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Full text of "Folia microbiologica"

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FOLIA  MICROBIOLOGICA. 

HOLLÄNDISCHE  BEITRÄGE  ZUR 
GESAMTEN  MIKROBIOLOGIE. 

HERAUSGEGEBEN   VON: 

M.  W.  BEIJERINCK,  Delft- 
A.  KLEIN,  Groningen. 
J.  POELS,  Rotterdam. 
J.  G.  SLEESWIJK,  Delft. 

unter  MITWIRKUNG  VON: 

C.  W.  BROERS,  Utrecht  —  R.  P.  VAN  CALCAR,  Leiden  — 
L.  POLAK  DANIELS,  Haag  -  C.  EIJKMAN,  Utrecht  — 
H.  J.  HAMBURGER,  Groningen  -  H.  C.  JACOBSEN, 
Delft  —  D.  A.  DE  JONG,  Leiden  —  R.  DE  JOSSELIN  DE 
JONG,  Rotterdam  —  J.  J.  VAN  LOGHEM,  Amsterdam  — 
L.  LOURENS,  Rotterdam  -  H.  MARKUS,  Utrecht  — 
C  A.  PEKELHARING,  Utrecht  —  H.  E.  REESER, 
Rotterdam  —  N.  L.  SÖHNGEN,  Delft  -  C  H.  H.  SPRONCK, 
Utrecht  -   C  S.  STOKVIS,  Amsterdam. 


III.  JAHRGANG. 
:  1914.  : 


UBRAÄ's; 

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ADMINISTRATION  UND  VERLAG  DER 

FOLIA  MICROBIOLOGICA: 
PHOENIXSTRAAT      18       DELFT. 


v.  3, 


BOTANICAL 


AUTORENREGISTER. 


Seite 

Beijerinck.  M.  W 91 

Broers,  C.  W • •  i99 

Hekman,  J 126 

Idzerda,  J 227 

Jacobsen,  H.  C i55 

Jong,  D.  A.  de i 

Loghem,  J.  J.  van 212 

Markus,  H 141 

Misson,  L, 49 

Raaff,  A 89 

Reeser,  H.  E 15 

Schornagel,  H 220 

Scheuten,  S.  L 114 

Söhngen,  N.  L 15  ^ 

Steenhuis,  T.  S 76 

Wisselingh,  C.  van 165 


SACHREGISTER. 


Aorte  (sclérose  de  1') 76 

Anindologenes  (bacterium  Proteus) 212 

Artbildung  (physiologische) 91 

Bakterienharpune       89 

Bakterienmenge  (in  Fäzes) 227 

Bacterium  Proteus  anindologenes 212 

Bétail  européen  (en  Brésil) 49 

Dematium  pullulans  de  Bary 114 

Diphtherie 126,  199 

Essigbakterien 151 

Fäzes  (Bakterien  menschlicher) 227 

Immunisation  artificielle  (contre  la  Piroplasmose) 49 

Konglutinationsmethode 15 

Mammifères  (tuberculose  aviaire  chez  les) i 

Nitratferment 91 

Oxydation  (durch  Bakterien) 155 

Phycomyces  Agardh 114 

Phytomikrochemische  Untersuchung 165 


IV 

Seite 

Piroplasmose  (du  bétail  européen) 49 

Putréfaction  intestinale 'j^ 

Réinoculation  (de  la  tuberculose  porcine  de  l'homme  au  veau)  141 

Schwefelwasserstoff  (Oxydation  von) 155 

Serological  research  (in  tuberculosis) 126 

Tuberculose  aviaire i 

Tuberculose  porcine 141 

Tuberkulinprobe  (nach  van  Es  und  Schalk) 220 


FOLIA  MlCROBlOLOölCA. 

HOLLÄNDISCHE  BEITRAGE  ZUR 
GESAMTEN  MIKROBIOLOGIE. 

HERAUSGEGEBEN  VON: 

M.  W.  BEIJERINCK,  Delft. 

Ä.    KLEIN,     GRONINGEN. 
J.    P  O  E  L  S,    ROTTERDAM. 

J.  G.  SLEÉSWIJK,  DELFT 
III.    JAHRG  A  N  G,    H  E  FT    1. 

AUSGEGEBEN  AM  27.  JUNI   1914. 

