e  104,  317,  t924  dirt. 


168 


GLOSSAIRE 


<)intuitolie  f  583  âittnntM,  diffé^ 

reticf. 
diHncr  ('.  digner. 
dit   m   2777  pi.  dt»   411,   7S'J,    7'jy, 

9fl'.i  (lu  ï'tH  pnroU,  jiropon,  dxë- 

counr,  vonvnvatinn. 
dltlv  Ti(   152»,  l-Sai  j/1.  dili^s  151», 

|r>l4  liitivz  1517,  \htî  jmhHe. 
divers. t!    2H7,  25S6,  272»    i/irrr», 

dix    (tuuz)    tthi/I.    100,    7!>B,    3U2S 

divinité'  /■  ISI)  divinité. 

doetrtuu  f  7S,  21*J,  819,  2477  doc- 
trine. 

doctriner  5S7  inttruirr,  diitpoKer. 

dni  nt  711  />{.  doÏB  SA  la,  32.1i)  doiz 
2»2l,  2517  ,U}igt. 

d«Ier(tr;70  167fi;  tm/.jw.5.»v.dcut 
ICVl;  mdj.  pr.  2.  ug.  daillcs  38", 
3.  a*/,  doille  tClSJ,  I4»2  s'nffliuer. 

don  »H  ::t4,  749,  IUS;)(.  doTiz  1225, 
Vldi,  1275  dans  20O.S  <ii>ri,  fviff^ciii. 

donc,  rionrqiiefl,  (lon()iies  ot/t'.  573, 
fi41,  e&«,  11.^7,  \m  donc,  par 
amtt^qnent;  134  à  cnwir  de  quoi. 

donner  783,  74»,  747;  iud.  pr.  3.  «g. 
donne  2)i7,  Pifil.  247^»,  .H. pi  don- 
ncnl  72H;  pf.:i.sg.  doDut  :i2ii7; 
ftit.a.Hg.  durras  1047,  1075,  I4!HI, 
.ï.  »fl.  dorr»  n;iS,  2fiy4,  2fl47:  MM/f. 
5.  pL  dorreont  27 1 1  /  mibj.  pr.  2.  «g. 
dotnsee  U9S,  14iit»,  .t.sg.  doinst 
157,  SS75;  intpér.  2.  ag.  donne  s"S, 
1175,  1757,  S.  pi  donnez  2744; 
pari.  jjflW!'  donn«S  e  12»,  1488, 
1492,  2963  donner;  accnrder. 

dont  gh\U.  du  reUit.  fil,  l«ilfl,  2182, 
24I5S  dont,  lU  qui.  d'où,  à  cntme 
de  quvi:  98S  =  de  ce  dont. 

dortuir  Mm.  32flS,  S27ft  dormir. 

dos  m  S295  dos. 

doubler  {neut.  ci  art.)  S40(>;  ftU. 
2.  »g.  doubleras  3S0t>,  3.  ag.  douItLen 
3?|ti;  cond.  •Y.  sg.  doulileruit  3317; 
part,  passé  doublé,  e  1770,  2991, 
30^7  doubler. 


doncement  ttdt,  8,  33,  Dfft 

avtx  dûucmtr. 
doQcerous^o  itsisetoiu';  M 

diMjntUtl 
doiicbor.-uur /*  2C,  iS33  <lo 
doutor  f  1497,   IWU,  )H)4  iJc 
dout&ncc.-chc!  f  Il47,.1ii22 

rrainte, 
doutu  m  l\!>,m,dottte;9i>9, 

2055  eniinte. 
douter  MUdouter;  953, 1U( 
redouter,  craindrv;  {r^\  Iflîl 
craitulrc,  avoir  peur;  ITITj 
ter,  concevoir  deg  itoupçom, 

doutoR.-oos,  0  I4ft7,  S057 
gereux.. 

doui  }H.»g.  lOS,  25S,  R25  fi 
-cho  9,  It,  &(>,  243,  420  : 
douz:i4Sdous  t7S7  /  douée 
t>22  doucbcs  2748  doHX. 

AfAs  m.  pt.  233:i  ttiraps. 

drechter  31(5  draaer;  dnwif 
cbié,  ie  1732,  31118  drr*»^,  m 

fxiit*. 

drols,  droit  jil.  droia    1)  d4) 
1170,  I4É'S,  3405  eonfemMf, 
véritaifU:    2)  »i  52S  drrnt, 
lige;  par  d.    1070  avec  rait 
teuji  druis  2247  mim. 
dru,«  440,  SU,  I3T5  vifj^> 
du  =de  le  210,  431,  779. 
dur.e  192,  l'.KHi  dttr,  p^nibte, 

770,  791,  15S5  dur,  crveL 

durable  1384  durablf, 

dure  G  f  3S\  700,  2iWi4  dtir^ 

durement    adv.    1040,    MU, 

virniifut.  riuffnirnt,  granin 

durer  Khm;,  1341,  i:t5S;  ind,ft. 

dure   191,  400,  404,  3.pL  i 

2138;  fvt.  .H.  »g.  dunft  1692; 

pr.S.pt.  durent  2138  <îww. 

E. 

eau  yi3  r.  evc. 
edo  2S67  r.  aidiur. 
eeao  I80r>  ai»e,  contait 


GLOSSAIRE 


160 


Il  facitiié. 
t.  BMier. 

11  rffactr, 

pi.  effsnz  **tl'  enfant. 

650  TfHforcrr;   {rtfi.) 

.  .f.  ity.  s'ulTufcbo  3l'i7, 

mt^.  pr.  3.  «y.  ^cffor- 

forcw. 

302ft  riforta. 

tL  leatroni  -Vii  aotiir, 
K»>. 

•9. 7fl-^.  \m,  613,  ;nu, 

.  15,  Î9,  135  dU. 

,  124  ailv. 

klS.  427,  4M|»Lellc« 

l  prrm.  ftn.  f.fLfil, 

ih.  ma,  i4«i,  17». 

IT».  1704  iwfcr. 
est  M  t4S  bnrU, 

r,  op.   I9M  rviUrc 
■■t)iiiiifr,Kn»» 

n 


tai»  u*i,  i«M.  itt: 

17,  Tt,  n;  M  4ttM, 
IBM;  (ln*r^  7,   SM^ 


IL  ftm.  I7U^   ITM» 
«,   è  «HT  4t  «fa; 

mhl  mot  et  «rfi. 


fiicliiti:iini:r  lU^u  rneltaiuer. 
eoohKDtur  ^&U'i  etu-hanter. 
eaohaperoaaur  8»!)  rwAapnvn- 

eDL'hargler  SfU  rmtrrftn:,  confUr. 
ODrliaitcIor56U,  l|79j>mna'  irin!- 

enciënt  («)  1M9  â  bon  eteietU. 
eneUn^nildG  enclin,  proyrt;  3817 

in^rZcM/,  jienehé. 
CDcliDor  (neut.)   31M1&,  2352,  3II09 

rim'rrr  /i,  M  mettra  A,  ^nt  — aHw; 

(r^/f.)  6|pr.  i«Z7  meUntf,  ptmker 

rerw;  eaclHié  WS  *ll6lên. 
encor  oi/r.  IMS  nuorc 
encortfaor  IHW,  2I2«,  2M0  m- 

v^pper,  eaehrr. 
eacBiar  mt  aenuKr. 
c  n  d  r  o  1 1  pf^.  SMS  «wrra,  rafatM». 

Mr»l  â  ;  e.  mI,  €»  /arfieuMar. 
t*d9ft  Itn,  IMM,  3I«I  «Mfnif, 

caterac  MM  lula^ 
«■fcriisr  MU  a^mwÊr. 
•■Atr  1911,  »*7  jM^i.  ^MNér 

e»rr»i«4rc  tlM  ^taff^, 

«■(«U  lUT  9^  wf  fJ. 

c«rroiaalcr  n*  j^rMvir,  pm$*r. 

•  ■croate,  ■  IMO  mMÏ^. 
•«kair  IM1,  XM^  1»W  Wlr,  a» 

•aUcbUr  M74  b^mw. 

•  •UNI,  MfaM  11*1,  tSM  arihtfL 

•  •U>f*ri,«i7li 


•■U«fa*r  «»,   UM^  !•?«»  ZWV 


—  4s -«•/•«■. /ML         mm 


«•••7  «»  7H  M**  MMii. 
•••■7«r</n^  («I^MMl  MM  J|pv 


■Lftiy. 


k 


•■*«r  HO  «. 


^^^V                     GLjDSSAIIΠ                 ^^^P                            ^^M 

ir  325S  enivrer. 

oscrlre  0T3,  R57,  ÏOTfl;  /w*.  .î.  «tf. 

1  iM  39!s  441,  lt>^T. 

oscrirn  1912;  «ubj.  pr.  3,  9g.  oscrttt 

j  (iV/f.)  «*y.  pr.  .V  «7.  s'cstjii- 

77f;    impà-.a.ëg.   eaeri  689,  TOT, 

786  ;    inipér.  Z.  ng.    t'ejtbiihy 

IMZ    écrire;    part.  pm*é    escrtt, 

fl  t^éionuÉr,  K'effraycr  ;  part. 

cscrijii,  V  3H2  fcrit,  graei;   MU 

'OSbahi,  e  A21,    U5U  tionné, 

2515  drumni':,  maryoé. 

