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Full text of "Le livre de musique"

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JM 


CJ,  cz 


Digitized  by  the  Internet  Archive 

in  2010  with  funding  from 

University  of  Ottawa 


http://www.archive.org/details/ex1lelivredemusi00aug 


RE 


MUSIQ_UE 


EDITION 
CANADIENNE 


LuLLi,  d'après  la  statue  de  M   Laodst 


Les  exernjilaires  de  /"édition  canadienne  da  Livre  de  Mcsique 
de  Claude  AUGE  doivent  porter  la  signature  des  Editeurs  de 
Vcdition  française 


'^oAlx^ 


fi~r<Xyj.j-A/U.        -^      ^ 


cl  telle  des  Editeurs  de  l'cditiun  canadienne 


C^pr^/Ct^z^'Cy»^»^'»''*^^  <L//e^ 


\ 


LE   LIVRE 


DE   MUSIQUE 


PAR 


CLAUDE    AUGE 


//  n 


D  après  Anitre  Gui. 


MONTRÉ  AI. 

C.  0.  BEAUCHEMIN  et  FILS,  Libraires -Imprimeurs 


2oO  et  258,  rue  Saint-I»aul. 


:,:'':i?^ 


PRÉFACE 

Après  une  étude  minutieuse  des  principaux  livres  de  musique  publiés  jusqu'à 
ce  jour,  il  nous  a  paru  qu'entre  les  traités  trop  savants,  inaccessibles  aux  jeunes 
intelliirences,  et  les  cours  trop  élémentaires,  qui  ne  répondent  pas  à  ce  qu'on 
attend  d'eux,  il  y  avait  place  pour  un  livre  contenant  tout  ce  qu'il  faut  savoir 
mais  rien  de  plus,  et  pouvant  conduire  le  débutant,  par  une  marche  graduée  et 
sûre,  du  principe  à  l'application,  de  la  théorie  à  la  pratique. 

Nous  avons  adopté  une  disposition  matérielle  que  nous  croyons  devoir  signaler. 
Les  notions  nécessaires,  indispensables,  sont  imprimées  en  caractères  assez  forts 
pour  attirer  l'attention  de  Télève.  Ces  notions,  on  devra  s'en  pénétrer  rigoureuse- 
ment, les  apprendre  en  quelque  sorte  par  cœur  avant  de  passer  aux  développements 
qui  suivent  et  que  nous  avons  fait  imprimer  en  petit  texte.  D'autre  part,  nous  avons 
réuni  dans  un  certain  nombre  de  tableaux  faciles  à  consulter  tout  ce  qui  concerne 
le  rythme,  la  mélodie,  l'harmonie,  les  mouvements,  nuances,  signes  divers,  notes 
d'agrément,  abréviations,  gammes  majeures  ou  mineures,  intervalles  et  renverse- 
ments. 

Enfin,  il  ne  sera  pas  déplacé  de  faire  remarquer  que,  pour  la  première  fois, 
nous  appliquons  à  un  livre  de  musique  les  procédés  d'illustration  réservés  d'ordi- 
naire aux  autres  ouvrages  d'enseignement,  il  nous  a  fallu  vaincre  des  difficultés 
incessantes  pour  obtenir  un  heureux  agencement  des  pages,  et  concilier  les  exi- 
gences de  la  typographie  avec  les  besoins  d'une  illustration  presque  constante  de 
nos  exercices  musicaux. 

On  s'assurera,  en  feuilletant  notre  volume,  du  soin  que  nous  avons  apporté  à 
la  rédaction  de  la  partie  théorique,  des  efforts  que  nous  avons  faits  pour  en  rendre 
l'exposition  aussi  succincte  mais  en  même  temps  aussi  claire  que  possible.  Quant 
aux  exercices,  ils  ne  sont  pas  seulement  courts  et  simples:  nous  avons  tenu  à  ce 
qu'ils  fussent  agréables,  chantants,  exempts  en  un  mot  de  cette  sécheresse  qui 
exclut  toute  mélodie  et  qui  dépare  souvent  la  partie  pratique  des  traités  les  plus 
consciencieux. 

Les  exercices  sont  soigneusement  gradués,  et  permettent  à  l'élève  de  vaincre 
plus  aisément  les  difficultés,  puisqu'il  ne  les  rencontre  qu'une  à  une.  Les  nuances 
et  les  mouvements  sont  indiqués  au  début  de  chaque  morceau.  Enfin,  des  chan- 
sonnetles,  alternant  avec  les  exercices  proprement  dits,  forment  autant  de  récréa- 
tions musicales.  Ces  chansonnettes  rappellent  des  airs  connus  chaque  fois  que  le 
ton  rend  l'exécution  difficile,  de  sorte  que  l'on  trouvera  dans  ses  souvenirs  un  guide 
et  comme  un  point  de  repère. 

L'élève  qui  aura  suivi  notre  méthode  et  chanté  nos  exercices  à  une  voix,  passera 
successivement  aux  duos,  puis  aux  chœurs,  marches  et  airs  de  danses  que  nous 
avons  groupés  dans  la  troisième  partie. 

Nous  avons  pensé  qu'un  choix  judicieux  de  morceaux,  empruntés  aux  grands 
maîtres  de  la  musique,  formerait  le  complément  naturel  d'un  bon  cours  de  solfège. 
Nous  avons  donc  extrait  des  œuvres  les  plus  connues  et  les  plus  remarquables, 
certains  passages  saillants,  en  les  faisant  précéder  de  notices  biographiques  accom- 
pagnées de  quatre-vingts  portraits.  Il  suit  de  là  que  notre  livre,  malgré  son  prix 
modique,  contient  une  véritable  galerie  musicale,  une  anthologie  suffisamment 
complète  pour  donner  à  l'élève  une  idée  exacte  du  génie  de  chaque  auteur  cité.  C'est 
là  une  innovation  qui,  nous  en  avons  la  ferme  conviction,  rendra  de  signalés  services. 

Notions  théoriques  claires  et  précises,  exercices  variés  et  gradués,  tableaux 
synthétiques,  chœurs  et  chansonnettes,  marches,  danses,  biographies  et  extraits 
des  maîtres,  Ulles  sont,  en  résumé,  les  matières  contenues  dans  le  présent  volume. 
Nous  nous  sommes  efforcé  d'être  accessible  à  tous,  et  de  plaire  aux  débutants  : 
carie  principal  souci  du  maître  doit  être  de  ne  pas  rebuter  prématurément  ceux 
qu'il  prétend  enseigner.  7^  y 

G.  A. 


NOTIONS 

PRÉLIMINAIRES 


La  musique  est  l'art  de  combiner  les  sons  d'une  manière 
agréable  à  Toreille. 

On  l'appelle  musique  vocale  lorsque  le  son  est  produit  par  la 
voix,  et  musique  insti'umentale  lorsqu'il  est  produit  par  un 
instrument. 

I.  -FORME  DES   NOTES 

On  représente  les  sons  par  des  signes  appelés  notes. 
11  y  a  sept  formes  ou  figures  principales  de  notes  : 

TABLEAU  DE  LA  FORME  DES  NOTES 

la  ronde O  \  la   croche ^ 

la  blanche ^  la  double  croche  JT 

la  noire I  la    triple    croche  ^ 

f 
la  quadruple  croche ^ 

La  forme  des  notes  fait   connaître  la  durée  des  sons. 

Exercice  oral.  —  Qu'est-ce  que  la  musique  ?  —  ?  sente-t-on  les  sons?  —  Combien  y  a-t-il  de  for- 
Quelle  diCérence  y  a-t-il  entre  la  musique  vocale  \  mes  ou  figures  principales  de  notes?  —  NoiL.me2-. 
et  la  musique  instrumentale  ?  —  Comment  repré-    \    les.  —  Qu'indique  la  forme  des  notes? 

Exercice  sur  la  forme  des  notes.  —  Nommez  les  formes  de  notes  qui  suivent  • 

1.  —   opo»o0&mop 

111/       ^   \    \   \    ^ 

Exercice  écrit.  —  Reproduisez  les  figures  de  notes  qui  se  trouvent  dans  l'exercice  ci-dessus. 


/ 


—  6  — 
II.  —  VALEUR  DES   NOTES 

D'après  l'ordre  suivi  dans  le  tableau  précédent,  chaque  note  a,  comme 
durée,  une  valeur  double  de  celle  qui  la  suit.  Ainsi  : 

La  ronde  vaut  deux  blanches;  la  blanche  vaut  deux  noires; 
la  noire  vaut  deux  croches;  la  croche  vaut  deux  doubles 
croches,   etc. 


Une  ronde 

vaut  : 
2  blanches 

ou 
4  noires 

ou 
8  croches 

ou 

16  doubl.cr. 

ou 


TABLEAU  DES  VALEURS  RELATIVES  DES  NOTES 

r r 

r -r        r r 

t  '"i    c r     c r   t  X     ,* 


\ 


32,rip,.cr.  fc^fffffrpfrrpr'f  rrrrrrrrrrrrrrti   ■> 


croches. 

Une  hlaiiclie  o  vaut  :  2  noires  ou  4  croches  ou  8  doubles  croches  ou  16  triples 
croches  ou  32  quadruples  croches. 

Une  noire  #  vaut  :  2  croches  ou  4  doubles  croches  ou  8  triples  croches  ou 
16  quadruples  croches. 

Une  croche  a  vaut  :  2  doubles  croches  ou  4  triples  croches  ou  8  quadruples 
croches. 

Une  double  croche  /  vaut  :  2  triples  croches  ou  4  quadruples  croches. 
Une  triple  croche  ^  vaut  :  2  quadruples  croches. 

La  queue  des  notes  peut  uidilTéremment  être  dirigée  vers  le  bas  ou  vers  le 
haut. 

Généralement,  quand  plusieurs  croches  se  suivent,  on  remplace  les  crochets 
par  un  trait  qui  réunit  les  queues.  On  met  deux  traits  pour  les  doubles  croches, 
trois  traits  pour  les  triples  croches,  quatre  pour  les  quadruples  croches. 

Exercice  oral.  —  Quelle  est  la  valeur  de  la  \  trace-ton  les  quenes  des  notes?  —  Quand  plu- 
ronde?  de  la  blanche?  de  la  noire?  de  la  croche  etc.?  i  sieurs  croches  se  suivent,  par  quoi  remplace-t-on 
—  Quelle  est  la  valeur  de  la  blanche  par  rapport  \  les  crochets?  —  Combien  de  traits  met-on  pour 
à  la  ronde?  de  la  noire  par  rapport  à  la  ronde,  à  5  les  croches,  les  doubles  croches,  etc.? 
la  blanche?  de  la  croche  par  rapport  à  la  noire,  \  Exercice  écrit.  —  Copier  le  tableau  des  valeurs 
t  la  blanche,  à  la  ronde?  —  Dans  quelle  direction  \  des  notes  jusqu'aux  doubles  croches. 


III.  -  NOMS  DES  NOTES 

Pour  désigner  les  divers  sons  et  pour  les  distinguer  entre  eux, 
on  donne  des  noms  particuliers  aux  notes  qui  les  représentent. 

Il  y  a  sept  noms  de  notes,  qui  sont  : 

do,       ré,       mi,       fa,       sol,       la,       si. 

Ainsi  disposées,  les  notes  dont  on  vient  de  lire  les  noms  forment  une  série 
de  sons  allant  de  bas  en  haut,  et  que  l'on  peut  répéter  indéfmiment. 

Lo  s'appelait  primitivement  ut;  mais,  depuis  plus  de  deux  siècles,  sur 
l'initiative  des  Italiens,  on  a  adopté  dans  l'étude  du  solfège  la  syllabe  do^ 
comme  étant  plus  sonore  dans  le  chant  et  moins  sourde  que  la  précédente  ut. 

Les  noms  des  six  premières  notes  sont  tirées  d'une  strophe  de  l'hymne  de 
saint  Jean-Baptiste,  à  laquelle  Gui  d'Arezzo,  au  xi^  siècle,  emprunta  I9 
première  syllabe  de  chaque  vers. 

Exercice  oral. —  Par  quel  moyen  distingue-t-on  >  — Citez-les.  —  Pourquoi  a-t-on  remplacé  uf  par 
les  sons?  —  Combien  y  a-i-il  do  noms  de  notes?   <   do7 —  D'oii  viennent  les  noms  des  notes? 

IV.  —  FORTÉE 

Outro  la  durée  des  sons  qu'indiqué  la  forme  des  notes,  il  y  a  encore  à 
considérer  leur  degré  d'élévation. 

Les  sons  hauts  s'appellent  sons  aigus;  les  sons  bas  s'appellent  sons 
graves. 

La  position  des  notes  sur  la  portée  indique  la  gravité  ou  l'acuité  des  sons. 

On  appelle  'portée  la  réunion  des  cinq  lignes  horizontales 
sur  lesquelles  ou  entre  lesquelles  on  écrit  les  notes. 

L'espace  compris  entre  les  lignes  se  nomme  interligne;  il 
y  a  quatre  interlignes. 

On  compte  les  lignes  et  les  interlignes  de  bas  en  haut. 


5»  Ugne.      ..... 

4e  ligne.      *"  interligne, 

3e  Ugne.      3e  interligne. 

ge  ligne.      -'  interligne. 

Ir.  li|ne.      1"  interligne. 

Plus  les  notes  s'élèvent  en  hauteur  sur  la  portée,  plus  le  son 
qu'elles  représentent  est  aigu. 


—  8  — 


LIGNES     SUPPLEMENTAIRES 


Les  cinq  lignes  de  la  portée  ne  sont  pas  toujours  suffisantes  pour  recevoir 
toutes  les  notes. 
On  a  donc  imaginé  d'ajouter  aux  cinq  lignes  fixes  de  la  portée  de  petites 

lignes  supplémentaires  ou  accidentelles,  Ira- 
3e  ligne  suppi.  i  cécs  soit  au-dossus,  soit  au-dessous  de  cette 

2«  ligne  supp!.    \  d'en  haut. 

ireugnesupi.i. portée,  et  sur  lesquelles  ou  entre  lesquelles 


viennent  se  placer  les  notes.  Ce  sont  comnie 

-— ; des  fragments  de  nouvelles  portées. 

l"  ligne  suppl.   1  "^  ^ 

3°  li|nc  cuppî:  I  ''^°  ^^'"  Les  lignes  supplémentaires  ne  sont  em- 

ployées qu'au  fur  et  à  mesure  des  besoins,  et 
on  les  supprime  aussitôt  qu'elles  cessent  d'être  utiles.  S'il  en  était  autre- 
ment, il  y  aurait  confusion. 

Exercice   oraL  —  Que  faut-il  considérer  dans  5  pour  écrire  toutes  les  notes?  —  Comment  a-t-on 

les  sons?  — Comment  noinme-t-on  les  sons  hauts?  \  pu  obvier  à  cet  inconvénient?  —  Qu'appelle-i-on 

les  sons  bas?  —  Qu'appelle-t-on  purtée? — Qu'in-  >  lignes  supplémentaires? —  Comment  les  compte- 

dique  la  position  des  notes  sur  la  portée  ?—Qu'ap-  \  t-on?  —  Pourquoi   les  suppnme-t-on  quand  on 

pelle-t-on   interligne?  —   Combien   y   a-t-il  de  \  n'en  a  plus  besoin? 

îignes  ?  d'interlignes  dans  la  portée?  —  Comment  l  Exercica  écrit.  —  Tracez  une  portée  ;  nuniéro- 

Ves  compte-t-on?  —  Quels  sons  représentent  les  \  tez  les  lignes  et  les  interlignes.  —  Tracez  trois 

notes,  suivant  leur  position  sur  la  portée?  —  >  lignes  supplémentaires  au-dessus  et  trois  au-des- 

Les  cinq  lignes  de  la  ponee  sont-elles  suffisante»  \  sous  de  cette  portée;  numérotez-les. 


V.  —  ECHELLE   MUSICALE 

h' échelle  musicale  est  Fensemble  de  tous  les  sons  que  peuvent 
émettre  la  voix  humaine  ou  les  instruments  de  musique. 

Cette  échelle  musicale  comprend  trois  registres  ou  groupes  successifs  de 
sons  allant  du  grave  à  l'aigu. 

Chacun  de  ces  registres  porte  un  nom  caractéristique  : 

Le  registre  du  grave,  comprenant  les  sons  les  plus  graves; 

Le  registre  du  médium,  comprenant  les  sons  intermédiaires,  c'est-à- 
dire  les  moins  graves  et  les  moins  aigus; 

Le  registre  de  l'aigu,  comprenant  les  sons  les  plus  aigus. 

Le  nom  de  chaque  note  et  la  place  que  cette  note  occupe  dans  l'échelle 
musicale  sont  déterminés  par  un  signe  nommé  clef. 

Exercice  oraL  —  Qu'appelle-t-on  crhelle  musi-  \  gistre  du  grave?  du  médium?  de  l'aigu?  —  Quel 
ea/e?  —  En  combien  de  registres  divise-t-on  5  est  le  signe  qui  détermine  le  nom  et  la  place  des 
réchelle  musicale?  —  Quels  sons  comprend  le  re-    \   notes  dans  l'échelle  musicale? 


—  9  — 
VI.—  CLEFS 

La  clef  est  un  signe  que  l'on  place  au  commencement  de  la 
portée  pour  faire  connaître,  par  relation,  le  nom  de  chaque  note 
et  la  place  qu'elle  occupe  dans  l'échelle  musicale. 

Les  notes  étant  rangées  dans  un  ordre  invariable,  il  suffit  de  fixer  la 
place  de  l'une  d'entre  elles  pour  déterminer  la  place  de  toutes  les  autres. 

il  y  a  trois  sortes  de  clefs  : 

La  clef  de  sol  rS ,  la  clef  de  fa  ^î ,  la  clef  de  do  ou  à'ut  g . 


La  clef  de  sol  est  la  plus  usitée.  (  V.pour  les  clefs  de  fa  et  d\\\,  page  16fi. 

Exercice  oral.  —  Qu'appelle-t-OM  c/e/"? — Coin-    J   Combien  y  a-t-il  dp  sortes  de  clefs?  Nommei 
ment,  lorsque  la  place  d'une  note  est  fixée,  est-il    I    les.  —  Quelle  est  la  clef  la  plus  usitée7 
possible   de  déterminer  la  place  des  autres?—    \       Exercice  écrit.  —  Tracez  une  clef  de  sol. 


VII,- CLEF  UE   SOL 

La  clef  de  sol  est  usitée  pour  un  grand  nombre  d'instruments,  tels  que  : 
piano  et  harpe  (main  droite),  violon,  flûte,  liautbois,  clarinette,  cornet, 
saxhorn,  cor,  trompette,  saxophone,  etc.;  on  s'en  sert  également  pour  écrire 
le  plus  grand  nombre  des  parties  vocales  :  ténors  et  soprani. 

La  clef  de  sol  se  place  sur  la  deuxième  ligne  de  la  portée. 

La  boucle  de  la  clef  de  sol 
est  comme  traversée  en  son  nii- 


clef  fait  connaître,  par  re-  p:^  i 
lation,  les  noms  de  toutes  les  ^^  o  J 
autres    notes    placées    soit  sol 

sur  les  lignes,  soit  dans  les  interli- 
gnes. 


lieu  par  cette  deuxièra.e  ligne.  .•;.."  " 

En    indiquant   que    la    note  placée 

sur  la  deuxième   ligne   est   un  sol^  la 

L'usage  de  la  clef  AqsoI  /'«  ligne,  que  l'on  trouve  dans  les  anciennes  par- 
titions, est  de  nos  jours  complètement  abandonné. 

9 

N  n  T  F,  S     P  I,  .\  C  É  K  s     SUR     LES     LIGNES 


-O- 


-O- 


-e^ 


-o- 


11  li  soi  si  ré  fa 

Esercice  sur  les  rondes.  —  Nommez  hs  l'otm  sani  les  chanter. 


-O- 


O — O — <&- 


-o — — — o — o © — ^^ — ^=:^ — o^ 

€5 &— 


o — o — — — o — — e» 


—  10  — 

Exercice  sur  les  blanches   —  Noynmez  les  notes  sans  les  chanter. 


4 


19- 


19- 


19- 


r  r  r  f  ^  '^^^ 


t 


Exercice  sur  les  noires.  —  Sommez  les  notes  .sans  les  chanter. 


^^m 


r  j  r  '  r  J  r 


NOTI-S 

/5 

PLACEES     DANS 

L  i:  S     I  N  1  E  R  L I  G  N  E  S 

V 

tl                 1 

/ïx                                                                        '"^                                                  1 

r'T>                 «»                                 1 

Vu*»                                                     1 

J 

fa  la  do  mi 

Exercice  sur  les  rondes.  —  Nommez  les  notes  sans  les  chanter. 


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3X 


Exercice  sur  les  blanches.  —  Nummez  les  notes  sans  les  cUanier. 


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ri  ri      ri       ^ 


Exercice  sur  les  noires.  —  Xommez  les  notes  sans  les  chanter. 


J  ^  r  r  J 


s 


La  note  placée  au-dessous  de  la  l""®  ligne  est     .    Q  n 

appelée  ré.  —  La  note  placée  au-dessus  de  la     j  ^'^       |         I        ^ 
5'  ligne  est  appelée  sol.  fJ      ^ 


Récapit  ulation. 


ré  sol 


û 


^^ 


^ 


ré  mi         fa         sol        la  si         do         ré         mi         ta        sol. 

Exercices  su.r  les  rondes,  les  blanches  et  les  noires.  —  Nommes  tes  notes  sans  les  chanter. 


8 


XE 


5 


22=g 


.1  J  J  "  J   NI 


11  — 


NOTES     PLACEES     SUR     OU     ENTRE     LES     LIGNES     SUPPLEMENTAIRES 


Au-dessus  de  la  portée. 


^^^ 


A  it-dessous  de  la  portée. 
do       si       la       sol       fa 


la         si        ûo        ré        mi 


^'  i  j  j  j  J 


Récapitulation  générale. 

Exercices  sur  les  rondes,  les  blanches  et  les  noires.  —  Nommez  les  notes  sans  les  chanter. 


i 


^ 


^^ 


^ 


22 


-O- 


i 


rr- II' irn- 


Exercice  oral.  —  A  quols  instnimenis  et  à 
quelles  voix  sert  la  clef  de  sol  ?  —  Sur  quelle  ligne 
se  place  la  clef  de  sol?  —  Nommez  les  notes  pla- 
cées sur  les  lignes,  dans  les  interlignes.  — Quelle 
est  la  note  placée  au-dessous  de  la  première  ligne 
Quelle  est  celle  qui  est  placée  au-dessus  de  la 
cinquième  ligne?  —  Nommez  les  notes  placées  sur 


î    ou  entre  les  lignes  supplémentaires  d'en  haut.  — 
;    Nommez  les  notes  placées  sur  ou  entre  les  lignes 
stipplèmc-ntaires  d"en  bas. 

Exercice  écrit.  —  Copiez  les  exercices  lo  et  il: 
écrivez  le  nom  et  la  forme  des  notes  au-dessous 
de  chacune  d'elles. —  Transformez  en  blanches  les 
noires  de  l'ex.  4  et  en  noires  les  blanches  de  l'cx.  G. 


VIII.  -  MESURES 

On  divise  tous  les  morceaux  de  musique  en  parties  d'égale 
durée.  Chacune  de  ces  divisions  est  appelée  mesure. 

Toute  mesure  est  comprise  entre  deux  barres  verticales,  dites 
barres  de  mesure. 


t 


Barre  de  mesure. 


Barre  de  mesure. 


S 


1 


Les  mesures  se  divisent  à  leur  tour  en  parties  d'égale  durée 
qu'on  nomme  temps. 

On  emploie  des  mesures  à  2  temps,  à  3  temps,  à  4  temps. 

On  indique  la  mesure  ou  par  un  signe  ((^)  ou  par  un  chiiïre  (4)  ou  par 
■une fraction  (^)  que  l'un  place  au  commencement  de  la  portée,  après  la  clef. 

Exercice  oral.  —  Comment  divise  t-on  les  mor-  i  emploie-t-on?  —  De  quelle  manière  indique-t-on 

ceaux  de  musique? — Qu'est-ce  que  la  mesure? —  |  la  mesure  ? 

Comment  sripare  t-on  les  mesures  entre  elles? —  ;  Exercice  éM-it.  —  Reproduisez  la  portée,  la  clef 

Comment  se  divise  la  mesure?  —Quelles  mesures  '  de  sol  et  les  barres  de  mesure  ci-iles.sus. 


—  12  — 


IX.  -  MESURES    SIMPLES 

Il  y  a  deux  sortes  de  mesures  :  les  mesiwes  simples  et  les  me- 
sures composées. 

On  appelle  mesures  simples  ou  mesures  binaires  celles  dont 
3haque  temps  se  compose  d'une  valeur  divisible  par  deux. 

Telle  est  la  mesure  dont  le  temps  est  représenté  par  une  blanche  qui  vaut 
2  noires,  ou  par  une  noire  qui  vaut  2  croches,  ou  par  une  croche  qui  vaut 
2  doubles  crociies,  elc. 

Les  mesures  simples  que  l'on  emploie  le  plus  souvent  sont 
indiquées  : 


— ^ — 


Pour  la  mesure  à 
2  temps,  par  la  frac-  -^) — ^ — 
tion  deux  quatre. 

Pour  la  mesure  à  3  temps, 
par  un  3  ou  par  la  fraction  trois 
quatre. 


i—^- 


-4 — 


Pour  la  mesure  à  4  temps, 
presque  toujours  par  (^,  quel- 
quefois par  le  chif-    __fi 

fre  4  ou  par  la  frac-    ^SlzElz 
tion  quatre  quatre.     ^ 


(A\ 


— TL __Q 

-pS — ^ OU  Szi 


—4 — 


4- 


034 
Chacun  des  termes  des  fractions  Ç,  y,  7-  a  une  signification  distincte  :  en 

4  4  4  "^ 

effet,  la  ronde  ayant  été  choisie  comme  unité  de  mesure,  le  dénominateur 
ou  chiffre  d'en  bas  de  la  fraction  indique  en  combien  de  parties  égales  la 
ronde  est  divisée,  et  le  numérateur  ou  chiffre  d'en  haut  combien  chaque  me- 
sure contient  de  ces  parties. 
2 
Ainsi,  dans  la  mesure  y,  le  dénominateur  4  indique  que  la  ronde  est  divi- 
sée en  4  parties  égales,  et  le  numérateur  2  que  chaque  mesure  comprend 
2  de  ces  parties.  Or,  nous  savons  que  la  ronde  vaut  4  noires;  donc,  dans  la 
mesure  f,  4  représente  une  noire,  et  le  chiffre  2  nous  indique  que  chaque 
mesure  comprend  2  noires  (une  noire  par  temps). 


Exercice  oral.  —  Combien  }•  a-t-il  de  sortes  de 
mesures?  —  Qu'appelle-t-on  mesures  simples  on 
binaires? — Comment  indique-t-on  les  mesures 
simples  les  plus  usitées?  —  Quelle  noie  al-on 
choisie  comme  unité  de  mesure?  —  Dans  la  frac- 
lioD  qui  indique  la  mesure,  quel  tst  le  rôle  du  dé- 


nominateur ou  chiffre  d'en  bas?  quel  est  le  rôle  du 
numérateur  ou  chiffre  d'en  haut?  —  Dans  la  me- 
sure deux-quatre,  qu'indiquent  le  2  et  le  4  ? 

Exercice  écrit.  —  Ecrivez  sur  la  portée  le 
signe,  le  chiffre  et  la  fraction  qui  indiquent 
les  mesures  à  i  temps,  à  3  temps  et  à  2  temps. 


—  13  — 

X.  —  SILENCES 

Lorsque  la  voix  ou  l'instrument  doit  se  taire,  la  durée  de  cette  interruption 
est  indiquée  par  des  signes  appelés  silences. 

Les  silences  sont  des  signes  qui  marquent  l'arrêt  momentané 
des  sons. 

Il  y  a  sept  silences,  savoir  : 


La  pause,  qui  se  place  sotis  \—m~ 
la  4«  ligne | 


La    demi-pause ,  qui  se 
place  sur  la  3°  ligne 

Le    soupir,    qui    se    fait 
somme  un  7  à  l'envers 


-^- 


i 


Le   demi-soupir,   qui  se 
fait  comme  un  7 

Le     quart    de     soupir , . 

comme  le  demi-soupir,  mais  — ^--l 
avec  deux  crochets '— ^ — 

Le  8"  de  soupir,  comme 
le    demi-soupir,   mais  avec  H 
trois  crochets '— 


Le  16''  de  soupir,  comme  . 

le    demi-soupir,   mais    avec.-#— 
quatre  crochets ~^ — 

Ces  sept  silences  correspondent,  pour  la  valeur,  aux  sept  notes. 


la 
pause 


vanl 

une 

ronde 


-J2-. 


EQUIVALENCE      DES     SILENCES     ET     DES     NOTES 


la  demi- 
pause 


le 
soupir 


le  demi-        le  quart     le  huitième  le  seizième 
soupir         de  soupir      de  soupir      de  soupir 


vaut 

une 

blanche 


:Pi 


-t- 


vaut 
une 
noire 


vaut 

une 

croche 


v- 


^^- 


vaut 

une  double 

croche 


ÎËË 


vaut 

une  triple 

croche 


-^ 


vaut  une 

quadruple 

croche 


Exercice  oral.  —  Qu'appelle -t-on  silences?  X  se  font  le  soupir,  le  demi-soupir,  le  quart  de  sou- 
Combien  y  a-t-il  de  silences?  Nommez-les.  —  Où  \  pir,  le  8^  de  soupir,  le  I6e  de  soupir?  A  quelle 
se  placent  la  pause,  la  demi-pause?  —  Comment   j   forme  de  note  correspond  chacun  de  ces  silences? 

Exercice  sur  les  silences. — Xommez  les  xilenr.pi  smitnnts  et  dites  à  quelle  note  correspond  chacun  d'eux. 


12^ 


-vr     ■      ^ 


m 


-^f—^ 


=£ 


Exercice  écrit.  —  Reproduisez  l'exercice  ci- dessus.  —Tracez  sous  chaque  silence  la  figure  de  lanots 
correspondant  à  ce  silence. 


—  14  — 
Récapitulation  sur  les  notes  et  les  silences. 

Exercice  orai.  —  Aommez  les  notes  siiinantes  rt  dites  leur  (urme  ;  nommpz  les  silfvces. 


^^ 


13 


33: 


37=xï: 


5=g= 


É 


f  ■      , 


r  liS'^\'  i"^  ^'y  I 


14 


V 


Exercice  écrit.  —  Tracez  deux  ponces  et  reproduisez  les  deux  exercices  ci-dessus. 


XI.  —  ANALYSE   DE  LA  MESURE 

Dans  les  mesures  simples  dont  nous  avons  parlé  (page  12),  la 
ronde  et  la  pause  valent  4  temps  ;  la  blanche  et  la  demi-pause, 
2  temps;  ia  noire  et  le  soupir,  1  temps. 

li  faut  2  croches  par  temps  ou  4  doubles  croches,  etc. 

Toutes  les  mesures  d'un  même  morceau  doivent  être  égales 
entre  elles,  c'est-à-dire  qu'elles  doivent  se  composer  d'une 
somme  égale  de  valeurs.  E.xemples  : 

MESURES     A     DEUX     TEMPS 


t 


00    f   ^ 


^\^i  r  irr 


MESURES     A     TROIS     TEMPS 


^ 


c/p^r  ijL^'r  l'^ifiyri 


16 


JΠ


¥ 


i 


MESURES     A     QUATRE     TEMPS 


l 


y     i\ 


-jz. 


WZM 


? 


00fr00ÊMJ2 


11^ 


Exercice  oral.  —  Quelle   est  la  valeur  de   la  |  Décomposez    chaque   mesure    de    l'exercice    17. 

ronde,  do  la  blanche,  de  la  noire,  de  la  croche  dans  |  Exercice    écrit.   —    Reproduisez   chacun    des 

3     2  5  exeuiples  ci-dessus 

les  mesures  simples  indiquées  par  Q.    i.   j?  -  |  '  ,,ans  un  secoV,d "exercice,  vous  remplacerez  les 

Décomposez  chaque  mesure  de  l'exercice  15.  —  I  notes  par  les  silences  correspondants,  et  les  si- 

Décomposez  chaque  mesure  de  l'exercice  16.  —  l  lences  par  des  notes  équivalentes. 


—  lo  — 


XII.    —   MANIÈRE    I>E    BATTRE    LA    MESURE 

Battre  la  mesure,  c'est  exécuter  avec  la  maiti  (ou  avec  le  pied, 
dans  la  musique  instrumentale)  des  mouvements  égaux  et  régu- 
liers qu'on  appelle  temps  et  qui  marquent  la  division  de  la  mesure. 

Dans  la  musique  vocale,  on  bat  la  mesure  avec  la  main  droite.  Le  bras, 
appuyé  contre  le  corps,  ne  doit  pas  bouger;  l'avant-bras  seul  suit  les  mou- 
vements de  la  main,  qui  doivent  être  laits  avec  beaucoup  d'aisance. 

Mesure  à  2  temps.  ,  \  '     resasure  à  3  temps. 


Deux 


Trois 


Pour  battre  la  mesure  à  2  temps,  \  Pour  battre  la  mesure  à  3  temps,  on 
on  marque  le  premier  temps  en  abais-  \  marque  le  premier  temps  en  abaissant 
sant  la  main  droite  [un];  je  deuxième.  \  la  niain  (»«);  le  deuxième,  en  la  portant 
en  la  levant  ((/eux).  a  droite  [deux);  le  troisième,  en  la  le- 

^  vant  [truis]. 

Mesure  à  4  temps. 


Un  Deux  Trois  Quutre 

Pour  battre  la  mesure  à  4  temps,  on  marque  le  premier  temps  en  abaissant  la 
main  [un];  le  deuxième,  en  la  portant  à  pauche  [deux);  le  troisième,  en  la  portant 
à  droite  [trou);  le  quatrième,  eu  la  levant  (qwitre). 

Remarque.  —  Le  premier  temps  de  cha(iLie  mesure  se  marque  toujours 
en  bas,  et  le  dernier  toujours  en  liant. 

Il  est  très  important  de  battre  la  mesure  avec  exactitude  :  c'est  le  moyen 
indispensable  pour  devenir  bon  musicien  et  acquérir  de  l'assurance. 

Avant  de  commencer  les  exercices  de  lecture  rythmique  qui  suivent,  exé- 
cute: plusieurs  foi^t  sans  interruption  et  régulièrement  les  mo2ivements  de 
chaque  mesure  en  comptant  tout  haut  :  un,  ÛQn\,pour  la  mesure  à^temjjs; 
un,  deux,  \.To\è,  pour  la  mesure  a  .3  temps;  un,  deux,  trois,  quatre, /jowr 
la  mesure  à  i  temps.  —  Marquez  chaque  temps  par  un  léger  arrêt. 


—  10  — 

XIII.   —  LECTURE  RYTHMIQUE 

TEMPS    FORTS     ET     TEMPS     FAIBLES 

Faire  la  lecture  rythmique,  c'est  lire  les  notes  sans  les  chanter 
et  en  battant  la  mesure.  {V.  la  leçon  sur  le  rythme,  page  103,) 

Il  faut,  en  faisant  la  lecture  rythmique,  appuyer  sur  les  notes  de  grande 
valeur,  telles  que  la  ronde  et  la  blanche,  plus  que  sur  la  noire  et  la  croche, 
les  soutenir  les  unes  et  les  autres  pendant  toute  leur  durée  sans  rendre 
sensible  à  l'oreille  le  passage  d'un  temps  à  un  autre. 

2  Les  temps  de  la  mesure  se  divisent  en  temps  forts  et  en 

temps  faibles. 

Les  temps  forts  sont  ceux  sur  lesquels  on  renforce  le  son. 
Les  temps  faibles  sont  ceux  sur  lesquels  on  affaiblit  le  son. 
Mesure  à  deux  temps. 
Dans  la  mesure  à  deux  temps,  le  1"''  temps  est  fort,  et  le 
2'  est  faible. 

Rappelons  que  pour  baltre  la  mesure  à  deux  temps  on  marque  le 
l^""  temps  en  abaissant  la  main,  le  2^  en  la  levant. 

Dans  la  mesure  à  deux-quatre,  la  blanche  et  la  demi-pause  valent  deax 
temps;  la  noire  et  le  soupir,  un  temps;  il  faut  deux  croches  par  temps. 

Exercice  pratique.  —  Faites  la  lecture  ryikmique  des  exercices  suivants.  Bespirez  aux  virgules  et 
aux  divers  silinres  que  vous  rencontrerez. 


18 


^ 


X-X 


^ 


i 


20 


4 


3=^^ 


I L 


=5 


J 2_ 


:p=3C 


^ 


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»    # 


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»  0 


J^UjI>JIJJ 


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#    # 


21 


i 


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^ 


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0  » 


—   17 


m 


1        2 


;;ppitj-Mrrirrij^f4^.Hrrirrj 


221/^?  fPtffl^i 


^ 


23 


i 


1        2 


^^ 


# 


S 


é-é-é 


4  •é 


È 


(3  j-ij^TiJjTij.gijjijj^iJjjijj^ii 


Exercice  oral.  —  Qu'est-ce  que  la  lecture  ryili-  s  fort  et  quel  est  le  temps  faible  dans  une  mesure  à 
miqiie?  —  Que  faut-il   observer  dans  la  lecture  ;  deux  temps?  —  Dans  la  mesure  à  deux-quatre, 
rythmique?  —  Qu'est-ce  que  le  temps  fort  et  le  S  que  valent  la  blanche,  la  noire,  la  croche;  la  demi- 
temps  faible  d'une  mesure?  —  Comment  bat-on  <  pause,  le  soupir,  le  demi-soupir? 
la  mesure  à  deux  temps?  —  Quel  est  le  temps  \  Exercice  écrit.—  Copier  les  exercices  18  et  22- 


XIV.    —  MESURE   A  TROIS   TEMPS 

Dans  la  mesure  à  trois  temps,  le  1"  temps  est  fort,     3 
les  deux  autres  sont  faibles. 

Rappelons  que  pour  battre  la  mesure  à  trois  temps  on  marque 
le  l'^''  temps  en  abaissant  la  main;  le  2^  en  la  portant  à  droite;  le 
3^,  en  la  levant. 

Dans  la  mesure  à  trois-quatre,  la  blanche  et  la  demi-pause  valent  deux 
temps;  la  noire  et  le  soupir,  un  temps;  il  faut  deux  croches  par  temps. 

Exercice  pratique.  —  FnHes  la.  lecture  rythmique  des  exercices  suivants.  Respirez  aux  virgules  ou 
aux  dicers  silences  que  vous  trouverez. 


1    2   3 


^ 


■irrrirrr 


12   3 


24 


25 


4^^^'i^^^irrr 


t 


#-1»- 


i^^^iiFfirrirVir^^irri-^ViiT 


1       2      .î 


FP;» 


S 


g^ 


LIVRE  DE  MUSIQUE. 


—  18  — 


Exercice  oral.  —  Comment  bat-on  la  mesure  à  l  blanche,  la   noire,   la  croche;  la  demi-pause,  le 

trois  temps? — Quels  sont  les  temps  faibles  de  la  \  soupir,  le  demi -soupir? 

mesure  à  trois  temps?  —  Quel  est  le  temps  fort?  \  Exercice  écrit.  —  Copier  les  quatre  exercices 

—  Dans  la  mesure  à  trois-quatre,  que  valent  la  <  de  la  mesure  à  trois  temps. 


XV.  —  MESURE   A.   QUATRE   TEMPS 

Dans  la  mesure  à  quatre  temps,  le  1"  temps  est 
fort,  le  2"'-  est  faible,  le  3"  demi-fort,  le  4^  faible. 

Rappelons  que  pour  baltie  la  mesure  à  quatre  temps 
on  marque  le  l*""  temps  en  abaissant  la  main;  le  2^,  eu  la 
portant  à  gauche;  le  3",  en  la  portant  à  droite;  le  4%  en 
la  levant. 

Dani  la  mesurée  quatre  temps,  indiquée  par  le  si^MieC  ou  par  un  4 ou  par 
la  fraciion^,  la  ronde  et  la  pause  valent  4  temps;  la  blanche  et  la  demi- 
pause,  2  temps;  la  noire  et  le  soupir,  1  temps-;  il  faut  deux  croches  par  temps. 


Exercice  pratique.  —  Fuites  la  lecture  rythmique  des  exercices  suioanis.  Respirez  aux  virgules   ou 
aux  divers  silences  qne  vous  rencontrerez. 


9  1254 


Exercice  oral.  —  Comment  bat-on  la  mesure  à 
quatre  temps?  —  Quels  sont  les  temps  forts  et  les 
temps  faibles  de  la  mesure  à  quatre  temps?  — 
Dans  la  mesure  indiquée  par  le  signe  Q,  que  va- 


lent la  ronde,  la  blanche,  la  noire,  la  croche;  la 
pause,  la  demi-pause,  le  soupir,  le  demi-soupir? 
Exercice  écrit.  —  Copier  les  trois  exercices  de 
la  mesure  à  quatre  temps. 


—  19  — 
XVI.   —  GAMME 

Une  série  de  huit  notes  disposées  dans  l'ordre  naturel  des  sons 
constitue  ce  qu'on  appelle  la  gamme.  (F.  la  leçon  sur  la  gamme, 
page  66.) 

On  dit  que  la  gamme  est  ascendante  ou  montante  quand  les  notes  vont 
du  grave  à  l'aigu. 
Elle  est  descendante  quand  les  notes  vont  de  l'aigu  au  grave. 

La  gamme  qui  commence  par  do  et  qui  finit  par  do  s'appelle 
gamme  majeure  dé  do  ou  gamme  de  do  majeur. 
Gamme   de  do  majeur. 

GAMME   ASCENDANTE 


â 


2 


tr 


¥^ 


Ô       ^    o 


â 


^^ 


GAMME     DESCENDANTE 


^ 


^ 


-&- 


-& 


Chnuti'z  la  ijamme  ascendante  d'abord  et  lu  gamme  descenilunte  eiisuile  ;  répétez-les  jusqu'à  parfaite 
exécution. 

Exercice  oral.  —  Qu'est-ce  que  la  ;/ammp  ?  —  >  gamme  qui  commence  et  qui  finit  par  do  ? 
Quand  la  g:imme  est-elle  ascendante  ;  quand  est-  \  Exercice  écrit.  —  Copier  la  gamme  en  Jo  (as- 
elle   descendante? —  Comment  appelle-t-on    la    I    cendante  et  descendante!. 

XVII.   —  INTERVALLES 

On  appelle  intervalle  la  distance  qui  sépare  un  son  d'un 
autre  son  plus  aigu  ou  plus  grave.  {V.  le  tableau  des  intervalles, 
page  85.) 

L'intervalle  qui,  dans  une  gamme,  sépare  deux  notes  consécutives  n'est 
pas  toujours  le  même. 
Il  y  a  des  intervalles  d'un  ton  et  des  intervalles  d'un  demi-ton. 

La  gamme  de  do  majeur  se  compose  de  cinq  tons  et  de  deux 
demi-tons,  ainsi  disposés  : 


-o- 


-33L 


-O- 


3X 


-O- 


3X 


TT 


1  ton.        1  ton.        1/2  ton.     1  ton.      1  ton.        1  ton.      1/2  ton. 

Exercice  oral.—  Qu'appelle-t-on  intervalle?  —  >    Entre  quelles  notes  sont  placés  les  2  demi-tons? 

L'intervalle  qui  sépare  deux  notes  consécutives  i       Exercice  écrit.  —  Écrivez  une  gamme  en  do  et 

est-il  toujours  le  même?  —  De  combien  de  tons  \   indiquez,  comme  dans   l'exemple    ci- dessus,  la 

et  de  demi-ions  se  compose  la  gamme  en  do  ?  —  \    place  des  tons  et  des  demi-tons. 


—  20  — 


XVIII.    -   FETITS    EXERCICES    D'INTONATION 

sur  l'unisson    et   les  intervalles. 


Unisson.  —  Deux  sons  placés  sur  le  f\ 
môme  degré  de  la  portée  sont  dits  â  gffi 
r  unisson. 


