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Brigham Young University
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ESSAI
SUR
LA VRAIE MANIERE
D E
JOUER DE LA HARPE ;
AVEC
UNE METHODE DE L’ACCORDER.
Par Philippe-Jacques Meyer,
Œuvre Premier,
Chez FAuteur, Place des Victoires , vis-à-vis PHôtel de Maffiac.
M. D C C. L X ï I I
Arec Permijfion .
dbC£> tt'f
Mademoifelle CASTAGNERY , g
Privilégiere du Roi, à la Musique
Royale , rue des Prouvaires, près de la
rue Saint Honoré, tient Magafin de »fî
toutes fortes de Mufiques, vocale & ^
inftrumentale, Françoife, Italienne, 6c ^
autres Parodies, Opera-Comiques en
Mufique & fansMufique, du Papier ^
réglé de toutes façons, petits Livres v
réglés. ^
i?Q??3pa?‘ac>®<aci‘apQP x* wzxxxx,
A MADAME,
MADAME DU TAILLY,
LES talens doivent leurs hommages
aux Mufes & aux Grâces. Ce titre fujfi-
roit pour m encourager à vous présenter
cet Ouvrage , fi la crainte de vous offrir
un préfent fi peu digne de vous ne men
détournait.
Cependant les bontés dont vous rna-
-?/
t
vez toujours comblé , m’ encouragent \ &
laproteElion Jignalée dont vous m'avez
honoré jufqu aujourd'hui , me font efpé-
rer que vous voudrez bien recevoir cet
Ejfai de mes taie ns ,Jinon comme un hom¬
mage digne de vous plaire , du moins
comme une foible marque de la recon-
noijfance dont je fuis pénétré , & du ref1
pe&ueux attachement avec lequel j'ai
l' honneur d' être ,
MADAME,
Votre três-humble & très-
obéiflfant Serviteur,
Meyer.
SUR
LA VRAIE MANIERE
«
D E
JOUER DE LA HARPE ,
AVEC
UNE MÉTHODE DE L’ACCORDER.
Armi les Inflrumens de Mufi que que nous connoifîons
aujourd’hui , la Harpe mérite apurement de tenir un rang
des plus diftingués. Soit que l’on conlîdere fon anti¬
quité, foit que fon falTe attention à la douceur de fon
harmonie , foit enfin que l’on regarde fon étendue ,
l’on conviendra également qu’il n’en eft gueres de plus beaux , de
plus harmonieux , ni de plus capable de flatter i’oreiile Sç de toucher
le cœur.
L’antiquité la plus reculée fait mention de la Harpe, quoique
les Romains n’en parlent que comme d’un Infirmaient ufité parmi
les Etrangers.
L’Hifloire Sainte en fait l’Inflrument favori du fameux Prophète
A
2
Effai fur la vraie maniéré
Roi. Les Celtes, peres des Gaulois de des Germains, aînfi que les
Anglo-Saxons , s’y diftinguoient , de fi par la fuite elle paroît avoir
été oubliée pendant plufieurs fiecles, elle eut cela de commun avec
tous les Arts, qui n’ont repris vigueur qu’après la renaiflance des
Lettres. Il étoit enfin réfervé à nos jours , de voir cet inftrumene
porté à un degré de perfection qu’il n’avoit jamais eu, de qui fûreH
ment parviendra à fon comble depuis qu’on commence à s’y ap¬
pliquer en France , qui eft le centre des Arts de la protectrice
des talens.
J’ai dit que de nos jours feulement cet Infiniment a été porté à
un certain degré de perfeétion; car en entendant les Anciens parlée
de la Harpe , il ne faut pas s’imaginer que i’Inftrument dont ils
font mention ait été femblable à celui que nous connoifions au¬
jourd’hui fous ce nom. Il en contenoit tout au plus les premiers
élémens, de n’étoit compofé que d’un très-petit nombre de cor-;
des , qui accordées d’une certaine façon , fervoient à accompagner
le chant, ou plutôt une efpece de déclamation mélodiée des
Anciens.
