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DES JEUNES MUTURALISTES
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1895-1896
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N'a Fondée à Mulhouse en 1870
| FEUILLE
à DES JEUNES NATURALTES
MENSUELLE D'HISTOIRE NATURELLE
Voir les conditions d'abonnement en tête du journal
S'ADRESSER
À PARIS, chez M. Adrien DOLLFUS, 35, rue Pierre-Charron
SOMMAIRE DU N° 301
| ieffer : Observations sur les ornements des antennes M Cécidomyies.
De
LIBRARY OF THE GRAY HERBARIUM
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N. B. — Nous prions nos abonnés de nous envoyer par mandat-poste, au nom de M. Adrien DOLLFUS,
le montant de leur abonnement à la 26° année qui commence avec ce numéro.
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DE : LA:SFAUNEE: EUROPÉENNE
LISTE DES PRINCIPAUX TRAVAUX PARUS DANS LA FEU 4
Depuis le début de la 3° série (années XXI à XXV), nos 241. à 300 Les à :
GÉNÉRALITÉS RER
A. Docrus. — Liste additionnelle ‘et rectificative des Naturalistes. de me , er 1
(n° 215). — Liste des Naturalistes de Suisse (n° 247). LE RSA 1x3 GES.
Id. — L'Institut National Agronomique de Paris (n° 256)... "1: 2.
C. Ramowp. — La Nouvelle-Zélande, esquisse d'histoire naturelle “oi 245
avec Carte et fig.). 2
G. Couraone. — Les régions naturelles de la France (ne 248). |
L. PLANcHON. — La station zoologique de Cette (ne 263). è
Id. — Les ressources de l’histoire naturelle à RONA Di w
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IIIe Série, 26e Année — + Ne 301
FEUILLE
DES JEUNES NATURALISTES
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42 | Au nom de M. Adrien DOLLFUS, 35, rue Pierre-Charron, Paris
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Rs Le Numéro, 40 centimes.
LES ABONNEMENTS COMPTENT A PARTIR DU 4e NOVEMBRE DE CHAQUE ANNÉE
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Les personnes qui s’abonnent au courant de l'année reçoivent les numéros parus
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as d'échange de mandats avec la France, mais avec une majoration de 1 fr. par abonnement)
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.… Première série (années I à X), partiellement épuisée.
Deuxième série (années XI à XX)..........:..,....,........... 30 fr.
Troisième série (en cours) (années XXI à XXV)......... FRET er 20 fr.
= Pour les abonnés de la Feuille, prix réduit, jusqu’à nouvel avis, à 10 fr.
LE CHEMIN PARCOURU
3n. publiant son 300° numéro, la Feuille des Jeunes Naturalistes vient
eindre un quart de siècle d'existence : sans refaire ici l'historique de
œuvre que tant de naturalistes ont pu suivre depuis ses débuts, cher-
s à établir quels ont été les résultats acquis et voyons s’ils sont
mes aux idées qui ont présidé à la création de la Revue; celles-ci
& être résumées en ces mots : développer l'esprit d'observation, —
les relations entre les Naturalistes trop souvent isolés, — donner,
“entre eux surtout qui habitent loin des grands centres, les moyens de
SCO I” 1 di TENUE? -
AP
v J *, = EN TR «
SL L as \
d'années constitue un ensemble précieux de faits intéressants pour lHist
naturelle. L'RRSRE
Les relations entre naturalistes de tous les pays s’établissent soit pa
Questions et Réponses que nous voudrions voir plus nombreuses, soit surtoi
par les Echanges auxquels nous attachons une grande importance; car
n’est point seulement pour les chercheurs un moyen de se procurer
matériaux qu'il serait impossible de trouver autrement; c’est surtout
lien entre personnes s’occupant d’une même étude, et, à ce point dewu
nous avons certainement contribué à établir entre elles des relations “de
correspondance, voire même d’amitié, dont nous nous félicitons vivemen RER
Quant aux facilités à donner à nos lecteurs pour les initier au grand
mouvement scientifique qui s'étend au monde entier, la question était.
autrement difficile à résoudre; nous l’avons étudiée pendant bien des années
et la généreuse subvention qui nous est faite par M. Jean Dollfus nous
a permis de faire dans cette voie un grand pas en avant par la création de"
notre Bibliothèque de prêts de livres : nos échanges de publications en-se…
multipliant créaient chez nous un noyau de livres important mais Qu'un
catalogue détaillé et des prêts pouvaient seuls rendre utilisable. Nousnous…
sommes mis à l’œuvre il y a neuf ans, et dès à présent nos Catalogues
imprimés renferment plus de 30,000 numéros à la disposition des lecteurs
inscrits en France (voir le Règlement); le nombre des numéros catalogués…
sur fiches manuscrites est au moins aussi considérable, et nous espérons …
arriver peu à peu à un classement méthodique qui doit, dès aujourd'hui,
porter sur plus de 60,000 numéros. C’est là un travail long et coûteux et"
que nous ne pourrons mener à bien avant quelque temps. 254
Nous ne nous attachons pas, pour notre Bibliothèque, à l'acquisition de
grands ouvrages dont le prix considérable eût absorbé rapidement nos
ressources et qui, par leur dimension même et leur valeur, se prêteraient
difficilement aux déplacements. Par contre, nous cherchons surtout à réunir
les périodiques et les mémoires détachés, peu volumineux, circulant face
lement et qu'il est souvent impossible de se procurer en librairie Ancet"
92
nos lecteurs directement au courant d’un certain nombre de faits scientien
fiques qui leur eussent sans doute échappé, et que nous choisissons,; autant
que possible, parmi les plus suggestifs. | 3 AR
On comprendra facilement que si notre Feuille doit se poursuivre; sam
liorer et se compléter, nous avons besoin pour cela du concours de toutes
bonnes volontés; la collaboration des spécialistes, des observateurs de’tous
pays (1), doit devenir plus active que jamais; chacun de nos lecteurs dort”
s’efforcer de nous trouver de nouveaux adhérents; plus le cercle de ceux=cr
randira et plus nous pourrons rapidement mener à bien cette. œuv. |
à laquelle nous consacrons depuis tant d'années tous nos efforts et pour,
laquelle nous faisons de lourds sacrifices. RE
| La RÉDACTION..
4
_
(1) Nous traduirons et publierons volontiers les notes de peu d'étendue qui nous
envoyées en anglais, allemand, italien, espagnol ou hollandais. PTS Lea en
_… SSS
à #4 LE CONGRÈS INTERNATIONAL DE ZOOLOGIE
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{à LEYDE (Septembre 1895)
L'enseignement des sciences naturelles en Hollande
L'Académie, à Leyde.
PL
Je troisième Congrès International de Zoologie (1) vient de se tenir
… à Leyde et le succès en a été complet. Congrès vraiment international, où
» presque tous les pays civilisés avaient des représentants, où régnait une
#
— cordialité réelle, où les échanges d'idées et les communications scientifiques
— ont.été nombreux et où l'accueil si chaleureux que nous avons recu dans ce
petit mais admirable pays de Hollande a suscité un légitime enthousiasme
… chez ses hôtes d’une semaine.
Nous ne saurions nommer ici tous les naturalistes qui se sont rencontrés
à Leyde; la Hollande était, comme de juste, largement représentée par
sa vaillante pléïade de zoologistes appartenant en grande partie aux
… Universités de Leyde, d'Utrecht, d'Amsterdam; notre président, M. le
… Professeur Jentink, est directeur du Muséum de Leyde. Mais, à côté de lui,
… nous ne Saurions passer sous silence le rôle actif dont se sont si bien
… acquittés MM. les Professeurs Hoek, Horst, Hubrecht, von Lidth de Jeude
…etleurs collègues de la Société Zoologique Néerlandaise. Parmi les Français,
rés nombreux, citons les professeurs Milne-Edwards, Perrier, Vaillant,
“Bouvier, ainsi que MM. Filhol et Mocquart (du Muséum de Paris),
. Blanchard, de la Faculté de Médecine, Moniez et Fockeu (de Lille),
Joubin (de Rennes), Pruvot (de Grenoble), et MM. le prince Roland Bona-
7"
= 1) Le premier Congrès, dù à l'initiative de la Société Zoologique de France, a eu lieu
parte, Certes, Schlumberger, Eug. Simon, Dautzenberg, baron de Gi
R. Oberthür, Fischer, Gadeau de Kerwville, Olivier, J van Kempen, €
ower,
Sedgwick (Cambridge), Howes (Londres), Hickson (Manchester), d’Ar
Thompson (Dundee), Trimen, ancien directeur du Muséum du Cap,
d’autres encore. HP
L'Allemagne comptait à Leyde les professeurs Virchow, Schultze“et…
Krause (Berlin), Carus (Leipzig), Weismann (Fribourg), Semon-(Jena),
Metzger (Münden), Hensen (Kiel), Eimer (Tübingen), ete. HE
La Belgique était représentée par MM. de Sélys-Longchamps et Julin
(Liège), Gilson (Louvain), van der Sticht (Gand), Lameere (Bruxelles).
La Russie, par. MM. Kowaleswsky et Zograf (Moscou), Schimkewitch
int Pétérebont — Enfin nommons, parmi les autres nations, MM. les
pee Collett (Christiania), Leche et Smitt (Stockholm), Lütken (Copen=…
ague), Grobben (Vienne), Apathy (Kolozsvar), Brusina (Agram), Studer…
(Berne), Yung (Genève), Emery (Bologne), Stiles et Marsh (Washington),
Field (Brooklyn), Dean et Matthews (New-York), Weysse (Boston),
Scott (Princeton), les docteurs Dubois et Treub, de Java, et Goto, de Dokyo
(Japon). — Le nombre total des adhérents a atteint 232 (1). LÉ: "00
Nous n'insisterons pas non plus sur les réceptions, soit au club © Ami
citia, » où le prof. Hubrecht nous a souhaité la bienvenue en un charmant
speech trilingue, soit à l’Hôtel-de-Ville, soit au Cercle des Etudiants.
«€ Minerva, » le plus ancien et l’un des plus magnifiques qui soient le
cordial toast, en français, du jeune président des Etudiants, comte de
Limburg-Stirum, a provoqué de la part du professeur Blanchard-une.
réponse où il a spirituellement mêlé les langues française et hollandaise
ciel d’une finesse exquise, nous a laissé un souvenir ineffacable. HE
‘ 2,5 p
Les séances plénières se tenaient dans la belle « Gehoorzaal; »
1S
vu bien des choses en huit jours! — Tout cela, par un temps idéal, sous nn
relle et notamment pour la géologie. — Les séances de sections a
Jieu dans les divers instituts de l’Université. NOR
Essayons de résumer ici les princi aux travaux du Congrès.’La.
nous sera singulièrement facilitée par la rédaction des comptes rendus som
maires dus aux infatigables secrétaires et qui paraissaient Journellème
Une décision, d’une importance pratique considérable, a été votée: ne
la création d’un bureau international d |
a été faite par M. Bouvier; il a été convenu que le siège du bureau
FH RE
. (1) La répartition des adhérents par nationalités était la suivante : Hollande
Id. Colonies (2), France (56), Angleterre (?8), Allemagne (18), Etats-Unis (14), Russie
Belgique (7), Suisse (5), Suède, Danemark, Hongrie (3), Autriche, Italie, Norwège,
tugal, Roumanie, Japon (2), Algérie, Transvaal, Chili (1). LES THERE
(2) Nous aurons l’occasion de signaler les principales institutions scientifiques Du
avons visitées en parlant de l’enseignement des sciences naturelles en Hollande."
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xé à Zurich et, qu'à partir du 1° janvier prochain, on y centraliserait,
aide de commissions instituées dans les différents pays, tous les rensei-
ents concernant les travaux de zoologie au fur et à mesure de leur
Jublication; l'organe en serait un recueil périodique, aussi complet que
ossible, et dont une partie serait imprimée sur fiches détachables, de facon
à permettre un classement permanent par ordre de matières.
M: T.-E. Schultze a proposé la nomination d’une commission de trois
membres ayant pour but de réunir dans un seul Code, avec le même texte en
trois langues, les règles de la Nomenclature des êtres organisés, dressées et
recommandées dans les ditférents pays.
—Surl'initiative de M. Stiles, il a été convenu d'adresser une pétition au
bureau de l'Union postale Universelle, à Berne, pour l’admissien générale
“sous le tarif des « échantillons » des objets d'histoire naturelle du poids
réglementaire.
M: Field se fait l'organe de M. Mark (Cambridge, E.-U.) pour demander
aux membres du Congrès d'étudier la création d'un Code d’abréviations pour
Ja morphologie zoologique basée sur les noms latins de façon à être admis
- dans le ile entier.
—… Passons aux travaux d'ordre scientifique :
. Dans une remarquable conférence, M. le prof. Weismann a développé des
idées nouvelles et complémentaires sur le principe de la sélection. Darwin
et Wallace avaient démontré l'existence de la sélection entre les 2ndividus
dans le règne végétal et dans le règne animal. Roux a prouvé plus tard qu’il
existe en outre une lutte réciproque entre les parties constituantes de chaque
“organisme; cette lutte, d’après Roux, est de la plus haute importance pour
la vie de ces organismes et, à plus forte raison, pour l'existence de l’espèce.
. M. Weismann fait observer, dans son discours, qu’il faut, en troisième lieu,
attirer l'attention sur ce qu’il a nommé la sélection germinative : les plus
… petites unités de la vie, les biophores et les déterminants, dont sont formés
Mious les organismes vivants, d'après ses .idées, sont dans des conditions
_réci re plus ou moins favorables. C’est précisément là ce qui nous donne
…la.clet de ce fait que toujours les variations utiles se produisent lorsque la
sélection les exige; la direction dans laquelle les variations se développent
est déterminée par leur utilité; c’est un mécanisme automatique auquel on
“doit là protection de ces variations dès leur origine. Sous le manteau
… protecteur de la sélection individuelle, ces variations arrivent à leur complet
développement. Le principe de la panmiæie, défendu précédemment par
—_M'Weismann, se trouve donc complété ; il devient ainsi possible d'expliquer
que les variations harmoniques des différentes parties de l'organisme se pro-
Dent simultanément et dans la même direction.
… Dans le même ordre d'idées philosophiques, M. Scott a fait une communi-
- cation sur la relation des variations individuelles et l’origine des espèces et
M. Sedgwick a donné un aperçu de ses nouvelles théories cellulaires.
M Ch. Janet montre que le problème des espèces et de leurs variations
“peut se comparer à la recherche des positions d'équilibre d’un point placé sur
surface résistante tout en étant soumis à l’action d’une force, fonction
s coordonnées du point. La discussion de ce problème de mécanique,
traduite en langage zoologique, mène à cette conclusion que, dans une faune
“déterminée par ur certain état des milieux, il n’y à qu'un nombre limité
espèces possibles, et que le passage des formes initiales aux formes défini-
a dû se faire avec une très grande Doimne expliquant le peu de
robabilité qu'il y a de trouver des vestiges de ces formes de passage. La
ème conclusion s'applique à la transition d’une faune à une autre sous
tion de la variation des milieux. — M. Eimer, à propos de ses recherches
LES
sives, soit régressives, mais Jamais oscillantes, et l’of ne doit
nouvelle à la sélection.
La discussion la plus intéressante qui ait eu lieu au Congrès et qui avait
attiré un public considérable, a été provoquée par la communication de
M. Dubois, de Java, sur la découverte qu'il aurait faite dans cette île, d'osse…
ments qu'il rapporte à un genre nouveau, intermédiaire entre le Singe “et
l’homme, le g. Pithecanthropus, et à l'espèce P. erectus. M. Virchow, dont
la grande autorité devait jeter un vif éclat sur cette discussion, avait apporté À
de Berlin un nombre considérable de pièces ostéologiques à comparer avec
celles de M. Dubois, et c’est devant une salle archi-comble que l'auteur
a commencé à exposer le résultat de ses recherches ; il décrit l'endroit où
il a fait sa trouvaille — un talus de rivière à Trinil — et énumèreles
ossements recueillis dans le voisinage; ce sont des restes d'Hyènes;de
Cervus, ete. Aucun squelette entier n’a été rencontré et il est certain que
les Crocodiles ou d’autres animaux se sont repus de ces cadavres, CAT On
a trouvé de leurs dents enfoncées dans ces débris qui sont très dispersés. Eee
fémur et la boîte crânienne que M. Dubois présente à assemblée ontéte
trouvés eux-mêmes à quelque distance (environ 15 mètres) l’un de Pautre,
ce qui ne l'empêche pas de les considérer comme appartenant à un même |
individu qui serait très voisin de l'espèce humaine sans pouvoir lur être.
assimilé complètement; mais, à ce propos, il y a divergence d'opinion chez.
MM. Matchie, Krause, Virchow, Turner et Marti, qui ont examiné ces
pièces. Le fémur se rapproche aussi beaucoup de celui des singes du
g. Hylobates. M. Dubois a comparé cet os, qui présente une curieuse
exostose, à plus de 150 fémurs humains, appartenant aux races Euro=
péennes, Nègres et Malaises, sans avoir pu l'identifier à aucun d'eux.
Quant à la boîte crânienne, il est curieux de constater que les zoologistes
prétendent qu'il s’agit d’un crâne humain, et que les anatomistes leu
considèrent comme un crâne de singe; l’auteur présente aussi une molaire
recueillie en même temps. Sa conclusion est qu'il s’agit bien d'un genre”
nouveau, intermédiaire entre l’homme et le singe (1).
Le prof. Virchow prend aussitôt la parole et présente des fémurs humains
qui offrent des exostoses tout à fait semblables à celles qui se trouvent'sur.
le fémur de Trinil, mais ce sont des exostoses maladives; chez l'un d'eux,
la forme, la situation de l’exostose et le canal qui la traverse concordent
parfaitement avec ceux de l'échantillon de Java. Virchow croit donc quil"
s’agit d’un simple fémur humain avec une carie guérie; 1l ne nie pas cepen=…
dant que l’aspect d'ensemble de cet os ne soit assez particulier et ne Se
ARR CEES du genre Hylobates, dont malheureusement nous ne possédons
à l’état vivant que des espèces trop petites pour une comparaison concluante.«
— Quant au crâne, il ne s’agit absolument pas, d’après le savant allemand,
d’un crâne humain; il développe cette opinion en montrant des dessins de
crânes d'hommes et d’anthropoïdes et montre à ce sujet l'importance carac-«
| À
(1) Voici les caractères principaux du Pithecanthropus erectus d'après M. Dubois : crâne
à capacité plus grande que celle des Simiidæ et égalant à peu près les 2/3 de celle de
l'Homme; dents appartenant encore au type simien malgré une certaine régression; fémur
indiquant la station verticale. — M. Dubois croit que les degrés de l'évolution entreles
Singes et l'Homme doivent s'établir ainsi : Protohylobates, forme prunitive d'Hylobales,
— Anthropopithecus sivalensis, forme de Chimpanzé de la fin du Miocène ou de la première.
période pliocène, — puis Pithecanthropus erectus de la fin du Pliocène ou du Pleistocène
inférieur, — enfin Homo sapiens. En %
Te
Le Vous
es des régions orbitale et occipitale. Il serait donc probable qu'il
-de deux pièces n’appartenant pas au même individu (cette opinion
it soutenue également, hors séance, par des géologues, qui avaient cru
larquer que le mode de fossilisation n’était pas le même pour le crâne et
fémur). À. Virchow tient néanmoins la découverte de M. Dubois pour
s importante et croit qu'elle amènera de nouvelles recherches sur la
parenté de l’homme et du singe.
La discussion continue : M. Dubois cherche à établir la parenté du crâne
“de Java avec celui de l’homme du Neanderthal. M. Marsh (Etats-Unis)
appelle l'attention du public sur l’âge du Pithecanthropus, qu'il serait dési-
able de voir fixer d'une manière plus précise ; il a souvent observé sur des
-fémurs fossiles des excroissances pareilles à celle qui a été signalée ici.
M. Dore (Utrecht) fait remarquer les particularités de cet os, en ce
qui concerne l'axe longitudinal et sa courbure, la ligne oblique, etc. Or,
parmi les fémurs humains qu'il a pu se procurer, il a constaté une pièce qui
présentait exactement les mêmes dispositions; il ne croit donc pas qu’on
A puisse le distinguer de celui de l’homme. — M. Martin (Leyde), en réponse
à M. Marsh, dit que la découverte de M. Dubois a dû être faite dans des
terrains qui ne peuvent remonter au delà du pliocène supérieur. — Sir
—W. Flower (Londres) considère comme très remarquable la ressemblance du
crâne du Pithecanthropus avec celui des Hylobates. — L'heure tardive n’a
pas permis à la discussion de se prolonger davantage (1).
5 (4 suivre). A. DoLLFus.
TE
OBSERVATIONS SUR LES
ORNEMENTS DES ANTENNES DES CÉCIDOMYIES
Tes antennes des Cécidomyies méritent une attention particulière. Si,
. d'une part, la gracieuseté de leur forme surprend et charme l'observateur,
la diversité de leur conformation offre, d’autre part, des caractères précieux,
—…sräce auxquels la distinction et la classification de ces petits êtres deviendra
…_ plus facile. Nous croyons prouver cela, en communiquant ici quelques
1
êe-
+
;
re
Le
+
LA NÉ. È A L
(1) Sir. W. Turner vient de publier dans les Proceedings of the Royal Society of Edinburgh
“XX, 1895, p. 422), une intéressante étude sur la découverte de M. Dubois; ses
usions ne concordent pas non plus avec celles de ce dernier.
SE UE | f 4:
nous offre une seconde sorte d’ornements, non signalée jusqu’i@
bien plus curieuse. Les articles de la femelle sont munis dans c
outre les verticilles de soies, d’un verticille composé de
lamelles hyalines, faiblement concaves en dehors, à
échancrées supérieurement et soudées à l’article dans lew
inférieur (fig. 1). Une autre Lestrémine, Prionellus coronat
offre une disposition analogue, mais les quatre lamell
1 touchent à leur base et forment ainsi une véritable cour
3° Verticilles de lamelles (lamelles nombreuses et étroites). — Les”espi
du groupe Diplosis et pa en du groupe Epidosis sont ornées de :
ticilles très gracieux, dont la conformation me paraît encore, mais dou
sement (du moins pour le genre Xylodiplosis), à rapporter ici. J'ai sig
ces ornements pour la re fois à la Société Entomologique de Fra
comme étant des verticilles de filets arqués, portés par des papilles. M: Æ
Reuter d'Helsingfors a déclaré, un peu plus tard, que ces filets brun
subhyalins arqués et plus ou moins contournés, dont j'avais fait men:
n'étaient autre chose que le bord épaissi et brunâtre d’une lamelle hyali
extrêmement fine, qui m'aurait échappé. Ici encore nous serions donc'en pt
sence de verticilles de lamelles, mais ces lamelles seraient plus nombreus
étroites, allongées et arrondies ou acuminées à l'extrémité. Leur forme es
tantôt régulière (fig. ?), tantôt irrégulière (fig. 3), mais toujours plus carait=
F
NS;
LAC
2 3 3
a
térisée chez le mâle que chez la femelle, où elle est parfois difficile 4a
cevoir ou manque même complètement. LES
Les verticilles réguliers, de beaucoup les plus fréquents, paraissentte s#
par trois, tantôt par deux seulement sur un même article. Considérons bun
et l’autre cas. Comme l’a démontré M. le docteur Laboulbène, dans sad
cription de la Cécidomyie du buis, les antennes des mâles des Diposi
sont, qu’en apparence, composées de 2 + 24 articles, en réalité, le. nor
de ces derniers est le même dans les deux sexes, c’est-à-dire de ? + 14
chaque article est donc composé de deux renflements et de deux r
À
. . , n- À e 21 na
sements ou bien de deux nodosités et de deux cols. Le renflement inf À
Ps far M 7 À
x”
à Ce
# ÿ 1t
(1) Le premier article du funicule est souvent soudé au deuxième; on re
moins alors à son extrémité, c'est-à-dire au bout du second col, un pet:
ui ne parait pas au premier col et qui indique la cessation de l’article.
e ne compter en ce cas que 2 + 11 articles, comme le fait M. Rubs:
_ ’ . is
Re et ; — g —
Le L)
Le :
rte toujours un verticille de soies etun peu plus hautun verticillede lamelles.
enflement supérieur n’a, de même, qu'un verticille de soies, mais tantôt
1, tantôt deux verticilles de lamelles. Tous les £udiplosis que j'ai observés
tdans le premier cas; l’un et l’autre renflement offrent donc un seul verti-
de lamelles (fig. 2). Tels sont, en particulier : Eud. campanulæ n. sp.
un jaune soufre. Antennes sombres. Lamelles n’atteignant pas l’extré-
mité du col des articles; appendice terminal en forme de col ayant la moitié
de la longueur du renflement supérieur. Larve dans les fleurs de Campanula
-incisions sur
muni d'un appendice rétréci à sa base-et semblant être un petit article sub-
jusitorme. Larve dans les fleurs d’£chium vulgare gonflées et ne s’ouvrant
pas). Eud. tiliarum m.; Eud. Steini Karsch.; Eud. nasturtii m. et Eud.
- pulchripes m.
Le plus souvent, nous trouvons deux verticilles de lamelles au renflement
supérieur ; en ce cas, chaque article du funicule porte donc trois verticilles
de lamelles. Ceci a lieu par exemple pour : Stictodiplosis picridis m.; Steno-
— diplosis E. Reut.; Clinodiplosis m.; Mycodiplosis sussilaginis n. sp. (Blanc;
dessus du thorax, antennes et pattes sombres. Base de l’abdomen montrant,
par transparence, une tache d’un rouge sang. Pelote peu développée. Larve
Sur Æcidium tussilaginis). Myc. tremulæ (différent du précédent par les
… pelotes bien développées et fortement velues. Larve sur WMelampsora tre-
mule. Leur parasite est Lestodiplosis fratricida n. sp.. voisin de Lest. cæo-
— matis Winn.); Arthrocnodax gemmarum n. sp. (D'un jaune pâle ; dessus du
thorax, antennes et pattes sombres. Deuxième nervure longitudinale abou-
…tissant bien avant la pointe de l'aile. Rameau antérieur de la fourche
fortement arqué à sa base. Col des articles de la femelle n'ayant qu'un
cinquième de la longueur de l’article; antennes du mâle à peu près comme
celles d'A. vitis Rbs. Larve dans les bourgeons de hêtre, déformés par des
…phytoptides dont elle se nourrit); Macrodiplosis dryobia Fr. Lw. et Macr.
… volvens n. sp. (Un peu plus petit et plus pâle que Wacr. dryobia. Renflement
terminal des antennes du mâle deux fois aussi long que gros, terminé par
| un col obtus et aussi large que long; chez le mâle de Wacr. dryobia ce même
..renflement est plus que deux fois aussi long que gros et terminé par un appen-
… diceoblique, aminei au bout, deux fois aussi long que gros et imitant un petit
article. Larve dans un enroulement marginal des feuilles du chêne; lobes
- de la spatule arrondis, tandis qu'ils sont terminés en pointe dans Wacr.
. dryobia. Ces deux espèces ont le premier article du funicule libre, c'est-à-
- dire non soudé au second. Leur commensal à toutes deux est Clinodiplosis
… Liebeli m. (Schisomyia sociabilis Rübs.) que j'avais considéré autrefois
| comme auteur de la déformation). Il faut encore ranger ici divers autres
venres de ce groupe, tels que Xylodiplosis, Dicrodiplosis, Cryptodiplosis, etc.
Quant aux verticilles de lamelles à forme irrégulière, je ne connais que
“trois genres où nous les trouvions représentés. C’est d’abord le genre Bremia
Rond. La fig. 3, représente un article antennaire du mâle de Br..urticaria
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renflement. Larve parasite d’Aphis urticaria sur l'Ortie dioïque). Nous
remarquons ici, aux verticilles supérieur et inférieur, une lamelle extré-…
mement longue, étalée, fort étroite et subulée; elle atteint une fois et quart
ou même une fois et demie la longueur de l’article entier, c'est-à-dire des
deux renflements et des deux cols; la lamelle voisine est au contraire très
petite, les suivantes de plus en plus longues, mais dressées et n’atteignant.…
pas le tiers de la lamelle étalée ; celle-ci manque au verticille intermédiaire.
A chaque lamelle des verticilles supérieur et inférieur correspond, un-peu
en dessous, une soie à pe près de même longeur que la taneiie Les deux
autres genres à verticilles irréguliers sont les Lestodiplosis et les Coprodi-
plosis, mais chez l’un et l’autre, l’irrégularité est moins apparente et je
n’oserais affirmer qu'elle existe pour toutes les espèces de ces deux genres.
dont le second n'est du reste à considérer que comme sous-genre“du se
premier. LES
4° Verticilles de créneaux. — Une quatrième sorte d’ornementation, de
meurée également inconnue jusqu'ici, nousest fournie par un certain nombre +
de Lestrémines du groupe Campylomyza. Les mâles des genres Aprionus,
Prionellus, Monardia et Bryomyia ont les articles du funicule excentriques
et munis de plusieurs séries transversales de petits créneaux appliqués à.
l’article et portant à leur centre, rarement à leur base, une longue soie. Ea
fig. 4 montre un article d’Aprionus Miki m. vu de profil; les séries y sont
disposées de la façon suivante. L’inférieure forme un verticille ou anneau,
un peu au-dessous du milieu de l’article; cet anneau est oblique, étant plus
rapproché de la base de l’article sur le dessus que sur le dessous.-Ba
seconde série est également oblique mais semi-circulaire; elle manque sur
le dessous ainsi que les deux séries suivantes, qui sont encore plus-courtes:
La partie convexe de l’article, c’est-à-dire le dessus, offre donc quatre séries,
tan, is que le dessous n’en a qu’une. La fig. 5 montre deux créneaux d'une
série.
%,
5° Verticilles de faisceaux. — Les femelles de Catocha, autre genre de
Lestrémine, mais n’appartenant pas au groupe Campylomyza (1), présente, a.
au tiers supérieur des articles, un verticille composé de quatre petits appen=
dices se divisant chacun en trois ou quatre prolongements subulés, hyalins
et un peu plus gros que les soies (fig. 6). Il est probable que les antennes.
du mâle sont ornées de la même façon; bien que j'aie recueilli de nom
breuses larves, je n’ai obtenu que quelques femelles. FRS
6° Appendices filiformes. — Une Ant sorte d'ornements qui, commela
précédente, n’a pas encore été observée jusqu'ici, m'est connue de Bryomyia
Bergrothi m. (fig. 7). Les articles de la femelle ont de chaque côté un
appendice hyalin, filiforme, recourbé par en bas et s’écartant à peine de
l’article. Le mâle est dépourvu de ces appendices. | CR DCEUSE
Bitche. Abbé J.-J. KIEFFER.
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(1) Je divise la sous-famille des Lestrémines en trois groupes, qui sont : Campy
Catocha et Lestremia; cette division est fondée sur la nervation alaire. Les
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NOTES SPÉCIALES ET LOCALES
r. Bibliothèque. — La Bibliothèque est ouverte, comme précédemment, à partir du
; “novembre, pour les préts de livres aux lecteurs inscrits.
:100
…_ Faune malacologique terrestre et fluviatile du département de la Vienne. —
Ayant été appelé à séjourner quelque temps dans l’ancienne capitale du Poitou, je me
“suis mis à étudier la faune terrestre et fluviatile des environs de Poitiers et à rechercher
les“espèces relatées dans le catalogue des mollusques habitant le département .de la
- Mienne (1). Ce catalogue indique 140 espèces tant terrestres que fluviatiles; il en est
… beaucoup qu'il ma été impossible de retrouver par suite du manque d'indications de la
part de l'auteur. Il est vrai que depuis cette époque, les changements qui peuvent s'être
— produits dans la nature des milieux ont pu être la cause de la disparition de certaines espèces.
A cette liste de 140 espèces j'en ai ajouté 72 autres; quelques-unes de ces dernières ont
dû être importées dans ce pays depuis 1839, d’autres ont dù échapper sans doute aux
investigations des naturalistes d'alors, mais, dans la liste de Mauduyt, plusieurs espèces
—_oupretendues espèces doivent forcément disparaître, c’est ainsi, par exemple, que son
—… Heliz Quincayensis doit être supprimé. C'est très vraisemblablement une forme italienne
—_ communiquée par erreur à cet auteur et c'est d'autant plus vraisemblable que les
recherches faites par moi autour du village de Quinçay pour rencontrer l’Helir en question
—ontété vaines (2). Il en serait de même des Helix Villosa (page 3?), Arbustorum (page 51),
—… Fermiculala (page 52), Pomatia (page 52), etc..., que je n’ai pas, non plus, rencontrés.
—.Mauduyt cite (page 79) un Uyclostoma trouvé dans la Vergne, qu’il baptise du nom de
.… Laputus; or, il est de toute évidence que c’est un jeune échantillon du Cyclostoma elegans.
On voit qu'en faisant ainsi de soi-disant espèces, avec de jeunes individus, les rares mala-
…cologistes de l’époque créaient déjà des noms inutiles, ne correspondant à aucune réalité
- ontologique.
Il en est de même du Pupa oblusa (indiqué page 61), cette espèce qui n'est autre chose
que le Bulimus obtusus de L. Pfeiffer, ou Helix obtusa de Férussac ne se trouve pas en
_ France.
Enfin l'Unio corrugaia (cité page 8), n’est évidemment qu’un jeune Unio et il n'y a pas
lieu d'en tenir compte.
C'est dans le dessein de pouvoir contrôler mes propres assertions et aussi pour exa-
…—rminer et étudier les individus signalés par Mauduyt que j'ai cherché, mais hélas vainement,
à voir la collection constituée et donnée à la ville par cet auteur. Secondé dans mes infruc-
—_…tueuses démarches par M. Welsch, le savant professeur de la Faculté des Sciences, à
qui j'adresse ici mes plus vifs remerciements, nous avons constaté que par suite d'une
négligence inqualifiable toute cette intéressante collection avait disparu. Des faits de
…— cette nature se reproduisent malheureusement trop souvent.
11 faut bien que les jeunes naturalistes se persuadent que grâce à la vulgarisation de la
science, de pareils faits ne se renouvelleront plus et qu'ils travaillent à nous faire connaître
la liste des espèces qui existent dans le département qu'ils habitent.
er. Calalogue des Mollusques vivants au département de la Vienne.
Te département de la Vienne se trouve dans le bassin de la Garonne. Il fait partie
du Poitou qui est une vaste cuvette constituée par des terrains secondaires et tertiaires.
Le haut Poitou constitue un détroit qui, pendant l’époque jurassique, faisait communiquer
…._Armorique avec le Plateau central formant alors deux grandes iles. Il relie maintenant
le bassin de Paris à celui d'Aquitaine, resserré entre les massifs anciens de la Vendée et
-du Limousin lesquels sont reliés entre eux par un barrage souterrain de roches anciennes
comme l'indiquent certains pointements de rochers granitoïdes, dont on voit des ilôts
tout près de Poitiers, à Ligugé et à Champagné-Saint-Hilaire, le long des bords du Clain.
…. Les terrains secondaires du Poitou comprennent divers étages, du Lias et de l'Ooli-
—thique avec des terrains crétacés au nord. Les calcaires dolomitiques et siliceux du Bajo-
…. cien et du Bathonien, sauf quelques ondulations résultant des mouvements généraux qui
F4 sont produits postérieurement au dépôt de ces couches, s'étayent régulièrement sur le
+
Le Crétacé commence à se montrer au nord de Poitiers et débute par le Cénomanien
qui donne un sol marneux, sableux sur lequel se fait la culture maraïchère, recouvert par
E- 4 ‘Furonien qui donne un sol argilo-calcaire.
‘E fHeite 4
_ (1) Maudu (L.) Tableau indicatif des mollusques de la Vienne (In Mém. Soc. Sc. Poitiers, 1837
… in-8°). — Tableau indicatif et descriptif des mollusques terrestres et fluviatiles du département de
ienne (Poitiers, 1839, rca
) M. Fagot suppose que les 77. Quincayensis et H. Vermiculata avaient été rapportés de
le par M. Mongrand, chirurgien de marine, habitant Quinçay et que ce dernier les a adressés ou
nés à Mauduyt sans indication de localité, De là l'erreur.
s
meulière et des alluvions, s’appuient transgressivement sur les de des ci-
énumérés, enfin le Quaternaire ancien et moderne recouvre le tout. Es
Toute la contrée étudiée offre peu de rélief. £lle est constituée par de petites collir
pour la plupart boisées ou cultivées dont l'altitude varie de 100 à 160®, et entre lesque
coule la Vienne et une certaine quantité de petits cours d’eau qui prennent leur sour
dans le massif central.
Presque toutes les rivières vont à la Loire par la Vienne dans laquelle vont se confond :
le Clain, la Boivre, la Creuse (grossie de la Gartempe) et le Thouet (qui reçoit la Dive.
nord). Tous ces cours d’eau, jamais à sec, circulent à fleur de.terre, dans un terraifh
mamelonné sur une surface plane de peu d’étendue, constituant de petites vallées pleines 4
de fraicheur, on ne peut plus favorables au développement des mollusques. “ Re
Le Clain, qui arrose la plaine autour de Poitiers, dort dans des vallons cernés de
rochers ou de talus portant des bois. Des fontaines entretenues par des plateaux per-
méables envoient toute l’année des eaux transparentes à cette rivière sinueuse et profonde
dans laquelle les mollusques abondent. PA.
Tout le pays qui nous occupe-+st compris dans le climat dit girondin. C’est un climat >
maritime ayant peu de neige dans les froides saisons mais beaucoup de pluie au rintemps
et en hiver, car, à ces deux époques de l'année, les nuages qu'alimentent l'immense |
réservoir des eaux de l'Océan se déversent sur toute la contrée (Il tombe environ 80 à
90 centimètres de pluie à Poitiers). -
La température moyenne est d'environ douze degrés. Cette contrée calcaire et humide
est donc, je le répète, éminemment favorable au “développement des mollusques. Les #4
Limaz y ‘abondent et la faune malacologique comprend près de 300 espèces ou formes
dont beaucoup peuvent être considérées comme typiques. É je
Il y a lieu de relater ici la suite de l’envahissement du Dreissensia, dont l'histoire est.
bien connue et qu’on trouve maintenant dans la rivière le Thouet qui se jette dans Ho
Dive en passant par Saumur. Son existence m'a été assurée par M. Welsch qui, en 1894, “4
a constaté sa présence à Montreuil-Bellay près de Thouars. -
En établissant ce travail, ma première intention était d’intercaler dans la série des EK
individus cités par Mauduyt en 1839, toutes les espèces nouvelles dont j'avais constaté la: "5 S
présence, en ayant soin de faire connaître les lieux d'origine et les observations présentées
déjà par cet auteur; en un mot, de copier son catalogue en l’amplifiant et en le revisant:. "3
Cela eût constitué certainement un tout plus intéressant et plus complet, mais la Feuille Bee
des jeunes Naturalistes, ne pouvant disposer que d'un nombre assez réduit de pages, jai
du me borner à ne relater qu'une seule indication de localités pour chaque espèce citée
par Mauduyt, afin que les malacologistes qui veulent contrôler les déterminations puissent
le faire en pleine connaissance de cause, et j'ai intercalé et désigné par un astérisque VA
toutes les espèces nouvelles trouvées par moi. En outre, j'ai désigné par une Croix (F}
placée devant les espèces de Mauduyt qui me paraissent plus que douteuses ou erronées.
Je ne puis d’ailleurs en raison du peu de temps que j'ai consacré à l'étude de cette
faune, donner toutes les indications que comporte l'établissement d'un catalogue de cette |
nature. Poe.”
4
Arion rufus L. Les mollusques de la famille des Limasidhe sont très ;
— ater L. | communs dans les environs de Poitiers, surtout"
— hortensis Fév. dans le voisinage des cours d'eau qui sont à a
Milaz marginatus Mull. titude de 70 mètres à Poitiers.
Krynickia brunnea Drap.
Limaz agrestis L.
— silvalicus Drap.
— cinereus Mull.
Testacella haliotidea Drap.
+ Vitrina diaphana Drap.
+ — elongala Drap.
— major*EF. Sous les haies, sous les pierres, route de Poitiers
| | Saint-Benoît (100 mètres d'altitude). |
— pellucida Mull. Mauduyt dit ne l'avoir trouvée qu'une fois dans la ce *
mune de Marnay, elle est maintenant commune au
pied du talus de la rive gauche de la Boivre à Poitie ES
+ — annulalis Venetz. C’est une forme montagneuse qu'il est curieux der |
contrer dans le Poitou {Vitrina subglobosa) de Micha
de _Il faut la classer parmi les douteuses de Mauduyt st
Succinea Charpentier * D. et Mort. En colonies très nombreuses sur les herbes et jo!
des rives du Clain et de la Boivre en &
Poitiers. Elle n’est pas Eee la Suc
pentieri étant une forme de l'Est de te
Le 2 2e : CE F
: FE rot fee
ea putris FOR =: Extrêmement répandue, dit Mauduyt, sur lés bords de
1 MUOPES tous les cours d’eau et sur les plantes qui les bordent.,
ILE J'ai constaté, en effet, sa présence mais elle est
maintenant beaucoup moins commune que la S.
Ni -à Charpenlieri qui possède peut-être une meilleure
feri Rossm. adaption d'organes aux conditions physiques envi-
alinia incerta Drap. ronnantes La S. Pfeifferi, que j'ai rencontrée sur les
; lucida Drap. bords du Clain, se trouve encore plus rarement.
intermissa * L. Sous la mousse, sous les pierres, bords du Clain à
S'DÉCDE Saint-Benoît. | |
_cellaria * Mull. Sous les pierres, rive de la Boivre à Biard près Poitiers.
seplentrionalis* Brgt. Sous les pierres au pied des arbres, dans les inters-
tices des pierres à la grotte de Passe - Lourdain
illustrée par Rabelais (altitude 110 mètres).
raterana * Serv. Dans les vieux murs, bords du Clain à Poitiers
(station Type). d
nitida Mall. Beaucoup de formes différentes ont été confondues
1 d sous les deux noms de Ayalinia nilidula et erystallina.
ape OR ET Il est donc permis d'établir un doute sur la classifica-
Ty ; tion de ces deux espèces relatées par Mauduyt,
_ (4 suivre) Cazior.
Notes sur les mammifères en Meurthe-et-Moselle, après l’hiver de 1894-1895.
Avant acquis la certitude qu'un grand nombre de mammifères avaient eu à souffrir
_ pendant la longue période de neige qui a persisté en 1895, nous avons voulu attendre
jusqu'en été, pour juger autant que possible des ravages causés dans leurs rangs
pendant cette dure période de trois mois et plus. Nos observations nous ont démontré
que tous nos insectivores, tels que chauves-souris et musaraignes que je retrouve toujours
cn aussi grand nombre, n'avaient nullement souffert du froid. Par contre, ces dernières
étant victimes des renards, chiens et rapaces qui les tuent par rage de destruction en les
laissant sur place, il est peu de jours où je n’en trouve, gisant sur nos chemins où
sentiers des bois. Presque toutes, Crocidura leucodon et Sorex vulgaris; portent une ou
plusieurs petites blessures au crâne ou sur le corps.
“Il nen a pas été de même de nos petits rongeurs, tels que mulots et campagnols qui
“étaient excessivement communs dans nos forêts et campagnes pendant tout l'été de 1894 ;
automne, les murs qui entourent notre jardin en étaient remplis. Pour cette famille,
il est certain que l'énorme quantité de neige fut la cause première de leur destruction.
% Aujourd'hui, je ne retrouve plus cà et là que quelques rares sujets et, autour de chez moi,
plus un seul.
Par contre, le surmulot, Rattus decumanus s'est multiplié d’une manière extraordinaire,
les berges du ruisseau en récèlent un grand nombre; de plus, ils ont envahi notre habi-
tation d'une façon inquiétante, mangeant tout, fruits, légumes, peaux, linge, etc., etc.;
plus j'en prends aux pièges, plus il y en a, je crois, et je ne suis pas éloigné de croire,
qu'à eux Seuls, ils ont bien pu dévorer les mulots et campagnols qui étaient venus
- chercher refuge pour l'hiver sous les meules d’un ancien moulin.
cs écureuils de nos bois sont décimés en grande partie et bien que l’époque de la
reproduction soit terminée, je ne les retrouve plus que rarement là où l'an dernier ils
étaient si communs. Les loirs sont rares ici en Meurthe-et-Moselle, surtout dans le canton
… que j habite. En 1894, j'ai rencontre plusieurs fois cependant le loir commun, Myoxus glis
—_ctle muscardin Myoxus avellanarius, mais, pendant tout le cours du printemps et l'été
… de 1895, plus un seul de ces beaux petits rongeurs n’a paru.
Le lérot est presque introuvable ici : dans les Vosges, aux environs de Contrexéville,
| es-rongeurs étaient extrêmement communs en 1894; les prunes, poires, raisins, étaient
… pillés chaque nuit sur nos espaliers, aujourd'hui on ne voit presque plus ce grand des-
” tructeur des fruits de nos jardins. |
…._…_Abordons maintenant nos carnassiers : je vois le loup plus commun que les années
jrécédentes, sans que le nombre des exemplaires tués, pendant cette longue période de
“neige qui pouvait faire espérer de bonnes captures à cause des empreintes laissées sur le
… sol, soit beaucoup plus grand. Le loup, lorsqu'il est affamé et ne trouve pas suflisamment
: * à se nourrir dans le gibier du pays, est obligé de parcourir de grandes distances pendant
FR nuit, en quête de nourriture; pendant le jour alors; il se remise au bord d’un petit bois
se, refaire de ses fatigues de toute une nuit, avec souvent très peu de chose dans
estomac, un os rongé,-une vieille âme de soulier, selon la plus ou moins bonne fortune.
11 est facile alors de l'attaquer en battue, il vous attend et vient bêtement se faire tuer
en s'arrétant de temps en temps pour écouter, surtout au moment de franchir une ligne
emin. Lorsque, au contraire, la nourriture est abondante pour lui, que le gibier
pas défaut, comme cette année en Meurthe-et-Moselle, où il avait dans les
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sangliers blessés, de bonnes proies, n'étant pas trop fatigué par de grandes courses tro)
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souvent répétées et ayant l'estomac garni, flairant le vent suspect qui lui annonçait.
l'approche du chasseur, il fuyait au moindre danger pour aller se remiser à quelques"
kilomètres de là dans un autre petit bois, l'œil et le flair toujours en éveil. ARTS
Je viens d'apprendre, par un garde-chasse des environs, qu'il y avait dans les bois de
ses parages plusieurs nichées de loups dont une de buit, l'autre de six. Ces animaux se
montrent en plein jour et ils souffrent davantage de la faim en été qu'en hiver, para
raison qu'à l’époque des froids, les cadavres des animaux morts sont le plus souvent.
abandonnés sur le sol sans être enfouis.
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Les renards furent moins heureux que les loups; beaucoup périrent par le plomb‘du He
À
chasseur ou se firent prendre aux pièges. Le renard, à cause de son flair subtil et de son.
extrême défiance, est très difiicile à prendre aux pièges, aussi bien pendant les jours de.
jeûne et de disette. En décembre 1894, par une neige froide et abondante, je me decidai…
à tendre un piège à un renard qui passait toutes les nuits sur une planche posée en
travers du ruisseau. Le piège fut posé avec soin et parfaitement dissimulé sous une
couche uniforme de neige; comme j'oubliai également de dissimuler mes pas, il revint
bien la nuit suivante, mais, voyant que quelqu'un était venu là, son flair lui indiquale
piège qu'il franchit d'un bond pour opérer de même au retour. Voyant cela, j'enlevai le
piège et la nuit suivante mon rusé compère le renard passa hardiment sur la passerelle
de
*
-
Li
+
ÿ
3
R
:
à pas sûrs, sans avoir franchi d’un bond la place où avait été le piège, que je reposai.…
quelques jours plus tard, en ayant soin cette fois de dissimuler mes pas au retour EnMIES
recouvrant d'une pelletée de neige sur un assez long espace. Le lendemain, le renard, un
vieux et superbe sujet à la robe mouchetée de blanc, était pendu par la patte et noyé au.
fond de l’eau.
J'ai pu tuer, des fenêtres de mon habitation située en pleine forêt, trois beaux renards…
à ventre noir, dits charbonniers, qui venaient depuis longtemps déjà manger les Corps
d'oiseaux et autres que je jetais dehors. Le 25 décembre 1895, je trouvai dans-les…
champs, au bord du bois, le corps d’un renard à moitié mangé; le sol tout autour était
piétiné comme si une bataille avait eu lieu là, bataille de renards évidemment, puisque
les empreintes laissées sur la neige ne m'’indiquèrent pas d'autres pas que ceux de Ces.
animaux, dont l’un avait succombé et avait en partie servi de pâture aux autres: DEA
Manonville.
(À suivre.)
Contribution à la Flore mycologique du Pas-de-Calais. — Les excursions, peu…
nombreuses il est vrai, que j'ai pu faire dans les trois dernières années, dans le "depar-…
tement du Pas-de-Calais, m'ont permis de récolter un certain nombre de Champignons
Basidiomycètes dont je donne la liste ci-après. J'ai toujours fait mes récoltes à des
époques peu favorables, vers la fin de l’été, ce qui permet d'espérer que de nombreuses
espèces viendront enrichir, un jour ou l’autre, la liste trop courte des espèces observées;
lorsqu'on aura exploré la région dans une meilleure saison. VS
Amanila rubescens Fr.; Forêt de Boulogne,
Nieilles-les-Ardres.
A. pantherina DC.; Forêt de Boulogne,
Nielles.
À. solitaria Bull.; Forêt de Boulogne.
A. citrina Sch. variété mappa Fr.; Forêt
de Boulogne, forêt de Clairmarais.
A. phalloides Fr.; Forêt de Boulogne,
Nielles.
A. verna Fr.; Forêt de Boulogne.
A. muscaria L.; Forêt de Boulogne.
A. vaginala Bull; les variétés cinerea,
fulva et alba, sont communes dans toutes
les forêts. La variété strangulata, dans
la forêt de Boulogne. -
ps aspera Pers.; Audinghen (à Frain-
zelle).
Armillaria mellea Vahl.; Forêt de Bou-
logne, Nielles.
Tricholoma sordidum Fr.; Nielles, Tar-
dinghen.
T. irinum Fr.; Cap Gris-Nez.
T. album Sch.; Forêt de Boulogne.
T. lascivum Fr.; Forêt de Clairmarais.
Paris.
(A suivre.)
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Lomoxr.
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ss:
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T. melaleucum Pers.; Cap Gris-Nez. Sr
? T. tumidum Pers.; Cap Gris-Nez. = "
Collybia radicata Rebh.; Forêt de Bou-_
logne, Baincthun. NÉE
C. fusipes Bull.; Nielles. Li PA
C. dryophila Fr.; Forêt de Boulogne:
C. velutipes Curt.; Commun partout: = RE
Laccaria laccata Scop.; Forêt de Boulogne …
et de Licques. Mrs.
L. amethystina Vaill.; Forêt de Boulogne.
Clitocybe viridis Scop.; Nielles. 5 LE
Mycena ammoniaca Fr.; Forêt de Bou- …
. logne, Nieilles, Cap Gris-Nez. FA
M. tenuis Bolt. Nielles. NES
Omphalia fibula Bull.; Forêt de Boulogne.
Pleurotus ostrealus Jacq.; Baincthun,
Nielles, FAT re
Hygrophorus virgineus Wulf.; Cap Gris-
Nez, Nielles. M,
H. pratensis Pers.; Cap. Gris-Nez.
H. psittacinus Sch.; Forêt de Boulogne, …
Cap Gris-Nez, Nielles. NET
H. obrusseus Fr.; Cap Gris-Nez.
H. coccineus Sch.; Cap Gris-Nez. _
L. GÉNEAU DE LAMARLIÈRE. à
Docteur ès sciences.
He:
tion. — J'ai recueilli des poissons fossiles dans des schistes tertiaires absolument
nris, qui se délitent et tombent en miettes. Un lecteur pourrait-il m'indiquer un
moyen de conserver ces fossiles ?
… Belfort. Lucien Meyer.
— Question. — Il y a-t-il en France des Magnaneries exploitant les Bombyx, autres que
12 B Mori? Dans l'aflirmative, quels sont les autres Bombyx que l’on y exploite? A-t-on
essayé l'élevage en plein air de Bombyx Sericygènes? Quels sont les principaux ouvrages
… traitant de ces questions ?
—__ Caudéran-Bordeaux. M. BRACASSAT.
REVUE DE FAITS SCIENTIFIQUES
È
+ 1,
La variabilité de l’Abraxas grossulariata. — Un lépidoptériste anglais,
M. C. S. Gregson, de Liverpool, s'est adonné depuis plusieurs années à l’étude des
variétés de l’Abrazas grossulariata, et M. Mosley, connu par ses recherches sur les
variations chez les Lépidopteres, a consigné dans « The Naturalisl's Journal » le résultat
‘des recherches de son collègue, en les accompagnant de figures auxquelles nous emprun-
tons les quelques types ci-joints qui nous paraissent bien caractéristiques et montrent
à quel point ce petit papillon peut se modifier. Le genre de nourriture de l’Abraxas, qui
s'étend aux Ribesiacées, aux Aubépines et aux Crassulacées, n’influe en aucune façon sur
-ces variations; M. Gregson a pu, par contre, arriver à une véritable sélection artificielle,
en couplant, dans des cages d'observation, des variétés très semblables, soit noires, soit
“blanches; on se fera une idée de la patience de cet observateur, par le chiffre colossal de
ses élèves : les Groseilliers qu'il leur sacrifie en nourrissent tous les ans environ 100,000!
(S. L. Moszey, in The Naturalist's Journal, 1895).
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“Structure des grès de Fontainebleau. — Les grès, exclusivement siliceux, qui
existent à la partie supérieure des sables de Fontainebleau (les grès à ciment calcaire ne
‘sont que des sables agglutinés par de la calcite, sans grand interét au point de vue stra-
tigraphique) sont de deux sortes : les uns, très durs, presque imperméables, à densité
-considerable (2,3 à 2,4), les autres, perméables et poreux, à densité ne dépassant guère
… celle du sable (1,6 à 1,7), formés de grains de quartz juxtaposés avec une faible quantité
de matière agglutinante; ce sont les grès émparfaits des carriers; par opposition, les
premiers peuvent être désignés sous le nom de grès parfaits. Tous deux sont formés
… presque exclusivement de grains de quartz lapidifiés par une cristallisation plus ou moins
développée de silice anhydre, calcédoine ou quartz. Dans les grès imparfaits, les grains
de quartz sont entourés d'une auréole quartzeuse d’une épaisseur à peu près constante
…(1/500 millimètre), à orientation semblable à celle du grain et résultant évidemment d'un
-nourrissage régulier du grain de sable par une eau très légèrement siliceuse; tout à fait
—extérieurement, l'auréole présente des fibres de calcédoine normales à la surface, mais le
quartz à orientation optique y domine toujours; c’est ce nourrissage qui a eu pour effet
0
: d
de souder les grains de sable les uns avec les autres, en laissant entre eux des interstices
vides. Tel est le cas du grès imparfait. De nouvelles eaux à composition un peu différente
CENTER S, 27
étant arrivées, le nourrissage régulier du grain de sable a cessé et à fai
cristallisation rapide et confuse exclusivement quartzeuse qui a comblé tous les
formant ainsi le grès parfait. Si le nourrissage régulier dù aux premieres
continué, il en serait résulté non un grès mais un quartzite analogue à celui
alpin où toute forme détritique a disparu. Il faut, en effet, pour qu'ilse forme un qu
que les grains soient régulièrement nourris jusqu'au moulage mutuel par des
composition assez constante; un changement important de composition amène lai
duction momentanée de calcédoine ou le comblement brutal des interstices par d ar
confus; ces deux cas sont ceux du grès de Fontainebleau où la forme détritique re
visible quelle que soit la composition de la roche. ;
(TEermier, Soc. géologique de France, 1895).
Florule des Saules Têtards. — Dans une étude très complète sur la florule ép
des saules têtards, M. le D' Magnin a reconnu dans l’Europe occidentale le nom
considérable de 179 espèces de plantes vasculaires vivant ainsi dans cet habitat anorr
Sur ce nombre, 47 espèces appartiennent à une catégorie de plantes dont les graïnes-n!
pu être apportées sur les saules que par des animaux (spécialement par les oiseaux),
102 ont dù être disséminées par le vent, 28 ont un mode de dispersion douteux. Silon
examine non plus le nombre des espèces mais celui des individus, la proportio
renversée : 68 0/0 en effet des échantillons observés ont dù être transportés pan
animaux, 24 0/0 par le vent et 7 0/0 ont une dissémination douteuse. Les graines"et
fruits arrivés sur le saule ne peuvent germer que s'ils y trouvent des conditions
milieux favorables et les racines doivent puiser dans l’humus ou dans les tissus-mé
de l’arbre, l’eau et les substances nécessaires à la végétation. L'humus est formé dans:
cavités des vieux saules par la décomposition du tissu de l'arbre et par les poussière
les feuilles, etc., que le vent y accumule. Parfois la végétation épiphyte prend'ainst
développement considérable. M. Magnin a observé près de Vizille un frène qui a pris”
le saule un tel accroissement qu'il a atteint 10 mètres de hauteur et que ses-gros
racines traversent tout le tronc du saule et descendent directement en terre, tandis”
les racines plus petites de la partie supérieure, ramifiées en nid d'oiseau, pénetrentstc
la cavité anciennement remplie d’humus. Ces formations de racines en nid d'oise
caractéristiques de la plupart des épiphytes tropicales, facilite singulièrement le mod
végétation. : SE
(Dr A. Maocxin, Soc. botanique de Lyon, 1894).
“4 >
La chute des corolles chez les Verbascum. — On sait que les corolles des Ye
bascum tombent lorsqu'on cueille brusquement la plante. Ce fait curieux a déjà été ét
surtout par Darwin et par Maury, mais d'une manière insuflisante; M. Martelli ar
l'examen du phénomène dont il a reconnu l'existence dans toutes les espèces de.
bascum observées par lui. Il constate qu’à la jonction de la corolle et du rÉCEPER
une zone de cinq séries de cellules qui diffèrent par la forme, la dimension et lecont
des autres cellules de la corolle et du réceptacle. Dans le bouton, «elles sont-defoi
pentagonale et en contact parfait, puis leurs angles s’arrondissent peu à peu et" hur
avec le réceptacle devient ainsi moins complète; ces cellules sont toujours petites
et leur contenu est granuleux, tandis que celles des tissus voisins sont grandes @
en amidon. C’est dans cette zone que s'opère passivement la séparation et par cons
la chute de la corolle, favorisée par d’autres dispositions de la corolle elle-mêmese
voquée par l’irritabilité du calice ; cette réaction se transmettrait par des faisceaux
laires en ligne ascendante de la tige à la fleur et se manifesterait de la manière su
d'abord, ce sont les bases des sépales qui agissent en pressant sur le tube de lax
et déterminant la séparation (contrairement à l'opinion de Darwin quicroyait-quewla,
corolle se détachait tout d’abord); puis les limbes des sépales se contractent etrepoussent
peu à peu la corolle qui finit par tomber. M. Martelli a aussi observé que, de bonmatin,.
les corolles à peine ouvertes ne tombent pas lorsqu'on secoue la tige, mais que la chut
n'a lieu que dans l'après-midi ou le lendemaïn matin. D’après M. Pirotta, ce curieux”
nomène mériterait encore de nouvelles études pour que nous soyons complètement fi
à son sujet. | | TER
TS MarTeLLi1, in Journal Linnean Soc. London, 1894, anal. par R. PrroTraA, in Ma
J). 7 LS Part
he)
Typ. Oberthür, Rennes—Paris (662-95) |
BULLETIN D'ÉCHANGES DE LA FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES
- M: H. Léveillé, 104, rue de Flore, Le Mans (Sarthe), travaillant en ce moment
à la, monographie des Onagracées françaises, recevrait avec reconnaissance Epilobium,
= Onothera, Uircza, Isnardiu, Trapa, en bons échantillons d’herbier. Offre en échange plantes
européennes. Env. oblata.
M: Marcel Viguier, aux Quinconces, Carpentras (Vaucluse), cffre quelques
=. Diatomées dela Lozère en récoltes non triées, en échange d'espèces bien déterminées.
M. Adrien Dollfus, 35, rue Pierre-Charron, Paris, offre des Crustacés isopodes
bien-déterminés et en alcool, contre des ouvrages ou revues d'histoire naturelle.
M. Paul Mathieu, 22, boulevard Seguin, Oran, désirerait échanger des Reptiles
et Batraciens algériens contre des Reptiles et Batraciens du bassin de la Méditerranée
(Erance, Italre, Espagne, nord de l'Afrique, etc.). à
Miss Linter, Arragon Close, Twickenham (Angleterre), offre Helix naso, latiaxis,
Laylomana, Gouleti, Rehsei, Broadbenti, Nanina Cairnii, Hercules, en échange d’autres
= bonnes espèces (exotiques).
< M. Ph. Dautzenberg, 213, rue de l'Université, Paris, désire recevoir des exem-
À laires de Mollusques marins présentant des cas tératologiques. Il offre en échange des
: ollusques marins européens ou exotiques.
—__M.E.Margier, juge d'instruction, à Alais (Gard), demande, en échange d’autres
coquilles terrestres, des Pupa et Verligo européens rares ou exotiques, ainsi que des
… -Operculés terrestres d'Europe.
: M. Bouchet, instituteur à Thollet, par la Trimouille (Vienne), se chargera de
monter les oiseaux en chair que l’on voudra lui envoyer et demande en échange des
objets pour musées scolaires et des oiseaux des régions autres que le centre-ouest.
M. Davy, naturaliste-préparateur à Fougeré, par Clefs, offre les oiseaux de
Maine-et-Loire en peau fraiche pour d'autres espèces. II les offre aussi montées pour
musée.
M. Ernest André, 17, rue des Promenades, à Gray (Haute-Saône), demande des
… Mutillides de tous pays en échange d'autres Hyménoptères européens ou exotiques, ou
méme des Coléoptères suivant provenant du Tonkin : Catharsius molossus, Xylotrupes
— Gideon, Euchlora viridis, Anomala polita, Onthophagus sagiltarius, Copris refletus, Desmido-
piorus hebes, Licus binodulus, Caria dilalala, Aspidomorphus amabilis, etc.
« M. Ile D' Franz Spæth, Vienne, III, Landstrasse Hauptstrasse, 26, offre d'échanger
«le sa riche récolte en coléoptères de cette annee en Transsylvanie, des espèces fort rares
“et en parfait état de conservation : Bembidion Fellmanni, Trechus procerus, Dejeani, pul-
‘cheblus, Otiorrh. fusciventris, prozimus, longiventris, Riessi, ete. Env. cblata. On acceptera
seulement des exemplaires en parfait état.
M. G. Rogeron, à l’Arceau, près Angers (Maine-et-Loire), offre d'échanger :
PV Helhdice, A. Belia, Lab. Syngrapha, N. Ancilla, H. Prasiniana, C. Matura, T. gracilis,
Miniosa, O0. Ruticilla, CG. Silene, À. Lunosa, ab. Neusodes, C. Diffinis, H. Roboris, ab. Aliena,
C° Exoleta, C, Promissa, H° Abruptaria, P. Coronillaria, T. Contaminaria, A. Pictaria,
TL Petraria, etc. Envoi de la liste d'un grand nombre d’autres espèces sur demande.
D
M. Benderitter, Champs-Maillets, Rouen, offre son Genera des Cicindélides du
> Globe contre Hhamellicornes, Buprestides et Cérambycides exotiques. Il offre aussi des
Coléoptères.et des ouvrages de botanique, entre autres : Phaneus splendidulus, Prioscelis,
"n.sp., Exophihalmus 4-vittatus, Eutimus imperialis, Rhyncophorus phænicis, palmarum,
Asida Servillei, Ithycerus noveboracensis, Scarabeus compressicornis, etc. Env. oblata.
—_ L'Abbé Nugue, à Couptrain (Mayenne), offre : Apirocalus cornutus, Lagria violacea,
nes cervinus: formicarius, Agonoderus infuscatus, pallipes, Silpha americana, margi-
nalis, inæqualis, Noveboracensis, etc. |
4 MC: L: Roux, 3, rue de l'Héritan, Mâcon, demande Carabus Solieri, nileus, ruti-
“lans, en échange-d'autres Carabes et Lebies ou autres genres de Coléoptères dont il
- enverra liste. |
Ouvrages offerts à la Bibliothèque. — Faute de place, nous donnerons au prochain
Dal
. numéro, la liste des ouvrages offerts dans le courant du mois.
de nos lecteurs habitant la France aux conditions énoncées ci: ae
Notre but est surtout de leur permettre de consulter ainsi les mémoires - 1
2
spéciaux parus dans les publications scientifiques, et qu'il est souvent SUR
. . , OR x ; 7 : A
difficile de se procurer. Nous recevons régulièrement près de 200 "pémo"
diques scientifiques. | FH
I. — Tout abonné de la Fbuille des Jeunes Naturalistes habitant la France, pourra-être admis ES
comme lecteur de la Bibliothèque pourvu qu’il fournisse des références suffisantes et sauf limi- Ca !
tation par les conditions du service. s.
II. — La cotisation annuelle à la Bibliothèque, réduite à une quote-part des frais-de A pie |
est de 4 fr. (soit 8 fr. avec l’abonnement à la #wille). — Une carté constatant l'admission sera 4
envoyée aux lecteurs contre le versement de ia cotisation. & &
III. — Les frais d’envoi des livres établis par une moyenne, sont de : : qe à
O fr. 50 par volume ou fascicule de grande publication (catégorie A). - % Fa
O fr. 25 par brochure on numéro de journal (catégorie B). - é. Ÿ
Le montant des frais devra être joint à la demande d'emprunt. s
Les personnes qui demanderont plusieurs ouvrages à la fois, jouiront de la réduction suivante
résultant de la diminution des frais de port : A un envoi de deux ouvrages pourra êtrejoint, sans a +
augmentation de frais, un exemplaire en plus de la même catégorie ou de la catégorie inférieure 1% né a
à un envoi de quatre ouvrages, deux ouvrages en plus, et ainsi de suite, \ AS
IV, — Les livres prêtés devront être rentrés deux mois après le jour de l'expédition, sauf *”
demande de renouvellement du prêt pendant un mois, moyennant © fr. 25 pour Mn re e 4
ce renouvellement ne sera consenti que s’il n'y à pas: de demande-émanant d’un autre LOT
Aucun ouvrage ne pourra être conservé pendant plus de trois mois. 24e nt
On est prié de nous indiquer exactement le numéro d'ordre et le titre de l'ouvrage demandé.
V. — Les expéditions de livres se feront deux fois par semaïne. Il est important, que» nous a
sachions si l’on désire que les envois par chemin de fer soient faits à domicile ou en gare, s Le
ce cas, à quelle gare il faudra les adresser. Lu
VI. — Les vacances de la Bibliothèque, pendant lesquelles il ne sera pas fait a'ehtoi de Le
auront lieu pendant les mois d'été; un avis paraîtra à ce sujet dans la Feuille.
VII. — Tout livre égaré ou détérioré devra être remplacé. — Les retards non motivés’et” pe | E
de livres entraîneront la suspension des envois.
envoi ne sera fait aux lecteurs qui n auraient pas réglé leur cotisation.
IX. — Catalogue de la Bibliothèque — Lés lecteurs pourront se procurér Ja collection come.
plète des fascicules du Catalogue parus jusqu’à ce jour (avéc le catalogue mensuel pu
1892-1895), soit environ 1020 pages gr. in-8°, comprenant plus de 32000 travaux Catalogues, es x a
de 25 fr. — Le prix d'emprunt est assimilé à celui de deux volumes de la RE Le A ae 4
(voir ci-dessus cs conditions d'emprunt). * fe: :
Le catalogue mensuel des ouvrages courants (qui paraîtra seul jusqu'à nouvel avis) est a ne2
à chacun des numéros de la Fewille. | Fe :
Typ. Obérthür, Rennes—Paris (662-95) à | 4)
. NAT. ET ZOOLOGIE GÉNÉRALES
8s q: , ex — La zoologia de Colon y de los
xplorad. de America (La Naturaleza,
» 391-372). A 9147
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. in animals and plants (a antithetic alternation
generations — Reducing division in Metazoan
product. — The co SRE ofthe Infusoria (Ann.
Et 1895, p. 441- A 9148
| HS — Rem. s. les indicat. des grossis-
. Anz.,
). ‘B 9149
OS — S. la Yes de reproduct. de la
‘ ee LA l'utérus (Arch. Ital. Biol., 1895, IT,
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FR u du sang (Arch. Ital. Biol a te
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Mr Eee ps 16. . = Le Muséum d'hist. nat. de Nimes,
Ps A x. Rev. Scient.). B 9165
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process of ares pos in SE 9167
His nif
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( . 1895, p. 3 Ja B 9169
. — - La sensibilité et l’âge (Arch. Ital.
en A 9170
éresc. PTT + le
.— Moi holo at the National Museum.
t. Se pare D 9172
pe re DES OUVRAGES ET MÉMOIRES COURANTS
Reçus du 8 Septembre au 8 Octobre 1895
me mis à la Deer des lecteurs inscrits habitant la France, aux conditions du règlement
< (Envoyé franco sur demande).
s d'auteurs sont marqués d’un astérisque (*).— La catégorie (A ou B) est indiquée avant le n° d'ordre
RoZE (E.). — Huit lettres de Ch. de l’Escluse (Journ.
de Bot., 1895, pe 27-32, 58-60, 99-100 (à suivre). B 9175
Ugepa. — Estudio sistemat. de las bases organicas
de AE SE animal (Mem. Ac. Ciencias Madrid, 1895,
en ps À 9176
VAN HEURCK. — Julien Deby, not nécrol. (et travaux)
(Soc. belge Micr., 1895, p. 122-131). B 9177
WALDEYER. — Ueb. Pnisomotrallon, insbesondere
ueb. Plasmazellen, 8 p., 1895(Ex. Mitth. Ak. Berlin).
BTE
Aut. div. — Excursions de la Soc. d'Et. scient.
Castres, Fontfroide, Naurouse, Puivert, Le
(Botan. Entom., etc.) (Soc. Et. Sc. Aude, 1895,
p. 3-62). A 9179
Inaugurat. du monument élevé à la mémoire de J.-E.
Planchon, 74 p., 2 pl., Montpellier, 1895. B 9180
Anthropologie, Ethnographie.
LIVERSIDGE. — N. on some Australasian and other
stone implements (Roy. Soc. N. S. Wales, 1894,
p. 232-244). A 9181
MATHEWS (R.- -H.). — Some stone implements used by
the aborigines of N.S. gr es (Roy. Soc. ee. Se
Wales, 1894, p. 301-306, 1 pl.). 9182
Id. — Aboriginal Bora held at Gundabloui à 1894
(Roy. Soc. N. S. Wales, 1894, p. 98-128, 2 pl.). A 9183
RocH4 (Santos). — Afarte nas estacoes neolithicas de
concelho da Figueira (Rev. Sc. Nat. Porto, 1595,
. 1-22). B 9184
ROULE (L.) et RÉGNAULT. — Un maxillaire infér.
humain trouvé d. une grotte des Pyrénées (CR. Ac.,
8 juill. 1895, p. 141-143). B 9185
Vertébrés.
Czynx. — Sommervogelleben i. d. Karpathen Le
Ver. Wien, 1895, p. T18- 120, 137-139). B 9186
FLOERICKE. — Erster Nachtr. z. nn d. Kurischen
Nehrung (Orn. Ver. Wien, 1845 LS B 9187
Mia (C.). — Ueb. die Schnelligkeit des Wander-
fluges der Vœgel (Orn. Ver. Wien, 1895, p. 40-42
(à suivre). B 2188
Nozre (D'après). — L’Autrurhe et son élevage d. la
colonie du Cap (Rev. Sc. N. appl., 1895, p. par si
Reiser (0.). — Einige bemerkenswerthe Vogelarten
a. Montenegro (Orn. Ver. Wien, 189,5, p. Fe ro.
Riecro et DE STEFANI. — Uccelli della prov. di
Trapani (suite) (Natural. Sic., 1895, p. 75-83, 127-
137). | B 9191
#RoGERON. — Mes Canards pend. les froids de février
1895, 7 p., 1895 (Ex. Rev. Sc. N. appl.). B 9192
Rzeaak. — Der Früblings u. Herbstzug d. Grus
cinerea in Oesterr. Ungarn (Orn. Ver. Wien, 1895,
p. 130-137). B 9193
Tair (W.-C.). — Aves de Portugal (suite) (Ann. Sc. N.
Porto, 1895, p. 117-124, 153- 1627. B 9194
WACQUEZ. — Pigeons ctoborte et cuibutants (suile)
(Rev. Sc. N. appl., 1895, I, p. 339-351, 439-450, 520-
530). B 9195
BoerrGer. — Liste der Reptilien u. Batrachier der
Insel Halmateira (à suivre, (Zool. Anz., 1895, Le : >
— Ueb. dar Vorkommen v. Triton
1895, p. 332-
B 9197
121).
WESTHOFF (Fr.).
se in Westfalen (Zool. Anz.,
GranD (A.) et Rocxé. —S. le service d’étude technique
et de surveillance des pêches maritimes (Soc.
d'Aquic., 1895, p. 87-98). À 9198
RAvERET-WATEL. — L’établ. de piscicult. de Mi-
chælstein (Soc. d’Aquic., 1895, p. 99-103). A 9199
Id. — L'élevage de la Truite “tri ciel à la stat.
Re de Neosho (Rev. Sc. N. appli, RTE 272-
57
FRA (L.). — S. la fine struct. du Torus nait
nalis d. le cerveau des Téléostéens (Arch. Ital. Biol.,
1895, IL, p. 78-88). À 9201
— ?
SECQUES (KF.). — Deux monstres gastéropages adultes
de FT pu (Soc. d’Aquic., 1895, p. 104-108). À 9202
SicARD (G.). — S. le passage à ’Azille d'une troupe de
pere (Soc. Et. Ée. Aude, 1895, p. 145-147). A 9203
#VACHAL (J.). — Rapports. les barrages de la RS
Dordogne, 38 p., Tulle, 1895. B 9204
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Shells from Lifu and Uvea, Loyalty (Journ. of
Conch., 1895, p. 84-88 (à suivre). B 9207
OL1vEIRA (P. n'). — Eastonia Locardi n. sp. (Rev. Sc.
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BLANDFORD. — Polyporus betulinus as à material for
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Co. — 1-II (Psyche, 1895, p. 247-250, 267-271, 279
281). B 9210
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dép. de l’Aude, suivies de la faunule entom. de
Fontfroide, 41 p., 1 carte, Carcassonne, 1895. B 9211
Kxurx (P.. — Weitere Beobacht. ueb. Blumen u.
Insekten in d. nordfries. Inseln (Nat. Ver. Schles-
wig, 1895, p. 225-258). A 9212
FaLLOU (J.). — Catal. des Insectes nuisibles aux
Rosiers obs. sous le climat de Paris (L’Apicult.,
1895, p. 216-232, 265-280, 345-392, 384-392, 2 pl.).B 9213
KarkA. — Beitr. z. Fauna Westbœhmens. Liste der
forstschædlichen Insekten (Soc. Ent. Zurich, 1895,
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Globe, 22 p., Rouen, 1895. B.9215
FAUVEL (A.). — Notes synonymiques (Rev. d'Ent.,
1895, p. 92-1%). 921
Id, — Staphilinides nouv. de l’Inde et de la Malaisie
(Rev. d'Ent., 1895, p. 189-220). B 9217
GRIFFINI. — $. l'exist. de l'Hydrous flavipes d. le
Piémont (Misc.-Ent., 1895, p. 44-45). B 9218
GROUVELLE. — Descr. de Col. Clavicornes nouv. de
Sumatra (CR. Soc. Ent., 1895, p. CCXCVI- en
9
KERREMANS y — Revis. synon. des g. Steraspis
ie a is (Soc. Ent. Belg., 1895, p. 376, 410). B 9220
Pic (M. pe d’un Xylophilus et de plus. An-
“icides d'Afrique (Misc. Ent., 1895, p. 41-44). B 9221
CHoLODKOvsKy.— Zwei neue A phiden a. Südrussland
(Soc. Nat. Moscou, É SES p. 400-406). A
ü KT 4
CockERELL (T. D. . — New sp. of Coccidæ
(Psyche, 1895, suppl. ne 233, p. 7-8). B 9223
GREEN (E.). — N.on Coccids ER Kent (Ent. Mag.,
1895, p. 229-233). B 9224
HoRvATH. — Hémipt. nouy. d'Europe (fin) (Rey.
d'Ent., 1895, p. 157-165). B 9225
MorpwiLko. — Zur Biol. u. Systemat. der Baum-
ue des Weichselgebietes (Zool. Anz., APRES
J
Id.— Zur anat. der Aphiden, Gatt. Trama u. ra
(Zool. Anz., 1895, p. 345-364). 9227
NouaLiEr. — N. s. le genre Ploiaria Scop. ee
d'Ent., 1895, p. 166-170), 9228
OLIVEIRA (P. DE). — Catal. des Hémipt. du Portugal
(suite) No Sc. N. Porto, 189,5, p. 125-140). A 9229
Puron et NOUALHIER.— Suppl. à la liste des Hémipt.
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Id. — Id. XVIII. Melaniidæ, etc., 4 p. 1895 (Ex.
Zool. Torino) re
TRAxLER. — Spikule von Süsswassersch tre
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BOTANIQUE
: ss. — Renseignements sur: la flore de Tébessa (nes 241, 242).
LET, — - Notions élémentaires de Bactériologie-(n°$ 244, 246, 248, 250, 251, 252, 253,
Lu avec 33 fig.
ris LAMARLIÈRE. — Le laboratoire de biologie végétale de Fontainebleau (n° 253),
; 8:
Id: Tableau synoptique des Ustilaginées et des Urédinées (nos 272, 273, 274, 275, 216),
Ier. 12 fig.
n° Tableau synoptique des Péronosporées (nos 282, 283, 284, 285, 286), av. 9 fig.
‘Id. — Tabi. synoptique des Périsporiacées (nos 291, 292, 293, 294, 295, 296, 297), av. 22 fig.
Gt nn Durrannorr. — Catalogue des genres de la flore d'Europe (nes 260, 261, 262).
Z: . BRuNOTTE. — Sur quelques fleurs de monocotylédones liliiflores tétramères (n° 263).
s ü — Anatomie de la feuille de Trigonella cærulea : caractères qui la différencient de la
feuille de thé (n° 264), av. 8 fig.
» J.-J. Kierrer. — Les Mycocécidies de Lorraine (n° 268, 269, 270), av. 10 fig.
DA HE Hua. — La jeunesse du Paris quadrifolia (nos 278, 279), av. 2 fig:
| 3 d' "Id. —- Réunion de la Société Botanique de France en Suisse (n°5 289, 290).
TR; DE RusuNAN. — Promenade botanique à Santec (n° 281). \
nr — Sur la recherche des algues marines du Finistère (n° 287).
Ne Con. — Notes floristiques sur le Tessin méridional (n°s 277, 278, 219).
Ed R. Mans. — Annotations à la Flore de Lorraine et description d’une espèce nouvelle de
à * Betula (nos 291, 292). av. fig.
L° A. Guésmarn. — Sur les partitions anomales des Fougères (n° 293), av. 4 fig.
N -D' X. Gizcor. —— Botanique et minéralogie, colonies végétales hétérotopiques (n° 295).
5 * Aur. niv. — Notes de flore locale (passim).
GÉOLOGIE ET ANTHROPOLOGIE
“A A Pa. ZurcHer. — Les plissements de l'écorce terrestre (nos 241, 242), av. 6 fig.
ns Id. — Sur les lois de la formation des plissements (n°: 251, 254), av. 9 fig.
F4 x: s3 8. CaznErON. — La microchimie pétrographique (n° ?46).
DK: I. — Les inclusions microscopiques des minéraux (nos 256, 257), av. 9 fig.
EE Id. — L'origine des filons métallifères (nes 277, 278, 219).
% 5 BLeicner. — Recherches micrographiques sur quelques roches de muschelkalk lorrain
DRE A À A 298), av. 3 fig. -
À ES — Le lac salé MA eù (nos 295, 296), av. 3 fig.
EE F OURNIER. — [nfluence de la constitution géologique du sol sur la forme des montagnes
sa 259), av. 6 Fe |
Fa og. à av. 16 es et 1 carte.
ne — Sur quelques nouv. LAIT EE de renversément observés près de Marseille
ARE {ne 250).— S. l'exist. d'un lambeau helvétien dans la chaîne de la Nerthe (n° 266, 1 fig.;.
A he — (Notes spéciales).
x - — Nouvelles stations néolithiques aux environs de Marseille (n° 277), av. 1 fig.
:— Notes de préhistoire : [. Les Kjokken mœddings en Provence. — IT. Nouvelles
| gr ottes néolithiques (n° 279).
d.et C. Rivière. — Découverte d'objets de l’époque Robenhausienne dans la Baume-
. Sourne, ‘près Marseille (n° 264), av. 6 fig.
, Id. — Stations névlithiques de Lascours (n° 269), av. 2 fig. — Nouv. stations prébhist.
%es des env. de Marseille (n° 271, av. 3 fig. — (Notes spéciales).
6 id. et FARNARIER. — = Nouvelle station pa pêche de l’époque Robenhausienne à Courtiou
PES (Notes spéciales) (nos 261, 262), av. 2 fig. .
CA 22 Gars Excursions géologiques en re Kleïnkembs-Istein (nos 265, 266), av. 1 fig.
2e — FH A inférieur de la Haute- Alsace (n° 274), av. 1 fig. — Roppentzwiller
9, 280), av. L fig.
AU ch ne et G. Doicrus. — Essai sur la géologie de la Sologne (nes 267, 268, 269, 270,
0 21, carte; av. 2 fig.
- Ar For HE à l'étude du Lehm de la vallée Rhénane (n°5 272, 273), av. 1 fig.
FM
De 1e
A
/ Pa. DaurzenserG. — Catalogue des mollusques marins de la baie de Pouliguen (n° 242}.
de
Id. et A. Jourpy. — La station préhistorique du-camp de Montinélian (Cote a On) 281) DE.
2 fig. ES
SRE et Ramon. — Cloche gypseuse de Taverny, Notes spéciales (n° 268), av. 3 fé? s 2e. |
P. Lory. — Les Alpes françaises à travers les périodes géologiques fesn du prof. Kilian. ze
(n° 280).
G. po et G. Dozcrus. — Géologie du Spitzberg : notes ct résumés’(nos 286, 287, 285, A
. 3 fig. | AR,
| Ée. __ Indication des mémoires parus et des fossiles décrits appartenant au terrain $C
lacustre d'âge crétacé du midi de la France (n° 28?, 285).
Cossmann. — Revue de Paléoconchologie (no 299).
A. Dorrrus. — Tableaux synoptiques de la faune française : 1sopodes (Introduction :
Pereion et Pleon) (la disposition générale des segments a été étudiée dans les nes 237,
239, 240, de la 2e série) (n° 241), av. 14 fig. |
Id. — Le genre Armadillidium (nes 253, 254, 259, 261), av. 29 fig.
Id. — Sur la distribution du genre Ligia (n° 278), av. 4 fig.
1d. — Les Idoteidæ des côtes de France (nos 289, 290, 291, 292), avec 25 figures.
Id. — Liste additionnelle des mollusques marins de Saint-Lunaire (n° 272).
Id. — Liste des mollusques marins de Saint-Jean-de-Luz (n° 290).
Id. — Description d'une nouvelle espèce de Modiola des côtes de France (n°5 295, 296),
av. pl. s
SAINT HR MonrBarrey (Vicomte de). — Tableau synoptique des oiseaux rapaces ”
d' Europe (nos 243. 244, 245). — Id. des passereaux : Tabl. des genres (nos 247, 249)
Id., id. : Picidés (n° 252). — Cucullidés (n° 253). — Coraciadés (n° 254).
L. BrGuin- Bikcenoco) — Note sur les espèces françaises du g. Pogonus (n° 245).
J.-J. Kierrer. — Les Diptérocécidies de Lorraine (n°s 249, 250). — Les rene
cidies id. (n°5 251, 252). — Les Hémiptérocécidies id. (nos 253, 254), av. 3 fig. — ë
léoptérocécidies id. (n° 254), av. 10 fig. — Les Lépidoptérocécidies id. (n° 256). — Les
Acarocécidies id. (nos 257, 258, 259, 260), av. 14 fig. — Les Helminthocécidies sis;
(no 263). — Description de quelques larves de Cécidomyes (nos 281, 282, 284, 286, 288),
av. fig. — Observations sur les nymphes de Cécidomyes (n° 299), av. 9 fig. — Id. des
Leptocérines (nos 295, 296, 297), avec 3 figures.
R. Mann. — Les espèces françaises de la fam. des Phryganines (ne 256). Id. des Fo
philines (nes 257, 260, 263, 266). — Id. des Séricostomatines (nes 26%, 268, 269).
F. Decaux. — Le pommier, Ses principaux ennemis, moyens de destruction (nes 261, 269).
Id. — Le ver gris, ses ravages, ses mœurs, ses ennemis naturels (n° 276), av. 5 fig
L. Dupont. — La distribution géographique du genre Colias (nos 269, 270).
I. Bouivar. — Tabléau pour la détermination des espèces du genre Tryxalis (n° 275).
CE. CNT 1 Observations sur les lois qui régissent les variations chez-les Lépidop=
tères (no 277
G.-A. BouLenGEr. — Une vipère nouvelle pour la France (n° 277), av. 1 fig.
M. Pic. — Descriptions d'espèces et variétés de Coléoptères européens et circa, in Notes
spéciales (nos 246, 251, 269, 271,,275, 271, 279, 280, 285).
E.-R. Dusors.— Habitat des pseudo- -névroptères et névroptères de la Gir onde is 280).
Lomonr. — Catalogue des oiseaux observés dans les bois de Boulogne et de Vincennes |
(nos 281, 287, 283. 284).
Gasron Dupuy. — F que Néo-Calédonienne, Mollusques : nee de la Nouvelle se 23 |
Calédonie (n° 285), av. 3 fig. LE:
G. CouracnE. — Les on de la faune française (n° 287). AR NS Sue |
Hickez. — Sur quelques insectes nuisibles aux pins (n° 289).
: DANS
J. Ricnarn, — Contributions à la faune des Entomostracés de France (nos 204, 295, 296), ,
av. 6 fig.
H. BroëLEmaANN. — Les Myriapodes de la forêt d'Andaïne. — Id. de la Ferté-Milon, descr. sa
d'une esp. nouv. (n°s 290, 298), av. 4 fig. 548
Bavay. — Récolte des Mollusques, conseils aux voyageurs (nos 297, 298, 299, 300).
Et. Rapaun. — Glandes closes et secrétions internes (n° 300), av. 3 fig. _ un "à
AUT. Div. — Faunules malacologiques in Notes spéciales : Carcassonne (Baichère) {ne 255).
— La Seyne, additions (Florence) (n° 255). — Bandol (Caziot) (ns 259, 271, 300). —
Bandol (Caziot et CRE (nos 284, 285). — Catalogue des Moluèques a Saint |
(Gourdon) (nos 292, 293, 294).
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— . I Série, 26° Année A N° 302
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DES JEUNES NATURALISTES
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Avec cotisation NH PRuventaUe pour jouir de la Bibliothèque (France). . fr. 8 par an
Le Numéro, 40 centimes.
… LES ABONNEMENTS COMPTENT À PARTIR DU 4 NOVEMBRE DE CHAQUE ANNÉE
: L'ASIE SOMMAIRE DU N° 302
A. Dollfus : ; Ta Congrès international de zoologie à Leyde (septembre 1895) (suite).
res : Conservation et préparation des Mollusques.
. Mathieu Mieg : Excursions géologiques en Alsace.
Maurice. Pic. : Préliminaires d’une étude synoptique sur le genre Ptinus L.
Dr Louis.Planchon : Observations sur la résistance vitale de l'Argas refleæus Latr.
pos spéciales et-loçcales : Contributions. à la Flore mycologique- du Pas-de-Calais (fn). —
- Note sur les Mammifères en Méuïthe-et-Moselle aprés l’hiver de 1894-95 (fin). — Notes
#4 … Lépidoptérologiques. —, Remarque sur les ornements des antennes des Cécidomyies. — Conser-
<xation des Insectes. — Musées scolaires. :
evue de faits scientifiques : Classification des Ronces (Rubus) de la section Æubatus. —
x 'Obasératione, biologiques | sur les Renoncules d'eau. — Fourmis melligères. — Capture de
… Fiamants en Silésie, —* CATALOGUE DES OUVRAGES ET MÉMOIRES COURANTS DE'LA BIBLIO-
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bre 1895 IIIe Série, 26° Année — N° 302
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5
DES JEUNES NATURALISTES
AVIS. — L'Administration des postes n’admettant plus les encar-
tages comme suppléments aux journaux, nous avons décidé de publier
dorénavant les £changes sur la quatrième page de la couverture. — Le
Uataloque des Ouvrages courants reçus pour la Bibliothèque sera inclus
“dans le corps du journal, et nous y mentionnerons les ouvrages offerts et
les mémoires qui nous paraïîtront avoir le plus d'intérêt, ce qui nous
permettra d'augmenter la place disponible pour le texte (mémoires, notes
spéciales ou faits scientifiques).
LE CONGRES INTERNATIONAL DE ZOOLOGIE
à LEYDE (Septembre 1895) (Suite) (1)
Beaucoup de zoologistes venus à Leyde avaient à leur actif quelque explo-
ration où quelque grand voyage, et les souvenirs des pays lointains tenaient
une large place dans les conversations ; aussi les questions de géographie
-z0ologique ont-elles donné une ample matière aux séances; au premier rang
de,ces conférences, citons celle de M. John Murray, le chef des travaux du
Challenger (2); » il a fait ressortir les progrès immenses de nos connais-
ces.sur les fonds des Océans depuis quarante années et il a démontré que
sont surtout les sciences biologiques qui en ont profité. La plus grande
fondeur observée dans l'Océan est de 8,500 mètres; la profondeur
yenne, aussi très considérable, est d'environ 4,500 mètres. Tandis que la
érature varie à la surface entre 28° à l’Equateur et 0° aux Pôles, l’eau
ond de la mer a une température presque partout égale et constante, en
enne de —3°. Il est à noter que le nombre des espèces d'animaux
Von rencontre sous les tropiques aux grandes profondeurs est beaucoup
considérable que celui des régions tempérées où, par contre, si les
>s sont très limitées, les individus foisonnent, ce qui n’est pas le cas
es tropiques. Faut-il expliquer ce fait par l'énergie vitale plus grande
és animaux tropicaux qui les fait arriver plus tôt à l’état de maturité
pour la procréation? — Un point curieux de la biologie des
s marines, c’est la ressemblance frappante entre les animaux
«7 ©,
PT.
r Le
«
»
néro, nous avons attribué à M. Charles Janet une communication
espèces et.de leurs variations. C'est M. Armand Janet qui en est
AS + te + ‘à Ps
dans la Feuille des Jeunes Naturalistes (n° 298, 1° août 1895) un
S travaux du « Challenger » que nous ne répétons pas ici.
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——— 18 — = en
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138
des grandes latitudes septentrionales et ceux des grandes latitudes mé
ridionales, ces animaux sont parfois identiques. L’orateur explique ce
phénomène en admettant qu’autrefois le fond de l'Océan avait la même faune
sur toute sa surface; la température superficielle devait être alors aussi la
même partout, la flore était aussi riche aux pôles qu’à l'équateur; dans ce
Es le soleil ne donnait pas beaucoup plus de chaleur qu’actuellement,
mais sa surface rayonnante était infiniment plus grande et la distribution
de la chaleur était toute différente de ce qu’elle est actuellement.
M. Milne-Edwards, qui lui-même a dirigé en France les belles explo-
rations du « Travailleur » et du « Talisman, » a été l'interprète de toute
Congrès en saisissant cette occasion solennelle pour présenter ses vives féli=
citations à M. John Murray, à propos de l'achèvement des travaux du
« Challenger. »
M. Hensen, de Kiel, a fait un rapport sur l'expédition pour l’étude du
Plankion; le résultat le plus intéressänt de ces travaux est, selon lui, le
fait que la méthode de mesurer le pourcentage des animaux que l’on récolte
au filet fin, s’est montrée absolument exacte ct peut servir de base à de
nouvelles recherches.
M. le prince Roland Bonaparte parle ensuite des recherches de zoologie
marines faites à bord du vapeur « le Roland, » mis par lui à la disposition
de M. le professeur de Lacaze-Duthiers, et M. Lütken (Copenhague) fait
une communication sur l'expédition dans les mers subarctiques pour l'explo=
ration des grandes profondeurs de l'Océan. >
M. Richard entretient nos collègues du résultat de la dernière campagne
du yacht du prince de Monaco « la Princesse-Alice, » dans les parages
des Açores; ces résultats ont été très heureux. Citons un sondage à
5,240 mètres, un dragage à 4,443 mètres et des nasses immergées"à
2,178 mètres. Des cssais du filet inventé par notre collègue M. Buchet,«
pour pêcher à la surface à grande vitesse, ont montré que cet appareil'est
excellent. Un très grand nombre de formes nouvelles ou intéressantes ont:
été recueillies par ces divers engins, surtout parmi les Polypiers, les
Echinodermes Hi Salma les Echinothurides), les Crustacés, les
Poissons et les Mollusques; notons la capture d’un Cachalot, près de
Terceira, qui rendit en mourant divers Céphalopodes, parmi "lesquels
Histioteuthis.
M. Buttikofer (Leyde) a rendu compte de lexpédition néerlandaise“au«
centre de Bornéo; il donne un aperçu du fleuve Kapouas et indique les prin
cipales stations qui s’y trouvent, Pontianak, Sintang, Smitau, Poulou,
Sibau; la faune de ces régions présente bien des particularités ct" la"
végétation est si touffue que les mousses seules qui garnissent certains
troncs d'arbres leur forment parfois un revêtement de près de-trente
centimètres d'épaisseur. :
M. Zograf a étudié l’origine de la faune lacustre de la Russie d'Europe
Les lacs de la Russie peuvent être divisés en quatre groupes : le prem1er
est dérivé d’une baie de la mer Blanche et d’un glacier; le deuxième-et.…
le troisième sont les restes de glaciers; le quatrième, dans la Russie"
méridionale, dérive des mers Noire, Caspienne et des mers plus anciennes
qui couvraient le midi de la Russie; les trois premières régions ont les"
mêmes limites que les trois glaciers des dernières périodes glaciaires de"
M. Geikie. #3
Au point de vue de la géographie paléontologique, on a fort remarqué la"
conférence de M. Scott (de Princeton) sur les lacs tertiaires de PAmérique
du Nord, accompagnée de projections rendant très nettement laspectrde
ces régions, désignées actuellement sous le nom de « mauvaises terres, >"
et qui sont les lits desséchés d'anciens lacs contenant d'innombrables débris”,
Tr RS
De
pus à a
à — 19 —
imifères éteints. Ces formations ébaient étonnamment continues,
"Paire géographique énorme sur laquelle elles s’étendaient, — et les
ssiles qu'elles contiennent sont dans un excellent état de conservation,
jui permet d'en établir des séries phylogénétiques très complètes; on
ten déduire d'importantes lois pour le développement et les migrations
Mammifères d'un continent à l’autre. Les couches oligocènes de la
ïière-Blanche montrent une connexion intime avec la faune européenne
un grand nombre de genres, dont on ne connaît en Europe que des
fragments, peuvent y être étudiés sur des squelettes complets, tels les
genres Hyænodon, Ancodus, Elotherium, Jusmilum; il en est de même des
types purement américains, tels que Oreodon et Protoceras.
Ù (A suivre). A. DorLrus.
“1
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74
cs
de.
CONSERVATION & PRÉPARATION DES MOLLUSQUES
On peut avoir à conserver des Mollusques nus ou des Mollusques testacés.
. Les premiers seront des Céphalopodes, des Gastropodes nudibranches, des
- Ptéropodes ou des Pulmonés terrestres.
Tous peuvent se conserver dans l'alcool. L'alcool incolore à 70° est le
meilleur, mais faute de mieux on peut employer le bon tafia à 60° ou même
à sv. Il faut alors le choisir le moins coloré possible et le changer deux ou
crois fois au début. L'emploi judicieux du chlorure mereurique ou sublimé
…corrosif peut rendre de grands services entre les mains des personnes qui,
… par-profession, sont habituées à manier ce sel toxique. Il faut, en tout cas,
en débarrasser par des lavages à l’eau les animaux qui ont subi son action,
avant de placer ces pièces dans l’alcool.
M: Joubin recommande pour les Céphalopodes, le bichromate de potasse
en solution assez riche. Je pense qu'on peut se contenter de la solution
suivante, dont la formule est une variante de celle de la Liqueur de Müller :
‘RER Bichromate de potasée......,....... 30 grammes.
AS PO Mel 7. ne... DES Rte MES
* Cette formule se recommande aux marins. Elle permet de n’emporter que
Je bichromate de potasse, réparti en doses de 30 grammes pesées d’avance,
et convient pour une foule d'animaux, Siphonophores, Mollusques, etc.
… Les animaux peuvent y rester longtemps, mais le mieux est de les changer
au bout de quelques jours pour les mettre dans une solution nouvelle et
“limpide. On peut, à la rigueur et pour ménager le sel chromique, les retirer,
… les laver, puis les remettre dans le même er additionné d’une petite
- quantité de bichromate et filtré.
Le formol ou aldéhyde formique que le commerce livre sous la forme
de solution à 40 pour 106 est un agent conservateur nouveau et excellent,
moins cher que l'alcool. Etendu de 6 à 20 fois son poids d’eau, c’est-
a dire en solution à 6-2 pour 100, il conserve admirablement tous les
issus des animaux, en les durcissant un peu, mais sans altérer beaucoup
es couleurs. Les Céphalopodes se conservent parfaitement dans ce liquide
Voir Bulletin de la Société Zoologique de France pour 1895, n° 4, p. 93) (1).
) On ne peut encore se prononcer d’une manière certaine sur la valeur du formol
la durée de la conservation, les expériences étant encore trop récentes. Cependant,
olutions. de formol ont donné des résultats très intéressants pour la conservation de
| m .et des couleurs chez certains animaux, tels que les Cœlentérés (Méduses, etc.),
les Astéries et les Poissons. ;
La queur dé-Fabre-Domergue (Voir Pull. du Museum d'Hist. Nat., 1895, n° 4) doit être
‘eco mmandée en pareil cas; voici sa composition : sucre blanc, ? kilos, — eau
De
= 90 | | PE.
Quant aux Mollusques pulmonés terrestres nus, l’usage est de les con"
server dans l’alcool ou dans la liqueur de Hansch, mais une bonne précaution
sera de les avoir auparavant fait mourir dans un flacon plein d’eau bouillie
et bien bouché. On peut même additionner cette eau d’un peu de tabac qui
fait saillir les organes buccaux. Sous l'influence du liquide, les corps se
gonflent et s'étendent beaucoup et la contraction post mortem produite par
l'agent conservateur m’a semblé moins énergique. |
a même précaution peut être recommandée pour les Mollusques testacés
terrestres ; seulement il ne faut pas oublier, avant de les immerger dans le
liquide conservateur, de briser avec re les tours supérieurs de la
coquille, si l’on veut que tout l’animal se conserve bien.
our les Mollusques marins et fluviatiles, il faut également briser le haut«
de la spire, mais l'immersion préalable dans l’eau douce ne produit chez
eux aucun effet utile. J’ai tout Heu de penser que les solutions de Formol
réussiraient à conserver les corps des Mollusques nus ou des Mollusques
testacés tout aussi bien que ceux des Céphalopodes et des Ptéropodes, mais
le test est légèrement altéré par elles.
On a donné pour les Mollusques nus quelques autres procédés de conser:
vation; ils demandent trop de soin pour être indiqués avec fruit aux voya-
eurs. Je me bornerai à signaler encore la grande utilité des aquarelles,
es dessins et même des simples croquis que l’on pourrait faire de ces
animaux en marche. |
La conservation des coquilles est chose beaucoup plus facile, et, dans la
majorité des cas, c’est tout ce que nous sommes autorisés à demander aux
personnes qui veulent bien s’en occuper sans s'intéresser beaucoup par
elles-mêmes à la Malacologie.
Disons d’abord que, autant que possible, on ne doit récolter les coquilles
que lorsqu'elles sont pourvues de leur animal, vivantes, suivant l'expression
employée. Elles doivent être adultes, c’est-à-dire ayant acquis tout leur
développement, ayant leur hord ou péristome bien formé, rebordé quand il
doit l'être, et non mince et tranchant et par suite fragile. |
On peut laisser de côté les individus -usés par le frottement, ébréchés ou
par trop encroûtés par les algues calcaires ou les animaux parasites.
Mais toutes ces règles générales sont sujettes à de nombreuses exceptions
que le simple bon sens indique. |
On choisit les coquilles vivantes quand on les trouve en cet état. Faute de
mieux on prend les autres, en ne rejetant que les plus altérées. |
On prend de même les adultes, quand on peut choisir, mais 1l n'éstpas"
mauvais d’avoir aussi quelques individus jeunes et quelques exemplaires."
encroûtés. (44 RON
Remarquons d’ailleurs que les univalves habités par des Pagures sont des
4
filtrée, 4 litres, — formol, 60 grammes, — camphre, à Saturation. Le rôle du sucre
comme agent de conservation est ici prépondérant. Il est bon de s'assurer de la parfaite.
neutralité du mélange ou de neutraliser au besoin avec un peu de soude ou de potasse…
caustique. Cette liqueur doit d'abord être] diluée et l’on fait passer les animaux dans
des mélanges à 25, 50, 75 °} pendant un ou deux jours, avant de les plonger dans la"
liqueur pure. Far S
Quant aux Mollusques, le formol paraît supérieur à l'alcool pour les Céphalopodes, les
Mollusques nus, etc. D'une manière générale, cette substance peut rendre de’ grands«
services aux naturalistes voyageurs, car elle est heaucoup moins encombrante 6t Moins
coûteuse que l'alcool, puisqu’un litre de formol peut remplacer 10 litres d'alcool. Mais il
faut la manier avec certaines précautions : outre les picotements d’yeux qu'elle occa= «
sionne, on nous a cité un exemple où le formol avait causé une violente inflammation."
des doigts. De plus, l'économie réalisée par l'emploi du formol est en partie compensée
par l'obligation où l'or se trouve de changer au moins une ou deux fois, dans les
premiers jours, la liqueur où plongent les animaux. Il faut enfin se défier de Pévaporation
rapide du formol, et avoir soin de boucher ou de luter hermétiquement (à la paraffine ou
à la cire) les récipients pleins. (Note de la Rédaction).
es mortes, que celles que l’on trie dans les sables coquillers le sont
Si et qu'enfin les fossiles le sont encore bien davantage. Certains bivalves
ceueillis morts, mais avec leurs valves réunies, sont aussi frais que ceux
| ii pot rraient être recueillis vivants; et il y en a plusieurs espèces qui n'ont
amais été recueillies avec l'animal. SE |
… Quand on a récolté des coquilles vivantes, 1l faut les vider, si elles sont
1e-taille assez grande pour que cette opération soit praticable. Les échan-
-üllons qui ont subi cette toilette immédiatement après leur capture sont
toujours plus frais. | | | |
— Pour les bivalves, on attend qu'ils bâillent après quelque temps d'exposition
à l'air; puis, avec un couteau de table, on coupe le ou les muscles adducteurs
des valves, on enlève l'animal, on lave à l’eau douce, puis on fixe les deux
valves par un lien en fil, en ficelle, même en papier chinois, qui les tient
«closes et on laisse sécher un peu à l'air avant d'emballer. | ces
Pour les univalves marins fluviatiles ou terrestres, le modus faciendi est
le même. On les met dans l'eau douce et l’on chauffe jusqu’à commencement
Lébullition. On attend un instant, puis à l’aide d’un crochet en acier, d’une
…cpingle, on tire le corps de la bête encore chaud, en prenant toutes les
“précautions possibles pour qu'il ne se rompe pas. Si l'accident arrive
«cependant, on introduit un peu d’eau dans la coquille, on agite et l’on secoue
et souvent le tortéllon finit par êtré projeté. S'il résiste, on introduit un fil
… dc-fer de grosseur convenable, enroulé en spirale, pour diviser les tissus
et l'on termine én injectant de l’eau tiède avec une poire en caoutchouc,
| jusqu'à disparition de tout reste animal, ce que l'on peut constater par
“transparence si la coquille n’est pas très épaisse. Si, au contraire, la coquille
est opaque, l'odeur qu'elle exhale au bout de quelques jours est le meilleur
indice d'un nettoyage insuffisant. IL faut renouveler les tentatives ec si elles
restent vainés, bourrer là coquille avec un tampon de coton antiseptique.
… Les opercules, quand il y en a, doivent être détachés de l’animal, nettoyés
— Cctremis dans l'ouverture de la coquille, enveloppés dans un papier qui les
…maintienne solidement. /! ne faut jamais les perdre. pi
"Quand les Mollusques sont trop petits pour que les coquilles soient vidées
-… facilement, où si le temps manque pour cette opération, on peut soit les
D EbRer de plusieurs doubles de papier, soit les immerger dans la sciure
- de bois. Ua | | |
‘Ici, déux cas peuvent se présenter. Dans les pays où les fourmis sônt
… nombreuses, on peut leur confier le soin de nettoyer les coquilles. La boîte
quicontient celles-ci dans ja sciure de bois est déposée dans le voisinage
immédiat d'une fourmilière, où bien même sans cette précaution ces insectes
savent fort bien d'eux-mêmes trouver le chemin de ce magasin à nourriture,
… Notons que ce mode de nettoyage doit être surveillé de près. Souvent, en
cffét, les fourmis brisent les opercules cornés où les font disparaître. Quand
on conserve des coquilles non vidées ou imparfaitement vidées dans la seiure
et que lon ne peut pas ou que l'on ne veut pas compter sur ces auxiliaires,
à bord d'un pavire par exemple, on peut rendre la sciure aseptique au
moyen dun peu d'acide phénique, de créosote, d'acide salycilique, de
ei ® +" er envelopper de suite les coquilles dans des papiers impré-
“nés de matières antiseptiques, acide phénique, salycilique, borique, ctc.
à, on peut encore se servir pour bourrer les coquilles intérieurement,
les étoupes où cotons antiseptiques, en usage aujourd'hui en chirurgie. J'ai
Lonfiance-dans les antiseptiques employés à temps, bien que je n'aie Jamais
ssayé que le ‘papier Salycilé et la sciure de bois imprégnée d'acide
nique où dé créosote, avec un plein succès du reste. Une condition
desuccès dans leur emploi est que les Mollusques soient auss)
en
LÀ = Lx : ’ *
L°
, s
FITE CREER :
LUE
secs que possible et maintenus dans cet élat. Une fois desséchés, ils peuvent
encore présenter quelques ressources à l’anatomiste qui sait les ramollir.
Il est clair que les coquilles non vidées dont on désire ainsi embaumer
l’animal doivent être desséchées rapidement. Rien n'empêche de les mettre
au soleil, pourvu qu’elles soient bien préservées de l’action directe de ses
rayons et que l'air humide puisse librement s'échapper de la boîte qui les
contient. À bord, le voisinage du four peut être de quelque ressource pour
aider à cette dessiccation. |
Je me suis servi du soleil des tropiques dans un autre but, pour vider des
Mollusques terrestres, Hélices, Bulimes, etc. Ceux-ci étaient placés dans
une boîte en fer-blanc fermant bien et la boîte posée elle-même en plein
soleil sur un toit en tôle galvanisée. Une demi-heure après, on pouvait
procéder au vidage, la cuisson des Mollusques à l’étuvée étant suffisante.
Enfin, dans les pays où vivent certains Mollusques malacophages, comme
les Glandines, on peut utiliser leur voracité pour opérer le nettoyage de
coquilles délicates. C’est ainsi que la Glandina striata de la Guyane vide
parfaitement, sans les briser, les extra-minces coquilles du Bulimulus
limpidus. C'est même, paraît-il, dans ce cas particulier, le seul moyen
d'arriver à un résultat irréprochable.
Je sais très bien que les marins n’ont pas toujours le temps ou les moyens
de vider parfaitement les coquilles qu’ils récoltent et que leur putréfaction
est une cause d'infection, non seulement dans leurs cabines, mais dans les
environs, que les justes réclamations des voisins obligent même parfois à
jeter par-dessus le bord des récoltes péniblement amassées. Je ferai observer
que les grosses espèces sont les plus faciles à vider et que les petites ne
répandent pas d’odeur si l’on sait convenablement les dessécher et se servir
des antiseptiques dont j'ai parlé et dont on peut user même pour les
grosses pièces où il serait resté quelques débris. Enfin, quand on manque
de tout antiseptique, il reste encore l’expédient d’emballer les coquilles
dans de la poudre de charbon de bois. ÉS
A terre, la caisse renfermant des Mollusques mal odorants sera tout sim-
plement placée à l'écart, dans un endroit sec où l’odeur ne gêne pas, caron
comprend que l’emploi de la poudre de charbon puisse ne pas être sans
inconvénients pour la propreté des échantillons.
J'ai reçu des Mollusques enfermés aussitôt pris dansune boîte en fer-blanc
soudée. L'odeur dégagée au moment de l’ouverture était infecte, mais ilest
probable que si quelques gouttes d'acide phénique ou de créosote avaient
été. versées dans la boîte avant la fermeture, le résultat eût été aussi com
,
L.
L
$
4
+
d fut ns Gad jt à
RAARER bon pour le destinataire de la boîte que pour le collecteur quivla |
aisait voyager dans ses bagages. |
: Une recommandation importante est de ne pas trop chercher à nettoyer
les coquilles extérieurement. Il faut aussi éviter de gratter au couteau, celles
qui ont un épiderme épais, connu sous le nom de Drap marin, comme les
Cônes par exemples. On a longtemps eu le grand tort d’écorcher les coquilles
de ce dernier genre et même de les polir. Cette opération augmente sans
doute leur éclat, mais le test ainsi dépouillé n’est pas plus dans son état
naturel qu'un Mammifère que l’on aurait soigneusement épilé avant de
l’'empailler. Il vaut mieux, en somme, laisser les coquilles telles quelles.
Il sera toujours facile plus tard de conduire cette toilette extérieure jusqu'au
oint convenable. Quant à la toilette intérieure des coquilles que lona
aissées pourrir dans le sable ou la sciure de bois, il conviendra toujours
de la renouveler avant de procéder à l'emballage définitif. On profite de ”
l’occasion pour recueillir les opercules, les mettre à leur poste et pour placer
à propos quelques tampons de coton ou d’étoupe antiseptique dans Pintérieur »
des coquilles qui ont encore de l'odeur.
Brest. Bavay.
(4 suivre). |
CR
x #
ce 28 ns
EXCURSIONS GÉOLOGIQUES EN ALSACE
GRAND MAssir JURASSIQUE DE FERRETTE
D £ près la carte géologique au 2 de J. Kæchlin-Schlumberger et J, Delbos
10 Kilometres
/ VA TTÜ 7
4 Hagentha. Le- Haut
DR
teb nte willer DES
> F.:: F2
SPEE
ET ln
Rogyenbug
Klein Lutzel
É 2 3 ( Dogger B. Bathonien.
JTE Jurassique : RS inférieur m. (Oxfordien et Terrain à Chailles).
| | ; { supérieur M. (Rauracien, Séquanien) K. Kimeridgien,
BASE. + Tertiaire.... Oligocène moyen TT.
) Diluvium... Diluvium ancien DR. +
RS 8 à 2. - _, Alluvions A.
À Route
de Ferrette à Lucrile. Blochmont
!
211. Riv.
pe | Art de Morenkld
É 6
rl AP É À
|
Ne = la Mer
m7 | cos |
TR —
om (Oxfordien et Terrain à Chailles), TT. Tertiaire (Oligocène moyen).
th j 102 Bathonien.
DR, Diluvium ancien.
M. (Rauracien et Séquanien).
be. - J. Delbos, J. Kæchlin-Schlumberger : Description
logique et minéralogique du Haut- Rhin, t. I et II. — H. A. Ræœder :
ag zur Kentniss des Terrain à chailles und seiner Ziceischaler in der
nd von Pfrt im Ober-Elsass, Strassburg, R. Schultz et Ci°, 1882. —
Andreæ : Die Glossophoren des Terrain à chailles der Pfrt; Abh. z.
ialkarte von E.-L.; Band IV, Heft III. — Fliche, Bleicher et
+
ER Le
Mieg : Note sur les tufs calcaires de Kiffis (Sundgau, Alsace); Bull. Soc. 7601."
de France, 3° série, t. XXII, p. 471, année 1894. — FH. Vogelweid : Ferrette.«
et ses environs. Guide du touriste dans le Jura alsacien; Altkirch, imp.
E. Masson. — Livret-quide géologique dans le Jura et les Alpes de la Suisse,…
dédié au congrès géologique international, Lausanne, 1894. =,
Cartes. — Carte géologique du département du Haut-Rhin, par
J. Kœchlin-Schlumberger, complétée et publiée par J. Delbos, 1865, 44%;
— Geologische Uebersichtsharte von Elsass-Lothringen von E. W.' Benecke;*
Strassburg 1. E. 1892, =.
Depuis l’achèvement de la ligne de chemin de fer d’Altkirch à Ferrette,
les excursions géologiques dans la région de Ferrette sont devenues très
faciles. De Mulhouse à Ferrette, en chemin de fer, 2 heures; d’Altkirch,
1 h. 21. Ferrette (1) est un excellent centre d’excursions qui permet de
rayonner dans tout le massif jurassique et d’en visiter successivement les
principaux aflleurements. Nous commencerons par quelques détails stratis
graphiques sur la structure du grand massif jurassique de Ferrette, puis
nous donnerons un résumé des principales assises Jurassiques qu'on y Ten=
contre, depuis le Lias jusqu’au KEpend ee etterminerons par les itinéraires
sommaires de quelques-unes des principales courses géologiques à faire
depuis Ferrette.
