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Full text of "Exploration scientifique de l'Algérie pendant les années 1840-1845. Archéologie"

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(description    de    L'AFRIQUE   DU  NORD 

ENTREPRISE   PAR   ORDRE 


^S  m    IDU  MINISTÈRE  DE  L  INSTRUCTION   PUBLIQUE  ET  DES  BERUX-ftRTS 


■"  E     EXl'LdlUÏION  SCIENTIFIQUE 

DE  L'ALGÉRIE 


PENDANT  LES  ANNÉES  1840-1845 


^ 


ARCHÉOLOGIE 


TEXTE   EXPLICATIF 

DES     PLANCHES     DE     AD.-H.-AL.     DELAMARE 

CHEF  n'ESCAr>RO>;  d'.vrtilleiue 

MEMBRE    liE    LA    COMMISSION    SCIENTIFIQUE    DE    r/AI.GÉRIE 

PAR   Stéphane   GSELL 

PROFESSEUK     AU     COLLKGE     DE     iniANCE 


PARIS 
LB^  LEROUX,    ÉDlliaR 

v-S,    HUE     BONAPARTE     (VI*) 

1912 

Le  liir.ijstèrG  do   1^ Instruction  pu"bliquo   no 
posséda  aiicfj-n  oxoraplrâr.i  dos  plr.nchcs  curguoll 


DESCRIPTION  DE  L'AFRIQUE   DU   NORD 

ENTREPRISE    PAR    ORDRE 

DU  MINISTÈRE  DE  L'INSTRUCTION  PUBLIQUE  ET  DES  BEAUX-ARTS 


EXPLORATION   SCIENTIFIQUE 

D  E     L' ALGÉRI  E 

ARCHÉOLOGIE 


TEXTE  EXPLICATIF  DES  PLANCHES 


EXI'LOIIATION  SCIIÎNTinOUE 

DE  L'ALGÉRIE 


PENDANT  LES  ANNEES  1840-1845 


ARCHÉOLOGIE 


TEXTE    EXPLICATIF 

DES     PLANCHES     DE     AD.-H.-AL.     DELAMARE 

i;HKF    DKSC.ADIid.N    d'aHTII.I.KH  IF, 
^lEMBHK    IlE    l,A    COMMISSION    SCIF.NÏIFIQIE    DE    i/aI.GÉUIK 

PAR   Stéphane    GSELL 

PROFESSEUK     AU     COLLÈGE     DE     FRANCE 


l'A  Kl  S 
ERNESÏ     LEROUX,     ÉDITEUH 

28,    RUE    BONAPARTE     (VP) 

1912 


INTRODUCTION 


En  1839.  Delamare  (1)  (Adolphe-IIecIwige-AIphonse),  capi- 
taine d'artillerie  (2),  iïit  nommé  membre  de  la  commission 
chargée  de  rexploration  sci('nlili([ue  de  r.Mgi'rie.  lJ;in'^  «ette 
vaste  enquête,  il  mit  au  service  de  rardiéolngie  son  talent  de 
dessinateur  (3).  Il  couimença  ses  relevés  en  1840  et  les  conti- 
nua jusqu'en  184o. 

Dans  Tavertissement  placé  en  tête  de  son  ouviage,  il  éi-rit  : 
«  L'ordre  que  nous  avons  adoplé  dans  ciMte  publication  est 
«  celui  même  de  nos  exploi'alions,  »  (lela  n'est  pas  tout  à  fait 
exact.  Ainsi,  les  antiquités  de  Dellys  et  de  Bougie,  ipii  sont 
reproduites  sur  les  premières  plitiiclu-s,  ne  Imcnl  éludiées  par 
Delamare  qu'en  1844. 

Voici  les  renseignemenis  que  j'ai  pu  l'ecneillir  sur  l'emploi  du 
temps  de  l'auteur,  surtout  d'après  les  dates  in^-critcs  en  marge 
d'un  certain  nombre  de  dessins  originaux  : 

1840.  Mars  :  Philippeville.  Avril  :  Sigu<;  dans  ce  même  mois 
Delamare  pi'it  part  à  l'expé  lit  ion  Ju  géui'rai  Galboi-  ch'Z  les 
IJarakla  (région  d'Ain  licïda  et  de  la  Mcskianaj.  Mai  :  roule  de 
Conslanline  à  Sélil';  dans  la  fin  du  même  moi-;,  pointe  sur  Ras 
el  Oued.  Pendant  l'été  et  une  partie  de  l'automne  :  séjour  à 
Sétif  (oili  Delamare  était  en  septembre-octobre).  Août  :  visite  à 

(1)  Ce  nom  est  écrit  tantôt  en  un  mot,  tantôt  en  trois  mots  (De  la  Mare).  J"ai 
adopté  Torthographe  qui  figure  en  tète  du  recueil  de  planches. 

(2)  Il  devint  chef  descadron  quelques  années  plus  tard. 

(3j  Dans  la  liste  des  membres  de  la  commission.  If  nom  de  Delamare  figure 
avec  cette  indication  :  dessin.  Lare  héologii-  fut  attribuée  à  Rerbrugger.  Voir 
Tableau  de  la  siluation  des  établissemenls  français  dans  V Algérie  en  IfliO,  p.  110. 
De  fait,  Delamare  exécuta  surtout  des  dessins  archéologiques. 

1 


iMiîonrcTioN 


iJjt'inila.  .NOvcnibr'c  ;  (lidislaiilinc  ;  roule  (!(,' (loiislaiilinc  à  liùiic. 

1841.  Mars-avril  :  IMiilippt'ville.  Au  cours  de  cille  aiuK-e, 
séjour  à  Conslauliiic. 

1842.  Janvier  :  Aniiouiia.  .lain  ier-février  :  (juolma.  F(''vri('r  : 
route  de  Guelma  à  liùiu'.  K('vripr-mars  :  La  Calle.  Mars-avril  : 
Bône.  Avril  :  lMiili|)[i('vill(' :  roule  de  Pliilippeville  à  Constan- 
line.  Mai  :  Couslanliue,  ofi  Delauiaie  lil  un  séjour  pi-olongé  (il 
y  était  en  juillet). 

1843.  Avril-mai  :  IMiili|)|)eville;  en  avril,  visite  àCollo.  Mai  : 
i-oute  de  Phili(3peville  à  Conslantinc;  Announa.  Cette  année-là, 
probablement  pendant  Télé,  séjours  à  Guelma,  lîone,  Cons- 
tantine.  Octobre  :  roule  de  Constanline  à  Sétif.  Octobre, 
novembre,  décembre  :  Sétif.  Du  1">  au  2.3  novembie  :  iJjemila; 
du  24  au  30  :  Mous. 

■1844.  Départ  de  Constantine  en  février,  pour  participer  à 
l'expédition  du  duc  d'Aumalc  dans  le  sud  de  la  province  de 
Constantine  (1);  visite  du  Médracen,  de  Lanibèse,  d'EI  Kan- 
iara,  de  Biskra,  de  Tobna,  de  Ngaous.  Juin  :  retour  à  Cons- 
tantine. Juillet  :  roule  de  Constantine  à  Philippeville  :  Juillet- 
août  :  Philippeville.  Septembre  :  Dellys.  Septembre-octobre  : 
Bougie.  Octobre  :  Djidjeli.  iNovembre-décembre  :  Philippeville. 

184.-).  Mars.  Boule  de  Philippeville  à  Bône;  Guelma,  Ain 
Ncchma.  Avril-mai  :  Philippeville.  Le  to  mai,  départ  pour  la 
France. 

Les  dessins  qui  oui  été  j)ubliés  et  un  grand  nombre  d'autres, 
qui  sont  restés  inédits,  témoignent  de  l'activité  de  Delamare 
pendant  ces  cinq  années.  Il  s'acquitta  de  sa  mission  avec  une 
conscience  vraiment  admirable.  Les  inexactitudes  que  l'on  a 
constatées  dans  ses  relevés  sont,  en  somme,  peu  nombreuses. 
Elles  portent  surtout  sur  les  inscriptions  :  on  sait  que  les  textes 
épigraphiques  africains  sont  souvent  d'une  lecture  difficile  et 
il  ne  faut  pas  oublier  que  Delamare  n'était  pas  un  spécialiste. 

En  même  temps,  il  rendit  d'autres  services  aux  études 
archéologiques.  Une  mosaïque,  qui  représente  Aeptune  et 
Am])hitrite  (2),  ayant  été  découverte  en  1842  aux  portes  de 
Constanline,  il  obtint  du  ministre  de  la  guerre  qu'elle  fût  trans- 

(1)  Il  l'ut  «  cliai-gé  d'iHudier  les  restes  dus  élablissemenls  roiiiaiiis  »,  dit  le  duc 
d'Aumale  dans  un  rapport  à  Bugeaud  [Reçue  africaine,  XXVIII,  1884,  p.  478). 

(2)  Voir  pi.  139  et  suiv. 


INTUODLT.TION  III 

portée  en  France  (1).  On  le  cliargea  de  l'enlever  el  de  l'expé- 
dier. L'année  suivante,  le  ministre  lui  conlia  en  outre  la  mis- 
sion de  réunir  et  de  faire  embarquer  «  les  IVagments  de  sculp- 
«  ture  et  autres  débris  de  l'art  anti([ue  (]ui  se  trouvent  épars  sur 
«  divers  points  de  la  province  de  Constantine  (2)  ».  Cette  lâche 
ne  fut  pas  toujours  aisée.  Dans  des  papiers  de  Berbrugger  (à 
la  Bibliotlièque  d'Alger),  j'ai  retrouvé  un  volumineux  dossier, 
indiquant  les  résistances  que  Delamare  éprouva,  en  1843,  pour 
se  faire  remettre  des  antiquités  conservées  à  Philippcville,  au 
service  des  Ponts  et  Chaussées  :  l'ingénieur,  Laborie,  voulait 
les  garder  pour  constituer  un  musée  local.  Dans  la  longue  cor- 
respondance échangée  en  cette  circonstance  entre  les  divers 
services  compétents,  je  lis  l'annotation  suivante,  écrite  par 
un  haut  fonctionnaire,  probablement  le  gouverneur  général 
Bugeaud,  que  ces  querelles  impatientaient  :  «  Ces  savants 
«  mettent  le  désordi-e  partout  avec  leurs  exigences,  dans  Tin- 
«  térèt  de  leurs  grands  travaux,  qu'ils  ne  publient  jamais.  » 

Delamare  parvint  cependant  à  rassembler  un  grand  nombre 
de  sculptures,  de  bas-reliefs,  surtout  d'inscriptions  latines, 
qui  constituent  en  majeure  partie  le  musée  africain  du 
Louvre  (3).  Ces  antiquités  sont  en  général  dénuées  de  toute 
valeur  artistique  et  leur  entrée  dans  notre  musée  national  a 
soulevé  des  critiques  qui  ne  sont  pas  tout  à  fait  injustifiées  (4), 
Les  savants  doivent  cependant  être  reconnaissants  à  Delamare 
d'avoir  ainsi  sauvé  beaucoup  de  monuments  instructifs. 

Dans  les  années  qui  suivirent,  Delamare  s'occupa  de  la  pré- 
paration des  planches  de  son  ouvrage.  La  première  livraison 
parut  en  1830  (5). 

(1)  Delamare,  Revue  archaolofjkjue,  VI,  18i9-1850,  p.  o,  n.  1. 

(2)  Archives  nationales^  F^o^  ISSG. 

(3)  Dans  une  salle  qui  est  fenuée  au  public.  Les  inscriptions  chrétiennes  sont 
exposées  ailleurs,  dans  la  salle  des  antiquités  chrétiennes.  Quelques  inscriptions 
néopuniques  et  lil)yques  sont  au  musée  phénicien,  dans  une  salle  fermée  au 
public.  —  Les  envois  de  Delamare  arrivèrent  en  184.';  :  Revue  arc/iëolof/ique,  M, 
1844-1845,  p.  313. 

(4)  De  Longpérier,  Revue  archéologique,  V,  1848-1849,  p.  S71  :  «  Assez  de 
«  débris  sans  intérêt,  de  statues  informes  sont  venues  y  grossir  un  musée  algé- 
«  rien,  dans  lequel,  à  part  quelques  inscriptions  instructives,  il  ne  se  trouve  que 
«  deux  bustes,  ceux  des  rois  de  Mauritanie  Juba  II  et  Pt«>lémée,  qui  soient  dignes 
«  de  fixer  l'attention.  » 

(5)  Date  inscrite  sur  la  page  de  titre  de  ("ouvrage.  Cf.  Revue  archéolo;/ique, 
Vi,  1849-1830,  p.  799-800. 


/ 


IV  i\  I  iKihi  (1  ir»\ 

(Icllc  iiiriiic  iiiiiK'i',  l'aiilriir  lui  .iiiloiisi'  j)iir  le  minislii!  dr 
la  i;u(M'io  à  so  rendi'c  do  iKtiivcaii  en  \ln(''rir,  (ni  il  accompa- 
^iKi  Ltîoii  Hcnier.  En  ocl<»l)i'<\  il  dr'iiai(jiia  à  IMiilipiicvilIc,  passa 
j)ar  C-oiislaiilim!  cl  se,  rendit  à  Larnhrse.  IN-ndanl  lliiver  de 
ISoO-lS.')!.  il  lra\ailla  en  ci'  lion  cl  à  Timgad  (ofi  il  rcsla  un 
mois,  du  10  novoniljrc  au  Kj  décembre  (1).  Le  8  mai  I8."JI,  il  se 
rembarqua  à  Pbilippeville,  où  il  dessina  encore  qnebjues  anli- 
quilés,  qu'il  fil  rc[)ro(iuire  dans  son  recueil,  en  cours  de  publi- 
cation. 

Il  mourut  dix  ans  après,  au  commencement  de  1861  (2). 

L'ouvrage  d(;  Dclamarc  com|)le  193  planches  (3i.  Il  devait  être 
accompagné  d'un  texte  explicatif,  (jue  Delamare  et  Renier 
avaient  été  charges  de  rédiger  (4)  et  (jui  n'a  point  paru.  C'est 
cette  lacune  regrettable  (jue  nous  avons  voulu  combler,  dans  la 
mesure  du  possible  :  on  comprend  (ju'à  [)lus  de  soixante  ans  de 
distance,  il  n'a  pas  toujours  été  facile  d'iilenfifier  des  monu- 
ments souvent  peu  importants,  des  ruines  dont  beaucoup  n'exis- 
tent plus  et  sur  les(iuelles  les  renseignements  sont  rares  ou  font 
entièrement  (bdaul. 

Dans  un  rapport  ailre'^sé  au  ministre  de  l'Instruction  Publi- 
que, [{cniei-  proposa  la  pid)Iiiati()n  des  dessins  exc'cutés  par 
iJelamare  an  rours  de  lei:r  mission  coninnine  de  I8o()-18ol.  Il 
prévoyait  que  ce  recueil  (distinct  de  c(Mui  qui  a  été  publié)  com- 
prendrait cent  quarante  planches,  formai  in-4"  jésus,  reprodui- 
duisant  les  monuments  de  «  Lambacsis,  Vcrciinda,  Tliamugas, 
Diana,  de  l'oasis  d'El  Ivantara  et  le  Madracen  ».  avec  trente 
feuilles  de  lexte  de  même  formai  (5).  De  cet  ouvrage  projeté, 
rien  n'a  paru.  Les  dcsMus  de  Delamare  ont  éti' dispersés  ;  quel- 
ques-uns se  trouvent  aujourd'hui  au  musée  des  antiquités 
d'Alger  (6). 

(1)  Renier,  Archives  des  Missions,  I,  1850,  p.  654;  H,  1851,  p.  178,  180,  182,  436, 
473.  Voir  aussi  lieviie  archéologique,  VII,  1850-1851,  p.  762;  VIll,  1851-1852, 
p.  203  ;  Annuaire  de  la  Société  des  Antiquaires  de  France,  1852,  p.  70. 

(2)  Renier,  Bull,  de  la  Société  des  Antiquaires  de  France,  1861,  p.  37. 

(3)  Format  in-4»  jésns.  Iniprinit'-  à  Ilmpriinerie  Nationale,  édité  chez  Gide  et 
et  J.  Baiidi'y,  5,  rue  des  i^etits-Augustins.  Ce  recueil  se  trouve  d'occasion,  à  des 
prix  qui  varient  de  40  à  60   francs. 

(4)  Rcuicr,  Archives  des  Missions,  11,  1851,  p.  183,  u.  I. 

(5)  Ueuier,  /.  c  p.  480-483.  Ueuier  a  mr-iiic  donné  une  liste  <]es  planches  ipii 
devaient  composer  le  recueil. 

(6)  Sept  dessins  (arc,  Capitole,  théâtre  de  Tinigad  :  arcs  de  Marcouna),  donnés  à 


INTRODUCTION  V 

En  dehors  de  ralliiiiii  dont  nous  donnons  ici  un  texte  expli- 
catif, Delaniare  a  publié  quehjiies  notes  et  mémoires.  En  voici 
la  liste  : 

Notice  sur  Lamba^sa.  Revue  archéologique,  IV,  1847-1848, 
p.  449-453  et  pi.  73. 

Note  sur  quelques  villes  romaines  de  l'Algérie  [Mons,  Ngaous, 
El  Kantara,  Announa].  Revue  archéologique^  VI,  1849-18o0, 
p.  1-22,  pi.  I! 0-1  11. 

Note  sur  un  bas-rolicl'  trouvé  à  D'Jcmiia.  Revue  archéolo- 
gique, VI,  p.  189-197  et  pi.  115. 

Recherches  sur  la  ville  de  Lambèse  (province  de  Constantine). 
Mémoires  de  la  Société  des  Anliquaires  de  France,  XXI,  1852, 
p.  1-62  et  deux  planches  (avec  une  deuxième  partie,  rédigée  par 
L.  Renier  et  consacrée  aux  inscriptions  :  p.  63-133). 

Excursion  faite  en  juin  1 843  aux  ruines  de  Khremissa  [d'après 
des  renseignements  du  capitaine  d'artillerie  Mitrécé].  Revue 
archéologique,  XII.  1855-1856,  p.  637-668,  pi.  275-276. 

Etude  sur  Stora,  port  de  Philippeville  (l'ancienne  Rusicade). 
Mémoires  de  la  Société  des  Aiitiquaires,  XXIV,  1859,  p.  132-189 
et  deux  planches. 

Nous  signalerons  encore  quelques  notes  qui  sont  restées  iné- 
dites et  ont  du  reste  peu  d'importance  : 

Note  sur  La  Galle,  rédigée  à  Bone,  en  mars  1842.  Manuscrit 
conservé  au  musée  du  Louvre,  avec  la  collection  de  dessins 
dont  nous  parlons  plus  loin. 

Note  sur  Guelma,  rédigée  à  Constantine,  en  mai  1842.  Manus- 
crit de  24  pages,  conservé  au  Louvre. 

Note  sur  Tébessa,  rédigée  à  Constantine,  en  juillet  1842 
[d'après  des  renseignements  et  dessins  communiqués  par  des 
ofliciers  de  la  colonne  Négrier].  Manuscrit  de  12  pages,  conservé 
au  Louvre. 

Débris  d'un  manuscrit  relatant  deux  voyages  faits  par  Dela- 
mare,  l'un  en  1844,  de  Philippeville  à  Constantine,  l'autre  en 
mars  1845,  de  Philippeville  à  Bône.  Recueil  de  la  Sorbonne 
(voir  plus  loin),  tome  IV,  au  verso  des  p.  236-249. 

Note  sur  Ilenchir  Aïn  Xechma.  ou  Kassar  des  Ouled  Harrid, 


la   Bibliothèque   d'Alger  par   Baccnet  ;    douze  autres   dessius  (arc    de   Timgad), 
envoj'és  parle  ministère  de  l'Instruction  Publique. 


INTKODLTTION 


près  (ilirlm,!.  ré(li^(îo  on    mars  184'}.   ^Manuscrit  ilc  11    pages, 
conservé  au  Louvre. 

Dolamarc  dessina  l)enucoiip  pins  qu'il  n'écrivit.  Je  parle  ici  de 
dessins  etje  me  servirai  de  ce  lei'me  dans  la  suile.  Cependant  il 
convient  de  rcmaïqner  qu'il  s'a^nt,  à  proprement  parler,  d'aqua- 
relles en  couleursoude  sépias;les  véritables  dessins  au  crayon 
sont  très  rares.  Kn  général,  ces  images  ont  été  exécutées  à  une 
éclielle  plus  grande  que  celles  des  gravures  do  l'album  (1).  Pour 
les  mettre  en  plancbes,  l'auleur  en  (il  |)lus  lard  des  réductions, 
qui  sont  soit  des  dessins  soignés,  soit  de  simples  croquis. 

Les  dessins  de  Delamare,  aussi  bien  ceux  qui  servirent  à 
l'établissement  de  rouvrage  publié  (2)  que  les  autres,  ont  été 
dispersés;  beaucoup  paraissent  être  perdus. 

11  en  existe  plusieurs  collections. 

La  plus  importante  se  trouve  à  la  Sorbonne,  à  la  Biblio- 
thèque de  l'Université  (3).  Elle  forme  huit  volumes  reliés,  qui 
ont  apparlenn  h  Léon  Renier  et  que  son  lils  a  donnés  à  la 
lîibliollièque  (4).  Klle  se  compose  de  dessins,  exécutés  sur  des 
reiiilles  volantes,  rpie  Renier  a  classés  selon  un  ordre  géogra- 
phique et  réunis  en  tomes. 

Les  deux  premiers  tomes  comprennent  des  documents  de 
Lambèse.  Le  tome  III  est  consacré  «à  Marcouna  et  àTimgad. 
Le  tome  IV  comprend  Constantine  (p.  1-234),  Philippeville 
(p.  230-277),  Collo  (p.  278-280),  Mila  (p.  281-282),  le  Kbeneg 
(p.  283-28:5),  la  grotte  d'Ez  Zemma  (p.  28G-293),  Sigus  et  la 
région  des  Ilarakla  (p.  294-314)  ;  le  tome  IV />«■,  Philippeville 
(p.  2-132)  et  la  roule  de  Philippeville  à  Constanline  (p.  133-147)  ; 
le  tome  V,    Djcmila    (p.    l-">2)   et  Announa    (p.    53-174);    le 


(1)  Ainsi,  les  copies  d'inscriptions  ont  éti''  faites  il'onlinaire  au  cinquième  des 
originaux. 

(2)  Presque  tous  les  dessins  reproduits  dans  cet  ouvrage  ont  été  e.xécutés  par 
Delamare  lui-même.  Cependant  la  fig.  3  de  la  pi.  59  (Sigus)  a  été  faite  par 
Guillet,  artiste  qui  accompagna  Renier  dans  sa  mission  de  I80O-I80I  ;  les  relevés 
du  tombeau  des  LoUli  (pi.  49)  sont  de  Boissonnet  (qui  devint  général).  Le  plan 
de  Bougie  (pi.  4)  est  de  Jousserand;  celui  de  Djidjeli  (pi.  10,  fig.  1),  de  Kéraud  ; 
ceux  de  Philippeville  (pi.  15],  de  Jules  Mouton;  celui  de  Sétif  (pi.  68),  de  Richard; 
celui  de  Mila  (pi.  108),  de  Schelïler;  celui  d'Hammam  Meskoutine  (pi.  169,  fig.  1), 
de  Ledoux.  Enfin,  Delamare  a  emprunté  à  Ravoisié  des  plans  de  Djemila 
(pi.  104  et  108)  et  d'Annonna  (pi.  164,   fig.  1). 

'   (3)  Sous  la  cote  MS,  273-280. 
(4)  Sur  cette  collection,  voir  Gagnât,  DtiUelin  épiçirapliique,  VI,  1886,  p.  232-243. 


INTRODUCTION  VII 

tome  VI,  Ciuelma  (p.  I-1G7,  101),  Ain  Neclima  (p.  lCûa-\dO), 
Bonc  (p.  l92-222j,  la  route  clo  Hône  à  Giielma(p.  223-227),  La 
Galle  (p.  228-229),  d'autres  lieux  de  TEst  de  l'Algérie,  d'après 
des  copies  qui  ne  sont  pas  de  Delamare  (p.  229rt-289),  Ain 
Babouch  et  Ksar  cl  Alimar  fp.  290';  le  tome  VII,  Sétif 
(p.  1-133),  Guidjel  et  la  roule  de  Sélif  à  Conslanline  (p.  134- 
140),  Mons  (p.  Il  1-18.')),  la  région  entre  Sétif  et  Gonstantine 
(p.  186-194),  Bougie  p.  19o-23G),  Dellysip.  237-242),  Djidjoli 
(p.  243-246),  Glierchel  et  Arzeu  (p.  247-249),  des  bornes  mil- 
Iiaires(p.  251-276). 

('es  volumes  contiennent  surtout  des  images  d'inscriptions, 
qui  souvent  sont  en  plusieurs  copies,  faites  soit  par  Delamare, 
soit  par  d'autres.  Beaucoup  ne  figurent  pas  dans  l'album 
publié,  ou  dilTcrent  plus  ou  moins  de  celles  qui  ont  été  gravées. 
In  certain  nombre  de  ces  copies  ont  été  exécutées,  non  d'après 
les  monuments,  mais  d";ij)iès  des  dessins,  et  communiquées 
par  Delamare  à  Renior,  pour  la  rédaction  du  recueil  épigra- 
pbi([ue  de  ce  derniei".  Renier  entra  plus  tard  en  .possession 
des  dessins  originaux  et  les  joignit  aux  répliques  (1). 

Une  autre  collection  se  trouve  au  musée  du  Louvre  (2).  Elle 
consiste  en  un  grand  nombre  de  feuillels,  qui  ont  été  cédés  à 
l'Etat,  en  1890,  par  le  fils  de  Léon  Renier.  Sur  les  uns,  sont 
représentés  des  ensembles,  dessins  acbevés  ou  croquis,  consti- 
tuant les  modèles  des  planclies  à  graver.  Les  autres,  dessins  de 
ruines  ou  d'antiquités,  correspondent  à  des  figures  de  ces 
planclies.  Il  y  a  quelques  dessins  inédits  (stèles  de  Sétif,  frag- 
ment d'un  torse  et  deux  chapiteaux  de  Djemila,  bas-reliefs  de 
Guelma). 

Le  musée  des  antiquités  d'Alger  possède  qu;irante-deux 
dessins,  donnés  jadis  par  Baccuet  (3)  à  la  bibliothèque  de 
cette  ville  (4).  Geux  qui  ont  été  reproduits  dans  l'album,  au 
nombre  de  vingl-([uatre,  se  rapportent  à  Sigus,  au  pays  des 
Ilarakla,  aux  itinéraires  de  Gonstantine  à  Sétif  et  de  Sélif  à 
Ras  elOued,  Les  autres  sont  restés  inédits  (six  vues  des  mêmes 


(1)  Voir  Gagnât,  l.  c,  p.  233-236. 

(2)  Cabinet  du  conservateur  des  antiquités  grecques  et  romaines. 

(3)  Comme  Delamare,   le   capitaine   Baccuet    fut   membre  de  la  commission 
scientifique  d'Algérie.  11  dessina  des  sites  des  provinces  d'Alger  et  d"Oran. 

(4)  Remis  au  musée  par  décision  ministérielle. 


VIII  INTIlonLCTION 


rôdions;  |»;iiior<ima  de  l;i  xillc  IVimciisc  de  IMiili|i|K'\  illc,  en 
<loii/('  rciiillcs). 

Le  (loclciir  C-oviic,  |)i-orossciii"  à  l;i  l";iciill(''  de  iiK'docino  de 
Uordeaiix,  a  reçu  df  .M.  |)(damare,  iicvcii  de  l'auU'iir,  soixanlc- 
neiif  dessins,  dont  dix  senlenicnl  onl  ('h;  |niljli('s  dans  lalbum 
(Conslanlinc,  i-oiilc  de  Cijnslaiiliiic  à  Imjiic,  lione).  Les  autres 
sont  inédits.  Sauf  une  liiande  a(juarelle  du  pont  romain  d"Rl 
Kantara,  ils  ne  se  rapportent  pas  à  des  antiquités  (vues  d'Alger 
et  de  Sidi  Ferruch,  mosquées  de  Constanline,  camp  français 
d'Aïn  lîabouche,  vues  et  mosquées  de  Hùne,  vues  de  La  Galle, 
du  Bastion  de  France,  du  lac  Tonga)  (1). 

M.  Fayolle,  receveur  des  postes  à  Alger,  a  acheté  chez  un 
marchand  d'estampes,  à  Paris,  un  lot  de  dessins  de  Delamare, 
relatifs  à  Dellys,  Hougie,  Djidjcli,  Philippeville,  Sigus,  la 
région  des  Harakta,  la  route  de  Constantineà  Sétif,  Ras  et  Oued, 
Sétif,  Guidjel,  Mons,  Djemila,  Mila,  Ce  sont  des  ensembles, 
projets  de  planches  à  graver  qui  n'ont  pas  été  exécutés.  Ils 
comprennent  en  général  les  figures  publiées  dans  l'album, 
mais  dans  un  ordre  différent.  Il  y  a  aussi  quelques  figures 
inédites  (2). 

J'ai  mentionné,  en  tète  du  texte  de  chaque  planche,  les 
dessins  dont  j'ai  eu  connaissance  (3).  Ils  sont  souvent  utiles  à 
cause  des  dates  et  des  annotations  que  Delamare  y  a  ajoutées 
au  crayon  ou  à  l'encre. 

Dans  le  texte  explicatif,  je  me  suis  elforcé  d'être  bref.  Pour 
les  inscriptions,  je  me  suis  contenté  d'ordinaire  d'indiquer  en 
quelques  mots  leur  contenu  et  de  renvoyer  au  numéro  corres- 
pondant du  Corpus  inscripfionum  latinarintu  tome  VIII,  où 
souvent  l'on  trouve  de  meilleures  copies  (jue  celles  de  Dela- 
mare. Je  n'ai  pas  cru  (juil  fût  nécessaire  de  corriger  les  lec- 
tures fautives  de  ce  dernier  :  actuellement,  le  Corpus  remplace 
toutes  les  publications  antérieures  et  c'est  dans  cet  ouvrage 
que  l'on  doit  aller  chercher  le  texte  des  inscriptions.  Les  copies 


(1)  Je  n'ai  pas  vu  ces  dessins,  mais  M.  Covnc  a  on  la  bonté  de  m"en  envoj'er 
une  description  détaillée. 

(2)  Sont  également  inédits  trois  projets   de  pianclies   relatifs  à  I^a  Galle  et  une 
vue  de  Constantine.  La  collection  compte  en  tout  trenfc-neuf  dessins. 

(o)  Les  abréviations  Sorbonne,  I>ouvre,  musée  d'Alger,  désignent  les  collections 
de  dessins  dont  je  viens  de  parler. 


INTHODLT.TION  IX 

(Je  Delamare  ne  penvonl  guère  servir  qu'à  faire  cimnailre 
l'aspect  (les  pierres  où  elles  sont  gravées  et,  dans  quelques  cas, 
le  type  de  la  gravure. 

Pour  les  ruines,  je  n'ai  pas  décrit  en  détail  celles  qui  ont  été 
étudiées  ailleuis.  Je  me  suis  permis  de  renvoyer  souvent  à  mon 
ouvrage  sur  les  Monuments  antiques  de  l'Algérie.  J'ai  fait 
aussi  de  nombreux  renvois  à  mon  Atlas  archéologique  de  r Algé- 
rie. Ce  texte  explicatif  est  donc  moins  un  commentaire  des 
planches  qu'un  répertoire  destiné  à  donner  les  renseignements 
hihliograpliiques  nécessaires  (1). 

Mai  1911. 


(1)  Dans  raverlissement  qui  précèile  le  recueil  île  planches,  Delauiare  donne 
les  indications  suivantes,  que  je  crois  utile  de  reproduire  ici  : 

«  Afin  de  donner  le  moyen  d'établir  facilement  le  parallèle  entre  les  monu- 
»  nients  du  même  genre,  nous  leur  avons  donné  une  échelle  commune  (cette 
«  échelle  est  toujours  une  fraction  de  mètre)  :  c'est  ainsi  que  les  sculptures,  les 
«  membres  d'architecture,  les  vases,  les  mosaïques,  les  inscriptions  ont  été  gra- 
«  vés  au  dixième. 

«  Pour  les  autres  monuments,  l'échelle  a  dû  varier,  suivant  leur  importance,  à 
«  raison  des  dimensions  :  ainsi  elle  a  été  ramenée  : 

«  A  0"01  pour  1  mètre,  pour  les  petites  constructions  ; 

«  A  OmQOo  pour  1  mètre,  pour  les  constructions  moyennes; 

«  A  0"002  pour  1  mètre,  pour  les  grandes  constructions; 

«  A  0™00o  pour  a  mètres,  pour  les  plans  de  villes  et  enceintes  romaines. 

«  Enfin,  lorsque  nous  avons  été  obligé  de  sortir  de  ces  règles  générales  et  de 
«  prendre  d'autres  mesures,  nous  n'avons  pas  manqué  d'en  avertir  le  lecteur,  soit 
«  par  un  mot  dans  le  te.xte,  soit  par  une  cote  sur  la  planche  même  ». 


E\PLOI{\TIO\  S(1\ÎIIIQIE  DE  iWmi 

ARCHÉOLOGIE 


PI.  I. 

{Dellys)  (1). 

Dessin  de  l'ensemble  de  la  planche,  au  Louvre.  Dessin  d'ensemble  dans  la 
collection  de  M.  Fayolle  ;  les  fig.  3,  4,  v],  6  sont  disposées  autrement,  et 
l'on  voit  sur  ce  dessin,  à  côté  de  la  fig.  7,  un  autel  funéraire  avec  ins- 
cription, qui  ne  figure  pas  sur  la  planche  (2).  —  Fig.  2.  Sorbonne,  VII, 
p.  241.  —  Fig.  3.  Ibid.,  p.  240  (date  :  1844).  —  Fig.  4.  Ibid.,  p.  239  (1844). 
—  Fig.  6.  Ibid.,  p.  238. 

1.  Vestiges  qui  se  trouvaient  au  lieu  marqué  par  le  n"  S  sur 
le  plan  de  VAtias  archéologique  de  l' AUjérie,  P  6,  n"  24.  Il  ne 
subsiste  plus  à  cet  endroit  qu'un  morceau  du  rempart  antique 
(qui  paraît  être  le  bas  du  mur  indiqué  dans  le  dessin  de  Dela- 
mare,  au  fond,  à  gauche)  ;  contre  ce  rempart,  à  l'intérieur, 
s'appliquait  un  escalier  en  [)ierre,  dont  il  reste  quelques 
marches. 

2,  3,  4,  o,  6.  Stèles,  probablement  votives,  de  l'époque 
romaine.  Trois  sont  surmontées  d'un  croissant,  qui,  sur  la 
fig.  o,  est  accompagné  de  rosettes,  images  déformées  d'étoiles. 
La  fig.  2  représente  quatre  femmes;  la  fig.  3,  une  femme  et, 
autant  qu'il  semble,  un  enfant;  la  fig.  4,  un  cavalier,  peut-être 

(1)  Orthographe  ofiBcielle.  Delamare  écrit  Dellis. 

(2)  Voici  linscription  : 

D  M 

M    1;  PIO 

MAXIMO 


DKLAMAHE     GSKLL 


v(^lu  irmio  ciiifiissp,  lonnnl  son  cheval  par  la  bride  (d'après  la 
gravure,  il  semble  lenii-  de  laulre  main  un  bàlon,  détail  qui 
me  paraît  douteux);  la  fig.  5,  un  homme  ou  un  enfant;  la 
lig.  (i.  un  homme  en  logo,  tenant  des  odVandes  :  couronne  (?), 
boîte  à  encens  (ou  palère?).  —  Quelques  stèles  analogues 
existent  encore  à  Dellys,  chez  des  parlicnliers;  une  aulr(\  qui 
oiïre  dans  le  fronton  Timage  d'un  aigle,  est  aujourd'hui  au 
musée  d'Algei-  (signalée  dans  VAfias  arr/u'o/or/ic/ue,  p.  4,  col.  1), 
(^onf.,  pour  les  images  et  l'exécution  de  ces  stèles,  celles  qu'on 
a  trouvées  à  Tigzirt  et  à  ïaksebt,  lieux  voisins  :  Gavault,  Ét?ide 
mr  les  ruines  romaines  de  Tiçjzirt,  p.  84-88,  422-127,  fig.  !.'{, 
22,  2.3  ;  Atlas,  t  6,  n"  34  (//  du  plan)  et  n"  35. 

7.  Pierre  avec  une  croix  latine  pattée  (époque  byzantine). 


PI.  2. 

{Dellys.  —  Bougie). 

Dessin  de  l'ensemble  de  la  planche  au  [.ouvre.  —  Dessins  des  trois  fii^ures 
du  bas  dans  la  collection  de  M.  Fayolle. 

En  haut.  Vue  de  Dellys  en  1844,  prise  du  rivage,  au  Sud- 
Est  de  la  ville. 

En  bas,  à  gauche.  Porte  orientale  de  la  Casba  de  Bougie,  for- 
teresse construite  au  xvi''  siècle  par  les  Espagnols  (au  Sud-Ouest 
de  la  ville).  Sur  cette  forteresse,  voir  Léon  l'Africain,  Descrip- 
iion  de  r Afrique,  Irad.  Temporal,  J,  p.  262  ;  Marmol,  L'Afrique, 
trad.  Perrot  d'Abluncourt,  II,  p.  416,  418  («  le  grand  châ- 
teau »);  documents  publiés  par  Élie  de  la  Primaudaie,  Revue 
africaine,  XIX,  1875,  p.  75  et  XXI,  1877,  p.  225,  267-268; 
Féraud,  Revue  africaine,  III,  1858-9,  p.  50;  les  inscriptions 
reproduites  à  la  pi.  8.  La  porte,  comme  le  reste  de  la  forteresse, 
est  construite  en  briques.  Dans  le  fronton  sont  encastrées  deux 
plaques  de  marbre,  portant  les  inscriptions  reproduites  pi.  8. 
fig.  6  et  7.  Au  milieu,  entre  ces  deux  plaques,  encastrement 
dans  lequel  devait  être  placé  un  écusson. 

En  bas,  au  milieu.  Vue,  prise  du  Nord  (côté  de  la  ville),  de 
IJab  cl  ]3ahar,  ou  porte  de  la  mer.  On  l'appelle  plus  générale- 
ment la  porte  sarrasine.  C.etle  |)orle,  donl  la  baie  mesure  7  m.  50 


EXPLORATION    SCIEMll  Kjl  i;    DK    l'aLiIÉIUE  -3 

de  lai'geur,  est  !)àlio  (?ii  l)ii([iies  et  en  blocage;  en  bas,  quelques 
pierres  antiques  ont  été  employées.  Les  départs  de  l'arcade 
extérieure  reposent  sur  deux  morceaux  de  corniches  antiques 
en  marbre.  La  construction  est  mauvaise.  Jiab  el  Hahar  faisait 
partie  de  l'enceinte  élevée  sous  la  dynastie  bammadite,  à  la  lin 
du  xi*^  siècle.  Voir  un  plan  et  une  élévation  de  la  porte,  à  la  lin 
du  volume  de  Lapène,  V'uir/l-.si.i:  mois  à  lîoïKjic  (l\iris  et  Tou- 
louse [1839])  ;  vue  des  deux  faces  dans  Fouvrage  du  général  de 
Dey  lié.  La  Kalaa  des  Beui-Uanonad  (Paris,  1909),  planche  à  la 
p.  93  (ch.  IV.  pi.  I).  —  La  masure  accolée  à  la  pile  de  gauche  a 
disparu,  (tétait  une  petite  mosquée,  très  fréquentée  par  les 
marins  :  Lapène,  p.  287.  —  Au  fond,  à  gauche,  le  fort  Abd  el 
Kader  (voir  plus  loin,  texte  à  la  pi.  3  . 

l']n  bas,  à  droite.  Vue^  prise  du  coté  intérieur,  de  la  porte 
Fouka.  appelée  aussi  Bab  el  liounoud  la  porte  des  étendards)  ; 
consliuile  à  la  lin  du  xi"  siècle,  à  lOnest  de  la  ville  i^voir  le 
j)Ian  de  X Allas  arrliéologif/ue.  i'  7,  p.  3).  Elle  était  llanquée 
extérieurement  de  deux  tourelles.  Férand,  Recueil  de  Constan- 
tim\  XIII,  1869,  p.  157;  de  Heylié,  /.  c,  p.  106-107.—  Cette 
porte  a  été  complètenuMil  refaile.  Dans  la  construction  mo- 
derne, (iii  a  encastré  h.  l  exiérieur  une  colonne  de  granit,  peut- 
èti'C  celle  qui  ligure  sur  le  dessin  de  Delamare. 

PL  3. 

[Bougie). 

Vue  générale  de  Bougie  en  1844,  prise  du  fort  Abd  el  Kader, 
au  Sud-Fst  de  la  ville.  (]e  fort,  qui  est  d'une  construction  bar- 
bare, existait  avant  la  venue  des  h]spagnols;  ceux-ci  le  i-eslau- 
rèrent  :  Léon  l'Africain,  I,  p.  262;  Marmol,  II,  p.  416.  418  («  le 
château  de  la  mer  »)  ;  Féraud,  Revue  africaine,  III,  1858-9, 
p.  51.  Il  a  été  remanié  parles  Français  et  porte  une  batterie. 
An-dessus  du  fort,  l'hôpital  mililaire  de  Bridja.  Plus  haut,  la 
montagne  du  Gouraya,  sur  les  lianes  de  laquelle  on  dislingue, 
au-dessus  el  à  gauche  de  l'hôpilal,  des  restes  de  la  grande  mu- 
j"aill(ï  sarrasiuc  de  i'(hn3st  (voir  carte  à  la  pi.  \  .  Sur  le  rivage, 
vers  le  milieu  delà  planche,  lu  porte  sarrasine  i^voii'  pi.  2).  Plus 
à  gauche,  à  la   poinle  ({ui   limite  l'anse,   la   Casba  (voir  même 


4  r)i.t,A:\i  \i!i:   —   c.srcLL 

|iliiin'lic  I.  La  ville  rsl  doiii iiKM-  aii-(l('<siis  de  l;i  |)f)rl(' sai  racine, 
à  tiroilc)  par  le  Inrl  coii-lniil  par  les  l]spagnoU  cl  noiiitiK-  par 
eux  chàlcaii  iiiip(''rial  iMaiinol,  p.  418;  Fi'i-aïui,  /.  c,  p.  51), 
appclf'  plus  lard  l'orl  Moussa  cl,  depuis  IS.'JO,  forl  Harial. 

PI.  4. 

[Bougie). 

Dessin  do  l'ensemble  de  la  planche,  au  Louvre  (1844|.  —  Dessins  des  trois 
liguiTs  de  gauche,  ibid.  —  Plan  el  coupe  GH,  à  droite,  ibid. 

Au  milieu,  (larle  des  environs  de  Bougie  en  i84i-  (1).  Les 
deux  grandes  murailles  de  l'Est  et  de  rOiicst,  conslruites  à 
lépoque  hammadile  (lin  du  xi"  siècle),  y  figurent,  ainsi  que  le 
fort  Abd  el  Kaderet  les  deux  forls  espagnols  (Casba  et  fort 
Moussa).  Pour  le  fort  Rouge  (ou  Bordj  bon  Lila),  dont  il  reste 
quelques  ruines,  voir  Féraud,  Rfc.  do  Constantine,  XIII,  p.  326, 
n.  1.  Les  autres  indications  se  rapportent  à  des  ouvrages  mo- 
dernes. On  trouvera  dans  V Atlas  archrologique  (P  7,  p.  3)  un 
plan  de  la  ville,  où  sont  marqués  les  vestiges  antiques.  Voir 
aussi,  dans  l'ouvrage  cilé  du  général  de  Beylié  (p.  100),  un  plan 
donnant  quelques  indications  pour  les  époques  hammadite  et 
espagnole. 

A  gauebe.  Plan  et  deux  coupes  d'une  ruine  (tombeau?),  que 
je  n'ai  pas  retrouvée  et  sur  laquelle  on  n'a  pas  pu  me  fournir 
de  renseignements.  Elle  me  semble  sarrasine,  plutôt  que 
romaine. 

A  droite.  Plan  el  ti"ois  coupes  d'un  bassin,  qui  se  voit  encore, 
au  Nord-Ouest  de  Bougie,  à  quelques  mètres  au  Nord-Est  de  la 
porte  Clauzel;  une  grande  partie  du  côté  Est  (à  droite  sur  le 
dessin)  est  cependant  démolie.  Il  mesure  à  l'intérieur  14"'  20 
sur  13  m.  TJO  \  la  profondeur  est  de  1  m.  5o.  Les  murs,  épais  de 
1  m.  4o,  sont  doubles;  le  parement  intérieur  est  constiuit  en 
briques,  le  parement  extérieur,  en  briques  et  en  moellons.  Au 
Sud,  où  la  pente  est  tj'ès  laide,  on  a  établi  des  contreforts. 
De  ce  côté,  deux  petits  escaliers  (il  n'en  reste  plus  qu'un)  per- 

(1)  Cette  carte  a  été  dressée  par  Jousscraml,  (Unit  lo  nom    ligure  an  bas  do  la 
planche,  avec  celui  de  Delauiare. 


EXPLORATION    SCIENTIFIOLE    DE    LALGÉFUR  5 

mctlaient  cralteiiulro  lo  boni  du  bassin.  Celle  partie  du  plan  de 
Delamare  ollVc  ([iud(|iies  inexacliliides  de  déluil.  En  avanl,  au 
Sud,  le  |)lau  in(ii(|ue  une  portion  d'une  soiie  de  cuvelle  allon- 
gée (aujourd'hui  délruile),  ([ui  parait  à  première  vue  avoir  été 
un  canal  d'écoulement  du  grand  bassin  ;  cependant  les  coupes 
ne  marquent  aucune  communication.  Sur  ce  bassin,  voir  Fé- 
raud.  Revue  africaine,  II,  1857-8,  p.  4f)2  ;  de  Beyiié,  /.  c,  pi.  à 
la  p.  99  (ch.  IV,  pi.  VI  ;  vue  prise  du  Nord-Ouest).  Il  a  été  pro- 
bablement construit  à  l'f'poquo  hammadito,  à  la  fin  du  xi"  siè- 
cle. Peut-être  étail-il  compris  dans  les  jardins  du  cli;\leau 
d'Amimoun,  ainsi  que  d'aulr(^s  bassins  (aujourd'hui  détruits), 
({ui  s'étageaient  dans  cette  région,  entre  l'ancienne  porte  du 
Grand  Ravin  et  la  porte  Clauzel  :  voir  Dcwull',  Bec.  de  Cons- 
tanline,  X,  18G6,  p.  318,  ElMansour,  qui  édifia  ce  château,  «  se 
«  plaisait  à  distribuer  des  eaux  dans  des  parcs  et  des  jardins  »  : 
Ibn  Khaldoun,  Histoire  des  Uerhères,  trad.  de  Slane,  II,  p.  52. 


PI.  5. 

[BougieY 

Dessin  de  l'ensemble  de  la  yjlanche  au  Louvre.  —  Fig.  2,  3,  4,  ;>.  Louvre 
(1844).  —  Un  dessin  d'ensemlile  de  la  collection  Fayolle  comprend  les 
huit  figures  de  cette  planclie  et,  en  outre,  un  croquis  de  l'inscription 
C.  J.  L.,  8936,  et  les  fig.  1  et  2  de  la  planche  G,  à  une  échelle  plus  petite 
que  celle  des  gravures. 

Fig.  1.  2,  3,  4.  Vue,  plan  (au  100'")  et  deux  coupes  d'une 
ruine  qui  se  trouvait  près  du  rivage,  à  l'Est  de  Bougie  [id  du 
plan  de  V Allas  archéologique),  contre  le  chemin  conduisant  de 
la  ville  au  marabout  de  Sidi  Yahia,  à  proximité  et  au  delà  de 
la  grande  muraille  sarrasine  de  l'Est.  Voir  celte  muraille,  avec 
ses  tours,  sur  la  fig.  I  ;  elle  subsiste  encore  en  grande  partie. 
Quant  à  la  ruine  antifiue,  elle  a  disparu,  sans  doute  lors  de 
l'établissement  de  la  roule  de  corniche.  Delamare,  dans  une 
annotation  à  ses  dessins,  écrit  :  «  Faut-il  voir  ici  un  tombeau 
«  ou  une  de  ces  chapelles  appelées  memoriae  et  qui  étaient 
«  consacrées  aux  martyrs?  »  Dupuch  [Essai  sur  i Algérie  chré- 
lienne,  p.  173)  mentionne  la  même  ruine  :  «  Une  grotte...,  au 


G  iiKi.s.M  \i;i;   ■ —    (isi'.Li. 

«  loiid  (le  l;ii|iicll(!  on  soil  cncoi'i'  iiici'iisléc  une  croix  d'eus  iroii 
«  deux  mètres  do  haulour,  sur  une  largeur  proportionnée  ;  j'en 
«tiens  la  description  du  capitaine  d'artillerie  De  la  Marre  ». 
Ces  explications  sont  évidemment  erronées.  Ce  que  Dupuch  et 
sans  doute  aussi  Deiamare  ont  pris  pour  la  place  d'une  croix 
était  une  grande  niclio,  doni  la  partie  supérieure  devait  être 
séparée  du  reste  par  une  poutre  ou  une  dalle  posée  transversa- 
lement. La  salle,  qui  avait  3  m.  40  do  largeur,  datait  vraisem- 
blablement des  temps  antiques,  el  non  de  l'époque  sarrasine  : 
Deiamare  note  que  le  sol  était  {)avé  en  mosaïque.  Peut-être 
était-ce  un  tombeau. 

Fig.  5,  6,  7,  8.  Plan,  deux  coupes  et  vue  de  deux  tombeaux 
creusés  dans  le  roc.  Ils  élaiont  situés  à  l'F.st  de  Rougio,  à  envi- 
ron 200  mètres  d(;  la  porte  de  Sldi  Ahmed,  à  côlé  du  pont  du 
Chemin  des  Oliviers,  dans  le  jardin  de  la  garnison  [JS  du  plan 
(le  V Atlas  arcliéologiqiie).  Ils  ont  été  démolis  (on  1890,  m'a-t-on 
dit).  Conf.,  pour  ces  tombeaux,  Lapone,  /.  c,  p.  20,  283  et 
n°  1  de  ses  planches;  de  Vignoral,  Ruinas  romaines  de  la 
Kabylie  du  Djurjura.  p.  151  (et  p.  17  du  chapitre  des  Inscrip- 
tions, n°  18).  Ils  avaient  dos  encastrements  pour  Tinserfion  du 
couvercle.  Le  plus  petit,  sépulture  d'enfant,  avait  simplement 
la  forme  d'une  fosse.  L'autre  présentait  un  réduit  latéral,  dans 
lequel  était  déposé  le  corps.  Ce  type  de  tombe  lient  le  milieu 
entre  la  fosse  propi'oment  dite  et  le  type  phénicien  du  puits 
funéraire  avec  un  caveau  latéral  :  conf.  Gsoll,  Monunwnts  anti- 
ques de  l'Algérie,  II,  p.  41  et  407.  Sur  la  paroi  du  grand  tom- 
beau qui  se  présente  de  face  fig.  8,  était  gravée,  à  l'extéiieur, 
une  épitaphe  latine,  fort  mutilée  (non  visible  sur  le  dessin)  (1)  : 
C.  I.  L.,  \III,  n"  8936  et  p.  1953. 


PL  6. 

{Bougie). 

Dessin  de  l'enseml)lc  de  la  planctie,  Sorbonne,  VIF,  p.  200.  —  Fig.  1  et  2. 
Collection  Fayolte  :  voir  pi.  o.  —  Fig.  3  :  Sorboiinc,  VII,  p.  199  (1844). 

(1)  Uelîuii.'ur  la  ccpeiKlaiit  ("(ipiéc  :  voir  îin  (\  1.  /-.,  ii»  S'.KKl  et  p.   l'Jo-];  cuiil' 
plus  haut,  a  propos  du  dessin  densemble  de  la  collection  Fayolle. 


EXPLOiiATiON  s(:ii:m'ii-1(jli:  i)i:  lal(;kiui:  / 

—  Fig.  1.  Ibid.,  ]i.  -ill.    -  Fii,'.  .'».  Ihiil.,  p.  -'ou.   l'mir  les   liy.  .'{-ii,  voir 
aussi  1)1.  7. 

1.  Vue  (on  1844)  du  l'orl  (llaii/ol.  siUn''  à  2  kilomètros  au 
Nord-Ouest  de  Bougie,  dans  une  position  ([ui  couimande  la 
ville,  le  golfe  et  la  vallée  inférieure  de  la  Soumanc.  Il  a  été 
constriiil  à  la  lin  de  18'J.j':  voir  Lapèiie,  /.  c,  p.  20,  54,  55,  228; 
Féraud,  lU'c.  de  Constanline,  XIII,  18G9,  p.  341-342.  Depuis  le 
teuips  de  Delaniare,  il  a  été  assez  modilié.  La  tour  n'existe 
plus  el  Ion  a  élevé  au  milieu  un  bàlimenl  carré,  (jui  domine 
Tensemble. 

2.  Vue  (en  1844)  d'une  partie  de  Bougie,  prise  de  l'angle 
Sud-Est  de  la  Casba  (graïul  château  des  Espagnols  ;  conf. 
pi.  2,  eu  bas,  à  gauche).  La  tour  et  les  voûtes  du  premier  plan 
existent  encore  ;  la  tour  a  été  restaurée.  Dans  le  fond,  cà  droite, 
le  fort  Abd  el  Kader  (voir  pi.  3).  Plus  à  gauche,  ruines  du 
rempartde  l'époque  hammadile  ([ui  bordait  le  rivage,  masquées 
aujourd'hui  en  partie  par  les  baraquemenis  du  port  :  conf. 
de  lieylié,  /.  c,  planches  aux  p.  95  et  97  (ch.  iv,  pi.  ir  et  ix, 
en  bas).  Au-dessus,  l'enceinte  française,  avec  la  porte  de  Sidi 
Ahmed,  et,  à  l'extrémité  de  gauche,  rhù[)ilal  militaire  de 
Bridja. 

3.  Stèle,  avec  l'épitaphc  de  Pomponius  Maximus,  magistrat 
municipal;  au  Louvre,  Catalogue  sommaire  des  marbres  anti- 
gués,  n°  21  lU;  C.  T.  L.,  8941.  Aux  lignes  6-7,  lire  : 

QVINQVIX-A-LXX 
H     S     E         V 

Elle  a  dû  être  trouvée  près  de  la  porto  Fouka  (pi.  2,  en  bas, 
à  droite),  comme  les  épitaphes  C.  I.  L.,  8940  (Delamare,  pi.  7, 
fig.  5)  et  8966,  se  rapportant  à  des  membres  de  la  même  famille. 

4.  Stèle,  avec  l'épi  ta  plie  mutilée  de  Laelia  Urbana  :  C.  /.  L., 
8959.  Dans  le  fronton,  croissant  tlanqué  de  deux  feuilles  de 
lierre. 

5.  Stèle,  avec  l'épitaphc  d'Antonius  Similis  Merianus  : 
C. /.  L.,  89 i2. 


i>i:la\iaiii:  —   <;si;ll 


PL  7. 

[HoïKjie). 

Dessin  J'cnsomblc  des  liij.  l-.'i:  Sorhoniu',  \ll,  |i.  lOi.  L'ii  croquis  do  I;i 
coUoction  Fayolie  (Inmir  mi  cnsciiiiilc,  loi  un-  des  figures  de  celle  |pl;ni- 
ciie  (disposées  dans  \u\  oïdie  dillerenl)  el,  en  outre,  des  fig.  3,  4,  ">, 
de  la  |)1.  0,  ainsi  que  des  inscriptions  C.  I  L.,  H^Ji'.'),  8001,  890!j,  8'.)77. 
—  Fig.  1.  Sorbonne,  Vil,  p.  210  et  222,  deux  copies  (1814).  —  Fig.  :{. 
Ibid.,  p.  19G  et  198,  deux  copies  (1844).  —  Fig.  4.  Jbid.,  p.  \'Xo  a  et 
198,  deux  copies  (1844).  —  Fig.  li.  Ibid.,  p.  201  (1844). 

d,  2.  Face  et  coté  droil  tl'iiii  sarcophage  d'enlant  (long  de 
i  m.  02),  en  marbre;  au  Louvre,  n"  2010.  La  lace,  flanquée  de 
deux  colonnes  (dont  l'une  esl  délruile),  est  ornée  de  cannelures 
courbes  (slrigiles).  Au  milieu,  vestiges  dun  médaillon  (jui 
contenait  le  portrait  du  morl  ;  on  distingue  encore  quelques 
restes  du  vêtement.  Au-dessous,  un  cartouche  porte  Tépitaplie 
de  Fundilius  Saturninus  :  C.  I.  L.,  8950.  Sur  le  côté  droit,  deux 
boucliers  de  forme  ovale,  croisés. 

3.  Dédicace  à  Galère  Maximien  divinisé,  par  les  citoyens  de 
la  colonie  de  Saldae  (hauteur  0  m.  8'3)  ;  au  musée  de  Bougie. 
C.  I.  /..,  8931.  Lignes  3-4,  lire  : 

maxImIano 

COL- Cil  ML- 
...  r(jl[oni)  c\ol[onia(')  In]l{iaf'),  etc. 

4.  Fragment  d'inscription  (largeur  0  ni.  7(t)  ;  au  Louvre, 
n"  2109  (seulement  la  ligne  COL,  etc.)  :  C.  f.  L.,  8933.  Dédicace 
à  un  personnage  dont  les  noms  ont  été  martelés,  par  la  co/^onia) 
Iu[lia)  AiKjiusta)  Sald[itana)  Antioitiiiiaiui);  coni'.  Gsell,  Atlas 
archéologifjKc^  {"  7,  p.  2,  col.  1. 

5.  Stèle  portant  Tépitapbe  de  Pomponius  Crispinus,  magis- 
trat municipal;  au  Louvre,  n"  21H  (l'inscription  seulement): 
C.  I.  L.,  8940.  Elle  a  été  trouvée  près  de  la  porte  Fouka;  conf, 
pi.  G,  fig.  3. 

6.  Fragment  d'une  mosaïque  ornementale^  qui  paraît  avoir 
été  détruite.  J'ignoi'e  oîi  elle  a  été  trouvée. 


EXPLOHATION    SCIIÙNTIFIULE    DE    L  ALGERIE 


PL  8. 

{llfnKjio). 

Dessin  de  rensenililc  do  la  plaïuhe,  au  Louvre.  —  Fig.  1 .  Sorbonne,  VII, 
p.  224.  —  Fil,'.  2.  //>/(?.,  1».  22:;.  —  Fig.  ti.  Ibid  ,  p.  223.  —  Fig.  0,  7. 
Ibid..  p.  22(1.  —  Fig.  S,  '.).  VAiL,  p.  2.30  (1844).  —  Fig.  10.  Ibid.,  [).  227 
(1844J;  aux  {jagos  228  el  229,  dessins  de  trois  autres  inscriptions  sem- 
blables, dont  deux  sont  datées  de  1544.  —  Fig.  M,  12,  13.  Ibid.,  p.  231 
(1844). 

1.  Chapiteau  de  style  hispano-moresque  (xiv''  siècle?). 

2.  Pierre  décorée  d'ornements  végétaux.  Art  arabe? 

.'{,  4.  Deux  faces  d'un  caisson  funéraire,  de  forme  triangulaire 
(on  en  a  trouvé  d'autres  de  même  forme  à  Bougie;  musée  de 
la  ville).  L'inscription  indique  que  c'était  le  tombeau  de  Fatma 
bent  Abd  el  Azziz  (lig.  4);  la  date  (inscrite  sur  la  face  repro- 
duite, tig.  3)  est  mutilée;  elle  se  rapportait  soit  an  vm%  soit  au 
x"  siècle  de  l'hégire,  mais,  d'après  la  forme  relativement  an- 
cienne de  cette  tombe,  il  faut  probablement  l'assigner  au 
viu'  siècle.  D'après  M.  Basset. 

5.  Dédicace  d'un  éditice  élevé  en  l'année  Mli  de  l'hégire 
(1703  après  J.-C),  par  Çari  Mouslafa,  chef  du  Beït  cl  Mal  (admi- 
nistration des  successions  vacantes  et  des  biens  appartenant  aux 
mos([uées).  Mercier,  Corpus  des  inscriplions  arabes  de  rAlyérie, 
Département  de  Constantine,  p.  83,  n"  58. 

G,  7.  Inscriptions  placées  sous  Charles-Quint  dans  le  fronton 
de  la  porte  de  la  Casba  qui  est  reproduite  planche  2,  en  bas, 
<à  gauche.  J^^llcs  sont  gravées  sur  deux  plaques  de  marbre,  hautes 
de  0"'9o.  Elles  commémorent  la  conquête  de  la  ville  sous  Fer- 
dinand Y,  en  Lj09  1),  et  la  construction  de  murs  etde  châteaux 
sous  Charles-Quint.  Fig.  7,  ligne  2,  lire  CASTELLIS;  le  second 
L,  oublié,  a  été  gravé  après  coup.  Conf.  Lapène,  /.  c,  p.  288 
et  fig.  à  la  fin  du  volume;  ïcxier,  Revue  archéologique.,  VIII, 
1851-2,  p.  570;Féraud,  Revue  africaine,  III,  1858-9,  p.  50  et 
Rer.  de  Conslantine,  Mil,  18(Î9,  p.  235  et  256. 

(Il  Bougie  fut  prise  par  les  Espagnols  le  6  janvier  l.'JIO,  mais  l'année  commen- 
çait aiors  à  Pàqiios  :  d''  Granimont,  Histoire  cCAbjcr  nous  lu  dominalion  turque, 
p.  14,  n. 1. 


III  IH;LA\I  AltK     (ISKLL 

8,  !l.  IMiKiiic  (li^  maihrc  (luiii^iic  ilo  \  nièlre,  selon  Lapènc), 
placée  à  rcxtériciir  di'  l;i  (^asba,  à  droilr  de  l;i  poiie  oiiciilale. 
Au-dessus,  un  déloiiccmenl  Iriangulaiic,  qui  cnfeimail  sept 
Irous  :  aux  clous  qui  y  étaient  fixés  avaient  été  accrochées  des 
tôles  coupées.  G'élaienl,  comme  l'indique  l'inscription,  des 
témoignages  d'une  victoire  remporlée  le  jour  de  l'Epiphanie  de 
l'année  1545.  Conf.  Lapone,  p.  287  et  fig.  à  la  fin  du  volume; 
Texier,  /,  c;  Féraud,  fiée,  de  Constantinc,  XllT,  p.  257. 

10.  Inscription  espagnole  sur  plaque  de  marbre,  encastrée 
dans  le  mur  oriental  de  la  Casba.  Il  existe  le  long  des  murs  de 
la  forteresse  plusieurs  répliques  de  ce  Icxle,  datées  soit  de  1543, 
soit  de  1544.  «  (Cette  construction)  se  lit,  étant  comnuuidant  et 
«  gouverneur  de  cette  place,  au  nom  de  l'empereur  Charles- 
«  Quint,  Don  Luiz  de  Peralta,  fils  de  Don  Alonso  Carillo  de 
«  Peralta  et  de  Dona  Anna  de  Velasco,  marquis  de  Falces.  Que 
«  Dieu  soit  loué!  »  Conf.  Lapène,  /.  <■.,  p.  288  et  fig.  îi  la  lin  du 
volume;  Féraud,  /.  c,  p.  25G. 

11,  12,  13.  Plaques  de  marbre,  avec  des  épées  héraldiques, 
encastrées  dans  les  murs  de  la  Casba  espagnole.  Les  n"'  U  et 
12  se  trouvent  du  coté  de  la  mer,  le  n"  13  à  l'Est,  près  des 
n"*  8  et  10. 


PL  9. 

[Djidjeli). 
Dessin  de  l'ensemble  de  la  planche,  au  Louvre. 

Vue  (en  1844)  de  la  presqu'île  où  s'élevait  Djidjeli,  avant  le 
tremblement  de  terre  du  mois  d'août  1856,  (|ui  a  défruit  la  ville. 
(iCttc  vue  a  été  prise  de  l'Ouest,  au  lieu  a[)pelé  rocher  Picou- 
leau.  A  l'extrémité  de  gauche,  riiopital,  qui  a  été  diminué  d'un 
étage.  IMus  à  droite,  le  minaret  de  la  mosquée  (détruit);  une 
tour  carrée  (détruite),  bâtie  par  les  Gchiois,  qui  occupèi'cnt  Djid- 
jeli d(!puis  la  lin  du  treizième  siècle  jusqu'au  d(M)ut  du  seizième 
(conf.  Féraud,  liée,  de  Conslantine,  W\\  1870,  p.  120,  n.  1  et 
p.  242);  enfin,  à  Tisllime,  une  caserne  (détruite).  Dans  le  fond, 
de  droite  à  gauche,  les  embouchures  de  l'oued  Mencha,  de 
l'oued  Djendjène,  de  l'oued  el  Kébir  et  le  cap  Bou  Garoun.  Com- 


EXPLOltATIO^    SriKNTiriOLK    DE    l'aLGÉRIK  H 

parci"  l;i  viio  do  «  la  villo  do  («igorio  »,  oxôculoo  on  IGOi,  lors  de 
roxpodilion  du  duc  de  Bonn  fort,  dans  le  Recueil  de  Constan- 
tine,  XIV,  pi.  I . 

2.  Vue  (prise  du  Nord-Onesl)  du  Fort  Duquesne,  construit 
en  18;M),  sur  remplacement  (Tune  petite  mosquée,  Djamaa  Sidi 
Ammar.  Il  esl  situé  au  Sud-l^]st  de  la  presqu'île  et  surveille  la 
rade  de  Djidjeli.  11  a  élé  onlièi'omonL  uiodili(''  depuis  le  temps 
do  Dolamaro. 


PL  10. 

{Djidje/i). 

F'ig.  1.  Dessin  au  Louvio.  —  Fïg.  2.  Sorbomie,  VII,p.2i-0.  — Fig.  3,  4. 
Ihid.,  p.  24")  (I8i4). —  [''ig-.  7.  l,(Hivre. 

1.  Plan  de  Djidjeli  (levé  par  le  capitaine  Féraud),  avec  Tindi- 
cation  des  ouvrages  construits  par  les  Français,  qui  occupèrent 
ce  lieu  en  1839.  Pour  les  vestiges  antiques,  voir  Atlas  archéolo- 
gique^ f'  7,  n°  77,  p.  12-13.  Les  ruines  marquées  par  la  lettre  E 
sur  le  plan  de  Féraud  se  trouvent  sur  la  pente  Sud-Est  du  mame- 
lon Saint-Ferdinand.  Ce  sont  quelques  vestiges  d'une  construc- 
tion en  blocage,  avec  de  petites  niches.  Les  ruines  indiquées 
par  la  lettre  X  ont  disparu. 

2.  Fragment  d'une  stèle  en  pierre  calcaire  (hauteur  0™27)  ;  au 
Louvre,  n"  196n.  F]n  haut,  croissanl,  entourant  une  rosace  et 
tlanqué  de  grappes  (celle  do  droite  a  disparu).  Personnage  tenant 
une  boite  cylindrique,  tlanqué  de  deux  oiseaux  et  de  deux  pal- 
mes; à  sa  gauche,  une  guirlande  à  bouts  croisées  (ou  un 
gâteau).  Travail  assez  soigné,  mais  gaucho  et  raido  (époque 
romaine). 

3.  4.  Torse  d'un  personnage  nu  (Mercure  sans  doute),  avec 
une  chlamydc  posée  sur  l'épaule  gauche.  Le  dessin  indique 
assez  nettement  que  c'est  une  statuette  de  bronze. 

5,  6.  Sanglier  accroupi,  dévorant  une  grappe  de  raisin. 
Bronze? 

7.  Fragment  d'une  mosaï(}ue  ornomenlalo.  Reproduite, 
d'après  Dolamaro.  dans  Diiriiy,  llisloire  des  Romains,  V, 
p.   475. 


12  ni;i,\:MAnK   —   es  km, 

PL   11. 

(  l>jidjcli) . 

Fragment  d'une  nu)saï(|ue  orncmenlalc  (1).  Les  croix  à 
branches  recourbées  sont  uu  motif  1res  usuel  en  Afrique  : 
conf.,  par  exemple,  Osell,  RcclicrrJics  arcJiéoIogiques  en  Alfjérie, 
p.  22,  n.  1  et  pi.  v. 

PL   12. 

[Djidjeli). 

1,  2,  3.  Plan  et  deux  coupes  d'un  bâtiment  qui  était  peut- 
être  un  monument  funéraire,  avec  de  grandes  niches  cintrées, 
destinées  à  abriter  des  sarcophages.  Je  ne  l'ai  pas  retrouvé. 

4,  5,  6.  Plan  et  deux  coupes  d'un  caveau  taillé  dans  le  roc. 
Puits  i-ectangulaire,  avec  des  degrés.  Chambre,  avec  trois 
niches  pour  recevoir  soit  des  urnes  cinéraires,  soit  une  partie 
du  mobilier.  Les  souj)iraux  cylindriques  qui  sont  percés  entre 
le  sol  du  terrain  et  le  plafond  du  caveau  (il  y  en  a  aussi  un  dans 
le  puits)  sont  des  trous  de  sonde,  que  l'on  avait  pratiqués 
avant  de  creuser  la  tombe,  pour  é|)rouver  la  qualité  du  roc  : 
conf.  Gsell,  Fouilles  de  Gouraija,  p.  48,  n.  2.  II  y  a  des  caveaux 
semblables  à  la  Pointe  Noire,  à  deux  kilomètres  à  l'Ouest  de 
Djidjeli  (conf.  pi.  1.3,  fig.  1-4).  C'est  probablement  là  que  se 
trouve  celui-ci. 

7,  8,  9.  Plan  et  deux  coupes  d'une  [)ortion  d'un  colombaire, 
creusé  dans  le  roc,  dont  l'emplacement  m'est  inconnu.  Voir 
peut-être  Dupral,  Rec.  de  Constanline^  XXV,  1888-9,  p.  399  : 
«  fragments  de  chambres  avec  des  niches  creusées  dans  leurs 
murailles,  le  tout  taillé  dans  le  l'oc  »,  à  500  mètres  au  Sud- 
Ouest  de  la  baraque  du  Stand,  c'est-à-dire  à  1  kilomètre  envi- 
ron à  l'Ouest  de  Djidjeli. 


(1)  Sur  un  fi'uillot  do  la  rollortion  ilo  M  Fnynilp,  on  voit  dos  croquis  iViine 
portion  plus  élendno  do  cotte  mosaïque  et  i\(.'  quchpies  détails,  à  une  ôohollo  plus 
grande  ([uc  celle  de  la  planche.  Le  môme  l'ouillot  oll're  deux  croquis  A^^  la  mo- 
saïque reproduite  p!.  10,  IIlt.  7. 


EXPLOHATION    Sr.IENTIFlOLE    DE    l'aLOÉIUE  13 

10,  H.  Plan  ol  coiipcMl'un  caveau  laillé  dans  le  roc.  Au  IbncI, 
en  face  de  la  porle,  une  banquede.  Emplacement  inconnu. 

12.  Ruine  en  pierres  de  (aille,  avec  des  niches  cintrées.  J'en 
ignore  l'emplacement. 

13,  Restes  d'un  colombaire  (?),  creusé  dans  le  roc.  Peut-être 
au  même  endioit  ([uc  le  colombaire  dessiné  lig.  7-9. 


PI.  13. 

{Djhljcli). 

1.  Plan  de  plusieurs  caveaux  de  type  punique,  à  puits  rec- 
tangulaire, taillés  dans  le  roc;  ils  se  trouvent  à  la  Pointe  Noire 
(conf.  pi.  12,  (ig.  4-6).  Voir  Duprat,  /.  c,  p.  399;  Gsell,  /.  r., 
p.  47  ;  Atlas  archrolofjiqiie^  f''  7,  n"  78.  L'époque  de  ces  sépul- 
tures est  inconnue,  car  elles  ne  contiennent  plus  de  mobilier 
funéraire  j)ermettant  de  les  dater. 

2,  3,  \.  C.oupes  de  quatre  de  ces  caveaux,  ceux  qui  se  voient 
à  droite  et  à  gauche  sur  la  fig.  1.  L'un  des  caveaux  de  droite 
présente  une  niche,  pour  placer  une  lampe  ou  quelque  autre 
objet. 

5,  G.  Plan  et  coupe  d'un  caveau,  qui  était  pi'écédé  d'un  cou- 
loir; auprès,  puits  rectangulaire  inachevé  (?).  Emplacement 
inconnu. 

7,  8,  9,  10,  11,  Plan  et  coupes  de  sépultures  taillées  dans  le 
roc.  Elles  se  trouvent  au  rocher  Picouleau,  à  l'ouest  de  la 
presqu'île  (voir  plan,  pi.  10,  lig.  1).  Les  unes  sont  des  fosses, 
arrondies,  pour  la  plupart,  à  l'extrémité  qui  recevait  la  tète,  ou 
bien  aux  deux  extrémités.  Quelques-unes  offrent,  du  côté  de  la 
tète,  une  sorte  de  logette  circulaire  et  parfois  la  fosse  est  [)lus 
étroite  à  la  j)lace  des  pieds  qu'à  la  hauteur  des  épaules  :  elle  se 
modèle  sur  la  forme  du  corps  humain.  Des  encastrements 
servaient  à  fixer  les  couvercles,  qui  ont  tous  disparu.  A  côté  de 
ces  fosses,  le  plan  de  Delamare  indi(|ue  une  cavité  rectangu- 
laire, qui  est  peut-être  un  puits  inachevé,  et  un  caveau  (dont  la 
partie  supérieure  est  détruite),  précédé  d'un  puits.  Conf.  (jsell, 
Fouilles  de  Gouraya,  p,  47-49.  Il  y  a  d'autres  sépultures  creu- 
sées dans  le  roc  aux  abords  de  Djidjeli  :  voir  (isell.  Allas 
arcli('()l()</i(iu('.  1"  7.  p.  13.  col.  I.  Il  osl  impossibh»  de  les  dater. 


I  'i  ni:r.AM.M!K   —   csKr.r. 

PI.   14 

['Jjidjnli). 

In  feuille!,  appartenanl  à  M.  Faynllo,  contiont  des  croquis  qui  correspon- 
dent aux  ligures  de  celle  planche,  mais  avec  une  disposition  dilTé- 
rente  (la  fig.  5  est  scindée  en  deux  parties,  la  fig.  6,  en  trois  parties). 
On  y  voit  en  outre  des  croquis  dos  îvj..  I,  2,  3,  12  et  13  de  la  pi.  12. 
—  Fig.  4.  F. ouvre  (18i4). 

1.  IMaii  (le  ruines  doiiL  j'ii^iiore  rcMiiplacomonl.  L'ôtlilico 
polylobé  (à  droite)  csl  sans  Joule  arabe. 

2.  Coupe  de  la  niine  dont  lo  plan  se  voit  à  la  partie  supc- 
l'icure  do  la  fig.  1 . 

:i.  ? 

i.  Annotation  au  dessin  du  Louvre  :  «  Porte  de  la  nios- 
((  quée  Neuve,  Djidjeli,  23  octobre  18ii.  Elle  a  coùt('  13  à 
«  14,000  francs.  (Construite  par  le  capitaine  de  génie  Riverie.  » 

5,  6.  Tombes  arabes.  Le  cimetière  arabe  de  Djidjeli  se  Irouve 
à  l'Ouest  de  la  ville  française,  sur  la  colline  de  la  Vigie. 

PL  15. 

[Pliilippevillp). 

Croquis  de  ces  deux  plans,  au  Louvre. 

En  haut,  plan  de  Philippoville,  exécuté  par  J.  Mouton, 
vers  18io.  Voir,  dans  V Atlas  archéologique  de  VAlgérïe^  f*  8, 
n"  196,  p.  13,  un  plan  de  vill(>,  en  1003.  avec  les  emplacements 
des  monumenls  de  Wus'icadr  (ancien  nom  de  Philippoville^  (>l 
des  principales  découverles  danliquités. 

En  bas,  carte  (Fune  parlie  du  lilloral,  à  ILst  et  à  rOuest  de 
Philippoville,  exéculée  par  J.  Moulon.  ('elle  carte  se  retrouve, 
avec  quelques  modifications  poui'  les  noms,  dans  les  Mémoires 
de  la  Société  des  Antirpiaires  de  Viuincc,  XXIV,  ISTiO,  à  la 
p.  I  io  (accompagiiaiil  une  Elude  sin-  Stora  do  Dolamare).  Gonf. 
|{a\oisié,  H.  pi.    'i">.   —  i'our  les   laiines  d'un   aqueduc  l'omain 


KXPr.OUATlON    Si.ll'.M'lFluLi:    1>F.    L  AU;  KltlK  '15 

|)rès  (lo  remboucliiuv  do  l'oued  Salsal",  voir  (is(dl,  Momimcnls 
anti(/i(f'\,  T,  p.  2.">i  ;  Af/ns-  (/rr//ro/of/i(//fr,  f"  8,  n"  197.  Les 
an  1res  ruines  indiquées  sur  la  caile   seront  étudiées  ci-après. 


PI.  16. 

{Philippeville). 

Croquis  de  l'eiisonihle  (1(>  la  planche,  an  I.nuvro.  —  Kii,'.  2.  4,  ;>,  6,  7,  8,  9, 

10.  Louvre  '.ISoO).  —  Fier.  11.  Louvre  (ISiilj. 

Monuments  mithriaques,  trouvés,  vers  18i5,  dans  la  propriété 
(iliirac  et  de  Xobelly,  sur  le  liane  Xord  de  la  colline  do  Bon 
Yala  :  Atlas  archéulogique,  i"  8,  n"  11)(>,  //  du  plan  (p.  14-15). 
Il  y  avait  là,  évidemment,  un  sanctuaire  du  dieu  oriental.  Ces 
monuments  sont  au  Musée  de  Philippovillc  :  voir  (isell  et  Ber- 
trand, Musée  de  PhiUppeviUe,  p.  44-51,  pi.  vi.  Ils  ont  été  repro- 
duits, d'après  Dolamarc,  par  M.  Cumont,  Textes  et  monuments 
figurés  relatifs  aux  mystères  de  Afit/rra,  II,  p.  40()-i07,  tig.  329- 
334. 

1,  2.  Petit  groupe  en  marbre  (longueur  actuelle  0  m.  18),  qui 
représente  Mithra  tuant  le  taureau.  Exécution  soignée.  Voir 
Gsell  et  Bertrand,  /.  c,  p.  44-45,  pi.  vi.  fig.  1. 

