f\tv<\
(description de L'AFRIQUE DU NORD
ENTREPRISE PAR ORDRE
^S m IDU MINISTÈRE DE L INSTRUCTION PUBLIQUE ET DES BERUX-ftRTS
■" E EXl'LdlUÏION SCIENTIFIQUE
DE L'ALGÉRIE
PENDANT LES ANNÉES 1840-1845
^
ARCHÉOLOGIE
TEXTE EXPLICATIF
DES PLANCHES DE AD.-H.-AL. DELAMARE
CHEF n'ESCAr>RO>; d'.vrtilleiue
MEMBRE liE LA COMMISSION SCIENTIFIQUE DE r/AI.GÉRIE
PAR Stéphane GSELL
PROFESSEUK AU COLLKGE DE iniANCE
PARIS
LB^ LEROUX, ÉDlliaR
v-S, HUE BONAPARTE (VI*)
1912
Le liir.ijstèrG do 1^ Instruction pu"bliquo no
posséda aiicfj-n oxoraplrâr.i dos plr.nchcs curguoll
DESCRIPTION DE L'AFRIQUE DU NORD
ENTREPRISE PAR ORDRE
DU MINISTÈRE DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE ET DES BEAUX-ARTS
EXPLORATION SCIENTIFIQUE
D E L' ALGÉRI E
ARCHÉOLOGIE
TEXTE EXPLICATIF DES PLANCHES
EXI'LOIIATION SCIIÎNTinOUE
DE L'ALGÉRIE
PENDANT LES ANNEES 1840-1845
ARCHÉOLOGIE
TEXTE EXPLICATIF
DES PLANCHES DE AD.-H.-AL. DELAMARE
i;HKF DKSC.ADIid.N d'aHTII.I.KH IF,
^lEMBHK IlE l,A COMMISSION SCIF.NÏIFIQIE DE i/aI.GÉUIK
PAR Stéphane GSELL
PROFESSEUK AU COLLÈGE DE FRANCE
l'A Kl S
ERNESÏ LEROUX, ÉDITEUH
28, RUE BONAPARTE (VP)
1912
INTRODUCTION
En 1839. Delamare (1) (Adolphe-IIecIwige-AIphonse), capi-
taine d'artillerie (2), iïit nommé membre de la commission
chargée de rexploration sci('nlili([ue de r.Mgi'rie. lJ;in'^ «ette
vaste enquête, il mit au service de rardiéolngie son talent de
dessinateur (3). Il couimença ses relevés en 1840 et les conti-
nua jusqu'en 184o.
Dans Tavertissement placé en tête de son ouviage, il éi-rit :
« L'ordre que nous avons adoplé dans ciMte publication est
« celui même de nos exploi'alions, » (lela n'est pas tout à fait
exact. Ainsi, les antiquités de Dellys et de Bougie, ipii sont
reproduites sur les premières plitiiclu-s, ne Imcnl éludiées par
Delamare qu'en 1844.
Voici les renseignemenis que j'ai pu l'ecneillir sur l'emploi du
temps de l'auteur, surtout d'après les dates in^-critcs en marge
d'un certain nombre de dessins originaux :
1840. Mars : Philippeville. Avril : Sigu<; dans ce même mois
Delamare pi'it part à l'expé lit ion Ju géui'rai Galboi- ch'Z les
IJarakla (région d'Ain licïda et de la Mcskianaj. Mai : roule de
Conslanline à Sélil'; dans la fin du même moi-;, pointe sur Ras
el Oued. Pendant l'été et une partie de l'automne : séjour à
Sétif (oili Delamare était en septembre-octobre). Août : visite à
(1) Ce nom est écrit tantôt en un mot, tantôt en trois mots (De la Mare). J"ai
adopté Torthographe qui figure en tète du recueil de planches.
(2) Il devint chef descadron quelques années plus tard.
(3j Dans la liste des membres de la commission. If nom de Delamare figure
avec cette indication : dessin. Lare héologii- fut attribuée à Rerbrugger. Voir
Tableau de la siluation des établissemenls français dans V Algérie en IfliO, p. 110.
De fait, Delamare exécuta surtout des dessins archéologiques.
1
iMiîonrcTioN
iJjt'inila. .NOvcnibr'c ; (lidislaiilinc ; roule (!(,' (loiislaiilinc à liùiic.
1841. Mars-avril : IMiilippt'ville. Au cours de cille aiuK-e,
séjour à Conslauliiic.
1842. Janvier : Aniiouiia. .lain ier-février : (juolma. F(''vri('r :
route de Guelma à liùiu'. K('vripr-mars : La Calle. Mars-avril :
Bône. Avril : lMiili|)[i('vill(' : roule de Pliilippeville à Constan-
line. Mai : Couslanliue, ofi Delauiaie lil un séjour pi-olongé (il
y était en juillet).
1843. Avril-mai : IMiili|)|)eville; en avril, visite àCollo. Mai :
i-oute de Phili(3peville à Conslantinc; Announa. Cette année-là,
probablement pendant Télé, séjours à Guelma, lîone, Cons-
tantine. Octobre : roule de Constanline à Sétif. Octobre,
novembre, décembre : Sétif. Du 1"> au 2.3 novembie : iJjemila;
du 24 au 30 : Mous.
■1844. Départ de Constantine en février, pour participer à
l'expédition du duc d'Aumalc dans le sud de la province de
Constantine (1); visite du Médracen, de Lanibèse, d'EI Kan-
iara, de Biskra, de Tobna, de Ngaous. Juin : retour à Cons-
tantine. Juillet : roule de Constantine à Philippeville : Juillet-
août : Philippeville. Septembre : Dellys. Septembre-octobre :
Bougie. Octobre : Djidjeli. iNovembre-décembre : Philippeville.
184.-). Mars. Boule de Philippeville à Bône; Guelma, Ain
Ncchma. Avril-mai : Philippeville. Le to mai, départ pour la
France.
Les dessins qui oui été j)ubliés et un grand nombre d'autres,
qui sont restés inédits, témoignent de l'activité de Delamare
pendant ces cinq années. Il s'acquitta de sa mission avec une
conscience vraiment admirable. Les inexactitudes que l'on a
constatées dans ses relevés sont, en somme, peu nombreuses.
Elles portent surtout sur les inscriptions : on sait que les textes
épigraphiques africains sont souvent d'une lecture difficile et
il ne faut pas oublier que Delamare n'était pas un spécialiste.
En même temps, il rendit d'autres services aux études
archéologiques. Une mosaïque, qui représente Aeptune et
Am])hitrite (2), ayant été découverte en 1842 aux portes de
Constanline, il obtint du ministre de la guerre qu'elle fût trans-
(1) Il l'ut « cliai-gé d'iHudier les restes dus élablissemenls roiiiaiiis », dit le duc
d'Aumale dans un rapport à Bugeaud [Reçue africaine, XXVIII, 1884, p. 478).
(2) Voir pi. 139 et suiv.
INTUODLT.TION III
portée en France (1). On le cliargea de l'enlever el de l'expé-
dier. L'année suivante, le ministre lui conlia en outre la mis-
sion de réunir et de faire embarquer « les IVagments de sculp-
« ture et autres débris de l'art anti([ue (]ui se trouvent épars sur
« divers points de la province de Constantine (2) ». Cette lâche
ne fut pas toujours aisée. Dans des papiers de Berbrugger (à
la Bibliotlièque d'Alger), j'ai retrouvé un volumineux dossier,
indiquant les résistances que Delamare éprouva, en 1843, pour
se faire remettre des antiquités conservées à Philippcville, au
service des Ponts et Chaussées : l'ingénieur, Laborie, voulait
les garder pour constituer un musée local. Dans la longue cor-
respondance échangée en cette circonstance entre les divers
services compétents, je lis l'annotation suivante, écrite par
un haut fonctionnaire, probablement le gouverneur général
Bugeaud, que ces querelles impatientaient : « Ces savants
« mettent le désordi-e partout avec leurs exigences, dans Tin-
« térèt de leurs grands travaux, qu'ils ne publient jamais. »
Delamare parvint cependant à rassembler un grand nombre
de sculptures, de bas-reliefs, surtout d'inscriptions latines,
qui constituent en majeure partie le musée africain du
Louvre (3). Ces antiquités sont en général dénuées de toute
valeur artistique et leur entrée dans notre musée national a
soulevé des critiques qui ne sont pas tout à fait injustifiées (4),
Les savants doivent cependant être reconnaissants à Delamare
d'avoir ainsi sauvé beaucoup de monuments instructifs.
Dans les années qui suivirent, Delamare s'occupa de la pré-
paration des planches de son ouvrage. La première livraison
parut en 1830 (5).
(1) Delamare, Revue archaolofjkjue, VI, 18i9-1850, p. o, n. 1.
(2) Archives nationales^ F^o^ ISSG.
(3) Dans une salle qui est fenuée au public. Les inscriptions chrétiennes sont
exposées ailleurs, dans la salle des antiquités chrétiennes. Quelques inscriptions
néopuniques et lil)yques sont au musée phénicien, dans une salle fermée au
public. — Les envois de Delamare arrivèrent en 184.'; : Revue arc/iëolof/ique, M,
1844-1845, p. 313.
(4) De Longpérier, Revue archéologique, V, 1848-1849, p. S71 : « Assez de
« débris sans intérêt, de statues informes sont venues y grossir un musée algé-
« rien, dans lequel, à part quelques inscriptions instructives, il ne se trouve que
« deux bustes, ceux des rois de Mauritanie Juba II et Pt«>lémée, qui soient dignes
« de fixer l'attention. »
(5) Date inscrite sur la page de titre de ("ouvrage. Cf. Revue archéolo;/ique,
Vi, 1849-1830, p. 799-800.
/
IV i\ I iKihi (1 ir»\
(Icllc iiiriiic iiiiiK'i', l'aiilriir lui .iiiloiisi' j)iir le minislii! dr
la i;u(M'io à so rendi'c do iKtiivcaii en \ln(''rir, (ni il accompa-
^iKi Ltîoii Hcnier. En ocl<»l)i'<\ il dr'iiai(jiia à IMiilipiicvilIc, passa
j)ar C-oiislaiilim! cl se, rendit à Larnhrse. IN-ndanl lliiver de
ISoO-lS.')!. il lra\ailla en ci' lion cl à Timgad (ofi il rcsla un
mois, du 10 novoniljrc au Kj décembre (1). Le 8 mai I8."JI, il se
rembarqua à Pbilippeville, où il dessina encore qnebjues anli-
quilés, qu'il fil rc[)ro(iuire dans son recueil, en cours de publi-
cation.
Il mourut dix ans après, au commencement de 1861 (2).
L'ouvrage d(; Dclamarc com|)le 193 planches (3i. Il devait être
accompagné d'un texte explicatif, (jue Delamare et Renier
avaient été charges de rédiger (4) et (jui n'a point paru. C'est
cette lacune regrettable (jue nous avons voulu combler, dans la
mesure du possible : on comprend (ju'à [)lus de soixante ans de
distance, il n'a pas toujours été facile d'iilenfifier des monu-
ments souvent peu importants, des ruines dont beaucoup n'exis-
tent plus et sur les(iuelles les renseignements sont rares ou font
entièrement (bdaul.
Dans un rapport ailre'^sé au ministre de l'Instruction Publi-
que, [{cniei- proposa la pid)Iiiati()n des dessins exc'cutés par
iJelamare an rours de lei:r mission coninnine de I8o()-18ol. Il
prévoyait que ce recueil (distinct de c(Mui qui a été publié) com-
prendrait cent quarante planches, formai in-4" jésus, reprodui-
duisant les monuments de « Lambacsis, Vcrciinda, Tliamugas,
Diana, de l'oasis d'El Ivantara et le Madracen ». avec trente
feuilles de lexte de même formai (5). De cet ouvrage projeté,
rien n'a paru. Les dcsMus de Delamare ont éti' dispersés ; quel-
ques-uns se trouvent aujourd'hui au musée des antiquités
d'Alger (6).
(1) Renier, Archives des Missions, I, 1850, p. 654; H, 1851, p. 178, 180, 182, 436,
473. Voir aussi lieviie archéologique, VII, 1850-1851, p. 762; VIll, 1851-1852,
p. 203 ; Annuaire de la Société des Antiquaires de France, 1852, p. 70.
(2) Renier, Bull, de la Société des Antiquaires de France, 1861, p. 37.
(3) Format in-4» jésns. Iniprinit'- à Ilmpriinerie Nationale, édité chez Gide et
et J. Baiidi'y, 5, rue des i^etits-Augustins. Ce recueil se trouve d'occasion, à des
prix qui varient de 40 à 60 francs.
(4) Rcuicr, Archives des Missions, 11, 1851, p. 183, u. I.
(5) Ueuier, /. c p. 480-483. Ueuier a mr-iiic donné une liste <]es planches ipii
devaient composer le recueil.
(6) Sept dessins (arc, Capitole, théâtre de Tinigad : arcs de Marcouna), donnés à
INTRODUCTION V
En dehors de ralliiiiii dont nous donnons ici un texte expli-
catif, Delaniare a publié quehjiies notes et mémoires. En voici
la liste :
Notice sur Lamba^sa. Revue archéologique, IV, 1847-1848,
p. 449-453 et pi. 73.
Note sur quelques villes romaines de l'Algérie [Mons, Ngaous,
El Kantara, Announa]. Revue archéologique^ VI, 1849-18o0,
p. 1-22, pi. I! 0-1 11.
Note sur un bas-rolicl' trouvé à D'Jcmiia. Revue archéolo-
gique, VI, p. 189-197 et pi. 115.
Recherches sur la ville de Lambèse (province de Constantine).
Mémoires de la Société des Anliquaires de France, XXI, 1852,
p. 1-62 et deux planches (avec une deuxième partie, rédigée par
L. Renier et consacrée aux inscriptions : p. 63-133).
Excursion faite en juin 1 843 aux ruines de Khremissa [d'après
des renseignements du capitaine d'artillerie Mitrécé]. Revue
archéologique, XII. 1855-1856, p. 637-668, pi. 275-276.
Etude sur Stora, port de Philippeville (l'ancienne Rusicade).
Mémoires de la Société des Aiitiquaires, XXIV, 1859, p. 132-189
et deux planches.
Nous signalerons encore quelques notes qui sont restées iné-
dites et ont du reste peu d'importance :
Note sur La Galle, rédigée à Bone, en mars 1842. Manuscrit
conservé au musée du Louvre, avec la collection de dessins
dont nous parlons plus loin.
Note sur Guelma, rédigée à Constantine, en mai 1842. Manus-
crit de 24 pages, conservé au Louvre.
Note sur Tébessa, rédigée à Constantine, en juillet 1842
[d'après des renseignements et dessins communiqués par des
ofliciers de la colonne Négrier]. Manuscrit de 12 pages, conservé
au Louvre.
Débris d'un manuscrit relatant deux voyages faits par Dela-
mare, l'un en 1844, de Philippeville à Constantine, l'autre en
mars 1845, de Philippeville à Bône. Recueil de la Sorbonne
(voir plus loin), tome IV, au verso des p. 236-249.
Note sur Ilenchir Aïn Xechma. ou Kassar des Ouled Harrid,
la Bibliothèque d'Alger par Baccnet ; douze autres dessius (arc de Timgad),
envoj'és parle ministère de l'Instruction Publique.
INTKODLTTION
près (ilirlm,!. ré(li^(îo on mars 184'}. ^Manuscrit ilc 11 pages,
conservé au Louvre.
Dolamarc dessina l)enucoiip pins qu'il n'écrivit. Je parle ici de
dessins etje me servirai de ce lei'me dans la suile. Cependant il
convient de rcmaïqner qu'il s'a^nt, à proprement parler, d'aqua-
relles en couleursoude sépias;les véritables dessins au crayon
sont très rares. Kn général, ces images ont été exécutées à une
éclielle plus grande que celles des gravures do l'album (1). Pour
les mettre en plancbes, l'auleur en (il |)lus lard des réductions,
qui sont soit des dessins soignés, soit de simples croquis.
Les dessins de Delamare, aussi bien ceux qui servirent à
l'établissement de rouvrage publié (2) que les autres, ont été
dispersés; beaucoup paraissent être perdus.
11 en existe plusieurs collections.
La plus importante se trouve à la Sorbonne, à la Biblio-
thèque de l'Université (3). Elle forme huit volumes reliés, qui
ont apparlenn h Léon Renier et que son lils a donnés à la
lîibliollièque (4). Klle se compose de dessins, exécutés sur des
reiiilles volantes, rpie Renier a classés selon un ordre géogra-
phique et réunis en tomes.
Les deux premiers tomes comprennent des documents de
Lambèse. Le tome III est consacré «à Marcouna et àTimgad.
Le tome IV comprend Constantine (p. 1-234), Philippeville
(p. 230-277), Collo (p. 278-280), Mila (p. 281-282), le Kbeneg
(p. 283-28:5), la grotte d'Ez Zemma (p. 28G-293), Sigus et la
région des Ilarakla (p. 294-314) ; le tome IV />«■, Philippeville
(p. 2-132) et la roule de Philippeville à Constanline (p. 133-147) ;
le tome V, Djcmila (p. l-">2) et Announa (p. 53-174); le
(1) Ainsi, les copies d'inscriptions ont éti'' faites il'onlinaire au cinquième des
originaux.
(2) Presque tous les dessins reproduits dans cet ouvrage ont été e.xécutés par
Delamare lui-même. Cependant la fig. 3 de la pi. 59 (Sigus) a été faite par
Guillet, artiste qui accompagna Renier dans sa mission de I80O-I80I ; les relevés
du tombeau des LoUli (pi. 49) sont de Boissonnet (qui devint général). Le plan
de Bougie (pi. 4) est de Jousserand; celui de Djidjeli (pi. 10, fig. 1), de Kéraud ;
ceux de Philippeville (pi. 15], de Jules Mouton; celui de Sétif (pi. 68), de Richard;
celui de Mila (pi. 108), de Schelïler; celui d'Hammam Meskoutine (pi. 169, fig. 1),
de Ledoux. Enfin, Delamare a emprunté à Ravoisié des plans de Djemila
(pi. 104 et 108) et d'Annonna (pi. 164, fig. 1).
' (3) Sous la cote MS, 273-280.
(4) Sur cette collection, voir Gagnât, DtiUelin épiçirapliique, VI, 1886, p. 232-243.
INTRODUCTION VII
tome VI, Ciuelma (p. I-1G7, 101), Ain Neclima (p. lCûa-\dO),
Bonc (p. l92-222j, la route clo Hône à Giielma(p. 223-227), La
Galle (p. 228-229), d'autres lieux de TEst de l'Algérie, d'après
des copies qui ne sont pas de Delamare (p. 229rt-289), Ain
Babouch et Ksar cl Alimar fp. 290'; le tome VII, Sétif
(p. 1-133), Guidjel et la roule de Sélif à Conslanline (p. 134-
140), Mons (p. Il 1-18.')), la région entre Sétif et Gonstantine
(p. 186-194), Bougie p. 19o-23G), Dellysip. 237-242), Djidjoli
(p. 243-246), Glierchel et Arzeu (p. 247-249), des bornes mil-
Iiaires(p. 251-276).
('es volumes contiennent surtout des images d'inscriptions,
qui souvent sont en plusieurs copies, faites soit par Delamare,
soit par d'autres. Beaucoup ne figurent pas dans l'album
publié, ou dilTcrent plus ou moins de celles qui ont été gravées.
In certain nombre de ces copies ont été exécutées, non d'après
les monuments, mais d";ij)iès des dessins, et communiquées
par Delamare à Renior, pour la rédaction du recueil épigra-
pbi([ue de ce derniei". Renier entra plus tard en .possession
des dessins originaux et les joignit aux répliques (1).
Une autre collection se trouve au musée du Louvre (2). Elle
consiste en un grand nombre de feuillels, qui ont été cédés à
l'Etat, en 1890, par le fils de Léon Renier. Sur les uns, sont
représentés des ensembles, dessins acbevés ou croquis, consti-
tuant les modèles des planclies à graver. Les autres, dessins de
ruines ou d'antiquités, correspondent à des figures de ces
planclies. Il y a quelques dessins inédits (stèles de Sétif, frag-
ment d'un torse et deux chapiteaux de Djemila, bas-reliefs de
Guelma).
Le musée des antiquités d'Alger possède qu;irante-deux
dessins, donnés jadis par Baccuet (3) à la bibliothèque de
cette ville (4). Geux qui ont été reproduits dans l'album, au
nombre de vingl-([uatre, se rapportent à Sigus, au pays des
Ilarakla, aux itinéraires de Gonstantine à Sétif et de Sélif à
Ras elOued, Les autres sont restés inédits (six vues des mêmes
(1) Voir Gagnât, l. c, p. 233-236.
(2) Cabinet du conservateur des antiquités grecques et romaines.
(3) Comme Delamare, le capitaine Baccuet fut membre de la commission
scientifique d'Algérie. 11 dessina des sites des provinces d'Alger et d"Oran.
(4) Remis au musée par décision ministérielle.
VIII INTIlonLCTION
rôdions; |»;iiior<ima de l;i xillc IVimciisc de IMiili|i|K'\ illc, en
<loii/(' rciiillcs).
Le (loclciir C-oviic, |)i-orossciii" à l;i l";iciill('' de iiK'docino de
Uordeaiix, a reçu df .M. |)(damare, iicvcii de l'auU'iir, soixanlc-
neiif dessins, dont dix senlenicnl onl ('h; |niljli('s dans lalbum
(Conslanlinc, i-oiilc de Cijnslaiiliiic à Imjiic, lione). Les autres
sont inédits. Sauf une liiande a(juarelle du pont romain d"Rl
Kantara, ils ne se rapportent pas à des antiquités (vues d'Alger
et de Sidi Ferruch, mosquées de Constanline, camp français
d'Aïn lîabouche, vues et mosquées de Hùne, vues de La Galle,
du Bastion de France, du lac Tonga) (1).
M. Fayolle, receveur des postes à Alger, a acheté chez un
marchand d'estampes, à Paris, un lot de dessins de Delamare,
relatifs à Dellys, Hougie, Djidjcli, Philippeville, Sigus, la
région des Harakta, la route de Constantineà Sétif, Ras et Oued,
Sétif, Guidjel, Mons, Djemila, Mila, Ce sont des ensembles,
projets de planches à graver qui n'ont pas été exécutés. Ils
comprennent en général les figures publiées dans l'album,
mais dans un ordre différent. Il y a aussi quelques figures
inédites (2).
J'ai mentionné, en tète du texte de chaque planche, les
dessins dont j'ai eu connaissance (3). Ils sont souvent utiles à
cause des dates et des annotations que Delamare y a ajoutées
au crayon ou à l'encre.
Dans le texte explicatif, je me suis elforcé d'être bref. Pour
les inscriptions, je me suis contenté d'ordinaire d'indiquer en
quelques mots leur contenu et de renvoyer au numéro corres-
pondant du Corpus inscripfionum latinarintu tome VIII, où
souvent l'on trouve de meilleures copies (jue celles de Dela-
mare. Je n'ai pas cru (juil fût nécessaire de corriger les lec-
tures fautives de ce dernier : actuellement, le Corpus remplace
toutes les publications antérieures et c'est dans cet ouvrage
que l'on doit aller chercher le texte des inscriptions. Les copies
(1) Je n'ai pas vu ces dessins, mais M. Covnc a on la bonté de m"en envoj'er
une description détaillée.
(2) Sont également inédits trois projets de pianclies relatifs à I^a Galle et une
vue de Constantine. La collection compte en tout trenfc-neuf dessins.
(o) Les abréviations Sorbonne, I>ouvre, musée d'Alger, désignent les collections
de dessins dont je viens de parler.
INTHODLT.TION IX
(Je Delamare ne penvonl guère servir qu'à faire cimnailre
l'aspect (les pierres où elles sont gravées et, dans quelques cas,
le type de la gravure.
Pour les ruines, je n'ai pas décrit en détail celles qui ont été
étudiées ailleuis. Je me suis permis de renvoyer souvent à mon
ouvrage sur les Monuments antiques de l'Algérie. J'ai fait
aussi de nombreux renvois à mon Atlas archéologique de r Algé-
rie. Ce texte explicatif est donc moins un commentaire des
planches qu'un répertoire destiné à donner les renseignements
hihliograpliiques nécessaires (1).
Mai 1911.
(1) Dans raverlissement qui précèile le recueil île planches, Delauiare donne
les indications suivantes, que je crois utile de reproduire ici :
« Afin de donner le moyen d'établir facilement le parallèle entre les monu-
» nients du même genre, nous leur avons donné une échelle commune (cette
« échelle est toujours une fraction de mètre) : c'est ainsi que les sculptures, les
« membres d'architecture, les vases, les mosaïques, les inscriptions ont été gra-
« vés au dixième.
« Pour les autres monuments, l'échelle a dû varier, suivant leur importance, à
« raison des dimensions : ainsi elle a été ramenée :
« A 0"01 pour 1 mètre, pour les petites constructions ;
« A OmQOo pour 1 mètre, pour les constructions moyennes;
« A 0"002 pour 1 mètre, pour les grandes constructions;
« A 0™00o pour a mètres, pour les plans de villes et enceintes romaines.
« Enfin, lorsque nous avons été obligé de sortir de ces règles générales et de
« prendre d'autres mesures, nous n'avons pas manqué d'en avertir le lecteur, soit
« par un mot dans le te.xte, soit par une cote sur la planche même ».
E\PLOI{\TIO\ S(1\ÎIIIQIE DE iWmi
ARCHÉOLOGIE
PI. I.
{Dellys) (1).
Dessin de l'ensemble de la planche, au Louvre. Dessin d'ensemble dans la
collection de M. Fayolle ; les fig. 3, 4, v], 6 sont disposées autrement, et
l'on voit sur ce dessin, à côté de la fig. 7, un autel funéraire avec ins-
cription, qui ne figure pas sur la planche (2). — Fig. 2. Sorbonne, VII,
p. 241. — Fig. 3. Ibid., p. 240 (date : 1844). — Fig. 4. Ibid., p. 239 (1844).
— Fig. 6. Ibid., p. 238.
1. Vestiges qui se trouvaient au lieu marqué par le n" S sur
le plan de VAtias archéologique de l' AUjérie, P 6, n" 24. Il ne
subsiste plus à cet endroit qu'un morceau du rempart antique
(qui paraît être le bas du mur indiqué dans le dessin de Dela-
mare, au fond, à gauche) ; contre ce rempart, à l'intérieur,
s'appliquait un escalier en [)ierre, dont il reste quelques
marches.
2, 3, 4, o, 6. Stèles, probablement votives, de l'époque
romaine. Trois sont surmontées d'un croissant, qui, sur la
fig. o, est accompagné de rosettes, images déformées d'étoiles.
La fig. 2 représente quatre femmes; la fig. 3, une femme et,
autant qu'il semble, un enfant; la fig. 4, un cavalier, peut-être
(1) Orthographe ofiBcielle. Delamare écrit Dellis.
(2) Voici linscription :
D M
M 1; PIO
MAXIMO
DKLAMAHE GSKLL
v(^lu irmio ciiifiissp, lonnnl son cheval par la bride (d'après la
gravure, il semble lenii- de laulre main un bàlon, détail qui
me paraît douteux); la fig. 5, un homme ou un enfant; la
lig. (i. un homme en logo, tenant des odVandes : couronne (?),
boîte à encens (ou palère?). — Quelques stèles analogues
existent encore à Dellys, chez des parlicnliers; une aulr(\ qui
oiïre dans le fronton Timage d'un aigle, est aujourd'hui au
musée d'Algei- (signalée dans VAfias arr/u'o/or/ic/ue, p. 4, col. 1),
(^onf., pour les images et l'exécution de ces stèles, celles qu'on
a trouvées à Tigzirt et à ïaksebt, lieux voisins : Gavault, Ét?ide
mr les ruines romaines de Tiçjzirt, p. 84-88, 422-127, fig. !.'{,
22, 2.3 ; Atlas, t 6, n" 34 (// du plan) et n" 35.
7. Pierre avec une croix latine pattée (époque byzantine).
PI. 2.
{Dellys. — Bougie).
Dessin de l'ensemble de la planche au [.ouvre. — Dessins des trois fii^ures
du bas dans la collection de M. Fayolle.
En haut. Vue de Dellys en 1844, prise du rivage, au Sud-
Est de la ville.
En bas, à gauche. Porte orientale de la Casba de Bougie, for-
teresse construite au xvi'' siècle par les Espagnols (au Sud-Ouest
de la ville). Sur cette forteresse, voir Léon l'Africain, Descrip-
iion de r Afrique, Irad. Temporal, J, p. 262 ; Marmol, L'Afrique,
trad. Perrot d'Abluncourt, II, p. 416, 418 (« le grand châ-
teau »); documents publiés par Élie de la Primaudaie, Revue
africaine, XIX, 1875, p. 75 et XXI, 1877, p. 225, 267-268;
Féraud, Revue africaine, III, 1858-9, p. 50; les inscriptions
reproduites à la pi. 8. La porte, comme le reste de la forteresse,
est construite en briques. Dans le fronton sont encastrées deux
plaques de marbre, portant les inscriptions reproduites pi. 8.
fig. 6 et 7. Au milieu, entre ces deux plaques, encastrement
dans lequel devait être placé un écusson.
En bas, au milieu. Vue, prise du Nord (côté de la ville), de
IJab cl ]3ahar, ou porte de la mer. On l'appelle plus générale-
ment la porte sarrasine. C.etle |)orle, donl la baie mesure 7 m. 50
EXPLORATION SCIEMll Kjl i; DK l'aLiIÉIUE -3
de lai'geur, est !)àlio (?ii l)ii([iies et en blocage; en bas, quelques
pierres antiques ont été employées. Les départs de l'arcade
extérieure reposent sur deux morceaux de corniches antiques
en marbre. La construction est mauvaise. Jiab el Hahar faisait
partie de l'enceinte élevée sous la dynastie bammadite, à la lin
du xi*^ siècle. Voir un plan et une élévation de la porte, à la lin
du volume de Lapène, V'uir/l-.si.i: mois à lîoïKjic (l\iris et Tou-
louse [1839]) ; vue des deux faces dans Fouvrage du général de
Dey lié. La Kalaa des Beui-Uanonad (Paris, 1909), planche à la
p. 93 (ch. IV. pi. I). — La masure accolée à la pile de gauche a
disparu, (tétait une petite mosquée, très fréquentée par les
marins : Lapène, p. 287. — Au fond, à gauche, le fort Abd el
Kader (voir plus loin, texte à la pi. 3 .
l']n bas, à droite. Vue^ prise du coté intérieur, de la porte
Fouka. appelée aussi Bab el liounoud la porte des étendards) ;
consliuile à la lin du xi" siècle, à lOnest de la ville i^voir le
j)Ian de X Allas arrliéologif/ue. i' 7, p. 3). Elle était llanquée
extérieurement de deux tourelles. Férand, Recueil de Constan-
tim\ XIII, 1869, p. 157; de Heylié, /. c, p. 106-107.— Cette
porte a été complètenuMil refaile. Dans la construction mo-
derne, (iii a encastré h. l exiérieur une colonne de granit, peut-
èti'C celle qui ligure sur le dessin de Delamare.
PL 3.
[Bougie).
Vue générale de Bougie en 1844, prise du fort Abd el Kader,
au Sud-Fst de la ville. (]e fort, qui est d'une construction bar-
bare, existait avant la venue des h]spagnols; ceux-ci le i-eslau-
rèrent : Léon l'Africain, I, p. 262; Marmol, II, p. 416. 418 (« le
château de la mer ») ; Féraud, Revue africaine, III, 1858-9,
p. 51. Il a été remanié parles Français et porte une batterie.
An-dessus du fort, l'hôpital mililaire de Bridja. Plus haut, la
montagne du Gouraya, sur les lianes de laquelle on dislingue,
au-dessus el à gauche de l'hôpilal, des restes de la grande mu-
j"aill(ï sarrasiuc de i'(hn3st (voir carte à la pi. \ . Sur le rivage,
vers le milieu delà planche, lu porte sarrasine i^voii' pi. 2). Plus
à gauche, à la poinle ({ui limite l'anse, la Casba (voir même
4 r)i.t,A:\i \i!i: — c.srcLL
|iliiin'lic I. La ville rsl doiii iiKM- aii-(l('<siis de l;i |)f)rl(' sai racine,
à tiroilc) par le Inrl coii-lniil par les l]spagnoU cl noiiitiK- par
eux chàlcaii iiiip(''rial iMaiinol, p. 418; Fi'i-aïui, /. c, p. 51),
appclf' plus lard l'orl Moussa cl, depuis IS.'JO, forl Harial.
PI. 4.
[Bougie).
Dessin do l'ensemble de la planche, au Louvre (1844|. — Dessins des trois
liguiTs de gauche, ibid. — Plan el coupe GH, à droite, ibid.
Au milieu, (larle des environs de Bougie en i84i- (1). Les
deux grandes murailles de l'Est et de rOiicst, conslruites à
lépoque hammadile (lin du xi" siècle), y figurent, ainsi que le
fort Abd el Kaderet les deux forls espagnols (Casba et fort
Moussa). Pour le fort Rouge (ou Bordj bon Lila), dont il reste
quelques ruines, voir Féraud, Rfc. do Constantine, XIII, p. 326,
n. 1. Les autres indications se rapportent à des ouvrages mo-
dernes. On trouvera dans V Atlas archrologique (P 7, p. 3) un
plan de la ville, où sont marqués les vestiges antiques. Voir
aussi, dans l'ouvrage cilé du général de Beylié (p. 100), un plan
donnant quelques indications pour les époques hammadite et
espagnole.
A gauebe. Plan et deux coupes d'une ruine (tombeau?), que
je n'ai pas retrouvée et sur laquelle on n'a pas pu me fournir
de renseignements. Elle me semble sarrasine, plutôt que
romaine.
A droite. Plan el ti"ois coupes d'un bassin, qui se voit encore,
au Nord-Ouest de Bougie, à quelques mètres au Nord-Est de la
porte Clauzel; une grande partie du côté Est (à droite sur le
dessin) est cependant démolie. Il mesure à l'intérieur 14"' 20
sur 13 m. TJO \ la profondeur est de 1 m. 5o. Les murs, épais de
1 m. 4o, sont doubles; le parement intérieur est constiuit en
briques, le parement extérieur, en briques et en moellons. Au
Sud, où la pente est tj'ès laide, on a établi des contreforts.
De ce côté, deux petits escaliers (il n'en reste plus qu'un) per-
(1) Cette carte a été dressée par Jousscraml, (Unit lo nom ligure an bas do la
planche, avec celui de Delauiare.
EXPLORATION SCIENTIFIOLE DE LALGÉFUR 5
mctlaient cralteiiulro lo boni du bassin. Celle partie du plan de
Delamare ollVc ([iud(|iies inexacliliides de déluil. En avanl, au
Sud, le |)lau in(ii(|ue une portion d'une soiie de cuvelle allon-
gée (aujourd'hui délruile), ([ui parait à première vue avoir été
un canal d'écoulement du grand bassin ; cependant les coupes
ne marquent aucune communication. Sur ce bassin, voir Fé-
raud. Revue africaine, II, 1857-8, p. 4f)2 ; de Beyiié, /. c, pi. à
la p. 99 (ch. IV, pi. VI ; vue prise du Nord-Ouest). Il a été pro-
bablement construit à l'f'poquo hammadito, à la fin du xi" siè-
cle. Peut-être étail-il compris dans les jardins du cli;\leau
d'Amimoun, ainsi que d'aulr(^s bassins (aujourd'hui détruits),
({ui s'étageaient dans cette région, entre l'ancienne porte du
Grand Ravin et la porte Clauzel : voir Dcwull', Bec. de Cons-
tanline, X, 18G6, p. 318, ElMansour, qui édifia ce château, « se
« plaisait à distribuer des eaux dans des parcs et des jardins » :
Ibn Khaldoun, Histoire des Uerhères, trad. de Slane, II, p. 52.
PI. 5.
[BougieY
Dessin de l'ensemble de la yjlanche au Louvre. — Fig. 2, 3, 4, ;>. Louvre
(1844). — Un dessin d'ensemlile de la collection Fayolle comprend les
huit figures de cette planclie et, en outre, un croquis de l'inscription
C. J. L., 8936, et les fig. 1 et 2 de la planche G, à une échelle plus petite
que celle des gravures.
Fig. 1. 2, 3, 4. Vue, plan (au 100'") et deux coupes d'une
ruine qui se trouvait près du rivage, à l'Est de Bougie [id du
plan de V Allas archéologique), contre le chemin conduisant de
la ville au marabout de Sidi Yahia, à proximité et au delà de
la grande muraille sarrasine de l'Est. Voir celte muraille, avec
ses tours, sur la fig. I ; elle subsiste encore en grande partie.
Quant à la ruine antifiue, elle a disparu, sans doute lors de
l'établissement de la roule de corniche. Delamare, dans une
annotation à ses dessins, écrit : « Faut-il voir ici un tombeau
« ou une de ces chapelles appelées memoriae et qui étaient
« consacrées aux martyrs? » Dupuch [Essai sur i Algérie chré-
lienne, p. 173) mentionne la même ruine : « Une grotte..., au
G iiKi.s.M \i;i; ■ — (isi'.Li.
« loiid (le l;ii|iicll(! on soil cncoi'i' iiici'iisléc une croix d'eus iroii
« deux mètres do haulour, sur une largeur proportionnée ; j'en
«tiens la description du capitaine d'artillerie De la Marre ».
Ces explications sont évidemment erronées. Ce que Dupuch et
sans doute aussi Deiamare ont pris pour la place d'une croix
était une grande niclio, doni la partie supérieure devait être
séparée du reste par une poutre ou une dalle posée transversa-
lement. La salle, qui avait 3 m. 40 do largeur, datait vraisem-
blablement des temps antiques, el non de l'époque sarrasine :
Deiamare note que le sol était {)avé en mosaïque. Peut-être
était-ce un tombeau.
Fig. 5, 6, 7, 8. Plan, deux coupes et vue de deux tombeaux
creusés dans le roc. Ils élaiont situés à l'F.st de Rougio, à envi-
ron 200 mètres d(; la porte de Sldi Ahmed, à côlé du pont du
Chemin des Oliviers, dans le jardin de la garnison [JS du plan
(le V Atlas arcliéologiqiie). Ils ont été démolis (on 1890, m'a-t-on
dit). Conf., pour ces tombeaux, Lapone, /. c, p. 20, 283 et
n° 1 de ses planches; de Vignoral, Ruinas romaines de la
Kabylie du Djurjura. p. 151 (et p. 17 du chapitre des Inscrip-
tions, n° 18). Ils avaient dos encastrements pour Tinserfion du
couvercle. Le plus petit, sépulture d'enfant, avait simplement
la forme d'une fosse. L'autre présentait un réduit latéral, dans
lequel était déposé le corps. Ce type de tombe lient le milieu
entre la fosse propi'oment dite et le type phénicien du puits
funéraire avec un caveau latéral : conf. Gsoll, Monunwnts anti-
ques de l'Algérie, II, p. 41 et 407. Sur la paroi du grand tom-
beau qui se présente de face fig. 8, était gravée, à l'extéiieur,
une épitaphe latine, fort mutilée (non visible sur le dessin) (1) :
C. I. L., \III, n" 8936 et p. 1953.
PL 6.
{Bougie).
Dessin de l'enseml)lc de la planctie, Sorbonne, VIF, p. 200. — Fig. 1 et 2.
Collection Fayolte : voir pi. o. — Fig. 3 : Sorboiinc, VII, p. 199 (1844).
(1) Uelîuii.'ur la ccpeiKlaiit ("(ipiéc : voir îin (\ 1. /-., ii» S'.KKl et p. l'Jo-]; cuiil'
plus haut, a propos du dessin densemble de la collection Fayolle.
EXPLOiiATiON s(:ii:m'ii-1(jli: i)i: lal(;kiui: /
— Fig. 1. Ibid., ]i. -ill. - Fii,'. .'». Ihiil., p. -'ou. l'mir les liy. .'{-ii, voir
aussi 1)1. 7.
1. Vue (on 1844) du l'orl (llaii/ol. siUn'' à 2 kilomètros au
Nord-Ouest de Bougie, dans une position ([ui couimande la
ville, le golfe et la vallée inférieure de la Soumanc. Il a été
constriiil à la lin de 18'J.j': voir Lapèiie, /. c, p. 20, 54, 55, 228;
Féraud, lU'c. de Constanline, XIII, 18G9, p. 341-342. Depuis le
teuips de Delaniare, il a été assez modilié. La tour n'existe
plus el Ion a élevé au milieu un bàlimenl carré, (jui domine
Tensemble.
2. Vue (en 1844) d'une partie de Bougie, prise de l'angle
Sud-Est de la Casba (graïul château des Espagnols ; conf.
pi. 2, eu bas, à gauche). La tour et les voûtes du premier plan
existent encore ; la tour a été restaurée. Dans le fond, cà droite,
le fort Abd el Kader (voir pi. 3). Plus à gauche, ruines du
rempartde l'époque hammadile ([ui bordait le rivage, masquées
aujourd'hui en partie par les baraquemenis du port : conf.
de lieylié, /. c, planches aux p. 95 et 97 (ch. iv, pi. ir et ix,
en bas). Au-dessus, l'enceinte française, avec la porte de Sidi
Ahmed, et, à l'extrémité de gauche, rhù[)ilal militaire de
Bridja.
3. Stèle, avec l'épitaphc de Pomponius Maximus, magistrat
municipal; au Louvre, Catalogue sommaire des marbres anti-
gués, n° 21 lU; C. T. L., 8941. Aux lignes 6-7, lire :
QVINQVIX-A-LXX
H S E V
Elle a dû être trouvée près de la porto Fouka (pi. 2, en bas,
à droite), comme les épitaphes C. I. L., 8940 (Delamare, pi. 7,
fig. 5) et 8966, se rapportant à des membres de la même famille.
4. Stèle, avec l'épi ta plie mutilée de Laelia Urbana : C. /. L.,
8959. Dans le fronton, croissant tlanqué de deux feuilles de
lierre.
5. Stèle, avec l'épitaphc d'Antonius Similis Merianus :
C. /. L., 89 i2.
i>i:la\iaiii: — <;si;ll
PL 7.
[HoïKjie).
Dessin J'cnsomblc des liij. l-.'i: Sorhoniu', \ll, |i. lOi. L'ii croquis do I;i
coUoction Fayolie (Inmir mi cnsciiiiilc, loi un- des figures de celle |pl;ni-
ciie (disposées dans \u\ oïdie dillerenl) el, en outre, des fig. 3, 4, ">,
de la |)1. 0, ainsi que des inscriptions C. I L., H^Ji'.'), 8001, 890!j, 8'.)77.
— Fig. 1. Sorbonne, Vil, p. 210 et 222, deux copies (1814). — Fig. :{.
Ibid., p. 19G et 198, deux copies (1844). — Fig. 4. Jbid., p. \'Xo a et
198, deux copies (1844). — Fig. li. Ibid., p. 201 (1844).
d, 2. Face et coté droil tl'iiii sarcophage d'enlant (long de
i m. 02), en marbre; au Louvre, n" 2010. La lace, flanquée de
deux colonnes (dont l'une esl délruile), est ornée de cannelures
courbes (slrigiles). Au milieu, vestiges dun médaillon (jui
contenait le portrait du morl ; on distingue encore quelques
restes du vêtement. Au-dessous, un cartouche porte Tépitaplie
de Fundilius Saturninus : C. I. L., 8950. Sur le côté droit, deux
boucliers de forme ovale, croisés.
3. Dédicace à Galère Maximien divinisé, par les citoyens de
la colonie de Saldae (hauteur 0 m. 8'3) ; au musée de Bougie.
C. I. /.., 8931. Lignes 3-4, lire :
maxImIano
COL- Cil ML-
... r(jl[oni) c\ol[onia(') In]l{iaf'), etc.
4. Fragment d'inscription (largeur 0 ni. 7(t) ; au Louvre,
n" 2109 (seulement la ligne COL, etc.) : C. f. L., 8933. Dédicace
à un personnage dont les noms ont été martelés, par la co/^onia)
Iu[lia) AiKjiusta) Sald[itana) Antioitiiiiaiui); coni'. Gsell, Atlas
archéologifjKc^ {" 7, p. 2, col. 1.
5. Stèle portant Tépitapbe de Pomponius Crispinus, magis-
trat municipal; au Louvre, n" 21H (l'inscription seulement):
C. I. L., 8940. Elle a été trouvée près de la porte Fouka; conf,
pi. G, fig. 3.
6. Fragment d'une mosaïque ornementale^ qui paraît avoir
été détruite. J'ignoi'e oîi elle a été trouvée.
EXPLOHATION SCIIÙNTIFIULE DE L ALGERIE
PL 8.
{llfnKjio).
Dessin de rensenililc do la plaïuhe, au Louvre. — Fig. 1 . Sorbonne, VII,
p. 224. — Fil,'. 2. //>/(?., 1». 22:;. — Fig. ti. Ibid , p. 223. — Fig. 0, 7.
Ibid.. p. 22(1. — Fig. S, '.). VAiL, p. 2.30 (1844). — Fig. 10. Ibid., [). 227
(1844J; aux {jagos 228 el 229, dessins de trois autres inscriptions sem-
blables, dont deux sont datées de 1544. — Fig. M, 12, 13. Ibid., p. 231
(1844).
1. Chapiteau de style hispano-moresque (xiv'' siècle?).
2. Pierre décorée d'ornements végétaux. Art arabe?
.'{, 4. Deux faces d'un caisson funéraire, de forme triangulaire
(on en a trouvé d'autres de même forme à Bougie; musée de
la ville). L'inscription indique que c'était le tombeau de Fatma
bent Abd el Azziz (lig. 4); la date (inscrite sur la face repro-
duite, tig. 3) est mutilée; elle se rapportait soit an vm% soit au
x" siècle de l'hégire, mais, d'après la forme relativement an-
cienne de cette tombe, il faut probablement l'assigner au
viu' siècle. D'après M. Basset.
5. Dédicace d'un éditice élevé en l'année Mli de l'hégire
(1703 après J.-C), par Çari Mouslafa, chef du Beït cl Mal (admi-
nistration des successions vacantes et des biens appartenant aux
mos([uées). Mercier, Corpus des inscriplions arabes de rAlyérie,
Département de Constantine, p. 83, n" 58.
G, 7. Inscriptions placées sous Charles-Quint dans le fronton
de la porte de la Casba qui est reproduite planche 2, en bas,
<à gauche. J^^llcs sont gravées sur deux plaques de marbre, hautes
de 0"'9o. Elles commémorent la conquête de la ville sous Fer-
dinand Y, en Lj09 1), et la construction de murs etde châteaux
sous Charles-Quint. Fig. 7, ligne 2, lire CASTELLIS; le second
L, oublié, a été gravé après coup. Conf. Lapène, /. c, p. 288
et fig. à la fin du volume; ïcxier, Revue archéologique., VIII,
1851-2, p. 570;Féraud, Revue africaine, III, 1858-9, p. 50 et
Rer. de Conslantine, Mil, 18(Î9, p. 235 et 256.
(Il Bougie fut prise par les Espagnols le 6 janvier l.'JIO, mais l'année commen-
çait aiors à Pàqiios : d'' Granimont, Histoire cCAbjcr nous lu dominalion turque,
p. 14, n. 1.
III IH;LA\I AltK (ISKLL
8, !l. IMiKiiic (li^ maihrc (luiii^iic ilo \ nièlre, selon Lapènc),
placée à rcxtériciir di' l;i (^asba, à droilr de l;i poiie oiiciilale.
Au-dessus, un déloiiccmenl Iriangulaiic, qui cnfeimail sept
Irous : aux clous qui y étaient fixés avaient été accrochées des
tôles coupées. G'élaienl, comme l'indique l'inscription, des
témoignages d'une victoire remporlée le jour de l'Epiphanie de
l'année 1545. Conf. Lapone, p. 287 et fig. à la fin du volume;
Texier, /, c; Féraud, fiée, de Constantinc, XllT, p. 257.
10. Inscription espagnole sur plaque de marbre, encastrée
dans le mur oriental de la Casba. Il existe le long des murs de
la forteresse plusieurs répliques de ce Icxle, datées soit de 1543,
soit de 1544. « (Cette construction) se lit, étant comnuuidant et
« gouverneur de cette place, au nom de l'empereur Charles-
« Quint, Don Luiz de Peralta, fils de Don Alonso Carillo de
« Peralta et de Dona Anna de Velasco, marquis de Falces. Que
« Dieu soit loué! » Conf. Lapène, /. <■., p. 288 et fig. îi la lin du
volume; Féraud, /. c, p. 25G.
11, 12, 13. Plaques de marbre, avec des épées héraldiques,
encastrées dans les murs de la Casba espagnole. Les n"' U et
12 se trouvent du coté de la mer, le n" 13 à l'Est, près des
n"* 8 et 10.
PL 9.
[Djidjeli).
Dessin de l'ensemble de la planche, au Louvre.
Vue (en 1844) de la presqu'île où s'élevait Djidjeli, avant le
tremblement de terre du mois d'août 1856, (|ui a défruit la ville.
(iCttc vue a été prise de l'Ouest, au lieu a[)pelé rocher Picou-
leau. A l'extrémité de gauche, riiopital, qui a été diminué d'un
étage. IMus à droite, le minaret de la mosquée (détruit); une
tour carrée (détruite), bâtie par les Gchiois, qui occupèi'cnt Djid-
jeli d(!puis la lin du treizième siècle jusqu'au d(M)ut du seizième
(conf. Féraud, liée, de Conslantine, W\\ 1870, p. 120, n. 1 et
p. 242); enfin, à Tisllime, une caserne (détruite). Dans le fond,
de droite à gauche, les embouchures de l'oued Mencha, de
l'oued Djendjène, de l'oued el Kébir et le cap Bou Garoun. Com-
EXPLOltATIO^ SriKNTiriOLK DE l'aLGÉRIK H
parci" l;i viio do « la villo do («igorio », oxôculoo on IGOi, lors de
roxpodilion du duc de Bonn fort, dans le Recueil de Constan-
tine, XIV, pi. I .
2. Vue (prise du Nord-Onesl) du Fort Duquesne, construit
en 18;M), sur remplacement (Tune petite mosquée, Djamaa Sidi
Ammar. Il esl situé au Sud-l^]st de la presqu'île et surveille la
rade de Djidjeli. 11 a élé onlièi'omonL uiodili('' depuis le temps
do Dolamaro.
PL 10.
{Djidje/i).
F'ig. 1. Dessin au Louvio. — Fïg. 2. Sorbomie, VII,p.2i-0. — Fig. 3, 4.
Ihid., p. 24") (I8i4). — [''ig-. 7. l,(Hivre.
1. Plan de Djidjeli (levé par le capitaine Féraud), avec Tindi-
cation des ouvrages construits par les Français, qui occupèrent
ce lieu en 1839. Pour les vestiges antiques, voir Atlas archéolo-
gique^ f' 7, n° 77, p. 12-13. Les ruines marquées par la lettre E
sur le plan de Féraud se trouvent sur la pente Sud-Est du mame-
lon Saint-Ferdinand. Ce sont quelques vestiges d'une construc-
tion en blocage, avec de petites niches. Les ruines indiquées
par la lettre X ont disparu.
2. Fragment d'une stèle en pierre calcaire (hauteur 0™27) ; au
Louvre, n" 196n. F]n haut, croissanl, entourant une rosace et
tlanqué de grappes (celle do droite a disparu). Personnage tenant
une boite cylindrique, tlanqué de deux oiseaux et de deux pal-
mes; à sa gauche, une guirlande à bouts croisées (ou un
gâteau). Travail assez soigné, mais gaucho et raido (époque
romaine).
3. 4. Torse d'un personnage nu (Mercure sans doute), avec
une chlamydc posée sur l'épaule gauche. Le dessin indique
assez nettement que c'est une statuette de bronze.
5, 6. Sanglier accroupi, dévorant une grappe de raisin.
Bronze?
7. Fragment d'une mosaï(}ue ornomenlalo. Reproduite,
d'après Dolamaro. dans Diiriiy, llisloire des Romains, V,
p. 475.
12 ni;i,\:MAnK — es km,
PL 11.
( l>jidjcli) .
Fragment d'une nu)saï(|ue orncmenlalc (1). Les croix à
branches recourbées sont uu motif 1res usuel en Afrique :
conf., par exemple, Osell, RcclicrrJics arcJiéoIogiques en Alfjérie,
p. 22, n. 1 et pi. v.
PL 12.
[Djidjeli).
1, 2, 3. Plan et deux coupes d'un bâtiment qui était peut-
être un monument funéraire, avec de grandes niches cintrées,
destinées à abriter des sarcophages. Je ne l'ai pas retrouvé.
4, 5, 6. Plan et deux coupes d'un caveau taillé dans le roc.
Puits i-ectangulaire, avec des degrés. Chambre, avec trois
niches pour recevoir soit des urnes cinéraires, soit une partie
du mobilier. Les souj)iraux cylindriques qui sont percés entre
le sol du terrain et le plafond du caveau (il y en a aussi un dans
le puits) sont des trous de sonde, que l'on avait pratiqués
avant de creuser la tombe, pour é|)rouver la qualité du roc :
conf. Gsell, Fouilles de Gouraija, p. 48, n. 2. II y a des caveaux
semblables à la Pointe Noire, à deux kilomètres à l'Ouest de
Djidjeli (conf. pi. 1.3, fig. 1-4). C'est probablement là que se
trouve celui-ci.
7, 8, 9. Plan et deux coupes d'une [)ortion d'un colombaire,
creusé dans le roc, dont l'emplacement m'est inconnu. Voir
peut-être Dupral, Rec. de Constanline^ XXV, 1888-9, p. 399 :
« fragments de chambres avec des niches creusées dans leurs
murailles, le tout taillé dans le l'oc », à 500 mètres au Sud-
Ouest de la baraque du Stand, c'est-à-dire à 1 kilomètre envi-
ron à l'Ouest de Djidjeli.
(1) Sur un fi'uillot do la rollortion ilo M Fnynilp, on voit dos croquis iViine
portion plus élendno do cotte mosaïque et i\(.' quchpies détails, à une ôohollo plus
grande ([uc celle de la planche. Le môme l'ouillot oll're deux croquis A^^ la mo-
saïque reproduite p!. 10, IIlt. 7.
EXPLOHATION Sr.IENTIFlOLE DE l'aLOÉIUE 13
10, H. Plan ol coiipcMl'un caveau laillé dans le roc. Au IbncI,
en face de la porle, une banquede. Emplacement inconnu.
12. Ruine en pierres de (aille, avec des niches cintrées. J'en
ignore l'emplacement.
13, Restes d'un colombaire (?), creusé dans le roc. Peut-être
au même endioit ([uc le colombaire dessiné lig. 7-9.
PI. 13.
{Djhljcli).
1. Plan de plusieurs caveaux de type punique, à puits rec-
tangulaire, taillés dans le roc; ils se trouvent à la Pointe Noire
(conf. pi. 12, (ig. 4-6). Voir Duprat, /. c, p. 399; Gsell, /. r.,
p. 47 ; Atlas archrolofjiqiie^ f'' 7, n" 78. L'époque de ces sépul-
tures est inconnue, car elles ne contiennent plus de mobilier
funéraire j)ermettant de les dater.
2, 3, \. C.oupes de quatre de ces caveaux, ceux qui se voient
à droite et à gauche sur la fig. 1. L'un des caveaux de droite
présente une niche, pour placer une lampe ou quelque autre
objet.
5, G. Plan et coupe d'un caveau, qui était pi'écédé d'un cou-
loir; auprès, puits rectangulaire inachevé (?). Emplacement
inconnu.
7, 8, 9, 10, 11, Plan et coupes de sépultures taillées dans le
roc. Elles se trouvent au rocher Picouleau, à l'ouest de la
presqu'île (voir plan, pi. 10, lig. 1). Les unes sont des fosses,
arrondies, pour la plupart, à l'extrémité qui recevait la tète, ou
bien aux deux extrémités. Quelques-unes offrent, du côté de la
tète, une sorte de logette circulaire et parfois la fosse est [)lus
étroite à la j)lace des pieds qu'à la hauteur des épaules : elle se
modèle sur la forme du corps humain. Des encastrements
servaient à fixer les couvercles, qui ont tous disparu. A côté de
ces fosses, le plan de Delamare indi(|ue une cavité rectangu-
laire, qui est peut-être un puits inachevé, et un caveau (dont la
partie supérieure est détruite), précédé d'un puits. Conf. (jsell,
Fouilles de Gouraya, p, 47-49. Il y a d'autres sépultures creu-
sées dans le roc aux abords de Djidjeli : voir (isell. Allas
arcli('()l()</i(iu('. 1" 7. p. 13. col. I. Il osl impossibh» de les dater.
I 'i ni:r.AM.M!K — csKr.r.
PI. 14
['Jjidjnli).
In feuille!, appartenanl à M. Faynllo, contiont des croquis qui correspon-
dent aux ligures de celle planche, mais avec une disposition dilTé-
rente (la fig. 5 est scindée en deux parties, la fig. 6, en trois parties).
On y voit en outre des croquis dos îvj.. I, 2, 3, 12 et 13 de la pi. 12.
— Fig. 4. F. ouvre (18i4).
1. IMaii (le ruines doiiL j'ii^iiore rcMiiplacomonl. L'ôtlilico
polylobé (à droite) csl sans Joule arabe.
2. Coupe de la niine dont lo plan se voit à la partie supc-
l'icure do la fig. 1 .
:i. ?
i. Annotation au dessin du Louvre : « Porte de la nios-
(( quée Neuve, Djidjeli, 23 octobre 18ii. Elle a coùt(' 13 à
« 14,000 francs. (Construite par le capitaine de génie Riverie. »
5, 6. Tombes arabes. Le cimetière arabe de Djidjeli se Irouve
à l'Ouest de la ville française, sur la colline de la Vigie.
PL 15.
[Pliilippevillp).
Croquis de ces deux plans, au Louvre.
En haut, plan de Philippoville, exécuté par J. Mouton,
vers 18io. Voir, dans V Atlas archéologique de VAlgérïe^ f* 8,
n" 196, p. 13, un plan de vill(>, en 1003. avec les emplacements
des monumenls de Wus'icadr (ancien nom de Philippoville^ (>l
des principales découverles danliquités.
En bas, carte (Fune parlie du lilloral, à ILst et à rOuest de
Philippoville, exéculée par J. Moulon. ('elle carte se retrouve,
avec quelques modifications poui' les noms, dans les Mémoires
de la Société des Antirpiaires de Viuincc, XXIV, ISTiO, à la
p. I io (accompagiiaiil une Elude sin- Stora do Dolamare). Gonf.
|{a\oisié, H. pi. 'i">. — i'our les laiines d'un aqueduc l'omain
KXPr.OUATlON Si.ll'.M'lFluLi: 1>F. L AU; KltlK '15
|)rès (lo remboucliiuv do l'oued Salsal", voir (is(dl, Momimcnls
anti(/i(f'\, T, p. 2.">i ; Af/ns- (/rr//ro/of/i(//fr, f" 8, n" 197. Les
an 1res ruines indiquées sur la caile seront étudiées ci-après.
PI. 16.
{Philippeville).
Croquis de l'eiisonihle (1(> la planche, an I.nuvro. — Kii,'. 2. 4, ;>, 6, 7, 8, 9,
10. Louvre '.ISoO). — Fier. 11. Louvre (ISiilj.
Monuments mithriaques, trouvés, vers 18i5, dans la propriété
(iliirac et de Xobelly, sur le liane Xord de la colline do Bon
Yala : Atlas archéulogique, i" 8, n" 11)(>, // du plan (p. 14-15).
Il y avait là, évidemment, un sanctuaire du dieu oriental. Ces
monuments sont au Musée de Philippovillc : voir (isell et Ber-
trand, Musée de PhiUppeviUe, p. 44-51, pi. vi. Ils ont été repro-
duits, d'après Dolamarc, par M. Cumont, Textes et monuments
figurés relatifs aux mystères de Afit/rra, II, p. 40()-i07, tig. 329-
334.
1, 2. Petit groupe en marbre (longueur actuelle 0 m. 18), qui
représente Mithra tuant le taureau. Exécution soignée. Voir
Gsell et Bertrand, /. c, p. 44-45, pi. vi. fig. 1.
3, 4, 5. Cautopates (Soleil de l'automne), tenant une torche
abaissée (marbre, hauteur 0 m. 60). A ses pieds, un dauphin
et un oiseau (aigle?), qui symbolisent peut-être Teau et Tair.
Jbid.^ p. 46-47, pi. vi, lig. 3.
6, 7, 8. Cautes (Soleil du printemps), tenant une torche
levée (marbre, hauteur 0 m. 63). A ses pieds, un lion et nu
scorpion, qui symbolisent peut-être le feu et la terre. lôid.,
p. 46-47, pi. VI, fig. 2. — Ces deux statuettes de Cautopates et
de Cautes sont d'un travail très grossier, comme la statue
suivante.