^ 


32^ 


•ë-      é- 


p33|g,jJj|j|j^P 


5,:ijljlljlj|3i^>:ijl/Ul/l 


Seconde.  —  L'intervalle  de 
comprend  2  degrés;  ainsi,  de  do 


36^^^ 


seconde    Rf 
do  à  rc.     "^^ 


T7" 


p37|g,:t^|jj|jip 


l38|g,^Jj|jj|jj|j 


Tierce.  —  L'intervalle  de  tierce  com- 
prend 3  degrés;  ainsi,  de  do  à  mi. 


é 


^    -0-- 


-rG- 


39 


3?: 


-à- 


-&- 


p"lt)'uJl.lilJIJ 


îjjljljjljligpfej 


"d- 


^ 


^f^ 


43^ 


19 — '  é  é  é  ^ 


i 


-^-^ 


^ 


—   -21 


Quarte.   —  L'intervalle    de    quarte 
comprend  4  degrés;  ainsi   de  dn  à  fa. 


-G-- 


-m *- 


33: 


^^'S'UUJMIjl  «  Içy.jJJV.'lj 


45 


^.UJIJJIJJUI"^^!^ 


48^^ 


^Bi 


j.j^*i^  rj   i^*j^ 


*'j-'^ 


fe 

^P^ 


49 


5^i  J  u  ^1^ 


Quinte.    —   L'intervalle    de    qiùiUe 
<;onipreiid  3  degrés;  ainsi  de  do  à  sol 


m^ 


I  -'  .! 


50 


^^^52^^^^ 


51 


^ 


^>:ijlJNIJI^3^ 


5 


54  ^s 


JJ^^'^i 


55 


56 


JJJ  I^J^JIjjy   I 


0-7 


Sixième.  —  L"intcrvalle  de  sixième 
comprend  (i  degrés;  ainsi,  de  do  à  la. 


É 


2  3 


57 


^ 


r^l  iJli^lJ 


P^^rs>4j^ij^Nji| 


58 


g:M-'IJJIjjl/l6o^^^^ 


i 


m 


J'MJJJJIjJy 


61 


62 


^ 


^~& 


Û 


^m 


^^ 


#-# 


-& 


-i^t* 


Septième.  —  L'intervalle  Ae.  septième 
comprend  7  degrés;  ainsi,  de  do  à  si. 


Él       2       3        4         :;        fi         7 
^       .    .    .    '^^^ 

^^    -6>-..  ....-' 


63^^ 


^ 


65 


4^ 


^^ 


f 


65 


67 


68 


^^66  ^^^É 


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^■jiMllJJljJjJlJJlillJj 


c^ri  [  J  J  1 ,1  i 


i 


^ 


PP^ 


-e^ 


zt 


69l^ij  /U  ^M^ 


^ 


I  r   r 


—  23  — 


Octave.  —  L"\n[er\  aile  d'oc/ace  com- 
prend 8  degi-es;  ainsi,  de  do  à  do. 


^ 


^Q^^jjijJiJJirg 


72 


^ 


îi^ 


S^ 


i^^'g^M^i-n^JU 


^^lg''UJ^^'^^r[^4^^^^^i^ 


i r 


^P^^^ 


76 


^^uw^^^^^^^fn^ 


Exercice  oral.—  Qu'appelle-t-on  tniisson  ?  —  )  Exercice  écrit.  —  Ecrire  en  rondes,  en  blanches, 

Combien  de  degrés  comprennent  les  intervalles  s  en  noires  et  en  croches,  des  exemples  d'unisson, 

de  seconde,  tierce,  quarte,  quinte,  sixième,  sep-  \  de  seconde,  de  tierce,  de  quarte,  de  quinte,  de 

tièmc,  ûciave  ?  S  sixième,  de  septième,  d'octave. 


XIX.    —    DICTÉE    MUSICALE 

Lorsque  le  maître  aura  fait  plusieurs  fois  chauler  à  ses  clt'ves  les  exercices 
qui  précèdent,  il  devra  les  habituer  à  la  diclée  musicale,  c'est-à-dire  les 
exercer  ù  trouver,  à  deviner  le  nom  et  la  valeur  des  noies  qu'il  vocalisera  ou 
qu'il  jouera  sur  un  instrument. 

Pour  commencer,  il  aura  soin  de  choisir  des  exemples  faciles  et  très  courts. 
Il  chantera  d'abord  le  gamme,  afin  que  les  élèves  aient  un  point  de  repère 
qui  leur  permelte  de  reconnaître  l'intonation  des  notes. 

A  mesure  que  les  élèves  feront  des  progrès,  le  maître  marquera  de  moins 
en  moins  sensiblement  la  mesure,  et  à  la  longue  il  cessera  tout  à  fait  de  la 
battre,  laissant  à  l'élève  le  soin  de  trouver  la  mesure  du  morceau  vocalisé 
ou  joué. 

Ces  conditions  remplies,  les  élèves  seront  alors  réellement  capables  de 
deviner  le  nom  et  la  durée  des  notes  dont  ils  n'entendront  que  lintonalion. 


—  24  — 


XX.  —  MOUVEMENTS 


On  appelle  mouvement  le  degré  de  vitesse  ou  de  lentciii'  que  l'on  doit  donner  h  l'exé- 


cution d'un   morceau.   Ce  mouvement  se  fixe 
correspond  à  l'échelle  éwmétronome. 

l.e  métronome  eut  un  petit  instrument  recouvert 
fl'unf  enveloppe  en  bois  rie  forme  pvraiindale.  Il 
consiste  essentiellemeni  en  un  luoLveniciu  (l'tior- 
logerie  muni  d'un  ba- 
lancier. —  Lorsqu'on 
veut  s'en  servir,  on 
enlève  d'abord  un 
fragment  de  la  face 
antérieure  do  1  enve- 
loppe ;onn)onie  l'ins 
trumentà  l'aide  d  une 
clef  ainsi  qu  une  pen- 
dule, et  l'on  donne  la 
liberté  à  une  petite 
tige  de  fer  graduée, 
q_ui  est  la  partie  vi- 
sibledii  balancier.Sur 
cette  tige  peut  ^;ll^sser 
un  Contrepoids  doni 

les  changements    do  M.-ir..i,oiii^-  Maelzel. 

position  ont  pour  effet  de  déplacer  le  cintre  de 
gravité  du  balancier  et  par  suite  de  modifier  la 
vitesse  de  ses  oscillations  :  jiluson  l'abaisse,  plus 
les  oscillations  sont  rapides;  plus  on  l'élève,  plus 
les  oscillations  sont  leiiies.  Chaque  division  de 
la  ligeesi  numérotée  sur  la  plancheUe  de  linsim- 
nient.dausune  série  de  nombres, depuis  4u  jusqu'à 
2ci8;  le  numéro  de  la  division  oii  l'on  a  fixe  le  con- 
trepoids indique  le  nombre  d'oscillanons  par  mi- 
nute. Chacune  de  i  es  oscillations  est  neitement 
indiquée  à  l'oreille  ;  il  y  a  même  des  métronomes 


avec  précision  à  l'aide   d'un  numéro  qui 

où  le  son  d'une  clochette  répond  à  chaque  premier 
temps  de  la  mesure. 

L'indication  niétronomiqueen  tète  d'un  morceau 
de  musique  se  faii  a  l'aide  d  une  note  et  d'un  nu- 
méro. Le  numéro  marque  le  point  do  balancier 
sur  lequel  on  doit  fixi'r  le  contrepoids,  et  le  mou- 
vement du  morceau  doit  être  tel  que  la  note  qui 
accompagne  le  numéro  ait  pour  valeur  la  durée 
d'une  oscillation.  Ainsi,  l'indication^  =120 signifie 
qu'il  faut  placer  le  contrepoids  au  numéro  120  et 
que  la  valeur  de  la  noire,  égale  à  celle  d'une  oscil- 
lation, doit  être  lacent  vingtième  partie  d'une 
minute.  —  La  valeur  mu.sicale  des  osciilalions  du 
balancier  peut  être  celle 
d'une  rroclie,  d'une  noire, 
d'une  blanche, d'une  ronde, 
ou  inême  dune  mesure  cu- 
iicre  quelconque. 


On  peut  déierminer  les 
mouveinenisau  moyen  d'un 
pendule.  Les  oscillations  se- 
ront d'autant  plus  lentes 
que  le  fil  seia  plus  long. 
Ainsi,  le  fil  aura  :  pour  le 
presto,  environ  0,'ni4  ;  pour 
Valleçiro,  011,25;  pour  V<indanle,  1  mètre;  pour 
Yadagio,  im  so;  pour  le  largo,  l"i,65. 

On  indique  les  mouviuKinsau  moyen  d'expres- 
-  ions  empruntées  à  la  langue  iialiênue,  langue 
musicale  universelle. 


Pendule. 


EXPRESSIONS 

ABRÉ- 

ITALIENNES. 

VIATIONS 

Grave  

„ 

Largo  

" 

Larghetto.. . 

» 

Lento  

„ 

Adagio 

A'/e- 

Andaiite .... 

Al)'/" 

SI0NIFIC.\T10N; 


Grave 

Largo,  avec 

ampleur. . 

Un      peu 
moins  large. 

Lent 

Posément . . 
Aisé,      sans 

presser.. . 


Mouvemeat 

Lon- 

métro- 

gui^ur 

lin 

nomique. 

pendule. 

J=     -«^ 

ini,85 

i  =      48 

im.cr. 

è   =      50 

111,50 

;   =      52 

lin.35 

J   =      54 

im.2o 

;  =    60 

1  mètre 

EXPRESSIONS 

ABRÉ- 

ITALIENNES. 

VIATIONS 

Andaatino. . 

And' 

Moderato.. . 

Mod'" 

Allegretto  . . 

Allei/^" 

Allegro 

A/if» 

Vivace 

„ 

Presto 

» 

Prestissimo. 

" 

SIGNIFICATIONS 


Moins  lente- 
ment  

Modéré 

Un  peu  gai. 

Gai  et  un  peu 
vite 

Vif,  rapide  . 

Vite 

Très  vite. .. 


Xouvemeut 

métro- 

nom 

que. 

6G 

J  = 

80 

è  = 

100 

i  = 

116 

j  = 

126 

J  = 

144 

è  = 

184 

Lon- 
gueur 

d» 

pendule. 


oni,80 
0m,50 
0m,35 

0m,25 
010,20 
om,14 
0™,08 


Indication  d'altérations  de  mouvements. 


EXPRESSIONS 

ABRÉ- 

ITALIENNES. 

VIATIONS 

Rallentando 

Rail. 

Bitardando . 

Raard. 

Ritenuto  . . . 

Hit. 

Accelerando 

Accel. 

Stringendo. 

Slring. 

A  piacere. . 

> 

Ad  libitum. . 

Ad  lib. 

Poco  a  poco 

n 

Meno  presto 

» 

Plù  mosso. , 

» 

SIGNIFICATIONS. 


Kn  ralentissant. 

En  retardant. 

En  retenant  le  mouvement. 

En  pressant  le  mouvement. 

En  serrant. 

A  plaisir. 

A  volonté. 

Peu  à  peu. 

Moins  vite. 

Plus  vite. 


EXPRESSIONS 
ITALIENNES. 


Tempo  pri 
mo 


A  tempo 

Tempo   di 

marcia.  . . 
T  fii  polacca 
T.  di  valza. . 


ABRE- 
VIATIONS 


Temp. 

pr. 

A  t.  ou 
A  <em. 


SIGNIFICATIONS. 


Reprendre  le  i" mouvement  ; 

après  un  changement  de  j 

mesure  ou  de  mouvement. 
Reprendre  le    mouvement  j 

après  une  altération  de  I 

mouvement. 

Mouvement  de  marche. 
Mouvement  de  polonaise. 
Mouvement  de  valse. 


XXI.  —  NTJAlSrCES 

On  appelle  7n(ances  les  degrés  de  douceur  ou  de  force  qu'il  convient  de 
donner  aux  sons. 

Ces  degrés  divers  dans  l'intensité  des  sons  varient  le  discours  musical,  comme  les 
nuances  des  couleurs  varient  l'aspect  d'un  tableau.  Chanter  avec  goût,  avec  sentiment, 
c'est  rendre  d'une  manière  délicate  ce  mélange  de  douceur  et  de  force,  c'est  se  pénétrer 
de  la  pensée  de  l'auteur,  c^est  exprimer  les  nuances  caractéristiques  du  morceau. 

On  indique  les  nuances,  comme  les  mouvements,  par  des  mots  italiens,  le 
plus  souvent  écrits  en  abrégé. 


MOTS  ITALIENS. 


Piano 

Pianissimo  .  .  . 
Piano  forte  .  .  . 
Mezzo  piano  .  . 
Un  poco  piano. 

Dolce 

Dolcissimo  .  .  . 
Decrescendo .  . 
Diminuendo  .  . 
Smorzando  .  .  . 
Morendo  .... 
Perdendosi .  .  . 

Calendo 

Mezza  voce.  .  . 
Sottovoce.   .   .   . 

Forte 

Fortissimo  .  .  . 
Mezzo  forte  .  . 
Poco  forte  .  .  . 
Sforzato  .... 
Sforzando.  .  .  . 
Rinforzando  .  . 
Forte  piano.  .  . 
Crescendo  .   .   . 


AbRIiVI.\T10NS. 


P..  . 
P.P. 
P.f. 
M.  p. 


Poco  p. 
Oui.  .  .  . 
Dulciss. 
Dccres.  . 
Uim.  .  . 
Sinurz.  . 
Mur  en.  . 
Pcrdend. 
Cal.  .  .  . 
AJez.  V.  . 
Sotlov.  . 
F..  .  .  . 
FF.  .  .  . 
M.  f.  .  . 
P.  f.  .  . 
S.f. 


S.  f. 
Rinf. 
F.  ,,. 
Cresc 


SIGNIKICATIONS. 


Kaible,  doux. 

Très  faible,  très  doux. 

Kaible  et  imiuédiaiement  fort. 

Moitié  faible. 

Un  peu  faible. 

Dou.\,  à  demi-voix. 

Très  diiux. 

En  diminuant  de  force. 

En  diminuant  le  son. 

En  éteignant,  en  éiouffant  le  son. 

En  mourant. 

En  se  perdant. 

En  éloignant  le  son. 

A  demi-voix. 

A  demi-voix,  à  demi-jeu. 

Fort. 

Très  fort. 

Demi-fort. 

Peu  fort. 

En  attaquant  subitement  le  son. 

En  forçant  le  son. 

En  renibrçant  le  son. 

Eort    et  immédiatempnt   doux. 

En  augmentant  de  force. 


Expressions  ajoutées  aux  indications  de  Mouvements  et  de  Nuances. 


Ayiiuio, 
Alla  brève. 
Alla  coda, 

AUegremenle, 

Al  segno, 

AmaOile, 

Amoroso, 

Animuto, 

Appassionnalo 

A  rdito, 

A^sai. 

lirn  marcato, 

Urillanle. 

Canlabile. 

Capriccioso, 

Colla  voce, 

Commodo, 
Cou  allegrezza, 
Clin  anima, 
Con  bravura, 

Con  brio, 
Con  calore, 
C.  dclicalezza, 
Con  dolore, 
C  ispressione, 
Con  fii-rezza, 
Con  fuoco. 


affectueux, 
a^ite. 

brièvement, 
passez     à     la 

conclusion, 
joyeusement, 
au  signe, 
aimable, 
avec  amour, 
aniiiiè. 
passionné, 
tiardi. 

beiucoiip, assez 
bien  marque, 
brillant, 
clianlaiit. 
capr  cieux. 
avec    la    voix, 
en  la  suivant, 
à  1  aise, 
av.  allégresse, 
avec  àme. 
avec  bravoure, 

tiardiesse. 
brillamment, 
avec  chaleur, 
av.  délient e.sse. 
avec  douleur. 
av.  expression, 
avec  fierté, 
avec  feu. 


Con  grazia, 
Co>i  gu-<lo, 
Cua  moto, 
Con  .•spirilo, 
Con  leneixzza, 
Dacapo,  D.  C. 

Delicalamenle, 

Dehcato, 

Disperato, 

Doloroso, 

En^rgico, 

Espressivo, 

Fitraniente, 

Flebile, 

Furioso, 

Giocoso. 

Grandiosn, 

Giazioso, 

Impi-noso, 

Innocente . 

In  stesso  tempo 

Lagrimosu, 

Lainenloso, 

Legato, 

Lcgi/iframente 

Leggiero, 

.Mae.^toso. 

.Malinconico, 

Mi'sto. 

Misterioso, 


avec  grâce. 
avec  goîit. 
avec  mouvt. 
avec  esprit, 
av.  tendresse, 
reprendre     au 

commence, 
délicatement, 
délicat, 
desespéré, 
douloureux, 
énergique, 
expressif, 
fièrement, 
plaintif, 
furieux, 
gai,  badin, 
grandiose, 
gracieux, 
impérieux, 
innocent, 
même    mouvt. 
éploré. 
lamentable, 
lié  ou  coulé, 
légèrement, 
léger. 

majestueux, 
mélancolique, 
chagrin. triste, 
mvsténeux. 


.Molto  più, 

Mobile, 

Non  molto. 

Non  tanlo. 

Non  troppo, 

Otlava.  8", 

Pati'tico, 

Pesante. 

Pomposo. 

t'\  i>  volta, 

Quasi. 

Heligioso, 

Hisoluto, 

Hustico, 

Scfierznndo, 

Scherzo, 

Segiie, 

Semplice, 

Sempre. 

Sostenuto, 

Staccato. 

Tnieramente, 

Tenere, 

Tenuto, 

Trnnquillo, 
Trislumenle. 
Xolli     subito 
V.  S.. 


beaucoup  plus. 

noble. 

pas  trop. 

pas  autant. 

pas  trup. 

à  l'octave  sup" 

pathétique. 

pesant,  lourd. 

pompeux. 

ire,  2e  fois. 

presque. 

religieux. 

résolu. 

rustique, 
champêtre. 

en  badinant. 

vif  et  gai. 

suivez,    conti- 
nuez. 

simple. 

toujours. 

soutenu. 

détaché 

tendrement. 

tendre. 

en    soutenant 
le  son. 

tranquille. 

tristement^ 

tournez  vite  la 
page. 


.li  — 


XXII. 


SIONES    DIVERS 


-.qu'on  appelle 


1 .  —  Le  point  placé  sur  une  note  indique 

que  celte  uote  doit  être  . 

nettement  piquée,  déta-    F^ w        -1 

chée  du  son  qui  la  pré-   f^ \-        i 

cède  et  du  son  qui  la  suit. 

2.  —  Surmontée  d'un 
point  allongé,  la  note 
doit  être  piquée, détachée 
encore  plus  nettement. 

3. — Lesi^ne-^— ^ou~^_ 
tiaisonon  coulé,  indique 
qu'il  faut  lier  les  notes    p^-^—,»— ^-3 
au-dessus  ou  au-dessous    F ^-| — \—\ — -j 
desquelles  il   est  placé 
(Foj>  la  leçon  sur  la  liaison,  page  51). 

4. — Le /«/'/<  et  la //«/son  réunis  indiquent 

que  lesncles  doivent  être  ^ -^ 

séparées  entre  elles,  mais      _. ^__m . 


un  peu  lourdement  por-  _^ 

tées  les  unes  sur  les  aui  res.    t^t~t.z. 

5.  —  Quand  une  note  doitêtre  accentuée 
plus   fortement  que   le» 
autres,  on  l'indique  [);ir 
le  signe  a  ou  V,  que  l'on  ________ 

place  soit  au-dessus,  soit    f-"^  |  — | — | — 
au-dessousde  cette  note. 

6.  —  Le  signe  >  surmontant  une  note 
indique   que  celte   note  ^ 

doit  être  accentuée,  c'est-    | — q-  . 

à-direqu'elle  doit  être  at-   F^  — p        A 

taquéeplusforlementque      ^ P -^ 

les   autres  et  progressivement  atténuée. 

7. —  Le  signe  -=-^=r:rZIl 
indique  qu'il  faut  renfor- 
cer progressivement  le 
son  des  notes  qu'i  i  uffecle. 

8.  —  Le  signe  ZZi;==- 
traire     du      précédent, 
indique     une     décrois- 
sance progressive  dans 
l'intensité  du  son.  — 

9.  —  L'ensemble  des  deux  signes  réunis 


-,  qui  est  le  con- 


Éi^ 


::>-  indique  qu'il  faut  d'abord  aug 
menter  progressivement  le  sou  et  le  di' 
minuer  progressivement 
ensuite.  C'est  ce  qu'on 
appelle  filer  If!  son.  Filer 
le  son,  c'est  le  prolonger  "  «cc::;;;^  ;!;;;>- 
autant  que  possible  en 
ayant  soin  de  le  commencer  avec  la  plus 
grande  douceur,  de  l'amener  en  l'aug- 
menlant  graduellement  .jus(ju'à  la  plus 
grande  intensité,  et  de  le  diminuer  en- 
suite avec  les  mêmes  gradations. 

10. — Le  point  d'arrêt,  ((ui  se  fait  comme 
le  point  d'orgue,  se  place  ^.^ 

au-dessus  d'un  silence;    r-^    ■     *         -i 

son  objet  estd'indiquer la    F ^ F         H 

suspension  de  la  mesure.       '^ 


11. — hè  point  d'orgue  est  un  signe  qui 
suspend   la    mesure   sur 
une  note  et  indique  que 
la  durée  doit  en  être  pro- 
longée à  volonté. 

On  le  place  soit  au-des- 
sus   /^T*N,   soit  au-dessous 
note  sur  laquelle  il  doit  agir 

12. —  ha.  double  barre  -— 
sert  à  indiquer  la  fin  ^^^ 
d'un  morceau 


de   la 


13.  —  La  double  barre  précédée  de  deux 
points,    dits   points    de 
j'e/j^'we,  indique  que  l'on    p^ 
doit     recommencer      la    F^ 


partie  du  morceau    qui    ^a'fairc 
se  trouve  placée  avant     


2  fois,  i 


ces  deux  points. 

li.  —  La  double  barre  suivie  de  deux 

points 

marque      , 1, ; 

l'endroit 


à  faire  Ê  fois  \\  à  faire  S  fois 


îi^H 


ou  I  on 
devra  re- 
commen- 
cer le  morceau  lorsque  l'on  rencontrera 
une  autre  barre  de  reprise. 

l«o.  —  Quand  la  dernière  ou  les  der- 
nières mesures  d'une  reprise  sont  sur- 
montées des  mois  /'«  fois  et  2^  fois,  on 
chante  jusqu'à  la  barre  de  reprise  et  ou 
recommence. 

Lorsqu'on  arrive  pour  la  seconde  fois 
;i  la  mesure  ou  aux  mesures  marquées 
/'■e  fois,  on  passe  cette  mesure  ou  ces 
mesures  pour  chanter  celles  qui  sont 
marquées  J?«  fois. 


^r£!rj~ï 


Ire  fois.     Il      5<?  fois.      I 


dnt:it-t=it 


:=rt: 


16.  —  h'accolade  est  un  trait  perpendi- 
culaire qui  joint  deux  ou  plusieurs  par- 
ties que  l'on  doit  exéculeienmême  temps. 


l^Ë 


3E3~ 


17.  —  Les  signes  ^,  ■^.  ^  indiquent 
qu'il  faut  reprendre  à  un  signe  semblable. 

IS.  —  Les  lettres  D  G  (Da  Capo)  indi- 
quent qu'il  faut  recommencer  le  morceau 
et  le  continuer  jusqu'au  mot  fin. 


Voir  le  tableau  des  Agrémnds,  page  98,  et  celui  des  Ahrévintinns,  page  99. 


^5'^\ 


-"S  /"     -"A  *-^-.  ^ 


'^!%?^ti^^;- 


^  y. 


SOLFEGE 

Le  solfège  est  un  recueil  de  leçons  de  musique  vocale  dans  lequel 
les  difficultés  du  chant  sont  graduellement  exposées. 

I.   -  CONSEILS    PRATIQUES 

Pour  étudier  méthodiquement  uu  morceau,  il  faut  :  1°  en  faire  la 
lecture  rythmique;  2°  le  solfier;  3°  le  vocaliser;  k°  chanter  ses 
paroles. 

Faire  la  lecture  rythmique,  c'est  lire  les  notes,  sans  les  chanter, 
en  battant  la  mesure. 

Solfier,  c'est  chanter  un  morceau  en  mesure  et  eu  prononçant 
seulement  le  nom  des  notes. 

Vocaliser,  c'est  chanter  un  morceau  sur  une  voyelle  sans  articu- 
ler les  paroles  et  sans  nommer  les  notes.  Les  voyelles  a,  e  sont  les 
plus  favorables  à  l'émistîion  de  la  voix. 

Pour  chauler^  tenez  la  tète  et  le  corps  droits  sans  afïectalion,  la  poitrine  en 
avant,  les  épaules  effacées;  prenez  un  air  dégagé  et  souriant;  respirez  naturelle- 
ment et  sans  effort;  prononcez  distinctement  toutes  les  notes  ou  toutes  les 
syllabes.  Que  votre  voix  soit  plus  ou  moins  forte,  suivant  les  cas,  mais  toujours 
franche  et  naturelle;  pour  cela,  ayez  soin  d'ouvrir  bien  la  bouche,  sans  contrac- 
ter les  lèvres.  Ne  forcez  jamais  la  voix  de  manière  à  dominer  celle  de  vos  cama- 
rades, car  l'ensemble  de  toutes  les  voix  doit  donner  un  son  unique  :  c'est  ce  qu'on 
appelle  chanter  à  l'unisson. 

Attaquez  franchement  les  notes:  appuyez  légèrement  sur  les  grandes  valeurs  ; 
augmentez  ou  diminuez,  en  temps  voulu,  l'intensité  des  sons,  mais  soutenez-les 
pendant  toute  leur  durée  sans  jamais  laisser  tomber  votre  voix.  Surtout,  débutez 
toujours  par  une  bonne  intonation. 


-  28  — 

Lorsqu'il  ne  vous  sera  plus  possible  de  chanter  sans  clTort  avec  la  voix  de. 
poitrine,  prenez  la  voix  de  fausset,  vulgairement  appelée  voix  de  tête,  eu  ayant 
bien  soin  de  rendre  insensible  la  transition  de  l'une  à  l'autre. 

Quand  on  exécute  une  série  de  sons  en  ^  l'oreille  et  perd  les  qualités  de  rondeur  et 

passant  du   grave  à  l'aigu,  la  voix  de  poi-  \  de  sonorité  qui  distinguent  les  deux  premiers 

trine,  parcourant  les  sons  graves  et  ceux  du  \  registres.  Le  nouveau  registre  qui  apparaît 

médium,  change  tout  à  coup  de  nature  vers  >  est  celui  du  fausset.  Il  commence  à  la  note 

l'aigu,    prend    une     acuité    désagréable    à  {  sî,  troisième  ligne,  pour  les  voix  d'enfant. 

La  voix  de  l'enfant  s'étend  ordinairement  du  si,  placé  au-dessous  P^         ^=^ 

de  la  première  ligne  supplémentaire  d'en  bas,  au  fa  situé  sur  la  "^^    ^ 

cinquième  ligne  de  la  portée.  Etendueordinaire 

Tous  les  exercices  de  notre  cours  sont  écrits  entre  ces  deux  notes.        '^Venfant.'^^ 

Exercice  oral.  —  Qu'est-ce  que  le  solfège? —  \  —  Comment  doil-on  se  tenir  pour  clianter?  — 

Que  doit-on  faire  (lour  étudier  méthodiquement  \  Qu'est  ce  que  ]a.  voix  de  fausset?  —  A  quelle  note 

un  morceau?  —  Qu'esi-ce  que  faire  la  leclur-  \  commence-t-clle  ch-'z  les  enfants?  — Quelle  est 

rythmique?  —  Qu'est-ce  que  soi  fier  ;  vocaliser  ?  i  l'étendue  ord.nairc  de  la  voix  de  l'enfant? 


II.  —  INTONATION   -   RESPIRATION 

Vintonation  est  l'actiou  ou  la  manière  d'attaquer  la  note  initiale 
d'un  morceau.  On  la  fixe  au  moyen  du  diapason. 

C'est  sur  le  son  modèle  donné  par  le  diapason  que  tous  les  instruments 
s'accordent.  En  France,  le  diapason  donne  le  îa. 

Le  d'aoason  est  un  petit  instrn-  5  le  ton  de  la  gnmme  dans  laquelle  il  chantera,  il 

ment  en  forme  do  fourche.  \  approche  d.  son  oreille  l.'S  branches  vibrantes  du 

i.orsqu'on  fait  vibrer  les  bran-  \  diapason,    et   il    part   mentalement   de   la  note 

_      elles  de  cette  fourche  en   les  écar-  \  donnée  par  l'instrument  pour  saisir,  avec  le  ton 

'^"'^^  tant,  on  obtient  un  son  déterminé.  \  convenable,  celle  par  laquelle       _«_ ^ 

Diapason.  ,„n;nii,-c  lo  mAmo     nui   n'est,  nuire  i  il  doit  débuter.  fc"ju  . j  J 


toujours  le  môme,  qui  n'est  autre    i    il  doit  débuter.  ^-ff-^         m 

que  le  la,  et  qui  est  appelé  son  fondamental.  \       on  dit  que  Xintonaiion  est 


Lorsqu'un  chanteur  attaque   un  morceau    de    \  justeou  fausse,  suivant  que  le  "    "  lapason. 

musique,   il    importe  qu'il  ne  le  prenne  ni  trop    \    premier  son  émis  est  con foi  me  on  non  à  l'indica- 
haui  ni  trop  bas.  Afin  de  fixer  dans  sa  niémoire   <    tion  fournie  par  le  diapason. 

Remarque.  —  Le  mot  diapason  ne  dé-   F^ — | - -^ —^^^A—^—7^^^^^^^^ 

signe  pas    seulement  l'instrument    dont    '-^^j.-#— *-* — I     ' — ^ 

nous  venons  de  parler,  mais  aussi  l'éten-  Diaj,ason  de  la  voix  de  renfant. 

due  des  sons  qu'une  voix  ou  un  instrument  peut  parcourir  du  grave  à  l'aigu. 

Respiration.  —  On  peut  considérer  la  respiration  comme  une 
sorte  de  ponctuation  musicale.  Il  importe  au  plus  haut  point  d'en 
respecter  les  exigences  si  l'on  veut  éviter,  dans  la  lecture  musicale, 
les  plus  étranges  contresens. 

Dans  tous  les  exercices  de  ce  cours,  nous  indiquerons  par  des  virgules  les  endroits  où 
Von  doit  respirer. 

Exercice  oral.  —  Qu'appelle-t-on  inlnnnlion?    >    dit-on  qu'elle  est  fausse?—  Que  s'gnifîe  encore 

—  Coiimisnt  la  fixe-t-on  ?—  Décrivez  le  diapason.    \    le  mot  diapason?  —  Quel  est  le  rôle  de  la  respi- 

—  Quand  dit-on  que  l'inidaiion  est  juste  ;  quand    ^    raton  en  musique? 


■29  — 


III.  —  Exercices  sur  la  mesure  à  quatre  temps. 
TON  DE   «  r>0  »   MAJEUR 

1°  Faites  la  lecture  rythmique  des  exercices  suivants,  en  ayant  soin  de  bien  suivre 
le  mouvement  indiqué  au  commencement  de  chaque  exercice;  2'^  solfiez,  après 
avoir  pris  une  bonne  intonation;  battez  régulièrement  la  mesure;  attaquez  fran- 
chement les  notes  et  soutenez-les  pendant  toute  leur  durée  sans  jamais  rendre 
sensible  à  l'oreille  le  passage  d'un  temps  à  un  autre;  observez  bien  les  nuances  et 
les  altérations  de  mouvement  quand  il  s'en  trouvera;  3°  vocalisez,  en  suivant  les 
mêmes  principes  ;  4"  chantez  les  paroles. 

La  ronde  et  la  pause  valent  -i  temps:  la  filanc/ie  et  la  '/emi-paiise,  2  temps;  la  noire  et 
le  soupir,  1  temps:  il  faut  -J  rrorhc:  ou  4  doubles  croches  par  temps. 


11 


78 


79 


80 


Moderato. 


81    ^ 


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Moderato.       9 


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Moderato 


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—  30  — 


Andante, 


84 


85 


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Andante.        9 


Andante.^       ^ 


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Adagio 


yjjijJijJM-'iJ-i^irir 


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/lyanf  de  chanter  en  duo  les  exercices  SS  et  89  on  les  étudiera  séparément. 


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IX. 


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88 


89 


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91 


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Andante. 


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Adagio 


—  34 


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lf))Jr  j  iJ'J^lrri  Uj  j  ij^ 

Canon.  —  On  appelle  canon  un  morceau  rie  musique  que  des  voix,  en  nombre 
indéterminé,  attaquent  l'une  après  l'autre  et  peuvent  recommencer  indéfiniment. 
Il  y  a  des  canons  à  2,  3  et  4  voix,  etc. 

Canon  a  deux  voix.  —  Les  élèves  seront  divisés  en  deux  groupes;  un  des  deux  commen- 
cera, et  quand  il  arrivera  à  la  lettre  B.  le  second  groupe  prend-a  à  lu  lettre  A, 


A     Moderato 


93 


S 


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Ci -seaux  ché-ris.    Quittez    ces  pa -râpes    ^ 


721 


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Fuyez     les  o- rages.    Mes  bons  a  -  mis. 

Adagio  ^ 


94 


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Diviseï-  les  élèves  en  deux  groupes.  L'un  chantera  le  n"  83  pendant  que  l'autre  chantera  le  n»  '. 

Larghetto.  «^  «^ 


5ii{,rrrjju^iprrrirrr  irrJ 


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Andantino 


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A.     HIlUdIIllIlU 


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Andante, 


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73 — 


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22 


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Exercice  oral.  —  Qu'est-ce  qu'un  canon  ?  |      Exercice  écrit.  —  C  opirr   c.  ranon  no  93. 


—  33  — 
IV.  —  Exercices  d'intonation  sur  la  mesure  à  deux  temps. 

Suivez  l'ordre  méthodique  indiqué  page  29. 

La  blanche  et  lu   demi-pause  valent  -2  temps:  la  noire  et  le  soupir,  I  temps;  il  faut 
S  croches  ou  4  doubles  croches  pour  1  temps. 


Ail?  moderato.  ^ 


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IX 


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103 


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1  y'ji]  1 — h= — i—-  1  r  1  1 r — ^— h=- 

l-yi^-V-!:--T  J  r  1 J  J    ^  ^    J  ^    J^ 

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Adagio. 


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■('Y  J zi^' '^ ^—* — *-^ ' — 

LE   LIVRE    DE   MUSIQUE. 


—  34  — 


Moderato 


105 


Fin^Tv 


^  J  p  S 


Canon  a  deux   voix.   —    Le  premier   rp-oupe  commencera,  et  quand   il  arrivera  à  la 
lettre  B,  le  second  prendra  à  la  lettre  A. 


'm  106 


m 


A       .AJidantino 


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Vo-gue  ,•     bar   -  que  lé  -  gè-re. 


iirrrir  rU 


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Vogue  ra 

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Vers  la  rive  é  -  Iran  -gè-re 

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107 


DUO 


108 


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Al  -  lez     en     paix^  gais   ma  -  te   -  lotsl 


Andantino . 


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110 


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Allegretto 


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Quand  lu      pars,  en  -  faut,  pour       lé  -    '  .    ^,1 


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-ce  -le.        En  che    -    min        n-c  t'a  -  mu-  se 


I 


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pas;        Car  l'es  -  prit  ae      pro-fi  -  le 


15: 


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3Z: 


XI- 


pas         Du  temps  qu'on  donne  au     jeu       f'n     -      vo      -      le. 
Moderato.  5^  _ 


111 


112 


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113, 


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115 


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Double?  croche«.  —  7/  faul  4  duitHes  croches,  ou  une  croc/ie  el  -J  clou/des  croches,  par 
temps. 

^Moderato.    ^^     ^     —  ^  .^     * 


115 


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§ 


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Andantino, 


116 


DUO 


117 


A  AnaanTino. 


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V.  -  Exercices  d  intonation  sur  la  mesure  à  trois  temps. 

Suivez  l'ordre  miHhodique  indiqué  page  29. 

La  blanche  et   la  demi-pause   calent    -2  temps;  la  noire  et  le  soupir.  1  temps;  il  faut 
2  croches  ou  A  doulAes  croches  par  temps. 


AU?  modera.fo.         ^ 


^ 


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AJJ*!  moderato, 


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77 


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Canon  a 
lorsqu'il  a 
à  son  tour 


TROI 

rrive 
à  la 


—  38  - 

s  vnix.  —  Les  éUves  seront  divisés  en  trois  groupes.  Le  premier  commencera; 
'•a  à  la  lettre  B,  le  seron</  //rendra  à  la  lettre  A.  et  quand  celui-ci  arrivera 
lettre  B,  le  troisième  commencera  à  la  lettre  A. 

f^    A-ndantino  v 


3ZT2 


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\  oi  -  cl  ve  -  nir  la      nuit  obs-cii  -  re; 


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U=P 


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Dors,  mon  en  -  fant,  dans     ton  ber  -  ceau. 

C  I  Pour  finir. 


^ 


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Moderato  (  Grazioso)    * 


123, 


124 


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Rail.  ^Smorz. 


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2^  Fois. 


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Rail 


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Smorr 


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125 


1^ 


Andante 


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32 


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l^>,r3.^^Hi4%tflrMCc:£^rl>N^ 


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i 


±3É 


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§ 


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39 


126 


Allegretto  Grazioso 

ZMZ 


1^ 


rr 


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32 


Le  soleil   ray  -  onne        Sur   les    belles   fleurs 


Viens   nous  égay-er.     Viens   à  li  -  re-d'aile   Dans    no-lre   foy-er. 


M 


Andantino  (fongraz/a^ 


ry-jj 


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127 


DUO- 


128 


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Cresc    . 


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129 


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Larp^O  (Espressivo) 


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—  40  — 


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Moderato  (staccato) 


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Andantino  [Con  allcgrezza.) 


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Cresc . 


J      ^é\èiàtà±. 


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D.C, 


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:*£eÉ 


—  4i  _ 

VI.  -  MESURES    INCOMPLÈTES 

Il  arrive  très  souveiil  que  la  première  mesure  d'un  morceau  est  incom- 
plète, c'est-à-dire  ([u'elle  ne  contient  pas  le  nombre  de  (emps  qui  normale- 
ment devraient  la  composer.  Ginièralemenl  on  ne  se  préoccupe  pas  d'indi- 
quer par  des  silences  les  lemp>  qui  manquent;  on  se  borne  à  les  compter  en 
battant  la  mesure  à  partir  du  temps  qui  contient  la  première  note  du  mor- 
ceau. 

La  dernière  mesure  du  morceau  est  souvent  le  complément  de  la  première. 


Moderato  (  Con  gvsto  ) 


É 


JZ. 


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Moderato  Scherzo 


134 


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«         1 

i/     J 

^ 

1      Par  ha- sard,  un  jour  de     faire,    En  chemin  j'ai  reucon-  >i^ 


"-  quait,  Hue  !  ahi  I  luon  à- ne.    Et  dans  lair  le  fouet  cla- 


i 


h  p)  P) 


g 


P — h 


fv^ 


^=^ 


♦ — # 


-é^-^ 

quait, Hue  !  ahi  donc  !  mon  bourriquet.  H  ue  !  ahi  donc  !  mon  bourri  -  quel. 

1  Morceau  extrait  des  Rondes  enfantines,  par  Marcellin  Morcau.  ^LtiiKune  L-uuussc. 


—  42 


135 


i 


Andante  (Espressivo) 


E 


rp^^    4     ^ 


#=R2 


g 


19- 


^ 


I^^ 


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^J         p   Legato. 


^^ 


i 


Fin  /TN 


C^li-ilfrjJlJra 


2Z 


i 


f    t  (0 


ii'^T^ 


D.C 


w 


n 


t=£ 


^ 


m 


-G- 


Ajidantlno  Con  grazîa 


rou-git  de  ne      pas  sa  -  voir;    Ja- niais  on  ne  rougit  d'apprendre. 


137 


138 


i 


Allegretto  {  Scherzo) 


^* 


s 


^ 


r  Leggiero. 


i 


Fin/7>^  > 


f 


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S5T=è 


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D.C. 


Fin 


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m 


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-HH- 


—  43    - 
VII.   -  DU  FOINT 


Le  point  mis  à  la  droite  d'une  note  augmente  de  moitié  la  valeur 


de  cette  note. 

Ainsi  la  blanche,  qui  vaut  deux  noires,  i 

en  vaudra  trois  lorsqu'elle  sera  pointée  ;  la  ' 

noire,  qui  vaut  deux  croches,    en  vaudra  j 
trois  si  elle  est  pointée,  etc. 


La  blanche  La  noire 

pointée  pointée 


La  croche 
pointée 


vaut 
trois  noires. 


vaut 
trois  croches. 


l?:z^\^= 


VU.lt 

trois  doubles 
croches. 


:^-^=^ 


Gomme  les  notes,  les  silences  peuvent  être  pointés.  Le  point  placé 
à  la  droite  d'un  silence  augmente  de  moitié  la  durée  de  ce  silence. 

On  pointe  rarement  la  pause  et  la  demi-pause.  Le  point  que  l'on  trouve  quelque- 
fois après  le  soupir  ne  s'emploie  qu'à  partir  du  demi-soupir. 


é 


Allegretto 


i 


139 


i 


^ 


22 


-^ 


'S 


ù  I     I      I     I     I     I       I     I   ..   ^     I    f   •  I  »    I  I    O       I    jj  II 


ë 


AndantinO  {Con  anima) 


140  kr>(:  f  • 


i 


jJ'|''-.."jm['-l; 


w 


22 


-0- 


m 


i 


i 


19- 


f- 


-^ 


141 


Allegro  (  Con  brio)     ^        ^ 


Ti — \    -   ,    1 


V  U-* 


^ 


P 


22: 


m 


rjriii'i%aiujiffrir,i-!irrii 


44  — 


Moderato  {Ben  marcato  ) 


/\    moQeraîO  (Ben  /narcato  ) 


ih-# 


^^S 


i.r'''.iiiLi  ijj^^ii^iQiji 


Canon  a  deux  vi 


Allegro 


—  45  — 


Andante 


146 


fc& 


Il      faut  travailler  en  ce 


1 


TI- 


tr 


m^ 


X^ 


mon-de;  C'est    u  -  ne  loi,  c'est  un  de -voir.   Bien    '^^M^M^^^ ''f  ^ 


,,s^^^^m 


de        du  -  ra-ble  ne  se       fon-de     Sans 


|r"f  J'rrf^ 


jCC 


le      travail  et    le  sa  -  voir- 


VIII.  -    DU    DOUBLE    FOINT 

Quand  une  noie  est  suivie  de  deux  points,  le  deuxième  point 
augmente  la  durée  de  cette  note  de  la  moitié  de  la  durée  du  pre- 
mier point. 

Ainsi  la  blanche  pointée,  qui  vaut  trois  noires,  en  vaudra  trois  plus  une  croctie 
quand  elle  sera  doublement  pointée. 

Les  mêmes  observations  s'appliquent  aux  silences. 
^  AJl?  moderato.   ^ 


i 


147 


î 


IL 


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i 


9 


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323 


irfiu;^^^^:/^^ 


f 


k±: 


Exercice  oral.  —  Qu'indique  le  point  placé  à  \  chc  pointée?  —  La  noire  pointée,  combien  vaut- 
la  droite  d'une  note?  —  Les  silences  peuvent-ils  |  elle  do  croches?  —  Dans  une  note  suivie  de  deux 
être  pointés?  —  Combien  de  noires  vaut  la  blan-    s   points,  que  vaut  le  deuxième  point? 


—  46  — 


IX.    —    ALTÉRATIONS.  —  SIGNES    ACCIDENTELS 

Les  altérations  sonl  des  changements  de  son  que  Ton  fait  subir  à  certaines  notes 
d'une  gamme  ou  d'un  accord. 

Il  y  a  trois  signes  d'altération  : 

Le  dièse   Jf    qui  |      Le  bémol  \?    qui 


élève  d'un  demi-ton 
le  son  de  la  noie 
qu'il  précède. 


baisse  d'un  demi- 
ton  le  son  de  la 
n(jle  qu'il  précède. 


:è^^": 


Le  bécarre  h  qui  détruit  l'effet  du  dièse  ou  du  bémol,  en  rétablis- 
sant dans  sou  élat  naturel  la  noie  diésée  ou  bémolisée. 

