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Full text of "Essai sur la vraie maniere de jouer de la harpe, avec une methode de l'accorder, œuvre premier"

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in  2019  with  funding  from 
Brigham  Young  University 


https://archive.org/details/essaisurlavraiemOOmeye 


ESSAI 

SUR 

LA  VRAIE  MANIERE 

D  E 

JOUER  DE  LA  HARPE ; 

AVEC 

UNE  METHODE  DE  L’ACCORDER. 


Par  Philippe-Jacques  Meyer, 
Œuvre  Premier, 


Chez  FAuteur,  Place  des  Victoires ,  vis-à-vis  PHôtel  de  Maffiac. 


M.  D  C  C.  L  X  ï  I  I 

Arec  Permijfion . 


dbC£>  tt'f 

Mademoifelle  CASTAGNERY  ,  g 

Privilégiere  du  Roi,  à  la  Musique 
Royale  ,  rue  des  Prouvaires,  près  de  la 
rue  Saint  Honoré,  tient  Magafin  de  »fî 
toutes  fortes  de  Mufiques,  vocale  &  ^ 
inftrumentale,  Françoife,  Italienne,  6c  ^ 
autres  Parodies,  Opera-Comiques  en 
Mufique  &  fansMufique,  du  Papier  ^ 
réglé  de  toutes  façons,  petits  Livres  v 
réglés.  ^ 

i?Q??3pa?‘ac>®<aci‘apQP  x*  wzxxxx, 


A  MADAME, 

MADAME  DU  TAILLY, 


LES  talens  doivent  leurs  hommages 
aux  Mufes  &  aux  Grâces.  Ce  titre  fujfi- 
roit  pour  m  encourager  à  vous  présenter 
cet  Ouvrage ,  fi  la  crainte  de  vous  offrir 
un  préfent fi  peu  digne  de  vous  ne  men 
détournait. 

Cependant  les  bontés  dont  vous  rna- 


-?/ 


t 


vez  toujours  comblé ,  m’ encouragent  \  & 
laproteElion  Jignalée  dont  vous  m'avez 
honoré jufqu  aujourd'hui ,  me  font  efpé- 
rer  que  vous  voudrez  bien  recevoir  cet 
Ejfai  de  mes  taie  ns  ,Jinon  comme  un  hom¬ 
mage  digne  de  vous  plaire ,  du  moins 
comme  une  foible  marque  de  la  recon- 
noijfance  dont  je  fuis  pénétré ,  &  du  ref1 
pe&ueux  attachement  avec  lequel  j'ai 
l' honneur  d' être , 

MADAME, 


Votre  três-humble  &  très- 
obéiflfant  Serviteur, 
Meyer. 


SUR 


LA  VRAIE  MANIERE 

« 

D  E 


JOUER  DE  LA  HARPE , 

AVEC 

UNE  MÉTHODE  DE  L’ACCORDER. 

Armi  les  Inflrumens  de  Mufi que  que  nous  connoifîons 
aujourd’hui ,  la  Harpe  mérite  apurement  de  tenir  un  rang 
des  plus  diftingués.  Soit  que  l’on  conlîdere  fon  anti¬ 
quité,  foit  que  fon  falTe  attention  à  la  douceur  de  fon 
harmonie ,  foit  enfin  que  l’on  regarde  fon  étendue , 
l’on  conviendra  également  qu’il  n’en  eft  gueres  de  plus  beaux ,  de 
plus  harmonieux ,  ni  de  plus  capable  de  flatter  i’oreiile  Sç  de  toucher 
le  cœur. 

L’antiquité  la  plus  reculée  fait  mention  de  la  Harpe,  quoique 
les  Romains  n’en  parlent  que  comme  d’un  Infirmaient  ufité  parmi 
les  Etrangers. 