9, 10. Dieu à corps humain et à tête de lion, tenant une
grande clef (grès, hauteur 0 m. 54). A ses pieds, deux pommes
de pin, svmboles de fécondité. Image du Temps sans bornes,
maître dos éléments, flrid., p. 47-i9, pi. vi, fig. 8.
11, 12. Récipient, dont la moitié postérieure est surmontée
IG ni:i,AMAnr — osri-l
d'iiiK" cjilollo l)oinb(''e (niai"l)i'o, liaiilciir 0 m. (>0). Un sorpont
s l'iiroulc autour de col objet, (|iii (levait snvii- à dos oôromonios
roligiouses. IhiiL, p, 4î)-;)0, pi. vi, lij;. ('» .
PL 17.
En haut, vue do IMiilippcville en 1840, prise de la penle de la
colline de Skikda, an Sud-Est de riiopilal militaire. A droite,
cette colline, sur un éperon de laquelle s'élève Ihopital. Plus
bas, au premier plan, larsonal. Dans la vallée, la ville fran-
çaise. A gauche, la colline de Hou Yala, surmontée d'un fort,
le fort National. Le long do la pente de cette colline, le rem-
part. Vers le bas de la même colline, au-dessus de la ville, les
ruines du théâtre romain. Dans le fond, le golfe de Stora, avec
Tîlot du Lion et l'île Srigina.
En bas, vue de Philippeville on I84o, prise de la pente do la
colline de Bou Yala, jiu-dessus et au Sud-Ouest de la mosaïque
des Néréides l'pl. Il) et suiv.). A gauche, au premier plan, la
ruine dans laquelle cette mosaïque a été trouvée. Dans la val-
lée, la ville. Une passerelle en bois, embarcadère sommaire,
s'avance dans le golfe. Cette partie a été gagnée sur la mer et
constitue actuellement les quais du port. Au fond, la colline de
Skikda, avec le rempart sur la croie, l'hôpital militaire et la
caserne sur un éperon.
PL 18.
[Philippcvillc).
Croquis de l'onsemble de la planclie, au l,(iuvi(>. — Fiir. 1 et 2. Louvre.
— Fig. '.\. Croquis au Louvre.
1, 2. Deux vues, prises du Sud-Esl, du théâtre romain [Allas
arcJi(''olof/ifjue, f" 8, n° 19f»; 19 du plan). La vue de la fig. 2 est
plus ancionno que (•{A\o de la lig. \. La voûte que les deux des-
sins représonlonl à dioile n'existe plus aujourd'hui.
EXPLORATION Sr.lKN TIFIQUE DE L'ALnÉUIE 17
3. Plan (lu llunitro romain. Sur ce Ihéàlro, voir Ravoisié,
Exploralion sc'ionlifiqiip de V AUjériv^ Uonur-Arls^ II, pi. al-oo ;
Gsell, Monumnits antiques, I, p. |92-ir)i (plan, lig. 63),
pi. xLvni; \\qv\.\'ixxh\, Rec. de Constaî}tinr, XLII, 1908, p. 1-12
(avec une vuo\ Construit au second siècle de notre ère, il
devait contenir cin([ à six mille places.
ï. Plan de ramphithéàtrc romain (Atlas, l. r., t^/); il a été
entièrement détruit en ISio. Voir Ravoisic', II, pi. o(j-o9;
Gsell, /. f., I, p. 201-202. Il mesurait 78 mètres de long, sur o9
de large.
PI. 19.
{Pliilippeville).
Croquis de lenserable de la planche, au Louvre. — ¥\^. du liaut de la
planche, l-ouvre. — Fi:,'. 1, 2, 4. Louvre (1844).
Fig. 1, 2, 3, 4. Plan, coupes par A-B, E-F, (^-D d'une ruine
située dans la propriété Allemand (Atlas, /. c, 16 du plan). La
plus grande pailie de cette rnine est aujourd'hui recouverte
de terre : on ne voit plus ni le bassin ovale, ni les couloirs qui
s'ouvraient derrière la salle à abside, pavée en mosaïque. Dans
cette salle même, les deux ouvertures tlu fond ont cHi'' l)Ouchées
et, pour préserver la mosaïque, on a construit, en utilisant ce
qui restait des murs antiques, un petit pavillon carré, surmonté
d'une toiture. — Il y avait certainement en ce lieu de petits
thermes privés. Les piles qui s'élèvent sur le fond du bassin
ovale sont sans doute des suspensurae^ qui étaient destinées à
porter un sol en grandes bri(|ues et entre lesquelles la vapeur
d'eau circulait. On a signalé par derrière des fourneaux. Conf.
Gsell, /. r., Il, p. 22.
A la partie supérieure de la planche, mosaïcjuc décorant la
salle à abside. Déjà très mutilée au temps de Delamare, elle a
encore été endommagée depuis en plusieurs endroits (voir les
observations aux pi. 20 et 21). Elle représente des Néréides,
sujet des plus fréquents, en particulier en Afrique et dans les
thermes. Initie ces divinités est étendue sur un dragon; elle
tient une dra|»(M'i(' (pii tlolte nu-dessus de sa tète et couvre en
ni:r..\M m;i:
[Kirlic le bas de son corps. Ino aulrc, draprc de mrm(3, a pour
nionliin» un clioval marin, l'no Iroisiômo (Hait sur une paîi-
Ihrro, dont lo devant du corps est conservé; la Xcif'ide cllc-
mcmo est complètement détruite, l ne quatrième enfin, por-
tant des anneaux aux bras et aux pieds, nage librement ; il ne
reste que le bas de son corps. Entre ces (igures, se voient des
poissons, des poulpes, des coquilles, des algues. Le cadre est
rempli par une tresse multicolore. Dans l'abside, un fleuron,
nan([ué de rinceaux. Le dessin est correct en général, malgré
quelques imperfections : ainsi le corps de la nageuse est lourd,
les mains sont gaucbement dis|)os(îes. La facture ne manque
pas de largeur, surtout dans l'exécution des animaux. Le colo-
ris, très riche, est harmonieux et ne présente point ces tons trop
avivés et criards qui choquent un peu dans les deux planches
en couleurs de Delamare (pi. 20 et 2\). Ca pavement me paraît
dater du n" siècle.
PL 20.
[Philippevillé).
Orin[inal de cette planche, en couleurs, au Louvre.
Pour l'explication des pi. 20 et 21, voir à la pi. 19. — La tète
de la Néréide est aujourd'liui détruite.
PL 21.
[Philippevillé).
Croquis de cette planche, au Louvre.
La tète de la Néréide assise sur le cheval est détruite. De la
panibère. il îie r(»ste plus que la tète, une partie du poitrail et
les deux pattes d(> (bnaul. Cielfo [dancbe a été l'eproduite (eu
noii-) par Vars, linsiindc et Stora , plaiiclie à la p. 64.
EXPLORATION SCIliN rU'KjUE DE l'aLGÉUIE 19
PI. 22.
{Phi lippe VI lie).
Cioquis de rcnsemble de la i)l;uiclie, au Louvre. — Dessins des diverses
Jigures, ibid.
I, 2. Tète de femme, 1res fi'usle, vue d(! prolil et (1(> face.
'{, 4. Tète d'homme barbu, vue de [)rolil et de face; marbre,
hauteur 0 m. 24 (annotation aux dessins). (Euvre du n" ou du
ni" siècle.
5. Buste d'homme; marbre, hauteur 0 m. 65 ; n'' siècle (?).
6. Pied d'une statue de bronze (« feuille de bronze, remplie
de plomb » : annotation); longueur 0 m. IT). Reproduit aussi
par Ravoisié, 11, ))1. Go, lig. ni.
7. Pied d'une statue de marbie ; longueur 0 m. 14.
8. Doigt d'une statue de bronze (annotation); longueur 0 m. U!).
Ravoisié, ibid., fig. iv.
9. 10. Profil et face d'un masque colossal de dieu marin;
marbre, hauteur 1 m. 05. Sur les joues, on remarque des
écailles de poisson. La bouche est percée et a servi d'ouvertui'e
de fontaine. Le travail est des plus médiocres. Au Louvre,
n" 1889. Reproduit aussi par Ravoisié, II, pi. (32.
I I, 12. Profil et face d'une tète en marbre blajic, de grandeur
naturelle, qui paraît avoir appartenu à une statue de Jupiter,
ou peut-être d'Esculape (plutôt que de Saturne, la tète n'étant
pas voilée). Au Louvre, n° 1766.
13. Statue d'un Romain en toge; mailjre, hauteur 1 m. 65
(sans la plinthe). « Trouvée dans la campagne, vers la |)orlc de
« (lonstanline » (annotation au dessin). Il y avait de ce coté de
nombreuses sépultures (voir Atlas arr/iéolor/ique, l. c, p. J5,
col. 2: : la statue ornait })robablemenl un monument funéraire.
Travail fort médiocre, qui semble dater de la première moitié
du ni" siècle. Le dessin de Delamare ne rend pas exactement
les plis du vêtement, plus nombreux et moins profonds, ni la
physionomie, qui est celle d'un homme d'une trentaine d'années,
d'une expression inquiète. Au Louvre, n° 1883 (avec quelques
restaurations en plâtre).
:2<l UKLAMAIU; flSKLI.
I 'i . I""i';i^in('iil (11111 Ijas-rclirf (Ml m.'irlirc (liaiilciir 0 m. 24),
r('|>i(''<('iilanl une IcniiHe. I)(''ltiis (rime sl('lc(?). Pciil-ôtro lu
roniic (le l)iisl(' (|ii in(li(|ii(' la ij^raviirc r('Siillc-l-('ll(' sirii|il('iii('iil
(riiiic cassure do la |ii('rro.
l'i. 'Irle (lliomnic ; marbre, Iiauleiir 0 m. 22. La coifTiirc
rappelle celle de Trajan.
10. Pierre calcaire; largeiii" 0 m. 28 (^aiinolaLioiij . lias d'uiie
staliicUe do fomnie, qui élail adossée, autant qu'il sembl(,\ à
une colonne.
17. lias d'une slalucttc d'hommo ; à gauche, [tilicr; à droite,
tronc d'arbre (?). Largeur 0 m. 33.
PL 23.
[PhilippevAllc).
J)cssiM (h; l'ensemble de la iilaiiehe, au I^(juvr(;. — Fii^. 1. Snilioniie, IV
j). 202. — Fig. '1. IbicL, p. 271. — Fig, 3. IbicL, p. 272. — Fig. 't. Ibid.]
p. 270. — Fig. :;. Ibid., p. 273 (1845). — Fig. G. Ibid., p. 263. — Fig. 7,
H, U. Ihid., p. 2(,;i. — Fig. 10. Ibid., W bis, p. 104 (1843). — Fig! 11.
Ibid., IV, p. 204. — Fig. 12. Ibid., p. 269. —Fig. 13, 14. Ibid., p. 266;
aulres dessins, p. 209 et 268. — Fig. i:;. [.ouvre (1844). —Fig. 16.
Sorbonne, IV, p. 267. — Fig. 17. Ibid., p. 26".>.
1. Fragment d une stèle votive (reproduite au dixième,
comme tous les monuments de celt(> planche), l'ersonuage nu ;
à sa droite, un autel, sur lequel il abaisse la main, pour y
déposer un grain d'encens ; dans le champ, une guirhinde (ou
peul-èlro uu gâteau), dont les extrémités se croisent. Au-
dessus du (b'dicant, le dessin indi([ue une petite tète, qui est
peut-être une image de la divinité. Sur ces stèles votives de
Bmicadc, voir (Isell et Hertrand, Musée de Ph'dippeville,
p. 28-29.
2. Fragment d'une stèle. Une guirlande, un oiseau (colombe?),
un rameau, ou plus probablement une [)alme.
3. Stèle en marbre, d'iiue exécution assez soignée. Person-
nage nu, debout sur un socle; il tient une palm(> et une guir-
lande. Près de lui, le bélier du sacrilice. Au Louvre, u" J'JOJ
(le bas, taillé de manière à être piaulé en lerro, a été scié).
EXPLORATIONS SCIEMIKIOLES DE L ALGÉlilE 21
4. Slc'lc iMi niarhic, (111110 cxéculioii assez soignéo. Joimc
fille, vêtue (iiine liiuiqiie (loiihie, courlc, qui laisse une i)ai"tie
(lu sein ilroil à tk'couverl. J'^lle tient une palme et une guir-
lande. Près d'elle, un autel, orné d'une guirlande, et un bélier.
Au Louvre, ii" 1902 (le bas a été scié).
5. Has d'une st(de. Oiseau aiavé. Les stèles à fitiures u'rav('es
sont géiiéraleinent d'une épocjne plus ancienne que celles dont
les images sont exécutées eu bas-i(dier. (jclle-ci est peut-être
antérieure à la domination romaine.
6. Stèle. Personnage nu, tenant une palme et une guirlande
dont les extrémités se croisent.
7. Petite stèle en pierre, d'un travail très grossier. Person-
nage debout. Au Louvre, n° 19o9 (les bords ont été sciés).
8. Petite stèle, de même matière et de môme travail. Au
Louvre, n" 19o8.
!). lîas d'une stèle en marbre. On distingue deux mains
jointes, appliquées sur une sorte de disque, dont je n'ai pas pu
reconnaître la nature, la stèle étant placée très haut et à contre-
jour. Au-dessous, un bélier. Au Louvre, n" 1905.
10. Bas-relief représentant un banquet funèbre : trois per-
sonnes couchées, deux femmes et un homme, qui tient,
semble-t-il, un vase à boire. Epitaphe de Saturninus : C. F. L.,
8liG. Cette pierre a été transportée au Louvre, oi^i je ne l'ai pas
vue. — La représentation du banquet funèbre se rencontre
quelquefois en Afrique : voir, par exemple, Bull, archéologique
du ComiuK 1897, p. :^99-400et 401 ; ibid., 1910, p. 91, 95-90,
97-98 et pi. XXI et xxii; La Blanchère et Gauckler, Cataloç/ne
du Musée Alaoui, p. 73-74, n"'^ 873-870 et pi. xxiu ; ihid., Sup-
plémeiil, p. 70, n" 1153 et p. 9i, n" 1007; C. L L., 14485,
14540. 14GG0 (conf. Bull, du Comité^ 1908, p. 435 et 436) ;
C. I. L, 8272 conf. Doublet et Gauckler, Musée de Constaii-
tine, p. 30); C. L L., 9005 et 900G (conf. Doublet, Musée
d'Alc/er, p. 32-33).
H. Fragment d'une stèle en marbre. Personnage nu, tenant
une palme et une guirlande dont les bouts se croisent ; aui)rès,
un autel, orné d'une guirlande, sur lequel s'élève une llamme.
Au Louvre, n" 1904.
12. Fragment d'une stèle en marbre, lias d'une image ana-
logue. Au Louvre, n" 1903.
00
iii:lamai!i; — usi-m.
|."i. Pclilc siclc ('Il pii-nc. (riiiic l'acliin' li'ès j^rossicre. iN-r-
sonnuf;c leviiiil les hras, Jaus ralliliidc (h; la prière. Au-dessus
de sa lètc, un croissant; à ses cotés, deux guiilandcs à I)Ouls
croisés. Au Louvre, n° 19G1.
14. Petite stèle. Personnage en jjrière. La lél(! est surmontée
d'un croissant. A droite, une couronne (?).
iri. Bas-relief grossier, représentant un personnage ou un
dieu barbu, en buste (à moins que la pierre n'ait été cassée en
bas).
16. Stèle. Personnage dans Tallilude de la prière, dont la
tète est surmontée d'un croissant. Il tient d'une main une
grappe de raisin (?), de l'anire, une couronne ou une guir-
lande (?). A ses côtés, un pain (?) et une guirlande ou une
couronne (?).
17. Fi'agment d'une stèle en pierre. On y voit la liguie, dite
signe de Tanit, qui symbolise la divinité, et une guirlande à
bouts croisés. AuLouvre, n"1960. ('ouf. Gsell et Bertiand, /. c,
p. 28.
PL 24.
[Philippeville).
Cru(]uis (1(! rciiseiiibli; de la plaiiclic, au Louvre. — Fig. ;5, 4, 5, 6, 7, 8, 9,
10, 11, 12, i;i, 14. l,ou\re.
1, 2. Face et proiil d'une statue de femme romaine, en mar-
bre, haute de 1 m. (3o (sans la plinthe), d'un type banal (conf.,
par exemple, Cagnat et Ballu, Musée de Timgad^ pi. ii, fig. 2
et 3). Elle tient de la main gauche une guirlande, à peine ébau-
chée. La figure, marquant un âge de trente-cinq à quarante ans,
est sans expi-ession. La coifTuro indique l'époque des Sévères.
Le travail est très médiocre; la tôte a des proportions trop fortes
par rapport au reste du corps. Le dessin de Delamare ne rend
pas exactement les plis du manteau, plus serrés et creusés
moins profondément. L'exécution et les dimensions de cette
statue permettent de croire qu'elle faisait pendant à la statue
d'homme reproduite plus haut, pi. 22, fig. V-\. Au Louvre,
n" 188Î. [{('produite aussi par Bavoisié, II, pi. GG.
EXPLOHATION SCIENTIFKjLE DE l'aL(;ÉRIE 23
3, 4. Profil cl tVice d'une tèlo tl'lionimo, iiyant appartenu à
une slatnetle ou îi un jiolit buslc ( hauteur 0 ni. l!j).
T), G. Face et prolil iTunc trte (riiouiuie liauleur 0 m. 20).
Les traits ont (juelque ressemblance avec ceux de Vespasien.
Reproduite aussi par Ravoisié, II, pi. Go, lig. i.
7. 8. Fragments de deux plaques de marbre, rej)résenlant
des chapiteaux corinthiens (peut-être sont-ce deux morceaux
d'une même plaque). Ces chapiteaux devaient surmonter des
pilastres en placage.
9, 10. II. Deux aspects et coupe d'une vasque en marbre
(haute de (J m. 34, large de 0 m. 8G), richement oruce. (Juatre
serpents, en partie détruits, sont sculptés sur les lianes et sur
les bords. Groupés deux à deux, ils constituaient les anses du
récipient. Cette vasque a élé aussi r(»produite par Ravoisié, II,
pi. G3, lig. I, n.
12. Tète de lion en relief et cannelures courbes (strigiles).
Ce fragment, haut de 0 m. 45, a évidemment appartenu à un
saicopbage en marbre.
13. Fragment d'une plaque sculptée, en marbre (hau-
teur 0 m. 44); reproduit aussi par Ravoisié, II, pi, 53, fig. v.
Cep de vigne,
14. Fragment d'une plaque sculptée, en marbre (lon-
gueur 0 m, 40). Dauphin; en arrière, il y avait peut-être un
trident.
15. Petit buste de femme, en marbre, haut de 0 m. 35,
La forme indique la fin du second siècle, ou le d('but du troi-
sième. Au Louvre, n" 1707. — Conf. , par exemple, Csell et
Bertrand, /. r., pi. x, lig. 5 (buste semblable, auquel on a
adapté une tète qui lui est étrangère).
PL 25.
[Philipperillp).
Croquis de renseiiible de la plaiiclie, au l-uuvre. — Fig. 1. Sorboime. IV,
p. 2b9. — Fig. 2. Louvre. — Fig, 3. Ibid. — Fig. 4. Sorbonne, IV,
p. 260 et 261 (deu.x: dessins). — Fig. 5. Ihid., p. 263. Autre dessin au
21 DKr.A.MAlU: — r.SKLL
Louvre. — Fig. (>, /. Louvre (18'ii-j. — Fi^. 8. Sorboniio, IV, |i. :.'41.
— Fig. 9, 10. lOid., |). 27.;.
I . lîas-roliof en marbre, haut de 0 m. f)2; au Louvre, n" IHOO ;
reproduit par Clarac, Musée de .sc/z/jj/t/rf, pi. IGl C, n" 2G 1>.
Sacrilice d'un taureau par un victiniaire, en présence d'un ])er-
sonnagc en toge, tenant une palme et une Victoire, et d'un
joueur de double llùte. Mauvais travail. A en juger par les
dimensions et lornementation du cadre, ce bas-relief parait
avoir appartenu au même ensemble qu'un autre bas-relief,
également reproduit par Delamare (pi. 48, fig. 4j, où l'on voit
le combat d'un centaure et d'une lionne. Us devaient décorer
quelque monument public, peut-être un autel. Conf. Gsell et
Bertrand, /. c, p. 37-38.
2. Statue d'un Romain en toge; marbre, hauteur de ce qui
reste 1 m. 52. Type banal; conf., par exemple, Gsell et Bertrand,
/. c, p. 66-67.
3. Statue d'un Romain en toge; maibre, hauteur 1 m. 85;
au Louvre, n° 1882. Le travail est assez bon (deuxième siècle?).
4. Fragment d'un bas-relief en mauvais marbre; au Louvre,
n"" 1900. Jeune homme, soufflant dans une longue trompette;
il porte un glaive au côté. Reproduit aussi par Ravoisié, II,
pi. 54, lig. VI.
5. Fragment d'un bas-relief en marbre (longueur 0 m. 32);
au Louvre, n" 1897; reproduit aussi par Ravoisié, II, pi. 64,
fig. IL Divinité fluviale assise, tenant une urne ; au-dessous,
un serpent.
6. 7. Face et profil d'une statuette de marbre, d'un travail
assez fin; au Louvre, n" 1765. Priape?
8. Fragment d'un bas-relief en marbre, long de 1 m. U2; au
Louvre, n° 1898. Débris d'un personnage représenté- en buste;
il porte un collier ondulé et un autre collier, formé de deux ser-
pents dont les têtes sont séparées par un médaillon ovale (une
figure gravée sur ce médaillon paraît ètio une Minerve). La tête
était peut-être couverte d'un voile. A droite, une corne d'abon-
dance, motif que Delamare ne semble pas avoir compris. Au-
dessous, une dédicace au Gen{iiis) col[omae) Pu([eoIa/iur(/m) :
C. I. jL., 7959. On voit sur le même fragment, adroite, l'amorce
d'un cadre; à gauche, un ornement de navire. Travail correct,
i:xPLor.ATioN sciiiNTirioLE Dr: l'alcérie 25
(}iii poul (lal(M- (lu |treniier siècle. — Porl de commorco impor-
tant, Ruskade devait être en relations suivies avec Pouzzolcs.
9, 1 0. Vue sous deux aspects d'un coté de siège (?), orne d'une
tète et d'une patte de lion.
PI. 26.
Croquis de l'ensemble de la planche, au r.ouvrc. — Vh^. 1. Sorboiine, IV,
[». 2;)1. — Fig. i. Ilùd., p. 2")0 et 274 (deux dessins). — Fig. 0. Ibid.,
|i. 2.")() et 2.")7 (deux dessins).
1. i''rai;inenl de bas-relief, en marbre, lourde \ mèlre ; au
Louvre, n" 1896 lenvoi du duc d'Orléans, 1839). A gauciie, reste
dune colonue, tlanquant les scènes représentées sur ce bas-
l'eiiei". Hercule combattant le lion de Némée (au-dessus du lion,
une massue). Hercule tenant d'une uiain une massue, dont
l'extrémité seule subsiste, et saisissant de l'autre main la tête
de l'hydre de Lerne. D'autres travaux dllercule devaient
suivre à droite. Mauvais travail, du troisième siècle.
2. J'ignore ce que celte ligure représente.
3. lias-relief en marbre, long de I m. 17, haut de 0 m. 88 ;
au Louvre, n" 1894; reproduit par Chirac, Musée de sculpture,
pi. 161 C, n" 149 A. Bacchus, tenant un thyrse et pressant une
grappe de raisin dans une corne que Pan lui présente. A gauche.
Bacchante jouant des cymbales. A droite, Satyre, qui s'appuie
sur lépaule de Silèue; celui-ci tient un canthare et une grappe
de raisin. Travail très médiocre, du second ou du troisième
siècle.
4. Bas-relief, en mauvais uiarbre, haut de 0 m. 88; au Lou-
vre, n" 189'}; reproduit aussi par Havoisié, II, pi. 6'J, lig. ni.
Caducée entre deux cornes d'aboudance. De la corne qui sub-
siste sortent des fruits, une grappe de raisin, une pomme de
pin, flanquée de deux épis.
5. Vasque de forme élégante, montée sur un pied élancé. Elle
devait être placée au milieu d'une cour. J'ignore ce qu'elle est
devenue.
6. Bas-relief en marbre, haut de 0 m. 90, longde 0 m. 80;
26 itiir.AMMii: — (isi:i,f.
au Louvre, n" 189."); roproduil |»;ir lUivoisii-, 11, pi. Iji, lig. i,
el (llarac. Musée de sculpture ^ \A. Hil C, n" 203 A. Persée
ilélivranl Andromôdp. Ce morceau est hès mulild et 1res usé.
L'exécution [)araîl avoir été correcte (second siècle?).
PL 27.
[PJdiLlijicrillc).
Croquis de l'ensomble de la planclie, au F.ouvre (1). — V'v^. 1. Soibonne,
IV htë, p. 88(1843). — Fiy. 2. Ihkl., p. 23 (1841). — Fig. 3. Ihid., p. 30
(1844). — Fig. 4. \hid., p. 36. — Fig. o, 6, 7. Ihkl., p. 61 (1841); autres
dessins, qui n'ont pas servi au graveur, ihid., p. 00. — Fig. 8. Ihid.,
p. 95,
1. Autel en grès (liauleur 0 ni. 80), avec Tépitaphe de
C. Ollius («>, et non Goelius) Primigenius, soldat de la légion
un Flavia : C. I. L., 7981. A gauche, un glaive; à droite, un
bouclier ovale et un jo/Z^/w^ (dessin pou exact). Trouvé près de
la porte de Constantine (annotation au dessin). Au Louvre,
n" 1708. Noter que ce soldat, qui vécut trente-cinq ans et servit
pendant dix-neuf ans, fut enrôlé à l'âge de seize ans.
2. Petit autel en marbre, avec une dédicace à Mercure par
Seius Thesmus et SeiaSyntycho : C. I. A., 79G2. Sur les côtés,
aiguière et patère. Trouvé « en faisant les fondations des maga-
sins de l'administration, au bas de la rue des Citernes » (anno-
tation au dessin). Un autre autel, exactement semblable, est
aujourd'hui au musée de Philippcville.
3. .\utel, avec les épitaphes d'(A)emilius Resli tutus et de
Lollia Pacata : C. I. L., 8001. Sur les côtés, aiguière et palère.
Au Louvre, n° 1709.
(1) Quatre dessins d'ensemble, appartenant à M. FayoUe, repn''3entent d'une
manière sommaire des inscriptions reproduites sur les pi. -27, 28, 29 et 30 : i»
Fig. 1, 4, 5, 6, 7, 8 de la pi. 27 ; fig. 8 de la pi. 28; flg. 3 de la pi. 29, et, en outre,
les inscriptions C. l. L., 8016 et 8078 ; — 2» Kig. 2 et 3 de la pi. 27; fig. 2, 6, 9 et
11 delà pi. 28 ; fig. 6 delà pi. 29, et, en outre, les inscriptions C. I. />., 8043 et
8167; — 30 Fig. 1 et 3 de la pi. 28; fig. 1, 2, 4, 7, 9, de la pi. 29; — 4° Fig. 5 et
10 de la pi. 28; fig. 8 de la pi. 29; fig. 1, 2, 3, o et 6 de la pi. 30, et, en outre,
l'inscription C. l. /.., 8080.
EXPLORATION SCIENTIFinCi: DE l'aLGÉRIE 27
4. Autel, avec l'opitaplic d'Antoniiis Marlialis (C. /. />., 801 1),
surmontée d'une guirlande. Il y a aussi une guirlande sur le
côté droit.
5, (3, 7. Trois faces d'un autel en marbre (haut de 0 m. SO),
avec l'épitaphe de Gavius Primigenius (C. /. />., 8065) et, sur
les ccMés, une aiguière, une patère et des guirlandes. Trouvé
« dans les fondations de Thôpital nouveau » (annotation aux
dessins). Au Louvre, a" 1711.
8. Cippo. avec un tenon desliné à être enfoncé dans une mor-
taise. Epilaplie de Pompeius (Irescens : C. I. /.., 8122.
PI. 28.
{PhUippevillc).
Dessin de l'ensemble de la planche, au F. ouvre. — Fig. 1. Sorbonne, I\'
bh, p. .3 (1844).— Fig. 2. Ihid., p. 68 (1844). — Fig. .3. Ihid., p. 4; deux
autres copies, qui n'ont pas servi au graveur, p. 5 et 14. — Fig. 4. Ibid.,
p. 78 (1845). — Fig. 5. Ibid., p. 113 (1845) — Fig. 6. Ibid. , p. 48 (1844). —
Fig. 7. Jbid., p. 8 ; autre copie, IV, p. 236. — Fig. 8. Ibid., IV bis, p. 40.
— Fig. 9. Ibid., p. 50 (1841); autre dessin, p. 49. — Fig. 10. Ibid., p. 7
(1843). — Fig. 11. Vnil., p. 34 (1843).— Fig. 12. IhiiL, p. 15 (184i-).
1. Fragment d'une plaque de marbre, portant une dédicace
à Trajan, de l'année 107 : C. I. L., 7967. Au Louvre, n" 2057.
2. Autel en pierre, haut de 0. 88, avec l'épitaphe de Julia
Severa (C. /. L.. 809o ; sur les côtés, patère, aiguière et guir-
landes. Au Louvre, n" 1692.
3. Fragment d'une plaque de marbre, portant une dédicace
à Hadrien [C. 1. L., 7968). Au Louvre, n" 2059 (le cadre a été
scié).
4. Plaque de marbre, portant une dédicace à Julia Cyrilla
(C. F. L.. 8089). Au Louvre, n" 2087 (le cadre a été scié). A la
ligne 1, il y aQ VR ontonis'l filia)].
5. Stèle, portant Tépitaplie de Sittius Peregrinus : C. /. L.,
8157.
6. Stèle, ornée d'une rosace et portant l'épitaphe de Clodius
Maccr, qni périt assassiné : C. /. L., 8036.
7. Fragment d'une plaque de marbre, portant une dédicace
28 nni.AMAi-.r, — r.sr.LL
à Marc Aiiirlo nu ;i Lucius Vcius : C. I. L., 7971. « Trouvé
dans les déblais dvi Ihéàlro » (annotalion au dessin;. Au Louvre,
11" 207 1 .
8. Moulaul de porte, comme l'iudiqueul ies mortaises dans
lesquelles glissaient les barres de l'ermeture. Fragment d'une
inscription, nommant L. Anlonius l{oga[tusj : C. I. L., 8013.
9. Colonne funéraire en marbre, portant les noms de Tib(c-
rius) C[lau]dius Sabinus, centurion primipilaire : C. I.L.. 7!I80
(à la ligne 1, on voit la boucle du D de Claudius). « Trouvée
dans les fondations de l'hôpital nouveau, mars 1841 » (annota-
tion au dessin). Au musée de l'hilippeville, mutilée.
10. Autel en i)ierre, haut de 0 m. 89, portant une dédicace à
Jupiter Uptimus Maximus Appenninus, faite sous Septinie
Sévère : C. I. L., 7961. Trouvé, selon Renier, au sommet de
la colline où a été construit l'hôpital militaire [c'est-à-dire de
la colline de Skikda]. Au Louvre, n° 2017.
11. Colonne en pierre, portant l'épitaphe d'Antonius F^xtrica-
tus : C. I. L., 8009 = 19854. Au Louvre, n" 1991. — Les
cippes funéraires en forme de colonne (conf. fig. 9 et pi. 76,
fig. 3) sont assez rares en Afrique : voir Gsell, Monuments, II,
p. 47.
12. Fragment d'une plaque de marbre, qui portait une ins-
cription, trop mutilée pour être intelligible : C. I. L., 7993.
Au Louvre, n" 2071 (on a scié le cadre).
PL 29.
[Philippeville).
Dessin de reiiseinble de la planche, au Louvre. — Fij?. 1. Sorbonne, IV
bis, p. 18; autre copie, quin'a pas servi au graveur, IV, p. 240. — Fig. 2.
llid., IV hia, p. 38; autre copie, IV, p. 239. — Fig. 3. Ibid.,
IV bis, p. 37; autre copie, IV, p. 243. — Fig. 4. Jbld., IV bis,
p. 20. —Fig. o. Ibid., p. 21. — Fig. 6. Ibid., p. 94. — Fig. 7. ïbid.,
p. 13 (1844) ; autres copies, IV, p. 237 et IV bis, p. 14. — Fig. 8. Ibid.,
IV 6;s, p. 128 ^1841). — Fig. 9. Ibid., p. 127 (1844).
1. Deux morceaux, qui se raccordent, d'une inscription du
quatrième ou du cinquième siècle, mentionnant un gouver-
EXPLOKATION SCIENTIFIQUE DE l'aLOÉKIE 29
neur de la province de Niimidia Consiantina et Ampeliiis, vir
p7'im{arius?) , ilamine perpétuel : C. I. Z,., 7976; Héron de
Yillefosse, Bull, des Aitlirjuaires de France, 1894-, p. 82. Au
Louvre, n'' 2062.
2. Frai;nient de la dédicace d'un édifice par un gouverneur
de la province de Niimidia Constanl'ina : C. I. L., 7979. Au
Louvre, n" 2061 .
3. Aulel en marbre, portant l'épitaphe métrique d'Antonius
Pax, commerçant : C. I. L., 7999 (ligne 9, il y a MATERNAM).
Au Louvre, n'^' 1710.
4. o. Deux morceaux d'une plaque île marbre, haute de
0 m. 75, indiquant des ouvrages exécutés aux frais de C.
Annius , décurion et ponlife de la confédération cirtéenne :
deux statues de bronze de la Victoire et de la Furluiia liedu.r,
restauration du théâtre, travaux à l'amphithéâtre, statue d'Her-
cule avec un lélrastyle : C. I. L., 7983 et 7984 (ce sont deux
morceaux d'une même inscription). Au n" 7984, ligne 2, j'ai
lu : contul[it) itemq^ue) {sestertiiim) xx [milià) n{iimmum)
qu\ac\... Au Louvre, n° 2063 (on a scié les bords).
6. Stèle, portant l'épitaphe de Pompeia Chia, accompagnée
de deux vers : C.I.L., 8123. Au Louvre, n° 2073 (on a scié le
haut et le bas).
7. Inscription sur marbre, indiquant une libéralité faite par
un augure, pour l'entretien du théâtre : C.I.L., 7989. Au
Louvre, n° 2065.
8. Fragment d'une plaque percée de trous, sous lesquels
sont gravés des chiffres : VH, VIII, VIIII. C'était un calendrier
pour compter les jours du mois : on plaçait une pointe dans
le trou correspondant au jour. C.I.L.. 7997 (avec le commen-
taire). Conf. C.I.L., I, 2'°'= édil., p. 218; Audollent, Bf^n/e de
i'/iistoire des Re/ir/ions, 1893, II, p. 162. Au Louvre, n" 2023,
mais diminué. Ce monument a été aussi publié par Ravoisié,
II, pi. 48, lig. IV et V.
9. Table de jeu, formée de deux séries de trois mots ayant
chacun six lettres : C.I.L. , 7998. Conf., pour l'Afrique, Héron
de Yillefosse, Bull.des Antifjuairps de Fra/irr, 1909, p. 374-376.
30 UKLA.MAlti: — c.sy.iA.
PI. 30.
{PhiUpiirri/le).
Dessin do rensemhle de la planche, au Louvre. — Fig. 1. Sorbonne,
IV Im, p. () (1844). — Fi-. 2. Ibid., p. 19, — Fig. .3, 4. Ihid., p. 1»i, 17
(18411; autres dessins, qui n'iml pas servi au graveur, IV, p. i'M. —
Fig. 5. Ibid., IV h\s, p. 24 (18441; autre dessin, p. 2:i. — Fig. G. Ihid.,
p. 28 (1844). — Fig. 7. Ihid., p. 27 (1844); autre dessin, p. 26.
\. IMaqiic de marbre (haule de 0 m. 90), portant une partie
d'une dédicace à Seplime Sévère et à ses fils : C. I. />., 7970.
Au Louvre, n" 201)0.
2. Base de statue, en marbre, liaute de 1 m. 2o, portant une
dédicace au (ïénie de la colonie de Husicade par Aemilius Bal-
lator, qui fit aussi élever une statue à VAnnona Sacrae Urhis et
donna dix milles sesterces pour lentretien du théâtre : l{;ivoi-
sié, II, pi. o3; C. I. L., 7960. Au Louvre, n" 2056.
3, 4. Face et tranche d'une pierre, longue de 0 m. 83, haute
de 0 m. 61. Sur la face, inscription indiquant que Caecilius
Gallus, chevalier romain, magistrat de (lirta, préfet à Rffsi-
cadf\ etc., lit élever un tribunal et des rosira. L'inscription de
la tranche répète les noms de ce personnage. C. I. />.. 7986.
Au Louvre, n" 2064. Ce monument date du premier siècle :
voir Gsell, Atlas arcliélogique, P 17, p. 10, col. 2.
5, 6, 7. Fragments de trois inscriptions, gravées sur marhre.
Ils ont été trouvés au théâtre romain et se rapportent à des
travaux exécutés dans cet édifice, ou aux abords, par Liberalis
(4 Libéria, enfants d'un personnage dont le nom ne s'est pas
conservé : C. I. /.., 7996 (= 198ri3), 7994, 7995 (conf. Gsell et
lîei-trand, Musi-c di^ PlnUppcvUh, p. 8). Au Louvre, n'" 2068,
2067, 2066 (les bords ont été sciés).
EXPLOI'.ATION SCIENTIFIQUE DE l'aLGÉRIE 31
PI. 31.
[Philippevillf').
Croquis île IVnsemlile do I;i planclio, au l.ouvi-c. — V'vj,. I,i, -j, 0,7, 8,9,
1(1, 11, IJ, 1.!, 14, i;i, 1(1 ilSiO), 19, 20. I.nuvro.
1, 2, 3, i. Viicsct coupos (1(> blocs de pierro ([uadi'angiilaii'os,
oiïrant des cavités pour recevoir des urnes cinéraires. Les
dépots étaient protégés par des couvercles qui s'inséraient
dans des feuillures et des mortaises. Trouvés « à égale distance
« d(> la porte [de Conslanline] et de la pépinière » (annotation
aux dessins), c'est-à-dire au Sud de la ville actuelle. Ce type
de sépulture n'est pas rare en Afrique : conf. Gsell, Monu-
ments antiques, II, p. 45, n" W.
o. Bloc de pierre, de forme hexagonale, reposant sur une
base cylindri({ue. Il est creusé d'une cavité pour recevoir l'urne
cinéraire; feuillure pour le couvercle. Sur le devant, une guir-
lande. Hauteur \ m. 30, largeur 0 m. 80 (annolalioii au dessin),
6, 7, 8. 9. !l [bis^, 10, 11, 12. Vues et coupes de blocs de
pierre, oll'raul des cavités pour recevoir des urnes cinéi'aii-es.
« Accouplés par deux ou quatre, ils couvraient le nuimelon
« Négrier [au Sud de la ville actuelle', d'où on les a répandus
« en ville pour les constructions » (annotation aux dessins).
Conf. Gsell et l^ertrand, Musée de Ph'dippevillc, p. T.).
13. Pierre (haute de I m. 30 . orniV' d'un phaUu-^. image
prophylactique très fré({ueiite en Afrique : conf. pi. 71, lig. i;
pi. 73.' lig. 18 ; pi. 97, lig. 8 ; pi. 161. fig. 2 et 3.
1 ï. lîloc de marbre, lrouv(' au lli('àli'e (annotation au dessin),
présentant l'image dun phallus et de deux pieds.
13. Pierre (grès rougeàtre), trouvée près du tlu'àtre (annota-
tion au dessin), avec les images d'un phallus et, autant qu'il
semble, d'un niveau. Le niveau (déformation de l'œil?) avait,
comme le phallus, une vertu prophylactiqne; il est (juelquefois
associé au phallus : pierres de Saint-Leu (La IJlanchère, Musrc
d'Oran, fig. à la p. 39), de Dellys et du Kroub (inédites).
16. « Pierre calcaire, route de Stora » annotation au dessinV
Pcul-ôtre y avait-il sui' cette pierre, non pas un phallus, comme
32 D F. LA M A 11 K fiSKLL
rimrKjuc la gravure, mais dfMix phallus opposes : eonf. pi. 7.'{,
lig. 18.
17, 18. Deux aspects d'un moulin à grains (les deux ligures
de Delamare sont reproduites par Tissot, Géof/raphif <h la pro-
vince romaine tl' Afriijue ^ I, p, 314, avec celle indication
inexacte : « un ealillus et une meta que nous avons trouvés
dans les ruines de Vallis »). Ce moulin se compose d'une pièce
conique [meta) et d'une autre pièce {eatillus)^ qui recouvre la
première et a à peu près la forme d'un sablier. Le catillus est
muni de chaque côté d'une oreille, dans la mortaise de laquelle
on enfonçait une barre servant à mettre le eatillns en mouve-
ment ; des clievilles, insérées dans les deux trous latéraux de
l'oreille, lixaient la barre. Lu meta se dressait au milieu d'une
cuve, qui recevait les grains broyés, après leur passage entre
le catillus et la meta. Voir un autre moulin d'une forme plus
usuelle, pi. 75, tig. i.
19. Chapiteau corinthien, reproduit aussi par Ravoisié, 11,
pi. 55, fig. m (au théâtre romain .
20. Chapiteau corinthien, orné à sa partie supérieure d'un
aigle. Kavoisié, ibid., lig. u (au théâtre romain).
PI. 32.
[P}iilij)peville).
Des dessins de toutes les figures de cette planche se trouvent dans la col-
lection du Louvre.
i, 2, 3, i, 5, 6. Poteries romaiues. La jarre de la fig. G a
1 m. 70 de hauteur et 1 m. 30 de diamètre (annotation au
dessin).
7. Chapiteau d'ordre dorique romain.
8. Bloc de marbre évidé, large de 0 m. 24 (annotation au
dessin) : peut-être récipient pour des restes incinérés.
9. Chai)iteau ionique en grès, haut de 0 m. 29. Il a été trouvé
sur la colline de Skikda, près du caveau dont nous allons parler
(annotation au dessin). Aujourd'hui au musée de Philippeville
(conf . Gsell et Bertrand, l.c, |). 72, n. i), en très mauvais étal.
i:XI'L01iATI0N SCIENTIFIQUE DE l'aLGKIIIE 33
Los propoi'lioiis ?on( plus mnssivos rpio dans le dessin de Dolu-
niaro.
10, IL 12. Deux coupes et plan d'un eavoan creusé dans le
roc, « ti'onvé au-dessous de lliùpilal niililaire, en déblayant un
« terrain pour les constructions du train des é(juipagcs » (anno-
tation au dessin, mai ISi'j). L'entrée était fermée par une
muretfe en bri(jues, épaisse en bas de 0 m. 30, en haut de
0 m. 25 [jlj'uL). Le caveau se composait de deux chambres ^lon-
gues de 2 m. 12 et de 2 m. 40), offrant chacune deux niches
latérales. Au milieu de la chambre postérieure, il y avait des
restes d'un cercueil en plomb. Dans cette cry[)te ont été
l'ccueillis les objets dessinés li^-. |."{-20 et plusieurs autres.
(f l'armi ces objets se trouvent huit tèles de lion en Ijronze,
« quatre grandes et (juatre petites, un verre à boire, deux peti-
« les fioles en verre ». A en juger par sa disposition, qui rappelle
des tombes d(; GoUo, et par les objets qu'on y a trouvés, cette
sépulture paraît appartenir à Tépoipie punique. Voir Ciscll,
Fouillfs de (louraya, p. 46-i-7; le même, Mrlanr/ps Pervof., p. 152.
13, 14. Face et prolil d'un des huit mulles de lion découverts
dans ce caveau. Il mesure près de 0 m. 2i de diamètre. Des mutles
semblables, trouvés en Phénicie, décoraient des cercueils en
bois. Un autre mutle, plus petit (0 m. 127 de diamètre), a été
trouvé en Algérie (la provenance exacte est inconnue). Il n'est
pas impossible qu'il ait été recueilli dans celte tombe de IMiilip-
peville et qu'il ait appartenu à la série des quatre petites tètes
de lion, mentionnées |)ar Delamare. Les grandes tètes pouvaient
décorer un ou deux cercueils en bois, les petites, un ou deux
coffrets, renfermant peut-être des cendres. Voir (Jsell, MrUni-
(je\ PnraL p. 151 1 52; lliill. de P Académie d' lilppone, XXX,
1899-1900, p. !-;{ el pi. 1.
15, 10, 17, 18, 19. Objets en verre provenant de ce caveau
(annotation aux dessins) : deux fioles, une tasse, un flacon,
un gobelet.
20. Pot à anse, en teiTC rouge, trouvé également dans ce
caveau (annotai ion).
34 DIÎLAMAIIIÎ (iSTCr.l,
PI. 33.
Dessin de l'ciisoniMi' de la |ilanclip, au [, ouvre. — Fii,'. :). Louvre. — Kig. 'i.
Sorlionne, IV /-/s, p. '.17. — Fi^'. (5. Ihid., p. I2:i. — Fi^'. 7. //-/J., p. 46
(1844); aulre dessin, IV, p. 24;i (1842). — Fi^'. JO. Ifjid.,\\, p. 2.^3.
— Fig. 11. Ibid., IV, p. 2.):{ ; autic dessin au Louvre.
1. Plan d'un cdilico funéraire. A drdite, niche, dont il ne res-
tait que le bas ol (jni contenait un sarcophage on marbre, sans
couvercle et vide. A gauche, nicbe vide. Au milieu et à un
niveau inférieur, caveau voûté. La construction était en briques
(annotation au dessin de la lig. 3).
2. Coupe par A-Iî.
3. Vue de celte ruine.
4. Vue de la niche de droite et du sarcophage qu'elle contenait.
Il portait le nom de Hemmia Grhysoforus(a) (=Chrysophorusa) :
C. F. Z,., 8130; de celte inscription, il ne reste plus qu'un petit
fragment, au Louvre, n" 2072.
5. Coupe d'un couvercle de sarcophage.
G. Dalle jjortant une croix monogrammatique, accostée de Fa
et de l'to, dans une couronne, et, au-dessous, Tépitaphe de
Fl(avia) Amanda : C. I. L., 8100 = 19866. « Trouvée en faisant
les fondations de la « caserne du train des parcs » : annotation
au dessin. Pour le lieu de la découverte (au Sud-Est de la ville
actuelle), voir Gsell et Bertrand, Mméfi de Pliilippcville, p. 32,
n. 2; Atlas arrJi(''olo(ji(/i(e, f 8, n" 106, %' du plan.
7. Sarcophage en marbre, [)résentant sur le devant les noms
de Ti(berius) Cl(audius) Crcscentianus : C. 1. L., 8031. Au
Louvre, n" 1990.
8. Sarcophage, sans doute en marbre, orne de cannelures
ondulées; un espace réservé au milieu ("lait destiné cà recevoii-
soit un médaillon, soit une épitaph(>.
9. Coupe d'un sarcophage, sans doute celui de la lig. 8.
10. Pierre, haute de 0 m. TiO, large 0 m. 70, portant un
niveau, image prophylactique : conf. pi. 31, fîg. 13.
11. lîrique de 0 m. 66 de côté (annotalion au dessin), sur
la(|uclle on a trace' deux liranches et ([ualre trails parallèles.
EXPLORATION SClEMlIKjllî DE l'aLGÉIUE 3S
PI. 34-35.
[P//i/i/)/)('vi//e).
Dessin de l'ensemble de la |ilaiiclic, au Louvie. — l'Ian des cùlernes au
haut et à droite de la planche. Dessin en deux feuilles au f. ouvre (184j).
— Croquis de la coupe qui figure au bas de la plaïuhe. à gauclie. Ibid.
— Plan et coupes des soul)assements du leni|)le. Ihid. — Plan, coupes
et vues du uionunienl. représeiilé au milieu de la plauilit\ Ibid. — Plan
et coupes ties citernes du Service des subsislauces militaires. Ibid. —
Fig. .3, 4, îi, 6, 7. Ibid. (1844). — Fig. 8, U, 10. Ibid. (1841).
Au liaut cl à droite do la planclio. IMaii do doux réservoirs
romains, situés sur la pente de la colline de Bou Yala : Atlas
archéologùjuc, l. r., n"' W et '21 du plan. Ils étaient ;ili montés
par une conduite, qui venait du ravin des Boni Melek et qui
bifurquait pour aller les remplir (noter que le plan de
Delamare n'indique pas le point de bifurcation). Chacuue des
branches formait un canal voûté, avec des regards circulaires
ou quadrangulaires. Le premier réservoir (haut de la planche)
est de forme elliptique et mesure So mètres de long-, sur
34 de large. Il est divisé en 7 compartiments [2-8], qui commu-
niquent entre eux; au compartiment 2 est accolé un puits
circulaire [1], sur lequel s'embranchait le canal d'émission.
Le second réservoir (bas de la planche, à droite) forme un
rectangle de 52 m. 45 sur 2o mètres. A l'intérieur, quatre gios
piliers servaient à supporter des voûtes d'arêtes. Pour plus
de détails, voii- Gsell, Monuments antiques., 1, p. 272-274; conl".
les dessins de Ravoisié, II, pi. 4G-48. (des réservoirs ont été
restaurés en 1845-6 et en 1863.
Au haut de la planche, à gauche, on voit des plans et coupes
du puits I, du canal d'amenée T, des regards Q et R. — A
gauche de celte planche, plan d'une partie du réservoir ellip-
tique ; coupes par X-Y-Z et par X'-Y'-Z'.
Au milieu de la planche, sur la gauche. Plan et trois coupes,
par A-B-C, D-E, F-G-H, des soubassements d'un vaste temple,
sous le théâtre moderne : Atlas arrhéolo(jique, l. r., ^ du plan.
Série de caveaux voûtés ; les trois du milieu ont peut-être
;{() i)j:i,AMAi!r. — t;si:r,L
c()rr('S|»(iii(lii aux Irois compurlitiiciils (ruiic icila. Sur lo (lovaul,
il y avait un large cscalior. |{avoisi(', II. |»l. iO ; Gsoll, Mmtn-
mcnts (uilK/iU's^ I, |). |."i,'{, H" 7.
Au milieu de la planche. IMau, deux cou|>es, |)ar a-b cl r-d,
élévation [f-f] d'une ruine « qui existait en t8'i-0 près le Foi't
" d'Orléans, lioi's l'enceinte » (annolalioii au dessin) : Allas
arcliêoluf/'ujuc^ L c, ^2^2 du plan. Salle quadrangulaire, conslruile
en moellons et en briques, mesurant intérieurement 8 m. ;j(J
de largeur; elle était recouverte d'une voûte d'arêtes. Au fond,
une niche, avec « un Irou dégradé, mais qui parai! l'ail de
« main d'homme et doit avoir servi à une conduite d'eau »
(annolaliou). L'entrée a été prol)al)lemcnt réti'écie à une basse
époque. Vax avant de celle salle, s'élendail une plaie-forme, à
la(]U(dle on accédait par un petit escalier.
Au milieu de la planche, sur la droite. Plan, deux coupes,
par K-L et M-N, plan extérieur des voûtes d'un réservoir à
comj)artiments, qui sert actuellement de caves au Service des
subsistances militaires : Atlas archéoloijique, l. c, 14 du plan.
L'ensemble, de forme trapézoïdale, mesure 31 mètres de long,
sur une largeur maxima de 20 m. ^50. Voir Gseli, MoiniiiK'itts
antiques, I, p. 274.
1, 2. Coupe et vue d'une niche, pourvue d un lu}au d'adduc-
tion et surmontant une cuvette. Fontaine?
3, 4, 5, 6, 7. Plan, trois coupes, vue d'un réservoir à plu-
sieurs compartiments (il y en avait plus de deux, comme
le prouve une baie de communication au liaul de la fig. 3).
Les deux compartiments vus |)ar Delamare ne mesuraient
que 2 m. î)() et 2 m. 80 de largeur. Dans le plus petit, « on a
« trouvé un très beau buste, en marbre blanc, d'une matrone
« romaine, bien conservé; le nez seul manque » (annotation au
dessin); sans doute le buste reproduit dans GscU cl Bertrand,
Musée de Pliilipprville, pi. x, fig. 4. Ce réservoir se trouvait
dans la « rue Fenech (29 juillet 1844) ». M. Bertrand me
dit que cette rue s'appelait ainsi à cause de la maison de
M. Fenech, située à l'angle des rues d'Orléans et lli})pocrate,
au-dessous de l'hôpital civil (quartier Nord-Ouest de Pliilip-
pcville).
8, 9, tO. Plan et deux coupes d'une citerne voûtée, munie
d'un puisard circulaire. « Au sommet du mamelon Négrier, à
EXI'LOlîATION SCIEMIFIOLH DE l'aLCÉIUE Dl
« gauche de la roule de Coiislanline (1841j » (annolalion); c'csl-
à-dire en dehors de la ville actuelle, au Sud.
12 (1), 13 (^en haut, à gauche). J'ignore ce que ces deux
figures représentent.
14, 15, IG. Tuyaux de conduites?
PI. 36.
[PInlippe ville).
Dessin de rtMiseiiible de la |ilaii(lir, au Louvre.
1, 2. Deux vues, prises l'une du Sud (lig. I ), l'autre du Nord-
Est (fig. 2). du réservoir elliptique dont le pian est donné à la
partie supérieure de la planche précédente. Il est aujourd'hui
recouvert de voûtes, ("es vues ont été reproduites par Vars,
Rusicade et Slora^ planches aux p. 68 et 70.
PI. 37.
[Roule de Philippeville à Stora).
Dessin de l'ensemble de la planche, au Louvre. — Fig. 1. 2, 3. Louvre —
Fig. 4, o, G. Udd. — Fig. 7, 8, 9, 10. Ibld. (1843). — Fig. Il, 12, l.{.
Ihid. — Fig. 14, 13, 10, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23. Ibid. — Fig. 24. Sor-
bonne, IV hh, p. 120 (1841). — Fig. 2:;. Ihhl, p. 12't (1843).
1, 2, 3. Plan et deux coupes, par A-B et C-D, d'un mausolée
qui s'élevait sur la route de Philippeville à Stora, au-dessous
de la propriété Yellard, au delà de l'oued Béni Melek (2); il a
disparu. Voir Delamare, Mcnioires des Antiquaires de f/rmee,
(1) 11 n'j' a pas de fig. IL
(2) Cette indication ma été donnée par un vieil habitant de Philippeville.
Delamare [Mémoires, l. c, p. 1.j7-1o8) dit : « L'oued Béni Melek franchi, on
« aperçoit aussitôt, vers la gauche, plusieurs grands tombeaux, situés sur les
« hauteurs qui douunent le ruisseau. . . . Nous avons dessiné le mieux conservé. »
— Je dois remarquer cependant que les dimensions et les dispositions du mau-
solée dont il s'agit ressemblent fort à celles d'un édifice antique restauré, situé
plus à l'Ouest, dans la propriété Lesueur, à 30 mètres du mausolée reproduit
pi. 37, fig. 7 : voir Bertrand, Bull, du Comité, 1903, p. u3o-j3G (« salle do bains »).
'.\H iti.i.vM \i;i: — (isKLL
XXIV, IH.'iD, |). I:J8-1G0. |>l. 11, lig. 1-3; (Jsrll, Mo,uf„>f^/i/^
anth/iii's^ II, p. 84, ii" 43. Le inonumcTil, roiisiriiil on moellons
cl en Iiriquos, mosur.iil rxli'rii'iin'iiiriil 7 ni. !l() de cùlr. lu
|)asstii;cî élroit, avec (indijucs ni.i relies, menai l à la sallo, pavée
en mosaïque (voir pi. 39) el converlo (rniio vonle d'ariMes ( voir
j)]. 38, fig'. 1). Sur les cotés cl au fond, trois j;riinds renloii-
eemenls (larges de 2 m. 12, profonds de 0 m. 7;j) oiïraienl, à
une iiauleur de deux mètres, des entailles pour encastrer des
sarcopliages. Il y avait aussi une place pour un sarcophage
au-dessus de l'entrée. Ce mausolée était entouié d'une enceinte,
à laquelle il était relié, en arrière, par une voùle, (jui faisait
obstacle à la poussée des terres.
4, ;>, G. Plan el deux coupes, par G-Il et E-F, dun iomhean
de la route de Philippeville à Slora, (|ui paraît avoir disparu. La
partie anlérieure manquait déjà au temps de Delamare. Le ro-
cher avait élé entaillé pour l'établissement de ce tombeau, ([ui
était surmonté d'une voûte en berceau. « Le sol est couvert
«d'un mortier qui, probablement, supportait une mosaïque.
« Pas d'ornements, pas de niches ; des fragments de sarco-
« pliages en marbre blanc » (annotalion aux dessins).
7. Plan d'un mausolée qui se trouve dans la propriété Le-
sueur, au-dessus de la route de Slora. Ce monument et ses
abords ont été fouillés en 1902 : voir Peilrand, Hull. arclu'olo-
f/ique du Coniilé, 1903, p. 524-535; Cagnal, Mémoires des Anti-
quaires de France, LXIII, 1902, p. 199-206. liàti en blocage et
en briques, il forme un carré de 0 m. 50 de côté. La porte est
aUiNord. A l'intérieur, trois grands renfoncements sont pour-
vus de saillies, sortes d'étagères, qui devaient soutenir deux
sarcophages superposés ; un troisième sarcophage pouvait, en
outre, être placé sur le sol même de chaque renfoncement.
Des consoles, hautes de 0 m. 25 (voir fig. 18-23), disposées près
des angles du fond de la salle, servaient peut-èlre à porter des
lampes. Cette salle était couverte d'une voûte d'arêtes et pavée
d'une mosaïque, dont il ne reste plus que quelques cubes. Le
monument était entouré de murs assez élevés (les restes du
mur de devant ont élé retrouvés dans les fouilles récentes, à
9 mèlrcs d(î la poile-. Le mur posléiieur est relié au mausolée
par une voùle (pii l'ail olislacle à la poussée des terres et qui
couvre une sorte de couloir, lequel s'ouvre à l'Est (il y avait là
EXPLORATION SCIENTIFIQUE DE l' ALGÉRIE 39
une porlc : voir une vue de celte entrée, lit^t. (h' Constantine^
XL, 19UG, lii;-. Il, à la p. 78); le sol est puvé d'une mosaïque à
cubes blancs et noirs. Au-dessus de ce couloir, il en existait un
autre, qui s'ouvrait au contraire à rOuest et qui était pave
d'une mosaïque à cubes blancs et verts. De nombreux frag-
ments de sarcopbages en marbre ont été trouvés soit dans le
mausolée, soit aux alentours. L'intérieur de l'enclos était en-
combré de tombes de basse époque, construites en briques ou
consistant en jarres. On y accédait par un escalier, établi en
avant de la lace Nord et llaïKiué de <|iiatre piliers en grès, dont
deux sont ornés d'un monogramme consfantinien (voir /iec. de
Constanli/ie, l. c, fig. L3, à la p. 78). Il y avait donc là un
petit cimetière chrétien, qui s'était formé autour du mausolée;
peut-être un personnage vénéré avait-il été enseveli dans cet
édifice (conf. Gagnât, /. t., p. 200). Des dessins (deux bateaux)
et des inscriptions, à la pointe ou au fusain, ont été tracés par
des visiteurs sur les murs du monument (Gagnât, /. c, p. 201-
202; liée, de Comtantine^ I. r., p. 78).
8, 9. Goupes du mausolée, par A-B et G-D.
10. Plan du couloir supérieur, derrière le mausolée.
H. Goupe (par e-/dela fig. 10) des deux couloirs étages.
12. Goupe par g-h de la fig. 7. On y voit l'entrée du couloir
inférieur.
13. Goupe du couloir inférieur; remarquer le profil de la
voûte, à pans coupés.
14. lîj, 10, 17. Plan et coupe d'uii sarcophage; deux coupes
d'un couvercle. Gonf. Delamare, Mémoires des Antiquaires^
l. c, fig. 4, 0, G, 8.
18, 19, 20, 21, 22, 23. Faces et coupes des consoles qui sont
placées près des angles de la salle du mausolée (conf. plus haut,
à la fig. 7).
24. Fragments d'un sarcophage en marbre : épitaphe (C /.
L., 8177 et p. 1879), tète de Satyre. Trouvés aux environs du
mausolée de la fig. 1 : Delamare, Mémoires, I. c, p. 161 et
pi. 2, fig. 7.
25 Fragments d'un autre sarcophage en inaibre : épitaphe
(C. /. Z., 8069 = 198o7). Un de ces fragments parait avoii' été
retrouvé en 1902, à l'intérieur ou aux abords du mausolée de la
fig. 7 {Bull, du Comité, 1903, p. 527, n° C).
i
40 i)i;r.AMAi!i; — (;si:i.l
:2G. Coupe (Juii caii;il, liiilh- dans le lui' el couvert tlo pieircs
plates; il passait sous le mausolée do la fig'. i et sous l'onceinto
qui entourait ce monument (il est indiqué sur la 11^. 1, en
haut, à gaucho). Conf. Dolamare, Mémoires, I. c. p. KJI. pi. 2.
PI. 38.
[lioufj' (II' Phi/iiiiteville à S(ora).