Du tems de David , le Kinnor des Hébreux , qu’on a coutume de
traduire par Harpe , avoit la forme d’un a , de étoit monté de neuf
cordes , qui félon toutes les apparences formoient une fuite régu¬
lière de neuf tons, de par conféquent fuffifante pour faire une
efpece d’accompagnement.
La Mufique s’étant perfectionnée par la fuite , il falloir donner
également une plus grande étendue aux Inftrumens , de c’eft ainfi
qu’on a vu naître peu à peu une Harpe, qui à la vérité n’a plus
rien de commun avec celle des Anciens que les fons harmonieux
de le nom ; mais dont les changemens même font autant de degrés
de perfeétion qui la rendent recommandable de digne de plaire.
il y a déjà long tems que cet Infiniment eft en polfefiion de
faire les délices de plufieurs Nations policées, de de charmer fur-
tout les Cours d’Angleterre , d’Allemagne de d’Italie ; mais ce n’efi
que depuis un petit nombre d’années qu’il a commencé d’être con¬
nu comme il faut en France. Le Public , après en avoir apferçu
tout le mérite , fe plaignit avec raifon d’être réduit à cet égard aux
fimples leçons d’un petit nombre de Maîtres, fans qu’aucun d’entre
eux ait jugé à propos de publier des principes fûrs , qui ferviifent
de bafe aux Commençans, de truffent les Amateurs en état de fe
perfectionner eux-mêmes par la pratique*
de jouer de la Harpe . 5
J’ai cru devoir entreprendre cette tâche , quoique je ne fente que
trop combien peu mes forces répondent au de/ir que j’ai de donner
au Public un Ouvrage digne de lui être préfenté. Mais en lui
communiquant les connoiffances que j’ai pu acquérir par un travail
affidu, Sc par une étude approfondie, j’ofe pourtant me flatter qu’il
voudra bien recevoir favorablement le tribut que je crois lui devoir
en reconnoiiTance de l’accueil favorable qu’il a fait à mes foi blés
talens.
Ce tribut confille dans une expofition fimple de la maniéré de
jouer de la Harpe , avec les agrémens Sc le goût qui lui font propres.
Chaque Infirmaient exige une maniéré de jouer particulière , Sc
qui efl fondée dans les principes généraux de l’harmonie , autant que
dans la nature de l’Inflrument. Chaque infiniment efl auffi fufcep-
tible de certains agrémens , qui ne font qu’à lui , Sc c’efl de la
connoiffance Sc de l’exécution de ces maniérés Sc de ces agrémens,
que dépend le charme que la Mufique doit produire dans notre
oreille Sc dans notre cœur. J’entreprendrois en vain de donner
une idée parfaite des maniérés qu’exige la Harpe , ainfi que da goût
dans lequel elle demande à être jouée.
L’œil ne fuffit pas pour lire ces expreffions dans un Livre , il
faut que l’oreille en entende l’exécution ; mais du moins aiderai-je
par la note la mémoire de ceux qui , après avoir entendu l’exécu¬
tion, la voudront imiter en s’exerçant eux-mêmes.
La Harpe contient quatre oélaves d’ut , elle monte jufqu’en fa
en-haut , & peut defcendre jufqu’en fi en-bas. On appelle la moitié
d’en-haut la partie du defîus, Sc on lui deftine la main droite ; l’autre
moitié s’appelle la partie de la Baffe, Sc on lui deftine la main gau¬
che. Les fept pédales, qui font placées au pied de l’Inflrument,
fervent à faire les demi-tons ; ainft l’harmonie de la Harpe ceffe
d’être bornée , puifque par le moyen de ces pédales on peut for¬
mer douze demi-tons, qui feront tantôt 1 , tantôt b. Ayant la Harpe
devant foi, on a quatre pédales du côté du pied droit, Sc trois du
côté du gauche.
La première pédale du côté droit , c’eft-à-dire , celle qui efl le
. plus proche du pied droit , change ce mi b en mi , Sc par cette
raifon on l’appelle la pédale de mi.
La fécondé forme le fa Z , Sc s’appelle pédale de fa.
