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CJ, cz
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in 2010 with funding from
University of Ottawa
http://www.archive.org/details/ex1lelivredemusi00aug
RE
MUSIQ_UE
EDITION
CANADIENNE
LuLLi, d'après la statue de M Laodst
Les exernjilaires de /"édition canadienne da Livre de Mcsique
de Claude AUGE doivent porter la signature des Editeurs de
Vcdition française
'^oAlx^
fi~r<Xyj.j-A/U. -^ ^
cl telle des Editeurs de l'cditiun canadienne
C^pr^/Ct^z^'Cy»^»^'»''*^^ <L//e^
\
LE LIVRE
DE MUSIQUE
PAR
CLAUDE AUGE
// n
D après Anitre Gui.
MONTRÉ AI.
C. 0. BEAUCHEMIN et FILS, Libraires -Imprimeurs
2oO et 258, rue Saint-I»aul.
:,:'':i?^
PRÉFACE
Après une étude minutieuse des principaux livres de musique publiés jusqu'à
ce jour, il nous a paru qu'entre les traités trop savants, inaccessibles aux jeunes
intelliirences, et les cours trop élémentaires, qui ne répondent pas à ce qu'on
attend d'eux, il y avait place pour un livre contenant tout ce qu'il faut savoir
mais rien de plus, et pouvant conduire le débutant, par une marche graduée et
sûre, du principe à l'application, de la théorie à la pratique.
Nous avons adopté une disposition matérielle que nous croyons devoir signaler.
Les notions nécessaires, indispensables, sont imprimées en caractères assez forts
pour attirer l'attention de Télève. Ces notions, on devra s'en pénétrer rigoureuse-
ment, les apprendre en quelque sorte par cœur avant de passer aux développements
qui suivent et que nous avons fait imprimer en petit texte. D'autre part, nous avons
réuni dans un certain nombre de tableaux faciles à consulter tout ce qui concerne
le rythme, la mélodie, l'harmonie, les mouvements, nuances, signes divers, notes
d'agrément, abréviations, gammes majeures ou mineures, intervalles et renverse-
ments.
Enfin, il ne sera pas déplacé de faire remarquer que, pour la première fois,
nous appliquons à un livre de musique les procédés d'illustration réservés d'ordi-
naire aux autres ouvrages d'enseignement, il nous a fallu vaincre des difficultés
incessantes pour obtenir un heureux agencement des pages, et concilier les exi-
gences de la typographie avec les besoins d'une illustration presque constante de
nos exercices musicaux.
On s'assurera, en feuilletant notre volume, du soin que nous avons apporté à
la rédaction de la partie théorique, des efforts que nous avons faits pour en rendre
l'exposition aussi succincte mais en même temps aussi claire que possible. Quant
aux exercices, ils ne sont pas seulement courts et simples: nous avons tenu à ce
qu'ils fussent agréables, chantants, exempts en un mot de cette sécheresse qui
exclut toute mélodie et qui dépare souvent la partie pratique des traités les plus
consciencieux.
Les exercices sont soigneusement gradués, et permettent à l'élève de vaincre
plus aisément les difficultés, puisqu'il ne les rencontre qu'une à une. Les nuances
et les mouvements sont indiqués au début de chaque morceau. Enfin, des chan-
sonnetles, alternant avec les exercices proprement dits, forment autant de récréa-
tions musicales. Ces chansonnettes rappellent des airs connus chaque fois que le
ton rend l'exécution difficile, de sorte que l'on trouvera dans ses souvenirs un guide
et comme un point de repère.
L'élève qui aura suivi notre méthode et chanté nos exercices à une voix, passera
successivement aux duos, puis aux chœurs, marches et airs de danses que nous
avons groupés dans la troisième partie.
Nous avons pensé qu'un choix judicieux de morceaux, empruntés aux grands
maîtres de la musique, formerait le complément naturel d'un bon cours de solfège.
Nous avons donc extrait des œuvres les plus connues et les plus remarquables,
certains passages saillants, en les faisant précéder de notices biographiques accom-
pagnées de quatre-vingts portraits. Il suit de là que notre livre, malgré son prix
modique, contient une véritable galerie musicale, une anthologie suffisamment
complète pour donner à l'élève une idée exacte du génie de chaque auteur cité. C'est
là une innovation qui, nous en avons la ferme conviction, rendra de signalés services.
Notions théoriques claires et précises, exercices variés et gradués, tableaux
synthétiques, chœurs et chansonnettes, marches, danses, biographies et extraits
des maîtres, Ulles sont, en résumé, les matières contenues dans le présent volume.
Nous nous sommes efforcé d'être accessible à tous, et de plaire aux débutants :
carie principal souci du maître doit être de ne pas rebuter prématurément ceux
qu'il prétend enseigner. 7^ y
G. A.
NOTIONS
PRÉLIMINAIRES
La musique est l'art de combiner les sons d'une manière
agréable à Toreille.
On l'appelle musique vocale lorsque le son est produit par la
voix, et musique insti'umentale lorsqu'il est produit par un
instrument.
I. -FORME DES NOTES
On représente les sons par des signes appelés notes.
11 y a sept formes ou figures principales de notes :
TABLEAU DE LA FORME DES NOTES
la ronde O \ la croche ^
la blanche ^ la double croche JT
la noire I la triple croche ^
f
la quadruple croche ^
La forme des notes fait connaître la durée des sons.
Exercice oral. — Qu'est-ce que la musique ? — ? sente-t-on les sons? — Combien y a-t-il de for-
Quelle diCérence y a-t-il entre la musique vocale \ mes ou figures principales de notes? — NoiL.me2-.
et la musique instrumentale ? — Comment repré- \ les. — Qu'indique la forme des notes?
Exercice sur la forme des notes. — Nommez les formes de notes qui suivent •
1. — opo»o0&mop
111/ ^ \ \ \ ^
Exercice écrit. — Reproduisez les figures de notes qui se trouvent dans l'exercice ci-dessus.
/
— 6 —
II. — VALEUR DES NOTES
D'après l'ordre suivi dans le tableau précédent, chaque note a, comme
durée, une valeur double de celle qui la suit. Ainsi :
La ronde vaut deux blanches; la blanche vaut deux noires;
la noire vaut deux croches; la croche vaut deux doubles
croches, etc.
Une ronde
vaut :
2 blanches
ou
4 noires
ou
8 croches
ou
16 doubl.cr.
ou
TABLEAU DES VALEURS RELATIVES DES NOTES
r r
r -r r r
t '"i c r c r t X ,*
\
32,rip,.cr. fc^fffffrpfrrpr'f rrrrrrrrrrrrrrti ■>
croches.
Une hlaiiclie o vaut : 2 noires ou 4 croches ou 8 doubles croches ou 16 triples
croches ou 32 quadruples croches.
Une noire # vaut : 2 croches ou 4 doubles croches ou 8 triples croches ou
16 quadruples croches.
Une croche a vaut : 2 doubles croches ou 4 triples croches ou 8 quadruples
croches.
Une double croche / vaut : 2 triples croches ou 4 quadruples croches.
Une triple croche ^ vaut : 2 quadruples croches.
La queue des notes peut uidilTéremment être dirigée vers le bas ou vers le
haut.
Généralement, quand plusieurs croches se suivent, on remplace les crochets
par un trait qui réunit les queues. On met deux traits pour les doubles croches,
trois traits pour les triples croches, quatre pour les quadruples croches.
Exercice oral. — Quelle est la valeur de la \ trace-ton les quenes des notes? — Quand plu-
ronde? de la blanche? de la noire? de la croche etc.? i sieurs croches se suivent, par quoi remplace-t-on
— Quelle est la valeur de la blanche par rapport \ les crochets? — Combien de traits met-on pour
à la ronde? de la noire par rapport à la ronde, à 5 les croches, les doubles croches, etc.?
la blanche? de la croche par rapport à la noire, \ Exercice écrit. — Copier le tableau des valeurs
t la blanche, à la ronde? — Dans quelle direction \ des notes jusqu'aux doubles croches.
III. - NOMS DES NOTES
Pour désigner les divers sons et pour les distinguer entre eux,
on donne des noms particuliers aux notes qui les représentent.
Il y a sept noms de notes, qui sont :
do, ré, mi, fa, sol, la, si.
Ainsi disposées, les notes dont on vient de lire les noms forment une série
de sons allant de bas en haut, et que l'on peut répéter indéfmiment.
Lo s'appelait primitivement ut; mais, depuis plus de deux siècles, sur
l'initiative des Italiens, on a adopté dans l'étude du solfège la syllabe do^
comme étant plus sonore dans le chant et moins sourde que la précédente ut.
Les noms des six premières notes sont tirées d'une strophe de l'hymne de
saint Jean-Baptiste, à laquelle Gui d'Arezzo, au xi^ siècle, emprunta I9
première syllabe de chaque vers.
Exercice oral. — Par quel moyen distingue-t-on > — Citez-les. — Pourquoi a-t-on remplacé uf par
les sons? — Combien y a-i-il do noms de notes? < do7 — D'oii viennent les noms des notes?
IV. — FORTÉE
Outro la durée des sons qu'indiqué la forme des notes, il y a encore à
considérer leur degré d'élévation.
Les sons hauts s'appellent sons aigus; les sons bas s'appellent sons
graves.
La position des notes sur la portée indique la gravité ou l'acuité des sons.
On appelle 'portée la réunion des cinq lignes horizontales
sur lesquelles ou entre lesquelles on écrit les notes.
L'espace compris entre les lignes se nomme interligne; il
y a quatre interlignes.
On compte les lignes et les interlignes de bas en haut.
5» Ugne. .....
4e ligne. *" interligne,
3e Ugne. 3e interligne.
ge ligne. -' interligne.
Ir. li|ne. 1" interligne.
Plus les notes s'élèvent en hauteur sur la portée, plus le son
qu'elles représentent est aigu.
— 8 —
LIGNES SUPPLEMENTAIRES
Les cinq lignes de la portée ne sont pas toujours suffisantes pour recevoir
toutes les notes.
On a donc imaginé d'ajouter aux cinq lignes fixes de la portée de petites
lignes supplémentaires ou accidentelles, Ira-
3e ligne suppi. i cécs soit au-dossus, soit au-dessous de cette
2« ligne supp!. \ d'en haut.
ireugnesupi.i. portée, et sur lesquelles ou entre lesquelles
viennent se placer les notes. Ce sont comnie
-— ; des fragments de nouvelles portées.
l" ligne suppl. 1 "^ ^
3° li|nc cuppî: I ''^° ^^'" Les lignes supplémentaires ne sont em-
ployées qu'au fur et à mesure des besoins, et
on les supprime aussitôt qu'elles cessent d'être utiles. S'il en était autre-
ment, il y aurait confusion.
Exercice oraL — Que faut-il considérer dans 5 pour écrire toutes les notes? — Comment a-t-on
les sons? — Comment noinme-t-on les sons hauts? \ pu obvier à cet inconvénient? — Qu'appelle-i-on
les sons bas? — Qu'appelle-t-on purtée? — Qu'in- > lignes supplémentaires? — Comment les compte-
dique la position des notes sur la portée ?—Qu'ap- \ t-on? — Pourquoi les suppnme-t-on quand on
pelle-t-on interligne? — Combien y a-t-il de \ n'en a plus besoin?
îignes ? d'interlignes dans la portée? — Comment l Exercica écrit. — Tracez une portée ; nuniéro-
Ves compte-t-on? — Quels sons représentent les \ tez les lignes et les interlignes. — Tracez trois
notes, suivant leur position sur la portée? — > lignes supplémentaires au-dessus et trois au-des-
Les cinq lignes de la ponee sont-elles suffisante» \ sous de cette portée; numérotez-les.
V. — ECHELLE MUSICALE
h' échelle musicale est Fensemble de tous les sons que peuvent
émettre la voix humaine ou les instruments de musique.
Cette échelle musicale comprend trois registres ou groupes successifs de
sons allant du grave à l'aigu.
Chacun de ces registres porte un nom caractéristique :
Le registre du grave, comprenant les sons les plus graves;
Le registre du médium, comprenant les sons intermédiaires, c'est-à-
dire les moins graves et les moins aigus;
Le registre de l'aigu, comprenant les sons les plus aigus.
Le nom de chaque note et la place que cette note occupe dans l'échelle
musicale sont déterminés par un signe nommé clef.
Exercice oraL — Qu'appelle-t-on crhelle musi- \ gistre du grave? du médium? de l'aigu? — Quel
ea/e? — En combien de registres divise-t-on 5 est le signe qui détermine le nom et la place des
réchelle musicale? — Quels sons comprend le re- \ notes dans l'échelle musicale?
— 9 —
VI.— CLEFS
La clef est un signe que l'on place au commencement de la
portée pour faire connaître, par relation, le nom de chaque note
et la place qu'elle occupe dans l'échelle musicale.
Les notes étant rangées dans un ordre invariable, il suffit de fixer la
place de l'une d'entre elles pour déterminer la place de toutes les autres.
il y a trois sortes de clefs :
La clef de sol rS , la clef de fa ^î , la clef de do ou à'ut g .
La clef de sol est la plus usitée. ( V.pour les clefs de fa et d\\\, page 16fi.
Exercice oral. — Qu'appelle-t-OM c/e/"? — Coin- J Combien y a-t-il dp sortes de clefs? Nommei
ment, lorsque la place d'une note est fixée, est-il I les. — Quelle est la clef la plus usitée7
possible de déterminer la place des autres?— \ Exercice écrit. — Tracez une clef de sol.
VII,- CLEF UE SOL
La clef de sol est usitée pour un grand nombre d'instruments, tels que :
piano et harpe (main droite), violon, flûte, liautbois, clarinette, cornet,
saxhorn, cor, trompette, saxophone, etc.; on s'en sert également pour écrire
le plus grand nombre des parties vocales : ténors et soprani.
La clef de sol se place sur la deuxième ligne de la portée.
La boucle de la clef de sol
est comme traversée en son nii-
clef fait connaître, par re- p:^ i
lation, les noms de toutes les ^^ o J
autres notes placées soit sol
sur les lignes, soit dans les interli-
gnes.
lieu par cette deuxièra.e ligne. .•;.." "
En indiquant que la note placée
sur la deuxième ligne est un sol^ la
L'usage de la clef AqsoI /'« ligne, que l'on trouve dans les anciennes par-
titions, est de nos jours complètement abandonné.
9
N n T F, S P I, .\ C É K s SUR LES LIGNES
-O-
-O-
-e^
-o-
11 li soi si ré fa
Esercice sur les rondes. — Nommez hs l'otm sani les chanter.
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— 10 —
Exercice sur les blanches — Noynmez les notes sans les chanter.
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Exercice sur les noires. — Sommez les notes .sans les chanter.
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Exercice sur les rondes. — Nommez les notes sans les chanter.
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Exercice sur les blanches. — Nummez les notes sans les cUanier.
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Exercice sur les noires. — Xommez les notes sans les chanter.
J ^ r r J
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La note placée au-dessous de la l""® ligne est . Q n
appelée ré. — La note placée au-dessus de la j ^'^ | I ^
5' ligne est appelée sol. fJ ^
Récapit ulation.
ré sol
û
^^
^
ré mi fa sol la si do ré mi ta sol.
Exercices su.r les rondes, les blanches et les noires. — Nommes tes notes sans les chanter.
8
XE
5
22=g
.1 J J " J NI
11 —
NOTES PLACEES SUR OU ENTRE LES LIGNES SUPPLEMENTAIRES
Au-dessus de la portée.
^^^
A it-dessous de la portée.
do si la sol fa
la si ûo ré mi
^' i j j j J
Récapitulation générale.
Exercices sur les rondes, les blanches et les noires. — Nommez les notes sans les chanter.
i
^
^^
^
22
-O-
i
rr- II' irn-
Exercice oral. — A quols instnimenis et à
quelles voix sert la clef de sol ? — Sur quelle ligne
se place la clef de sol? — Nommez les notes pla-
cées sur les lignes, dans les interlignes. — Quelle
est la note placée au-dessous de la première ligne
Quelle est celle qui est placée au-dessus de la
cinquième ligne? — Nommez les notes placées sur
î ou entre les lignes supplémentaires d'en haut. —
; Nommez les notes placées sur ou entre les lignes
stipplèmc-ntaires d"en bas.
Exercice écrit. — Copiez les exercices lo et il:
écrivez le nom et la forme des notes au-dessous
de chacune d'elles. — Transformez en blanches les
noires de l'ex. 4 et en noires les blanches de l'cx. G.
VIII. - MESURES
On divise tous les morceaux de musique en parties d'égale
durée. Chacune de ces divisions est appelée mesure.
Toute mesure est comprise entre deux barres verticales, dites
barres de mesure.
t
Barre de mesure.
Barre de mesure.
S
1
Les mesures se divisent à leur tour en parties d'égale durée
qu'on nomme temps.
On emploie des mesures à 2 temps, à 3 temps, à 4 temps.
On indique la mesure ou par un signe ((^) ou par un chiiïre (4) ou par
■une fraction (^) que l'un place au commencement de la portée, après la clef.
Exercice oral. — Comment divise t-on les mor- i emploie-t-on? — De quelle manière indique-t-on
ceaux de musique? — Qu'est-ce que la mesure? — | la mesure ?
Comment sripare t-on les mesures entre elles? — ; Exercice éM-it. — Reproduisez la portée, la clef
Comment se divise la mesure? —Quelles mesures ' de sol et les barres de mesure ci-iles.sus.
— 12 —
IX. - MESURES SIMPLES
Il y a deux sortes de mesures : les mesiwes simples et les me-
sures composées.
On appelle mesures simples ou mesures binaires celles dont
3haque temps se compose d'une valeur divisible par deux.
Telle est la mesure dont le temps est représenté par une blanche qui vaut
2 noires, ou par une noire qui vaut 2 croches, ou par une croche qui vaut
2 doubles crociies, elc.
Les mesures simples que l'on emploie le plus souvent sont
indiquées :
— ^ —
Pour la mesure à
2 temps, par la frac- -^) — ^ —
tion deux quatre.
Pour la mesure à 3 temps,
par un 3 ou par la fraction trois
quatre.
i—^-
-4 —
Pour la mesure à 4 temps,
presque toujours par (^, quel-
quefois par le chif- __fi
fre 4 ou par la frac- ^SlzElz
tion quatre quatre. ^
(A\
— TL __Q
-pS — ^ OU Szi
—4 —
4-
034
Chacun des termes des fractions Ç, y, 7- a une signification distincte : en
4 4 4 "^
effet, la ronde ayant été choisie comme unité de mesure, le dénominateur
ou chiffre d'en bas de la fraction indique en combien de parties égales la
ronde est divisée, et le numérateur ou chiffre d'en haut combien chaque me-
sure contient de ces parties.
2
Ainsi, dans la mesure y, le dénominateur 4 indique que la ronde est divi-
sée en 4 parties égales, et le numérateur 2 que chaque mesure comprend
2 de ces parties. Or, nous savons que la ronde vaut 4 noires; donc, dans la
mesure f, 4 représente une noire, et le chiffre 2 nous indique que chaque
mesure comprend 2 noires (une noire par temps).
Exercice oral. — Combien }• a-t-il de sortes de
mesures? — Qu'appelle-t-on mesures simples on
binaires? — Comment indique-t-on les mesures
simples les plus usitées? — Quelle noie al-on
choisie comme unité de mesure? — Dans la frac-
lioD qui indique la mesure, quel tst le rôle du dé-
nominateur ou chiffre d'en bas? quel est le rôle du
numérateur ou chiffre d'en haut? — Dans la me-
sure deux-quatre, qu'indiquent le 2 et le 4 ?
Exercice écrit. — Ecrivez sur la portée le
signe, le chiffre et la fraction qui indiquent
les mesures à i temps, à 3 temps et à 2 temps.
— 13 —
X. — SILENCES
Lorsque la voix ou l'instrument doit se taire, la durée de cette interruption
est indiquée par des signes appelés silences.
Les silences sont des signes qui marquent l'arrêt momentané
des sons.
Il y a sept silences, savoir :
La pause, qui se place sotis \—m~
la 4« ligne |
La demi-pause , qui se
place sur la 3° ligne
Le soupir, qui se fait
somme un 7 à l'envers
-^-
i
Le demi-soupir, qui se
fait comme un 7
Le quart de soupir , .
comme le demi-soupir, mais — ^--l
avec deux crochets '— ^ —
Le 8" de soupir, comme
le demi-soupir, mais avec H
trois crochets '—
Le 16'' de soupir, comme .
le demi-soupir, mais avec.-#—
quatre crochets ~^ —
Ces sept silences correspondent, pour la valeur, aux sept notes.
la
pause
vanl
une
ronde
-J2-.
EQUIVALENCE DES SILENCES ET DES NOTES
la demi-
pause
le
soupir
le demi- le quart le huitième le seizième
soupir de soupir de soupir de soupir
vaut
une
blanche
:Pi
-t-
vaut
une
noire
vaut
une
croche
v-
^^-
vaut
une double
croche
ÎËË
vaut
une triple
croche
-^
vaut une
quadruple
croche
Exercice oral. — Qu'appelle -t-on silences? X se font le soupir, le demi-soupir, le quart de sou-
Combien y a-t-il de silences? Nommez-les. — Où \ pir, le 8^ de soupir, le I6e de soupir? A quelle
se placent la pause, la demi-pause? — Comment j forme de note correspond chacun de ces silences?
Exercice sur les silences. — Xommez les xilenr.pi smitnnts et dites à quelle note correspond chacun d'eux.
12^
-vr ■ ^
m
-^f—^
=£
Exercice écrit. — Reproduisez l'exercice ci- dessus. —Tracez sous chaque silence la figure de lanots
correspondant à ce silence.
— 14 —
Récapitulation sur les notes et les silences.
Exercice orai. — Aommez les notes siiinantes rt dites leur (urme ; nommpz les silfvces.
^^
13
33:
37=xï:
5=g=
É
f ■ ,
r liS'^\' i"^ ^'y I
14
V
Exercice écrit. — Tracez deux ponces et reproduisez les deux exercices ci-dessus.
XI. — ANALYSE DE LA MESURE
Dans les mesures simples dont nous avons parlé (page 12), la
ronde et la pause valent 4 temps ; la blanche et la demi-pause,
2 temps; ia noire et le soupir, 1 temps.
li faut 2 croches par temps ou 4 doubles croches, etc.
Toutes les mesures d'un même morceau doivent être égales
entre elles, c'est-à-dire qu'elles doivent se composer d'une
somme égale de valeurs. E.xemples :
MESURES A DEUX TEMPS
t
00 f ^
^\^i r irr
MESURES A TROIS TEMPS
^
c/p^r ijL^'r l'^ifiyri
16
JŒ
¥
i
MESURES A QUATRE TEMPS
l
y i\
-jz.
WZM
?
00fr00ÊMJ2
11^
Exercice oral. — Quelle est la valeur de la | Décomposez chaque mesure de l'exercice 17.
ronde, do la blanche, de la noire, de la croche dans | Exercice écrit. — Reproduisez chacun des
3 2 5 exeuiples ci-dessus
les mesures simples indiquées par Q. i. j? - | ' ,,ans un secoV,d "exercice, vous remplacerez les
Décomposez chaque mesure de l'exercice 15. — I notes par les silences correspondants, et les si-
Décomposez chaque mesure de l'exercice 16. — l lences par des notes équivalentes.
— lo —
XII. — MANIÈRE I>E BATTRE LA MESURE
Battre la mesure, c'est exécuter avec la maiti (ou avec le pied,
dans la musique instrumentale) des mouvements égaux et régu-
liers qu'on appelle temps et qui marquent la division de la mesure.
Dans la musique vocale, on bat la mesure avec la main droite. Le bras,
appuyé contre le corps, ne doit pas bouger; l'avant-bras seul suit les mou-
vements de la main, qui doivent être laits avec beaucoup d'aisance.
Mesure à 2 temps. , \ ' resasure à 3 temps.
Deux
Trois
Pour battre la mesure à 2 temps, \ Pour battre la mesure à 3 temps, on
on marque le premier temps en abais- \ marque le premier temps en abaissant
sant la main droite [un]; je deuxième. \ la niain (»«); le deuxième, en la portant
en la levant ((/eux). a droite [deux); le troisième, en la le-
^ vant [truis].
Mesure à 4 temps.
Un Deux Trois Quutre
Pour battre la mesure à 4 temps, on marque le premier temps en abaissant la
main [un]; le deuxième, en la portant à pauche [deux); le troisième, en la portant
à droite [trou); le quatrième, eu la levant (qwitre).
Remarque. — Le premier temps de cha(iLie mesure se marque toujours
en bas, et le dernier toujours en liant.
Il est très important de battre la mesure avec exactitude : c'est le moyen
indispensable pour devenir bon musicien et acquérir de l'assurance.
Avant de commencer les exercices de lecture rythmique qui suivent, exé-
cute: plusieurs foi^t sans interruption et régulièrement les mo2ivements de
chaque mesure en comptant tout haut : un, ÛQn\,pour la mesure à^temjjs;
un, deux, \.To\è, pour la mesure a .3 temps; un, deux, trois, quatre, /jowr
la mesure à i temps. — Marquez chaque temps par un léger arrêt.
— 10 —
XIII. — LECTURE RYTHMIQUE
TEMPS FORTS ET TEMPS FAIBLES
Faire la lecture rythmique, c'est lire les notes sans les chanter
et en battant la mesure. {V. la leçon sur le rythme, page 103,)
Il faut, en faisant la lecture rythmique, appuyer sur les notes de grande
valeur, telles que la ronde et la blanche, plus que sur la noire et la croche,
les soutenir les unes et les autres pendant toute leur durée sans rendre
sensible à l'oreille le passage d'un temps à un autre.
2 Les temps de la mesure se divisent en temps forts et en
temps faibles.
Les temps forts sont ceux sur lesquels on renforce le son.
Les temps faibles sont ceux sur lesquels on affaiblit le son.
Mesure à deux temps.
Dans la mesure à deux temps, le 1"'' temps est fort, et le
2' est faible.
Rappelons que pour baltre la mesure à deux temps on marque le
l^"" temps en abaissant la main, le 2^ en la levant.
Dans la mesure à deux-quatre, la blanche et la demi-pause valent deax
temps; la noire et le soupir, un temps; il faut deux croches par temps.
Exercice pratique. — Faites la lecture ryikmique des exercices suivants. Bespirez aux virgules et
aux divers silinres que vous rencontrerez.
18
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X-X
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È
(3 j-ij^TiJjTij.gijjijj^iJjjijj^ii
Exercice oral. — Qu'est-ce que la lecture ryili- s fort et quel est le temps faible dans une mesure à
miqiie? — Que faut-il observer dans la lecture ; deux temps? — Dans la mesure à deux-quatre,
rythmique? — Qu'est-ce que le temps fort et le S que valent la blanche, la noire, la croche; la demi-
temps faible d'une mesure? — Comment bat-on < pause, le soupir, le demi-soupir?
la mesure à deux temps? — Quel est le temps \ Exercice écrit.— Copier les exercices 18 et 22-
XIV. — MESURE A TROIS TEMPS
Dans la mesure à trois temps, le 1" temps est fort, 3
les deux autres sont faibles.
Rappelons que pour battre la mesure à trois temps on marque
le l'^'' temps en abaissant la main; le 2^ en la portant à droite; le
3^, en la levant.
Dans la mesure à trois-quatre, la blanche et la demi-pause valent deux
temps; la noire et le soupir, un temps; il faut deux croches par temps.
Exercice pratique. — FnHes la. lecture rythmique des exercices suivants. Respirez aux virgules ou
aux dicers silences que vous trouverez.
1 2 3
^
■irrrirrr
12 3
24
25
4^^^'i^^^irrr
t
#-1»-
i^^^iiFfirrirVir^^irri-^ViiT
1 2 .î
FP;»
S
g^
LIVRE DE MUSIQUE.
— 18 —
Exercice oral. — Comment bat-on la mesure à l blanche, la noire, la croche; la demi-pause, le
trois temps? — Quels sont les temps faibles de la \ soupir, le demi -soupir?
mesure à trois temps? — Quel est le temps fort? \ Exercice écrit. — Copier les quatre exercices
— Dans la mesure à trois-quatre, que valent la < de la mesure à trois temps.
XV. — MESURE A. QUATRE TEMPS
Dans la mesure à quatre temps, le 1" temps est
fort, le 2"'- est faible, le 3" demi-fort, le 4^ faible.
Rappelons que pour baltie la mesure à quatre temps
on marque le l*"" temps en abaissant la main; le 2^, eu la
portant à gauche; le 3", en la portant à droite; le 4% en
la levant.
Dani la mesurée quatre temps, indiquée par le si^MieC ou par un 4 ou par
la fraciion^, la ronde et la pause valent 4 temps; la blanche et la demi-
pause, 2 temps; la noire et le soupir, 1 temps-; il faut deux croches par temps.
Exercice pratique. — Fuites la lecture rythmique des exercices suioanis. Respirez aux virgules ou
aux divers silences qne vous rencontrerez.
9 1254
Exercice oral. — Comment bat-on la mesure à
quatre temps? — Quels sont les temps forts et les
temps faibles de la mesure à quatre temps? —
Dans la mesure indiquée par le signe Q, que va-
lent la ronde, la blanche, la noire, la croche; la
pause, la demi-pause, le soupir, le demi-soupir?
Exercice écrit. — Copier les trois exercices de
la mesure à quatre temps.
— 19 —
XVI. — GAMME
Une série de huit notes disposées dans l'ordre naturel des sons
constitue ce qu'on appelle la gamme. (F. la leçon sur la gamme,
page 66.)