(FÜR    INHALT    UND   VERZEICHNIS   DER   MITAR* 
BEITER,  SIEHE  INNENSEITE  DES  UMSCHLAGES). 

ADMINISTRATION    UND   VERLAG   DER 

FOLIA  MICROBIOLOGICA  : 
PHOENIXSTRAAT  18,  DELFT.  (Holland.) 


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NAAMLOOZE  VENNOOTSCHAP 

:    VOORHEEN    : 

:    J.  C  TH.  MARI  US    : 

GANZENMARKT  440,  UTRECHT 

SPECIALITEIT; 
INRICHTING  EN  COMPLETEERÏNG  VAN 
WETENSCHAPPELIJKE  LÄBORATORI A 

MICROSCOPEN  EN  NEVENAPP ARATEN 

VAN  CARL  ZEISS  TE  JENA  en 
R.  WINKEL  TE  GÖTTINGEN 


MICRO. PHOTOGRAPHISCHE    EN 
MICRO. PROJECTIE    APPARATEN 

OP  AANVRAGE  WORDEN   GATALOGI  TOEGEZONDEN 


INHALT. 


Stit« 

D.  A.  DE  JONG.  Sur  le  bacille  de  la  tuberculose 
aviaire  chez  les  mammifères ^ 1 

H.  E.  REESER.    Die  Konglutinationsmethode    ...       15 

L.  MISSON.  Immunisation  artificielle  contre  la  piro* 
plasmose  du  bétail  européen  importé  au  Brésil. 
(Avec  3  planches) 49 

T.  S.  STEENHUIS.  La  putréfaction  intestinale  et  la 
sclérose  de  Taorte.  (Avec  1  planche) 76 

A.  RAAFF.  Eine  praktische  Bakterienharpune.  (Mit 
2  Tafehi) 89 


[Laboratoire  de   Pathologie  Comparée  de 
l'Université  de  Leyde]. 

SUR  LE   BACILLE  DE    LA  TUBERCULOSE 
AVIAIRE  CHEZ  LES  MAMMIFÈRES, 

PAR 

Le  professeur  Dr.  D.  A.  DE  JONG. 


Il  est  bien  universellement  connu  qu'on  a  voulu  modifier 
l'opinion  émise  par  ROBERT  KOCH  en  1882  (i)  et  1884  (2),  à 
savoir  que  le  bacille  de  la  tuberculose  serait  la  cause  unique 
de  la  tuberculose  humaine  et  animale.  Déjà  en  1889  (3)  on 
réussit  à  démontrer  que  le  bacille  isolé  des  oiseaux  ne  possédait 
pas  précisément  les  mêmes  caractères  que  celui  des  mammifères. 
KoCH  (4)  lui-même  et  Maffucci  (5)  l'ont  confirmé  en  1890, 
et  notamment  StrauS  et  Gamaleia  (6)  ont  étudié  au  fond, 
par  voie  expérimentale,  les  différences  qui  peuvent  exister 
entre    les    bacilles    tuberculeux  des  oiseaux  et  des  mammifères. 

Après  ce  temps,  surtout  en  Allemagne,  on  ne  s'occupait  que 
très  peu  de  la  question  ;  beaucoup  plus  en  France  oij  la  plupart 
des  pathologistes  continuait  à  croire  qu'ils  n'existaient  point  de 
différences  principielles  entre  les  bacilles  des  oiseaux  et  ceux 
des  mammifères  tandis  que  les  superficielles  seraient  les  con- 
séquences des  milieux  d'existence  si  différents. 

La  situation  restait  la  même  jusqu'à  1901.  A  ce  moment,  il 
était  de  nouveau  ROBERT  KoCH  (7)  qui  abordait  la  matière  en 
déclarant,  se  basant  sur  les  expériences  exécutées  par  lui  en 
collaboration  avec  SCHÜTZ,  que  les  bacilles  tuberculeux  humain 
et  bovin  offrent  des  différences  permanentes  ;  que  d'un  point 
de  vue  pratique  l'infection  de  l'homme  ne  serait  pas  causée 
par  la  tuberculose  du  bœuf  et  enfin,  qu'il  serait  assez  facile 
de  différencier  les  deux  bacilles  par  la  culture  et  par  l'expérience. 