éTadmiratinn;  31-t.t  e(frayt\ 

escurer  2905  curer,  nettoyer. 

H  B21»  (/»i(T<i«»'rtir(»/. 

Vflcuner    IA7,  60.1,  20(t7,  2IT4    i-je- 

imtiQt  m  KJU,  2612  litcci'- 

oistr. 

Ig^^faito. 

«sdeal6  1346  briehe-tlcnt. 

pBBi^ilH,  S22  amuer,  di- 

csUrechler   12^5,    Ml^t   adrcMëer, 

fXrffL)  7fi8  ê'efforeer. 

diriffcr;  eftdrech!^,  le  Iti29  dreué, 

inc,  e  1929  anAmiA 

iiuiugur^. 

^rs  R»  6'S  A»f£,   nujr^cAe- 

csgarder  1782,  lyil  regarder. 

1 

csgen^  2W2  hleêuë,  tiltitqtié. 

ira  adj.  tȔ7   chichf ,  nrair; 

esjuïr  Iftl^  pf.H.aij.  esjof  141  r^           ^^H 

^  pas  e.  de  («»/■],  ne  jm« 

jouir;    {réfl.)   IS74;   imL  pr.  S.  $g.            ^^^Ê 

^tr  à. 

s'esJDÏst  2031,  SI29  se  r^onir.                  ^^M 

fer  IH9  échapper. 

Gslevor  {réft.)   ind.pr.3.ag.  s'ea-            ^^^B 

ifer  1131   rA.-ArtH/".-r;   (iV/f,) 

lleve  49»  H'éhrer.                                            H 

t'èchauffer,  faire  utie  cÀont 

efilfere  183,210,  t(l7l»;  impiSr.'^.ng.                    ■ 

9ràeur. 

Cflli»   199;   ;miW.  ;>aMt^   enlell   lt07                     1 

i  m.  pi.  Uin,  2fil"  <xfiers. 

rhiiisir,                                                              H 

tor    IStIt,   HA'J,  3714,  2t)7& 

usloigolor    nbb,    2237    éhigncr;           ^^H 

ter,  rfriier. 

(rt^/T.)  I«*il,  2'G2  ifVJ<Hjpncr.                     ^^H 

tt   (a)    IDSO    à    tton    ti»eient. 

esmaillat  m   302  bottclr,  agrafe          ^^^M 

mmt  (cf.  eocieDtj. 

en                                                                   ^^^H 

•r  20S9  édtiii-er. 

esmouvur  2u24;  imt. pr.  :i. pL  o8-            ^^^H 

itA.e  2327  dreolUtr. 

uiouvûd  25711  êntoavtnr;  (ir{f!.)2tiA&            ^^^| 

dire  1.^1,1  l<i\27:i,  21)73;  iW. 

<iJZer,wr«n4f«-r,/Nirt,/MiMce5mcU,  u            ^^^| 

»g.  CRroDilit  â^fi;  mtbj.  pr,  S. 

904  ejviU\  provoqué;  2H4tf  flîi'-tf^,            ^^H 

eoudic  2ïia,  561;  parl.pa«tè 

répandu.                                                         ^^^H 

ftit  5711  rrfiacr,  rrjtowaer. 

espaça   /"  174&   espace,   interrtiUc           ^^^| 

lit  m  277tt  rf/iw. 

(4e  tempe).                                                       H 

ibe  /   1274  /ïjf.  ('currr,  rxtrri- 

Hspaodre  j^nW.  /ww>t^  uspaodu,  e                   ■ 

rgcnt. 

.1315  fi-pttndre,  étaler.                                          H 

tkier  304,  ITiS  éci>rchrr,  fig. 

e  -S  p  a  r  n  i  t>  r  ind.  pr.  .V.  eg.    eapanie                   H 

iBfer. 

\'Jl2  épargner,  ménager.                                     fl 

e  4^3  />arf.  ^.  escoiumt  I27li 

cBpaule  /'  17M,  2»0II  <|ihiu{c.                           H 

r  (vuV-  ^  note). 

naptice  f  I4r>il  cjï^e,  sorfe.                              H 

ir  2471  couper  la  qwM. 

ospuclilumun  t    "dv.    259i),    3211                    fl 

;onrer  (fr//.)  ittthj.  pr.  3.  »g. 

Hpr^^irlhitU'ttt.                                                                     ^^^H 

Illourge  13Ô2  m  J*:Vu/'ir-(Y. 

0Spei3/'3S7   épée.                                               ^^^M 

f  (r<*/t)  32tt9 a'acilatnrr,  jetrr 

«sporaucbo  /'  540,  726,  1098  eê-           ^^H 

9»- 

pcnmce.                                                 ^^^| 

Hure  /*  U  àrit;  3060  «ri- 

e8perdu,o     ISOï  égaré,   déconte-            ^^^M 

Mince.                                                         ^^^B 

_^ 

GLOSSAmE 


178 


(utr.     1«H,     23T3 
fortenimtf  êetré, 
il.  3l)SS  éiuve»,  bains. 
t.)  1 25  a' évanouir,  dis- 

1, 157,128, 2ÎMirt)«««r. 
mbut.)  »,  12,  I&,  22; 
60,  "7   t<ii(iT  imjflf'r.) 
titre  mtMie»  ^;oï<.)  2S,  63, 
{enire  rtlat.)  2;  (^eoiMMifut"- 
EUC)  SI.  39,  87  rt. 
n  ii  fois)  auf. 
3830  j^.  ex  11,  325,  IIOS, 
[661,  1009,  23u2ic]C  2Sb\), 
t  1743,  2037  ceit;  yeux. 
3  bonhtur. 
TS3  hmrrvJ.-. 

156,  2243  iCMtTc;    Ot    le. 
Eu  6»«yfrf. 
1. 

jMn.  ]3t'it>  t^. 

^  01.1,  (Hii.  2o-tii, 


2I2§, 


r 


F. 


T4,  861),  1037  /Viftîf,  wirn- 
Itiitfe,  hypoerine. 
'02  (rom/icr. 

ïe  /'23e),  um,  mu,  2i4!i 
91 3  façon. 

24.  tnJ./»!-.  ^.  cy.  t&iiB  IlHlS, 
ltl2V6.  ^.;jI.  («udroz  2Dt>7, 
illoDt  1275;  fut.:t.ig.  f«i- 
)  iNdtu/uer,  fairr  défont; 
WéfhiWi,^  1302,  1940.  2015 
iHruit;  {imitera  )  init.  jv. 
,  «fi7,  7,M,  1303  falloir. 
femdre  1242.  1713,  1W>3, 
!4, 5157;  imi.  pr.  J.  iifl.  iunt 
jiL  ffthtf^eot  2722;  /^w^ 
ndront  2472  ;  stibj.  pr.  3.  «y. 
i.  «y,    tkin,    fftiog^. 


fc'lng  â<>S,  733,  057,  2962,  SÙ22; 
part.  j>r.  TtUgnaot  2976  {nent.)  fain- 
tlrr,fairrnf»if>UiHt;{aft.yiiMimvUr 
part .  jiiistir  faint,  c  3IHU  «tim4(!. 

r&tnte,  fclntu  /  2iM,&&î»,  1590,1 6&g 
fcintr,  «umgontfc,  AypocrùHc,  dim- 
miilation. 

riire,  fera  157,  liîiï,  222,  SM,  900; 
ind.pr.l.«g.  (ty  3210  faii  S046, 
;?.  sy.  fes  !I44,  2»01  fez  1206  fan 
Wl,  975,  2»0f  3,  «y.  fet  2,  25B, 
3%  fait  168,  2^4,  (i-nO,  J.  ^i.  font 
227,  229,  231,  13S4;  imitf2.tg. 
fese«s2i7»,2820,  :i.sg.  fusoit  1907 
fiUoil  3351,  3.  pi  fftîsoieot  202fl. 
2028;  pf  2.BIJ.  fe'te  139»,  3.9^. 
«9(791,  796,  S4H;  fut.  S.  »g.  fonu 
I  Ifl,  un,  947,  3.  9y.  fera  428,  •J.pl. 
ferve  3Sb7,  ^.^I.  feroot  1339;  conrf. 
•î.  (ty.  feroit  43,  659,  IB7U  foreit 
ISSO,  8.  pi.  forolent  227S,  3|3fl, 
3275  ;  mbj.  pr.  2.  sg.  tw^eH  ««,  442, 
335S  fâche»  737,  3075,  3.  ng.  fâche 
407,  2229,  2332  fac«  1246,  U.  pi. 
laclitez  2b:n,3.pl.  ficeut  352,  2926; 
impér.  a.  »g.  fay,  fai,  foi  9*1,  205, 
323,  335,  3«7,  1727;  paH.  pr.  fe- 
sHDt,  faisant  ITfiH,  2447,  2t>21  ; 
part,  panât-  fet,  fait,  e  4,  S3,  360, 
Sîls,  403  »i.pl  fiîx,  f<-8,  falz  93, 
lO.'iC,  2O10;  infuiUiHt  1515  faire; 
fere  a  ISfil  ftrf  à,  iletvir  Ure; 
il  fait  mal  :i2uii  v'fift  mnnraiv. 

fa  mu  /"223,  225,  240,  2(il,  27S,  559 
ftrtnme. 

farder  (rr/I.)  338,  1364,  108»,  1434 
êe  farder. 

r&iiB,-flâ  3097  faux. 

fausser  16»4  fawanr,  ciofer. 

fausauriu  f  I3t!3  /li((**rf<<,  kypo- 
crivie. 

favresse  f  IS93  fentme  d'un  for- 
genn. 

féal  pi.  ftijlus  12117  /tWW«. 

fol  on  lîfi  frhn,  hyjn>rriU. 

felonuie,  felunie.  felenie  /"  307, 
1329,  ÏI9S,  2870  félonie. 