3,  4,  5.  Cautopates  (Soleil  de  l'automne),  tenant  une  torche 
abaissée  (marbre,  hauteur  0  m.  60).  A  ses  pieds,  un  dauphin 
et  un  oiseau  (aigle?),  qui  symbolisent  peut-être  Teau  et  Tair. 
Jbid.^  p.  46-47,  pi.  vi,   lig.   3. 

6,  7,  8.  Cautes  (Soleil  du  printemps),  tenant  une  torche 
levée  (marbre,  hauteur  0  m.  63).  A  ses  pieds,  un  lion  et  nu 
scorpion,  qui  symbolisent  peut-être  le  feu  et  la  terre.  lôid., 
p.  46-47,  pi.  VI,  fig.  2.  —  Ces  deux  statuettes  de  Cautopates  et 
de  Cautes  sont  d'un  travail  très  grossier,  comme  la  statue 
suivante. 

9,  10.  Dieu  à  corps  humain  et  à  tête  de  lion,  tenant  une 
grande  clef  (grès,  hauteur  0  m.  54).  A  ses  pieds,  deux  pommes 
de  pin,  svmboles  de  fécondité.  Image  du  Temps  sans  bornes, 
maître  dos  éléments,  flrid.,  p.  47-i9,  pi.  vi,  fig.  8. 

11,  12.  Récipient,  dont  la  moitié  postérieure  est  surmontée 


IG  ni:i,AMAnr  —   osri-l 

d'iiiK"  cjilollo  l)oinb(''e  (niai"l)i'o,  liaiilciir  0  m.  (>0).  Un  sorpont 
s  l'iiroulc  autour  de  col  objet,  (|iii  (levait  snvii-  à  dos  oôromonios 
roligiouses.  IhiiL,  p,  4î)-;)0,  pi.  vi,  lij;.  ('» . 


PL  17. 

En  haut,  vue  do  IMiilippcville  en  1840,  prise  de  la  penle  de  la 
colline  de  Skikda,  an  Sud-Est  de  riiopilal  militaire.  A  droite, 
cette  colline,  sur  un  éperon  de  laquelle  s'élève  Ihopital.  Plus 
bas,  au  premier  plan,  larsonal.  Dans  la  vallée,  la  ville  fran- 
çaise. A  gauche,  la  colline  de  Hou  Yala,  surmontée  d'un  fort, 
le  fort  National.  Le  long  do  la  pente  de  cette  colline,  le  rem- 
part. Vers  le  bas  de  la  même  colline,  au-dessus  de  la  ville,  les 
ruines  du  théâtre  romain.  Dans  le  fond,  le  golfe  de  Stora,  avec 
Tîlot  du  Lion  et  l'île  Srigina. 

En  bas,  vue  de  Philippeville  on  I84o,  prise  de  la  pente  do  la 
colline  de  Bou  Yala,  jiu-dessus  et  au  Sud-Ouest  de  la  mosaïque 
des  Néréides  l'pl.  Il)  et  suiv.).  A  gauche,  au  premier  plan,  la 
ruine  dans  laquelle  cette  mosaïque  a  été  trouvée.  Dans  la  val- 
lée, la  ville.  Une  passerelle  en  bois,  embarcadère  sommaire, 
s'avance  dans  le  golfe.  Cette  partie  a  été  gagnée  sur  la  mer  et 
constitue  actuellement  les  quais  du  port.  Au  fond,  la  colline  de 
Skikda,  avec  le  rempart  sur  la  croie,  l'hôpital  militaire  et  la 
caserne  sur  un  éperon. 


PL  18. 

[Philippcvillc). 

Croquis  de  l'onsemble  de  la  planclie,  au  l,(iuvi(>.  —  Fiir.  1   et  2.  Louvre. 
—  Fig.  '.\.  Croquis  au  Louvre. 

1,  2.  Deux  vues,  prises  du  Sud-Esl,  du  théâtre  romain  [Allas 
arcJi(''olof/ifjue,  f"  8,  n°  19f»;  19  du  plan).  La  vue  de  la  fig.  2  est 
plus  ancionno  que  (•{A\o  de  la  lig.  \.  La  voûte  que  les  deux  des- 
sins représonlonl  à  dioile  n'existe  plus  aujourd'hui. 


EXPLORATION    Sr.lKN TIFIQUE    DE    L'ALnÉUIE  17 

3.  Plan  (lu  llunitro  romain.  Sur  ce  Ihéàlro,  voir  Ravoisié, 
Exploralion  sc'ionlifiqiip  de  V AUjériv^  Uonur-Arls^  II,  pi.  al-oo  ; 
Gsell,  Monumnits  antiques,  I,  p.  |92-ir)i  (plan,  lig.  63), 
pi.  xLvni;  \\qv\.\'ixxh\,  Rec.  de  Constaî}tinr,  XLII,  1908,  p.  1-12 
(avec  une  vuo\  Construit  au  second  siècle  de  notre  ère,  il 
devait  contenir  cin([  à  six  mille  places. 

ï.  Plan  de  ramphithéàtrc  romain  (Atlas,  l.  r.,  t^/);  il  a  été 
entièrement  détruit  en  ISio.  Voir  Ravoisic',  II,  pi.  o(j-o9; 
Gsell,  /.  f.,  I,  p.  201-202.  Il  mesurait  78  mètres  de  long,  sur  o9 
de  large. 


PI.  19. 

{Pliilippeville). 

Croquis  de   lenserable  de  la  planche,  au   Louvre.  —  ¥\^.  du  liaut  de  la 
planche,  l-ouvre.  —  Fi:,'.  1,  2,  4.  Louvre  (1844). 

Fig.  1,  2,  3,  4.  Plan,  coupes  par  A-B,  E-F,  (^-D  d'une  ruine 
située  dans  la  propriété  Allemand  (Atlas,  /.  c,  16  du  plan).  La 
plus  grande  pailie  de  cette  rnine  est  aujourd'hui  recouverte 
de  terre  :  on  ne  voit  plus  ni  le  bassin  ovale,  ni  les  couloirs  qui 
s'ouvraient  derrière  la  salle  à  abside,  pavée  en  mosaïque.  Dans 
cette  salle  même,  les  deux  ouvertures  tlu  fond  ont  cHi''  l)Ouchées 
et,  pour  préserver  la  mosaïque,  on  a  construit,  en  utilisant  ce 
qui  restait  des  murs  antiques,  un  petit  pavillon  carré,  surmonté 
d'une  toiture.  —  Il  y  avait  certainement  en  ce  lieu  de  petits 
thermes  privés.  Les  piles  qui  s'élèvent  sur  le  fond  du  bassin 
ovale  sont  sans  doute  des  suspensurae^  qui  étaient  destinées  à 
porter  un  sol  en  grandes  bri(|ues  et  entre  lesquelles  la  vapeur 
d'eau  circulait.  On  a  signalé  par  derrière  des  fourneaux.  Conf. 
Gsell,  /.  r.,  Il,  p.  22. 

A  la  partie  supérieure  de  la  planche,  mosaïcjuc  décorant  la 
salle  à  abside.  Déjà  très  mutilée  au  temps  de  Delamare,  elle  a 
encore  été  endommagée  depuis  en  plusieurs  endroits  (voir  les 
observations  aux  pi.  20  et  21).  Elle  représente  des  Néréides, 
sujet  des  plus  fréquents,  en  particulier  en  Afrique  et  dans  les 
thermes.  Initie  ces  divinités  est  étendue  sur  un  dragon;  elle 
tient   une  dra|»(M'i('  (pii  tlolte  nu-dessus  de  sa  tète  et  couvre  en 


ni:r..\M  m;i: 


[Kirlic  le  bas  de  son  corps.  Ino  aulrc,  draprc  de  mrm(3,  a  pour 
nionliin»  un  clioval  marin,  l'no  Iroisiômo  (Hait  sur  une  paîi- 
Ihrro,  dont  lo  devant  du  corps  est  conservé;  la  Xcif'ide  cllc- 
mcmo  est  complètement  détruite,  l  ne  quatrième  enfin,  por- 
tant des  anneaux  aux  bras  et  aux  pieds,  nage  librement  ;  il  ne 
reste  que  le  bas  de  son  corps.  Entre  ces  (igures,  se  voient  des 
poissons,  des  poulpes,  des  coquilles,  des  algues.  Le  cadre  est 
rempli  par  une  tresse  multicolore.  Dans  l'abside,  un  fleuron, 
nan([ué  de  rinceaux.  Le  dessin  est  correct  en  général,  malgré 
quelques  imperfections  :  ainsi  le  corps  de  la  nageuse  est  lourd, 
les  mains  sont  gaucbement  dis|)os(îes.  La  facture  ne  manque 
pas  de  largeur,  surtout  dans  l'exécution  des  animaux.  Le  colo- 
ris, très  riche,  est  harmonieux  et  ne  présente  point  ces  tons  trop 
avivés  et  criards  qui  choquent  un  peu  dans  les  deux  planches 
en  couleurs  de  Delamare  (pi.  20  et  2\).  Ca  pavement  me  paraît 
dater  du  n"  siècle. 


PL  20. 

[Philippevillé). 

Orin[inal  de  cette  planche,  en  couleurs,  au  Louvre. 

Pour  l'explication  des  pi.  20  et  21,  voir  à  la  pi.  19.  —  La  tète 
de  la  Néréide  est  aujourd'liui  détruite. 

PL  21. 

[Philippevillé). 

Croquis  de  cette  planche,  au  Louvre. 

La  tète  de  la  Néréide  assise  sur  le  cheval  est  détruite.  De  la 
panibère.  il  îie  r(»ste  plus  que  la  tète,  une  partie  du  poitrail  et 
les  deux  pattes  d(>  (bnaul.  Cielfo  [dancbe  a  été  l'eproduite  (eu 
noii-)  par  Vars,  linsiindc  et  Stora ,  plaiiclie  à  la  p.  64. 


EXPLORATION    SCIliN  rU'KjUE    DE    l'aLGÉUIE  19 

PI.  22. 

{Phi  lippe  VI  lie). 

Cioquis  de  rcnsemble  de  la  i)l;uiclie,  au   Louvre.   —  Dessins  des  diverses 
Jigures,  ibid. 

I,  2.  Tète  de  femme,  1res  fi'usle,  vue  d(!  prolil  et  (1(>  face. 

'{,  4.  Tète  d'homme  barbu,  vue  de  [)rolil  et  de  face;  marbre, 
hauteur  0  m.  24  (annotation  aux  dessins).  (Euvre  du  n"  ou  du 
ni"  siècle. 

5.  Buste  d'homme;  marbre,  hauteur  0  m.  65  ;  n''  siècle  (?). 

6.  Pied  d'une  statue  de  bronze  («  feuille  de  bronze,  remplie 
de  plomb  »  :  annotation);  longueur  0  m.  IT).  Reproduit  aussi 
par  Ravoisié,  11,  ))1.  Go,  lig.  ni. 

7.  Pied  d'une  statue  de  marbie  ;  longueur  0  m.  14. 

8.  Doigt  d'une  statue  de  bronze  (annotation);  longueur  0  m.  U!). 
Ravoisié,  ibid.,  fig.  iv. 

9.  10.  Profil  et  face  d'un  masque  colossal  de  dieu  marin; 
marbre,  hauteur  1  m.  05.  Sur  les  joues,  on  remarque  des 
écailles  de  poisson.  La  bouche  est  percée  et  a  servi  d'ouvertui'e 
de  fontaine.  Le  travail  est  des  plus  médiocres.  Au  Louvre, 
n"  1889.  Reproduit  aussi  par  Ravoisié,  II,  pi.  (32. 

I I,  12.  Profil  et  face  d'une  tète  en  marbre  blajic,  de  grandeur 
naturelle,  qui  paraît  avoir  appartenu  à  une  statue  de  Jupiter, 
ou  peut-être  d'Esculape  (plutôt  que  de  Saturne,  la  tète  n'étant 
pas  voilée).  Au  Louvre,  n°  1766. 

13.  Statue  d'un  Romain  en  toge;  mailjre,  hauteur  1  m.  65 
(sans  la  plinthe).  «  Trouvée  dans  la  campagne,  vers  la  |)orlc  de 
«  (lonstanline  »  (annotation  au  dessin).  Il  y  avait  de  ce  coté  de 
nombreuses  sépultures  (voir  Atlas  arr/iéolor/ique,  l.  c,  p.  J5, 
col.  2:  :  la  statue  ornait  })robablemenl  un  monument  funéraire. 
Travail  fort  médiocre,  qui  semble  dater  de  la  première  moitié 
du  ni"  siècle.  Le  dessin  de  Delamare  ne  rend  pas  exactement 
les  plis  du  vêtement,  plus  nombreux  et  moins  profonds,  ni  la 
physionomie,  qui  est  celle  d'un  homme  d'une  trentaine  d'années, 
d'une  expression  inquiète.  Au  Louvre,  n°  1883  (avec  quelques 
restaurations  en  plâtre). 


:2<l  UKLAMAIU;     flSKLI. 

I 'i .  I""i';i^in('iil  (11111  Ijas-rclirf  (Ml  m.'irlirc  (liaiilciir  0  m.  24), 
r('|>i(''<('iilanl  une  IcniiHe.  I)(''ltiis  (rime  sl('lc(?).  Pciil-ôtro  lu 
roniic  (le  l)iisl(' (|ii  in(li(|ii('  la  ij^raviirc  r('Siillc-l-('ll('  sirii|il('iii('iil 
(riiiic  cassure  do  la  |ii('rro. 

l'i.  'Irle  (lliomnic  ;  marbre,  Iiauleiir  0  m.  22.  La  coifTiirc 
rappelle  celle  de  Trajan. 

10.  Pierre  calcaire;  largeiii"  0  m.  28  (^aiinolaLioiij .  lias  d'uiie 
staliicUe  do  fomnie,  qui  élail  adossée,  autant  qu'il  sembl(,\  à 
une  colonne. 

17.  lias  d'une  slalucttc  d'hommo  ;  à  gauche,  [tilicr;  à  droite, 
tronc  d'arbre  (?).  Largeur  0  m.  33. 


PL  23. 

[PhilippevAllc). 

J)cssiM  (h;  l'ensemble  de  la  iilaiiehe,  au  I^(juvr(;.  —  Fii^.  1.  Snilioniie,  IV 
j).  202.  —  Fig.  '1.  IbicL,  p.  271.  —  Fig,  3.  IbicL,  p.  272.  —  Fig.  't.  Ibid.] 
p.  270.  —  Fig.  :;.  Ibid.,  p.  273  (1845).  —  Fig.  G.  Ibid.,  p.  263.  —  Fig.  7, 
H,  U.  Ihid.,  p.  2(,;i.  —  Fig.  10.  Ibid.,  W  bis,  p.  104  (1843).  —  Fig!  11. 
Ibid.,  IV,  p.  204.  —  Fig.  12.  Ibid.,  p.  269.  —Fig.  13,  14.  Ibid.,  p.  266; 
aulres  dessins,  p.  209  et  268.  —  Fig.  i:;.  [.ouvre  (1844).  —Fig.  16. 
Sorbonne,  IV,  p.  267.  —  Fig.  17.  Ibid.,  p.  26".>. 

1.  Fragment  d  une  stèle  votive  (reproduite  au  dixième, 
comme  tous  les  monuments  de  celt(>  planche),  l'ersonuage  nu  ; 
à  sa  droite,  un  autel,  sur  lequel  il  abaisse  la  main,  pour  y 
déposer  un  grain  d'encens  ;  dans  le  champ,  une  guirhinde  (ou 
peul-èlro  uu  gâteau),  dont  les  extrémités  se  croisent.  Au- 
dessus  du  (b'dicant,  le  dessin  indi([ue  une  petite  tète,  qui  est 
peut-être  une  image  de  la  divinité.  Sur  ces  stèles  votives  de 
Bmicadc,  voir  (Isell  et  Hertrand,  Musée  de  Ph'dippeville, 
p.  28-29. 

2.  Fragment  d'une  stèle.  Une  guirlande,  un  oiseau  (colombe?), 
un  rameau,  ou  plus  probablement  une  [)alme. 

3.  Stèle  en  marbre,  d'iiue  exécution  assez  soignée.  Person- 
nage nu,  debout  sur  un  socle;  il  tient  une  palm(>  et  une  guir- 
lande. Près  de  lui,  le  bélier  du  sacrilice.  Au  Louvre,  u"  J'JOJ 
(le  bas,  taillé  de  manière  à  être  piaulé  en  lerro,  a  été  scié). 


EXPLORATIONS   SCIEMIKIOLES   DE   L  ALGÉlilE  21 

4.  Slc'lc  iMi  niarhic,  (111110  cxéculioii  assez  soignéo.  Joimc 
fille,  vêtue  (iiine  liiuiqiie  (loiihie,  courlc,  qui  laisse  une  i)ai"tie 
(lu  sein  ilroil  à  tk'couverl.  J'^lle  tient  une  palme  et  une  guir- 
lande. Près  d'elle,  un  autel,  orné  d'une  guirlande,  et  un  bélier. 
Au  Louvre,  ii"  1902  (le  bas  a  été  scié). 

5.  Has  d'une  st(de.  Oiseau  aiavé.  Les  stèles  à  fitiures  u'rav('es 
sont  géiiéraleinent  d'une  épocjne  plus  ancienne  que  celles  dont 
les  images  sont  exécutées  eu  bas-i(dier.  (jclle-ci  est  peut-être 
antérieure  à  la  domination  romaine. 

6.  Stèle.  Personnage  nu,  tenant  une  palme  et  une  guirlande 
dont  les  extrémités  se  croisent. 

7.  Petite  stèle  en  pierre,  d'un  travail  très  grossier.  Person- 
nage debout.  Au  Louvre,  n°  19o9  (les  bords  ont  été  sciés). 

8.  Petite  stèle,  de  même  matière  et  de  môme  travail.  Au 
Louvre,  n"  19o8. 

!).  lîas  d'une  stèle  en  marbre.  On  distingue  deux  mains 
jointes,  appliquées  sur  une  sorte  de  disque,  dont  je  n'ai  pas  pu 
reconnaître  la  nature,  la  stèle  étant  placée  très  haut  et  à  contre- 
jour.  Au-dessous,  un  bélier.  Au  Louvre,  n"  1905. 

10.  Bas-relief  représentant  un  banquet  funèbre  :  trois  per- 
sonnes couchées,  deux  femmes  et  un  homme,  qui  tient, 
semble-t-il,  un  vase  à  boire.  Epitaphe  de  Saturninus  :  C.  F.  L., 
8liG.  Cette  pierre  a  été  transportée  au  Louvre,  oi^i  je  ne  l'ai  pas 
vue.  —  La  représentation  du  banquet  funèbre  se  rencontre 
quelquefois  en  Afrique  :  voir,  par  exemple,  Bull,  archéologique 
du  ComiuK  1897,  p.  :^99-400et  401  ;  ibid.,  1910,  p.  91,  95-90, 
97-98  et  pi.  XXI  et  xxii;  La  Blanchère  et  Gauckler,  Cataloç/ne 
du  Musée  Alaoui,  p.  73-74,  n"'^  873-870  et  pi.  xxiu  ;  ihid.,  Sup- 
plémeiil,  p.  70,  n"  1153  et  p.  9i,  n"  1007;  C.  L  L.,  14485, 
14540.  14GG0  (conf.  Bull,  du  Comité^  1908,  p.  435  et  436)  ; 
C.  I.  L,  8272  conf.  Doublet  et  Gauckler,  Musée  de  Constaii- 
tine,  p.  30);  C.  L  L.,  9005  et  900G  (conf.  Doublet,  Musée 
d'Alc/er,  p.  32-33). 

H.  Fragment  d'une  stèle  en  marbre.  Personnage  nu,  tenant 
une  palme  et  une  guirlande  dont  les  bouts  se  croisent  ;  aui)rès, 
un  autel,  orné  d'une  guirlande,  sur  lequel  s'élève  une  llamme. 
Au  Louvre,  n"  1904. 

12.  Fragment  d'une  stèle  en  marbre,  lias  d'une  image  ana- 
logue. Au  Louvre,  n"  1903. 


00 


iii:lamai!i;    —    usi-m. 


|."i.  Pclilc  siclc  ('Il  pii-nc.  (riiiic  l'acliin'  li'ès  j^rossicre.  iN-r- 
sonnuf;c  leviiiil  les  hras,  Jaus  ralliliidc  (h;  la  prière.  Au-dessus 
de  sa  lètc,  un  croissant;  à  ses  cotés,  deux  guiilandcs  à  I)Ouls 
croisés.  Au  Louvre,  n°  19G1. 

14.  Petite  stèle.  Personnage  en  jjrière.  La  lél(!  est  surmontée 
d'un  croissant.  A  droite,  une  couronne  (?). 

iri.  Bas-relief  grossier,  représentant  un  personnage  ou  un 
dieu  barbu,  en  buste  (à  moins  que  la  pierre  n'ait  été  cassée  en 
bas). 

16.  Stèle.  Personnage  dans  Tallilude  de  la  prière,  dont  la 
tète  est  surmontée  d'un  croissant.  Il  tient  d'une  main  une 
grappe  de  raisin  (?),  de  l'anire,  une  couronne  ou  une  guir- 
lande (?).  A  ses  côtés,  un  pain  (?)  et  une  guirlande  ou  une 
couronne  (?). 

17.  Fi'agment  d'une  stèle  en  pierre.  On  y  voit  la  liguie,  dite 
signe  de  Tanit,  qui  symbolise  la  divinité,  et  une  guirlande  à 
bouts  croisés.  AuLouvre,  n"1960.  ('ouf.  Gsell  et  Bertiand,  /.  c, 
p.  28. 


PL    24. 

[Philippeville). 

Cru(]uis  (1(!  rciiseiiibli;  de  la  plaiiclic,  au  Louvre.  —  Fig.  ;5,  4,  5,  6,  7,  8,  9, 
10,  11,  12,  i;i,  14.  l,ou\re. 

1,  2.  Face  et  proiil  d'une  statue  de  femme  romaine,  en  mar- 
bre, haute  de  1  m.  (3o  (sans  la  plinthe),  d'un  type  banal  (conf., 
par  exemple,  Cagnat  et  Ballu,  Musée  de  Timgad^  pi.  ii,  fig.  2 
et  3).  Elle  tient  de  la  main  gauche  une  guirlande,  à  peine  ébau- 
chée. La  figure,  marquant  un  âge  de  trente-cinq  à  quarante  ans, 
est  sans  expi-ession.  La  coifTuro  indique  l'époque  des  Sévères. 
Le  travail  est  très  médiocre;  la  tôte  a  des  proportions  trop  fortes 
par  rapport  au  reste  du  corps.  Le  dessin  de  Delamare  ne  rend 
pas  exactement  les  plis  du  manteau,  plus  serrés  et  creusés 
moins  profondément.  L'exécution  et  les  dimensions  de  cette 
statue  permettent  de  croire  qu'elle  faisait  pendant  à  la  statue 
d'homme  reproduite  plus  haut,  pi.  22,  fig.  V-\.  Au  Louvre, 
n"  188Î.  [{('produite  aussi  par  Bavoisié,  II,  pi.  GG. 


EXPLOHATION    SCIENTIFKjLE   DE   l'aL(;ÉRIE  23 

3,  4.  Profil  cl  tVice  d'une  tèlo  tl'lionimo,  iiyant  appartenu  à 
une  slatnetle  ou  îi  un  jiolit  buslc  (  hauteur  0  ni.   l!j). 

T),  G.  Face  et  prolil  iTunc  trte  (riiouiuie  liauleur  0  m.  20). 
Les  traits  ont  (juelque  ressemblance  avec  ceux  de  Vespasien. 
Reproduite  aussi  par  Ravoisié,  II,  pi.  Go,  lig.  i. 

7.  8.  Fragments  de  deux  plaques  de  marbre,  rej)résenlant 
des  chapiteaux  corinthiens  (peut-être  sont-ce  deux  morceaux 
d'une  même  plaque).  Ces  chapiteaux  devaient  surmonter  des 
pilastres  en  placage. 

9,  10.  II.  Deux  aspects  et  coupe  d'une  vasque  en  marbre 
(haute  de  (J  m.  34,  large  de  0  m.  8G),  richement  oruce.  (Juatre 
serpents,  en  partie  détruits,  sont  sculptés  sur  les  lianes  et  sur 
les  bords.  Groupés  deux  à  deux,  ils  constituaient  les  anses  du 
récipient.  Cette  vasque  a  élé  aussi  r(»produite  par  Ravoisié,  II, 
pi.  G3,  lig.  I,  n. 

12.  Tète  de  lion  en  relief  et  cannelures  courbes  (strigiles). 
Ce  fragment,  haut  de  0  m.  45,  a  évidemment  appartenu  à  un 
saicopbage  en  marbre. 

13.  Fragment  d'une  plaque  sculptée,  en  marbre  (hau- 
teur 0  m.  44);  reproduit  aussi  par  Ravoisié,  II,  pi,  53,  fig.  v. 
Cep  de  vigne, 

14.  Fragment  d'une  plaque  sculptée,  en  marbre  (lon- 
gueur 0  m,  40).  Dauphin;  en  arrière,  il  y  avait  peut-être  un 
trident. 

15.  Petit  buste  de  femme,  en  marbre,  haut  de  0  m.  35, 
La  forme  indique  la  fin  du  second  siècle,  ou  le  d('but  du  troi- 
sième. Au  Louvre,  n"  1707.  —  Conf. ,  par  exemple,  Csell  et 
Bertrand,  /.  r.,  pi.  x,  lig.  5  (buste  semblable,  auquel  on  a 
adapté  une  tète  qui  lui  est  étrangère). 


PL  25. 

[Philipperillp). 

Croquis  de  renseiiible  de  la  plaiiclie,  au  l-uuvre.  —  Fig.  1.  Sorboime.  IV, 
p.  2b9.  —  Fig.  2.  Louvre.  —  Fig,  3.  Ibid.  —  Fig.  4.  Sorbonne,  IV, 
p.  260  et  261  (deu.x:  dessins).  —  Fig.  5.  Ihid.,  p.  263.  Autre  dessin  au 


21  DKr.A.MAlU:    —    r.SKLL 

Louvre.  —  Fig.    (>,  /.  Louvre  (18'ii-j.   —  Fi^.   8.   Sorboniio,    IV,  |i.   :.'41. 
—  Fig.  9,  10.  lOid.,  |).  27.;. 


I .  lîas-roliof  en  marbre,  haut  de  0  m.  f)2;  au  Louvre,  n"  IHOO  ; 
reproduit  par  Clarac,  Musée  de  .sc/z/jj/t/rf,  pi.  IGl  C,  n"  2G  1>. 
Sacrilice  d'un  taureau  par  un  victiniaire,  en  présence  d'un  ])er- 
sonnagc  en  toge,  tenant  une  palme  et  une  Victoire,  et  d'un 
joueur  de  double  llùte.  Mauvais  travail.  A  en  juger  par  les 
dimensions  et  lornementation  du  cadre,  ce  bas-relief  parait 
avoir  appartenu  au  même  ensemble  qu'un  autre  bas-relief, 
également  reproduit  par  Delamare  (pi.  48,  fig.  4j,  où  l'on  voit 
le  combat  d'un  centaure  et  d'une  lionne.  Us  devaient  décorer 
quelque  monument  public,  peut-être  un  autel.  Conf.  Gsell  et 
Bertrand,  /.  c,  p.  37-38. 

2.  Statue  d'un  Romain  en  toge;  marbre,  hauteur  de  ce  qui 
reste  1  m.  52.  Type  banal;  conf.,  par  exemple,  Gsell  et  Bertrand, 
/.  c,  p.  66-67. 

3.  Statue  d'un  Romain  en  toge;  maibre,  hauteur  1  m.  85; 
au  Louvre,  n°  1882.  Le  travail  est  assez  bon  (deuxième  siècle?). 

4.  Fragment  d'un  bas-relief  en  mauvais  marbre;  au  Louvre, 
n""  1900.  Jeune  homme,  soufflant  dans  une  longue  trompette; 
il  porte  un  glaive  au  côté.  Reproduit  aussi  par  Ravoisié,  II, 
pi.  54,  lig.  VI. 

5.  Fragment  d'un  bas-relief  en  marbre  (longueur  0  m.  32); 
au  Louvre,  n"  1897;  reproduit  aussi  par  Ravoisié,  II,  pi.  64, 
fig.  IL  Divinité  fluviale  assise,  tenant  une  urne  ;  au-dessous, 
un  serpent. 

6.  7.  Face  et  profil  d'une  statuette  de  marbre,  d'un  travail 
assez  fin;  au  Louvre,  n"  1765.  Priape? 

8.  Fragment  d'un  bas-relief  en  marbre,  long  de  1  m.  U2;  au 
Louvre,  n°  1898.  Débris  d'un  personnage  représenté- en  buste; 
il  porte  un  collier  ondulé  et  un  autre  collier,  formé  de  deux  ser- 
pents dont  les  têtes  sont  séparées  par  un  médaillon  ovale  (une 
figure  gravée  sur  ce  médaillon  paraît  ètio  une  Minerve).  La  tête 
était  peut-être  couverte  d'un  voile.  A  droite,  une  corne  d'abon- 
dance, motif  que  Delamare  ne  semble  pas  avoir  compris.  Au- 
dessous,  une  dédicace  au  Gen{iiis)  col[omae)  Pu([eoIa/iur(/m)  : 
C.  I.  jL.,  7959.  On  voit  sur  le  même  fragment,  adroite,  l'amorce 
d'un  cadre;  à  gauche,  un  ornement  de  navire.  Travail  correct, 


i:xPLor.ATioN   sciiiNTirioLE   Dr:   l'alcérie  25 

(}iii  poul  (lal(M-  (lu  |treniier  siècle.  —  Porl  de  commorco  impor- 
tant, Ruskade  devait  être  en  relations  suivies  avec  Pouzzolcs. 
9,  1 0.  Vue  sous  deux  aspects  d'un  coté  de  siège  (?),  orne  d'une 
tète  et  d'une  patte  de  lion. 


PI.  26. 

Croquis  de  l'ensemble  de  la  planche,  au  r.ouvrc.  — Vh^.  1.  Sorboiine,  IV, 
[».  2;)1.  — Fig.  i.  Ilùd.,  p.  2")0  et  274  (deux  dessins).  —  Fig.  0.  Ibid., 
|i.  2.")()  et  2.")7  (deux  dessins). 

1.  i''rai;inenl  de  bas-relief,  en  marbre,  lourde  \  mèlre  ;  au 
Louvre,  n"  1896  lenvoi  du  duc  d'Orléans,  1839).  A  gauciie,  reste 
dune  colonue,  tlanquant  les  scènes  représentées  sur  ce  bas- 
l'eiiei".  Hercule  combattant  le  lion  de  Némée  (au-dessus  du  lion, 
une  massue).  Hercule  tenant  d'une  uiain  une  massue,  dont 
l'extrémité  seule  subsiste,  et  saisissant  de  l'autre  main  la  tête 
de  l'hydre  de  Lerne.  D'autres  travaux  dllercule  devaient 
suivre  à  droite.  Mauvais  travail,  du  troisième  siècle. 

2.  J'ignore  ce  que  celte  ligure  représente. 

3.  lias-relief  en  marbre,  long  de  I  m.  17,  haut  de  0  m.  88  ; 
au  Louvre,  n"  1894;  reproduit  par  Chirac,  Musée  de  sculpture, 
pi.  161  C,  n"  149  A.  Bacchus,  tenant  un  thyrse  et  pressant  une 
grappe  de  raisin  dans  une  corne  que  Pan  lui  présente.  A  gauche. 
Bacchante  jouant  des  cymbales.  A  droite,  Satyre,  qui  s'appuie 
sur  lépaule  de  Silèue;  celui-ci  tient  un  canthare  et  une  grappe 
de  raisin.  Travail  très  médiocre,  du  second  ou  du  troisième 
siècle. 

4.  Bas-relief,  en  mauvais  uiarbre,  haut  de  0  m.  88;  au  Lou- 
vre, n"  189'};  reproduit  aussi  par  Havoisié,  II,  pi.  6'J,  lig.  ni. 
Caducée  entre  deux  cornes  d'aboudance.  De  la  corne  qui  sub- 
siste sortent  des  fruits,  une  grappe  de  raisin,  une  pomme  de 
pin,  flanquée  de  deux  épis. 

5.  Vasque  de  forme  élégante,  montée  sur  un  pied  élancé.  Elle 
devait  être  placée  au  milieu  d'une  cour.  J'ignore  ce  qu'elle  est 
devenue. 

6.  Bas-relief  en  marbre,  haut  de  0  m.  90,  longde   0  m.  80; 


26  itiir.AMMii:  —   (isi:i,f. 

au  Louvre,  n"  189.");  roproduil  |»;ir  lUivoisii-,  11,  pi.  Iji,  lig.  i, 
el  (llarac.  Musée  de  sculpture ^  \A.  Hil  C,  n"  203  A.  Persée 
ilélivranl  Andromôdp.  Ce  morceau  est  hès  mulild  et  1res  usé. 
L'exécution  [)araîl  avoir  été  correcte  (second  siècle?). 


PL  27. 

[PJdiLlijicrillc). 

Croquis  de  l'ensomble  de  la  planclie,  au  F.ouvre  (1).  —  V'v^.  1.  Soibonne, 
IV  htë,  p.  88(1843).  —  Fiy.  2.  Ihkl.,  p.  23  (1841).  —  Fig.  3.  Ihid.,  p.  30 
(1844).  —  Fig.  4.  \hid.,  p.  36.  —  Fig.  o,  6,  7.  Ihkl.,  p.  61  (1841);  autres 
dessins,  qui  n'ont  pas  servi  au  graveur,  ihid.,  p.  00.  —  Fig.  8.  Ihid., 
p.  95, 

1.  Autel  en  grès  (liauleur  0  ni.  80),  avec  Tépitaphe  de 
C.  Ollius  («>,  et  non  Goelius)  Primigenius,  soldat  de  la  légion 
un Flavia  :  C.  I.  L.,  7981.  A  gauche,  un  glaive;  à  droite,  un 
bouclier  ovale  et  un  jo/Z^/w^  (dessin  pou  exact).  Trouvé  près  de 
la  porte  de  Constantine  (annotation  au  dessin).  Au  Louvre, 
n"  1708.  Noter  que  ce  soldat,  qui  vécut  trente-cinq  ans  et  servit 
pendant  dix-neuf  ans,  fut  enrôlé  à  l'âge  de  seize  ans. 

2.  Petit  autel  en  marbre,  avec  une  dédicace  à  Mercure  par 
Seius  Thesmus  et  SeiaSyntycho  :  C.  I.  A.,  79G2.  Sur  les  côtés, 
aiguière  et  patère.  Trouvé  «  en  faisant  les  fondations  des  maga- 
sins de  l'administration,  au  bas  de  la  rue  des  Citernes  »  (anno- 
tation au  dessin).  Un  autre  autel,  exactement  semblable,  est 
aujourd'hui  au  musée  de  Philippcville. 

3.  .\utel,  avec  les  épitaphes  d'(A)emilius  Resli tutus  et  de 
Lollia  Pacata  :  C.  I.  L.,  8001.  Sur  les  côtés,  aiguière  et  palère. 
Au  Louvre,  n°  1709. 

(1)  Quatre  dessins  d'ensemble,  appartenant  à  M.  FayoUe,  repn''3entent  d'une 
manière  sommaire  des  inscriptions  reproduites  sur  les  pi.  -27,  28,  29  et  30  :  i» 
Fig.  1,  4,  5,  6,  7,  8  de  la  pi.  27  ;  fig.  8  de  la  pi.  28;  flg.  3  de  la  pi.  29,  et,  en  outre, 
les  inscriptions  C.  l.  L.,  8016  et  8078  ;  —  2»  Kig.  2  et  3  de  la  pi.  27;  fig.  2,  6,  9  et 
11  delà  pi.  28  ;  fig.  6  delà  pi.  29,  et,  en  outre,  les  inscriptions  C.  I.  />.,  8043  et 
8167;  —  30  Fig.  1  et  3  de  la  pi.  28;  fig.  1,  2,  4,  7,  9,  de  la  pi.  29;  —  4°  Fig.  5  et 
10  de  la  pi.  28;  fig.  8  de  la  pi.  29;  fig.  1,  2,  3,  o  et  6  de  la  pi.  30,  et,  en  outre, 
l'inscription  C.  l.  /..,  8080. 


EXPLORATION     SCIENTIFinCi:     DE     l'aLGÉRIE  27 

4.  Autel,  avec  l'opitaplic  d'Antoniiis  Marlialis  (C.  /.  />.,  801 1), 
surmontée  d'une  guirlande.  Il  y  a  aussi  une  guirlande  sur  le 
côté  droit. 

5,  (3,  7.  Trois  faces  d'un  autel  en  marbre  (haut  de  0  m.  SO), 
avec  l'épitaphe  de  Gavius  Primigenius  (C.  /.  />.,  8065)  et,  sur 
les  ccMés,  une  aiguière,  une  patère  et  des  guirlandes.  Trouvé 
«  dans  les  fondations  de  Thôpital  nouveau  »  (annotation  aux 
dessins).  Au  Louvre,  a"  1711. 

8.  Cippo.  avec  un  tenon  desliné  à  être  enfoncé  dans  une  mor- 
taise. Epilaplie  de  Pompeius  (Irescens  :  C.  I.  /..,  8122. 


PI.  28. 

{PhUippevillc). 

Dessin  de  l'ensemble  de  la  planche,  au  F. ouvre.  —  Fig.  1.  Sorbonne,  I\' 
bh,  p.  .3  (1844).—  Fig.  2.  Ihid.,  p.  68  (1844).  —  Fig.  .3.  Ihid.,  p.  4;  deux 
autres  copies,  qui  n'ont  pas  servi  au  graveur,  p.  5  et  14.  —  Fig.  4.  Ibid., 
p.  78  (1845).  —  Fig.  5.  Ibid.,  p.  113  (1845)  —  Fig.  6.  Ibid. ,  p.  48  (1844).  — 
Fig.  7.  Jbid.,  p.  8  ;  autre  copie,  IV,  p.  236.  —  Fig.  8.  Ibid.,  IV  bis,  p.  40. 
—  Fig.  9.  Ibid.,  p.  50  (1841);  autre  dessin,  p.  49.  —  Fig.  10.  Ibid.,  p.  7 
(1843).  — Fig.  11.  Vnil.,  p.  34  (1843).—  Fig.  12.  IhiiL,  p.  15  (184i-). 

1.  Fragment  d'une  plaque  de  marbre,  portant  une  dédicace 
à  Trajan,  de  l'année   107  :  C.  I.  L.,  7967.  Au  Louvre,  n"  2057. 

2.  Autel  en  pierre,  haut  de  0.  88,  avec  l'épitaphe  de  Julia 
Severa  (C.  /.  L..  809o  ;  sur  les  côtés,  patère,  aiguière  et  guir- 
landes. Au  Louvre,  n"  1692. 

3.  Fragment  d'une  plaque  de  marbre,  portant  une  dédicace 
à  Hadrien  [C.  1.  L.,  7968).  Au  Louvre,  n"  2059  (le  cadre  a  été 
scié). 

4.  Plaque  de  marbre,  portant  une  dédicace  à  Julia  Cyrilla 
(C.  F.  L..  8089).  Au  Louvre,  n"  2087  (le  cadre  a  été  scié).  A  la 
ligne  1,  il  y  aQ  VR  ontonis'l  filia)]. 

5.  Stèle,  portant  Tépitaplie  de  Sittius  Peregrinus  :  C.  /.  L., 
8157. 

6.  Stèle,  ornée  d'une  rosace  et  portant  l'épitaphe  de  Clodius 
Maccr,  qni  périt  assassiné  :  C.  /.  L.,  8036. 

7.  Fragment  d'une  plaque  de  marbre,  portant  une  dédicace 


28  nni.AMAi-.r,  —   r.sr.LL 

à  Marc  Aiiirlo  nu  ;i  Lucius  Vcius  :  C.  I.  L.,  7971.  «  Trouvé 
dans  les  déblais  dvi  Ihéàlro  »  (annotalion  au  dessin;.  Au  Louvre, 
11"  207 1 . 

8.  Moulaul  de  porte,  comme  l'iudiqueul  ies  mortaises  dans 
lesquelles  glissaient  les  barres  de  l'ermeture.  Fragment  d'une 
inscription,  nommant   L.  Anlonius  l{oga[tusj  :  C.  I.  L.,  8013. 

9.  Colonne  funéraire  en  marbre,  portant  les  noms  de  Tib(c- 
rius)  C[lau]dius  Sabinus,  centurion  primipilaire  :  C.  I.L..  7!I80 
(à  la  ligne  1,  on  voit  la  boucle  du  D  de  Claudius).  «  Trouvée 
dans  les  fondations  de  l'hôpital  nouveau,  mars  1841  »  (annota- 
tion au  dessin).  Au  musée  de  l'hilippeville,  mutilée. 

10.  Autel  en  i)ierre,  haut  de  0  m.  89,  portant  une  dédicace  à 
Jupiter  Uptimus  Maximus  Appenninus,  faite  sous  Septinie 
Sévère  :  C.  I.  L.,  7961.  Trouvé,  selon  Renier,  au  sommet  de 
la  colline  où  a  été  construit  l'hôpital  militaire  [c'est-à-dire  de 
la  colline  de  Skikda].  Au  Louvre,  n°  2017. 

11.  Colonne  en  pierre,  portant  l'épitaphe  d'Antonius  F^xtrica- 
tus  :  C.  I.  L.,  8009  =  19854.  Au  Louvre,  n"  1991.  —  Les 
cippes  funéraires  en  forme  de  colonne  (conf.  fig.  9  et  pi.  76, 
fig.  3)  sont  assez  rares  en  Afrique  :  voir  Gsell,  Monuments,  II, 
p.  47. 

12.  Fragment  d'une  plaque  de  marbre,  qui  portait  une  ins- 
cription, trop  mutilée  pour  être  intelligible  :  C.  I.  L.,  7993. 
Au  Louvre,  n"  2071  (on  a  scié  le  cadre). 


PL  29. 

[Philippeville). 

Dessin  de  reiiseinble  de  la  planche,  au  Louvre.  —  Fij?.  1.  Sorbonne,  IV 
bis,  p.  18;  autre  copie,  quin'a  pas  servi  au  graveur,  IV,  p.  240.  —  Fig.  2. 
llid.,  IV  hia,  p.  38;  autre  copie,  IV,  p.  239.  —  Fig.  3.  Ibid., 
IV  bis,  p.  37;  autre  copie,  IV,  p.  243.  —  Fig.  4.  Jbld.,  IV  bis, 
p.  20.  —Fig.  o.  Ibid.,  p.  21.  —  Fig.  6.  Ibid.,  p.  94.  —  Fig.  7.  ïbid., 
p.  13  (1844)  ;  autres  copies,  IV,  p.  237  et  IV  bis,  p.  14.  —  Fig.  8.  Ibid., 
IV  6;s,  p.  128  ^1841).  —  Fig.  9.  Ibid.,  p.  127  (1844). 

1.   Deux  morceaux,  qui  se  raccordent,  d'une  inscription  du 
quatrième  ou   du    cinquième   siècle,    mentionnant  un  gouver- 


EXPLOKATION     SCIENTIFIQUE     DE     l'aLOÉKIE  29 

neur  de  la  province  de  Niimidia  Consiantina  et  Ampeliiis,  vir 
p7'im{arius?) ,  ilamine  perpétuel  :  C.  I.  Z,.,  7976;  Héron  de 
Yillefosse,  Bull,  des  Aitlirjuaires  de  France,  1894-,  p.  82.  Au 
Louvre,  n''  2062. 

2.  Frai;nient  de  la  dédicace  d'un  édifice  par  un  gouverneur 
de  la  province  de  Niimidia  Constanl'ina  :  C.  I.  L.,  7979.  Au 
Louvre,  n"  2061 . 

3.  Aulel  en  marbre,  portant  l'épitaphe  métrique  d'Antonius 
Pax,  commerçant  :  C.  I.  L.,  7999  (ligne  9,  il  y  a  MATERNAM). 
Au  Louvre,  n'^'  1710. 

4.  o.  Deux  morceaux  d'une  plaque  île  marbre,  haute  de 
0   m.    75,    indiquant   des   ouvrages   exécutés  aux    frais  de   C. 

Annius ,  décurion  et  ponlife  de  la  confédération  cirtéenne  : 

deux  statues  de  bronze  de  la  Victoire  et  de  la  Furluiia  liedu.r, 
restauration  du  théâtre,  travaux  à  l'amphithéâtre,  statue  d'Her- 
cule avec  un  lélrastyle  :  C.  I.  L.,  7983  et  7984  (ce  sont  deux 
morceaux  d'une  même  inscription).  Au  n"  7984,  ligne  2,  j'ai 
lu  :  contul[it)  itemq^ue)  {sestertiiim)  xx  [milià)  n{iimmum) 
qu\ac\...  Au  Louvre,  n°  2063  (on  a  scié  les  bords). 

6.  Stèle,  portant  l'épitaphe  de  Pompeia  Chia,  accompagnée 
de  deux  vers  :  C.I.L.,  8123.  Au  Louvre,  n°  2073  (on  a  scié  le 
haut  et  le  bas). 

7.  Inscription  sur  marbre,  indiquant  une  libéralité  faite  par 
un  augure,  pour  l'entretien  du  théâtre  :  C.I.L.,  7989.  Au 
Louvre,  n°  2065. 

8.  Fragment  d'une  plaque  percée  de  trous,  sous  lesquels 
sont  gravés  des  chiffres  :  VH,  VIII,  VIIII.  C'était  un  calendrier 
pour  compter  les  jours  du  mois  :  on  plaçait  une  pointe  dans 
le  trou  correspondant  au  jour.  C.I.L..  7997  (avec  le  commen- 
taire). Conf.  C.I.L.,  I,  2'°'=  édil.,  p.  218;  Audollent,  Bf^n/e  de 
i'/iistoire  des  Re/ir/ions,  1893,  II,  p.  162.  Au  Louvre,  n"  2023, 
mais  diminué.  Ce  monument  a  été  aussi  publié  par  Ravoisié, 
II,  pi.  48,  lig.  IV  et  V. 

9.  Table  de  jeu,  formée  de  deux  séries  de  trois  mots  ayant 
chacun  six  lettres  :  C.I.L. ,  7998.  Conf.,  pour  l'Afrique,  Héron 
de  Yillefosse,  Bull.des  Antifjuairps  de  Fra/irr,  1909,  p.  374-376. 


30  UKLA.MAlti:    —    c.sy.iA. 

PI.  30. 

{PhiUpiirri/le). 

Dessin  do  rensemhle  de  la  planche,  au  Louvre.  —  Fig.  1.  Sorbonne, 
IV  Im,  p.  ()  (1844).  —  Fi-.  2.  Ibid.,  p.  19,  —  Fig.  .3,  4.  Ihid.,  p.  1»i,  17 
(18411;  autres  dessins,  qui  n'iml  pas  servi  au  graveur,  IV,  p.  i'M.  — 
Fig.  5.  Ibid.,  IV  h\s,  p.  24  (18441;  autre  dessin,  p.  2:i.  —  Fig.  G.  Ihid., 
p.  28  (1844).  —  Fig.  7.  Ihid.,  p.  27  (1844);  autre  dessin,  p.  26. 

\.  IMaqiic  de  marbre  (haule  de  0  m.  90),  portant  une  partie 
d'une  dédicace  à  Seplime  Sévère  et  à  ses  fils  :  C.  I.  />.,  7970. 
Au  Louvre,  n"  201)0. 

2.  Base  de  statue,  en  marbre,  liaute  de  1  m.  2o,  portant  une 
dédicace  au  (ïénie  de  la  colonie  de  Husicade  par  Aemilius  Bal- 
lator,  qui  fit  aussi  élever  une  statue  à  VAnnona  Sacrae  Urhis  et 
donna  dix  milles  sesterces  pour  lentretien  du  théâtre  :  l{;ivoi- 
sié,  II,  pi.  o3;  C.  I.  L.,  7960.  Au  Louvre,  n"  2056. 

3,  4.  Face  et  tranche  d'une  pierre,  longue  de  0  m.  83,  haute 
de  0  m.  61.  Sur  la  face,  inscription  indiquant  que  Caecilius 
Gallus,  chevalier  romain,  magistrat  de  (lirta,  préfet  à  Rffsi- 
cadf\  etc.,  lit  élever  un  tribunal  et  des  rosira.  L'inscription  de 
la  tranche  répète  les  noms  de  ce  personnage.  C.  I.  />..  7986. 
Au  Louvre,  n"  2064.  Ce  monument  date  du  premier  siècle  : 
voir  Gsell,  Atlas  arcliélogique,  P  17,  p.  10,  col.  2. 

5,  6,  7.  Fragments  de  trois  inscriptions,  gravées  sur  marhre. 
Ils  ont  été  trouvés  au  théâtre  romain  et  se  rapportent  à  des 
travaux  exécutés  dans  cet  édifice,  ou  aux  abords,  par  Liberalis 
(4  Libéria,  enfants  d'un  personnage  dont  le  nom  ne  s'est  pas 
conservé  :  C.  I.  /..,  7996  (=  198ri3),  7994,  7995  (conf.  Gsell  et 
lîei-trand,  Musi-c  di^  PlnUppcvUh,  p.  8).  Au  Louvre,  n'"  2068, 
2067,  2066  (les  bords  ont  été  sciés). 


EXPLOI'.ATION     SCIENTIFIQUE     DE     l'aLGÉRIE  31 

PI.  31. 

[Philippevillf'). 

Croquis  île  IVnsemlile  do  I;i  planclio,  au  l.ouvi-c.  —  V'vj,.   I,i,  -j,  0,7,  8,9, 
1(1,  11,   IJ,  1.!,  14,  i;i,  1(1  ilSiO),  19,  20.   I.nuvro. 

1,  2,  3,  i.  Viicsct  coupos  (1(>  blocs  de  pierro  ([uadi'angiilaii'os, 
oiïrant  des  cavités  pour  recevoir  des  urnes  cinéraires.  Les 
dépots  étaient  protégés  par  des  couvercles  qui  s'inséraient 
dans  des  feuillures  et  des  mortaises.  Trouvés  «  à  égale  distance 
«  d(>  la  porte  [de  Conslanline]  et  de  la  pépinière  »  (annotation 
aux  dessins),  c'est-à-dire  au  Sud  de  la  ville  actuelle.  Ce  type 
de  sépulture  n'est  pas  rare  en  Afrique  :  conf.  Gsell,  Monu- 
ments antiques,  II,  p.  45,  n"  W. 

o.  Bloc  de  pierre,  de  forme  hexagonale,  reposant  sur  une 
base  cylindri({ue.  Il  est  creusé  d'une  cavité  pour  recevoir  l'urne 
cinéraire;  feuillure  pour  le  couvercle.  Sur  le  devant,  une  guir- 
lande. Hauteur  \   m.  30,  largeur  0  m.  80  (annolalioii  au  dessin), 

6,  7,  8.  9.  !l  [bis^,  10,  11,  12.  Vues  et  coupes  de  blocs  de 
pierre,  oll'raul  des  cavités  pour  recevoir  des  urnes  cinéi'aii-es. 
«  Accouplés  par  deux  ou  quatre,  ils  couvraient  le  nuimelon 
«  Négrier  [au  Sud  de  la  ville  actuelle',  d'où  on  les  a  répandus 
«  en  ville  pour  les  constructions  »  (annotation  aux  dessins). 
Conf.  Gsell  et  l^ertrand,  Musée  de  Ph'dippevillc,  p.  T.). 

13.  Pierre  (haute  de  I  m.  30  .  orniV'  d'un  phaUu-^.  image 
prophylactique  très  fré({ueiite  en  Afrique  :  conf.  pi.  71,  lig.  i; 
pi.  73.'  lig.  18  ;  pi.  97,  lig.  8  ;  pi.  161.  fig.  2  et  3. 

1  ï.  lîloc  de  marbre,  lrouv('  au  lli('àli'e  (annotation  au  dessin), 
présentant  l'image  dun  phallus  et  de  deux  pieds. 

13.  Pierre  (grès  rougeàtre),  trouvée  près  du  tlu'àtre  (annota- 
tion au  dessin),  avec  les  images  d'un  phallus  et,  autant  qu'il 
semble,  d'un  niveau.  Le  niveau  (déformation  de  l'œil?)  avait, 
comme  le  phallus,  une  vertu  prophylactiqne;  il  est  (juelquefois 
associé  au  phallus  :  pierres  de  Saint-Leu  (La  IJlanchère,  Musrc 
d'Oran,  fig.  à  la  p.  39),  de  Dellys  et  du  Kroub  (inédites). 

16.  «  Pierre  calcaire,  route  de  Stora  »  annotation  au  dessinV 
Pcul-ôtre  y  avait-il  sui' cette  pierre,  non  pas  un  phallus,  comme 


32  D  F.  LA  M  A  11  K     fiSKLL 

rimrKjuc  la  gravure,  mais  dfMix   phallus  opposes  :  eonf.  pi.  7.'{, 
lig.  18. 

17,  18.  Deux  aspects  d'un  moulin  à  grains  (les  deux  ligures 
de  Delamare  sont  reproduites  par  Tissot,  Géof/raphif  <h  la  pro- 
vince romaine  tl' Afriijue ^  I,  p,  314,  avec  celle  indication 
inexacte  :  «  un  ealillus  et  une  meta  que  nous  avons  trouvés 
dans  les  ruines  de  Vallis  »).  Ce  moulin  se  compose  d'une  pièce 
conique  [meta)  et  d'une  autre  pièce  {eatillus)^  qui  recouvre  la 
première  et  a  à  peu  près  la  forme  d'un  sablier.  Le  catillus  est 
muni  de  chaque  côté  d'une  oreille,  dans  la  mortaise  de  laquelle 
on  enfonçait  une  barre  servant  à  mettre  le  eatillns  en  mouve- 
ment ;  des  clievilles,  insérées  dans  les  deux  trous  latéraux  de 
l'oreille,  lixaient  la  barre.  Lu  meta  se  dressait  au  milieu  d'une 
cuve,  qui  recevait  les  grains  broyés,  après  leur  passage  entre 
le  catillus  et  la  meta.  Voir  un  autre  moulin  d'une  forme  plus 
usuelle,  pi.  75,  tig.  i. 

19.  Chapiteau  corinthien,  reproduit  aussi  par  Ravoisié,  11, 
pi.  55,  fig.  m  (au  théâtre  romain  . 

20.  Chapiteau  corinthien,  orné  à  sa  partie  supérieure  d'un 
aigle.  Kavoisié,  ibid.,  lig.  u  (au  théâtre  romain). 


PI.  32. 

[P}iilij)peville). 

Des  dessins  de  toutes  les  figures  de  cette  planche  se  trouvent  dans  la  col- 
lection du  Louvre. 

i,  2,  3,  i,  5,  6.  Poteries  romaiues.  La  jarre  de  la  fig.  G  a 
1  m.  70  de  hauteur  et  1  m.  30  de  diamètre  (annotation  au 
dessin). 

7.  Chapiteau  d'ordre  dorique  romain. 

8.  Bloc  de  marbre  évidé,  large  de  0  m.  24  (annotation  au 
dessin)  :  peut-être  récipient  pour  des  restes  incinérés. 

9.  Chai)iteau  ionique  en  grès,  haut  de  0  m.  29.  Il  a  été  trouvé 
sur  la  colline  de  Skikda,  près  du  caveau  dont  nous  allons  parler 
(annotation  au  dessin).  Aujourd'hui  au  musée  de  Philippeville 
(conf .  Gsell  et  Bertrand,  l.c,  |).  72,  n.  i),  en  très  mauvais  étal. 


i:XI'L01iATI0N    SCIENTIFIQUE    DE    l'aLGKIIIE  33 

Los  propoi'lioiis  ?on(  plus  mnssivos  rpio  dans  le  dessin  de  Dolu- 
niaro. 

10,  IL  12.  Deux  coupes  et  plan  d'un  eavoan  creusé  dans  le 
roc,  «  ti'onvé  au-dessous  de  lliùpilal  niililaire,  en  déblayant  un 
«  terrain  pour  les  constructions  du  train  des  é(juipagcs  »  (anno- 
tation au  dessin,  mai  ISi'j).  L'entrée  était  fermée  par  une 
muretfe  en  bri(jues,  épaisse  en  bas  de  0  m.  30,  en  haut  de 
0  m.  25  [jlj'uL).  Le  caveau  se  composait  de  deux  chambres  ^lon- 
gues de  2  m.  12  et  de  2  m.  40),  offrant  chacune  deux  niches 
latérales.  Au  milieu  de  la  chambre  postérieure,  il  y  avait  des 
restes  d'un  cercueil  en  plomb.  Dans  cette  cry[)te  ont  été 
l'ccueillis  les  objets  dessinés  li^-.  |."{-20  et  plusieurs  autres. 
(f  l'armi  ces  objets  se  trouvent  huit  tèles  de  lion  en  Ijronze, 
«  quatre  grandes  et  (juatre  petites,  un  verre  à  boire,  deux  peti- 
«  les  fioles  en  verre  ».  A  en  juger  par  sa  disposition,  qui  rappelle 
des  tombes  d(;  GoUo,  et  par  les  objets  qu'on  y  a  trouvés,  cette 
sépulture  paraît  appartenir  à  Tépoipie  punique.  Voir  Ciscll, 
Fouillfs  de  (louraya,  p.  46-i-7;  le  même,  Mrlanr/ps  Pervof.,  p.  152. 

13,  14.  Face  et  prolil  d'un  des  huit  mulles  de  lion  découverts 
dans  ce  caveau.  Il  mesure  près  de  0  m.  2i  de  diamètre.  Des  mutles 
semblables,  trouvés  en  Phénicie,  décoraient  des  cercueils  en 
bois.  Un  autre  mutle,  plus  petit  (0  m.  127  de  diamètre),  a  été 
trouvé  en  Algérie  (la  provenance  exacte  est  inconnue).  Il  n'est 
pas  impossible  qu'il  ait  été  recueilli  dans  celte  tombe  de  IMiilip- 
peville  et  qu'il  ait  appartenu  à  la  série  des  quatre  petites  tètes 
de  lion,  mentionnées  |)ar  Delamare.  Les  grandes  tètes  pouvaient 
décorer  un  ou  deux  cercueils  en  bois,  les  petites,  un  ou  deux 
coffrets,  renfermant  peut-être  des  cendres.  Voir  (Jsell,  MrUni- 
(je\  PnraL  p.  151  1 52;  lliill.  de  P Académie  d' lilppone,  XXX, 
1899-1900,  p.  !-;{  el  pi.  1. 

15,  10,  17,  18,  19.  Objets  en  verre  provenant  de  ce  caveau 
(annotation  aux  dessins)  :  deux  fioles,  une  tasse,  un  flacon, 
un  gobelet. 

20.  Pot  à  anse,  en  teiTC  rouge,  trouvé  également  dans  ce 
caveau  (annotai ion). 


34  DIÎLAMAIIIÎ    (iSTCr.l, 

PI.  33. 

Dessin  de  l'ciisoniMi'  de  la  |ilanclip,  au  [, ouvre.  —  Fii,'.  :).  Louvre.  —  Kig.  'i. 
Sorlionne,  IV  /-/s,  p.  '.17.  —  Fi^'.  (5.  Ihid.,  p.  I2:i.  —  Fi^'.  7.  //-/J.,  p.  46 
(1844);  aulre  dessin,  IV,  p.  24;i  (1842).  —  Fi^'.  JO.  Ifjid.,\\,  p.  2.^3. 
—  Fig.  11.  Ibid.,  IV,  p.  2.):{  ;  autic  dessin  au  Louvre. 

1.  Plan  d'un  cdilico  funéraire.  A  drdite,  niche,  dont  il  ne  res- 
tait que  le  bas  ol  (jni  contenait  un  sarcophage  on  marbre,  sans 
couvercle  et  vide.  A  gauche,  nicbe  vide.  Au  milieu  et  à  un 
niveau  inférieur,  caveau  voûté.  La  construction  était  en  briques 
(annotation   au  dessin  de  la  lig.   3). 

2.  Coupe  par  A-Iî. 

3.  Vue  de  celte  ruine. 

4.  Vue  de  la  niche  de  droite  et  du  sarcophage  qu'elle  contenait. 
Il  portait  le  nom  de  Hemmia  Grhysoforus(a)  (=Chrysophorusa)  : 
C.  F.  Z,.,  8130;  de  celte  inscription,  il  ne  reste  plus  qu'un  petit 
fragment,  au  Louvre,  n"  2072. 

5.  Coupe  d'un  couvercle  de  sarcophage. 

G.  Dalle  jjortant  une  croix  monogrammatique,  accostée  de  Fa 
et  de  l'to,  dans  une  couronne,  et,  au-dessous,  Tépitaphe  de 
Fl(avia)  Amanda  :  C.  I.  L.,  8100  =  19866.  «  Trouvée  en  faisant 
les  fondations  de  la  «  caserne  du  train  des  parcs  »  :  annotation 
au  dessin.  Pour  le  lieu  de  la  découverte  (au  Sud-Est  de  la  ville 
actuelle),  voir  Gsell  et  Bertrand,  Mméfi  de  Pliilippcville,  p.  32, 
n.   2;  Atlas  arrJi(''olo(ji(/i(e,  f  8,  n"  106,  %'  du  plan. 

7.  Sarcophage  en  marbre,  [)résentant  sur  le  devant  les  noms 
de  Ti(berius)  Cl(audius)  Crcscentianus  :  C.  1.  L.,  8031.  Au 
Louvre,  n"  1990. 

8.  Sarcophage,  sans  doute  en  marbre,  orne  de  cannelures 
ondulées;  un  espace  réservé  au  milieu  ("lait  destiné  cà  recevoii- 
soit  un  médaillon,  soit  une  épitaph(>. 

9.  Coupe  d'un  sarcophage,  sans  doute  celui  de  la  lig.  8. 

10.  Pierre,  haute  de  0  m.  TiO,  large  0  m.  70,  portant  un 
niveau,  image  prophylactique  :  conf.  pi.  31,  fîg.  13. 

11.  lîrique  de  0  m.  66  de  côté  (annotalion  au  dessin),  sur 
la(|uclle  on  a  trace'  deux  liranches  et  ([ualre  trails  parallèles. 


EXPLORATION     SClEMlIKjllî     DE    l'aLGÉIUE  3S 

PI.  34-35. 

[P//i/i/)/)('vi//e). 

Dessin   de  l'ensemble  de   la  |ilaiiclic,  au  Louvie.  —  l'Ian  des  cùlernes  au 
haut  et  à  droite  de  la  planche.  Dessin  en  deux  feuilles  au  f. ouvre  (184j). 

—  Croquis  de  la  coupe  qui  figure  au  bas  de  la  plaïuhe.  à  gauclie.  Ibid. 

—  Plan  et  coupes  des  soul)assements  du  leni|)le.  Ihid.  —  Plan,  coupes 
et  vues  du  uionunienl.  représeiilé  au  milieu  de  la  plauilit\  Ibid.  —  Plan 
et  coupes  ties  citernes  du  Service  des  subsislauces  militaires.  Ibid.  — 
Fig.  .3,  4,  îi,  6,  7.  Ibid.  (1844).  —  Fig.  8,  U,  10.  Ibid.  (1841). 

Au  liaut  cl  à  droite  do  la  planclio.  IMaii  do  doux  réservoirs 
romains,  situés  sur  la  pente  de  la  colline  de  Bou  Yala  :  Atlas 
archéologùjuc,  l.  r.,  n"'  W  et  '21  du  plan.  Ils  étaient  ;ili montés 
par  une  conduite,  qui  venait  du  ravin  des  Boni  Melek  et  qui 
bifurquait  pour  aller  les  remplir  (noter  que  le  plan  de 
Delamare  n'indique  pas  le  point  de  bifurcation).  Chacuue  des 
branches  formait  un  canal  voûté,  avec  des  regards  circulaires 
ou  quadrangulaires.  Le  premier  réservoir  (haut  de  la  planche) 
est  de  forme  elliptique  et  mesure  So  mètres  de  long-,  sur 
34  de  large.  Il  est  divisé  en  7  compartiments  [2-8],  qui  commu- 
niquent entre  eux;  au  compartiment  2  est  accolé  un  puits 
circulaire  [1],  sur  lequel  s'embranchait  le  canal  d'émission. 
Le  second  réservoir  (bas  de  la  planche,  à  droite)  forme  un 
rectangle  de  52  m.  45  sur  2o  mètres.  A  l'intérieur,  quatre  gios 
piliers  servaient  à  supporter  des  voûtes  d'arêtes.  Pour  plus 
de  détails,  voii-  Gsell,  Monuments  antiques.,  1,  p.  272-274;  conl". 
les  dessins  de  Ravoisié,  II,  pi.  4G-48.  (des  réservoirs  ont  été 
restaurés  en  1845-6  et  en  1863. 

Au  haut  de  la  planche,  à  gauche,  on  voit  des  plans  et  coupes 
du  puits  I,  du  canal  d'amenée  T,  des  regards  Q  et  R.  —  A 
gauche  de  celte  planche,  plan  d'une  partie  du  réservoir  ellip- 
tique ;  coupes  par  X-Y-Z  et  par  X'-Y'-Z'. 

Au  milieu  de  la  planche,  sur  la  gauche.  Plan  et  trois  coupes, 
par  A-B-C,  D-E,  F-G-H,  des  soubassements  d'un  vaste  temple, 
sous  le  théâtre  moderne  :  Atlas  arrhéolo(jique,  l.  r.,  ^  du  plan. 
Série  de  caveaux  voûtés  ;  les   trois  du    milieu    ont    peut-être 


;{()  i)j:i,AMAi!r.  —  t;si:r,L 

c()rr('S|»(iii(lii  aux  Irois  compurlitiiciils  (ruiic  icila.  Sur  lo  (lovaul, 
il  y  avait  un  large  cscalior.  |{avoisi(',  II.  |»l.  iO  ;  Gsoll,  Mmtn- 
mcnts  (uilK/iU's^  I,  |).   |."i,'{,  H"  7. 

Au  milieu  de  la  planche.  IMau,  deux  cou|>es,  |)ar  a-b  cl  r-d, 
élévation  [f-f]  d'une  ruine  «  qui  existait  en  t8'i-0  près  le  Foi't 
"  d'Orléans,  lioi's  l'enceinte  »  (annolalioii  au  dessin)  :  Allas 
arcliêoluf/'ujuc^  L  c,  ^2^2  du  plan.  Salle  quadrangulaire,  conslruile 
en  moellons  et  en  briques,  mesurant  intérieurement  8  m.  ;j(J 
de  largeur;  elle  était  recouverte  d'une  voûte  d'arêtes.  Au  fond, 
une  niche,  avec  «  un  Irou  dégradé,  mais  qui  parai!  l'ail  de 
«  main  d'homme  et  doit  avoir  servi  à  une  conduite  d'eau  » 
(annolaliou).  L'entrée  a  été  prol)al)lemcnt  réti'écie  à  une  basse 
époque.  Vax  avant  de  celle  salle,  s'élendail  une  plaie-forme,  à 
la(]U(dle  on  accédait  par  un  petit  escalier. 

Au  milieu  de  la  planche,  sur  la  droite.  Plan,  deux  coupes, 
par  K-L  et  M-N,  plan  extérieur  des  voûtes  d'un  réservoir  à 
comj)artiments,  qui  sert  actuellement  de  caves  au  Service  des 
subsistances  militaires  :  Atlas  archéoloijique,  l.  c,  14  du  plan. 
L'ensemble,  de  forme  trapézoïdale,  mesure  31  mètres  de  long, 
sur  une  largeur  maxima  de  20  m.  ^50.  Voir  Gseli,  MoiniiiK'itts 
antiques,  I,  p.  274. 

1,  2.  Coupe  et  vue  d'une  niche,  pourvue  d  un  lu}au  d'adduc- 
tion et  surmontant  une  cuvette.  Fontaine? 

3,  4,  5,  6,  7.  Plan,  trois  coupes,  vue  d'un  réservoir  à  plu- 
sieurs compartiments  (il  y  en  avait  plus  de  deux,  comme 
le  prouve  une  baie  de  communication  au  liaul  de  la  fig.  3). 
Les  deux  compartiments  vus  |)ar  Delamare  ne  mesuraient 
que  2  m.  î)()  et  2  m.  80  de  largeur.  Dans  le  plus  petit,  «  on  a 
«  trouvé  un  très  beau  buste,  en  marbre  blanc,  d'une  matrone 
«  romaine,  bien  conservé;  le  nez  seul  manque  »  (annotation  au 
dessin);  sans  doute  le  buste  reproduit  dans  GscU  cl  Bertrand, 
Musée  de  Pliilipprville,  pi.  x,  fig.  4.  Ce  réservoir  se  trouvait 
dans  la  «  rue  Fenech  (29  juillet  1844)  ».  M.  Bertrand  me 
dit  que  cette  rue  s'appelait  ainsi  à  cause  de  la  maison  de 
M.  Fenech,  située  à  l'angle  des  rues  d'Orléans  et  lli})pocrate, 
au-dessous  de  l'hôpital  civil  (quartier  Nord-Ouest  de  Pliilip- 
pcville). 

8,  9,  tO.  Plan  et  deux  coupes  d'une  citerne  voûtée,  munie 
d'un  puisard  circulaire.  «  Au  sommet  du  mamelon  Négrier,  à 


EXI'LOlîATION    SCIEMIFIOLH    DE    l'aLCÉIUE  Dl 

«  gauche  de  la  roule  de  Coiislanline  (1841j  »  (annolalion);  c'csl- 
à-dire  en  dehors  de  la  ville  actuelle,  au  Sud. 

12  (1),  13  (^en  haut,  à  gauche).  J'ignore  ce  que  ces  deux 
figures  représentent. 

14,  15,  IG.  Tuyaux  de  conduites? 


PI.  36. 

[PInlippe  ville). 

Dessin  de  rtMiseiiible  de  la  |ilaii(lir,  au  Louvre. 

1,  2.  Deux  vues,  prises  l'une  du  Sud  (lig.  I  ),  l'autre  du  Nord- 
Est  (fig.  2).  du  réservoir  elliptique  dont  le  pian  est  donné  à  la 
partie  supérieure  de  la  planche  précédente.  Il  est  aujourd'hui 
recouvert  de  voûtes,  ("es  vues  ont  été  reproduites  par  Vars, 
Rusicade  et  Slora^  planches  aux  p.  68  et  70. 

PI.  37. 

[Roule  de  Philippeville  à  Stora). 

Dessin  de  l'ensemble  de  la  planche,  au  Louvre.  —  Fig.  1.  2,  3.  Louvre  — 
Fig.  4,  o,  G.  Udd.  —  Fig.  7,  8,  9,  10.  Ibld.  (1843).  —  Fig.  Il,  12,  l.{. 
Ihid.  —  Fig.  14,  13,  10,  17,  18,  19,  20,  21,  22,  23.  Ibid.  —  Fig.  24.  Sor- 
bonne,  IV  hh,  p.  120  (1841).  —  Fig.  2:;.  Ihhl,  p.  12't  (1843). 

1,  2,  3.  Plan  et  deux  coupes,  par  A-B  et  C-D,  d'un  mausolée 
qui  s'élevait  sur  la  route  de  Philippeville  à  Stora,  au-dessous 
de  la  propriété  Yellard,  au  delà  de  l'oued  Béni  Melek  (2);  il  a 
disparu.  Voir  Delamare,  Mcnioires  des  Antiquaires  de  f/rmee, 

(1)  11  n'j'  a  pas  de  fig.  IL 

(2)  Cette  indication  ma  été  donnée  par  un  vieil  habitant  de  Philippeville. 
Delamare  [Mémoires,  l.  c,  p.  1.j7-1o8)  dit  :  «  L'oued  Béni  Melek  franchi,  on 
«  aperçoit  aussitôt,  vers  la  gauche,  plusieurs  grands  tombeaux,  situés  sur  les 
«  hauteurs  qui  douunent  le  ruisseau. . . .  Nous  avons  dessiné  le  mieux  conservé.  » 
—  Je  dois  remarquer  cependant  que  les  dimensions  et  les  dispositions  du  mau- 
solée dont  il  s'agit  ressemblent  fort  à  celles  d'un  édifice  antique  restauré,  situé 
plus  à  l'Ouest,  dans  la  propriété  Lesueur,  à  30  mètres  du  mausolée  reproduit 
pi.  37,  fig.  7  :  voir  Bertrand,  Bull,  du  Comité,  1903,  p.  u3o-j3G  («  salle  do  bains  »). 


'.\H  iti.i.vM  \i;i:    —   (isKLL 

XXIV,  IH.'iD,  |).  I:J8-1G0.  |>l.  11,  lig.  1-3;  (Jsrll,  Mo,uf„>f^/i/^ 
anth/iii's^  II,  p.  84,  ii"  43.  Le  inonumcTil,  roiisiriiil  on  moellons 
cl  en  Iiriquos,  mosur.iil  rxli'rii'iin'iiiriil  7  ni.  !l()  de  cùlr.  lu 
|)asstii;cî  élroit,  avec  (indijucs  ni.i relies,  menai l  à  la  sallo,  pavée 
en  mosaïque  (voir  pi.  39)  el  converlo  (rniio  vonle  d'ariMes  (  voir 
j)].  38,  fig'.  1).  Sur  les  cotés  cl  au  fond,  trois  j;riinds  renloii- 
eemenls  (larges  de  2  m.  12,  profonds  de  0  m.  7;j)  oiïraienl,  à 
une  iiauleur  de  deux  mètres,  des  entailles  pour  encastrer  des 
sarcopliages.  Il  y  avait  aussi  une  place  pour  un  sarcophage 
au-dessus  de  l'entrée.  Ce  mausolée  était  entouié  d'une  enceinte, 
à  laquelle  il  était  relié,  en  arrière,  par  une  voùle,  (jui  faisait 
obstacle  à  la  poussée  des  terres. 

4,  ;>,  G.  Plan  el  deux  coupes,  par  G-Il  et  E-F,  dun  iomhean 
de  la  route  de  Philippeville  à  Slora,  (|ui  paraît  avoir  disparu.  La 
partie  anlérieure  manquait  déjà  au  temps  de  Delamare.  Le  ro- 
cher avait  élé  entaillé  pour  l'établissement  de  ce  tombeau,  ([ui 
était  surmonté  d'une  voûte  en  berceau.  «  Le  sol  est  couvert 
«d'un  mortier  qui,  probablement,  supportait  une  mosaïque. 
«  Pas  d'ornements,  pas  de  niches  ;  des  fragments  de  sarco- 
«  pliages  en  marbre  blanc  »  (annotalion  aux  dessins). 

7.  Plan  d'un  mausolée  qui  se  trouve  dans  la  propriété  Le- 
sueur,  au-dessus  de  la  route  de  Slora.  Ce  monument  et  ses 
abords  ont  été  fouillés  en  1902  :  voir  Peilrand,  Hull.  arclu'olo- 
f/ique  du  Coniilé,  1903,  p.  524-535;  Cagnal,  Mémoires  des  Anti- 
quaires de  France,  LXIII,  1902,  p.  199-206.  liàti  en  blocage  et 
en  briques,  il  forme  un  carré  de  0  m.  50  de  côté.  La  porte  est 
aUiNord.  A  l'intérieur,  trois  grands  renfoncements  sont  pour- 
vus de  saillies,  sortes  d'étagères,  qui  devaient  soutenir  deux 
sarcophages  superposés  ;  un  troisième  sarcophage  pouvait,  en 
outre,  être  placé  sur  le  sol  même  de  chaque  renfoncement. 
Des  consoles,  hautes  de  0  m.  25  (voir  fig.  18-23),  disposées  près 
des  angles  du  fond  de  la  salle,  servaient  peut-èlre  à  porter  des 
lampes.  Cette  salle  était  couverte  d'une  voûte  d'arêtes  et  pavée 
d'une  mosaïque,  dont  il  ne  reste  plus  que  quelques  cubes.  Le 
monument  était  entouré  de  murs  assez  élevés  (les  restes  du 
mur  de  devant  ont  élé  retrouvés  dans  les  fouilles  récentes,  à 
9  mèlrcs  d(î  la  poile-.  Le  mur  posléiieur  est  relié  au  mausolée 
par  une  voùle  (pii  l'ail  olislacle  à  la  poussée  des  terres  et  qui 
couvre  une  sorte  de  couloir,  lequel  s'ouvre  à  l'Est  (il  y  avait  là 


EXPLORATION    SCIENTIFIQUE    DE    l' ALGÉRIE  39 

une  porlc  :  voir  une  vue  de  celte  entrée,  lit^t.  (h'  Constantine^ 
XL,  19UG,  lii;-.  Il,  à  la  p.  78);  le  sol  est  puvé  d'une  mosaïque  à 
cubes  blancs  et  noirs.  Au-dessus  de  ce  couloir,  il  en  existait  un 
autre,  qui  s'ouvrait  au  contraire  à  rOuest  et  qui  était  pave 
d'une  mosaïque  à  cubes  blancs  et  verts.  De  nombreux  frag- 
ments de  sarcopbages  en  marbre  ont  été  trouvés  soit  dans  le 
mausolée,  soit  aux  alentours.  L'intérieur  de  l'enclos  était  en- 
combré de  tombes  de  basse  époque,  construites  en  briques  ou 
consistant  en  jarres.  On  y  accédait  par  un  escalier,  établi  en 
avant  de  la  lace  Nord  et  llaïKiué  de  <|iiatre  piliers  en  grès,  dont 
deux  sont  ornés  d'un  monogramme  consfantinien  (voir /iec.  de 
Constanli/ie,  l.  c,  fig.  L3,  à  la  p.  78).  Il  y  avait  donc  là  un 
petit  cimetière  chrétien,  qui  s'était  formé  autour  du  mausolée; 
peut-être  un  personnage  vénéré  avait-il  été  enseveli  dans  cet 
édifice  (conf.  Gagnât,  /.  t.,  p.  200).  Des  dessins  (deux  bateaux) 
et  des  inscriptions,  à  la  pointe  ou  au  fusain,  ont  été  tracés  par 
des  visiteurs  sur  les  murs  du  monument  (Gagnât,  /.  c,  p.  201- 
202;  liée,  de  Comtantine^  I.  r.,  p.  78). 

8,  9.  Goupes  du  mausolée,  par  A-B  et  G-D. 

10.  Plan  du  couloir  supérieur,  derrière  le  mausolée. 

H.  Goupe  (par  e-/dela  fig.  10) des  deux  couloirs  étages. 

12.  Goupe  par  g-h  de  la  fig.  7.  On  y  voit  l'entrée  du  couloir 
inférieur. 

13.  Goupe  du  couloir  inférieur;  remarquer  le  profil  de  la 
voûte,  à  pans  coupés. 

14.  lîj,  10,  17.  Plan  et  coupe  d'uii  sarcophage;  deux  coupes 
d'un  couvercle.  Gonf.  Delamare,  Mémoires  des  Antiquaires^ 
l.  c,  fig.  4,  0,  G,  8. 