Croquis de l'ensemble de la plancliL', au l.ouvii'.
1 . Vue intérieure du mausolée dont le plan est donné
pi. 37, fig. 1. Cette vue a ét(' reproduite par Dolamare dans
les Mémoires des Aiiliquaires, l. c, pi. 2, fig. 3, et par Vars,
Riisicade et Stora, planche à la p. 30.
2. Vue, prise de FOuest, du mausolée dont le plan est donné
pi. 37, lig. 7. Dans le fond, à gauche, édifice antique, qui a
été restauré, et dont la description est donnée par M. Bertrand,
Bull, archéologique du Comité, 1903, p. 533. Cette vue a été
reproduite par Vars, /. c., planche à la p. 32.
PI. 39.
[Route de l'hiliftpcril/c à Stora).
Croquis do la planche, au Louvre. Dessin en couleurs d'une partie do cette
planche : ibid. Un dessin, appartenant à M. FayoUc, donne niir imai:e
plus étendue de celte mosaïque et deux détails.
Mosaïque ornementale, qui formait le pavement du mausolée
dont le plan est donné pi. 37, fig. 1, et la vue pi. 38, fig. 4.
Conf. Dolamare, Mémoires des Antiquaires, L 6., p. lo8.
EXPLOliATION SClEMlFKjLi: DE l'aLGÉRIE 41
PL 40.
[Houle ilr Phi/iiiiirrillc à Sloi'a).
Dessin lie la planclii', avi [.ouvre.
1. Vue d'une parlic de JMiilij)peville. prise au-dessus du [)()iil
de loued lîeni Mclek. Au premier plan, le pont, qui est d'ori-
gine antique, mais refait (Dclamare, Méniniros des Attlif/iialri's^
l. f'., p. lo6; Vars, Rusiradr ef. Sfora, p. 201-208). L'aspect des
abords de ce pont s'est beaucoup modilié. A droite, la colline
de Bou Yala, avec les fortilications françaises. Plus loin, à
gauche, la colline de Skikda, avec l'hôpital militaire et, par
derrière, des baraquements. Celte vue a été dessinée entre 1840,
année où l'on construisit l'hôpital, et 1845, date à laquelle les
baraquements étaient remplacés par une caserne (voir pi. 17).
2. Vue d'un mausolée à étage, qui s'élevait près de la route
de Stora, à quelques centaines de mètres au-dessus de l'oued
el Kantara (rive gauche), et qui a disparu (voir plans et coupes
à la planche suivante). 11 avait cinq mètres de côté. La chambre
funéraire, à laquelle donnait accès une petite porte, ménagée
par derrière, était surmontée d'une voûte d'arêtes. Au-dessus,
il y avait une loge, avec des niches cintrées (hautes de 1 m. 30,
larges de 0 m. 90) au fond, à droite et à gauche; elles de-
vaient abriter des statues. Le mur de fond était surmonté d'un
fronton. Tout le devant du monument était démoli. Ce mauso-
lée paraît avoir été entouré d'une enceinte ; en tout cas, les
restes d'un mur se dressaient à quelques mètres en arrière.
Voir Delamare, Mémoires des Antiquaires, L c, p. 162-10'J ;
Ravoisié, 11, pi. 69, en haut (vue reproduite par Vars, /. c,
planche à la p. ;H; ; Gsell, Monuments cuiliques, II, p. 86, n° 46.
Sur la droite, le pont de l'oued el Kantara, d'origine antique,
mais reconstruit par les Français : voir Fournel, Richesse miné-
rale de l'Algérie, I, p. 130; de Marcilly, Annuaire de Constan-
tine, I, 1853, p. 38. Dans le fond, la colline de Skikda, avec les
baraquements situés derrière l'hùpital. Plus loin, à gauche, le
djebel Filfila.
42 ULLAMAllE GSELL
PI. 41.
[HoiU(' de Pliiliiijii'Ki/h' à Slora).
Dessin de rcnscmlilc df la planche, au Louvre.
1. Plan de la chambre funérairo du mausolée reproduit
pi. 40, \\<^. 2.
2. Plan de l'élage dn même mausolée. Je ne pense pas que la
restiliilion de Dclamare soil exacte pour la partie anléiieure
(à droite). 11 y avait là, sans doute, une lai'i^e baie, et non des
niches.
3. 4. ('oupe et élévation de ce mausolée.
0. Vue, prise de l'Est, des ruines d'une villa, dont la pi. 42
donne le plan et une série de coupes : voir à cette planche.
Dans le fond, le gollc de Stora. Cette vue a été aussi publiée
par Delamare dans les Mémoires des Antirjuaires, l. r., pi. 2,
fig. 11, et par Vars, Rusicade et Stora, à la p. 26.
6. Vue de Stora (vers 1845), prise du Sud-Est, en venant de
Pbilippeville. On y remarque la grande voûte reproduite
pi. 46, fig. 1.
PL 42.
[Routt' de l^h'i/ipjx'r'ille à Slora).
Dessin d'eiistimble au Louvre (mais la disposition des (ii^'ures n'est pas
exactement la même que sur la planche). — Fig. ;3, d, 0, 7. Louvre.
1. Plan des ruines d'une cilla, entre Philippeville et Stora
(pi. 15, en bas : « Construction Romaine »), élevée au bord de
la mer, sur des roclu^rs, dans un site très pittoresque. Aujour-
d'hui dans les propriétés Blanchet et Abadie. Voir Delamare,
Mémoires des Antiquaires, l. c., p. 165-171, pi. 2, fig. 10 et 11 ;
Vars, Rusicade et Stora, p. 26-30 et 207. — A gauche, sur le
bord de la mer, restes d'un bassin quadrangulaire, taillé dans
le roc (il a disparu) ; c'était peut-être un vivier. La salle, large
EXPLOUATION SCIENTIFIQUE DE l'aLOÉRIE 43
de 4 m. riO. an niiliou de la(juellc csl inscrite la leltrc G était
pavée d'une mosaïque ornementale. Vestiges d'autres salles et
de couloirs, au milieu et vers le haut du plan, l^itrc les lettres
Q et H, il y avait un fourneau (^disparu); de ce côté, devaient se
trouver soit des bains, soit des cuisines. Vers le milieu du plan
(là où est inscrite la lettre C), deux grandes niches, construites
en briques, dont la lig. o de la pi. 41 donne l'aspect. Elles me-
surent 4 m. oO de haut, sur 2 mètres de large. L'une d'elles,
garnie d'une banquette (haute de 0 m. .'iO, large de 0 m. 30),
devait être une exèdre ; traces de peintures sur les parois.
L'autre abritait peut-être une tontaine. (les deux niches exis-
tent encore dans la villa Blanchet, ainsi que le réservoir à
quatre compartiments qui s'étend par derrière et sur lequel
devait être bàlie une partie de la villa romaine. Au haut du
plan, sur la droite, restes de deux citernes.
2, 3, 4, 5, 6, 7. Coupes par A-B-C-D-E, par F-d-lf. par K-L,
parO-P, par M-N, par Q-K-S.
8. IMan du l'ourneau et des abords (voir à la tig. 1).
PI. 43.
[S tara).
Dessin do l'ensemble delà planclie, ;iu Louvre. — Fig. 3. I>ouvre.
I . Plan des ruines antiques de Stora. Elles se retrouvent, à
une plus grande échelle, sur la planche suivante. Ce plan a été
reproduit par Dclamare dans les Mémoires di's Anfiquaires^
pi. 1, fig. 2. —La conduite L, LI, (î, F, E à droile du [ilan),
qui amène l'eau de la rivière des Singes dans les grandes
citernes, a été presque entièrement faite par le Génie en 1813,
mais elle suit le tracé de la conduite antique. On n'avait pas
établi ce canal en ligne droite, à cause de la pente qui est très
forte : si l'eau avait coulé sur un plan trop incliné, elle aurait
rapidement détérioré l'ouvrage. La chambre de captation Ka
été construite sur les restes d'un bassin antique, qui recueil-
lait l'eau d'une source ferrugineuse. Entre II et G, tunnel an-
tique, de -JO mètres de long, qui a été en partie réparé. Voir
Delamare, Mémoires^ I. r.,p. 170-180.
44 DEf.AMAMK (iSKLL
2. Couix' <lu liinnol (i-ll.
3. Tête de la condiiilo moderne s'eniljranchanL sur la rivière
des Siniics. Nous venons de dire (\\io la clunnbrc K a ét(' élevée
sur un bassin romain.
Au bas de la planche. Profil des pentes de lo canalisation, en
grande partie moderne, depuis la rivière des Singes jusqu'à la
mer. Ce profil a été reproduit par Delamarc dans les Mémoires
des Antiquaires^ l. r., pi. 1, fig. 3.
PI. 44-45.
[Stora] (1).
Dessin de l'ensemlile de la planclio, au Louvre. — Hg. ."i, ('., 7, S. Louvre
(1843); il y a aussi dans la collection du Louvre un dessin do la partie
de droite de la fig. 4 (coupe des citernes), mais retourné. — L'ig. 18.
Louvre.
1. Plan des ruines romaines de Slora (partiellement repro-
duit dans Gsell, Monuments antiques^ 1, lîg. 83, à la p. 277).
A gauche, édifice de 46 m. TÎO de front, construit en blocage,
avec des parties en briques. Aux extrémités et au milieu, salles
voûtées, qui étaient surmontées d'autres salles, pavées en mo-
saïque. Sur le devant, huit bassins, qui mesuraient de 3 m. 78 à
4 m. 10 de longueur; ils devaient être alimentés par la citerne
dont nous allons parler. Le fond de cet édifice était constitué
par un grand mur de soutènement (conf. fig. 10, I I et 12), que
le plan n'indique pas. Voir Delamare, Mfhnoires des Antiquaires^
l. e., p. 171-174 (conf. lUivoisié, II, pi. 68, en bas). — L'es-
pace que couvrait cette grande ruine esl aujourd'hui occupé par
des maisons. On voit cependant encore une polilc partie du
mur du fond.
Vers le haut du j)lan, sur la gauche, citerne reclangulaire,
mesurant intérieurement 8"'o3 sur 3'"88, voûtée en berceau.
Elle recevait l'eau d'une source située à 600 mètres de là, dans
la montagne. (]ette eau, avant de pénétrer dans le réservoir,
passait par un puits carré (octogonal exlérieurement), où elle
(1) Au lieu (le riniiicatloii VlitUppevlUc, gravée par erreur au bas de la planche.
EXPLOlîATION SCIENTIFIQLE DE l'aLPtÉRIE 45
se puri liait. Du coté opposé, ù l'Est, était la prise, sous une
sorte de porciie, ilanqué de deux grandes niclies, qui abritaient
probablement des statues, et précédé de deux marches arron-
dies (conf. fig. 14). Un canal, qui partait sans doute de la
citerne, se dirigeait vers le x\ord-Nord-Est ; peut-être servait-il
à l'écoulement du trop-plein. Voir Delamare, Mémoires^ I. c,
p. 174-176, \H3 ; (jscW,. Mo/ium/'nts antig?(ps, I, p. 276. — Cette
citerne a été restaurée ; le porche et les niches de la façade
n'existent plus.
Au milieu du plan, grande l'iiine en blocage, avec des parties
en briques, dont la salle principale consiste en un espace rec-
tangulaire, voûté on berceau, large de 8'°7o et long d'au moins
10 mèti'es (le devant est détruit). Le fond présente une vaste
niche semi-circulaire, dans laquelle débouche aujourd'hui une
conduite et qui avait peut-être la même destination dans l'anti-
quité. Elle était tlanquée de deux renfoncements rectangu-
laires, aujourd'hui murés, qui abritaient sans doute des statues.
Dans le mur de droite, il y avait deux autres niches, l'une rec-
tangulaire, l'autre arrondie. A droite, à gauche et en arrière
de cet espace voûté, salles rectangulaires, couvertes de voûtes
en berceau. A gauche, une autre salle, avec une grande niche
cintrée (conf. fig. 2). Voir Delamare, Mémoires, p. 18.'{-I8?);
Ravoisié, 11, pi. 69, fig. i-ni ; (Isell, Monimictils anthjucs^ I,
}). 2t4 et pi. Lxvi.
A droite du plan, grandes citernes rectangulaires (dimensions
extérieures : 2i) m. sur 22'"o0), qui ont été restaurées en 1843,
puis agrandies. Du coté de la pente, à l'Ouest, le mur est
consolidé par des contreforts. L'intérieur offre, dans le sens de
la longueur, deux murs qui, avec les murs extérieurs, sup-
portent les chapes des voûtes en berceau. Un autre mur, trans-
versal, porte une sorte de chemin de ronde voûté (la voûte était
percée de trois ouvertures d'accès), avec des baies latérales
permettant d'inspecter les bassins. Les niches établies sur trois
des côtés, à l'intérieur, avaient probablement pour objet d'atté-
nuer la poussée de l'eau contre les parois, (^e réservoir était
alimenté par une conduite, venant de la l'ivière des Singes
(voir pi. 43, fig. 1). Leau sortait du côté opposé, au Sud; elle
passait d'abord par un puits de décantation (?) elliptique,
accosté d'un puisard, puis par un canal souterrain, avec des
46 DELAMARE — GSELL
regards circulaires, cl par un bassin qnadiîingnlaire (près de la
lettre G), d'où elle elail pcul-rlrc disliihnéc dans diverses
directions. Le lrop-])loin pouvait sécoulcr par un canal qui lon-
geait au Nord-Est l'édilice représenté au milieu du plan. Voir
Delamare, Mémoiras^ p. J 80-182; Ravoisié, II, pi. 67,68, 70;
Gsell, Monuments antiques, I, p. 273-276.
2, 3. Coupes de la grande ruine du milieu du plan, par X-X'
et par A- A'- A"- A".
4. Coupe des grandes citernes, par D-F, do la conduite C-D,
enfin de la conduite qui longeait l'édifice du milieu du plan,
par G-H (la lettre II a été omise sur le plan).
o. Plan des grandes citernes (partie supérieure).
6. Coupe des grandes citernes, par E'-E. Les portes ménagées
dans le mur transversal, en bas, ont été percées par le Génie,
lors de la restauration (Delamare, /. c, p. 181).
7. Coupe des grandes citernes, par K-L.
8. Elévation des grandes citernes, prise du Sud, après la
restauration de 1843.
9. Voûtes des grandes citernes, vues à vol d'oiseau.
10. Elévation de l'édifice situé à gauche du plan.
11. 12. Coupes de cet édifice, par S-T-Y et par Y-Z.
13. Coupe de la petite citerne (sur la gauche du plan),
par 0-P-Q-R.
14. Elévation de la façade de cette citerne, à l'Est.
15. Coupe de cette citerne, par M-X.
16. Cou|)e d'une conduite souterraine : je ne saurais dire
laquelle.
17. Coupe, par a-h, de la conduite souterraine découverte au
Nord-Nord-Est delà petite citerne. Cette conduite et les autres
ont un toit en dos d'âne, formé de pierres ou de briques qui se
recouvrent partiellement (conf. Delamare, /. c, p. 183).
18. Yue de bipartie supérieure des grandes citernes, prise
du Nord-Est.
19. Yue des grandes citernes, prise du Sud-Ouest. Cette vue
est postérieui'e à la restauration de 18 '(3. Depuis lors, les
citernes ont été agrandies de deux nouveaux bassins, sur leur
ilanc Ouest, et leur aspect extérieur a été quelque peu modifié.
EXPLORATION SCIENTIFIOUE DE l'aLC.ÉIUE 47
PI. 46.
[Sloi^a] .
Dessin lIo la planche, au Louvre.
■1. Vue de la grande voûte (conf. pi. 44-4o, fig. 1, au milieu
du plan), prise du Sud. Les abords sont aujourd'hui occupés
par des maisons.
2. Vue des grandes citernes, prise du Sud-Ouest, avant la
restauration de 184.3. La fig. 19 de la pi. 44-45 donne une vue
de ces citernes après la restauration.
PI. 47.
{Route de Pldlippcvillc à Co/tsla/ili/ic).
Dessin de l'ensemble de la planche, au Louvre. — Fiir. 1. Sorbonne,
]\ his, p. 140 (1844). — Fig. 2. Ibicl, p. 143(1844). — Fig. 3. Ibid.,
p. 138 (1843). — Fig. 4. Ibid., p. 141 (1843). —Fig. r.. Ibid., p. 1.39 (1843).
— Fig. G. Ibid., p. 144. — Fig. 7. Ibid., p. 145. — Fig. 8. Ibid., p. 146
(1843); autre dessin, IV, p. 248 bis. — Fig. 9, 10. Ihid., IV, p. 277 (1844).
— Le tome IV des manuscrits de la Sorbonne (au verso des p. 236-249)
contient les feuillets, se suivant sans ordre, d'une note de Delamare,
qui relate un itinéraire de Philippeville à Bùne, fait en 184;>, et un
autre itinéraire de Philippeville à Constantine, lait en i84î. Au reclo
de ces feuillets, il y a dos dessins d'inscriptions de Philippeville.
1. Borne milliaire de Trébonien Galle et de Volusien, placée
sur la voie de Cirta à linskade : C. I. L., 10320. « Camp des
« condamnés, à roued Hammam » : annotation au dessin;
conf. Atlas archéologique, i" 8, n" 226. Aujourd'hui au Louvre.
2. Bas d'une borne, placée au vingt-neuvième mille de la
môme voie (un peu à l'Ouest d'El Arrouch : Atlas archéolor/ique,
f^8, n''219). C. I. L., 10312.
3. Borne milliaire de Trajan Dèce : C. /. /.., 10311. <■ Trou-
« vée à peu de dislance de la voie romaine et du camj) d'Kl
48 i)i;la:\iaiu:: — gsell
« ArroucI), sur l.i vnnlo dos ToMmioltcs » : annotation ('conf.
Atlas, l. c).
\. lîoi-no milliaire de Carin : C. I. L., 10315. Trouvée sur la
voie romaine, entre les camps d'RI Ari'onch et des Tonmielles
(Sorbonnc, lY, p. 248, rrrso); anjourd'liui an Louvre.
5. Borne milliaire de Trajan Dèce : C. I. L., 103J3. Delamare
l'a copiée au camp d'El Arrondi, à peu de distance duquel elle
avait été trouvée (Sorl)onne, IV. p. 218, verso, et IV /jïs,
p. 139).
G. Borne milliaire : C. I. A., 10321. Trouvée sur la route du
camp d'El Arrondi aux Tonmiettes (annotation au dessin).
7. Autel funéraire, avec l'épitaphe de T. (A)elius... (C. /. /..,
7942) ; sur les côtés, aiguière et patère. Trouvée à un kilomètre
à rOuest du camp d'El Arrondi (Sorbonn(\ IV, p. 247, verso).
8. Stèle en grès, avec l'épitaphe de Valeria (?) Donata :
C. I. L., 7943. El Arrondi (annotation au dessin); aujourd'hui
au Louvre.
9. Pierre portant une croix raonogrammatique, avec l'a et
l'(o. Trouvée au môme lieu que l'autel, lig. 7 (Sorbonnc, IV,
p. 247, verso).
10. Pierre, avec l'extrémité d'un cailoudie (qui semble être
do style arabe). Au même lien (/. r.\
11. Mortier (??).
12. El Arrouch. Vue (dessinée en 1843) des constructions
militaires élevées parles Français à El Arrouch; cette vue est
prise du Nord (Sorbonnc, IV, p. 247, verso).
13. Plan de ruines qui existaient sur la colline de Sidi
Meziane, au|)rès du village de Jemmapos, an Sud-Sud-Ouest ;
il y avait peut-être là un sanctuaire chrétien, à triple abside :
Sorbonnc, IV, p. 249 et 244, verso; Gsoll, Monuments antif/nes,
11, p. 242-243. Delamare [ihitl.) signale au même endroit un
tumulus, de o mètres de diamètre, qui est indiqué sur la figure
(en bas, à droite). Pour l'emplacement de ces ruines, voir Gsell,
Atlos arrhrolofihinp, f'' 9, n" 38.
EXPLOllATlON SniENTIFIQUE DE l'aLGÉKIE 49
PI. 48.
[Pliilippevillc).
Croquis de rcnsenible de la planclie, au Louvre. — Fi^. 1, 4, 0. Louvre
(IS.'ili. — Fiir. 7 et 8. Sorboiine. IV /-/.v, p. Il (ISliO'.
1. Statue do marbre, représentant un Humain en toge; au
Musée de Philippevillc : risell et Bertrand, Mitsre de PhiUppe-
villc, p. 66, n. 6. — La tête placée sur cette statue dans le
dessin de Delamare ne lui appartient pas. C'est un portrait de
l'empereur Hadrien ; il est au mémo musée : Gsell et rîertraud,
/. c, p. 60, pi. IX, fi^-. 1 .
2. Statue de dame romaine, d'un ly|j(> banal (conl., par
exemple, Gauckler, Musée de Cherchrl, lig. à la p. o9). La
main gauche tenait le bord du manteau, et non un attribut,
comme le dessin de Delamare pourrait le faire croire. Au
musée de Pbilippeville : (isell et Bertrand, /. c, p. 66, n. \.
?) . Petite stèle, d'une exécution grossière, représentant deux
personnages nus, qui tiennent des palmes. Pour d'autres
stèles de Philippeville. voir plus haut, pi. 2'\.
\. J»as-relief en nuirluc, ti'ouvé dans l'ancienne rue des
Numides, aujourd'hui Théophile Héguis {Allas ai'chéolotjifjiie,
f'' 8, n° 196, S du plan). Il représente le combat d'un centaure
et d'une lionne. Au musée de Philippeville : Gsell et Bertrand,
/. c, p. 37. pi. IV, fig. '). Peut-être faisait-il partie i\\\ môme
ensemble que le bas-relief reproduit pi. 2"», fig. 1 ividc ad
locmn).
5. Fragment d'une statuette de Bacchus en marbre; il n'en
reste qu'une jambe et la panthère qui accompagnai! le dieu.
Au musée de Philippeville : Gsell et Bertrand, /. r., p. i3-i-4.
6. Statuette de Génie en marbre; il tenait de la main gauche
une corne d'abondance. Sept petits trous ont él(^ creusés après
coup autour de la tète, pour y insérer des rayons en bois ou
en métal : cette image est ainsi devenue un dieu Soleil. Trou-
vée avec les monuments mithriaqucs de la i)l. 16. Au musée de
Philippeville : Gsell et lîertrand, /. c, p. ;j'i-"j6, pi. vu,
(ig. :i.
50 DELAMAIir. ORLLL
7, 8. Faco et profil d'un polit buslc en marbre, représentant
Cnracalla. L'insciiplion p;ravée sur le socle (C. I. />., 79G4) est
une ({('dicacM' à C.onslnnlin, mais Conslanlini a ('lé Iracé en sur-
cliargo. à la |)lacc iriin autre nom. rpii devail élre AnlDuini. Ce
Imsio a élé trouvé avec les monuments mitliriaques. Au musée
de IMiilippeviJle : Gscll et Bertrand, /. c, p. r)2-Gi-, pi. ix, fig, 'i.
PL 49.
[Route de Philipprville à Constantine).
Dessin de l'ensemble de la planelie, au I. ouvre. — Fig. 1. Soibonne, IV,
p. 147 (1842). — Fife'. 2. Ihid., IV hi^, p. 142 (1842). — Fig. 3. Ihicl, IV 6/s,
p. 137. — Fig. 5-9. Dessins de Boissonnet : Sorbonne, IV, p. 283.
1. Epitaphc de Seia Concordia [C. I. L., 7718 = 19677);
« trouvée dans le camp ou poste romain qui se trouve au Nord-
« Ouest et à 500-600 mètres du camp de Smendou » (annota-
tion au dessin). Duboys dit aussi quelle a été découverte à
Smondou. Aujourd'iiui encastrée dans un mur, à l'intérieur
de la (^asba de Constantine.
2. Borne milliaire de Conslanlin I"', encore César, portant le
chiffre XVIIl (de la route de Ciria à Ihisicade) : C. I. L., 10310.
Trouvée sur la voie romaine, à 1,000 mètres à l'Est du camp de
Smendou : Sorbonne, IV, p. 237, verso, et lY />/.v, p. 142.
Conf. Atlas archéolof/iquc^ f" 8, n" 230.
3. Borne milliaire de Commode, avec le chill're VII [C. I. L.,
10307), « encore dressée à sa place primilive... dans la vallée
du Ilamma » : Sorbonne, IV, p. 240, verso. Actuellement
employée comme borne-fontaine dans la ferme Julien Bredin,
entre le Ilamma et Bizot, à 11 kil. environ de Constantine
(sans doute à proximité du lieu où elle é'tait |)lacée, sur la
iout(^. de Cirta à Rusicade) : indication de M. Bosco (1908).
4. Inscription du règne d'Hadrien, commémorant la cons-
truction de ponts sur la route de Cirta à Rusicade : C. L L.,
10296. Trouvée dans un ravin, près de l'oued el Tladjar, à
côté des ruines d'un ponceau : Sorbonne, IV, p. 236, verso,
et IV /jis, p. 134, rf'rso [Atlas archéologique, f. 17. n" 131);
EXPLORATION SCIENTJI' lOUK DE l'aLGÉRIE 51
maintenant encastrée dans un mur, à riuléricur de la Casba
de Conslantine.
5, 6. Plan et vue du mausolre des Lo/lii, élevé, vers le milieu
du second siècle, par Q. Lollius Lrbicus, préfet de Rome, pour
servir de sépulture à plusieurs personnages de sa l'amille :
conf. Gsell, Monuments antiques^ II, p. 97-99. Ce grand tom-
beau hauteur o m. 50, diamètre 10 m. 20) se dresse an lien
dit Kl lleri, à 18 kilomètres h. vol d'oiseau au Nord-Uuest de
Constantine : Allas archéolotjifjtic^ T' 8, n" 174.
7. Dédicace de ce mausolée : C. /. L., G705. Elle était réj)étée
quatre t'ois snr le pourtour du monument, au-dessous de la cor-
niche (l'inscription du Xord est aujourd'hui détruite).
8, 9. Profils du soubassement et de la corniche du mausolée.
Delamaren'a pas visité le mausolée des Lollii (Sorbonne, IV,
p. 245, verso). Les dessins qu'il en donne sont de Boissonnet.
PI. 50.
[Sigus).
Dessin d'ciiseniblo au I. ouvre ; les ixii. 1 e(. :j y soûl ;"i la place (ju'elk's
occupcul sur la planche gravée; les autres ligures du dessin ne sont
l)as celles de la i)lanche (1). Croquis |)0ur le placement des ligures de
cette planche : Sorbonne, IV, \\. 308. — b'ig. i. Dessin de Guillet
(anciens papiers de Léon Ilenier), au musée d'Alger (2). — Fig. 4.
Sorbonne, IV, p. 307. — Fig. 5. Ih'td., p. 303.
1. Plan des ruines romaines île Signs, situées sur un mame-
lon, à l'Est du village français; on n'en distingue plus que
quelques maigres vestiges. Conl". les indications données dans
Y Atlas archéolofjicjue^ f'^ 17, n° 335, p. 30, col. 2.
(1) Trois dessins d'enseiiible, appartenant à M. Fayolle, sont des projets de
planches. Le premier groupe les fig. 1 et 2 de la pi. 50 et les lig. 1 et i de la pi. 51.
Le second groupe les fig. 3 et 4 de la pi. 51, les fig. 10, 12, 13 et 14 de la pi. 52,
les fig. 1, 2, 3, 4, 5, 8, 9 de la pi. 53 et l'inscription C. I. L., 19130. Sur le troisième,
on voit les fig. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 de la pi. 52, les fig. 6, 10, M de la pi. 53 et
deux vues qui n'ont pas été publiées.
(2) Une autre dessin de Guillet (qui accompagna Léon Renier en Afrique)
lionne une vue du même édifice, à comparer avec la fig. 3. 11 est aussi au musée
d'Alger.
.t'J. iji::LA.MAni; — p.skll
2. Plan dnii ('dilicc (jiii parail aNoir clé une basiliquo civile ;
il n'en rcsh» |)r('S(|uc plus rion. (jonf. fîsoll, Moniiniculs
(iiiti(/i(rs, 1, p. I29-I.']2.
3. Vuo de celle l'uine, prise de l'Ksl. Les monlaf^nes soni
dessinées d'une manière inexacle.
4. Autel, avec les épilaphes de Geniinia Bona el de Volus-
sius F(di\-, prêtre de Neptune (?) : C. 1. /.., 5709.
5. Autel, avec Tépilaphede Julius Togatus (?) : ('. /. />., .'JTHT.
Au-dessus de Finscription, une hachette. Pour l'image de
Vascia sur des monuments funéraires africains, conf. j)l. l'iT,
(ig. 15.
6. 7. Images tracées sur des rochers : personnages debout,
dans des niches flanquées de colonnettes. Il existe des images
analogues, en assez grand nombre, à environ 300 mètres au
Sud-Ksl du village français, au milieu d'un cimetière romain
et au-dessous d'une croupe qui porte un grand nombre de
dolmens. Elles sont aujourd'hui très frustes. Hauteur :
0 m. 30 — 0 m. 40. Conf. Rec. dp Consiantinp, XIÏ, 1868,
p. 431 et pi. VIII. On a sans doute voulu représenter les morts
qui éi aient ensevelis au pied de ces rochers.
PI. 51.
[Sun, s).
Dessin de rcnseniblc de l;i iilandic, au Louvre. — Fig. :!. Musée d'Alger
(l8i-()). — Fi^'. 4. llnd. (18'iOj.
1. Délail d'une ruine qui semble avoir élé une basilique (conf.
pi. 50, (ig. 2 et 3). Pour rinscri[)lion Geitio voloniae, elc, voir
pi. 53, (ig. 1.
2. Vestiges romains. La voùle ciiie l'on voit vers le milieu
de la ligure parait être une l'uiiie en blocage, doiil il ne reste
plus que le bas, à l'extrémité orientale du village français
(thermes?).
3. Dolmens de la grande nécropole indigène de Sigus, qui
s'étend sur une longue croupe, au Sud et au Sud-Est du vil-
lage français : voir Gsell, Monument'^ antiques, I, p. 26-30.
EXPLORATION SCIENTIl Hjl i; 1)K i/aLOKIUE 53
Vers le l'ond, à (lr(jil(', le iiKjuuaK'iil i('|iro(liiil Wix. 4. — Au
milieu, à côté du dolineu. pierre de taille avec uuc iiiscriptiou
latine, reproduite pi. ^')2, lig. li. Conf. Maumenc?, Haviw (wclién-
logique, 1901 , II, p. 26-27, lig-. i et 6.
4. Monument dit Redjel Safia, situé dans le voisinage iiunu'-
diat de la nécropole mégalithique : trois piliers, portant une
grande dalle, semblable aux tabh^s <les dolmens ; restes d'un
portique, vestiges de plusieurs salles. Voir (Isell, /. r., 1, p. ;}()-
32 ; Maumené, /. r., p. 27, lig. 5. — A coté de ce monument, on
a trouvé deux fragments d'uue dédicace îi Belloue, par un
prêtre; l'inscription mentionne un portique avec des colonnes :
C. /. /.., 10839 = 19120; Yel, Ha . dr Comlanline, XL, 1906,
p. 171-172. Une dédicace à Silvain |)ar un dstifer a été décou-
verte à quelques mètres au Sud : Vel, Ihid., p. 169-170.
PI. 52.
{Sigus).
Dessin de l'ensemble de la pianclie, uu Louvre. — V\\i. 1. Musée d'Alger
(1840). — Fig. 6. Ihid. (1840). — Fig. 10-11. Sorbonne, IV, p. 29;i. —
Fig. 12. ihid , p. 298 (1840). —Fig. li!. Ihld., j). 208 (quelrpu-s difle-
rences). — Fig. 14. Ihid., p. 298 (1840).
l-i. Vue, plan et deux coupes (suivant \-\\ et C-D) d'un
caveau de la nécropole romaine de Sigus, au Sud de la ville
antique. Niches à l'intérieur; le plafond est constitué par deux
rangées de dalles, disposées en dos d'âne et venant s'appuyer
sur une longue pierre qui fait fonction de poutre maîtresse.
Conf. Gsell, Monuments a nl'i(iuft.s, II, p. 51-52.
5. Socle, qui était probablement dressé au-dessus d'ime sé-
pulture romaine : conf. lig. 1, à droite.
6-9. Vue, plan et deux coupes (suivant K-L et (i-ll) d'un autre
caveau de la môme nécropole. Le plafond était constitué par
une rangée de dalles horizontales.
10. Dédicace à Hadrien, Irouvée dans la basilique, où elle est
encore. C. /. L., 5696.
H, Fragment d'une dédicace à un empereur du nom d'Anto-
DELAMAHE f.Sr.LL
iiin (Caracalla .'j : C. I. /.., ."iTO^. hausla Lasiliquc (^aiinolalion
au dessin).
12, 13. Plan cl vue Aww dolmen de la nécropole indigène
(conf. pi. 51, fig. 3).
14. Dédicace à Virlus {?), qui gît à peu de dislance du luonii-
menl dit Hedjcl Salia (voir pi. 51, lig. 3) : C. I. A., 5872 et
p. 182G ; Ih'viic archéolofj'ujue, 1901, 11, p. 28, lig. 7.
PL 53.
{S if/ us).
Dessin de rcnsciiililL' de lu idaiiclic : SoiImiiidc, IV, p. 290. — Fiii. l-:{.
Ihlil., p. ii'.lT I 1840). — Fig. 4, Ij. IhUL, \). ^O.'i . — Fig. C. Ibid., \k :!01 ;
aulrc dessin, p. ;}02 (1840). — Fig. 7, 8. Ihid., \r. .SOG (1840). — Fig. 9.
Jbul., p. 29(1 el304 (1840). — Fig. 10, 11. Ibid., p. 301.
1. iiase de stalue (largoui' 0 m. G9), portant une dédicace au
Génie de la colonie de Cirla, par la res publica Siguitanoriim;
trouvée dans la basilique (conf. [)1. 51, fig. 1). C. I. />., 5GÎ)3.
2. Base de statue (hauteur 1 m. 05), portant une dédicace à
Julia Augusta, femme de Septimc Sévère, par la /r.y publica
Siguilanoruni ; trouvée dans la même ruine (annotation au des-
sin). C. [. L., 5G99.
3. Base de statue (largeur U m. G8 ), portant une dédicace à
Sabinia Tranquillina, femme de Gordien III, par la môme res
p u/j/ if a ; irouvée dans la même ruine (annotation). C. I. /.,
5701 .
4. Dédicace à Hercule; « trouvée sur la colline, assez loin du
temple [basilique] » (annotation). C. I. />., 5G94.
5. Dédicace à Sabine, femme dMIadrien; trouvée dans la basi-
lique. C. /. L., 5697.
G. Autel, avec l'épilaphe de .Iulius Ponlicus : C. 1. L., 5784.
« Trouvé sur le contrefort à ganche de Sigus, celui qui est dirigé
« au Sud-Sud-Est; il y a là plusieurs lombes » (annotation).
7. Stèle. Epitaphe de Sittius Félix, nmgister pagi designatus :
C. I. L., 5705 = 19114. Trouvée sur la colline en face de Sigus
(annotation); aujourd'hui encastrée dans un pont, à l'Ouest du
village .
EXPLOliATIO.N SCIEM'IFIOLE DE l'aLGÉKIE 55
8. Slèlc. Épitaplio dliclvia Saliiiiiiiia : G . I. L., oo73. Trou-
vée au même endroit que la |)i('M'(''(leiile (aimolulion).
9. Stèle. Kpilaplics de Vettius (?) Longus, de Vcliius (?) Rufus,
d'Alfia Procula : C. l. A., 58G4 et p. 1826.
10. 11. Plan et coupe d'un sarcophage.
PI. 54.
[Harakta] .
Dessin de l'ensemble de la iilanche, au Louvre (1). — Fig. 1. Musée d'Al-
ger (1840). — Fig. 2. îbid. (1840). — Fig. 4, 7, 8, i), 10. Sorbonne, IV,
p. 308, entre les p. 311 et .310 (1840) ; autre dessin de la fig. 10 à la
p. 300. — Fig. 11, 12, 13, 14. Ihid., p. 299 et p. 300 (1840).
1. Vue d'une ruine en pierres de taille, qui se trouvait,
d'après une annotation jointe au dessin, « dans la plaine des
Ouled Aziz, route de Sigus au camp de Moulabair » [Oum el
Abéir : Atlas archéologique, f' 18, n"' 450-452], probablement
vers Henchir bon Zen Zen [Atlas, f 17, n" 490), où Renier
signale une église, ou vers Henchir Ouled ilazem [ihid., n°497).
La fig. 14 en donne le plan. L'abside semble indiquer que c'était
une chapelle chrétienne. Elle mesurait intérieurement 10 mètres
de largeur. Les murs, doubles, étaient fort épais (2 m. 50) ;
peut-être cette chapelle avait-elle été transformée en foitin.
On ne voit pas oh était la porte.
2, 3, 4, 5, 6. Vue, plan, autre vue et deux coupes d'un mau-
solée, qui existe encore, mais en moins bon état qu'au temps
de Delamare. à Henchir Ksar Adjeledj [Atlas, f 18, n" 449);
Delamare (annotation) appelle le lieu Rou Othmane. A l'exté-
rieur, les angles et le milieu de chaque face sont décorés de
pilastres cannelés. A l'intérieur, au milieu, deux étages de
piliers supportent une bande, sur laquelle s'appuyaient deux
séries de blocs quadrangulaires, constituant le plafond. Conf.
Gsell, Monuments antiques, II, p. 65, n" Tl.
(1) Un dessin d'ensemble, appartenant à .M. Fayolle, donne les (ig. 1, 2, 7-1".
Les fig. 3-6 se retrouvent sur un autre dessin d'ensemble de la même collection :
voir note à la pi. ll.j.
oG i»i;lamaui; — (;;si:ll
7. 8. Deux l'accs duii so:nmi(M', orné d'uiio rosace cl dune
croix i;:animL'c; |)robaljlcmciit do l'époque clirctiennc. A Hou
Ollimane (annolalion au dessin;, c'osl-à-dire à Ilenchir Ksai'
Adjeledj (conf. plusluiul).
9. Profil de la moulure du soubasscmcnl du uiauscdée.
10. Fragment d'une boruc milliaire de Valérien et de Gallien :
C. 1. L., 40120. « Houle de Guelma à Bou Ollimane » : annota-
tion au dessin ; conf. Atlas, P 18, n" 449.
11. Stèle. Epitaphe de Fabius Aprilis: C. L L., 5761. « Plaine
des Ouled Aziz » : annotation au dessin. Delamare a copié cette
inscription et les deux suivanics le jour où il a dessine les
fig. 1 et 14.
12. Stèle. Epitaphe d'Aemilius Martialis : C. 1. L., 5718.
« Plaine des Ouled Aziz ». ('onf. fig. 11.
•13. Stèle. Epilaplie de Lurius Successus : C. I. L., 5810.
« Plaine des Ouled Aziz ». Conf. fig. 11.
14. Plan de l'édifice représenté fig. 1.
15, 16. Plans de plateaux de pressoirs, avec les rigoles pour
l'écoulement de l'huile : conf. Saladin, Archives des Missions,
série III, tome XIIl, p. 53, fig. 93; p. 126, fig. 219.
17. Plan de ruines ([ui paraisscnl insignifiantes et dont
j'ignore remplacement.
PI. 55.
[HaraL'la).
Desriin de reiisemble di; la planche, au Louvre (1). — V'v^. 1. .Musée d'Al-
ger. — Fi-. 2. ïbid. — Fii^. 3 et 4. Sorbonne, VI, p. 290 (1840). — l^ig. 7,
8, 9. Louvre.
1, 2. Vues de l'entrée, prise de l'intérieur, et de l'ensemble
d'un foiiin d(^ type byzantin, qui se trouve à Ksar el Ahmar, au
Nord du djebel Sidi Heghis {Allas ardtculorjiijiie, f 18, n" 454).
(1) Un dessin d'ensemble, appartenant à M. FayoUe, donne les fig. 1, 2, 3, 4, 5
de cette planche, les fig. 3-0 de la pi. U, les fig. 1, 2, 3, 4 de la pi. m. Les fig. 7,
8, 9 de la pi. 55 font partie d'un autre dessin d'ensemble de la même collection :
voir note à la pi. 56.
EXPLORATION SCIENTIFIQUE DE l'aLGÉRIE 57
(loiif. Toussaint, lîx/l. (trchridiKi'iqur du Contitr, 1897, p. 269;
ii pense (à lort, je crois) que c'est un ancien temple, entouré
d'une chemise de gros blocs, j)ris dans le voisinage. La porte se
fermait avec un disque en pierre, glissant dans une coulisse
(conf. pi. 64, fig. 6-9). Au-dessus de cette porte, une pierre
de remploi porte une dédicace à Saturne, qualifié de Gf')nus
salt{us) Sovolhpns[is) : Bull, du Comité, 1896, p. 228, n" 19.
3 et 4. Profils de corniches. « Ivsar el Ahmar » : annotation
aux dessins. Les corniches de la fig, 3 sont placées au-dessus
de la porte du fortin, à l'extérieur.
5. Ruine dont j'ignore l'emplacement.
G. IMerrc quadrangulaire, ornée de quatre croissants et de
plusieurs séries de demi-cercles concentriques.
7. « Route de Sidi Reghis à la plaine de Temlouka » ; —
« Route de Sidi Reiss à Meris » : annotations au dessin. D'après
ces indications, la ruine se serait trouvée au Nord de Ksar el
Ahmar.
8, 9. Deux piliers, ou plus probablement deux côtés d'un
seul pilier, ornés de dessins géométriques gravés ; conf., pour
cette décoration, pi. 68, en haut et en bas. « Départ d'Aïn
« Babouche, route de la plaine de Temlouka » : annotation aux
dessins (Aïn Babouche se trouve à peu de distance à l'Est de
Ksar cl Ahmar : Allas archéolt)r/ique, f' 18, n° 453 ; la plaine de
de Temlouka est à une quinzaine de kilomètres au Nord de ces
deux lieux).
PL 56 (1).
[Harakta).
Dessin de l'ensemble de la planche, au Louvre (2). — Fig. du haut de la
(1) Cette planche est signée Bouteville et Dclamare. Bouteville est sans doute
l'auteur de la flg. J).
(2) Un dessin d'ensemble, appartenant ù ^\. Fayolle, représente la figure du
haut de la planche, et, en outre, les fig. 7, 8, 9 de la pi. 55, les fig. 1-6 de la
pi. 57, la vue d'un campement, qui n'a pas été publiée, enfin la partie supé-
rieure d'un autel, avec cette inscription :
D M S
C DOMITI
VS MU!
58 DKLAM.MU': OSKLL
plaiiclie. Musoc irAlgcr (184U). — Fig. 1,2, .'}, i. Soibonne, VI, p. 290;
autres dessins des tig. i, 3,4, ibid., IV, p. iJOO.
En haul. « Vue des Auress et des lacs, prise du Sidi Reghis » :
annotation au dessin. Le djebel Sidi Ke^liis domine Ain Habou-
ciic, au Sud-Sud-Ouesl. Les lacs sont le lac Gucllif et le lac de
Tarf : conf. At/as arclu'ologir/ifc, ï" 28. Les montagnes d'arrière-
plan sont beaucoup plus éloignées.
1. Stèle, avec deux bustes et une inscription iuintelligible : C.
I. /.., 48in. Annotation aux dessins des (ig. 1, 2, 3, 4 (Sorbonne,
VI, p. 290) : <f Cam|) d'Aïn iîjiltoiicbc ». D'autres dessins des
lig. 1 et 3 j)ortent celte annotation : « Maison Rouge », c'est-à-
dire Ksar el Abmar, lieu voisin, comme je l'ai dit, d'Aïn
Babouche. La stèle de la fig. 1 existe encore à Ksar el Ahmar :
voir Bull, archéologique du Comité, 1896, p. 228, n''20.
2. Fragment d'une stèle, représentant, entre deux colonnes,
deux peisonnages, dont la tète est surmontée d'un croissant.
Aïn Babouche ou Ksar el Ahmar : voir fig. 1.
3. Stèle, dont le sommet est orné d'une guirlande (?) et d'une
rosace, entourée d'un cercle (image déformée du soleil ou d'une
étoile). Au-dessous, épitaphe mutilée d'Hadrianus : C. 1. L.,
4814 =r 18731 . Aïn liabouche, ou, plus probablement, Ksar el
Ahmar : voir fig. 1.
4. Autel, avec l'épitaphe de Flaminius Lucillianus : C. I. L.,
4813. « Le camp d'Aïn Babouche s'est établi sur deux mamelons ;
« sur celui de l'Est, des tombes et parmi [elles, cette inscrip-
« tion] » : annotation au dessin (^wSorbonne, IV, p. 300).
5. Plan du canij) français établi à Aïn Babouche, au mois
d'avril 1840, lors de l'expédition du général Galbois contre les
Ilarakta (voir Pellissierde Reynaud, A/uialr.s ulf/érie?mes, nou-
velle édition, II, p. 414). Delamare participa à cette expédition
(Intioduction, p. i). On a vu (fig. 4) qu'il y avait des tombes
antiques dans la paitie orientale de l'emplacement occupé par
le camp.
Sous la fig. 5 (1). Quatre coupes de caveaux (sépultures) d'Aïn
Babouche. Voir fig. 5, en observant que la coupe c-f/ ne paraît
pas correspondre à l'indication donnée sur cette figure, et qu'on
n'y trouve pas de repère pour la coupe c-f.
(1) Il n'y a pas sur cette planche de figure portant le cliitl're 6.
EXPLORATION SCIENTIFIQUE DE l'aLGÉRIE S9
7. Viio prise du djohcl Sidi Rotihis, vers le Sud-Ouest. Au
fond, à droite, le lac Ank Djemcl (voir Atlœi archéologique,
f" 27); à gauche, le lac Guellif.
PI. 57.
[Harakta).
Dessin de l'ensemble de la planche, au Louvre (1). Il y a aussi au Louvre
des dessins des diverses figures de cette planche (1840). Autre dessin
de la fig. 6 : Sorbonne, IV, p. .310.
1, 2, 3, 4. Élévation, vue latérale intérieure, deux plans (à la
hauteur de a-b et de c-d, fig. 2) d'une porte en pierres de taille.
A la hauteur de a-b, il y a, du côté extérieur, un trou qui per-
mettait peut-être d'attacher un cheval; du côté intérieur, une
entaille coudée dans laquelle glissait un loquet. A la hauteur
de c-cl, passait une barre. Cette porte et les autres antiquités
dessinées sur la pi. 57 (sauf la stèle de la fig. o; se trouvaient à
Aïn Chedjera (annotations aux dessins), lieu situé à rF]st-Sud-
Est d'Ain Beïda : voir Atlas archéologique, f^ 28, n" 106.
5. Stèle à deux personnages. Aïn Beïda [Atlas, l. c, n" 34) :
annotation au dessin.
6. Stèle à deux personnages. Près de Tun d'eux, un autel (?).
Sur le reste delà planche sont représentés des débris archi-
tecturaux : sommiers (qui coiffaient des piliers), entablement,
chapiteau de pilastre (?), etc. Ils sont de style chrétien et ont
dû appartenir à une église.
(1; Un dessin d'ensemble, appartenant ù M. Fayolle, représente les débris archi-
tecturaux de cette planche, quelques autres débris 'dont un chapiteau corinthien
chrétien^ et quatre vues.
60 DELAMAHK — r.SELL
PI. 58.
{Harakta).
Dessin Je l'ensemble de la planclie, an F. ouvre (1).
Celle planche représente des ruines sur lesquelles je n'ai pas
de renseignements. D'après Tordre des planches, elles doivent
(ou devaient) se trouver entre Ain Beïda et la Meskiana. La
ligure du haut est peut-être une vue du fortin byzantin d'IIcn-
chir Gheragrègue {Atlas archéologique^ P 28, n° 109), Sur la
figure du bas, fragments d'architecture chrétienne cl stèle à
deux personnages.
PI. 59.
[Harakta).
Dessin de l'ensemble de la planche, au Louvre. — Fig. 1, 2, 3. Sorbonne,
IV, p. 312 (1840). — Fig. 4, o, 6. Ibid., p. 311 (1840). — Fig. 7. îbid.,
p. 312. — Fig. 8, 9, 10. Ibid., p. 311 (2).
Les figures de cette planche ont été dessinées par Delamare
en un lieu qu'il appelle Bordj Steh, le 20 avril 1840 (annotations
à ses dessins). La colonne Galbois, dont Delamare faisait partie,
bivouaqua le 19 à Aïn Chedjera, arriva le 20 à l'oued Meskiana
et en repartit le 21 (Pellissier de Reynaud, Annales algériennes.,
II, p. 414-415). Bordj Steh était donc situe dans le voisinage
immédiat de la Meskiana : conf. Atlas archéologique, î^ 28,
n" 190; Joleaud etJoly, Rer. de Constantiue, XLIII, 1909, p. tO:;.
Delamare plaçait à Bordj Steh Justi, indi(jué par l'Ilinéraire
d'Antonin sur une route reliant Cirta à Thevestc. Pour les hypo-
thèses faites sur la position de Justi, voir Atlas archéologique
f® 28, n° 109; Toussaint cherche aussi ce lieu dans le voisinage
de la Meskiana.
(1) Un dessin d'ensemble, appartenant à M. Fayolle, représente les deux figures
de cette planche, et, en outre, les fig. 2, 3, 5, 6, 7, 8, 9 et 10 de la pi. 59.
(2) Pour les fig. 2, 3, 5, 6, 7, 8, 9 et 10, voir encore note à la pi. 58.
EXPLORATION SCIENTIFIQUE DE l'aLGÉRIE 61
1. Pilastre chrétien (liaul de 2 mètres, large de 0 in. 40), que
Delamare représente couché et dont il ne parait pas avoir com-
pris les images. Il est probable qu'on y voyait un vase, duquel
s'échappait un cep de vigne, surmonté du monogramme cons-
tantinien dans un cercle. Conf. Delamare, pi. 180, fig. 10
(Guelma) ; Mélanges de l'Ecole de Rome, XIII, 189'], p. 498 et
517, pi. Vil, fig. 4 et 7 (région de Khenchcla) ; Gsell, Musée de
Tébessa, p. o2-o4, pi. vu, fig. 6 et 7 (Tébessa).
2, 3. Deux (1) coussinets de style chrétien (hauteur 0 m. 40),
dont la queue était engagée dans un mur.
4, o, 6. Pierres ornées, probablement aussi de l'époque
chrétienne.
7. Fragment d'une arcade, qui date sans doute de la môme
époque.
8. Pierre ornée d'une croix monogrammatique, accostée de
l'a et de Ito, dans un cercle (v*' ou vi" siècle).
9. J'ignore ce que signifie ce plan (il est au 10*^).
10. Plan d'un édifice à trois nefs, séparées par des colonnes :
sans doute une église. Il mesurait 20 mètres sur 11.
PL 60.
[Boute de Constantine à Sétif).
Dessin de l'ensemble de la planche, an Louvre (2). — Fig. 1. Musée
d'Alger (1840). — Fig. 4. Ihid. (1840).
1, 2. Vues de la koubba de Sidi Baba (annotation au dessin),
à 8 kilomètres au Sud-Ouest de Constantine, à gauche du
Rummel.
3. Ruine dont j'ignore l'emplacement. C'est, semble-t-il, un
fortin de type byzantin, construit avec des matériaux de
démolition,
(1) Ce ne sont pas les deux faces d'un seul coussinet. La queue n'est pas de
même longueur sur les deux figures. D'ailleurs le dessin de la Sorbonue montre
l'autre face longue du coussinet de la fig. 3.
(2) Un dessin d'ensemble, appartenant à M. Faj'oUc, représente, à une plus
petite échelle, les quatre figures de cette planche, les quatre figures de la pi. 62,
la fig. 6 de la pi. 63.
62 ni;r,\:\iAiu: — f;sr;r.L
i. Vue d'iino partie de la ruino dont le plan est donné j)l. Gl,
fig. 1 (riic'micyclo avec l'escalier qui y conduit); voir à cette
planche.
PL 61.
[Route de Constanline à Sétif).
Dessin de l'ensemble de la planche, au I.ouvre.
1, 3-S. Plan et trois coupes (suivant A-B, C-D-E, F-G-G)
d'ouvraii'os taillés dans le roc, sur la rive gauche de l'oued el
Baala (plus bas, oued Bou Assa), à sept kilomètres au Nord-
Ouest du village d'Oued-Athménia (à Bou Essé, Dar Kumba-
bine : annotation au dessin) : Atlas archéologique, f® 17, n° 2o3.
Ils ont été décrits par M. Jacquot, Rec. de Con.stantiiie, XXXIY,
1900, p. 134-136 (avec un plan). Au Sud, piscine hémisphé-
rique (les parties hautes sont en maçonnerie) ; on y descendait
par des marches. Canaux au pourtour; Teau devait être fournie
par la rivière. A côté, au Nord-Ouest, restes de deux petits
bassins ou réservoirs (parties hautes en maçonnerie), commu-
niquant par des canaux avec la piscine. Vestiges de murs plus
à rOuest. En avant de la piscine, au Nord, sorte d'avenue, avec
de grandes niches ; dans le sous-sol, un canal transversal,
s'ouvrant au-dessous d'une de ces niches et débouchant sur la
rivière. A l'Ouest de cette avenue, un long couloir souterrain,
qui était ouvert au Nord, comme au Sud. Voir encore pi. '60,
fig. 4 ; pi. 62, fig. 2, 3.
2, 6, 7, 9. Plan et trois coupes (suivant 0-P, M-N, H-I-K-L)
de chambres taillées dans le roc, au même lieu (à Bou Essé,
Dar Kumbabine : annotation au dessin). Celle de droite pré-
sente de grandes niches quadrangulaires. Les deux autres
s'ouvrent sur une sorte de vestibule. Voir encore pi. 62,
fig. 1 et 4.
8. Barrage sur un oued.
10. Profil de ce barrage.
11. Canaim.
EXPLORATION SCIENTIFIQUE DE l'aLOÉRIE 63
PI. 62.
(Route de Constantine â Sétif).
Dessin de l'ensemble de la planche, au Louvre. — Fiji. 1, 2, 3, 4. Muse'e
d'Alger (1).
1. Vue des chambres dont le plan est donné pi. 61, fig. 2
(à gauche).
2. Vue, prise du Nord, de la piscine, de l'avenue bordée de
niches, du couloir souterrain, dont le plan est donné pi. 61,
fig. 1.
3. Vue, prise de TEst, des mêmes ouvrages.
4. Vue de la grande chambre dont le plan est donné pi. 61,
fig. 2 (à droite).
PI. 63.
{Route de Constantine à Sétif).
Dessin de l'ensemble de la planche, au Louvre (2). — Fig. 1, 2, .3, 5, 6,
6 {bis), 7, 8, 9, 12, 13, 14. Louvre. — Fig. 15 et 16. Trois copies à la
Sorbonne, IV, p. 292 et 293; VII, p. 186.
l-o, 6 [en haut]. Plan, quatre coupes (suivant G-tJ, E-F, H-
K-L, M-N) et vue d'ouvrages taillés dans le roc, sur la rive
droite de l'oued el Baala (en face et au Sud de ceux dont le plan
est donné pi. 61, fig. 1), « à Bou Essé ; les indigènes les
« appellent Dar bel Oqrtabi » (annotation aux dessins). Ils ont
été décrits par M. Jacquot, Rec. de Constantine, XXXIV, 1900,
p. 136-138 (avec un plan). Cheminée, avec de grossières en-
failles, par laquelle on montait pour parvenir à une chambre à
(1) Autre vue, prise d'ailleurs, des chambres représentées à la fig. 1, au
Musée d'Alger.
(2) Un dessin d'ensemble, appartenant à M. Fayolle, représente les fig. 8, 9,
12, 13 de la planche 63, deux vues inédites, probablement aussi de la région de
l'oued el Baala, les fig. 1, 4, 5, 6, 7, 8, 9 de la planche 64, et une vue, sous un
autre aspect, de la ruine reproduite pi. 64, fig. 2.
Gi DELAMAHE — r.SKM,
|)oii près ronde, ouverte sur le devani, au Nord, du côté de
hi rivière. Dans cette salle, à l'Ouest de la cheminée (dont
l'orifice pouvait être fermé par uue dalle), un petit bassin cir-
culaire, très peu profond. De là, on pénètre dans une galerie
basse, dirigée du Nord au Sud, longue de 22 m. 70 (selon
M. Jacqnot), large de 0 m. G5-0 m. îiO, sur laquelle s'embran-
chent, à l'Ouest, trois petits couloirs, conduisant à des cham-
bres, bien plus hautes que la galerie et les couloirs. La pre-
mière offre au milieu un pilier de soutènement en maçonnerie;
dans la troisième, il y a, à l'angle Nord-Ouest, un puits carré,
s'cnfonçant dans le sol. Deux étroits boyaux partent de la salle
ronde, à l'Ouest, et de la galerie, à l'Est (presque en face du
couloir de la pi-emière chambre), et se dirigent vers le vide, au-
dessus de la rivière. Cet hypogée était peut-être un sanctuaire.
6 (au milieu de la planche), 7-13. Cellules taillées dans le
roc (plan, deux coupes et vues d'une même cellule, aux fig. 9-12).
Delamare (annotations à ses dessins) les indique à Bou Essé
(pour les fig. 12 et 13 : « au-dessus des rochers de la rive
gauche; Dar Chouf Seïd »). Ces chambres se trouvent au Nord
de l'oued el Baala, au lieu dit Chouf Saïd, qui est à quelques
centaines de mètres au Sud de la mechta Ben Nihya [Atlas
archéoloijique, f" 17, n" 252) : voir la description de M. Jacquot,
Rec. de ComUmtine, XXXIV, 1900, p. 132-134 (et planches). Ce
sont probablement des tombeaux; leurs dimensions sont très
exiguës (largeur moyenne 1"30, profondeur moyenne l'^GO).
L'ouverture esta l'Est. Aux fig. 9-10 et 13, trous circulaires peu
profonds, creusés dans le sol; aux fig. 11-12 et 13, triangle
tracé sur la paroi du Nord. M. .Jacquot a compté huit chambres.
14. Dalles el piliers emboîtés, formant sans doute une clô-
ture ; à Bou Essé (annotation de Delamare).
15, 16. Deux fragments avec des lettres latines (C. /. L.,
19291, 19292); « entre l'oued ïemania [oued Athménia] et
Aïn el Fouah » : annotation; conf, Atlas archéolorjifpic,, f" 17,
aux n"^l 03-1 OG.
EXPLORATION SCIENTIFIQUE DE l'aLGÉRIE 65
PI. 64.
[Roule de Constantine à Sétif).
Dessin do l'ensemble de la planche, au Louvre. — Fig. 1. Louvre. —
Fig. 2, 3. Musée d'Alger (1810) (1). — Fig. 4. Louvre (la gravure didère
du dessin [)our plusieurs détails). — Fig. 5. Musée d'Alger. — Fig. 6, 8.
Louvre (croquis incomplet, sur le mémo rouillot (]uc le dessin de la
fig. 1). — Fig. 9. Louvre (2|.
1, 2. Vue et plan iJc la cljaniaa el Ahmar (annotation au des-
sin, fig. 2), c'est-à-dire des ruines de la zaouïa de Sidi Ilamana,
voisine de la source thermale d'Hammam Grouss, à 1,500 mè-
tres au Sud-Ouest du village français d'Oued-Athménia. Sur
cette zaouïa, voir Féraud, Rec. de Constantine, VIII, 18G4,
p. 139.
3. Ouvrages taillés dans le roc et mnr en maçonnerie, « <à
Bou Essé, Dar Kumbabine » (annotation au dessin) ; conf., pour
le lieu, pi. 61.
4. Ruines romaines, qualifiées par Delamare (annotation au
dessin) d'Henchir Ben (îuessoul ; au fond, sur la gauche, le
djebel Toukouïa; à Textrome droite, dans le lointain, le Rok-
bète el Djemel {idem). Ces ruines sont donc probablement si-
tuées dans la région d'Ouod-Afhménia et de Châteaudun-du-
Rummel. — Au premier plan, un seuil de porte.
5. Ruines romaines, appelées par Delamare Henchir Bent el
Haoui (annotation au dessin) ; dans la vallée, l'oued el Ham-
mam [idem). Sont-ce les mêmes ruines que Kherbet ben el
Ilaoua, au Nord-Ouest de Saint-Donat (conf. Atlas archéolo-
gique^ f 17, n" 200)? Il est plus probable qu'elles sont situées
plus à l'Est, dans la région où le Rummel est appelé oued el
Uammam.
Fig. 6, 7, 8, 9. Plan, deux vues et coupe de l'ensemble des-
siné au premier plan de la (ig. 5 (noter que, dans la fig. 9, le
bloc de droite est mal tourné; la feuillure devrait être indi-
(1) 11 existe au musée dWlcrcr un dessin de Dolaniare, représentant la voussure
de la fig. 2 aune échelle plus grande.
(2) Voir aussi note à la pi. G3.