L’Hifloire  Sainte  en  fait  l’Inflrument  favori  du  fameux  Prophète 

A 


2 


Effai  fur  la  vraie  maniéré 

Roi.  Les  Celtes,  peres  des  Gaulois  de  des  Germains,  aînfi  que  les 
Anglo-Saxons ,  s’y  diftinguoient ,  de  fi  par  la  fuite  elle  paroît  avoir 
été  oubliée  pendant  plufieurs  fiecles,  elle  eut  cela  de  commun  avec 
tous  les  Arts,  qui  n’ont  repris  vigueur  qu’après  la  renaiflance  des 
Lettres.  Il  étoit  enfin  réfervé  à  nos  jours ,  de  voir  cet  inftrumene 
porté  à  un  degré  de  perfection  qu’il  n’avoit  jamais  eu,  de  qui  fûreH 
ment  parviendra  à  fon  comble  depuis  qu’on  commence  à  s’y  ap¬ 
pliquer  en  France  ,  qui  eft  le  centre  des  Arts  de  la  protectrice 
des  talens. 

J’ai  dit  que  de  nos  jours  feulement  cet  Infiniment  a  été  porté  à 
un  certain  degré  de  perfeétion;  car  en  entendant  les  Anciens  parlée 
de  la  Harpe ,  il  ne  faut  pas  s’imaginer  que  i’Inftrument  dont  ils 
font  mention  ait  été  femblable  à  celui  que  nous  connoifions  au¬ 
jourd’hui  fous  ce  nom.  Il  en  contenoit  tout  au  plus  les  premiers 
élémens,  de  n’étoit  compofé  que  d’un  très-petit  nombre  de  cor-; 
des ,  qui  accordées  d’une  certaine  façon  ,  fervoient  à  accompagner 
le  chant,  ou  plutôt  une  efpece  de  déclamation  mélodiée  des 
Anciens. 

Du  tems  de  David ,  le  Kinnor  des  Hébreux  ,  qu’on  a  coutume  de 
traduire  par  Harpe ,  avoit  la  forme  d’un  a  ,  de  étoit  monté  de  neuf 
cordes ,  qui  félon  toutes  les  apparences  formoient  une  fuite  régu¬ 
lière  de  neuf  tons,  de  par  conféquent  fuffifante  pour  faire  une 
efpece  d’accompagnement. 

La  Mufique  s’étant  perfectionnée  par  la  fuite ,  il  falloir  donner 
également  une  plus  grande  étendue  aux  Inftrumens ,  de  c’eft  ainfi 
qu’on  a  vu  naître  peu  à  peu  une  Harpe,  qui  à  la  vérité  n’a  plus 
rien  de  commun  avec  celle  des  Anciens  que  les  fons  harmonieux 
de  le  nom  ;  mais  dont  les  changemens  même  font  autant  de  degrés 
de  perfeétion  qui  la  rendent  recommandable  de  digne  de  plaire. 

il  y  a  déjà  long  tems  que  cet  Infiniment  eft  en  polfefiion  de 
faire  les  délices  de  plufieurs  Nations  policées,  de  de  charmer  fur- 
tout  les  Cours  d’Angleterre ,  d’Allemagne  de  d’Italie  ;  mais  ce  n’efi 
que  depuis  un  petit  nombre  d’années  qu’il  a  commencé  d’être  con¬ 
nu  comme  il  faut  en  France.  Le  Public  ,  après  en  avoir  apferçu 
tout  le  mérite  ,  fe  plaignit  avec  raifon  d’être  réduit  à  cet  égard  aux 
fimples  leçons  d’un  petit  nombre  de  Maîtres,  fans  qu’aucun  d’entre 
eux  ait  jugé  à  propos  de  publier  des  principes  fûrs ,  qui  ferviifent 
de  bafe  aux  Commençans,  de  truffent  les  Amateurs  en  état  de  fe 
perfectionner  eux-mêmes  par  la  pratique* 


de  jouer  de  la  Harpe .  5 

J’ai  cru  devoir  entreprendre  cette  tâche ,  quoique  je  ne  fente  que 
trop  combien  peu  mes  forces  répondent  au  de/ir  que  j’ai  de  donner 
au  Public  un  Ouvrage  digne  de  lui  être  préfenté.  Mais  en  lui 
communiquant  les  connoiffances  que  j’ai  pu  acquérir  par  un  travail 
affidu,  Sc  par  une  étude  approfondie,  j’ofe  pourtant  me  flatter  qu’il 
voudra  bien  recevoir  favorablement  le  tribut  que  je  crois  lui  devoir 
en  reconnoiiTance  de  l’accueil  favorable  qu’il  a  fait  à  mes  foi  blés 
talens. 