On dit que la gamme est ascendante ou montante quand les notes vont
du grave à l'aigu.
Elle est descendante quand les notes vont de l'aigu au grave.
La gamme qui commence par do et qui finit par do s'appelle
gamme majeure dé do ou gamme de do majeur.
Gamme de do majeur.
GAMME ASCENDANTE
â
2
tr
¥^
Ô ^ o
â
^^
GAMME DESCENDANTE
^
^
-&-
-&
Chnuti'z la ijamme ascendante d'abord et lu gamme descenilunte eiisuile ; répétez-les jusqu'à parfaite
exécution.
Exercice oral. — Qu'est-ce que la ;/ammp ? — > gamme qui commence et qui finit par do ?
Quand la g:imme est-elle ascendante ; quand est- \ Exercice écrit. — Copier la gamme en Jo (as-
elle descendante? — Comment appelle-t-on la I cendante et descendante!.
XVII. — INTERVALLES
On appelle intervalle la distance qui sépare un son d'un
autre son plus aigu ou plus grave. {V. le tableau des intervalles,
page 85.)
L'intervalle qui, dans une gamme, sépare deux notes consécutives n'est
pas toujours le même.
Il y a des intervalles d'un ton et des intervalles d'un demi-ton.
La gamme de do majeur se compose de cinq tons et de deux
demi-tons, ainsi disposés :
-o-
-33L
-O-
3X
-O-
3X
TT
1 ton. 1 ton. 1/2 ton. 1 ton. 1 ton. 1 ton. 1/2 ton.
Exercice oral.— Qu'appelle-t-on intervalle? — > Entre quelles notes sont placés les 2 demi-tons?
L'intervalle qui sépare deux notes consécutives i Exercice écrit. — Écrivez une gamme en do et
est-il toujours le même? — De combien de tons \ indiquez, comme dans l'exemple ci- dessus, la
et de demi-ions se compose la gamme en do ? — \ place des tons et des demi-tons.
— 20 —
XVIII. - FETITS EXERCICES D'INTONATION
sur l'unisson et les intervalles.
Unisson. — Deux sons placés sur le f\
môme degré de la portée sont dits â gffi
r unisson.
^
32^
•ë- é-
p33|g,jJj|j|j^P
5,:ijljlljlj|3i^>:ijl/Ul/l
Seconde. — L'intervalle de
comprend 2 degrés; ainsi, de do
36^^^
seconde Rf
do à rc. "^^
T7"
p37|g,:t^|jj|jip
l38|g,^Jj|jj|jj|j
Tierce. — L'intervalle de tierce com-
prend 3 degrés; ainsi, de do à mi.
é
^ -0--
-rG-
39
3?:
-à-
-&-
p"lt)'uJl.lilJIJ
îjjljljjljligpfej
"d-
^
^f^
43^
19 — ' é é é ^
i
-^-^
^
— -21
Quarte. — L'intervalle de quarte
comprend 4 degrés; ainsi de dn à fa.
-G--
-m *-
33:
^^'S'UUJMIjl « Içy.jJJV.'lj
45
^.UJIJJIJJUI"^^!^
48^^
^Bi
j.j^*i^ rj i^*j^
*'j-'^
fe
^P^
49
5^i J u ^1^
Quinte. — L'intervalle de qiùiUe
<;onipreiid 3 degrés; ainsi de do à sol
m^
I -' .!
50
^^^52^^^^
51
^
^>:ijlJNIJI^3^
5
54 ^s
JJ^^'^i
55
56
JJJ I^J^JIjjy I
0-7
Sixième. — L"intcrvalle de sixième
comprend (i degrés; ainsi, de do à la.
É
2 3
57
^
r^l iJli^lJ
P^^rs>4j^ij^Nji|
58
g:M-'IJJIjjl/l6o^^^^
i
m
J'MJJJJIjJy
61
62
^
^~&
Û
^m
^^
#-#
-&
-i^t*
Septième. — L'intervalle Ae. septième
comprend 7 degrés; ainsi, de do à si.
Él 2 3 4 :; fi 7
^ . . . '^^^
^^ -6>-.. ....-'
63^^
^
65
4^
^^
f
65
67
68
^^66 ^^^É
^
^■jiMllJJljJjJlJJlillJj
c^ri [ J J 1 ,1 i
i
^
PP^
-e^
zt
69l^ij /U ^M^
^
I r r
— 23 —
Octave. — L"\n[er\ aile d'oc/ace com-
prend 8 degi-es; ainsi, de do à do.
^
^Q^^jjijJiJJirg
72
^
îi^
S^
i^^'g^M^i-n^JU
^^lg''UJ^^'^^r[^4^^^^^i^
i r
^P^^^
76
^^uw^^^^^^^fn^
Exercice oral.— Qu'appelle-t-on tniisson ? — ) Exercice écrit. — Ecrire en rondes, en blanches,
Combien de degrés comprennent les intervalles s en noires et en croches, des exemples d'unisson,
de seconde, tierce, quarte, quinte, sixième, sep- \ de seconde, de tierce, de quarte, de quinte, de
tièmc, ûciave ? S sixième, de septième, d'octave.
XIX. — DICTÉE MUSICALE
Lorsque le maître aura fait plusieurs fois chauler à ses clt'ves les exercices
qui précèdent, il devra les habituer à la diclée musicale, c'est-à-dire les
exercer ù trouver, à deviner le nom et la valeur des noies qu'il vocalisera ou
qu'il jouera sur un instrument.
Pour commencer, il aura soin de choisir des exemples faciles et très courts.
Il chantera d'abord le gamme, afin que les élèves aient un point de repère
qui leur permelte de reconnaître l'intonation des notes.
A mesure que les élèves feront des progrès, le maître marquera de moins
en moins sensiblement la mesure, et à la longue il cessera tout à fait de la
battre, laissant à l'élève le soin de trouver la mesure du morceau vocalisé
ou joué.
Ces conditions remplies, les élèves seront alors réellement capables de
deviner le nom et la durée des notes dont ils n'entendront que lintonalion.
— 24 —
XX. — MOUVEMENTS
On appelle mouvement le degré de vitesse ou de lentciii' que l'on doit donner h l'exé-
cution d'un morceau. Ce mouvement se fixe
correspond à l'échelle éwmétronome.
l.e métronome eut un petit instrument recouvert
fl'unf enveloppe en bois rie forme pvraiindale. Il
consiste essentiellemeni en un luoLveniciu (l'tior-
logerie muni d'un ba-
lancier. — Lorsqu'on
veut s'en servir, on
enlève d'abord un
fragment de la face
antérieure do 1 enve-
loppe ;onn)onie l'ins
trumentà l'aide d une
clef ainsi qu une pen-
dule, et l'on donne la
liberté à une petite
tige de fer graduée,
q_ui est la partie vi-
sibledii balancier.Sur
cette tige peut ^;ll^sser
un Contrepoids doni
les changements do M.-ir..i,oiii^- Maelzel.
position ont pour effet de déplacer le cintre de
gravité du balancier et par suite de modifier la
vitesse de ses oscillations : jiluson l'abaisse, plus
les oscillations sont rapides; plus on l'élève, plus
les oscillations sont leiiies. Chaque division de
la ligeesi numérotée sur la plancheUe de linsim-
nient.dausune série de nombres, depuis 4u jusqu'à
2ci8; le numéro de la division oii l'on a fixe le con-
trepoids indique le nombre d'oscillanons par mi-
nute. Chacune de i es oscillations est neitement
indiquée à l'oreille ; il y a même des métronomes
avec précision à l'aide d'un numéro qui
où le son d'une clochette répond à chaque premier
temps de la mesure.
L'indication niétronomiqueen tète d'un morceau
de musique se faii a l'aide d une note et d'un nu-
méro. Le numéro marque le point do balancier
sur lequel on doit fixi'r le contrepoids, et le mou-
vement du morceau doit être tel que la note qui
accompagne le numéro ait pour valeur la durée
d'une oscillation. Ainsi, l'indication^ =120 signifie
qu'il faut placer le contrepoids au numéro 120 et
que la valeur de la noire, égale à celle d'une oscil-
lation, doit être lacent vingtième partie d'une
minute. — La valeur mu.sicale des osciilalions du
balancier peut être celle
d'une rroclie, d'une noire,
d'une blanche, d'une ronde,
ou inême dune mesure cu-
iicre quelconque.
On peut déierminer les
mouveinenisau moyen d'un
pendule. Les oscillations se-
ront d'autant plus lentes
que le fil seia plus long.
Ainsi, le fil aura : pour le
presto, environ 0,'ni4 ; pour
Valleçiro, 011,25; pour V<indanle, 1 mètre; pour
Yadagio, im so; pour le largo, l"i,65.
On indique les mouviuKinsau moyen d'expres-
- ions empruntées à la langue iialiênue, langue
musicale universelle.
Pendule.
EXPRESSIONS
ABRÉ-
ITALIENNES.
VIATIONS
Grave
„
Largo
"
Larghetto.. .
»
Lento
„
Adagio
A'/e-
Andaiite ....
Al)'/"
SI0NIFIC.\T10N;
Grave
Largo, avec
ampleur. .
Un peu
moins large.
Lent
Posément . .
Aisé, sans
presser.. .
Mouvemeat
Lon-
métro-
gui^ur
lin
nomique.
pendule.
J= -«^
ini,85
i = 48
im.cr.
è = 50
111,50
; = 52
lin.35
J = 54
im.2o
; = 60
1 mètre
EXPRESSIONS
ABRÉ-
ITALIENNES.
VIATIONS
Andaatino. .
And'
Moderato.. .
Mod'"
Allegretto . .
Allei/^"
Allegro
A/if»
Vivace
„
Presto
»
Prestissimo.
"
SIGNIFICATIONS
Moins lente-
ment
Modéré
Un peu gai.
Gai et un peu
vite
Vif, rapide .
Vite
Très vite. ..
Xouvemeut
métro-
nom
que.
6G
J =
80
è =
100
i =
116
j =
126
J =
144
è =
184
Lon-
gueur
d»
pendule.
oni,80
0m,50
0m,35
0m,25
010,20
om,14
0™,08
Indication d'altérations de mouvements.
EXPRESSIONS
ABRÉ-
ITALIENNES.
VIATIONS
Rallentando
Rail.
Bitardando .
Raard.
Ritenuto . . .
Hit.
Accelerando
Accel.
Stringendo.
Slring.
A piacere. .
>
Ad libitum. .
Ad lib.
Poco a poco
n
Meno presto
»
Plù mosso. ,
»
SIGNIFICATIONS.
Kn ralentissant.
En retardant.
En retenant le mouvement.
En pressant le mouvement.
En serrant.
A plaisir.
A volonté.
Peu à peu.
Moins vite.
Plus vite.
EXPRESSIONS
ITALIENNES.
Tempo pri
mo
A tempo
Tempo di
marcia. . .
T fii polacca
T. di valza. .
ABRE-
VIATIONS
Temp.
pr.
A t. ou
A <em.
SIGNIFICATIONS.
Reprendre le i" mouvement ;
après un changement de j
mesure ou de mouvement.
Reprendre le mouvement j
après une altération de I
mouvement.
Mouvement de marche.
Mouvement de polonaise.
Mouvement de valse.
XXI. — NTJAlSrCES
On appelle 7n(ances les degrés de douceur ou de force qu'il convient de
donner aux sons.
Ces degrés divers dans l'intensité des sons varient le discours musical, comme les
nuances des couleurs varient l'aspect d'un tableau. Chanter avec goût, avec sentiment,
c'est rendre d'une manière délicate ce mélange de douceur et de force, c'est se pénétrer
de la pensée de l'auteur, c^est exprimer les nuances caractéristiques du morceau.
On indique les nuances, comme les mouvements, par des mots italiens, le
plus souvent écrits en abrégé.
MOTS ITALIENS.
Piano
Pianissimo . . .
Piano forte . . .
Mezzo piano . .
Un poco piano.
Dolce
Dolcissimo . . .
Decrescendo . .
Diminuendo . .
Smorzando . . .
Morendo ....
Perdendosi . . .
Calendo
Mezza voce. . .
Sottovoce. . . .
Forte
Fortissimo . . .
Mezzo forte . .
Poco forte . . .
Sforzato ....
Sforzando. . . .
Rinforzando . .
Forte piano. . .
Crescendo . . .
AbRIiVI.\T10NS.
P.. .
P.P.
P.f.
M. p.
Poco p.
Oui. . . .
Dulciss.
Dccres. .
Uim. . .
Sinurz. .
Mur en. .
Pcrdend.
Cal. . . .
AJez. V. .
Sotlov. .
F.. . . .
FF. . . .
M. f. . .
P. f. . .
S.f.
S. f.
Rinf.
F. ,,.
Cresc
SIGNIKICATIONS.
Kaible, doux.
Très faible, très doux.
Kaible et imiuédiaiement fort.
Moitié faible.
Un peu faible.
Dou.\, à demi-voix.
Très diiux.
En diminuant de force.
En diminuant le son.
En éteignant, en éiouffant le son.
En mourant.
En se perdant.
En éloignant le son.
A demi-voix.
A demi-voix, à demi-jeu.
Fort.
Très fort.
Demi-fort.
Peu fort.
En attaquant subitement le son.
En forçant le son.
En renibrçant le son.
Eort et immédiatempnt doux.
En augmentant de force.
Expressions ajoutées aux indications de Mouvements et de Nuances.
Ayiiuio,
Alla brève.
Alla coda,
AUegremenle,
Al segno,
AmaOile,
Amoroso,
Animuto,
Appassionnalo
A rdito,
A^sai.
lirn marcato,
Urillanle.
Canlabile.
Capriccioso,
Colla voce,
Commodo,
Cou allegrezza,
Clin anima,
Con bravura,
Con brio,
Con calore,
C. dclicalezza,
Con dolore,
C ispressione,
Con fii-rezza,
Con fuoco.
affectueux,
a^ite.
brièvement,
passez à la
conclusion,
joyeusement,
au signe,
aimable,
avec amour,
aniiiiè.
passionné,
tiardi.
beiucoiip, assez
bien marque,
brillant,
clianlaiit.
capr cieux.
avec la voix,
en la suivant,
à 1 aise,
av. allégresse,
avec àme.
avec bravoure,
tiardiesse.
brillamment,
avec chaleur,
av. délient e.sse.
avec douleur.
av. expression,
avec fierté,
avec feu.
Con grazia,
Co>i gu-<lo,
Cua moto,
Con .•spirilo,
Con leneixzza,
Dacapo, D. C.
Delicalamenle,
Dehcato,
Disperato,
Doloroso,
En^rgico,
Espressivo,
Fitraniente,
Flebile,
Furioso,
Giocoso.
Grandiosn,
Giazioso,
Impi-noso,
Innocente .
In stesso tempo
Lagrimosu,
Lainenloso,
Legato,
Lcgi/iframente
Leggiero,
.Mae.^toso.
.Malinconico,
Mi'sto.
Misterioso,
avec grâce.
avec goîit.
avec mouvt.
avec esprit,
av. tendresse,
reprendre au
commence,
délicatement,
délicat,
desespéré,
douloureux,
énergique,
expressif,
fièrement,
plaintif,
furieux,
gai, badin,
grandiose,
gracieux,
impérieux,
innocent,
même mouvt.
éploré.
lamentable,
lié ou coulé,
légèrement,
léger.
majestueux,
mélancolique,
chagrin. triste,
mvsténeux.
.Molto più,
Mobile,
Non molto.
Non tanlo.
Non troppo,
Otlava. 8",
Pati'tico,
Pesante.
Pomposo.
t'\ i> volta,
Quasi.
Heligioso,
Hisoluto,
Hustico,
Scfierznndo,
Scherzo,
Segiie,
Semplice,
Sempre.
Sostenuto,
Staccato.
Tnieramente,
Tenere,
Tenuto,
Trnnquillo,
Trislumenle.
Xolli subito
V. S..
beaucoup plus.
noble.
pas trop.
pas autant.
pas trup.
à l'octave sup"
pathétique.
pesant, lourd.
pompeux.
ire, 2e fois.
presque.
religieux.
résolu.
rustique,
champêtre.
en badinant.
vif et gai.
suivez, conti-
nuez.
simple.
toujours.
soutenu.
détaché
tendrement.
tendre.
en soutenant
le son.
tranquille.
tristement^
tournez vite la
page.
.li —
XXII.
SIONES DIVERS
-.qu'on appelle
1 . — Le point placé sur une note indique
que celte uote doit être .
nettement piquée, déta- F^ w -1
chée du son qui la pré- f^ \- i
cède et du son qui la suit.
2. — Surmontée d'un
point allongé, la note
doit être piquée, détachée
encore plus nettement.
3. — Lesi^ne-^— ^ou~^_
tiaisonon coulé, indique
qu'il faut lier les notes p^-^—,»— ^-3
au-dessus ou au-dessous F ^-| — \—\ — -j
desquelles il est placé
(Foj> la leçon sur la liaison, page 51).
4. — Le /«/'/< et la //«/son réunis indiquent
que lesncles doivent être ^ -^
séparées entre elles, mais _. ^__m .
un peu lourdement por- _^
tées les unes sur les aui res. t^t~t.z.
5. — Quand une note doitêtre accentuée
plus fortement que le»
autres, on l'indique [);ir
le signe a ou V, que l'on ________
place soit au-dessus, soit f-"^ | — | — | —
au-dessousde cette note.
6. — Le signe > surmontant une note
indique que celte note ^
doit être accentuée, c'est- | — q- .
à-direqu'elle doit être at- F^ — p A
taquéeplusforlementque ^ P -^
les autres et progressivement atténuée.
7. — Le signe -=-^=r:rZIl
indique qu'il faut renfor-
cer progressivement le
son des notes qu'i i uffecle.
8. — Le signe ZZi;==-
traire du précédent,
indique une décrois-
sance progressive dans
l'intensité du son. —
9. — L'ensemble des deux signes réunis
-, qui est le con-
Éi^
::>- indique qu'il faut d'abord aug
menter progressivement le sou et le di'
minuer progressivement
ensuite. C'est ce qu'on
appelle filer If! son. Filer
le son, c'est le prolonger " «cc::;;;^ ;!;;;>-
autant que possible en
ayant soin de le commencer avec la plus
grande douceur, de l'amener en l'aug-
menlant graduellement .jus(ju'à la plus
grande intensité, et de le diminuer en-
suite avec les mêmes gradations.
10. — Le point d'arrêt, ((ui se fait comme
le point d'orgue, se place ^.^
au-dessus d'un silence; r-^ ■ * -i
son objet estd'indiquer la F ^ F H
suspension de la mesure. '^
11. — hè point d'orgue est un signe qui
suspend la mesure sur
une note et indique que
la durée doit en être pro-
longée à volonté.
On le place soit au-des-
sus /^T*N, soit au-dessous
note sur laquelle il doit agir
12. — ha. double barre -—
sert à indiquer la fin ^^^
d'un morceau
de la
13. — La double barre précédée de deux
points, dits points de
j'e/j^'we, indique que l'on p^
doit recommencer la F^
partie du morceau qui ^a'fairc
se trouve placée avant
2 fois, i
ces deux points.
li. — La double barre suivie de deux
points
marque , 1, ;
l'endroit
à faire Ê fois \\ à faire S fois
îi^H
ou I on
devra re-
commen-
cer le morceau lorsque l'on rencontrera
une autre barre de reprise.
l«o. — Quand la dernière ou les der-
nières mesures d'une reprise sont sur-
montées des mois /'« fois et 2^ fois, on
chante jusqu'à la barre de reprise et ou
recommence.
Lorsqu'on arrive pour la seconde fois
;i la mesure ou aux mesures marquées
/'■e fois, on passe cette mesure ou ces
mesures pour chanter celles qui sont
marquées J?« fois.
^r£!rj~ï
Ire fois. Il 5<? fois. I
dnt:it-t=it
:=rt:
16. — h'accolade est un trait perpendi-
culaire qui joint deux ou plusieurs par-
ties que l'on doit exéculeienmême temps.
l^Ë
3E3~
17. — Les signes ^, ■^. ^ indiquent
qu'il faut reprendre à un signe semblable.
IS. — Les lettres D G (Da Capo) indi-
quent qu'il faut recommencer le morceau
et le continuer jusqu'au mot fin.
Voir le tableau des Agrémnds, page 98, et celui des Ahrévintinns, page 99.
^5'^\
-"S /" -"A *-^-. ^
'^!%?^ti^^;-
^ y.
SOLFEGE
Le solfège est un recueil de leçons de musique vocale dans lequel
les difficultés du chant sont graduellement exposées.
I. - CONSEILS PRATIQUES
Pour étudier méthodiquement uu morceau, il faut : 1° en faire la
lecture rythmique; 2° le solfier; 3° le vocaliser; k° chanter ses
paroles.
Faire la lecture rythmique, c'est lire les notes, sans les chanter,
en battant la mesure.
Solfier, c'est chanter un morceau en mesure et eu prononçant
seulement le nom des notes.
Vocaliser, c'est chanter un morceau sur une voyelle sans articu-
ler les paroles et sans nommer les notes. Les voyelles a, e sont les
plus favorables à l'émistîion de la voix.
Pour chauler^ tenez la tète et le corps droits sans afïectalion, la poitrine en
avant, les épaules effacées; prenez un air dégagé et souriant; respirez naturelle-
ment et sans effort; prononcez distinctement toutes les notes ou toutes les
syllabes. Que votre voix soit plus ou moins forte, suivant les cas, mais toujours
franche et naturelle; pour cela, ayez soin d'ouvrir bien la bouche, sans contrac-
ter les lèvres. Ne forcez jamais la voix de manière à dominer celle de vos cama-
rades, car l'ensemble de toutes les voix doit donner un son unique : c'est ce qu'on
appelle chanter à l'unisson.
Attaquez franchement les notes: appuyez légèrement sur les grandes valeurs ;
augmentez ou diminuez, en temps voulu, l'intensité des sons, mais soutenez-les
pendant toute leur durée sans jamais laisser tomber votre voix. Surtout, débutez
toujours par une bonne intonation.
- 28 —
Lorsqu'il ne vous sera plus possible de chanter sans clTort avec la voix de.
poitrine, prenez la voix de fausset, vulgairement appelée voix de tête, eu ayant
bien soin de rendre insensible la transition de l'une à l'autre.
Quand on exécute une série de sons en ^ l'oreille et perd les qualités de rondeur et
passant du grave à l'aigu, la voix de poi- \ de sonorité qui distinguent les deux premiers
trine, parcourant les sons graves et ceux du \ registres. Le nouveau registre qui apparaît
médium, change tout à coup de nature vers > est celui du fausset. Il commence à la note
l'aigu, prend une acuité désagréable à { sî, troisième ligne, pour les voix d'enfant.
La voix de l'enfant s'étend ordinairement du si, placé au-dessous P^ ^=^
de la première ligne supplémentaire d'en bas, au fa situé sur la "^^ ^
cinquième ligne de la portée. Etendueordinaire
Tous les exercices de notre cours sont écrits entre ces deux notes. '^Venfant.'^^
Exercice oral. — Qu'est-ce que le solfège? — \ — Comment doil-on se tenir pour clianter? —
Que doit-on faire (lour étudier méthodiquement \ Qu'est ce que ]a. voix de fausset? — A quelle note
un morceau? — Qu'esi-ce que faire la leclur- \ commence-t-clle ch-'z les enfants? — Quelle est
rythmique? — Qu'est-ce que soi fier ; vocaliser ? i l'étendue ord.nairc de la voix de l'enfant?
II. — INTONATION - RESPIRATION
Vintonation est l'actiou ou la manière d'attaquer la note initiale
d'un morceau. On la fixe au moyen du diapason.
C'est sur le son modèle donné par le diapason que tous les instruments
s'accordent. En France, le diapason donne le îa.
Le d'aoason est un petit instrn- 5 le ton de la gnmme dans laquelle il chantera, il
ment en forme do fourche. \ approche d. son oreille l.'S branches vibrantes du
i.orsqu'on fait vibrer les bran- \ diapason, et il part mentalement de la note
_ elles de cette fourche en les écar- \ donnée par l'instrument pour saisir, avec le ton
'^"'^^ tant, on obtient un son déterminé. \ convenable, celle par laquelle _«_ ^
Diapason. ,„n;nii,-c lo mAmo nui n'est, nuire i il doit débuter. fc"ju . j J
toujours le môme, qui n'est autre i il doit débuter. ^-ff-^ m
que le la, et qui est appelé son fondamental. \ on dit que Xintonaiion est
Lorsqu'un chanteur attaque un morceau de \ justeou fausse, suivant que le " " lapason.
musique, il importe qu'il ne le prenne ni trop \ premier son émis est con foi me on non à l'indica-
haui ni trop bas. Afin de fixer dans sa niémoire < tion fournie par le diapason.
Remarque. — Le mot diapason ne dé- F^ — | - -^ —^^^A—^—7^^^^^^^^
signe pas seulement l'instrument dont '-^^j.-#— *-* — I ' — ^
nous venons de parler, mais aussi l'éten- Diaj,ason de la voix de renfant.
due des sons qu'une voix ou un instrument peut parcourir du grave à l'aigu.
Respiration. — On peut considérer la respiration comme une
sorte de ponctuation musicale. Il importe au plus haut point d'en
respecter les exigences si l'on veut éviter, dans la lecture musicale,
les plus étranges contresens.
Dans tous les exercices de ce cours, nous indiquerons par des virgules les endroits où
Von doit respirer.
Exercice oral. — Qu'appelle-t-on inlnnnlion? > dit-on qu'elle est fausse?— Que s'gnifîe encore
— Coiimisnt la fixe-t-on ?— Décrivez le diapason. \ le mot diapason? — Quel est le rôle de la respi-
— Quand dit-on que l'inidaiion est juste ; quand ^ raton en musique?
■29 —
III. — Exercices sur la mesure à quatre temps.
TON DE « r>0 » MAJEUR
1° Faites la lecture rythmique des exercices suivants, en ayant soin de bien suivre
le mouvement indiqué au commencement de chaque exercice; 2'^ solfiez, après
avoir pris une bonne intonation; battez régulièrement la mesure; attaquez fran-
chement les notes et soutenez-les pendant toute leur durée sans jamais rendre
sensible à l'oreille le passage d'un temps à un autre; observez bien les nuances et
les altérations de mouvement quand il s'en trouvera; 3° vocalisez, en suivant les
mêmes principes ; 4" chantez les paroles.
La ronde et la pause valent -i temps: la filanc/ie et la '/emi-paiise, 2 temps; la noire et
le soupir, 1 temps: il faut -J rrorhc: ou 4 doubles croches par temps.
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/lyanf de chanter en duo les exercices SS et 89 on les étudiera séparément.
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Canon. — On appelle canon un morceau rie musique que des voix, en nombre
indéterminé, attaquent l'une après l'autre et peuvent recommencer indéfiniment.
Il y a des canons à 2, 3 et 4 voix, etc.
Canon a deux voix. — Les élèves seront divisés en deux groupes; un des deux commen-
cera, et quand il arrivera à la lettre B. le second groupe prend-a à lu lettre A,
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Diviseï- les élèves en deux groupes. L'un chantera le n" 83 pendant que l'autre chantera le n» '.
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Exercice oral. — Qu'est-ce qu'un canon ? | Exercice écrit. — C opirr c. ranon no 93.
— 33 —
IV. — Exercices d'intonation sur la mesure à deux temps.
Suivez l'ordre méthodique indiqué page 29.
La blanche et lu demi-pause valent -2 temps: la noire et le soupir, I temps; il faut
S croches ou 4 doubles croches pour 1 temps.
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LE LIVRE DE MUSIQUE.
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Canon a deux voix. — Le premier rp-oupe commencera, et quand il arrivera à la
lettre B, le second prendra à la lettre A.
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V. - Exercices d intonation sur la mesure à trois temps.
Suivez l'ordre miHhodique indiqué page 29.
La blanche et la demi-pause calent -2 temps; la noire et le soupir. 1 temps; il faut
2 croches ou A doulAes croches par temps.
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s vnix. — Les éUves seront divisés en trois groupes. Le premier commencera;
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lettre B, le troisième commencera à la lettre A.
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VI. - MESURES INCOMPLÈTES
Il arrive très souveiil que la première mesure d'un morceau est incom-
plète, c'est-à-dire ([u'elle ne contient pas le nombre de (emps qui normale-
ment devraient la composer. Ginièralemenl on ne se préoccupe pas d'indi-
quer par des silences les lemp> qui manquent; on se borne à les compter en
battant la mesure à partir du temps qui contient la première note du mor-
ceau.
La dernière mesure du morceau est souvent le complément de la première.
Moderato ( Con gvsto )
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quait, Hue ! ahi donc ! mon bourriquet. H ue ! ahi donc ! mon bourri - quel.
1 Morceau extrait des Rondes enfantines, par Marcellin Morcau. ^LtiiKune L-uuussc.
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rou-git de ne pas sa - voir; Ja- niais on ne rougit d'apprendre.
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— 43 -
VII. - DU FOINT
Le point mis à la droite d'une note augmente de moitié la valeur
de cette note.
Ainsi la blanche, qui vaut deux noires, i
en vaudra trois lorsqu'elle sera pointée ; la '
noire, qui vaut deux croches, en vaudra j
trois si elle est pointée, etc.
La blanche La noire
pointée pointée
La croche
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vaut
trois noires.
vaut
trois croches.
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trois doubles
croches.
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Gomme les notes, les silences peuvent être pointés. Le point placé
à la droite d'un silence augmente de moitié la durée de ce silence.