66 nKLAMAIŒ — r.SELL
quée du côté oppose). Porto basse, qui pouvait être fermdo par
un disque en pierre, glissant dans une coulisse; à gauche
(fig. 6 et 8), restes d'une autre porte, avec la môme disposition.
Pour ce mode de fermeture, fréquent en Afrique, conf., p. ex.,
Delamare, pi. 55, fig. 1 et pi. 88, fig. 9; Gsell, FonUIps de
Bénian, p. 45.
PL 65.
[Rouie de Constantine à Sétif).
Dessin de Tensemble de la planche, au Louvre (1). — Fig. 1. Musée d'Al-
ger (1840). — Fig. 2, .3, 4. Louvre. — Fig. ;;, 7. Sorbonne, VII, p. 191
(1840). — Fig. 6, 8-H. Udd., p. 192 (1840). — Fig. 13. Musée d'Alger
(1840).
\ . Ruines de Ksar el Khadaïa, ou Ksar Béni Filane (annota-
tion au dessin), à 1,200 mètres à l'Est de Sidi Ahmed el Grichi.
Voir Atlas archéologicpfp, P 17, n" 242.
2. Koubba de Sidi Ahmed el Grichi (annotation au dessin :
« Sidi Aly ben Graïchi »), à 4 kilomètres à l'Ouest d'Aïn el
Melouk.
3. « Tombe de Sidi Aly ben Sinet « : annotation au dessin.
4. Aïn Kareb, à 16 kilomètres au Nord de Saint-Donat. Fon-
taine semi-circulaire. No'w Atlas archéologique, f®17, n''219.
o. Plan de cette fontaine.
7. Epitaphe de Julius Marcus (?), trouvée à Aïn Kareb : C. I.
L., 8267 = 8244.
6, 8-11. Débris antiques dessinés à « Ksar elKadia » (annota-
tion aux dessins), c'est-à-dire aux ruines de la fig. 1.
12. Ruines romaines dont j'ignore l'emplacement.
13, Ruines romaines à Guelt ez Zerga (annotation au dessin),
à 8 kilomètres au Nord-Ouest de Saint-Arnaud (conf. Atlas
archéolofjiqup, f' 16, n'' 416).
(I) Un dessin d'ensemble, appartenant à M. Fayolle, représente les ûg. 1, 2, 4,
5, 7, 10, 12 et 13 de cette planche, et, en outre, la vue inédite d'un marabout. —
Un autre dessin d'ensemble do la môme collection représente toutes les figures
de cette planche, deux vues inédites (dont celle du marabout mentionné ci-des-
sus), enfin l'inscription C. /. L. 8290 = 20131).
EXPLORATION SCIENTIFIQUE DE l'aLGÉRIE 67
PI. 66.
[liafde de ConslantuK' à Sélif).
Croquis de rt'iisfmble de la pUiiiclio, au Louvre (1). — Fig. 3. Sorbonne,
VII, p. 140. — Fig. 4 et y. IbUL, i». 18G (1840) ; autres copies, p. 253. —
Fig. 6. Ibid., p. 140 (deux copies). — Fig. 7. Louvre. — Fig. 8. Musée
d'Alger. — Fig. M. Louvre.
I . Ruines dans lesquelles Delamare a copié les deux frag-
ments d'inscription iig. 4 et Ti et qu'il appelle Ksar Tebaït. Le
lieu est appelé aujourd'hui Aïn Agram, ou Kherbet Gharem :
yoiv Atlas archéologique^ f^ 16, n° 409. Le dessin représente un
fort, qui a SO à 55 mètres de côté et dont la porte est à l'Est :
conf. Jacquot, Rec. de Constantine , XLI, 1907, p. 42.
2, 3. Vue et plan d'un édifice de 18 mètres sur 15, qui était
peut-être une demeure fortifiée ; la vue est prise de l'intérieur.
« Ksar Toumoucheï » : annotation au dessin. La carte au 50, GOO*"
indique Ksar ï'oumoiicliaï, Télégraphe ruiné, au Sud de la Fon-
taine Romaine, lieu situé à 8 kilomètres à l'Est de Sétif et appelé
parles indigènes Ain Témouchent. li y avait des ruines assez
étendues à la Fontaine Romaine ; il y en a d'autres à 1,500 mè-
tres au Sud-Sud-Est (à l'Est du Télégraphe) : Atlas, i' 16, n" 407.
L'édifice dessiné par Delamare paraît avoir complètement dis-
paru.
4, 5. Deux fragments d'une borne milliaire de Septime
Sévère : C. /. L., 10358 =-- 22408. « Près de ruines considé-
rables appelées Kcesar Tebaït » : Sorbonne, p. 186; « Kessir
Tebaiet, Oulcd Hamela » : ihid., p. 254; « Ras el Aïn Mta Oraïr
[Araïr] » : ibid., p. 253. Le fragment fig. 5 a été retrouvé à Aïn
Agram par M. Grasset (conf. fig. 1). — La borne a appartenu à
une route qui, de Sélif^ se dirigeait vers l'Est : Atlas archéolo-
gique, f" 16, n° 364, route 3.
6. C. I. L., 8689 (conf. p. 973 et 1933); au registre de droite,
corriger, d'après Delamare et Leclerc : Comidius Tertius. Epi-
(1) Un dessin d'ensemble, appartenant à M. Faj'oUe, représente les figures de
cette planche, sauf les fig. 9, 10 et 11, et, en outre, trois vues inédites et quel-
ques détails. Les fig. 9, 10 et 11 se trouvent sur un autre dessin de la même
collection : voir pL 67.
68
DKLAMAItK
r.SIXL
laplics de (iOniidiiis ('aciiiis cl dç (loinidiiis TcM-liiis. Les doux
copies (lo Dclamarc; (igureiil sur I.i inriiic |>a^<' (iiic !<• j)lan (Je
« Ksar 'ronmouclieï ». Ilouier, d'après Leclerc, indique cetlç
stèle « à la lunUiine où se l'ail la dernière grande halle en
venant de Batna à Sétif ». Il est donc probable qu'elle se trou-
vait à la Fontaine Romaine : conf. ici, 2, 3.
7. Fragment d'architecture, de style chrétien.
8. Restes de deux pressoirs; pierre à rigole, (jni a peut-être
fait partie dune porte, rcrm(''e pai- un dis(|uc en pierre. A
« Ksar (louôa, l'oute de Sélif à Aïn Turk et de Ras à l'Oued
[Ras et Oued] » : annotation au dessin. Cette ruine devait être
dans la région du n" 329 de V Atlas archéologique, f" 16.
9. 10, 11 . Plan, coupe et vue d'une ruine dont j'ignore l'em-
placement. C'était peut-être un tombeau.
PL 67.
[Honte de Sétif à Ras el Oued).
Dessin de l'ensemble de la planche, au Louvre (1). — Fig. 4. Louvre. —
Fig. li. Musée d'Alger (1840). — Fig. 8. Md. (1840).
1. Plan de la forteresse byzantine de Ras el Oued, ou Aïn
Toumella [Thamallula ; conf. x\tlas avehéoloyirjue., f" 26, n" 19).
Elle mesure environ 110 mètres de coté. Voir (isell, Monu-
menls antiques^ II, p. 373.
2. Vue des ruines de cette forteresse.
3. Cette figure représente peut-être des l'uines qui se trou-
vaient à 800 mètres au Nord de la forteresse, à remplacement'
du bordj de Tocqueville : conf. Gsell, Reeherches areltéologiques
en Algérie, p. 271 ; Atlas, l. c, p. 3, col. 2, en haut. Débris
architecturaux. Epitapbe, omise au Corpus:
lA
GEDAL
A V A LV
AARITVS
FECIT
registre
vide.
(1) Un dessin d'ensemble, appartenant à M. FayoUe, représente les figures de
cette planche et les fig. 9, 10 et il de la pi. 66.
EXPLORATION SCIKiNTIFIOUE DE l'aLGÉIUK 69
Le cocinomen est sans doiile de même origine que Gwlulla,
nom punique; conf. C. I. />., 9728 : Gaddala.
4. Chapiteaux ioniques de style chrétien, ornés de croix gam-
mées. Dans le dessin du Louvre, ces deux chapiteaux sont
représentés sur des figures distinctes. Peut-être Deiamare n'a-
t-il vu ([u'un seul chapiteau, qu'il a dessiné sous deux aspects,
5. Construction qui est certainement un marahout. « Chez
« les Rigas, le mercredi 27 mai 1840, camp de Ras à l'Oued,
« Aïn Tumoula » : annotation au dessin.
6. 7, 8. Ruines dont j'ignore remplacement. Au dessin de la
fig. 8, on lit cette annotation : « Ilenchir Ouled Ftaisa, samedi
30 mai 1840, près l'étape , reveiumt de Ras à l'Oued. »
PL 68.
{Sétif).
Croquis de l'enscnihle do la ]tlanclie, au Louvre.
Au milieu, plan do rem[)laeemeiil delà ville .inliijuc de.S'/7///.v
[Atlas ai'chéologiqun^ P 1(J, n" 304). Conf. un plan publié dans
le Tableau de la situalion des établissements français dans l' Al-
tjérie en ISiO, à la p. 343, et deux plans de Ravoisié, Explora-
tion, \, pi. 58, fig. I et II. Il ne reste plus trace des deux
enceintes. L'enceinte extérieure, ([ui dalait peut-être de
l'époque romaine, était du reste très peu distincte, saut" à
rOuest, et les plans qui l'indiquent olTrent de notables ditîé-
rences. L'enceinte intérieure, peut-être byzantine (1), couvrait
à peu près remplacement du quartier militaire actuel. Pour
ces deux remparts, voir JN'odier, Journal de l expédition des
Portes de Fer, p. 221 (conf. Atlas archéologique, l. c.). — La
•grande forteresse byzantine, qui lut construite sous le règne
de Justinien, s'élevait à l'angle Sud-Ouest de la seconde
enceinte. Elle était en assez bon état au temps de Deiamare.
Longue de 158 mètres, large de 107, elle présentait onze tours.
(1) On ne peut guère douter qu'elle soit plus récente que la forteresse byzan-
tine, à laquelle elle se rattache.
70
nELAMAiti-; — ■ i;si:r.L
II iiV'ii rcsl*; j»liis ([lie les laces iiK'ridionalc, occidcnlale et une
portion de la face septentrionale (à l'Ouest); ces parties ont été
romaniécs. Voir Diolil, Nouvelles Archives des Missions, IV,
ISyii, p. 293-290; (ïscll, Momnnents antiques, II, p. 37o-376.
Au haut et au bas de la planche, pierres ornementées, proba-
blement de l'époque chrétienne. Conf., pour la décoration
géométrique gravée sur cinq d'entre elios, (isell, Reclierrhes
archéologiques en Algérie, p. 24G, lig. 89 et 90 (région de Sétif);
Mélanges de l'École de Rome, XIII, 1893, pi. x, fig. 5, 6, 8; De-
lamare, pi. 55, lig. 8, 9.
PL 69.
[Sétif).
Au Louvre, dessins sommaires de ces deux vues. La même feuille contient
une vue qui n'a pas été gravée; elle représente la forteresse byzantine,
vue du Nord-Est.
1. Vue de la forteresse byzantine (faces occidentale et sep-
tentrionale), prise du Nord-Ouest. Au fond, à gauche, la mon-
tagne isolée est le djebel Braou ; les montagnes à droite sont la
chaîne du djebel Yousscf i^contours inexacts).
2. Vue de la forteresse (face méridionale), prise du Sud, vers
l'endroit où est le tribunal actuel. L'arbre (un tremble,
l'unique arbre du lieu) représenté sur la gravure s'élevait sur
remplacement de la place Barrai; il est plus d'une fois men-
tionné aux premiers temps de l'occupation française (voir, par
exemple, Leclerc, Revue africaine, IV, 1859-1800, p. 427-428;
Féraud, Rec. de Conslantine, XV, 1871-2, p. 7). Dans la forte-
resse, on voit le premier bâtiment élevé par les Français, en
1840 (magasin de subsistances et hôpital : Féraud, /. c, p. 8).
EXPLORATION SCIENTIFIQUE DE l' ALGÉRIE 71
PL 70.
{Sétif).
Dessin de rciiseinble de la planche, au I, ouvre. (I). — Fig. 2. Louvre.
Cetto planche représente des restes qui ont dii appartenir à
un théâtre ou à un ampliithéàtre : phui, fig. 3; vue extérieure,
fig. 1 ; vue de la voûte de droite, fig. 2; coupe par A-B du plan,
fig. 4. Deux arcades, débris de la façade d'un édifice de forme
arrondie, précèdent deux voûtes inclinées, qui portaient sans
doute des gradins. Les voûtes existent encore ; elles servent
de caves sous l'hôpital militaire. Conf. Ravoisié, I, p. 72,
pi. 58, fig. m; Gsell, Monuments antiques^ I, p. 100; Atlas
archéoloyique, n° ^ du plan de Sétif.
PL 71.
{Sétif).
Dessin de l'ensemble de la planche, au Louvre. — Fig. 2. Louvre.
1. Débris divers. La colonne porte l'inscription Fort d'Or-
léans, nom donné d'abord à l'établissement militaire français
de Sétif (conf. Féraud, Bec. de Constantine, XV, p. 102). Une
colonne, avec une inscription semblable et d'autres inscrip-
tions, qui ont été gravées après coup (en 1841 et en 1842),
s'élève aujourd'hui à l'extrémité de la promenade d'Orléans :
c'est peut-être celle que reproduit Delamarc.
2. Bâtiment en pierres de taille, qui était recouvert d'une
voûte d'arêtes. J'ignore où il se trouvait : peut-être est-ce
l'intérieur d'une tour, aujourd'hui disparue, de la forteresse
byzantine.
3. Débris divers : colonne cannelée, couvercles de sarco-
phages imitant des toits en tuile.
(1) Un dessin d'ensemble, appartenant a M. Fayolle, représente les fig. 1 et 2
de la pi. 70, les fig. 1, 2, 3 de la pi. "1 ;pour la fig. 4, voir note à la pi. 72).
G
72 DKLAMAHE f.SKLL
4. Au fond, la face oriorilaK; (aiijoLiid'liiii (Jélruile) de la
forteresse byzantine. Sur le devant, une auj;e, avec un phallus
en relief, image prophylactique (conf. pi. 31, fig. 13). Une
auge munie de la môme image se trouve dans une ruine de la
région de Sélif : (isell, Rt'rher(li(--s (irchôoloriir/iics en Alrjério,
p. 206.
PI. 72.
[Sétif).
Dessin de rcnsemblo de la planche, au I. ouvre (1).
1, 2. Vues du grand mausolée, dit tombeau de Scipion, situé à
1,800 mètres au Nord-Ouest de Sétif. 11 est à peu près dans le
même état qu'au temps de Delamare, sauf quelques pierres qui
sont tombées (assises supérieures du mur antérieur qui portait
le portique de l'étage; les deux assises du fronton et une partie
de la corniche supérieure du mur de derrière). Sur ce mausolée,
voir Ravoisié, I, p. 72 et pi. 59; Gsell, Monuments antiques^
II, p. 87-88 et pi. Lxxxii ; Allas archéologique^ f' 16, n" 365.
3, 4. Deux vues d'un mausolée à étage, semblable au })récé-
dent. Il n'en reste plus que quelques pierres. Il se trouvait près
de l'oued Bou Sellam, à environ 3 kilomètres au Nord-Ouest
de Sétif. Voir Ravoisié, I, p. 73, pi. 60, fig. i-vi; Gsell, Monu-
ments^ II, p. 88 (n° 49) ; Atlas archéologique, f 16, n° 26.
PL 73.
[Sétif).
Dessin de l'ensemble de la i)lanche, au Louvre. — Fii^. 2-(i, 7-10, 12-lo,
18. Louvre (1843).
1. Plan des murs de basse époque (|ui entouraient le mau-
solée dit tombeau de Scipion. Des fouilles, exécutées au Nord
(1) Un dessin d'ensemble de la collection de M. Fayolle représente les Qg. 1,
2, 3 de cette planche, la fig. i de la pi. 10, les (luatre tigures de la pi. 14, la
fig. 9 de la pi. 75.
EXPLORATION SClENTinOLE DE l'aLGÉRIE 73
du mausolée, ont mis à découverl des piscines, des mosaïques
ornemoulales et une épilapho sur mosaïque du milieu du
v' siècle : voir Allas archrolor/'uiue^ {" 16, n° 36o.
2. Plan du mausolée dit tombeau de Scipion. Ce plan est
inexact : voir Gsell, Moiutincnts, 11^ lig. 107, à la p. 87. Il n'y
avait certainement [)as d'escaliers sur le devant.
3, 4, 3, 6. Elévations et coupes de ce mausolée.
7-10. Seuil, plafond et montants de la porte du mausolée. A
la fig. 8, le trou pour le gond devrait être de l'autre coté.
11-16. Moulures. Le n" 16 est la moulure du soubassement
de ce mausolée; les n"* 14 et 1.3 représentent la corniclie sépa-
rant les deux élages et la coinicbe supérieure; le n" lo, la cor-
niclie qui tlanque la baie du premier élage. Conf. Uavoisié, I,
pi. o9, fjg. V, VI, VIII et vu. Les n"' 11 et 12 ont probablement
appartenu au mausolée de l'oued Bou Sellam ipl. 72, fig. 3-4).
17 (entre les fig. 13 et 14). Pierre qui paraît avoir été un
sommier, portant le départ de deux arcades.
17 (à gauche de la planche). Chapiteau qui faisait corps avec
le fût de la colonne. Basse époque.
18. Pierre avec deux |ihallus se faisant vis-à-vis : images
prophylactiques; conf. i)l. 31. (ig. 13. Les pierres i-eprésen-
tant deux phallus ne sont pas rares : voir, par exemple, Bull,
de correspondance africaine.^ II, 1884, p. 314; Bull, archéolo-
gique du Comité., 1895, p. 315; Rec. de Conslantine., XXVIII,
1893, pi. à la p. 102; La Blanchère, Musée d'Oran, fig. à la p. 39.
PL 74.
(5^7//).
Fiii. 1 et 2. Dessins au Louvre (184:3). — Fig. 4. Dessin, un jieu difîérent
de la gravure, au Louvre (I).
1, 2. Vues de deux mausolées qui existaient au Sud et au
Nord-Est de ruines étendues, situées sur la rive droite de l'oued
Bou Sellam, en face de Fermatou [Atlas archéologique , f" 16,
n" 101). 11 n'en reste plus que de très maigres vestiges. Le
(1) Conf. à la pi. ~2, note, pour un dessin de la collection Fayolle.
74 DELAMAIiM (iSKLL
mausoloo do la fi^'. 1 ('(.lil llanqud de pilastres corinthiens;
l'aulro, pourvu d'un él.'ige, ressomhlail au mausolée dit tom-
beau de Scipion. Voir Kavoisié, I, p. 01), 73, pi. GO, fig. vu-ix ;
Gsell, Monwneiits, II, p. 89, no 51 et p. 88, n" 50; Jacquot, Ht^c.
do Constantine, XLI, 1907, p. 110.
3. Monuments surmontant des tombeaux : caissons [cupiilae)\
stèle, portant Tépitajjhe d'Acbulia Donata (C. /. A., 8514).
4, Caissons et stèle. Dans le fond, autant qu'il semble, la
façade orientale (aujourd'hui (h'-truite) do la forteresse byzan-
tine de Sotif. La stèle porte l'épitaphe d'Antonius Félix (C /. L.,
8528 = 20351, d'après Delamare, Sorbonne, VII, p. 57). Sur le
dessin du Louvre, le caisson qui est appuyé à cette stèle porte,
dans le cadre laissé vide sur la gravure, l'épitaphe d'Antonius
Priscus (C. /. L., 8529).
PL 75.
{Sétif).
Dessin de l'ensemble de la planche, au Louvre. — Fig. 9. Louvre (1).
1. Coupe d'un moulin à grains, d'un type usuel à l'époque
romaine. Voir, par exemple, Reinach, Bull, archéologiqup du
Comité, 4893, p. 149-150 et pi. xv ; Lindet, Revue archéologique,
1900, I, p. 19 et suiv. Conf. pi. 31, fig. 17.
2, 3, 4, 5. Ensemble, détails et coupes d'une petite meule à
main, formée de deux disques en pierre, de 0 m. 20 environ de
diamètre. Les deux disques sont maintenus par un arbre en
fer; le disque supérieur est mis en mouvement par une mani-
velle, passée dans un petit canal semi-circulaire. Ce type, encore
en usage chez les femmes indigènes, se rencontre parfois dans
des ruines antiques (p. ex. Annuaire de Constantiîie, VI, 1862,
p. 74; Bull, arcltéolof/ique du Comité, 1904, p. 469; voir aussi
Lindet, /. c, p. 30 et suiv.). Tissot {Géographie de la province
romaine d'Afrique, I, p. 314) croit que cette meule est men-
tionnée par Corippus {Johannide, V, 432-3) : lapisque quo
Cererem frangit. Mais il s'agit peut-être d'un pilon.
(1) Voir aussi note à la pi. "î^.
EXPLORATION SCIENTIFIQUE DE l'aLGÉRIE 75
6, 7. Charme arabe ; soc retourné de cette charrue. Elle se
compose d'un âge (ou flèche), qui va s'adapter au joug de l'atte-
lage, et d'un porte-soc auquel cet âge est lixé obliquement à
l'aide de chevilles. A l'une des extrémités du porlc-soc, on
enfonce le soc, lame triangulaire en fer; l'autre extrémité
(mancheron) se recourbe et permet au laboureur de diriger
l'instrument. De chaque côté du porte-soc, une oreille, enfon-
cée dans une cheville,, sert à déverser la terre que le soc a
divisée. Sur cette charrue voir Guin, Revue africaine^ V, 1861,
p. 430-434; Tissot, /. c, p. 300-308 (il reproduit la figure de
Delamare); Hamy, Association française pour r avancement des
sciences^ Congrès de Paris, 1900, I, p. 55-01 ; Rivière et Lecq,
Manuel pratique de l'agriculteur alr/érien, p. 643. La charrue
dont on se servait dans l'antiquité devait être semblable.
8. Partie inférieure d'une porte cochère : deux pierres arron-
dies servent de chasse-roues ; elles présentent du côté de
l'intérieur une oreillette, dans le trou de laquelle était fixé le
gond du vantail.
9. J'ignore ce que représentent ces pierres : il ne semble pas,
comme on pourrait le croire à première vue, que ce soient des
restes de pressoirs. Le même ensemble paraît être reproduit
par Ravûisié (I, p. 73, pi. 60, fig. x), qui y voit un système de
fermeture. Il l'indique dans les ruines voisines des deux mau-
solées de notre planche 74, fig. d et 2.
PL 76.
[Sétif).
Dessin de l'ensemble de la planche, au Louvre. — Fig. 1. Sorbonne, VIT,
p. 73; dessin en double au Louvre (1840). — Fig. 2. Sorbonne, l.c. —
Fig. 3. Sorbonne, VII, p. 47; dessin en double au Louvre. Dans
ces dessins, le tombeau est présenté sous une perspective autre que
celle de la gravure. — Fig. 6, 8, 9. Sorbonne, VII, p. 47. — Fig. 7, 7.
Ihid., p. 73.
1. Ensemble du tombeau de Geminia Primigenia et de Coluni-
bula, sa petite lille (l'inscription est au C. 1. L., 8566 et p. 1920).
Il se composait : 1° d'une table (me?isaj, avec trois cavités repré-
76 nKLAMMu: — fisEi.r,
sentant dos plais; 2" d'iinG stolo, (jiriin l(!noii lixnil dans une
mortaise crcuséo à la pailie posIc'iicMiic de celle table; .'i" d'une
tombe, dont les côtés élaieiil lornK'S [)ai- linil tniles [tlali's !(|iia-
tre de chaque coté), disposées en dos d'Ane, el doni deux autres
tuiles dressées constituaient la tète et l'exlrémité. Des tuiles se-
mi-cylindriques formaient Fécliine du dos d'âne. Au-dessus de
cette tombe, qui, naturellement, était enfouie sous terre, se
dressait un tuyau vertical, par lequel on versait les libations.
A rintérieur, il y avait des ossements calcinés, dans une urue,
le mobilier funéraire et des charbons (annotation au dessin du
Louvre). — l*our les tables avec des images de plats, symboles
des aliments offerts aux morts, et pour les stèles qui les surmon-
taient, conf. Gsell, Monuments, II, p. 48; le même, Mu.sée de
Tcbeasa, p. 21, pi. ni, lig. Ti. Pour les tuyaux à libations, voir,
par exemple, Toutain, Les ci lés romaines de la Tunisie, p. 243-
244; Bull, archéologique dît Comité, 1903, p. 548; 1908, p. 48.
2. Bas d'une stèle, avec le tenon qui la fixait dans une table.
3. Monument funéraire de Soso, esclave de l'empereur (l'ins-
cription est au C. I. L., 8488). 11 se composait d'une mensa,
d'une colonne, portant rinscri|)tion, et d'une tombe, semblable
à la précédente. Il y avait à l'intérieui" une urne, contenant des
cendres et du charbon, el, outre celte urne, des cliarbons,
quelques fragments de vases en verre et de lampes, une lampe
intacte, quelques clous (annotation au dessin du Louvre). Der-
rière la tuile dressée à l'extrémité de la tombe on a trouvé une
grande urne, qui renfermait des ossements ;^?7i'2V/.J. — Pour les
cippes funéraires en forme de colonne, voir pi. 28, fig. 9 et H.
i. Mensa dohd tombe de Soso, avec la mortaise ronde pour
la colonne. Urne cinéraire de ce même tombeau, dépouillé de
son couvercle en dos d'àne.
5, 5. Tube libatoire de la tombe de Soso. Il se composait de
trois parties emboîtées; celle (jui est dessinée à gauche de la
planche avait 0 m. 25 (h; longueur.
(î. 7, 7. Poteries provenant sans doute de ces deux tombes.
8. Fiole en verre; le fragment d'anse dessiné à gauche, sous
les poteries 7, 7, est aussi en verre (annotation).
9, 9. Deux lHm[»es.
EXPLORATION SCIENTIKIOLI': DK l'aLGÉRIE 77
PI. 77.
[SfUif)
Dessin de l'ensemble de la planche, au F. ouvre. — Fig. 1, 2, 3, 4. Louvre.
Pour les fig. i et 3, dessins qui n'ont pas servi de modèles au graveur :
Sorbonne, VII, p. 64. — Fig. 8, 9, 11, 12, 13. Louvre (len° 12 est en sens
conlrairei. Dessin de la lig. 0: Sorbonne, VII, p. 41) (1840).
1. Monument funéraire de Matronica (C. /. L., 8595 et
p. 1920). Il se composait d'un caisson [cupiila], posé sur une
table [niensa], et d'une partie souterraine, qui consistait en une
case quadrangulaire de pierres blanches, liées avec du mortier.
A l'intérieur, tombe en dos d'àne, formée de onze tuiles pla-
tes et de trois tuiles semi-cylindriques. Le corps n'était pas
brûlé. Celte sépulture se trouvait à 300 mètres au Nord de celle
de Soso (pi. 76, lig. 3). Annotations aux dessins du Louvre.
2. Table de ce monument funéraire, avec l'image d'un plat
allongé et un godet, A (salière?). Un trou, B, traversait la pierre
(annotation au dessin); il devait servir à verser les libations.
3. Trois aspects d'une tuile à rebord. Elle ne paraît pas avoir
été de celles qui constituaient la tombe de la fig. 1.
4. Clou.
5. Deux aspects et coupe d'une lampe, de fabrication berbère.
6. 7. Aspect et coupe d'une écuelle ; deux aspects d'une
lampe. Dans le dessin d'ensemble du Louvre, ces deux objets
sont coloriés en vert ; ils devaient être recouverts d'un vernis.
La lampe est certainement de fabrication berbère: conf., p.
ex., de Beylié, La Kalaa des Beni-Haimnad, pi. xxvi, en bas,
à gauche.
8. Fragment d'un sarcophage en pierre, avec une logette cir-
culaire du côté où la tête était placée. Conf. Gsell, Monuments,
II, p. 42 et 403.
9. Sarcophage en pierre, avec un couvercle en dos d'àne. Il
mesure intérieurement 2 m. 15 sur 0 m. 60 ; la hauteur exté-
rieure est de 0 m. 70; la longueur du couvercle, de 2 m. 40
(annotations au dessin).
10. Table, avec les images d'un plat allongé et de deux écuelles.
11. 12, 13. Tables, avec des images d'écuelles et de paieras.
78 DELA3IAUI': — GSELL
PI. 78.
{Sétif).
Dessin de Tensemble de la planche, au l. ouvre. — Fig. 1. Louvre,
dessin en double. — Fig. 2. Louvre. — Fig. ."5. Les deux inscriptions :
Sorbonne, VII, p. 110 el 117 (1843).
1. Aspect, pris à vol d'oisoau, (rime sépulture, dont on voit
l'intérieur (le dessin, plus net que la gravure, indique des
poteries et des lampes). Coupe par AB. Cette sépulture était
constituée par des murs en pierres de taille, qui reposaient sur
un soubassement en blocai^e et dont les assises formaient des
sortes de gradins. A l'intérieur était déposé le mobilier; dans
une case centrale (de 0 m. 70 de longueur), établie à un
niveau inférieur au sol de la cbambre, il y avait deux urnes,
probablement cinéraires. Nous ignorons comment la tombe était
couverte : peut-être par une rangée de grandes dalles, — Pote-
ries, tirées de cette tombe (une des lampes représente un cheval);
coquille qui servait peut-être d'écuelle à fard (conf. Gsell,
Fouilles de Gouraya, p. 40).
2, 3. Plan partiel et vue d'une ruine qui était située près du
temple protestant actuel : Atlas archéologkjue, f® 16, n" 364,
plan de Sétif, n° 7. Rangée de bases de colonnes, de différentes
dimensions, prises évidemment ailleurs; vestiges d'un long-
mur, mal construit, en pierres de taille et en blocage. Le réduit
de forme ogivale que l'on voit sur la gauche (avec une coupe
à l'angle du dessin) était peut-être un réservoir. Trois cuves
(dont l'une est double) ont dû être apportées alors que l'édifice
était déjà en ruines. Ce monument était une église : voir
Dupuch, £'.s.y«i sur l'Algérie chrétienne, p. 165; Gsell, Monu-
ments^ II, p. 255-256. Les deux épitaphes d'Adrianus (aujour-
d'hui au Louvre, n° 3022) et de Vonifatia, découvertes en ce
lieu, paraissent être de l'époque by/antinc : C. l. L., 8635,
8651 et p. 972.
EXPLORATION SCIENTIFIQUE DE l'alCÉRIE 79
PI. 79.
[Sétif).
Dessin de Tensemble de la planche, au Louvre. — Fig. 1-13. Louvre (1840).
1. Fût do colonne (sectionné dans ce dessin), avec l'inscrip-
tion Fort d Orléans] conf. pi. 71, fig. 1. Chapiteau ionique
romain.
2, 3. Chapiteau ionique romain. Parties de la face et d'un des
côtés.
4. Chapiteau de l'époque chrétienne, avec des volutes gravées
sur le tailloir, réminiscence du chapiteau ionique. Conf. Gsell,
Recherches archéologiques en Algérie^ p. 229, fig. 74 et 75 (région
de Sétif).
5. Chapiteau de l'époque chrétienne, avec des cabochons en
saillie sur le tailloir.
6. Fragment d'un fût à cannelures torses.
7. Fragment d'une pierre qui appartenait peut-être à un enta-
blement, porté par des colonnes. Le dessin montre la face pla-
fonnante.
8. Grand chapiteau corinthien, haut deO m. 78 (annotation) ;
style du iv* siècle.
9. 10. Moulures de plinthes.
H. Chapiteau ionique chrétien (haut de 0 m. 42), posé sur
des sections de deux chapiteaux doriques chrétiens retournés.
12. Faisceau de quatre colonnettes, sans doute d'époque chré-
tienne. Cette disposition annonce l'architecture romane.
13. Chapiteau corinthien (haut de 0 m. 65), qui ne parait
pas être antérieur au iv^ siècle.
PI. 80.
{Sétif).
Croquis de l'ensemble de la planche : Sorbonne, VII, p. 37. — Fig. 1.
Ih'id., p. 36. — Fig. 2. Ibid., p. 38 ; autre dessin au Louvre. — Fig. 3.
80 DELAMARi: — flSELL
Deux dessins (l'un daté de IH40) : Sorlionnc, VII, p. iiO cL 97. — Fi^'. 4.
Ibid., p. 28 (1840). — Fig. 5, 0. Louvre. — Fig. 7. Sorhonne, VII, p. :y.\
(1840). —F\'^. 10. Louvre.
1. Stèle (lu cullo do Saliiino. \']n linul, lo biisto dn dioii, qui
devait (^trc llanquc d'un couteau (au([uel le do?siu donne la
forme d'un fer de lance). Au-dessous, dédicace (C /. L., 8445);
puis, mnllc de lion, flanqué peut-être des Dioscures. Pour la
face de lion, conf. C. I. //., 4512 ; Gsell, Musée de Tébessa, pi. i,
fig. 2 ; Toutain, Dr Sattirni doi in A frira romana cultu, p. 44-
4() (il cite un texte d'Arnobe, Adversiis nationes^ vi, 10, qui
prouve que Saturne élait ainsi re[)résonté). Pour les Dioscures,
personnifications des deux hémisphères célestes, conf. Toutain,
/. c, p. 46-48; Gsell, /. c, p. 15 et 18.
2. Stèle du culte de Saturne. h]n haut, Saturne assis, flanqué
de deux personnages que je ne puis pas identifier (le dessin
paraît laisser beaucoup à désirer); au milieu, deux dédicants,
homme et femme; en bas, taureau de sacrifice, amené par un
victimaire (qui devait être vêtu au moins d'un pagne).
3. Stèle funéraire de Varius Fuscus : C. /. L., 8615. Ce mo-
Tiumcnt, dont la partie supérieure est brisée, est aujourd'hui à
Sétif, à la promenade d'Orléans. La pierre a 0 m. 48 de largeur.
4. Fragment d'une stèle du culte de Saturne. Homme et
femme, entre lesquels il y avait probablement un autel. Dédi-
cace par H[o]mullius Victor, sa femme et ses fils : C /. L., 8462.
5. Fragment d'une stèle (hauteur 0 m. 35). Dans une niche
flanquée de colonnes, le dédicant dépose un grain d'encens sur
un autel.
6. Fragment d'une stèle (largeur 0 m. 42). Autel, flanqué de
deux dédicants, homme et femme.
7. Fragment d'une stèle. Deux dédicants, homme et femme,
dans une niche flanquée de pilastres(?). Dédicace par Ta. . . .
Crescens, prêtre de Saturne, flamine : C. L L., 8461.
8. Colonne, avec l'image sculptée d'un personnage en toge.
Débris d'un monument funéraire (?).
9. Fragment d'une stèle du culte de Saturne, aujourd'hui à
la promenade d'Orléans. Busie de Saturne, devenu fruste, ainsi
que les personnages ([ui le nan(|uent et qui m"ont paru être deux
génies, plutôt que les Dioscures. Par dessous, une inscription
EXPLORATION SCIENTIFIQUE DE L'ALGÉRIE 81
(C. /. A., 8451), nommant Jiilius Mar[tia]lis, prêtre, IMns bas,
trace de la lèle du dédicant (non indiquée sur le dessin),
llanquée de deux colonnes.
10. lias d'une sièle. b]ntre deux pilastres, deux personnages
et le béli(M' du saci'ilice.
PI. 81.
[Sétif).
Dessin de rcnseinhle de la planclie, au Louvre. — Fig. 2. Sorbonne, VII,
p. 0(). — Fig. '.\ . [>ouvre. — Fig. 4, 5. Louvre (1840). — Fig. 6. Sorbonne,
Vil, [). 29 (la pierre à inscription). — Fig. 7. Ihid., p. 101 (1843). —
Fig. S. Deux copies : ibid., p. 102 et 103 (1843).
1. Stèle du culte de Saturne, aujourd'hui au Louvre (n" 196G).
La lôte du haut paraît bien être imberbe, comme l'indique le
dessin de Delamare. Ce ne serait donc pas une image de Sa-
turne. Au-dessous, femme portant un costume drapé exacte-
ment comme une toge; elle abaisse la main sur un autel. En
bas, dédicace à Saturne par une syrienne, Cassia Cismal (?),
Flavi u[xorV.), pour le salut des siens. C. f. L., 8448 et p. 1919
[vidi). Art détestable.
2. Stèle funéraire de Considins Firmianus. Au Louvre,
n" J993; C. I.L., 8551.
3. 4, 5. Statues mutilées de deux hommes en toge et d'une
femme (hauteur : 1 m. 25, 1 m. 02, 1 m. 05), de mauvais travail
et frustes ; à la promenade d'Orléans.
6. Deux fragments indépendants. Dans un médaillon, buste
d'un personnage barbu (un défunt, plutôt que Saturne). Frag-
ment d'une stèle, nommant un prêtre de Saturne, [Gjargilius
....ucus, et sa femme : C. /. L., 8459.
7. Epitaphe d'Ennius Restitutianus. Au Louvre, n° 2104 ;
C. f. L., 8559 et p. 972. A bi ligne 1, il y a EMEMER, etc. ; les
deux premières lettres, gravées en surcroît, ont été ensuite
martelées [vidi] .
8. Epitaphe métrique de Ginga, dont le nom se retrouve en
acrostiche au début des cinq premiers vers. Au Louvre, n" 21 03 ;
82 DELAMARE — OSELL
C. I. /.., 8o67 et p. 1920; IKïchcler, Carmina lalina epujra-
phica, p. 274, n" 569. Ligne 2, début, il y a IN VES, in[q[iie)
grà\ves.
PI. 82.
[Sétif).
Dessin de l'ensemble de ];i iilandie, au Louvre. — Fig. \. Sorbonne,
Vil, p. 34. — Fig. 2. Louvre. — Fig. 3. Sorbonne, Vil, p. 34; autre
des.sin, qui n'a pas servi, au Louvre. — Fig. 4. Sorbonne, VII, p. 126,
— Fig. :■>. llnd., p. 128. — Fig. 0, 7. Ibid., p. 34. — Fig. 8, 9. îhid.,
p. 129. — Fig. 10. Ibid., p. 128 ; autre dessin au Louvre. — Fig. 11, 12,
13, 14. Sorbonne, VII, p. 12;i. — Fig. 15, 16, 17. Ibid., p. 129. — Fig. 18.
Ibid., p. 128.
1. Fragment d'iino stèle, avec le buste de Saturne; au
Louvre, n" 1969.
2. Pierre avec un rinceau sculpté (peut-être trancbe d'une
stèle; conf. fig. 19).
3. Stèle mutilée du culte de Saturne, d'un travail très gros-
sier et devenue extrêmement fruste ; au Louvre, n° 1967. Buste
de Saturne, flanqué de deux petites figures vêtues qui parais-
sent soutenir quelque objet. Dédicace au dieu : C. I. L., 8444
et p. 972. Lion, qui pose ses deux pattes de devant sur un
globe; il est flanqué des Dioscures, tenant leurs chevaux par
la bride (conf. pi. 80, fig. 1).
4. Stèle (large de 0 m. S8) ; au Louvre, en deux morceaux
(n"" 1996 et 2009). Dans une niche à deux pilastres, homme,
qui tient deux objets indistincts, et femme.
5. Fragment d'une stèle (large de 0 m. o3); au Louvre,
n° 1997. Homme, tenant de la main gauche un rouleau, de la
main droite un pli de sa toge ; femme, tenant de la main
gauche un objet indistinct, de la main droite peut-être une
grappe de raisin. Art fort grossier.
6. Partie supérieure d'une stèle (large de 0 m. 35), assez
fruste ; au Louvre, n" 1994. liuste de Saturne, non voilé. Le
dessin n'est pas très exact.
7. Fragment d'une stèle du culte de Saturne ; au Louvre,
n° 1968. Un globe, flanqué des Dioscures, avec leurs chevaux.
EXPLORATION SCIENTIFIQUE DE l'aLGÉRIE 83
Au-dessous, restes d'une inscription : C. I. L., 8463 et p. 1920.
8, 9. Deux aspects d'une tète de femme.
10. Partie supérieure d'une stèle qui représente une femme ;
au Louvre, n° 1911 (il ne reste que la tête).
11, 12, 13. Pierre gravée : grandeur naturelle et image
agrandie. La figure paraît être celle d'une femme (Amazone);
elle tient une lance et un bouclier.
14. Fragment représentant un homme nu, barbu, qui porte,
semble-t-il, un objet en bandoulière. Sur le dessin d'ensemble
de la planche, ce fragment est colorié en rouge ; c'était proba-
blement un débris d'une poterie vernissée.
13 et 17. Jarres. Je ne suis pas certain qu'elles soient antiques.
16. Objet cylindrique, probablement en terre cuite. Petit
autel ?
18, 19. Face et tranche d'une stèle mutilée, représentant
une femme ; les deux mains sont cassées. Au Louvre, n° 1993.
PI. 83.
[Sétif).
Dessin de l'ensemble de la planche, au Louvre. — Fig. 3. Sorbonne, VIF,
p. 131 (1843). — Fi-. 4. Ibid., p. 132 (1843). — Fig. 9. Ibid., p. 18 et .Ï4
(1843). —Fig. 11. Ibid.,]^. 25 (1843). — Fig. 13. Ibid., p. 113. — Fig. 15.
Ibid., p. 53.
1. 2. Fragments qui sont certainement de style arabe (xi^ ou
xu*" siècle, époque hammadite?).
3, Pilier, dans lequel s'inséraient une ou deux dalles dres-
sées, en pierre, formant clôture ; amortissement en forme de
pin. Conf., p. ex., Gsell, Musée de Tébessa, p. 60-61.
4. J'ignore la destination de cette pierre.
3. Partie supérieure d'un petit autel (?).
6, 7, 8. Poids en pierre.
9. Quatre fragments d'une inscription métrique, célébrant
Yalentinien III et Théodose II : C. I. L., 8481 (et p. 972 : res-
titutions de de Rossi) ;= 20347 ; Bûcheler, Carmina lalïna epi-
graphica, p. 140, n°288. Le second fragment est à la prome-
nade d'Orléans.
84 Di;r>AMAni: — t.sell
10. Fragincnl d'une dôdicace ;i Mai'c Amcle dû Lucius Vorus
parla colonie de SéLil" : G. f. L., 8467 (avec un autre fragment
(|ui paraît avoir l'ail partie; de la même inscription).
11. b^ragment mentionnant un ouvrage l'ail par un (MJile :
C. I. A., 8497 (p. 072 et 1920).
12. Fragment ininlelligibh! : C. I. />., 8o06.
13. Epitaphe d'Aemilius ou d'Aemilia (iv^ siècle?) : C. 1. L.^
8519.
\^. J']pita|)lie chrétienne de Julius Secundus (iv" siècle) :
C. /. /.., 8643.
15. Epitaphe d'Aemilius Florus, gravée sur le devant d'un
caisson : (7. /. L., 8521. Coupes du caisson, à coté de l'image
principale.
PI. 84.
[Sélif).
Dossin de l'ensemble de la itlanclie, au Louvre. — Fig. \. Sorbonne, VII,
p. lO;; (lS4:i). — Fig. 2. Ifcid., \^. I04. — Fig. .3. îbkl., p. io:i. —
Fig. 'k WkL, p. i;i (1843). — Fig. ;i. IbiiL, ji. 123 ( 1843). — Fig. 6,
7,8. IbiiL, p. 122. — Fig. 10. Jbid., ]). 24 1840); ce dessin n'a pas
servi pour la gravure. — Fig. 11. Ibld., p. 17.
1, 2, 3. Pierres portant des versets des psaumes. On en a
trouvé deux autres {C. f. L., 8623 et 8625); Tune oITre le
début du verset dont la seconde partie est reproduite lig. 1
(psaume xxix, 2). L'inscription de la fig. 2 est empruntée au
psaume XII, 4; celle de la fig. 3, au psaume x, 2. Les trois
pierres dessinées par Delamare sont au Louvre, n°' 3018-3020
(on a scié les cadres; ainsi réduites, les pierres mesurent
G m. 38-0 m. 40 de haut, sur 0 m. 32-0 m. 36 de large). C. I. L.,
8624, 8622, 8621 et p. 972. — Ces inscriptions étaient certai-
nement |dacées dans un sanctuaire chrétien. Les n"' 1 et 3 ont
été découverts en face de la porte du camp, le n" C. I. A., 8623
dans la rue du 61* de ligne, voisine de la porte et de l'église
reproduite pi. 78, fig. 2-3; voir le plan de Sétif donné dans
V Atlas archéolof/iqiifi. Peut-être les cinq pierres retrouvées
décoraient-elles cette église.
EXPLOHATION SCIENTIFKJUK DE l'aLCÉRIE 85
4, Dédicace à rcmpcreur Conslanlin par Soplimius Fiavia-
nus, gouverneur de la MaiircHanie Sitilienne : C. [. L., 8476 =^
20346. A la promenade d'Orléans.
5, Inscri|)lion nioniimenlale, gravée dans un cartouche; elle
est peut-être chrétienne : lu Doni[})n[o sprrabo2]. C. I. L., 8654
= 20356. Au Louvre, n" 3021 (on a scié le cadre).
6, 7, 8, 9. Quatre fragments d'une inscription monumen-
tale, dont les lettres ont 0 m. 19 de hauteur (les n"' 6 et 8, con-
servés à la promenade d'Orléans, se raccoi'dent). Elle nomme
Tempereur Julien et mentionne un amphithéâtre : C. I.L., 8482
= 20348. D'après Duhoys (C. /. L., p. 972), les n°« 6, 7 et 8
auraient été trouvés en établissant les fondations de l'église
(aujourd'hui temple protestant), le n° 9 dans la forteresse by-
zantine.
10. Dédicace aux DU patrii et hospiles, D'il Maurici, et au
Genius- lac i, par M. Cornélius Octavianus : C. I. L., 8435 (conf.
20341). Il s'agit d'un général romain du lu'' siècle : voir Gseli,
Rec. (Je Co?i.stantine, Xh, 1906, p. 111-118; Fallu de Lessert,
Bull, des Antiquaires de France, 1907, p. 253.
H, 12. Deux inscriptions qui, à en juger par les dessins, ne
se faisaient pas pendant, mais qui se rapportent pourtant à un
même événement : desvamx accomplis et des vœux prononcés
lors du dixième anniversaire de ravènement d'un prince, sans
doute de Constantin, en 315. C. L L., 8478 (conf. 8477).
PI. 85.
{Séiif).
Dessin do l'ensemble de la planche, au Louvre. — Fig. 1. Deux copies :
Sorbonnc, VII, 7 et 8. — Fig. 2. Ibid., p. G |18i.3). — Fii,^ :{. Ibld., p. 10
(1843). —Fig. 4. Ibid., p. H (1843). — Fig. ;j. Ibid., p. 42 (1843). —
Fig. (j. Vild., p. 24 (n'a pas servi de modèle). — Fig. 11. Ibid., ]). 70.
1. Borne milliaire du règne de Septime Sévère (année 198),
posée par la commune do Sitifis et portant le chiffre un :
C. I. L., 10362. Elle ap|)arlenait à une voie se dirigeant vers
le Sud. Elle a été employée dans une maison indigène, à 6 ki-
8G DELAMAUE
GSELL
lonirlros au Sud do Sf'lif, sur la roule du Mczloug : voir Atlas
arcliéolofjifjue, T 10, ii" 3GG.
2. Borne milliairc du règne de Caracalla (année 215), posée
par la commune de Sitifis et portant le cliifrre \ : C. I. L., 10340
= 22401. Trouvée ou rapportée à Sétif; aujourd'hui à la pro-
menade d'Orléans (elle est plus haute que ne l'indique le dessin
de Delamarc).
3. Fragment d'une borne milliaire, de mémo époque ot de
même rédaction que la précédente : C. I. /.., 10341. Je n'ai pas
retrouvé ce fragment à la promenade d'Orléans, où Wilmanns
l'a vu.
4. Bas d'une borne milliaire, posée par la colonie de Sitifis
et portant le chiirrc m : C. I. L., 10344.
5. Fragment d'une inscription monumentale: C. I. L., 8486
(et p. 972, 1920). A la promenade d'Orléans.
6. Epitaphe d'Avilia Aster, juive, fille d'Avilius Januarius,
j)ater sinagogae : C. I. L., 8499. L'épitaphe de la femme de ce
personnage a été trouvée près de Sétif : C. I. L., 8423.
7. Epitaphe chrétienne d'un étranger [trasmari?m.s), Grisacius
(Chrysacius), datée de l'année provinciale 366 {= 403 après
J.-G.) : C. I. L., 8638. Promenade d'Orléans. Pour l'expression
transmariniis, usitée en Afrique, voir, p. ex., Apulée, Florides^
18 ; Saint Augustin, Cité de Dieu, xxn, 8, 3.
8. Epitaphe chrétienne d'un étranger {transmarinus\ Irineus
(Irenaeus), datée de la même année : C. I.L.^ 8642.
9. Epitaphe chrétienne de Vitivulfus (nom germanique), datée
de l'année provinciale 376 (= 4lo après J.-C.) : C. L L., 8649.
10. Epitaphes chrétiennes de Modanius et de son aïeule,
Vi[c]torina, datées de l'année provinciale 367 (= 406 après
J.-C.) :C. /. L., 8644.
11. Epitaphe de Julia Honorata, datée de l'année provinciale
177 (= 216 après J.-C.) : C. 1. L., 8o79. Au Louvre, n° 2103.
PI. 86.
[Sétif).
Dessin de l'ensemble de la planche, au I-ouvre. — Fig. 1, 2, 3. Sorbonne,
VII, p. 30 ; autres dessins au Louvre. — Fig. 4, 3, Louvre. — Fig. C.
EXPLOFiATlO.N SCIEM IFluL 1:: DE l'aLGÉUIE 87
Sorbonno, Vil, p. ING. — Fi;,'. 7. Ihid., p. "iS iii"a pas servi de modèle).
— F'\^. 8. Louvre. — Fig. 0. Sorbonne, \'ll, p. 87 (1843); autre des-
sin, iljid.,\). 1)8; autre, au Louvre. — Fi^. 10, 11. Louvre.
1. Autel, trouvé dans une ruine, à 2,000 mètres au Sud-Est
de Sétif, route rie (jonstanline par la plaine (annulation au des-
sin). L'inscription, dont je ne vois rien à tirer, est au C. I. L.,
8626.
2, 3. Dessus de cet autel (avec un godet pour les libations?).
Coupe par A-A-B-B-Ci-C.
4. Stèle double. Epilaphes de Sabinius Velus et de sa femme,
Julia Ovinia (lire peut-être Quinta) : C. I. L., 8606.
o. Epitaphe de Jul(ius' Januai-ius et de sa femme : C. I. L.,
8557.
6. Fragment de l'épitaphe d'un employé de radministration
financière de la Maurétanie Césarienne : C. l. L., 8487.
7. Epitaphes de Fabius Marinus, chevalier romain, inris peri-
tissimus, de ses deux fils et de sa femme (ou de sa bru) ; gravées
dans quatre registres sur le devant d'un caisson : C. /. L.,
8489.
8. Epitaphes de Claudia Flora et d'autres personnages ; gra-
vées dans plusieurs registres, sur le devant d'un caisson :
C. I. L., 8605 (et p. 972).
9. Epitaphe de Licinius Saturninus, datée de l'année provin-
ciale 203 (= 242 après J.-C.) ; gravée sur le devant d'un cais-
son : C. /. L., 8588. Au Louvre, n" 2101.
10. Epitaphe de Claudia Maria : C. I. L., 8550.
M. Epitaphe de Caecilius Septiminus, datée de l'année pro-
vinciale 220 (259 après J.-C.) ; gravée sur le devant d'un cais-
son : C. /. l!,8539.
PL 87.
[Sélif).
Dessin de l'ensemble de la plancbe, au Louvre. — Fig. 1. Sorbonne, VII,
p. 07 (ce dessin ne ressemble pas exactement à la gravure). — Fig. 2.
Louvre ; autre dessin (qui n'a pas servi) : Sorbonne, VII, p. 68 ; dessin
de l'inscription seule : ibid., ji. 24. — Fig. 4. Deux dessins : Sorbonne,
88 ItELAM.VItF. GSELL
VII, p. ."iS iH 107 (n'ont pas servi do Jiiudi'ies). — V\^. .>. Louvre ; autre
dessin (<iui n'a pas servi) : Sorltonne, VII, \>. '\H.
1. lUiinos romaines, « à 3 kilomtMres au Sud do Solif » (anno-
tation au dessin) ; sur un ih.'ssin rcprésentanl l'inscriplion
(Sorbonne, VII, p. 24), on lit : « dans une direction Sud-Est et
« à nnc demi-heure de Sétil" ». Parmi ces ruines, rinscription
fig. 2 et un sommier décoré de la croix monogrammatique,
avec l'a et Tw.
2. Epitaphes de Considius Fortunalus et de sa femme, sur-
montées de deux bustes, dont l'un semble porter une cuirasse :
C. L L., 8552 (et p. 1920). Gonf. fig. 1.
3. Ruines dont j'ignore l'emplacement exact. Débris d'un
pressoir.
4. Ce dessin a réuni par erreur deux epitaphes distinctes :
1° celle de Victoria, qualifiée de lra[n)smanna (conf., pour ce
mot, pi. 85, lîg. 7); 2" colle d'Eulogius, qualifié aussi de
iransrnarinus\ elle est datée de l'année provinciale 3G6 (405
après J.-C). Dans la première, le lapicide, par une erreur
assez bizarre, a mêlé les lettres des deux mots hic iacet.
C. 1. L., 20414 et 20415 (8648).
5. Epitaphc de Justus, accompagnée du monogramme cons-
tantinien, avec l'a et Toj ; datée do l'année provinciale 380
(=419 après J.-C.) : C. I. L., 8641 (et p. 972).
6. Dédicace à Mars Victor par Ulpius Andronicus, magistrat
municipal : C. I. L., 8439 (et p. 1919). La pierre, qui est con-
servée à la promenade d'Orléans, est un autel (hauteur 1 m. 38,
largeur 0 m. 68). L'inscription est tlanquée de deux pilastres
cannelés.
7. Dédicace à Dioctétien, par Flavius Pecuarius, gouverneur
de la Maurétanie Césarienne; elle date de l'année 288 après
J.-C: C. I. L., 8474. L'inscriplion est entourée d'un cadre.
Promenade d'Orléans.
8. Autel (avec une base et un couronnement très simple),
portant une dédicace à Mercure, faite par Jul(ius) Ilospes, sur
l'ordre de la déesse Céleste, en l'année provinciale 197 (= 236
après J.-C.) : C. /. L., 8433. Promenade d'Orléans.
9. Dédicace à Virlus, par Ulpius Avilus, magistrat munici-
pal : C. f. L., 8456. La pierre, conservée à la promenade
EXPLORATION SCIENTIFIQUE DE L ALGÉRIE
89
d'Orléans, est un autel (^liauteur l ui. GU, largeur 0 m. 08), qui
faisait pendant à l'autel de Mars Victor, reproduit fig. 6. Ulpius
Andronicus et Ulpius Avitus étaient peut-être deux frères. L'ins-
cription est tlanquée de deux pilastres cannelés.
PL 88.
[Guidjel).
Croquis de l'ensemble de la planche, au Louvre (1). — Fig. 1. Dessin d'en-
semble et deux dessins, représentant l'un le fortin, l'autre la mosquée,
au Louvre. — Fig. 2 et 3. Louvre (1843). — Fig. 4. Doux copies : Sor-
bonne, VII, p. 13;3 et 136 (1843). - F. y. Ibid., p. 137 11843). — Fig. G.
Ibid., [.. 139. — Fiu. 7. Ibid., p. 138. — Fig. 8. Ibid., p. 138.
1. Plan d'un fortin antique (A) et d'une mosquée (B), à
Guidjel [Atlas archéologique^ f" 16, n° 397). Le fortin a été
entièrement détruit pour la construction d'un bordj (aujour-
d'hui ferme Morin), situé à 200 mètres de là, à l'Est (seul, le
puits P subsiste). C'était un ouvrage de basse époque, bâti avec
des matériaux plus anciens. J'ignore ce que signifient les cinq
absides MMMMM: elles avaient peut-être été faites par les
Arabes. — La mosquée de Sidi Messaoud ben Driss subsiste,
fort délabrée. A l'intérieur, fûts, chapiteaux antiques, corin-
thiens ou d'un style dorique bâtard ; trois niches, ornées de
stucs grossiers. A l'Est, une cour (qui a été remaniée depuis
le temps de Delamare), avec un puits romain, P. Des salles,
dont l'une sert d'école, donnent sur cette cour. — Au Nord de
la mosquée, un troisième [)uils romain, P. La double ligne a-h
paraît indiquer une conduite.
2. Porte D du fortin A : vue prise de l'intérieur. Cette porte
se fermait à l'aide d'un disque en pierre ; conf. fig. 9.
3. Porte d'un bâtiment construit d'une manière barbare avec
des débris, dont deux pierres à inscriptions (fig. 4 et 5). Peut-
être est-ce la porte F du fortin A, vue du coté opposé à celui
que présente la pi. 89, fig. 1 ; mais, dans ce cas, on devrait
(1) Un dessin d'ensemble de la collection de iM. Fayolle représente les fig. 2,
3, 6, 7 de cette planche, les deux figures de la pi. 89 et quelques détails.
90 l)i;i.AMAIti; (ISKLL
voir, à Iravcis la porlc, l'inlériciir du l'orliii; do |)lus, la dis-
position des pierres au-dessus du linleaii n'est pas lii même
sur les deux ligures.
4. Inscriplion qui indi(|uail un domaine: f . f. L., 8G90. La
formule hi lus praedïis osl rré(|uenle, surloni en Afrique. La
pierre, devenue exlrt^mement frusle, serl de banc à l'entrée de
la ferme Morin. Il ne in'a |)as senihh' (jue les parties qui
manquenl aient été martelées.
5. Ei)ilaphe de Flavius [S]atu[rianjus (?) : C. /. L., 8691.
G.Pierre ornée, qui se trouvait dans le fortin (eonf. pi. 89,
à gauche). Probablement d'époque chrétienne.
7. Clef d'arcade, avec la ei'oix monoj^rammalique, accostée
de l'a et de w (la même image est tracée sur le côté opposé) :
v*-' ou vi' siècle. Conf. un sommier qui gisait dans le fortin :
pi. 89, à gauche. Ces débris, et sans doute aussi des fûts et
chapiteaux employés dans la mosquée, peuvent provenir d'un
sanctuaire chrétien. La clef d'arcade est au Louvre, n" 3020;
Glarac, Musée de sculpture, II, pi. 90, n"' i5i-lo2.
8. Fragment d'architecture, de style chrétien.
9. Plan de la porte D du fortin A (conf. fig. 2), avec une fer-
meture qui consistait en un disque de pierre, glissant dans une
coulisse; conf. pi. 64, lig. 6-9.
10. Mur construit, selon un usage courant dans l'Afrique
romaine, en petits matériaux, avec des chaînes en pierres de
taille.
PL 89.
[Giiidjel).
Deux dessins sur une même feuille, au Louvre (I).
1. Vue de la porte F du fortin (pi. 88, lig. l, A), prise de
l'intérieur, au|)rès du puits P.
2. Vue de la mosquée de Sidi Messaoud ben Driss (pi. 88,
%. I,H).
(1) Voir aussi note à la pi. 88.
EXPLOHATION SCIEMU'IOLE DE l'aLGÉHIE 91
PL 90.
[Boule de Sétif à Constantine).
Dessin de l'ensemble de la planche, au J.ouvre. — Fig. I. Louvre ; autre
dessin : Sorbonne, VII, p. 127. — F. 2. Sorbonne, VII, p. 252. — Fig. 3.
Ibid., p. 134 (1840). — F. 6. Louvre (1840). — Fig. 7. Trois copies : Sor-
bonne, VII, p. 186, 187, 188. — Fig. 8. Ibid., p. 190 (184.3).— Fig. 9.
Ibid., p. 189.
1. Bas-relief (largeur 0 m. 50), funéraire ou votif, représen-
tant un homme en tunique et nne femme. « Sétif » : annota-
tion an dessin.
2. Borne milliaire d'Elagabale, avec le chiffre xi : C. /. />.,
10334. c( Aux deux mosquées » (annotation), c'est-à-dire aux
marabouts de Sidi et Taher et de Sidi Embarek, à 1,600 mètres
au iNord-Ouest de la gare de Ghàteaudun-Mechta el Arbi : conf.
Atlas archéologique, P JT, n" 354.
3. 4, 5. Vue, plan, élévation d'un mausolée romain, qui
s'élevait « dans la tribu des Ouled Assas, à moitié route de
« Sétif à Constantine » (annotation); sur les hauteurs de Stita,
près de l'oued Djermane, selon Poulie (fîec. r/c Constantine, JiW,
1873-4, p. 456; conf. Atlas archéologique, {" 16, n"^ 425-428).
Il a été détruit (Poulie, /. c). Sur ce mausolée, conf. Gsell,
Monuments antiques, II, p. 82, n° 38.