Ce  tribut  confille  dans  une  expofition  fimple  de  la  maniéré  de 
jouer  de  la  Harpe ,  avec  les  agrémens  Sc  le  goût  qui  lui  font  propres. 
Chaque  Infirmaient  exige  une  maniéré  de  jouer  particulière  ,  Sc 
qui  efl  fondée  dans  les  principes  généraux  de  l’harmonie ,  autant  que 
dans  la  nature  de  l’Inflrument.  Chaque  infiniment  efl  auffi  fufcep- 
tible  de  certains  agrémens ,  qui  ne  font  qu’à  lui ,  Sc  c’efl  de  la 
connoiffance  Sc  de  l’exécution  de  ces  maniérés  Sc  de  ces  agrémens, 
que  dépend  le  charme  que  la  Mufique  doit  produire  dans  notre 
oreille  Sc  dans  notre  cœur.  J’entreprendrois  en  vain  de  donner 
une  idée  parfaite  des  maniérés  qu’exige  la  Harpe  ,  ainfi  que  da  goût 
dans  lequel  elle  demande  à  être  jouée. 

L’œil  ne  fuffit  pas  pour  lire  ces  expreffions  dans  un  Livre ,  il 
faut  que  l’oreille  en  entende  l’exécution  ;  mais  du  moins  aiderai-je 
par  la  note  la  mémoire  de  ceux  qui ,  après  avoir  entendu  l’exécu¬ 
tion,  la  voudront  imiter  en  s’exerçant  eux-mêmes. 

La  Harpe  contient  quatre  oélaves  d’ut ,  elle  monte  jufqu’en  fa 
en-haut ,  &  peut  defcendre  jufqu’en  fi  en-bas.  On  appelle  la  moitié 
d’en-haut  la  partie  du  defîus,  Sc  on  lui  deftine  la  main  droite  ;  l’autre 
moitié  s’appelle  la  partie  de  la  Baffe,  Sc  on  lui  deftine  la  main  gau¬ 
che.  Les  fept  pédales,  qui  font  placées  au  pied  de  l’Inflrument, 
fervent  à  faire  les  demi-tons  ;  ainft  l’harmonie  de  la  Harpe  ceffe 
d’être  bornée ,  puifque  par  le  moyen  de  ces  pédales  on  peut  for¬ 
mer  douze  demi-tons,  qui  feront  tantôt  1 ,  tantôt  b.  Ayant  la  Harpe 
devant  foi,  on  a  quatre  pédales  du  côté  du  pied  droit,  Sc  trois  du 
côté  du  gauche. 

La  première  pédale  du  côté  droit ,  c’eft-à-dire ,  celle  qui  efl  le 
.  plus  proche  du  pied  droit ,  change  ce  mi  b  en  mi  ,  Sc  par  cette 
raifon  on  l’appelle  la  pédale  de  mi. 

La  fécondé  forme  le  fa  Z ,  Sc  s’appelle  pédale  de  fa. 

La  troihéme  forme  le  fol  ü ,  Sc  s’appelle  pédale  de  fol. 

A  ij 


”4  .  Effai  fur  la  vraie  maniéré 

La  quatrième  forme  le  la  %,  6c  s’appelle  pédale  de  la . 

Les  trois  de  l’autre  côté  font  deftinées  pour  le  pied  gauche^ 

La  première ,  qui  eft  le  plus  proche  du  pied  ,  change  le  fi  h  en 
fi]%.9  6c  s’appelle  pédale  de  fi. 

la  fécondé  forme  i’izt  1,  6c  s’appelle  pédale  d'ut. 

La  troiféme  forme  le  ré  Z ,  6c  s’appelle  pédale  de  ré. 