On pointe rarement la pause et la demi-pause. Le point que l'on trouve quelque-
fois après le soupir ne s'emploie qu'à partir du demi-soupir.
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le travail et le sa - voir-
VIII. - DU DOUBLE FOINT
Quand une noie est suivie de deux points, le deuxième point
augmente la durée de cette note de la moitié de la durée du pre-
mier point.
Ainsi la blanche pointée, qui vaut trois noires, en vaudra trois plus une croctie
quand elle sera doublement pointée.
Les mêmes observations s'appliquent aux silences.
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Exercice oral. — Qu'indique le point placé à \ chc pointée? — La noire pointée, combien vaut-
la droite d'une note? — Les silences peuvent-ils | elle do croches? — Dans une note suivie de deux
être pointés? — Combien de noires vaut la blan- s points, que vaut le deuxième point?
— 46 —
IX. — ALTÉRATIONS. — SIGNES ACCIDENTELS
Les altérations sonl des changements de son que Ton fait subir à certaines notes
d'une gamme ou d'un accord.
Il y a trois signes d'altération :
Le dièse Jf qui | Le bémol \? qui
élève d'un demi-ton
le son de la noie
qu'il précède.
baisse d'un demi-
ton le son de la
n(jle qu'il précède.
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Le bécarre h qui détruit l'effet du dièse ou du bémol, en rétablis-
sant dans sou élat naturel la noie diésée ou bémolisée.
Pour élever d'un demi-ton une l Pour baisser d'un demi-ton une
note déjà diésée, on note bémolisée, on
se sert du double 1%^^^—S se sert du double ^^^E^^^^^
dièse X ou ^. \ bémol bb.
Les dièses et les bémols qu'on trouve dans le courant d'un morceau sont appelés
signes ncciilentels ou ncddenfs. Us n'agissent que dans la seule mesure où ils sont
placés, et leur action, nedépassant pas celte mesure, s'étend sur touiesles notes de
mémeuom, à quelque octave que ce soit. [V.les signa comiitu'.ifs, ^tage 64.)
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Exercice oral. — Qu'appello-t-nn n'ipi-niinn? [ sur la note (ju'il précède? — Qu'ost-ce que lo
— Conibion y a-l-il do signos d'altr-ration ? — \ double dièse, le dnuble liéniol? — Qu'arpelle-i on
Nommez-les. —Quelle infliienee a chacun d'eux i siijn'i mciilfnlph? — \ ([uoi se borne leur action?
— 48 —
X. — TEMPS FORTS ET TEMPS •FATRT.ir.a
Nous avons vu, dans les exercices de lecture rythmique (page IG], que les
mesures se divisent en temps forts et en temps faibles.
Les temps sont à leur tour feubdivisés en parties fortes et en par-
ties faibles, et les observations que nous a-, ons faites à propos de la
division des mesures s'appliquent exactement à ces subdivisions
des temps.
Ainsi, lorsque le temps est formé de deux noies, la première noie est forte, la
deuxième est faible; lorsqu'il est formé de trois notes, la première est forte, les
deux autres sont faibles; lorsqu'il est formé de quatre notes, la première est
forte, la deuxième et la quatrième sont faibles, la troisième est demi-forte.
Par rapport aux autres noies du temps dont elle fait partie, la première note est
toujours forte.
XI. - CONTRETEMPS
Ou appelle contretemps :
1° L'action d'attaquer le son sur le temps faible de la mesure; la
%-aleur du temps fort étant indiquée par un silence.
^ïïFjrJ l^p.^ \^lr }\x^ \ \^lr J J I r^^
2" L'aclioû d'attaquer le son sur la partie faible du temps sans le
prolonger sur le temps fort ou la partie forte du temps; la valeur
de ce temps fort ou de cette partie forte est également indiquée par
un silence.
^^^m^î^m iji^;Mgj^ \^.h\'Il\iJ?.-m
Observation. — Le contretemps se rencontre suitoiil dans les accumpagiieinenls
où la basse frappe le temps, tandis qu'il est marqué par les autres pari les.
Andante
— 49
155
A Andante
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V-
Jrt^iT^r
Dans les bois reverdis écoutez ^^|^^ -" ^r
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- cous, pinsons. Jour et nuit Le chant commence
Pas de bruit, bai-tes si - len - ce. ^
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— 50 —
Moderato .
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Moderato Espressivo
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C'est la pe-ti-le mendi-anle Qui
(L^J- S\Ss^
j j^^i^r^/
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•vous demande un peu de pain. Donnez à la pauvre inno
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cente. Donnez, donnez, car elle a faim.
Al]° moderato
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Exercice oral. — Comment .se subdivisent les > trois ou en quatre notes? — Qu'appelle-t-on
temp>?— Quelles sont les notes fortes et les | nontrf-temps? — Dans quel cas le contretemps
notes faibles d"un temps divisé on deux, ou en ■ est-il surtout employé?
— 51 —
XII. - LIAISON
La liaison des notes s'indique par une courbe:^-~^ ou ^^ ^.
Chaque fois que ce signe est figuré au-dessus ou au-de«sous de
deux ou plusieurs notes à l'unisson, on
S
nomme seulement la première note et on \fis-c.
soutient le son pendant la durée de toutes *^
, . , , Le sol doit ^tre soutenu 11 temps.
les notes reunies par la courbe.
Quand le signe se trouve au-dessus ou au-dessous des notes de
différents noms, il indique que ces notes, au
lieu d'être détachées, doivent être liées,
à-dire chantées sans interruption de
d'une seule émission de voix. Dans ce cas, la liaison prend aussi le
nom de coulé.
Dans le chant, on ' appelle Z/«?5o;^
' 0 ^~-
Fraii - ce, uo - ble pa
une suite ou succession de plu- "^
sieurs notes passées sous la même
syllabe parce que, sur le papier, elles sont attachées ou liées
entre elles.
Moderato. ^
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no. Plan ra ta plan . Plan ra ta plan.
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Exercice oral. — Co.nmont s'indique la Zin»son ? X sur les notes de diffiTents sons, quel en est le
— Coniniftnt solfic-t-on plusieurs notes à l'unisson ] résultat? — Quel nom donne-t-on alors à la liai-
lorsqu'ollcs sont liées? — Quand la liaiî^on porte | son? — Dans le chant, qu'appelle-t-on liaison?
— u3 —
XIII. - SYNCOPE
La syncope est la prolongation du temps faible sur le temps fort
ou sur la partie forte d'un temps. Elle peut produire son effet soit
dans la même mesure, soit dans deux mesures consécutives.
Toute note syncopée est à contretemps.
La syncope est ordinoiremenl figurée par un signe ondulé peniblabli' à celui d..
la liaison ^ — - ou — ^ , mais il ne
faut pas confondre l'un avec l'autre, car
ce signe, dans la syncope, ne s'applique
qu'à deu.x noies de même mtonalion.
La syncope est dite onlbvwc ou simple
lorsqu'elle se compose de deux valeurs
égalt^s, ou bien lorsqu'elle a lieu sur une
seule note.
Lorsque la vaK'ur des deux notes for-
mant la syncope est inégale et moindre
d'un cùlé que do l'autre, on a ce qu'un
appelle une syncope brisée ou incguUère.
Dans l'exécution musicale, la syncope doit se faire avec délicatesse. Il faut l'atta-
quer franchement, mois éviter de rendre sensible la transition du temps faible
au temps forL
Moderato. 9 ^ — . 9
rpi[r[;!^rarn
Syncopes o;(luiaires ou sÎMipk-
Syncopes briiées.
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Exercice oral. — Qu"rst-ce qu'une syncope? — \ — Qu'appcllet-on syncopo ordiniiirt>? — Qu ap-
Comment la figure-t-on ? — Peut-elle .-.ITocter | pelle-t-on syncope brisée'.' — Comineat doit-im
deux notes appartenant à des mesures diffé,em«,->? { exécuter une syncope?
— oo —
XIV. — MESURE A TROIS-HUIT
La mesure à trois-huit est une mesure à trois temps.
Elle est ainsi appelée parce qu'elle contient les trois huitièmes de la ronde,
c'ost-à-dire trois croches par mesiiro.
C'est une mesure simple ou binaire, puisque chacun de ses temps
se compose d'une croche, valeur divisible par deux.
Dans la mesure^, qui est une mesure trois-quatre diminuée, la croche vaut un
temps, la noire deux, et la noire pointée trois, par conséquent la mesure entière;
il faut deux doubles croches par temps.
Moderato.
175
176
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J'aime à te voir, beau papi - lion.
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Quand douce - ment tu te re poses
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Sur les œi - llets ou sur les ro - ses
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De la col - Une et du val - lor
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Exercice. — Qu'est-ce que la mesure à trois- < est l'unité de temps dans la mesure à trois-huit
huit, et pourquoi lappelle-t-on ainsi? — Quelle \ — Quelle est l'unité de mesure?
— 56 —
XV. - MESURE (^
La mesure indiquée j»ar un C barré {^). ou par un 2, ou par la
fraction §, est une mesure h deux temps.
Au point de vue de sa composition, celte mesure est absolument analogue à la
mesure ordinaire à quatre temps : elle a la ronde pour unité de mesure. Seule-
ment, comme la mesure se bat à deux temps, la valeur de chaque note est réduite
de moitié.
La ronde ne vaut que deux temps : il faut ou une blanche ou deux noires ou
quatre croches par temps.
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Exercice. — Comment la mesure (|^ peut-elle i — Comment est-elle composée? — Que valent la
encore être indiquée ?— Comment se bat-elle? | ronde, la blanche, la noire dans la mesure (];!?
37
XVI. — MESURES COMPOSÉES
On appelle mesures composées ou ternaires celle dont chaque
temps est formé d'une valeur divisible par trois.
Telle est la mesure dont le temps est repri'senté par une noire pointée, qu;
vaut trois croches.
Les plus usités sont les mesures k six-huit, à neuf-huit à douze-
huit.
XVII. - MESURE A. SIX-HUIT
La mesure à six-huit est une mesure à deux lemi)s.
Elle est ainsi appelée parce qu'elle contient les six huitièmes de la ronde, c-cst-
à-dire six croches par mesure.
Elle a la blanche pointée pour unité de mesure.
Dans la mesure g il faut, pour chaque temps, ou une noire pointée, ou une
noire et une croche, ou trois croches, ou six doubles croches.
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En avant! c'est pour la France Que nous marchons tous aux combats, Le cœur rempli
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d espérance. Soyons toujours vaillants soldats! .\mis, pour la pa-tri - e Chargeons a-vec é
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plan. Plan, plan, plan.
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lan , Plan, plan . Et don - nons no - tre vi - e. Plan ra taptan. ra ta plan, Plan, plan, plan.
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Exercice. — Qu'appelle-t-on mesures compo- l pflle-t-on ainsi? — yurlle note a-l-elle pour unité
*ee5 :'— guellcs sont les plus iisiti'-es?— Commont \ de mesure; pour unité de temps? — Combien
se bai lu mesure à six-/niity — Pourquoi 1 aji- i faut-il de croches par temps?
— 59 —
XVIII. — MESURE A NEUF-HUIT
La mesure à neuf-huit est une mesure à trois temps.
Elle est ainsi appelée parce qu'elle contient neuf huitièmes de la ronde, c'est-
à-dire neuf croches par mesure.
Le temps de la mesure à ^ se compose des mêmes valeurs que le temps de la
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Exercice. — Coiiuiient bat-on la mesure à )(p«/'- ; mesure?— Combien faut-il de croches par me-
hiiit'.' — Pourquoi lappelle-t-on ainsi? — Quelle \ sure; par temps? — Décomposez chaque mesure
note a-t-eile pour unité de temps; pour unité de \ de l'exercice 188.
- (30 —
XIX. - MESURE A DOUZE-HUIT
La mesure à douze-huit est une mesure à quatre temps.
Elle est ainsi appelée parce qu'elle contient douze huitièmes de la ronde, c'esl-à-
dire douze croches par mesure.
12
Le temps de la mesure à -;^^ se compose des mêmes valeurs que le temps des
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et a ;^.
Moderato ( Pomposo)
. 6 , , o
mesures a ^ et a s.
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Exercice —Commeni bal on la mesure à c/o";»- | de mesure?— Combien faut-il de croches par
/(«i/:'— Pourquoi lappclle-t-on ainsi?— QucUo < mesure; par temps?— Décomposez chaque me-
noie a t-ollo pour unité de temps; pour unité > sure des exercices 190 oi i9i.
61 —
XX. — TRIOLETS
Le triolet est un groupe de trois notes d'égale valeur, qui doivent
être exécutées dans le même temps que le seraient deux notes de
même figure, et par conséquent avec une plus grande rapidilé.
Ou place un 3 au-dessus ou au-dessous du triolet, pour l'indiquer.
La ronde
TABLEAU DES VALEURS DE NOTES EN TRIOLETS
La blanche La noire La croche La douMo croche La triple croche
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r4z— ^— b-L--t:=c— . 1 .r^— £— b^
:-#~ <^gz
^^t^=t=zfcrt^rt
E^
Il arrive souvent que Ton représente le triolet, non plus par trois notes d'égale
valeur, mais par des valeurs correspondant, en durée, à la somme de ces trois
notes. Ainsi la noire correspond, en durée, à chacun des triolets suivants :
Un silence peut faire partie d'un triolet; exemples
ES=t-
ra=r^E=faz^b-^^Eb :tr— Elu \p -\ H^ "— T
Quand deux triolets sont réunis, on place un 0 au-dessus des noies ;
le groupe ainsi formé est appelé sexiolet ou sixain; exemples :
:l3=^.— I 1
rc-b^rtr-bzzit:
S^r— r^-'r^ÊzZb^
Il ne faut pas confondre les triolels employés seulement dans les mesures sim-
ples avec les groupes de trois notes des mesures composées ^, l et j.
Moderato,
mmr ^^ninujïi^fn fit^^
^3 n ^.3 -3 n
0 3 3
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Ajidantino .
JlnijrJTT
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0 ^ ^a 3
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Canon a trois voix
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À s^.L^^'t^%^^\êî^
'-^ ^ Moderato A//eilmso *'i~-^^:
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Keble. pe - lit d - t^^neau. -è":. % ^,:^},t
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Dans la verle prai-ri - e, Broule l'ht-rbe tleu - ri - e
ï§^
-^
ÎESEÎ^
^
Le lonp- du Hnir ruisseau. Agnelet, 5uis pru-dent, Henlre dès que vient
if"jfr"f^
o
5
êm
JJL
£:
'.'ombre, Car dans la fo-rêt: sombre Rô,-de le loup mé - chant.
RÉCAPITULATION'. — Baiis Vexercice suivant, le temps est composé, ou d'une note, ou de
deux noies, ou de trois notes, ou de quatre notes, ou de six notes.
Andante,
^^^^^m
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RaH.
a tempo.
é'zé
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j?'3jUj I jîJîActf^^^
Exercice oral. — Qu"appelle-t-on triolet? — s Comment indique-t-on le sextolet ou .sixain?
Comment s'indique un triolet? — Le triolet est il \ Exercice écrit. — Écrivez divers triolets équi-
toijjours formé de 3 notes égales? Citez des 5 valant à la durée d'une ronde; d'une blanclie ,-
exemples — Le silence peut-il faire partie d'un î d'une noire. — Écrivez des sextolets équivalant à
triolet? — Qu'appellet-on s?.r^o/ef ou sixain? — \ la durée d'une blanche ; d'une noire.
— 6'4 ■ -
XXI. - ALTÉRATIONS - SIGNES CONSTITUTIFS
Les dièses et les bémols placés en tête d'un morceau de musique^
au commencement de la portée, après la clef, sont dits signes cons-
titutifs, parce qu'ils forment, ils constituent Y armature ou armure.
Varmature ou armure est la réunion des dièses et des bémols
qui se trouvent à la clef.
Les signes constitutifs agissent sur les notes qu'ils affectent, à
toutes les octaves de ces mêmes notes et pendant toute la durée du
morceau. — Il y a autant de dièses et de bémols ([ue de notes.
La position des dièses à la clef n'est pas arbitraire ; ainsi :
Le premier dièse est toujours le /a,
et les autres suivent en formant une
succession de cinq notes en cinq notes,
c'est-à-dire de quinte en quinte, en mon-
tant, .de cette manière : /V/, do, sol, ré,
lu, )ni, si.
fa do sol ré la mi si
Les bémols se posent à la clef dans
l'ordre suivant, qui est l'inverse de
l'ordre des dièses : si, mi, la, ré,.
sol, do, fa, c'est-à-dire de quinte en
quinte, en descendant, en commençant
|iar lo si.
:z=b:
i—9
— t
9 ^—
la ré sol do fa
Quand il n'y a ni dièses ni bémols à
en la mineur.
Quand il y a des dièses à la clef, il
suffit de prendre un demi-ton an-dessus
du dernier dièse pouravoir In tonique du
ton majeur et par conséquent pour con-
naître le ton dans lequel est écrit le
uiorceau :
En sol majeur ou pn nu niinenr.
la clef, le morceau est en do majeur ou
Quand il y a des bémols à la clef, la
tonique majeure se trouve une quarte
au-dessous du dernier bémol, et lors-
qu'il y a plusieurs bémols, l'avant-der-
nier bémolise toujours la tonique du ton
majeur :
En fa majeur ou en ré mineur.
En ré majeur uu
en .vi mineur.
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Eu M majeur ou
en fn jj mineur.
-S- g
En mi majeur ou
en tlo J( minsur.
En si majeur ou
en sol ^ min-'ur.
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En ^rt Jf majeur ou En do J( majeur ou
en ré tj mineur. en la ^ mineur.
*3:
En si Ij majeur ou
en sol mineur.
En la b majeur ou
en fn mineur.
En un' J; majeur ou
en do mineur.
-j^iz.d
,wÀYâ
En sol 1? majieur ou
en mi [j mineur.
En ré )^ majeur ou
en si\;f mineur.
En do j? majeur ou
en la ^J mineur.
r-^=^'
É^S
— 65 —
XXII. —TONALITÉ — TON — TRANSPOSITION
La tonalité est la prédominance d'un ton pendant toute la durée
d'un morceau de musique. C'est la propriété caractéristique donnée
à un air par la tonique.
Pour reconnaître la tonique, il suffit de considérer l'armure.
Quand on commence la musique, on confond l'acilcment les différents sens du
mot ton.
Le mot tonne signifie pas seulement l'iulervalle qui exisle entre
deux notes consécutives : lorsqu'il est eaiployé comme abréviatif de
tonalité, il désigne la gamme dans laquelle doit être exécuté un
morceau.
Cette gamme [)rend le nom de la note par laquelle elle commence.
Cliaque note peut servir de tonii|ue et donner naissance à des gauinies diffé-
rentes [V. le tableau drs yautmes, page 84).
"De la Transposition,
Tout morceau de musique peut être chanté dans un cou autre que
celui dans lequel il est écrit, sans que sa mélodie soit modifiée.
Ainsi, quand un air est écrit dans un ton trop haut ou trop bas, on le trans-
pose, c'est-à-dire que l'on change la tonalité en ayant soin de conserver, au moyen
des dièses et des bémols, les mêmes intervalles que dans la gamme transposée.
EXEMPLE D UN AIR ECRIT EN TROIS TONS D 1 F F L R E N T S
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majeur, «l-^
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majeur.
En fn
majeur.
Exercice oral. — Qii'appelle-t on signes consti-
tutifs? — A quoi servent ces signes? — Qu'est -c-e
que Vai^matiife ? — Quel est l'ordre de succession
des dièses et celui des bémols? — Quel est le
ton'd'un morceau dont la clef n'est suivie d'au-
cun signe constitutif? — Quand il y a à la clef
«r^^ri^LTirnrri'^^^rirrii^i
des dièses ou des bémols, comment le ton du uKir-
ceau peut-il être reconnu? — Quel est le ton d'un
niorceau écrit avec un dièse; deux dièses; trois
dièses, etc.? — Quel est le ton d'un niorceau
écrit avec un bémol; deux bémols; trois bé-
mols; eic?
Exercice oral. — Qu'est-ce que la tonalilé? —
Qu'indique l'armature? — Comment reconnaît-
on la. tonique ? — Quels sont les deux sens du
moi ton ? — A quelle note une gamme emprunte-
t-elle son nom ?— Qu'est-ce que transposer ? — La
transposition influe-t-elle sur la mélodie?
Exercice écrit. — Transposer le morceau ci-
dessus eu si f majeur, puis en ré majeur.
LE LIVRE DE MUSIQUE.
— CG —
XXIII. - GAMME
La gamme, avons-nous dit, est une série de huit noLes disposées dans l'ordre
naturel des sons.
On divise la gamme en deux séries de quatre noies chacune.
Chaque série porte le nom de tétracorde (du nom d'une lyre à
quatre cordes en usage chez les anciens Grecs).
Les deux tétracordes sont séparés entre eux par une seconde ma-
jeure (an ton).
Prenons pour exemple la gamme en do naturel majeur :
Le premier tétracorde, dit tétracorde inférieur, est formé de
quatre notes graves : do, ré, wi, /a.
Le second, appelé tétracorde supérieur, est formé de quatre notes
aiguës : sol, la, si, do.
TETRACORDE INFERIEUR
TETRACORDE SUPERIEUR
^
un ton. un ton. 1/2 ton.
^
un ton. un ton. 1/2 ton.
La disposition des sons est exactement la même dans ces deux télracordes. Les
notes extrêmes de chacun d'eux [do et /a), [sol et do] sont à un intervalle de quarte
juste. Ils sont tous les deux formés de deux tons consécutifs et d'un demi-ton.
H-^
Noms des degrés de la gamme.
Chaque note d'une gamme constitue un degré dans cette gamme,
et chaque degré a un nom particulier.
Tétracorde inférieur.
Le 1" degré est appelé tonique.
Le 2° degré est appelé sus-tonique.
Le 3° degré est appelé médiante.
Tétracorde supérieur.
Le 5* degré est appelé dominante.
Le 6' degré est appelé sus-dominante.
Le 7° degré est appelé note sensible.
Le i' degré est appelé sous-dominmite. \ Le 8' degré est appelé octave ou tonique.
Exercice oral. — Comment divise-t-nn la ! noies extrêmes de chacun (l'piix?—Quolleest leur
gamme? — Qu'est-ce qu'un tétmmrHp? — Com- \ composition? — Par quel intervalle sont-ils sé-
bien y en a-i-il? — A quel intervalle sont les \ parés? — Nommez le.- degrés de la gamme.
-&-
— 67 —
XXIV. - ACCORD PARFAIT
On appelle accord parfait l'accord fon-
damental composé de la tonique, de la
-o-
\J -^^ ■& médiante et de la dominante. On y joint
Accord arpégé. Accord plaqué, la Tépllque, à Voctave, do la tonique.
L'accord peut être arpégé ou plaqué.
Il est arpégé quand on fait entendre successivement tous les sons, en les atta-
quant tour à tour avec rapidité.
11 est plaqué quand on fait entendre en même temps toutes les notes qui le com-
posent.
Exercice oral. — Qu'appelle-t-on accord parfait? — Distinguez l'accord arpéf/é de Taccord plaqué.
XXV. - GAMME MAJEURE
La musique moderne repose tout entière sur la tonalité, et la tonalité elle-même
est basée sur deu.x gammes : la gamme majeure et la gamme mineure.
La gamme majeure se compose de cinq tons et de deux demi-tons
disposés de cette manière :
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uu ton un ton 1/2 ton un ton un ton un ton 1/2 ton
Le premier demi-ton est placé entre le 3^ et le 4^ degré, et le
deuxième entre le T et le 8° degré.
La gamme miiieure moderne la plus usitée se compose de trois tons, d'un ton
et demi et de trois demi-tons (V. page 83].
Ces deux gammes sont les types sur lesquels la musique moderne est composée.
On les appelle gammes c/w/o«i(^«e5, parce qu'elles procèdent par tons et demi-tons.
Degrés conjoints et degrés disjoints.
Il y a deux sortes de degrés ou intervalles : le conjoint et le disjoint.
Le degré conjoint ou diatonique est celui qui sépare deux notes se
suivant immédiatement dans la gamme, soit en montant, soit en
descendant; ainsi de do à ré, il y a uu degré conjoint.
Les intervalles de seconde sont des degrés conjoints.
Le degré disjoint est toujours composé de plusieurs degrés con-
joints, et par conséquent embrasse toujours un intervalle supérieur
à une seconde.
Les intervalles de tierce, de quarte, de si.xte, de septième, etc., forment des
degrés disjoints.
Exercice oral. — Sur quoi est ba-^ée la tona < m" h-p? — Qu'appelle-t-on gamme dia^cwiiçt^e.^
''lé? — Quelle est la composition de la pamme iiéliiu.-i>ez le degré conjoint ; le degré disjoint.
— 68 -
XXVI. - GAMME CHROMATIQUE
DEMI-TONS DIATONIQUtS ET DEMI-TONS CHROMATIQUES
On appelle gamme chromatique une gamme qui s'élève par demi-
tons successifs.
Gamme chromatique ascendante.
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Gamme chromatique descendante.
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La gamme chromatique se compose de treize notes
et de douze demi-tons.
Ces demi-tons sont ou diatoniques ou chromatiques.
Le demi-ton diatonique se trouve entie deux notes de
nom différent : de mi à fa, de si à du.
Le demi-ton chromatique se trouve entre deux notes de
même nom, quand l'une de ces notes est allérée par un dièse ou par un bcmoL
Exercice oral. — Qu'appelle-t-on gamme c/iro- < tons se compose cette gamme? — Qu'est-ce qiip le
maiiqiie? — De combien de notes et de demi- \ demi-ton diatonique? le denii-ton chromatique?
Demi-ions diatoniques.
B_P (==1—1 1 3
Demi-tons chromutiques.
XXVII. - ENHARMONIE
On appelle notes enharmoniques om synonymes, deux notes de nom
différent qui, sous l'action des dièses ou des bémols, ont la même
intonation.
Celte synonymie d'intonation porte le nom d'enharmonie.
EXEMPLES DG NOTES ENHARMONIQUES
|[j)VT'lik)V'-Up f ly f]ijJ L\ J\w^
Remarque. — Pour être exact, nous devons dire qu'il y a entre deux notes
enharmoniques la différence d'un comma.
Le comma est la neuvième partie d'un ton : un si petit intervalle ne pouvant
être saisi par l'oreille, on n'en peut pas faire usage dans la pratique, mais les
théoriciens sont obligés d'en tenir compte dans le calcul des proportions de
Téchelle musicale.
Exercice oral — Qu'appelle-ton »o/m '"Aar- { a-l-il entre deux notes enharmon.ques? — Qu est-
moniques ? — Quelle différence d'intonation y { ce qu un comma ?
— co
XXVIII. — TON DE « SOL» NATUREL MAJEUR
Le mot naturel caractérise une note dont Tintonation n'a été modifiée ni par un
dièse ni par un bémol.
Toute note, avons-nous déjà dit, peut servir de tonique, de note
fondamentale à la gamme.
En commençant la gamme par w/ naturel, le premier demi-ton se trouve, comme
dans la gamme modèle en do, entre le 3^ et le 4" degré; mais le deuxième n'est pas
à sa place. Pour que la gamme soit juste, il faut liausser le fa (septième degré)
d'un demi-ton. Le second demi-ton sera alors, comme il doit l'être, placé entre le
7e et le 8e degré.
Le fa jj doit être placé à la clef, et tous les fa des morceaux écrits dans" le ton
de sol naturel majeur sont diésés à toutes les octaves et pendant toute la durée des
morceaux.
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GAMME EN SOL M A J E U R
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naît de - dans son bec un fro - ma - ge gla -
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ce; Ca - pitai - ne re - nard, at - ti - ré par l'o -
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- deur. L'accos- te po - li - ment par un pro - pos fiai
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leur. Sur l'air du Ira la la la , Sur l'air du
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tra la la la , Sur l'air du Ira dé ri dé ra Tra la lai
Canon a delx voix. — Lu -2^ reprise du <anon ^nhanl est composée d'arpèfjes.
Les arpèges sont des accords doat on fait entendre successive-
ment les sons, en les attaquant tour à tour avec rapidité et en com-
mençant par les plus graves {V. la leçon sur V accord, page 67).
1
^ Allegro (Scherzo)
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201
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XXIX. — TON DE « FA » KTATXJREL MAJEUR
En comuienoanL la gamine par /"^z naturel, le deuxième demi-Ion se trouve, comme
dans la gamme niodèle en t/o, placé entre le "' et le S*" degré; mais le premier n'est
pas à sa place. Pour que la gamme soit juste, il faut baisser le $« (quatrième degré)
d'un demi-ton. Le premier dcmi-tun sera alors, comme il doit l'être, placé entre le
3" et le k" degré.
Le si \} doit être placé ;i la clef, et tous les h des morceaux écrits dans le ton
de fa naturel nuijcur sont bémoliscs à toutes le> octaves (t pondant loule la durco
des morceaux.
G A M M K E \ FA M .^ J !■: L" R
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Moderato
dra, Ne sait quand revien - dra, Ne sait quand revien-dra.
^ Allegretto (6'ragioso> ^ ^ ^.^ ^
— 73 —
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C A N ON A Q U A T R t; V G I :
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Jacques, Dormez - vous? Dormez- ^À
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-vous? Sonnez les ma - ti - nés,
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Sonnez les ma - ti - nés, Dinn, din, don Dinn, din, don.