\
STRUCTURE GÉNÉRALE DU MASSIF DE FERRETTE
La structure générale du massif de Ferrette (2) est déterminée pi deux
axes principaux de relèvement qui constituent les chaines du Blochmont
(Glassberg) et de la forêt de Ferrette (Burger-Wald). L’axe de la chaîne
du Blochmont présente une voûte bathonienne légèrement courbe, orientée
à peu près O. à E., avec déjettement marqué vers le N.
La chaine de la forêt de Ferrette forme une voûte bathonienne incom=
plète dirigée S. 40° O. à N. 40° E. qui, aux deux tiers de sa longueur, Se
recourbe pour prendre une direction générale O. 20° N. à E. 20° 5. Les
chainons astartiens de la Heidenfluch et de Hinter-dem-Berg en sont le
prolongement orographique. |
On peut donc dire que d’une manière générale le massif de Ferrette doit
les traits généraux de sa structure à deux directions de relèvement à peu
près orientées l’une O.-E., l’autre S. 40° O. à N. 40° E. qui se rencontrent
sous un angle de 50° aux environs de Koestlach. C’est de ces deux axes de”
relèvement que dépend l'allure générale des couches qui, dans leurensembie;,"
présentent deux grandes ondulations ou plis assez serrés, séparés para
vallée de PII (3). NA
De nombreux accidents secondaires, tels que les failles qui ont affecté
principalement la partie E. et centrale du massif, viennent compliquer la
1e
Ca s
€
structure du Jura de Ferrette. et
RESUME DES ASSISES JURASSIQUES DU MASSIF DE FERRETPE A
I. — Assises liasiques (Lias). |
Lias. À peine représentées (eluse de Dirlingsdorf, environs de Koestlach):""
(1) Ferrette, Hôtel New-York. Voitures chez Joseph Frey, voiturier. Voy. H, Vogelweid;
Guide du touriste dans le Jura alsacien. PSS EC TES à
(2) Voy. J. Delbos et J, Kœæchlin-Schlumberger : Description géol. et min. du Haut
Rhin, t. LE, p. 298-303. Se
(3) Voy. ; Livret-guide géologique dans le Jura et les Alpes de la Suisse, — Geoteck=
tonische Skizze der Nordwestlichen Schweiz au 1/250,000e, pl. 6. LATE NP EMRETE
EE =
fi AS CSA Sr
ROSE RES Pa gr 4 APT 4
+ MESSE | ;
DE LS IE. — Assises médio-jurassiques (Dogger).
Bajocien. Calcaire subcristallin fossilifère. Faiblement représenté (cluse
de Dirlingsdort, indices à Koestlach).
… Bathonien. La partie inférieure (au-dessus du Fullers) plus spécialement
ictérisée par des calcaires et marnes oolithiques avec Clypeus Ploti,
Jolypiers roulés, etc. ; la partie moyenne (Cornbrash) par des calcaires mar-
Heux oolithiques avec Anabacia orbulites, petites nérinées, etc. ; la partie
Supérieure (Bradford clay), marnes calcaires ferrugineuses très focaifféres |
Terebratula intermedia, Serpula quadrilatera, Ostrea Knorri, Rhynchonella
varians, ete. Niveaux taraudés dans les parties inférieures et moyennes.
« l'O
Pc HIT. — Assises supra-jurassiques (Malm).
….Callovien. Presque entièrement marneux. Affleurements peu conséquents
aux environs de Ferrette, Bendorf et Oberlarg. ;
—Orfordien. Partie inférieure (marne sous-oxfordienne). Marne grise, gyp-
….euse, à nodules ferrugineux, pauvre en fossiles, de la zone à Amm. Renggeri
Op. : Nucula subhammeri Roed, Nucula inconstans Roed, etc. Affleurements
peu étendus au S. de Ferrette, à la ferme de Blochmont, aux environs de
- Bendorf et d’Oberlarg.
- Partie supérieure Preftétn à chailles), épaisseur maximum 25 mètres,
- parfois réduite à 8 ou 10 mètres. L |
Ala base 5 à 6 mètres d'argile avec Terebratula impressa et Rhynchonella
…Thurmanni, 12"50 argile et bancs calcaires sans fossiles, banc à gervilies;
… banc à bivalves de 0"35 (Ligsdort et Oberlarg); 4 à 9 mètres d'argile et de
bancs calcaires (chailles) très fossilifères : Rhynchonelles, Millericrinus,
… Serpules, Pholadomyes. Cet ensemble se termine à la partie supérieure par
… des bancs de 125 à ? mètres avec polypiers (Thamnastræa) Cidaris flori-
4 gemma, etc. |
{ Re +
DR | RAURACIEN -
—_ Rauracien. Partie inférieure. Bancs à polypiers (Thamnastræa) de la
- partie supérieure du terrain à chaïlles (épaisseur, 1"25 à ? mètres).
Partie moyenne (Corallien). Calcaires variés plus ou moins oolithiques,
Hi arfois crayeux avec Cidaris Blumenbachi; Terebratula insignis; Poly-
piers, etc. Affleurements assez nnportants aux environs de Bendorf, de
” Winckel, de Ligsdorf et au S. de Ferrette.
LS 7m +
WA Eloi
Here
A nus Meriani (nombreux articles et calices), Ostrea Bruntrutana,
se isto | ; |
#4 mer idqien inférieur (ptérocérien). Calcaire rosâtre, un peu marneux,
às
SRLÉÉLÉE DES | Mathieu M1EG.
Ru 7 | Tee ( suivre.)
: Fe " FRRTS AE
ST 'OREEE
PRÉLIMINAIRES
D'UNE ÉTUDE SYNOPTIQUE SUR LE GENRE PTINUSW) L.
En attendant un travail général, grâce à M. Reitier qui a bien voulu me
céder sa riche collection de Ptinides (comprenant elle-même celle deDes-
brochers), j'ai pensé pouvoir encourager nos collègues à chasser plus parti
culièrement cet intéressant groupe de Coléoptères, tout en les aidant un peu
dans leurs déterminations, c’est pourquoi j'ai rédigé les tableaux suivants
(grandement inspirés des Best. Tab. XI de Reitter), traitant les deux
premiers groupes, groupes assez distincts des autres sinon entre eux.
Cette étude est faite sur de nombreux types (et cela seul je le répète peut
lui donner quelque valeur); je n’ai établi 1ei aucune synonymie nouvelleet
me suis contenté d'accepter la synonymie actuellement établie.
Avant d'aborder la partie descriptive je rappelle que les Ptinides se cap-
turent en battant les branches mortes des arbres, les buissons secs, les
fagots, dans les détritus d’inondations, les foins coupés, etc., surtout au
printemps; l’hiver ou capture quelques espèces sous les écorces, sous les
pierres, sous les crottes d'animaux et jusque dans les maisons. Ils deviennent
plus rares au milieu de l’année, en été.
CARACTÈRES GÉNÉRAUX
Metasternum plus ou moins développé, aussi long ou plus long que le
deuxième segment ventral. Hanches postérieures transversales, plus où
moins distantes. Tarses peu épaissis. Prothorax étranglé à la base. Elytres
à ponctuation crénelée disposée en lignes. È
rothorax dépourvu de reliefs élevés sur sa base et de revêtement dense
de. duvet jaune; 1°" article des tarses des jambes intermédiaires simple
chez d'. Sexes dissemblables (3 premiers sous-genres de Reïtter. Pseudop-
tinus Reiït, Bruchoptinus Reit, Bruchus Str.).
Les Prinus (Bruchus) (1) proprement dits se distinguent, d’après Reïtter,
des deux sous-genres étudiés 101, par le pénultième article des tarses simple
chez Set Q ; ils sont généralement testacés ou brunâtres, avec ou sans
taches écaïlleuses. |
1% Sous-genre. — Pénultième article des tarses finement lobe chez,
simple chez ©. Prothorax sans touffes de poils nettes (ex Reitter). Insectes
en général (excepté chez Martini à coloration plus claire) entièrement
obscurs (une seule espèce à l’heure actuelle est entièrement roussâtre
cumaniensis n. Sp.) et ordinairement d’un brillant métallique avec ou sans
taches écailleuses; rarement avec des fascies élytrales nettes et alors pro=
thorax orné d’une petite ligne écailleuse blanchâtre sur la base 9,
antennes et pattes entièrement ou en grande partie claires; © rappelant un
peu le genre Wiptus (2). Pseudoptinus Reït (2)...
. (1) J'adopte le nom de Plinus plutôt que celui de Bruchus parce que ce premier nom
étant creé et bien défini ne mérite pas de disparaître de la nomenclature, d'autant plus
qu'on le remplace par un nom prêtant continuellement aux doubles sens. Le genre Ptinus
figure dans presque tous les ouvrages anciens (à consulter journellement), il doit donc
rester dans la nomenclature.
(2) Les Euroslus, par exemple ÆEurostus submetallicus Frm., rappellent beaucoup Iles «
espèces de ce groupe, ceux-ci rentrent dans la division des Wiptus (ayant les sexes sem-
blables à épaules nulles ç, le métasternum plus court que le deuxième segment ventral),. F
ils ont les pattes épaisses, les tibias larges, etc. Eurostus submetallicus Frm. à élytres
presque glabres ornés seulement de quelques soies courtes avec les antennes et pattes:
densément pubescentes de jaune à l'état frais, se trouve dans les Pyrénées-Orientales,
s — 927 —
ral,
Sous-genre. — Pénultième article des tarses & Q finement Jobé (ex.
teitter). Insectes à dessins généralement différents chez S et ©. 5 ordinai-
ment dessus du corps presque entièrement couvert d’une pubescence
ine-ét serrée laissant ordinairement une partie médiane un peu dénudée,
Qavec. une large bande obscure médiane limitée par des fascies blanchâtres
enzigzag, rarement un peu oblitérées; prothorax sans ligne écailleuse :
antennes et pattes ordinairement entièrement claires, ces dernières jamais
èrement foncées. Bruchoptinus Reit.
Rs. 1° Sous-GENRE (Pseudoptinus Reit.).
1" Groupe À. — Dessus du corps, surtout aux élytres et chez ©, garni
delongs poils redressés, clairs, plus droits chez ©’. :
— Espèces du groupe : rugosicollis Desbr., subæneus Reït., micans Reit.,
maustriacus Reit., Capellæ Reït., Auberti Ab., maculosus Ab., indutus et
spissicornis Ab. (ne possédant pas ces deux dernières espèces, je ne les fais
“pas figurer dans mes tableaux (1).
2° Groupe B. — Dessus du corps, surtout aux élytres et chez ©, garni de
poils courts, paraissant ordinairement rembrunis ou obscurcis, et plus ou
moins redressés.
…— Espèces du groupe : obseuricollis Pic, lichenum Marsh., kabilianus Pie,
Martini Pic, Kutschenbachi Reiït., Grandjeani Pic,? var. dayensis Pic, nikita-
“nus Reïit,, turcicus n. sp. aragonicus Reït., Lederi Reït., Oertzeni Reit.,
—… leucaspis Reït.
3° Groupe C. — Dessus du corps garni de poils courts, fins et couchés,
… paraissant clairs.
— Espèces du groupe : tauricus Reït, coarclicollis Strm., cumaniensis n. sp.
GROUPE A.
— Elytres Q en ovale plus ou moins allongé. ........:...................... 1
=. Elytres Q presque globuleux, prothorax fortement rugueux.
ms: Long. 2 1/4 à 3 mill. Jérusalem. Syrie. Q rugosicollis Desbr. (2).
—. Coloration élytrale d’un bronzé obscurci présentant quelquefois des reflets violâtres.
1 Dernier article des antennes surtout chez Q nettement plus long que l'avant-
D dernier... .......... OS PV PART US 4 DR NUS RC EOEEIe FORMES A 3
Dernier article des antennes pas plus long que le pénultième ou avant-dernier. 2
2. Intervalles des strices ponctuées, assez étroits; coloration des membres plus clairs.
Re : é Long. 2-3 mill. Morée. c' Q subœneus Reit.
Insectes d’un noir brunâtre ou brun bronzé métallique, quelquefois à reflets vio-
_ … lacés et tirant sur le testacé complet chez les immatures; of‘ assez large.
…_… Intervalles des stries ponctuées larges; cuisses un peu obscurcies. Coloration géné-
_ rale foncée. Long. 5 mill. Caucase. Q micans Reit.
… 3: Intervalles des stries poncluées étroits o' allongés....... REMOTE INTER 5
…. Intervalles des stries ponctuées larges © bien atténuées en avant ........... + À
4. Grand presque lisse avec de petites taches écailleuses blanches bien marquées sur
| les côtés des élytres. Long. 3 mill. Autriche. Q austriacus Reit.
Assez petit, assez pubescent, avec des taches peu nettes aux élytres.
“ARSROECE .. Long. 2-3 mill. Croatie. Q Capellæ Reït.
:»
40
pe
(1) Be’ PE. spissicornis Ab © (An Fr. 94 B. xxv) de Menton dans les Alpes-Maritimes
m'est inconnu; il est remarquable d’après l’auteur par l'épaisseur énorme des antennes et
ressemble à E. submelallicus Frm. avec une forme plus allongée, les antennes plus
courtes, ete. Long. 2 1/2? mill. |
Pl.indutus Ab Q (An. Fr. 94 B. xxv) de Menton se distinguerait surtout d'après
M: Abeille par l'absence complète de crins dressés.
(2) Décrit comme Wiptus par Desbrochers (Op. Ent. 74-75, p. 50) mais me paraissant
devoir rentrer plutôt dans ce groupe, l'étude du G' peut trancher la question plus
TRES -
D,
8. Tête assez étroite entre les yeux, élytrés ornés dé quatre taches blanchâtres souvent. 5
oblitérées. Les pattes sont ordinairement en partie obscurcies. E
Long. 2 1/2 à 3 mill. France méridionale, Antibes et Nice, GC A:"Grounvelle (aussi
Espagne, ex Reitter) d'Q Auberti Ab. ;
Chez les immatures, la coloration passe au testacé rougeâtre non seulement sur les
élytres mais sur le prothorax. Je rapporte à celte espèce une Q trouvée par feu
Leprieur à Gréoulx (Basses-Alpes).
La v, dalmatinus Q offre une forme élytrele plus allongée, les épaules nullement
marquées, les antennes et paltes entièrement Lestacées rougeñtres ; elle vient de
Dalmatie. Cette forme que je ne crois devoir considérer que comme une wariélé
semble différer davantage de Auberti Ab. que le maculosus de cet autéur et il me
paraîtrait plus juste de considérer ce dernier plutôt comme variété aussi.
Tête large entre les yeux, élytres ornés de mouchetures variables à pubescence plus
claire (Abeille).
Long. 2 3/4 à 3 1/2 mill. Pyrénées- Orientales. Drôme. G'Q maculosus ab,
GROUPE BB.
Elylres dépourvus de fascies écaileuses blanchâtres; pr bras immaculé. FE
Elytres ornés de deux fascies écailleuses blanchâtres plus où moihs nettes a,
rothora x orné (à l’état frais) (2) sur le milieu de sa base d’une ligne écailleuse
TANCHR. 2.7, 42 20 a sea ge à à te de Ten ON CC RS SENS PRE D
1: P'ubescence courte, bande postérieure écailleuse plus ou moins s disposée en zigzag
(dessinant une sorle d’m)........ PS EN TRS Luut AM 0 res
Pubescence moins courte, bande postérieure presque droite sur les élyires. |
Long. 2 à 31/2 millim. Algérie. & ©. obscuricollis Pic.
2. Antennes assez minces, à dernier article surtout chez © un peu plus long que le
pénultième ...,....:.:4.,4.4..,s.sessucsetsesit eue saint FR
Antennes épaisses à dernier article surtout chez Q pas où à peine plus long que le
pénultième. Long. ? 1/4 à 3 mill. Europe (ornatus Mill). G' Q lichenum Marsh:
5. Antennes noires, coloration nettement foncée.
Long. ? 1/4 mill. Algerie. Bougie. Q #kabilianus Pic:
Antennes plus ou moins claires, coloration moins Sombre, ordinairement en partie
rougeâtre. Prothorax rouge ou rouge brun (forme type) où plus ou moins obscurs
(+. obscurior Pic).
Long. 3 1/4 à 4 1/2 mill. Algérie : Bougie. Gollo: Thava, etc, G'Q Martini Pic:
4. Dernier article des antennes, surtout ©, pas plus long que le pénulliènie. :; 10
Dernier article des antennes, surtout Q, nettement plus long que le pénultièmé D
5. Elytres non ornés d’une tache postérieure écailleuse blanche, avec où sanspetites
écaillettes nombreuses et variables: :,.......,....:,..4.. 0e ei
Elytres ornés d’une tache postérieure écailleuse blanche, située plus près du bord
externe. Long. 2 2/3 à 8 mill. Caucase. Arménie. © Kutschenbachi Reit.
6. Elvires non ornés de macules écailleuses nettes; antennes minces ou épaisses... 8. à
Elytres ornés de macules écailleuses variables plus où moins nettes; antennes,
minces ... doi eo a To. on re. st n cVe sie ee ete N'oleie RTE DÉRCEREEEELEEEEETS
7. Plus allongé, à prothorax peu nettement pubescent.
Long. 2 4/2 mill. Algérie (Batna types!), Chellala (de Vauloger). Q Grandjeant bia \ 3
Modérément allongé; pubescence plus rude; prothorax à pubescence assez nelle. 3
g' élancé, à tête grosse, ordinairement rembruni sur les élytres:
Long. 3-4 mill. Algérie, Daya. c' Q Grandjeani ? v. dagensis Pie 4
8. Antennes minces (Q seules connues), coloration élytrale paraissant plus foncée. 9.
Antennes assez épaissies, plus épaissies sur les premiers articles g'; élytres à colo"
ration brunâtre. © peu allongé, large, rappelant beaucoup lichenum: Q LU
ovale régulier. LÉ Dre
“
“216 e &
(1) Les quatre espèces composant cette division pourraient se cataloguer à la fin. des
Pseudoptinus à cause de leur analogie de dessins avec les Bruchoptinus:
(2) Les exemplaires déflorés arrivent à perdre complètement leurs dessins écailleux, ils. À
seront alors déterminables par Comparaison de forme et pubeséence piléuse avec les exeme 4
plaires frais. SE:
ç 8 à
es f È fase, : d
Le > + 4 4
LL » -. ï
A ET ET à" p — —
= f
Lor 18. 29/3 à 31/2 mill. Monténégro, Dalmatie (ex Reitter). S'Q nikitanus Reit.(1).
“Antennes d'un testacé rougeâtre à articles médians un peu plus longs que larges;
….forme'en ovale régulier; intervalles des stries ponctuées assez étroits. LUE
Long: 2 2/3 mill. Espagne : Aragon; France : Vernet-les-Bains (A. Grouvelle).
DES | © .aragonicus Reit.
“Antennes un peu rembrunies, à articles médians bien plus longs que larges.
… Elyires un peu élargis vers le milieu (ce qui fait paraître la forme plus atténuée
en avant et en arrière). Intervalles des stries ponctuées larges.
RE: GS | Long. 5 mill. Leukoran. Q Lederi Rcit.
10: ASsez densément et uniformément pubescent. S à élytres un peu élargis vers
_ * l'extrémité. Long. 3 2/3 mill. Grèce. © OŒErtxeni Reit.
—_ Pcudensément et non uniformément pubescent; © à côlés à peu près régulièrement
parallèles. : Long. 4 1/4 mill. Grèce. S'Q leucaspis Rrit.
Ne -- (A suivre.) ‘Maurice Pic.
7 +.” à
—…(1} Près de cette espèce parait devoir se placer le Plinus turcicus Pic in lit. que je n'ose
…intercaler dans gnes tableaux parce que je n’en connais que le sexe G'; ce sexe ‘qui offre
> une coloration brunäâtre foncé, très voisin de nikitanus Reit. G', se distingue de cette
> espèce par une forme un peu plus courte, avec les antennes à premiers articles non sen-
… siblement plus gros que les suivants; la tête est forte, les yeux très gros, grisâtres, les
… intervalles entre les stries ponctuécs sur les élytres étroits. |
RTS Long. ? 1/2 mill. Turquie (coll. Pic).
(Je dois cette espèce, ainsi que Pruchoptinus antennatus, à la générosité de M. E. Merkl,
… de Hongric).
L, OBSERVATIONS SUR LA RÉSISTANCE VITALE
du DE L'ARGAS REFLEXUS Latr.
…
Les observations qui vont suivre ont déjà quelques années de date : elles
semblent cependant mériter d’être publiées, ne fut-ce que pour confirmer ce
que l'on sait déjà de la résistance vitale de certains acariens et des Argas
en particulier.
On sait que le genre Argas a été créé par Latreille, pour des Ixodidés
Le” dont le corps ovale, en bouclier, est dépourvu d'écusson, et qui possèdent un
…— rostre court, inséré à la face ventrale. La partie antérieure du corps saille
assez fortement en avant de ce rostre; la surface est généralement granu-
… Jeuse. Les Argas ont pour le sang de divers animaux le même goût que les
” punaises, mais restent plus longtemps qu'elles sur le corps de leur victime.
… Celle-ci est quelquefois l’homme, mais plus souvent d'autres mammifères,
L
L4
+
:
é. 4
y
+
+
- … Le genre est assez répandu à la surface du globe, dans les deux mondes;
DORE. 2 F - , : » AUSSI
- on en trouve des représentants de l'Amérique centrale et méridionale, au
- Cap, en Egypte, aux Mascareignes, en Perse, etc., etc. (1).
SE }Argas refleœus Latr. nec Fabr. (Acarus marginatus Fabr.; Rhynchoprion
LT Re!
: indigènes, serait mortelle pour les Européens. La question, surchargée de fables et
égendes, mériterait d'être reprise à nouveau et soumise à un examen rigoureusement
itifique, éclairé par les idées récentes sur le transport des maladies microbiennes.
Mais ce n’est pas là le sujet de cet article.
“FRÈRE
- — 30 —.
columbeæ Herrm.; Argas Hermanni Aud.; À. miniatus Koch; À. marginatus
Raïll.) (1), est une espèce européenne (France, Italie, Allemagne,
Russie, étc.), atteignant 5 millim. sur 3; le mâle 4 millim. sur.3. La cou-
leur générale, d’un gris un peu rougeâtre, devient noirâtre lorsque l'animal
est gorgé de sang, mais le bord reste toujours jaunâtre ou blanchâtre. Le
rostre, comme chez tous les 4rgas, se relève à angle droit pou: piquer, Ces
quelques mots suffisent, l'anatomie de l'animal étant partout décrite.
L’Argas refleæus vit dans les colombiers, où 1l attaque les jeunes pigeons.
Pendant le jour, il reste caché dans les fentes des murailles et peut, par les
fissures, pénétrer dans les appartements voisins. A la suite des pigûres du
parasite; la mort des jeunes pigeons n’est point rare, ainsi que l'ont souvent
constaté les observateurs (Latreille, Herrmann, Bianconi, etc.).
L’acarien est en somme peu fréquent, dans notre région tout au moins,
et on le chercherait vainement dans la grande majorité des pigeonniers.
Mais lorsqu'il s’est une fois établi dans un colombier, il devient, ainsi que Je
voudrais le montrer maintenant, extrêmement difficile de s’en débarrasser.
M. le D' Kawalerski, de Lodève, était, 1l y a quelques années, un déter-
miné colombophile : ses élèves furent attaqués par l’Argas, et dans la lutte
énergique qu'il soutint contre les parasites, le propriétaire dut s’avouer
vaincu et abandonner son colombier, non toutefois sans avoir épuisé, comme
on le verra, tous les moyens de défense. À cette occasion, 1l a donné à mon
père d’abord, en 1881, puis à moi-même, en 1892, la plupart des rensei-
gnements et des observations qui font l'objet. de cette note. |
Les pigeons de M. Kawalerski étaient captifs et enfermés dans une vaste,
pièce de 6 mètres sur 6 mètres et de 3"40 de haut, blanchie, plafonnée;
Le aérée et bien éclairée par deux grandes fenêtres; une seconde pièce
lus petite, mais aussi bien aménagée, servait à l'élève des jeunes. L'ifistal-
ation hygiénique était excellente : nids en briques garnis de paille, nour-
riture abondante (ers, maïs, vesce), eau tous les jours renouvelée, balayage
deux fois par mois, et, dans un coin, du sable mêlé de sel.
L'époque exacte de l'invasion ne peut être nettement déterminée; proba-
blement vers 1878 ou 1879. Le mode d'introduction des parasites reste aussi
incertain. Ont-ils été apportés par l'achat d’un couple de pigeons? La
chose est possible. Le propriétaire suppose plutôt que des hirondelles nichant
sous le toit ont pu servir d'agents de transmission. La possibilité pour les:
Argas de vivre sur d’autres oiseaux est indiquée par ce fait que M: Kawa-
lerski a vu, après la suppression de ses pigeons, les parasites attaquer des
canaris enfermés dans une chambre voisine et causer la mort de trois d'entre”
eux. Mais la présence des paraëites sur les hirondelles n’a pu être démontrée”
Il'est ne probable que l’envahissement du pigeonnier a eu lieu par voisi-
nage, l'enquête ayant fait découvrir des 4rgas dans un colombier voisin, fort"
mal tenu et à pigeons non captifs; ce colombier a disparu depuis plusieurs ."
années. | a:
Quoi qu’il en soit, le nombre des parasites augmenta au point d'attirer
l’attention. Les jeunes pigeons dépérissaient-et mouraient ; la ponte s’effec=
tuait normalement, mais la plupart des œufs étaient clairs et presque
toujours brisés, écrasés par les pigeons eux-mêmes, en sorte que les pro:
duits du pigeonnier disparaissaient à peu près. Le propriétaire découvrit
alors le parasite, dont la déterrhination fut faite par mon père et commença
dès lors à faire tous les matins l'inspection de son pigeonnier. Il écrasait
er vingt-cinq à trente Argas, la plupart gorgés de sang rouge.
e plus, en regardant les pigeons jeunes, on trouvait sur leur corps de
(1) R. Blanchard, Zool; médic:, IT, p. 329:
jncision avec une épingle était nécessaire pour les retirer. Leur taille était
“roujours fort petite, une tête d'épingle; jamais on n’en voyait de la dimen-
-Sion.de ceux qu'on écrasait sur les murs. Au fond des nids, on trouvait de
nombreux individus de tailles diverses, la plupart petits. Jamais on ne
“voyait d'Argas sur les gros pigeons; mais aucune observation n'a été faite
Ja nuit et l’on sait que ces animaux ont des habitudes nocturnes. Les
parasites observés sur les jeunes s’y trouvaient en permanence jour et nuit.
… Ajoutons enfin que les Argas s'étaient peu à peu répandus par les fentes,
Jes fissures, les dessous de porte et qu’on en rencontrait assez souvent çà et
là sur les murs de la maison, dans le voisinage du colombier. Il était temps
de se débarrasser de ces hôtes incommodes et le propriétaire se mit à l’œuvre
+ énergiquement. | |
… Les tentatives de destruction mécanique semblaient laisser toujours le
même nombre d’Argas. On y renonça vite et on se mit en devoir d'essayer
—… divers remèdes. Des essais expérimentaux en vase clos, faits avec des subs-
—_ bances toxiques variées montrèrent rapidement que le résultat serait diff-
… cile à atteindre. En effet, les tiques montrent une extraordinaire résistance :
elles prennent au moindre contact, à la moindre alerte, l’immobilité la plus
absolue, avec toutes les apparences de la mort. On aurait tort de s’y fier et
de chanter trop tôt victoire : pendant des minutes, parfois des heures, les
pattes repliées sous le corps restent sans mouvement, jusqu’après le danger
passé, ou jusqu’à la mort : dans l’alcool, par exemple, les Argas ne s’agitent
qu'au moment de l’agonie.
Le froid n’a aucune influence : les Acariens se promènent sur les murs
tandis que l’eau gèle dans les cuvettes de la chambre. L’immersion dans
l'eau peut être prolongée pour ainsi dire indéfiniment. Enfin, enfermés
dans une boîte avec une pincée de bichlorure de mercure, les Argas en
sortent quatre jours après aussi vivants qu'à leur entrée : mêmes insuccès
avec la poudre de pyrèthre. -
Les seuls résultats obtenus l'ont été par le badigeonnage direct du corps
“de l’Acarien par certains liquides (pétrole, essence de térébenthine, etc.).
- Le fait est à noter, mais c’est évidemment un procédé peu pratique. Micux
aurait valu l’écrasement mécanique s’il avait pu réussir.
Tout cela n’était guère encourageant. Néanmoins il fallait essayer les
émanations toxiques. À chaque essai, de minutieuses précautions étaient
prises : la pièce était hermétiquement fermée, du papier collé sur les fentes
des fenêtres et des portes : des pots en verre recouverts d’un nier
largement percé de trous, et contenant plusieurs Argas, étaient placés dans
la chambre, à diverses hauteurs, pour servir à l'observation directe avant et
“après l'opération. Puis les gaz toxiques étaient dégagés. Deux ou trois jours
après, l'on ouvrait tout et l’on constatait que tous les Acariens étaient en
parfaite santé. Peut-être quelques-uns, au moins, se retiraient-ils dans les
4 petites fissures que l’on. rencontre toujours çà et là dans une pièce même
… plafonnée, mais on les retrouvait sur les murs immédiatement après et, en
« tout cas, ceux des petits pots étaient parfaitement vivants.
… Les expériences ainsi résumées ont porté d’ailleurs sur les corps chi-
» miques (gaz ou vapeurs) les plus divers et les plus aptes, a priori, à amener
… la mort des parasites : on a ainsi successivement empli la pièce : d'acide sul-
… fureux, de chlore, d'hydrogène sulfuré, d'acide phénique, de sulfure de
carbone ct de la fumée produite par la combustion du cade vert. Les fumiga-
» tions de jus de tabac n'ont pas été tentées.
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et
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Se LISTES
Réussirait-on mieux par la famine? En supprimant pendant un temps Ë
plus ou moins long les pigeons du colombier, les parasites ne disparait
traient-1ls pas? M. Kawalerski à essayé ce moyen, mais les observations
déjà anciennes qui montraient que lArgas une fois gorgé de sang pouvait
rester sans manger un temps très considérable, se sont trouvées confirmées M
et même fort dépassées. On avait, en effet, gardé des Argas pendant Huiën
mois (Herrmann) et même plus. Une période de quatre ans a été notée pat
Laboulbène et Mégnin pour les A. Persicus et Tholosani. Voici ce que
je puis dire de VA. refleæus : un an et demi à deux ans après la suppression
des pigeons du colombier, les Argas qui reparaissaient sur les murs étaient
encore gorgés de sang : écrasés sur la pierre, ils laissaient une large tache
rouge. Peu à peu, ceux que l’on trouvaient devenaient plats et la tache
d’écrasement grisâtre.
En 1881, des exemplaires d’Argas envoyés de cette source à mon père,
furent mis dans un verre sur sa table de travail. Malheureusement, je ne
puis préciser la date de leur disparition : je puis seulement affirmer qu'ils
y restèrent plusieurs années, et qu'ils disparurent un jour par accident sans
que leur mort ait été constatée. M. Riley, l'éminent entomologsiste, de pas-
sage en France à cette époque, en emporta des exemplaires. Il m'écrivit les
avoir gardés vivants sans nourriture pendant deux années encore et lui non
plus ne les a pas vu mourir, car l’un. de ses assistants les perdit au boutde
ce temps. J’ai moi-même recu, en novembre 1892, une dizaine d’exem-
plaires d’Argas de dimensions variées dont quatre seulement vivants : ils pro:
venaient d’un pigeonnier voisin de celui de M. Kawalerski et abandomné
depuis plusieurs années; enfin, M. Kawalerski a tué chez lui, en septembre
1892, un Argas vivant qui, à son compte, n'avait pas mangé depuis une
dizaine d’années ! DS LRRRES
Il reste, on le voit, à déterminer exactement la durée de la vie sans nour «
riture, mais il reste nettement démontré que cette durée est extraordinaire:
Cette inanition est, d’ailleurs, compatible ici.avec une grande vivacité de
mouvements, surtout si l’on met l’Acarien en contact avec la peau d'un
animal à sang chaud. Il n’y a rien là qui soit comparable aux phénomènes
de léthargie ou de réviviscence. | |
Il ne semble pas que le goût de l’Argas pour le sang le pousse beauconp
à attaquer l'homme. Des observations positives existent, il est vrat : Brehmw
en indique quelques-unes ; R. Blanchard en cite quatre avec tous les détails; "
mais, sans fLa mettre en doute aucunement, nous devons les considérer «
comme rares. En effet, j'ai pour ma part laissé, à plusieurs reprises, etpendant
des périodes de 10 à 15 minutes chaque fois, des Argas de diverses dimensions
sur le dos de ma main, sous un verre de montre. Les Acariens jeñinaient
depuis gi de deux ans, ce qui suffit semble-t-il à justifier d’un certain"
appétit! Au contact de la peau, ils sortaient de leur immobilité, s'agitaient
vivement et palpaient l’épiderme avec la pointe de leur rostre relevé. Mais;
aucun d’eux, ni petit ni gros, ne s’est décidé à piquer : ils cherchaient,; au
contraire, à s'éloigner et à grimper le long du verre de montre. DE Pas
Le D' Kawalerski dit bien que l’un de ses voisins dont le pigeonnier était.
infesté, éprouvait souvent des démangeaisons très vives, mais il n'a jamais
constaté la présence des parasites sur l’homme, et les renseignement fournis
sur les habitudes de propreté de la personne, laissent la porte ouverte au
plus grand doute. Il semble donc que l’Argas soit beaucoup moins fréquent M
sur l’homme que la tique du chien pour laquelle les observations ne sc"
comptent plus, encore que ce soit un parasite purement accidentel: +4
D' Louis PLANCHON,
Agrégé à l'École sup de pharmacie de Montpellier.
d
A ;
Midi:
+,
X
:
«
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I. cor eus Scop.; Forêt de Boulogne.
. limacinus COp.: Cap Gris-Nez.
rrigalus Pers.: Forêt de Boulogne.
os Fr; Forêts de Bou-
Vharius Fr.; Forêts de Boulogne et de
Clairmarais.
Prhenia ....i..? Audinghen.
tarius vellereus Fr.; Forèts de Boulogne
“et de Clairmarais.
L. piperalus Scop.; Forêt de Boulogne.
“L. L. pallidus Pers.; Forêt de Clairmarais,
24 . Nielles.
. lactifluus Sch; Forêt de Boulogne,
É Nielles.
_L. subdulcis Bull;
: Nielles.
Le azoniles Bull.;
elles.
pyrogalus Bull.; Forêt de Boulogne.
#1 RS Roroius Batsch.: Forêt de Boulogne.
+ EL . blennius Fr.; Forêt de Boulogne.
4 . obnubilus Lasch. variété cimicarius
… Batsch.; Forêt de Boulogne.
18: L. plum eus Bull; Forêt de Boulogne.
. vielus Fr.; Forêt de Boulogne.
sula delica Fr.; Forêts de Boulogne,
se x 7 Le de Clairmarais, Nielles.
ae Fr.: Forêt de Boulogne.
pelina Sch., variété alutacea :
1 joulogne.
e gra + Forêt de Boulogne.
a Fr Forêts de Boulogne et de
Clairmarais, Nielles.
[ in Quél.; Forèt de Boulogne.
Ron Pers.; Forêt de Boutogne.
& Dis: Quels Forêt de Boulogne.
è. 2 dy h., variété fragilis Pers.;
EGE À lairmarais. |
‘ og Forêt de Boulogne.
sm A. ct S.; Forêt de Boulogne.
e Bull.; Forêt de Boulogne.
PL ens P eTs.; Forêts de Boulogne et de
Niaies
; Forts de Boulogne et
Forêt de Boulogne,
Forêt de Boulogne,
Cla irmarais, Nielles.
phylla Fr.; Forèt de Boulogne.
ïs Bull: : Forêts de Boulogne,
de Clairmarais, Niclles.
tsch., var. sororia Fr.; Forêt |
Fr
9
'el PE Fôrèt de Boulogne.
Bolt.; Ca | Gris-Nez.
ochlealus LS Forêt FF Bou-
me Nielles.
ntha Sch.; Forêts de Boulogne
) L la Scop.; Forèt de Bou- é
1$ Pa té 2" x. LS
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À ; e) NL ER er, AN - re .
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-_ NOTES SPÉCIALES ET LOCALES
Mi. S LÉARIENTES à la Flore mycologique du Pas-de-Calais (lin).
Pluleus cervinus Sch.; Nielles.
Entoloma jubalum Fr; Cap Gris-Nez.
Clitopilus pumilus Scop.: Niclles.
Oclojuga variabilis Pers.: Forèt de Bou-
logne.
Pholrota mutabilis Kch.;
logne.
P. adiposa Fr.; Nielles.
P. aurea Sow.; Nielles, Baincthun.
Costinarius rigidus Scop.; Nictles.
C. elatior Pers.; Forêt de Boulogne.
C. largus Fr.; Forêt de Boulogne.
C. palcaceus Weinm.; Forêt de Boulogne.
C. sublanatus Sow.; Forêt de Boulogne.
Hebeloma sacchariolens Queél.; Forêt de
Boulogne.
H. crusluliniformis Bull.; Forêt de Bou-
logne.
Inocybe rimosa Bull. | variété brunnea Quél.;
Baincthun.
Tubaria furfuracea Pers.; Forêt de Bou-
logne.
Bolbitius tilubans Br.; Cap Gris-Nez.
Pazxillus involutus Batsch.; Forêt de Bou-
logne, Nielles.
Psalliola pratensis Sch.; Nielles, Baincthun,
Cap Gris-Nez.
P. arvensis Sch.; Cap Gris-Nez.
Stropharia ær uginosa Curt.; Cap Gris-Nez,
Tardinghen.
S. coronilla Bull: ; Cap Gris-Nez.
Hypholoma fasciculare Huds.; Niclles, Cap
Gris-Nez, Forêt de Boulogne.
H. sublateritium Sch.; Niclles,
H. lacrymabundum Bull: Forêts de Bou-
logne ct de Clairmarais, Nielles.
Psalhyra spadiceogrisea Sch.; Forêt de
Boulogne.
Panæolus papilionaceus Fr.; Cap Gris-Nez.
Psathyrella subatrata Batsch. ;: Nielles.
Forêt de Bou-
_P, alomata Fr.; Baincthun.
P. disseminala Pers: Baincthun.
Coprinus comalus FI. dan.; Nielles, Cou-
teville, Tardinghen.
C. alramentarius “Bull : Nielles.
C. micaceus Bull; Forêt de Boulogne,
Nielles, Cap Gris-Nez.
C. plicaltilis Curt.; Cap Gris-Ncz.
Lenzites tricolor Bull: Niclles.
Dœdülea biennis Bull ; Baincthun.
Trameles rubescens A! et S.; Forêt de Bou-
. logne. È
Polyporus fr ondosus FI. dan.;
Boulogne.
P. nummularius Bull; Forèt de Boulogne.
Forêt de
_Bolelus flavus With.; Nielles.
_ B. edulis Bull.; l'orêt de Boulogne.
B. versipellis Fr: Forêt de "Boulogne,
Nielles.
… LB. scaber Bull; Forèts de Boulogne et de
Clairmarais, Nielles.
B. Salanas Lenz.; Nielles.
n 2
LB. erythropus Pers.; Forêt de Boulogne,
Nielles.
? B. lorosus Fr.; Nielles.
B. chrysenteron Bull; Nielles, forêt de
Boulogne. x
B. pruinatus Fr.; Forêt de Boulogne.
B. sublomentosus L.; Forêts de Boulogne
et de Clairmarais. j
B. bovinus Krombh.; Nielles.
Fistulina hepalica Huds.; Tardinghen.
Hydnum repandum L; Forêts de Bou-
logne et de Clairmarais.
Sislotrema pachyodon Pers.; Tardinghen.
Clavaria rugosa Bull.; Forêt de Boulogne.
C. coralloides L.; Cap Gris-Nez.
C. cinerea Baull.; Forêt de Boulogne.
C.corniculala Schr.; Nielles, Cap Gris-Ner.
C. vermicularis Scop ; Cap Gris-Nez.
C. ericetorum Pers.; Cap Gris-Nez.
Paris.
Scleroderma verrucosum Bull;
Phallus impudicus L.; Nielles, ap
_ de Boulogne.
Craterellus RARE 8 ce sa vari
Forêt de Boulogne. RS.
Stereum hirsutum Willd.; ; Forèt
logne. AC,
S. purpureum Fr. Beaumerie, Lattin
Nez, Forêts de Boulogne et de Lic
Cyalhus hirsuitus Sch.; Nielles. 2: ch
de Boulogne. Ë LIN me
Lycoperdon cælatum Bull: Car Gs-Nez. #
Bovista gigantea Batsch.; Tar inghen. ee
B. plumbea Pers.; Tardinghen.
Sebacina incruslans Pers.; Tardinghen.
Tremella mesenterica Retz. ; Tardingh
Auricularia auricula-Judæ ps A
A. tremelloides Bull.; Tardinghen.
L. GÉNEAU DE LaanLiène,
Docteur ès sciences.
Notes sur les mammifères en Meurthe-et-Moselle, après l'hiver de 1894-1895
(Fin). — Les chats sauvages, ces animaux rares aujourd'hui, souffrirent crue
aussi malgré les oiseaux qu'ils prenaient journellement et dont je trouvais les
merles, rouges-gorges, mésanges, etc.
Jé pus également tuer deux énormes sujets qui venaient, comme Jes. renards,
nourrir, près de chez moi, des corps d'oiseaux que je leur abandonnais sur la neige. 6
sur le corps d'une buse fort grasse reçue des Vosges, que je tuai le RIRE le 20 e
cembre 18914.
Le renard arrive avec défiance prendre la proie qu'il voit attachée comme app j
saisit dans sa gueule et tire avec force en faisant un bond de côté pour essay
l'arracher au lien qui l’attache afin d'aller la manger plus loin en toute sécurité. Le
fait de même, j'en fis l'expérience en janvier 1895 :
fut arraché du premier coup et, avant d'avoir mon fusil en mains, après. m'être re
mes trois voleurs (car ils étaient trois) étaient déjà loin. ; à F
Le chat sauvage, au contraire, arrive vers sept ou huit heures du soir et se content
de manger si doucement, sans défiance, que c’est à peine si le fil de fer grince ou rem
et il faut une très bonne vue pour distinguer au milieu de la nuit cette forme à :
grisätre, indécise, sur un sol battu et dénué de neige. Le premier qui arriva fit s
Bruit que je ne l’entendis presque pas. Je ne me relevai point, croyant que c'était
qui agitait le fil de fer. Le lendemain, au jour, la buse était presque complètem at mi
et le chat était tellement gonfle de ‘chair qu'il remonta le talus du bois ave
soir du même jour, un peu avant la nuit, au moment où je me disposais à ferme
portes de notre habitation, promenant mon regard sur la masse de neige qui.
entourait, je remarquai sur la bordure du bois une forme étrange, une sorte de boule
scintillait deux petits points lumineux : c’était mon chat sauvage qui attendait patie em
la nuit pour venir manger les restes de la veille. Ayant pris mon fusil, il Se rasa, dav
tage à mon approche et un coup le fit rouler à mes pieds au bas du talus. AUPNERS
Quelques jours plus tard, un second chat revint encore; cette fois, je mer
moindre grincement du fil de fer, la couleur indécise du pelage ne me permit pas , É
distinguer tout d’abord, et, bien que le fil de fer remuât légèrement, je
Quelques heures plus tard, las d'entendre agiter cette sorte de fil EP rMrS attaché 2 à 1
fenêtre, je me relevai encore pour ne voir “toujours qu'un point obscur, si pe etit, qu qu e
croyais être un rat; je tirai au juger dans la direction à peu près ne voyant. pas bie
Le lendemain, au jour, je trouvai un superbe chat aussi grand c qu
guidon du fusil.
renard, étendu sur la crête du talus qu'il avait voulu remonter pour :
Les martres trouvèrent leur vie en mangeant des écureuils, des oiseaux et
qu ‘elles allaient voler dans les ruchers. J'eus moi-même une de mes ruc 1
sieurs reprises différentes ct je connais plusieurs apiculteurs qui ont eu Lx
ruches entièrement pillées par ces animaux. Une colonie d'abeilles, dr
creux, à reçu aussi la visite d’une martre qui a trouvé le moye agre
un appât attaché à un fort fil d
es
NS V
+
me re ouch
gagner le bois: ES
et aus I
ses dents, en rongeant le bois pour pouvoir s’y introduire. Fe
Les fouines qui habitent les greniers ct halliers n’ont pas tro
F
toujours moyen d'attraper quelques œufs ou volailles Ru ce
car on les prend assez facilement aux piège ges. amorcés
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"TT 2 À LÉ : fre DO
C'est surtout au printemps, au moment où elles ont leurs petits, que les fouines font le
lus de dégats dans les poulaillers. Il en est de mème des putois et des hermines qui,
sans être communs, ne sont pas plus rares maintenant qu'avant l'hiver qui ne semble pas
».jJeur avoir été trop défavorable. |
Les lièvres ont été assez tranquilles cet hiver, les chasseurs ayant de quoi guerroyer
…Jes sangliers, laissaient ceux-là de côté, pour ne s’occuper que de ceux-ci, qu'ils déci-
… mérent en grande partie. £
abondance de neige leur cachait la nourriture qu’ils étaient obligés de trouver avec
[force labeur en fouillant la terre durcie par la gelée.
Le nombre des sujets abattus dans le département de Meurthe-et-Moselle est énorme.
… Dans la seule chasse de MM. Adt, de Pont-à-Mousson, le nombre des sangliers tués depuis
décembre 1894 jusqu’en mars 1895, atteignit le chiffre de cinquante-trois sans compter
les blessés qui, le plus souvent, devenaient la proie des loups. Dans une autre chasse,
située dans une petite partie de la forêt la Reine et appartenant à M, Gardeur, de
… Beaumont, vingt-Cinq sangliers furent abattus. al ;
— Detousces sangliers tués pendant ce dur hiver, bon nombre arrivaient au poids de
…50"à 60 kilos, mais quelques-uns dépassaient le poids colossal de 150 kilos, sujets remar-
- quables par leurs énormes défenses.
= Je ne retrouve plus maintenant que quelques rares survivants des grandes troupes que
» nous avions l’an dernier.
Les chevreuils ne semblent pas avoir souffert dans tous nos bois où serpente un
ruisseau d'eau claire ne gelant presque pas, mais, dans toutes les autres grandes forêts
…. privées de sources, les chevreuils périrent en nombre considérable.
Il me reste à parler des blaireaux. Ces animaux qui habitent de longues galeries sou-
…terraines n'ont point souffert tout d’abord, mais, à la première fonte de neige ils se sont
réveillés de leur long engourdissement, pour venir jusque derrière mon habitation
chercher quelque peu de nourriture : fruits gelés, racines, etc. Ce réveil fut fatal à quel-
ques-uns d’entre eux qui trouvèrent dans les loups de cruels ennemis. Je trouvai, au
Îer mars, une tête de blaireau toute fraiche, à quelques pas de chez moi. Ces plantigrades
…fouisseurs, d'après les observations que j'ai pu faire depuis quelques années, n'habitent
as leurs terriers pendant tous les mois de l’année. Aux mois de juin et juillet, lorsque
eurs petits sont assez forts pour sortir en quête de nourriture, insectes, reptiles, mol-
… lusques, fruits, ctc., sans dédaigner les oiseaux et les lièvres qu'ils savent très bien
— chasser, ils nettoient leurs demeures souterraines ; ce travail a lieu dans le courant de
juillet ; toutes les feuilles ainsi qu'une grande quantité de terre sont poussées dehors à
quelques mètres devant l'ouverture du terrier; puis, un long couloir. ou sorte de rigole
etroite par le bas, leur sert de chemin de sortie dans lequel aucune feuille n’est laissée.
Aussi les blaireaux font si peu de bruit en sortant de leur trou qu'il faut avoir l’æil
constamment fixé sur l'ouverture pour les voir sortir, ce qui a lieu une heure environ
avant la nuit. Par les temps humides et doux, ces animaux restent la plupart du temps
ë dehors, mais, pendant les journées chaudes de juillet, époque de leurs travaux intérieurs,
AS les soirs, un peu avant la nuit, je les voyais toujours au nombre de trois ou quatre
sortir de leurs terriers. À partir du mois d'août jusqu’en novembre, ces animaux ne
—_revenaient plus que rarement habiter leurs demeures souterraines.
In résumé, si quelques groupes d'animaux ont eu à souffrir de ce long hiver de 1894-
1895, ce sont surtout les espèces nuisibles à l’agriculture, mulots et campagnols, ainsi
_ que les sangliers.
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Les carnassiers ont eu aussi leur part de misères, mais, nos cheiroptères et musa-
… raignes ont ète complètement épargnés.
. Manonvilles : Lomoxr.
.
Notes lépidoptérologiques. —I. Il m'est éclos, le 12 mai 1895, un Salurnia Pyri G', le
… Grand Paon de nuit, présentant une coloration générale toute particuliere.
Le noir a envahi les quatre ailes ainsi que le thorax et les anneaux de l'abdomen tout
“entier. Le collier et les ptérygodes sont entièrement roux au lieu d’être tantôt gris,
* tantôt d’un blanc roussâtre.
La bordure des quatre ailes est également beaucoup plus foncée et le dessous d’un gris
-bien plus nébuleux que les sujets ordinaires.
… C’est donc une aberration mélanienne bien caractérisée.
NAE PR E. LeLièvre.
mn
IT: J'ai pris, le 15 juin 1896, dans l'Entre-Pont, en chassant le soir sur les fleurs de
illeul d'un jardin situé presque à ma porte, deux exemplaires G' de Mamestra splendens,
èce nouvelle pour la faune française.
ette SN Er pre n'avait encore été signalée qu'en Allemagne, Galicie, Hongrie ct
provinces de l'Amour. |
Amboise. ? Ernest LELIÈvRE.
— 30 — FRET, 42
Rémarque sur les ornements des antennes des Cécidomyies. — Je viens de
considérer de nouveau les antennes de Xylodiplosis et de différents autres Diplosis, et ‘al
eu l'entière conviction qu'il s'agissait bien là de verticilles de filets arqués, comme ta
indiqué dans le Bulleiin de la Société entomologique de France, et non point de lamelles,
comme M. Enzio Reuter de Helsingfors a cru rectifier. Pour avoir la certitude à ce sujet,
il suflit de rouler faiblement une antenne entre deux lamelles de verre; le verticillé se M
détachera et se brisera, les filets arqués offriront alors les formes les plus diverses, ils …
seront contournés, enchevétrés, ou bien en forme d'arc tantôt étroit et allongé, tantôt =
élargi et presque étalé. Il faut donc maintenir l'expression de verlicilles de fils arqués«
(verticilli arcuali) pour les Diplosis ct Epidosis, celle de verticilles de lamelles (verticilli
laminosi) pour les Campylomyza et celle de verticilles de soies (verticilli sebast) pour | la 4
plupart des Cécidomyies.
Bitche. | Kierren.
«4
Conservation des insectes. — Voici un nouveau mélange pour la conservation des
insectes : Ac. phénique crist., 10 gr.; chloral, 20 gr.; menthol, 10 gr.; pyridine, 0 gr, 50;
alcool à 95°, 50 gr. Dissoudre, ! aisscr reposer huit jours dans un flacon bien bouclé,
passer à travers un tampon d'ouate hydrophile et s'en servir pour les insectes de grande
taille, en injectant à l’aide d’une seringue de Pravaz, dans la dernière commissure posté
rieure de l'abdomen, 0 gr. 50 par 5 centimètres de longueur. Les insectes injectés ne ©
craignent aucune attaque d’ insectes vivants; une boîte de Carabes injectés a été laissée
un an sans couvercle, sans qu'aucun dégât y ait éte constaté.
Saint- Fe r-de-Provence. Jean RoYËRE. -
———
Musées scolaires (V. n°s 299 et 300). — M. Le Boul, à Saint-Servan (Ille-et-Vilaine),
se’ tient à la disposition des instituteurs formant des musées scolaires, pour déterminer
leurs Coléoptères, Lépidoptères, Hémiptères et plantes phanérogames. Il leur fera gra
tuitement de petits envois.
REVUE DE FAITS SCIENTIFIQUES
.
Classification des Ronces /Aubus) de la section Eubatus. — Dans nul genre peut- 4
être, l'inégalité des types spécifiques n'apparait plus fr appante que chez les Rubus;
M. Boulay, en adoptant le. sectionnement de P.-J. Müller, s’est efforcé de grouper ces ”
types en séries successives de valeur décroissante jusqu'aux degrés inférieurs ; voici. un
résumé de ce travail pour la section Éubalus (Rubi frulicosi veri, Arrhen). ;
Feuilles 3-5 digitées, foliole terminale longuement pétiolée, stipules filiformes, rarement
lancéolées, drupéoles nombreuses, formant un fruit composé, caduc, emport tant dans sa
chute la partie supérieure ramollie du réceptacle.
A. — R. homalacanthi Dum.— Aiguillons égaux, plus ou moins régulièrement disposés |
sur les angles du turion, glandes pédicellées nulles ou accidentelles, principalement sur
le turion.
B. — kR. heleracanthi Dum.— Aiguillons inégaux, les plus petits ordinairement glandu-. 1
liféres ; des giandes pédicellées plus ou moins fréquentes sur les diver ses ue tios de la
plante, en particulier sur le turion. 13e
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R. HouaLAcaANTE: :
I. — R. suberecti P.-J. Müller. — Turion dressé, arqué seulement par Loxtréuiié
glabre, anguleux. Feuilles 5-nées, rarement 7-nées, glabres et vertes-surles deux Faces
rarement grisâtres en dessous; pétiole canaliculé en dessus. Inflorescence en génér
SR développée, en forme de grappe simple ou de co rymbe. Sépales verts sur le dos,
ordes de blanc, étalés ou réfléchis. Pétales rarement d'un rose vif. Espèces à floraison
précoce; croissant de préférence dans les haies, les buissons'et à la lisiére des bois. .
A. — R. suberecli veri, feuilles elabrescentes en dessous (Re suberectus And. fssus
Lindb., plicatus W. et N., nitidus W. ct N., sulcatus Vest.).
B.— R. subsilvatici (feuilles, au moins les raméales supérieurcs, veloutées ou crisatres, |
tomenteuses en dessous (R. monlanus Wirtg., afinis W. et N.). 4
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silvatici P.-J. Müll. — Turion élevé, arqué-procumbant, anguleux, glabre ou
étiole plan ou convexe en dessus. Feuilles 5-nées, rarement 3-nées, vertes, plus
nt grisätres, axe florifere dressé. Sépales gris-tomenteux, réfléchis. Floraison en
nne Saison. Espèces croissant dans les bois, pius rarement dans les haies ou au
des chemins. (À. Sprengelii Weih., Questierii 1 ef. et Mull., pyramidalis Kalt., lon-
spidatus Boul et Luc., macrophyllus W. et N., villicaulis Kœbhl, rhamnifolius W. et
vulgaris W. et N., gralus Fock).
D — À. disrolores P.-J. Müll. Turion arqué procumbant, armé d’aiguillons robustes.
uilles 5-nées, blanches-tomenteuses en dessous. Inflorescence bien développée.
pales blancs-tomenteux sur le dos, réfléchis. Floraison en juillet, Espèces croissant
- dans les lieux découverts.
A. R. discolores veri : Feuilles glabres ou munies de poils rudes, épais en dessus, pas
_de LS ni de glandes. Plantes robustes (R. ulmifolius Sch., hedycarpus Fock., thyrsoi-
_ de imm.).
mp. —R. tomentosi Wirtg. Feuilles tomenteuses en dessus, fréquemment des soies et
des glandes, plantes faibles déprimées (R. tomentosus Boukh.).
(4
R. HeTERACANTHI.
IV: — &: spectabiles, P.-J, Müll. Turion anguleux, arqué-procumbant, plus ou moins
—Clevé, diversement velu, garni d’aiguillons inégaux, de soies et de glandes. Feuilles 5-
nées ou 3-nées, vertes ou grisâtres en dessous. Inflorescence bien développée dressée.
… …Scpales réfléchis, plus rarement redressés sur le fruit, diversement aciculés et glandu-
Jeux. Pétales grands, ovales ou largement obovés, roses ou rosés, plus rarement blancs.
… Floraison en juillet. Bois ou lieux découverts.
a — R. spectabiles veri. Plantes ordinairement robustes, plus ou moins élevées, turion
—anguleux, feuilles blanches-tomenteuses en dessous, du moins les raméales supérieures
ordinairement 5-nécs. Inflorescence dressée, bien développée, calice presque toujours
réfléchi après la floraison, pétales grands, ovales, suborbiculaires ou largement obo-
res, blancs, plus souvent roses, étamines dépassant presque toujours les styles (R. ves-
…itus M. et N., podophyllus P.-3. Müll,, pallidus W. et N., hypoleucus Lef. et Müll.,
» radula W. et N.).
b. — R. spectabiles subglandulosi. Tige anguleuse, rarement subcylindrique, feuilles
vertes en dessous, rarement grisâtres, souvent 3-nées, pétales ordinairement roses,
……obovés ou oblongs plus étroits. Plantes souvent faibles (R. rudis W. et N., rosaceus
Wet N:, Menkei W. et N., thyrsiflorus W. et N., obscurus (Kalt., Koehleri W. et N.,
… Lejeunei W. et N.).
a V. — R. glandulosi P.-J. Müll. Turion fréquemment subcylindrique, déprimé, un peu
élevé, garni d'aiguillons médiocres, subulés, de soies et de glandes abondantes. Feuilles
ordinairement 3-nées, on en partie 5-nées, vertes en dessous, très rarement grisâtres.
—…Sépales souvent appendiculés foliacés, souvent redressés sur le fruit glanduleux. Pétales
petits, lancéolés, blancs, rarement un peu rosés. Floraison en juillet-août. Espèces
croissant presque toutes dans les forèts humides (A. apertiflorus P.-J. Müll., foliosus
NN et N., hirtus W. et K., Bellardii W. et N., chlorostachys P.-J. Müll., rivularis
. Müll et Wirtg., serpens Weih.
NI: — R. iriviales P.-J. Müll. Turion faible ou médiocre, déprimé ou peu élevé,
… subcylindrique ou anguleux, garni d'aiguillons souvent petits, de soies et de glandes
“moins fréquentes que dans les R. glandulosi. Feuilles 3-nées, vertes ou grisâtres
— cendréés en dessous; pétiole Canaliculé en dessus, stipules plus ou moins foliacées.
…… Inflorescence médiocre, irrégulière. Sépales réfléchis ou redressés, souvent glanduleux.
…Pétales orbiculaires, blancs ou roses. Drupéoles relativement grosses, mais peu nom-
…. breuses, parfois glauques à la maturité. Floraison en juin-juillet. Espèces croissant dans
les régions basses, dans les haies, le long des chemins (R. caesius L. R. milliformis
……Friedr. ét Gelert). Ce dernier type est une espèce collective purement idéale qui comprend
— les formes intermédiaires (hybrides ?) entre le R. caesius et les autres espèces du genre.
… L'étude des Rubi triviales est très compliquée et encore à peine ébauchée, malgré les
… travaux de Focke et de Friedrerichsen et Gelert.
nr, (Bouay, Rubi fruticosi veri, in Soc. Bolan. France, 1895.)
F ANR 4 :
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#2
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vations biologiques sur les Renoncules d’eau. — Dans l'eau tranquille, les
hium ou Renoncules aquatiques forment des souches circulaires qui peuvent
ndre trois mètres de diamètre. Au printemps, le rhizome émet des rameaux verticaux
, ne pouvant s'élever au-dessus de l’eau à cause de leur poids spécifique, diffèrant peu
de l’eau même, doivent diverger et sont remplacés vers le centre par des rameaux
es “fleurs étant terminales, le prolongement de l'axe se fait par le déve-
d’un rameau axillaire ; il en résulte une série de pédoncules opposés aux feuilles
réce nt porte une fleur ou un bouton, les autres un réceptacle couvert de car-
$ eur % ;
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pelles ou dénudé après leur chute. Le nombre des fleurs qui se succèdent ainsi est diff ére
et va de six chez le B. divarialum à dix-sept chez le LB. trichophyllum; elles durent |, gén C
ralement de trois à quatre jours, se ferment le soir pour se rouvrir le matin et s'inclinen at.
vers le soleil, mais ces mouvements s’affaiblissent avec l’âge de la fleur.
Les extrémités des rameaux qui s'étendent hor izontalement sont maintenues Jens
position par l'air de leurs cavités, et surtout par certains renflements de la tige et Lans
culièrement de la base des pédoncules floraux; c'est par ce soutien que les fleurs peuvente
s'élever au-dessus de l'eau.
Surface
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CE 22
”
La direction ascendante des pédoncules floraux et descendante des pédoncules fructifères
est due à une sensibilité géotropique, négative dans le premier cas, positive dans le
second; chacun de ces phénomènes se succède en affectant d'abord la base du pédoncule
puis se propageant vers le sommet (V. la figure). Lorsque les extrémités fleuries et les
pédoncules débutent par une direction verticale, le prolongement de l'axe végétatif lui-
même est cause d’une descente de la fleur et d’une divergence oblique du pédoncule qui
le rend susceptible de géotropisme. :
Les fleurs ne s'ouvrent sous l'eau que par accident, par exemple lorsqu'un coup de vent
a renversé la souche fleurie et pourvue de boutons, mais, dans ce cas, la formation de
nouveaux boutons à fleurs ne se continue pas. La fécondation des fleurs paraît se faire
tant par les insectes que par le vent, les poils qui recouvrent chez certaines espèces les
tiges, les feuilles submergées et la surface inférieure des feuilles flottantes paraissant être
une defense contre les attaques des animaux. 5:
(N. F. KR. SurinGer, Biolog.-Waarnemingen betreff. dc bloemen en vrurhthen van
Batrachium, in Nederl. Kruidkundig Archief, 1895).
Fourmis melligères. — Chez plusieurs espèces te Fourmis, l’ouvrière remplit parois
démesurément son jabot de miellée, au point de transformer son abdomen en un kyste ou
sac de glucose; chez Myrmecocystus melliger Dave et M. horli deorum Mac Cook, ce phé- Si
nomène est si accentué que les ouvrières nourrices ne parviennent plus à se déplacer | et
demeurent au fond du nid comme des outres immobiles. Ces véritables pots de, provision o
ne peuvent donc pas aller recueillir leur nourriture eux-mêmes et sont gorgés par le s
autres fourmis. M. Trimen vient d'envoyer à M. Forel une nouvelle espèce de Plagiolep
(P. Trimeni) recueillie à Natal et dont l'abdomen est prete aussi gonflé que celui “ii
Myrmecocystus. C
(Forez, in Soc. Entomol. Belgique, 11 octobre 1895). k | ne
Re
Capture de Flamants en Silésie. — M. Rzehak signale une capture bien extraor=
dinaire, c’est celle de Flamants roses (Phænicopterus roseus) dans la Silésie me
et la Moravie. Les exemplaires étaient jeunes; on les a rencontrés près d'Oderberg : :
d'Olmütz après un très fort vent du Sud, ce qui expliquerait (2) qu'ils aient pu Li
entrainés vers des régions si éloignées de leur pays d’origine.
(RzEHAK, in Milth. Ornith. Ver. Wien, 16 oct. 1895).
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| ST. NAT. ET ZOOLOGIE GÉNÉRALES
D (H.) — Revue annuelle d'anatomie
n. des ScC., 1895, p. 847-855). A 9393
(PJ. — De la nature des phénomènes audi-
éfutation de la théorie de Helmholtz (Bull.
. Fr. Belg., 1895, p. 367-397). A 9594
— Croissance et différenciation (Bull.
cien Fr. Belg., 1895, p. 395-401). A 9395
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Eux ty . 121-126, 1 portr.). A 9396
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ritime de la Normandie (Soc: Ann. Sc. N.
Fe Ses 11 me } A se
à bord ex
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B 9:00
ne phénom. intra-cellulaires
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ni motion (Acad. Philadelphia, 1895, p. 38- ne
9402
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A 9403
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)ise (Soc. Am. Sc. N ouen, 189,4, p. 190).
A Y407
À Vertébrés.
Enwauns (A We: — ee animaux de Madagascar
693-707). A 9408
LIVEIF A sa de). — ET atletla dichot. para a deter-
ninacao dos Mammiferos de Portugal (Ann. Sc.
Porto, 1895, p: ?00-208). B 9409
$ GER. — Unsere Raub\ œgel u. ihre Erkennungs
éichen (Orn. Ver. Wien, 1895, p. 145-151), B 9410
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É re S Soc. Zool. Fr.). B 9411
r: ICQUIGNY-ADANSON (de). — Le retour du Rossignol
le centre d. la France, 11 p., 1895. B 9412
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(Or. 1b., 1893, p. 209-26?, 1 pl.). B 9413
. 8. les Poissons LÉ l’Algarve (Ann.
a. ER 1895, p. 223-9232). B %1
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IT gs Auz., 1895. p. 392-395). B 9415
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yes of Fishes partiaily simulat. compound
ed. à ro 1895, p. 161-166). À 9416
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cas ad: poissons (Bull. Scient. Fr. PSE
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ru suivre) (Journ. de Conch.
,; 1894,
À 9419
sp. _… s. Spirula (Gui
D 1-5, pl). À 9421
A u.:
malacol. terr. et fluviat. de la
GES ET MÉMOIRES COURANTS
| Reçus du 8 Octobre au 8 Novembre 1895
t mis à la disposition des lecteurs inscrits habitant la France, aux conditions du règlement
(Envoyé franco sur demande).
MELVvILL (J.-C). — N. on a collect. of Shells from
Lifu and Uvea, Loyalty Islands (Journ. of Conch.,
1895, p. 89-128, ? pl.). B 942%
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Orthoptéres (à suivre) (Ann. Soc. Ent., 189%5, F 27—
120). À 9434
BEzz1. — Contr. alla fauna ditterologica ne TE
(Soc. Ent. Ital., 1895, p. 39-78). A 9435
FicaLBi. — Revis. delle sp. europee della fam. delle
Zanzare (suite) (Soc. Ent. Ital., 1895, p. 29-38). A 9436
GADEAU DE KERVILLE.— N.s. des 2 es d’un Diptère
du groupe des Muscidé acalyphées trouv. aux iles
Chausey (Soc. Am. Sc. N. Rouea, 189,4, p. à 186).
943
KiEFFER (J.-J.). — Nouv. observat. s. les antennes dés
Cécidomyies. — Obs. s. le groupe Kpidosis (CR.
Soc. Ent., 1895, p. CCCX VITII-CCCXX.). B 1458
N1ELE. — Queiq. rem. s. l Æcidium elatinum (Soc.
Am. Sc. N. Rouen, 189,4, p. 46-52). A 9,439
*BRŒLEMANX (H.-W.. — Haplosomum Strubelli
Verhæff, 2 p., 1895 (Ex. Zoo!. Anz.). B 9440
LarzeL (R.). — Descr. d'une esp. nouv. de Myriapode
diplopode de Normandie, Glomeris Kervillei Soc.
Am. Sc. N. Rouen, 189, p. 219-226). A 941
GADEAU DE KERVILLE. — S ‘Ja découverte aux iles
Chausey d'une graignée nouvelle pour la faune
française, Hilaira repreba (Soc. Am. Sc. N. Rouen,
1894, p. 263-265). À 9442
KŒNIKE. — Ueb. bekannte u. neue Wassermilben
(fin) Zool. Anz., 1895, p. 589-392). B 9:43
PurCELL. — N. on the devel. of the lungs, entapo-
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M de à Ce |
. late a EE Eee 1e cr Es #4 É Re ; j 4 + k
. NDRE a DES PRIX TRÈS AVANTAGEUX
'ÈRES & CHENILLES PRÉPARÉS
Environ 5,000 espèces (Macro et Micro) | |
DE. A FAUNE EUROPÉENNE
t HOFFMAN N, Cologne (HRAREERS) Sachsenring, 12
+ GÉNÉRALITÉS
RATE — ENS additionnelle et rectificative des Naturalistes de France, en 1892
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a avec carteetfig). |
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1 : PLANCHON. — — La station zoologique de Cette (n° 263).
. — Les ressources de l'histoire naturelle à Montpellier : Botanique (n° 265, 266, 267),
Ë ce (ns 27 2, 273).
L
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7
LE
LT
LA
part de Le a pe Hamas ( br.}; eo (1 br.); Benderitter (1 br.);
SE op a br}; Collin (1 br.); Gust. Dollfus (4 br.); prof. Fallot (1 br.);
- Giard. (L br.); baron d'Hamonville (1 br.); prof. Julien (! br.);
vol ie de Lamarlière (4 br.); L. Meyer (2 br.); Mingaud (1 br.); Dr Planchon
n 1 br); baron de Saint-Joseph q vol); prof. F.-E. Schulze (5 br.);
4. 150
12 366
= sans les recueils scientifiques.
M. Homo, à Appeville, par Montfort (Eure), offre d'échanger ANR E à files! x
français et étrangers, contre fossiles et objets PrÉRDHanEs:
M. Godet, 3, rue de Billancourt, Paris, offre plantes de la région méditerranéenne,
en échange de livres de botanique et 4’ entomologie:
u CR +
‘ A. -
M. Bruneau, juge suppléant au tHitunal de Montmédy rennes Haas at
échanger des plantes de France. Envoyer oblata.
M. Ph. Rousseau, la Mazurie, par Aizenay, Vendée, offre bons minéraux. ru L
roches fossiles du pliocène de Tunisie, du silurien de Bretagne et autres, coquilles rares …
marines et terrestres, plantes du sud-ouest de la France, cryptog xames, contre échantillons -
analogues, cartons vitrés avec insectes, animaux émpaillés, minéraux rares, livres d'his-
toire naturelle. Envoyer oblala. à
M. L.-C. Dauphin, à Carcès (Var), désire recevoir des coquilles vivantes terrestres
et fluviatiles de France, contre coquilles et échantillons divers d'histoire naturelle pour.
musée scolaire. Echangerait aussi des Coléoptères français : il répondra à toute demande
d'échange.
ia
M. R. Régnier, greffier en chef du tribunal d'Aix (B. -du-Rh. ), désire entrer en. +4
relation d'échange avec lépidoptéristes de Belgique, de Hollande et à Allemagne. Il offre
spécialement les espèces de Provence.
M. Gustave Paris, 45, rue des Petites-Écuries, Paris, offre un important lot de
Lépidoptères français à échanger contre d'autres espèces françaises.
M. E. Goubaut, St-Vaast-la-Hougue (Manche), offre oiseaux empaillés ou en peaux :
fraiches, surtout oiseaux de mer, coquilles fossiles de Valognes, Gourbesville, |
Orglande, etc., ossements fossiles, contre oiseaux exotiques en peaux, Coléoptères,
Hémiptères, Orthoptères, Hyménoptères. Il demande un Gypaëte barbu.
M. Mazeret, à Montfort (Gers), préparant le Catalogue raisonné des Coléoptères du: 304
Gers et du Lot- et-Garonne, serait reconnaissant aux naturalistes de ces départements de ‘:
lui envoyer leurs notes et si possible des échantillons avec localité, habitat et date de x
capture. Il échangerait environ 4,000 espèces Coléoptères d'Europe et circa, contre, La P
Coléoptères de même provenance. HON | au
; = HV" F.
Pre
M. Le Boul, courtier maritime, St-Servan (Ille-et-Vilaine), offre grand NE Le
d’especes du genre Carabus et autres Coléoptères, contre objets d'histoire trous ia
botanique, minéralogie, conchyliologie, entomologie, etc. |
:
Le it A. de Mont'ezun, 106, quai de Tounis, Toulouse, demande Card
rutilans en parfait état; donnerait en échange Coléoptères de la Haute- Garonne piqués ou
en alcool. Demande un Picus medius en très "bon état, fraichement dépouillé ou en Chair. rer
M Loriferne, 8, rue Abélard, Sens (Yonne), offre FPE des CHAR eu: c
péens, contre des espèces de France. Env oyer oblata..
M. Ernest Lelièvre, Entre-les-Pôñts, Amboise, Indre-et-Loire, Aro d'échanger
Pol. Helle, Lyc. Baetica, Celicanus Ciresias et v. Polysperchon, Aegon, Argus, Orbitulus,
Bellargus, ab. Q Lyngrapha; alsus, alcon, Arion, Arcas, Ch. Jasius, Lim.. Populi,
vivants de Sat. Pyri, Ant. FER ‘Plat. cecropia, "At. Acrindia, elc.
L'Association Lotomélostqus d’Armentiéres, demande, contre Lépidoptères k
Coléoptères, des ouvrages sur ces deux ordres (principalement sur les Lépidoptère
EE les offres d'échange à M. Aug. Dhoine, secrétaire, 41, rüe du Plat, PIRE
(Nord) ï $ #
. M. P. Pierrat, plateaux de Gbcheuiofié | par Vagney (Vosges), | Sie
s’occupant d ‘Oiseaux et Mammiférés.
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AE
ù Fondée sl Mulhouse en 1870
PRIX DE L'ABONNEMENT
| Payable à M. Adrien DOLLFUS, 35, rue Pierre-Charron, Paris
ce et Étranger L SARRACEN'er: L I AT NE ARE SRE RE LE Lune RMEEENAT fr. 4 par an
Fe ui supplémentaire pour jouir de la Bibliothèque (France).. fr. 8 par an
Me :
M": ei Le Numéro, 40 centimes.
“LS AMONNENENTS COMPTENT A PARTIR DU 1° NOVEMBRE DE CHAQUE ANNÉE
| SOMMAIRE DU N° 303
air es d’une dude sur le genre Ptinus (fin).
ES et préparation des Mollusques (Jin).
Revue de Paléoconchologie.
es et locales : Faune malacologique terrestre et fluviatile du département de la
2 Note sur les Lépidoptères de la Bretagne. — Platypsÿllus castoris. — Capture
‘rance, près de Lisieux. — L'Oscillatoria rubescens, du lac de Morat. — Question.
scientifiques : Biologie de la Gromia fluViatilis. — Assimilation et respiration
x — La Faune des régions belgiques. — CATALOGUE DES OUVRAGES ET
TS DE LA Sn me — ÉCHANGES.
"TOITS
TARIF DES ANNONCES POUR LA 26° ANNÉE
Pagé entiôrei ru. salu. 2OETD
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RTS LS SERRES $ LE LS TETE F
REVUE GÉNÉRALE DES SCIENCES
PURES ET APPLIQUÉES
Paraissant le 135 et le 50 de chaque mois
(7e ANNÉE)
REVUE RICHEMENT ILLUSTRÉE DU MOUVEMENT screnrieique |
Dirigée par Louis OLIVIER, docteur ès sciences
Avec le concours de 31 membres de D Hondéniée des Sciences de Paris, de 24 membres
de la Société Royale de Londres et des savants les plus éminents de tous les pays.
BOTANIQUE, BIOLOGIE GÉNÉRALE, AGRICULTURE. — ZO0O0LOGIE, ANATOMIE, ANTHROPOLOGIE, {3
T0
ETHNOGRAPHIE. — PHYSIOLOGIE, MICROBIOLOGIE, MÉDECINE, CHIRURGIE, HYGIÈNE
PUBLIQUE. — ASTRONOMIE, GÉNIE CIVIL, ARCHITECTURE.
La Zèevue à RÉRUS à l’usage de ses abonnés, un SERVICE DE RENSRIGNÉMENTS qui GE son ;
donnés gr atuitemené, par l'entremise du Directeur, sur tous les sujets de science ou mire =
Le sur tous ces sujets. LR
La Revue met aussi ses abonnés en US avec les Maîtres de la Science voués aux mê
études. Tous les abonnés de la Ævvue peuvent, Dé son entremise, recevoir les conseils d
savants.
CHAQUE NUMÉRO de la Revue comprend :
PRE
I.— Articles de fonds : 3 ou 4 (généralement 4) articles originaux, destinés à exposer ] a
questions d’actualité, à présenter, sous une forme claire, quoique, condensée, la He à ne
ce qui se fait en chaque science; 2e
II. — Notices bibliographiques : Analyses détaillées de tous les livres importants et. princi à
paux mémoires récemment parus sur les Sciences. — Chacune de ces notices est Jaite ca k QUE spécia
liste autorisé et signée de son nom ; | # ,
III. — Comptes rendus détaillés de tous les travaux présentés aux Acadèr L
Sociétés savantes de la France et de l'Etranger; ie”:
*IV. — Un Supplément en tout petit texte donnant, classés par ordre de séience et. en lan
française, les sommaires de trois cents go SN immédiatement te Fe ÉPDR
‘Unan Six mois
Paris ist 2e DR ESS PRÉ TNPA Ce .. 20 fr. 11 fr.
Départements et Alsace-Loraine......... j 22 fr. » : 125. ;
Uniôn postale: OR HE ME ue E VAS D ACIER
A
ms
—
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#2
# Le
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ne:
E— : Ie Résine: 26° Amies F N° 303
DA FEUILLE
ÉL. DES JEUNES NATURALISTES
GONCOURS DE BOTANIQUE
DE LA FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES
5 mettons au concours, en 1896, parmi les abonnés de la
utlle, l'étude botanique suivante :
ol 14 6
Peurathres de la Flore d'une région de l'Europe occidentale
à el ses rapports avec la nature du sol.
région étudiée sera, soit une circonscription artificielle (pro-
ince, département ou circonscription équivalente), soit une région
att irelle. |
“Le mémoire ne devra pas dépasser 10 pages d'impression du
rmat de la Feuille. I] pourra être écrit en français ou en langue
igère (allemand, anglais, espagnol, hollandais ou italien), avec
“ou figures au trait dans le texte, si cela est nécessaire.
vra être inédit.
L'auteur du mémoire couronné recevra la collection complète
deuxième et troisième séries de la Æeuille des ÿeunes Natura-
stes (il ne reste plus qu'un petit nombre d'exemplaires complets de
"1 nxième série) ou l'équivalent en ouvrages de botanique. Le
inséré dans la Æeuz/le, donnera droit, exceptionnellement,
exemplaires tirés à part.
Cet étude devra nous être remise, au plus tard, le 1* dé-
pos.
eurs sont priés de faire connaître les conditions du
s aux botanistés que cela pourrait intéresser.
4
Lu
+
1
1
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g- 2
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RS DS UT Co De RS
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D'UNE ÉTUDE SYNOPTIQUE DE GENRE P
7
GROUPE C. |
Forme plus élancée; dernier arlicle des antennes à peine plus long
pénultième. : 24880880 37 SLR SR TS PNR es
Peu élancé, dernier article des antennes nettement plus long que le pénultiè
celles-ci assez épaisses; © en ovale régulier, c' assez large de corps et au
thorax. Insectes Abe us de macules nettes. <à
Long. 3 mill. Copie. g'Q tauricus R
1. Au moins en partie d’un noir bronzé avec ordinairement de nombreuses macul
blanchâtres variables, entièrement foncé “ta type) ou en majeure partie Êt
brun roussâtre (v. debilicornis Rey-Boield.), Q en ovale un peu cars sur
milieu; c' très élancé, à prothorax Sr étranglé. LT:
. Long. 3 mill. Europe : France, St-Martin-Vésubie (À. Grouvelle ; Allemagne PES
oc Q coarcticollis Strm.
Entièrement d’un brun rougeâtre:; forme modérément allongée et peu Es à
pubescence jaunâtre. Prothorax assez large et long, un peu ÉHASIS vers la base;
élytres un peu élargis près de l'extrémité. \
Long. 3 mill. Morée. Deimatiesne n.& à ke
Cette dernière espèce tranche entre toutes les espèces mentionnées ici par sa colo—
ration; elle a été classée dans ce groupe, par M. Reitter, sans qu'elle soit nommée -
par cet auteur, mais les deux sexes seraient nécessaires pour marquer sa pl ce
plus exacte; elle se distinguera des Ptinus proprement dits par la a ee es
tarses ayant le pénultième “article bilobé. Q inconnue. | se
Vient de Cumani, en Morée. | |
Er
PRES
Observations pour spécifier la détermination de quelques espèces, | ns
Les B. obscuricollis, kabilianus Martini et lichenum se disting guent nettement
autres espèces par le prothorax orné, à l’état frais, d’une courte ligne écai
sur le milieu de sa base. sou
Pt. Martini rappelle un peu les Bruchoptinus, mais les élytres chez S présente
aussi des fasciés écailleuses nettes, semblables à celles des Q; c’est. ‘surtout
‘ cause de ces fascies et de la tache prothoracique écailleuse que je l'ai classé }
du Zichenum, plutôt qu'à côté du Pt. rufipes, car il rappelle on celte SR > par
son aspect chez Er: 2% RENE
Pt. leucaspis Reït. est particulier dans le groupe par sa grande. til, 0 rme
de Q presque parallèle sur les côtés. “|
Pt. subæneus Reït., © se rapproche de rugosicollis Desbr., avec une forme moins
courte ; cette espèce présente ordinairement les élytres brunâtres. gs
Pt. micans, paraît différer des espèces précédentes Les la forme plus : avan
la pubescence plus fournie.
Pt. austriacus difière de Kutschenbachi, tous deux présentant des petites ta
postéro-externes, par la taille plus avantageuse, l'aspect plus brillant, etg A
Pt. Grandjeani Pic diffère de aragonicus Reit. par les antennes as co A es.
intervalles un peu plus larges; de Lederi Reït. par re forme plus régulière
ovalaire. MANN
Pt. nikitanus Reit. diffère de tauricus Reit. en plus de la pubescen ice,
antennes plus é € de tous Le G' (ex Re:itter) rappell e beaucoup m
Pt. tauricus Pic, de tous les of connus Pine la pus relivement Le rge
sh on Q
À a
BRL LC : Er 8 end - J
Re . EE 43 RE l
_ parai différer des espèces voisines par la présence de celle-ci lui donnant un
aspect moins brillant; il est moins élancé que P4. coarcticollis, plus grand que
lauricus S' avec un prothorax plus étroit.
2!
,
riseni d'assez parliculier par une pubescence grisâtre assez dense, couchée:
2 SOUS-GENRE : Bruchoptinus Reit.
postérieure touchant la suture droite dans ce sens. & offrant une sorte de bande
…Elytres pourvus chez Q d’une tache pileuse juxta-apicale, ordinairement bien
“ À … … Long. 4-5 mill. Commun. Europe nord et moyenne. rufipes F. et var. (2).
“—… Je distinguerai dans cette espèce les modifications suivantes :
D 0 rothorax rongealre ou rouge brun © :.:................. .......... b
- a) Prothorax plus ou moins noir ou très obscurci Q.
“22600 Rare. Lyon. Digoin, etc. V. obscurithorazx Pic.
D) Elytres noirs ou très largement obscurcis aux épaules devant la bande humérale
avec ou sans bordure externe d’un brun rougeâtre; bandes rarement presque
» oblitérées en entier. ù Q elegans Illig (forme type).
ue by Elytres entièrement rougeâtres en avant de la bande humérale écailleuse Q.
1e Genève (coll. Tournier). V. humeralis Pic.
TE : | , , , ” :
<e Leo (rufpes) à élytres généralement ornés d'un fin duvet uniforme, tantôt à colo-
ration foncière noire, tantôt un peu et variablement brunâtre, présente très
« rarement une bande sombre sur les élytres; je rapporte cette modification à ja
var. obscurithorax; je n’en connais que deux exemplaires venant d'Italie.
3: Pubescence du dessus du corps, surtout les Q, peu longue et prothorax sans
houppes pileuses bien saillantes, o' à duvet peu serré.
Coloration générale obseurcic S'Q (forme type) ou rougeâtre avec le milieu des
Pete: … élytres © et Q rembruni (V. pallidior Pic). Cette variété semble présenter la
pubescence élylrale plus courte.
Long. 4-5 mill. Caucase : Koutais (Deyrolle), etc. S°Q biformis Reit. el var.
LE _ Pubescence du dessus du corps, surtout chez ©, très longue avec le prothorax orné
sé “à se houppes pileuses très saillantes: o' à duvet dense et serré.
… Coloration foncière plus ou moins brunâtre, rarement un peu obscurcie.
D Long. 4-5 mill. Lalie. France : Sit-Martin-Vésubie (A. Grouvelle).
d'Q 1lalicus Arag.
(1) Cette espèce présente les dessins de biformis Reit.; elle est brunâtre avec le milieu
s élytres obscurci, mais avec une tache pileuse vers l'extrémité; en plus, sa forme est
si plus courte, ses élytres paraissent plus bombés. Cette espèce est remarquable dans
roupe etmême dans tout le genre par la forme de ses antennes épaisses et atténuées
ite à l'extrémité. Les pattes sont assez épaisses et courtes; la bande postérieure
i milieu est un peu dentelée et n’atteint pas la suture; la pubescence est courte,
» nulle ({ ex. Q coll. Pic).
Prés de.cette espèce doit se placer, je pense, le brunnescens Pic in lit. dont le ©
ul m’es l'a ; ce ( parait caractérisé par une coloration générale vaguement rou-
duvet fin assez dense, grisâtre, avec une vague bande rembrunic au milieu des
le prothorax est court, peu pubescent, assez élargi au milieu; le dernier article
I nes est bien plus long que le précédent; pubescence mi-dressée, assez longue.
PC NOR Long. 4 mill. Veluchi (in coll. Reitter).
FN MS.
du A AE ne
at -
ne
*
la réco
l'emballage des petites espèces. Les tubes en verre et flacons co vieu
tube en bambou. "
4. Pattes entièrement testacées ou roussâtres; pubescence dres
Pubescence dressée longue, cuisses plus où moins obscurcies,
: Fa 4
extrémité; Q à épaules assez arrondies. Rarement les ne 4
élytres, quelquefois bien distinctes, s’ ‘oblitèrent complètement. | se
_ Insectes à coloration générale d'un noir plus ou moins métallique.
Long. 21/2 à 4 1/4 mill. Algérie : Bougie, Kerrala, Philippeville, etc! Sicil
ee: femorc a l
9. Pubescence fine presque couchée sans bandes AFS nettes. FPS
Coloration foncière uniforme, brunâtre. TER
Long. 3 1/4 à 41/4 mill. Dalmatie. - Attique. Herzégovine
RE e ) brevivitti :
Phbesceiice plus longue, un peu redressée ; des! bandes élytrales Diet
duvet épais; forme un peu trapue; © à IS un peu sua col i
Ffoncière d’un brunâtre brillant. D
=.
#
Digoin.
(1) Peut-être faut-il rapporter comme Q à cette espèce un exemplaire de Fe
plus court, plus élargi, avec les élytres presque parallèles. Ç
CONSERVATION & PRÉPARATION DES MOLLUSQUES
(Fin)
1 än
Emballage. RCE es
Sous cette rubrique Je puis comprendre non seulement la mise en boite
des coquilles vidées, mais encore leur dépôt provisoire au moment, même | de
te et en attendant l'expédition. BA È
Les petites espèces qu'il est impossible de vider odorent aussi fort peu
on peut tout simplement les placer dans de petites boîtes en bois © den
carton fort, mais plutôt en bois, car les Mollusques attaquent le. papier. Le
métal doit être proscrit parce qu'il empêche l'évaporation de Phumi dité e
celle-ci entretient des fermentations qui altèrent la coquille, font
fer-blanc et le contact de cet oxyde peut former sur le test des taches
laides et à peu près indélébiles. AE ©
Les boîtes vides d’allumettes suédoises sont une précieuse ressou
bien pour la chasse, mais non pour la conservation des échantillons, à m
que ceux-ci ne soient déja convenablement desséchés. Encore est-il b
our éviter les moisissures, de ne boucher qu'avec du coton ou avec
Lepoe de liège portant une ou plusieurs cannelures latérales. La
On est souvent embarrassé pour se procurer, en pays barbares, d es ré
pients convenables pour serrer les Mollusques, Insectes, etc. L’ abbé é Du
nous à appris à confectionner rapidement des étuis très propr es pour
usage. Il se servait de roseaux ou de bambous : sCiés au-dessous 6 deu UX nŒL
d’'épi erme pour pouvoir écrire les indications voulues si sur da bi
C'est, en effet, un point que je ne saurai trop recom
avec le plus grand soin toutes les récoltes ; c'est-à-di re
ce AT
RS MES he ndlr est Ve ess «0
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M — 45 —
+
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à
ent à ndroi où € ont été faites; la date a moins d'intérêt peut-être,
‘en manque cependant. Beaucoup d’autres indications seront éga-
g: & utiles - telles sont l'altitude, la nature du sol, des lieux (bois,
chers, troncs d'arbres, sous les pierres, ruisseau, rivière, lac, fontaine).
mode de capture employé (pêche à pied à marée basse, au fauchoir,
wage, la nature du fond, la proiondeur de leau, etc.). II ne faut pas
eme donner toutes les indications nécessaires, il faut les inscrire le
s tot possible après la capture, sans jamais se fier à sa mémoire. Il faut
rendre, soin que les étiquettes ne puissent ni être perdues, ni être inter-
augées.. Écerites trop tard, elles pourraient être entachées d'erreur ;
rdues ou changées elles donneraient lieu au même inconvénient.
- Les boites, étuis, tubes, flacons, seront donc étiquetés avec grand soin et
es étiquettes bien firées. Il est clair que celles éerites sur la matière même
de la boîte ou de l'étui seront les plus sûres. Pour les tubes et flacons. les
tiquettes & ètre faites au crayon noir et logées dans le récipient lui-
mème. IL faut savoir, en effet, ee dans les pays chauds, on a à compter
Pune part avec l'extrême humidité qui peut décoller les papiers, d'autre
art avec les Cancrelas qui, toujours affamés, dévorent les étiquettes pour
: sucer la colle.
= L'emballage des coquilles qui vont voyager n’est pas chose indifférente.
IPne faut pas qu'elles se brisent en route, qu’elles se mélent les unes aux
utres. Le mieux est done de mettre ensemble les petits tubes, chacun roulé
dans un papier, ensemble les boites d’allumettes, ensemble les tuyaux en
ambou, ensemble les boites à cigares, ensemble les boîtes en carton.
LA
semble les boîtes en fer-blanc, etc. Les coquilles les plus volumineuses
loivent être mises ensemble et à part des autres: bref, il ne faut pas craindre
iultiplier les emballages secondaires, boîtes, sacs en toile ou en papier
t, pour empêcher le ballottement on termine en bourrant les interstices avec
sétoupes, de la paille de bois, du foin. IL va sans dire qu'il ne faut pas
pargner le coton et les rognures de papier dans tous les petits récipients
cela est nécessaire. IL ne doit y avoir de vides ni dans les petits embal-
ses partiels, ni dans l'emballage général.
usage est assez répandu de laisser les coquilles d’une certaine taille
tes ensemble dans une caisse aont on comble les vides avec de la seiure
bois, dela balle de riz, etc. Il est préférable, quand on le peut, de ne pas
»pter cette manière de faire. Elle a l'inconvénient que ces matières se
senten route; elles peuvent s'écouler par une fissure et alors le ballot-
Le : : S :
ent se produit avec toutes ses deplorables conséquences. Quand on ne
faire autrement, 1l faut s'assurer que la caisse ne présente aucune
11 tasser bien longuement et un grand nombre de fois en agitant la
e- Il sera toujours préférable d’avoir préalablement enveloppé chaque
échantillon dans plusieurs doubles de papier, préférable encore de
2
er.les coquilles bien enveloppées par couches sur des lits d’étoupe, de
les vides avec la même matière et de terminer par une dernière
peut inscrire sur l'adresse les mots « ile, — eraint pu” a
ervent peut-être pas beaucoup, mais parfois ils ont pu être utiles. Ce
vit 2 20e À c'est le mot «*coquilles. » Par une singulière
ration du sens moral, certaines gens, peut-être fort honnètes d'ailleurs,
ent que les coquilles ne sont pas protégées par le septième comman-
Autres échantillons de zoologie.
hant des Mollusques, un naturaliste rencontrait
tres animés qu'il pouvait recueillir et conserver. Ces êtres
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sont des Foraminifères, des Polypiers, des Bryozoaires, des Vers, d
nodermes, des Crustacés, des Insectes, des Poissons, des Repti
animaux peuvent se conserver dans l’aleool ou dans la solution di
mais il en est quelques-uns qui, en raison de leur’ volume ou de q
circonstances particulières, peuvent sans grande peine se conserve
trement et plus avantageusement. Les Polypiers calcaires ao ù <
recueillis vivants et que l’on veut conserver secs, doivent d’abord séjou:
pendant quelque temps dans l’eau douce qui leur enlève les sels dont lei
rescence serait pernicieuse. [ls doivent ensuite séjourner ne
5
1
quelque temps à l'air, être enfin lavés et séchés de nouveau avant
LR
‘«
emballés. id Les
Les Bryozoaires et les Vers seront conservés dans l’alcool fort, de m
les Echinodermes mous comme les Holothuries, ou ceux de faible taille,
comme les petits Ophiures et les Echinides; mais les Oursins d’un certain”
volume et les Etoiles de mer ne peuvent guère se conserver qu'à sec. C
dernières doivent au préalable être immergées dans l’eau douce qui enlè
les sels, puis parfaitement séchées. J’ai indiqué dans ce journal (n° 267,
janvier 1893) un procédé qui permet la conservation en fort bon état des"
Oursins et des Etoiles de mer. Il réussit bien surtout pour les premiers. EL
- consiste à tuer et fixer ces animaux placés au préalable dans un cristallisoir«
contenant de l’eau de mer en quantité juste suffisante pour que les épiness
prennent une bonne position. On verse dans le liquide son volume ‘den
ASE
èm
re
Lo
à
Oursin est placé dans un sac de toile et enveloppé de sable sec, puis le tout”
est desséché à l’étuve ou au soleil. HE %
sable, est touché avec quelques gouttes de vernis au copal dissous dans 1
benzine. | + FETES
M. Chevreux a fait connaître (n° 269, mars 1893) UP
-
e
LL = CR
Rae — 47 —
ussi fixer ces cartons sur des planches qui se superposent dans une
>, en glissant dans des coulisses horizontales. On s'assure que tout
alottage est impossible, car il serait désastreux. Un seul Crabe qui se dé-
tacherait en briserait beaucoup d’autres.
… Les poissons se conservent daps l'alcool assez fort, comme les reptiles. Il
St,bon de pratiquer une incision au ventre pour que le liquide conservateur
ètre bien. On peut pour les poissons remplacer l’alcool par une solution
centrée dacétate de soude ou même par le sel non dissous. Il faut
bre avoir la précaution d'inciser l'abdomen et d'y faire entrer l'agent
“conservateur pour éviter la décomposition des entrailles. Le formol au
£ vingtième réussit également fort bien. Le dessin et l’aquarelle seront ici
“dungrand secours pour garder une idée des magnifiques couleurs que
présentent parfois ces animaux.
“Quant aux insectes, chacun sait que c’est dans la sciure de bois bien
L sèc ne, imprégnée de quelques gouttes de chloroforme et enfermée dans un
iacon bien bouché qu ils se conservent le mieux. Le chloroforme peut être
remplacé par de l'alcool très fort, par de la créosote, de l'acide phénique
employés juste en quantité suffisante pour assurer la conservation des
insectes sans les mouiller. La naphtaline remplit également bien ce but sans
“altérer les couleurs. Le formol paratt être dans le même cas.
#7
ce _ Brest. Bavary.
[RS
G 4
3
M DES /EI , —
REVUE DE PALÉOCONCHOLOGIE
1 Mmolluschi dei terreni terziarii del Piemonte e della Liguria, par J. Sacco,
art. XV, XVI et XVIE, Turin, 1894-1895.
DL
“Le retard qu'a subi la publication du volume de 1893 de l'Annuaire
géologique universel, dans lequel j'ai rendu compte de la quatorzième partie
de limportante monographie de M. Sacco, me laisse un arriéré que Je me
de combler dans cette analyse qui comprendra trois fascicules
publiés en dix-huit mois, avec cette rapidité à laquelle notre infa-
ère a habitué ses lecteurs.
ment lisses, pour la séparation desquelles les zoologistes sont surtout
idés par la coloration qui fait précisément défaut aux espèces fossiles.
on ajoute à ces difficultés celles qui résultent du conflit de classification
Mroschel et Jousseaume, le premier se basant exclusivement sur la
3, lé second ennemi des sous-genres et prenant uniquement les carac-
lifférentiels de ses genres d’après la forme de la coquille qui ne varie
1 comprend que l'adaptation aux formes fossiles des subdivisions
s par ces auteurs donne lieu à de réelles hésitations.
> divergence est mise en lumière dès la première espèce C. apenni-
. Sacco, que l’auteur rapporte avec raison au sous-genre Mauritia
, tandi ae M. Jousseaume subdivise ce sous-genre en plusieurs
PT de RER |
RATES |
Trona, ete.), qui, non seulement n’ont pas de limites bien
— 48 —.
définies comme sections, et à plus forte raison, comme genres, maïs encore
portent des noms d’adjectifs, condamnés par les règles des congrès. | #4
Le sous-genre Basterotia Bayle (in Jousseaume 1884) ne peut conserver “
cette dénomination déjà appliquée, en 1859, par Hœrnes, à un bivalve; je"
propose de le remplacer par Cavicypræa, qui rappelle la profonde excavation
ue présente la columelle du côté antérieur, avec une saillie coudée en deca«
. canal basal. M. Sacco rapporte à ce groupe C. leporina Lamk..et-ses
variétés lyncoides Brongn., sublyncoides d'Orb., etc. Le sous-genre Mando=«
lina Bayle (in Jouss.) est représenté, dans l’Helvétien du Piémont, par
C. gibbosa Basan et le sous-genre Lyncina Troschel par G. ovum, var
minor Grat. |
Les groupes suivants se distinguent par le prolongement saillant du bord
columellaire, au bord de léchancrure apicale, tarifs que les sous-genres
que j'ai cités ci-dessus ont une forme arrondie en arrière, avec une échan:
crure très peu profonde : ce sont là deux divisions importantes et qui
méritent réellement le nom de genres, Mauritia pour le premier groupe, -
Vulgusella Jouss. pour le second. M. Sacco propose de dédoubler de ces
dernières un sous-genre Pantherinaria (type : C. pantherina Sol.} qui ne se
distinguerait des Vulgusella que par la disposition des plis columellaires,
plus nombreux et bifides à l'intérieur; quant aux Vulgusella, 11 y classe
C. Orbignyana Grat., subrostrata Gray et leurs variétés. ,
Nous passons au sous-genre Zonaria Jouss., qui fait double emploi avec
Zonarius Hope, genre de coléoptères bien antérieur à 1884; comme d’ail-
leurs M. Sacco fait observer qu'il y a probablement identité entre Bernayia
Jouss. et Zonaria, et qu'il n’a adopté cette dernière dénomination ve parce
qu’elle précède l’autre de quelques pages dans la brochure de M. Jous-
seaume, le plus simple est de corriger le double emploi en substituant
définitivement Bernayia à Zonaria, en considérant ce groupe comme très
voisin de Monetaria Troschel, surtout C. fabagina Eau et quelques-unes
de ces variétés.
À propos de cette dernière (C. fabagina), qui n’avait jamais été figurée,
M. Sacco, dans l'impossibilité de retrouver le type de cette abondante.”
espèce, dans la collection de Lamarck, a pris comme post-types des indi- «
vidus de Baldissero, dont il donne des figures, afin de fixer définitivement
cette forme que les auteurs ont successivement confondue avec C: phiysis,
Brocchii, erpansa, impura, etc., peut-être même avec C. amygdalum Br.
ui n’en serait qu'une variété plus étroite; cependant, d’après l'aspect des”
gures, il semble que celle-ci au moins doit être considérée comme une"
espèce distincte, de même C. annularia Brongn., et les formes qui suivent,
s'écartent complètement du type de C. fabagina (C. pinguis, porcellus,
utriculata, sanguinolata et flavicula). 77
Nous passons ensuite à un nouveau sous-genre Proadusla, voisin des
Adusta, mais dont la spire n’est pas excavée et dont l'ouverture est à peu”
près rectiligne, l’échancrure apicale profonde, etc. ; le type est C. splendens
Grat. et M. Sacco y classe également C. subatomaria d'Orb. de l’Helvétien. ”
Le genre £rosaria Troschel n'est représenté dans la collection du Musée de:
Turin que par un exemplaire paraissant helvétien, mais dont la provenance”
est incertaine, de sorte que, malgré sa ressemblance avec C. erosa, M. Saceo
ne l’a pas fait figurer. Quant au sous-genre Naria Gray, caractérisé par sa
forme étroite, par son labre déprimé, l’auteur y classe une espèce nouvelle »
de l’Helvétien, C. planodentata. Ne
Luponia Gray peut être admis comme un véritable genre, se distinguant
par la saillie que fait le labre au-dessus du sommet apical, par la position «
tout à fait latérale de l'ouverture et par le pli antérieur de la columelle: Ba“
L ces
x50
e la coquille est, en général, ventrue, comme par exemple C. ovulina
qui se érouve aussi dans le Piémont, associée à C. Jousseaumei Bayan
=marginata Fuchs, non Gask), seulement la première est de l'Helvétien
seconde du Tongrien. M. Sacco propose le nom otundo-gallica pour
exemplaires de Dax déterminés à tort comme C. splendens: toutefois. il
conviendrait de s'assurer que ces derniers n’ont pas déjà reçu un autre nom
donnépar M. Mayer Eymar qui a récemment décrit un certain nombre de
æa des faluns du Bordelais, dans le Journal de Conchyliologie. Le
re Luponia Se termine par C. subphysis d'Orb. et labrosa Bon. et par un
enre nouveau Luponovula, proposé pour deux espèces tongriennes, et
bla forme est plus ovale que ces Luponia, avec une columelle munie
dune échancrure caractéristique en arrière du pli antérieur; l’auteur propose
dyclasser également C. Neumayri Hœrn. et À. du Miocène de Honerie et
C-Proserpinæ Bayan, de l'Eocène de Ronca. +
Sans aller jusqu'à faire, comme T'roschel, une famille de Triviacæ, on doit
du moins admettre Trivia comme genre bien distinct de Cypræa, non seu-
Jement à cause des différences de la coquille, mais encore par les caractères
de Panimal. La plus répandue des Trivia dans le Tertiaire supérieur est
D
vis
«x
-
#
Leuropæa Mont., dont le nom devra peut-être être remplacé par diaphana
Mont: 1803, s'il est prouvé que Bulla diaphana n’est qu'un jeune individu
de C. europæa. M. Sacco conserve T. sphæriculata Lamk., à cause de ses
dimensions plus grandes et plus globuleuses; mais il y a des passages
“évidents d'une forme à l’autre : 7. affinis Duj., plus spéciale à l’Helvétien, est
“Moins arrondie et a le sillon dorsal mieux marqué; 7. avellana Sow., du
Tortonien, est tout à fait piriforme; T. dorsolævigata Cocc., spéciale à
PASstien, a le dos presque lisse; enfin T. dimidiata Bronn, du Pliocène, est
plus. petite et ornée de sillons ramifiés. à
Je ne vois aucun motif pour admettre le sous-genre Vusula Jouss., du
moins tel que l'interprète M. Sacco, en y rapportant T. pediculus, var.
subpediculus d'Orb.; la profondeur du sillon dorsal est un caractère trop
{ pour servir de base à cette séparation.
e fascicule XV se termine par Pustularia Swaïinson (sous-genre Jenneria
ss.), coquille tantôt lisse, tantôt pustuleuse, étroite, allongée, parfois
leuse sur la région dorsale, dont le meilleur représentant, à l'étage
cène, est C. duclosiana Bast., et sulcicauda Bon., qui n’en est peut-être
me variété. Ce groupe ne paraît pas descendre au-dessous du Tongrien.
S lesgenre Erato, principalement représenté par £. lœvis avec ses variétés
æolæ, uniplicata, tandis que £. spiralis Dod. serait une espèce distincte;
us-genre Eratopsis (type : E. Barrandei H. et AÀ.), auquel M. Sacco ne
b pas pouvoir rapporter notre £. crenata Desch. de l’Eocène parisien, et
conséquence, 1l propose pour cette espèce un nouveau sous-genre
irotrivia. Je ne partage pas cette opinion : Je viens, en effet, de comparer
de nouveau l'espèce parisienne aux figures du type de Æ. Barrandei et je
n’y aperçois aucune différence générique, leur forme est presque la même,
eulement les costules transverses de la surface dorsale se transforment
is révculièrement en pustules isolées dans l'espèce parisienne que dans
> du Miocène; c’est il tout au plus un caractère spécifique. En consé-
ce, la coupe nouvelle £ratotrivia n’est pas admissible, comme beaucoup
“elles que les auteurs proposent d’après de simples figures, sans avoir
pes sous les yeux.
in, la famille Amphiperasidæ, comprenant le genre Neosimnia Fisch.
“Bulla spelta Linn.) et le sous-genre Volva Bolten, avec une espèce
uréinensis Sacco, remarquable par sa forme acuminée.
= :
. ti
eù
ER ire
La seizième partie de l'ouvrage de M. Sacco est relative au Cancellariidæ…
qui furent déjà l’objet d’une monographie de Bellardi, en 1841. 57%
Les espèces du Piémont sont nombrenses, l’auteur en a examiné plus de“
deux Lors échantillons, et ce n’a pas été un mince travail que de les répartir
entre les nombreuses coupes, récemment proposées par le D' Jousseaume.."
Le premier sous-genre Trigonostoma Blainv. est représenté dans l'O
gocène et dans l’Helvétien des environs de Turin par deux espèces, la
seconde surtout est à peu près disjointe. Les formes pliocéniques sont"
nombreuses (7. mubilicare, scabrum, cassideum, ampullaceum, etc.), ainsi
que celles du Tortonien et de l'Helvétien. |
Le sous-genre Scalptia Jouss. parait assez mal défini, espèce que
M. Sacco y rapporte ressemble beaucoup, à l’ombilic près, à quelques-uns
de ses Trigonostoma : c’est C. dertoscalata Sacco et ses variétés, de Pétage«
Tortonien ; l'absence d’ombilic pourrait tout au plus motiver la séparation
d'une section, car la columelle est la même et F7 forme rappelle celle de
T. ampullaceum. Une autre section (Wevia Jouss.) one it les formes
oblongues et presque lisses, dont le type vivant est C. spirata Lamk. Elle"
est représentée par deux espèces dans le Piémont (N. Heberti Hæœrn, et tau:
rofaveolata Sacco). Il en est de même du genre Ventrilia Jouss. (type :
C. ventrilia Jouss., c’est-à-dire toujours comme. nom de genre l'adjectif
spécifique, ce qui est contraire aux règles de bonne nomenclature); ce sont
des formes très ventrues et arrondies de Trigonostoma (C. trochlearis Faujas,
et obsoleta Hœrn.).
Les Ovilia Jouss., dont le type est 0. doliolaris Bast., se distinguent par
leur ornementation exclusivement spirale et leur spire excessivement courte,
peut-être peut-on les admettre au rang de sous-genre. De même pour les
Gulia Jouss. (type : C. acutangula) qui, non seulement, ont une formerplus
étagée que la plupart des Trigonostoma, maïs epcore sont munies d’un bour-
relet plus saïllant à la base; le troisième pli columellaire antérieur est”
mieux indiqué. Au contraire, les Solatia n’ont que deux plis bien visibles,
et leur ornementation, comme celle de C. hirta Br., est particulièrement
épineuse, où au moins tuberculeuse comme la surface de C. Barjonæ Da
Costa. Dans ce groupe les Calcurata méritent également une mention, c'est"
l'exagération finale des Trigonostoma, avec une seule rangée d'épines
écartées : la section Tribia en dériverait par sa forme ailongée mais avec”
des côtes plus serrées et une ornementation spirale qui revient aux formes
habituelles de Cancellaria. | es
Le genre Bivetia Jouss. paraît admissible et ce serait la seconde division, =
après Trigonostoma, dont il se distingue par le véritable canal contourné que
forme l'ouverture de C. cancellata Linn. qui est le ‘type de cette coupe"
générique; ce caractère est moins nettement indiqué chez €: dertonensts
Bell. et surtout dans quelques-unes de ses variétés qui de port quelques :
formes arrondies de Trigonostoma, ce qui prouve l'extrême difficulté que”
l'on a pour classer les Cancellariidæ. LR
À propos du sous-genre Bonellitia Jouss., incorrectement formé puisqu'il |
est dédié à Bonelli, M. Sacco fait remarquer que si notre sous-genre
Admetula (type : C. evulsa) ne s’en distingue que par l’existence de varices,
il a constaté que certains exemplaires de C. Bonellii sont aussi variqueux,
ce qui réduirait à néant la différence générique que nous avions cru y voir.
Dans ces conditions, pourquoi ne pas substituer purement et simplement ”
Admetula à Bonellitia, puisque ce dernier nom équivaut absolument à"
Bonellia, déjà employé antérieurement en zoologie? Lorsque nous examis «
nerons la question dans nos Essais de paléoconchologie, il sufhira de faire …
une étude comparative des caractères de €. evalsa et Bonellii pour trancher
»
HR | — 51 —
finitivement cette question. Maïs, je doute que C. evulsa se retrouve dans
vétien, même à l’état de variété taurinia Bell. Cette opinion, renou-
de celle de M. von Kœnen, qui accorde à cette espèce une longévité
missible, ne conduirait rien moins qu’à rapporter toutes les Cancellaria
a l'espèce de Solander.
… Ence qui concerne le sous-genre Contortia Sacco (type : C. contorta Bast.),
Pauteur propose d'y classer une partie des Merica a D' Jousseaume, qui
forment un groupe tout à fait hybride, M. Sacco ne caractérise pas son
louveau sous-genre et se borne à indiquer qu'il diffère des Bonellitia par
absence de grosses varices ; puis il ajoute que c'est probablement à ce sous-
genre quil faut rapporter les formes éocéniques que j'ai placées dans les
Babylonella, après une mûre comparaison avec le type de Claiborne,
Calveata Conrad. Je ne puis partager cette manière de voir : d’abord s’il y
avait réellement identité entre Contortia et Babylonella, c'est le nom du
genre de Conrad qui doit prévaloir, il est au moins aussi bien caractérisé
que celui de M. Sacco qui n’a pas de description, tandis que j'ai indiqué les
“caractères des Babylonella non seulement en 1889, dans un Catalogue de
-l'Eocène, mais encore en 1893, dans les Notes complémentaires sur la faune
de PAlabama. Je ne puis affirmer que C. contorta soit une Babylonellæ, mais
j'en conclus au moins qu'on ne doit pas remplacer Babylonella par Contortia.
Ie sous-genre Uzia Jouss. que l’on croyait localisé dans l’Eocène, com-
prendrait aussi, d'après M. Sacco, des espèces oligocéniques (C. deperdita
- Mich.); mais je n'ai es les éléments nécessaires pour vérifier cette asser-
“tion, en tout cas, il faudrait probablement y rapporter la première des
… Sveltia (S. oblita Mich.) du Tongrien, qui ne paraît avoir aucun rapport avec
“les espèces suivantes et notamment avec le type C. varicosa Dr cette
espèce élancée ne comprend pas moins de douze variétés, aucune ne peut
“seconfondre avec l'espèce suivante C. taurinia Bell. qui est plutôt voisine
“de C-lirata Br., à ce point même que parmi les variétés de C. lirata on
retrouve une variété faurinia, ce que je ne m'explique pas au point de vue
“de la nomenclature. C. intermedia Bell et tribulus Br. sont aussi des Sveltia,
* D up ventrues que le type.
. Avecle genre Aphera Ad. (type : 4. fessellata Sow.) nous revenons à des
“iormes mieux définies, quoique se rattachant encore aux Contortia par
certains caractères; C. Dufouri Grat. et Bronni Bell. en représentent de
bons exemples dans le Miocène.
Les derniers genres de cette riche famille ne comportent qu’une ou deux
“espèces : d'abord Masslya labrosa Bell., tout à fait fusiforme et finement
-cancellée; puis Brocchinia mitræformis Br., qui a l'ouverture très courte,
Ja columelle sinueuse; Admete fusiformis Cantr., dont l’auteur rapproche
Cancellaria elevata, qui est le type des Babylonella, ce que je n’admets pas,
d'autant qu'on ne peut pas confondre à la fois les mêmes Babylonella avec
le S Contortia et avec les Admete, tout en conservant ces deux derniers
gen es: évidemment l’auteur aurait une opinion tout à fait différente s'il
onnaissait de vraies Babylonella, autrement que par les figures.
Ces critiques légères n'infirment pas, d’ailleurs, l'estime que nous avons
SRE Re “ek
our la valeur de l'ouvrage de M. Sacco : c'est un travail gigantesque, dans
quel il doit nécessairement se glisser quelques erreurs de détail, qu'il évi-
ra dorénavant en comparant j'en formes du Tertiaire supérieur avec les
hantillons mêmes des étages éocéniques.
s, passons à la partie X VIT, qui traite les Cerithiidæ, Triforidæ, Ceri-
dæ et Diastomidæ. ;
s trouvons tout d'abord le genre Cerithium, dont le type est C. Adan-
— 52 — | +4
soni; aucune des formes du Piémont ne me paraît appartenir au groupe
typique ; toutes ces espèces se rattachent plus ou moins directement à Cou
gatum qui, d’après moi, représente une Coupe bien distincte, caractérisée
par la faible courbure du labre, qui est peu proéminent en avant et presque
vertical; par l'existence d’un tubercule à l'extrémité antérieure du labre,
contribuent à rétrécir l'embouchure du canal, vis-à-vis la torsion de la
columelle; par les varices disséminées sur la surface; par le pli pariétal de
l'ouverture; par le renflement médian de la columelle. J'ai proposé
à M. Sacco, qui l'indique dans le texte, de dénommer cette section Vul/g0ce=««
rithium, car elle est beaucoup plus justifiée qu'un grand nombre d’autres
coupes simplement fondées sur des détails d’ornementation.