^^^r                     GLOSSArRE                                                175              ^H 

mf(Tv»eheUXi\W,mh, 

«rrt'^r;   M»TfiU«r;   îniL  pr.S.uff,            ^^H 

■91  fratH:  jenne:  nourenu. 

gudcs  I47ri  pmtilrf  gonJf,  regoT'              ^^H 

IfcAIOS,  ■i\M,  .1U2I  franc, 

^r;    ;mW.  j>rm>>   gArdv,  e    ISOS,              ^^| 

m 

1724,  2'!2i).  30O(»;  soi  garder  de            ^^| 

\9  faible,  timûle. 

2745.  323'4;  nir/.  ;)r.  ;;;.  gg.  tu  gardes             ^H 

suttj.  impt'.  .7. 8,9.   fremiMc 

2<.t53i   ifutjj.  pr.  2.  »g.    te   gardes            ^^H 

#m»V. 

MT,  1046  ;  imiter.  2.  ng.  gar  tai  1 331),            ^H 

U96  ^Ugnnt. 

2AÎ8  Ati^  àf,  m  ntfttrr  m  ijonie            ^^H 

0  ^j?.  brAln: 

conirr  :  gardur  qiia  de,  imph:  S.  ng.            ^^H 

<80,  KM  /'rivofc,  /i'«/fr.  in«- 

gart  2t>5t),  2<>21  j/f-Atrrf-<T.  garder           ^^| 

. 

OK  se  g.  que,  imjtér.  S.  nff.  gar  SU,            ^^H 

•de  1431.  1157,  )SH^I4S 

.l.'iit,  174:>  garde  241,  n%  tm,  HlSll,              ^H 

1(11)2  (^r</f.)  le    garde  .131    iriUtr            ^H 

m  14&6  froid. 

A  i¥  9114-,  /ai>v  en  aorte  qtte..                     ^^H 

f   3:0.   ;t3Sl    Wrif,    (/M(r 

garni,  e  22)3,   223ïi,    2TI>    urn/»           ^H 

[. 

jwurrUj  Niimi,                                                     ^^H 

|,to2S<>.  1346,  «HH  WA'. 

gaster  Uti3,  2163  gtltrr.                            ^H 

Ï28ft  front;  ile  iin-uiicr  f. 

gufcwent  nt/r.  4S8  nivc  /;'itf'',  f'r            ^^| 

t  premier  nbord. 

lM>n  œur,                                                       ^^H 

8S6,  2»mi  /VoMer. 

geindre  jn/.  «iiAst.  2(t0n  9t'rNi>.                  ^^| 

14%  fruit. 

gelée  /"  1447  gfUe,  fmvL                           ^^| 

6,  ÏS73;  ttui.  jw.  3.  pf.  filîont 

gel  n II  8  f.  jeloiiB.                                            ^^^1 

nV,  évittT. 

g c  ni i  8^ e  III 0  n  t  m  2(>  1  \ giHHtmnttrnt.             ^^^| 

[SU  fumrr,  jeter  de  Ui  fumer. 

gencraltneot  (u2r.  2S2  généraU-            ^^H 

1  M  1839  médecin. 

mmf.                                                          ^^H 

1    «. 

geone  v.  jenoe.                                           ^^| 

1)  gcnt   /"  3h,  304,  1004  ;/J.   gens            ^H 

}  f  8115  gngeurf,  pan. 

;i(l2,  â:it),  730  gvnz  S22,  1273,  I4t$2             ^H 

M6&  ffuIU  (!''>!/■  ''i  t)^<). 

Aj»»n>i*-&,  ^n'H»NiM>«,  jrrfM,                             ^^H 

ler  22&9  rti-»^r  /fe  gidùtts. 

2)  eetit.o  3113,  [120,  11x13,  3318  fié-           ^H 

I4I»5,  2S*t2,  24.'>l  j^TnJ. 

(;ffnf,  (^urifux.                                              ^^H 

piarde  /"  II»,   247»,    iHM. 

gentil, -le  2G2,  1823  pi.  gentivilz            ^H 

1074,  31U7    ffiirdc,    nfrvict. 

Ziio:^,  2403  nimnhle;    laa  gentilles            ^H 

1;  n'avoir  g.  liUS»  ne  courir 

2ti53  la  frmmejt  hirn  éln'éts.                      ^^H 

danger;  prendru  g.  a  I2!^i, 

gi*Dt  illesce  f  3&9  no^tewie,  nma-            ^^| 

0e0Uf>ef  'le,  /'(lire  attention 

^H 

)reDdre  g.  de  qqn  2i»T,  .'.51 

geron,    gucron   m   48t,  I7&2,  SOfif)             ^^| 

«iler,-  »e  prendre  %.  de  qqcb. 

^^1 

SSO,  2^9,  311)8  vciiicr  A,  k 

gésir  2970,  3^)00  ;  tmf.  pr.  3.  ng.  gieat            ^^| 

IJd,  éviter;   prendre  au  80 

2C,m\  impf.S.pl.   gesoieut    2027,            ^H 

»g.   que    17SI.  20^2,  i121), 

237»;    pf.  3.  jjI  junnr    MiOli;    fut.              ^H 

nll*r  li  rr  7i*f  ;  ganlos  d'un 

2.sg.  gt!mi8  2143  .y'^ïr,    cotM-Ao-;             ^^M 

f  H7&  (r,  Ucnote);  g.  d'une 

ne.    ln>Mvn-:    [rép,)    ind.  pr.  2.  ng.            ^^H 

18  (y.  Intni'l  V.) 

glez    2403,   .t.gg.   giest  32ÔH;  /u/.              ^^| 

t  m  Slirtt  gnniien. 

£.  «17.    gerrax  UA8;  nui^.  pr.  :i.  ag.            ^^H 

I3(K),  i;tati,  31ITlt,  3IUb^  iwt. 

giese  33ft4  m  rnnrArr,  ■'(tr  (X*wA^.             ^^H 

g.  garde  3041  gimhr,  wn- 

1 

goter  10811,  i4\S  jeter,                                 ^^M 

GLOSSAIRE 


177 


iOrde.  (/tj.)  fourberie, 
tt  act.)202\i,2Ti>l  hfitn: 
ï.)  lâ~»  ne  hâter. 
^  adtf.  SSB.    1435    en 

ï 

I24l>,  ISÎU,  SUt2.  S.-.!! 

l(.i.^.)  IÎ3,  2T3,  354  à 

htiuteur  iprap.  et  fig.); 

%  ton  élevé. 

adv.  257  rittns  une  po- 

L 

'  aOO     hauteitr,   hnute 


l 


pffvf  A  boire. 
iUUï,  1252,2(111  lienour 
B&â  enoiir  l'Itô  bonor 

S4  I,  845  AmioraAîr 

Beat    ndr.    360 1     Ao- 

t 

1^    ItSl;  ifid.  pr.i.ng. 

îllrf.  iNM*^  honora  he- 

ilf  219V,  2SI0  htmvrrr. 

M,   24N,    2475    A^rif, 

\,  pâmé  bera,  e   3421 

gffl]  idI  b.  vers  2169 

I 
t 

I3$2>  I24A  enNtf^. 
f.S.iy.  hete21l)«;  isil'J. 
le  3875;  part,  yatm^  he- 
igriabU,  pUtire. 
i  301  6off««. 
Il,552,631,((35humii]e 
ftSl,   \'iS^,  2<I63  home 
I    (f(;>r^8    une    êlisioH') 

ti  404.  B4t;  ft  b.  14IS 

S346  honteux. 

i 

bt  offt?.  2MS  mriJi  i/Mce 

f 

^I,  205,  S05,  18(16,  2472, 

i 

Amiih, 

V. 


hucbier  m  30S6  huehi. 

biiër  3257  /n*rr,  riWuWwn-, 

buU  m  !III26  />'>rrr. 

b  a  tu  II  le  '(0»,  2S77  httmbU-. 

h  n  m  II  I  e  m  «  □  t  adv.  Q76,  1755,  ItllT 

DDieliër.  umllith-  {réjl.)  170tt,  2184 

n'hiiniUirr. 
humilité  fim  hiiuiilité. 
hnrtot  30«,  4S3  heurter. 


I,  y  0//r.  117.  103,  178,  212,  314,  324, 
»3it,  365  y,  à  cela,  en  cela. 

\>iK\  pmn.  et  litij.  lirm.  SB7,  H(^.  ioon 
211»,  pi  m.  icvs  3tt7,  3^11  f.  Irolkis 
21)1  fr,  crïiii-f/t,  cf/Miwi. 

loi-ji  j>f-nN,  (ff^ii.    mu  (r(iii-bi. 

ic!  <i/Iii.  537,  2U8I  ià. 

iert  r.  estru. 

lostrnat  v.  cissir. 

iex  r.  «ul. 