Allegietto (fie/icdfo) .,
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— 75 —
XXX. - TON DE « RÉ » NATUREL MAJEUR
Dans la gamme en ré naturel majeur il y a deux dièses à la
clef : fa% Qi do %.
Tous les fa et tous les do des morceaux écrits dans le ton de ré naturel majeur
sont diésés à toutes les octaves et pendant toute la durée des morceaux.
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— 76 —
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- chers, bois de la ri-ve, É-
rall.
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223
- cho, nymphe plain - ti-ve, Adieu, je vais Vous quitter pour ja- mais
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XXXI. — TON DE « SI O » MAJEUR
Dans la gamme eu sib majeur, il y a deux bémols à la clef : si'9
et mi b.
Tous les si et tous les mi des morceaux écrits dans le ton de si (} majeur sont
bémolisés à toutes les octaves et pendant toute la durée des morceaux.
GAMME EN S/ b MAJEUR
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- 79 —
XXXII. - TON DE « LA » NATUREL MAJEUR
Daus la gamme eu la naturel majeur il y a \i\\% dièse> à la clef :
fa %, do % et sol %.
Tous les fa, tous les do et tous les sol des morceaux écrits dans le ton de la
naturel majeur sont diésés à toutes les octaves et pendant toute la durée des mor-
ceaux.
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GAMME EN LA MAJEUR
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Adagio -Espressivo
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XXXIII. - TON DE « MI :'' » MAJEUR
Dans la gamme en mi 0 majeur, il y a Irois bémols à la clef : 52: b»,
Tous les ,•;(. tous les mi et tous les la des morceaux écrits dans le ton de mi b
majtar sont béiuolis'-s à toutes les octaves et pendant toute la durée des morceaux.
G A M M E E N il 7 P MAJEUR
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Andantino Chanson paj)
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îl pleut, il pleut, ber
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è- re; Presse tes blancs mou
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tons Allons sous la chau-
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- mière , Berge -re, vite , al
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J. h W h
f^-W-^W- f_:g
Ions ! Jentends sur le feu - illa - ge L'eau qui tombe à grand
f , Cr^yc. ^ rcZ/. f à. Tempo ^
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r=p=«
bruit. Vol - ci, voi -ci l'o - ra - ge, Voi ■ ci l'éclair qui luit!
LK I.rVRE DE MUSIQUE.
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Al 1 e g retto ( Grazioso)
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XXXIV. - MODE
TON MAJEUR ET TON MINEUR
Le mode est la manière d'être d'un ton. la façon dont il est consti-
tué, d'après la disposition des intervalles dont la gamme est for-
mée, disposition qui le caractérise d'une f.iron souveraine et im-
muable.
Il y a doux modes : le mode majeur et W moile mineur.
Voici comment on reconnaît la modalité d'un morcean, c'esl-à-dire le mode
dans leqnel il est écrit :
Lorsque la première tierce de la gamme est majeure et. par
conséquent, composée de deux tons, la gamme est ma- E^E^ErE^qB
jeure, le mode est majeur. vLJ^^^x.
Quand la première tierce de la ixamme est mineure "''"'°' ' "" ''" "'"^''"''"
et que, par conséquent, elle ne comprend qu'un ton E§E^=^z^:s3
et demi, la gamme est mineure, le mode est mineur. V^^Z^'t»drmi»tu?.
Le mode est donc caractérisé par la position du premier demi-ton
de la gamme.
Tons relatifs.
Un ton majeur a toujours un ton relatif mineur, et de même, uil
ton mineur a toujours un ton relatif majeur, c'est-à-dire que tous
deux sont en relation par l'armure : ils ont les mêmes altérations à
la clef.
Le ton majeur a son relatif mineur à une tierce mineure trois
demi-tons) au-dessous de sa tonique ( V. le tableau des gammes, p. 84).
Exercice oral. — Qu'appclle-t-on mo(/« l' — Corn- | constante entre le ton majeur et le ton mi-
bien y en a-t-il? — Comment rcconnait-on le | neur, et réciproquement? — .\ quel intervalle la
mode majeur? le mode mineur? — Comment le | gamme majeure es'-elle de sa gamme mineure
mode est-il caractérisé? — Y a-t-il une relation ) relative?
XXXV-
- 83 —
OAMME MINEURE
Pour bien faire comprendre ce qu'est une gamme mineure nous allons prendre
pour exemple la gamme suivante en la minem\ relative de la gamme en do majeur:
^
im ton. i/2 ton. un ton. un ton. 1/2 ton. un ton. un luii.
Cette gamme était employée dans tous les airs antérieurement au xvi* siècle. On
y recourt encore aujourd'hui lorsque l'on veut imiter la vieille musique.
Mais comme elle est dure à l'oreille on l'a modifiée par l'introduction de la note
sensible, c'est-à-dire qu'on a haussé d'un demi-ton la septième note, qui ne se
trouve plus ainsi qu'à un demi-ton de l'octave.
La gamme mineure, ainsi modifiée, est celle que l'on emploie le
plus généralement aujourd'hui. Elle se compose, eu montant, de
trois tons, d'un ton et demi et de trois demi-tons ainsi disposés :
ê
È
?
1/2 ton. un ton.
un ton 1/2
1/2 ton.
Les demi-tons sont placés du 2^ au 3^ degré, du o* au 6* et du 7^
au 8^ degré.
L'intervalle d'un ton et demi se trouve entre le 6^ et le 7* desrré.
Dans la gamme descendante il est préférable, selon la méthode allemande, de
conserver raltération.
ê
?
n.-ins la gamme ascendante, l'intonation de fa a sol, qui constitue une seconde
augmentée, est d'une exécution difficile. Aussi, pour rendre la gamme plus chan-
tante, supprime-t-on quelquefois cet intervalle dissonant en haussant le /a (sixième
note) d'un demi-ton. C'est la méthode italienne, et l'on a une gamme ainsi construite:
^
^m
1/2 ton.
1/2 ton.
Cette gamme ascendante se compose de cinq tons et de deux demi-tons.
En descendant, on supprime les deux altérations.
Les airs écrits dans le mode mineur ont un caractère mélancolioue.
Exercice oral. — De combien de tons et de
demi-tons se compose la gamme mineure la plus
usitée ? — Où sont placés les demi-tons? — Quelle
autre gamme mineure emploie-t-on?
.S4 —
XXXVI. — Gammes diatoniques majeures et mineures.
Toutes les gammes prennent !e ton de la note par laquelle elles commencent.
H y a quinze gammes diatoniques majeures : celle de do naturel majeur, sept
gammes avec dièses et sept gammes avec hemols.
11 y a quinze gammes diatoniques mineures : celle de la naturel mineur, sept
gammes avec dièses et sept gammes avec bernois.
Les tons et demi-tons de toutes les gamtnes se succèdent. ci>mmp dans la
gamme modèle en do naturel majeur pour les gammes majeures, et comme dans
la gamme modèle en In niturel mineur pour les gimmes mineures.
Accord parfait en ùo
naturel majeur.
\i cord parfait en i?.
li.-ium-'l mineur.
n ré nat. maj
Ac. parf.
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La gamme mineure que nous donnons ici est celle que l'on emploie le plus
.'généralement aujonnllim. — Il existe une autre gamme mineure as:endante dont
!3 Q' degré est haussé d'un demi-ton. ('/. lu ls';on sur la gamme mineure, p. 83.)
— 85 —
XXXVII. — INTERVALLES et RENVERSEMENTS
On appi'llo /»/crua//« la distance qui sépare un son d'un autre son plus aigu ou plus grave;
c'est tout l'espace que l'un des deux aurait à parcourir pour arriver à l'unisson de l'autre.
L'intervalle <Hrfct est celui dans lequel !a seconde note est prise dans l'ordre ascendant. L'in-
tervalle rfiiirarsé est Celui que l'on obtient on ponant au grave la note aiguë de 1 intervalle direct.
Les intervalles sont dit- .«/»)/)/>'< quand ils se irouveni renfermés dans l'étendue d'une octave.
Il y en a do sept sortes : aecomie. tierce, Ç'cnle, quinte, sixtp, septième, octave.
C'est :i tort qu'un grand nniubre de musiciens rangent
X'uninson parmi les intervalles- L'unisson ne saurait
constituer un intervalle : c'est l'union
~^ ~| de deux sons, semblables ou différents
^»^ quant au timbre, à l'éclat ou à la
Si? >ï~ sonorité, mais absolument égaux quant
^" à la proportion tonale. I. 'unisson n'est
>able et ne peut, comme on le dit ê^iilemeiit
r l'intervalle d'octave par le fait du ren-
à tort, dont
versement.
La seconde a pour renversement la septième-
La seconde iiiajuufe est formée de 2 demi-tons ; c'est
le renversemetit de la septième mineure.
La seconde ïîu'neuî'c est formée de 1 demi-ton; c'est
le renversement de la septième majeure-
La seconde augmentée est formée de 3 demi-tons;
c'est le renversement de la septième diminnéc-
La seconile iliniinuéc composée de deux notes enhar-
moniques l'St formée de deux degrés homopliones ; c'est
le renversement de la septième augmentée.
La tierce a pour renversement la sixte.
La tierce mnjruri' est formée de A- demi-tons;
le renversement do la sixte mineure.
La tierce miiifure est formée do 3 demi-tons :
le renversement de la sixte majeure.
Tierce
n m,eur.
augmentée
diminuée
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di:ninué.
augmentée
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devient
Sixte.
La tierce augmentée est formée de s demi-tons;
le renversement de la sixte diminuée.
La tierce diminuée est formée de 2 demi-tons ;
le renversement de la sixte augmentée.
La quarte a pour renversement la quinte.
La quarte juste est formée de 5 demi-tons;
le renversement de la quinte juste.
Li quinte est le renversement de la quarte-
La quinte juste ou naturelle est formée de
tons; c'est le renversement de la quarte juste.
La quinte augmentée est formée de s demi-tons;
c'est le renversement de la quarte diminuée.
La quinte diminuée ou majeure est composée de e demi-
tons; c'est le renversement de la quarte augmentée.
La sixte est le renversement de la tierce.
La sixte majeure est formée île 9 demi-tons; c'est le
renversement de la tierce mineure-
La sixte mineure est formé de a demi-tons; c'est le
renversement de la tierce inajenre-
an^MitM diiniaiiéo
La sixte augmentée est formée de lo dent
c'est le renversetiient de la tierce diininuee.
La sixte diminuée est formée de 7 demi-tons
le retiversement de la tierce augmentée
La septisni3 est le renversement de la seconde-
I.a septiftue majeure est formée de ii demi-tons;
est le renversement de la seconde mineure-
La septième xiijieure est formée de lO demi-tons;
est le renversement de la secotide majeure-
Septième
renversée
devient
Seconde. ^^^ ^ ^
ÎT -^ Ijcr'-e- JTT ff«- bCT
La septième «J(.7'"e"'''('. tout a l'^iit iiiii!.itée dans l.i
pratique, est, comme l'octave, lorniéc do I2 deitii
totis; c'eot le renversement de la seconde diminuée-
La seconde diminuée est formée de 9 demi-tons;
c'est le renversement de la seconde augmentée.
- réf
L'octave est un intervalle formé par un même son
répété ;i S degrés, les deux extrêmes
pris- Quand elle est formée de
demi-tons, elle est juste. Elle est
y3 — 'iiminuée quand la 2e note est bémo-
lisée ou la l" diésée; elle a alors
I I demi-totis- Elle est augmentée quand la 2= note est
diésée ou la If» bémolisée ; elle a alors 13 demi-tons.
L'octave renversée cesse d'être un intervalle, car elle
se confond avec l'unisson et ne produit qu'un son au
lieu de deux.
Laqtiarteauflme/i^e'e onmajeure eitfovmée de s demi-
tons; c'est le renversement de la quinte diminuée.
La quarte diminuée est formée de ^ demi-tons; c'est
le renversement de la quinte augmentée.
Ainsi, comme nous venons de le voir, tout intervalle nia.je ir devient mineur par le fait du
renversement, et tout mineur devient majeur; tout intervalle augmenté devient diminué, et tout
intervalle diminué devient augmenté. Toiit intervalle juste reste de même étant renversé.
L'intervalle qui dépasse l'étendue d'une octave est un intervalle redoublé : tels sont les inter-
valles de neuvièmes, de dixièmes, de onzièmes, de douzièmes, etc.
ra:
-o-
^
XXXVIII. — TOINT DE «LA» NATUREL MIISTEUR
Le ton de la naturel mineur, relatif du ton de do naturel majeur,
n'a ni dièse ni bémol à la clef.
I ; A M M E V. N /. .4 MINEUR
Allegretto
240
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Andantino ( Coa aniwa)
241
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243
Ajldante ( Malinconino) a
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A. Andant ino y Semp/ice ) , ^ 5_^
§'ÏLrrlC;rimJi(JlL^ri[;rl^^i
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!£rl[;rlcar'r^^
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Andanto
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Chanson populaire.
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245
5
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0 »
Je suis mo-deste et sou-mi-se^Le mon- de me voit tort peu, Car je
^^J f r^j-i^"^^^ 'f r^
suis toujours as - si - se Dans le petit coin du
Cmc. _jf^
B"- -«'f:.!
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feu .Cette place n'est pas belle Mais pour -^^^^tejSâ^-
^
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r ^.^ij^rr Ji'^
rnr u* " r
moi tout paraît bon;V^ilà pourquoi l'on m'appel-le La pe - ti - te Cendril
fr^^ j|J p J |J.J'|. ^\l^_Ç^
0 0
Ion, Voilà pourquoi l'on ra'ap - pel-le La pe - ti
- te Cen - dril - Ion.
AH? moderato (Rusficol %
^.jjr isar
246
Fin/7N
XXXIX. — TON DE « MI » NATXJRE3L MINEUR
Le Ion de mi naturel mineui', relatif du Ion de sol naturel majeur,
a même armature que ce dernier : un /« jj à la clef.
Tous les fa des morceaux écrits dans le Ion de mi naturel mineur sont dièses à
toutes les octaves et pendant toute la durée des .morceaux.
-n — O
~n — o
GAMME E N M I M I N E l" R
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-^ ^
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247
^
Allegretto
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Ajidantino
zJïoë^ pop.
Nous voici dans la ville Où
lé ^•'^•ilj J
»^— ^
naquit auti
^G-fois Le roi le
plus ha-
_Q_5_ _^
") ■ ^ 1
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L-d — #LJ
bile Et le plus saint des rois. È
,.;i?^^ 1^ J. J J' J N J
'^M^^^ "t;
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le - vous la pen - se - e
Vers
15:
4^
^ Ijjj Jlé'é J é 1^0 ^lU ' ^:att^
Dieu qui nous conduit Durant cette jonrné-e. Voici venir la nuit.
249
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Moderato.
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89
Fin/?N
Fin
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D.G
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XL. — TON DE « RÉ » NATUREL MINEUR
Le ton de 7-é naturel mineur relatif du ton de /a naturel majeur, a même
armature que ce dernier : un si v a la clef.
Tous les « des morceaux écrits dans le ton de ri naturel i/iineur sont bémolisés
à toutes les octaves et pendant toute la durée des morceaux.
GAMME EN RÉ MINEUR
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A]]° moderato
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— 90 —
IIIIK' |i^ij£ll ^ Moderato Chanson fcypulaire.
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Qu'est-c' qui passe i - ci si
-Vj— ^
tard, Compa -gnons de la marjo-
^^^^j ;
,1-^' ' - laine? Q'u'est-c' qui passe i-ci si
^
tard. Gai, gai, dessus le quai?
254
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Andantino (Patetito)
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255
A Anaante ( Aies
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XLÏo — TOlSr DE « SI » NATUREL MINEUR
Le Ion de si naturel mineur, relatif du Ion de ré naturel majeur, a même
armature que ce dernier : fa jf et 6^0 Jf à la clef.
Tous les fa et tous les <io des morceaux écrits dans le ton de si naturel mineur
cont diésés à toutes les octaves et pendant toute la durée des morceaux.
liAMME E>: - / MINEUR
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Moderato
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C'est la mère Mi-chel qui a per v^ IJ^J
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- du son chat, Qui cri' par la f(
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nêlr' qui est-e' qui lui rendra, Et
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W=¥=^^\A^^
r compèr' Lustu - cru qui lui a répon-
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-du: << Al - lez, lamèr'Mi - ehel,vot'chatn'est pasper - du.»
Andantino ( D/sperato)
259
IturifrimErif i^TriclIri
fez
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^ Rail. . ^ ^___
XLH.
— 92 —
TON DE « SOL » NATUREL MINEUR
Le ton de sol naturel mintur, relatif du ton de si ? majeur, a même armc-
ture que ce dernier : si '^ et mi? ù la clef.
Tous les si et tous les mi des morceaux écrits dans le ton de sol naturel mineiiy
bont bémolisés à toutes les octaves et pendant louN; la durée des morceaux.
GAMME EN SUL M I N K U R
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Moderato
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- • i^:.------ -T • '• AndajitG Espressivo Air pop.
feAS^v^^^'î?"^^ ^ 0 ma tendre mu - set - le.
wm^ms^'om .^
¥^-
r h Modeste chalu
5.v>fe ^
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meau. Joveusement ré
^^
pè - te Les refrains du ha - meau.
^^ r-^'^-\4\''^' ^ r
De tes accords cham pêtres .\nimant ces val
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- Ions, Fais danser sous les hê -très Fillet-tes et gar-çons.
262
>. AnQantino. f^ ^ > > ^ ,
%J Loure
Lowrêr, c'est lier les notes en appuyant sur le premier temps de chaque mesure ou sur la prem.t're
note de chaque temps.
— 93 —
XLIII. — TON DE « DO » NATUREL MINEUR
Le ton de do naturel mineur, relatif du ton de mi U majeur, a
même armature que ce dernier : si \ç,, mi 9 et /« [^ à la clef.
La gamme en do mineur ne diffère de la gamme en do majeur que par le mi et
le la qui sont bémolisés ; le si, noie sensible, est bécarre dans les deux gammes,
ascendante et descendante.
Les si, les mi, et les la des morceaux écrits dans le Ion de do naturel mineur sont
bémolisés à toutes les octaves et pendant toute la durée des morceaux.
liAMME EN no MINEUR
Allegretto
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A.â.ci^o
264
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Air populaire
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Dans les vieux murs croulants du château fé * 0
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dal Dans les vieux murs croulants du château fe - 0 -
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Allegretto { Giocoso)
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94
XLIV
MESURES PEU USITÉES
Certaines mesures sont (i"uii usage peu fréquent; nous croyons
cependant utile de donner celles qui sont quelquefois employées.
Mesures ayant pour dénominateur 3.
Parmi les mesures dont le chiffre inférieur est un 2, outre la
mesure ^ ou (J^ dont nous avons parlé page 36. nous citerons :
La mesure simyjle à |. qui se bat à quatre temps.
La mesure simple à g, qui se bat à trois temps.
Chacune de ces mesures a ou une blanche, ou deux noires, ou quatre croches par
temps.
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— 9o —
Miesures ayant pour dénominateur 4.
Parmi les mesures dont le chiffre inférieur est un 4, outre lei:
mesures simples à ^, ordinairement indiquée par C ou par un /«r,. à
^ et à = dont nous avons déjà parlé, nous citeroub :
La mesure composée à ^, qui se bat à deucc temps.
La mesure composée à ^, qui se bat à trois temps.
La mesure composée à ^, qui se bat à quatre temps.
Chacune de ces mesures a une blanche pointée, ou une blanche et une noire,
ou trois noires, ou six croches par temps.
Moderato. ^
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Allegretto {Ardno) (^
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96 —
IVIesures ayant pour dénominateur 8.
Parmi les mesures dont le chiffre inférieur est un 8, outre la mesure
simple à I eL les mesures composées à q, k ^, k~ dont nous avons
déjà parlé, nous citerons :
La mesure simple à g, qui se bat à deux temps.
La mesure simple à |, qui se bat à quatre temps.
Chacune de ces mesures a une croche, ou doux doubles croches par temps.
274
275
276
Moderato.
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Alleero {Con brio) . «
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Mesures ayant pour dénominateur 16.
Les mesures simples à ^, qui se battent à deux temps, à -—, qui
se battent à trois temps et à j^, qui se battent à quatre temps sont
bien rarement employées. 1
Elles ont la double croche pour unité de temps.
Allegro ( £'sp^es^ivo)
227ii&,:hJ.pir'nrgirHiiffirrM'^'iMii
— g-
Moderato (Grazioso)
278iigMJp^jiiJj.nii|ii|^ iinnuiii
Ajidanle
XLV. - MESURE A CINQ TEMPS
La mesure à cinq temps, bien rarement usitée est indiquée f)ar
un 0 ou par la fraction g. Elle est composée alternativement d'une
mesure à trois temps et d'une mesure à deux temps.
Comme l'indique le chiffre inférieur 4, elle a la noire pour unité de temps.
Andante. « « ^ ^
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Exercice oral. — Nommez, parmi les mesures ! du temps dans chacune de ces mesures. — Com-
peu usitées, celles qui ont îe chiffre 2 pour dcno- \ ment indique-t-on la mesure à cinq temps? — De
TTiinateur; celles qui ont un 4: celles qui ont \ quelles mesures se compose la mesure à cinq
un 8 ; celles qui ont 16. — Dites qu'elle est l'un té ^ temps? — Quelle note a-t-elle pour unité de temps?
Le Livré i>e musique.
— 98 —
XLVI. - AQRÉMENTS OU ORNEMENTS
Les agréments sont des Irails musicaux écrits ou improvisés dont on orne les mélo-
dies. Ori les représente au moyen de signes ou de petites notes. Ces petiics notes n'ont
aucune valeur déterminée dans la mesure et on est libre de les faire ou non.
Employés avec modération, les agréments, dont nous allons indiquer les principaux,
donnent îie l'accent et du charme à la musique.
I.'appogiature esi unn petite note que l'on ible, en appuyant fortement sur la première
place un ton ou un demi ton au-de^sns nu au- nte qui est la même que la note essentielle,
dessous dune note essentulle et sur laquelle on
appuie avant d'attaquer la note prmiipale.
Klle enlève ordinairement à la note csscn
tielle la moitié de sa durée.
Quelquefois elle est assez rapide pour n'avoir
effet:
qu'une valeur inappréc able ; la queue est alors
coupée par une barre transversale.
1- appogiature qu'il faut passi r très rapide-
ment prend le nom de acciarraturn ; il (;iut la
frapper presque en même temps que la note
principale.
L'oppfii/inliire double est forniée de deux
notes placées l'une à un depré au-de.ssi s. l'autre
à un degr-' au-dessous de la noie principale. On
l'exécute plus ou moins vrie.
L'anticipation est la m.ni.irestation pr< iiiatii-
rée d'un son qui appartient a la note suivante.
"rarr' — r p—
— P P—
r> -
Q effet ^
— o —
-^ f^
H — ■
:§H^f-fl^'-JY°^i II -ri
-p" —
L'anticipation consiste à ôt< r à une note une
Fariie de sa valeur que l'on remplace par
unisson de la suivante.
Le port de voix un jinriiimpntn ^[iX un procède-
vocal à l'aide duquel on réunit dans l'exécution
deux sons éloignés. Il consiste à faire glisser
la voix avec douceur et rapidité par une liaison
fort léfière, qui part de l'extrémité de la pre-
mière des deux notes pour passer à celle qui la
suit en anticipant quelque peu sur cette der-
nière. Il ne doit jamais s'effectuer sur la pre-
mière note d'un chant.
Le mordant consiste en deux ou trois petites
notes, placées immédiatement devant une note
principale. On doit l'exécuter le plus vite pos-
On le représont»' quelquefois par le signe va.
Le gruppetto consiste en trois ou quatre pe-
tites notes ascendantes ou descendantes dont la
valeur se iiiend en avant de la note qui en est
affectée, quelquefois siir la note même, souvent
après. On l'indique par le signe sv».
Le ilemi-firu/i/tetio se conipose de deux pe-
tites notes brodant une note principale. Il peut
êirp considéré coiume une .ippogaturc double.
effet:
Le trille consiste en un battement rapide qui
se fait sur une note en donnant alternai ivement
cette note et celle qui serait placée immédiate-
ment au-dessus, soit à un ton, soit à un demi-
ton de distance. On le marque par les lettres
/)■ écritfs au-dessus de la noie qui le supporte ;
cetie dernière est or linairenieni suivie de deux
petites noies qui indiquent de quelle façon doit
être faite la terminaisim du trille.
Le point d'orgue, dont nous avons déjà parlé
page 20. est un signe qui suspend la mesure sur
une note et indique que la durée doit en être
raU.
prolongée à volonti'. Il se ligure par un point
orné d'une petite lig' e courbe, soit au-dessus,
soit au-dessous de la note sur laquelle il doit
agir /—s. six.
l.e pnint d or.'ue est soiivent accompagné de
fioritures, que l'on esècute mi libitum.
Un bon point d'orgue brillamment exécuté
est le fait tout à la fois d'un virtuose supérieur
ei d'un musicien consommé.
— 99 —
XLVII. — ABRÉVIATIONS
On appelle abréviation la manière de représenter plusieurs notes par une seule
note, ou par un groupe de notes, ou par un signe. — Les abrévations sont fré-
quemment employées dans la musique instrumentale; voici les plus usitées :
Abréviation
Pour
Abréviation
Pour
Abréviation
Pour
Abréviation
Pour
Abréviation
Pour
Abréviation
Pour
On se sert de la pause pour marquer le silence d'une mesure quelconque. — Les
silences de plusieurs mesures s'indiquent par des bâtons de pause surmontés d'un
chiffre indiquant le nombre de mesures à compter.
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XLVIII.
- 100
FHRASE OIT PERIODE
La musique est uue langue spéciale, et, comme toutes les langues,
elle a ses phrases, ses membres de phrase et sa ponctuation.
Une "phrase ou 'période musicale se compose de plusieurs membres
de phrase, divisés eux-mêmes en dessins mélodiques dont la réunion
constitue un ensemble et exprime un sens complet; les membres
de phrase et les dessins mélodiques sont, le plus souvent, séparés
entre eux par des silences de courte durée.
PÉRIODE DIVISÉE EN MEMBRES LE PHRASE ET EN DESSINS MÉLODIQUES
1er Dessin mélodique
2e Dessin mélodique
3e Dessin mélodique 4e Dessin mélodique
Le phrasé, ou art de la ponctuation musicale, a pour objet de faire
sentir nettement les diverses ])arlies de chaque phrase cl de chaque
membre de phrase.
11 est aussi indispensable de bien phraser dans la langue musicale que de bien
ponctuer dans la langue littéraire : une phrase sans ponctuation est presque inin-
telligible.
Bien phraser pour un chanteur ou un instrumentiste, c'est pré-
senter la période musicale avec élégance et noblesse, l'orner de tous
les agréments inspirés par le goût, et la conduire avec art depuis
son début jusqu'à sa conclusion.
Exercice oral. — Qu'est-ce qu'une période ou i rf/çup ? — Quel est Tobjet de la ponctuation mu-
phiase musicale? — Qu'appelle-t-on dessin mélo- \ sicale? — Qu'est-ce que bien phraser?
XLIX. — MODULATION
La modulation est le passage d'un ton ou mode à un autre, c'est-
à-dire de la gamme d'une note à celle d'une autre note pendant le
cours de la mélodie.
Un morceau de musique qui serait écrit d'un bout à Tautre dans le même ton
provoquerait chez l'auditeur, par son uniformité, un sentiment d'ennui et de fatigue :
le mot monotonie, qui signifie un seul ion, caractérise précisément l'ennui que peut
causer l'uniformité. Il n'y a que de petits airs, d'un style naïf et simple et d'une
— lui —
étendue très bornée, qui puissent admettre cette complète unité tonole. Mais dès
qu'il s'agil d un morceau d'une certaine longueur, l'emploi de la modulation devient
nécessaire.
La modulation est généralement déterminée par les dièses, les
bémols ou les bécarres, qui viennent modifier l'mtonation d'une ou
de plusieurs notes. Ces accidents appartiennent au ton dans lequel
on passe.
La sous-dominante et la note sensible du ton dans lequel on passe sont les deux
notes qui déterminent ordinairement la modulation.
Quel que soit le ton principal choisi, plusieurs autres tons se groupent autour de
lui de manière à être, avec lui, en rapport d'analogie; par exemple, s'il s'agit d'un
ton majeur, on trouve d'abord le ton mineur relatif qui a le même nombre de dièses
ou de bémols, puis ceux qui ont un dièse ou un bémol de plus ou de moins. Mais
de tous ces tons, quel est celui qu'il faut adopter? Le goût du compositeur décide
seul. ,
Il suffit donc, pour qu'une modulation soit agréable et régulière, qu'elle ait lieu
du ton principal à l'un de ses analogues, c'est-à-dire qu'elle introduise dans la mélo-
die un dièse ou un bémol de plus ou qu'elle en retranche un.
Toute modulation principale peut s'effectuer par cinq tons diiïé-
rents.
Supposons, par exemple, un chant en fa majeui'.
Le morceau commencé en fa peut être modulé suit en re' mineur,
où il y a également un bémol, soit en si \> majeur ou en sol mineur
où il y a un bémol de plus, soit en do majeur ou en la mineur où
il n'y a pas de bémol : la fantaisie seule détermine le choix.
Ainsi, dans l'exemple suivant, les quatre premières mesures sont en fa majeur,
les quatre suivantes sont en do majeur.
EXEMPLE
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En do majeur.