La troihéme forme le fol ü , Sc s’appelle pédale de fol.
A ij
”4 . Effai fur la vraie maniéré
La quatrième forme le la %, 6c s’appelle pédale de la .
Les trois de l’autre côté font deftinées pour le pied gauche^
La première , qui eft le plus proche du pied , change le fi h en
fi]%.9 6c s’appelle pédale de fi.
la fécondé forme i’izt 1, 6c s’appelle pédale d'ut.
La troiféme forme le ré Z , 6c s’appelle pédale de ré.
Ces mêmes dièfes deviennent aufli des b fur la Harpe ; félon la
modulation dans laquelle on joue; fçavoir,
fa 1 devient fol b.
fol % devient la b. ?y* j
la Z devient fi b.
ut $ devient ré b.
ré 1 devient mi b.
En parlant des pédales, je donne en même-tems une méthode?
pour mettre la Harpe d’accord.
La Harpe eft montée ordinairement de 32 cordes; dont la pre-
miere d’en- haut eft un fa} 6c la derniere d’en-bas un fi. Par précau¬
tion on emploie des cordes rouges pour les ut} 6c des cordes bleues
pour les fa.
Prenez la feiziéme corde, en commençant à compter de la pre¬
mière d’en-haut, qu’on appelle^#, cette corde fera un mi; mettez
cette corde à l’uniftbn avec le mi b de quelqu’autre Infiniment.
Accordez la corde de fi , qui eft au-deftus , à la quinte parfaite¬
ment jufte en montant. Prenez enfuite la corde qui doit former le fi
de i’oélave en defcendant, 6c accordez-là à i’oéïave jufte; prenez
enfuite la corde de fa, qui eft au deftus de ce fi que vous venez d’ac¬
corder, 6c faites-en une quinte jufte en montant ; prenez la corde
d’ut, qui eft au-deftiis de ce fa, 6c faites-en un quinte de ce même
fa ; accordez enfuite l’oélave de l'ut en defcendant, & elle fera la
quinte du fa qui eft au-deftus; accordez le fol qui eft immédiatement
au-deftus, à la quinte du dernier ut; accordez le ré, qui eft au-def
fus de ce fol, à la quinte du fol ; accordez l’autre ré, qui eft plus
bas, à l’odave jufte de celui-ci; accordez le la , qui eft au-deftus, à
la quinte du dernier ré en-bas , que vous venez d’accorder , ce la
fera la note fenftble défi b , qui fera le fon principal de la gamme
du fi b , 6c toute la gamme fera accordée. Il ne refte qu’à accorder
parfaitement jufte les oélaves dans les autres gammes, avec celles que
vous venez d’accorder , 6c la Harpe fera bien accordée en Jîb,
de jouer de la Harpe, y
La raifon pour laquelle je prens ce mode pour le mode principal
fur la Harpe , c’eft parcequ’il eft le plus commode pour former tous
les autres , car on feroit beaucoup plus embarraffé de former le la Z
avec le fi bémol , la Harpe étant accordée en mib , que de former le
lah avec le fol X, la Harpe étant accordée en fi b. Cependant on
l’accorde quelquefois en mi b , qui demande le la b , par rapport de
certaines pièces deMufique dont le mode eft mib, ou ut avec la tierce
mineure , 8 c’eft pour être en ce cas moins gêné du côté de l’exécution.
Pour accorder le la b il faut feulement faire le fol % moyennant la
pédale , lequel donnera le ton de la b , & il faut accorder ce la , qui
eft à côté , à l’uniffon dudit fol 8c accorder de même les autres
oétaves. Le premier allegretto 8c Y adagio font dans le mode de mi b >
8c il faudra pour cet effet accorder le la naturel en la b , pour toutes
ces autres pièces, on peut laiffer le la dans le ton naturel.
Tab. L
Dans la première Figure on voit la pofltion des doigts en mon»
tant diatoniquement. C’eft le troifiéme doigt de la main droite qui
touche Y ut ou la dix-huitiéme corde , en commençant à compter en-
haut, & qui fera une corde rouge. Je pofe par principe le 3. 2. 1.