Pour  élever  d'un  demi-ton  une  l  Pour  baisser  d'un  demi-ton  une 
note  déjà  diésée,  on  note  bémolisée,    on 

se    sert    du    double  1%^^^—S     se    sert    du    double  ^^^E^^^^^ 
dièse  X  ou  ^.  \  bémol  bb. 

Les  dièses  et  les  bémols  qu'on  trouve  dans  le  courant  d'un  morceau  sont  appelés 
signes  ncciilentels  ou  ncddenfs.  Us  n'agissent  que  dans  la  seule  mesure  où  ils  sont 
placés,  et  leur  action,  nedépassant  pas  celte  mesure,  s'étend  sur  touiesles  notes  de 
mémeuom,  à  quelque  octave  que  ce  soit.  [V.les  signa  comiitu'.ifs,  ^tage  64.) 


148 


Ê 


Andantino, 


gtac^tzEt^pd 


-G- 


[:L'i>;-ij;3iJi^ 


Bit 


^^^ 


.Moderato  (Cantabile) 


g^ir  jiL^rriL!^Mr[^' 


149 


^ 


Fin  /Ts 


m 


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W 


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fërMd'^ 


^^ 


r'rri::^rriic:£^jgij  mi 


47 


Ch^ 


jûargo 


150 

ODuo 
151 


t 


V  i>  i>  V 


Au  clair  de  la 


7'P-  »  .  „,.-.  J-. 


lu  —  ne, 


V^ 


r-p- 


\t=^ 


Moa  a -mi  Pier 


ss 


É 


Au  clair  de  la       lu  —  ae,     Mou  a -mi  Pier  -  rot, 

^ 


f  •  9 


t2: 


Prête-moi  ta 


^P 


plu-me 


i 


^S 


Pour  écrire  "un 


^ 


P 


mot; 


-<5^ 


^ 


Macbaadelle  est 


^ 


Prête-moi  ta       plu-me     Pour  écrire  un     mot;  Ma  chandelle  est  t 


m 


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^ 


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CT=t^ 


^ 


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ï^=;2 


morte, 


Je  n'ai  plus  de 


feu,. 


Ouvre-moi  la 


por-te 


Pour  l'amour  de 


Dieu. 


* 


^ 


^ff 


!p4ï 


t 


^P 


m^ 


^ 


tfîti 


* 


morte,     Jen'aiplusde  feu, Ouvre-moi  la     por-te     Pour  l'amour  de     Dieu 

Allegro  fCofi  fiert^zza  ) • 


/1     ^^'«^^'t 


P^s 


152 


9 


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^l^ff=f 


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[i^yL&'c£^f-j^ir>';îiJ-:irir""pc/Cj'ir1 


Con  grazia 


D.  C. 


^ 


W 


^^ 


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5^= 


«i^ 


!|{| ffr 


Exercice  oral.  —  Qu'appello-t-nn  n'ipi-niinn?  [  sur  la  note  (ju'il  précède?  —  Qu'ost-ce  que  lo 
—  Conibion  y  a-l-il  do  signos  d'altr-ration  ?  —  \  double  dièse,  le  dnuble  liéniol?  —  Qu'arpelle-i  on 
Nommez-les.  —Quelle  infliienee  a  chacun   d'eux    i    siijn'i  mciilfnlph?  —  \  ([uoi  se  borne  leur  action? 


—  48  — 


X.   —   TEMPS  FORTS  ET  TEMPS  •FATRT.ir.a 

Nous  avons  vu,  dans  les  exercices  de  lecture  rythmique  (page  IG],  que  les 
mesures  se  divisent  en  temps  forts  et  en  temps  faibles. 

Les  temps  sont  à  leur  tour  feubdivisés  en  parties  fortes  et  en  par- 
ties faibles,  et  les  observations  que  nous  a-,  ons  faites  à  propos  de  la 
division  des  mesures  s'appliquent  exactement  à  ces  subdivisions 
des  temps. 

Ainsi,  lorsque  le  temps  est  formé  de  deux  noies,  la  première  noie  est  forte,  la 
deuxième  est  faible;  lorsqu'il  est  formé  de  trois  notes,  la  première  est  forte,  les 
deux  autres  sont  faibles;  lorsqu'il  est  formé  de  quatre  notes,  la  première  est 
forte,  la  deuxième  et  la  quatrième  sont  faibles,  la  troisième  est  demi-forte. 

Par  rapport  aux  autres  noies  du  temps  dont  elle  fait  partie,  la  première  note  est 
toujours  forte. 

XI.  -  CONTRETEMPS 

Ou  appelle  contretemps  : 

1°  L'action  d'attaquer  le  son  sur  le  temps  faible  de  la  mesure;  la 
%-aleur  du  temps  fort  étant  indiquée  par  un  silence. 


^ïïFjrJ  l^p.^    \^lr  }\x^  \    \^lr  J  J    I  r^^ 


2"  L'aclioû  d'attaquer  le  son  sur  la  partie  faible  du  temps  sans  le 
prolonger  sur  le  temps  fort  ou  la  partie  forte  du  temps;  la  valeur 
de  ce  temps  fort  ou  de  cette  partie  forte  est  également  indiquée  par 
un  silence. 


^^^m^î^m  iji^;Mgj^  \^.h\'Il\iJ?.-m 


Observation.  —  Le  contretemps  se  rencontre  suitoiil  dans  les  accumpagiieinenls 
où  la  basse  frappe  le  temps,  tandis  qu'il  est  marqué  par  les  autres  pari  les. 


Andante 


—  49 


155 


A         Andante 

-"h — 


^ 


V- 


Jrt^iT^r 


Dans  les  bois      reverdis      écoutez    ^^|^^  -"      ^r 


•^l.ff'^.r 


t[==m- 


m 


v—v- 


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V- 


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fcitd 


i 


V- 


y=v- 


'^ 


jXi'iN^-^y^ 


^Sb! 


-  cous,  pinsons.     Jour      et  nuit    Le    chant  commence 

Pas    de  bruit,   bai-tes      si  -  len  -  ce.      ^ 
.Moderato. 


m 


156  (^^ 


DUO 


157 


f 


^^ 


5t±^ 


^P 


éé    TU- 


Fi?^^ 


Fin/T^ 


^^ 


*ia#**iF- 


^ 


^j  '  U*  '■''ttiHWJ  IJ 


*T?»^1 


^ 


Fin 


4'^'^t:^ 


^)J  M'J  "^' 


^ 


^^ 


^ 


^ 


tï=S 


^1-^^ 


^^ 


^ 


^ M^ 


^ 


L2  i.ivRii  d;-;  .musique. 


—  50  — 


Moderato . 


158 


iiffl'r-;jij'|jir[[^'irv^^ri^^[^ 


0       ^'"<^  I  P.C. 


Moderato  Espressivo 


tn=f=i^ 


i^ 


^ 


^^ 


C'est      la  pe-ti-le  mendi-anle       Qui 


(L^J-  S\Ss^ 


j  j^^i^r^/ 


m 


lA 


•vous  demande  un  peu  de  pain.  Donnez  à     la  pauvre  inno 


^-;-"  vv^'^t; 


^^^-^if^^^fff^f^^ 


cente.      Donnez,  donnez,  car  elle  a       faim. 


Al]°  moderato 


160 


161 


^^ 


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P 


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3=65: 


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S 


^ 


^ 


^ 


i5P5 


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3z±3 


''r^'^ 


5t3: 


Exercice  oral.  —  Comment  .se  subdivisent  les  >  trois  ou  en  quatre  notes?  —  Qu'appelle-t-on 
temp>?—  Quelles  sont  les  notes  fortes  et  les  |  nontrf-temps?  —  Dans  quel  cas  le  contretemps 
notes  faibles  d"un  temps  divisé  on  deux,  ou  en    ■    est-il  surtout  employé? 


—  51  — 


XII.  -  LIAISON 


La  liaison  des  notes  s'indique  par  une  courbe:^-~^  ou  ^^ ^. 

Chaque  fois  que  ce  signe  est  figuré  au-dessus  ou  au-de«sous  de 
deux  ou  plusieurs  notes  à  l'unisson,  on 


S 


nomme  seulement  la  première  note  et  on  \fis-c. 
soutient  le  son  pendant  la  durée  de  toutes    *^ 

,  .  ,  ,  Le  sol  doit  ^tre  soutenu  11  temps. 

les  notes  reunies  par  la  courbe. 

Quand  le  signe  se  trouve  au-dessus  ou  au-dessous  des  notes  de 
différents  noms,  il  indique  que  ces  notes,  au 
lieu  d'être  détachées,  doivent  être  liées, 
à-dire  chantées  sans  interruption  de 
d'une  seule  émission  de  voix.  Dans  ce  cas,  la  liaison  prend  aussi  le 
nom  de  coulé. 

Dans  le  chant,  on ' appelle  Z/«?5o;^ 


'  0  ^~- 


Fraii  -  ce,   uo  -  ble   pa 


une   suite  ou  succession  de  plu-  "^ 

sieurs  notes  passées  sous  la  même 

syllabe  parce  que,  sur  le  papier,    elles   sont   attachées  ou  liées 

entre  elles. 


Moderato.    ^ 


t 


wrt 


ti 


-o- 


i—^ 


^ 


-o- 


S 


1^   ^-'■*v- 


-^ 


3i: 


(j      0 


Andant mo  (Tenere)  ^ 


163 


m 


w 


0    0  0 


^—0 


^  ■  (g     0 


J(^    'i     ^' ^   -9-9        -9     -  ri     f                                                    'i     a  ^  9- 

^.^^-i^  —  -7^^-^^-c^^-h^~ 

O      0    f  0- 


\K'\}  O     é 


f 


o      0     00'- 


;2=3=^ 


m 


±± 


^  T'.--^  -  164 


A    Allegretto  mod*° 


rr^fT^"F 


Le  tam  -   bour  ré   -   son 


ITlfSEtA-l 


J- 


a  re    -  trai  -    te  son 


^ 


no.   Plan  ra   ta    plan  .  Plan  ra  ta  plan. 


AJJegretto, 


165 


166 


S 


•/ 


t 


m 


i 


^ 


m 


^ 


s 


*-0-é 


S 


i 


î^ 


m 


i^-# 


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g 


0  é  ^ 


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D.C 


f,  !|J  J 


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t 


É 


F  m 


i^ 


D.C 


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±uà 


•0-m- 


#-#- 


#-# 


^^^ 


P 

Moderato 


167 


/5        .TlUUtfi  d  lU 


#-# 


^ 


±1^ 


z=z 


^^ 


i 


J. J^  ^  '  Il  ^"Sd^  l''  ;^  r  I  rj  I''  n j'?^^  I 


Lpssiero 


D.C. 


g)rcJ  Hg^r  l^£;;^ 


#  iid  fa 


H--r 


Exercice  oral.  —  Co.nmont  s'indique  la  Zin»son  ?  X  sur  les  notes  de  diffiTents  sons,  quel  en  est  le 
—  Coniniftnt  solfic-t-on  plusieurs  notes  à  l'unisson  ]  résultat?  —  Quel  nom  donne-t-on  alors  à  la  liai- 
lorsqu'ollcs  sont  liées?  —  Quand  la  liaiî^on  porte    |    son?  —  Dans  le  chant,  qu'appelle-t-on  liaison? 


—  u3  — 


XIII.  -  SYNCOPE 

La  syncope  est  la  prolongation  du  temps  faible  sur  le  temps  fort 
ou  sur  la  partie  forte  d'un  temps.  Elle  peut  produire  son  effet  soit 
dans  la  même  mesure,  soit  dans  deux  mesures  consécutives. 

Toute  note  syncopée  est  à  contretemps. 

La  syncope  est  ordinoiremenl  figurée  par  un  signe  ondulé  peniblabli'  à  celui  d.. 
la   liaison    ^ — -   ou   — ^  ,     mais  il    ne 
faut  pas  confondre  l'un  avec  l'autre,  car 
ce  signe,  dans  la  syncope,  ne  s'applique 
qu'à  deu.x  noies  de  même  mtonalion. 

La  syncope  est  dite  onlbvwc  ou  simple 
lorsqu'elle  se  compose  de  deux  valeurs 
égalt^s,  ou  bien  lorsqu'elle  a  lieu  sur  une 
seule  note. 

Lorsque  la  vaK'ur  des  deux  notes  for- 
mant la  syncope  est  inégale  et  moindre 
d'un  cùlé  que  do  l'autre,  on  a  ce  qu'un 
appelle  une  syncope  brisée  ou  incguUère. 

Dans  l'exécution  musicale,  la  syncope  doit  se  faire  avec  délicatesse.  Il  faut  l'atta- 
quer franchement,  mois  éviter  de  rendre  sensible  la  transition  du  temps  faible 
au  temps  forL 

Moderato.  9  ^ — .    9 


rpi[r[;!^rarn 


Syncopes  o;(luiaires  ou  sÎMipk- 


Syncopes  briiées. 


i 


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168  Us^,  J  f^ 


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Allegretto 


A    Aiieerett( 


Fin/O 


169 


l^rircfuy-irrir^ 


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170 


^    Moderato  (Tiffettuoso) 

>/■•}.,  1 — p— = — - ,  1  1  ^- — 1—1  1  1  r 

Ig)^  "  J  J   ^ij:^-^=i^^=ii=-^-^'L>- 

^  .        Fin  /r^ ^:-^^ 


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D.C 


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Allegretto, 


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171 


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f)7jj^i;jjiJJri;j^iJi'jjiiJiijjiiji 


Andantjno 


172 


173 


DUO 


174 


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Allegretto. 


TêOêL 


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Exercice  oral.  —  Qu"rst-ce  qu'une  syncope?  —  \  —  Qu'appcllet-on  syncopo  ordiniiirt>?  —  Qu  ap- 
Comment  la  figure-t-on  ?  —  Peut-elle  .-.ITocter  |  pelle-t-on  syncope  brisée'.'  —  Comineat  doit-im 
deux  notes  appartenant  à  des  mesures  diffé,em«,->?   {   exécuter  une  syncope? 


—  oo  — 


XIV.    —  MESURE  A  TROIS-HUIT 

La  mesure  à  trois-huit  est  une  mesure  à  trois  temps. 
Elle  est  ainsi  appelée  parce  qu'elle  contient  les  trois  huitièmes  de  la  ronde, 
c'ost-à-dire  trois  croches  par  mesiiro. 

C'est  une  mesure  simple  ou  binaire,  puisque  chacun  de  ses  temps 
se  compose  d'une  croche,  valeur  divisible  par  deux. 

Dans  la  mesure^,  qui  est  une  mesure  trois-quatre  diminuée,  la  croche  vaut  un 
temps,  la  noire  deux,  et  la  noire  pointée  trois,  par  conséquent  la  mesure  entière; 
il  faut  deux  doubles  croches  par  temps. 


Moderato. 


175 


176 


4^U4i4lMMjj'iji'i;;;4i, 


AiiegT«tto  Espressivo 

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J'aime  à  te      voir,      beau  papi  -  lion. 


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Quand  douce  -  ment  tu    te     re     poses 


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1l^^^-r^~r- — —^-F-r- 

^    *     ^ ' 1    «^     *     7 T- 

Sur  les  œi  -  llets       ou  sur  les     ro  -  ses 


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De  la  col   -   Une  et       du      val  -  lor 
Allegro. 


É.^  1 1  e  ^  r  u  . 


177 


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L— -7^ 

Exercice.  —  Qu'est-ce  que  la  mesure  à  trois-    <    est  l'unité  de  temps  dans  la  mesure  à  trois-huit 
huit,  et  pourquoi  lappelle-t-on  ainsi?  —  Quelle    \   —  Quelle  est  l'unité  de  mesure? 


—  56  — 
XV.  -  MESURE   (^ 

La  mesure  indiquée  j»ar  un  C  barré  {^).  ou  par  un  2,  ou  par  la 
fraction  §,  est  une  mesure  h  deux  temps. 

Au  point  de  vue  de  sa  composition,  celte  mesure  est  absolument  analogue  à  la 
mesure  ordinaire  à  quatre  temps  :  elle  a  la  ronde  pour  unité  de  mesure.  Seule- 
ment, comme  la  mesure  se  bat  à  deux  temps,  la  valeur  de  chaque  note  est  réduite 
de  moitié. 

La  ronde  ne  vaut  que  deux  temps  :  il  faut  ou  une  blanche  ou  deux  noires  ou 
quatre  croches  par  temps. 


178 


179i 


180 


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Andante. 


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Exercice.  —  Comment  la  mesure  (|^  peut-elle    i    —  Comment  est-elle  composée?  —  Que  valent  la 
encore  être  indiquée  ?— Comment   se  bat-elle?    |    ronde,  la  blanche,  la  noire  dans  la  mesure  (];!? 


37 


XVI.  —  MESURES    COMPOSÉES 

On  appelle  mesures  composées  ou  ternaires  celle  dont  chaque 
temps  est  formé  d'une  valeur  divisible  par  trois. 

Telle  est  la  mesure  dont  le  temps  est  repri'senté  par  une  noire  pointée,  qu; 
vaut  trois  croches. 

Les  plus  usités  sont  les  mesures  k  six-huit,  à  neuf-huit  à  douze- 
huit. 

XVII.  -     MESURE   A.   SIX-HUIT 

La  mesure  à  six-huit  est  une  mesure  à  deux  lemi)s. 

Elle  est  ainsi  appelée  parce  qu'elle  contient  les  six  huitièmes  de  la  ronde,  c-cst- 
à-dire  six  croches  par  mesure. 

Elle  a  la  blanche  pointée  pour  unité  de  mesure. 

Dans  la  mesure  g  il  faut,  pour  chaque  temps,  ou  une  noire  pointée,  ou  une 
noire  et  une  croche,  ou  trois  croches,  ou  six  doubles  croches. 


181 


m 


Moderato 


3 


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£3: 


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182 


183 


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185 


En  avant!  c'est 


M 


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pour  la  France 


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Que  nous  marchons 


1^ 


rr  rr'|J_!LJj 


tous  aux  combats 


S 


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Le  cœur  rempli 


^ 


at=^r^ 


En  avant!  c'est    pour  la  France    Que  nous  marchons  tous  aux  combats, Le  cœur  rempli 
Fin.  ffi  9 


^ 


^ 


-r^-nv 


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f^n»- 


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4t 


d'espérance. 


Soyons  toujours 


vaillants  soldats! 


Amis,  pour  la  pa- 


tri  -  e 


Chargeons  a-vec  é- 


i 


^^ 


-y-y- 


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''       [> 


d  espérance.    Soyons  toujours    vaillants  soldats!    .\mis,  pour  la  pa-tri  -  e     Chargeons  a-vec  é 


pmr^ 


DC 


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lan  ,  Plan,  plan 
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Et  don  -  nons  no  -  tre 
L ^ 


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VI  -  e  , 

4. 


Plan  ra  taplan,  ra  ta 


plan. Plan,  plan,  plan. 
9  DC 


rrJF'  f  ^'^n/^^r^r"jj 


^ 


lan  ,  Plan,  plan  .   Et  don  -  nons  no  -  tre      vi  -  e.  Plan  ra  taptan.  ra    ta     plan,  Plan,  plan,  plan. 

A)  1*^  moderato 


186 


û 


9^7^9 


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5^ 


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Exercice.  —  Qu'appelle-t-on  mesures  compo-  l  pflle-t-on  ainsi?  —  yurlle  note  a-l-elle  pour  unité 
*ee5  :'— guellcs  sont  les  plus  iisiti'-es?— Commont  \  de  mesure;  pour  unité  de  temps?  —  Combien 
se  bai  lu  mesure  à  six-/niity  —  Pourquoi  1  aji-    i    faut-il  de  croches  par  temps? 


—  59  — 


XVIII.    —   MESURE    A  NEUF-HUIT 

La  mesure  à  neuf-huit  est  une  mesure  à  trois  temps. 

Elle  est  ainsi  appelée  parce  qu'elle  contient  neuf  huitièmes  de  la  ronde,  c'est- 
à-dire  neuf  croches  par  mesure. 

Le  temps  de  la  mesure  à  ^  se  compose  des  mêmes  valeurs  que  le  temps  de  la 
6 


Moderato 


187 


±=3: 


9 '  m^ ^^ r>. 


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188 


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Moderato  (C/andioso) 


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^^crcrrrnccr'rrrphJJcP 


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An  dan  f  ino  (  Afaesfoso) 


189 


/\    anaani  inojjwaesfoso  )        ^ .  t^^     p_^ 


jièjM^^. 


4  r  '  Cj[f ''^^^ 


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F=^=ii^ 


m 


±£3: 


Exercice.  —  Coiiuiient  bat-on  la  mesure  à  )(p«/'-  ;  mesure?—  Combien  faut-il  de  croches  par  me- 
hiiit'.'  —  Pourquoi  lappelle-t-on  ainsi?  —  Quelle  \  sure;  par  temps?  —  Décomposez  chaque  mesure 
note  a-t-eile  pour  unité  de  temps;  pour  unité  de    \    de  l'exercice  188. 


-  (30  — 
XIX.   -  MESURE   A   DOUZE-HUIT 

La  mesure  à  douze-huit  est  une  mesure  à  quatre  temps. 

Elle  est  ainsi  appelée  parce  qu'elle  contient  douze  huitièmes  de  la  ronde,  c'esl-à- 
dire  douze  croches  par  mesure. 


12 


Le  temps  de  la  mesure  à   -;^^  se  compose  des  mêmes  valeurs  que  le  temps  des 

.  ,  o 

et  a  ;^. 

Moderato  (  Pomposo) 


.  6    ,  ,  o 
mesures  a  ^  et  a  s. 


190 


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Andantino  (  «razioso) 


i9ifcj.n>^?Jir^jjr|jjj;rïg 


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Andante 


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^iÇT  C£;  Jji  h  ;^^(;j,^[;\d  h  LT^r 


id 


3* 


J]i[r-^j^|ij]^r-'^J^yj^rfl'-ll 


Exercice  —Commeni  bal  on  la  mesure  à  c/o";»-  |  de  mesure?—  Combien  faut-il  de  croches  par 
/(«i/:'— Pourquoi  lappclle-t-on  ainsi?—  QucUo  <  mesure;  par  temps?—  Décomposez  chaque  me- 
noie  a  t-ollo  pour  unité  de  temps;   pour  unité    >    sure  des  exercices  190  oi  i9i. 


61  — 


XX.   —  TRIOLETS 


Le  triolet  est  un  groupe  de  trois  notes  d'égale  valeur,  qui  doivent 
être  exécutées  dans  le  même  temps  que  le  seraient  deux  notes  de 
même  figure,  et  par  conséquent  avec  une  plus  grande  rapidilé. 

Ou  place  un  3  au-dessus  ou  au-dessous  du  triolet,  pour  l'indiquer. 


La  ronde 


TABLEAU     DES     VALEURS     DE     NOTES     EN     TRIOLETS 

La  blanche  La  noire  La  croche       La douMo  croche    La  triple  croche 


za^a—a' 


it=t: 


rgz r 


vaut 


— i: 


M — « — m. m. — JE — M — ■ — m. — «_* 

r4z— ^— b-L--t:=c— . 1  .r^— £— b^ 


:-#~  <^gz 


^^t^=t=zfcrt^rt 


E^ 


Il  arrive  souvent  que  Ton  représente  le  triolet,  non  plus  par  trois  notes  d'égale 
valeur,  mais  par  des  valeurs  correspondant,  en  durée,  à  la  somme  de  ces  trois 
notes.  Ainsi  la  noire  correspond,  en  durée,  à  chacun  des  triolets  suivants  : 


Un  silence  peut  faire  partie  d'un  triolet;  exemples 


ES=t- 


ra=r^E=faz^b-^^Eb :tr— Elu \p  -\ H^ "— T 


Quand  deux  triolets  sont  réunis,  on  place  un  0  au-dessus  des  noies  ; 
le  groupe  ainsi  formé  est  appelé  sexiolet  ou  sixain;  exemples  : 


:l3=^.— I 1 


rc-b^rtr-bzzit: 


S^r— r^-'r^ÊzZb^ 


Il  ne  faut  pas  confondre  les  triolels  employés  seulement  dans  les  mesures  sim- 
ples avec  les  groupes  de  trois  notes  des  mesures  composées  ^,  l  et  j. 


Moderato, 


mmr  ^^ninujïi^fn  fit^^ 


^3        n        ^.3       -3        n 


0  3  3 


^^Œ^[Ef^l::r^^cI^^lc:rcL'Ciïf: 


02 


Ajidantino . 


JlnijrJTT 


^  0 


^^ 


a  9 


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0 ^      ^a  3 


^Jiju-ici^r^^ 


F    F  1 


y: 


195 


Canon   a  trois   voix 
/^  \U°  moderato. 


33: 


^^ 


F=^ 


V- 


cii;r  1^  ^ 


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rH-^^^:ir  cirirr^g 


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* — #  #  # 


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DUO 


0.7 


i 


Andante, 
3 &- 


^)'i  •^[T'^cr 


>^);i  I  J  -5?° 


0   a      ^ 


ff^##r      j 


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^ 


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3  .   n  _   a 


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^^ 


i 


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^         0  0 


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3      0       ^    I    n^     0        3 


■0—0- 


-9—9- 


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-# — #-#- 


a 


—  63  — 


À    s^.L^^'t^%^^\êî^ 


'-^     ^  Moderato  A//eilmso  *'i~-^^: 

iss' 


^ 


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Keble.  pe  -  lit  d  -  t^^neau.     -è":.  %  ^,:^},t 


Ul 


*~-jP 


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3 


Dans  la  verle  prai-ri  -  e,      Broule  l'ht-rbe  tleu  -  ri  -  e 


ï§^ 


-^ 


ÎESEÎ^ 


^ 


Le  lonp-  du  Hnir  ruisseau.    Agnelet,  5uis  pru-dent,  Henlre  dès  que  vient 


if"jfr"f^ 


o 


5 


êm 


JJL 


£: 


'.'ombre,  Car  dans  la  fo-rêt:    sombre       Rô,-de  le  loup  mé   -   chant. 

RÉCAPITULATION'.  —  Baiis  Vexercice  suivant,  le  temps  est  composé,  ou  d'une  note,  ou  de 
deux  noies,  ou  de  trois  notes,  ou  de  quatre  notes,  ou  de  six  notes. 


Andante, 


^^^^^m 


♦-^ 


RaH. 


a  tempo. 


é'zé 


^^ 


0  ** 


j?'3jUj  I  jîJîActf^^^ 


Exercice   oral.   —   Qu"appelle-t-on  triolet?  —  s  Comment   indique-t-on    le    sextolet    ou    .sixain? 

Comment  s'indique  un  triolet?  —  Le  triolet  est  il  \       Exercice  écrit.  —  Écrivez  divers  triolets  équi- 

toijjours  formé    de   3   notes   égales?   Citez   des  5  valant  à  la  durée  d'une  ronde;    d'une   blanclie  ,- 

exemples   —  Le  silence  peut-il  faire  partie  d'un  î  d'une  noire.  —  Écrivez  des  sextolets  équivalant  à 

triolet?  —  Qu'appellet-on  s?.r^o/ef  ou  sixain?  —  \  la  durée  d'une  blanche  ;  d'une  noire. 


—   6'4   ■  - 


XXI.   -  ALTÉRATIONS   -  SIGNES  CONSTITUTIFS 

Les  dièses  et  les  bémols  placés  en  tête  d'un  morceau  de  musique^ 
au  commencement  de  la  portée,  après  la  clef,  sont  dits  signes  cons- 
titutifs, parce  qu'ils  forment,  ils  constituent  Y  armature  ou  armure. 

Varmature  ou  armure  est  la  réunion  des  dièses  et  des  bémols 
qui  se  trouvent  à  la  clef. 

Les  signes  constitutifs  agissent  sur  les  notes  qu'ils  affectent,  à 
toutes  les  octaves  de  ces  mêmes  notes  et  pendant  toute  la  durée  du 
morceau.  —  Il  y  a  autant  de  dièses  et  de  bémols  ([ue  de  notes. 

La  position  des  dièses  à  la  clef  n'est  pas  arbitraire  ;  ainsi  : 


Le  premier  dièse  est  toujours  le  /a, 
et  les  autres  suivent  en  formant  une 
succession  de  cinq  notes  en  cinq  notes, 
c'est-à-dire  de  quinte  en  quinte,  en  mon- 
tant, .de  cette  manière  : /V/,  do,  sol,  ré, 
lu,  )ni,  si. 

fa     do    sol     ré     la    mi     si 


Les  bémols  se  posent  à  la  clef  dans 
l'ordre  suivant,  qui  est  l'inverse  de 
l'ordre  des  dièses  :  si,  mi,  la,  ré,. 
sol,  do,  fa,  c'est-à-dire  de  quinte  en 
quinte,  en  descendant,  en  commençant 
|iar   lo  si. 


:z=b: 


i—9 


—  t 


9 ^— 


la     ré     sol     do     fa 


Quand  il  n'y  a  ni  dièses  ni  bémols  à 
en  la  mineur. 

Quand  il  y  a  des  dièses  à  la  clef,  il 
suffit  de  prendre  un  demi-ton  an-dessus 
du  dernier  dièse  pouravoir  In  tonique  du 
ton  majeur  et  par  conséquent  pour  con- 
naître le  ton  dans  lequel  est  écrit  le 
uiorceau  : 

En  sol  majeur  ou  pn    nu  niinenr. 


la  clef,  le  morceau  est  en  do  majeur  ou 

Quand  il  y  a  des  bémols  à  la  clef,  la 
tonique  majeure  se  trouve  une  quarte 
au-dessous  du  dernier  bémol,  et  lors- 
qu'il y  a  plusieurs  bémols,  l'avant-der- 
nier bémolise  toujours  la  tonique  du  ton 
majeur  : 

En  fa  majeur  ou  en  ré  mineur. 


En  ré  majeur  uu 
en  .vi  mineur. 


-£— 


m 


Eu  M  majeur  ou 
en  fn  jj  mineur. 

-S- g 


En  mi  majeur  ou 
en  tlo  J(  minsur. 


En  si  majeur  ou 
en  sol  ^  min-'ur. 


*--^t 


En  ^rt  Jf  majeur  ou  En  do  J(  majeur  ou 

en  ré  tj  mineur.  en  la  ^  mineur. 


*3: 


En  si  Ij  majeur  ou 
en  sol  mineur. 


En  la  b  majeur  ou 
en  fn  mineur. 


En  un'  J;  majeur  ou 
en  do  mineur. 


-j^iz.d 


,wÀYâ 


En  sol  1?  majieur  ou 
en  mi  [j  mineur. 


En  ré  )^  majeur  ou 
en  si\;f  mineur. 


En  do  j?  majeur  ou 
en  la  ^J  mineur. 


r-^=^' 


É^S 


—  65  — 
XXII.  —TONALITÉ  —  TON  —  TRANSPOSITION 

La  tonalité  est  la  prédominance  d'un  ton  pendant  toute  la  durée 
d'un  morceau  de  musique.  C'est  la  propriété  caractéristique  donnée 
à  un  air  par  la  tonique. 

Pour  reconnaître  la  tonique,  il  suffit  de  considérer  l'armure. 

Quand  on  commence  la  musique,  on  confond  l'acilcment  les  différents  sens  du 
mot  ton. 

Le  mot  tonne  signifie  pas  seulement  l'iulervalle  qui  exisle  entre 
deux  notes  consécutives  :  lorsqu'il  est  eaiployé  comme  abréviatif  de 
tonalité,  il  désigne  la  gamme  dans  laquelle  doit  être  exécuté  un 
morceau. 

Cette  gamme  [)rend  le  nom  de  la  note  par  laquelle  elle  commence. 

Cliaque  note  peut  servir  de  tonii|ue  et  donner  naissance  à  des  gauinies  diffé- 
rentes [V.  le  tableau  drs  yautmes,  page  84). 

"De  la  Transposition, 
Tout  morceau  de  musique  peut  être  chanté  dans  un  cou  autre  que 
celui  dans  lequel  il  est  écrit,  sans  que  sa  mélodie  soit  modifiée. 

Ainsi,  quand  un  air  est  écrit  dans  un  ton  trop  haut  ou  trop  bas,  on  le  trans- 
pose, c'est-à-dire  que  l'on  change  la  tonalité  en  ayant  soin  de  conserver,  au  moyen 
des  dièses  et  des  bémols,  les  mêmes  intervalles  que  dans  la  gamme  transposée. 


EXEMPLE     D    UN     AIR     ECRIT     EN     TROIS     TONS     D 1  F  F  L  R  E  N  T  S 


Fn  do 


majeur,    «l-^ 


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En  snl 
majeur. 


En  fn 
majeur. 


Exercice  oral.  —  Qii'appelle-t  on  signes  consti- 
tutifs? —  A  quoi  servent  ces  signes? —  Qu'est -c-e 
que  Vai^matiife  ?  —  Quel  est  l'ordre  de  succession 
des  dièses  et  celui  des  bémols?  —  Quel  est  le 
ton'd'un  morceau  dont  la  clef  n'est  suivie  d'au- 
cun signe  constitutif?  —  Quand  il  y  a  à  la  clef 


«r^^ri^LTirnrri'^^^rirrii^i 


des  dièses  ou  des  bémols,  comment  le  ton  du  uKir- 
ceau  peut-il  être  reconnu?  —  Quel  est  le  ton  d'un 
niorceau  écrit  avec  un  dièse;  deux  dièses;  trois 
dièses,  etc.?  —  Quel  est  le  ton  d'un  niorceau 
écrit  avec  un  bémol;  deux  bémols;  trois  bé- 
mols; eic? 


Exercice  oral.  —  Qu'est-ce  que  la  tonalilé?  — 
Qu'indique  l'armature?  —  Comment  reconnaît- 
on  la.  tonique  ?  —  Quels  sont  les  deux  sens  du 
moi  ton  ?  —  A  quelle  note  une  gamme  emprunte- 


t-elle  son  nom  ?— Qu'est-ce  que  transposer  ? — La 
transposition  influe-t-elle  sur  la  mélodie? 

Exercice  écrit.  —  Transposer  le  morceau  ci- 
dessus  eu  si  f  majeur,  puis  en  ré  majeur. 


LE   LIVRE   DE   MUSIQUE. 


—  CG  — 


XXIII.   -  GAMME 


La  gamme,  avons-nous  dit,  est  une  série  de  huit  noLes  disposées  dans  l'ordre 
naturel  des  sons. 

On  divise  la  gamme  en  deux  séries  de  quatre  noies  chacune. 

Chaque  série  porte  le  nom  de  tétracorde  (du  nom  d'une  lyre  à 
quatre  cordes  en  usage  chez  les  anciens  Grecs). 

Les  deux  tétracordes  sont  séparés  entre  eux  par  une  seconde  ma- 
jeure (an  ton). 

Prenons  pour  exemple  la  gamme  en  do  naturel  majeur  : 

Le  premier  tétracorde,  dit  tétracorde  inférieur,  est  formé  de 
quatre  notes  graves  :  do,  ré,  wi,  /a. 

Le  second,  appelé  tétracorde  supérieur,  est  formé  de  quatre  notes 
aiguës  :  sol,  la,  si,  do. 


TETRACORDE     INFERIEUR 


TETRACORDE     SUPERIEUR 


^ 


un  ton.    un  ton.    1/2  ton. 


^ 


un  ton.    un  ton.    1/2  ton. 


La  disposition  des  sons  est  exactement  la  même  dans  ces  deux  télracordes.  Les 
notes  extrêmes  de  chacun  d'eux  [do  et  /a),  [sol  et  do]  sont  à  un  intervalle  de  quarte 
juste.  Ils  sont  tous  les  deux  formés  de  deux  tons  consécutifs  et  d'un  demi-ton. 

H-^ 


Noms  des  degrés  de  la  gamme. 

Chaque  note  d'une  gamme  constitue  un  degré  dans  cette  gamme, 
et  chaque  degré  a  un  nom  particulier. 


Tétracorde  inférieur. 

Le  1"  degré  est  appelé  tonique. 
Le  2°  degré  est  appelé  sus-tonique. 
Le  3°  degré  est  appelé  médiante. 


Tétracorde  supérieur. 

Le  5*  degré  est  appelé  dominante. 
Le  6'  degré  est  appelé  sus-dominante. 
Le  7°  degré  est  appelé  note  sensible. 


Le  i'  degré  est  appelé  sous-dominmite.     \   Le  8'  degré  est  appelé  octave  ou  tonique. 

Exercice  oral.  —  Comment  divise-t-nn  la  !  noies  extrêmes  de  chacun  (l'piix?—Quolleest  leur 
gamme?  —  Qu'est-ce  qu'un  tétmmrHp?  —  Com-  \  composition?  —  Par  quel  intervalle  sont-ils  sé- 
bien  y  en  a-i-il?  —  A  quel  intervalle  sont  les   \   parés?  —  Nommez  le.- degrés  de  la  gamme. 


-&- 


—  67  — 
XXIV.   -  ACCORD   PARFAIT 

On  appelle  accord  parfait  l'accord  fon- 
damental composé  de  la  tonique,  de  la 


-o- 


\J  -^^  ■&        médiante  et  de  la  dominante.  On  y  joint 

Accord  arpégé.       Accord  plaqué,  la  Tépllque,  à  Voctave,  do  la  tonique. 
L'accord  peut  être  arpégé  ou  plaqué. 

Il  est  arpégé  quand  on  fait  entendre  successivement  tous  les  sons,  en  les  atta- 
quant tour  à  tour  avec  rapidité. 

11  est  plaqué  quand  on  fait  entendre  en  même  temps  toutes  les  notes  qui  le  com- 
posent. 

Exercice  oral.  —  Qu'appelle-t-on  accord  parfait?  —  Distinguez  l'accord  arpéf/é  de  Taccord  plaqué. 

XXV.    -    GAMME    MAJEURE 

La  musique  moderne  repose  tout  entière  sur  la  tonalité,  et  la  tonalité  elle-même 
est  basée  sur  deu.x  gammes  :  la  gamme  majeure  et  la  gamme  mineure. 

La  gamme  majeure  se  compose  de  cinq  tons  et  de  deux  demi-tons 
disposés  de  cette  manière  : 


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z) — ^^ — ^5- 

uu  ton  un  ton        1/2  ton  un  ton  un  ton  un  ton  1/2  ton 

Le  premier  demi-ton  est  placé  entre  le  3^  et  le  4^  degré,  et  le 
deuxième  entre  le  T  et  le  8°  degré. 

La  gamme  miiieure  moderne  la  plus  usitée  se  compose  de  trois  tons,  d'un  ton 
et  demi  et  de  trois  demi-tons  (V.  page  83]. 

Ces  deux  gammes  sont  les  types  sur  lesquels  la  musique  moderne  est  composée. 
On  les  appelle  gammes  c/w/o«i(^«e5,  parce  qu'elles  procèdent  par  tons  et  demi-tons. 

Degrés  conjoints  et  degrés  disjoints. 

Il  y  a  deux  sortes  de  degrés  ou  intervalles  :  le  conjoint  et  le  disjoint. 

Le  degré  conjoint  ou  diatonique  est  celui  qui  sépare  deux  notes  se 
suivant  immédiatement  dans  la  gamme,  soit  en  montant,  soit  en 
descendant;  ainsi  de  do  à  ré,  il  y  a  uu  degré  conjoint. 

Les  intervalles  de  seconde  sont  des  degrés  conjoints. 

Le  degré  disjoint  est  toujours  composé  de  plusieurs  degrés  con- 
joints, et  par  conséquent  embrasse  toujours  un  intervalle  supérieur 
à  une  seconde. 

Les  intervalles  de  tierce,  de  quarte,  de  si.xte,  de  septième,  etc.,  forment  des 
degrés  disjoints. 

Exercice  oral.  —  Sur  quoi  est  ba-^ée  la  tona  <  m"  h-p?  —  Qu'appelle-t-on  gamme  dia^cwiiçt^e.^ 
''lé?  —  Quelle   est  la  composition  de  la  pamme  iiéliiu.-i>ez  le  degré  conjoint  ;  le  degré  disjoint. 


—  68  - 
XXVI.  -  GAMME   CHROMATIQUE 

DEMI-TONS     DIATONIQUtS     ET     DEMI-TONS    CHROMATIQUES 

On  appelle  gamme  chromatique  une  gamme  qui  s'élève  par  demi- 
tons  successifs. 

Gamme  chromatique  ascendante. 


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Gamme  chromatique  descendante. 


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La  gamme  chromatique  se  compose  de  treize  notes 
et  de  douze  demi-tons. 

Ces  demi-tons  sont  ou  diatoniques  ou  chromatiques. 

Le  demi-ton  diatonique  se  trouve  entie  deux  notes  de 
nom  différent  :  de  mi  à  fa,  de  si  à  du. 

Le  demi-ton  chromatique  se  trouve  entre  deux  notes  de 
même  nom,  quand  l'une  de  ces  notes  est  allérée  par  un  dièse  ou  par  un  bcmoL 

Exercice  oral.  —  Qu'appelle-t-on  gamme  c/iro-    <    tons  se  compose  cette  gamme?  — Qu'est-ce  qiip  le 
maiiqiie?  —  De  combien  de  notes  et  de  demi-    \    demi-ton  diatonique?  le  denii-ton  chromatique? 


Demi-ions  diatoniques. 


B_P (==1—1 1 3 

Demi-tons  chromutiques. 


XXVII.  -  ENHARMONIE 

On  appelle  notes  enharmoniques  om  synonymes,  deux  notes  de  nom 
différent  qui,  sous  l'action  des  dièses  ou  des  bémols,  ont  la  même 
intonation. 

Celte  synonymie  d'intonation  porte  le  nom  d'enharmonie. 

EXEMPLES     DG      NOTES     ENHARMONIQUES 


|[j)VT'lik)V'-Up  f  ly  f]ijJ  L\  J\w^ 


Remarque.  —  Pour  être  exact,  nous  devons  dire  qu'il  y  a  entre  deux  notes 
enharmoniques  la  différence  d'un  comma. 

Le  comma  est  la  neuvième  partie  d'un  ton  :  un  si  petit  intervalle  ne  pouvant 
être  saisi  par  l'oreille,  on  n'en  peut  pas  faire  usage  dans  la  pratique,  mais  les 
théoriciens  sont  obligés  d'en  tenir  compte  dans  le  calcul  des  proportions  de 
Téchelle  musicale. 

Exercice  oral  —  Qu'appelle-ton  »o/m  '"Aar-  {  a-l-il  entre  deux  notes  enharmon.ques?  —  Qu  est- 
moniques  ?  —  Quelle   différence   d'intonation   y    {    ce  qu  un  comma  ? 


—  co 


XXVIII.   —   TON   DE    «  SOL»   NATUREL   MAJEUR 

Le  mot  naturel  caractérise  une  note  dont  Tintonation  n'a  été  modifiée  ni  par  un 
dièse  ni  par  un  bémol. 

Toute  note,  avons-nous  déjà  dit,  peut  servir  de  tonique,  de  note 
fondamentale  à  la  gamme. 

En  commençant  la  gamme  par  w/ naturel,  le  premier  demi-ton  se  trouve,  comme 
dans  la  gamme  modèle  en  do,  entre  le  3^  et  le  4"  degré;  mais  le  deuxième  n'est  pas 
à  sa  place.  Pour  que  la  gamme  soit  juste,  il  faut  liausser  le  fa  (septième  degré) 
d'un  demi-ton.  Le  second  demi-ton  sera  alors,  comme  il  doit  l'être,  placé  entre  le 
7e  et  le  8e  degré. 

Le  fa  jj  doit  être  placé  à  la  clef,  et  tous  les  fa  des  morceaux  écrits  dans"  le  ton 
de  sol  naturel  majeur  sont  diésés  à  toutes  les  octaves  et  pendant  toute  la  durée  des 
morceaux. 


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GAMME    EN     SOL     M  A  J  E  U  R 
-O Q— ,— Û o 


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Moderato 


200 


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g)"  c::;rr  iGiij'^'lcClréLC'lp 


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Ail?  moderato 


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203 


Allegro, 


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Fin/CN ,_^ 

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205. 


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—  71  — 


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Moderato  Scherzando 


n     [^     Pi 


fc=Ê 


Air  populaire. 