L'exemple ci-dessus n'est qu'un premier membre de période, car pour que la phrase'
soit complète, pour qu elle forme un tout, il faut que le ton primitif ou principal du
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— 10-2 -
morceau [fa majeur', qui est imposé par le d'I'but de la phrase, se retrouve comme
conclusion. Aussi faudrait-il compléter cette première partie par ceci, par exemple :
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Exercice oral. — Qu'appelle-t-on modulation ? \ — Quelles sont les deux noies qui déterminent
Exp.iquez son utilité. — Qu'est-ce que la mono- i ordinairement la modulation? — Dans combien
tonte'.' — Comment est déterminée la modulatioa? I de tons peut s'effectuer une modulation principale?
IL., — CHAISTGEMENT DE TON
Il ne faut pas coiifoudre la modulaliou avec le changement de ion;
on peut passer d'uu tou à uu autre sans moduler, eu faisant enten-
dre sèchement le changement de tonalité et en poursuivant sans
transition l'idée musicale dans le nouveau ton ainsi adopté. Exemple :
FIN O
D.C.
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Les huit mesures de la première reprise constituent une phrase complète en do
majeur, et on passe, dans la seconde re| rise, en fa majeur. Cette seconde reprise
forme elle-même une période entièie; mais elle est subordonnée à la première, et
ne peut servir de conclusion aumorceuu. 11 faut donc revenir au commencement et
ne s'arrêter qu'au mot fin. où l'oreille trouve un repos complet.
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EXEMPLE DE CHANGEMENT DE TON DE MAJEUR EN MINEUR
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Exercice oral. — Quelle différence y a t-il entre | quel ton sont écrites les 8 premières mesures de
a modulation et le changement de ton? — Dans * l'exercice 284? les 6 suivantes? les t dernière»?
— Î03 —
le rythme, la
LI. — RYTHME
Les trois éléments constitutifs de la musique sont
mélodie et l'harmonie.
Le rythme ou cadence est l'effet obtenu par la succession régulière
des temps forts et des temps faibles; li résulte en outre de la combi-
naison des sons musicaux au point de vue de la durée et de l'intensité.
C'est grâce au rythme que la musique est devenue capable d'exciter en
nous les émotions les plus vives. Le plain-chant, qui en est presque dé-
pourvu, reste, malgré ses grandes beautés, vague, monotone, et en quelque
sorte impersonnel.
Pour comprendre ce que c'est que le rythme, il n'est pas besoin de grands
efTorts; la nature nous en fournit de nombreux exemples : le pas cadencé de
l'homme, le galop du cheval, le tic tac d'une horloge, d'une montre, d'un
moulin, les coups réguliers du marteau sur l'enclume, le bruit des fléaux
des batteurs en grange, voilà autant de rythmes précis et saisissants. Le
cri sec du grillon, celui de la cigale, donnent la sensation d'un rythme con-
tinu; il en est de même de celui de la chouette, qui procède par notes iso-
lées, du coucou, qui marque deux temps égaux, etc.
La musique ne peut se passer du rythme, mais celui-ci est complètement
indépendant de la musique. Pour s'en convaincre, on n'a qu'à figurer un air
quelconque en frappant avec les doigts sur une vitre, ou à parler les phra-
ses de cet air en se servant d'une syllabe unique pour nommer les notes :
il suffit d'observer la mesure pour que le rythme frappe l'oreille et que le
morceau soit reconnaissable, quoique dépouillé de sa mélodie.
Le tambour, qui n'a qu'un son, marque le rythme des airs que le clairon
joue, et, dès que celui-ci a cessé de sonner, le tambour, en battant seul,
ofTre encore l'esquisse de ces mêmes airs.
EXEMPLES :
Horloge 0 Caille
Kulku tu. kut kii tu. kut ku lu. kut ku lu
Oliouette
Hou Hou Hou
Mai>teaax sur l'enclame
rie tac tic lac tic tac tic tac tic tac tic taoi
Montre
Tic tac tic tac lie lac tic tac tic lac tic tac
O-rillon
Pim' pam' pim' pàm'pim' pam'pim' pam*
Vite néaux
Cri cri cri cri cri cri cri cri cri cri
Coucou:
Fia Ha (la. Fia lia tla. Fia fia Ha Fia lia lia.
O-alop du che-val
Coii cou. Coucou, Coucou., "" Pa ta para' pa ta pain' pa ta oam' oa ta pam
Tamtjour i( Retraite)
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— 104 —
LU. — MÉLODIE (r
Lamélodie est formée d'une succession de sons dont l'ensemble pro- ^
duit sur l'oreille un effet agréable.
La mélodie est le résultat delà fantaisie et d'une inspiration heu-
reuse ; elle est uniquement l'œuvre de l'imagination, du goût plus ou
moins épuré ; elle est étrangère aux calculs de la science.
Tout homme peut, avec de l'imagination et du goût, former des mé-
lodies. Le laboureur en suivant ses bœufs, le pâtre en gardant ses
troupeaux, le montagnard dans les gorges neigeuses, le gondolier
bercé par les flols, l'ouvrier pendant qu'il travaille, chantent souvent
des airs qu'ils improvisent. Plusieurs d'entre eux, ignorant tout à fait
les règles de la composition, ont inventé des chants aimables, des
romances ravissantes.
La mélodie prend tous les caractères. Elle est tour à tour banale,
triviale, agreste, vive, légère, entraînante, étincelante, héroïque, ma-
jestueuse, puissante, pleine de grandeur et d'élan, tendre, passionnée,
langoureuse, sentimentale, etc. Elle se prête à tous les tons, prend
toutes les inflexions et exprime tous les sentiments que les hommes
sont appelés à ressentir, à comprendre et à faire naître.
LUI. — HARMOlSriE
La réunion de plusieurs sons, groupés selon certaines lois, et enten-
dus à la fois, forme un accord.Pour qu'ily ait accord, il faut au moins la
présence de trois sons simultanés : c'est la science des accords, de leur
formation, de leur nature, de leur enchaînement, que l'on désigne sous
le nom d'karmotiie.
L'harmonie est l'art d'écrire purement, avec élégance, la langue mu-
sicale, en ce qui concerne l'arrangement des différentes parties vocales
ou instrumentales. Elle traite des conditions et des lois qui régissent
la concordance des sons.
Le compositeur doit connaître à fond tous les secrets de cette science
pour aider son inspiration, pour l'embellir, l'enrichir de façon à la
rendre plus vivace et plus généreuse, et pour lui donner un charme
plus complet.
Une mélodie heureuse, mais mal accompagnée, mal harmonisée, peut
produire un effet fâcheux; par contre, une idée vulgaire peut être ra-
jeunie, rafraîchie par une harmonie fine, élégante el savoureuse. En
tout état de cause, il est certain que la meilleure musique sera celle qui
réunira les deux qualités : un sentiment mélodique naturel et neuf, et
une harmonie riche et puissante, pleine et sonore, piquante et vive,
appropriée au caractère même de l'idée musicale.
La mélodie et l'harmonie sont à la musique ce que le dessin et les
couleurs sont à la peinture.
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Jean qui pleure et Jean qui rit,
C'est le beau temps et la pluie :
L'un toujours vous réjouit,
Rien qu'à voir l'autre ou s'ennuie.
Oli la lai hi! hi! hi!
Qu'il est laid, Jean, quand il pleure!
Oh! oh! oii! hi! hi! hi!
Qu'il est beau, Jean, quand il rit!
Quand Jean qui pleure apparaît,
Jean qui rit rit à se tordre
De son œil rouge et distrait.
De ses cheveux en désordre.
Oh la la! hi! hi! hil _
Qu'il est laid, Jean, quand il pleure!
Ohl oh! oh! hi! hi! hi!
Qu'il est beau, Jean, quand il riti
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Jean qui pleure et Jean qui rit, C'est le beau temps et la pluie :L'un toi
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jours vous réjou-it. Rien qu'à voir l'autre on s'ennuie. Oh la la! hi! hi! liilQu'il esl
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laid, Jean, quand il pleure! Oh! oh! ori! hi! hi! hilQu'il est beau, Jean, quand il rit!
Jean,qui ris, sois indulgent ,
Avant d'éclater de rire,
Demande à ce pauvre Jean
Pourquoi toujours il soupire.
Oh! oh! oh! ah! ah! ah!
Ne nous hàlons pas de rire
Oh! oh! oh! ah! ahl ah!
Des misères d'ici-bas !
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Rire comme Jean qui rit,
Pleurer comme Jean qui pleure.
Ce n'est point montre d'esprit:
A chaque chose son heure.
Oh! oh! oh! ah! ah! ah!
Rions au bonheur des autres,
Oh! ohl oh! hi! hi! hi !
Pleurons du chagrin d'autrui.
Paroles Pt musique de Claude Augé
quand vient la
ne, Pe- tii en - tant,
pe-tit en-fant.
Petit entant, déjà la Iji-uiu-
Autour de la maison s'étend :
On doit dormir quand vient la lune.
Petit enfant.
Petit enfant, dans la chaumière
Les moutons rentrent en bêlant :
De tes yeux bleus clos la paupière.
Petit enfant.
Petit eiilant, rêve aux pervenches
'Ju'on trouve le long du torrent,
Rêve aux jolis oiseaux des branches,
Petit enfant.
Petit enfant, dors sans alarmes;
Mais si quelque frayeur te prend,
Ta mère séchera tes larmes.
Petit enfant.
Paroles de A. Cartkret. — Musique de Ci.Aunic Avuk.
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KUlT]
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Allegretto. Grazioso. J=100
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Sur terre toute chose
Sur terre toute cliose
A sa part de soleil ;
Toute épine a sa rose,
Toute nuit son réveil.
Pour le pré, Dieu fit l'herbe :
Pour le champ, la moisson ;
Pour l'air, l'aigle superbe ;
Pour le nid, le buisson.
Tout aibre a sa verdure ;
Toute abeille, son miel ;
Toute onde, son murmure ;
Tonte tombe, son ciel.
Dans ce monde où tout penche
Vers un centre meilleur.
La fleur est pour la branche
Et Tami pour le cœur.
Paroles rf'KuGi-;sK de Lonlay
Ce morceau peut être chanio en
— Miisii/tie lie Claude .Atjgé.
marquant le pas ou on marchani.
CHANSON DE PRINTEMPS
aÇ-lE. T?-— î'I
Moderato ( J. = 80
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Les hô - tes des prés et des bois Mènent ce
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maim grand ta - pa-ge; En Thon - neur de qai ce ra-
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-mage? Dsia-billent tous à
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Les l)ôtes des prés et des bois
Mènent ce matin grand tapage :
En l'honneur de qui ce ramage?
Ils babillent tous à la fois.
— Je suis bénitier, dit la fleur,
Et pour eau je veux la rosée,
— Papillon à l'aile rosée,
Toi. tu feras l'enfant de chœur.
— Pour chantres prenons les oiseaux.
— Soit ! mais il faut, très grave histoire.
Et surplis blanc et robe noire
Pour le vicaire et les bedeaux.
— La belle affaire! nous voilà î
Chantent en l'air les hirondelles...
C'est le printemps, mesdemoiselles,
Que l'on baptisait ce jour-lk.
Parolfs lie G IIaurigot. — Musique de Claude AUGt.
JEAN DE LA LUNE
Allegretto ( J = ÎOO )
0 é é ^¥=^^^=9=^
Par II np lié -de nuit de printemps.
F F F c j'c ir^^
Il V a bien de ce - la cent ans.
^tfj'J'JJj^lJ^
±E
Qdc sous un brin <le per - <il, saii? ItruFt
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10-^
\\î ^ ^ \ Tout menu na - qiiit Jean de la Lu
, ^Y' " "'^> Jean de la Lu - ne.
Par une tiède nuit de printemps.
Il y a bien de cela cent ans,
Que sous un brin de persil, sans bruit,
Tout menu naquit
Jean de la Lune.
II était haut comme un champignon,
Frêle, délicat, petit, mignon.
Et jaune et vert comme un perroquet
Avait bon caquet,
Jean de la Lune.
Pour canne il avait un cure-dent.
Clignait de l'œil, marchait en boitant.
Et demeurait en toute saison
Dans un potiron,
Jean de la Lune.
On le voyait passer quelquefois,
Dans un coupé grand comme une noix.
Et que le long des sentiers fleuris
Traînaient deux souris
Jean de la Lune.
Quand il se risquait à travers bois.
De loin, de près, de tous Icj endroits,
Merles, bouvreuils sur leur mirliton
Répétaient en rond :
Jean de la Lune.
Si par hasard s'offrait un ruisseau
Qui l'arrêtait sur place, aussitôt,
Trop petit pour le franchir d'un bond.
Faisait d'herbe un pont,
Jean de la Lune.
Quand il mourut chacun le pleura.
Dans son potiron on l'enterra,
Et pour épitaphe on écrivit
Sur la croix : Ci-gît
Jean de la Lune.
Paroles d'Adrien l'Aciis.
CHANSON D'ÉTÉ
1^^
Tempo di valza(J=176)
*fr^l ^'
Soleil, so - leil, chauffe le monde, Verse la
^
g* d^m
-&^
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et la gai — lé, Et que la pîai—
^ r I ^i.^^1 r r r N- 1 r J r ! (-rj
verle ou blonde, Partout rui&-sel-le de clar-tél
Soleil, soleil, chauffe le monde,
Verse la vie et la gaîlé,
Et que la plaine, verte ou blonde,
Partout ruisselle de clarté !
En avant! bataillons d'abeilles,
Butinez-moi toutes ces fleurs; •
V'ous, bien vite à l'assaut des treilles,
Merles goulus, moineaux voleurs 1
Lauriers, poussez vos gais feuillages;
Lierre, escalade les ormeaux :
Pour les enfants qui furent sages
Nous tresserons vos verts rameaux.
Vers les blés mûrs, or de la plaine,
0 moissonneur, hâte tes pas !
Que dans les champs, à perdre haleine,
On pViisse avoir ses francs ébats!
Paroles de G. IIaurigot. — Musique de Claude .\ugb.
AVANT LA CLASSE
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Allegro. Allegremenle. ( J = 116 )
P33
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iruvro, a - nii'
et sans re
lârhe !
Que rien n'arrê - te
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noire es - sor!
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Ac - coin - plissons liien noire Ukhc : Sans le Ira -
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vail point de tré - sor.
Toutjoy - eux ren - Irons à l'é -
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le. AI - Ions, a - mis, vile au de - voir
Employ - ons l'heu -
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re qui s'en - vo - le A com - plé - ter no - tre sa - voir.
A l'œuvre, amis, et sans relâche!
Que rien n'arrête notre essor!
Accomplissons bien notre tâche :
Sans le travail point de trésor. (Refrain.)
Pour prix des le(;ons que nous donnent
Nos maîtres si pleins de bonté,
Faisons toujours ce qu'ils ordonnent.
Avec zèle et docilité. {Refrain.)
Nos parents, toutes les semaines.
Travaillent pour nous élever;
11 faut les payer de leurs peines
En cherchant à les contenter. (Refrain.)
Dans les jours de noti'e jeunesse
.Au travail donnons larj^e part.
Celui qui vit dans la paresse
S'en repentira, mais trop tard. (Refrain.)
Paroles et musique de Claude auge.
Ce morceau peut être chanté en marquant le pas ou en marchant.
— 122
^ Allegretto ( Jr: lOi > , .
L'a-lou-et-le gen - ti - lie Dit dans son chant jo
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- li : Lir - li, lirli! Lir-li, iirli! Lir-li, re-U-re-li, relire-
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li ! Allons, pre - nez vu-irciau- ci - llc,Gais moisson
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Sous le so - leil
B.C.
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ardent qui
bri - lie Dé-jàles blés sont loul jau - nis.
L'alouette gentille
Dit, dans son chant joli :
Liiii! lirli; lirli! lirli 1
Lirli, relireli, relireli!
Allons, prenez votre faucille.
Gais moissonneurs, mes bons amis,
Sous le soleil ardent qui brille
Déjà les blés sont tout jaunis.
L'alouelle joyeuse
Dit, dans son chant joli :
Lirli! lirli! lirli! lirli!
Lirli, relireli. relireli!
Sache, brunelte moissonneuse.
Que tout bon cœur sera béni;
Laisse pour la pauvre glaneuse
Quelques épis de blé jauni.
Pariiles d'après V'n BaRRILLOT.
L'alouette, mes belles,
Dit, dans son chant joli :
Lirli! lirli! lirli! lirli!
Lirli! relireli! relireli!
Mes chers petits, battant des ailes,
Vont m;iintenant quitter leurs nids
Hàtcz-vous donc, mes jouvencelles,
D'aller couper les blés jaunis.
L'aloiielte volage
Dit. dans son chant joli :
Lirli! lirli! lirli! lirli!
Lirli, relireli, relireli !
Joyeux garçon, fillette sage,
Dans le travail soyez unis;
N'attendez pas que le grand Age
Vienne rider vos tVonls brunis!
Musique Je Clai'de .\ugé.
- lance
l'appel des lani - liours, à Faccenl des clai - rons
Bruyamment Tenne -
Seqiie.
4^-Mçr-^\rfnrtr^\rc\tf^-^
mi par ré-giniciiN s'avance C'est le moment, soldats, de pointer vos ca - nons.
Fierainente.
p^?r^'Njj'"^'rg
Kn a - vant, soldats de la France. Sous le dra -
0^'î f- 1 1 r-^^
^
peau
flottant au vent!
En a - vant,
ê
En a - vant, en a vant!
i^
pas de dé - Ih
/■
2. — Alors que tout petits vous alliez à l'école
On vous disait d'aimer la France et son drapeau.
La France ! il faut, enfants, voir en elle une idole
Qu'on défend envers tous et jusques au tomlieau. {I\p(ruhi.)
3. — Ayez donc les vertus que donnent la vaillance,
La foi dans l'avenir, l'obéissance aux lois,
Le sentiment profond de votre indépendance.
L'amour de vos devoirs, mnis aussi de vos droits. (/Iffi-nh:.)
4. — Exercez votre corps, jour et nuit, à toute heure.
Car il ne suffit pas, amis, d'être savant :
A rame instruite il faut une forte demeure
Qui résiste au soleil comme aux sautes de vent. iR/'frain.)
5. — Quand l'heure sonnera de défendre la iM-ance,
Vite ralliez-vous autour de ses couleurs.
Marchez à l'ennemi le cœur plein d'espérance.
Chargez-le, sabre au clair, et revenez vainquem^. {Refrain.)
6. — Courez sous le drapeau pour sauver la patrie.
Et que partout l'honneur guide toujours vos pas ;
Attaquez bravement, luttez avec furie :
Les lâches craignent seuls le glorieux trépas. Jtpfrnin.)
Pnrdies et miixique </>> Ci.Ai'nF, .AiTiI:.
Ce morceau peut être chant- en m.irq lani
pas ou en marchant."
CHANSON D'AUTOMNE
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Allegretto.(J = iOO)
W<'^\rccJ'j:I\^^m
DaBS les bois aux rameaux jau-îiis Voici qu'il ^;
pleut des feuilles morles : De _ré_cole on rouvre les ^^^^V^
Dans les bois aux rameaux jaunis,
Voici qu'il pleut des feuilles mortes :
De l'éco'e on rouvre les portes.
El je rentre, mes bons amis.
.Adieu les fleurs el les fruits d'or!
Adieu prés verts, adieu f^rands chênes!
Au revoir, aux primes prochaines.
Oiseaux qui m'appelez em-or !
Avec l'été revient l'enfant.
— Qu'il est joli ! disent les roses.
— Et comme il sait de belles choses
Ajoute un merle en l'écoutant.
C'est qu'il avait, six mois durant,
Mis à réliidc un grand couiaf^re :
Or. l'on e>-t beau quand ou est saj^e,
Quand ou travaille on e?t savant !
L
Pnriilrsi lie Ci. Haï uicor. — Mnxii/np ilf C'i.Arni-; .-VeGE.
'^^:>r^iy^f^ -t^V^-^ ' ^'yZ^^-
2. — A tes folles étourderies,
Ne croit-on pas
Que Dieu créa bois et prairies
Pour tes ébats?
L'existence est douce
Avec tes bonheurs :
Tu -dors dans la mousse,
Tu vis dans les fleurs !
Chante, chante.
Voix touchante.
De la branche et du roseau!
Chante, chante.
Voix louchante.
Chante, chante,
Petit oiseau!
3. — Comme un monarque dans la gloire
De ses habits.
Tu portes la pourpre et la moire
Et le rubis ;
Et jamais l'orage
En rien n'a gâté
Le royal plumage
De ta majesté!...
Chante, chante.
Voix touchante!
De la branche ou du roseau!
Chante, chante.
Voix touchante.
Chante, chante,
Petit oiseau !
^uroles de Gu.'iRir de I.ittkau. — IJusiqta de Claude Augi;.
A Allegro. Allegremente. { # - 116 )
11,, tra la
Tra la la,.tralala, Tra la la, la la la
la.
— Au jour le borper mène,
Tra la la. tra la la.
Ses lirebis dans la plaine.
Tra la la, tra la la.
La terre se réveil!'- :
Dans les prés, dans les bois,
Oiseau, grillon, fibeiile.
Tout s"anime à la t'ois.
Tra la la. etc.
— Ou^"d le soleil se lève,
'("ra la la. Ira la la.
On peut voir sur la grève.
Tra la la. Ira la la.
Le vieux pêcheur habile
Préparer ses filets,
Le matelot agile
Courir sur les galets,
Tra ia la, etc.
— Parlez au labourage,
Tra la la, tr.i la la.
Habitants du village,
Tra la la, tra la la.
Tout le ciel se colore
D'un beau rouge vermeil,
La montagne se dore
Des feux vifs du soleil.
Tra la la, etc.
— Vovez : l'heure s'envole,
Tra la la. tra la la:
(Courez vite à l'école,
Tra la la, tra la la.
Joyeux à votre t.iclie.
Courageux au devoir.
Travaillez sans relâche
Du ma'in, jusqu'au soir,
Tra la la, etc.
Paroles de Ci.aui/E .\rGi:.
M(''lodio populaire suisse arrang -e pour marihi> par Claudo .\ugé
1-27 —
Quand d'herbes la plaine est couverte,
Si vous voyez sur les ruisseaux
Yoler la demoiselle verte
Qui se perche au bout des roseaux,
Laissez la créature frêle
Se balancer dans Tair en feu ;
Enfants, si vous cassiez son aile,
^Vous feriez pleurer le bon Dieu!
Laissez le moucheron qui vole
Sur un rayon coupé d'azur ;
Laissez aussi la mouche folle
Bourdonner autour d'un vieux mur;
N'écrasez pas cette chenille
Oni deviendra papillon bleu;
Ne dépeuplez pas la charmille, -
ous tenez pleurer le bon Dieu!
Ci
Andante.CDii grazia ( J z 60 )
Quand d'herbes la plaine est cou - verte, Si vous voy- rp.
ilé^ê^Jmj^iJ^Jf^^gëgj^ij^^f^ P F JijJ^-l
û
ez sur les ruisseaux Vo - 1er la demoiselle verte Qui se perche au bout des ro-V?-
^^^^ips
iHirmLz
--P^-^.
r r 1 j il
seaux, Laissezia cré-a tu - re frêle Se balancer dans l'air en
fanls, si vous cassiez son aile,
Vous feriez pleurer le bon Dieu;
mm^MmÉt^s^^
ous cassiez sou aile.
X fentes des sombres murailles
Lorsque vous verrez, par hasard,
Briller au soleil les écailles
Frissonnantes d'un vert lézard.
De tuer cet animal qui rôde.
Oh! ne vous faites pas un
Ne brisez pas cette émerau
Vous feriez pleurer le bon
VdUi fêliez pleurer le bon Dieu
Ne troublez pas les nids de mousse
_^ Qui sont cachés dans les buissons ;
Cette fauvette à la voix douce
Couve de joyeuses chansons.
A cette famille qu'elle aime.
Qu'elle ne dise pas adieu ;
N'étouffez pas ce doux pocme,
Vous feriez pleurer le bon Dieu!
L
Musique 'ffi Claudk Augk.
CHANSON D'HIVER
La terre a mis sa robe blanche;
Au bord du toit,
L'oiseau muet tremble et se penche.
Transi de froid'.
Voici qu'il gèle à pierre fendre;
Sur les chemins.
On voit des vieux pleurer et tendre
Leurs faibles mains.
Nous, cependant, les portes closes,
Dans nos dodos
Nous rêvons de suaves choses,
Bonbons, cadeaux !
Noël. .Janvier, pour l'enfant sage
Si généreux,
.■\h! n'oubliez pas au passage
Les mal heureux 1
P'irolei ilfi G. IIaurigot. — Alnsii/ne de Ci.akiho Ai'oii.
Adagio. Con grazia {J- hA
I^U'UrrrlfT^'J^^
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jà lejours'é - teint, l'ombre cou -vre la terre; Dor
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- mez, petits en - fants, dormez, voici la nuit; C'est l'heure du re - pos, l'heu-
^— N rail. . . ^morendo
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re de la pri - è re, M - Ions. ne fai - tes plus de bruit.
2. — Laissez là vos jouets, il faut en cette vie
Se lever le matin, puis se coucher le soir;
Et si l'on vent le jour courir dans la praiiie.
On doit dormir quand il fait noir.
3. — Voyons, mes cliers petits, écoutez voire mère ;
Pour vous en faire aimct-, soyez obéissants.
Surtout ne pleurez pas de rester sans lumière,
Et gardez- vous d'être méchants I
4. — Dormez pour voir du ciel les riantes images;
Sous son manteau la nuit a des trésors charmants
De rêves gracieux, d'illusions volages.
Qu'elle apporte au.x petits enfants.
5. — Oui, tenez jusqu'au jour vos (laupières bien closes,
Car il est tard, bien tard ; reposez maintenant.
"Vous me direz demain toutes les belles choses
Que vous allez voir eu rêvant.
Paroles de MUe E. Dales. — Musique de Claude Auge.
LE LIVRE DE MUSIQUE.
&a S©rg©^-eas.e"b'fee
7n f.^"^^ ^
'■ Incons -tante bergeron -nette, Pauvre pe - tit oiseau des champs.
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Qui vol - ti - ges, vive et co - quelle. Et qui sif - fles tes jo - lis chants;
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tour du troupeau ;
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ronnet - le si gen - tille.
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Qui tour - nés au - tour du troupeau ;
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tille, sau
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dans le ruis
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Par les prés sau - tille, sau
tille,
Et mi - re-toi dans le ruis - seau'
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2. — Va, dans tes gracieux caprices,
Becqueter la pointe des fleurs,
On poursuivre, aux pieds des génisses.
Les mouches aux vives couleurs.
Reprends les jeux, bergeronnette.
Bergeronnette au vol léger ;
Nargue l'épervier qui le guetto :
Je suis là pour te protéger.
3. — Si haut qu'il soit, je puis l'abattre.
Pelil oiseau, chante 1... et demain,
Quand je marcherai, viens l'ébattre
Près de moi, le long du chemin.
C'est ton doux chant qui me console^
Je n'ai pas d'autre ami que toi;
Bergeronnette, vole, vole,
Bergeronnette, devant moi!
-^i.
Paroles de Charles Dovalle. — Musique de Claude Aucé.
Sie'ia mmi-k ess aid© a-ut^ é^oliemm t
Allegro. (^= itô )
J^. JH I i.'J'lJ li
m.f. ' *
Amis, c'est bien -tôt le grand jour Des
rrr I^-JI^'J
prix et des couron — nés. De nos mères si
^ifgirgi'^-'Ji
nés Notre gloire paî - ra l'a - mour. A l'eu
33
S
^
- ge, Du cou - ra - ge ! Tâ-chonsd'ê-
jjj^ pjl J|.^^
A l'ou - vra- ge,Du cou
B^
m- m\ O
Dieu soit en aide aux é -co - liers !
Amis, c'est bientôt le grand jour
Des prix et des couronnes.
De nos mères si bonnes
Notre gloire paîra ["amour.
.\ ("ouvrage !
Du courage !
Tâchons d'être tous les premiers !
A l'ouvrage !
Du courage !
Dieu soit en aide aux écoliers!"
Tenez, comptons bien sur nos doigts
Dans huit jours les vacances!
Beaux galas, chasse et danses.
Et point de leçons pour deux mois !
C'est merveilles !
Gare aux treilles !
Gare aux pinsons, aux espaliers !
C'est merveilles !
Gare aux treilles !
Dieu soit en aide aux écoliers !
Et pais, quand vous n'y pensez pas.
Soudain revient novembre :
Adieu, petite chambre.
.\dieu. grands paies et grands ébats.
.\ nos places.
Dans les classes.
En voilà pour dix mois entiers...
.\ nos places.
Dans les classes,
Dieu soit en aide aux écoliers !
Mais, travaillons avec amour.
Et d'enfants que nous sommes
Nous deviendrons des hommes
Qui conduiront le monde un jour.
A l'ouvrage !
Du courage !
Tâchons d'être tous les premiers !
.\ l'ouvrage !
Du courage !
Dieu soit en aide aux écoliers !
Paroles ^'Émilk Dkschamps. — Musique de Claude Auge.
Ce morceau peut être chanté en marquant le pas ou en marchant.
^
Tempo di Valza ( ^ = nfe )
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Je suis la sim-ple vi-o - lette Vivant de l'air quepieu bé-
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nil. Sous rher- be touf-fue, en ce - chelte. Sans nul é - clat, je fais mon
nid \u fond de mon petit roy- aume, Loin du monde je suis si bien!
— rit.
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On dit que ma
corolle em - bavimc. Je n'en sais rien, je n'en sais rien
r
Je suis îa simple Violette,
Vivant de l'air qiie Dieu bénit.