Je crois inutile de m’appesantir, dans cette analyse, sur les nombreuses
mutations qui se rattachent à C. vulgatum (C. europæum, crenatum, tauri-
nium, varicosum, etc...). L'auteur propose un nouveau sous-genre Conocez
rithèum, dont le type est C. tauroconicum Sacco; jaurais préféré comme type
C. Klipsteini Mich., qui est une espèce plus connue, éminemment distincteh
des Vulgocerithium, par sa forme conique; les espèces tongriennes, telles que
C. Meneghinii sont également des Conocerithium. Quant au sous-genre Péy-
chocerithium Sacco (Type : Cer. granulinum Bon.), je le trouve très voisin”
des Vulgocerithium; l'ornementation est un peu différente, mais elle procède
de celle de Cer. vulgatum; même je Re la ressemblance spécifique de
Cer. Bronni, classé comme Ptychocerithium, avec C.neogenitum qui fait partie
des formes dérivant de C. vulgatum : c’est une preuve qu'il n’y a pas place
pour deux sous-genres distincts, et il me semble que Ptychocerithium devrait
disparaître puisque. Vulgocerithium est antérieur, d’après mes lettres «
à M. Sacco.
La même observation pourrait, à la rigueur, s'appliquer au sous-genre
Pithocerithium, pour lequel M. Sacco cite comme type C. dolioium Br., qui
a des affinités génériques avec C. europæum du groupe de C. vulgatum : ainsi
le sous-genre Vulgocerithium, que jefconsidère comme correctement formé,
comprend des?formes élancées qui lpassent aux Ptychocerithium ct des w
formes trapues qu'on ne peut distinguer des Pithocerithium : telle est Ia"
conséquence à laquelle on aboutit, en matière de Gastropodes, quand on’se:
guide seulement d'après l'aspect général pour créer des coupes génériques,"
au lieu?defse guider d’après des;caractères qui ont une réelle valeur, tels.que«
ceux de l’ouverture, par exemple. C’est la multiplication indéfinie, inévitable «
des sous-genres, de même qu'il a déjà fallu subir. la multiplicité fastidieuse«
des espèces et des variétés; je ne crois pas que ce soit le but vers lequel nous«
devons tendre pour le progrès de la science conchyliologique,. pour la"
précision‘ de la classification. È 4
M. Sacco propose encore un autre sous-genre Tiaracerithiwm, pour
Cer. pseudotiarella et il indique qu’il faut probablement y classer C: tira,"
tiarella,} æquistriatum et mitreola; lor cesiderniers, jqui sont des fossiles
parisiens, dérivent directement de C. serratum et mulabile, qui sont des
Cerithium (sensu stricto), et s’y. rattachent par C. Blainvillei et Gra0e5t,
formes évidemment intermédiaires. Dans ces conditions, si l'on admet Tia"
racerithium, il faut presque un sous-genre pour chacune des 12 premières
espèces du bassin de Paris (Voir Cat. Eoc. IV); c’est-à-dire que, comme jen
le faisais remarquer ci-dessus, une création en nécessite une autre et l'on
finit par avoir autant de sous-genres que d'espèces. Il est vrai que celles-ci
sont à leur tour subdivisées en un si grand nombre de variétés que lon arriven
à tenir compte des différences individuelles. En d’autres termes, le critérium
de classement s’est abaissé d’un échelon sur toute la hauteur : quesera-ce«
dans vingt-cinq ans, avec un pareil système? PR
ac à
é és; le fragment d'un moule rapporté au sous-genre Campanile (C. oli-
mnicum Sacco) ; enfin le genre Bittium, dont le type (C. reticulatum Da
a) existe dans le Tortonien, le Plaisancien et l’Astien, avec onze variétés
_ nous guider.
Les Potamides et les genres qui s’y rattachent, pourraient, à la rigueur,
ierune sous-famille dans celle des Cerithidæ : la forme typique se trouve
lans PAstien (V. Basteroti de Serres, P. granosum Borson). M. Sacco
propose ensuite une section Ptychopotamides pour C. tricinctum Br., qui
estévidemment voisin de C. cinctum Drug., espèce que je considérais comme
du “même genre.que C. fuscatum L., type u genre Tympanotomus. Ce
lermier genre est bien représenté dans le Tertiaire du Piémont (P. marga-
ritaceus, calcaratus, pedemontanus Sacco, etc).
… Incidemment, à propos du sous-genre Terebralia, M. Sacco propose une
nouvelle section Ooterebralia, dont le type serait Cer. moluccanum et le
siotype fossile C. roncanum Brongn., mais qui se distinguerait par sa
orme ovale, par son labre étendu au point de clore le canal; je n’ai pas les
ments nécessaires pour vérifier ces caractères. Quant à la forme typique
des Terebralia, elle se retrouve à l’état de variété de T. palustris (Cer. linea-
“iuim, Borson) dans le Tortonien du Piémont; on rapportera au même sous-
cenre C. bidentatum, lignitarum, dertonensis et monregalensis Sacco.
—… Le sous-gere Pyrazus Montf. n'est représenté que par une seule espèce,
P: monstrosus Grat. (var. pedemontana “PE de même, le sous-genre Teles-
copium, par T. Charpentieri Bast. avec plusieurs variétés, dont quelques-
“unes pourraient bien, cette fois, conserver les noms spécifiques que leur
vaient attribué les auteurs précédents (Turritella ornata Mich.) ou M. Sacco
uimême (7. tuberculatoconicum), si toutefois l’on ne recule pas devant un
not.de huit syllabes : ces larges dénominations, très incommodes pour les
désignations scientifiques, sont le résultat de la formation de noms composés,
on devrait bien prendre la peine d'en imaginer de plus courtes, conformément
aux vœux des congrès qui recommandent de ne pas dépasser six syllabes —
et «’est déjà long.
Granulolabium plicatum se trouve dans le Tongrien du Piémont, mais
faut évidemment en séparer Cer. batillarioides Sacco, qui n'est peut-être
Même pas un Granulolabium. Au sous-genre Pirenella, représenté par
P'bidisjuncta Sacco, l’auteur ajoute une section Tiarapirenella, qui a pour
type C. bicinctum Br. et caractérisée par son galbe mitroïde, par son ouver-
ure piriforme, par la hauteur du dernier tour; il la compare aux Tiara-
thèum, sauf la longueur du canal, qui est ici tronqué à sa naissance;
Cer: pictum Bast. appartient à cette coupe qui me paraît bien voisine des
véritables Pirenella. ;
Les Zriforis du Piémont sont peu nombreux : une espèce dextre (T. ‘au-
oturritus Sacco) pourrait peut-être appartenir au sous-genre Trituba Jouss.,
nais l'auteur n’en connaît que des fragments. La principale espèce est
…perversus Linn. qui est le type du sous-genre Monophorus Grillo (1877),
sant double emploi avec Monophora, de sorte que cette dénomination doit
lutôt remplacée par Biforina B. D: D. (1884). On retrouve dans le
rien du Piémont 7. Dollfusi Cossm. et tricarinatus, St. Meunier, du
oligocénique d’Etampes. ; :
S passons à la famille Cerithiopsidæ, qui peut, avec raison, être
brée de celle des Cerithidæ. Le type de Cerithiopsis est C. tubercularis
PAS à €
HE |
Mont., et c’ est He ce genre u à fau | omme
w section Trachyschænium M. re quil detne rue un sous-genre
qui ne se distingue de la forme typique que par deux rangs d
au lieu de trois : le ty e est Cer. bilineatum Hærnes. |
Dans la même trie , on trouve le genre Cerithiella Verrill, je
dère, quoi qu’on puisse dire, comme absolument ne de Ceritell
et Lyc. 1850, c’est pourquoi J'ai proposé, pour er acer cette dénc m
Newtoniella (1893) Le motif de mon insistance est bien simple : la syr
de deux made n a pas le résultat d’une orthographe identique, n
signfication identique; s’il en étaitautrement, on pourrait nommer w
Ceritium et soutenir que cela ne fait pas double emploi avec Ceri
c'est la même chose pour les diminutifs Ceritella et Cerithiella dun |
radical. Par conséquent, comme on ne résout pas une question épi
_Synonymie en soutenant un barbarisme, je maintiens qu'il faudra
Cerithiella Morr. et Lyc. em et éliminer Cérithiella Verrill, pour lerem
par Newtoniella; en tous cas, si l’on ne veut pas changer ‘orthogra de
Ceritella pour ne pas bouleverser des habitudes Re Re il faut au moins
admettre que Cerithiella signifie exactement la même chose, en d’autr( es.
termes que c’est le synonyme, comme étant un diminutif, plus ee t
formé que l’autre, du mot Cerithium. Cette opinion est d'autant pus fond
que l'étymologie grecque de Cerithium est absolument discutable et ©
rien ne prouve qu'on ne ip pas tout aussi bien l'écrire Ceritium.
Il y a un certain nombre de Newtoniella dans le Tertiaire supériet Wu.
Piémont : mais ces espèces (C. Genei, Manzoniana, paucicincta, ETaspez
rala, etc.), dérivent, pour la plupart, de Cer. pulcherrimum, de notre s Hogeng
arisien, ART
e Pour terminer les Cerithiopsidæ, il nous reste à signaler Seila tri eala
Phil. et ses variétés, Seila turrella Grat. SES
Enfin la famille Diastomidæ Cossm., représentée par Diastoma Grateloupi D à
du Tongrien, comme dans notre Oligocène stampinien, et par Sandberger ri Be
perpusilla Grat. bien connue dans l'Helvétien de France," "#7 ES
M. Sacco, travailleur infatigable, nous annonce déjà les Frot derni
fascicules de son immense travail, en ce Fe concerne les Re
Bellardi n'avait pas avancé aussi rapidement ! Fa +
NOTES SPÉCIALES ET LOCALES |
: Lee Dre 1 fi
, -# #x Mie us %
Faune malacologique terrestre et fluviatile du département de la Vienne |
Hélix aspersa Mull. (1). Mauduyt cite quelques cas senestres et des :
de couleur; on sait qu'elles sont dues s
genre d'alimentation: quoique vivant. d
septentrionale de la ‘France, cet hé
Poitiers l'influence r ime : 7e n8 >
= é l'état minor. ENT: : |
+ — pomatia L. Mauduyt n’a pas trouvé luiunême
_ lui a été donnée par son beau-père
VE permis d’ établir un anioure, a Ti D
hélix, que je Pas ailleurs, E r
FF RE
(1) J'adresse mes biens sincères SA à à M. :
son concours pour la détermination aus TA citées un
_ A , HS ST LES
, 27. =
PORC EEE
ETS — —
| 2
rayon de 6 à 8 kilom. autour de Poitiers. Je n'ai
_ pas été plus heureux en ce qui concerne mes
recherches relatives à l’Helix vermiculala que j'es-
pérais pouvoir trouver en Poitou, vu la facilité
extrème avec laquelle se répand cette espèce qu'on
rencontre en grande quantité dans tout le midi,
u'on a signalée dans la Haute-Garonne et dans
l'Aisne, sur les bords de la Marne.
Mauduyt n'indique pas le lieu où on la rencontre, Je n’ai
pu constater la présence de cette variété de l’Helix
nemoralis.
C'est par oui dire que Mauduyt l'indique comme ayant
| été trouvé aux environs de Lussac-le-Château. C’est
à vérifier.
Encore une espèce que l’auteur précité indique comme
existant sur les dunes et dans un pré, près de la porte
de Paris, à Poitiers. Elle a disparu depuis,car je n’ai
pas pu la trouver. On ne pourrait m’objecter que je
n'ai pas pu le découvrir, parce que je ne l’ai pas re-
cherché à une époque favorable, car cet hélix se trouve
en toute saison (excepté quand le temps est très
rigoureux), et en quantité prodigieuse à l’état jeune
et à état adulte dès qu'il vit dans un milieu qui lui
convient.
La Vergne, près Poitiers (Mauduyt) (110 mètres d'’al-
titude).
Cette espèce, bien caractéristique, n’a pas non plus été
trouvec par Mauduyt; elle ne lui a été soumise qu’au
moment de la publication de son ouvrage. On peut
dès lors en conclure qu'elle ne s’est acclimatée que
depuis cette époque, car elle est très commune
sur les talus qui bordent le Clain, au-dessus de
Poitiers et à St-Benoiït. d’ai constaté sa présence à
Castres.
Sous les feuilles mortes, sous les pierres en aval de
St-Benoît, sur les bords de la rivière.
Aux mêmes endroits et vivant en compagnie de
l’Helix limbata et sublimbata dont elle n’est, d'’ail-
la Drap. à leurs, qu’une varieté.
na Mull. Mauduyt cite aussi la carthusianella qui n’est qu'une
re variété minor de la carthusiana (H. rufilabris, sans
doute).
Sous les pierres, sous l'écorce des arbres, à Ligugé,
sur les bords du Clain.
Grange-aux-Rondeaux, environsde Poitiers (Mauduyt).
Alluvions de la Belle-Prairie qui bordent la Chouere
(Mauduyt).
Bonne espèce vivant en colonie, très commune sur
les joncs qui bordent la rive droite du Clain, à
un kilom. environ en amont de Poitiers.
C'est une espèce particulière aux régions monta-
gneuses et dont l'existence dans la Vienne me
semble problématique. Mauduyt dit ne l'avoir
trouvée qu'une seule fois dans les rochers de
Château-Larcher, en septembre 1837.
Cette espèce, ainsi que les trois suivantes, vivent
toujours en colonies à St-Benoît, environs de Poi-
Se tiers, etc. (Mauduyt).
Rochers de Marnay et de Château-Larcher (Mauduyt).
J'ai trouvé la variété caslanea (Rossm.), sous les
pierres, sur la route de Poitiers à St-Benoit.
dE: Cazror.
ET2
—_#{ 1
- cé
ou 7-0 PR
M: duyt n’est point sûrement l'Æ. pygmæa Drap. (Voir la diagnose
Notes sur les Lépidoptères de la Bretagne. — Sauf les environs de Rennes. par-
faitement explorés par MM. Ch. et R. Oberthür (1), la Bretagne paraît un peu négligée
par les Lépidoptéristes. Je ne vois du moins à relever dans la feuille à ce point de vue
que la courte Liste des Lépidoptères des environs de Morlaix, donnée en 1883 par M. de Lau-
zanne, et la remarquable Liste d'aberralions capturées aux environs de Rennes par M. Bleuse
(ne du 1° août 1889). Peut-être y a-t-il quelque utilité à signaler les espèces les plus inté-
ressantes que j'ai ohservées dans ces dernieres années pendant trois séjours, malheureu-
sement trop tardifs (août et septembre), sur divers points du littoral breton : à Pornichet.
Ée Saint-Nazaire (Loire-Inférieure), à Saint-Lunaire (flle-ct-Vilaine) au Val-André, on
’léneuf (Côtes-du-Nord). 74
Argynnis Pandora Schiff. — Cette belle espèce du midi et de l’ouest, déjà signalée-de.
Rennes, habite le petit bois de la Baule près Pornichet. > EEE
Salyrus Slalilinus Hufa, Fauna Sulz. — Commun en août dans le boïs de la Baule
sur les dunes littorales entre Pornichet et Sainte-Marguerite. Je ne l'ai pas revu sur
côte nord de Bretagne.
Callimorpha Ilera L. ab. lutescens Stgr. — J'ai vu en aoùt 1895 deux exemplaires très.
tranchés de cette aberration caractéristique de la faune bretonne, sur deux points dela
côte, près de Pléneuf. Le type rouge, beaucoup plus commun que l’aberration, se rencontre
un peu partout. 4
Agrotis vesligialis Rott. — Saint-Lunaire, attiré par les lumières, le soir. è
Heliophobus hispidus H.-G. — Deux exemplaires, pris aux lumières avec l'espèce précé-
dente à Saint-Lunaire. Ils sont bien conformes à la figure que Duponchel a donnée de
cette espèce méridionale, t. VI, pl. 90, f. 3, sous le nom de Hirta. L
Metrocampa margarilana L — Dans une prairie près de Saint-Lunaire en août. C'est la
forme de la seconde génération, de très petite taille. | |
Gnophos obscuraria Ib. — Vole dans les landes. Saint-Lunaire, Pléneuf.
Eupilhecia nanata Ib. — Pléneuf.
Cidaria (Lygris cat. Sgr.) testala L. — Partie humide du bois de la Baule.
Eubolia (Ortholitha cat. Sgr.) peribolata TIb. — Cette charmante phalène méridionale, déjà"
signalée de Rennes, paraît assez répandue en Bretagne, mais toujours localisée. Je lai
observée sur les deux côtes : dans le Morbihan, à Belle-Isle en Mer et à Carnac, volant
entre les célebres alignements mégalithiques; dans les _Côtes-du-Nord à Pléneuf, dans”
une vaste lande de bruyères, et enfin sur la falaise près du cap Fréhel. 1
Le Havre | L. Duronr. =
«
ds >
Platypsyllus castoris. — J'ai découvert, le 8 octobre dernier, le Platypsyllus castoris
Ritsema, dans la fourrure d'un castor qui venait d’être tué dans le Gardon au Pont-du-
Gard. Rappelons que ce curieux et rare parasite dont on connaît depuis peu de tempsla
véritable affinité avec les Coléoptères, a été capturé pour la premiere fois en France, en
septembre 1883, par M. Bonboure sur des castors tués dans le petit Rhône, et que depuis:
cette époque aucun entomologiste n'avait été assez heureux pour le trouver à nouveau."
Nimes. Julien MiGaus. |
Capture du Vison de France, près de Lisieux. — Une capture du Vison de France,
espece de Putois aquatique, vient d’être faite sur la rivière d'Hermival, localité à cinq kil”
est de Lisieux. Ce petit mammifere s’est fait prendre dans un piège tendu pour lès Eoutres
dont il a les mœurs. Rare partout, c'est la première fois que je sache qu'il ait été signa
dans le Calvados. Son heureux possesseur me l'ayant gracieusement offert, il est dépose”
dans ma collection. De"
Lisieux. E. ANFRIE..
"_#
_
L'Oscillatoria rubescens du lac de Morat. — Depuis quelques semaines, la nappe“
du lac de Morat (Suisse) se colore en rouge, d'une façon très particulière; ce phénomène
se produit de temps en temps, mais rarement avec autant d'intensité que cette année,
pendant les mois d'août et septembre. Sa
Cette coloration de la surface des eaux est due à la présence d'une algue presque micros
copique, l’Oscillatoria rubescens, décrite par Haller en 1768, et par de Candolle devant la”
Société des Naturalistes suisses en 1825. Dans sa mage er sur les Oscillariées
(Paris 1893), Gomont cite le lac de Morat comme la seule patrie de cette petite plante."
Il est en effet curieux que cette plante ne se propage pas dans le lac de Neuchâtel, car
c'est pourtant dans ce lac que se déverse, par le canal de la Basse-Broye, l'eau du lac de
Morat. Un moment elle semblait avoir disparu, maïs ce n'est pas le cas, car actuellement
(15 novembre) on la trouve encore sur toute l'étendue du lac, aussi bien à la surface qu'à
quarante mètres de profondeur ; elle se présente sous forme de fils de deux à trois millim:
de longueur qui, lorsque l'eau est tranquille, montent à la surface et couvrent ainsi toute
,
1. V. Anu. de la Soc. Ent. de France, 1878, p. OXI.
FAO ACER Ar" L À EDR US
7 7 n = L.
2 — 91 —
sière rouge que les courants de l’eau et de l'air concentrent en larges bandes
Ltrès varié.
nomène a, bien entendu, sa légende; les vieuxpêcheurs du lac, qui en tirent phi-
ement d'énormes poissons qu'ils appellent vulgairement saluts ou silures
glanis), pesant jusqu'à 45 kilogrammes, disent, lorsqu'ils voient rougeoyer le lac :
sang des Bourguignons, en mémoire des infortunés soldats de Charles le
requi trouvèrent la mort dans ses flots. »
orat. | A. M@œuHLENBRUCxK.
tion. — A-t-on déjà trouvé sur le territoire français des fulgurites, et, dans l’affir-
quelles sont les indications bibliographiques relatives à ces découvertes ?
ers. Dr RaEywaKkeERs.
REVUE DE FAITS SCIENTIFIQUES
Biologie de la Gromia fluviatilis. —
4 M. Le Dantec à étudié la biologie d’un
Rhizopode d’eau douce (Gromia fluviatilis
Duj., recueilli dans un étang de la
Dombes, et a comparé les phénomènes
observés chez cet être à ceux que pré-
sentent d'autres Protozoaires. Il a reconnu
les particularités suivantes : le phéno-
mène de l'ingestion semble absolument
passif chez la Gromie; une fois le réseau
des pseudopodes établi avec ses courants
plasmiques, les substances étrangères y
adhèrent et sont englobées sans aucun
déplacement de l'animal; au contraire,
chez l’Amibe, l'ingestion ne peut avoir
lieu qu'en tant que l'animal se déplace au
moins en partie dans une direction déter-
minée et fournit ainsi la force qu'il faut
pour vaincre la résistance que la tension
superficielle oppose à l'ingestion. Les
substances ingérées sont incluses direc-
tement et sans réaction dans le plasma de
TR la Gromie, ce qui sépare celle-ci de tous
ne é À les autres Protozoaires vivant dans l’eau
TER ! (Rhizopodes lobés et infusoires ciliés) chez
Gromia fluriatilis (d'après Le Dantec). lesquels M. Le Dantec a toujours constaté
7 No DE D SAT ab cr la présence autour des ingesta d’une va-
ÈS cuole à contenu aqueux plus ou moins
dans lequel a lieu une réaction chimique qui doit être considérée comme une véritable
ion. Cette inclusion ou addition directe peut porter soit sur des substances plas-
S identiques, soit sur d'autres substances difiluentes, soit même sur des substances
)hides, telles que les parties tégumentaires peu résistantes des Infusoires, des grains
amidon, etc., qui sont dissoutes puis mêlées au sarcode de la Gromie. Dans tous ces
, c’est le plasma lui-même qui accomplit tous les actes dont dépend le phénomène,
is l'addition de substances étrangères au plasma primitif dont les elements se
truisent peu à peu par suite des combustions vitales, en modifierait rapidement la
sition, si une assimilation n'avait pas lieu; c'est ici qu'intervient le noyau qui est
table organe assimilateur, ainsi qu il résulte des intéressantes expériences de méro-
aites par M. Le Dantec. En quoi consiste ce rôle ? Toutes les substances liquides
auplasma passent-elles au travers du noyau pour être réparties après assimilation
plasma d’où -elles viennent? On peut faire à ce sujet telle hypothèse que l’on
< PF
ad LE A,
m1.
alt ani défini la mérotomie : « l'opération qui consiste à retrancher d'un organisme
portio res moins considérable dans le but d'étudier les modifications anatomiques
logiques qui surviennent dans la partie séparée du corps. » M. Le Dantec a pu ainsi
re et préciser chez la Gromia l'énergie vitale et le rôle de masses protoplasmiques séparées
a A?"
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et des organes intra-protoplasmatiques. Quant aux Infusoires que M. Balbiania sic ès
tement étudiés au point de vue de la mérotomie, la différenciation de leur protopl ple pr a
devient extrême. Le
(Le Danrec, Études biologiques comparatives sur: les Rhisopodes d'eau done in Bu,
Scientif. de France et de Belgique, t. XX VI). Æ
>
Assimilation et Respiration chez les Végétaux. — Voici les conclusions de
étude de M. Blackman sur l'assimilation et la respiration chez les végétaux + Dans les
conditions normales, les stomates constituent pratiquement le seul passage pour l'entre :4
et la sortie de l'acide carbonique; la cuticule des jeunes feuilles ne semble pas être y lus
perméable à l'acide carbonique que celle des feuilles adultes. Si les stomates sont bouché ss. ;
il y a osmose appréciable de l'acide carbonique, au travers de la cuticule, pourvu que la
tension du gaz soit assez forte. La proportion d'acide carbonique dans l'air n'est pas .
fisante pour qu’il y ait osmose dans une feuille à stomates fermés; dans ces conditions,
il ne peut pas y avoir assimilation; la proportion optimum d'acide car ‘bonique pour l’assimi-
lation dépend de la porosité de la feuille, celle-ci peut assimiler dans CO° pur, lorsque
ses stomates sont bloqués; c’est à Cela, et non à l'absence d’un rôle utile des stomates“
dans les échanges gazeux (suivant l'opinion de Boussingault), qu'il faut attribuer la faible.
assimilation de feuilles à stomates ouverts placés dans un mélange riche en acide carbo=«
nique, comparativement à des feuilles sans stomates libres. A ‘la lumière directe, une
feuille verte bien développée assimile tout l'acide carbonique formé par la respiration 2
il ne s'en échappe pas.
(Frosr-BLackMAn, Rech. s. l'assimilation et la respiration (trad. par Demoussy, d. Ann.
Agron., 25 nov. 1895).
“
La faune des régions belgiques. — Dans le volume qu'il vient de consacrer à la“
Faune de Belgique, M. le prof. Aug. Lameere distingue les zones suivantes A
RÉGION MARITIME. — Zone d’ Ostende (s'étend du cap Blanc-Nez au Helder sur les côtes,
et au large jusqu'aux dépressions qui la séparent de la zone de Douvres et de la zone
d' Héligoland).
RÉGION DE LA Basse-BELGIQUE (appartient à la
faune baltique; elle comprend toute la partie du
pays dont le sol est forme de sable quaternaire
ou de limon poldérien et elle s'étend dans les
Pays-Bas jusqu'à la Meuse et dans les îles
Zélandaises. Au sud elle est limitée par le limon
hesbayen).
RéGioN DE LA MoyYEenNEe-BELGIQUE (appartient
à la faune celto-britannique : elle est à peu près
entiérement recouverte de limon hesbayen et
elle entame une notable portion des dépar-
tements du Nord et du Pas-de-Calais).
Zone campinienne (salle quaternaire).
Zone des Flandres (sur tout limon poldé-
rien). À
Zone lillorale (Dunes et Bas-Fonds).
Zone de Bruxelles.
Zone de Hesbaye.
Zone de Tournai (sous-sol calcaire).
RéGioN DE La Haure-BeL&iQue (appartient à la
faune germanique. Elle embrasse tout le pays au
sud de la Sambre et de la Meuse, et une partie
des départements français du Nord et des
Ardennes, ainsi que du Limbourg hollandais et
du Luxembourg. Sol généralement rocailleux,
constitué par des terrains primaires.
partie mérid. du Hainaut, Namur;
partie de Liège et de Luxembourg. É
du Limbourg hollandais).
Zone ardennaïise (terrains siliceux 4
Ardennes, Eifel). - F2
Zone subalpine. — Environs de NT
Baraque-Michel (600% d’alt.). #.
r JC
RéG1oN JURASSIQUE (appartient à la faune bour-
guignonne; n’entame en Belgique que la partie
mérid. de la prov. de Luxembour LE mais s'étend ! Zone lorraine (terrains secondaires de
en France à l’O., jusqu'aux terrains crétacés de rassiques). <=
la Champagne, au S. et à l'E. , jusqu'aux Fau- > + 4
cilles et aux Vosges). =>.
M. Lameere décrit dans son ouvrage comme appartenant aux r ee belgiques {er
suivant l’ordre de l’auteur) : Porozoaires (6 espèces); Cnidozoaires (43); Scyphocnidai "
(11); Astérozoaires (13); Tuniciers (9); Ampbioxides (1); Cyclostomes (A); Doro (sr
Batraciens (13): Reptiles (7); Oiseaux (235); Mammifères (91); Annélides (92); Mol lus=
coïdes (28); Mollusques (229); Plathelminthes (367); Tardigrades (5); Pantopodes (2); Arach-
nides (437); Crustacés (165); Myriapodes (Dignathes et Trignathes) (34); Here ;
(Collemholes, Campodes et Thy sanoures) (44). — Les Insectes ne sont pas ge dans
ce premier volume. ca À
(A. LameerE : Manuel de la Faune de Belgique; t. I, Animaux non insecles, _Brux
Lamertin (1895), 640 p. av. 701 fig. et 1 carte). %
E x
Zone calcareuse (affleurements calcaires :.
be
dater sont marqués d’un astérisque (*).—
ience, 1895, p. 407-416).
D: Jolisoeur, sa vie, ses œuvres,
(ex Soc. H. N. Reims). B %518
'Az. total des globules ar es et son
vec l’Az. hémoglobinique d. les diff. classes
s (Arch. Ital. Biol., 1895, IE, p. RCE
NN] 7e Manca. — Nouv. contrib. à TE 7
du foie (Arch. Ital. Biol., 1895, IL, p. 29%5-
A 9,520
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J
y - — The use of formalin as a preservative
dl marine animals (Nat. Science, pe
522
à. — Manuel de la faune de Belgique.
(animaux non insectes) 640 p. Bruxe ri
LE. ce — Micrometry (New-York, Mier, Soc,
'UORI. — $ Taction glyco-inhibitrice de la sécré-
Dancréatique (Arch. Ital. Biol., 1895, IE, p. ,
25
Ft expér. touchant l'infl. de la étarer
> de transmission du mouvement nerveux
(Arch. Ital. Biol., 1895, II, p. 231-236).
A 9526
.). — A modern pe pepe objective (New-
Micr. Soc., 1895, p. 106-111) B 9527
F 3.)— S.une nouv. pro Dridté du gr quelq.
que Ital. Biol., P°1895, IL, p. 287-294) À 958
.— pre para el ’estudio dei bulbo
origen de los nervios encefa-
A 9529
de
SANS.
comp. de la PR
B 9531
eteh of Lake dwellin HE
ÀShetch of Lake -95, p. Fe
Vertébrés.
ormandie, 1895, p. 31-34). B 9535
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L Anz., 1825, p. 459-462). B 9536
2 La tp glions mésentériques
€. 2 déc. 189, p 800807. B 0537
enta sa 7 = iphé shit (Rev. gén.
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l'eau de dédoublement et d'oxydation
a Chouette 1ou (Arch. Ital. Biol pr
) v. Er de classificat. des
m. “ ne p- PE RE:
N. on 1 bien RS
; 8 B 9543
: .— Of EC ingen over de phy-
LP. 1895 ex (Natuurkined
— The Swedish marine biological |
A 9517 |
). — On the Darwinian hypothesis of |
s. la belette — Mustela lutreola
SR".
GUE DES OUVRAGES ET MÉMOIRES COURANTS
Reçus du 8 Novembre au 8 Décembre 1895
Eh mis à la disposition des lecteurs inscrits habitant la France, aux conditions du règlement
(Envoyé franco sur demande).
La catégorie (A ou B) est indiquée avant le n° d’ordre-
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L 9296
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Sp-
Vers à soie,
vous ER —
| faune girondi
et var. Fr de Lépidopt. p. la
ne (PV. Soc. Linn. Bordeaux, de =
Ji
LEXXIX).
re È four des cocons du Bom-
Luctant et TaruLLL — Le
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Le Directeur Ge
Typ. Oberchür, Rennes—Paris (797-095) RE EEE
+ ESA #à
ae M RL
es, in à sets or singly, about 2,000 species of marine and land shells
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Æ
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44 ° À de
BULLETIN D'ÉCHANGES DE LA FEUILLE. DES JEUNES NATURALISTES. si
M. J. Puteaux, 6, impasse du Débarcadère, vessie désirerait obtenir, } pe
échange, des plantes de la Norwège, récoltées au delà du cercle PRAire (660 lat. EUX
M. A. Bovet, 9, rue Piollin, à Autun, offre un certain nombre de mousses et
lichens, en échange de coléoptères. |
‘
M. Paul Mathieu, 22, boulevard Seguin, Oran, demande des ouvrages de one +4
cologie terrestre, vivante et suriqut fossile du Nord de l'Afrique, en échange de coquilles”
terrestres, fluviales et matines, ainsi que des coléoptères déterminés. "RE A8
+ ab. OA
4 M, à
« (
M. Abb. Mœhlenbruck, à Morat (Fribourg), Suisse : offre divers ouvrages. d'en- « &
tomologie en très bon état, contre de bons ouvrages d’ornithologie: - ER
M. G. Rogeron, à l’Arceau, près Angers, offre d'échanger : £. Zpisiygne, S: Sta-
tilinus, H. Actæon, C. Steropes, Z..Achiliæ, AN. mundana, A. crassa, A. pula, T. ab. Fucatus}
Collinita, Nebulosus, ab. junclus, munda, D. Rubiginea, H. Croceago, À. Fulvago, Togata, a
IT. Genisiæ, P. Gutia, HA. Rupicoprocia, T. ab. Fulvata, A. Badiata, C. Picuta, E. Por bla a e
Envoi de la liste d’un grand nombre d’autres espèces sur demande.
PP
M. Charles Bureau, pharmacien-spécialiste, à Arras, désircrait recevoir par M
échange : cocons de sericigènes et chrysalides vivantes de toutes sortes de MORE és à “4
M. G. Luze, Burgerschullehrer, XVI, Veronikagasse, 25, Vienne (Autriche),
possède une nombreuse liste d'échanges de coléoptères, dont beaucoup de formes alpines;
dés. faire des échanges avec collect. franc ais et italiens.
M. Benderitter, rue Champs-Maillets, Rouen, désire recevoir des Lamellicornes, uu
et Lucanides du Globe, il offre en retour de très bonnes espèces en, Cicindélides Longi- s'
cornes ct autres familles. Envoyer listes aussi nombreuses que possible. ..
M. Jean Royère, 34, Grande-Rue-Marengo, Marseille, échangerait pop micros
cope d’un grossissement de huit au carré avec microtome Ranvier, “tous accessoires :+
essences, cloches, lamelles, pinces, agitateurs. cristallisoirs, etc., contre coléoptères |
européens. La liste des accessoires sera "d’ailleurs envoyée sur demande.
». Que :<]
M. Fougère, à Saint-Martin-de-Laye, Gironde, demande à emprunter, pour huit re 4
jours, la partie avec son supplément du catalogue de Gemminger, traitant des Lamelli: ri
cornes; donnerait en. retour des insectes, Désire échanger Coléoptères, en particulier, ._\ fÀ
D: ynastes Hercules g , contre Lamellicornes européens ou exotiques. PRANERCES Rs)
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4 06 sr XL | IIIe Série, 26° Année SET N° 304
LA FEUILLE
DES JEUNES NATURALISTES
DE MENSUELLE D'HISTOIRE NATURELLE
Fondée à Mulhouse en 1870
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Le Numéro, 40 centimes.
us AMANEMENTS COMPTENT A PARTIR DU 1 NOVEMBRE DE CHAQUE ANNÉE
SOMMAIRE DU N° 304
br 3 Na Mimétisme chez les Insectes.
ie : Observations sur quelques Gypaëtes barbus.
ons géologiques en Alsace (fx).
: Le Congrès international de zoologie à Leyde (septembre 1895) (7in).
ntes adventices. — Observations faites dans l'Est, en 1895.
s et locales : A propos du Vison de France. — Nouvelle capture de Platypsyllus
= Fulgurites
ts scientifiques : Les vieux Ifs de la Normandie. — Un céphalopode couvert
— CATALOGUE DES OUVRAGES ET MÉMOIRES COURANTS DE LA BIBLIOTHÈQUE.—
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sous-genres, préface de Ed. PERRIER, professeur de zoologie au Muséum. 4 vol. in-18 Xe
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540 DES JEUNES NATURALISTES
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AVIS IMPORTANT
CATALOGUE DE LA BIBLIOTHÈQUE. — {7° FASCICULE (Mammifères)
Nous mettons sous presse un nouveau fascicule du Cataloque de la Biblio-
hèque. andis que les seize premiers fascicules (parus de 1887 à 1893)
étendaient à l’ensemble des sciences naturelles, nous avons pensé qu'il
ba
1
erait préférable de consacrer chacun des fascicules à venir à une partie
péciale. Le dix-septième fascicule comprendra donc les Mammifères, et
nous y donnons le titre, la pagination, etc., de tous les mémoires non
7
core catalogués et des renvois aux numéros d'ordre des seize premiers
ascicules (n°° { à 23,265), ainsi que du catalogue mensuel (n° 1 à 9,76%).
… Ce fascicule se divisera en trois Rs et à Savoir :
Mammifères récents : Morphologie, Biologie, Systématique et Distri-
ni ion géographique ; |
2 Mammifcres fossiles;
3 Zootechnie (Mammifères domestiques, Acclimatation, Productions
poils, lait, etc.).
Il comprendra environ 880 numéros nouveaux et 1,130 renvois.
eprix de ce fascicule est de Z fr. 50, la souscription.en est réservée
ALPAE
Duis ces dernières années, l'attention des naturalistes a été tout spécia-
appelée sur une série nombreuse de faits qu'on a désignés sous le
néral de Mimétisme.
é de ressemblances frappantes entre des êtres ou des choses de
pendant très différente.
“Une feuille d'arbre et un papillon ou un orthoptère ont absolument
> aspect; ou encore un excrément d'oiseau et une phalène; une
anche d'arbre et une chenille. |
na conclu de ces ressemblances à une sorte de protection qui aurait
but d'aider à la conservation des êtres appartenant à certaines espèces.
“pensons pas que cette explication puisse être complètement
Le
4
admise; car les ennemis naturels des espèces qui imitent “une feui
excrément où une branche, ne sont point trompés par la 1 nEE
savent très bien découvrir les êtres nécessaires à leur alimentation.
Sans doute, notre qualité d'Entomologiste, nous amenant à ah ES
importance excessive à notre intervention dans la circonstance, nous à
juger à un point de vue trop personnel la cause encore inconnue de
curieuses analogies.
Les Entomologistes ne sont réellement pas les destructeurs des i insec
ils en capturent un nombre relativement trop petit pour que quelque esp
ait besoin d’être protégée contre leurs recherches. 5
Les Hyménoptères et les Diptères lépidoptérophages savent toujot
très bien découvrir leur proie. Du reste, s'ils ne réussissaient pas à se
emparer, eux-mêmes souffriraient de la disette, de sorte que la protection, a,
dont jouirait telle chenille ayant l'aspect d'une branche, causerait, si elle
était efficace, la disparition de l'espèce parasitaire dont le rôle est pourt
de faire sa nourriture de la chenille en question.
Il y a dans le monde un équilibre providentiel qui conserve les esp Ce
dans des limites sensiblement les mêmes. Des individus sont ones Ë
fréquemment sacrifiés, mais pas de façon à ce que l'espèce elle-même so
détruite. Une meilleure année vient ordinairement compenser et réparer les
HARre subies antérieurement, et finalement nos forêts et nos montagnes nous
nt revoir à chaque nouveau printemps les mêmes espèces de pce É
ont déjà pu réjouir l'œil de nos pères. | ÊE:
Seul, l'homme, intervenant dans la création dont il est le roi, peut : anni =.
hiler les espèces, en employant-les moyens puissants dont il dispose, p par
exemple, en abattant une forêt; mais dans de telles conditions, le mimétismes
ne peut évidemment rien rotéger. Les arbres tombent et les nombreuses.
espèces qui se sont succédées avec eux, périssent dans le même désastre.
Ce n'est point, du reste, de cette sorte de Mimétisme que nous ee
l'intention d'entretenir les lecteurs de la Feuille.
Il en est un autre bien autrement intéressant à notre avis et d'allu re
plus mystérieuse en ce sens que le pourquoi est encore loin d’être m même |
entrevu. EVE
Nous voulons parler de la ressemblance souvent presque complète: du
existe entre des êtres de familles et même d'ordres tout à fait différents. SRE
Exemple : Un Lépidoptère diurne et un Lépidoptère nocturne; un Lépi-
doptère et un Hyménoptère ou un Coléoptère; des Coléoptères appartel
aux groupes les plus distincts : un Elatéride, un Lycide, un CRE
un Lampyride, un Ténébrionide, un Phytophage. |
Quelquefois, non seulement une espèce est imitée par une autre d'un a
ordre, mais les espèces d’un genre de Lépidoptères péuvent être {ou
mimées par celles d’un genre de Coléoptères; ainsi les Correbia (Lépid-) e |
les Calopteron (Coléop.). ue
De plus, il y a la preuve d’une intention dans cette imitation. Le
teron fallax Kirsch, de Colombie, Lycide aux élytres bleu d’acier trav:
En une bande jaune, présentant une réticulation un peu saillante, €
ire un gaufrage qui produit nécessairement par ses saillies et ses cavités
jeu de lumière, a son sosie dans Mimica Lycoïdes Obthr. Etud. d 0
lv. 6; pl. X; fig. 9), Zygénide aux ailes unies, de la même couleur que
du Calopteron, mais rayées de fines lignes blanches, ul rendent très
tement l'effet de la réticulation en saillie du Calopteron. Ve fe?
De plus, un autre Coléoptère Cérambycide Pteroplatus transversal
Brême imite exactement le Calopteron fallaæ, de sorte que : le Lépic id
Mimica Lycoïdes mime deux x CEE de familles RES 71
RELSPE
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CRISE ES RENTE EX
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2
es espèces qui s'imitent les unes les autres habitent généralement le
ie pays, et leur aspect, pendant l’action de la vie, est également imita-
arun Entomologiste très compétent ettrès expérimenté, M. P. Germain,
à jadis envoyé de Rio-de-Janeiro un Lépidoptère Correbia Ceramboïdes
., mimique comme Mimica Lycoïdes, d’un Lycide Calopteron Brasiliense
elnau.et d'un Cérambyeide Thelgetra Lycoïdes Dejean, avec l'indication
l'avait d’abord jugé être un Coléoptère, en le voyant voler, et qu’il ne
& aperçu de son erreur qu'au moment de le piquer.
eu Bates avait autrefois fait connaître des faits de mimétisme entre des
ides.du genre Leptalis et des Héliconides du genre lthomia provenant de
a région des Amazones. :
… Le mimétisme entre ces Lépidoptères appartenant aux familles des Pié-
idesvet des Héliconides est d'autant plus intéressant que les mêmes lois de
rariation les affectent.
… Mais ce ne sont pas seulement des Papillons de ces deux familles qui se
ressemblent. Ce sont encore des Erycinides et même des Chélonides qui les
imitent, ebau point qu'une aile détachée du corps exigerait quelque attention
pour être exactement rapportée au Lépidoptère de celle des quatre familles
ci-dessus désignées (Piérides, Héliconides, Erycinides, Chélonides) à qui elle
pouvait appartenir. Dans certains cas, des Botydes viennent en cinquième
Jeu apporter leur contingent de mimétisme.
— Dans des études successives, nous nous proposons d'entrer dans quelques
«détails sur des faits de mimétisme que renferment nos collections.
… Dès maintenant, nous indiquerons très sommairement chez les Lépidop-
“ères le genre Papilio, imitant des espèces appartenant aux familles des
Danaïides (Danais, Euplæa, Amauris), Héliconides, Piérides, Chélonides, Ura-
nides; le groupe des Erycinides, mimant des Phalénites, Chélonides, Litho-
sides, Héliconides, Piérides, Deltoïdes, Satyrides; la famille des Zygénides res-
«semblant à des Ayménoptères, Diptères, Coléoptères, etc.
Charles OBERTHÜR.
(À suivre).
— OBSERVATIONS SUR QUELQUES GYPAETES BARBUS
— C'est une bien rare fortune de pouvoir obtenir aujourd'hui, en chair, le
-Cypaëte adulte. En effet, cette belle espèce, spéciale à l’ancien continent,
<wdont le moule gigantesque semble remonter à des faunes anciennes, est
Certainement en voie de diminution rapide et son extinction totale, du moins
en Europe, peut être prédite pour une époque peu éloignée; les chasseurs
Dai battné Los hautes montagnes ne la nant pas, nous le-savons, et
sun individu se rencontre encore parfois, de loin en loin, on peut dire que
4 possession d'une semblable pièce à l’état frais est due à un concours
de circonstances heureuses, bien souvent unique pour un ornithologiste
mateur. ? :
ur notre part, après de longues années de recherches incessantes, nous
avions encore reçu qu'un seul exemplaire jeune, provenant des Pyrénées,
rsque, coïncidence peu ordinaire, nous recevions dans la même semaine,
vrier 1895, un magnifique « adulte, pris dans les Alpes, et l’avis d'envoi
| ie d’un second exemplaire également & adulte. Il nous serait donc
4
permis d'étudier et de comparer, dans les mêmes conditions d'âge et deu
sexe, les deux races, dit-on, du Gypaetus barbatus. ET |
Nous allons essayer, dans cette note, d’en donner le résultat: het À
LT
4 -2
is,
(TL
\ U
{
dh)
1]
Gypaetus barbatus & adulte, d'Algérie.
1° Gypaëte barbu (Gypaetus barbatus, Tem.), provenance des Alpes fran"
çaises, capturé, le 20 février 1895, près des chalets de l’Alp de Cervières #4
(altitude 2,232 mètres), à cinq heures de marche environ Sud-Est de Briançon 4
(Hautes-Alpes), sujet mâle de toute beauté, complètement adulte et en
leine saison d'amour (les testicules énormes, occupant presque tout Ie
assin, mesuraient ("053 pour le grand diamètre et 0*036 pour le petit).
pesait exactement 6 kil. 150. Sa taille, de l'extrémité du bec à celle dela
ueue, atteint 119, dont 0*56 pour cette dernière; les rectrices médianes, "y
épassant de 0"10 l’extrémité des ailes fermées, l’envergure, depuis la pointe"
de la troisième remige, la plus longue, jusqu’à celle correspondante, donne
2"70. La taille précise de 1*19, déjà considérable, peut quelquetois être
dépassée chez la femelle, plus forte que le mâle dans beaucoup d'oiseaux de
proie, mais, de là, à atteindre 1"40 à 1"50, comme l’indiquent MM. Degland
et Gerbe et d’autres auteurs, nous l'avons déjà exprimé, c’est, à notre avis,
le résultat d’une erreur; aucun Gypaëte de nos Musées ne représente cette
taille. L’exagération des mesures, difficiles à contrôler sur l'oiseau frais,
n'aurait rien de bien étonnant quand on voit, entre autres,'que la Buse
commune dont la taille varie seulement de 0"51 à 0"53 (facile à vérifier), est
portée de 0%65 à 0"70 par la plupart des auteurs : c’est ainsi que leserreurs.*
se propagent. ÿ SE
‘ensemble de la coloration se divise en deux masses bien distinctes, claire” #
à la tête, au cou et aux parties inférieures, et foncée au reste. |: = =
us de la tête, avec le haut des joues, blanchâtre ; une large bande, noir
see des poils qui couvrent la base du bec à plus de moitié
au-dessus des yeux qu'elle entoure, et, plus étroite, se recourbe brus-
nenten rejoignant celle opposée, de manière à circonscrire entièrement
-rtex; d'autres poils noirs, raides et clairsemés se remarquent sur le
tex, les oues où, plus rapprochés, ils forment comme une tache contour-
antloreille, de même sur la gorge et en dessous des joues, mais plus longs,
ins tassés; pour en finir avec les poils, ceux du menton, bien fournis,
atteignent 0°v6 de longueur; couchés, ils dépassent le bec de 0"018; c’est
“une belle barbe. La nuque, l'arrière du cou et toutes les parties inférieures
uuerbelle couleur jaune#pâle, légèrement plus foncée et lavée d'orange au
des joues, devant. et côtés du cou et sur quelques plumes parsemées
-inégalement à la poitrine et à l’abdomen; une série de taches gris noirâtre
…iorme, au haut de la poitrine, une sorte de bande pectorale irrégulière
rejoignant le noir des épaules; des taches d’un gris plus pâle terminent de
mème les plus longues des sous-caudales ; le dos, le haut des scapulaires,
les sus-caudales et les couvertures supérieures des ailes d’un noir presque
r, avec un trait blanchâtre, plus arge sur les ailes, occupant la ligne
nédiane de chaque plume (cette teinte noire et blanche existe également au-
dessous des ailes, seulement sur les parties charnues); bas des scapulaires et
«couvertures inférieures claires, d'un gris cendré, frangé de noir sur les côtés,
avec lemmême large trait blanchâtre au centre et au bout de chaque plume;
ges et rectrices gris noirâtre, avec les tiges d’un blanc uniforme en
us, et.ornées en dessous de stries brunâtres formant un dessin régulier
"Curieux, que nous n'avons pas encore remarqué sur d'autres oiseaux.
» Bec corne foncée à pointe nonâtre; lèvres bleuâtre sale; intérieur du bec
terne avec la langue brun foncé. Yeux très grands, diamètre total
+
22 dont U“U1% pour l'iris qui était, quand nous l'avons reçu, brun
mâtre clair; pourtour rouge vermillon à bord intérieur orangé; paupières
jires et non rouges comme l’indiquent Degland et Gerbe; doigts gris
sex.
7.
pa
ÿ
nécessité de son habitat — d’un épais matelas de duvet. jaune, recouvert de
“belles et longues plumes, touflues surtout au cou et aux jambes, ces der-
mières tombant sur les doigts qu’elles cachent aux trois quarts, jusqu'à
lavant-dermière phalange du doigt médian.
bn, autopsié nous indiquait la mort par intoxication, confirmée poste-
ement (capturé agonisant près d’un renard empoisonné par la stry-
ne, dont il avait englouti déjà près de 500 gr. chair et poils, contenus
son jabot). Nous avons trouvé également dans le gésier, mais provenant
repas antérieur, une masse compacte de poils agglutinés avec des
ents d'os et les quatre sabots entiers d’un pied de derrière, le tout
enant évidemment à un chamois adulte.
“Gypaëte barbu, mâle jeune de deuxième année environ, — dans une
remière note nous avions indiqué l’âge de trois à ue ans, de nouvelles
bServations nous le font rajeunir plus justement — des Pyrénées SA
abattu, le 23 décembre 1892, près de l'entrée du Cirque de Gavarnie (Hautes:
5e Ce spécimen, sauf la teinte et l’ampleur du plumage ne difière
siblement de celui des Alpes comme grandeur, on peut admettre
Âge aidant, il eût atteint la même taille, ce qui contredirait l'opinion
xistence d'une race constante plus petite, habitant les Pyrénées, à
le considérer notre sujet comme exceptionnel, ce qui est peu probable.
ès prises sur l'oiseau en chair : taille 1*13, queue seule 0"52,
| 1 ee .
— 66 — Deeys TENTE
SATIE 27
RE :
Æ,7*+
envergure 2°68, poids 3 kil. 960; la coloration est différente naturellement «
de celle de l'adulte : 3 ARR:
Dessus et côtés de la tête d’un gris brun terne, les bandes latérales sont
déjà apparentes ; la gorge et le cou entier brun noir brillant, avec que ques
plumes blanc jaunâtre, très étroites, clairsemées sur le devant du cou; dos;
scapulaires et couvertures des ailes brun grisâtre foncé, tacheté inégalement.
de jaune roussâtre; remiges et rectrices brunes avec les tiges jaunâtre clairs"
poitrine et parties inférieures d’un ton fauve clair lavé de mn Me à la -
plupart des plumes sont terminées de blane terne; quelques taches brun
foncé au haut de la poitrine et inégalement réparties. | s TNA
Bec de couleur corne légèrement bleuâtre, à er@chet plus foncé, peau/mut
autour des yeux et lèvres d'un bleuâtre livide; iris grisbrun avec le pourtour
rouge orangé; doigts gris bleuâtre sale. | L'ACEPES
Le gésier ne contenait qu'un amas de poils jaunâtres, longs et raides,
robablement ceux des parties inférieures de l’isard. Nous avons goûté à
a chair qui est mangeable. tÉs
A
3° Gypaëte barbu, mâle trè
+
à
hd a
+ È
a “à
affirmer sur le seul spécimen, en priant les ornithologistes mieux placés de:
| ARE
.
PS0. «
L
sement il n’a pas été relevé. HF
Mais les parties blanc jaunâtre de notre Gypaëte des Alpes passentà
l'orangé foncé et très vif à à gorge, au draut ut côtés PA PRES
trine et sur beaucoup de plumes de l'abdomen ; la nuque et l'arrière duco
plus clairs; le dessus de la tête blanc terne, sans changement; les poils noirs
de la gorge et de la mandibule inférieure, très ap mier,
manquent ici totalement; barbe plus courte, ne dépassant . SE d
taches gris brun formant presque bande en haut de la poitrine sont entiès
LA .
d'Algérie, cette teinte orangée, plus ou moins vive, est générale «
plumage et se remarque même sur le bec et les doigts.
L’a em au climat plus chaud est visible, par son costume t
étoffé, pli
(Le ACTE FES sg ”
Pour plus de clarté nous répétons et mettons en regard les principales
“différences existant entre lesdeux exemplaires adultes : |
— GYPAËTE DES ALPES © ad. GYPAETE D'ALGÉRIE c' ad.
Phongueur totale :........,.... AT 119 OT AR Lite his 1®08
nn — OR RER 7e en es 0e 0 56 RON "PMP PEN IE TT 0 50
ÆEr .... CREER RER RE) 2 70 Enve re mn nn nn. 2 45
+ Dole au repos ........ DÉS de 0 84 Aïle-phiés an rep0s.....:.....:...:.... 0 74
"Grosseur, prise au milieu du corps, les Grosseur, prise au milieu du corps, ailes
| qi re ORNE TP PP CEE Nc 0 95 5. + AE PR SEE REA
Diamètre total de l'œil visible. ....... 0 22 Diamètre total de l'œil visible.....,... 0 18
TZ. eur de la barbe ,,.............. 0 06 Longueur de la barbe................. 0 04
_B: couchée, dépassant le bec de.... 0 018 Barbe couchée ne dépassant pas le bec.
- Plumage très fourni. Plumage moins développé en général,
… Tête (sauf le vertex blanchâtre) arrière du cou Vertex blanchâtre, côtés de la tête, nuque et
. et les parties inférieures d’un blanc jaunâtre, arrière du cou jaunâtres; gorge, devant et
… passant à l'orangé pâle à la gorge, devant et côtés du cou, poitrine et parties inférieures,
. côtés du cou et sur quelques plumes éparses roux orangé vif.
de la poitrine.
Taches gris noirâtre formant bande pectorale Point de taches noirâtres au haut de la poitrine.
_ irrégulière. |
TETE Manteau plus rembruni.
“J ja couvertures alaires, gris cendré assez Secondescouvertures alaires brun grisâtre terne,
» Raïes médianes du manteau blanches et très Raies médianes du manteau, étroites et rous-
…_ apparentes. sâtres moins apparentes.
. … L'étude de ce remarquable oiseau nous a amené à faire un rapprochement
… dont l’idée, peut-être nouvelle, nous semble cependant assez frappante.
-… Les Gypaëtes occupent, dans les oiseaux carnivores, une section bien
tranchée, ne se rattachant que difiicilement aux autres familles et le nom
… significatif de Vautours-Aigles, lequel pourrait peut-être s'appliquer comme
… tenantdes mœurs de ces deux genres si différents, est loin d'être exact pour
les caractères physiques: en effet, dans la forme, ils n’ont avec les Vautours
que des rapports éloignés et nous ne voyons rien qui rappelle les Aigles, ni
dans l'aspect, ni dans la structure interne (nous conservons les sternums de
r la | des oiseaux reçus en chair). Certes, au premier aspect et princi-
… palement dans les jeunes, le Gypaëte donne l'impression d’un grand Perc-
… noptère, genre voisin mais bien distinct du Vautour, mais l'examen de
Vensemble nous montre beaucoup plus d’affinités avec les Milans; le même
; ei pu dominant, auquel le reste paraît sacrifié, se remarque à un haut
_d ireplenent dans les deux familles : développement considérable des
rules et. de la queue, lequel joint à un volume relativement léger, permettant
à ces e s une évolution d’une facilité extrême et d’une grande puissance ;
… mémesJambes, pieds et doigts, tout est raccourci, comme au second plan, et
nest pas en rapport avec les membres antérieurs. Du reste, les Gypaëtes
et les Milans ont les pieds les plus courts, toutes proportions gardées de
“tous les oiseaux de proie d'Europe; la tête, quoique de forme un peu diffé-
rente est.de même peu volumineuse, allongée et maigrement vêtue, il n’est
“pasqusqu'au plumage à rayures longitudinales, au moins sur les parties
Supérieures, qui n'offre quelque analogie. Quant au régime, il est identique,
eu égard à la force, bien entendu. Ils sont d’une extrême voracité, proie
ivanté ou morte, tout leur est bon. Le caractère accessoire des pieds
mplumés ne pourrait faire obstacle à notre comparaison, attendu qu'un
intermédiaire existe, paraît-il, au, sud de l'Afrique, le Gypaetus nudipes
Brehn. ail aurait les pieds nus dans une certaine étendue.
Il résulteraitdone, selon ces observations, que, dans l’ordre du classement
des oiseaux de proie d'Europe, les Gypaëtes, bien placés à la suite des Perc-
noptères, devraient se rapprocher des Falconidés, non immédiatement par
s Aigles comme ils le sont généralement, mais par les Milans d’abord,
puis les Fes Aigles, etc., ou en sens inverse si l’on commence par les
ipaces nocturnes, méthode plus rationnelle.
15 16
x AS" dr
pa ge
Émile ANFRIE.
s: .
EXCURSIONS GÉOLOGIQUES EN ALSACE.
(Fin) |
{ |
Itinéraires de quelques excursions géologiques à faire dans le massif de Ferrette
ENVIRONS DE FERRETTE
I. — Heidenfluh, Kanzel et château de Ferreite (1/2 journée).
Ferrette est bâtie sur une voûte bathonienne à l’extrémité S.-E. de la”
chaine de la forêt de Ferrette (Burger-Wald). Prendre, au sortir de la petite …
ville, la nouvelle route de Ligsdorf qui entame cette voûte et permet de
constater le plongement N.-E. des bancs calcaires bathoniens. Sur la droite «
de la route, vers l’entrée du sentier boisé qui mène au SRE affeu-
ats. Les
_route de Sondersdorf, que l’on prend ensuite, traverse la combe oxfordienne «
4
v
Renggeri. 24770
Suivre la route de Sondersdorf jusqu’au poteau indicateur : Heidenfluh, *
Erdwiebelfelsen (route d’Oltingen). Le chemin de la Heïdenfluh tourne à"
gauche, travérse un affleurement de marne sous-oxfordienne peu fossilitère, «
puis le terrain à chailles qui affleure le long des talus à la lisière-dubois:"
A la croisière du chemin de la Heïdenfluh, de l’'Erdwiebelfelsen et dOE«
tingen, remonter à gauche (direction et à travers bois jusqu’à la Heï- «
denfluh (terrain à chaïlles auquel succède le calcaire astartien Ro à er
Du cirque de la Heidenfluh, belle échappée de vue sur Ferrette-etle
Haut-Sundgau. A la Heidenfluh, ainsi qu'au château de Ferrette, les"
rocailles humides, les fentes des rochers et les bois renferment: une flore”
(1) Un beau gisement ‘d'argile bradfordienne se rencontre, au haut: de la montée, au |
tournant supérieur de la nouvelle route de Ligsdorf. Les marnes qui affleurent des deux"
(2) Deux belles vertèbres de Stencosaurus (collection Mieg)'ont été trouvées dans ces … |
marnes à la principale chambre d'eau. : M De
AL
4 A f'ssss Print = 69 —
e bien caractérisée mélangée à quelques espèces jurassiques subal-
les-que Draba aizoides, Arabis alpina, Hieracium Jacquini, Mœh-
muscosa (V. Kirschleger : Flore d'Alsace, 3° vol., pp. 65, 66, 318
De a Heïdenfluh, le sentier, qui descend sur la droite à travers bois
upe le calcaire astartien (niveau coralligène) puis, longeant les crêts
siens, mène au Lochfelsen (abris sous roche), puis à une crête de
ers surmontée d’une plate-forme (Kanzel) de laquelle on a une jolie vue
Ferrette et ses environs. Descente sur la gorge de Ferrette à travers un
ertracé dans le calcaire compacte astartien inférieur à nodules de jaspe
. Terebratula insignis. De la gorge de Ferrette qui, ainsi que fa
fschlucht: correspond à une cassure du calcaire astartien, on rejoint la
e.de Sondersdorf, puis, sur la droite le chemin qui, près des dernières
ons de Ferrette, monte au château construit sur un crêt de calcaire
startien compacte, légèrement oolithique. À la montée du château quelques
siles” Ter. énsignis, Trigonies, Nérinées, etc., se rencontrent dans les
vlocs de calcaire épars le long du chemin. De la plate-forme du château, vue
ndue sur le massif de Ferrette, le Sundgau, les Vosges et la Forêt Noire.
CYTAE
7e
+
de Ferrette (1/2 journée).
Prendre la nouvelle route de Ligsdorf, puis celle de Sondersdorf que l’on
q Le rie indicateur de la Heïdenfluh pour prendre sur la gauche la
je d’Oltingen. |
marne sous-oxfordienne qui occupe le fond du vallon de Ferrette fait
eau terrain à chailles visible le long des talus du chemin. Après avoir
ndonné sur la gauche le chemin de la Heidenfluh et un peu plus loin
“de l'Erdwiebelfelsen, et rencontré sur la droite le sentier qui mène au
serain, continuer sur le chemin d'Oltingen tracé en ligne droite à travers
a forêt au milieu de calcaires coralligènes astartiens plus ou moins riches
nNérinées: A la rencontre de la grande route, suivre cette route à travers
xst(calcaire compacte astartien) dans la direction nord vers Bouxwiller;
avoir tourné à gauche, le chemin descend à travers le terrain à
s dans la'combe oxfordienne occupée par les trois étangs de Keith.
ces étangs abondent les: Utriculaires. Le amateurs d'algues: d’eau
x pourront également faire des récoltes fructueuses.
anges, descente sur la route de Bouxwiller à travers le calcaire
en compacte jusqu’à la rencontre du poteau indicateur Erdwiebel-
1, Heïdenfluh. Le sentier boisé monte en forte rampe à travers les
side calcaire astartien compacte, traverse sur une dizaine de mètres
ain à chailles fossilifère (Pholadomya exaltata, etc.), puis un niveau
ène astartien auquel succèdent les rochers de calcaire astartien
te de l'Erdwiebelfelsen.
iombreuses plantes des terrains calcaires, Coronilla emerus, Helleborus
e Dents long des rochers que traverse le sentier conduisant
) banc installé’ au sommet de l'Erdwiebelfelsen, vue étendue sur les
éridionales, la Forêt Noire, le Sundzau, la chaîne du Blochmont
erminaison vers la Burg et le Landskron. |
srdwiebelfelsen retour à travers bois, soit par la Heidenfluh, soit
olfschlucht et la gorge de Ferrette que traverse le chemin de
CAN 241 | |
7 7e Fa
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7
: : OR
— 70 — tire
MASSIF DE FERRETTE : | :} 240
IIT. — Ferrette, Sondersdorf, vallée de l'I, Glassberg, Blochmont, Kiffis,
vallée de la Lucelle, Moulin-Neuf et retour (Excursion d'une journée,
à faire en voiture : 14 kilomètres de Ferrette à Moulin-Neuf)..
Cette excursion permet de faire une coupe perpendiculaire à travers 14"
chaîne de la forêt de Ferrette (Burger-Wald), la vallée de l’INI, la chaîne
du Blochmont jusqu’à la vallée de la Lucelle (Voyez coupe dirigée NO"
au S.-E. de Vicux-Ferrette à Kiffis). FE
Par la nouvelle route de Ligsdorf (bathonien déjà décrit), puis par celle
de Sondersdorf à travers la combe oxfordienne déjà mentionnée. :
La marne sous-oxfordienne (zone à Am. Renggeri) affleure le long des talus
de la route à l'endroit où elle prend une direction S., puis on rencontre le
terrain à chaïlles; puis, après une montée d’environ cent mètres, nouvel
affleurement de marne sous-oxfordienne avant l’entrée de la forêt. MC
La route descend à travers la forêt, traverse un bourrelet de calcaire rau-«
racien sans affleurement visible, puis sur la gauche au tournant, près dela
sortie du bois, affleure le calcaire astartien ; à côté, près d’une croix en pierre,
belle carrière de calcaire astartien inférieur dur et fragile (plongement 85%
S.-S.-E.), exploité pour l'entretien des routes. Cette carrière, profonde de"
plus de dix mètres, présente de belles parois de friction et dans son milieu
un banc d’argile schistoïde contenant par place des rognons de jaspe zoné
remplis de foraminifères comme ceux d’Istein et d’Auggen.
Immédiatement après cette carrière, à la sortie du bois, sur 20 à 30 mètres,
affleurement de calcaire astartien marneux schisteux avec nombreuses «
Astarte supracorallina, Ostrea Bruntrutana, Terebratula humeralis, ete,
dépendant de l’astartien moyen. | Ge
ntre Sondersdorf et Hippolskirch la descente se continue à travers «
l'astartien marneux (affleurements peu visibles dans les champs). À partir «
du tournant, descente en forte rampe à travers 17 à 18 mètres d’un calcaire
astartien blanc compacte avec rognons de jaspe. En face de la chapelle
d’'Hippolskirch, carrière de même calcaire, bréchoïde, marmoréen, avec.«
rognons de jaspe et Terebratula insignis. Ces calcaires astartiens inférieurs «
deviennent, par Ha légèrement crayeux et se rapprochent des calcaires «
rauraciens (coralliens) qui prennent un certain développement dans la
direction de Ligsdorf. RAS PACS
La chapelle d'Hippolskirch est bâtie sur une terrasse d’alluvions de PIN
Après avoir traversé le pont et la vallée de VIII, — vallée de fractureret
d'érosion qui présente une coupure longitudinale dans le terrain séquanien
— on suit la nouvelle route d'Hippolskirch à Kiffis qui offre un beau déve”
loppement du terrain astartien; calcaire marneux à polypiers à une centaine
de mètres du pont, calcaire compacte au commencement de la-montée,
compacte et fragile avec rognons de jaspe au tournant, sous la ferme Bras
chritti. Sur une hauteur qu’on atteint ensuite, fouilles dans le calcaire
astartien oolithique, puis, au-dessus, marnes ‘astartiennes avec Apiocrinus
Meriani, etc. Au delà de la forêt de sapins très touflue de Morenfeld, +
au-dessous du Glassberg, on arrive au crêt que la route entaille en tranchée »
profonde et qui permet d'observer le curieux ploiement en double voûte
du calcaire astartien compacte. Ces calcaires passent à l’oolithe corallienne
(rauracien moyen). ERNEST
Après le tournant et à la montée du Glassbérg, terrain à chailles auquel
succèdent bientôt des calcaires finement oolithiques bathoniens., Une
grande carrière exploitée pour moellons, ouverte dans le bathonien inférieur;
présente sur 12 mètres de hauteur environ, dans le haut, des bancs decal"
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vaire oolithique marneux avec-nombreux Clypeus Ploti, myes, actéonines
“polypiers roulés, et niveaux taraudés à la base (représentant un facies
-vaseux du bathonien inférieur d’un niveau supérieur au Fullérs), En
dessous des calcaires oolithiques avec quelques bancs de grès ferrugineux
ser blables*comme apparence et comme niveau à ceux des Baraques de
- Loul,-qui ont fourni à MM. Fliche et Bleicher une flore jurassique des
“plus intéressantes (1).
….Audelà de la carrière, le long des talus, affleurements bathoniens jusqu’à
. la forêt de Klamis.
— Lacombe oxfordienne de la ferme de Blochmont d’où surgit la voûte
| patho thonienne qui forme l’axe de la chaîne du Blochmont, présente un impor-
iantaflleurement de marnes sous-oxfordiennes () avec Nucula inconstans
… Rœd:, Nucula Subhammerti Rœd., etc., près de la ferme; de grands affleu-
rements de terrain à chaïlles près des ruines du château du Blochmont, ainsi
. que dans la direction des fermes du Steiner, du Horni, etc. Du Blochmont,
- partie -$. de la voûte bathonienne, la descente sur Kiffis se fait à travers le
- terrain à chailles auquel succède une mince bande de rauracien, puis le
terrain astartien qui prend un très grand développement dans la vallée de
De Kifis, envoyer sa voiture à Moulin-Neuf; puis, pour visiter le gise-
nent de tufs calcaires de la vallée de la Lucelle, en face de la ferme du
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“alla période de fort réchauffement souvent qualifié d’interglaciaire.
… Du gisement de tufs calcaires par la route qui longe le calcaire astartien,
| monter la Lucelle jusqu’à Moulin-Neuf (3 kilom.). Déjeuner à Moulin-
Veuf, puis retour par la grande route, le Blochmont et Sondersdorf à
real
AE T 7
V. - = Ferrette &Winckel, -Oberlarg, Levoncourt, retour par Courtavon,
D Liebsdorf, Dirlingsdorf, Kæstlach et Vieux-Ferrette (une journée).
11 SENTE | 6
“De Ferrette à Winckel, par la nouvelle route (7 kilom.), afleurements
| IS précédemment décrits; à la rencontre de l’ancienne route,
26
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Flicb e et Bleicher : Etude sur la flore de l’oolithe inférieur aux environs de Nancy.
- Bull. de la Soc. des sciences. Nancy, 1881.
2 Ontra ive aussi dans les environs de la ferme du Blochmont des argiles à Terebra-
L impres: s, au-dessus des argiles à Nucules, mais le plus souvent lavées et non en
COTÉES
| Woyez : Fliche, Bleicher et Mieg. Note sur les tufs calcaires de Kiffis (Sundgau-
€), Bul. Soc. géol. de France, 3° série, t. IT, p. 474-482. Un chemin qui descend au
. a uvill getde Kifis, vers la vallée de la Lucelle, est un peu plus court que celui de
— TR — Le FER
marne, puis argile bradfordienne fossilifère le long des talus de la route, “
puis marnes calloviennes (1) peu visibles au bord d’une prairie intercalée "
dans la forêt. Avant la bifurcation du chemin de Ligsdorf, les tranchéesde
la route offrent un afleurement de calcaire oolithique subeompacte astartien
avec Apiocrimus Meriani, Terebratula humeraælis, etc., avec poches mar-
neuses de glissement. Le calcaire astartien compacte exploité, dans plusieurs «
carrières, se continue du côté de Ligsdorf, tandis que vers l'entrée de la”
route de Bendort on rencontre un calcaire tendre, crayeux, passant au Cal=
caire corallien (rauracien), que traverse en partie la route de Winckel.
Prendre au N.-0. du village de Winckel la route d'Oberlarg qui traverse
l’astartien compacte auquel succède un calcaire compacte coralligène: Ba «
route passe ensuite à travers champs, puis entaille dans la colline la partie «
supérieure du terrain à chaiïlles jJusqu’auprès de la chapelle d'Oberlarg,
située à moitié chemin entre Winckel et Oberlarg. Les affleurements se”
poursuivent sur environ 180 mètres à partir de la première tranchée. La
terre végétale passe à une marne grise et, après une légère montée, appa-*
raissent les premières chailles. Un peu au-dessus, séparé par de la marne, «
se rencontre le banc à bivalves silicifiés (épaisseur 035) qui, avec celui de
Ligsdorf (?), a fourni les espèces si intéressantes décrites par M. H. Roeder (3),
_et les glossophores décrits par M. Andreae. Au-dessus du banc à bivalves
silicifiés, argile et bancs durs calcaires gris ou rougeâtres avec nombretises
Rhynchonelles, Millericrinus et les premières Pholadomyes (3 mètres) (niveau
très fossilifère), puis marne et calcaire avec de nombreuses serpules
(2? mètres), calcaire gris ou rougeâtre et marne se terminant par un banc
à serpules (2? mètres), marne se terminant par un banc calcaire à Thamnas=
træa (1 mètre). Ve
Descente sur Oberlarg. En allant de ce village à la Verrerie par le Lan>
genthal, à l'entrée du vallon presque en face de la source de la Largue,
parois de rochers de calcaire astartien oolithique fissuré avec rognons de
silex renfermant plusieurs grottes dont la plus grande à été fouillée par le
docteur Thiessing (4). Cette grotte ayant probablement servi d'habitation
à l’époque paléolithique ou néolithique? a fourni une série d’ossemients «
d'animaux disparus ou émigrés, des foyers avec poteries nombreuses appars "
tenant à diverses époques, des objets en os et corne de cerf et de nombreux «
silex taillés. D'Oberlarg à Levoncourt, affleurements bradfordiens fossilis
fères dans les talus et au fond de la rigole sur la droite de la route, puis "A
calcaires astartiens compactes. De Levoncourt, un sentier conduitenune "#4,
petite demi-heure aux ruines du château de Morimont, qui occupe une colline
de terrain à chailles (partie supérieure avec bancs à polypiers, Thammnas"#
træa), surmonté par des calcaires astartiens. De Levoncourt, retourà Ferrette
par Courtavon, cinq quarts d'heure de voiture. On passe par : Liébsdorf"#
(carrières de calcaire bathonien HR Dirlingsdorf calcaire astartien. #
compacte. (Entre Dirlingsdorf et Bendorf, visiter l’intéressante cluse qui
PR No, 2 ET LEE.
L “Le ! * "A
eo nie os a D em gap D
(1) Il nous a été difficile de reconnaître ces : marnes calloviennes, -indi uées- par où à
J. Kœchlin-Schlumberger, de même que l’affleurement de callovien, situé sur le sentier +,
du Rossberg, entre la nouvelle route de Ligsdorf et le col qui mène à Bendorf. - D |
(2) L'affleurement du terrain à chailles de Ligsdorf (forêt du Schifferaetsch) est situé
sur le chemin vicinal qui coupe à angle droit, dans une direction N., la route de Ligsdorf-
Roedersdorf, près des dernières maisons du village, MARAIS |
(3) Voy. H.-A. Roeder. Beitrag zur Kentniss des Terrains à chailles und seinér Zwei=v
ner in der Umgegend von Pfrt im Ober-Elsass. Strassburg, 1882. Voy. pp. 16, 17,
24, 12-14. | LE nes |
(4) Voy. Dr Thiessing. Mitth. der naturforschende Gesselschaft in Bern., 1876, p: 70:
Drs Faudel et Bleicher. Matériaux pour une ‘étude préhist. de l'Alsace (Bull: Soc. d'hist:
nat. Colmar, 1877-78, p. 158; 1883-85, p. 407; 1886-88, p. 198). DONNE re |
#1]
ie
8 dot
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158
illela voûte bathonienne et permet d'observer sur la droite de la ronte
re la tournerie etile village, des indices du lias et le bajocien fossilifère.
athonien avec le bradford, puis, au sortir de la cluse — en face de la
ie des affleurements marneux auxquels succèdent le callovien assez
fossilifère, le terrain à chaïlles; enfin le calcaire rauracien qui forme un
2rand mamelon à l'O. de Bendort); Mornach, Koestlach (au sud du village,
“atleurements de lias et indices du bajocien ; Vieux-Ferrette (carrières dans
“Je bathonien y compris le bradford).
ÿ V. — Ferrette, Sondersdorf, Raedersdorf, Lutter, Wolschwiller, Biederthal,
ES: lan Burg, Maria-Stein, Flühen, Landskron; par la Birsigthalbahn
De Ferrette à Sondersdorf et descente à la chapelle d’'Hippolskirch dans
la vallée de PIIL (route déjà indiquée dans l'itinéraire n° III, Ferrette
à Kits). D'Hippolskirch jusqu'au-dessus du moulin de Raedersdorf (Hab-
… nulle) calcaire astartien compacte; à partir du moulin se développe l’as-
…_cartien marneux, marnes jaunes, puis marne et calcaire marneux schisteux
avec lumachelles d’Astarte supracorallina, Ostrea Bruntrutana, Terebratula
… humeralis, ete. Avant et en face des premières maisons de Raedersdorf,
… bancs de calcaire compacte un peu oolithique recouvert également au N. du
chemin par des marnes à Apiocrinus (1). De Raedersdorf à Lutter, en passant
» devant la chapelle de Mariabrunn.
A droité de la route, dans les prés au S.-0. de Raedersdorf, mollasse ton-
- grienne (oligocène moyen) qui a fourni les restes de cétacé : Halianassa
… Studeri, H. de Meyer conservés à l’Institut de paléontologie de l'Université
de Strasbourg.
De Lutter par Wolschwiller à Biederthal (à environ 1 kilomètre de Bie-
derthal, un chemin de piéton conduit directement aux ruines de la Burg).
… La grande route de Biederthal s'engage dans le terrain astartien à travers
LE forêt de hêtres et de charmes. De Biederthal aux bains de la Burg,
le chemin traverse le calcaire -astartien exploité dans plusieurs carrières.
- Après avoir traversé la frontière, on arrive à l’hôtel des bains de la Burg
(très recommandable pour y faire un petit séjour). Derrière les bains, le petit
village de Ja Burg, perché sur des rochers à pic (crêt astartien qui se
sse au-dessus d'une combe oxfordienne), présente un aspect des plus
La
nittoresques (une visite au village et aux ruines de l’ancien château est
CR:
| &'recommander).
Des bains de la Burg, le chemin de Maria-Stein monte sur la droite à la
isière d'une forêt, puis, après avoir croisé le chemin venant du village et
ruines, descend directement sur Metzerlen, petit village suisse
,6 kilomètres de Flühen. Les travaux de la canalisation d’eau de
rlen ont mis à jour une marne grise micacée tertiaire (argile à septartia
gocène moyen). |
2 Metzerlen, la route remonte vers Notre-Dame-de-la-Pierre (Maria-
| ) et entaille le calcaire séquanien. À Notre-Dame-de-la-Pierre, visite
erypte et de la chapelle souterraine en partie taillée dans le calcaire
én compacte. La gorge que traverse la route de Flühen au pied de
ameé-dela-Pierre est également ouverte dans le calcaire rauracien
avec de nombreuses fentes et grottes naturelles. Ce calcaire est
dés calcaires coralligènes du rauracien supérieur. |
‘marneux ést très bien développé sur l'ancien chemin de Raedersdorf à
ÿ duquel on pourra observer ses différents facies.
she, 7
À Flühen, directement derrière la station, les calcaires-astartiens (Ségna-#
nien inférieur) qui s'élèvent au-dessus de la plaine tertiaire, appartiennent |
au versant N. de la chaîne de Flühen. Des grès tertiaires riches en feuilles |
de Cinnamomum (oligocène moyen) recouvrent ces calcaires avec un plon-*|
rement de 70° vers $., indiquant un renversement de la partie extérieure de
a voûte jurassique vers le Sud. Enfin les marnes à septaria se rencontrent
dans les champs, à une petite distance des bords dela chaîne. Ée
La combe oxfordienne, que traverse le chemin qui de Flühen mèneen une
etite demi-heure aux ruines du Landskron, entame le noyau de la chaîne de”
lühen formé de plaquettes de calcaire à oolithes ferrugineuses et de brèches
à échinodermes du callovien. En remontant dans les prairies du vallon, le !
long de la route, on trouve au-dessus en stratification concordante les
couches à Amm. Renggeri, le terrain à chailles, ainsi que les couches à Glyp-
ticus du rauracien inférieur. Enfin des crêtes et rochers de calcaire astartien
sur lesquels se dressent les ruines du château de Landskron, la vue sur le
Haut-Sundgau, le massif jurassique de Ferrette, Bâle, la Forêt-Noire-etiles
Vosges est à recommander; elle forme le complément de celle qu’on a depuis
l'Erdwiebelfelsen. De Flühen par la Birsigthalbahn en 50 minutes à Bâle,
d’où en 40 minutes par l’express à Mulhouse.
Variante : deux journées. De Mulhouse à Bâle; par la Birsigthalbahn
à Flühen; de Flühen à Leymen, Liebenswiller, ss par le bois
(Hinter dem Berg) au Erdwiebelfelsen, à la Heidenfluh et à Ferrette. Retour «
par le chemin de fer Ferrette-Altkirch-Mulhouse. |
Mulhouse. Mathieu MrEG.
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D u—
LE CONGREÉS INTERNATIONAL DE ZOOLOGIE
à LEYDE (Septembre 1895) (Fin)
Dans sa conférence sur les ressemblances qui existent entre la faune-des «
iles Mascareignes et celles de certaines îles de l'Océan: Pacifique, Austral, >
M. Milne-Edwards, après avoir démontré la grande utilité de la zoologie -
géographique, expose que l'examen des animaux sédentaires offre une ”
importance considérable, surtout quand on se préoccupe de ceux quisont
attachés au sol. On connaissait depuis longtemps l'existence d'oiseaux;
incapables de voler et aujourd’hui disparus, signalés tant à Madagascar que ”
dans les îles voisines, comme le Dronte, .ete.. — En 1889, M. Sauziera -
exhumé un grand nombre d’ossements, et, grâce à ces excavations, sir Ed:
Newton, M. Cadwell et M. Slater ont pu confirmer les récits du voyageur «
Leguat qui, relégué dans une île déserte de l'Océan, a rédigé un livre plein «
de renseignements. Les recherches de MM. Forbes, Hutton et Newton ont =
prouvé que les îles Mascarcignes se rattachaient jadis à une vaste étendue «
de terres et que celles-ci, peu à peu et par un abaissement.lent, ont été ©:
cachées sous les flots de l'Océan, laissant paraître encore quelques-uns de
maps culminants sur lesquels s'étaient réfugiés les représentants de
eur faune. | | SRE
M. Sharpe nous a entretenus de la distribution des oiseaux de proieyet
il a attiré l’attention sur plusieurs régions particulièrement intéressantes,”
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M ie qui vade Tunis et du Maroc au Sénégal, au lac Tchad et au Nil,
sion sur laquelle nos renseignements sont encore vagues, — l’autre qui
comprend l'Europe et l'Asie moyennes, — enfin celle qui s’étend au nord
du Libéria, par le Cameroun au fleuve du Congo, région forestière par
“excellence. Parmi les genres ubiquistes, M. Sharpe mentionne le genre
Pour terminer ce qui a trait à la distribution géographique des animaux,
-mentionnons encore la communication de M. Brusina, d’Agram, sur les
ty pes'animaux des régions boréales.
—MEd. Perrier a rendu compte des dispositions actuelles du laboratoire
de Tatihou, près Saint-Vaast-la-Hougue (Manche), aménagé aussi bien
pour les recherches de pisciculture ge pour celles de zoologie pure, et qui,
vec ses dépendances. couvre près de quatre hectares.
Les Vertébrés ont fait l’objet de nombreux travaux :
M" Apathy (Koloszvar), en étudiant l'élément nerveux chez les Vertébrés
ct les Invertébrés, différencie les cellules ganglionnaires et les cellules ner-
- veuses; au moyen de la coloration au chlorure d’or confirmée par celle au
ble de méthyle, etc., il a pu distinguer les deux espèces de cellules et
“hixer la direction dans ses détails les plus délicats, à travers les cellules
“canvlionnaires, des fibrilles primitives, motrices et sensibles. Les prépa-
rations de M. Apathy ont été soumises à ses collègues.
M: Semon (Jena), parle des enveloppes de l'embryon chez les Vertébrés
“et démontre qu'au point de vue de la structure et du développement des
enveloppes fœtaleset des organes de suspension, les Monotrèmes se placent
entre les Sauropsides et les Mammifères plus élevés.
M: Hubrecht (Utrecht), qui a rapporté de Malaisie une collection incom-
-parable d’embryons de Mammifères encore peu étudiés à ce point de vue,
a reconnu que la placentation du Tazsier est toute différente de celle des
» genres voisins ; tandis qu'elle est diffuse chez ces derniers, le placenta du
. l'arsier est discoïde et se développe en un bouchon massif qui pénètre en
une place spécialement modifiée de la paroi utérine ; c’est dans ce bouchon
que croit l'allantoïde et qu’elle enveloppe les vaisseaux sanguins maternels.
M: Leche (Stockholm), dans ses recherches sur le développement du
“système dentaire des Mammifères, signale l'existence d'au moins quatre
nérations de dents ou dentitions différentes. M. Rosenberg accepte ces
“constatations, mais il croit qu’en raison de la possibilité d’une origine poly-
.phylétique des Mammifères, il n’est pas nécessaire d'adopter une homologie
complète de leur dentition de lait et de leur dentition persistante.
= a paléontologie des Mammifères, outre le travail de M. Scott (voir plus
haut) complété par une étude spéciale du genre Ælotherium, nous a valu
itéressante note de M. Läütken (de Copenhague) sur les Mammifères
siles des cavernes du Brésil.
n ce qui concerne les Oiseaux, nous avons déjà cité plus haut des
vaux de distribution géographique, ajoutons-y la conférence de
-Sharpe, qui a eu lieu en présence des Reïnes, et où il a énuméré un
tain nombre de curiosités biologiques ou morphologiques, illustrées de
S en couleurs par un peintre d'origine hollandaise, M. Keuleman, —
‘communications de MM. d'Hamonville et Forest sur la conservation
lutruches, des Aigrettes et d’autres oiseaux utiles ou d'ornement.
Reptiles ont fait l'objet de plusieurs notes, au premier rang desquelles
placer la magistrale étude de M. Marsh sur les affinités et la classi-
n'des Dinosauriens: c’est, en effet, surtout au savant américain que
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“devons la connaissance que nous avons de ces grands Reptiles
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M. Mocquard a décrit plusieurs Reptileset Batraciens nouveaux du.-Haut-
Oubanghi; il a montré entre autres des têtes d'espèces du-genre Naja, avec
des différences de forme, de position d’écailles et de couleurs selon l’âge."
M. van Bemmelen (La Haye) expose quelques points douteux de l'anatomie *
des Tortues : le crâne perforé des Tortues d’eau douce doit, comme celui
des Sauriens et des Ophidiens, être déduit du crâne fermé des Tortues
marines; l'os carré s’est développé en un anneau tympanal probablement
homologue du tympanieum des Mammifères; dans le plastron, il y a des
éléments d'âge phylogénétique très différents. L'auteur conclut en constatant
que les Sphargys sont des Tortues hautement différenciées et n’appartiennent "
nullement aux formes primitives. — Le développement du cœur de la“
Grenouille a été étudié par M. Salensky qui en a déduit que le cœur des
Vertébrés est totalement différent de celui des Tuniciers et que l’endocarde *
est d'origine mésodermique. à
M. Vaillant a donné le résultat de ses recherches sur la structure/de
l'épine osseuse de la Carpe : les deux moitiés osseuses qui forment cet …
organe revêtu d'une enveloppe cutanée mince, sont prolongées chacune par"
un appendice mou, formé d'articles superposés où l’ossification est d'autant
moins avancée que l’article est plus éloigné de la base; l’épine est constituée
par l’ankylose de ces articles, accrus et renforcés par une couche-osseuse
secondaire périphérique due à l’ossification du derme enveloppant; danse
tissu osseux primitif les ostéoplastes sont plus ou moins arrondis; ils sont
effilés et en fissure dans le tissu osseux de seconde formation. — M. Zograf,
au sujet de l’odontographie des Ganoïdes Chondrostés, dit que les poissons
de la famille des Acipensérides possèdent des dents dans leur état jeune,
ces dents se conservent plus longtemps chez les formes des régions orientales *
que chez celles des régions occidentales; en commençant par le Sterlet
(Acipenser ruthenus) qui les perd vers l’âge d’un an, on peut fie une série
qui va jusqu’au Psepharus gladius qui les conserve pendant toute sa vie.
En Amérique, nous savons seulement que le Polyodon folium les conserve
aussi, il serait donc intéressant que les naturalistes américains fissent aussi
des recherches dans la même voie, car il semble y avoir quelque parenté"
entre les Acipenséridés de leur pays et ceux de PAsie orientale. (A ce propos,
M. Emery fait remarquer qu’il y a également des faits analogues de parenté"
entre les Fourmis de l'Amérique du Nord et de l’Asie orientale). LAS
M. Dean (New-York) a précisément étudié les Acipenser, Amiaet Lepi=.
dostés au point de vue du développement et accompagne -sa communication"
de projections. L'étude comparée de ces formes corrobore les. résultats-de «
la paléontologie, concernant la phylogénie des Téléostéens; c’est-à-dire
leur descendance d’une série de Ganoïdes mésozoïques de transition. FE
M. Smitt (Stockholm) établit les principes sur lesquels. il a basé*sau
nouvelle édition des Scandinavian Fishes, vaste iconographie dont la”
remière édition est due à Wright, PES
M. Julin (Liège) communique les résultats de recherches comparatives,
entreprises par un de ses élèves, M. Legros, sur le développement et 13
structure des organes sexuels chez l’'Amphioæus et chez les Ascidiens. H'en*«
résulte : 1° Que le mode de formation des produits sexuels offre, de part ets
d'autre, les plus grandes homologies; 2° Que la cavité de l'ovaire et du”
testicule des Ascidiens est homologue à la cavité de l'ovaire et du testi= n
cule (coelome) de l’Amphioœus; 3° Que l’épithélium simple qui. revêt la"
surface de l’épithélium germinatif des’glandes sexuelles chez les Ascidiens."*
constitue dans son ensemble, avec l’épithélium des conduits excréteurs de"
ces glandes, une formation homologue aux feuillets épithéliaux somatique”«
et splanchnique qui revêtent la surface des glandes sexuelles de l’Amphiozus:2"
…
4 — 71 —
lien.de plus entre les Tuniciers et les Céphalochordés. — Le même
arle également des Tuniciers à bourgeonnement stolonial et accom-
onexposé d'un grand nombre de dessins, ais les résultats assez
exes de ce travail ne se prêtent pas à un court résumé.
AE *.
4 .
-
il es Mollusques n'ont donné lieu qu'à un intéressant aperçu de M. Daut-
| enberg sur, les espèces draguées aux environs des Acores (Sénégal)
pa “le-yacht. du prince de Monaco et au Cap-Blanc par le comte de
-Dalmas; la faune des Açores est particulièrement riche en Pleurotomidés,
Prochidés, etc.; l’auteur y a reconnu une fois de plus la distribution à
es distances des animaux des eaux profondes.
Entomologie a été plus fournie, nous avons déjà eu l’occasion de citer
Ja”conférence de M. Eimer; il à insisté à la section d'entomologie sur la
“iormation des espèces caudées du genre Papilio et sur leurs relations
génétiques.
M:.Piepers a traité, d’une manière très intéressante, du mimétisme
DRE ©
gral
7 ie
… chez les. Lépidoptères dont il a observé des faits si nombreux durant
… son séjour, de plus de trente ans, aux Indes néerlandaises; il exprime des
doutes sur l'explication qui a été donnée de ce phénomène et ne croit pas
- notamment que D prtiecnon contre les Oiseaux puisse entrer en ligne de
compte, car, dit-il, il est bien rare de voir dans ces régions un oiseau
» s'attaquer à un papillon. {
Cette opinion-est, au contraire, défendue par M. Janet qui a constaté
At au Toukin que les ailes des grands Lépidoptères avaient été
entaillées par le bec des oiseaux. D’autres faits très intéressants de mimé-
-isme sont successivement présentés par MM. Trimen, R. Oberthür et
…Wasmann, et de la discussion très nourrie qui s'ensuit, il résulte que l’on
me-peut encore qu'accumuler les exemples sans se prononcer sur les lois qui
gissent ces singuliers phénomènes.
M: de Sélys-Longchamp expose le progrès de nos connaissances de la
“tribu des Odonates auquel il a lui-même si grandement contribué.
M. Emery nous a entretenus du polymorphisme des fourmis et de la cas-
“ration alimentaire ; il défend le principe que la stérilité des neutres et leurs
- difiérentes formes sont surtout une conséquence de l’alimentation des larves.
L'objet principal de la communication du Père Wasmann sur la Myrmé-
cophilie est. de déterminer comment il faut comprendre le classement biolo-
1e des Myrmécophiles et des Termitophiles, où les caractères morpho-
ques sont.en rapports avec les caractères biologiques.
M. Kowalewsky parle des glandes lymphatiques de Scorpio europæus et
èces voisines; dans plusieurs cas on peut distinguer une rate us
pare des substances solides et des glandes lymphoïdes qui préfèrent les
substances dissoutes. |
M: Schimkéwitsch s'occupe des premiers stades du développement des
-Copépodes purasitaires : il a observé la segmentation de l'œuf, la formation
es feuillets embryonnaires, la différenciation très précoce aes cellules
énitales et, enfin, a formation du système nerveux d'une façon semblable
elle observée par M. Bergh, chez le Gammarus.
Laye ee ; É ‘ x ÿ , QE
ns sa note sur la distribution géouraphique en Europe des Armadilliens,
Dollfus cite trois espèces d'Armadille, une d’'£luma et vingt-cinq espèces
madillidium, la plupart appartiennent à la zone méditerranéenne, mais
ent parfois de singuliers phénomènes de pénétration vers le Nord,
Armadillidium granulatum que l'on retrouve à Granville et à St-Malo,
depressum, à Brest et à Bristol; il insiste sur l'intérêt qu'il y aurait à
au point de vue des Crustacés terrestres, les régions montagneuses
, particulièrement de l'Espagne, de l'Italie et des Balkans.
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Parmi les autres Invertébrés, la place principale à été occupée par”
l'étude des Vers. — M. Perrier a exposé les principes nouveaux de Eur 4
classification : les Nématodes, avec Echinoderes, Gordius, Acanthocephalus«
sont unis sous le nom de Némathelminthes aux Arthropodes et séparés des“
Vers. Les Plathelminthes et les Annelés composent les Vers proprement
dits. Les Rotifères, les Bryozoaires et les Brachiopodes sont unis dans un
groupe de transition nommé Lophostomés, transition indiquée entre les Vers”
annelés et les Plathelminthes. ir
M. Gilson (Louvain) décrit des organes musculaires spéciaux qu'ila #
découverts dans les dissépiments de l’Owenia et qu’il nomme l’organe septals, *
il paraît certain que ces organes servent à régler la pression du liquide «
périviscéral dans les divers segments et occasionnellement à isoler certains «
segments de leurs voisins; des tubes épithéliaux situés dans les cinquième «
et sixième dissépiments, s’ouvrant à l’intérieur, mènent au canal septal; ces
tubes paraissent destinés à introduire de l’eau dans la cavité périviscérale «
pour les besoins du mécanisme hydraulique que constitue le corps de cet
Annélide tubicole. #6 2
M. R. Blanchard expose le résultat de ses études sur les Hirudinées des «
Indes néerlandaises et de la région Indomalaise. 4
Les Hirudinées sont aussi l’objet des recherches du Père Bolsius (Ouden=
bosch) qui admet qu’il y a séparation chez ces Vers des organes ciliés et
des né Pr |
M. Kowalewsky parle de l’anatomie des Clepsines et dans le même ordre
d'idées que le P. Bolsius. Il fait également une communication sur "les
Glandes à lymphe des Néréides qui se trouvent dorsalement dans presque +
tous les segments du corps; elles ont la faculté d’absorber les substances
solides ingérées. 4
M. Goto (Tokyo), fait un rapport sur les Trématodes ectoparasites des
côtes Atlantiques des Etats-Unis et rétablit la synonymie exacte de plu-
sieurs de ces espèces; il conclut en faisant allusion aux « cellules géantes; »
sous ce nom on à confondu des cellules de structure différente, telles que *
cellules ganglionnaires, cellules du tissu connectif, cellules glandulaires:. «
M. Stiles (Washington) approuve complètement la manière de voir de
M. Goto. Le savant américain donne également un aperçu d’une revision
des Cestodes léporins, basée sur des types d'Europe et d'Amérique; aucune
espèce européenne ne se retrouve en Amérique. — Sur une demande de
M. Hickson, M. Stiles dit que le meilleur procédé pour la conservation"de
ces vers est de les mettre pendant deux jours dans l'alcool à 40 0/0roùils
macèrent quelque peu; puis on les plonge pendant pur à vingt minutes #
dans le sublimé corrosif chaud + acide acétique (à 50°) et on les laisse
refroidir peu à peu, avant de les laver dans de l’alcool à 80 0/0.
M. Hickson (Manchester) qui s'est occupé de la classification des Alcyo= ”
naires, trouve qu’elle présente de grandes difficultés en ce qui concerne leur #
séparation d'avec les Gorgouacés; il croit que les Corallidés et les Briär= #
cidés doivent être compris dans les Alyonacés et non parmi les Gorgonacés; #
il dit, et M. Stiles est d'accord avec lui, qu'il est fort difficile’ d'arriver à
classer les Alcyonaires conservés dans les Musées où les procédés techniques #
de conservation sont tout à fait insuffisants. | DRE |
Tel est en quelques pages l'exposé des travaux du Congrès qui seront,»
consignés in ertenso dans une publication spéciale. — A la séance de clôture, #
il a été convenu que les prochaines assises zoologiques internationales se
tiendraient, en 1898, en Angleterre. Lie choix de la ville sera laissé au ©
bureau : Londres, Cambridge, Edimbourg se sont mis sur les rangs. "=
A. DOLLFUS.
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Des
PLANTES ADVENTICES
: : FE FAITES DANS L'EST EN 1895
mais mon dernier article, Fr dans le numéro d'août de la Feuille des
ne. Naturalistes, il m’ a été onné de faire un certain nombre d’observa-
intéressantes, tant à Gray qu'en Lorraine. En voici la liste, accom-
ée d'indications sur la fréquence des espèces signalées :
imbrium sinapistrum Crantz, S. pannonicum Jacq. — Une dizaine de
ue Magasins généraux de Gray.
toripa pyrenaîca Spach. — Quelques pieds sur les pelouses de la prome-
e des tilleuls, à Fa dans un endroit où l’on avait jeté la neige mêlée
| à eh pue qui avait été enlevée des rues pendant l'hiver 1894-1895.
— Lepidium virginicum L. — Cette plante, signalée pour la première fois
L dans Ja Haute-Saône, par M. Bertrand qui l'a trouvée à Port-d’Atelier,
_viel d’être retrouvée, à Conflans, ar M. G. Bonati; à Vesoul, par
Pneskel, et par moi, à Gray, sur la voie du tramway où elle est abon-
id » graminifolium L. — Cette espèce, aujourd’hui abondante à
Je long des murs, n’a pas encore fait son apparition dans la Haute-
melina silvesris Waïlbr. — Quelques pieds aux Magasins généraux
PT
LG: fatido L. — Avec le précédent, moins abondant.
savina L. — Un seul pied aux Magasins généraux de Gray.
biera coronopus L. — Gray, voie je tramway.
strum rugosum L. — Même localité (un mare pied).
Lies l 3 Feu D.C.— Subspontané dans les plates-bandes du jardin
e Dijon.
muifolia D. C. — Arc-les-Gray, sur la voie ferrée; Maizières-les-
sorraine), sur la voie ferrée, où il forme quatre ou cinq énormes
à Me lPabbé Frireu en a observé quelques autres sur les bords du
, Metz.
wralis D. C.— Cette plante, qui s’étend de plus en plus, m'est apparue
>, à Novéant (Lorraine), sur la voie ferrée; à We (A. tre et
= et à Vaivre (Haute-Saône). Elle persiste toujours S Gray, où je
alée et se trouve, en outre, à Mantoche (Haute-Saône); gare de
les-Metz (R. Maire).
ne a G. — Vaivre (Haute-Saône), quelques pieds sur la voie
renne L. — Plombières-lès-Dijon! (F. Gérard), Dijon
Virs “: on). >
ü incana D.C. — Naturalisé à Dijon (Laugeron, R. Maire). J'en
un pied sur la voie ferrée entre Vaivre et Vesoul.
onica L. — Abondant sur la voie ferrée à Arc-les-Gray.
ca «Le = Hnciqnes pieds aux Magasins se ter de Gray.
ra L. — on pied à Gray, sur les pelouses des tilleuls, avec le
L. —_ Envahit les champs du terrain à minerai de fer pisi-
+ Maisons, près Igny (Haute-Saône).
= 84 RASE
Spartium junceum L. (1). — Nabiralse” sur un coteau calcaire à la
Combe-St-Joseph, près Dijon (H. Sullerot et R. DS +4
Medicago polycarpa Willd. — Arc- les-Gray, aux Magasins généraux }
(A. Mosson et R. Maire).
Melilotus alba Lamk. — Ce Mélilot a envahi les abords de la voie ferrée |
de Dijon à Auxonne, principalement près des gares; j'en ai vu à Villers-les="
Pots des buissons énormes sur un talus, De même, sur la ligne de Gray à
Vesoul, j'ai pu constater ladite plante aux stations suivantes : Autet, 4
Seveux, Vellexon, Fresne-St-Mamès. LS
Potentilla argentea L., P. argentata Jord: — Quelques pieds sur la voie
ferrée à Gray. à
P. intermedia L. — Talus du chemins de fer à Conflandey! (Haute- 2
Saône) (G. Morand). NÉE
Epilobium rosmarinifolium Hæœncke. — Introduit par le chemin de fer de
- Gray à Vesoul dans la grande tranchée d’Autet. Fe
E. spicatum Lamk. — Introduit de même sur le talus du chemin de fer.
à Essertenne, où il forme une petite colonie qui prospère et s'accroît sans
césse.
Bifora radians Bieb. — Cette plante que je n'ai pu retrouver aux Maga-
sins généraux de Ent où elle s'était montrée en 1894, a été trouvée abon- :
dante dans les moissons à Longvic, près Dijon (M. Laugeron et F. Gérard),
et à Fontaine-les-Chalon (Saône- Na (M. Laugeron). 4
Torilis nodosa Gaertn. — Un pied aux Magaie généraux de Gray.
Bupleurum rotundifolium L. — Deux pieds, avec le précédent.
Dijon. R. MAIRE.
(A suivre). | ;
(1) Le Spartium junceum L. avait été planté à cet endroit dans un but ornemental; il x a K
prospéré et s'est multiplié de graines en s'étendant sur un espace assez grand.
NOTES SPÉCIALES ET LOCALES
CRUE à
in Lauxt à
PR ER Le ie MAT 1 D ÉTI LUS CEE ES
A propos du Vison de France. — La Feuille des Jeunes Natiratistes de janvier
contient une note de M. Anfrie signalant la capture d'un Vison de France (Mustela reola)
dans le Calvados, aux environs de Lisieux.
Cet animal est, en effet, très rare partout, car plusieurs auteurs ne le citent pas parmi
les mammifères français ; il ne figure pas non plus dans la Faune belge de M. de Sélys= «
Longchamp. Cependant M. Amb. Gentil le comprend dans sa Mammalogie de là Sarthe.
parue en 1881, et MM. René Martin et Rollinat, dans leur Catalogue des Mammiferes dédla ©
Brenne (1), signalaient sa capture dans plusieurs localités de l'Indre, ajoutant qu'il existe -
également dans la Vienne et le Loir-et-Cher.
“Quant à moi, je considérais l'existence de cette € spèce comme très problématique,
n'ayant jamais eu l’occasion d'en voir un individu authentique, lorsqu'il y a cinq ans, dans
la Nonnette qui traverse le territoire de Gouvieux pour se jeter dans l'Oise, un pécheur
prit dans ses filets un animal en tout semblable à un Putois; malheureusement, He à
Je connus ce fait, il l’avait jeté, après l'avoir montré dans le village comme une curiosité, : 4
inais sauf la fourrure qui lui parut plus pâle, il me confirma la ressemblance complète de -#:
cet animal avec le Putois qu'il connaissait bien pour en avoir pris souvent dans les bois
de la localité où il est très commun. Ce qui l'avait le plus frappé c'était de voir ce Putois
évoluer dans l'eau comme dans son élément, alors qu'il savait que toutes les bétes FUN
évitent avec soin la rosée. |
(1) Mém, Soc. Zool. de France, tome IL, p. 25; 1889. V RE EL À THATEN ES
ER 4
j ET r« Nes LL,
ner + Tr <© ” ne —
se ÿe à
mon jardinier étant allé, de grand matin, jeter quelques coups d'épervier dans
2: perent. nageant vers le bord où il était posté, un animal dont la forme très
lui fit songer au Pulois d’eau (nom sous Re paysans désignaient celui pris
emment), lui lancer l'épervier fut l'affaire d’un instant, mais pendant que le filet
ait, Panimal coupa leS mailles et au moment où le pêcheur remontait l'épervier,
çut son prisonnier d'un moment surnageant tout à coup et fuyant vers l’autre rive :
1oins, il avait parfaitement reconnu la taille et la forme du Putois avec une colo-
| plus jaunâtre.
> fait confirmant l'autre, je ne conserve pas le moindre doute sur la présence du
ane ou Vison de France dans le département de l'Oise sur les confins mêmes
lui de Seine-et-Oise puisque Gouvieux n’en est qu’à quatre kilomètres.
aintenant, le Vison est-il aussi rare qu'on le croit, ou ne serait-ce pas plutôt parce
ne circule que la nuit sur le bord des cours d’eau solitaires que sa présence est si
ment signalée en France? C'est fort possible, car déjà le Putois ordinaire ne se
contre jamais le jour dans les bois et ce n'est qu’à l’aide de pièges (assommoirs et
es surtout) ou en défonçant les terricrs à lapins qu’on a la preuve de son existence en
nbre quelquefois considérable.
A Je.crois donc utile de signaler ces faits, qui s'ajoutent à celui de M. Anfrie, dans
l'espoir de provoquer de nouveaux renseignements sur la présence en d'autres points de
la France du Mustela lutreola.
” SAS Gouvieux. Xavier RaspaiL.
DAS". -
Nouvelle capture de Platypsyllus castoris. — Le 13 novembre, j'ai encore eu,
pour la deuxieme fois, la bonne fortune d’avoir en main un autre castor tué dans le
-Gardon, entre le Pont-du-Gard et le château de Saint-Privat. Pris à quatre heures du
Matin, Jexaminai ce rongeur à une heure de l'après-midi, et j'ai pu recueillir dans sa
irrure 44 exemplaires (8 G' et 6 ©), du /lutypsyllus castoris Ritsema.
ur le castor du 8 octobre. tué aussi dans le Gardon, et examiné le 9, vingt-six heures
près sa mort j'ai capturé 20 Platypsyllus (12 et 8 Q).
«À ma Connaissance, c’est la troisième fois que ce curieux parasite du castor est pris en
rran Ke ?
1°. Par M. Bonhoure (An. Soc. entom. France, 1884, p. 147, pl. 6), fin septembre 1883,
Sur des castors tués dans le Petit-Rhône, en Camargue;
2 Par M..Sonthonnax, de Lyon, il y a une dizaine d'années, sur un castor blessé dans
le Bas-Rhône et apporté vivant dans cette ville;
Ænfin, par moi, en octobre et en novembre 1895, sur des castors du Gardon. Les
Jécheurs, qui m'ont procuré la satisfaction de prendre le Plalypsyllus, me dirent : « Que
animaux en étaient tellement garnis, qu’ils osaient à peine les toucher, de peur que
puces ne sautassent sur eux ; » et je n'ai pu en recueillir, en tout, que 34 exemplaires.
Strjuste de constater que les parasites abandonnent le corps de leur hôte dès que
4
se
celui-ci se refroidit. x
J'ai note 7 captures de castors, dans le Gardon, pendant l'année 1895.
La découverte du Platypsyllus castoris est due à M. Ritsema (Petites nouvelles entomolo-
bdu 15 septembre 1869). qui, en 1869, prit plusieurs de ces insectes sur des castors
ns du Jardin zoologique de Rotterdam.
Allemagne, M. le docteur Friedrich (Die Bieber an der mütlleren Elbe, nebst einem
é über Platypsylitus castoris Ritsema. Dessau, 1894), l'a retrouve, en 1893, sur des
dé l'Elbe moyen et de la Mulda. Ce qui fait donc 5 captures, bien authentiques, de
vléoptère en Europe. SE
ute que le Plaiypsyllus des castors d'Europe, qu'il soit du Rhône et de son afluent
“Gardon; qu'il soit de l'Elbe moyen et de son affluent la Mulda, est absolument iden-
jue au Platypsyllus des castors de l'Amérique du Nord. |
rais bien reconnaissant à ceux des lecteurs de la Feuille qui pourraient me signaler,
| d’autres captures de Platypsyllus en France, par qui, et surtout en quelle
Galien Minçaus.
tes. — En réponse à la question posée par M. Ræymækers dans le dernier
à Feuille, M. Gourdon nous écrit : 11 y a déjà bien des années, au cours de
ons alpines ou dans mes courses de naturaliste, j'ai trouvé des fulgurites non
-les pics de la frontière franco-espagnole, mais aussi sur des sommets
D
rent en France. Je possède dans ma collection minéralogique des Pyrénées
ns de fulgurites de 12 à 15 stations différentes.
NT
%
Te
"A
Maurice GOURDON.
Les vieux Ifs de la Normandie. — Les fs paraissent avoir été importés € en à No _
mandie à une époque très reculée; ils étaient déjà abondants du temps de Jules C L
les plus remarquables d’entre eux se trouvent dans les cimetières. Leur tronc est gé
ralement compris entre 11 et 19 mètres de hauteur et peut atteindre près de 10 mètres
circonférence à 1 mètre du sol. Les troncs présentent différentes configurations extéri
qui peuvent se grouper à peu près dans les trois suivantes :
1° Forme typique qui se rapproche plus ou moins de celle d'un tronc de cône ren
et un peu élargi près du sol. A cette forme appartiennent les Ifs de la Haye-de-Rot
et ceux de Saint- -Symphoricn (Eure), celui d'Offranville (Seine-Inférieure), les deux Ifs
Lay NEA l'If-chapelle des Trois-Pierres (Seine-Inférieure) et lIf de Cours
(Calvados 4
2° Forme en bourrelet, caractérisée par un renflement externe de configuration plus o :
moins irrégulière, incomplet ou annulaire et qui existe sur le tronc à une petite hauteur. ë
Ce renflement a été produit par la suppression, maintes fois répétées, de branches ef ere
nombreux rameaux adventifs qui a déterminé un développement plus grand des assises …
génératrices dans cette partie du tronc. A la forme en bourrelet doivent être rappor C
les Ifs d'Estry (Calvados), du Ménil-Ciboult (Orne) et les deux Ifs de la Lande-Patry (Ori
3° Forme aberrante, à configuration irrégulière, due également à la suppression d
branches et de rameaux adventifs. Dans cette catégorie, on ne peut guère citer que le très
gros If de Saint-Pierre-la-Vieille (Calvados).
Pour déterminer, d'une manière approximative, l'âge des Ifs, M. Gadeau de Kérv
a recours à la méthode d'A.-P. de Candolle qui évalue à environ une ligne (? mill.
l'accroissement annuel pendant 150 ans et un peu moins d’une ligne après ce ter
H. Conwentz, dans un ouvrage sur les Ifs de la Prusse occidentale trouve que la
croissance annuelle n’est pas aussi forte; M. Letacq est du même avis. En tenant compte
des observations de tous ses devanciers et en les appliquant aux Ifs ci-dessous, M. Ga-
deau de Kerville estime que les Ifs de la Haye-de-Routot (Eure) auraient environ 24
1,500 ans; ceux d’Estry (Calvados) et du Ménil-Ciboult (Orne), de 1,200 à 1,600 ans: ter
gros If de la Lande-Patry 10rne), de 1,100 à 1,600; l'If creux de Saint-Symphorien (Eure),
de 1,000 à 1,500; ceux de Boisney et dF oulbec (Eure), de 900 à 1,300, celui des Trois-
Pierres, de 800 à 1 000, à peu près comme l'If d'Offranville, tandis que l’'If de Courson
Sr aurait seulement de 700 à 900 ans et l'I£ plein de Saint- -Sy PSN) envi \
800 ans. Ç
(GADEAU DE KekxviLe, Les vieux arbres de la Normandie, fasc. I-UL: Ex. Soc. Ann. Se.
Nat. Rouen, 1890-1895). | | 15 AA
d Lt
Un Céphalopode couvert d’écailles. — La decouverte la plus curieuse qui ‘aile es
faite pendant la dernière expédition de $. À. le prince de Monaco est celle d'un très, a |
Céphalopode malheureusement bien incomplet, trouvé aux îles Açores dans l'estoma %
d'un cachalot. Ce bizarre mollusque, pour lequel M. Joubin qui le décrit propose le nom.
de Lepidoteuthis Grimaldi, a un corps en forme de cornet, il porte une volumin
nageoire ronde et la surface du sac est entièrement recouverte de grosses écailles
boïdales, saillantes, imbriquées et formant une solide cuirasse qui figurerait assez
une gigantesque pomme de pin. Aucun autre Céphalopode ne présente une sem
disposition tégumentaire qui rappelle certains poissons Ganoïdes ou la carapace e
fossiles. Chacune de ces écailles rhomboédriques repose sur un amas circulaire de pe
chromatophores ; la surface carrée supérieure est creusée d'une cupule de 3 à 5 millimè
de diametre, renfermant des chromatophores, et recouverte d'une membrane ron
convexe, probablement translucide sur le vivant, enchâssée comme un verre e mo
dans le cartilage de l’écaille. D’autres Céphalopodes très intéressants ont ét
dans ce même Cachalot. Nous avons déjà eu l’occasion de signaler dans la Feuille (f
d'après M. Joubin, les récoltes de A ES D faites, pendant une Re ex] édi
dans l'estomac d'un Dauphin. AS
(H. Jousin. Céphalopodes recueillis dans ceshorias d'un cdchalot; in in CR. Acad
1895). ;
Les
5 gere sont marqués d’un
. NAT. ET ZOOLOGIE D à, nid
p )]. — S. une modific. que la lumière produit
1895 (Acad. Danoise).
. B 9638
: — Ueb. der Gesetz Ausgleichung v. Gœthe
ergleich. Anatomen (résumé) 4 p., 1893 (Ex. Ver
urk. 2e ve B 9639
T (A). — le mécanisme de la contraction
sculaire CR. Ac., 9 déc. 1895, p. 904-906). B 9640
NTEc. — L'assimilat. fonctionnelle (CR. Ac.,
E LS
la méthémoglobine, 10 p.,
e— QU
voue DES OUVRAGES ET MÉMOIRES COURANTS
Reçus du 8 Décembre 1895 au 8 Janvier 1896
rs Et mis à la disposition des lecteurs inscrits habitant la France, aux conditions du règlement
(Envoyé franco sur demande).
ep ans ().— La NU a fe (A ou B) est indiquée avant le n° d'ordre,
BUTLER (E.-A.). — Vore plagea ander blandt insek-
terne, VII (Naturen Bergen, 1895, p. 267-280). B 9666
Rupow. — Ueb. gallenartige Missbildungen an
Pflanzen hervorgebr. durch die Gliederthiere (suite
et /in) (Insektenbærse, 1895, p. 100, 110, 116, 139, 146,
Lo 162, 177, ra s "9667
SVERH@ŒFF. — Cerci u. Styli der Tra
1895 Œx. Ent. Nachr)_ PRE
#ACLOQUE (A.). — Faune de France : Coléoptères
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SOMMAIRE DU N°
r : Note sur la Biologie des Foraminifères.