Iguuraoce  /*  24)7(>  ignomncr. 

il  >>roTi.  /»fi-j<.  .î.  «(/.  iM.  Sfi,  3ft.  1 14  it; 
fiedi.  «iS,  3fi4  <vJ/i;;W.  m.  H14,  165, 
331  tb;  /:  205,  44T,  54»  iUm. 

ilec,  illtic,  illeqimenilT'.  421),  435,445, 

a  14.  \m\  là. 

injure  f  3092  /ei-/. 

inploror    lOh»  im/^forrr,  iw/licilfl*, 

i|]uvritu  m  1245  hypocrite. 

ire  /"  I.Vi,  1760,  2»57  co/îTifi  jït.  887, 

2853  atxès  de  culire. 
issi  adv.  4»,  tns,  110,  148  ainsi. 
itant  2484  (Tuf/in^  cent  yUns  1612 

Itel  ;;i.  Itelz,  yt«U,  ytelx  870,  »67, 

1777,  240t>  M,  teUe. 
ivre  m  957  ivre, 

J. 

j'=je  SI,  104,  2065. 
{a  adv.  (avec  no)   43,  259,   270,  31fl 
jamais:     ja  soit    cen    que    1432 
bien  que. 
jadiz  adv.  2102  jaIî»,  autrefois. 

13 


GIX>SSAIR£ 


i»  t.  fL  ttK  Smmên. 
«fa*,  lill.  LttS,  mi,  1431 

û^ 

le  lie  f  »•"  eojMf*,  ftowtnld^ 
|«s  /:j>L  1363,  2693  jflaùint- 

^  JKac  tS^,  2342  jHmne. 

L  îîîi),  îîea  gen  lâT.  9(iT  j>. 
[â,  geloos  f^T,  m,  30«6  /.  ffe- 

1730,  i;l&  jaIi>Hix 
I  sic /"  13âT,  âlà^  âlGdjaiMuùf. 

,   geue  Î42,  HS,  5ât,  ï9S&, 

che  /  1S42,  1993,  1014  jnt- 

e  2522  o  jnia 
l/:  pi  2133  j>MCT. 
I/*  7,  \9,  25,  5â  joif,    ptaûrir; 
|oiea,  joïçK    11.^,  2167,  Î74-I, 

|re    trr^)    3325;    impér.  2.  sg, 
toy  Î3as  ;  sHÎy'.  jrt".  3.  ag.  se 


jonitei  f  ^  449  jMriB 
jafenevt  m  ISlgh^joi 

jiiT«at  r.  gfââr. 

jurer  !Mt),  low,  («ti», 
/iitre  prmwiir. 


kftroles   f.  pt.  49T  mp 
L. 

r  =  ÎC  «,75,99,  123  là  1 

1)  U  »)  nrf.  f.  3,  32,  41 
un  mperty  tO;  la  quel 
gwdlf  ;  b)  pron.  pcnt.  eu 
37,  205;  la  =  celle  de 

2)  1&  ode.  2ii>.  M)7,  ssa,  : 

cet  endroit;  b  oa  437 
labOT  m  I&31  ^^l?lIli 
Uboraor  m  l^â,  Idââ 
Uborer  5%.  19^  frora 

pr.  s»ùst.  hboruLSi  V99 
tac  bon  m  10S6  tore/,  ^i 
lai/  k-dç,lei<le225, 1037, 


^H^^B           GLOSSAJRE                                                179             ^H 

8  en  largn. 

jwra.  5.  /.  ij.  U,  111,  435,  ll»l              ^1 

S14S  gtmmand. 

eiie.                                                             ^M 

9i\  lefon,  instruction. 

2)  Hé ,  He  447,  732, 1 151, 1375  joy^wr;               ^H 

f.pL  1850  injurt». 

se  fero  1.  d«  731  se  r^ouir  de.                   ^^M 

r    H9I,  .ViJfl    maUraitet-, 

liê:cbe,-^sche,  •ëacâ/'25,  532,  I7'3,               ^H 

lltSI,  2SS3  >oi(r,  alÙgrrjise.                            ^^M 

drvenir  Utid. 

liifr    1306,   166»  lier,    unir;   (rc'/f.)              ^H 

2364  laideur. 

(>72  se  lier,  a'mgager.                                 ^^M 

Ji,  976  Uifer,  facile;  &0Û, 

liero.Iiimre  75H,  SMI,  2(ilt);   imt.              ^H 

,  înc(H»ûf«^n';   de  1,  ôAO, 

pr.  :-i.sg.  Ket  765;  part,  pagàé  lell,               ^^| 

3150   faciUtnmt,    san* 

e  7fi2,  7(>e,  :^Ofift  Urv.                                     ^H 

lict  f».<.    lâ7S,  3091},  3315  ;)I.   Ifez               ^H 

ent  oijf.  29(tT  atv<  légi- 

1$S7                                                                    ^H 

9  faeilrmetU. 

lieu   m.  9.   201,   2:jS,   24»,  S47,  939,              ^H 

m,  207  on. 

1422  pi  W&ax  409,  430,  14(i2  tiei              ^H 

tJ.106â,  lObti,  lOOTldrmes. 

20110  lieux  423,  534,  1425  lieu,  en-              ^H 

.  a«.  ^t    1,  55,    SO.   8S; 

itri^iî;   place;   ueeuaion;   en  1.  de       ^^^^^ 

pcr».  3.  pen.  aec.  pL  12S, 

au  lieu  de.                                   ^^^^^Ê 

U». 

lièvres  m. pi.  55i)  li^vrra.                   ^^^^^Ê 

]r  m  3054,  3Q&S  U>i»ir. 

lignage  ni   1110  rare,  familU.             ^^^^^M 

Il   ifiÏMsr,  nrrtie. 

tinirr.                                    ^^^^^M 

7»!,  lîKM,  2192;    iwJ. /«-. 

limon  m  334  limon,  aal^éa.                  ^^^^H 

0  1149,  ^.i*I.lesse[it  121)3; 

lin  m  2411,  8070  Un.                             ^^^H 

lessft  6S2  ;  /"uf.  ^.  «</.  Ion 

liageuieat   (pour   ligement)  aHi\       ^^^^M 

}l.  leront  54S  ;  cond,  3.  $g. 

2510  convejutbteinent.                           ^^^^H 

1748  i  subj.pr.  3.  ag.  lesse 

tlnther.-ler  m  1820,  2I4S  seuil.          ^^^H 

dl  imp^.  2.  ag.  Lcsse  1A23, 

livr»   m    {)2,    169,    95à,    2085    Uvrr,              ^^M 

3,  Stt2»,  3. //Mosfilez -22nu 

ouoraye,  trnité.                                   ^^^^^Ê 

I67*t,  I"(W  (Vu!.)  IdWâ(r, 

lober  1S2S  gagner,  séduire.                 ^^^^H 

bandontitr  ;  (ntat.)  Utiaur 

loi-Dge  /*  1030,  lica.  1517  hrnnge,       ^^^H 

cer  à. 

fltUterie.                                              ^^^H 

3,713,719.  756,  709,  S<I66 

lol^r  411.  477,  81(1,  ]5ïl<>  \<mer.              ^^^H 

|Olug  adr.  205,  tm,  2867  Itrin.             ^^^H 

pr.3.»g.  Ueve  722;  im- 

loiDtaiuK,-giio20bIoï'nt(iiN,ti!oijrN(f.            ^^| 

;.  Uflve  480;  part.pmaé 

lont:    «4?'.  m.    729,     1124,     1341    f.              ^H 

)â  lever;  rtlever;  exciter, 

longue  5^3.  7ilO,  1609,  1671  long;              ^^| 

{réfU)  32t»;  pf.  3.  ag.  se 

de  L   1458  m  long.                                        ^^| 

S  K  lever. 

longuement  adv.  191,  400,  1311,             ^H 

pi.  M1&,  2fi34,3'22SlJttr». 

2S47  ionglnnpa.                                          ^^| 

M.  pi.  bhO  léerifrt. 

lor   I)  cir^'.iW«r.â.jNm.K  !''!*>  302,              ^H 

i9i,  ilH,  9S4  tfz,  à  c6U  de. 

506,  572  lora  511,  1936;   2>  j^ron.              ^H 

4.  n.  ag.  &5;  pi   13',  4âQ; 

pera.  atone  3.  pcr$.  pi,  304S,  3)24              ^H 

pera.  3.  pen.  aif.  dat.  i  un, 

à  eux,  978,  1116,  1485  il  eUea.                   ^H 

à  bti,  475,  500,  831,  I56B 

lordomoDt   adv.  2581  /ourdflNcni.              ^^| 

[deomU  BD)  7S;  ()  ««(ùj^ 

lorit  odr.  115,  129,  46S  alora.               ^^^H 

1^  «fte jM-ép.)  Tera  H  1036. 

lorc  2505  lourd,  pesant.                     ^^^^H 

)  /btme   foNÎj.   iu  j^rort. 

los  vn.pl.  Ifill  louangat.                    ^^^^H 

1— 

12*                          ^^^1 

GLOSSAIRE 


louve  f  2882  loMiT.    • 

loi,  luy  fom\(  ttmiqw  pron.  ptn. 