Soas l'herbe touffue, en cachette,
Sans nul éclat, je fais mpn nid.
Au fond de mon petit royaume,
Loin du monde je suis si bien 1
On dit que ma corolle embaume,
Je n'en sais rien.
i
I
Je suis la Rose, on le devine
A mon éclat doux et vermeil ;
Ma mère était une églantine
Mon père un rayon de soleil.
Sous un feuillage emblématique
Pour mes amis j'ai des parfums
Mais je suis sauvage et je pique
Les importuns.
Moi je m'appelle Marguerite,
L'.:^.toile blanche des prés verts;
Je suis frileuse, et je n'habite
Que les endroits d'herbe couverts.
Je vis bien peu, pauvre fleurette,
Car de mon sort indifférent
L'homme effeuille ma collerette
Dès qu'il me prend.
rt
Fleur d'oranger, fleur dinnocence,
Touffe neigeuse et fruit doré.
De moi, dans sa toute^puissance,
Dieu lit un symbole sacré.
Aussi de mes rameaux sans tache,
Sur son front pur, tout en tremblant,
La jeune flancée attache
Son voile blanc.
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^^ Paroles de L. LALUYÉ. ]
Musique do Claude Avci:,
Le ca-non gron — de, et partout sur la
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rou — te Gi- sent des morts ou cou-rent des fuy — ards;
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des braves en dé — rou — te : « Ils é —talent tropt »
Moderato (^=80)
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En pieu — rant, ils brisaient leurs
ar-mes, Et dans leur cœur mou - rait l'es -poir; Les é - pou -
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ses é-taient en lar-mes, Et les. en — fants vè — tus de noir.
Le canon gronde, et partout sur la route
Gisent des morts ou courent des fuyards;
Ce sont, liélas! des braves en déroute :
« Ils étaient trop ! » disent les vieux grognards.
En pleurant ils brisaient leurs armes,
Et dans leur cœur mourait l'espoir;
Les épouses étaient en larmes,
Et les enfants, vêtus de noir.
Enfant, j'ai vu nos troupes fugitives
Rougir de sang la neige du chemin;
J'ai vu nos sœurs tendre leurs mains craintives
Aux ennemis, qu'elles priaient en vain.
En grondant on serrait les armes,
Gardant au cœur un vague espoir;
Les épouses étaient en larmes.
Et les enfants, vêtus de noir.
Cher écolier, quand au sortir de classe
A ton fusil tu cours avec orgueil,
Revois toujours la Lorraine et l'Alsace,
Ce coin de France à la couleur de deuil !
Sérieux sous tes jeunes armes,
Qu'en ton cœur naisse un noble espoir;
Ta mère verra sans alarmes
Sous tes doigs blancs le fusil noir!
Un jour luira l'éclair de la bataille;
Alors, petit, en avant ! haut le cœur !
Des ennemis méprisant la mitraille,
Fais-ton devoir et reviens-nous vainqueur.
Il changera, le sort des armes !
Il tombera, leur aigle noir!
Strasbourg et Metz, séchez vos larmes
Non pas Adieu — mais Au revoir!
Paroles de G. Haurigot. — Musique de Claudu Auge.
apj^ês-la classe
Allegro. Allegremenle.
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f-jigu.;;.gif''-rjTT77^77^
^
En classe, fuyons la pa - res - se, La nonchalante oi - si - se
[('rJ.^iJ Jj'ii^j'J-ffif'U^irrrir
- té" Mais quand pour nous le travail ces - se. Ouvrons la porte à la gai
Segue
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Refrain :
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JJ^J p Jl
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..\l - Ions, la classe est 1er - mi - né
Sa tâche
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g^'^r^f ^'ir'g^r^
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. faite, on est joy - eu.x. Repre - nons nos chants et nos )eu\. Sa tis faits
-fi ^ -- ^ .■^. ^y
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iiJi'r ir^
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fie no- tre jour - né - e. Très crânement marchons nu pas. Comme des soldats
En classe, fuyons la paressse,
La nonchalante oisiveté;
Mais quand pour nous le travail cesse
Ouvrons la porte à la gaîlé. {Refrain.)
Remercions notre bon maître,
Qui veille sur nons constamment;
N'hésitons pas ;i reconnaître
La grandeur de son dévoûment. (iÎp/'/'fl(«.)
Un sourire de notre père
Récompensera nos efforts,
Et les baisers de notre mère
Au travail nous rendront plus forts. (Réf.)
A demain, mes chers camarades!
Rentrons chez nous : le jour s'enfuit,
Les oiseaux cessent leurs roulades.
Au revoir, bonsoir, bonne nuit ! {Refrain.)
Paroles et musiqne de Claudh Acgk.
Ce morceau peut être chanté en marquant le pas ou en marchant.
13o —
Portraits et Morceaux choisis des Musiciens célèbres.
De même (|uc lu graitSinaiie eiisoigiio les règles qu'il faut coniuiîtie pour parler
corrocicmeiit, de même le solfège a pour objet d'enseigner la langue musicale. Mais il
ne suffit pas d'écrire coiroctement pour Itien écrire : il faut en outre étudier chez les
grands écrivains la mise en œuvre de la grammaire, c'est-à-dire les qualités de style
qui constituent le beau langage. 11 en est ainsi pour la musique. Après avoir appris le
solfège, il faut demander aux grands compositeurs le secret de leur art et ap[ireudre
d'eux comment on peut tirer parti des principes du solfège.
Nous donnons donc ici un cboix de morceaux empruntés aux maîtres de la musique,
et destinés, dans notre pensée, à former le goût de nos jeunes lecteurs.
y
1 1.1X1,1 (Jean-B(i}'l-K "'' ■'
; Florence ; vint à Paris ;>
; treize ans, fut iiiarniitoii.
'puis in\isici. n de M"« de
' Moiitpensicr; Louis XIV le
1 combla de faveurs. U fonda
1 l'Académie royale de miisi-
î que et composa des opèra.->
l tels que RoUimUArmiile. A l-
Icesle.Persée, Thésée, Atlu/s.
> Acis et Galalée, etc.; des bal-
> Icts; m. il Pans (1GJ3-Ifi8").
r.%MPII.* (André), né h
Aix; successivement maitre
de musique il Toulon, ;i
Arles, à Toulouse, il de-
vint maître de chapelle de
Louis XV. Il composa pour
; le théâtre llésione, te Car-
lunal (le Venise, Iphigénie
' eu Tauride.Télémaque. Ido-
î menée, etc. U a donné plu-
; sieurs (antules, motets, etc.;
; m. il Versailles (1600-1744).
R.4SIE.41; [Jean-Ph.J, né
h Dijon. Il parcourut le
midi de la France et se fixa
il Paris après avoir été or-
ganiste à Lille et à Cler-
mont. Il a donné au théâtre
Castor et Pollux. Uippolyte
et Aricie, Dardanus, /o-
roastre, Anacréon, etc. U a
composé un Traité de l'har-
monie, des morceaux reli-
.'/i'euj; m. à Paris (I68:i-1 "64;.
S H.fiXDEl, (G.-Fréd.), né !
\ à Halle (Saxe). 11 voyagea <
< en Italie et alla se fixer
< Londres. 11 joignait à la plus \
> grande facilité une magni- '
> fique élévation de style et \
) de pensée. U a écrit divers <
> opéras : Binaldo, A'en
\ At/rijijiine, Rodrigue, etc. ; <
< des oratorios : Judas Mac-
ichabée, le Messie, etc ; m.
\ aveugle à I.oridresllfiSol 759)
.325. i
Andante {O- ùi)
Air extrait
d'Armide et Itsnaiid,
opéra en cinq actes
de LuLLi.
(Paroles inédites.)
w
m
i
^-\>-
^
H
f^=f=^
Mes rêves (l'or s'en vont comme un essaim d'abeilles, Dans les
^^
3
-^r^
bois, dans les prés où glisse un fi-let d'eau. Mes rêves d'or s'en
9 . ,_ 9
S
i
3
lt9-
^
^
€i 0-
fet
^
vont comme un es - saim d'à -bailles. Dans les hois, -dans les prés où glis-
^^m
J J r n^
ws^
t±=m
^
tt
- se un fi -lel d'eau.
Sur les ro-ses ver-meilles, Sur l'au-bé -pine et le bou-
bi
A^-J-^
^ P- 1
^^
^ — #
# I n
-leau, Sur les ro- se.^ ver - ineilles, Sur raubé -pi - ue et le bou - leau.
— 136 —
RAC'II ./"(in-.'-V''. . n* a
Eisenach (Allemagnej. Ex-
cellent organiste, il devint
maître de chapelle de la
cour de Weimar et com-
positeur du roi de Pologne.
11 a composé des messes
et des oratorios célèbres et
écrit un volume de pré-
ludes et fugues pour clave-
cin: il devint aveugle et
mourutà Leipzig^ I('i8.ï-l7ô0)
PEKUOLKSE Jean-
Bapt. . né à lés: (Italie,.
Maitre de chapelle de No-
I tre-Dame-de-Lorette Ses
; œuvres, peu goûtées de son
; vivant, excitèrent après sa
' mort un légitime entliou-
1 siasinc: il a écrit des messes.
\ des cantates; un 6tabat cé-
! lèbre; des opéras : la Ser-
; vante. SaUusiia. etc. ; mort
k Pouzzoles (ITIO-ITJB)
.^iidantino (#=60)
RorssE.%r fj.-J.;. né &
Genève; auteur de: Sarchne.
le Devin (la Villarje. Lettre
sur la musique fr.. Disser-
tiition sur la musique. Dic-
tionnaire île musique. Rous-
seau ne lut pas un grand
musicien, mais en sa qua-
lité d'écrivain il exerça u>2
influence sur l'art musical
en France; mort à Ermenon-
ville lOiseï fl7l2-17:i "
; G L l C K ; Christophe - ',
; M'illibaUl:, né à NVeiden- ;
wag (Ht-Palatinat) ; auteur ;
des opéras : J'elémaque, ^
Ijihigénie en Aulide. Iphi- 1
i qènie en Tauride, Armide, ',
Orphée, A Iceste, etc. Gluck
: brille par le pathétique, la ]
; vigueur du style et la puis- \
; saïice de l'harmonie U ;
' quitta Paris pour Vienne,
où il mourut (l'ïU-lTg'i;.
, 326 ii,°>r"irj'^^r^^^
Morceau exiran ^7 * '^ ^
îs — h
^zd
de
Castor et Poilu
opéra en 5 aeie
de K.\Mii.\u.
Dans ces doux a - si -les Par nous so-vez couron- nésl Ve - nez;
' i^:'.\'^
t2=^
f^=f^
i
ciiii plaisirs tran-(juilles Ces lieux charmants sont des- ti - nés.
i
# *
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Ce rleuve on- chan-té.
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L'heu - reux Lé - thé. Coule i - ci parmi les
_? >
^
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^%m\^ \-ry\-^'\^'4 Sj'^
i^z:
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fleurs. On n'y voit ni douleurs,. Ni sou-cis, ni lai!y,ueur5. Ni pleurs IL'oulWi n'emporte avec
m
^
rirr^'J'JijJjij.
-fr^f
I^!^
* ^ * ^
lui Que les soins el l'ennui ! Ce dieu nous laisse Sans cesse* Le souve - nu- Du plai - sir!
PHILIDOR .indré-Da-
niran), né à Dreux, d'une ;
famille de célèbres musi-
ciens. Il fut un des créa-
teurs de Topéra-comique en
France, et donna plusieurs 1
ouvrages dont les princi-
paux sont : Biaise h save-
tier, le Maréchal ferrant, ;
Béliiniri'.les Trois Souhaits, \
le Soldat mai/icien, etc.
mort à Londres (I"î7-I793i
PICCIX.%-| ISicolo ', né à ;
Bari (Italie;. Il vint à Paris,
où sa rivalité avec Gluck
donna lieu à la querelle
des gluckistes et àes piccin-
nistes. Auteur d'oratorios •
et des opéras : Didon
Alexandre aux Indes. Chi'.
mené, Roland. Atys. Pén^.
lope, etc. Ses œuvres bril.
lent par l'élégance et la fa.
cilité; m. à Paris 1728-1800,
MOliSICi:»- V ( Pier.-A lex.
de,', né à Fauquembergues
(Pas-de-C). Inspecteur des
études du Conservatoire, il
devint membre de l'Institut
après Grétry. U a écrit les
opéras-com. ; Rose et l'olai, <
le Déserteur. Camille, .■iline \
de Golconde, le Roi et le Fer- i
niier, etc. Sa musique est f
fraîche, simple et touchante; S
mort à Paris (1729-1817). 5
11.4 VDX ;Fr.-Jos.l. né à \
Rohrau, près Vienne (Aut.).
U quitta l'Allemagne pour
Londres, où il excita l'en-
thousiasme; il a écrit les;
opéras : le Diable boiteux,
.■\rmide ; les oratorios : la
Création, les Saisons; de< ',
si/mphonies. concertos, can- \
tates, etc. Il aborda tous les ;
genres avec succès; il mou- ;
rut à Vienne (17331809i.
— 137 —
Andantino Tenere ( # 66 )
327
Paroles inédiles
sur
un air composé
par
PKROOI.iiSK.
fa^ri^ r-^^iC;r'crii-#^
J'aime a voir dans la clai - riè - re, Au mi - lieu de son trou-
1
4'^^rri^ r ^^-luic^-^^
peau. La vi - ^i-lan-te ber - gè - re.Qui fai
t tourner
son lu-
M
e^
^
É^
t2=
seau, Cepeu - dant que l'oiseau tendre Dans son ra - mage enctian - leur. Faitjoy
i
i
rf^4tj-f
^
te:
(«=;^
^3E^
i^— 1/
eu - sèment en - ten - dre Des ac - cents qui
vont au
«JONWEt' ( Franc. - Jos\
né.iVergniesiHaiiiaut) : a\i-
I leur (les opéras : /es Pr-
rheurs, Toinon et Toinette,
tSnhinus: d'une Messe des
^'.■, li'iin O Saluhiris; di-
! recteur de l'Ecole royale, de
1 l'haut, inspecteur du Con-
; servatoire, membre de l'Iu-
I stitut, (iossec est un des
' créateurs de la symphonie:
1 m.}iPassy-l'aris(n:i:J-l829 .
SAr<'lll\-| (Ant.). n(i h
Naplps. Il se lixa îi Paris
où il devirit uiailre de
musique de Marie Antoi-
nette. Ses principaux opé-
ras sont ; Œdifi" à Colone.
Semirnmide. Oardanus, Sri
pion à Cartilage, lienaud.
Clumnne, Pir.; il a com-
posé des messes. Sa musique
;a du naturel et de la sua-
•ité: m. îi Paris (nS'i-ITSîi
l BOt'rnElli:vi (Louis).
> né à Lucques I Italie ). Il
acquit une grande réputa-
tion en Italie, puis îi Paris.
et se lîxa à Madrid, où il
mourut dans la misùre;
auteur d'un Stabat, de duos,
trios, quatuors, quintettes,
se.rtuors. sonates, sijniflio-
nics. Son style, gracieux,
souvent mélancolique, es!
jdein de charme (1740- IStioi
C;llÉTItV .l)l,/,c). ne àJ
; I.ié^e. 11 vint à Paris ( 1767), î
> où ses œuvres eurent un l
j rrand succès. Ses opéras i
I Zémire it Azor, les Deuxi
l Avares. Richard Cœur ik\
I Lion. Lueile. InCaravanedu \
I CV(ùe,etc.,se font remarquer»
; parle naturel et l'expression, s
I II avait ach.;té l'ermitajre de >
i J-J Rousseau. àMontmoren-J
w où il mourut (I7',l-I8i:i). {
Morceau e.xtrait
du Deoiu du v.lloge
petit opéra
pastoral
do, J.-J. lîOLS.SIC.^U.
^^rtvu^^^
MOUS, jeunes li - Hottes ■ Al - Ions dan - ser sous les
-meaux.Auson joy - eux des cha - lu - meaux Ilé-pétons mil - le chan.on-
iTT ^' N . ■ ■>
nottfts; Rien ne trou - ble
nos cœurs joy - eux ; Et
^
^
¥^
sau - tons, en ce
P.C. »
,)0ur
heureux, Sur
F^^^S^^^
ta - pis hkiiic dti Ika * ret- les.
- 138
329
Pttroies iiiéilites
sur
un air compose
par
Ca.mpha.
Allegretto ( W r 100 )
^
^^^
Je vois le beau so - leil qui jet - le Sesger-bea
^
^^=^=^
i
-à
-V-
d'or sur tous les toits; J'entends le chant de
9 . *
t\- r I ^ ^^^
t^ M b
12:
l'a - lou - el - le, Et des li - Qots la dou - ce voix. J'entends le
l HAENIKLI.O .(iiuianni..
< né à Tarente. Sa niiisique.
< briUaiite d'expression , lui
\ valut les faveurs des mo-
; narques de Tépoque. Ses
< |irincipaux opéras sont : l<i
< Pupille , la Mûlinara ; le
< Marquis <l'.- la Tuli/ie. te Jioi
< Tkéudure. le Barbier de Sé-
\ rille. et!-. : il a «Trit aussi
J des morirnuJ reli<jieu.T; il
S motirui jiNaples ;n41-l8l6;
; DAI.»VK.4C(.Vioo/a.s),niî
î il Muret- U préft'ra la musi-
I <|ue au barreau, auquel le
I destinait son père, et vint à
; Paris, où il donna une oin-
I quantaine d'opéras qui so
I distinguent par la grâce et
I la simplicité- Les princi-
1 paux sont : Camille, te Cor-
1 .«flii'c. Maison à vendre. Ho-
', méûel Juliette. Gulnare, A'i-
; na.ete.:ra.à Paris, 1753-1809)
<'IH.4IIO!9.« ( Domin). né
à A versa (Italie) : niailre de
chapelle de Catherine II de
Russie, puis de Léopi>ld
; d'Autriche- On lui doit plus
! d« cent opn-as joués sur-
ï tout à Naples et à Rome,
! et qui brillent parla pureté,
; l'élégance et 1 originalité;
S il quitta Rome lor» de 1 iu-
> vasion française (1799,'. et
\ mourut à Venise (1719-1801 1.
yanxxtXTJ. Ckr-Wolf-
H.ini/Théoiih.). né à Salz-
i bourg (Aulr); auteur des j
I opéras : Don Juan, la Flûte
; em hantée, /es fiocrs de Fi- i
(jaro. M ithridate, etc- ; d'un i
, Hequiem, de sonates, sym- 1
• jihonics- Mozart excellait j
" iiis tous les genres: sa faci-
lité tenait du prodige et ses j
production» sont sublimes;
mort .i Vienne (175B-179I}
330 & 331
Chœur extrait
de Judas Alacc/iahée,
oratorio
(le H.tNDKL.
Moderato -Maesloso (
esloso ( J = 76
'r (' é.
i
V —
Chan-tons vie -
P(" /i
TZL
toi
re
X2
-■^ r/ r
^
Chan -Ions tous en
,A^'-^^
Chan - tons vie - loi - re Chan - ions tous en
"©-
chœur,
i
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^g?^
Cé - ié - brons la
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iloi
^^
Ue l'hen - reux vain
23:
queur
^ ^y é-
chœur, Cé - lé - brons la gloi - re De l'heu - reux vain - queur!
— 139 —
©^
m ^ m -^^m
^
3
g^
€> ti
-©"-= — #-
pui Et
Sa no - ble va
illan - ce
Est un sûr ap
sa seu-le pré
ÏÈ
^
Sc=«
^
ti- i'.y;>jj
Sa no - ble va - illan -ce Est un sûr ap - pui El sa seu-le pré
i
10-
S
g^FJ^
231
^^^^
23=
^
33
sen - ce
Fait fuir l'en - ne
//■■
Chan - tons vie
toi - re
te:
*i a
- sen - ce Fait fuir l'en - ne - mi. Chan - tons vie - loi - re
1©-
^^
g
^
~G-
-^^tT
Chantons tous en
cliœur
Ce - lé - brons la
sloi- re
De l'heureux vain
queur!
^^
['" 'MJJ-j^
o ■
Chantons tous en chœur. Ce - lé - brons la gloi - re De l'heureux vainqueur!
Larghetto Con animn (V=50 )
332 & 333
Cliœur
extrait d'Jphiyeuie
eu l'aitride,
opéra
en quatre actes
do Uluck.
'• ("-rf
Pa
^^
P^^
trie in - for - tu -
^
^
^
^
S
Pa - trie
in - for - tu - né - e
0 0 0
m
^^=F
^^
^
F=?=P
±L
OÙ par des nœuds si
doux No -
tre âme est encor enchaî -
^
^s=h
i
è
-né -e, Vous a
9
3
jêL 0 rxz
f+^g-P ^V^I^EgE^
Où par des nœuds si doux No -tre ànie est en -cor enchai-né-e, Vous a-
^
2^
?^
-vez dis - pa
#
3^
^31
vez dis-pa-ru pour
nous Vous a
ru pour
-&
4^
-&
vez dis- pa -ru pour nous. Vous a - vez dis - pa - ru pour nous.
— 140 —
334
Lento ( rf-52)
«-
zz:
3
^^
|3I
Morceau extrait
û\i Devin du vilUige, Dans Dia ca - bane obs - eu - re Tou- jours sou
petit opéra fl ' _ ^ ^^ 9'
pastoral
de J. - J. Rousseau.
^
IZZ
-a
131
W
n
x^
i
^S
cis nou - veaux, Vent, so - leil ou froi - du - re
9 9
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Hg=^
/^iTTZ^r
3^^=^^
^
-0-
Hf—i
i
Toujours pei- ne et tra - vaux. G gai- té, toi si ctiè-re! Si lu viens
^3»=^
^^
i
^=o
^
JCE
l'ha-bi - :or. Berger dans s"achau - miè- re N'a rien à re - tjrel -
ter.
LESrEl'R 'Jenn-Fr ., né S CnV.nKVtVSKLv.igi Sal-
à Driicat Somme;. Il reçut s yafor), né à Flnrejioe. Il
des leçons de Sacchini et \ quitta l'Italie pour Paris,
devint maître de chapelle i ou il donna des messes, un
de Napoléon, de LouisXVIlI j fleçiiiem, des moMs : le»
et de Charles X. Ses opéras > opéras LodoUkn. les O'^ur
sont : Paul et Vtryinie. les) Journées. Fygnialion. Ait-
Bardes. Télèmaque. Lesueur S Babu. etc. Cherubiiii a traité
fut surtout un compositeur! touslesgenresaTecunirand j Ûe//ai-<, de cantates. .-,,,„
de musique sacrée et donna \ succès et a atteint la perfec- \ ///lumVs.etc. Ses. œuvres bril
des mcs.ses. mo/e(s.ora(orio5. ? tion dans la musique leli- Jlent par la force et l'exprès
etc.; m. à Paris 1760-183';). î gieuse: ni. à Paris ITiiO-lSlii. î .^ion ; m. à Paris il76a-l817i
335
Morceau extrait
du
Maréchal ffrrniit
opéra-comique
en 2 actes
fie Fhilidoi;.
Moderato Scherzo ( J = S4 ")
MEni;i, (Et.-yic). né à \ Mi;itTO.\ tienri Mon- S
Givet (Ardennes). Il fut l'é- S <uii;, né ù. Paris. Il eut 5
levé de Gluck et le inaitre i l'our maîtres d'abord Pierre î
d'Hérold.Sesprircipauxopé- 5 Berton, son père, puis Sac- ^
ras sont : Jose/ili. la Citasse \ chini. Ses meilleurs opéras I
du Jeune Henri, Euphvosine } sont : ilontanoetSl^yhanie, '
et Coradin. Stratonice.elc: l Aline, reine de Golconde. le j
Il est r auteur du t'/mnf </ij ) />e/i're. Il devint chef de;
rbant à l'Opéra et membre ;
de l'Institut; son Traite '
d'harmonie est remarqua-
ble; m. à Paris !l7fil-18M).
^^
lS>-
^
^
Chan - tant à plei-ne gor - ge
i
Dès
9
T^-^
que je VOIS
jour J'é - car - te de
^^
for - ge Du sommeil tout re-
i
gi'^rr^
^
^
122
- tour
Au son d'un cou - plet Alar — che mon souf - fiel.
f^^^^M^^^^t ^\^' ^\^^4xm
Au son d'uncou-plet .Mai- - . che mon souf-flet. Chantant ù pleine gor- ge Dès
9 f
^
^
^
H
32
T ' ^^
fiur-jevois le Joui J'é- car- lo de ma l'or-gc Du sommeil tout rc - tour.
— 141 —
BEETnOVEir f Louis
Van), n^ à Bonn Pnissel:
il reçut des leçons il'Haytin.
l et son œuvre, considérable
irtnnt dans le domaine
instrumental, révèle un gé-
nie puissantet élevé ; auteur
de l'opéra Fideliù. de si/»!-
'/iltoniei . ouvertures, qua-
' tuors. trios, sonatex. co7irer-
tos.de Kiessfi.Il devint sourd
et m. à Vienne (1770-1827 .
336
Morceau e.\tr:iit
de
la Créatin».
oratorio
(1 ' H A YD N.
PAKK ( /•>»•</. ) né à Parmo.
Il parcourut l'Italie, l'Aile- ;
inague et se fixa à Paris, où
il devint compositeur de la '
i cliambre de Napoléon !*'■■, (
' de Louis XVIII, de Char- i
les X et de Louis-Philippe. '
, Auteur iVoratorios, de sym- j
]]ihonics: des opéras: l'A- \
anese. Cii'cé, (Camille, Vin- '
lin. .irhilli'. le Maîlrede dm- '
}ielle: m. ;i l'aris (1771-1839).
Andanle ( J = 60 )
:\'iroi.O i Isnunrtl), né h •
Malte. Il vint à Paris, où la '
présence de Berton, de Mé
hul et de Hoieldieu donna '
l'essora son talent. Sesopé
ras sont: Michel Anne, le
Médecin turc, les Rendez-
vous bourijeois, Cendrilton. ■
Joconde, Jennnot et Colin. \
etc. Sa musique est fraîche \
et d'une simplicité cham- i
pêtre; m.àParis(l77:i-18|S
BOIELDiei' lAdr.-Fr.),
né à Rouen. Auteur des
opéras le Calife de Bagdad. \
Va tante Aurore, le Nou-
veau Seii/neur du village, la !
Dame hînnche, le Chaperon '
roui/e, Jean de Paris, etc. >
Ses ouvrages, faciles et élé- >
gants, brillent par la grâce s
de la mélodie et la vérité de s
l'expression: il mourut prés }
de Paris (1775-183
i
r^iJ.:j',N'r{j|
Dril - lant de grâce et de bqauté, Coutemplanl d'un œil
^&
^
en- chanté Des cieux la voûte im -jnen-se, L'homme, en
^0\ P' "^:
■ir.llMiCI. ./. .V,7;.i.né à
Preshourg. Il fut pendant
deux ans élève de Mozart et
devint le rival et l'ami de
Beethoven. Son talent re-
niai-qnaMe de pianiste le
rendit célèbre dans toute
l'Europe. Il a composé
comme opéras: Mathildede
Guisr, .Vaison d vendre, etc.
11 a écrit des mesxes. conccr-
(os; m. à Weimar (1778-1837).
SiPO:VTIXI . Gnspnrilt. né
et ni. dans la marche d'An-
cône (Italie). Après quel-
ques succès en Italie et !\
Paris, il fut nommé aux
fonctions de maître de cha-
pelle îi Berlin- Dans ses
principales œuvres, la V'es-
tale, Fernand Corlez. Olyin-
pie. etc.. il a donné tous ses
soins à l'expression et à l'ac-
compagnement (1779-18.51).
.«l'BEK (bnn'cl-Fr.-E:
prit\ né à Caen : auteur de î
la .Muette (/•• Purtici. Fra \
Diavolo.le Maçon, le Ooiiii- >
no noir. Haydée. la Part du >
Diable. l'.\nibass<idrice. lesl
DiaiiKinls de la ('ouronne, s
etc. Auber est un composi- ]
leur d'une rare fécondité. !
Sa musique, légère et frivole j
en général, est line et erra- >
ciense;m.à Paris (1782-1871). l
P.%U.4:VI>'I (Mcolo), né ^ •
Gènes, le plus illustre vio- '
loniste de ce siècle: composa ;
des variations célèbr»*s sur !
le Carnaval de Venise, de ]
Campra, la Prière de MoUe.
de Rossini, etc. 11 a donné i
polir violon des caprices.
des sonates et un grand i
nombre de brillantes varia- I
lions sur une foule de mo-
tifs; m. à Nice (l78V-18iOl.
jes-tiieux ; Dans ses regards, liera, ra -dioux
,^^^P^
seni d'un Dieu, Son ame \ brille
00 traits de
— 142 —
Andantino [J = 65 )
Musique extraite
de la Molinara
(la Meunière)
opéra-comique
en un acte
de Paesikllo.
[Paroles inédites.)
l'a- tre Où s'assied l'in - di - gent.
Que ton bon cœur s'at - tarde Tou-
jours dans la man - sarde
Pour es- s.u- ver ses pleurs
calmer ses don-
4J JMJ-JN^I
leurs î
De - viens sa san - ve - gar- de, É - loi-gne les mal -heurs.
MEHER ( Ch.-Marif de), ç
n^ ù Eutin (Holstcin). 11 ré-
sida à Berlin, Paris. Lon-
dres. Il a donné les opéras :
Ffeiscliùlz.Obéroii.Eurynn-
the, etc.; l'Invitation a la j
valse, morceau de piaio:'
des chants jiatriotiques : des <
messes, des sonates, etc. Son i
style possède un charme rê-
veur et orisinal ; il mourut i
: à Londres (rxB-lSaCl.