Ces  mêmes  dièfes  deviennent  aufli  des  b  fur  la  Harpe  ;  félon  la 
modulation  dans  laquelle  on  joue;  fçavoir, 
fa  1  devient  fol  b. 

fol  %  devient  la  b.  ?y*  j 

la  Z  devient  fi  b. 
ut  $  devient  ré  b. 
ré  1  devient  mi  b. 

En  parlant  des  pédales,  je  donne  en  même-tems  une  méthode? 
pour  mettre  la  Harpe  d’accord. 

La  Harpe  eft  montée  ordinairement  de  32  cordes;  dont  la  pre- 
miere  d’en- haut  eft  un  fa}  6c  la  derniere  d’en-bas  un  fi.  Par  précau¬ 
tion  on  emploie  des  cordes  rouges  pour  les  ut}  6c  des  cordes  bleues 
pour  les  fa. 

Prenez  la  feiziéme  corde,  en  commençant  à  compter  de  la  pre¬ 
mière  d’en-haut,  qu’on  appelle^#,  cette  corde  fera  un  mi;  mettez 
cette  corde  à  l’uniftbn  avec  le  mi  b  de  quelqu’autre  Infiniment. 

Accordez  la  corde  de  fi ,  qui  eft  au-deftus  ,  à  la  quinte  parfaite¬ 
ment  jufte  en  montant.  Prenez  enfuite  la  corde  qui  doit  former  le  fi 
de  i’oélave  en  defcendant,  6c  accordez-là  à  i’oéïave  jufte;  prenez 
enfuite  la  corde  de  fa,  qui  eft  au  deftus  de  ce  fi  que  vous  venez  d’ac¬ 
corder,  6c  faites-en  une  quinte  jufte  en  montant  ;  prenez  la  corde 
d’ut,  qui  eft  au-deftiis  de  ce  fa,  6c  faites-en  un  quinte  de  ce  même 
fa  ;  accordez  enfuite  l’oélave  de  l'ut  en  defcendant,  &  elle  fera  la 
quinte  du  fa  qui  eft  au-deftus;  accordez  le  fol  qui  eft  immédiatement 
au-deftus,  à  la  quinte  du  dernier  ut;  accordez  le  ré,  qui  eft  au-def 
fus  de  ce  fol,  à  la  quinte  du  fol ;  accordez  l’autre  ré,  qui  eft  plus 
bas,  à  l’odave  jufte  de  celui-ci;  accordez  le  la ,  qui  eft  au-deftus,  à 
la  quinte  du  dernier  ré  en-bas ,  que  vous  venez  d’accorder  ,  ce  la 
fera  la  note  fenftble  défi  b ,  qui  fera  le  fon  principal  de  la  gamme 
du  fi  b  ,  6c  toute  la  gamme  fera  accordée.  Il  ne  refte  qu’à  accorder 
parfaitement  jufte  les  oélaves  dans  les  autres  gammes,  avec  celles  que 
vous  venez  d’accorder  ,  6c  la  Harpe  fera  bien  accordée  en  Jîb, 


de  jouer  de  la  Harpe,  y 

La  raifon  pour  laquelle  je  prens  ce  mode  pour  le  mode  principal 
fur  la  Harpe ,  c’eft  parcequ’il  eft  le  plus  commode  pour  former  tous 
les  autres ,  car  on  feroit  beaucoup  plus  embarraffé  de  former  le  la  Z 
avec  le  fi  bémol ,  la  Harpe  étant  accordée  en  mib ,  que  de  former  le 
lah  avec  le  fol  X,  la  Harpe  étant  accordée  en  fi  b.  Cependant  on 
l’accorde  quelquefois  en  mi  b ,  qui  demande  le  la  b ,  par  rapport  de 
certaines  pièces  deMufique  dont  le  mode  eft  mib,  ou  ut  avec  la  tierce 
mineure ,  8  c’eft  pour  être  en  ce  cas  moins  gêné  du  côté  de  l’exécution. 