305
s adventices. Observations faites dans l'Est, en 1895 (jin).
et locales : : Faune-malacologique terrestre et fluviatile du département de la
Le” Vison en Bretagne. — Le Gui et les arbres exotiques.
enti iques : ! Preuves de l’extension sous-marine, au Sud de Marseille, du
ures et de l’Esterel. — Sur le dédoublement des feuilles, — CATALOGUE
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rs 1896 — Ille Série, 26° Année — N° 305
PL A FEUILLE
DES JEUNES NATURALISTES
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NOTE SUR LA BIOLOGIE DES FORAMINIFÈRES
A
PA
<< .
M:
….Lorsqu'en 1881, j'ai publié dans la Feuille une note sur les Foraminifères,
-je pouvais dire avec raison que leur mode de reproduction était encore un
mystère. Il n'en est plus de même aujourd'hui, et de récents travaux ont
singulièrement augmenté nos connaissances sur la biologie des Foramini-
jeres.
*
— Dès 1880, M. Munier-Chalmas (1) avait caractérisé, sous le nom de dimor-
“phisme, la dualité qu'on avait observée dans plusieurs espèces de Nummu-
hites,.et, en 1883 et 1883, nous faisions connaître en collaboration le dimor-
phisme des Miliolidées. Plus tard, de nombreuses recherches ont démontré
“que.ce caractère se retrouve dans beaucoup de genres et d'espèces de Fora-
-muinifères ayant un plasmastracum ou porcelané ou perforé : dans presque
‘outes les Miliolidées proprement dites, dans les Orbitolites, les Alveolina,
puis dans les Dentalina, Cristellaria, Siphogenerina, Polystomella, etc. Je
“puis même ajouter que déjà les Fusulina du terrain carbonifère sont
imorpnes.
Ce dimorphisme consiste en ceci : dans l’espèce, on remarque deux formes
quisne se distinguent généralement en rien dans leurs caractères externes.
Mais-presque toujours, les plus petits individus ont une loge initiale très
zrande, une mégasphère, tandis que les grands individus ont une toute
etite loge initiale, une microsphère suivie d’un mode d’arrangement de
ses différent de celui de la forme précédente. Nous avions désigné ces
eux formes comme forme À et forme B, désignations qui pouvaient prêter
in peu à confusion, puisqu'il faut se souvenir que c'est la forme A qui a une
fécasphère. Les auteurs anglais et allemands, dont je vais résumer les
cherches, ont préféré les appellations forme mégasphérique (2?) et forme
osphérique, et je ne fais aucune difficulté de m'y rallier. :
Nous nous étions préoccupés, dès l’origine, des causes du dimorphisme,
tnous avions émis, à la fin de notre première communication, les deux
ules hypothèses admissibles : on peut supposer que chaque espèce est
tée par deux formes distinctes dès leur origine, ou bien admettre
dimorphisme est le résultat d’une évolution finale. Si nous nous
s ralliés à la seconde, c’est que, d’une part, nous n'avions jamais
é petits individus de forme mierosphérique, et que, d'autre part, les
ions prises dans beaucoup d’espèces permettaient d'admettre
résorption de la gs initiale mégasphère, il restait une place sufli-
jour la Construction d’une série de nouvelles loges. Toutefois, nous
“soin de réserver une opinion décisive jusqu’après l'observation des
volution d’une espèce vivante.
ugéol. de France, 3 8., vol. VIII.
isphérique n’est peut-être pas aussi correct grammaticalement ou étymologi-
+ mégak sphérique, mais c'est plus court.
Déjà mes recherches sur Adelosina polygonia Schlumb. (1) et surtout POb=M
servation de Planispirina bucculenta Brady (2), draguée aux Açores par Ie
rince de Monaco, étaient faites pour modifier ma première manière de voir.
ans cette dernière espèce, la résorption de la mégasphère était tout à fait
insuffisante pour le logement de la partie centrale si remarquable de la forme
microsphérique. | #7
L'hypothèse d’un mode de reproduction multiple chez les Foraminifères,
ee analogie avec ce qui se passe dans les êtres inférieurs, est déjà ancienne.
n 1870, P. Fischer (3) la mentionne bien avant qu'il fût question de
dimorphisme. “4
M. G. Dollfus (4) a exposé, en 1893, l’idée de corrélation du dimorphisme«
avec un double mode de reproduction. S.
Enfin, en 1893 aussi, M. Van den Broeck (5) a consacré une note très“
documentée à cette même question, en comparant les ForaminifèresM
à d’autres organismes semblables, mais privés de plasmastracum. Malheu-
reusement, l’auteur n’appuie sa thèse sur aucun fait d'observation, et, pour
les besoins de sa cause, reprend une ancienne hypothèse inadmissible et
qu’il importe de réfuter. M. Van den Broeck se demande si les Foramini=«
fères ne peuvent pas être considérés « non comme des êtres uniques, mais
comme des sortes de colonies, d’agrégats, d’invidualités distinctes, dont
chaque loge représente et contient un être (6). »
Or, lorsqu'on sort de leur élément, pour les porter sous le microscope, les
Foraminifères, dont le protoplasma est coloré naturellement soit en rose ou«
en vert, comme les Polystomella, les Orbitolites, les Peneroplis, on voit de
suite que l’animal, dérangé de son milieu, contracte tout son protoplasma
dans les loges centrales, qui prennent une teinte plus foncée, et vide complè=
tement ses loges externes; il appartient donc à un animal unique. D'ailleurs,
si chaque loge d’une Miliolidée, qui ne possède qu’une ouverture finale, ou Si
les loges centrales d’un Orbitolite représentaient chacune un être spécial, «
comment arriveraient-ils à se nourrir à moins d'admettre que leurs pseudo-"
podes traversent tous les autres individus des loges suivantes. Enfin, lob=\
jJection la plus probante, comme on le verra plus loin, c’est qu'au moment
de la reproduction dans Quinqueloculina seminuluwm L. et dans Polystomellan
crispa L., toute la masse du protoplasma quitte le plasmastracum et'opère“
à l'extérieur son fractionnement. R +
J'arrive maintenant aux remarquables travaux que les professeurs Rupert
Jones et Lister en Angleterre, Rhumbler et Schaudinn en Allemagne; ont”
consacrés l’an dernier au dimorphisme des Foraminifères. | Se
J'ai déjà traduit en français la première note succincte (7), que M:Iepro=
fesseur Lister, de S'John's College, à Cambridge, m'avait gracieusement
adressée, et que M. Milne-Edwards a bien voulu faire insérer dans les
Annales des Sciences naturelles (8\ et je puis y renvoyer les lecteurs dela
Feuille. ESS
Par une singulière coïncidence, presqu’en même temps que M. Eastern
ubliait son travail sur Polystomella crispa L., M. Schaudinn, assistant”
à l’Institut zoologique de Berlin, un des élèves les plus distingués dés
l’éminent professeur F. Eïlhard Schulze, étudiait le même Foraminifère et
fl
|
|
arrivait à des conclusions identiques à celles du savant anglais:
re;
LE à
=
NT:
(4) Bull. Soc. Zool. de France, t. XV, 1890.
(2) Mém. Soc. Zuol. de France, t. V, 1892.
(3) Actes de la Société linnéenne de Bordeaux, t. XX VII, 1870.
(4) Annuaire géologique, 1893.
(5) Bull. Soc. belge de Géol., t. VIT.
(6) Loc. cit., p. 21.
_ (7) Résumé d’un travail plus important des Phil. Transact. V. 186 B, p. 401:
(8) Ann. d. Sc. nat., 1895, p. 273. < à
LL De
avant d'analyser les résultats obtenus par ces deux habiles obser-
Sau point de vue du dimorphisme, je voudrais dire un mot des
aables observations que M. Schaudinn a pu faire sur l’évolution et la
cation des nucleus des Foraminifères. Il les a exposées dans une
ud agistrale (1) d’un Foraminifère adhérent à test très mince, le Calci-
2polymorpha de Roboz, provenant de l’Adriatique et qu'on trouve aussi
achon.- En employant de puissants grossissements de 1,500 à
diamètres, 1l à pu suivre toutes les modifications subies par les nucleus
assurer que dans d’autres Foraminifères, notamment dans Polystomellt
#spa,les mêmes phénomènes se reproduisent. Mais il n’a jamais vu un
eus se dédoublant par étranglement.
7
« L
e]
—. Huit figures schématiques montrant les stades successifs du Nucleus dans
nu | Calcituba polymorpha Roboz, d'après Schaudinn.
figures schématiques que j'emprunte à l’auteur montrent les phases
ves de ces transformations ; les parties noires représentent ce qu'il a
in mn éla chromatine, c'est-à-dire la partie de la substance du nucleus qui se
re fortement par les agents (hematoxyline, picro-carminate, ete.);, la
ice du nucleus non colorée à ce moment est, par opposition, l’achro-
‘ Les petits nucleus provenant de la dissociation d'un grand nucleus sont
mogènes, compacts et dépourvus de membrane. La chromatine cache si
Ma-substance achromatique que l’on ne peut y constater aucune struc-
e(2)}(fig. 1). Ces globules sphériques émettent à leur surface des prolon-
ents-entre lesquels viennent se loger des vacuoles provenant du plasma
nt (fig. ?); elles pénètrent peu à peu dans le nucleus, qui les enveloppe
ment, s’arrondit et secrète alors une membrane (fig. 3). Ces goutte-
protoplasmatiques se diluent, désagrègent la chromatine et le nucleus
ntalors une masse granuleuse moins colorée que précédemment. Ce
e,que Schaudinn désigne sous le nom de substance nucléolaire (Kern-
s'amasse en gouttelettes uniformes remplissant tout le nucleus et le
* La vue optique de ce stade produit l'effet d’un réseau régulier
nents sont constitués par l'achromatine, pétrie de granules de
fis. 4). Les gouttelettes externes, alignées contre la membrane,
5e d'une bordure alvéolaire (fig. 4). À ce moment, la chro-
également répartie dans le réseau achromatique, tend à se
intérieur, généralement vers le centre (fig. 5), jusqu'à produire
En
f. issenscha > Zool., LIX, ?, Leipzig. Ya
n. Die Fortpil, der Foram. Bivlog. Centratb. B. XIV, 1894, Leipzic.
u Fa ES
LR 7 .
4, 78
U LCA
des mégasphères, généralement assez uniforme, varie de 70 à 90 &;c
descendre à 10 y, tandis que les plus grandes arrivent à 190 . Ile
là une masse solide, de forme irrégulière, paraissant uniquement
de chromatine (fig. 6). Par suite de ces mouvements, la couche alvé
a changé d’aspect, la concentration de la chromatine, en chassant la SU
tance nucléolaire, a rompu les alvéoles centrales, celles de la surface sc
allongées et ne sont plus séparées que par de minces filaments d'a
matine (fig. 6). C’est alors que s'opère un partage régulier de la masst
centrale de chromatine, de petites parcelles s’en séparent et vont le long'di
filaments se réunir aux points d'attache de la membrane (fig. 7). Le résultat
de ce processus produit un nucleus bulleux dans lequel une foule de corps"
compacts, de forme sphéroïdale, fortement colorés, occupent toute la surface
interne de la membrane, tandis que l’intérieur ne contient plus que la subs>«
tance nucléolaire incolore (fig. 8). La dissociation de la membrane libère les
petites sphères, qui se disséminent dans le protoplasma ambiant et cons-
tituent les nucleus qui ont servi de point de départ à cette étude.
C’est M. Lister qui, le premier, a constaté le dimorphisme de Polystomelle
crispa L. et reconnu que, sur 1812 individus examinés, la proportion de la”
forme mégasphérique à la forme microsphériqne est de 34 à 1.
Je suivrai les deux observateurs dans la marche qu’ils ont adoptée en étu"
diant d'abord la forme microsphérique. LR
r
le
Génération microsphérique de Polystomella crispa L. F be
Le hasard a favorisé M. Schaudinn (1). Ayant suspendu, à 2 centimèt
Polystomelles du fond, car, après examen, le léger voile de surface de Pa=«
pu compter jusqu'à 28 petits corpuscules colorés. Ce sont des nucleus'ar-
\
rondis ou des parcelles irrégulières de forme dans lesquelles on ne reco
AY
es
HR
dit
4
er
:
tous les stades de croissance des individus de forme microsphérique
cueillis dans les aquariums ou dans les sondages, M. Schaudinn a recon
que leurs nombreux nucleus se multiplient comme ceux de Calcituba'et,.
même que Lister, il a constaté que ceux des dernières loges sont. pl
grands ue ceux des loges internes. Lorsque le moment de la reproducti
arrive, la membrane des nucleus bulleux se déchire, les corpuseule
chromatine libérés se dispersent dans le protoplasma, il s’y produit de,
mouvements circulatoires qui entraînent les nucleus et les disséminent:
également dans toute la masse. C’est alors que tout le protoplasma so
plasmastracum, avec une grande expansion de pseudopodes, forme d’abo
une masse irrégulière qui se fractionne ensuite en une foule de portions
a.
différentes dimensions; celles-ci s’arrondissent, sécrètent une envelo
: . D . J x LS ya À re ñ
calcaire et continuent leur croissance sur le mode de Pindividu mèr
sont de jeunes Polystomelles, toutes de forme mégasphérique. La dime
. | | . ’ à ARRET PT TT Pa 9-0 a)
dant, on constate parfois de fortes différences, et cette © imension
Ce Ls
(1) Sitsungsb. d. Gesellsch. naturf. Freunde, n° 5, 1895, Berlin, p. 9 pe & 7 LISE
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+” * h Pen EU als
HE Génération mégasphérique de Polystomella crispa L.
En conservant ces embryons sur des lamelles ou sur des ulves, M. Schau-
ina pu suivre facilement leur développement ultérieur à tous les stades
e leur croissance.
Dans les embryons à 1 ou ? loges, les dispositions nucléolaires restent
es mêmes que dans l'individu mère : le protoplasma est rempli de corpus-
rules irréguliers, de matière nucléolaire colorable. Pendant la croissance de
embryon, une portion notable des corpuscules de chromatine se réunissent
mn boule et forment peu à peu une masse solide qui devient le nucleus de la
orme mégasphérique qui est connu depuis longtemps (1). Schaudinn le dé-
gne comme nucleus principal (principalkern) pour le distinguer des cor-
puscutes de chromatine qui nagent encore dans le protoplasma et n’ont pas
téutilisés. À la fin de la période végétative, le nucleus principal se frac-
onne complètement et tout le plasma se remplit de petits nucleus. Parfois
euucleus principal, entraîné par les mouvements du protoplasma d’une
logea l'autre, est étranglé dans les passages et se divise en plusieurs parties
juise comportent ensuite comme le nucleus principal (2).
- Pour les phénomènes postérieurs, MM. Lister et Schaudinn sont tout à
itdaccord. Autour de chacun des petits nucleus qui sont devenus bulleux,
*amasse un: peu de protoplasma qui s’arrondit, puis intervient une division
ariokinésétique de tous les nucleus, suivie d’une division du protoplasma.
Je ces portions naissent des spores flagellés, presque tous de même gran-
eur, qui donnent naissance, comme on l’a vu plus haut, à des Polystomella
esJorme microsphérique.
Dans des cas assez rares (3 fois sur 4,300 individus examinés), Schaudinn
constaté qu'il ne se forme pas de nucleus principal, les corpuscules de
romatine se multiplient d'eux-mêmes, mais alors, il n’y a pas production
spores, mais d'embryons. La génération mégasphérique peut donc se
éter avant quil intervienne une génération microsphérique. C’est un
êque Lister a constaté aussi pour Orbitolites laciniata Bry.
in résumé, on peut conclure que Polystomella crispa L. possède deux
Ydereproduction : la formation d'embryon et l'émission de spores. La
Rens PREMIÈRE EST TYPIQUE POUR LA FORME MICROS-
PHÉRIQUE ET PRODUIT DES INDIVIDUS MÉGAS-
PHÉRIQUES, le second caractérise la FORME
MÉGASPHÉRIQUE et PRODUIT DES INDIVIDUS
MICROSPHÉRIQUES.
Par leurs patientes et intéressantes recherches,
MM. Lister et Schaudinn ont bien mérité de la
science. Ils ont découvert et rendu évidente la
cause du dimorphisme qui est basée sur une al-
ternance de génération.
“
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pe
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due
a:
Le
| SCHLUMBERGER.
D à
Dour la première fois par F. E. Schulze. Arch. f. mikrosk. Anal., \. XIII, 1876.
bablement ce qui est arrivé pour une Discorbina que j'ai trouvée dans une
ée de Bryozoaires teinte au picro-carminate et provenant des draguages
prince de Monaco. La figure ci-dessus la représente telle que je l'ai relevée
mbre claire. Les parties grises de la figure étaient teintées en rose et on voyait,
Ab, 58, 6° et 7° loges, des nucleus restés clairs et contenant un ou deux nucléoles.
ed
FANS
Mo:
Es. a 2
_
RECHERCHES ZOOLOGIQUES
DANS LES SERRES DU MUSEUM DE PARIS (1)
INTRODUCTION. — La faune RE acclimatée dans les serres chaudes “
a depuis longtemps attiré l'attention des zoologistes. Un assez grand nombre
d'espèces exotiques vivant ainsi dans des conditions plus ou moins anor
males ont déjà été signalées en divers endroits; ces espèces se retrouvent
souvent dans des serres différentes; elles s’y propagent et leur présence ne
peut être considérée comme purement accidentelle; ce sont en général des
animaux qui ont dans les pays chauds une dispersion très vaste, et par
conséquent une assez grande faculté d’acclimatation; à cette faune importée…
se joignent des espèces indigènes venant du dehors, et d’autres, dont 1e
milieu normal se trouve précisément en ces lieux clos, humides, chauds et -
riches en humus. Il y a donc en somme deux faunes intéressantes à signaler
dans les serres : une faune propre et une faune récemment acclimatée. Ne“
peuvent être considérées comme leur appartenant, ni les espèces indigènes
venant du dehors, ni certaines formes tropicales introduites accidentellement"
avec des plantes exotiques et qui, n'étant pas susceptibles d'acchmatation,
ne se propagent pas et sont destinées à disparaitre rapidement. 1< 52
Nous avons pensé qu'il serait intéressant d'entreprendre dans les serres. «
du Jardin des Plantes, dans lesquelles s'accumulent depuis si longtemps tant
de plantes de provenances diverses, une série de nouvelles recherches métho=
diques pour en établir la faunule. Grâce à l'obligeance de M. le professeur
Cornu qui a bien voulu nous autoriser à faire ces recherches, et de M:1en
professeur Bouvier qui nous a prêté sa collaboration active, nous avons pu,
en novembre et décembre derniers, faire ainsi d’intéressantes découvertes
dont nous donnons ci-dessous le résultat. NX FE
MM. Bouvier, Bedel, Brolemann, E. Simon et Ad. Dollfus formaient la
petite phalange d'exploration, secondée par le personnel des serres. "Nous
avons eu recours également à MM. Ernest André (de Gray), Chevreux (de
Bône) et Dautzenberg pour la détermination des groupes qui n'étaient pas"
de notre compétence. LS ONE
Un fait assez curieux que nous avons eu l'occasion de constater, Cest
l'absence, jusqu'à présent complète, d'insectes tropicaux acclimatés, "en
dehors des Formicides et des Coccides. Par contre, les Myriapodes, les"
Crustacés et les Arachnides nous ont réservé des surprises auxquelles nous
ne nous attendions pas. LPS
Ad. DOLLFUS..
I. — FORMICIDES
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répandue dans la majeure partie de la région paléarctique ainsi que dans
RRÉETTEN : _
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levit à l'état autochtone en Egypte, en Syrie et dans les réoi |
lle vit à l'e es région -
ales des deux mondes. cg ER
ne rés Lits TA Se trouve en petites fourmilières isolées et
assez cachées, en France, dans presque toute la région paléarctique et d
lAmé ique du Nord. = F : +
“+. Triglyphotrir obesa André, race striatidens Em. Cette fourmi, décrite
24
ginairement sur des exemplaires de l'Inde et de la Birmanie, a été
nr
*
OI
retrouvée depuis à Sierra-Leone et même en Tunisie, mais sa présence
n'avait pas encore été signalée dans les serres d'Europe.
… D. Pheidole megacephala Fab. Ne se trouve pas en France sous sa forme
typique, mais c'est une espèce extrêmement répandue dans les parties les
plus chaudes de la région paléarctique ainsi que dans toutes les contrées
tropicales ou subtropicales du monde entier. Comme tous les Pheidole, elle
possède deux castes de neutres bien distinctes : les ouvrières et les soldats.
. Pour permettre la facile reconnaissance de cette faunule m rmécologique
des serres du Muséum, je résume, sous forme de tableau, E principaux
caractères des cinq espèces précédentes qui n'étaient représentées que par
"des neutres.
“A. Pétiole de l'abdomen composé d’un séul article surmonté d’un appen-
dice en forme d'écaille verticale ou oblique.
4. Abdomen proprement dit (abstraction faite du pétiole) non étranglé
— entre son premier et son second segment.
…_. - Forme courte, thorax à peu près de la longueur de l’abdomen;
caille du pétiole mince et assez élevée, peu inclinée, yeux relativement
2 trés tits, pattes et antennes courtes, scape dépassant séulement un
peu locciput quand il est ramené en arrière. Tout le corps mat, d’un
“ re
jaune rougeatre, non hérissé de longs poils. Long. 3-3 1/2 mill.
DRE _ Lasius flavus Fab.
Forme étroite et très allongée; thorax grêle et beaucoup plus
122 Jo que l'abdomen, écaille du pétiole plus épaisse, basse et fortement
inclinée en avant; yeux relativement grands, pattes et antennes très
longues; Scape dépassant l’occiput de plus de moitié de sa longueur.
Tout le corps luisant, d’un brun noir, hérissé de longs poils épars.
De ne 2 1/2-3 mil. Prenolepis longicornis Latr.
- b Abdomen proprement dit sensiblement étranglé entre son premier et
…sonsecond segment. Corps cylindrique, allongé, assez luisant, écaille
du pétiole épaisse, verticale; yeux extrêmement petits et peu distincts.
—. …Antenneset pattes courtes et robustes, couleur variant du brun noir
* au jaune rougeâtre. Long. ? 1/2-3 mill. Ponera coarctata Latr.
- Pétiolede l'abdomen composé de deux articles plus ou moins nodiformes.
1 Second article du pétiole à peine plus large que le premier. Tête,
thorax et pétiole mats, fortement ne LE eue ou ridés-réticulés,
—métanotum armé en arrière de deux longués épines aiguës, dirigées
horizontalement, et de deux autres plus courtes, en dessous des pre-
mières, de chaque côté de l’articuiation du pétiole. Couleur d’un brun
…rougeñtre avec l'abdomen plus foncé, les pattes et les antennes plus
_p les: Long. 2-2 1/2 mill.
FXTREAIRE Triglyphothriæ obesus André, race striatidens Em.
Second article du pétiole beaucoup plus large que le premier, tout le
corps luisant, presque lisse, métanotum armé seulement de deux
ourtes.épines aiguës et verticales. Couleur d’un brun marron foncé
cles antennes et les pattes, en majeure partie, d'un testacé pâle.
: soldat a la tête énorme, échancrée en arrière, AU MOINS deux fois
si large que le thorax, striée sur sa moitié antérieure, avec le scape
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des antennes court, étant loin d’atteindre l’occiput; sa :
| 3-4 1/2 millim. L'ouvrière a la tête normale, non échancrée n.
| entièrement lisse et luisante, avec le scape des antennes dépass
notablement l’occiput, quand il est ramené en arrière; sa tal
à 2-2 1/2 mill. Pheidole megacephala
\° e
Note supplémentaire. D
L Une seconde visite aux serres du Muséum, effectuée le 25 dé
; dernier, a procuré le mâle du Prenolepis longicornis trouvé en compa
E ses ouvrières. Voici son signalement abrégé qui permettra: de le recc
* facilement. $ os ;
k : Antennes et pattes longues et grêles, scape beaucoup plus Jon;
moitié du funicule. Corps luisant, d’un brun jaunâtre sale; abdomer
| foncé, organes génitaux grands et saillants. Ailes hyalines avec une
cellule eubitale, sans cellule discoïdale. Long. 2 14/2 mill. gs
| Gray. Ernest À
n II. — ARACHNIDES
1. Schisonotus (Nyctalops) tenwicauda Cambr. (Ann. Mag. Nat: host
sec. 4, vol. X, 1872, p. 4, pl. XXIT,f. 2). A ,
Se trouve assez communément dans les serres du Muséum, sous les
reposant sur le gravier; il court avec une étonnante agilité et est très
cile à saisir. FRS
Cette espèce a été décrite de Ceylan, par Cambridge; nous Pa
| retrouvée EE à Singapore, et elle existe probablement en Bi
+ car le Tripeltis Grassii 'horeli (Ar. Artrog. Birm., 1889, p. 38).
en être synonyme. à ES
Le genre Schizonotus Thorell (décrit antérieurement par Cambrid
le nom de Nyctalops, faisant double emploi) est le type d’un sous-or
| l'ordre des Pedipalpes, se rapprochant surtout des Thelyphones dontil
| sente la forme amoindrie; il est principalement caractérisé par son cé
| thorax, divisé en deux segments, dont le second plus court que lepr
; est souvent divisé lui-même par une strie membraneuse longitudinale “et
ses pattes-mâchoires, terminées en crochet simple, nullement en:
| didactyle. | MER
On en connaît trois espèces propres à l’Asie tropicale et à la Ma
nous en avons trouvé deux autres (inédites) au Venezuela, et lewpr
Grassi en a signalé une de Sicile, sous le nom de Kænenia mirabilis
ralista Siciliano, IV, 1885, p. 127). | +
RS
2. Ischnothyreus lymphaseus E. Sim. te
| Cette petite espèce de la famille des Oonopides, que nous avons déc
ä Peyien, dans les détritus humides des forêts, se trouve comn
sous les pots de semis des serres du Muséum; son agilité est très
| ce qui la rend difficile à saisir, au moins intacte. 1.225 FOIE
Le genre Jschnothyreus se distingue des autres types du gr
Uonopides cuirassés par ses yeux antérieurs connés et ses scuta
très raccourcis, surtout le ventral qui ne dépasse pas le pli.
et pe ses pattes antérieures, armées d’épines sériées fines.
L'I. lymphaseus ‘por au premier groupe de ce genre qui
des suivants par des caractères sexuels, le céphalo es
beaucoup plus convexe que celui de la femelle et sa patte-m
tres petite et incurvée; ce groupe renferme deux autres espi |
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ne espèce du second groupe, qu se rencontrera probablement aussi dans
D 3. Tricris stenaspis E. Simon.
Se trouve sur le sol, en même temps que le Schizonotus. Comme l’/sch-
DE
“nothyreus, cette petite espèce appartient au groupe des Oonopides c@irassés,
mais elle est d’origine américaine : découverte au Venezuela, elle a été
retrouvée depuis aux Antilles. Les scuta abdominaux du 7riæris sont très
“courts, comme ceux des /schnothyreus, mais ses yeux ressemblent davan-
age à ceux des Gamacomupha, les antérieurs étant largement disjoints;
ses re antérieures, également armées de fines épines sériées, sont remar-
“quai
Æ 4. Theridion (Coleosoma) blandum Cambr.
les par la grande longueur de leur article patellaire.
Ce petit Theridion, décrit de Ceylan, retrouvé depuis à Singapore et aux
- Philippines et indiqué de la Floride, par Keyserling, est assez commun dans
les serres du Muséum ; ses allures et ses mœurs sont tout à fait différentes
de celles des espèces précédentes ; il vit, en effet, sur les plantes au milieu
d'un petit réseau très simple. Au moment de la ponte, la femelle porte son
“cocon qui est gros, blanchâtre et floconneux, suspendu aux filières, comme
“le font les autres espèces du groupe du Theridion bimaculatum L.
— Dans cette espèce, les sexes sont très dissemblables, la femelle est nor-
male et son abdomen est presque globuleux, tandis que l'abdomen du mâle,
étroit, allongé et un peu renflé en arrière, est remarquable par le grand
développement de sa région épigastrique, s’avançant en forme de cou cylin-
“drique. à la rencontre du céphalothorax et ressemblant un peu au pédicule
… dune fourmi. Cambridge, qui n’a connu que le mâle, en avait fait le type
Eugène SIMON.
III. — CRUSTACÉS ISOPODES TERRESTRES
. Le nombre des espèces de crustacés Isopodes terrestres, recueillies par
us dans les serres du Jardin des Plantes, est de dix, dont voici la liste :
ÿ Armadillidium nasatum BL..;
Porcellio pictus Br.;
— dilatatus Br.;
— scaber Latr.;
_ — lævis Latr.;
… Metoponorthus pruinosus Br. (Porcellio),
. Bathytropa thermophila (nova spectes);
…._ Oniscus murarius Cuv.;
“ Haplophthalmus Danicus BL.;
1000 Trichoniscus roseus Koch.
T s4a HOMPRIOARE
ous ne croyons pas qu'aucune de ces espèces puisse être considérée
introduite de pays exotiques : Metoponorthus pruinosus, espèce ubi-
ppartient aussi bien à notre faune indigène qu'aux pays tropicaux où
le en bien des localités; Trivhoniscus roseus est particulièrement
danslesserres du Muséum, et l'intensité de sa coloration rouge est
« D
PAU Te.
L: JE
extrême: c'est une espèce commune dans les endroits humides
Haplophthalmus Dénious BL. (= H. Mengii M. Weber) est
Jsopode d’un blanc jaunâtre ou grisätre qui paraît abondant dans 1
des serres et des jardins; on l’a signalé en Danemark, en Allem
Hollande, ct nous l'avions déjà rencontrée abondamment dans le te
jardin zoologique de La Haye (Hollande) et dans une serre à C
sur-Bagneux (Seine). | =
F1G. 1. — Haplophthalmus Danicus BL. .FIG.2.— Bathytropa thermophi
1. Partie antérieure : Céphalon et deux premiers 1. Partie antérieure : Céphalon €
segments du péreion (vus en dessus). premiers segments du pé
2. Antenne, dessus).
3, Partie postérieure : 5° segment du pléon, 2. Partie postérieure : 5° segment
éotelson et uropodes (vus en dessus). pléotelson et uropodes (v. en di
4. 1d. (vus en dessous). 3. Poils écailleux du péreion.
Bathytropa thermophila est une espèce nouvelle très intéressa
voici une courte diagnose : corps ovale allongé couvert de poils & X;
céphalon à lobe médian largement arrondi, lobes latéraux petits; jee ès
FREE
petits, antennes à fouet biarticulé, le premier article trois fois plu
que le second; premier segment du péreion à bord postérieur non s
pléotelson aussi long que large, à sommet arrondi; base des uropodes:
gnant pas l'extrémité du pléotelson; exopodites dépassant sensibleme
celui-ci: endopodites atteignant le sommet du pléotelson. Couleur #blan
châtre. Dimensions : 2? millimètres 1/4 sur 1 millimètre. _
Cette espèce appartient à un genre considéré commé exclu
méditerranéen et qui comprenait, jusqu’à présent, quatre espèces
l'habitat précis de la plupart de celles-ci (Bathytropa Meine
d'Algérie; B, costata BL... d'Algérie et de Porquerolles; B. hispa ñ
de Valence) n’a pas été signalé, mais une autre espèce qui 1
envoyée par M. Aubert, de Marseille (B. granulata Dollfus}a &
dans un jardin, au pied d'un mur et à une certaine ue
terre, — ÎL est très probable que tout ce genre se compose
ou moins hypogées, c'est bien le cas de celle que nous décrivons aujot
et que nous avons recueillie en grattant le gravier et la terre qui fo
le sol de l'une des serres chaudes, ainsi que dans le terreau des p
»
+
fleurs. Eos.
per — 9% —
_ ©! : PLANTES ADVENTICES
TR
OBSERVATIONS FAITES DANS L'EST EN 1895 (Suite)
ntauwrea solstitialis L. — J'ai revu, en novembre 1895, trois pieds de
ètte plante dans une luzerne à Gray, non loin de l'endroit où je l'avais déjà
rouvée en 1892. |
— Centaurea melitensis L. — Un seul pied aux Magasins généraux de Gray.
—_C: maculosa Lamk. — Un pied dans les champs à Maïzières-les-Metz.
Clrysanthemum coronarium L. — Assez abondant au même endroit que
leéprécédent, mais généralement nain et uniflore.
… Artemisia absinthium L. — Trois pieds sur une voie ferrée aux Magasins
énéraux de Gray. |
= Solidago glabra Desf.— Plante souvent cultivée dans les jardins d'où elle
se échappée à Mantoche! (Gasser), à Montarlot-sur-Salou, et entre Gray
et Velet. Éte se maintient dans ces stations, mais s’y propage peu.
… Crepis pulchra L. — Deux pieds aux Magasins haie Gray:
…— Lactuca saligna L. — Gray : voies ferrées à la gare de Gy, abondant.
…L: perennis L. — Un pied sur une voie ferrée aux Magasins généraux
de Gray. |
— Echinospermum lappula Lehm. — Un pied aux Magasins généraux de
s
Gray.
EE boropium ewropæum L.— Le 17 octobre 1895, M. V. Maire apporta,
dla séance de la section grayloise de la Société d'Etudes des Sciences natu-
relles de la Haute-Saône, un pied d’Aeliotropium europæum qu'il avait
recueilli dans le jardin Thiery-Colson. à Gray, dans une culture de fraisiers.
Cette plante, ui n'avait pas encore été signalée à Gray, était assez abon-
lante à cet endroit. Renseignements pris, nous apprimes que les plants de
fraisiers provenaient de Dôle. Or, l’Æeliotropium europæum est commun aux
environs de cette ville : 1l est donc de toute probabilité qu'il a été introduit
à Gray par les susdits fraisiers.
Verbascum blattaria Li. — Un pied à la ferme de Petit-Colonge, pres
Broye-les-Loup (Haute-Saône).
… Salvia verticillata Li. — Gray, sur la voie ferrée; Mantoche, à la gare;
esoul, près de la gare (Burckel, Recroix, R Maire).
S> Æthiopis L. — Un seul pied sur des décombres à Dijon! (Laugeron).
_Amiarantus sanguineus L. — Çà et là à Gray, échappé des jardins.
A caudatus TL. — Dans les mêmes conditions que le précédent, aux
nvirons de Metz. |
“A Ssivestris Desf. — J'observe depuis plusieurs années cette plante au
led des murs à Arc-les-Gray; Dijon! (F. Gérard).
A.s . L: — Un seul pied près d’une fabrique, à Granges (Vosges)!
yenemuwm majus À. Br. — Un pied sur la voie ferrée à Mantoche
-Saône). RCE
podium glaucum L.— Persiste depuis plusieurs années à la gare de
res-les-Metz. |
wlvaria L.— Complètement naturalisé à Gray, Vesoul, Metz, Mai-
sneria Spiralis L. — Cette plante méridionale, signalée par Paillot
Doubs à Besancon, avait été indiquée à Gray par Déséglise (ên litteris
ly, 1868), mais n'avait pu être retrouvée depuis. Je viens de la
a Saône, le long du quai Villeneuve, à Gray. Elle est aujour-
| 4 MT dans l'Ouche, le canal la Fille, etc. (Cf. Morizot,
-Hort., Dijon. 1894, n° 1).
Ÿ
L2
Lot 96 a A j 4
Æ
or
Setaria Germaniæ P.B.— Çà et là dans les champs, aux environ
Avena fatua L. — Arc-les-Gray, Magasins généraux, un seul
Kœleria villosa Pers. — Deux pieds aux Magasins généraux e
Serrafalcus patulus Parl. — Quelques pieds aux Magasins gén
Gray, et sur la voie ferrée à Vesoul (Bure elet R. Maire). is
S: squarrosus Bab. — Dijon! (F. Gérard). D
Lolium italicum À. Br. — Arc-les-Gray; Dijon (F. Gérard); Metz
Polypogon monspeliense L. — Vesoul, sur la voie ferrée (Bur
114 Maire). : ; À Ra -
Eragrostis minor Host., £. pooides P.B., E. poæformis Link. ne Le
sur la voie ferrée à Gray; Vesoul! (Burckel, R. Maire); Jussey (E
Saône)! (F. Gérard); Faverney (Haute-Saône); Mantoche (Haute-&
Novéant-sur-Moselle (Lorraine). PT
Vulpia pseudo-myuros S.W. — Quelques pieds aux Magasins gén
de Gray et sur la voie ferrée à Mantoche (Haute-Saône). TUE
Ægilops caudata L. — Cette plante a réapparu abondante en 1895
Magasins généraux de Gray, et a parfaitement mûr! ses graines, qui
tombées sur le sol en juillet et ont germe en août-septembre donnant
grande quantité de jeunes plantes Fix comme le blé d'hiver, se dével
peront probablement l’an prochain dès le retour de la belle saison.
L]
x *
Au mois de septembre, j'ai visité à Metz la station si curieuse du $
que M. l'abbé A. Friren a si bien étudiée depuis vingt-cinq ans (1).
sa conduite j'ai pu récolter les plantes suivantes, qui ont persisté Jusqueé
jour : Clematis flammula L., Sisymbrium Lœselii L., S. Columnæ-L°y
Berteroa incana D.C., Lepidiwm ruderale L., Silene dichotoma Ehr,Coro®
nilla varia L., Potentilla recta L., P. canescens Bess (que nous"“avons
trouvée aussi à Devant-les-Ponts, près Metz), Achillea setacea Kœh’,Cen=
taurea maculosa Lamk., C. paniculata L., C. diffusa Lamk., Anchusa of] 2
cinalis Linn., Salvia silvestris L., S. verticillata L., Euphorbiatesulan
Galinsoga parviflora Cav., Chenopodiwm vulvaria L. ne
M. l'abbé A. Friren a reconnu que la plante citée dans sa flore ad
du Sablon, sous le nom de C. calocephala Willd, et donnée d’aborc
Erwin Frueth, et, d’après ce dernier, par Schlechtendal (2), souslemo:
C, cheiranthifolia W., était en réalité le C. orientalis D.C. L$4T
Une rareté a été découverte au Sablon, depuis la publication dela
de M. l'abbé Friren : c’est lAgropyrum cristatum Rœm. et "Sch
M. Petry qui y a trouvé le premier cette plante dont je possède une
tillon dû à la libéralité de M. l'abbé Friren. PTIT
Au milieu des Centaurea maculosa, paniculata, diffusa j'ai trouvé"
pieds présentant des caractères intermédiaires entre ces espèces et
quables par l'avortement de leurs akènes. Il est fort probable que j/a
à des hybrides intéressants, qui demandent une étude approfondie.
J'ajouterai l'observation suivante, que j'ai faite à Fe , en di
14 août de cette année, me trouvant au moulin de Lacaulne, sit
kilomètre de la ville, je fus fort surpris de rencontrer deux plantes
exotique au bord d'un chemin. Renseignements pris, il se trouvai
avaient crû dans un endroit où l’on avait secoué des restes de b
cains, C'est, en effet, des Etats-Unis que sont originaires les d
susdites : Audbeckia speciosa Wend. et Solanum rostratum
première de ces deux plantes n'a pas reparu en 1894 et en 189!
(1) À. Friren, Flore adventive du Sablon, Bull. Soc. H. N. de Melz, 18
(2) Schlechtendal, Flora von Deutschland, 5e éd., vol. 30, p. 180. “
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dé elle a reparu en 1894 et en 1895. Elle s’est reproduite de même à
Jckange (Moselle), où elle avait été transportée.
Le Solanum rostratum Dunal avait été trouvé en juillet 1892 sur des
décombres à Metz, en dehors de la Porte-St-Thiébaut (Médinger), et n'avait
Pas reparu depuis cette année. Il a crû pendant deux années de suite (1893
ét 1894), avec le Solanum citrullæfolium A. Br., que le jardin botanique
de Metz cultive. |
La plupart des plantes que je viens de citer ont été introduites dans la
région de l'Est par les chemins de fer et par la navigation : plus les com-
-munications deviennent faciles et plus les envahissements sont marqués :
L de Le » « + : L
Ja création d'un chemin de fer ou d’un canal révolutionne complètement la
flore d'un pays. Quant à la culture, elle ne vient aujourd’hui qu’à l’arrière-
plan comme cause de naturalisation, mais il n’en a pas toujours été ainsi :
mos plantes messicoles en sont des témoins vivants.
— Pour terminer, il me reste à ajouter un chapitre à l’histoire d’un Scro/fu-
“laria vernalis L.. que j'ai contée dans mon dernier article sur la flore adven-
“ice de Gray. M. Vendrely m'a informé qu'il avait reçu de M. Bonati
quelques descendants du Scrofulariu vernalis du Hartmanschwyllerkopf et
‘qu'ils avaient prospéré à Champagney (Haute-Saône), où il les avait plantés.
Une seule touffe de Scrofularia vernalis, dont la moitié persiste encore à son
“lieu d'origine, a donc infesté Soultz, Conflans-sur-Lanterne, Champagney
et Mantoche, localités très dissemblables et distantes les unes des autres.
CT R. MAIRE.
Nr"
A. 4
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ee — —-- —e88—e-——— —
NOTES SPÉCIALES ET LOCALES
£ de |
Faune malacologique terrestre et fluviatile du département de la Vienne (fr.
- Helix pulchella Mull. | Je l'ai rencontrée à Ligugé, vivant sur le granit, sous
“+ les débris de pierres.
5 — conspurcala Drap.
— unifasciata Poir.
Re heripensis Mull. Cette espèce très répandue sur les coteaux assez
D | arides et exposés au midi, a été désignée sous le
ve - nom de striata par Mauduyt.
— intersecta Poir. J'ai constaté sa présence sur le rocher calcaire, dans
es
RE: re la ville même, en face la gare de Poitiers et sur les
D - TE dunes (118 mètres).
* — olisippensis Serv. Sur les talus exposés au midi, près le parc à four-
- TN rages, à l’est de Poitiers (125 mètres d'altitude).
….— herbarum Serv. Dans les prairies des bords du Clain, pres Poitiers.
.— cricetorum Mull. J'ai constaté le grand nombre d’ericetorum qui exis-
taient sur la route de Poitiers à St-Benoït. Leur
diamètre variant de 12 à 0,016, tandis qu'à Avignon
RC | | elles varient de 16 à 20.
— cespilum Drap. Beaucoup de variétés, dit Mauduyt. de regrette de
Rs n'avoir pu en rencontrer dans le voisinage de Poi-
Re | tiérs pour pouvoir étudier cette espèce si poly-
+340 morphe et sur laquelle beaucoup d'auteurs ont
RU. | : appliqué des noms différents.
"— Salentina H. Blanc. Dans les champs cultivés au nord du champ de tir
TE (140 mètres d'altitude).
Dont le type est à Nimes et qu’on trouve à l'est de
Poitiers, sur les talus, près la pierre druidique,
“ivant en compagnie de l'espèce suivante qui n'en
est qu'une variéte (120 mètres).
sd N+
*
|— Nemausensis Bret.
TON ge ‘ ke
mionensis* Bret. . L’Helix Avenionensis, dont le type est à Avignon, vit
M en en colonie avec l’Aelix Nemausensis. On le trouve au
MA Lt pied des touffes d’herbe et sur les chardons.
D 4 |
Helix fera * L. et B.
— variabilis Drap.
— Xalonica * Serv.
— alluvionum * Serv.
— Asami* Brgt.
— Manchanoi” Serv.
— (Canovasiana * Serv.
— lineala *
Cochlicella acuta Mull.
—_ barbara L..
Bulimus detritus Mall.
— obscurus Mull.
Zua subcylindrica L.
Ferussacia folliculus Gron.
Cœcilianella acicula Mail.
Chondrus tridens Mull.
— _ quadridens Mull.
Clausilia rugosa Drap.
— = (C.bidens dans Mauduyt) Poitiers (Mauduyt).
-— laminata
— parvula Stud.
— nigricans * Pult.
Balia perversa JL.
Pupa avenacea Brig.
— secalina Drap
Orcula doliformis Da
— dolioliformis Brug.
Pupilla umbilicata Drap.
— muscorum L.
Isthmia muscorum Drap.
Vertigo antivertigo Drap.
— pygmæa Drap:
- pusila Mull.
— nana Mull.
Carychium minimum Mall.
Alexia denticulata
Cyclustoma elegans Drap.
Grange-au-Rondeau, la Vergne (Mauduyt) «Et
= 0e
Sur les talus gazonnés, près du}
l'est de Poitiers. vivant en. col [or
(125 mètres d'altitude).
Dans les champs cultivés, à Earl pe
quartier d'artillerie (138 mètres d'altitu
Idem.
Sur les talus, bord de la route de.
(150 mètres) et sur la route de Poitiers à
(140 mètres d'altitude). -
Sur les talus des fossés, route de Poitiers ù.
(140 metres). moe
Rencontrées à l’état minor dans les cham
derrière le quartier d'artillerie (120 imè
tude).
Le genre Cochlicella a été proposé par
sert de passage entre les Helix et les Bu
son mémoire surla collection Drapanaud, |
a démontré que l'A. acutan'était autre que l
et inversement; par conséquent, l'Hehx a
Bulimus ventricosus de Draparnaud, cie
duyt, et dont j'ai rectifié le nom.
Encore une espèce que je classe parmi ii
Mauduyt accuse, d ‘ailleurs, ne l'avoir jama
contrée qu'une seule fois à Celle- Lerscaul te
fois, la présence de ce Bulimus, dans ectte
n’a absolument rien d'anormal : il peut
avoir momentanément disparu. RE -
Environs de Gençay (Mauduyt) (115 mètres}. “ 4
Alluvions de la Clouère et du Clain te |
Environs de Poitiers et de Lusignan (Ma
La Vergne, la Grande-au-Rondeau (115 m
Environs de Poitiers, de Châtellerault et #
(Mauduyt.) NE
La Vergne (Mauduyt) (110. mètres). ‘
Grottes de Passe- ourdin, près Poitiers, &
des arbres et sur le granit de Liege
Clain (altitude 76 mètres). .
La Vergne, Poitiers (Mauduyt). .
Taurus, Château-Larcher, Marnay (Maudu
La Vergne, Passe-Lourdain, ete. (110 mèt
Alluvions et la Vergne. «3
Alluvions (Mauduyt). à
Gigay, Nieuil- V'Espcif. la Vergne, la Gran
deau (Mauduyt) (115 mètres). LA
Pupa marginata de Drap. La Vergne, Ja | Gr r'al
Rondeau (Mauduyt). :
Pupa oblusa de Fleming. RAR a.
Poitiers (Mauduyt).
Hate Near PEUR NPA ia
invirons de Gencay et de Marna
La Vergne (MauduyU. LCR
Dans les alluvions (Mauduyt).'
Alluvions de la Clouère, tronc pour
(Mauduyt).
Auricula myosotis de Drap.
Il existe, près de Poitiers, un tre
variètés. J'ai vainement cherché
qu'on trouve dans les jardins,
relate encorele Cyclost. suputus
J'ai fait connaître ce que j'en
liminaires; quand au Cyel.
… — auricularia L.
… — lacuslris* Stud.
… — marginata Mich.
limosa * L. 7
limosina L.
canalis Vitt.
… vulgaris * Pf.
- intermedia Mich.
— peregra Mull.
palustris Mull.
n_ — glabra Mull.
- — truncatula Mull.
Dphitrplea phFnuse Mull.
Physa fontinalis L.
— acula Drap.
carinatus Mull.
. vortez L.
compressus Mich.
rotundatus Maud.
* spirorbis L.
— Tactianus Letourneux.
> — contorlus L.
alhus Mull.
-eristatus L.
imbricatus Mull.
fontanus Ligh.
__ complanalus L.
ylus riparius * Desm.
— simplez Desm.
lacustris L.
ia lentaculata
Doahve Blanc
decipiens* Millet.
QUES
Michaud, c’est probablement (d’après M. Locard, à
qui j'ai fait part de mon incertitude à cet égard) un
mollusque marin. Aussi, n’en a-t-il pas parlé dans
son Prodrome, car il a vainement cherché ce type
dans la collection de Michaud. Bourguignat suppose
que Mauduyt a voulu désigner par ce nom un By-
thinia, auquel à cette époque on donnait le nom de
Cyclostoma. En lisant avec attention la description
qu’en donne Mauduyt, on est conduit à penser que
son Cyclostoma pygmea n'est autre qu’un individu
embryonnaire de Cyclost. elegans.
Toutes les Limnées relatées par Mauduyt ont été
trouvées dans la Clouère, le Clain et la Boivre.
Dans le Clain et la Boivre.
Cette Limnée est certainement une variété de la
L. palustris, puisque Mauduyt qui la cite, la place
dans la deuxième division : ouverture moindre que
la moitié de la hauteur de la coquille, tandis que la
L. marginala de Michaud a l'ouverture plus grande
que la moitié de la spire.
L. ovala de Drap.
Dans la Boivre et le Clain, à Poitiers.
Dans la Boivre.
Dans la Boivre et le Clain. g
Désignée sous le nom de peregrina avec Mauduyÿt
comme auteur.
L. elongata de Drap.
L. ininuta de Drap.
L. glutinosa de Mull. J'ai constaté la présence de cette
espèce dans le Claron, affluent de l'Hérault à Valle-
raugue, dans le Gard.
Dans le Clain, à Poitiers, et St-Benoit.
Dans le Clain, à Poitiers.
Mauduyt décrit cette espèce. Est-ce la même que la
PI. rotondatus de Poiret?
Dans la Boivre.
P. hispidus de Vallot.
P. complanatus de Drap.
P. marginatus de Drap. ee
Dans le Clain et la Boivre, en amont de Poitiers.
_ Mauduyt l'indique comme la trouvant dans le Clain ;
je ne l’ai pas rencontrée. Peut-être a-t-il con-
fondu avec 4, riparius. |
Paludina vivipara de Studer.
, Ilest très curieux que Mauduyt n'accuse aucun By-
thinia comme vivant dans le département de la
Vienne. Toutes celles-ci ont été trouvées dans le
Clain et la Boivre, à Poitiers. |
En amont du moulin, situe en face du quartier d’ar-
_ tillerie).
Paludina viridis de L.
Paludina brevis de Michaud. J'ai constaté la présence
de cette Bythinella à Bourbonne-les-Bains (Vosges).
k sd à, ie A ,
RAR SRE
cit 2
Bythinella gracilis* L.
— Astieri* Drap.
Belgrandia vitrea Drap.
Valvata piscinalis Mull.
— obtusa Braz.
— cristata Mull.
— spirorbis Drap.
Theodoæia fluviatilis L.
— Bourguignali* Recl.
Sphærium ovale Brgt.
— rivicola L.
— corneum L.
Pisidium pusillum
—— amnicum Mall.
Unio pictorum L. *
— rhomboideus Schr.
— rotundatus Maud.
— sinuatus L.
— batavus M. et Rack.
— Turloni.
— Hequieni Mich.
— vincelens* Joan.
— roslratus L.
— Deshayesi Mich.
— corrugata Maud.
(1) Revision des espèces françaises appartenant aux genres “mi 0
TE 98 OR : È È
+ L “; 7 Fa ; LS dei"
PER 14 el
SC
HR
— 100 —
Sur les pierres, sous un jetit “pont
sage à un petit cours d'eau qui se
Clain, rive gauche, à un kilomètre et
St-Benoit, près Poitiers. 4
idem. Ces deux petites espèces vivent don
comme la Pyth. Coutagnei et Byth. Cazioti
Cyclostoma vitreum de Drap.
V. Planorbis de Drap.
Dans le bras de la Boivre qui longe a rou c
tiers au pont Achard, à Poitiers.
Cyclas lacustre de Drap.
Cyclas fontinalis de Drap.
Cycas palustre de Drap. |
Mauduyt a cité très peu d'espèces des genres S
et Pisidium, il doit certainement en exister w
grand nombre d’espèces et des recherches q
peu activées, feront trouver probablement
lacustre Pes., nitidum. pulchellum, etc. :
Voici encore une espèce qu'il m'aurait fallu e:
dans la collection de Mauduyÿt, pour pouvoir
le nom qui lui appañtient, car l'Unio pictor
supprimé du catalogue de M. Locard pars
l'impossibilité de reconnaître le type
formes nombreuses qui ont été figurées par
auteurs (voir, pour plus de détails, la rev
espèces françaises du genre Magaritana e
Locard, 1889). 2
Mauduyt ne cite pas le cours d'eau où il l'a
j'ai constaté sa présence dans la Boivre, à F
En réalité le nom d’Unio rolundatus a été e
la première fois, par Lamark, en 1819; mais
deux échantillons de provenances incon:
cabinets de Daudebard, de Férussac et di
Mauduyt à donné, lui, une description et x
bonne figuration d’une forme connue, |
retrouver, et M. Locard a cru, dès lors,
attribuer définitivement la paternité du vé aË
Unio rotundatus (1). FSI
-Unio margaritifera de Drap. HTC
Deux espèces dont l'existence est je
rivières de la Vienne. Leur présence a |
il est vrai, dans quelques stations,
d'auteurs ont confondu. suus ces deu
formes les plus différentes qui n'ont pas
rapport avec le véritable type de Mich
figure est exactement donnée par Te
suite à Draparnaud. On sait que le ty
se trouve dans la région du Bas- À
canal de Bouc à Arles. ‘
Dans la Vienne (teste Locard).
Unio signalé par Michaud, dau
ourguignat dans le Danemark,
L'espèce à laquelle Maudu
demment qu'un jeune nio; i re
tenir compte.
D 2%
<- u ce
Mae, à TÉL tite € RE
1745 SE STE ES ANSE
DES 7 a
nta cygnea L. L'Anodonia cygnea, comme l'Unio pictorum, est une
L'Etnda de espèce dont la forme n’est pas connue, car Linné les
a Si imparfaitement caractérisées et si mal définies
que chaque auteur s’est créé un type à sa fantaisie.
Il y aurait donc eu intérêt à examiner la forme
trouvée.
Cazior.
EH rata: — P. 11, ligne 41, au lieu de Garonne, lire Loire. — P. 55, ligne 46, au lieu
d Chouère, lire Ulouère. — P. 55, ligne 48, au lieu de Stenelignea, lire Steneligma.
:
Le Vison, en Bretagne. — Le Putois à pieds palmés (Vison lutreola) est l'espèce la
us commune dans l'Ille-et-Vilaine et se rencontre abondamment dans les arrondissements
le Rennes, Redon et Vitré. Sa présence à Lisieux, signalée par M. Anfrie; montre que
son aire de dispersion s'étend jusqu'au Calvados. La rareté supposée de ce petit carnas-
sier me parait due surtout à ce qu'on ne le recherche pas. Malgré ses mœurs particulières,
S pieds palmés et la coloration différente du museau, il est couramment pris pour le
tois. M. Guéguen, naturaliste et fourreur de Rennes, qui prépare plus de cent Visons
par hiver, s’est trouvé fort étonné quand je lui ai appris la différence spécifique et subgé-
nérique de ces deux mammifères. Le Vison ne figurait pas au musée de Rennes, excepté par
in exemplaire provenant de la Loire-[nférieure, et sa présence dans le département n’était
3 certaine. Depuis deux ans que j'ai signalé l'animal, d’après des exemplaires reconnus
ni les cadavres de Putois de M. Guéguen, il a été trouvé en abondance partout où on
l'a cherché.
—Ll'existe, aux environs de Rennes, deux variétes au moins de Vison. J’ai constaté, en
outre, la présence d'une troisième forme, différente par la coloration ét surtout par les
Caractères des prémolaires. Cette forme, d'habitudes encore plus aquatiques, est plus rare
où plus difiicile à prendre. C’est pourquoi je n’ai pas pu m'en procurer encore un nombre
suffisant de peaux et de squelettes pour l'identifier. Il serait possible que cette forme füt
nouvelle, et il est au moins probable qu'elle diffère spécifiquement du Vison et du Putois.
Rennes. G. DE Lapouce.
Le Gui et les Arbres exotiques. — L'enquête sur le gui (Viscum album L.), ouverte
dans la feuille des Jeunes Naturalistes, depuis le mois de février 1891, jusqu'en février 1892,
ermis de constater la présence de ce parasite sur un grand nombre d'arbres, indi-
ès ou exotiques, ces derniers étant toutefois en minorité.
Je-ne relève, en effet, dans la communication de M. J.-L., de Targon, que le Populus
imgulata de la Caroline, les Acer rubrum et saccharinum de l'Amérique septentrionale, et,
lans celle de M. E. Pissot, que le Juglans nigra de l'Amérique du nord.
—_A ces quatre arbres exotiques. je puis en ajouter une douzaine d’autres, également
exotiques et nourriciers du gui, dont j'ai constaté l’existence au Parc de Baleine (Allier),
Savoir : Ouercus palustris, Q. phellos, Populus canadensis, P. angulata, P. virginiana, Carya
porcina, Tilia argentea, Cerasus virginiana, Cralægus crus galli, Acer platanoïdes, Cornus
florida, Pavia lutea, Celtis orientalis. |
Il y aura bientôt trentë-cinq ans que l'existence du gui sur le Q. palustris (1) a été
constatée ici, pour la première fois, le 30 novembre 1861.
lait curieux, seuls, le chêne des marais (Q. palustris) et le chêne à feuilles de saule
Wphellos) portent des touffes de Viscum album. Les autres espèces américaines du Parc
Baleine,-telles que : Q. rubra, Q. linctoria, Q. coccinea, 0. heterophylla, Q. alba, Q. obtu-
, 0: macrocarpa, Q. prinus, Q. prinus discolor, (. montana..., etc., etc., ainsi que
diverses espèces indigènes du Centre ou de la France méridionale en sont absolument
Dans la Gironde, M. J.-L., de Targon, a rencontré le Viscum album sur le Ponulus pyra-
is. En 1894, M. P. Lesage (Bull. Soc. scient. et méd. de l'Ouest, t. IL, p. 214) a fait
ment figurer cet arbre d’avenue sur sa liste des végétaux nourriciers du gui.
ns notre région du Centre, et depuis une dizainé d'années, nous avons examiné, à ce
de vue, plusieurs milliers de peupliers d'Italie et nous n'avons pas réussi jusqu'à
t à en découvrir un seul pourvu de la plante parasite, alors que sur les autres
s du genre, on le rencontre presque toujours et souvent en abondance.
s avons encore constaté, au Pare de Baleine, que plusieurs: tilleuls exotiques, soit
ens, T. rubra ou T. mississipiensis en étaient littéralement couverts.
entionnerons, enfin, en terminant, un cas qui nous semble rare, celui de la pre-
sur un Amelanchier.
ins. G. ne RocquiGNy-ADansoON.
estune plante de l'Ancien Monde. On ne la trouve pas en Amérique et elle ne figure
Flora Boreali- Americana de Michaux.
+ Ë k _——. p:
ee ne au
L = - Lee TA 20 * LI
- EN ed \{2 :
a Te VIN 5
D'ADSIERS Sy SRE
1 NET OT PES de
à
TS
L” ER,
P. 8. — Le gui est fort commun en Bretagne et l'on en voit des touffes
aux portes des maisons où l’on vend à boire (dans le Centre, ce sont des
génevrier qui remplacent les boules de gui). 70
[l serait très intéressant de savoir si cette loranthacée se trouve sur quelq
nombreux végétaux exotiques du parc de Porzantrez, près Morlaix, ur . E
\
REVUE DE FAITS SCIENTIFIQUES
Preuves de l'extension sous-marine, au S. de Marseille, du massif ant
Maures et de l'Esterel. — Les travaux de MM. Bertrand et Zurcher ont mis
dence les caractères géologiques qui font, de la région des Maures et de l'Est
sorte de trait d'union naturel, reliant les Pyrénées et les Corbières au massi
L'orientation du massif, allongé du N.-E. au S.-0., puis dévié vers l'O., dans les €
de Toulon, ainsi que l'allure des affleurements permiens, qui se présentent en
paralléle à la direction générale, ont permis de supposer que la chaîne abaïssée,
longe à l'O. sous la mer. D'autre part, la répartition des reliefs sous-marins, Ie]
côtes de Provence, permet d'entrevoir une relation entre le piolongement des Ma
la falaise sous-marine (falaise Peyssonnel, décrite par M. Marion) qui prend
vers l'extremité O. du massif et vient passer au large de Marseille, dans une”
E.-0. Cette idée trouve une confirmation éclatante dans l'observation suivante “ile
sur le littoral de Marseille, vers la plage de Prado, un petit promontoire désigne
nom de Pointe-Rouge, composé d'un conglomérat à gros éléments, dont le“cin
une argile d’un rouge vif plus ou moins sableuse et souvent calcarifère ; les élém
roulés et atteignant jusqu’à 30 ou 40 centimètres, se composent surtout des grès
tiques permiens ou de quartzites foncés identiques à ceux des Maures. lL’abon
ces roches anciennes et la rareté des éléments calcaires éloignent toute idée def
torrentielle ou littorale car, dans ce cas, le conglomérat eût nécessairement été cor
en majorité par des débris des calcaires secondaires dont les massifs voisins sont
tiellement formés. On doit donc conclure à un apport direct des galets en cet
sous l'influence d'un courant marin; ces éléments provenant du démantèlement
flots des derniers témoins émergés du massif ancien, au $. de Marseille. Ds
(Vasseur et Fournier, dans CR. Acad. Sciences, 27 janvier 1896).
—
Sur le dédoublement des feuilles. — M. le D' Ad. Guébhard a donné, lan
dans la Feuille des Jeunes Naluralistes (n° 293), une étude sur le dédoublement desf
de certaines fougères et des feuilles d’une plante phanérogamne, Lippiawcit
attribue ce phénomène, sinon dans la généralité, au moins dans la plupart des
lésion apicale de la feuille, causée par les insectes. M. Delpino (Esposisione dia
teoriu &ella Fillotassi, 1892} avait présenté une hypothèse différente : il considè
ce dédoublement comme dù uniquement à l'abondance de nourrkure. M. L. Ga
Malpighia, 1896, p. 67) reprend les idées de M. Delpino : « Les faits et les
exposés par M. Guébhard, dit-il, pour défendre son hypothèse, sont insufis:
s'opposent pas à la théorie de Delpino. Je note en outre que, s'il s'agissait d
pathologique due à l'action des insectes, les cas de dédoublement seraient infini
(L. Gavercr, Sulla causa degli sdoppiamenti fogliari, in Malpighia, 4806).
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AGES ET MÉMOIRES COURANTS
Reçus du 8 Janvier au 3 Février 1896
+ Et mis à Ta disposition des lecteurs inscrits habitant la France, aux conditions du règlement
d'auteurs sont marqués d’un
NAT. ET ZOOLOGIE GÉNÉRALES
. — Rech. s. le métabolisme des globules
Duges du sang. — Les subst. albuminoïdes de la
te. - La rate consid. comme un organe hémoca-
istique (&rch. Ital. Biol., 1895, II, p. 447-458,
. A 9765
s-DEMEL (A.). — De la rapide apparit. de la
se d. les infarctus rénaux, en rapp. av. les bio-
s d'Altemann (Arch. Ital. Biol., 1895, p. 332-
p (de Gros) (J. P.). — Les origines de la théorie
romique du nerf optique (CR, Ac., 30 dec. 1893,
65-1167). B 9767
Nero (Di). — Contr. à l’étude des albuminoïdes
ng (Arch. Ital. Biol., 1895, IE, p. 457-458). À 9768
MAN (W. A.) — The ninth annual report of
Liverpuol marine biology committee 8 Pa
| 7
Nr et FANO. — S. la localisat. des pouvoirs
ibiteurs d. les hémisphères cérébraux (Arch.
“Biol., 1895, II, p. 428-446). "A 9770
> et PAOLETTI — S. laction physiolog. de la
naline(Arch. Ital. Biol., 1895, 11, p. 321-332) A 9771.
(B.H.). — Einige Winke zur Sammel u. Con-
erungstechnike für zoolog. Forschungsreisende
« Anz., 1896, p. 40-46). B 977?
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Se.. 1896, p. 94-101). B 9773
BL (R.). — Le cerveau et la moelle épinière comme
es d’inhibition (Arch. Ital. Biol.. 1895, II, a ie
Î
R (L.).— Dével. des vaisseaux Jlymphatiques
Ac., 30 déc. 1895, p. 1105-1109). B 9755
L:). — Contrib. à la conn. de la struct. des
Dre (Arch. Ital. Biol, 1895, IT,
-393).— , S A 9776
1 (A.). — S. l’action vaso-motrice réflexe de
perature. — De l’act. de la températ. s. les
€ bulbaires du cœur et des vaisseaux (Arch.
tal. Biol., 1895, LE, p. 414-427). A 9777
% À : Anthropologie, Ethnographie.
— Lestrois races Indo-européennes qui cons-
ent le fond de la Pons dela France a Li
ngers, 1895, p. 157-168). A 9778
ERT. — S. la nature pétrologique des outils de
pole de lPAnjou (Congrès Sc. Angers, 1895,
: à A 9779
pes Vertébrés.
.—. Obs. s. les coucous de la faune de M.-et-
Cong: Sc. Angers, 1895, p. 245-249). A 9780
OW. — Ueb. die Bildung des Canalis neureu-
beim Strausse (Zool. Anz., 1896, p. nr BRU
sPAIL (X.). — Examen comparatif de l'œuf de
traye du Chili, 8 p., 1895 (Ex. Soc. Scient. Chili).
"RAR B 9782
N — Bijdr. tot de Kennis der avifauna v.
d Noordwachter (Java zee). — Lombok-vo-
at. Tijds. Ned. Indië, 1895, p: 317-553). À 9783
— Contr. à l'étude du pouvoir évolutif.des
miers blastomères de l’œuf du Triton eris-
. ftal. Biol., 1895, 11, p. 459-461). A 9784
— N. on tailed Batrachians with. ue
= <
_p. 33-37).
Sur le carpe des Anoures (CR. Ac.
6, p. 90 à 91). B 9786
&. les
Le
sules surrénales et la cireulat.
A CR, Ac., 20 janv., 1896, p. 121-
2% ROUE. R 0780
ch. les Reptiles (Bull. Soc. Zool!l.,
: B 9787
À 9766 |
(Envoyé franco sur demande).
astérisque (*).— La catégorie (A ou B) est indiquée avant le n° d'ordre.
Mollusques.
AMAUDRUT. — Et. compar. de la masse buccale ch.
les Gastéropodes (CR. Ac., 30 déc. 1895, p. 1170-
1172). B 9790
No8rE (Augusto). — Mollusques et Brachiopodes du
Portugal (Ann. Sc. N. Porto, 1896, p. 1-8).: A 9791
OSTROUMOFF. — Zwei neue Relicten-Gatt. im Azow’
schen Meere (Zoo!. Anz., 1896, p. 30). B 9792
Insectes.
CHAMPION ‘G. C.). — Rem. on the Insects belong. to
the G. Palorus (Ent. Mag., 1896, p. 26-30). B 9795
DonNISTHORPE (St-J.\. — Hints on collect myrmeco-
philous Coleopt. (Ent. Mag., 1896, p. 44-461 B 9794
GRIFFINI (A.). — Obs. sur le vol de quelques Dytiscides
et sur les phénomènes quile précédent (Mise. Ent.
1895, p. 133-133). BR 9795
HELLIESEN. — Bidr. til kundsk. om Norges coleopter-
fauna V (Stavanger Mus., 1895, p. 29-44). B 9796
MEYER (P.). — Eine Vorarbeit fur eine Tabelle der
palaearktische Cryptorynchiden (Wiener Ent.Zeit,
1895, p. 293-295). B 9797
PROCHAZKA.— Synonym, ueb. die Coleopt. Gatt. Dana-
cæa (Wien. Ent. Zeit., 1895, p. 295-296). B 9798
Caozopkovsky. — Zur Biol. der Larchen-Chermes
Arten (Zool. Anz., 1896, p. 37-40). B 9799
#NOUALHIER. — N. s. le g. Ploiaria Scop. Rent. —
Suppl. à la liste des Hémipt. d'Akbès, 14 p. 1 pl.,
1895 (Ex. Rev. d’Ent.). B 9800
#JANET (Ch.). — Et. s. les Fourmis, les Guêpes et les
Abeilles 12° note. Struct. des membranes articu-
laires des tendons et des muscles 26 p., Limoges,
895. = B 9801
*[d — S. les muscles des Fourmis, des Guêpes et des
Abeilles, 4 p.; 1895 (Ex. CR. Ac.). B 9802
ScaMirZ (Ern.). — As formigas da Madeira (Ann. Soc.
N. Porto, 1896, p. 55 59). . A 9803
HuwE (Ad.). — Javanische Sphingiden (Berliner Ent.
Zts., 1895, p. 356-372). A 9604
Lucas (T. P). — The g. Anthaeraea as illustrat. facts
oppos. Darwinism (Nat. H. Soc. Queensland, 1892-
14 1895). p. 1-3). B 9805
Id. — Australian Lepidopt. — Thirty new species (N.
H. Soc. Queensland, 1892-94(1895), p. 103-116). B 9806
SEITZ. — Ueb. palaearkt. Arten d. Gatt. Papilio (Soc.
Ent. Zurich, 1895, p. 22, 41,17, 107, 121, 130, 149, 154,
161). B 9807
Becker (Th.). — Dipterologische Studien III (Berliner
Ent. Zts.. 1895, p. 313-344). À 9808
MiK (J.). — Zur Biologie v. Chirosia trolhii (Wiener
Ent. Zeit., 1895, p. 296-301). B 9809
K1EFFER (J. J.) — Essais. le groupe Campylomyza
(Mise. Ent., 1895, p. 46-47, 57-63, 73-79, 91-97, 109-113,
130-133, 2 pl). B 9810
PANDELLÉ — Et. s. les Muscides de la France (2° par-
tie) (Rev. d'Ent., 1895, p. 317-348). B 9811
TrxoN (H.). — The Insect enemies of cereals belong.
to the g. Cecidomyia (N. H. Soc. Queensland, 1895,
p. 81-85). B 9812
Autres Invertébrés.
#BROLEMANN (H.- W.). — Lithobius variegatus Leach,
4 p., 1896 (Ex. Irish Naturalist). B 9815
Porar (C.-0.von).— Zur Myriopodenfauna Kameruns,
90 p., 5 pl., 1894 (Ex. Svenska Vet. Ak.). B 9814
. SILVESTRI (F.). — Alcune norme per la raccolta dei
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p. 68-80). A 9817
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dei Somali) (Boll. Scient., 1895, p. 35-46). B 9818
PRoTz AE — Beitr. zur Hvdrachnidenkunde (Zool.
Anz., 1896, p. 23-26). .. B 9819
TuorELL (T.). — Fœrteckn. œfver Arachnider fran
Java, 62? p., 1894 (Ex. Svenska Vet. Ak.). B 9820
7 Te
nt
r RD
L
— SU Fr 7
ranmowskr. — Zur Homol. der Antennenglieder bei
GERonimiden (Zool. Anz., 189%6, p- 27-28). B 9821
Gruvez (A.) —S. la branchie de a Tetraclita ne
(CR. Ac., 6 janv. 1896, p. 43-44). ; Us
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porosa (CR. Ac., 27 janv. 1896, p. 205-207). . B 982
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1 pl, 189% (Ex. Svenska Vet. Ak.). B 9826
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Daphnids, 19 p., 2 pl., 18% (Ex. Svenska rs
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péter 118 p.. 8 pl., 1894 (Ex. Soc. Kiew.). A 9828
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terrestria Deutschlands (Zool. Anz., 1896, & - AE
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cellules de rebut ch. les Moigules (CR. Ac., 6 janv.
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silienne (Bull. Soc. Zool., 18%, p. 241-244). B 9833
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dellu corteccia della Querce e della larva minatrice
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cher Pflanzen {Herbier Boissier, 48!
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Soc. Sc. N. Ouest). TA
#CHAIGNON (H. DE). — N. s. la présence de
nite aux env. de Montbrison, 8 p:, 4895: ”
des À
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Soc. Géol). | AS -
“Id. — S. la prés. de dépôts calcaires pre
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NE de Château-Thierry (GI
Lacroix (A.). — Les tufs vo
(CR. Ac., 20 janv. 1896, p. 446-149).
Le Directeur Gi
? Ma 30e
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et grand nombre d'oiseaux bien préparés; il désire en échange des fossiles de
(excepté du tertiaire parisien) et des insectes autres que Coléoptères.
ë
du sin de Paris et 44 miocène de RE aiñsi que quelques Coléo
rerait des fossiles de tous étages. e
M. Leboucher, à Alençon, offre une collection de soixante espèces de bois,
ou cultivés en France, par tronçons de huit à dix centimètres environ sur deux à
diamètre ; il accepterait en échange, Coquillés terrestres étrangères ou quete l
boriculture. | |
M. le D' Herman Krauss, 1. Herrengasse, 1, Graz (Autriche), offre d' é4
des Coléoptères des Alpes orientales-contre d’autres espèces d'Europe. 2
M. Achille Poitau, 16, rue Lécuyer, à Aubervilliers (Seine), offre un choi
mousses bien déterminées contre plantes des montagnes, de la mer, dus
exotiques, plantes fossiles et autres objets d'histoire à Re.
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Mingaud (1 br.); À, Montandon (2 br.); Noualhier (1 br.); OEhlert (4 br.); Le
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Schlumberger ({ br.); Spalikowsky (11 br.); Vuletic- VAPEUR to Zontal
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+ 1 ILLE
= DES JEUNES NATURALISTES
se
mn: SVUE MENSUELLE D'HISTOIRE NATURELLE
ER PA*E
Fondée à Mulhouse en 1870
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Payable à M. Adrien DOLLFUS, 35, rue Pierre-Charron, Paris
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Le Numéro, 40 centimes.
_ LS ARONNEMENTS COMPTENT À PARTIR DU 19° NOVEMBRE DE CHAQUE ANNÉE
SOMMAIRE DU N° 306
Es. nier: Les données actuelles de la Tectonique.
Ch. Oberthür : Les Espèces pyrénéennes du genre Zrebia.
herches zoologiques dans les serres du Muséum de Paris :
… Chevreux : Amphipodes.
Fe - Dautzenberg : Mollusques.
1 Brœlemann : Matériaux pour servir à une faune de Myriapodes de France.
ÉCE me et locales : La pêche des Elmis. — Limite septentrionale d'extension de
na pyri Borkh. — Mimétisme du Pyenopogon fasciculatus Fœw. — Exsiccata Uredi-
earur n ét Ustilaginearum Galliæ orientalis. — Hordeum crinvitwm. — Questions. — Errata.
cas: faits scientifiques : Classification des races Gallines, d’après M. P. Dechambre. —
— 2 "TD ER ESS ET ET — —
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DRE Ton de-Ceus, 4 (square des Arts-et-Métiers)
5 à 1896
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Environ 5,000 espèces (Macro et Micro)
DE LA FAUNE EUROPÉENNE.
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?
- AN ar Vi cn | ca
BIBLIOTHÈQUE DE LA FEUILLE DES JEUNES NATUR
(Voir le Règlement au dernier numéro)
Le Fascicule XVII (Mammifères) vient de paraître. Il contient, en 34 pages,
nouveaux et environ 1130 renvois, soit un total d'environ 2032 numéros. _Le
de 1 fr. 50 (franco). ç «1 SEE RS ÿ En
Les Fascicules suivants sont en préparation : FU De CARE << A ,
X VIIL. — Limnographie (Géologie, Hydrologie et Biologie à Lacs). : 28)
XIX. — Myriapodes. tre 2 Fa CA .
XX. — Entomologie appliquée : Sériciculture. AA
XXI. — Mousses.
XXII. — Flore de la Région Parisienne. RER +
Le prix des Fascicules à paraître sera de O fr. 50 par feuille dim pre
ou fraction de feuille. | à
La souscription est réservée exclusivement aux ADO de la 3
ralistes ; le nombre des souscripteurs est limité à 200.
Nous rappelons aux Lecteurs inscrits à la Bibliothèque qu'il
chacun des fascicules du Catalogue moyennant © fr. 25 {V: le négle len
7: | x
PNR RMI et. Dore
IIIe Série, 26° Année +, N° 306
DES JEUNES NATURALISTES
—_ LES DONNÉES ACTUELLES DE LA TECTONIQUE
\
ns
Cr
". «
La distribution des terres et des eaux aux différentes époques, l'allure
wenérale et la distribution des massifs montagneux à la surface du globe,
sont des phénomènes liés d’une façon indissoluble aux mouvements qui ont
aftecté l'écorce terrestre.
L'étude de ces mouvements, des lois mécaniques auxquelles ils sont soumis et
“des phénomènes qui en sont la conséquence, constitue LA TECTONIQUE dans
l'acception la plus large du terme.
— Ainsi définie, la Tectonique peut être considérée comme la branche prin-
-cipale de la géologie, elle fait la synthèse des faits observés et s'efforce de
découvrir les formules générales des lois suivant lesquelles les dislocations
du globe on dû s'effectuer (1).
Mouvements d'ensemble. — Il importe d'abord d'établir une distinction
fondamentale entre les mouvements d'ensemble qui affectent toute une
srande région et les mouvements de plissement qui n’affectent qu’une zone
souvent tres étendue en longueur, mais toujours relativement étroite. Cette
distinction ne nous semble pas avoir été suflisamment mise en lumière et,
bien que ces deux catégories de mouvements soient peut-être connexes, et
qu'ils tirent sans doute leur origine d’une cause initiale commune, il n’en
+
LR
ESS
en
est pas moins vrai qu'au point de vue de leur mode d’action et de leurs effets,
fre
ils diffèrent essentiellement. |
eSsorands mouvements d'ensemble, qui amènent la transgression ou la
DA 5
égression des eaux dans toute une région, sont des mouvements d'oscillation
2 composante verticale et d'amplitude relativement faible ; la région soumise
4 ces mouvements se soulève ou s’affaisse tout entière, parallèlement à
Hé=même et sans qu'il se produise de perturbation sensible dans l’ordre
réexistant des couches.
-Lacunes. — Discordances. — Si donc, dans la région soumise à ces mouve-
ments, les couches sont horizontales, les sédiments amenés par la transgres-
on des eaux se déposeront en concordance sur les couches préexistantes, ct
> mouvement vertical d'oscillation n'aura laissé d’autres traces qu’une
œune de sédimentation dans une série concordante.
Sivles couches sont primitivement inclinées, les dépôts transgressifs
seront, au contraire, une discordance.
vages. — L'étude du niveau actuel des mers démontre qu'en réalité ces
nds mouvements sont des mouvements de bascule; à un affaissement en
dune région, correspond l’émersion d’une autre. Ce sont donc ces
nents quidéterminent la configuration générale d’un littoral, à une
LRO | |
Cette noté ay: n un caractère très général, nous avons renoncé à faire ici la biblio-
— 106 — ra
époque donnée, les accidents locaux seuls étant déterminés par
mènes externes (1) (érosion, alluvionnement). ee
Un rivage peut être défini comme l'intersection de la surface des
avec celle du solide terrestre. re, Ÿ
Or, la forme de cette dernière surface est constamment modifiée loca Le
par les mouvements d’oscillation et les plissements de l'écorce, il s’e
que la figure des lignes littorales change constamment: LCR
La Paléogéographie, qui étudie ces modifications dans les périodes gé
giques, devient donc, envisagée à ce point de vue, un chapitre de law
tonique générale. 4 “8400
Fractures. — Si nous considérons maintenant deux régions voisines;
l'une émerge et l’autre s’affaisse, on conçoit aisément que. dans certains
il puisse se produire dans la partie intermédiaire des lignes de fractu
Les mouvements continuant à s’opérer de part et d'autre de ces fractr |
il en résulte une dénivellation, un déplacement vertical des assises le long
du plan de cassure. TA
C’est le type classique de la faille. Œ
On appelle regard (R), l’escarpement, prod
par la dénivellation. . ETS
Le regard d’une faille est généralement une sur
face plane (failles rectilignes), ou une surface cy- ;
lindrique (failles courbes); cette surface est géné"
ralement polie, striée, souvent accompagnée dem
brèches. Au contact de cette surface, on obse
fréquemment des phénomènes de dynamométar
phisme (transformation des calcaires et des brèct
calcaires en marbres et marbres brèches: transformation des calc:
magnésiens en calcaires à structure saccharoïde qui, sous l’action,
eaux, sont susceptibles de donner naissance à des dolomies, etc., etc.)
Les failles que nous venons de définir ici ont pour caractère de sepro”
longer sur une très grande longueur. Nous verrons plus loin qu’il existetdes”
failles d'une autre nature essentiellement connexes des phénomènes de p
sement et, par conséquent, étroitement localisées dans les régions pliss
PLISSEMENTS. — À l'inverse des mouvements que nous venons d'éb
ceux qui ont donné naissance aux plis sont des mouvements deg
amplitude, à composante horizontale, mais généralement localisés dans
zone qui peut atteindre une très grande longueur, mais dont la largew
relativement très limitée. Jr
Ces mouvements produisent, sur les couches qu’ils affectent, lem
eflet qu’une poussée horizontale qui viendrait refouler. latéralement
terrestre. Si un obstacle résistant empêche les couches de céder à
poussée, elles se plissent contre cet obstacle. * 2e)
[est bien entendu que lorsque nous parlons de refoulement latéral,-nous
|:
ÊTe
.
1, NOUS
ne préjugeons rien sur la cause intrinsèque de ce mouvement. "44
Cette conception du phénomène orogénique nous montre immé
que dans une région, en voie de plissement, il faut distinguer :
l° La ride initiale; c'est la zone dynamique ; %
jeT
(1) Ces phénomènes sont eux-mêmes subordonnés à la direction des dépre
est déterminée par l'orientation des massifs plissés, et à l'existence des fractr
des lignes de moindre résistance. QE:
(2) On sait que la forme de la surface des mers varie au voisinage des con
solution générale du problème du tracé d’un rivage à une époque onnée, &
la connaissance de la distribution, des reliefs continentaux à l'époque pré
arriver à des tracés à peu près exacts, il faudra donc procéder par la méthod
mations successives. CEE
LL ANRT RESENS LES NT ES
La région résistante.
ide de la ride initiale. — Avant d'aborder l’étude détaillée du mode de
formation des plis, il importe de donner ici quelques définitions générales.
Une chaîne de montagne est la continuité d’une zone de plissement.
Une zone de plissement peut se décomposer, en dernière analyse, en un
ensemble plus ou moins complexe d’anticlinaux, de synclinaux, de dômes
et de cuvettes synclinales :
| Synclinaux et anticlinaux; leurs éléments. — On sait qu'on désigne
sous le nom d’anticlinal un pli convexe, et de synclinal un pli concave. Ces
deux formes de plis sont évidemment liées étroitement l’une à l’autre dans
les ondulations de l'écorce terrestre, où le synclinal succède à Panticlinal,
comme le creux succède à la lame dans les ondulations de l'Océan.
Se cos successifs AA’ sont donc toujours séparés par un
synclinal à.
Le Là
À A’ Anticlinaux; $ S’ Synclinaux,
Considérons un pli, un anticlinal, par exemple, dont nous représentons
seulement une portion comprise entre trois plans ABC, A’B’C’, ACA’C’,
ain d'en donner une idée plus tangible. Chacune des couches AC, A;C,;,
A;C;, présente une ligne (1) de cowrbure mazima B'B, B;'B,, B°,B., le lieu
-céométrique de ces lignes de courbure maxima est la surface axiale du pli (2).
Dans un pli composé de couches planes telles que AB et BC formant un
…angle «, la surface axiale du pli serait le plan bissecteur BM de l’angle
“dièdre « des plans AB et BC. |
EX La ligne d’intersection de la surface axiale d’un pli
avec la surface du sol détermine sur cette surface le
tracé de l’are du pli. Sur une carte, c'est donc la
projection horizontale de cette ligne que l’on doit
représenter comme axe du pli. En coupe, nous repré-
senterons l’axe d’un pli par l’intersection de sa surface
axiale avec le plan vertical de la coupe.
Il n’y a intérêt à considérer la surface axiale d’un pli
1 que dans le cas des plis simples (3) renversés ou dans
les plis très aigus; dans les plis ordinaires, le maximum
de courbure est souvent difficile à déterminer, ce qui
Le, Ôte toute précision au tracé de la surface axiale.
La charnière d'un pli, par rapport à une couche donnée, est l'intersection
de cette couche avec la surface axiale du pli.
- Les deux Yancs d’un pli sont les deux portions de ce pli séparées par la
Surface axiale. | D 4
ü point de vue de la situation respective des couches qu’ils comportent,
e
lis sont normaux ou renversés. Un pli est renversé lorsque, dans un de
Rx |
gi
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! ER A
es j
tte ligne n’est une droite que si les couches qui constituent le pli sont des surfaces
lindriques, nous avons supposé ce cas pour simplifier la figure.
(2} Ce erme a été proposé par M. Munier-Chalmas.
Di RE RE | 0 . ,: . _ 4
BNous verrons plus loin la conception qu'il faut se faire de la surface axiale dans les
s ou plis en éventail. -
TS ALES
<E "à, à pire N
PO, PT
TZ TR .
Sr DT LAS
a M
.! VAR MONS
x
44)
A ACER A:
ses flancs, au moins, les couches se succèdent dans l’ordre iñve
chronologique. | | PE. ENS
Le sens d’un renversement est déterminé par la direction da
a progressé la charnière anticlinale. M
Dans les plis renvérsés, la surface axiale du synclinal plonge
la surface axiale de l’anticlinal correspondant,
Si les deux flancs d'un pli sont renversés on a un pli en éventail.
Deux anticlinaur en éventail (A A’) comprennent entre eux uns
en éventail inverse (S). | | ms :
-
nm”
? Fa *
Dans les plis en éventail, la notion de la surface axiale du pli 6elke
nous l'avons définie doit être complétée. . MES
En effet, un pli en éventail peut être considéré comme formé de d
renversés élémentaires a a’ dont nous exagérons l’individualité dans
figure pour mieux faire comprendre notre idée; chacun de ces plis
une surface axiale SS. La surface de symétrie S” (1) des surfaces *
la surface aæiale du pli À. | At he
Dans la réalité, il arrive le plus souvent que la courbe a m a? estcc
il en résulte que les surtaces axiales SS’ forment un angle + beaucoup plu
aigu que celui que nous avons représenté sur la figure, Dans le cas, > ü
« est assez petit pour que les surfaces SS'S” se confondent sensil
la notion de surface axiale dans les plis en éventail est la même que:
li ordinaire, mais il est facile de concevoir que pour que ce cas ses
il faut que les couches qui composent l'éventail s'écartent peu de la:
dans ce cas, le pli en éventail ne diffère guère d’un anticlinal si
les couches seraient verticales, Se
Les plis dont un des flancs est horizontal ont recu le nom di
clinaur, | | Mt
LM, Plis monoclinaux. |
æ {
SEP LS. : :
né toutes dans la même direction. Il en résulte que dans les isoclinaux
axes représentés en Coupe Se rapprochent beaucoup de la ligne droite.
3 droites SS’S” sont parallèles. |
On donne le nom de synclinorium à un groupe de plis dont l’ensemble
ie, dans une région, le rôle d’un synclinal unique; de même, le terme
es Canor um pourrait être employé pour désigner un groupe jouant le
ôle d'un anticlinal.
“Ces termes pourraient être remplacés, sans inconvéhient, par ceux de
me synclinale, zone anticlinale.
Marseille. E. Founnier.
SEE (A suivre.)
iñs signalent chaque année.
La découverte imprévue de l'Erebia Melas, var. Nicholli, Obthr., faite, en
1890;-par Mrs. Nicholl à Campiglio (Tyrol méridional) vient d'être l’objet
n Angleterre { D d’une discussion scientifique que M. Calberla doit continuer
d'Allemagne. Cette Erebia Melas a été de nouveau capturée à Campiglio,
11895, par MM. Chapman et Lemann, et l'exactitude de la détermination
+ contestée, bien à tort, selon nous, par M. Staudinger qui veut y voir
Brebia Glacialis.
Mais l'£rebia Melas est aussi une espèce pyrénéenne, et cette circonstance
une actualité à la question des £rebia françaises, d'autant plus que ce
ist point seulement d'une station nouvelle pour une espèce déjà connue
nous pourrons entretenir les lecteurs de la feuille, au cours de cette
pide revision des Satyrides montagnards, mais bien d’une espèce restée
Squ'à ce jour inconnne et tout à fait nouvelle pour la science.
] éjà “en 1883, dans la VIIT® livraison de nos £tudes d’'Entomologie, nous
JULC
Er
is-disserté sur les éspèces d’£rebia des Pyrénées francaises et espagnoles.
juis cette époque, de nouvelles explorations ont été faites et des docu-
nts nouveaux ont été obtenus. . |
oicr la liste actuelle des £rebia pyrénéennes : _. |
| Epiphron Knoch. Pyrénées-Orientales, Haute-Garonne, Hautes-
V4
at
oi estuné Erebia des prairies et des plateaux gazonnés alpestres.
role à une hauteur moyenne et s'élève jusqu’à plus de 2,000 mètres. La
Hautes-Pyrénées est plus obscure que celle des Pyrénées-
ns
Le
Magañine, nos 380 et 381.
D Fos
Orientales. La race géographique des environs de Vernet-lesA
remarquable par le développement de la bande marginale fauve, pon
wS
gros points noirs sur le dessous des ailes. 7
E. Pyrrha Hbn. — Hautes-Pyrénées; à Cauterets, presque L
tement au-dessus de la ville et spécialement sur les pentes herbue
Péguère, vole la variété Cæcilia Hbn, entièrement noire et sans la moi
fascie rougeûtre. TE
E. Œme Hbn. — Hautes-Pyrénées, vole à Cauterets, autour del
dès les premiers jours de juin. Les taches noires, dans la fascie rouge;
généralement fortement ponctuées de blanc. : É
E. Stygne Ochs. — Répandue dans toute la chaîne. TS
E. Melas Herbst, toute la chaîne. — Varie beaucoup suivant les localit:
Aux Pyrénées-Orientales, le & est tout noir comme en Hongrie“et
Grèce, mais la Q est, comme le &', très obseure; nous avons distingué cett
forme sous le nom de Pyrenæa. Dans les Hautes-Pyrénées, la race connue |
sous le nom de Lefebvrei Bdv. est très brillante, avec une fascie rouge et des
ocelles noirs ponctués de blanc. Aux Picos de ER (Asturies), la fort
Astur Obthr. a le &' presque semblable à celui du Vernet, mais Ion
distincte par ses ailes gris argenté en dessous. RE
Melas est une Erebia des sommets, elle affectionne les pentes pierre
et escarpées, à partir de 2,400 mètres d'altitude, environ. ITS
E. Gorge, Esper, toute la chaine. "RSR
Depuis 1833, nous avons trouvé Gorge en compagnie de Gorgone
contrairement à notre opinion ancienne, nous paraît être une espèce,
distincte et non pas une simple variété géographique de Gorge. FREE
Gorge vole très haut, sommet du Canigou, pentes de Carlitte; Gavarni
Picos de Europa (forme Gigantea, Obthr.). | Re
E. Gorgone Bdv. — Commune dans les pentes herbues du col de Riou
entre Cauterets et Saint-Sauveur, notamment près de la crête: se “trouve
aussi à (ravarnie. La place de Gorgone est entre Gorge et Goante. ="
E. Evias Bdv. — Pyrénées-Orientales, Hautes-Pyrénées, Esp
jusqu'à la Granja, vers le sud. n°4
Espèce des parties basses, vole de bonne heure dans la saïson. La for
espagnole est très grande, et a la fascie brun rouge d’une teinte trèsfon
E. Manto Fab. (Lappona Esp.). — Dans les Pyrénées-Orientales, prés
une forme assez semblable à a des Alpes; mais, dansles Hautes-Py
prend un aspect tout spécial par sa taille plus grande, ses points.
marginaux agrandis et généralement cerelés de fauve rosé, au. lieu d°
semés sur un fond de cette nuance. De Graslin a distingué cette
séographique sous le nom de Sthennyo. Elle est commune dans lestpet
herbues voisines du Caballiros (environs de Cauterets); elle paraît mo
abondante dans le cirque de Gavarnie.
. Æ. Pronoe Esper (4rachne Hbn). — Hautes-Pyrénées; vole à la finde
juillet et au commencement d'août, jusque dans les rues de Cautere FSI TRE
E. Neoridas Bdv. — Pyrénées-Orientales; éclôt à la fin de juillet eta
commencement d'août. Elle ne dépasse pas en altitude Saint-M
Canigou. ES Le
E. Margarita Obthr. (species nova). — Découverte en 1895, par mt
frère, dans les Pyrénées anal ‘11 ÉTEINES
Espèce petite, d'aspect grêle, à couleurs vives, se laçant entre Nec
et Zapateri; brun foncé en dessus avec une large scie fauve r
méme position que chez Zapateri, aux ailes supérieures, mais for
reurement une ligne plus droite et beaucoup plus large et dé
inférieures; Margarita porte, comme Zapateri, deux petits
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pupillés de blanc, près de l'apex des ailes supérieures. Elle est intermédiaire
en dessous, entre Zapateri et Neoridas, mais elle se rapproche plus de
-Neoridas, dont elle à d’ailleurs la couleur; bien distincte cependant par la
“orme triangulaire de la fascie rouge des ailes supérieures qui est coupée
“droit sur ses côtés, surtout sur le côté intérieur.
à E. Euryale Esper. — Toute la chaîne ; se trouve à une hauteur moyenne,
“affectionne la région des sapins.
« EE. Tyndarus Ésper. — Toute la chaîne; très variable, suivant les loca-
lités. Dans les Pyrénées-Orientales, au-dessus de Vernet, Tyadarus offre
“une forme superbe, très brillante, avec une fascie d’un fauve vif, largement
….dilatée, sur laquelle ressortent les ocelles noirs pupillés de blanc. Nous
“publions la figure de cette forme (pl. IX, o n° 155, © n° 156) dans la
XX: livraison des Etudes d'Entomologie. Vers l'Ouest, la forme de Tyndarus
change très vite. Aux pics de Carlitte, la race paraît déjà être la même qu'à
“Gavarnie, Cauterets et aux Picos de Europa.
— Nous n'avons aucun renseignement sur les Zrebia de l’Ariège et des
-Basses- Pyrénées et nous ne connaissons personne qui en possède.
—Jusqu à présent, les £rebia Blandina, Ligea, Mnestra, Melampus, Medusa,
.Ceto, etc., n'ont pas plus été trouvées dans les Pyrénées que les autres espèces
alpes : Parndssius Phœbus, Argynnis Amathusia, Melitæa Cynthia, Lycæna
Donselii, Oprilete, Meleager, Pheretes, tandis que Parnassius Mnemosyne,
Argynnis Pales, Lycæna, Battus, Eumedon, Orbitulus, Eros, habitent éga-
lement nos montagnes alpines et pyrénéennes.
… Lycæna Damon, si abondante dans les Alpes, s'avance jusque dans la
Bozère, où nous l’avons prise dans les gorges du Tarn, semblable au type
de Savoie. Nous croyons qu’elle a été recueillie à Cauterets; mais nous n’en
vons cependant pas la preuve authentique.
+008 Charles OBERTHÜR.
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— "HR RTS UNE ESS
RECHERCHES ZOOLOGIQUES DANS LES SERRES DU MUSEUM
(Suite) "EST
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IV. — SUR UN AMPHIPODE TERRESTRE ENXOTIQUES
l'alitrus Alluaudi nov. Sp., "halte F
rés
Vers la fin de l’année dernière, M. Adrien Dollfus a eu l'oblig
m'envoyer, à deux reprises différentes, des exemplaires d'un Amÿ
recueilli dans le terreau et le gravier humide des serres chaudes dus
des Plantes de Paris. Le premier envoi ne contenait que de trèsje
spécimens, appartenant sans conteste à la famille des Orchestidæ, mas
n'était guère possible de classer, même comme genre. Quelques jou
tard, je recevais une trentaine d'exemplaires adultes, parmi lesquelssur
tain nombre de femelles ovifères, et je pouvais identifier la forme du
des Plantes avec un Talitre nouveau, qui fait partie d'une petite.e
d'Amphipodes, rapportée des îles Séchelles, en 1892, par M
Alluaud, Je suis heureux de dédier cette nouvelle espèce à MA
qui m'a confié l'étude des Amphipodes recueillis pendant son "r ve.
l'alitrus Alluaudi est la plus petite espèce connue du genre (f);4le
grandes femelles ovifères ne dépassent pas 6 millim. de longueur; les
atteignent, au plus, 7 millim. Le dimorphisme sexuel est, du reste,
accentué, et consiste seulement dans les proportions du pédoneule
antennes inférieures, plus robuste et un peu plus long chez le mâle q |
la femelle. En dehors de leur petite taille, ces Talitres sont bien caract
par la grande longueur de leurs antennes supérieures, par la forme“al
de l'article basal des pattes des cinquième et sixième paires, et surtou
l’état rudimentaire de leur dernière paire d’uropodes, … nn
À ._ Fre. 1. | ! :: C1ne SE AMES
1. Alluaudi og. — Tève et antennes, x 27, T. Alluaudi ®.— Gnathopode ar
« £ 4 “tÈ
(1} L'Orchestio fissispinosa Kossmann (Zoologische Ergebnisse ciner Reise
biele des liothen Meeres, Leipzig, 1880), décrite d'après un unique spécimen de 5
longueur, doit ètre un très jeune exemplaire de Talihrus, de alorcheslia où ’Ore
La figure (PI. XIIL, fig 1) représentant l'antenne supérieure qui compre id €
articles, montre bien qu'il ne s'agit pas d'une forme adulte. "00m
ci une courte description de l'espèce : | |
“Corps peu comprimé. Epimères antérieurs notablement moins hauts que
les segments correspondants du thorax, ceux de la cinquième paire, très
ands, atteignant-la hauteur des précédents. Yeux assez grands, arrondis.
tennes supérieures (fig. 1), très longues, dépassant le milieu du dernier
article du pédoncule des inférieures; flagellum aussi grand que le pédoncule,
etcomprenant six articles assez allongés. Pédoncule des antennes inférieures
un peu . long et plus gros chez le mâle que chez la femelle; troisième
article plus allongé que d'ordinaire; quatrième article beaucoup plus court
que le cmquième; flagellum notablement moins long que le pédoncule, et
comprenant de neuf à onze articles (Chez les femelles, les antennes infé-
mieures sont à peine plus longues que l’ensemble de la tête et des deux
premiers segments du thorax). |
… Masse buccale très proéminente. Pièces buecales ne différant pas sensi-
blement de celles du type (7. locusta). Gnathopodes antérieurs (fig. 2) très
robustes; carpe renflé à sa partie inférieure; propode gros et court, garni
de longues épines au bord interne.
— Carpe des: gnathopodes postérieurs (fig. 3) très court, à peine plus long
que le propode, qui présente une extrémité large et arrondie; dactyle très
“éloigné de l'extrémité du propode.
Es)
2
D] ,
F
LE FIG. 4.
D. Aluuudi Q.— Gnathopode postérieur >< 36. T. Alluaudi Q. — Uropodes et telson X 27.
F1G. 3.
…… Pattes des deux dernières paires courtes et robustes. Article basal étroi-
lement ovale chez les pattes des cinquième et sixième paires, presque circu-
laire et denticulé au bord postérieur chez les pattes de la septième paire.
Uropodes des deux premières paires normaux. Uropodes de la troisième
aire (fig. 4) rudimentaires, mesurant à peine la moitié de la longueur du
ielson ; pédoncule armé, à sa partie inférieure, d’une longue épine recourbée;
anche extrémement petite, conique, atteignant à peu près la moitié de la
mgeueur du pédoneule, et portant une soie courte à son extrémité. Telson
volumineux, quadrangulaire, aussi long que large, ne présentant aucune
» d'échancrure, armé de dix grandes épines marginales : quatre de
ue côté, deux au bord postérieur.
gueur ; 7. millim. — © 5 à 6 millim.
Palitres sautent, paraît-il, avec une grande agilité, et sont assez
es à saisir. Aux Séchelles, M. Alluaud les a recueillis dans plusieurs
és différentes de l’île de: Mahé, tantôt au bord des marigots, dans des
#
2
: rris de cocotiers, tantôt dans l’humus des forêts.
“ORTASEINEN E. CHEVREUX.
V. — MoOLLUSQUES
La récolte faite dans les serres du Jardin des Plantes co
espèces de Mollusques, dont quatre indigènes : FERRER
Hyalinia lucida Müller,
— nitida Müller,
Patula rotundata Müller,
Physa acuta Draparnaud,
et trois exotiques. Celles-ei appartiennent toutes au même genre Stenos
1. Stenogyra (Opeas) Goodalli Miller.
Ce Mollusque, originaire des Antilles, est particulièrement abon
dans les serres du Muséum. Son acclimatation a déjà été signalée en A
terre, notamment à Bristol. Le Stenogyra musæcola Morelet, du Gaba
extrêmement voisin du Goodalli, si même, il ne lui est identique. |
2. Stenogyra (Opeas) octonoïdes C. B. Adams.
Beaucoup plus rare que la précédente dans les serres du Muséum; «
espèce est originaire des Antilles et de la Guyane. se
3. Stenogyra (Spiraæis) venusta Morelet.
C’est avec quelque doute que nous désignons ainsi la troisième
recueillie, car 1l ne nous a pas été possible de trouver cette dénomina
dans les diverses publications de Morelet. Tout ce que nous pou
afñrmer, c'est que les deux exemplaires que nous avons sous les y
concordent sous tous les rapports avec ceux qui ont été recueillis en 186
par Eudel à Saint-Pierre de la Réunion, et que Deshayes a déterminés.
a cette époque. Il s’agit probablement là d’un nom resté à l’état manu
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Cette espèce ressemble assez, au premier aspect, au Stenos yra
oelona Chemnitz; mais il suffit d'examiner de près la vonforme
columelle pour s'assurer qu’elle appartient à une section différent
En eflet, tandis que la columelle est tronquée à la base chez le Sr.
elle est tordue et non tronquée chez le Stenoyyra (Spiraæis) venustas.
+
D:
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PT
4 MATÉRIAUX POUR SERVIR À UNE FAUNE DES MYRIAPODES DE FRANCE
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“
»
…
|. Zithobius (Polybothrus) Martini, n. sp. — Je dois à la gracieuseté de
…. M: le docteur Martin d’avoir pu étudier une forme de Lithobius véritablement
ponue recueillie par jui dans la grotte de Nabrigas, dont les beautés
“architectoniques sont devenues, dans ces temps derniers, un but d’excursion
pour un grand nombre de voyageurs. Voici la description de cette espèce
…quiappartient au sous-genre Polybothrus de Wood, et que je dédie au savant
. qui l'a recueillie.
“4 Lithobius (Polybothrus) Martini, n. sp.
Couleur fauve pâle ternie de brun, avec une ligne dorsale fine et le bord postérieur des
—…_écussons bruns, la tête orangée, les antennes, les pattes, Le ventre et les pièces buccales
_ jaune paille. La coloration des grands écussons, c’est-à-dire le dessin en T renversé, est
identique à celle du Lithobius fasciatus Newport, avec lequel notre espèce présente d’ail-
“leurs de nombreux points de ressemblance.
— . Longueur du corps environ : 00235. — Largeur : 0"0027 au huitième écusson.
Plaque céphalique plus large que longue, arrondie; bord postérieur subéchancré,
rebordé postérieurement jusqu'à mi-bauteur des côtés; surface presque rugueuse, sur
laquelle on reconnaît une impression médiane longitudinale partant du milieu du front
pour se perdre avant le bord postérieur, et deux vagues fossettes en arrière de la suture
20 nine. Antennes, de 44 articles, très longues, atteignant le milieu du 10° écusson
“dorsal, mesurant environ 0®0165 à Ow017, c’est-à-dire plus des deux tiers du corps;
les articles eux-mêmes longs, à pubescence longue et médiocrement serrée. Yeux se
…détachant vivement en noir sur le fond clair, composés de 22? ocelles en 5 rangées
irrégulières, soit 1 + 5, 4, 5, 3, 4; l'ocelle isolée ovale, la première ocelle de la rangée
… supérieure circulaire et beaucoup plus grosse que toutes les autres.
…. Hanches des pattes mâchoires deux fois plus larges que longues. brillantes, avec
quelques points enfoncés, clairsemés, peu marqués; bord antérieur large, doucement
—cintré, interrompu au milicu par une petite ancoche, armé de 8 + 8 très petites dents.
Les deux articles suivants portent chacun à leur base une couronne de 5 à 6 soies,
“iongues et rigides, tournées vers l’intérieur; le dernier article porte, à la partie interne
“de sa base, une douzaine de ces soies longues et se termine par une griffe grèle, acérée,
trés longue, qui n’est colorée en brun noir que sur la moitié de sa longueur.
Ecussons dorsaux à peine rugueux, brillants, non ponctués; les angles postérieurs des
ssons 6° et T° étirés en pointes émoussées, ceux des écussons 9%, 11° et 13e en pointes
maigués (Eulithobius). Le 14° écusson est rétréci postérieurement et marqué de 3 fossettes
peu distinctes près du bord postérieur.
« Pattes longues et vêtues de soïes longues. Pattes anales très grèles, démesurément
… longues, mesurant 0"018, soit les trois quarts de la longueur du corps: proportions
observées : 1er et 2° articles ensemble 000075, 3° art. 00095, 4° art. 0m00395, 5° art,
(0045, 6° art. 0"0045, 7e art. 0"0025; total : 0v018.
— Les épines des 1°, 14° et 15° paires de pattes sont disposées comme suit :
” Première paire : 22202:
1
À 2 . 0-0:2
Quatorzième paire :
3- 1°
0.3 2.2. 2 à
À 153, griffe double;
… Quinzième paire : LL
).
9
— 2.
( .3. 2
À ss, griffe double. G
… Les épines et les griffes sont gréles et très longues, les hanches sont dépourvues
d'épines latérales.
Les pores des hanches sont nombreux, en trois (ou quatre) rangées presque régulières,
à rangée interne composée de cinq ou six pores plus gros que les autres.
…. Organes génitaux externes de la femelle armés de ? + 2 épines, griffe simple.
… Le mâle m'est inconnu.
… Indépendamment de sa coloration, sur laquelle j'ai déjà attiré l'attention,
ce Lithobius a, comme on le voit, bien des analogies avec le L. fasciatus
Newport, et je l'aurais volontiers considéré comme une variété de cette
espèce, n'était-ce pour les caractères d’arthropode cavernicole qui le dis-
nguent, Il ne me semble pas douteux que ces deux formes soient appa-
es; mais Si l’on considère que pour qu’une évolution, semblable à celle
Le
que l'on constate chez le L. Martini. se produise, il a dû s’écouler nécessai-
ment un laps de temps considérable, et qu'aujourd'hui la forme modifiée
‘un carac Ctère spécial si tranché, qu’on ne peut plus en méconnaître la
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provenance, on est bien en droit de la considérer comme cons
espèce nouvelle. Le fait n’est d’ailleurs pas nouveau, car nous en,
une illustration dans les descriptions qu'a données M, Silvestri de ses
cavernicoles de l'Italie septentrionale (Res Ligusticæ, XXII, Ann.
Stor. Nat. Genova, série 2, vol. XIV (34), 1894). e. me
2, Lithobius (Oligobothrus) Duboscqui, n. Sp. — | ai eu l’occasion
le Lithobius microps Meinert dans mes listes de Myriapodes trouvés
forêt d’Andaine et à La Ferté-Milon (feuille des Jeunes Naturalistes, 25%
n° 290 et 298); mais, dans les deux cas, les exemplaires étaientspeu:
breux, ce qui ne me permit pas de me former une opinion à leur
À
docteur Meinert (Naturhist. Tidsshr. af Schiodte, 3 R., VIIT, p. 330);2
gage à en faire une espèce nouvelle que je dédie à mon collèeue M:Dube
Je remarquerai en passant qu'étant donné le peu de fixité des caraci
indiqués par le docteur Meinert pour son espèce, J'ai tout lieu de
qu'il a basé sa description sur différentes formes distinctes les unes
autres, En eflet, il est rare que, chez les petites espèces, le nomb
: : Ù 4 ) SERRE
articles des antennes varie beaucoup; or, d'après l’auteur danois:
antennes du microps compteraient de 29 à 40 articles. Cette variabili
rencontre parfois, il est vrai, mais bien chez des grosses formes, äa
nombreux et à antennes longues, ce qui n’est nullement le cas ici. e
remarque en ce qui concerne l'armement des pue anales, dont les épines,:
au dire du docteur Meinert, varieraient de 0, 1, 0, 0, 0 à 0, !, 3,2,0/sun
la face inférieure ; ici encore je ferai remarquer que les petites formes pa
anales épaisses sont généralement mal armées, et l’auteur dit bien
postici breves, sat inflati. Je ne m'explique done pas la disposition 0, 1,3:
qui doit probablement s'appliquer à une autre espèce. à +7 "ACOEOR
Quoi qu'il en soit, et de ee que façon qu'on résolve ces points obset
la description du docteur Meinert, je ne crois pas qu'on pue trouv
arguments contre la création de l’espèce, dont voici d’ailleurs les carac
principaux. | AE
Lithobius (Oligobothrus) Dubosequi, pb. sp. _"
Corps très convexe, lisse, brillant, presque parallèle ou plus ou moins rétrécire
et étranglé derrière la tête, la plus grande largeur se trouvant vers le 8° se en
De couleur fauve, avec la tête tirant sur le rouge brun et les pattes claires,
rement les deux paires postérieures qui sont jaune d'ocre où jaune paille,
Longeur du corps de 00055 à 0007. ;— Largeur de 00006 à Om0008 ÿ
Ecusson céphalique subcordiforme, à angles postérieurs arrondis, à bord"po
rebordé, Antennes très courtes, composées de 23 à 28 articles plus larges q e
dernier égalant environ les deux articles précédents. Le nombre des articles“
constamment ?5 en moyenne (24 à 26): les seules excéptions remarquécs sure
vidus étaient : 16/18, 19/26, 23/?, 28/28, 28/?. Ocelles régulières. au nombre dk r
disposées sur une rangée horizontale, l'ocelle postérieure étant la plus petite € la suiva
F8 vis grande. Ex LS RES
lanches des pattes maxillaires aussi longues que larges, à sillon médian.
bord antérieur en angle très rentrant, armé de 2 + 2 dents petites, mais néa
formées et aiguës. | " M Page
Tous les écussons sont rebordés laté:alement, tous les-angles postérieurs
ou arrondis. | RP
Les deux dernières paires de pattes sont courtes, très épaissies, s
physes chez le mâle. Hanches complètement inermes. + "= V'HENTASS
Armement de la 14° paire : 0 FI TOO griffe double. +: + A NA
cp 15° paire : TEA tiro, griffe double, +? PERS
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OLPC ARE é —— 117 ——
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seule exception qu'il m'ait éte donné de vérifier, consistait en deux épines à la face
jeure du 3° article. A
“Pores des banches petits, circulaires; j'ai trouvé généralement les dispositions sui-
Antes 4, 2. 2,2 on À, 2, 3, ?;-exceptionnellement, sur un individu ?, 3, 3, 3 et sur un
autre 1, 2, 2/3, 2. | | | e
— Les organes génitaux externes de la femelle sont armés de 2+ ? épines assez fortes et
Jongues, spécialement la paire externe qui est parfois un peu arquec en dehors. Griffe
large divisée en trois lambeaux, dont les deux internes beaucoup plus développés que le
“troisième, qui est souvent réduit à une épine aiguë.
Pie. ray
…
(Orne); Coutances (Manche).
Cette forme ressemble beaucoup aux jeunes de Zithobius crassipes L. Koch,
Qui toutefois se reconnaît à un nombre généralement plus petit d'articles aux
“Antennes, à une griffe simple aux pattes anales et à l'armement de ces mêmes
pattes (0, 1, 3, 2, 0, en dessous). Ces caractères ne sont pas toujours très
nets; aussi, me suis-je mépris dans la détermination de jeunes crassipes du
“marais de La Ferté-Mïon, que j'ai par erreur signalés comme appartenant
à l'espèce de Meinert. Il faut également remplacer dans ma note, sur la
forêt d'Andaine, le nom du Z. mécrops par celui du L. Duboscqui.
— Recueilli à Sannois, Asnières-sur-Oise (Seine-et-Oise); forêt d'Andaine
3. Strongylosomum albonanum Latzel. — Peu de temps avant que pa-
rasse, dans la feuille des Jeunes Naturalistes, ma description du Strongylo-
“somum Verhoeffi, le docteur Latzel publiait (Myriopoden der. Umgebung
Hamburgs in Beiheft =. Jahresb. d. Hamb. Wissenschtl. Anst., XII) le
même arthropode qu'il nommait Paradesmus albonanus, donnant comme
“provenance ; Patria ignota; specimina 2? inventa sunt in Germania, prope
Hamburg. Dans les remarques dont l’auteur fait suivre sa description, il dit
“que cet animal ressemble tellement à un Strongylosomum, que l’on serait
tenté de se croire en présence d'unandividu de ce genre; néanmoins, il le
rattache au genre Orthomorpha (= Paradesmus), et donne pour raison de
cette décision la forme des pattes copulatrices et la provenance de cet ar-
thropode qu'il croit avoir été importé, comme l’a certainement été l’Ortho-
v'£
morpha gracilis C. Koch, si commun dans les serres chaudes d'Europe.
Mon avis est cependant que la perspicacité du savant viennois s’est laissée
cette fois prendre en défaut. | |
… En décrivant cette espèce, il ignorait ma découverte du marais de La
Perté-Milon, comme j'ignorais la sienne, puisque nos publications parurent
presque simultanément. IL n'y a donc rien de surprenant à ce qu'il ait
ttribué une provenance étrangère à cette forme curieuse. La supposition,
qu'il fait à l'égard de sa provenance, tombe donc aujourd’hui devant le fait
Qu'on la trouve dans le marais de La Ferté-Milon, loin de tous jardins et de
butes serres d'où ik aurait pu être rejeté avec des détritus, et avec sa sup-
Osition, doit disparaître également tout rapprochement avec l’Orthomorpha
racilis. Q
“Je dis tout rapprochement, et non sans raison. La figure des pattes copu-
atrices de lalbonanum, comparée à celle du gracilis dans le bel ouvrage
iemMyriopoden der ήsterreichisch-Ungarischen Monarchie, IT, 1884,
Omporte, dans la disposition et la forme des pièces, une ressemblance avec
smêmes organes de l'espèce exotique, et j'avoue, qu'à première vue, on
ourrait se laisser séduire par ep d'ensemble. Je considère
pendant, qu'après mûr examen, on est forcé de revenir sur cette première
ipression et, pour. ma part, je n'hésite pas à maintenir cette forme dans le
pre Strongylosomum. | | | |
ineffet, les pattes copulatrices des Orthomorpha présentent au-dessous du
ü elles se divisent, c'est-à-dire à la moitié environ de leur longreur,
- segmentation qui ne sont rien autre, à mon sens, que les ves-
MEET |
en CE
f
— 118 —
tiges des articles des tarses des pattes dont sont dérivés ces orgam
les 0. gracilis et coarctata ces traces de segmentations ont représentées
deux épaississements chitineux linéaires, qui re résentent l’artrculatior
tibia avee le premier article du tarse, et celle du premier article dut:
avec les suivants. Chez les Strongylosoma, au contraire, on ne-recom
qu'un étranglement, tantôt mal défini, comme c’est le cas chez le S. a
nanum, tantôt bien marqué, linéaire, comme chez le S. italicum, et 1
correspond à la première des segmentations des Orthomorpha. Quant à
deuxième articulation, on n’en trouve pas plus trace chez l’espècesen
«
Li)
J
Per.