(^4n.%FA lie Colobraiio
(Michet-l'aui . nf à Naples.
11 fut oflicier d ordonnance
de Murât, .\prps les é%-éne-
ments de 1814. il s'éiablit
à Paris où il devint mem-
bre de l'Institut. Il fit jouer
ses opéras : Jeanne d'Arc, le
.'yolilaire. le Valel de rhnm-
lire. Masaniello, la Prison
d'Edimbouni. etc.: il mou-
rut à Paris (1 187-1872).
I IIEltOLD {Ferd.). né à
5 Paris. Il lut élève de Méhul,
î I t devint excellent pianiste.
S Ses principaux opéras sont:
< Marie.rjtlusion,le Muletier,
l La Belle au bois dormant,
! Zampa, le l'ré-aux-Clercs,
j etc. Ses œuvres se distin-
) guent par^élé?ance.lafrai-
S itfeur des idées et par un
< savant art d'instrumenta-
] tion: m. il Paris (17911833).
■lOSSIIVi {Joarh.), né &
Pesaro. Sesprincipaux ope- j
ras sont : Tancrède, Sémi- j
ramis. Moïse, le Barbier de -.
féville, Guillauyiie Tell, la <
Oazza ladra. Othello, etc.;
il a donné une messe et un !
!■ tabat. Ses œuvras, d'un :
charme mélodiques, sont S
«crites dans un style clairet i
d'une précision exquise ; il !
j mourut a Paris 11792-1867). j
338
Morceau extrait
de Ihrhard
Ccew de Lion,
opéra-comique
en 3 actes
de Grktrv,
^m
Andante ( «{ = 60 ')
B-
^^
-0-
Dans u - ne tour obs - eu
Un
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roi puis - sant lan
?uit;
Son ser - vi - teur gé -
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■De sa tris-iea
ven - tu —
re! Si nos a
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- mis é ' laienl i - ci
Je m'écrie - rais
plus de sou - ci 1
^' Sûr
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Sûr de leurs bras fi - de
les Je ver - rais dans mon cœur
m^ rail.
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les Suc
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ce - der
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le bon
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-heur.
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s
A mes pei - nos cru - el - les Suc-cc-der le bon - heur.
5 SlE¥EI«nKUHlJ(If9U''S).
n.^ îi Berlin. Il ré.ii<lu .'i Pa
ris où il doima ses chofs-
iVieiivi-e ; Robert le Diable.
Icx lluijuenots,le Projihéte.
l'Africaine , l'Etoile du
yonl. Marguerite d'Anjou.
ete. Ses œuvres, pleines de
science et d'inspiration, réu-
nissent les plus puissants
effets aux mélodies les plus
siiaves;m.JiParis(n94-1861)
lll':Kr.%D.%:«TE (Save
rio}. né à Altumura, prés
Nnples, condisciple de Hel-
lini. Il fut un m'isicien des
plus féi-onds. Merc-a'lante
est l'auteur de : Elisa e
l'iaudit). DiUone, il Giurr
mento, la Vestale, Donna
l'arilen, Erode, etc. I.e
lonibre de ses productions
a nui à leur qualité; m. aveu-
île a Naples in'.i«-i870)
SCHimERT [Franz), né
et m. h Vienne i auteur des
opéras : la IJarpe enchan-
tée, Bosemonde: des mélo-
dies : la Sérénade, l'Ave Ma-
ria, le Roi des .4 une.?, etc. Sa
vie s'écoula humble et igno-
rée; mais après sa mort ses
œuvres, d'un parfum :>i tou-
chant et si poétique, acqui-
rent la réputation qu'elles
méritaient (ng'ï-lK^gl.
DOmzETTI (Gaetnno), .
; né et ni. îi Bersam-. Il f\U !
; d'abonl soldat en Italie, puis !
maître de chapelle à Vienne,
et vint à Paris où ses œu- ;
ires tendres i-t passionnées j
excitèrent un vif eulhou- j
I siasme. Il a donné les opé- <
ras : bon Pasi/uale, El'izir <
d'amore, la Favorite. Lucie \
de Lammermoor.la Fille du \
réijiment. etc. (1797-1848).
Morceau extrait
de
Jaseph,
opéra-comique
en 3 actes
de MiiHUL.
peine au sor-lir
Qua -ter
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^
iTTT
s
^5^
/.e ans au plus je comp-tais. Je sui - vis a - vec cou - fi
ir^>î^^nPTrp#^"^^^#^
0'0^m ^=F
# — P 0
^^^-V-\^ V [J^l
an -c&De méchants l'rères t}tie j'aimais. Dans Sicliem au gras.pàtu - ra - '^e Nous pais
• sions de nombreux troupeaux. J'étais simple comme au jeune âge Ti-mide comme mes a-
M
# — ^
^r ^vi[:[rir|r) ^ irr^nTrr^ P ^p FTf
^HAîr^
-gnsaux. J'étais simple comme au jeune âge Ti - mi- de comme mes a - gneaux.
340 & 341
Chœur extrait
de
Didon,
opéra en trois actes
de
PiCCINNI.
— 144 —
All° Moderato ( J= 88 >
^jv^s J- J p
Voy - ez Di -
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sous les
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\'oi - ez Di - a
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ar - mes,
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trembleat à sa
voix;
Les fo-
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ar - mes,
Les fo - rets tremblent à sa voix;
Les fo ■
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tremblent à sa
voix;
De Tin -no
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rets tremblent à sa voix :
De lin-no - cen - ce el-le a les
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quois.
D'e Tin -no
char -mes
Lorsqu'elle a po
son car -
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char-m.es Lorsqu'elle a po - se son car - quois. De Uin-
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charmes Lorsqu'elle a po
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■l-lea les chnrmes Lorsqu'elle a po - se son car -
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son car -
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iuois.
Lorsqu'elle a po -
quois.
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Lorsqu'elle a po -
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•;on car - quois.
342
— 14o —
Moderato Commodo [J =S0)
Morceau extrait
de
la Flûte enchantée,
opéra en deux actes.
de Mozart.
^^
{!=*
/jiff-gj^i
-«»'
t^
La vie est un voy - a
;e, Tâchons de l'em -bel-
i-irrJ'Ji^^^'gffi.i^^^
^F7T7^
Je - tons sur ce pas -sa
ge Les roses du • plai-
- sir.
Les ro -sis du
plai - sir Les ro - ses du plai -sir.
IIAI.KVY (Jacques), né h
Paris 11 réussit dans le i
L'tnre irracieiixcomiiu» dans
i la musique savante, et ex-
1 olla dans les chœurs et les ]
morceaux d'ensemble Ses
; priiiiiiianx opéras sont : ta
l Jiiicc l'Erlair. la Heine de '
\CIii//iie. Charles 17, /''s j
I Mùur^quetaires de la Reine. '
' le Val d'A ndorre. la Fée aux ',
lioses: m. à Nioe(1799-186i,. ;
BEI.I.I.'VI ( Vincenzo), né \ XIEDEUMEYEK ( £. ) .
Catane (Sicile); auteur | né à Nyon (Suisse); il vint
Sj/mj/honies et des opé- ; à Paris après avoir étudié
il Vienne et eu Italie, et lit
représenter quelques opé-
Marie Stuaft. Stradellu.
de
ras la S'orma. la Somnam-
liule . les Puritains, le Pi-
rate. Zaïre. V Etrangère, les I
Capulets. etc. Ses belles]
œtivres sont empreintes I
d'une mélanco'.ie touchante. |
dune sensibilité et d'une
t.'ndresse qui émeut; m- i
Puteaux (Seinej '1802-I8Jb>
AD.tH {.\dol]ilie). né et S
m. à Paris. Il étudia sous j
Boieldieu et s'occupa avec •
succès de critique théâtrale, j
Il a donné comme opéras : :
Giselle. le Postillon de Long-
F ronde , qui n'eurei\i\jumeau,Sij'étais Hoi! leChtt-
qu un SUCCÈS d estime \l\ let. la Ponpèe de Nuremberg,',
donna la mélodie le Lac ;
des messes: et fonda VErole
normtile de c/iant errlcsias-
tique; m. h Paris 1 1>02-I8'il)
; Uiralda. le Toréador, etc.; ;
écrit un Noël célèbre-
i Son style est aisé , char-
I niant et correct (1803-t8b6).
Andanle Dolce
343
Morceau extrait
de
Rose et Colas,
opéra-comique
en un acte
de MONSIGNY.
33
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Co — las!
Pau - vre
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Pourquoi ne travail - les-tu pas? C'est très vi-lainl C'est très.vi -
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lain! Pourquoi ne travailles-tu pas?C'est très vi-lainl C'est très vi - lain! Pauvre Co -
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las! Pau - vre Co- las! Pauvre Co -las ! Pau -vre Co-las! A pré-sent tu te tour-
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meo - les Mais peux-tu t'en prendre à moi ? €o - las, si tu te la
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men - tes. Je
LE LIVRE DE MUSIQUE.
la -men - te plus que toi.
Ab!
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; la Côte-Saiiit-Audré (Isère
il quitta l'École de méileoiiii
I pourleConservatnirp'-tiloi.
I na Benvenuto Cfllini. /?. ■
I méo't Julietle.lnUniiinatiu i 1
I de Faust, les Troyenx. elc. :
! une -Vesse; îles métoilies;
! un'/'ra(/é d'instrumentation
' Ses œuvres sont •■••maniua-
I blés par lapuissanre de l'ef- j
i let; m. à Paris (18Û.;-1869). <
'*^:i^:
IIEnF.n I Henri ; . né ?i
Mulhouse: il fut élève de
Lesueur et prnfessa au Con-
servamire après Halévy- Il
a douné des mélodies, des
siimjihonies; les opéras: la
Suit de yoèl. le Père Gail-
lard, les Papillons de H- Be-
noist etc. Sa musique est
douée et expres^ive , son
style sohre et correct : il
mourut à Paris (1807-1880)-
CI.APISSOW (Ant-L:.
néàNaples: violoniste dis-
tinsné. il se fit d'al'Ord eon-
iiaitre par des romances et
lies chansonnettes, puis il
i donna l^s opéras-comiques;
l la l'erruehe. Gihlii/. Jeanne
! la Folle, la l'anchonnetle,
; les Tro's .Sirotas. .Martial.
; et»'. : son siyle. l^<reret faci-
' le, abonde en heureuses iné-
' lodies: m.àParis(1808 1866
eKl.«tn f.4/''ern. né à 5
-iivers. Il étuMia h Paris.?
; puis à Naples avec Merca- >
I dante. revint en France où <
; il tit jouer ses opéras : l'Enu i
men-eiltciise. Gilles ravh-i
I seiir. Bonsoir M. Pantalon. ?
' lel'hien ilu jardinier, le Ca- i
rillonneur de Bruges, °ie.; {
ses œuvres sont fines et dé- \
; licaienien' nuancées: m. ."i î
Asniéres Seine) ;i808-1869 . |
X—
34Î
Allegro Moderato {J= 96 •)
Morceau extrait
du
Corsairp,
opéra-comique
en trois actes
de
D.\L.\YRAC.
jfgijj'jifj-^-i^j^^
fe-r^
Cesl au plus fin à s'amuser. C'est au plus sot à
pririrp
f^
î^
s'abu-ser, L'es-pril est lait pour l'avan - ta -ge De qui sait mieux
-N-- ^ -^
^ijj'jiiJjj'^iJi'Jiirf^'^
^
en u-ser. C'est au plus lin à s'amuser. C'esf au plus soi à s'abu-ser. L'es-
^^
:t
t^
atac
0 »
XL.
pril est lait pour l'avanla-ge De qui sait mieux en u-ser. C'est au plus fin à
g
k:
* * * \ 4
ï
T21
s'amuser. C'est au plus sot à s'abuser, C'est là la mé - Ihode en u - sa
9 -. » rs
Hà=^^^-^f^
fH-r-fJTT^^j.rcif'iJ^
je ' C'est lé la mé - ihode en u • sa ge !Eq u - 30 - ge, en u - so - gel
345 & 346
Ctiœur extrait
d'Œdipe à Colone,
opéra
on trois actes
de
Sacchini.
ândantino Grazioso \é :^ 7
Al -lez rû - gii'cr, ré -gner, jeune prin -ces- se^
— 147 —
Dans un parfait bon - heur que s'é - cou - lenl vos jours' El vos peuples heu-
^^
r ^ r 1 1 u^
jours.
Prieront, pour
être en - 'cor
i
f=f=^f='^n
^^^^
$
- reux, vous bé- nissant toujours. Prieront pour cire en - cor chers
^
S
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chers
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vo-lre ten
dres
Prieront pour
être en - cor
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li
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vo-tre ten - dres - se
— ^r
Prieront ooiir être en - cor chers
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vo-tre ten -
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vo - tre ten-
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3
f^
32
-&
vo-ire ten — dres - . .se à vo-tre ten - dres — -se
SIF.:VDF.I.<«KOII^'- Bar
iliol)!}' ih'élixj, ni- fi Hani- (
bourp. U a ilonné l'ouver- i
tiire la Grotto de Fingal, la f
: iv^prie le Foti^e d'une nvit '
; d'été. Topera les Nores de
; Gamarke. les chœurs rf'.4-
' ihalie. des oraiorius. des
1 tnnlels, etc. Son instrumen-
î tation est pure et d'une cou-
i leiii- tonte partlrulière ; il
[ mourut a Leipzig;i80'J-18V"i-
CHOPlli(F)V(i-Fr.), pia-
niste, ni^ prCs Varsovie. Il
habita d'aboril Vienne, puis
Londres, enfin Paris où il
se fixa et où son talents! fin,
si profond, produisit une
vive sensation- Il a com-
posé un irrand nombre de
roni'ertnx, simules, pnloiini-
ses. mazurlms. ralses. noc-
turnes, et ur e Marche fu-
nélire-.m. ■'i Paris ;i8n9-l8'i9
«lf'lliai.t:«W (Robert] , \
. pianiste, ne Zwickau'Saxe). )
i u se forma avec les œuvres S
'd'Haydn et de Mozart, et?
composa desourer<u>'es, des l
fantaisies, des sym}ihonies, i
des concertos, des oratorios, l
des sonates pour jdano; son j
style, juste ••i expansif, est j
empreint d'un sentiment va- |
sue. Il mourut fou h Bonn ;
(PrusseRhénane![1810-l8.ï6;. \
D.%VID [Félicien!, né h
Cadenet(Vaucluse). 11 voya-
gea en Orient d'où 11 rap-
porta cette couleur chaude
dont ilpeijjnitsesouvraees.
Ses opéras sont : la Perle du
Brésil. Latla Koukh. Hercu- ;
lanum. U a donné des si/ni- j
phonies; les odes le Désert, i
Christûiihe Coomh; l'ora- (
torio .Wo7se au Sinat; m. à '
Saint-Germain (1810-1876). :
; LISZT yFftinz , pianiste
;- et compositeur hongrois, ué
i à Reiding lia composé plus
\ de six cents œuvres : orato-
5 rios. fantaisies, messes, poé-
< mes symphoniques ra/iso-
'< rfies.etc, d'une grande difti-
< culte d'exécution: mais c'est
l surtout comme pianiste qu'il
i remporta d'immenses suc-
i (-es en Europe ; il mourut à
< Bayreuth (1811-1886).
THOM AS. Im/jroise'. né S "-'I-OTOW ^rr<:^ rfe, né à | -WAtiXlilt lii. kurd,. né
Metz. Il reçut des leçons de 5 Teutendort'^Mecklemboarg); s à Leipzig, compositeur du
son père et de Lesueur. Ses ! auteur des opéras Pierre et i roi de Bavière. Ses opéras 1
'opéras, Mignon, le Songe ; t'fl</ierine, /fo6-/(oi/. /a i)u- ? principaux sont : Bien:i, '
dune nuit d'été. Bamlét,\' liesse de liuise. Aîartha, iTannhaitser.leVaisseaa fan-
/■'rancoisedeRimïni.leVald, \ l'Ame en peine, le Saufraiie \ tome, Lohengrin. Tristan et ;
, Psi/clié etc., le ballet la ï'eni- > de ta Médaxe.l'Oinbre. Aima s Yseult. l'épopée des î^iebe- ;
i i/Fte,sont écrits dans un style S l' Iwantatrice. .\aldn, etc. < langen, Pursifal, etc. Il est .
charmant et avec un goût s Sa musique, éléganteetgia- < le chef de la réforme musi- i
délicieux. lia exercé "une 5 lieuse, est empreinte dune < cale en Allemagne où ses]
"rande influence sur la mu- 5 veine mélodiquequi charme; j œuvres sont fort goûtées; ]
sique moderne (1811-1896). ? m- ^ Darmstadt (1812-1883). > mort à Venise (1813-1883;.;
347
Musique extraits
des
Puritains d'Ecosse,
opéra en deux acte-
de Bellisi.
'Pfiroli'S inédites.
Allegretto ( J = 100 )
E
^^ff4FFR
Au bruit de la ba - ta - ille,
-1 — t? — 57-
Au choc de
S
^
^
^
Ira - ille.
Frappons d'estoc, de
ille,
En
3
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-N-
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vaatl haut le cœur!
Quand ie tam - bour ré - son
^V^j^Jj|jj7ipiJ'Jw!J:.rJHrJ-Jg
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Et que le clairon son - ne, Aux accents de Bel - lo - ne, Nous tressaillons d'ar-
r\
P=?ï:
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P f m
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Z2:
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rr\rir'^\\\^^
^
deur.' Chargeons IFrappons d'estoc, de ta - ille. En a - vant! haut le cœur I
j VEKDI (Jos.), né W Ron-
j colefitalie) en 1813. Ses œu-
vres ont été fort goiUées en
Italie, en Angleterre et en
France. Ses principaux opé-
ras sont: liigotelto. le Trou-
ri-re. Ernani. la Traviala,
Don Carlos, Otello, .\aliu-
I liodonosor. Aida, Attila,
Falstaff.etc. n nécritun Re-
</uiem célèbre. Son style est
', plein de verve et d'énergie.
BAKIX {Franniii. né ^
i Marseille. Il suivit les le-
jçons d'Halévy et de Berton.
et donna les opéras-conii-
[ ques la Trompette de M. le
] Prince, la Nuit de la Saint-
I Sylvestre. Maître Pathelin,
Voyage en Chine, etc.
I Bazin fut surtout un pro-
; fesseur distingué, il a écrit
! un savant Traité d'harmo-
\nie; m. k Paris (181ti-18";8!.
ai.%II.I'.\RT .4(me'), néà
Montpellier; auteurdes opé-
ras-comiques : Castihelza,
Ips Dragons de Villars. les
Pétlieurs de Catane, Lara,
le Moulin des Tilleuls, la
Croix de Marie- Sa musique
est franche, alerte, parfois
fougueuse, entraînante. d'un
grand effet et d'un profond
sentiment mélodique: il est
mort h Moulins (ISlI-lS'l)-
GOC!irOD (Charle.'s). né h
Paris, eut pour maîtres Ha-
lévy. Lesueur et Paèr. Il a
écrit des messes et des mélo-
dies. Ses principaux opéras
sont; Sapho. Faust. .Mireille.
Bornéo et Juliette. Cinq-
Mars, le Trihul de Zamora.
Philémonet Bauri,?, etc. Son
style pur. simple, ému etex-
pressif charme et impres- ■.
sionne (1818-1893). i
\
149
OFFE^'UACU [Jacques),
né à Cnlngne. Il étudia à
, Paris où il lit lepréseiiter
; ses riperas bouffes : la Bellr
Hélène. Oriihée aux Enfers,
les Brigands, liaibe-Bteue, ta
1 (irantleOuckesiie de Gerols-
I tein, etc., et une foule d'o/ii-'-
letles. Sa musique, pleine
, lie verve, est originale, bouf-
; fonne et eiitrainaiite ; il
mourut à Paris (I819-1880;.
I SlPPB Franz (le\. corn
I posit aiiti'iihieii. né à Spa
! latro; au:eur des charmants
I opéras-comiques Fatinitz<i,
\ Borrare, etc.: de la célèbre
I ouverture Poète et Pai/san,
1 d'un lleqiiiem: i}e sijmjiho ■
1 (lies-, quatuors, etc. l.a grâce
[et la verve lie ses produc-
[ tiuns font de lui l'un des niii-
I siciens les plus distinnués
I de l'.Autrii-he I82ii-189:i .
ienl; élève d'Halévy : visita
i riralie et 1 AUeiiiairne, et [
\ revint à Paris où il donna ;
1 les opéras : la Chanteuse ;
S vcitée, Galaiée, 1rs !iocesile ;
î .leannettf. la Heine Topaze. '<
l Paul et Virijinie. etc. Ses i
S leuvres brillent par le char- |
s me de la mélodie ; par la ti- ]
< liesse ei la srrâce de Texpi-es- J
\ sioii: m. à Paris Il822-188ii. ;
KEVEK {Ernest), né h <
Marseille en I8ïa; auteur!
d'une A}eS'<e solennelle ; de
• •péras : Maiire Wolfram, la \
ytatue. Eroslrate. Hiijuril,',
Satammhâ : de Sétam, ode j
>>iiiphoiiique; de Sacoun-
lata, ballet ; de ekoeiirs, de
Mélodies pour chsnt et pia-
no Ses œuvres, d'un style
neuf et lundi, sont piiissui-
tes et de lar;;e envergure
AU" Moderato ( ^ = 84 1
Mu.iqu.exira,t. iffig-2^J4l^zSr^ I ^ Ç Ç \ f [l [> \ ^ ^
f'rei^cliïd:
opéu en 3 acie>
de
Wl-.BliR.
J'aroles inédites-
Vieux pêcheur ma - liu, Cjelle belle ex- is -ten-ce! Tu
^^^irfri^û-i^-'Jir^^
vas en si - lence, La ligne en main. Vieux pêcheur ma -
ffircrlCj'^J^r^lrppNcf^^^
- lin; Quelle belle ex - is - len - ce! Tu vas en si - lence, La ligne en main. Bar-
^rFirrpirr.nriJircrirTr^^g=^^
billon, a -blette, An-guille, goujon Dajis ton épui- sette, Tour à tour viendront. Fer-
- me sur la brèche,Au chaud, à la fraîche, Sans que rieu l'empêche Le pécheur est In
SCIIl.l.llOFF(Ju/es).pia-
niste. né à Prasue en 1825;
il a écrit un grand nombre ;
de fantaisies, de so»ia(es, |
d'éludés, d'airs de daiise
t pour piano. Son jeu délicat ',
i et original réunit la finesse ;
S à l'élésance, et ces qualités ;
î se retrouvent dans ses com-
i positions, dont la plupart'
I jouissent d'une grande po-
! pularité en Europe.
CEV.«eHT IFr.-.Aug.].
né à Hiiysse (Belgique), en
1828: directeur du Conser-
vatoire de Bruxelles; auteur
des opéras ; Geonjette, le
Capitaine Benriot. Quentin
Durtrard. Château-Trom-
pette, etc.: d'un Traité d'in-
struntentotion ; de chœurs,
etc. Gevaert passe pour un
des compositeurs les plus
instruits de notre temps.
S POII<ll': F' >•<( ;.in-.i Nîmes.
< Il a donné les opéras-conii-
< qiics: Bonsoir.i'oisin.leJar-
< dinier galant, tes Surprimes
I de l'amour, i.imour méde-
\ cin. Joli Giltes,elc Sa musi-
> que fine, gracieuse, délicate.
s a quelque chose de discret et
! de mélancolique qui rappelle
i dune manière charmante le
; slvle des anciens maîtres;
\ m', à Paris il828-1892i.
KI'Bi:%'STEIX (Ant-
pianiste et compositeur ;
russe, né en Moldavie. D'un
t:ilent vigoureux. grandiose,
il est regardé comme le
chef de l'école musicale
russe; auteur des opéras : ,
Néro7i, la Tour de Babel, le ]
/)éHion.etc.:d'un oratorio, /e
Paradis jierdu ; de Mélodies
)iersnnes : de VOcéaîi. sym-
phonie, etc. (1829-1891).
- luO —
( Ltl.O i Edouard), violo-
i nistp et compositeur fr., né
( il Lille ; auteur de mélodies.
'( cowertos, symphonies, etc ,
J d'une belle facture; de l'o-
J péra Fiesque. , de ropér.-i
\ dramatique le Roi d'ï's- Sa
^ musique est d'un style clair.
< élégant, coloré, parfois pas-
i sienne, et son orchestration
c estd'une habileté remarqua-
ble: m. à Paris 1830-1892 .
I-ErotQ Charles), né à
Paris en 1832; auteur des
opérettes : ta Fille de M<^'
.ingot. Girofl'-Oirufla. le
Petit Dur, la Petite .Mariée,
le Cœur et la Main, te Jour et
la yuit. Fleur de thé, etc.
Son style est aimable; son
orchestre est chatoyant, co-
loré.allègre, et ses mélodies,
d'une verve étincelante,sont
devenues populaires.
a.MST-SAK^mtCamilte).
né il Paris en I8.ri. Orga-
niste et pianiste de premier
ordre, symphoniste distin-
gué, il a donné les opéras : i
Henri Vil l, Etienne Marcel. |
te Timbre d'argent, la Prin- \
cesse Jaune, Proser/iine, .!«- |
cani'o, Somson et DalHa. ■
Phryné : des concertos et des '<
syinphoniesSe» œuvres sont 1
puissantes et colorées. 1
nr.i.iBES f^éo). né à
Saint-Germain-du-Val (Sar-
the). Il reçut des leçons de
Bazin et d'Adam, lia donné '
les opéras: le Roi ta dit Jean '<
de yivelte. Lakmé. etc : les ;
ballets : Si/hia, Coppétia. la
Source; des mélodies, des ;
chœurs ki voix; etc. Ses mé- ,
lodies sont fines, son style '
pur et son orchestration ri- '
che; m. à Paris (18361831).
QTTQ Sr Onn ^^ morceau suivant est extrait des Deux Avares, opéra-comique en
0'±0 OC 0«JU' 2 actes, de Grétry.
Ce chœur doit être commencé à demi-coix et bien rythmé d'un bout à Vautre. — Observez bien les nuances.
All° moderato Ben marcato.
ténors
Sasses
(^=.f j
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est minuit, Qu'on
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se re - tire, et
ô:
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La gar- de passe, il est mi -nuit, Qu'on se re - tire, et
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plus de bruit, La
gar -de passe et
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la voi-cl ; Ren
Irez en di-ii-
gence, Obé - îs
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plus de bruit, La gar- de passe et la voi-ci; Rentrez en di - li - gence,Obé - îs -
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- sez, fai - tes si -
len - ce :C'est
la loi du Ca-
di. La
gar-de passe, il
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- sez, fai - tes si - len - ce : C'est la Io< du Ca - di. La gar-de passe, il
-?-^ ,::5t rk M : jr^ a-
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la voi-ci; Ren
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est mi -nuit, Qu'on se re - Mre et plus de bruit, La garde passe el la voici ;'Ren
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- Irez ea di - li -
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sez, fai - tes si -
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len - ce : C'est
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la loi du Ca
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trez en di - li - gence.Obé - is - sez, lai - tes si - len - ce : C'est la loi du Ca -
di.
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Qu'on se re - lire cl
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plus de bruit,
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La gar-dc passe, il
IV' U- iUiJ^AJT^p
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est mi-nuil;,PIus
w. f.
- di. Qu'on se re - lire, el plus de bruit, La gar-de passe, il est minuit; Plus
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de bruit, plus de
bruit; Que
tout se taise i -
ci, Ren - trez chez
^
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f^ B h n
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de bruit, plus de bruit; Que tout se taise i ci, Ren -trez chez
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vous en di - li
gence,Obé - is -
sez, faites si
-len -ce :C'est
la loi du Ca-
di.
^
^
: ^'^'^\tkv^ c^'g/^^'U"
m m
r
vous en di - !i - gence.Obé - is - sez , faites si-lence: C'est la loiduCa-di.
(.'I'lll.%t'D iEr)ie«(i.cnm-
; positpur fr-. né à la Nnii-
' veUe- Orli^ans : auteur îles
i opéras le Roi David. Si/lvie.
'■ le Kol'oUl. .V"" Turlujtin. En
Ifirison, Pirenlino, etc : d'un
! baUet . Gretna-Green ; de
l mélodies, sui(M d'orches-
i (re, etc. Sa musique origi-
|nale, franche, hardie, est
I pleine d'action et de coii-
ileur; m. à Paris 18;i7-1892 .
■IIZRT Geornef). né à Pa-
ris, fut rélève d'Halév}-. Au
teur des opéras : Carmen, ta
\Ji,lieFiliedePerth.Djnmileh,
les Pêcheurs de perles. U a
écrit pour V Artésienne une
partition symphonique et
I chorale- Son style est tour à
tour tendre, vigoureux, pas-
I sionné et toujours juste dans
' l'expression ; il est mort à
' Bougival (Seine) [1838-18TÔ;.
JO>'riEnE<s ; Virlorin .