206 


f-^^i^ 


Un    jour  maître  corbeau, sur     un  ar   -    bre  per  -   ché  ,  Te 


fe^JVr^ 


$ 


naît  de  -  dans  son    bec  un      fro  -  ma    -    ge       gla  - 

fv— fV 


^ir  nr^^^ 


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ce;     Ca  -  pitai  -  ne  re  -  nard,  at  -  ti  -  ré  par  l'o  - 


\/- 


V — 1/ 


t^^^ 


-  deur.  L'accos-  te     po  -  li  -  ment  par  un  pro  -  pos  fiai 


^^ 


ES 


p-\ 


leur. Sur  l'air  du      Ira      la       la  la  ,   Sur  l'air  du 


^ 


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w 


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tra  la  la       la  ,    Sur     l'air  du         Ira  dé  ri  dé      ra  Tra  la      lai 

Canon  a  delx  voix.  —   Lu  -2^  reprise  du  <anon  ^nhanl  est  composée  d'arpèfjes. 

Les  arpèges  sont  des  accords  doat  on  fait  entendre  successive- 
ment les  sons,  en  les  attaquant  tour  à  tour  avec  rapidité  et  en  com- 
mençant par  les  plus  graves  {V.  la  leçon  sur  V accord,  page  67). 


1 


^    Allegro  (Scherzo) 


A     .^iif  jj,ru  ^3c/)er/o)  F'P^ 


201 


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g   4rpeggio  stac. 


J-Mleff^fl^cJcffl 


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^I^W\0\^^^ 


,    D.C. 


=Ï^*=F 


t±t^ 


XXIX.    —   TON     DE     «  FA  »     KTATXJREL     MAJEUR 

En  comuienoanL  la  gamine  par /"^z  naturel,  le  deuxième  demi-Ion  se  trouve,  comme 
dans  la  gamme  niodèle  en  t/o,  placé  entre  le  "' et  le  S*"  degré;  mais  le  premier  n'est 
pas  à  sa  place.  Pour  que  la  gamme  soit  juste,  il  faut  baisser  le  $«  (quatrième  degré) 
d'un  demi-ton.  Le  premier  dcmi-tun  sera  alors,  comme  il  doit  l'être,  placé  entre  le 
3"  et  le  k"  degré. 

Le  si  \}  doit  être  placé  ;i  la  clef,  et  tous  les  h  des  morceaux  écrits  dans  le  ton 
de  fa  naturel  nuijcur  sont  bémoliscs  à  toutes  le>  octaves  (t  pondant  loule  la  durco 
des  morceaux. 

G  A  M  M  K    E  \    FA    M  .^  J  !■:  L"  R 


iÊmë^^^m^^ÊM=^m 


a=^ 


-M^^. 


Moderato 


dra,          Ne  sait  quand  revien  -  dra,      Ne  sait  quand  revien-dra. 
^    Allegretto  (6'ragioso>        ^   ^ ^.^       ^ 


—  73  — 


:ir^\^irt.ri}p\^^^^lMI^ 


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211 


C  A  N  ON     A      Q  U  A  T  R  t;     V  G  I  : 

A      Andante        Chanson  pop. , 


"^zà 


Frè  -  re    Jacques,    frè  -  re 
5B 


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Jacques,   Dormez  -  vous?    Dormez-  ^À 
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-vous?     Sonnez   les   ma   -    ti  -  nés, 


t. 


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b  t^  b  i^ 


ly    I  9 


30L 


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Sonnez  les    ma  -  ti  -  nés,  Dinn,   din,    don      Dinn,    din,         don. 
Allegietto  (fie/icdfo)  ., 


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74 


Andante  (Cantabile) 


214 


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Allegretto. 


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216 


217 


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Andante  (  Appassionnafo') 9 


t/      m.f 


2 


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Bail. 


Smorz. 


—  75  — 


XXX.    -  TON  DE    «  RÉ  »   NATUREL   MAJEUR 

Dans  la  gamme  en  ré  naturel  majeur  il  y  a  deux  dièses  à  la 
clef  :  fa%  Qi  do  %. 

Tous  les  fa  et  tous  les  do  des  morceaux  écrits  dans  le  ton  de  ré  naturel  majeur 
sont  diésés  à  toutes  les  octaves  et  pendant  toute  la  durée  des  morceaux. 

GAMME     KN      li  È     MAJEUR 


a — G- 


-n ft- 


:^=Q 


23— g— F-g- 


I^Z=Q= 


-6» Z2I 


-e — a- 


218 


Au     Moderato, 

*) 

1 — 1 Mt      i — :;:; — : — i — ^ — 1 1 1 

1 i 1 1 

Iau  #  ^  1  J  f 

'j  • 

-f-9-^9—     f^                         1      1 

H— 

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—  76  — 


Aûdantino  {Con  gusto) 


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Irfri: 


Lento  Con  anima        Ch.pop 


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Fleu-ve  du    Ta-ge  ,      Je 


-    chers,  bois  de  la  ri-ve,   É- 
rall. 


^J'j'j;.|J;^|j;:^jgg^jj^,g^B^ 


223 


-   cho,  nymphe  plain  -  ti-ve,      Adieu,  je  vais  Vous  quitter  pour  ja- mais 


|m    Allegretto  (  Ciocoso)   ^ 

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euu  ^  (fiocoso  )   ^      ^«^3 


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§'  Egtf  r  iÇii/  i''^c:£r^  I  jj  j1 


XXXI.    —   TON   DE    «  SI  O  »    MAJEUR 

Dans  la  gamme  eu  sib majeur,  il  y  a  deux  bémols  à  la  clef  :  si'9 
et  mi  b. 

Tous  les  si  et  tous  les  mi  des  morceaux  écrits  dans  le  ton  de  si  (}  majeur  sont 
bémolisés  à  toutes  les  octaves  et  pendant  toute  la  durée  des  morceaux. 

GAMME    EN    S/   b   MAJEUR 


^ 


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Andantino. 


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223 


Moderato  (Con  espressionn^H 


Ze  /i'«/iyZ 


iiujlie/'.j'h' 


A    I    Moderato  (Con  esprpssionnff  H ^         ^_ 

yiirT^rrr_rif%g:D'i^'"n[^rr^lf 


g^^J.lr-THOrlf'^e!:::^'^-'^'^'^^ 


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—  78  — 


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^^Vo.lfT^'IJ^fj:g%lji^lJ-:'^lè^ 


r.r-v.  '^y'-Zc  Volcelest.     \ 


Andante  (  A/aestoso) 

i 


g-'"fr:/HJMr[;fa'ir"^rMrf:j' 


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i/£j^  j  irir^TT^ii  hiir^'*»nij  hFfirrrrr^ 


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^'rJiruTjli'iJ^'ui^p 


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-  79  — 


XXXII.  -  TON     DE     «  LA  »     NATUREL     MAJEUR 

Daus  la  gamme  eu  la  naturel  majeur  il  y  a  \i\\%  dièse>  à  la  clef  : 
fa  %,  do  %  et  sol  %. 

Tous  les  fa,  tous  les  do  et  tous  les  sol  des  morceaux  écrits  dans  le  ton  de  la 
naturel  majeur  sont  diésés  à  toutes  les  octaves  et  pendant  toute  la  durée  des  mor- 


ceaux. 


r^M. 


GAMME    EN    LA    MAJEUR 


^1^ 


^         ^ 


-^ 22- 


-:ô=~q-- 


-o=a.-. 


r=iaz 


-o 22- 


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4-    .,   ^  5 


■^23l|g 


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Adagio  -Espressivo 


C Ji.  populaire.  ■■::'  :-:m 


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Combien  j'ai  dou -ce     sou-ve-nancc 


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Du  jo  -  li      lieu  de     ma       nais-sance! 


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Andantino, 


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j'ïri^j^,'!^,^^ 


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DUO 


236 


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XXXIII.    -    TON     DE    «  MI   :''   »     MAJEUR 

Dans  la  gamme  en  mi  0  majeur,  il  y  a  Irois  bémols  à  la  clef  :  52:  b», 

Tous  les  ,•;(.  tous  les  mi  et  tous  les  la  des  morceaux  écrits  dans  le  ton  de  mi  b 
majtar  sont  béiuolis'-s  à  toutes  les  octaves  et  pendant  toute  la  durée  des  morceaux. 

G  A  M  M  E    E  N    il  7  P    MAJEUR 


»^-^3 


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-6/ 1^ 


^^^^^- 


^12: 


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-^ Z2: 


-e r? zr: 


P 


/^     ,    Andante  (Tr>s(dme/)te)  ^ 


l^^W^èfe^^^^^^^-J^HJ^ 


238 


Andantino  Chanson  paj) 


i-1-  J  tT^ 


Dole. 


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îl      pleut,  il  pleut, ber 


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è-  re;      Presse  tes  blancs  mou 


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tons       Allons  sous  la       chau- 


P^f^ 


r^ 


-    mière  ,    Berge -re,  vite  ,   al 


M 


J.   h   W   h 


f^-W-^W-   f_:g 


Ions  !        Jentends  sur  le  feu  -  illa  -  ge     L'eau  qui  tombe  à  grand 
f     ,    Cr^yc.  ^         rcZ/.      f  à.  Tempo     ^ 


5 


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i 


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r=p=« 


bruit.     Vol  -  ci,  voi -ci      l'o  -  ra  -  ge,     Voi  ■  ci  l'éclair  qui      luit! 

LK    I.rVRE  DE   MUSIQUE. 


—  82  — 


Al  1 e g retto  (  Grazioso) 


239 


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ifr«^JMJ.j?lrt 


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XXXIV.    -    MODE 

TON  MAJEUR  ET  TON  MINEUR 

Le  mode  est  la  manière  d'être  d'un  ton.  la  façon  dont  il  est  consti- 
tué, d'après  la  disposition  des  intervalles  dont  la  gamme  est  for- 
mée, disposition  qui  le  caractérise  d'une  f.iron  souveraine  et  im- 
muable. 

Il  y  a  doux  modes  :  le  mode  majeur  et  W  moile  mineur. 

Voici  comment  on  reconnaît  la  modalité  d'un  morcean,  c'esl-à-dire  le  mode 
dans  leqnel  il  est  écrit  : 

Lorsque  la  première  tierce  de  la  gamme  est  majeure  et.  par 
conséquent,  composée  de  deux  tons,  la  gamme  est  ma-  E^E^ErE^qB 
jeure,  le  mode  est  majeur.  vLJ^^^x. 

Quand  la  première  tierce  de  la  ixamme  est  mineure  "''"'°' '  "" ''"  "'"^''"''" 
et  que,  par  conséquent,  elle  ne  comprend  qu'un  ton  E§E^=^z^:s3 
et  demi,  la  gamme  est  mineure,  le  mode  est  mineur.       V^^Z^'t»drmi»tu?. 

Le  mode  est  donc  caractérisé  par  la  position  du  premier  demi-ton 
de  la  gamme. 

Tons  relatifs. 

Un  ton  majeur  a  toujours  un  ton  relatif  mineur,  et  de  même,  uil 
ton  mineur  a  toujours  un  ton  relatif  majeur,  c'est-à-dire  que  tous 
deux  sont  en  relation  par  l'armure  :  ils  ont  les  mêmes  altérations  à 
la  clef. 

Le  ton  majeur  a  son  relatif  mineur  à  une  tierce  mineure  trois 
demi-tons)  au-dessous  de  sa  tonique  (  V.  le  tableau  des  gammes,  p.  84). 

Exercice  oral.  —  Qu'appclle-t-on  mo(/«  l'  — Corn-  |  constante  entre  le  ton  majeur  et  le  ton  mi- 
bien  y  en  a-t-il?  —  Comment  rcconnait-on  le  |  neur,  et  réciproquement? — .\  quel  intervalle  la 
mode  majeur?  le  mode  mineur?  —  Comment  le  |  gamme  majeure  es'-elle  de  sa  gamme  mineure 
mode  est-il  caractérisé? —  Y  a-t-il  une  relation  )  relative? 


XXXV- 


-  83  — 
OAMME  MINEURE 


Pour  bien  faire  comprendre  ce  qu'est  une  gamme  mineure  nous  allons  prendre 
pour  exemple  la  gamme  suivante  en  la  minem\  relative  de  la  gamme  en  do  majeur: 


^ 


im  ton.        i/2  ton.        un  ton.  un  ton.         1/2  ton.  un  ton.  un  luii. 

Cette  gamme  était  employée  dans  tous  les  airs  antérieurement  au  xvi*  siècle.  On 
y  recourt  encore  aujourd'hui  lorsque  l'on  veut  imiter  la  vieille  musique. 

Mais  comme  elle  est  dure  à  l'oreille  on  l'a  modifiée  par  l'introduction  de  la  note 
sensible,  c'est-à-dire  qu'on  a  haussé  d'un  demi-ton  la  septième  note,  qui  ne  se 
trouve  plus  ainsi  qu'à  un  demi-ton  de  l'octave. 

La  gamme  mineure,  ainsi  modifiée,  est  celle  que  l'on  emploie  le 
plus  généralement  aujourd'hui.  Elle  se  compose,  eu  montant,  de 
trois  tons,  d'un  ton  et  demi  et  de  trois  demi-tons  ainsi  disposés  : 


ê 


È 


? 


1/2  ton.        un  ton. 


un  ton  1/2 


1/2  ton. 


Les  demi-tons  sont  placés  du  2^  au  3^  degré,  du  o*  au  6*  et  du  7^ 
au  8^  degré. 
L'intervalle  d'un  ton  et  demi  se  trouve  entre  le  6^  et  le  7*  desrré. 

Dans  la  gamme  descendante  il  est  préférable,  selon  la  méthode  allemande,  de 
conserver  raltération. 


ê 


? 


n.-ins  la  gamme  ascendante,  l'intonation  de  fa  a  sol,  qui  constitue  une  seconde 
augmentée,  est  d'une  exécution  difficile.  Aussi,  pour  rendre  la  gamme  plus  chan- 
tante, supprime-t-on  quelquefois  cet  intervalle  dissonant  en  haussant  le  /a  (sixième 
note)  d'un  demi-ton.  C'est  la  méthode  italienne,  et  l'on  a  une  gamme  ainsi  construite: 


^ 


^m 


1/2  ton. 


1/2  ton. 


Cette  gamme  ascendante  se  compose  de  cinq  tons  et  de  deux  demi-tons. 

En  descendant,  on  supprime  les  deux  altérations. 

Les  airs  écrits  dans  le  mode  mineur  ont  un  caractère  mélancolioue. 


Exercice  oral.  —  De  combien  de  tons   et  de 
demi-tons  se  compose  la  gamme  mineure  la  plus 


usitée  ?  —  Où  sont  placés  les  demi-tons?  —  Quelle 
autre  gamme  mineure  emploie-t-on? 


.S4  — 


XXXVI.  —  Gammes  diatoniques  majeures  et  mineures. 

Toutes  les  gammes  prennent  !e  ton  de  la  note  par  laquelle  elles  commencent. 

H  y  a  quinze  gammes  diatoniques  majeures  :  celle  de  do  naturel  majeur,  sept 
gammes  avec  dièses  et  sept  gammes  avec  hemols. 

11  y  a  quinze  gammes  diatoniques  mineures  :  celle  de  la  naturel  mineur,  sept 
gammes  avec  dièses  et  sept  gammes  avec  bernois. 

Les  tons  et  demi-tons  de  toutes  les  gamtnes  se  succèdent.  ci>mmp  dans  la 
gamme  modèle  en  do  naturel  majeur  pour  les  gammes  majeures,  et  comme  dans 
la  gamme  modèle  en  In  niturel  mineur  pour  les  gimmes  mineures. 

Accord  parfait  en    ùo 
naturel   majeur. 

\i  cord    parfait  en    i?. 
li.-ium-'l  mineur. 


n      ré  nat.  maj 

Ac.  parf. 

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Ac.  parf. 
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A^^do  5  min. 

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•^♦s* 


La  gamme  mineure  que  nous  donnons  ici  est  celle  que  l'on  emploie  le  plus 
.'généralement  aujonnllim.  —  Il  existe  une  autre  gamme  mineure  as:endante  dont 
!3  Q'  degré  est  haussé  d'un  demi-ton.  ('/.  lu  ls';on  sur  la  gamme  mineure,  p.  83.) 


—  85  — 


XXXVII.  —  INTERVALLES  et  RENVERSEMENTS 

On  appi'llo /»/crua//«  la  distance  qui  sépare  un  son  d'un  autre  son  plus  aigu  ou  plus  grave; 
c'est  tout  l'espace  que  l'un  des  deux  aurait  à  parcourir  pour  arriver  à  l'unisson  de  l'autre. 

L'intervalle  <Hrfct  est  celui  dans  lequel  !a  seconde  note  est  prise  dans  l'ordre  ascendant.  L'in- 
tervalle rfiiirarsé  est  Celui  que  l'on  obtient  on  ponant  au  grave  la  note  aiguë  de  1  intervalle  direct. 

Les  intervalles  sont  dit-  .«/»)/)/>'<  quand  ils  se  irouveni  renfermés  dans  l'étendue  d'une  octave. 
Il  y  en  a  do  sept  sortes  :  aecomie.  tierce,  Ç'cnle,  quinte,  sixtp,  septième,  octave. 


C'est  :i  tort  qu'un  grand  nniubre  de  musiciens  rangent 

X'uninson    parmi    les   intervalles-    L'unisson    ne   saurait 

constituer  un  intervalle  :    c'est  l'union 

~^  ~|  de  deux  sons,  semblables  ou  différents 

^»^ quant    au    timbre,     à    l'éclat    ou   à  la 

Si? >ï~      sonorité,  mais  absolument  égaux  quant 

^"       à  la  proportion  tonale.   I. 'unisson  n'est 

>able  et  ne  peut,  comme  on  le  dit  ê^iilemeiit 

r  l'intervalle  d'octave  par  le  fait  du   ren- 


à  tort,  dont 
versement. 


La  seconde  a  pour  renversement  la  septième- 
La  seconde  iiiajuufe  est  formée  de  2  demi-tons  ;  c'est 

le  renversemetit  de  la  septième  mineure. 
La  seconde  ïîu'neuî'c  est  formée  de   1   demi-ton;   c'est 

le  renversement  de  la  septième  majeure- 


La  seconde  augmentée  est  formée  de  3  demi-tons; 
c'est  le  renversement  de  la  septième  diminnéc- 

La  seconile  iliniinuéc  composée  de  deux  notes  enhar- 
moniques l'St  formée  de  deux  degrés  homopliones  ;  c'est 
le  renversement  de  la  septième  augmentée. 


La  tierce  a  pour  renversement  la  sixte. 

La  tierce  mnjruri'  est  formée  de  A-  demi-tons; 
le  renversement  do  la  sixte  mineure. 

La  tierce  miiifure  est  formée  do  3  demi-tons  : 
le  renversement  de  la  sixte  majeure. 


Tierce 


n    m,eur. 

augmentée 

diminuée 

%^^=^ 

-n ^"^ 

^"       ■'"[ 

J^ 

majeare 

di:ninué. 

augmentée 

rk-^ 

-J-i 1 

?Uj — 1 — 

^ ?r 

Vô 

fe 

Jf           o 

»<-" 

devient 

Sixte. 


La  tierce  augmentée  est  formée  de  s  demi-tons; 
le  renversement  de  la  sixte  diminuée. 

La  tierce  diminuée  est  formée  de  2  demi-tons  ; 
le  renversement  de  la  sixte  augmentée. 


La  quarte  a  pour  renversement  la  quinte. 
La   quarte  juste   est  formée    de   5   demi-tons; 
le  renversement  de  la  quinte  juste. 


Li  quinte  est  le  renversement  de  la  quarte- 
La  quinte  juste  ou  naturelle  est  formée  de 
tons;  c'est  le  renversement  de  la  quarte  juste. 


La  quinte  augmentée  est  formée  de  s  demi-tons; 
c'est  le  renversement  de  la  quarte  diminuée. 

La  quinte  diminuée  ou  majeure  est  composée  de  e  demi- 
tons;  c'est  le  renversement  de  la  quarte  augmentée. 


La  sixte  est  le  renversement  de  la  tierce. 

La  sixte  majeure  est  formée  île  9  demi-tons;  c'est  le 

renversement  de  la  tierce  mineure- 
La  sixte  mineure  est  formé  de  a  demi-tons;  c'est  le 

renversement  de  la  tierce  inajenre- 


an^MitM      diiniaiiéo 


La  sixte  augmentée  est  formée  de  lo  dent 
c'est  le  renversetiient  de  la  tierce  diininuee. 

La  sixte  diminuée  est  formée  de  7  demi-tons 
le  retiversement  de  la  tierce  augmentée 


La  septisni3  est  le  renversement  de  la  seconde- 
I.a  septiftue   majeure  est   formée   de    ii    demi-tons; 
est  le  renversement  de  la  seconde  mineure- 
La  septième  xiijieure  est    formée   de    lO   demi-tons; 
est  le  renversement  de  la  secotide  majeure- 


Septième 

renversée 
devient 

Seconde.     ^^^        ^ ^ 

ÎT    -^     Ijcr'-e-     JTT  ff«-     bCT 
La  septième  «J(.7'"e"'''('.  tout   a    l'^iit   iiiii!.itée   dans    l.i 
pratique,    est,   comme    l'octave,    lorniéc   do    I2    deitii 
totis;  c'eot  le  renversement  de  la  seconde  diminuée- 
La  seconde   diminuée   est   formée    de    9    demi-tons; 
c'est  le  renversement  de  la  seconde  augmentée. 


- réf 


L'octave  est  un  intervalle  formé  par  un   même  son 

répété  ;i  S  degrés,  les  deux  extrêmes 

pris-    Quand    elle    est     formée    de 

demi-tons,  elle   est  juste.   Elle   est 

y3     —     'iiminuée  quand  la  2e   note   est   bémo- 

lisée    ou   la    l"    diésée;    elle    a    alors 

I  I  demi-totis-  Elle  est  augmentée  quand  la  2=  note   est 

diésée  ou  la  If»  bémolisée ;  elle  a  alors    13  demi-tons. 

L'octave  renversée  cesse  d'être  un  intervalle,  car  elle 

se  confond  avec  l'unisson  et  ne  produit   qu'un   son    au 

lieu  de  deux. 


Laqtiarteauflme/i^e'e  onmajeure eitfovmée  de  s  demi- 
tons;  c'est  le  renversement  de  la  quinte  diminuée. 

La  quarte  diminuée  est  formée  de  ^  demi-tons;  c'est 
le  renversement  de  la  quinte  augmentée. 

Ainsi,  comme  nous  venons  de  le  voir,  tout  intervalle  nia.je  ir  devient  mineur  par  le  fait  du 
renversement,  et  tout  mineur  devient  majeur;  tout  intervalle  augmenté  devient  diminué,  et  tout 
intervalle  diminué  devient  augmenté.  Toiit  intervalle  juste  reste  de  même  étant  renversé. 

L'intervalle  qui  dépasse  l'étendue  d'une  octave  est  un  intervalle  redoublé  :  tels  sont  les  inter- 
valles de  neuvièmes,  de  dixièmes,  de  onzièmes,  de  douzièmes,  etc. 


ra: 


-o- 


^ 


XXXVIII.  —   TOINT   DE   «LA»  NATUREL  MIISTEUR 

Le  ton  de  la  naturel  mineur,  relatif  du  ton  de  do  naturel  majeur, 
n'a  ni  dièse  ni  bémol  à  la  clef. 

I  ;  A  M  M  E     V.  N     /.  .4     MINEUR 


Allegretto 


240 


-ÉrÊ: 


f=à 


t 


^^ 


ÎX 


^ 


w 


M 


Andantino  (  Coa  aniwa) 


241 


m^ 


■/ 


^^ 


^^ 


^^ 


^ 


iq^ 


F=# 


#=♦ 


-^ 


242 


243 


Ajldante  (  Malinconino)      a 

d   - 


zizzz: 


ff^-ftJld- 


éé 


^ 

^ 


P=^=P= 


f 


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^9    ^^rw 


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Lento , 


zz: 


te 


g     1^  r 


^         Lento 


/Ts 


-w-f- 


2M 


A.       Andant  ino  y  Semp/ice  ) ,      ^ 5_^ 

§'ÏLrrlC;rimJi(JlL^ri[;rl^^i 


^^S 


^ 


c;ri[;ri*tc:D 


!£rl[;rlcar'r^^ 


''S5<S>'^>:g; 


Andanto 


wm 


'Trjv. 


Chanson  populaire. 


3 


245 


5 


^ 


0'  0  0 


-u 


m 


0     » 


Je  suis  mo-deste  et   sou-mi-se^Le   mon- de  me    voit  tort  peu,     Car  je 


^^J  f  r^j-i^"^^^  'f  r^ 


suis  toujours  as  -  si  -  se  Dans    le  petit  coin   du 

Cmc.  _jf^ 


B"-  -«'f:.! 


m^^^^=^ 


p= 


feu  .Cette    place   n'est  pas   belle  Mais    pour      -^^^^tejSâ^- 


^ 


î 


r  ^.^ij^rr  Ji'^ 


rnr  u*  "  r 


moi  tout  paraît  bon;V^ilà   pourquoi  l'on    m'appel-le  La  pe  -  ti   -  te  Cendril 


fr^^   j|J    p    J   |J.J'|.   ^\l^_Ç^ 


0     0 


Ion,  Voilà   pourquoi  l'on    ra'ap  -  pel-le  La   pe  -  ti 


-    te  Cen  -  dril  -  Ion. 


AH?  moderato  (Rusficol  % 


^.jjr  isar 


246 


Fin/7N 


XXXIX.   —   TON    DE    «  MI  »    NATXJRE3L  MINEUR 

Le  Ion  de  mi  naturel  mineui',  relatif  du  Ion  de  sol  naturel  majeur, 
a  même  armature  que  ce  dernier  :  un  /«  jj  à  la  clef. 

Tous  les  fa  des  morceaux  écrits  dans  le  Ion  de  mi  naturel  mineur  sont  dièses  à 
toutes  les  octaves  et  pendant  toute  la  durée  des  .morceaux. 


-n — O 


~n — o 


GAMME    E  N    M  I    M  I  N  E  l"  R 


■^—3: 


-^ ^ 


^ rj- 


247 


^ 


Allegretto 


4  J  tf 


i=*==^ 


^^IJJlJjlHI 


Ajidantino 


zJïoë^  pop. 


Nous    voici  dans    la    ville     Où 


lé  ^•'^•ilj  J 


»^— ^ 


naquit  auti 

^G-fois   Le    roi    le 

plus  ha- 

_Q_5_     _^ 

")  ■  ^               1 

^^^^ 

U-'^  J  J 

L-d — #LJ 

bile     Et      le    plus  saint    des    rois.    È 


,.;i?^^  1^   J.  J    J'  J   N  J 


'^M^^^  "t; 


E 


i 


le  -  vous    la   pen  -  se  -  e 


Vers 


15: 


4^ 


^  Ijjj  Jlé'é  J    é  1^0    ^lU  '  ^:att^ 


Dieu    qui    nous   conduit     Durant  cette  jonrné-e.    Voici  venir  la    nuit. 


249 


P 


Moderato. 


Mat 


^ 


^ 


M 


^ 


-^ 


250 


89 


Fin/?N 


Fin 


E 


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É 


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I 


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s 


^M 


f 


D.G 


^ 


XL.    —   TON    DE     «  RÉ  »    NATUREL    MINEUR 

Le  ton  de  7-é  naturel  mineur  relatif  du  ton  de  /a  naturel  majeur,  a  même 
armature  que  ce  dernier  :  un  si  v  a  la  clef. 

Tous  les  «  des  morceaux  écrits  dans  le  ton  de  ri  naturel  i/iineur  sont  bémolisés 
à  toutes  les  octaves  et  pendant  toute  la  durée  des  morceaux. 

GAMME    EN    RÉ    MINEUR 


m 


O 6- 


=rQ e- 


%  a.^-gr:r=^^  a_^  ^ 


S-^ô^ 


!51 


A]]°  moderato 


t 


n — ig 


3 


^\^ri\^j 


^  1  a   I  g 


P 


22 


^=^ 


^ 


IX 


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252 


M 


Moderato  (Gra/joso) 

1*^— — *■ 


iZI 


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s^ 


J  '^»*<*      ^    ^^^d       '  *|_^___ 


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^S^rr^ 


^^lijijj^  ij-j^r  iç/rr 


* — ^ 


y  ij1^JJ|J^Jjr|jjjj.|;^j;i;jj.;|jr|| 


—  90  — 


IIIIK'  |i^ij£ll      ^   Moderato Chanson  fcypulaire. 


^^ 


Qu'est-c'  qui  passe   i  -  ci  si 


-Vj— ^ 


tard,    Compa -gnons  de    la  marjo- 


^^^^j   ; 


,1-^'  '     -  laine?  Q'u'est-c'  qui   passe   i-ci    si 


^ 


tard.    Gai,    gai,    dessus    le   quai? 


254 


É 


Andantino  (Patetito) 


^ 


«ZI 


^  J  J 


'Jj  IJ^,j] 


jt* 


i 


^^^^^^ 


^ 


I 


Andante  (  Aiesto  ),   ^ 


255 


A     Anaante  (  Aies 


256 


i 


^ 


^^ 


S 


i. 


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m 


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g)^^ 


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19- 


■^       ^^    Morendo 


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^   Moren 


^^^^^ 


—  rfl  — 

XLÏo  —  TOlSr   DE    «  SI  »  NATUREL  MINEUR 

Le  Ion  de  si  naturel  mineur,  relatif  du  Ion  de  ré  naturel  majeur,  a  même 
armature  que  ce  dernier  :  fa  jf  et  6^0  Jf  à  la  clef. 

Tous  les  fa  et  tous  les  <io  des  morceaux  écrits  dans  le  ton  de  si  naturel  mineur 
cont  diésés  à  toutes  les  octaves  et  pendant  toute  la  durée  des  morceaux. 

liAMME     E>:     -  /     MINEUR 


A^- 


a-     o- 


,^      r,—ê^~Vo=^=^=^=t--n^=l 


-o — f* 


o-     a 


iiJiegi  etlo 


252 


W 


S 


ô=^ 


^   \9       € 


f  ir;jir^-ir<:; 


f 


258 


Moderato 


H^^fT^ 


Chanson  po'pulmre. 

"mm 


m.  f.     ^  , 

C'est    la     mère  Mi-chel  qui  a  per       v^  IJ^J 


*-Wfr 


Eez 


-  du  son  chat,      Qui  cri'  par  la  f( 


È#^ÈEf 


nêlr'  qui  est-e'  qui    lui  rendra,      Et 

m 


W=¥=^^\A^^ 


r  compèr'  Lustu  -  cru      qui  lui  a  répon- 


^&^ 


^::^i 


-du:        <<  Al  -  lez,  lamèr'Mi  -  ehel,vot'chatn'est    pasper   -  du.» 
Andantino  (  D/sperato) 


259 


IturifrimErif  i^TriclIri 


fez 


m 


^  Rail.         .  ^  ^___ 


XLH. 


—  92  — 
TON    DE    «  SOL  »    NATUREL    MINEUR 


Le  ton  de  sol  naturel  mintur,  relatif  du  ton  de  si  ?  majeur,  a  même  armc- 
ture  que  ce  dernier  :  si  '^ et  mi?  ù  la  clef. 

Tous  les  si  et  tous  les  mi  des  morceaux  écrits  dans  le  ton  de  sol  naturel  mineiiy 
bont  bémolisés  à  toutes  les  octaves  et  pendant  louN;  la  durée  des  morceaux. 

GAMME     EN    SUL     M  I  N  K  U  R 


fel^^^^ 


i 


Moderato 


fe: 


^4^J4rflf^h^ 


260 


"^^ 


-  •  i^:.------     -T  •    '•       AndajitG  Espressivo  Air  pop. 


feAS^v^^^'î?"^^ ^  0   ma  tendre    mu  -  set  -  le. 


wm^ms^'om  .^ 


¥^- 


r    h  Modeste  chalu 

5.v>fe  ^ 


#•  # 


^ 


meau.      Joveusement   ré 


^^ 


pè  -  te      Les  refrains  du  ha  -  meau. 


^^  r-^'^-\4\''^'  ^  r 


De   tes  accords   cham  pêtres    .\nimant    ces  val 


^ 


m 


M: 


itp 


^ 


^ 


y-Tn; 


? 


-    Ions,         Fais  danser   sous    les   hê -très   Fillet-tes  et  gar-çons. 


262 


>.     AnQantino. f^  ^    >  >       ^    , 


%J  Loure 


Lowrêr,  c'est  lier  les  notes  en  appuyant  sur  le  premier  temps  de  chaque  mesure  ou  sur  la  prem.t're 
note  de  chaque  temps. 


—  93  — 
XLIII.   —   TON   DE   «   DO   »   NATUREL    MINEUR 

Le  ton  de  do  naturel  mineur,  relatif  du  ton  de  mi  U  majeur,  a 
même  armature  que  ce  dernier  :  si  \ç,,  mi  9  et  /«  [^  à  la  clef. 

La  gamme  en  do  mineur  ne  diffère  de  la  gamme  en  do  majeur  que  par  le  mi  et 
le  la  qui  sont  bémolisés  ;  le  si,  noie  sensible,  est  bécarre  dans  les  deux  gammes, 
ascendante  et  descendante. 

Les  si,  les  mi,  et  les  la  des  morceaux  écrits  dans  le  Ion  de  do  naturel  mineur  sont 
bémolisés  à  toutes  les  octaves  et  pendant  toute  la  durée  des  morceaux. 

liAMME    EN    no    MINEUR 


Allegretto 


irrlrPlr^lrrir^r 


k^zt±=tz 


W=^ 


M.  p 


A.â.ci^o 


264 


^^ 


Air  populaire 


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'XL 


^ 


m 


Dans  les  vieux  murs  croulants  du  château  fé  *  0 


^m 


22 


* 


dal  Dans  les  vieux  murs  croulants  du  château  fe  -  0  - 

t-^^ ■ — » 


S 


'^iiiUJ^JJ 


zz 


-  dal  Le  sombre  oiseau  de  nuit  jet-te  son  cri  fa 

u    '   •    ■ -^ 


ffi 


^ 


zx 


<^—à 


-  tal.  Hou!  hou!  hou!  hou!  Chante  le      hi  -  bou 
Allegretto  {  Giocoso) 


^^. 


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tnt±±t± 


rrr  rf  if^^ES 


kt 


m 


tziÈz±±± 


rfilrpb#priF-irirTrri'^jnir'rrf 


^^^ 


94 


XLIV 


MESURES     PEU    USITÉES 


Certaines  mesures  sont  (i"uii  usage  peu  fréquent;  nous  croyons 
cependant  utile  de  donner  celles  qui  sont  quelquefois  employées. 

Mesures  ayant  pour  dénominateur  3. 
Parmi  les  mesures  dont  le  chiffre  inférieur  est  un  2,  outre  la 
mesure  ^  ou  (J^  dont  nous  avons  parlé  page  36.  nous  citerons  : 
La  mesure  simyjle  à  |.  qui  se  bat  à  quatre  temps. 
La  mesure  simple  à  g,  qui  se  bat  à  trois  temps. 

Chacune  de  ces  mesures  a  ou  une  blanche,  ou  deux  noires,  ou  quatre  croches  par 
temps. 

^  ^    Andajite 

266 


i 


^ 


'^  \^'    \0  Û 


zz=z=izz 


B- 


IX 


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267  Ê 


Andante  (  Con  gusto) 


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XL 


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.MP  moderato  (  Con  grazia) 


2=r 


269 


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S 


S 


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—  9o  — 


Miesures  ayant  pour  dénominateur  4. 

Parmi  les  mesures  dont  le  chiffre  inférieur  est  un  4,  outre  lei: 
mesures  simples  à  ^,  ordinairement  indiquée  par  C  ou  par  un  /«r,.  à 
^  et  à  =  dont  nous  avons  déjà  parlé,  nous  citeroub  : 

La  mesure  composée  à  ^,  qui  se  bat  à  deucc  temps. 

La  mesure  composée  à  ^,  qui  se  bat  à  trois  temps. 

La  mesure  composée  à  ^,  qui  se  bat  à  quatre  temps. 

Chacune  de  ces  mesures  a  une  blanche  pointée,  ou  une  blanche  et  une  noire, 
ou  trois  noires,  ou  six  croches  par  temps. 


Moderato.     ^ 


270 


M 


zri^z 


im 


271 


m 


Allegretto  {Ardno)  (^ 


ï 


jnjoi 


■9—-^ ^ 


ï 


^^éddiv^  {jdoyâij 


S 


JI'JJIJJJJ-J 


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f^-f^   P\mfp?^ 


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^ 


^^ 


272 


273 


Andante  (Espressivo^ 


m 


^^ 


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P 


é  I  ^ii^JÀ  I  -1<^  I  ^  ^  •    " 


O'fJ'fJ'rfêl^'n'm 


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ff^ 


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9-r 


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Pi:  33 


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O  *         Q* 


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^j^Jr^JJ.  j.J^y 


:fi 


96  — 


IVIesures  ayant  pour  dénominateur  8. 

Parmi  les  mesures  dont  le  chiffre  inférieur  est  un  8,  outre  la  mesure 
simple  à  I  eL  les  mesures  composées  à  q,  k  ^,  k~  dont  nous  avons 
déjà  parlé,  nous  citerons  : 

La  mesure  simple  à  g,  qui  se  bat  à  deux  temps. 

La  mesure  simple  à  |,  qui  se  bat  à  quatre  temps. 

Chacune  de  ces  mesures  a  une  croche,  ou  doux  doubles  croches  par  temps. 


274 


275 


276 


Moderato. 


te 


#— # 


tni 


«=ÎZ 


r  iJPP&riF^p^ 


Alleero  {Con  brio)    .  « 


^p 


g 


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U 


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^ 


^te 


ï 


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m 


^ 


Mesures  ayant  pour  dénominateur  16. 

Les  mesures  simples  à  ^,  qui  se  battent  à  deux  temps,  à  -—,  qui 
se  battent  à  trois  temps  et  à  j^,  qui  se  battent  à  quatre  temps  sont 
bien  rarement  employées.  1 

Elles  ont  la  double  croche  pour  unité  de  temps. 

Allegro  (  £'sp^es^ivo) 


227ii&,:hJ.pir'nrgirHiiffirrM'^'iMii 


—  g- 


Moderato  (Grazioso) 


278iigMJp^jiiJj.nii|ii|^  iinnuiii 


Ajidanle 


XLV.  -    MESURE    A   CINQ   TEMPS 

La  mesure  à  cinq  temps,  bien  rarement  usitée  est  indiquée  f)ar 
un  0  ou  par  la  fraction  g.  Elle  est  composée  alternativement  d'une 
mesure  à  trois  temps  et  d'une  mesure  à  deux  temps. 

Comme  l'indique  le  chiffre  inférieur  4,  elle  a  la  noire  pour  unité  de  temps. 
Andante.  «  «  ^      ^ 


281 


m 


*-# 


t^^it 


r* 


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^ 


P^ 


282 


283 


i 


Andantino . 


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4-## 


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±jiL 


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Rit; 


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g 


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a  Tempo 


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^^)^  jj'jijj^'k'vj-yv 


S 


1 


^ 


i 


s 


I 


î 


Exercice  oral.  —  Nommez,  parmi  les  mesures  !  du  temps  dans  chacune  de  ces  mesures.  —  Com- 

peu  usitées,  celles  qui  ont  îe  chiffre  2  pour  dcno-  \  ment  indique-t-on  la  mesure  à  cinq  temps? —  De 

TTiinateur;   celles   qui   ont   un  4:    celles  qui  ont  \  quelles  mesures  se   compose  la  mesure  à   cinq 

un  8  ;  celles  qui  ont  16.  —  Dites  qu'elle  est  l'un  té  ^  temps?  —  Quelle  note  a-t-elle  pour  unité  de  temps? 


Le  Livré  i>e  musique. 


—  98  — 


XLVI.  -  AQRÉMENTS  OU  ORNEMENTS 

Les  agréments  sont  des  Irails  musicaux  écrits  ou  improvisés  dont  on  orne  les  mélo- 
dies. Ori  les  représente  au  moyen  de  signes  ou  de  petites  notes.  Ces  petiics  notes  n'ont 
aucune  valeur  déterminée  dans  la  mesure  et  on  est  libre  de  les  faire  ou  non. 

Employés  avec  modération,  les  agréments,  dont  nous  allons  indiquer  les  principaux, 
donnent  îie  l'accent  et  du  charme  à  la  musique. 

I.'appogiature  esi   unn   petite  note  que   l'on       ible,  en  appuyant  fortement  sur  la    première 
place  un  ton  ou  un   demi  ton  au-de^sns  nu  au-       nte  qui  est  la  même  que  la  note   essentielle, 
dessous  dune  note  essentulle  et  sur  laquelle  on 
appuie  avant  d'attaquer  la  note  prmiipale. 

Klle  enlève   ordinairement   à  la  note  csscn 
tielle  la  moitié  de  sa  durée. 


Quelquefois  elle  est  assez  rapide  pour  n'avoir 


effet: 


qu'une  valeur  inappréc  able  ;  la  queue  est  alors 
coupée  par  une  barre  transversale. 
1-  appogiature  qu'il  faut   passi  r   très  rapide- 


ment prend  le  nom  de  acciarraturn ;  il  (;iut  la 
frapper  presque  en  même  temps  que  la  note 
principale. 

L'oppfii/inliire    double    est    forniée     de    deux 
notes  placées  l'une  à  un  depré  au-de.ssi  s.  l'autre 


à  un  degr-'  au-dessous  de  la  noie  principale.  On 
l'exécute  plus  ou  moins  vrie. 

L'anticipation  est  la  m.ni.irestation   pr<  iiiatii- 
rée  d'un  son  qui  appartient  a  la  note  suivante. 


"rarr' — r p— 

— P P— 

r>   - 

Q  effet  ^ 

— o — 

-^ f^ 

H — ■ 

:§H^f-fl^'-JY°^i   II      -ri 

-p" — 

L'anticipation  consiste  à  ôt<  r  à   une  note  une 

Fariie    de    sa    valeur  que   l'on    remplace  par 
unisson  de  la  suivante. 

Le  port  de  voix  un  jinriiimpntn  ^[iX  un  procède- 
vocal  à  l'aide  duquel  on  réunit  dans  l'exécution 
deux  sons  éloignés.  Il   consiste   à  faire  glisser 


la  voix  avec  douceur  et  rapidité  par  une  liaison 
fort  léfière,  qui  part  de  l'extrémité  de  la  pre- 
mière des  deux  notes  pour  passer  à  celle  qui  la 
suit  en  anticipant  quelque  peu  sur  cette  der- 
nière. Il  ne  doit  jamais  s'effectuer  sur  la  pre- 
mière note  d'un  chant. 

Le  mordant  consiste  en  deux  ou  trois  petites 
notes,  placées  immédiatement  devant  une  note 
principale.  On  doit  l'exécuter  le  plus  vite   pos- 


On  le  représont»'  quelquefois  par  le   signe  va. 
Le  gruppetto  consiste  en  trois  ou  quatre  pe- 
tites notes  ascendantes  ou  descendantes  dont  la 


valeur  se  iiiend  en  avant  de  la  note  qui  en  est 
affectée,  quelquefois  siir  la  note  même,  souvent 
après.  On  l'indique  par  le  signe  sv». 

Le  ilemi-firu/i/tetio  se  conipose  de  deux  pe- 
tites notes  brodant  une  note  principale.  Il  peut 
êirp  considéré  coiume  une  .ippogaturc  double. 


effet: 


Le  trille  consiste  en  un  battement  rapide  qui 
se  fait  sur  une  note  en  donnant  alternai ivement 
cette  note  et  celle  qui  serait  placée  immédiate- 


ment au-dessus,  soit  à  un  ton,  soit  à  un  demi- 
ton  de  distance.  On  le  marque  par  les  lettres 
/)■  écritfs  au-dessus  de  la  noie  qui  le  supporte  ; 
cetie  dernière  est  or  linairenieni  suivie  de  deux 
petites  noies  qui  indiquent  de  quelle  façon  doit 
être  faite  la  terminaisim  du  trille. 

Le  point  d'orgue,  dont  nous  avons  déjà  parlé 
page  20.  est  un  signe  qui  suspend  la  mesure  sur 
une  note  et  indique  que  la   durée    doit  en   être 

raU. 


prolongée  à  volonti'.  Il  se  ligure  par  un  point 
orné  d'une  petite  lig' e  courbe,  soit  au-dessus, 
soit  au-dessous  de  la  note  sur  laquelle  il  doit 
agir  /—s.   six. 

l.e  pnint  d  or.'ue  est  soiivent  accompagné  de 
fioritures,  que  l'on  esècute  mi  libitum. 