18,  19,  20,  21,  22,  23.  Faces  et  coupes  des  consoles  qui  sont 
placées  près  des  angles  de  la  salle  du  mausolée  (conf.  plus  haut, 
à  la  fig.  7). 

24.  Fragments  d'un  sarcophage  en  marbre  :  épitaphe  (C  /. 
L.,  8177  et  p.  1879),  tète  de  Satyre.  Trouvés  aux  environs  du 
mausolée  de  la  fig.  1  :  Delamare,  Mémoires,  I.  c,  p.  161  et 
pi.  2,  fig.  7. 

25  Fragments  d'un  autre  sarcophage  en  inaibre  :  épitaphe 
(C.  /.  Z.,  8069  =  198o7).  Un  de  ces  fragments  parait  avoii'  été 
retrouvé  en  1902,  à  l'intérieur  ou  aux  abords  du  mausolée  de  la 
fig.  7  {Bull,  du  Comité,  1903,  p.  527,  n°  C). 

i 


40  i)i;r.AMAi!i;   —   (;si:i.l 

:2G.  Coupe  (Juii  caii;il,  liiilh-  dans  le  lui'  el  couvert  tlo  pieircs 
plates;  il  passait  sous  le  mausolée  do  la  fig'.  i  et  sous  l'onceinto 
qui  entourait  ce  monument  (il  est  indiqué  sur  la  11^.  1,  en 
haut,  à  gaucho).  Conf.  Dolamare,  Mémoires,  I.  c.  p.  KJI.  pi.  2. 


PI.  38. 

[lioufj'  (II'  Phi/iiiiteville  à  S(ora). 
Croquis  de  l'ensemble  de  la  plancliL',  au  l.ouvii'. 

1 .  Vue  intérieure  du  mausolée  dont  le  plan  est  donné 
pi.  37,  fig.  1.  Cette  vue  a  ét('  reproduite  par  Dolamare  dans 
les  Mémoires  des  Aiiliquaires,  l.  c,  pi.  2,  fig.  3,  et  par  Vars, 
Riisicade  et  Stora,  planche  à  la  p.  30. 

2.  Vue,  prise  de  FOuest,  du  mausolée  dont  le  plan  est  donné 
pi.  37,  lig.  7.  Dans  le  fond,  à  gauche,  édifice  antique,  qui  a 
été  restauré,  et  dont  la  description  est  donnée  par  M.  Bertrand, 
Bull,  archéologique  du  Comité,  1903,  p.  533.  Cette  vue  a  été 
reproduite  par  Vars,  /.  c.,  planche  à  la  p.  32. 

PI.  39. 

[Route  de  l'hiliftpcril/c  à  Stora). 

Croquis  do  la  planche,  au  Louvre.  Dessin  en  couleurs  d'une  partie  do  cette 
planche  :  ibid.  Un  dessin,  appartenant  à  M.  FayoUc,  donne  niir  imai:e 
plus  étendue  de  celte  mosaïque  et  deux  détails. 

Mosaïque  ornementale,  qui  formait  le  pavement  du  mausolée 
dont  le  plan  est  donné  pi.  37,  fig.  1,  et  la  vue  pi.  38,  fig.  4. 
Conf.  Dolamare,  Mémoires  des  Antiquaires,  L  6.,  p.  lo8. 


EXPLOliATION    SClEMlFKjLi:    DE    l'aLGÉRIE  41 

PL    40. 

[Houle  ilr  Phi/iiiiirrillc  à  Sloi'a). 
Dessin  lie  la  planclii',  avi  [.ouvre. 

1.  Vue  d'une  parlic  de  JMiilij)peville.  prise  au-dessus  du  [)()iil 
de  loued  lîeni  Mclek.  Au  premier  plan,  le  pont,  qui  est  d'ori- 
gine antique,  mais  refait  (Dclamare,  Méniniros  des  Attlif/iialri's^ 
l.  f'.,  p.  lo6;  Vars,  Rusiradr  ef.  Sfora,  p.  201-208).  L'aspect  des 
abords  de  ce  pont  s'est  beaucoup  modilié.  A  droite,  la  colline 
de  Bou  Yala,  avec  les  fortilications  françaises.  Plus  loin,  à 
gauche,  la  colline  de  Skikda,  avec  l'hôpital  militaire  et,  par 
derrière,  des  baraquements.  Celte  vue  a  été  dessinée  entre  1840, 
année  où  l'on  construisit  l'hôpital,  et  1845,  date  à  laquelle  les 
baraquements  étaient  remplacés  par  une  caserne  (voir  pi.  17). 

2.  Vue  d'un  mausolée  à  étage,  qui  s'élevait  près  de  la  route 
de  Stora,  à  quelques  centaines  de  mètres  au-dessus  de  l'oued 
el  Kantara  (rive  gauche),  et  qui  a  disparu  (voir  plans  et  coupes 
à  la  planche  suivante).  11  avait  cinq  mètres  de  côté.  La  chambre 
funéraire,  à  laquelle  donnait  accès  une  petite  porte,  ménagée 
par  derrière,  était  surmontée  d'une  voûte  d'arêtes.  Au-dessus, 
il  y  avait  une  loge,  avec  des  niches  cintrées  (hautes  de  1  m.  30, 
larges  de  0  m.  90)  au  fond,  à  droite  et  à  gauche;  elles  de- 
vaient abriter  des  statues.  Le  mur  de  fond  était  surmonté  d'un 
fronton.  Tout  le  devant  du  monument  était  démoli.  Ce  mauso- 
lée paraît  avoir  été  entouré  d'une  enceinte  ;  en  tout  cas,  les 
restes  d'un  mur  se  dressaient  à  quelques  mètres  en  arrière. 
Voir  Delamare,  Mémoires  des  Antiquaires,  L  c,  p.  162-10'J  ; 
Ravoisié,  11,  pi.  69,  en  haut  (vue  reproduite  par  Vars,  /.  c, 
planche  à  la  p.  ;H;  ;  Gsell,  Monuments  cuiliques,  II,  p.  86,  n°  46. 
Sur  la  droite,  le  pont  de  l'oued  el  Kantara,  d'origine  antique, 
mais  reconstruit  par  les  Français  :  voir  Fournel,  Richesse  miné- 
rale de  l'Algérie,  I,  p.  130;  de  Marcilly,  Annuaire  de  Constan- 
tine,  I,  1853,  p.  38.  Dans  le  fond,  la  colline  de  Skikda,  avec  les 
baraquements  situés  derrière  l'hùpital.  Plus  loin,  à  gauche,  le 
djebel  Filfila. 


42  ULLAMAllE    GSELL 

PI.  41. 

[HoiU('  de  Pliiliiijii'Ki/h'  à  Slora). 
Dessin  de  rcnscmlilc  df  la  planche,  au  Louvre. 

1.  Plan  de  la  chambre  funérairo  du  mausolée  reproduit 
pi.  40,  \\<^.  2. 

2.  Plan  de  l'élage  dn  même  mausolée.  Je  ne  pense  pas  que  la 
restiliilion  de  Dclamare  soil  exacte  pour  la  partie  anléiieure 
(à  droite).  11  y  avait  là,  sans  doute,  une  lai'i^e  baie,  et  non  des 
niches. 

3.  4.  ('oupe  et  élévation  de  ce  mausolée. 

0.  Vue,  prise  de  l'Est,  des  ruines  d'une  villa,  dont  la  pi.  42 
donne  le  plan  et  une  série  de  coupes  :  voir  à  cette  planche. 
Dans  le  fond,  le  gollc  de  Stora.  Cette  vue  a  été  aussi  publiée 
par  Delamare  dans  les  Mémoires  des  Antirjuaires,  l.  r.,  pi.  2, 
fig.  11,  et  par  Vars,  Rusicade  et  Stora,  à  la  p.  26. 

6.  Vue  de  Stora  (vers  1845),  prise  du  Sud-Est,  en  venant  de 
Pbilippeville.  On  y  remarque  la  grande  voûte  reproduite 
pi.  46,  fig.  1. 

PL  42. 

[Routt'  de  l^h'i/ipjx'r'ille  à  Slora). 

Dessin  d'eiistimble  au  Louvre  (mais  la  disposition  des  (ii^'ures  n'est    pas 
exactement  la  même  que  sur  la  planche).  —  Fig.  ;3,  d,  0,  7.  Louvre. 

1.  Plan  des  ruines  d'une  cilla,  entre  Philippeville  et  Stora 
(pi.  15,  en  bas  :  «  Construction  Romaine  »),  élevée  au  bord  de 
la  mer,  sur  des  roclu^rs,  dans  un  site  très  pittoresque.  Aujour- 
d'hui dans  les  propriétés  Blanchet  et  Abadie.  Voir  Delamare, 
Mémoires  des  Antiquaires,  l.  c.,  p.  165-171,  pi.  2,  fig.  10  et  11  ; 
Vars,  Rusicade  et  Stora,  p.  26-30  et  207.  —  A  gauche,  sur  le 
bord  de  la  mer,  restes  d'un  bassin  quadrangulaire,  taillé  dans 
le  roc  (il  a  disparu)  ;  c'était  peut-être  un  vivier.  La  salle,  large 


EXPLOUATION    SCIENTIFIQUE    DE    l'aLOÉRIE  43 

de  4  m.  riO.  an  niiliou  de  la(juellc  csl  inscrite  la  leltrc  G  était 
pavée  d'une  mosaïque  ornementale.  Vestiges  d'autres  salles  et 
de  couloirs,  au  milieu  et  vers  le  haut  du  plan,  l^itrc  les  lettres 
Q  et  H,  il  y  avait  un  fourneau  (^disparu);  de  ce  côté,  devaient  se 
trouver  soit  des  bains,  soit  des  cuisines.  Vers  le  milieu  du  plan 
(là  où  est  inscrite  la  lettre  C),  deux  grandes  niches,  construites 
en  briques,  dont  la  lig.  o  de  la  pi.  41  donne  l'aspect.  Elles  me- 
surent 4  m.  oO  de  haut,  sur  2  mètres  de  large.  L'une  d'elles, 
garnie  d'une  banquette  (haute  de  0  m.  .'iO,  large  de  0  m.  30), 
devait  être  une  exèdre  ;  traces  de  peintures  sur  les  parois. 
L'autre  abritait  peut-être  une  tontaine.  (les  deux  niches  exis- 
tent encore  dans  la  villa  Blanchet,  ainsi  que  le  réservoir  à 
quatre  compartiments  qui  s'étend  par  derrière  et  sur  lequel 
devait  être  bàlie  une  partie  de  la  villa  romaine.  Au  haut  du 
plan,  sur  la  droite,  restes  de  deux  citernes. 

2,  3,  4,  5,  6,  7.  Coupes  par  A-B-C-D-E,  par  F-d-lf.  par  K-L, 
parO-P,  par  M-N,  par  Q-K-S. 

8.  IMan  du  l'ourneau  et  des  abords  (voir  à  la  tig.  1). 

PI.  43. 

[S  tara). 

Dessin  do  l'ensemble  delà  planclie,  ;iu  Louvre.  —  Fig.  3.  I>ouvre. 

I .  Plan  des  ruines  antiques  de  Stora.  Elles  se  retrouvent,  à 
une  plus  grande  échelle,  sur  la  planche  suivante.  Ce  plan  a  été 
reproduit  par  Dclamare  dans  les  Mémoires  di's  Anfiquaires^ 
pi.  1,  fig.  2.  —La  conduite  L,  LI,  (î,  F,  E  à  droile  du  [ilan), 
qui  amène  l'eau  de  la  rivière  des  Singes  dans  les  grandes 
citernes,  a  été  presque  entièrement  faite  par  le  Génie  en  1813, 
mais  elle  suit  le  tracé  de  la  conduite  antique.  On  n'avait  pas 
établi  ce  canal  en  ligne  droite,  à  cause  de  la  pente  qui  est  très 
forte  :  si  l'eau  avait  coulé  sur  un  plan  trop  incliné,  elle  aurait 
rapidement  détérioré  l'ouvrage.  La  chambre  de  captation  Ka 
été  construite  sur  les  restes  d'un  bassin  antique,  qui  recueil- 
lait l'eau  d'une  source  ferrugineuse.  Entre  II  et  G,  tunnel  an- 
tique, de  -JO  mètres  de  long,  qui  a  été  en  partie  réparé.  Voir 
Delamare,  Mémoires^  I.  r.,p.  170-180. 


44  DEf.AMAMK     (iSKLL 

2.  Couix'  <lu  liinnol  (i-ll. 

3.  Tête  de  la  condiiilo  moderne  s'eniljranchanL  sur  la  rivière 
des  Siniics.  Nous  venons  de  dire  (\\io  la  clunnbrc  K  a  ét('  élevée 
sur  un  bassin  romain. 

Au  bas  de  la  planche.  Profil  des  pentes  de  lo  canalisation,  en 
grande  partie  moderne,  depuis  la  rivière  des  Singes  jusqu'à  la 
mer.  Ce  profil  a  été  reproduit  par  Delamarc  dans  les  Mémoires 
des  Antiquaires^  l.  r.,  pi.  1,  fig.  3. 


PI.  44-45. 

[Stora]  (1). 

Dessin  de  l'ensemlile  de  la  planclio,  au  Louvre.  —  Hg.  ."i,  ('.,  7,  S.  Louvre 
(1843);  il  y  a  aussi  dans  la  collection  du  Louvre  un  dessin  do  la  partie 
de  droite  de  la  fig.  4  (coupe  des  citernes),  mais  retourné.  —  L'ig.  18. 
Louvre. 

1.  Plan  des  ruines  romaines  de  Slora  (partiellement  repro- 
duit dans  Gsell,  Monuments  antiques^  1,  lîg.  83,  à  la  p.  277). 

A  gauche,  édifice  de  46  m.  TÎO  de  front,  construit  en  blocage, 
avec  des  parties  en  briques.  Aux  extrémités  et  au  milieu,  salles 
voûtées,  qui  étaient  surmontées  d'autres  salles,  pavées  en  mo- 
saïque. Sur  le  devant,  huit  bassins,  qui  mesuraient  de  3  m.  78  à 
4  m.  10  de  longueur;  ils  devaient  être  alimentés  par  la  citerne 
dont  nous  allons  parler.  Le  fond  de  cet  édifice  était  constitué 
par  un  grand  mur  de  soutènement  (conf.  fig.  10,  I  I  et  12),  que 
le  plan  n'indique  pas.  Voir  Delamare,  Mfhnoires  des  Antiquaires^ 
l.  e.,  p.  171-174  (conf.  lUivoisié,  II,  pi.  68,  en  bas).  — L'es- 
pace que  couvrait  cette  grande  ruine  esl  aujourd'hui  occupé  par 
des  maisons.  On  voit  cependant  encore  une  polilc  partie  du 
mur  du  fond. 

Vers  le  haut  du  j)lan,  sur  la  gauche,  citerne  reclangulaire, 
mesurant  intérieurement  8"'o3  sur  3'"88,  voûtée  en  berceau. 
Elle  recevait  l'eau  d'une  source  située  à  600  mètres  de  là,  dans 
la  montagne.  (]ette  eau,  avant  de  pénétrer  dans  le  réservoir, 
passait  par  un  puits  carré  (octogonal   exlérieurement),  où  elle 

(1)  Au  lieu  (le  riniiicatloii  VlitUppevlUc,  gravée  par  erreur  au  bas  de  la  planche. 


EXPLOlîATION    SCIENTIFIQLE    DE    l'aLPtÉRIE  45 

se  puri liait.  Du  coté  opposé,  ù  l'Est,  était  la  prise,  sous  une 
sorte  de  porciie,  ilanqué  de  deux  grandes  niclies,  qui  abritaient 
probablement  des  statues,  et  précédé  de  deux  marches  arron- 
dies (conf.  fig.  14).  Un  canal,  qui  partait  sans  doute  de  la 
citerne,  se  dirigeait  vers  le  x\ord-Nord-Est  ;  peut-être  servait-il 
à  l'écoulement  du  trop-plein.  Voir  Delamare,  Mémoires^  I.  c, 
p.  174-176,  \H3  ;  (jscW,. Mo/ium/'nts  antig?(ps,  I,  p.  276.  —  Cette 
citerne  a  été  restaurée  ;  le  porche  et  les  niches  de  la  façade 
n'existent  plus. 

Au  milieu  du  plan,  grande  l'iiine  en  blocage,  avec  des  parties 
en  briques,  dont  la  salle  principale  consiste  en  un  espace  rec- 
tangulaire, voûté  on  berceau,  large  de  8'°7o  et  long  d'au  moins 
10  mèti'es  (le  devant  est  détruit).  Le  fond  présente  une  vaste 
niche  semi-circulaire,  dans  laquelle  débouche  aujourd'hui  une 
conduite  et  qui  avait  peut-être  la  même  destination  dans  l'anti- 
quité. Elle  était  tlanquée  de  deux  renfoncements  rectangu- 
laires, aujourd'hui  murés,  qui  abritaient  sans  doute  des  statues. 
Dans  le  mur  de  droite,  il  y  avait  deux  autres  niches,  l'une  rec- 
tangulaire, l'autre  arrondie.  A  droite,  à  gauche  et  en  arrière 
de  cet  espace  voûté,  salles  rectangulaires,  couvertes  de  voûtes 
en  berceau.  A  gauche,  une  autre  salle,  avec  une  grande  niche 
cintrée  (conf.  fig.  2).  Voir  Delamare,  Mémoires,  p.  18.'{-I8?); 
Ravoisié,  11,  pi.  69,  fig.  i-ni  ;  (Isell,  Monimictils  anthjucs^  I, 
}).  2t4  et  pi.  Lxvi. 

A  droite  du  plan,  grandes  citernes  rectangulaires  (dimensions 
extérieures  :  2i)  m.  sur  22'"o0),  qui  ont  été  restaurées  en  1843, 
puis  agrandies.  Du  coté  de  la  pente,  à  l'Ouest,  le  mur  est 
consolidé  par  des  contreforts.  L'intérieur  offre,  dans  le  sens  de 
la  longueur,  deux  murs  qui,  avec  les  murs  extérieurs,  sup- 
portent les  chapes  des  voûtes  en  berceau.  Un  autre  mur,  trans- 
versal, porte  une  sorte  de  chemin  de  ronde  voûté  (la  voûte  était 
percée  de  trois  ouvertures  d'accès),  avec  des  baies  latérales 
permettant  d'inspecter  les  bassins.  Les  niches  établies  sur  trois 
des  côtés,  à  l'intérieur,  avaient  probablement  pour  objet  d'atté- 
nuer la  poussée  de  l'eau  contre  les  parois,  (^e  réservoir  était 
alimenté  par  une  conduite,  venant  de  la  l'ivière  des  Singes 
(voir  pi.  43,  fig.  1).  Leau  sortait  du  côté  opposé,  au  Sud;  elle 
passait  d'abord  par  un  puits  de  décantation  (?)  elliptique, 
accosté  d'un  puisard,  puis  par  un  canal  souterrain,  avec  des 


46  DELAMARE    —    GSELL 

regards  circulaires,  cl  par  un  bassin  qnadiîingnlaire  (près  de  la 
lettre  G),  d'où  elle  elail  pcul-rlrc  disliihnéc  dans  diverses 
directions.  Le  lrop-])loin  pouvait  sécoulcr  par  un  canal  qui  lon- 
geait au  Nord-Est  l'édilice  représenté  au  milieu  du  plan.  Voir 
Delamare,  Mémoiras^  p.  J 80-182;  Ravoisié,  II,  pi.  67,68,  70; 
Gsell,  Monuments  antiques,  I,  p.  273-276. 

2,  3.  Coupes  de  la  grande  ruine  du  milieu  du  plan,  par  X-X' 
et  par  A- A'- A"- A". 

4.  Coupe  des  grandes  citernes,  par  D-F,  do  la  conduite  C-D, 
enfin  de  la  conduite  qui  longeait  l'édifice  du  milieu  du  plan, 
par  G-H  (la  lettre  II  a  été  omise  sur  le  plan). 

o.  Plan  des  grandes  citernes  (partie  supérieure). 

6.  Coupe  des  grandes  citernes,  par  E'-E.  Les  portes  ménagées 
dans  le  mur  transversal,  en  bas,  ont  été  percées  par  le  Génie, 
lors  de  la  restauration  (Delamare,  /.  c,  p.  181). 

7.  Coupe  des  grandes  citernes,  par  K-L. 

8.  Elévation  des  grandes  citernes,  prise  du  Sud,  après  la 
restauration  de  1843. 

9.  Voûtes  des  grandes  citernes,  vues  à  vol  d'oiseau. 

10.  Elévation  de  l'édifice  situé  à  gauche  du  plan. 

11.  12.  Coupes  de  cet  édifice,  par  S-T-Y  et  par  Y-Z. 

13.  Coupe  de  la  petite  citerne  (sur  la  gauche  du  plan), 
par  0-P-Q-R. 

14.  Elévation  de  la  façade  de  cette  citerne,  à  l'Est. 

15.  Coupe  de  cette  citerne,  par  M-X. 

16.  Cou|)e  d'une  conduite  souterraine  :  je  ne  saurais  dire 
laquelle. 

17.  Coupe,  par  a-h,  de  la  conduite  souterraine  découverte  au 
Nord-Nord-Est  delà  petite  citerne.  Cette  conduite  et  les  autres 
ont  un  toit  en  dos  d'âne,  formé  de  pierres  ou  de  briques  qui  se 
recouvrent  partiellement  (conf.  Delamare,  /.  c,  p.  183). 

18.  Yue  de  bipartie  supérieure  des  grandes  citernes,  prise 
du  Nord-Est. 

19.  Yue  des  grandes  citernes,  prise  du  Sud-Ouest.  Cette  vue 
est  postérieui'e  à  la  restauration  de  18 '(3.  Depuis  lors,  les 
citernes  ont  été  agrandies  de  deux  nouveaux  bassins,  sur  leur 
ilanc  Ouest,  et  leur  aspect  extérieur  a  été  quelque  peu  modifié. 


EXPLORATION    SCIENTIFIOUE    DE    l'aLC.ÉIUE  47 


PI.  46. 

[Sloi^a] . 
Dessin  lIo  la  planche,  au  Louvre. 

■1.  Vue  de  la  grande  voûte  (conf.  pi.  44-4o,  fig.  1,  au  milieu 
du  plan),  prise  du  Sud.  Les  abords  sont  aujourd'hui  occupés 
par  des  maisons. 

2.  Vue  des  grandes  citernes,  prise  du  Sud-Ouest,  avant  la 
restauration  de  184.3.  La  fig.  19  de  la  pi.  44-45  donne  une  vue 
de  ces  citernes  après  la  restauration. 


PI.  47. 

{Route  de  Pldlippcvillc  à  Co/tsla/ili/ic). 

Dessin  de  l'ensemble  de  la  planche,  au  Louvre.  —  Fiir.  1.  Sorbonne, 
]\  his,  p.  140  (1844).  —  Fig.  2.  Ibicl,  p.  143(1844).  —  Fig.  3.  Ibid., 
p.  138  (1843).  —  Fig.  4.  Ibid.,  p.  141  (1843).  —Fig.  r..  Ibid.,  p.  1.39  (1843). 

—  Fig.  G.  Ibid.,  p.  144.  —  Fig.  7.  Ibid.,  p.  145.  —  Fig.  8.  Ibid.,  p.  146 
(1843);  autre  dessin,  IV,  p.  248  bis.  —  Fig.  9,  10.  Ihid.,  IV,  p.  277  (1844). 

—  Le  tome  IV  des  manuscrits  de  la  Sorbonne  (au  verso  des  p.  236-249) 
contient  les  feuillets,  se  suivant  sans  ordre,  d'une  note  de  Delamare, 
qui  relate  un  itinéraire  de  Philippeville  à  Bùne,  fait  en  184;>,  et  un 
autre  itinéraire  de  Philippeville  à  Constantine,  lait  en  i84î.  Au  reclo 
de  ces  feuillets,  il  y  a  dos  dessins  d'inscriptions  de  Philippeville. 

1.  Borne  milliaire  de  Trébonien  Galle  et  de  Volusien,  placée 
sur  la  voie  de  Cirta  à  linskade  :  C.  I.  L.,  10320.  «  Camp  des 
«  condamnés,  à  roued  Hammam  »  :  annotation  au  dessin; 
conf.  Atlas  archéologique,  i"  8,  n"  226.  Aujourd'hui  au  Louvre. 

2.  Bas  d'une  borne,  placée  au  vingt-neuvième  mille  de  la 
môme  voie  (un  peu  à  l'Ouest  d'El  Arrouch  :  Atlas  archéolor/ique, 
f^8,  n''219).  C.  I.  L.,  10312. 

3.  Borne  milliaire  de  Trajan  Dèce  :  C.  /.  /..,  10311.  <■  Trou- 
«  vée  à  peu  de  dislance  de  la  voie  romaine  et  du  camj)  d'Kl 


48  i)i;la:\iaiu::   —  gsell 

«  ArroucI),  sur  l.i  vnnlo  dos  ToMmioltcs  »  :  annotation  ('conf. 
Atlas,  l.  c). 

\.  lîoi-no  milliaire  de  Carin  :  C.  I.  L.,  10315.  Trouvée  sur  la 
voie  romaine,  entre  les  camps  d'RI  Ari'onch  et  des  Tonmielles 
(Sorbonnc,  lY,  p.  248,  rrrso);  anjourd'liui  an  Louvre. 

5.  Borne  milliaire  de  Trajan  Dèce  :  C.  I.  L.,  103J3.  Delamare 
l'a  copiée  au  camp  d'El  Arrondi,  à  peu  de  distance  duquel  elle 
avait  été  trouvée  (Sorl)onne,  IV.  p.  218,  verso,  et  IV  /jïs, 
p.   139). 

G.  Borne  milliaire  :  C.  I.  A.,  10321.  Trouvée  sur  la  route  du 
camp  d'El  Arrondi  aux  Tonmiettes  (annotation  au  dessin). 

7.  Autel  funéraire,  avec  l'épitaphe  de  T.  (A)elius...  (C.  /.  /.., 
7942)  ;  sur  les  côtés,  aiguière  et  patère.  Trouvée  à  un  kilomètre 
à  rOuest  du  camp  d'El  Arrondi  (Sorbonn(\  IV,  p.  247,  verso). 

8.  Stèle  en  grès,  avec  l'épitaphe  de  Valeria  (?)  Donata  : 
C.  I.  L.,  7943.  El  Arrondi  (annotation  au  dessin);  aujourd'hui 
au  Louvre. 

9.  Pierre  portant  une  croix  raonogrammatique,  avec  l'a  et 
l'(o.  Trouvée  au  môme  lieu  que  l'autel,  lig.  7  (Sorbonnc,  IV, 
p.  247,  verso). 

10.  Pierre,  avec  l'extrémité  d'un  cailoudie  (qui  semble  être 
do  style  arabe).  Au  même  lien  (/.  r.\ 

11.  Mortier  (??). 

12.  El  Arrouch.  Vue  (dessinée  en  1843)  des  constructions 
militaires  élevées  parles  Français  à  El  Arrouch;  cette  vue  est 
prise  du  Nord  (Sorbonnc,  IV,  p.  247,  verso). 

13.  Plan  de  ruines  qui  existaient  sur  la  colline  de  Sidi 
Meziane,  au|)rès  du  village  de  Jemmapos,  an  Sud-Sud-Ouest  ; 
il  y  avait  peut-être  là  un  sanctuaire  chrétien,  à  triple  abside  : 
Sorbonnc,  IV,  p.  249  et 244,  verso;  Gsoll,  Monuments  antif/nes, 
11,  p.  242-243.  Delamare  [ihitl.)  signale  au  même  endroit  un 
tumulus,  de  o  mètres  de  diamètre,  qui  est  indiqué  sur  la  figure 
(en  bas,  à  droite).  Pour  l'emplacement  de  ces  ruines,  voir  Gsell, 
Atlos arrhrolofihinp,  f''  9,  n"  38. 


EXPLOllATlON    SniENTIFIQUE    DE    l'aLGÉKIE  49 

PI.  48. 

[Pliilippevillc). 

Croquis  de  rcnsenible  de  la  planclie,  au  Louvre.  —  Fi^.  1,  4,  0.   Louvre 
(IS.'ili.  —  Fiir.  7  et  8.  Sorboiine.  IV  /-/.v,  p.  Il  (ISliO'. 

1.  Statue  do  marbre,  représentant  un  Humain  en  toge;  au 
Musée  de  Philippevillc  :  risell  et  Bertrand,  Mitsre  de  PhiUppe- 
villc,  p.  66,  n.  6.  —  La  tête  placée  sur  cette  statue  dans  le 
dessin  de  Delamare  ne  lui  appartient  pas.  C'est  un  portrait  de 
l'empereur  Hadrien  ;  il  est  au  mémo  musée  :  Gsell  et  rîertraud, 
/.  c,  p.  60,  pi.  IX,  fi^-.   1 . 

2.  Statue  de  dame  romaine,  d'un  ly|j(>  banal  (conl.,  par 
exemple,  Gauckler,  Musée  de  Cherchrl,  lig.  à  la  p.  o9).  La 
main  gauche  tenait  le  bord  du  manteau,  et  non  un  attribut, 
comme  le  dessin  de  Delamare  pourrait  le  faire  croire.  Au 
musée  de  Pbilippeville  :  (isell  et  Bertrand,  /.  c,  p.  66,  n.  \. 

?) .  Petite  stèle,  d'une  exécution  grossière,  représentant  deux 
personnages  nus,  qui  tiennent  des  palmes.  Pour  d'autres 
stèles  de  Philippeville.  voir  plus  haut,  pi.  2'\. 

\.  J»as-relief  en  nuirluc,  ti'ouvé  dans  l'ancienne  rue  des 
Numides,  aujourd'hui  Théophile  Héguis  {Allas  ai'chéolotjifjiie, 
f''  8,  n°  196,  S  du  plan).  Il  représente  le  combat  d'un  centaure 
et  d'une  lionne.  Au  musée  de  Philippeville  :  Gsell  et  Bertrand, 
/.  c,  p.  37.  pi.  IV,  fig.  ').  Peut-être  faisait-il  partie  i\\\  môme 
ensemble  que  le  bas-relief  reproduit  pi.  2"»,  fig.  1  ividc  ad 
locmn). 

5.  Fragment  d'une  statuette  de  Bacchus  en  marbre;  il  n'en 
reste  qu'une  jambe  et  la  panthère  qui  accompagnai!  le  dieu. 
Au  musée  de  Philippeville  :  Gsell  et  Bertrand,  /.  r.,  p.  i3-i-4. 

6.  Statuette  de  Génie  en  marbre;  il  tenait  de  la  main  gauche 
une  corne  d'abondance.  Sept  petits  trous  ont  él(^  creusés  après 
coup  autour  de  la  tète,  pour  y  insérer  des  rayons  en  bois  ou 
en  métal  :  cette  image  est  ainsi  devenue  un  dieu  Soleil.  Trou- 
vée avec  les  monuments  mithriaqucs  de  la  i)l.  16.  Au  musée  de 
Philippeville  :  Gsell  et  lîertrand,  /.  c,  p.  ;j'i-"j6,  pi.  vu, 
(ig.  :i. 


50  DELAMAIir.    ORLLL 

7,  8.  Faco  et  profil  d'un  polit  buslc  en  marbre,  représentant 
Cnracalla.  L'insciiplion  p;ravée  sur  le  socle  (C.  I.  />.,  79G4)  est 
une  ({('dicacM'  à  C.onslnnlin,  mais  Conslanlini  a  ('lé  Iracé  en  sur- 
cliargo.  à  la  |)lacc  iriin  autre  nom.  rpii  devail  élre  AnlDuini.  Ce 
Imsio  a  élé  trouvé  avec  les  monuments  mitliriaques.  Au  musée 
de  IMiilippeviJle  :  Gscll  et  Bertrand,  /.  c,  p.  r)2-Gi-,  pi.  ix,  fig,  'i. 


PL  49. 

[Route  de  Philipprville  à  Constantine). 

Dessin  de  l'ensemble  de  la  planelie,  au  I. ouvre.  —  Fig.  1.  Soibonne,  IV, 
p.  147  (1842).  —  Fife'.  2.  Ihid.,  IV  hi^,  p.  142  (1842).  —  Fig.  3.  Ihicl,  IV  6/s, 
p.  137.  —  Fig.  5-9.  Dessins  de  Boissonnet  :  Sorbonne,  IV,  p.  283. 

1.  Epitaphc  de  Seia  Concordia  [C.  I.  L.,  7718  =  19677); 
«  trouvée  dans  le  camp  ou  poste  romain  qui  se  trouve  au  Nord- 
«  Ouest  et  à  500-600  mètres  du  camp  de  Smendou  »  (annota- 
tion au  dessin).  Duboys  dit  aussi  quelle  a  été  découverte  à 
Smondou.  Aujourd'iiui  encastrée  dans  un  mur,  à  l'intérieur 
de  la  (^asba  de  Constantine. 

2.  Borne  milliaire  de  Conslanlin  I"',  encore  César,  portant  le 
chiffre  XVIIl  (de  la  route  de  Ciria  à  Ihisicade)  :  C.  I.  L.,  10310. 
Trouvée  sur  la  voie  romaine,  à  1,000  mètres  à  l'Est  du  camp  de 
Smendou  :  Sorbonne,  IV,  p.  237,  verso,  et  lY  />/.v,  p.  142. 
Conf.  Atlas  archéolof/iquc^  f"  8,  n"  230. 

3.  Borne  milliaire  de  Commode,  avec  le  chill're  VII  [C.  I.  L., 
10307),  «  encore  dressée  à  sa  place  primilive...  dans  la  vallée 
du  Ilamma  »  :  Sorbonne,  IV,  p.  240,  verso.  Actuellement 
employée  comme  borne-fontaine  dans  la  ferme  Julien  Bredin, 
entre  le  Ilamma  et  Bizot,  à  11  kil.  environ  de  Constantine 
(sans  doute  à  proximité  du  lieu  où  elle  é'tait  |)lacée,  sur  la 
iout(^.  de  Cirta  à  Rusicade)  :  indication  de  M.  Bosco  (1908). 

4.  Inscription  du  règne  d'Hadrien,  commémorant  la  cons- 
truction de  ponts  sur  la  route  de  Cirta  à  Rusicade  :  C.  L  L., 
10296.  Trouvée  dans  un  ravin,  près  de  l'oued  el  Tladjar,  à 
côté  des  ruines  d'un  ponceau  :  Sorbonne,  IV,  p.  236,  verso, 
et  IV  /jis,  p.    134,  rf'rso  [Atlas  archéologique,   f.    17.  n"   131); 


EXPLORATION    SCIENTJI' lOUK    DE    l'aLGÉRIE  51 

maintenant  encastrée  dans  un  mur,  à  riuléricur  de  la  Casba 
de  Conslantine. 

5,  6.  Plan  et  vue  du  mausolre  des  Lo/lii,  élevé,  vers  le  milieu 
du  second  siècle,  par  Q.  Lollius  Lrbicus,  préfet  de  Rome,  pour 
servir  de  sépulture  à  plusieurs  personnages  de  sa  l'amille  : 
conf.  Gsell,  Monuments  antiques^  II,  p.  97-99.  Ce  grand  tom- 
beau hauteur  o  m.  50,  diamètre  10  m.  20)  se  dresse  an  lien 
dit  Kl  lleri,  à  18  kilomètres  h.  vol  d'oiseau  au  Nord-Uuest  de 
Constantine  :  Allas  archéolotjifjtic^  T'  8,  n"  174. 

7.  Dédicace  de  ce  mausolée  :  C.  /.  L.,  G705.  Elle  était  réj)étée 
quatre  t'ois  snr  le  pourtour  du  monument,  au-dessous  de  la  cor- 
niche (l'inscription  du  Xord  est  aujourd'hui  détruite). 

8,  9.  Profils  du  soubassement  et  de  la  corniche  du  mausolée. 
Delamaren'a  pas  visité  le  mausolée  des  Lollii  (Sorbonne,  IV, 

p.  245,  verso).  Les  dessins  qu'il  en  donne  sont  de  Boissonnet. 


PI.   50. 

[Sigus). 

Dessin  d'ciiseniblo  au  I. ouvre  ;  les  ixii.  1  e(.  :j  y  soûl  ;"i  la  place  (ju'elk's 
occupcul  sur  la  planche  gravée;  les  autres  ligures  du  dessin  ne  sont 
l)as  celles  de  la  i)lanche  (1).  Croquis  |)0ur  le  placement  des  ligures  de 
cette  planche  :  Sorbonne,  IV,  \\.  308.  —  b'ig.  i.  Dessin  de  Guillet 
(anciens  papiers  de  Léon  Ilenier),  au  musée  d'Alger  (2).  —  Fig.  4. 
Sorbonne,  IV,  p.  307.  —  Fig.  5.  Ih'td.,  p.  303. 

1.  Plan  des  ruines  romaines  île  Signs,  situées  sur  un  mame- 
lon, à  l'Est  du  village  français;  on  n'en  distingue  plus  que 
quelques  maigres  vestiges.  Conl".  les  indications  données  dans 
Y  Atlas  archéolofjicjue^  f'^  17,  n°  335,  p.  30,  col.  2. 

(1)  Trois  dessins  d'enseiiible,  appartenant  à  M.  Fayolle,  sont  des  projets  de 
planches.  Le  premier  groupe  les  fig.  1  et  2  de  la  pi.  50  et  les  lig.  1  et  i  de  la  pi.  51. 
Le  second  groupe  les  fig.  3  et  4  de  la  pi.  51,  les  fig.  10,  12,  13  et  14  de  la  pi.  52, 
les  fig.  1,  2,  3,  4,  5,  8,  9  de  la  pi.  53  et  l'inscription  C.  I.  L.,  19130.  Sur  le  troisième, 
on  voit  les  fig.  1,  2,  3,  4,  5,  6,  7,  8,  9  de  la  pi.  52,  les  fig.  6,  10,  M  de  la  pi.  53  et 
deux  vues  qui  n'ont  pas  été  publiées. 

(2)  Une  autre  dessin  de  Guillet  (qui  accompagna  Léon  Renier  en  Afrique) 
lionne  une  vue  du  même  édifice,  à  comparer  avec  la  fig.  3.  11  est  aussi  au  musée 
d'Alger. 


.t'J.  iji::LA.MAni;  —  p.skll 

2.  Plan  dnii  ('dilicc  (jiii  parail  aNoir  clé  une  basiliquo  civile  ; 
il  n'en  rcsh»  |)r('S(|uc  plus  rion.  (jonf.  fîsoll,  Moniiniculs 
(iiiti(/i(rs,  1,  p.   I29-I.']2. 

3.  Vuo  de  celle  l'uine,  prise  de  l'Ksl.  Les  monlaf^nes  soni 
dessinées  d'une  manière  inexacle. 

4.  Autel,  avec  les  épilaphes  de  Geniinia  Bona  el  de  Volus- 
sius  F(di\-,  prêtre  de  Neptune  (?)  :  C.  1.  /..,  5709. 

5.  Autel,  avec  Tépilaphede  Julius  Togatus  (?)  :  ('.  /.  />.,  .'JTHT. 
Au-dessus  de  Finscription,  une  hachette.  Pour  l'image  de 
Vascia  sur  des  monuments  funéraires  africains,  conf.  j)l.  l'iT, 
(ig.  15. 

6.  7.  Images  tracées  sur  des  rochers  :  personnages  debout, 
dans  des  niches  flanquées  de  colonnettes.  Il  existe  des  images 
analogues,  en  assez  grand  nombre,  à  environ  300  mètres  au 
Sud-Ksl  du  village  français,  au  milieu  d'un  cimetière  romain 
et  au-dessous  d'une  croupe  qui  porte  un  grand  nombre  de 
dolmens.  Elles  sont  aujourd'hui  très  frustes.  Hauteur  : 
0  m.  30  —  0  m.  40.  Conf.  Rec.  dp  Consiantinp,  XIÏ,  1868, 
p.  431  et  pi.  VIII.  On  a  sans  doute  voulu  représenter  les  morts 
qui  éi aient  ensevelis  au  pied  de  ces  rochers. 


PI.  51. 

[Sun,  s). 

Dessin  de  rcnseniblc  de  l;i  iilandic,  au  Louvre.  —  Fig.  :!.  Musée  d'Alger 
(l8i-()).  —  Fi^'.   4.  llnd.  (18'iOj. 

1.  Délail  d'une  ruine  qui  semble  avoir  élé  une  basilique  (conf. 
pi.  50,  (ig.  2  et  3).  Pour  rinscri[)lion  Geitio  voloniae,  elc,  voir 
pi.  53,  (ig.  1. 

2.  Vestiges  romains.  La  voùle  ciiie  l'on  voit  vers  le  milieu 
de  la  ligure  parait  être  une  l'uiiie  en  blocage,  doiil  il  ne  reste 
plus  que  le  bas,  à  l'extrémité  orientale  du  village  français 
(thermes?). 

3.  Dolmens  de  la  grande  nécropole  indigène  de  Sigus,  qui 
s'étend  sur  une  longue  croupe,  au  Sud  et  au  Sud-Est  du  vil- 
lage français  :  voir  Gsell,   Monument'^  antiques,  I,  p.    26-30. 


EXPLORATION    SCIENTIl  Hjl  i;    1)K    i/aLOKIUE  53 

Vers  le  l'ond,  à  (lr(jil(',  le  iiKjuuaK'iil  i('|iro(liiil  Wix.  4.  —  Au 
milieu,  à  côté  du  dolineu.  pierre  de  taille  avec  uuc  iiiscriptiou 
latine,  reproduite  pi.  ^')2,  lig.  li.  Conf.  Maumenc?,  Haviw  (wclién- 
logique,  1901 ,  II,  p.  26-27,  lig-.  i  et  6. 

4.  Monument  dit  Redjel  Safia,  situé  dans  le  voisinage  iiunu'- 
diat  de  la  nécropole  mégalithique  :  trois  piliers,  portant  une 
grande  dalle,  semblable  aux  tabh^s  <les  dolmens  ;  restes  d'un 
portique,  vestiges  de  plusieurs  salles.  Voir  (Isell,  /.  r.,  1,  p.  ;}()- 
32  ;  Maumené,  /.  r.,  p.  27,  lig.  5.  — A  coté  de  ce  monument,  on 
a  trouvé  deux  fragments  d'uue  dédicace  îi  Belloue,  par  un 
prêtre;  l'inscription  mentionne  un  portique  avec  des  colonnes  : 
C.  /.  /..,  10839  =  19120;  Yel,  Ha .  dr  Comlanline,  XL,  1906, 
p.  171-172.  Une  dédicace  à  Silvain  |)ar  un  dstifer  a  été  décou- 
verte à  quelques  mètres  au  Sud  :  Vel,  Ihid.,  p.  169-170. 


PI.  52. 

{Sigus). 

Dessin  de  l'ensemble  de  la  pianclie,  uu  Louvre.  —  V\\i.  1.  Musée  d'Alger 
(1840).  —  Fig.  6.  Ihid.  (1840).  —  Fig.  10-11.  Sorbonne,  IV,  p.  29;i.  — 
Fig.  12.  ihid  ,  p.  298  (1840).  —Fig.  li!.  Ihld.,  j).  208  (quelrpu-s  difle- 
rences).  —  Fig.  14.  Ihid.,  p.  298  (1840). 

l-i.  Vue,  plan  et  deux  coupes  (suivant  \-\\  et  C-D)  d'un 
caveau  de  la  nécropole  romaine  de  Sigus,  au  Sud  de  la  ville 
antique.  Niches  à  l'intérieur;  le  plafond  est  constitué  par  deux 
rangées  de  dalles,  disposées  en  dos  d'âne  et  venant  s'appuyer 
sur  une  longue  pierre  qui  fait  fonction  de  poutre  maîtresse. 
Conf.  Gsell,  Monuments  a nl'i(iuft.s,  II,  p.  51-52. 

5.  Socle,  qui  était  probablement  dressé  au-dessus  d'ime  sé- 
pulture romaine  :  conf.  lig.  1,  à  droite. 

6-9.  Vue,  plan  et  deux  coupes  (suivant  K-L  et  (i-ll)  d'un  autre 
caveau  de  la  môme  nécropole.  Le  plafond  était  constitué  par 
une  rangée  de  dalles  horizontales. 

10.  Dédicace  à  Hadrien,  Irouvée  dans  la  basilique,  où  elle  est 
encore.  C.  /.  L.,  5696. 

H,  Fragment  d'une  dédicace  à  un  empereur  du  nom  d'Anto- 


DELAMAHE     f.Sr.LL 


iiin  (Caracalla  .'j  :  C.  I.  /..,  ."iTO^.  hausla  Lasiliquc  (^aiinolalion 
au  dessin). 

12,  13.  Plan  cl  vue  Aww  dolmen  de  la  nécropole  indigène 
(conf.  pi.  51,  fig.  3). 

14.  Dédicace  à  Virlus  {?),  qui  gît  à  peu  de  dislance  du  luonii- 
menl  dit  Hedjcl  Salia  (voir  pi.  51,  lig.  3)  :  C.  I.  A.,  5872  et 
p.  182G  ;  Ih'viic  archéolofj'ujue,  1901,  11,  p.  28,  lig.  7. 


PL  53. 

{S  if/ us). 

Dessin  de  rcnsciiililL'  de  lu  idaiiclic  :  SoiImiiidc,  IV,  p.  290.  —  Fiii.  l-:{. 
Ihlil.,  p.  ii'.lT  I  1840).  —  Fig.  4,  Ij.  IhUL,  \).  ^O.'i .  —  Fig.  C.  Ibid.,  \k  :!01  ; 
aulrc  dessin,  p.  ;}02  (1840).  —  Fig.  7,  8.  Ihid.,  \r.  .SOG  (1840).  —  Fig.  9. 
Jbul.,  p.  29(1  el304  (1840).  —  Fig.  10,  11.  Ibid.,  p.  301. 

1.  iiase  de  stalue  (largoui'  0  m.  G9),  portant  une  dédicace  au 
Génie  de  la  colonie  de  Cirla,  par  la  res publica  Siguitanoriim; 
trouvée  dans  la  basilique  (conf.  [)1.  51,  fig.  1).  C.  I.  />.,  5GÎ)3. 

2.  Base  de  statue  (hauteur  1  m.  05),  portant  une  dédicace  à 
Julia  Augusta,  femme  de  Septimc  Sévère,  par  la  /r.y  publica 
Siguilanoruni  ;  trouvée  dans  la  même  ruine  (annotation  au  des- 
sin). C.  [.  L.,  5G99. 

3.  Base  de  statue  (largeur  U  m.  G8  ),  portant  une  dédicace  à 
Sabinia  Tranquillina,  femme  de  Gordien  III,  par  la  môme  res 
p  u/j/ if  a  ;  irouvée  dans  la  même  ruine  (annotation).  C.  I.  /., 
5701  . 

4.  Dédicace  à  Hercule;  «  trouvée  sur  la  colline,  assez  loin  du 
temple  [basilique]  »  (annotation).  C.  I.  />.,  5G94. 

5.  Dédicace  à  Sabine,  femme  dMIadrien;  trouvée  dans  la  basi- 
lique. C.  /.  L.,  5697. 

G.  Autel,  avec  l'épilaphe  de  .Iulius  Ponlicus  :  C.  1.  L.,  5784. 
«  Trouvé  sur  le  contrefort  à  ganche  de  Sigus,  celui  qui  est  dirigé 
«  au  Sud-Sud-Est;  il  y   a  là  plusieurs  lombes  »  (annotation). 

7.  Stèle.  Epitaphe  de  Sittius  Félix,  nmgister  pagi  designatus  : 
C.  I.  L.,  5705  =  19114.  Trouvée  sur  la  colline  en  face  de  Sigus 
(annotation);  aujourd'hui  encastrée  dans  un  pont,  à  l'Ouest  du 
village . 


EXPLOliATIO.N    SCIEM'IFIOLE    DE    l'aLGÉKIE  55 

8.  Slèlc.  Épitaplio  dliclvia  Saliiiiiiiia  :  G .  I.  L.,  oo73.  Trou- 
vée au  même  endroit  que  la  |)i('M'(''(leiile  (aimolulion). 

9.  Stèle.  Kpilaplics  de  Vettius  (?)  Longus,  de  Vcliius  (?)  Rufus, 
d'Alfia  Procula  :  C.  l.  A.,  58G4  et  p.  1826. 

10.  11.  Plan  et  coupe  d'un  sarcophage. 


PI.  54. 

[Harakta] . 

Dessin  de  l'ensemble  de  la  iilanche,  au  Louvre  (1).  —  Fig.  1.  Musée  d'Al- 
ger (1840).  —  Fig.  2.  îbid.  (1840).  —  Fig.  4,  7,  8,  i),  10.  Sorbonne,  IV, 
p.  308,  entre  les  p.  311  et  .310  (1840)  ;  autre  dessin  de  la  fig.  10  à  la 
p.  300.  —  Fig.  11,  12,  13,  14.  Ihid.,  p.  299  et  p.  300  (1840). 

1.  Vue  d'une  ruine  en  pierres  de  taille,  qui  se  trouvait, 
d'après  une  annotation  jointe  au  dessin,  «  dans  la  plaine  des 
Ouled  Aziz,  route  de  Sigus  au  camp  de  Moulabair  »  [Oum  el 
Abéir  :  Atlas  archéologique,  f'  18,  n"'  450-452],  probablement 
vers  Henchir  bon  Zen  Zen  [Atlas,  f  17,  n"  490),  où  Renier 
signale  une  église,  ou  vers  Henchir  Ouled  ilazem  [ihid.,  n°497). 
La  fig.  14  en  donne  le  plan.  L'abside  semble  indiquer  que  c'était 
une  chapelle  chrétienne.  Elle  mesurait  intérieurement  10  mètres 
de  largeur.  Les  murs,  doubles,  étaient  fort  épais  (2  m.  50)  ; 
peut-être  cette  chapelle  avait-elle  été  transformée  en  foitin. 
On  ne  voit  pas  oh  était  la  porte. 

2,  3,  4,  5,  6.  Vue,  plan,  autre  vue  et  deux  coupes  d'un  mau- 
solée, qui  existe  encore,  mais  en  moins  bon  état  qu'au  temps 
de  Delamare.  à  Henchir  Ksar  Adjeledj  [Atlas,  f  18,  n"  449); 
Delamare  (annotation)  appelle  le  lieu  Rou  Othmane.  A  l'exté- 
rieur, les  angles  et  le  milieu  de  chaque  face  sont  décorés  de 
pilastres  cannelés.  A  l'intérieur,  au  milieu,  deux  étages  de 
piliers  supportent  une  bande,  sur  laquelle  s'appuyaient  deux 
séries  de  blocs  quadrangulaires,  constituant  le  plafond.  Conf. 
Gsell,  Monuments  antiques,  II,  p.  65,  n"  Tl. 

(1)  Un  dessin  d'ensemble,  appartenant  à  .M.  Fayolle,  donne  les  (ig.  1,  2,  7-1". 
Les  fig.  3-6  se  retrouvent  sur  un  autre  dessin  d'ensemble  de  la  même  collection  : 
voir  note  à  la  pi.  ll.j. 


oG  i»i;lamaui;  —  (;;si:ll 

7.  8.  Deux  l'accs  duii  so:nmi(M',  orné  d'uiio  rosace  cl  dune 
croix  i;:animL'c;  |)robaljlcmciit  do  l'époque  clirctiennc.  A  Hou 
Ollimane  (annolalion  au  dessin;,  c'osl-à-dire  à  Ilenchir  Ksai' 
Adjeledj  (conf.  plusluiul). 

9.  Profil  de  la  moulure  du  soubasscmcnl  du  uiauscdée. 

10.  Fragment  d'une  boruc  milliaire  de  Valérien  et  de  Gallien  : 
C.  1.  L.,  40120.  «  Houle  de  Guelma  à  Bou  Ollimane  »  :  annota- 
tion au  dessin  ;  conf.  Atlas,  P  18,  n"  449. 

11.  Stèle.  Epitaphe  de  Fabius  Aprilis:  C.  L  L.,  5761.  «  Plaine 
des  Ouled  Aziz  »  :  annotation  au  dessin.  Delamare  a  copié  cette 
inscription  et  les  deux  suivanics  le  jour  où  il  a  dessine  les 
fig.  1  et  14. 

12.  Stèle.  Epitaphe  d'Aemilius  Martialis  :  C.  1.  L.,  5718. 
«  Plaine  des  Ouled  Aziz  ».  ('onf.  fig.  11. 

•13.   Stèle.  Epilaplie  de  Lurius  Successus  :   C.  I.   L.,   5810. 
«  Plaine  des  Ouled  Aziz  ».  Conf.  fig.  11. 

14.  Plan  de  l'édifice  représenté  fig.  1. 

15,  16.  Plans  de  plateaux  de  pressoirs,  avec  les  rigoles  pour 
l'écoulement  de  l'huile  :  conf.  Saladin,  Archives  des  Missions, 
série  III,  tome  XIIl,  p.  53,  fig.  93;  p.  126,  fig.  219. 

17.  Plan  de  ruines  ([ui  paraisscnl  insignifiantes  et  dont 
j'ignore  remplacement. 


PI.  55. 

[HaraL'la). 

Desriin  de  reiisemble  di;  la  planche,  au  Louvre  (1).  —  V'v^.  1.  .Musée  d'Al- 
ger. —  Fi-.  2.  ïbid.  —  Fii^.  3  et  4.  Sorbonne,  VI,  p.  290  (1840).  —  l^ig.  7, 
8,  9.  Louvre. 

1,  2.  Vues  de  l'entrée,  prise  de  l'intérieur,  et  de  l'ensemble 
d'un  foiiin  d(^  type  byzantin,  qui  se  trouve  à  Ksar  el  Ahmar,  au 
Nord  du  djebel  Sidi  Heghis  {Allas  ardtculorjiijiie,  f  18,  n"  454). 

(1)  Un  dessin  d'ensemble,  appartenant  à  M.  FayoUe,  donne  les  fig.  1,  2,  3,  4,  5 
de  cette  planche,  les  fig.  3-0  de  la  pi.  U,  les  fig.  1,  2,  3,  4  de  la  pi.  m.  Les  fig.  7, 
8,  9  de  la  pi.  55  font  partie  d'un  autre  dessin  d'ensemble  de  la  même  collection  : 
voir  note  à  la  pi.  56. 


EXPLORATION     SCIENTIFIQUE     DE    l'aLGÉRIE  57 

(loiif.  Toussaint,  lîx/l.  (trchridiKi'iqur  du  Contitr,  1897,  p.  269; 
ii  pense  (à  lort,  je  crois)  que  c'est  un  ancien  temple,  entouré 
d'une  chemise  de  gros  blocs,  j)ris  dans  le  voisinage.  La  porte  se 
fermait  avec  un  disque  en  pierre,  glissant  dans  une  coulisse 
(conf.  pi.  64,  fig.  6-9).  Au-dessus  de  cette  porte,  une  pierre 
de  remploi  porte  une  dédicace  à  Saturne,  qualifié  de  Gf')nus 
salt{us)  Sovolhpns[is)  :  Bull,  du  Comité,  1896,  p.  228,  n"  19. 

3  et  4.  Profils  de  corniches.  «  Ivsar  el  Ahmar  »  :  annotation 
aux  dessins.  Les  corniches  de  la  fig,  3  sont  placées  au-dessus 
de  la  porte  du  fortin,  à  l'extérieur. 

5.  Ruine  dont  j'ignore  l'emplacement. 

G.  IMerrc  quadrangulaire,  ornée  de  quatre  croissants  et  de 
plusieurs  séries  de  demi-cercles  concentriques. 

7.  «  Route  de  Sidi  Reghis  à  la  plaine  de  Temlouka  »  ;  — 
«  Route  de  Sidi  Reiss  à  Meris  »  :  annotations  au  dessin.  D'après 
ces  indications,  la  ruine  se  serait  trouvée  au  Nord  de  Ksar  el 
Ahmar. 

8,  9.  Deux  piliers,  ou  plus  probablement  deux  côtés  d'un 
seul  pilier,  ornés  de  dessins  géométriques  gravés  ;  conf.,  pour 
cette  décoration,  pi.  68,  en  haut  et  en  bas.  «  Départ  d'Aïn 
«  Babouche,  route  de  la  plaine  de  Temlouka  »  :  annotation  aux 
dessins  (Aïn  Babouche  se  trouve  à  peu  de  distance  à  l'Est  de 
Ksar  cl  Ahmar  :  Allas  archéolt)r/ique,  f'  18,  n°  453  ;  la  plaine  de 
de  Temlouka  est  à  une  quinzaine  de  kilomètres  au  Nord  de  ces 
deux  lieux). 

PL  56  (1). 

[Harakta). 
Dessin  de  l'ensemble  de  la  planche,  au  Louvre  (2).  —  Fig.  du  haut  de  la 

(1)  Cette  planche  est  signée  Bouteville  et  Dclamare.  Bouteville  est  sans  doute 
l'auteur  de  la  flg.  J). 

(2)  Un  dessin  d'ensemble,  appartenant  ù  ^\.  Fayolle,  représente  la  figure  du 
haut  de  la  planche,  et,  en  outre,  les  fig.  7,  8,  9  de  la  pi.  55,  les  fig.  1-6  de  la 
pi.  57,  la  vue  d'un  campement,  qui  n'a  pas  été  publiée,  enfin  la  partie  supé- 
rieure d'un  autel,  avec  cette  inscription  : 

D   M   S 

C   DOMITI 

VS  MU! 


58  DKLAM.MU':    OSKLL 

plaiiclie.  Musoc  irAlgcr   (184U).  —  Fig.  1,2,  .'},  i.  Soibonne,  VI,  p.  290; 
autres  dessins  des  tig.  i,  3,4,  ibid.,  IV,  p.  iJOO. 

En  haul.  «  Vue  des  Auress  et  des  lacs,  prise  du  Sidi  Reghis  »  : 
annotation  au  dessin.  Le  djebel  Sidi  Ke^liis  domine  Ain  Habou- 
ciic,  au  Sud-Sud-Ouesl.  Les  lacs  sont  le  lac  Gucllif  et  le  lac  de 
Tarf  :  conf.  At/as  arclu'ologir/ifc,  ï"  28.  Les  montagnes  d'arrière- 
plan  sont  beaucoup  plus  éloignées. 

1.  Stèle,  avec  deux  bustes  et  une  inscription  iuintelligible  :  C. 
I.  /..,  48in.  Annotation  aux  dessins  des  (ig.  1,  2,  3,  4  (Sorbonne, 
VI,  p.  290)  :  <f  Cam|)  d'Aïn  iîjiltoiicbc  ».  D'autres  dessins  des 
lig.  1  et  3  j)ortent  celte  annotation  :  «  Maison  Rouge  »,  c'est-à- 
dire  Ksar  el  Abmar,  lieu  voisin,  comme  je  l'ai  dit,  d'Aïn 
Babouche.  La  stèle  de  la  fig.  1  existe  encore  à  Ksar  el  Ahmar  : 
voir  Bull,  archéologique  du  Comité,  1896,  p.  228,  n''20. 

2.  Fragment  d'une  stèle,  représentant,  entre  deux  colonnes, 
deux  peisonnages,  dont  la  tète  est  surmontée  d'un  croissant. 
Aïn  Babouche  ou  Ksar  el  Ahmar  :  voir  fig.  1. 

3.  Stèle,  dont  le  sommet  est  orné  d'une  guirlande  (?)  et  d'une 
rosace,  entourée  d'un  cercle  (image  déformée  du  soleil  ou  d'une 
étoile).  Au-dessous,  épitaphe  mutilée  d'Hadrianus  :  C.  1.  L., 
4814  =r  18731 .  Aïn  liabouche,  ou,  plus  probablement,  Ksar  el 
Ahmar  :  voir  fig.  1. 

4.  Autel,  avec  l'épitaphe  de  Flaminius  Lucillianus  :  C.  I.  L., 
4813.  «  Le  camp  d'Aïn  Babouche  s'est  établi  sur  deux  mamelons  ; 
«  sur  celui  de  l'Est,  des  tombes  et  parmi  [elles,  cette  inscrip- 
«  tion]  »  :  annotation  au  dessin  (^wSorbonne,  IV,  p.  300). 

5.  Plan  du  canij)  français  établi  à  Aïn  Babouche,  au  mois 
d'avril  1840,  lors  de  l'expédition  du  général  Galbois  contre  les 
Ilarakta  (voir  Pellissierde  Reynaud,  A/uialr.s  ulf/érie?mes,  nou- 
velle édition,  II,  p.  414).  Delamare  participa  à  cette  expédition 
(Intioduction,  p.  i).  On  a  vu  (fig.  4)  qu'il  y  avait  des  tombes 
antiques  dans  la  paitie  orientale  de  l'emplacement  occupé  par 
le  camp. 

Sous  la  fig.  5  (1).  Quatre  coupes  de  caveaux  (sépultures)  d'Aïn 
Babouche.  Voir  fig.  5,  en  observant  que  la  coupe  c-f/ ne  paraît 
pas  correspondre  à  l'indication  donnée  sur  cette  figure,  et  qu'on 
n'y  trouve  pas  de  repère  pour  la  coupe  c-f. 

(1)  Il  n'y  a  pas  sur  cette  planche  de  figure  portant  le  cliitl're  6. 


EXPLORATION     SCIENTIFIQUE     DE    l'aLGÉRIE  S9 

7.  Viio  prise  du  djohcl  Sidi  Rotihis,  vers  le  Sud-Ouest.  Au 
fond,  à  droite,  le  lac  Ank  Djemcl  (voir  Atlœi  archéologique, 
f"  27);  à  gauche,  le  lac  Guellif. 


PI.  57. 

[Harakta). 

Dessin  de  l'ensemble  de  la  planche,  au  Louvre  (1).  Il  y  a  aussi  au  Louvre 
des  dessins  des  diverses  figures  de  cette  planche  (1840).  Autre  dessin 
de  la  fig.  6  :  Sorbonne,  IV,  p.  .310. 

1,  2,  3,  4.  Élévation,  vue  latérale  intérieure,  deux  plans  (à  la 
hauteur  de  a-b  et  de  c-d,  fig.  2)  d'une  porte  en  pierres  de  taille. 
A  la  hauteur  de  a-b,  il  y  a,  du  côté  extérieur,  un  trou  qui  per- 
mettait peut-être  d'attacher  un  cheval;  du  côté  intérieur,  une 
entaille  coudée  dans  laquelle  glissait  un  loquet.  A  la  hauteur 
de  c-cl,  passait  une  barre.  Cette  porte  et  les  autres  antiquités 
dessinées  sur  la  pi.  57  (sauf  la  stèle  de  la  fig.  o;  se  trouvaient  à 
Aïn  Chedjera  (annotations  aux  dessins),  lieu  situé  à  rF]st-Sud- 
Est  d'Ain  Beïda  :  voir  Atlas  archéologique,  f^  28,  n"  106. 

5.  Stèle  à  deux  personnages.  Aïn  Beïda  [Atlas,  l.  c,  n"  34)  : 
annotation  au  dessin. 

6.  Stèle  à  deux  personnages.  Près  de  Tun  d'eux,  un  autel  (?). 

Sur  le  reste  delà  planche  sont  représentés  des  débris  archi- 
tecturaux :  sommiers  (qui  coiffaient  des  piliers),  entablement, 
chapiteau  de  pilastre  (?),  etc.  Ils  sont  de  style  chrétien  et  ont 
dû  appartenir  à  une  église. 


(1;  Un  dessin  d'ensemble,  appartenant  ù  M.  Fayolle,  représente  les  débris  archi- 
tecturaux de  cette  planche,  quelques  autres  débris  'dont  un  chapiteau  corinthien 
chrétien^  et  quatre  vues. 


60  DELAMAHK    —    r.SELL 

PI.  58. 

{Harakta). 

Dessin  Je  l'ensemble  de  la  planclie,  an  F. ouvre  (1). 

Celle  planche  représente  des  ruines  sur  lesquelles  je  n'ai  pas 
de  renseignements.  D'après  Tordre  des  planches,  elles  doivent 
(ou  devaient)  se  trouver  entre  Ain  Beïda  et  la  Meskiana.  La 
ligure  du  haut  est  peut-être  une  vue  du  fortin  byzantin  d'IIcn- 
chir  Gheragrègue  {Atlas  archéologique^  P  28,  n°  109),  Sur  la 
figure  du  bas,  fragments  d'architecture  chrétienne  cl  stèle  à 
deux  personnages. 

PI.  59. 

[Harakta). 

Dessin  de  l'ensemble  de  la  planche,  au  Louvre.  —  Fig.  1,  2,  3.  Sorbonne, 
IV,  p.  312  (1840).  —  Fig.  4,  o,  6.  Ibid.,  p.  311  (1840).  —  Fig.  7.  îbid., 
p.  312.  —  Fig.  8,  9,  10.  Ibid.,  p.  311  (2). 

Les  figures  de  cette  planche  ont  été  dessinées  par  Delamare 
en  un  lieu  qu'il  appelle  Bordj  Steh,  le  20  avril  1840  (annotations 
à  ses  dessins).  La  colonne  Galbois,  dont  Delamare  faisait  partie, 
bivouaqua  le  19  à  Aïn  Chedjera,  arriva  le  20  à  l'oued  Meskiana 
et  en  repartit  le  21  (Pellissier  de  Reynaud,  Annales  algériennes., 
II,  p.  414-415).  Bordj  Steh  était  donc  situe  dans  le  voisinage 
immédiat  de  la  Meskiana  :  conf.  Atlas  archéologique,  î^  28, 
n"  190;  Joleaud  etJoly,  Rer.  de  Constantiue,  XLIII,  1909,  p.  tO:;. 
Delamare  plaçait  à  Bordj  Steh  Justi,  indi(jué  par  l'Ilinéraire 
d'Antonin  sur  une  route  reliant  Cirta  à  Thevestc.  Pour  les  hypo- 
thèses faites  sur  la  position  de  Justi,  voir  Atlas  archéologique 
f®  28,  n°  109;  Toussaint  cherche  aussi  ce  lieu  dans  le  voisinage 
de  la  Meskiana. 


(1)  Un  dessin  d'ensemble,  appartenant  à  M.  Fayolle,  représente  les  deux  figures 
de  cette  planche,  et,  en  outre,  les  fig.  2,  3,  5,  6,  7,  8,  9  et  10  de  la  pi.  59. 

(2)  Pour  les  fig.  2,  3,  5,  6,  7,  8,  9  et  10,  voir  encore  note  à  la  pi.   58. 


EXPLORATION   SCIENTIFIQUE  DE   l'aLGÉRIE  61 

1.  Pilastre  chrétien  (liaul  de  2  mètres,  large  de  0  in.  40),  que 
Delamare  représente  couché  et  dont  il  ne  parait  pas  avoir  com- 
pris les  images.  Il  est  probable  qu'on  y  voyait  un  vase,  duquel 
s'échappait  un  cep  de  vigne,  surmonté  du  monogramme  cons- 
tantinien  dans  un  cercle.  Conf.  Delamare,  pi.  180,  fig.  10 
(Guelma)  ;  Mélanges  de  l'Ecole  de  Rome,  XIII,  189'],  p.  498  et 
517,  pi.  Vil,  fig.  4  et  7  (région  de  Khenchcla)  ;  Gsell,  Musée  de 
Tébessa,  p.  o2-o4,  pi.  vu,  fig.  6  et  7  (Tébessa). 

2,  3.  Deux  (1)  coussinets  de  style  chrétien  (hauteur  0  m.  40), 
dont  la  queue  était  engagée  dans  un  mur. 

4,  o,  6.  Pierres  ornées,  probablement  aussi  de  l'époque 
chrétienne. 

7.  Fragment  d'une  arcade,  qui  date  sans  doute  de  la  môme 
époque. 

8.  Pierre  ornée  d'une  croix  monogrammatique,  accostée  de 
l'a  et  de  Ito,  dans  un  cercle  (v*'  ou  vi"  siècle). 

9.  J'ignore  ce  que  signifie  ce  plan  (il  est  au  10*^). 

10.  Plan  d'un  édifice  à  trois  nefs,  séparées  par  des  colonnes  : 
sans  doute  une  église.  Il  mesurait  20  mètres  sur  11. 


PL  60. 

[Boute  de  Constantine  à  Sétif). 

Dessin   de   l'ensemble  de  la  planche,  an   Louvre   (2).    —    Fig.    1.   Musée 
d'Alger  (1840).  —  Fig.  4.  Ihid.  (1840). 

1,  2.  Vues  de  la  koubba  de  Sidi  Baba  (annotation  au  dessin), 
à  8  kilomètres  au  Sud-Ouest  de  Constantine,  à  gauche  du 
Rummel. 

3.  Ruine  dont  j'ignore  l'emplacement.  C'est,  semble-t-il,  un 
fortin  de  type  byzantin,  construit  avec  des  matériaux  de 
démolition, 

(1)  Ce  ne  sont  pas  les  deux  faces  d'un  seul  coussinet.  La  queue  n'est  pas  de 
même  longueur  sur  les  deux  figures.  D'ailleurs  le  dessin  de  la  Sorbonue  montre 
l'autre  face  longue  du  coussinet  de  la  fig.  3. 

(2)  Un  dessin  d'ensemble,  appartenant  à  M.  Faj'oUc,  représente,  à  une  plus 
petite  échelle,  les  quatre  figures  de  cette  planche,  les  quatre  figures  de  la  pi.  62, 
la  fig.  6  de  la  pi.  63. 


62  ni;r,\:\iAiu:   —   f;sr;r.L 

i.  Vue  d'iino  partie  de  la  ruino  dont  le  plan  est  donné  j)l.  Gl, 
fig.  1  (riic'micyclo  avec  l'escalier  qui  y  conduit);  voir  à  cette 
planche. 


PL  61. 

[Route  de  Constanline  à  Sétif). 
Dessin  de  l'ensemble  de  la  planche,  au  I.ouvre. 

1,  3-S.  Plan  et  trois  coupes  (suivant  A-B,    C-D-E,   F-G-G) 

d'ouvraii'os  taillés  dans  le  roc,  sur  la  rive  gauche  de  l'oued  el 
Baala  (plus  bas,  oued  Bou  Assa),  à  sept  kilomètres  au  Nord- 
Ouest  du  village  d'Oued-Athménia  (à  Bou  Essé,  Dar  Kumba- 
bine  :  annotation  au  dessin)  :  Atlas  archéologique,  f®  17,  n°  2o3. 
Ils  ont  été  décrits  par  M.  Jacquot,  Rec.  de  Con.stantiiie,  XXXIY, 
1900,  p.  134-136  (avec  un  plan).  Au  Sud,  piscine  hémisphé- 
rique (les  parties  hautes  sont  en  maçonnerie)  ;  on  y  descendait 
par  des  marches.  Canaux  au  pourtour;  Teau  devait  être  fournie 
par  la  rivière.  A  côté,  au  Nord-Ouest,  restes  de  deux  petits 
bassins  ou  réservoirs  (parties  hautes  en  maçonnerie),  commu- 
niquant par  des  canaux  avec  la  piscine.  Vestiges  de  murs  plus 
à  rOuest.  En  avant  de  la  piscine,  au  Nord,  sorte  d'avenue,  avec 
de  grandes  niches  ;  dans  le  sous-sol,  un  canal  transversal, 
s'ouvrant  au-dessous  d'une  de  ces  niches  et  débouchant  sur  la 
rivière.  A  l'Ouest  de  cette  avenue,  un  long  couloir  souterrain, 
qui  était  ouvert  au  Nord,  comme  au  Sud.  Voir  encore  pi. '60, 
fig.  4  ;  pi.  62,  fig.  2,  3. 

2,  6,  7,  9.  Plan  et  trois  coupes  (suivant  0-P,  M-N,  H-I-K-L) 
de  chambres  taillées  dans  le  roc,  au  même  lieu  (à  Bou  Essé, 
Dar  Kumbabine  :  annotation  au  dessin).  Celle  de  droite  pré- 
sente de  grandes  niches  quadrangulaires.  Les  deux  autres 
s'ouvrent  sur  une  sorte  de  vestibule.  Voir  encore  pi.  62, 
fig.  1  et  4. 

8.  Barrage  sur  un  oued. 

10.  Profil  de  ce  barrage. 

11.  Canaim. 


EXPLORATION     SCIENTIFIQUE    DE    l'aLOÉRIE  63 

PI.  62. 

(Route  de  Constantine  â  Sétif). 

Dessin  de  l'ensemble  de  la  planche,  au  Louvre.  —  Fiji.  1,  2,  3,  4.  Muse'e 
d'Alger  (1). 

1.  Vue  des  chambres  dont  le  plan  est  donné  pi.  61,  fig.  2 
(à  gauche). 

2.  Vue,  prise  du  Nord,  de  la  piscine,  de  l'avenue  bordée  de 
niches,  du  couloir  souterrain,  dont  le  plan  est  donné  pi.  61, 
fig.  1. 

3.  Vue,  prise  de  TEst,  des  mêmes  ouvrages. 

4.  Vue  de  la  grande  chambre  dont  le  plan  est  donné  pi.  61, 
fig.  2  (à  droite). 

PI.  63. 

{Route  de  Constantine  à  Sétif). 

Dessin  de  l'ensemble  de  la  planche,  au  Louvre  (2).  —  Fig.  1,  2,  .3,  5,  6, 
6  {bis),  7,  8,  9,  12,  13,  14.  Louvre.  —  Fig.  15  et  16.  Trois  copies  à  la 
Sorbonne,  IV,  p.  292  et  293;  VII,  p.  186. 

l-o,  6  [en  haut].  Plan,  quatre  coupes  (suivant  G-tJ,  E-F,  H- 
K-L,  M-N)  et  vue  d'ouvrages  taillés  dans  le  roc,  sur  la  rive 
droite  de  l'oued  el  Baala  (en  face  et  au  Sud  de  ceux  dont  le  plan 
est  donné  pi.  61,  fig.  1),  «  à  Bou  Essé  ;  les  indigènes  les 
«  appellent  Dar  bel  Oqrtabi  »  (annotation  aux  dessins).  Ils  ont 
été  décrits  par  M.  Jacquot,  Rec.  de  Constantine,  XXXIV,  1900, 
p.  136-138  (avec  un  plan).  Cheminée,  avec  de  grossières  en- 
failles,  par  laquelle  on  montait  pour  parvenir  à  une  chambre  à 

(1)  Autre  vue,  prise  d'ailleurs,  des  chambres  représentées  à  la  fig.  1,  au 
Musée  d'Alger. 

(2)  Un  dessin  d'ensemble,  appartenant  à  M.  Fayolle,  représente  les  fig.  8,  9, 
12,  13  de  la  planche  63,  deux  vues  inédites,  probablement  aussi  de  la  région  de 
l'oued  el  Baala,  les  fig.  1,  4,  5,  6,  7,  8,  9  de  la  planche  64,  et  une  vue,  sous  un 
autre  aspect,  de  la  ruine  reproduite  pi.  64,  fig.  2. 


Gi  DELAMAHE    —    r.SKM, 

|)oii  près  ronde,  ouverte  sur  le  devani,  au  Nord,  du  côté  de 
hi  rivière.  Dans  cette  salle,  à  l'Ouest  de  la  cheminée  (dont 
l'orifice  pouvait  être  fermé  par  uue  dalle),  un  petit  bassin  cir- 
culaire, très  peu  profond.  De  là,  on  pénètre  dans  une  galerie 
basse,  dirigée  du  Nord  au  Sud,  longue  de  22  m.  70  (selon 
M.  Jacqnot),  large  de  0  m.  G5-0  m.  îiO,  sur  laquelle  s'embran- 
chent, à  l'Ouest,  trois  petits  couloirs,  conduisant  à  des  cham- 
bres, bien  plus  hautes  que  la  galerie  et  les  couloirs.  La  pre- 
mière offre  au  milieu  un  pilier  de  soutènement  en  maçonnerie; 
dans  la  troisième,  il  y  a,  à  l'angle  Nord-Ouest,  un  puits  carré, 
s'cnfonçant  dans  le  sol.  Deux  étroits  boyaux  partent  de  la  salle 
ronde,  à  l'Ouest,  et  de  la  galerie,  à  l'Est  (presque  en  face  du 
couloir  de  la  pi-emière  chambre),  et  se  dirigent  vers  le  vide,  au- 
dessus  de  la  rivière.  Cet  hypogée  était  peut-être  un  sanctuaire. 
6  (au  milieu  de  la  planche),  7-13.  Cellules  taillées  dans  le 
roc  (plan,  deux  coupes  et  vues  d'une  même  cellule,  aux  fig.  9-12). 
Delamare  (annotations  à  ses  dessins)  les  indique  à  Bou  Essé 
(pour  les  fig.  12  et  13  :  «  au-dessus  des  rochers  de  la  rive 
gauche;  Dar  Chouf  Seïd  »).  Ces  chambres  se  trouvent  au  Nord 
de  l'oued  el  Baala,  au  lieu  dit  Chouf  Saïd,  qui  est  à  quelques 
centaines  de  mètres  au  Sud  de  la  mechta  Ben  Nihya  [Atlas 
archéoloijique,  f"  17,  n"  252)  :  voir  la  description  de  M.  Jacquot, 
Rec.  de  ComUmtine,  XXXIV,  1900,  p.  132-134  (et  planches).  Ce 
sont  probablement  des  tombeaux;  leurs  dimensions  sont  très 
exiguës  (largeur  moyenne  1"30,  profondeur  moyenne  l'^GO). 
L'ouverture  esta  l'Est.  Aux  fig.  9-10  et  13,  trous  circulaires  peu 
profonds,  creusés  dans  le  sol;  aux  fig.  11-12  et  13,  triangle 
tracé  sur  la  paroi  du  Nord.  M.  .Jacquot  a  compté  huit  chambres. 

14.  Dalles  el  piliers  emboîtés,  formant  sans  doute  une  clô- 
ture ;  à  Bou  Essé  (annotation  de  Delamare). 

15,  16.  Deux  fragments  avec  des  lettres  latines  (C.  /.  L., 
19291,  19292);  «  entre  l'oued  ïemania  [oued  Athménia]  et 
Aïn  el  Fouah  »  :  annotation;  conf,  Atlas  archéolorjifpic,,  f"  17, 
aux  n"^l 03-1 OG. 


EXPLORATION    SCIENTIFIQUE    DE    l'aLGÉRIE  65 

PI.   64. 

[Roule  de  Constantine  à  Sétif). 

Dessin  do  l'ensemble  de  la  planche,  au  Louvre.  —  Fig.  1.  Louvre.  — 
Fig.  2,  3.  Musée  d'Alger  (1810)  (1).  —  Fig.  4.  Louvre  (la  gravure  didère 
du  dessin  [)our  plusieurs  détails).  —  Fig.  5.  Musée  d'Alger.  —  Fig.  6,  8. 
Louvre  (croquis  incomplet,  sur  le  mémo  rouillot  (]uc  le  dessin  de  la 
fig.  1).  —  Fig.  9.  Louvre  (2|. 