; df
24 CS
tion que chez les autres Strongylosoma paléarctiques que j'ai euloccasi
Per L'organe copulateur de l’albonanum présente, il estwrar à
base externe du membre, un pli profond dont le fond est partagé en de
étranglements; mais ces étranglements ne doivent pas être confondusæ
les soudures tarsales des Orthomorpha, car ils correspondent Pun, l’étr:
element supérieur, à l'articulation du tibia avec le premier article du tar
l'autre, l'étranglement inférieur, à l'articulation tibia avec le fémt
c'est-à-dire avec la partie globuleuse et semée de longues soies. 5
Il est à remarquer qu’on a compris jusqu'ici dans les genres Srongylo
mum et Orthomorpha des espèces de tous pays, qui, si elles se rapproche
de celles citées plus haut, n’en sont pas moins différentes. Ce quivientd'e
dit ne s'applique donc pas à ces espèces exotiques qui, dans ma pensées
destinées à être groupées en un ou plusieurs genres distincts de nos-germ
paléarctiques. LT
Bref, je suis d’avis que, tenant compte de ce caractère à tirer de
segmentation tarsale incomplète des pattes copulatrices, l’espèce en quest
doit être classée dans le genre Strongylosomum et doit porter le-nom«
Strongylosomum albonanum Latzel, 1884. R: 3
Syn. : Paradesmus albonanus Laczel. | à 4
Strongylosomum Verhæffi Brœlemann.
4. Parmi les espèces d’Zulides, que mon savant collègue, MH; Gad
de Kerville, a recueillies aux environs de Rouen (Les Myriapodes ‘dela
mandie, {°° liste, Bull. Soc. Amis Sc. Nat. de Rouen, année 1883,-2%5
188%), s'en trouvent deux sur lesquelles il est bon d'attirer l'attention
sont l'lulus albolineatus confundens et l’Iulus longabo exilis, toutes
variétés créées par le docteur Latzel. Ayant eu occasion d'étudier des’ex!
plaires originaux de M. Gadeau de Kerville, j'ai pu constater que PZ
albolineatus confundens n’est autre que l’Zulus belgicus Latzel. "="
Cette espèce découverte originairement dans le Brabant (Preudhomm
Borre (note sur les Zulides de la Belgique, CR. Soc. Entom. Belga
aout 1884), est assez répandue en France. Indépendamment des exempli
rouennais, il en a été recueilli des échantillons dans le département
Manche et dans celui de l'Isère, par M. le docteur Duboseq, ainsi que:
celui de la Charente-Inférieure, par M. A. Dollfus. Le nom d'Attuste
Latzel, 1884, doit subsister comme ayant la priorité. ES
en
Pr :
»
5. La variété exilis de l’Julus longabo a été créée par le docteur Lat
1884 (Die Myriop. d. Œster.-Ungar. Monarchie, II, p- 316 , sur des
plaires provenant du Leithagebirge (Hongrie A L'aute
explicitement que cette variété concorde entièrement avec le type,
dans la forme des pattes copulatrices. Pa sSS
Ceci n’est toutefois en le cas pour les exemplaires français que ja et
les Yeux: il y a donc lieu de créer, pour la forme française, une n
espece à laquelle je donne le nom de : Lee
dut.
res à
y LES )
rs
-— ARR
Re".
de RCÉPER P 9: QE
29. Julus (Leptoiulus) Kervillei, n. sp.
0 longabo, var. : exilis Latzel, in Gadeau de Kerville, 1884.
: Julus longabo, var. : erilis, Latzel, Myriop. d. ŒEst-Ung.
D, "1884.
on généralement plus pâle qu'on ne l'observe sur la majorité des L<ptoiulus,
iwe avec la face ventrale, la tête, les bords du 1° segment et les valves anales
:s, une bande foncée relie les yeux; pattes päles.
l | grêle, élancé, brillant ; tous les segments, aussi bien les antérieurs
es postérieurs, couronnes de soies au bord postérieur.
imensions : longueur, environ 0024 à 0®025; diametre, environ 0w00130 à 000140.
nts au nombre de 53 à 61.
sse, glabre; quatre sillons sur la lèvre supérieure ; deux fins sillons transversaux
S sur Je front: sillon occipital presque nul. Ocelles groupées en triangle arrondi,
platies, au nombre de 4? environ (Q = 1, 3, 5, 6, 6, 7, 7, 7,). Antennes assez
Riatcignant presque le bord postérieur du ge Rare non renflées vers l'extré-
roportions observées : 1° article 000005; ?° ar ticle 0w00030 : 3e article 000075 ;
tic icle 000020; 5° article 0w00033; 6° article 0w00017 : 7e et 8e articles, ensemble
e ; total : 0w00135. Diamètre au 6e article 0w00016.
em er segment très finement et assez densément striolé longitudinalement, sans sil-
s les côtés, qui sont taillés en ogive peu aiguë, très finement rebordée et un peu
VC: e au bord antérieur. Sur les segments du tronc, le prozonite est finement striolé
ri tudinalement, les strioles sont peu rapprochees. Le métazonite est labouré de sillons
es _. : ofonds, laissant entre eux un espace aussi étroit, ou même plus etrvit, que
ni et qui prend, par suite de son étroitesse, l'apparence d'une carene à tranchant
nc ndi, : , lisse et brillante. Le bord postérieur est finement cannele et orne de soies longues
| - La suture est bien marquée, subsinueuse. Les pores répugnatoires, situés
iétazonite, à peu de distance de la suture, dans le fond et à l'extrémité d'un sil-
le AU médiocre et peu apparents. Sur les derniers segments, la structure des
s s'atténue, sans toutefois que les stries soient sensiblement plus denses.
ice du segment préanal est inégale, semée qu'elle est de nombreuses soies
sise en rangees transversales presque régulières. Son bord postérieur est
en forme d'épine très longue, grèle, aiguë, à extrémité translucide, qui depasse
ucoup le niveau des valves ‘anales. Celles-ci sont hérissées de nombreuses soies
set fines; elles sunt rebordées. L'écaille ventrale est triangulaire, sa pointe aiguë
1e franchement des valves.
fines, à peine épaissies chez le mâle, au nombre de 91 à 107. 3 à 6 segments
Ms tnralent 2.
4
IULUS KERVILLEI
ae paire de pattes, face anterne. 2. Pattes copulatrices, profil interne.
: tronc. des mandibules ne porte pas d'apophyse, mais le gnathochilariom est
dans la partie qui dépasse le tronc des mandibules et est en outre un peu rugueux.
rats ire de pattes est transformée en crochets petits, à courbure arrondie. Les
re paire de pattes (fig. 1} sont pourvues sur la face antérieure d'un
vertical ou légèrement infléchi à l'extérieur, dont le bord
n 1 échancré, dentelé, et dont la pointe large, arrondie, atteint presque
t'hrticle suivant. Les tarses des pattes ambulatoires ne portent ni coussinets
ni. 63 est courte, menue, terminée par une partie large presque bilobée.
ulatric fig. 2). — Paire antérieure en parallélogramme allongé, à bord
lique : le interne se prolonge en arrière sous forme de dent assez
guë, un peu moins développée néanmoins que chez l'/ulus longabo. Le
long, lement aminci, et terminé par une pointe effilee.
H. BRoLEMANX.
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NOTES SPÉCIALES ET LOCALES
z 1
La pêche des Elmis. — À mes débuts, le colonel Pradier me surprit bien,
de mai, vers 1860, en me disant,avec sa bonne humeur ordinaire : ES
« Allons chercher des Elmis. Vous n'avez jamais vu d'Elnis, jeune conscrit ?
des Coléoptères clavicornes, vivant dans l’eau, accrochés aux pierres sur le
touche au fond. Il n’est pas facile de les distinguer parce qu'ils sont très petits
se gardent de remuer lorsque, en sortant de l'eau la pierre qui les abrite, on leu
le jour. » <;° 0 ESRI
Cela se passait en Limousin, où les cours d'eau ne Sont pas rares. Cette fois=là;"
fouillämes, toute une après-midi, le lit d'un ruisselet. * " ; PE -TIES
Nous primes, si je me souviens bien, 8 où 10 Lareynia wnea et? Dupophilus brevis, do
l'un n'avait plus que trois pattes. Le colonel s’estimait heureux. EE
Après cette pêche, j'avais l'idée que les Elmis étaient des bêtes extrémement
les petits ruisseaux étaient leur domicile favori, et qu'il fallait écarquiller less du
longues heures, le nez sur les pierres, pour en découvrir une demi-douzaine
Depuis, le colonel est devenu général. Il est mort apres 1870, inconsolé de nos rever
J'ai perdu le meilleur des maitres et l'ami le plus cher. Que de fois j'ai songé à lui, €
cherthant des Elmis, qui sont des insectes trés communs! $ We
On en trouve partout : dans les rigoles d'arrosage, dans les moindres ruisseau
les rivières et dans les grands fleuves. +
Pendant longtemps, je n'ai eu dans ma collection que Lareynia ænea, Riolus ct C
Dupophilus brevis. LEE
Sur le conseil de mon ami A. Grouvelle, qui S’occupait alors des Elmidæ duglobe, Jr
me mis ardemment à la recherche des membres français de cette curieuse famil
voici, grâce, d'autre part, aux indications de mon excellent camarade Cham
comment il faut s’y prendre pour réunir promptement presque toutes les espèce
rhénanes. ‘ee
Chaque espèce — sauf Lareynia ænea qui pullule partout — semble habiter def
certains cours d'eau. Là où vous trouverez communément R. nilens, vous ne déc
que quelques À. cupreus. Il y a des cours d’eau où on ne trouve qu’Esolus parallel
aussi nombreux que les fourmis dans une fourmilière. De À
Les gués, les courants plus où moins rapides sur petit fond sont les endroits Its
habités, Les grands fonds ne donnent rien ou presque rien. Ils sont, au surplus’dil
à explorer. HART. |
Chaussée d'espadrilles, entrez dans l'eau, là où elle ne vient qu'à la cheville où jt
mollets. Tenez entre les jambes eécartées un troubleau garni d’une poche en É
cercle tangeant au fond du ruisseau, l'ouverture du côte du courant. Remuez brusque
et, pendant une minute ou deux, avec un bâton, les pierres et méme le sable quewot
devant vous. LT Pa
Apres cette manœuvre, allez vous asseoir sur la rive : vous trouverez" les
accrochés au canevas du troubleau. Dès que le sac s'égoutte, que l'humidité dispi
les voit remuer et se dresser sur leurs pattes. Les plus petits sont lés prem
degourdir. On les aide en leur fumant au nez une cigarette. + FAO
C'est surtout dans les courants très rapides que ce procédé est commode. Ee
détache les grosses et les petites espèces, les grosses surtout, sur lesquelles e
a plus de prise. Ce lavage rapide du dessous de la pierre en arrache tout ce qui s'y
ponne, C'est le moyen de ne rien perdre, car lorsqu'on soulève une pierre dufor
produit un léger tourbillon suflisant pour décrocher les Elmis : quand le troubl
derrière, les décrochés vont tous s'y faire prendre. x RÉ, HER
Si vous explorez les ruisseaux qui traversent des bois et dont le lit est rempli
et de brindilles, vous prendrez avec les Elmis, plusieurs espèces d'Hydræna, à
€
chant sur les plantes touchant à l'eau, mais hors de l'eau, j'ai pris en noi
E. pygmaæus et Limneus trogludites. Ces insectes étaient tous dans Enr re
rivière, revenue dans son lit aussi vite qu’elle en était sortie. : . - LITRES
N'oubliez pas de visiter attentivement les fragments dé planche sde c éné
trouve quelquefois au fond de l'eau, posées sur le sablé; au-dessotts des moulin:
estacades de barrages. C'est là que vous prendrez les deux espècesat
bizarre Macronychus 4-tuberculatus: | CT
: lg {
\t ‘
de.
Pont-Audemer (Eure. 4 Poe 4 #12 è
von 2 - PT OL ACT: VER: Éd
L En us mou 1e Les à a
AP A ie AT
© « ‘ É EPS oi ; : . + =
Fe Le " Le 2 Ve k x 121 ET +.
dr
ite septentrionale d'extension de Saturnia pyri Borkh. — Je cherche à deter-
le plus exactement possible la limite septentrionale d'extension du Grand Paon
.-
+
Voici un aperçu de cette limite, en France, telle qu’elle résulte des données que j'ai pu
rec ilir.
— Dracé formé par les stations où S. pyr'i se trouve encore, soit en abondance. soit excep-
Honnellement : Quimperlé, Pontivy? Rennes, Laval? Le Mans, Mamers? B Ilesme, Mor-
“one, Le Merlerault, Chartres, Dreux, Houdan, Evreux. Vernon, Rouen, Bois-Guilläume,
Jolbec, Beauvais? Creil, Clermont, Compiègne, Saint-Quentin, Laon? Rethel, Amagne,
ziers, Verdun, Reims, Epèrnay, Châlons-sur-Marne, Vitry-le-Francois, Saint-Dizier,
-le-Duc. Metz, Pont-à-Mousson, Nancy, Lunéville? Epinal, Saint-Maurice, Belfort.
lacé formé par les stations où S. pyri ne se rencontre plus du tout : Morlaix, Saint-
euc? Fougères? Ernée, Tinchebray, Saint-Lo, Cherbourg, Alençon, Séez, Argentan,
n, Lisieux, le Havre, Neufchâtel, Amiens, Corbie, Montreuil, Arras, Cambrai,
Avesnes, Chimay, Mézières, Sedan, Bouillon, Stenay, Arlon, Longwy, Longuyon, Audun,
Bricy, Sarrebourg, Strasbourg, Schelestadt, Colmar et Mulhouse.
[a limite que je cherche est évidemment comprise entre les deux tracés précédents.
Mais avant de faire paraître une carte avec tracé définitif, je prie instamment les lec-
tours de la feuille dé vouloir bien rectifier les erreurs et combler les lacunes d’un tracé
Qui commence seulement à s’esquisser.
[es rénscignements pourront m'être adresses directement à Moulins (Allier) ou bien
“nie parvenir par l'intermédiaire de la Feuille. | |
—… J'ekprime des maintenant mes plus vifs remerciements à MM. Auzoux, de Beauchêne,
A. Béllière, J. Blanc, E. Boullet, du Brossay, Ch. Bureau, A. Claudon, Cnockært, L. De-
iaison, D. Deschamps, E. Deschange, Déséchaliers, M. Dubois, L. Dupont, A. Dutot,
L'Gallé, Gatry, J. Gougis, A. Guibert, Hémard, P. Lamorlette, H. de Lauzanne, E. Le-
hevre, A. Morcau, G Monchamp, Nicollet, P. Noël, Ch. et R. Oberthür, J. Patoy,
11 Petit, Pintus, E. de Sélyÿs-Lonchamps, Sériziat, de Tarlé, E. Thomas, J. Umhang,
sv: Hantin, C.-Wacker et Zrrcher, qui m'ont déjà fourni de précieuses indications.
Si cs lépidopteristés des départements montagneux de France voulaient bien encore me
fire connaître l'altitude à laquelle s'élève S. pyri, je leur en serais très reconnaissant.
È . Moulins, G. pe RôcouIeNy-Apansox.
uMimétisme du Pycnopogon fasciculatus Lœw.— Ce diptère asilien mime très bien le
Ode Dasypnoda hirtipes Schenck, qui est un byménoptère apide. Schiner (Fauna Austriaca,
t lp. 136) avait raison de signaler l'aspect abeïlliforme de cette mouche. La couleur des
poils ést fauve et la maniere dont ils sont placés sur le thorax et l'abdomen peut mettre
Rem
Bentomologiste en erreur lorsqu'il voit voler les deux insectes sur la même fleur. Ce
diptère, se capture dans le sud de l'Europe et en Algérie. Il m'a été envoyé par
| | br Ÿ
- Br xellesÿ F: MeuxiEr,
RL.
… Exsiccata Uredinearum et Ustilaginearum Galliæ orientalis. — M. René Maire,
Mirue Vauncrie, à Dijon, se propose de commencer la publication par décades d’un herbier
des Uredinées et des Ustilaginées de l'Est de la France et de l'Alsace. Les déterminations
n seront revues par M. Saccardo, l'illustre auteur du Sylloge. Le nom de chaque espèce,
représentée par trente-cinq parts, sera accompagné de la mention de la plante nourricière,
lustadce d'évolution du parasite, de la date de la récolte, ete. — Une décade sera offerte
ux collaborateurs qui auront fourni deux espèces ou variétés non encore publiées dans
Hordeum crinitum. — M. C. Mader nous signale la rencontre de l'Hordewn crinilum
-Deslontaines dans les environs de Toulouse, sur les bords du canal du Midi, à son
| pee dans la Garonne. Cette plante n'avait pas encore été signalée dans la région.
Question. — A-tton obtenu, à l'état captif, l'accouplement de Saturnia Isabellæ? —
oui, les pontes ont-elles été productives, et a-t-on mené à bien l'élevage des chenilles ?
Marseille. | rh G. Fourqurer.
Pt
2
ion. — Je désirerais connaitre les travaux sur les Crustacés fossiles du Corallien
dre. Ha *
F. Meunier.
4 SL 1 mate page 92, ligne 47, lire hist. et non hos!.
gné 12, lire Gamasomorpha et non Gamacomupha.
cle de M: Schlumberger (passim), lire plasmotracum et non plasmastracum.
+ ASS Fe 3 «
1120
REVUE DE FAITS SCIENTIFIQUES
CN
Classification des races Gallines, d'après M. P. Dechambre. — La class
et la description des formes vivantes, déjà si difficile lorsqu'il s ap de 0e
complique singulièrement dès que lon aborde le domaine de l’ethnologie- anime
raison de la multiplicité des groupes sous-spécifiques. 277 2402
IL convient néanmoins d'établir la classification des races sur des bases scientifiqu
M. Dechambre applique aux Oiseaux de basse-cour le systéme imaginé par Baron et
essayé avec succès sur les grandes espèces domestiques. DT a FER
Les éléments de la classification et de la description sont établis dans l'ordre s |
Lo Poids ou format. — Ce caractère, de peu d'importance pour l'établissement des espèc
prend une grande valeur pour celui des races; ces variations, en effet, ne sont po
quelconques, elles s'effectuent bilatéralement autour d'un centre d'oscillations représents
le format moyen de l'espèce; oscillations positives ou négatives, leur amplitude n est p
la même suivant l'espèce que l’on considère et elle acquiert une importance capitale ch
celles qui sont soumises depuis longtemps à l'influence de l'homme, et notammentel
les Gallidés ; ; RE: .
90 Silhouette. — Ici apparaissent les différences cräniennes, profil concave;-droit,
busqué (poule hollandaise à grosses huppes), crâne saillant à saillie peu marquée.(po
de Houdan), ou dépourvu de saillie (poule de Yokohama à simple crête). .Il faut
faire intervenir la forme du bec (crochu ou droit) et le port (redressé, ordinaireou-ser
prochant de l'horizontale). FT. | "3
3e Nalure des Extrémilés. — L'élargissement ou l’épaississement des parties termim:
des membres peut se produire soit par l'apparition de plumes aux doigts et auxtar
(Cochinchinois, Brahmapoutres), soit par la présence de doigts supplémentaires Æ
crêtes peuvent être simples, dentées, lobées ou fraisées, verticales et aplaties latéralem
ou aplaties en dessus, accompagnées de margeoles et de barbillons, etc. ER
4° Proportions. — Les proportions des Gallidés sont comprises entre le typeultræl
giligne du coq de combat et le type bréviligne du Cochinchinois, la race commune“et
médioligne. Il ne faut pas attacher trop d'importance au nombre des vertèbres coc
giennes, celte région étant très malléable. . "#4
5° Plumages. — Les caractères de plumage sont liés aux phénomènes de‘la“sexuali
ils ont ete fixés par l’homme, ce sont des caractères tertiaires, intéressants pour 'eth
logiste. LR Le
Les phénomènes de variation que l’on observe dans les plumages sont de la mal
ceux que l'on remarque dans les pelages; on y distingue le Rhéochroïsme où vari
la nuance, l'Orychroïisme où pigmentation des extrémités, le Basichroisme ou cou
damentale et l'Epichroïsme ou dessins du plumage (1). - LES
En résume, voici les conclusions de M. Dechambre : {° Il est possible d'utiliser
la diagnose et la description des races gallines, un système général déjà ‘appliqué
diverses espèces de Mammifères (Voyez l’analyse que nous avons donnée, dans
du mémoire de M. Dechambre sur les races canines (n° 288); ?%° Les phénom
polymorphisme sexuel, constatés chez les animaux'inférieurs, existent chez les “ani
supérieurs et contribuent à donner naissance dans les espèces domestiques-at
dont l'homme s'est servi pour former ses races ; 3° La différenciation parallèle
fondamentales est rendue évidente et le système permet de la pousser auss
possible, Les groupes, ainsi dégagés, possèdent une réalité à l'abri de toute con
is La question de nomenclature devient forcément le dernier terme; leswre
retrouvées et decrites, il importe peu qu'elles recoivent tel ou tel nom commun"
terait plutôt qu'elles n'en portassent aucun qui ne fût tiré de leur morphologie."
(P. Decusuvre, Classificalion des races gallines, 4. Mém. Soc. Zool. France, 1895).
wr LA
TMS.
(1) Les dessins les pe connus sont les suivants !:
Pile. — Mi-partie blanc, mi-partie rouge,
Pailleté. — Tache noire à l'extrémité de la plume blanche. : ES
Caillouté. — Tache blanche à l'extrémité de la plume noire, |
Maillé. — Liséré noir autour de chaque plume, | s
Crayonné. — Bandes noires alternant avec des raies claires.
Coucou. — Bandes transversales grises sur fond blanc.
: . » . à
Herminé, — Plumes blanches rayées longitudinalement de noir.
Le pailleté et le caillounté sont négatifs l’ à : , ( HE
a un de l'autre ; L' PE
des épreuves négatives, 8 tre; le maillé, l’herminé, M
, LEGS
MARY : -
2e 6, 0 En
e Ne. sr
vd
se 2 +
ST. : NAT. ET ZOOLOGIE GÉNÉRALES
re. — Mesures d. les rech. microscop. et dé-
. de la distance focale des objectifs (Bull.
elge Micr., 1895, p. 208-215). B 9886
ER CO. — Revue annuelle de Physiologie (Rev.
les Sc. 1896, p. 96-104). A 9887
A.). — Y a- à antagonisme entre la Greffe
dration ? 5 p., 1896 (Ex. Soc. Biol.). B 9888
— Ueb. Mimik , Schutzæffung u. Schutz-
g in der heimischen Tierwelt(Fauna Luxem-
895, p. 21-24, 42-44, 51-53). A 9889
NEUVE (P.). — Les grands animaux qui ont
écu en Anjou, 21 p., 1896 (Ex. Rev. Fac.
uest).
N. — The Be of animals. II (Nat
ice, 1896, p. 73-177) B 9891
SPAIL (X.). — Les origines des animaux domes-
les, 4 p., 1896 Nos Cong. Zool. Leyde). B 9892
{Arm.). 2708 PRhoses aux organes de
ion e de nutrition chez que
RE dans les cavernes |
ge -
1
Arthropodes,
R. Ac. : fév.
B 9893
1.
older (New York Mier. Soc., 1896, p. a
ON (Edm. B.). — Karyokinesis and the tertilizét
le ovum (Boston, Soc. N. H., 1895, p. 469-472).
En: A 9895
D rave, Ethnographie.
W.). — ne Tusayan new fire ceremony
| 1895, p. 422-457). À 9896
ur PART FOOT (Soc. Ven. SR
p. 265-202 A 9897
Vertébrés.
ER. — Die Entwickel. der Occipital region
ren | Lrpi rente (Soc. Nat. Moscou, 1895,
‘9 A 9898
_ The geograph. distrib. of the eastern
epus sylvaticus (Boston, Soc. N. LS
N: Amer. mammals (Boston, Soc. De N.,
‘Sulla condiz. dei fondi ciechi vaginali
bhys Azaræ (Soc. Ligust. Sc. Des
} “Bt .on the varyng Hares of Washin-
itish Columbia, with descript. of a
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istrit EE American Bison in Pennsylva-
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250 9903
F2 ae des_oiseaux à Manon-
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© ory and present me of Ichthyo-
4 swick (N. H. Soc. N. Brunswick,
B 9908
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pe do (Soc. Imp. Nat. Moscou, 1893,
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>. dolor. sulla Chiers
ne Sc. Nat., 1895, p. Ses
A 9910
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tes tobianus) (CR. Ac., 3 févr.
eue” B 9911
fonctions de la ligne latérale
96 (Ex. Soc. nee B 9912
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es — 123 —
LOUE DES. PRINCIPAUX OUVRAGES ET MÉMOIRES COURANTS
_ Reçus du 8 Février au 7 Mars 1896
En mt A la disposition des lecteurs inscrits habitant la France, aux conditions du règlement
(Envoyé franco sur demande).
ns d'auteurs sont marqués d’un astérisque (*).— La catégcrie (A ou B) est indiquée avant le n° d'ordre.
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82-86) A M
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Le p) rec , L “, mL Tre
——————...——.——h mess à = # 71
Typ. Oberthür, Rennes—Paris (247-96) 8". ini
| Reçus à la Bibiiothèque
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D Acraa ra
Bulle tin de la | Société aie de rte (de l’origine, 1862 à 1886, 1888 et suite).
Bui et: in de la Société Botanique du Luxembourg (de l'origine, 1874, à 1889).
\ o landseh Kruidkundig Archief (Archives Néerlandaises de Botanique (depuis se
Botanische Zeitung (1891).
De Deutsche Botanische Gesellschaft (depuis 1896).
de Hohrife a de re us
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Annals 2 per (depais login en 1887).
e Suédoise des Sciences, partie Ne (travaux détachés). —
tulo bio di Pavia (depuis 1888). |
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ne ho (depuis LES en 1821, Ft ’en 1885).
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Le Numéro, 40Q centimes.
DAS NS MPTNT À PAT D = NN 6 CE A
SOMMAIRE DU N° 307
Br : Les Pagurinés des mers d'Europe (Crustacés) (Tableaux diehotomiques des
D
rer : La plastogamie dans les Foramimifères.
: Matériaux pour servir à une faune des Myriapodes de France (Swite)}.
A données actuelles de la Tectonique (Swite)-
nn : Revue de Paléoconchologie.
ps sn es et locales : La Belette vison (Mustela Jutreola L.) ou vison d'Europe en
* — Sur la Blennie cagnette (PBlennius swjefianus). — Florule épivhyte des Saules
elle ne) — Question.
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la douz. le cent 7. >- hi
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— Cynthia (ailante)... 0.25 2» — Columbia(pr
Actias Luna (noyer)........ »' 925 pie Cecropia, Ce
Telea Polyphemus (chêne). . » 6 L —+ Cecropia Fe 1
Samia Promethea (lilas)..... 10 2 50: — es ee
Platisamia Cecropia (prunier) 0.50 3 »
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années 1832 à 1855 ne sont pas prêtées en dehors de la Bibliothèque.
Revue d'Entomologie (Société francaise d'Entomologie) (depuis l'origine, en 1882).
Miscellanea Entomologica (depuis l'origine, en 1893). |
Le Frélon (depuis 1892).
L'Abeille (quelques volumes détachés).
Annuaire Entomologique (quelques volumes détachés). NS
L'Apiculleur (Société française d’Apiculture et d'Insectologie (depuis ori é;
Société Entomologique de la Gironde (1879 à 1888). .
Socidté Enlomologique de Belgique, Annales et Comptes rendus, Mémoires (depuis
Le Coléoptériste (1890).
Société Entomologique Suisse (depuis l’origine, en 1865).
Socielas Entomologica (Zurich) (depuis l'origine, en 1886).
L'Entomologisle Genevois (1889).
Societa Entomologica Jlaliana (depuis l’origine, en 1869).
Bollellino mensile di Bachicoltura (depuis 1895). |
Entomologist's Monthly Magazine (1867 à 1870; 1873 à 1896).
The Entomologist (1893 à 1895). $
Nederl. Entomolog. Tijdschrift (découpé).
Entomologisk Tidskrift (1880 et 1885).
Berliner Entomologische Zeitschrift (depuis 1886).
Entomologische Nachrichten (1875 à 1884). KT SEE
Verein für schlesische Insekten Kunde. FRA
Inseklenbærse (1895). |
Wiener Entomologische Zeitung (depuis 1894). WE
Horæ Socielatis Entomologicæ Rossicæ (1869 à 1885, et. depuis 1889). Fe
Psyche (Cambridge Entomological Club) (depuis l'origine, en PES £ ..
EL
Ile Série, 26° Année — N° 307
DES JEUNES NATURALISTES
LES PAGURINÉS DES MERS D'EUROPE (CRUSTACES)
+ :
3 TABLEAUX DICHOTOMIQUES DES GENRES ET DES ESPÈCES
Caractères des Pagurinés.
… Les Pagurinés, plus connus sous les noms de Paguriens et de Bernards
PErmite, sont des Crustacés anomoures qui habitent ordinairement les
coquilles vides des Mollusques gastéropodes, quelquefois pourtant de
simples niches creusées dans le bois ou les pierres. Ils sont issus des Crus-
tacès macroures de la famille des Homaridés. Quel que soit Le corps qui les
protège, les Paguriens présentent tous des traces non contestables du mode
d'adaptation qui les caractérise; l'abdomen et la partie postérieure du cépha-
othorax se décalcifient à divers degrés et deviennent membraneux sur une
partie variable de leur étendue, les zoonites abdominaux sont très peu
listincts, les pattes des deux dernières paires se réduisent à de faibles
enSions et présentent sur leur avant-dernier article une aire rugueuse
ée d'écailles juxtaposées; enfin, les fausses pattes de l’avant-dernier
segment abdominal perdent
leurs fonctions de rames
natatoires etse transforment
en palettes ou en crochets
qui fixent l’animal à sa de-
meure, et qui présentent,
à cet effet, des aires ru-
mes identiques à celles
es pattes réduites du tho-
r'AX.
La forme spirale de la
cavité qu'habitent ordinai-
rement les Paguriens, a
exercé aussi une influence
remarquable sur le corps de
l'animal; l'abdomen de ce
dernier est devenu franche-
ment asymétrique, 1l s’est
enroulé en spirale à la ma-
nière des coquilles dans
lesquelles il se loge et il
a progressivement perdu
toutes ses fausses pattes du
côté droit, sauf celles trans-
5
E
}
LC
7]
LE
x
El à 4 Te
oO e
? + A
gurus Bernhardus Linné.
— 126 — ct
formées en crochets du sixième ee abdominal et, chez les f
rimitives comme les Paguristes, celles du, premier segment abac
femelle) ou des deux premiers segments abdominaux (mâle); Chez,
>aguriens mâles, les fausses pattes gauches des deux premiers segm
de l'abdomen peuvent également s’atrophier. À 7
Les caractères adaptatifs précédents ont acquis une telle fixité et une.t
importance, qu’ils persistent et se transmettent par hérédité chez.des-Pa
s > qui descendent manifestement de Paguriens à coquilles, mais ga
rejeté tout abri et acquis la forme et l’habitat des crabes. Quand ces fo
libres présentent encore les fausses pattes en crochets du sixième-seg
abdominal, elles appartiennent, comme les Paguriens normaux, à la &
des Pagurinés (Ostraconotus, Tylaspis); mais, quand ces crochets n exIs
plus, elles constituent deux tribus à part dont tous les représent
sont absolument libres; l’une de ces tribus se rattache aux Pagur
mixtopaguriens et se caractérise comme eux par des pattes-mâcho res
contiguës à la base : c’est la tribu des Lomisinés (Lomis); l'autre dérivi
très certainement des Pagurinés eupaguriens et présente, comme-ces ders
niers, des pattes-mâchoires externes largement séparées : c’est la tribu des
Lithodinés (Lithodes). ie Se
Des trois groupes qui composent la famille des Paguridés, nous-wétir
dierons, dans cette note, que la tribu des Pagurinés. TAC
Nos connaissances sur la faune pagurienne des mers d'Europe se sontsin:
gulièrement accrues à la suite des campagnes de dragages entreprises
durant ce dernier quart de siècle dans la Méditerranée et dans POc
elles sont aujourd’hui assez complètes et j'ai cru faire œuvre utile-en
résumant sous une forme concise dans les tableaux dichotomiques“q
trouvera plus loin. Les Crustacés de ce groupe ont fait, pendant-plusi
années, l’objet essentiel de mes études; soit seul, soit en collaboration
M. Milne-Edwards et M. Chevreux, j'ai publié d'assez nombreux méme
sur leur systématique et J'ai eu l’occasion d'examiner de très prèsste
Lez
leurs formes essentielles. C’est pourquoi je me suis hasardé àspublie
résente note eu rendra quelques services, je pense, à ceux qu'intére
es Crustacés de nos côtés. Ra
+.
Eye
à
les meilleures des diagnoses et des figures correspondantes; les-mémon
auxquels renvoient ces numéros sont réunis à la fin de la note dans à
court index a di à En consultant les mémoires signalés da
index, ceux qui voudraient pousser plus loin leurs études trouverc
bibliographie très complète des Pagurinés et tous les renseig
relatifs à leur synonymie qui est parfois fort compliquée. x
ES
GENERA TERRES
1. — Maxillipèdes externes très nettement séparés à la base (fig. 4, 0).
ordinairement beaucoup plus forte que la gauche. Tribu des Eupaguri
Bouv. Section des Eupaguriens, E.-L. Bouvier. | «PE
A. — Pas de tube saillant aux orifices sexuels (fig. 2, m), sur les hauch
des pattes thoraciques postérieures du mâle. j 1, 6
B. — Doigt des pinces mobile dans un plan très oblique par rapport au
trie du corps. Ordinairement, des fu pattes sexuelles (fig. 2.
premier ou les deux premiers anneaux antérieurs de l’abdomen: l'or
disparaît chez la femelle. Es
— 127 —
«MER
- nales (fig. 3). | Parapagurus Smith.
“CC... Lamelles branchiales plus ou moins aplaties, disposées en deux ou quatre
rangées longitudinales; dans ce dernier cas, les deux rangées externes composées de
Jamelles ou de bourgeons fort courts (fig. 4. Sympagurus Smith.
BB. — Doigt des pinces mobile dans un plan sensiblement perpendiculaire au plan de
symétrie du corps. Pas de fausses pattes sexuelles abdominales; une paire d’orifices
sexuels dans les deux sexes. Lamelles branchiales bisériées. Eupagurus Brandt.
es. — Un tube saillant (fig. 5, 4, #8) au moins à l’un des deux orifices sexuels
du mâle.
B.— Une paire de fausses pattes sexuelles sur le premier segment abdominal de la
(femelle. Deux tubes sexuels chez le mâle, le gauche court (fig. 5, { #), conique,
….arqué et infléchi en dedans; le droit (fig. 5, 4) beaucoup plus long et filiforme dans
…. si partie terminale. Nematopagurus À. M.-Edw. et E.-L. Bouv.
BB. — Pas de fausses pattes sexuelles sur le premier segment abdominal de la femelle.
Les tubes sexuels du mâle ne sont pas filiformes à leur extrémité libre.
“C:— Deux tubes sexuels, le gauche comme dans le genre précédent; le droit fort,
“court, arqué, infléchi sous la base de l'abdomen de droite à gauche.
-4 : | Catapaguroïdes À. M.-Edw. et E.-L. Bouv.
«CC: — Un seul tube sexuel toujours situé sur la hanche gauche.
, — Le tube sexuel est long et enroulé en spirale. Spiropagurus Stimps.
D. — Le tube sexuel (fig. 6, € £) est simplement arqué. Anapagurus Henderson.
4)
D
IL. — Maxillipèdes externes contigus à leur base (fig. 7. b). Ordinairement les pinces
antérieures sont subégales ou la gauche est plus grande que la droite. Section des
… Mixtopaguriens, E.-L. Bouv.
A Doigts des pinces mobiles dans un plan sensiblement perpendiculaire au plan de
symétrie du corps. Pinces ordinairement subégales, en tous cas de forme peu diffé-
— rente. Pédoncules oculaires grêles et longs. |
B— Deux paires d'appendices (fig. ?, p !, p?) en avant sur la face inférieure de
…. l'abdomen chez le mâle. Une paire d'appendices sexuels chez la femelle et, à gauche
de l'abdomen, un grand sac ovifère. Paguristes Dana.
BB: — Pas d’append ls abdomi d ifère. Espèces bariolées d
BB:— Pas d’appendices sexuels abdominaux, pas de sac ovifère. Espèces bariolées de
vives couleurs. Chbanarius Dana.
AA: — Doigts des pinces mobiles dans un plan très oblique par rapport au plan de
symétrie du corps. Pince gauche beaucoup plus grande que la droite et de forme
…5sez différente. Jamais d’appendices sexuels abdominaux ni de sacs ovifères.
Des ongles cornés noirs ou jaunâtres à l'extrémité des pinces (fig. 8.). Pagurus Fabr.
BB. — Pas d'ongles cornés aux extrémités des pinces.
D. — Une pointe mobile (fig. 9, ») sur l'anneau oculaire entre les écailles ophthal-
miques. Coloration assez uniforme et peu vive. Diogenes Dana.
C:— Pas de pointe mobile sur l'anneau oculaire. Coloration variée et très vive.
LL LR Calcinus Dana.
Nr 2r3 à DR Mt oi.
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—__— _—— + =#, 4 ;
+ CE
PR es *
D n
SPECIES Ne d
,
:
ParapAGuRUs S.-J. Smith 1879 (desc. 93). "
Céphalothorax lisse et fortement calcifié en avant, pédoncules oculaires \
dilatés à la base, beaucoup plus courts que le bord frontal, l'écaille an
atteignant sensiblement la base du fouet; pinces ordinairement gran
pileuses, à bord externe infléchi vers le bas. | *
P. pilosimanus S.-1. Smith 1879 (descr. 93). Golfe de Gascogne, 40!
SYMPAGURUS S.-I. Smith 1883 (desc. 93, 94). ”
La portion palmaire de la pince droite présente, sur son bord interne, deux ête
denticulées de hauteur PE (fig. 11). ce
S. bicristatus A. M.-Edw. 1880 (desc. 94). Portugal, Cadix, 410 à1
nl
(A suivre).
ES
: Le ns
2 We) |
LA PLASTOGAMIE DANS LES FORAMINIFÈRES.
Sous ce titre, M. Schaudinn vient de publier une nouvelle d
relative à la Biologie des Foraminifères. Sa note fait suite à celles
analysées dans un précédent numéro de la Feuille des Jeunes Natura
et fait partie d’une série de publications préliminaires très intéressant
cet habile observateur. Il nous promet de les réunir et de les dé
dans un grand travail d'ensemble sur la Biologie des Foraminifères
paraître cette année et auquel il joindra les procédés techniques si i
qu'il a imaginés pour isoler les espèces, les nourrir, les propagertetmpe
pouvoir les observer avec facilité pendant toutes les phases -de”l
existence. TEE
C’estavec l’assentiment de l’auteur que je viens communiquer auxdect
de la Feuille l'analyse de cette nouvelle note en ne revendiqu
part que le seul mérite d’un traducteur fidèle. 1-8
Le terme de plastogamie a été employé pour la première fois
pour désigner la copulation de deux cellules dont les noyaux
Kn
#7
LAS
AUS
L"
an
à Le
a
= 4 |
(1) F. Schaudinn. Ueber Plastogamie bei Foram. Sitz. Bericht. d. Gesellsch.naturfo
Freunde, 1895, n° 10. = ex Lo) PRET
(2) Ne 305, LIle série, 26° année, =" : L.
LE sn Some problems of reproduction. Quart. Journ. of microsc. Socie
LIU
+; Or
LE À + x d" 4
E s.
;
<
Re -n-
pas (comme par exemple dans la formation des plasmodies des Myxomycètes).
Cetauteur considère ce mode de copulation comme un acheminement vers
la karyogamie qui est caractérisée qe la fusion des noyaux.
— D'après ses observations, Schaudinn rattache provisoirement la copulation
de Difflugia, Centropyxis, Arcella, Acanthocystis, Nuclearia à la plastogamie,
tandis qu'il a montré dans une note spéciale (1) que chez Actinophrys il y a
karyogamie.
La copulation a déjà été observée pour un grand nombre de Rhyzopodes
(entre autres par Verworn (2) pour les Difflugia), mais sans qu'on se soit
bien rendu compte de ce qui se passe dans l’intérieur du protoplasma,
notamment en ce qui concerne les nucleus.
Par contre, personne n'avait jusqu'à présent signalé la copulation chez
les Foraminifères. Schaudinn a particulièrement étudié sous ce rapport
Patellina corrugata Will. et Discorbina globularis d'Orb.
men
A. +
tr PATELLINA CORRUGATA Will.
ss
— Pour bien comprendre ce qui se passe dans la copulation de ce Forami-
mitère, il est nécessaire d’en faire précéder l'explication de quelques données
‘Sur la forme générale de cet organisme et sur son mode de reproduction.
— Patellina à un plasmostracum calcaire de forme conique, très largement
“ombiliqué. Le têt est vitreux et très transparent ce qui facilite singulière-
-ment l'observation des phénomènes internes. La loge embryonnaire sphérique
Se-trouve au sommet du cône, elle est accompagnée d’un canal tubulaire
assez développé, puis viennent des loges Ar ipr disposées en spirale
autour du cône creux, elles sont subdivisées par d'assez nombreuses cloisons
qui ne les traversent pas entièrement. Chacune de ces loges occupe la
moitié d'un tour. Le canal occupe parfois 6-7 tours de spire et c’est pour
cette raison que Rhümbler (3) dans son essai de claÿsification a rapproché
Patellina de Spirillina.
Les Patellina sont extrèmement faciles à élever dans des aquariums appro-
priés. Schaudinn recommande particulièrement de s’assurer toujours du
degré de salure de l’eau et de leur donner l'alimentation nécessaire. Patellina
Senourrit aussi bien de matière animale (Nauplius de Copépodes ou Infu-
Soires) que de matière végétale (Diatomées). L'alimentation se fait à l’exté-
meur du plasmostraeum par les pseudopodes, mais dans le premier cas 1l se
dépose dans les loges des granulations excrémentielles cristallines qui
masquent les noyaux, tandis qu'avec les Diatomées l'animal absorbe bien
des granules bruns de pigment (Diatomine), mais les nucleus de couleur
lire s’y distinguent nettement; 11 vaut donc mieux les nourrir de végétaux.
Jans ce but, Schaudinn dépose des couvre-objets sur le fond de ses aqua-
Iums à Diatomées où ils ne tardent pas à se couvrir de frustules. On les
lansporte ensuite dans un aquarium à Patellina où ils sont rapidement
his par ces Foraminifères. Si on extrait alors ces couvre-objets, que
ssule et dessèche la face la moins peuplée, que l’on renverse la face
de sur une lamelle munie de petites bandes de verre servant de supports
e pas écraser les têts, on peut à loisir les observer, par leur face infé-
avec les plus forts grossissements. Si l’on est obligé d'interrompre
en pour une cause quelconque, on suspend le couvre-objet par un fil
aquarium et lorsqu'on le reprend on remarque que les Foraminitères
audinn. Sizber. d. kon. Preuss. Akad. d. Wissensch., 1896, V.
nn. Biolog.=Prolistenstudien II. Zeilsch. f. wissenseh. Zool., 1890, vol. 90.
bler. Ento. eines naturl. Syst. der Thalamophoren Nachricht.k. Ges. d. Wissensch.
SE HT, p.85
où - l'es
FREE :
— 180 — 0 NES
sont si bien cramponnés à leur support ie eut reprendre ses fl
tions au point où on les avait laissées. Bien plus, si on le juge né
on peut les colorer, les décalcifier et en faire une préparation
déranger de leur position. On arrive au même résultat en emp 0ÿ
microaquarium imaginé par Schaudinn (1). +4
C’est en les observant ainsi à l’état vivant et en contrôlant ses remard}
par des préparations colorées que Schaudinn a pu suivre toutes les phases"
du développement des Patellina. LL GENRE
Pendant la plus grande partie de son existence, ce Foraminifère n'a qu'un
seul noyau dont le fractionnement ne commence que peu avant le momer
de la reproduction. Ce gros noyau sphérique à structure finement rétieulan
est situé, quand il est au repos, dans la loge RU a où 1l est touJo
facile de le découvrir et de l’observer. Lorsqu'il s'apprête à se diviser, il
s'introduit dans le canal spiral, y absorbe du liquide et se vacuolise; la
substance chromatique se localise à l’intérieur de la membrane nucléaires
alors très visible et le noyau primitif se partage en tranches, parfois
nombre de deux seulement, mais le plus souvent de 7 à 10. Puis la me
brane nucléaire disparaît, les segments se séparent et sont entraînés par
mouvements protoplasmiques, ils s’arrondissent et ressemblent alorsstot
fait au noyau mère. A leur tour,-quelques-uns de ces noyaux secondaires:
peuvent se divisér de la même manière et donner naissance à Re IX
plus petits, de sorte que, dans le même individu on trouve des noys Ux
toute grandeur qui sont tout au plus au nombre de 30, mais ordinaire
moins nombreux. NE RS
C’est la multiplication de noyaux la plus simple que Schaudinn ait o
chez les Foraminifères et comme parfois elle n’a lieu qu’en deux fragm
on peut la rattacher à la multiplication par étranglement du noyau"
La suite du phénomène de la reproduction chez Patellina s’opérese
our Polystomella (2). Le protoplasma tout entier quitte les a es,
fait intéressant, il ne s’épanche pas au dehors du plasmostracum:; 164
ici dans le vide conique intérieur, dans l'ombilic, qui sert de ber
nouvelle génération. Là il se fractionne en autant de portions qi
noyaux et proportionnellement à leur grosseur; ces portions s’arron
sécrètent un test et lorsqu'une ou deux loges sont formées, le jeune
y
(1) F. Schaudinn. Ein Mikroaquarium. Zeitsch. f. wissensch. Mikrose., 189
Dee appareil tres facile à construire (Voir la figure) peut rendre de grands
inventeur énumère dans sa note. On entaille à la meule une lamelle port
Mi-largeur, on colle au baume des deux côtés de l'ouverture sine rail |
objets. Aux deux extrémités de la grande lamelle et sur ses deux faces on
de verre. On introduit l’eau et les organismes au moyen d'une pipette
suflit à retenir le liquide. dE
(2) Voir Feuille des Jeunes Natural., IIIe sér., n° 305. LA
AIT _
TRE
Ed
ir > |
Séchappe. Schaudinn n’a pas constaté pour cette espèce un autre mode de
reproduction et pas de dimorphisme.
— Ces préliminaires étant posés, nous allons voir en quoi consiste la copu-
Jation des Patellina. C’est un acte assez fréquent pour cette espèce et facile
“x observer et à suivre par la méthode des couvre-objets.
— Lorsque deux individus aptes à copuler se sont suffisamment rapprochés
… pour que leurs pseudopodes se touchent, ceux-ci se fusionnent au point de
contact et dès lors il se produit, de part et d'autre, ua vif courant plasmatique
“vers ce point. Quelque temps après tous les pseudopodes des deux individus
“convergent les uns vers les autres et les deux individus se rapprochent de
plus en plus jusqu’à se toucher. Pendant ce temps la fusion des pseudopodes
a produit une bande protoplasmique qui va en s’épaississant et soulève peu
-à peu les deux têts à leur point de contact. En se contractant ensuite, cette
“bande fait monter l’un des bords jusqu’à mi-hauteur de l’autre individu et,
vus par-dessous, les deux bords produisent l'effet de deux cercles qui se
“coupent (Voir la fig.).
Deux Patellina en copulation vus en dessous,
D. Amas de débris. — E. Embryons. — N. Noyaux (d’après Schaudinn).
dr à
P2:
… Mais il s’est formé en même temps, par suite du soulèvement des têts et
latéralement, deux fentes triangulaires que les animaux s’empressent d’obs-
bruer avec des grains de sable, des frustules de Diatomées et tous les débris
“que peuvent atteindre leurs pseudopodes; ces amas servent en même temps
d'obturateur et de support des plasmostracum. L’afflux du protoplasme des
leux individus a épaissi de plus en plus la bande primitive, jusqu’à ce
qu'enfin tout le contenu des loges se soit réuni en une masse enfermée dans
levide limité par les deux cônes ombilicaux et les amas latéraux. Toute
ette opération ne dure généralement qu'une heure, quelquefois de
… Après quelque temps (quelques heures ou parfois quelques jours), la masse
rotoplasmique se fractionne, comme chez les individus qui n'ont pas copulé,
btêt et les embryons, après avoir détruit les petits amas de matériaux,
échappent de la caverne nuptiale.
Cette copulation peut s'effectuer de la même façon entre trois, quatre et
ême cinq individus, mais ils sont toujours à l’origine mononucléaires et
Mais il n’a été observé le moindre indice de fusion entre les noyaux, c’est
ne simple Plastogamie.
près. avoir établi que tous les individus qu’il a vus copuler étaient au
_
CSP
ce
PSE ..
12e 2
un Le
— 132 — |
commencement mononucléaires, avec leur noyau au repos, Schaudinnstest
demandé si ceux-là seuls en sont capables. I a donc successivement ra
proché un grand nombre d'individus et constaté que chaque fois que 1
des deux ou tous deux avaient leurs noyaux en voie de scission, les pseu
podes au lieu de fusionner se contractaient, tandis qu'au contraire lors
deux individus avaient leur noyau au repos dans la loge embryonnaire”
copulation réussissait facilement. EST
Ces observations ont leur importance en raison des faits publiésré
ment par Jensen (D Dans ses belles recherches expérimentales "sur
Foraminifères (Orbitolites et Amphistegina) cet observateur a remarqué qi
les pseudopodes de deux individus de même espèce que ] on à rapprock
loin de confluer, comme le font si aisément ceux de lindividusmême;
contractent. IL en conclut que « le protoplasma de difiérents individus
même espèce est ne de différent » (sans doute par leur composit
chimique) et.de plus « qu'il est remarquable que pour ces différences ph? si0-
logiques il n’y a aucun motif morphologique. »-Eh bien, les recherches de
Schaudinn que nous venons d'exposer donnent la clef de cette apparen ets
anomalie. Les différences physiologiques (incapacité de copulation)sont
expliquées morphologiquement par l’état momentané différent des noyaux.
# ”
ml nr
DISCORBINA GLOBULARIS d'Orb. ER
à |
LACLLE
é#
ur
FE
Le phénomène de la copulation dans cette espèce s'opère d’une manièresie
semblable à celle des Patellina qu'il suffira d'en faire ressortir les quelques"
différences. Ainsi dans les Discorbina, les deux individus s’accolent "par
leur face plane en opposant les deux ouvertures qu'ils élargissent en Trésor
bant une partie du tèt. Ils résorbent aussi quelques autres points du contour
et obtiennent ainsi de plus nombreuses communications du protoplasma"
Dans cet état, les deux individus continuent encore pendant quelque temps
à ramper et à se nourrir tandis que les Patellina procèdent de suite-an la
multiplication. ÿ 27e
Les Discorbina sont aussi pendant longtemps mononucléaires et cemers
que ces individus qui sont aptes à copuler. EX
Leur mode de multiplication du noyau est intermédiaire entre-cel
Patellina et Calciluba (2). Ron * |
Alors que, dans les premières, les loges étroites obligent le noyau,
augmente de taille au moment de se diviser, à s’étirer en longueur“et
fractionner en noyaux secondaires placés à la file les uns des autres;
les loges plus volumineuses de Discorbina, il reste sphérique comme
lalcituba et les groupes de substance nucléaire se portent à la périp
avant la dissociation 74 noyau. Mais dans Calcituba les noyaux secondaire
sont très nombreux et tout petits, tandis que dans Discorbina et Patellénaal
sont plus grands et moins abondants. TL
Pendant la copulation des Discorbina la multiplication des noyaux“et”
formation des ss time est simultanée chez les deux individus. Ces embrvo:
sont mononucléaires et forment deux ou trois loges à l’intérieur dela:
à Je! r — , - F ? < y Le ES
mère avant de briser sa paroi pour s’échapper (3). RE
(1) Jensen. Leber individuelle physiolog. Unterschiede zweier Zellen der gl A1
[. Physiologie, 1895, t. 62, p. 172. LIRE
(2) Schaudinn. Untersuch. an Foram. Zeitsch. f. wissensch. Zoo!:, 1894, vol. 1
aussi Feuille des Jeunes Natural., TEE sér., n° 305. 71e, TERRES
(3) J'ai déjà écrit à M. Schaudinn que ce fait ne me paraît pas ad nissib
les embryons avec leurs premières loges si délicates devaient brisei
mère, ils éprouveraient une contre-pression qui les détruiraît. II faut adr
tion de la paroi de la loge mère. Ce qui confirme ma supposition, c'est qi
Urbilolites de Samoa que je dois à l'obligeance de Brady et de M. Lis
pleines d'embryons n'ont plus de paroi extérieure (Schlumberger). =
=
‘+ (4 « /
è £ d: Y - "
" & Ph. “> or -
pe Ÿ ’ ra |
+ a pe
Te ES e as
“Schaudinn n’a constaté chez cette espèce de Discorbina aucune relation
ueléaire qui se rapporte au Dimorphisme; leur reproduction consiste en
ine simple formation d'embryons à l’intérieur des loges et comme, dans aucun
"as, il n y a fusion des noyaux, la copulation est encore une plastogamie.
- Enfin, il arrive souvent on la copulation que les deux plasmos-
tracum des Discorbina sont fixés ensemble par une sécrétion de calcaire
adventif.
[Le phénomène de la copulation des Foraminifères n’a Jusqu'à présent été
signalé par aucun auteur, mais Schaudinn pense que quelques faits du
même genre, mal interprétés, doivent être ramenés à la copulation. Brady,
eneflet, a figuré dans son grand ouvrage sur les Foraminifères du Challenger
la Textilaria folium P. et J., et quelques espèces de Discorbina en « double
spécimens. » Il interprète ces formes doubles comme un stade de repro-
duction par fissiparité. Au point où en sont nos connaissances actuelles sur
la-reproduction des Foraminifères et la formation de leurs loges, il est à
peine besoin de refuter cette supposition, tandis qu'il n'y a aucune difficulté
“admettre que ces formes doubles proviennent d'individus en copulation.
#2 SCHLUMBERGER.
MATÉRIAUX POUR SERVIR A UNE FAUNE DES MYRIAPODES DE FRANCE
(Suite)
Avant de passer à la description de la paire postérieure, il est bon de donner l'expli-
cation des termes que j'emploie plus loin et que je me propose de conserver dans les
descriptions de Leptoiulus que je pourrais avoir à donner dans la suite. La paire de pattes
postérieure est divisée, comme chez la plupart des Zulus, en deux parties plus ou moins
écartées, la lame antérieure (B — Mittelblatt, Verhoeff) et la lame postérieure (C — Hinter-
blatt, Verhoeff}. La lame antérieure, généralement de forme simple, est accolée à la paire
de paltes antérieures (A — Vorderblatt, Verhoeff). La lame postérieure est d'une structure
beaucoup plus compliquée. Elle se compose essentiellement d'un tronc (x — les lettres
S'appliquent aussi bien à la figure 4 qu'à la figure ?) plus ou moins modelé, qui présente
stbase interne une pièce longue, graduellement amincie et aiguë à l'extrémité, généra-
ment courbée comme une aiguille de tapissier, et je nomme l’alène (7); de la partie
intérieure du tronc, au-dessous du sommet, se détache une pièce généralement ramifiée
ouépineuse, rarement simple, que je nomme le rameau (4); le sommet du tronc est ordi-
airement divisé en deux pointes principales que je désigne par le terme de vénerie d’an-
douillers, à cause de la ressemblance qu’elles présentent avec les bois d'un cerf, distinguant
suivant leur position, l'andouiller antérieur (£) et l’andouiller postérieur (e). L'andouiller
ntérieur porte souvent sur sa face antérieure une lamelle transparente, dite lamelle de
iller antérieur (n). Entre cette pièce et le rameau se rencontre fréquemment un pli
netouvert ou fermé, que je nomme le godet (8). De la partie postérieure du tronc
ache une pièce lamellaire souvent large et enveloppante, parfois rudimentaire, que
ésigne sous le nom de pavillon (8 — stiefelschaftartiger Hintertheil de Verhoeff).
1 l'organe. est accompagné en arrière, à la base, d’une pièce-ordinairement très peu
oppée, à sommet arrondi, et servant pour ainsi dire de contrefort, ct que je nomme
talon (B— développement de la plaque ventrale, ne faisant pas, à proprement parler,
tie des pattes copulatrices). Ceci dit, je ferme la parenthèse.
> postérieure : Lame antérieure de même taille que la paire antérieure, simple,
nité arrondie. Lame postérieure : le tronc est à peu près également large de la
‘sommet (vu de profil); l'alène est grèle, longue, dépassant la moitié de la hauteur
>, le pavillon est bien développé, mais n’enveloppe pas complètement le tronc sur
> externe, son bord externe est échancré, son angle externe coupé obliquement, son
à ;
moitié de l'organe; l’andouiller postérieur est nul, son emplacement est set
par les échancrures du tronc; l’andouiller anterieur est normal, droit ou u
pourvu d'une lamelle peu saillante et portant sur la partie interne de sa base
épine horizontale longue et aiguë; le godet est incomplet, il est ouvert sur la
jusqu'à la hauteur du rameau; celui-ci est court, un peu evase, couromn
5 pointes. Le talon est assez développé et atteint presque la moitié de la
l'organe. | RE T
Je possède des échantillons de cette espèce provenant de la, Sei
rieure, de l'Orne (Zulus sp., dans la liste des Myriapodes de.
d’Andaine) et de Seine-et-Oise. e
Le Leptoiulus Kervillei se distingue de tous les Lepioiulus que Je co
par la forme des apophyses des hanches de la deuxième paire de pattes
5. lulus (Zeptoiulus) Odieri, n. sp.
Brun noir, parfois un peu rougeâtre, face ventrale, pattes, et parfois les-valve
et le premier segment fauves, plus ou moins ternis de brun. er
Corps cylindrique, petit, grêle, élancé, rappelant l’/ulus nigrofuseus pour lat
l'apparence. Dimensions : longueur, 0®016 à 0®027 ; diamètre, 000070 à 0m00130.
Segments au nombre de 55 à 64. ME
Tête lisse, brillante, glabre ; 4 fossettes piligères sur la lèvre supérieure; ? stries
versales piligères au sommet du front. Sillon occipital obsolète ou nul, mais marqué
ligne foncée. Ocelles groupées sur un champ subcirculaire ou en triangle
petites, médiocrement convexes, au nombre de 36 environ (G = 4, 5, 6, 7,4,
Antennes longues, dépassant le bord postérieur du 3° segment, non renflées vers l'e
mité. Le 5° article est aminci sur la 1r° moitié de sa longueur. Proportions obs
{cr article 0m00008, 2° article 000035, 3e article 00003, 4e article 0w0002?, 5° article
environ 000015, 7° et 8° articles ensemble 0®00005 ; total : 0®00150. 2e
Premier segment couvert de strioles très fines et serrées; en ogive arrondie d
angles, qui descendent presque aussi bas que le deuxième segment, sont rebordés
rieurement et ne présentent aucune strie au bord postérieur. ; Re
Tous les segments du tronc ont sous le microscope une apparence finement r
ou mieux écailleuse. Sur la face dorsale des premiers segments la sculpture est,
à peu près, elle s'accentue à mesure que les segments sont plus éloignés de la
remarque alors quelques strioles courtes, clairsemées mais assez profondes sur lé p
le métazonite est coupé de sillons étroits, assez profonds, droits et généralement
liers, qui laissent entre eux un espace convexe, double environ de leur largeur:
postérieur du métazonite est très finement et très étroitement cannelé longitudin:
et, dans le tiers postérieur du corps, cst orné d’une couronne de soies longues. I]
situés dans le métazonite, sont très éloignés de la suture (environ au quart dû m
La suture est très distincte et à peine sinueuse à la hauteur des pores. hr
Le segment préanal, semé de strioles fines, est prolongé en une pointe asse
très longue, dépassant de beaucoup le niveau des valves anales. Ce segment prése
4
LA
,
FÉVR L
IULUS ODIERI A2
3. Deuxième paire de pattes, face anterre, 4. ‘Pattes GER
— 135 —
deux rangées transversales de soies longues. La surface presque lisse des valves
es est seulement rompue par quelques rangées (2 ou 3) de granules sétigères. Elles
t rebordées et les rebords sont également plantés de soies. L’écaille ventrale est large,
ngulaire, sa pointe se détache à peine des valves.
Pattes grêles, armées à l'extrémité d’un ongle très long, au nombre dé 89 à 117.3 47
segments apodes.
— Müle. — Le tronc des mandibules ne porte pas de prolongements, mais la partie du gna-
“thochilarium qui dépasse le tronc des mandibules est un peu épaissie et marquée d'une
impression longitudinale. La première paire de pattes est transformée en crochets assez
“petits à courbure arrondie. Les hanches de la deuxième paire de pattes (fig. 3) sont
…—_conformées exactement comme celles des 7. alemannicus, helvelicus, trilobatus, Bertkaui
. Verhæff, et vagabundus Latzel, c'est-à-dire qu'elles sont pourvues d’une apophyse triangu-
…jaire horizontale. Les tarses des pattes ambulatoires n’ont pas de bourrelets.
Pattes copulatrices (fig. 4) : Paire antérieure en parallèlogramme un peu allongé, à bord
Supérieur oblique arrondi. Le bord interne se prolonge sous forme d’une forte dent
…illongée, à pointe presque aiguë, comme chez l’Zulus longabo C. Koch, Latzel. Le flagel-
um est normal, long, terminé en pointe eflilée. Paire postérieure : Lame antérieure de
…—riéème taille que la paire antérieure, simple. Lame postérieure : le tronc estun peu plus
large au sommet qu'à la base (vu de profil); l’alène est peu développée, assez large et
atteignant qu'à peine la moitié de la hauteur du tronc; pavillon très développé, envelop-
“pant complètement le tronc sur la face externe, le bord externe convexe, l'angle externe
allongé en larabeau spatuliforme, l'angle interne complètement arrondi ne se croisant pas
“avec la pièce analogue de l’autre moitié de l’organe ; l’andouiller postérieur assez long,
large à la base, rapidement aminci, terminé en pointe forte et aiguë rabattue vers l'avant;
…l'andouiller antérieur est plus court que le précédent, en pyramide à trois faces terminée
par deux pointes séparées par une légère échancrure; godet en corniche semicirculaire,
—échancrée sur la face interne; rameau planté assez bas, à extrémité globuleuse plus epaisse
que la racine, portant une seule pointe robuste sur la face interne. Talon médiocrement
rc éveloppé, atteignant à peine le quart de l'organe.
+ . t
— Cette espèce m'a été rapportée des Alpes-Maritimes par mon collègue et
cher ami M. G. Odier, à qui je la dédie. Il l’a recueillie dans la montagne
entre 2,000 et 2,500 mètres d'altitude.
—_… Par ses dimensions, l’Zulus Odieri se rapproche du nigrofuscus et du
« Berthaui Verhoeff, dont les pattes copulatrices sont très caractéristiques
chez les deux espèces. Par contre, il est très voisin des quatre formes alpines
| que J'ai déjà mentionnées comme ayant une apophyse triangulaire à la
2e paire de hanches, et plus particulièrement de l’J. aléemannicus et du vaga-
….bundus. Il se distingue toutefois de l’alemannicus par la présence d’un pro-
…longement au bord interne de la paire de pattes copulatrices antérieure, et
du vagabundus par la forme aiguë de ce prolongement, et de toutes deux par
la forme des différentes parties des lames postérieures. De l’Z. cognatus Latzel,
dont les pattes copulatrices me sont inconnues, mon espèce se distingue par
- l'apophyse de la 2° paire de hanches.
18 H. BROELEMANN.
(A suivre).
RE ——
Li]
LES DONNÉES ACTUELLES DE LA TECTONIQUE
(Suite)
“Dômes et cuvettes synclinales. — Les zones de plissement ne forment pas
énéral de courbe fermée, il s'ensuit que les plis doivent finir par s'at-
ténuer et même par disparaître aux deux extrémités de la zone plissée. Un
pli se présente donc dans son ensemble sous la forme d'un fuseau. Quand la
eur de ce fuseau est très considérable par rapport à sa largeur, on
Ed
FE AY «ul
RP Le 7.
LS Pa ais:
LP + LA
… PA
a affaire à un pli proprement dit. Si la largeur du fuseau est pre
considérable que sa longueur, on obtient la structure dite en d
cas d’un fuseau anticlinal; en cuvette synclinale, dans le cas di
synclinal raccourei (1). Ù * #5
Fe qui APRES catho ce mode de plissement des pl
rement dits, c’est que la symétrie, au lieu d être bilatérale, est ray
il n'y a plus de surface axiale, mais un axe véritable. La coupe we
du dôme ou de la cuvette présente done le même aspect dans q
direction qu'on la pratique. Es |
Si l'on suppose un fuseau anticlinal en éventail, très raccourci, On ar
à la conception du dôme en champignon (2). ee
Le dôme en champignon est un dôme déversé sur tout Son pourtour:
Au dôme en champignon correspond la cuvette synclinale en cupule;se
un cas particulier du synclinal en éventail inverse. ee
Nous verrons plus loin que certaines structures en champignon
cupule ont une origine différente. nr ob Rp
Développement des plis. — Nous laisserons de côté pour le momen
44; PER
ça br
et.
question de l’origine des phénomènes en nous basant à la constatation d
fait d'observation que, dans le phénomène de plissement, tout se passe con
si les couches avaient été soumises à une compression latérale. A -
De cette compression résulte la formation de rides anticlinales et syn
nales constituées par des couches sédimentaires d’inégale résistance»
d'épaisseur souvent variable; par exemple, des calcaires c et des marnes
P. Poussée, — R. Massif résistant.
Si le refoulement augmente, les plis s’accentuent et finissent mêt
se coucher, c’est un fait que Daubrée a démontré expérimentalement
Il arrive alors que, PF que les flancs normaux AB, CD contin
n'être soumis qu'à une simple compression, les flancs renversés sont
à une compression et à une traction dont l'effort utile s'exerce suivan
ED. Sous l'influence de cette traction, les couches marneuses de
renversés se laminent, il en résulte une diminution d'épaisseur. Or, D
a démontré que si une lame d'épaisseur variable est soumise à une Co
sion latérale, les plis qui prennent naissance sous l'influence de la co:
sion continuent à se coucher dans le sens de la diminution d’épaisse
Maintenant une question se pose tout naturellement à lesprit:
donné le sens de la poussée et la position de la région résistante,
déterminer « priori le sens dans lequel se produira cette diminution:
seur? Peut-on, avec ces deux éléments, déterminer a priori le sens
versements. | at AY RE
Quelques auteurs, s'appuyant sur des conceptions théoriques ir
u hésitent pas à répondre par l’aflirmative et à déclarer que dans.
1) M. Munier-Chalmas a fait, le premier, ressortir l'importance de last
7 ; cuvettes synclinales et le rôle que ce mode de plissement jot
de Paris.
LR STRESS _ 127
OR 1 —
ence d'un massif résistant, les renversements se produisent dans le
opposé à la direction du massif.
Ce cas qui peut se produire quelquefois est loin d’être général. Le consi-
lérer comme une loi, e’est non seulement vouloir négliger la plus grande
Partie des actions qui entrent en jeu dans la formation d’un pli, mais, même
eénne considérant dans le problème que les deux éléments, poussée et résis-
tance, c'est ne considérer leur action que dans un cas particulier.
C1 CE PR
Ur enAAMAEEE
\° EE
— En effet : 1° Le massif résistant n’Agit pas forcément comme une surface
“plane et verticale de résistance;
2° La poussée n'est pas toujours absolument horizontale ; |
3" Les couches sur lesquelles elle agit ne sont pas nécessairement hori-
zontales concordantes ni homogènes dans un même plan horizontal; leur
épaisseur peut être variable avant même que la poussée l'ait fait varier;
—» Le mouvement de poussée peut ne pas être le seul auquel est soumise
la région pendant la formation du pli; ue
5° Entre la surface résistante et la région plissée, il se produit;nécessaï-
rement des fractures et des glissements qui modifient à chaque instant la
nature de la résistance.
… Les trois premières Ne sont faciles à démontrer, en effet, si les
conditions qu'elles indiquent étaient réalisées simultanément, on aurait
alors à rechercher l'effet d’une poussée horizontale s’exerçant sur des couches
10mogènes et horizontales, contre un massif résistant vertical. Il est facile
devoir que cette action est nulle au point de vue qui nous occupe, puis-
qu'on se trouve en présence d’une réaction qui détruit l’action.
… Ihest facile de concevoir les cas où le pli se couchera vers le massif résis-
tant. Ils sont au nombre de cinq principaux :
I Le massif résistant offre une surface de résistance plongeant vers la
égion plissée; il se produira alors un phénomène analogue à celui que nous
ons examiner plus loin sous le nom de poussée au vide;
2" La poussée, au lieu d’être absolument horizontale, est légèrement
éviée de bas en haut ;
9 Les couches soumises à la poussée plongent primitivement vers la
on résistante (a) ou encore les couches de la région plissée présentent
iminution d'épaisseur dans le sens de la région résistante (b), ce qui
ut provenir de lacunes de sédimentation dues à l’émersion ancienne de ce
assif (la loi de Daubrée est alors applicable);
Concurremment au mouvement de poussée P, la région en voie’de
nent est soumise à un exhaussement E. La résultante ? de ces deux
ients est inclinée et dirigée de bas en haut, on retombe dans le deu-
CAE Se PR e ice . , . = sv.
la région résistante ct la région plissée il se produit une série
;, tout se passe alors comme si la région AB était soumise 4
a. se ot: Re
— 138 — 3 RENTE
un exhaussement E. On retombe alors dans le cas ? , compliqué du
Il va sans dire que les cinq cas principaux que nous venons de
peuvent se combiner entre eux, ajoutant ainsi leurs effets. Ée
Pour énoncer les cas dans lesquels le pli se couche en sens i Ye
massif, il suflit de prendre la contre-partie des conditions que nous ve
d’énumérer, on obtient ainsi les cinq cas suivants :
1° Surface de résistance M vers la région résistante;
2° Poussée plongeant de haut en bas;
3° Couches plongeant vers la région plissée ou couches s’ aminciss;
mesure qu'on s'éloigne de la région résistante ; FE
4° Coexistence d'un affaissement de la région plissée avec le mouvet
de poussée. On retombe dans le deuxième cas; mere
5° Série d’affaissements de la région résistante vers la région pli sée
combinaison des cas 4 et 2.
Considérons maintenant les cas dans lesquels le pli peut se coucher €
les deux sens, ils sont au nombre de deux : =
Î[. — La région plissée a été soumise à des époques différentes à des po us
de sens inverse. Le phénomène se conçoit très simplement. F
Il. — Le pli a commencé à se dérouler d’après le principe de W° 7
au vide (voir plus d'a hui puis, dans
2— R
RS r marche progressive, il a fini par rencontrei
à un massif résistant vis-à-vis duquel il, ses
22 trouvé dans les conditions qui amène it le
déversement dans le sens opposé au ma
Rôle de la plasticité des couches dans le développement des plis. =No
avons vu que les couches les plus plastiques (marnes, grès, etc) s tai
saient sous l'influence de la ‘traction dans le flanc renversé des plis;
amineissement peut avoir pour eflet de faire disparaître d’un pli, un ou
sieurs étages ou, au moins, de les réduire à une épaisseur très minim
dit alors qu’il y a étirement. Ps rPRie
Une aille d'étirement est la surface de laminage correspondant |
couches disparues ; le caractère des failles d’ étirement est donc ee DIX
de se produire dans le plan des couches. +4
On appelle plis-failles ceux dans lesquels une partie ou la total té
des flancs a disparu par étirement. HN
D'une facon générale, le pli-faille est donc un cas limite du pli co
mais il arrive fréquemment que la rupture s’est produite d’une ft
brusque et que le plan de cassure s’est substitué dans le Jerree
pli aux plans de laminage; on a done dans les plis-ailles tous:
intermédiaires, entre le pli ‘couché à flanc étiré À et la faille € de
chement B.
De même l’étirement du flanc de chute d’un monoclinal donne
à une faille de dénivellation; on a un chevauchement si un {
renversé. ki
Si, en avant de la zone plissée, il n'existe pas de massif ré
prement dit, il se produit une poussée au vide. * Ee —
Grâce aux plans de glissement qui se sont produits da lanc
st
hi continue à se dérouler et chemine ainsi horizontalement sur la région
mavant de la zone plissée. L’érosion, ravinant le pli couché, peut ainsi
È — ne. » Ê Re anciens sur des couches plus récentes ; ces
nm" MEN. lambeaux sont dits lambeaux de recou-
ns. = . vrement. On a signalé fréquemment des
EE - paquets de recouvrement d’une étendue
| très considérable et très éloignés du pli
où ils sembleraient tirer leur origine. Une grande partie de ces recou-
vrements sont, en réalité, des dômes en champignon.
ra
« Marseille. E. FouRrNier.
es (A suivre.)
ns
————_—_—_—__——___—_ Le
REVUE DE PALEÉOCONCHOLOGIE
À La fauna del calcare Conchigliare (Muschelkalk di Lombardia, par le doet.
Ammibal Tommasi (A. /nst. lomb. Sc. et lettres, Pavie, 1894).
Après un court historique des ouvrages qui traitent des couches anté-
fieures au Lias, en bastie l’auteur passe en revue les localités de
Itahie septentrionale, où la présence du Muschelkalk a été authentiquement
[ onstatée, puis 1l passe à l’énumération et à la description des fossiles, qu’il
accompagne de deux planches figurant un certain nombre d'espèces nou-
relles ou peu connues.
Passons sur les Crinoïdes et les Echinides, qui ne donnent lieu à aucune
remarque, et signalons un certain nombre de Spiriferina (S. canavarica
Lomm., fragilis Sch1., palæotypus Loretz, Mentzelii Dunk.), cette dernière
ippartenant à la section Mentzelia Bittner; deux Rhynchonella (R. trinodosa
Bittn. et decurtata Girard); une Terebratula vulgaris Schl. que Bittner a
lassée dans la section Cœnothyris.
Les ue cités sont assez nombreux : on y remarque une nouvelle
etite espèce d’Ostrea (0. torquata), une Lima Beyrichi Eck., très oblique et
ISSe; qui n'appartient évidemment pas au groupe typique; Cassianella orobica
Pomm.;, sorte d’Avicula gonflée, voisine de C. tenuistria Munst. de Saint-
iSSian ; Posidonomya obsoletestriata Tomm., nom composé de deux
djectifs, qu'il eût mieux valu éviter; une belle Daonella Sturi Benecke;
énvillia costata Schl., espèce bien caractéristique ; Modiola hirundini-
minis, Schaur.; Myoconcha Paronai, nouvelle espèce presque quadrangu-
re.et striée;, Myophoria vulgaris Schl. et Anoplophora musculoides Schl.,
on higurées; une Lucina (?) Salomonis, nouvelle espèce dont le classement
à revoir; enfin, Thracia mactroides Schl. |
Parmi les quatre espèces de À pe qu'il cite, M. Tommasi n'a
ré.que Natica gregaria Schl., dont il fait un Macrochilus et Chemnitzia
Duvk., qui n’est ni une Chemnitzia, ni une Rissoa, ni une Tur-
y a des formes analogues à Saint-Cassian, et M. Kittl en a
ait l'étude. ES k
Les Céphalopodes sont surtout des Ceratites déjà connus depu
travail de Moysisovics; ainsi que des Balatonites, formes précé
confondues avec des Trachyceras, deux Celtites, trois Meckoceras don
nouveau; plusieurs Ptychites, un nouveau Pleuronautilus Taramel,
enfin des Orthoceras non nommés. Ce
Le petit livre que nous venons d’analyser très rapidement à un xe
térêt : les études approfondies de M. Tommasi sur la faune triasid
mettaient, mieux que tout autre, à même de résumer l’histoire paléc
gique du Muschelkalk de Lombardie et il s'en est acquitté avec lea
que nous lui connaissions déjà. Seules, les figures laissent un peu ä.dés
tant au point de vue des dimensions que de la perfection du dessin
graphique.
Versteinerungen des Lias und Unteroolith von Chile, par W.: Mo
(N. Jahrb. für Miner., IX, Stuttgard, 1894). = | | 2
La géologie et la paléontologie de l'Amérique du Sud font lobjetdn
série d’études, publiées sous la direction de M. Steinmann, qui a rapporté
nombreux matériaux d’un voyage au Chili. Après quelques brèves-mdica
tions stratigraphiques sur les gisements, M. Mæricke aborde 1mmie
tement la description des espèces. Les Belemnites, les Phylloceras, Arieti
Ægoceras, Deroceras, Hildoceras sont, pour la plupart, représentés paru
espèces déjà connues dans le Lias moyen ou inférieur; il y a cependant
signaler une nouvelle espèce Hildoceras copiapense, très voisine d'A. varial
d'Orb., plusieurs Hammatoceras de la zone à À. Humphriesianus, nm
Ludwigia opalina, Cœloceras Blagdeni et Sphæroceras Brocchii Sow
nouvelle UE de Nautilus Steinmanni, voisine de N. haloricus Mojs
provenant des couches à À. Humphriesianus. : 15 OU
Passant aux Gastropodes, il y a principalement à citer le type du g
Lithotrochus Conrad (Pleurotomaria Humboldti, v. Buch), forme allo:
à tours imbriqués que Zittel rapproche des Glauconia, et qui esta
senté en France par Trochus Orion d'Orb.; on ne peut malheureusement
faire une opinion bien nette sur le classement de ce genre, attendu qL
l'ouverture n’en est pas connue : Trochus Andinus Mœr. n’en est pet:
qu'un Jeune individu. Amberleya americana Moœr. et HamusinaD
(em. sont dans un très médiocre état de conservation; Neritopsis sp
Héb. et Desl. n’est probablement pas la même que cette espèce callovi
et Natica Philippii Gem. n’est que le moule d’une grosse Ampullina
puis rien dire d'Actæonina transatlantica Behrend., qui n'est pas fig
als Actæon manflasensis Mœr. qui est seulement vu du côté du dos
très probablement une Tornatellæa. ent
Parmi les Pélécypodes, il y a un certain nombre de Gryphæa,
rapa Bayle et Coq., Cienostreon pectiniforme Schl., plusieurs Pecte
alata, Pinna cuneata Phill, dans un excellent état de conservation, ! ph
o
ml Gr De 100
. Fauna fosil de la serrania mineral de Catorce et san Luis Potosi (Mexique)
Dar Ant. del Castillo et Jose Aguilera. (Bo7. Com. Géol. de Mexico n° 1,
1895)
Ên : , , ) s s ir 1
Le but de ce travail est de confirmer l’existence du système jurassique
4 Mexique, et de décrire les formes les plus répandues de la faune de
#wisements les plus caractéristiques.
Les Brachiopodes sont seulement représentés par quatre espèces, parmi
lesquelles Aiynch. lacunosa, Quenst. var. AroZica, Oppel, et Terebratula
-Tivteni, de Loriol. Les Pélécypodes sont presque tous des formes nouvelles,
“Qui ne peuvent par conséquent fixer l’âge des couches dont il s’agit que par
“leur facies général, cependant, à Rancho Alamitas, dans la Sierra de
“Catorce, on rencontre, associées aux Céphalopodes, six ou sept espèces
“d'Aucella, que les auteurs rapportent à 4. Bronni Rouiller, Pallasi Keys.,
“lotgensis Lahusen, Fischeriana d'Orb. du Volgien de Russie ou de la zone à
“OUppelia tenuilobata.
Les Céphalopodes, de beaucoup plus nombreux, sont en partie nouveaux,
“en partie rapportés à des espèces déjà connues, au nombre desquelles on
“Deut citer : Phylloceras Velledæ Mich., Schlænbachia inflata SoW., Peris-
“phinctes colubrinus Reimecke, Perisphinctes pouzinensis Toucas, Olcoste-
phanus portiandicus de Leviol, Hoplites Calisto d'Orb., Belemnites Puzosi
d'Orb. et obeliscus Phill.
À la suite de la description de ces espèces, dont la détermination est peu
facile à contrôler, à cause de l’imperfection des figures accompagnant le texte,
NM. Castillo et Aguilera se livrent à une discussion analytique, de laquelle
“il paraitrait résulter que les différents niveaux où ont été recueillis ces
“ossiles appartiennent aux étages supérieurs du système jurassique (Kimmé-
idien et Portlandien) et probablement même confinent au système
he
“crétacique.
— Britrage zur kenniniss der Kreide in den Südalpen : die Schiosi und
“Calloneghe fauna, par Georg. Bœhm (Palæontographica, XLI Band, 1894).
Après une courte introduction, dans laquelle il démontre que les couches
de Schiosi appartiennent au Cénomanien et celles de Calloneghe, au Séno-
nien inférieur, l'auteur aborde la partie paléontologique de cette étude. .
—… Parmi les espèces les plus remarquables de la faune du col de Schiosi,
ily à licu de citer Terquemia forojuliensis Bæœhm, si cette détermination
estexacte au point de vue générique, le genre Terquemia jusqu'à présent
connu dans le Lias et le Trias aurait existé à la fin de la période crétacique.
Mais la partie la plus intéressante de cette étude est certainement celle que
Jauteur intitule « Observations sur la sous-famille Caprinidæ » qui est
largement représentée dans ces couches cénomaniennes. M. Bæœhm énumère
successivement, avec leurs principaux caractères, les genres Plagioptychus
Math., Mitrocaprina nov. gen.; Caprina d’Orb., Sphærucaprina Gemm.,
Sohiosia, Bœhm et Coralliochama White, mais il n’admet ni le genre
Cornucaprina Futterer, ni le genre Orthoptychus Futterer; laissant de côté
Joralliochama qui paraît être une forme aberrante, l’auteur donne un tableau
ichotomique des caractères des six autres genres, pour prouver que sans
connaissance de deux valves, il est impossible d'arriver à une classification
ationnelle des genres de Caprinidæ,
“Les schémas et les figures originales de Caprina schiosensis Bœhm, sont
uits à profusion, soit pour représenter des individus bivalves, soit
s valves isolées, supérieures on inférieures. L'auteur décrit ensuite
Spha ruce rina et deux Schiosia, puis Caprotina hirudo Pirona et
era et Pirona.
æ
qu:
AT
ART VAE
Après cette abondance de Rudistes, il ne reste guère que quelqu
pour les Gastropodes : Volvulina schiosensis Bæœhm assez di Tr
V. lœvis du Turonien; Conus schiosensis Bœhm qui est éviden me
Trochactæon du même groupe que 7. belgicus; plusieurs Nérinées, |
lesquelles N. forojuliensis Pirona qui est probablement une Ptygmatis,
espèces nouvelles de Tylostoma et enfin Nerila Taramellii Pirona. LÉ
La faune de Calloneghe contient Plagioptychus Arnaud Douvillé, iz
rites Oppeli Douvillé, Volvulina lævis Sow., Cerith. cf. Haidingeri 2 e
une nouvelle Pseudomelania (0onia Paosi) qui ressemble de près à fut
amphora du Turonien d'Uchaux, et qui appartient évidemment aum
wenre encore à créer. Quant à Natica fadaltensis Bæœhm, c'estune
grosse espèce ovale et étroite comme une Uonia où comme une Aciæo
pour laquelle l’auteur propose une section nouvelle Paosia; Je ne
pas quels seraient les caractères de cette nouvelle coupe, si ce n’est.qu
a les sutures moins marquées que Pseudamaura. Enfin, le volume se term
par la description de deux Otostoma (0. Ombonii et depressum. Rutte)
et des conclusions desquelles il se dégage qu’il y a deux horizons"
distincts dans les calcaires à Rudistes des Alpes méridionales.
Ueber einige Kreideversteinerungen vom Gabun, par F. Kossmat (Sir
Akad. Wissensch. Vienne, CIT, 1 déc. 1893). A
envoyés à l’Université de Vienne par le docteur Baumann, en 1885."
Il résulte de la notice stratigraphique, qui sert de préambule à cette.petite
brochure, qu'il y a au Gabon deux niveaux paléontologiques bien distincts
Le seul ra aie de cette petite série est un moule interne de Zylost
(T. æquatoriale
au
Kossmat, ressemble plutôt à une Mactra. Quant à Arcopagia gabune
c'est une espèce nouvelle qui a une grande ressemblance avec À: semi
Math. du Crétacé supérieur de Gosau; mais il me paraît douteux que ci
groupe puisse être assimilé aux Arcopagia de l'Eocène qui sont arrond
et n'ont pas l’ornementation divergente des deux coquilles en question.
Des deux Cardium décrits, un seul (€. tropicum K.) ressemble xtérieu-
rement aux espèces de ce genre; l’autre (C. tumidum K:) a plutôt lefacié
d’une Cardita, mais il faudrait en connaître la charnière. Signalons une Jo!
Modiolaria pedernalis Rœm., un Lithodomus elongatus K. très voisin |
L. subcylindricus Stol., un /noceramus Baumanni du même groupe
I. striatus Mantell. Enfin, le fragment intitulé Anomia sp. est
aussi un Jeune /noceramus. Der. SAS:
Les Echinides sont représentés par une espèce nouvelle (£.‘at
que l’auteur compare à l'espèce sénonienne Zchinobrissus parallel
La monographie de M. Kossmat se termine par la description de €
discoidea K., par l'indication de quelques débris de Crustacés,
résumé duquel il résulte que les couches d’où proviennent ce
sont pas du Cénomanien, mais plutôt d’un niveau interméc
Turonien et le Sénonien. y
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| Synopsis dei molluschi terziarit delle Alpi venete. Parte prima : Strati con
welates Schmideliana. — I. Monte Postale. — II. San Giovanni Ilarione, par
M: Vinassa de Regny (Palæontographia ital., I, Pise, 1895).
&
’
La faune éocénique et oligocénique des Alpes de Vénitie a été l’objet de
nombreuses publications en France, en Allemagne et en Italie : le but de
l'auteur est de réunir dans un seul travail ces matériaux épars, et le public
ne no que Pop de cette excellente tentative de centralisation.
Le premier chapitre est relatif à la faune de Monte Postale que M. Vinassa
de Regny considère comme essentiellement parisienne, Il décrit une nou-
velle espèce Arca Oppenheimi qui me paraît être une Plagiarca, et il
“lonne un nom distinct (C: postalense) à l'espèce de Cardium que de Gregorio
“avait confondue avec C. mite Lamk. Je passe rapidement sur les Corbis,
“et les grandes Lucina qui ne donnent lieu à aucune particularité. Quant à
Lellina Bayaniana Vin. elle ne me paraît pas aussi voisine de 7. acutangula
“que l'indique l’auteur et je la comparerais plutôt à T. elegans, à cause de
son ornementation et de sa forme ovale.
L'auteur énumère ensuite les Gastropodes et propose un nom nouveau
4. postalensis) pour Ampullina Rouaulti Mayer (Natica) qui faisait double
“emploi avec une espèce de Nummulitique de l’Inde. De même il rectifie la
“dénomination de Phasianella syrtica de Greg. qui devra porter le nom
“antérieur Ampullina circumfossa Rauff sp. M. Vinassa conserve Hipponyr
-colum Bayan, que de Gregorio avait proposé de réunir avec Æ. cornucopiæ;
il donne ensuite une figure des premiers et des derniers tours de Cerith.
“vicetinum Bayan, qui est un Campanile différent de C. giganteum, dont on
“pourrait être tenté de faire deux espèces; 1l réunit C. pernicum de Greg.
“avec C. Palladioi Mayer; peut-être C. familiare Mayer, dont l’auteur donne
“une nouvelle figure, n'est-il que le jeune âge d’une espèce beaucoup plus
grande ?
MM. Vinassa confirme la réunion de Strombus pulcinella et Tournouerti
« Bayan, bien que les extrêmes paraissent très différents, mais à cause des
nombreuses formes intermédiaires entre ces deux espèces; et cependant il
admet comme distincts Rostellaria imitabilis et Thallavignesi Mayer, que
-M:de Gregorio proposait de réunir à Strombus pulcinella. L'auteur classe
dans le genre Sistrum le Purpura Crossei Mayer, à cause des quatre dents
Jabiales et de ses trois plis columellaires.
—_L'énumération de la faune de Monte Postale se termine par T'urbinella
Leymeriei May., Mitra crebricosta Lk. (— M. Marsalai de Greg.), Voluta
mitrata Desh., Conus bimarginatus May., Actxon subinflatus d'Orb., et enfin
Fortisia Hilarionis Bayan, dont le nom générique doit, comme on le sait,
étre remplacé par Ziocarenus Harr. et Burr., 1891, pour corriger un double
em D ol.
» M. Vinassa de Regny passe ensuite à la faune beaucoup plus riche de San
Giovanni Harione : il en décrit quatre 4rca nouvelles, dont l’une (4. Ristorri)
araitse rapprocher beaucoup de l'espèce nouvelle, décrite dans le chapitre
le Monte Postale (rca Oppenheimi). On remarquera également Hemicar-
um Hilarionis, Cardita pachydonta, Crassatella carinata, qui paraissent
formes réellement distinctes de celles qu’on connaît actuellement dans
Cène. Quant à Zellina Hilarionis Vin., c’est une ÆZlliplotellina très
OISIn: de T. subtilis Desh. du bassin parisien, quoiqu’un peu plus grande
plus subtrigone. L'auteur donne une bonne figure de la surface dorsale
dtifer Eurydices Bayan, ainsi qu'un fragment d’une Lima probablement
uvelle, en attendant que la récolte de meilleurs matériaux permettent
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d'en donner une plus complète description. Parmi les Pectinie
lerons l’analogie de Chlamys Nicolisi Vin. avec C. tripartita
(. Bonarellii Vin. avec C. infumata Lk. Pour terminer les Pé
deux autres nouvelles espèces : Spondylus sesquispinatus, et
qui pourrait peut-être passer pour une Plicatula. RS
Les formes nouvelles de Patella sont assez nombreuses : la plus n
tante par sa tailie est P. Gregorioi ; quant à P. pyramidales et Stygis, ]
des espèces pour lesquelles l'auteur conserve le nom manuscrit de
chini, qui ne les avait pas,publiées. Les Trochidæ et l'urbinidæ so
fement bien représentées à San Giovanni; l’auteur cite. Turbo radi
herouvalensis du bassin de Paris; il décrit T. Fucinii, qui sedistin
précédent par sa spire plus allongée; quant à Turbo Grecoi Vin., je crois.
c’est probablement un Calliostoma, et T. d'Achiardii Vin. est pr
certainement une Gibbula. TE TER
Je signalerai une magnifique Nerita Canavarii Vin. du groupe de N
nulosa, un Adeorbis acuticosta Menegh. voisin des formes arls
‘arénées, un Adeorbis septemcarinata, espèce nouvelle dont lombilieca
ressemble singulièrement à celui de nos Rotellorbis. Toutefois, à laplace
l’auteur, j'aurais hésité à décrire comme nouveau Xenophora splendid
ressemble beaucoup aux espèces déjà connues. Les Capulidæ sont
nombreux (Hipponyx striatus, corrugatus, Spinellii Mgh.). Quant à"
tella? babylonica, je crois, comme M. Vinassa, que ce pourrait être lap
d’une grande espèce de Cerithium ; dans l’état où se trouvent les exemp
de Mesalia disputata, il vaudrait mieux ne pas les séparer de M. suleat
M. Vinassa réunit à Terebellum Carcassense Leym. la variété»
proposée par de Gregorio, et à T. pliciferum Bayan, Mauryna protoel
de Greg.; il se borne à citer Diameza Deshayesi et décrit Ovula globosa,
le nom serait à changer si, comme c’est probable, cette coquille passe
le genre Cypræa. Il n’énumère pas moins de onze espèces de Cypræ
connues, décrit £rato Ritæ, à canal plus prolongé que notre £°"26
Pirula gradata ressemble particulièrement à P. tricostata de Cuise;,
deux autres Pirula (Ficula Spinellii Mgh. et elongata Vin.), sont dt
de P. pannus. Les Tritonidæ et Buccinidæ sont très incertains, d’apr
à cause de leur état de conservation, Cancellaria margaritulaestune
nouvelle du sous-genre Admetula; il y à deux nouveaux Plew
(P. sinunodulosa et Marinelli), un Raphitoma biserialis, qui mest,
nement pas du genre Raphitoma, un Scaphander non nommé, une
Spinellii Zittel, et enfin une ÆHelix moduloides Mob. FRE
+ 4
CN)
e
Die pontische fauna von Kurd im Comitate Tolna, par le Dr |
Lürenthey (Fôldtani Küslüny, XXIV, Mai 1893). LE LERR
La faune dite « des Couches à Congéries » est richement représénté
environs de Kurd, en Hongrie : outre Congeria rhomboidea Ha
qularis Partsch, arcuata Fuchs et clavæformis Krauss, Pauteur* 3
décrit une forme nouvelle, C. spinicrista, caractérisée pär l'existence”
crête dentelée sur l’angle anal. On trouve également dans ce“gi
breissensia serbica Brus., forme très allongée à septum éle
nomya Schræchingeri Fuchs, que M. Lôrenthey n'a "pasi
nouveau. | | ES La
La coquille la plus importante de ce niveau, par sa gra
certainement Anodonta Rothi Lœr., espèce nouvelle, “ar
mesure 10 centimètres au moins dans son plus grand ia:
è L < ee,
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4 . pontica n’est peut-être qu'une variété à sommet plus antérieur; ces deux
ormes nouvelles sont du groupe d’4. cygnea et balatonica. Les Limnocar-
m sont nombreux, mais l’auteur les rapporte, pour la plupart, à des
èces déjà connues et n’en fait figurer qu'un seul sur la seconde de ses
planches, L. semisulcatum Rousseau.
… Passant ensuite aux Gastropodes, M. Lôrenthey décrit Micromelania
— Loczyi, espèce turriculée, à carène perlée, dont quelques exemplaires
passent à une autre espèce déjà connue, #. Radmanesti Fuchs, avec cette
allure variable qu'on trouve chez la plupart des formes saumâtres, et qui
rend si difficile leur détermination certaine. Il en est ainsi des trois espèces
“nouvelles de Pyrgula (P. hungarica, Tôrôki, bicincta), dont la seconde, par
“xémple, comprend des individus subulés, à côté d'échantillons imbriqués et
ca nés en avant; cette tendance est encore plus manifeste dans les Vivipara,
dont le nombre est maintenant tout à fait exagéré à la suite des publications
“de Neumayr. : M. Lürenthey se borne à y ajouter deux espèces nouvelles,
“. gracilis et la seconde (Y. Kurdiensis), comprend un certain nombre de
… variétés qu'il fait figurer sans leur attribuer, avec juste raison, des noms
distincts pour les faibles différences qu’elles présentent.
Pour terminer cette analyse très sommaire, il y a lieu de signaler la
présence de plusieurs Valvata (V. Kupensis Fuchs, unicarinata Lôür., etc.),
Lithoglyphus fuscus. Ziegler, Melanopsis gradata Fuchs, decollata Stol.,
“Handmanni Brus., un nouveau Planorbis Margôi, du groupe de P. pseu-
doummonius, et une magnifique Helix Chairi Michaud, appartenant au
“SOusS-senre Metodon, d’après Sandberger, et la seule qui ait encore été
signalée à ce niveau.
vé "
: * Beiträge zur Kenniniss der unter pontinischen bildungen des Szilagyer
Mcomitates und Siebenburgens, par le docteur Emerich Lôürenthey (Ertesitô,
- 11, Naturw sect., 1893, Klausenburg).
— Cette seconde brochure traite d’une faune à peu près semblable à celle
dont je viens de faire ci-dessus le compte rendu; l’auteur la divise en deux
parties, le Comitat de Szilagy et le bassin de Siebenburg. Dans le premier
de. ces gisements, il distingue trois niveaux : l’inférieur à Congeria banatica
Hærn., le moyen à C. Zsigmardyi Hal. et le supérieur à C. subglobosa
Partsch. La plupart des espèces étant déjà connues, l’auteur n’en donne pas
de nouvelles figures; toutefois, 1l décrit trois nouvelles formes de Congeria
(GC: Schmidti tout à fait carénée et contournée, C. pseudoauricularis très
allongée et ovale, C. Martonfii demi-elliptique). Je signale aussi un Cyclos-
toma minimum Lôr., qui me paraît une forme bien douteuse.
… Quant à la faune du bassin de Siebenburg, le niveau inférieur comprend
dés Limnocardium écrasés sur des plaquettes de marne, de sorte que la dé-
ermination m'en semble tout à fait téméraire;, Planorbis ponticus Lôr., qui
est sur l'une de ces plaquettes, est un peu mieux conservé et montre des
mneaux d’accroissement nombreux et profonds. Le niveau supérieur com-
rend, entre autres, une nouvelle forme de Congérie que l’auteur a eu la
dence de ne pas nommer, quoiqu'il en donne la figure.
Enrésumé, il faut toute la compétence qu’y apporte le docteur Lôrenthey
Jour. se guider dans ce dédale de formes peu distinctes et variables; c’est à
titre qu'on peut qualifier d’ingrate l'étude des coquilles saumâtres.
| s, 1896. ; | M. CossMANN.
La Belette vison (Mustela lutreola) ou Vison d'Europe en Normandie.
quelques mois il a été plusieurs fois question, dans ce journal, de cette,
espèce, qui ressemble beaucoup à la Belette putois ou Putois commun, avec
la confond très généralement. C'est pourquoi je pense qu iln'est pas sans intérê
les communes normandes où a été signalée la présence du Vison, ainsi que”!
naturalistes auxquels on doit ces renseignements, que voici : SA PSS
Orne : Saint-Germain-du-Corbéis, Fontenay-les-Louvets, environs de Mi
[A.-L. Leraco). 1138
Calvados : Hermival-les-Vaux. [Emile ANFRIE].
Eure : Saint-Philbert-sur-Risle. [A. Duquesne]. | << TC
C'est par suite d’une erreur de détermination, faite par un zoologiste cepend
compétent auquel j'avais eu recours, que, dans le premier fascicule de ma”
Normandie, consacré aux Mammifères, j'ai mentionné deux Visons tués à Corn
Risle (Eure) et fait représenter l’un d’eux, tandis qu'en réalité il s’agit d'une
Putois à pelage foncé. ; F2 ETTRCRER
Je suis très porté à croire que le Vison, animal en partie aquatique, existe sur
d'un certain nombre de cours d’eau et d’étangs de la Normandie, et j'engage-
les zoologistes à le rechercher dans cette province, en les priant de vouloir b
diquer les individus qu'ils auraient capturés, et, si faire se peut, me les envoyer et
munication. ; | MN
Henri GADEAU DE KERVILLE.
———— CRE !
Sur la Blennie cagnette (Blennius sujefianus). — J'ai eu, dans le courant
dernière, quatre blennies cagnettes prises dans le Tende, sous-affluent de la Cha
elle n’est pas très rare. ; HS.
Cette espèce avait-elle déjà été remarquée dans les Charentes ou dans des localit
septentrionales ? RE.
t-Genis (Charente-Inférieure). _J. Courraur. |
RETPENÉS ;: LR
Florule épiphyte des Saules Tétards (nouvelles observations). — M. le
a poursuivi ses observations sur les épiphytes des Saules Têtards (V. notre co
au n° 301). Le nombre total des plantes vivant dans cet habitat singulier est de
se rapportant à 138 genres et à 44 familles. M. Magnin a remarqué que la
épiphytes se développe souvent dans les tissus mêmes de l'arbre non décom
épiphytes y prennent un développement anormal de leurs organes assimi
feuilles y acquièrent de plus grandes dimensions qu'à l’ordinaire. Cette exub
manifeste particulièrement sur les feuilles de Viburnum opulus, Ribes rubrum,.
cathartica, Lonicera xylosteum. On observe aussi le développement de tissus gorgé
notamment dans Galeopsis telrahit, Leontodon autumnalis, etc:, ct, en même
diminution de la chlorophylle, la tendance à diverses maladies (chlorose, phytopi
— Des expériences ont démontré que toutes les plantes ne sont pas aptes à se
dans l'humus des Saules. M. Magnin est porté à admettre avec Low que les
sont utiles à la vie des épiphytes, et que peut-être entre celles-ci et leur s
un bénéfice réciproque. AV ARE
(CR, Soc. Bolanique de Lyon, 1895, p. 53).
Question. — Un lecteur pourrait-il me donner dans la Feuille des dét: n
de Caja qui dévore actuellement de nombreux vignobles dans le midi de la”
tiendrais surtout à connaître ses mœurs, l'époque de la ponte, ete. _
P1 17 Su h'is md
“See
+
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— 147 —
LOGUE DES PRINCIPAUX OUVRAGES ET MÉMOIRES COURANTS
Reçus du 8 Mars au 7 Avril 1896
à à Et mis à la disposition des lecteurs inscrits habitant la France, aux conditions du règlement
(Envoyé franco sur demande).
8 d'au teurs sont marqués d'un astérisque (*).— La catégcrie (A ou B) est indiquée avant le n° d'ordre.
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he, à D _
pe de. ON: :
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>, (+ 4 18 Ch. #-
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MECS HET RS
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rique (CR. Soc. Géoi., 1896, p. XLI-XLF
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(Soc. Scient. Chili, 1895, p. 82-85). l
ISSEL. — Cenno di parossismo eruttivo ©
sorgenti bitumifere di Zante (Soc,
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sn du dép. de la Drôme:1Bét Be
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babl. tertiaire des mont. du bord orier
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dant la campagne du Caudan dans le
cogne (CR. Ac., 23 mars 1896, p. 755-
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Ligust., 1896, suppl. 1-80/. +7
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teux ancien, formant le: cœur du m:
Blanc (CR. Ac., 9 mars 1696; p. 632
W ALLERANT (Fréd.). — Sur lisc mor]
des feldspaths (CR. Ac, 23
+
#BOULENGER (G.-A.). — On No
from the ns d A RL
LA in-4e, 10 p., 1 pl., 189
oc. . ' 1 #10 ET
DEL PRATO (A.). — Asteroidei t
e del Reggiano (Riv. Ital. Pa
1 pl.). Tr
#FoRNASINI (C.). — Di alew
Textilaria candeiana e de
1 pi., 1896 (Ex. Accad. BOL
_ Le Directeu
- 7 528 È & É
n } , REC : Fa er:
lyp. Oberthür, Rennes —Paris (3538-96).
SLR
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1e
Re
Le
12e Re bons 2. livres de notre Bibliothèque à la disposition de nos
css habitant la France aux conditions énoncées ci-cessous. Notre but
est surtout de leur permettre de consulter ainsi les mémoires spéciaux
_ parus dans les publications scientifiques, et qu'il est souvent si difficile
. de se procurer; nous avons pu réaliser ce but grâce aux libéralités de
‘4 M. Jean Dollfus.
Be La Bibliothèque Foi régulièrement environ 220 périodiques scienti-
À fau.
x L
ÉR — Tout abonné de la Feuille des Jeunes Naturalistes habitant la France, pourra être admis
É comme lecteur de la Bibliothèque pourvu qu’il fournisse des références suffisantes et sauf limi-
| tation par les conditions du service.
h Le IL — La cotisation annuelle à la Bibliothèque, réduite à une quote-part des frais de personnel
Es. est de 4 fr. (soit 8 fr. avec l'abonnement à la Feuille). — Une carte constatant l'admission sera
it pure aux lecteurs contre le versement de la cotisation.
à EU — Les frais d'envoi des livres établis par une moyenne, sont de :
O fr. 50 par volume ou fascicule de grande publication (catégori ie A)
à ‘0 fr, 25 par ne rs ou "numéro de journal (catégorie B).
E LE
ze montant des frais devra être joint à la demande d'emprunt.
À un envoi de es ouvrages, deux ouvrages en plus, et ainsi de suite,
ne Les es pres Eee être rentrés eux mois après le jour de l'expédition, sauf
Brun ouvrage ne pourra être conservé pendant plus de trois mois.
; On est prié de nous indiquer exactement le numéro d’ordre et le titre de l'ouvrage demandé,
= ‘Les expéditions de livres se feront deux fois par semaine. Il est important que nous
8 si l'on désire que les envois par chemin de fer soient faits à domicile ou en gare, et dans
cas, + quelle gare il faudra les adresser.
TL — Les vacances de la Bibliothèque, pendant lesquelles il ne sera pas fait d'envoi de livres,
: oué Heu pendant les mois d'été; un avis paraîtra à ce sujet dans la Feuille.
; ne = Tout livre égaré ou détérioré devra être remplacé. — Les retards non motivés et les pertes
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— ur ni sera Le pr RES aux pores non CORP aux indications ci-dessus. Aucun
de 2€ Es 50.— te De APS du tout tab all à celui de deux volumes de la catégorie A,
l = Le pri rix oi d’un fascicule séparé est de O fr. 25 (catégorie B) (voir ci-dessus
| BULLETIN D'ÉCHANGES DE LA FEUILLE DES JEUNES NATURA
re 2
;*
M. J.-G. Winckel, à Bourbach-le-Bas (Alsace), demande des poiss |
marnes de Froide-Fontaine, près Belfort, contre des plantes fossiles du tei
d'ήningen. SE REA
M. le docteur Bailliot, 115, boulevard Heurteloup, Tours, offre Carab
latus, en grand nombre et en parfait état, contre d’autres Carabiques de France;
Gr
= .
M. Benderitter, Champs-Maillets, Rouen, dem. des Lamellic. du £
princip. européens, offre d’autres Lamellic. et des Coléopt. europ. et exotiq. En
M. G. Rogeron, à l’Arceau, prés Angers, offre P. var. Bellidice, A. Belia, L
Syngrapha, S. Fauna. P. Dejanira, Z. var. Orobi, Confluens, C. Matura, T. Rubricos
Gracilis, T. Miniosa, T. Munda, O. Ruticilla, A. Lunosa, D. Rubiginea, H. Croceago, H°
P. Gutta, P. Coronillaria, T. Contaminaria, M. alternaria, T. Petraria, À. Pictaria,”
capraria, A. Badiata, C. Picata, C. Sitesata, etc. Liste plus complète sur dembaife
s
M. Geniez-Alleman, à Pégairolles de l’Escalette, près Lodève (Héra
des fossiles parfaitement conservés de divers terrains, Surtout des terrains se:
contre des échantillons analogues et objets préhistoriques, particulièrement des
et silex taillés. 4 ; e Xe
+18
M. E. André, à Mâcon, offre chenilles vivantes de Aglaope infausta, Diloba cæ: u Le
cephala, Endromis verbicolora, Cnethocampa pytiocampa, Bombys trifolii, Zygæna f
Liparis salicis, Chrysorrhea, etc., œufs fécondés de Antherea Pernyi, Polyphemus, P
cecropia, Saturnia piri, etc., dés. Lépid., livres ou matériel entomologique: »
M. Le Sénéchal, naturaliste, au Merlerault (Orne), désirerait se procur
échange des Carabiques non piqués, non déterminés, et fraîchement récoltés du Fi
et des Pyrénées-Occidentales. pi
M. G. Eyquem, 54, rue Pomme-d’Or, Bordeaux, dés. échanger : laps sulcata,…
prodigiosa, Asida grossa, silphoïides, Tenlyria scabriuscula, mucronata, Ramburi, e é
substriata, Erodices larinatus, ambiquus, Celonia refulgens, Adesmia macrocephala,
cribricollis, Rhyssos, Payraudi, Perolis tarsata, Julodis albopilosa, Zophosis 4-costata
generosa, etc., en échange de Lép. franc., ou de Col. des Alpes et des Pyr. Envy.
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DU 8 MARS AU 5 AVRIL 1896
vit
Spalikowski (4 br.); Th. Schlæsing fils (1 br.); Ad. Tuniot (1 br.); A. Viré mi | ST *
Total : 47 volumes, 461 brochures. ne
Nous adressons tous nos remerciements aux do
a SSD D — + ] “>
ÉTAT DE LA BIBLIOTHÈQUE AU 5 AVRIL 1896 x Ê
Volumes ....: STE" 41.824 | | LS LA À
B hures..….. NS un = AE L
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— pe. fe) DNS
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ur Série, 26° rer — N° 308 et 309
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Fondée à Mulhouse en 1870
PRIX DE L'ABONNEMENT
Payable à M. Adrien DOLLFUS, 35, rue Pierre-Charron, Paris
rance et LR Te FPS PR NRC 2 ORORRCRS EUR fr. 4 par an
Avec cotisation supplémentaire pour jouir de la Bibliothèque (France).. fr. 8 par an
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. - Le Numéro, 4O centimes.
LES ABONNEMENT god rs A PARTIR DU 1° NOVEMBRE DE CHAQUE ANNÉE
“$ D < ss VE LSE SOMMAIRE DES N* 308 et 309
"A +
L. Rééribe : Les Pagurinés des mers d'Europe (Crustacés) SRPIENE LE re des
LS et des espèces) (Fin).
+ Oberthür : Du Mimétisme chez les fibies (Suite).
! Fournier : Les données actuelles de la Tectonique (Fin).
avier Raspail : Le Vison d'Europe (Mustela lutreola).
r. de Lapouge : L'aire du Vison.
H “Gadeau de Kerville : Le Vison dans la Seine-Inférieure,
L. Brœlemann : : Matériaux pour servir à une faune des Myriapodes de France (Fin).
de de > Laroy : Sur les races de chevaux en Hollande.
Vigu ier.: Notes de technique micrographique.
hrc nique Botanique.
ot s ciales et locales : Examen des Anthicides de la collection Reitter. — Considérations
r l'An caja, TÉcaille martre, vie, mœurs, etc. (Réponse à la question, p. 146).— Caridina
} warestii, — ‘Réponse à la question de M. G. Foulquier (n° 306, p. 121). — Limite septen-
ion ale a no A — Association 8 Naturalistes de Levallois-Perret. — Question.
S
em, re, A RENNES — MAISON A PARIS
; Le Salomon-de-Caus, 4 (square des Arts-et-Métiers)
>=
fe a | 1826
Ke e
et ont des localités précisées mais les exemplaires ne sont Fat D
Ces lots, par la modicité extrème de leurs prix s ’adressent aux dél
d'excellents jalons pour leurs études et aux personnes qui dési
avec les formes tropicales.
Les lots de Coléopteres des Canauies, espèces peu répand
intéresseront les entomologistes qui embrassent la faune de l’Ancie
de Marseul). < 276
Envoi de listes détaillées sur demande. Les prix comprennent-e po D
1. Carabiques d'Afrique tropicale, 35 espèces, 60 exemplaires. .
(Anthia, 6 esp.; Tefflus, ? espèces).
2. Dytiscides et Gyrinides exotiques, 23 espèces, 97 exemplaires. .
|
|
(Cybister, 10 espèces). | 7 es &
3. Cétonides d'Afrique tropicale, 60 espèces, 116 RE : ci te
(Goliathus cacicus ©Q, Ceratorrhina torquata, Polgphemus ai
Oberthuri, etc.).
4. Buprestides LAS tropicale, 27 espèces, 34 exemplaires .…
(Sternocera, 5 espèces; Steraspis speciosa, etc.). E N
. Lycides d'Afrique tropicale, 10 espèces, 20 exemplaires. .....:...
Ft LG
J
6. Ténébrionides d'Afrique tropicale, 60 espèces, 150 ne
7. Longicornes d'Afrique tropicale, 60 espèces, 102 exemplaires...
8. — exotiques (Brésil, etc.), 45 espèces, 50 ou
9. Coléoptères des Canaries, 100 espèces, 323 exemplaires. :.......\
10. -- -— 70. — 200 — he
11 — — 90 — 425 —
12. _ —— 20 — 20 —. .
NOTA. — Il n’y a jamais plus de 4 exemplaires par espèce. Conditions
plusieurs lots, | = 20e À
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sta 2e A5 :
1896. — H-Série, 26° Année — Ne: 308 et 309
LÀ Po #
Let
| ELA FEUILLE
DES JEUNES NATURALISTES
AVIS
_ Nous réunissons les Numéros de juin et de juillet (308 et 309), afin de ne
8 scinder les articles en parties trop peu étendues. — Le prochain Numéro
810), sisi done au 1* Août.
Fe e
LES PAGURINÉS DES MERS D'EUROPE (CRUSTACÉS)
TABLEAUX DICHOTOMIQUES DES GENRES ET DES ESPÈCES (F2n)
4 | Eupracurus Brandt 1851 (desc. 93).
\
Le Un lobe aigu très saillant (fig. 12, l) dirigé en dessous et en dehors sur le bord
car - Fa du carpe de la patte antérieure droite.
D: L E. timidus Roux 1828 (desc. 28, 37, 63). Médit., littoral.
\A a: — Pas de lobe saillant sur le bord antéro-externe du carpe.
— Pince droite munie sur la face supérieure, en dedans des bords latéraux, de gra-
‘nules très évidents, ou de tubercules, de lignes épineuses ou de carènes saillantes.
— Une carène ou une ligne saillante munie d'épines ou de denticules, sur la ligne
4 sing médiane de la face supérieure de la pince droite.
: La carène est obtuse, ordinairement ST At et présente, au moins à la
ba jase proxinale, un gros tubercule granuleux (fig. 13).