Un  bon  point  d'orgue  brillamment  exécuté 
est  le  fait  tout  à  la  fois  d'un  virtuose  supérieur 
ei  d'un  musicien  consommé. 


—  99  — 

XLVII.  —  ABRÉVIATIONS 

On  appelle  abréviation  la  manière  de  représenter  plusieurs  notes  par  une  seule 
note,  ou  par  un  groupe  de  notes,  ou  par  un  signe.  —  Les  abrévations  sont  fré- 
quemment employées  dans  la  musique  instrumentale;  voici  les  plus  usitées  : 


Abréviation 


Pour 


Abréviation 


Pour 


Abréviation 


Pour 


Abréviation 


Pour 


Abréviation 


Pour 


Abréviation 


Pour 


On  se  sert  de  la  pause  pour  marquer  le  silence  d'une  mesure  quelconque.  —  Les 
silences  de  plusieurs  mesures  s'indiquent  par  des  bâtons  de  pause  surmontés  d'un 
chiffre  indiquant  le  nombre  de  mesures  à  compter. 

2  3    A       4  lO       25_ 25  50 


:h£^^E3ou 


^         n     Iv  bii:liotk£CA  j 


XLVIII. 


-  100 


FHRASE  OIT   PERIODE 


La  musique  est  uue  langue  spéciale,  et,  comme  toutes  les  langues, 
elle  a  ses  phrases,  ses  membres  de  phrase  et  sa  ponctuation. 

Une  "phrase  ou  'période  musicale  se  compose  de  plusieurs  membres 
de  phrase,  divisés  eux-mêmes  en  dessins  mélodiques  dont  la  réunion 
constitue  un  ensemble  et  exprime  un  sens  complet;  les  membres 
de  phrase  et  les  dessins  mélodiques  sont,  le  plus  souvent,  séparés 
entre  eux  par  des  silences  de  courte  durée. 

PÉRIODE  DIVISÉE  EN  MEMBRES  LE  PHRASE  ET  EN   DESSINS  MÉLODIQUES 


1er  Dessin  mélodique 


2e  Dessin   mélodique 


3e  Dessin   mélodique      4e  Dessin  mélodique 


Le  phrasé,  ou  art  de  la  ponctuation  musicale,  a  pour  objet  de  faire 
sentir  nettement  les  diverses  ])arlies  de  chaque  phrase  cl  de  chaque 
membre  de  phrase. 

11  est  aussi  indispensable  de  bien  phraser  dans  la  langue  musicale  que  de  bien 
ponctuer  dans  la  langue  littéraire  :  une  phrase  sans  ponctuation  est  presque  inin- 
telligible. 

Bien  phraser  pour  un  chanteur  ou  un  instrumentiste,  c'est  pré- 
senter la  période  musicale  avec  élégance  et  noblesse,  l'orner  de  tous 
les  agréments  inspirés  par  le  goût,  et  la  conduire  avec  art  depuis 
son  début  jusqu'à  sa  conclusion. 

Exercice  oral.  —  Qu'est-ce  qu'une  période  ou  i  rf/çup  ?  — Quel  est  Tobjet  de  la  ponctuation  mu- 
phiase  musicale?  —  Qu'appelle-t-on  dessin  mélo-    \    sicale?  —  Qu'est-ce  que  bien  phraser? 


XLIX.  —  MODULATION 

La  modulation  est  le  passage  d'un  ton  ou  mode  à  un  autre,  c'est- 
à-dire  de  la  gamme  d'une  note  à  celle  d'une  autre  note  pendant  le 
cours  de  la  mélodie. 

Un  morceau  de  musique  qui  serait  écrit  d'un  bout  à  Tautre  dans  le  même  ton 
provoquerait  chez  l'auditeur,  par  son  uniformité,  un  sentiment  d'ennui  et  de  fatigue  : 
le  mot  monotonie,  qui  signifie  un  seul  ion,  caractérise  précisément  l'ennui  que  peut 
causer  l'uniformité.  Il  n'y  a  que  de  petits  airs,  d'un  style  naïf  et  simple  et  d'une 


—  lui  — 

étendue  très  bornée,  qui  puissent  admettre  cette  complète  unité  tonole.  Mais  dès 
qu'il  s'agil  d  un  morceau  d'une  certaine  longueur,  l'emploi  de  la  modulation  devient 
nécessaire. 

La  modulation  est  généralement  déterminée  par  les  dièses,  les 
bémols  ou  les  bécarres,  qui  viennent  modifier  l'mtonation  d'une  ou 
de  plusieurs  notes.  Ces  accidents  appartiennent  au  ton  dans  lequel 
on  passe. 

La  sous-dominante  et  la  note  sensible  du  ton  dans  lequel  on  passe  sont  les  deux 
notes  qui  déterminent  ordinairement  la  modulation. 

Quel  que  soit  le  ton  principal  choisi,  plusieurs  autres  tons  se  groupent  autour  de 
lui  de  manière  à  être,  avec  lui,  en  rapport  d'analogie;  par  exemple,  s'il  s'agit  d'un 
ton  majeur,  on  trouve  d'abord  le  ton  mineur  relatif  qui  a  le  même  nombre  de  dièses 
ou  de  bémols,  puis  ceux  qui  ont  un  dièse  ou  un  bémol  de  plus  ou  de  moins.  Mais 
de  tous  ces  tons,  quel  est  celui  qu'il  faut  adopter?  Le  goût  du  compositeur  décide 
seul.  , 

Il  suffit  donc,  pour  qu'une  modulation  soit  agréable  et  régulière,  qu'elle  ait  lieu 
du  ton  principal  à  l'un  de  ses  analogues,  c'est-à-dire  qu'elle  introduise  dans  la  mélo- 
die un  dièse  ou  un  bémol  de  plus  ou  qu'elle  en  retranche  un. 

Toute  modulation  principale  peut  s'effectuer  par  cinq  tons  diiïé- 
rents. 

Supposons,  par  exemple,  un  chant  en  fa  majeui'. 

Le  morceau  commencé  en  fa  peut  être  modulé  suit  en  re' mineur, 
où  il  y  a  également  un  bémol,  soit  en  si  \>  majeur  ou  en  sol  mineur 
où  il  y  a  un  bémol  de  plus,  soit  en  do  majeur  ou  en  la  mineur  où 
il  n'y  a  pas  de  bémol  :  la  fantaisie  seule  détermine  le  choix. 

Ainsi,  dans  l'exemple  suivant,  les  quatre  premières  mesures  sont  en  fa  majeur, 
les  quatre  suivantes  sont  en  do  majeur. 


EXEMPLE 


8 


Wft 


•J  ^■plfJi'^IrrQ'Ic^Q'IJ-r.y^ 


piT=P 


t.n  fa  majeur. 


En  do  majeur. 


L'exemple  ci-dessus  n'est  qu'un  premier  membre  de  période,  car  pour  que  la  phrase' 
soit  complète,  pour  qu  elle  forme  un  tout,  il  faut  que  le  ton  primitif  ou  principal  du 

7 


—  10-2  - 

morceau  [fa  majeur',  qui  est  imposé  par  le  d'I'but  de  la  phrase,  se  retrouve  comme 
conclusion.  Aussi  faudrait-il  compléter  cette  première  partie  par  ceci,  par  exemple  : 


^•— 

' O-^ — T              1       -'  ■             »•   -     ■            —     •  ■ 

~^ n 

:     _      ^  ..  l!V  ..  -^  .      .„.*...].  •  ■5?»  ;  g>     1     * 

■y  ,     ^  .czi  r"  \  .. 

r  ■■ 

V 

r.  '•  ^        m      \r.'-  ^       \       "  i  f >.  .aj 

■      \y    ■•      1.—- H 

Exercice  oral.  —  Qu'appelle-t-on  modulation  ?  \  —  Quelles  sont  les  deux  noies  qui  déterminent 
Exp.iquez  son  utilité.  —  Qu'est-ce  que  la  mono-  i  ordinairement  la  modulation?  —  Dans  combien 
tonte'.' — Comment  est  déterminée  la  modulatioa?   I   de  tons  peut  s'effectuer  une  modulation  principale? 


IL.,  —  CHAISTGEMENT    DE    TON 

Il  ne  faut  pas  coiifoudre  la  modulaliou  avec  le  changement  de  ion; 
on  peut  passer  d'uu  tou  à  uu  autre  sans  moduler,  eu  faisant  enten- 
dre sèchement  le  changement  de  tonalité  et  en  poursuivant  sans 
transition  l'idée  musicale  dans  le  nouveau  ton  ainsi  adopté.  Exemple  : 


FIN   O 


D.C. 


^m 


:t 


Les  huit  mesures  de  la  première  reprise  constituent  une  phrase  complète  en  do 
majeur,  et  on  passe,  dans  la  seconde  re|  rise,  en  fa  majeur.  Cette  seconde  reprise 
forme  elle-même  une  période  entièie;  mais  elle  est  subordonnée  à  la  première,  et 
ne  peut  servir  de  conclusion  aumorceuu.  11  faut  donc  revenir  au  commencement  et 
ne  s'arrêter  qu'au  mot  fin.  où  l'oreille  trouve  un  repos  complet. 


Û 


EXEMPLE  DE  CHANGEMENT  DE  TON  DE  MAJEUR  EN  MINEUR 

.•Vndante   iCon  calore) 


np^ 


28Î 


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5^:3t: 


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Grazioso 


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-0-0-. 


-G-0- 


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0  0  0. 


^Sf 


-0-0- 


Exercice  oral.  —  Quelle  différence  y  a  t-il  entre   |   quel  ton  sont  écrites  les  8  premières  mesures  de 
a  modulation  et  le  changement  de  ton?  —  Dans   *    l'exercice  284?  les  6  suivantes?  les  t  dernière»? 


—  Î03  — 


le  rythme,  la 


LI.  —  RYTHME 

Les  trois  éléments  constitutifs  de  la  musique  sont 
mélodie  et  l'harmonie. 

Le  rythme  ou  cadence  est  l'effet  obtenu  par  la  succession  régulière 
des  temps  forts  et  des  temps  faibles;  li  résulte  en  outre  de  la  combi- 
naison des  sons  musicaux  au  point  de  vue  de  la  durée  et  de  l'intensité. 

C'est  grâce  au  rythme  que  la  musique  est  devenue  capable  d'exciter  en 
nous  les  émotions  les  plus  vives.  Le  plain-chant,  qui  en  est  presque  dé- 
pourvu, reste,  malgré  ses  grandes  beautés,  vague,  monotone,  et  en  quelque 
sorte  impersonnel. 

Pour  comprendre  ce  que  c'est  que  le  rythme,  il  n'est  pas  besoin  de  grands 
efTorts;  la  nature  nous  en  fournit  de  nombreux  exemples  :  le  pas  cadencé  de 
l'homme,  le  galop  du  cheval,  le  tic  tac  d'une  horloge,  d'une  montre,  d'un 
moulin,  les  coups  réguliers  du  marteau  sur  l'enclume,  le  bruit  des  fléaux 
des  batteurs  en  grange,  voilà  autant  de  rythmes  précis  et  saisissants.  Le 
cri  sec  du  grillon,  celui  de  la  cigale,  donnent  la  sensation  d'un  rythme  con- 
tinu; il  en  est  de  même  de  celui  de  la  chouette,  qui  procède  par  notes  iso- 
lées, du  coucou,  qui  marque  deux  temps  égaux,  etc. 

La  musique  ne  peut  se  passer  du  rythme,  mais  celui-ci  est  complètement 
indépendant  de  la  musique.  Pour  s'en  convaincre,  on  n'a  qu'à  figurer  un  air 
quelconque  en  frappant  avec  les  doigts  sur  une  vitre,  ou  à  parler  les  phra- 
ses de  cet  air  en  se  servant  d'une  syllabe  unique  pour  nommer  les  notes  : 
il  suffit  d'observer  la  mesure  pour  que  le  rythme  frappe  l'oreille  et  que  le 
morceau  soit  reconnaissable,  quoique  dépouillé  de  sa  mélodie. 

Le  tambour,  qui  n'a  qu'un  son,  marque  le  rythme  des  airs  que  le  clairon 
joue,  et,  dès  que  celui-ci  a  cessé  de  sonner,  le  tambour,  en  battant  seul, 
ofTre  encore  l'esquisse  de  ces  mêmes  airs. 

EXEMPLES   : 
Horloge  0  Caille 


Kulku  tu.  kut  kii  tu.    kut  ku  lu.  kut  ku  lu 
Oliouette 


Hou  Hou  Hou 

Mai>teaax  sur  l'enclame 


rie  tac  tic  lac  tic  tac  tic  tac  tic  tac  tic  taoi 
Montre 


Tic  tac  tic  tac  lie  lac  tic  tac  tic  lac  tic  tac 
O-rillon 


Pim'  pam'  pim'  pàm'pim'  pam'pim'  pam* 
Vite  néaux 


Cri  cri     cri  cri     cri  cri     cri  cri     cri  cri 
Coucou: 


Fia  Ha  (la.  Fia  lia  tla.  Fia  fia  Ha     Fia  lia  lia. 
O-alop  du  che-val 


Coii  cou.  Coucou,  Coucou.,  ""     Pa  ta  para' pa  ta  pain' pa  ta     oam' oa  ta  pam 

Tamtjour  i(  Retraite) 


à'^>g<S='^S'-^'Sj=2>^S?=S>-=S>=g;:S<S»<S=<S^'^>:2>'S>:g>^^ 


—  104  — 
LU.  —  MÉLODIE  (r 

Lamélodie  est  formée  d'une  succession  de  sons  dont  l'ensemble  pro-  ^ 
duit  sur  l'oreille  un  effet  agréable. 

La  mélodie  est  le  résultat  delà  fantaisie  et  d'une  inspiration  heu- 
reuse ;  elle  est  uniquement  l'œuvre  de  l'imagination,  du  goût  plus  ou 
moins  épuré  ;  elle  est  étrangère  aux  calculs  de  la  science. 

Tout  homme  peut,  avec  de  l'imagination  et  du  goût,  former  des  mé- 
lodies. Le  laboureur  en  suivant  ses  bœufs,  le  pâtre  en  gardant  ses 
troupeaux,  le  montagnard  dans  les  gorges  neigeuses,  le  gondolier 
bercé  par  les  flols,  l'ouvrier  pendant  qu'il  travaille,  chantent  souvent 
des  airs  qu'ils  improvisent.  Plusieurs  d'entre  eux,  ignorant  tout  à  fait 
les  règles  de  la  composition,  ont  inventé  des  chants  aimables,  des 
romances  ravissantes. 

La  mélodie  prend  tous  les  caractères.  Elle  est  tour  à  tour  banale, 
triviale,  agreste,  vive,  légère,  entraînante,  étincelante,  héroïque,  ma- 
jestueuse, puissante,  pleine  de  grandeur  et  d'élan,  tendre,  passionnée, 
langoureuse,  sentimentale,  etc.  Elle  se  prête  à  tous  les  tons,  prend 
toutes  les  inflexions  et  exprime  tous  les  sentiments  que  les  hommes 
sont  appelés  à  ressentir,  à  comprendre  et  à  faire  naître. 

LUI.  —  HARMOlSriE 

La  réunion  de  plusieurs  sons,  groupés  selon  certaines  lois,  et  enten- 
dus à  la  fois,  forme  un  accord.Pour  qu'ily  ait  accord,  il  faut  au  moins  la 
présence  de  trois  sons  simultanés  :  c'est  la  science  des  accords,  de  leur 
formation,  de  leur  nature,  de  leur  enchaînement,  que  l'on  désigne  sous 
le  nom  d'karmotiie. 

L'harmonie  est  l'art  d'écrire  purement,  avec  élégance,  la  langue  mu- 
sicale, en  ce  qui  concerne  l'arrangement  des  différentes  parties  vocales 
ou  instrumentales.  Elle  traite  des  conditions  et  des  lois  qui  régissent 
la  concordance  des  sons. 

Le  compositeur  doit  connaître  à  fond  tous  les  secrets  de  cette  science 
pour  aider  son  inspiration,  pour  l'embellir,  l'enrichir  de  façon  à  la 
rendre  plus  vivace  et  plus  généreuse,  et  pour  lui  donner  un  charme 
plus  complet. 

Une  mélodie  heureuse,  mais  mal  accompagnée,  mal  harmonisée,  peut 
produire  un  effet  fâcheux;  par  contre,  une  idée  vulgaire  peut  être  ra- 
jeunie, rafraîchie  par  une  harmonie  fine,  élégante  el  savoureuse.  En 
tout  état  de  cause,  il  est  certain  que  la  meilleure  musique  sera  celle  qui 
réunira  les  deux  qualités  :  un  sentiment  mélodique  naturel  et  neuf,  et 
une  harmonie  riche  et  puissante,  pleine  et  sonore,  piquante  et  vive, 
appropriée  au  caractère  même  de  l'idée  musicale. 

La  mélodie  et  l'harmonie  sont  à  la  musique  ce  que  le  dessin  et  les 
couleurs  sont  à  la  peinture. 


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EXERCICES     VARIES 
EN    PROMENADE 

4.11e2TO  (  J  -120  )  Alleyro  milil.iirc  d'as  redoublée. 


285 


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288 


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D.C. 


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289 


ROSES   ET    PAPILLONS 
Allegro  Scherzo  .  (J  =  116) 


l'olhi. 


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É^frj.JirjM|:JJ-iJ-3|J.p|iif^c;if/r-| 


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GAI    PRINTEMPS 


Presto  Con  e-razîa  Aé-  144  ) 


Scottish. 


290 


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—  109  — 
VIOLETTE   DE    PARME 
Vi\ace  Espressivo.  (  J  =  138  ; 


Mazurka. 


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PreslisSiniO  Amoroso.  ,^z  192) 

292  "'^ 


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—  110  — 
MYOSOTIS 

■Presto  Grazioso  .(  J  =  152) 


293 


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Varsoviana. 


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Allegro.  (  J  =116  )   , 


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Jean  qui  pleure  et  Jean  qui  rit, 
C'est  le  beau  temps  et  la  pluie  : 
L'un  toujours  vous  réjouit, 
Rien  qu'à  voir  l'autre  ou  s'ennuie. 

Oli  la  lai  hi!  hi!  hi! 
Qu'il  est  laid,  Jean,  quand  il  pleure! 

Oh!  oh!  oii!  hi!  hi!  hi! 
Qu'il  est  beau,  Jean,  quand  il  rit! 


Quand  Jean  qui  pleure  apparaît, 
Jean  qui  rit  rit  à  se  tordre 
De  son  œil  rouge  et  distrait. 
De  ses  cheveux  en  désordre. 

Oh  la  la!  hi!  hi!  hil  _ 

Qu'il  est  laid,  Jean,  quand  il  pleure! 

Ohl  oh!  oh!  hi!  hi!  hi! 
Qu'il  est  beau,  Jean,  quand  il  riti 


Aja.d.a.ntino  Scherzo  (  J  =  66 } 


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Jean  qui  pleure  et  Jean  qui  rit, C'est  le  beau  temps  et  la   pluie  :L'un  toi 

'^  A  tempo. 


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jours  vous  réjou-it.  Rien  qu'à  voir  l'autre  on  s'ennuie.  Oh  la  la!  hi!  hi!  liilQu'il  esl 


^^'ij^i'JU'/;;U7rir>JU'^'r 


laid,  Jean,  quand  il  pleure! Oh!  oh!  ori!  hi!  hi!  hilQu'il  est  beau, Jean, quand  il  rit! 


Jean,qui  ris,  sois  indulgent , 
Avant  d'éclater  de  rire, 
Demande  à  ce  pauvre  Jean 
Pourquoi  toujours  il  soupire. 

Oh!  oh!  oh!  ah!  ah!  ah! 
Ne  nous  hàlons  pas  de  rire 

Oh!  oh!  oh!  ah!  ahl  ah! 
Des  misères  d'ici-bas  ! 


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Rire  comme  Jean  qui  rit, 
Pleurer  comme  Jean  qui  pleure. 
Ce  n'est  point  montre  d'esprit: 
A  chaque  chose  son  heure. 

Oh!  oh!  oh!  ah!  ah!  ah! 
Rions  au  bonheur  des  autres, 

Oh!  ohl  oh!  hi!  hi!  hi  ! 
Pleurons  du  chagrin  d'autrui. 


Paroles  Pt  musique  de  Claude  Augé 


quand  vient  la 


ne,  Pe-  tii     en  -   tant, 


pe-tit    en-fant. 


Petit  entant,  déjà  la  Iji-uiu- 
Autour  de  la  maison  s'étend  : 
On  doit  dormir  quand  vient  la  lune. 
Petit  enfant. 


Petit  enfant,  dans  la  chaumière 
Les  moutons  rentrent  en  bêlant  : 
De  tes  yeux  bleus  clos  la  paupière. 
Petit  enfant. 


Petit  eiilant,  rêve  aux  pervenches 
'Ju'on  trouve  le  long  du  torrent, 
Rêve  aux  jolis  oiseaux  des  branches, 
Petit  enfant. 


Petit  enfant,  dors  sans  alarmes; 
Mais  si  quelque  frayeur  te  prend, 
Ta  mère  séchera  tes  larmes. 
Petit  enfant. 


Paroles  de  A.  Cartkret.  —  Musique  de  Ci.Aunic  Avuk. 


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Allegretto.  Grazioso.  J=100 


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Sur     terre      toute     chose 


Sur  terre  toute  cliose 
A  sa  part  de  soleil  ; 
Toute  épine  a  sa  rose, 
Toute  nuit  son  réveil. 

Pour  le  pré,  Dieu  fit  l'herbe  : 
Pour  le  champ,  la  moisson  ; 
Pour  l'air,  l'aigle  superbe  ; 
Pour  le  nid,  le  buisson. 


Tout  aibre  a  sa  verdure  ; 
Toute  abeille,  son  miel  ; 
Toute  onde,  son  murmure  ; 
Tonte  tombe,  son  ciel. 

Dans  ce  monde  où  tout  penche 
Vers  un  centre  meilleur. 
La  fleur  est  pour  la  branche 
Et  Tami  pour  le  cœur. 


Paroles  rf'KuGi-;sK  de  Lonlay 
Ce  morceau  peut  être  chanio  en 


—  Miisii/tie  lie  Claude  .Atjgé. 
marquant  le  pas  ou  on  marchani. 


CHANSON    DE    PRINTEMPS 


aÇ-lE.  T?-— î'I 


Moderato  ( J.  =  80 


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Les  hô  -  tes  des  prés  et  des    bois  Mènent  ce 


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Les  l)ôtes  des  prés  et  des  bois 
Mènent  ce  matin  grand  tapage  : 
En  l'honneur  de  qui  ce  ramage? 
Ils  babillent  tous  à  la  fois. 

—  Je  suis  bénitier,  dit  la  fleur, 
Et  pour  eau  je  veux  la  rosée, 

—  Papillon  à  l'aile  rosée, 
Toi.  tu  feras  l'enfant  de  chœur. 


—  Pour  chantres  prenons  les  oiseaux. 

—  Soit  !  mais  il  faut,  très  grave  histoire. 
Et  surplis  blanc  et  robe  noire 

Pour  le  vicaire  et  les  bedeaux. 

—  La  belle  affaire!  nous  voilà  î 
Chantent  en  l'air  les  hirondelles... 
C'est  le  printemps,  mesdemoiselles, 
Que  l'on  baptisait  ce  jour-lk. 


Parolfs  lie  G    IIaurigot.  —  Musique  de  Claude  AUGt. 


JEAN  DE  LA  LUNE 


Allegretto  (  J  =  ÎOO  ) 

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Par  II    np  lié -de  nuit  de  printemps. 


F  F  F  c  j'c  ir^^ 


Il      V      a  bien    de    ce   -   la     cent  ans. 


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\\î     ^    ^     \  Tout  menu  na  -  qiiit        Jean  de  la  Lu 

,         ^Y'  "     "'^>  Jean  de      la  Lu      -     ne. 


Par  une  tiède  nuit  de  printemps. 

Il  y  a  bien  de  cela  cent  ans, 

Que  sous  un  brin  de  persil,  sans  bruit, 

Tout  menu  naquit 

Jean  de  la  Lune. 
II  était  haut  comme  un  champignon, 
Frêle,  délicat,  petit,  mignon. 
Et  jaune  et  vert  comme  un  perroquet 

Avait  bon  caquet, 

Jean  de  la  Lune. 
Pour  canne  il  avait  un  cure-dent. 
Clignait  de  l'œil,  marchait  en  boitant. 
Et  demeurait  en  toute  saison 

Dans  un  potiron, 

Jean  de  la  Lune. 
On  le  voyait  passer  quelquefois, 
Dans  un  coupé  grand  comme  une  noix. 
Et  que  le  long  des  sentiers  fleuris 

Traînaient  deux  souris 

Jean  de  la  Lune. 


Quand  il  se  risquait  à  travers  bois. 
De  loin,  de  près,  de  tous  Icj  endroits, 
Merles,  bouvreuils  sur  leur  mirliton 

Répétaient  en  rond  : 

Jean  de  la  Lune. 
Si  par  hasard  s'offrait  un  ruisseau 
Qui  l'arrêtait  sur  place,  aussitôt, 
Trop  petit  pour  le  franchir  d'un  bond. 

Faisait  d'herbe  un  pont, 

Jean  de  la  Lune. 
Quand  il  mourut  chacun  le  pleura. 
Dans  son  potiron  on  l'enterra, 
Et  pour  épitaphe  on  écrivit 

Sur  la  croix  :  Ci-gît 

Jean  de  la  Lune. 

Paroles  d'Adrien  l'Aciis. 


CHANSON   D'ÉTÉ 


1^^ 


Tempo  di  valza(J=176) 


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Soleil,  so  -  leil,  chauffe  le  monde,      Verse  la 


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et      la  gai  —   lé,        Et  que  la      pîai— 


^  r  I  ^i.^^1  r  r  r  N- 1  r  J  r  !  (-rj 


verle  ou  blonde,  Partout  rui&-sel-le  de  clar-tél 


Soleil,  soleil,  chauffe  le  monde, 
Verse  la  vie  et  la  gaîlé, 
Et  que  la  plaine,  verte  ou  blonde, 
Partout  ruisselle  de  clarté  ! 

En  avant!  bataillons  d'abeilles, 
Butinez-moi  toutes  ces  fleurs;  • 

V'ous,  bien  vite  à  l'assaut  des  treilles, 
Merles  goulus,  moineaux  voleurs  1 


Lauriers,  poussez  vos  gais  feuillages; 
Lierre,  escalade  les  ormeaux  : 
Pour  les  enfants  qui  furent  sages 
Nous  tresserons  vos  verts  rameaux. 

Vers  les  blés  mûrs,  or  de  la  plaine, 
0  moissonneur,  hâte  tes  pas  ! 
Que  dans  les  champs,  à  perdre  haleine, 
On  pViisse  avoir  ses  francs  ébats! 


Paroles  de  G.  IIaurigot.  —  Musique  de  Claude  .\ugb. 


AVANT   LA    CLASSE 


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Allegro.  Allegremenle.  (  J  =  116  ) 


P33 


m.f. 


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iruvro,  a  -  nii' 


et  sans  re 


lârhe ! 


Que  rien    n'arrê  -  te 


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IV 


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3 


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noire  es  -  sor! 


Eff^ 


fe 


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Ac  -  coin   -     plissons    liien  noire       Ukhc  :         Sans  le  Ira   - 


é 


vail  point  de  tré    -    sor. 


Toutjoy  -  eux  ren    -  Irons  à  l'é  - 


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le.      AI     -    Ions,  a   -  mis,  vile  au  de    -    voir 


Employ  -  ons  l'heu  - 


i^^ 


!     a 


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^ 


^ 


*=K 


y- 

re  qui  s'en    -    vo     -     le  A  com  -  plé  -  ter         no  -  tre  sa    -   voir. 


A  l'œuvre,  amis,  et  sans  relâche! 
Que  rien  n'arrête  notre  essor! 
Accomplissons  bien  notre  tâche  : 
Sans  le  travail  point  de  trésor.  (Refrain.) 

Pour  prix  des  le(;ons  que  nous  donnent 
Nos  maîtres  si  pleins  de  bonté, 
Faisons  toujours  ce  qu'ils  ordonnent. 
Avec  zèle  et  docilité.  {Refrain.) 


Nos  parents,  toutes  les  semaines. 

Travaillent  pour  nous  élever; 

11  faut  les  payer  de  leurs  peines 

En  cherchant  à  les  contenter.  (Refrain.) 

Dans  les  jours  de  noti'e  jeunesse 

.Au  travail  donnons  larj^e  part. 

Celui  qui  vit  dans  la  paresse 

S'en  repentira,  mais  trop  tard.  (Refrain.) 


Paroles  et  musique  de  Claude  auge. 


Ce  morceau  peut  être  chanté  en  marquant  le  pas  ou  en  marchant. 


—  122 


^  Allegretto  (  Jr:  lOi  >  ,  . 


L'a-lou-et-le  gen  -  ti  -  lie  Dit  dans  son  chant  jo 


*    S 


:è=^ 


i/  b    ^  ^  î:  V^t^ 


^=i^ab? 


t^" — ^ 

-   li  :      Lir  -  li,    lirli!    Lir-li,   iirli!  Lir-li,  re-U-re-li,  relire- 

0     .^ ^ ^. 


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I  >^    U    i/ 


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li  !      Allons,  pre  -  nez  vu-irciau-  ci  -  llc,Gais  moisson 


É 


-  n-eiirs. 


V — ^~ 
mes  bons  a 


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Sous  le  so    -    leil 


B.C. 


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-(5^ 


ardent  qui 


bri    -    lie    Dé-jàles      blés  sont  loul  jau  -  nis. 


L'alouette  gentille 

Dit,  dans  son  chant  joli  : 

Liiii!  lirli;  lirli!  lirli  1 

Lirli,  relireli,  relireli! 
Allons,  prenez  votre  faucille. 
Gais  moissonneurs,  mes  bons  amis, 
Sous  le  soleil  ardent  qui  brille 
Déjà  les  blés  sont  tout  jaunis. 

L'alouelle  joyeuse 

Dit,  dans  son  chant  joli  : 

Lirli!  lirli!  lirli!  lirli! 

Lirli,  relireli.  relireli! 
Sache,  brunelte  moissonneuse. 
Que  tout  bon  cœur  sera  béni; 
Laisse  pour  la  pauvre  glaneuse 
Quelques  épis  de  blé  jauni. 

Pariiles  d'après  V'n    BaRRILLOT. 


L'alouette,  mes  belles, 
Dit,  dans  son  chant  joli  : 
Lirli!  lirli!  lirli!  lirli! 
Lirli!  relireli!  relireli! 
Mes  chers  petits,  battant  des  ailes, 
Vont  m;iintenant  quitter  leurs  nids 
Hàtcz-vous  donc,  mes  jouvencelles, 
D'aller  couper  les  blés  jaunis. 

L'aloiielte  volage 
Dit.  dans  son  chant  joli  : 
Lirli!  lirli!  lirli!  lirli! 
Lirli,  relireli,  relireli  ! 
Joyeux  garçon,  fillette  sage, 
Dans  le  travail  soyez  unis; 
N'attendez  pas  que  le  grand  Age 
Vienne  rider  vos  tVonls  brunis! 
Musique  Je  Clai'de  .\ugé. 


-  lance 


l'appel  des  lani  -  liours,  à       Faccenl  des  clai  -  rons 


Bruyamment  Tenne  - 
Seqiie. 


4^-Mçr-^\rfnrtr^\rc\tf^-^ 


mi       par      ré-giniciiN  s'avance  C'est  le  moment,  soldats,  de    pointer  vos  ca  -  nons. 
Fierainente. 


p^?r^'Njj'"^'rg 


Kn  a  -  vant,       soldats  de        la       France.       Sous  le  dra  - 


0^'î  f-  1 1  r-^^ 


^ 


peau 


flottant        au  vent! 


En  a    -    vant, 


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En  a     -     vant,         en         a         vant! 


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pas      de  dé    -    Ih 


/■ 


2.  —  Alors  que  tout  petits  vous  alliez  à  l'école 
On  vous  disait  d'aimer  la  France  et  son  drapeau. 
La  France  !  il  faut,  enfants,  voir  en  elle  une  idole 

Qu'on  défend  envers  tous  et  jusques  au  tomlieau.  {I\p(ruhi.) 

3.  —  Ayez  donc  les  vertus  que  donnent  la  vaillance, 
La  foi  dans  l'avenir,  l'obéissance  aux  lois, 

Le  sentiment  profond  de  votre  indépendance. 

L'amour  de  vos  devoirs,  mnis  aussi  de  vos  droits.  (/Iffi-nh:.) 

4.  —  Exercez  votre  corps,  jour  et  nuit,  à  toute  heure. 
Car  il  ne  suffit  pas,  amis,  d'être  savant  : 

A  rame  instruite  il  faut  une  forte  demeure 

Qui  résiste  au  soleil  comme  aux  sautes  de  vent.  iR/'frain.) 

5.  —  Quand  l'heure  sonnera  de  défendre  la  iM-ance, 
Vite  ralliez-vous  autour  de  ses  couleurs. 
Marchez  à  l'ennemi  le  cœur  plein  d'espérance. 
Chargez-le,  sabre  au  clair,  et  revenez  vainquem^.  {Refrain.) 

6.  —  Courez  sous  le  drapeau  pour  sauver  la  patrie. 
Et  que  partout  l'honneur  guide  toujours  vos  pas  ; 
Attaquez  bravement,  luttez  avec  furie  : 

Les  lâches  craignent  seuls  le  glorieux  trépas.  Jtpfrnin.) 

Pnrdies  et  miixique  </>>  Ci.Ai'nF,  .AiTiI:. 

Ce  morceau  peut  être  chant-  en  m.irq  lani 


pas  ou  en  marchant." 


CHANSON    D'AUTOMNE 


4^f^^^j 


Allegretto.(J  =  iOO) 


W<'^\rccJ'j:I\^^m 


DaBS  les  bois  aux  rameaux  jau-îiis    Voici  qu'il    ^; 


pleut  des  feuilles  morles  :    De  _ré_cole  on  rouvre  les       ^^^^V^ 


Dans  les  bois  aux  rameaux  jaunis, 
Voici  qu'il  pleut  des  feuilles  mortes  : 
De  l'éco'e  on  rouvre  les  portes. 
El  je  rentre,  mes  bons  amis. 

.Adieu  les  fleurs  el  les  fruits  d'or! 
Adieu  prés  verts,  adieu  f^rands  chênes! 
Au  revoir,  aux  primes  prochaines. 
Oiseaux  qui  m'appelez  em-or  ! 


Avec  l'été  revient  l'enfant. 

—  Qu'il  est  joli  !  disent  les  roses. 

—  Et  comme  il  sait  de  belles  choses 
Ajoute  un  merle  en  l'écoutant. 

C'est  qu'il  avait,  six  mois  durant, 
Mis  à  réliidc  un  grand  couiaf^re  : 
Or.  l'on  e>-t  beau  quand  ou  est  saj^e, 
Quand  ou  travaille  on  e?t  savant  ! 


L 


Pnriilrsi  lie  Ci.  Haï  uicor.  —  Mnxii/np  ilf  C'i.Arni-;  .-VeGE. 


'^^:>r^iy^f^  -t^V^-^  '  ^'yZ^^- 


2.  —  A  tes  folles  étourderies, 
Ne  croit-on  pas 
Que  Dieu  créa  bois  et  prairies 
Pour  tes  ébats? 

L'existence  est  douce 
Avec  tes  bonheurs  : 
Tu -dors  dans  la  mousse, 
Tu  vis  dans  les  fleurs  ! 

Chante,  chante. 
Voix  touchante. 
De  la  branche  et  du  roseau! 
Chante,  chante. 
Voix  louchante. 
Chante,  chante, 
Petit  oiseau! 


3.  —  Comme  un  monarque  dans  la  gloire 
De  ses  habits. 
Tu  portes  la  pourpre  et  la  moire 
Et  le  rubis  ; 

Et  jamais  l'orage 
En  rien  n'a  gâté 
Le  royal  plumage 
De  ta  majesté!... 

Chante,  chante. 
Voix  touchante! 
De  la  branche  ou  du  roseau! 
Chante,  chante. 
Voix  touchante. 
Chante,  chante, 
Petit  oiseau  ! 


^uroles  de  Gu.'iRir  de  I.ittkau.  —  IJusiqta  de  Claude  Augi;. 


A  Allegro.  Allegremente.  {  #  -  116   ) 


11,,  tra  la 


Tra  la     la,.tralala,    Tra  la      la,  la  la    la 


la. 


—  Au  jour  le  borper  mène, 
Tra  la  la.  tra  la  la. 

Ses  lirebis  dans  la  plaine. 
Tra  la  la,  tra  la  la. 
La  terre  se  réveil!'-  : 
Dans  les  prés,  dans  les  bois, 
Oiseau,  grillon,  fibeiile. 
Tout  s"anime  à  la  t'ois. 
Tra  la  la.  etc. 

—  Ou^"d  le  soleil  se  lève, 
'("ra  la  la.  Ira  la  la. 

On  peut  voir  sur  la  grève. 

Tra  la  la.  Ira  la  la. 

Le  vieux  pêcheur  habile 

Préparer  ses  filets, 

Le  matelot  agile 

Courir  sur  les  galets, 

Tra  ia  la,  etc. 


—  Parlez  au  labourage, 
Tra  la  la,  tr.i  la  la. 
Habitants  du  village, 
Tra  la  la,  tra  la  la. 
Tout  le  ciel  se  colore 
D'un  beau  rouge  vermeil, 
La  montagne  se  dore 
Des  feux  vifs  du  soleil. 
Tra  la  la,  etc. 

—  Vovez  :  l'heure  s'envole, 
Tra  la  la.  tra  la  la: 
(Courez  vite  à  l'école, 
Tra  la  la,  tra  la  la. 
Joyeux  à  votre  t.iclie. 
Courageux  au  devoir. 
Travaillez  sans  relâche 
Du  ma'in,  jusqu'au  soir, 
Tra  la  la,  etc. 


Paroles  de  Ci.aui/E  .\rGi:. 
M(''lodio  populaire  suisse  arrang  -e  pour  marihi>  par  Claudo  .\ugé 


1-27  — 


Quand  d'herbes  la  plaine  est  couverte, 
Si  vous  voyez  sur  les  ruisseaux 
Yoler  la  demoiselle  verte 
Qui  se  perche  au  bout  des  roseaux, 
Laissez  la  créature  frêle 
Se  balancer  dans  Tair  en  feu  ; 
Enfants,  si  vous  cassiez  son  aile, 
^Vous  feriez  pleurer  le  bon  Dieu! 


Laissez  le  moucheron  qui  vole 
Sur  un  rayon  coupé  d'azur  ; 
Laissez  aussi  la  mouche  folle 
Bourdonner  autour  d'un  vieux  mur; 
N'écrasez  pas  cette  chenille 
Oni  deviendra  papillon  bleu; 
Ne  dépeuplez  pas  la  charmille,      - 
ous  tenez  pleurer  le  bon  Dieu! 


Ci 


Andante.CDii  grazia  (  J  z  60  ) 


Quand  d'herbes  la  plaine  est  cou  -  verte,    Si  vous  voy-  rp. 


ilé^ê^Jmj^iJ^Jf^^gëgj^ij^^f^  P  F  JijJ^-l 


û 


ez  sur  les  ruisseaux     Vo  -  1er  la  demoiselle  verte   Qui  se  perche  au  bout  des  ro-V?- 


^^^^ips 


iHirmLz 


--P^-^. 


r  r  1  j  il 


seaux,  Laissezia  cré-a  tu  -  re     frêle     Se    balancer  dans  l'air  en 


fanls,  si  vous  cassiez  son    aile, 


Vous  feriez  pleurer  le    bon  Dieu; 


mm^MmÉt^s^^ 


ous  cassiez  sou  aile. 


X  fentes  des  sombres  murailles 
Lorsque  vous  verrez,  par  hasard, 
Briller  au  soleil  les  écailles 
Frissonnantes  d'un  vert  lézard. 
De  tuer  cet  animal  qui  rôde. 
Oh!  ne  vous  faites  pas  un 
Ne  brisez  pas  cette  émerau 
Vous  feriez  pleurer  le  bon 


VdUi  fêliez  pleurer  le  bon     Dieu 


Ne  troublez  pas  les  nids  de  mousse 
_^  Qui  sont  cachés  dans  les  buissons  ; 
Cette  fauvette  à  la  voix  douce 
Couve  de  joyeuses  chansons. 
A  cette  famille  qu'elle  aime. 
Qu'elle  ne  dise  pas  adieu  ; 
N'étouffez  pas  ce  doux  pocme, 
Vous  feriez  pleurer  le  bon  Dieu! 


L 


Musique  'ffi  Claudk  Augk. 


CHANSON    D'HIVER 


La  terre  a  mis  sa  robe  blanche; 

Au  bord  du  toit, 
L'oiseau  muet  tremble  et  se  penche. 

Transi  de  froid'. 

Voici  qu'il  gèle  à  pierre  fendre; 

Sur  les  chemins. 
On  voit  des  vieux  pleurer  et  tendre 

Leurs  faibles  mains. 


Nous,  cependant,  les  portes  closes, 

Dans  nos  dodos 
Nous  rêvons  de  suaves  choses, 

Bonbons,  cadeaux  ! 

Noël.  .Janvier,  pour  l'enfant  sage 

Si  généreux, 
.■\h!  n'oubliez  pas  au  passage 

Les  mal  heureux  1 


P'irolei  ilfi  G.  IIaurigot.  —  Alnsii/ne  de  Ci.akiho  Ai'oii. 


Adagio.  Con  grazia    {J-  hA 


I^U'UrrrlfT^'J^^ 


P^^ 


Dé 


jà     lejours'é  -  teint,  l'ombre  cou -vre  la       terre;       Dor 


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I 


5 


5 


-  mez,  petits  en  -  fants,  dormez,  voici     la       nuit;      C'est  l'heure  du     re    -    pos,     l'heu- 
^— N  rail.  .        .  ^morendo 


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re  de     la      pri    -  è     re,     M  -  Ions.       ne      fai  -  tes  plus  de        bruit. 

2.  —  Laissez  là  vos  jouets,  il  faut  en  cette  vie 

Se  lever  le  matin,  puis  se  coucher  le  soir; 
Et  si  l'on  vent  le  jour  courir  dans  la  praiiie. 
On  doit  dormir  quand  il  fait  noir. 

3.  —   Voyons,  mes  cliers  petits,  écoutez  voire  mère  ; 

Pour  vous  en  faire  aimct-,  soyez  obéissants. 
Surtout  ne  pleurez  pas  de  rester  sans  lumière, 
Et  gardez- vous  d'être  méchants  I 

4.  —   Dormez  pour  voir   du  ciel  les  riantes  images; 

Sous  son  manteau  la  nuit  a  des  trésors  charmants 
De  rêves  gracieux,  d'illusions  volages. 
Qu'elle  apporte  au.x  petits  enfants. 

5.  —   Oui,  tenez  jusqu'au  jour  vos  (laupières  bien  closes, 

Car  il  est  tard,  bien  tard  ;  reposez  maintenant. 
"Vous  me  direz  demain  toutes  les  belles  choses 
Que  vous  allez  voir  eu  rêvant. 
Paroles  de  MUe  E.  Dales.  —  Musique  de  Claude  Auge. 


LE  LIVRE  DE  MUSIQUE. 


&a    S©rg©^-eas.e"b'fee 


7n  f.^"^^  ^ 

'■  Incons  -tante       bergeron -nette,       Pauvre     pe  -  tit  oiseau  des  champs. 


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Qui  vol 


ti  -  ges, 


vive  et  co 


quelle, 


Et  qui 


sif  -  fies 


les  jo  -  lis 


chants: 


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S#a! 


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Qui  vol    -    ti  -  ges,     vive  et  co  -  quelle.        Et  qui      sif  -  fles     tes  jo  -  lis      chants; 


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ronnet 


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te  si  gen 


tille. 


Qui  tour  - 


tour  du  troupeau  ; 


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ronnet  -  le  si  gen    -    tille. 


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Qui  tour  -  nés  au  -  tour  du  troupeau  ; 


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prés  sau  - 


tille,  sau 


tillc, 


Et  mi 


re-toi 


dans  le  ruis 


seau! 