3.  du  m.  »g.   57,  1&4,  1S9I,  !»03, 

.113.')  fin. 
luisant  ITl  luisant. 
Inmiere  f  3093  lumiêrr,  jour. 


rD'  =  Tno,  ma  4,  22,  s5,  tlB. 

ma  r.  mon, 

manillcittes  /".  ;>(.  .1230  mniUet<s 

(fO!f.  Ul  m>te). 
iDAen,  no  MX»  nutym. 
uiaiD    f  7(14,    !!>72    ;if.    mains    11»», 

1431  U-HiDZ  -i341),  TAb^s,  2.M!)  main; 

ï  lu.  ^71,  23Ô6  à  portét: 
mainit,  tualaïc  nr/r.  1052,  2520,  2S72 

maint,  e  2SI,  ri{)2.  8r>3  ;>i.  niainz. 

-tes  38,  22S,  430,  434,  2S37  tmint, 

beatwo^tp  tif. 
uialntuiiir   I3u4,   14W  oonêerver; 

2053.  2S70,  S2I2  anployrr:  (iV/I.) 

1153  se  conduire. 
\)  Oial.e  315,  991>,  l(>22,  2tOI,  2521 

»iflum«,-  flrfp.  1  I2fi,  ir»2S,  IM4  »W. 
2)  mal  m  1471>/)(.  iiialfl,  manlz  MO, 

«itiT,  121s,   Iliflfl  mai,  dùultnr. 
maladie/']  :a\%  I  «lilt,  l  u;(3  nialndie. 
maleincnt  ndv.   HtîS    favMftiient, 

lie  travers, 
maloalru.e  250»  difforme. 
malveis.u  332  mfiMvai». 
mamele  /'2513  mamelle. 
mainelete  /'25l4t  pftiU  mameile. 
manche  f  3Bô  manche. 
maudemeutm  7!i'>,  2^52 ^(.  mao- 

•luuiftu»   2750,   2bli,    2ti.*l5    ordre; 

memnge. 
mander  1844  ordonner;  3043   en- 
voyer, 
manelr  %nd.yr.H.$g.  Diaint   1761 

daneurtr. 
manier  405  ;  xubj.  pr.  2.  sg.  menntes 

3293   ttuiHie-r,    nuxnaïAWtY    (prùp. 

ttfiy.) 


anier,  e  2SIM  hahOe, 


manière  f  fl,  45,  ÛO,  *!  m» 

proci'de,  fnff»»:  2.1S7  ntode. 
mantelol  m  Sl)3  pelU 
marbre  m  791  mcirirr, 
marcheanit  m.pl  2000 
marctiii-  m  425,  1434  mardi 

maruliieï  2236  ntanitra. 
marcbier  016,  929.  942  m 

fotdrr;   pari,  pOMi 

frrqHcntr. 
marcbir  2313  «  fUtrir, 
mari  m  2095,  2100, 

mariz  U45,  301)3 
mariage  m  2097  H» 
marie,»  3583; /^.fiii«t>ics 

1305,  v.\m  It»  gma\ 
mariseement  m  21 

tewe. 
uiarrire,  martyre  m 

tyn;  souffrance. 
mat  ,e  l()&4  tri$te. 
matière  /  5.  40.  77  _ 

2415,  2442  mM\itm*rnt,  tWI 
niauvaistiî*    /    1147 

riol-nce. 
m  0  «ICC.  atùne  du  pron. 

6i),  70,  137,  119,  1449 
medtclne,    medeO.  /   Il 

3I0&  remède,  drogue. 
uicgre.  maigre  341,  1914 
megrosco  f  II»*» 
megueïs  m  2450  peau  mi^ 
mebaigoior  2317  wuti 

abimer. 
meillor,-our  650,  lft45, 

MieiUeur,  p> 
m  étante  8,   tDeïsmc  at 

999,  1514  mime. 
niellé,  e  1555,   1343   ilr' 

eoiticwra. 
ueltor  153  mtier  {ntjf. 
mélodie  f  2643  ttModie.] 
mo[odios,e  1572,  Seoi 
memore  f  2113  rat 
menacbier  2975;  iiut,, 

neche  2124  menaeer. 


^^^^^              GLOSSAIRE                                                181 

4 

^Wtip.)   1508  «01»^^  à; 

mea^eter    1410  /rfn-  tit   travers, 

^1 

mé  menibn^  e  2413  attm- 

maUjdroitenumt. 

^^1 

rwujc. 

mcsire  /  (/Ifinaceria)  390pH»mi7^. 

^H 

Uge  /  132,  47-1,  2424  nvri- 

me  aie  e,    lueltee   /'  '.1U2,  0114,  1K)1, 
I7(i9  iR^/<^,  9ii0r«Ui!,  bataitte. 

■ 

airlor.e  22O0,  27S2,  .135» 

meson  f  1041,  I84S  maiêtm. 

^^1 

jer,  mnUtur. 

iDcsparler  flS4  parler  mal,   minx 

^^1 

nom.  ÎSOn,  2^04;    fwv.  tri. 

iléganc-c.. 

^^1 

-onr  ISRI,  1416    moindrr; 

mesprendre   l^fit;  inà.pr.  8.Mg. 

^^1 

r. 

luoapreDt  570;  f«t.  3.  tg.  uieapren- 

^^1 

91;  iiid.pr,3.êg,  matse  807 

dn  2544  ;  subj.  pr.  3. 9g.  nieaprenge 

^^1 

rr,  mimtTrr. 

1976,  cf.  pi.  meaprengent  2iNJS  m 

^^1 

'322«,324Ai  inà.  impf.  3.»ij. 

from/«r,  (lyir  mal. 

^^1 

t  8250  manger. 

meapriaon  f  2021  i>>wur',  m^prw. 

^^1 

«8  iwmh>,   Are   infi^U-, 

meaaftge  415,  9lij,  0A7,  2Sâ8  rn««- 

^^1 

1(U)4  CM  r<<nlUr. 

MJM-,  rapporteur;  SI  14   ntc^o^^, 

^H 

m  lui  4  mmion. 

rr>»i»iùn»n. 

^^1 

«ivent  et)  2667  souvent. 

mosrierm  104:>,  IOOSwi/li«r;  126U, 

^^1 

DS,  2177  iw«r. 

I4S5,  I04B,  24o3  Aeaoin,  cAoa«  ne- 

^H 

ra  m.  pi.  2412  morien. 

Uêêoirt, 

^^1 

le  /■  OfiB  jftw  *fc  ri*». 

moatre  m  94ii,  146(1,  177%  194S, 

^^1 

4&,  2825  mirt. 

3004  maitre. 

^^1 

0  rftwmj)Vfu«r,(lAlojniNa(74»-. 

mestresae  f  U9,  2161  moifrasar. 

^H 

le  (b)  2,  155(1  /t-M  frien, 

meatrie  f  1^0  scifrKf,  art. 

^^1 

mncf  ;  par  tel  m  IfiSI  par 

m  e  a  t  r  i  j>  r  2 1 2')  maUriser,  sottmettre. 

^^1 

^  cAoM  rton«rtn(f.' 

meatire  ^  2405  dimension;  tout  & 

^H 

lier  (»■(•/!.)    ISO,  HiSi  ï'(ï- 

m.  3SM  aufaii/  fu'JJ  faut. 
mestiaer  :>10,  (164  ut^r  mal. 

H 

1  e  u  a  e  m  e  n  t  odr.  1 84  ctVe> 

mètre  21*,  446,  572,  591;  iHd.pr. 

^^1 

'tUment. 

â.sg.  mes  soin,   H.sg.   met  2340, 

■^H 

irfff.  2(1.  138  d  jamait;   2) 

2454;  fut.S.sg.  metn  3018,  8074; 

^^1 

4,  3B7,  408  nmis;   m.  que 

ooml.  V.  sg.    nietroea    78ii,    3.  sg. 

^^1 

mrru   vt«r;     de    m.    1274, 

iDf^ruit  2206  ;  »»bj.  pr.  2.  ag.  metca 

^^1 

e,  autre  chnxe  qur. 

95,  380,  eas,  2842,  li.sg.  mutt:  125b, 

^^1 

fir  n^.pr.  .y.  m^.  mrschie 

1543,  2547;  impir.  2.  ag.  met  351i, 

^^1 

ïarf.  fMi««^    ueschell    l'itil 

•i]2,  S8I,  1520,  2.  pi.  metez  lOiU, 

^^1 

malheur. 

3122,  2742  met^a  Ï0S7;  parf.passé 

^H 

M9  iiul.pr.2.»g.  mcsiliz 

mis.  ti  27t>,  490,  710,  014, 1810,  US4, 

^^1 

ij^.  meadit  Î.Wë  mMire:  se 

214S,  3016  imrttre,  plnctr;  prUvr; 
ui.  avaut  2390  \ntr*>dmrc,  învtnUr; 

H 

m  (134  Ma/Acitr,  JàaiviN- 

{réfl.)  êc  mrttrc,  w  placer. 
mell  i'.  moiiver. 

1 

010;  tnii.  pr.  3.  tg.  meafalr. 

m  i  ~  moi  295S. 

^^1 

f^.   meafet   fttHi,   offimtn-; 

mie  f  {toujours  avec  né)  170,  273, 

^^1 

re  une  faute. 

^,1  mie,  nuiUimeni. 

^^1 

H  66&,  15»S.  1700  méfait. 

mié  (en)  2340  <ih  milieu  de.. 