1,  2.  Vue  et  plan  iJc  la  cljaniaa  el  Ahmar  (annotation  au  des- 
sin, fig.  2),  c'est-à-dire  des  ruines  de  la  zaouïa  de  Sidi  Ilamana, 
voisine  de  la  source  thermale  d'Hammam  Grouss,  à  1,500  mè- 
tres au  Sud-Ouest  du  village  français  d'Oued-Athménia.  Sur 
cette  zaouïa,  voir  Féraud,  Rec.  de  Constantine,  VIII,  18G4, 
p.  139. 

3.  Ouvrages  taillés  dans  le  roc  et  mnr  en  maçonnerie,  «  <à 
Bou  Essé,  Dar  Kumbabine  »  (annotation  au  dessin)  ;  conf.,  pour 
le  lieu,  pi.  61. 

4.  Ruines  romaines,  qualifiées  par  Delamare  (annotation  au 
dessin)  d'Henchir  Ben  (îuessoul  ;  au  fond,  sur  la  gauche,  le 
djebel  Toukouïa;  à  Textrome  droite,  dans  le  lointain,  le  Rok- 
bète  el  Djemel  {idem).  Ces  ruines  sont  donc  probablement  si- 
tuées dans  la  région  d'Ouod-Afhménia  et  de  Châteaudun-du- 
Rummel.  —  Au  premier  plan,  un  seuil  de  porte. 

5.  Ruines  romaines,  appelées  par  Delamare  Henchir  Bent  el 
Haoui  (annotation  au  dessin)  ;  dans  la  vallée,  l'oued  el  Ham- 
mam [idem).  Sont-ce  les  mêmes  ruines  que  Kherbet  ben  el 
Ilaoua,  au  Nord-Ouest  de  Saint-Donat  (conf.  Atlas  archéolo- 
gique^ f  17,  n"  200)?  Il  est  plus  probable  qu'elles  sont  situées 
plus  à  l'Est,  dans  la  région  où  le  Rummel  est  appelé  oued  el 
Uammam. 

Fig.  6,  7,  8,  9.  Plan,  deux  vues  et  coupe  de  l'ensemble  des- 
siné au  premier  plan  de  la  (ig.  5  (noter  que,  dans  la  fig.  9,  le 
bloc  de  droite  est  mal  tourné;   la  feuillure  devrait  être  indi- 

(1)  11  existe  au  musée  dWlcrcr  un  dessin  de  Dolaniare,  représentant  la  voussure 
de  la  fig.  2  aune  échelle  plus  grande. 

(2)  Voir  aussi  note  à  la  pi.  G3. 


66  nKLAMAIŒ    —    r.SELL 

quée  du  côté  oppose).  Porto  basse,  qui  pouvait  être  fermdo  par 
un  disque  en  pierre,  glissant  dans  une  coulisse;  à  gauche 
(fig.  6  et  8),  restes  d'une  autre  porte,  avec  la  môme  disposition. 
Pour  ce  mode  de  fermeture,  fréquent  en  Afrique,  conf.,  p.  ex., 
Delamare,  pi.  55,  fig.  1  et  pi.  88,  fig.  9;  Gsell,  FonUIps  de 
Bénian,  p.  45. 


PL  65. 

[Rouie  de  Constantine  à  Sétif). 

Dessin  de  Tensemble  de  la  planche,  au  Louvre  (1).  —  Fig.  1.  Musée  d'Al- 
ger (1840).  —  Fig.  2,  .3,  4.  Louvre.  —  Fig.  ;;,  7.  Sorbonne,  VII,  p.  191 
(1840).  —  Fig.  6,  8-H.  Udd.,  p.  192  (1840).  —  Fig.  13.  Musée  d'Alger 
(1840). 

\ .  Ruines  de  Ksar  el  Khadaïa,  ou  Ksar  Béni  Filane  (annota- 
tion au  dessin),  à  1,200  mètres  à  l'Est  de  Sidi  Ahmed  el  Grichi. 
Voir  Atlas  archéologicpfp,  P  17,  n"  242. 

2.  Koubba  de  Sidi  Ahmed  el  Grichi  (annotation  au  dessin  : 
«  Sidi  Aly  ben  Graïchi  »),  à  4  kilomètres  à  l'Ouest  d'Aïn  el 
Melouk. 

3.  «  Tombe  de  Sidi  Aly  ben  Sinet  «  :  annotation  au  dessin. 

4.  Aïn  Kareb,  à  16  kilomètres  au  Nord  de  Saint-Donat.  Fon- 
taine semi-circulaire.  No'w  Atlas  archéologique,  f®17,  n''219. 

o.  Plan  de  cette  fontaine. 

7.  Epitaphe  de  Julius  Marcus  (?),  trouvée  à  Aïn  Kareb  :  C.  I. 
L.,  8267  =  8244. 

6,  8-11.  Débris  antiques  dessinés  à  «  Ksar  elKadia  »  (annota- 
tion aux  dessins),  c'est-à-dire  aux  ruines  de  la  fig.  1. 

12.  Ruines  romaines  dont  j'ignore  l'emplacement. 

13,  Ruines  romaines  à  Guelt  ez  Zerga  (annotation  au  dessin), 
à  8  kilomètres  au  Nord-Ouest  de  Saint-Arnaud  (conf.  Atlas 
archéolofjiqup,  f'  16,  n''  416). 

(I)  Un  dessin  d'ensemble,  appartenant  à  M.  Fayolle,  représente  les  ûg.  1,  2,  4, 
5,  7,  10,  12  et  13  de  cette  planche,  et,  en  outre,  la  vue  inédite  d'un  marabout.  — 
Un  autre  dessin  d'ensemble  do  la  môme  collection  représente  toutes  les  figures 
de  cette  planche,  deux  vues  inédites  (dont  celle  du  marabout  mentionné  ci-des- 
sus), enfin  l'inscription  C.  /.  L.  8290  =  20131). 


EXPLORATION    SCIENTIFIQUE    DE    l'aLGÉRIE  67 

PI.  66. 

[liafde  de  ConslantuK'  à  Sélif). 

Croquis  de  rt'iisfmble  de  la  pUiiiclio,  au  Louvre  (1).  —  Fig.  3.  Sorbonne, 
VII,  p.  140.  —  Fig.  4  et  y.  IbUL,  i».  18G  (1840)  ;  autres  copies,  p.  253.  — 
Fig.  6.  Ibid.,  p.  140  (deux  copies).  —  Fig.  7.  Louvre.  —  Fig.  8.  Musée 
d'Alger.  —  Fig.  M.  Louvre. 

I  .  Ruines  dans  lesquelles  Delamare  a  copié  les  deux  frag- 
ments d'inscription  iig.  4  et  Ti  et  qu'il  appelle  Ksar  Tebaït.  Le 
lieu  est  appelé  aujourd'hui  Aïn  Agram,  ou  Kherbet  Gharem  : 
yoiv  Atlas  archéologique^  f^  16,  n°  409.  Le  dessin  représente  un 
fort,  qui  a  SO  à  55  mètres  de  côté  et  dont  la  porte  est  à  l'Est  : 
conf.  Jacquot,  Rec.  de  Constantine ,  XLI,  1907,  p.  42. 

2,  3.  Vue  et  plan  d'un  édifice  de  18  mètres  sur  15,  qui  était 
peut-être  une  demeure  fortifiée  ;  la  vue  est  prise  de  l'intérieur. 
«  Ksar  Toumoucheï  »  :  annotation  au  dessin.  La  carte  au  50, GOO*" 
indique  Ksar  ï'oumoiicliaï,  Télégraphe  ruiné,  au  Sud  de  la  Fon- 
taine Romaine,  lieu  situé  à  8  kilomètres  à  l'Est  de  Sétif  et  appelé 
parles  indigènes  Ain  Témouchent.  li  y  avait  des  ruines  assez 
étendues  à  la  Fontaine  Romaine  ;  il  y  en  a  d'autres  à  1,500  mè- 
tres au  Sud-Sud-Est  (à  l'Est  du  Télégraphe)  :  Atlas,  i'  16,  n"  407. 
L'édifice  dessiné  par  Delamare  paraît  avoir  complètement  dis- 
paru. 

4,  5.  Deux  fragments  d'une  borne  milliaire  de  Septime 
Sévère  :  C.  /.  L.,  10358  =--  22408.  «  Près  de  ruines  considé- 
rables appelées  Kcesar  Tebaït  »  :  Sorbonne,  p.  186;  «  Kessir 
Tebaiet,  Oulcd  Hamela  »  :  ihid.,  p.  254;  «  Ras  el  Aïn  Mta  Oraïr 
[Araïr]  »  :  ibid.,  p.  253.  Le  fragment  fig.  5  a  été  retrouvé  à  Aïn 
Agram  par  M.  Grasset  (conf.  fig.  1).  —  La  borne  a  appartenu  à 
une  route  qui,  de  Sélif^  se  dirigeait  vers  l'Est  :  Atlas  archéolo- 
gique, f"  16,  n°  364,  route  3. 

6.  C.  I.  L.,  8689  (conf.  p.  973  et  1933);  au  registre  de  droite, 
corriger,  d'après  Delamare  et  Leclerc  :  Comidius  Tertius.  Epi- 

(1)  Un  dessin  d'ensemble,  appartenant  à  M.  Faj'oUe,  représente  les  figures  de 
cette  planche,  sauf  les  fig.  9,  10  et  11,  et,  en  outre,  trois  vues  inédites  et  quel- 
ques détails.  Les  fig.  9,  10  et  11  se  trouvent  sur  un  autre  dessin  de  la  même 
collection  :  voir  pL  67. 


68 


DKLAMAItK 


r.SIXL 


laplics  de  (iOniidiiis  ('aciiiis  cl  dç  (loinidiiis  TcM-liiis.  Les  doux 
copies  (lo  Dclamarc;  (igureiil  sur  I.i  inriiic  |>a^<'  (iiic  !<•  j)lan  (Je 
«  Ksar  'ronmouclieï  ».  Ilouier,  d'après  Leclerc,  indique  cetlç 
stèle  «  à  la  lunUiine  où  se  l'ail  la  dernière  grande  halle  en 
venant  de  Batna  à  Sétif  ».  Il  est  donc  probable  qu'elle  se  trou- 
vait à  la  Fontaine  Romaine  :  conf.  ici,  2,  3. 

7.  Fragment  d'architecture,  de  style  chrétien. 

8.  Restes  de  deux  pressoirs;  pierre  à  rigole,  (jni  a  peut-être 
fait  partie  dune  porte,  rcrm(''e  pai-  un  dis(|uc  en  pierre.  A 
«  Ksar  (louôa,  l'oute  de  Sélif  à  Aïn  Turk  et  de  Ras  à  l'Oued 
[Ras  et  Oued]  »  :  annotation  au  dessin.  Cette  ruine  devait  être 
dans  la  région  du  n"  329  de  V Atlas  archéologique,  f"  16. 

9.  10,  11 .  Plan,  coupe  et  vue  d'une  ruine  dont  j'ignore  l'em- 
placement. C'était  peut-être  un  tombeau. 


PL  67. 

[Honte  de  Sétif  à  Ras  el  Oued). 

Dessin  de  l'ensemble  de  la  planche,  au  Louvre  (1).  —  Fig.  4.  Louvre.  — 
Fig.  li.  Musée  d'Alger  (1840).  —  Fig.  8.  Md.  (1840). 

1.  Plan  de  la  forteresse  byzantine  de  Ras  el  Oued,  ou  Aïn 
Toumella  [Thamallula ;  conf.  x\tlas  avehéoloyirjue.,  f"  26,  n"  19). 
Elle  mesure  environ  110  mètres  de  coté.  Voir  (isell,  Monu- 
menls  antiques^  II,  p.  373. 

2.  Vue  des  ruines  de  cette  forteresse. 

3.  Cette  figure  représente  peut-être  des  l'uines  qui  se  trou- 
vaient à  800  mètres  au  Nord  de  la  forteresse,  à  remplacement' 
du  bordj  de  Tocqueville  :  conf.  Gsell,  Reeherches  areltéologiques 
en  Algérie,  p.  271  ;  Atlas,  l.  c,  p.  3,  col.  2,  en  haut.  Débris 
architecturaux.  Epitapbe,  omise  au  Corpus: 


lA 

GEDAL 

A  V  A  LV 

AARITVS 

FECIT 


registre 
vide. 


(1)  Un  dessin  d'ensemble,  appartenant  à  M.  FayoUe,  représente  les  figures  de 
cette  planche  et  les  fig.  9,  10  et  il  de  la  pi.  66. 


EXPLORATION     SCIKiNTIFIOUE    DE     l'aLGÉIUK  69 

Le  cocinomen  est  sans  doiile  de  même  origine  que  Gwlulla, 
nom  punique;  conf.  C.  I.  />.,  9728  :  Gaddala. 

4.  Chapiteaux  ioniques  de  style  chrétien,  ornés  de  croix  gam- 
mées. Dans  le  dessin  du  Louvre,  ces  deux  chapiteaux  sont 
représentés  sur  des  figures  distinctes.  Peut-être  Deiamare  n'a- 
t-il  vu  ([u'un  seul  chapiteau,  qu'il  a  dessiné  sous  deux  aspects, 

5.  Construction  qui  est  certainement  un  marahout.  «  Chez 
«  les  Rigas,  le  mercredi  27  mai  1840,  camp  de  Ras  à  l'Oued, 
«  Aïn   Tumoula  »  :  annotation  au  dessin. 

6.  7,  8.  Ruines  dont  j'ignore  remplacement.  Au  dessin  de  la 
fig.  8,  on  lit  cette  annotation  :  «  Ilenchir  Ouled  Ftaisa,  samedi 
30  mai  1840,  près  l'étape ,  reveiumt  de  Ras  à  l'Oued.  » 


PL  68. 

{Sétif). 

Croquis  de  l'enscnihle  do  la  ]tlanclie,  au  Louvre. 

Au  milieu,  plan  do  rem[)laeemeiil  delà  ville  .inliijuc  de.S'/7///.v 
[Atlas  ai'chéologiqun^  P  1(J,  n"  304).  Conf.  un  plan  publié  dans 
le  Tableau  de  la  situalion  des  établissements  français  dans  l' Al- 
tjérie  en  ISiO,  à  la  p.  343,  et  deux  plans  de  Ravoisié,  Explora- 
tion, \,  pi.  58,  fig.  I  et  II.  Il  ne  reste  plus  trace  des  deux 
enceintes.  L'enceinte  extérieure,  ([ui  dalait  peut-être  de 
l'époque  romaine,  était  du  reste  très  peu  distincte,  saut"  à 
rOuest,  et  les  plans  qui  l'indiquent  olTrent  de  notables  ditîé- 
rences.  L'enceinte  intérieure,  peut-être  byzantine  (1),  couvrait 
à  peu  près  remplacement  du  quartier  militaire  actuel.  Pour 
ces  deux  remparts,  voir  JN'odier,  Journal  de  l expédition  des 
Portes  de  Fer,  p.  221  (conf.  Atlas  archéologique,  l.  c.).  —  La 
•grande  forteresse  byzantine,  qui  lut  construite  sous  le  règne 
de  Justinien,  s'élevait  à  l'angle  Sud-Ouest  de  la  seconde 
enceinte.  Elle  était  en  assez  bon  état  au  temps  de  Deiamare. 
Longue  de  158  mètres,  large  de  107,  elle  présentait  onze  tours. 


(1)  On  ne  peut  guère  douter  qu'elle  soit  plus   récente  que   la  forteresse  byzan- 
tine, à  laquelle  elle  se  rattache. 


70 


nELAMAiti-;  — ■  i;si:r.L 


II  iiV'ii  rcsl*;  j»liis  ([lie  les  laces  iiK'ridionalc,  occidcnlale  et  une 
portion  de  la  face  septentrionale  (à  l'Ouest);  ces  parties  ont  été 
romaniécs.  Voir  Diolil,  Nouvelles  Archives  des  Missions,  IV, 
ISyii,  p.  293-290;  (ïscll,  Momnnents  antiques,  II,  p.  37o-376. 
Au  haut  et  au  bas  de  la  planche,  pierres  ornementées,  proba- 
blement de  l'époque  chrétienne.  Conf.,  pour  la  décoration 
géométrique  gravée  sur  cinq  d'entre  elios,  (isell,  Reclierrhes 
archéologiques  en  Algérie,  p.  24G,  lig.  89  et  90  (région  de  Sétif); 
Mélanges  de  l'École  de  Rome,  XIII,  1893,  pi.  x,  fig.  5,  6,  8;  De- 
lamare,  pi.  55,  lig.  8,  9. 


PL  69. 

[Sétif). 

Au  Louvre,  dessins  sommaires  de  ces  deux  vues.  La  même  feuille  contient 
une  vue  qui  n'a  pas  été  gravée;  elle  représente  la  forteresse  byzantine, 
vue  du  Nord-Est. 

1.  Vue  de  la  forteresse  byzantine  (faces  occidentale  et  sep- 
tentrionale), prise  du  Nord-Ouest.  Au  fond,  à  gauche,  la  mon- 
tagne isolée  est  le  djebel  Braou  ;  les  montagnes  à  droite  sont  la 
chaîne  du  djebel  Yousscf  i^contours  inexacts). 

2.  Vue  de  la  forteresse  (face  méridionale),  prise  du  Sud,  vers 
l'endroit  où  est  le  tribunal  actuel.  L'arbre  (un  tremble, 
l'unique  arbre  du  lieu)  représenté  sur  la  gravure  s'élevait  sur 
remplacement  de  la  place  Barrai;  il  est  plus  d'une  fois  men- 
tionné aux  premiers  temps  de  l'occupation  française  (voir,  par 
exemple,  Leclerc,  Revue  africaine,  IV,  1859-1800,  p.  427-428; 
Féraud,  Rec.  de  Conslantine,  XV,  1871-2,  p.  7).  Dans  la  forte- 
resse, on  voit  le  premier  bâtiment  élevé  par  les  Français,  en 
1840  (magasin  de  subsistances  et  hôpital  :  Féraud,  /.  c,  p.  8). 


EXPLORATION    SCIENTIFIQUE    DE    l' ALGÉRIE  71 

PL  70. 

{Sétif). 
Dessin  de  rciiseinble  de  la  planche,  au  I, ouvre.  (I).  —  Fig.  2.  Louvre. 

Cetto  planche  représente  des  restes  qui  ont  dii  appartenir  à 
un  théâtre  ou  à  un  ampliithéàtre  :  phui,  fig.  3;  vue  extérieure, 
fig.  1  ;  vue  de  la  voûte  de  droite,  fig.  2;  coupe  par  A-B  du  plan, 
fig.  4.  Deux  arcades,  débris  de  la  façade  d'un  édifice  de  forme 
arrondie,  précèdent  deux  voûtes  inclinées,  qui  portaient  sans 
doute  des  gradins.  Les  voûtes  existent  encore  ;  elles  servent 
de  caves  sous  l'hôpital  militaire.  Conf.  Ravoisié,  I,  p.  72, 
pi.  58,  fig.  m;  Gsell,  Monuments  antiques^  I,  p.  100;  Atlas 
archéoloyique,  n°  ^  du  plan  de  Sétif. 

PL  71. 

{Sétif). 
Dessin  de  l'ensemble  de  la  planche,  au  Louvre.  —  Fig.  2.  Louvre. 

1.  Débris  divers.  La  colonne  porte  l'inscription  Fort  d'Or- 
léans, nom  donné  d'abord  à  l'établissement  militaire  français 
de  Sétif  (conf.  Féraud,  Bec.  de  Constantine,  XV,  p.  102).  Une 
colonne,  avec  une  inscription  semblable  et  d'autres  inscrip- 
tions, qui  ont  été  gravées  après  coup  (en  1841  et  en  1842), 
s'élève  aujourd'hui  à  l'extrémité  de  la  promenade  d'Orléans  : 
c'est  peut-être  celle  que  reproduit  Delamarc. 

2.  Bâtiment  en  pierres  de  taille,  qui  était  recouvert  d'une 
voûte  d'arêtes.  J'ignore  où  il  se  trouvait  :  peut-être  est-ce 
l'intérieur  d'une  tour,  aujourd'hui  disparue,  de  la  forteresse 
byzantine. 

3.  Débris  divers  :  colonne  cannelée,  couvercles  de  sarco- 
phages imitant  des  toits  en  tuile. 

(1)  Un  dessin  d'ensemble,  appartenant  a  M.  Fayolle,  représente  les  fig.  1  et  2 
de  la  pi.  70,  les  fig.  1,  2,  3  de  la  pi.  "1  ;pour  la  fig.  4,  voir  note  à  la  pi.  72). 

G 


72  DKLAMAHE    f.SKLL 

4.  Au  fond,  la  face  oriorilaK;  (aiijoLiid'liiii  (Jélruile)  de  la 
forteresse  byzantine.  Sur  le  devant,  une  auj;e,  avec  un  phallus 
en  relief,  image  prophylactique  (conf.  pi.  31,  fig.  13).  Une 
auge  munie  de  la  môme  image  se  trouve  dans  une  ruine  de  la 
région  de  Sélif  :  (isell,  Rt'rher(li(--s  (irchôoloriir/iics  en  Alrjério, 
p.  206. 


PI.  72. 

[Sétif). 
Dessin  de  rcnsemblo  de  la  planche,  au  I. ouvre  (1). 

1,  2.  Vues  du  grand  mausolée,  dit  tombeau  de  Scipion,  situé  à 
1,800  mètres  au  Nord-Ouest  de  Sétif.  11  est  à  peu  près  dans  le 
même  état  qu'au  temps  de  Delamare,  sauf  quelques  pierres  qui 
sont  tombées  (assises  supérieures  du  mur  antérieur  qui  portait 
le  portique  de  l'étage;  les  deux  assises  du  fronton  et  une  partie 
de  la  corniche  supérieure  du  mur  de  derrière).  Sur  ce  mausolée, 
voir  Ravoisié,  I,  p.  72  et  pi.  59;  Gsell,  Monuments  antiques^ 
II,  p.  87-88  et  pi.  Lxxxii  ;  Allas  archéologique^  f'  16,  n"  365. 

3,  4.  Deux  vues  d'un  mausolée  à  étage,  semblable  au  })récé- 
dent.  Il  n'en  reste  plus  que  quelques  pierres.  Il  se  trouvait  près 
de  l'oued  Bou  Sellam,  à  environ  3  kilomètres  au  Nord-Ouest 
de  Sétif.  Voir  Ravoisié,  I,  p.  73,  pi.  60,  fig.  i-vi;  Gsell,  Monu- 
ments^ II,  p.  88  (n°  49)  ;  Atlas  archéologique,  f  16,  n°  26. 

PL  73. 

[Sétif). 

Dessin  de  l'ensemble  de  la  i)lanche,  au  Louvre.  —  Fii^.  2-(i,  7-10,  12-lo, 
18.  Louvre  (1843). 

1.  Plan  des  murs  de  basse  époque  (|ui  entouraient  le  mau- 
solée dit  tombeau  de  Scipion.  Des  fouilles,  exécutées  au  Nord 

(1)  Un  dessin  d'ensemble  de  la  collection  de  M.  Fayolle  représente  les  Qg.  1, 
2,  3  de  cette  planche,  la  fig.  i  de  la  pi.  10,  les  (luatre  tigures  de  la  pi.  14,  la 
fig.  9  de  la  pi.  75. 


EXPLORATION    SClENTinOLE    DE    l'aLGÉRIE  73 

du  mausolée,  ont  mis  à  découverl  des  piscines,  des  mosaïques 
ornemoulales  et  une  épilapho  sur  mosaïque  du  milieu  du 
v'  siècle  :  voir  Allas  archrolor/'uiue^  {"  16,  n°  36o. 

2.  Plan  du  mausolée  dit  tombeau  de  Scipion.  Ce  plan  est 
inexact  :  voir  Gsell,  Moiutincnts,  11^  lig.  107,  à  la  p.  87.  Il  n'y 
avait  certainement  [)as  d'escaliers  sur  le  devant. 

3,  4,  3,  6.  Elévations  et  coupes  de  ce  mausolée. 

7-10.  Seuil,  plafond  et  montants  de  la  porte  du  mausolée.  A 
la  fig.  8,  le  trou  pour  le  gond  devrait  être  de  l'autre  coté. 

11-16.  Moulures.  Le  n"  16  est  la  moulure  du  soubassement 
de  ce  mausolée;  les  n"*  14  et  1.3  représentent  la  corniclie  sépa- 
rant les  deux  élages  et  la  coinicbe  supérieure;  le  n"  lo,  la  cor- 
niclie qui  tlanque  la  baie  du  premier  élage.  Conf.  Uavoisié,  I, 
pi.  o9,  fjg.  V,  VI,  VIII  et  vu.  Les  n"'  11  et  12  ont  probablement 
appartenu  au  mausolée  de  l'oued  Bou  Sellam  ipl.  72,  fig.  3-4). 

17  (entre  les  fig.  13  et  14).  Pierre  qui  paraît  avoir  été  un 
sommier,  portant  le  départ  de  deux  arcades. 

17  (à  gauche  de  la  planche).  Chapiteau  qui  faisait  corps  avec 
le  fût  de  la  colonne.  Basse  époque. 

18.  Pierre  avec  deux  |ihallus  se  faisant  vis-à-vis  :  images 
prophylactiques;  conf.  i)l.  31.  (ig.  13.  Les  pierres  i-eprésen- 
tant  deux  phallus  ne  sont  pas  rares  :  voir,  par  exemple,  Bull, 
de  correspondance  africaine.^  II,  1884,  p.  314;  Bull,  archéolo- 
gique du  Comité.,  1895,  p.  315;  Rec.  de  Conslantine.,  XXVIII, 
1893,  pi.  à  la  p.  102;  La  Blanchère,  Musée  d'Oran,  fig.  à  la  p.  39. 


PL  74. 

(5^7//). 

Fiii.  1  et  2.  Dessins  au  Louvre  (184:3).  —  Fig.  4.  Dessin,  un  jieu  difîérent 
de  la  gravure,  au  Louvre  (I). 

1,  2.  Vues  de  deux  mausolées  qui  existaient  au  Sud  et  au 
Nord-Est  de  ruines  étendues,  situées  sur  la  rive  droite  de  l'oued 
Bou  Sellam,  en  face  de  Fermatou  [Atlas  archéologique ,  f"  16, 
n"  101).  11  n'en  reste  plus  que  de  très  maigres   vestiges.  Le 

(1)  Conf.  à  la  pi.  ~2,  note,  pour  un  dessin  de  la  collection  Fayolle. 


74  DELAMAIiM     (iSKLL 

mausoloo  do  la  fi^'.  1  ('(.lil  llanqud  de  pilastres  corinthiens; 
l'aulro,  pourvu  d'un  él.'ige,  ressomhlail  au  mausolée  dit  tom- 
beau de  Scipion.  Voir  Kavoisié,  I,  p.  01),  73,  pi.  GO,  fig.  vu-ix  ; 
Gsell,  Monwneiits,  II,  p.  89,  no  51  et  p.  88,  n"  50;  Jacquot,  Ht^c. 
do  Constantine,  XLI,  1907,  p.  110. 

3.  Monuments  surmontant  des  tombeaux  :  caissons  [cupiilae)\ 
stèle,  portant  Tépitajjhe  d'Acbulia  Donata  (C.  /.  A.,  8514). 

4,  Caissons  et  stèle.  Dans  le  fond,  autant  qu'il  semble,  la 
façade  orientale  (aujourd'hui  (h'-truite)  do  la  forteresse  byzan- 
tine de  Sotif.  La  stèle  porte  l'épitaphe  d'Antonius  Félix  (C  /.  L., 
8528  =  20351,  d'après  Delamare,  Sorbonne,  VII,  p.  57).  Sur  le 
dessin  du  Louvre,  le  caisson  qui  est  appuyé  à  cette  stèle  porte, 
dans  le  cadre  laissé  vide  sur  la  gravure,  l'épitaphe  d'Antonius 
Priscus  (C.  /.  L.,  8529). 


PL  75. 

{Sétif). 
Dessin  de  l'ensemble  de  la  planche,  au  Louvre.  —  Fig.  9.  Louvre  (1). 

1.  Coupe  d'un  moulin  à  grains,  d'un  type  usuel  à  l'époque 
romaine.  Voir,  par  exemple,  Reinach,  Bull,  archéologiqup  du 
Comité,  4893,  p.  149-150  et  pi.  xv  ;  Lindet,  Revue  archéologique, 
1900,  I,  p.  19  et  suiv.  Conf.  pi.  31,  fig.  17. 

2,  3,  4,  5.  Ensemble,  détails  et  coupes  d'une  petite  meule  à 
main,  formée  de  deux  disques  en  pierre,  de  0  m.  20  environ  de 
diamètre.  Les  deux  disques  sont  maintenus  par  un  arbre  en 
fer;  le  disque  supérieur  est  mis  en  mouvement  par  une  mani- 
velle, passée  dans  un  petit  canal  semi-circulaire.  Ce  type,  encore 
en  usage  chez  les  femmes  indigènes,  se  rencontre  parfois  dans 
des  ruines  antiques  (p.  ex.  Annuaire  de  Constantiîie,  VI,  1862, 
p.  74;  Bull,  arcltéolof/ique  du  Comité,  1904,  p.  469;  voir  aussi 
Lindet,  /.  c,  p.  30  et  suiv.).  Tissot  {Géographie  de  la  province 
romaine  d'Afrique,  I,  p.  314)  croit  que  cette  meule  est  men- 
tionnée par  Corippus  {Johannide,  V,  432-3)  :  lapisque  quo 
Cererem  frangit.  Mais  il  s'agit  peut-être  d'un  pilon. 

(1)  Voir  aussi  note  à  la  pi.  "î^. 


EXPLORATION    SCIENTIFIQUE    DE    l'aLGÉRIE  75 

6,  7.  Charme  arabe  ;  soc  retourné  de  cette  charrue.  Elle  se 
compose  d'un  âge  (ou  flèche),  qui  va  s'adapter  au  joug  de  l'atte- 
lage, et  d'un  porte-soc  auquel  cet  âge  est  lixé  obliquement  à 
l'aide  de  chevilles.  A  l'une  des  extrémités  du  porlc-soc,  on 
enfonce  le  soc,  lame  triangulaire  en  fer;  l'autre  extrémité 
(mancheron)  se  recourbe  et  permet  au  laboureur  de  diriger 
l'instrument.  De  chaque  côté  du  porte-soc,  une  oreille,  enfon- 
cée dans  une  cheville,,  sert  à  déverser  la  terre  que  le  soc  a 
divisée.  Sur  cette  charrue  voir  Guin,  Revue  africaine^  V,  1861, 
p.  430-434;  Tissot,  /.  c,  p.  300-308  (il  reproduit  la  figure  de 
Delamare);  Hamy,  Association  française  pour  r  avancement  des 
sciences^  Congrès  de  Paris,  1900,  I,  p.  55-01  ;  Rivière  et  Lecq, 
Manuel  pratique  de  l'agriculteur  alr/érien,  p.  643.  La  charrue 
dont  on  se  servait  dans  l'antiquité  devait  être  semblable. 

8.  Partie  inférieure  d'une  porte  cochère  :  deux  pierres  arron- 
dies servent  de  chasse-roues  ;  elles  présentent  du  côté  de 
l'intérieur  une  oreillette,  dans  le  trou  de  laquelle  était  fixé  le 
gond  du  vantail. 

9.  J'ignore  ce  que  représentent  ces  pierres  :  il  ne  semble  pas, 
comme  on  pourrait  le  croire  à  première  vue,  que  ce  soient  des 
restes  de  pressoirs.  Le  même  ensemble  paraît  être  reproduit 
par  Ravûisié  (I,  p.  73,  pi.  60,  fig.  x),  qui  y  voit  un  système  de 
fermeture.  Il  l'indique  dans  les  ruines  voisines  des  deux  mau- 
solées de  notre  planche  74,  fig.  d  et  2. 


PL   76. 

[Sétif). 

Dessin  de  l'ensemble  de  la  planche,  au  Louvre.  —  Fig.  1.  Sorbonne,  VIT, 
p.  73;  dessin  en  double  au  Louvre  (1840).  —  Fig.  2.  Sorbonne,  l.c.  — 
Fig.  3.  Sorbonne,  VII,  p.  47;  dessin  en  double  au  Louvre.  Dans 
ces  dessins,  le  tombeau  est  présenté  sous  une  perspective  autre  que 
celle  de  la  gravure.  —  Fig.  6,  8,  9.  Sorbonne,  VII,  p.  47.  —  Fig.  7,  7. 
Ihid.,  p.  73. 

1.  Ensemble  du  tombeau  de  Geminia  Primigenia  et  de  Coluni- 
bula,  sa  petite  lille  (l'inscription  est  au  C.  1.  L.,  8566  et  p.  1920). 
Il  se  composait  :  1°  d'une  table  (me?isaj,  avec  trois  cavités  repré- 


76  nKLAMMu:  —  fisEi.r, 

sentant  dos  plais;  2"  d'iinG  stolo,  (jiriin  l(!noii  lixnil  dans  une 
mortaise  crcuséo  à  la  pailie  posIc'iicMiic  de  celle  table;  .'i"  d'une 
tombe,  dont  les  côtés  élaieiil  lornK'S  [)ai-  linil  tniles  [tlali's  !(|iia- 
tre  de  chaque  coté),  disposées  en  dos  d'Ane,  el  doni  deux  autres 
tuiles  dressées  constituaient  la  tète  et  l'exlrémité.  Des  tuiles  se- 
mi-cylindriques formaient  Fécliine  du  dos  d'âne.  Au-dessus  de 
cette  tombe,  qui,  naturellement,  était  enfouie  sous  terre,  se 
dressait  un  tuyau  vertical,  par  lequel  on  versait  les  libations. 
A  rintérieur,  il  y  avait  des  ossements  calcinés,  dans  une  urue, 
le  mobilier  funéraire  et  des  charbons  (annotation  au  dessin  du 
Louvre).  —  l*our  les  tables  avec  des  images  de  plats,  symboles 
des  aliments  offerts  aux  morts,  et  pour  les  stèles  qui  les  surmon- 
taient, conf.  Gsell,  Monuments,  II,  p.  48;  le  même,  Mu.sée  de 
Tcbeasa,  p.  21,  pi.  ni,  lig.  Ti.  Pour  les  tuyaux  à  libations,  voir, 
par  exemple,  Toutain,  Les  ci  lés  romaines  de  la  Tunisie,  p.  243- 
244;  Bull,  archéologique  dît  Comité,  1903,  p.  548;  1908,  p.  48. 

2.  Bas  d'une  stèle,  avec  le  tenon  qui  la  fixait  dans  une  table. 

3.  Monument  funéraire  de  Soso,  esclave  de  l'empereur  (l'ins- 
cription est  au  C.  I.  L.,  8488).  11  se  composait  d'une  mensa, 
d'une  colonne,  portant  rinscri|)tion,  et  d'une  tombe,  semblable 
à  la  précédente.  Il  y  avait  à  l'intérieui"  une  urne,  contenant  des 
cendres  et  du  charbon,  el,  outre  celte  urne,  des  cliarbons, 
quelques  fragments  de  vases  en  verre  et  de  lampes,  une  lampe 
intacte,  quelques  clous  (annotation  au  dessin  du  Louvre).  Der- 
rière la  tuile  dressée  à  l'extrémité  de  la  tombe  on  a  trouvé  une 
grande  urne,  qui  renfermait  des  ossements  ;^?7i'2V/.J. —  Pour  les 
cippes  funéraires  en  forme  de  colonne,  voir  pi.  28,  fig.  9  et  H. 

i.  Mensa  dohd  tombe  de  Soso,  avec  la  mortaise  ronde  pour 
la  colonne.  Urne  cinéraire  de  ce  même  tombeau,  dépouillé  de 
son  couvercle  en  dos  d'àne. 

5,  5.  Tube  libatoire  de  la  tombe  de  Soso.  Il  se  composait  de 
trois  parties  emboîtées;  celle  (jui  est  dessinée  à  gauche  de  la 
planche  avait  0  m.   25  (h;  longueur. 

(î.  7,  7.  Poteries  provenant  sans  doute  de  ces  deux  tombes. 

8.  Fiole  en  verre;  le  fragment  d'anse  dessiné  à  gauche,  sous 
les  poteries  7,  7,  est  aussi  en  verre  (annotation). 

9,  9.    Deux  lHm[»es. 


EXPLORATION    SCIENTIKIOLI':    DK    l'aLGÉRIE  77 


PI.    77. 

[SfUif) 

Dessin  de  l'ensemble  de  la  planche,  au  F. ouvre.  — Fig.  1,  2,  3,  4.  Louvre. 
Pour  les  fig.  i  et  3,  dessins  qui  n'ont  pas  servi  de  modèles  au  graveur  : 
Sorbonne,  VII,  p.  64.  —  Fig.  8,  9,  11,  12,  13.  Louvre  (len°  12  est  en  sens 
conlrairei.  Dessin  de  la  lig.  0:  Sorbonne,  VII,  p.  41)  (1840). 

1.  Monument  funéraire  de Matronica  (C.  /.  L.,  8595    et 

p.  1920).  Il  se  composait  d'un  caisson  [cupiila],  posé  sur  une 
table  [niensa],  et  d'une  partie  souterraine,  qui  consistait  en  une 
case  quadrangulaire  de  pierres  blanches,  liées  avec  du  mortier. 

A  l'intérieur,  tombe  en  dos  d'àne,  formée  de  onze  tuiles  pla- 
tes et  de  trois  tuiles  semi-cylindriques.  Le  corps  n'était  pas 
brûlé.  Celte  sépulture  se  trouvait  à  300  mètres  au  Nord  de  celle 
de  Soso  (pi.  76,  lig.  3).  Annotations  aux  dessins  du  Louvre. 

2.  Table  de  ce  monument  funéraire,  avec  l'image  d'un  plat 
allongé  et  un  godet,  A  (salière?).  Un  trou,  B,  traversait  la  pierre 
(annotation  au  dessin);  il  devait  servir  à  verser  les  libations. 

3.  Trois  aspects  d'une  tuile  à  rebord.  Elle  ne  paraît  pas  avoir 
été  de  celles  qui  constituaient  la  tombe  de  la  fig.   1. 

4.  Clou. 

5.  Deux  aspects  et  coupe  d'une  lampe,  de  fabrication  berbère. 

6.  7.  Aspect  et  coupe  d'une  écuelle  ;  deux  aspects  d'une 
lampe.  Dans  le  dessin  d'ensemble  du  Louvre,  ces  deux  objets 
sont  coloriés  en  vert  ;  ils  devaient  être  recouverts  d'un  vernis. 
La  lampe  est  certainement  de  fabrication  berbère:  conf.,  p. 
ex.,  de  Beylié,  La  Kalaa  des  Beni-Haimnad,  pi.  xxvi,  en  bas, 
à  gauche. 

8.  Fragment  d'un  sarcophage  en  pierre,  avec  une  logette  cir- 
culaire du  côté  où  la  tête  était  placée.  Conf.  Gsell,  Monuments, 
II,  p.  42  et  403. 

9.  Sarcophage  en  pierre,  avec  un  couvercle  en  dos  d'àne.  Il 
mesure  intérieurement  2  m.  15  sur  0  m.  60  ;  la  hauteur  exté- 
rieure est  de  0  m.  70;  la  longueur  du  couvercle,  de  2  m.  40 
(annotations  au  dessin). 

10.  Table,  avec  les  images  d'un  plat  allongé  et  de  deux  écuelles. 

11.  12,  13.  Tables,  avec  des  images  d'écuelles  et  de  paieras. 


78  DELA3IAUI':    —    GSELL 

PI.  78. 

{Sétif). 

Dessin  de  Tensemble  de  la  planche,  au  l. ouvre.  —  Fig.  1.  Louvre, 
dessin  en  double.  —  Fig.  2.  Louvre.  —  Fig.  ."5.  Les  deux  inscriptions  : 
Sorbonne,  VII,  p.  110  el  117  (1843). 

1.  Aspect,  pris  à  vol  d'oisoau,  (rime  sépulture,  dont  on  voit 
l'intérieur  (le  dessin,  plus  net  que  la  gravure,  indique  des 
poteries  et  des  lampes).  Coupe  par  AB.  Cette  sépulture  était 
constituée  par  des  murs  en  pierres  de  taille,  qui  reposaient  sur 
un  soubassement  en  blocai^e  et  dont  les  assises  formaient  des 
sortes  de  gradins.  A  l'intérieur  était  déposé  le  mobilier;  dans 
une  case  centrale  (de  0  m.  70  de  longueur),  établie  à  un 
niveau  inférieur  au  sol  de  la  cbambre,  il  y  avait  deux  urnes, 
probablement  cinéraires.  Nous  ignorons  comment  la  tombe  était 
couverte  :  peut-être  par  une  rangée  de  grandes  dalles,  —  Pote- 
ries, tirées  de  cette  tombe  (une  des  lampes  représente  un  cheval); 
coquille  qui  servait  peut-être  d'écuelle  à  fard  (conf.  Gsell, 
Fouilles  de  Gouraya,  p.  40). 

2,  3.  Plan  partiel  et  vue  d'une  ruine  qui  était  située  près  du 
temple  protestant  actuel  :  Atlas  archéologkjue,  f®  16,  n"  364, 
plan  de  Sétif,  n°  7.  Rangée  de  bases  de  colonnes,  de  différentes 
dimensions,  prises  évidemment  ailleurs;  vestiges  d'un  long- 
mur,  mal  construit,  en  pierres  de  taille  et  en  blocage.  Le  réduit 
de  forme  ogivale  que  l'on  voit  sur  la  gauche  (avec  une  coupe 
à  l'angle  du  dessin)  était  peut-être  un  réservoir.  Trois  cuves 
(dont  l'une  est  double)  ont  dû  être  apportées  alors  que  l'édifice 
était  déjà  en  ruines.  Ce  monument  était  une  église  :  voir 
Dupuch,  £'.s.y«i  sur  l'Algérie  chrétienne,  p.  165;  Gsell,  Monu- 
ments^ II,  p.  255-256.  Les  deux  épitaphes  d'Adrianus  (aujour- 
d'hui au  Louvre,  n°  3022)  et  de  Vonifatia,  découvertes  en  ce 
lieu,  paraissent  être  de  l'époque  by/antinc  :  C.  l.  L.,  8635, 
8651  et  p.  972. 


EXPLORATION    SCIENTIFIQUE    DE    l'alCÉRIE  79 

PI.  79. 

[Sétif). 
Dessin  de  Tensemble  de  la  planche,  au  Louvre.  —  Fig.  1-13.  Louvre  (1840). 

1.  Fût  do  colonne  (sectionné  dans  ce  dessin),  avec  l'inscrip- 
tion Fort  d Orléans]  conf.  pi.  71,  fig.  1.  Chapiteau  ionique 
romain. 

2,  3.  Chapiteau  ionique  romain.  Parties  de  la  face  et  d'un  des 
côtés. 

4.  Chapiteau  de  l'époque  chrétienne,  avec  des  volutes  gravées 
sur  le  tailloir,  réminiscence  du  chapiteau  ionique.  Conf.  Gsell, 
Recherches  archéologiques  en  Algérie^  p.  229,  fig.  74  et  75  (région 
de  Sétif). 

5.  Chapiteau  de  l'époque  chrétienne,  avec  des  cabochons  en 
saillie  sur  le  tailloir. 

6.  Fragment  d'un  fût  à  cannelures  torses. 

7.  Fragment  d'une  pierre  qui  appartenait  peut-être  à  un  enta- 
blement, porté  par  des  colonnes.  Le  dessin  montre  la  face  pla- 
fonnante. 

8.  Grand  chapiteau  corinthien,  haut  deO  m.  78  (annotation)  ; 
style  du  iv*  siècle. 

9.  10.  Moulures  de  plinthes. 

H.  Chapiteau  ionique  chrétien  (haut  de  0  m.  42),  posé  sur 
des  sections  de  deux  chapiteaux  doriques  chrétiens  retournés. 

12.  Faisceau  de  quatre  colonnettes,  sans  doute  d'époque  chré- 
tienne. Cette  disposition  annonce  l'architecture  romane. 

13.  Chapiteau  corinthien  (haut  de  0  m.  65),  qui  ne  parait 
pas  être  antérieur  au  iv^  siècle. 

PI.  80. 

{Sétif). 

Croquis  de  l'ensemble  de  la  planche  :  Sorbonne,  VII,  p.  37.  —  Fig.  1. 
Ih'id.,  p.  36.  —  Fig.  2.  Ibid.,  p.  38  ;  autre  dessin  au  Louvre.  —  Fig.  3. 


80  DELAMARi:    —    flSELL 

Deux  dessins  (l'un  daté  de  IH40)  :  Sorlionnc,  VII,  p.  iiO  cL  97.  —  Fi^'.  4. 
Ibid.,  p.  28  (1840).  —  Fig.  5,  0.  Louvre.  —  Fig.  7.  Sorhonne,  VII,  p.  :y.\ 
(1840).  —F\'^.  10.  Louvre. 

1.  Stèle  (lu  cullo  do  Saliiino.  \']n  linul,  lo  biisto  dn  dioii,  qui 
devait  (^trc  llanquc  d'un  couteau  (au([uel  le  do?siu  donne  la 
forme  d'un  fer  de  lance).  Au-dessous,  dédicace  (C  /.  L.,  8445); 
puis,  mnllc  de  lion,  flanqué  peut-être  des  Dioscures.  Pour  la 
face  de  lion,  conf.  C.  I.  //.,  4512  ;  Gsell,  Musée  de  Tébessa,  pi.  i, 
fig.  2  ;  Toutain,  Dr  Sattirni  doi  in  A  frira  romana  cultu,  p.  44- 
4()  (il  cite  un  texte  d'Arnobe,  Adversiis  nationes^  vi,  10,  qui 
prouve  que  Saturne  élait  ainsi  re[)résonté).  Pour  les  Dioscures, 
personnifications  des  deux  hémisphères  célestes,  conf.  Toutain, 
/.  c,  p.  46-48;  Gsell,  /.  c,  p.  15  et  18. 

2.  Stèle  du  culte  de  Saturne.  h]n  haut,  Saturne  assis,  flanqué 
de  deux  personnages  que  je  ne  puis  pas  identifier  (le  dessin 
paraît  laisser  beaucoup  à  désirer);  au  milieu,  deux  dédicants, 
homme  et  femme;  en  bas,  taureau  de  sacrifice,  amené  par  un 
victimaire  (qui  devait  être  vêtu  au  moins  d'un  pagne). 

3.  Stèle  funéraire  de  Varius  Fuscus  :  C.  /.  L.,  8615.  Ce  mo- 
Tiumcnt,  dont  la  partie  supérieure  est  brisée,  est  aujourd'hui  à 
Sétif,  à  la  promenade  d'Orléans.  La  pierre  a  0  m.  48  de  largeur. 

4.  Fragment  d'une  stèle  du  culte  de  Saturne.  Homme  et 
femme,  entre  lesquels  il  y  avait  probablement  un  autel.  Dédi- 
cace par  H[o]mullius  Victor,  sa  femme  et  ses  fils  :  C  /.  L.,  8462. 

5.  Fragment  d'une  stèle  (hauteur  0  m.  35).  Dans  une  niche 
flanquée  de  colonnes,  le  dédicant  dépose  un  grain  d'encens  sur 
un  autel. 

6.  Fragment  d'une  stèle  (largeur  0  m.  42).  Autel,  flanqué  de 
deux  dédicants,  homme  et  femme. 

7.  Fragment  d'une  stèle.  Deux  dédicants,  homme  et  femme, 
dans  une  niche  flanquée  de  pilastres(?).  Dédicace  par  Ta.  .  . . 
Crescens,  prêtre  de  Saturne,  flamine  :  C.  L  L.,  8461. 

8.  Colonne,  avec  l'image  sculptée  d'un  personnage  en  toge. 
Débris  d'un  monument  funéraire  (?). 

9.  Fragment  d'une  stèle  du  culte  de  Saturne,  aujourd'hui  à 
la  promenade  d'Orléans.  Busie  de  Saturne,  devenu  fruste,  ainsi 
que  les  personnages  ([ui  le  nan(|uent  et  qui  m"ont  paru  être  deux 
génies,  plutôt  que  les  Dioscures.  Par  dessous,  une  inscription 


EXPLORATION    SCIENTIFIQUE    DE    L'ALGÉRIE  81 

(C.  /.  A.,  8451),  nommant  Jiilius  Mar[tia]lis,  prêtre,  IMns  bas, 
trace  de  la  lèle  du  dédicant  (non  indiquée  sur  le  dessin), 
llanquée  de  deux  colonnes. 

10.  lias  d'une  sièle.  b]ntre  deux  pilastres,  deux  personnages 
et  le  béli(M'  du  saci'ilice. 


PI.  81. 

[Sétif). 

Dessin  de  rcnseinhle  de  la  planclie,  au  Louvre.  —  Fig.  2.  Sorbonne,  VII, 
p.  0().  —  Fig.  '.\ .  [>ouvre.  —  Fig.  4,  5.  Louvre  (1840).  —  Fig.  6.  Sorbonne, 
Vil,  [).  29  (la  pierre  à  inscription).  —  Fig.  7.  Ihid.,  p.  101  (1843).  — 
Fig.  S.  Deux  copies  :  ibid.,  p.  102  et  103  (1843). 

1.  Stèle  du  culte  de  Saturne,  aujourd'hui  au  Louvre  (n"  196G). 
La  lôte  du  haut  paraît  bien  être  imberbe,  comme  l'indique  le 
dessin  de  Delamare.  Ce  ne  serait  donc  pas  une  image  de  Sa- 
turne. Au-dessous,  femme  portant  un  costume  drapé  exacte- 
ment comme  une  toge;  elle  abaisse  la  main  sur  un  autel.  En 
bas,  dédicace  à  Saturne  par  une  syrienne,  Cassia  Cismal  (?), 
Flavi  u[xorV.),  pour  le  salut  des  siens.  C.  f.  L.,  8448  et  p.  1919 
[vidi).  Art  détestable. 

2.  Stèle  funéraire  de  Considins  Firmianus.  Au  Louvre, 
n"  J993;  C.  I.L.,  8551. 

3.  4,  5.  Statues  mutilées  de  deux  hommes  en  toge  et  d'une 
femme  (hauteur  :  1  m.  25,  1  m.  02,  1  m.  05),  de  mauvais  travail 
et  frustes  ;  à  la  promenade  d'Orléans. 

6.  Deux  fragments  indépendants.  Dans  un  médaillon,  buste 
d'un  personnage  barbu  (un  défunt,  plutôt  que  Saturne).  Frag- 
ment d'une  stèle,  nommant  un  prêtre  de  Saturne,  [Gjargilius 
....ucus,  et  sa  femme  :  C.  /.  L.,  8459. 

7.  Epitaphe  d'Ennius  Restitutianus.  Au  Louvre,  n°  2104  ; 
C.  f.  L.,  8559  et  p.  972.  A  bi  ligne  1,  il  y  a  EMEMER,  etc.  ;  les 
deux  premières  lettres,  gravées  en  surcroît,  ont  été  ensuite 
martelées  [vidi] . 

8.  Epitaphe  métrique  de  Ginga,  dont  le  nom  se  retrouve  en 
acrostiche  au  début  des  cinq  premiers  vers.  Au  Louvre,  n"  21 03  ; 


82  DELAMARE    —    OSELL 

C.  I.    /..,  8o67  et  p.  1920;  IKïchcler,   Carmina  lalina  epujra- 
phica,  p.  274,  n"  569.  Ligne  2,  début,  il  y  a  IN  VES,  in[q[iie) 

grà\ves. 

PI.  82. 

[Sétif). 

Dessin  de  l'ensemble  de  ];i  iilandie,  au  Louvre.  —  Fig.  \.  Sorbonne, 
Vil,  p.  34.  — Fig.  2.  Louvre.  —  Fig.  3.  Sorbonne,  Vil,  p.  34;  autre 
des.sin,  qui  n'a  pas  servi,  au  Louvre.  —  Fig.  4.  Sorbonne,  VII,  p.  126, 
—  Fig.  :■>.  llnd.,  p.  128.  —  Fig.  0,  7.  Ibid.,  p.  34.  —  Fig.  8,  9.  îhid., 
p.  129.  —  Fig.  10.  Ibid.,  p.  128  ;  autre  dessin  au  Louvre.  —  Fig.  11,  12, 
13,  14.  Sorbonne,  VII,  p.  12;i.  —  Fig.  15,  16,  17.  Ibid.,  p.  129.  —  Fig.  18. 
Ibid.,  p.  128. 

1.  Fragment  d'iino  stèle,  avec  le  buste  de  Saturne;  au 
Louvre,  n"  1969. 

2.  Pierre  avec  un  rinceau  sculpté  (peut-être  trancbe  d'une 
stèle;  conf.  fig.  19). 

3.  Stèle  mutilée  du  culte  de  Saturne,  d'un  travail  très  gros- 
sier et  devenue  extrêmement  fruste  ;  au  Louvre,  n°  1967.  Buste 
de  Saturne,  flanqué  de  deux  petites  figures  vêtues  qui  parais- 
sent soutenir  quelque  objet.  Dédicace  au  dieu  :  C.  I.  L.,  8444 
et  p.  972.  Lion,  qui  pose  ses  deux  pattes  de  devant  sur  un 
globe;  il  est  flanqué  des  Dioscures,  tenant  leurs  chevaux  par 
la  bride  (conf.  pi.  80,  fig.  1). 

4.  Stèle  (large  de  0  m.  S8)  ;  au  Louvre,  en  deux  morceaux 
(n""  1996  et  2009).  Dans  une  niche  à  deux  pilastres,  homme, 
qui  tient  deux  objets  indistincts,  et  femme. 

5.  Fragment  d'une  stèle  (large  de  0  m.  o3);  au  Louvre, 
n°  1997.  Homme,  tenant  de  la  main  gauche  un  rouleau,  de  la 
main  droite  un  pli  de  sa  toge  ;  femme,  tenant  de  la  main 
gauche  un  objet  indistinct,  de  la  main  droite  peut-être  une 
grappe  de  raisin.  Art  fort  grossier. 

6.  Partie  supérieure  d'une  stèle  (large  de  0  m.  35),  assez 
fruste  ;  au  Louvre,  n"  1994.  liuste  de  Saturne,  non  voilé.  Le 
dessin  n'est  pas  très  exact. 

7.  Fragment  d'une  stèle  du  culte  de  Saturne  ;  au  Louvre, 
n°  1968.  Un  globe,  flanqué  des  Dioscures,  avec  leurs  chevaux. 


EXPLORATION    SCIENTIFIQUE    DE    l'aLGÉRIE  83 

Au-dessous,  restes  d'une  inscription  :  C.  I.  L.,  8463  et  p.  1920. 
8,  9.  Deux  aspects  d'une  tète  de  femme. 

10.  Partie  supérieure  d'une  stèle  qui  représente  une  femme  ; 
au  Louvre,  n°  1911  (il  ne  reste  que  la  tête). 

11,  12,  13.  Pierre  gravée  :  grandeur  naturelle  et  image 
agrandie.  La  figure  paraît  être  celle  d'une  femme  (Amazone); 
elle  tient  une  lance  et  un  bouclier. 

14.  Fragment  représentant  un  homme  nu,  barbu,  qui  porte, 
semble-t-il,  un  objet  en  bandoulière.  Sur  le  dessin  d'ensemble 
de  la  planche,  ce  fragment  est  colorié  en  rouge  ;  c'était  proba- 
blement un  débris  d'une  poterie  vernissée. 

13  et  17.  Jarres.  Je  ne  suis  pas  certain  qu'elles  soient  antiques. 

16.  Objet  cylindrique,  probablement  en  terre  cuite.  Petit 
autel  ? 

18,  19.  Face  et  tranche  d'une  stèle  mutilée,  représentant 
une  femme  ;  les  deux  mains  sont  cassées.  Au  Louvre,  n°  1993. 


PI.  83. 

[Sétif). 

Dessin  de  l'ensemble  de  la  planche,  au  Louvre. —  Fig.  3.  Sorbonne,  VIF, 
p.  131  (1843).  —  Fi-.  4.  Ibid.,  p.  132  (1843).  —  Fig.  9.  Ibid.,  p.  18  et  .Ï4 
(1843).  —Fig.  11.  Ibid.,]^.  25  (1843).  —  Fig.  13.  Ibid.,  p.  113.  —  Fig.  15. 
Ibid.,  p.  53. 

1.  2.  Fragments  qui  sont  certainement  de  style  arabe  (xi^  ou 
xu*"  siècle,  époque  hammadite?). 

3,  Pilier,  dans  lequel  s'inséraient  une  ou  deux  dalles  dres- 
sées, en  pierre,  formant  clôture  ;  amortissement  en  forme  de 
pin.  Conf.,  p.  ex.,  Gsell,  Musée  de  Tébessa,  p.  60-61. 

4.  J'ignore  la  destination  de  cette  pierre. 
3.  Partie  supérieure  d'un  petit  autel  (?). 
6,  7,  8.  Poids  en  pierre. 

9.  Quatre  fragments  d'une  inscription  métrique,  célébrant 
Yalentinien  III  et  Théodose  II  :  C.  I.  L.,  8481  (et  p.  972  :  res- 
titutions de  de  Rossi)  ;=  20347  ;  Bûcheler,  Carmina  lalïna  epi- 
graphica,  p.  140,  n°288.  Le  second  fragment  est  à  la  prome- 
nade d'Orléans. 


84  Di;r>AMAni:   —   t.sell 

10.  Fragincnl  d'une dôdicace  ;i  Mai'c  Amcle  dû  Lucius  Vorus 
parla  colonie  de  SéLil"  :  G.  f.  L.,  8467  (avec  un  autre  fragment 
(|ui  paraît  avoir  l'ail  partie;  de  la  même  inscription). 

11.  b^ragment  mentionnant  un  ouvrage  l'ail  par  un  (MJile  : 
C.  I.  A.,  8497  (p.  072  et   1920). 

12.  Fragment  ininlelligibh!  :  C.  I.  />.,  8o06. 

13.  Epitaphe  d'Aemilius  ou  d'Aemilia  (iv^  siècle?)  :  C.  1.  L.^ 
8519. 

\^.  J']pita|)lie  chrétienne  de  Julius  Secundus  (iv"  siècle)  : 
C.  /.  /..,  8643. 

15.  Epitaphe  d'Aemilius  Florus,  gravée  sur  le  devant  d'un 
caisson  :  (7.  /.  L.,  8521.  Coupes  du  caisson,  à  coté  de  l'image 
principale. 


PI.  84. 

[Sélif). 

Dossin  de  l'ensemble  de  la  itlanclie,  au  Louvre.  — Fig.  \.  Sorbonne,  VII, 
p.  lO;;  (lS4:i).  —  Fig.  2.  Ifcid.,  \^.  I04.  —  Fig.  .3.  îbkl.,  p.  io:i.  — 
Fig.  'k  WkL,  p.  i;i  (1843).  —  Fig.  ;i.  IbiiL,  ji.  123  (  1843).  —  Fig.  6, 
7,8.  IbiiL,  p.  122.  —  Fig.  10.  Jbid.,  ]).  24  1840);  ce  dessin  n'a  pas 
servi  pour  la  gravure.  —  Fig.  11.  Ibld.,  p.  17. 

1,  2,  3.  Pierres  portant  des  versets  des  psaumes.  On  en  a 
trouvé  deux  autres  {C.  f.  L.,  8623  et  8625);  Tune  oITre  le 
début  du  verset  dont  la  seconde  partie  est  reproduite  lig.  1 
(psaume  xxix,  2).  L'inscription  de  la  fig.  2  est  empruntée  au 
psaume  XII,  4;  celle  de  la  fig.  3,  au  psaume  x,  2.  Les  trois 
pierres  dessinées  par  Delamare  sont  au  Louvre,  n°'  3018-3020 
(on  a  scié  les  cadres;  ainsi  réduites,  les  pierres  mesurent 
G  m.  38-0  m.  40  de  haut,  sur  0  m.  32-0  m.  36  de  large).  C.  I.  L., 
8624,  8622,  8621  et  p.  972.  —  Ces  inscriptions  étaient  certai- 
nement |dacées  dans  un  sanctuaire  chrétien.  Les  n"'  1  et  3  ont 
été  découverts  en  face  de  la  porte  du  camp,  le  n"  C.  I.  A.,  8623 
dans  la  rue  du  61*  de  ligne,  voisine  de  la  porte  et  de  l'église 
reproduite  pi.  78,  fig.  2-3;  voir  le  plan  de  Sétif  donné  dans 
V Atlas  archéolof/iqiifi.  Peut-être  les  cinq  pierres  retrouvées 
décoraient-elles  cette  église. 


EXPLOHATION    SCIENTIFKJUK    DE    l'aLCÉRIE  85 

4,  Dédicace  à  rcmpcreur  Conslanlin  par  Soplimius  Fiavia- 
nus,  gouverneur  de  la  MaiircHanie  Sitilienne  :  C.  [.  L.,  8476  =^ 
20346.  A  la  promenade  d'Orléans. 

5,  Inscri|)lion  nioniimenlale,  gravée  dans  un  cartouche;  elle 
est  peut-être  chrétienne  :  lu  Doni[})n[o  sprrabo2].  C.  I.  L.,  8654 
=  20356.  Au  Louvre,  n"  3021  (on  a  scié  le  cadre). 

6,  7,  8,  9.  Quatre  fragments  d'une  inscription  monumen- 
tale, dont  les  lettres  ont  0  m.  19  de  hauteur  (les  n"'  6  et 8,  con- 
servés à  la  promenade  d'Orléans,  se  raccoi'dent).  Elle  nomme 
Tempereur  Julien  et  mentionne  un  amphithéâtre  :  C.  I.L.,  8482 
=  20348.  D'après  Duhoys  (C.  /.  L.,  p.  972),  les  n°«  6,  7  et  8 
auraient  été  trouvés  en  établissant  les  fondations  de  l'église 
(aujourd'hui  temple  protestant),  le  n°  9  dans  la  forteresse  by- 
zantine. 

10.  Dédicace  aux  DU  patrii  et  hospiles,  D'il  Maurici,  et  au 
Genius-  lac i,  par  M.  Cornélius  Octavianus  :  C.  I.  L.,  8435  (conf. 
20341).  Il  s'agit  d'un  général  romain  du  lu'' siècle  :  voir  Gseli, 
Rec.  (Je  Co?i.stantine,  Xh,  1906,  p.  111-118;  Fallu  de  Lessert, 
Bull,  des  Antiquaires  de  France,  1907,  p.  253. 

H,  12.  Deux  inscriptions  qui,  à  en  juger  par  les  dessins,  ne 
se  faisaient  pas  pendant,  mais  qui  se  rapportent  pourtant  à  un 
même  événement  :  desvamx  accomplis  et  des  vœux  prononcés 
lors  du  dixième  anniversaire  de  ravènement  d'un  prince,  sans 
doute  de  Constantin,  en  315.  C.  L  L.,  8478  (conf.  8477). 


PI.  85. 

{Séiif). 

Dessin  do  l'ensemble  de  la  planche,  au  Louvre.  —  Fig.  1.  Deux  copies  : 
Sorbonnc,  VII,  7  et  8.  —  Fig.  2.  Ibid.,  p.  G  |18i.3).  —  Fii,^  :{.  Ibld.,  p.  10 
(1843).  —Fig.  4.  Ibid.,  p.  H  (1843).  —  Fig.  ;j.  Ibid.,  p.  42  (1843).  — 
Fig.  (j.  Vild.,  p.  24  (n'a  pas  servi  de  modèle).  —  Fig.  11.  Ibid.,  ]).  70. 

1.  Borne  milliaire  du  règne  de  Septime  Sévère  (année  198), 
posée  par  la  commune  do  Sitifis  et  portant  le  chiffre  un  : 
C.  I.  L.,  10362.  Elle  ap|)arlenait  à  une  voie  se  dirigeant  vers 
le  Sud.  Elle  a  été  employée  dans  une  maison  indigène,  à  6  ki- 


8G  DELAMAUE 


GSELL 


lonirlros  au  Sud  do  Sf'lif,  sur  la  roule  du   Mczloug  :  voir  Atlas 
arcliéolofjifjue,  T  10,  ii"  3GG. 

2.  Borne  milliairc  du  règne  de  Caracalla  (année  215),  posée 
par  la  commune  de  Sitifis  et  portant  le  cliifrre  \  :  C.  I.  L.,  10340 
=  22401.  Trouvée  ou  rapportée  à  Sétif;  aujourd'hui  à  la  pro- 
menade d'Orléans  (elle  est  plus  haute  que  ne  l'indique  le  dessin 
de  Delamarc). 

3.  Fragment  d'une  borne  milliaire,  de  mémo  époque  ot  de 
même  rédaction  que  la  précédente  :  C.  I.  /..,  10341.  Je  n'ai  pas 
retrouvé  ce  fragment  à  la  promenade  d'Orléans,  où  Wilmanns 
l'a  vu. 

4.  Bas  d'une  borne  milliaire,  posée  par  la  colonie  de  Sitifis 
et  portant  le  chiirrc  m  :  C.  I.  L.,  10344. 

5.  Fragment  d'une  inscription  monumentale:  C.  I.  L.,  8486 
(et  p.  972,  1920).  A  la  promenade  d'Orléans. 

6.  Epitaphe  d'Avilia  Aster,  juive,  fille  d'Avilius  Januarius, 
j)ater  sinagogae  :  C.  I.  L.,  8499.  L'épitaphe  de  la  femme  de  ce 
personnage  a  été  trouvée  près  de  Sétif  :  C.  I.  L.,  8423. 

7.  Epitaphe  chrétienne  d'un  étranger  [trasmari?m.s),  Grisacius 
(Chrysacius),  datée  de  l'année  provinciale  366  {=  403  après 
J.-G.)  :  C.  I.  L.,  8638.  Promenade  d'Orléans.  Pour  l'expression 
transmariniis,  usitée  en  Afrique,  voir,  p.  ex.,  Apulée,  Florides^ 
18  ;  Saint  Augustin,  Cité  de  Dieu,  xxn,  8,  3. 

8.  Epitaphe  chrétienne  d'un  étranger  {transmarinus\  Irineus 
(Irenaeus),  datée  de  la  même  année  :   C.  I.L.^  8642. 

9.  Epitaphe  chrétienne  de  Vitivulfus  (nom  germanique),  datée 
de  l'année  provinciale  376  (=  4lo  après  J.-C.)  :  C.  L  L.,  8649. 

10.  Epitaphes  chrétiennes  de  Modanius  et  de  son  aïeule, 
Vi[c]torina,  datées  de  l'année  provinciale  367  (=  406  après 
J.-C.)  :C.  /.  L.,  8644. 

11.  Epitaphe  de  Julia  Honorata,  datée  de  l'année  provinciale 
177  (=  216  après  J.-C.)  :  C.  1.  L.,  8o79.  Au  Louvre,  n°  2103. 

PI.  86. 

[Sétif). 

Dessin   de  l'ensemble  de  la  planche,  au  I-ouvre.  — Fig.  1,  2,  3.  Sorbonne, 
VII,  p.  30  ;  autres  dessins  au   Louvre.  —  Fig.  4,  3,  Louvre.  —  Fig.  C. 


EXPLOFiATlO.N    SCIEM  IFluL  1::    DE    l'aLGÉUIE  87 

Sorbonno,  Vil,  p.  ING.  —  Fi;,'.  7.  Ihid.,  p.  "iS  iii"a  pas  servi  de  modèle). 
—  F'\^.  8.  Louvre.  —  Fig.  0.  Sorbonne,  \'ll,  p.  87  (1843);  autre  des- 
sin, iljid.,\).  1)8;  autre,  au  Louvre.  —  Fi^.    10,  11.  Louvre. 

1.  Autel,  trouvé  dans  une  ruine,  à  2,000  mètres  au  Sud-Est 
de  Sétif,  route  rie  (jonstanline  par  la  plaine  (annulation  au  des- 
sin). L'inscription,  dont  je  ne  vois  rien  à  tirer,  est  au  C.  I.  L., 
8626. 

2,  3.  Dessus  de  cet  autel  (avec  un  godet  pour  les  libations?). 
Coupe  par  A-A-B-B-Ci-C. 

4.  Stèle  double.  Epilaphes  de  Sabinius  Velus  et  de  sa  femme, 
Julia  Ovinia  (lire  peut-être  Quinta)  :  C.  I.  L.,  8606. 

o.  Epitaphe  de  Jul(ius'  Januai-ius  et  de  sa  femme  :  C.  I.  L., 
8557. 

6.  Fragment  de  l'épitaphe  d'un  employé  de  radministration 
financière  de  la  Maurétanie  Césarienne  :  C.  l.  L.,  8487. 

7.  Epitaphes  de  Fabius  Marinus,  chevalier  romain,  inris peri- 
tissimus,  de  ses  deux  fils  et  de  sa  femme  (ou  de  sa  bru)  ;  gravées 
dans  quatre  registres  sur  le  devant  d'un  caisson  :  C.  /.  L., 
8489. 

8.  Epitaphes  de  Claudia  Flora  et  d'autres  personnages  ;  gra- 
vées dans  plusieurs  registres,  sur  le  devant  d'un  caisson  : 
C.  I.   L.,  8605  (et  p.  972). 

9.  Epitaphe  de  Licinius  Saturninus,  datée  de  l'année  provin- 
ciale 203  (=  242  après  J.-C.)  ;  gravée  sur  le  devant  d'un  cais- 
son :  C.  /.  L.,  8588.  Au  Louvre,  n"  2101. 

10.  Epitaphe  de  Claudia  Maria  :  C.  I.  L.,  8550. 

M.  Epitaphe  de  Caecilius  Septiminus,  datée  de  l'année  pro- 
vinciale 220  (259  après  J.-C.)  ;  gravée  sur  le  devant  d'un  cais- 
son :  C.  /.  l!,8539. 


PL  87. 

[Sélif). 

Dessin  de  l'ensemble  de  la  plancbe,  au  Louvre.  —  Fig.  1.  Sorbonne,  VII, 
p.  07  (ce  dessin  ne  ressemble  pas  exactement  à  la  gravure).  —  Fig.  2. 
Louvre  ;  autre  dessin  (qui  n'a  pas  servi)  :  Sorbonne,  VII,  p.  68  ;  dessin 
de  l'inscription  seule  :  ibid.,  ji.  24.  — Fig.  4.  Deux  dessins  :  Sorbonne, 


88  ItELAM.VItF.     GSELL 

VII,  p.  ."iS  iH  107  (n'ont  pas  servi  do  Jiiudi'ies).  —  V\^.  .>.  Louvre  ;  autre 
dessin  (<iui  n'a  pas  servi)  :  Sorltonne,  VII,  \>.  '\H. 

1.  lUiinos  romaines,  «  à  3  kilomtMres  au  Sud  do  Solif  »  (anno- 
tation au  dessin)  ;  sur  un  ih.'ssin  rcprésentanl  l'inscriplion 
(Sorbonne,  VII,  p.  24),  on  lit  :  «  dans  une  direction  Sud-Est  et 
«  à  nnc  demi-heure  de  Sétil"  ».  Parmi  ces  ruines,  rinscription 
fig.  2  et  un  sommier  décoré  de  la  croix  monogrammatique, 
avec  l'a  et  Tw. 

2.  Epitaphes  de  Considius  Fortunalus  et  de  sa  femme,  sur- 
montées de  deux  bustes,  dont  l'un  semble  porter  une  cuirasse  : 
C.  L  L.,  8552  (et  p.  1920).  Gonf.  fig.  1. 

3.  Ruines  dont  j'ignore  l'emplacement  exact.  Débris  d'un 
pressoir. 

4.  Ce  dessin  a  réuni  par  erreur  deux  epitaphes  distinctes  : 
1°  celle  de  Victoria,  qualifiée  de  lra[n)smanna  (conf.,  pour  ce 
mot,  pi.  85,  lîg.  7);  2"  colle  d'Eulogius,  qualifié  aussi  de 
iransrnarinus\  elle  est  datée  de  l'année  provinciale  3G6  (405 
après  J.-C).  Dans  la  première,  le  lapicide,  par  une  erreur 
assez  bizarre,  a  mêlé  les  lettres  des  deux  mots  hic  iacet. 
C.  1.  L.,  20414  et  20415  (8648). 

5.  Epitaphc  de  Justus,  accompagnée  du  monogramme  cons- 
tantinien,  avec  l'a  et  Toj  ;  datée  do  l'année  provinciale  380 
(=419  après  J.-C.)  :  C.  I.  L.,  8641  (et  p.  972). 

6.  Dédicace  à  Mars  Victor  par  Ulpius  Andronicus,  magistrat 
municipal  :  C.  I.  L.,  8439  (et  p.  1919).  La  pierre,  qui  est  con- 
servée à  la  promenade  d'Orléans,  est  un  autel  (hauteur  1  m.  38, 
largeur  0  m.  68).  L'inscription  est  tlanquée  de  deux  pilastres 
cannelés. 

7.  Dédicace  à  Dioctétien,  par  Flavius  Pecuarius,  gouverneur 
de  la  Maurétanie  Césarienne;  elle  date  de  l'année  288  après 
J.-C:  C.  I.  L.,  8474.  L'inscriplion  est  entourée  d'un  cadre. 
Promenade  d'Orléans. 

8.  Autel  (avec  une  base  et  un  couronnement  très  simple), 
portant  une  dédicace  à  Mercure,  faite  par  Jul(ius)  Ilospes,  sur 
l'ordre  de  la  déesse  Céleste,  en  l'année  provinciale  197  (=  236 
après  J.-C.)  :  C.  /.  L.,  8433.  Promenade  d'Orléans. 

9.  Dédicace  à  Virlus,  par  Ulpius  Avilus,  magistrat  munici- 
pal :   C.    f.  L.,  8456.   La  pierre,   conservée    à    la   promenade 


EXPLORATION    SCIENTIFIQUE    DE    L  ALGÉRIE 


89 


d'Orléans,  est  un  autel  (^liauteur  l  ui.  GU,  largeur  0  m.  08),  qui 
faisait  pendant  à  l'autel  de  Mars  Victor,  reproduit  fig.  6.  Ulpius 
Andronicus  et  Ulpius  Avitus  étaient  peut-être  deux  frères.  L'ins- 
cription est  tlanquée  de  deux  pilastres  cannelés. 


PL  88. 

[Guidjel). 

Croquis  de  l'ensemble  de  la  planche,  au  Louvre  (1). —  Fig.  1.  Dessin  d'en- 
semble et  deux  dessins,  représentant  l'un  le  fortin,  l'autre  la  mosquée, 
au  Louvre.  —  Fig.  2  et  3.  Louvre  (1843).  —  Fig.  4.  Doux  copies  :  Sor- 
bonne,  VII,  p.  13;3  et  136  (1843).  -  F.  y.  Ibid.,  p.  137  11843).  —  Fig.  G. 
Ibid.,  [..  139.  —  Fiu.  7.  Ibid.,  p.  138.  —  Fig.  8.  Ibid.,  p.  138. 

1.  Plan  d'un  fortin  antique  (A)  et  d'une  mosquée  (B),  à 
Guidjel  [Atlas  archéologique^  f"  16,  n°  397).  Le  fortin  a  été 
entièrement  détruit  pour  la  construction  d'un  bordj  (aujour- 
d'hui ferme  Morin),  situé  à  200  mètres  de  là,  à  l'Est  (seul,  le 
puits  P  subsiste).  C'était  un  ouvrage  de  basse  époque,  bâti  avec 
des  matériaux  plus  anciens.  J'ignore  ce  que  signifient  les  cinq 
absides  MMMMM:  elles  avaient  peut-être  été  faites  par  les 
Arabes.  —  La  mosquée  de  Sidi  Messaoud  ben  Driss  subsiste, 
fort  délabrée.  A  l'intérieur,  fûts,  chapiteaux  antiques,  corin- 
thiens ou  d'un  style  dorique  bâtard  ;  trois  niches,  ornées  de 
stucs  grossiers.  A  l'Est,  une  cour  (qui  a  été  remaniée  depuis 
le  temps  de  Delamare),  avec  un  puits  romain,  P.  Des  salles, 
dont  l'une  sert  d'école,  donnent  sur  cette  cour.  —  Au  Nord  de 
la  mosquée,  un  troisième  [)uils  romain,  P.  La  double  ligne  a-h 
paraît  indiquer  une  conduite. 

2.  Porte  D  du  fortin  A  :  vue  prise  de  l'intérieur.  Cette  porte 
se  fermait  à  l'aide  d'un  disque  en  pierre  ;  conf.  fig.  9. 

3.  Porte  d'un  bâtiment  construit  d'une  manière  barbare  avec 
des  débris,  dont  deux  pierres  à  inscriptions  (fig.  4  et  5).  Peut- 
être  est-ce  la  porte  F  du  fortin  A,  vue  du  coté  opposé  à  celui 
que  présente  la  pi.  89,  fig.    1  ;  mais,  dans  ce  cas,  on  devrait 

(1)  Un  dessin  d'ensemble  de  la  collection  de  iM.  Fayolle  représente  les  fig.  2, 
3,  6,  7  de  cette  planche,  les  deux  figures  de  la  pi.  89  et  quelques  détails. 


90  l)i;i.AMAIti;    (ISKLL 

voir,  à  Iravcis  la  porlc,  l'inlériciir  du  l'orliii;  do  |)lus,  la  dis- 
position des  pierres  au-dessus  du  linleaii  n'est  pas  lii  même 
sur  les  deux  ligures. 

4.  Inscriplion  qui  indi(|uail  un  domaine:  f .  f.  L.,  8G90.  La 
formule  hi  lus  praedïis  osl  rré(|uenle,  surloni  en  Afrique.  La 
pierre,  devenue  exlrt^mement  frusle,  serl  de  banc  à  l'entrée  de 
la  ferme  Morin.  Il  ne  in'a  |)as  senihh'  (jue  les  parties  qui 
manquenl  aient  été  martelées. 

5.  Ei)ilaphe  de  Flavius  [S]atu[rianjus  (?)  :  C.  /.  L.,  8691. 
G.Pierre  ornée,  qui  se  trouvait  dans  le  fortin  (eonf.   pi.   89, 

à  gauche).  Probablement  d'époque  chrétienne. 

7.  Clef  d'arcade,  avec  la  ei'oix  monoj^rammalique,  accostée 
de  l'a  et  de  w  (la  même  image  est  tracée  sur  le  côté  opposé)  : 
v*-'  ou  vi'  siècle.  Conf.  un  sommier  qui  gisait  dans  le  fortin  : 
pi.  89,  à  gauche.  Ces  débris,  et  sans  doute  aussi  des  fûts  et 
chapiteaux  employés  dans  la  mosquée,  peuvent  provenir  d'un 
sanctuaire  chrétien.  La  clef  d'arcade  est  au  Louvre,  n"  3020; 
Glarac,  Musée  de  sculpture,  II,  pi.  90,  n"'  i5i-lo2. 