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JiJ^JU 


jU 


Par  les        prés  sau  -  tille,  sau 


tille, 


Et  mi    -  re-toi     dans  le  ruis  -  seau' 


-7/ 


2.  —  Va,  dans  tes  gracieux  caprices, 
Becqueter  la  pointe  des  fleurs, 
On  poursuivre,  aux  pieds  des  génisses. 
Les  mouches  aux  vives  couleurs. 
Reprends  les  jeux,  bergeronnette. 
Bergeronnette  au  vol  léger  ; 
Nargue  l'épervier  qui  le  guetto  : 
Je  suis  là  pour  te  protéger. 


3.  —  Si  haut  qu'il  soit,  je  puis  l'abattre. 
Pelil  oiseau,  chante  1...  et  demain, 
Quand  je  marcherai,  viens  l'ébattre 
Près  de  moi,  le  long  du  chemin. 
C'est  ton  doux  chant  qui  me  console^ 
Je  n'ai  pas  d'autre  ami  que  toi; 
Bergeronnette,  vole,  vole, 
Bergeronnette,  devant  moi! 


-^i. 


Paroles  de  Charles  Dovalle.  —  Musique  de  Claude  Aucé. 


Sie'ia  mmi-k  ess  aid©  a-ut^  é^oliemm  t 


Allegro.  (^=  itô  ) 


J^.  JH  I  i.'J'lJ  li 


m.f.  '     * 

Amis,  c'est  bien  -tôt  le  grand  jour        Des 


rrr  I^-JI^'J 


prix  et  des  couron    —  nés.   De  nos  mères  si 


^ifgirgi'^-'Ji 


nés  Notre  gloire  paî  -  ra  l'a  -  mour.     A  l'eu 


33 


S 


^ 


-  ge,    Du  cou  -  ra  -  ge  !       Tâ-chonsd'ê- 


jjj^  pjl  J|.^^ 


A  l'ou  -  vra-  ge,Du  cou 


B^ 


m-  m\  O 


Dieu  soit  en  aide  aux  é  -co  -  liers  ! 


Amis,  c'est  bientôt  le  grand  jour 
Des  prix  et  des  couronnes. 
De  nos  mères  si  bonnes 
Notre  gloire  paîra  ["amour. 

.\  ("ouvrage  ! 

Du  courage  ! 
Tâchons  d'être  tous  les  premiers  ! 

A  l'ouvrage  ! 

Du  courage  ! 
Dieu  soit  en  aide  aux  écoliers!" 

Tenez,  comptons  bien  sur  nos  doigts 
Dans  huit  jours  les  vacances! 
Beaux  galas,  chasse  et  danses. 
Et  point  de  leçons  pour  deux  mois  ! 

C'est  merveilles  ! 

Gare  aux  treilles  ! 
Gare  aux  pinsons,  aux  espaliers  ! 

C'est  merveilles  ! 

Gare  aux  treilles  ! 
Dieu  soit  en  aide  aux  écoliers  ! 


Et  pais,  quand  vous  n'y  pensez  pas. 
Soudain  revient  novembre  : 
Adieu,  petite  chambre. 
.\dieu.  grands  paies  et  grands  ébats. 

.\  nos  places. 

Dans  les  classes. 
En  voilà  pour  dix  mois  entiers... 

.\  nos  places. 

Dans  les  classes, 
Dieu  soit  en  aide  aux  écoliers  ! 

Mais,  travaillons  avec  amour. 
Et  d'enfants  que  nous  sommes 
Nous  deviendrons  des  hommes 
Qui  conduiront  le  monde  un  jour. 
A  l'ouvrage  ! 
Du  courage  ! 
Tâchons  d'être  tous  les  premiers  ! 
.\  l'ouvrage  ! 
Du  courage  ! 
Dieu  soit  en  aide  aux  écoliers  ! 


Paroles  ^'Émilk  Dkschamps.  —  Musique  de  Claude  Auge. 
Ce  morceau  peut  être  chanté  en  marquant  le  pas  ou  en  marchant. 


^ 


Tempo  di  Valza  (  ^  =  nfe  ) 


^ 


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Je  suis    la  sim-ple  vi-o  -  lette         Vivant  de  l'air      quepieu  bé- 


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nil.  Sous  rher-  be  touf-fue,  en  ce  -  chelte.      Sans  nul  é  -  clat,      je  fais  mon 


nid     \u  fond  de  mon     petit  roy- aume,      Loin  du    monde        je  suis  si  bien! 

—  rit. 


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On  dit  que  ma 


corolle  em  -  bavimc.        Je  n'en  sais  rien,  je  n'en  sais  rien 


r 


Je  suis  îa  simple  Violette, 
Vivant  de  l'air  qiie  Dieu  bénit. 
Soas  l'herbe  touffue,  en  cachette, 
Sans  nul  éclat,  je  fais  mpn  nid. 
Au  fond  de  mon  petit  royaume, 
Loin  du  monde  je  suis  si  bien  1 
On  dit  que  ma  corolle  embaume, 
Je  n'en  sais  rien. 


i 


I 


Je  suis  la  Rose,  on  le  devine 
A  mon  éclat  doux  et  vermeil  ; 
Ma  mère  était  une  églantine 
Mon  père  un  rayon  de  soleil. 
Sous  un  feuillage  emblématique 
Pour  mes  amis  j'ai  des  parfums 
Mais  je  suis  sauvage  et  je  pique 
Les  importuns. 


Moi  je  m'appelle  Marguerite, 
L'.:^.toile  blanche  des  prés  verts; 
Je  suis  frileuse,  et  je  n'habite 
Que  les  endroits  d'herbe  couverts. 
Je  vis  bien  peu,  pauvre  fleurette, 
Car  de  mon  sort  indifférent 
L'homme  effeuille  ma  collerette 
Dès  qu'il  me  prend. 


rt 


Fleur  d'oranger,  fleur  dinnocence, 
Touffe  neigeuse  et  fruit  doré. 
De  moi,  dans  sa  toute^puissance, 
Dieu  lit  un  symbole  sacré. 
Aussi  de  mes  rameaux  sans  tache, 
Sur  son  front  pur,  tout  en  tremblant, 
La  jeune  flancée  attache 
Son  voile  blanc. 


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^^  Paroles  de  L.  LALUYÉ.  ] 


Musique  do  Claude  Avci:, 


Le  ca-non      gron     —    de, et  partout  sur  la 


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rou      —     te        Gi- sent  des         morts  ou  cou-rent  des     fuy     —     ards; 


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'       .:.  Ce  sont,  hé  -  las! 


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des  braves  en  dé     —    rou  —  te  :   «  Ils  é  —talent  tropt  » 
Moderato  (^=80) 


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..   (Jisent  les  vieux  gro  —  arnards. 


*=^ 


^f^S^^^ 


En  pieu    —  rant,       ils  brisaient  leurs 


ar-mes,     Et  dans  leur      cœur  mou  -  rait  l'es -poir;        Les     é     -    pou  - 


$ 


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m   é   » 


ses  é-taient  en    lar-mes,     Et      les.  en  —  fants    vè    —    tus  de  noir. 


Le  canon  gronde,  et  partout  sur  la  route 
Gisent  des  morts  ou  courent  des  fuyards; 
Ce  sont,  liélas!  des  braves  en  déroute  : 
«  Ils  étaient  trop  !  »  disent  les  vieux  grognards. 

En  pleurant  ils  brisaient  leurs  armes, 

Et  dans  leur  cœur  mourait  l'espoir; 

Les  épouses  étaient  en  larmes, 

Et  les  enfants,  vêtus  de  noir. 

Enfant,  j'ai  vu  nos  troupes  fugitives 
Rougir  de  sang  la  neige  du  chemin; 
J'ai  vu  nos  sœurs  tendre  leurs  mains  craintives 
Aux  ennemis,  qu'elles  priaient  en  vain. 

En  grondant  on  serrait  les  armes, 

Gardant  au  cœur  un  vague  espoir; 

Les  épouses  étaient  en  larmes. 

Et  les  enfants,  vêtus  de  noir. 


Cher  écolier,  quand  au  sortir  de  classe 
A  ton  fusil  tu  cours  avec  orgueil, 
Revois  toujours  la  Lorraine  et  l'Alsace, 
Ce  coin  de  France  à  la  couleur  de  deuil  ! 
Sérieux  sous  tes  jeunes  armes, 
Qu'en  ton  cœur  naisse  un  noble  espoir; 
Ta  mère  verra  sans  alarmes 
Sous  tes  doigs  blancs  le  fusil  noir! 

Un  jour  luira  l'éclair  de  la  bataille; 
Alors,  petit,  en  avant  !  haut  le  cœur  ! 
Des  ennemis  méprisant  la  mitraille, 
Fais-ton  devoir  et  reviens-nous  vainqueur. 

Il  changera,  le  sort  des  armes  ! 

Il  tombera,  leur  aigle  noir! 

Strasbourg  et  Metz,  séchez  vos  larmes 

Non  pas  Adieu  —  mais  Au  revoir! 


Paroles  de  G.  Haurigot.  —  Musique  de  Claudu  Auge. 


apj^ês-la  classe 


Allegro.  Allegremenle. 


lli- 


f-jigu.;;.gif''-rjTT77^77^ 


^ 


En  classe,  fuyons  la  pa  -    res   -    se,         La  nonchalante  oi  -  si  -  se 


[('rJ.^iJ  Jj'ii^j'J-ffif'U^irrrir 


-     té"  Mais  quand  pour  nous  le  travail     ces  -  se.        Ouvrons  la  porte  à      la  gai 

Segue 


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Refrain  : 

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rT*5n 

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..\l     -     Ions,  la  classe  est  1er  -  mi  -  né 


Sa  tâche 


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.   faite,  on  est  joy  -  eu.x.    Repre  -  nons  nos  chants  et  nos     )eu\.     Sa    tis       faits 

-fi ^     -- ^ .■^.  ^y 


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iiJi'r  ir^ 


§ 


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fie  no- tre  jour  -  né   -    e.   Très  crânement  marchons  nu    pas. Comme  des  soldats 


En  classe,  fuyons  la  paressse, 

La  nonchalante  oisiveté; 

Mais  quand  pour  nous  le  travail  cesse 

Ouvrons  la  porte  à  la  gaîlé.  {Refrain.) 

Remercions  notre  bon  maître, 

Qui  veille  sur  nons  constamment; 

N'hésitons  pas  ;i  reconnaître 

La  grandeur  de  son  dévoûment.  (iÎp/'/'fl(«.) 


Un  sourire  de  notre  père 

Récompensera  nos  efforts, 

Et  les  baisers  de  notre  mère 

Au  travail  nous  rendront  plus  forts.  (Réf.) 

A  demain,  mes  chers  camarades! 
Rentrons  chez  nous  :  le  jour  s'enfuit, 
Les  oiseaux  cessent  leurs  roulades. 
Au  revoir,  bonsoir,  bonne  nuit  !  {Refrain.) 


Paroles  et  musiqne  de  Claudh  Acgk. 


Ce  morceau  peut  être  chanté  en  marquant  le  pas  ou  en  marchant. 


13o  — 


Portraits  et  Morceaux  choisis  des  Musiciens  célèbres. 

De  même  (|uc  lu  graitSinaiie  eiisoigiio  les  règles  qu'il  faut  coniuiîtie  pour  parler 
corrocicmeiit,  de  même  le  solfège  a  pour  objet  d'enseigner  la  langue  musicale.  Mais  il 
ne  suffit  pas  d'écrire  coiroctement  pour  Itien  écrire  :  il  faut  en  outre  étudier  chez  les 
grands  écrivains  la  mise  en  œuvre  de  la  grammaire,  c'est-à-dire  les  qualités  de  style 
qui  constituent  le  beau  langage.  11  en  est  ainsi  pour  la  musique.  Après  avoir  appris  le 
solfège,  il  faut  demander  aux  grands  compositeurs  le  secret  de  leur  art  et  ap[ireudre 
d'eux  comment  on  peut  tirer  parti  des  principes  du  solfège. 

Nous  donnons  donc  ici  un  cboix  de  morceaux  empruntés  aux  maîtres  de  la  musique, 
et  destinés,  dans  notre  pensée,  à  former  le  goût  de  nos  jeunes  lecteurs. 

y 


1  1.1X1,1  (Jean-B(i}'l-K  "''  ■' 
;  Florence  ;  vint  à  Paris  ;> 
;  treize  ans,  fut  iiiarniitoii. 
'puis  in\isici.  n  de  M"«  de 
'  Moiitpensicr;  Louis  XIV  le 
1  combla  de  faveurs.  U  fonda 
1  l'Académie  royale  de  miisi- 
î  que  et  composa  des  opèra.-> 
l  tels  que  RoUimUArmiile.  A  l- 
Icesle.Persée,  Thésée,  Atlu/s. 

>  Acis  et  Galalée,  etc.;  des  bal- 

>  Icts;  m.  il  Pans  (1GJ3-Ifi8"). 


r.%MPII.*  (André),  né  h 
Aix;  successivement  maitre 
de  musique  il  Toulon,  ;i 
Arles,  à  Toulouse,  il  de- 
vint maître  de  chapelle  de 
Louis  XV.  Il  composa  pour 
;  le  théâtre  llésione,  te  Car- 
lunal  (le  Venise,  Iphigénie 
'  eu  Tauride.Télémaque.  Ido- 
î  menée,  etc.  U  a  donné  plu- 
;  sieurs  (antules,  motets,  etc.; 
;  m.  il  Versailles  (1600-1744). 


R.4SIE.41;  [Jean-Ph.J,  né 
h  Dijon.  Il  parcourut  le 
midi  de  la  France  et  se  fixa 
il  Paris  après  avoir  été  or- 
ganiste à  Lille  et  à  Cler- 
mont.  Il  a  donné  au  théâtre 
Castor  et  Pollux.  Uippolyte 
et  Aricie,  Dardanus,  /o- 
roastre,  Anacréon,  etc.  U  a 
composé  un  Traité  de  l'har- 
monie, des  morceaux  reli- 
.'/i'euj;  m.  à  Paris  (I68:i-1  "64;. 


S  H.fiXDEl,  (G.-Fréd.),  né  ! 
\  à  Halle  (Saxe).  11  voyagea  < 

<  en  Italie  et   alla  se  fixer 

<  Londres.  11  joignait  à  la  plus  \ 

>  grande  facilité  une  magni-  ' 

>  fique  élévation  de  style  et  \ 
)  de  pensée.  U  a  écrit  divers  < 

>  opéras    :    Binaldo,     A'en 
\  At/rijijiine,   Rodrigue,  etc.  ;  < 

<  des  oratorios  :  Judas  Mac- 
ichabée,  le  Messie,  etc  ;  m. 
\  aveugle  à  I.oridresllfiSol  759) 


.325.       i 


Andante  {O-  ùi) 


Air  extrait 

d'Armide  et  Itsnaiid, 

opéra  en  cinq  actes 

de  LuLLi. 

(Paroles  inédites.) 


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Mes    rêves  (l'or  s'en    vont  comme  un    essaim  d'abeilles, Dans  les 


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bois,  dans  les  prés    où  glisse  un  fi-let  d'eau.     Mes    rêves  d'or  s'en 

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vont  comme  un        es  -  saim  d'à -bailles.   Dans  les    hois, -dans  les      prés        où  glis- 


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-  se  un  fi  -lel  d'eau. 


Sur     les  ro-ses  ver-meilles,  Sur  l'au-bé  -pine  et       le  bou- 


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-leau,  Sur    les  ro-  se.^  ver  -  ineilles,  Sur  raubé  -pi  -  ue  et        le     bou  -  leau. 


—  136  — 


RAC'II  ./"(in-.'-V''.  .  n*  a 
Eisenach  (Allemagnej.  Ex- 
cellent organiste,  il  devint 
maître  de  chapelle  de  la 
cour  de  Weimar  et  com- 
positeur du  roi  de  Pologne. 
11  a  composé  des  messes 
et  des  oratorios  célèbres  et 
écrit  un  volume  de  pré- 
ludes et  fugues  pour  clave- 
cin: il  devint  aveugle  et 
mourutà  Leipzig^  I('i8.ï-l7ô0) 


PEKUOLKSE  Jean- 
Bapt.  .  né  à  lés:  (Italie,. 
Maitre  de  chapelle  de  No- 
I  tre-Dame-de-Lorette  Ses 
;  œuvres,  peu  goûtées  de  son 
;  vivant,  excitèrent  après  sa 
'  mort  un  légitime  entliou- 
1  siasinc:  il  a  écrit  des  messes. 
\  des  cantates;  un  6tabat  cé- 
!  lèbre;  des  opéras  :  la  Ser- 
;  vante.  SaUusiia.  etc.  ;  mort 
k  Pouzzoles  (ITIO-ITJB) 

.^iidantino    (#=60) 


RorssE.%r  fj.-J.;.  né  & 

Genève;  auteur  de:  Sarchne. 
le  Devin  (la  Villarje.  Lettre 
sur  la  musique  fr..  Disser- 
tiition  sur  la  musique.  Dic- 
tionnaire île  musique. Rous- 
seau  ne  lut  pas  un  grand 
musicien,  mais  en  sa  qua- 
lité d'écrivain  il  exerça  u>2 
influence  sur  l'art  musical 
en  France;  mort  à  Ermenon- 
ville lOiseï  fl7l2-17:i  " 


;     G  L  l  C  K    ;  Christophe  -  ', 
;  M'illibaUl:,  né   à   NVeiden-  ; 

wag  (Ht-Palatinat)  ;  auteur  ; 

des    opéras    :    J'elémaque,  ^ 

Ijihigénie  en  Aulide.  Iphi-  1 
i  qènie  en   Tauride,  Armide,  ', 

Orphée,  A  Iceste,  etc.  Gluck 
:  brille  par  le  pathétique,  la  ] 
;  vigueur  du  style  et  la  puis-  \ 
;  saïice     de     l'harmonie      U  ; 
'  quitta   Paris  pour  Vienne, 

où  il  mourut  (l'ïU-lTg'i;. 


,  326     ii,°>r"irj'^^r^^^ 

Morceau  exiran       ^7         *  '^  ^ 


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de 
Castor    et     Poilu 
opéra  en  5  aeie 
de  K.\Mii.\u. 


Dans  ces  doux  a  -  si  -les  Par  nous  so-vez  couron-  nésl    Ve  -  nez; 


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ciiii  plaisirs  tran-(juilles  Ces  lieux  charmants  sont  des-  ti  -  nés. 


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Ce     rleuve  on-  chan-té. 


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L'heu  -  reux         Lé    -    thé.         Coule  i  -  ci  parmi  les 
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fleurs.  On  n'y  voit  ni  douleurs,. Ni  sou-cis,  ni  lai!y,ueur5.    Ni   pleurs IL'oulWi  n'emporte  avec 


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rirr^'J'JijJjij. 


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*     ^    *      ^ 


lui  Que  les  soins  el  l'ennui  !  Ce  dieu  nous  laisse  Sans  cesse*    Le  souve  -  nu-  Du  plai  -  sir! 


PHILIDOR     .indré-Da- 
niran),  né  à  Dreux,  d'une  ; 
famille  de  célèbres   musi- 
ciens. Il   fut  un  des  créa- 
teurs de  Topéra-comique  en 
France,   et  donna  plusieurs  1 
ouvrages   dont   les    princi- 
paux  sont  :  Biaise  h  save- 
tier,  le    Maréchal   ferrant,  ; 
Béliiniri'.les  Trois  Souhaits,  \ 
le   Soldat    mai/icien,    etc. 
mort  à  Londres  (I"î7-I793i 


PICCIX.%-|  ISicolo  ',  né  à  ; 
Bari  (Italie;.  Il  vint  à  Paris, 
où  sa  rivalité  avec   Gluck 
donna    lieu    à   la    querelle 
des  gluckistes  et  àes  piccin- 
nistes.    Auteur     d'oratorios  • 
et     des     opéras    :    Didon 
Alexandre  aux  Indes.  Chi'. 
mené,  Roland.  Atys.  Pén^. 
lope,  etc.  Ses   œuvres   bril. 
lent  par  l'élégance  et  la  fa. 
cilité;  m.  à  Paris  1728-1800, 


MOliSICi:»- V  (  Pier.-A  lex. 
de,',  né  à  Fauquembergues 
(Pas-de-C).  Inspecteur  des 
études  du  Conservatoire,  il 
devint  membre  de  l'Institut 
après    Grétry.  U  a  écrit  les 
opéras-com.  ;  Rose  et  l'olai,  < 
le  Déserteur.  Camille,  .■iline  \ 
de  Golconde,  le  Roi  et  le  Fer-  i 
niier,  etc.   Sa   musique   est  f 
fraîche,  simple  et  touchante;  S 
mort  à  Paris  (1729-1817).       5 


11.4 VDX    ;Fr.-Jos.l.  né  à  \ 
Rohrau,  près  Vienne  (Aut.). 
U  quitta  l'Allemagne  pour 
Londres,    où  il  excita  l'en- 
thousiasme;  il  a   écrit   les; 
opéras  :  le  Diable  boiteux, 
.■\rmide  ;  les  oratorios  :  la 
Création,   les  Saisons;  de<  ', 
si/mphonies.  concertos,  can-  \ 
tates,  etc.  Il  aborda  tous  les  ; 
genres  avec  succès;  il  mou-  ; 
rut  à  Vienne  (17331809i. 


—  137  — 
Andantino  Tenere  (  #    66  ) 


327 

Paroles  inédiles 

sur 
un  air  composé 

par 

PKROOI.iiSK. 


fa^ri^  r-^^iC;r'crii-#^ 


J'aime  a      voir  dans  la  clai  -  riè  -  re,  Au  mi  -  lieu  de     son  trou- 

1 


4'^^rri^  r  ^^-luic^-^^ 


peau.  La  vi  -  ^i-lan-te    ber  -  gè  -  re.Qui  fai 


t    tourner 


son  lu- 


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É^ 


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seau,   Cepeu  -  dant  que  l'oiseau     tendre  Dans  son    ra  -  mage  enctian  -  leur.    Faitjoy 


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rf^4tj-f 


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eu  -  sèment     en     -    ten   -  dre     Des  ac    -  cents  qui 


vont  au 


«JONWEt'  (  Franc.  -  Jos\ 
né.iVergniesiHaiiiaut)  :  a\i- 
I  leur  (les  opéras  :  /es  Pr- 
rheurs,  Toinon  et  Toinette, 
tSnhinus:  d'une  Messe  des 
^'.■,  li'iin  O  Saluhiris;  di- 
!  recteur  de  l'Ecole  royale,  de 
1  l'haut,  inspecteur  du  Con- 
;  servatoire,  membre  de  l'Iu- 
I  stitut,  (iossec  est  un  des 
'  créateurs  de  la  symphonie: 
1  m.}iPassy-l'aris(n:i:J-l829  . 


SAr<'lll\-|    (Ant.).   n(i  h 

Naplps.  Il  se  lixa  îi  Paris 
où  il  devirit  uiailre  de 
musique  de  Marie  Antoi- 
nette. Ses  principaux  opé- 
ras sont  ;  Œdifi"  à  Colone. 
Semirnmide.  Oardanus,  Sri 
pion  à  Cartilage,  lienaud. 
Clumnne,  Pir.;  il  a  com- 
posé des  messes.  Sa  musique 
;a  du  naturel  et  de  la  sua- 
•ité:  m.  îi  Paris  (nS'i-ITSîi 


l      BOt'rnElli:vi   (Louis). 

>  né  à  Lucques  I  Italie  ).  Il 
acquit  une  grande  réputa- 
tion en  Italie,  puis  îi  Paris. 
et  se  lîxa  à  Madrid,  où  il 
mourut  dans  la  misùre; 
auteur  d'un  Stabat,  de  duos, 
trios,  quatuors,  quintettes, 
se.rtuors.  sonates,  sijniflio- 
nics.  Son  style,  gracieux, 
souvent  mélancolique,  es! 
jdein  de  charme  (1740- IStioi 


C;llÉTItV  .l)l,/,c).  ne  àJ 
;  I.ié^e.  11  vint  à  Paris  (  1767),  î 
>  où  ses  œuvres  eurent  un  l 
j  rrand  succès.  Ses  opéras  i 
I  Zémire  it  Azor,  les  Deuxi 
l  Avares.  Richard  Cœur  ik\ 
I  Lion.  Lueile.  InCaravanedu  \ 
I  CV(ùe,etc.,se  font  remarquer» 
;  parle  naturel  et  l'expression,  s 
I  II  avait  ach.;té  l'ermitajre  de  > 
i  J-J  Rousseau. àMontmoren-J 
w  où  il  mourut  (I7',l-I8i:i).  { 


Morceau  e.xtrait 

du  Deoiu  du   v.lloge 

petit  opéra 

pastoral 

do,  J.-J.    lîOLS.SIC.^U. 


^^rtvu^^^ 


MOUS,  jeunes     li  -  Hottes  ■    Al  -  Ions  dan  -  ser  sous      les 


-meaux.Auson     joy   -  eux  des      cha  -   lu  -  meaux      Ilé-pétons    mil  -  le     chan.on- 
iTT ^' N   .      ■     ■> 


nottfts;    Rien  ne  trou  -    ble 


nos  cœurs  joy  -  eux  ;    Et 


^ 


^ 


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sau  -  tons,  en         ce 
P.C.  » 


,)0ur 


heureux,      Sur 


F^^^S^^^ 


ta     -     pis       hkiiic  dti       Ika  *  ret- les. 


-  138 


329 

Pttroies  iiiéilites 

sur 
un   air  compose 

par 
Ca.mpha. 


Allegretto  (  W  r  100  ) 


^ 


^^^ 


Je  vois  le      beau  so    -    leil     qui      jet  -  le      Sesger-bea 


^ 


^^=^=^ 


i 


-à 


-V- 

d'or  sur      tous     les     toits;  J'entends     le        chant  de 

9  .  * 


t\-  r I ^  ^^^ 


t^  M      b 


12: 


l'a  -  lou  -  el  -  le,    Et       des     li  -  Qots     la      dou  -  ce       voix.       J'entends    le 


l      HAENIKLI.O  .(iiuianni.. 

<  né  à  Tarente.   Sa  niiisique. 

<  briUaiite  d'expression  ,  lui 
\  valut  les  faveurs  des  mo- 
;  narques    de    Tépoque.     Ses 

<  |irincipaux  opéras  sont  :  l<i 

<  Pupille ,    la    Mûlinara  ;    le 

<  Marquis  <l'.-  la  Tuli/ie.  te  Jioi 

<  Tkéudure.  le  Barbier  de  Sé- 
\  rille.  et!-.  :  il  a  «Trit  aussi 
J  des  morirnuJ  reli<jieu.T;  il 
S  motirui  jiNaples  ;n41-l8l6; 


;  DAI.»VK.4C(.Vioo/a.s),niî 
î  il  Muret-  U  préft'ra  la  musi- 
I  <|ue  au  barreau,  auquel  le 
I  destinait  son  père,  et  vint  à 
;  Paris,  où  il  donna  une  oin- 
I  quantaine  d'opéras  qui  so 
I  distinguent  par  la  grâce  et 
I  la  simplicité-  Les  princi- 
1  paux  sont  :  Camille,  te  Cor- 
1  .«flii'c.  Maison  à  vendre.  Ho- 
',  méûel  Juliette.  Gulnare,  A'i- 
;  na.ete.:ra.à  Paris, 1753-1809) 


<'IH.4IIO!9.«  (  Domin).  né 

à  A  versa  (Italie)  :  niailre  de 

chapelle  de  Catherine  II  de 

Russie,     puis    de    Léopi>ld 

;  d'Autriche-  On  lui  doit  plus 

!  d«   cent   opn-as   joués    sur- 

ï  tout  à  Naples   et  à  Rome, 

!  et  qui  brillent  parla  pureté, 

;  l'élégance    et   1  originalité; 

S  il  quitta  Rome  lor»  de  1  iu- 

>  vasion   française  (1799,'.    et 

\  mourut  à  Venise  (1719-1801 1. 


yanxxtXTJ.  Ckr-Wolf- 
H.ini/Théoiih.).  né  à  Salz- 
i  bourg   (Aulr);    auteur   des  j 
I  opéras  :  Don  Juan,  la  Flûte 
;  em  hantée,  /es  fiocrs  de  Fi-  i 
(jaro.  M ithridate,  etc-  ;  d'un  i 
,  Hequiem,  de  sonates,  sym-  1 
•  jihonics-    Mozart   excellait  j 
"  iiis  tous  les  genres:  sa  faci- 
lité tenait  du  prodige  et  ses  j 
production»  sont  sublimes; 
mort  .i  Vienne  (175B-179I} 


330  &  331 

Chœur  extrait 

de  Judas  Alacc/iahée, 

oratorio 

(le    H.tNDKL. 


Moderato  -Maesloso  ( 


esloso  (  J  =  76 


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—  139  — 


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sa       seu-le  pré 


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Sa        no  -  ble  va  -  illan  -ce        Est  un     sûr  ap    -    pui        El        sa     seu-le  pré 


i 


10- 


S 


g^FJ^ 


231 


^^^^ 


23= 


^ 


33 


sen     -    ce 


Fait  fuir     l'en  -  ne 


//■■ 


Chan  -  tons  vie 


toi      -      re 


te: 


*i        a 


-    sen     -     ce  Fait  fuir     l'en  -  ne   -    mi.  Chan  -  tons    vie  -  loi      -      re 

1©- 


^^ 


g 


^ 


~G- 


-^^tT 


Chantons  tous  en 


cliœur 


Ce  -  lé  -  brons  la 


sloi-  re 


De  l'heureux  vain 


queur! 


^^ 


['"  'MJJ-j^ 


o    ■ 

Chantons  tous  en  chœur.     Ce  -  lé  -  brons  la    gloi  -  re       De  l'heureux  vainqueur! 


Larghetto Con  animn  (V=50  ) 


332  &  333 

Cliœur 

extrait    d'Jphiyeuie 

eu    l'aitride, 

opéra 

en  quatre  actes 

do  Uluck. 


'•  ("-rf 


Pa 


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P^^ 


trie  in   -  for    -   tu   - 


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Pa  -  trie 


in  -  for  -  tu    -    né    -    e 


0    0    0 


m 


^^=F 


^^ 


^ 


F=?=P 


±L 


OÙ  par  des  nœuds  si 


doux  No  - 


tre  âme  est  encor  enchaî  - 


^ 


^s=h 


i 


è 


-né  -e,   Vous  a 

9 


3 


jêL    0    rxz 


f+^g-P    ^V^I^EgE^ 


Où  par  des  nœuds  si  doux     No -tre  ànie  est  en -cor  enchai-né-e,  Vous  a- 


^ 


2^ 


?^ 


-vez  dis  -  pa 


# 


3^ 


^31 


vez  dis-pa-ru  pour 


nous   Vous  a 


ru    pour 


-& 


4^ 


-& 


vez  dis- pa -ru  pour  nous.   Vous  a  -  vez  dis  -  pa  -  ru   pour  nous. 


—  140  — 


334 


Lento  (  rf-52) 


«- 


zz: 


3 


^^ 


|3I 


Morceau  extrait 
û\i  Devin  du  vilUige,  Dans     Dia       ca  -  bane      obs   -   eu   -   re       Tou- jours  sou 

petit  opéra  fl  '        _  ^  ^^  9' 

pastoral 
de  J.  -  J.   Rousseau. 


^ 


IZZ 


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131 


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cis     nou  -  veaux,    Vent,     so   -  leil    ou         froi  -  du  -  re 

9  9 


ê 


Hg=^ 


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3^^=^^ 


^ 


-0- 


Hf—i 


i 


Toujours  pei- ne  et    tra  -  vaux.       G    gai- té,     toi      si        ctiè-re!       Si     lu  viens 


^3»=^ 


^^ 


i 


^=o 


^ 


JCE 


l'ha-bi   -   :or.      Berger  dans    s"achau  -  miè- re      N'a  rien  à       re  -  tjrel  - 


ter. 


LESrEl'R  'Jenn-Fr  .,  né  S  CnV.nKVtVSKLv.igi  Sal- 
à  Driicat  Somme;.  Il  reçut  s  yafor),  né  à  Flnrejioe.  Il 
des  leçons  de  Sacchini  et  \  quitta  l'Italie  pour  Paris, 
devint  maître  de  chapelle  i  ou  il  donna  des  messes,  un 
de  Napoléon,  de  LouisXVIlI  j  fleçiiiem,  des  moMs  :  le» 
et  de  Charles  X.  Ses  opéras  >  opéras  LodoUkn.  les  O'^ur 
sont  :  Paul  et  Vtryinie.  les)  Journées.  Fygnialion.  Ait- 
Bardes.  Télèmaque.  Lesueur  S  Babu.  etc.  Cherubiiii  a  traité 

fut  surtout  un  compositeur!  touslesgenresaTecunirand  j  Ûe//ai-<,  de  cantates.  .-,,,„ 
de  musique  sacrée  et  donna  \  succès  et  a  atteint  la  perfec-  \  ///lumVs.etc. Ses.  œuvres  bril 
des  mcs.ses.  mo/e(s.ora(orio5.  ?  tion  dans  la  musique  leli-  Jlent  par  la  force  et  l'exprès 
etc.;  m.  à  Paris   1760-183';).  î  gieuse:  ni. à  Paris  ITiiO-lSlii.  î  .^ion  ;  m.  à  Paris  il76a-l817i 


335 


Morceau   extrait 

du 

Maréchal    ffrrniit 

opéra-comique 

en  2  actes 
fie  Fhilidoi;. 


Moderato  Scherzo  (  J  =  S4  ") 


MEni;i,  (Et.-yic).  né   à  \      Mi;itTO.\     tienri  Mon-  S 
Givet  (Ardennes).  Il  fut  l'é- S  <uii;,    né    ù.    Paris.    Il    eut  5 
levé  de  Gluck  et  le  inaitre  i  l'our  maîtres  d'abord  Pierre  î 
d'Hérold.Sesprircipauxopé-  5  Berton,  son  père,  puis  Sac-  ^ 
ras  sont  :  Jose/ili.  la  Citasse  \  chini.  Ses  meilleurs  opéras  I 
du  Jeune  Henri,  Euphvosine  }  sont  :  ilontanoetSl^yhanie,  ' 
et  Coradin.  Stratonice.elc:  l  Aline,  reine  de  Golconde.  le  j 
Il  est  r  auteur  du  t'/mnf  </ij  )  />e/i're.    Il    devint    chef   de; 
rbant  à  l'Opéra  et  membre  ; 
de     l'Institut;     son    Traite  ' 
d'harmonie    est    remarqua- 
ble; m.  à  Paris  !l7fil-18M). 


^^ 


lS>- 


^ 


^ 


Chan  -  tant  à  plei-ne      gor  -  ge 


i 


Dès 

9 


T^-^ 


que    je       VOIS 


jour       J'é  -  car  -  te  de 


^^ 


for  -  ge     Du     sommeil  tout     re- 


i 


gi'^rr^ 


^ 


^ 


122 


-  tour 


Au      son        d'un  cou  -  plet         Alar       —      che  mon  souf  -  fiel. 


f^^^^M^^^^t  ^\^'  ^\^^4xm 


Au    son    d'uncou-plet      .Mai-    -  .  che  mon  souf-flet.  Chantant  ù  pleine    gor- ge   Dès 
9  f 


^ 


^ 


^ 


H 


32 


T    '  ^^ 


fiur-jevois     le      Joui     J'é- car- lo  de  ma      l'or-gc     Du  sommeil     tout  rc  -  tour. 


—  141  — 


BEETnOVEir      f  Louis 
Van),  n^  à  Bonn    Pnissel: 
il  reçut  des  leçons il'Haytin. 
l  et  son  œuvre,  considérable 
irtnnt     dans    le    domaine 
instrumental,  révèle  un  gé- 
nie puissantet  élevé  ;  auteur 
de  l'opéra  Fideliù.  de  si/»!- 
'/iltoniei .    ouvertures,    qua- 
'  tuors.  trios,  sonatex.  co7irer- 
tos.de  Kiessfi.Il  devint  sourd 
et  m.  à  Vienne  (1770-1827  . 


336 


Morceau  e.\tr:iit 

de 

la   Créatin». 

oratorio 

(1  '  H  A  YD  N. 


PAKK  (  /•>»•</.  )  né  à  Parmo. 

Il  parcourut  l'Italie,  l'Aile-  ; 

inague  et  se  fixa  à  Paris,  où 

il  devint  compositeur  de  la  ' 

i  cliambre   de   Napoléon   !*'■■,  ( 

'  de  Louis  XVIII,   de   Char-  i 

les  X  et  de  Louis-Philippe.  ' 

,  Auteur  iVoratorios,  de  sym-  j 

]]ihonics:  des   opéras:    l'A- \ 

anese.  Cii'cé,  (Camille,  Vin-  ' 

lin.  .irhilli'.  le  Maîlrede  dm-  ' 

}ielle:  m.  ;i  l'aris (1771-1839). 

Andanle  (  J  =  60  ) 


:\'iroi.O  i  Isnunrtl),  né  h  • 
Malte.  Il  vint  à  Paris,  où  la  ' 
présence  de  Berton,  de  Mé 
hul  et  de  Hoieldieu  donna  ' 
l'essora  son  talent.  Sesopé 
ras  sont:  Michel  Anne,  le 
Médecin  turc,  les  Rendez- 
vous  bourijeois,  Cendrilton.  ■ 
Joconde,  Jennnot  et  Colin.  \ 
etc.  Sa  musique  est  fraîche  \ 
et  d'une  simplicité  cham-  i 
pêtre;  m.àParis(l77:i-18|S 


BOIELDiei'    lAdr.-Fr.), 

né  à  Rouen.  Auteur  des 
opéras  le  Calife  de  Bagdad.  \ 
Va  tante  Aurore,  le  Nou- 
veau Seii/neur  du  village,  la  ! 
Dame  hînnche,  le  Chaperon  ' 
roui/e,  Jean  de  Paris,  etc.  > 
Ses  ouvrages,  faciles  et  élé-  > 
gants,  brillent  par  la  grâce  s 
de  la  mélodie  et  la  vérité  de  s 
l'expression:  il  mourut  prés  } 
de  Paris  (1775-183 


i 


r^iJ.:j',N'r{j| 


Dril  -  lant  de  grâce  et    de  bqauté,  Coutemplanl  d'un  œil 


^& 


^ 


en- chanté  Des  cieux  la      voûte    im  -jnen-se,     L'homme,     en 
^0\  P'  "^: 


■ir.llMiCI.   ./.  .V,7;.i.né  à 

Preshourg.  Il  fut  pendant 
deux  ans  élève  de  Mozart  et 
devint  le  rival  et  l'ami  de 
Beethoven.  Son  talent  re- 
niai-qnaMe  de  pianiste  le 
rendit  célèbre  dans  toute 
l'Europe.  Il  a  composé 
comme  opéras:  Mathildede 
Guisr,  .Vaison  d  vendre, etc. 
11  a  écrit  des  mesxes.  conccr- 
(os;  m.  à  Weimar  (1778-1837). 


SiPO:VTIXI .  Gnspnrilt.  né 
et  ni.  dans  la  marche  d'An- 
cône  (Italie).  Après  quel- 
ques succès  en  Italie  et  !\ 
Paris,  il  fut  nommé  aux 
fonctions  de  maître  de  cha- 
pelle îi  Berlin-  Dans  ses 
principales  œuvres,  la  V'es- 
tale,  Fernand Corlez.  Olyin- 
pie.  etc..  il  a  donné  tous  ses 
soins  à  l'expression  et  à  l'ac- 
compagnement (1779-18.51). 


.«l'BEK  (bnn'cl-Fr.-E: 
prit\  né  à  Caen  :  auteur  de  î 
la  .Muette  (/••  Purtici.  Fra  \ 
Diavolo.le  Maçon,  le  Ooiiii-  > 
no  noir.  Haydée.  la  Part  du  > 
Diable.  l'.\nibass<idrice.  lesl 
DiaiiKinls  de  la  ('ouronne,  s 
etc.  Auber  est  un  composi-  ] 
leur  d'une  rare  fécondité.  ! 
Sa  musique,  légère  et  frivole  j 
en  général,  est  line  et  erra-  > 
ciense;m.à Paris (1782-1871).  l 


P.%U.4:VI>'I  (Mcolo),  né  ^  • 
Gènes,  le  plus  illustre   vio-  ' 
loniste  de  ce  siècle:  composa  ; 
des  variations  célèbr»*s  sur  ! 
le   Carnaval  de    Venise,  de  ] 
Campra,  la  Prière  de  MoUe. 
de  Rossini,  etc.  11  a   donné  i 
polir    violon    des    caprices. 
des   sonates    et    un    grand  i 
nombre  de  brillantes  varia-  I 
lions  sur  une  foule  de  mo- 
tifs; m.  à  Nice  (l78V-18iOl. 


jes-tiieux  ;  Dans  ses  regards,  liera,  ra  -dioux 


,^^^P^ 


seni      d'un  Dieu,       Son    ame       \       brille 


00  traits       de 


—  142  — 

Andantino  [J  =  65  ) 


Musique  extraite 
de  la  Molinara 
(la  Meunière) 
opéra-comique 

en  un  acte 
de  Paesikllo. 
[Paroles  inédites.) 


l'a-  tre    Où      s'assied     l'in  -  di  -  gent. 


Que     ton  bon  cœur  s'at  -  tarde     Tou- 


jours  dans  la  man  -  sarde 


Pour    es-  s.u-  ver  ses  pleurs 


calmer  ses  don- 


4J  JMJ-JN^I 


leurs  î 


De  -  viens  sa  san  -  ve  -  gar-  de,     É  -  loi-gne   les     mal  -heurs. 


MEHER  (  Ch.-Marif  de),  ç 
n^  ù  Eutin  (Holstcin).  11  ré- 
sida à  Berlin,   Paris.  Lon- 
dres. Il  a  donné  les  opéras  : 
Ffeiscliùlz.Obéroii.Eurynn- 
the,  etc.;  l'Invitation  a   la  j 
valse,   morceau   de    piaio:' 
des  chants  jiatriotiques  :  des  < 
messes,  des  sonates,  etc.  Son  i 
style  possède  un  charme  rê- 
veur et  orisinal  ;  il  mourut  i 
:  à  Londres  (rxB-lSaCl. 


(^4n.%FA  lie  Colobraiio 

(Michet-l'aui .  nf  à  Naples. 
11  fut  oflicier  d  ordonnance 
de  Murât,  .\prps  les  é%-éne- 
ments  de  1814.  il  s'éiablit 
à  Paris  où  il  devint  mem- 
bre de  l'Institut.  Il  fit  jouer 
ses  opéras  :  Jeanne  d'Arc,  le 
.'yolilaire.  le  Valel  de  rhnm- 
lire.  Masaniello,  la  Prison 
d'Edimbouni.  etc.:  il  mou- 
rut à  Paris  (1 187-1872). 


I      IIEltOLD    {Ferd.).   né   à 

5  Paris.  Il  lut  élève  de  Méhul, 
î  I  t  devint  excellent  pianiste. 
S  Ses  principaux  opéras  sont: 

<  Marie.rjtlusion,le  Muletier, 
l  La  Belle  au  bois  dormant, 
!  Zampa,  le  l'ré-aux-Clercs, 
j  etc.  Ses  œuvres  se  distin- 
)  guent  par^élé?ance.lafrai- 
S  itfeur  des  idées  et  par  un 

<  savant  art  d'instrumenta- 
]  tion:  m.  il  Paris  (17911833). 


■lOSSIIVi  {Joarh.),  né  & 
Pesaro.  Sesprincipaux  ope-  j 
ras  sont  :  Tancrède,  Sémi-  j 
ramis.  Moïse,  le  Barbier  de  -. 
féville,  Guillauyiie  Tell,  la  < 
Oazza  ladra.  Othello,  etc.; 
il  a  donné  une  messe  et  un  ! 
!■  tabat.  Ses  œuvras,  d'un  : 
charme  mélodiques,  sont  S 
«crites  dans  un  style  clairet  i 
d'une  précision  exquise  ;  il  ! 
j  mourut  a  Paris  11792-1867).  j 


338 


Morceau  extrait 

de  Ihrhard 

Ccew  de  Lion, 

opéra-comique 

en  3  actes 

de  Grktrv, 


^m 


Andante  (  «{  =  60  ') 


B- 


^^ 


-0- 


Dans        u    -  ne        tour  obs   -    eu 


Un 


^ 


^ 


roi       puis  -  sant  lan 


?uit; 


Son     ser  -  vi  -  teur  gé  - 


i<r7 


-& 


:£X 


■De      sa        tris-iea 


ven    -     tu         — 


re!         Si  nos       a 


^ 


Et: 


^ 


-  mis      é    '   laienl       i     -    ci 


Je  m'écrie    -    rais 


plus  de  sou    -    ci  1 


^'   Sûr 


êr 


^ 


de  leurs 


TU 


É 


—  143 


^- 


bras     fi 


de      - 


g 


^ 


les       Je 

_9 


^ 


g 


dans  mon 


^4f 


^t^ 


-©^ 


Sûr      de    leurs   bras     fi  -  de 


les     Je     ver  -  rais  dans  mon    cœur 
m^  rail. 


w—p- 


^ 


zx 


f^ 


g 


K9- 


^ 


mes      pei- 


-  el   - 


? 