& S E. sculptimanus Lucas 1849 (desc. 92a). Médit. Littoral à 150.
D . — La carène est r nr et ne présente pas de gros tubercules sur son trajet.
= La pince gauche (fig. 14) est munie, en dessus, d'une carène longitudinale tran-
chante, non spinuleuse qui délimite deux excavations unies. Il en est ordinairement
e même de la pince droite (fig. 15). -
‘MS _E. excavatus Herbat 1796 (desc. 63, 92b). Océan, Médit., littoral à 120m.
. — La pince gauche présente une ligne longitudinale saillante munie d’ une rangée
de di enticules ou de spinules. La droite présente aussi- ce caractère, mais la saillie
ni: ngitudinale est souvent peu élevée et occupée par des denticules irrégulièrement
sé és
— La face supérieure des deux pinces ne présente pas d’autres aspérités que la saillie
longitudinale (fig. 16), qui est armée d’une rangée d’épines ou de denticules.
Eruber A: M:-Edw. et E.-L. Bouv. 1892 (desc. 92%). Golfe de Gascogne 1,600.
La _ supérieure dela pince gauche (fig . 17), comme dans l'espèce précédente : :
C la droite ordinairement munie de nombreux denticules aigus qui deviennent
He s, spiniformes et irrégulièrement sériés sur la saillie “ete rs (fig. 18).
qi vue LE et E.-L. Bouv. 1892 (desc. 920). Golfe de Gascogne, Por-
5 tugal, 440 à 1,560».
a pue sde carène ni de saillie longitudinale sur la face supérieure de la
y en a plus d’ une. |
D. — Face supérieure de la pince droite très pileuse et munie de
aigus dont les plus forts se groupent en rangées longitudin:
interne de la pince droit, bord externe très arqué. LA
E. cuanensis Thompson 1843 (desc. 92a). Océan, Médit
DD. — Face supérieure de la pince droite à peu près dépourvue de,
de granules ou de nombreux tubercules parfois aigus; les deux bc
sont ordinairement un peu arqués. #
E. — La-face supérieure de la pince droite est ornée de nombreux gran
denticules à peu près tous égaux (fig. 20). Rx
E. Prideauxi (4) Leach 4815 (desc. 18, 37, 63). Océan, Médit,,
14
$
14 CRE
(1) Dans les exemplaires moyens ou petits de cet Ses
ru re Venere ae dans le très 4 spécimen ce
es tubdercules AC EINT
rement sériés. dCOLpe ont PE ha
4 ee Ie nn €, OR
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. 1h Le RS OR c te PA d L
da RC Fee 7
PRET à -
LRTESAESS — 151 —
BE— La face supérieure de la pince est ornée de granules ou de denticules assez
forts qui deviennent plus grands et forment deux rangées longitudinales subparal-
… lèles près du milieu de la portion palmaire (fig. 21).
D >. E. Bernhardus Linné (desc. 18, 37, 63). Océan, Médit., littoral à 250w,
BB. — Face supérieure de la pince droite ponctuée où unie entre les bords.
“C:.— Face supérieure des deux pinces dépourvue de carène médiane. mais munie de
longs poils peu serrés. Le bord interne de la pince droite n’est jamais saillant en
…— forme de carène (fig. 22). E. anachoretus Risso 1815 (desc. 90) (— E:pictus
ne - M.-Edw., 1837). Médit. littorale, sublittorale.
CC: — Face supérieure de la pince gauche munie d’une carène longitudinale saillante
et denticulée. La face supérieure des deux pinces est à peu près dépourvue de poils
et le bord interne de la pince droite est, totalement ou en partie, saillant sous la
—…. forme de carène latérale.
D: — Le carpe et la pince de la patte antérieure droite sont minces et saillants latéra-
lement en forme de carènes denticulées; la face supérieure des deux pinces est presque
lisse, les deux bords de la pince droite sont régulièrement arqués et les doigts de
cette dernière, en contact sur toute leur étendue, sont à peine plus courts que la
portion palmaire (fig. 23, 24). Les écailles antennaires dépassent de beaucoup
- les yeux. E. carneus Pocock 1889 (desc. 89, 92b). Océan, depuis le Maroc
D jusqu’à l'Irlande, 200 à 1,360".
DD. — Les bords du carpe de la patte antérieure droite ne forment pas de carène et
interne présente deux rangées de denticules aigus. Le bord externe de la pince
droite (fig. 25 et 26, e) est occupé par une ligne très finement denticulée ; il ne forme
pas de carène; le bord interne (4) de la portion palmaire est également denticulé,
Mais 11 S'infléchit légèrement en dedans en arrière du doigt mobile, et forme une
…—_carène saillante. Les écailles antennaires (fig. 27, é) n'atteignent pas l’extrémité
… des yeux. E. Chevreuxi E.-L. Bouv. 1896 (desc. 96). Corse, 11 ».
“+ NewarTopaGuRus À. M.-Epw..et E.-L. Bouv., 1892 (desc. 92 b).
Les pédoncules oculaires (fig. 28), bien dilatés en avant, n’atteignent pas tout à
fait l'extrémité libre de l’écaille antennaire, la pince droite est un peu infléchie sur
son bord externe et présente une très peu apparente série de spinules sur son bord
interne. MN. longicornis (fig. 5 et 28). A. M.-Edw. et E.-L. Bouv. 1892 (desc. 92b).
Re Océan (nord de l'Espagne); Toulon, 75 à 800.
CATAPAGUROIDES À. M.-Enw. et E.-L. Bouv., 1892 (desc. 92 b).
-Pédoncules oculaires très courts et très étroits (fig. 29) rétrécis en avant, pattes anté-
… rieures inermes el presques nues. GC. microps. À. M.-Edw. et E.-L. Bouv. 1892
5 (desc. 92b). Océan (N.-0. de l'Espagne), 960 à 2,200».
il
RU.
D qe.
Es
. 28
SPIROPAGURUS Stimpson 1858 (desc. 58, 88, 93).
Le Pagurus Forbesii, Bell 1853 (desc. 53) a été rangé dans le genre Spiropagurus
par Sars à une époque où le genre Anapagurus n’avail pas encore été établi, il est
possible et même probable que cette espèce appartienne à ce dernier genre, car les
. Spi nuperes paraissent avoir un habitat méridional et l'espèce de Bell n’a été
“signalée que dans les îles Britanniques et la Norwège, où elle est sublittorale. En
ous cas, d’après la description et la figure de Bell, elle se distingue des Anapagurus
“par sa pince droite très granuleuse et fortement dentée sur les deux bords. De tous
les Pagures signalées dans le présent travail, c’est la seule que jesn'aie pas eue
es mains. Elle est d’ailleurs fort rare.
1
33
ANaPAGuRUS Henderson, 1886 (desc. 86, 93). Re 5e
A. — Anneau oculaire armé de deux saillies aiguës (fig. 30, s) qui sont sit
les écailles ophthalmiques. Pince droite peu élargie, munie d'un tuberc
face supérieure, près de la base. Une énorme saillie granuleuse sur la face.
du méropodite de la patte gauche du mâle. | ASE
À. bicorniger À. M.-Edw et E.-L. Bouv. 1892 (desc. 92 b)s
AA. — Anneau oculaire inerme, pas de saillie sexuelle sur le méropodite de
antérieure gauche du mâle. +256
B. — Espèces peu ou pas pilifères, surtout sur les pinces. - PRES
C. — Pince antérieure droite ayant son maximum de largeur un peu en e
base des doigts et munie sur son bord externe d'une rangée de granules
denticules. ER à
D. — La pince droite est allongée et sensiblement Ge longue que le carpe
comme elle, orné de nombreux granules, le bord libre du doigt mobileves
le bord externe de la pince est occupée par une ligne de granules à peine |
(fig. 31). Il î a un tubercule ou une ligne saillante, parfois rudimentaire;*<
supérieure de la pince, près de son angle postéro-interne. Les écailles ant
(fig. 32 é) atteignent presque l'extrémité libre des yeux. $ CS RTE
À. lœvis Thompson 1843 (desc. 91, 92 a, 53, 86) Océan, Méditerr:,%
DD. La pince droite est médiocrement allongée, unie, et présente sur son b
une ligne finement denticulée très apparente (fig. 33 et 34 c). Le carpe
aussi ong que la pince. Les écailles antennaires (fig. 35 é) sont cou
à peine le bord postérieur des yeux. A. curvidactylus E.-L: Æ
92 a) E. Chevreux et E.-L. Rouv. Golfe de
CC. — Pince antérieure droite ayant son maximum de largeur à la
présentant, sur son bord externe, une ligne dentée qui devient trè
une sorte de carène latérale sur le doigt fixe. Pince toujours.
épaisse. "rh
D. — Carpe peu large, presque aussi long que la pince qui est f
dessus mais dépourvue de tubercule basilaire ( se 'ERRE
. 03, 86, 91)
J8
et 37) Thompson 1843 (dese
L_
LE
& Pa ‘
Me
PEDE
ayant : e Réhes ah région palmaire de la pince
se q irrate èce précédente. Un fort tubercule supérieur
rne de la f pince droite (fig. 38). À. brevicarpus (fig. 38 et
La AM.-Edw. et Bouv. 1892 (des 92 b). Golfe de Gascogne, 1502,
- Es éiont les pattes et les pinces sont couvertes de poils longs et nombreux.
5e droite e présentant en dehors une rangée de fins denticules peu serrés (fig. 40).
nn (fig. 40 et 41). Lilljeborg 1855 (desc. 55, 88) — A. ferru-
e Norman, ent Grande-Bretagne, M Guernesey, sublittoral 501m.
| CumANvRIUS Dana 1852 (desc. VS
tion brun verdâtre avec de jolies taches bleu de ciel. C. misanthropus (fig. 43)
so 1826 ne 28, 37, 63) Méditerr. PHASE DE à la pointe de Bretagne, littoral.
| Pacunts Dana 1852 (desc. 93).
ertes % Fr squamiformes brièvement ciliées sur les bords et très |
ée (fig. 8). P. striatus (fig. 8 et 44) Latreille, an XI (desc. 28, 37, 63)
1 | Méditerr., Cadix, sublittoral 338,
It des ligues alèes per HER non ATEN et armées d’épines
Car en ae 1852 cr 58, 63, “us
ig. 9, r finerme sur les bords, pinces ge gauches à bords infléchis vers le
s (convexe (fig. 46).
). lator Roux 1828 (desc. 90) Océan, NeuISR, littoral.
AL aus Dana 1852 (desc. 92 a)
je e rouge, de bleu, de lance, de brun et de bleu vio-
8} Roux 1828 Hits. à ; 92 a) Méditerranée, littoral.
ES |
ESPÈCES DOUTEUSES. | is.
Le Pagurus oculatus M.-Edw. 1837 (37), que Milne-Edwards signale
est considéré par M. Barrois comme le Clibanarius misanthropus.
type de Milne-Edwards me pus à considérer comme exacte cette maniè
ourtant les pédoncules oculaires me paraissent plus larges et plus grêle
e type et les pédoncules antennulaires les dépassent un peu en avant
vraisemblablement aussi ranger dans la même espèce le Clibanarius
Heller (63). <- LT CS
L'Eupagurus Chierighini, espèce méditerranéenne que Nardo a décrite dans
taxioni (Mémoire del R. Instituto Veneto, 1869) me paraît se rapprocher
cuanensis et sera, peut-être, plus tard, identifié avec lui. ee
Quant au Pagurus fasciatus Bel) (53) c'est presque certainement une espèce di
jusqu'ici propre aux îles Britanniques, mais elle est trop peu connue pou
puisse fixer sa position générique. Elle se fait remarquer par ses pinces 01
dont la droite est plus petite que la gauche, par le carpe très court des
antérieures, par ses appendices inermes, et surlout par les bandes transverse
lives rouges et bleues qui ornent ces dernières. Ce pourrait bien être un €
LISTE BIBLIOGRAPHIQUE DES TRAVAUX Era
DANS LESQUELS SE TROUVENT LES PRINCIPALES DESCRIPTIONS DE PAGURIENS |
48 Leacn, — Malacostraca podophthalma Britanniæ, 1818-1821.
98 Roux. — Crustacés de la Méditerranée et de son littoral, 1828.
37 H. Mune-Epwarps. — Histoire naturelle des crustacés, t. IT, 4837.
52 Dana. — United States exploring Expedition, Crustacés, 1852. de)
53 BeLc. — British slalk-eyed Crustacea, 1853. LEE
55 LairieBorG. — Om Hafs-Crustaceer vid Kullaberg i Skane. — Ofvers. Kon:
Ak. f‘rhandi, 1. XII, 1855. EVE
58 SrimPsox. — Prodromus etc. Proc. Ac. Nat. Sc. Philad. 1858-1860. <
61 Norman. — Contrib. to british carcinology. — Ann. and Mag. Nat: Hist”
t. VIII, 1861. A
86 HENDERSON. — A synopsis of the British Paguridæ. — Proc. Roy. Phil
Edinburgh, vol. IX, 1886. Dee Le
88 HexpErnson. — Anomura, Challenger, Zool. vol. XXVII, 1888.
89 Pocock. — Crustacea Deep Sea Trawling. — Ann. and Mag. N
at.
t. IV, 1889.
ds 00 EM
90 E.-L. Bouvier. — Note sur l'Eupagurus anachoretus. — Bull. Soc. P ilom.
série 8, t. 11, 1890. * A U
91 E.-L Bouvier. — Étude de quelques Paguriens recueillis par M. Jules dé Guernt
— Mém. de la Soc. zoologique de France, t. 1V, p. 393, 1891. 173$
92 * Ed. Cnevreux et E.-L. Bouvier. — Voyage de la goëlette Melita aux C
au Sénégal. — Mém. de la Soc. zool. de France, t. V, 1892
927 À. Mirxe-Epwanps et E.-L. Bouvier. — Observations préliminaires su
riens recueillis par les expéditions du Travailleur et du-Talisman. =
Nat., Zool., série 7, t. XIII, 1892. : AD STE
93 À. Mie-Enwanps et E.-L. Bouvier. — Description des Crustacés
des Paguriens recueillis pendant l'expédition du Blake. Mém, Mus.
at Haward College, vol. XIV, n° 3, 1893. A NE À
9% À. Miine-Enwanos et E.-L. Bouvier. — Crustacés décapodes proven:
. pagnes du yacht l'Hirondelle, 1" partie, Brachyures et Anomoures,
96 E.-L. Bouvier. — Sur un Pagurien nouveau (Eupagurus Chevrea di)
terranée. — Bulletin du Muséum d'Histoire naturelle, 1896, no ee |
| M ee
APPENDICE MR.
£
L'Eupagurus timidus Roux est une très rare espèce S
documents précis ne sont pas très nombreux. Elle a été à
mais insuffisamment décrite par Roux; par contre, Heller]
"T'ON
t
À
A +
#0
fi,
— 155 —
décrite, mais il s’est borné à en représenter grossièrement,
et sans aucun détail, la patte antérieure droite. La figure
que j'ai donnée plus haut (fig. 12) a été empruntée à l’ou-
vrage de Roux; mais comme elle est assez défectueuse, et
comme celle de Heller est plus mauvaise encore, je crois
utile de représenter ici, d’après nature, la patte qu'ont
figurée Heller et Roux, et qui est si profondément carac-
téristique de l’espèce. Dans l’une des deux figures ci-
jointes, la patte est vue par-dessus, dans l’autre elle est
représentée du côté droit. Le spécimen que j'ai utilisé
our ces figures a été recueilli à Marseille par mon ami,
M. Vayssière. ;
| E.-L. Bouvier.
DU MIMÉTISME CHEZ LES INSECTES
(Suite)
E
4
Le venre Papilio est une sorte d’encyclopédie mimétique, en ce sens qu'il
- renferme le plus Shut nombre d'espèces imitant des représentants de genres
très difiérents de l'ordre des Lépidoptères.
C'est à tel point qu'en considérant la figure de Dasycéphalus Ripheus
| Drury, {ustrations of natural History, London, 1878, vol. IT, pl. XXIIT,
…lig. 1, 2), sorte d'Urania Riphæus, non caudée, mais pourvue d'antennes
à massue, je me suis bien des fois demandé si ce Papilio, mimique d’Urania,
que tous les Entomologistes contemporains considèrent comme un mythe,
…nexiste réellement pas aussi bien que le Papilio Laglaizei Depuiset
mimique de l’Alcidis Aruus Felder.
— Drury prétend que son Papillon « fut apporté de la Chine, et quand on l’a
iiguré, appartenait à Capitain (sic) May de Hammersmith. » Depuis 1773,
“personne n'a retrouvé ce superbe Lépidoptère et-cela rend très probable
… Popinion que le papillon de Drury était une Urania Riphæus à qui on avait
collé une tête de Papilio ou de Diadema, et dont les ailes inférieures
-mutilées avaient été coupées droit.
— Cependant le même Drury (*) a figuré pour la première fois, la même
née 1775 (pl. IT, fig. 1), le Papilio Antenor, de Madagascar, qu n’a été
uen nature que beaucoup plus tard et, en 1782 (Loc. cit., vol. III, pl. I), le
je (5) Nous nous imaginerions bien à tort que l'Entomologie a réalisé des progrès consi-
“dérables dans ce siècle, par rapport au précédent. Il suflit de feuilleter les ouvrages de
Cramer, Drury, Engrammelle, pour constater un nombre de souscripteurs qu'aucun
rage de ce genre ne réunirait aujourd'hui. De plus, ces anciens possédaient des
auments considérables. Nous sommes actuellement très loin de posséder en nature
| — 156 2 CTI
Papilio Antimachus qu'il dit avoir reçu de « Sierra-Leon, en À
Papilio Antimachus n'est point une invention, bien que ce ne soi
80 ans plus tard qu’il en fut apporté un nouveau spécimen en’x
Feu Hewitson, confiant dans la véracité de Drury, avait-envoyé à k |
Leone un entomologiste nommé, je crois, Rutherford, pour retrou
Papilio Antimachus. Rutherford, actuellement décédé, fut assez M
pour en capturer un seul Get Je me souviens de l emotion que cet évél
causa dans l'Entomologie de ce temps-là. J’ajouterai que ce second
plaire du Papilio Antimachus n'était pas revenu à moins de 500 1]
sterling à Hewitson et que celui-ci, dont le zèle entomologiquewe
ardent, en conçut une des plus grandes joies de sa vie. 7: CES CO
Bien que ce soit en dehors du sujet que Je traite, mais comptant sur Î
dulgence des lecteurs de la Feuille, à qui l'évocation d’un souvenir déj:
lointain ne peut déplaire, je me permettrai de rappeler un trait qui acl Ù
de peindre la passion entomologique dont était animé M. Hewitson. C6
en 1871, après que le Muséum de Paris avait exposé la collection ento
logique faite en Chine par M. l'abbé Armand David. Cette collection cor
nait une quantité d'espèces nouvelles et notamment la belle Arme
Thaidina. M. Sallé, que la mort vient de frapper à son tour, réussità
procurer quelques échantillons à M. Hewitson. Celui-ci se fit apporter ]
récieux papillons, par M. Sallé lui-même, à sa résidence d'Oatlar
Veybridge, se leva trois fois dans la nuit qui suivit la réceptionpo
admirer son acquisition nouvelle, paya l'espèce un prix énorme et défra;
M. Sallé de tous ses frais de voyage et de séjour en Angleterre, tant qu
lui plut d'y rester. W. C. Hewitson est mort le 28 mai 1878, âgé de 72»
et 1l a légué sa superbe collection de Lépidoptères Rhopalocères
British Museum. >,
ee
4
en
ÿ2a
Je reviens aux faits de mimétisme et je relève sur ma collection elle-mt
les exemples dans lesquels le genre Papilio est en cause : ee
1° Papilio Merope Cramer.. rs
Le n'offre aucun fait de mimétisme; mais les © polymorphes oiirent
cas suivants : DRE
La © Cenea Stoll., de Cafrerie, imite la Danaïde Amauris EcheriaS I]
forme à taches des ailes supérieures jaunes et la nymphalide Diadema m
Trimen du même pays. | mi.
La © Hippocoun d'Afrique occidentale Fabr. imite la danaïde 4”
Niavius Linné et la Sn AE Diadema Anthedon Doubleday de Ta m
région. À ji
Palisot de Beauvois (Insectes recueillis en Afrique et en Amérique, Paris,
1805) figure dans la pl. VI de ses Lépidoptères, ce Papilio Hippocoon,sous
/ L4 où
ar “l
ro Es
le nom de Niavius Linn., probablement par confusion avec lAmauris.
que Clerck, dans son Illustration des Papillons linnéens (Stockholm,
représente parfaitement sous le n° 76 de la pl. XXXII. # LR >
2° Papilio Echerioides Trimen, d'Afrique orientale.
Le n’est pas mimique d’une autre espèce, mais la © imite.
Echeria Stoll, variété à taches des ailes supérieures blanches. re Me
3° Papilio Pausanias Hew. du Haut-Amazone imite les Heliconia ble:
d'acier à taches jaune citron sur les ailes supérieures, dug |
Cramer, Sara Hübner. es:
-
4° Papilio Laglaizei Depuiset, de Nouvelle-Guinée ‘coO l
Felder et Rogenhofer. PACE Se
Jl y a même dans cette imitation un détail bien suggestif, Ce
A Ne Al . : + 2 157 se
1 ingée qui orne le bord anal des ailes du Papilio et qui est reproduite sur
le dessous de l'abdomen de l’Akcidis, de telle sorte que ces deux taches,
colorées exactement de la même manière, peuvent, lorsque le Papilio joint
le bord anal de ses deux ailes, reproduire absolument l'effet produit sur
- l'abdomen de l’Alcidis.
5 Papilio Zagreus Doubleday, de Bolivie, Colombie et Equateur, sa
variété Bachus Felder, du Pérou, et Papilio Ascolius Feld., de Colombie,
—jmitent la Danaide Lycorea Atergatis Doubleday, la Chelonide Anthomyza
histrio Felder et la Castnide Castnia Zagrea Felder.
“6° Papilio Euterpinus Salvin et Godman, du Pérou, imite la Piéride
à Euterpe Charops Q Boisd. ie
me Papilio Cynorta Fab. &, d'Afrique occidentale, n’est pas mimique
…_ d'autres espèces, mais Cynorta Q (Boisduvalianus Westwood) imite
… l'Acræide Acræa Gea Fab. ©, l'Elymniide Elymnias Phegea Fabr. et même
la Nymphalide Pseudacræa Eurytus Linn. (Clerck, Icones, 31, n° 180).
«8° Papilio Ridleyamus White, d'Afrique occidentale, imite l’Acræide
… Acræa Egina Cramer et la Nymphalide Pseudacræa Boisduvalii Doubleday.
— 9° Papilio Idæoides Hew., des Philippines, et Papilio Delessertii de
…_Haan ©, de Malacca, imitent les Danaides Zdæa Azea Boisduv., /deopsis
… Daos Boisduval, la Nymphalide Zethera Hestioides Felder et l’Elymniide
» Elymnias Künstleri Honrath.
… 10° Papilio Agestor Gray, de Sikkim et du Thibet, imite la Danaide
… Danais Tytius Linné.
=. 11° Papilio Caunus Westwood, de Java et de Sikkim, imite la Danaide
… Euplœa Rhodamanthus Fab. et la Nymphalide Euripus Isa, Moore Q.
12 Papilio Paradora Zincken, de Java, et ses variétés diverses imitent
des Danaides du genre Euplæa, telles que Midamus Linné, mais avec cette
… particularité que les deux sexes du Papilio miment également les deux sexes
de l'Euplæa. De plus, Papilio paradoxa imite deux Nymphalides : Diadema
“Anomala Wallace et Euripus Nyctelinus Doubleday Q.
= 13° Papilio Mencius Felder, de Chine, et Alcinous Klug, du Japon,
…mitent les Phalénites Epicopeia Mencia Moore et Simulans Leech. D'ail-
leurs, les Epicopeia, très rares et très singuliers Hétérocères d'Asie, surtout
du nord de l'Inde, sont tous l’imitation, au moins partielle, des Papilio
…Janaka Moore, Bootes Westwood, Minereus Gray, Philoxenus Gray, etc.
14° Papilio Rex Obthr, d'Afrique orientale, imite, mais avec une taille
…exagérée, comme d'ailleurs Zagreus, Euterpinus, la Danais formosa Godman.
=. 15° Papilio Leonidas Fab., d'Afrique, imite, mais d’assez loin, les Danaides
à taches verdâtres, telles que Limniace Linné.
16° Papilio Antimachus Drury, d'Afrique occidentale, imite certaines
-Acræides, mais avec une telle différence de taille qu’on ne peut citer sa mi-
- micrie qu'au point de vue du faciès.
17° Papilio Torquatus ©, de l'Amazones, forme Caudius Hbn., imite le
Papilio Isidorus S Gray, de Colombie, et la variété à taches jaunes Patros
flavas Gray imite Jsidorus flavescens Obthr. Dans le même ordre d'idée,
“Papilio Torquatinus ©, du Brésil, imite Papilio Proneus Hbn. & et ©.
… Les © Torquatus et Torquatinus, très différents de leurs 9 restent tout à
fait en dehors de cette imitation.
C2
4 ) nt ,
PATES Charles OBERTHÜR.
(À suivre). À
= 18e |
LES DONNÉES ACTUELLES DE LA TECTON
(Fin) &e
É
La plupart des véritables lambeaux de recouvrement sontre
rapprochés des plis dont ils sont issus, les couches qui les compose
pondent exactement comme épaisseur et comme disposition à cell
dont elles proviennent. ES
Quand on se trouve donc en présence d’un massif qui à Pas
recouvrement, mais dont les couches présentent des directions’ et
un développement qui n’est pas en rapport avec celui des mêmes
dans le pli À plus rapproché, il y a là un sérieux motif de méfiance
arrive à reconnaître le plus souvent dans le massif en question, unest
ture en dôme déversé. C’est ce que nous nous sommes efforcé de démont
au sujet de plusieurs régions de la Provence. LEURS
Klippen. — C'est aussi à la plasticité des couches marneuses quePon"
doit attribuer le phénomène des Klippen, blocs calcaires ou dolomitiqt
structure anticlinale, introduits de force, le plus souvent, au milie
couches marneuses plus récentes d’une aire synelinale. Ces Klippen
deux sortes : les uns se rattachent à une bande anticlinale primitr
aurait subi des éranglements, ce sont de petits fuseaux umygqdaloëides.
ce cas les Klippen sont orientés sur la carte suivant une direction ur
ils constituent comme les grains d’un chapelet, qui jalonnent letra
bande anticlinale. se
vs Ja
Les autres sont de véritable:
K K' _ dômes très étrangiés à leur base, «
DT renversés sur une partieousurlan
de leur pourtour. | FeS
Nous avons observé l’une et l’autre de ces structures en Proven ce d |
partie septentrionale des chaînes de la Nerthe, de l'Etoile et de N.-D.
Anges. Nous reviendrons sur ce point dans des notes ultérieures."
Allure des plis, relations des plis entre eux. — Lorsqu'on suit sur |
l'axe d’un pli, on ne tarde pas à reconnaître que cet axe à une”dà n
générale qui n’est modifiée que par les résistances que le pli à rencontrées"
dans sa propagation. É L: VESRESS |
Ces résistances produisent deux phénomènes principaux : 1° les sivosite
des ares; ?° les failles de décrochement. : | LENIOES Es
Sinuosités. — Lorsqu'un pli rencontre un massif résistant R; ilksemou
sur les sinuosités de ce massif; il peut même arriver que l'axe du pli déc
autour de ce massif une courbe presque fermée (1), dont la for eut
C
53 AE W ER: 8 De
à CN SUITE
ù ; “N= 1 Re
SR n EE Ce
CRT, | v a > | ‘ Ê
N N ere |
4 L
À
"FANS
(1) C'est ce qui s’est produit, par exemple, dans le massif d’A
ainsi que nous l'avons démontré antérieurement (Bull. S. G. PF. (3),
Si le massif d'Allauch n'avait pas été une région résistante au m oment « |
: RS a tn
crées compliquée, surtout si elle a été modifiée par des compressions latérales
ultérieures. Ces sinuosités peuvent donner naissance à des phénomènes très
particuliers, dont nous allons essayer de donner ici une idée.
=. Considérons, en effet, une sinuosité dans l’axe d’un anticlinal déversé
dans le sens des flèches. Il suffit de se reporter à la figure pour se rendre
compte qu'une coupe pratiquée dans cette boucle présentera la structure en
“champignon. Au point de vue de leur origine, il faut donc nettement distin-
“guer les dômes déversés en champignon et les boucles anticlinales à déver-
sement périphérique présentant elles aussi la structure en champignon.
—_ On conçoit de même qu’une sinuosité concave, par rapport à la direction
lu renversement, produira dans l’intérieur de la boucle un synclinal en
—cupule. Ce qui distingue ce mode de plissement des dômes en champignon
ct des cuvettes synclinales en cupule, c'est qu’à l'inverse de ces derniers qui
ont leur autonomie propre, les plis en boucle qui nous occupent ne sont
qu'une dépendance d’un axe de plissement.
704
d
CNE
So
: L
CN AAA RS
Le
— Failles de décrochement. — Dans les sinuosités d’un axe de plissement À,
les couches 1, 2, 3, qui composent le pli, forment une bande très étirée dans
la partie bc, soumise au maximum de traction; si l’étirement de cette partie
be augmente au point de faire disparaître les couches ? et 3, par exemple,
on obtient une faille de décrochement DF.
La faille de décrochement se présente done, le plus souvent, comme le cas
limite de l’étirement dans une portion de la sinuosité d’un pli. Quelquetois
la rupture a été plus brusque et le décrochement s’est produit sans qu’il y ait
eu formation préalable d’une bande étirée. Enfin, dans des cas plus rares,
— la faille peut préexister à la formation du pli.
fe Supposons, en effet, une faille F, préexistant
sur l'emplacement d’une région en voie de plisse-
ment, soit AB l'axe du pli. Nous verrons ci-après
ue dans la propagation des plis couchés on
observe constamment la progression en avant
Re d'une des extrémités de l’axe, l’autre extrémité
« restant sensiblement fixe; supposons que ce soit A l'extrémité qui pro-
mcresse, la faille F produisant une solution de continuité entre AC et BC, il
en résulte que, dans sa marche en avant, À entraînera la portion AC, qui
-clissera le long de la faille et se transportera en A’C’, tandis que BC
… ne sera pas sensiblement déplacé. La faille F passe ainsi à l’état de faille
de décrochement. Quelle que soit leur origine, les failles de décrochement se
… distinguent toujours d’un autre type de faille en ce qu’elles causent toujours
un déplacement latéral. Le long de ces failles, on observe fréquemment des
lambeaux calcaires appartenant au compartiment du pli qui a été projeté en
avant. Ces lambeaux permettent de suivre sur le terrain le parcours de la
LF, F
Le.
— je A
<
Taille.
… Réseau orthogonal. — En mettant à part les accidents qui modifient loca-
lement la direction des plis, on reconnaît sans peine que dans une région
déterminée, les axes principaux de plissement ont des directions parallèles.
Ceci était facile à prévoir & priori, étant donné l’idée que nous nous faisons
L mn (he. "rc +
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| 4%
d'une région plissée. L'observation démontre, en outre, qi
dont se rapprochent le plus fréquemment les principaux axes
du globe est la direction Est-Ouest. à nu
Quant aux axes de plissement secondaires, ils ont aussi, pour
roupe de plissements, des directions parallèles entre elles, mais quif
angles variables avec la direction des plis principaux; néant
eut dire, d’une façon générale, que, dans cette deuxième série 0
bon dont les axes se rapprochent le plus fréquemment, est la.
Nord-Sud. EC
S'appuyant sur ce fait, M. Marcel Bertrand est arrivé à cette conce
que le globe est parcouru par deux systèmes principaux de ridememtdc
directions sont orthogonales. 2
Dichotomie des plis. Structure amygdaloïde. — L'étude détaillée
région plissée montre, en outre, que ni les axes synclinaux, nE
anticlinaux ne sont simples, ils‘présentent des dispositions dichoto
Ainsi, par exemple, en suivant un axe anticlinal de À en B, on verra
au point B, dans la charnière supérieure dé l’anticlinal une invagi
synclinale embryonnaire ç qui va en s’accentuant dans le sens BS;de
: ir
are
que l’anticlinal A finit par se trouver divisé en deux anticlinaux A;
séparés par un synclinal $. De même, au point B’ del anticlinal A;, le
phénomène peut se produire; on voit naître alors un deuxième sm
embryonnaire +’ qui va s’accentuant dans la direction B’5’, séparant
ditisl A. en deux anticlinaux A, et À,, et ainsi de suite. DR
Ai.
OR pe a 92
A3
ss"
A4
HAN EL E VOTE
Coupe suivant & D Coupe suivant @’ b
Inversement, un synclinal peut se dichotomiser en donnant naïs
deux synelinaux comprenant entre eux un anticlinal secondaire: ”
clinaux qui apparaissent entre les branches des anticlinaux qui.
IT axes synchnaux
——— - snüllinaux
. Dans la pus pig amygdaloïde, un pli, après s'être bifurqué,
simple; il se forme ainsi des synclinaux 1, ou des anticlin
loïdes. Quand le phénomène des anticlinaux amygdaloïdes se reprod
assez grand nombre de fois dans l'axe d’un OT on obtient ainsi
sorte de chapelet de pointements anticlinaux, c’ést ce que
dans le cas des Klippen. | 1
| — 161 —
Cette disposition amygdaloïde peut se compliquer par la combinaison des
“dispositions 1 et 2; il se produit ainsi une structure dite en écaille ou
Me imbriquée. Cette structure peut se manifester non
seulement dans des plis, mais même dans des dômes
AE ren, ui prennent ainsi l’aspect d’un faisceau, d’une gerbe
D écailles, qui peuvent être déversées vers la péri-
3 phérie. M. He a signalé d’intéressants exemples de
74 ce phénomène dans la Montagne de Sullens.
Mode de propagation des plis. — Dans tout pli renversé, le renversement
… s'accentue d'une façon constante dans une direction donnée.
—…._… On s’est efforcé, en s'appuyant sur ce fait, d'expliquer le mode de propa-
- gation des plis.
… Deux théories se trouvent en présence :
La première, proposée par M. Zurcher, admet que le point du pli corres-
…_pondant au maximum de déversement a été le premier porté en avant,
…_entrainaänt dans sa marche la formation successive du reste du pli. Il y à
donc eu dans cette hypothèse un pli embryonnaire initial dont le dévelop-
mpement progressif a entraîné la formation du pli définitif.
—. Dans la seconde hypothèse, que nous avons proposée, on admet que le pli
a commencé à se former simultanément sur toute sa longueur, mais que
… postérieurement, un des points de l’axe a subi un déplacement en avant, un
autre point restant sensiblement fixe. Le résultat est le même, mais pour
nous, cette dernière hypothèse a l'avantage de s’accorder avec ce fait que les
chaines de montagnes ne se sont pas formées en un seul temps dé plissement;
les chaînes de montagnes sont des rides très anciennement dessinées; il y a
donc tout lieu d'admettre qu’elles existaient déjà avec leurs directions
… d’axes déterminées au moment où se sont produits les grands plis couchés ;
… la première hypothèse entraînerait au contraire cette conséquence que c’est
un seul et même mouvement qui à tout produit. Or, toutes les chaînes
qui ont été étudiées avec quelques détails ont montré qu'elles devaient
leur origine à des plissements d'âges différents qui se sont reproduites aux
… mêmes places (Loi de M. Bertrand).
—. Etude de la région résistante. — En dehors des chaînes de montagne pro-
… prement dites, où il est facile de reconnaître une direction générale des
axes, il existe des massifs dont l'élévation actuelle semble être due plutôt
à un affaissement des régions environnantes qu'à un refoulement latéral.
… Ces régions, que Suess appelle Horsts, sont généralement entourées d’un
» réseau de failles d’affaissement; elles ont fréquemment servi de massifs de
résistance par rapport aux plissements postérieurs dont elles ont aussi
déterminé la direction (1).
Mais iln y a pas que les horsts qui aient servi de massifs résistants. Ce
rôle a été aussi fréquemment joué par les zones plissées, vis-à-vis les unes
des autres. Il en résulte que les zones successives de plissement ont dû se
….mouler les unes sur les autres, d’où leur parallélisme. |
Les zones de plissement. — Dans l'Hémisphère boréal qui est le seul où
quelques régions commencent à être connues au point de vue de la Tecto-
nique, on a observé que les zones de plissement les plus méridionales sont
aussi les plus récentes. Suess est ainsi arrivé à reconnaître trois grands
mouvements successifs correspondant à trois Zones principales de plis-
sement. |
—… Le premier date de l’époque Silurienne; Suess lui a donné le nom de
+’
DE à
= Le
g
>»
à «
e 4} Un grand nombre de régions considérées par Suess comme des Horsts sont en
réalité des aires anticlinales.
- ML RPNESE Le
ft y. : L €
* Les
"GES
chaîne Calédonienne. Cette chaîne comprend les €
Scandinave, et peut-être les Montagnes-Vertes, dans
Le second, vers la fin de l'époque Houillère, a formé lance
nienne, comprenant la Cornouaille, la Bretagne, le Plateau
Vosges, la Forêt-Noire, les Ardennes, le Hartz, la Bohême e
gerwald. | | QT
Le troisième, à l’époque Miocène, a formé la chaîne Alpine,*co
les Pyrénées, la Provence, les Alpes, les Balkans, le Caucase et
laya (1). CAE | % LS be
On peut donc prévoir la formation future d une quatrième chaï 16
elle se conforme à la loi suivie par les précédentes, sera plus-méridi
et aussi plus élevée et plus étendue que la chaîne alpme!
Il est bien entendu qu’il ne faut pas considérer ces trois chaïnes“co
absolument indépendantes les unes des autres. Les plissements calédon
ont pu donner naissance à deux autres rides sur lesquelles se sont superp
plus tard les ridements hercyniens et alpins. Il y a eu d’ailleurs dautr
ridements à d’autres époques, car, ainsi que l’a dit excellemment M
Lapparent, la formation d’une chaîne de montagnes n'appartient pas
Nous nous proposons, dans un prochain travail, de montrer d’une
. . . . er, Ft
application des principes que nous venons. d'expos
à 74
RES
Tels sont, dans leurs traits généraux, les principales données
prochain, la possibilité d’une grandiose conception de la formation «
actuel de notre globe. ver
Marseille. E
CS Ra 24 “ . » . . AE Ex
(1) W. Zurcher a déjà exposé ici même de très intéressantes considérations surce
zones de plissement (Feuille des Jeunes Naturalistes, nos 241, 249, 254, 254), NN LEE
L:
» ?
LE VISON D'EUROPE (WUSTELA LUTREO! He
«
Le — 163 —
moi - sur les bords de la Nonette, à Gouvieux, dans la partie du dépar-
tement de l'Oise qui confine à celui de Seine-et-Oise.
Puis, dans le numéro suivant, M. de Lapouge est venu signaler le Vison
“comme étant plus commun que le Putois, dans lIlle-et-Vilaine. D’après
lui, on le rencontrerait abondamment dans les arrondissements de Rennes,
Redon et Vitré, alors que jusqu’à ces derniers temps sa présence dans ce
… département n’était pas certaine, ce qui explique que le Musée de Rennes
-nen possède qu'un exemplaire étiqueté comme provenant de la Loire-
» Inférieure.
—. De nouveaux renseignements ont été récemment publiés par le journal
-lAcclimatation. Son numéro du 13 février contient une note de M. Duquesne
annonçant la capture, à Saint-Philbert (Eure), à l’aide d’un piège à loutres
» placé rx un îlot de la Risle, d’un magnifique mâle adulte du poids de
| &00 rammes, mesurant, du museau à l'extrémité de la queue, 0"56; cette
= dernière, plus touffue que celles des Putois, avait 0"19. Il ajoute cette
remarque, intéressante à noter, que cet animal ne possédait aucune odeur
… désagréable.
…. De même, dans son numéro du 12 mars, l’Acclimatation indique, d’après
“un journal de l'Orne, la présence du Vison dans ce département, à Saint-
… Germain-du-Corbéis et aux étangs de Fontenay-les-Louvets, où il est
accusé de s'attaquer non seulement aux poissons, mais encore aux canards.
M. Gadeau de Kerville, dans le précédent numéro de la Feuille, confirme
justement la présence du Vison dans ces deux localités de l’Orne. Cet
animal, d'après le Journal d'Alençon, serait même abondant aux environs
(de Vimoutiers, dans les vallées de la Touques et de la Vie; sur la Viette,
à Orville, Ticheville, Guerquesalles et Camembert, au point que les pièces
… l'eau, près du château de Vimer, ont été entièrement éurlées de leurs
poissons par ce carnassier amphibie. Enfin son existence a été également
… constatée dans la Dives aux environs de Chambois.
—. Frappé de ce que toutes ces communications ne concernent que l’ouest
de la France, j’aj pensé qu’il y aurait intérêt à demander des renseignements
aux savants naturalistes qui ont étudié les faunes des autres régions et dressé
«spécialement le catalogue des Mammifères qui les habitent. Je suis heureux
de leur adresser ici mes remerciements pour l’aimable empressement qu’ils
…. ont mis à me répondre.
—. M. le professeur Trutat, directeur du Musée d'histoire naturelle de Tou-
…louse, me dit qu'il n’a jamais eu l’occasion de constater la présence du
… Vison dans la région pyrénéenne et qu’ainsi il n’a pu le signaler dans son.
Catalogue des Mammifères des Pyrénées, publié en 1878. Mais il ajoute :
…« J'ai précisément en macération un crâne de Vison tué à Bordeaux, le
… mois dernier (mars 1896) et je compte le comparer avec des exemplaires
américains. » C’est déjà une précieuse indication que le Vison a étendu son
— aire de dispersion des régions de l’ouest vers le cr)
—…. Pour l'est, M. A. Locard écrit de Lyon : « Le Vison ne vit certainement
pas dans les départements du Rhône ni dans les départements limitrophes
(du moins à ma connaissance pour ces derniers). Il se peut que le Vison y
…ait été rencontré aux siècles passés, mais, malgré mes recherches, je n’ai
… pu m assurer du fait. Je ne serais pas surpris d'apprendre qu’on l’a rencontré
soit dans le nord-ouest de Saône-et-Loire, soit même dans la Loire; mais,
… bien certainement, il ne descend pas jusque dans le département du Rhône.
_ Ilne figure donc pas dans mon Catalogue descriptif des Mammifères de ce
département. »
Puis, M. Eomont qui habite le département de Meurthe-et-Moselle où il
prépare un Catalogue des Mammifères de la Lorraine, me répond que,
ÉA a # ni. E:
. arr
jusqu'à re il ne connait aucune capture de Vison dans ke
et-Moselle et que dans les Vosges un seul sujet de cette espèce
sur un étang, en 1875, par M. Lepage, pharmacien à Bulgnéville:
Telles sont donc pour le moment-les données que J'ai pu réumrssui
présence du Vison en France et qui d’ores et déja permettent de voi d
ce carnassier, dont l'existence dans notre faune était niée par M
Gervais, un animal moins rare qu’on ne l’avait supposé jusqu 1ct, et
mettre que si on le recherchait avec soin, on découvrirait peut-être qu* e
commun là où on doutait de son existence, ainsi que M. de Lapouge Ja
constaté pour l’Ille-et-Vilaine. QUE à, x Fur "
Je rappelle, en outre, que le Vison est indiqué dans l'Indre, la V |
et le Loir-et-Cher (René Martin et Rollinat) et dans la Sarthe (A
Gentil). | 70
Dans ma précédente note, en citant la Faune belge de M. de Sélys-Bo
champs où le Vison d'Europe n'est pas inscrit, je ne m'étais pas aperçu.
l’auteur, en parlant du Putois (Mustela putorius), avait écrit : « J’arobse
aussi qu'il prend beaucoup de poissons et qu'il établit souvent sonste
à fleur d’eau, comme les Loutres. » Or, il est incontestable que cela ne
s'appliquer uniquement qu’au Vison, car on sait combien le Putois a horr
de l'eau et avec quelles précautions il évite jusqu'aux atteintes de la rosé
ce qui permet sa facile capture à l’aide de boîtes à trappes et d'assommo
placés sur des sentiers que les gardes entretiennent avec soin pour inyit
ce noctambule malfaiteur à y cheminer, à labri de l'humidité. |
J'étais donc convaincu qu’en LE le Vison avait été confon
à l'époque avec le Putois, mais pour plus de certitude je me suis adressé
M. le docteur A. Dubois, l’éminent auteur de la Faune illustrée des Vertébi
de la Belgique, qui m'a fait la réponse suivante : « Le Vison (Mustela lutreol&).
n’a jamais été pris ni observé en Belgique, pas même à l’état fossile. » ÿ
C’est net et ne laisse place à aucun doute. AMEN
En résumé, à ma connaissance, mais sous bénéfice de rectification, S'il
a lieu, l’aire de dispersion du Vison en France est actuellement indiqu
ainsi : AT
Région de l'ouest : Eure, Calvados, Orne, Ille-et-Vilaine, Loire-Inférier re
Sarthe. 27 NL
— du sud-ouest : Vienne. RER
— du centre : Loir-et-Cher, Indre. A
— du sud : Gironde, par un individu tué aux environs de Bordeaux.
— du nord : Oise. MR
— de l'est : Vosges, par la capture d’un seul individu. | L'ASIPMERSSS
Lx F4 Gr “ Fr
Maintenant, s’il ne peut y avoir le moindre doute sur l'existence
* , , « Al . . &[e à Li Fos
France d’un animal facile à confondre avec le Putois ordinaire, maïs d
il se diflérencie nettement par ses mœurs aquatiques, il n’en est pas m:
vrai que cet animal n’est encore que vaguement connu; il est donc'à
haiter que les Visons d'Europe qui pourront être capturés soient sc
à des zoologistes compétents pour qu’ils en déterminent définitivemer
caractères spécifiques en les comparant avec les formes voisines repi
par le Putois ordinaire et le Vison d'Amérique. ee.
Gouvieux. Xavier Rasp
= 465 —
L’AIRE DU VISON
À la suite des précédentes communications, j'ai reçu une série de lettres
…. qui me permettent de tracer la limite méridionale de la zone habitée par le
on. et animal a été pris en Saône-et-Loire (Ex. de la Soc. d’Hist. Nat.
— l'Autun), mais on ne l’y a pas revu depuis longtemps. M. de Chaignon ne le
connaît pas de la Haute-Loire. Pendant un séjour de deux ans dans la
— Creuse, je ne l’ai pas observé davantage. IL existe dans le Cher, l’Indre, la
Vienne. J'ai constaté sa présence dans les marais au Sud de Niort, et je
? ue qu'il se rencontre dans tout ou partie de la Charente-[nférieure.
[n'est pas très rare en Vendée, dans la Loire-“Inférieure. On le trouve dans
toute la Bretagne, sauf peut-être dans le Finistère, où je ne connais pas
— d'exemple authentique de capture. Commun dans l'Ille-et-Vilaine, il se
rencontre aussi dans la Mayenne et l'Eure. M. Anfrie en est actuellement
à son sixième exemplaire pris dans le Calvados depuis le mois de novembre
dernier. M. l'abbé Letacq a découvert dans l'Orne plusieurs colonies,
…— notamment à Vimoutiers. Dans cette région, l'espèce paraît se développer
_ rapidement.
—_ En somme, si le Vison paraît ne pas exister ou n’exister qu’à l’état spora-
dique, au Sud d’une ligne allant à peu près de Mâcon à Rochefort; il n’est
pas rare dans l'Ouest proprement dit. La question reste pendante pour le
Nord, la région entre Seine et Loire, l'Est. Il serait utile, pour la régler
… d'un seul coup, que les abonnés de la Feuille possédant des données posi-
… vives sur la présence du Vison dans leur département veuillent bien en
envoyer une note à la Feuille. L’urgence d’une pareille enquête paraît
» d'autant plus grande que des raisons sérieuses permettent de regarder
… l'espèce comme en voie de développement géographique et numérique très
“accusé. Ce développement, s’il est réel, serait très intéressant à étudier.
—_ Palais de l'Université, Rennes. G. DE LAPOUGE.
= OT D ————
”
LE VISON DANS LA SEINE-INFÉRIEURE
. +
n retour d'un voyage en Tunisie et en Algérie.
Pare "E Henri GADEAU DE KERVILLE.
LU
9
mx # =
— 166 — ER A Fe
MATÉRIAUX POUR SERVIR À UNE FAUNE DES MYRIAPODES DE F
(Fin)
6. Iulus (Cylindroiulus) psilopygus Latzel, 1886.— M. J. Chalande,d
son intéressant travail sur les Myriapodes du Bourbonnais, du Langue
et du Roussillon (Contribution à la Faune des Myriapodes de France, Bull.
Hist. Nat. Toulouse, Fesc publie la Gagniss de l’Zulus psilopygus, é
ar le docteur R. Latzel sur une femelle. Ayant eu récemment la, bor
Éiane de me procurer un mâle, je juge bon, pour fixer définitivem
l'espèce, d'en figurer les pattes copulatrices en accompagnant le dessin
brève description. | ARTE
IULUS PSILOPYGUS Latzel | LCR
5, Deuxième paire de pattes, face antérre, 6. Pattes copulatrices, profil interne. 4 F2
Brun roux annelé de brun foncé et marqué sur les flancs d’une rangée de taches
mème couleur; pattes jaune d’ocre pâle. | | RE
Corps grand, cylindrique, élancé, avec un reflet soyceux peu prononcé. Dimensi
longueur 0®033 à 0046; diamètre 0w004 à 0w005. RER
Tête excessivement finement ponctuée; la ponctuation est plus accusée sur le vertex
qui est presque chagriné. 4 (ou 3) fossettes piligères sur la lèvre supérieure; un sillon
sur le vertex. Yeux écartés de près de 3 fois leur grand diamètre, subrectangulaires
uvales, à ocelles convexes, au nombre de 45 à 50 en 6 ou 7 rangées (5, 6,7, 8,9
2, 3, 6, 8, 9, 10, 9). M
Antennes à peine épaissies au 6€ article, assez courtes, atteignant le bord posté
du ?° segment (Q); proportions observées chez une Q de 000475 de diamètre : 4
0w00025, 2e article 0w00120, 3e article 000070, 4e article 000050, 5e article Qr(
Ge arücle 0w000?5, 7° et 8° articles ensemble 0®00015 ; total 0w00380. L FAO
le" segment très finement ponctué ou striolé, à côtés taillés en angles-presque
la pointe de l'angle est arrondie, le bord antérieur est un peu oblique et presque
échancre ct rebordé dans le voisinage de l'angle; le bord postériéur est marqué d
breuses stries fines et courtes. Dans les segments du tronc, le prozonite est.cou
nombreuses strioles longitudinales, droites, très courtes, mais profondes ; lemétazo
sillonné de strics assez serrées (c') ou très serrées (Q), droites, bien. marquées, 6
generalement régulières et complètes, dont le fond parait ponctué et qui laisse
elles des espaces assez aplatis, semés de points ou strioles très clairsemés, beat
lins que dans n'importe quelle autre partie du corps. Bord postérieur sans. car
Les pores sont assez grands; ils s'ouvrent dans le prozonite dans la plupart des se,
du tronc, mais se rapprochent peu à peu de la suture jusqu'à se trouver en ai
celle-ci dans les segments voisins de l'anus; toutefois, qu'ils soient situés en avant
arriere de la suture, celle-ci est toujours coudée brusquement pour rejoindre
p
. Le segment anal est finement ponctué comme les valves anales, court, |
etranglé et terminé par une pointe bulbeuse ou seulement cylindrique, qui
l'angle des valves anales. Celles-ci sont découvertes, glabres, brillantes, non 1
ornées seulement d'une rangée de soies près du bord libre. Ecaille.
“
VOI
STE
vrn
large, dont la pointe émoussée ne se détache pas des valves. : :
attes médiocrement longues, peu épaissies, armées d'une griffe lon
nombre de 79 à 85; ? à 5 segments apodes,. 524 ele
EC
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« Müle. — Le tronc des mandibules est prolongé en apophyse arrondie, dirigée en avant
et en dessous. La 1r° paire de pattes est transformée en crochets assez grands, à cour-
- bure anguleuse. Les hanches de la 2e paire de pattes ne présentent pas de particularités,
… mais les tarses des pattes ambulatoires sont munis de bourrelets lamellaires. La verge est
! très courte, bilobée à l'extrémité.
.… Patles copulatrices. — Paire antérieure longue, à bords droits presque parallèles; seul,
Je bord interne est échancré près de la pointe. Au-dessous de l’échancrure, le bord interne
— se prolonge parallèlement à l'axe du corps en un lambeau large, qui embrasse la lame
» antérieure de la paire de pattes postérieures. De même le sommet et le bord externe de
« la paire antérieure sont rabattus en arrière, mais à un degré bien moindre que le bord
interne. Le flagellum est long, normal, terminé en pointe effilée. Paire postérieure : lame
antérieure plus étroite et aussi longue que la paire antérieure, à sommet tronqué carré-
…— ment. Lame postérieure constituée principalement par une pièce lamellaire parallèle à
-— l'axe du corps, dont la crête arrondie est évasée et déborde de chaque côté comme le
chaperon d'un mur; le bord postérieur est tronqué et ? fois échancré; sous la 1r° échan-
crure, une crête épineuse en cornet, complément d’une gaîne qui protège le flagellum,
ét qui est située sur la face interne; sous la 2e échancrure, un talon aigu, pointe posté-
rieure de la surface de contact avec la lame voisine; ces trois pointes restent à peu près
dans le même plan. +:
Les échantillons étudiés par le docteur Latzel avaient été recueillis
- par M. J. Chalande à Moulins (Allier); les miens ont été rapportés de Chà-
— teauroux (Indre), par M. Meigniez. J'en possède également trouvés dans les
… Basses-Pyrénées par M. Dollfus. 1
|
2 IULUS ALLOBROGICUS n. Sp.
7. Pattes copulatrices, paire antérieure, face postérieure.
8. — = profil externe.
‘ai Julus (Cylindroiulus) allobrogicus, n. sp.
— : Coloration brun noir olivâtre, annelée de jaune testacé olivâtre, avec la tête, les deux
… premiers et l’avant-dernier segments, et les valves anales orangés. Une bande foncée
- réunit les deux yeux. Pattes jaunes testacécs plus ou moins pâles.
6 AE D robuste, cylindrique, à reflet soyeux. Longueur jusqu’à 0®040; diamètre jusqu’à
L J / .
* Ségments au nombre de 53-55. .
Tête : face et front semés de ponctuations fines, médiocrement serrées ; 4 (3 à 5) fos-
settes piligères sur la lèvre supérieure; pas de sillons piligères sur le front ; le sillon occi-
“pital est faiblement marqué. Les yeux sont écartés l’un de l’autre d'au moins 3 fois leur
……. grand diamètre; ils sont subréniformes, composés d'environ 50 ocelles un peu aplaties,
mais distinctes néanmoins (4, 6, 7, 9, 10, 11). Antennes assez courtes, atteignant à peine
— lé bord postérieur du 2° segment, subclaviformes; proportions observées : 1°" article
— (200018: 2e article 0®0005, 3° article 000040, 4e article 000035, 5e article 000045,
…._ 6° article 000047; T° et 8e articles ensemble 0w00005 ; total : 000210. Diamètre au 5° article
… 000020. Le 5° article porte, à son extrémité, quelques (2 ou 3) bâtonnets à base articulée
analogues à ceux qui Couronnent l'extrémité de l’antenne, et qui sont certainement des
organes du toucher. Ils correspondent, suivant moi, aux organes similaires, quoique moins
2 one mais situés dans la même position, que l’on rencontre chez certains Polydes-
rides. Je n'ai encore observé cet organe que sur une seule forme d’Zulus, qui habite
. l'Algérie, et dont j'aurai l'occasion de donner prochainement une description.
1" segment, couvert de fines ponctuations, assez brillant néanmoins; les côtés sont
: AR RANCE Z ? À
À 84 we À » A
Fe 2% - -
ci - *
— 168 —
taillés en angles droits, à pointes arrondies. Le bord antérieur est conve
rebordé: le bord postérieur, subsinueux, est orne de nombreuses (8 ou 10)
marquées, assez longues dans les angles et allant en décroissant vers la région”
Sur les autres segments, le prozonite est seme de ponctuations inégales, pe
grosses, et par suite peu brillant. Le métazonite est assez court, sillonné de stri
serrées, étroites, bien marquées, droites, complètes, régulières, laissant entree
espace à peine supérieur à la largeur de l'une d'elles, d'où un reflet soyeux
prononcé. Les pores sont médiocrement grands, situés dans le métazonite, mais”
à la suture qui est souvent échancrée brusquement à la hauteur du pore. Le bord
rieur des segments ne présente ni soies ni cannelures. e 2: 0
Segment préanal presque cuireux, par suite peu brillant, terminé par, une-pointe
courte, grêle, cylindrique, absolument émoussee, ne dépassant pas le niveau des val
anales. Celles-ci sont presque un peu rugueuses, saillantes, globuleuses, non rebord
L'écaille sous-anale est très large; son bord postérieur, à peine anguleux, presque-dr
est accolé aux valves. ! L4Rx PTE
Pattes assez courtes, au nombre de 91-101; ? à 4 segments apodes. > 4 CCR
Mâle. — Le tronc des mandibules porte un développement large, arrondi,sliss
brillant, dirigé vers le sol. La 1re paire de pattes est transformée en une paire degr
crochets, à courburé peu anguleuse. Hanches de la 2e paire de pattes sans particula
Les 2? premiers articles des tarses des pattes suivantes sont munies d’un bourrelet
chant, qui occupe toute la longueur des articles. | THÈSE
Patles copulatrices. — Paire antérieure assez allongée, étroite, graduellement :
vers la pointe, qui est arrondie; bord externe un peu échancré à la base; bord in
peu replié sur la face postérieure. Cet organe présente, sur sa face postérieures
dépression destinée à abriter la lame antérieure de la paire de pattes suivantes"@
dépression est terminée anguleusemert dans sa partie supérieure (fig. 7) et nest”
entièrement comblée par la lame antérieure, de sorte que si l’on regarde cette RU |
transparence, étant donné le peu d'épaisseur de la chitine à cet endroit, on esttenté dy
voir une perforation qui, en réalité, n'existe pas. C’est, je crois, à des circonstances sem=
blables qu'il faut attribuer la description de perforations près de la base de cet organe
chez d’autres espèces, perforations que je n'ai jamais constatées, mais dont j'ai parfois.
l'illusion en enlevant le flagellum, dont on voit alors le logement par transparence: Fla=…
gellum long, très grêle, terminé en pointe effilée. Paire postérieure : lame antérieure
courte, dépassant à peine la moitié de la hauteur de la paire de pattes antérieure, "à extré-
mité tronquée et plus foncée que le reste. Lame postérieure (fig. 8) divisée en trois
pointes, séparées par de profondes échancrures, étagées dans un même plan; la pointe”
supérieure, la plus grande, est formée par une lamelle épaissie à sa partie convexe;fine
et transparente en dessous et à l'extrémité postérieure, qui est élargie et porte une petite
griffe, grêle, recourbée, transparente; la seconde pointe, médiane, affecte la forme d’ in
crochet épais, graduellement aminci et tronque à l'extrémité, creusée en gouttièresur
face interne, et servant de gaine au flagellum; la troisième pointe, la pointe infé
est constituée par l'extrémité rétrécie et arrondie de la surface de contact avec.
moitié de l'organe; de la face latérale externe de cette lame se détache, à la bautet
pointe médiane, une crête formant une dent émoussée en son milieu environ; etqui
l’'épaulement externe de l'organe. GS
C’est également à mon ami M. G. Odier que je dois cette espècé qu'a”
recueillie dans les montagnes de la Savoie et des Alpes-Maritimes jusqu'an
l'altitude de 2,000 et 2,500 mètres. | LS SESS
Indépendamment de la forme de ses pattes copulatrices qui suffit pr
différencier de ses congénères, l'espèce en question se distingue’des C7
droiulus psilopyqus et silvarum par sa taille plus petite que chez lepr
et plus grande que chez le second; c’est avec le luridus, le Mollerietile.
ceps qu'il est le plus facile de la confondre, mais les stries dé sesm
zonites sont plus serrées que chez le fulviceps et que chez le Ho
à plus forte raison, beaucoup plus serrées que chez le luridus; j'e
en outre que le prolongement du dernier segment est plus court et P
sous-anale est beaucoup moins aiguë que chez le Molleri. +
H. BROŒLEMAN?
PET 1%
SR
CS HE!
FRE
ST
SUR LES RACES DE CHEVAUX EN HOLLANDE
Les chevaux hollandais sont des bêtes d’attelage par excellence; il n’y a
pas de chevaux de gros trait comme en Normandie et en Belgique; il n’y a
as non plus de chevaux très légers comme les chevaux de Tarbes et du
imousin. La Hollande a conservé plus que tout autre pays le type pri-
"mitif, surtout en Frise. À
= [es trois principales races sont les races de Frise, de Gueldre et
- d'Utrecht. |
On trouve dans le cheval frison un peu du type andalou, ce qui doit pro-
“venir des introductions faites pendant l’occupation de la Hollande par les
… Espagnols, au XVI sièele.
«
=
Pie ee MT me mem imre y un 2"
FIG. 1, — Race de Frise.
Ce cheval a une petite tête, de petites oreilles, l’encolure de cygne, le
-gcarrot peu sorti, le dos souvent plongé, la côte plate, les hanches courtes
et saillantes, la queue plantée bas, souvent la poitrine étroite; il est haut
sur jambes, et a les membres légers, les pieds hauts et étroits, en général
“beaucoup d’allures, marchant haut et vite, ayant une belle avant-main et
- l'arrière-main défectueuse; on rencontre cependant aux environs de Zwolle
- des Juments très jolies qui tenteraient le pinceau d’un peintre.
La couleur noire est la couleur dominante de cette race.
—.… Le cheval de Gueldre est plus grand que le, cheval de Frise; il a la tête
“un peu forte, les oreilles longues et écartées, l’encolure longue et bien faite,
le garrot sorti, la poitrine et les épaules larges, le dos bien fait, les hanches
“longues, la queue bien attachée, souvent léger de membres et quelquefois
avec le pied un peu large, le cheval de Gueldre est un animal vigoureux,
solide et doux; 11 possède des qualités très appréciables comme cheval de
CA
carrosse, le cheval de Gueldre actuel est un croisement du cheval du pays
4
— 170 —
avec le cheval allemand d'Oldenburg; ce produit ressemble”en somme”
assez au cheval normand pour tromper même des connaisseurs: 7
Le cheval de Gueldre estigénéralement de couleur baie, DE
FIG. 2. — Race de Gueldre,
« té "4
Le cheval d'Utrecht est intermédiaire entre les deux races; il ressemble
aux deux, sa taille est également intermédiaire; il marche vite et haut;
il a la tête moins forte que le cheval de Gueldre, mais plus forte que “le
Frison, les oreilles parfois longues et rapprochées, l’encolure longueet
L£
F1G, 3. — Race d'Utrecht,
se rè ; à A
4
è
L 4
LE -
. rance (1).
\
à
4
Ed
1 (
ets, + : 3
ù . : Grossissements Le
(: diamètres (Object. O Vérick Ocul. 1,
- > tube de 16 centim.
* De 50 diamètres à 100 diamètres.
De 300 diamètres à 400 diamètres.
- De 500 diamètres à 800 diamètres.
CE mea Ms D diam. . ;
500 (Object. 1/12 imm. homog. Zeiss,
| Je. 41 owell et Sealand, tube anglais
TEE
Le
{
Champs en millimètres
millimètrés.
jgn/m à 1n/»5
Om/m5 à Om/n3
Om/n95 à (m/n90
‘
rouée, le garrot charnu, le dos bien fait, la côte ronde, la croupe arrondie,
les hanches longues, la queue un peu basse, les membres légers et le pied un
eu large. C’est un beau et bon cheval de voiture, sage et énergique.
Comme le précédent, il est en général de couleur baie, mais plus foncée.
—_ En somme, les chevaux de ces différentes races sont appréciés surtout
“pour la sûreté de leur caractère, car ils sont habitués
à marcher sur des digues élevées, à traverser des ponts-levis, à embarquer
out attelés sur des bacs, etc., ce qui contribue à leur donner de l’assu-
E. DE LaARovy.
< (1) Les photographies ci-jointes ont été exécutées d’après les types appartenant à
M. Hublot, qui a bien voulu mettre ces chevaux à ma disposition.
NOTES DE TECHNIQUE MICROGRAPHIQUE -
J'ai réuni ici quelques indications de procédés qui m'ont rendu service
“a l'occasion; peut-être bien des observateurs les emploient-ils déjà. J’espère -
“que ces indications pourront être utiles à plusieurs.
— Champ correspondant aux divers grossissemênts du microscope. — Je n'ai
pas là-dessus, à proprement parler, de « procédé » à indiquer, je veux sim-
plement rappeler aux commencçants une question importante dont ils ont en
“vénéral une idée trop vague. Les débutants en micrographie, en eflet, et
“Surtout ceux encore moins micrographes auxquels ils montrent leurs prépa-
“rations, se font rarement une idée nette du champ de vision qu'ils pourront
“embrasser en employant un jeu d'objectifs et d’oculaires donnant un gros-
Sissement déterminé. Au commencement des £tudes faites avec le micros-
.cope comme pour celles faites aux lunettes et télescopes, on doit bien se
pénétrer de l'étendue de la surface que l’on pourra embrasser en entier dans
le champ avec une amplification déterminée.
Pour fixer les idées à cet égard, voici un petit tableau donnant la gran-
deur moyenne en millimètres du diamètre du champ que l’on a sous les yeux
avec divers grossissements. Ce champ est, bien entendu, variable dans une
certaine mesure suivant la combinaison optique employée et surtout suivant
Dculaire, oculaire à grand champ, etc.; mais cette moyenne n’en est pas
moins utile à connaître dans bien des cas : | |
Om/m12
Om/m09
s le bas âge
TRE LES
-
Noter que les grossissements indiqués ici sont des gr
linéaires mesurés directement au mICroscope. IL est clair que par
on peut obtenir pour un même champ des amplifications bien F us
rables. |
Objectif à grossissement variable. — La plupart des opticiens ns
aujourd’hui dans leurs catalogues des objectifs à grossissement vai
fort commodes pour certaines études, maIs d'un tes
élevé. Chacun sait que la manière la plus simple d'obtenir un grossis
variable avec un objectif ordinaire donné consiste à isoler une desk
de cet objectif qui constitue alors un système dont le grossissement est
presque de moitié. Mais on peut faire varier le grossissement d'un c
plus graduellement et aussi dans de plus larges limites à l’aide d'un
sitif facile à réaliser sans grands frais. Ce dispositif est le suivante
Prenez une lentille oculaire (lentille biconcave), de ces petites jur
qui, ouvertes, ont de 7 à 10 centim. de longueur, montez-la dans un
tube de métal ou de carton noirci à l’intérieur, ayant 30 millim. envi
longueur, et d’un diamètre intérieur tel qu'il puisse couhisser à frot
sur la monture de votre plus faible objectif. Si, partant de la distance |
normale de cet objectif, vous soulevez lentement celui-ci à Paide del:
maillère ou du tirage du mouvement rapide, et que, en même temps;
approchiez SR A de la lentille objective frontale votre: len
biconcave, en enfonçant sur l’objectif le petit tube qui la porte, vous x
le grossissement diminuer rapidement, en même temps que Je
augmente. RAS
Le
n employant, d’une part, la lentille oculaire d’une lunette de Ga
de 9 centim. de tirage, lentille que l’on pourrait se procurer bien fac |
à part, dans le commerce, pour une sommé très minime (la inienne y
chez Hurlimaun), d'autre part l'objectif O de Vérick et l’oculaires
leurs que la théorie optique du procédé intéresserait, l'éclairciront facil
Re
| DISTANCE
DISTANCE de la lentille frontale |
COMBINAISON +
GROSSISSEMENT frontale totale de l'objectif | 3
optique + de l'objectif à la lentille biconcave |
supplémentaire
Objectif O seul | 20 diamètres Ltm/n A |
PL à f 15 ue Le m/m
Objectif Oet | 15 30 JR
lentille biconcave } d ri s FX: : 23
Oculaire redresseur, — Si le prisme redresseur à dissection.
construisent les opticiens, a l'avantage de pouvoir servir avec des.
de grossissement variable, il a en revanche cet inconvénient, qui,
rendu son usage peu agréable, c’est que, en raison de l’incliné
de son ouverture oculaire, les doigts travaillent sur un point to
celui vers lequel l'œil est en apparence mécaniquement dirigé
défaut de concordance qui pour être suffisamment annihilé
exige presque autant d'apprentissage que la dissection}
renversés faite à l’aide des oculaires ordinaires. Je crois, au «
recommander l’usage des oculaires redresseurs à quatre lent
basés sur le principe des oculaires des longues-vues terres
aussi bien avec ces oculaires faire varier le grossissement à!
é EAN RER S :
nr T0 à
Ex = d
ac
!
“tirage du microscope, et, s'ils absorbent un peu plus de lumière que le
prisme redresseur, cet inconvénient perd beaucoup de son importance si
» l'on remarque que l’on ne travaille — avec l’image redressée que sous des
objectifs faibles et très lumineux. II est facile, du reste, de forcer l'éclairage
2 à Paide des condensateurs ordinaires.
+ … On peut organiser soi-même un oculaire redresseur de ce genre à l’aide de
…J'oculaire de l'une de ces petites longues-vues à plusieurs tirages que l’on
trouve couramment partout et qui ont, ouvertes, de 30 à 50 centim. de
… longueur. Il suffit de dévisser le dernier ou les deux derniers tirages et de
les glisser dans le tube du microscope, en ayant soin que la lentille la plus
rapprochée de l'objectif en reste à une distance de 5 à 6 centim. au moins,
distance minimum nécessaire à la formation de l’image au-dessus de
Ÿ l'objectif. | |
… Eclairage des corps opaques. — Les différents appareils pour l’éclairage
des corps opaques sous le microscope sont généralement peu employés, tant
… sans doute à cause de leur prix assez élevé que du petit nombre de cas où
— leurs effets conduisent à des résultats réellement plus scientifiques que
pittoresques. Les simples indications que je veux donner ici n'ont trait
qu'à léclairage de petits objets étudiés avec un grossissement ne dépassant
— guère une quarantaine de diamètres et compris, le plus souvent, entre quinze
…_ettrente. Tous ceux qui ont eu l’occasion de travailler sous le microscope
… composé muni de ces grossissements et en employant avec la lentille dite :
… pour l'éclairage des corps opaques, soit la lumière du jour, soit celle de la
: fampe, auront certainement été frappés autant de la Iuminosité de la partie
… dé l'objet recevant directement les rayons lumineux, que de l'obscurité
complète dans laquelle restent les points qui ne sont pas dans la direction
… de ces rayons. Pour certaines études telles que celles des détails de la
… bouche de petits mollusques, des ornements de certains tests, etc., cet incon-
… vénient devient souvent capital. Voici comment on peut y remédier, en
construisant soi-même à peu de frais un excellent réflecteur.
.Tracez sur le papier une circonférence dont le diamètre soit le tiers ou la
moitié du diamètre de la platine de votre qe D : inscrivez un hexa-
- gone dans cette circonférence Le côté étant, comme l’on sait, égal au rayon) :
à EE ensuite une lame métallique, tôle mince ou fer-blanc, etc., de 15 à
“20 "/" de largeur, de manière à former trois petits panneaux faisant entre
eux le même angle que trois côtés de votre hexagone : découpez au diamant
- dans un de ces petits miroirs que l’on trouve dans tous les bazars, trois
- panneaux rectangulaires de mème dimension et collez-les avec un peu de
… cire où de gutta-percha sur les trois faces correspondantes de votre lame, du
… côté de sa concavité bien entendu. Si vous portez ensuite votre petit réflec-
teur à trois faces sur la platine en ayant soin que le centre de l’hexagone
“tombe sensiblement au centre du champ où est placé l’objet à étudier et si
vous dirigez convenablement la source de lumière vers les miroirs, vous.
erez étonné de l'éclairage qu'en recevront les parties précédemment
obscures de l’objet. L'étude ou le dessin en sont ainsi grandement facilités.
at de la pe et ce doit être certainement le plus grand nombre,
b toujours un stoc
_L TER." RMS
[1 suffit de les découper au diamant et d'enlever ensuite las
les faisant tremper dans l’eau chaude, Un dernier lavage avec une lu-.
tion faible de potasse leur donnera une limpidité parfaite. FAT
| |} LHRR RARES
Cellules en quita-percha. — Il est souvent commode de pouvoir faire
même rapidement des cellules de diverses dimensions pour cultures, pré
rations, ete. La gutta-percha est une des meilleures substances à em plo)
dans ce but. Si on n’a pas de gutta en feuille d'épaisseur convenable;wc
comment on peut s’y prendre : On fond des morceaux de gutta dans
cuiller en fer et on la coule sur une feuille de papier légèrement gommée
côté qui reçoit la gutta, la gomme étant bien sèche et la feuille placée
une surface bien horizontale. Avant qu’elle soit froide, on la recouvre d}
autre feuille de papier gommé, et, avec une presse, OÙ simplement un fer à
repasser, on la comprime régulièrement de manière à obtenir une fe lille #2
d'épaisseur convenable, soit 1/2 millim. à 1 millim. environ suivant ] sage
que l’on se propose. Le tout étant refroidi complètement, on sépare facik
ment les feuilles de papier en les mouillant si c’est nécessaire et l’on découpe
au canif ou à l'emporte-pièce dans la feuille de gutta, les cellules ana
dimension désirée. : : _ DATES
On fixe ensuite ces cellules sur les slides soit en chauffant légèrem
ces derniers, soit, de préférence, à l’aide d’une dissolution épaisse de“
dans le sulfure de carbone. ENT
Il est facile par ce procédé de construire une chambre humide en 1mpr=
mant sur le cadre de la cellule, avant de la coller sur le slide et pendant
qu’elle est encore molle, une gorge ou cannelure plus ou moins large à laide
’une petite lame ou tige RP A 20ES Le cadre fixé laisse alors entre la paroï
papier buvard, mèche de coton, etc., qui mettra en communication l'intérieur.
avec l'extérieur pour les diverses actions que l’on aura à exercer. SE
HSE INUREES
Montage à la gélatine et au baume de Canada de quelques objets trans: ‘
parents. — On sait que, par suite de son indice de réfraction élevé, on ne
peut monter dans le baume de Canada certains objets qui y acquièrentstrop.
de transparence pour que leurs détails puissent être étudiés facilement. On
est réduit alors, si l’on ne veut pas ou si l’on ne peut au préalable co orer.
. artificiellement la prépe bia à se servir comme médium de la g
glycérinée, l’ichtyocolle de Behrens, etc. J’emploie moi-même, der
quelque temps, une méthode qui n’a peut-être rien de bien nouveau,n
que je crois devoir indiquer comme m'ayant donné jusqu'ici de bons-résull
pratiques. Je l'ai employée avec succès pour le montage de radules-de
mollusques, pièces chitineuses d’Arthropodes, etc. RD
Voici la manière d'opérer : l'objet encore hydraté est immergé dans une
solution assez épaisse et bien limpide d’une gélatine blanche, dure, de bonne
qualité, maintenue en goutte: tiède sur le side lui-même. On laïssee suit
la gélatine se solidifier et on la recouvre alors pendant deux ou trois minut
avec quelques gouttes de la solution commerciale d'aldéhyde form
(formol), on lave à l'eau froide et on laisse sécher complètement. On”
enfin par-dessus une solution épaisse de baume de Canada dans le ber
le xylol, on applique le couvre-objet et on laisse sécher définitivement:
d'enlever au canif et à la benzine le baume resté débordant en dehors”
cover. sé
La préparation ainsi faite a alors l'apparence d’une PRÇRTE aratio
au baume. Elle présente certains avantages des préparations à la gé
tout en paraissant offrir la plupart des garanties de conservation et
dité des préparations faites en entier au baume de Canada. J’ajouterai seu-
dans le benzol, un baume un peu moins sec que celui que fournit habituel-
lement le commerce sous le nom de baume de C. sec. Si l’on ne veut préparer
soi-même son médium, en évaporant convenablement le baume sirupeux dans
une capsule de porcelaine, il sera bon d’ajoüter à la solution faite avec le
- baume sec ordinaire quelques gouttes d’huile de cèdre qui rendront la masse
définitive de la préparation plus souple et moins cassante, même après dessic-
cation complète. |
F M. VIGUIER.
CHRONIQUE BOTANIQUE
US
. Les bases anciennes de la systématique en botanique sont, depuis assez longtemps,
“vivement critiquées ; nous avons publié ici même l’importante étude de M. Julien Vesque,
sur la Botanique systématique et descriptive de l'avenir (Feuille, denovembre 1889à octobre 1890);
notre regretté collaborateur a pu encore, bien peu de temps avant sa mort, prendre con-
“naissance d'un travail remarquable de M. Paul Parmentier, sur les Magnoliacées, qui
vient de paraître dans le Lulletin scientifique de la France et de la Belgique, et qui est conçu
* LEE les idées nouvelles.
… … Moici en quels termes M. Vesque fait l'éloge de cet ouvrage : « Cette consciencieuse
… monographie des Magnoliacées n’est pas purement anatomique, la méthode anatomique
«_étant'une erreur au moins aussi grave que la méthode purement morphologique; elle ne
prend pas davantage son origine dans une idée dogmatique quelconque. M. Parmentier
qui met modestement sous les yeux des lecteurs quelques planches de dessins, n’a soumis
un énorme dossier dans lequel chaque espèce est figurée, autant que possible, au double
point de vue anatomique et morphologique... Avec une telle methode, aucun caractere
“distinctif ne saurait échapper; le classement devient presque une opération mécanique...
… Les résultats philosophiques de ce travail sont de deux sortes : d’abord, la confirmation
-de la Subordination des caractères anatomiques. Si on range ces caractères par ordre de
…_ constance, on voit venir en tête l'appareil stomatique (du type ruwbiacé) et les poils. Les
“canaux gummiftres des Schizandrées font défaut aux autres Magnoliacées, chez lesquelles
… l'appareil sécréteur se réduit à des cellules oléigènes; ils revêtent la dignité d’un caractère
… de-tribu, de même que la structure du bois, si intéressante dans cette famille. Mais il y a
autre chose, et de bien plus intéressant, dans le travail de M. Parmentier : je veux dire
… la généalogie des espèces. Il est incontestable que la différenciation se fait suivant des lignes
= niono-à-pléiotypes, dans lesquelles les espèces successives représentent des degrés pro-
…sressifs d'une même sorte de différenciation : annoncée dans une direction donnée, la
filiation se poursuit, sans dévier beaucoup, dans la même direction; — et si, maintenant,
» allant du plus différencié au moins différencié nous marchons en sens inverse, nous trouvons
“que toutes ces lignes convergent vers une espèce ou un groupe d'espèces affines, le
9 oupe nodal renfermant en germe, et lui seul, toutes les variations qui se sont peu à peu
introduites dans le genre. »
… (Bulletin scientif. de la France et de la Belgique, 1896, p. 196).
+
VS En - u ‘
M. Renauld, dans la Muscologie française de M. Husnot, avait proposé pour la section
Harpidium du genre Hypnum, où les formes sont éminemment variables, de grouper ces
formes autour d'un certain nombre de types qui se subdiviseraient en plusieurs races
“avec des variations de peu d'importance; toutes ces formes sont décrites et classées,
“mais ne figurent que comme variétés du type spécifique. M. Debat a étendu ce système
lux-autres sections du genre Æypnum et même à d’autres genres de Mousses : Barbula,
Webera, Bryum, Amblystegium. Pour donner une idée de cette nouvelle classification,
prenons le genre Bryum qui est ainsi divisé par M. Debat :
du st 118 7 - Genre BARBULA -
Lype aloides :
Lo rr'OL _aloides, forma typica, et les formes secondaires ambigua, rigida, brevi-
LL RSR ER L i
Ses RER
2. Groupe membranifolia, forma lypica, et les formes secondaires chloronotos. a "1
Type muralis : | … : 7 ST CRTÉR
h Groine muralis, forma typica, et les formes secondaires cuneifola, Wa dia a, Ma
ginala, canescens. ES
Type unguiculala :
1. Groupe unguiculata, forma typica et forme fallaz. < | De SÉR
9, Groupe vinealis, forma typica et formes secondaires vinealis, cylindrica, 9
iemadophila, Hornschuchiana, paludosa. Sa re
Type revoluta : . + + | LS CEE
j! Groupe revoluta, forma typica et formes secondaires convoluta, flavipes, 1 color.
Type tortuosa : ; JTE JA LTERERS
1: Groupe tortuosa, forma typica, et formes secondaires inclinata, fragilis. TER
2. Groupe. Formes cæspilosa, hibernica.
3. Groupe. Forme squarrosa.
Type subulala : : CESR
1: Groupe subulata, forma typica, et formes secondaires mueronifolia, inemmis/tatif
alpina, lævipila, papillosa. PTE
Type ruralis : : } 2 Late
1. Groupe ruralis, forma typica et formes secondaires aciphylla, intermedia -prine
(Depar, CR. Société botanique Lyon, 1895, p. 49). SE
Dans le méme ordre d'idées, nous extrayons les considérations suivantes-du
de MM. E. Bureau et Camus sur les Spbaignes de Bretagne : I n'existe-peute
plantes pos polymorphes que les Sphaignes. Ce polymorphisme est une"des
causes des difficultés qu'on rencontre dans l'étude de ces plantes et, par ungu
de l'intérêt qui s'attache à cette étude. Combien de botanistes se sontsenu
découragement devant la quantité prodigieuse de formes qu'affectent beaucoup.d'es
Ce sentiment n’est que trop justifié, si l’on ne voit dans ces formes qu'une sériemdeñ
de variations sans lieu commun. Il en est autrement, lorsqu'on considère ces.w iatic
comme la preuve de l'extrême plasticité des Sphaignes, comme le résultat del'adaptat
d'une espèce à telle ou telle condition de vie, de support, de station, lorsqu'on-ch
reconnaître dans les variations successives que présente la tige d’un méme"indi
réaction de cet individu contre les modifications successives, suivant les saisons.
resse, profondeur de l’eau, éclairage, etc.) du milieu dans lequel 1l.vit Ba.
s'élargit alors : le biologiste voit surgir devant lui une foule de problèmesAnte
dont la plupart n’ont point encore reçu de solution; le botaniste systématique appren
juger de la valeur des caractères; il constate la persistance de certains d'entre
à travers les variations illimitées de la forme extérieuré, tandis que d’autres disparais:
avec la cause qui avait provoqué leur apparition. Bref, nous ne croyons Lo aller
loin, en disant que, chez les Sphaignes, l'étude des variétés, ainsi comprise,a.pre
autant d'intérêt que celle des espèces au point de vue de la biologie, de las;
et de la géographie botanique. 1726 FE
(E. Bureau et-F. Camus, Bull. Soc. Nat. Quest, 1896, p. 41.) |
du bn
te
X>
À propos du pédicelle des mousses, M. Amann, en constatant la variabilité de la :
gueur de cet organe dans une même espèce, est amené à des considérations sui clan
de la variabilité des caractères et à établir que, pour une collection d'individus.
rables, représentant un type, il y a une mesure moyenne de chaque caractère;
ristique d'un type résulte de l'ensemble des valeurs moyennes des différentsca
la diagnose de ce type sera l'indication de ces valeurs moyennes. jé
(AMANN, Revue bryologique, 1896, p. 56.)
du genre /mpaliens, et en se basant également sur les faits observés par M Fe baul
nte 79 la
ET co RQ
raie.
+ FA A . : * L'RR AR
très près du sommet, paraît prendre la place de la vraie racine principale” AE à d
Le docteur Beauvisage a eu l'occasion de déterminer histologiquement-là
bois de différents cercueils égyptiens remontant à la XIIe dynastie (envirt
avant Jésus-Christ), et, contrairement à l'idée qu'on avait jusqu'à présent, Al
trouvé de bois des Coniféres suivants : cyprès, cèdres, sapin, pin, @ mére
il a pu déterminer avec certitude le bois d'if. Or, actucllement, dans l'aire
de cet arbre, la contrée la plus rapprochée de l'Egypte est le Taurus
donc probable que ces bois ont dù être transportés en Egypte par la vo
La
Paaes
(Ann. Soc. Botan. Lyon, 1895, p. 33). à
AL. |
HT 2 AT —
Dans une longue étude sur la Vigne du Mont-Ida, le docteur Saint-Lager démontre
“que Linné à complètement méconnu les données de l'histoire et de la géographie, en
“appliquant à l'airelle à fruit rouge la dénomination Vitis idæa. La seule airelle qui fût
“connue des’ anciens est le Vaccinium myrtillus, qui existe jusque dans les montagnes de
“Asie Mineure. Le mot de Vaccinium. dans les écrits de Virgile, Ovide, Pline et Vitruve,
“désigne une sorte de jacinthe dont les fleurs servaient à teindre les vêtements en pourpre,
“ct M. Saint-Lager établit d’une manière très précise la synonymie chez les anciens des
termes Hyacinthus et Vaccinium.
—(Sarnt-LaGER, Annales Soc. Bot. Lyon, 1895, p. 73).
En examinant l'influence de la greffe sur la composition du moût de raisin, MM. Gayon
et Dubourg ont reconnu que la greffe ne modifie pas plus la composition des matières
“sucrées du raisin que la forme des feuilles ou des fruits, et puisqu'un raisin de vigne
-creffée renferme les mêmes sucres, dans les mêmes proportions que les raisins de la
-mème vigne non greffée, il est permis de conclure qu'il en est de même pour tous les
“autres principes élabores par la plante, ainsi la greffe n'apporte aucun changement dans
la constitution chimique propre aux raisins d'un cépage donné.
(Revue de Viticulture, I, p. 429).
Les algues Sphériques, creuses, du genre Péla, si abondantes dans l'agglomération d'algues
ossiles qui forment les bogheads d’Autun, ont une extension qui dépasse de beaucoup la
formation permienne d'Autun : on les a rencontrées, d'après M. Renault, depuis la base
du Culm, près de Moscou, jusque dans le lias supérieur de Hongrie. Les différentes
espèces du genre ne paraissent se caractériser que par les dimensions des thalles et des
cellules qui les constituent.
_ (B. Renaur, Bull. muséum, 1896, p. 104).
en
On sait, d'après les récents travaux de M. Mangin, que la constitution de la membrane
des végétaux (Phanérogames, Cryptogames vasculaires, Champignons) est plus complexe
qu'on ne l'avait admis. M. Sauvageau a recherché si une semblable complexité se retrouve
chez les algues ménspertes et de-son travail sur l’Ectocarpus fulvescens, il résulte que la
membrane de cette algue présente, comme les poils du coton, un cas intermédiaire entre
les. membranes dépourvues de cuticule (appareils conidifères des Péronosporeées) et
celles munies d'une cuticule nettement cutinisée (épiderme de Phanérogames, Crypto-
ames vasculaires). La membrane de l'E. fulvescens est de nature celluloso-pectique.
2 surface extérieure, exclusivement pectique, probablement avec condensation spéciale,
oue le rôle d’une cuticule; à l’intérieur est un cylindre, cloisonné par les lamelles
noyennes, qui est fortement ou peut-être exclusivement pectique; enfin, à l'intérieur de
chacun des articles ainsi délimites est une paroi, propre à chaque cellule, où la proportion
le cellulose est bien plus considérable que celle des composés pectiques. Ces remarques
appliquent probablement à bien d’autres Pléosporées; la gelée qui entoure certaines
liatomées fixées sur ces plantes est également pectique.
(G/Sauvaceau, OR. Acad. des sciences, 20 avril 1896, p. 896).
17 ? |
assez grand nombre de plantes cultivées, et tout particulièrement le Safran et la
izerne, sont tuées par un Champignon à filaments violets, la Rhizoctone, qui forme soit
nl les ignons de Safran, soit sur les racines de la Luzerne, de la Betterave, de la
irotte, de l'Asperge, etc., un lacis de filaments d’abord blanchâtres, puis violets, au
lieu desquels on trouve en quantité de très petits corps hémisphériques, désignés par
bulasne sous le nom de corps miliaires, et sur la nature desquels on n’était pas d'accord.
“Prillieux en a étudié la structure et le rôle ; il a reconnu que ce sont de petits amas de
célium. dont les filaments forment une sorte de cône ou de dôme qui presse sur la
che Subéreuse de la racine et, là où les cellules se disjoignent, s’insinuent dans leur
vale, sy pelotonnent et arrivent par leur pression à les écarter davantage, dissociant
iles cellules du périderme, sans les percer; c’est donc par les corps miliaires que les
ments du parasite pénètrent dans la plante nourricière ; ils sont tout à fait comparables
me petits Sclérotes du Rosellinia quercina, la Rhizoctone du chène, observée par
«| ar g, sur le pivot des jeunes chênes.
PRILLIEU: , Soc. bot. France, 1896, p. 9.)
kmol ne paraît pas donner de résultats bien satisfaisants en botanique, au moins
onservation des couleurs; toutes les couleurs des séries xanthique et cyanique
issent assez rapidement et M. Blanc est arrivé même à décolorer, en peu de temps,
ted'orange. Par contre, la couleur verte paraît se maintenir.
SAG 2e Br ANG, CR.Soe. Botan. Lyon, 1895, p. 32.)
— 178 —
Parmi les travaux locaux sur la flore des régions de l’Europe occidentale, no ous avo)
relevé parmi les publications reçues ce mois-Ci : RE
Pavor. — Roses de la vallée de Chamonix (Ann. Soc. Bot. Lyon, 1895; p. D.
Macnix. — Plantes rares de la région jurassienne (Ann. Soc. Bot. Lyon; 1€ L
Hérier. — Même sujet (Soc. Botan. France, 1896, p. 66). | 4
Viviann-Morec. — Les plantes calcicoles de Caen (CR. Soc. Bolan. Lou,
45).
4 Jacqueuer. — Végétation du canton de Crémieu (id, p: 61): ce: APE #
DeouevauviLLer. — Flore sylvatique de la vallée de . ‘Noye (Soc. Linnéenue Vor
1895, p. 321). d-
To — Flora Aclensis (Soc. Vaudoise Sc. Nat., 1895, p. 227).
SoLLa. — Osservaz. botan. sulla prov. di Cosenza (Malpighia, 1896, p. san.
Ganvocer. — Herborisations en Espagne (Soc. Botan. France, 1896, p. 51).
NOTES SPÉCIALES ET LOCALES
Examen des Anthicides de la collection Reïtter. — M. Reitter ayant bien v
me communiquer sa collection d'Anthicides, en me permettant obliseammént d'en ra
au profit de la mienne tout ce qui me conv iendrait, je donnerai ici le résultat d’un exa
général touchant cette nouvelle collection (1). J’ai réservé l’étude des types des fo
lides de Reiïtter pour un travail en projet : une étude d'ensemble surjles x ophilid
européens. Dans cet article, avec quelques diagnoses, je présenterai les indice ions
velles de provenances, des renseignements complémentaires pour l'étude de certaines.
espèces, enfin, je donnerai un tableau synoptique pour aider à déterminerlegre upe de
Anthicus sidonius Truq. où figurent plusieurs formes nouvelles. MR - US
Xylophilus drusus Pic (Rev. ?Zool., 1894, Mémoires, p. 435). De Beyrouth.
Aylophilus (dorsalis Reit. in lit.) graliosus Pre: (E ec rc
Le G', un peu moins élargi que la Q, passe quelquefois au testacé presque.com
les élytres qui offrent seulement une vague teinte rembrunie sur leur milieu."
Trolommidea Salonz Reit. Remarquable par sa forme élargie de Dalmatie: ne À
existe une autre espèce de Trotommidea (?) qui offre une forme plus allongée, les an
plus grèles, le A me non transversal : c'est le Tr. elongata Pic ün lil. Re:
Noloxus elongatus Laf. Espèce à dessin variable. La forme type se rapporte à des à
plaires présentant un dessin composé de taches isolées comme chez: AS ris L
quelquefois les taches scutellaires se prolongent en bandes minces jusqu
Parfois aussi le dessin est continu comme chez N. hirtus Laf. Russie, 6.
Nototus semipunctatus Reit. Espèce à longue pubescence plus ou ne à
voisine de N. hirtus Laf. Le type a le dessin postérieur (bande en forme d’acr er
flexe) court de N. maurilanicus Laf. Mais j'en possède de ma collection trois-ex
d' ru dans le Turkestan, qui présentent la bande postérieure rejoignant LE v r
tellaires.
Le dessin de la plupart des Notoxzus étant fort variable, je m’arrête de noie ]
groupe, plusieurs modifications que d’autres pourraient peut-être appeler -tran
faut des matériaux considérables pour arriver # comprendre un peu a variatio!
séparer des variétés. |
Nolozus numidicus Luc. ; | F Fe
Notozus 4-maculalus Heyd. (tetragraphus Reït. in lit.). > Eu x
Mecynolarsus cornutus. Je sépare, sous ce nom, deux exemplaires prove
(Casablanca), qui présentent une corne prothoracique obscurcie bien dentelée: Cc
ont une forme en ovalc allongé avec une coloration générale pâle, l'un * C!
l'autre Q plus large, présente seulement une tache noïrâtre externe allongéést
Long. 1 1/2, ? 1/4 millim. Sans doute variété de 4
Leptaleus trigultatus Laf. CP
Stenidius v. triangulum Desbr. (delicatulus Reït. in lit. ). y en
Anthicus giganteus Laf. A 2.
Anthicus forticornis Pic. | 4
Anthicus humilis Germ. v. græcus. Noir, assez grand et assez large; ! tête courte,
ES
1) Voir les précédents articles s Let t
mt 2 pe es sur ‘les collections Lethierry, apr -
(2) C'est l'insecte indiqué sous le nom de Tr. Salone Reit. as
l lurc
cs NES l % ve : É
rement conifère; prothorax large; elytres légèrement déprimés, à ponctuation peu forte,
écartée. Antennes et pattes vaguement et en partie roussâtres. : Long. 3 millim. Grèce.
— Anthicus Moranitzi Desbr. v. detectus. Etroit et allongé en majeure partie, brunûtre ;
“tête foncéc large, légèrement conifère; antennes testacées minces et courtes: prothorax
“très élargi en avant ct tuberculé fortement sur la base, noirâtre ou brunâtre et obscurci
« Seulement en avant; élytres à côtés presque parallèles un peu déprimés, tronqués droit
-ct'arrondis à l'extrémité, finement pubescents de gris, à ponctuation assez forte, écartée ;
“ils sont variables, ordinairement entièrement d'un brun jaunâtre avec une vague teinte
“plus foncée sur le milieu; pattes testacées ou rembrunies. Long. ? 4/2 millim. Sarepta.
Anthicus longicollis Sch. v. uniguttatus. Chaque élytre orné d'une seule tache humérale,
- d'un roux jaunûtre. 4 Dalmatie.
…_ Anthicus angulifer Pic (An. Fr. 92 B. CCLXX). Une des plus grandes espèces du genre
décrite de Kaïfa et se trouvant aussi en Thessalie. Les deux exemplaires possédés de
cette dernière provenance, présentent la tête obscurcie et les élytres nettement foncés. Le
type paraît un peu immaturé.
Anthicus antherinus Lin. v. semilestaceus Pic. Moravie.
— Anthicus antherinus L. v. valens. Coloration rougeâtre des élytres largement et varia-
… blement éteñdue, ordinairement ne laissant qu’une tache triangulaire juxta-scutellaire et
une petite apicale foncées; quelquefois il en existe une troisième externe sur le milieu des
“lytres; pattes variables; antennes foncées. Long. 3 à 3 1/4 millim. Russie méridionale.
mn Anthicus scapularis Laf. sp près Antherinus L. Le scapularis de Marseul (p. 186) paraît
désigner une toute autre espèce que celle de Laferté, peut-être une variété de
” Baicalicus M.?
_Anthicus gratiosus (v. de thyreocerphalus Solsk.?). Assez allongé, en majeure partie d’un
- jaune rougeûtre, tête noire, forte, tronquée, à ponctuation fine et dense: antennes grêles,
…iestacées, obscurcies à l'extrémité; prothorax relativement loug et étroit, d'un jaune rou-
…seûtre à ponctuation très dense; élytres allongés, un peu élargis près de l'extrémité qui
est obliquement arrondie, à ponctuation assez forte, rapprochée; ils sont en majeure
… partie d'un jaune testacé par la présence de deux grandes taches de cette couleur, une
…_humérale, l’autre après le milieu; bords externes également de cettte couleur, le reste
noir; pattes d’un jaune rougeâtre; voisin de 4. Antherinus L. Long. 3 1/2? millim. Caucase.
— Anthicus tristis Sch. v. Entièrement rougeâtre moins la tête et le tiers postérieur des
* élytres obscurcis. | Grèce.
—… Anthicus ater Bruz. Rarement les pattes passent au rougeûtre. Finlande.
—._ …_ Anthicus cribripennis Desbr. ; Algésiras, Espagne méridionale.
— Espèce nouvelle pour la faune d'Europe.
…Anthicus morio Laf. v. differens. Moins foncé que la forme type, plus ou moins brunâtre
-avec les pattes ordinairement entièrement claires; tête à ponctuation forte et écartée ;
» taille grande. Ile.de Rhodes, Syrie, etc.
… Anthicus fuscicornis v. barbarus Pic. Casablanca, dans le Maroc.
… Anthicus depressus Laf. ; Circassie.
Quelquefois le prothorax est étroitement rougeâtre sur sa base.
….Anthicus tangerianus Pic. Se trouve aussi à Casablanca, au Maroc. Sans doute cette race
Let fuscomaculatus Pic sont deux nuances de la même espèce? La capture de nouveaux
“exemplaires trancheront la question, le ©’ ayant une épine présuturale aux élytres.
DL Anlhicus baïcalicus M. v. usitatus. Noir, avec une vague teinte roussâtre variable à l’ex-
trémité des élytres; antennes, tibias et tarses pâles.
La forme type offre des taches jaunes antérieures et postérieures aux élytres. Cette
-espèce est remarquable par sa forme large, son prothorax bien transversal, sa tête tron-
‘quée très droit en arrière. |
_Anthicus validus n. sp. Grand, un peu parallèle, bicolore; tête noire, grosse, carrée, à
“ponctuation forte et écartée; ‘antennes courtes, un peu grêles, testacées mais obscurcies
Ainsi que les palpes à l'extrémité; prothorax peu long, large, assez dilaté et bien arrondi
“avant, à ponctuation fine, il est rougeâtre mais largement obscurci sur son disque en
ssus, elytres assez allongés à bandes mélangées noires et testacé rougeâtre (dessin
ncé sur fond clair formé d'une tache triangulaire perscutellaire, une bande médiane
el pas les bords et une tache apicale); ponctuation fine et pubescence grisâtre
ournie. Pattes minces, d’un testacé rougeâtre avec les cuisses en partie obscurcies.
D, ; Long. 3 à 3 1/2 millim. Espagne.
…_Rappelle un peu À. semicinctus Desbr. près duquel on peut le ranger, mais plus robuste
wec des bandes transversales nettes.
…_Anthicus Selvei Pic. Varie par le prothorax un peu obscurci sur le disque ou Trac
«Xl | spagne.
… Anthicus chiosicola Reit. Espèce variable, voisine de Sanguinicollis Laf., mais plus
ongée que cette espèce. Peut-être ce nom se rapporterait-il à 4. Palicari Cast.?
Lableaux synoptiques pour les formes orientales du voisinage de A. Sidonius Trug.
2spèces-présentant les pattes, les antennes en partie, le prothorax (quelquefois la tête),
iremen rougeâtres avec les élytres d’un noïr brillant, un peu bleuâtre souvent.
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Elytres non ou à peine impressionnés vers les épaules, tron ués ou arrondis
mité ; dessus du corps non ou à peine déprimé; dernier article des antennes ge
gros, un peu plus long que le précédent .... neresseseseisesstrt esse
Elytres profondément impressionnés derrière les épaules, marqués d'une pe
suturale, au moins chez le ç' à l'extrémité; dessus du corps nettement deprimé
article des antennes mince, presque aussi long que les deux précédents réunis
Long. 3 1/2 à 4 1/2 millim. Syrie, Akbès (Delagrange)sidonius.
1. Elytres droits vers les épaules qui sont plus ou moins marquées, peu convexes
Elvtres diminués vers les épaules qui sont effacées; bien convexes; formerappelant
celle de 4. gorgus Truq. Long. ? 1/3 millim. Chypre, Cyclades, Lafertei Tru
2. Tête modérément large à ponctuation variable, bien arrondie en arcde-cercle_e
arrière ; forme peu large ou allongée. ......... dus eee ti SNS
Tête courte et large, légèrement étroite en arrière et bien arrondie aux*anglesp
rieurs, à ponctuation assez forte, écartée; forme légèrement trapue: nn
Long. 3 mill. Syrie, Kaïfa (Simon), kaifensis n:sp…
3. Forme peu allongée; tête rougeâtre ou peu obscurcie; pattes ordinairemententiè…
rement claïres ."=. 1%... 24 EE le
Forme relativement étroite et allongée; tête noire; pattes variablement et pus
moins obscurcies; prothorax quelquefois obscurci. | : TANT OT
mn:
+ è
Long. ? 1/2 à 2 2/3 mill. Baie de Suda, emaciatus n. sp
. Dernier article des antennes assez long, celles-ci nettement foncées sur leurs-dern
articles; tête à ponctuation très forte et rapprochée. SERA
Long. ? 1/4 millim. Sporades, Karpathos, corallicollis
Dernier article des antennes ordinaire, celles-ci ordinairement rembrunies ou à.
obscurcies sur les derniers articles; tête à ponctuation peu forte, plus ou
écartée; prothorax rarement obscurci. 48
Long. 3 à 3 1/2 millim. Syrie, Crète, Cyclades, rubriceps nn:
J'ai groupé sous ce dernier nom un certain nombre d'exemplaires variant un-peu.
eux par la forme élytrale plus ou moins allongée et le prothorax plus ou moinse
Sous le nom de V. Rubronotatus, je sépare un exemplaire venant de Karpathos-qui
sente une forme élytrale un peu plus élargie et très caractérisé par la présence
petite bande antérieure externe rougeâtre sur chaque élytre. Fes
Voici maintenant des petites diagnoses pour mieux déterminer chaque formemnouy
Anthicus kaifensis. Entièrement rougeâtre avec les élytres d’un noir bleuâtre, la
plus ou moins obscurcie; tête courte, grosse, bombée avec les yeux gris; “ant
épaisses, non ou obscurcies seulement sur leur dernier article; prothorax relative
court, avec une impression latérale peu profonde, la ponctuation. forte, peu“
élytres relativement courts, larges à ponctuation irrégulière, assez fine et pube
grisâtre courte, nettement et courtement tronqués à l'extrémité, puis bien arrondis
côtés postérieurs; pattes assez minces. Deux exemplaires qui, de la collection”
sont passés dans la mienne. | «4
Anthicus emaciatus. Forme relativement allongée, variable, ordinairement en ma
partie foncé; tête modérément longue, bien arrondie en arc, à ponctuation peu”forte.
écartée avec les yeux gris, elle est plus ou moins foncée; antennes minces largemer
obscurcies à l'extrémité; prothorax rouge ow noirâtre, court, légèrement dilaté an
en avant à fossette latérale large et ponctuation peu forte; élytres relativementall
un peu élargis après le milieu, à ponctuation peu marquée et pubescence“grist
séparément arrondis à l'extrémité; pattes grêies, entièrement obscurcies où te
avec les cuisses noirâtres. J'ai reçu cette espèce dernièrement de M: Champi on.
exemplaires font partie de ma collection. HAE
Anthicus rubriceps. Ordinairement entièrement rougeâtre avec les élytres du
bleuâtre, quelquefois certaines parties du corps rembrunies; tête modérément,
bien arrondie en arc en arritre, à ponctuation peu forte, écartée, yeux noirs; ar
assez épaisses, ordinairement peu obscurcies à l'extrémité; prothorax variable o
rement plus long que large, à ponctuation très forte, écartée et fossette latérale l
marquée; élytres subovalaires à ponctuation fine, écartée et pubescence grisätre, arront
à l'extrémité; pattes assez minces. OR
Cette espèce parait plus répandue que les précédentes; je l'ai reçue autr
nom de Lafertei de M. Desbrochers. La collection Reïtter en contenait deux
venant de l'île de Crète, etc. É ET
Anthicus funerarius Mars. + Cyc
Anthicus patagiatus Kiesw. DE
Anthicus NAS Grtris Ep Décrit par erreur comme Tomoderu
nouveaux exemplaires me fait définitivement ranger cette espèce dans la sect
lacoderus. Le type de À. Frivaldskyi Laf. né incomnu, je ne 124
KReit, (1) se rapporte à cette espèce où s'il en est distinct. x Fe STD
LP
»”
_—
=.
ns
Ur, r
(1) Voir précédente note (An, Fr., 1893, B, LXXXVI), à Re
— de, € 2. 2 - J L
D 18 —
cd
+
AE 3
.
> ro enant de la Mongolie boréale, figurent encore dans la collection Reitter, les formes
£ anties : + 3
+ Anthicus infitialis Pic. Espèce décrite de Chine.
Anthicus lateriguttatus M. ? v. Mongolicus. Brillant, presque glabre, rouge brun avec la
“tête et les élytres largemënt obscurcis; tête grosse, tronquée à ponctuation forte et assez
rapprochée; antennes courtes; prothorax long, assez anguleux en avant, à ponctuation
forte et écartée; élytres à côtés parallèles, à peine convexes, arrondis et légèrement tron-
‘qués à l'extrémité, à ponctuation forte et écartée; pattes courtes, assez fortes.
A ORIO Long. ? 1/2 millim.
—Anthicus urganensis Reït. et v. près Azillaris Sch. Foncé avec les pattes et antennes,
…iestacées au moins en partie, quelquefois la base du prothorax et une tache posthumérale
“externe de même couleur; très pubescent de gris; tête tronquée ‘et peu légèrement
“échancrée en arrière, prothorax peu élargi et arrondi en avant; élytres légèrement
…_convexes, à ponctuation très fine. Long. 2? à 2 1/2 millim.
.. Digoin. Maurice Prc.
…—_…Considérations sur l’Arctia caja, l’Ecaille martre, vie, mœurs, ctc. (Réponse
-à la question, p. 146). — La chenille, dite hérissonne, parce qu’elle se roule quand on la
ouche ou qu'on l'inquiète, est la seule de toutes les chenilles d’Ecailles qui paraisse deux
“fois par an. Dès les premiers jours d'avril, on les voit courir rapidement dans l'herbe, sur
“les chemins, où souvent on les trouve écrasées.
Celles de la première époque ont passé l'hiver cachées dans la mousse et proviennent
pour pondus par les papillons éclos en août et septembre, 18 à 20 jours après leur chry-
-salidation.
Celles de la seconde époque, toujours beaucoup moins abondantes, naissent de papillons
“éclos fin mai, commencement de juin.
— Cette chenille, rare dans le Nord, commune ici d'ordinaire, vit sur presque toutes les
Dlantes basses et au besoin sur les arbres et arbustes, mais c’est surtout sur les jeunes
pousses de vigne, les ronces, les aubépines et les sénecons qu'on l’apercoit le plus
fréquemment.
En captivité, on peut la nourrir avec toute espèce de salade et principalement avec la
Jaitue. |
… A défaut de plantes, elle dévore n'importe quoi; tout ce qui se rencontre sous ses
mandibules, du papier, les chrysalides de ses congénères et même des foulards, témoin
le fait suivant : |
Un adjoint au maire d’Amboise me dit un jour, tout fier de sa trouvaille : « Je vous ai
mis de côté une jolie chenille à poils, ramassée dans mes vignes. — Où donc est-elle? —
Dans ce foulard pendillé sous la voûte. — Alors, lui répliquai-je, sans même jeter les yeux
de. ce côté, elle n’y est plus! — Et pourquoi donc? — Regardez et vérifiez. » Il déplia le
Houlard et, à sa grande stupéfaction, il ne trouva plus la chenille, mais son foulard était
orné de huit grands trous par où la coquine s'était échappée, après avoir bel et bien dévoré
les murs de sa prison. |
Une remarque assez curieuse que j'ai faite maintes fois, à l’époque des vendanges,
septembre, octobre, c'est que ces chenilles, petites alors, vivent surtout sur les Euphorbes,
lamercuriale, l'ortie, mais dédaighent les feuilles de vigne. Les bourgeons printaniers
leur plaisent sans doute davantage.
Quoique la femelle de ce Bombyx ponde une grande quantité d'œufs, jamais je n'en ai
rencontré nulle part en liberté.
#4) ichneumon particulier s’acharne à la poursuite de la chenille et en détruit un grand
nomore.
. Elle est également victime de diptères entomobies et d’un cryptogame spécial; car
dans les années où elles abondent, j'ai souvent remarqué dans les vignes beaucoup de ces
henilles grimpées au haut d'un échalas et couvertes d’une efllorescence blanchâtre. On
es-eùt dit vivantes, mais au toucher, elles étaient cassantes et tombaïent en poussière.
“On trouve les chrysalides d’un noir luisant, contenues dans une coque molle, d'un tissu
erré, d'un gris brun et entreméle des poils de la cheniile, sous les corniches des murs,
Darfois dans les trous, entre les feuilles de certaines plantes, où elles deviennent parfois
es victimes des oiseaux insectivores.
” Amboise. RTE Ernest LELIÈVRE.
pe pr /
Caridina Desmarestii. — La présence de ce rare palémon d’eau douce en Bretagne
“connue depuis longtemps, mais sa capture, moins exceptionnelle dans ce pays qu'ail-
IS, n'en donne pas moins lieu chaque fois à communication aux sociétés savantes. Je
nine le Caridina d'être, comme le Vison, une fausse rareté. Je l’ai pris ce printemps
“le canal de Ille, à l'angle du vieux cimetière de Rennes, en assez grande abondance
"avoir pu en fournir à tous les correspondants qui m’en ont demandé. Chaque coup
ast "Er « “ = Pr A
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Palais de l'Universite, Rennes.
Réponse à la question de M. G. Foulquier (n° 306, p. 121). — L’acc
d'Actias Isabellz n’a pu être obtenu en captivité par un expérimentateur auss=.b
Standfuss. On ne connaît même pas les divers”stades évolutifs de la cheniülleen
elle n'a été décrite et figurée qu'à l'état adulte. Standfuss a obtenu l’accoupli
Saturnia pavonia L. mâle et d’'Actias Isabellz femelle, il a pu élever jusque vers ln
seconde mue les chenilles de cet hybride (7 œufs féconds sur 98 pondus) et il'en”
une bonne figure. Les résultats de cette expérience rendent plus désirable-e
connaissance des premiers états d’Actias Isabellz et leur comparaison avecwles:
correspondants de l'hybride. Voir le livre si intéressant de Standfuss : Handbuc:
palæarktischen Grossschmelterlinge, ?e éd. Jena, 1896, p. 42 et 99. ; G' SFR
Limite septentrionale de Saturnia pyri. — Les enquêtes du genre de celle o
dans la Feuille par M. de Rocquigny-Adanson sur la distribution géographiquede:
nia pyri Schiff sont excessivement intéressantes. Le Grand Paon est un sujetstre
choisi tant en raison de sa taille que de la facilité avec laquelle on peut le reco:
sans confusion possible avec une autre espèce. Aussi j'avais de mon côté che
établir la géonémie de ce Bombycien. Mes renseignements concordent d’ailleurs par fa
ment avec ceux de M. de Rocquigny. On peut dire, ce me semble, que la limite.se
trionale de S. pyri est formée au nord-ouest par les monts de Bretagne et les coll
Normandie et au nord-est par les collines de l’Artois et de Picardie. J'ai entendu re
par de vieux entomologistes du Nord, qu'un exemplaire avait été pris vers 1840
cathédrale de Cambrai, par l’archevèque lui-même. Mais il s’agit là d'une captures
fait exceptionnelle et la limite dans cette direction parait bien être Saint-Quent
centre, la vallée de la Seine forme une trouée qui a permis à l’insecte d'arriver p
de la mer (Rouen, Bolbec). D'autres insectes relativement méridionaux ont suivi
route, la Mante religieuse, par exemple, qui, comme on le sait, se prend jusqu'a
Le Melolontha fullo, le Geotrupes hypocriles remontent plus haut vers le nordee
les dunes. Certains Batraciens sont dans le même cas : tels le joli Pelodytes pur
je trouve sur les falaises du littoral jusqu’au Gris-Nez et même jusqu’au Blanc-
En Allemagne, Saturnia pyri a ête introduit à Stuttgart par A. Reïhlen et sal
ne m'est pas connue exactement. FES
he.
nn é le + 2
Association des Naturalistes de Levallois-Perret. — L'Association & es
listes de Levallois-Perret vient de recevoir des dons importants. Nous avons
tionné le don fait l'an dernier au musée de l'Association, de la collection de Lé
européens de M. Goossens. M. l'abbé Hue vient de confier à nos collègues
son herbier de plantes de France (environ 4,500 espèces) et les doubles de son
Lichens. Enfin, tout dernièrement, Mlie Bardin a divisé les collections pétrog
laissées par son père, en deux lots qui ont été remis à l'Association de Levallo
Société d'Histoire naturelle de Gray. Ces collections, formées il ÿ a une trental
?
Les
avaient malheureusement été pillées lors de l'invasion de 1870, M. Colani
classement. À. PRES
L4
2
Question. — On désire savoir quelle précaution il faut prendre pour 6x
chenilles collent au chalumeau en verre qu'on emploie pour les souffler
faut s'y prendre pour les faire tehir pendant le soufilage. Peut-on conserve
des chenilles vertes? RE
Mäcon. D à
LACAT EUE
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21 a .
à: EN RER
… Fe TT, À P de, È
s dons d'auteurs sont marqués d’un astérisque (*).—
L
| LR: T. NAT. ET ZOOLOGIE GÉNÉRALES
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ULLER
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.d'Acclim., 1896, p. 11-15). B1
oe
:
19 —
OGUE DES PRINCIPAUX OUVRAGES ET MÉMOIRES COURANTS
Reçus du 8 Avril au 9 Mai 1896
«A Et mis à la disposition des lecteurs inscrits habitant la France, aux conditions du règlement
(Envoyé franco sur demande).