8.  Fragment  d'architecture,  de  style  chrétien. 

9.  Plan  de  la  porte  D  du  fortin  A  (conf.  fig.  2),  avec  une  fer- 
meture qui  consistait  en  un  disque  de  pierre,  glissant  dans  une 
coulisse;  conf.  pi.  64,  lig.  6-9. 

10.  Mur  construit,  selon  un  usage  courant  dans  l'Afrique 
romaine,  en  petits  matériaux,  avec  des  chaînes  en  pierres  de 
taille. 


PL  89. 

[Giiidjel). 
Deux  dessins  sur  une  même  feuille,  au  Louvre  (I). 

1.  Vue   de  la  porte  F  du  fortin  (pi.  88,   lig.    l,  A),  prise  de 
l'intérieur,  au|)rès  du  puits  P. 

2.  Vue  de  la  mosquée  de  Sidi  Messaoud  ben  Driss  (pi.   88, 
%.  I,H). 

(1)  Voir  aussi  note  à  la  pi.  88. 


EXPLOHATION    SCIEMU'IOLE    DE    l'aLGÉHIE  91 

PL  90. 

[Boule  de  Sétif  à  Constantine). 

Dessin  de  l'ensemble  de  la  planche,  au  J.ouvre.  —  Fig.  I.  Louvre  ;  autre 
dessin  :  Sorbonne,  VII,  p.  127.  —  F.  2.  Sorbonne,  VII,  p.  252.  —  Fig.  3. 
Ibid.,  p.  134  (1840).  —  F.  6.  Louvre  (1840).  —  Fig.  7.  Trois  copies  :  Sor- 
bonne, VII,  p.  186,  187,  188.  —  Fig.  8.  Ibid.,  p.  190  (184.3).—  Fig.  9. 
Ibid.,  p.  189. 

1.  Bas-relief  (largeur  0  m.  50),  funéraire  ou  votif,  représen- 
tant un  homme  en  tunique  et  nne  femme.  «  Sétif  »  :  annota- 
tion an  dessin. 

2.  Borne  milliaire  d'Elagabale,  avec  le  chiffre  xi  :  C.  /.  />., 
10334.  c(  Aux  deux  mosquées  »  (annotation),  c'est-à-dire  aux 
marabouts  de  Sidi  et  Taher  et  de  Sidi  Embarek,  à  1,600  mètres 
au  iNord-Ouest  de  la  gare  de  Ghàteaudun-Mechta  el  Arbi  :  conf. 
Atlas  archéologique,  P  JT,  n"  354. 

3.  4,  5.  Vue,  plan,  élévation  d'un  mausolée  romain,  qui 
s'élevait  «  dans  la  tribu  des  Ouled  Assas,  à  moitié  route  de 
«  Sétif  à  Constantine  »  (annotation);  sur  les  hauteurs  de  Stita, 
près  de  l'oued  Djermane,  selon  Poulie  (fîec.  r/c  Constantine,  JiW, 
1873-4,  p.  456;  conf.  Atlas  archéologique,  {"  16,  n"^  425-428). 
Il  a  été  détruit  (Poulie,  /.  c).  Sur  ce  mausolée,  conf.  Gsell, 
Monuments  antiques,  II,  p.  82,  n°  38. 

6.  Koubba  de  Sidi  Yahia,  à  Bordj  Mamra  (annotation  au 
dessin).  Cette  koubba  existe  encore,  à  sept  kilomètres  à  l'Ouest- 
Nord-Ouest  du  village  de  Saint-Donat.  Voir  Féraud,  Rec.  de 
Constantine,  VIll,  1864,  p.  202  et  suiv. 

7.  Borne  milliaire  de  l'année  216,  posée  par  la  res  puhlica 
gentis  Suburburum  et  portant  le  chilfre  xxi  :  C.I.L.,  10335. 
Copiée  à  Bordj  Mamra  (annotation;  conf.  au  C.I.L.).  Elle  a 
peut-être  été  apportée  d'ailleurs.  Conf.  Atlas  archéologique,  P  17, 
n°  201. 

8.  Dédicace  à  une  divinité,  dont  le  nom  est  écrit  en  abrégé  — 
D[omino)  B.  s{acru?n),  —  par  un  |)rètre  :  C.  I.  L.,  8269.  «  Peu 
«  après  la  grande  halte  qui  se  lit  aux  bords  de  l'oued  Hammam 
«  Grousse   »  [en  allant  de  Constantine  à  Sétif]  (annotation  au 


92  DELAMAHE    —    GSELL 

dessin),    c'csl-à-dirc,    approximalivomont,    vers   le    n"  261    de 
la  f"  17  de  V Atlas  arclK'olofjiquo. 

9.  liorne  (C.  /.  L.,  8268)  :  a[ger)  pubiic[us)^  ou  [agri  accepti 
Cirtensium,  separati]  a  public{p)? 


PL  91. 

{Mons). 
Dessin  de  l'ensemble  de  la  planche,  au  Louvre  (1). 

Les  iîg.  1-12  représentent  plusieurs  tombeaux  d'un  cime- 
tière situé  au  Sud  de  la  ville  antique  de  Monte,  sur  un  escarpe- 
ment :  conf.  Atlas  archéologique,  f  16,  n"  196.  Trois  de  ces 
petits  mausolées  restent  encore  debout  (fig.  6  et  11  de  Dela- 
mare).  Voir  à  ce  sujet  Ravoisié,  L  P-  67,  71,  pi.  57,  fig.  ix 
et  x;  Jacqiiot,  Rec.  de  Constanline,  XXXIII,  1899,  p.  239-270  ; 
Gsell,  Monuments  antiques,  II,  p.  79  et  fig.  102-103  (la  fig.  103 
d'après  la  fig.  11  de  Delamare). 

1,  2,  3.  Plan,  coupe  et  vue  d'un  mausolée,  dont  il  ne  reste 
plus  que  la  partie  inférieure  (longueur  2  m.  25,  largeur  1  m.  50). 
Il  était  fermé  par  une  dalle  emboîtée  dans  des  rainures.  Le 
couvercle  était  un  monolithe,  taillé  en  forme  de  demi-cylindre. 

4,  5,  6.  Plan,  coupe  et  vue  d'un  autre  mausolée  ;  conf.  Jacquot, 
/.  c,  pi.  ni.  11  mesure  2  m.  60  de  long,  sur  1  m.  70  de  large. 
On  y  pénétrait  par  une  petite  baie,  haute  de  0  m.  58,  large 
de  0  m.  55,  pratiquée  dans  la  face  orientale,  à  mi-bauteur.  A 
l'intérieur,  niches  creusées  dans  les  murs  et  surmontant  des 
trous  cubiques,  destinés  à  recevoir  les  urnes  cinéraires;  il  y  en 
a  six,  dont  une  au-dessus  de  la  porte.  La  pierre  convexe  qui 
forme  le  couvercle  est  évidée  par  dessous.  Près  de  ce  tombeau, 
une  table  d'olfrandes  [mensa).  Il  y  en  a  d'autres  dans  le  voisi- 
nage :  conf.  Jacquot,  /.  r.,  p.  265-266  et  pi.  iv. 

7,  8.  Plan  et  coupe  du  mausolée  représenté  sur  le  devant  de  la 
fig.  11.  Il  mesure  2  m.  50,  sur  1  m.  45.  Voir  un  autre  plan,  plus 

(1)  Un  dessin  de  la  collection  de  M.  Fayolle  représente  les  figures  de  cette 
planche  (sauf  les  fig.  9  et  10},  mais  dans  un  ordre  ditlérent,  et,  en  outre,  la  fig.  1 
de  la  pi.  97  et  les  maigres  vestiges  d'un  tombeau  (?). 


EXPLOHATION    SCIENTIFIQUE    DE    l'aLGÉRIE  93 

comph'l,  ilans  Gsoll,  /.  r.,  fig.  102  ;  conf.  Jacquol,  /.  r.,  pi.  ii. 
Baio  sur  un  des  C(Més  longs,  à  l'Est.  A  rintérieui-,  trois  trous 
pour  des  urnes  cinéraires.  La  pierre  convexe  qui  forme  le  cou- 
vercle est  évidéc  par-dessous. 

0,  10.  Profils  des  moulures  du  soubassement  et  de  la  cor- 
niche do  ce  mausolée. 

11.  Vue  de  ce  mausolée  et  d'un  autre,  moins  bien  conservé, 
à  l'arrière-plan. 

12,  1)},  14.  Plan,  élévation  et  vue  d'une  ruine  que  je  n'ai  pas 
retrouvée.  Elle  consiste  en  un  soubassement  carré,  portant 
deux  gradins,  le  tout  en  pierres  de  taille.  C'était  probablement 
la  partie  inférieure  d'un  mausolée. 


PI.  92. 

[Mons]. 

Croquis  de  l'ensemble  de  la  planche,  au  Louvre  (1).  Fig.  8,  9  :  Sorbonne, 
VU,  p.  184. 

1.  Plan  de  la  forteresse  de  Mons  et  de  quelques  ruines  voi- 
sines. La  forteresse,  qui  mesure  38  mètres  sur  37  m,  SO,  occupe 
le  point  le  plus  élevé  de  la  ville.  On  n'en  voit  plus  que  la 
trace  ;  elle  était  en  moins  mauvais  état  au  temps  de  Delamare 
et  de  Ravoisié  (I,  p.  67,  71,  pi.  57,  fig.  u-viu).  L'ensemble  a  été 
bâti  à  une  basse  époque,  probablement  sous  la  domination 
byzantine  :  on  a  employé  des  matériaux  de  démolition,  entre 
autres  des  débris  de  pressoirs.  Les  murs,  selon  le  système 
byzantin,  présentaient  deux  parements  en  pierres  de  taille;  ils 
étaient  épais  de  1  m.  50-1  m.  90  aux  courtines,  et  de  1  m.  50 
environ  aux  tours  d'angle  (il  y  avait  probablement  une  tour  à 
chacun  des  quatre  angles,  comme  Havoisié  l'indique).  La  porte  X 
(voir  fig.  3)  était  à  l'Est  ;  encore  debout  lors  du  passage  de 
Delamare,  elle    a  aujourd'hui    disparu.     Construite   avec  un 

(1)  Un  dessin  d'ensemble  de  la  collection  de  M.  Fayolle  représente  les  fig.  1,  2, 
3,  4,  o  de  cette  planche.  Ces  figures  se  retrouvent  sur  un  autre  dessin  d'en- 
semble de^la  m'*me  collection,  où  Ton  voit  aussi  les  fig.  6,  9,  H  et  12  de  la 
pi.  97,  les  fig.  11  et  12  de  la  pi.  98. 


94  l)i:i.AMAI!E     fiSLLL 

certain  soin,  (.'Ile  élail  peul-èlie  plus  ancienne  que  lu  loile- 
resse,  à  laquelle  elle  aura  été  incorporée.  Du  côté  opposé  se 
dressait  une  sorte  de  donjon,  Y  (voir  fig.  4),  dont  les  murs  sont 
en  partie  conservés;  ils  s'élevaient  plus  haut  encore,  il  y  a 
soixante-dix  ans.  La  conslruclion  en  est  meilleure  (|ue  celle  du 
l'esté  du  fort;  on  peut  su|)|>os('r  ([u'ello  est  d"rpo(|ue  aiit('ri(3iire. 
—  Les  murs  voisins  de  ce  casiolluin  paraissent  avoirtUé  indi(jués 
par  Delamare  d'une  manière  assez  peu  exacte.  On  distingue  net- 
tement, à  l'Ouest,  au  Nord  et  à  rj']st,  les  vestiges  d'une  enceinte 
qui  entourait  la  forteresse,  à  une  distance  de  oO-GO  mètres.  Le 
mur,  très  négligé,  est  double  et  mesure  0  m.  90-1  mètre  de  lar- 
geur. Cette  enceinte  limitait  un  (juartier  placé  sous  la  protection 
du  l'url.  Conl'.  (Isell,  Mtjuunirnls  antiques^  11.  p.  :j()8.  \\ .    1. 

La  ruine  indi(|uée  par  la  lelti-e  I)  n'avait,  semble-t-il,  aucun 
caractère.  (Ji^i^'ii^  ^'  celle  qu'indi(iue  la  lettre  E,  c'était  peut-être 
celle  dont  Delamare  [Revue  archrolof/irjue,  VI,  1849-1850, 
p.  3)  a  parlé  en  ces  termes  :  «  A  peu  de  distance  de  l'acropole 
«  [c'est-à-dire  de  la  forteresse],  on  voyait  encore  en  1843  les 
«  débris  d'un  temple,  dont  nous  avons  retrouvé  les  murs  à  fleur 
«  de  terre  et  quelques  bases  de  colonnes,  encore  à  leur  place, 
'<  auprès  de  fûts  brisés  »  ;  en  ce  lieu  se  trouvait  l'insciiplion 
C.  /.  //.,  86oo,  dédicace  à  Jupiter  et  à  Junon  par  une  curie. 

2.  Vue  de  ruines  insignifiantes. 

3.  Porte  du  fort  (reproduite  aussi  par  Ravoisié,  I,  pi.  57, 
fig.  v).  Il  n'en  reste  plus  trace. 

4.  Donjon  du  fort.  Voir  fig.  1. 

5.  Plan  de  la  porte  du  fort.  Gonf.   Ravoisié,  pi.  57,  fig.  m. 

6.  7.  Vue  et  profil  d'un  fragment  de  corniche. 

8,  9.  Vue  et  profil  d'un  fragment  de  corniche  (retourné). 


PL  93. 

[Mons). 

Croquis  dp  l'ensomblo  de  l.i  iil.inclie,  au  Louvre.  —  I-'i.i:.  1.  Sorbonrie,  VU, 
p.  148.  —  Fig.  2.  Vnd.,  y.  I  îG.  —  Fig.  .\.  Ibid.,  p.  i:i:i.  —  Fig.  4.  Ibid., 
I».  180.  —  Fig.  :•).  Ihkl,  \^.  170.  —  Fig.  G.  Jbhi.,  p.  180. 

1.  Stèle  du  culte  de  Saturne  (large  de  0  m.  60)  ;  au  Louvre, 


EXPLORATION    SCIENTIFIQUI^    DE    l" ALGÉRIE  95 

n°  1ÎJ7.J.  La  partie  supérieure,  détruite,  présentait  sans  doute 
un  buste  du  dieu.  Au-dessous,  restes  dune  dédicace  [Satumo 
Aufj[usto)]!iac[runi).  Puis,  deux  images  de  statues  :  à  guuche, 
une  femme,  tenant  de  la  main  gauche  une  corne  d'abondance 
(l'autre  main  est  cassée)  ;  à  droite,  un  personnage  en  toge, 
tenant  aussi  une  corne  (rabondauct'  cl  p(>ut-otre  une  patère 
(^Foi'tunc  et  (îénie?).  Bandeau,  avec  la  trace  de  (]uel([ues  lettres. 
In  homme  en  loge,  tenant  une  cassette  à  encens;  une  femme, 
tenant  des  deux  mains  une  corljeille  pleine  de  fruits;  entre 
eux,  un  autel.  Noms  du  dédicant,  ....ius  Urbanus,  prêtre.  Vic- 
timaire,  amenant  un  taureau  ;  autre  personnage,  fruste.  Conf. 
Clarac,  Musée  de  sculpture,  pi.  161  C,  n'^  10;  Frôhner,  Notice 
de  la  sculpture  anticjue  du  unisce  du  Louvre,]^.  i68,  u"')!?; 
C.  I.  L.,  866i.  —  Toutes  ces  stèles  de  Mons  sont  d'une  facture 
exécrable. 

2.  Stèle  du  culte  de  Saturne  (large  de  0  m.  48)  ;  au  Louvre, 
n"  1972.  Buste  voilé  du  dieu.  Dédicace  à  Saturne.  Ilomme, 
tenant  uu  rouleau  et  le  bord  de  sa  toge  ;  femme,  dont  les  deux 
mains  sont  cassées.  Noms  du  dédicant,  Sempronius  Satur- 
ni[nus],  et,  au-dessous,  ces  trois  lettres  (qui  ne  figurent  pas 
dans  les  copies  antérieures)  :  r[otum)  l{ibens)  s[olvit).  Taureau. 

3.  Stèle  funéraire  d' Allia  Saturnina  (haute  de  1  m.  48,  large 
de  0  m,  o4)  ;  au  Louvre,  n"  200.'1  Dans  une  niche  flanquée  de 
colonnes,  image  de  femme  très  fruste  (la  poitrine  n'est  pas 
nue)  ;  les  objets  qu'elle  tient  sont  devenus  indistincts.  Epi- 
taphe  :  C.  /.  L.,  8670.  Dans  une  niche  flanquée  de  pilastres, 
images  pres(|ue  indistinctes  :  femme,  qui  semble  porter  sa  main 
droite  vers  sa  tète  ;  au-dessus  d'elle,  une  grosse  fleur;  à  droite, 
guirlande,  à  l'extrémité  de  laquelle  on  voit  une  autre  fleur. 
Conf.  Frôhner,  /.  r-..  p.  i62,  n"  .'iO.j  ;  cette  stèle  est  reproduite 
dans  la  Revue  archrolotjique,  XV,  1858-9,  pi.  .340. 

4.  Fragment  d'une  stèle.  Deux  Amours  (?),  versant  un  liquide 
dans  un  cratère  ;  par  derrière,  une  guirlande.  Revue  archéolo- 
gique, XV,  pi.  340. 

o.  Stèle  du  culte  de  Saturne;  au  Louvre,  n"  1976.  Buste  du 
dieu.  Homme,  dont  la  main  droite  est  abaissée  sur  un  autel; 
femme. 

6.  Fragment  d'une  stèle  (large  de  0  m.  49);  au  Louvre, 
n"  1979.  Deux  Amours  (?),  versant  un  liquide  dans  un  cratère; 


96  DELAMAHE    —    OSELL 

(ItM'rioro  oux,  uno  fjnirlande.  l)(Mlicanl  (celle  pai'lie  de  la  stèle 
esl  aujourd'litii  dcHriiiie).  ('oui'.  Froliner,  p.  i7l,  n"  ')2~  ;  lit^iw 
nrcliéolofjique,  XV,  pi.  ']40. 


PI.  94. 

[Mons). 

Croquis  (le  l'ensemble  de  la  planche,  au  Louvre.  — Fii.'.  I.  Sorbonne,  Vil, 
p.  158.  —  Fig.  2.  Vdd.,  \^ .  i:;3.  —  Fig.  .3  Ihkh,  p.  i:;G.  ~  Fig.  \.  Ibid., 
p.   147.  _  Fig.  Yu  Ibid.,  p.  IT."'..  —  Fig.  6.  Jbid.,  p.  177. 

1.  Stèle  funéraire  dOfcllia  Malrona  (haute  de  0  m.  8.'),  larjjc 
de  0  m.  47).  Au  Louvre,  n"  2002  ;  C.  /./..,  8679.  Au-dessus  de 
répitaphe,  un  homme,  qui  lient  soit  un  rouleau,  soit  une  boîte 
à  encens  (la  pierre  est  extrêmement  fruste),  et  une  femme.  On 
voit  que  les  images  ne  concordent  pas  avec  l'inscription.  Le 
cas  est  fréquent  :  les  acheteurs  prenaient  souvent  les  stèles 
déjà  sculptées  qu'ils  trouvaient  dans  les  magasins  de  vente  et 
ils  y  faisaient  graver,  selon  leur  désir,  soit  une  inscription 
votive,  soit  une  épitaphe. 

2.  Stèle  du  culte  de  Saturne  (haute  de  1  m.  18,  large  de 
Om.  56).  Au  Louvre,  n"  1974;  C.  L  L.  8665.  La  partie  supé- 
rieure manque.  Homme  en  toge,  tenant  une  boîte  à  encens; 
femme,  tenant  un  objet  indistinct;  entre  eux,  un  autel.  JXoms 
d'un  prêtre  :  Cl\  S  BARIC  [sir  sur  la  pierre  :  C.  Ju[liu]s 
Baric).  Deux  personnages  exfi-êmement  frustes;  celui  de  droite 
tient  un  objet  allongé;  il  n'est  pas  sûr  que  celui  de  gauche  soit 
une  femme.  Noms  de  deux  prêtres,  Julius  Victor  et  .lulius 
Optatus.  Taureau. 

;i.  Stèle  funéraire  de  Cossinius  Saturninus  el  de  Cossinia 
Secunda  (haute  de  1  m.  07,  large  de  0  m.  48).  Au  Louvre, 
nM999  ;  C.  I.  L.,  8672.  l'routon  enfermant  une  couronne;  deux 
sphinx  sont  accroupis  aux  extiémilés  des  i-ampanls.  Dans  une 
niche,  tlanquée  de  deux  colonnes  corinthiennes,  femme,  tenant 
de  la  main  droite  une  grappe,  do  la  main  gauche  un  objet  indis- 
tinct (le  dessin  de  Delamare  n'est  pas  très  exact). 

4.  Stèle  du  culte  de  Saturne  (large  de  0  m.  48).  Au  Louvre, 


EXPLORATION    SCIENTIFIQUE    DE    l'aLGÉRIE  97 

n"  1971  ;  C.  I.  L.,  8662.  Vestiges  do  limage  voilée  de  Saturne, 
en  buste.  Dédicace.  Tlomme  en  loge  et  femme,  tenant  des 
objets  indistincts.  ?soms  d'un  prêtre,  fPo]stimius  Pudens.  Tau- 
reau. 

5.  Stèle  du  culte  de  Saturne  (haute  de  1  m.  15,  large  de 
Om.  44).  Au  Louvre,  n°  1970;  C.  L  L.,  8662.  Buste  de  Saturne 
voilé,  flanqué  de  deux  fleurs.  Homme  et  femme,  très  frustes; 
entre  eux,  un  autel  (?).  Deux  taureaux  se  faisant  face  ;  entre  eux, 
un  autel. 

6.  Stèle;  au  Louvre,  n"  1973.  Homme  et  femme  très  frustes. 
Vestiges  d'une  inscription.  Instruments  de  sacrifice  :  coutelas 
courbe,  vase  à  deux  anses,  aiguière. 


PL  95. 

{Mon.s). 

Croquis  de  l'ensemble  de  la  planche,  au  Louvre.  — Fig.  1.  Sorbonne,  VII, 
p.  169.  — Fig.  2,3.  Ibid.,  p.  172.  —Fig.  4,  5.  Tbid.,  p.  171.  — Fig.  6. 
Ibid.,  p.  144.  —  Fig.  7.  Ibid.,  p.  161.  —  Fig.  8.  Ibid.,  p.  173.  —  Fig.  9. 
Ibid.,  p.  152.  —  Fig.  10.  Ibid.,  p.  161. 

1-0.  Autel  hexagonal,  haut  de  1  m.  19  ;  au  Louvre,  n"  1998. 
Les  sculptures,  d'un  fort  mauvais  art,  sont  très  frustes.  — 
Face  1  (au  milieu  de  la  fig.  1).  Masque  barbu  (.y/c),  couronné  de 
lierre.  Guirlande  de  lierre  [reproduite  inexactementj.  Amour, 
dans  une  attitude  de  deuil;  la  main  droite  est  appuyée  sur  un 
pilier,  la  main  gauche  (brisée,  ainsi  que  le  bras)  venait  s'ap- 
puyer sur  l'épaule  droite.  —  Face  2  (fig.  1,  à  gauche).  Masque 
peu  distinct.  Guirlande.  Amour,  dans  une  pose  symétrique  à 
celle  de  l'autre  amour.  —  Face  3  (fig.  1,  à  droite,  et  fig.  3).  Tète 
de  Satyre.  —  Face  4  (à  gauche  de  la  face  2;  fig.  4).  Tête  de 
Satyre.  —  Face  o  (à  droite  de  la  face  3;  fig.  2).  Femme,  qui 
paraît  tenir  une  guirlande.  Cygne  (?;.  —  Face  6  (derrière  la 
face  \  ;  fig.  o).  Homme  en  toge,  qui  paraît  tenir  de  la  main 
gauche  une  boîte  à  encens;  la  main  droite,  abaissée,  est  indis- 
tincte. Cygne  (?). 

Cet  autel  est  sans  doute  un  monument  funéraire.  Les  défunts 
ont  été  peut-être  afliîliés  aux  mystères  de  Liber  Pater. 


98  I)I:;LA.MAlti:     (iSELL 

6.  Dédicace  ù  lu  Mater  Dcum  Marjna  ïdaea  par  un  magistrat 
municipal  :  C.  /.  />.,  SGofi.  La  pierre,  très  fruste,  se  trouve  à 
Mons,  près  d'une  l'onlainc  derrière  l'école  arabe.  Ligne  3,  entre 
CONCESSVM  cl  CVM.  ajoulcr  VNA. 

7.  1"  la^nicnl  diiiu'  slMe;au  Louvre,  u"  200(».  llomino,  tenant 
de  la  main  gauche  iiuo  ])oîle  à  encens;  feinnie,  tou.inl  un  objet 
indislincl. 

8.  Stèle,  brisée  en  liaul  liaulour  1  \\\ .  O)},  largeur  0  m.o8); 
au  Louvre,  n°  2000.  Personnage  en  toge;  les  deux  mains  sont 
cassées.  Le  cartouche  n'a  jamais  reçu  d'inscription. 

9.  Stèle;  au  Louvre,  n"  2005.  Femme,  tenant  deux  objets 
indistincts.  Fpilaphe  très  frust(>  :  T.  /.  /..,  8686. 

10.  Stèle  miilili'i^  (largeur  0  m.  .')7);  au  Louvre,  n"  2001. 
Uomuie,  tenant  dune  main  un  rouleau,  de  l'autre  les  plis  de  sa 
toge;  femme  (dont  le  cou  est  orné  dun  collier),  tenant  de  la 
main  droite  une  palme.  Inscription  :  O.  Clodius...\  le  reste  est 
frustefC.  A  L.,  8671). 


PL  96. 

[Mons). 

Croquis  de  l'ensemble  de  la  planche,  au  Louvre.  —  Fig.  1.  Sorbonne,  VII, 
p.  150.  —  Fig.  1.  ibid.,  p.  16a.  —  Fi;-.  3.  Und.,  p.  loO.  —  Fig.  4.  Ibid., 
p.  181.  —  Fig.  :i.  Ibid..,  p.  178.  —  Fig.  0.  Ibid.,  p.  181.  —  Fig.  7.  Ibid., 
p.  140.  —  Fig.  8.  Ibid.,  p.  179.  —  Fig.  9.  Ibid.,  p.  149. 

1.  Pai'lie  supéi'ieure  d'une  stèle;  au  Louvre,  n°  1982.  Sur  le 
rampant  qui  subsiste,  cou  de  cygne  (conf.,  p.  ex.,  C.  I.  L.,  20436, 
20438,  et  ici,  pi.  96,  fig.  8).  Buste  de  Saturne  voilé;  il  tient  un 
couteau,  dont  l'extrémité  est  cassée  (conf.,  pour  la  forme  pro- 
bable, fig.  3);  à  sa  droite,  une  tête  de  lion.  Vestiges  dune  dédi- 
cace :  Cl.  L.,  8659. 

2.  Bas  d'une  stèle  funéraire;  au  Louvre,  n"'  2107  (l'inscrip- 
tion) et  1912  (le  reste  ;  peut-être  s'agit-il  en  elfet  de  deux  monu- 
ments ditlerents"!.  Fin  dune  é'pitaphe  (avant  le  V,  on  distingue 
le  reste  d'un  A)  :  ('.  I.  A..  8687.  Ciuirlande  suspendue  à  deux 
roseaux. 

3.  Partie  supérieured'une  stèle;  au  Louvre,  u"  1983.  Buste  de 


EXPLUHAIIU.N     SCIK.MIFluUE     DR     l'aLGÉUIE  99 

Saturne  voilr,  tenant  dune  main  un  couteau  à  crochet  [harpe) 
et  de  l'autre  main  peut-être  un  rayon  de  miel  (conf.,  p.  ex., 
C.  I.  L..  :204:}2  .  Dédicace  :  C.  f.  /../8608. 

4.  Fragment  d'une  stèle  Jarge  de  0  m.  49);  au  Louvre, 
n"  1980.  Vestiges  d'un  homme  et  d'une  femme,  flanquant  un 
autel  (cette  partie  est  aujourd'hui  détruite).  Personnage  (en 
toge?),  avançant  la  main  vers  un  autel  :  laureau,  dont  le  dos  est 
orné  d'une  écharpe. 

o.  Fragment  d'une  stèle  large  de  0  m.  71 1  ;  au  Louvre, 
n"  1978.  Vestiges  d'un  homme  et  d'une  femme,  Ihinquant  un 
autel.  Trois  personnages;  celui  du  milieu,  vêtu  d'un  manteau 
court,  tient  un  bâton  que  Delamare  termine  par  un  croissant 
(ce  détail  ne  se  distingue  plus^;  celui  de  droite,  dont  on  ne 
reconnaît  pas  le  sexe,  tient  de  sa  main  droite,  ramenée  sur  sa 
poitrine,  un  objet  indistinct;  celui  de  gauche  (femme?)  tient 
d'une  main  un  bâton  ?)  et  de  l'autre  un  objet  indistinct. 

6.  Fragment  d'une  stèle.  Vestiges  de  deux  personnages. 
Taureau. 

7.  Bas  d'une  stèle  votive,  qui  a  reçu  une  épitaphe  (conf. 
observation  à  la  pi.  94,  fig,  1);  au  Louvre,  n°  2007.  Vestiges 
de  deux  personnages.  Aiguière,  vase  à  deux  anses,  coutelas 
courbe  (conf.  pi.  94,  fig.  6).  Epitaphe  de  Gra(nius)  Félix  : 
C.  I.  L.,  8673. 

8.  Partie  supérieure  d'une  stèle;  au  Louvre,  n°  2004.  Deux 
tètes  de  cygnes  sur  les  rampants  du  fronton.  Femme,  entre 
deux  colonnes  corinthiennes. 

9.  Sièle  du  culte  de  Saturne  (large  de  0  m.  41);  au  Louvre, 
n°  1981.  Couronne,  flanquée  de  deux  fleurs.  Dédicace.  Rosaces. 
Noms  du  dédicant,  Furius  Saturninus,  prêtre  :  C.  I.  L.,  8661. 
Taureau  et  autel. 


PL  97. 

{Mon.s). 
Dessin  de  rensemJjJe  de  la  planche,  au  Louvre  (1  .  —  I-'ig.  1.  Louvre  ;  ce 

(1)  Un  dessin  appartenant  à  M.    Fayollc  représente    les   flg.  1,  :>,  3,  6,  7,  8,  9, 
10,  H,  12,  l.j,  IG  de  cette  planche.   Voir  aussi  notes  aux  pi.  91  et  92. 


100  DELAMAIΠ   GSELL 

ilessiii  ii'.i  pas  servi  de  modèle.  —  Fi;,'.  4,  il.  Soibonne,  VII,  p.  14.3 
(18't3).  —  rig.  (1.  I, ouvre.  -- Fi^'.  7,8,  0,  10,  II,  12,  i:{,  I 'k  Ihid.  — 
Fig.  lo,  16.  Sorboiiiie,  Vil.  ]>.  1H2. 

I.  2,  '.].  Vue,  plan  el  coupe  dun  tombeau  (?).  Le  petit  côté 
mesurait  1  m.  60  (annotation  au  dessin). 

4,  5.  Pierre  portant  des  inscriptions  sur  deux  faces  :  dédi- 
cace à  Jupiter  et  à  Junon  par  une  curie,  dont  le  nom  est 
incertain  :  C.  I.  L.,  8655. 

6.  Meiisa,  table  d'ofTrandes  (redressée),  avec  un  encastrement 
carré,  pour  rins(M'tion  dune  stèle  (?),  et  d'autres  encastrements 
dont  je  ne  comprends  pas  la  destination.  Trois  images 
d'écuelles. 

7.  Pierre  avec  un  œillet,  sans  doute  pour  attacher  des  chevaux. 

8.  Pierre  avec  un  œillet  et  un  phallus  en  relief  (image  pro- 
phylactique ;  conf.  pi.  31,  fig.  13).  La  pierre  a  0  m.  66  de 
haut  sur  0  m.  52  de  large  (annotation  au  dessin). 

9.  3Mzs«  (redressée),  de  forme  courbe  (conf.  Gsell,  Recherches 
archéologiques  en  Algérie,  p.  271).  Images  dun  plat  carré  et  de 
deux  patères. 

10.  Coupe  de  cQ\.iQ  t)ieiisa. 

II,  12.  Mensae,  avec  des  images  d'écuelles  et  des  mortaises 
pour  l'insertion  de  stèles.  La  mensa  de  la  fig.  11  a  0  m.  90  de 
long  sur  0  m.  60  de  large  (annotation  au  dessin). 

13,  14.  Fragments  de  couvercles  de  sarcophages. 
15,  16.  Pierres  sculptées  :  coq.  poisson. 


PL  98. 

{Mons). 

Dessin  de  l'ensemble  de  la  planche,  au  Louvre.  —  Fig.  1.  Sorbonne,  VII, 
p.  160.  —  Fig.  2.  Ihià.,  p.  Ib9.  —  Fig.  4,  5.  Ihid.,  p.  163  (1843).  — 
Fig.  6,  7,  8.  Ihid..  p.  164  (1843).  —Fig.  9.  Ihid.,  p.  14.j  (1843).  — 
Fig.  10.  Ihid.,  p.  102.  —  Fig.  12.  Louvre  (1840).  —  Fig.  16.  Louvre 
(1843)  (1). 

1.  Fragment  d'une  stèle  funéraire  (large  de   0  m.  51);   au 

(1)  Pour  les  fig.  11  et  12,  voir  aussi  la  note  à  la  pi.  92. 


EXPLORATION    SCIENTIFIQUE    UE    l'aLGÉKIE  101 

Louvre,  n"  2106.  Bas  d'une  figure  de  femme,  dans  une  niche 
qui  était  tlanquéc  de  colonnes  (celle  partie  n'existe  plus).  Epi- 
taphe  de  Gabinia  Scmperusa  (pour  Sympherusa)  :  C.  I.  L.,  8G74. 

2.  Epitaphe  de  Gabinius  Félix  :  C.  I.  L.,  8673. 

'}.  Fragment  d'une  inscription  monumentale  (les  lettres  ont 
0  m.  I!)  (b'  hauteur  :  vidi,  dans  les  ruines  de  Mons).  Si,  comme 
cela  est  probable,  la  ligne  2  indique  une  date  de  l'ère  provin- 
ciale (16o  :=  204  après  J.-G.),  on  peut  restituer  à  la  première 
ligne  [Inlijae  Aug{iista(').  Mais  il  s'agissait  peut-être  d'une 
déesse,  [Minerv^ae,  [Fortun\ae^  etc.  C.  I.  L.,  8667. 

4.  Fragment  d'une  inscription  monumentale,  gravée  sur  un 
entablement:  C.  L  /..,  8684  =  20418. 

T).  Goupe  du  bas  de  la  pierre  reproduite  fig.  4. 

6.  Fragment  d'une  inscription  votive,  faite  par  Laelia 
Fausta  :   C.  L  Z.,  8G66 

7.  Fragment  d'une  dédicace  religieuse,  par  Gaelius  M...  : 
G.  /.  L.,  8660. 

8.  Fragment  inintelligible  :  C.  I.  L.,  8685. 

9.  Dédicace  à  Neptune,  par  Ostacilia...  :  C.  I.  L.,  8657.  Elle 
était  probablement  placée  à  une  source. 

10.  Fragment  d'une  cuve  (?),  avec  les  restes  d'une  inscription 
sur  la  face  :  C.  L  L.,  8680. 

11.  Ge  monument  offre,  à  première  vue,  quelque  ressem- 
blance avec  un  dolmen.  Mais  je  serais  disposé  à  croire  qu'il  s'agit 
d'une  sépulture  musulmane,  pourvue  des  deux  petites  dalles 
rituelles  à  la  tête  et  aux  pieds  et  recouverte  d'une  sorte  d'abri. 

12.  Sur  le  dessin,  on  lit  cette  annotation  :  «  Djimilah, 
1840  ».  Il  s'agit  donc  dune  ruine  qui  se  trouvait  à  Djomila 
[Ciiicul],  et  non  pas  à  Mons. 

13.  14,  1,0,  16.  Plan,  coupe,  corniche  intérieure,  vue  d'un 
monument  qui  se  trouvait^  non  à  Mons,  mais  à  Djemila,  comme 
l'indique  une  annotation  au  dessin  de  la  fig.  16  :  «  Djimilah, 
1840  ».  Je  ne  l'ai  pas  vu  à  Djemila,  où  je  ne  l'ai  du  reste  pas 
cherché,  croyant  qu'il  était  à  Mons  (conf.  Gsell,  Monuments 
antiques^  H,  p.  79-80).  G'était  certainement  un  mausolée, 
dont  les  angles  étaient  ornés  de  pilastres  cannelés.  Il  avait  une 
salle  inférieure,  avec  une  porte,  et  une  salle  supéi'ieure,  dont  le 
sol,  formé  sans  doute  de  dalles  en  pierre,  reposait  sur  une 
corniche.  La  salle  supérieure  était  presque  entièrement  détruite. 


102  DKLAMAiu;   —   (;si:ll 

PI.  99. 

Dessin  de  l'ensemble  de  la  planche,  au  Louvre  (1). 

\.  Vue  du  camp  français  de  Djcmila,  établi  au  sud  des 
l'uines  de  la  ville  romaine,  Djcmila  fut  occupée  en  décem- 
bre 1838,  mais  évacuée  peu  de  temps  après,  et  réoccupée  en 
octobre  1839.  Le  dessin  de  Delamare  date  sans  doule  de  1840. 
Des  bâtiments  de  ce  camp,  il  ne  leslc  plus  que  des  décombres. 

2.  Vne  des  ruines  d'un  j^rand  temple  (Capitole?).  Les  deux 
bases  de  colonnes,  qui  mesurent  1  m.  63  de  côté,  sont  placées, 
l'une  (celle  de  gauclie  sur  le  dessin)  à  Textrémité  de  la  façade, 
à  gauche,  l'autre  par  derrière,  sur  le  mur  de  gauche  du  sou- 
bassement. Sur  cet  édifice,  dont  il  ne  subsiste  que  quelques 
vestiges,  voir  Ravoisié,  I,  p.  58-60,  pi.  45-46;  Gsell,  Monuments 
antiques^  I,  p.  148;  Allas  arcJiéolofjiqiiP^  f.  16,  n"  233.  plan,  9. 
Delamare  en  donne  un  plan,  pi.  104,  lig.  6  (d'après  Havoisié). 

PI.  100. 

[Djemila). 

Croquis  de  l'ensemble  de  la  planche,  au  Louvre  (2) . 

1,  2.  Deux  vues,  prises  l'une  du  Nord-Est,  l'autre  du  Sud, 
d'un  temple  situé  sur  une  place  qui  était  sans  doute  le  forum. 
Voir  Ravoisié,  J,  p.  56-58,  pi.  39-44;  Gsell,  Monuments  anti- 
ques, I,  p.  146-148,  pi.  XXIV  ;  Atlas,  2  du  plan  de  la  ville.  Les 
abords  de  ce  temple  ont  été  déblayés  par  le  Service  des  Monu- 
ments historiques  en  1910;  conf.  plus  loin  à  la  pi.  104,  lig.  2. 


(1)  Un  dessin  d'ensemble,  appartenant  à  M.  Fayolle,  représente  sommairement 
les  deux  figures  de  cette  planche,  ainsi  que  les  deux  figures  de  la  pi.  101. 

(2)  Un  dessin  d'ensemble,  appartenant  à  M.  Fayolle,  représente  les  deux  figures 
de  cette  planche,  le  théâtre  (pi.  l()-2)  et  une  seconde  vue,  inédite,  du  théâtre. 


EXPLORATION     SClIuNTlFIQlJE     DE    l'aLCiÉRIE  4  03 

PI.  101. 

[Djcnnla). 
Croiiuis  de  renseinble  do   cette  planche,   au   Louvre  |1). 

1,  2.  Deux  vues,  prises  l'une  de  l'Ouest,  Tuulre  de  l'Est, 
d'un  arc  triomphal  [arais  Iriumphalis)^  élevé  par  la  commune 
de  Calcul  à  Caracalla,  à  sa  mère  et  à  son  père  divinisé.  Voir 
Havoisié.  I,  p.  .j3-o6,  pi.  34-38;  Gsell,  /.  <".,  p.  167-169,  pi.  xxxvi; 
Atlas ^  S  du  plan. 

PL   102. 

[Djemila). 

Vue  du  théàlie,  prise  du  Xord-Ouest.  Des  déblais,  exécutés 
par  le  Service  des  Monuments  liistoriques,  ont  dégagé  une  partie 
de  la  scène.  Sur  cet  édifice,  voir  Ravoisié,  I,  p.  60-62,  pi.  47-49; 
Gsell,  /.  c,  p.  186-189,  pi.  xliv-xlv. 

PI.  103. 

[Djemila). 

Croquis  de  l'ensemble  de  la  planche,  au  Louvre.  —  Fig.  H.  Louvre  (1840). 
—  iMg.  10.  Sorbonne,  V.  [i.  :U.  —  Fig.    11.  /6/t/.,  p.  29. 

1,  2,  3.  Vue,  élévalion  et  coupe  diin  petit  mausolée,  dont 
quelques  vestiges  se  voient  à  TJ'^st  du  théâtre  [Atlas  arrlicologi- 
que,  13  du  plan).  Une  inscription,  qui  surmontait  l'entrée 
(aujourdliui  au  Louvre,  n"  1919),  porte  une  date  consulaire 
correspondant  à  l'année  196  de  notre  ère  :  C.  1.  L.,  8331.  Sur 
ce  mausolée,  voir  Ravoisié,  L  p.  62-63.  pi.  50  ;  Gsell,  Monuaients 
antiques.  II,    p.  64. 

(1)  Voir  aussi  note  à  la  pi.  99. 


lOi  DELAMAHE    —    OSELL 

4,  [).  Moulures  ilu  soubassemcnl  cl  du  Ja  coriiiclie  intérieure 
de  ce  mausolée.  Conf.  Huvoisié,  I,  pi.  50,  fig.  vu  et  vju. 

G.  Deux  arceaux,  qui  formaicnl  les  tètes  d'un  passage  cou- 
vert, au  Nord-Ksl  du  forum;  de  là  parlait  une  rue  conduisant 
au  grand  temple  (Caj)ilole?)  :  Atlas  archéolofjifjne,  1  du  j)lan, 
lettre  d.  Voir  Havoisié,  I,  p.  IV),  \^\.  X^,  lig.  i;  Gsell,  /.  r.,  I, 
p.  12G. 

7.  Moulure  d"im|)osle  d'un  de  ces  arceaux.  Conf.  liavoisié, 
pi.  33,  lij;-.  n. 

8.  Fontaine  adossée  à  un  passage  analogue,  qui  existait  à 
rOuest  du  forum  :  Atlas,  l.  t.,  lettre  c.  Voir  Ravoisié,  I, 
pi.  32,  fig.  ni  (relevé  incomplet)  ;  Gsell,  /.  c,  p.  245,  fig.  74  (à  la 
p.  244),  pi.  Lxvii. 

9.  Ruines  de  thermes  (vue  semblable  dans  Ravoisié,  I, 
pi.  54,  fifi'.  i)  :  Atlas,  11  du  plan.  La  fig.  5  de  la  pi.  104  donne 
un  plan  do  celle  parlie  de  l'édifice,  dont  les  dispositions  géné- 
rales ne  pourront  être  élucidées  que  par  des  fouilles.  On  y  a  fait 
quelques  déblais  en  1900.  Gsell,  /.  c,  I,  p.  230. 

10.  Caisson,  portant  sur  la  face  antérieure  l'épitaphe  d'Apol- 
lonius :   C.  1.  L.,  8339. 

11.  Inscription  indiquant  une  dédicace  faite  sous  le  quatrième 
consulat  de  Dioclétien  et  le  troisième  de  Maximieu  (290  après 
J.-G.)  :  C.  /.   L.,  8332. 

PI.  104. 

[Djemila). 
Dessin  do  l'ensemble  de  la  planche,  au  Louvre. 

Plans,  empruntés  à  Ravoisié,  de  divers  édifices  de  Djemila. 

1.  Théâtre  (conf.  pi.  102).  Ravoisié,  1,  pi.  47;  Gsell,  /.  c, 
plan  à  la  p.  187,  fig.  Gl. 

2.  Temple  situé  au  Sud-Est  du  forum  (conf.  pi.  100).  Ravoisié^ 
pi.  40  ;  Gsell,  plana  la  p.  14G,  fig.  43.  Des  fouilles,  exécutées 
en  1909-1910  par  le  Service  des  Monuments  historiques,  ont 
dégagé  ce  temple  et  la  cour  qui  l'entoure.  La  cour  est  une  plate- 
forme dallée,  établie  à  un  niveau  supérieur  à  celui  du  forum  et 
reposant  sur  de  vastes  sous-sols.  Elle  est  bordée  de  portiques  à 


EXPLORATION   SCIENTIFIQUE  DE  l' ALGÉRIE  105 

droite  et  à  gauche.  Le  portique  du  temple  comptait  six  colon- 
nes, quatre  sur  le  devant  et  une  en  retour  sur  chaque  côté.  La 
porte  de  la  relia  était  large  de  i  m.  42.  En  arrière  de  cette  cella^ 
il  y  avait  un  couloir  étroit.  Le  temple  était  adossé  au  mur  pos- 
térieur de  l'enceinte,  mais  une  galerie  mettait  en  communica- 
tion les  deux  côtés  de  la  cour.  Voir  Ballu,  Ihdl.  archéologique 
du  Comité,  1910,  p.  112;  1911,  p.  101-103. 

3.  Eglise,  située  au  Sud-Est  des  ruines  [Atlas,  /i?  du  plan)  ;  on 
n'en  distingue  plus  que  quelques  vestiges.  Ravoisié,  pi.  32 
(conf.  Gsell,  Monianen/s,  II,  p.   194-19G,  plan  à  la  lig.  121). 

4.  Parties  Xord  et  Ouest  de  la  place  qu'on  suppose  être  le 
forum.  Ravoisié,  pi.  30.  A  gauche,  en  bas,  l'arc  de  Caracalla, 
A  (voir  pi.  101).  En  haut,  mur  orné  d'une  suite  d'avant-corps; 
vers  le  milieu,  une  exèdrc;  à  gauche,  un  passage  constitué  par 
deux  arcades  (plan  inexact),  à  l'une  desquelles  est  adossée  une 
fontaine,  P  (voir  pi.  103,  fig,  8)  ;  à  droite,  un  espace  rectangu- 
laire surélevé,  s'ouvrant  sur  la  place  (tribune?)  ;  tout  à  fait  à 
droite,  passage  B,  constitué  par  deux  arcades  ipl.  103,  fig.  G). 
Voir  Gsell,  Momnuenls,  I,  p.  12.J-126  ;  Atlas,  /  du  plan. 

o.  Plan  d'une  petite  partie  des  Ihermes  (voir  pi.  103,  iig.  5). 
Ravoisié,  pi.  54  (avec  une  restitution  fantaisiste). 

6.  Plan  (en  grande  partie  restitué)  du  grand  temple,  qui  était 
peut-être  un  Gapitole  (voir  pi.  99,  fig.  2).  Ravoisié,  pi.  45. 
Toute  la  partie  indiquée  à  gauche,  en  avant  de  la  cour,  est 
inexacte.  Des  fouilles,  commencées  sur  ce  point,  en  1910, 
seront  poursuivies  ;  voir,  en  attendant,  le  plan  donné  (d'après 
M.  Rallu),  dans  V Atlas  archéologique  (-/,  5  et  8). 


PL  105. 

[Djemila). 

Dessin  de  l'ensemble  de  la  planche,  au  Louvre.  —  Fig.  1,  2  :  Sorbonne, 
V,  p.  .'11.  —Fig.  3,4.  Au  Louvre,  dessin  i^eproduisant  cette  pierre 
sous  un  autre  aspect.  —  Fig.  a,  6,  7,8.  Louvre.  —  l^'ig.  V.i,  14.  Ibid.  — 
Fig.  la.  Sorbonne,  V,  p.  40.  —  Fig.  IG.  Ibid.,  p.  .'}.  —Fig.  17,  Ibkl.,  p. 
31  bis.  —  Fig.  19.  Louvre.  — Fig.  20.  Sorbonne,  V,  p.  27, 

1,   2,   Fragments    sculptés,  ayant   appartenu   au    bord   plat 


i06  I)i:l\.m  Aiti;   —   (.sva.l 

d'un  ^rnud  l)assin  ou  niaibrc  Les  siijcls  roprosontés  sont  : 
Nod  dans  l'arclio,  i-ccovanl  la  cDlomlic  ;  Ir  (;oilj<'aii,  làcli»'"  |»ar 
Noé  le  (juaraiilirnio  jour,  posr  sur  un  cadavre  autre  cadavre 
àcôlé);  un  bei'ger,  gardant  son  troupeau  (le  Bon  Pasteur  ?)  ; 
Daniel  entre  les  lions.  Delamare,  Revue  archéologique,  VI, 
18i9-18;)0,  p.  19;)-197  et  pi.  I  lo  ;  Garrucci,  Storia  deïïarie  rris- 
tiana,  VI,  p.  32-33,  pi.  427,  n"'  \-2  (d'après  Delamarej  ;  Le 
Blant,  Mémoires  de  lAcadémie  des  Inscriptions,  XXXVI,  2""" 
partie,  1901,  p.  2  et  suiv.  (flg-.  à  la  p.  ij  ;  Leclercq,  Diction- 
naire ddrchéofo(/ie  chrclieinie,  s.  V.  Arche,  p.  2719  et  11^.  912; 
M'ichon,  lia//,  des  A/iti(/uaires  de  France,  1908,  p.  269-272.  — 
Delamare  [Rente  urchéologicjue,  l.c,  p.  196j  dit  que  les  frag- 
ments rojjroduils  sur  It^s  lig.  1  et  2  sont  de  même  forme  et  de 
dimensions  identiques.  L'échelle  des  deux  dessins  ne  doit  donc 
pas  être  la  même,  cai"  la  fig.  2  est  plus  large  que  la  fig.  1.  La 
largeur  de  l'original  était  de  0  m.  17,  le  rayon  intérieur  étant, 
selon  Delamare,  de  0  m.  S8  et  le  rayon  extérieur  de  0  m.  75. 
On  ignore  où  ces  fragments  ont  été  découverts  et  ce  qu'ils  sont 
devenus.  Delanian»  dit  (/.  c,  p.  197)  que  le  travail  est  médio- 
cre. 

3,  4.  Face  latérale  et  face  antérieure  d'un  bloc  de  marbre 
qui  devait  constituer  soit  un  des  côtés  d'un  siège  (Ravoisié,  p. 
53),  soit  un  avant-corps  dans  quelque  édifice.  L'autre  face  laté- 
rale était  décorée  de  moulures  semblables  à  celles  de  la  figure 
3.  La  longeur  était  de  1  m.  05  (annotation  au  dessin),  la  hau- 
teur de  0  m.  80.  Sur  le  devant,  image  d'un  homme  nu,  debout 
sur  un  socle,  tenant  une  palme.  Exécution  très  médiocre.  Au 
Louvre,  n"  1910  (on  a  scié  la  plus  grande  partie  des  faces  laté- 
rales). —  La  face  antérieure  a  été  aussi  dessinée  par  Ravoisié, 
I,  pi.  33,  fig.  V.. 

5,  6,  7,  8,  ,9,  suus  le  n"  8J.  Détails  et  ensemble  d'un  support 
de  lampe  eu  bronze.  Les  trois  pieds  sont  constitués  par  des 
dauphins. 

10,  11.  Débris  d'un  lam[)adaire  en  bronze.  L'objet  était  pro- 
bablement une  couronne  plate,  à  laquelle  étaient  adaptées  des 
branches  rayonnantes,  en  forme  de  dauphin  ;  ces  branches  se 
terminaient  [)ai'  des  anneaux  dans  les(jnels  étaient  fixés  des 
godets  contenant  l'huile.  Voir  Rohaullde  Fieury,  La  Messe,  VI, 
p.  G  et  pi.  cDxxxvui;  Leclercq,  Manuel  d'archéologie  chrétienne, 


EXPLORATION     SCIENTIFIQUE    DE    L  ALGÉRIE  107 

II,  p.  558  et  fig.  367,  à  la  p.  507.  Gonf.  une  disposition  non 
identique,  mais  analogue,  dans  la  célèbre  lampe  africaine  repré- 
sentant une  Ijasilique  :  Leclercq,  /,  f.,  p.  5(31,  fig.  368. 

[2,  13,  1 '( .  Knsemble  et  détails  d'un  lampadaire  en  bronze, 
à  cinq  branches,  auxquelles  des  lampes  étaient  suspendues  par 
deschaîncLtes. 

15.  Inscription  dont  la  copie  laisse  à  désirer;  elle  nomme 
un  personnage  qui  paraît  être  qualifié  à' haruspex  et  mentionne 
des  vœux  accomplis  au  nom  d'une  femme  :  C.  I.  L.,  8314,  p. 
968  et  1896. 

16.  Dédicace  au  père  de  l'empereur  ïrajan  :  C.  I.  A.,  8316. 

17.  Frairment  d'une  dédicace  à  un  procurateur  impérial,  par 
le  conseil  municipal  de  la  colonie  de  Cinnd  :  G.  /.  L.,  8328, 
p.  968  et  1897. 

19  (1).  Chapiteau  corinthien,  d'assez  bon  style,  mesurant 
0  m.  75  de  haut  (annotation  au  dessin). 

20.  Fragment  d'une  dédicace  à  un  empereur,  peut-être  Cara- 
calla  :  C.  /.  L.,  8325. 

PI.  106. 

[Djemila). 

Croquis  de  l'ensemble  de  la  planche,  au  I.ouvre.  —  Y'v^.  1-0.  Louvre 
(1840);  autres  dessins,  Sorbonne,  V,  p.  35.  —  Fig.  7.  Sorbonne,  V,  p. 
iiO.  —  Fig.  8.  Ibid.,  p.  49.  —  Fig.  '.).  Ibid.,  p.  41.  —  Fig.  10.  Wul.,  p. 
47.  —  Fig.  11.  Ibid.,  p.   36  (dessin)  el    p.  37  (croquis). 

1-6.  Autel  hexagonal,  haut  de  0  m.  80:  au  Louvre^  n"  1962. 
Il  a  été  aussi  reproduit  par  Havoisié.  I,  pi.  55,  fig.  i  et  ii. 
La  face  antérieure  porte  une  dédicace  à  Saturne  par  un  prêtre, 
Fl(avius)  Ilonoratus  :  C.  /.  L.,  8306.  Les  bas-reliefs  sculptés 
sur  les  autres  faces  sont  d'une  exécution  très  grossière  ;  ils  sont 
devenus  extrêmement  frustes.  —  Fig.  2  (à  gauche  de  l'inscri- 
ptionl.  Homme  nu;  les  objets  qu'il  tient  sont  devenus  indis- 
tincts. —  Fig.  3  là  gauche  de  la  face  reproduite  fig.  2i.  Homme 
nu,  qui  lient  de  la  main  droite  un  panier.  —  Fig.  4  (derrière 
Tinscription  ;  je  n'ai  pas  vu  cette  l'ace.   Amour  tenant  un  petit 

(1)  Il  n'y  a  pas  tle  ilg.  18. 


108  DELAMARE    —    CSELL 

panier.  —  Fig.  5  (à  gauche  de  la  face  reproduite  fîg.  4).  Femme 
drapée;  la  main  droite  est  ramenée  sur  la  poitrine.  —  Fig,  fi 
(à  droile  de  rinscrij)lion).  lloinmc!  nu,  qui  semble  tenir  un 
panier  de  la  main  droiie.  Conf.  Frciliner,  Notice  de  la  sfïdplurc 
antique  du  musée  du  Louvre,  p.  461,  n"  504. 

6,  7.  Autel  hexagonal,  dont  cinq  des  faces  sont  ornées  de 
guirlandes  et  de  masques;  la  sixième  face  était  sans  doute  des- 
tinée à  recevoir  une  inscription. 

9.  Stèle  du  culte  de  Saturne,  large  de  0  m.  48;  au  Louvre, 
n°  1963.  x4.ux  angles  supérieurs,  mufles  de  lion  (celui  de  droite 
est  cassé).  Homme  en  toge,  tenant  un  rouleau  et  déposant  un 
grain  d'encens  sur  un  autel,  ofi  on  lit  :  v[otum)  s[olverunt) 
l[ibentes)  a[nimo)  \  femme,  tenant  un  bélier;  au-dessus  de 
l'autel,  buste  voilé  de  Saturne.  Dédicace  D[eo)  d[omino)  s[ancto) 
S[aturno)  pai'  Olacilius  Félix,  prêtre,  et  sa  femme.  Femme, 
portant  sur  sa  tôle  une  corbeille  d'offrandes;  taureau.  Conf. 
Clarac,  Musée  de  sculpture^  pi.  161  B,  fig.  6;  Frôhner,  /.  c, 
p.  465,  n"512;  l'inscription  est  au  C.  L  L.,  8308. 

10.  Fragment  d'une  stèle  ;  au  Louvre,  n°  1992  (je  ne  l'ai  pas 
vue).  Bas  de  deux  figures.  Epitaplies  de  Veltius  Antoninianus 
et  de  sa  femme  :  C.  I.  L.,  8343,  Tètes  de  deux  personnages.  — 
M.  Frohner  (/.  r.,  p.  468,  n"  516)  décrit  cette  stèle  d'une 
manière  plus  complète.  Un  second  fragment  devait  (du  moins 
selon  M.  Frôhner)  former  la  partie  inférieure  :  sous  l'inscrip- 
tion, homme  et  femme;  puis  couteau,  vase  à  deux  anses  et 
aiguière  (conf.  pi.  94,  lig.  6;  pi.  96,  fig  7).  Ne  serait-ce  pas  le 
fragment  reproduit  pi.  94,  fig.  6,  que  Delamare  range  parmi 
les  antiquitésde  Mons? 

11.  Partie  supérieure  d'une  stèle  du  culte  de  Saturne,  large 
de  0"'54  ;  au  Louvre,  n"  1964.  Buste  voilé  de  Saturne,  entre  deux 
fleurs.  Dédicace.  Homme  en  toge,  tenant  une  boîte  à  encens  et 
déposant  un  grain  d'encens  sur  un  autel  ;  femme,  tenant  un  ani- 
mal indistinct.  Noms  des  dédicants,  ....  [Fe]lix  et  Gressia  Satur- 
nin[a].  Conf.  Ravoisié,  pi.  56,  fig.  vi;  Clarac,  /.  c,  pi.  161  B, 
n°  11  ;  Frohner,  /.  c,  p.  464,  n"  509. 


EXPLORATION    SCIENTIFIOUE    DE    l'aLGÉRIE  109 

PI.  107. 

[Djeniila). 

Dessin  de  l'ensemble  de  la  planche,  au  Louvre.  —  Fig.  I,  2,  3.  Soibonne, 
V,  p.  19,  20,21  (autres  dessins,  p.  18).—  Fi^^  4.  /6/rf.,  p.  7.  —  Fii,^  5. 
Ibid.,  p.  8  (croquis). 

1,  2,  3.  Monument  élevé  par  le  conseil  municipal  de  la  colo- 
nie de  Cuicul,  en  Thonncur  :  1°  de  Claudia  Salvia,  femme  de 
L.  Titinius  Glodianus,  procurateur  des  empereurs  (Caracalla  et 
Géta);  2"  de  L.  Titinius  Maximus  Glodianus,  leur  lils  ;  3°  de 
Tilinia  Clodia,  leur  fille  (d'autres  enfants  étaient  peut-être 
nommés  dans  la  lacune):  C.  /.  L.,  8329.  Le  morceau  représenté 
fig,  2  est  au  Louvre,  n"  2100.  Sur  le  morceau  représenté  fig.  3  (à 
Djemila),  lire  à  la  ligne  6  :  SANc^mzmAE  FILLVE;  à  la  cin- 
quième ligne  à  partir  du  bas  :  CLODIAI  .. 

4,  o.  Dédicaces  de  statues  élevées,  en  l'année  1G9,  à  l'empe- 
reur Marc  Aurèle  et  à  Vérus  divinisé,  par  Julius  Crescens  Didius 
Grescentianus,  chevalier  romain,  qui  fut  investi  de  tous  les 
honneurs  municipaux  dans  la  colonie  de  Cuicul  et  dans  les 
quatre  colonies  Girléennes.  Les  inscriptions  indiquent  que  les 
statues  furent  placées  dans  ](i  ba\i/ica  Jidia,  que  ce  personnage 
avait  fait  construire  à  ses  frais  :  C.  L  L.,  8318  et  8319. 

PL  108. 

{Djemila.  Mila). 

En  bas,  plan  des  ruines  de  Djemila,  d'après  Ravoisiél,  (pi.  29). 
Voir  le  plan  donné  (d'après  M.  |}allu)dans  V Atlas  archcolofiiquc, 
de  r Algérie,  P  16,  n"  233,  avec  le  commentaire. 

En  haut,  plan  de  la  ville  arabe  de  Mila,  par  le  capitaine  du 
génie  Scheffler.  Getle  ville  est  encore  entourée  de  l'enceinte 
byzantine,  de  1.200  mètres  de  développement,  qui  fut  construite 
au  vi'' siècle,  sous  Justiuien.  Voir  Gisell,  Rer.  de  Constaiitine., 
XXXII,  1898,  p.  295-297  et  plan  (et  apuil  Diehl,  Afrique  byzan- 
tine, p.  603-G04  et  plan);  Gsell,  Monuments  antiques,  II,  p.  365- 
366  et  plan;  Atlas  archéologique,  P  17,  n"  59). 


110  DELAMAIU:     f;SFJ,L 

PI.   109. 

(Mila). 
Dossin  de  l'en^semble  de  la  planche,  au  Louvre. 

1.  Vue  (lo  rochers  qui  paraissent  avoir  été  exploités  comme 
carrière,  l*oul-ètre  dans  le  djebel  Marcliou,  au  Sud  de  Mila  : 
conf.  Atlas  ((rchroloçiique^  l"*^  17,  n"  60. 

2.  Vue  d'un  coin  de  la  ville  arabe,  à  l'Ouest.  Sur  le  devant,  à 
droite,  tour  de  l'enceinte  byzantine  (?),  Au  fond,  le  minaret  de 
la  grande  mosquée,  aujourd'hui  démoli.  Il  a  été  aussi  reproduit 
par  Ravoisié,  1,  fig.  à  la  p.  41,  et  dans  VAtimiaire  de  la  Soci/^/r 
archéolo(/ique  de  Coiistant\ni\  II,  18o4-i855,  pi.  14  (dessin  qui 
paraît  être  inexact). 

3.  Vue  d'un  coin  de  la  ville  arabe.  Au  fond,  le  uiiuaret  de  la 
grande   uiosquée. 

PL  110. 

{Mila). 
Dessin  de  l'ensemble  de  la  planche,  au  Louvre  (1). 

1.  Vue  de  la  ville  arabe,  prise  d'une  butte,  près  de  Bab  el 
Bled,  porte  septentrionale.  On  voit  cette  porte  (porte  récente 
qui  précède  de  cinq  mètres  la  porte  autique),  avec  une  partie  de 
l'enceiute  byzantine;  au  fond,  le  minaret  de  la  grande  mosquée. 
Conf.  la  vue  donnée  par  Ravoisié,  I,  pi.  2."). 

2.  Vue  extérieure  de  la  porte  byzantine  du  iXord  (Bab  el 
Bled).  Elle  est  large  de  :j"'î)(),  profonde  de  2"'50;  l'arcade  qui  la 
surmonte  est  bien  conservée,  l-^lle  est  flanquée  par  devant  de 
deux  tours  rectangulaires,  de  7'":;0  de  front  et  de  :;"'6()de  saillie. 


1.  Un  dessin  d'ensemble,  appartenant  ;i  M.  Fayolle,  rcpriisente  d  une  manière 
sommaire  les  trois  lignres  de  cette  planctie,  les  lîg.  1,  2  et  i  de  la  pi.  111,  enlln 
les  fig.  9,  10  et  11  de  la  pi.  112. 


EXPLORATION    SCIENTIFIQUE    DE    l' ALGÉRIE  111 

Au  xi'  siècle,  El  liokri  Description  de  V Afrique  septentrionale, 
trad.  de  Slanc,  p.  153)  appelle  cette  porte  Jiab  es  Sofli  (la  porte 
inférieure'.  —  Au  fond,  iiie  de  la  ville  arabe,  dont  l'aspect  s'est 
modilié. 

3.  Vue  de  la  même  porte,  prise  de  la  ville. 


PI.  111. 

[Mi la.  Phiiippeville) . 
Dessin  do   l'ensemble  Je   la  planche,  an  Louvre.  —  Fig.   1   et  2.  Louvre. 

1.  Vue  d'un  coin  de  la  ville  arabe;  au  fond,  le  minaret  de 
la  grande  mosquée.  Le  chapiteau  (ou  un  chapiteau  semblable) 
est  reproduit  pi.  112,  fîg.  10. 

2.  Intérieur  d'un  édifice  qui  paraît  avoir  été  une  mosquée. 
Fûts  et  chapiteaux  corinthiens  antiques. 

3.  Fontaine  d'Aïn  cl  Bled,  d'origine  antique,  située  dans  la 
partie  septentrionale  de  la  ville  (T  du  plan,  à  la  pi.  108).  Elle 
est  mentionnée  par  El  Bekri,  /.  c,  p.  1,j3  (fontaine  appelée  Ain 
Abi  Sebà);  par  El  Abdery,  trad.  Cherbonneau,  Journal  asiatique , 
ISo'i-,  II,  p.  159;  par  Shaw,  Y oyarf es  dans  plusieurs  provinces 
de  la  Barbarie,  édition  française  de  1743,  I,  p.  131.  Elle  est 
limitée  par  un  mur  courbe,  en  pierres  de  taille.  L'eau  vient  du 
djebel  Marchou,  au  sud  de  Mila,  Cette  fontaine  a  été  en  majeure 
partie  refaite  par  le  génie. 

4.  'Vue  d'un  coin  de  la  ville  arabe,  avec  des  débris  anti([ues. 
Le  chapiteau  à  oiseau  est  reproduit  pi.  112,  fig.  11. 

0,  6.  Plan  et  coupe  d'une  fontaine,  trouvée  à  Phiiippeville, 
place  de  Marqué,  ou  de  la  Marine,  et  détruite  [Atlas  areliéolo- 
(jique,  f*^  8,  n"  196,  plan,  /^,  et  p.  14.  col.  2).  «  Elle  comportait 
('  dix-huit  gradins  circulaires  étages,  dont  le  dernier  bordait  un 
«  plateau  de  11"80  de  diamètre;  quatre  massifs  aux  extrémités 
«  arrondies,  disposés  en  croix  sur  ce  plateau,  supportaient  peut- 
«  être  des  statues  [ou  des  vasques].  L'eau  arrivait  au  sommet 
«  de  l'édifice  par  un  canal  et  se  répandait  en  nappes  sur  les 
«gradins  »  :  (isell,  Monuments  antiques,  1,  p.  245;  conf. 
Bertrand,  Rec.  de  Constantine,  XL,  1906,  j).  81-82.  Il  y  avait 
évidemment  un  bassin  au  bas  des  gradins. 


H  2  DELAMARE    —    OSELL 

PI.  112. 

[Mila). 

Dessin  de  l'ensemble  de  la  planche,  au  Louvre.  —  Fig.  2,  3,  4,  5,  0,  8.  Sor- 
bonne,  IV,  p.  282.  —  Fig.  9,  10,  W.  Louvre. 

1.  Vue  do  Bab  cl  Iladid,  porle  de  FOuest  de  renceintc  by- 
zantine. FA\e  a  été  complètement  modifiée  par  le  génie. 

2.  Pierre  encastrée  dans  le  rempart  byzantin,  au  Sud,  où  je 
l'ai  vue.  Epilaphe  mutilée  d'un  personnage  du  m*'  siècle,  (\m 
exerça  des  charges  et  fonctions  dans  la  république  des  quatre 
colonies  cirtéennes  et  qui,  après  la  rupture  de  la  confédération, 
fut  le  premier  triumvir  de  la  colonie  de  Milèvo^  sa  patrie  : 
C.  I.  L.,  8210.  Ligne  11,  lire  :  TATM.  Ligne  4o  :  COMMODl', 
CommodU[ld\ . 

3.  Borne  (pierre  carrée),  jadis  posée  au  second  mille  d'une 
voie.  L'inscription  indique  que  cette  voie  fut  établie  par  les 
Milévitains  sous  Antonin  le  Pieux,  les  frais  étant  couverls  par 
le  vectigal  roiarii,  c'est-à-dire  par  une  taxe  qui  était  exigée  des 
voyageurs  et  que  l'empereur  octroya  à  la  colonie  de  Milève  : 
C.  1.  L.,  10327  (avec  le  commentaire,  p.  894).  Deux  autres 
bornes,  rédigées  de  même  (C.  /.  L.,  10328  et  22391),  prouvent 
qu'il  s'agit  d'une  route  qui  se  dirigeait  vers  le  Nord-Est,  proba- 
blement vers  Chullii  (GoUo)  :  voir  Atlas  archéologique^  i"  17, 
p.  4,  col.  2,  route  3. 

4.  Autel  mutilé,  portant  une  dédicace  à  une  divinité,  par  Fer- 
rius  Viator  :  C.  I.  £.,  8204  [mdi  dans  la  ville  arabe). 

5.  Fragment  d'entablement,  avec  les  noms  de  [Fojnteius 
Fronlin[ianus],  légat  des  empereurs  Marc  Aurèle  et  Lucius 
Vérus  :  C.  L  L.,  8208  (la  pierre,  encore  plus  mutilée,  se  trouve 
dans  une  rue  de  la  ville  arabe). 

6.  Stèle,  ornée  d'un  croissant;  épitaphe  d'Aemilius  Saturni- 
nus  :  C. /.  Z.,8212. 

7.  Autel,  avec  l'épitaphe  de  (]assius  Tu :  C.  I.  L.,  8218  =■. 

19976  [vidi).  Ligne  7,  lire  :  OBSEQVEN.  Ligne  8  :  ARAm  cON. 
Ligne  10,  on  voit  le  premier  I  de  t?IXIT. 

8.  Dédicace  à  un  sénateur,  Gaecilius  Laetus,  dont  l'inscrip- 


EXPLORATION    SCIENTIFIQUE    DE    l' ALGÉRIE  113 

tion  donne  le  cursus  honorum  (la  partie  inférieure  manque)  ; 
C.  I.  L.,  8207  =  19973. 

7.  Fragment  d'un  bas-relief  en  marbre  blanc,  long  de  0  m.  50, 
haut  de  0  m.  40  (annotation  au  dessin),  représentant  un  enfant 
nu  (Amour  ?),  qui  tient  une  guirlande  ;  les  ailes  étaient  sans 
doute  attachées  aux  épaules,  et  non  à  hi  léte.  Débris  dun  sar- 
cophage denfant? 

10.  Chapiteau  à  pans  coupés,  probablement  byzantin. 

M.  Chapiteau  ionique  chrétien  (haut  de  0  m.  40),  représen- 
tant, par  devant  et  par  derrière,  une  colombe,  posée  sur  un 
panier  et  tlanquée  de  deux  grappes  de  raisin  (?).  Il  se  trouve 
encore  à  Mila,  à  l'entrée  de  la  Casba.  Le  dessin  de  Delamare 
n'est  pas  dune  parfaite  exactitude. 


PI.  113. 

Constantine . 

Plan  de  Gonslantine.  Conf.  Ravoisié,  1,  pi.  2;  pour  les  ves- 
tiges antiques,  le  plan  donné  dans  V Atlas  archéologique,  i"  17, 
p.  16;  pour  la  ville  arabe,  le  plan  donné  par  Mercier,  dans  le 
Rec.  de  Constantine,  XIX,  1878,  pi.  iv. 

A.  Arc  de  la  rue  Garaman  (voir  pi.  123).  —  B.  Petit  temple 
de  la  Casba  (pi,  119).  —  G.  Citernes  de  la  Casba  [ibid.).  —  E, 
Grand  temple  de  la  Casba  {ibid.).  —  F.  Ruines  au  bord  du 
Rummel  (pi.  137,  fig.  2).  —  J,  J.  Jardins,  au  bord  du  Rum- 
mel  [ibid.].  —  K.  Citernes  (ibid.).  —  M.  Citernes  de  la  Casba 
(pi.  119).  —  N,  N.  Voûtes  naturelles,  au-dessus  du  Rum- 
mel. —  P.  Palais  d'Hadj  Ahmed.  —  Q.  Place  du  Palais.  — 
ï.  Tétrapyle  d'Avitianus  (pi.  124). 


PI.  114. 

{Constantine). 

Grand  pont  (El  Kantara),  jeté  sur  le  Rummel.  Vue  prise  de 
la  rive  droite,  en  aval,  au  Nord.  Ce  pont,  d'origine  romaine, 


lit  Di:r-AMAHK     GSKLL 

■ivait  été  rdparo  en  1702,  sous  Salah-Hey  :  on  distingue  assez 
facilement  sur  la  planche  les  parlies  antiques  des  parties  faites 
à  la  lin  du  xviii"  siècle  (conf.  pi.  117).  il  s'est  écroulé  en  l8o7 
et  a  ét('  remplacé  par  un  pont  de  Icr.  Voir  Gsell,  Monuinents 
antufue.s,  II,  p.  ■;-(;.  —  Dans  le  fond,  vue  de  Conslantine,  domi- 
née par  le  minaret  de  la  grande  Mosquée  (Djamaa  el  Kébir), 
qui,  depuis,  a  été  détruit  et  refait. 


PI.  115. 

(  Constant/me) . 

Vue  du  ravin  du  liummel.  prise  en  amont  du  pont,  au-des- 
sous de  la  place  Perrégaux  actuelle.  Au  premier  plan,  à  gauche, 
restes  d'une  pile,  en  pierres  de  taille  à  bossages,  de  deux  mètres 
environ  de  largeur  :  elle  appartenait  à  un  aqueduc  romain  qui, 
venant  de  Sidi  Mabrouk  (au  Sud-Esl),  traversait  le  Rumniel. 
Gsell,  Mo7mmf;nls  antiqups,  I,  p.  253  ;  Atlas,  f«  17,  p.  18,  n°  'iL 
—  Dans  le  fond,  au-dessus  et  à  gauche  du  pont,  la  colline  de 
Sidi  Mcid,  aujounriiui  couverte  de  pins. 


PI.  116. 

{Consla7}i'me). 

Vue  du  ravin  du  Piummel.  prise  en  aval  du  pont,  rive 
gauche,  au-dessus  de  la  seconde  voûte  naturelle.  Elle  montre 
la  troisième  voûte,  située  à  peu  près  à  la  hauteur  de  la  Casba. 
A  gauche,  vers  le  haut,  ruines  de  la  muraille  byzantine;  elles 
ont  été  remaniées  et  servent  de  soutènement  au  boulevard  de 
l'Est.  Plus  à  droite,  sur  une  avancée  du  rocher,  restes  (récem- 
ment démolis  dune  rcMloule  turque,  construite  avec  des  pierres 
antiques.  Dans  le  fond,  vue  de  la  Gasha,  aujourd'hui  entourée 
d'une  muraille. 

Cette  vue  laisse  à  désii-er  sous  le  l'apport  de  l'exactitude  :  au 
premier  plan,  un  (icxrail  Noir  rcxirémité  de  la  seconde  voûte  ; 
le  quartier  de  la  Casba  est  placi'  trop  bas  et  trop  loin. 


EXPLOUATION    SCIKNTIFUJLE    UK    l'aLGÉKIE  115 

PI.  117. 
{Constantin^). 

1.  Grand  poni  (El  Kantîira)  ;  coiif.  pi.  1 1 i.  Elévation,  prise 
en  aval.  Gonf.  Ravoisié,  I,  pi.  5.  —  Tout  lo  haut  ilu  pont  a  dis- 
paru, sauf  une  amorce  do  construction  romaine  à  l'extrême 
dioilt^  (avec  un  morceau  de  la  corniche  du  couronnement), 
une  pallie  de  la  pile  romaine  dressée  sur  un  épaulement  du 
roc.  à  gauche,  et  une  portion  du  mur  (en  partie  romain,  eu 
partie  turc)  qui  terminait  l'étage  supérieur  du  pont  sur  la  rive 
opposée  à  la  ville.  Au-dessous  de  cet  étage  supérieur,  les  petits 
arceaux  pleins  de  la  restauration  turque  ont  également  disparu. 

2.  Tahlier  du  pont  turc  et,  à  droite  (à  rentrée  de  la  ville), 
porte  turque  (Bah  el  Kantara),  aujourd'hui  détruite.  Gonf.  Ra- 
voisié,  l,  pi.  0,  en  has. 

3.  Haut  d'une  des  piles  inférieures  du  pont,  la  plus  éloignée 
de  la  ville  (vue  prise  de  l'aval,  au  Xord  :  conf.  fig.  \ ).  A  l'un 
des  angles  de  l'imposte,  tète  de  taureau,  très  fruste,  qui  parait 
être  entourée  d'une  guirlande  :  conf.  Ravoisié,  J,  pi.  4,  fig.  m. 
Ces  parties  antiques  existent  encore.  L'arche  dont  on  voit 
l'amorce  à  droite  date  de  la  restauration  de  Salah-Bey,  ainsi 
que  le  mur  qui  la  surmonte.  La  petite  arche  de  gauche  (clef 
de  voûte  ornée  d'un  caducée)  a  disparu. 

4.  Corniche  servant  de  couronnement  au  pont  (conf.  lig.  1, 
à  droite).  Hauteur  0  m.  72.  Conf.  Ravoisié,  pi.  o,  à  gauche. 

5.  Corniche  d'imposte  de  l'étage  supérieur  (conf.  fig.  1,  àgau- 
che).   Hauteur  0  m.  61.  Conf.  Ravoisié,  lùid. 

6.  Corniche  d'imposte  des  piles  inférieures.  Hauteur  0  m.  57. 
Conf.  Ravoisié,  ibid. 

7.  Fragment  de  la  corniche  d'imposte  d'une  des  piles  infé- 
rieures du  pont,  la  plus  rapprochée  de  la  ville.  Ce  morceau  est 
placé  à  l'un  des  angles  de  la  pile,  au  ?Sord-Est,  et  fait  en  quel- 
que sorte  pendant  à  la  tète  de  taureau  sculptée  sur  l'imposte  de 
la  pile  la  plus  éloignée  de  la  ville  (voir  fig.  3)  ;  il  somhle  appar- 
tenir à  la  construction  romaine.  On  y  voit  un  ))oisson  (dont  la 
tète  man(jue  ,  et,  au-dessus,  sur  le  handeau  de  la  corniche,  un 
bout  d'inscription  :  C.  /.  L.,  7921  (les  lettres  VI  manquent 
aujourd'hui).  Conf.  Ravoisié,  pi.  4,  fig.  iv. 