:r2 


les    Suc 

4 


ce  -  der 


E 


le     bon 
rail. 


-heur. 


e 


m 


s 


A      mes      pei  -  nos    cru    -    el   -    les    Suc-cc-der      le    bon  -  heur. 


5  SlE¥EI«nKUHlJ(If9U''S). 
n.^  îi  Berlin.  Il  ré.ii<lu  .'i  Pa 
ris  où  il  doima  ses  chofs- 
iVieiivi-e  ;  Robert  le  Diable. 
Icx  lluijuenots,le  Projihéte. 
l'Africaine  ,  l'Etoile  du 
yonl.  Marguerite  d'Anjou. 
ete.  Ses  œuvres,  pleines  de 
science  et  d'inspiration,  réu- 
nissent les  plus  puissants 
effets  aux  mélodies  les  plus 
siiaves;m.JiParis(n94-1861) 


lll':Kr.%D.%:«TE  (Save 
rio}.  né  à  Altumura,  prés 
Nnples,  condisciple  de  Hel- 
lini.  Il  fut  un  m'isicien  des 
plus  féi-onds.  Merc-a'lante 
est  l'auteur  de  :  Elisa  e 
l'iaudit).  DiUone,  il  Giurr 
mento,  la  Vestale,  Donna 
l'arilen,  Erode,  etc.  I.e 
lonibre  de  ses  productions 
a  nui  à  leur  qualité;  m.  aveu- 
île  a  Naples  in'.i«-i870) 


SCHimERT  [Franz),  né 

et  m.  h  Vienne  i  auteur  des 
opéras  :  la  IJarpe  enchan- 
tée, Bosemonde:  des  mélo- 
dies :  la  Sérénade,  l'Ave  Ma- 
ria, le  Roi  des  .4  une.?,  etc.  Sa 
vie  s'écoula  humble  et  igno- 
rée; mais  après  sa  mort  ses 
œuvres,  d'un  parfum  :>i  tou- 
chant et  si  poétique,  acqui- 
rent la  réputation  qu'elles 
méritaient  (ng'ï-lK^gl. 


DOmzETTI   (Gaetnno),  . 

;  né  et  ni.  îi  Bersam-.  Il  f\U  ! 

;  d'abonl  soldat  en  Italie,  puis  ! 
maître  de  chapelle  à  Vienne, 
et  vint  à  Paris  où  ses  œu-  ; 
ires  tendres  i-t  passionnées  j 
excitèrent   un    vif   eulhou-  j 

I  siasme.  Il  a  donné  les  opé-  < 
ras  :  bon  Pasi/uale,  El'izir  < 
d'amore,  la  Favorite.  Lucie  \ 
de  Lammermoor.la  Fille  du  \ 
réijiment.  etc.  (1797-1848). 


Morceau  extrait 

de 

Jaseph, 

opéra-comique 

en  3  actes 
de  MiiHUL. 


peine  au  sor-lir 


Qua  -ter 


P= 


^ 


iTTT 


s 


^5^ 


/.e  ans  au  plus  je  comp-tais.       Je  sui  -  vis     a  -   vec     cou  -  fi 


ir^>î^^nPTrp#^"^^^#^ 


0'0^m    ^=F 


# — P   0 


^^^-V-\^   V    [J^l 


an  -c&De  méchants  l'rères  t}tie  j'aimais.  Dans  Sicliem  au  gras.pàtu  -  ra  -  '^e    Nous  pais 


•  sions  de  nombreux  troupeaux.  J'étais  simple  comme  au  jeune  âge       Ti-mide  comme  mes  a- 


M 


# — ^ 


^r   ^vi[:[rir|r)  ^  irr^nTrr^  P  ^p  FTf 


^HAîr^ 


-gnsaux.  J'étais  simple  comme  au  jeune  âge         Ti  -  mi-  de  comme  mes  a  -  gneaux. 


340  &  341 

Chœur  extrait 

de 

Didon, 

opéra  en  trois  actes 

de 

PiCCINNI. 


—  144  — 

All°  Moderato  (  J=  88  > 


^jv^s     J-     J      p 


Voy  -  ez      Di  - 

4^ 


^ 


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sous  les 

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ar  -  mes, 


Les  fo 


-   rets 


trembleat  à     sa 


voix; 


Les  fo- 


É 


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ar  -  mes, 


Les  fo     -    rets         tremblent  à    sa     voix; 


Les  fo  ■ 


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tremblent  à     sa 


voix; 


De    Tin -no 


ce     el  -  le  a     les 


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rets  tremblent  à     sa     voix  : 


De    lin-no   -   cen    -   ce      el-le  a    les 


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quois. 


D'e     Tin -no 


char -mes 


Lorsqu'elle  a  po 


son         car  - 


3 


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char-m.es  Lorsqu'elle  a  po     -     se  son  car  -  quois.         De     Uin- 


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son  car    - 


ce     el-le  a    les 


charmes        Lorsqu'elle  a  po 


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■l-lea    les     chnrmes      Lorsqu'elle  a  po   -  se  son  car  - 


^' J-^^  ir^r  r  f 


33 


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son  car    - 


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iuois. 


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quois. 


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Lorsqu'elle  a  po      - 


^# 


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•;on  car    -    quois. 


342 


—  14o  — 

Moderato  Commodo  [J  =S0) 


Morceau  extrait 

de 

la  Flûte  enchantée, 

opéra  en  deux  actes. 

de  Mozart. 


^^ 


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/jiff-gj^i 


-«»' 


t^ 


La     vie  est  un  voy  -  a 


;e, Tâchons  de  l'em  -bel- 


i-irrJ'Ji^^^'gffi.i^^^ 


^F7T7^ 


Je  -  tons  sur  ce  pas -sa 


ge      Les     roses  du    •  plai- 


-  sir. 


Les     ro  -sis  du 


plai  -  sir       Les     ro  -  ses       du       plai -sir. 


IIAI.KVY  (Jacques),  né  h 

Paris     11    réussit    dans    le  i 

L'tnre  irracieiixcomiiu»  dans 

i  la  musique  savante,   et  ex- 

1  olla  dans  les  chœurs  et  les  ] 

morceaux   d'ensemble     Ses 

;  priiiiiiianx  opéras  sont  :  ta 

l  Jiiicc   l'Erlair.  la  Heine  de  ' 

\CIii//iie.    Charles     17,     /''s  j 

I  Mùur^quetaires  de  la  Reine.  ' 

'  le  Val  d'A  ndorre.  la  Fée  aux  ', 

lioses:  m.  à  Nioe(1799-186i,.  ; 


BEI.I.I.'VI  (  Vincenzo),  né  \      XIEDEUMEYEK    (  £.  ) . 
Catane   (Sicile);    auteur  |  né  à  Nyon  (Suisse);   il  vint 
Sj/mj/honies  et  des  opé-  ;  à  Paris  après  avoir  étudié 
il  Vienne  et  eu  Italie,  et  lit 
représenter    quelques    opé- 
Marie  Stuaft.  Stradellu. 


de 

ras  la  S'orma.  la  Somnam- 
liule .  les  Puritains,  le  Pi- 
rate. Zaïre.  V Etrangère,  les  I 
Capulets.  etc.  Ses  belles] 
œtivres  sont  empreintes  I 
d'une  mélanco'.ie  touchante.  | 
dune  sensibilité  et  d'une 
t.'ndresse  qui  émeut;  m-  i 
Puteaux  (Seinej  '1802-I8Jb> 


AD.tH  {.\dol]ilie).  né  et  S 
m.  à  Paris.  Il  étudia  sous  j 
Boieldieu  et  s'occupa  avec  • 
succès  de  critique  théâtrale,  j 
Il  a  donné  comme  opéras  :  : 
Giselle.  le  Postillon  de  Long- 


F  ronde  ,     qui     n'eurei\i\jumeau,Sij'étais  Hoi!  leChtt- 
qu  un     SUCCÈS    d  estime      \l\  let.  la  Ponpèe  de  Nuremberg,', 


donna  la  mélodie  le  Lac  ; 
des  messes:  et  fonda  VErole 
normtile  de  c/iant  errlcsias- 
tique;  m.  h  Paris  1 1>02-I8'il) 


;  Uiralda.  le  Toréador,  etc.;  ; 
écrit  un  Noël  célèbre- 
i  Son  style  est  aisé ,  char- 
I  niant  et  correct  (1803-t8b6). 


Andanle  Dolce 


343 


Morceau  extrait 

de 

Rose  et  Colas, 

opéra-comique 

en  un  acte 

de  MONSIGNY. 


33 


•l=|0) 


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Pau  -  vre 


Co    —    las! 


Pau  - vre 


Co 


las! 


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Pourquoi  ne  travail  -  les-tu  pas? C'est  très  vi-lainl  C'est  très.vi  - 

./;■  -         .        .         .      » 


^ 


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t2: 


\^=^^ 


10 '-W 

lain!  Pourquoi  ne  travailles-tu  pas?C'est  très  vi-lainl  C'est  très  vi  -  lain!  Pauvre      Co  - 
>^_^>^ 5  ^      ~^  >i^    >»^    >^     oi  FIN 


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jrrri^^^-g-^-i^^ 


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las!    Pau  -  vre     Co- las!  Pauvre  Co -las  !  Pau -vre     Co-las!      A  pré-sent  tu  te  tour- 


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P^gT- 


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meo  -  les         Mais  peux-tu    t'en  prendre  à     moi  ?       €o   -  las,  si   tu    te      la 


3 


Ù-PC/V'J^ 


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JCXl 


men  -  tes.     Je 

LE  LIVRE   DE  MUSIQUE. 


la  -men  -  te  plus  que      toi. 


Ab! 


\'i6 


;  la  Côte-Saiiit-Audré  (Isère 
il  quitta  l'École  de  méileoiiii 
I  pourleConservatnirp'-tiloi. 
I  na  Benvenuto  Cfllini.  /?.  ■ 
I  méo't  Julietle.lnUniiinatiu  i  1 
I  de  Faust,  les  Troyenx.  elc.  : 
!  une    -Vesse;    îles    métoilies; 
!  un'/'ra(/é  d'instrumentation 
'  Ses  œuvres  sont  •■••maniua- 
I  blés  par  lapuissanre  de  l'ef-  j 
i  let;  m.  à  Paris  (18Û.;-1869).  < 


'*^:i^: 


IIEnF.n  I  Henri  ; .  né  ?i 
Mulhouse:  il  fut  élève  de 
Lesueur  et  prnfessa  au  Con- 
servamire  après  Halévy-  Il 
a  douné  des  mélodies,  des 
siimjihonies;  les  opéras:  la 
Suit  de  yoèl.  le  Père  Gail- 
lard, les  Papillons  de  H-  Be- 
noist  etc.  Sa  musique  est 
douée  et  expres^ive ,  son 
style  sohre  et  correct  :  il 
mourut  à  Paris  (1807-1880)- 


CI.APISSOW   (Ant-L:. 

néàNaples:  violoniste  dis- 

tinsné.  il  se  fit  d'al'Ord  eon- 

iiaitre  par  des  romances  et 

lies  chansonnettes,   puis  il 

i  donna  l^s  opéras-comiques; 

l  la  l'erruehe.  Gihlii/.  Jeanne 

!  la    Folle,    la    l'anchonnetle, 

;  les  Tro's   .Sirotas.    .Martial. 

;  et»'.  :  son  siyle.  l^<reret  faci- 

'  le,  abonde  en  heureuses  iné- 

'  lodies:  m.àParis(1808  1866 


eKl.«tn  f.4/''ern.  né  à  5 
-iivers.  Il  étuMia  h  Paris.? 
;  puis  à  Naples  avec  Merca-  > 
I  dante.  revint  en  France  où  < 
;  il  tit  jouer  ses  opéras  :  l'Enu  i 
men-eiltciise.  Gilles  ravh-i 
I  seiir.  Bonsoir  M.  Pantalon.  ? 
'  lel'hien  ilu  jardinier,  le  Ca-  i 
rillonneur  de  Bruges,  °ie.;  { 
ses  œuvres  sont  fines  et  dé-  \ 
;  licaienien'  nuancées:  m.  ."i  î 
Asniéres   Seine)  ;i808-1869  .  | 


X— 


34Î 


Allegro  Moderato    {J=  96  •) 


Morceau  extrait 

du 

Corsairp, 

opéra-comique 

en  trois  actes 

de 

D.\L.\YRAC. 


jfgijj'jifj-^-i^j^^ 


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Cesl        au  plus  fin  à     s'amuser.     C'est     au  plus  sot     à 


pririrp 


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s'abu-ser,  L'es-pril  est  lait  pour  l'avan  -  ta  -ge     De  qui  sait  mieux 

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^ijj'jiiJjj'^iJi'Jiirf^'^ 


^ 


en  u-ser.  C'est      au  plus  lin  à    s'amuser.    C'esf      au  plus  soi  à      s'abu-ser.  L'es- 


^^ 


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XL. 


pril  est  lait  pour   l'avanla-ge    De  qui  sait  mieux    en    u-ser.   C'est       au  plus  fin      à 


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T21 


s'amuser.  C'est  au  plus  sot  à       s'abuser,    C'est   là       la  mé  -  Ihode  en  u    -    sa 
9  -.  »  rs 


Hà=^^^-^f^ 


fH-r-fJTT^^j.rcif'iJ^ 


je  '    C'est    lé     la  mé  -  ihode  en  u    •    sa        ge  !Eq  u  -  30  -  ge,  en  u  -  so  -  gel 


345  &  346 

Ctiœur  extrait 

d'Œdipe  à  Colone, 

opéra 

on  trois  actes 

de 

Sacchini. 


ândantino  Grazioso  \é  :^  7 


Al  -lez         rû    -   gii'cr,    ré -gner,  jeune  prin -ces- se^ 


—  147  — 


Dans  un  parfait  bon  -  heur     que  s'é  -  cou    -  lenl  vos     jours'         El  vos  peuples  heu- 


^^ 


r  ^  r  1 1  u^ 


jours. 


Prieront,  pour 


être  en  -  'cor 


i 


f=f=^f='^n 


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-  reux,  vous     bé- nissant  toujours.         Prieront  pour    cire  en  -  cor      chers 


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vo-lre      ten 


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Prieront  pour 


être  en  -  cor 


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vo-tre     ten    -   dres      -     se 


— ^r 
Prieront  ooiir     être  en  -  cor     chers 


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32 


vo-tre      ten  - 


dres 


vo  -  tre     ten- 


dres 


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32 


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vo-ire     ten    —    dres      -  .  .se  à       vo-tre      ten  -  dres        —  -se 


SIF.:VDF.I.<«KOII^'-  Bar 

iliol)!}'  ih'élixj,  ni-  fi  Hani-  ( 
bourp.  U   a   ilonné  l'ouver-  i 
tiire  la  Grotto  de  Fingal,  la  f 
:  iv^prie  le  Foti^e  d'une  nvit  ' 
;  d'été.  Topera   les    Nores   de 
;  Gamarke.  les   chœurs  rf'.4- 
'  ihalie.    des    oraiorius.    des 
1  tnnlels,  etc.  Son  instrumen- 
î  tation  est  pure  et  d'une  cou- 
i  leiii-  tonte   partlrulière  ;   il 
[  mourut  a  Leipzig;i80'J-18V"i- 


CHOPlli(F)V(i-Fr.), pia- 
niste, ni^  prCs  Varsovie.  Il 
habita  d'aboril  Vienne,  puis 
Londres,  enfin  Paris  où  il 
se  fixa  et  où  son  talents!  fin, 
si  profond,  produisit  une 
vive  sensation-  Il  a  com- 
posé un  irrand  nombre  de 
roni'ertnx,  simules,  pnloiini- 
ses.  mazurlms.  ralses.  noc- 
turnes, et  ur  e  Marche  fu- 
nélire-.m.  ■'i Paris ;i8n9-l8'i9 


«lf'lliai.t:«W  (Robert] ,  \ 
.  pianiste,  ne  Zwickau'Saxe).  ) 
i  u  se  forma  avec  les  œuvres  S 
'd'Haydn  et  de  Mozart,  et? 
composa  desourer<u>'es,  des  l 
fantaisies,  des  sym}ihonies,  i 
des  concertos,  des  oratorios,  l 
des  sonates  pour  jdano;  son  j 
style,  juste  ••i  expansif,  est  j 
empreint  d'un  sentiment  va-  | 
sue.  Il  mourut  fou  h  Bonn  ; 
(PrusseRhénane![1810-l8.ï6;.  \ 


D.%VID   [Félicien!,  né  h 
Cadenet(Vaucluse).  11  voya- 
gea en  Orient  d'où   11  rap- 
porta cette  couleur  chaude 
dont  ilpeijjnitsesouvraees. 
Ses  opéras  sont  :  la  Perle  du 
Brésil.  Latla  Koukh.  Hercu-  ; 
lanum.  U  a  donné  des  si/ni-  j 
phonies;  les  odes  le  Désert,  i 
Christûiihe  Coomh;   l'ora- ( 
torio  .Wo7se  au  Sinat;  m.  à  ' 
Saint-Germain    (1810-1876).  : 


;  LISZT  yFftinz  ,  pianiste 
;-  et  compositeur  hongrois,  ué 
i  à  Reiding  lia  composé  plus 
\  de  six  cents  œuvres  :  orato- 
5  rios.  fantaisies,  messes, poé- 

<  mes  symphoniques  ra/iso- 
'<  rfies.etc,  d'une  grande  difti- 

<  culte  d'exécution:  mais  c'est 
l  surtout  comme  pianiste  qu'il 
i  remporta  d'immenses  suc- 
i  (-es  en  Europe  ;  il  mourut  à 

<  Bayreuth  (1811-1886). 


THOM  AS. Im/jroise'.  né  S  "-'I-OTOW  ^rr<:^  rfe,  né  à  |  -WAtiXlilt  lii.  kurd,.  né 
Metz.  Il  reçut  des  leçons  de  5  Teutendort'^Mecklemboarg);  s  à  Leipzig,  compositeur  du 
son  père  et  de  Lesueur.  Ses  !  auteur  des  opéras  Pierre  et  i  roi  de  Bavière.  Ses  opéras  1 

'opéras,    Mignon,    le   Songe  ;  t'fl</ierine, /fo6-/(oi/. /a  i)u- ?  principaux   sont   :    Bien:i,  ' 
dune    nuit  d'été.    Bamlét,\' liesse    de    liuise.    Aîartha,  iTannhaitser.leVaisseaa  fan- 
/■'rancoisedeRimïni.leVald,  \  l'Ame  en  peine,  le  Saufraiie  \  tome,  Lohengrin.  Tristan  et  ; 

,  Psi/clié  etc.,  le  ballet  la  ï'eni-  >  de  ta  Médaxe.l'Oinbre.  Aima  s  Yseult.  l'épopée  des  î^iebe-  ; 

i  i/Fte,sont  écrits  dans  un  style  S  l' Iwantatrice.  .\aldn,  etc.  <  langen,  Pursifal,  etc.  Il  est  . 
charmant  et  avec  un  goût  s  Sa  musique,  éléganteetgia- <  le  chef  de  la  réforme  musi- i 
délicieux.  lia  exercé  "une  5  lieuse,  est  empreinte  dune  <  cale  en  Allemagne  où  ses] 
"rande  influence  sur  la  mu- 5  veine  mélodiquequi charme;  j  œuvres  sont  fort  goûtées;  ] 
sique  moderne   (1811-1896).  ?  m- ^  Darmstadt  (1812-1883).  >  mort  à   Venise  (1813-1883;.; 


347 


Musique  extraits 

des 

Puritains  d'Ecosse, 

opéra  en  deux  acte- 

de  Bellisi. 

'Pfiroli'S  inédites. 


Allegretto  (  J  =  100  ) 


E 


^^ff4FFR 


Au  bruit  de   la  ba  -  ta   -  ille, 


-1 — t? — 57- 
Au  choc  de 


S 


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^ 


Ira  -  ille. 


Frappons  d'estoc,  de 


ille, 


En 


3 


ç 


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*      # 


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vaatl  haut  le      cœur! 


Quand  ie  tam  -  bour  ré  -  son 


^V^j^Jj|jj7ipiJ'Jw!J:.rJHrJ-Jg 


i 


Et  que  le  clairon      son  -  ne,       Aux  accents  de  Bel  -  lo    -  ne,  Nous  tressaillons  d'ar- 


r\ 


P=?ï: 


-T V 


P   f  m 


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Z2: 


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rr\rir'^\\\^^ 


^ 


deur.' Chargeons IFrappons  d'estoc,  de    ta  -   ille.    En     a   -  vant!  haut  le  cœur  I 


j  VEKDI  (Jos.),  né  W  Ron- 
j  colefitalie)  en  1813.  Ses  œu- 
vres ont  été  fort  goiUées  en 
Italie,  en  Angleterre  et  en 
France.  Ses  principaux  opé- 
ras sont:  liigotelto.  le  Trou- 
ri-re.  Ernani.  la  Traviala, 
Don  Carlos,  Otello,  .\aliu- 
I  liodonosor.  Aida,  Attila, 
Falstaff.etc. n  nécritun  Re- 
</uiem  célèbre.  Son  style  est 
',  plein  de  verve  et  d'énergie. 


BAKIX   {Franniii.   né   ^ 

i  Marseille.  Il  suivit  les  le- 
jçons  d'Halévy  et  de  Berton. 
et  donna  les  opéras-conii- 
[  ques  la  Trompette  de  M.  le 
]  Prince,  la  Nuit  de  la  Saint- 
I  Sylvestre.  Maître  Pathelin, 
Voyage  en  Chine,  etc. 
I  Bazin  fut  surtout  un  pro- 
;  fesseur  distingué,  il  a  écrit 
!  un  savant  Traité  d'harmo- 
\nie;  m.  k  Paris  (181ti-18";8!. 


ai.%II.I'.\RT  .4(me'),  néà 
Montpellier;  auteurdes  opé- 
ras-comiques :  Castihelza, 
Ips  Dragons  de  Villars.  les 
Pétlieurs  de  Catane,  Lara, 
le  Moulin  des  Tilleuls,  la 
Croix  de  Marie-  Sa  musique 
est  franche,  alerte,  parfois 
fougueuse, entraînante. d'un 
grand  effet  et  d'un  profond 
sentiment  mélodique:  il  est 
mort  h  Moulins  (ISlI-lS'l)- 


GOC!irOD  (Charle.'s).  né  h 
Paris,  eut  pour  maîtres  Ha- 
lévy.  Lesueur  et  Paèr.  Il  a 
écrit  des  messes  et  des  mélo- 
dies. Ses  principaux  opéras 
sont;  Sapho. Faust. .Mireille. 
Bornéo  et  Juliette.  Cinq- 
Mars,  le  Trihul  de  Zamora. 
Philémonet  Bauri,?, etc. Son 
style  pur.  simple,  ému  etex- 
pressif  charme  et  impres-  ■. 
sionne  (1818-1893).  i 

\ 


149 


OFFE^'UACU   [Jacques), 

né    à  Cnlngne.  Il    étudia   à 

,  Paris  où   il   lit    lepréseiiter 

;  ses  riperas  bouffes  :  la  Bellr 

Hélène.  Oriihée  aux  Enfers, 

les  Brigands, liaibe-Bteue, ta 

1  (irantleOuckesiie  de  Gerols- 

I  tein,  etc.,  et  une  foule  d'o/ii-'- 

letles.    Sa  musique,   pleine 

,  lie  verve,  est  originale,  bouf- 

;  fonne    et     eiitrainaiite  ;     il 

mourut  à  Paris  (I819-1880;. 


I  SlPPB  Franz  (le\.  corn 
I  posit  aiiti'iihieii.  né  à  Spa 
!  latro;  au:eur  des  charmants 
I  opéras-comiques  Fatinitz<i, 
\  Borrare,  etc.:  de  la  célèbre 
I  ouverture  Poète  et  Pai/san, 
1  d'un  lleqiiiem:  i}e  sijmjiho  ■ 
1  (lies-,  quatuors,  etc.  l.a  grâce 
[et  la  verve  lie  ses  produc- 
[  tiuns  font  de  lui  l'un  des  niii- 
I  siciens  les  plus  distinnués 
I  de  l'.Autrii-he    I82ii-189:i  . 


ienl;  élève  d'Halévy  :  visita 
i  riralie  et  1  AUeiiiairne,  et  [ 
\  revint  à  Paris  où  il  donna  ; 
1  les  opéras  :  la  Chanteuse  ; 
S  vcitée,  Galaiée,  1rs  !iocesile  ; 
î  .leannettf.  la  Heine  Topaze.  '< 
l  Paul  et  Virijinie.  etc.  Ses  i 
S  leuvres  brillent  par  le  char-  | 
s  me  de  la  mélodie  ;  par  la  ti-  ] 
<  liesse  ei  la  srrâce  de  Texpi-es-  J 
\  sioii:  m.  à  Paris  Il822-188ii.  ; 


KEVEK    {Ernest),  né  h  < 
Marseille    en    I8ïa;    auteur! 
d'une  A}eS'<e  solennelle  ;  de 
•  •péras  :  Maiire  Wolfram,  la  \ 
ytatue.   Eroslrate.   Hiijuril,', 
Satammhâ  :   de  Sétam,  ode  j 
>>iiiphoiiique;   de  Sacoun- 
lata,  ballet  ;  de  ekoeiirs,  de 
Mélodies  pour  chsnt  et  pia- 
no   Ses  œuvres,   d'un  style 
neuf  et  lundi,  sont  piiissui- 
tes  et  de  lar;;e  envergure 


AU"  Moderato  (  ^  =  84  1 


Mu.iqu.exira,t.      iffig-2^J4l^zSr^  I   ^     Ç    Ç  \  f    [l    [>   \    ^     ^ 


f'rei^cliïd: 

opéu  en  3  acie> 

de 

Wl-.BliR. 

J'aroles  inédites- 


Vieux  pêcheur   ma  -  liu,   Cjelle  belle  ex- is  -ten-ce!     Tu 


^^^irfri^û-i^-'Jir^^ 


vas  en      si  -  lence,  La     ligne  en  main.    Vieux  pêcheur      ma  - 


ffircrlCj'^J^r^lrppNcf^^^ 


-  lin;  Quelle  belle  ex  -  is  -  len  -  ce!    Tu  vas    en     si  -  lence,  La    ligne  en  main.    Bar- 


^rFirrpirr.nriJircrirTr^^g=^^ 


billon,  a  -blette,  An-guille,  goujon    Dajis  ton  épui-  sette,  Tour  à  tour  viendront.     Fer- 


-  me  sur  la  brèche,Au  chaud,  à    la  fraîche,  Sans  que  rieu  l'empêche    Le  pécheur  est  In 


SCIIl.l.llOFF(Ju/es).pia- 

niste.  né  à  Prasue  en  1825; 

il  a  écrit  un  grand   nombre  ; 

de   fantaisies,   de    so»ia(es,  | 

d'éludés,    d'airs    de    daiise 

t  pour  piano.  Son  jeu  délicat  ', 

i  et  original  réunit  la  finesse  ; 

S  à  l'élésance,  et  ces  qualités  ; 

î  se  retrouvent  dans  ses  com- 

i  positions,    dont  la   plupart' 

I  jouissent  d'une  grande  po- 

!  pularité  en  Europe. 


CEV.«eHT  IFr.-.Aug.]. 
né  à  Hiiysse  (Belgique),  en 
1828:  directeur  du  Conser- 
vatoire de  Bruxelles;  auteur 
des  opéras  ;  Geonjette,  le 
Capitaine  Benriot.  Quentin 
Durtrard.  Château-Trom- 
pette, etc.:  d'un  Traité  d'in- 
struntentotion  ;  de  chœurs, 
etc.  Gevaert  passe  pour  un 
des  compositeurs  les  plus 
instruits   de  notre  temps. 


S     POII<ll':  F'  >•<(  ;.in-.i  Nîmes. 

<  Il  a  donné  les  opéras-conii- 

<  qiics:  Bonsoir.i'oisin.leJar- 

<  dinier  galant,  tes  Surprimes 
I  de  l'amour,  i.imour  méde- 
\  cin.  Joli  Giltes,elc  Sa  musi- 
>  que  fine,  gracieuse,  délicate. 
s  a  quelque  chose  de  discret  et 
!  de  mélancolique  qui  rappelle 
i  dune  manière  charmante  le 
;  slvle  des  anciens  maîtres; 
\  m',  à  Paris  il828-1892i. 


KI'Bi:%'STEIX      (Ant- 

pianiste      et     compositeur  ; 
russe,  né  en  Moldavie.  D'un 
t:ilent  vigoureux. grandiose, 
il    est    regardé    comme    le 
chef    de     l'école    musicale 
russe;  auteur  des  opéras  :  , 
Néro7i,  la  Tour  de  Babel,  le  ] 
/)éHion.etc.:d'un  oratorio, /e 
Paradis  jierdu  ;  de  Mélodies 
)iersnnes  :  de  VOcéaîi.  sym- 
phonie, etc.  (1829-1891). 


-  luO  — 


(  Ltl.O  i Edouard),  violo- 
i  nistp  et  compositeur  fr.,  né 
(  il  Lille  ;  auteur  de  mélodies. 
'(  cowertos,  symphonies,  etc  , 
J  d'une  belle  facture;  de  l'o- 
J  péra  Fiesque. ,  de  ropér.-i 
\  dramatique  le  Roi  d'ï's-  Sa 
^  musique  est  d'un  style  clair. 
<  élégant,  coloré,  parfois  pas- 
i  sienne,  et  son  orchestration 
c  estd'une  habileté  remarqua- 
ble: m.  à  Paris    1830-1892  . 


I-ErotQ  Charles),  né  à 
Paris  en  1832;  auteur  des 
opérettes  :  ta  Fille  de  M<^' 
.ingot.  Girofl'-Oirufla.  le 
Petit  Dur,  la  Petite  .Mariée, 
le  Cœur  et  la  Main, te  Jour  et 
la  yuit.  Fleur  de  thé,  etc. 
Son  style  est  aimable;  son 
orchestre  est  chatoyant,  co- 
loré.allègre,  et  ses  mélodies, 
d'une  verve  étincelante,sont 
devenues  populaires. 


a.MST-SAK^mtCamilte). 
né  il  Paris  en  I8.ri.  Orga- 
niste et  pianiste  de  premier 
ordre,  symphoniste  distin- 
gué, il  a  donné  les  opéras  :  i 
Henri  Vil l, Etienne  Marcel.  | 
te  Timbre  d'argent,  la  Prin-  \ 
cesse  Jaune,  Proser/iine, .!«-  | 
cani'o,  Somson  et  DalHa.  ■ 
Phryné  :  des  concertos  et  des  '< 
syinphoniesSe»  œuvres  sont  1 
puissantes  et  colorées.  1 


nr.i.iBES  f^éo).  né  à 
Saint-Germain-du-Val  (Sar- 
the).  Il  reçut  des  leçons  de 
Bazin  et  d'Adam,  lia  donné  ' 
les  opéras:  le  Roi  ta  dit  Jean  '< 
de  yivelte.  Lakmé.  etc  :  les  ; 
ballets  :  Si/hia,  Coppétia.  la 
Source;  des  mélodies,  des  ; 
chœurs  ki  voix;  etc. Ses  mé-  , 
lodies  sont  fines,  son  style  ' 
pur  et  son  orchestration  ri-  ' 
che;  m.  à  Paris  (18361831). 


QTTQ    Sr   Onn     ^^  morceau  suivant   est  extrait  des  Deux   Avares,  opéra-comique  en 

0'±0   OC   0«JU'  2  actes,  de  Grétry. 

Ce  chœur  doit  être  commencé  à  demi-coix  et  bien  rythmé  d'un  bout  à  Vautre.  —  Observez  bien  les  nuances. 


All°  moderato  Ben  marcato. 


ténors 


Sasses 


(^=.f  j 


m 


^ 


est  minuit,    Qu'on 


m^ 


m 


fc 


se  re  -  tire,  et 


ô: 


^ 


#    0 
La    gar- de  passe,  il      est  mi -nuit,  Qu'on  se     re  -  tire,  et 


$ 


plus  de  bruit,    La 


gar -de  passe  et 


M^ï=1^ 


la  voi-cl  ;  Ren 


Irez  en     di-ii- 


gence,  Obé  -  îs 


^ 


^ 


f=» 


^ 


f^ 


m 


? 


plus  de  bruit,  La    gar-  de  passe  et      la  voi-ci;  Rentrez  en     di  -  li  -  gence,Obé  -  îs  - 


^^ 


gt^^^ 


^^ 


^w^ 


-  sez,  fai  -  tes  si  - 


len  -  ce  :C'est 


la       loi       du  Ca- 


di.       La 


gar-de  passe,  il 


^ 


^ 


l^=ÏÏ 


^ 


t 


P     I  0 


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m 


0      0 


-  sez,  fai  -  tes  si   -  len   -  ce  :  C'est  la       Io<     du  Ca  -  di.       La    gar-de  passe,  il 
-?-^ ,::5t rk  M  :  jr^  a- 


^ 


^ 


W=t=t^ 


^^ 


^=W¥=^ 


ê 


est  mi -nuit;  Qu'on 

9 


se  re      tire  et 


n  n  0  n 


plus  de  bruit,  La 

. â- 


jarde  passe  et 


la  voi-ci;  Ren 


fi-fn> 


^ 


^ 


^f^ 


m 


^ 


0        <* 

est  mi -nuit,  Qu'on   se  re  -  Mre  et     plus  de  bruit,  La    garde  passe  el    la  voici ;'Ren 


loi  — 


-  Irez  ea    di  -  li  - 


gence,Obé  -  is 


W 


sez,  fai  -  tes  si  - 


Cû 


^ 


len  -  ce  :  C'est 


i 


=rï 


la      loi    du  Ca 


m^ 


$ 


m 


frHV 


0    m 


^^t^ 


i 


trez  en  di  -  li  -  gence.Obé   -  is  -  sez,  lai  -  tes  si  -   len  -  ce  :  C'est  la    loi     du  Ca  - 


di. 


^^ 


Qu'on  se       re  -  lire  cl 


^ 


'-^à-é 


m 


^P 


plus  de     bruit, 


^m 


La  gar-dc  passe,  il 


IV' U-  iUiJ^AJT^p 


m^ 


est  mi-nuil;,PIus 


w.  f. 
-  di.        Qu'on  se       re  -  lire,  el  plus       de  bruit,  La  gar-de  passe,  il  est    minuit; Plus 


E^ 


fc* 


^^ 


de  bruit,  plus  de 


bruit;     Que 


tout  se      taise  i    - 


ci,     Ren  -  trez  chez 


^ 


p: 


r?=F 


f^   B   h    n 


P^ 


*        I   0 


m     9 


de  bruit,  plus     de       bruit;        Que      tout    se      taise  i         ci,      Ren -trez  chez 


^ 


^ 


IS 


^ 


^P 


^ 


vous  en       di  -  li 


gence,Obé  -  is  - 


sez,  faites  si 


-len -ce  :C'est 


la    loi  du  Ca- 


di. 


^ 


^ 


:  ^'^'^\tkv^  c^'g/^^'U" 


m     m 


r 

vous  en     di  -  !i  -  gence.Obé  -  is  -  sez ,  faites  si-lence:  C'est   la   loiduCa-di. 


(.'I'lll.%t'D  iEr)ie«(i.cnm- 
;  positpur  fr-.  né  à  la  Nnii- 
'  veUe- Orli^ans  :  auteur  îles 
i  opéras  le  Roi  David.  Si/lvie. 
'■  le  Kol'oUl.  .V""  Turlujtin.  En 
Ifirison,  Pirenlino,  etc  :  d'un 
!  baUet .  Gretna-Green  ;  de 
l  mélodies,  sui(M  d'orches- 
i  (re,  etc.  Sa  musique  origi- 
|nale,  franche,  hardie,  est 
I  pleine  d'action  et  de  coii- 
ileur;  m.  à  Paris   18;i7-1892  . 


■IIZRT  Geornef).  né  à  Pa- 
ris, fut  rélève  d'Halév}-.  Au 
teur  des  opéras  :  Carmen,  ta 
\Ji,lieFiliedePerth.Djnmileh, 
les  Pêcheurs  de  perles.  U  a 
écrit  pour  V Artésienne  une 
partition  symphonique  et 
I  chorale-  Son  style  est  tour  à 
tour  tendre,  vigoureux,  pas- 
I  sionné  et  toujours  juste  dans 
'  l'expression  ;  il  est  mort  à 
'  Bougival  (Seine)  [1838-18TÔ;. 


JO>'riEnE<s  ;  Virlorin  . 
>  né  k  Paris  en  I8;)!i  :   auteur 
i  desopérasdramntiques.Sor-  '• 
î  dana}iale.  le  Dernier  jour  de  'i 
i  Pùmi'éi.  Dimitri,  le  Cheva- 
lier Jean,  etc.-  d'une  Sym- 
phonie  romantique;    d'une; 
ode  syniphoniqu»,  la  Mer; 
de  romances,  eic  Sa  musi- 
que est  variée,  claire  et  puis- 
sante: son  instrumentation 
est  brillante  er  sonore.  I 


M AIIKCII AI,  rn.-Hrnri.) 
lé  h  Paris  en  )8'.-2:  élève  de 
Masse;  auteur  îles  "j'éras 
tes  A  moureur  de  I  allierine. 
la  Taverne  des  l'ralians,  Déi 
damie .  de  la  .\ativilé,  orato 
rio  :  de  la  musique  de  l'alun' 
Frilz,  des  Rantzau.  etc.;  de 
rhœurs,  de  molets-  Sa  musi- 
que, pleine  debeaulés  mélo- 
diques, est  Une  et  emprein- 
te d'une  grâce  touchante. 


-  i::2  — 

Allegro  dm  anima  iW=  lïM 


Musique  extraite 

de 

Fidelio, 

opéfa  en  3  actes 


-  heur. 


De        vo   —    îre    voix  al -fec- lu -eu -se        Au       ciel,       pour 


m// 


nous,     denian-dez        le  bonheur.  Au  ciel,  pour  nous,  daman -dez,        le  bonheur. 


Saiiit-Ktieiiiip  en  18i2.  U  ,1 
donné  au  théâtre  :  Don  César 
lie  Bnzan.  le  liai  île  Lahoff, 
Uciodiade,  Manon,  te  Cid. 
Esclarmondi',  le  A/nje,  AV'er- 
ther;  la  musique  des  Eri/n- 
jiiVs;  de  Marif-Magdeleine, 
Eie;  l'oratorio  /<i  V'ierye. 
Ses  lielles  œuvres,  <rune  har- 
monie puissante,  sont  ma- 
gistr.alement  instrumentées. 


,     p%i.  tniLiii-:  /-:>/,;;'  .  n" 

ù  Mont[>eUior  fn  I84'..  Eieve 
S  d'Halévv.  il  obtint  à  lii  an» 
S  le  grand  prix  île  Rome.  U  a 
s  éerit  les  opéras  :  i Amour 
\  ofrirnin  ,  Suzanne,  Diana  . 
l  Pairie;  la  musique  du  l'as- 
î  sont ,  des  méiodipx .  et  la 
j  chanson  Mandotinata  ■  Sa 
>  musique  fraîche,  jeune  et 
;  gracieuse,  dénote  un  artiste 
)  merveilleusement  doué. 


.««I.VAVKK  (  Geri-(i(.> 
Llrrn>.  ■*  :i  Toulouse  eu 
184".  Elevé  de  Bazin  et  d'.\ 
Thomas,  il  a  écrit  les  opé- 
ras :  la  Dame  de  Monlso- 
reau,  le  Bravo,  Ei/mont  ;  un 
ballet,  (e  Fandamjo  ;  un  Sta- 
bat;  une  symphonie  biblique 
la  Résurrection;  des  Mélo- 
dies italiennes-  S^s  œuvres 
sont  pour  la  plupart  fran- 
ches, colorées,  ilun  bel  effet. 


uon.\nn  iBfnjnwi7t),  nt 

^  Paris,  élève  de   Keber  ei 

auteur  des  opéra»  :  Jurelyn,  ! 

Pedro  de  Zalamen.  hante,  la  \ 

landiére.  d'un  drame  Ij  ri 
que.  le  Tasse,  couronné   nu  ] 
concours  triennal  delaVillr  ' 
de  Paris  :  de  mélodies  et  de  j 
siimjihonies  très  appréciées, 
lienj.   Godard    est    un   des 
virtuoses  distingués  de  l'é-  j 
c-ole  française  (I8i9  ISOli;. 


352 


Air  populaire 

irlandais 

intercalé  dans 

Martha, 

opéra  en  3  actes 

de  Flotow. 
{Paroles  inédites.) 


Larghetto  (  J  =  50  ) 


fiC^rar  -  de    la 


~CJ — a? 

sol  ;     Ëcou  -   le      sur 


branche,       Chan   - 


p:-Jj'ij.  ja^j^rc.i^rJu  j^J-^ 


H^ 


0    0 -^ — "• — t^ 

-  ter      le'     ros  -  si  -  gnol .  La  gen  -  tille       hi- ron- deMe..    Sen  - '.ant        des 

O  A  tempo.  ^ 


JU:^J  J  ^^W- f\  J  '  I 


vents  plus  doux,    Ar  -  rive  à  li- re-d'ai-le,  Fai   -    re      son     nid  chez  nous 


A 


>. 


V"'  4 


^  fysç-^ 


CHOEURS   A    DEUX    VOIX 

Paroles  et  nnonque  de  Claudia  Auge 


INVOCATION 


fo  PAR 


TIE  i 


2'  PARTIE 


Lento  Ri'liinù^o  \d=  ?>1 


b.-r  J'PP 


ii: 


0  Dieu  de  Voni  - 


^^ 


P 


vers,  ché  - 


^^ 


e^Eg 


ris     toujours  la 


19- 


% 


^ 


^^m 


-i ^ 


France!  Donne- 

I    ^  >.  N  h 


»  •* 


0  Dieu  de  l'uni  —    vers,  ché  —  ris     toujours  la      France!  Donne- 


^^ 


^ 


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si 


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S=« 


^ 


i^ 


^z=^ 


nous  les  ver- 


tus    qui 


font  les  peuples 


forts,  L'ar 


-  dent  amour  du 


bien,  la 


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^ 


S 


Ë 


s 


:z2: 


S 


ss 


^h 


nous  les  ver -tus      qui        font  les  peuples     forts,  L'ar  —  dent  amour  du      bien,  la 


-€^ 


iw^ 


^ 


ËEË 


p     9  m 


1 


^ 


=6^^ 


U: 


7^ 


bon -té,  la  va 


illance,    La 


pu-re  affec-li  - 


on.     les  plaisirs 


mords 


i 


jt 


^^ 


te 


H^^J^^ 


^^m 


rJ'     m 


bon- té,  lava  -  illance,     La       pu -^  re  affec  -  ti  -  on.    les  plaisirs  sans  re-mords. 


X  K. 


?  0  ^  T  i  L  L  0  >C 


I"    PARTIE 


2'    PAI 


Moderato  Schet :r  (#=S0) 


y;  ^  -;  ^^'  l^  !  ^ 


nr  les  grandes      roules  poudreuses 


"-  ^^^s;/i';L\^^ 


Cours  in-lrr-pi-de 


^— ^ 


^ 


M 


'■  Sur  le»  grandes     roules  poudreuses      Cours  in-lré-pi- de  nos -lillon. 

(^=88) 


-HV 


:^t=^ 


P^  ^  '  ^    f^  N 


$ 


^^ 


-j^^l^TT 


^^ 


Cours,vo-le  comme  un 


VVt^ 


jT^^J 


Les  mi-nu-tes 


i;/- 


t^ 


sonl  pre  oi-euses, 


tourbillon. 