6. Koubba de Sidi Yahia, à Bordj Mamra (annotation au
dessin). Cette koubba existe encore, à sept kilomètres à l'Ouest-
Nord-Ouest du village de Saint-Donat. Voir Féraud, Rec. de
Constantine, VIll, 1864, p. 202 et suiv.
7. Borne milliaire de l'année 216, posée par la res puhlica
gentis Suburburum et portant le chilfre xxi : C.I.L., 10335.
Copiée à Bordj Mamra (annotation; conf. au C.I.L.). Elle a
peut-être été apportée d'ailleurs. Conf. Atlas archéologique, P 17,
n° 201.
8. Dédicace à une divinité, dont le nom est écrit en abrégé —
D[omino) B. s{acru?n), — par un |)rètre : C. I. L., 8269. « Peu
« après la grande halte qui se lit aux bords de l'oued Hammam
« Grousse » [en allant de Constantine à Sétif] (annotation au
92 DELAMAHE — GSELL
dessin), c'csl-à-dirc, approximalivomont, vers le n" 261 de
la f" 17 de V Atlas arclK'olofjiquo.
9. liorne (C. /. L., 8268) : a[ger) pubiic[us)^ ou [agri accepti
Cirtensium, separati] a public{p)?
PL 91.
{Mons).
Dessin de l'ensemble de la planche, au Louvre (1).
Les iîg. 1-12 représentent plusieurs tombeaux d'un cime-
tière situé au Sud de la ville antique de Monte, sur un escarpe-
ment : conf. Atlas archéologique, f 16, n" 196. Trois de ces
petits mausolées restent encore debout (fig. 6 et 11 de Dela-
mare). Voir à ce sujet Ravoisié, L P- 67, 71, pi. 57, fig. ix
et x; Jacqiiot, Rec. de Constanline, XXXIII, 1899, p. 239-270 ;
Gsell, Monuments antiques, II, p. 79 et fig. 102-103 (la fig. 103
d'après la fig. 11 de Delamare).
1, 2, 3. Plan, coupe et vue d'un mausolée, dont il ne reste
plus que la partie inférieure (longueur 2 m. 25, largeur 1 m. 50).
Il était fermé par une dalle emboîtée dans des rainures. Le
couvercle était un monolithe, taillé en forme de demi-cylindre.
4, 5, 6. Plan, coupe et vue d'un autre mausolée ; conf. Jacquot,
/. c, pi. ni. 11 mesure 2 m. 60 de long, sur 1 m. 70 de large.
On y pénétrait par une petite baie, haute de 0 m. 58, large
de 0 m. 55, pratiquée dans la face orientale, à mi-bauteur. A
l'intérieur, niches creusées dans les murs et surmontant des
trous cubiques, destinés à recevoir les urnes cinéraires; il y en
a six, dont une au-dessus de la porte. La pierre convexe qui
forme le couvercle est évidée par dessous. Près de ce tombeau,
une table d'olfrandes [mensa). Il y en a d'autres dans le voisi-
nage : conf. Jacquot, /. r., p. 265-266 et pi. iv.
7, 8. Plan et coupe du mausolée représenté sur le devant de la
fig. 11. Il mesure 2 m. 50, sur 1 m. 45. Voir un autre plan, plus
(1) Un dessin de la collection de M. Fayolle représente les figures de cette
planche (sauf les fig. 9 et 10}, mais dans un ordre ditlérent, et, en outre, la fig. 1
de la pi. 97 et les maigres vestiges d'un tombeau (?).
EXPLOHATION SCIENTIFIQUE DE l'aLGÉRIE 93
comph'l, ilans Gsoll, /. r., fig. 102 ; conf. Jacquol, /. r., pi. ii.
Baio sur un des C(Més longs, à l'Est. A rintérieui-, trois trous
pour des urnes cinéraires. La pierre convexe qui forme le cou-
vercle est évidéc par-dessous.
0, 10. Profils des moulures du soubassement et de la cor-
niche do ce mausolée.
11. Vue de ce mausolée et d'un autre, moins bien conservé,
à l'arrière-plan.
12, 1)}, 14. Plan, élévation et vue d'une ruine que je n'ai pas
retrouvée. Elle consiste en un soubassement carré, portant
deux gradins, le tout en pierres de taille. C'était probablement
la partie inférieure d'un mausolée.
PI. 92.
[Mons].
Croquis de l'ensemble de la planche, au Louvre (1). Fig. 8, 9 : Sorbonne,
VU, p. 184.
1. Plan de la forteresse de Mons et de quelques ruines voi-
sines. La forteresse, qui mesure 38 mètres sur 37 m, SO, occupe
le point le plus élevé de la ville. On n'en voit plus que la
trace ; elle était en moins mauvais état au temps de Delamare
et de Ravoisié (I, p. 67, 71, pi. 57, fig. u-viu). L'ensemble a été
bâti à une basse époque, probablement sous la domination
byzantine : on a employé des matériaux de démolition, entre
autres des débris de pressoirs. Les murs, selon le système
byzantin, présentaient deux parements en pierres de taille; ils
étaient épais de 1 m. 50-1 m. 90 aux courtines, et de 1 m. 50
environ aux tours d'angle (il y avait probablement une tour à
chacun des quatre angles, comme Havoisié l'indique). La porte X
(voir fig. 3) était à l'Est ; encore debout lors du passage de
Delamare, elle a aujourd'hui disparu. Construite avec un
(1) Un dessin d'ensemble de la collection de M. Fayolle représente les fig. 1, 2,
3, 4, o de cette planche. Ces figures se retrouvent sur un autre dessin d'en-
semble de^la m'*me collection, où Ton voit aussi les fig. 6, 9, H et 12 de la
pi. 97, les fig. 11 et 12 de la pi. 98.
94 l)i:i.AMAI!E fiSLLL
certain soin, (.'Ile élail peul-èlie plus ancienne que lu loile-
resse, à laquelle elle aura été incorporée. Du côté opposé se
dressait une sorte de donjon, Y (voir fig. 4), dont les murs sont
en partie conservés; ils s'élevaient plus haut encore, il y a
soixante-dix ans. La conslruclion en est meilleure (|ue celle du
l'esté du fort; on peut su|)|>os('r ([u'ello est d"rpo(|ue aiit('ri(3iire.
— Les murs voisins de ce casiolluin paraissent avoirtUé indi(jués
par Delamare d'une manière assez peu exacte. On distingue net-
tement, à l'Ouest, au Nord et à rj']st, les vestiges d'une enceinte
qui entourait la forteresse, à une distance de oO-GO mètres. Le
mur, très négligé, est double et mesure 0 m. 90-1 mètre de lar-
geur. Cette enceinte limitait un (juartier placé sous la protection
du l'url. Conl'. (Isell, Mtjuunirnls antiques^ 11. p. :j()8. \\ . 1.
La ruine indi(|uée par la lelti-e I) n'avait, semble-t-il, aucun
caractère. (Ji^i^'ii^ ^' celle qu'indi(iue la lettre E, c'était peut-être
celle dont Delamare [Revue archrolof/irjue, VI, 1849-1850,
p. 3) a parlé en ces termes : « A peu de distance de l'acropole
« [c'est-à-dire de la forteresse], on voyait encore en 1843 les
« débris d'un temple, dont nous avons retrouvé les murs à fleur
« de terre et quelques bases de colonnes, encore à leur place,
'< auprès de fûts brisés » ; en ce lieu se trouvait l'insciiplion
C. /. //., 86oo, dédicace à Jupiter et à Junon par une curie.
2. Vue de ruines insignifiantes.
3. Porte du fort (reproduite aussi par Ravoisié, I, pi. 57,
fig. v). Il n'en reste plus trace.
4. Donjon du fort. Voir fig. 1.
5. Plan de la porte du fort. Gonf. Ravoisié, pi. 57, fig. m.
6. 7. Vue et profil d'un fragment de corniche.
8, 9. Vue et profil d'un fragment de corniche (retourné).
PL 93.
[Mons).
Croquis dp l'ensomblo de l.i iil.inclie, au Louvre. — I-'i.i:. 1. Sorbonrie, VU,
p. 148. — Fig. 2. Vnd., y. I îG. — Fig. .\. Ibid., p. i:i:i. — Fig. 4. Ibid.,
I». 180. — Fig. :•). Ihkl, \^. 170. — Fig. G. Jbhi., p. 180.
1. Stèle du culte de Saturne (large de 0 m. 60) ; au Louvre,
EXPLORATION SCIENTIFIQUI^ DE l" ALGÉRIE 95
n° 1ÎJ7.J. La partie supérieure, détruite, présentait sans doute
un buste du dieu. Au-dessous, restes dune dédicace [Satumo
Aufj[usto)]!iac[runi). Puis, deux images de statues : à guuche,
une femme, tenant de la main gauche une corne d'abondance
(l'autre main est cassée) ; à droite, un personnage en toge,
tenant aussi une corne (rabondauct' cl p(>ut-otre une patère
(^Foi'tunc et (îénie?). Bandeau, avec la trace de (]uel([ues lettres.
In homme en loge, tenant une cassette à encens; une femme,
tenant des deux mains une corljeille pleine de fruits; entre
eux, un autel. Noms du dédicant, ....ius Urbanus, prêtre. Vic-
timaire, amenant un taureau ; autre personnage, fruste. Conf.
Clarac, Musée de sculpture, pi. 161 C, n'^ 10; Frôhner, Notice
de la sculpture anticjue du unisce du Louvre,]^. i68, u"')!?;
C. I. L., 866i. — Toutes ces stèles de Mons sont d'une facture
exécrable.
2. Stèle du culte de Saturne (large de 0 m. 48) ; au Louvre,
n" 1972. Buste voilé du dieu. Dédicace à Saturne. Ilomme,
tenant uu rouleau et le bord de sa toge ; femme, dont les deux
mains sont cassées. Noms du dédicant, Sempronius Satur-
ni[nus], et, au-dessous, ces trois lettres (qui ne figurent pas
dans les copies antérieures) : r[otum) l{ibens) s[olvit). Taureau.
3. Stèle funéraire d' Allia Saturnina (haute de 1 m. 48, large
de 0 m, o4) ; au Louvre, n" 200.'1 Dans une niche flanquée de
colonnes, image de femme très fruste (la poitrine n'est pas
nue) ; les objets qu'elle tient sont devenus indistincts. Epi-
taphe : C. /. L., 8670. Dans une niche flanquée de pilastres,
images pres(|ue indistinctes : femme, qui semble porter sa main
droite vers sa tète ; au-dessus d'elle, une grosse fleur; à droite,
guirlande, à l'extrémité de laquelle on voit une autre fleur.
Conf. Frôhner, /. r-.. p. i62, n" .'iO.j ; cette stèle est reproduite
dans la Revue archrolotjique, XV, 1858-9, pi. .340.
4. Fragment d'une stèle. Deux Amours (?), versant un liquide
dans un cratère ; par derrière, une guirlande. Revue archéolo-
gique, XV, pi. 340.
o. Stèle du culte de Saturne; au Louvre, n" 1976. Buste du
dieu. Homme, dont la main droite est abaissée sur un autel;
femme.
6. Fragment d'une stèle (large de 0 m. 49); au Louvre,
n" 1979. Deux Amours (?), versant un liquide dans un cratère;
96 DELAMAHE — OSELL
(ItM'rioro oux, uno fjnirlande. l)(Mlicanl (celle pai'lie de la stèle
esl aujourd'litii dcHriiiie). ('oui'. Froliner, p. i7l, n" ')2~ ; lit^iw
nrcliéolofjique, XV, pi. ']40.
PI. 94.
[Mons).
Croquis (le l'ensemble de la planche, au Louvre. — Fii.'. I. Sorbonne, Vil,
p. 158. — Fig. 2. Vdd., \^ . i:;3. — Fig. .3 Ihkh, p. i:;G. ~ Fig. \. Ibid.,
p. 147. _ Fig. Yu Ibid., p. IT."'.. — Fig. 6. Jbid., p. 177.
1. Stèle funéraire dOfcllia Malrona (haute de 0 m. 8.'), larjjc
de 0 m. 47). Au Louvre, n" 2002 ; C. /./.., 8679. Au-dessus de
répitaphe, un homme, qui lient soit un rouleau, soit une boîte
à encens (la pierre est extrêmement fruste), et une femme. On
voit que les images ne concordent pas avec l'inscription. Le
cas est fréquent : les acheteurs prenaient souvent les stèles
déjà sculptées qu'ils trouvaient dans les magasins de vente et
ils y faisaient graver, selon leur désir, soit une inscription
votive, soit une épitaphe.
2. Stèle du culte de Saturne (haute de 1 m. 18, large de
Om. 56). Au Louvre, n" 1974; C. L L. 8665. La partie supé-
rieure manque. Homme en toge, tenant une boîte à encens;
femme, tenant un objet indistinct; entre eux, un autel. JXoms
d'un prêtre : Cl\ S BARIC [sir sur la pierre : C. Ju[liu]s
Baric). Deux personnages exfi-êmement frustes; celui de droite
tient un objet allongé; il n'est pas sûr que celui de gauche soit
une femme. Noms de deux prêtres, Julius Victor et .lulius
Optatus. Taureau.
;i. Stèle funéraire de Cossinius Saturninus el de Cossinia
Secunda (haute de 1 m. 07, large de 0 m. 48). Au Louvre,
nM999 ; C. I. L., 8672. l'routon enfermant une couronne; deux
sphinx sont accroupis aux extiémilés des i-ampanls. Dans une
niche, tlanquée de deux colonnes corinthiennes, femme, tenant
de la main droite une grappe, do la main gauche un objet indis-
tinct (le dessin de Delamare n'est pas très exact).
4. Stèle du culte de Saturne (large de 0 m. 48). Au Louvre,
EXPLORATION SCIENTIFIQUE DE l'aLGÉRIE 97
n" 1971 ; C. I. L., 8662. Vestiges do limage voilée de Saturne,
en buste. Dédicace. Tlomme en loge et femme, tenant des
objets indistincts. ?soms d'un prêtre, fPo]stimius Pudens. Tau-
reau.
5. Stèle du culte de Saturne (haute de 1 m. 15, large de
Om. 44). Au Louvre, n° 1970; C. L L., 8662. Buste de Saturne
voilé, flanqué de deux fleurs. Homme et femme, très frustes;
entre eux, un autel (?). Deux taureaux se faisant face ; entre eux,
un autel.
6. Stèle; au Louvre, n" 1973. Homme et femme très frustes.
Vestiges d'une inscription. Instruments de sacrifice : coutelas
courbe, vase à deux anses, aiguière.
PL 95.
{Mon.s).
Croquis de l'ensemble de la planche, au Louvre. — Fig. 1. Sorbonne, VII,
p. 169. — Fig. 2,3. Ibid., p. 172. —Fig. 4, 5. Tbid., p. 171. — Fig. 6.
Ibid., p. 144. — Fig. 7. Ibid., p. 161. — Fig. 8. Ibid., p. 173. — Fig. 9.
Ibid., p. 152. — Fig. 10. Ibid., p. 161.
1-0. Autel hexagonal, haut de 1 m. 19 ; au Louvre, n" 1998.
Les sculptures, d'un fort mauvais art, sont très frustes. —
Face 1 (au milieu de la fig. 1). Masque barbu (.y/c), couronné de
lierre. Guirlande de lierre [reproduite inexactementj. Amour,
dans une attitude de deuil; la main droite est appuyée sur un
pilier, la main gauche (brisée, ainsi que le bras) venait s'ap-
puyer sur l'épaule droite. — Face 2 (fig. 1, à gauche). Masque
peu distinct. Guirlande. Amour, dans une pose symétrique à
celle de l'autre amour. — Face 3 (fig. 1, à droite, et fig. 3). Tète
de Satyre. — Face 4 (à gauche de la face 2; fig. 4). Tête de
Satyre. — Face o (à droite de la face 3; fig. 2). Femme, qui
paraît tenir une guirlande. Cygne (?;. — Face 6 (derrière la
face \ ; fig. o). Homme en toge, qui paraît tenir de la main
gauche une boîte à encens; la main droite, abaissée, est indis-
tincte. Cygne (?).
Cet autel est sans doute un monument funéraire. Les défunts
ont été peut-être afliîliés aux mystères de Liber Pater.
98 I)I:;LA.MAlti: (iSELL
6. Dédicace ù lu Mater Dcum Marjna ïdaea par un magistrat
municipal : C. /. />., SGofi. La pierre, très fruste, se trouve à
Mons, près d'une l'onlainc derrière l'école arabe. Ligne 3, entre
CONCESSVM cl CVM. ajoulcr VNA.
7. 1" la^nicnl diiiu' slMe;au Louvre, u" 200(». llomino, tenant
de la main gauche iiuo ])oîle à encens; feinnie, tou.inl un objet
indislincl.
8. Stèle, brisée en liaul liaulour 1 \\\ . O)}, largeur 0 m.o8);
au Louvre, n° 2000. Personnage en toge; les deux mains sont
cassées. Le cartouche n'a jamais reçu d'inscription.
9. Stèle; au Louvre, n" 2005. Femme, tenant deux objets
indistincts. Fpilaphe très frust(> : T. /. /.., 8686.
10. Stèle miilili'i^ (largeur 0 m. .')7); au Louvre, n" 2001.
Uomuie, tenant dune main un rouleau, de l'autre les plis de sa
toge; femme (dont le cou est orné dun collier), tenant de la
main droite une palme. Inscription : O. Clodius...\ le reste est
frustefC. A L., 8671).
PL 96.
[Mons).
Croquis de l'ensemble de la planche, au Louvre. — Fig. 1. Sorbonne, VII,
p. 150. — Fig. 1. ibid., p. 16a. — Fi;-. 3. Und., p. loO. — Fig. 4. Ibid.,
p. 181. — Fig. :i. Ibid.., p. 178. — Fig. 0. Ibid., p. 181. — Fig. 7. Ibid.,
p. 140. — Fig. 8. Ibid., p. 179. — Fig. 9. Ibid., p. 149.
1. Pai'lie supéi'ieure d'une stèle; au Louvre, n° 1982. Sur le
rampant qui subsiste, cou de cygne (conf., p. ex., C. I. L., 20436,
20438, et ici, pi. 96, fig. 8). Buste de Saturne voilé; il tient un
couteau, dont l'extrémité est cassée (conf., pour la forme pro-
bable, fig. 3); à sa droite, une tête de lion. Vestiges dune dédi-
cace : Cl. L., 8659.
2. Bas d'une stèle funéraire; au Louvre, n"' 2107 (l'inscrip-
tion) et 1912 (le reste ; peut-être s'agit-il en elfet de deux monu-
ments ditlerents"!. Fin dune é'pitaphe (avant le V, on distingue
le reste d'un A) : ('. I. A.. 8687. Ciuirlande suspendue à deux
roseaux.
3. Partie supérieured'une stèle; au Louvre, u" 1983. Buste de
EXPLUHAIIU.N SCIK.MIFluUE DR l'aLGÉUIE 99
Saturne voilr, tenant dune main un couteau à crochet [harpe)
et de l'autre main peut-être un rayon de miel (conf., p. ex.,
C. I. L.. :204:}2 . Dédicace : C. f. /../8608.
4. Fragment d'une stèle Jarge de 0 m. 49); au Louvre,
n" 1980. Vestiges d'un homme et d'une femme, flanquant un
autel (cette partie est aujourd'hui détruite). Personnage (en
toge?), avançant la main vers un autel : laureau, dont le dos est
orné d'une écharpe.
o. Fragment d'une stèle large de 0 m. 71 1 ; au Louvre,
n" 1978. Vestiges d'un homme et d'une femme, Ihinquant un
autel. Trois personnages; celui du milieu, vêtu d'un manteau
court, tient un bâton que Delamare termine par un croissant
(ce détail ne se distingue plus^; celui de droite, dont on ne
reconnaît pas le sexe, tient de sa main droite, ramenée sur sa
poitrine, un objet indistinct; celui de gauche (femme?) tient
d'une main un bâton ?) et de l'autre un objet indistinct.
6. Fragment d'une stèle. Vestiges de deux personnages.
Taureau.
7. Bas d'une stèle votive, qui a reçu une épitaphe (conf.
observation à la pi. 94, fig, 1); au Louvre, n° 2007. Vestiges
de deux personnages. Aiguière, vase à deux anses, coutelas
courbe (conf. pi. 94, fig. 6). Epitaphe de Gra(nius) Félix :
C. I. L., 8673.
8. Partie supérieure d'une stèle; au Louvre, n° 2004. Deux
tètes de cygnes sur les rampants du fronton. Femme, entre
deux colonnes corinthiennes.
9. Sièle du culte de Saturne (large de 0 m. 41); au Louvre,
n° 1981. Couronne, flanquée de deux fleurs. Dédicace. Rosaces.
Noms du dédicant, Furius Saturninus, prêtre : C. I. L., 8661.
Taureau et autel.
PL 97.
{Mon.s).
Dessin de rensemJjJe de la planche, au Louvre (1 . — I-'ig. 1. Louvre ; ce
(1) Un dessin appartenant à M. Fayollc représente les flg. 1, :>, 3, 6, 7, 8, 9,
10, H, 12, l.j, IG de cette planche. Voir aussi notes aux pi. 91 et 92.
100 DELAMAIŒ GSELL
ilessiii ii'.i pas servi de modèle. — Fi;,'. 4, il. Soibonne, VII, p. 14.3
(18't3). — rig. (1. I, ouvre. -- Fi^'. 7,8, 0, 10, II, 12, i:{, I 'k Ihid. —
Fig. lo, 16. Sorboiiiie, Vil. ]>. 1H2.
I. 2, '.]. Vue, plan el coupe dun tombeau (?). Le petit côté
mesurait 1 m. 60 (annotation au dessin).
4, 5. Pierre portant des inscriptions sur deux faces : dédi-
cace à Jupiter et à Junon par une curie, dont le nom est
incertain : C. I. L., 8655.
6. Meiisa, table d'ofTrandes (redressée), avec un encastrement
carré, pour rins(M'tion dune stèle (?), et d'autres encastrements
dont je ne comprends pas la destination. Trois images
d'écuelles.
7. Pierre avec un œillet, sans doute pour attacher des chevaux.
8. Pierre avec un œillet et un phallus en relief (image pro-
phylactique ; conf. pi. 31, fig. 13). La pierre a 0 m. 66 de
haut sur 0 m. 52 de large (annotation au dessin).
9. 3Mzs« (redressée), de forme courbe (conf. Gsell, Recherches
archéologiques en Algérie, p. 271). Images dun plat carré et de
deux patères.
10. Coupe de cQ\.iQ t)ieiisa.
II, 12. Mensae, avec des images d'écuelles et des mortaises
pour l'insertion de stèles. La mensa de la fig. 11 a 0 m. 90 de
long sur 0 m. 60 de large (annotation au dessin).
13, 14. Fragments de couvercles de sarcophages.
15, 16. Pierres sculptées : coq. poisson.
PL 98.
{Mons).
Dessin de l'ensemble de la planche, au Louvre. — Fig. 1. Sorbonne, VII,
p. 160. — Fig. 2. Ihià., p. Ib9. — Fig. 4, 5. Ihid., p. 163 (1843). —
Fig. 6, 7, 8. Ihid.. p. 164 (1843). —Fig. 9. Ihid., p. 14.j (1843). —
Fig. 10. Ihid., p. 102. — Fig. 12. Louvre (1840). — Fig. 16. Louvre
(1843) (1).
1. Fragment d'une stèle funéraire (large de 0 m. 51); au
(1) Pour les fig. 11 et 12, voir aussi la note à la pi. 92.
EXPLORATION SCIENTIFIQUE UE l'aLGÉKIE 101
Louvre, n" 2106. Bas d'une figure de femme, dans une niche
qui était tlanquéc de colonnes (celle partie n'existe plus). Epi-
taphe de Gabinia Scmperusa (pour Sympherusa) : C. I. L., 8G74.
2. Epitaphe de Gabinius Félix : C. I. L., 8673.
'}. Fragment d'une inscription monumentale (les lettres ont
0 m. I!) (b' hauteur : vidi, dans les ruines de Mons). Si, comme
cela est probable, la ligne 2 indique une date de l'ère provin-
ciale (16o := 204 après J.-G.), on peut restituer à la première
ligne [Inlijae Aug{iista('). Mais il s'agissait peut-être d'une
déesse, [Minerv^ae, [Fortun\ae^ etc. C. I. L., 8667.
4. Fragment d'une inscription monumentale, gravée sur un
entablement: C. L /.., 8684 = 20418.
T). Goupe du bas de la pierre reproduite fig. 4.
6. Fragment d'une inscription votive, faite par Laelia
Fausta : C. L Z., 8G66
7. Fragment d'une dédicace religieuse, par Gaelius M... :
G. /. L., 8660.
8. Fragment inintelligible : C. I. L., 8685.
9. Dédicace à Neptune, par Ostacilia... : C. I. L., 8657. Elle
était probablement placée à une source.
10. Fragment d'une cuve (?), avec les restes d'une inscription
sur la face : C. L L., 8680.
11. Ge monument offre, à première vue, quelque ressem-
blance avec un dolmen. Mais je serais disposé à croire qu'il s'agit
d'une sépulture musulmane, pourvue des deux petites dalles
rituelles à la tête et aux pieds et recouverte d'une sorte d'abri.
12. Sur le dessin, on lit cette annotation : « Djimilah,
1840 ». Il s'agit donc dune ruine qui se trouvait à Djomila
[Ciiicul], et non pas à Mons.
13. 14, 1,0, 16. Plan, coupe, corniche intérieure, vue d'un
monument qui se trouvait^ non à Mons, mais à Djemila, comme
l'indique une annotation au dessin de la fig. 16 : « Djimilah,
1840 ». Je ne l'ai pas vu à Djemila, où je ne l'ai du reste pas
cherché, croyant qu'il était à Mons (conf. Gsell, Monuments
antiques^ H, p. 79-80). G'était certainement un mausolée,
dont les angles étaient ornés de pilastres cannelés. Il avait une
salle inférieure, avec une porte, et une salle supéi'ieure, dont le
sol, formé sans doute de dalles en pierre, reposait sur une
corniche. La salle supérieure était presque entièrement détruite.
102 DKLAMAiu; — (;si:ll
PI. 99.
Dessin de l'ensemble de la planche, au Louvre (1).
\. Vue du camp français de Djcmila, établi au sud des
l'uines de la ville romaine, Djcmila fut occupée en décem-
bre 1838, mais évacuée peu de temps après, et réoccupée en
octobre 1839. Le dessin de Delamare date sans doule de 1840.
Des bâtiments de ce camp, il ne leslc plus que des décombres.
2. Vne des ruines d'un j^rand temple (Capitole?). Les deux
bases de colonnes, qui mesurent 1 m. 63 de côté, sont placées,
l'une (celle de gauclie sur le dessin) à Textrémité de la façade,
à gauche, l'autre par derrière, sur le mur de gauche du sou-
bassement. Sur cet édifice, dont il ne subsiste que quelques
vestiges, voir Ravoisié, I, p. 58-60, pi. 45-46; Gsell, Monuments
antiques^ I, p. 148; Allas arcJiéolofjiqiiP^ f. 16, n" 233. plan, 9.
Delamare en donne un plan, pi. 104, lig. 6 (d'après Havoisié).
PI. 100.
[Djemila).
Croquis de l'ensemble de la planche, au Louvre (2) .
1, 2. Deux vues, prises l'une du Nord-Est, l'autre du Sud,
d'un temple situé sur une place qui était sans doute le forum.
Voir Ravoisié, J, p. 56-58, pi. 39-44; Gsell, Monuments anti-
ques, I, p. 146-148, pi. XXIV ; Atlas, 2 du plan de la ville. Les
abords de ce temple ont été déblayés par le Service des Monu-
ments historiques en 1910; conf. plus loin à la pi. 104, lig. 2.
(1) Un dessin d'ensemble, appartenant à M. Fayolle, représente sommairement
les deux figures de cette planche, ainsi que les deux figures de la pi. 101.
(2) Un dessin d'ensemble, appartenant à M. Fayolle, représente les deux figures
de cette planche, le théâtre (pi. l()-2) et une seconde vue, inédite, du théâtre.
EXPLORATION SClIuNTlFIQlJE DE l'aLCiÉRIE 4 03
PI. 101.
[Djcnnla).
Croiiuis de renseinble do cette planche, au Louvre |1).
1, 2. Deux vues, prises l'une de l'Ouest, Tuulre de l'Est,
d'un arc triomphal [arais Iriumphalis)^ élevé par la commune
de Calcul à Caracalla, à sa mère et à son père divinisé. Voir
Havoisié. I, p. .j3-o6, pi. 34-38; Gsell, /. <"., p. 167-169, pi. xxxvi;
Atlas ^ S du plan.
PL 102.
[Djemila).
Vue du théàlie, prise du Xord-Ouest. Des déblais, exécutés
par le Service des Monuments liistoriques, ont dégagé une partie
de la scène. Sur cet édifice, voir Ravoisié, I, p. 60-62, pi. 47-49;
Gsell, /. c, p. 186-189, pi. xliv-xlv.
PI. 103.
[Djemila).
Croquis de l'ensemble de la planche, au Louvre. — Fig. H. Louvre (1840).
— iMg. 10. Sorbonne, V. [i. :U. — Fig. 11. /6/t/., p. 29.
1, 2, 3. Vue, élévalion et coupe diin petit mausolée, dont
quelques vestiges se voient à TJ'^st du théâtre [Atlas arrlicologi-
que, 13 du plan). Une inscription, qui surmontait l'entrée
(aujourdliui au Louvre, n" 1919), porte une date consulaire
correspondant à l'année 196 de notre ère : C. 1. L., 8331. Sur
ce mausolée, voir Ravoisié, L p. 62-63. pi. 50 ; Gsell, Monuaients
antiques. II, p. 64.
(1) Voir aussi note à la pi. 99.
lOi DELAMAHE — OSELL
4, [). Moulures ilu soubassemcnl cl du Ja coriiiclie intérieure
de ce mausolée. Conf. Huvoisié, I, pi. 50, fig. vu et vju.
G. Deux arceaux, qui formaicnl les tètes d'un passage cou-
vert, au Nord-Ksl du forum; de là parlait une rue conduisant
au grand temple (Caj)ilole?) : Atlas archéolofjifjne, 1 du j)lan,
lettre d. Voir Havoisié, I, p. IV), \^\. X^, lig. i; Gsell, /. r., I,
p. 12G.
7. Moulure d"im|)osle d'un de ces arceaux. Conf. liavoisié,
pi. 33, lij;-. n.
8. Fontaine adossée à un passage analogue, qui existait à
rOuest du forum : Atlas, l. t., lettre c. Voir Ravoisié, I,
pi. 32, fig. ni (relevé incomplet) ; Gsell, /. c, p. 245, fig. 74 (à la
p. 244), pi. Lxvii.
9. Ruines de thermes (vue semblable dans Ravoisié, I,
pi. 54, fifi'. i) : Atlas, 11 du plan. La fig. 5 de la pi. 104 donne
un plan do celle parlie de l'édifice, dont les dispositions géné-
rales ne pourront être élucidées que par des fouilles. On y a fait
quelques déblais en 1900. Gsell, /. c, I, p. 230.
10. Caisson, portant sur la face antérieure l'épitaphe d'Apol-
lonius : C. 1. L., 8339.
11. Inscription indiquant une dédicace faite sous le quatrième
consulat de Dioclétien et le troisième de Maximieu (290 après
J.-G.) : C. /. L., 8332.
PI. 104.
[Djemila).
Dessin do l'ensemble de la planche, au Louvre.
Plans, empruntés à Ravoisié, de divers édifices de Djemila.
1. Théâtre (conf. pi. 102). Ravoisié, 1, pi. 47; Gsell, /. c,
plan à la p. 187, fig. Gl.
2. Temple situé au Sud-Est du forum (conf. pi. 100). Ravoisié^
pi. 40 ; Gsell, plana la p. 14G, fig. 43. Des fouilles, exécutées
en 1909-1910 par le Service des Monuments historiques, ont
dégagé ce temple et la cour qui l'entoure. La cour est une plate-
forme dallée, établie à un niveau supérieur à celui du forum et
reposant sur de vastes sous-sols. Elle est bordée de portiques à
EXPLORATION SCIENTIFIQUE DE l' ALGÉRIE 105
droite et à gauche. Le portique du temple comptait six colon-
nes, quatre sur le devant et une en retour sur chaque côté. La
porte de la relia était large de i m. 42. En arrière de cette cella^
il y avait un couloir étroit. Le temple était adossé au mur pos-
térieur de l'enceinte, mais une galerie mettait en communica-
tion les deux côtés de la cour. Voir Ballu, Ihdl. archéologique
du Comité, 1910, p. 112; 1911, p. 101-103.
3. Eglise, située au Sud-Est des ruines [Atlas, /i? du plan) ; on
n'en distingue plus que quelques vestiges. Ravoisié, pi. 32
(conf. Gsell, Monianen/s, II, p. 194-19G, plan à la lig. 121).
4. Parties Xord et Ouest de la place qu'on suppose être le
forum. Ravoisié, pi. 30. A gauche, en bas, l'arc de Caracalla,
A (voir pi. 101). En haut, mur orné d'une suite d'avant-corps;
vers le milieu, une exèdrc; à gauche, un passage constitué par
deux arcades (plan inexact), à l'une desquelles est adossée une
fontaine, P (voir pi. 103, fig, 8) ; à droite, un espace rectangu-
laire surélevé, s'ouvrant sur la place (tribune?) ; tout à fait à
droite, passage B, constitué par deux arcades ipl. 103, fig. G).
Voir Gsell, Momnuenls, I, p. 12.J-126 ; Atlas, / du plan.
o. Plan d'une petite partie des Ihermes (voir pi. 103, iig. 5).
Ravoisié, pi. 54 (avec une restitution fantaisiste).
6. Plan (en grande partie restitué) du grand temple, qui était
peut-être un Gapitole (voir pi. 99, fig. 2). Ravoisié, pi. 45.
Toute la partie indiquée à gauche, en avant de la cour, est
inexacte. Des fouilles, commencées sur ce point, en 1910,
seront poursuivies ; voir, en attendant, le plan donné (d'après
M. Rallu), dans V Atlas archéologique (-/, 5 et 8).
PL 105.
[Djemila).
Dessin de l'ensemble de la planche, au Louvre. — Fig. 1, 2 : Sorbonne,
V, p. .'11. —Fig. 3,4. Au Louvre, dessin i^eproduisant cette pierre
sous un autre aspect. — Fig. a, 6, 7,8. Louvre. — l^'ig. V.i, 14. Ibid. —
Fig. la. Sorbonne, V, p. 40. — Fig. IG. Ibid., p. .'}. —Fig. 17, Ibkl., p.
31 bis. — Fig. 19. Louvre. — Fig. 20. Sorbonne, V, p. 27,
1, 2, Fragments sculptés, ayant appartenu au bord plat
i06 I)i:l\.m Aiti; — (.sva.l
d'un ^rnud l)assin ou niaibrc Les siijcls roprosontés sont :
Nod dans l'arclio, i-ccovanl la cDlomlic ; Ir (;oilj<'aii, làcli»'" |»ar
Noé le (juaraiilirnio jour, posr sur un cadavre autre cadavre
àcôlé); un bei'ger, gardant son troupeau (le Bon Pasteur ?) ;
Daniel entre les lions. Delamare, Revue archéologique, VI,
18i9-18;)0, p. 19;)-197 et pi. I lo ; Garrucci, Storia deïïarie rris-
tiana, VI, p. 32-33, pi. 427, n"' \-2 (d'après Delamarej ; Le
Blant, Mémoires de lAcadémie des Inscriptions, XXXVI, 2"""
partie, 1901, p. 2 et suiv. (flg-. à la p. ij ; Leclercq, Diction-
naire ddrchéofo(/ie chrclieinie, s. V. Arche, p. 2719 et 11^. 912;
M'ichon, lia//, des A/iti(/uaires de France, 1908, p. 269-272. —
Delamare [Rente urchéologicjue, l.c, p. 196j dit que les frag-
ments rojjroduils sur It^s lig. 1 et 2 sont de même forme et de
dimensions identiques. L'échelle des deux dessins ne doit donc
pas être la même, cai" la fig. 2 est plus large que la fig. 1. La
largeur de l'original était de 0 m. 17, le rayon intérieur étant,
selon Delamare, de 0 m. S8 et le rayon extérieur de 0 m. 75.
On ignore où ces fragments ont été découverts et ce qu'ils sont
devenus. Delanian» dit (/. c, p. 197) que le travail est médio-
cre.
3, 4. Face latérale et face antérieure d'un bloc de marbre
qui devait constituer soit un des côtés d'un siège (Ravoisié, p.
53), soit un avant-corps dans quelque édifice. L'autre face laté-
rale était décorée de moulures semblables à celles de la figure
3. La longeur était de 1 m. 05 (annotation au dessin), la hau-
teur de 0 m. 80. Sur le devant, image d'un homme nu, debout
sur un socle, tenant une palme. Exécution très médiocre. Au
Louvre, n" 1910 (on a scié la plus grande partie des faces laté-
rales). — La face antérieure a été aussi dessinée par Ravoisié,
I, pi. 33, fig. V..
5, 6, 7, 8, ,9, suus le n" 8J. Détails et ensemble d'un support
de lampe eu bronze. Les trois pieds sont constitués par des
dauphins.
10, 11. Débris d'un lam[)adaire en bronze. L'objet était pro-
bablement une couronne plate, à laquelle étaient adaptées des
branches rayonnantes, en forme de dauphin ; ces branches se
terminaient [)ai' des anneaux dans les(jnels étaient fixés des
godets contenant l'huile. Voir Rohaullde Fieury, La Messe, VI,
p. G et pi. cDxxxvui; Leclercq, Manuel d'archéologie chrétienne,
EXPLORATION SCIENTIFIQUE DE L ALGÉRIE 107
II, p. 558 et fig. 367, à la p. 507. Gonf. une disposition non
identique, mais analogue, dans la célèbre lampe africaine repré-
sentant une Ijasilique : Leclercq, /, f., p. 5(31, fig. 368.
[2, 13, 1 '( . Knsemble et détails d'un lampadaire en bronze,
à cinq branches, auxquelles des lampes étaient suspendues par
deschaîncLtes.
15. Inscription dont la copie laisse à désirer; elle nomme
un personnage qui paraît être qualifié à' haruspex et mentionne
des vœux accomplis au nom d'une femme : C. I. L., 8314, p.
968 et 1896.
16. Dédicace au père de l'empereur ïrajan : C. I. A., 8316.
17. Frairment d'une dédicace à un procurateur impérial, par
le conseil municipal de la colonie de Cinnd : G. /. L., 8328,
p. 968 et 1897.
19 (1). Chapiteau corinthien, d'assez bon style, mesurant
0 m. 75 de haut (annotation au dessin).
20. Fragment d'une dédicace à un empereur, peut-être Cara-
calla : C. /. L., 8325.
PI. 106.
[Djemila).
Croquis de l'ensemble de la planche, au I.ouvre. — Y'v^. 1-0. Louvre
(1840); autres dessins, Sorbonne, V, p. 35. — Fig. 7. Sorbonne, V, p.
iiO. — Fig. 8. Ibid., p. 49. — Fig. '.). Ibid., p. 41. — Fig. 10. Wul., p.
47. — Fig. 11. Ibid., p. 36 (dessin) el p. 37 (croquis).
1-6. Autel hexagonal, haut de 0 m. 80: au Louvre^ n" 1962.
Il a été aussi reproduit par Havoisié. I, pi. 55, fig. i et ii.
La face antérieure porte une dédicace à Saturne par un prêtre,
Fl(avius) Ilonoratus : C. /. L., 8306. Les bas-reliefs sculptés
sur les autres faces sont d'une exécution très grossière ; ils sont
devenus extrêmement frustes. — Fig. 2 (à gauche de l'inscri-
ptionl. Homme nu; les objets qu'il tient sont devenus indis-
tincts. — Fig. 3 là gauche de la face reproduite fig. 2i. Homme
nu, qui lient de la main droite un panier. — Fig. 4 (derrière
Tinscription ; je n'ai pas vu cette l'ace. Amour tenant un petit
(1) Il n'y a pas tle ilg. 18.
108 DELAMARE — CSELL
panier. — Fig. 5 (à gauche de la face reproduite fîg. 4). Femme
drapée; la main droite est ramenée sur la poitrine. — Fig, fi
(à droile de rinscrij)lion). lloinmc! nu, qui semble tenir un
panier de la main droiie. Conf. Frciliner, Notice de la sfïdplurc
antique du musée du Louvre, p. 461, n" 504.
6, 7. Autel hexagonal, dont cinq des faces sont ornées de
guirlandes et de masques; la sixième face était sans doute des-
tinée à recevoir une inscription.
9. Stèle du culte de Saturne, large de 0 m. 48; au Louvre,
n° 1963. x4.ux angles supérieurs, mufles de lion (celui de droite
est cassé). Homme en toge, tenant un rouleau et déposant un
grain d'encens sur un autel, ofi on lit : v[otum) s[olverunt)
l[ibentes) a[nimo) \ femme, tenant un bélier; au-dessus de
l'autel, buste voilé de Saturne. Dédicace D[eo) d[omino) s[ancto)
S[aturno) pai' Olacilius Félix, prêtre, et sa femme. Femme,
portant sur sa tôle une corbeille d'offrandes; taureau. Conf.
Clarac, Musée de sculpture^ pi. 161 B, fig. 6; Frôhner, /. c,
p. 465, n"512; l'inscription est au C. L L., 8308.
10. Fragment d'une stèle ; au Louvre, n° 1992 (je ne l'ai pas
vue). Bas de deux figures. Epitaplies de Veltius Antoninianus
et de sa femme : C. I. L., 8343, Tètes de deux personnages. —
M. Frohner (/. r., p. 468, n" 516) décrit cette stèle d'une
manière plus complète. Un second fragment devait (du moins
selon M. Frôhner) former la partie inférieure : sous l'inscrip-
tion, homme et femme; puis couteau, vase à deux anses et
aiguière (conf. pi. 94, lig. 6; pi. 96, fig 7). Ne serait-ce pas le
fragment reproduit pi. 94, fig. 6, que Delamare range parmi
les antiquitésde Mons?
11. Partie supérieure d'une stèle du culte de Saturne, large
de 0"'54 ; au Louvre, n" 1964. Buste voilé de Saturne, entre deux
fleurs. Dédicace. Homme en toge, tenant une boîte à encens et
déposant un grain d'encens sur un autel ; femme, tenant un ani-
mal indistinct. Noms des dédicants, .... [Fe]lix et Gressia Satur-
nin[a]. Conf. Ravoisié, pi. 56, fig. vi; Clarac, /. c, pi. 161 B,
n° 11 ; Frohner, /. c, p. 464, n" 509.
EXPLORATION SCIENTIFIOUE DE l'aLGÉRIE 109
PI. 107.
[Djeniila).
Dessin de l'ensemble de la planche, au Louvre. — Fig. I, 2, 3. Soibonne,
V, p. 19, 20,21 (autres dessins, p. 18).— Fi^^ 4. /6/rf., p. 7. — Fii,^ 5.
Ibid., p. 8 (croquis).
1, 2, 3. Monument élevé par le conseil municipal de la colo-
nie de Cuicul, en Thonncur : 1° de Claudia Salvia, femme de
L. Titinius Glodianus, procurateur des empereurs (Caracalla et
Géta); 2" de L. Titinius Maximus Glodianus, leur lils ; 3° de
Tilinia Clodia, leur fille (d'autres enfants étaient peut-être
nommés dans la lacune): C. /. L., 8329. Le morceau représenté
fig, 2 est au Louvre, n" 2100. Sur le morceau représenté fig. 3 (à
Djemila), lire à la ligne 6 : SANc^mzmAE FILLVE; à la cin-
quième ligne à partir du bas : CLODIAI ..
4, o. Dédicaces de statues élevées, en l'année 1G9, à l'empe-
reur Marc Aurèle et à Vérus divinisé, par Julius Crescens Didius
Grescentianus, chevalier romain, qui fut investi de tous les
honneurs municipaux dans la colonie de Cuicul et dans les
quatre colonies Girléennes. Les inscriptions indiquent que les
statues furent placées dans ](i ba\i/ica Jidia, que ce personnage
avait fait construire à ses frais : C. L L., 8318 et 8319.
PL 108.
{Djemila. Mila).
En bas, plan des ruines de Djemila, d'après Ravoisiél, (pi. 29).
Voir le plan donné (d'après M. |}allu)dans V Atlas archcolofiiquc,
de r Algérie, P 16, n" 233, avec le commentaire.
En haut, plan de la ville arabe de Mila, par le capitaine du
génie Scheffler. Getle ville est encore entourée de l'enceinte
byzantine, de 1.200 mètres de développement, qui fut construite
au vi'' siècle, sous Justiuien. Voir Gisell, Rer. de Constaiitine.,
XXXII, 1898, p. 295-297 et plan (et apuil Diehl, Afrique byzan-
tine, p. 603-G04 et plan); Gsell, Monuments antiques, II, p. 365-
366 et plan; Atlas archéologique, P 17, n" 59).
110 DELAMAIU: f;SFJ,L
PI. 109.
(Mila).
Dossin de l'en^semble de la planche, au Louvre.
1. Vue (lo rochers qui paraissent avoir été exploités comme
carrière, l*oul-ètre dans le djebel Marcliou, au Sud de Mila :
conf. Atlas ((rchroloçiique^ l"*^ 17, n" 60.
2. Vue d'un coin de la ville arabe, à l'Ouest. Sur le devant, à
droite, tour de l'enceinte byzantine (?), Au fond, le minaret de
la grande mosquée, aujourd'hui démoli. Il a été aussi reproduit
par Ravoisié, 1, fig. à la p. 41, et dans VAtimiaire de la Soci/^/r
archéolo(/ique de Coiistant\ni\ II, 18o4-i855, pi. 14 (dessin qui
paraît être inexact).
3. Vue d'un coin de la ville arabe. Au fond, le uiiuaret de la
grande uiosquée.
PL 110.
{Mila).
Dessin de l'ensemble de la planche, au Louvre (1).
1. Vue de la ville arabe, prise d'une butte, près de Bab el
Bled, porte septentrionale. On voit cette porte (porte récente
qui précède de cinq mètres la porte autique), avec une partie de
l'enceiute byzantine; au fond, le minaret de la grande mosquée.
Conf. la vue donnée par Ravoisié, I, pi. 2.").
2. Vue extérieure de la porte byzantine du iXord (Bab el
Bled). Elle est large de :j"'î)(), profonde de 2"'50; l'arcade qui la
surmonte est bien conservée, l-^lle est flanquée par devant de
deux tours rectangulaires, de 7'":;0 de front et de :;"'6()de saillie.
1. Un dessin d'ensemble, appartenant ;i M. Fayolle, rcpriisente d une manière
sommaire les trois lignres de cette planctie, les lîg. 1, 2 et i de la pi. 111, enlln
les fig. 9, 10 et 11 de la pi. 112.
EXPLORATION SCIENTIFIQUE DE l' ALGÉRIE 111
Au xi' siècle, El liokri Description de V Afrique septentrionale,
trad. de Slanc, p. 153) appelle cette porte Jiab es Sofli (la porte
inférieure'. — Au fond, iiie de la ville arabe, dont l'aspect s'est
modilié.
3. Vue de la même porte, prise de la ville.
PI. 111.
[Mi la. Phiiippeville) .
Dessin do l'ensemble Je la planche, an Louvre. — Fig. 1 et 2. Louvre.
1. Vue d'un coin de la ville arabe; au fond, le minaret de
la grande mosquée. Le chapiteau (ou un chapiteau semblable)
est reproduit pi. 112, fîg. 10.
2. Intérieur d'un édifice qui paraît avoir été une mosquée.
Fûts et chapiteaux corinthiens antiques.
3. Fontaine d'Aïn cl Bled, d'origine antique, située dans la
partie septentrionale de la ville (T du plan, à la pi. 108). Elle
est mentionnée par El Bekri, /. c, p. 1,j3 (fontaine appelée Ain
Abi Sebà); par El Abdery, trad. Cherbonneau, Journal asiatique ,
ISo'i-, II, p. 159; par Shaw, Y oyarf es dans plusieurs provinces
de la Barbarie, édition française de 1743, I, p. 131. Elle est
limitée par un mur courbe, en pierres de taille. L'eau vient du
djebel Marchou, au sud de Mila, Cette fontaine a été en majeure
partie refaite par le génie.
4. 'Vue d'un coin de la ville arabe, avec des débris anti([ues.
Le chapiteau à oiseau est reproduit pi. 112, fig. 11.
0, 6. Plan et coupe d'une fontaine, trouvée à Phiiippeville,
place de Marqué, ou de la Marine, et détruite [Atlas areliéolo-
(jique, f*^ 8, n" 196, plan, /^, et p. 14. col. 2). « Elle comportait
(' dix-huit gradins circulaires étages, dont le dernier bordait un
« plateau de 11"80 de diamètre; quatre massifs aux extrémités
« arrondies, disposés en croix sur ce plateau, supportaient peut-
« être des statues [ou des vasques]. L'eau arrivait au sommet
« de l'édifice par un canal et se répandait en nappes sur les
«gradins » : (isell, Monuments antiques, 1, p. 245; conf.
Bertrand, Rec. de Constantine, XL, 1906, j). 81-82. Il y avait
évidemment un bassin au bas des gradins.
H 2 DELAMARE — OSELL
PI. 112.
[Mila).
Dessin de l'ensemble de la planche, au Louvre. — Fig. 2, 3, 4, 5, 0, 8. Sor-
bonne, IV, p. 282. — Fig. 9, 10, W. Louvre.
1. Vue do Bab cl Iladid, porle de FOuest de renceintc by-
zantine. FA\e a été complètement modifiée par le génie.
2. Pierre encastrée dans le rempart byzantin, au Sud, où je
l'ai vue. Epilaphe mutilée d'un personnage du m*' siècle, (\m
exerça des charges et fonctions dans la république des quatre
colonies cirtéennes et qui, après la rupture de la confédération,
fut le premier triumvir de la colonie de Milèvo^ sa patrie :
C. I. L., 8210. Ligne 11, lire : TATM. Ligne 4o : COMMODl',
CommodU[ld\ .
3. Borne (pierre carrée), jadis posée au second mille d'une
voie. L'inscription indique que cette voie fut établie par les
Milévitains sous Antonin le Pieux, les frais étant couverls par
le vectigal roiarii, c'est-à-dire par une taxe qui était exigée des
voyageurs et que l'empereur octroya à la colonie de Milève :
C. 1. L., 10327 (avec le commentaire, p. 894). Deux autres
bornes, rédigées de même (C. /. L., 10328 et 22391), prouvent
qu'il s'agit d'une route qui se dirigeait vers le Nord-Est, proba-
blement vers Chullii (GoUo) : voir Atlas archéologique^ i" 17,
p. 4, col. 2, route 3.
4. Autel mutilé, portant une dédicace à une divinité, par Fer-
rius Viator : C. I. £., 8204 [mdi dans la ville arabe).
5. Fragment d'entablement, avec les noms de [Fojnteius
Fronlin[ianus], légat des empereurs Marc Aurèle et Lucius
Vérus : C. L L., 8208 (la pierre, encore plus mutilée, se trouve
dans une rue de la ville arabe).
6. Stèle, ornée d'un croissant; épitaphe d'Aemilius Saturni-
nus : C. /. Z.,8212.
7. Autel, avec l'épitaphe de (]assius Tu : C. I. L., 8218 =■.
19976 [vidi). Ligne 7, lire : OBSEQVEN. Ligne 8 : ARAm cON.
Ligne 10, on voit le premier I de t?IXIT.
8. Dédicace à un sénateur, Gaecilius Laetus, dont l'inscrip-
EXPLORATION SCIENTIFIQUE DE l' ALGÉRIE 113
tion donne le cursus honorum (la partie inférieure manque) ;
C. I. L., 8207 = 19973.
7. Fragment d'un bas-relief en marbre blanc, long de 0 m. 50,
haut de 0 m. 40 (annotation au dessin), représentant un enfant
nu (Amour ?), qui tient une guirlande ; les ailes étaient sans
doute attachées aux épaules, et non à hi léte. Débris dun sar-
cophage denfant?
10. Chapiteau à pans coupés, probablement byzantin.
M. Chapiteau ionique chrétien (haut de 0 m. 40), représen-
tant, par devant et par derrière, une colombe, posée sur un
panier et tlanquée de deux grappes de raisin (?). Il se trouve
encore à Mila, à l'entrée de la Casba. Le dessin de Delamare
n'est pas dune parfaite exactitude.
PI. 113.
Constantine .
Plan de Gonslantine. Conf. Ravoisié, 1, pi. 2; pour les ves-
tiges antiques, le plan donné dans V Atlas archéologique, i" 17,
p. 16; pour la ville arabe, le plan donné par Mercier, dans le
Rec. de Constantine, XIX, 1878, pi. iv.
A. Arc de la rue Garaman (voir pi. 123). — B. Petit temple
de la Casba (pi, 119). — G. Citernes de la Casba [ibid.). — E,
Grand temple de la Casba {ibid.). — F. Ruines au bord du
Rummel (pi. 137, fig. 2). — J, J. Jardins, au bord du Rum-
mel [ibid.]. — K. Citernes (ibid.). — M. Citernes de la Casba
(pi. 119). — N, N. Voûtes naturelles, au-dessus du Rum-
mel. — P. Palais d'Hadj Ahmed. — Q. Place du Palais. —
ï. Tétrapyle d'Avitianus (pi. 124).
PI. 114.
{Constantine).
Grand pont (El Kantara), jeté sur le Rummel. Vue prise de
la rive droite, en aval, au Nord. Ce pont, d'origine romaine,
lit Di:r-AMAHK GSKLL
■ivait été rdparo en 1702, sous Salah-Hey : on distingue assez
facilement sur la planche les parlies antiques des parties faites
à la lin du xviii" siècle (conf. pi. 117). il s'est écroulé en l8o7
et a ét(' remplacé par un pont de Icr. Voir Gsell, Monuinents
antufue.s, II, p. ■;-(;. — Dans le fond, vue de Conslantine, domi-
née par le minaret de la grande Mosquée (Djamaa el Kébir),
qui, depuis, a été détruit et refait.
PI. 115.
( Constant/me) .
Vue du ravin du liummel. prise en amont du pont, au-des-
sous de la place Perrégaux actuelle. Au premier plan, à gauche,
restes d'une pile, en pierres de taille à bossages, de deux mètres
environ de largeur : elle appartenait à un aqueduc romain qui,
venant de Sidi Mabrouk (au Sud-Esl), traversait le Rumniel.
Gsell, Mo7mmf;nls antiqups, I, p. 253 ; Atlas, f« 17, p. 18, n° 'iL
— Dans le fond, au-dessus et à gauche du pont, la colline de
Sidi Mcid, aujounriiui couverte de pins.
PI. 116.
{Consla7}i'me).
Vue du ravin du Piummel. prise en aval du pont, rive
gauche, au-dessus de la seconde voûte naturelle. Elle montre
la troisième voûte, située à peu près à la hauteur de la Casba.
A gauche, vers le haut, ruines de la muraille byzantine; elles
ont été remaniées et servent de soutènement au boulevard de
l'Est. Plus à droite, sur une avancée du rocher, restes (récem-
ment démolis dune rcMloule turque, construite avec des pierres
antiques. Dans le fond, vue de la Gasha, aujourd'hui entourée
d'une muraille.
Cette vue laisse à désii-er sous le l'apport de l'exactitude : au
premier plan, un (icxrail Noir rcxirémité de la seconde voûte ;
le quartier de la Casba est placi' trop bas et trop loin.
EXPLOUATION SCIKNTIFUJLE UK l'aLGÉKIE 115
PI. 117.
{Constantin^).
1. Grand poni (El Kantîira) ; coiif. pi. 1 1 i. Elévation, prise
en aval. Gonf. Ravoisié, I, pi. 5. — Tout lo haut ilu pont a dis-
paru, sauf une amorce do construction romaine à l'extrême
dioilt^ (avec un morceau de la corniche du couronnement),
une pallie de la pile romaine dressée sur un épaulement du
roc. à gauche, et une portion du mur (en partie romain, eu
partie turc) qui terminait l'étage supérieur du pont sur la rive
opposée à la ville. Au-dessous de cet étage supérieur, les petits
arceaux pleins de la restauration turque ont également disparu.
2. Tahlier du pont turc et, à droite (à rentrée de la ville),
porte turque (Bah el Kantara), aujourd'hui détruite. Gonf. Ra-
voisié, l, pi. 0, en has.
3. Haut d'une des piles inférieures du pont, la plus éloignée
de la ville (vue prise de l'aval, au Xord : conf. fig. \ ). A l'un
des angles de l'imposte, tète de taureau, très fruste, qui parait
être entourée d'une guirlande : conf. Ravoisié, J, pi. 4, fig. m.
Ces parties antiques existent encore. L'arche dont on voit
l'amorce à droite date de la restauration de Salah-Bey, ainsi
que le mur qui la surmonte. La petite arche de gauche (clef
de voûte ornée d'un caducée) a disparu.
4. Corniche servant de couronnement au pont (conf. lig. 1,
à droite). Hauteur 0 m. 72. Conf. Ravoisié, pi. o, à gauche.
5. Corniche d'imposte de l'étage supérieur (conf. fig. 1, àgau-
che). Hauteur 0 m. 61. Conf. Ravoisié, lùid.
6. Corniche d'imposte des piles inférieures. Hauteur 0 m. 57.
Conf. Ravoisié, ibid.
7. Fragment de la corniche d'imposte d'une des piles infé-
rieures du pont, la plus rapprochée de la ville. Ce morceau est
placé à l'un des angles de la pile, au ?Sord-Est, et fait en quel-
que sorte pendant à la tète de taureau sculptée sur l'imposte de
la pile la plus éloignée de la ville (voir fig. 3) ; il somhle appar-
tenir à la construction romaine. On y voit un ))oisson (dont la
tète man(jue , et, au-dessus, sur le handeau de la corniche, un
bout d'inscription : C. /. L., 7921 (les lettres VI manquent
aujourd'hui). Conf. Ravoisié, pi. 4, fig. iv.
IIG DELAMARE — GSELL
PI. 118.
[Constantin^).
1 . Pierres sculptées, encastrées clans le pont, sur la face Nord,
au-dessus de la corniche d'imposte de la pile centrale. Conf.
Ravoisié, ï, pi. 4, fig. n.
Sur lu pierre supérieure, on voit une femme aux vêtements
flottants ; elle s'avance en relevant le bord de la pièce d'étolfc
[diploïs) qui, jetée sur la robe, ne recouvre que la partie supé-
rieure de son corps. Au-dessous, sur deux pierres distinctes,
deux éléphants, se faisantface. Ces figures sontdune exécution
fort grossière. — Ces pierres n'appartiennent peut-être pas à la
construction primitive ; cependant elles étaient dans le pont
avant la reslaui'ation de Salah-Bcy : voir Gsell, Monuments
antiques^ 11, p. 6, n. 4.
2. Porte turque du pont (Bab el Kantara). Vue prise de l'in-
térieur de la ville. L'aspect des lieux est aujourd'hui tout autre.
PL 119.
[Constantinp).
\\]. Plan des ruines antiques qui existaient à la Gasba et qui
étaient encombrées d'un grand nombre de constructions ara-
bes. Conf. Ravoisié, I, pi. G (en 1840). On a édifié sur cet
emplacement des bâtiments militaires ; il ne; reste d'antique
qu'une partie des citernes, qui, après avoir été restaurées, ont été
rendues à leur destination, et le bas du mur romain qui formait
enceinte sur le côté JNord-Ouest (on a bâti par dessus un des
murs de l'hôpital).
Au Nord-Ouest, mur romain, en pierres de taille, avec une
tour semi-circuhiire : conf. Ravoisié, I, p. 15. — Deux temples,
dont l'un était sans doute le Capitole; une église chrétienne fut
établie dans le plus grand de ces sanctuaires : voir Gsell, Monu-
ments antiques^ 1, p. 152, n. 1; 11, p. 192-4. — A l'Est, vastes
citernes : Gsell, /. c, I, p. 268-9. — Au Sud-Est et au Sud,
EXPLORATION SCIENTIFIQUE DE l' ALGÉRIE 117
rempart construit peiit-ètro aux »'poques byzantine et arabe
(voir pi. 120, fig. 2) ; entrée de la citadelle arabe et turque. —
Au Sud-Ouest, suite de cbanibrettcs elliptiques (citernes ?).
Pour les monuments antiques (jui s'élevaient à la (]asba, conf.
Gsell, Atlas archéologirjuc, f 17, p. 17-18, n"' t i-15.
2. Coupe par ABC de la fig. 1. Conf. Ravoisié, I, pi. 9, fig. i.
3-5. Plan, coupe, élévation de la salle qui occupait l'angle
Nord du grand temple, transformé plus tard en une église chré-
tienne (^voir fig. 1 . Conf. Ravoisié, I, pi. 8. h droite.