IIG  DELAMARE    —    GSELL 

PI.    118. 

[Constantin^). 

1 .  Pierres  sculptées,  encastrées  clans  le  pont,  sur  la  face  Nord, 
au-dessus  de  la  corniche  d'imposte  de  la  pile  centrale.  Conf. 
Ravoisié,  ï,  pi.  4,  fig.  n. 

Sur  lu  pierre  supérieure,  on  voit  une  femme  aux  vêtements 
flottants  ;  elle  s'avance  en  relevant  le  bord  de  la  pièce  d'étolfc 
[diploïs)  qui,  jetée  sur  la  robe,  ne  recouvre  que  la  partie  supé- 
rieure de  son  corps.  Au-dessous,  sur  deux  pierres  distinctes, 
deux  éléphants,  se  faisantface.  Ces  figures  sontdune  exécution 
fort  grossière.  —  Ces  pierres  n'appartiennent  peut-être  pas  à  la 
construction  primitive  ;  cependant  elles  étaient  dans  le  pont 
avant  la  reslaui'ation  de  Salah-Bcy  :  voir  Gsell,  Monuments 
antiques^  11,  p.  6,  n.  4. 

2.  Porte  turque  du  pont  (Bab  el  Kantara).  Vue  prise  de  l'in- 
térieur de  la  ville.  L'aspect  des  lieux  est  aujourd'hui  tout  autre. 


PL  119. 

[Constantinp). 

\\].  Plan  des  ruines  antiques  qui  existaient  à  la  Gasba  et  qui 
étaient  encombrées  d'un  grand  nombre  de  constructions  ara- 
bes. Conf.  Ravoisié,  I,  pi.  G  (en  1840).  On  a  édifié  sur  cet 
emplacement  des  bâtiments  militaires  ;  il  ne;  reste  d'antique 
qu'une  partie  des  citernes,  qui,  après  avoir  été  restaurées,  ont  été 
rendues  à  leur  destination,  et  le  bas  du  mur  romain  qui  formait 
enceinte  sur  le  côté  JNord-Ouest  (on  a  bâti  par  dessus  un  des 
murs  de  l'hôpital). 

Au  Nord-Ouest,  mur  romain,  en  pierres  de  taille,  avec  une 
tour  semi-circuhiire  :  conf.  Ravoisié,  I,  p.  15.  — Deux  temples, 
dont  l'un  était  sans  doute  le  Capitole;  une  église  chrétienne  fut 
établie  dans  le  plus  grand  de  ces  sanctuaires  :  voir  Gsell,  Monu- 
ments antiques^  1,  p.  152,  n.  1;  11,  p.  192-4.  —  A  l'Est,  vastes 
citernes  :  Gsell,  /.  c,  I,  p.  268-9.  —  Au  Sud-Est  et  au  Sud, 


EXPLORATION    SCIENTIFIQUE    DE    l' ALGÉRIE  117 

rempart  construit  peiit-ètro  aux  »'poques  byzantine  et  arabe 
(voir  pi.  120,  fig.  2)  ;  entrée  de  la  citadelle  arabe  et  turque.  — 
Au  Sud-Ouest,  suite  de  cbanibrettcs  elliptiques  (citernes  ?). 

Pour  les  monuments  antiques  (jui  s'élevaient  à  la  (]asba,  conf. 
Gsell,  Atlas archéologirjuc,  f  17,  p.  17-18,  n"'  t  i-15. 

2.  Coupe  par  ABC  de  la  fig.  1.  Conf.  Ravoisié,  I,  pi.  9,  fig.  i. 

3-5.  Plan,  coupe,  élévation  de  la  salle  qui  occupait  l'angle 
Nord  du  grand  temple,  transformé  plus  tard  en  une  église  chré- 
tienne (^voir  fig.  1  .  Conf.  Ravoisié,  I,  pi.  8.  h  droite. 

6.  Plan  d'une  partie  des  chambrettes  elliptiques  situées  au 
Sud-Ouest  de  la  Casba  :  conf.  iig.  1, 

7-10.  Profils  de  trois  corniches  et  dune  plinthe.  Pour  les 
fig.  9  et  10,  conf.  probablement  Ravoisié,  I.  pi.  10,  Iig.  ii  (sou- 
bassement du  grand  temple). 

11.  Base  d'une  des  colonnes  du  petit  temple.  Conf.  Ravoisié, 
/.  c,  fig.  IV  et  VI. 

12.  Base  d'une  des  colonnes  du  grand  temple.  Conf.  Ravoi- 
sié, /.  c,  fig.  V  et  VII. 

PL  120. 

[Conslaniine). 

1.  Ruines  et  bâtiments  (aujourd'hui  disparus),  à  la  Casba, 
partie  méridionale.  Dans  le  fond,  on  voit  l'hôpital  militaire 
construit  par  les  Français. 

2.  Muraille  Sud  de  la  Casba  (aujourd'hui  détruite).  La  tour 
carrée  que  l'on  voit  vers  la  gauche  est  celle  qui,  sur  le  plan  de 
la  [)l.  119,  est  accompagnée  de  la  lettre  G,  Conf.  Ravoisié,  I, 
pi.  7.  Cette  muraille,  faite  avec  des  matériaux  de  démolition 
(entre  autres,  des  fûts  de  colonnesj,  était  peut-être  d'origine 
byzantine,  avec  des  remaniements  de  l'époque  arabe. 

3.  Portion  d'une  muraille  semblable,  qui  faisait  sans  doute 
aussi  partie  de  l'enceinte  de  la  Casba. 

4.  5.  C.  I.  L.,  6981  et  6982;  au  Louvre  n"^  2047  et  2048  : 
pierres  trouvées  à  la  Casba.  Ce  sont,  je  crois,  deux  morceaux 
d'une  même  inscription  (même  qualité  de  pierre,  même  largeur, 
même  type  de  gravure).  Inventaire  d'objets  précieux,  conser- 
vés au  Capitole  et  au  Nymphée. 


118  DF.I^AMAIU-:     r.SF.Lr. 

(i.  AulcI.  l'-|iil;i|)li('  <lc  Liicidji  :  C.  I.  /,.,  IDIVi.  An  J^(jiivrc, 
n"  KIÎM. 

7.  IMeric^  cucaslrcc  dans  un  mur,  à  1  inlciicuf  ilt-  la  Casba. 
Dédicaco  à  Gralicn,  père  des  empereurs  Valentinien  et  Valens  : 
C.  I.  L..  7014. 


PI.  121. 

(  Constanlinc) . 

(]es  vues  se  rapporicnl  pniljablomcul  toutes  les  (juatre  à  des 
constructions  (aujourdliui  disparues),  situ('es  sur  l'emplace- 
ment ou  dans  le  voisinage  de  la  place  de  la  Brèche  (ou  de 
.Nemours)  :  conf.  Athis  archéologique,  ^  17,  p.  I.^J,  n"  /,  A  la 
fig.  I,  on  voit  dans  le  i'ond  le  magasin  à  orge,  qui  existe  encore 
au  Noi-d-Ouest  de  la  place.  A  la  lig.  3,  dans  le  fond  et  à  gauche, 
la  butte  appelée  Koudiat  Ati.  A  la  hg.  4,  le  minaret  paraît  être 
celui  de  la  mosquée  de  Sidi  Ali  ben  Maklouf,  qui  s'élevait  sur 
remplacement  de  THolel  de  Ville  (conf.  pi.  125,  fig.  1).  — 
Emploi  de  matériaux  antiques  dans  ces  diverses  constructions. 

PL  122. 

{Constantine). 

Tombes  de  Salah-Iicy  et  de  sa  famille  (lin  du  xvm"  siècle), 
dans  une  salle  qui  faitpai'tie  d(!  ranciennc  médersa,  construite, 
en  1775,  par  ce  bey,  comme  la  mosquée  voisine  (djamaa  Sidi  cl 
Kettani,  sur  la  place  Négriei-  actuelle).  Conf,  Vayssettes, 
Recueil  de  Conslantine ,  XII,  1868,  p.  354;  pour  les  inscriptions, 
Mercier,  Corpus  des  inscriptions  nrahcs  et  turques  de  l'Algérie, 
Département  de  Constantine,  w""  35,  40,  42,  52,  54,  50;  conf,  53. 

Cette  chapelle,  située  au  fond  d'une  cour,  n'a  guère  été 
modiliée.  Les  deux  paires  de  colonnes,  di'essées  à  l'entrée  de  la 
salle,  ont  été  remplacées  par  des  piliers;  la  disposition  de  la 
balustrade  de  lavant-corps  n'est  plus  la  môme.  —  Le  dessin  de 
Delamare  exagère  les  dimensions  de  la  salle,  de  l'avant-corps 
et  de  la  cour. 


EXPLORATION    SCIENTIFIQUE    DE    L  ALGÉRIE  119 

PI.  123. 

{Co?utafiti7ie). 
Fig.  1.  Collection  Coync. 

1.  Vue  du  poiiL  (El  Kanlara),  prise  de  la  rive  droite  du  Rum- 
mel,  en  anionl.  Conf.  Bruce,  dans  Playfair,  Travels  in  the 
footsteps  of  UrH(i\  pi.  iv  (vue  prise  en  1765);  Ravoisié,  I,  pi.  4, 
au  milieu. 

2,  3,  3  \b\s\,  4-7.  Vues  (2,  prise  de  l'Est  ;  3,  prise  de  FOuest), 
élévation,  plan,  détails  d'un  arc,  aujourd'hui  disparu,  qui 
s'élevait  sur  la  rue  Caraman.  Gsell,  Monuments  antiques,  I, 
p.  164;  conf.  Ravoisié,  1,  pi.  17-19;  Atlas  archéologique, 
i*"  17,  p.  1(),  n°  7  [il  n'est  nullement  prouvé  que  cet  arc  ait  été 
érigé  par  M.  Caecilius  Natalis]. 

PI.  124. 

[Constantine). 

Dessin  de  l'ensemble  de  la  planche,  au  Louvre.  —  Fig.  i.  Golloction 
Coyne.  — Fig.  4.  Sorbonne,  IV,  p.  27.  —  Fig.  o.  Ibkl.,  p.  162;  autre 
copie  à  la  p.  103.  —  Fig.  6,  7,  8.  Ibid.,  p.  101  (la  copie  de  Tinscription 
présente  quelques  variantes). 

1 .  Plan  sur  lequel  figurent  le  tétrapyle  d'A  vitianus  (voir  à  la 
fig.  2),  Tai'c  de  la  rue  Camaran  (voir  pi.  123),  les  vestiges 
d'une  construction  romaine  monumonlale,  au  Sud-Est  de  cet 
arc  (détruits;  conf,  Ravoisié,  I,  p.  3.j  et  pi.  17),  un  arceau 
jeté  sur  une  impasse  (voir  à  la  lig.  3).  Plan  semblable,  mais 
plus  étendu,  dans  Ravoisié,  1,  pi.  14,  fig.  i. 

2.  Vue  de  la  rue  Cahoreau,  vers  son  intersection  avec  la  rue 
Combe.  Les  deux  arcades  du  fond  appartenaient  au  tétrapyle 
d'Avitianus,  aujourd'hui  disparu;  conf.  Ravoisié,  pi.  14^  lig.  ii. 
L'aspect  des  lieux  est  entièrement  modifié.  Pour  le  tétrapyle, 
édifice   carré  à  quatre  grandes  baies  cintrées,  élevé  vers  360, 

9 


120  DELAMAUE    —    GSFLL 

voir  (Iscll,  Monuntrnis  aulit/ufs,   I,  p.  179  ;  Atlas  arclu'olofjiqua, 
P  17,  p.  15,  n''^'. 

3.  Arceau,  au-dessus  d'une  impasse  donnant  dans  la  rue  Cara- 
man  (vue  prise  du  Nord),  On  voit  encore  à  cet  endroit  un 
arceau,  entre  deux  maisons  françaises;  mais  ce  nest  pas 
l'arceau  antique,  (lelui-ci,  à  en  juger  par  le  mode  de  construc- 
tion et  par  rinscri|)lion  qui  y  avait  élé  encastrée  (voir  fig.  4), 
était  certainement  de  basse  époque. 

4.  «  Au  sommet  du  pied-droil  d'un  arceau  situé  à  l'entrée 
«  d'une  impasse  qui  donne  dans  la  rue  Caraman  »  :  annotation 
au  dessin;  coni".  Duhoys,  au  C.  I.  L.,  p.  965.  Deux  morceaux 
d'une  inscription,  du  temps  d'Arcadius  et  d'Honorius,  qui  men- 
tionne l'achèvement  d'un  édifice,  probablement  d'une  [basi- 
H]ca  :  C.  I.  L.,  7017.  Le  second  morceau  est  encore  dans  l'im- 
passe, encastré  dans  un  iiiui-  de  maison,  au-dessus  de  l'arceau 
moderne. 

5.  F.pitaphe  grecque  :  C.  I.  L.,  p.  620,  a.  «  Décombres  de  la 
porte  Valée  »  [place  de  la  Brèche]  :  annotation  au  dessin 
(Sorbonne,  IV,  p.  162). 

6.  7,  8.  Autel  funéraire.  Sur  la  face,  une  épilaphe,  partie  en 
latin,  partie  en  grec  :  C.  L  L.,  7152=  19450.  Sur  les  côtés, 
patère  et  aiguière.  Delamare  (annotation)  indique  qu'il  a  vu 
cette  pierre  employée  dans  une  citerne,  à  l'endroit  oià  l'on  fai- 
sait la  place  Nemours,  et  qu'elle  disparut  ensuite. 


PI.   125. 

[Constantine). 

Dessin  de  l'ensemble  de  la  planche,  au  Louvre.  —  Fig.  3.  Louvre.  —  Fig.  4. 
Louvre  ;  autre  dessin,  Sorbonne,  VII,  p.  25i>.  —  Fig.  ;J.  Sorbonne,  IV, 
p.  13.3.  —  Fig.  0.  Ibid.,  IV,  p.  o2. 

1.  Vue  de  la  cour  et  du  minaret  d'une  mosquée,  voisine  du 
rempart  de  la  ville.  Ce  serait,  selon  des  vieillards  indigènes  de 
Constantine,  la  mosquée  de  Sidi  Ali  ben  Maklouf,  qui  s'élevait 
sur  l'emplacement  de  l'ilùtel  de  Ville  (conf.  pi.   121,  fig.  4). 

2.  Borne  milliaire  d'Elagabale  :  C.  I.  L.,  10304.  Apportée  du 
Ilamma  (conf.  Atlas archrolofjiqw,  T  17,  n"  128),  elle  fut  placée 


EXPLORATION    SCIENTIFIQLE    DE    l'aLOÉRIE  121 

à  la  mosquée  de  la  Casl)a.  Kilo,  a  (lis|»arii.  l']llo  appaiionait  à  la 
roule  de  Cirla  à  Rusicadc 

3.  Détail  du  palais  d'RI  llatlj  Alimod,  dorniorbey  de  Conslan- 
line;  aujourd'hui  résidence  du  gén(''ral  de  divisiou.  Sur  ce  palais, 
voirFéraud, 7?^^ .  de Constnnt'uip,  XI,  1867,  p.  l-DG  ;  !e  même, Tour 
dîi  Monde,  1877,  l"'  semeslre,  p.  22/)-:2oG.  La  burm»  uiilliaire 
dressée  dans  la  niclie  est  celle  de  la  fig.   i . 

4.  Borne  milliaire  de  Caracalla,  portant  le  chifTre  vi  (au 
revers,  inscriptiou  du  l>as-Kuipire,  avec  le  monogramme  cons- 
tantinien)  :  C.  I.  L.,  10305-0  et  p.  977.  Cette  borne,  qui  avait 
appartenu  vraisemblablement  à  la  route  de  Cirta  à  Rusicade 
(conf.  Atlas  archéolof/ique,  1"^  17,  n"  129),  a  été  découverte  à 
Conslantine  même,  à  la  Casba,  par  les  Français,  qui  la  Irans- 
portèi'ent  au  palais  (annotation  au  dessin).  Elle  est  maintenant 
au  square. 

V).  Kpitapbe  d'Ovinia  Marcellina  :  C.  I.  L.,  7626.  Celte  pierre 
faisait  partie  d'un  [)ilier  dans  la  cour  d'une  maison,  rue  Damré- 
mont  (annotation  au  dessin;  Duboys,  au  C.  I.  L.,  p.  966,  dit 
rue  Caraman). 

6.  Dédicace  à  Jupiter  Oplimus  Maxim  us,  par  Q.  Sittius  Vic- 
tor :  C.  I.  L.,  69o4  =  19tirj.  Cet  autel  était  employé  dans  un 
pilier  de  la  cour  d'une  maison,  rue  Combe  (annotation  au  des- 
sin). Aujourd'hui  au  square. 

7.  Dédicace  d'un  portique  qui  fut  construit  sous  Yalentinien, 
Valens  et  Gratien  et  qui  reçut  le  nom  de  Gratien  [porticiis  Gra- 
tiana)  :  C.  I.  L.,  7015  et  p.  1847.  Trouvée  dans  la  rue  Basse- 
Damrémont  (ancienne  rue  de  la  Poste). 


PI.  126. 

[Coiistanline). 

1.  Intérieur  d'une  maison,  «  n"  36  de  la  rue  de  rFchelle,  près 
la  porte  Djedid  »  :  Renier  (voir  C.  L  L.,  10300);  il  faut  évidem- 
ment lire  :  porte  Djabia.  La  borne  (|ui  faisait  partie  du  pilier  est 
celle  de  la  fig.  2. 

2.  Borne  milliaire  de  Valérieu  et  de  Gallien  :  C.  L  L.,  10300. 
Elle  paraît  perdue. 


122  DELAMARi;    —    OSELL 

'.i.  (lonsti'iictions  arabes,  tluns  lesquelles  6lail  employée  la 
borne  rcprodiiile  fig.  4.  lieiiier  (voir  C.  I.  L.,  102ÎJ8)  l'indique 
«  dans  un  passage  (jui  conduit  de  la  rue  des  Abeilles  à  la  rue 
Pcrrc'gaux  »,  Cherbonneau  (ibid.)  dit  qu'elle  servait  de  [)ilier 
à  une  maison  arabe  du  quartier  lloumet  ïobbala  [dans  la  ville 
basse,  rue  des  Abeilles  :  cunf.  Mercier,  Rcc.  de  Constantine, 
XIX,  1878,  p.  74]. 

4.  Borne  milliaire  de  Gordien  III;  par  derrière,  restes  d'une 
autre  inscription,  nommant  Licinius  et  indiquant  le  second 
mille  a  Co[n]stanl{}na)  :  C.  I.  L.,  10298  =  22364  et  22367  [vidi). 
Aujourd'hui  au  square. 

5.  Porte  d'une  maison  située  en  face  le  Dar  ed  Diaf,  rue  Per- 
régaux  :  Cherbonneau  (voir  C .  I.  L.,  7919,  où  hgurent  les  deux 
fragments  d'inscription  du  dessin  de  Dchunare  et  un  autre 
fragment). 

6.  Construction  arabe,  dans  un  pilier  de  hKjuelle  était  encas- 
trée l'épitaphe  d'une  Sittia  Stercula  :  C.  /.  L.,  7791. 

7.  Maison,  près  de  la  Brèche,  où  se  voyait  encastré  dans  un 
mur  un  autel  portant  l'épitaphe  de  Seia  Agatopula  (Guyon  : 
voir  C.  L  L.,  7717). 

8.  Tôle  de  Méduse,  tlanquée  de  deuxcornes  d'abondance.  Ce  bas- 
relief  parait  avoir  décoré  un  petit  côté  d'un  sarcophage  (en  pierre 
calcaire).  Aujourd'hui  encastré  dans  un  mur,  à  l'intérieur  de 
la  Casba  ;  on  ne  voit  plus  que  la  tète  (hauteur  0  m.  58,  largeur 
0  m.  63). 


PL  127. 
[Constantine). 

Fig.  7.  SorboniK!,  IV,  p.  :51  (mais  ce   n'est  probablemenl  pas   la  copie  qui 
a  servi  au  graveur).  —  Fig.  *,».  Ibid.,  p.  39  (même  observation). 

1.  Cour  d'une  maison  arabe,  dont  l'emplacement  m'est 
inconnu.  On  y  voyait  un  autel  funéraire. 

2.  Construction  arabe,  avec  emploi  de  matériaux  antiques 
(entre  autres,  une  borne  milliaire);  dans  le  fond,  une  rue,  avec 
des  boutiques. 


EXPLORATION    SCIENTIFIQUIi:    DE    l'aLGÉRIE  123 

3.  Couronnement  d'une  base  de  staUic,  avec  Tinscriplion 
C.  I.  /..,  7047. 

4.  Dédicace  à  Dioclélicn  et  à  Maximien,  par  un  gouverneur 
de  Numidic  :  C.  1.  L.,  7003. 

5.  Épitaphe  de  Julia  Renata  :  C.  1.  />.,  7517. 

6.  Dédicace  d'une  statue  élevée  à  Porcia  Maxima  Optata, 
jeune  lille  d'ordre  sénatorial  :  C.  I.  L.,  7063.  La  base  d'une 
statue  élevée  à  nn  Irère  de  Porcia  a  été  trouvée  à  la  cathédrale  : 
C.  ï.  L.,  7062. 

7.  Dédicace  d'nne  statue  élevée  à  M.  Naevius  Seianus,  allié  à 
des  sénateurs  :  C.  L  L.,  7055. 

8.  Caisson.  Epitaphe  de  M.  Antonius  Januarius,  alTranchi  de 
l'empereur  (Gordien)  :  C.  L  L.,  7075. 

9.  Fragment,  mentionnant  des  libéralités  d'un  magistrat  mu- 
nicipal :"c.  /.  y..,  7121  et  p.  1848. 

10.  Fragment,  avec  une  date  consulaire  qui  lépond  à  l'année 
233  de  notre  ère  :  C.  L  L.,  6986. 

11.  Inscription  mutilée,  qui  mentionnait  la  dédicace  d'une 
statue  avec  un  tétrastyle  (édicule  à  quatre  colonnes),  par  un 
édile  :  C.  I.  L.,  7126. 


PI.  128. 

[Co7istantine). 

Dessin  dr  l'ensemble  de  la  planche,  au  Louvre,  —  Fig.  1.  Sorbonne,  IV, 
p.  229.  —  Fig.  2.  Louvre.  —  Fig.  3.  Sorbonne,  IV,  p.  233.  —  Fig.  4  et 
6.  Ibid.,  p.  230  (1840).  —  Fig.  ;;.  Ihid.,  p.  231.  —  Fig.  7  et  8.  Ibid., 
p.  226,  227  et  228.  —  Fig.  9.  Ibid.,  p.  59.  —  Fig.  10  et  M,  Ibid.,  p.  56; 
autre  dessin  de  la  fig.  10  (qui  n'a  pas  servi  au  graveur),  ibid.,  p.  62.  — 
Fig.  12.  Croquis,  ihid.,  p.  232.  —  Fig.  13.  Ibid.,  p.  59. 

1.  Fragment  de  bas-relief  (hauteur  0  m.  58,  largeur  0  m.  40); 
«  dans  les  démolitions  de  la  place  »  [Royale  ?  =  place  du  Palais]  : 
annotation  au  dessin. 

2.  Bas-relief,  «  sur  un  bloc  en  beau  calcaire  blanc  ;  parmi 
«  les  pierres  assemblées  pour  la  construction  de  la  maison  de 
«  la  place  Royale  »  :  annotation.  —  Ce  bas-relief  paraît  être 
de  l'époque  chrétienne. 


124  DELAMAliK    —     f;SELL 

.'i.  «  lluulourO  m.  il,  largeur  0  m.  10,  marhro  lilnnc.  Amas 
«  (Je  pierres,  rue  des  Zouav(!s  »  :  annolalion. 

4,  T),  6.  Vas(|U(>,  iirohahletucnl  eu  niaihi'c  qui  rc-scniMe  à 
un  hénilier.  Anli(|U('? 

7,  8.  Deux  bas-reliefs  liauleui-  U  ui.  (j.'j  ;  iarg(;ur  0  ni.  80 
et  0  m,  90),  représentant  des  armes  (7  :  bouclier  long,  glaive, 
jambière;  8  :  jambièi'e,  bouelier  long  (>nlre  deux  glaives). 
Conf.  Havoisié,  pi.  13,  fig.  ix  et  vui  (les  dessins  de  Ravoisié 
paraissent  plus  exacts).  «  Près  de  la  porte  Vale'e  (novem- 
bre 1840)  ))  ;  «  près  du  unir  (rcscarpciucul  de  la  lîrècbc  »  (pour 
la  fig.  8)  ;  «  à  gauche  de  la  porte  de  la  lirèche  »  (pour  la  lig.  7)  : 
annotations  aux  dessins.  «  Ces  dôbris  sont  scellés  dans  le  uiur 
d'enceinic,  près  de  la  poric  aiipcjéc  par  les  Arabes  Hab  el 
Oued  »  :  Ravoisié,  p.  34. 

9.  Pierre  qui  était  employée  comme  montant  de  porte  dans 
une  maison  de  la  rue  Sauzay  [près  de  la  Préfecture]  :  annotation. 

10.  Dédicace  à  Vénus,  par  un  légat  de  l'empereur  [C.  I.  L., 
6904),  sur  une  pierre  calcaire  d'un  beau  grain,  ressemblant  à 
du  marbre  (hauteur  0  m.  2o).  (^etle  |)ierre  faisait  partie  de  l'en- 
cadremenl  d'une  porte  de  la  grande  mosquée  (annotation;  conf. 
les  auteurs  cités  au  Corpus).  VjWq.  est  aujourd'hui  au  square  ;  le 
côté  droit  manque. 

11.  Pierre  qui  faisait  partie  de  Tencadrement  tle  la  même 
porte  (annotation). 

12.  Pierre  longue  de  1  m.  00,  large  de  0  m.  20,  servant  de 
montant  de  porte,  rue  Rabier  (annotation). 

13.  Fi'agment  mentionnant  un  chevalier  romain  :  C.  I.  L., 
7140=  19448.  Les  deux  morceaux  étaient  engagés  dans  les 
montants  d'une  porte  de  maison,  rue  Sauzay  (là  oîi  était  aussi 
la  pierre  lig.  9). 

14  et  15.  Chapiteau  de  pilastre  (reproduit  aussi  par  Ravoisié, 
I,  pi.  13,  fig.  x).  Il  appartient  à  l'époque  chrétienne  :  conf., 
p.  ex.,  (jsell,  Musée  de  Tébessa,  [)1.  vu,  fig.  2-3. 


PI.  129. 

{Co/i.s/a/iluie). 
Croquis  de  1'(misciii1)1('  de  I;i   planche,  au  l>ouvre.  — Yia;.  1  et  2.  Louvre 


EXPLORATION    SCIENTIFIQUE    DE    l'aLGÉKIE  123 

(1841).  —  Fig.  3  et  4.  Ibid.  H843I.  —  Fi-.  6.  Ibid.  a842|.  —  Fi-.  7.  llid. 
—  Fig.  8.  Ibid.  (184.3).  —  Fi^.  11.  Ibid.  —  Fi-.  12.  ibid.  (1842). 

1  et  2.  Tète  de  lion,  en  pierre  lianleurO  m.  26),  qui  servait 
de  gargouille:  conf.  Ravoisié,  pi.  12,  fig.  vi.  Trouvée,  selon 
Delamarc  (annotation  an  dessin),  «  à  l'Est  de  Gonstantine,  sur 
«  la  pente  de  Mansoura,  vers  la  route  de  Bône  »  ;  selon  Ravoisié 
(p.  33),  dans  la  basilique  chrétienne  de  la  Casba  (il  indique  la 
nirine  provenance  pour  les  antiquités  dessinées  aux  fig.  10 
et  M). 

3  et  4.  Lion  en  marbre,  très  fruste  (hauteur  0  m.  57).  «  Trouvé 
((  dans  la  maison  d'Engliz-Bey  »  :  annotation  au  dessin  (cette 
maison,  qui  a  porté  aussi  le  nom  de  Dar  Salali-Bey,  se  trouve 
dans  la  rue  d'Israël,  au  Nord  de  la  place  des  Galettes  :  Mercier, 
Rec.  de  Conslantine,  XIX,  1878,  p.  6o).  Aujourd'hui  au  square. 

5.  Fragment  d'une  stèle,  en  grès  noirâtre  (largeur  0  m.  19), 
avec  le  signe  dit  de  Tanit  et  le  caducée  (dessin  peu  exact).  Au 
musée  phénicien  du  Louvre.  —  Pour  ces  stèles,  conf.  Gsell, 
Atlas  archéologique,  f*"  17,  p.  19-20. 

6.  Fragment  d'une  stèle  en  grès  (hauteur  0  m,  38,  largeur 
0  m.  22),  avec  le  signe  de  Tanit.  tenant  un  caducée,  et  une  ins- 
cription grecque  :  C.  I.  L.,  p.  620,  b;  lire  [Bajo-ds'lo/];;,  «  Trou- 
vée à  la  Gam pagne  des  Ghasseurs  »  [conf.  pi.  137,  fig.  2]  : 
annotation  au  dessin.  Aujourd'hui  au  musée  phénicien  du 
Louvre. 

7.  Stèle.  Deux  femmes  (avec  des  coitïures  de  l'époque  des 
Sévères)  ;  l'une  d'elles  tient  une  grappe  de  raisin.  Dédicace  à 
Saturne  C.  /.  L.,  69o9).  Au  Louvre,  n"  1937;  Glarac,  Musée  de 
sculpture,  pi.  161  B,  n*"  2. 

8.  Stèle  (funéraire  ou  votive).  Trouvée  dans  le  flanc  Sud  du 
Koudiat  Ati  (annotation  au  dessin). 

9.  Bas-relief  représentant  deux  taureaux. 

10.  Tête  d'homme  barbu  (la  face  était  cassée),  en  marbre, 
haute  de  0  m.  38.  Gonf.  Ravoisié,  I,  pi.  12,  fig.  vf. 

11.  Fragment  de  la  face  antél'ieure  d'un  sarcophage  on 
marbre  (longueur  0  m.  63).  Dans  un  médaillon,  buste  du  mort; 
à  gauche,  acteur  tenant  un  masque  tragique  ;  masque  comique, 
tenu  par  un  autre  personnage,  dont  il  ne  reste  que  la  main. 
Gonf.  Ravoisié,  pi.  12,  fig.  vi.  «  Trouvé  dans  les  déblais  de  la 


126  DELAMAIIE    —    OSELL 

place  »  [Royale  =  place  du  Palaisj  :  aiinol.ilion  au  dessin.  Au 
Louvre,  n"  J909. 

12.  Fragment  d'une  stèle  (largeur  0  m.  20),  avec  le  signe  de 
Tanit.  ^  Trouvé  dans  les  déblais  de  la  place  Royale  »  :  annota- 
lion.  Au  Louvre,  musée  phénicien. 


PI.  130. 

[Constantine). 

Dessin  de  l'ensemble  de  la  planche,  au  F. ouvre  (disposé  un  peu  autrement). 
—  Fig.  10.  I.ouvi'e  (1842).  —  Fii,^  II,  12.  Louvre. 

I,  2.  Lampe  romaine  à  deux  becs. 

3.  Lampe  chrétienne. 

4.  Lampe  romaine. 

5.  6.  Lampes  chrétiennes  (à  la  fig.  6,  croix  monogramma- 
ticjue,  avec  le  P  retourné). 

7.  Vase,  qui  paraît  être  en  verre. 

8,  9,  Réchaud.  Conf. ,  p.  ex.,  Gsell,  Fouilles  de  Goumija, 
p.  33,  fig.  19. 

10.  Urne,  contenant  des  ossements  d'enfant  pulvérisés,  trou- 
vée le  long  de  la  route  de  Constantine  aux  Ouled  Abd  en  Nour 
[route  de  Sélif,  au  Sud  de  hi  ville]  ;  elle  était  couchée  dans  un 
massif  en  moellons  de  tuf  et  recouverte  par  une  grande  pierre 
de  tuf,  de  0  m.  11  d'épaisseur;  à  côté,  était  déposée  la  lampe 
reproduite  fig.  11  et  12  (annotation  au  dessin). 

II,  12.  Lampe  de  type  grec,  en  terre  noirâtre  (annotation); 
conf.  à  la,  fig.  10.  Cette  lampe  date  du  second  siècle  environ 
avant  notre  ère. 

14.  Sonnette,  sans  doute  en  bronze. 

15.  17.  Fioles  (dites  lacrymatoircs). 

16.  Anse  d'une  aiguière  de  bronze? 

18,  19.  Monnaie  de  Masinissa  ou  de  Micipsa  (conf.  Babelon, 
Bull,  archéologique  du  Comité,  1891,  p.  234-5). 


EXPLORATION    SCIENTIFIQUE    DE    l' ALGÉRIE  127 

PI.  131. 

[Constantine). 
Fig.  9.  Dessin  à  la  Sorbonno,  IV,  70;  il  n'a  pas  servi  au  f^'raveur. 

1-6.  Plan  et  coupe  d'une  construclion  dont  j'ignore  l'empla- 
cement et  la  destination. 

7.  Kpitaphe  de  Romanius  Longus  (C  /.  L.,  7691),  gravée  sur 
un  bloc  de  pierre  calcaire  (longueur  1  m.  18,  hauteur  0  m.  48), 
qui  surmontait  sans  doute  la  porte  d'un  mausolée.  Aujourd'hui 
au  square. 

8.  Autel  en  pierre  calcaire  (hauteur  1  mètre),  portant  l'épi- 
taphe  métrique  de  Sittius  Optatus  :  C.  1.  />,,  77,")9  =  19478.  Au 
square. 

9.  Epitaphe  de  Praepusa,  aiïranchie  de  l'empereur  :  C.  I.  L., 
7665.  «  Voûte  de  Dar  el  Bey  »  :  annotation  au  dessin. 

10.  Entrée  do  la  rue  Conil)e,  près  la  porte  dite  IJah  el  Oued, 
vers  remplacement  de  rilotcl  d'Orient  (ou  grand  llotel),  à 
l'angle  Nord-Est  de  la  |)la,ce  de  la  Brèche.  Des  boutiques 
d'épiciers  la  bordaient  (Souk  el  Attarine).  Plus  loin,  minaret 
de  la  mosquée  de  Sidi  Debbi  (à  l'emplacement  du  théâtre)  : 
conf.  Mercier,  Rec.  de  Constantine,  XIX,  1878,  p.  50-51  et  83.  Au 
fond,  le  Koudiat  Ati.  —  Un  autel  funéraire,  portant  l'inscrip- 
tion C.  I.  L.,  7630  =  19473  (epitaphe  de  Pactumeia  Ilagne), 
faisait  office  de  pilier  en  avant  d'une  des  boutiques  («  Rue 
«  Combe,  près  de  la  Brèche;  fait  le  pilier  de  la  boutique  d'un 
«  juif»  :  Sorbonne,  IV,  p.  136).  Cet  autel  est  aujourd'bui  au 
square. 

PI.  132. 

[Constantine). 

Croquis  de  l'ensemble  de  la  planche,  au  Louvre.  —  Fig.  2.  Sorbonne, 
IV,  p.  139.  —  Fig.  3.  IhicL,  p.  0  (1842);  ce  dessin  ne  semble  pas  avoir 
servi  de  modèle  au  graveur.  —  Fig.  4.  Ibid.,  p.  138  (n'a  pas  servi  de 
modèle).  —  Fig.  5.  Ihid.,  p.  7  (même  observation). 

1.  Bab  el  Djabia  (la  porte  de  la  citerne)  -.Atlas  archéologique, 


128  DRLAMAHK     OSELL 

ï"  17,  p.  18,  n" '28.  Vue  prise  de  rexiéricur.  Conf.  Ravoisié,  I, 
dessin  à  la  p.  2i.  (lelle  j)orte  a  élo  lel'aile,  mais  on  a  conservé 
les  mômes  dispositions  générales. 

2.  Bab  cl  Djabia.  Vue  prise  de  rinlérieur.  L'aspect  des  lieux 
est  encore  à  peu  près  le  môme,  sauf  pour  les  parties  hautes.  Le 
dessin  de  Delamarc  indique  d'une  manière  inexacte  la  position 
des  deux  pierres,  portant  des  inscriptions,  qui  forment  pilier  : 
les  faces  gravées  regardent  en  réalité  la  porte  (conf.,  du  reste, 
fig.  1).  Le  socle  voisin  {C.  I.  L.,  7047;  inscription  nommant 
A.  Pompeius  Maritimianus)  est  aujourd'hui  encastré  près  d'une 
fontaine,  à  rinlérieui'  do  la  (ksba, 

3.  Dédicace  d'une  statue  élevée  à  P.  Julius  Geminius  Marcia- 
nus,  personnage  consulaire  :  C  /.  />.,  7050.  Cette  pierre,  qui 
se  trouvait  en  1842  à  Bab  el  Djai)ia  (annotation  au  dessin),  est 
maintenant  encastrée  dans  un  mur,  à  l'intérieur  de  la  Casba. 

4.  Base  d'une  statue  élevée  à  A.  Pompeius  Maritimianus  : 
C.  /.  L.,  7648.  Elle  est  encore  à  Bab  el  Djabia. 

o.  Dédicace,  en  grec,  d'une  statue  élevée  à  P.  Julius  (lemi- 
nius  Marcianus  (conf.  fig.  3),  par  une  ville  d'Arabie;  cette  sta- 
tue, érigée  à  Bome,  avait  été  transportée  à  Cirta,  conformé- 
ment au  désir  exprimé  par  Marcianus  dans  son  testament  : 
C.  /.  L.,  7052.  La  pierre  est  encore  à  Bab  cl  Djabia. 

PL  133. 

[Constantine). 

Des.sin  de  l'ensemble  de  la  iilamhe,  au  Louvre. 

Deux  aspects  d'une  galerie,  qui  est  reproduite  par  Ravoisié 
(I,  fig.  à  la  p.  20),  avec  cette  indication  :  «  Porte  de  la  seconde 
«  enceinte,  donnant  entrée  à  la  rue  Combes,  côté  Ouest  de  la 
«  ville  ».  Sur  la  fig.  2,  on  voit  le  minaret  de  la  mosquée  de  Sidi 
Debbi  (conf.  pi.  131,  lig.  10).  Tout  a  disparu. 

PL  134. 

(Constatilinc). 
Vue  de  Constantine,  prise  du  Sud-Ouest,  au  pied  du  Koudiat 


EXlM.OliATION    SCIENTIFIQUE    DE    l'aLCÉRIE  129 

Ati.  An  premier  plan,  mines  confnscs,  qui  devaient  se  trou- 
ver à  l'Ouest  de  remplacemenl  occupé  par  la  TIalle  aux  grains. 
—  Vers  le  milieu  de  la  planche,  niinarel,  ([ui  avait  lait  au[)ara.- 
vanl  |)aitie  de  la  mos([uée  de  Sidi  Hou  Koceïa  (conl".  Nodier, 
Journal  de  C expédition  des  Portes  de  Fer,  lig.  à  la  p.  148).  (^e 
minaret  se  dressîiil  en  avant  de  la  porte  dite  IJab  el  Oued,  que 
les  Français  remplacèrent  par  la  porte  Valée  (place  de  la 
lîrèche  actuelle,  en  l'ace  le  théàlre).  —  A  gauche,  la  porle  cin- 
trée est  r>ab  el  Djedid  la  porle  neuve).  Celte  porle,  (|ni  l'ut 
bouchée  par  les  Français,  snl)sist(^  encore  :  c'est  une  longue 
voûte,  qui  sert  de  magasin  à  la  commune,  auprès  du  Trésor.  — 
Vers  la  droite,  le  Dar  Ahmcd-l»ey,  ap})elé  par  les  Français  la 
caserne  des  Janissaires,  à  remplacement  qu'occnpe  aujourd'hui 
le  théâtre  :  conf.  ]\Iercier,  lîee.  de  Constantine,  XIX,  1878, 
p.  00  et  61 . 

PI.  135. 

[Constantine). 

Vue  de  l'entrée  des  gorges  du  Rummel,  prise  de  la  rive 
droite  de  la  rivière,  au  Sud  de  Constantine,  à  quelques  pas  du 
Rocher  des  Martyrs  (pi.  136,  fîg.  1).  Au  milieu  du  dessin,  la 
pointe  de  Sidi  Rached.  A  gauche,  la  porte  dite  Bab  el  Djabia 
(pi.  132),  d'où  un  sentier  descend  vers  la  rivière.  Plus  à  gauche, 
en  dehors  de  la  ville,  le  minaret  isolé  de  Sidi  liou  Koce'ïa 
(conf.  [»1.  134).  —  A  l'entrée  des  gorges,  restes  d'un  barrage, 
construit  ou  réparé  à  une  basse  éjtoqne  :  Atlas  arcliéolof/ique^ 
fM7,  p.  18,  rf  ">:>. 

PI.  136. 

[Constantine). 

Yi<^.  4.  Sorbonne,  IV,  p.  222. 

1.  Rocher  des  Martyrs,  sur  la  rive  droite  du  Rummel,  près  de 
l'entrée  des  gorges  du  Rummel  :  voir  Atlas  arcltéolor/ique,  f°  17, 
p.   18,  n°  '27 .  Inscription  gravée  sur  le  roc,  commémorant  la 


130  DKLAMAIŒ    —    OSELL 

passion  de  divers  martyrs,  Maricn,  Jacques,  etc.  :  G.  I.  L., 
7924;  Gsell,  Hec.  de  Constanline,  XXX,  1895-6,  p.  212-217; 
Monceaux,  Mémoires  jwésenlés  à  VAvadémip  des  fmcriptions, 
XII,  V"  partie,  p.  266,  n"  295  (1).  —  Le  dessin  de  Dclamarc 
n'est  pas  tout  à  fait  exact  :  la  surface  du  rocher  sur  lequel 
l'inscription  est  gravée  a  été  simplement  aplanie,  non  creu- 
sée; ce  rocher  s'élève  d'une  douzaine  de  mètres  environ  au- 
dessus  de  l'inscription. 

2.  Épilaphc  de  Vibius  Castus  :  C.  I.  /..,  7828. 

3.  Ruine  dont  l'emplacement  m'est  inconnu  et  qui  a  sans 
doute  disparu. 

4.  Fragment  i\o  di'ulicace  :  C.  I.  7..,  7021  et  p.  1847  (hauteur 
des  lettres  :  0  m.  17  à  la  ligne  1,  0  m.  12  à  la  ligne  2).  Cette 
pierre  était  employée  dans  le  barrage  établi  à  l'entrée  des 
gorges  du  liummel  (conf.  pi.  135). 

5.  Dédicace  à  Siltia  Rufma,  par  un  certain  nombre  de 
femmes  :  C.  T.  L.,  769 i.  Celle  pierre  (onyx  d'Aïn  Smara)  a  été 
trouvée  à  la  Casba;  elle  est  aujourd'hui   au   Louvre,  n°  2050. 

6.  Bas-relief  représentant  une  couronne.  Peut-être  une 
autre  face  de  la  pierre  représentée  fig.  5? 

7.  8.  Sorte  de  cuve  rectangulaire  en  marbre.  Sur  la  face  (lar- 
geur 1  m.  04,  hauteur  0  m.  51)  est  gravée  une  inscription 
[C.  I.  L.,  6970),  indiquant  qu'Antius  Victoriens  et  deux  de  ses 
parents,  avertis  par  une  vision,  lirent  un  don,  du  prix  de  deux 
cents  sesterces,  au  collège  auquel  ils  appartenaient.  Il  s'agit 
sans  doute  d'une  offrande  ayant  un  caractère  religieux.  L'ob- 
jet offert  élait-il  déposé  dans  la  cuve?  Au  Louvre,  n°  2020. 

9.  Ruine  qui  m'est  inconnue.  Trois  espaces,  dont  deux 
paraissent  être  pavés  en  briques,  formant  des  chevrons,  elle 
troisième  en  une  mosaïque  très  simple. 


PL  137. 

[Coitslantinc). 
1.  Aqueduc  romain,  dans  la  vallée  du    Rummel,  sur  la  rive 

(1)  La  photographie  que  M.  Monceaux  a  eue  à  sa  disposition  a  été  faite,  non 
sur  Toriginal,  mais  sur  une  copie  qui  se  trouve  à  la  cathédrale  de  Constantine. 


EXPLORATION    SCIENTIFIOLE    DE    l'aLGÉRIE  131 

droite  de  la  riviôre,  à  100  mètres  en  amont  dn  eoniluent  du 
Rummel  et  de  l'oued  Hou  Merzoug,  et  à  1,200  mètres  au  Sud 
de  Gonstaiitine.  Elévation,  prise  du  Sud-Ouest.  Conf.  Ravoisié, 
I,  pi.  3.  Sur  cet  aqueduc,  voir  Gsell,  Monuments  antiques,  \, 
p.  252-3  et  pi.  Lxx;  Atlas  archéologique,  t"*^  17,  p.  19,  b.  —  La 
petite  arcade  à  droite,  la  dernière  grande  arcade  à  gauche,  l'ar- 
cade isolée  en  bas,  à  gauche,  sont  aujourd'hui  détruites.  Conf., 
pour  Tétat  actuel, /?çr.  de  Co/is/antine,  XXIX,  1894,  deuxième 
planche  à  la  p.  290. 

Dans  un  coin  de  la  même  figure,  profil  de  l'imposte  des 
arcades  de  l'aqueduc.  Conf.  Ravoisié,  pi.  3,  en  haut,  à  gauche. 

Voir  encore  [»1.  It8,  fig.  i. 

2.  Ruines  voisines  du  Rummel,  en  amont  du  confluent  de 
l'oued  Bon  Merzoug.  A  droite,  l'aqueduc  (conf.  fig.  1).  A  gauche, 
sur  la  rivière  même,  épais  massifs  de  blocage,  gisant  cà  et  là  ; 
ils  ont  dû  appartenir  à  un  barrage.  Sur  la  rive  gauche,  à  l'en- 
droit où  des  jardins  furent  créés,  en  1841-2,  par  le  3*^  régiment 
de  Chasseurs  d'Afrique,  diverses  constructions,  qui  n'ont  pas 
été  complètement  déblayées  et  qui  sont  aujourd'hui  rasées  ou 
en  très  mauvais  état.  Lettre  Z:  voir  pi.  138,  lig.  12;  X,  X,  X, 
X,  Y  :  même  planche,  lig.  8-11  ;  ù-c,  L,  M,  M',  M"  :  voir 
ibib.,  fig.  1-3;  K  :  voir  ibid.,  fig.  ."5-7;  F,  murs  aujourd'hui 
détruits.  Ces  constructions  devaient  faire  partie  d'une  riche 
villa.  Les  lettres  J,  J  indiquent  des  jardins. 


PI.  138. 

{Constantine). 

1 .  Ruines  voisines  du  Rummel  (voir  planche  précédente). 
A  droite,  bâtiment,  aujourd'hui  détruit,  composé  d'un  certain 
nombre  de  salles  et  de  cabinets  (^conf.  pi.  137,  fig.  2,  M,  M', 
M").  La  salle  principale  (M),  qui  mesurait  8  m.  36 sur  7  m.  14, 
avait  trois  entrées,  donnant  sans  doute  sur  une  cour  :  c'était 
très  probablement  le  salon  de  réception  (conf,  GselI,  Monu- 
ments antiques,  II,  p.  17,  18,20).  Elle  était  pavée  d'une  belle 
mosaïque,  découverte  en  1842  (voir  pi.  139-144).  — Adroite, 
L,  bâtiment  indéterminé  (citernes?);  a-b,  canal  maçonné,  qui 
se  dirige  vers  un  nymphée  (voir  fig.  8). 


132  i)i:i,A\i  \i'.i:  —   osell 

2,  :].  Coupos  siiivaiil  1rs  Icllics  L-M-N  ri  l*-Q  de  la  lij,^  I. 
4.  (lotie  (ij2;uro  pai-ail  rire  une  coiiiic  dti  canal  a-//  tic  lalig.  1. 
.'i-7.   Plan    ol    coiipos    des   cilenies,   aiijomd'liui    disparues, 
indiquées  par  la  lotire  K  sur  le  plan  d'cnsenilde,  pi.    l'iT,  liy.  2. 

8.  Plan  d'un  iiyniphée  (|)l.  l:{7.  lig.  2,  X,  X,  X,  X,  Y)  :  suite 
d'absides  en  l)locap;e,  en  avant  des([uelles  se  dressaient  des 
balustrades  pleines,  bordant  des  bassins;  dans  le  fond  de 
cbaque  abside,  une  niche,  à  laquelle  aboutissait  un  petit  canal, 
ménagé  dans  la  muraille. 

9.  jNymphée.  Elévation. 

10.  NympluM'.  (Ifjupe  suivant  R-S. 
\l.  Nymphée.  Vue  prise  du  Sud. 

12.  Plan  des  ruines  indi(|uées  par  la  bdlre  Z  sur  la  pi.  DJT, 
fig.  2.  Murs  en  blocage  et  en  briques,  aujourd'hui  peu  distincts. 
Il  ne  semble  pas  que  le  plan  de  Delamare  soit  parfaitement 
exact.  Il  y  avait  là,  autant  qu'on  en  peut  juger,  des  piscines, 
supportées  du  côté  de  la  rivière  par  de  fortes  substructions.  Un 
des  bassins  était  entouré  d'un  rebord,  large  de  0  m.  36,  haut  de 
0  m.  80  environ.  Un  canal  en  blocage  venait  du  nymphée. 


PL  139-140. 

Dessin  d'ensemble  de  la  mosaïque  qui  décorait  la  salle  M  du 
bâtiment  représenté  pi.  138,  lig.  1. 

PI.  141-142. 

[Coiistcmtine). 

Tableau  central  (3  m.  20  sur2m.  04;  delà  même  mosaïque; 
aujourd'hui  au  Louvre,  salle  d'Afrique.  Xeplune  et  Amphi- 
trite  sur  un  char,  dans  la  mer;  Amours  pèclieurs.  Voir  la 
bibliographie  dans  Gsell,  Momuncnts  anlujucs,  IL  p.  lOo,  n.  2. 


EXPLORATION    SCIENTlFKjUH    DE    l/ALfiÉlUE  133 

PI.  143  et  144. 

[Constantinf)  (1). 

Détails  (le  la  mosaïque  orncniontalo  qui  oucadrail  lo  tabloau 
central  (pi.  143,  à  gauche  du  bas  du  tableau;  ()1 .  144,  au-des- 
sus du  tableau). 

PL  145  et  146. 

[Constantinc). 

Mosaïques  ornenienlales  de  Gonstanline.  J'ignore  où  elles  ont 
été  trouvées  et  ce  qu'elles  sont  devenues. 

PI.  147. 

[Con.stantinf). 

Fig.  3  et  ;j.  Sorbonne,  IV,  p.  23i  (1842).  —  Fig.  12.  ïhUl.,  p.  87  (18'i2).  — 
Fig.  13.  Ibid.,  p.  121  (1842).  —  Fig.  14.  Ihkl,  p.  90  (1842).  —  Fig.  15. 
Ibid.,  p.  111.  —Fig.  10.  Ihid.,  p.  89(1842;  ne  parait  pas  avoir  servi  de 
modèle  au  graveur).  —  Fig.  17.  Jbid.,  p.  93  (1842  ;  iiiriue  observation). 
—  Fig.  18.  Ibkl  ,  p.  42  (1842).  —Fig.  19.  Ibid.,  p.  132  (1842;  même 
observation).  —  Fig.  20.  ibid.,  p.  109(1842).  —  Fig.  21.  Ibid.,  p.  144 
(1842;  même  observation). 

i .  Mur  sur  lequel  je  n'ai  pas  de  renseignements. 

2.  Bloc  de  pierre  ayant  fait  partie  d'un  pressoir. 

3.  Pierre  (longueur  0  m.  73,  hauteur  0  m.  41),  sur  laquelle 
a  été  sculpté  un  niveau,  sans  doute  daus  une  intention  prophy- 
lactique (voir  plus  haut,  pi.  31,  fig.  15).  Trouvée  à  la  Campagne 
des  Chasseurs  (conf.  pi.  137,  fig.  2)  :  annotation  au  dessin. 

4.  Mortier. 

5.  6.  Disque  perforé  en   terre   cuite  (diamètre  0  m.  41);  à  la 

(1)  La  planche  143  porte  par  erreur  rindication  Philippeville. 


134  DELAMARI']    —    GSELL 

(lanipji^iK'  tics   (finisseurs,  où  on  en  u  liouvé  plusieurs  scm- 
hlablcs  :  aiiiiolalion. 

7,  8,  Aulre  disque  analogue. 

9.  Tube  en  terre  cuite.  Les  Romains  employaient  ces  liibes 
dans  les  voûtes:  voir,  p.  ex.,  Audollenl,  Carthage  rot/iahie, 
p.  G31. 

10.  ('onsole. 

11.  Clia])i[('au  d'ordre  dori(|U('  romain  (renversé). 

12.  Epitaphede  Domitia  Marcellina  (C.  /.  />.,  7332);  trouvée 
à  la  Campagne  des  (Chasseurs  (annotation). 

13.  Épitapliede  Marcellina  [C.  1.  L.,  7580  cl  p.  000;;  trouvée 
à  la  Campagne  des  Chasseurs,  où  elle  était  employée  dans  un 
dallage  (annotation). 

14.  Kpita|)lie  d'Iuipmus  (C  /.  L.,  7344);  aujourd'hui  au 
Louvre,  n"  2053, 

15.  C.  L  L.,  7543.  Pierre  (longueur  0  m.  72,  hauteur  0  m.  50, 
épaisseur  0  m.  51)  indi({uant  le  lieu  de  sépulture  de  la  famille 
des  Lepidii.  Elle  devait  être  placée  primitivement  au-dessus  de 
la  porte  du  tombeau;  elle  fut  ensuite  employée  dans  un  dal- 
lage, à  la  Campagne  des  Chasseurs  (annotation  au  dessin).  — 
Remarquer  les  deux  hachettes.  L'image  de  Va.scia,  si  fréquente 
sur  les  monuments  funéraires  de  Gaule,  est  bien  plus  rare  en 
Afrique  ;  j'en  ai  cité  quelques  exemples  Bull,  archéologique  du 
Comité,  1899,  p.  449,  n.  1;  conf.  C.  I.  L.,  5013,  9381,  21718; 
Delamare^  pi.  50,  fig.  5  (=  C.  L  L.,  5787)  ;  voir  aussi  C.  I.  L., 
20321 . 

16.  Epitaphe  d'(H)eraclida  [C.  /.  L.,  739G)  ;  trouvée  à  la  Cam- 
pagne des  (Chasseurs  (annotation);  aujourd'hui  au  Louvre, 
n"  2052. 

17.  Epitaphe  de  Gargilius  Félix,  prêtre  de  Saturne  (C  /.  L., 
7104);  trouvée  à  la  Campagne  des  Chasseurs  (annotation). 

18.  Dédicace  par  un  magistrat  municipal  (C  /.  L.,  6950)  ; 
trouvée  aji. même  endroit  (annotation). 

19.  Epitaphe  d'Orc(h)ivius  Pultarius  :  C.  I.  Z.,  7624. 

20.  Caisson,  portant  l'épitaphe  de  Julius  Uonoratus  :  C.  L  L., 
7408. 

21.  Epitaphe  de  Sallustius  ...  :  C.  ï.  L.,  7699=-  19475. 


EXPLORATION     SCIEM'IFIQL'H     DE    l'aLGÉRIE  135 

PI.  148. 

[Constantinf). 

\.  Aqueduc  de  la  vallcM'  du  Iliiuimol  iconf.  pi.  I^Ti.  Vue 
prise  du  Nord. 

2,  3.  J'ignore  remplaccnicnl  de  ces  caveaux  taillés  dans  le 
roc.  Dans  les  lianes  du  iMansoura? 

4,  5,  G.  Même  observalion.  Je  ne  sais  s'il  s'agit  d'un  caveau, 
avec  un  pilier  central,  ou  dun  espace  non  couvert,  avec  une 
sorte  de  socle,  ménagé  au  milieu. 

7.  Chapiteau  corinthien,  à  t'euilles  non  découpées,  probable- 
ment d'époque  ciirélienne. 

8.  C'était  peut-être  le  couronnement  d'une  colonnelte,  qui 
devait  être  placée  au-dessus  d'une  tombe  arabe,  où  reposait  un 
personnage  important.  Ces  couronnements  ont  d'ordinaire  la 
forme  d'un  turban  :  conf.  pi.  122. 

9.  Plan  de  citernes  (?). 

PI.  149. 

[Constanti))e). 

1-i.  Plan,  deux  coupes,  vue  d'une  grotte  artificielle,  avec 
sept  grandes  niches. 

ri.  Rochers  taillés  de  tliverses  manières. 

6-9.  Plan,  deux  coupes,  vue  d'un  espace  carré,  taillé  dans  le 
roc;  en  avant,  un  couloir,  (|ui  pouvait  être  fermé  par  une 
herse;  à  l'intérieur,  des  degrés. 

10-13.  Plan,  deux  coupes,  vue  d'une  sorte  de  galerie  taillée 
dans  le  roc.  . , 

14,  lo.  Plan  et  coupe  de  trois  chambres  taillées  dans  le  roc; 
la  chambre  antérieure  paraît  avoir  été  couverte  par  une  rangée 
de  blocs,  disposés  transversalement. 

J'ignore  l'emplacement  de  tous  ces  ouvrages,  ainsi  que  leur 
destination.  K.  Mercier  et  Chabassière,  que  j'ai  consultés  à  ce 
sujet,  ont  cru  y  reconnaître,  sans  pouvoir  l'affirmer,  des  vestiges 

10 


136  DKLAM.Mîi: 


r.SELL 


qui  oxislaienl  iiiiIrcCois  dans  les  lliiiics  du  djcdMd  Mansoura,  à 
l'j'^st  de  (^onsl.inliiic.  On  a  signalé  jadis,  dans  collr'  montagne, 
des  carrières  anlitjues  ol  des  caveaux  In  ni' ra  ires  souterrains  : 
voir  Atlo-'i  archcoloi/i(]ii(>^  f  17,  n"  l'JiJ. 


PI.  150. 

[Con-slantine], 

\.  Basilique  chrétienne,  découverte  à  Sidi  Mabrouii,  an  Sud- 
Est  de  Gonstantine,  au  lieu  où  s'élèvent  les  constructions  de 
la  Hemonte  ;  pour  remplacement,  conf.  pi.  113,  à  l'endi-oit  où 
on  lit  <(  Mosaïque  ».  Elle  a  complètement  disparu.  Voir  Gsell, 
Monuments  antiques^  11.  p.  2i')9  ;  les  mosaïques  qui  la  décoraient 
sont  reproduites  pi.  151-152. 

2,  3,  4.  Coupes  de  cette  laiine,  suivant  A-B,  G-D,  E-F  de  la 
fig.  1. 

S,  6,  7.  Plan  et  deux  coupes  (suivant  K-L  et  G-II)  des  tra- 
vaux de  captage  des  sources  de  Sidi  Mabrouk  (actuellement 
dans  les  jardins  de  la  Remonte). 

8-10,  11-13.  Plans  et  coupes  de  conduiles  d'eau  pourvues  de 
regards  ou  de  citerneaux  de  décantation,  à  Sidi  Mabrouk  :  conf. 
fig.  15,  en  bas. 

14.  Peut-être  une  coupe  du  grand  bassin  carré,  indiqué  vers 
le  milieu  de  la  tig.  15. 

15.  Plan  d'ensemble  des  ruines  de  Sidi  Mabrouk  (conf. 
pi.  113).  A  droite,  en  haut,  la  basilique  ;  à  gauche,  en  haut,  les 
sources  captées  ;  une  conduite  s'en  détache  pour  aller  rejoindre 
deux  bassins  (à  l'emplacement  de  ces  bassins,  il  y  a  maintenant 
une  fontaine,  alimentée  par  la  source  de  Sidi  Lakhdar,  située 
plus  à  l'Est).  Dans  le  bas,  deux  conduites  parallèles,  qui 
prennent  la  direction  de  l'Ouest.  Les  eaux  de  Sidi  Mabrouk 
allaient  alimenter  la  ville  anticjue  ;  elles  passaient  le  Rummel 
sur  l'aqueduc  dont  une  pile  est  représentée  à  la  pi.  115. 

16.  Vue  de  Sidi  Mabrouk,  prise  à  une  soixantaine  de  mètres 
au  Nord-Ouest  des  sources.  L'aspect  des  lieux  est  complètement 
modifié.  Vers  le  milieu  de  la  figure,  le  marabout  de  Sidi  Ma- 
brouk, qui  subsiste,  mais  est  devenu  un  simple  pavillon,  au 
milieu  de  grands  arbres.  L'autre  marabout  (à  gauche)  a  disparu. 


EXPLORATION    SCIENTlFMjLE    DE    l'aLGÉRIE  137 

PI.  151-152. 

[Constanlinc). 

M()saï([iies  de  la  basilique  chrétienne  de  Sidi  Mabrouk 
(pi.  loO,  fig'.  1).  Le  fi-agQient  d'inscriiDlion  sur  une  pierre  en- 
castrée dans  le  sol,  entre  la  nef  et  le  bas-côté  droit,  est  publié 
au  CI.  L.,  7060. 

PI.   153. 

{Constantine). 

Dessin  do  rensemble  de  la  planche,  au  Louvre.  —  Fig.  1.  Sorbonne,  IV, 
p.  37;  ibid.,  p.  38  (ce  dessin  n'a  pas  servi  au  graveur).  —  Fig.  2.  J6«l, 
p.  4  (1842|.  —  Fig.  3.  Ibid.,  p.  20  (1841  ;  n'a  pas  servi  au  graveur).  — 
Fig.  4.  Ibid.,  p.  SI  (184.3).  —  Fig.  .'i.  Ibkl,  p.  43,  44.  —  Fig.  G.Ibid.,  p.  81. 
—  Fig.  7.  lbid.,Tp.  149. 

1.  Dédicace  d\in  arc,  par  Fulvius  Faustus,  magistrat  cirtéen  ; 
gravée  sur  une  architrave  :  C.  I.  L.,  7105  et  p.  965.  (]ette  pierre 
était  employée  au-dessus  de  la  grande  porte  de  la  basilique 
chrétienne  de  la  Gasba  (voir  pi.   119). 

2.  Base  en  marbre  (haute  de  0  m.  91)  d'une  statue  érigée  à 
P.  Pactumeius  Clemens  :  C.  L  L.,  70o9.  Ce  personnage,  qui 
était  d'origine  cirtéenne,  fut  consul  en  138.  —  Encastrée  dans 
le  mur  extérieur  de  la  Gasba,  sur  la  rue  Damrémont. 

3.  Fragment  (haut,  de  0  m.  67),  trouvé  dans  des  démolitions 
de  la  rue  Neuve  [rue  Damrémont]  :  annotation  au  dessin.  Un 
autre  morceau  de  la  même  pierre  a  été  découvert  sur  la  place 
de  la  Brèche.  C.  L  L.,  7098  =  19i36.  Dédicace  d'un  arc  triom- 
phal, par  Gaecilius  Xatalis,  magistrat  cirtéen.  On  connaît  plu- 
sieurs autres  inscriptions  rédigées  de  même  :  voir  Gsell,  Allas 
archéoloijiqiie,  f"  17,  p.  16-17.  n"  7. 

4.  Pierre  haute  de  0  m.  80.  Dédicace  à  Jupiter  Uptimus  Maxi- 
mus  et  à  d'autres  divinités,  par  M.  Goculnius  ...  :  CI.  Z., 
69oo  =  19416.  «  Trouvée  en  déblayant  les  nouveaux  magasins 
"  de  campement^  rue  Damrémont,  derrière  Dar  el  Bey  »  :  anno- 
tation au  dessin. 


438  F)i:i,A.MAHi:  —   (iskll 

.">.  IJaso  d'iinc  slaliic  (''i'iii('('  à  Silliiis  N'dox,  inaj^'^istiul  cii- 
téen  :  C.  I.  />.,  7118  =  llKiil.  VMv.  avait  (''h-  employée  dans 
un  dallage  à  la  Casjja. 

().  K[)ilu[>ii(^,  de  (^lodius  Jnj^eniius,  siii'  un  caisson.  Iroiivi'  à 
Sidi  Mahroiik  (aimolalion)  :  C.  I.  />.,  72!ll  d  p.  1848. 

7.  Mpilaplio  do  Sossius  l^^ros,  sur  un  caisson,  lrouv(''  à  Sidi 
Mabrouk  ^aunoUilion)  :  C.  1.  L.,  779(5. 

8.  Pierre  en  forme  de  chapiteau  (renversé),  à  laquelle  étaient 
adaptés  deux  tenons,  sans  doute  pour  la  saisir.  A  peul-(Mre 
servi  de  couvercle  à  une  bouche  de  citerne  (?). 

9.  10.  Bases  de  colonnes. 

II.  Cylindre,  sans  doute  en  terre  cuilo  :  élément  d'une 
conduite  d'eau  (formée  d'une  suite  de  ces  cylindres,  emboîtés 
les  uns  dans  les  autres]. 

{'2^  13.  Corniche  richement  décorée  (pierre  d'angle). 


PL  154. 

[Cojistantine). 

Sépultures  (trous  à  incinération  et  fosses  à  inhumation), 
ci'cusées  dans  le  roc,  sur  la  rive  droite  du  Rummel,  à  proximité 
et  en  aval  du  pont  ;  la  construction  de  la  route  de  la  Corniche 
les  a  fait  disparaître  :  indications  de  Chabassière  et  E.  Mercier. 
Conf.  Gsell,  Atlas  archéologique^  f'  17,  p.  19,  col.  2,  —  Fig.  1-4. 
Plan  et  coupes  d'un  groupe.  —  Fig.  5-6  ;  7-9.  Plans  et  coupes 
de  deux  autres  groupes  (à  la  fig.  7,  on  voit  des  entailles,  desti- 
nées sans  doute  à  recevoir  des  coins  en  bois  que  l'on  mouillait 
et  qui,  en  se  gontlant,  faisaient  éclater  la  pierre).  —  Fig.  10-12, 
15.  Plan,  coupes,  vue  d'un  autre  groupe.  —  Fig.  13,  14.  Plan 
et  coupe  d'un  autre  groupe.  — Fig.  16  et  17.? 


PI.  155. 

[Coiiskintine] . 

Vue    de  (^onstantine,    prise    de    l'Ouest-Sud-Ouesl.   Sur    la 
gauche,  au    fond,   la    ville,    dont   Faspect    s'est   complètement 


EXPLOiiATiON  scir.NTii-ioLi:  Di:  i/algéuie  139 

modifié  :  le  rocher  os[  mainlcnant  couronné  par  des  maisons 
européennes,  que  dominonl  rilùlel  de  Ville  el  la  iMéfeclure  ; 
un  grand  mur  soutient  le  boulevard.  Sur  une  avancée  du 
rocher,  vers  le  milieu  du  front  de  \n  ville,  le  dessin  montre  la 
tour  antique,  dite  liordj  Assous  (conf.  Atlas-  archrolor/if/tte, 
f"  17,  p.  15,  col.  1),  démolie  en  1867.  Plus  à  droite,  la  porte  dite 
Bab  el  Djedid  (conf  pi.  l.'U).  Sur  la  droite,  hors  de  la  ville,  le 
minaret,  scmiI  rosie  de  la  luosciuée  de  Sidi  I^ou  Koceïa  (conf. 
mémo  planche).  Toute  la  pente  lii^urée  à  droite  sur  la  planche 
est  aujourd'hui  l'ccouverle  par  des  déblais  a])port(''s  du  Koudiat 
Ati.  Les  cellules  représentées  adroite,  au  premier  plan,  existent 
encore.  Elles  sont  au  nombre  de  quatre.  Faites  en  partie  avec 
des  matériaux  antiques,  elles  renferment  de  petits  bassins  en 
pierre,  que  remplit  une  eau  courante. 


PI.  156. 

(  Constant  in  e .  P/i  ilipp  e  v  ille  ) , 

Dessin  de  l'ensemble  de  la  planche,  au  Louvre.  —  Fig.    I.  Sorbonne,  IV, 
p.  225.  —  lu^-.  2  et  3.  Ihld.,  p.  224  (ISliO).  —  Y'vj,.  4.  Ihkl.,  IV  6/s,  p.  126. 

Fig.  1-3.  Pierre  (longueui-  1  m,  10,  épaisseur  0  m.  53),  ornée 
sur  trois  faces  de  trophées,  en  bas- relief.  Sur  le  devant  (fig.  1), 
deux  cuirasses  avec  des  lambrequins  de  cuir,  dressées  sur  des 
troncs  d'arbre  et  surmontées  de  casques  ;  autour,  des  boucliers, 
des  javelots  et  un  glaive.  Sur  le  côté  gauche  (fig,  2),  sorte  de 
cotte,  tlanquée  de  deux  glaives  (le  dessin  n'est  pas  très  exact  : 
Delamare  n'a  pas  bien  compris  le  motif;  l'échancrure  repré- 
sente le  collet  de  la  cotte).  Sur  le  coté  droit  (fig.  3),  cuirasse 
avec  des  lambrequins  de  cuir,  dressée  sur  un  tronc  d'arbre, 
surmontée  d'un  casque  (qui  est  dessiné  inexactement)  ;  javelot 
et  deux  glaives.  —  Trouvée  en  1850,  dans  des  déblais,  en  cons- 
truisant la  Préfecture;   aujourd'hui  au  square, 

Fig,  4.  Sarcophage  chrétien,  trouvé  à  Philippeville,  en  1851, 
Le  Bon  Pasteur;  deux  vases;  épitaphc  de  Vandia  Procula. 
Gsell  et  Bertrand,  Musée  de  Philippeville,  p,  35-36,  pi.  m, 
fig.  2;  C.  /.  y..,  8189.  Au  musée  de  Philippeville. 

Fig.  5  et  6.  Coupes  de  ce  sarcophage. 


140  DELAMAim    —    GSKLL 

PI.   157. 

[Constantine). 
Fig.  î).  Sorbonne,  IV,  p.    34. 

1-4.  Plan,  doux  coupes,  vue  do  la  consiruclion  antique  voû- 
tée qui  recouvrait  la  source  thermale  de  Sidi  Minioun,  à  l'Ouest 
et  au-dessous  de  la  Gasba.  Conf.  Ravoisié,  I,  pi.  2  ;  Gsell, 
Momime7its  antiques^  1,  p.  240;  Atlas  archéolor/iqiie,  f'  17, 
p.  18,  n°  SI .  La  source  ne  coule  plus  et  l'édifice  est  comblé. 

a.  Autel,  avec  une  dédicace  à  Neptune  (dieu  des  sources)  :  C. 
I.  L.,  6956  et  p.  1847. 

6.  Epitapho  d'un  juif,  Pompeius  Hostulus  :  C.  I.  L.,  7155. 
Elle  était  à  Sidi  Mimoun. 

7.  Fragment  de  la  dédicace  d'un  édifice  public,  restauré  à  la 
fin  du  iv"  siècle  ou  au  début  du  v'^  :  C .  I.  L.,  7068. 

8.  Dédicace  à  L.  Domitius  Tiro,  augure,  duumvir,  chargé  de 
la  perception  d'un  impôt  du  vingtième  :  C.  I.  L.,  7099.  La 
pierre  (large  de  0  m.  70)  devait  être  primitivement  une  base  de 
statue  ;  ce  fut  sans  doute  plus  tard  qu'on  la  creusa  en  forme 
d'auge.  Encastrée  dans  un  mur,  à  l'intérieur  de  la  Casba  ;  on  ne 
voit  phis  que  la  face. 

9.  Pyramide  Damrémont  (avec  une  inscription  arabe,  et,  sur 
la  face  opposée,  une  inscription  française),  érigée  au  pied  du 
Koudial  Ati,  au  Sud,  à  la  mémoire  du  général  Damrémont, 
tué  par  un  boulet,  lors  du  siège  de  Constantine,  le  12  octobre 
1837.  Sur  la  gauche,  le  Dar  Ahmed-Bey,  dit  caserne  des  Janis- 
saires (conf.  pi.  134),  Au  fond,  la  colline  de  Sidi  M'cid. 

PI.    158. 

[Constantine). 

1,  Vue  du  ravin  du  Rummel,  prise  de  la  rive  droite,  en  aval 
de  la  troisième  voûte  naturelle  (figurée  au  premier  plan).  Au 
fond,  la  seconde  voûte,  et,  au-dessus,  Constantine.  En  bas,  sur 


EXPLORATION    SCIENTIFIQUE    DE    l' ALGÉRIE  141 

la  rive  gaucho,  mur  eu  moellons  et  en  briques,  d'époque  rela- 
tivement récente,  qui  servait  de  support  à  une  conduite  d'eau, 
aboutissant  aux  cascades. 

2.  Vue  du  ravin  du  Kummel.  prise  de  la  rive  droite,  à  l'en- 
trée (en  amont)  de  la  troisième  voûte.  On  voit  la  seconde  voûte, 
et,  plus  haut,  Constantine,  où  les  maisons  arabes  ont  été  rem- 
placées par  des  constructions  européennes,  dont  la   principale 

est  le  lycée.  En  bas,  sur  la  rive  gauche,  la  conduite  d'eau  (voir 
fio-    n 

PI.  159. 

[Constantine). 

Cascades  du  Rummel,  au  Nord  de  Constantine,  à  la  sortie 
des  gorges.  Vue  prise  de  la  rive  gauche,  en  aval  de  l'emplace- 
ment occupé  aujourdluii  par  les  moulins  Lavie. 


PI.  160. 

[PJiilippeville). 

Croquis  de  l'ensemble  de  la  planche,  au  Louvre.  —  Fig.  1  et  3.  Sorlionne, 
IV  bis,  p.  9  (1850).  —  Fi?;.  2.  Ibid.,  IV,  p.  255  (1850).  —  Fig.  4,  5,  6.  Lou- 
vre. —  Fiir.  7.  Md.  (1851).  —  Fig.   S.  Sorbonne,  IV,  p.  2riî-  (1830). 

I,  2,  3.  Trois  faces  de  la  partie  supérieure  dune  base  ou  d'un 
autel.  Le  dessus  présente  des  coquillages  en  relief.  Sur  deux 
faces,  inscriptions  indiquant  que  le  monument,  promis  le  trois 
des  nones  de  janvier,  fut  dédié  deux  mois  après,  sous  le  con- 
sulat de  Sabinianus  et  de  Seleucus  (en  221  après  J.-C).  Sur  une 
troisième  face,  on  distingue  les  débris  dune  inscription  marte- 
lée, qui  nommait  le  donateur  :  C.  I.  L.,  7966  =  19850.  Peut- 
être  ce  morceau  a-t-il  appartenu  au  socle  d'une  statue  de  Nep- 
tune. Trouvé  à  Philippeville,  au  théâtre  moderne.  Maintenant 
au  Musée  de  la  ville  :  Gsell  et  Bertrand,  /.  c,  p.  22. 

i,  5,  6.  Face  et  côtés  d'un  cadran  solaire  en  marbre  (haut  de 
Om.  92),  décoré  d'ornements  végétaux.  Au  Musée  de  Philippe- 
ville  :  Gsell  et  Bertrand,  /.  c,  p.  74,  pi.  x,  lig.  6. 


142  riKLAAiAitr,  —  osell 

7.  Saico|)li;ii;e  (rt'iiliuil.  eu  iiuiibrc.  Sur  le  dcvaul,  Lusli;  du 
uioi'l,  poilant  la  huila;  deux  Auiours,  tenant  une  guirlande. 
«  Trouvé  rue  de  Conslauline.  [très  le  café  de  Paris  »  (annulation 
au  dessin),  c'esl-à-dirc  en  |)leiue  ville  i-omaino  ;  il  avait  dû  être 
enlevé  de  sa  place  primitive.  Au  Musée  de  Piiilippeville  :  (Isell 
etBerli'and.  /.  c.  j».  '.\\-XÀ. 

8.  Cùlé  droii  d'un  devant  de  sarcophage  en  marbre.  Scène 
non  déterminée  :  voir  (jsell  et  lierlrand,/.  c.,  p.  33  (pi.  iv,  fig.  3). 
Au  Musée  de  Philippeville. 

îl,  10.  Coupes  de  deux  sarcophages,  l'un  avec  un  couvercle 
plat,  laulrc  avec  un  couvercle  en  dos  d'àne. 

H,  d2.  Vue  et  coupe  d'un  calillus  de  moulin  à  grains;  coni'. 
pi.  31.  lig.  17,    18. 


PL  161. 

[Route  de   Constantinr  à  Bône). 

Fig     1.    Collection   Cnyne  (1840). 

1,2,3.  Plan,  élévation,  vue  d'un  grantl  mausolée  (dit  5o?/;??«rt), 
situé  près  du  Kroub,  au  Xord-Est.  Conf.  Havoisié.  1,  pi.  61-Gt  ; 
Gsell,  Monmnciits  antiques,  I,  p.  01-65;  Atlas  avehéohxjiqne, 
f'  17,  n"  168.  (iC  monument  est  certainement  antérieur  à  la  con- 
quête romaine. 

4.  Chapiteau  de  ce  mausolée.  Dessin  peu  exact  :  voir  Ravoi- 
sié,  I,  pi.  64,  lig.  X  et  xi. 

5.  Corniche  du  socle  de  ce  mausolée.  Conf.  Ravoisié,  pi.  6i, 

6.  Plan  d'une  partie  des  ruines  romaines  de  Ksar  Mahidjiba 
> Atlas  arrhrolofiifjue^  P  17,  n"  172)  ;  conl".  Ravoisié,  pi.  6.'),  fig.  i. 
En  A,  le  temple  repi'oiluil  au  milieu  de  I;i  pi.  162. 

7.  Plan  et  vue  de  deux  grandes  pierres,  dressées  à  0  m.  70 
Tune  de  l'autre,  et  oll'rant  des  entailles.  Ce  sont  sans  doute  les 
montants  d'un  pressoir. 

8.  9.  Deux  autres  pierres  analogues.  Voir  aussi  Havoisié.  I, 
pi.  66    à  Ksar  MabidjibaV 

11,   12.  Deux  dolmens,  situés  dans  la  légion  de  Ksar  Maliid- 


EXPLORATION    SCIENTIFIQUE    DE    l'aLGÉKIE  143 

jiba,  où  ces  moniimonls  soiil  Irès  nombreux  :  Atlas  archéolo- 
gique, P  17,  n°^  172,  178,  17!),  183,  184,  18o.  Sur  lu  (ig.  11,  les 
pierres  qui  conslituonl  des  giatlins  circulaires  paraissent  èlre 
dessinées  avec  trop  de  régula rili'. 