Gare,  gare,  gare, 


j^T^T/l  i'  ,\^>'j^-r:^'>.n^^H^^ 


53= 

Les  mi-nu-tes      sont  préci-euses,  Cours,  vole  comme  un  tourbillon      Gare,  gare,  gare, 


:£S 


^  '  » 


V=¥=^ 


•    *     ë 


S 


^^ 


•>  •' 


^ 


fouet  claquer? 


faites-lui  place. 


Entendez-vous  son 


Les  chevaux  dé 


vorenl  l'espa-ce, 


r>  ^  ?^ 


lailes-lui  place.   Entendez-vous  son  fouet  claquer?    Le«  chevaux  dé  -  vorent  l'espa-çej 


^  >  ^^^^^  I  i  >   ^' 


^:r^ 


^    M-f 


s 


=? 


^^=ë- 


-0—0- 


^i=i= 


-^ 0- 


^=^ 


x=^ 


:*=«= 


ieii  ne  saurait  les  ar- ré-  ter.  Clic  clac,  clic  clac 


/■ 


Trinn  Irinn  Irinn  Irinn 


bnns  cesse  courez 


Fiien  ne  saurait  les  ar-rêler.  Glii;  clac,  clic  clac.  Trinn  trinn  Irinn  trinn  Sans  cesse  courez. 


hop!  hop!  hop 


^^ 


T 

Clic  clac,  clic  clac, 


^fS^ 


^'     ^'     \>      V- 


Trinn  trinn  trinn  trinn 


hopl  hop'  hop!Clic  clac,  clic  clac,  Trinn  trinn  trinn  irinn 


1/   -^    b^  — 

Chevaux,  ventre  à  terre. 


=^ 


(I    f)  rit.^       


>■  ^  r 


au     galop! 


Chevaux,  ventre  à  terre,  au    galop! 


i§A  ^  Ç'AKO.viij^ 


'«I'*. 


:::l'-'\»^ 


I"   PARTIE 


2=    PARTIE 


Andante.  (J=  GO) 


'"•  A. ,  . 
L  air  est 


^=^^ 


^ 


pur, 


^^ 


la         nuit  est 


L  air  est        pur, 


^^ 


bel 


"^Tf" 


le.      Vé 


:^c-i 


t^ 


^ 


Duit  est        bel   —    le,      Vé  —  nus 


m 


^^ 


m 


^ 


F  r  p 


U: 


bri-Ue  dans  les 


Sur 


l'on  — 


de  agi  -  le     na 


—    cel 


l^J      j 


î^ 


S 


^^ 


-^5=^^ ^^ ^ — t/- 

Sur  l'on  —  de  agi  -  le    na    —      cel  - 

Un  peu  plusjent. 


bri-lle  dans  les 


^^^^"r  e^ 


? 


mm 


£ 


^ 


^ 


^ 


■  le    Glisse  en  un 


vol 


graci 


^^ 


It 


Dans  le 


calme  et  le  si- 


g^g4^^ 


d   »  J  0 


-le  Glisse  en  un  vol- 


* 


graci  —    eux.         ^'  Dans  le  calme  et  le  si- 


r  F  .^ 


^ 


^^s 


»    :    m- 


P 


=£2= 


-^  i    jj 


b^ 

lots,     Mè-lez 


-len-ce,    Ramez, 


joy  —  eux  ma  -  te 


vos  VOIX  en  -   ca 


&=î=it 


f  ^  J  J  J 


J.    J    J 


te 


^^m 


^ 


len-ce.    Ramez, 


joy  -  eux  ma  -  te   -    lots,     Mê  -lez 

rit. 


î£ 


^ 


den-  ce   Au  doux 

m    m     m 


^ 


^ 


murmu  -  re      des 
■  tU. 


-den  -  ce    Au  doux 


A      LE   DÉFILE   DU    RÉGIMENT^^^i 


2'  PAR 


'''Wfm 


^ 


(ïesL  le  beau  ré  — gimeQl  qui  .passe  GlaiiOQS  soQ-uaats, 


^^ 


#ï 


^3 


^^ 


W 


i 


tambours  bat 


i^ 


-tants. 


La  fou- le  vientJ  court  et  s'a-imasse     Pour  salu- 


^  J-J'IJ-F'^T'  iJJiJj 


^^ 


^ 


tambours  bailan tsRataplan.       La  fou-le  vient,  court  et  s'amasse  Pour  sa-lu 


er        les  combaltauis.Rataplanplan plan        La  mu-  si -que    Magui  -  fi - 


que    De  tiei  -  tô^        rera-plit  les     cœurs.  Chacun      pen  _   se  Que  la 


Que  le 

"  -la 


--»'i^-*^*- 


lo7  — 


* 


fï=F 


m 


dieu  des 


ba_ta-Ule5 


donne 


Palmes,  lau- 


riers 


ces     eu  _ 


^îs^ 


m 


£^ 


^ 


^ 


^ 


dieu  des      ba-ta-illeâ    donne         Palmes,  lau  _  riers 


à     ces      en  _ 


^ 


ronne! 


Que  la 


Yictoi  - 


re   les  cou 


Que  ces  guer 


S3^ 


te 


:=f^ 


i^ 


^ 


vicloi  _  re  les  cou_ ronne!        Que  ces  eruer. riers 
Fin./:\       ^        ,  ,      p^ 


fants!  Rata  plan.    Que  la 

"    ,^__s ^ S- 


p^ 


£ 


^^^ 


^^ 


w 


ç^ 


F 


/    soient  triom -pliants!   Ra  ta  plan  plan     pian.      Pour  la 


Fran- 


ce, pour  la  pa- 


mM 


soient  triom  phants!    Ra  ta  plan  plan  plan.         Pour  la      Fran-ce,  pour  la  pa- 


^ 


mm 


f       _  In  _  e   jMar_chez,  hé-ro  ïques  sol-dats! Uou 


? 


ro  ïques  sol-dats  ! , 


3^1* 


r 


Donnez 


bra  _ 


^^ 


vemenlvofre 


^ 


^ 


-  tn  -   t',    Marchez,  hé  _  ro-ïques  sol-dats  ! Douuez      bra  -  vement votre 


VI  -    e   Pour    le  dra  _  peau  dans  les  combats!  dans  les  combats!      rbats! 


"^^^^^ 


Ce  morceau  peut  être  chanté  en  marquant  le  pas  ou  en  marchant. 


LE   oMOULIX 


lac,  TicellacelticetlaCjTictac  lie     tac.  C'est        le  mou  -    lin  de  la  Jeu  -  Des  -  se. 


<*  "  I 


^ 


^# 


f  p  g  f 


quel  des  alen 


^^ 


^ 


tours; 


Nuit 


â 


^ 


É 


È^ 


et  jour      il  tourne  sans 


^ 


fbit».  y 


^ 


^ 


Le  plus  co  -  quel  des  alen  -  tours;      Nuil       et  jour      il  tourne  sans      ces  «se 

P.  0  0  Trèijéger 


^^"^-^-^^ 


LE   COUCOU. 


lo    soleil  corn -me.i -ce  à    re -dorer  les  champs  ;  Les  oiseaux,  de  re  -  tour,  chan-  ]Vlod'°  (  J=92  ït/^ 


^ 


É^ 


^ 


^^ 


m 


g 


K 


W 


£= 


-  teal  dans  la  cam 


pafçne,  Leur 


voix  dit  aux  é- 


chos  :  <i  A- 


mis,  c'est  le  prin 


■temps  ! 


/•      Ré 


1^  j .  j .  j  j'i  i.f'^u^'  J'  '"  I  r„. ,.  r  I  r  •  ^^ 


jH*^ 


teat  dans  la  cani-pagne,    Leur  voix  dit  aux  é  -  chos  :  «  A  -  mis,  c'est  le  prin  -  temps 


Ré- 


-  jouissons-nous  !  Les  bois  et  les  bo  -  ca   -    ges      Ré -son  -  nent  des  ramages  Des  gentils  cou- cous. 

Parlé. 


Cou  cou.  Cou  cou,  Cou  cou.  Coucou.  „       Chut!  En- tendez-vous    Cou  cou.  Cou  cou.  Les  gen- 

lent  .        »        a  Tempo 


■  tils  cou  -  cous  ?    Cou  cou,  Cou  cou.  Cou  cou.  Des        gentils  coucous       Le  joyeux  ra- ma  -  ge, 

, rit.  —  '^ 


Em   -    pHtleboca-g3     Réjoa-issons-   -  nous! 


1"   PARTIE 


2'   PARTIE 


>)      Moderato  (  J  ^  80) 


...  /. 


V  .    y 


lO^^^   \     — V 


lît 


^ 


#  » 


h=à: 


p'  r#  *  *  - 


u''  '  /' 


le  suis  le  rémou-ileur,     je  vais  de  \ille  eii   i  ville    Parcourant  le  pa 


^^^^ 


>    '      -^       .> 


*< f   <■■**  y       ',        0    0     0     é     0- 


'  Je  suis  le  ivinou  — leur,   je  vais  de  ville  en      ville  Parcouranl  le  pa- 


-ys        jusqu'au  fond  des  ha-meau.'c;  'foui  le  long  du  che  -  min,       portant  ma  meule  a- 


yy  -'  ^'    y   -' 

-si-  le, .le  ciie  ;  .\  repas  —  ser  les  couteaux,  le?  ci-seaux  !    A  repas  -,ser     les  couteaux  les  ci- 
■S;     Allegretto 5c-^):/i (  é  k,'"^) \  s^         n^ 


-seaux! 


Par  le  vent  el   'par  laplui-e 


Toujours  heureu.x,  tou-!jours  conleni,  iJe  passe  gai 


^^-^ T 

-seaux  I             Par  le  vent  et    pari»  pluie   Toujours  heureux,  tou- jours  content,    .le  passe  gai- 
Fin. /7\  v^. 


-ment  la  vi-c    .Mcn  jours  s'écoulent  en  cliauianl     B/./,  Ii//.  bzz,  bzz. 

^ — V 


bzz,  bzz,  ., 
al  seijno  ?y 


bzz,  b/./.,,bzz,       bzz,  bzz. 


bzz.  bzz. 


bzz.  bzz.  bzz,  bzz,  bzz! 


'm 


-EN    SENTINELLE 


'^■»>: 


I"    PARTIE 


rf-i' 


Largo  Con  anima  (#=  48) 


^^ 


9^ 


2'    PAR 


TIE     \\ 


m.  f.    ■ 
Seul 


rM^fV 


dans  le  grand  désert,  pau- 


r^    ^  ^    ^ 


^ 


■;,JLlr_5^ 


vre  enfant     de  la  France.  Tu 


±n 


m.  /. 


gu^  '  r  '^ 


^ 


^ 


17^ 


m 


^ 


Seul  dans  le  grand  désert,  p'au  -  vre  enfant      de  la  France,  Tu 

rit.  ...  «^  o  l'^njpo 


^ 


^ 


c  r  ^  ?^r;^ 


.^  a  trnw 


V       )■ 


m    m  ^ 


^ 


veilles  en  rêvant  au 


beau  pa-ys  natal     '  Tout 


dort 


Tout 


^ 


7>-,J-  ^i 


d(»rt.      Tes  coinpa 


r^^ 


^^ 


^ 


:4r=«= 


mt     \  r.j  mz 


veilles    en  rêvant  au     beau  pa-ys  natal        Tout  dort.         Tout  dort.      Tes  coinpa- 


^-gnons  sûrs  de  ta  vi  -  gi-  lance  S'éveil-leront  dis  -pos  au  clairon  ma  -  ti  ^  -nal.         Uui 


-gnons  sûrs  de  ta  vi-gi  -  lance  S'éveilleront  dis-pos  au  clairon  ma- ti  -  nal.       "Qui 

accelsrando  ^  "  lempi: 


i^fArr-J^ 


'  r  f  ■  > 


^^ 


^^ 


rJ      d 


F 


=^=^^ 


nul  e-cho  n'ar-ri    — 


vive!     holà!      qui 

itcrclcrainlii 


vive! 


pp. 


\     rt     ucictcrinulti^ 


^ 


Rien,  rien, 

a  leinpo 


ve.        Kt  dans 


^M 


^^ 


^ 


^5i 


:3==* 


P  P 


vive!     holà!      qui     vive!  Rien,  rien,     nul  é-cho  n'ar-ri    —     ve.         Et  dans 


l'ombre  rien  ne  brmt .     Tout  re-pose.  tout  som  -  meilie.  Dormez,  soldats'-ar  on  vei 

■    *  Morcndo 


-lie        Senti  -  nelle,    bonne      nuit!    bo- 

LE  LIVRE   DE   MUSIQUE. 


nne       nuit? 


2'   PARTIE 


/  ^'  m         c/ w.  w  ».  ■^ -■        m  p^ 

Debout '.chas -seur,         voici  l'au-ro-  -      re!      De     pourpre  l'horizon  se 


t^^^ 

^m-    >    ^' 

.    ^    »    m.  ^\ 

1— 

-^^=^ 

, 

=^==^^ 

^1 

leint 

Entends 

— V -^ 

-tu 

1  la  cloche  se- 

-  no- 

re  Chan 

h- — '^ 
-ter  l'an- 

— ^ 

—,-^7 < 

-gélus  du  ma 

-tin? 

HW 

• 

0'  0 

—jr 

0     / 

-U 1 

^^^ 

^^=^ 

^^^^^^ 

— '-t^^ 

JL_J 

teint            Entends  — tu       la  cloche  so  —  no  -    re  Chanter  l'ab-gélus  du  ma  -  tin? 
Vivacel  #=132,^>  -,  ->- ^  ->  ^ ^  -> ^  ^    ^- 


^=^-- 


?3eÏêé 


=*=*= 


»       ^- 


-H ^-T ^ : ^ Ht ■ — 

dinn  din  don.i  dinn  din  don.      Din  dinn  don, 

:s I ">.  ^      -^ 


un  ' 

^•'^Dinn  din  don,    dinn  din  don, 


din  dinn  don, 


:zn 


M 


Boum, 


houin.     ril .      boum. 


*     W 


bourp.  Bim'  boum.       bim  bounti.  ^ 

r^  ^AUegrettoi^UlOOl 


am. 

lente 


»  i  »  r- 


-«- 


0^    0  0-\    0 


- — — r^ — 7" 

dinn  dinjdon.Tra 


la*  la  la     la 


\u 


■  din  dinn  don, 
;s > 


din  dinn  don.  Pinn  din  don 


dinn  din  don. 


0  0^  f 


la        la  la     la 


i 


bim'  boum,      bim'  boum.         Boum. 


boum._  boum,  boum.fra 


>■     ..>— V 


•   *  »  0 


,J  ^  j     .   !  : 


'^      Si*  ''    S*   '^       S* 


\y    '^    I 


=^ 


la        la  la    Tra     la     la  la 


a  la 


Des  joyeux 


cors  écoute  le     son  Ton 


;^  #    ^^^  0 


la  la      Tra     la     la  la 


la       la      la  la 


^^ 


Des  joyeux  -cors  écoule  le      sonTon- 


§ 


^^ 


r  *  f  * 


i^  >^  ^' 


4>  [^  >^  L^ 

Ion    Ton-  Ion,  lonlaine,  tori- 


:=*iS; 


i 


ton,  tontaine,  tour  ion  Va  parcou-,rir  montagne  et  val- 

r\  I 


=fF^F=r^ 


ton.  Que 


S^ 


*   # 


^5 


»  f  ■   ^ 


*i'.-'j'l,.7 


#   ^     ! 


'^    ■-'    >     ' 


^'^     i^      [^     ^ 


:^ 


T^T^ 


l'^n.  tontairi".  Ion  -  ton    Va  parcourir  montagne  et  val -Ion    Ton -ton,  lonlaine,  toi,  -ion.  Que 


Ifio 


# 


partout  Saint  Hu-bert  de       (cé-lèbre  mé  -  moire    Dans  les  champs  gibov-  eux      gui- 


^ 


^ 


*=^ 


u^^^^AM- 


p 


^^ 


^ 


*=:« 


^=^ 


tô- 
liers, buissons,  gué- 


de  toujours  tes 


^ 


pas!    Hal- 


rets,  bois    chanteront  ta       gloire  Quand, 


TS  J^  J'  I  r-  f^ 


:&=J5= 


^35 


J  f^  J 


^ 


de  toujours  tes     pas!    Hai-iiers 


buissons,  gué  —  rets,  bois      chanteront  ta      gloire  Quand. 
Allegretto  (  J.=  lOO) 


■faut,  ta-ïaut,    ta-ïaut!    Profi  -  te    \ 


taudîTaïaut,      la-ïaut,    ta-ïaut. 


fe 


P    *   m 


1 


ta- ïautl.  Taïaut,  ta-ïaut,    ta-ïaut,  ta-ïaut!     Profi  -  te 

-^  -    .-  - 


^^ 


^ 


^S 


l^    l^    ^^ 


:;±: 


:^=H^ 


de  la    bel-le  sai 


son     Ton 


¥^^'Wr^ 


ton,  tontaine,  ton  - 


ton       Et  fauche 


le  gibier  à    foi- 


rrrrg  l"^^TTrTTê 


de  la  '  bel-le  sai  -  son       Ton  - 


femn^û 


ton,  tontaine,  ton  -   ton        Et  fauche        le  gibier  à  -  foi- 
Lento(J=52j. r\      r\ 


i 


=F^ 


^^P 


rfâ: 


=P^ 


son   Ton- 


ton, tontaine,  ton- 


ton. 


//• 


Bon-  ne 


^/f-  r- 1  '  j'j'JT^ 


chance!  joy--eux  rentre  à  la  mai 


r-  r  c  N  J  J' J'^ 


son! 


=*=^ 


ion   Ton-  tbn,  tontaine,  ton-ton.        "■  Bnn-ne      chance!  joy  —eux  rentre  à  la  mai  son! 


!■•=   PARTIE 


^   Andantino(#.=  C6)  _ 

'"■  '-Tous  les  ma  L  tins 


^PÈ 


,  au  lever  de  l'au 


^^ 


^ 


^ 


re,  J'entends  frap 


ïff 


Tous  les  ma  -  tins        ^  au  lever  de  Tau  -  ro     —    re,  J'entends  frap 


ww 


m 


:^i 


■wty. 


■=* 


Du  forge 


-  teaux 


plus  matineux  en 


w^m^ 


^p 


^ 


1 


#i^ 

_  per  les  alertes  mar  -  teaux  Du  forge  .  ron        ,  plus  matineux  en  -  |C0  — 

,      ,  ,  ,  Modéra toC#=  80) 

y-^ — s — ' — • — -^^^  ^ ^ — ■- — ' — ■ -^^^ — -^ — 


i 


p 


fTrrf^i^ 


ïSE 


*^î=e^ê=3; 


m 


tf»    # 


=;:^?^ 


-  re   Que  l'alou 


-  et  . 


m 


-  teetles  gais  passe 


Al 


-i *     Ions!  bon  ouvri- 


^ 


dJ-i'/JJ-jz; 


^^^^-ff^J^ 


i* 


—  re    Que  l'alou  —   et         te  et  les  gais  passe  -  reaux. 


Al       -       Ions!  bon  ouvri- 


^ 


W 


^^?pe^¥^ 


P 


.  lt,        Mets 


■toi  bravement  à  1  ou. 


-vra  -  ge  ; 


Et        remplis  l'ate 


-  lier        De  tes 


■r         Maî^  .    toi  bravement  à  l'ou  -vra  — 
\  chanls;  aLlons!  du  co 


m^ 


Et         remplis  l'ate- lier        De  tes 


-rase!"  Tra- 


r=^^sg^^ 


.vaille!       al- 


-Ions  !  bon  cou- 


chants; al-lons!  du  cou-rage! "'Tra- vaille!       al  —  Ions!  bon  cou- 


Pam'  pim'  pam'  pim' 


—  165  — 


pam'  pim'  pam'  pim'  para'  pim'  pam'pim'   para'  pim'  pam'  pim 


-son- ne    pen-dant       que  s'al- lu.- me       Ton  ar- dent  tour-- neau.        ''    Va, 

fa  j'j'  ;lj  jjj'l  J  J  j'jl  j'j;,J' 


É 


-,.,-. ,-.     ,  ,     .     ,  /. 

para  pim  pam   pim      pam  pim  pam  pim    pam  pim  pam  pim  para  pim  pam  .  Pim 


^ 


^^ 


^ 


t  '   1^ 


frap-pe  gaî  -ment 


sur  l'en-clu-me: 


Que  le  lourd  mar  - 


-  teau 


Hé- 


F^=F 


f^       h     p   ^ 


m 


5=^ 


i  ^'  i-  ^' 


1^ ^ ' 9f ^ — — ' — ^— # ^ 

pam' pim' pam' pim'  pam' pim' pam'pim'  pam' pim' joam'  pim'    para' pim' pam*  pim' 
_j \ TiL 1 X k:i_ 


É 


knK 


m 


P     * 


^ 


^ 


ÎT 


F 


-t? ^ — '^ 

_  son  -ne     pen-dant 


É 


que  s'al  -  lu  -  me 


JTon   ar-dentfour- 


^ 


rallent. 


i  J'  i'  J 


ïl 


^ 


^ 


.     ,  '  '   '    ^  '  ^.: .     .  .  , 

pam' pim' pam' pim    pam  pim' pam' pim' pam'pim' pam'pim  pam.  Pim  p^m  pim 


pam'        pam'         pam'       .    Pim'  pam'  pim'-  pam'. 


—  im  — 

CLEF    DE    «   FA  » 

CLEF      UL'T      OU      DE      DO 

Les  différents  registres  qui  caractérisent  les  voix  humaines  et  les  instruments 
de  musique  ont  donné  lieu  à  la  diversité  des  clefs. 

Il  est  aisé  de  comprendre  que  l'inscription  de  toutes  les  notes  des  registres  exi- 
gerait un  nombre  tel  d-^  lignes  supplémentaires  que  la  lecture  musicale  présente- 
rait les  plus  grandes  difficultés.  Grâce  à  la  difTérence  des  clefs  et  aux  diverses 
positions  qu'elles  occupent  sur  la  portée,  on  a  pu  remédier  à  cet  inconvénient. 

Nous  avons  dit  au  commencement  de  notre  cours  qu'il  existe  trois  sortes  de 
clefs  :  la  clef  de  sol,  la  clef  de  fn  et  la  clef  (]'nt  ou  de  du. 

Chacune  de  ces  clefs  se  pose  sur  une  ligne  particulière.  La  note  placée  sur  la 
même  ligne  que  la  clef  prend  le  nom  de  cette  clef,  et  sert  ainsi,  en  quelque  sorte, 
de  sienne  déterminateur  à  la  iramme. 


La  clef  d'ut  se  met  ou  sur  la  [)remière  ligue,  ou  sur  la  troisième, 
ou  sur  la  ({uatrième;  rare-       ^^ .,  .         i— M 


ment  sur  la  seconde.  C'est  la 
clef  qui   est    le  moins   em- 


ployée, et  on  ne  la  trouve  j)lus  guère  que  dans  le  plain-chant.  Nous 
n'en  parlerons  pas  dans  ce  cours. 

La  clef  de  fa  se  plaçait  autrefois  sur  la  troisième  ligne;  au- 
jourd'hui on  a  renoncé  à  cet  usifige,  et  on  ne  la  met  plus  p^;__g__: 
que  sur  la  quatrième.  — ^^ 

La  clef  de  fa  3"  ligne,  do  même  que  la  clef  de  sol  Ir»  ligne,  et  la  clef  à'ut 
2"  ligne,  ne  servent  que  pour  la  transposition. 

La  clef  de  fa  sert  à  écrire  toutes  les  parties  de  ba??es  vocales  et  instrumentales. 
Les  chants  écrits  sur  cette  clef  sont  plus  bas  d'une  octave  que  s'ils  étaient  notés 
en  clef  de  sol.  • 


Exercice  oral.  —  Qu'est-ce  qui  a  donne  lieu  à 
la  diversité  des  clefs?  —  Pourquoi  a-t-on  inia- 
^'iné  plusieurs  clefs,  et  pourquoi  leur  donne  ton 
d's  posiiions  diverses?  — Comment  se  plHce  la 
clef  (il//  :'—  I,a  clef  d"«/  est-elle  souvent  employée  ? 

—  Comment  placc-t-o'n  la  clef  de  fu  aujourd'hui  ? 

—  Sur  quelle  ligne  la  plaçait-on  autrefois?  —  A 
quoi  servent  aujourd'hui  la  ckf  de  sol  ire  ligne, 


la  clef  de  fa  se  ligne,  et  la  clef  d'ui  ie  ligne  ?  — 
Quelles  parties  écrit  on  en  clef  de  fa?  —  Quelle 
différence  y  a-t-il  entre  les  chants  écrits  en  clef 
de  sol  et  les  chants  écrits  en  clef  de  fa  ? 

Exercice  écrit.  —  Tracez  une  portée  et  placez 
la  clef  d'ut  dans  chacune  de  ses  positions.  —  Tra- 
cez une  portée  et  placez  la  clef  de  fa  dans  cha- 
cune de  ses  positions. 


—  167  — 

NOM  DES  NOTES  EN  CLEF  DE  FA 


n    e-     ^     -^  -^ 


si      do      ré       mi       fa       sol       la       si  DO     RÉ     MI     FA     SOL    LA      SI      DO  ré       mi       fa 


Moderato 


376  P^^^^ 


# — 0- 


^^ 


^ 


t=ïr±£ 


m 


liz.] -<-: 


Moderato. 


377 


^^ 


fi      # 


#— # 


Chanson  populaire 

_2, 


22: 


# — # 


kh\  vous   di  -  rai  -  je,ma  -  man,        Ce  qui 


rnr  ri-^ 


cause     mou  tour -ment?     Pa-pa     veut  que      je  rai   - 


^^ 


t^ 


F   \0    p 


woi^m. 


^ 


t^ 


sonne  Comme  u  -  ne  gran  -  de  per    —    sonne; 


m 


0  0  \  f 


jcz: 


rrirri-Hi 


0     0 


Moi ,  je      dis  que         les  bon     -    bons        Va  -  lent  mieu](  que      la  rai    -  son. 
Moderato. 

378iF^^-^=t=Ff=f'ir^rrirrr.|r^ 
\y-  r  r  if  rrf|^rr:-rr  tt^t  r^ 

'  ~  — -^ I 


\^'-  ^!^ 


rf|ff  irrrrif  g 


—  168  — 


Andante  espressivo 


379  P 


JZ. 


E 


^ 


Ê: 


^^ 


^)v  p  r  r  f^ 


^ 


/J      ^    r 


pp 


Moderato.  Chanson  populaire. 


IJ    é-tait    un  pe  -  titna-vi 


^ 


^  b  b  b  b  b' 


? 


F=^ 


ît^=4 


re,    Il     était     un  pe   -   tit  na  -  vi  - 
#    I   0 


%n'^W^: 


m 


re  Qui  n'avait   ja>.ja.        jamais  na  -  vi  - 


m  m  m  »  \  m   -m  \  m 


b  b  b  b  b 


b'  1^  t^  1/  I  I  1/ 


#— #■ 


gué,    Qui  n'avait  ia..ja..    jamais.na  -  vi  -  gué. 


Andantino  [Con  anima) 
9 


38U^ 


?=± 


è 


^ 


Ê 


p 


382  V^g 


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i 


#     15^' 


'^ 


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-H9- 


^ 


m 


^ 


m 


Moderato 


—  100  - 
Chanson  populai7 


gar  -  dait  ses  mou  -  tons,  Ron,  ron.  Qui      gar-dait  ses  mou    -   tons. 


Larghetto  cou  anima 


iii^>'Mr.  [j 


r>       0 


i 


i^ 


384 


DUO 


385 


Legato 


9:ft7>    f^l*  = 


pp 


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rvy 


p^ 


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#  _  #  ,  # 


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s 


^ 


—  170  — 


Allegro_moderato 


m 


386 


151=3: 


P 


Allegretto  mod' 


m.f. 


^S 


Chanson  populaire. 

w-wr  m    f  \  f    f    f     f 


Cadet  Rous  -  selle  a  trois  mai  -  sons,    Cadet  Rous  - 


P^ 


y- 


^^ 


t/- 


-    selle  a  trois  mai  -  sons,     Qui  n'ont  ni     poutres     ni  che  - 

0  m  x_ft_  M — ^ 1 0   0   0 


^^ 


tr 


iz: 


t^ 


^ 


1  b    b-  [/ 


-    vrons.  Qui  n'ont  ni  poutres     ni  chevrons;      C'est  pour  lo 


ît 


^>  > 


^?^  r  t  rf  r  f  r  I  r 


-    ger  les  hi  -  ron  -  délies;    Que  di  -  rez-vous  d'Càdet  Rous 

0—0 


1^=^ 


tt 


i 


selle?      Ah!     ah!  ah!  mais  vrai  -  ment,    Cadet  Rous  -  selle  est  bon  en  -  fant. 
Allegretto  Gwcu^o 


388 /I^S^ 


389 


Ê 


"/ 


'm 


i 


Cresc. 


w 


i 


ji     9 


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0-0-0- 


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Cresc 


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171   — 


Moderato. 


39oii')=r]:[L^rri[L[rrrimrri^riJ'rg 

m./ 


h):rrrrrfiff[rrrittffririr;rirrrrff|fi 


p 


Moderato 


391  jP 


^JXgXit^H^ 


Chanson  populaire. 


^ 


\L_^JJ^^^ 


T:^ 


^ 


E^]^ 


Autre  -  fois  le  rat  de        vil-!p      în  -  vi  -  ta      'i        r  '  dp^ 

1      (       r      V 


^^ 


p: 


^ 


champs,  D'une      fa-çon     fort  ci - 

#     ^      ^  -^    .   0     -      -       Fin.    9  ^ 


)  ï     .     ^  .    '! 


ï  ^I^C^"^ 


7) 


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fc^ 


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^ 


-  vi  -  le  ,  A  des      reliefs  d'or-to  -  lan<=!.         Sur  un        ta  -  pis  de  Tur- 


-;r:"  '    j'''"% 


^ 


tt 


cTuie     Le  cou  -  vert  se  trou -va 
1     ^^ 


■i^^-^  ^ 


w 


mi>.h:  iT  Ç^ 


DG 


iT^ppt^y^— p==^ 


mis;     Je  laisse  à  pen-  ser  !a       vi  -  e     Que  fi-rent  ces  deux  a -mis. 
Presto  (  Grazioso) 


392  ^^g 


trr  iUrrrif/f 


p 

-F-f-^^f^*.                      >Fin^         .               1 

^ 55 =!^LJ L — ■-.  ■    LJ f 

1 1 l^,i_l U-^ y,^^,^^ 

0 

|0=ff  «r^i 


>  ^ 


liiriffirrirtfif.'li 


172 


Andante 


393 


•'"':' rill'\'-u!n]!^m 


Dole 

ML. 


')-'r:rDi:'f:ffirrrr;if.r-fi'h^-fto'-.'ii 

p  Sostenuto.  ^  ^J  jyp    l^Jmi 


394 


395 


p  Sostenuto 

Allegro  con  bravura 

m 


i 


^^ 


ir-^ 


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?-ry 


i 


i 


ZIZ 


-(9    •> 


p. 


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r  ^•fic; 


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-h*.-^ 


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^ 


±± 


AjtdantlDO  {Grazioso)  ' 


396 


397 


^^^ 

1       -/ 


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m 


^^ 


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f;       ff 


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»^     P 


m 


w=^ 


M 


w 


m 


9^ 


^ 


i^ 


—  173 


Moderato 


Chanson  populaire. 


"•^wF^fifi^ 


s 


battait  à     tort  à  Ira  -  vers  ;      Le  grand 


S 


i 


* 


E 


tdtiyi 


b  i^  i/^  V 


\t=u 


f- 


saint  Éloi  Lui  dit  :«  0  mon  roi,    Votre      Majes-té     Se  fe     -    ra      tu  -  er.—  C'est 


^Ht » — • — = p — ^ ^-T — r-*-=— • — r— i^— 1 

_^_^ t—l — '- ^ — ^'  V  '-    ^g-^->^g— 1 

vrai,  lui     dit       le        roi,  Mets    -    toi  bien    vi  -  te     devant       moi-.  » 


Allegro  (  Scherzo) 


399 


DUO 


400 


^pÈ 


Le^^tero 


^ 


^ 


S 


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ua TOir  r 


p 


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#1   II' 


y=S^ 


i 


^ 


.^'' 


imm^j 


1  à"> 


^  -'    -Lhoeiir 


— ^— ^^-' "^""^ — = 5  voix 


1"^   PARTIE 


2'  PARTIE 
3'  PARTIE 

Cresc. 


^'    Enlendez-vous 


Entendez-vous 


la    cloche  sonne 


w^ 


la     cloche  sonne 


El  nous  rappelle 


^É=^ 


Et  nous  rappelle 


a        nos  travaux  ; 


a        nos  travaux  ; 


%^ 


'^    En  -tendez-vous  la     cloche  sonne    Et  nous  rappelle  à     nos  travaux; 

rc ^    FIN    n\ 


A  -  près  le  jeu     l'é 


n-rrr^ 


•^ 


tude  est       bonne 


|lu 


^ 


lions  en  -  cor,  soy 


-fcjt 


m 


m 


tt 


ons  rivaux  ! 

,     rr.      FIN 


S 


A  -  pies  le  jeu     l'é  - 
Cresc _ 


tude  est 


bonne  : 


Luttons  en  -  cor,  soy  - 


ons  rivaux! 

<-N        FIN 


N 


A  -  près  le  jeu     l'é  -  tude  est        bonne  :  Luttons  en  -  cor,  soy  -  ons  rivaux! 


m 


^^ 


W 


S 


p,    Tra  -  va  -illons,  prè 


•nons  de    la  peine 


P=^ 


La      tâche  est  longue  et  l'heu-re  brève-. 


Par  le  tra  -  vail  on 
Amis,  remplis- sons 


^ 


devient  fort, 
bien  les  jours. 


La 


■  va  -  illons,  pre  nons  de     la  peine  . 
tâche  est  lou^ue  et  l'heu  -  re  brève; 


Par  le  tra-  vail  on 


devient  lort.  devient  fort. 


S^^^p^^^p 


Anis,  remplissons  bien  les  jours. bien  les  jours 


P-    Tra  -  va  -  illons,  pre- nons  de   la  peine  .    Par  le  tra  -  vail  on       devient  fort,  devient  forl. 
La     tâche  est  longue  et  l'hou-re  brève-,  Amis,  remplissons  bien  les  jours,  bien  les  jours. 


^^ 


m 


â 


« 


La  vie  -  toire  est 
Pour  que  no  -  tre 


«  1  uur  (|uc  110  -  ire 


par  lui  cer-tai  -  ne  :     Le  succès  cou  -    ron  - 
la -beur  s'achè- ve,  .Jurons  de    Ira    -    va  - 


D.C. 


La  victoire  est 
.Pour  que  no- tre 


ne       Pef  -  fort. 

iiler  lûu   -  jours!      qq 


par  lui  cer-tai-  ne  : 
iô-boui  s'achè-ve,  ^ 


Le  succès     cou  -  ron  - 
juror.s  de     tra  -  va  - 


ne    l'ef  -  fort 
iller  lou- jours 


'^E~-r--f-^f=^^ 


ursN     D.i 


^ 


La  vie -toire  est    par  lui  certai  -  ne  :      Le  succès  cou  -  ron  -  né     l'ef  -  fort.  ( 
Pour  que  DO- tre    labeur  s'aehè-ve,      Jurons  de     tra  -  va   -  iller  lou  -  jours  it 


LA 


pR  A|N  c  e: 


m.  -î 


I"   PARTIE 


2«  PARTJE 


3=   PARTIE 


Maëstoso    C^  =  52  ) 


i 


3S 


/•     La    1     Fran-ce'estj    bel -le, 


Ses  des-tins     sont  bé- 


i?- 


La 


^ 


Fran  -  ce  est 


bel -le, 


m.    rm  Ij 


^ 


Ses  des— Fins     sont  be- 


//• 


^54 


^^-^^^^ 


>: 


La        Fran— ce  est       bel-le,  Ses  dos-tins     sont  Lé- 
_  voilent. 


^:^^:^^ 


^^ 


^^ 


^ 


^ 


Vi     _ 


pour 


-e. 


Vi  _ 


i 


vons     Vi  _  vons     u 
relient 


P 


^ 


^ 


É 


Vi  _ 


'^è-^w^ 


vons  pour 


et     _     le,         Vi- 


vons    Vi—vons     u 
irallenl. 


1 


m 


F^ 


:«Sc 


pour 


Dis  sont  bénis     Vi    —     vons 
/T\  rr\  Fin  Solo 


\"  -  vons      Vi_vons 


l.a  musique  de  ces  deux  chœurs  à  3  voix  a  été  composée  par  Claude  Auge. 
(1)  AccnmpiiyiiiT  en  firoiliiis.iiit  iiiip  xnrle  -le  hnuriloiiw'mi'nt  [hoHChe  fermée). 


TABLE    DES    MATIERES 


64 


U 


68 


Pages. 

Abréviations 99 

Accolade 26 

Accord  parfait 67 

Agréments . 98 

Altérations  (accidents).  ...  46 

Altérations  {^ig.  constitul.].  64 

Anticipation 98 

.■\ppngiature 98 

Armature  ou  Arraure. 

Arpège  

Barre  de  mesure.  .  .  . 

Barre  {Double) 26 

Bécarre 46 

Bémol 46 

Bémol  (Double) 46 

Bémols  (Ordre  des) 64 

Binaires  (Mesures) 12 

Boléro 114 

Canon 31 

Chansonnettes 115 

Chanter  {Manière  de).  ...  27 

Chœurs  à  2  voix 153 

Chœurs  à  3  voix 174 

Chromatique  (Gamme,  Demi- 
ion)  

Clefs 9,  l.îi 

Clef  de  sol 9 

Clef  de  fa 166 

Clef  à' lit 166 

Contretemps 48 

Iiegrés  de  la  gamme 66 

Degrés  conjoints  ei  .degrés 

disjoints 67 

Dessin  mélodique lOO 

Diapason 2S 

Diatonique  (Demi-ton).  ...  68 

Dictée  musicale 23 

Dièse 46 

Dièse  (houhle) 46 

Dièses  (Ordre  des) 6t 

Du  majeur  (Tnu  de).  .  .     19  à  63 

Do  mineur  (Tmi  de] 93 

Echelle  musicale 8 

Isnhannonie 6S 

F't  majeur  (Tun  df] 

Filer  le  son 

Fioritures 

Galop 

Gamme     19, 

Gamme  chromatique  .... 

Gamme  majeure 

Gamme  mineure 

Gammes   diatoniques    iiiaj. 
et  mm 


72 
26 
98 
113 
66 
68 

83 


84 


Gruppetto 

Harmonie 

Intervalles 

Intervalles  et  Renverse- 
ments  

Intonation 

La  majeur  (Ton  de).  .  .  .  . 

La  mineur  (Ton  de).  .  .  .  . 

Lecture  rythmique 

Liaison  (coulé) 26, 

Lignes  supplémentaires.  .  . 

Lourer 

.^i  arche 

Mazurka 

Mélodie 

.Mesures 

.Mesures  simples 

.Mesure  (Analyse  de  l.ii.   .  . 

-Mesur.î  {linttre  la) 

Mesure  (^ 18 

M 'sure  a  li  ux-quaii  e.      16 

.Mesure  a  irois-quu  ro.      17 

Mesures  i.icomp  êtes.  .    .  . 

Me^uTii  ;i  trois-hait 

-Mes  tVà  i^. 

Mesjn-s  ..ii.iiposocs 

.Me>ur.!  u  six  huit 

.Mesure  à  neuf  luii 

.Mesure  à  ^louze  huit 

.Mesures  peu  usitées 

.Mesure  à  c.nq  temps.  .  .  . 

Métronome 

Mi  \}  majeur  (To'i.  de).  .  .  . 

Mi  mineur  (Ton  de) 

Mode,  modalité 

Modulaiion 

Morceaux  choisis  des  musi- 
ciens célèbres 

.Morda:it 

.Mouvements 

.Musique 

Notes  (F'<;'»« '/é?vi 

.Notes  (  Videur  de<) 

Notes  (Nom  des) 

Notes  d'agréments 

Nuances 

Ojiave 23, 

Ornements 

Pas  gymnastique 

Pas  ri'doublé 

Pendule 

Phrase  ou  période 

l>lu-a>c 


Pages. 

98 

.       104 


28 

79 

86 

16 

51 

8 

92 

lOri 

109 

104 

U 


y? 

24 
81 
88 
82 
100 

135 
98 
2J 


98 
106 
105 

24 

100 

liiO 


t'oint  (signe  de  durée).  .  .  . 

Point  (Double) 

Point  (signe  d'accentuation). 

Points  de  reprise 

Point  d'arrêt 

Point  d'orgue 26, 

Polka 

Port  de  vo.x 

Portée 

Quadrille 

Quarie 21, 

Wciinte 21, 

Jte  majeur    (Ton  de) 

Hé  mineur  (Ton   de) 

Redowa 

«egistre 

Relatives  (>, animes) 

Kcnvois 

Reprise .  . 

Respiration , 

Retraite 

Rythme 

Scoitish 

Seconde 20, 

Septième 22, 

Sexiolet  ou  s-ixain 

Si  [7  majeur  [Ton  d  ) 

Si  mineur  (T'iii  df) 

Signes  accidentels 

Signes  constitutifs 

Signes  divers 

Silences 

Sixième 22, 

Snl  majenr  (Ton  iif) 

Sol  mineur  [Tun  de) 

Solfège 

Solfier 

Syncope 

Temps 

Temps  forts,    faibles.  .     I6, 

Tétracordes 

Tierce 20, 

Ton,  tonalité 

Ton  {C/iiini/ement   de)  ...  . 

Tons  relatifs 82, 

Transposition 

Trille 

Triolet 

Unisson 20. 

Valse 

Varsoviana 

Vocaliser 

Voix  de  l'enfant 

Vo  X  de  fausset,  de  poitrine. 


43 
45 
26 
26 
26 
98 
108 
98 

111 
85 


89 
110 


107 
103 
108 
85 


109 
lli) 


Portraits  et  biographies  des  grands  maîtres  de  la  musique. 


Adam 

Auber 

Bach 

Bnzin 

Beethoven  .  •  ■  ■ 

Bellini 

Berlioz 

Berton 

Buet 

Borcheriiii .... 

Boieldieu 

Campra 

Carafa 

Chenibini 

Chopin 

Cimarosa 

l'Iapisson 

Dalayrao 

David  ;  Félicien)- 
Delibes  [Léo]-  ■ 


Donizetti 

Klotow 

Gevaert 

GlucK 

Oodard  [lienjamin] . 

Gossec 

Gounod 

Grétrv 

Grisar 

Guiraiid  (Ernest)  ■  -  ■ 

Haendel 

Halëvy. 

Uavdn 

Hérold 

Hummel 

Joncières  (  V'ir/ori»i;. 

Lalo 

Lecocq 

Lesueur 

Lisz». 


Lulli 

1  Maillart 

i  Marrclial  ... 

Massé  (  Vjr/or|. 

Massenct  ... 

M*hul 

Mcn  lelssohn. 

Mercadante.  .  ■ 

Meyerbcer  ■  •  • 

Moiisigny.  .  .  . 

.Mozart 

Nicolo 

Niedermeyer  . 

OfTeiibach.  .  .  . 

Paér 

Pasaaiai  .... 

Paesiello  .... 

Paladilhe.  ■  .  . 

Pergnlèse.  .   •  • 

Philidor 


iges. 
135 
US 


Itl! 
141 1 

l:l8| 
152 
1»6| 

ne!  I 


Piccinni 

Poise 

Rameau 

Reter  

Reyer 

Uossini 

Roussean  (J.-J).  .  • 

Rubiiistein 

Saochini 

Saim-Saëns 

Salvayre. 

Schubert 

Schulhoff 

Schumann 

Spontini 

Siippé 

Thomas  (.4  ni6rot.se)  • 

Verdi 

Wagner  ■  • 

Weber 


146 
149 
14:2 
U'\ 
149 
1^)7 
150 


119 
148 
148 

14K 


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Date  Due 


47 


a_39003  002785581b 


CE  MT   C155 

.A9  1896 

COI   AUGE,  CLAUDE 

ACC#  1170436 


LIVRE  DE  MUS