6. Plan d'une partie des chambrettes elliptiques situées au
Sud-Ouest de la Casba : conf. iig. 1,
7-10. Profils de trois corniches et dune plinthe. Pour les
fig. 9 et 10, conf. probablement Ravoisié, I. pi. 10, Iig. ii (sou-
bassement du grand temple).
11. Base d'une des colonnes du petit temple. Conf. Ravoisié,
/. c, fig. IV et VI.
12. Base d'une des colonnes du grand temple. Conf. Ravoi-
sié, /. c, fig. V et VII.
PL 120.
[Conslaniine).
1. Ruines et bâtiments (aujourd'hui disparus), à la Casba,
partie méridionale. Dans le fond, on voit l'hôpital militaire
construit par les Français.
2. Muraille Sud de la Casba (aujourd'hui détruite). La tour
carrée que l'on voit vers la gauche est celle qui, sur le plan de
la [)l. 119, est accompagnée de la lettre G, Conf. Ravoisié, I,
pi. 7. Cette muraille, faite avec des matériaux de démolition
(entre autres, des fûts de colonnesj, était peut-être d'origine
byzantine, avec des remaniements de l'époque arabe.
3. Portion d'une muraille semblable, qui faisait sans doute
aussi partie de l'enceinte de la Casba.
4. 5. C. I. L., 6981 et 6982; au Louvre n"^ 2047 et 2048 :
pierres trouvées à la Casba. Ce sont, je crois, deux morceaux
d'une même inscription (même qualité de pierre, même largeur,
même type de gravure). Inventaire d'objets précieux, conser-
vés au Capitole et au Nymphée.
118 DF.I^AMAIU-: r.SF.Lr.
(i. AulcI. l'-|iil;i|)li(' <lc Liicidji : C. I. /,., IDIVi. An J^(jiivrc,
n" KIÎM.
7. IMeric^ cucaslrcc dans un mur, à 1 inlciicuf ilt- la Casba.
Dédicaco à Gralicn, père des empereurs Valentinien et Valens :
C. I. L.. 7014.
PI. 121.
( Constanlinc) .
(]es vues se rapporicnl pniljablomcul toutes les (juatre à des
constructions (aujourdliui disparues), situ('es sur l'emplace-
ment ou dans le voisinage de la place de la Brèche (ou de
.Nemours) : conf. Athis archéologique, ^ 17, p. I.^J, n" /, A la
fig. I, on voit dans le i'ond le magasin à orge, qui existe encore
au Noi-d-Ouest de la place. A la lig. 3, dans le fond et à gauche,
la butte appelée Koudiat Ati. A la hg. 4, le minaret paraît être
celui de la mosquée de Sidi Ali ben Maklouf, qui s'élevait sur
remplacement de THolel de Ville (conf. pi. 125, fig. 1). —
Emploi de matériaux antiques dans ces diverses constructions.
PL 122.
{Constantine).
Tombes de Salah-Iicy et de sa famille (lin du xvm" siècle),
dans une salle qui faitpai'tie d(! ranciennc médersa, construite,
en 1775, par ce bey, comme la mosquée voisine (djamaa Sidi cl
Kettani, sur la place Négriei- actuelle). Conf, Vayssettes,
Recueil de Conslantine , XII, 1868, p. 354; pour les inscriptions,
Mercier, Corpus des inscriptions nrahcs et turques de l'Algérie,
Département de Constantine, w"" 35, 40, 42, 52, 54, 50; conf, 53.
Cette chapelle, située au fond d'une cour, n'a guère été
modiliée. Les deux paires de colonnes, di'essées à l'entrée de la
salle, ont été remplacées par des piliers; la disposition de la
balustrade de lavant-corps n'est plus la môme. — Le dessin de
Delamare exagère les dimensions de la salle, de l'avant-corps
et de la cour.
EXPLORATION SCIENTIFIQUE DE L ALGÉRIE 119
PI. 123.
{Co?utafiti7ie).
Fig. 1. Collection Coync.
1. Vue du poiiL (El Kanlara), prise de la rive droite du Rum-
mel, en anionl. Conf. Bruce, dans Playfair, Travels in the
footsteps of UrH(i\ pi. iv (vue prise en 1765); Ravoisié, I, pi. 4,
au milieu.
2, 3, 3 \b\s\, 4-7. Vues (2, prise de l'Est ; 3, prise de FOuest),
élévation, plan, détails d'un arc, aujourd'hui disparu, qui
s'élevait sur la rue Caraman. Gsell, Monuments antiques, I,
p. 164; conf. Ravoisié, 1, pi. 17-19; Atlas archéologique,
i*" 17, p. 1(), n° 7 [il n'est nullement prouvé que cet arc ait été
érigé par M. Caecilius Natalis].
PI. 124.
[Constantine).
Dessin de l'ensemble de la planche, au Louvre. — Fig. i. Golloction
Coyne. — Fig. 4. Sorbonne, IV, p. 27. — Fig. o. Ibkl., p. 162; autre
copie à la p. 103. — Fig. 6, 7, 8. Ibid., p. 101 (la copie de Tinscription
présente quelques variantes).
1 . Plan sur lequel figurent le tétrapyle d'A vitianus (voir à la
fig. 2), Tai'c de la rue Camaran (voir pi. 123), les vestiges
d'une construction romaine monumonlale, au Sud-Est de cet
arc (détruits; conf, Ravoisié, I, p. 3.j et pi. 17), un arceau
jeté sur une impasse (voir à la lig. 3). Plan semblable, mais
plus étendu, dans Ravoisié, 1, pi. 14, fig. i.
2. Vue de la rue Cahoreau, vers son intersection avec la rue
Combe. Les deux arcades du fond appartenaient au tétrapyle
d'Avitianus, aujourd'hui disparu; conf. Ravoisié, pi. 14^ lig. ii.
L'aspect des lieux est entièrement modifié. Pour le tétrapyle,
édifice carré à quatre grandes baies cintrées, élevé vers 360,
9
120 DELAMAUE — GSFLL
voir (Iscll, Monuntrnis aulit/ufs, I, p. 179 ; Atlas arclu'olofjiqua,
P 17, p. 15, n''^'.
3. Arceau, au-dessus d'une impasse donnant dans la rue Cara-
man (vue prise du Nord), On voit encore à cet endroit un
arceau, entre deux maisons françaises; mais ce nest pas
l'arceau antique, (lelui-ci, à en juger par le mode de construc-
tion et par rinscri|)lion qui y avait élé encastrée (voir fig. 4),
était certainement de basse époque.
4. « Au sommet du pied-droil d'un arceau situé à l'entrée
« d'une impasse qui donne dans la rue Caraman » : annotation
au dessin; coni". Duhoys, au C. I. L., p. 965. Deux morceaux
d'une inscription, du temps d'Arcadius et d'Honorius, qui men-
tionne l'achèvement d'un édifice, probablement d'une [basi-
H]ca : C. I. L., 7017. Le second morceau est encore dans l'im-
passe, encastré dans un iiiui- de maison, au-dessus de l'arceau
moderne.
5. F.pitaphe grecque : C. I. L., p. 620, a. « Décombres de la
porte Valée » [place de la Brèche] : annotation au dessin
(Sorbonne, IV, p. 162).
6. 7, 8. Autel funéraire. Sur la face, une épilaphe, partie en
latin, partie en grec : C. L L., 7152= 19450. Sur les côtés,
patère et aiguière. Delamare (annotation) indique qu'il a vu
cette pierre employée dans une citerne, à l'endroit oià l'on fai-
sait la place Nemours, et qu'elle disparut ensuite.
PI. 125.
[Constantine).
Dessin de l'ensemble de la planche, au Louvre. — Fig. 3. Louvre. — Fig. 4.
Louvre ; autre dessin, Sorbonne, VII, p. 25i>. — Fig. ;J. Sorbonne, IV,
p. 13.3. — Fig. 0. Ibid., IV, p. o2.
1. Vue de la cour et du minaret d'une mosquée, voisine du
rempart de la ville. Ce serait, selon des vieillards indigènes de
Constantine, la mosquée de Sidi Ali ben Maklouf, qui s'élevait
sur l'emplacement de l'ilùtel de Ville (conf. pi. 121, fig. 4).
2. Borne milliaire d'Elagabale : C. I. L., 10304. Apportée du
Ilamma (conf. Atlas archrolofjiqw, T 17, n" 128), elle fut placée
EXPLORATION SCIENTIFIQLE DE l'aLOÉRIE 121
à la mosquée de la Casl)a. Kilo, a (lis|»arii. l']llo appaiionait à la
roule de Cirla à Rusicadc
3. Détail du palais d'RI llatlj Alimod, dorniorbey de Conslan-
line; aujourd'hui résidence du gén(''ral de divisiou. Sur ce palais,
voirFéraud, 7?^^ . de Constnnt'uip, XI, 1867, p. l-DG ; !e même, Tour
dîi Monde, 1877, l"' semeslre, p. 22/)-:2oG. La burm» uiilliaire
dressée dans la niclie est celle de la fig. i .
4. Borne milliaire de Caracalla, portant le chifTre vi (au
revers, inscriptiou du l>as-Kuipire, avec le monogramme cons-
tantinien) : C. I. L., 10305-0 et p. 977. Cette borne, qui avait
appartenu vraisemblablement à la route de Cirta à Rusicade
(conf. Atlas archéolof/ique, 1"^ 17, n" 129), a été découverte à
Conslantine même, à la Casba, par les Français, qui la Irans-
portèi'ent au palais (annotation au dessin). Elle est maintenant
au square.
V). Kpitapbe d'Ovinia Marcellina : C. I. L., 7626. Celte pierre
faisait partie d'un [)ilier dans la cour d'une maison, rue Damré-
mont (annotation au dessin; Duboys, au C. I. L., p. 966, dit
rue Caraman).
6. Dédicace à Jupiter Oplimus Maxim us, par Q. Sittius Vic-
tor : C. I. L., 69o4 = 19tirj. Cet autel était employé dans un
pilier de la cour d'une maison, rue Combe (annotation au des-
sin). Aujourd'hui au square.
7. Dédicace d'un portique qui fut construit sous Yalentinien,
Valens et Gratien et qui reçut le nom de Gratien [porticiis Gra-
tiana) : C. I. L., 7015 et p. 1847. Trouvée dans la rue Basse-
Damrémont (ancienne rue de la Poste).
PI. 126.
[Coiistanline).
1. Intérieur d'une maison, « n" 36 de la rue de rFchelle, près
la porte Djedid » : Renier (voir C. L L., 10300); il faut évidem-
ment lire : porte Djabia. La borne (|ui faisait partie du pilier est
celle de la fig. 2.
2. Borne milliaire de Valérieu et de Gallien : C. L L., 10300.
Elle paraît perdue.
122 DELAMARi; — OSELL
'.i. (lonsti'iictions arabes, tluns lesquelles 6lail employée la
borne rcprodiiile fig. 4. lieiiier (voir C. I. L., 102ÎJ8) l'indique
« dans un passage (jui conduit de la rue des Abeilles à la rue
Pcrrc'gaux », Cherbonneau (ibid.) dit qu'elle servait de [)ilier
à une maison arabe du quartier lloumet ïobbala [dans la ville
basse, rue des Abeilles : cunf. Mercier, Rcc. de Constantine,
XIX, 1878, p. 74].
4. Borne milliaire de Gordien III; par derrière, restes d'une
autre inscription, nommant Licinius et indiquant le second
mille a Co[n]stanl{}na) : C. I. L., 10298 = 22364 et 22367 [vidi).
Aujourd'hui au square.
5. Porte d'une maison située en face le Dar ed Diaf, rue Per-
régaux : Cherbonneau (voir C . I. L., 7919, où hgurent les deux
fragments d'inscription du dessin de Dchunare et un autre
fragment).
6. Construction arabe, dans un pilier de hKjuelle était encas-
trée l'épitaphe d'une Sittia Stercula : C. /. L., 7791.
7. Maison, près de la Brèche, où se voyait encastré dans un
mur un autel portant l'épitaphe de Seia Agatopula (Guyon :
voir C. L L., 7717).
8. Tôle de Méduse, tlanquée de deuxcornes d'abondance. Ce bas-
relief parait avoir décoré un petit côté d'un sarcophage (en pierre
calcaire). Aujourd'hui encastré dans un mur, à l'intérieur de
la Casba ; on ne voit plus que la tète (hauteur 0 m. 58, largeur
0 m. 63).
PL 127.
[Constantine).
Fig. 7. SorboniK!, IV, p. :51 (mais ce n'est probablemenl pas la copie qui
a servi au graveur). — Fig. *,». Ibid., p. 39 (même observation).
1. Cour d'une maison arabe, dont l'emplacement m'est
inconnu. On y voyait un autel funéraire.
2. Construction arabe, avec emploi de matériaux antiques
(entre autres, une borne milliaire); dans le fond, une rue, avec
des boutiques.
EXPLORATION SCIENTIFIQUIi: DE l'aLGÉRIE 123
3. Couronnement d'une base de staUic, avec Tinscriplion
C. I. /.., 7047.
4. Dédicace à Dioclélicn et à Maximien, par un gouverneur
de Numidic : C. 1. L., 7003.
5. Épitaphe de Julia Renata : C. 1. />., 7517.
6. Dédicace d'une statue élevée à Porcia Maxima Optata,
jeune lille d'ordre sénatorial : C. I. L., 7063. La base d'une
statue élevée à nn Irère de Porcia a été trouvée à la cathédrale :
C. ï. L., 7062.
7. Dédicace d'nne statue élevée à M. Naevius Seianus, allié à
des sénateurs : C. L L., 7055.
8. Caisson. Epitaphe de M. Antonius Januarius, alTranchi de
l'empereur (Gordien) : C. L L., 7075.
9. Fragment, mentionnant des libéralités d'un magistrat mu-
nicipal :"c. /. y.., 7121 et p. 1848.
10. Fragment, avec une date consulaire qui lépond à l'année
233 de notre ère : C. L L., 6986.
11. Inscription mutilée, qui mentionnait la dédicace d'une
statue avec un tétrastyle (édicule à quatre colonnes), par un
édile : C. I. L., 7126.
PI. 128.
[Co7istantine).
Dessin dr l'ensemble de la planche, au Louvre, — Fig. 1. Sorbonne, IV,
p. 229. — Fig. 2. Louvre. — Fig. 3. Sorbonne, IV, p. 233. — Fig. 4 et
6. Ibid., p. 230 (1840). — Fig. ;;. Ihid., p. 231. — Fig. 7 et 8. Ibid.,
p. 226, 227 et 228. — Fig. 9. Ibid., p. 59. — Fig. 10 et M, Ibid., p. 56;
autre dessin de la fig. 10 (qui n'a pas servi au graveur), ibid., p. 62. —
Fig. 12. Croquis, ihid., p. 232. — Fig. 13. Ibid., p. 59.
1. Fragment de bas-relief (hauteur 0 m. 58, largeur 0 m. 40);
« dans les démolitions de la place » [Royale ? = place du Palais] :
annotation au dessin.
2. Bas-relief, « sur un bloc en beau calcaire blanc ; parmi
« les pierres assemblées pour la construction de la maison de
« la place Royale » : annotation. — Ce bas-relief paraît être
de l'époque chrétienne.
124 DELAMAliK — f;SELL
.'i. « lluulourO m. il, largeur 0 m. 10, marhro lilnnc. Amas
« (Je pierres, rue des Zouav(!s » : annolalion.
4, T), 6. Vas(|U(>, iirohahletucnl eu niaihi'c qui rc-scniMe à
un hénilier. Anli(|U('?
7, 8. Deux bas-reliefs liauleui- U ui. (j.'j ; iarg(;ur 0 ni. 80
et 0 m, 90), représentant des armes (7 : bouclier long, glaive,
jambière; 8 : jambièi'e, bouelier long (>nlre deux glaives).
Conf. Havoisié, pi. 13, fig. ix et vui (les dessins de Ravoisié
paraissent plus exacts). « Près de la porte Vale'e (novem-
bre 1840) )) ; « près du unir (rcscarpciucul de la lîrècbc » (pour
la fig. 8) ; « à gauche de la porte de la lirèche » (pour la lig. 7) :
annotations aux dessins. « Ces dôbris sont scellés dans le uiur
d'enceinic, près de la poric aiipcjéc par les Arabes Hab el
Oued » : Ravoisié, p. 34.
9. Pierre qui était employée comme montant de porte dans
une maison de la rue Sauzay [près de la Préfecture] : annotation.
10. Dédicace à Vénus, par un légat de l'empereur [C. I. L.,
6904), sur une pierre calcaire d'un beau grain, ressemblant à
du marbre (hauteur 0 m. 2o). (^etle |)ierre faisait partie de l'en-
cadremenl d'une porte de la grande mosquée (annotation; conf.
les auteurs cités au Corpus). VjWq. est aujourd'hui au square ; le
côté droit manque.
11. Pierre qui faisait partie de Tencadrement tle la même
porte (annotation).
12. Pierre longue de 1 m. 00, large de 0 m. 20, servant de
montant de porte, rue Rabier (annotation).
13. Fi'agment mentionnant un chevalier romain : C. I. L.,
7140= 19448. Les deux morceaux étaient engagés dans les
montants d'une porte de maison, rue Sauzay (là oîi était aussi
la pierre lig. 9).
14 et 15. Chapiteau de pilastre (reproduit aussi par Ravoisié,
I, pi. 13, fig. x). Il appartient à l'époque chrétienne : conf.,
p. ex., (jsell, Musée de Tébessa, [)1. vu, fig. 2-3.
PI. 129.
{Co/i.s/a/iluie).
Croquis de 1'(misciii1)1(' de I;i planche, au l>ouvre. — Yia;. 1 et 2. Louvre
EXPLORATION SCIENTIFIQUE DE l'aLGÉKIE 123
(1841). — Fig. 3 et 4. Ibid. H843I. — Fi-. 6. Ibid. a842|. — Fi-. 7. llid.
— Fig. 8. Ibid. (184.3). — Fi^. 11. Ibid. — Fi-. 12. ibid. (1842).
1 et 2. Tète de lion, en pierre lianleurO m. 26), qui servait
de gargouille: conf. Ravoisié, pi. 12, fig. vi. Trouvée, selon
Delamarc (annotation an dessin), « à l'Est de Gonstantine, sur
« la pente de Mansoura, vers la route de Bône » ; selon Ravoisié
(p. 33), dans la basilique chrétienne de la Casba (il indique la
nirine provenance pour les antiquités dessinées aux fig. 10
et M).
3 et 4. Lion en marbre, très fruste (hauteur 0 m. 57). « Trouvé
(( dans la maison d'Engliz-Bey » : annotation au dessin (cette
maison, qui a porté aussi le nom de Dar Salali-Bey, se trouve
dans la rue d'Israël, au Nord de la place des Galettes : Mercier,
Rec. de Conslantine, XIX, 1878, p. 6o). Aujourd'hui au square.
5. Fragment d'une stèle, en grès noirâtre (largeur 0 m. 19),
avec le signe dit de Tanit et le caducée (dessin peu exact). Au
musée phénicien du Louvre. — Pour ces stèles, conf. Gsell,
Atlas archéologique, f*" 17, p. 19-20.
6. Fragment d'une stèle en grès (hauteur 0 m, 38, largeur
0 m. 22), avec le signe de Tanit. tenant un caducée, et une ins-
cription grecque : C. I. L., p. 620, b; lire [Bajo-ds'lo/];;, « Trou-
vée à la Gam pagne des Ghasseurs » [conf. pi. 137, fig. 2] :
annotation au dessin. Aujourd'hui au musée phénicien du
Louvre.
7. Stèle. Deux femmes (avec des coitïures de l'époque des
Sévères) ; l'une d'elles tient une grappe de raisin. Dédicace à
Saturne C. /. L., 69o9). Au Louvre, n" 1937; Glarac, Musée de
sculpture, pi. 161 B, n*" 2.
8. Stèle (funéraire ou votive). Trouvée dans le flanc Sud du
Koudiat Ati (annotation au dessin).
9. Bas-relief représentant deux taureaux.
10. Tête d'homme barbu (la face était cassée), en marbre,
haute de 0 m. 38. Gonf. Ravoisié, I, pi. 12, fig. vf.
11. Fragment de la face antél'ieure d'un sarcophage on
marbre (longueur 0 m. 63). Dans un médaillon, buste du mort;
à gauche, acteur tenant un masque tragique ; masque comique,
tenu par un autre personnage, dont il ne reste que la main.
Gonf. Ravoisié, pi. 12, fig. vi. « Trouvé dans les déblais de la
126 DELAMAIIE — OSELL
place » [Royale = place du Palaisj : aiinol.ilion au dessin. Au
Louvre, n" J909.
12. Fragment d'une stèle (largeur 0 m. 20), avec le signe de
Tanit. ^ Trouvé dans les déblais de la place Royale » : annota-
lion. Au Louvre, musée phénicien.
PI. 130.
[Constantine).
Dessin de l'ensemble de la planche, au F. ouvre (disposé un peu autrement).
— Fig. 10. I.ouvi'e (1842). — Fii,^ II, 12. Louvre.
I, 2. Lampe romaine à deux becs.
3. Lampe chrétienne.
4. Lampe romaine.
5. 6. Lampes chrétiennes (à la fig. 6, croix monogramma-
ticjue, avec le P retourné).
7. Vase, qui paraît être en verre.
8, 9, Réchaud. Conf. , p. ex., Gsell, Fouilles de Goumija,
p. 33, fig. 19.
10. Urne, contenant des ossements d'enfant pulvérisés, trou-
vée le long de la route de Constantine aux Ouled Abd en Nour
[route de Sélif, au Sud de hi ville] ; elle était couchée dans un
massif en moellons de tuf et recouverte par une grande pierre
de tuf, de 0 m. 11 d'épaisseur; à côté, était déposée la lampe
reproduite fig. 11 et 12 (annotation au dessin).
II, 12. Lampe de type grec, en terre noirâtre (annotation);
conf. à la, fig. 10. Cette lampe date du second siècle environ
avant notre ère.
14. Sonnette, sans doute en bronze.
15. 17. Fioles (dites lacrymatoircs).
16. Anse d'une aiguière de bronze?
18, 19. Monnaie de Masinissa ou de Micipsa (conf. Babelon,
Bull, archéologique du Comité, 1891, p. 234-5).
EXPLORATION SCIENTIFIQUE DE l' ALGÉRIE 127
PI. 131.
[Constantine).
Fig. 9. Dessin à la Sorbonno, IV, 70; il n'a pas servi au f^'raveur.
1-6. Plan et coupe d'une construclion dont j'ignore l'empla-
cement et la destination.
7. Kpitaphe de Romanius Longus (C /. L., 7691), gravée sur
un bloc de pierre calcaire (longueur 1 m. 18, hauteur 0 m. 48),
qui surmontait sans doute la porte d'un mausolée. Aujourd'hui
au square.
8. Autel en pierre calcaire (hauteur 1 mètre), portant l'épi-
taphe métrique de Sittius Optatus : C. 1. />,, 77,")9 = 19478. Au
square.
9. Epitaphe de Praepusa, aiïranchie de l'empereur : C. I. L.,
7665. « Voûte de Dar el Bey » : annotation au dessin.
10. Entrée do la rue Conil)e, près la porte dite IJah el Oued,
vers remplacement de rilotcl d'Orient (ou grand llotel), à
l'angle Nord-Est de la |)la,ce de la Brèche. Des boutiques
d'épiciers la bordaient (Souk el Attarine). Plus loin, minaret
de la mosquée de Sidi Debbi (à l'emplacement du théâtre) :
conf. Mercier, Rec. de Constantine, XIX, 1878, p. 50-51 et 83. Au
fond, le Koudiat Ati. — Un autel funéraire, portant l'inscrip-
tion C. I. L., 7630 = 19473 (epitaphe de Pactumeia Ilagne),
faisait office de pilier en avant d'une des boutiques (« Rue
« Combe, près de la Brèche; fait le pilier de la boutique d'un
« juif» : Sorbonne, IV, p. 136). Cet autel est aujourd'bui au
square.
PI. 132.
[Constantine).
Croquis de l'ensemble de la planche, au Louvre. — Fig. 2. Sorbonne,
IV, p. 139. — Fig. 3. IhicL, p. 0 (1842); ce dessin ne semble pas avoir
servi de modèle au graveur. — Fig. 4. Ibid., p. 138 (n'a pas servi de
modèle). — Fig. 5. Ihid., p. 7 (même observation).
1. Bab el Djabia (la porte de la citerne) -.Atlas archéologique,
128 DRLAMAHK OSELL
ï" 17, p. 18, n" '28. Vue prise de rexiéricur. Conf. Ravoisié, I,
dessin à la p. 2i. (lelle j)orte a élo lel'aile, mais on a conservé
les mômes dispositions générales.
2. Bab cl Djabia. Vue prise de rinlérieur. L'aspect des lieux
est encore à peu près le môme, sauf pour les parties hautes. Le
dessin de Delamarc indique d'une manière inexacte la position
des deux pierres, portant des inscriptions, qui forment pilier :
les faces gravées regardent en réalité la porte (conf., du reste,
fig. 1). Le socle voisin {C. I. L., 7047; inscription nommant
A. Pompeius Maritimianus) est aujourd'hui encastré près d'une
fontaine, à rinlérieui' do la (ksba,
3. Dédicace d'une statue élevée à P. Julius Geminius Marcia-
nus, personnage consulaire : C /. />., 7050. Cette pierre, qui
se trouvait en 1842 à Bab el Djai)ia (annotation au dessin), est
maintenant encastrée dans un mur, à l'intérieur de la Casba.
4. Base d'une statue élevée à A. Pompeius Maritimianus :
C. /. L., 7648. Elle est encore à Bab el Djabia.
o. Dédicace, en grec, d'une statue élevée à P. Julius (lemi-
nius Marcianus (conf. fig. 3), par une ville d'Arabie; cette sta-
tue, érigée à Bome, avait été transportée à Cirta, conformé-
ment au désir exprimé par Marcianus dans son testament :
C. /. L., 7052. La pierre est encore à Bab cl Djabia.
PL 133.
[Constantine).
Des.sin de l'ensemble de la iilamhe, au Louvre.
Deux aspects d'une galerie, qui est reproduite par Ravoisié
(I, fig. à la p. 20), avec cette indication : « Porte de la seconde
« enceinte, donnant entrée à la rue Combes, côté Ouest de la
« ville ». Sur la fig. 2, on voit le minaret de la mosquée de Sidi
Debbi (conf. pi. 131, lig. 10). Tout a disparu.
PL 134.
(Constatilinc).
Vue de Constantine, prise du Sud-Ouest, au pied du Koudiat
EXlM.OliATION SCIENTIFIQUE DE l'aLCÉRIE 129
Ati. An premier plan, mines confnscs, qui devaient se trou-
ver à l'Ouest de remplacemenl occupé par la TIalle aux grains.
— Vers le milieu de la planche, niinarel, ([ui avait lait au[)ara.-
vanl |)aitie de la mos([uée de Sidi Hou Koceïa (conl". Nodier,
Journal de C expédition des Portes de Fer, lig. à la p. 148). (^e
minaret se dressîiil en avant de la porte dite IJab el Oued, que
les Français remplacèrent par la porte Valée (place de la
lîrèche actuelle, en l'ace le théàlre). — A gauche, la porle cin-
trée est r>ab el Djedid la porle neuve). Celte porle, (|ni l'ut
bouchée par les Français, snl)sist(^ encore : c'est une longue
voûte, qui sert de magasin à la commune, auprès du Trésor. —
Vers la droite, le Dar Ahmcd-l»ey, ap})elé par les Français la
caserne des Janissaires, à remplacement qu'occnpe aujourd'hui
le théâtre : conf. ]\Iercier, lîee. de Constantine, XIX, 1878,
p. 00 et 61 .
PI. 135.
[Constantine).
Vue de l'entrée des gorges du Rummel, prise de la rive
droite de la rivière, au Sud de Constantine, à quelques pas du
Rocher des Martyrs (pi. 136, fîg. 1). Au milieu du dessin, la
pointe de Sidi Rached. A gauche, la porte dite Bab el Djabia
(pi. 132), d'où un sentier descend vers la rivière. Plus à gauche,
en dehors de la ville, le minaret isolé de Sidi liou Koce'ïa
(conf. [»1. 134). — A l'entrée des gorges, restes d'un barrage,
construit ou réparé à une basse éjtoqne : Atlas arcliéolof/ique^
fM7, p. 18, rf ">:>.
PI. 136.
[Constantine).
Yi<^. 4. Sorbonne, IV, p. 222.
1. Rocher des Martyrs, sur la rive droite du Rummel, près de
l'entrée des gorges du Rummel : voir Atlas arcltéolor/ique, f° 17,
p. 18, n° '27 . Inscription gravée sur le roc, commémorant la
130 DKLAMAIŒ — OSELL
passion de divers martyrs, Maricn, Jacques, etc. : G. I. L.,
7924; Gsell, Hec. de Constanline, XXX, 1895-6, p. 212-217;
Monceaux, Mémoires jwésenlés à VAvadémip des fmcriptions,
XII, V" partie, p. 266, n" 295 (1). — Le dessin de Dclamarc
n'est pas tout à fait exact : la surface du rocher sur lequel
l'inscription est gravée a été simplement aplanie, non creu-
sée; ce rocher s'élève d'une douzaine de mètres environ au-
dessus de l'inscription.
2. Épilaphc de Vibius Castus : C. I. /.., 7828.
3. Ruine dont l'emplacement m'est inconnu et qui a sans
doute disparu.
4. Fragment i\o di'ulicace : C. I. 7.., 7021 et p. 1847 (hauteur
des lettres : 0 m. 17 à la ligne 1, 0 m. 12 à la ligne 2). Cette
pierre était employée dans le barrage établi à l'entrée des
gorges du liummel (conf. pi. 135).
5. Dédicace à Siltia Rufma, par un certain nombre de
femmes : C. T. L., 769 i. Celle pierre (onyx d'Aïn Smara) a été
trouvée à la Casba; elle est aujourd'hui au Louvre, n° 2050.
6. Bas-relief représentant une couronne. Peut-être une
autre face de la pierre représentée fig. 5?
7. 8. Sorte de cuve rectangulaire en marbre. Sur la face (lar-
geur 1 m. 04, hauteur 0 m. 51) est gravée une inscription
[C. I. L., 6970), indiquant qu'Antius Victoriens et deux de ses
parents, avertis par une vision, lirent un don, du prix de deux
cents sesterces, au collège auquel ils appartenaient. Il s'agit
sans doute d'une offrande ayant un caractère religieux. L'ob-
jet offert élait-il déposé dans la cuve? Au Louvre, n° 2020.
9. Ruine qui m'est inconnue. Trois espaces, dont deux
paraissent être pavés en briques, formant des chevrons, elle
troisième en une mosaïque très simple.
PL 137.
[Coitslantinc).
1. Aqueduc romain, dans la vallée du Rummel, sur la rive
(1) La photographie que M. Monceaux a eue à sa disposition a été faite, non
sur Toriginal, mais sur une copie qui se trouve à la cathédrale de Constantine.
EXPLORATION SCIENTIFIOLE DE l'aLGÉRIE 131
droite de la riviôre, à 100 mètres en amont dn eoniluent du
Rummel et de l'oued Hou Merzoug, et à 1,200 mètres au Sud
de Gonstaiitine. Elévation, prise du Sud-Ouest. Conf. Ravoisié,
I, pi. 3. Sur cet aqueduc, voir Gsell, Monuments antiques, \,
p. 252-3 et pi. Lxx; Atlas archéologique, t"*^ 17, p. 19, b. — La
petite arcade à droite, la dernière grande arcade à gauche, l'ar-
cade isolée en bas, à gauche, sont aujourd'hui détruites. Conf.,
pour Tétat actuel, /?çr. de Co/is/antine, XXIX, 1894, deuxième
planche à la p. 290.
Dans un coin de la même figure, profil de l'imposte des
arcades de l'aqueduc. Conf. Ravoisié, pi. 3, en haut, à gauche.
Voir encore [»1. It8, fig. i.
2. Ruines voisines du Rummel, en amont du confluent de
l'oued Bon Merzoug. A droite, l'aqueduc (conf. fig. 1). A gauche,
sur la rivière même, épais massifs de blocage, gisant cà et là ;
ils ont dû appartenir à un barrage. Sur la rive gauche, à l'en-
droit où des jardins furent créés, en 1841-2, par le 3*^ régiment
de Chasseurs d'Afrique, diverses constructions, qui n'ont pas
été complètement déblayées et qui sont aujourd'hui rasées ou
en très mauvais état. Lettre Z: voir pi. 138, lig. 12; X, X, X,
X, Y : même planche, lig. 8-11 ; ù-c, L, M, M', M" : voir
ibib., fig. 1-3; K : voir ibid., fig. ."5-7; F, murs aujourd'hui
détruits. Ces constructions devaient faire partie d'une riche
villa. Les lettres J, J indiquent des jardins.
PI. 138.
{Constantine).
1 . Ruines voisines du Rummel (voir planche précédente).
A droite, bâtiment, aujourd'hui détruit, composé d'un certain
nombre de salles et de cabinets (^conf. pi. 137, fig. 2, M, M',
M"). La salle principale (M), qui mesurait 8 m. 36 sur 7 m. 14,
avait trois entrées, donnant sans doute sur une cour : c'était
très probablement le salon de réception (conf, GselI, Monu-
ments antiques, II, p. 17, 18,20). Elle était pavée d'une belle
mosaïque, découverte en 1842 (voir pi. 139-144). — Adroite,
L, bâtiment indéterminé (citernes?); a-b, canal maçonné, qui
se dirige vers un nymphée (voir fig. 8).
132 i)i:i,A\i \i'.i: — osell
2, :]. Coupos siiivaiil 1rs Icllics L-M-N ri l*-Q de la lij,^ I.
4. (lotie (ij2;uro pai-ail rire une coiiiic dti canal a-// tic lalig. 1.
.'i-7. Plan ol coiipos des cilenies, aiijomd'liui disparues,
indiquées par la lotire K sur le plan d'cnsenilde, pi. l'iT, liy. 2.
8. Plan d'un iiyniphée (|)l. l:{7. lig. 2, X, X, X, X, Y) : suite
d'absides en l)locap;e, en avant des([uelles se dressaient des
balustrades pleines, bordant des bassins; dans le fond de
cbaque abside, une niche, à laquelle aboutissait un petit canal,
ménagé dans la muraille.
9. jNymphée. Elévation.
10. NympluM'. (Ifjupe suivant R-S.
\l. Nymphée. Vue prise du Sud.
12. Plan des ruines indi(|uées par la bdlre Z sur la pi. DJT,
fig. 2. Murs en blocage et en briques, aujourd'hui peu distincts.
Il ne semble pas que le plan de Delamare soit parfaitement
exact. Il y avait là, autant qu'on en peut juger, des piscines,
supportées du côté de la rivière par de fortes substructions. Un
des bassins était entouré d'un rebord, large de 0 m. 36, haut de
0 m. 80 environ. Un canal en blocage venait du nymphée.
PL 139-140.
Dessin d'ensemble de la mosaïque qui décorait la salle M du
bâtiment représenté pi. 138, lig. 1.
PI. 141-142.
[Coiistcmtine).
Tableau central (3 m. 20 sur2m. 04; delà même mosaïque;
aujourd'hui au Louvre, salle d'Afrique. Xeplune et Amphi-
trite sur un char, dans la mer; Amours pèclieurs. Voir la
bibliographie dans Gsell, Momuncnts anlujucs, IL p. lOo, n. 2.
EXPLORATION SCIENTlFKjUH DE l/ALfiÉlUE 133
PI. 143 et 144.
[Constantinf) (1).
Détails (le la mosaïque orncniontalo qui oucadrail lo tabloau
central (pi. 143, à gauche du bas du tableau; ()1 . 144, au-des-
sus du tableau).
PL 145 et 146.
[Constantinc).
Mosaïques ornenienlales de Gonstanline. J'ignore où elles ont
été trouvées et ce qu'elles sont devenues.
PI. 147.
[Con.stantinf).
Fig. 3 et ;j. Sorbonne, IV, p. 23i (1842). — Fig. 12. ïhUl., p. 87 (18'i2). —
Fig. 13. Ibid., p. 121 (1842). — Fig. 14. Ihkl, p. 90 (1842). — Fig. 15.
Ibid., p. 111. —Fig. 10. Ihid., p. 89(1842; ne parait pas avoir servi de
modèle au graveur). — Fig. 17. Jbid., p. 93 (1842 ; iiiriue observation).
— Fig. 18. Ibkl , p. 42 (1842). —Fig. 19. Ibid., p. 132 (1842; même
observation). — Fig. 20. ibid., p. 109(1842). — Fig. 21. Ibid., p. 144
(1842; même observation).
i . Mur sur lequel je n'ai pas de renseignements.
2. Bloc de pierre ayant fait partie d'un pressoir.
3. Pierre (longueur 0 m. 73, hauteur 0 m. 41), sur laquelle
a été sculpté un niveau, sans doute daus une intention prophy-
lactique (voir plus haut, pi. 31, fig. 15). Trouvée à la Campagne
des Chasseurs (conf. pi. 137, fig. 2) : annotation au dessin.
4. Mortier.
5. 6. Disque perforé en terre cuite (diamètre 0 m. 41); à la
(1) La planche 143 porte par erreur rindication Philippeville.
134 DELAMARI'] — GSELL
(lanipji^iK' tics (finisseurs, où on en u liouvé plusieurs scm-
hlablcs : aiiiiolalion.
7, 8, Aulre disque analogue.
9. Tube en terre cuite. Les Romains employaient ces liibes
dans les voûtes: voir, p. ex., Audollenl, Carthage rot/iahie,
p. G31.
10. ('onsole.
11. Clia])i[('au d'ordre dori(|U(' romain (renversé).
12. Epitaphede Domitia Marcellina (C. /. />., 7332); trouvée
à la Campagne des (Chasseurs (annotation).
13. Épitapliede Marcellina [C. 1. L., 7580 cl p. 000;; trouvée
à la Campagne des Chasseurs, où elle était employée dans un
dallage (annotation).
14. Kpita|)lie d'Iuipmus (C /. L., 7344); aujourd'hui au
Louvre, n" 2053,
15. C. L L., 7543. Pierre (longueur 0 m. 72, hauteur 0 m. 50,
épaisseur 0 m. 51) indi({uant le lieu de sépulture de la famille
des Lepidii. Elle devait être placée primitivement au-dessus de
la porte du tombeau; elle fut ensuite employée dans un dal-
lage, à la Campagne des Chasseurs (annotation au dessin). —
Remarquer les deux hachettes. L'image de Va.scia, si fréquente
sur les monuments funéraires de Gaule, est bien plus rare en
Afrique ; j'en ai cité quelques exemples Bull, archéologique du
Comité, 1899, p. 449, n. 1; conf. C. I. L., 5013, 9381, 21718;
Delamare^ pi. 50, fig. 5 (= C. L L., 5787) ; voir aussi C. I. L.,
20321 .
16. Epitaphe d'(H)eraclida [C. /. L., 739G) ; trouvée à la Cam-
pagne des (Chasseurs (annotation); aujourd'hui au Louvre,
n" 2052.
17. Epitaphe de Gargilius Félix, prêtre de Saturne (C /. L.,
7104); trouvée à la Campagne des Chasseurs (annotation).
18. Dédicace par un magistrat municipal (C /. L., 6950) ;
trouvée aji. même endroit (annotation).
19. Epitaphe d'Orc(h)ivius Pultarius : C. I. Z., 7624.
20. Caisson, portant l'épitaphe de Julius Uonoratus : C. L L.,
7408.
21. Epitaphe de Sallustius ... : C. ï. L., 7699=- 19475.
EXPLORATION SCIEM'IFIQL'H DE l'aLGÉRIE 135
PI. 148.
[Constantinf).
\. Aqueduc de la vallcM' du Iliiuimol iconf. pi. I^Ti. Vue
prise du Nord.
2, 3. J'ignore remplaccnicnl de ces caveaux taillés dans le
roc. Dans les lianes du iMansoura?
4, 5, G. Même observalion. Je ne sais s'il s'agit d'un caveau,
avec un pilier central, ou dun espace non couvert, avec une
sorte de socle, ménagé au milieu.
7. Chapiteau corinthien, à t'euilles non découpées, probable-
ment d'époque ciirélienne.
8. C'était peut-être le couronnement d'une colonnelte, qui
devait être placée au-dessus d'une tombe arabe, où reposait un
personnage important. Ces couronnements ont d'ordinaire la
forme d'un turban : conf. pi. 122.
9. Plan de citernes (?).
PI. 149.
[Constanti))e).
1-i. Plan, deux coupes, vue d'une grotte artificielle, avec
sept grandes niches.
ri. Rochers taillés de tliverses manières.
6-9. Plan, deux coupes, vue d'un espace carré, taillé dans le
roc; en avant, un couloir, (|ui pouvait être fermé par une
herse; à l'intérieur, des degrés.
10-13. Plan, deux coupes, vue d'une sorte de galerie taillée
dans le roc. . ,
14, lo. Plan et coupe de trois chambres taillées dans le roc;
la chambre antérieure paraît avoir été couverte par une rangée
de blocs, disposés transversalement.
J'ignore l'emplacement de tous ces ouvrages, ainsi que leur
destination. K. Mercier et Chabassière, que j'ai consultés à ce
sujet, ont cru y reconnaître, sans pouvoir l'affirmer, des vestiges
10
136 DKLAM.Mîi:
r.SELL
qui oxislaienl iiiiIrcCois dans les lliiiics du djcdMd Mansoura, à
l'j'^st de (^onsl.inliiic. On a signalé jadis, dans collr' montagne,
des carrières anlitjues ol des caveaux In ni' ra ires souterrains :
voir Atlo-'i archcoloi/i(]ii(>^ f 17, n" l'JiJ.
PI. 150.
[Con-slantine],
\. Basilique chrétienne, découverte à Sidi Mabrouii, an Sud-
Est de Gonstantine, au lieu où s'élèvent les constructions de
la Hemonte ; pour remplacement, conf. pi. 113, à l'endi-oit où
on lit <( Mosaïque ». Elle a complètement disparu. Voir Gsell,
Monuments antiques^ 11. p. 2i')9 ; les mosaïques qui la décoraient
sont reproduites pi. 151-152.
2, 3, 4. Coupes de cette laiine, suivant A-B, G-D, E-F de la
fig. 1.
S, 6, 7. Plan et deux coupes (suivant K-L et G-II) des tra-
vaux de captage des sources de Sidi Mabrouk (actuellement
dans les jardins de la Remonte).
8-10, 11-13. Plans et coupes de conduiles d'eau pourvues de
regards ou de citerneaux de décantation, à Sidi Mabrouk : conf.
fig. 15, en bas.
14. Peut-être une coupe du grand bassin carré, indiqué vers
le milieu de la tig. 15.
15. Plan d'ensemble des ruines de Sidi Mabrouk (conf.
pi. 113). A droite, en haut, la basilique ; à gauche, en haut, les
sources captées ; une conduite s'en détache pour aller rejoindre
deux bassins (à l'emplacement de ces bassins, il y a maintenant
une fontaine, alimentée par la source de Sidi Lakhdar, située
plus à l'Est). Dans le bas, deux conduites parallèles, qui
prennent la direction de l'Ouest. Les eaux de Sidi Mabrouk
allaient alimenter la ville anticjue ; elles passaient le Rummel
sur l'aqueduc dont une pile est représentée à la pi. 115.
16. Vue de Sidi Mabrouk, prise à une soixantaine de mètres
au Nord-Ouest des sources. L'aspect des lieux est complètement
modifié. Vers le milieu de la figure, le marabout de Sidi Ma-
brouk, qui subsiste, mais est devenu un simple pavillon, au
milieu de grands arbres. L'autre marabout (à gauche) a disparu.
EXPLORATION SCIENTlFMjLE DE l'aLGÉRIE 137
PI. 151-152.
[Constanlinc).
M()saï([iies de la basilique chrétienne de Sidi Mabrouk
(pi. loO, fig'. 1). Le fi-agQient d'inscriiDlion sur une pierre en-
castrée dans le sol, entre la nef et le bas-côté droit, est publié
au CI. L., 7060.
PI. 153.
{Constantine).
Dessin do rensemble de la planche, au Louvre. — Fig. 1. Sorbonne, IV,
p. 37; ibid., p. 38 (ce dessin n'a pas servi au graveur). — Fig. 2. J6«l,
p. 4 (1842|. — Fig. 3. Ibid., p. 20 (1841 ; n'a pas servi au graveur). —
Fig. 4. Ibid., p. SI (184.3). — Fig. .'i. Ibkl, p. 43, 44. — Fig. G.Ibid., p. 81.
— Fig. 7. lbid.,Tp. 149.
1. Dédicace d\in arc, par Fulvius Faustus, magistrat cirtéen ;
gravée sur une architrave : C. I. L., 7105 et p. 965. (]ette pierre
était employée au-dessus de la grande porte de la basilique
chrétienne de la Gasba (voir pi. 119).
2. Base en marbre (haute de 0 m. 91) d'une statue érigée à
P. Pactumeius Clemens : C. L L., 70o9. Ce personnage, qui
était d'origine cirtéenne, fut consul en 138. — Encastrée dans
le mur extérieur de la Gasba, sur la rue Damrémont.
3. Fragment (haut, de 0 m. 67), trouvé dans des démolitions
de la rue Neuve [rue Damrémont] : annotation au dessin. Un
autre morceau de la même pierre a été découvert sur la place
de la Brèche. C. L L., 7098 = 19i36. Dédicace d'un arc triom-
phal, par Gaecilius Xatalis, magistrat cirtéen. On connaît plu-
sieurs autres inscriptions rédigées de même : voir Gsell, Allas
archéoloijiqiie, f" 17, p. 16-17. n" 7.
4. Pierre haute de 0 m. 80. Dédicace à Jupiter Uptimus Maxi-
mus et à d'autres divinités, par M. Goculnius ... : CI. Z.,
69oo = 19416. « Trouvée en déblayant les nouveaux magasins
" de campement^ rue Damrémont, derrière Dar el Bey » : anno-
tation au dessin.
438 F)i:i,A.MAHi: — (iskll
.">. IJaso d'iinc slaliic (''i'iii('(' à Silliiis N'dox, inaj^'^istiul cii-
téen : C. I. />., 7118 = llKiil. VMv. avait (''h- employée dans
un dallage à la Casjja.
(). K[)ilu[>ii(^, de (^lodius Jnj^eniius, siii' un caisson. Iroiivi' à
Sidi Mahroiik (aimolalion) : C. I. />., 72!ll d p. 1848.
7. Mpilaplio do Sossius l^^ros, sur un caisson, lrouv('' à Sidi
Mabrouk ^aunoUilion) : C. 1. L., 779(5.
8. Pierre en forme de chapiteau (renversé), à laquelle étaient
adaptés deux tenons, sans doute pour la saisir. A peul-(Mre
servi de couvercle à une bouche de citerne (?).
9. 10. Bases de colonnes.
II. Cylindre, sans doute en terre cuilo : élément d'une
conduite d'eau (formée d'une suite de ces cylindres, emboîtés
les uns dans les autres].
{'2^ 13. Corniche richement décorée (pierre d'angle).
PL 154.
[Cojistantine).
Sépultures (trous à incinération et fosses à inhumation),
ci'cusées dans le roc, sur la rive droite du Rummel, à proximité
et en aval du pont ; la construction de la route de la Corniche
les a fait disparaître : indications de Chabassière et E. Mercier.
Conf. Gsell, Atlas archéologique^ f' 17, p. 19, col. 2, — Fig. 1-4.
Plan et coupes d'un groupe. — Fig. 5-6 ; 7-9. Plans et coupes
de deux autres groupes (à la fig. 7, on voit des entailles, desti-
nées sans doute à recevoir des coins en bois que l'on mouillait
et qui, en se gontlant, faisaient éclater la pierre). — Fig. 10-12,
15. Plan, coupes, vue d'un autre groupe. — Fig. 13, 14. Plan
et coupe d'un autre groupe. — Fig. 16 et 17.?
PI. 155.
[Coiiskintine] .
Vue de (^onstantine, prise de l'Ouest-Sud-Ouesl. Sur la
gauche, au fond, la ville, dont Faspect s'est complètement
EXPLOiiATiON scir.NTii-ioLi: Di: i/algéuie 139
modifié : le rocher os[ mainlcnant couronné par des maisons
européennes, que dominonl rilùlel de Ville el la iMéfeclure ;
un grand mur soutient le boulevard. Sur une avancée du
rocher, vers le milieu du front de \n ville, le dessin montre la
tour antique, dite liordj Assous (conf. Atlas- archrolor/if/tte,
f" 17, p. 15, col. 1), démolie en 1867. Plus à droite, la porte dite
Bab el Djedid (conf pi. l.'U). Sur la droite, hors de la ville, le
minaret, scmiI rosie de la luosciuée de Sidi I^ou Koceïa (conf.
mémo planche). Toute la pente lii^urée à droite sur la planche
est aujourd'hui l'ccouverle par des déblais a])port(''s du Koudiat
Ati. Les cellules représentées adroite, au premier plan, existent
encore. Elles sont au nombre de quatre. Faites en partie avec
des matériaux antiques, elles renferment de petits bassins en
pierre, que remplit une eau courante.
PI. 156.
( Constant in e . P/i ilipp e v ille ) ,
Dessin de l'ensemble de la planche, au Louvre. — Fig. I. Sorbonne, IV,
p. 225. — lu^-. 2 et 3. Ihld., p. 224 (ISliO). — Y'vj,. 4. Ihkl., IV 6/s, p. 126.
Fig. 1-3. Pierre (longueui- 1 m, 10, épaisseur 0 m. 53), ornée
sur trois faces de trophées, en bas- relief. Sur le devant (fig. 1),
deux cuirasses avec des lambrequins de cuir, dressées sur des
troncs d'arbre et surmontées de casques ; autour, des boucliers,
des javelots et un glaive. Sur le côté gauche (fig, 2), sorte de
cotte, tlanquée de deux glaives (le dessin n'est pas très exact :
Delamare n'a pas bien compris le motif; l'échancrure repré-
sente le collet de la cotte). Sur le coté droit (fig. 3), cuirasse
avec des lambrequins de cuir, dressée sur un tronc d'arbre,
surmontée d'un casque (qui est dessiné inexactement) ; javelot
et deux glaives. — Trouvée en 1850, dans des déblais, en cons-
truisant la Préfecture; aujourd'hui au square,
Fig, 4. Sarcophage chrétien, trouvé à Philippeville, en 1851,
Le Bon Pasteur; deux vases; épitaphc de Vandia Procula.
Gsell et Bertrand, Musée de Philippeville, p, 35-36, pi. m,
fig. 2; C. /. y.., 8189. Au musée de Philippeville.
Fig. 5 et 6. Coupes de ce sarcophage.
140 DELAMAim — GSKLL
PI. 157.
[Constantine).
Fig. î). Sorbonne, IV, p. 34.
1-4. Plan, doux coupes, vue do la consiruclion antique voû-
tée qui recouvrait la source thermale de Sidi Minioun, à l'Ouest
et au-dessous de la Gasba. Conf. Ravoisié, I, pi. 2 ; Gsell,
Momime7its antiques^ 1, p. 240; Atlas archéolor/iqiie, f' 17,
p. 18, n° SI . La source ne coule plus et l'édifice est comblé.
a. Autel, avec une dédicace à Neptune (dieu des sources) : C.
I. L., 6956 et p. 1847.
6. Epitapho d'un juif, Pompeius Hostulus : C. I. L., 7155.
Elle était à Sidi Mimoun.
7. Fragment de la dédicace d'un édifice public, restauré à la
fin du iv" siècle ou au début du v'^ : C . I. L., 7068.
8. Dédicace à L. Domitius Tiro, augure, duumvir, chargé de
la perception d'un impôt du vingtième : C. I. L., 7099. La
pierre (large de 0 m. 70) devait être primitivement une base de
statue ; ce fut sans doute plus tard qu'on la creusa en forme
d'auge. Encastrée dans un mur, à l'intérieur de la Casba ; on ne
voit phis que la face.
9. Pyramide Damrémont (avec une inscription arabe, et, sur
la face opposée, une inscription française), érigée au pied du
Koudial Ati, au Sud, à la mémoire du général Damrémont,
tué par un boulet, lors du siège de Constantine, le 12 octobre
1837. Sur la gauche, le Dar Ahmed-Bey, dit caserne des Janis-
saires (conf. pi. 134), Au fond, la colline de Sidi M'cid.
PI. 158.
[Constantine).
1, Vue du ravin du Rummel, prise de la rive droite, en aval
de la troisième voûte naturelle (figurée au premier plan). Au
fond, la seconde voûte, et, au-dessus, Constantine. En bas, sur
EXPLORATION SCIENTIFIQUE DE l' ALGÉRIE 141
la rive gaucho, mur eu moellons et en briques, d'époque rela-
tivement récente, qui servait de support à une conduite d'eau,
aboutissant aux cascades.
2. Vue du ravin du Kummel. prise de la rive droite, à l'en-
trée (en amont) de la troisième voûte. On voit la seconde voûte,
et, plus haut, Constantine, où les maisons arabes ont été rem-
placées par des constructions européennes, dont la principale
est le lycée. En bas, sur la rive gauche, la conduite d'eau (voir
fio- n
PI. 159.
[Constantine).
Cascades du Rummel, au Nord de Constantine, à la sortie
des gorges. Vue prise de la rive gauche, en aval de l'emplace-
ment occupé aujourdluii par les moulins Lavie.
PI. 160.
[PJiilippeville).
Croquis de l'ensemble de la planche, au Louvre. — Fig. 1 et 3. Sorlionne,
IV bis, p. 9 (1850). — Fi?;. 2. Ibid., IV, p. 255 (1850). — Fig. 4, 5, 6. Lou-
vre. — Fiir. 7. Md. (1851). — Fig. S. Sorbonne, IV, p. 2riî- (1830).
I, 2, 3. Trois faces de la partie supérieure dune base ou d'un
autel. Le dessus présente des coquillages en relief. Sur deux
faces, inscriptions indiquant que le monument, promis le trois
des nones de janvier, fut dédié deux mois après, sous le con-
sulat de Sabinianus et de Seleucus (en 221 après J.-C). Sur une
troisième face, on distingue les débris dune inscription marte-
lée, qui nommait le donateur : C. I. L., 7966 = 19850. Peut-
être ce morceau a-t-il appartenu au socle d'une statue de Nep-
tune. Trouvé à Philippeville, au théâtre moderne. Maintenant
au Musée de la ville : Gsell et Bertrand, /. c, p. 22.
i, 5, 6. Face et côtés d'un cadran solaire en marbre (haut de
Om. 92), décoré d'ornements végétaux. Au Musée de Philippe-
ville : Gsell et Bertrand, /. c, p. 74, pi. x, lig. 6.
142 riKLAAiAitr, — osell
7. Saico|)li;ii;e (rt'iiliuil. eu iiuiibrc. Sur le dcvaul, Lusli; du
uioi'l, poilant la huila; deux Auiours, tenant une guirlande.
« Trouvé rue de Conslauline. [très le café de Paris » (annulation
au dessin), c'esl-à-dirc en |)leiue ville i-omaino ; il avait dû être
enlevé de sa place primitive. Au Musée de Piiilippeville : (Isell
etBerli'and. /. c. j». '.\\-XÀ.
8. Cùlé droii d'un devant de sarcophage en marbre. Scène
non déterminée : voir (jsell et lierlrand,/. c., p. 33 (pi. iv, fig. 3).
Au Musée de Philippeville.
îl, 10. Coupes de deux sarcophages, l'un avec un couvercle
plat, laulrc avec un couvercle en dos d'àne.
H, d2. Vue et coupe d'un calillus de moulin à grains; coni'.
pi. 31. lig. 17, 18.
PL 161.
[Route de Constantinr à Bône).
Fig 1. Collection Cnyne (1840).
1,2,3. Plan, élévation, vue d'un grantl mausolée (dit 5o?/;??«rt),
situé près du Kroub, au Xord-Est. Conf. Havoisié. 1, pi. 61-Gt ;
Gsell, Monmnciits antiques, I, p. 01-65; Atlas avehéohxjiqne,
f' 17, n" 168. (iC monument est certainement antérieur à la con-
quête romaine.
4. Chapiteau de ce mausolée. Dessin peu exact : voir Ravoi-
sié, I, pi. 64, lig. X et xi.
5. Corniche du socle de ce mausolée. Conf. Ravoisié, pi. 6i,
6. Plan d'une partie des ruines romaines de Ksar Mahidjiba
> Atlas arrhrolofiifjue^ P 17, n" 172) ; conl". Ravoisié, pi. 6.'), fig. i.
En A, le temple repi'oiluil au milieu de I;i pi. 162.
7. Plan et vue de deux grandes pierres, dressées à 0 m. 70
Tune de l'autre, et oll'rant des entailles. Ce sont sans doute les
montants d'un pressoir.
8. 9. Deux autres pierres analogues. Voir aussi Havoisié. I,
pi. 66 à Ksar MabidjibaV
11, 12. Deux dolmens, situés dans la légion de Ksar Maliid-
EXPLORATION SCIENTIFIQUE DE l'aLGÉKIE 143
jiba, où ces moniimonls soiil Irès nombreux : Atlas archéolo-
gique, P 17, n°^ 172, 178, 17!), 183, 184, 18o. Sur lu (ig. 11, les
pierres qui conslituonl des giatlins circulaires paraissent èlre
dessinées avec trop de régula rili'.
PI. 162.
[Routf' (le Conslaïuinc à Bô/ie).
Collection Coyne.
Vue des ruines romaines de Ksar Mahidjiba, prise du Nord-
Est, à loO mètres environ du temple ligure au milieu de la
planche. Pour ce temple romain, encastré plus tard dans une
enceinte défensive, voir Gsell, Monuments antiques, \^ |). Ii50-
lol. Au premier plan, fragments divers, entre autres une pierre
de pressoir elles épitaphes C. 1. L., o689, o691, 5G92, o68o.
Sur la gauche, un peu en arrière, encadrement dune porte et
montants d'un pressoir.
PI. 163.
(Route (le Constanline à Bone).
Dessin de l'ensemble de la planche, au Louvre. — Fig. 1. Soibonne, IV,
p. 313 (1840).— Fig. 2. Ibid., p. 309 (ne paraît pas avoir servi au gra-
vouri.— Fig. 3. Ibid., ji. 310. — Fig. :i. Ihid., p. 310.
1. Vestiges romains, avec l'inscription C. I. L., o690 (épi-
taphe de Q. Volussius Primus). « Oued Mœris » (annotation
au dessin), c'est-à-dire probablement au Sud du village français
d'Aïn x\bid : conf. Atlas arclteolof/ique, ï" 17, n° 321 (bordj de
Mehris).
2. Épitaphes de Julia Marcel lina. de Julius Kalpurnianus,
etc. : C. L L., .^687 = 19111.
3. Epitaphe d'Aemilius Hogalus, qui fut magister pagi à
Sigus : C. I. L., 5683 et p. 1820. Trouvée " dans les ruines
situées à l'Est du camp « du Srah de Mehris » (Berbrugger).
d44 DELAMARK
r.SELL
4. l'^itilaplic (riiii k^Monnaire el (le Vilalis : C. I. /.., oGHi.
T). Ki)ila[)lies (le .Inlius Qiiinluliis, (Je .liilius liiiliniis, do Kal-
purnia ]{u(ina : C. I. /.., ofiSO cl p. I82G.
0. I-'pilaphe d'Oviniiis Marlialis : C. J. /.., r;G88.
7-18. Dolmens, probabicmcnl siliiés entre la région de Mcliris
el les ruines d'Annoiina (planches suivantes) : peut-être dans
le voisinage de Ras cl Akha (conf. Atlas archéologifjuc, ï" 18,
n" 20). Remarquer les pierres, taillées d'une manière régulière,
qui sont employées dans le dolmen de la lig. 8.
PI. 164.
{Annotma) (t).
Dessin de l'ensemble de la planche, au Louvre.
i. IMan des ruines d'Announa [T/iibilis], d'après Ravoisié,
II, pi. .'k Voir un plan plus détaillé dans VAtlas archéologique,
P 18, n" 107, p. 8.
2. Débris d'un mur de basse époque, construit avec des maté-
riaux do démolition, à l'extrémité Nord du plateau qui porte
les ruines : Dclamare, Revue arcJiéologique, VI, 1849-1850,
p. 14 (et pi. 110, fig. 1). Sur une pierre est sculpté un phallus,
image prophylactique (conf. plus haut, pi. 31, lig. 13).
3. Près de là, autre pierre avec une image semblable : Dcla-
mare. Le. (et pi. 110, fig. 2).
4. 5, 6. Plan, coupe et vue d'une fontaine, située au pied du
plateau qui portait ThUtilU, au Sud-Rst (L sur le plan, fig. 1).
Elle est aujoirrd'hui à peine distincte. Sur le devant, bassin
semi-circulaire, de 2 m. (JO de largeur; par derrière, chambre
dont la couverture en pierre était soutenue par des arceaux.
Voir Ravoisié, II, p. 14-15, pi. 16. — Sur la fig. 6, on voit,
auprès de la fontaine, l'autel funéraire reproduit pi. 167,
fig. 22, et une stèle.