PI.  162. 

[Routf'  (le  Conslaïuinc  à  Bô/ie). 

Collection  Coyne. 

Vue  des  ruines  romaines  de  Ksar  Mahidjiba,  prise  du  Nord- 
Est,  à  loO  mètres  environ  du  temple  ligure  au  milieu  de  la 
planche.  Pour  ce  temple  romain,  encastré  plus  tard  dans  une 
enceinte  défensive,  voir  Gsell,  Monuments  antiques,  \^  |).  Ii50- 
lol.  Au  premier  plan,  fragments  divers,  entre  autres  une  pierre 
de  pressoir  elles  épitaphes  C.  1.  L.,  o689,  o691,  5G92,  o68o. 
Sur  la  gauche,  un  peu  en  arrière,  encadrement  dune  porte  et 
montants  d'un  pressoir. 

PI.  163. 

(Route  (le  Constanline  à  Bone). 

Dessin  de  l'ensemble  de  la  planche,  au  Louvre.  —  Fig.  1.  Soibonne,  IV, 
p.  313  (1840).—  Fig.  2.  Ibid.,  p.  309  (ne  paraît  pas  avoir  servi  au  gra- 
vouri.—  Fig.  3.  Ibid.,  ji.  310.  —  Fig.  :i.  Ihid.,  p.  310. 

1.  Vestiges  romains,  avec  l'inscription  C.  I.  L.,  o690  (épi- 
taphe  de  Q.  Volussius  Primus).  «  Oued  Mœris  »  (annotation 
au  dessin),  c'est-à-dire  probablement  au  Sud  du  village  français 
d'Aïn  x\bid  :  conf.  Atlas  arclteolof/ique,  ï"  17,  n°  321  (bordj  de 
Mehris). 

2.  Épitaphes  de  Julia  Marcel lina.  de  Julius  Kalpurnianus, 
etc.  :  C.  L  L.,  .^687  =  19111. 

3.  Epitaphe  d'Aemilius  Hogalus,  qui  fut  magister  pagi  à 
Sigus  :  C.  I.  L.,  5683  et  p.  1820.  Trouvée  "  dans  les  ruines 
situées  à  l'Est  du  camp  «  du  Srah  de  Mehris  »  (Berbrugger). 


d44  DELAMARK 


r.SELL 


4.  l'^itilaplic  (riiii  k^Monnaire  el  (le  Vilalis  :  C.  I.  /..,  oGHi. 

T).  Ki)ila[)lies  (le  .Inlius  Qiiinluliis,  (Je  .liilius  liiiliniis,  do  Kal- 
purnia  ]{u(ina  :  C.  I.  /..,  ofiSO  cl  p.   I82G. 

0.  I-'pilaphe  d'Oviniiis  Marlialis  :  C.  J.   /..,  r;G88. 

7-18.  Dolmens,  probabicmcnl  siliiés  entre  la  région  de  Mcliris 
el  les  ruines  d'Annoiina  (planches  suivantes)  :  peut-être  dans 
le  voisinage  de  Ras  cl  Akha  (conf.  Atlas  archéologifjuc,  ï"  18, 
n"  20).  Remarquer  les  pierres,  taillées  d'une  manière  régulière, 
qui  sont  employées  dans  le  dolmen  de  la  lig.  8. 


PI.  164. 

{Annotma)  (t). 

Dessin  de  l'ensemble  de  la  planche,  au  Louvre. 

i.  IMan  des  ruines  d'Announa  [T/iibilis],  d'après  Ravoisié, 
II,  pi.  .'k  Voir  un  plan  plus  détaillé  dans  VAtlas  archéologique, 
P  18,  n"  107,  p.  8. 

2.  Débris  d'un  mur  de  basse  époque,  construit  avec  des  maté- 
riaux do  démolition,  à  l'extrémité  Nord  du  plateau  qui  porte 
les  ruines  :  Dclamare,  Revue  arcJiéologique,  VI,  1849-1850, 
p.  14  (et  pi.  110,  fig.  1).  Sur  une  pierre  est  sculpté  un  phallus, 
image  prophylactique  (conf.  plus  haut,  pi.  31,  lig.   13). 

3.  Près  de  là,  autre  pierre  avec  une  image  semblable  :  Dcla- 
mare. Le.  (et pi.  110,  fig.  2). 

4.  5,  6.  Plan,  coupe  et  vue  d'une  fontaine,  située  au  pied  du 
plateau  qui  portait  ThUtilU,  au  Sud-Rst  (L  sur  le  plan,  fig.  1). 
Elle  est  aujoirrd'hui  à  peine  distincte.  Sur  le  devant,  bassin 
semi-circulaire,  de  2  m.  (JO  de  largeur;  par  derrière,  chambre 
dont  la  couverture  en  pierre  était  soutenue  par  des  arceaux. 
Voir  Ravoisié,  II,  p.  14-15,  pi.  16.  —  Sur  la  fig.  6,  on  voit, 
auprès  de  la  fontaine,  l'autel  funéraire  reproduit  pi.  167, 
fig.  22,  et  une  stèle. 

7.  Plan  et  élévation  (vue  du  Sud)  d'un  arc  à  deux  baies,  dont 

(1)  Dclamare  a  publié  dans  la  Revue  archéologique  (VI,  1S49-18.")0,  p.  9-22)  des 
observations  sur  les  ruines  d'Announa.  Nous  les  citerons  à  plusieurs  reprises 
dans  les  pages  qui  stdvent. 


EXPLORATION    SCIENTIFIQUE    DE    l'aLGÉIUE  '1  4S 

les  ruines  se  trouvent  ;ui  Sud  de  la  ville  (A  du  plan,  fig.  1; 
Atlas  archéologique,  I  du  plan).  Les  parties  en  grisé  sur  l'élé- 
vation sont  seules  conservées  (conl'.  pi.  IGG,  lig.  2).  Les  pieds- 
droits  sont  cantonnés  do  pilastres  cannelés,  coiffés  de  chapi- 
teaux corinthiens  à  feuilles  non  découpées.  Cet  arc  est  d'une 
construction  très  médiocre.  Voir  Ravoisié,  11,  |).  tO-i  1,  pi.  r5-7; 
Delamare,  Revue  arrhéolof/ique,  Le,  p.  18-19;  fiscll,  Monu- 
ments antiques,  I,  p.  172-173  (avec  un  plan),  pi.  xxxvii. 

8.  Plan  et  élévation  (vue  de  l'Est)  d'un  arc  situé  à  l'Est  de  la 
ville  (M  du  plan,  fig.  1  ;  Atlas,  10  du  plan).  Les  parties  en  grisé 
subsistent  seules  (conf.  pi.  106,  fig.  1).  Les  pieds-droits  offrent, 
sur  les  deux  faces,  des  pilastres  corinthiens  non  cannelés.  La 
construction  de  cet  arc  est  aussi  médiocre  que  celle  de  l'arc  du 
Sud.  Voir  Ravoisié,  II,  p.  13,  j)l.  12-14  ;  Delamare,  Revue 
arcJiéologique,  l.  c,  p.  17;  Gsell,  /.  c,  p.  158,  pi.  xxx. 

9.  Plan  d'un  arc  situé  en  pleine  ville,  près  du  forum  (D  du 
plan,  fig.  1  ;  Atlas,  S  du  plan).  Sur  les  deux  faces,  les  pieds- 
droits  sont  ornés  de  deux  pilastres  que  précèdent  deux  co- 
lonnes ;  chapiteaux  corinthiens  de  style  médiocre  (conf.  pi.  165, 
fig.  7,  8,  9).  Voir  Ravoisié,  II,  p.  11-12.  pi.  8-10;  Delamare, 
Reçue  archéologique,  L  c,  p.  14;  Gsell,  /.  r.,  p.  167  (avec  un 
plan  à  la  p.  166),  pi.  xxxv. 

10.  11.  Base  et  chapiteau  d'un  des  pilastres  de  l'arc  du  Sud 
(fig.  7)  ;  une  portion  de  l'imposte  est  reproduite  avec  le  chapi- 
teau. Le  dessin  ne  donne  pas  une  idée  exacte  de  la  facture 
lourde  et  négligée  du  chapiteau.  Conf.  Ravoisié,  II,  pi.  7,  fig.  i. 

12.  Profil  de  la  corniche  de  cet  arc. 

13,  14.  Base  et  chapiteau  (complété)  d'un  des  pilastres  de 
l'arc  de  l'Est  (fig.  8).  Conf.  Ravoisié,  pi.  14,  fig.  i. 

15.  Moulures  de  la  base  et  corniche  de  l'imposte  de  cet  arc. 
Conf.  Ravoisié,  pi.   14,  fig.  tv. 

16.  Profil  de  l'archivolte  du  même  arc.  Conf.  Ravoisié,  pi.  14, 
fig.  m. 

PL  165. 

[Amiouna) . 
Dessin  de  l'ensemble  de  la  planche,   au  Louvre.    —  Mg.   i.  Sorbonne  V, 


1  '«'»  nF.r.AMAliE    OSKLL 

p.  171.  —  l"v^.  2.  Ibid.,  p.  Jtj'.t  ^l«i-:{).  —  Fig.  4,  ;;,  0.  /6(Vi.,  p.  121  (1843)  et 
p.  no  (doux  sihics  do  rrixiuis^;  il  y  u  au>si  un  troisième  dessin  de  la 
lii,'.  :;,  ;i  la  p.  12-2. 

1.  Kg'Iisc  siliK'c  an  Sud  dos  ruines  (!•]  du  plan,  pi.  164,  fig.  1  ; 
Allas.  /,)  du  jdaii  .  Siii'  ce  moiiiimenf,  voir-  Havoisiô,  II,  p.  \'i- 
i'i,  pi.  Jo;  Delauiarc,  lirciK^  (irc/i<;olo(iiqi(C',  l.  c,  p.  19-22  et 
pi.  III  (i-oprodiiisanl,  les  fig.  1,  2,  3,  4,  o  de  cette  planclio); 
i\>v\\,  Moiunnciils  (uilK/ucs,  II,  p.  IG.')-166  (avec  un  plan,  plus 
complet  (jue  celui  de  l)(daniai'e),  [)l.  lxxxiv  et  lxxxv.  Je  renvoie 
à  la  description  donnée  dans  ce  dernier  ouvrage. 

2.  Vue  du  mur  de  façade  de  celte  église;  prise  de  l'extérieur. 
Conf.  Ravoisié,  II,  pi.  1;"),  lig.  n;  Osell,  /.  c,  pi.  lxxxiv. 

3.  Vue  de  la  partie  antéiieure  de  cette  église;  prise  de  l'in- 
lérieur.  Conf,  Ravoisié,  II,  j)l.  4  et  pi.  15,  fig.  in;  Gsell, 
pi.   i.xxxv. 

4.  Clef  de  l'arc  de  décharge  qui  surmonte  le  linteau  de  la 
porte  d'entrée.  Elle  est  ornée  d'une  croix  latine,  accostée  de  la 
et  de  Tw. 

5.  Epilaphe  de  Julius  Macer  :  C.  f.  L.,  5598.  Cette  pierre  a 
été  employée  dans  la  façade  de  l'église,  à  gauche  de  l'arc  de 
décharge  (voir  lig.  2,  où  l'inscription  est  reproduite  à  rebours). 

6.  Bas-relief  très  fruste,  qui  a  probablement  appartenu  à  un 
monument  funéraire.  Il  est  encastré  dans  la  façade  de  l'église, 
à  droite  de  la  porte  (voir  lig.  2). 

7.  8.  Arc  du  centre  de  la  ville  (pi.  164,  tig.  9).  Moulures  d'un 
des  piédestaux  qui  portaient  des  colonnes,  en  avant  des  pieds- 
droits  ;  base  de  la  colonne.    Conf.  Ravoisié,  II,   pi.  10,  fig.  v. 

9.  Chapiteau  d'une  des  colonnes  de  cet  arc  et  entablement 
qui  le  surmontait.  Conf.  Havoisié,  pi.  10,  fig.  n.  Ces  parlies  de 
l'arc  ne  sont  plus  en  place  (conf.  Gsell,  /.  c,  pi.  xxxv). 


PL  166. 

(Annotma). 

Dessin  de  rciisenilile  de   la   |ilanciu>,  au  I. ouvre. 
1.  Vue  de  Vnyv,  de  l'Est  i  pi.  Kii,   fig.  8).  prise  du  Sud-Ouest, 


EXin.OlfATION    SCIKM'IFIOI  E    IJI'.    LALdÉlUE  iïl 

cùlé  de  la  ville.  Dos  vues,  prises  du  eùlé  opposé,   se   Iroiivcnt 
dans  Ravoisié,  II,  [)l.  \'2.  el  dans  (Isell,  /.  r.,  j)l.  xx\, 

2.  Vue  de  j'ai'c  du  Sud  [\)\.  IG4,  lig.  7j,  prise  du  Noixl-OuesL, 
cùlé  de  la  ville,  (bnf.  liavoisié,  pi.  o.  l^ne  vue,  prise  du  cote 
op[)Osé,  se  douve  dans  (iseil,  /.  c,  [)l.  xxxvu. 


PL  167. 

Croquis  (lo  rciisfMnble  de  la  planclic,  au  Louvre.  —  Vig.  1,  2,  3,  4,  'i,  6,  7, 
8,9,  It),  II,  12,  13,  ii,  i:;,  10,  17,  18,  19.  Louvre  (1843);  doubles  des 
lig.  2,  (■».  13,  I  h,  ihid.  —  i-'i-.  20.  Sorhoune,  V,  p.  137.  —  \'\ii.  21.  Ihid., 
p.  113  (181.3).  -  Fig.  22,  23,  i't.  Und.,  p.  77  (18i-3). 

4.  Stèle  grossière  (lai'geur  0  m.  29).' Personnage,  représenté 
en  buste,  tenant  une  guirlande  (ou  un  gâteau),  dont  les  extré- 
mités se  croisent.  Au-dessus  de  sa  tête,  un  croissant;  à  sa 
droite,  une  palme  et,  plus  bas,  un  bélier  (?).  Au  Louvre, 
n"  19o6  (le  bas  a  été  scié).  Celle  stèle  a  élé  publiée  par  Dela- 
mare  dans  la  Revue  archéolof/ique,  YI,  p.  L^i,  lig.  2  (image 
retournée).  —  Les  stèles  (jui  ligurent  sur  cette  plancbe  et  qui 
sont  soit  en  pieire,  soit  d'un  marbre  grossier,  ont  été  trouvées 
dispersées  sur  plusieurs  [)oints  des  ruines  d'Announa  (voir 
Delamare,  /.  r.,  p.  L'i,  17,  18).  On  en  a  découvert  un  grand 
nombre  d'analogues  au  Sud-Est  de  l'église  ;  l'une  d'elles  portait 
une  dédicace  à  Saturne  :  il  y  avait  donc  là,  piobablement,  un 
sanctuaire  du  grand  dieu  africain  :  conf.  Atlas  (irchéolor/ique, 
1''  18,  p.  8,  col.  2.  Beaucoup  de  ces  petits  monuments  ont  été 
transportés  à  Hammam  Meskoutine  :  voir  de  Pacbtere,  Musée  de 
Guelma^  p.  49-50. 

2.  Stèle  (hauteur  0  m.  29).  Personnage  vêtu  d'une  tunique  ; 
il  tient  d'une  main  une  grappe  de  raisin  (?),  de  l'autre  une  guir- 
lande (?).  Au  Louvre  n°  19ol.  Publiée  dans  la  Revue  archéo- 
logique, l.  r,,  p.  15,  (ig.  3  (image  retournée). 

3.  Stèle  (hauteur  0  m.  32),  très  fruste.  Personnage  en 
tuni(jue,  tenant  de  la  main  droite  une  grappe  de  raisin  ;  l'autre 
main  est  cassée.  Au  Louvre,  n"  1947. 

4.  Stèle.  Femme  en   robe  courte  et  manteau,   tenant   d'une 


\  'iH  Dcr.AMAMK  —  r.sr.Lr, 

main  uni'  i^iiirlunde  aux  buuls  croisés,  de  l'aulie  une  grappe  (?). 
Aupiôs  (Tollo,  un  animal  de  sacrifice  (chèvre?).  Au  Louvre, 
n" 1949. 

T).  Stèle  fruste.  Personnage  vêtu  d  un  manteau;  il  lient  de 
la  main  droite  un  objet  qui  a  été  cassé,  de  la  main  j^auche  une 
grappe  (?),  vers  laquelle  se  tlresse  un  serpent  (?).  La  lète  de  ce 
|)ersonnage  est  flanquée  de  deux  étoiles.  Au  Louvre,  n"  19iG. 
Publiée  H'-ria^  ai'cJiéolof/ùjiœ,  l.  c,  p.  15,  lig.  .3  (image  retour- 
née). —  Lcnormant  [Gazctlr  arcliéologique^  1877,  p.  2.3; 
Dictionnaire  des  antiquités,  I,  p.  773)  pense  qu'on  a  voulu 
représenter  ici  le  dieu  phénicien  Eshmoun  :  ce  qui  me  paraît 
fort  douteux  (Gsell,  Ihdl.  archéologique  du  Comité,  1900, 
j).  378-379)  :  je  crois  que  cette  stèle  nous  montre,  comme  les 
autres,   un  dévot  tenant  des  ofl'randes. 

G.  Personnage  (homme  ou  femme?),  tenant  une  grappe  de 
raisin  cl  une  guirlande.  Au  Louvre,  n°  1945. 

7.  Stèle  (hauteur  G  m.  36).  Homme  qui  semble  être  nu, 
tenant  d'une  main  une  grappe  de  raisin,  de  l'autre  un  objet 
allongé.  Au  Louvre,  n°  1948.  I^ubliée  Revue  archéologique, 
pi.  110,  fig.  G. 

8.  Stèle  mutilée.  Femme  (?),  tenant  une  guirlande. 

9.  Stèle  mutilée  (largeur  0  m.  32).  Personnage  qui  semble 
vêtu,  tenant  de  la  main  gauche  une  j)omme  de  pin  (?),  de  la 
main  droite;  une  grappe.  Au  Louvre^  n"  1954. 

10.  Stèle  (^hauteur  0  m.  37).  Femme,  tenant  une  guirlande. 
Au  Louvre,  n"  1952. 

11.  Fragment  d'une  stèle.  Personnage  nu,  tenant  une 
guirlande (?).  Au  Louvre,  n"  1950. 

12.  Fragment  d'une  stèle,  où  les  images  sont  gravées.  File 
est  peut-être  plus  ancienne  (jue  les  stèles  à  ligures  sculptées.  En 
haut,  probablement  la  partie  inférieure  de  l'image  dite  de 
Tanit  (conf.  lig.  16).  Au-dessous,  personnage  en  prière. 
VuhWée  Jievue  archéologique,  l.  r.,  p.  15,  fig.  1. 

13.  Fragment  de  stèle  (hauteur  0  m.  29).  Femme  (les  seins 
sont  indiqués  par  deux  cercles),  qui  paraît  être  nue;  elle  porte 
un  collier.  Elle  tient  d'une  main  une  guirlande,  de  l'autre  une 
grappe  de  raisin.  Au  Louvre,  n"  1953. 

14.  Stèle  mutilée  (hauteur  0  m.  30).  Images  gravées.  Per- 
sonnage dont   les  mains  sont  levées  ;  celle  qui  est  conservée 


EXPLORATION    SCIENTIFIQUE    DE    l'aLCÉUIE  149 

tient  une  |talme.  Palme,  losauii'e    probablemenl  un  ^àleaiij.  Au 
Louvre.   mu>é(»  phénicien.  Publiée   Rcvur  (ii'(/irolo(ii(/u(',  l.  c, 

pi.  110,  11-.  :;. 

IT).  Fragment  de  stèle.  Autel  trapc'/oïdal,  ou  [)lus  probable- 
ment bas  de  l'image  dite  de  Tanit;  caducée.  «  Au  Sud  des 
ruines,  dans  un  champ  labouré  »  (annotation  au  dessin). 

IC.  Stèle  gravée  (largeur  0  m.  33).  Image  dite  de  Tanil, 
représentation  symbolique  de  la  divinité  ;  poisson,  caducée, 
autel.  Au  Louvre,  musée  phénicien  (le  bas  a  été  scié).  Publiée 
Revue  ai'chrol()t/i</i(r.  I.  c,   |)1.  JIO,  Hg.  4. 

17.  Partie  supérieure  dune  stèle.  Tète  dun  personnage; 
auprès,  objet  indistinct  (Maury,  Revue  archéologique,  /.  c,  p.  24, 
croit  que  c'est  un  marteau). 

18.  Partie  supérieure  d'une  stèle.  Tète  de  femme,  1res  gros- 
sière. Au  Louvre,  n*'  1908. 

19.  Stèle  (hauteur  0  m.  28),  représentant  deux  personna- 
ges qui  tiennent  Tun  et  l'autre  une  guirlande  et  une  grappe  de 
raisin;  dans  le  champ,  deux  palmes.  Au  Louvre,  n"  1935. 
Publiée  Revue  arcJu'ologique,  l.  c,  pi.  110,  fig.  3. 

20.  Stèle  funéraire  double,  brisée  en  bas  (hauteur  0  m.  66). 
Epitaphes  de  Pinneus —  et  de  Julia  Aurélia  :  C  /.  L.,  3626. 

21.  Stèle.  Epitaphe  de  Julia  Auge,  affranchie  :  C.  L  L.,  3603. 

22.  23,  24.  Autel.  Épitapho  de  Blastus  :  C.  /.  £.,  3349  et 
p.  1807.  Sur  les  côtés,  aiguière  et  patère. 

23.  l-]pitaphe  d'(H^oratia  Marisa,  qui  vécut  103  ans  :  C.  /.  L., 
3392.  La  pierre  est  une  stèle  [vidi  à  Announa). 

PL  168. 

[Aniioutia). 

Dessin  de  l'ensemble  de  la  planche,  au  Louvre.  —  Fig.  1,  2.  Sorbonno, 
V,  p.  60  (1842).  —Fig.  3.  ïbid.,  y.  09  (18«).  —  Fiy-.  4.  Ibid.,  p.  117.  — 
Fig.  5.  Md.,  p.  104  (1843),  —  Fig.  6.  Louvre  (1842).  —  Fig.  7.  Sorbonne, 
V,  p.  ICI  (1843).  —  Fig.  8.  Ibkl,  p.  141.  —  iMg,  7,  Ibid.,  p.  39  (1843)  ; 
autres  dessins,  qui  n'ont  pas  servi  au  graveur,  ibid.,  p.  d7-58.  — Fig.  10, 
11.  Ibid.,  p.  53  (1842).  —  Fig.  12.  Ibid.,  p.  54  (1843).  —  Fig.  13,  14.  Louvre 
(1842). 

1,  2.  Fragment  d'un  enlablement.  placé  sans  douli;  sur  une 
rangée  de  colonnes.  Sur  le  devant,  rinceau  et  restes  d'une  dédi- 


IH.I.AMAI'.P:    (iSIlLL 


f;u'<>,  |).ir (l;iliilliiiiis  :  ('.  I.  /...  "i.'J.'Mi.  Sur  l;i  lace  ()lar(jnnaiil('. 

vase  d'où  s'ôcliappcnl  deux  ceps  de  \  i^iic.  (le  IVagniL'iil  gîl  près 
do  l'égliso,  à  IKsI. 

n.  Aiilol  lïiiK'raiiT  on  iiiaihic,  poilani  l'c-pilaplic  d  Aiilisliiis 
Januarius  :  G.  f.  />.,  ."jrjil.  —  Los  Aiilislii  ôlaient  nombreux  à 
Thibilis;  doux  d'cnlrc  eux  parvinrent,  vers  la  (in  de  la  dynas- 
tie des  Antonins,  aux  plus  liauLos  dignités  de  l'I^mpire  :  voir 
Atlas  arrlu'oloriifpie^  P  J8.  |).  1,  col.  2. 

i.  Aulcl,  porlaiil  les  épilaplics  d'Antislius  Philelus  ol  d'autres 
personnes  de  sa  lamillo  :  C.  I.  /..,  10849  =  18889. 

T).  Aulol,  portant  les  opitaphesde  (iargilia  Urbana  et  do  Mat- 
tius  lîaric  :  (\  l.  L.,  n'JS,-). 

(i.  Fragment  (hauteur  t  ni.  10)  d'une  statue  do  Homain,  en 
marbre;  «  trouvé  près  de  lare  do  triompbo,  J842))  (annotation 
au  dessin);  conf.  Havoisié,  II,  pi.  il,  pi.  7,  tig.  vni.  Je  l'ai  vu 
encore^,  il  y  a  quelques  années,  près  do  Taie  du  Sud.  Peut-être 
a-t-il  été  transporté  à  Guelma  (conf.  do  Pachtore,  Musée  de 
Guelma,  note  à  la  p.  37,  d). 

7.  Stèle  double,  portant  les  épitaphes  de  Vipsanius  Martialis, 
prêtre,  et  de  Borocia  Valentina  :  C.  f.L.,  5535.  Près  deTéglisc 
(conf.  pi.  1G5,  tig.  3,  où  l'on  voit  cette  stèle,  gisant  au  premier 
plan). 

8.  Fragment  d'une  plaque  en  pierre,  portant  les  épitaphes  de 
Pompeius  IIonora[t]us,  de  Pompeius  Septimian[us],  de  Yettia 
F...  :  C.  f.  L.,  5G27  =  18887.  Au  Louvre,  n°  2041  (on  a  scié  la 
moulure).  A  la  ligne  4,  il  y  a  bien  SEPTIMIAN  (on  voit  le  haut 
de  l'A  et  le  haut  de  l'N),  et  non  SEPTIMIN,  comme  on  l'indique 
au  Corpus. 

9.  Autel  on  piorro  hauteur  0  m.  87),  dont  l'inscription  men- 
tionne un  taurobolo,  célébré  par  Popilia  Maxima,  en  l'honneur 
de  la  Terra  Mater  Aerecura,  Mater  Deum  Mayna  Id[a)ea  :  C.  I. 
L.,  5524.  Trouvé  près  de  l'arc  de  l'Est  :  Delamare  :  Revue  ar- 
chéologique, YI,  1849-1850,  p.  18.  Au  Louvre,  n"  201G.  —  Un 
autel  analogue  a  été  découvert  à  Announa  in\  1894  :  Rrc.  de 
Constanl'nie,  XXIX,  1894,  p.  G53. 

10.  Aulol,  avec  une  dédicace  à  Hercule,  pour  le  salut  d'Anto- 
nin  le  Pieux,  par  les  cultores  de  ce  dieu  :  V .  I.  L.,  5523  = 
18859.  Près  de  l'arc  de  l'Est  :  Delamare,  /.  r.,  p.  17  [vidï). 
Lignes  5-7,  lire  : 


EXPLOUATION    SCI  K.NTlIlui  K    DE    l'aLGÉHIE  151 

AVG  PII  C^  CVL 
ORES    EIVS 
D  •  S  •  P  •  F  • 

11.  Dédicace  à  lîcllono,  pai-  i'^orlis,  esclave  de  Tempereur  : 
C.  /.  />.,  ,j52I  .  Trom  ('0  à  Tl^sl  el  au  bas  des  ruines  :  l)(daiuare, 
/.  r.,  p.  17. 

12.  Dédicace  à  CiOuslance  (Chlore),  par  Valierius)  [AJiiloni- 
|nusl,  gouverneur  de  la  N  uniidia]  Cwicnsls)  :  C.  I.  L.,  5^26 
:=  188G0.  Trouvée  au  Nord  des  ruines,  près  de  la  ciiapelle  indi- 
quée par  la  letlre  Tl  du  plan  delà  pi.  164,  tig.  1 ,  et  par  le  chillre 
//  du  plan  de  VAt/as  (tichéologique  :  Delamare,  /.  r.,  p.  15. 
Coni".  une  inscription  seniblal)lc,  découverte  aussi  à  Announa: 
Bec.  de  Constauline,  XXIX,  1894,  p.  GoO. 

13.  14.  Profil  et  l'ace  d'une  petite  tête  en  marbre  blanc.  Une 
annotation  au  dessin  nous  apprend  qu'elle  a  appartenu  au  colo- 
nel llerbillon. 

PI.   169. 

[Hammam   Meshoat'nie). 

Dessin  de  rensemble  de  la  plani'he,  au  Louvre.  —  Fig.  k  Dessin  appaite- 
nanl  à. M.  Rouyer  (don  de  M.  Renier,   lils  de  répigrapliislei. 

1.  Plan  d'une  pailie  des  ruines  (rilauimam  Meskoutine  (sur 
ces  ruines,  voir  Atlas  archroloiiitjuc,  T  9,  n"  1  '(-4).  Elles  ont  pour 
la  plupart  disparu.  Le  plateau  sur  lequel  elles  étaient  dissémi- 
nées est  limité  à  l'Ouest  el  au  Nord  par  l'oued  (!lhedakra,  atlluent 
du  ]>(>u  Ilamdaue.  11  est  en  beaucoup  d'endroils  hérisséde  cônes 
rocheux,  anciens  jioints  d'émergence  des  eaux  thermales.  — 
Pour  les  ruines  JiKIl,  E,  F,  voir  les  figures  suivantes.  De  celles 
que  Delamare  a  indiquées  par  les  lettres  {\  el  \\  (à  droite  sur  le 
plan),  ilne  reste  plus  que  des  vestiges  insignifiants  :  voir  Marly, 
Rec.de  Cfmsfantiiie,  XXVI,  1890-1891,  p.  210-211. 

2.  Plan  d'un  forlin  de  basse  époque,  qui  s'élevait  sur  une 
mince  arête,  dominant  l'oued  Chedakra  (voir  ilKll  sur  le  plan 
de  la  fig.  1).  La  forme  particulière  de  cette  construction, 
longue  de  33  mètres  et  très  étroite,  a  été  déterminée  par  la  con- 
figuration du  terrain.  Aux  deux  extrt'mités,  il  y  avait  des  tours 

11 


i52  DE[,A.-\I  AIlE    —    OSELL 

carrros,  rcIi(''os  p.ir  deux  miiiaiilcs;  au  iiiilicii,  se  Irouvait  une 
ciloriK»  \()ùl('(>.  De  Loiil  c(}\i\,  il  no  subsisic  (|iio  de  miséraljlcs  vos- 
liiics;  Idulos  les  pierres  de  taille  oui  rir  iililisées  connue  uialé- 
liaux.Voir  HavoisiéJI,  [).  Ki,  |d.  !S-l>I;  Marly,  /.  c,  p.  209- 
210.  —  Le  mur  à  conlrcforls,  iudi(|n(''  par  la  lettre  C  sur  le 
plan  de  la  lig\  2,  a  disparu  :  une  roule  passe  parla. 

3.  Plan  de  piscines  antiques  (K),  restaurées  et  partiellement 
modifiées  en  1872  (dites  piscines  militaires).  On  trouve  des  ves- 
tiges d'autres  piscines  dans  le  voisinage.  Yoir  Marly,  /.  r., 
p.  212-213.  —  A  coté,  deux  arceaux  |)arallèles  F),  larges  de  six 
mètres,  en  pierres  de  (aille.  Ils  ont  disparu;  nous  ignorons  le 
jilan  et  la  destination  de  l'édilicc^  auquel  ils  appai'Ienaient.  Voir 
Havoisié,  p.  16-17,  pi.  19  (restilution  fanlaisisle),  pi.  20  et  21  ; 
Marly,/.  c,  p.  217-218.  —  Au  bas  de  la  figure,  coupe  d'une  pis- 
cine, par  a-ô. 

4.  Vue  du  fortin  dont  le  plan  est  donné  fig.  2.  Auprès,  à 
gauche,  les  arceaux  (voir  fig,  3).  Au  [treniier  plan,  quelques 
cônes.  Conl'.  Ravoisié,  II,  pi.  18. 

T).  Vue  de  plusieurs  cônes;  dans  le  fond,  on  dislingue  les  ar- 
ceaux et  une  partie  du  fortin. 

6.  Vue  des  arceaux;  dans  le  fond,  des  cônes. 


PL  170. 

[Roule  (V Announa  à  Gxiplma). 

Dessin  (le    l'iiisciiililr  de  la    |il;mrlii',  au    I, ouvre.  —  Fig.  i.   Siu])nnne,  V, 
p.  !()()  i('L  |i.   17:*  |i(HU'    les    sciil|iliii('s  des  cnir'S). --  Fiir.  •!•  H'iil.,  |'.  lO.'i. 

1.  (larle  de  la  région  siluée  cuire  Hammam  Meskoutine,  An- 
nouna  etMedjez  Amar.  Conf.  Havoisié,  II,  pi.  1.  Pour  les  petites 
ruines  que  Delamare  indique  en  divers  endroits  (par  la  lellre/il) 
et  pour  d'aulres  ruines  de  la  même  région,  \oiv  Atlas  arcliéo- 
logique,  ^  18,  n"^22,  23,  2i,  109,  110,   111,  113,  114. 

2.  Aulel  funi'raire  de  Medjez  Amar,  portant  les  épilaplies  de 
Corvinius  {"'laminalis  cl  (rAgiin[i]a  N'ictoria  :  Havoisii',  il,  fig.  îi 
la  p.  8;  C.  I.  L.,  o'JOI.  Sur  les  côtés,  aiguièi'O  et  palère. 

3.  Autel  funéi'aire  deMedjez  Amar,  en  mai'bre,  portant  l'épi- 


EXPLORATION     SCIENTIFIQUE     DE    L'AEr.l^:UlE  153 

tapho  d'Anniiis  Primus,  clicvalier  romain  :  Uavoisié,  fig.  à  la 
p.  8;  C.  1.  L.,  o502  (et  p.  1803).  Sur  les  cotés,  aiguière  et  pa- 
le re. 

'i ,  Pierre  i)()i'laiit  une  croix  grecque  pallée,  trouvée  à  ITam- 
luaiu  Meskouline;  conf.  Grellois,  Eludes  <irchcoloyiqur.s  sur 
Ghelma  cl  lUnnmam-Meskoitlin  (extrait  des  Mémoires  de  F  Aca- 
démie de  Metz,  XXXIII,  i8ol-18.')2),  p.  G5  et  pi.  xr.  Cette  pierre 
se  voit  encore,  mais  mutilée,  dans  le  jardin  de  rétablissement 
thermal,  La  croix  mesure  0  m.  2o  de  hauteur. 

o.  Stèle  représentant  deux  personnages  en  luni(|ue,  doutTun 
lient  une  grappe  de  raisin,  l'autre  une  guirlande  et  une  grappe  (?). 
Trouvée  à  Hammam  Meskouliue.  Grellois,  /.  r.^etpl.  xi. 

(i.Jene  sais  pas  ce  que  représente  cette  figure.  Voie  dallée? 

7,8,9.  Vue,  j)lan  et  coupe  d'un  caveau,  taillé  dans  le  roc. 
Peut-être  élait-il  précédé  d'un  pnits,  qui  avait  disparu  au  temps 
de  Delamare.  Banquettes  aux  angles,  niche  dans  la  paroi  du 
fond. 

10  et  11.  Coupe  et  plan  d'un  caveau  taillé  dans  le  roc,  pré- 
cédé d'un  puits.  Le  sol  du  caveau  est  à  un  niveau  inférieur  au 
sol  du  puils. 

12,  13.  Plan  et  coupe  d'un  caveau  semblable.  —  Ces  sépul- 
tures de  type  punique  se  trouvaient  très  probablement  dans  la 
partie  haute  de  Guelma  :  voiv  Atlas  archéoiogigue,  f''9,  p.  20, 
col,  1. 

PL  171. 

[Medjcz  Amar.  Guelma)  (1). 
Dessin  ele  rensemble  de  la  planche,  au  Louvre.  —  t'ig.  3.  Louvre. 
1.  Vue   de  Medjez  Amar,  prise    du    Sud-Ouest;  en   avant,  à 

(I)  Le  Musée  du  J>ouvre  possùdc  un  manuscrit  de  Delamare,  de  2't  pages,  rela- 
tif à  Guelma  (daté  de  Constantine,  l'^f  mai  1842).  Ce  manuscrit  indique  très  som- 
mairement les  inscriptions  que  Delamare  a  copiées,  les  sculptures  qu'il  a  des- 
sinées en  janvier  1842;  il  contient  en  outre  une  courte  dissertation  sur  la  syno- 
nymie deSuthul  et  de  Calama;  une  note  sur  des  tombes  creusées  dans  le  roc, 
au  sud  du  camp;  une  autre  sur  laqueduc  ;  quelques  autres  notes  sur  différents 
vestiges;  de  brèves  explications  sur  diverses  vues;  enfin,  un  extrait  des  observa- 
tions sur  Guelma,  consignées  par  le  général  Duvivier  dans  ses  Recherches  et 
notes  sur  la  poi-tion  de  VAlf/érie  au  Sud  de  Guelma. 


1 ,')'(.  Dr.LAMAUK    r.SELL 

tlroilo,  roned  Hou  lliimdanc;  an  dclîi,  les  bàtimcMils  de  l'ancien 
camp  français  (devenus  plus  lar'd  bureau  arabe,  jhiIs  orpludi- 
nal,  aujourdliui  ferme  Clouet  des  Perrucbes). 

2.  Autre  vue  de  Medjiv.  Amar,  |)r'ise  du  Sud-Esl  ;  au  premier 
plan,  le  conilucnl  de  l'oued  liou  Llamdane  et  de  l'oued  Clieif, 
(jui,  réunis,  forment  la  Seybouse;  au  delà,  les  bâtiments  men- 
tionnés fig.  1.  Gonf.  la  vue  de  Ravoisié,  II,  pi.  2. 

3.  Plan  de  (îuelma(en  1842).  Gonf,  Ravoisié,  II,  pi.  2H.  Voir 
le  plan  deGuelma  (Ca/ama),  donné  dans  V Atlas  archéologique^ 
f'O,  n"  146.  p.  18,  avec  le  commentaire. 

4.  Porte  de  la  citadelle  byzantine,  large  de  1  m.  60,  baule  de 
2  m.  50.  Elle  se  trouvait  au  pied  de  la  tour  I,  auprès  des 
thermes  romains.  Au-dessus  dt;  l'entrée,  une  pierre  portait 
l'inscription  reproduite  pi.  184,  lig.  7.  Tout  a  disparu.  (]onf. 
Ravoisié,  II,  pi.  35  (reproduit  dans  Diehl,  Afrifjur  bi/zaniuio, 
p.  165,  fig.  46).  —  Pour  la  citadelle,  voir  Diebl,  Nouvelles 
archives  des  Missions,  IV,  1893,  p.  370-374;  Gsell,  Momiments 
antiques,  II,  p.  30i-365. 

5.  Moulure  d'un  socle.  J'ignore  à  quel  édifice  ce  socle  appar- 
tenait. 

G.  Plan  d'une  église,  longue  de  33  m.  50,  large  de  15  mètres, 
qui  se  trouvait  à  1,050  mètres  au  Nord-Nord-Est  de  la  forteresse 
byzantine.  Ces  ruines  ont  disparu.  Voir  Ravoisié,  p.  33,  pi.  32, 
lig.  i-v;  Gsell,  /.  c,  p.  201-202. 

7.  Edifice  rectangulaire,  qui  mesurait  17  mètres  environ  sur 
11;  les  murs  étaient  construits  en  moellons,  avec  des  chaî- 
nages en  pierres  de  taille,  qui  seuls  subsistaient.  Une  sorte  de 
couloir,  pavé  d'une  mosaïque  ornementale,  enloui'ait  l'espace 
central.  Ruines  disparues,  (^onf.  Ravoisié  (qui  les  a  déblayées), 
p.  34,  pi.  32,  fig.  viii-x;  Atlas  ar< héologigiie,  î""  9,  p.  19,  n"  ^ 
du  plan  (cet  édifice  est  indiqué  par  le  uiol  «  Mosa'Kjin'  »  sur  le 
plan  de  Delamare,  fig.  3). 

8.  Pierre  ornée  d'un  monogramme  clirétien,  dans  un  cercle. 


EXPLOMATION    SCIENTIFIQUE    DE    l' ALGÉRIE  155 

PI.  172. 

[Guelma). 

Croquis  do  l'onsomble  de  laplancho,  au  Louvro.  — Grand  dessin  d'ensem- 
ble, donnant  les  plans  et  coupes  de  cette  [jianche.  Ibid. 

1.  Plan  (levé  vers  1842)  des  parties  visibles  des  grands 
thermes  [Atlas  archéologirjue^  4  du  plan).  Ce  plan  est  pris  au 
niveau  de  la  ligne  A-A  des  coupes.  Salles  diverses,  |)our  la 
plupart  remblayées  aujourd'hui,  groupées  aulour  d'une  vaste 
salle  rectangulaire,  de  22  mètres  de  long  sur  14  de  large.  Il  y 
a  deux  grandes  ouvertures  cintrées,  au  milieu  des  côtés  Est  et 
Ouest,  et  neuf  autres  baies.  Celles  du  Nord  et  du  Sud  (petits 
C(Més)  ont  été  bouchées. 

2.  Plan,  pris  au  niveau  de  la  ligne  B-B  des  coupes  (le  grisé 
indique  les  parties  qui  subsistent).  La  grande  salle  présente,  à 
une  hauteur  de  dix  mètres,  de  grandes  consoles  en  pierre,  enfon- 
cées dans  les  cotés  longs  ;  elles  portaient  quatre  arceaux,  jetés 
en  travers  de  cette  salle  (deux  aux  extrémités,  deux  autres  au 
milieu),  qui  devaient  servir  de  soutiens  à  la  toiture.  A  la  hau- 
teur des  consoles,  des  séries  de  trous  recevaient  les  extrémités 
de  madriers  qui  portaient  le  plancher  d'un  étage.  Les  autres 
salles  étaient  aussi  surmontées  d'un  étage  (on  y  voit  également 
des  trous  pour  l'insertion  de  madriers);  les  salles  supérieures 
étaient  couvertes  de  voûtes,  qui  reposaient  sur  des  pans  coupés, 
établis  aux  angles. 

3.  Coupe  par  K-L,  prise  de  l'Est.  Les  parties  extrêmes  à 
droite  et  à  gauche  sont  aujourd'hui  détruites  ou  enterrées.  Le 
dessin  de  Delamareest  inexact  pour  les  petites  portes,  dont  les 
arcs  sont  surbaissés. 

4.  Coupe  par  G-II,  prise  de  l'Ouest.  Les  parties  extrêmes  sont 
détruites  ou  enterrées.  Conf.  Gsell,  Monuments  antiques^  I, 
pi.  Lxi(àlap.  226). 

5.  Coupe  par  C-D,  prise  de  l'Est.  Les  ])arties  extrêmes  sont 
enterrées  ou  détruites.  La  grande  baie  est  flanquée  de  niches 
cintrées,  qui  devaient  abriter  des  statues. 


i56  DELAMAltF    —    GSELL 

G.  (iOupo  par  l'i-]',  |)i'isc  du  Nord.  Coiil".,  [)oiir  la  parlio  gau- 
che,  Gscll,  /.   r.,  |)I.    I.\. 

7.  (iOii|)('  |)ar  l-K,  prise  du  Nord.    lOiil  h;  l)as  est  ('iil('rr('. 

8.  Délail  dos  rainures  crousécs  au  l)as  dos  deux  coh'S  de  la 
grande  baie  de  l'KsI,  dans  la  salle  principale  fconf.  fisell. 
pi.  Lx).  Elles  servaienl  à  la  manœuvre  d'une  barre  (jiii  inainle- 
nait  la  fermeture. 

9.  Face  et  prolil  des  pans  coupés  établis  aux  angles  des  salles 
supérieures  (sauf  dans  la  salle  principale). 

Sur  ces  thermes,  voir  ici,  pi.  174;  Ravoisié,  11^  p.  28-29, 
pi.  24,  25  (essai  de  rcistauration  très  hypothétique),  2G  ;  Gsell, 
/.  r.,  1,   p.  227-228,  pi.  lx,  lxi. 


PI.  173. 

(CTuelma). 

Vue  de  Guelma  (en  1842),  prise  du  Nord-Ouest.  A  droite, 
deux  arceaux  antiques  (conf.  pi.  176,  fig.  2),  Dans  le  fond,  les 
bâtiments  du  camp  français,  établi  dans  la  citadelle  byzantine. 
En  avant,  les  bara({uements  qui  ont  forme  le  noyau  de  la  ville 
moderne.  Sur  la  gauche,  le  théâtre  romain.  Au  delà,  la  plaine 
de  la  Seybouse. 

2.  Yuc  (en  1842)  de  la  citadelle  byzantine  de  Guelma^  prise 
du  Nord-Est,  au  |)oint  marqué  ((Mosaïque  »  sur  le  plan,pL  171, 
fig.  3  (indication  du  manuscrit  de  Delamare,  déposé  auLouvre). 
En  avant,  sur  la  gauche,  ruines  en  blocage  (probablement  des 
thermes),  qui  ont  disparu  (T  du  même  plan;  n"  ,5  du  plan  de 
V Allas  arr/t('(//()(/i(/t/e).  De  la  citaihdlo,  on  voit  (de  gauche  à 
droite)  les  tours  nuircpnîes  sur  le  plan  de  Delamare  par  les 
lettres!,  K,  L,  M,  N,  A,  li  (elles  ont  toutes  disparu,  sauf  la 
lour  li).  Dans  le  fond,  le  massif  de  la  Mahouna,  avec  le  col 
appelé  Serdj  cl  Aouda  (la  selle  d(ï  lajument),  à  cause  de  sa 
forme.  —  (îonf.  Ravoisié,  11,  pi.  22. 


EXPLOKATION    SCIENTIFIQUE    DE    l'aLGÉFIIE  157 

PL  174. 

[iî  inclina). 

1.  Vue  des  ruines  des  grands  thermes,  prise  du  Nord-Ouest. 
Elle  montre  les  deuxcotés  de  la  salie  juMocipale  (conf.  |)1.  172). 
Une  vue  semblable  est  donnée  par  Ravoisié,  pi.   2'i-,  lit;.  1. 

2.  Vue  du  mur  (  )u(>st  de  la  salle  principale  des  lliermes,  prise 
duSud-Kst.  irest  le  mur  dont  la  lit;'.  1  (par  devant)  préscuite  la 
lace  opposée.  La  baie  a  6  m.  10  de  largeur.  I^Ile  a  élé  déblayée 
jus([u'au  sol.  — Dans  le  fond,  à  droite,  le  mur  de    la  citadelle. 

PL  175. 

[Guelma). 

Dessin  de  rensemblo  do  la  iilanclie,  au  f, ouvre. 

1.  Plan  du  tli('àtre  romain,  qui  fut  construit  sous  iMarc  Aurèle 
ou  sous  Seplime  Sévère.  Voir  Ravoisié,  II,  p.  30-32,  pi.  27-30; 
Gsell,  Monuments  antiques^  I,  p.  194-19?}  (avec  un  plan,  levé  en 
1900),  pi.  XLix.  M.  Joly  est  en  train  de  reconstruire  ce  théâtre. 
L'aspect  des  lieux  est  très  modilié. 

2.  Vue  du  ihéàlre  en  18i2,  [trisc  du  iXord-Ouest.  Conf. 
Ravoisié,  pi.  27. 

3.  Vue  du  Ihéàtre,  prise  du  iNord-Est. 

4.  ."),  G.  Plan,  coupes  (par  c-d  et  par  a-h)  de  grandes  citernes 
à  cinff  compartiments,  qui  se  trouvent  dans  la  partie  haute  de 
la  ville  («  Citerne  »  sur  le  plan,  pi.  171,  fig.  3;  n"  î^  du  plan 
de  VAt/asarc/iéo/ogiqne).  Elles  servent  encore.  Les  pieds-droits 
établis  le  long  des  murs  intérieurs  portaient  des  arceaux,  en 
saillie  sur  les  voûtes.  Voir  (îsell,  Mo)iiuncnts  aitlHjars^  I, 
p.  280. 

7,  8.  Plan  et  coupe  (par  r-f)  de  citernes  à  trois  compailiments, 
qui  communiquaient.  Je  ne  sais  pas  où  elles  se  Irouvaienl. 


l')8  DELAMARE    tlSELL 

PI.  176. 

[(hielma). 

Dessin  de  TensemMe  de  la  planche,  au  Louvre.  —  Fig.  1,  2.  [.ouvre  (d842). 
—  Fij,'.  3.  Ihid.  (18il);  un  autre  dessin  {ibid.),  resté  inédit,  montre  un 
autre  aspect  de  celte  ^'rolte. 

1.  Vue  (prise  de  l'iiilérieur  de  la  ciladelle  byzantine)  de  la 
tour  niarfjiiée  par  la  lellre  \i  sur  le  plan,  pi.  171,  lig.  3.  Cette 
vue  a  été  reproduite  pai-  Diehl,  Afrique  byzantine,  p.  173, 
fig.  18,  En  1842,  le  rez-dc-cliaussée  et  Tétage,  qu'on  avait 
transformé  en  une  salle  octogonale,  couverte  d'un  toit,  servaient 
de  prison  (mauuscril  de  Delamare,  au  Louvre).  A  l'époque 
byzantine,  on  parvenait  à  l'étage  par  un  escalier,  ménagé  dans 
l'épaisseur  du  rempart  et  porté  par  une  arcade,  qui  se  voit  sur 
le  dessin  de  Delamare.  Il  y  avait  là  une  porte  de  la  citadelle. 
Elle  a  été  murée;  la  salle  octogonale  n'existe  plus  et  la  partie 
du  rempart  à  gauche  de  la  tour  a  été  détruite. 

2.  Edifice  romain,  dont  il  restait  deux  arceaux  en  pierres  de 
taille  (((  Arceaux  »  sur  le  plau  de  la  pi.  171,  fig.  3;  n"  6'  du 
plan  de  V Atlas  arfhéo/o(ji(/uf')\  voir  Havoisié,  II,  j).  32-33, 
pi.  31.  Ces  arceaux  ont  disparu. 

3.  4.  Vue  et  plan  d'un  caveau  funéraire,  de  forme  irrégulière, 
taillé  dans  le  tuf;  on  y  descendait  par  un  escalier.  Il  était  situé 
dans  la  partie  haute  de  (iuelma  :  \oir  Atlas  archéologique,  [''  9, 
j).  20,  col.  1  (couf.  ici,  pi.  170,  fig.  7-13).  Je  ne  l'ai  pas  retrouvé, 

ï).  Plan  d'un  monumeut  funéraire  carré,  construit  en  blo- 
cage, avec  des  angles  en  pierres  de  taille.  Il  contenait  un  sar- 
cophage. 

6,  7,  Coupe  (par  a-li)  et  plan  d'une  conduite  romaine,  avec 
un  regard.  11  s'agit  probablement  d'une  conduite  qui  venait 
d'une  source  situc'e  à  1,800  mètres  à  l'Ouest  de  Guelma,  Elle 
est  indiquée  sur  le  f)lau  de  la  |)1.  171,  fig.  3  («  Aqueduc  suivant 
«  les  traces  de  l'acjueduc  romain  »).  Manuscrit  du  Louvre, 
p.  19  :  «  Le  conduit  était,  suivant  les  accidents  du  terrain,  fait 
«  ou  (m  pierres  taillées,  ou  fait  par  un  canal  creusé,  légèrement 
«  enterré,  maçonné  eu  moellons  et  moi'tier  de  tei're,  le  tout  en- 


KXl'LOliATION    SCIKNTIFIOLE    DE    l'aUIÉHIE  159 

«  diiit  d'un    morlior  de   luirjucs  pilées  et  chaux...   L'aqueduc 
«  français  suit  presque  tous  les  mouvements  du  mmain.  » 

8,  9.  Aspect  et  prolil  d'une  dalle  ajoni-ée.  qui  devait  couvrir 
un  regard  de  conduite  ou  d'cgout. 


PI.  177. 

Dessin  de  l'eiisomble  de  la  planche,  au  Louvre.  —  Fi:,^  1.  Louvre  (1843). 
—  Fig.  2.  Ibid.;  autre  dessin,  qui  ne  paraît  pas  avoir  servi  au  graveur, 
Sorbonne,  VI,  p.  76.  —  Fig.  3.  Louvre  (184.3);  autre  dessin,  Sorbonne, 
VI,  p.  87.  —  Fig.  4,  "),  6.  Louvre  ;  autres  dessins,  Sorbonne,  VI,  p.  78, 
79,  80.  —  Fig.  8.  Louvre  (1842).  —  Fig.  9.  Ihid.  (18431.  —  Fig.  10.  Sor- 
bonne, VI,  j).  i;i3. 

1.  Stèle,  en  marbre  de  la  Mahouna  (hauteur  1  m.  08).  Per- 
sonnage tenant  un  objet  indistinct  (il  ne  semble  pas  que  ce  soit 
une  grappe  de  raisin).  Epitaphe  de  Rutilius  Rogatus  :  C.  f.  L., 
oioT.  Au  Louvre,  n"  1988. 

2.  Stèle  mutilée,  en  marbre  (largeui-  0  m.  47).  Bustes  d'un 
homme  et  d'une  femme.  Epitaphes  de  [Fjlavia  [Fjlora  et  de 
Jul(ius)  Junior  :  C.  /.  />.,  5411.  Au  Louvre,  n"  2038.  A  droite, 
lignes  1-2,  lire  : 

IVL  MF 
IVNIO 

3.  Stèle  en  marbre  (hauteur  0  m.  83).  Bustes  d'un  homme  et 
d'une  femme.  Epitaphes  de  Minucia  Saturnina  et  de  Gentius 
Marcellus  :  C.  L  L.,  5442.  Au  Louvre,  n"  1987. 

4.  5,  6.  Face  et  côtés  d'un  cippe  (hauteur  1  m.  46),  Sur  le 
devant,  bustes  d'un  homme  et  d'une  femme  dans  une  couronne; 
rosette  et  guirlande;  epitaphes  de  Julia  Bonosa  et  de  Julius 
Januarius  :  C.  I.  L.,  5431.  A  droite,  coq,  patère  ;  Amour 
appuyé  sur  un  objet  fruste,  qui  devait  être  une  torche  renver- 
sée. A  gauche,  couronne;  porte  de  l'Hadès,  entr'ouverte  (conf. 
Gsell  et  Bertrand,  Musée  de  Philippei'ille^  p.  34).  Au  Louvre, 
n°  1989.  — Le  cippe  funéraire  de  Flavia  Xaevilla,  au  musée  de 
Guelma,  est  presque  exactement  semblable  :  C.  /.  L.,  5412  et 
p.  1658;  de  Pachtcrc,  Musée  de  Guelma,  p.  42-43,  pi.  vi,  fig.  6. 


I  (iO  DELAMAHE    —    C.SELL 

7.  l'rii|;inonl  (liino  ^iMc.  l'cniinc  Icnanl  un  giappo  ;  rfslcs 
dun  lionimc. 

8.  Fra^mont  d'uno  slôle  en  marbre  hianc  (haiiloiii-  0  m.  17). 
Personnage  donl  le  bras  est  entouré  d'un  manleau  ;  il  lient 
une  guirlande  à  exlrémilés  croisées,  au-dessous  de  laquelle  on 
distingue  une  grappe  de  raisin.  Au  Louvre,  n"  102.'{. 

!).  Partie  supérieure  d'une  slèle.  'J'êtes  d'un  homme  (.')  et 
d'une  femme  (coill'ure  de  l'époque  des  Sévères);  dans  l'inter- 
valle, une  guirlande. 

10.  Fragment  d'une  stèle.  Femme  (?),  tenant  une  guirlande 
à  bouts  croisés  et  une  grappe  (?).  Restes  d'une  inscription, 
nommant  un  homme,  peut-être  avec  la  lormule  [v{otum)  s[ol- 
vil)  l{ilteu.s)\  a[nimo)  :  C.  f.  L.,  5321. 


PI.  178. 

{Guehnaj. 

Fig.  1.  Sorbonne,  VI,  p.  60.  —  Fig.  2.  Ibid.,  p.  Iu2  (184oj.  —  Fig.  .3.  Louvre, 
deux  dessins  (1842  et  1843).  —  Fig.  4.  Louvre,  deux  dessins  (1842  et 
1843).  —  Fig.  ».  Ibid.  (184o).  —  Fig.  6.  Ibid.  (1842);  autre  dessin,  Sor- 
bonne, YI,  p.  191.  —  Fig.  12.  Sorbonne,  VI,  p.  l;j(ï.  —  Fig.  13.  Louvre. 
—  iMg.  14.  Sorbonne,  VI,  [k  103.  —  Fig.  16.  Ibid.,  p.  laO  (1844).  — 
Fig.  10.  IhiiL,  p.  01  ;  aulrt'  dessin,  qui  n'a  pas  servi  au  graveur,  ibid., 
p.  62.  —  I-'ig.  17.  Ibid.,  p.  lo?  (1844).  —  Fig.  19.  Louvre  (1842).  — 
Fig.  20.  Ibid.  (1843).  —  Fig.  22.  Sorbonne,  VI,  p.  100  (1844).  —  Fig.  23. 
Ibid.,  p.  i:;8  (1844). 

1.  Stèle  eu  marbre  liautcur  0  m.  ïly,  d'un  tiavail  assez  soi- 
gné. Dans  une  niche  que  tlanquent  deux  colonnes  torses,  per- 
sonnage en  toge,  dont  la  tète  est  fruste  ;  il  tieut  une  grappe  de 
raisin  et  une  corne  d'abondance,  surmontée  d'une  guirlande 
dont  les  extrémités  se  croisent.  Au-dessous,  dédicace  à  Saturne, 
par  Silius  Nund(inarius)  :  C.  f.  L.,  o30i.  Au  Louvre,  n"  1934 
(conf.  Frohner,  Notice  de  la  seidpfure  anliqtœ  du  musée  du 
Louvre,  p.  467,  n"  olo). 

2.  Slèle.  Femme  (?),  aupi'ès  d'un  autel  ;  elle  tient  un  gâteau  (?) 
en  forme  de  losange  et  une  grappe  de  raisin;  dans  le  champ, 
deux   palmes.   Au-dessous,    restes  d'une   inscription  latine    : 


EXPLOKAÏION    SCIENTIFIQUE    DE    l'aLGÉHIE  161 

C.  I.  L.,  3322=  17483.  Lire  pcut-iMro  :  [Sat[iimo)\  Aitg{îisto), 
[L\uri[a] . .. 

3.  Stèle  en  marbre,  mutilée  (largeur  0  m.  4o).  En  haut, 
étoile  ou  rosace  dans  une  arcade.  Personnage  tenant  de  la  main 
gauche  un  rameau,  de  la  main  droite  un  objet  indistinct.  Au 
Louvre,  n"  1942  (on  a  scié  le  haut  rt  le  côté  gauche). 

4.  lias-relief  en  marbre  (hauteur  0  m.  83),  d'une  exécution 
très  grossière.  Dans  une  niche,  Ihmquée  de  deux  pilastres  can- 
nelés, Amour  s"a[)[)uyanl  sur  une  l(3rche  renversée.  Débris 
d'un  monument  l'unéraire.  Au  Louvre,  n''  1906. 

.3.  Bas  dune  stèle.  Animal  de  sacritice  (clièvre?;  la  queue  ne 
convient  cependant  pas  à  cet  animal  ;  on  dirait  jjIuIùI  un  àne). 

6.  Fragment  d'un  bas-relief.  Lézard  (?),  grenade  (?). 

7.  Stèle  mutilée.  Bas  d'une  inscription  néopunique.  Person- 
nage gravé,  qui  paraît  tenir  un  bouclier  rond.  — Ravoisié  (II, 
p.  21)  dit  que,  dans  un  terrain  situé  sur  la  rive  gauclie  de 
l'oued  Sekhoun  (à  FUuest  de  Guelma),  on  a  trouvé  des  stèles, 
représentant  «  des  espèces  de  personnages,  j)lutôt  gravés  que 
«  sculptés,  des  signes  et  des  caractères  inconnus,...  ayant  la 
«  forme  de  styles,  terminés  en  pointe  par  le  haut;  leur  épais- 
«  seur  est  de  U  m.  Oo  à  0  m.  10,  leur  largeur  de  0  m.  2o  à 
«  0  m.  50;  leur  hauteur  de  0  m.  oO  à  1  mètre...  M.  le  com- 
«  mandant  de  la  Mare  a  déposé  au  Musée  du  Louvre  plusieurs 
«  de  ces  fragments  ».  Il  y  avait  peut-être  là  un  sancluaii-e  de 
Baal  Ilammon. 

8.  Stèle.  Image  gravée  :  personnage  tenant  un  objet  indis- 
tinct. 

9.  Fragment  d'une  stèle  en  marbre.  Femme  tenant  une 
grappe  de  raisin.  Au-dessous,  inscription  néopunique  (dédicace 
à  Baal  Hammon).  Au  Louvie,  musée  phénicien, 

10.  Fragment  d'une  stèle  en  pierre.  Palme  (?),  guirlande, 
gâteau  (?).  Inscription  néopunique  (^dédicace  à  Baal).  Au  Louvre, 
musée  phénicien. 

11.  Stèle,  découverte  par  le  capitaine  Delcambre;  aujour- 
d'hui au  musée  de  Narbonne.  Image  très  grossière  d'un  per- 
sonnage en  prière.  Au-dessous,  inscription  néopunique  (dédi- 
cace à  Baal  Ilammon).  De  Saulcy,  Annales  de  l'Institut  archéo- 
logique, 1845,  p.  86-91  et  pi.  II  ;  Judas,  Essai  sur  la  langue 
phénicienne,  p.  87  et  pi.  x;  le  même,  Journal  asiatique,  1845, 


IG2  DELAMARE    —    GSELL 

I,  p.  ;iO-.")l  cl  planche,  li^.  I  ;  le  mémo,  Eliidr  drinonstrfitirc  ilt^ 
ht  loïKiiic  p/irnidenne,  \)\.  12;  Lcvy,  Plwnizisrhc  Stndicii,  II, 
p.  ril);  Schnidcr,  Dir  iihonizische  Spraclic,  p.  66,  n"  IH;  Lid/- 
barski,  lînndbuch  dcr  ttordsemilisdien  EpUjrapli'il;,  p.  i.'iS, 
n°  5,  pi.  XVI,  fig.  8. 

J2.  Fragment  d'une  stèle  en  marbre  (largeur  0  m.  18).  Crois- 
sant. Tèto  barbue,  voilée  (Saturne).  Deux  et  peut-être  trois 
grenades.  Os  images  sont  llanquées  à  di'oile  (et  devaient  aussi 
rire  flanquées  à  gauche)  d'un  pilastre  cannelé  et  d'une  palme. 
Exécution  des  plus  grossières.  Au  Louvre,  n"  1926. 

13.  Fragment  d'une  stèle  en  pierre.  Deux  personnages,  dont 
l'un  tient  une  guirlande  à  bouts  croisés.  Au  Louvre,  n"  lO.'îl. 

14.  Stèle  mutilée,  en  mauvais  marbre  (largeur  0  m.  23). 
Femme,  velue  d'une  robe  et  d'un  manteau,  tenant  une  grappe 
et  une  corne  d'abondance  qui  est  surmontée  d'un  fruit;  à  sa 
droite,  un  oiseau  ;  à  ses  pieds,  à  gauche,  un  objet  ou  un  animal 
indistinct.  Au-dessous,  une  inscription  latine  (C.  /.  L.,  5318)  : 
peut-être  Ban{c),  précédé  d'un  prénom  (()  pour  Q?)  et  d'un 
nom  en  abrégé.  Au  Louvre,  n°  1936  (on  a  scié  le  bas). 

15.  Fragment  d'une  stèle  en  pierre.  Personnage  tenant  de 
sa  main  gauche  levée  un  gâteau  rond.  Au-dessus  de  sa  tête, 
un  croissant  (?).  A  sa  gauche,  objets  indistincts  (plante  et 
autel??).  Au  Louvre,  n"  1940. 

16.  Fragment  d'une  stèle  en  marbre  (largeur  0  m.  28).  Per- 
sonnage llauqué  de  deux  autels.  Au-dessous,  dédicace  à 
Saturne  par  Quinta  Caccilia  :  C.  L  L.,  5300.  Au  Louvre. 
n°  1938. 

17.  Fragment  d'une  stèle  en  marbre  (hauteur  0  m.  21). 
Personnage  tenant  une  grappe  de  raisin,  dans  une  niche 
flanquée  de  colonnes  et  ornée  de  palmes.  Au  Louvre,  n°  1924. 

18.  Stèle  en  marbre  (largeur  0  m.  25).  Croissant.  Dans  une 
niche,  personnage  tenant  d'une  main  une  grappe  (?)  et  de  l'autre 
un  objet  brisé.  Pi'ès  de  lui,  gâteau  rond.  Au-dessous,  inscrip- 
tion néopunique  (dédicace  à  Baal  Ilammon).  Au  Louvre,  musée 
phénicien. 

19.  Pierre,  haute  de  1  m.  10,  large  de  0  m.  42  (annotation 
au  dessin),  avec  l'image  sculptée  d'un  personnage  en  prière. 

20.  Fragment  d'une  stèle  en  pierre.  Personnage  vêtu  d'une 
tunique  courte,  tenant  de  ses  mains  levées  une  guirlande  (?)  et 


EXPLORATION    SCIENTIFIQUE    DE    e'aLGÉUIE  163 

un  objet  iiulislincl  (i;àteau?).  A  sa  droite,  un  autel.  (À's  images 
sont  llanquées  de  deux  plantes  (?),  Au  Louvre,  n"  lOii. 

21.  Fragment  d'une  stèle  en  marbre  (largeur  0  m.  2o).  Per- 
sonnage qui  tenait  probablement  de  la  main  droite  un  objet 
devenu  indistinct  ;  à  sa  gauche,  un  autel.  Au-dessous,  inscrip- 
tion néopunique.  Au  Louvre,  musée  phénicien. 

22.  Fragment  d'une  stèle  en  pierre.  Personnage  nu  ;  à  sa 
gauche,  gâteau  rond;  de  chaque  coté,  une  palme.  Au  Louvre 
n°  1927. 

2H.  Fragment  d'une  stèle  en  pierre.  F.nlre  deux  piliers^  sur- 
montés de  deux  palmes,  personnage  (femme?)  tenant  un 
objet  indistinct  ;  sa  tête  est  flanquée  d'une  feuille  et  d'une  guir- 
lande à  bouts  croisés.  Au  Louvre,  n°  1933. 


PI.   179. 

[Gîielma). 

Vv^.  1,  2,  3.  Dessins  au  Louvre  (1843).  —  Fi^^  4.  IbkL,  \.H'i'.\).  —  Kip.  S. 
Sorbonne,  VI,  p.  72.  —  Fig.  6.  Ibid.,  p.  161  (1844).  —  Fig.  T.  llj'id.,  p.  W.'u 
—  Fig.  8.  îhid.,  p.  59.  —  Fig.  9.  Ibid.,  p.  97.  —  Fig.  10.  Ihid.,  p.  ;i4 
(184;i).  —  Fig.  M.  Louvre  (1845).  —  Fig.  12.  Ibkl.  (1842).  —  Fig.  13.  Ibid. 
(deux  dessins).  —  Fig.  14.  Ibid.  (1842).  —  Fig.  i:i.  Ibid.  (184:i). 

1.  Fronton  en  marbre,  Irouvé  en  1843.  vei's  la  parlie  supé- 
rieure de  la  rue  d'Announa  [Allas  arclK'olotjifjiic,  n"  7  du  plan). 
Le  tympan  porte  une  dédicace  à  Neptune,  par  Fl(avius)  Ani- 
cius  Privalus,  prêtre  du  dieu  et  ancien  magistrat  municipal  : 
C.  I.  L.,  .j297.  La  plus  grande  partie  de  l'inscription  est  gravée 
dans  un  cartel,  tenu  pai-  deux  Triions,  dont  le  corps  se  termine 
en  queue  de  poisson.  Ce  fronton,  porté  sans  doute  par  deux 
colonnes,  formait  le  devant  d'un  ('dicule  —  a('dicul[am),  dit 
l'inscription  — .  qui  devait  abriter  soit  une  statue  de  Neptune, 
dieu  des  sources,  soit  une  fontaine  (ou  peut-être  à  la  fois  une 
statue  et  une  fontaine).  Au  Louvre,  n"  1915  (conf.  Frohner, 
Notice  de  la  sculptiire  antique,  p.  78,  n"  oO).  —  Un  fronton 
analogue  a  été  trouvé  près  de  Tébessa  :  Gsell,  Musée  de  Tébessa., 
p.  4o-46. 


lOi  KEr.AMAIiF,    (iSKLL 

2.  Sur  la  partie  pliiCoiiiianle  do  ce  IVoiiloii,  vase  d'où  sorleiil 
deux  ceps  de  \  ii;iie. 

:{.  (lolonue  torse,  a\ec  uu  cliapilcau  (|tii  paraît  avoir  lait 
coi'ps  avec  le  lût.  Autant  (pTon  eu  peut  jug(!i',  ce  morceau  est 
de  stylo  chrétien. 

4.  Colonne,  avec  un  ciiapiteaii  dont  le  d('c(jr  véjj,élal  est  sini- 
plcnient  ébauché. 

T).  Fragment  d'une  stèle  votive.  lias  d'un  personnage:  grappe 
de  raisin  (Ie:ui,'  sans  doute  par  ce  [)ersonnage).  Au-dessous, 
restes  d'une  dédicace  :  C.  I.  /..,  IV.\\2. 

0.  l'i'aguKMil  d'une  stèle  en  pierie.  Femme  tenant  une  grappe 
de  raisin.  Au  Louvre,  n"  1930. 

7.  Fragment  d'une  stèle  votive  en  marbre  (largeui-  0  m.  'l'X). 
Personnage  tenant  d'une  main  un  gâteau  en  l'orme  de  losange, 
de  l'autre  un  oiseau.  Dédicace  par  Pontius  l}iiz(il)  :  C.  f.  L., 
5315.  Au  Louvre,  n°  1935. 

8.  Bas  d'une  stèle  votive  en  marbre.  Personnage  dont  il  ne 
reste  que  les  pieds.  Dédicace  par  Aul'(idia)  Fundana  :  C.  L  />., 
5308.  Au  Louvre,  n"  1925. 

9.  Fragment  d'une  stèle  votive  en  marbre  (hauteur  0  m.  21). 
Restes  d'un  personnage  ;  à  sa  droite,  un  bélier.  Dédicace  D[eo) 
M[af/?io),  c'est-à-dire  à  Saturne,  par  Torq(u)atius  :  C.  L  L., 
5296.  Au  Louvre,  n"  1922. 

10.  Das  d'une  stèle.  Pieds  de  deux  personnages.  A  la  ligne  1 
de  l'inscription,  dédicace  à  Saturne,  S{afi/r/io)  A[iiguslo) 
siacrtun),  qui  avait  été  sans  doute  gravée  par  avance.  Suivent 
les  épilaphes  de  deux  enfants,  Saturus  et  Sil(v)ana  :  C.  L  L., 
5303.  —  Pour  des  stèles  destinées  à  servir  d'ex-voto,  mais 
employées  comme  monuments  funéraires,  voir  plus  haut, 
pi.  94,'rig.  1. 

1  I.  Stèle  mutilée.  Dans  une  niche  nanijuée  de  pilastres  can- 
nelés, femme  tenant  un  objet  indistinct. 

12,  13,  14.  Fragments  d'archivolte  (hauteur  0  m.  80),  en 
marbre,  trouvés  dans  les  grands  thei'mes  (Havoisié,  11,  p.  28  ; 
conf.  (jsell,  Munuïiicnts  aii(i(jues,  1,  p.  228).  Les  sculptures 
représentent  un  trident,  llanqué  de  dauphins;  un  aigle;  un 
buste  d'Océan  (les  fig.  12  et  13  ont  été  aussi  publiées  par  Ravoi- 
sié,  11,  pi.  24,  fig.  ni  et  iv).  L'aigle  est  au  Louvre  (n°  191G).  Le 
travail  est  exécrable. 


EXPLORATION    SCIENTIFIOUE    DE    l'aLGÉIUE  Hu) 

1.").  Sarcoplia^'C  (loiigucnr  1  m.  53),  décoré  sur  le  devant 
d'un  vase  d'où  sortent  deux  ceps  de  vigne,  de  rosaces,  de 
triangles  et  de  losanges.  Ces  ornements  sont  simplement  gravés. 
Ils  sont  enfermés  dans  des  cadres  à  léger  relief.  Monument 
probablement  chrétien.  11  a  été  découvert  «  dans  la  démolition 
du  rempart  Sud  »  [de  la  citadelle)  (annotation  au  dessin)  et  se 
trouve  aujourd'hui  au  musée  de  (luelma  (de  Pachtere,  Musée 
de  Guelnia,   p.  44). 


PI.  180. 

[(lUt'lina). 

Croiiuis  (le  rciiseiahlc  de  la  plaiicln',  au  Louvre. —  Fig.  1,  2.  Louvre  |18i.")). 

—  Fig.  3,4.  Sorbonne,  Vf,    |i.    Kid.  —  Fig.   5,    G.  ]bid.,  p.   1G7  (1S42).  — 
Fig.  7.  Louvre  (184:i).  —  Fi^;.  S,  '.).  ibid.  (1842).  —   Fig.    11.  HAd.  (1842). 

—  Fig.  12,  I:L  /;-/(/.  (1842). 

t.  Arcade  double,  qui  de\ait  être  portée  par  des  colonnetles. 
Images  de  deux  oiseaux,  (^e  morceau,  comme  le  suivant,  est 
certainement  de  l'époque  chrétienne. 

2.  Arcade,  avec  l'iniage  d'un  lion.  La  décoration  de  l'archi- 
volte est  presque  identique  à  celle  de  la  lig.  1.  Les  deux  débris 
ont  dû  faire  partie  du  même  ensemble. 

3,  4.  Deux  faces  d'un  chapiteau  byzantin  (haut  de  0  m.  41), 
orné  d'une  croix  grecque.  Manuscrit  de  Delaniare,  au  Louvre 
(p.  11)  :  «  J'ai  dessiné  ce  chapiteau  à  cause  de  la  croix  grec- 
«  (juc  (|ui  se  trouve  sculptée  dessus  ;  il  gisait  sur  le  sol,  avec  des 
«  débris  de  colonnes,  près  de  voûtes  antiques  bien  conservées, 
«  non  loin  du  village.  »  Ravoisié  (II,  pi.  32,  fig.  vu  et  vu  his)  a 
aussi  l'cjtroduit  ce  chapiteau,  mais  son  dessin  figure  une  ci'oix 
monograminatique  (avec  une  boucle  à  droite),  et  non  une  croix 
grecque.  Il  a  été  trouvé,  d'après  Ravoisié  (p.  33),  près  de  la 
basilique  chrétienne  dont  le  plan  est  donné  ici,  pi.  171,  fig.  G. 

5.  Pierre  ornée  d'un  niveau,  image  prophylactique  :  conf.  plus 
haut,  pi.  31,  fig.  15. 

6.  Fragment  d'entableniciil.  La  figure  nous  montre  la  face 
plafonnante,  dressée  (elle  est  ornée  d'une  rosace).  On  distingue 
à  gauche  les  moulures  de  la  face  antérieure. 


16  fi  DRLAMAIiF,    OSKLL 

7.  l'ra^nioiil  truMP  stèle  en  marhro  (liauloiiiO  m.  '2'.V) .  Porson- 
nayc  Icnaiil  un  oiseau  cl  une  grappe  de  raisin.  Le  bourrelet 
que  le  dessin  nionlrc  sous  l'oiseau  est  un  pli  du  vôtenient. 
Au  Louvre,  n"  1937. 

8,  9.  Vue  et  coupe  d'un  clia[)iteau  de  pilastre,  haut  de 
0  m.  63.  Manuscrit  du  Louvre,  p.  M  :  «  J'ai  lait  délerrcr  ce  cha- 
X  pileau  à  1,000  ou  1,200  mètres  du  (iini|).  mii'  la  loulc  anii(jiie. 
«  11  est  surchargé  d'ornements.  Les  branciies  de  laurier  dont  il 
«  est  orné  font  penser  (ju'il  a  pu  faire  pai'tie  d'un  temple  dédié 
<(  à  hi  Victoire...  »  Je  ne  le  crois  pas.  Ce  chapiteau  est  de  style 
chrétien  :  conf.,  par  exemple,  (Isell,  MHst'-c  th-  Tébc.s.sa,  j».  48, 
pi.  VH,  fig.  2;  pi.  VI,  lig.  9. 

10.  Fragment  d'un  pilastre  chrétien  :  cep  de  vigne,  mono- 
gramme constantinien,  llanqu('  île  l'a  et  de  Tco,  dans  un  cercle. 
Conf.  |)lus  haut,  pi.    59,  fig.  1. 

M.  h'i'agment  d'un  pilastre  semblable,  décoré  d'un  cep  de 
vigne. 

12.  Fragment,  long  de  1  m.  48,  haut  de  0  m.  43  (annotation 
au  dessin),  décoré  d'un  lleuron,  de  rosaces  et  de  rinceaux. 

13.  Rosace.  Elle  était  peut-être  sculptée  sur  Tune  des  faces 
du  fragment  reproduit  fig.  12.  «  Partie  supérieure  du  pilier 
«  droit  de  la  porte  Ilackett  »  [coté  septentrional  de  la  citadelle]  : 
annotation  aux  dessins  des  fig.  12  et  13. 


PL  181. 

[Giiflma). 

Croquis  de  l'ensemble  de  la  planche,  au  Louvre.  —  l^Mg.  \,  2.  Sorbonne, 
VI,  p.  j;;;").  —  t'ig.  4.  Louvre,  deux  dessins  (ISi:{).  —  Fiir.  'i,  6.  ]hicl.  (ISiîi). 
—  Fig.  7,  H.  Ihkl.  (l,S'i-2).  —  Vig.  9,  10.  Ihid.  (ISi;!)  ;  un  autre  dessin  de 
la  (ig.  9,  deux  autres  de  la  li.i;.  10  :  ihiil.  —  Fig.  11,  12.  Ibid.  (1842).— 
Fig.  13.  Md.  (1843).  —  Fig.  !  1 .  Ihi,l.,  deux  dessins  (1843).  —  Fig.  15.  Sor- 
bonne, V,  p.  '.»4.  —  Fig.  K).  Ibid.,  p.  101  (autre  dessin,  p.  100).  —  Fig. 
17,  18.  Louvre,  deux  dessins  (1842  et  1843).  —  Fig.  20.  Ibid.  (1845).  — 
Fig.  21.  Sorbonne,  VI,  p.  28  (1843)  ;  autre  copie,  ibid.,  p.  21)  (1842). 

1,  2.  Profil  et  face  d'une  tèle  en  marbre.  Apollon? 
3,  4.  Profil  et  face  (.l'un  bas-relief  en  marbi'e.  liuste  d'enfant. 
Au  Louvre,  n"  1907. 