La catégcrie (A ou B) est indiquée avant le n° d'ordre.
Mollusques.
| Bavay.— Coquilles nouvelles, prov. du Haut- M
- les animaux supér. et spécial. de leurs rapports
vec le RS D sexuel (Bull. Sc. Fr. Belg., |
» 1895, p. 338 A 10124
| à 805).
. CROSSE (H.).
10126 :
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B 10127
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4
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ere Biol., Fe À I, p
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pL.). - À 10150
new “Es fr. the
| A B 10151
Pay — Rech. statist. ‘et biol «ss. le Sau-
Bas 1500 d’Aquic.. 18%6, p. en
- RE les met la ligne latérale
oré, 3 D, ec. Biologie). B 10153
"pe x SE
< a; “; CES
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-
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A 10195
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B 10197
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£ B 10198
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B 10200
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(Zoo. Anz., 1896, p. 125-127). B 10201
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und mir angestellten Versuchen an Ctenophoren-
ciern n. ihrer Kritik (Zool, Artz., 1896, p. 127-152).
| tx : ] B 10202
Z034 (R.). — Una nuova medusa, Octogonade medi-
terranea (Boll. Se. Pavia, 1896, p. 101-106, 1 pli).
) B 10203
KARAWAIEW. — Ueb. ein neues Radiolar ans Villa-
_franca (Zool. Anz., 1896, p. 185-187). B 10204
VANHŒFFEN. — Das gen. Ceratium (Zool. Anz., 1896,
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cipale ch. une esp. du g. Impatiens (CR. Ac.
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CARUEL. — Della dottrina della eutimorfosi (Soc.
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dép. de la Nièvre, 16 p., 1895 (Ex. Soc. Bot.).B 10211
ms
T'yp. Oberthür, Rennes—Paris (72-96) À
Là À 12 PS En dr 5
AT — Fe 1 Pas
# tr Le Ve
ps Le
: cd
7 PEUT:
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PENHALLOW. — RARE BU
a |:
Bot., 1896, p. 41-48, 1 pl). : *
— = —
en 2 “i VENDRE LE GENERA DES COLÉOPTÈRES D'EUROPE
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É 4 Nous mettons les livres de notre Bibliothèque à la disposition de nos
…jecteurs habitant la France aux conditions énoncées ci-dessous. Notre but
est surtout de leur permettre de consulter ainsi les mémoires spéciaux
T4 Hpuos dans les publications scientifiques, et qu'il est souvent si difhcile
» de se procurer; nous avons pu réaliser ce but grâce aux libéralités de
M. Jean Dollfus.
La Bibliothèque recoit par eRens environ 220 périodiques scienti-
À nue
ES Tout abonné 5 la Feuille des Jeunes Naturalistes habitant la France, pourra être admis
| comme lecteur de la Bibliothèque pourvu qu il fournisse des références suffisantes et sauf limi-
Fe 2 {tation par les conditions du service.
De “IL — La cotisation annuelle à la Bibliothèque, réduite à une quote-part des ‘frais de personnel
est de 4 fr. (soit 8 fr. avec l'abonnement à la Feuille). — Une carte constatant l'admission sera
À Re aux lecteurs contre le versement de la cotisation.
Po Et — Les frais d'envoi des livres établis par une moyenne, sont de :
Ofr. 50 par volume ou fascicule de grande publication (catégorie A).
© fr. 25 par brochure ou numéro de journal (catégorie B).
je Le montant ds frais devra être joint à la demande d'emprunt.
Les personnes qui demanderont plusieurs ouvrages à la fois, jouiront de la réduction suivante
résultant de la diminution des frais de port : A un envoi de deux ouvrages pourra être joint, sans
* : angmentation de frais, un exemplaire en plus de la même catégorie ou de da catégorie inférieure ;
5 Pp: un envoi de quatre ouvrages, deux ouvrages en plus, et ainsi de suite,
"IV. — Les livres prêtés devront être rentrés deux mois après le jour de l'expédition, sauf
+ Pres de renouvellement du prêt pendant un mois, moyennant O fr. 25 pour correspondance;
ä ce renouvellement ne sera consenti que s’il n'y a pas de demande émanant d’un autre lecteur.
| Aucun ouvrage ne pourra être conservé pendant plus de trois mois.
- On est prié de nous indiquer exactement le numéro d'ordre et le titre de l'ouvrage demandé.
À Re “— Les expéditions de livres se feront deux fois par semaine. Il est important que nous
C ions si l’on désire que les envois par chemin de fer soient faits à domicile ou en gare, et dans
ce cas, à quelle g ‘il faudra les adresser.
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européenne ou des exotiques, où encore des Longicornes. - SCT
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SOMMAIRE DU N° 310
Ph. oi Note sur la théorie des plissements de l'écorce terrestre.
Pierre Marty : L’ascendance de l'érable plane.
< Ch. Oberthür : De la variation dans le genre UE
LÉbrènique botantque. v2E : :
ste des ouvrages de botanique. | +
es spéciales et locales : Rencontres ornithôlogiques. — Congrès international de géologie à
PE hantont — Prix à décerner par la Société industrielle de Mulhouse. — Notes et des-
"te criptions (Coléoptères). — CATALOGUE DES PRINCIPAUX OUVRAGES ET MÉMOIRES COURANTS
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1 type, Tithœs maculatus d'Arabie, Ergates opifex, -Tragosoma 4
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Obrium bicolor, Pseudomyrmecion, Hesperophanes pallidulus, Meg
Simpiezocera Laurasi, Ca!lidium maaki, Osphranteria cærulescens,
gomaculatus, Plogiogonus Christophi, Neoclytus erytrocephalus,
bonne série de Dorcadions 2? types, Lamiomimus Ojotschei, Sape
Maliosia Scovitzi, Conizonia allardi, etc. Liste complete sur dema
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Coléoptères paléarctiques. a
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PLA FEUILLE
ù_O DES JEUNES NATURALISTES
——————— 2
-.
NOTE SUR LA THÉORIE DES PLISSEMENTS DE L'ÉCORCE TERRESTRE
Tea
… 2 ï
LA
…— Dans un récent article intitulé : « Les données actuelles de la tecto-
nique, » M. E. Fournier a dit un mot des considérations théoriques rela-
«iives au mode de formation des plissements de l’écorce terrestre que j'ai
exposées déjà, à un point de vue général, dans une note publiée par la
feuille des Jeunes Naturalistes (1), dont j'ai résumé les conclusions dans une
communication insérée aux comptes rendus de l’Académie des sciences (2),
ct. qui ont fait enfin l’objet, sous la forme plus complète d'applications aux
= faits observés, de quelques observations préliminaires sur la question du
sens de propagation des plis (3), et finalement d’une « Note sur la structure
de la région de Castellane (4). »
Les quelques phrases consacrées à ces idées théoriques dans l’article de
M: E. Fournier montrent qu’elles n'ont pas été bien comprises. Je crois
devoir, par suite, revenir dans la présente note sur leurs éléments fonda-
“mentaux et chercher à montrer ainsi qu’elles prennent précisément pour
- base les De cipes qu'on a cru pouvoir leur opposer pour les réfuter en un
- paragraphe. .
- Afin a prendre tout de suite un exemple et de donner ainsi au raison-
nement une forme plus palpable, j'appuierai ma discussion sur les obser-
wations faites dans È région de Céline
Ainsi que je l’ai établi dans des conditions qui ne paraissent pouvoir
… soulever aucune objection, la région de Castellane, au moment où les plis-
Sements alpins étaient sur le point de se produire, offrait une constitution
-que l'examen de la stratigraphie actuelle permet de présumer avec assez de
précision.
. Abstraction faite de la rive sud du Verdon à l’ouest d’Aiguines, les
mouvements déjà subis par l'écorce terrestre, quoique ayant produit des
slocations Apt, n'avaient pas amené de discordances angulaires
importantes, de sorte que la masse qui allait être si puissamment disloquée
t formée par des couches seulement légèrement déviées de l’horizontalité
s Je substratum et non plissées dans les niveaux supérieurs. Cette masse
& donc continue, dans le sens mathématique du mot, puisque dans les
Jositions en plan des couches sédimentaires superposées 1l n'existait pas
iriations brusques. Mais, bien que continue, cette portion de l'écorce
eStre n'était pas homogène, et de cette hétérogénéité de sa nature, de sa
(1) Nes 251, 254, 1891.
(2) 22 janvier 1894.
liètin de la Société géologique de France, 3° série, t. XXII, p. 64.
étinvdes Services de læ carte géologique de la France et des topogr. sout., t. VIT,
CRE La
Deres LOE PANNE
D'AO
forme, résultaient des prédispositions à la production de certaines isloc.
tions sous l'influence, prête à entrer en Jeu, d’une striction. d'ensembl
u, grâce à l'application de la méthode si ingénieuse indiquée:
À. M. Bertrand, dans ses beaux travaux sur les plis anciens du nord de
l’on peut observer les couches sur lesquelles repose un niveau géologiqu
déterminé), grâce aussi aux nombreuses localités où les observations
…. r À
peuvent porter, reconstituer avec une assez grande précision la carte anté
tertiaire de la région et retrouver ainsi la trace des plis peu nombreux et.
peu accentués qui l’accidentaient à cette antique époque. | 1158
Le sujet de mes raisonnements ainsi bien déterminé au moyen de pro-
cédés d'étude scientifique que l’on peut regarder aujourd'hui commende
pratique courante, j'ai pu passer à l’examen du mécanisme probable des …
transformations qui ont amené les profondes modifications que Pétat
qui vient d'être décrit a dû subir pour devenir celui que lon observe
aujourd’hui. ENER
À
E-
L'idée nouvelle que j'ai émise à ce sujet, c’est que les premiers effets.de
la striction ont été, dans les portions de couches non plissées (appartenant
aux niveaux supérieurs comme aux parties non encore disloquées du
substratum), la formation de plis originels ou embryonnaïtres, de longueur.
généralement faible, destinés, durant la continuation de l’action strictive a
s'accroître en longueur comme en intensité. TES
Comme on le voit, dans cette hypothèse, 1l est tenu compte dans la
mesure la plus complète et de la façon la plus rationnelle de l'influence des"
rédispositions du terrain, dont l’une des conséquences principales est la lo
A reproduction des accidents, énoncée sous une première forme dès 1872.
ar M. Jourdy dans une remarquable étude sur « l’Orographie du “Jura
Hélois, » et intitulée loi de position (le tracé des reliefs du Jura délois estunden
pendant de l'âge des soulèvements, il est fonction surtout de la position-géo«
graphique des couches) (2); déduite, dans des conditions nouvelles duplus”
haut intérêt, par M. M. Bertrand, de la comparaison des plisséments
anciens et récents du nord de la France (Les plissements dans les bassins de”
; < L A . ER LA <
Paris et de Londres se sont toujours reproduits aux mêmes places) (3)}et/gén .
ralisée enfin d’après les résultats de mes études sur la région de"Cas”
tellane (4) (Le tracé des plis anciens détermine, dans son voisinage géogra®
à 4
phique, la direction des plis plus récents). À ENS
Les deux points spéciaux qui sont les pivots de la théorie que je crois.
seule capable de rendre compte des faits observés sont ainsi les suivants,
1° A l’origine de la striction se sont formés, dans les couches/nonenc
plissées, des plis embryonnaires de faible longueur par rapport à. {
dimension définitive, laquelle a été ensuite acquise par accroissement,
graduel, pendant la continuation de la striction, en même temps-que-s'ac
croissait leur intensité; 7 A DATÉE
2? Au voisinage géographique des plis anciens du substratum,.
récents ont eu une direction sensiblement parailèle à celle de ce
anciens (dans la région de Castellane, le nombre des plis récentstes
Le !
,
(1) Bull. Soc. Géol., 3e série, t. XX, pp. 121 et suiv., et Annales des Mines, janvier 1892
pp. 25 et suiv. ? LE TPRNOES
(2) Bull. Soc. Géol., ?° série, t. XXIX, p. 388. Eire p,
(3) Pull. Soc. Géol., 3e série, t. XX, p. 164. TEE
(4) Loc, cit., p. 36. EE CR
Re
ET "al
. f
FETES ES
a sé. a; me,
2 F
L
ec
4
# fe — ‘187 —
b ement supérieur à celui des plis anciens, et c’est ainsi ms l'on peut
constater la généralisation de la loi de superposition un à un des accidents,
“vraie seulement dans les zônes où les plissements subséquents sont d’inten-
…sité comparable à celle des plis anciens, ou plus faible).
Je ne saurais faire double emploi en reproduisant ici la démonstration que
j'ai développée avec tous ses détails dans ma note sur la région de Castel-
… lane (1), et dont j'ai rappelé la méthode lors de la réunion de la Société
séologique à Castellane (?), mais je crois utile d’insister sur ce que la consé-
quence capitale de l’hypothèse de l'accroissement en longueur des plis,
bord embryonnaires puis s’allongeant de part et d'autre, est la possibilité
de faire un classement rationnel des plis, dont l’individualité se dégage ainsi
- avec une précision absolue.
— En effet, si, ce qui est le cas général de la loi de reproduction des
accidents, chaque élément de prédisposition a amené dans une certaine
région la production de plusieurs plis ayant dès lors sensiblement la même
… direction, la notion de faisceau, déduite de cette communauté d’origine,
vient permettre de créer un groupement très rationnel de ces plis indivi-
- dualisés.
Un deuxième élément de classification intervient si l’on remarque qu’on
peut distinguer sous le nom de plis de second ordre ou de plis conjugués, les
“plis qui paraissent s'être produits le plus souvent dans les espaces non
Es tués dès l’origine de la striction, et correspondre à la satisfaction de la
tendance naturelle de l'écorce terrestre à compléter, par une réduction de
… dimension orthogonale à celle ayant déjà opéré, la diminution de superficie
qu'elle avait à subir. |
…. Et c’est ainsi que Je suis arrivé à formuler dans les termes suivants les
… conclusions théoriques de mes études :
— « La génèse de la structure d’une région dans laquelle l'écorce terrestre
-» ne présente pas de discontinuité notable, soumise à un effort de striction
+» d'ensemble, comprend :
…— » 1° La formation de faisceaux de premier ordre, résultant des prédispo-
-» sitions du terrain;
— » 2° La formation de faisceaux conjugués, le plus souvent dans les régions
>) où ne se sont pas produits de plis de premier ordre, faisceaux dont les plis
-.» sont sensiblement orthogonaux auxdits plis du premier ordre.
—» 3° Le développement de ces deux genres de faisceaux tant que dure la
> striction, développement amenant entre les plis, quand ils viennent à se
» rencontrer, des phénomènes variés qui obéissent à des lois générales assez
>» simples permettant d'expliquer toutes les difficultés tectoniques si diverses
» que l’on peut observer dans la région de Castellane. »
— Ces conclusions ne sont pas encore des « données » de la tectonique.
‘espère qu'elles le deviendront après avoir subi l'épreuve de plus larges
plcations aux faits observés, et avoir peut-être dû être amendées.
Les précautions essentielles pour que ces applications puissent être aussi
utiles que possible doivent consister dans la détermination, par de minu-
“ieuses recherches stratigraphiques, des conditions de continuité et de
discontinuité dans lesquelles a portion de l'écorce terrestre considérée s’est
trouvée placée. Il fautéviter, de cette façon, d'introduire dans les recherches
des facteurs susceptibles d’en troubler les résultats. Par exemple, si les
constatations stratigraphiques montraient l'existence de mouvements
34 iens de grande intensité, il serait nécessaire de rechercher les traits de
(4) Loc. cit., pp. 15-31.
:?) C. R. somm. des séances de la Soc. Géol., 3° série, t. X XIII, p. ezvis.
LE
ps
+.
C*
ñ
%
: sf,
la structure du substratum qui auraient pu constituer
er, non pas
prédispositions, mais des zônes faisant obstacle à la propagation n
des plis. Une subdivision de la région s’imposerait alors pour l’étud
plis des couches supérieures, tandis qu'il serait peut-être possible, s
possédait des éléments suffisants, de faire une étude d’ensemble et
classement des plis du substratum. C’est ce qui arrive, pour citer ur
très simple, pour la rive sud du Verdon à l’ouest d’Aiguines. Là les p
antémiocènes possédaient une amplitude très considérable, allant jusqu’
: déversement le plus net (Pli de Bauduen). Les mouvements alpins se”
bornés à faire légèrement rejouer ces plis, et à donner par suite di
légères dispositions synclinales aux couches pontiques, qu'il fa
nécessairement diviser en autant de portions qu’il y a de synclinaux si
voulait en étudier les minimes dislocations. D'autre part, les disposit
du substratum sont assez nettes pour qu’on puisse les étudier completem
et c’est ce que J'ai pu faire en les groupant en faisceaux. ire
Toulon. | Ph. ZürcuER. nn
La
L'ASCENDANCE DE L'ÉRABLE PLANE
_
J'ai cueilli, dans un bois du Cantal, sur le même pied d'érable Ë
(Acer platanoides L.), les trois feuilles que je figure ici sous les n° f, 2e
Ls
arbre quinquelobée, à lobes non denticulés. — 3. Autre feuille du même arr
non denticulés. — 4, Feuille d’Acer lætum pliocenicum C.-A. Mer !
d’Acer integrilobum O. Web., du Mio-Pliocène, Ces deux dernières fie
paléontologique des Arbres cultivés, par le marquis G, de Saporta,
. Acer platanoides L., feuille normale quinquelohée, à lobes denticulés. — 2. Feuille di
d
bé | nu
DD 0. | 480 —
es trois feuilles sont très différentes entre elles par la nervation et par
ne du contour du limbe qui en résulte. ;
_ Celle qui porte le n° 1 est une feuille normale.
. Chacune des cinq nervures principales vient aboutir à une dent du
; contour, et les nervures secondaires se terminent pour la plupart dans des
_denticules bien accusés, de sorte que la feuille en question présente un
. contour à cinq lobes denticulés.
- La feuille inscrite au n° 2 montre un commencement de simplification.
- On y remarque les mêmes caractères que dans la première, en ce qui touche
- les nervures principales. Mais les nervures secondaires se recourbent et
- s’anastomosent entre elles, de telle sorte que la feuille en question offre
… un contour à cinq lobes non denticulés.
- Enfin, la feuille figurée sous le n° 3 témoigne d’une simplification encore
_ plus accentuée. Le j
- . Les deux nervures principales externes se recourbent de façon à venir
:
. S'anastomoser avec les nervures secondaires de la paire suivante. En outre,
. toutes les nervures secondaires s’anastomosent entre elles, de sorte que la
.
x
_ de chaque groupe végétal, les organes toliaires ont été en se diversifiant du
il semble logique de AS que la feuille n° 3 nous montre le prototype
_ de la feuille n° ?, que ce
- trait pour trait la feuille n° 3, et l’on a exhumé des formations pliocènes un
érable à feuilles quinquelobées, à lobes non denticulés, Acer lætum plioce-
- nicum C.-A. Mey. (fig. 4), dont la ressemblance avec la feuille n° 2 est, je
crois, difficilement contestable. Enfin, l'époque actuelle nous offre un érable
- à feuilles quinquelobées, à lobes denticulés, qui n’est autre que l’Acer pla-
noue L., lui-même. ARC |
- Ne pourrait-on conclure, de ce qui précède, que lAcer éntegrilobum mio-
. pliocène est la souche de l’Acer lætum pliocène, et que de ce dernier est
# escendu l’Acer platanoides actuel”?
. Cette interprétation contiendrait ceci de nouveau, qu'elle nous indiquerait
… tous les chaïnons de la filiation, inconnue jusqu'iei, autant que j'ai pu m'en
… assurer de l’Acer platanoïdes, et, qu'en outre, elle nous montrerait la parenté
_collatérale de cet érable avec l’Acer monspessulanum L. qui dérive, selon
. le marquis de Saporta, de l’Acer integrilobum.
- J’ajouterai, en terminant, que l’Acer integrilobum et V'Acer lætum plioce-
… nicum ont été, l’un et l’autre, recueillis par mon regretté maître J.-B. Rames,
… dans les cendres volcaniques que l’on trouve à différents niveaux de la masse
du Cantal, et que l’Acer platanoides existe au milieu des hautes forêts de ce
. département. De sorte que l’évolution présumée qui fait l'objet de cette note
_ aurait pu s’accomplir sur place.
_ Caillae (Cantal).
Pierre MARTY.
Le
— 190 —
+
DE LA VARIATION DANS LE GENRE LYCÆNAN
ù OR
Les variations qui atteignent les Lépidoptères et sans doute tousdles
autres ordres d'êtres créés, sont soumises à des lois et ces lois paraissent
être les mêmes pour toutes les espèces d’un même genre. ES)
: : = : : > À £ | v* : cé 4
Nous étudierons présentement les lois de variation du genre Lycæna
Normalement, les « du genre Zycæna ont les ailes bleues en dessus et.
les © ont les ailes brunes plus ou moins bordées de points d'un rouge
fauve ou orangé. Ainsi sont les Lycæna Adonis Hbn., Alexis Hbn,;-Argqus
Linn., Ægon Hbn., etc. K2e di
Les © cependant peuvent avoir assez fréquemment, dans certains pays, F)
les ailes bleues à peu près comme celles du SG; telles sont les variétés ou"
Ceronus Esp., d’Adonis, et Syngrapha Kef.; de Corydon. Inversement Ies-cu"
de certaines espèces peuvent être brun foncé comme les Q; par exemple,
Rippertii Hbn. et Admelus Esp. qui paraissent être les variétés Jæminaæ
colore de Damon Hbn., Agestis Hbn., Zdas, Ramb., ete. TRES
En dessous, les Lycæna des deux sexes varient d’une part pour lobli="
tération et d'autre part pour le développement des points noirs intraner…
vuraux. | RE
Ce genre de variation peut se rencontrer sur des individus de toutes les"
espèces et de l’un et l’autre sexe indistinctement. TR
|
|
|
Le n° 23 a les quatre ailes ponctuées et cette
développée que chez les individus ordinaires. Le
Les n° 21 et 22 viennent de la Granja, en Espagne, et le n°23
triche. :
Le même ordre de variation s’observe sur le Lycæna Melanops Bdv.,
les figures ci-contre représentent trois exemplaires sous les n°° 34, 35:
Le n° 34 sans points est au Cyllarus n° 21, ce que le n° 35, avec sesx
supérieures seules ponctuées est au Cyllarus n° 22 et ce que le n° 86,4
ponctuation exagérée, est au Cyllarus n° 23. 2e
Les Melanops 34 et 36 viennent de Barcelone; le Melanops 35 a été
Vernet-les-Bains. Le Lycæna Argiolus est fréquemment dépourvu de
noirs en dessous; le n° 24, capturé à Rennes, est, au contraire; un &°à
tuation allongée. Y
Le n° 5) est un Lycæna Eumedon, Esper, de Larche, avec les points :
élargis aux quatre ailes. LB ET ESS
Les n° 51, Lycæna Agestis, Hbn., d'Auvergne; 49, 43, 44, Lycæna.
Hbn., de Cancale, Besancon et Chartres; 53, Lycæna Argus, L
39, Lycæna Eros, Ochs., de Zermatt; 28, Lycæna Adonis, Hbn: , de la
représentent des variétés radiata analogues aux n° 23, 24 et 36 p
M - #
Le «
. Lié
JAUTTT:
\\EUE
La variation inverse, c’est-à-dire avec oblitération des points noirs, se.
remarque dans le n° 27, Lycæna Adonis, d'Angleterre; 30, 31 et 33; Zyc
Corydon, d'Angleterre et de Saint-Georges, près Royan; 25; LycænaB
duvali, H.-$S., du Thibet. | Ts
Les figures 20 et 20’ s'appliquent à deux formes extrêmes, non ponctt
E
et ponctuée, de Lycæna Arion, Linn. Les deux papillons figurés proviennent
des Pyrénées-Orientales. _ RTE
Enfin les points du dessous peuvent perdre la pupille noire; il nereste
alors que le cercle blanc très agrandi. Cette variation existe dans Artaxei
Fab., d'Ecosse, relié par la transition Salmacis, Stephens, à Jafo
normale Agestis. Le Lycæna Ægon, en Corse, a constamment les“
urisâtres et non noirs, ce qui lui donne un faciès tout particulier"
La fig. 46: s'applique à un Lycæna Alexis, d'Algérie, Q maris’colore,
les ailes supérieures entièrement bleues comme le & et bordées de £
points marginaux d’un rouge orangé vif. LAS
La gamme entière des variations pour le dessus des ailes supérieure
offerte par les Lycæna Dolus, Hbn., & à ailes gris blanchâtre, Damon,
4 à fond brun rayonné de bleu; Damone, Eversm., entièrement:
Rippertii, Hbn., entièrement brun. ES
La chaleur du climat paraît être l’une des causes de la transforme
la couleur bleue en blanc grisâtre. Dolus est la forme provençale-etsl
rienne de l’alpin Damon. Albicans, H.-S. et Nivescens, Kef:, sontla”ft
espagnole (plaines ou basses montagnes) de Corydon et Dorylas. Ce
Rippertii, des Basses-Alpes, est brun noirâtre et vole dans des
moins aussi chauds que Dolus. Le même effet ne s'applique.
à Florac et à Digne, et là encore, une partie de la cause-quifai
les Lycæna reste inconnue. | HÉTPES
Le genre Polyommatus paraît varier en dessous comme lé Senr €
Les n°° 69, Polyommatus Hippothoë, Linn., d'Allemagne; 78, Gor
cf de Digne; 80, Chryseis, Hbn., de Compiègne, sont des va
nées, tandis que 79, Gordius Q, de Digne, est beaucoup moin
Charles
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2S
CHRONIQUE BOTANIQUE
Depuis environ vingt ans, M. J. Daveau a en-
trepris des recherches sur la géographie botanique
du Portugal; ces matériaux, joints à ceux si nom-
breux réunis par les différents botanistes portugais
et étrangers et consignés en majeure partie dans
les publications de la Société Brotérienne de
Coïmbre, ont permis à M. Daveau de donner en
une étude synthétique un exposé très complet de
la flore littorale de ce pays qui par l'étendue
(1,700 kilomètres) et la variété de ses côtes est si
intéressant à étudier à ce point de vue. «
La zone littorale proprement dite comprend : les
vases salées des estuaires, lagunes et salines alter-
nativement baignées ou découvertes par la mer;
la plage et la dune généralement limitée par des
landes et des pinèdes lillorales, les falaises, rochers
ou récifs, enfin les marais confinant à la dune et
parfois cernés par les sables; cette zone est le
centre de dispersion de bien des intéressantes
espèces ibériques. — De ces stations principales,
ce sont les vases salées qui offrent le plus grand
nombre d'espèces septentrionales et le nombre le
plus réduit d’espèces méditerranéennes, cette
station possede peu d'espèces ibériques et pas une
seule espèce endémique. Les dunes viennent au
second rang dans ce même ordre d'idées, elles
montrent en effet après les vases salées I1 plus
forte proportion d'espèces nord-atlantiques. Les
falaises prennent rang après les dunes. Les landes
littorales ne présentent aucune analogie avec le
littoral septentrional de l'Europe, par contre, elles
possèdent une florule nettement ibérique et locale.
Au point de vue climatérique, M. Daveau a pu
établir sur le littoral lusitanien trois grandes
divisions qui, se subdivisant elles-mêmes, per-
mettent la détermination de six secteurs naturels
(v. la carte ci-jointe I à VI). Les trois divisions
principales sont ainsi caractérisées :
“1: Nord du Tage (climat nord-atlantique). Prédominance des espèces septentrionales
sur les espèces ibériques; domaine du Pin maritime, 4rmeria du groupe Macrostégiées,
Jalendula, etc. — Se subdivise en
éspèces des rives nord-atlantique prédominent sur les espèces ibériques; peu d'espèces
endémiques; ? Littoral du centre (du Mondego au Tage avec les îles Berlengas); dimi-
ion des espèces communes avec les rives atlantiques, accroissement en nombre des
ces atlantico-méditerranéennes, méditerranéennes ibériques et endémiques.
fo Littoral N.-0. (du Minho au Mondego), les
L'Sud du Tage (climat Lusitanien). Peu d'espèces nord-atlantiques, prédominance des
ces ibériques où endémiques sur ces dernières, espèces de l’Algérie, du Maroc;
ine des landes, du pin maritime et du pin pignon, génistées, cistinées, Armeria du
pe Astégiées, etc. Les secteurs sont : 3° Presqu'île de Sétubal (entre les rias du Tage
WSado), presque pas d'espèces nord-atlantiques, proportion remarquable d'espèces
(du Sado au rio de Seixe). Nombreuses espèces endémiques et ibériques, ces
Le
ENT ARR |
LIT. Littoral de l'Algarve (climat ibérico-marocain). Peu d'espèces atlantico M
néennes; prédominance des espèces ibérico-marocaines sur les espèces ende:
subdivisions sont : 5° Cap Saint-Vincent (du rio de Seixe à la baie de Lagos); espèces
variétés endémiques propres, équilibre des espèces du bassin méditerranéen et d
espèces ibérico-africaines ; 6o Littoral sud ou de l'Algarve, analogie de flore avec le :
espagnol; prédominance plus marquée des espèces ibérico-marocaines sur les es
endémiques, domaine du palmier nain et du caroubier. + AUTES
En ce qui concerne les secteurs, on observe les faits suivants en allant du N. au
Les espèces septentrionales diminuent progressivement en même temps qu'augment
les espèces méditerranéennes, la proportion d'espèces propres à la partie occidental
bassin méditerranéen s'élève en même temps d'une facon notable, ce fait est évid
surtout dans les. derniers secteurs. Les espèces ibériques du littoral portugais
retrouvent pour la plupart dans le S. et sur la côte E. de l'Espagne, quelques-unes son
communes avec le N.-0., mais c’est l'exception. Le nombre des espèces endémiqu À
très faibles dans le N., augmente notablement à partir du 2° secteur et atteint son maxis
mum dans le 3° secteur. La plus forte proportion d'espèces ibériques est présentée pr ess ;
dernier, mais surtout par l’Algarve. Ces espèces ibériques et endémiques "dominent
surtout dans les landes de la partie $.-0. du littoral portugais. PNEUS
(J. M la Flore littorale du Portugal, d. Bull. de l'Herbier Boissier, 1896, pp: 209 |
232, 281-315). | Fe OPA
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tCIPFTE
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On connaît l'extension en Bretagne des plantes arborescentes du Midi favorisée parle
climat humide et chaud de la péninsule armoricaine, en voici une nouvelle preuve
existe aux environs de Paimpol (Côtes-du-Nord) au lieu dit « Coat Hermitt, » suriapent
abrupte et rocheuse de la falaise de Trieux, un véritable bois d'arbousiers d'une longueur
d'environ ? kilomètres, mêlé aux chênes et aux sorbiers des oiseaux; l’arbousier Y Cons
titue l'essence dominante. D'après les renseignements recueillis sur place par le Dr Awice,
ce bois occupait autrefois une surface beaucoup plus considérable, mais a été en partie.
défriché. M. Avice conclut à la spontanéité de ces végétaux en ce lieu sauvage-et éloign:
de tout groupe d'habitations. Se. ICT
(Avice, d. Soc. Botan. France, 1896).
L'une des plus remarquables découvertes en physiologie végétale est bien-celle: dé
fécondation croisée due aux insectes. Certains auteurs, tels que Darwin, lui ont accordé
une importance extrême contre laquelle s'élèvent de nos jours d'éminents botanistes,-tels”
que M. Meehan qui conclut ainsi ung étude sur ce sujet : [. La très grande majorité.des
plantes est soumise à l'autofécondation. — IT. Les insectes ne coopèrent à la feconda 1on
que dans des limites restreintes. — IIL. Les plantes autofécondees sont aussisaines
vigoureuses et infiniment plus productives que celles qui dépendent de l’aide des insecte
— IV. Les plantes qui sont ainsi dépendantes sont les moins propres à la lutte pour
vie. ETS
Mwe Ida Keller a fait un grand nombre d'observations qui concordent en géneralæ
l'opinion de M. Meehan. Elle fait remarquer d’abord que l’on né peut affirmer d
manière certaine la fécondation croisée que chez des plantes entièrement dioiques
dans les plantes à fleurs très apparentes ou d’une forme spéciale qui attirent lesins
il arrive le plus souvent que l'insecte, s'il est particulièrement attiré, provoque}
du pollen sur le pistil de la fleur même et coopere par conséquent, dans cé cas
autofécondation et non point à une fécondation croisée. Il paraît cependant quedams
cas de dichogamie, c'est-à-dire quand la maturité des étamines et du pistilmapas.
en même temps, la fécondation croisée doit nécessairement jouer un rôle dont:
diflicile de nier la prépondérance; il serait intéressant d'étudier Pinfluenced
constances extérieures sur les cas de dichogamie et de préciser, par des observa
bien conduites, les cas où il y a eu réellement fécondation croisée,
(Ina Kezer, Nots on the study of the cross fertilization of flowers by" insects,"e
Acad. N. Sc. Philadelphie). À. 4 TIRER
bourgeons feuillés, est un phénomène auquel les botanistes attachent peu d'impor
Très fréquent sur le Poa bulbosa, il l'est moins sur Poa alpina et Agrostis vulgaris'qu
généralement les seules graminées de nos régions signalées comme te a res.
Chabert a grandement augmenté la liste des espèces vivipares ; il a, -eneffet,obser
les Alpes des cas de viviparisme sur les plantes suivantes : 1: Espèces vivan
rochers (Xérophiles) : Luzula spadicea, Ebyna spicata, Agrostis rupeslris, Pod»
minor, nemoralis, alpina, Festuca violacea, alpina, Trisetum dislichophyllum
— IL. Espéeces des pâturages et des bois : Juncus triglumis, Poa alpina,+supina
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FRÈRES
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4 £,
— 195 —
pinum, commutalwm, Alopecurus Gerardi, Festuca spadicea, flavescens. Comment expli-
r'ce phénomène, sa fréquence chez les espèces xéropbhiles et surtout dans les
“Années de sécheresse, ainsi que l’a constaté M. Chabert? Dans le cas où le substratum
“a été fortement fumé, tel que celui du Poa alpina recouvert par l’engrais des bêtes au
“pâturage, on comprend que l’afflux exagéré des sues nourriciers ou leur richesse en
“certaines substances puisse déterminer une évolution désordonnée ou aberrante des
“organes de la reproduction. Mais cette explication p'us ou moins classique du viviparisme
_ n’explique rien pour les plantes des rochers et des lieux secs. En présence de l’impossi-
…bilité de trouver une explication rationnelle de tous les faits du viviparisme, M. Chabert
“émet lhypothèse d'une intervention étrangère, telle que la piqüre d'insectes venant
déposer leurs œufs dans l'ovaire ou dans le fond de la fleur, ou venant y puiser leur
nourriture. L'auteur se propose de reprendre l'étude du phénomène en faisant des inves-
tigations dans ce sens.
(A: Caarerr, Le Viviparisme, d. Bull. Herbier Baissier, 1896, p. 229-232).
r«,
Chez les plantes qui se propagent par des organes souterrains, ces organes doivent
atteindre une profondeur déterminée qui varie beaucoup selon l'espèce. Ainsi le rhizome,
“ou.plutôt le point végétatif du rhizome qui forme le nouvel individu doit être chez Paris
“quadrifolia, de ? à 5 cent. du niveau du sol; chez Polygonatum multiflorum, de 4 à 7 cent.;
—_ chez Arum maculalum, de 6 à 12 cent.; chez Colchicum autumnale, de 10 à 16 cent. ;
— Chez Asparagus ofjicinalis de 20 à 40 cent. Les parties de la plante qui prennent part à
cette direction en profondeur peuvent être, soit la tige, soit la feuille, soit la racine, et le
…ouvement lui-même auquel est due cette direction peut être soit un accroissement
ierminal, soit une contraction, soit un développement intercalaire, L'un de ces cas peut
se présenter seul, mais il arrive souvent que ces divers types d'accroissement se com-
binent ou se succèdent, ainsi que cela se voit chez beaucoup d'Orchidées et de plantes
bulbeusés. Il est en tous les cas, bien singulier de constater que des parties de la plante
ainsi différentes morphologiquement et physiologiquement peuvent prendre part à une
même action biologique. On n'a pas encore donné d'explication de ces remarquables
modifications biologiques, non plus que de ce fait que les plantes peuvent ainsi regler la
“profondeur que doivent atteindre leurs parties souterraines destinées à la propagation.
(A. Rimsacx, Ueber die Tieflage unterirdisch ausdauernder Pflanzen, d. Berichte der Deutsch
Botan. Gesellsch., 1896, p. 164-168).
Voici les principales conclusions des recherches de M. E. Henry sur la distribution des
tanins dans les bois tanifères, recherches poursuivies depuis 1885 et conduites d’après
Ja méthode de Lœwenthal, modifiée par J. von Schraeder et fondée sur la rapide oxyda-
tions des acides taniques en présence de corps oxydants (permanganate de potasse); cette
- méthode est employée dans tous les laboratoires allemands à la suite des décisions de la
commission réunie à Berlin en 1883 : 1° Le taux de tanin va en diminuant, dans l'écorce
ct dans le bois, de la base au sommet du fût, du moins pour le Quercus robur; 2° Sur une
“Section transversale, c’est toujours l’aubier qui en renferme le moins (de 1 à 3 °/), puis,
subitement, le tanin atteint son maximum dans les couches périphériques du duramen
(6,à 10°}, dans le chêne, 13 à 15 4 dans le châtaignier), et de là va en diminuant plus ou
moins régulièrement jusqu’au centre. Les grosses branches se comportent comme le fût;
3° Toutes autres circonstances égales, un chêne ou un châtaignier aura un bois d'autant
“plus riche en tanin que sa cime sera plus ample, plus isolée, plus éclairée, ou autrement
dit, que ses couches annuelles seront plus larges; 4° Une rondelle exposée pendant un
an-aux intempéries perd les trois quarts environ du tanin de son écorce et de son aubier,
la moitié seulement de celui-du bois. Cette différence s'explique par ce fait que, dans
Pécorce et l'aubier, le tanin est en dissolution dans le lumen des cellules, tandis que, dans
le duramen, il imprègne intimement les parois de tous les éléments; 5° Sous l’action de
hoxygène ou des Champignons, tels que Polyporus sulfureus et igniarius, qui provoquent,
le-premier une pourriture rouge, le second une pourriture blanche dans les chênes, le
bois perd tout Son tanin, tandis qu'il conserve indéfiniment une porportion notable de
ceprincipe, si instable pourtant, quand ces deux causes d’altération sont écartées ; un
tronc de chène quaternaire contenait encore ?,36 c/, de tanin.
«Des chènes exotiques (Quercus rubra et Banisteri) et du midi {@. ilex), non encore
diés à ce point de vue, ont donné à M. Henry des résultats analogues, un peu moins
tués chez le Q. ilex.
ant aux*espèces qui n’ont pas de duramen et qui renferment très peu de tanin,
mme les Erables, le Marronnier d'Inde et même le Tilleul, quoique plus tanifere, le
x de tanin, d’après M. Kraus, s'accroît un peu de la périphérie au centre ou bien reste
istant à partir d'une certaine zone. Les taux trouvés récemment par M. Mer dans le
re.et le Charme montrent que ces arbres doivent être rangés dans la même catégorie.
Henry, Le Tanin dans le bois, d. Soc. Botan. France; 1896, p. 124-128).
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4]
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108 2 ES
D'après M. Otto Naumann, la quantité moyenne de tanin contenue dans les C
Dés parasites s’élèverait à 0,295 et le maximum à 0,400, tandis que chez les Sapr
elle descendrait en moyenne à 0.045, sans dépasser 0,060. — Les parasites”
armés de moyens spéciaux, tels que les diastases, qui leur permettent de
tissus vivants pour en extraire plus complètement les principes qu'ils renfermer
teneur en tanin reste néanmoins très inférieure à celle de l'hôte, et ilest prob
cette substance se décompose et se transforme dans l'intérieur.du Champignon®
(O. Naumanx, Ueb. den Gerbstoff der Pilze, 1895, anal. d. Rev. Mycologique, 18
: 1 " te te f
En 1892, le R. P. Sacleux avait envoyé du Zanguebar de gros fruits oblongs;à
furfuracée comme les fruits de Pentadesma, et dont les paroïs épaisses,
laissent écouler à la moindre incision un suc résineux jaune. Le tégument
de deux millimètres environ, renferme une grosse masse globuleuse qui rés
l'embryon, comme il arrive souvent chez les Guttiferes, et dont les tissus-sont.b
d’une graisse qui pourrait devenir l'objet d’une exploitation fructueuse. DansdeN
et l'Oukami, cette g'aisse est appelée kagné; elle a l'aspect de la stéarine et sert :
à la cuisine et un peu à l'éclairage. M. H. Hua a reconnu que ce nouvelarbre“
appartenait au genre Allanblackia et, ayant reçu récemment du R. P. Sacleux_
rameaux floriferes de la plante, il a pu la décrire et l’a nommée 4. Sacl@ugi.
(H. Hua, d. Bulletin du Muséum, 1896, p. 151).
M. H. Serres, de Dax, a adressé à M. Léveillé, directeur du Monde des Plantes,un
de maïs présentant un curieux phénomène qu'il a observé, paraït-il, sur plusieurs
pieds. Il s’agit de la substitution du fruit dans la fleur mâle à défaut de la fleur fer
nulle par avortement ou par accident. La fleur mâle a donc produit, en l'absence”
fleur femelle, la graine dans sa propre enveloppe. if
(Monde des Plantes, 1896, p. 92).
Les correspondants de la Revue de Viticulture signalent, en bien des régions, lap ae æ
ou l'extension du Black-Rot sur les feuilles de la vigne. M. Boué l’a constaté dans les ;
Basses-Pyrénées, à Mauléon et dans la partie des Hautes-Pyrénées limitrophe-du Gers
— Dans la vallée du Rhône, la maladie a atteint l'important vignoble de Saint-Ramb
d'Albon et plusieurs points de la Drôme (Féraud). — Dans l'Aveyron, -MMarie”
découverte à Marcillac et à Espalion. — Elle est nettement déclarée dans da Charer
Inférieure, à Nantillé, Bercloux, Ebéon et Authon (Max Tord).— Dans l'Yonne, linvas
se fait par le haut plateau calcaire d’Irancy et de Cravant (Guénier). — Dans lHéra
où la première tache de Black-Rot a été signalée dès 1885, la maladie restait conf
dans la haute vallée du fleuve; elle vient de franchir les gorges de Saïnt-Guilhem
d'envabir les vignobles de St-Jean-des-Fos, dans un milieu relativement sec (A Pc
(Revue de Viticulture, n°s de juin et juillet 1896.) Te
: WATER
M. Purchas poursuit, dans Science-Gossip, une bien intéressaste étude iconogr
sur les dispositions caractéristiques des branches dans les arbres forestiers dc“
terre. AP RS
cotylédones des roches mésozoïques, avec des genres récents, n’est pas assez bien
pour arriver à des conclusions prématurées souvent démenties par la découverte d'éc
tillons en meilleur état ou plus complets. M. Seward ne croit pas qu’on E aisse, ju (
présent, prouver l'existence de Monocotylédones dans les couches pré-crétacées-"°"
(A.-C. Sewanp, Notes on the geological history of Moncotyledons, d. Ann. of Bolan:
1896, p. 205-218.) g Re 1 ART .h
| O1."
La belle Iconographie que M. Husnot consacre aux Graminées nous ]
gulièrement faciliter le travail de détermination des espèces apparter
diflicile groupe de plantes: 11 suffirait de se reporter à ses figures”
lonne, à côté du port de la plante, tous les détails morphologiques.
détermination. Le texte, condensé en substantielles diagnosés, com
cations de localités résumées d’après les innombrables observateurs
de la région de l'Europe du N.-0, | LATE
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NOTES SPÉCIALES ET LOCALES
Rencontres Re qu
L'hiver de 1895-1896 que l’on.
ranger parmi les moins rigo
siècle n’a pas dù favoriser le
déplacements chez les espèces »
trices. Dans notre région, Ja S
gine, déjà moins abondante qu’ au
s’est encore sensiblement amoi
son passage d'automne et -
pour ainsi dire, est passé
Dans ces conditions, il ne f:
songer aux bonnes rÉCOU TES c
logiques ou ne ee |
Cependant, contre toute » :
ù le hasard nous a procuré | D
Macreuse à lunettes (Widemiu perspicillata L. GS) sujets fort rares sur notre. litto:
(1/2 grandeur naturelle) deux observés personnellemen
la première fois. EH
Indépendamment d’un premier Vison (Mustela lutreola L.) signalé par n
Feuille du 1** janvier 1896, comme capturé à Hermival, près Lisieux, ét où,
époque, une petite colonie s’est découverte : six mâles ont été pris, mais pas «
La propagation vers le nord de ce curieux mammifère est évidente; la cause ‘en
ticulière et sans rapport avec celle des déplacements temporaires et Mon
oiseaux. 24e)
8 10 ; janvier 1896, une MD Lunettes (Oidemia perspicillala Lt
Cette Fuligule, ainsi que la précédente, se sont rencontrées parmi. Je
naires, fréquentant annuellement les parages de Villers-sur-Mer. |
Le 13 février, un Stercoraire cataracte (Stercorarius cataractes L. ) @ de
abattu en mer à la hauteur de Trouville. <
Nous mentionnerons encore pour mémoire, deux autres espèces À
spéciales à la haute mer; un fou de Bassan s de deux ans et un Stercora
première année lesquels, chassés par de forts vents N. Ds se ne
accidentellement dans notre étroite vallée. SR
Lisieux, 15 mai 1896.
A. Karpinsky, directeur du Comité géologique de Russie. — La session s'ouvrira
a fin du mois d'août et sera suivie de grandes excursions qui seront particulièrement
“intéressantes, car on compte parcourir ainsi l'Oural et l'Esthonie, le Volga, la Finlande,
“et enfin Le Caucase. Les Géologues qui prendront part à ce dernier et beau voyage seront
‘divisés au départ en trois sections, qui visiteront soit le bassin du Donetz, soit le Volga,
Nijni-Novgorod, soit Kiev et fe Dnieper; les trois sections réunies à Vladikavkaz se
rendront à Tiflis par la route militaire de la Géorgie, visiteront les glaciers, puis Bakou,
-_Batoum, Kertch et la Crimée, et le Congrès se clôturera à Sébastopol. On étudie égale-
nent des voyages au glacier Guénal-Don, au Mont-Ararat, à Koutais, etc. — La visite
de chacune de ces régions sera dirigée par un des géologues russes qui l’auront plus
spécialement étudiée.
Par faveur spéciale de l'Empereur, le trajet, en première classe, sur territoire russe,
sera accordé graluilement aux géologues qui se seront fait inscrire avant le 4% octobre
“de l'année courante, par demande adressée à M. Karpinsky, directeur du Comité géolo-
- gique, à Saint-Pétersbourg.
.
an
“Prix à décerner par la Société industrielle de Mulhouse. — Les prix à décerner
en 1897, par la Société industrielle de Mulhouse, pour récompenser des travaux d'Histoire
“naturelle, consisteront en médailles d'argent ou de bronze qui seront accordées aux
auteurs des travaux suivants : 4° Description géognostique ou minéralogique d'une partie
lu département (avec cartes, échantillons de roches, etc.). — 2° Catalogue raisonné des
plantes de tout ou partie des arrondissements de Mulhouse, Thann, Altkirch et Gueb-
“wviller. — 3° Catalogue des Characées ou des Conferves du département ou d’un arron-
“dissement. — 4° Travail sur la faune d'Alsace (Vertébrés, Mollusques, Articulés, moins
…les Insectes, Insectes par ordres. — 5° Etude de la nappe d’eau souterraine du Sundgau.
…_— 6° Etude des ennemis de nos cultures, Insectes ou Cryptogames. — 7° Etude appro-
…fondie de l'Alsace ou d’une de ses parties aux temps préhistoriques.
Les mémoires doivent être adressés, avant le 15 février 1897, au président de la Société
nmdustrielle, à Mulhouse; ils devront être marqués d'une devise ou épigraphe et accom-
pagnés d'un pli cacheté renfermant le nom exact et l'adresse du concurrent.
_
dd
Notes et descriptions (Coléoptères). — Ce n'est pas le ç' de Ptinus Pici Grandj.
“que j'ai signalé (L'Echange, n° 129) comme je viens de m'en assurer à la suite de l'étude
du type de P. Pici communiqué, on peut peut-être rapporter ce ç' à la Q suivante que
j'ave 3 supposée être l'espèce décrite par M. Grandjean mais qui en réalité est une forme
nouvelle.
E Piinus (Bruchus) separatus n. sp. Q©. En ovale peu allongé, rougeâtre, un peu rembruni
aux élytres, ceux-ci ornés antérieurement et postérieurement de fascies grisâtres; pubes-
ence mi-dressée courte. Antennes épaisses, assez longues, rougeâtres. Prothorax large
en avant avec des orcillettes gibbeuses nettes, sans lignes pileuses marquées; base élargie
et dépression transversale bien marquée. Ecusson à duvet grisâtre, Elytres en ovale peu
allongé, légèrement convexes avec les épaules effacées, ornés de fascies de duvet irrégu-
hères; ponctuation forte avec les intervalles larges. Pattes rougeâtres modérément
fortes avec les tibias postérieurs très légèrement arqués.
LP Long. ? 1/4 millim. Algérie (coll. Pic).
- À placer près de P4. subpilosus Strm.
Yssez caractérisée dans le groupe, soit par sa forme peu allongée jointe à ses épaules
rondies, soit par sa pubescence dressée courte. |
_Ptinus Pici Grandjean (Rev. Bourb., 1895, p. 71) doit rentrer dans le sous-genre Euta-
lirus, c’est une espèce bien particulière par sa forme, ses épaules arrondies ne pouvant
e comparer qu'à: Bedeli Pic.; il est un peu plus allongé que cette dernière espèce, ses
membres sont plus clairs) etc. Voici comment on pourra séparer ces deux espèces
isines, sexe femelle. ;
ÆElytres avec les épaules nulles ou presque nulles; pubescence dressée obscure plus
s
dessin jaune très net sur la base. Bedeli Pic.
Epaules tout à fait nulles. Forme un peu plus allongée. Pattes entièrement claires.
Othorax à dessin pileux peu marqué sur la base. Pici Grandij.
| ilieu des nombreux Antnicus bifossicolles, un petit groupe, gracieux d'aspect, se
ssez tranché, soit par sa taille avantageuse, son prothorax entièrement, où au
par
»
et REC nülles. Forme modérément allongée. Pattes plus ou moins foncées.
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les élytres en partie ornés d'un dessin argenté soyeux recouvrant
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au moins une fascie rougeâtre variablement disposée. Elytres toujours ornés du
soyeuse nettement marquée un peu après les épaules et placée sur une dépression v
Ces espèces proviennent du nord de l'Afrique. | | “ARÈNES
Anthicus Selvei Pic d'Espagne paraît marquer le passage entre les espèces que,
faire figurer ici et À. Ghiliani Laf. et formes voisines à sexes dissemblables par le
de bande antérieure élytrale soyeuse nette, le prothorax moins rouge, moins impressionn
pubescent sur les côtés. Ç É FERA 7
Tableaux pour la détermination des espèces voisines de 4. violaris Mars:
Dernier article des antennes seulement un peu plus long que le précédent. Ely
présentant qu'une bande soyeuse rougeâtre en dessous............ roses
Dernier article des antennes au moins deux fois aussi long que le précédent. Ely
présentant deux bandes soyeuses, rougeûtres en dessous. GEI 2
Long. 3-4 millim. Algérie : Aïn-Sefra Vosse
|. Prothorax assez nettement sinué. Elytres ornés de deux bandes à pubescence-soy
l'une simple antérieure, l’autre postérieure à fond rougeâtre ...........s. 4
Prothorax à peine sinué. Un seule bande élytrale antérieure soyeuse à fond rougeài
Tête rouge. Long. 3 à 3 1/4 millim. Algérie : Oranais Violaris M
2, Tête noire. Dernier article des antennes relativement court.........,.. ni
Tête en partie rougeâtre. Dernier article des antennes relativement allongé” Forme
assez allongée : 3 à 5 articles des antennes, tibias et tarses rougeâtres;s bande
postérieure étroite. Long. 3 millim. Algérié : Philippeville rubrofasciatus Pic (DE
3. Modérément allongé. Prothorax entièrement rouge. Antennes et pattes ROÏrCS.
Long. 3 à 3 1/2 millim. Algérie : Bougie superbus Pic.
Un peu élargi aux élytres. Prothorax obscurci sur son milieu, ? à 5 articles des-an-…
tennes et pattes (en partie) testacées. TÉTSRER
Long. 3 1/2 millim. Tunisie et Algérie maculicollis Pic
Rhytirrhinus asper AIl.? v. latus. Assez court et large, modérément déprimé à Feve=
tement d'un jaune terreux. Tête nettement sillonnée avec les yeux petits. Prothorax
échancré sur les côtés, bien dilaté en avant, orné d’une impression médiane et d'Impres=«
sions latérales irrégulières, marqué de petits tubercules en arrière. Elytres à côtes "peu«
régulières formées de tubercules variables, à peine plus forts à l'extrémité; intervalles
irrégulièrement et peu fortement tuberculés. TL SERRES
Long. 4 1/2 à 5 millim. Syrie. Reçu de M. F: 2 14
Diffère de Rh. asper AI. par la forme un peu plus trapue, les élytres à tubercules pos=
térieurs petits et réguliers. 5 HÉANERS
Rhytirrhinus syriacus Trug. in lit. Peu allongé, modérément court, à revé
jaunâtre. Tête à sillon médian peu net avec les yeux petits. Prothorax orné d'une’im
sion médiane sinueuse profonde et d'impressions latérales bien marquées, il est ét
transversalement et presque droit sur les côtés. Elytres un peu déprimés, .
diminués en arrière, à côtes peu saillantes mais nettement tuberculeuses en! arri
a
U
os
les intervalles ponctués. Long. 4 1/4 millim. Sy
Près R. Lefebrei Sch. (tuberculatus AIl.), mais un peu déprimé en dessus avec le
thorax moins transversal. | OX x
Rhytirrhinus impressicollis Luc. non Bohm. = Rh. Plasoni Truq. ENV
+ shoes papillatus Dsbr. (Frélon 94-95, p. 89) = Rh. similaris Truq.-(Mittheil,
p. 171). 4 SÈRER
Rhytirrhinus singularis Frm. (Pt. Nouv., 1877, p. 145) — Rh. Kirschi Trug(loc:
p. 170). Ah. brevipennis Desbr. (loc. cit., p. 90) se rapporte vraisemblablement"à la”
espèce. ES
Eremiarhinus margarinotus Frm. J'ai capturé cette rare espèce à Ghardaïa; en
pied d’un crucifère croissant dans les sables. ve
Scytropus Henoni Truq. (grandiceps Dsbr.) v. sefrensis. Entièrement couvert de squ:
verdâtres à reflets quelquefois dorés; ces squamules étendues sur les pattes; antenn
tarses seulement d’un testacé rougeâtre. : FT ir er
Long. 4-5 millim. Sur jujubiers sauvages à Aïn-
_Orsodacne ruficollis Pic (An. Fr., 94, B. CCLXXXIWVI. Cette espèce syrienne qL
distingue par une ponctuation écartée et forte sur les parties antérieures, les pal}
peine tronqués (ce dernier caractère indiqué par M. A. de Perrin) présente trois nuat
elytres foncés avec le prothorax rougeâtre ou un peu obseurci {forme typé,.où
testacés avec quelquefois des reflets irisés comme le reste du corps (v. Delayrang
rarement cette espèce présente une coloration générale foncée (v. Syriaca).""
Maurice
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(1) Je n'avais signalé cette forme (Bat. Ant., p. 26) que comme variété de
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ALOGUE DES PRINCIPAUX OUVRAGES ET MÉMOIRES COURANTS
à Reçus du 10 Mai au 7 Juillet 1896
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1 de poumons et s. la res
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D : A 10271
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(Envoyé franco sur demande).
es ( ons d'auteurs sont marqués d’un astérisque (*).— La catégorie (A ou B) est indiquée avant le n° d'ordre.
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AVY — Contr.’ à l'ét: |
# Miocène
Chalonnes, Maine-et-Loire :
Se. N. Ouest, 1896, p:
Id. — N.s. l'ilot tertiaire de Chasseno
or -Inf.)(Soc. Sc. N. Ouest, 1896, p.
— N. s. l'exist. probable d'an PE à
F CR près Châteaubriant (Soc. Se.
2)
“DecRANGE-Touzin. — N. s. deux aff
faluus, situés d. le voisina 2 chât. «
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p. 129-162). A 10330 p. 75-89). +
#11
pe mettons les livres de notre Bibliothèque à la disposition de nos
lecteurs habitant la France aux conditions énoncées ci-dessous. Notre but |
à LÉest surtout de leur permettre de consulter ainsi les mémoires spéciaux |
| parus dans les publications scientifiques, ei qu'il est souvent si diflicile.
dé se procurer; nous avons pu réaliser ce but grâce aux libéralités de
… M. Jean Dollfus. |
… La Bibliothèque recoit régulièrement environ 220 périodiques scienti-
» fiques.
à
7
J. — Tout abonné de la Feuille des Jeunes Naturalistes habitant la France, pourra être admis
“comme lecteur de la Bibliothèque pourvu qu'il fournisse des références suffisantes et sauf limi-
# tation par les conditions du service.
…. II. — La cotisation annuelle à la Bibliothèque, réduite à une quote-part des frais de personnel |
nest de 4 fr. (soit 8 fr. avec l'abonnement à la Æeuille). — Une carte constatant l'admission sera |
à envoyée aux lecteurs contre le versement de la cotisation.
JIL — Les frais d'envoi des livres établis par une moyenne, sont de :
2 O fr. 50 par volume ou fascicule de grande publication (catégorie A). |
O fr, 25 par brochure ou numéro de journal (catégorie B). |
Le montant des frais devra être joint à la demande d'emprunt. | |
D Les personnes qui demanderont plusieurs ouvrages à la fois, jouiront de la réduction suivante |
résultant de la diminution des frais de port : À un envoi de deux ouvrages pourra être joint, sans
4 ton de frais, un exemplaire en plus de la même catégorie ou de la catégorie inférieure ;
ù à un envoi de quatre ouvrages, deux ouvrages en plus, et ainsi de suite,
3 IV. — Les livres prêtés devront être rentrés deux mois après le jour de l’expédition, sauf |
demande de renouvellement du prêt pendant un mois, moyennant O fr. 25 pour correspondance;
ce renouvellement ne sera consenti que s'il n’y a pas de demande émanant d'un autre lecteur.
‘4 Aucun ouvrage ne pourra être conservé pendant plus de trois mois.
k On est prié de nous indiquer exactement le numéro d'ordre et le titre de l'ouvrage demandé.
ne: NV: — Les expéditions de livres se feront deux fois par semaine. Il est important que nous
-sachions si l’on désire que les envois par chemin de fer soient faits à domicile ou en gare, et dans
+ ce cas, à quelle gare il faudra les adresser.
VI — Les vacances de la Bibliothèque, pendant lesquelles il ne sera pas fait d’envoi de livres,
3 ES lieu pendant les mois d'été; un avis paraîtra à ce sujet dans la Æ#uille.
| VI. — Tout livre égaré ou détérioré devra être remplacé. — Les retards non motivés et les pertes |
nee livres entraîneront la suspension des envois. |
VII. — 11 ne sera pas répondu aux demandes non conformes aux indications ci-dessus. Aucun |
# envoi ne sera fait aux lecteurs qui n’auraient pas réglé leur cotisation.
Ë nel — Catalogue dé la Bibliothèque — Les lecteurs pourront se procurer la collection com-
lète des fascicules du Catalogue parus jusqu'à ce jour (avec le catalogue mensuel publié en
1 ss 2-1896), soit environ 1070 pages gr. in-8°, comprenant plus de 35000 travaux catalogués, au prix
; 26 fr. po Le prix d'emprunt du tout est assimilé à celui de deux volumes de la catégorie A,
soit 1 fr. — Le prix d'emprunt d’un ou LES est de O fr. 25 (catécorie B) (voir ci-dessus
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nous être adressées avant le 10 du mois Dis l'insertion. Fe
est insérée aux annonces et soumise au tarif.
D. Luis Lerena Juanico, ingénieur, 129, calle Cerro, Mont
offre des insectes et graines de plantes de l'Uruguay contre un ou
entomologiques. à
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Nous rappelons à nos Cbiele que les offres d'échange ses
D. Carlos E. Porter, Casilla 1108, Valparaiso (Caili), dési
échange des mammifères vivants pour jardin zoologique. re
The Zoological Museum, Tring, Angleterre, désire échanger
exotiques contre des Lépidoptères de France. | 2e
empr réintes de plantes du Houllier et Permien, beaux fossiles du Siné mi
d'autres terrains, roches et minéraux rares, coquilles marines, contre be
Crétacé et ge me RU Crustacés marins et Goquiiles marines, des
ets, T. Rumina, Ant. Doueï, Glaucé, Poly. Mburitao L. “Tnaus DE. J
rio, Zyg. Algera, Loyselii, Ap. Flabellaria contre ee de ne À
pu 10 MAI AU F JUILLET 1896
DRLEREONIU 22
De la part de : MM. D: Th. Barrois (4 xol.); Boulenger (8 ne y: c
Collot (1 vol., 18 br.); Dautzenberg (? br.); Deyrolle (1 wol.); Do ol
Touzin æ pa 2 (2 be; AE raies (1 Me Gude | à 2:
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8 br..); Marie Parle (4 Le ); Quajat “à dE À Ramon 1 be
Rolland (1 vol.); Schlumberger (2 Cr). |
Total : 4 volumes, 87 brochures.
Nous adressons tous nos remerciements aux
Volumes: ..: -: LS 1. 835
Brochures. ../:7. Au cas sales
DE JRUNES NATURALISTES
VUE MENSUELLE D'HISTOIRE NATURELLE
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LA CRIS Fondée à Mulhouse en Mere =
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14 te r- Le Numéro, 40 centimes.
us ABINNEENTS COMPT ENT A PARTR DU 1% NOVEMBRE DE a ANNÉE
. somarRe DU N° 311
— Les zones de la végétation du Caucase.
ale et locales : Le ns de France et le Putois commun. — Troisième capture de
eastoris Ritsema, — Précocité de l'automne: Arachnides, — Récoltes botaniques au
Pacs, Notes botañiqués, — ÉCHANGES, | wa
3 sa RENNES = MAISON À PARIS
-de-Caus, # Are en)
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PRÉHISTORIQUE.
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(époques : Chelléeñne, Moustérienne, Robenhausienne), haches taillées
couteaux en és du He Home pointes de HEGRe à En © é
BOTANIQUE ne
DESORTHES. — Renseignements sur la flore de Tébessa (nos ETR 49.
A. Brzcer, — Notions élémentaires de Bactériologie (nos 244, 246, 248,
254), avec 33 fig.
GÉNEAU DE LAMARLIÈRE. — Le laboratoire de biologie végétale de Fon
av.1 fig.
Id. — Tableau synoptique des Ustilaginées et des Urédinées le:
av. 12 fig.
Id. — Tableau synoptique des Hénin (nos 282, 283, 284, 285,
Id. — Tabl. synoptique des Périsporiacées (nos 291, 292, 298, 294, 295,
Gusr. Durrannorr. — Catalogue des genres de la flore d'Europe (r
C. Bruxorre. — Sur quelques fleurs de monocotylédones liliiflores
Id. — Anatomie de la feuille de Trigonella cærulea : caractères | à
feuille de thé (n° 264), av. 8 fig. ra
J.-J. Kigrrer. — Les Mycocécidies de Lorraine (nos 288, 269,2
H. Hua. — La jeunesse du Paris quadrifolia (nos 278, 219),
Id. — Réunion de la Société Botanique de France en s
J.-R. pe RusuNan. — Promenade botanique à Santec (n° 28
Id. — Sur la recherche des algues marines du Finistè €
P. Conn. — Notes floristiques sur le Tessin méridional
R. Maire. — Annotations à la Flore de Lorraine et «
Betula (nos 291, 292), av. fig.
À. Guésnanp. — Sur les partitions anomales des Fo
Dr X. Giccor. — Botanique et minéralogie, colonies
Aur. niv. — Notes de flore locale (passim)..
smbre 1896 — Ill: Série, 26: Année # Ne 311
#65,
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à DES JEUNES NATURALISTES
6 GÉOGRAPHIE BOTANIQUE
é | LES ZONES DE LA VÉGÉTATION DU CAUCASE
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122
La chaîne du Caucase ne forme pas, au point de vue botanique, une
| rovince unique dans laquelle les différénces d'altitude influent seules sur la
distribution des flores. Offrant dans son étendue une très grande variété de
climats, elle présente par suite un assez grand nombre de domaines biolo-
…uiques caractérisés chacun par des groupements spéciaux d'espèces. Ces
D nuces sont en allant de l’ouest à l’est :
—_ Domaine de la province de la Mer Noire.
Domaine de la Transcaucasie occidentale.
. Domaine de l’Iméritie orientale, de la Grousie (Géorgie) et de.la Kha-
- khétie.
…. Pomaine des steppes européennes (versant N.).
Domaine des steppes asiatiques (versant S.).
Domaine des steppes salées.
…. Indépendamment de ces domaines on peut distinguer cinq zones prinei-
pales de distribution altitudinale, nous allons étudier successivement ces
“cinq zones avec les modifications qu’elles subissent dans les divers domaines.
«Nous prendrons comme prototype le domaine de la Transcaucasie occiden-
“tale où ces cinq zones sont assez bien délimitées et qui vient de faire l’objet
dune importante étude de M. N. Alboff (1).
La plupart des documents relatifs à \a Transcaucasie occidentale sont
empruntés à ce travail. Pour la partie centrale de la chaîne (Iméritie,
-Grousie, Khakhétie (pars), flanc septentrional, prairies Kabardes, steppes
“européennes, steppes de la haute Koura et flanc septentrional du petit
Caucase, j'ai pu recueillir moi-même un assez grand nombre de documents.
On trouve aussi quelques données sur la chaîne en général dans la
“céographie botanique de Grisebach, dans le Physical Atlas de Berghaus et
enfin dans le récit de voyage au Caucase de L. Levat (4 travers le Caucase).
… À° ZONE INFÉRIEURE /usqu'à 900 m. environ (2,500 p.). — a. Transcau-
casie occidentale. — La zone inférieure dans la Transcaucasie occidentale
qui possède un climat chaud et excessivement humide (2) présente une
richesse mouie de végétation. Alboff lui a donné dans cette région le nom
de zone des Forêts mélangées. |
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4
. Alboff. Les forêts de la Transcaucasie occidentale (Bulletin de l'herbier Boissier,
us de deux mètres d'eau par an dans la plus grande partie de cette région.
En certains points la végétation est tellement dense qu’on se Croir
de véritables forêts vierges. Les lianes forment de vraies Jun y] e
lesquelles se réfugient parfois des panthères. On prétend même,
tigres venus de la Perse viennent parfois élire domicile dans les f
district de Poti. ==
Les principales essences d’arbres sont : Carpinus betulus, Quercusx
flora, Alnus glutinosa, Ostrya carpinifolia, Acer campestre, Ulmus cam
var. suberosa, Fagus sylvatica, Castanea vulgaris, Fraxinusexcelsion,
baccata, Tilia intermedia, Populus alba, P. tremula. FE
Les espèces les plus caractéristiques de cette zone sont : Andrachne
chica, Diospyros lotus, Morus nigra, Ficus carica, Buœus sempemvr
Punica granatum, Staphylea Colchica, Pterocarya Caucasica, Vitis vin
Smilax excelsa, Lonicera, Juglans, avec de nombreuses espèces"d
fruitiers : Pyrus communis, Malus communis, Prunus avium,P:
ricata, etc. LES
Les lianes et plantes grimpantes de toute sorte abondent, citons >
vinifera, Smilax excelsa, Periploca græca, Dioscorea Caucasica; Cle:
vitalba, Lonicera, Hedera Colchica, H. Helix, Rubus discolor, RC
sicus, etc. Es
Le dessous du bois présente de très nombreuses espèces : Carpinus.
nensis, Paliurus aculeatus, Cotoneaster pyracantha, Rhus cotinus(en-tar
Corylus avellana, Cratægus oxyacantha, C. monogyna, Tex aqwifoti
Cornus sanguinea, Philadelphus coronaria, Rhododendron ponticum
les lieux ombragés) Pœonia, etc., etc. RAS.
En certains points les fougères sont excessivement abondantes et form
de véritables landes dans lesquelles Pteris aquilina atteint jusqu'à 2m
et 3 m. de hauteur. Onoclea struthiopteris est aussi une espèce trèsrépa
qui atteint également de grandes dimensions. fe
Dans les vallées et les défilés ombragés la note dominante de lafle
donnée par Acer pseudoplatanus, avec des Charmes, Tilleuls, Su
(Sambucus nigra) Buis, If, Laurier-Cerise, Houx, Rhododendron.
ticum, etc. » HIER
On cultive la vigne dans toute cette zone inférieure. Dans les plaines
Transcaucasie occidentale on obtient aussi par la culture presque
les plantes méditerranéennes : Myrtes, Oleandres, Oliviers, Orang
Agaves, Opuntias, Chamærops et même une foule de plantes eéxot
ERA
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>
climats secs tels que Genièvres, Chênes verts, Paliwrus. De plus
de la flore méditerranéenne, déja nombreux en Transcaucasie o
Khakhétie offre un climat beaucoup plus sec; aussi la zone in
M) Une grande partie des forêts est constituée par le Pinus Halepe nsi
# : La é- $
— 207 —
elle beaucoup moins riche en espèces et les forêts y sont-elles très rares;
Seule l'Iméritie orientale, qui forme le passage entre la Transcaucasie occi-
-dentale proprement dite et la région qui nous occupe, possède encore dans
“cette zone quelques forêts importantes.
— Les espèces méditerranéennes sont nombreuses : Juniperus oxycedrus,
“cf. Phenicea, Ruscus aculeatus, Smilax aspera, Pistacia mutica, Cistus
malbidus, C. salviæfolius, Anagallis Phenicea, Phyllirea, Vitex agnus-castus,
Jasminium officinale, J. fruticans, Buxus sempervirens.
Un grand nombre d'espèces communes à la plupart des flores de l'Europe
“occidentale se retrouvent dans cette région. Dès le commencement du mois
de Mars on voit les gazons s’émailler de Crocus vernus, Crocus luteus, Gagea
“arvensis, Ficaria ranunculoïdes, tandis que dans les buissons abrités fleu-
rissent de nombreuses Primevères. Plus tard apparaissent les Papaver
-Riœas, les Pieds d’alouette (Delphinium consolida), les Adonis, très communs
“dans les blés des plateaux de Douchète. Citons encore en grande abondance :
Viola tricolor, Borrago officinalis, Lithospermum cæruleum, Cynoglossum,
“Scrofularia, Lamium album, Salvia, Vinca minor, etc.
Les taillis de Lonicera et de Rhododendron ponticum sont presque aussi
“touffus qu'en Transcaucasie occidentale, mais on ne rencontre guère ces
derniers qu'en Iméritie orientale et dans une partie des contreforts septen-
“trionaux du petit Caucase. Les Pivoines (Pæonia officinalis) sont très
abondantes surtout dans les Monts Mesques (Monts de Poni) et dans la vallée
“du Rion. Quelques autres types spéciaux : Chimodoza nana, Stenbergia
Fischeri, Helleborus Caucasicus se rencontrent à la fois dans cette région et
“dans le domaine des steppes asiatiques qui lui est contigu.
- Sur le flanc septentrional du petit Caucase certains ravins offrent des
“particularités intéressantes. C'est ainsi que les ravins de Borjom qui sont
très boisés fournissent un groupement d'espèces qui rappellent la flore de la
-Sainte-Baume, en Provence, localité qui présente comme on le sait un
“mélange de types à affinités méditerranéennes et à affinités alpines. Parmi
“les ‘espèces très répandues dans le ravin de Borjom signalons : Taæus bac-
“catu, llez aquifolium, Daphne laureola, Carpinus betulus, Corydalis solida,
Pteris aquilina, Polypodium vulgare, etc. (1).
md. Domaine des steppes européennes (V° Nord). — 1° Steppe proprement
“dite. — Les plaines du versant nord, au lieu d’être couvertes de forêts
variées comme celles de la Transcaucasie occidentale sont occupées par la
“ésétation des steppes, végétation assez pauvre composée de Graminées
Thyrsa, Stipa, Festuca, Triticum, de Chénopodiacées (Ceratocarpus arenarius)
“avec quelques Légumineuses int es Labiées (Thymus) et des Com-
posées (Armoises). Cette flore est celle de la steppe européenne proprement
“dite, tandis que les parties marécageuses de cette même steppe, par exemple
Jes bords du Terek, près de Vladikavkaz et les marais.des environs de
Naltchik, possèdent une flore qui se rapproche beaucoup plus de celle des
prairies Kabardes.
2° Prairies Kabardes. — Les prairies Kabardes qui séparent la steppe
proprement dite de la région montagneuse du Caucase correspondent en
grande partie à la région du Tchernoïziem. La végétation herbacée y atteint
un développement énorme. Certaines Graminées et certaines Labiées
(Sauges) s'y élèvent à une hauteur dépassant parfois 2 mètres. Parmi les
4 ) Les principales cultures de cette région sont la Vigne et les Céréales. Dans la
Khakhétie, la Vigne réussit bien jusqu’à 1,000 mètres. On la cultive aussi avec succès
n Géorgie, où la petite ville de Mtskhete aurait été d’après une légende locale fondée par
ai y planta la première Vigne. Depuis la Géorgie jusqu’au district de Noukha, les
ales réussissent fort bien.
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— 208 —
genres les plus répandus dans les prairies Kabardes citons les Sauges, les”
OŒnothera, les Pieds d’alouette, les Viola tricolor qui y atteignent une”
grande dimension. De la flore de la steppe proprement dite il ne reste plus-
que les Armoises, quelques Astragales et les Cynares. 3 TINSERS
Au-dessus des prairies Kabardes la végétation arborescente de la première
zone n’est représentée que par quelques bois de Charmes et de Fêtres:
e. Domaine des steppes asiatiques (Vi Sud). ne Sur le versant sud-est la
basse vallée de la Koura est en grande partie constituée par une steppe
assez aride qui se rapproche beaucoup du type de végétation des,steppes
asiatiques. Dans les contreforts nord-est du petit Caucase qui dominentrau
sud la plaine de la basse Koura, cette végétation de la steppe asiatique :
se poursuit jusqu'à une altitude supérieure à 1,000 mètres. Absolument,
dénudée en été et en hiver, cette région s’émaille au printemps d'une-multi=A
tude de fleurs : Crocus luteus, C. vernus, Gagea arvensis, Ficaria ranuntcu-
loïdes. À l'abri des rares taillis qui parsèment les plateaux et le flanc des
ravins fleurissent Chimodoxa nana, Stenbergia Fischeri accompagnées
d'Aelleborus Caucasicus. Nous avons vu précédemment que la plupart deces
espèces se retrouvent dans la zone inférieure de la région de l’Iméritie
orientale, de la Grousie et de la Khakhétie.
f. Domaine des steppes salées. — Les steppes du nord-est du Caucase qui
forment le littoral de la Caspienne sont Se et d'une aridité extrême. On
n'y rencontre que des Halophytes, quelques Chénopodiacées (Arabasis
aphylla) des Armoises, des Salsolées, quelques rares Euphorbes avec la
Nœa spinosissima et le Fæniculum officinale. Ce)
B. ZoNE pu HÈTRE ET DU CHATAIGNIER. — Cette zone s'étend de 900
à 1,500 mètres environ (2,500 à 4,500 p.), elle est beaucoup plus homogène
ue la précédente et les différents domaines de végétation n’y ont pastopéré
+ différenciations aussi grandes. Nous verrons, d’ailleurs, qu'au fur et à
mesure qu’on s'élève, l’uniformité s’accroît, ce qui était facile à prévoir
a priori, puisque l'altitude devient le facteur principal du climat.
a. Domaine de la Transcaucasie occidentale, — En outre du Fagus sylvatica
et du Castanea vulgaris qui caractérisent cette zone, on trouve eéncoreen
abondance Quercus sessiliflora, Acer platanoïdes, Alnus glandulosa, Sorbus
torminalis, Rhododendron ponticum, Azalea pontica, Vaccinium arctostaphy-
los, Pæonia, Lierre, Tamus quelquefois If, Ulmus montana et Juglansregia.…
Dans les vallées, les végétaux de cette zone se mélangent fréquemment”
à ceux des zones voisines. Les cultures correspondant à ce niveau sont prin-
cipalement des arbres fruitiers. Fr ets
b. Province de la mer Noire. — La flore est la même avec mélange"de
Pinus Halepensis, P. pinea. | : P
c. Imérilie orientale. Grousie et Khakhétie. — Pas de modifications bien”
importantes, mais les forêts sont très clairsemées. C’est à cette zone”
qu appartiennent les superbes taillis de Rhododendrons de la Souanétie ou"
les Rhododendron ponticum et les Azalea pontica atteignent ‘en certains
points une hauteur de 3 à 4 mètres. j: He à
d. Versant nord. — Le Fagus et le Castanea sont toujours abondants,
mais dans les parties où les forêts font défaut, elles sont rémplacées, prin-«
cipalement dans les vallées, par des taillis de Berberis. Are
ef. Caucase oriental. — Dans le Caucase oriental, les forêts sont rares;
néanmoins, on peut reconnaître en plusieurs points l'existence de la zone
du Hêtre et du Châtaignier. 15 di Fa RL AUTRE
C. ZONE DES CONIFÈRES. — Cette zone s'étend de"1,500 à 2,000 o LL.
2,200 m. (4,500 à 6,000 ou 6,500 p.). Par rapport à cette zone, les différents:
domaines que nous avons distingués précédemment n'existent pour ainsi
” - 7%
Lang
dire plus, et l’on ne doit plus considérer que deux provinces : celle du
_ Caucase occidental et celle du Caucase oriental.
Caucase occidental. — Dans le Caucase occidental, la zone des Conifères
est caractérisée, aussi bien sur le versant sud que sur le versant nord, par
la présence de Picea orientalis, Abies Nordmanniana. Sur le versant nord,
Betula odorans et les Berberis sont fréquemment associés aux Conifères. On
trouve aussi parfois dans cette zone Ulmus montana, Acer platanoïdes,
Fagus sylvatica, Quercus pontica, Rhamnus colchica, Ilex aquifolium, Rhodo-
dendron ponticum, Azalea pontica, Vaccinium arctostaphylos, Laurier-
Cerise. Te
Dans les clairières, la flore est très variée : Symphytum asperrimum, Aco-
nitum orientale, Campanula lactifiora, C. latifolia, Cephalaria Tatarica,
Telekea speciosa, Heraclewm pubescens, Neophrodium filix-mas, N. oreopteris,
Athyrium alpestre, Lilium monadelphum, Sorbus aucuparia, Daphne meze-
reum. Dans cette zone, on ne cultive plus que l'orge, le seigle et l’avoine.
Caucase oriental. — La zone des Conifères ne dépasse pas l’Ossétie. La
chaine des monts Mesques (monts de Poni) semble former assez exactement
sur le versant sud la limite orientale de son extension. Dans le Caucase
oriental, les. Conifères sont remplacés à ce niveau par les Bouleaux.
Dans le Daghestan on voit les Conifères reparaître, mais ce ne sont plus
les Abies Nordmanniana et les Picea ‘“orientalis, mais bien le Pinus
sylvestris. Le fait de la disparition des Conifères dans la partie orientale du
Caucase n'a jamais été expliqué d’une façon satisfaisante; il est d'autant
plus singulier que l’on retrouve ces végétaux beaucoup plus à l’est dans la
chaîne du Tchian-Tchuan.
| D: ZONE LIMITROPHE OU SUBALPINE. — De 2,000 à 3,000 m. (6,000
- à 9,000 p. environ). Cette zone présente peu de variations pour toute la
chaîne du Caucase. C’est la région des Péturages et des bosquets de Betula
… alba avec Viburnum lantana, Betonica grandiflora, Sorbus aria, Ribes
-petræum, Hêtres rabougris, Sapins très rares, Laurier-Cerise, Vaccinium
arctostaphylos, Sibbaldia procumbens, Caltha palustris, C. tridentata, Daphne
mezereum, Acer Trauivettert, Quercus pontica, Rosa alpina, Rhamnus
Colchica, Juniperus nana, Saules, Noisetiers, Azalea pontica, Rhododendron
Caucasicum.
… E: ZONE ALPINE. — De 3,000 mètres à la limite de la végétation qui
… est excessivement variable.
… Cette zone débute par la sous-zone du Rhododendron Caucasicum au-
… dessus de laquelle on trouve encore en abondance Primula grandis, Ranun-
…. culus Caucasicus, Campanula lactifiora, C. latifolia, Anemone narcissiflora,
… Crocus Suvorianus, Veronica gentianoïdes, Gentiana pyrenaïca, Sibbaldia
” procumbens, Myosotis sylvatica, etc., etc.
Dans le Daghestan, on a signalé dans la zone alpine : Thymus serpyllum,
… Draba nemorosa, D. incana, D. siliquosa, Campanula Steveni, Myosohis sylva-
tica.
Sur l’Elbrouz, on a recueilli des végétaux jusqu’à 4,000 m. (12,000 p.
environ). Freshfeld à signalé un « jardin » à la base du glacier de Gvalda.
Sur l'Oukou, la végétation atteint 13,000 pieds; enfin, sur le Chkara, on
a observé un lichen (Placodium miniatum) jusqu’à 14,000 pieds.
…. Conclusions. — Nous avons essayé de faire ressortir comment la diffé-
renciation des flores, très grande dans les zones de faible altitude tend
… à s'effacer au fur et à mesure qu'on s'élève dans la chaîne. Ce fait peut être
rendu plus tangible encore par le tableau suivant qui résume la répartition
des flores du Caucase en altitude, et leurs modifications dans les divers
domaines de végétation. | |
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Domaine Domaine de l’'Imiritie Domaine MT on 4
de la Province de la orientale des steppes pure de DRE £
de la Transcaucasie | de la bre: RCE ét des steppes | steppes sa ME | 4
Mer Noire occidentale et de et versant nor es salées |”
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Zone Alpine
au-dessus
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Primula grandis, Campanula lactiflora, C. latifoïia, Anemone narcissifiora. Veronica gentia-
noïdes, Gentiana pyrenaïca, Myosotis sylvatica, etc., etc.
Sous-zone du Rhododendron Caucasicum jusqu’à 3,200 mètre; environ.
limitrophe L 4 ST
en Région des pâturages, du Betula alba, avec des hêtres rabougris, des Daphne, Viburnum lantana,
subalpine | Sorbus aria, etc,
de 2,000 5
à 3,000 :
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Zone : : à à
des Caractérisée dans tout le Caucase occidental par | Dans le Caucase oriental les Conifères sontrem-
Conifères | Picea orientalis, Abies Nordmanniana. Ces espèces | placés par les Bouleaux.saufdans le Daghestan où
de 1,500 |ne dépassent pas l'Ossétie. l’on trouve quelques bois de Pinus sylvestris,
à 2,000® 4
Belles forêts À
de Fagus sylva- |}. re bn à
Zone tica, Castanea ALTE ; -
du Hôtre Fagus sylva: vulgaris avec taigniers beau- Fagus sylva-
et du tica, Castanea | eus sessiti- | UP plus clair-| 4 Custanea
Châtaignier | ”’“/9aris avec flora Acer, AI- |semées. Fourrés |, uris Ber- Forêts beaucoup plus rares.
F4 "+ Pinus Halepen- +5 RhodIden- très épais de Rho- as ? .4
à1500m |S58; ?. Pinea. |, se po ntieum, | °dendrons et x "
, . , , Ë
Azalea pontica d’Azalées (Soua L
nétie). r
etc. | 4
4
3. Charmes et 4
hêtres. Le tr s
Forêts variées Forêts très Bosquets à es- 2, Prairies Ka- Gazons ras | Ë
Pinus Halepen-| touffues, mélan- Faces Ress bardes. avec Chimo- de
Zone sis, Chênes verts | gées, Lianes, pontieum, Lo- 1 Steppepro-| doxa nana, cées, Salsolées, |
inférieure | Paliurus, Ge-| Fougères. Ass. |? 7 ; .|prement - dite] Stenbergia F
de O0 à 900" | névriers. Abon- nomoreuses es- nt Be 2 (Graminées,| Fischeri, Hel- MS O4 à
| dancn d'espèces | pèces méditer- TRE PP PNA Ps Chenopodiacées, | lehorus Cau- ER de
méditerranéet*, | ranéennes. P Légumineuses,| casicus. © J
méditerranée. | La biées, Armoi. |
2
ses). | RE
t
Les faits que nous venons d'exposer succinctement permettent detirer…
quelques conclusions générales relatives à la flore Caucasienne. MRMORS
Ce qui frappe au premier abord c’est l’abondance des types méditer"
ranéens dans tout le Caucase occidental ct central (versant sud); ce sont
pour la Transcaucasie occidentale et la province de la Mer Noire : Tazusw
baccata, Buxus sempervirens, Laurier-Cerise, Laurier, Smilaæ, Cotoneaster…
pyracantha, Phyllirea, Arbutus, Erica multiflora, Cistus, Vitex agnus-castus,
Jasminium officinale, J. fruticans, Pinus Halepensis, P. pinea; pour la.
Grousie et l’Iméritie : Juniperus oæycedrus, J. Cf. Phenicea, Ruscus acu-«
leatus, Smilaæ aspera, Pistacia mutica, Cistus albidus, C. salviæfolius,
Anagallis Phenicea, etc. Un autre fait intéressant, déjà remar ué par
Engler et Kouznetz, mis en lumière plus récemment par Alboff, c'est.
la présence parmi les espèces spéciales à la flore du Caucase de plusieurs
types à afhinités tertiaires. Tels sont : Quercus pontica, Chêne. à feuilles”
couches tertiaires de l'Autriche. R. Ungernii, R. Smirnovii, R. Caucasicum
Azalea pontica sont encore des formes anciennes. En particulier, .pour
Rhododendron ponticum et Azalea pontica, on a deux exemples Fo LS
d'espèces dites disjointes; le premier de ces végétaux ne sevreti uvant en
. > is Ç Pa |
F. res ü
Ô Enfin certains types, tels que Laurier, Laurier-Cerise, Erica arborea,
Fe sans être spéciaux au Caucase, offrent de grandes analogies avec des
» espèces fossiles. Haine |
— [a Transcaucasie occidentale, grâce à son climat chaud et très humide,
…. présente, outre les caractères que nous venons d'étudier et qui appartiennent
à APT le Caucase occidental, certaines particularités intéressantes. Les
… plus saillantes de ces particularités sont d’après Alboff :
» 1° Epaisseur extrême des forêts, véritables jungles. Lianes abondantes;
2° Aïre d'extension altitudinale assez élastique, coexistence dans la même
… zone d'espèces à feuilles caduques, d'espèces toujours vertes et de Conifères,
…. En Gourie, Alboff a vu le Lierre enroulant le Sapin à 6,000 p.; en certains
…— points le Hêtre remonte jusque dans la zone des Conifères; inversement en
Fr Adjarie, les Conifères descendent dans les vallées jusqu’à 600 mètres;
Des % Absence d’une région toujours verte. |
- ei F er
. rique du Nord.
- Pour le Caucase oriental nous assistons, surtout pour le versant méri-
… dional, à une décroissance très sensible de la végétation arborescente; cette
. décroissance est causée par la sécheresse et l’inégalité du elimat asiatique
qui règne sur cette région. Eufin, comme nous l’avons déjà dit, la zone des
jonitères disparaît à l’est de l'Ossétie.
Marseille. | E. FOURNIER,
LAC TRE REMOTE RE ; el Docteur ès sciences,
IGRATIONS DES OISEAUX PAR LES VENTS D'EST
MEN 20) de x d ; no re ! 25 £ | #4
_ pour les migrations des oiseaux, trois causes principales :
la nourriture dans toutes les saisons, le besoin de se repro-
ure de l'atmosphère; mais il serait plus juste de les
:-la nécessité pour les oiseaux de trouver les condi-
à xistence et par suite à leur reproduction. ;
ns se font à l'automne et au printemps uniquement dans
t les contrées septentrionales à l’approche de
que, couvertes de neige et de glace, elles ne leur
e, N abri contre l’intensité du froid. Beaucoup de
vores s'arrêtent pour hiverner dans nos contrées
nombreu
RL" a r CET
CE Os | VE , rx
LL SD RE VE US A7
Ces singularités ne se retrouvent qu’au Japon et au sud-est de l’Amé-
ses espèces qui. sont venues s’y reproduire |
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et dont l'aire de dispersion est limitée vers le nord, les quittent à leur tour 4
our gagner l'Afrique qui leur fournira la nourriture animale que l’hiver ne
eur aurait pas permis de trouver en Europe. UT : ARTE
La même cause agit en sens inverse pour le retour, C est-à-dire lors des
migrations du printemps. Les oiseaux qui sont allés hiverner en Afrique,
quittent ce continent quand l'approche des chaleurs torrides 7 Stéri 1se
pour ainsi dire la vie animale; ils traversent de nouveau la Méditerranée,
remontent vers le Nord pour s'arrêter et se disperser selon les habitudes-et
les besoins de chaque espèce, à des latitudes différentes. |
Mais ce qui est remarquable, c’est cette grande poussée vers les immenses
espaces qui s'étendent jusqu'aux monts Oural, de certaines espèces consi-
dérées comme sédentaires en France et parmi lesquelles on peut citer, au
remier rang, l’Alouette des champs, ce précieux auxiliaire de l’agriculture:
l'est évident que ces oiseaux trouvent, là comme ici, les mêmes conditions
favorables à leurs nichées et il est heureux que l’Alouette puisse se repro-
duire dans ces solitudes hospitalières en assez grand nombre pour résister
aux effroyables hécatombes qui en sont faites sur certains points dela
France, grâce à la coupable tolérance des ministres qui Se succèdent au
pouvoir. RE Os SEE à Te
Pour ces migrations, il est admissible que les individus qui ont passé
sur un point de territoire à l’automne y repassent exactement au printemps;
c'est-à-dire qu’ils suivent la même route à l'aller et au retour. Mais il
ne s'ensuit pas que le même chemin soit rigoureusement parcouru par
l'espèce tout entière. Si, par exemple, on établissait une ligne d’obser-
vation allant de l'Ouest à Est, des côtes de la Manche jusqu'au pied des
Vosges, on constaterait, lors des migrations d'automne, le passage d'une
même espèce sur tous les points de cette ligne, mais suivant une direction
identique, immuable, allant du Nord-Est au Sud-Ouest. boss HET
Je l'ai constaté pendant des stations que j'ai faites en Belgique sur les”
côtes maritimes et aux environs de Bruxelles, aussi bien qu’en France
dans la Somme, la Seine-[nférieure, l'Oise et la Seine. M. d'Hamonville;
dans un récent ouvrage sur les Oiseaux de la Lorraine (1), létablitéga="
lement : « En automne, dit-il, ils vont droit du Nord-Est au Sud-Ouestet”
au printemps ils suivent la même direction pour revenir. » EN ER
t ceci se reproduit exactement lors des migrations accidentelles occa=
sionnées surtout en hiver par les grandes tombées de neige qui chassent”
devant elles les oiseaux vers des parages plus cléments. Jusque”dans les”
premières heures de la nuit, les bandes d’Alouettes se succèdent sans inter
ruption, fuyant toujours du Nord-Est au Sud-Ouest, et en même-temps”
passent par petites troupes les quelques espèces qui, comme le” Pinson,
étaient rs restées jusqu'alors dune les mêmes contrées du Nord. :”
Cette direction, suivie par les oiseaux dans leurs migrations régulières de:
l'automne et du printemps ou accidentelles par suite des perturbations,
atmosphériques, peut être considérée comme une règle générale; mais,
comme telle, elle comporte des exceptions parmi lesquelles’ je me conter”
terai de citer l’exemple du Geai, dont on voit à l'automne des bandes
emigrer de l'Est à l'Ouest et celui de l’Otocoris alpestre qui quitte Asie
pour venir sur les côtes de la Belgique et aller nicher dans les régions/du
cercle arctique. 14" MT AUS
J'ai dit en débutant, et très intentionnellement, que les oiseaux savent
reconnaître le moment où ils doivent entreprendre leur voyage pour s'assure:
les moyens d'existence, alors que bien des naturalistes ne voient en cel:
L
(1) Mém. Soc. Zool. de France, t. VIII, p. 260, 1895.
D UN 7e CE An 6
SURME es
— 213 —
qu'un instinct inconscient, parce que, depuis longtemps, je pense comme
— Palmen, auteur d’un livre estimable sur cette question, que ce qui semblait
aux ornithologistes un instinct merveilleux et aveugle n’est en réalité
qu'une connaissance des lieux que les générations d'oiseaux se transmettent
comme une tradition et un souvenir qui les ramène là où ils ont procréé, là
” où ils sont nés. |
A C’est ainsi que dans leurs migrations ils suivent invariablement la même
— direction adoptée par leurs ancêtres et qu'ils profitent toujours pour entre-
prendre de longs parcours des vents d’'Est qui facilitent leur vol.
M. d'Hamonville, dans la région qu'il habite en Meurthe-et-Moselle,
PM a noté cinquante-trois espèces qui toutes ont effectué leurs migrations par
ces vents d'Est. Il ajoute que sur les bords de la mer, les petits Echassiers,
en émigrant, arrêtent subitement leur passage si le vent tourne au Nord ou
au Sud.
J'ai moi-même été témoin de ce fait, non pas seulement pour les petits
… Echassiers, mais pour tous les oiseaux depuis les Rapaces jusqu'aux
Palmipèdes qui passent le long des côtes, au printemps, en nombre consi-
… dérable, dès que le vent se met à l’Est, et il me paraît intéressant de
… reproduire à l’appui les notes je j'avais prises à ce sujet lors d’un séjour
… que je fis sur les côtes de la Be gique. |
” En 1878, je passai, en effet, l'hiver et le printemps à Nieuport-Bains
= qui offrait à cette époque, par sa solitude durant ces deux saisons et à cause
| AS l’estacade s’avançant de plusieurs centaines de mètres en pleine mer
… pour former l'entrée du chenal, l'endroit le plus favorable de toute la côte
bel e pour la chasse aux bords de la mer.
‘hiver, exceptionnellement doux cette année-là, ne donna pas satisfac-
tion à mon attente; sauf une tempête du 23 au 25 Janvier qui amena sur la
plage d'innombrables quantités de Goëlands, de Canards, ainsi que d’autres
oiseaux, mais en petit nombre, parmi lesquels je notai trois Fous de
… Bassan, Je rentrai bien souvent de mes excursions sans avoir eu l’occasion
- de faire la moindre capture.
… Des pêcheurs m'assurèrent qu’au printemps Je serais certainement
-dédommagé de ma déconvenue, chaque fois que le vent tournerait à l'Est.
- Je ne fus pas trompé; et si ces occasions heureuses ne se produisirent que
cinq ou six fois, du moins l'abondance des passages d’un grand nombre
- d'espèces d'oiseaux me permit chaque fois de faire une consommation fort
… respectable de cartouches.
ts urant ces quelques journées de grand passage d'oiseaux remontant vers
le Nord, les Echassiers suivaient exactement, et comme en rasant, la dernière
vague venant s'étaler sur la plage; les Palmipèdes passaient en mer à des
… distances variables, mais presque toujours dans les limites de l’estacade;
F “a contre, Je devais recourir à la longue-vue pour distinguer très au large,
…_ des Oies, des Grèbes, des Macreuses et une petite troupe de Spatules
blanches; quant aux Rapaces et aux Passereaux, ils suivaient la crète des
“dunes. Pour pouvoir tirer les uns et les autres, il fallait donc prendre des
- positions différentes sur une largeur d’au moins six cents mètres. |
… 28 mars. — À deux heures de l'après-midi, le vent tourne brusquement
“à l'Est, à quatre heures, commencent à passer des Pélidnes et des Goëlands
“rieurs dont les bandes se succèdent jusqu’à la tombée dé la nuit.
. 29.—Vent Est-Nord-Est fort; pluie persistante mélangée de neige fondue.
« Fort passage. Depuis le petit jour, c’est une procession ininterrompue de
«bandes formées pour le plus grand nombre par les petits Echassiers. Je
- citerar : Pélidne cocorli, cincle, à collier, Gravelot hiaticule, de Kent, Che-
“valier Gambette, Barge égocéphale, Goëland rieur, Canard sauvage, Sarcelle
“uhêté, Surcelline, Marèque Pénélope, Chipeau bruyant.
FA)
dé
FERMES
NC PA: !
“me MR |
En mer, passent des Oies, d’autres gros oiseaux dont je ne puis recon- | |
naître l'identité et, dans l'après-midi, deux petites bandes d’Avocettes
À cinq heures, le vent saute au Nord, instantanément tout passage »
arrête. (
40 au 12 avril. — Vents Est et Est-Sud-Est modérés; temps! superbe,
printanier. Passage moins fourni et plus espacé qu'au 29 mars. LES 2200
Aux espèces précédemment citées s’ajoutérent : Combattant ordinaire,
Sanderling des sables, Maubèche canut, Bernache cravant. Parmi les Rapaces
Faucon hobereau, Crecerelle, Buse changeante; le 11, j'abats un Balbuzard.:
Plusieurs espèces de Passereaux passent également en grand nombre“
Corbeau mantelé, Pinson ordinaire, Linotte vulgaire, Alouette. des champs;
Pipi des arbres, des prés, Hochequeue grise, Bergeronnette printanière.
Le 10, Je comptal quarante Faucons Crecerelles isolés le plus souvent,
mais aussi par paires et par trois. “ai |
Le 12, à deux heures, plus rien ne passe, le vent s'étant mis au Nord
Ouest. |
16 avril. — Vent variable le matin avec pluie; vers dix heures il se fixe
à l'Est, à une heure un passage commence : bandes de Gravelot hiaticule,
de Kent, Pélidne cincle, à collier, minule, Chevalier Gambette, Goëland
rieur, quelques Sarcelles, Sarcellines et Courlis corlieu. Mais, vers-quatre
heures, les nuages viennent de l’Ouest et le vent souffle bientôt de POuest-
Nord-Ouest; immédiatement cessation de tout passage.
L'influence des vents d’Est sur les migrations des oiseaux est donc net=
tement démontrée.
Cependant, en dehors de ces vents qui sont assez rares et dont les oiseaux
profitent pour effectuer d’une seule traite de longs parcours, Pémigration "
ne se fait pas moins, mais alors elle s’opère lentement, par étapes, à petites
journées, les voyageurs s’arrêtant 1ci et là pour manger et se reposer. Ce qui
le prouve, c’est que j'ai rencontré Jusqu'au milieu de mai, sur la plage ou“
sur les plaines de vase bordant le chenal de Nieuport, des bandes des
Echassiers qui vont se reproduire dans les régions les plus septentrionales«
et dont il était pourtant passé un nombre considérable pendant les quelques
journées où le vent avait donné de l’Est-Nord-Est au Sud-Est. HA
Gouvieux (Oise). Xavier RASPAIL.
j
|
."
“
MATÉRIAUX POUR SERVIR A UNE FAUNE DES MYRIAPODES DE FRANCE
rt,
9. Dans la liste que j'ai publiée cette année (1) des Myriapodes recueillis
dans les serres du Jardin des Plantes de Paris, je A des Zulus que je
n'avais pu déterminer alors. Ce sont ces espèces que je décris ci-après, sr |
pour la première par mon collègue M. le D' C. Verhoeïf, de! Bonn,-qui
a bien voulu me prêter le concours de son indiscutable expérience enlan
matière. RE.
Le
Tulus (4noploiulus) Parisiorum, Brœlemann et Verhæff, n. sp.
_ Cet Julus présente extérieurement la plus grande ressemblance avec
VI. britannicus Verh. et l’'Z. frisius Verh., au point qu’il est impossible de.
(1) Bulletin du Muséum d'Histoire naturelle, année 1896, no 4 SARA HR
EU | | NS
donner un caractère externe qui permette de distinguer avec certitude ces
trois espèces ; on peut dire seulement que le britannicus est en moyenne plus
grand que le frisius et que le Parisiorum. J'ai déjà signalé, dans le n° 418
“du Zoologischer Anzeiger, 1893, que le britannicus est identique extérieure-
— ment à lZ. occultus Verh. de Portugal. Je ne possède pas l’Z. luscus Latzel,
et ne puis en conséquence indiquer les caractères qui le distinguent de ses
congénères. L’Z. luscus de Meinert n'est pas reconnaissable.
—_ Julius Parisiorum. — Première paire de pattes du mâle (fig. I} unciforme, courte,
. recourbée, ornée intérieurement de quelques soies, séparée de la plaque ventrale (v) par
un étranglement. Deux faibles lignes trahissent encore la segmentation d’origine, mais
en réalité le crochet n’est pas articulé. — Les hanches de la deuxième paire de pattes du
— mäâle sont inermes. — On observe sous le 1°r article du tarse des pattes de la 2e paire un
…—bourrelet en arête, transparent, non strié, qui est plus accentué sur la 3e paire de pattes,
Sans être néanmoins très développé. — Pénis ouvert, surmonté de deux pointes coniques
” distinctes.
Pattes copulatrices. — La paire antérieure et la lame antérieure de la paire postérieure
.(VNorder. et Mittelblætter) sont très simples, de forme un peu allongée, la {re dépasse un
— peu la seconde. La lame antérieure de la paire postérieure est de structure ondulée et
…srenue. Le flagellum est long, en forme de fouet graduellement aminci et terminé par
…. une pointe eflilée.
ul
Lt
—. J'ai représenté la lame postérieure dans les figures IT-IV prises sous
… différents aspects, car même la meilleure description ne peut suffire à
donner une idée de l'organe. Les deux dents a et b sont très délicates,
… mais cependant toujours reconnaissables. Les feuillets c et 4 sont plus fins
encore et par suite moins faciles à reconnaître, et parfois même leurs
… bords sont tellement ténus qu’on peut à peine les distinguer. (Les traits du
… dessin en cet dont dû, pour plus de clarté, être accentués plus qu’on ne
les voit dans la nature). Le canal spermatique (s) est très visible dans la
“ partie médiane de son parcours, mais aux deux extrémités il est plus
Dificile à reconnaître. Il n'existe pas d’ampoule (Fovea).
…. J'ai comparé les préparations de pattes copulatrices de 5 individus et les
… ai toutes trouvées identiques.
je
Ra:
lulus Parisiorum, subsp., miraculus Verh.
Parmi les échantillons d’I. Parisiorum que m'a adressés mon collègue
“Hi: Brœlemann, j'ai trouvé deux mâles qui ne correspondent en aucune
-laçon aux autres, et que j'élève au rang de Swbspecies (= Rasse). Il y a une
= similitude parfaite entre la première et la seconde paire de pattes, la paire
antérieure des pattes copulatrices et la lame antérieure de la paire posté-
… reure du miraculus et les organes analogues du Parisiorum. Seule la lame
postérieure des p. c. (fig. V et VI vues de différents côtés) est absolument
«difiérente. À signaler particulièrement une dent relativement robuste,
EL , ù w
LS €
— tique Mie
plantée sur une lame saïllante, et qui est très caractéristique. Les autres |
prolongements (b, c, d) sont, là aussi, tres délicats. Jet, "ARE
On peut encore envisager cette forme sous deux aspects différents; en
la considérant comme un stade de développement (Schalistadium = Status
medius) du Parisiorum ; — ceci n'est pas admissible, attendu que :
1° Son pénis est ouvert, au même degré que chez le Parisiorum ; FU
9 Que les organes de copulation sont aussi développés chez l’unque chez
l’autre. À
b) Ou bien en ue que l'organe en question de ces deux formes est
différent parce qu'il est vu de différents côtés ; — ce qui est également impos-
sible, puisque : Ê Le TA |
j° Celui du Parisiorum a été étudié et dessiné sous différents aspects;
2° De même que celui du miraculus. ? rot
Remarque. — Il est à souhaiter qu'on puisse reconnaître sur les lieux
(à Paris) si les deux formes se trouvent séparées ou vivent en commun: De
ce point dépendra l’opinion qu'on pourra se faire de cette forme.
Bonn a. Rhein, 5 juin 1896. | C. VERHOEFF.
lulus Parisiorum. — Coloration jaunâtre, tirant tantôt sur le roux, tantôt sur le ver-
dâtre, suivant les individus et leur degré de développement. 3
LONGUEUR DIAMÈTRE PAIRES SEGMENTS.
ru du corps du corps me AA de pattes apodes
m/m m/m. 4
s 9.00 0.50 36 57 a |
. 9:50 0.70 36 59 |
s 11:50 0.80 38 63 3 | 4
_ 10.00 0.70 37 6l 3 ('UES
Q ? ? 15 83 FLE
Q 15.50 1.20 43 73 45 -
Ô 13.00 0.90 41 69 || eee
Ô 14.00 1.10 m 71 SEAT
o 13.50 0.90 m ? îe
Tête lisse, glabre et brillante, sans sillons piligères frontaux. Quatre fossettes piligères Â
sur la lèvre supérieure. Le tronc des mandibules est rétréci vers l'extrémité chez la
femelle; chez le mâle, il est pourvu d’un large développement arrondi dirigé vers le sol"
Ocelles noires, brillantes, plus ou moins bombées, groupées dans un champ subcireu="
laire, subovalaire ou triangulaire, dans lequel on en compte de 21 à 41. PS Trac
Les antennes sont courtes, un peu renflées vers l'extrémité, c'est-à-dire que lesquatre
premiers articles sont de forme usuelle, le 5e affecte la forme d’un cône tronqué, tandis «
que le 6, d'un diamètre plus étroit que le 5e à son extrémité, est cylindrique.Indépen-"
damment des quatre bâtonnets coniques du dernier article, on observe à l'extrémité des”
articles 5 et 6 des bâtonnets translucides, cylindriques, allongés, à pointe arrondie, qui se.
reconnaissent des soies qui les entourent par leur plus grand calibre, leur. longueur #
moindre et leur apparence rigide. Proportions observées chez une femelle : {ewarticlé…
U"00010, 2e article 000028, 3e article 0®00020, 4e article 000017, 5e article 0200022,
6° article 0m00010, Te et 8 articles ensemble 000003; total : 0»00110. Diamètre du
° article 000015, ? RAS PEN VAL |
Le 19° segment et les suivants sont brillants et paraissent lisses, mais examinés sous,
un fort grossissement ils se présentent couverts de strioles excessivement fines, lon, itu-
dinales et irrégulières. Les côtés du premier écusson sont triangulaires à pointe arrondie,
à bord antérieur taillé un peu obliquement et assez fortement rebordé, à bord postérieur
entier sans stries longitudinales ou avec des stries très courtes visibles seulement le long
du bord. Sur le 2° et sur le 3e segment, les stries ne sont visibles que sur la face venträle
et sur les flancs; la région dorsale en est dépourvue. Elles commencent seulement à êt
nettes sur le 4° segment, où elles sont encore incomplètes: de là elles vont en se déve”
loppant vers l'arrière. Sur le tronc, ces striés sont complètes, c'est-à-dire passent de la
— 217 —
3 suture transversale au bord postérieur du somite. Elles sont étroites, peu profondes, très
— espacées et régulières. Un sillon étroit, qui n’a pas plus de Lo ee que les stries
“ Jongitudinales, constitue la suture transversale. Quant au bord postérieur, il est indis-
… tinctement cannelé. Les pores répugnatoires sont assez grands, accoles à la suture dans
— |a partie antérieure du corps ou à une distance minime dans la partie postérieure, et
…— s'ouvrent à la naissance d’une strie.
…._ Le bord postérieur du dernier segment est taillé en angle arrondi largement ouvert,
dont la pointe émoussée: couvre sans le dépasser l'angle supérieur des valves anales.
Celles-ci sont globuleuses, saillantes, non rebordées. L'écaille sous-anale est triangu-
laire, à pointe arrondie et accolée aux valves.
Pattes courtes avec un ongle long.
En ce qui concerne les caractéristiques du mâle, je me réfère à ce qu’en
à dit mon collaborateur ; j'ajouterai toutefois, relativement à la lame posté-
… rieure des pattes copulatrices du miraculus, que la dent signalée par lui
(a fig. V, VI et VIII est la pointe supérieure de la surface de contact
entre les deux lames, droite et gauche, et que, à ce point, vient se raccorder
le talon latéral externe (f. fig. SA qui est parallèle à l'organe sur les
… côtés et se termine en quart de cercle, passant sous la pointe de la pièce
… principale.
_ J’airecueilli cette espèce dans les serres du Muséum, où le type Parisiorum
- semble vivre en compagnie de la subspecies miraculus, et dans les Cata-
combes où je n'ai rencontré que le type. Elle affectionne particulièrement
… les morceaux de bois vermoulus.
… C’est à la forme miraculus exclusivement qu’il faut rapporter l’Zulus que
“ j'ai désigné dans mon catalogue des Myriapodes lombards sous le nom d’Zulus
…luscus. En Lombardie cette espèce se rencontre dans les serres sous les
vases de fleurs, mais elle vit aussi en plein air, entre autre à Alzate et à
* Inverigo, dans la région des collines.
ERA ACT,
«+ 10. — La seconde espèce provenant des serres du Muséum d'Histoire
… Naturelle de Paris est la suivante :
Tulus Anoploiulus Bouvieri,:n. sp.
FA Coloration jaune ferrugineux. Corps parallèle, élancé, brillant, composé
* de 4? segments environ.
… Tête lisse et glabre; quatre fossettes piligères sur la lèvre supérieure; pas
‘de sillons piligères sur le vertex. Le tronc des mandibules porte, chez le
“male, un prolongement large arrondi, comme dans l'espèce précédente.
celles grandes, noires, convexes, distinctes, en trapèze au nombre de
“25 environ (1, 2, 3, 4, 5, 5,5). Antennes brisées.
“ Premier écusson en triangle dans les côtés; le bord antérieur est rebordé
et tres faiblement. échancré, la pointe est arrondie et le bord postérieur est
“entier et marqué de quelques (4 ou 5) stries fines qui perdent en longueur
“vers la partie dorsale. Les segments 2 et 3 ne sont striés que sur le ventre
— 218 — # DS
et dans les flancs. Sur le tronc les stries sont droites, complètes, c'est-à-dire
assant de la suture transversale au bord postérieur du somite; elles sont
plus larges et beaucoup plus serrées que chez le Parisiorum et le fond en
paraît interrompu par quelques gros points irréguliers et mal délimités En.
outre l'animal entier est couvert (particulièrement sur les prozonites-de
strioles comme chez le Parisiorum, mais beaucoup plus denses et plus
longues et qui lui donnent même un faible reflet soyeux. La suture trans
versale est droite. Même sur les segments antérieurs les pores, qui s'ouvrent
à la naissance d’une strie, ne sont pas accolés complètement à la suture:
Le bord postérieur des somites ne parait pas cannelé. | A
Le dernier segment est arrondi et ne dépasse pas les valves; celles-cin
sont découvertes, non rebordées. L’écaille sous-anale est large, en angle“
très ouvert, émoussé. |
Mâle : Pattes assez longues, avec un ongle long et robuste, au nombre“
de 71 environ; trois segments apodes. — Première paire en crochetslongs,
coudés anguleusement avec quelques soies rigides à l’intérieur.
Les autres pattes (fig. X) présentent cette particularité que le tibia et les
tarses sont applatis ou même un peu évidés sur leur face inférieure, eta
facette qui en résulte est divisée par un bourrelet lamellaire presque tran=«
chant assez développé; on reconnaît donc distinctement trois arêtes longi=M
tudinales dont les deux externes, qui sont plus faibles que la centrale,
divergent sur le tibia et le premier tarse et sont parallèles ou convergent «
sur les deux derniers tarses. | A
Les pattes copulatrices (fig. IX) qui ont quelque analogie d'ensemble”
avec celles du Parisiorum en sont cependant bien distinctes. Ba paire
antérieure est courte, affaissée sur elle-même, et ondulée transversalement, «
au point d'être tortueuse lorsqu'on la voit de profil, d’ailleurs sans particu="
larité. La lame antérieure des pattes postérieures est aussi longue mais"
beaucoup plus large que la paire précédente qu’elle déborde surtout exté"
rieurement; elle présente une arête sur sa face antérieure. La lame posté”
rieure est divisée en deux pièces dont l’une, supérieure, très modelée, am
contours non déchiquetés, à bord supérieur en chaperon, est un peu tordue.
extérieurement; sur sa face externe elle présente une large cannelure “qui
semble se perdre dans le vallonnement qui sépare cette pièce du talon
externe; tout près de la pointe sur cette même face (en À) se voit un ensel
lement qui, passant sur la face interne, s’élargit d’abord considérablement,"
pue se rétrécissant, va se confondre avec les plis de la base de l'organe
sautre pièce, inférieure, forme un large lambeau triangulaire, concave,«
dont la pointe rejoint celle de la pièce supérieure et qui se rattache par la”
base au talon externe; celui-ci est développé en lamelle-triangulaire (4
parallèle à l’axe de l'organe. + DRE EL
Je n'ai malheureusement eu à ma disposition qu’un seul mâle adulte de,
cette forme intéressante trouvée sous un vase de fleurs. Fkr43:
’aris. H. BROŒLEMANN.
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+, 202
P., >
dat
— 219 —
CHRONIQUE ENTOMOLOGIQUE
Une discussion s'est élevée ces derniers temps au sujet des tubes de Malpighi et il est
- certain que de nouvelles observations sont nécessaires pour élucider complètement la
question. En attendant, M. P. Marchal fait remarquer que chez les insectes la dissémi-
nation de la fonction rénale est extrême, la sécrétion et l'emmagasinement de l'acide
rique se fait chez certaines larves (Sphégiens) dans le tissu adipeux, tandis que l’élimi-
nation au moment de la métamorphose peut avoir lieu, suivant les cas, par les tubes
… de Malpighi, par l'intestin, par le ventricule chylifique, par les cœcums gastriques ou
… bien encore par une association de ces différents organes (Fabre); chez les Chenilles, les
pigments sous-dermiques ne sont souvent que des dépôts d'urates. Pendant les métamor-
—phoses, les organes peuvent donc avoir des rôles provisoires et il ne faut pas se hâter de
conclure sur leur rôle réel. — Quant à l’origine des tubes de Malpighi, M. Marchal incline
à les considérer comme des dépendances directes du proctodæum, celui-ci étant nette-
… ment séparé de l'intestin moyen, et le ventricule chylifique se terminant en cul-de-sac.