7. Plan et élévation (vue du Sud) d'un arc à deux baies, dont
(1) Dclamare a publié dans la Revue archéologique (VI, 1S49-18.")0, p. 9-22) des
observations sur les ruines d'Announa. Nous les citerons à plusieurs reprises
dans les pages qui stdvent.
EXPLORATION SCIENTIFIQUE DE l'aLGÉIUE '1 4S
les ruines se trouvent ;ui Sud de la ville (A du plan, fig. 1;
Atlas archéologique, I du plan). Les parties en grisé sur l'élé-
vation sont seules conservées (conl'. pi. IGG, lig. 2). Les pieds-
droits sont cantonnés do pilastres cannelés, coiffés de chapi-
teaux corinthiens à feuilles non découpées. Cet arc est d'une
construction très médiocre. Voir Ravoisié, 11, |). tO-i 1, pi. r5-7;
Delamare, Revue arrhéolof/ique, Le, p. 18-19; fiscll, Monu-
ments antiques, I, p. 172-173 (avec un plan), pi. xxxvii.
8. Plan et élévation (vue de l'Est) d'un arc situé à l'Est de la
ville (M du plan, fig. 1 ; Atlas, 10 du plan). Les parties en grisé
subsistent seules (conf. pi. 106, fig. 1). Les pieds-droits offrent,
sur les deux faces, des pilastres corinthiens non cannelés. La
construction de cet arc est aussi médiocre que celle de l'arc du
Sud. Voir Ravoisié, II, p. 13, j)l. 12-14 ; Delamare, Revue
arcJiéologique, l. c, p. 17; Gsell, /. c, p. 158, pi. xxx.
9. Plan d'un arc situé en pleine ville, près du forum (D du
plan, fig. 1 ; Atlas, S du plan). Sur les deux faces, les pieds-
droits sont ornés de deux pilastres que précèdent deux co-
lonnes ; chapiteaux corinthiens de style médiocre (conf. pi. 165,
fig. 7, 8, 9). Voir Ravoisié, II, p. 11-12. pi. 8-10; Delamare,
Reçue archéologique, L c, p. 14; Gsell, /. r., p. 167 (avec un
plan à la p. 166), pi. xxxv.
10. 11. Base et chapiteau d'un des pilastres de l'arc du Sud
(fig. 7) ; une portion de l'imposte est reproduite avec le chapi-
teau. Le dessin ne donne pas une idée exacte de la facture
lourde et négligée du chapiteau. Conf. Ravoisié, II, pi. 7, fig. i.
12. Profil de la corniche de cet arc.
13, 14. Base et chapiteau (complété) d'un des pilastres de
l'arc de l'Est (fig. 8). Conf. Ravoisié, pi. 14, fig. i.
15. Moulures de la base et corniche de l'imposte de cet arc.
Conf. Ravoisié, pi. 14, fig. tv.
16. Profil de l'archivolte du même arc. Conf. Ravoisié, pi. 14,
fig. m.
PL 165.
[Amiouna) .
Dessin de l'ensemble de la planche, au Louvre. — Mg. i. Sorbonne V,
1 '«'» nF.r.AMAliE OSKLL
p. 171. — l"v^. 2. Ibid., p. Jtj'.t ^l«i-:{). — Fig. 4, ;;, 0. /6(Vi., p. 121 (1843) et
p. no (doux sihics do rrixiuis^; il y u au>si un troisième dessin de la
lii,'. :;, ;i la p. 12-2.
1. Kg'Iisc siliK'c an Sud dos ruines (!•] du plan, pi. 164, fig. 1 ;
Allas. /,) du jdaii . Siii' ce moiiiimenf, voir- Havoisiô, II, p. \'i-
i'i, pi. Jo; Delauiarc, lirciK^ (irc/i<;olo(iiqi(C', l. c, p. 19-22 et
pi. III (i-oprodiiisanl, les fig. 1, 2, 3, 4, o de cette planclio);
i\>v\\, Moiunnciils (uilK/ucs, II, p. IG.')-166 (avec un plan, plus
complet (jue celui de l)(daniai'e), [)l. lxxxiv et lxxxv. Je renvoie
à la description donnée dans ce dernier ouvrage.
2. Vue du mur de façade de celte église; prise de l'extérieur.
Conf. Ravoisié, II, pi. 1;"), lig. n; Osell, /. c, pi. lxxxiv.
3. Vue de la partie antéiieure de cette église; prise de l'in-
lérieur. Conf, Ravoisié, II, j)l. 4 et pi. 15, fig. in; Gsell,
pi. i.xxxv.
4. Clef de l'arc de décharge qui surmonte le linteau de la
porte d'entrée. Elle est ornée d'une croix latine, accostée de la
et de Tw.
5. Epilaphe de Julius Macer : C. f. L., 5598. Cette pierre a
été employée dans la façade de l'église, à gauche de l'arc de
décharge (voir lig. 2, où l'inscription est reproduite à rebours).
6. Bas-relief très fruste, qui a probablement appartenu à un
monument funéraire. Il est encastré dans la façade de l'église,
à droite de la porte (voir lig. 2).
7. 8. Arc du centre de la ville (pi. 164, tig. 9). Moulures d'un
des piédestaux qui portaient des colonnes, en avant des pieds-
droits ; base de la colonne. Conf. Ravoisié, II, pi. 10, fig. v.
9. Chapiteau d'une des colonnes de cet arc et entablement
qui le surmontait. Conf. Havoisié, pi. 10, fig. n. Ces parlies de
l'arc ne sont plus en place (conf. Gsell, /. c, pi. xxxv).
PL 166.
(Annotma).
Dessin de rciisenilile de la |ilanciu>, au I. ouvre.
1. Vue de Vnyv, de l'Est i pi. Kii, fig. 8). prise du Sud-Ouest,
EXin.OlfATION SCIKM'IFIOI E IJI'. LALdÉlUE iïl
cùlé de la ville. Dos vues, prises du eùlé opposé, se Iroiivcnt
dans Ravoisié, II, [)l. \'2. el dans (Isell, /. r., j)l. xx\,
2. Vue de j'ai'c du Sud [\)\. IG4, lig. 7j, prise du Noixl-OuesL,
cùlé de la ville, (bnf. liavoisié, pi. o. l^ne vue, prise du cote
op[)Osé, se douve dans (iseil, /. c, [)l. xxxvu.
PL 167.
Croquis (lo rciisfMnble de la planclic, au Louvre. — Vig. 1, 2, 3, 4, 'i, 6, 7,
8,9, It), II, 12, 13, ii, i:;, 10, 17, 18, 19. Louvre (1843); doubles des
lig. 2, (■». 13, I h, ihid. — i-'i-. 20. Sorhoune, V, p. 137. — \'\ii. 21. Ihid.,
p. 113 (181.3). - Fig. 22, 23, i't. Und., p. 77 (18i-3).
4. Stèle grossière (lai'geur 0 m. 29).' Personnage, représenté
en buste, tenant une guirlande (ou un gâteau), dont les extré-
mités se croisent. Au-dessus de sa tête, un croissant; à sa
droite, une palme et, plus bas, un bélier (?). Au Louvre,
n" 19o6 (le bas a été scié). Celle stèle a élé publiée par Dela-
mare dans la Revue archéolof/ique, YI, p. L^i, lig. 2 (image
retournée). — Les stèles (jui ligurent sur cette plancbe et qui
sont soit en pieire, soit d'un marbre grossier, ont été trouvées
dispersées sur plusieurs [)oints des ruines d'Announa (voir
Delamare, /. r., p. L'i, 17, 18). On en a découvert un grand
nombre d'analogues au Sud-Est de l'église ; l'une d'elles portait
une dédicace à Saturne : il y avait donc là, piobablement, un
sanctuaire du grand dieu africain : conf. Atlas (irchéolor/ique,
1'' 18, p. 8, col. 2. Beaucoup de ces petits monuments ont été
transportés à Hammam Meskoutine : voir de Pacbtere, Musée de
Guelma^ p. 49-50.
2. Stèle (hauteur 0 m. 29). Personnage vêtu d'une tunique ;
il tient d'une main une grappe de raisin (?), de l'autre une guir-
lande (?). Au Louvre n° 19ol. Publiée dans la Revue archéo-
logique, l. r,, p. 15, (ig. 3 (image retournée).
3. Stèle (hauteur 0 m. 32), très fruste. Personnage en
tuni(jue, tenant de la main droite une grappe de raisin ; l'autre
main est cassée. Au Louvre, n" 1947.
4. Stèle. Femme en robe courte et manteau, tenant d'une
\ 'iH Dcr.AMAMK — r.sr.Lr,
main uni' i^iiirlunde aux buuls croisés, de l'aulie une grappe (?).
Aupiôs (Tollo, un animal de sacrifice (chèvre?). Au Louvre,
n" 1949.
T). Stèle fruste. Personnage vêtu d un manteau; il lient de
la main droite un objet qui a été cassé, de la main j^auche une
grappe (?), vers laquelle se tlresse un serpent (?). La lète de ce
|)ersonnage est flanquée de deux étoiles. Au Louvre, n" 19iG.
Publiée H'-ria^ ai'cJiéolof/ùjiœ, l. c, p. 15, lig. .3 (image retour-
née). — Lcnormant [Gazctlr arcliéologique^ 1877, p. 2.3;
Dictionnaire des antiquités, I, p. 773) pense qu'on a voulu
représenter ici le dieu phénicien Eshmoun : ce qui me paraît
fort douteux (Gsell, Ihdl. archéologique du Comité, 1900,
j). 378-379) : je crois que cette stèle nous montre, comme les
autres, un dévot tenant des ofl'randes.
G. Personnage (homme ou femme?), tenant une grappe de
raisin cl une guirlande. Au Louvre, n° 1945.
7. Stèle (hauteur G m. 36). Homme qui semble être nu,
tenant d'une main une grappe de raisin, de l'autre un objet
allongé. Au Louvre, n° 1948. I^ubliée Revue archéologique,
pi. 110, fig. G.
8. Stèle mutilée. Femme (?), tenant une guirlande.
9. Stèle mutilée (largeur 0 m. 32). Personnage qui semble
vêtu, tenant de la main gauche une j)omme de pin (?), de la
main droite; une grappe. Au Louvre^ n" 1954.
10. Stèle (^hauteur 0 m. 37). Femme, tenant une guirlande.
Au Louvre, n" 1952.
11. Fragment d'une stèle. Personnage nu, tenant une
guirlande (?). Au Louvre, n" 1950.
12. Fragment d'une stèle, où les images sont gravées. File
est peut-être plus ancienne (jue les stèles à ligures sculptées. En
haut, probablement la partie inférieure de l'image dite de
Tanit (conf. lig. 16). Au-dessous, personnage en prière.
VuhWée Jievue archéologique, l. r., p. 15, fig. 1.
13. Fragment de stèle (hauteur 0 m. 29). Femme (les seins
sont indiqués par deux cercles), qui paraît être nue; elle porte
un collier. Elle tient d'une main une guirlande, de l'autre une
grappe de raisin. Au Louvre, n" 1953.
14. Stèle mutilée (hauteur 0 m. 30). Images gravées. Per-
sonnage dont les mains sont levées ; celle qui est conservée
EXPLORATION SCIENTIFIQUE DE l'aLCÉUIE 149
tient une |talme. Palme, losauii'e probablemenl un ^àleaiij. Au
Louvre. mu>é(» phénicien. Publiée Rcvur (ii'(/irolo(ii(/u(', l. c,
pi. 110, 11-. :;.
IT). Fragment de stèle. Autel trapc'/oïdal, ou [)lus probable-
ment bas de l'image dite de Tanit; caducée. « Au Sud des
ruines, dans un champ labouré » (annotation au dessin).
IC. Stèle gravée (largeur 0 m. 33). Image dite de Tanil,
représentation symbolique de la divinité ; poisson, caducée,
autel. Au Louvre, musée phénicien (le bas a été scié). Publiée
Revue ai'chrol()t/i</i(r. I. c, |)1. JIO, Hg. 4.
17. Partie supérieure dune stèle. Tète dun personnage;
auprès, objet indistinct (Maury, Revue archéologique, /. c, p. 24,
croit que c'est un marteau).
18. Partie supérieure d'une stèle. Tète de femme, 1res gros-
sière. Au Louvre, n*' 1908.
19. Stèle (hauteur 0 m. 28), représentant deux personna-
ges qui tiennent Tun et l'autre une guirlande et une grappe de
raisin; dans le champ, deux palmes. Au Louvre, n" 1935.
Publiée Revue arcJu'ologique, l. c, pi. 110, fig. 3.
20. Stèle funéraire double, brisée en bas (hauteur 0 m. 66).
Epitaphes de Pinneus — et de Julia Aurélia : C /. L., 3626.
21. Stèle. Epitaphe de Julia Auge, affranchie : C. L L., 3603.
22. 23, 24. Autel. Épitapho de Blastus : C. /. £., 3349 et
p. 1807. Sur les côtés, aiguière et patère.
23. l-]pitaphe d'(H^oratia Marisa, qui vécut 103 ans : C. /. L.,
3392. La pierre est une stèle [vidi à Announa).
PL 168.
[Aniioutia).
Dessin de l'ensemble de la planche, au Louvre. — Fig. 1, 2. Sorbonno,
V, p. 60 (1842). —Fig. 3. ïbid., y. 09 (18«). — Fiy-. 4. Ibid., p. 117. —
Fig. 5. Md., p. 104 (1843), — Fig. 6. Louvre (1842). — Fig. 7. Sorbonne,
V, p. ICI (1843). — Fig. 8. Ibkl, p. 141. — iMg, 7, Ibid., p. 39 (1843) ;
autres dessins, qui n'ont pas servi au graveur, ibid., p. d7-58. — Fig. 10,
11. Ibid., p. 53 (1842). — Fig. 12. Ibid., p. 54 (1843). — Fig. 13, 14. Louvre
(1842).
1, 2. Fragment d'un enlablement. placé sans douli; sur une
rangée de colonnes. Sur le devant, rinceau et restes d'une dédi-
IH.I.AMAI'.P: (iSIlLL
f;u'<>, |).ir (l;iliilliiiiis : ('. I. /... "i.'J.'Mi. Sur l;i lace ()lar(jnnaiil('.
vase d'où s'ôcliappcnl deux ceps de \ i^iic. (le IVagniL'iil gîl près
do l'égliso, à IKsI.
n. Aiilol lïiiK'raiiT on iiiaihic, poilani l'c-pilaplic d Aiilisliiis
Januarius : G. f. />., ."jrjil. — Los Aiilislii ôlaient nombreux à
Thibilis; doux d'cnlrc eux parvinrent, vers la (in de la dynas-
tie des Antonins, aux plus liauLos dignités de l'I^mpire : voir
Atlas arrlu'oloriifpie^ P J8. |). 1, col. 2.
i. Aulcl, porlaiil les épilaplics d'Antislius Philelus ol d'autres
personnes de sa lamillo : C. I. /.., 10849 = 18889.
T). Aulol, portant les opitaphesde (iargilia Urbana et do Mat-
tius lîaric : (\ l. L., n'JS,-).
(i. Fragment (hauteur t ni. 10) d'une statue do Homain, en
marbre; « trouvé près de lare do triompbo, J842)) (annotation
au dessin); conf. Havoisié, II, pi. il, pi. 7, tig. vni. Je l'ai vu
encore^, il y a quelques années, près do Taie du Sud. Peut-être
a-t-il été transporté à Guelma (conf. do Pachtore, Musée de
Guelma, note à la p. 37, d).
7. Stèle double, portant les épitaphes de Vipsanius Martialis,
prêtre, et de Borocia Valentina : C. f.L., 5535. Près deTéglisc
(conf. pi. 1G5, tig. 3, où l'on voit cette stèle, gisant au premier
plan).
8. Fragment d'une plaque en pierre, portant les épitaphes de
Pompeius IIonora[t]us, de Pompeius Septimian[us], de Yettia
F... : C. f. L., 5G27 = 18887. Au Louvre, n° 2041 (on a scié la
moulure). A la ligne 4, il y a bien SEPTIMIAN (on voit le haut
de l'A et le haut de l'N), et non SEPTIMIN, comme on l'indique
au Corpus.
9. Autel on piorro hauteur 0 m. 87), dont l'inscription men-
tionne un taurobolo, célébré par Popilia Maxima, en l'honneur
de la Terra Mater Aerecura, Mater Deum Mayna Id[a)ea : C. I.
L., 5524. Trouvé près de l'arc de l'Est : Delamare : Revue ar-
chéologique, YI, 1849-1850, p. 18. Au Louvre, n" 201G. — Un
autel analogue a été découvert à Announa in\ 1894 : Rrc. de
Constanl'nie, XXIX, 1894, p. G53.
10. Aulol, avec une dédicace à Hercule, pour le salut d'Anto-
nin le Pieux, par les cultores de ce dieu : V . I. L., 5523 =
18859. Près de l'arc de l'Est : Delamare, /. r., p. 17 [vidï).
Lignes 5-7, lire :
EXPLOUATION SCI K.NTlIlui K DE l'aLGÉHIE 151
AVG PII C^ CVL
ORES EIVS
D • S • P • F •
11. Dédicace à lîcllono, pai- i'^orlis, esclave de Tempereur :
C. /. />., ,j52I . Trom ('0 à Tl^sl el au bas des ruines : l)(daiuare,
/. r., p. 17.
12. Dédicace à CiOuslance (Chlore), par Valierius) [AJiiloni-
|nusl, gouverneur de la N uniidia] Cwicnsls) : C. I. L., 5^26
:= 188G0. Trouvée au Nord des ruines, près de la ciiapelle indi-
quée par la letlre Tl du plan delà pi. 164, tig. 1 , et par le chillre
// du plan de VAt/as (tichéologique : Delamare, /. r., p. 15.
Coni". une inscription seniblal)lc, découverte aussi à Announa:
Bec. de Constauline, XXIX, 1894, p. GoO.
13. 14. Profil et l'ace d'une petite tête en marbre blanc. Une
annotation au dessin nous apprend qu'elle a appartenu au colo-
nel llerbillon.
PI. 169.
[Hammam Meshoat'nie).
Dessin de rensemble de la plani'he, au Louvre. — Fig. k Dessin appaite-
nanl à. M. Rouyer (don de M. Renier, lils de répigrapliislei.
1. Plan d'une pailie des ruines (rilauimam Meskoutine (sur
ces ruines, voir Atlas archroloiiitjuc, T 9, n" 1 '(-4). Elles ont pour
la plupart disparu. Le plateau sur lequel elles étaient dissémi-
nées est limité à l'Ouest el au Nord par l'oued (!lhedakra, atlluent
du ]>(>u Ilamdaue. 11 est en beaucoup d'endroils hérisséde cônes
rocheux, anciens jioints d'émergence des eaux thermales. —
Pour les ruines JiKIl, E, F, voir les figures suivantes. De celles
que Delamare a indiquées par les lettres {\ el \\ (à droite sur le
plan), ilne reste plus que des vestiges insignifiants : voir Marly,
Rec.de Cfmsfantiiie, XXVI, 1890-1891, p. 210-211.
2. Plan d'un forlin de basse époque, qui s'élevait sur une
mince arête, dominant l'oued Chedakra (voir ilKll sur le plan
de la fig. 1). La forme particulière de cette construction,
longue de 33 mètres et très étroite, a été déterminée par la con-
figuration du terrain. Aux deux extrt'mités, il y avait des tours
11
i52 DE[,A.-\I AIlE — OSELL
carrros, rcIi(''os p.ir deux miiiaiilcs; au iiiilicii, se Irouvait une
ciloriK» \()ùl('(>. De Loiil c(}\i\, il no subsisic (|iio de miséraljlcs vos-
liiics; Idulos les pierres de taille oui rir iililisées connue uialé-
liaux.Voir HavoisiéJI, [). Ki, |d. !S-l>I; Marly, /. c, p. 209-
210. — Le mur à conlrcforls, iudi(|n('' par la lettre C sur le
plan de la lig\ 2, a disparu : une roule passe parla.
3. Plan de piscines antiques (K), restaurées et partiellement
modifiées en 1872 (dites piscines militaires). On trouve des ves-
tiges d'autres piscines dans le voisinage. Yoir Marly, /. r.,
p. 212-213. — A coté, deux arceaux |)arallèles F), larges de six
mètres, en pierres de (aille. Ils ont disparu; nous ignorons le
jilan et la destination de l'édilicc^ auquel ils appai'Ienaient. Voir
Havoisié, p. 16-17, pi. 19 (restilution fanlaisisle), pi. 20 et 21 ;
Marly,/. c, p. 217-218. — Au bas de la figure, coupe d'une pis-
cine, par a-ô.
4. Vue du fortin dont le plan est donné fig. 2. Auprès, à
gauche, les arceaux (voir fig, 3). Au [treniier plan, quelques
cônes. Conl'. Ravoisié, II, pi. 18.
T). Vue de plusieurs cônes; dans le fond, on dislingue les ar-
ceaux et une partie du fortin.
6. Vue des arceaux; dans le fond, des cônes.
PL 170.
[Roule (V Announa à Gxiplma).
Dessin (le l'iiisciiililr de la |il;mrlii', au I, ouvre. — Fig. i. Siu])nnne, V,
p. !()() i('L |i. 17:* |i(HU' les sciil|iliii('s des cnir'S). -- Fiir. •!• H'iil., |'. lO.'i.
1. (larle de la région siluée cuire Hammam Meskoutine, An-
nouna etMedjez Amar. Conf. Havoisié, II, pi. 1. Pour les petites
ruines que Delamare indique en divers endroits (par la lellre/il)
et pour d'aulres ruines de la même région, \oiv Atlas arcliéo-
logique, ^ 18, n"^22, 23, 2i, 109, 110, 111, 113, 114.
2. Aulel funi'raire de Medjez Amar, portant les épilaplies de
Corvinius {"'laminalis cl (rAgiin[i]a N'ictoria : Havoisii', il, fig. îi
la p. 8; C. I. L., o'JOI. Sur les côtés, aiguièi'O et palère.
3. Autel funéi'aire deMedjez Amar, en mai'bre, portant l'épi-
EXPLORATION SCIENTIFIQUE DE L'AEr.l^:UlE 153
tapho d'Anniiis Primus, clicvalier romain : Uavoisié, fig. à la
p. 8; C. 1. L., o502 (et p. 1803). Sur les cotés, aiguière et pa-
le re.
'i , Pierre i)()i'laiit une croix grecque pallée, trouvée à ITam-
luaiu Meskouline; conf. Grellois, Eludes <irchcoloyiqur.s sur
Ghelma cl lUnnmam-Meskoitlin (extrait des Mémoires de F Aca-
démie de Metz, XXXIII, i8ol-18.')2), p. G5 et pi. xr. Cette pierre
se voit encore, mais mutilée, dans le jardin de rétablissement
thermal, La croix mesure 0 m. 2o de hauteur.
o. Stèle représentant deux personnages en luni(|ue, doutTun
lient une grappe de raisin, l'autre une guirlande et une grappe (?).
Trouvée à Hammam Meskouliue. Grellois, /. r.^etpl. xi.
(i.Jene sais pas ce que représente cette figure. Voie dallée?
7,8,9. Vue, j)lan et coupe d'un caveau, taillé dans le roc.
Peut-être élait-il précédé d'un pnits, qui avait disparu au temps
de Delamare. Banquettes aux angles, niche dans la paroi du
fond.
10 et 11. Coupe et plan d'un caveau taillé dans le roc, pré-
cédé d'un puits. Le sol du caveau est à un niveau inférieur au
sol du puils.
12, 13. Plan et coupe d'un caveau semblable. — Ces sépul-
tures de type punique se trouvaient très probablement dans la
partie haute de Guelma : voiv Atlas archéoiogigue, f''9, p. 20,
col, 1.
PL 171.
[Medjcz Amar. Guelma) (1).
Dessin ele rensemble de la planche, au Louvre. — t'ig. 3. Louvre.
1. Vue de Medjez Amar, prise du Sud-Ouest; en avant, à
(I) Le Musée du J>ouvre possùdc un manuscrit de Delamare, de 2't pages, rela-
tif à Guelma (daté de Constantine, l'^f mai 1842). Ce manuscrit indique très som-
mairement les inscriptions que Delamare a copiées, les sculptures qu'il a des-
sinées en janvier 1842; il contient en outre une courte dissertation sur la syno-
nymie deSuthul et de Calama; une note sur des tombes creusées dans le roc,
au sud du camp; une autre sur laqueduc ; quelques autres notes sur différents
vestiges; de brèves explications sur diverses vues; enfin, un extrait des observa-
tions sur Guelma, consignées par le général Duvivier dans ses Recherches et
notes sur la poi-tion de VAlf/érie au Sud de Guelma.
1 ,')'(. Dr.LAMAUK r.SELL
tlroilo, roned Hou lliimdanc; an dclîi, les bàtimcMils de l'ancien
camp français (devenus plus lar'd bureau arabe, jhiIs orpludi-
nal, aujourdliui ferme Clouet des Perrucbes).
2. Autre vue de Medjiv. Amar, |)r'ise du Sud-Esl ; au premier
plan, le conilucnl de l'oued liou Llamdane et de l'oued Clieif,
(jui, réunis, forment la Seybouse; au delà, les bâtiments men-
tionnés fig. 1. Gonf. la vue de Ravoisié, II, pi. 2.
3. Plan de (îuelma(en 1842). Gonf, Ravoisié, II, pi. 2H. Voir
le plan deGuelma (Ca/ama), donné dans V Atlas archéologique^
f'O, n" 146. p. 18, avec le commentaire.
4. Porte de la citadelle byzantine, large de 1 m. 60, baule de
2 m. 50. Elle se trouvait au pied de la tour I, auprès des
thermes romains. Au-dessus dt; l'entrée, une pierre portait
l'inscription reproduite pi. 184, lig. 7. Tout a disparu. (]onf.
Ravoisié, II, pi. 35 (reproduit dans Diehl, Afrifjur bi/zaniuio,
p. 165, fig. 46). — Pour la citadelle, voir Diebl, Nouvelles
archives des Missions, IV, 1893, p. 370-374; Gsell, Momiments
antiques, II, p. 30i-365.
5. Moulure d'un socle. J'ignore à quel édifice ce socle appar-
tenait.
G. Plan d'une église, longue de 33 m. 50, large de 15 mètres,
qui se trouvait à 1,050 mètres au Nord-Nord-Est de la forteresse
byzantine. Ces ruines ont disparu. Voir Ravoisié, p. 33, pi. 32,
lig. i-v; Gsell, /. c, p. 201-202.
7. Edifice rectangulaire, qui mesurait 17 mètres environ sur
11; les murs étaient construits en moellons, avec des chaî-
nages en pierres de taille, qui seuls subsistaient. Une sorte de
couloir, pavé d'une mosaïque ornementale, enloui'ait l'espace
central. Ruines disparues, (^onf. Ravoisié (qui les a déblayées),
p. 34, pi. 32, fig. viii-x; Atlas ar< héologigiie, î"" 9, p. 19, n" ^
du plan (cet édifice est indiqué par le uiol « Mosa'Kjin' » sur le
plan de Delamare, fig. 3).
8. Pierre ornée d'un monogramme clirétien, dans un cercle.
EXPLOMATION SCIENTIFIQUE DE l' ALGÉRIE 155
PI. 172.
[Guelma).
Croquis do l'onsomble de laplancho, au Louvro. — Grand dessin d'ensem-
ble, donnant les plans et coupes de cette [jianche. Ibid.
1. Plan (levé vers 1842) des parties visibles des grands
thermes [Atlas archéologirjue^ 4 du plan). Ce plan est pris au
niveau de la ligne A-A des coupes. Salles diverses, |)our la
plupart remblayées aujourd'hui, groupées aulour d'une vaste
salle rectangulaire, de 22 mètres de long sur 14 de large. Il y
a deux grandes ouvertures cintrées, au milieu des côtés Est et
Ouest, et neuf autres baies. Celles du Nord et du Sud (petits
C(Més) ont été bouchées.
2. Plan, pris au niveau de la ligne B-B des coupes (le grisé
indique les parties qui subsistent). La grande salle présente, à
une hauteur de dix mètres, de grandes consoles en pierre, enfon-
cées dans les cotés longs ; elles portaient quatre arceaux, jetés
en travers de cette salle (deux aux extrémités, deux autres au
milieu), qui devaient servir de soutiens à la toiture. A la hau-
teur des consoles, des séries de trous recevaient les extrémités
de madriers qui portaient le plancher d'un étage. Les autres
salles étaient aussi surmontées d'un étage (on y voit également
des trous pour l'insertion de madriers); les salles supérieures
étaient couvertes de voûtes, qui reposaient sur des pans coupés,
établis aux angles.
3. Coupe par K-L, prise de l'Est. Les parties extrêmes à
droite et à gauche sont aujourd'hui détruites ou enterrées. Le
dessin de Delamareest inexact pour les petites portes, dont les
arcs sont surbaissés.
4. Coupe par G-II, prise de l'Ouest. Les parties extrêmes sont
détruites ou enterrées. Conf. Gsell, Monuments antiques^ I,
pi. Lxi(àlap. 226).
5. Coupe par C-D, prise de l'Est. Les ])arties extrêmes sont
enterrées ou détruites. La grande baie est flanquée de niches
cintrées, qui devaient abriter des statues.
i56 DELAMAltF — GSELL
G. (iOupo par l'i-]', |)i'isc du Nord. Coiil"., [)oiir la parlio gau-
che, Gscll, /. r., |)I. I.\.
7. (iOii|)(' |)ar l-K, prise du Nord. lOiil h; l)as est ('iil('rr('.
8. Délail dos rainures crousécs au l)as dos deux coh'S de la
grande baie de l'KsI, dans la salle principale fconf. fisell.
pi. Lx). Elles servaienl à la manœuvre d'une barre (jiii inainle-
nait la fermeture.
9. Face et prolil des pans coupés établis aux angles des salles
supérieures (sauf dans la salle principale).
Sur ces thermes, voir ici, pi. 174; Ravoisié, 11^ p. 28-29,
pi. 24, 25 (essai de rcistauration très hypothétique), 2G ; Gsell,
/. r., 1, p. 227-228, pi. lx, lxi.
PI. 173.
(CTuelma).
Vue de Guelma (en 1842), prise du Nord-Ouest. A droite,
deux arceaux antiques (conf. pi. 176, fig. 2), Dans le fond, les
bâtiments du camp français, établi dans la citadelle byzantine.
En avant, les bara({uements qui ont forme le noyau de la ville
moderne. Sur la gauche, le théâtre romain. Au delà, la plaine
de la Seybouse.
2. Yuc (en 1842) de la citadelle byzantine de Guelma^ prise
du Nord-Est, au |)oint marqué ((Mosaïque » sur le plan,pL 171,
fig. 3 (indication du manuscrit de Delamare, déposé auLouvre).
En avant, sur la gauche, ruines en blocage (probablement des
thermes), qui ont disparu (T du même plan; n" ,5 du plan de
V Allas arr/t('(//()(/i(/t/e). De la citaihdlo, on voit (de gauche à
droite) les tours nuircpnîes sur le plan de Delamare par les
lettres!, K, L, M, N, A, li (elles ont toutes disparu, sauf la
lour li). Dans le fond, le massif de la Mahouna, avec le col
appelé Serdj cl Aouda (la selle d(ï lajument), à cause de sa
forme. — (îonf. Ravoisié, 11, pi. 22.
EXPLOKATION SCIENTIFIQUE DE l'aLGÉFIIE 157
PL 174.
[iî inclina).
1. Vue des ruines des grands thermes, prise du Nord-Ouest.
Elle montre les deuxcotés de la salie juMocipale (conf. |)1. 172).
Une vue semblable est donnée par Ravoisié, pi. 2'i-, lit;. 1.
2. Vue du mur ( )u(>st de la salle principale des lliermes, prise
duSud-Kst. irest le mur dont la lit;'. 1 (par devant) préscuite la
lace opposée. La baie a 6 m. 10 de largeur. I^Ile a élé déblayée
jus([u'au sol. — Dans le fond, à droite, le mur de la citadelle.
PL 175.
[Guelma).
Dessin de rensemblo do la iilanclie, au f, ouvre.
1. Plan du tli('àtre romain, qui fut construit sous iMarc Aurèle
ou sous Seplime Sévère. Voir Ravoisié, II, p. 30-32, pi. 27-30;
Gsell, Monuments antiques^ I, p. 194-19?} (avec un plan, levé en
1900), pi. XLix. M. Joly est en train de reconstruire ce théâtre.
L'aspect des lieux est très modilié.
2. Vue du ihéàlre en 18i2, [trisc du iXord-Ouest. Conf.
Ravoisié, pi. 27.
3. Vue du Ihéàtre, prise du iNord-Est.
4. ."), G. Plan, coupes (par c-d et par a-h) de grandes citernes
à cinff compartiments, qui se trouvent dans la partie haute de
la ville (« Citerne » sur le plan, pi. 171, fig. 3; n" î^ du plan
de VAt/asarc/iéo/ogiqne). Elles servent encore. Les pieds-droits
établis le long des murs intérieurs portaient des arceaux, en
saillie sur les voûtes. Voir (îsell, Mo)iiuncnts aitlHjars^ I,
p. 280.
7, 8. Plan et coupe (par r-f) de citernes à trois compailiments,
qui communiquaient. Je ne sais pas où elles se Irouvaienl.
l')8 DELAMARE tlSELL
PI. 176.
[(hielma).
Dessin de TensemMe de la planche, au Louvre. — Fig. 1, 2. [.ouvre (d842).
— Fij,'. 3. Ihid. (18il); un autre dessin {ibid.), resté inédit, montre un
autre aspect de celte ^'rolte.
1. Vue (prise de l'iiilérieur de la ciladelle byzantine) de la
tour niarfjiiée par la lellre \i sur le plan, pi. 171, lig. 3. Cette
vue a été reproduite pai- Diehl, Afrique byzantine, p. 173,
fig. 18, En 1842, le rez-dc-cliaussée et Tétage, qu'on avait
transformé en une salle octogonale, couverte d'un toit, servaient
de prison (mauuscril de Delamare, au Louvre). A l'époque
byzantine, on parvenait à l'étage par un escalier, ménagé dans
l'épaisseur du rempart et porté par une arcade, qui se voit sur
le dessin de Delamare. Il y avait là une porte de la citadelle.
Elle a été murée; la salle octogonale n'existe plus et la partie
du rempart à gauche de la tour a été détruite.
2. Edifice romain, dont il restait deux arceaux en pierres de
taille ((( Arceaux » sur le plau de la pi. 171, fig. 3; n" 6' du
plan de V Atlas arfhéo/o(ji(/uf')\ voir Havoisié, II, j). 32-33,
pi. 31. Ces arceaux ont disparu.
3. 4. Vue et plan d'un caveau funéraire, de forme irrégulière,
taillé dans le tuf; on y descendait par un escalier. Il était situé
dans la partie haute de (iuelma : \oir Atlas archéologique, ['' 9,
j). 20, col. 1 (couf. ici, pi. 170, fig. 7-13). Je ne l'ai pas retrouvé,
ï). Plan d'un monumeut funéraire carré, construit en blo-
cage, avec des angles en pierres de taille. Il contenait un sar-
cophage.
6, 7, Coupe (par a-li) et plan d'une conduite romaine, avec
un regard. 11 s'agit probablement d'une conduite qui venait
d'une source situc'e à 1,800 mètres à l'Ouest de Guelma, Elle
est indiquée sur le f)lau de la |)1. 171, fig. 3 (« Aqueduc suivant
« les traces de l'acjueduc romain »). Manuscrit du Louvre,
p. 19 : « Le conduit était, suivant les accidents du terrain, fait
« ou (m pierres taillées, ou fait par un canal creusé, légèrement
« enterré, maçonné eu moellons et moi'tier de tei're, le tout en-
KXl'LOliATION SCIKNTIFIOLE DE l'aUIÉHIE 159
« diiit d'un morlior de luirjucs pilées et chaux... L'aqueduc
« français suit presque tous les mouvements du mmain. »
8, 9. Aspect et prolil d'une dalle ajoni-ée. qui devait couvrir
un regard de conduite ou d'cgout.
PI. 177.
Dessin de l'eiisomble de la planche, au Louvre. — Fi:,^ 1. Louvre (1843).
— Fig. 2. Ibid.; autre dessin, qui ne paraît pas avoir servi au graveur,
Sorbonne, VI, p. 76. — Fig. 3. Louvre (184.3); autre dessin, Sorbonne,
VI, p. 87. — Fig. 4, "), 6. Louvre ; autres dessins, Sorbonne, VI, p. 78,
79, 80. — Fig. 8. Louvre (1842). — Fig. 9. Ihid. (18431. — Fig. 10. Sor-
bonne, VI, j). i;i3.
1. Stèle, en marbre de la Mahouna (hauteur 1 m. 08). Per-
sonnage tenant un objet indistinct (il ne semble pas que ce soit
une grappe de raisin). Epitaphe de Rutilius Rogatus : C. f. L.,
oioT. Au Louvre, n" 1988.
2. Stèle mutilée, en marbre (largeui- 0 m. 47). Bustes d'un
homme et d'une femme. Epitaphes de [Fjlavia [Fjlora et de
Jul(ius) Junior : C. /. />., 5411. Au Louvre, n" 2038. A droite,
lignes 1-2, lire :
IVL MF
IVNIO
3. Stèle en marbre (hauteur 0 m. 83). Bustes d'un homme et
d'une femme. Epitaphes de Minucia Saturnina et de Gentius
Marcellus : C. L L., 5442. Au Louvre, n" 1987.
4. 5, 6. Face et côtés d'un cippe (hauteur 1 m. 46), Sur le
devant, bustes d'un homme et d'une femme dans une couronne;
rosette et guirlande; epitaphes de Julia Bonosa et de Julius
Januarius : C. I. L., 5431. A droite, coq, patère ; Amour
appuyé sur un objet fruste, qui devait être une torche renver-
sée. A gauche, couronne; porte de l'Hadès, entr'ouverte (conf.
Gsell et Bertrand, Musée de Philippei'ille^ p. 34). Au Louvre,
n° 1989. — Le cippe funéraire de Flavia Xaevilla, au musée de
Guelma, est presque exactement semblable : C. /. L., 5412 et
p. 1658; de Pachtcrc, Musée de Guelma, p. 42-43, pi. vi, fig. 6.
I (iO DELAMAHE — C.SELL
7. l'rii|;inonl (liino ^iMc. l'cniinc Icnanl un giappo ; rfslcs
dun lionimc.
8. Fra^mont d'uno slôle en marbre hianc (haiiloiii- 0 m. 17).
Personnage donl le bras est entouré d'un manleau ; il lient
une guirlande à exlrémilés croisées, au-dessous de laquelle on
distingue une grappe de raisin. Au Louvre, n" 102.'{.
!). Partie supérieure d'une slèle. 'J'êtes d'un homme (.') et
d'une femme (coill'ure de l'époque des Sévères); dans l'inter-
valle, une guirlande.
10. Fragment d'une stèle. Femme (?), tenant une guirlande
à bouts croisés et une grappe (?). Restes d'une inscription,
nommant un homme, peut-être avec la lormule [v{otum) s[ol-
vil) l{ilteu.s)\ a[nimo) : C. f. L., 5321.
PI. 178.
{Guehnaj.
Fig. 1. Sorbonne, VI, p. 60. — Fig. 2. Ibid., p. Iu2 (184oj. — Fig. .3. Louvre,
deux dessins (1842 et 1843). — Fig. 4. Louvre, deux dessins (1842 et
1843). — Fig. ». Ibid. (184o). — Fig. 6. Ibid. (1842); autre dessin, Sor-
bonne, YI, p. 191. — Fig. 12. Sorbonne, VI, p. l;j(ï. — Fig. 13. Louvre.
— iMg. 14. Sorbonne, VI, [k 103. — Fig. 16. Ibid., p. laO (1844). —
Fig. 10. IhiiL, p. 01 ; aulrt' dessin, qui n'a pas servi au graveur, ibid.,
p. 62. — I-'ig. 17. Ibid., p. lo? (1844). — Fig. 19. Louvre (1842). —
Fig. 20. Ibid. (1843). — Fig. 22. Sorbonne, VI, p. 100 (1844). — Fig. 23.
Ibid., p. i:;8 (1844).
1. Stèle eu marbre liautcur 0 m. ïly, d'un tiavail assez soi-
gné. Dans une niche que tlanquent deux colonnes torses, per-
sonnage en toge, dont la tète est fruste ; il tieut une grappe de
raisin et une corne d'abondance, surmontée d'une guirlande
dont les extrémités se croisent. Au-dessous, dédicace à Saturne,
par Silius Nund(inarius) : C. f. L., o30i. Au Louvre, n" 1934
(conf. Frohner, Notice de la seidpfure anliqtœ du musée du
Louvre, p. 467, n" olo).
2. Slèle. Femme (?), aupi'ès d'un autel ; elle tient un gâteau (?)
en forme de losange et une grappe de raisin; dans le champ,
deux palmes. Au-dessous, restes d'une inscription latine :
EXPLOKAÏION SCIENTIFIQUE DE l'aLGÉHIE 161
C. I. L., 3322= 17483. Lire pcut-iMro : [Sat[iimo)\ Aitg{îisto),
[L\uri[a] . ..
3. Stèle en marbre, mutilée (largeur 0 m. 4o). En haut,
étoile ou rosace dans une arcade. Personnage tenant de la main
gauche un rameau, de la main droite un objet indistinct. Au
Louvre, n" 1942 (on a scié le haut rt le côté gauche).
4. lias-relief en marbre (hauteur 0 m. 83), d'une exécution
très grossière. Dans une niche, Ihmquée de deux pilastres can-
nelés, Amour s"a[)[)uyanl sur une l(3rche renversée. Débris
d'un monument l'unéraire. Au Louvre, n'' 1906.
.3. Bas dune stèle. Animal de sacritice (clièvre?; la queue ne
convient cependant pas à cet animal ; on dirait jjIuIùI un àne).
6. Fragment d'un bas-relief. Lézard (?), grenade (?).
7. Stèle mutilée. Bas d'une inscription néopunique. Person-
nage gravé, qui paraît tenir un bouclier rond. — Ravoisié (II,
p. 21) dit que, dans un terrain situé sur la rive gauclie de
l'oued Sekhoun (à FUuest de Guelma), on a trouvé des stèles,
représentant « des espèces de personnages, j)lutôt gravés que
« sculptés, des signes et des caractères inconnus,... ayant la
« forme de styles, terminés en pointe par le haut; leur épais-
« seur est de U m. Oo à 0 m. 10, leur largeur de 0 m. 2o à
« 0 m. 50; leur hauteur de 0 m. oO à 1 mètre... M. le com-
« mandant de la Mare a déposé au Musée du Louvre plusieurs
« de ces fragments ». Il y avait peut-être là un sancluaii-e de
Baal Ilammon.
8. Stèle. Image gravée : personnage tenant un objet indis-
tinct.
9. Fragment d'une stèle en marbre. Femme tenant une
grappe de raisin. Au-dessous, inscription néopunique (dédicace
à Baal Hammon). Au Louvie, musée phénicien,
10. Fragment d'une stèle en pierre. Palme (?), guirlande,
gâteau (?). Inscription néopunique (^dédicace à Baal). Au Louvre,
musée phénicien.
11. Stèle, découverte par le capitaine Delcambre; aujour-
d'hui au musée de Narbonne. Image très grossière d'un per-
sonnage en prière. Au-dessous, inscription néopunique (dédi-
cace à Baal Ilammon). De Saulcy, Annales de l'Institut archéo-
logique, 1845, p. 86-91 et pi. II ; Judas, Essai sur la langue
phénicienne, p. 87 et pi. x; le même, Journal asiatique, 1845,
IG2 DELAMARE — GSELL
I, p. ;iO-.")l cl planche, li^. I ; le mémo, Eliidr drinonstrfitirc ilt^
ht loïKiiic p/irnidenne, \)\. 12; Lcvy, Plwnizisrhc Stndicii, II,
p. ril); Schnidcr, Dir iihonizische Spraclic, p. 66, n" IH; Lid/-
barski, lînndbuch dcr ttordsemilisdien EpUjrapli'il;, p. i.'iS,
n° 5, pi. XVI, fig. 8.
J2. Fragment d'une stèle en marbre (largeur 0 m. 18). Crois-
sant. Tèto barbue, voilée (Saturne). Deux et peut-être trois
grenades. Os images sont llanquées à di'oile (et devaient aussi
rire flanquées à gauche) d'un pilastre cannelé et d'une palme.
Exécution des plus grossières. Au Louvre, n" 1926.
13. Fragment d'une stèle en pierre. Deux personnages, dont
l'un tient une guirlande à bouts croisés. Au Louvre, n" lO.'îl.
14. Stèle mutilée, en mauvais marbre (largeur 0 m. 23).
Femme, velue d'une robe et d'un manteau, tenant une grappe
et une corne d'abondance qui est surmontée d'un fruit; à sa
droite, un oiseau ; à ses pieds, à gauche, un objet ou un animal
indistinct. Au-dessous, une inscription latine (C. /. L., 5318) :
peut-être Ban{c), précédé d'un prénom (() pour Q?) et d'un
nom en abrégé. Au Louvre, n° 1936 (on a scié le bas).
15. Fragment d'une stèle en pierre. Personnage tenant de
sa main gauche levée un gâteau rond. Au-dessus de sa tête,
un croissant (?). A sa gauche, objets indistincts (plante et
autel??). Au Louvre, n" 1940.
16. Fragment d'une stèle en marbre (largeur 0 m. 28). Per-
sonnage llauqué de deux autels. Au-dessous, dédicace à
Saturne par Quinta Caccilia : C. L L., 5300. Au Louvre.
n° 1938.
17. Fragment d'une stèle en marbre (hauteur 0 m. 21).
Personnage tenant une grappe de raisin, dans une niche
flanquée de colonnes et ornée de palmes. Au Louvre, n° 1924.
18. Stèle en marbre (largeur 0 m. 25). Croissant. Dans une
niche, personnage tenant d'une main une grappe (?) et de l'autre
un objet brisé. Pi'ès de lui, gâteau rond. Au-dessous, inscrip-
tion néopunique (dédicace à Baal Ilammon). Au Louvre, musée
phénicien.
19. Pierre, haute de 1 m. 10, large de 0 m. 42 (annotation
au dessin), avec l'image sculptée d'un personnage en prière.
20. Fragment d'une stèle en pierre. Personnage vêtu d'une
tunique courte, tenant de ses mains levées une guirlande (?) et
EXPLORATION SCIENTIFIQUE DE e'aLGÉUIE 163
un objet iiulislincl (i;àteau?). A sa droite, un autel. (À's images
sont llanquées de deux plantes (?), Au Louvre, n" lOii.
21. Fragment d'une stèle en marbre (largeur 0 m. 2o). Per-
sonnage qui tenait probablement de la main droite un objet
devenu indistinct ; à sa gauche, un autel. Au-dessous, inscrip-
tion néopunique. Au Louvre, musée phénicien.
22. Fragment d'une stèle en pierre. Personnage nu ; à sa
gauche, gâteau rond; de chaque coté, une palme. Au Louvre
n° 1927.
2H. Fragment d'une stèle en pierre. F.nlre deux piliers^ sur-
montés de deux palmes, personnage (femme?) tenant un
objet indistinct ; sa tête est flanquée d'une feuille et d'une guir-
lande à bouts croisés. Au Louvre, n° 1933.
PI. 179.
[Gîielma).
Vv^. 1, 2, 3. Dessins au Louvre (1843). — Fi^^ 4. IbkL, \.H'i'.\). — Kip. S.
Sorbonne, VI, p. 72. — Fig. 6. Ibid., p. 161 (1844). — Fig. T. llj'id., p. W.'u
— Fig. 8. îhid., p. 59. — Fig. 9. Ibid., p. 97. — Fig. 10. Ihid., p. ;i4
(184;i). — Fig. M. Louvre (1845). — Fig. 12. Ibkl. (1842). — Fig. 13. Ibid.
(deux dessins). — Fig. 14. Ibid. (1842). — Fig. i:i. Ibid. (184:i).
1. Fronton en marbre, Irouvé en 1843. vei's la parlie supé-
rieure de la rue d'Announa [Allas arclK'olotjifjiic, n" 7 du plan).
Le tympan porte une dédicace à Neptune, par Fl(avius) Ani-
cius Privalus, prêtre du dieu et ancien magistrat municipal :
C. I. L., .j297. La plus grande partie de l'inscription est gravée
dans un cartel, tenu pai- deux Triions, dont le corps se termine
en queue de poisson. Ce fronton, porté sans doute par deux
colonnes, formait le devant d'un ('dicule — a('dicul[am), dit
l'inscription — . qui devait abriter soit une statue de Neptune,
dieu des sources, soit une fontaine (ou peut-être à la fois une
statue et une fontaine). Au Louvre, n" 1915 (conf. Frohner,
Notice de la sculptiire antique, p. 78, n" oO). — Un fronton
analogue a été trouvé près de Tébessa : Gsell, Musée de Tébessa.,
p. 4o-46.
lOi KEr.AMAIiF, (iSKLL
2. Sur la partie pliiCoiiiianle do ce IVoiiloii, vase d'où sorleiil
deux ceps de \ ii;iie.
:{. (lolonue torse, a\ec uu cliapilcau (|tii paraît avoir lait
coi'ps avec le lût. Autant (pTon eu peut jug(!i', ce morceau est
de stylo chrétien.
4. Colonne, avec un ciiapiteaii dont le d('c(jr véjj,élal est sini-
plcnient ébauché.
T). Fragment d'une stèle votive. lias d'un personnage: grappe
de raisin (Ie:ui,' sans doute par ce [)ersonnage). Au-dessous,
restes d'une dédicace : C. I. /.., IV.\\2.
0. l'i'aguKMil d'une stèle en pierie. Femme tenant une grappe
de raisin. Au Louvre, n" 1930.
7. Fragment d'une stèle votive en marbre (largeui- 0 m. 'l'X).
Personnage tenant d'une main un gâteau en l'orme de losange,
de l'autre un oiseau. Dédicace par Pontius l}iiz(il) : C. f. L.,
5315. Au Louvre, n° 1935.
8. Bas d'une stèle votive en marbre. Personnage dont il ne
reste que les pieds. Dédicace par Aul'(idia) Fundana : C. L />.,
5308. Au Louvre, n" 1925.
9. Fragment d'une stèle votive en marbre (hauteur 0 m. 21).
Restes d'un personnage ; à sa droite, un bélier. Dédicace D[eo)
M[af/?io), c'est-à-dire à Saturne, par Torq(u)atius : C. L L.,
5296. Au Louvre, n" 1922.
10. Das d'une stèle. Pieds de deux personnages. A la ligne 1
de l'inscription, dédicace à Saturne, S{afi/r/io) A[iiguslo)
siacrtun), qui avait été sans doute gravée par avance. Suivent
les épilaphes de deux enfants, Saturus et Sil(v)ana : C. L L.,
5303. — Pour des stèles destinées à servir d'ex-voto, mais
employées comme monuments funéraires, voir plus haut,
pi. 94,'rig. 1.
1 I. Stèle mutilée. Dans une niche nanijuée de pilastres can-
nelés, femme tenant un objet indistinct.
12, 13, 14. Fragments d'archivolte (hauteur 0 m. 80), en
marbre, trouvés dans les grands thei'mes (Havoisié, 11, p. 28 ;
conf. (jsell, Munuïiicnts aii(i(jues, 1, p. 228). Les sculptures
représentent un trident, llanqué de dauphins; un aigle; un
buste d'Océan (les fig. 12 et 13 ont été aussi publiées par Ravoi-
sié, 11, pi. 24, fig. ni et iv). L'aigle est au Louvre (n° 191G). Le
travail est exécrable.
EXPLORATION SCIENTIFIOUE DE l'aLGÉIUE Hu)
1."). Sarcoplia^'C (loiigucnr 1 m. 53), décoré sur le devant
d'un vase d'où sortent deux ceps de vigne, de rosaces, de
triangles et de losanges. Ces ornements sont simplement gravés.
Ils sont enfermés dans des cadres à léger relief. Monument
probablement chrétien. 11 a été découvert « dans la démolition
du rempart Sud » [de la citadelle) (annotation au dessin) et se
trouve aujourd'hui au musée de (luelma (de Pachtere, Musée
de Guelnia, p. 44).
PI. 180.
[(lUt'lina).
Croiiuis (le rciiseiahlc de la plaiicln', au Louvre. — Fig. 1, 2. Louvre |18i.")).
— Fig. 3,4. Sorbonne, Vf, |i. Kid. — Fig. 5, G. ]bid., p. 1G7 (1S42). —
Fig. 7. Louvre (184:i). — Fi^;. S, '.). ibid. (1842). — Fig. 11. HAd. (1842).
— Fig. 12, I:L /;-/(/. (1842).
t. Arcade double, qui de\ait être portée par des colonnetles.
Images de deux oiseaux, (^e morceau, comme le suivant, est
certainement de l'époque chrétienne.
2. Arcade, avec l'iniage d'un lion. La décoration de l'archi-
volte est presque identique à celle de la lig. 1. Les deux débris
ont dû faire partie du même ensemble.
3, 4. Deux faces d'un chapiteau byzantin (haut de 0 m. 41),
orné d'une croix grecque. Manuscrit de Delaniare, au Louvre
(p. 11) : « J'ai dessiné ce chapiteau à cause de la croix grec-
« (juc (|ui se trouve sculptée dessus ; il gisait sur le sol, avec des
« débris de colonnes, près de voûtes antiques bien conservées,
« non loin du village. » Ravoisié (II, pi. 32, fig. vu et vu his) a
aussi l'cjtroduit ce chapiteau, mais son dessin figure une ci'oix
monograminatique (avec une boucle à droite), et non une croix
grecque. Il a été trouvé, d'après Ravoisié (p. 33), près de la
basilique chrétienne dont le plan est donné ici, pi. 171, fig. G.
5. Pierre ornée d'un niveau, image prophylactique : conf. plus
haut, pi. 31, fig. 15.
6. Fragment d'entableniciil. La figure nous montre la face
plafonnante, dressée (elle est ornée d'une rosace). On distingue
à gauche les moulures de la face antérieure.
16 fi DRLAMAIiF, OSKLL
7. l'ra^nioiil truMP stèle en marhro (liauloiiiO m. '2'.V) . Porson-
nayc Icnaiil un oiseau cl une grappe de raisin. Le bourrelet
que le dessin nionlrc sous l'oiseau est un pli du vôtenient.
Au Louvre, n" 1937.
8, 9. Vue et coupe d'un clia[)iteau de pilastre, haut de
0 m. 63. Manuscrit du Louvre, p. M : « J'ai lait délerrcr ce cha-
X pileau à 1,000 ou 1,200 mètres du (iini|). mii' la loulc anii(jiie.
« 11 est surchargé d'ornements. Les branciies de laurier dont il
« est orné font penser (ju'il a pu faire pai'tie d'un temple dédié
<( à hi Victoire... » Je ne le crois pas. Ce chapiteau est de style
chrétien : conf., par exemple, (Isell, MHst'-c th- Tébc.s.sa, j». 48,
pi. VH, fig. 2; pi. VI, lig. 9.
10. Fragment d'un pilastre chrétien : cep de vigne, mono-
gramme constantinien, llanqu(' île l'a et de Tco, dans un cercle.
Conf. |)lus haut, pi. 59, fig. 1.
M. h'i'agment d'un pilastre semblable, décoré d'un cep de
vigne.
12. Fragment, long de 1 m. 48, haut de 0 m. 43 (annotation
au dessin), décoré d'un lleuron, de rosaces et de rinceaux.
13. Rosace. Elle était peut-être sculptée sur Tune des faces
du fragment reproduit fig. 12. « Partie supérieure du pilier
« droit de la porte Ilackett » [coté septentrional de la citadelle] :
annotation aux dessins des fig. 12 et 13.
PL 181.
[Giiflma).
Croquis de l'ensemble de la planche, au Louvre. — l^Mg. \, 2. Sorbonne,
VI, p. j;;;"). — t'ig. 4. Louvre, deux dessins (ISi:{). — Fiir. 'i, 6. ]hicl. (ISiîi).
— Fig. 7, H. Ihkl. (l,S'i-2). — Vig. 9, 10. Ihid. (ISi;!) ; un autre dessin de
la (ig. 9, deux autres de la li.i;. 10 : ihiil. — Fig. 11, 12. Ibid. (1842).—
Fig. 13. Md. (1843). — Fig. ! 1 . Ihi,l., deux dessins (1843). — Fig. 15. Sor-
bonne, V, p. '.»4. — Fig. K). Ibid., p. 101 (autre dessin, p. 100). — Fig.
17, 18. Louvre, deux dessins (1842 et 1843). — Fig. 20. Ibid. (1845). —
Fig. 21. Sorbonne, VI, p. 28 (1843) ; autre copie, ibid., p. 21) (1842).
1, 2. Profil et face d'une tèle en marbre. Apollon?
3, 4. Profil et face (.l'un bas-relief en marbi'e. liuste d'enfant.
Au Louvre, n" 1907.
EXPLOHATION SCIENTIFIQUE DE l'aLGÉRIE 167
5, 6. Face cl prolil d'une tète barbue, j)ortrail du troisième
siècle.
7, 8. Profil et l'ace (rime tète barbue (liauteur 0 m. 28), por-
trait du troisième siècle.
9, 10. Face et prolil d'une tète diadémée, en marbre (liau-
teurO ni. 2a). Probablement Vénus. Cette tête a été aussi repro-
duite par Ravoisié, II, pi. .37, lig. ii et m.
Il, 12. Deux faces de la partie supérieure d'un autel. Sur le
devant, couronne ; début d'une épitaphe (C. /. L., 5480). Sur
l'autre côté, vase à deux anses.
13. Haut d'une stèle en pierre. Tètes d'un bomme et d'une
femme. Au Louvre, n" 1929.
14. Haut d'une stèle (largeur 0 m. 28). Dans une nicbe cin-
trée, femme tenant une corne d'abondance, surmontée d'un
fruit ou d'un gâteau. Au Louvre, n" 1932. Cette stèle a été
reproduite par Ravoisié, II, pi. 38, fig. iv.
15. Fragment d'une stèle. Fntre des colonnes, épitaphe de ...
Septimina : C . I. L., 5460.
16. Fragment d'une stèle en marbre (hauteur 0 m. 20).
Restes des pieds d'un personnage, bélier. Inscription nommant
Yolusius : C. I. £., 5317. Louvre, n" 1921. Ce morceau a été
reproduit par Ravoisié, pi. 38, fig. m.
17. 18. Derrière et devant d'un torse (hauteur 0 m. 47) :
débris d'une statue de Satyre en marbre. Reproduit aussi par
Ravoisié, pi. 38, fig. i et i bis {\\ dit, p. 36, que ce morceau
est d'une exécution médiocre).
19 [au lieu de 10, marqué par erreur]. Fragment d'une
stèle en pierre (hauteur 0 m. 21). Dans une niche, femme por-
tant une corne d'abondance, surmontée de fruits et d'un gâteau.
Au Louvre, n° 1928. Ce morceau a été reproduit par Ravoisié.
pi. 38, fig. II.
20. Fragment d'une stèle. Tète de femme.
21. Inscription de l'époque d'IIonorius et de Théodose (408-
423), indiquant la restauration par ... Valentinus, curateur
de la commune, d'un édifice qui servait à loger des étrangers :
C. I. L., 5341 et p. 1658. Au Louvre, n'^ 2034. Au commen-
cement de la dernière ligne, lire : AD TECTl FASTIGIVM.
12
108 delamauj: — gsell
PI. 182.
{Guelma).
Dessin deTensemblc de la |il;uulii-, au F.ouvie. — V'vj,. 1, 2, 3. Louvre
(1845). — Fif,'. 7. Ihkl. — Fiy. H.lbid. (1842). — Fig. \\\. IbicL — Fig. 10.
Ibid. (1842). — Fig. 18. Ibid. — Fig. 23. Ibid. — Fig. 23. Sorbonne, VI,
p. 44 (1843) ; autre dessin, qui n'a pas servi au graveur, ibid. (1842). —
Fig. 20. Sorbonne, deux dessins, VI, p. 40 (18'i2) c\. p. 47 (1843). —
Fig. 27. Ibid., deux dessins, p. 2 (1843) el 3 (1842).
1, 2, 3. Tablette creusée d'un godet. En bronze?
4. Croix latine paltée, en bronze, liauto de 0 m. 18; munie
d'anneaux en haut et en bas. Elle devait èlrc suspendue, peut-
être au-dessus d'un aiilel, et quelque autre objet devait pendre
au-dessous d'elle : conf. Rohault de Fleury, La Messe, V, p. 120.
Trouvée en 1843, à la briqueterie du génie : Grellois, Etudes-
archéoloyiqucs sur Ghelma (extrait des Mémoires de r Académie
de Metz, XXXIII, 1851-2), p. 28 et p. 42 (pi. v, fig. 1); Pou-
joulat, Voyage en Algérie, 2^ édit., p. 202; le même, Histoire
de Saiîit Augustin, 6" édition, I, p. 341.
5. Croix (?j en bronze, mutilée.
6. Objet qui paraît être en bronze et dont j'ignore la
destination.