8 après le 4. 3. 2. 1. doigts.
Il eft des cas où il y a juftement une oéfave à faire ; alors on peut
employer les doigts dans l’ordre repréfenté dans la deuxième Figure ,
fur-tout quand il s’agit d’une prompte exécution , ce qui eft repré¬
fenté par les triples croches , Sc on fe gêneroit beaucoup en voulant
fuivre le principe de la première Figure , comme on peut s’en con¬
vaincre par la Fig. 3.
La quatrième Figure fait voir qu’en pareil cas on doit employer
3. 2. 1.
On peut auffi fuivre la cinquième Figure, mais on feroit très-mai
de prendre la pofition de la Fig. 6.
Lafeptiéme Figure fait voir la pofition des doigts en defcendant
diatoniquement.
En pareil cas il vaudra mieux de fuivre la Fig. 8. que la Fig. p ,
fur-tout quand il s’agit d’une prompte exécution.
Les 10. 11. 1 2. 13. 14. Fig. font voir la pofition dans les cas que
ces Fig. repréfentent , dont Tes 12-14 fe trouvent dans la Sonate.
6 EJJai fur la vraie maniéré
Les polirions des doigts dans les Baffes, font repréfentées par la
quinziéme Figure , laquelle fait voir que le pouce doit être em¬
ployé autant que le mouvement de la mefure le permet.
11 eft représenté par le i , auquel on doit joindre les 2. 3.4. doigts,
lefquels il faut pafter comme la figure le fait voir , St former depuis
F ut un accord compofé de fol , mi St ut en defcendant ; il n’y a que le
pouce qui frappe la corde , les autres doigts lui fervent d’appui , St
le bras qui n’en a point , en eft beaucoup foulagé. Il y auroit beau¬
coup à dire fur ce qui regarde la partie la plus belle, qui eft celle
des Baftes fur cet inftrument ; mais on fe borne à remarquer que les
Baftes, quand elles font frappées près de la confonne, brillent plus
qu’en aucun endroit, & qu’il n’y a que le pouce qui en puifte tirer
les meilleurs fons , parce qu’il eft plus fort que les autres doigts. Dans
les Fig. 1 6. 17. 18. on peut employer les autres cas par leurpofition
naturelle.
On verra dans les exemples où on peut le fervir de la même facilité.
Quand on trouve deux 1. dans l’échelle qui marque le deftùs, il
faut deftiner l’un à la main droite & L'autre à la gauche, ce qui eft
à remarquer dans les exemples qui fe trouvent dans les Fig. 19-20.
Pour ce qui regarde l’harmonie ou les accords de la Harpe , j’ai
mis ici ceux qui font les plus néceftaires St les plus aifés à faire avec
leurs Baftes ; voyez la vîngt-uniéme Fig. On verra dans la vingt-deu¬
xième Figure plus clairement ce que j’ai déjà dit à Loccafion des
pédales ; fçavoir , que le fol 1 devient la b , ou que le la h eft exprime
par le fol ce qui eft marqué deftous, <3c aînfi des autres. J’ai re-
préfenté quelques accords dans lefquels ces h font employés St ex¬
primés par les La vingt-troifiéme Figure fait voir tout cela.
Dans le cas que la vingt-quatrième Figure repréfente , on peut
fuivre le principe de la feptiéme Figure, ou en montant celui de
la quatrième Figure, où j’emploie 3. 2. 1. - 3. 2. 1.
La pofition de la vingt-cinquième Figure peut pafter , mais elle
pe vaut pas la précédente. La vingt -fixiéme Figure demande la
même pofition. ( Ce paftage fe trouve p. 12. dans la feptiéme mefure
de la Gigue. ) Celui de la vingt-féptiéme Figure s’y trouve égale¬
ment. La vingt-huitième Figure fait voir des paftages qui fe forment
fur le principe de la vingt-quatrième Figure, & fe trouvent p. 15.