(Bull. Soc. Ent. France, 1896, p. 251).
*.
— Dès 1839, Gené avait montré que les tubes habités par les larves de quelques Coléop-
ières sont construits avec les excréments de ces larves, et que les œufs des Cryptocé-
— phales et des Clythres sont revêtus, au moment de la ponte, d’üne enveloppe faite des
—_excréments maternels. Séparant ces enveloppes des coques analogues faites de particules
—…_ramassées dans le milieu ambiant (larves de Phryganes) M. Lécaillon a proposé de les
… appeler scatoconques, motindiquant leur origine singuliere, et de distinguer les scatoconques
larvaires et les scatoconques ovulaires; ces dernières atteignent chez la Clythra quauri-
… punciata un degré de perfection et une complication d'ornementation extrême ; la présence
— d'une scatoconque ovulaire bien ornementée est liée, d'après les récentes observations
de M. Lécaillon, à l'existence, chez la © de certains organes assez compliqués, n'existant
… pas chez le G', et servant précisément à la construction de la coque. Ces organes spéciaux
+ dépendent tous de l'extrémité du rectum; ils comprennent des parties chitineuses, des
… muscles et des glandes; les pièces chitineuses, mues par les muscles, donnent la forme
caractéristique aux lambeaux excrémentitiels qui forment une véritable mosaique de
…losanges, recouverte de lamelles épineuses, tandis que la masse glandulaire, très déve-
- loppée et située près de l’extrémite du tube digestif, agglutine les matières destinées à la
» scatoconque. Enfin, grâce au double mouvement de rotation et de déplacement longitu-
… dinal imprimé par les pattes postérieures à l'œuf, celui-ei est peu à peu recouvert com-
plètement par cette enveloppe élégante et si curieuse dont la confection -par la Clythra ne
dure pas plus de douze minutes. (LÉcaILLON, d. C. R. Acad. des Sc., 27 juillet 1896, p. 259.)
Le
M. Decaux a eu l’occasion de faire une capture d'Hæmonia equiseti dans des touffes de
. Polamogeton arrachées en Seine, entre Puteaux et le pont de Neuilly; c’est une intéres-
sante localité pour ce rare Coléoptère. (Bull. Soc. Ent. France, 1896, p. 263.)
Les nids des Bourdons peuvent être envahis par un Lépidoptère parasite, Aphomia
… sociella. L'attaque a lieu de juin à août et le papillon fait ses recherches de nuit. Aussitôt
après l’éclosion, les jeunes chenilles dévorent tout ce qui est autour d'elles et remplissent
… le’ nid de leurs galeries soyeuses; cette chenille, dont les téguments sont coriaces, est
- très agile et sans cesse en mouvement. D’août à septembre, elle se fait un long et épais
cocon et le papillon n’éclôt qu'en juin suivant. Quand le nid du Bourdon est souterrain
-(Bombus terrestris ou horlorum), les chenilles établissent une communication soyeuse avec
… l'extérieur et les cocons sont fixés aussi bien à l’entrée qu’au fond du nid. Lors de la
… sortie du papillon, les G' sont extrèmement vifs et il est difficile de les saisir; ces papil-
“lons sont très élégants, la moitié apicale des ailés antérieures étant recouverte d’écailles
: d'un vert intense par-dessus les écailles du dessous; bientôt ces écailles vertes tombent
et montrent la couleur fondamentale qui est d'un blanc rosé chez le G', d’un brun rouge
F chez la ©. (SLapeN et G. BarRerr, d. Ent. Monthly Mag., août 1596).
= Le mâle d’un Hÿménoptère ue: Prestwichia aquatica Lubbock, a été découvert
récemment en Angleterre, par M. F. Enock. C’est un tout petit insecte, de moins d’un
— millimètre de long et aptere; sa couleur est brune. M. Enock croit qu’il vit en parasite sur
des pes “a que sur les œufs ou les larves d'insectes aquatiques. (Science-Gossip,
l 1896, P- À
3h a
— 290 — * 4 CPAS
+ ! e. Per
M. R.-A. Cooley a étudié une singulière disposition w
structurale qui existe selon lui chez la plupart des “,
Hétérocères et chez quelques Hyménoptères et
.—
Tri
choptères; il s’agit d'une petite aire épineuse quise”
trouve à la base des ailes antérieures, et qui se répète
de part et d'autre du thorax. M. Fernald avait figuré
ces petites aires dans son étude approfondie sur de
Portheria dispar, et, en 1887, le docteur Donitz-en
avait parlé dans une note sur le Pionychopus niveus,.
du Japon (Berliner Ent. Z:.), mais cet auteur paraît «
s'être trompé en signalant cette particularité comme «
étant un organe de stridulation : le bruit auraït éte
produit selon lui par le frottement de deux brosses «
chitineuses situées sur les ailes antérieure et posté-
rieure; or, jamais M. Cooley n’a observé d’aire épi= =
neuse sur l’aile postérieure, et la disposition contrariée
des épines lui fait abandonner toute idée de frottement;
Catocala concumbens du reste, on observe ces aires dans les deux sexes.
Les aires épineuses sont représentées M. Cooley croit plutôt que ces épines en s‘emboitant
par les parties pointillées. facilitent la fermeture des ailes au repos, en permet-
tant le relâchement des muscles. Nous ne voyons pas
bien quel serait dans ce cas le role des aires thoraciques. L’auteur américain a observé
la présence des aires épineuses dans tous les groupes d’Hétérocères, à l'exception.des"
Sphingidæ, Lithosiidæ, Notodontidæ, Platypterygidæ, Saturniidz, Ceratocampidæ, Beplidæ,
Geometridæ, ainsi que chez beaucoup de Trichoptères et chez deux Hyménoptères appar=
tenant aux genres Tremex et Urocerus. (Psyche, 1896, p. 395). |
PER
4:
Pie | { ”
eur
s
L'Ocneria (Porthetria) dispar, le « Gypsy moth » des Anglais, le « papillon Zigzag» des
Français, cause actuellement d'énormes dégâts dans le Massachusetts (Etats-Unis), "où
une énergique campagne est ouverte depuis cinq ans pour le détruire. Les chiffres suivants"
donneront une idée de l'importance des ravages et des sacrifices consentis pour."
remédier : de 1889 à 1894, l'Etat de Massachusetts a consacré une somme de 1,625,000-fr.
à la destruction de l'insecte, et l’an dernier, en 1895, on estime à 2,700,000 le nombre des
chenilles détruites à la main et 511,000 celui des pontes qui eussent pu donner 250,000,000
de chenilles. Malgré ces efforts et malgré la multiplicité des ennemis’ de l'Ocneria, au
premier rang desquels il faut placer les Oiseaux et les Ichneumonides parasites, la propa”
gation du papillon n’est pas arrètée. — Les mœurs de ce Bombycide sont bien connues:
tandis que le G' est un petit papillon brun, très vif, la ©, très différente est bien plus”
grande, de couleur blanche avec des dessins noirs, très lourde et parresseuse. Comme les
autres Bombycides, l'O. dispar est dépourvu de spiritrompe et n’est pas ténu, commedes\
Noctuélides, de rester dans le voisinage de fleurs nécessaires à leur alimentation: aussi”
trouve-t-on les pontes sur n'importe quel objet pourvu qu’il soit abrité: elles sont dem
3 à 400 œufs; les chenilles sont absolument polyphages et dévorent toutes les feuilles…
qu'elles rencontrent. — Ce dangereux papillon est originaire du vieux monde où ses”
dévastations sont généralement assez espacées : on cite surtout les ravages qu'il'au
accomplis dans le Midi de la France (1817), en Algérie (1877), en‘ Espagne (de 1860 à
1883), où les dégâts se sont étendus à 167,500 hectares et se sont élevés à 25,000,000 fr.
en Croatie (de 1886 à 1889), en Dalmatie (1890), à Saratov en Russie (1893). (E. HENRY,
la lutte contre l'Ocneria dispar, d. Ann. Sc. Agron. franc. et étrang., 1896, t. 1). "Il parait,
que l'O. dispar a très rarement été signalé en Angleterre et sa présence y est considérée.
comme tout à fait exceptionnelle, malgré les efforts de certains entomologistes quiont.
cherché à l'y acclimater! Par contre, le dévastateur actuel des campagnes du NP
chusetts aurait été introduit dans ce pays par un entomologiste français, en 1868 (!!)}:4es.
chenilles qu'il avait apportées s'étant échappées, il aurait aussitôt prévenu les autorités,
mais l'insecte mit environ dix ans à se multiplier suffisamment pour causer des: dégâts
appréciables. (Ent. Monthly Mag., 1896, p. 169 et 186.) PRICE.
_Les éclosions anticipées d'œufs de vers à soie que l’on obtient par des méth
diverses, sont toujours produites, d’après MM. Bellati et Quajat, lorsqu'il y a éléve
de la température : brossage, action de l'électricité, traitement par les acides. toutes
méthodes provoquent, en effet, un échauffement appréciable. (Boll. mensile de Bachico.
et Arch. tal. de Biologie, 1896.) £
ÉE* D
Lie D NEVERS SAR
M. Brocadello a remarqué qu'à la sortie de l'œuf, les plus petits vers à soie, élevé:
séparément, donnent une grande majorité de G (89 °/), et lés plus grands, une majorit
de © (86 °)). (Boll. mensile de Bachicoltura, 1896, p. 100). HORS ar
w La sé #
— 221 —
Dans une liste des espèces paléarctiques du g. Papilio, M. Seitz reconnaît dans ces
régions l'existence de 50 espèces distinctes et d’un certain nombre de formes non élevées
au rang d'espèces. — 36 espèces se retrouvent en Chine, depuis le Thibet jusqu'à la mer,
“c'est la contrée la plus riche. Le Japon en offre 7, l'Himalaya 13 (surtout au Kashmyr),
- l'Asie occidentale ñ et l’Europe 4, à savoir P. Alezanor, du midi, P. hospiton, de Corse et
de Sardaigne, P. podalirius et P. machaon très répandues et présentant de nombreuses
…_…_ variétés, dont les principales, pour le P. machaon sont les var. marginalis Robbe, nigro-
…_… fasciatus Rothke, niger Heyne, et aurantiacus Speyer. (SEerrz, Vers. der palaearct-Formen der
— (G. Papilio, Soc. Ent. Zurich, Aug. 1896).
. M: Mac Lachlan attire l'attention des entomologistes sur un organe assez curieux
” qui se trouve chez les Panorpes, entre le 3e et le 4e segments abdominaux du G', et qui,
variant de forme, peut même donner un bon caractère spécifique. Sur le 4° segment, c’est
M une épine plus ou moins développée, dirigée en arrière et généralement cachée sous une
S projection du milieu de la marge apicale du 3‘ segment. Est-ce un organe stridulant, ou
serait-il, comme le croit M. Felt, en connexion avec une glande secrétant une huile vola-
—… tile destinée à attirer la Q. (Ent. Monthly Mag., 1896, p. 150.)
… Le gésier, à peu près constant chez tous les Orthoptères, présente des modifications en
PM rapport avec le genre de vie de l’animal et grâce aux dispositions si caractéristiques de
- son armature masticatrice chitineuse interne, il peut fouroir pour la détermination des
espèces, des caractères très nets et très constants. Les Blattidæ ont fourni à M. Bordas
des résultats particulièrement intéressants et la puissante armature masticatrice de leur
gésier est comparable au moulin gastrique de l'Ecrevisse. Cette armature est générale-
…— ment formée de cercles de dents chitineuses plus ou moins fortes, au nombre de 6,
compliquée de tubercules et de denticules intermédiaires, le tout de forme variable
(Blatta, Periplaneta, Polyzosteria). Chez les Blabera, il y a un commencement d’atrophie de
gésier, l'armature masticatrice est remplacée par six plissements longitudinaux munis de
… petits tubercules chitineux; chez les Panesthia, le gésier, presque complètement atrophié,
& na plus que six petits tubercules coniques qui disparaissent complètement chez les
Epilampra. — Chez les Gryllidæ, l'armature du gésier varie beaucoup moins que chez les
…. Blattidæ; l'armature musculaire, très puissante et qui agit sur les aliments à la façon d’une
4 rape, comprend six colonnes denticulées, séparées par des sillons longitudinaux au fond
à desquels sont des tiges chitineuses (Borpas, d. CR. Ac. des Sc., 27 juill. 1896, p. 271).
En juin 1895, MM. Piel de Churcheville recueillaient trois larves d’un Orthoptère,
… Bacillus gallicus, qu'ils élevèrent, ils les virent parvenir à l’état adulte, c'était trois
- femelles qui, bien que non fécondées, pondirent des centaines d'œufs qui produisirent
en avril 1896 des larves parfaitement conformées. Cette intéressante observation qui peut
” être facilement répétée paraît établir l’existence de la parthénogenèse chez ce Phasmide
— et explique Sa reproduction assez considérable, malgré l'excessive rareté des G': (J. Doui-
# NIQUE, La Parthénogenèse chez le Bacillus gallicus de la Soc. Sc. Nat. Ouest, 1896, p. 67).
…_ À propos de ce même Bacillus gallicus, M. de Peyerimhoff rapporte une ancienne obser-
— ration de M. Durieu sur la régénération des membres de ce Phasmide. On croyait que ses
pattes, qui sont très fragiles, repoussaient à la première mue, car on voit souvent des
. Bacillus présentant des jambes complètes mais bien plus courtes que les jambes normales.
hÈ Il n’en est rien et voici l'explication de cette bizarrerie : à chaque mue, la longueur des
… pattes augmente à peu près du double, mais il arrive souvent que l’une d’elle s’atrophie
et sort de l’ancienne peau aussi petite qu'elle était précedemment, elle peut, il est vrai,
croître aux mues suivantes, mais conserve toujours la même différence relative avec le
membre de la mème paire. » Cette observation est remarquable, elle établit en effet que
…_ des Bacillus mutilés dès la première mue, n'ont pas régénéré leurs pattes et que l’ano-
— malie observée chez d’autres, n’était pas la suite d’une régénération après traumatisme
mais la conséquence d’une atrophie physiologique. Cette question de la régénération chez
«| 10 mériterait quelque étude (P. DE Pevyerimnorr, Miscell. Entomologica, 1896,
np. . ,
‘
A)
E
Fr
A Le petit ordre des Thysanoures vient de s’augmenter d’une nouvelle famille, créée sur
un type singulier découvert par M. Folsom, Cambridge (Etats-Unis), le g. Neelus. Il se
distingue des Smynthuridæ et des Papiridæ par sa tête horizontale, le thorax dépassant
Pabdomen, les processus du tube ventral tuberculés et l'absence de tractées et d'yeux
(Psyoue, 1896, p. 391).
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NOTES SPÉCIALES ET LOCALES
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Aéro 2:
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Vison de France (Mustela lutreola L.)
Le Vison de France et le Putois commun. — Après les très intéressants articles, -"
publiés dernièrement dans la Feuille, par MM. Henri Gadeau de Kerville, Xavier Raspail
et G. de Lapouge, concernant les zones d'habitat en France du Vison, si longtemps
méconnu ou du moins peu observé, il ne serait peut-être pas inutile de rappeler d'une
manière pratique, afin de faciliter de nouvelles recherches, les caractères qui le diffé”
rencient du Putois commun, forme tellement voisine dans l’ensemble, qu’une confusion
regrettable en est souvent résultée dans un sens comme dans l’autre. RNA
Le dessin, au quart environ, en tête de cette note, quoique exact, est néanmoins insu"
fisant pour bien préciser ces différences, lesquelles, sauf la coloration, sont en somme dés :
faible importance et peu appréciables dans ce format réduit. SE
Nous avons sous les yeux un type G‘ ad., robe d'hiver de chaque espèce. AR ce
Le Vison, comparé au Putois commun, est de taille plus petite et plus élancée; la tête ù
est plus fine, plus aplatie entre les yeux; le museau est moins gros et les yeux plus"
petits; les oreilles, très remarquables, sont peu apparentes et dépassent à peine des poils,
tandis que chez le Putois ces organes sont bien détachés et très visibles; les membres
sont aussi relativement plus courts et la palmure entre les doigts plus développée, surtout
aux pieds postérieurs, s'étend jusqu’à la deuxième articulation (celle du Putois ne dépas-
sant pas la première). DR PS Ne
La fourrure du Vison est particulière par sa contexture et sa coloration; moins longue
sur le manteau, elle est plus épaisse et plus régulière; sa teinte, franchement brun*foncé,="
(parfois un peu roussâtre), rappelant celle de la loutre jeune, est presque uniformesau +
cependant le dessus de la tête, le bas des membres et surtout la queue plus foncée ét
tout le dessous du corps légèrement plus pâle; la base des poils ou bourre tire sur le
grisâtre, encore comme chez la Loutre; pas de blanc jaunâtre en arrière des yeux ni. & A
bords des oreilles, ces dernières ne présentant en bordure qu'un faible liséré plus pâle,
1
mais l'extrémité du museau, le bord des lèvres avec la plus grande partie du menton se …
détachent nettement en blanc pur. NE à RENE
On le remarquera, excepté peut-être le blanc du museau, lèvres et menton, pos
aussi par le Putois, quoique d'une teinte moins pure et moins bien délimitée, le pe
du Vison différe essentiellement de celui du Putois, lequel, comme chacun sait est”
et d'un brun presque noir avec la bourre jaunâtre. 2e STEP
Ce caractére spécifique, joint à celui de la forme des oreilles, suffiront pour éviter
confusion et reconnaitre le Vison avec certitude, même à première vue, tu" Un
Nous possédons, en collection, un exemplaire de Vison de France, également
de la même provenance à Hermival, près Lisieux, mais capturé le 20 mars dernier
taille est exactement la même (tête et corps 0w36, queue 0175), quoique plus 1
(0865 au lieu de 0835). La teinte générale est un peu plus rousse et le blanc du mu
M
«
27
_
C2 je k ; A rs £:
|: Rte — 223 —
FH - &
5 et du menton moins étendu, Ne pourrait-on point attribuer, dans une certaine mesure
toutefois, à la robe d'été (20 mars), ce ton plus roussâtre, remarqué sur certains individus ?
Du reste, c'est la seule variation en pelage, parmi d'assez nombreux exemplaires, que
nous ayons observée jusqu'ici.
… Lisieux. à Emile ANFRI.
Le
nn. :
—_N. B. — Dans la liste des départements où le Vison a été observé authentiquement il faut
ajouter l'Allier (Faune de l'Allier, par E. Ollivier).
Troisième capture de Platypsyllus castoris RITSEMA, et découverte de sa
—jJarve. — Dans les nos 303 et 304 de la Feuille, je relatais les deux captures de Platypsyllus
…._ castoris que j'avais eu la bonne fortune de faire, les 8 octobre et 13 novembre 1895, dans
la fourrure de deux castors adultes, tués dans le Gardon.
Le 6 juillet 1896, j'ai encore été favorisé : sur un tout jeune castor, âgé de trois mois
“environ, pris vivant, j'ai pu recueillir sept exemplaires de ce rare coléoptère et cinq
exemplaires de sa larve.
. _” Cette dernière découverte est intéressante pour l'histoire de cet insecte, car c'est la
… première fois que cette larve est prise sur le castor de notre pays.
La capture de Platypsylius castoris en été est nouvelle aussi, — toutes les captures faites
antérieurement à celle-ci ont eu lieu dans la saison froide, — cette dernière prouve donc
d
7,4 Ta
mt
v.
que ce coléoptere est à l’état permanent sur le castor et que le nombre de ses larves
atteint son maximum en cette saison.
J On sait que le castor héberge un autre commensal, un acarien, le Schizocarpus Mingaudi
Trouessart, dont le Platypsyllus castoris fait sa nourriture. Ce nouveau sarcoptide pilicole
se trouve abondamment, et aussi à l’état permanent, dans la fourrure de ce gros rongeur.
> Nîmes. Galien Mincaur.
…. ”…_ Précocité de l'automne : Arachnides. — On sait que certains Arachnides sont
tout à fait saisonniers et que plusieurs d’entre eux ne se montrent qu'en automne, pres-
qu'à date fixe. La plupart des Epeires notamment tissent leur toile à ce moment et leur
“abondance devient extrême dans des localités où l’on en aurait en vain jusque-là cherché
un exemplaire adulte. — Cette année paraît devoir. être considérée comme très précoce
à ce point de vue; en effet, le 3 août, dans une promenade en forêt de Fontainebleau, en
compagnie de M. Eug. Simon, nous avons pu constater que les Epeira diademata Clerck,
… G'Q, bien adultes, étaient déjà répandues en plusieurs endroits de la forêt. Peut-être
… d'autres observations sur la précocité de la saison automnale ont-elles pu être faites dans
» d’autres régions. $
De: A. Dozzrus.
a ————
4
—_ Récoltes botaniques du nord-est de Paris. — Localités dédaignées : Auber-
… villiers et pays limitrophes. — Bien que ne jouissant pas d'une bonne renommée de
- salubrité, Fe le nombre de ses usines saturant l'air de leurs odeurs méphitiques, on
… a exagéré l'état de cette région, mais l'aspect peu engageant de ces campagnes plates et
= monotones, n'a fait qu'éloigner promeneurs et naturalistes. Toutefois, de grandes
… plaines, à l'apparence si désolées, laissent circuler librement un air pur et vivifiant qui
-chasse.les miasmes malsains et le promeneur trouvera encore dans les plis de terrain, de
“charmants endroits, ombreux et frais, pour y reposer sa flânerie; les bords de la Croud,
“qui baigne les jolies communes de la Courneuve et de Dugny, les rives du canal de
FO: LAN certains bouquets d'arbres de ma connaissance, ne sont point à dédaigner
pour lui. É F
Quant à l’histoire naturelle, ces plaines si dépréciées méritent quelques excursions qui
donneront d'assez bons résultats. Les quelques plantes que je vais citer montreront que,
ce côté, elles ne sont point si dépourvues qu'on pourrait le croire.
e n'ai point la prétention de faire passer ces localités comme riches, bien loin de là,
veux simplement m'efforcer de les relever du mauvais renom où les apparences
discrédit les ont injustement jetées, et prouver une fois de plus qu'il n'y a, de nos
chers environs de Paris, si riches et si féconds, aucun endroit qui ne mérite l'attention et
| DAS des naturalistes.
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+
LATE
tal Ltée ci ns dr
L.
F
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AUBERVILLIERS rs
entaurea solstilialis L. Talus du fort, en grande quanti
| era stramonium L. Çà et là dans les décombres, le
scyamus niger L. — — Fe
Au repair L. Talus du fort, terrain très sec.
— oleraceum È D a 5
Papaver argemone L. — LS TEE À
horbs aus L. Dans les cultures. TRES
Saxifraga tridactylites L. Derrière le fort, terres sèches, un peu sili
Echinospermum lappula Lehm. Décombres. < Pre
Saponaria officinalis L. Chemins, çà et là. ne
LA CourNEUVE RÉRIRE
Heliotropium europæum L. Décombres, non loin du pays dit des Quatr
Duexy RE
Stachys germanica 1. Près du moulin, le long des haies. a k
Spiræa ulmaria L. Bords de la Croud. NES
Lysimachia vulgaris L. —- +. "EMA
Carez Riparia Curt, Vulpina L. —
PANTIN | EE
Lathyrus tuberosus L. Chemins, talus, près du canal de l'Ourcq. *
Epipactis lalifolia AI. — as Ne |: È
Bomieny SAS "4 ‘si
© Adonis æstivalis L. Champs et moissons, près du canal de i Ou Cq.
Isalis tinctoria L. Chemins, prés, Ne
Sedum telephium L. Talus humides et ombragés, _—
Le Bourcer RTE
Utricularia vulgaris L. Mares dites de l'Excavateur.
Typha latifolia L. — — #7 RO
Aubervilliers. A. Portau.
De l'Union des Naturalistes du dépal
Notes botaniques. — A propos du viviparisme chez les Gramin
Pamproux, nous rappelle qu'il en a signalé un cas chez le Cynosurus«
des Deux-Sèvres, 1895, p. 69); ce cas est analogue à ceux dont nous à
au dernier numéro. Ares, re
En ce qui concerne le phénomène tératologique signalé dans l'épi €
a été souvent constaté en Poitou, et M. Souché nous écrit que SE q
il ne lui serait probablement pas difficile de procurer de ces spéci
personnes qui voudraient les étudier. APR
LI
En raison des vacances de la Bibliothèque, nous epo
numéro le Catalogue des ouvrages reçus. "2 4e ME
a DoLLFUS. — AIRES synoptiques de la faune française : 1sopodes (Introduction :
” . _Pereion et bn (la disposition générale des segments a été étudiée dans les nos 237,
2e 239, 240, de la 2e série) (ne 241), av. 14 fig.
Id. — Le genre Armadillidium (nos 253, 254, 259, 261), av. 29 fig.
Id. — Sur la distribution du ÿenre Ligia (no 278), av. 4fig. -
… Id: Les Idoteidæ des côtes de France (nos 289, 290, 291, 292), avec 25 figures.
... PH. Daurzenserc. — Catalogue des mollusques marins de la baie de Pouliguen (n° 242.
Id. — Liste additionnelle des mollusques marins de Saint-Lunaire (n° 272).
É Id: — Liste des mollusques marins de Saint-Jean-dé-Luz (n° 290).
- Id. — 3 ii a d une nouvelle espèce de Modiola des côtes de France (nes 295, 296);
av. p
; SamT-Mauris-MontBarRey (Vicomte de). — Tableau synoptique des oiseaux PRRCPE
d'Europe (nos 243. 244, 245). — Id. des passereaux : Tabl. des genres (nes 247, 249). —
-Id., id. : Picidés (n° 959). — Cucullidés (n° 253). — Coraciadés (n° 254).
| L. Buouin-Bisrcoco. — Note sur les espèces françaises du g. Pogonus (n° 245).
… J-J. Kirrrer. — Les Diptérocécidies de Lorraine {nos 249, 250). — Les Hyménoptérocé-
… cidies id. (n°5 251, 252). — Les Hémiptérocécidies id. {nos 253, 254), av. 3 fig. — Les Co-
+ léoptérocécidies id. (n° 254), av. 10 fig. — Les Lépidoptérocécidies id. (n° 256). — Les
Acarocécidies id. (nos 257, 258, 259, 260), av. 14 fig. — Les Helminthocécidies
;
É
î
s
ko
ZOOLOGIE | |
{n° 263). — Description de quelques larves de Cécidomyes (nos 281, 282, 284, 286, 288),
av. fig. — Observations sur les nymphes de Cécidomyes (n° 299), av. 9 fig. — Id. des
Leptocérines (nos 295, 296, 297), avec 3 figures.
B. Marrin. — Les espèces françaises de la fam. des Phryganines (n° 256). Id. des Limno-
philines (nes 257, 260, 263, 266). — Id. des Séricostomatines (nos 267, 268, 269).
F. Decaux. — Le pommier, ses principaux ennemis, moyens de destruction (ns 261, 262).
Id. — Le ver gris, ses ravages, ses mœurs, ses ennemis naturels (n° 276), av. 5 fig.
L. Duponr. — La distribution géographique du genre Colias (nos 269, 270).
… I: Bozivar. — Tableau pour la détermination des espèces du genre Tryxalis (n° 275).
. Cu: Oserraur. — Observations sur les lois qui régissent les variations chez les Lépidop-
» tères (no 277). |
G:-A. Bourencer. — Une vipère nouvelle pour la France (n° 277), av. 1 fig.
M. Pic. — Descriptions d’ espèces et variétés de Coléoptères européens et circa, ir Notes
spéciales (nos 246, 251, 269, 271, 275, 277, 219, 280, 285).
À E.=R. Dusois.— Habitat des pseudo-névroptères et névroptères de la Gironde (no 280).
> : LOMONT. — SALAIOBUE des oiseaux observés dans les bois de Boulogne et de Vincennes
À |. (nos 981, 282, 283, 284).
Gasron Dupuy. — Faune Nec Calateenne Mollusques : Ditlomphaus de la Nouvelle-
2 Calédonie (n° 285), av. 3 fig.
… G. CouTAGNE. — Les TARN de la faune française (n° 287).
_ Hrexez.. — Sur quelques insectes nuisibles aux pins (n° 289).
J. Ricuanu. — Contributions à la faune des Entomostracés de France (n° 294, 295, 296),
av. 6 fig
… H. BrorzEemanx. — Les M drics de Ja forêt d’'Andaine. — Id. de e Ferté-Milon, descr.
_ … d’une esp. nouv. {nes 290, 298), av. 1 fig.
RE Bavar. — Récolte des Mollusques, bel aus voyageurs (nos 297, 298, 299, 300).
* Et. Rapaun. — Glandes closes et secrétions internes (n° 300), av. 3 fig.
Aur. niv. — Faunules malacologiques in Notes spéciales : Carcassonne (Baichère) (n° 255).
— La Seyne, additions (Florence) (n° 255). — Bandol (Caziot) (nes 259, 271, 300). —
Bandol (Caziot et Coutagne) (nes 284, NE . Ro des Mollusques ‘de Saint-Béat
Nes (nos 292, 293, 293).
GÉNÉRALITÉS
A. FE De — Liste additionnelle et rectificative des Naturalistes de France, en 1892
(ne 245). — Liste des Naturalistes de Suisse {n° 247).
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Le Id. - — Les ressources de l'histoire rie à Montpellier : Fe rN as (nos 265, 266, 267),
# 2 — Zoologie RSA 273). | : ;
— — - ne — . pe: Se ds . : |
BULLETIN D'ÉCHANGES DE LA FEUILLE
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A. Biccer, — Notions élémentaires de Bacténiglogie (nos 244, 246, or.
254), avec 33 fig.
GÉNEAU DE LaMARLIÈRE. — Le laboratoire de biologie végétale de Fo D ntair
av. 1 fig.
La — Tableau synoptique des Ustilaginées et des Ur édinées (nos a,
. 12 fig.
Ia. - — Tableau synoptique des Péronosporées (nes 282, 283, 284, ee
Id. — Tabl, synoptique des Périsporiacées (n°5294, 292, 293, 204, 295,
| Gusr. Durranxoir. — Catalogue des genres de la flore d'Europe (aw 2
C. Bnuxorre. — Sur quelques fleurs de monocotylédones liliflore
Id. — Anatomie de la feuille de Trigonella cærulea : Mt 7 a i
feuille de thé (n° 264), av. 8 fig. FR 0H
| J.-J. Kigrrer. — Les Mycocécidiés de Lorrainé (n°s 268, 269,
| H. Hu. — La jeunesse du Paris quadrifolia {nos 278: 279}, av. £
Id. — Réunion de la Société Botanique de France en. Suisse |
J.-R. ve RusuNanx. — Promenade botanique à Santec (ne 281).
| Id, — Sur la recherche des algues marines dü Finistère! (n° 28 ns SA
P, Conti. — Notes fluristiques sur le Tessin méridional {nes 24 78,
R. Maire. — Annotations à la Flore de Lorraine et descri
Betula {nos 291, 292). av. fig. |
| A. Guéstanp. — Sur les partitions anomales des Fougèr à
| Dr X, Giror. — Botanique et minéralogie, colonies végéta
Avr. niv. — Notes de flore locale (passim)}. AT
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} Octobre 1896 — Ill: Série, 26° Année & Ne 312
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DES JEUNES NATURALISTES
Le service de la Bibliothèque, interrompu comme d'habitude pendant les
vacances, reprendra au 1” novembre prochain. |
… Nous comptons publier, en 1896-97, de nouveaux fascicules du Catalogue
“par ordre méthodique. La cotisation annuelle, donnant droit à la Feuille, à la
“Bibliothèque et au Catalogue, sera donc fixée comme antérieurement à 10 fr,
Nous dressons la liste des périodiques reçus à la Bibliothèque; cette liste
paraftra prochainement. |
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LE VIVIPARISME CHEZ LES JONCÉES ET LES GLUMACÉES
Dans le bulletin de l’herbier Boissier (1896, p. 229-232), M. A. Chabert
“vient de faire paraître sur le viviparisme un article dont la Feuille des
… Jeunes Naturalisies à récemment rendu compte (p. 194) et sur lequel on me
… permettra quelques observations.
… L'auteur, dès le début, affirme que le viviparisme des Joncées et Glu-
…_macées a peu d'importance pour les botanistes. Recherchant ensuite les
exemples publiés de cette anomalie, il s'adresse à des floristes, auteurs
… d'ouvrages ou bien trop généraux, comme la flore de France, de Grenier et
“Godron, ou bien trop sommaires, comme la flore de Suisse, de M. Gremli.
….” Une recherche un peu plus approfondie lui eût sans doute permis de
… trouver bien d’autres exemples que ceux cités par lui comme étant à peu
près les seuls publiés (1). Royer, dans la flore de la Côte-d'Or, II, p. 602,
Cite en outre Dactylis glomerata, Phleum Bæœhmeri, Deschampsia cæspitosa;
-Pauquy, dans la flore de la Somme, éditée en 1834, n’en énumère pas moins
de onze, bien que sa circonscription soit fort limitée; mais je ne cite ce
dernier que pour la remarque suivante : Si les auteurs modernes se bornent
à mentionner, au cours de leurs descriptions, les formes vivipares le plus
Souvent rencontrées, 11 n’en est pas de même des auteurs anciens, qui
- (1) Poa bulbosa, Alpina et concinna; Agrostis vulgaris; Festuca ovina; Juncus silva-
( 1s et supinus ; Heleocharis multicaulis.
L
— 996 — 53 7e
volontiers leur donnaient un nom particulier, soit à titre de variété vivipara,«
soit même à titre d'espèce (4grostis silvatica Pollich = 4. vulgaris MEME A
Les anciens, du reste, aimaient à entrer dans des études plus détaillées.
Schrader nous fait connaître le viviparisme sur treize graminées dont neuf
non citées plus haut : Phalaris arundinacea, Phleum pratense, Agrostis alba,
Poa aquatica et annua, Cynosurus crisiatus, Avena flavescens, Lolium
erenne. |
Ÿ Mais, ainsi que le déclare à fort juste titre M. Chabert, « ces anomalies
» ne méritent d’être citées dans un ouvrage descriptif que pour les espèces «
» qui en sont souvent atteintes. » Je m’empresse donc, comme lui, dequitter…
les floristes. Toutefois, il m'a paru intéressant de rechercher la liste des
Joncées et Glumacées vivipares de mon herbier; aussi bien y pourra-t-0on.
trouver soit des indications nouvelles, soit la confirmation de faits déjà
connus. Voici cette liste : |
Juncus lampocarpus, Mastermyr, Gotland, Suède, Parson legit.
— supinus, Amiens. 5 SSSR
Cyperus fuscus, Bordeaux, Neyraut legit, et Salies-de-Béarn, Mouilie=
farine legit.
Heleocharis Carniolica, Hongrie, Borbas legit.
Carex vulpina, île d'Oléron.
Setaria viridis, St-Léger, Seine-et-Oise.
Phleum pratense, Laon, Amiens, Doullens.
Psamma arenaria, Berck, Pas-de-Calais.
Holcus lanatus, Laon.
Aira flexuosa, Cassel, Nord. <
Dactylis glomerata, Doullens, Bayencourt, Somme; Pierrefonds, Oise:
Cynosurus cristatus, Cassel, Nord. F
Lolium perenne, Amiens, Richer Zegit. 3 re
Poursuivant ses recherches d’un autre côté, M. Chabert constate que le”
traité de botanique de M. Van Tieghem ne fait même pas mention dewivi=«
re et 1l conclut sr ce phénomène n’est pas bien fréquent. Les longues «
istes données par M. Chabert et celle ci-dessus ne sont pas tout à fart pour
lui donner raison, es comportent 58 espèces en 23
suppression faite des doubles mentions résultant de synonymie (1). Si «
nous ouvrons, à la page 447, les Éléments de Botanique de Duchartre (édit-de
1867), nous y lisons : « Dans les monstruosités assez fréquentes appelées"
» Chloranthies, dans lesquelles les fleurs sont remplacées par un faisceau den
» feuilles vertes, le pistil n'échappe pas plus que les autres organes floraux
» à la transformation foliacée. » TS
Le seul tort de M. Chabert a été de mal diriger ses investigations; pour
s’éclairer au sujet d’une anomalie, il aurait dû recourir à des flores un peu.
anciennes et un peu détaillées et surtout à un ouvrage de tératologiewtel.
que celui de Moquin-Tandon. Il y aurait vu un paragraphe de quatre pages.
qui en propose des explications et en donne des exemples ones |
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MERS
(1) Juncus Fontanesii, glaucus, lampocarpus, mutabilis, silvaticus, supinus et trigl mis;
Luzula spadicea ; Carex muricata et vulpina; Cyperus fuscus; Elyna spicata; Heleocharis «
Carniolica et multicaulis; Agrostis alba, rupestris et vulgaris; Alopecurus Gerardi;
Anthoxanthum ovatum; Cynosurus cristatus; Dactylis glomerata ; Deschampsia Cæspitosa,…
flexuosa et media; Festuca Alpina, flavescens, nemoralis, ovina, silvatica, spadicea-et,
violacea ; Holcus lanatus; Lolium perenne; Molinia cærulea : Phalaris arundinacea; Phleum»
Alpinum, Bœhmeri, commutatum et pratense: Piptatherum multiflorum:; Poa Alpina
annua, aquatica, bulbosa, Cenisia, concinna, hybrida, insularis, laxa, minor, nemoralis,
pratensis et trivialis; Psamma arenaria; Setaria viridis; Trisetum distichophyllum;.
flavescens et subspicatum. US tte €
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F' + Q #? | » | ?
dans toutes les familles végétales. En ce qui concerne celles dont s'occupe
Las
M. Chabert, il s'exprime ainsi, p. 232 : « Cettè métamorphose (des fleurs
>» en bourgeons) est assez ordinaire aux graminées, aux Joncées et aux
»cypéracées. On l’a signalée dans... > [Suit une liste que j'ai fait rentrer
dans la note 2].
Sans être commun, le viviparisme n’est done pas une véritable rareté.
Reste à en déterminer l'interprétation et à en découvrir la cause.
Je suis absolument d'accord avec M. Chabert pour penser que certains cas
peuvent être la résultante de piqûres d’insectes ou de la présence d’un
| pre végétal cryptogamique. Pour ceux-là, tout en étant parfois délicate,
a constatation n'offrira pas de difiicultés insurmontables : ces causes exté-
rieures entraînent toujours des déformations “1 RARES VA qui les
décèlent, elles produisent à peu près universellement des déformations
Mir ou tout au moins bla bes d’un individu à un autre.
ais dans la plupart des chloranthies, la nature suit, dans son anomalie,
“un processus parfaitement régulier dont l’adoption par elle dépend de
causes déterminantes ignorées jusqu’à ce Jour. Je crois, avec M. Chabert
et le plus grand nombre des auteurs qu’une nourriture abondante ou bien
une sécheresse particulière peuvent provoquer ces modifications. Les acei-
dents météorologiques pourraient donc avoir leur répercussion sur les
“accidents végétatifs. C’est dans le courant de l'été que se produisent les
pars irrégulières de pluies ou de chaleurs, et c’est à l’arrière-saison où
l'automne que les anomalies végétales se rencontrent plus abondamment,
c'est-à-dire quand l'effet de ces pluies ou sécheresses a eu le temps de se
manifester par l’évolution des végétaux. Un jour tout nouveau a été jeté
sur ces points par les recherches de M. Gain, sur le rôle physiologique de
a.
‘
l'eau dans la végétation. Cet auteur a étudié ét démontré toute l’importance
de l'eau pour le végétal, non seulement quant à la station en général, mais
encore quant aux effets variés qu'elle produit jusque dans les organes selon
à
son abondance et le moment où elle est donnée ou refusée à la plante.
Toutefois, si l’on devait attribuer le viviparisme à la pluie ou à la séche-
-resse affectant le végétal en un point particulier de son développement,
-nous rencontrerions Ce phénomène sur la plupart des individus de la même
espèce sinon sur tous, dans une contrée déterminée, et l’on pourrait produire
. expérimentalement l’anomalie.
= Lel n'est pas le cas; nous devons donc chercher une autre cause encore;
“peut-être faut-il examiner le sol et voir s’il ne contient pas quelque bactérie
ou un élément quelconque dont les atteintes sur les racines entraineraient
la chloranthie. La première expérience pourrait consister, par exemple,
“à planter un Poa bulbosa type dans une terre ayant produit uniquement la
-iorme vivipare de cette même espèce, et à transporter en même temps dans
“un terrain à Poabulbosa type une racine ayant donné des chaumes vivipares.
-On verrait si des modifications se produisent et si leviviparisme vient à se
manifester d’un côté et à disparaître de l’autre.
Peut-être encore et plutôt ne faut-il voir là qu’un des nombreux effets
accidentels et sportifs dont est susceptible la plasticité si riche de la nature
Mévétale, et que nos devanciers confondaient sous le nom de lusus Naturcæ.
” Doullens. : C. COPINEAU.
— 22% —
LA TECTONIQUE DE LA BASSE-PROVENCE
or
POP TE | Fe
sb dl
Dans un précédent article, nous avons essayé d'exposer succinctement les.
rincipales « données » sur lesquelles on peut baser des recherches en vue“
* coordonner les accidents orogéniques d’une région. La plupart de“ces«
données ne sont pas encore des « lois, » car elles ne sauraient, dans Létat
actuel de la science, être représentées par des formules générales applicables“
à tous les cas; ces formules générales des lois mécaniques et géométriques
suivant lesquelles les plissements se sont produits, sont certainement le but
vers lequel doivent tendre les investigations futures dela Tectonique; mais
il serait prématuré d'essayer dès aujourd'hui de les établir rigoureusement
Néanmoins, les données que nous possédons actuellement sont basées sur
des faits bien constatés, bien classés.et bien définis, qu’il est légitime des
sayer de coordonner sans toutefois abandonner le domaine de l'observation
directe pour celui de l'hypothèse. | LES
Dans la présente note, nous allons essayer d'appliquer à la coordination
des plissements de la Basse-Provence les principes que nous avons exposés.
ici précédemment. EN | |
La région que nous nous proposons d'étudier comprend au nord :Mles
chaînes de la Nerthe, de l'Etoile de Notre-Dame des Anges, le massif“
d'Allauch, celui de Peypin et d’Auriol, la chaîne de Roussargues et dela
Sainte-Baume, la chaîne du Regagnas. Au sud : les massifs de Notre=M
Dame de la Garde, de Marseilleveyre, de Carpiagne-Saint-Cyr, du Vieux"
Beausset, la chaîne de Fontanieu et du Cerveau. FES
Cette région peut donc être considérée comme limitée au nord parle“
bassin crétacé et tertiaire de Rognac et d’Aix. Au sud par le massif ancien
des Maures et de l’Esterel avec ses dépendances, à l’ouest par la mer
A l’est elle n’a pas de limites naturelles; nous nous sommes arrêté dece
côté à la terminaison orientale de la chaîne de la Sainte-Baume qui, géolo
Ë
'ée.
r 67:
sé
‘ 2 : 5 4147
giquement, se poursuit encore plus à l’est. rl
Bibliographie. — La plupart des massifs qui constituent cette
2 08 ont äéjà fait l’objet de notes AE Nous ne rappellerons ici que *
celles ayant spécialement trait à la T'ectonique. RARES
Chaîne de la Nerthe. — E. FOURNIER. — Etudes stratigras«
phiques sur la chaîne de la Nerthe, près Marseille, Feuille des Jeunes Natu=«
ralistes, janvier-mars 1895. EVE
E. FOURNIER. — Sur l'existence d’un lambeau helvétien dans la partie
centrale de la chaîne de La Nerthe, bid., n° 266, 1893. Ver EU
Chaînes de l’Etoile et Notre-Dame des Anges."
CoLor. — Les plis couchés de la Feuille d'Aix, Bull: SG (3) XX
p. 1130-39, 1891. ‘PORTE
E. FourNiER. — Note sur la Tectonique de la chaîne de l'Etoile et de
Notre-Dame des Anges, Bull. S. G. F. (3), XXIN, p: 255, 1896...
Massif d’Allauch. — M. BERTRAND. — Un nouveau
de la Géologie provençale, C. R. Acad., 26 octobre 1888. =
M. BERTRAND. — Le massif d’'Allauch, Bull. serv. carte Géot.,t 1
décembre 1891. ou ANNEES
E. Fournier. — Etudes stratigraphiques sur le massif d'Allauch, Bull
S. G. F. (3), XXIIX, p. 508, 1895. “NS Ta PSE
it es
: — 229 —
… Chaîne de la Sainte-Baume. — M. BerrranD. — Coupes
“de la chaîne de la Sainte-Baume, Bull. S. G. F. (3), XIII, 1884.
M. BERTRAND. — Coupes de la chaîne de la Sainte-Baume, Bull.
S. G. F. (3), t. XIIT, p. 115, 1885.
M. BERTRAND. — Nouvelles études sur la chaïne de la Sainte-Baume,
Bull. S. G. F., 1888 (3), XVI, p. 748.
M. BERTRAND: — Plis couchés et renversements de la Provence, C. R.
Acad., 1888. | |
…— CoLLor et ZURCHER. — Course entre le Beausset et Brignoles, Bull.
S. G. F., Réunion de Provence, 1891, p. 1124.
BErRrRAND. — Note sur la bande d’affaissements de Chibron, ibid. p. 1132.
Massif du Beausset-Vieux et chaîne du Cerveau.
M. BERTRAND. — Ilot triasique du Beausset, Bull. S. G. F.(3), XV, 1887.
… M. BERTRAND. — Notes sur le Pli du Beausset, Bull. S. G. F. (3), XVI,
p. 79, 1887.
M. BERTRAND. — Excursion au val d’Aren, au Canadeau et au Vieux-
Beausset, Bull. S. G. F., Réunion de Provence, 1891, p. 1062.
- À. Toucas. — Observations sur la note précédente, bid., p. 1088.
M: BERTRAND. — Réponse aux observations de M. Toucas, sbid., p. 1090.
M. BERTRAND. — Sur le plissement de la nappe de recouvrement du
Beausset, ibid., p. 1096. |
…— M. BERTRAND. — Réunion au Beausset en 1891, S. G. F., autographiée.
EE: FOURNIER. — Excursion au Beausset-Vieux, in C. R. des Excurs. géol.
[aites en Provence, etc. Ann. Fac. Sc., Marseille, pp. 23 et suiv., 1891.
… A. Toucas. — Revision de la craie à hippurites des Corbières et de: la
Provence, Bull. S. G. F., 15 juin 189,6.
Massif de Marseilleveyre, etc. — E. FOURNIER. — Sur
quelques nouveaux phénomènes de renversement observés dans les environs
de Marseille, Feuille des Jeunes Naturalistes, n° 250, 1892.
LE. FOURNIER. — Etudes stratigraphiques sur les calanques du dépar-
“tement des Bouches-du-Rhône, sbid., n°° 283, 284, 285.
… Généralités. — M. BERTRAND. — Sur le rôle des actions méca-
niques en Provence; explication de l’anomalie stratigraphique du Beausset,
C. R. Acad., 1° sem. 1887, p. 1735.
— M. BERTRAND. — Allure générale des plis couchés de la Provence, C. R.
Acad., 4 juin 1888.
… E. FOURNIER. — Allure générale des mouvements orogéniques dans les
CHAbr We Marseille. 4ss. française pour l'avancement des sciences, Mar-
‘seille, 1891.
= E. FouRNIER. — Compte Rendu des excursions faites en Provence par
les élèves des Facultés de province, Ann. Fac. Sc: de Marseille, 1895.
….G. Vasseur et E. FOURNIER. — Preuves de l'extension sous-marine au
sud'de Marseille, du massif ancien des Maures et de l’Esterel, C. R. Acad.,
27 janvier 1896. |
- E: FOURNIER. — Sur les plis et les dômes à déversement périphérique
jull. S. G. FE. (3), XXIV, p. 94. |
» M. BERTRAND. — Les aie directrices de la Géologie de la France,
MR. Acad., 29 janvier 1894. #
-Nous-ne reviendrons pas sur l'exposé des faits consignés dans ces diverses
Dtes” Nous nous proposons de présenter ici leur discussion et leur coordi-
ation en y ajoutant les observations nouvelles qui nous permettent de
istifier notre interprétation. |
- Märseille. -E. FOURNIER,
= 1: Docteur ès sciences,
“+
ge (4 suivre.)
— 230 —
Beitræge zur Binnenfauna der provençalischen Kreide von (Contrib
tions à la faune non marine de la Craie provençale, par) Paul Oppe: :
heim (1), Stuttgard, 1895. + FAO
L'âge des terrains à lignites de Fuveau et de Rognac a donné lieu à de
nombreuses controverses; ce n’est que tout récemment que Poriginecré:
tacée en a été définitivement reconnue, Matheron ayant, en 1892, placéavec
certitude ces couches dans le Garumnien inférieur. Après une courte intro-
duction, relative à cette question stratigraphique, l’auteur, aborde la
description des espèces avec la compétence que lui donnent ses précédents
travaux sur la Conchyliologie des formes saumâtres et d’eau douces =
La description des espèces comprend tout d’abord deux Cyclophorusset
deux Cyclotus déja connus (C. heliciformis Math., solariumMath,
primævus Math., Heberti Roule), ce dernier particulièrement remarquable
par ses carènes spirales régulièrement écartées. L'auteur propose ensuite
nouveau genre Rognacia pour des Cyclostomidæ pupiformes qui se rapr
rochent des genres vivant actuellement dans l’Asie méridionale, Æybocystes
ens. et Coptochilus Gould. Le type de Rognacia (Cyclostona abbreviate
Math.) est caractérisé par son péristome épais, formé d’une double couche;
comme chez Coptochilus Arnouldi du calcaire de Rilly; mais les individt
bien conservés portent, outre les stries obliques d’accroissement, une orne»
mentation le excessivement fine. ANNEES
M. Oppenheim admet le genre Bauxia, créé en 1890, par M. Ce f,
pour Cyclostoma bulimoides et disjunclum Math. auxquels 1° ya,
d'ajouter sept autres espèces que M. Caziot avait cru devoir séparerset
M. Oppenheim réunit impitoyablement à B. bulimoides ; je pre
ait autant d'exagération d’une part que de l’autre, et peut-être auraitsi
laisser subsister une ou deux de ces variétés, ainsi que Zschyroslomans
minatum dont M. Caziot ne lui a envoyé qu'un moule; ce qui dis
Bauxia de notre genre Dissostoma, c’est que le panne |
et que l’ornementation est plus fine, J'ajoute que la forme n’est pas la mêm
et que D. mumia est loin d'être acuminé comme une Bauia… "8
L'auteur conserve dans le genre Paludina, LP. novemcoslata Matl
ui a de l’analogie avec l'espèce vivant aux Philippines P: polygonai
Fruenfeld; cette détermination est plus admissible pour P: Ba
Math. et Dieulafaili Roule, qui ont bien l'aspect typique des -
à tours arrondis, tandis que P. Deshayesi Math., qui est beaucou}
allongée, pourrait être placée dans le sous-genre Cleopatra: : ""
Signalons Melania scalaris Sow. à côtes écartées, dont M. Nicolasi
£
LINE "
(1) Extr. de Palzontographica, brochure in-4° de Re , accompagnée
noires (il ÿ a interversion dans la légende des pl. XVIL.et X VAL) 000
ORNE Re
— 231 —
son genre Hadraxon (189?) deux espèces non figurées dans ce mémoire
(M Gabrieli Roule et scalaris Math.). Le genre Pyrgulifera est représenté
par P. armata Math. et Matheroni Roule, qui est Poe la même espèce
que M. saginata Vidal, de l'Espagne septentrionale.
= Dans les Neritidæ, M. Oppenheim décrit une nouvelle espèce (N. Ma-
theront) que Matheron n'avait pas nommée et qui porte au bord columellaire
le pli caractéristique du sous-genre Neriloplica ; Ses à N. Brongniartina
Math. il doit y avoir une erreur de renvoi à la planche XVIE (non XVIII)
attendu qu'il ne paraît pas possible que les figures 41 et 12 appartiennent
à la même espèce, je dirai plus, à 14 même famille. Il y a lieu de classer
encore dans les Neritidæ le genre Tournouerella Munier-Chalmas (1887)
ui serait caractérisé par six dents columellaires étroites et régulièrement
écroissantes (type : 7. Matheroni Mun.-Ch.); mais ni ce genre, nt cette
espèce ne paraissent avoir été figurés Jusqu'à présent.
Auricula? Requieni Math. est probablement une Limnée; quant aux
Physa, il y en a plusieurs espèces à Fuveau, Rognac, Gardanne, etc., et
peut-être Nicolas, qui en a décrit quatre nouvelles formes en 1890, les at-il
trop multipliées. À propos des Limnæus, l’auteur fait remarquer que
D: affuvelensis Math. n’est que le jeune âge d’Anadromus proboscideus. Un
seul Planorbis est cité (P. Gourreti Roule), et encore n’est-1l connu que par
une seule vue. il est regrettable qu'il n'ait pas été possible de donner de
nouvelles figures de cette petite espèce.
. Le genre Clausilia est représenté par deux belles espèces du groupe
Albinaria qui est caractérisé par une lamelle bien visible sur la paroi pos-
térieure de l'ouverture; la première de ces deux espèces est Pupa patula
Math.; quant à l’autre P. antiqua Math., déjà changée en subantiqua d'Orb.,
ce n'est pas une raison parce qu'elle passe dans le genre Clausilia où il
existe déjà C. antiqua Schubl., pour abandonner la dénomination suban-
tiqua et y substituer C. Matheroni Oppenheim. |
… L'auteur propose ensuite un nouveau genre MNüicoiasia pour Bulimus
Provençalis Nicolas, qu'on pourrait confondre avec Anadromus probosci-
deus, mais qui s’en distingue par la forme de l'ouverture et par l'ornemen-
tation. -
- M: Oppenheim entre dans des explications détaillées au sujet du genre
Palæostoa Andreæ, qui a une grande analogie avec Megaspira, mais qui
s'en distingue par l'existence de costules sur la paroi interne du dernier
tour, de sorte qu'on peut définitivement éliminer du véritable genre Megas-
pira, les formes éocéniques telles que Palæostoa exarata et celles de la
craie de Provence, Melania tenuitostata Math., marignanensis Roule et
Palæostoa hispanica Opp.
- On remarquera ensuite l’une des formes les plus étranges de cette faune,
tantôt discoïde comme Anostomopsis rotellaris Math., tantôt pupoïde
comme À. elongatus Roule; puis le groupe des Zychnus (L. ellipticus Math.
eb Matheroni Requien), et Anadromus proboscideus Math., dont le jeune
âge a une forme de Limnée chagrinée, tandis que l’ouverture, quand elle
Bst complète, se projette obliquement. |
… Le mémoire se termine par les Pélécypodes, d’ailleurs peu nombreux et
se Composant presque uniquement d’Unionidæ et de Cyrenidæ, parmi
ésquelles on est fort surpris de rencontrer Cytherea Ferussaci Math.
intéressante étude de M. Oppenheim devrait stimuler davantage nos
onfrères de Provence qui laissent à des étrangers le soin de faire l’histoire
leleur faune locale : autrefois les paléontologistes français ne se bornaient
as à la Conchyliologie de la France et faisaient plus d’incursions dans le
omaine de nos voisins ; mais, aujourd’hui, les temps sont changés!
— 282 — ET RES RE -
Die eocüne fauna des M' Pulli bei Valdagno in Vicentino, von (La faun
éocénique de M' Pulli près de Valdagno dans le Vicentin, par) M°P4
OPPENHEIM, à Berlin (1). À Si
Les mollusques des lignites éocéniques de M° Pulli n’ont été lobjetique
de travaux disséminés dans d’autres publications relatives à l’ensemble de"
la faune du Vicentin : l’auteur a-entrepris la tâche de réunir dans"unseuk
travail ce qui concerne plus spécialement cet intéressant gisement,
L'une des espèces les plus caractéristiques de ces lignites est Parapla-
cuna gregaria Bayan (Anomia) qui se ‘trouve non seulement à Roncea, mais
aussi en Hongrie : ses quatre impressions musculaires, son apophysediga®"
mentaire, son ornementation tout à fait particulière justifient la séparation
du sous-genre Paraplacuna, proposée en 1891, par M. Oppenheim, préci- |
sément pour cette espèce, dans son travail sur les couches saumâtres de
Hongrie. Cyrena sirena Brongn. (Mactra) à été confondue avec C. Bron-
gniarti et C. semistriala qui appartiennent à des niveaux beaucoup lus |
élevés, et qui ont une forme moins élevée, le crochet placé au moins-au«
n’a pas une dépression postérieure aussi marquée, Cyrena Baylei Bayan
Après avoir figuré Modiola (Brachydontes) corrugata Brongn. et Ticho-
gonia (Congeria) euchroma Oppenh., l’auteur rapporte à Corbula (Cunec
Chäâlons-sur-Vesle, mais qui me semble plus contournée : il serait surprenante
que cette espèce, qui caractérise, aux environs de Paris, le niveaule-plus
inférieur, se trouvât, dans le Vicentin, associée à une faune qui a plutôt”
l’affinité avec l'Eocène moyen; peut-être est-ce une espèce à séparer de
C. biangulata et de C. angulata. LME
Outre Meretrix nitiduta, bien semblable à nos échantillons parisiens, je
signale Crassalella pullensis Oppenh., forme très arrondie et fortement
ie: une Lucina vicentina Oppenh. du groupe de L. concentricaet”
deux grandes espèces (L. Fontisfelsineæ, pullensis Oppenh.) du groupesde
L. Menardi. Un peu plus loin, Cardium pullense que l’auteurva”
raison de séparer de. C’. gratum, attendu que c’est une espèce du.
Plagiocardium, de même que C. obliquum; puis C. polyptyctum
qui est un Divaricardium (ou plutôt Discors Desh.). Ar
Passons aux Gastropodes : parmi les espèces nouvelles, il y aie
signaler Tinostoma vicentinum, Calliostoma Husteri qui ressemb
C. novatum Desh., Hydrobia pullensis tres voisine de notre Bithine
expuisa du bassin parisien. RENE PEER
L'auteur réunit Ampullaria perusta et Vulcani Brongn:, qui*sor
Ampullina dont les stries apparaissent ou disparaissent os l’état de ce
servation du test. | | LH FE ART EENRES
À propos de Nafica Cepacæwa, M. Oppenheim rappelle la rectif Hire
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(4) Extr. de Zeilsch. d. Deutsch. Geol. Gesellsch, 1894. Brochure"
pagnée de 10 planches noires en lithogr. CEÉRE
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+
— 233 —
Stygis Brongn. sur l’inutilité du genre Bayania qui se confondrait avec
- certains types saumâtres de véritables Melania : sur ce point, je ne partage
as sa manière de voir, car les Bayania se distinguent non seulement par
leur sommet embryonnaire non corrodé, mais par la forme du labre; il est
— indubitable qu'il y a de la ressemblance, sans quoi on ne comprendrait guère
a dénomination Pseudomelaniideæ ; d’ailleurs Fischer classe ces deux formes
dans le voisinage l’une de l’autre et rien n'empêche d'admettre qu'il y ait
des Pseudomelania qui aient eu un habitat saumâtre. Melanatria auricu-
lata Schl. est une espèce très variable à laquelle M. Oppenheim réunit
Cerithium combustum, mais dont 1l sépare une variété Hanthkeni Mun. Ch.
qui se rapproche de M. Dufresnei Desh. Quant aux exemplaires de
Diastoma costellatum (var. roncana Brongn.), ils ressemblent plutôt à
D. variculosum et méritent en tous cas de former une espèce distincte de
celle du calcaire grossier. :
| En ce qui concerne le fragment que M. Oppenheim désigne sous le nom
— (lauconia (?) eocæna, j'aime mieux admettre que c'est un Pofamides
incomplet que de fonder sur cette détermination une hypothèse de longévité
du genre Glauconia, jusqu'ici exclusivement crétacique.
Je n’insisterai pas sur les nombreuses espèces de Potamides que renferme
cette faune (P. lemniscalus, calcaratus, corrugatus, Vulcani, baccatus
— Brongn., aculeatus et pentagonatus Schloth.); cette dernière a pour syno-
… nyme Cerith. Maraschini Brongn. et ressemble à Pyrazus angulatus du
bassin de Paris.
Cerithium corviniforme Oppenh. est une grande espèce très voisine de
… notre Faunus clavosus que l’auteur classe, avec juste raison, dans les
… Cerithidæ à cause de son canal bien formé et de l’absence de sinuosité au
labre; mais ce n’est pas une raison pour en conclure que F. clavosus, dont
… la spire est à peu près semblable, est aussi un Certthium, attendu que
l'ouverture en est bien différente de celle des Cerithium typiques : il est
possible que ce soit un groupe à créer et à ue près de Bezançonia qui a
… aussi un canal droit, non rejeté au dehors. Il n’y a pas d'observation à faire
— au sujet de Cerith. lamellosum qui paraît, en effet, bien voisin 'des formes
k | re ; quant à Cer. Del-Lagonis. c'est une espèce nouvelle, du groupe
e C. globulosum, qui ressemble aussi à l’espèce du calcaire de Mons que
… Briartet Cornet ont nommée C. montense.
… L'auteur cite et figure un fragment de Tritonidea qu'il rapporte à
# T. polygona, mais qui me paraît en différer par la persistance de ses côtes
d'une suture à l’autre : il est probable qu'il faudra séparer cette espèce
M
dt te Ce UT
quand on en aura de meilleurs échantillons. Il en est de même de Strepto-
… Chetus cf: approximalus qui me paraît avoir des tours plus convexes et
plus ornés que lPespèce du bassin de Paris : en tous cas, ce serait une
» variété à distinguer.
Au contraire, Volutolyria mitrata, Terebellum olivaceum, Cryptoconus
… filosus me semblent se rapporter, sans hésitation, aux espèces de ce nom
… des environs de Paris, et confirment l'opinion que le gisement de M: Pulli
est bien de l’Eocène moyen. Quant à Cryploconus filosus, ce n’est pas la
+ forme typique, mais la variété semistriata qui se trouve dans le Vicentin,
… ainsi qu'il résulte d'une comparaison attentive que l’auteur a faite de ses
- échantillons avec ceux du bassin de Paris; il pense même avoir recueilli
“aussi C. unifascialis, qui est une variété locale de l’espèce précédente et
pire ne trouve, aux environs de Paris, que dans le calcaire grossier tout
. à fait supérieur. |
— M: Oppenheim a fait figurer un joli échantillon d’Ancilla dubia Desh.
“qui à bien la forme de notre espèce, mais qui a conservé des traces de colo-
D F4 à
— 234 — : SEE
ration consistant, comme on le remarque sur les échantillons de Damery, en
une large bande brune au-dessus de la suture, et une autre sur le cou du
canal. L'autre espèce d’Ancilla (A. olivula) se rapproche également de la
épaississement du bord
columellaire. La détermination de Olivella nitidula me parait non moins
certaine, et l'opinion de M. de Grégorio sur la similitude de cette coquille ?
avec 0. mitreola, est complètement erronée, attendu que cette derniere"a
une forme bien plus élancée. FE
Les Cypræidæ sont nombreuses à M° Pulli : ce sont d’abord deux espèces.
de Luponia déjà connues (C. Moloni et Proserpinæ Bayan), puis une autre” À
}
forme parisienne par son bouton apical et par 1 %
nouvelle (C. Zignoi) qui différe des précédentes par sa forme régulièrement
ovoïde, beaucoup moins ventrue que C. inftata et Dollfusi des environs de
Paris, moins échancrée en arrière que C. Proserpinæ et mois étroite que
C. Moloni. C. (Vulpicella) Lioyi Bayan qui se trouve aussi à M'Pulliestune
forme beaucoup Fan conoïde, du même groupe que C. angystoma Desh:;
une petite coquille (C. pisularis de Greg.) est classée par l’auteur dans a”
section Cyproglobina de Grég., caractérisée non seulement par sa forme“
subsphérique, mais par des plis d’aceroissement bien visibles sur la surface
dorsale. Cyprædia cf. elegans ne ressemble pas complètement aux individus
typiques du calcaire grossier de Paris, n1 à ceux de la Loire-Inférieure;"il«
semble que l’ornementation diffère et que la forme est plus ventrue; mais.
comme c’est une espèce très variable, il est permis d’hésiter à séparer les"
échantillons du Vicentin. Signalons en outre une Ovula bien caractérisée, 74
sans dents columellaires (0. Bayani Oppenh.) qu’on ne peut confondre avec
les Transovula déjà connues dans l’Eocène; enfin, Gisortia Hantkeni Mun:«
Ch. qui est différente de la forme de Monte-Postale, cette dernière étant
plutôt voisine d’O. gigantea. : MVC
La monographie de M. Oppenheim se termine par la description d'Acros
lemma coronatum, en tout point semblable aux individus de l'Eocène…
inférieur des environs de Paris. | FRE
4
lement aux couches à silex miocènes de Tampa, et aux couches phiocènes.
Ce
,
de la rivière Caloosahatchie par) W. H. Dall. Philadelphie, 1892 (1).
.
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(1), Volume gr. in-8° de 250 pages accomp. d'une carté coloriée et*de"10-planc
gravées en noir (Extr. de Trans of. the Waguer free institut, vol. 3, part. ID. Ver À
. 4
2.935 —
L'auteur consacre les soixante premières pages à quelques considérations
- supplémentaires sur la stratigraphie des gisements étudiés, et à une revision
1 complémentaire des familles déjà passées en revue dans la première partie
À
,
4
+
de son travail.
Nous parcourons rapidement cette partie additionnelle, dans laquelle il y
à seulement à signaler, outre de nombreuses espèces de Pleurotomidæ et
uelques Volutidæ ou Fasciolariidæ nouvelles, le genre Glyptostyla Dall
(Type : C. panamensis, Dall) sorte de Mazzalina à columelle biplissée et
ayant la forme extérieure des Sycum, avec une ornementation réticulée.
Quant à la figure que l’auteur donne de son Solenosteira inomata, d’après
une contre-empreinte à la gutta-percha, elle me confirme dans l'opinion que
c'est une forme très voisine de notre 7ritonidea polygona Lamk. du bassin
parisien. M. Dall décrit ensuite une nouvelle espèce qu'il rapporte au sous-
wenre Celaloconus, Conrad (genre Pisania, type : Bucc. protractum
onrad); ce sous-genre n avait Jamais été caractérisé et parait ressembler
beaucoup à Metula, il diffère de Lævibuccinum par l'ornementation qui est
un peu cancellée au lieu d’être simplement striée.
… Les Nassidæ et les Columbellidæ ne donnent lieu à aucune remarque
… particulière, à part la description de plusieurs espèces nouvelles. Quant aux
Muricidæ, M. Dall fait remarquer que la dénomination Triplex proposée
en 1891 par M. Newton pour corriger le double emploi Péeronotus, n’est
pas applicable, attendu que Triplex Humphrey est synonyme de Chicoreus,
dans ces conditions ce serait plutôt Pleropurpura Jouss. (1880) qu'il
faudrait reprendre. À
Nous constatons avec satisfaction que l’auteur se rallie à notre opinion au
… sujetide la dénomination Odontostomia Jeffreys, destinée à être définitive-
… ment substituée à Odostomia Fleming; mais ce qui paraît plus surprenant,
… c'est que l'espèce des mers d'Europe (0. conoidea Br.) se retrouve dans le
— Miocène des Etats-Unis. M. Dall n’admet Syrnola que comme sous-genre
… d'Odontostonia et 1l est certain que, pour beaucoup d'espèces la limite entre
… ces deux formes n’est pas très bien définie. Dansle geure Turbonilla, l’auteur
… cite un grand nombre d'espèces déjà connues, mais il ne figure qu’une espèce:
” nouvelle 7. Protracta, parmi les Cassididæ, il donne des figures de deux
… Phalium dont il n’avait précédemment donné que la description (P. globo-
… sunvet Aldrichi Dall), puis une meilleure figure de Strombus chipolanus
» Dall; ici Se termine la partie revisionnelle du travail de l’auteur et ce qui
… va suivre s'applique à des familles qu’il n'avait pas encore traitées.
… Les Triforidæ sont représentés par sept espèces dont une seule est
… nouvelle (7. mitella) et ressemble d’ailleurs à la var. modesta de T. per-
» versa Lin.; on peut se demander pourquoi cette famille n’est pas comprise
- dans la superfamille Cerithiacea qui, d’après l’auteur ne commence qu'aux
» Ceritliopsidæ, avec les genres Seila et Cerithiopsis, ce dernier comprenant
2
… Monts. représentée par une var. /oridana :-Dall du type C. Metaxæ des
… mers d Europe. Dans le genre Bittium, que l’auteur conserve avec raison,
… M: Dall décrit plusieurs espèces plus ou moins typiques, et entre autres
… B. Cosmanni, qu'il a la gracieuseté de me dédier, mais qui ressemble aux
espèces trapues de mon sous-genre Hemicerithium plutôt qu'aux formes
- sénéralement étroites de Bétlium. Quant à Bittium Annetæ et podagrinum
… Dall:, ces deux petites coquilles ont en effet l’aralogie avec notre section
…_Ancurychilus, mais 1l est inadmissible de ramener cette section de Sand-
… bergeria dans le genre Bittium, attendu qu'elle dépend du genre Sandber-
Jeria qui est un Diastomidæ bien caractérisé, ainsi que je l’ai récemment
établi (Ohg. 1893); les espèces classées dans la section Styliferina sont
he
as ‘ ».
» 1
— 236 — :
aussi dissemblables qu'on peut l’imaginer, il doit y. avoir une erreur de 4
renvoi aux figures, car il n'est pas croyable que l’auteur ait réuni dansun …
un même groupe S. triplex (pl. XXL f 14),et S. cerithidioides (pl. XVI, «
fig. 6) qui n'ont aucune afnnité, ni par l’'ornementation, ni par l'ouverture. …
Les Cerithium donnent lieu de la part de l’auteur à une intéressante
remarque, dans la plupart des espèces, on peut créer deux séries parallèles, :
différant par leur forme plus ou moins étroite, il attribue ce fait à l'existence
des deux sexes; les espèces varient d’ailleurs par l'intensité plus ou moins …
grande, a) de leur ornementation s irale, b) des nodules de la première bande
spirale, c) de la saillie de la premiére bande. Une forme à peu près typique
de Cerithium est C. Caloosaense Dall. (C. ornatissimum Heïlp 1070.
Desh.) de laquelle on peut faire dériver toute une série de formes
(C. Burnsi, platynema, floridanum, callisoma, glaphyra, cocodes, chipo=
lanum, etc.). Déjà, avec C. vinctum Whitf. on s’écarte beaucoup dustypen
primitif, et on se rapproche plutôt de Vertagus qu’on retrouvera quelques
pages plus loin. | | MR
Auparavant il y a lieu de faire une remarque au sujet du genre Potamides
qui a toujours été détourné de lacception primitive de Brongniart; dontlen
type était P. Lamarchi; par conséquent l'espèce miocénique de Pampa
P. Hillisboroensis Heïlp. n’est pas typique et appartient selon moi au SOUS
genre Tympanolomus. Re
Le sous-genre Pyrazisinus Heïlp. qui a pour type P. campanulatus a la"
plus grande ressemblance avec notre sous-genre Ææxechesloma (ype«
Cerith. angulosum Lamk.) et dans le cas où l'identité des deux formes serait
constatée, c’est la dénomination de Heïlprin (1887) qui aurait la priorité Sur
la nôtre (1889). La rectification ci-dessus indiquée et qui consiste à adopter.
le nom Clava Martyn (1789) au lieu de Vertagus Schum. (1817) sera
contestée par beaucoup de conchyliologistes qui trouvent que Clava ma
jamais été caractérisé, tandis que Vertagus vise un type parfaitement défini,
en tous cas, les espèces que M. Dall rapporte à ce genre ne paraissent pas"
munies du pli columellaire qui caractérise le genre créé par Schumacher, de
sorte qu'il en résulterait une diagnose bien indécise qui ne permettrait plus.
de saisir la limite entre les Clava et les véritables Cerithium : je crois donc"
que le mieux estide s’en tenir aux genres Ceriüthium Brug., Verlaqus«
ER et de laisser tomber dans l’oubli la dénomination Clava Marty,"
d’ailleurs employée en 1789 par Gmelin pour un genre de Polypier." ." A
La substitution du nom Cerithioderma Conrad à Mesostoma Desh est"
confirmée non seulement à cause de la priorité, mais encore parceque"
Mesosloma n'aurait pu être conservé comme faisant double emploi avec la"
dénomination bien antérieure de Aut. Dujès : d’après M. Dall, le type
(C, primum Conr.) qui est une espèce bien connue de l’Eocène de Claïborne,
existerait aussi dans le Miocène inférieur de Tampa, en Floride. L'auteur
décrit ensuite plusieurs espèces nouvelles de Modulus (M. Waillcomi, come
pactus) et cite même le type M. modulus Lin. dans le Pliocènede Caloosa=
hatchie et Shell-Creek. ESP. RARE
À signaler huit à dix espèces de Cæcum, dont une est nouvelle (0* Coro-
nellum) et trois représentants du genre Meioceras Carp."dont le seco:
stade a été décrit par O. Meyer comme Bovicornu (B: eocenense Meyer);
puis plusieurs Serpulorbis et des espèces classées dans les sous-enres Ver
micularia et Pelaloconchus; en ce qui concerne Siliquaria Lamk., M Dal.
n'admet pas la priorité de la dénomination Tenagodes Guettard (se \
qu'il est douteux qu’elle ait été écrite en latin; dans ce genre, ilne citesques
S. vilis Conrad, qui est une espèce très variable et où l'on pourrait distin-M
guer une quantité Innombrable de formes, selon l’ornementation. ete
rs
w
à
14 ; .
1544 — 237-—
| Passons aux Turritella qui sont nombreuses et dont la détermination
spécifique ne laisse pas que de présenter de réelles difficultés : ainsi
T. tampæ Heilp. comporte plusieurs variétés, dont se rapproche beaucoup
T. megalobasis Dall, T. terebriformis qui était simplement nommée, sans
description, par Conrad, n’a malheureusement pas été figurée par M. Dall;
T. chipolana Dall est une espèce à trois carènes qui rappelle T. mississi-
piensis Conrad, tandis que T. subgrundifera est une nouvelle espèce du
groupe de 7. imbricataria Lamk. L'auteur figure quatre variétés de
T. subannulata Heïlp. tellement différentes par leur ornementation et leurs
proportions, qu’on croirait avoir affaire à quatre espèces distinctes. T. perat-
tenuata Heiïlp. est une espèce tout à fait aciculée et polygyrée; enfin
T. apicalis Heïlp. est encore une espèce polymorphe qui déroute les déter-
minations. - :
A propos de la famille Mathildiidæ, dans laquelle il classe, avec raison, le
enre Tuba Lea, M. Dall admet comme synonyme de ce genre Gegania
ns. ce qui est plausible, mais en outre Mathildia Semper et notre
sous-genre Acrocælum, ce qui est absolument inadmissible : les véritables
Tuba ont une ouverture bien différente de celle des Mathildia, et si leur
“embryon se rapproche de celui d'Acrocælum, 11 s'écarte complètement de la
» crosse caractéristique des Mathildia; si l’auteur a entre les mains des
… espèces typiques du genre de Semper, qu'il les compare un seul instant à
Tuba striata, et je suis persuadé qu'il reconnaïtra son erreur : ce sont deux
formes de la même famille, mais deux genres distincts.
La famille Fossaridæ est représentée par un Joli Fossarus lyra Conr. et
“par une Zsapis anomala : l’auteur fait observer que le genre Maravignia
… Aradas (1341), créé pour une monstruosité de Fossarus, ne peut raisonna-
… blement prévaloir sur la dénomination de Philippi, quand même celle-ci,
qui date aussi de 1841, serait un peu postérieure.
Passant ensuite aux Solariidæ, l'auteur subdivise le genre Solarium en
quatre sections : 1° Solariaxis (Type : S. elaboratum Conr.) à surface lisse
… ouornée de stries spirales seulement; 2° Patulaxis (Type : S. scrobiculatum
= Conr.) à carène ombilicale tuberculeuse et à ombihic lisse, 3° Stellaxis
. (S. alveatum Conr.) à ornementation non granuleuse; 4° Solarium s. s.
(8: perspectivum Liamk.) bien trerllissé, à base ornée de sillons qui circons-
…-crivent un ombilic étroit, Il y aurait plus d’une observation à faire au sujet
-de ces divisions, qui ne me paraissent pas très distinctes et qui ne s’accom-
modent pas avec celles que j'ai proposées dans mon Catalogue de l’Eocène.
… Je me bornerai à faire remarquer que l’espèce qui m'est gracieusement
dédiée, et qui est d’ailleurs voisine de S. canaliculatuin Lamk. ne peut
… conserver le nom Cossmanni déja employé par Vincent et Rutot pour une
… espèce de Solariella de l’Eocène belge. Quant à l'espèce désignée sous le
… nom Discohelix (Discosolis) retifera Dall, c'est un Solarium voisin de
” S. ammonites qui a la spire aplatie; en tout cas, ce n’est pas un Discohelix
… à large ombilic lisse, et il est d'autre part inadmissible que D. Dixoni soit
… un jeune Solar. patulum : Je suis étonné que notre savant confrère, d’ordi-
naïre si prudent, ait hasardé cette assertion. Dans ce genre Discohelix,
-la carène périphérique de l’ombilie et cellé qui limite la spire forment deux
anneaux d'une même surface eylindrique, de sorte qu'il n’y a plus de base,
si ce n'est la cavité conique dont se compose l’ombilic; au contraire, chez
» Solarium retiferum, pour lequel on peut à.la rigueur admettre le nom de
section Discosolis, il: y à une base plane et un ombilic étroit, scalaroïde,
circonscrit par un rang de tubercules.
… Dans les Viviparidæ, le Pliocène de none ne contient qu’une seule
espèce (W. georgiana Lea), à propos de laquelle l’auteur revise la nomen-
re
dt *
+ ee
JR AA TS
x
clature du genre Vivipara Martini (1767), au lieu de Paludina Brug: (1798). fl
Toutefois on peut se demander si, quoique l'édition de Geoftroy soit posté-
rieure à l'introduction de la nomenclature binominale de Linné, son 1nten=…
tion était bien de donner à Helix fasciala un nom générique quand la
désignée sous le nom Vivipara, où si ce n'était pas plutôt pour qualifier
son mode de génération « la Vivipare, » par opposition aux Ovipares; cette
question n'étant pas élucidée, les auteurs ont généralement préféré Palu- .
dina, qui est un nom régulièrement formé. Lite ‘2 6T
On remarquera la tendance que nos confrères américains paraissent.
avoir prise, consistant à classer les Hydrobiidæ comme sous-famille des
Rissoidæ; il est incontestable qu'il y à beaucoup de ressemblance dans dla
forme de l'ouverture et de l'embryon, si ce n’est dans l’ornementation des
coquilles de ces deux groupes, l’un d’eau douce, l’autre marin ô mais c’est
surtout l'anatomie de l'animal qui doit décider dans ce cas. Signalons”en
particulier Réssoia lipeus, qui ressemble à une A/vania, R. athyncorhyssar
qui paraît typique, puis plusieurs Onoba à surface finement striée, une
Rissoina typique (R. chipolana Dall.) et une nouvelle forme lisseet"
conique (R. Johnsoni). Les Adeorbis ne donnent lieu à aucune observation,
les Crucibulum paraissent nombreux, mais aucun d'eux n'a été figuré;
seulement l’auteur indique dans le texte la différence entre Crucibulurm…
dont le cornet a les bords libres, et Dispotea dont le cornet est partiellement.
adhérent au test de la coquille; on remarquera Calyptræa trochformis
Lamk., de l’Eocène parisien, qui à vécu à Claiborne et à Vicksburg
Quant au genre Crepidula Lamk. (1799), l’auteur fait observer que "la
dénomination Crypta Humphrey (1797) ne pourrait prévaloir, commele“
soutiennent certains auteurs, attendu que c’est un simple nom sans figure
n1 deseription. Da ue
M. Dall classe dans les Amalthea, plutôt que dans les Hipponix, a petite
espèce de Claiborne (4. pygmæa Lea) et une nouvelle espèce À: Walcomi,
probablement parce qu'on ne rencontre jamais de supports calcaires pouvant
s'adapter à ces deux espèces. En ce qui concerne les Xenophorideæ, me
%e ait attribuer une longévité excessive à l'espèce vivante X. conchyliophora
3orn, qui auraic commencé dans les couches supérieures du Crétacé et"
aurait traversé tous les terrains tertiaires d'Amérique! FE PEN
Dans les Naticidæ M. Dall admet, outre les formes typiques (N: can …
rena 1. et alticallosa Dall), Stigmaulax Môrch, groupe ‘qui n’est pas"
représenté dans le Miocène et qui est caractérisé par son ornementation, 4
Cryptonatica Dall (Type : C. floridana Dall) à ombilic entièrement clos",
Polynices Montfort, dont le type est N. mammilla et qui comprendrait +
comme sous-genres : Naticina, Neverita, Lunatia, Mamilla, Payreaude= x
aulia et Ampullina; pour ce dernier je proteste absolument, car les"
Ampullina, qui ont pour ancêtres les Euspira secondaires, sont caractérisées
par une forme d'ouverture bien différente de celle des Naticidæ, etil nya"
aucune ressemblance par leur ombilic garni d’un limbe comme les Lacunas;
les deux espèces figurées (A. Fischeri et solidula) sont bien des Ampullina
miocéniques et n'ont aucun rapport avec les Polynices. Quant à Ampullinau
crassalina qui, paraît-il, se retrouve aussi aux Etats-Unis, iln’ya pas lieu de”
substituer au nom Megatylotus bien défini par Fischer, le nom antérieur
Ampullinopsis que Conrad n’a accompagné d'aucune indication : il west”
pas étonnant que cette espèce ne soit pas nommée dans notre Catalogue de
l'Eocène, attendu qu’elle est oligocénique aux environs de Paris..."
Nous arrivons aux importantes familles Turbinidæ et Trochidæ, ausujet
desquelles il y à plusieurs remarques à faire : d’abord, dans les Turbo il y a M
deux Senectus déjà connus et un Callopoma nouveau (T. reclogrammicus)"
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‘avec son opercule caractéristique ; puis deux Aséralium du sous-genre
Lilhopoma (A. chipolanum et præcursor Dall); quant aux Collonia,
C: elegantula est une nouvelle espèce du groupe typique, C. radiata Daill
se rapproche un peu de C. rolatoria du bassin de Paris, mais avec un dôme
costulé plus saillant.
… Un peu plus loin, on peut remarquer un magnifique représentant du genre
Chlorostoma, puis Omphalius exoletus Conr. qui a l'aspect général des
Monilea, mais dont l’ombilic et l’ouverture s’écartent des Gibbula dont
dépend Monilea; c'est au contraire dans le genre Gibbula qu'est placée, par
M: Dall, une petite espèce nouvelle, G. americana, qui a beaucoup de
ressemblance avec les variétés de G. sulcifera du bassin de Paris. Il y a
moins d'homogénéité dans les nombreuses formes que l’auteur désigne
cornme Calliostoma : si le doute n’est pas possible pour la plupart des
espèces de la planche XVIII (C. philanthropus Conr., virginicum Conr.,
grammaticum Dall, Willcoxianum Dall, etc.), la forme change déjà avec
C. eboreum Wagner, qui donne lieu à une longue discussion relative au
sous-genre ZLiotrochus Conr., et quant aux espèces lisses (C. aphelium
Dall et nitens Lea) ce sont probablement des Tburnus, la seconde espèce
avec certitude, ainsi que Je l'ai constaté dans mon étude sur Claïborne.
L'auteur classe dans le même genre Calliosloma, sous-genre Eutrochus,
plusieurs espèces à ombilic largement perforé (C. limulum et ceramicum
Dall), et décrit ensuite une Jolie Margarita lampaensis, bien typique. Je ne
L 30 donner mon avis sur les deux Solariella qui sont indiquées comme
… figurées sur une planche XXIIT ne faisant pas partie du fascicule que j'ai
… sous les yeux; quant aux espèces classées dans le genre Ziotia, elles me
paraissent absolument semblables à nos petites Collonia parisiennes, et
. n'ont aucune analogie ni avec la taille, n1 surtout avec l'ouverture bordée
— des véritables Ziofia; l’auteur ajoute que ce genre Ziotia est représenté
dans l’Eocène d'Amérique par Solarium granulatum Lea, or, j'ai indiqué
dans mon étude sur Claiborne que cette coquille identique à S. {ricostatum
Conr. est une Solariella mince, sans aucune analogie avec les Ziotia.
2 L'examen de la famille Umnboniidæ conduit l’auteur à une revision com-
… plète des formes qui ont été classées par les auteurs, soit comme Rotella,
. soit comme Tinostoma; il y rattache Pseudorotella Fischer, qui aurait
pour synonymes Parkeria Gabb. et Megatyloma Cossm., mais Je conteste
absolument cette dernière assimilation, attendu que, d’après Fischer lui-
même, le “pe de Pseudorotella est une coquille mince, diaphane, subdis-
coïdale, tandi
| is que notre sous-genre Megatyloma ne renferme que deux
espèces épaisses, un peu turbinées, à péristome bien distinct de la callosité
ombilicale. Quant à Solariorbis, dont le type est Delphinula depressa Lea,
c'est une coquille que j'ai classée avec .Leucorhynchia dans le genre Col-
… Zonia (Notes Alab., p. 22) et il me paraît peu admissible de substituer
Solariorbis, qui n’a jamais été bien caractérisé, à Leucorhynchia qui a été
correctement décrit. Enfin le nouveau genre Déllwynella Dall, 1889 (type :
» Turbo naticoïdes Lea), seraïé encore appelé à remplacer Tiburnus, qui
était lui-même à substituer à Platychilus Cossm. et Simochilus Harris’
et Burrows. |
> M. Dall cite ensuite, sans les figurer, trois Cochliolepis, genre de Stimp-
son dont la position systématique est peu certaine; puis une Vitrinella du
… sous-genré Æpiscynia Mærch, un Cyclostrema chipolanum n. sp. et deux
* Mülleria nouvelles. |
…. Les Neritidæ ne sont représentées en Floride, que par Nerila tampaensis,
— Neritina chipolana et Theodoxus edentulus, tous trois nouveaux. Les
…Fissurella sont nombreuses et décrites sous le nom Fissuridea Swainson ;
copie + 2°
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Cuvieria columella Raug, Creseis recta Lesueur; puis trois espèces deu"
Chiton, dont l’un appartient à un nouveau sous-genre Trachyodon, Ch |
type est abondamment représenté à Claiïborne (C. eocenensis Conr.). Li ts
Detdhopbdlee terminent cette importante brochure et donnent lieu, de la
art de l’auteur, à une discussion des divisions, trop nombreuses d'après”
ui, qu'on y a admises : il ne cite que des Dentalium et des Cadulus, etne
figure que D. caloosaense et C. floridanus. +R
Lé
Notre analyse dépasse de beaucoup le cadre ordinaire de ces comptes
Tout en ne partageant pas son opinion sur quelques points de détail, nous.
devons rendre hommage à sa haute compétence et consulter avec"fruit sa
Monographie, à cause des indications systématiques qu'elle renferme.
M. CossMANN 4
NOTES SPÉCIALES ET LOCALES
Un mollusque terrestre nouveau pour la faune française, Pupa Mortil
Stabile. — Cette espèce, très distincte et très bien caractérisée de Pupa, a été dé
par Stabile, en 1864, dans ses Mollusques du Piémont. Elle n’a jamais été signalé
France, au moins à ma connaissance; elle n’est pas citée dans le dernier ouvrage géné
de M. Locard, sur les Mollusques terrestres de notre pays, paru en 1894; Westerlt
dans son Æatalog, l'indique seulement du Piémont. Je viens de la découvrir à Brie
dans les Hautes-Alpes, à plus de 1,300 mètres d'altitude, sur les rochers calcaires.
route du Mont-Genèvre. Elle y est même fort abondante et vit en colonies assez popule
dans les touffes d'herbes, les racines des graminées, qui croissent sur les rochers."
La faune de cette localité paraît très pauvre; outre les Pupa Mortilleli,. jen'e
recueillir que Helix rupestris, costulata, Pupa avenacea, variabilis. ES 2
Alais.
à
Helix hortensis avec ommatophore dichotomée. — Je tiens à la disposi on des
lecteurs de la Feuille un spécimen tératologique assez curieux pour les amateurs.
Aate
CE
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a
a 1
— 241 —
À Exsiccata Hypodermearum Galliæ orientalis Decas prima. — Collecteurs pour
— cette décade : MM. Fautrey, à Corrombles (Côte-d'Or); Langeron, à Dijon; Sullerot, à
» Dijon; R. Maire, à Dijon.
D 4
LISTE DES ESPÈCES.
; Stades : . Le ge pal
N®, NOMS DES ESPÈCES er PLANTES NOURRICES pr dy à
distribués
4 | Ustilago Vaillantii Tul. » Bellevalia comosa Kunth. S
? | Uromyces lineolatus (Desm.) Schret.| u. t. | Stirpus maritimus L. S
3 |U. Polygoni (Pers.) Fuck. t. | Polygonum aviculare L. C
_ 4 | Puccinia fusca Relhan. t. | Anemone nemorosa L. S
» |P. graminis Pers. t. Dactylis glomerata L. CG
4 5 bis — — t. | Agropyrum caninum R. «t Sch. C
… 6 |P. Lampsanz Fuck. a. | Lampsana communis L. S
T7 |P. Liliaceorum Dubg. t. S. | Ornithogalum pyrenaïicum L. S
…._ 8 |P. Adoxz Hedw. a. s. | Adoxa morchatellina L. J
D 9 | Æcidium Euphorbiz Gm. s. | Euphorbia cyparissias L. S
9 bis — — = S. — salicetorum Jord. S
0 — punctatum Pers. a. Ss. | Anemone ranunculoïdes L. S
i Les abréviations s. a. u. t. désignent les stades spermogonique, écidien, urédosporifère
et téleutosporifère des Urédinées. Les lettres C. D. J. M. Me. Mo. HM. HR. BR. S. SL.
- [Vi Dos les départements : Côte-d'Or, Doubs, Jura, Meurthe, Meuse, Moselle, Haute-
Marne, Haut-Rhin, Bas-Rhin, Haute-Saône, Saône-et-Loire, Vosges.
OBSERVATIONS.
—. N°1. — Ce parasite détruit fréquemment les anthères de Bellevalia comosa Kunth dans
>. les Pure de la vallée de la Saône, à Gray, Mantoche (Haute-Saône), Mirebeau-sur-Bèze
(Côte-d'Or). Nous l'avons rencontré aussi dans les anthères de Scilla bifolia L., au jardin
botanique de Dijon; mais nous ne l'avons encore jamais observé dans l’ovaire de ces deux
plantes (R. M.). |
…… N°7. — Cette espèce a des spermogonies de très grande taille, ce qui la rend excellente
… pour l'étude de la formation des écidiolispores : une coupe faite dans ces spermogonies
et traitçe par le Zactophénol d'Amann, montre très distinctement tous leurs détails de
… constitution. Nous n'avons pas encore vu d’écidies sur les échantillons que nous avons
» récoltés (R. M.). L
….. N° 9 et 9 bis. — Ce stade spermogonique est l'Æcidiolum exanthematicum Ung.
- (Saccardo).
N° 10. — Dan$ le bois du Crobonot où a été récolté ce numéro croissent abondamment
= Anemone nemorosa L. et À. ranunculoides L. Sur ce dernier on ne voit jamais qu’Æcidium
— punciatum Pers., tandis que le premier porte presque toujours les téleutospores de Puccinia
… [usca Relhan, très rarement les écidiospores du même Puccinia, alors que dans les bois
où croit seule l’A. nemorosa, nous avons toujours vu les pieds portant le stade écidien
beaucoup plus nombreux. Comme les écidies de Puccinia fusca et l Æcidium punctatum
=. sont morphologiquement peu différents, ne serait-il pas permis de supposer que le P. fusca
… préfère l’Anemone ranunculoides pour y développer son stade écidien sous la forme Æcidium
… punctatum et ne le produit sur 4. nemorosa qu'à défaut du premier ? Cette manière de voir
serait d'ailleurs conforme à l'opinion de De Toni, qui dit à propos de P. fusca : Huc forte
"pertinet Æcidium punctatum Pers. Il est à souhaiter que des expériences soient faites pour
- éclaircir cette question (R. M.). ,
Nous terminérons la notice de cetté première décade en remerciant nos collaborateurs,
en faisant appel à tous les mycologues de l'Est pour la continuation de notre publication
et en exprimant toute notre reconnaissance à M Saccardo, qui a bien voulu examiner
- toutes les espèces publiées. |
… La deuxième décade, entièrement récoltée, paraîtra dans quelques mois.
> Metz. à R. Marre.
… Nouvelles du British Museum. — Il y a longtemps que vous n'avez entretenu vos
lecteurs des progrès du British Museum et peut-être liront-ils avec intérêt les principaux
travaux qui ont eu lieu récemment dans l’établissement : dans la salle centrale on a beau-
coup avancé l’organisation des séries d'enseignement destinées à préparer l'étudiant à
ER ENE-L: 724 _ \ .
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Ce al” (ss
l'examen des innombrables matériaux disposés dans les grandes galeries (1). Mar
Oiseaux, Reptiles, Poissons, Insectes et Mollusques peuvent être considérés 4
achevés; la dernière série entamée est celle des Spongiaires et la methode adoptée,
mème que pour les autres groupes : les échantillons démonstratifs sont accompag |
longues notes explicatives. Les séries spéciales de Botanique avancent lentement
sûrement. Ces collections d'introduction sont de véritables manuels pratiques, etl'étuc
qui suit méthodiquement les échantillons exposés dans une vitrine déterminée; eneti
une connaissance singulièrement approfondie du sujet qu'il étudie. LEE
La Grande Balcine d'Owen a été retirée de la salle centrale dont tout le fond est"
tenant occupé par de magnifiques vitrines donnant des exemples de mélanisme, d'a
nisme, de mimétisme, d'adaptation au milieu coloré, de plumages d'été et d'hiver, eta
faits analogues. L’une des vitrines les plus intéressantes est peut-être celle-qui conti
toutes les variétés obtenues chez le Pigeon par une sélection attentive; cet heureux tra
nm
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sw
des indications sur la distribution géographique. — Le même plan: vient d'être ade
pour les Oiseaux ; le but que l’on se propose est de montrer ainsi au publie les prinei
caractères par des spécimens bien choisis et munis d'étiquettes descriptives très soigne
ceci suflira à l'instruction du public, tandis que le chercheur et l'étudiant examinerontl
immenses collections classées dans les salles d'étude et de réserves. — Les Reptiles.
les Poissons ont été aussi partiellement réorganisés, tandis que les belles vitrines älh
trant la biologie des Oiseaux britanniques ont été provisoirement réunies au centre
galerie des Reptiles, où elles ont l'avantage d’un éclairage par en haut. Laplace qu
occupaient autrefois au-dessus de la salle centrale est maintenant consacrée à la-mag
fique série nouvelle des Antilopes du Sud Africaiñ, etc. FA
La galerie primitivement consacrée aux squelettes subit aussi un nouvel arrangemi
et il est probable que l'anthropologie aura sa part. Une nouvelle salle de Cétacés'aé
construite en dehors du bâtiment principal, et l’un des caractères de son conten
l'emploi du papier mâché pour représenter les parties molles du corps de ces gr
animaux et leurs relations avec le squelette, comme cela a été fait dans la salle”cent
pour l'homme et le cheval. € AU
Parmi les Invertébrés, les Mollusques sont complètement revisés et arrangés d'a
les méthodes les plus modernes, c'était lun des changements les plus urgen
Muséum. Le CCR
Dans le département de la Géologie, les principales améliorations concern
Reptiles fossiles. L'accroissement rapide de nos connaissances sur ces animau» ‘étein
rend, dès à présent, insuflisante la galerie qui leur est accordée, mais on na
meilleur parti possible pour yfaire voir les récentes acquisitions, parmi lesquelles u
+
rable squelette de jeune Plésiosaure de l'Oxford Clay, aussi parfait qu'un squelette
les Pariasaurus de l'Afrique du sud et une série de Reptiles du Trias d'Élgin (Et
La galerie des Mammifères et Oiseaux fossiles s’est accrue de la collection forméeàs
par Forsyth-Major, de certains vertébrés éocènes de l'Amérique du Nordet des #
quables Oiseaux tertiaires de l'Amérique du Sud. Parmi les additions aux” Pois
Len il y a surtout des Dinichhtys et une série de fossiles houïllers réunie par
ard. T1 FETES
Les Mollusques tertiaires étrangers ont été classés et déterminés par MM:
Burrows et peuvent maintenant être l’objet d’études comparatives. En pal
végétale, l'acquisition de Ja collection houillère de Williamson facilite l'étude de
mables travaux de ce savant. en D
Quant à la Botanique récente, on a enlevé les anciens meubles encombrants |
plissaient la galerie; la flore de la Grande-Bretagne peut maintenant être étud
casiers mobiles, placés de chaque côté de Ja salle, tandis qu'on a fait un choix
arustiques pour les exposer et l’on peut se rendre compte ainsi des œuvres
Bauer, d'Ebret, de Parkinson, de Smith, etc, pour illustrer la vie des pla
Londres. C. Davies Sm
MT: QE )
se à»
1) Rappelons en deux mots les principes de l'organisation des collections
1° Une salle centrale (Central Hall) destinée à l'introduction aux sciences natui
d'organisation de chaque groupe sont mis en évidence par des spécimens eæ nai
agrandis et des dessins accompagnés de notes explicatives. — 20 collections
de vastes salles garnies de vitrines, et où l’on s'efforce de réunir des
montées et disposées pour en rendre l'examen facile au public. — 3° rs 0
comprennent les immenses matériaux recueillis dépuis la fondation du Muséum:
meubles non vitrés et que peuvent consulter les personnes qui désirent,
scientifiques. TE A à
D
TABLE DES MATIÈRES DE LA XVI° ANNÉE (1895-96)
Mémoires.
A. Dozzrus..... ... Le Congrès international de zoologie à Leyde (nos 301, 302,
‘sl RO RO RE LP OR Ra de» de
J.-J. KiEFFER....... Observations sur les ornements des antennes des Cécidomyies
(ND avec The) :..:5 ei, tn nes une
POPDAVAT.....:.... Conservation et préparation des Mollusques (n° 302}..........
» Mathieu M1E6.. .. ... Excursions géologiques en Alsace : grand Massif jurassique
de Ferrette (n°5302, 304, avec 2 fig.)......................
Maurice Pic ....... Préliminaires d’une ‘étude synoptique sur le genre Ptinus
UT AE DE 15) ARR PORN RE PP IP RCE ER 2
Dr Louis PLANCHON . Observations sur la résistance vitale de l’Argas reflezus Latr:
: n° 3 0?) RL LD RE Gr Le D LRO A Tru D EG de ré à
« Ch. OBERTHUR....... pi mimétisme chez les Insectes (n°s 304, 308-309)...... 61,
Emile’ANFRIE....... Observations sur quelques Gypaëtes barbus (n° 304, avec 2 fig.).
René MaREe........ Plantes adventices : observations faites dans l’est en 1895
TS D Tee ee Den 19,
Ch. Scazuwsercer .. Note sur la biologie des Foraminiferes (n° 305, avec ? 2 fig.)
Ch. ScazumserGer .. La plastogamie dans les Foraminifères (n° 307, avec ? 9 fig.)
95
85
128
PE ANDRE. :... .... Recherches zoologiques dans les serres du Muséum de Paris. —
Formicides (n° 305)
Eug. SIMON. ........ — — — Arachnides (n° 305)
A. DozLrus......... — Crustacés isopodes terrestres (n° 305, avec ? fig.)
. E. CHEVREUX ..... -— Crustacés amphipodes (n° 306, avec 4 fig.) ......
» Ph. DAUTZENBERG. . . Mollusques (n° 306, avec 3 fig.)...............
E: FOURNIER ........ . Les données actuelles de la Tectonique (n°s 306, 307, 308- 309,
TE OR ne RTE RES PRE LR D 7 pete 105,
+ Ch. OBERTHUR . ..... Les denis éoincs du genre Erebia (n° 306, avec 3 fig.).
… Ch: OBERTHUR . ..... De la variation dans le genre Lycæna (n° 310, avec 26 fig.)..
_ H. BROŒLEMANN.. ... Matériaux pour servir à une faune des Myriapodes de France
(nos 306, 30 07, 308-309, 311, avec 8 fig.) ..... 115, 133, 166,
- E.-L. Bouvier... Éarc Pagurinés des mers d'Europe (nos 307, 308-309, 1.
DOC RASPAIL.. ...... Le Vison d'Europe, Mustela lutreola (n°5 308-309) (avec notes
de: . additionnelles par MM. G. de Lapouge et H. Gadeau de
(2 LUS CRM RER ERP ERREUR AR LEE RER
E. de Laroy..._.. . Sur les races de Chevaux en Hollande (n°s 308-309, avec 3 fig.).
M. Vieurer ......... Notes de Technique micrographique (nes 308-309). “RENE
Pb. ZURCHER........ Dre ns la théorie des plissements de l'Ecorce terrestre
n° PR LS OR RE ES RE PE ES 2 -
3 ÉBicire Marty... .... L’ascendance de l’Erable plane (n° 310, avec 5 fig.)...........
Æ. FourKNIER. ....... PETER botanique : Les zones de la végétation du Caucase
K RE RE D CRE DE ARTE a nn nc ce ee
X. Raspaiz..... .-.+ Les migrations des Oiseaux par les vents d'est (n° 311).......
. M. Cossuanx...... . Revue de Paléoconchologie (n° 303, 312)............... 47
DC COPINEAU.. :..... Le viviparisme chez les Joncées et les Glumacées al 312) .
E. FOURNIER... ...... La Tectonique de la Basse-Provence (n° 312) ...............
d
L Notes spéciales et locales.
re PTS den terrestre et fluviatile du départ. de la Vienne (Caziot) (nos 4.
RS une à à à Do ele sn grue à « 2 W
Noie ke 1 Mammifères en Meurthe-et-Moselle, après l'hiver de 1894-1895 tions
ee AR RM PER PRO PANTIN OR ETRE PRESS 13,
“Contribution à la flore mycologique du Pas-de-Calais (Géneau de Lamar lière)
CS ER RE Re RE RE CNE RER 14,
_ Notes Lépidoptérologiques A ES IR. Le.
Remarques sur les ornements des antennes des Cécidomyies (J.-J. Kiefer) (n° 3021.
“Conservation des Insectes (J. Royère) (ne 302).................................
Note sur les Lépidoptères de la Bretagne (L. Dupont) [AE L5 CRNPECRARRREPEEREPRE
Platypsyllus castoris ns Mingaud) (n°: 303, 304, 311). 56, 81,
C Re du Vison de France près de Lisieux (E. Anfrie) (n° 303)... AT
Limite septentrionale d'extension de Saturnia pyri (G. & Rocquign e
(A. Giard) (nos 308-309).................,.........1...4... OT postes
Mimétisme du Pycnopogon fasciculatus (F. Meunier) (no 306).......:, restes
Hordeum crinitum (C. Mader) (n° 306) : :.. 244.0. ee Che de TAPER
La Belette vison en Normandie (H. Gadeau de Kerville) (n° 307)...
Sur la Blennie cagnette (J. Courjault) (n° 307)............4... ss
Examen des Anthicides de la collection Reïtter (M: Pic) (nes 308-309) PRIS PR FALSE
Considérations sur l’Arctia caja, vie, mœurs, etc. (E. Lelièvre) (n°s 308-309}.
Caridina Desmaresti (de Lapouge) (nos 308- 309) s4 vole Res à ONCE SES
Accouplement d'Actias Isabellæ, réponse à M. Foulquier (A. Giard) (nos äos-309:!
Rencontres ornithologiques (E. Anfrie) (n°810, avec 1 fig.) . "SOS Mo
Notes et descriptions : Coléoptères (M. Pic) (n° J10Ÿ:7-2. DER MR
Le Vison de France et le Putois commun (E. Anfrie) (n° 311, avec L'HBTEREE JFANE
Précocité de l'automne : Arachnides (A. Dollfus) (n° 311) ......:: SM
Récoltes botaniques au N.-E. de Paris. — Localités dédaignées : Aubervilliers
(A.:Poitau) (ne 344)..........:,41. + NE RO PS & nr
Notes botaniques (Souché) (n° 311)... 844. ROSE RS NS 24
Un mollusque terrestre nouveau pour la faune française, Pupa Mortilleti es.
(Margier) (n° 342).,:.4.0 2 D TS Re ON RS A.
Helix hortensis avec ommatophore dichotomée (Guignon) (n° 312, avec fig.)« di
Exsiccata Hypodermearum Galliæ orientalis (Maire) (n° 312)..........:. «457 100
Nouvelles du British Muséum (C. D. Sherborn) (no 319). / 2 PSS Ne
Revue de faits scientifiques (analyses par A. Dollfus).
La variabilité de l'Abraæas grossulariata (d’après S.-L. re: (n° 301), avec 18 2 LE s
Structure des Grès de Fontainebleau (— Termier) (n° 301 LAN
Florule des Saules Tétards (— A. Magnin) (nos 301, 307)
La chute des Corolles chez les Verbascum (— U. Mar telli} (n° 301). SEA
Classification des Ronces de la section Eubatus (— Boulay) (n° 302). È
Observations biologiques sur les Renoncules d'eau (— Suringar) (n° 307), a avec Ge.
Fourmis melligères (— Forel) (ne 302).
Capture de F lamants en Silésie (— Rzehak) (n° 302). : LCR
Biologie de la Gromia fluviatilis (— Le Dantec) (n° 303), avec fig. 7 F'NRIS
Assimilation et respiration chez les Végétaux (— Frost-Blackman) (n° 303. RE |:
La Faune des régions belgiques (— A. "Lameere) (n° 303). LA
Les vieux Ifs de de Normandie (— H. Gadeau de Kerville) (n° 304).
Un Céphalopode couvert d’écailles (— H. Joubin) (n° 304). |
Preuves de l’extension sous-marine, au sud de Mrsoille, du massif AR des. M
et de l'Esterel (Vasseur et Fournier) (n° 305). ee
Sur le dédoublement des Feuilles (— L. Gabelli) (n° 305). PR Ph
Classification des races Gallines (— P. Da (n° 306). è
Chronique botanique : Systématique des Mae Pants — Grou :
du g. Bryum (— Debat). — Polymorphisme des Sphaignes (— E: Bureau)
bilité du pédicelle des Mousses (— Amann). — Avortement de la racine (—1B
— Le Bois des cercueils égyptiens (— Beauvisage). — La*Vigne du Mont- Ida (-
Lager). — Influence de la greffe sur la composition du moût (— Gayon et D
— Algues des bogheads RS Renault). — Constitution de la membrane des
pléosporées (— Sauv ageau). — Structure et rôle des corps miliaires chez les. (
tones (— Prillieux). — Emploi du Formol (— Beauvisage) (n°* PATES 1 ue 1
Géographie botanique du Littoral portugais, avec 1 fig. (— Dave nes A rbou
en Bretagne (— Avice). — Fécondation croisée fe J. Keller).
(— Chabert). — Propagation par les organes souterrains (— Ripiashe ee D
des tanins dans les bois (— E. Henry). — Le tanin dans les ur ons
mann). — Un nouvel arbre à suif (— Hua). — Tératologie du Mais Gi HS
Extension du Black-Rot (— aut. div.) (n° 310)......... 2... SES
Chronique entomologique. — Tubes de Malpighi (— P. Marchal). - — L'Les & S
du Clytra (— Lécaillon). — Hæmonia dans la Seine (— Decaux) — Lépido
sites des nids de Bourdons (— Sladen et Barrett). — Mâle d'un Hym
tique (— F. Enock). — Nouvel organe chez les Insectes, avec 1" f
L'Ocneria dispar au Massachusetts (— E. Henry). — Obtention d'éc
de ver à soie (— Bellati et Quajat). — Le sexe des vers à soie. (—
Distribution des espèces paléarctiques du g. Papilio (— Seitz)—Curiet
les Panorpes (— Mac-Lachlan). — Le gésier des Plattidæ (=9
genèse chez les Bacillus gallicus (— Dominique). — Nouvelle fan
(—-Folsom) (n° 311) ....., . AENORRTS NT
Notes d'échanges. — (V. la couverture de chaque numéro : 86 r
Catalogue des principaux ouvrages reçus à la Biblio
(nos 301-310) (n°s 9147 à 10363). : | RARES
Le D
Typ. Oberthür, Rennes—Paris que-0g)
EVA T
L, :
r
._ GÉNÉRALITÉS
EE Cite additionnelle et _rectificative des Naturalistes de France, en 1892
.— Liste des Naturalistes de Suisse (n° 247).
- L'In stitut National Agronomique de Paris (n° 256).
AMOND. — La Nouvelle-Zélande, esquisse d'histoire naturelle (n°s 244, 245, 246, 247
> carte et fig.).
JUTAGNE. — Les régions naturelles de la France (n° 248).
| Da Les ressources “ie l'histoire ne dr 38 à Montpellier : Botanique (nes 265, 266, 2617),
GÉDLOGIE ET ANTHROPOLOGIE
À ps. cn — Les FREE de l'écorce terrestre (n°s 241, 242), av. 6 fig.
d. — Sur les lois de la formation des plissements (n° 251, 254), av. 9 fig.
_& ;
D Carbero®, — La microchimie pétrographique (ne 246).
Id. — Les inclusions microscopiques des minéraux (nes 256, 251), av.9 fig.
Hd: AE L'origine des filons métallifères (n°s 277, 278, 279).
-BLeromer. — Recherches micrographiques sur quelques roches de musChelalk lorrain
(me 958), av. 3 fig. |
PE Le lac salé ee (nes 25; 296), av. 3 “2
; rad Etude stratigraphique sur les Csls dues du littoral des Bouches-du- Rhône
tu C3 288, 281, 285), av. 14 fig.
T — Étude raipraphique sur la chaine de la Nerthe, près Marseille (nos 291, 292, 293,
-29 , av. 16 fig. et 1 carte. .
- Sur quelques nouv. phénomènes de renvérsement observés près de Marseille
2250) —S.l'exist. d'un lambeau helvétien dans la chaîne de la Nerthe (n° 266, 1 fg.;
- (Notes spéciales).
— Nouvelles stations néolithiques aux environs de Marseille (n° 277), av. 1 fig.
- Notes. de préhistoire : I. Les Kjokken mœddings en Provence. — II. Nasvelles
FC. Rivière. - . PR irerte d'objets de l’époque Robenhausienne dans la Baumc-
our ne, près Marseille (n° 264), av. 6 fig.
à : L. Nations névlithiques de Lascours (n° 269), av. ? fig.— Nouv. stations prébist.
FanNaRER. — — Nouvelle Station de éche de l'époque Robenhausienne à Courtiou
es spéciales) (nes 261, 202), av. ? fig.
= Pons géologiques en Alsace : Kieinkembs-Istein (nos 265, 266), av. Fe Re
280), av. A fig. 34
et G. Docrus. = Essai sur la géologie de la Sologne (nes 267, 268, 269, 270,
CE av. 2 ne x
æ
: pt — Ft gypSeuse de T bre Notes spéciales (ne 268), av. 3 fig.
es poses Ë DRE Hot géologiques (leçon du prof. Re
G. : Dore. — Géologie au Sbitbers : fetés ét résumés (nes 286, 287, 288),
PES A
on des. mémoires parus et des fossiles décrits appartenant au terrain
midi de la France (n° 28?, 283).
Le (no 299).
a
——————
Go < Su 4e
BULLETIN D'ÉCHANGES DE LA FEUILLE pes JE
M. E. Margier, à Alais, demande des ER: re DATA
régions montagneuses ct des Pupa paléarctiques rares (Algérie, Ce au
offre: en échange de bonnes espèces de Mollusques, telles que
Andusziensis, fimbriata, gallica, Saint-Simonis, Pupa Mortilleti, Pomatias
Bythineila sorgica, saxalilis, etc.
M. Joseph Courjault, instituteur à Saint Cchis:as Stintiel Gi
rieure), offre : Oursins rares de l’éocène de Saint-Palais et nombreux |
contre roches, minéraux, fossiles. Envoyer oblata. Désirerait, en communfcs or
Echinides jurassiques, crétacés et éocènes du S.-0. de la France. — G. |
tiaire de Saint-Palais. — Donnerait, en échange, fossiles à Choisir. |
M. L. Coulon, au Musée d'Elbeuf, désire entrer en relations se
s’occupant des ordres d'insectes autres que Coléoptères ‘et nd
échange de nombreux objets d'histoire naturelle. ù
M. Homo, à Appeville, par Montfort (Eure), LR par et
d'OŒningen et de Ceyreste (Basses-Alpes). I! offre fossiles houillers ct L
terrains. SE
M. le D: P. Siépi, préparateur au Muséum d'Hist. nat., 39 rue : Sénac; ù |
éch. mammifères, oiseaux, reptiles, anatomie comparée.
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DU 7 AOÛT AU 6 SEPTEMBRE e 1896
Li
De la part de : MM. D: Arnold (1 br.) prof. Brastoa (1 br), Dolif
(1 vol.), Ferton (3 br.), Gude (1 br.), R. Mairé (1 br.), O. Meyran (1 br.
Meyer ({ br.), Ph. Rousseau (1 br.), Th. et A: Scott {1 br. - PÉeSrs 4
FS +
Tatal : 2 volumes, 19 brochures.
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Nous adressons tous nos remerciements aux de
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ÉTAT DE LA BIBLIOTHÈQUE AU 6 SEPTE:
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