7. Chandelier en bronze, trouvé avec la croix reproduite
lig. 4 : Grellois, /. c, p. 42. Ces deux objets, dit Grellois, ont
été donnés à M. de La Marre. — Conf. dans Leclercq, Manuel
d'archéologie chrétienne, II, p. o70, fig. 380, un chandelier
analogue, trouvé en Egypte.
8. Manche? Objet en bronze (annotation au dessin).
9. 9. Débris de tubes à torsades, probablement en bronze.
10. Applique (?), probablement en bronze.
H. Fragment d'un plat, en terre cuite, probablement d'époque
byzantine. Buste, llanqué de deux colonnes torses. Pour ces
plats, voir Leclercq, /. c, II, p. 530 et suiv.
12, 13,14, 17, 18. Poteries romaines, de types très communs.
15. Poterie?
16. Douille en bronze, longue de 0 m. 15 (annotalion au
dessin), qui a fait partie d'un attelage antique : c'était proba-
EXPLOliATION SC.ir.NTIFinLE DE l'aLC.ÉRIE 1G9
blenienl un porlo-^iiidcs, placM' sur lo Joug. Pour des objets
analogues, voir Hérou de Villefosse, Mémoires de la société des
Antiquaires de France, LXVIT, 1007, p. 268-29G ; Bull, des
Antifjuaires, 1909, p. 185.
19, 20. Lampe romaine. Colombe sur un laineau. Au-des-
sous, la marque Nov[ii) Ius{ti) ; conf. C. I. /.., 10478, n" 'K) ;
ibid., 22G44, n" 240.
21, Fragment de poterie (?), qui ne me paraît pas èlre
antique. Art arabe?
22, Lampe romaine. Buste de Sérapis. Conf., par exemple,
Babelon, Musée Lavir/crie de Saint-Louis de Carthage, II,
pi. XV, tig. 6.
23, 24. Lampes du m" ou iv' siècle.
25. Base en marbre dune statue élevée par le conseil muni-
cipal de Calama à ... Rutinus, premier duumvir de la com-
mune (quand celle-ci fut érigée en colonie, au m' siècle) :
C. I. L., 5308. Au Louvre, n" 2031 (on a scié le bas).
26. Base en marbre d'une statue élevée <à Julius Rusticianus,
chevalier romain, ex-magistrat municipal : C. 1. L., 5367 ^=
17i96, inscription complétée par un fragment que Delamare
n'a pas publié. Au Louvre, n" 2032.
27. Partie inférieure do la base en marbre d'une statue
élevée à Trajan par les Kalamenses. Cette base était autrefois
complète : C. I. L., 5325. Le fragment publié par Delamare
est au Louvre, n" 2028.
PL 183.
[Gueimo).
Dessin de l'ensemble de la planclie, au Louvre. — Fig. \. Sorbonne, VI,
p. 26(1842). —Fig. 2. Ihid., p. ;iO (1842). — Fig. 3.76»/., p. 10 (1843);
autre copie, qui n"a pas servi au graveur, ihid., p. 11 (1842). — Fig. 4.
Deux copies (l'une de 1842), ibid., p. 03 et 64. — Fig. ">. Ibid., p. "JQ. —
Fig. 7. Deux copies (l'une de 1843), î6t(/., p. 51, 32. — Fig. 8. Ibid.,
p. 65 (1845). — Fig. 9. Ibid., p. U3.— Fig. 10. Ibid., p. 162 (1843).
1. Base de statue (marbre, hauteur 0 m. 20), portant une
dédicace à Valentinien I par Basilius Flaccianus, curateur de
la commune : C. I. L., 5337.
170 DKLAMAia: GSELL
2. Autre lace de la iiirmc Inise, porlant la dcîdicace d'une
statue élevée à Neptune par JNicanius llonoratus, duumvir :
C. I. L., r>298. (ielto inscriplion est antérieure à la précé-
dente.
'^. Base en marbre, dont l'inscription indique (juc .Iulius
l{uslicianus, curateur de la commune de Calama (vers la fin
lu*' siècle), fit déplacer à ses frais une statue de la Forluna
Victrix, avec des images de Victoires : C. I. L., 5290. Elle était
employée parmi les matériaux du iomj)art de la citadelle
byzantine. Au Louvre, n" 2033.
4. Dédicace à la Victoire, faite dans Tannée du sufétat
d'Asmun et d'Urbanus, Pudens éidinl pr inceps : C. I. L., 5306.
Cette inscription est antérieure à l'érection de Calama en
municipe; elle date sans doute du i"" siècle de notre ère. Voir
Gsell, Atlas archéologique^ f' 9, p. 17, col. 2.
5. Base d'une statue élevée par le conseil municipal à Annia
Aelia Restituta, llaminique des empereurs, qui avait fait cons-
truire à ses frais le théâtre ; l'inscription indique qu'en témoi-
gnage de reconnaissance on lui éleva cinq statues : C. /. L.,
5366. Les deux empereurs mentionnés sont soit Marc Aurèle et
Lucius Vérus, soit Scptime Sévère et Caracalla.
6. Base d'une autre statue élevée à Annia Aelia Restituta
pour la même raison ; l'inscription indique que cette dame donna
400.000 sesterces pour la construction du théâtre : C. /. L.,
5365 = 17495.
7. Base en marbre (hauteur 1 m. 10), dont l'inscription
indique qu'une statue d'Apollon (?) fut élevée sur la nouvelle
place [forum mjvinn), par les héritiers de Nicius Annianus,
j)rètre de Neptune, en exécution des dernières volontés de ce
personnage : C. /. L., 5299 = 17479. Au Louvre, n" 2030.
Ligne 7, j'ai lu : ; .."NI IN FORO; il faut peut-être resti-
tuer [Apoi]lim, jtour Apollinis.
8. Fragment d'une inscription monumentale (largeur 1 m. 10,
hauteur 0 m. 54), nommant un princeps, qui paraît être aussi
qualifié de [suf]es : C. L L., 5369. Conf. fig. 4.
9. Marbre. Fragment d'une épitaphe chrétienne (époque by-
zantine) : C. I. /.., 5493. Au Louvre, n" 3014. Ligne 1, il y a
ER.... Ligne 2, après le C, lire : (JVEB ; le Q et l'E sont en
écriture onciale ; il faut comprendre qu[i)eb[it) = quicvit. Les
EXPLORATION SCIENTIFIQUE DE L'aLGÉRIE 171
deux dernières lignes sont grave'es dans un espace qui a été
martelé.
10. Pierre ornée d'un monogramme chrétien, enfermé dans
un cercle.
PI. 184.
[Gualma).
Dessin de l'ensenihle de la planche, au Louvre. — V\\i. 1. Sorbonne, VI,
p. 88 (1842). — Fig. 2. Ihlâ., p. 102 (1842). - Fig. 3. IbicL, p. 73. —
Fig. 4. Ibid., p. 69 (1845). — Fig. :i. Ibid., p. 95 (1845). — Fig. 6. Ibid.,
p. 120 (1843). — Fig. 7. Ibid., p. 38 (1845); aulre copie, qui n'a pas servi
au graveur, ibid., p. 37 (1842).
1. Stèle double, avec les épitaphes de Pullaenius Rogatus et
de Licutia Saturnina : C. /. L., 54o6.
2. Stèle, avec les épitaphes de Restutus et d'Aurelia
Donata. A l'époque byzantine, une autre inscription a été gravée
à la partie supérieure do la pierre. C. I. L., o394 = 17501.
3. Autel. A la partie supérieure, vase d'où sortent des rin-
ceaux et que flanquent des rosaces. Epitaphes de Yaleria Annia
Restituta et de Bassilius Saturninus : C. I. L., 5467. Musée de
Guelnia.
4. Épitaphes d'Arrius Mustius, d'Arrius Gudulus, de Birict-
bal, de Pusinna : C. I. L., 5392.
5. Fragment en marbre (long de 1 m. 35). Ce bloc devait
faire partie de la façade d'un mausolée, appartenant à une
famille Tannonia. C. 1. L., 5462 = 17506 (avec un autre frag-
ment). Au Musée de Guelma.
6. Deux rosaces sculptées dans un caisson : fragment de la
face plafonnante d'un linteau ou d'un entablement, dont la face
antérieure portait une inscription, probablement funéraire
(C. /. L., 5419 et p. 1658). Cette pierre a dû appartenir à un
mausolée. Au Louvre, n° 1917 (on a scié les deux extrémités) ;
autre pierre décorée de même, ibid., n° 1918.
7. Inscription byzantine, qui surmontait une porte de la cita-
delle, près des thermes romains : voir pi. 171, fig. 4. Elle men-
tionne cette porte [posticius sub icrmas), placée sous la protec-
172 DELAMAHE — OSELL
tion lies martyrs Clément ol Vinconl ; elle indique que la
ciiailellc, n'uvrc dn palrice Solomon, avait treize lonrs : C. I. />.,
5352. Celte inscription i m portante a disparu.
PI. 185.
[Giiehna).
Dessin de l'ensemble de la planche, au Louvre. — Fig 1. Sorbonne, VI,
p. 27 (1845). — l'Mg. 2. ////(/., p. 42 |1845); autre dessin, qui n"a pas servi
au graveur, ibid., p. 43 (1H42).
1. Base d'une statue élevée à l'empereur Théodose par le
conseil municipal de la colonie de Kalama : C. I. L., 5340.
2. Base d'une statue élevée à Hercule par Vibius Saturninus,
magistrat municipal : C. I. L., 5292. Au musée de Guelma.
3. Base en marbre (hauteur i mètre, largeur 0 m. 49) d'une
statue élevée, sous Septime Sévère, par Annius Saturninus à
Yibia Aurélia Sabina, hlle de l'empereur Marc Aurèle : C. I. L.,
5327. Au Louvre, n° 2029. — On a trouvé à Guelma et à
Announa [Tliibilis) deux autres dédicaces à cette femme, qui
avait épousé Antistius Burrus, originaire de Tliibilis : voir
Gsell, Mélanges de l'École de Rome, XXIV, 1904, p. 366, n. 2;
de Pachtere, Musée de Guelma, p. \ 1-12.
4. Partie inférieure d'une stèle en marbre, large de 0 m. 29;
au Louvre, musée phénicien. Pieds du dédicant (entre deux
colonnes). Inscription néopunique (dédicace à Baal Ilammon).
De Saulcy, Annales de llîistitut archéologique, 1845, p. 91-94
et pi. i; Judas, Journal asiatique, 1845, I, p. 51 et planche,
lig. 2; le même. Etude démonstrative de la langue pJiénicienne,
pi. 13; Levy, Phonizische Studien, II, p. 59; Schroder, Die phô-
nizische Spraclie, p. 67^, n''19; Lidzbarski, Ilandhuch der nord-
semilischenEpigraphik, p. 438, n''7, pi. xvi, fig. 7.
5. Partie inférieure d'une stèle. Pieds de deux dédicants(?).
Inscription néopunique (dédicace à Baal Ilammon). Elle a été
aussi publiée |)ar Grellois, Etudes archéologiques sur (ilirhua,
pi. viu.
6. Fragment d'une stèle en marbre, large de 0 m. 41 ; au
EXPLORATION SCIENTIFIQUK DE l'alGÉRIE 173
Louvre, musée phénicien. Inscription néopunique (épitaphe).
De Saulcy, Annales de l' Institut archéologique, 1847, p. 13, et
Monumcnti delV Instituto, IV, pi. 37, fig. 8 ; Judas, Journal
asiatique, L c, p. 71 et pi., fig.ô; le même. Étude, pi. 22; Levy,
Le., p. 78; Schrôder, /. c.,p.68, n° 28; Lidzbarski,/. r., p. 437,
n" 3, pi. XVIII, lig. o.
7. lias d'une stèle. P]ntre deux colonnes, pieds d'un personnage
et objet indistinct. Inscription néopunique (dédicace à Baal Llam-
mon). Judas, Nouvelles études sur une série d'inscriptions numi-
dico-puniques, p. 14, 28 et pi. 2; Levy, /. <"., p. 105; Schrôder,
/, c, p. 70, n° 75; Lidzbarski, /. c., p. 438, n" 0, pi. xviii,
%• 3.
8. Inscription néopunique. Schrôder, /. r., p. 70, n° 80.
9. Bas d'une stèle. Pieds d'un dédicant, palme. Inscription
néopunique (dédicace à Baal Hammon). Judas, /i'/z^^/e, pi. 15;
le môme, Nouvelles Études, p. 33-35; Levy, /. c, p. 61 et 105;
Schrôder, /. c, p. 67, n° 21; Lidzbarski, /. c, p. 437, n° 4,
pi. xviii, fig. 2.
PI. 186.
[Ain Neclima) (1).
Dessin de l'ensemble de la planche, au Louvre. — Fig. 1, 2, 3, 5, 6.
Louvre. — Fig. 7. Sorbonne, VL p. 107. — Fig. 8. Ibid., p. 109. —
Fig. 9. Ibid., p. 107. — Fig. 10. Ibkl., p. 90. Ces dessins sont datés de
1845.
1. 2. Plan et coupe, par A-B, d'une citerne à deux comparti-
ments, qui communiquent. Les angles ne sont pas arrondis.
Deux ouvertures, rondes à l'extérieur, quadrangulaires à l'in-
térieur, pratiquées dans les voûtes, servaient de puisards. Au-
dessus, a été construit, à une époque plus récente, autant qu'il
(1) La planche porte Gueltna, mais il convient de distinguer Aïn Nechma de
Guelma. — 11 y a au Louvre un manuscrit de il pages, rédigé par Delamare et
intitulé : « Note sur Ilenchir Aïn Nechma, ou Kassar des Ouled Harrid, près
« Ghelma, province de Constantine, mars 18i3, par le capitaine d'artillerie Dela-
mare. i> Ce manuscrit donne quelques indications sur les ruines. Conf. Atlas
archéologique de l'Algérie, i" 9, n" 130.
m DELAMARK — GSELL
semble, un l'orlin fn pierres de taille, de \'\ mètres (Je côté.
Celle citerne existe encore, au ÎNonl du bordj lîou Xalir : voir
Alias arr/iéolor/irjue, f^^ 9, n" 150.
3, 4, 5, 6. Plan et coupes, par G-D, E-F, G-II, d'une cons-
truction qui existe encore à 100 mètres au Sud-Est du bordj
Rou i\ahr, sur la penle d'un ravin, el dont j'ignore la destina-
tion. Elle consiste en une salle de 8 m. 20 sur 2 m. 10, bàlie en
pierres de taille et couverte de longues dalles. Sur l'un des
petits côtés, il y a une porte, avec des feuillures; on voit dans
le plafond deux trous qui recevaient les gonds. Autre baie,
sur un côté long (près de la lettre F) ; en face, petite niche, qui
a pout-èlre été taillée après coup. Le mur (|ui présenle celle
niche est doublé par un gros noyau de maçonnerie, construit en
moellons irréguliers. Quelques-unes de ces indications sont
tirées d'un manuscrit de Delamare, signalé p. 173, n. 1.
^. Stèle (le dessin de la Sorbonne montre qu'elle était plus
longue), portant les épitaphes de Fundana el d'Apronius Quin-
tulus : C. /. L., 5414.
8. Stèle, portant les épitaphes de S[e]ia labraturalis (?) et de
Marisa Mutisa (?j ; cette dernière aurait vécu cent vingt ans :
C. I. L.,5473.
9. Stèle (le dessin de la Sorbonne montre qu'elle était plus
longue el que le sommet était arrondi). Epilaphe dont la lecture
est douteuse : C. I. L., 54G3.
10. Fragment d'une grande stèle. Trident, llanqué de deux
dauphins. Guirlande. Deux médaillons contenant un buste
d'homme el un buste de femme. Epitaphes d'Au[reli?ja Valen-
l[ina] et de Gaecilius S[il]vanus. Restes de deux médaillons,
avec des bustes. J'ai vu cette stèle dans les ruines.
11. Inscription libyque (grès, largeur 0 m. 29'. Au Louvre,
musée phénicien (on a scié le bas). Ueboud, Recuoil d'itiscrip-
tions lihijco-bcrhères^ n"108; Faidherbe, Collection complète
des inscriptions nuniiclifjnes, n° 169.
12. Inscription libyque (grès, largeur 0 m. 42). Au Louvre,
musée phénicien (on a scié le bas). Reboud, n° 112; Faidherbe,
nM68.
13. Inscription libyque (elle est reproduite à l'envers).
Reboud, n" 109.
14. Inscription libyque. Reboud, n" 111; Faidherbe, n" 178.
EXPLORATION SCIENTIFIQUE DE l'aLGÉRIE 175
1"). Pierre avec im personnage gravé et une inscription
libyque. Reboud, n" 110; Faidherbe, n" 177.
PL 187.
[Ain Nechma).
Les sept figures de cette planche représentent des stèles en
grès, à inscriptions néopuniques, qui ont été transportées au
Louvre (musée phénicien) ; on a scié les pierres, de manière à
ne conserver que la partie portant l'inscription. Les textes gra-
vés sur ces stèles sont tous des épitaphes.
1. De Saulcy, Annales de l'Institut archéologique, 1847, p. 11,
et Monunienti delT Instiluto, IV, pi. 37, fig. o. Judas, Étude
démonstrative de la langue phénicienne, pi. 18. Levy, Pliiint-
zische Sludien, II, p. 77. Sclinider, Die plionizisc/ie Sprache,
p, 67, n" 24. Lidzbarski, Handbuch der nordseniitischcn Epigra-
phik, p. 437, n" 2, pi. xviii, fig. 6.
2. De Saulcy, Annales, l. c, p. 12; Monumenti, l. c, fig. 0.
.ludas, Etude, pi. IG. Levy, /. c, p. 76. Schroder, /. c, p. 67,
n" 22. Lidzbarski, /. c, p. 437, n° 1, pi. xviii, fig. 7.
3. De Saulcy, Annales, p. 13; Monunienti, fig. 7. Judas,
Ktudi', pi. 19. Levy, p. 77. Schroder, p. 67, n" 25.
4. De Saulcy, Annales, p. 15; Monunienti, fig". 10. Judas,
Étude, pi. 17. Levy, p. 77. Schroder, p. 67, n" 23.
5. De Saulcy, Annales, p. 15; Monunienti, fig. 11. Judas,
Étude, pi. 23. Levy, p. 79. Schroder, p. 68, n" 29.
6. De Saulcy, Annales, p. 16; Monunienti. fig. 12. Judas,
Étude, pi. 21. Levy, p. 78. Schroder, p. 68, n" 27.
7. De Saulcy, .l/^/irt/^.v, p. 14; Monunienti, fig. 9. Judas, Étude,
pi. 20. Levy, p. 78. Schroder, p. 67, n" 26.
176 lJi:i,AMAltK (iSfùLL
PI. 188.
[Rouir (Ir (hu'liiKl à II âne).
Dessin do ron.soiiil)Ic de l;i |il;inclii', au Louvre. — Fig. 9. Sorlionne,
VK |i. 22'.\ (cioquis).
1. Grande piscine lomaiiie, do 35 mètres de diamèlre, qui se
trouve à Hammam licrda (/h/«.ç archéologique, f^ 9, n" 92). Une
source chaude y débouche. En voir la description dans Gsell,
Momtmeiits antiques, I, p. 240. Elle a été déblayée il y a quel-
ques années par M. Joly et rendue à sa destination.
2. Je ne sais pas où Delamare a dessiné celte vue ; probable-
ment dans le voisinaii^e d'Ilammam Borda (1). Au premier
plan, quelques ruines.
-3. Vue de la piscine d'Hammam Berda. Conf. Gsell, /. c,
pi. LXIV.
4, 0. Plan et coupe de la bordure en pierres de taille de la
piscine. Pour faire obstacle à la poussée des eaux, on a ren-
forcé extérieurement le bas du mur, par un empattement qui
forme une série de gradins. A la partie supérieure du mur, il y
a un canal, couvert de dalles : conf. Gsell, /. <?., p. 240, n. 1.
G. Vue du canal qui vient d'être mentionné.
7. Vue, prise du Nord-Ouest, des ruines dun fortin do basse
époque, situé à Ascours, près de Nechmeya [Atlas archéolo-
gique, f*' 9, n" 81). Il mesure 21 m. 60 de long, sur 6 m. 70 de
large.
8. Fenêtre do ce fortin; à dioile du linteau, l'inscription re-
produite fig. 9.
9. Epilaphe de l'époque (ITladrien, nommant un personnage
qui fit partie du conseil municipal d'Jlippone : C. /. /y.,o278 =
17462. Peut-être avait-il une propriété à Ascours.
10 et 11. Plan et coupe d'une citerne à cinq compartiments,
qui existe sous le fortin. L'ouverture est naturellement de date
plus récente.
(1) On ui'a dit que l'iMlificc moderne du fond pourrait être \me ferme située à
1,100 mètres au i\ord-Nord-Est d'Hammam Berda (« F»'" Sf^"' », sur la carie de
Guelma au TiO OOn-^).
EXPLORATION SCIENTIFIQUE DE l'aLHÉIUE 177
PI. 189.
[Imc Fzàra, etc.).
Croquis de l'ensemble de la planche, au Louvre. — Fig. 2. Louvre (1842\
— Fig. 3 et 4. Louvre. — Fig. l'>. Collection Coyne (1842).
1. Vue (In lac Fzàra (Fetzara), prise de l'Est, m'a dit M. Pa-
pier, à environ 17 kilomètres au Sud-Sud-Ouest de liône.
Ruines insignifiantes au premier plan.
2. Vue, prise en 1842, du camp français de Nechmeya (^^/ff.?
archéologique, f^ 9, près du n° 83). Les camps de Dréan et de
Nechmeya furent établis pour assui'er les communications
entre Bône et Guelma : conf. Watbled, Revue africaine, XIV,
1870, p. 273-27i, 460; Féraud. i/nd., XXXII, 1888, p. 197.
3. Vue du camp français de Dréan {At/as archéologique, l. c,
près du n" 71).
4. Vue d'un pont romain en dos d'àne, jeté sur l'oued Mé-
boudja, affluent de laSeybouse, à9 kilomètres au Sud de Bône :
Atlas archéologique, f 9,n° 63. Long de 70 mètres, large de 6,
il comptait trois arches, jetées sur le lit de la rivière, et, en
outre, deux autres en dehors du lit (à 23 mètres des précé-
dentes). 11 a été remplacé en 1882 par un pont nouveau ; il ne
reste plus d'antique que la partie inférieure des piles et des
culées qui portaient les trois grandes arches. Papier, [.et très
.sur Hippone, p. 91, 226, pi. xxi (reproduction de la vue de De-
lamare); Gsell, Monuments antiques, II, p. 9-10.
5. Vue du « Pont d'Hippone », jeté sur l'oued Bou Djemaa,
à 1,500 mètres au Sud-Ouest de Bône : Atlas archéologique,
["■ 9, p. 8, n° 7 du plan. II est d'origine romaine, mais il a été
très souvent réparé. Il mesure 98 mètres de long, sur 6 m. 80
de large, et compte onze arches. Voir Papier, /. c, p. o, 220,
229, pi. IV (reproduction de la vue de Delamare) et pi. xxvi
(état actuel) ; Gsell, /. c, II, p. 10. Tout à fait à droite, le ma-
rabout de Sidi Brahim;sur la gauche, au-dessus de l'extrémité
du pont, le mamelon Saint-Augustin.
178 Di;r,AM.MîF, — c.skll
PI. 190.
{Bdne).
Dessin de rensemble de la planche, au Louvre. — Fig. 7. Louvre. —
Fig. 9. Ihid., (1843). — Fig. 10. Ibid. (1843). — Fig. M. Sorbonne, VI,
p. 2-22. —Fig. 12. Ibi(l.,]K l'.)3rt, (1844).
1. Plan des vestiges dini aqueduc, situés à TOuest-Nord-
Ouest dMlippone (yl//«.s' archi'olorjirjiip, ï" 9, n" 14). L'aqueduc
prenait naissance dans le djebel Edough et allait aboutir aux
grandes citernes du mamelon Saint-Augustin [Atlas, l. c, p. 8,
n" / du plan). Ces vestiges sont en partie détruits (une route
passe eu travers). Ils consistaient en un mur plein, enraciné
dans une pente, et en une série d'arcades; mur et arcades por-
taient la conduite. Cont. un plan de Ravoisié, II, pi. 41, fig. ii.
2. Vue des iiiines de l'aqueduc. Celte vue a été reproduite
par Papier, Lettres sur Hippone, pi. xv, et dans le Recueil de
Constantine, XXXII, 1898, planclic à la p. 160. Conf. Ravoisié,
/. c, fig. I.
3. Détail d'une arcade. La construction est en moellons,
avec un revêlement de petites pierres carrées, dont les joints
sont disposés obliquemeut [opus reticulatum). Les arcades et
certaines parties des piles sont en briques. On ne voit plus de
restes du canal (Ravoisié, /. c, fig. v, en donne une coupe).
4. 5. Plan et vue d'une construction circulaire voûtée, percée
de baies; auprès, cuvette, creusée dans le rocher. Ces ruines se
trouvaient, m'a dit M. Papier, à l'Ouest de Rône, au pied de
l'Edougli. On y Irailail peut-être, au moyen âge, le minerai de
fer, qui abonde dans celle région. Conf. Fournel, Richesse
minérale de FAlcp-rie, I, p. TJO et suiv.; de Pouydraguin, Rec.
(le Constantiîie, XXXII, 1898, p. 102 et suiv.; Allas archéulo-
gifjae^ f° 9, n°' 18 et suiv.
6. Ruines d'une construction qui paraît avoir été analogue à
celle de la lig. o.
7, 8. Deux aspects d'un colfret, long de 0 m. 40, profond de
0 m. 10 (annotation au dessin), muni d'un couvercle bombé,
qui s'emboîlail dans des feuillures. On pourrait se demander
EXPLORATION SCIENTIFIQUE DE l'aLGÉHTE 179
si ce iiélait pas un rtn-ipient (Icsliné à contonir dos cendres.
Mais je crois plutôt que ce cotl'ret est de travail arabe.
9. Amphore, haute de l mètre, « remplie dos I)rùl(''s ; rive
« droite de la Seybouse » (annotation au dessin). Il y avait de ce
côté un grand cimetière, qui contenait des tombes antérieures
et postérieures à la conquête romaine : Atlas archéolorjique^
[•=9, p. 9, col. 1.
10. Amphore, haute de 0 m. 08, « de terre rouge pàlo, rem-
« plie d'ossements brûlés; rive dioite de la Seybouse » (anno-
tation au dessin). Reproiluil(^ par Papier, Lettres sur Ilijjpone,
pi. xLi, lig. 44.
11. Stèle. Personnage en Inniqiic, qui tient une grappe de
raisin et une guirlande à bouts croisés ; à sa gauche, une
palme dressée; je ne sais pas quel est l'objet ou l'animal qui
est à ses pieds. Dans le champ, une étoile et un croissant gra-
vés. Reproduite par Papier, /. r., pi. xli, fig. 43.
12. Stèle. Personnage en tunique, tenant de ses deux mains
levées une guirlande (ou un gâteau) et un gâteau rond; il est
tlanqué de deux colonnes cannelées. Au-dessus de sa tète, un
croissant. Par-dessous, restes d'une inscription néopunique :
dédicace à Baal Hammon. Ce monument a été reproduit,
d'après Delamare, par Papier, /. c, pi. xu, fig. 4o. C'est sans
doute la même stèle qui a été publiée, d'après un autre dessin,
dans le Bulletin arcJiéolof/ifjue du Comité, 1889, p. 262, et dans
les Recherches des anticjuités dans le Nord de rAfrirjue, p. 7o.
Elle a appartenu au docteur .ludas et est actuellement conser-
vée dans le cabinet du Corpus inscriptionuui semiticarum [Ihill.
du Comité, l. c). Elle a été trouvée, non à Ilippone, mais à
Guelma : voir Atlas archéologique, i"" 9, p. o, col. 2, vers le bas.
13. liase d'une statue élevée à Postumius Félix Celerinus,
llamine perpétuel, pontife, duumvir [àHippone]. L'inscription
nous apprend que les curies [d'Hippone] lui élevèrent chacune
une statue, en reconnaissance de ses mérites et aussi des com-
bats de gladiateurs qu'il olTrit pendant trois jours à ses conci-
toyens : C. L L., o276 =^ 174oi. Deux exemplaires de cette
inscription ont été trouvés à Guebarbou Aoun, à 20 kilomètres
au Sud d'Hippone [Atlas archéologique, i" 9, n" 193) ; Celerinus
avait peut-être un domaine en ce lieu. Les deux textes se ter-
minent par la mention l[ocus) d[atiis) d[ecreto) d{ecurionum) :
180 |)i:la:\iahi: — (isKr.i.
ou duil (Jonc sii|i|)(ts('r (pic les slalucs cl leurs bases lurciil
transportées d'iiii lieu piiMic où elles avaieul élé placées (pro-
bablemcnl à Ilipponc).
PI. 191.
[Bàne).
Croquis de l'i'iisciiiMc ilc l.i |il;iiirlie, au I, ouvre — Fig. 1. Cullniiuii
Coyne. — Fig. 2. Ihkl. — Fi.^. \ . Ihid. (1842).
i. Vue (Je Iî(nie, en 1842, prise (Jun point silu('; un peu au
delà de l'angle Sud-Ouest de la darse actuelle, entre c(^tte darse
et la gare de la Compagnie de Iî(jne-Guelnia. L'aspect des lieux
est presque entièrement modifié. A droite, sur la mer, le fort
Cigogne, aujourd'hui détruit (voir pi. 192, fig. 2). Plus à
gauche, l'h(jpital militaire, élevé sur l'emplacement de la mos-
quée de Sidi Merouane ; la tour de l'horloge, surmontée d'un
clocheton, est le minaret de la mosquée, remanié. Plus loin,
dans la ville, le minaret de la mosquée de Salah-Bey (Djamaa
Djedid). Vers le milieu du dessin, la colline de la Casha,
dont les bâtiments sont aujourd'hui entourés d'arbres. La col-
line à gauche est celle des Santons, également boisée. L'aque-
duc dont on voit les arcades venait de la vallée de l'oued For-
cha ; il a élé en partie détruit. Les murs qui entouraient la
ville arabe ont disparu à l'Ouest. Au Sud, du C(jté de la mer,
ils subsistent encore en partie, mais ils sont presque cachés
par les baraquements qui longent le port. Conf. une vue de
B(jne, dans l'ouvrage de Ravoisié, II, pi. 40 (reproduite par
Papier, Lettres sur Hipponc, pi. xxv).
2. Vue, prise du Nord, de la gi-ande mosquée (Djamaa
Djedid), construite à la fin du xvm" siècle, par Salah, bey de
Constantine. On a édifié de ce côté, il y a une soixantaine
d'années, un portique qui donne sur la place d'Armes. Sur
cette mosquée, voir une étude de I^ipier, Revue africaine,
xxxm, 1889, p. 312-320 (conf. xxxiv, J890, p. 263-267).
3. Cour précédant la grande mosquée. Elle a été remaniée.
L'arcade du fond, au-dessus de laquelle on lisait en arabe :
« 11 n'y a de Dieu que Dieu et Mohammed est son prophète »,
EXPLORATION SCIKNTIFIOCK DE L'ALfiÉlilK 181
a filé supj)riniéo et i't'ni[)l;icée p;ir un mur. Sur le cùlé gauche,
on a placé des chapiteaux semblables à ceux du côté droit. A
droite, les moulures, en forme do fer à cliov.il, (jui surmon-
taient les arcades, ont disparu.
4. Koubba de Sidi lirahim. à l'enlrro du pont d'Jlippone
(voir pi. 189, fig. 5). Au-dessus de la porle, dans huit cadres
disposés sur deux lignes, inscription arabe : éloge de Sidi
Brahim et date de la londallon du sanctuaire (lO.'Ju de l'hégire
= 1 62 1- 1625 de n(jlre ère) : Mercier, Iiiscrij)tioiis arabes du
(lépartrmpnt de Constanùne, p. 90-92, n" ol. Cet éditice a élé
peu modifié. Les fenêtres en forme de meurtrières ont été bou-
chées. Dans le cadre de la porte, les mains ouvertes et les
cyprès qui les flanrjuaient ont disparu. Au lieu de la ligne de
chevrons en relief que Dclamare indique au-dessus de la porte,
on voit aujourd'hui une rangée de faïences.
PI. 192.
[Bône).
Croquis de l'ensemble de la plaiiciie, au l.nuvie. — I"ig. 1. (lullfclion Coyne
(1842). — Fij;. 1. Ibid. (I8t2). — Fig. :{. Ihid., (1842).
1. Vue. en 1842, de Bone et d'Ilippone, prise de la colline
de la Gasba, au Nord-Kst (\o la ville. A gauche, sur la mer, le
fort Cigogne. Au-dessus, à droite, riiôpital militaire. A Textré-
milé droite de la ville, le minaret de la mosquée de Salah-Bey.
Le mur d'enceinte subsiste encore en parlie, sous l'hôpital mili-
taire. Dans le fond, à droite, le pont (rLli])pone, sur l'oued Bon
Djemaa. Entre cette rivière (q^i a élé détournée) et l'embou-
chure de la Seybouse, emplacement d'iiippone, avec le mame-
lon Saint-Augustin (à droite) et le mamelon dit Fortin d'IIip-
pone (à gauche). Le premier porte aujourd'hui ht basilique de
saint Augustin. Cette vue a été reproduite par Papier, Lettres
sur Hippofie, pi. ui.
2. Vue, en 1842, du fort Cigogne, prise de l'Ouest. Ce fort,
antérieur au seizième siècle, était situé sur le rivage, au-des-
sous de l'hôpital militaire, à l'extrémité; Nord-Est de la darse
182 lilM-AMARi: (.SKI, F.
acliK'lIc. Il ;i (''!(' détriiil, il y a \)\\i^ de cinquante uns, et il ne
reste ipie les murailles (|ui l'enloui-aient et consliluaicnt son
assiette. Lu jardin a été établi à cet endroit.
3. Vue du fort dit Fort (îénois (annotation au dessin), à
9 Iviloniètres au Nord-Fsl de liùne et à 2 kilomètres au Sud du
phare du cap de Garde. Il dominait le meilleur mouillage du
golfe de Bùne et même de l'Est de TAlgéi-ie (Mouchez, hi\-
tniclioiis nnutitpics sur les cotes de l'Alf/érie, p. 193). Il fut
construit vers 1730: conf. l'inscription ai'ahe publiée dans la
Bévue africaine, XI, 1867, }). 394. Cette vue a été reproduite
par Papier, /. c, pi. ii (il croit à tort qu'elle représente la
Casba de Bône).
PI. 193.
[Bdne).
Croquis de l'onsemlile do la planche, au I>ouvre. — Fig. 2. Louvre. —
Fig. :3. Ibid. (184:i . — Fig. 6, 7. Ibid.
\. Plan de Hùne et dllippone (conf. le plan de Ravoisié, II,
pi. 39, établi évitlemmont d'après le même original). Pour Bône,
voir le texte aux pi. 191, lig. 1. et 192, fig. 1, Pour Hippone,
consulter le plan publié dans YAt/as arc/iro/of//(/uc, P 9, p. 7.
2. Torse (Hercule?), en marbre. « liasilique de la Paix «
(annotation au dessin), c'est-à-dire ruines de thermes, indiquées
par le n" 6 sur le plan de VAtlas archéologic/ue. Reproduit,
d'après Delamare, par Papier, Lettres sur Hippone, pi. xlii,
fig. 46. Ce torse existe encore; il appartenait à Madame Dufour,
qui la donné au musée de Bône (une photographie m'a été
communiquée par M. de Pachtere).
3, 4. Deux aspects dune lampe romaine, représentant Isis et
Séra[)is. Pour des lampes avec les mêmes images, Buil. des
Antiquaires de France, 1881, p. 234; La Blanehère et Gauckler,
Catalogue du Musée Alaoui, p. 162, n° 135; Gauckler, Gouvet
et Hannezo, Musée de Sonsse, p. 59, n" 17; lîesnier et Blanchet^
Collection Farges, p. 32, n° 175. La fig. 3 a été reproduite par
Papier, /. c, pi. xxxv, fig. 25.
o. Bloc de marbre : j'ignore la signification des sculptures
ËXPLOKATION SCIENTIFIQUE DE l'aLGÉKIE 183
qu'il porte. « Rive gauche de la Seybouse, à hauteur d'IIip-
pone » (annotation au dessin).
6. Un des chapiteaux de la mosquée construite par Salah-Bey
à la lin du xvui*' siècle (voir pi. 191, fig. 2 et 3). Il y en a huit
ainsi. Reproduit par Papier, /. c, pi. xui, fig. 47.
7. Chapiteau orné d'aigles, probablement byzanlin. « A
« Thopilal, où dans la grande salle se trouvent beaucoup de
« chapiteaux antiques » (annotation au dessin). L'hôpital mili-
taire a été construit sur l'emplacement de la mosquée de Sidi
Merouane conf. pi. 191, fig. 1). La mosquée a même été en
partie conservée, mais on l'a sectionnée pour y aménager la
chapelle, la lingerie, la pharmacie.il y a encore dans ces salles
des colonnes surmontées de chapiteaux, dont plusieurs sont
antiques. Ces morceaux proviennent évidemment d'Hippone,
comme le faisait remarquer Peyssonnel au dix-huitième siècle
[Voyage dans les régences de Tunis et d'Alger, p. 279). Je n'ai
pas retrouvé le chapiteau de Delamare. Il a été reproduit par
Papier, /. c, pi. xui, fig. 48.
Fin.
13
INDEX
Les chitl'res renvoient aux pages.
Ain Agram, 67.
Ain Babouche, 58.
Aïn Beïda, 59.
Aïii Kareb, 66.
Aïn Nechma, 173-175.
Aïn Toumella, 68.
Alger (musée d'), VII.
Amphithéâtres : à F'Iiilippcville,
17; à SétiC, 71, 85.
Amphores cinéraires, 179.
Announa, 144 seq.
Apollon (?), 166.
Aqueducs romains : à Constan-
tino, 114, 130-131, 135, 136; à
Hippone, 178.
Arcades chrétiennes, 165.
Arceaux : à Djemila, 104 ; à Cons-
tantinc, 120; à Hammam Ales-
koutine, 152; à Guelma, 158.
Architecture (débris d'), 59, 61, 68,
71, 79, 88, 89, 90, 138, 149, 164,
165, 166. Voir aussi Arcades,
Chapiteaux, Pilastres.
Arcs monumentaux : à Djemila,
103, 105; à Cons-tantine, 119; à
Announa, 144, 145, 146, 147. Voir
aussi 137.
Armes, bas-reliefs, 124, 139.
Arpouch CRI), 47, 48.
Ascia, 134.
Ascours, 176.
Autels dédiés à des divinités, 26,
28, 88,89, 107-108, 112, 121, 140,
150; funéraires, 26, 27, 29, 48,
52, 54, 58, 87, 97, 112, 118, 120,
122, 127, 149, 150, 152, 167, 171.
Baal Hannnon, 161, 162, 172, 173,
179.
Baala, 62 seq.
Bab el Bahar, à Bougie, 2-3.
Bab el Bled, à Mila, 110.
Bab el Bounoud, à Bougie, 3.
Bab el Djabia. à Constantine, 127-
128.
Bab el Djedid, à Constantine, 129,
139.
Bab el Hadid, à Mila, 112.
Bab el Oued, à Constantine, 129.
Bacchus, 25, 49.
Banquet funèbre, 21.
Barrages, 62, 129, 130, 131.
Basilique civile à Sigus, 52. Basi-
liques chrétiennes : voir Églises.
Bassins antiques, 42, 43, 44, 46,
62, 64, 132, 136, 152, 176; arabe,
4. Voir aussi Vasques.
Boissonnet, 51.
Bône, 178 seq.
Bordj Assous, à Constantine, 139.
Bordj SIch, 60.
Borne-limite, 92.
Bornes milliaires, 47, 50, 56, 67,
85,86, 91, 112, 120, 121, 122.
Bou Essé, 62 seq.
Bougie, 2 seq.
Bronze (objets en), 11, 19, 33, 106,
107, 126, 168.
Byzantins (monuments'. Voir Cha-
18G
INDEX
pitoaux, Forteresses. Fortins,
Remparts.
Cadran solaire, 1-11.
Caisses en pierre, pour urnes ci-
néraires, 31, 32.
Caissons funéraires [ciqyulae], 74,
76, 77, 84, 87, 104, 123, 134, 138;
arabes, 9.
Calendrier, 29.
Camps français : d'Ain Babouche,
58; de Djeniila, 102; de Guelnia,
1,")6; de Nechmeya et de Dréan,
177.
Capitole à Constantine, 116, 117.
Caracalla (buste de), .50.
Carrière, 110.
Casbas : de Bougie, 2, 3, 7; de
Constantine, 116-117; de Bône,
180.
Caveaux funéraires à Sigus, 52;
— taillés dans le roc, à Djidjeli,
12, 13; à Philippeville, 33 ; à Ain
Babouche, 58; à Bou Essé, 62,
63, 64; à Constantine, 135; à
Guelma, 153.
Centaure et lionne, ])as-relief, 49.
Chandelier en bronze, 168.
Chapelle (?) trilobée, 48.
Chapiteaux doriques, 32, 89, 134,
142; ioniques, 32, 79; corin-
thiens, 23, 32, 79, 89, 107, 111,
135, 145, 146; chrétiens, 69, 79,
89, 124, 135, 164, 166 ; byzantins,
113, 165; figurés, 111, 113, 183;
hispano-moresque, 9; moderne,
183.
Charrue arabe, 75.
Château d'eau, 111.
Cheragrègue (Henchirj, 60.
Chouf Saïd, 64.
Chrétiens (monuments). Voir
Églises, Chapelle, Pilastres, Cha-
piteaux, Arcades, Sarcophages,
Vasques, Croix, Chrisme, Pas-
teur, Martyrs.
Chrisme [monogramme constanti-
nien], 39, 61.
Cippes funéraires, 27, 159.
Citernes, 35, 36, 37, 44, 45, 46, 47,
116, 131, 132, 1.57, 173, 176.
Colombaires, 12, 13.
Colonnes funéraires, 28, 76, 80.
Conduites d'eau, 43, 44, 46, 136,
1,38, 141, 1.58-159.
Constantin, empereur, .50.
Constantine, 113seq.
Coyne (docteur), VIII.
Croix gammée, 56, 69; grecque,
153, 165; latine, 2, 146, 168; mo-
nogrammatique, 34, 48, 61 , 88, 90,
1.54, 171.
Ciqndae. Voir Caissons.
Dames romaines, 22, 23, 36, 49.
Dellys, 1-2.
Disques, fermetures de portes, 57,
66, 89, 90.
Djemila, 101, 102 seq.
Djidjeli, 10 seq.
Dolmens, 52, 54, 142-143, 144.
Dréan, 177.
Eglises : chez les Harakta, 55; à
Bordj Steh, 61 ; à Sétif, 78, 84; à
Djemila, 105; à Sidi Mabrouk,
136; à Announa, 146; à Guelma,
154. Voir encore .59, 90.
Eléphants, bas-reliefs, 116.
Eshmoun (prétendu), 148.
Espagnols à Bougie, 2, 4, 7, 9, 10.
Exèdre, 43.
FayoUe, VIII.
Fontaines, 19, 36, 43, 45, m, 104,
111, 132, 144, 163.
Forteresses byzantines : à Ksar
Tebaït, 67; à Ras el Oued, 68; à
Sétif, 69-70, 71, 72; à Mon s, 93-
94; à Guelma, 1.54, 156, 1.58.
Foi'tins byzantins : à Ksar el
Ahmar, 56; à Hcnchir Cheragrè-
gue, 60; près de Sidi Baba, 61;
à (luidjel, 89; à Hammam Mes-
koutine, 151-152; à Ain Nechma,
174; à Ascours, 176.
Forts arabes : à Bougie, 3, 4, 7; à
Bône, 180, 181. 182; — espagnols
INDEX
187
à Bougie, 2, 4, 7, 9, 10; — fran-
çais : à Bougie, 7; à Djidjeli, 11.
Forum de Djemila, 105.
Fosses funéraires, 6, 13, 138.
Four à minerai ("?), 178.
Fronton d'édicule, 163.
Génies, 24, 30, 49, 54.
Génois à Djidjeli, 10; Fort dit
génois, près de Bônc, 182.
Guebar bou Aoun, 179.
Guelma, 154 seq., 179.
Guidjel, 89-90.
Hadrien (tête d'), 49.
Hamma (le), 50.
Hammam Berda, 176.
Hammam Grous,65.
Hammam Meskoutine, 151 seq.
Harakta, 55 seq.
Hercule (?), 182 ; travaux d'— , 25.
Hippone, 177, 178, 179.
Inscriptions grecques, 120, 125, 128;
libyques, 174, 175; néopuniques,
161, 162, 163, 172, 173, 175, 179;
arabes, 9, 180; espagnoles, 9.
Jemmapes, 48.
Jeu itable de), 29.
Juifs, 86, 140.
Koubbas (ou Maraboutsi, 61, 66, 69,
91, 136, 177, 181.
Kroub, 142.
Ksar Adjeledj (Heuchir), 55.
Ksarel \hmar, 50, 58.
Ksar el Khadaïa, 66.
Ksar Mahidjiba, 142-143.
Ksar Tebaït, 07.
Ksar Toumoucheï, 67 .
Lampadaires chrétiens, 106, 107.
Lampes antiques, 76, 78, 126, 169,
182; berbères, 77.
Lions, 23, 33, 125.
Loi m (mausolée des), 51.
Louvre (musée du), III: manus-
crits conservés au — , Vil.
Marabouts. Voir Koubbas.
Martyrs (rocher des), à Constan-
tine, 129 - 130 ; — , protecteurs
d'une porte, 171-172.
Masque en marbre, 19.
Mausolées : à Philippeville, 37, 38,
39, 40, 41, 42; à El Heri, 51; à
Ksar .\djeledj, 55; à Sétif, 72,
73; chez les Ouled Assas, 91 ; à
Mons, 92-93; à Djemila, 101, 103-
104; au Kroub, 142. Voir encore
127, 171.
Médersa, à Gonstantine, 118.
Medjez Amar, 1,52-154.
Méduse (tête de), 122.
Mehris, 143.
Mensae. Voir Tables.
Mercure, statuette, 11.
Meule à main, 74.
Mila, 109 seq.
Minarets, 10, 110. 111, 118, 120, 127,
128, 129, 139, 180, 181.
Mithra (monuments du culte de),
à Philippeville, 15.
Monnaie numide, 126.
Mons, 92 seq.
Mortier, 133.
Mosaïques figurées, 17-18, 132; or-
nementales, 8, 11, 12, 38, 39, 40,
43. 44, 132, 133, 137, 154.
Mosquées, 3, 10, II, 14, 65, 89, 90,
110, 111, 118, 120, 127, 128, 129,
139, 180, 181, 183.
Moulins à grains, 32, 74, 142.
Mufles de lions en bronze, 33.
Nechmeya, 177.
Neptune, 163; — et Amphitrite, 132.
Néréides, 17-18.
Niveau, image prophylactique, 31,
34, 133, 165.
Noé, 106.
Nymphée, 132.
Océan [divinité], 164.
Oued Méboudja, 177.
Ouled Assas, 91.
Pasteur (le Bon), 106, 139.
Phallus, image prophylactique, 31,
72, 73, 100, 144.
Philippeville, 14 seq., 49-50, III,
139-140, 141-142.
Pilastres chrétiens, 61, 166.
i88
INDEX
Piliers à f,n'avuros .!;éomôtri(|ues,
57.
Piscines. Voir Bassins.
Poids en pierre, 83.
Ponts antiques : près de Pliilip-
peville, 41; àConstantine, 113-
114, 115-116, 119; sur l'oued
Méboudja, 177; à Hippone, 177.
Voir encore .")().
Porte-guides (?) en bronze, 168-
169.
Portes, 28, .^)9, 65-66, 73, 75, 90,
143, 154, 174. Voir encore Dis-
ques. Pour les portes de villes,
voir Bab.
Poteries, 32, 33, 76, 78, 83, 168, 169.
Pressoirs, 56, 68, 93, 133, 142, 143.
Priape, 24.
Psaumes (versets des), 84.
Pyramide Damrémont, à Constan-
tine, 140.
Ras el Akba, 144.
Ras el Oued, 68.
Remparts romains : à Sétif, 69; à
Constantine, 116, 139; — byzan-
tins : à Sétii; 69 ; à Mila, 109,
110, 111, 112; à Constantine, 114,
117; à Announa, 144; — arabes :
à Bougie, 4, 5, 7; à Constantine,
117, 118; àBône, 180, 181.
Renier (Léon), IV.
Réservoirs. Voir Citernes.
Romains (portraits de), 19, 20, 23,
24, 49, 150, 167.
Rummel (ravin du), à Constantine
11.3, 114, 129, 140-141.
Rupestres (^images), 52.
Sacritice, bas-relief, 24.
Salah-Bey, 114, 115, 118, 180.
Sanglier, statuette, 11.
Sarcophages, 34, 38, 71, 77, 100,
142, 158; sculptés, 8, 23, 39, 113,
122, 125, 142, 165; chrétien, 139.
Saturne (culte de), 80, 94, 95, 96,
97,98,99, 107, 108, 147, 160, 161,
162, 164.
Satvrc, 1()7.
Sépultures. Voir Dolmens, Timiu-
lus, Fosses, Tuiles, Caveaux,
Mausolées. Colombaires, Sarco-
phages, .'Vmphores, Urnes, Cais-
ses, Tables, Caissons, Cippes,
Stèle.s, Colonnes, Autels, Tuyaux
à libations.
Sétif, t)9 soq.
Sidi Ahmed eKiriciii, m.
Sidi Baba (koubba dei, 61.
Sidi Mabrouk, 136.
Sidi Mimoun, à Constantine, 140.
Sidi Reghis (djebel), .58, 59.
Sièges, 25, 106.
Sigus, 51 seq.
Smendou, 50.
Sonnette, 126.
Sorbonne (manuscrits conservés à
la), V.
Soumaa, mausolée, 142.
Stèles funéraires, 7, 8, 27, 48, .54,
55, 56, 58, 74, 76, 80, 81, 87, 95,
96, 98, 99, 100, 109, 112, 149, 150,
159, 167, 171, 174, 175; votives,
20-22, 80, 81, 82, 94, 95, 96, 97,
98, 99, 108, 125, 126, 147, 148,
149, 160, 161, 162, 163, 164, 179 ;
votives employées comme funé-
raires, 96, 99, 164 ; indétermi-
nées, 1, 11, 59, 83, 125, 153, 160,
166, 167, 179; gravées, 21, 125,
126, 148, 149, 161.
Stora, 37 seq.
Tables [jnensae] funéraires, 75-76,
77, 92, 100.
Temples : à Philippeville, 35; à
Djemila, 102, 104, 105; cà Cons-
tantine, 116, 117; à Ksar Mahi-
djiba, 142, 143.
Tétrapyle à Constantine, 119.
Théâtres romains : à Philippeville,
17, 29, 30; à Sétif, 71 ; à Djemila,
103, 104; à Guelma, 157, 170.
Thermes : à Philippeville, 17; à
Sigus, 52; à Djemila, 104, 105; à
Constantine, 140; à Guelma, 155-
INDEX
189
Tombesarabes,9;turques, 118, 135. Vénus, 167.
Tritons, 103.
Trophées, 139.
Tuiles i, tombes en), 76, 77.
Tumulus, 48.
Tuyaux à libations, 76.
Urnes cinéraires, 31, 76,78,92, 126.
Vasques en marbre, 23, 25, 123:
sculptée, chrétienne, 106.
Verre (objets en), 33, 76.
Vibia Aurélia Sabina, 172.
Villas romaines : près de Philippe-
ville, 42-43; près de Constantine,
131-132.
Vivier, 42.
Zaouïa de Sidi Hamana, 65.
TABLE DES MATIÈRES
Pages
Planche 1 (Dellys) 1
— 2 (Dellys, Bougie) 2
— 3 (Bougie) 3
— 4 (Bougie) 4
— 5 (Bougie) 5
— 6 (Bougie) 6
— 7 (Bougie) 7
— 8 (Bougie) 8
— 9(Djidjeli) 9
— 10 (Djidjeli) 11
— 11 (Djidjeli) 11
— 12 (Djidjeli) 12
— 13 (Djidjeli) 13
— 14 (Djidjeli) 14
— 15 (Philippeville). . 15
— 16 l'Philippeviile).. 16
— 17 (Philippeville;. . 16
— 18 (Philippeville).. 17
— 19 (Philippeville).. 18
— 20 (Philippeville).. 18
— 21 (Philippeville).. 21
— 22 (Philippeville).. 22
— 23 I Phi lippe ville).. 20
— 24 (Philippeville). . 23
— 25 (Philippeville). . 24
— 26 (Philippeville).. 26
— 27 (Philippeville).. 27
— 28 (Philippeville). . 28
— 29 (Philippeville].. 29
— 30 (Philippeville).. 30
— 31 (Philippeville).. 31
— 32(Philippevillei.. 32
Pages
Planche 33 (Philippeville). . 33
— 34-35 (Philippeville).. 35
— 36 (Philippeville).. 37
— 37 Route de Philip-
peville à Stora) . 38
— 38 (Route de Philip-
peville à Stora). . 40
— 39 (Route de Philip-
peville à Stora). . 40
— 40 (Route de Philip-
peville à Stora) . 41
— 41 (Route de Philip-
peville à Stora). 42
— 42 (Route de Philip-
peville à Stora) . 42
— 43 (Stora) 43
— 44-45 (Stora) 43
— 46 (Stora) 47
— 47 (Route de Philip-
peville à Cons-
tantine) 47
— 48 (Philippeville).. 49
— 49 (Route de Philip-
peville à Cons-
tantine) 50
— 50(Sigus) 52
— 51 (Sigus) 52
— 52 (Sigus) 53
— 53 (Sigus) 54
— 54 (Harakta) 55
— 55 (Harakta) 56
— 56 (Haraktal 57
^92 TAULK DKS MATIÈHES
Pages
Planche 57 (Harakta) 59 Planche
— 58 (Harakta) 60 —
— 50 (Harakta; 60 —
— 60 (Route de Cons- —
tantine à Sétif). 01 —
— 61 (Route de Cons- —
tantine à Sétif). 62 —
— 62 (Route de Cons- —
tantine à Sétif). 63 —
— 63 (Route de Cons- —
tantine à Sétif). 63 —
— 64 (Route de Cons- —
tantine à Sétif) . 65 —
— 65 (Route de Cons- —
tantine à Sétif). 66 —
— 66 1 Route de Cons- —
tantine à Sétif). 67 —
— 67 (Route de Sétif —
à Ras el Oued).. 68
_ 08 (Sétif) 69 —
— 69 (Sétif) 70 —
— 70 (Sétif) "1 —
— 71 (Sétif) 71 —
72 (Sétif) 72 -
— 73 (Sétifl . 73 —
— 74 (Sétif) 73 —
— 75:Sétin 74 —
_ 76 (Sétif) 75 —
77 (Sétil'i 76 —
— 78 (Sétif) 78 —
— 79 (Sétif) 79 —
— 80(Sétin 79 —
_ 81 (Sélii") 81 —
_ 82 (Sétif) 82 —
— 83 (Sétif) 83 —
_ 84 (Sétif) 84 _
_ 85 (Sétifl 85 —
— 86 (Sétif) 86 —
— 87 (Sétif) 87 —
— 88 (Guidjel) 89 —
— 89 (Guidjel) 90 —
— 90 (Route do Sétif —
à Coastantine) . . 91 —
— 91 (Mons).. 92 —
— 92 (Mons) 93 —
93 (Mons) 94 —
Pages
94 (Mons) 96
9o (Mons) 97
96 (Mons) 98
97 (Mons) 99
98 (Mons) 100
99 (Mons) 102
100 (Djemila) 102
101 (Djemila) 103
102 (Djemila) 103
103 (Djemila) 103
104 (Djemila) 104
105 (Djemila) 105
106 (Djemila) 107
107 (Djemila) 109
108 (Djemila. Miia). 109
109 (Mila) 110
llO(Mila) 110
111 (Mila. Philippe-
ville) 111
112 (Mila) 112
113 (Coastantine)... 113
114 (Coastantine).., 113
115 (Coastantine).. . 114
116 (Constantine).. . 114
117 (Constantine).. . 115
118 (Constantine).. . 117
119 (Constantine)... 116
120 (Constantine).. . 117
121 (Constantine)... 118
122 (Constantine). . . 1 18
123 (Constantine).. . 119
124 (Constaatinei.. . 119
125 (Constantine).. . 120
126 (Constantine)... 121
127 (Constantine).. . 122
128 (Constantine).. . 123
129 (Constantine). . . 124
130(Constantinei.. . 126
131 (Constantine)... 127
132(Constantinei... 127
133 (Constantine)... 128
134 (Constantine).. . 128
135 (Constantine).. . 129
136 (Constantine).. . 129
1.37 (Constantine). . . 130
138 (Constantine).. . 131
TABLE DES MATIERES
193
Pages
Planche 139-140 (Constantine) 132
— 141-142 (Constantine)... 132
— 143 (Constantine)... 133
— 144 (Constantine).. . 133
— 145 (Constantine).. . 133
— 146 (Constantinel... 133
— 147 (Constantine).. . 133
— 148 (Constantine).. . 135
— 149 (Constantine).. . 135
— 150 (Constantine).. . 136
— 151-152 (Constantine). . . 137
— 153 (Constantine).. . 137
— 154 (Constantine). . . 138
— 155 (Constantine).. . 138
— 156 (Constantine,
Philippeville) ... 139
— 157 (Constantine)... 140
— 158 (Constantine)... 140
— 159 (Constantine).. . 141
— 160 (Philippeville).. 141
— 161 Route de Cons-
tantine à Bône). 142
— 162 (Route de Cons-
tantine à Bône). 143
— 163 (Route de Cons-
tantine à Bône),. 143
— 164 (Announa) 144
— 165 (Announa) 145
— 166 (Announa) 146
— 167 (Announa) 147
— 168 (Announa) 149
Pages
Planche 169 (Hammam Mes-
koutine) 151
— 170 (Route d'Annou-
na à Guelma). . . 152
— 171 (Medjez Amar.
Guelma) 153
— 172 (Guelma) 155
— 173 (Guelma) 156
— 174 (Guelmai 157
— 175 I Guelma) 157
— 176 (Guelma) 158
— 177 (Guelma) 159
— 178 (Guelma) 160
— 179 (Guelma) 163
— 180 (Guelma) 165
— 181 (Guelma) 166
— 182 (Guelma) 168
— 183 (Guelma) 169
— 184 (Guelma) 171
— 185 (Guelma) 172
— 186 (Ain Nechma). . 173
— 187 (Ain Nechma).. 175
— 188 (Route de Guel-
ma à Bône) 176
— 189 (Lac Fzâra, etc). 177
~ 190 (Bône) 179
— 191 (Bône) 180
— 192 (Bône) 181
— 19.3 (Bône) 182
Index 185
LE PUY-EN-VELAY. — IMPRIMERIE PEYRILLER, ROUCHON ET GAMON
ERNEST LEROUX, ÉDITEUR
28, RUK ijONAPAHTE, PARIS
IIISKIIRK GÉNÉRALE DK LA LITTÉRATURE LATINE
DU MOYEN AGE
Par EBERT.
Traduite par Aymeric et Condami.n.
;{ volumes in-H" il) fr.
HISTOIRE LITTÉRAIRE DE LAFRIQIE CHRÉTIENNE
DEPUIS LES ORIGINES JUSQU'A L'INVASION ARABE
Par Paul MONCEAUX,
Professeur au Collège de Frauce.
Tome 1. TertuUien et les origines. In-S» (épuisé).
Tome II. Saint Cyprien et son temps. In-8".
Tome m. Le IV' siècle. D'Arnobe à Victorin. In-S" 10 fr.
Tome IV. Le Donatisme 10 fr.
ÉTUDE SLR L'HISTOIRE DE LA LITTÉRATURE LATINE
DANS LES GAULES
Par René PICHON, Docteur es lettres.
I. Les derniers écrivains profanes : Les Panégyristes. — Ausone. — Rutilius
Namatianus. — Le « Queroius ». In-S" 1 fr. 50
LES SOURCES GRECQUES ET LATINES DE LUCAIN
Par René PICHON, Docteur es lettres.
Un volume in-8» 7 fr. 50
TEFlTULLIEISr
ÉTUDE SUR SES SENTIMENTS A L'ÉGARD DE L'EMPIRE
ET DE LA SOCIÉTÉ CIVILE
Par Ch. GUIGNEBERT.
Un volume in-S" 12 fr.
ÉTUDE SUR LES ce GESTA MARTYRLM » ROMAINS
IV. LA LÉGENDE CHRÉTIENNE ET LA LÉGENDE MANICHÉENNE
Par Albert DUFOURCQ.
Un volume in-S" accompagné d'une reproduction photographique intégrale et
partiellement inédite du Décret Gélasien 16 fr.
Lu Puy-en-Velay . — Imp. Pcyrjllcr, Rouchon et Gamon.