EXPLOHATION    SCIENTIFIQUE    DE    l'aLGÉRIE  167 

5,  6.  Face  cl  prolil  d'une  tète  barbue,  j)ortrail  du  troisième 
siècle. 

7,  8.  Profil  et  l'ace  (rime  tète  barbue  (liauteur  0  m.  28),  por- 
trait du  troisième  siècle. 

9,  10.  Face  et  prolil  d'une  tète  diadémée,  en  marbre  (liau- 
teurO  ni.  2a).  Probablement  Vénus.  Cette  tête  a  été  aussi  repro- 
duite par  Ravoisié,  II,  pi.  .37,   lig.  ii  et  m. 

Il,  12.  Deux  faces  de  la  partie  supérieure  d'un  autel.  Sur  le 
devant,  couronne  ;  début  d'une  épitaphe  (C.  /.  L.,  5480).  Sur 
l'autre  côté,  vase  à  deux  anses. 

13.  Haut  d'une  stèle  en  pierre.  Tètes  d'un  bomme  et  d'une 
femme.  Au  Louvre,  n"  1929. 

14.  Haut  d'une  stèle  (largeur  0  m.  28).  Dans  une  nicbe  cin- 
trée, femme  tenant  une  corne  d'abondance,  surmontée  d'un 
fruit  ou  d'un  gâteau.  Au  Louvre,  n"  1932.  Cette  stèle  a  été 
reproduite  par  Ravoisié,  II,  pi.  38,  fig.  iv. 

15.  Fragment  d'une  stèle.  Fntre  des  colonnes,  épitaphe  de  ... 
Septimina  :    C .  I.  L.,  5460. 

16.  Fragment  d'une  stèle  en  marbre  (hauteur  0  m.  20). 
Restes  des  pieds  d'un  personnage,  bélier.  Inscription  nommant 

Yolusius :  C.  I.  £.,  5317.  Louvre,  n"  1921.  Ce  morceau  a  été 

reproduit  par  Ravoisié,  pi.  38,  fig.  m. 

17.  18.  Derrière  et  devant  d'un  torse  (hauteur  0  m.  47)  : 
débris  d'une  statue  de  Satyre  en  marbre.  Reproduit  aussi  par 
Ravoisié,  pi.  38,  fig.  i  et  i  bis  {\\  dit,  p.  36,  que  ce  morceau 
est  d'une  exécution  médiocre). 

19  [au  lieu  de  10,  marqué  par  erreur].  Fragment  d'une 
stèle  en  pierre  (hauteur  0  m.  21).  Dans  une  niche,  femme  por- 
tant une  corne  d'abondance,  surmontée  de  fruits  et  d'un  gâteau. 
Au  Louvre,  n°  1928.  Ce  morceau  a  été  reproduit  par  Ravoisié. 
pi.  38,  fig.  II. 

20.  Fragment  d'une  stèle.  Tète  de  femme. 

21.  Inscription  de  l'époque  d'IIonorius  et  de  Théodose  (408- 
423),  indiquant  la  restauration  par  ...  Valentinus,  curateur 
de  la  commune,  d'un  édifice  qui  servait  à  loger  des  étrangers  : 
C.  I.  L.,  5341  et  p.  1658.  Au  Louvre,  n'^  2034.  Au  commen- 
cement de  la  dernière  ligne,  lire  :  AD  TECTl    FASTIGIVM. 


12 


108  delamauj:  —  gsell 

PI.  182. 
{Guelma). 

Dessin  deTensemblc  de  la  |il;uulii-,  au  F.ouvie.  —  V'vj,.  1,  2,  3.  Louvre 
(1845).  —  Fif,'.  7.  Ihkl.  —  Fiy.  H.lbid.  (1842).  —  Fig.  \\\.  IbicL  —  Fig.  10. 
Ibid.  (1842).  —  Fig.  18.  Ibid.  —  Fig.  23.  Ibid.  —  Fig.  23.  Sorbonne,  VI, 
p.  44  (1843)  ;  autre  dessin,  qui  n'a  pas  servi  au  graveur,  ibid.  (1842).  — 
Fig.  20.  Sorbonne,  deux  dessins,  VI,  p.  40  (18'i2)  c\.  p.  47  (1843). — 
Fig.  27.  Ibid.,  deux  dessins,  p.  2  (1843)  el  3  (1842). 

1,  2,  3.  Tablette  creusée  d'un  godet.  En  bronze? 

4.  Croix  latine  paltée,  en  bronze,  liauto  de  0  m.  18;  munie 
d'anneaux  en  haut  et  en  bas.  Elle  devait  èlrc  suspendue,  peut- 
être  au-dessus  d'un  aiilel,  et  quelque  autre  objet  devait  pendre 
au-dessous  d'elle  :  conf.  Rohault  de  Fleury,  La  Messe,  V,  p.  120. 
Trouvée  en  1843,  à  la  briqueterie  du  génie  :  Grellois,  Etudes- 
archéoloyiqucs  sur  Ghelma  (extrait  des  Mémoires  de  r Académie 
de  Metz,  XXXIII,  1851-2),  p.  28  et  p.  42  (pi.  v,  fig.  1);  Pou- 
joulat,  Voyage  en  Algérie,  2^  édit.,  p.  202;  le  même,  Histoire 
de  Saiîit  Augustin,  6"  édition,  I,  p.  341. 

5.  Croix  (?j  en  bronze,  mutilée. 

6.  Objet  qui  paraît  être  en  bronze  et  dont  j'ignore  la 
destination. 

7.  Chandelier  en  bronze,  trouvé  avec  la  croix  reproduite 
lig.  4  :  Grellois,  /.  c,  p.  42.  Ces  deux  objets,  dit  Grellois,  ont 
été  donnés  à  M.  de  La  Marre.  —  Conf.  dans  Leclercq,  Manuel 
d'archéologie  chrétienne,  II,  p.  o70,  fig.  380,  un  chandelier 
analogue,  trouvé  en  Egypte. 

8.  Manche?  Objet  en  bronze  (annotation  au  dessin). 

9.  9.  Débris  de  tubes  à  torsades,  probablement  en  bronze. 

10.  Applique  (?),  probablement  en  bronze. 

H.  Fragment  d'un  plat,  en  terre  cuite,  probablement  d'époque 
byzantine.  Buste,  llanqué  de  deux  colonnes  torses.  Pour  ces 
plats,  voir  Leclercq,   /.  c,  II,  p.  530  et  suiv. 

12,  13,14,  17,  18.  Poteries  romaines,  de  types  très  communs. 

15.  Poterie? 

16.  Douille  en  bronze,  longue  de  0  m.  15  (annotalion  au 
dessin),  qui  a  fait  partie  d'un  attelage  antique  :  c'était  proba- 


EXPLOliATION    SC.ir.NTIFinLE   DE    l'aLC.ÉRIE  1G9 

blenienl  un  porlo-^iiidcs,  placM'  sur  lo  Joug.  Pour  des  objets 
analogues,  voir  Hérou  de  Villefosse,  Mémoires  de  la  société  des 
Antiquaires  de  France,  LXVIT,  1007,  p.  268-29G  ;  Bull,  des 
Antifjuaires,  1909,  p.  185. 

19,  20.  Lampe  romaine.  Colombe  sur  un  laineau.  Au-des- 
sous, la  marque  Nov[ii)  Ius{ti)  ;  conf.  C.  I.  /..,  10478,  n"  'K)  ; 
ibid.,  22G44,  n"  240. 

21,  Fragment  de  poterie  (?),  qui  ne  me  paraît  pas  èlre 
antique.  Art  arabe? 

22,  Lampe  romaine.  Buste  de  Sérapis.  Conf.,  par  exemple, 
Babelon,  Musée  Lavir/crie  de  Saint-Louis  de  Carthage,  II, 
pi.  XV,  tig.  6. 

23,  24.  Lampes  du  m"  ou  iv'  siècle. 

25.  Base  en  marbre  dune  statue  élevée  par  le  conseil  muni- 
cipal de  Calama  à  ...  Rutinus,  premier  duumvir  de  la  com- 
mune (quand  celle-ci  fut  érigée  en  colonie,  au  m'  siècle)  : 
C.  I.  L.,  5308.  Au  Louvre,  n"  2031  (on  a  scié  le  bas). 

26.  Base  en  marbre  d'une  statue  élevée  <à  Julius  Rusticianus, 
chevalier  romain,  ex-magistrat  municipal  :  C.  1.  L.,  5367  ^= 
17i96,  inscription  complétée  par  un  fragment  que  Delamare 
n'a  pas  publié.  Au  Louvre,  n"  2032. 

27.  Partie  inférieure  do  la  base  en  marbre  d'une  statue 
élevée  à  Trajan  par  les  Kalamenses.  Cette  base  était  autrefois 
complète  :  C.  I.  L.,  5325.  Le  fragment  publié  par  Delamare 
est  au  Louvre,  n"  2028. 

PL  183. 

[Gueimo). 

Dessin  de  l'ensemble  de  la  planclie,  au  Louvre.  —  Fig.  \.  Sorbonne,  VI, 
p.  26(1842).  —Fig.  2.  Ihid.,  p.  ;iO  (1842).  —  Fig.  3.76»/.,  p.  10  (1843); 
autre  copie,  qui  n"a  pas  servi  au  graveur,  ihid.,  p.  11  (1842).  —  Fig.  4. 
Deux  copies  (l'une  de  1842),  ibid.,  p.  03  et  64.  —  Fig.  ">.  Ibid.,  p.  "JQ.  — 
Fig.  7.  Deux  copies  (l'une  de  1843),  î6t(/.,  p.  51,  32.  — Fig.  8.  Ibid., 
p.  65  (1845).  —  Fig.  9.  Ibid.,  p.  U3.—  Fig.  10.  Ibid.,  p.  162  (1843). 

1.  Base  de  statue  (marbre,  hauteur  0  m.  20),  portant  une 
dédicace  à  Valentinien  I  par  Basilius  Flaccianus,  curateur  de 
la  commune  :    C.  I.  L.,  5337. 


170  DKLAMAia:     GSELL 

2.  Autre  lace  de  la  iiirmc  Inise,  porlant  la  dcîdicace  d'une 
statue  élevée  à  Neptune  par  JNicanius  llonoratus,  duumvir  : 
C.  I.  L.,  r>298.  (ielto  inscriplion  est  antérieure  à  la  précé- 
dente. 

'^.  Base  en  marbre,  dont  l'inscription  indique  (juc  .Iulius 
l{uslicianus,  curateur  de  la  commune  de  Calama  (vers  la  fin 
lu*'  siècle),  fit  déplacer  à  ses  frais  une  statue  de  la  Forluna 
Victrix,  avec  des  images  de  Victoires  :  C.  I.  L.,  5290.  Elle  était 
employée  parmi  les  matériaux  du  iomj)art  de  la  citadelle 
byzantine.  Au  Louvre,  n"  2033. 

4.  Dédicace  à  la  Victoire,  faite  dans  Tannée  du  sufétat 
d'Asmun  et  d'Urbanus,  Pudens  éidinl  pr inceps  :  C.  I.  L.,  5306. 
Cette  inscription  est  antérieure  à  l'érection  de  Calama  en 
municipe;  elle  date  sans  doute  du  i""  siècle  de  notre  ère.  Voir 
Gsell,  Atlas  archéologique^  f'  9,  p.  17,  col.  2. 

5.  Base  d'une  statue  élevée  par  le  conseil  municipal  à  Annia 
Aelia  Restituta,  llaminique  des  empereurs,  qui  avait  fait  cons- 
truire à  ses  frais  le  théâtre  ;  l'inscription  indique  qu'en  témoi- 
gnage de  reconnaissance  on  lui  éleva  cinq  statues  :  C.  /.  L., 
5366.  Les  deux  empereurs  mentionnés  sont  soit  Marc  Aurèle  et 
Lucius  Vérus,  soit  Scptime  Sévère  et  Caracalla. 

6.  Base  d'une  autre  statue  élevée  à  Annia  Aelia  Restituta 
pour  la  même  raison  ;  l'inscription  indique  que  cette  dame  donna 
400.000  sesterces  pour  la  construction  du  théâtre  :  C.  /.  L., 
5365  =  17495. 

7.  Base  en  marbre  (hauteur  1  m.  10),  dont  l'inscription 
indique  qu'une  statue  d'Apollon  (?)  fut  élevée  sur  la  nouvelle 
place  [forum  mjvinn),  par  les  héritiers  de  Nicius  Annianus, 
j)rètre  de  Neptune,  en  exécution  des  dernières  volontés  de  ce 
personnage  :  C.  /.  L.,  5299  =  17479.  Au  Louvre,  n"  2030. 
Ligne  7,  j'ai  lu  :  ;  .."NI  IN  FORO;  il  faut  peut-être  resti- 
tuer [Apoi]lim,  jtour  Apollinis. 

8.  Fragment  d'une  inscription  monumentale  (largeur  1  m.  10, 
hauteur  0  m.  54),  nommant  un  princeps,  qui  paraît  être  aussi 
qualifié  de  [suf]es  :  C.  L  L.,  5369.  Conf.  fig.  4. 

9.  Marbre.  Fragment  d'une  épitaphe  chrétienne  (époque  by- 
zantine) :  C.  I.  /..,  5493.  Au  Louvre,  n"  3014.  Ligne  1,  il  y  a 
ER....  Ligne  2,  après  le  C,  lire  :  (JVEB  ;  le  Q  et  l'E  sont  en 
écriture  onciale  ;  il  faut  comprendre  qu[i)eb[it)  =  quicvit.  Les 


EXPLORATION    SCIENTIFIQUE    DE    L'aLGÉRIE  171 

deux  dernières  lignes  sont  grave'es  dans  un  espace  qui  a  été 
martelé. 

10.  Pierre  ornée  d'un  monogramme  chrétien,  enfermé  dans 
un  cercle. 


PI.  184. 

[Gualma). 

Dessin  de  l'ensenihle  de  la  planche,  au  Louvre.  —  V\\i.  1.  Sorbonne,  VI, 
p.  88  (1842).  —  Fig.  2.  Ihlâ.,  p.  102  (1842).  -  Fig.  3.  IbicL,  p.  73.  — 
Fig.  4.  Ibid.,  p.  69  (1845).  —  Fig.  :i.  Ibid.,  p.  95  (1845).  —  Fig.  6.  Ibid., 
p.  120  (1843).  —  Fig.  7.  Ibid.,  p.  38  (1845);  aulre  copie,  qui  n'a  pas  servi 
au  graveur,  ibid.,  p.  37  (1842). 

1.  Stèle  double,  avec  les  épitaphes  de  Pullaenius  Rogatus  et 
de  Licutia  Saturnina  :  C.  /.  L.,  54o6. 

2.  Stèle,  avec   les  épitaphes   de  Restutus   et   d'Aurelia 

Donata.  A  l'époque  byzantine,  une  autre  inscription  a  été  gravée 
à  la  partie  supérieure  do  la  pierre.  C.   I.   L.,  o394  =  17501. 

3.  Autel.  A  la  partie  supérieure,  vase  d'où  sortent  des  rin- 
ceaux et  que  flanquent  des  rosaces.  Epitaphes  de  Yaleria  Annia 
Restituta  et  de  Bassilius  Saturninus  :  C.  I.  L.,  5467.  Musée  de 
Guelnia. 

4.  Épitaphes  d'Arrius  Mustius,  d'Arrius  Gudulus,  de  Birict- 
bal,  de  Pusinna  :  C.  I.  L.,  5392. 

5.  Fragment  en  marbre  (long  de  1  m.  35).  Ce  bloc  devait 
faire  partie  de  la  façade  d'un  mausolée,  appartenant  à  une 
famille  Tannonia.  C.  1.  L.,  5462  =  17506  (avec  un  autre  frag- 
ment). Au  Musée  de  Guelma. 

6.  Deux  rosaces  sculptées  dans  un  caisson  :  fragment  de  la 
face  plafonnante  d'un  linteau  ou  d'un  entablement,  dont  la  face 
antérieure  portait  une  inscription,  probablement  funéraire 
(C.  /.  L.,  5419  et  p.  1658).  Cette  pierre  a  dû  appartenir  à  un 
mausolée.  Au  Louvre,  n°  1917  (on  a  scié  les  deux  extrémités)  ; 
autre  pierre  décorée  de  même,  ibid.,  n°  1918. 

7.  Inscription  byzantine,  qui  surmontait  une  porte  de  la  cita- 
delle, près  des  thermes  romains  :  voir  pi.  171,  fig.  4.  Elle  men- 
tionne cette  porte  [posticius  sub  icrmas),  placée  sous  la  protec- 


172  DELAMAHE    —    OSELL 

tion  lies  martyrs  Clément  ol  Vinconl  ;  elle  indique  que  la 
ciiailellc,  n'uvrc  dn  palrice  Solomon,  avait  treize  lonrs  :  C.  I.  />., 
5352.  Celte  inscription  i  m  portante  a  disparu. 


PI.  185. 

[Giiehna). 

Dessin  de  l'ensemble  de  la  planche,  au  Louvre.  —  Fig  1.  Sorbonne,  VI, 
p.  27  (1845).  —  l'Mg.  2.  ////(/.,  p.  42  |1845);  autre  dessin,  qui  n"a  pas  servi 
au  graveur,  ibid.,  p.  43  (1H42). 

1.  Base  d'une  statue  élevée  à  l'empereur  Théodose  par  le 
conseil  municipal  de  la  colonie  de  Kalama  :  C.  I.  L.,  5340. 

2.  Base  d'une  statue  élevée  à  Hercule  par  Vibius  Saturninus, 
magistrat  municipal  :  C.  I.  L.,  5292.  Au  musée  de  Guelma. 

3.  Base  en  marbre  (hauteur  i  mètre,  largeur  0  m.  49)  d'une 
statue  élevée,  sous  Septime  Sévère,  par  Annius  Saturninus  à 
Yibia  Aurélia  Sabina,  hlle  de  l'empereur  Marc  Aurèle  :  C.  I.  L., 
5327.  Au  Louvre,  n°  2029.  —  On  a  trouvé  à  Guelma  et  à 
Announa  [Tliibilis)  deux  autres  dédicaces  à  cette  femme,  qui 
avait  épousé  Antistius  Burrus,  originaire  de  Tliibilis  :  voir 
Gsell,  Mélanges  de  l'École  de  Rome,  XXIV,  1904,  p.  366,  n.  2; 
de  Pachtere,  Musée  de  Guelma,  p.  \  1-12. 

4.  Partie  inférieure  d'une  stèle  en  marbre,  large  de  0  m.  29; 
au  Louvre,  musée  phénicien.  Pieds  du  dédicant  (entre  deux 
colonnes).  Inscription  néopunique  (dédicace  à  Baal  Ilammon). 
De  Saulcy,  Annales  de  llîistitut  archéologique,  1845,  p.  91-94 
et  pi.  i;  Judas,  Journal  asiatique,  1845,  I,  p.  51  et  planche, 
lig.  2;  le  même.  Etude  démonstrative  de  la  langue  pJiénicienne, 
pi.  13;  Levy,  Phonizische  Studien,  II,  p.  59;  Schroder,  Die phô- 
nizische  Spraclie,  p.  67^,  n''19;  Lidzbarski,  Ilandhuch  der  nord- 
semilischenEpigraphik,  p.  438,  n''7,  pi.  xvi,  fig.  7. 

5.  Partie  inférieure  d'une  stèle.  Pieds  de  deux  dédicants(?). 
Inscription  néopunique  (dédicace  à  Baal  Ilammon).  Elle  a  été 
aussi  publiée  |)ar  Grellois,  Etudes  archéologiques  sur  (ilirhua, 
pi.  viu. 

6.  Fragment  d'une  stèle  en   marbre,  large  de  0   m.  41  ;  au 


EXPLORATION    SCIENTIFIQUK    DE    l'alGÉRIE  173 

Louvre,  musée  phénicien.  Inscription  néopunique  (épitaphe). 
De  Saulcy,  Annales  de  l' Institut  archéologique,  1847,  p.  13,  et 
Monumcnti  delV  Instituto,  IV,  pi.  37,  fig.  8  ;  Judas,  Journal 
asiatique,  L  c,  p.  71  et  pi.,  fig.ô;  le  même.  Étude,  pi.  22;  Levy, 
Le.,  p.  78;  Schrôder,  /.  c.,p.68,  n°  28;  Lidzbarski,/.  r.,  p.  437, 
n"  3,  pi.  XVIII,  lig.  o. 

7.  lias  d'une  stèle.  P]ntre  deux  colonnes,  pieds  d'un  personnage 
et  objet  indistinct.  Inscription  néopunique  (dédicace  à  Baal  Llam- 
mon).  Judas,  Nouvelles  études  sur  une  série  d'inscriptions  numi- 
dico-puniques,  p.  14,  28  et  pi.  2;  Levy,  /.  <".,  p.  105;  Schrôder, 
/,  c,  p.  70,  n°  75;  Lidzbarski,  /.  c.,  p.  438,  n"  0,  pi.  xviii, 
%•  3. 

8.  Inscription  néopunique.  Schrôder,  /.  r.,  p.  70,  n°  80. 

9.  Bas  d'une  stèle.  Pieds  d'un  dédicant,  palme.  Inscription 
néopunique  (dédicace  à  Baal  Hammon).  Judas, /i'/z^^/e,  pi.  15; 
le  môme,  Nouvelles  Études,  p.  33-35;  Levy,  /.  c,  p.  61  et  105; 
Schrôder,  /.  c,  p.  67,  n°  21;  Lidzbarski,  /.  c,  p.  437,  n°  4, 
pi.  xviii,  fig.  2. 


PI.  186. 

[Ain  Neclima)  (1). 

Dessin  de  l'ensemble  de  la  planche,  au  Louvre.  —  Fig.  1,  2,  3,  5,  6. 
Louvre.  —  Fig.  7.  Sorbonne,  VL  p.  107.  —  Fig.  8.  Ibid.,  p.  109.  — 
Fig.  9.  Ibid.,  p.  107.  —  Fig.  10.  Ibkl.,  p.  90.  Ces  dessins  sont  datés  de 
1845. 

1.  2.  Plan  et  coupe,  par  A-B,  d'une  citerne  à  deux  comparti- 
ments, qui  communiquent.  Les  angles  ne  sont  pas  arrondis. 
Deux  ouvertures,  rondes  à  l'extérieur,  quadrangulaires  à  l'in- 
térieur, pratiquées  dans  les  voûtes,  servaient  de  puisards.  Au- 
dessus,  a  été  construit,  à  une  époque  plus  récente,  autant  qu'il 


(1)  La  planche  porte  Gueltna,  mais  il  convient  de  distinguer  Aïn  Nechma  de 
Guelma.  —  11  y  a  au  Louvre  un  manuscrit  de  il  pages,  rédigé  par  Delamare  et 
intitulé  :  «  Note  sur  Ilenchir  Aïn  Nechma,  ou  Kassar  des  Ouled  Harrid,  près 
«  Ghelma,  province  de  Constantine,  mars  18i3,  par  le  capitaine  d'artillerie  Dela- 
mare. i>  Ce  manuscrit  donne  quelques  indications  sur  les  ruines.  Conf.  Atlas 
archéologique  de  l'Algérie,  i"  9,  n"  130. 


m  DELAMARK    —    GSELL 

semble,  un  l'orlin  fn  pierres  de  taille,  de  \'\  mètres  (Je  côté. 
Celle  citerne  existe  encore,  au  ÎNonl  du  bordj  lîou  Xalir  :  voir 
Alias  arr/iéolor/irjue,  f^^  9,  n"  150. 

3,  4,  5,  6.  Plan  et  coupes,  par  G-D,  E-F,  G-II,  d'une  cons- 
truction qui  existe  encore  à  100  mètres  au  Sud-Est  du  bordj 
Rou  i\ahr,  sur  la  penle  d'un  ravin,  el  dont  j'ignore  la  destina- 
tion. Elle  consiste  en  une  salle  de  8  m.  20  sur  2  m.  10,  bàlie  en 
pierres  de  taille  et  couverte  de  longues  dalles.  Sur  l'un  des 
petits  côtés,  il  y  a  une  porte,  avec  des  feuillures;  on  voit  dans 
le  plafond  deux  trous  qui  recevaient  les  gonds.  Autre  baie, 
sur  un  côté  long  (près  de  la  lettre  F)  ;  en  face,  petite  niche,  qui 
a  pout-èlre  été  taillée  après  coup.  Le  mur  (|ui  présenle  celle 
niche  est  doublé  par  un  gros  noyau  de  maçonnerie,  construit  en 
moellons  irréguliers.  Quelques-unes  de  ces  indications  sont 
tirées  d'un  manuscrit  de  Delamare,  signalé  p.  173,  n.  1. 

^.  Stèle  (le  dessin  de  la  Sorbonne  montre  qu'elle  était  plus 
longue),  portant  les  épitaphes  de  Fundana  el  d'Apronius  Quin- 
tulus  :  C.  /.  L.,  5414. 

8.  Stèle,  portant  les  épitaphes  de  S[e]ia  labraturalis  (?)  et  de 
Marisa  Mutisa  (?j  ;  cette  dernière  aurait  vécu  cent  vingt  ans  : 
C.  I.  L.,5473. 

9.  Stèle  (le  dessin  de  la  Sorbonne  montre  qu'elle  était  plus 
longue  el  que  le  sommet  était  arrondi).  Epilaphe  dont  la  lecture 
est  douteuse  :  C.  I.  L.,  54G3. 

10.  Fragment  d'une  grande  stèle.  Trident,  llanqué  de  deux 
dauphins.  Guirlande.  Deux  médaillons  contenant  un  buste 
d'homme  el  un  buste  de  femme.  Epitaphes  d'Au[reli?ja  Valen- 
l[ina]  et  de  Gaecilius  S[il]vanus.  Restes  de  deux  médaillons, 
avec  des  bustes.  J'ai  vu  cette  stèle  dans  les  ruines. 

11.  Inscription  libyque  (grès,  largeur  0  m.  29'.  Au  Louvre, 
musée  phénicien  (on  a  scié  le  bas).  Ueboud,  Recuoil  d'itiscrip- 
tions  lihijco-bcrhères^  n"108;  Faidherbe,  Collection  complète 
des  inscriptions  nuniiclifjnes,  n°  169. 

12.  Inscription  libyque  (grès,  largeur  0  m.  42).  Au  Louvre, 
musée  phénicien  (on  a  scié  le  bas).  Reboud,  n°  112;  Faidherbe, 
nM68. 

13.  Inscription  libyque  (elle  est  reproduite  à  l'envers). 
Reboud,  n"  109. 

14.  Inscription  libyque.  Reboud,  n"  111;  Faidherbe,  n"  178. 


EXPLORATION    SCIENTIFIQUE    DE    l'aLGÉRIE  175 

1").    Pierre   avec   im   personnage   gravé  et    une    inscription 
libyque.  Reboud,  n"  110;  Faidherbe,  n"  177. 


PL  187. 

[Ain  Nechma). 

Les  sept  figures  de  cette  planche  représentent  des  stèles  en 
grès,  à  inscriptions  néopuniques,  qui  ont  été  transportées  au 
Louvre  (musée  phénicien)  ;  on  a  scié  les  pierres,  de  manière  à 
ne  conserver  que  la  partie  portant  l'inscription.  Les  textes  gra- 
vés sur  ces  stèles  sont  tous  des  épitaphes. 

1.  De  Saulcy,  Annales  de  l'Institut  archéologique,  1847,  p.  11, 
et  Monunienti  delT  Instiluto,  IV,  pi.  37,  fig.  o.  Judas,  Étude 
démonstrative  de  la  langue  phénicienne,  pi.  18.  Levy,  Pliiint- 
zische  Sludien,  II,  p.  77.  Sclinider,  Die  plionizisc/ie  Sprache, 
p,  67,  n"  24.  Lidzbarski,  Handbuch  der  nordseniitischcn  Epigra- 
phik,  p.  437,  n"  2,  pi.  xviii,  fig.  6. 

2.  De  Saulcy,  Annales,  l.  c,  p.  12;  Monumenti,  l.  c,  fig.  0. 
.ludas,  Etude,  pi.  IG.  Levy,  /.  c,  p.  76.  Schroder,  /.  c,  p.  67, 
n"  22.  Lidzbarski,  /.  c,  p.  437,  n°  1,  pi.  xviii,  fig.  7. 

3.  De  Saulcy,  Annales,  p.  13;  Monunienti,  fig.  7.  Judas, 
Ktudi',  pi.  19.  Levy,  p.  77.  Schroder,  p.  67,  n"  25. 

4.  De  Saulcy,  Annales,  p.  15;  Monunienti,  fig".  10.  Judas, 
Étude,  pi.  17.  Levy,  p.  77.  Schroder,  p.  67,  n"  23. 

5.  De  Saulcy,  Annales,  p.  15;  Monunienti,  fig.  11.  Judas, 
Étude,  pi.  23.  Levy,  p.  79.  Schroder,  p.  68,  n"  29. 

6.  De  Saulcy,  Annales,  p.  16;  Monunienti.  fig.  12.  Judas, 
Étude,  pi.  21.  Levy,  p.  78.  Schroder,  p.  68,  n"  27. 

7.  De  Saulcy,  .l/^/irt/^.v,  p.  14;  Monunienti,  fig.  9.  Judas,  Étude, 
pi.  20.  Levy,  p.  78.  Schroder,  p.  67,  n"  26. 


176  lJi:i,AMAltK     (iSfùLL 

PI.  188. 

[Rouir  (Ir  (hu'liiKl  à  II  âne). 

Dessin    do  ron.soiiil)Ic   de  l;i   |il;inclii',  au  Louvre.    —  Fig.   9.  Sorlionne, 
VK  |i.  22'.\  (cioquis). 

1.  Grande  piscine  lomaiiie,  do  35  mètres  de  diamèlre,  qui  se 
trouve  à  Hammam  licrda  (/h/«.ç  archéologique,  f^  9,  n"  92).  Une 
source  chaude  y  débouche.  En  voir  la  description  dans  Gsell, 
Momtmeiits  antiques,  I,  p.  240.  Elle  a  été  déblayée  il  y  a  quel- 
ques années  par  M.  Joly  et  rendue  à  sa  destination. 

2.  Je  ne  sais  pas  où  Delamare  a  dessiné  celte  vue  ;  probable- 
ment dans  le  voisinaii^e  d'Ilammam  Borda  (1).  Au  premier 
plan,  quelques  ruines. 

-3.  Vue  de  la  piscine  d'Hammam  Berda.  Conf.    Gsell,  /.  c, 

pi.  LXIV. 

4,  0.  Plan  et  coupe  de  la  bordure  en  pierres  de  taille  de  la 
piscine.  Pour  faire  obstacle  à  la  poussée  des  eaux,  on  a  ren- 
forcé extérieurement  le  bas  du  mur,  par  un  empattement  qui 
forme  une  série  de  gradins.  A  la  partie  supérieure  du  mur,  il  y 
a  un  canal,  couvert  de  dalles  :  conf.  Gsell,  /.  <?.,  p.  240,  n.  1. 

G.  Vue  du  canal  qui  vient  d'être  mentionné. 

7.  Vue,  prise  du  Nord-Ouest,  des  ruines  dun  fortin  do  basse 
époque,  situé  à  Ascours,  près  de  Nechmeya  [Atlas  archéolo- 
gique, f*' 9,  n"  81).  Il  mesure  21  m.  60  de  long,  sur  6  m.  70  de 
large. 

8.  Fenêtre  do  ce  fortin;  à  dioile  du  linteau,  l'inscription  re- 
produite fig.  9. 

9.  Epilaphe  de  l'époque  (ITladrien,  nommant  un  personnage 
qui  fit  partie  du  conseil  municipal  d'Jlippone  :  C.  /.  /y.,o278  = 
17462.  Peut-être  avait-il  une  propriété  à  Ascours. 

10  et  11.  Plan  et  coupe  d'une  citerne  à  cinq  compartiments, 
qui  existe  sous  le  fortin.  L'ouverture  est  naturellement  de  date 
plus  récente. 

(1)  On  ui'a  dit  que  l'iMlificc  moderne  du  fond  pourrait  être  \me  ferme  située  à 
1,100  mètres  au  i\ord-Nord-Est  d'Hammam  Berda  («  F»'"  Sf^"'  »,  sur  la  carie  de 
Guelma  au  TiO  OOn-^). 


EXPLORATION     SCIENTIFIQUE    DE    l'aLHÉIUE  177 

PI.  189. 

[Imc  Fzàra,  etc.). 

Croquis  de  l'ensemble  de  la  planche,  au  Louvre.  —  Fig.  2.  Louvre  (1842\ 
—  Fig.  3  et  4.  Louvre.  —  Fig.  l'>.  Collection  Coyne  (1842). 

1.  Vue  (In  lac  Fzàra  (Fetzara),  prise  de  l'Est,  m'a  dit  M.  Pa- 
pier, à  environ  17  kilomètres  au  Sud-Sud-Ouest  de  liône. 
Ruines  insignifiantes  au  premier  plan. 

2.  Vue,  prise  en  1842,  du  camp  français  de  Nechmeya  (^^/ff.? 
archéologique,  f^  9,  près  du  n°  83).  Les  camps  de  Dréan  et  de 
Nechmeya  furent  établis  pour  assui'er  les  communications 
entre  Bône  et  Guelma  :  conf.  Watbled,  Revue  africaine,  XIV, 
1870,  p.  273-27i,  460;  Féraud.  i/nd.,  XXXII,  1888,  p.  197. 

3.  Vue  du  camp  français  de  Dréan  {At/as  archéologique,  l.  c, 
près  du  n"  71). 

4.  Vue  d'un  pont  romain  en  dos  d'àne,  jeté  sur  l'oued  Mé- 
boudja,  affluent  de  laSeybouse,  à9  kilomètres  au  Sud  de  Bône  : 
Atlas  archéologique,  f  9,n°  63.  Long  de  70  mètres,  large  de  6, 
il  comptait  trois  arches,  jetées  sur  le  lit  de  la  rivière,  et,  en 
outre,  deux  autres  en  dehors  du  lit  (à  23  mètres  des  précé- 
dentes). 11  a  été  remplacé  en  1882  par  un  pont  nouveau  ;  il  ne 
reste  plus  d'antique  que  la  partie  inférieure  des  piles  et  des 
culées  qui  portaient  les  trois  grandes  arches.  Papier,  [.et très 
.sur  Hippone,  p.  91,  226,  pi.  xxi  (reproduction  de  la  vue  de  De- 
lamare);  Gsell,  Monuments  antiques,  II,  p.  9-10. 

5.  Vue  du  «  Pont  d'Hippone  »,  jeté  sur  l'oued  Bou  Djemaa, 
à  1,500  mètres  au  Sud-Ouest  de  Bône  :  Atlas  archéologique, 
["■  9,  p.  8,  n°  7  du  plan.  II  est  d'origine  romaine,  mais  il  a  été 
très  souvent  réparé.  Il  mesure  98  mètres  de  long,  sur  6  m.  80 
de  large,  et  compte  onze  arches.  Voir  Papier,  /.  c,  p.  o,  220, 
229,  pi.  IV  (reproduction  de  la  vue  de  Delamare)  et  pi.  xxvi 
(état  actuel)  ;  Gsell,  /.  c,  II,  p.  10.  Tout  à  fait  à  droite,  le  ma- 
rabout de  Sidi  Brahim;sur  la  gauche,  au-dessus  de  l'extrémité 
du  pont,  le  mamelon  Saint-Augustin. 


178  Di;r,AM.MîF,  —  c.skll 

PI.  190. 

{Bdne). 

Dessin  de  rensemble  de  la  planche,  au  Louvre.  —  Fig.  7.  Louvre.  — 
Fig.  9.  Ihid.,  (1843).  —  Fig.  10.  Ibid.  (1843).  —  Fig.  M.  Sorbonne,  VI, 
p.   2-22. —Fig.  12.   Ibi(l.,]K    l'.)3rt,  (1844). 

1.  Plan  des  vestiges  dini  aqueduc,  situés  à  TOuest-Nord- 
Ouest  dMlippone  (yl//«.s'  archi'olorjirjiip,  ï"  9,  n"  14).  L'aqueduc 
prenait  naissance  dans  le  djebel  Edough  et  allait  aboutir  aux 
grandes  citernes  du  mamelon  Saint-Augustin  [Atlas,  l.  c,  p.  8, 
n"  /  du  plan).  Ces  vestiges  sont  en  partie  détruits  (une  route 
passe  eu  travers).  Ils  consistaient  en  un  mur  plein,  enraciné 
dans  une  pente,  et  en  une  série  d'arcades;  mur  et  arcades  por- 
taient la  conduite.  Cont.  un  plan  de  Ravoisié,  II,  pi.  41,  fig.  ii. 

2.  Vue  des  iiiines  de  l'aqueduc.  Celte  vue  a  été  reproduite 
par  Papier,  Lettres  sur  Hippone,  pi.  xv,  et  dans  le  Recueil  de 
Constantine,  XXXII,  1898,  planclic  à  la  p.  160.  Conf.  Ravoisié, 
/.  c,  fig.  I. 

3.  Détail  d'une  arcade.  La  construction  est  en  moellons, 
avec  un  revêlement  de  petites  pierres  carrées,  dont  les  joints 
sont  disposés  obliquemeut  [opus  reticulatum).  Les  arcades  et 
certaines  parties  des  piles  sont  en  briques.  On  ne  voit  plus  de 
restes  du  canal  (Ravoisié,  /.  c,  fig.  v,  en  donne  une  coupe). 

4.  5.  Plan  et  vue  d'une  construction  circulaire  voûtée,  percée 
de  baies;  auprès,  cuvette,  creusée  dans  le  rocher.  Ces  ruines  se 
trouvaient,  m'a  dit  M.  Papier,  à  l'Ouest  de  Rône,  au  pied  de 
l'Edougli.  On  y  Irailail  peut-être,  au  moyen  âge,  le  minerai  de 
fer,  qui  abonde  dans  celle  région.  Conf.  Fournel,  Richesse 
minérale  de  FAlcp-rie,  I,  p.  TJO  et  suiv.;  de  Pouydraguin,  Rec. 
(le  Constantiîie,  XXXII,  1898,  p.  102  et  suiv.;  Allas  archéulo- 
gifjae^  f°  9,  n°'  18  et  suiv. 

6.  Ruines  d'une  construction  qui  paraît  avoir  été  analogue  à 
celle  de  la  lig.  o. 

7,  8.  Deux  aspects  d'un  colfret,  long  de  0  m.  40,  profond  de 
0  m.  10  (annotation  au  dessin),  muni  d'un  couvercle  bombé, 
qui  s'emboîlail  dans  des  feuillures.  On  pourrait  se  demander 


EXPLORATION    SCIENTIFIQUE    DE    l'aLGÉHTE  179 

si  ce  iiélait  pas  un  rtn-ipient  (Icsliné  à  contonir  dos  cendres. 
Mais  je  crois  plutôt  que  ce  cotl'ret  est  de  travail  arabe. 

9.  Amphore,  haute  de  l  mètre,  «  remplie  dos  I)rùl(''s  ;  rive 
«  droite  de  la  Seybouse  »  (annotation  au  dessin).  Il  y  avait  de  ce 
côté  un  grand  cimetière,  qui  contenait  des  tombes  antérieures 
et  postérieures  à  la  conquête  romaine  :  Atlas  archéolorjique^ 
[•=9,  p.  9,  col.  1. 

10.  Amphore,  haute  de  0  m.  08,  «  de  terre  rouge  pàlo,  rem- 
«  plie  d'ossements  brûlés;  rive  dioite  de  la  Seybouse  »  (anno- 
tation au  dessin).  Reproiluil(^  par  Papier,  Lettres  sur  Ilijjpone, 
pi.  xLi,  lig.  44. 

11.  Stèle.  Personnage  en  Inniqiic,  qui  tient  une  grappe  de 
raisin  et  une  guirlande  à  bouts  croisés  ;  à  sa  gauche,  une 
palme  dressée;  je  ne  sais  pas  quel  est  l'objet  ou  l'animal  qui 
est  à  ses  pieds.  Dans  le  champ,  une  étoile  et  un  croissant  gra- 
vés. Reproduite  par  Papier,  /.  r.,  pi.  xli,  fig.  43. 

12.  Stèle.  Personnage  en  tunique,  tenant  de  ses  deux  mains 
levées  une  guirlande  (ou  un  gâteau)  et  un  gâteau  rond;  il  est 
tlanqué  de  deux  colonnes  cannelées.  Au-dessus  de  sa  tète,  un 
croissant.  Par-dessous,  restes  d'une  inscription  néopunique  : 
dédicace  à  Baal  Hammon.  Ce  monument  a  été  reproduit, 
d'après  Delamare,  par  Papier,  /.  c,  pi.  xu,  fig.  4o.  C'est  sans 
doute  la  même  stèle  qui  a  été  publiée,  d'après  un  autre  dessin, 
dans  le  Bulletin  arcJiéolof/ifjue  du  Comité,  1889,  p.  262,  et  dans 
les  Recherches  des  anticjuités  dans  le  Nord  de  rAfrirjue,  p.  7o. 
Elle  a  appartenu  au  docteur  .ludas  et  est  actuellement  conser- 
vée dans  le  cabinet  du  Corpus  inscriptionuui  semiticarum  [Ihill. 
du  Comité,  l.  c).  Elle  a  été  trouvée,  non  à  Ilippone,  mais  à 
Guelma  :  voir  Atlas  archéologique,  i""  9,  p.  o,  col.  2,  vers  le  bas. 

13.  liase  d'une  statue  élevée  à  Postumius  Félix  Celerinus, 
llamine  perpétuel,  pontife,  duumvir  [àHippone].  L'inscription 
nous  apprend  que  les  curies  [d'Hippone]  lui  élevèrent  chacune 
une  statue,  en  reconnaissance  de  ses  mérites  et  aussi  des  com- 
bats de  gladiateurs  qu'il  olTrit  pendant  trois  jours  à  ses  conci- 
toyens :  C.  L  L.,  o276  =^  174oi.  Deux  exemplaires  de  cette 
inscription  ont  été  trouvés  à  Guebarbou  Aoun,  à  20  kilomètres 
au  Sud  d'Hippone  [Atlas  archéologique,  i"  9,  n"  193)  ;  Celerinus 
avait  peut-être  un  domaine  en  ce  lieu.  Les  deux  textes  se  ter- 
minent par  la  mention  l[ocus)  d[atiis)  d[ecreto)  d{ecurionum)  : 


180  |)i:la:\iahi:    —   (isKr.i. 

ou  duil  (Jonc  sii|i|)(ts('r  (pic  les  slalucs  cl  leurs  bases  lurciil 
transportées  d'iiii  lieu  piiMic  où  elles  avaieul  élé  placées  (pro- 
bablemcnl  à  Ilipponc). 

PI.   191. 

[Bàne). 

Croquis    de  l'i'iisciiiMc    ilc   l.i   |il;iiirlie,    au  I, ouvre  —  Fig.    1.  Cullniiuii 
Coyne.  —  Fig.  2.  Ihkl.  —  Fi.^.  \ .  Ihid.  (1842). 

i.  Vue  (Je  Iî(nie,  en  1842,  prise  (Jun  point  silu(';  un  peu  au 
delà  de  l'angle  Sud-Ouest  de  la  darse  actuelle,  entre  c(^tte  darse 
et  la  gare  de  la  Compagnie  de  Iî(jne-Guelnia.  L'aspect  des  lieux 
est  presque  entièrement  modifié.  A  droite,  sur  la  mer,  le  fort 
Cigogne,  aujourd'hui  détruit  (voir  pi.  192,  fig.  2).  Plus  à 
gauche,  l'h(jpital  militaire,  élevé  sur  l'emplacement  de  la  mos- 
quée de  Sidi  Merouane  ;  la  tour  de  l'horloge,  surmontée  d'un 
clocheton,  est  le  minaret  de  la  mosquée,  remanié.  Plus  loin, 
dans  la  ville,  le  minaret  de  la  mosquée  de  Salah-Bey  (Djamaa 
Djedid).  Vers  le  milieu  du  dessin,  la  colline  de  la  Casha, 
dont  les  bâtiments  sont  aujourd'hui  entourés  d'arbres.  La  col- 
line à  gauche  est  celle  des  Santons,  également  boisée.  L'aque- 
duc dont  on  voit  les  arcades  venait  de  la  vallée  de  l'oued  For- 
cha  ;  il  a  élé  en  partie  détruit.  Les  murs  qui  entouraient  la 
ville  arabe  ont  disparu  à  l'Ouest.  Au  Sud,  du  C(jté  de  la  mer, 
ils  subsistent  encore  en  partie,  mais  ils  sont  presque  cachés 
par  les  baraquements  qui  longent  le  port.  Conf.  une  vue  de 
B(jne,  dans  l'ouvrage  de  Ravoisié,  II,  pi.  40  (reproduite  par 
Papier,  Lettres  sur  Hipponc,  pi.  xxv). 

2.  Vue,  prise  du  Nord,  de  la  gi-ande  mosquée  (Djamaa 
Djedid),  construite  à  la  fin  du  xvm"  siècle,  par  Salah,  bey  de 
Constantine.  On  a  édifié  de  ce  côté,  il  y  a  une  soixantaine 
d'années,  un  portique  qui  donne  sur  la  place  d'Armes.  Sur 
cette  mosquée,  voir  une  étude  de  I^ipier,  Revue  africaine, 
xxxm,  1889,  p.  312-320  (conf.  xxxiv,  J890,  p.  263-267). 

3.  Cour  précédant  la  grande  mosquée.  Elle  a  été  remaniée. 
L'arcade  du  fond,  au-dessus  de  laquelle  on  lisait  en  arabe  : 
«  11  n'y  a  de  Dieu  que  Dieu  et  Mohammed  est  son  prophète  », 


EXPLORATION     SCIKNTIFIOCK     DE     L'ALfiÉlilK  181 

a  filé  supj)riniéo  et  i't'ni[)l;icée  p;ir  un  mur.  Sur  le  cùlé  gauche, 
on  a  placé  des  chapiteaux  semblables  à  ceux  du  côté  droit.  A 
droite,  les  moulures,  en  forme  do  fer  à  cliov.il,  (jui  surmon- 
taient les  arcades,  ont  disparu. 

4.  Koubba  de  Sidi  lirahim.  à  l'enlrro  du  pont  d'Jlippone 
(voir  pi.  189,  fig.  5).  Au-dessus  de  la  porle,  dans  huit  cadres 
disposés  sur  deux  lignes,  inscription  arabe  :  éloge  de  Sidi 
Brahim  et  date  de  la  londallon  du  sanctuaire  (lO.'Ju  de  l'hégire 
=  1 62 1- 1625  de  n(jlre  ère)  :  Mercier,  Iiiscrij)tioiis  arabes  du 
(lépartrmpnt  de  Constanùne,  p.  90-92,  n"  ol.  Cet  éditice  a  élé 
peu  modifié.  Les  fenêtres  en  forme  de  meurtrières  ont  été  bou- 
chées. Dans  le  cadre  de  la  porte,  les  mains  ouvertes  et  les 
cyprès  qui  les  flanrjuaient  ont  disparu.  Au  lieu  de  la  ligne  de 
chevrons  en  relief  que  Dclamare  indique  au-dessus  de  la  porte, 
on  voit  aujourd'hui  une  rangée  de  faïences. 


PI.  192. 

[Bône). 

Croquis  de  l'ensemble  de  la  plaiiciie,  au  l.nuvie.  —  I"ig.  1.  (lullfclion  Coyne 
(1842).  —  Fij;.  1.  Ibid.  (I8t2).  —  Fig.  :{.  Ihid.,  (1842). 

1.  Vue.  en  1842,  de  Bone  et  d'Ilippone,  prise  de  la  colline 
de  la  Gasba,  au  Nord-Kst  (\o  la  ville.  A  gauche,  sur  la  mer,  le 
fort  Cigogne.  Au-dessus,  à  droite,  riiôpital  militaire.  A  Textré- 
milé  droite  de  la  ville,  le  minaret  de  la  mosquée  de  Salah-Bey. 
Le  mur  d'enceinte  subsiste  encore  en  parlie,  sous  l'hôpital  mili- 
taire. Dans  le  fond,  à  droite,  le  pont  (rLli])pone,  sur  l'oued  Bon 
Djemaa.  Entre  cette  rivière  (q^i  a  élé  détournée)  et  l'embou- 
chure de  la  Seybouse,  emplacement  d'iiippone,  avec  le  mame- 
lon Saint-Augustin  (à  droite)  et  le  mamelon  dit  Fortin  d'IIip- 
pone  (à  gauche).  Le  premier  porte  aujourd'hui  ht  basilique  de 
saint  Augustin.  Cette  vue  a  été  reproduite  par  Papier,  Lettres 
sur  Hippofie,  pi.  ui. 

2.  Vue,  en  1842,  du  fort  Cigogne,  prise  de  l'Ouest.  Ce  fort, 
antérieur  au  seizième  siècle,  était  situé  sur  le  rivage,  au-des- 
sous de  l'hôpital  militaire,  à  l'extrémité; Nord-Est  de  la  darse 


182  lilM-AMARi:    (.SKI, F. 

acliK'lIc.  Il  ;i  (''!('  détriiil,  il  y  a  \)\\i^  de  cinquante  uns,  et  il  ne 
reste  ipie  les  murailles  (|ui  l'enloui-aient  et  consliluaicnt  son 
assiette.  Lu  jardin  a  été  établi  à  cet  endroit. 

3.  Vue  du  fort  dit  Fort  (îénois  (annotation  au  dessin),  à 
9  Iviloniètres  au  Nord-Fsl  de  liùne  et  à  2  kilomètres  au  Sud  du 
phare  du  cap  de  Garde.  Il  dominait  le  meilleur  mouillage  du 
golfe  de  Bùne  et  même  de  l'Est  de  TAlgéi-ie  (Mouchez,  hi\- 
tniclioiis  nnutitpics  sur  les  cotes  de  l'Alf/érie,  p.  193).  Il  fut 
construit  vers  1730:  conf.  l'inscription  ai'ahe  publiée  dans  la 
Bévue  africaine,  XI,  1867,  }).  394.  Cette  vue  a  été  reproduite 
par  Papier,  /.  c,  pi.  ii  (il  croit  à  tort  qu'elle  représente  la 
Casba  de  Bône). 

PI.  193. 

[Bdne). 

Croquis  de  l'onsemlile   do  la  planche,   au  I>ouvre.  —   Fig.   2.    Louvre.  — 
Fig.  :3.  Ibid.  (184:i  .  —  Fig.  6,  7.  Ibid. 

\.  Plan  de  Hùne  et  dllippone  (conf.  le  plan  de  Ravoisié,  II, 
pi.  39,  établi  évitlemmont  d'après  le  même  original).  Pour  Bône, 
voir  le  texte  aux  pi.  191,  lig.  1.  et  192,  fig.  1,  Pour  Hippone, 
consulter  le  plan  publié  dans  YAt/as  arc/iro/of//(/uc,  P  9,  p.    7. 

2.  Torse  (Hercule?),  en  marbre.  «  liasilique  de  la  Paix  « 
(annotation  au  dessin),  c'est-à-dire  ruines  de  thermes,  indiquées 
par  le  n"  6  sur  le  plan  de  VAtlas  archéologic/ue.  Reproduit, 
d'après  Delamare,  par  Papier,  Lettres  sur  Hippone,  pi.  xlii, 
fig.  46.  Ce  torse  existe  encore;  il  appartenait  à  Madame  Dufour, 
qui  la  donné  au  musée  de  Bône  (une  photographie  m'a  été 
communiquée  par  M.  de  Pachtere). 

3,  4.  Deux  aspects  dune  lampe  romaine,  représentant  Isis  et 
Séra[)is.  Pour  des  lampes  avec  les  mêmes  images,  Buil.  des 
Antiquaires  de  France,  1881,  p.  234;  La  Blanehère  et  Gauckler, 
Catalogue  du  Musée  Alaoui,  p.  162,  n°  135;  Gauckler,  Gouvet 
et  Hannezo,  Musée  de  Sonsse,  p.  59,  n"  17;  lîesnier  et  Blanchet^ 
Collection  Farges,  p.  32,  n°  175.  La  fig.  3  a  été  reproduite  par 
Papier,  /.  c,  pi.  xxxv,  fig.  25. 

o.  Bloc  de  marbre  :  j'ignore  la  signification  des  sculptures 


ËXPLOKATION    SCIENTIFIQUE    DE    l'aLGÉKIE  183 

qu'il  porte.   «  Rive  gauche  de  la   Seybouse,  à  hauteur  d'IIip- 
pone  »  (annotation  au  dessin). 

6.  Un  des  chapiteaux  de  la  mosquée  construite  par  Salah-Bey 
à  la  lin  du  xvui*'  siècle  (voir  pi.  191,  fig.  2  et  3).  Il  y  en  a  huit 
ainsi.  Reproduit  par  Papier,  /.  c,  pi.  xui,  fig.  47. 

7.  Chapiteau  orné  d'aigles,  probablement  byzanlin.  «  A 
«  Thopilal,  où  dans  la  grande  salle  se  trouvent  beaucoup  de 
«  chapiteaux  antiques  »  (annotation  au  dessin).  L'hôpital  mili- 
taire a  été  construit  sur  l'emplacement  de  la  mosquée  de  Sidi 
Merouane  conf.  pi.  191,  fig.  1).  La  mosquée  a  même  été  en 
partie  conservée,  mais  on  l'a  sectionnée  pour  y  aménager  la 
chapelle,  la  lingerie,  la  pharmacie.il  y  a  encore  dans  ces  salles 
des  colonnes  surmontées  de  chapiteaux,  dont  plusieurs  sont 
antiques.  Ces  morceaux  proviennent  évidemment  d'Hippone, 
comme  le  faisait  remarquer  Peyssonnel  au  dix-huitième  siècle 
[Voyage  dans  les  régences  de  Tunis  et  d'Alger,  p.  279).  Je  n'ai 
pas  retrouvé  le  chapiteau  de  Delamare.  Il  a  été  reproduit  par 
Papier,  /.  c,  pi.  xui,  fig.  48. 


Fin. 


13 


INDEX 


Les  chitl'res  renvoient  aux  pages. 


Ain  Agram,  67. 

Ain  Babouche,  58. 

Aïn  Beïda,  59. 

Aïii  Kareb,  66. 

Aïn  Nechma,  173-175. 

Aïn  Toumella,  68. 

Alger  (musée  d'),  VII. 

Amphithéâtres   :    à   F'Iiilippcville, 

17;  à  SétiC,  71,  85. 
Amphores  cinéraires,  179. 
Announa,  144  seq. 
Apollon  (?),  166. 
Aqueducs  romains    :   à   Constan- 

tino,    114,    130-131,    135,    136;  à 

Hippone,  178. 
Arcades  chrétiennes,  165. 
Arceaux  :  à  Djemila,  104  ;  à  Cons- 

tantinc,  120;  à  Hammam  Ales- 

koutine,  152;  à  Guelma,  158. 
Architecture  (débris  d'),  59,  61,  68, 

71,  79,  88,  89,  90,   138,  149,   164, 

165,    166.    Voir   aussi   Arcades, 

Chapiteaux,  Pilastres. 
Arcs  monumentaux   :   à   Djemila, 

103,  105;  à  Cons-tantine,  119;  à 

Announa,  144,  145,  146, 147.  Voir 

aussi  137. 
Armes,  bas-reliefs,  124,  139. 
Arpouch  CRI),  47,  48. 
Ascia,  134. 
Ascours,  176. 
Autels  dédiés  à  des  divinités,  26, 

28,  88,89,  107-108,  112,  121,  140, 

150;  funéraires,  26,   27,  29,    48, 


52,  54,  58,  87,  97,   112,  118,    120, 

122,  127,  149,    150,    152,  167,  171. 
Baal  Hannnon,   161,    162,  172,  173, 

179. 
Baala,  62  seq. 

Bab  el  Bahar,  à  Bougie,  2-3. 
Bab  el  Bled,  à  Mila,  110. 
Bab  el  Bounoud,  à  Bougie,  3. 
Bab  el  Djabia.  à  Constantine,  127- 

128. 
Bab  el  Djedid,  à  Constantine,  129, 

139. 
Bab  el  Hadid,  à  Mila,  112. 
Bab  el  Oued,   à  Constantine,    129. 
Bacchus,  25,  49. 
Banquet  funèbre,  21. 
Barrages,  62,  129,  130,  131. 
Basilique  civile  à  Sigus,  52.  Basi- 
liques chrétiennes  :  voir  Églises. 
Bassins   antiques,    42,  43,   44,  46, 

62,  64,  132,  136,  152,  176;  arabe, 

4.  Voir  aussi  Vasques. 
Boissonnet,  51. 
Bône,  178  seq. 

Bordj  Assous,  à  Constantine,   139. 
Bordj  SIch,  60. 
Borne-limite,  92. 
Bornes  milliaires,  47,   50,  56,  67, 

85,86,  91,  112,  120,  121,  122. 
Bou  Essé,  62  seq. 
Bougie,  2  seq. 
Bronze  (objets  en),  11,  19,  33,  106, 

107,  126,  168. 
Byzantins  (monuments'.  Voir  Cha- 


18G 


INDEX 


pitoaux,    Forteresses.    Fortins, 
Remparts. 

Cadran  solaire,  1-11. 

Caisses  en  pierre,  pour  urnes  ci- 
néraires, 31,  32. 

Caissons  funéraires  [ciqyulae],  74, 
76,  77,  84,  87,  104,  123,  134,  138; 
arabes, 9. 

Calendrier,  29. 

Camps  français  :  d'Ain  Babouche, 
58;  de  Djeniila,  102;  de  Guelnia, 
1,")6;  de  Nechmeya  et  de  Dréan, 
177. 

Capitole  à  Constantine,    116,  117. 

Caracalla  (buste  de),  .50. 

Carrière,  110. 

Casbas  :  de  Bougie,  2,  3,  7;  de 
Constantine,  116-117;  de  Bône, 
180. 

Caveaux  funéraires  à  Sigus,  52; 
—  taillés  dans  le  roc,  à  Djidjeli, 
12, 13;  à  Philippeville,  33  ;  à  Ain 
Babouche,  58;  à  Bou  Essé,  62, 
63,  64;  à  Constantine,  135;  à 
Guelma,  153. 

Centaure  et  lionne,  ])as-relief,  49. 

Chandelier  en  bronze,  168. 

Chapelle  (?)  trilobée,  48. 

Chapiteaux  doriques,  32,  89,  134, 
142;  ioniques,  32,  79;  corin- 
thiens, 23,  32,  79,  89,  107,  111, 
135,  145,  146;  chrétiens,  69,  79, 
89,  124, 135,  164,  166  ;  byzantins, 
113,  165;  figurés,  111,  113,  183; 
hispano-moresque,  9;  moderne, 
183. 

Charrue  arabe,  75. 

Château  d'eau,  111. 

Cheragrègue  (Henchirj,  60. 

Chouf  Saïd,  64. 

Chrétiens  (monuments).  Voir 
Églises,  Chapelle,  Pilastres,  Cha- 
piteaux, Arcades,  Sarcophages, 
Vasques,  Croix,  Chrisme,  Pas- 
teur, Martyrs. 

Chrisme  [monogramme  constanti- 
nien],  39,  61. 


Cippes  funéraires,  27,  159. 
Citernes,  35,   36,  37,  44,  45,  46,  47, 

116,  131,  132,  1.57,  173,  176. 
Colombaires,  12,  13. 
Colonnes  funéraires,  28,  76,  80. 
Conduites  d'eau,    43,  44,  46,    136, 

1,38,  141,  1.58-159. 
Constantin,  empereur,  .50. 
Constantine,  113seq. 
Coyne  (docteur),  VIII. 
Croix  gammée,   56,  69;    grecque, 

153,  165;  latine,  2,  146,  168;  mo- 
nogrammatique,  34, 48,  61 ,  88,  90, 
1.54,  171. 

Ciqndae.  Voir  Caissons. 

Dames  romaines,  22,  23,  36,  49. 

Dellys,  1-2. 

Disques,  fermetures  de  portes,  57, 
66,  89,  90. 

Djemila,  101,  102  seq. 

Djidjeli,  10  seq. 

Dolmens,  52,  54,  142-143,  144. 

Dréan,  177. 

Eglises  :  chez  les  Harakta,  55;  à 
Bordj  Steh,  61  ;  à  Sétif,  78,  84;  à 
Djemila,  105;  à  Sidi  Mabrouk, 
136;  à  Announa,  146;  à  Guelma, 

154.  Voir  encore  .59,  90. 
Eléphants,  bas-reliefs,  116. 
Eshmoun  (prétendu),  148. 
Espagnols  à  Bougie,  2,  4,  7,  9,  10. 
Exèdre,  43. 

FayoUe,  VIII. 

Fontaines,  19,  36,  43,  45,  m,  104, 
111,  132,  144,  163. 

Forteresses  byzantines  :  à  Ksar 
Tebaït,  67;  à  Ras  el  Oued,  68;  à 
Sétif,  69-70,  71,  72;  à  Mon  s,  93- 
94;  à  Guelma,  1.54,  156,  1.58. 

Foi'tins  byzantins  :  à  Ksar  el 
Ahmar,  56;  à  Hcnchir  Cheragrè- 
gue, 60;  près  de  Sidi  Baba,  61; 
à  (luidjel,  89;  à  Hammam  Mes- 
koutine,  151-152;  à  Ain  Nechma, 
174;  à  Ascours,  176. 

Forts  arabes  :  à  Bougie,  3,  4,  7;  à 
Bône,  180,  181.  182;  — espagnols 


INDEX 


187 


à  Bougie,  2,  4,  7,  9,  10;  —  fran- 
çais :  à  Bougie,  7;  à  Djidjeli,  11. 

Forum  de  Djemila,  105. 

Fosses  funéraires,  6,  13,  138. 

Four  à  minerai  ("?),  178. 

Fronton  d'édicule,  163. 

Génies,  24,  30,  49,  54. 

Génois  à  Djidjeli,  10;  Fort  dit 
génois,  près  de  Bônc,  182. 

Guebar  bou  Aoun,  179. 

Guelma,  154  seq.,  179. 

Guidjel,  89-90. 

Hadrien  (tête  d'),  49. 

Hamma  (le),  50. 

Hammam  Berda,  176. 

Hammam  Grous,65. 

Hammam  Meskoutine,  151  seq. 

Harakta,  55  seq. 

Hercule  (?),  182  ;  travaux  d'— ,    25. 

Hippone,  177,  178,  179. 

Inscriptions  grecques,  120, 125, 128; 
libyques,  174,  175;  néopuniques, 
161,  162,  163,  172,  173,  175,  179; 
arabes,  9,  180;  espagnoles,  9. 

Jemmapes,  48. 

Jeu  itable  de),  29. 

Juifs,  86,  140. 

Koubbas  (ou  Maraboutsi,  61,  66,  69, 
91,  136,  177,  181. 

Kroub,  142. 

Ksar  Adjeledj  (Heuchir),  55. 

Ksarel  \hmar,  50,  58. 

Ksar  el  Khadaïa,  66. 

Ksar  Mahidjiba,  142-143. 

Ksar  Tebaït,  07. 

Ksar  Toumoucheï,  67 . 

Lampadaires  chrétiens,    106,   107. 

Lampes  antiques,  76,  78,  126,  169, 
182;  berbères,  77. 

Lions,  23,  33,  125. 

Loi  m  (mausolée  des),  51. 

Louvre  (musée  du),  III:  manus- 
crits conservés  au  — ,  Vil. 

Marabouts.  Voir  Koubbas. 

Martyrs  (rocher  des),  à  Constan- 
tine,  129  - 130  ;  — ,  protecteurs 
d'une  porte,  171-172. 


Masque  en  marbre,  19. 

Mausolées  :  à  Philippeville,  37,  38, 
39,  40,  41,  42;  à  El  Heri,  51;  à 
Ksar  .\djeledj,  55;  à  Sétif,  72, 
73;  chez  les  Ouled  Assas,  91  ;  à 
Mons,  92-93;  à  Djemila,  101,  103- 
104;  au  Kroub,  142.  Voir  encore 

127,  171. 

Médersa,  à  Gonstantine,  118. 

Medjez  Amar,  1,52-154. 

Méduse  (tête  de),  122. 

Mehris,  143. 

Mensae.  Voir  Tables. 

Mercure,  statuette,  11. 

Meule  à  main,  74. 

Mila,  109  seq. 

Minarets,  10, 110.  111,  118,  120,  127, 

128,  129,  139,  180,  181. 

Mithra  (monuments  du  culte  de), 

à  Philippeville,  15. 
Monnaie  numide,  126. 
Mons,  92  seq. 
Mortier,  133. 

Mosaïques  figurées,  17-18,  132;  or- 
nementales, 8,  11,  12,  38,  39,  40, 

43.  44,  132,  133,  137,  154. 
Mosquées,  3,  10,  II,  14,  65,  89,  90, 

110,  111,  118,    120,  127,  128,    129, 

139,  180,  181,  183. 
Moulins  à  grains,  32,  74,  142. 
Mufles  de  lions  en  bronze,  33. 
Nechmeya,  177. 

Neptune,  163;  — et  Amphitrite,  132. 
Néréides,  17-18. 
Niveau,  image  prophylactique,  31, 

34,  133,  165. 
Noé,  106. 
Nymphée,  132. 
Océan  [divinité],  164. 
Oued  Méboudja,  177. 
Ouled  Assas,  91. 
Pasteur  (le  Bon),  106,  139. 
Phallus,  image  prophylactique,  31, 

72,  73,  100,  144. 
Philippeville,   14  seq.,  49-50,  III, 

139-140,  141-142. 
Pilastres  chrétiens,  61,  166. 


i88 


INDEX 


Piliers  à  f,n'avuros  .!;éomôtri(|ues, 

57. 
Piscines.  Voir  Bassins. 
Poids  en  pierre,  83. 
Ponts  antiques  :  près  de    Pliilip- 
peville,  41;  àConstantine,    113- 
114,     115-116,   119;    sur    l'oued 
Méboudja,  177;  à  Hippone,   177. 
Voir  encore  .")(). 
Porte-guides  (?)  en   bronze,    168- 
169. 

Portes,  28,  .^)9,  65-66,  73,  75,  90, 
143,  154,  174.  Voir  encore  Dis- 
ques. Pour  les  portes  de  villes, 
voir  Bab. 

Poteries,  32,  33,  76,  78,  83,  168,  169. 

Pressoirs,  56,  68,  93,  133,  142,  143. 

Priape,  24. 

Psaumes  (versets  des),  84. 

Pyramide  Damrémont,  à  Constan- 
tine,  140. 

Ras  el  Akba,  144. 

Ras  el  Oued,  68. 

Remparts  romains  :  à  Sétif,  69;  à 
Constantine,  116,  139;  — byzan- 
tins :  à  Sétii;  69  ;  à  Mila,  109, 
110,  111,  112;  à  Constantine,  114, 
117;  à  Announa,  144;  —  arabes  : 
à  Bougie,  4,  5,  7;  à  Constantine, 
117,  118;  àBône,  180,  181. 

Renier  (Léon),  IV. 

Réservoirs.  Voir  Citernes. 

Romains  (portraits  de),  19,  20,  23, 
24,  49,  150,  167. 

Rummel  (ravin  du),  à  Constantine 
11.3,  114,  129,  140-141. 

Rupestres  (^images),  52. 

Sacritice,  bas-relief,    24. 

Salah-Bey,    114,    115,  118,  180. 

Sanglier,  statuette,  11. 

Sarcophages,  34,  38,  71,  77,  100, 
142,  158;  sculptés,  8,  23,  39,  113, 
122,  125,  142,  165;  chrétien,  139. 

Saturne  (culte  de),  80,  94,  95,  96, 
97,98,99,  107,  108,  147,  160,  161, 
162,  164. 

Satvrc,  1()7. 


Sépultures.  Voir  Dolmens,  Timiu- 
lus,  Fosses,  Tuiles,  Caveaux, 
Mausolées.  Colombaires,  Sarco- 
phages, .'Vmphores,  Urnes,  Cais- 
ses, Tables,  Caissons,  Cippes, 
Stèle.s,  Colonnes,  Autels,  Tuyaux 
à  libations. 

Sétif,  t)9  soq. 

Sidi  Ahmed  eKiriciii,  m. 

Sidi  Baba  (koubba  dei,  61. 

Sidi  Mabrouk,  136. 

Sidi  Mimoun,  à  Constantine,  140. 

Sidi  Reghis  (djebel),  .58,  59. 

Sièges,  25,  106. 

Sigus,  51  seq. 

Smendou,  50. 

Sonnette,  126. 

Sorbonne  (manuscrits  conservés  à 
la),  V. 

Soumaa,  mausolée,  142. 

Stèles  funéraires,  7,  8,  27,  48,  .54, 
55,  56,  58,  74,  76,  80,  81,  87,  95, 
96,  98,  99,  100,  109,  112,  149,  150, 
159,  167,  171,  174,  175;  votives, 
20-22,  80,  81,  82,  94,  95,  96,  97, 
98,  99,  108,  125,  126,  147,  148, 
149,  160,  161,  162,  163,  164,  179  ; 
votives  employées  comme  funé- 
raires, 96,  99,  164  ;  indétermi- 
nées, 1,  11,  59,  83,  125,  153,  160, 
166,  167,  179;  gravées,  21,  125, 
126,  148,  149,  161. 

Stora,  37  seq. 

Tables  [jnensae]  funéraires,  75-76, 
77,  92,  100. 

Temples    :   à  Philippeville,  35;  à 
Djemila,   102,  104,  105;  cà  Cons- 
tantine, 116,  117;  à  Ksar  Mahi- 
djiba,  142,  143. 
Tétrapyle  à  Constantine,  119. 
Théâtres  romains  :  à  Philippeville, 
17,  29,  30;  à  Sétif,  71  ;  à  Djemila, 
103,  104;  à  Guelma,  157,  170. 
Thermes  :  à  Philippeville,    17;    à 
Sigus,  52;  à  Djemila,  104,  105;  à 
Constantine,  140;  à  Guelma,  155- 


INDEX 


189 


Tombesarabes,9;turques,  118, 135.       Vénus,  167. 


Tritons,  103. 
Trophées,  139. 
Tuiles  i, tombes  en),  76,  77. 
Tumulus,  48. 
Tuyaux  à  libations,  76. 
Urnes  cinéraires,  31,  76,78,92,  126. 
Vasques  en   marbre,   23,  25,  123: 
sculptée,  chrétienne,  106. 


Verre  (objets  en),  33,  76. 

Vibia  Aurélia  Sabina,  172. 

Villas  romaines  :  près  de  Philippe- 
ville,  42-43;  près  de  Constantine, 
131-132. 

Vivier,  42. 

Zaouïa  de  Sidi  Hamana,  65. 


TABLE  DES  MATIÈRES 


Pages 

Planche        1  (Dellys) 1 

—  2  (Dellys,  Bougie)  2 

—  3  (Bougie) 3 

—  4  (Bougie) 4 

—  5  (Bougie) 5 

—  6  (Bougie) 6 

—  7  (Bougie) 7 

—  8  (Bougie) 8 

—  9(Djidjeli) 9 

—  10  (Djidjeli) 11 

—  11  (Djidjeli) 11 

—  12  (Djidjeli) 12 

—  13  (Djidjeli) 13 

—  14  (Djidjeli) 14 

—  15  (Philippeville). .  15 

—  16  l'Philippeviile)..  16 

—  17  (Philippeville;. .  16 

—  18  (Philippeville)..  17 

—  19  (Philippeville)..  18 

—  20  (Philippeville)..  18 

—  21  (Philippeville)..  21 

—  22  (Philippeville)..  22 

—  23  I  Phi  lippe  ville)..  20 

—  24  (Philippeville). .  23 

—  25  (Philippeville). .  24 

—  26  (Philippeville)..  26 

—  27  (Philippeville)..  27 

—  28  (Philippeville). .  28 

—  29  (Philippeville]..  29 

—  30  (Philippeville)..  30 

—  31  (Philippeville)..  31 

—  32(Philippevillei..  32 


Pages 

Planche    33  (Philippeville). .  33 

—  34-35  (Philippeville)..  35 

—  36  (Philippeville)..  37 

—  37  Route  de  Philip- 

peville à  Stora) .  38 

—  38  (Route  de  Philip- 

peville à  Stora). .  40 

—  39  (Route  de  Philip- 

peville à  Stora). .  40 

—  40  (Route  de  Philip- 

peville à  Stora) .  41 

—  41  (Route de  Philip- 

peville à  Stora).  42 

—  42  (Route  de  Philip- 

peville à  Stora) .  42 

—  43  (Stora) 43 

—  44-45  (Stora) 43 

—  46  (Stora) 47 

—  47  (Route  de  Philip- 

peville  à    Cons- 

tantine) 47 

—  48  (Philippeville)..  49 

—  49  (Route de  Philip- 

peville  à   Cons- 

tantine) 50 

—  50(Sigus) 52 

—  51  (Sigus) 52 

—  52  (Sigus) 53 

—  53  (Sigus) 54 

—  54  (Harakta) 55 

—  55  (Harakta) 56 

—  56  (Haraktal 57 


^92                                                  TAULK  DKS    MATIÈHES 

Pages 

Planche     57  (Harakta) 59      Planche 

—  58  (Harakta) 60  — 

—  50  (Harakta; 60  — 

—  60  (Route  de  Cons-  — 

tantine  à  Sétif).  01  — 

—  61  (Route  de  Cons-  — 

tantine  à  Sétif).  62  — 

—  62  (Route  de  Cons-  — 

tantine   à  Sétif).  63  — 

—  63  (Route  de  Cons-  — 

tantine  à  Sétif).  63  — 

—  64  (Route  de  Cons-  — 

tantine  à  Sétif) .  65  — 

—  65  (Route  de  Cons-  — 

tantine  à  Sétif).  66  — 

—  66 1 Route  de  Cons-  — 

tantine  à  Sétif).  67  — 

—  67  (Route  de  Sétif  — 

à  Ras  el  Oued)..  68 

_          08  (Sétif) 69  — 

—  69  (Sétif) 70  — 

—  70  (Sétif) "1  — 

—  71  (Sétif) 71  — 

72  (Sétif) 72  - 

—  73  (Sétifl .  73  — 

—  74  (Sétif) 73  — 

—  75:Sétin 74  — 

_          76  (Sétif) 75  — 

77  (Sétil'i 76  — 

—  78  (Sétif) 78  — 

—  79  (Sétif) 79           — 

—  80(Sétin 79            — 

_           81  (Sélii") 81             — 

_          82  (Sétif) 82            — 

—  83  (Sétif) 83            — 

_          84  (Sétif) 84           _ 

_          85  (Sétifl 85            — 

—  86  (Sétif) 86            — 

—  87  (Sétif) 87            — 

—  88  (Guidjel) 89           — 

—  89  (Guidjel) 90            — 

—  90  (Route   do   Sétif  — 

à  Coastantine) . .  91            — 

—  91  (Mons).. 92           — 

—  92  (Mons) 93           — 

93  (Mons) 94           — 


Pages 

94  (Mons) 96 

9o  (Mons) 97 

96  (Mons) 98 

97  (Mons) 99 

98  (Mons) 100 

99  (Mons) 102 

100  (Djemila) 102 

101  (Djemila) 103 

102  (Djemila) 103 

103  (Djemila) 103 

104  (Djemila) 104 

105  (Djemila) 105 

106  (Djemila) 107 

107  (Djemila) 109 

108  (Djemila.  Miia).  109 

109  (Mila) 110 

llO(Mila) 110 

111  (Mila.  Philippe- 
ville)  111 

112  (Mila) 112 

113  (Coastantine)...  113 

114  (Coastantine)..,  113 

115  (Coastantine).. .  114 

116  (Constantine).. .  114 

117  (Constantine).. .  115 

118  (Constantine).. .  117 

119  (Constantine)...  116 

120  (Constantine).. .  117 

121  (Constantine)...  118 

122  (Constantine). . .  1 18 

123  (Constantine).. .  119 

124  (Constaatinei.. .  119 

125  (Constantine).. .  120 

126  (Constantine)...  121 

127  (Constantine).. .  122 

128  (Constantine).. .  123 

129  (Constantine). . .  124 
130(Constantinei.. .  126 
131  (Constantine)...  127 
132(Constantinei...  127 

133  (Constantine)...  128 

134  (Constantine).. .  128 

135  (Constantine).. .  129 

136  (Constantine).. .  129 
1.37  (Constantine). . .  130 
138  (Constantine).. .  131 


TABLE    DES    MATIERES 


193 


Pages 

Planche  139-140  (Constantine)  132 

—  141-142  (Constantine)...  132 

—  143  (Constantine)...  133 

—  144  (Constantine).. .  133 

—  145  (Constantine).. .  133 

—  146  (Constantinel...  133 

—  147  (Constantine).. .  133 

—  148  (Constantine).. .  135 

—  149  (Constantine).. .  135 

—  150  (Constantine).. .  136 

—  151-152  (Constantine). . .  137 

—  153  (Constantine).. .  137 

—  154  (Constantine). . .  138 

—  155  (Constantine).. .  138 

—  156  (Constantine, 

Philippeville) ...  139 

—  157  (Constantine)...  140 

—  158  (Constantine)...  140 

—  159  (Constantine).. .  141 

—  160  (Philippeville)..  141 

—  161  Route  de  Cons- 

tantine à  Bône).  142 

—  162  (Route  de  Cons- 

tantine à  Bône).  143 

—  163  (Route  de  Cons- 

tantine à  Bône),.  143 

—  164  (Announa) 144 

—  165  (Announa) 145 

—  166  (Announa) 146 

—  167  (Announa) 147 

—  168  (Announa) 149 


Pages 
Planche   169  (Hammam  Mes- 

koutine) 151 

—  170  (Route  d'Annou- 

na  à  Guelma). . .  152 

—  171  (Medjez    Amar. 

Guelma) 153 

—  172  (Guelma) 155 

—  173  (Guelma) 156 

—  174  (Guelmai 157 

—  175  I Guelma) 157 

—  176  (Guelma) 158 

—  177  (Guelma) 159 

—  178  (Guelma) 160 

—  179  (Guelma) 163 

—  180  (Guelma) 165 

—  181  (Guelma) 166 

—  182  (Guelma) 168 

—  183  (Guelma) 169 

—  184  (Guelma) 171 

—  185  (Guelma) 172 

—  186  (Ain  Nechma). .  173 

—  187  (Ain  Nechma)..  175 

—  188  (Route  de  Guel- 

ma à  Bône) 176 

—  189  (Lac  Fzâra,  etc).  177 
~    190  (Bône) 179 

—  191  (Bône) 180 

—  192  (Bône) 181 

—  19.3  (Bône) 182 

Index 185 


LE    PUY-EN-VELAY.   —    IMPRIMERIE    PEYRILLER,    ROUCHON    ET    GAMON 


ERNEST    LEROUX,    ÉDITEUR 

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