Pour  accorder  le  la  b  il  faut  feulement  faire  le  fol  %  moyennant  la 
pédale ,  lequel  donnera  le  ton  de  la  b ,  &  il  faut  accorder  ce  la ,  qui 
eft  à  côté  ,  à  l’uniffon  dudit  fol  8c  accorder  de  même  les  autres 

oétaves.  Le  premier  allegretto  8c  Y  adagio  font  dans  le  mode  de  mi  b  > 
8c  il  faudra  pour  cet  effet  accorder  le  la  naturel  en  la  b ,  pour  toutes 
ces  autres  pièces,  on  peut  laiffer  le  la  dans  le  ton  naturel. 

Tab.  L 

Dans  la  première  Figure  on  voit  la  pofltion  des  doigts  en  mon» 
tant  diatoniquement.  C’eft  le  troifiéme  doigt  de  la  main  droite  qui 
touche  Y  ut  ou  la  dix-huitiéme  corde ,  en  commençant  à  compter  en- 
haut,  &  qui  fera  une  corde  rouge.  Je  pofe  par  principe  le  3.  2.  1. 
8  après  le  4.  3.  2.  1.  doigts. 

Il  eft  des  cas  où  il  y  a  juftement  une  oéfave  à  faire  ;  alors  on  peut 
employer  les  doigts  dans  l’ordre  repréfenté  dans  la  deuxième  Figure , 
fur-tout  quand  il  s’agit  d’une  prompte  exécution ,  ce  qui  eft  repré¬ 
fenté  par  les  triples  croches ,  Sc  on  fe  gêneroit  beaucoup  en  voulant 
fuivre  le  principe  de  la  première  Figure ,  comme  on  peut  s’en  con¬ 
vaincre  par  la  Fig.  3. 

La  quatrième  Figure  fait  voir  qu’en  pareil  cas  on  doit  employer 

3.  2.  1. 

On  peut  auffi  fuivre  la  cinquième  Figure,  mais  on  feroit  très-mai 
de  prendre  la  pofition  de  la  Fig.  6. 

Lafeptiéme  Figure  fait  voir  la  pofition  des  doigts  en  defcendant 
diatoniquement. 

En  pareil  cas  il  vaudra  mieux  de  fuivre  la  Fig.  8.  que  la  Fig.  p , 
fur-tout  quand  il  s’agit  d’une  prompte  exécution. 

Les  10.  11.  1 2.  13.  14.  Fig.  font  voir  la  pofition  dans  les  cas  que 
ces  Fig.  repréfentent ,  dont  Tes  12-14  fe  trouvent  dans  la  Sonate. 


6  EJJai  fur  la  vraie  maniéré 

Les  polirions  des  doigts  dans  les  Baffes,  font  repréfentées  par  la 
quinziéme  Figure ,  laquelle  fait  voir  que  le  pouce  doit  être  em¬ 
ployé  autant  que  le  mouvement  de  la  mefure  le  permet. 

11  eft  représenté  par  le  i ,  auquel  on  doit  joindre  les  2.  3.4.  doigts, 
lefquels  il  faut  pafter  comme  la  figure  le  fait  voir ,  St  former  depuis 
F  ut  un  accord  compofé  de  fol ,  mi  St  ut  en  defcendant  ;  il  n’y  a  que  le 
pouce  qui  frappe  la  corde ,  les  autres  doigts  lui  fervent  d’appui ,  St 
le  bras  qui  n’en  a  point ,  en  eft  beaucoup  foulagé.  Il  y  auroit  beau¬ 
coup  à  dire  fur  ce  qui  regarde  la  partie  la  plus  belle,  qui  eft  celle 
des  Baftes  fur  cet  inftrument  ;  mais  on  fe  borne  à  remarquer  que  les 
Baftes,  quand  elles  font  frappées  près  de  la  confonne,  brillent  plus 
qu’en  aucun  endroit,  &  qu’il  n’y  a  que  le  pouce  qui  en  puifte  tirer 
les  meilleurs  fons ,  parce  qu’il  eft  plus  fort  que  les  autres  doigts.  Dans 
les  Fig.  1 6. 17.  18.  on  peut  employer  les  autres  cas  par  leurpofition 
naturelle. 