^H 

1 

mien  pron.poss.  t.ptr».  3412  nnm. 

a 

GLOSSAIRE 


\adv.    2S4,    201,    7S4    mtVicr; 

le  mietac;  trop  m.  12S2  beau- 

niicta:,  phitôt. 
Iljttner  2558 /niVe  k  mignon, 
fir.k.ia:.  aff'i-cter  (v.  la  note). 
Lt,  e  955,  HZSO  gentil,  gr^- 

|l&0,  2171,  2fi27  pi  mile  273S 

1.     m.    tans   2iSlKl   mitk   fois 

tit. 

nir  m  U29,  2272  m'vvir, 

irt-fl)    27.ie,  286L,    3IG7    M 
r\  se  i^sgarfler. 

,es  /'.  jîi.  2362  mitainfs. 
ïi^ntie  empathiq,  df-  me)  &0,  fll"J, 
|fifi'(ini  le  pf^rbe)  2074. 
îer  1103,  3230,  32X7  wiyit/îicr, 

iqnt   «fîr.  lies,  2D73  molk- 
|.  nh'ic  molhme,  mnë  énergii\ 

lit;  16  moUrt,  U'fjcr. 
iidj.pms.Sij.  m.  Ifl,  IS,    10, 
l;i,  <I8  /".  ma  9,  Ifl.  "il,  oO,  116. 

(après  savoir)  liatHmle  (iffir- 


moars  m.  pi. '^GS.i  maui 

moutarde  f  3242  moui 

nioustrer  237,  533.71f 

l&'i i  montrer i  if êf) 27] 

mouton  Hi  )  172  rtiouton{ 

mouvement  m   t44 

mens  âlS  mouvanent. 

monver    i9S,   62u,   Htl 

5,  sff.  muet  5«l>  meut 

mouvés  2â()9,  S.jit.  mi 

jjf.S.pl.    murent   134; 

mouvra  3153;  part.pn 

152,  22li,  G15,ft93ia<ït.'ii 

iter-y  agiter,  mouvoir;  i 

(et  réfi.)  3359  remi»r, 

uiuable  2071  ehangean 

mnehier   1S06,   2261'., 

3203,  3332  ca<^her, 
miicre  2Sïil  triâte. 
mue  (en)  2676  ej(  i-nt'fi* 
miiËrS5fl,  763,  8!)^  1672 

S-Hys  changer. 
tu  u  e  t  V.  luouTer. 
mtiët  3120  mtut. 


Bec  /"«IS  irfj(i>"«- 

^  SVl  m/mc. 

A  &ï\  ;kS4,  612.  t(2S  1152 


S9  nitircf^tr.  rixilcw  fwhv. 
3594  nef»,  raimenuoL 
pr.  3.  $g.    nesl    24*8  ; 
«e,  e  1703,  ti»22,  Ihil 

,  149,  3ft3,  S6S,  1502  pt. 
|n  ne/,  proprt. 

1941  imMcM  jnroitrft^. 

804  jaI  netet6s  742,  2;i70 

SUT,  >ii. 

kt    adv.    Aîb,    3219,    23G4 
|m,  proprement. 
bol  nrttoi/rr. 
•10  n». 

niy». 

130,  2992  mr^lijirn/,  mitio- 

ÉMnimd. 

^nt   Ait),    s  143    loffAHcni, 
itentent,  imprtuieniment. 
18  md(«m«fit;  pour  n.  ttJ7â 
imdiUnttnt. 
nier. 

ÉO,  2M,  lftb2,  25S»  no6Ic. 
jkb  e  /'  26  noMesse. 
|44T  n«i</(r. 
|r,  a  1265,  l»19,  2SUI,  1526, 

f  142   bruit,    tapage;    m.i 

\k 

f  IS9&,  1426  qMrelier,   dia- 

I 

9àa  f.pi.  14»^  3065  noix. 

pm  14lf,  1421)  nonifrre,  [v.  Ui 

! 

tr  17U,  3278  nommer,  appeler. 
h786  min,- DûD  pM  2lti7, 3246 
i jKiv;  se  ce  non  ITm^  siMon. 
k  3U,  34,  5378  ;;I.  nons  45, 
ill  nom. 
|flr  'tliannoneer;  980  ;)m- 


n  o  n  p  e  r  m  fi29  non  partU,  tmpéritnr. 
I>  nos,  nous  prou. i>«v».   274.    557, 
aeO,   S«t,    1934,  1382,    5392,  2408 
nou».  ù  nou». 
2)  nos  V.  noHtre. 
Qostre  a({j.po!fê.  371  j*l.  DM  3081, 

2i)*.2  n"(rr. 
noter    llOI,   2400.   noter^    remar- 
quer, 'iMii  Humtrer. 
nr>tonnler«  ot.pr  1997  iionfonin», 

marin». 
nourrir  imt  pr..'i.9tf.  uorrUt  1844; 
jHirt.  pâmé  norri,    o   1984,    IA3I 
nowrir;  (rèft.)$e  nourrir,  ^entre- 
tenir. 
noRTeles  f. pi  621,867  «UMrWfc-ii. 
on  Tel,    nouvol,    e    242,  W9,  1070» 
XtlB  Hotti'nni,  fraie;   tlu  D.  IR'/!', 
2;\90  depuis  peu. 
Q  o  ti  V  c  l  e  1 1 505  nouveau, prinUtnier. 
QOvIailtô,    nouveauté   ^367  nou- 
veauté,  cfutugetnent  ;    2138   fnù- 
chcur,  jeuneiee. 
nil,  0  1450,  2493,  ttM. 
nuit  f  3972;   la  nuit  3,  64  ou  pu 
n.  318,  320,  223  pendant    ta  nuit, 
Ut  nuit;  nuit  et  |or  57,  1059  nuit 
et  Jour;  jil.  ntiw,  niiy«  348,  2144; 
do  n.   1818,    180»,    I8&t>,  2145   ta 
nuit,  ptHânnt  ta  nuit. 
nul ,  nulz,  DUS,  f.  nul,  e    1)  nij.  221, 
650,  S42,  890,  1063,  1873  nul.  m*- 
cwn;    2)  pnyn.  173,  271,  36).»,  459, 
7111,  I348iiwi,  pereonne;  nvHa\,  nu- 
luy,   nul}-  pr^H.   306,  1200,  1720, 
2186,  2810  jîffrWNW. 
nuyro  2184;  ind.pt. 3. $g.mABt9U, 
3253.  .H.pt.  nuisent  1 1 1 6  :  cond.  S.pl 
nuireent  1211  ;  paH.p^mi  nefl  967 
TiMÎre,  fnirt  du  tort. 
DU.vtia  fa(i9\  nuit,duriedeta  nuit, 

0. 

»  pr^p.  59,  297,  981,  2957  avec. 
obéir  1357, 1847  ;  ind.pr.2.»;i.  obeïs 
1717,  3.pl.  oboïsaent  1717-,  impér. 


I 
I 

i 

I 


I 


refrosckir  Sl'JO  mfmichir. 
refroidir  m^j.  jn:  3.  «9.  tefroides 

USi  rrfj-rtidir,  avoir  fniid. 
rtfnscr  les,  26S,  5«!i,  6à7,  2H'i 

regarder   S,   428,  4&6,  S12,  1743, 

IWU,   2(i3«,   2ît9lt  reg(ir»\cr,   exn. 

minrr;  les   regardans   2S9U    rrux 

^Ki     rc^inffft/;     (rt'//.    OMC    «ow 

passif)  au*  o»  regarde. 
repart  »i  2639  «oin,  prAnufton. 
r«Infl  m.  pL  3274  reins,  Joa. 
reit  I'.  rey. 
relever  iiid.  j?r.  3.  «j^.  relieve  27»», 

H_jA.  relievent  180]  rtktrr,  con- 

naler,  tAciUr. 
rcmaitidre    «nhj.    pr.    3.  $g.    re- 

uiaigDus  1437  revter. 
reuianeui,  e  31U3   ym'   rate,  gui 

mt  de  ifWtf. 
retneobraîlle  f   I&16   iVMiANafvi- 

f  ion. 

reitiiere  m.  T-AHt^;  mètre  r.  n  yil, 
1776  firrrtriy«r;  .1074  mi»/nv/m^-,- 
sauz  dbI  r.  30.S4  nttut  rtmide,  ir- 
rèriictiUrmatt. 

ruiuîrur  îiïH  rcgttrrier,  atbtiircr, 

rundre  1S&,  4U0,  75!:l,  l»92,  ItMtb, 
2533,  2599;  intl  pr.  H.  fuj.  nuit 
Ittnii,  lini;  /lif.  t.  stf.  rondray  loii, 
.ï.  «y.  rcodrs  774;  ;>fflr/.  ^xissr  ren- 
du, e  03,  Î720  rcttdrt;  dire,  ré- 
primer; produire;  r.  miisage  460 
{voy.  ta  note);  bu  r.  a  m[R  6S  m 
êomuttre  à  lui,  accepta  aph  atUo- 
rite. 

reneer  2456  renier,  écarter,  cacher. 

renommô,  e  3S71  rejtommé,  ripHté. 

rcnoiivel  m  Olo  renouveau, 

reDonTe1er2153r«noHircU0r;(rf/L) 
S327  M  tmouiYi/n',  «e  répéter. 

repaire  r.  repericr, 

rcpcntir(rr/f.)»HA;./)r..î,  «y,  se  re- 
pente ltid2;  |Mir/.  paSHc  rcpoutti, 
e  7(il  ne  repentir. 

repère  m  211,  2022  action  de  se 
rmdre  qMÏque  part;  2939  refuge. 


i 


reperior  SIS2;  ind.  pr.  3. 
iwirc  433  repère  644,  169 
ae  rendre,  aller;  venir,  art 
produire. 