dans le Moderato. Ceux de la 29. 30. 3 ie. Figure, fe trouvent p. 12,
dans la Gigue,
de jouer de la Harpe*
Tab. IL & IIL
2
On trouvera fur ces Tables les maniérés qui forment le goût de
l’harmonie 8c de la mélodie. Je commence d’abord par les maniérés
qui accompagnent les accords, pour les rendre plus expreffifs 8c plus
agréables. Il y en a une qui s’appelle harpegement. Il y a plufieurs
fortes d’harpegemens , dont le plus fimple eft celui qui eft repréfenté
dans 1 accord de la Fig. 33"345 011 ^es premiers accords font voir la
maniéré de les écrire, 8c les notes fuivantes la façon de les jouer. La
3 Figure repréfentent d’une maniéré plus claire la pofition des
Fig. ib & 17. La Fig. 37. repréfente dans la Balle les accords, que la
Fig* 34* dans le delfus , 8c qui fe forment dans la Figure pré¬
cédente. Fig. 3 b. Les Fig. 38-39. font voir desBalfes, qu’on appelle
Batteries. J’en déligne les maniérés avec la pofition des doigts dans
plufieurs cas.
_ Je remarque au fujet de ces BalTes , que quand elles font exécutées
vivement, elles ne font pas d’effet, à caufe delà vibration des cor¬
des, qui, touchées trop vite liiccelfivement , produifent un friffon-
nement qui fait tort à l’harmonie. On trouvera pour cette raifors
ï adagio p. 1 3. 8c Y allegretto p. 14. pour faire voir à peu près le genre
de Mufique dans lequel ces BalTes peuvent être employées. Les ma¬
nières qui doivent accompagner la mélodie ou le chant , font repré-
fentees par les Fig. 43. 44.45. 4 b.; chaque première barre doit être
jouée comme elle eft repréfentée dans celle qui la fuit. Les Fig. 47^
48. 49. 50. 51. 52. 53. repréfentent differentes maniérés où la note
qui fe trouve dans la ligne lupérieure doit être jouée comme elle eft
exprimée dans celle qui eft delfous. Les exemples font tirés des pièces
qui fe trouvent dans la fiiite,
t
Tab. IIL
La cinquante-quatrième Figure s’explique d’elle-même Les Fig,
55.5b. 57. 58. 59. font voir des efpeces de mordans qui font ulités
dans les adagio & les airs tendres. Il y en a deslimples & des doubles;
leur effet, ainft que la doigté, fe trouve en bas de chacun. La Fig.
60. fait voir une cadence que l’on appelle battue. Il faut bien prendre
garde à la maniéré de finir la cadence , qui eft différente dans les cas où
elle fe termine par en-haut ou par en-bas»
S E^rzz fur l a wcùc maniéré de jouer de la Harpe:
La foixante- unième Figure repréfente le même agrément, marqué
dans la Fig. 52, ; il demande prefque toujours la note fenfible , comme
par exemple, le^z f ou le fol X. L’agrément de la foixante-deuxié-
me Figure demande également la note fenfible.
La foixante-troiliéme Figure repréfente l’emploi de la marche des
pédales par une fuite d’accords.
Tab. IV & P.
La Fig. 64. offre les lîx premiers accords de la Fig. 63. Les Fig.
6^-70. font différentes maniérés d’harpegemens pour les fix accords
précédens. La Figure 71. repréfente l’harpegement de la Fig. 65.
marchant par tous les accords de la Fig. 63.
Tab. VI. & VU.
Les Figures de ce s Tables contiennent plufieurs pafîàges qui fe
trouvent dans les Œuvres que je vais publier, de qui demandent
quelques explications en faveur des Commcnçans, dcoù l’on trou¬
er “"vois pour ces Figures.
FIN.
APPROBATION.
J’Ai lu par ordre de Monfeigneur le Chancelier un Manufcrit qui a pour titre;
pjfai fur la vraie maniéré de jouer de la Harpe , & j’ai ci û qu’on pouyoit en
permettre l’impreilion. Fait à Paris, ce 22 Juillet 17 63. Br ot.
De l’Imprimerie de P. Al. Leprieur, Imprimeur du Roi, rue S. Jacques,
à l’Olivier,
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