> né k Paris en I8;)!i : auteur
i desopérasdramntiques.Sor- '•
î dana}iale. le Dernier jour de 'i
i Pùmi'éi. Dimitri, le Cheva-
lier Jean, etc.- d'une Sym-
phonie romantique; d'une;
ode syniphoniqu», la Mer;
de romances, eic Sa musi-
que est variée, claire et puis-
sante: son instrumentation
est brillante er sonore. I
M AIIKCII AI, rn.-Hrnri.)
lé h Paris en )8'.-2: élève de
Masse; auteur îles "j'éras
tes A moureur de I allierine.
la Taverne des l'ralians, Déi
damie . de la .\ativilé, orato
rio : de la musique de l'alun'
Frilz, des Rantzau. etc.; de
rhœurs, de molets- Sa musi-
que, pleine debeaulés mélo-
diques, est Une et emprein-
te d'une grâce touchante.
- i::2 —
Allegro dm anima iW= lïM
Musique extraite
de
Fidelio,
opéfa en 3 actes
- heur.
De vo — îre voix al -fec- lu -eu -se Au ciel, pour
m//
nous, denian-dez le bonheur. Au ciel, pour nous, daman -dez, le bonheur.
Saiiit-Ktieiiiip en 18i2. U ,1
donné au théâtre : Don César
lie Bnzan. le liai île Lahoff,
Uciodiade, Manon, te Cid.
Esclarmondi', le A/nje, AV'er-
ther; la musique des Eri/n-
jiiVs; de Marif-Magdeleine,
Eie; l'oratorio /<i V'ierye.
Ses lielles œuvres, <rune har-
monie puissante, sont ma-
gistr.alement instrumentées.
, p%i. tniLiii-: /-:>/,;;' . n"
ù Mont[>eUior fn I84'.. Eieve
S d'Halévv. il obtint à lii an»
S le grand prix île Rome. U a
s éerit les opéras : i Amour
\ ofrirnin , Suzanne, Diana .
l Pairie; la musique du l'as-
î sont , des méiodipx . et la
j chanson Mandotinata ■ Sa
> musique fraîche, jeune et
; gracieuse, dénote un artiste
) merveilleusement doué.
.««I.VAVKK ( Geri-(i(.>
Llrrn>. ■* :i Toulouse eu
184". Elevé de Bazin et d'.\
Thomas, il a écrit les opé-
ras : la Dame de Monlso-
reau, le Bravo, Ei/mont ; un
ballet, (e Fandamjo ; un Sta-
bat; une symphonie biblique
la Résurrection; des Mélo-
dies italiennes- S^s œuvres
sont pour la plupart fran-
ches, colorées, ilun bel effet.
uon.\nn iBfnjnwi7t), nt
^ Paris, élève de Keber ei
auteur des opéra» : Jurelyn, !
Pedro de Zalamen. hante, la \
landiére. d'un drame Ij ri
que. le Tasse, couronné nu ]
concours triennal delaVillr '
de Paris : de mélodies et de j
siimjihonies très appréciées,
lienj. Godard est un des
virtuoses distingués de l'é- j
c-ole française (I8i9 ISOli;.
352
Air populaire
irlandais
intercalé dans
Martha,
opéra en 3 actes
de Flotow.
{Paroles inédites.)
Larghetto ( J = 50 )
fiC^rar - de la
~CJ — a?
sol ; Ëcou - le sur
branche, Chan -
p:-Jj'ij. ja^j^rc.i^rJu j^J-^
H^
0 0 -^ — "• — t^
- ter le' ros - si - gnol . La gen - tille hi- ron- deMe.. Sen - '.ant des
O A tempo. ^
JU:^J J ^^W- f\ J ' I
vents plus doux, Ar - rive à li- re-d'ai-le, Fai - re son nid chez nous
A
>.
V"' 4
^ fysç-^
CHOEURS A DEUX VOIX
Paroles et nnonque de Claudia Auge
INVOCATION
fo PAR
TIE i
2' PARTIE
Lento Ri'liinù^o \d= ?>1
b.-r J'PP
ii:
0 Dieu de Voni -
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vers, ché -
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ris toujours la
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0 Dieu de l'uni — vers, ché — ris toujours la France! Donne-
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nous les ver -tus qui font les peuples forts, L'ar — dent amour du bien, la
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bon -té, la va
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bon- té, lava - illance, La pu -^ re affec - ti - on. les plaisirs sans re-mords.
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I" PARTIE
2' PAI
Moderato Schet :r (#=S0)
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nr les grandes roules poudreuses
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Cours in-lrr-pi-de
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'■ Sur le» grandes roules poudreuses Cours in-lré-pi- de nos -lillon.
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Gare, gare, gare,
j^T^T/l i' ,\^>'j^-r:^'>.n^^H^^
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Les mi-nu-tes sont préci-euses, Cours, vole comme un tourbillon Gare, gare, gare,
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faites-lui place.
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Les chevaux dé
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lailes-lui place. Entendez-vous son fouet claquer? Le« chevaux dé - vorent l'espa-çej
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Trinn Irinn Irinn Irinn
bnns cesse courez
Fiien ne saurait les ar-rêler. Glii; clac, clic clac. Trinn trinn Irinn trinn Sans cesse courez.
hop! hop! hop
^^
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Clic clac, clic clac,
^fS^
^' ^' \> V-
Trinn trinn trinn trinn
hopl hop' hop!Clic clac, clic clac, Trinn trinn trinn irinn
1/ -^ b^ —
Chevaux, ventre à terre.
=^
(I f) rit.^
>■ ^ r
au galop!
Chevaux, ventre à terre, au galop!
i§A ^ Ç'AKO.viij^
'«I'*.
:::l'-'\»^
I" PARTIE
2= PARTIE
Andante. (J= GO)
'"• A. , .
L air est
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pur,
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la nuit est
L air est pur,
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bel
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Duit est bel — le, Vé — nus
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Sur l'on — de agi - le na — cel -
Un peu plusjent.
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-le Glisse en un vol-
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graci — eux. ^' Dans le calme et le si-
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joy — eux ma - te
vos VOIX en - ca
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len-ce. Ramez,
joy - eux ma - te - lots, Mê -lez
rit.
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den- ce Au doux
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murmu - re des
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-den - ce Au doux
A LE DÉFILE DU RÉGIMENT^^^i
2' PAR
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(ïesL le beau ré — gimeQl qui .passe GlaiiOQS soQ-uaats,
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tambours bat
i^
-tants.
La fou- le vientJ court et s'a-imasse Pour salu-
^ J-J'IJ-F'^T' iJJiJj
^^
^
tambours bailan tsRataplan. La fou-le vient, court et s'amasse Pour sa-lu
er les combaltauis.Rataplanplan plan La mu- si -que Magui - fi -
que De tiei - tô^ rera-plit les cœurs. Chacun pen _ se Que la
Que le
" -la
--»'i^-*^*-
lo7 —
*
fï=F
m
dieu des
ba_ta-Ule5
donne
Palmes, lau-
riers
ces eu _
^îs^
m
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^
^
dieu des ba-ta-illeâ donne Palmes, lau _ riers
à ces en _
^
ronne!
Que la
Yictoi -
re les cou
Que ces guer
S3^
te
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i^
^
vicloi _ re les cou_ ronne! Que ces eruer. riers
Fin./:\ ^ , , p^
fants! Rata plan. Que la
" ,^__s ^ S-
p^
£
^^^
^^
w
ç^
F
/ soient triom -pliants! Ra ta plan plan pian. Pour la
Fran-
ce, pour la pa-
mM
soient triom phants! Ra ta plan plan plan. Pour la Fran-ce, pour la pa-
^
mm
f _ In _ e jMar_chez, hé-ro ïques sol-dats! Uou
?
ro ïques sol-dats ! ,
3^1*
r
Donnez
bra _
^^
vemenlvofre
^
^
- tn - t', Marchez, hé _ ro-ïques sol-dats ! Douuez bra - vement votre
VI - e Pour le dra _ peau dans les combats! dans les combats! rbats!
"^^^^^
Ce morceau peut être chanté en marquant le pas ou en marchant.
LE oMOULIX
lac, TicellacelticetlaCjTictac lie tac. C'est le mou - lin de la Jeu - Des - se.
<* " I
^
^#
f p g f
quel des alen
^^
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tours;
Nuit
â
^
É
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et jour il tourne sans
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fbit». y
^
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Le plus co - quel des alen - tours; Nuil et jour il tourne sans ces «se
P. 0 0 Trèijéger
^^"^-^-^^
LE COUCOU.
lo soleil corn -me.i -ce à re -dorer les champs ; Les oiseaux, de re - tour, chan- ]Vlod'° ( J=92 ït/^
^
É^
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K
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- teal dans la cam
pafçne, Leur
voix dit aux é-
chos : <i A-
mis, c'est le prin
■temps !
/• Ré
1^ j . j . j j'i i.f'^u^' J' '" I r„. ,. r I r • ^^
jH*^
teat dans la cani-pagne, Leur voix dit aux é - chos : « A - mis, c'est le prin - temps
Ré-
- jouissons-nous ! Les bois et les bo - ca - ges Ré -son - nent des ramages Des gentils cou- cous.
Parlé.
Cou cou. Cou cou, Cou cou. Coucou. „ Chut! En- tendez-vous Cou cou. Cou cou. Les gen-
lent . » a Tempo
■ tils cou - cous ? Cou cou, Cou cou. Cou cou. Des gentils coucous Le joyeux ra- ma - ge,
, rit. — '^
Em - pHtleboca-g3 Réjoa-issons- - nous!
1" PARTIE
2' PARTIE
>) Moderato ( J ^ 80)
... /.
V . y
lO^^^ \ — V
lît
^
# »
h=à:
p' r# * * -
u'' ' /'
le suis le rémou-ileur, je vais de \ille eii i ville Parcourant le pa
^^^^
> ' -^ .>
*< f <■■** y ', 0 0 0 é 0-
' Je suis le ivinou — leur, je vais de ville en ville Parcouranl le pa-
-ys jusqu'au fond des ha-meau.'c; 'foui le long du che - min, portant ma meule a-
yy -' ^' y -'
-si- le, .le ciie ; .\ repas — ser les couteaux, le? ci-seaux ! A repas -,ser les couteaux les ci-
■S; Allegretto 5c-^):/i ( é k,'"^) \ s^ n^
-seaux!
Par le vent el 'par laplui-e
Toujours heureu.x, tou-!jours conleni, iJe passe gai
^^-^ T
-seaux I Par le vent et pari» pluie Toujours heureux, tou- jours content, .le passe gai-
Fin. /7\ v^.
-ment la vi-c .Mcn jours s'écoulent en cliauianl B/./, Ii//. bzz, bzz.
^ — V
bzz, bzz, .,
al seijno ?y
bzz, b/./.,,bzz, bzz, bzz.
bzz. bzz.
bzz. bzz. bzz, bzz, bzz!
'm
-EN SENTINELLE
'^■»>:
I" PARTIE
rf-i'
Largo Con anima (#= 48)
^^
9^
2' PAR
TIE \\
m. f. ■
Seul
rM^fV
dans le grand désert, pau-
r^ ^ ^ ^
^
■;,JLlr_5^
vre enfant de la France. Tu
±n
m. /.
gu^ ' r '^
^
^
17^
m
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Seul dans le grand désert, p'au - vre enfant de la France, Tu
rit. ... «^ o l'^njpo
^
^
c r ^ ?^r;^
.^ a trnw
V )■
m m ^
^
veilles en rêvant au
beau pa-ys natal ' Tout
dort
Tout
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7>-,J- ^i
d(»rt. Tes coinpa
r^^
^^
^
:4r=«=
mt \ r.j mz
veilles en rêvant au beau pa-ys natal Tout dort. Tout dort. Tes coinpa-
^-gnons sûrs de ta vi - gi- lance S'éveil-leront dis -pos au clairon ma - ti ^ -nal. Uui
-gnons sûrs de ta vi-gi - lance S'éveilleront dis-pos au clairon ma- ti - nal. "Qui
accelsrando ^ " lempi:
i^fArr-J^
' r f ■ >
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nul e-cho n'ar-ri —
vive! holà! qui
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vive!
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Rien, rien,
a leinpo
ve. Kt dans
^M
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P P
vive! holà! qui vive! Rien, rien, nul é-cho n'ar-ri — ve. Et dans
l'ombre rien ne brmt . Tout re-pose. tout som - meilie. Dormez, soldats'-ar on vei
■ * Morcndo
-lie Senti - nelle, bonne nuit! bo-
LE LIVRE DE MUSIQUE.
nne nuit?
2' PARTIE
/ ^' m c/ w. w ». ■^ -■ m p^
Debout '.chas -seur, voici l'au-ro- - re! De pourpre l'horizon se
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teint Entends — tu la cloche so — no - re Chanter l'ab-gélus du ma - tin?
Vivacel #=132,^> -, ->- ^ -> ^ ^ -> ^ ^ ^-
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dinn din don.i dinn din don. Din dinn don,
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Boum,
houin. ril . boum.
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bourp. Bim' boum. bim bounti. ^
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din dinn don. Pinn din don
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cors écoute le son Ton
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Des joyeux -cors écoule le sonTon-
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Ion Ton- Ion, lonlaine, tori-
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ton, tontaine, tour ion Va parcou-,rir montagne et val-
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ton. Que
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*i'.-'j'l,.7
# ^ !
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^'^ i^ [^ ^
:^
T^T^
l'^n. tontairi". Ion - ton Va parcourir montagne et val -Ion Ton -ton, lonlaine, toi, -ion. Que
Ifio
#
partout Saint Hu-bert de (cé-lèbre mé - moire Dans les champs gibov- eux gui-
^
^
*=^
u^^^^AM-
p
^^
^
*=:«
^=^
tô-
liers, buissons, gué-
de toujours tes
^
pas! Hal-
rets, bois chanteront ta gloire Quand,
TS J^ J' I r- f^
:&=J5=
^35
J f^ J
^
de toujours tes pas! Hai-iiers
buissons, gué — rets, bois chanteront ta gloire Quand.
Allegretto ( J.= lOO)
■faut, ta-ïaut, ta-ïaut! Profi - te \
taudîTaïaut, la-ïaut, ta-ïaut.
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Et remplis l'ate- lier De tes
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-Ions ! bon cou-
chants; al-lons! du cou-rage! "'Tra- vaille! al — Ions! bon cou-
Pam' pim' pam' pim'
— 165 —
pam' pim' pam' pim' para' pim' pam'pim' para' pim' pam' pim
-son- ne pen-dant que s'al- lu.- me Ton ar- dent tour-- neau. '' Va,
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sur l'en-clu-me:
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pam' pam' pam' . Pim' pam' pim'- pam'.
— im —
CLEF DE « FA »
CLEF UL'T OU DE DO
Les différents registres qui caractérisent les voix humaines et les instruments
de musique ont donné lieu à la diversité des clefs.
Il est aisé de comprendre que l'inscription de toutes les notes des registres exi-
gerait un nombre tel d-^ lignes supplémentaires que la lecture musicale présente-
rait les plus grandes difficultés. Grâce à la difTérence des clefs et aux diverses
positions qu'elles occupent sur la portée, on a pu remédier à cet inconvénient.
Nous avons dit au commencement de notre cours qu'il existe trois sortes de
clefs : la clef de sol, la clef de fn et la clef (]'nt ou de du.
Chacune de ces clefs se pose sur une ligne particulière. La note placée sur la
même ligne que la clef prend le nom de cette clef, et sert ainsi, en quelque sorte,
de sienne déterminateur à la iramme.
La clef d'ut se met ou sur la [)remière ligue, ou sur la troisième,
ou sur la ({uatrième; rare- ^^ ., . i— M
ment sur la seconde. C'est la
clef qui est le moins em-
ployée, et on ne la trouve j)lus guère que dans le plain-chant. Nous
n'en parlerons pas dans ce cours.
La clef de fa se plaçait autrefois sur la troisième ligne; au-
jourd'hui on a renoncé à cet usifige, et on ne la met plus p^;__g__:
que sur la quatrième. — ^^
La clef de fa 3" ligne, do même que la clef de sol Ir» ligne, et la clef à'ut
2" ligne, ne servent que pour la transposition.
La clef de fa sert à écrire toutes les parties de ba??es vocales et instrumentales.
Les chants écrits sur cette clef sont plus bas d'une octave que s'ils étaient notés
en clef de sol. •
Exercice oral. — Qu'est-ce qui a donne lieu à
la diversité des clefs? — Pourquoi a-t-on inia-
^'iné plusieurs clefs, et pourquoi leur donne ton
d's posiiions diverses? — Comment se plHce la
clef (il// :'— I,a clef d"«/ est-elle souvent employée ?
— Comment placc-t-o'n la clef de fu aujourd'hui ?
— Sur quelle ligne la plaçait-on autrefois? — A
quoi servent aujourd'hui la ckf de sol ire ligne,
la clef de fa se ligne, et la clef d'ui ie ligne ? —
Quelles parties écrit on en clef de fa? — Quelle
différence y a-t-il entre les chants écrits en clef
de sol et les chants écrits en clef de fa ?
Exercice écrit. — Tracez une portée et placez
la clef d'ut dans chacune de ses positions. — Tra-
cez une portée et placez la clef de fa dans cha-
cune de ses positions.
— 167 —
NOM DES NOTES EN CLEF DE FA
n e- ^ -^ -^
si do ré mi fa sol la si DO RÉ MI FA SOL LA SI DO ré mi fa
Moderato
376 P^^^^
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liz.] -<-:
Moderato.
377
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#— #
Chanson populaire
_2,
22:
# — #
kh\ vous di - rai - je,ma - man, Ce qui
rnr ri-^
cause mou tour -ment? Pa-pa veut que je rai -
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F \0 p
woi^m.
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sonne Comme u - ne gran - de per — sonne;
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0 0
Moi , je dis que les bon - bons Va - lent mieu]( que la rai - son.
Moderato.
378iF^^-^=t=Ff=f'ir^rrirrr.|r^
\y- r r if rrf|^rr:-rr tt^t r^
' ~ — -^ I
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— 168 —
Andante espressivo
379 P
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Moderato. Chanson populaire.
IJ é-tait un pe - titna-vi
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re, Il était un pe - tit na - vi -
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re Qui n'avait ja>.ja. jamais na - vi -
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b' 1^ t^ 1/ I I 1/
#— #■
gué, Qui n'avait ia..ja.. jamais.na - vi - gué.
Andantino [Con anima)
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38U^
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Moderato
— 100 -
Chanson populai7
gar - dait ses mou - tons, Ron, ron. Qui gar-dait ses mou - tons.
Larghetto cou anima
iii^>'Mr. [j
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384
DUO
385
Legato
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— 170 —
Allegro_moderato
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386
151=3:
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Allegretto mod'
m.f.
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Chanson populaire.
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Cadet Rous - selle a trois mai - sons, Cadet Rous -
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- selle a trois mai - sons, Qui n'ont ni poutres ni che -
0 m x_ft_ M — ^ 1 0 0 0
^^
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^
1 b b- [/
- vrons. Qui n'ont ni poutres ni chevrons; C'est pour lo
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^> >
^?^ r t rf r f r I r
- ger les hi - ron - délies; Que di - rez-vous d'Càdet Rous
0—0
1^=^
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selle? Ah! ah! ah! mais vrai - ment, Cadet Rous - selle est bon en - fant.
Allegretto Gwcu^o
388 /I^S^
389
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Cresc.
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171 —
Moderato.
39oii')=r]:[L^rri[L[rrrimrri^riJ'rg
m./
h):rrrrrfiff[rrrittffririr;rirrrrff|fi
p
Moderato
391 jP
^JXgXit^H^
Chanson populaire.
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Autre - fois le rat de vil-!p în - vi - ta 'i r ' dp^
1 ( r V
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champs, D'une fa-çon fort ci -
# ^ ^ -^ . 0 - - Fin. 9 ^
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- vi - le , A des reliefs d'or-to - lan<=!. Sur un ta - pis de Tur-
-;r:" ' j'''"%
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cTuie Le cou - vert se trou -va
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mi>.h: iT Ç^
DG
iT^ppt^y^— p==^
mis; Je laisse à pen- ser !a vi - e Que fi-rent ces deux a -mis.
Presto ( Grazioso)
392 ^^g
trr iUrrrif/f
p
-F-f-^^f^*. >Fin^ . 1
^ 55 =!^LJ L — ■-. ■ LJ f
1 1 l^,i_l U-^ y,^^,^^
0
|0=ff «r^i
> ^
liiriffirrirtfif.'li
172
Andante
393
•'"':' rill'\'-u!n]!^m
Dole
ML.
')-'r:rDi:'f:ffirrrr;if.r-fi'h^-fto'-.'ii
p Sostenuto. ^ ^J jyp l^Jmi
394
395
p Sostenuto
Allegro con bravura
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AjtdantlDO {Grazioso) '
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397
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— 173
Moderato
Chanson populaire.
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battait à tort à Ira - vers ; Le grand
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saint Éloi Lui dit :« 0 mon roi, Votre Majes-té Se fe - ra tu - er.— C'est
^Ht » — • — = p — ^ ^-T — r-*-=— • — r— i^— 1
_^_^ t—l — '- ^ — ^' V '- ^g-^->^g— 1
vrai, lui dit le roi, Mets - toi bien vi - te devant moi-. »
Allegro ( Scherzo)
399
DUO
400
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Le^^tero
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#1 II'
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imm^j
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^ -' -Lhoeiir
— ^— ^^-' "^""^ — = 5 voix
1"^ PARTIE
2' PARTIE
3' PARTIE
Cresc.
^' Enlendez-vous
Entendez-vous
la cloche sonne
w^
la cloche sonne
El nous rappelle
^É=^
Et nous rappelle
a nos travaux ;
a nos travaux ;
%^
'^ En -tendez-vous la cloche sonne Et nous rappelle à nos travaux;
rc ^ FIN n\
A - près le jeu l'é
n-rrr^
•^
tude est bonne
|lu
^
lions en - cor, soy
-fcjt
m
m
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ons rivaux !
, rr. FIN
S
A - pies le jeu l'é -
Cresc _
tude est
bonne :
Luttons en - cor, soy -
ons rivaux!
<-N FIN
N
A - près le jeu l'é - tude est bonne : Luttons en - cor, soy - ons rivaux!
m
^^
W
S
p, Tra - va -illons, prè
•nons de la peine
P=^
La tâche est longue et l'heu-re brève-.
Par le tra - vail on
Amis, remplis- sons
^
devient fort,
bien les jours.
La
■ va - illons, pre nons de la peine .
tâche est lou^ue et l'heu - re brève;
Par le tra- vail on
devient lort. devient fort.
S^^^p^^^p
Anis, remplissons bien les jours. bien les jours
P- Tra - va - illons, pre- nons de la peine . Par le tra - vail on devient fort, devient forl.
La tâche est longue et l'hou-re brève-, Amis, remplissons bien les jours, bien les jours.
^^
m
â
«
La vie - toire est
Pour que no - tre
« 1 uur (|uc 110 - ire
par lui cer-tai - ne : Le succès cou - ron -
la -beur s'achè- ve, .Jurons de Ira - va -
D.C.
La victoire est
.Pour que no- tre
ne Pef - fort.
iiler lûu - jours! qq
par lui cer-tai- ne :
iô-boui s'achè-ve, ^
Le succès cou - ron -
juror.s de tra - va -
ne l'ef - fort
iller lou- jours
'^E~-r--f-^f=^^
ursN D.i
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La vie -toire est par lui certai - ne : Le succès cou - ron - né l'ef - fort. (
Pour que DO- tre labeur s'aehè-ve, Jurons de tra - va - iller lou - jours it
LA
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2« PARTJE
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Ses des— Fins sont be-
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La Fran— ce est bel-le, Ses dos-tins sont Lé-
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et _ le, Vi-
vons Vi—vons u
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pour
Dis sont bénis Vi — vons
/T\ rr\ Fin Solo
\" - vons Vi_vons
l.a musique de ces deux chœurs à 3 voix a été composée par Claude Auge.
(1) AccnmpiiyiiiT en firoiliiis.iiit iiiip xnrle -le hnuriloiiw'mi'nt [hoHChe fermée).
TABLE DES MATIERES
64
U
68
Pages.
Abréviations 99
Accolade 26
Accord parfait 67
Agréments . 98
Altérations (accidents). ... 46
Altérations {^ig. constitul.]. 64
Anticipation 98
.■\ppngiature 98
Armature ou Arraure.
Arpège
Barre de mesure. . . .
Barre {Double) 26
Bécarre 46
Bémol 46
Bémol (Double) 46
Bémols (Ordre des) 64
Binaires (Mesures) 12
Boléro 114
Canon 31
Chansonnettes 115
Chanter {Manière de). ... 27
Chœurs à 2 voix 153
Chœurs à 3 voix 174
Chromatique (Gamme, Demi-
ion)
Clefs 9, l.îi
Clef de sol 9
Clef de fa 166
Clef à' lit 166
Contretemps 48
Iiegrés de la gamme 66
Degrés conjoints ei .degrés
disjoints 67
Dessin mélodique lOO
Diapason 2S
Diatonique (Demi-ton). ... 68
Dictée musicale 23
Dièse 46
Dièse (houhle) 46
Dièses (Ordre des) 6t
Du majeur (Tnu de). . . 19 à 63
Do mineur (Tmi de] 93
Echelle musicale 8
Isnhannonie 6S
F't majeur (Tun df]
Filer le son
Fioritures
Galop
Gamme 19,
Gamme chromatique ....
Gamme majeure
Gamme mineure
Gammes diatoniques iiiaj.
et mm
72
26
98
113
66
68
83
84
Gruppetto
Harmonie
Intervalles
Intervalles et Renverse-
ments
Intonation
La majeur (Ton de). . . . .
La mineur (Ton de). . . . .
Lecture rythmique
Liaison (coulé) 26,
Lignes supplémentaires. . .
Lourer
.^i arche
Mazurka
Mélodie
.Mesures
.Mesures simples
.Mesure (Analyse de l.ii. . .
-Mesur.î {linttre la)
Mesure (^ 18
M 'sure a li ux-quaii e. 16
.Mesure a irois-quu ro. 17
Mesures i.icomp êtes. . . .
Me^uTii ;i trois-hait
-Mes tVà i^.
Mesjn-s ..ii.iiposocs
.Me>ur.! u six huit
.Mesure à neuf luii
.Mesure à ^louze huit
.Mesures peu usitées
.Mesure à c.nq temps. . . .
Métronome
Mi \} majeur (To'i. de). . . .
Mi mineur (Ton de)
Mode, modalité
Modulaiion
Morceaux choisis des musi-
ciens célèbres
.Morda:it
.Mouvements
.Musique
Notes (F'<;'»« '/é?vi
.Notes ( Videur de<)
Notes (Nom des)
Notes d'agréments
Nuances
Ojiave 23,
Ornements
Pas gymnastique
Pas ri'doublé
Pendule
Phrase ou période
l>lu-a>c
Pages.
98
. 104
28
79
86
16
51
8
92
lOri
109
104
U
y?
24
81
88
82
100
135
98
2J
98
106
105
24
100
liiO
t'oint (signe de durée). . . .
Point (Double)
Point (signe d'accentuation).
Points de reprise
Point d'arrêt
Point d'orgue 26,
Polka
Port de vo.x
Portée
Quadrille
Quarie 21,
Wciinte 21,
Jte majeur (Ton de)
Hé mineur (Ton de)
Redowa
«egistre
Relatives (>, animes)
Kcnvois
Reprise . .
Respiration ,
Retraite
Rythme
Scoitish
Seconde 20,
Septième 22,
Sexiolet ou s-ixain
Si [7 majeur [Ton d )
Si mineur (T'iii df)
Signes accidentels
Signes constitutifs
Signes divers
Silences
Sixième 22,
Snl majenr (Ton iif)
Sol mineur [Tun de)
Solfège
Solfier
Syncope
Temps
Temps forts, faibles. . I6,
Tétracordes
Tierce 20,
Ton, tonalité
Ton {C/iiini/ement de) ... .
Tons relatifs 82,
Transposition
Trille
Triolet
Unisson 20.
Valse
Varsoviana
Vocaliser
Voix de l'enfant
Vo X de fausset, de poitrine.
43
45
26
26
26
98
108
98
111
85
89
110
107
103
108
85
109
lli)
Portraits et biographies des grands maîtres de la musique.
Adam
Auber
Bach
Bnzin
Beethoven . • ■ ■
Bellini
Berlioz
Berton
Buet
Borcheriiii ....
Boieldieu
Campra
Carafa
Chenibini
Chopin
Cimarosa
l'Iapisson
Dalayrao
David ; Félicien)-
Delibes [Léo]- ■
Donizetti
Klotow
Gevaert
GlucK
Oodard [lienjamin] .
Gossec
Gounod
Grétrv
Grisar
Guiraiid (Ernest) ■ - ■
Haendel
Halëvy.
Uavdn
Hérold
Hummel
Joncières ( V'ir/ori»i;.
Lalo
Lecocq
Lesueur
Lisz».
Lulli
1 Maillart
i Marrclial ...
Massé ( Vjr/or|.
Massenct ...
M*hul
Mcn lelssohn.
Mercadante. . ■
Meyerbcer ■ • •
Moiisigny. . . .
.Mozart
Nicolo
Niedermeyer .
OfTeiibach. . . .
Paér
Pasaaiai ....
Paesiello ....
Paladilhe. ■ . .
Pergnlèse. . • •
Philidor
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135
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Rameau
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Reyer
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Roussean (J.-J). . •
Rubiiistein
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Saim-Saëns
Salvayre.
Schubert
Schulhoff
Schumann
Spontini
Siippé
Thomas (.4 ni6rot.se) •
Verdi
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149
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La bibliothèque
Université d'Ottawa
Echéance
The library
University of Ottawa
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COI AUGE, CLAUDE
ACC# 1170436
LIVRE DE MUS