1)  repas  at^'.  \A^Zpaitibtr,\ 

2)repug  Ml  3.  58,  Hfil, 
)irendre  r.  v.  preadre. 

repeser  (rt'/ï.)  1065  se  rtyei 

reprendre  5ÏI2,  3166,  321 
reprendn,  MdMer,  critifiM 

repreuche  m  19(11,  t&24  4 

reprocher  suhj.  pr.  2.  »g. 
che»  lflu2  rrprochrr. 

rei)uenoistre  fulrj.pr.  S.t>jf 
noiflses  17tW  reronmn'trr,  • 

requerrc  S>sb,  \\^\;  ind.  p\ 
reculer  161  roquer  VWi 
requiert  1172,  277D;  imfè 
rutiuier  1754,  1931  ruqoi 
avirj.  pr.  3.  $g.  n*(|acre  St 
demandfri  a'infottner. 

requeste  f  IhW  rtguite,  4t 
priiré. 

rero  335  rouer. 

rescliBiifer  173»  rtdim^ 
citer,  unimrr. 

rescours  m.  pi  2366  plis. 

rescrire  772,  27.'.*»  27iiS; 
â.  sjj.   rescris  277S  ;    impé 
rvBcfl    27î»3;    ntJfJ.    pr.    3. 
crive  765  répondre  jtar  Hrri 
à  son  tour. 

resembler  32i(l  rtasembU 
setubU^te.  h 

résident  101  réaidmU,m^ 

reiinx  tri.  pi  149ti  raitim.' 

resoloir  ind^pr.  3.  gg.  rcti 
avoir  coittttme  par  contre. 

resoD  f  133,141,  IdâTmiM 
3065  chose  raimnwtbtr^  SU 
3027  i^Wile;  par  r.  237,  j 
un  rnuKittHmient  :  par  n 
1S47  à  phi»  forte  raiâom. 

rctoaablu  1972  raiwiuuM 

respirer  SIIU  respirer. 

resplendir  2U'40;  ^ori  j 
plendissaut  2036  reé^lmOr 


GLOSSAIRE 


191 


tdro  1S17;  impér,  2.  ag.  res-       ris  m  Ï53S,  )5M  rii,  vire. 


'  S06  Tiponoft. 
^nie  /  lira,  2708  rrJWtMW. 
irer  li>96  rcrfrturrr,  r^j*<trer. 
jfcindre  «ufr/.  j/r   ^.  «a.  rcs- 
k^nes   4U2    resfrcimdrc,    liimi- 

Ifior  05ti  rttitrdrr. 
nttU9;  inf.  entpL  subat.  XibS; 
[ pr.  1  ag.  retien  Mh;  impér. 
B.  ntieng  219;  9nhj.  pr.  3.  »!f. 
boige  1SI4,  '20M  retiengne  U4U, 
î  retenir;  ne  pas  oablitr;  con- 
ter. 

ner  2120  retrnir. 
re,  retrftire  5N,  2f>!il,  :tl73, 
I  meoHter,  dire;  307  hiSti  tjt'- 
Hr;    141*    rrhVw;    ISfiO    /aire. 
P«/ct-;   (rf/r.)   Î94«,   294V,    33Wi 
prfiiTr;  (no*/.)  yw)  sf  rriiiiM-. 
18,  retillc!)  /:  i^/.  7»,  61,  104, 
I  riglf»,  préwpir*. 
^ence  f  1961  révtrence,  rca- 
l  â&  à  quelqu'un. 
"f  OM,  3937  pi  reiz   423,  442 
l/ÎW. 

k  1012  munant, 
btw  I(H»pt  ribtua27IO,  37S4 
JBwt 
b  Ml^  125y,  2452  riche;  bftiu, 

f'\n^;  nnbHl.  imb. 
ement  (tore  r.in)  IUS2  faire 

ICO  f  1286, 1296  richevte;  pL 
,  2227  riche»  ptimrti. 
f  3il2,   324,   3!l2   riens  274?, 
rien  (Hib  rien,  aucune  chote; 
,x.  112,  bi)b  pùur  rien,  à  aucun 

Iftt  m  2615  itorte  de  danêe. 

f  1477  nntte,  dispute. 
1426  diëpîtter. 
'il,  527,  6-2-,  1|i)l,   252U;    ituJ. 
f  5.  Si/,   rit    2540,    i:.lll;    ijfivï;: 
tg.   rioît  1065;    aubj.  pi:   S.mj. 
\  2691;    /mW.  ;»-.    riuit   2âS!4; 

t.  lea  riftos  2691  cextx  ^it  riefl^ 


rlee es  /*.  pt,  2538  rixie*,  i^itU»  r/r- 

rire. 
rive  /■  271S  rinr. 
riveur  {neut.)  tbl&  /inrr  fa  cAmm 

(â  rvûcau),  rftaiwr. 
rlvi«rc  f  212»  nrftre. 
robe  ^  349,  4S2,  4»9,  tSSS  raie. 
TOB  f  2367  roue, 
roi  g  ne  /■  3"*t,  iS49,  2ÏW  rojiW- 
rots  V.  roys. 
romtnans    m.   ^jf.    261U    rwiwww, 

poànm  ^çHfN. 
rompre  JH/f.  jrr.  5. 113.   ront  1712; 

eond.  3.  pi.  roiupeeat  tO&5;  pitrt, 

pasxé  rooipu.  fl  1074  rompre,  m*- 

racher;  violer. 
rond,  e  22Hfi  rond. 
rondocbe  /"  2288  rotuleur. 
rondot,  e   227S  pi  ronde*    luiu 

rond,  arrondi. 
ront  r.  rompre. 
roogner,  riM^ffucr  971,  23ftu,  3Jtti9 

rofftur. 
roses  f.  pi  1819,  3147  naes. 
route  (en)  f  2994  eu  route,  m  ekt' 

min. 
rois,  roys  m.  nom.  «y,  tt  pi.  4Sti, 

&itl,  Mo  ixti. 
rtidu  \'iii\ ,  2bis  f;ro»«ier,  mtH  élevé  ; 

r.  Iicste  1271)  trè$  bfte. 
rnso»  /".  pi  2141  mentonget, 

8. 

b'  =  sa  208,  (194,  1827,  170&,    1784 

ne  123,  132,   174. 
BB  V.  son. 
sage  244,  249,  290,  294,  21S7  so^e; 

cummc  s.  81 IS  comme  ferait  ce- 

IkÎ  qtti  est  mge;  les  sages  :1085 

celles  qui  mnt  vtge». 
sagement  adv.   751,    Iii42,   108Q 

nagement,  adroitement. 
Hnillir  2SfiO  saillir,  jaillir. 
I)  satn  m  1481  »ein. 
2]  8e{q,  e  9»fl,   1A12,  2361    soiil, 

pi-opre. 


GLOSSAIRE 


193 


■  en tir  H>1'>,  3346  smtir:  1102  ex- 

kalrr  une  mlrur;  IfiOS  êpruiivei-. 
■eque  2507  sirhe. 
■ercot  Kl  iSltt  Jitpnii  de  liesëuti. 
■er!  a^j-  2ô!I.S  uirliuHeitx,  hurmoni- 

eux  (r.  Ui  note). 
•erenmnt   m   1052,  lor>7,  lii(>4  j^/. 

BCremuDS  105(>  sennrut. 
aarjant  m  Oitii,  15(7  anritcnr;  2441 

adorafair. 
»er on  pri-p.  lo2j,  nul,  MSii,  i:>oo 

aeloti,  il'iq/if.f.  à. 
serpentcie  /'  21.")4  iiclU  serj/viit. 
•errer  2514  m-rrer. 
■ervisblc  4HS  uerviublv.  qui  rrtnl 

service. 

■  ervibic    2S't)i  servinble,    qui   xert 

bien  (v.  Introd.  III). 
servir    20,    401,    Sb'l,   !)23    servir, 

rendre  xerrive. 
ses  V.  son. 
Beson  /"  23s,  ;i()s^   it(iiKiui .   feitipy. 

époque,  niouimt. 
setlT,  Q.  :(Oîi,  2(;i;4,  :ti  it>  sûr.  rerfni». 
settrcmunt    ailr.    hl4.    011.    \2<> 

sûretmnt,  avec  sécurifr. 
sey  V.  savoir  et  soi. 

el  aih\  .V>'.)  ih-  Iflh-  fariiii;  ttnij.  14. 
15,  34,  I2S  f(i(s.f(,  M»^,  frllemint; 
ordiimirerut'iif  "uiri  '/c  coimiie  47. 
ISB,  :tSU  (ivitiint:  <tim<i  ipu)  mi  de 

que  14.').  Itio,  V.:,].  ;i.Mi,  ai;*;  i^/»' 
»orf'*  î»*;):  iiifroilniminf  nue  "c- 
conde.  proponifi'in  il,  70  et;  bl. 
HS4  eependnnl-,  !M  (■■('.■</  />oi(»v/i«W; 
121,  2451  (ilorx;  exiiL-t!f<)\  l.ts, 
5SI. 