On  verra  dans  les  exemples  où  on  peut  le  fervir  de  la  même  facilité. 

Quand  on  trouve  deux  1.  dans  l’échelle  qui  marque  le  deftùs,  il 
faut  deftiner  l’un  à  la  main  droite  &  L'autre  à  la  gauche,  ce  qui  eft 
à  remarquer  dans  les  exemples  qui  fe  trouvent  dans  les  Fig.  19-20. 

Pour  ce  qui  regarde  l’harmonie  ou  les  accords  de  la  Harpe ,  j’ai 
mis  ici  ceux  qui  font  les  plus  néceftaires  St  les  plus  aifés  à  faire  avec 
leurs  Baftes  ;  voyez  la  vîngt-uniéme  Fig.  On  verra  dans  la  vingt-deu¬ 
xième  Figure  plus  clairement  ce  que  j’ai  déjà  dit  à  Loccafion  des 
pédales  ;  fçavoir ,  que  le  fol  1  devient  la  b ,  ou  que  le  la  h  eft  exprime 
par  le  fol  ce  qui  eft  marqué  deftous,  <3c  aînfi  des  autres.  J’ai  re- 

préfenté  quelques  accords  dans  lefquels  ces  h  font  employés  St  ex¬ 
primés  par  les  La  vingt-troifiéme  Figure  fait  voir  tout  cela. 

Dans  le  cas  que  la  vingt-quatrième  Figure  repréfente ,  on  peut 
fuivre  le  principe  de  la  feptiéme  Figure,  ou  en  montant  celui  de 
la  quatrième  Figure,  où  j’emploie  3.  2.  1. - 3.  2.  1. 

La  pofition  de  la  vingt-cinquième  Figure  peut  pafter ,  mais  elle 
pe  vaut  pas  la  précédente.  La  vingt  -fixiéme  Figure  demande  la 
même  pofition.  (  Ce  paftage  fe  trouve  p.  12.  dans  la  feptiéme  mefure 
de  la  Gigue.  )  Celui  de  la  vingt-féptiéme  Figure  s’y  trouve  égale¬ 
ment.  La  vingt-huitième  Figure  fait  voir  des  paftages  qui  fe  forment 
fur  le  principe  de  la  vingt-quatrième  Figure,  &  fe  trouvent  p.  15. 
dans  le  Moderato.  Ceux  de  la  29.  30.  3  ie.  Figure,  fe  trouvent  p.  12, 
dans  la  Gigue, 


de  jouer  de  la  Harpe* 
Tab.  IL  &  IIL 


2 


On  trouvera  fur  ces  Tables  les  maniérés  qui  forment  le  goût  de 
l’harmonie  8c  de  la  mélodie.  Je  commence  d’abord  par  les  maniérés 
qui  accompagnent  les  accords,  pour  les  rendre  plus  expreffifs  8c  plus 
agréables.  Il  y  en  a  une  qui  s’appelle  harpegement.  Il  y  a  plufieurs 
fortes  d’harpegemens  ,  dont  le  plus  fimple  eft  celui  qui  eft  repréfenté 
dans  1  accord  de  la  Fig.  33"345  011  ^es  premiers  accords  font  voir  la 
maniéré  de  les  écrire,  8c  les  notes  fuivantes  la  façon  de  les  jouer.  La 
3  Figure  repréfentent  d’une  maniéré  plus  claire  la  pofition  des 
Fig.  ib  &  17.  La  Fig.  37.  repréfente  dans  la  Balle  les  accords,  que  la 
Fig*  34*  dans  le  delfus ,  8c  qui  fe  forment  dans  la  Figure  pré¬ 

cédente.  Fig.  3 b.  Les  Fig.  38-39.  font  voir  desBalfes,  qu’on  appelle 
Batteries.  J’en  déligne  les  maniérés  avec  la  pofition  des  doigts  dans 
plufieurs  cas. 

_  Je  remarque  au  fujet  de  ces  BalTes  ,  que  quand  elles  font  exécutées 
vivement,  elles  ne  font  pas  d’effet,  à  caufe  delà  vibration  des  cor¬ 
des,  qui,  touchées  trop  vite  liiccelfivement ,  produifent  un  friffon- 
nement  qui  fait  tort  à  l’harmonie.  On  trouvera  pour  cette  raifors 
ï  adagio  p.  1 3.  8c  Y  allegretto  p.  14.  pour  faire  voir  à  peu  près  le  genre 
de  Mufique  dans  lequel  ces  BalTes  peuvent  être  employées.  Les  ma¬ 
nières  qui  doivent  accompagner  la  mélodie  ou  le  chant ,  font  repré- 
fentees  par  les  Fig.  43.  44.45.  4 b.;  chaque  première  barre  doit  être 
jouée  comme  elle  eft  repréfentée  dans  celle  qui  la  fuit.  Les  Fig.  47^ 
48.  49.  50.  51.  52.  53.  repréfentent  differentes  maniérés  où  la  note 
qui  fe  trouve  dans  la  ligne  lupérieure  doit  être  jouée  comme  elle  eft 
exprimée  dans  celle  qui  eft  delfous.  Les  exemples  font  tirés  des  pièces 
qui  fe  trouvent  dans  la  fiiite, 

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Tab.  IIL 

La  cinquante-quatrième  Figure  s’explique  d’elle-même  Les  Fig, 
55.5b.  57.  58.  59.  font  voir  des  efpeces  de  mordans  qui  font  ulités 
dans  les  adagio  &  les  airs  tendres.  Il  y  en  a  deslimples  &  des  doubles; 
leur  effet,  ainft  que  la  doigté,  fe  trouve  en  bas  de  chacun.  La  Fig. 
60.  fait  voir  une  cadence  que  l’on  appelle  battue.  Il  faut  bien  prendre 
garde  à  la  maniéré  de  finir  la  cadence ,  qui  eft  différente  dans  les  cas  où 
elle  fe  termine  par  en-haut  ou  par  en-bas» 


S  E^rzz  fur  l a  wcùc  maniéré  de  jouer  de  la  Harpe: 

La  foixante- unième  Figure  repréfente  le  même  agrément,  marqué 
dans  la  Fig.  52,  ;  il  demande  prefque  toujours  la  note  fenfible ,  comme 
par  exemple,  le^z  f  ou  le  fol  X.  L’agrément  de  la  foixante-deuxié- 
me  Figure  demande  également  la  note  fenfible. 

La  foixante-troiliéme  Figure  repréfente  l’emploi  de  la  marche  des 
pédales  par  une  fuite  d’accords. 

Tab.  IV  &  P. 

La  Fig.  64.  offre  les  lîx  premiers  accords  de  la  Fig.  63.  Les  Fig. 
6^-70.  font  différentes  maniérés  d’harpegemens  pour  les  fix  accords 
précédens.  La  Figure  71.  repréfente  l’harpegement  de  la  Fig.  65. 
marchant  par  tous  les  accords  de  la  Fig.  63. 

Tab.  VI.  &  VU. 

Les  Figures  de  ce  s  Tables  contiennent  plufieurs  pafîàges  qui  fe 
trouvent  dans  les  Œuvres  que  je  vais  publier,  de  qui  demandent 
quelques  explications  en  faveur  des  Commcnçans,  dcoù  l’on  trou¬ 
er  “"vois  pour  ces  Figures. 

FIN. 


APPROBATION. 

J’Ai  lu  par  ordre  de  Monfeigneur  le  Chancelier  un  Manufcrit  qui  a  pour  titre; 
pjfai  fur  la  vraie  maniéré  de  jouer  de  la  Harpe ,  &  j’ai  ci  û  qu’on  pouyoit  en 
permettre  l’impreilion.  Fait  à  Paris,  ce  22  Juillet  17  63.  Br  ot. 


De  l’Imprimerie  de  P.  Al.  Leprieur,  Imprimeur  du  Roi,  rue  S.  Jacques, 

à  l’Olivier, 


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