•  leuteH  /'.  pi  26fi4  luites.  mut^é- 
queneex. 

signe  m  4:t'J.  Sti4,  17(17,  lS4îi  niijm: 

signer  25lli  (oxottiinupier  du  ijesle. 

silence  m  71  Hilruce. 

simonie  /'  11170  muvHte.  rniiiditiK 

simple  243,  21<)4,  2««'J  niitiplc,  na- 
turel, sans  Hinlice  ni  nffei-tntinii. 

simplece,  -clie  /'  S^si  «implivUé; 
27  naturel  doux  et  faàle. 
B.bUotheca  NormamiICH  V. 


simplement  adv.  2542  nrec  nntu- 

ri'l;  3307  an  xituplr,  non  dunhU. 
siques,  sique  conj.  2flS,  537,  :J23« 

sire  r.  seignor. 

soehonncrie  f  2il04  maqmijnon- 
mi(jc. 

s  0  e  n  ,  siicn  prou.  posa.  m.  ng.  ♦iOtî, 
175s  sien;  le  8.  1543,  1723  son 
fiieii;  f  muv.  S.32,  OSl,  1074  nienne. 

soi  100,  1117,  :t4I4  soy  00,  175, 
"ilSK  suy  )i(i0  forme,  emphatiq.  de 
Pt'  ;  (le  sey  1 2S0  en  lui-mâne,  par 
lui-nit'me. 

soie  r.  see. 

soit  —  ou  loc.  difj.  101,  45:»,  469 
si)il  -  soit  iil3  soit  —  8oit,  ou 
--  on. 

solu  I".  sou). 

Hoieil  m  20.10  soleil. 

solement  r.  soiilcnicnt. 

s  o  1  n  i  r  iiid.  pr.  2.  .itf.  sens  020,  8.  sij. 
sent  7(i:),  llHil,  lOliO,  1.  pi.  scions 
17(15  .■*<tloB  2l^:^l,  :t.pl.  scnicnt  OOit, 
1072,  Wl'iT;  Impf,  S.  sy.  soiiloit 
ItitH,  3IS2  soloit  3003  firoir  cou- 
tume. 

simiuio  (proncire)  :i2SI   s'endonnîr. 

s  t>  m  mer  !  00  com/toser. 

son,  Sun  luJj.  poss,  m.  ai/.  3S,  I0|5, 
1021  /'  sa  4S9,  40S,  506;  devant 
nue  nnjelh:  =  s",  une  fois  seu 
17(10;  pi.  51.  121,  12.5,  IDIO  son, 
su,  ses. 

siinge  m  131,  1010  sontje,  irrr. 

sungier  54  eonyer,  rècer. 

sonner  2000  jouer;  sanz  mot  s. 
S120  sans  qu'il  dise,  prononce  ini 
mot. 

sonnieiliier  3205  sontmeiller. 

soruliiiint  m  3S7  ^leinturc  dedessii». 

sorc.Iiorie  /'  1319,  \H2S  aorrellcrie, 
sortiiet/f. 

sorcillos  f\pl.  32^>,  2207  sonrdbf. 

soreoste  ''Il  qui  marche  à  côté  de. 

sore  (mètre)  1835  reprocher. 

sormoQtcr,  sourmonter  30,  155fl 
13 


GLOSSAIRE 


1^5 


tlbU  f  &2&.  52»,  M6,  937  tcilk; 
pi    1410,  2617  sorte  de  Jeu. 

Uhletes  f.  pi.  2S41,  :tl)&3  taj^lcffm 
(pour  rr.rirf). 

tac  h  6  /'Mil).  aXIA  tdc&fl. 

tailHer  1AI9  {jîff.)cûngtrHire.bâfir. 

taïre  r.  tere. 

talent  m  iOU,  lttT2,  Z9ÏH  détir. 

tant  D'fO'.  t-de  lOf),  IM,-]t£,  3057 
//!»/  rff;  .ïiinA  de  \Hit\  Innt  ilr; 
tant  de  fois  près  comme  lOOfi 
prC'iH'-  anlitnt  ih  fuin  i/>u-;  pour 
t.  l'dV.}  cejwniiitnl  ;  pour  t.  t|UP 
I2tt*,  2»5li,  2UÏ1  pottrim  ^iie;  mil 
tans  3^06  miUe  foiv  autant  ;  2}uWr. 
■Ifl,  122,  224  tfUcmcnt,  à  un  tri 
drgr,  \  tant  connue  SU,  sl3,  IB'JS 
taiiî  cniu  21:!1  'iiu(.*ti  Uiniftnnp»  que; 
3212  riu/(iHi  iju^;  taut  que  lUSU, 
245»,  2-lTt  jnnguîi  «v  yuc, 

tant  OS  I  di/i'.  20(1,  2^4,  1157  iittnié- 
diotrment,  itur'le'fJuimp. 

tapir  (rf'/t)  3371  ne  tapir,  et-  cacher. 

tardes  f.  p(.  2I>US  urmeii  (lUfen- 
nreu). 

tirdar  H",  4.^8,  I29fl  fordo-,  diffê- 
rtr  (iwmI.  c(  rf'/i.) 

targicr  27l!>7,  27it8  {net  et  nenl.) 
tanUr,  retitriîçr,  itiff'értr;  t.  a  ^iilft 
tarxitr  de. 

tart  adv.  U:i6  tard;  a  t.  litân  ^tf. 
tUvemmt  (r.  in  nw^-). 

tsatLT  10.111,  1S77,  2797  0tcr,  ea- 
tiayt:*;  éprouver. 

tiTfirnleras  f.pl.  305S  larcmièreii. 

te  pnm.  ptm.  ace.  et  dut,  70,  )U5, 
112  te,  à  toi. 

teisaut  Ti.  tere. 

tel  M.  et  f.  :tH,  M."!,  157,  XSn  pi  telz 
17S,  ;t:i\  n:i  touit  224"  tela  2713 
telx  211*1:.  td,  -/<■;  tt*J  qui,  loi  — 
qui  H'AQ,  929  ^Kfi^it'uti ,  Ftiti  nii 
Crtu/jr   —  gui. 

tu  m  p  e  »to«  f.pl.  80(1  temjtêten,  wnu- 
niifi  tevip». 

temple  m  4:^3  tempfe,  égliiK. 

temps  r.  teua. 


tencbier  pOl.  I3B&,  Itôl,  2G1I  di*- 
puter.  dJHCHter. 

lenvhoDB  f.pl.  1)06,  1361,  1367, 
digpuieji;  1S26  duniés. 

1)  tendre  174,  242,  424,  3431,  ft:i20 
tmilrtj  délirât. 

2>  tendre  423,  442,  l'»^o,  2482;  itul. 
pr. .?.  Hg.  tent  2131  ;  ftU.  1.  gg.  len- 
dray  1U6;  ruN/J.  .'y.  jrl.  tendroii'nt 
S13i  tendre,  étendre;  vwer:,  ttatider. 

tenir  371,  .<t2.'>,  1430,  I4r.8,  1794), 
1  St62,  2.161  i  iml  pr.  l  »y.  tien  1 965, 
2817,  2101,  .r»»/.  tien!  311',  8S6. 
2S4S,  i.pt  tenon  2BI9,  2>>b5,  ^.pï. 
tlooneDl  472,  2!i$5;  imp/'.  H.  ag. 
tenutt  1522;  /"uf.  -V.  «^.  tcndru 
2«33,  3.  «y.  ternira  filG,  Ï-W,  1336, 
2979,  .H.  pi.  tendront  502;  cond. 
3.  ag.  tcndri>lt  290.>;  xwpér.'^.tg. 
tien  261,  474,  579:  xuhj.  pr.  3.  »g. 
tiengr;.H  .'^26,  300  riongnes  2ïtri. 
.7.  «fl.  tienge  584,  IS24,  ls50  ((en- 
goe  ans,  BM;  part.  pasȏ  tenu,  c, 
71,  1024,  ]97S,  1735  Irmr,  entre- 
tenir, connerver,  miiintenir;  t  feate 
164»  d(mner  ime  /Irï*-;  t  oliier  3263 
chérir;  t.  a  SCS,  5S4,  6So  ri^yartln- 
cofMtne;  t.  por  2:(32, 254  S,  2f>S0  regar- 
lier  evtHttU!,  se  tenir  472, 5(l2, 2059 
jw  (mir,  «  (»v>i«*ef  ;  se  t.  pour  57U, 
filO  »e  cowidirer  comme;  se  t.  Uc 
92>i,  2&5&,  3289  H'ttbstrmr  de. 

tcns  I»  lir>.t.  1150,  ir.05  temps  7, 
i:ilS,  215  tcmpH,  tnomcnt ,  époque; 
nul  t.  2522>n»iAM.-  avoirlet.  2611. 

tenter  275  tenter. 

tere,  Uire  515,  1387,  1788,"  ind.pr. 
3.  ug.  test  3121  ;  impf.  3.  ug.  toiioît 
1S9S;  Huhj.  pr.  H.  ug.  te*e  1796, 
ISK;)  taire,  ne  pan  divulguer;  {réfl.) 
3341  Jteffiirv;  part.pr.adj.  tvtsani, 
tesant.  t-  S(i;t,  ITS-'i,  is^ii  n/mrinu-. 

tonnes  /".  pi.  109>*  («t*j«,  momnij 
rtp/ioHuti. 

terre  f  1450,  1665,  1909  terre,  ttol 

tes  v.  Ion. 

tesant  r.  tore. 

13* 


DATE  DUE 


J/i^  :M) 


JlttL 


4985- 


Stanford  University  Libraries 

Stanford,  Ca. 

94305