I 


De  divers  côtés  on  s'est  opposé  contre  ce  verdict  et  quant 
à  la  partie  principielle  de  la  question,  le  plus  grand  obstacle 
contre  la  doctrine  de  KOCH  restait  sans  doute  le  fait  que  les 
différences,  proclamées  par  lui,  ne  se  montraient  pas  constantes, 
ni  permanentes. 

Plus  tard  on  s'est  adressé  de  nouveau  à  la  tuberculose 
aviaire,  instituant  d'autres  recherches  expérimentales.  Non 
seulement  fut-il  prouvé  que  les  bacilles  aviaires  se  trouvent 
assez  fréquemment  dans  les  corps  de  mammifères,  mais  aussi 
qu'il  est  bien  imprudent  de  croire  à  l'invariabilité  des  caractères  des 
bacilles,  isolés  des  mammifères  ou  des  oiseaux.  Il  est  notamment 
à  Arloing  (8)  qu'on  doit  des  expériences  remarquables  à  ce 
sujet  ;  il  réussit  à  cultiver  les  bacilles  tuberculeux  des  mammi- 
fères dans  des  cultures  homogènes,  où  ils  obtiennent  plusieurs 
des  qualités  connues  du  bacille  aviaire. 

Les  différences  principales  entre  les  bacilles  des  mammifères 
et  des  oiseaux,  laissant  à  part  celles  d'une  moindre  importance, 
seraient  les  suivantes  : 

i^  Les  bacilles  des  mammifères  donnent  une  culture  sèche 
et  verruqueuse,  ceux  des  oiseaux  une  couche  humide  et  visqueuse, 
tout  en  employant  des  milieux  solides  ; 

2"  Les  bacilles  des  mammifères  sont  très  virulents  pour  le 
cobaye  et  y  causent  la  mort  en  peu  de  temps  par  une  tuber- 
culose type  ViLLEMiN  (c'est-a-dire  avec  des  tubercules  visibles); 
au  contraire  les  bacilles  aviaires  ne  sont  que  très  peu  pathogènes 
pour  le  cobaye,  y  donnent  un  abcès  au  lieu  d'inoculation  avec 
gonflement  du  ganglion  lymphatique  régionnair  ou,  si  vraiment 
l'animal  meurt,  le  cadavre  ne  montre  pas  des  lésions  tuber- 
culeuses visibles  et  point  de  tubercules  (tuberculose  type  Yersin); 

3^  Les  gallinacés  (et  d'autres  oiseaux)  ne  sont  qu'exception- 
nellement à  infecter  par  les  bacilles  des  mammifères,  au  contraire 
assez  facile  par  celui  des  oiseaux. 

Quant  aux  difïérences  qu'on  veut  créer  entre  les  bacilles 
tuberculeux  de  Xhomme  et  du  hœuf  on  accuse  notamment 
les  suivantes  : 

i^  Les  bacilles  de  l'homme  sont  généralement  un  peu  plus 
longs  que  celui  du  bœuf,  et  en  cultures  ils  poussent  un  peu 
plus  vite. 

2^    Le    bacille    de    l'homme    n'est  que  très  peu  virulent  pour 


le  lapin,  tandis  que  celui  du  bœuf  est  doué  d'une  grande  virulence 
envers  cet  animal. 

3^  Le  bacille  de  l'homme  inoculé  par  voie  sous-cutanée  chez 
le  veau  ne  causerait  qu'une  tuberculose  locale  peu  grave  et 
non-progressive,  tandis  que  celui  du  bœuf  y  causerait  une  tuber- 
culose grave  et  souvent  mortelle. 

J'y  tiens  à  accentuer  que  j'ai  mentionné  seulement  les  diffé- 
rences principales  dont  on  veut  se  servir.  Dans  la  littérature 
on  en  peut  trouver  encore  d'autres  moins  prononcées.  Pourtant, 
selon  mon  opinion,  on  n'a  jamais  réussi  à  démontrer  que  dans 
ces  sortes  de  différences  on  devrait  voir  les  preuves  d'une 
différenciation  permanente,  les  T^r&n\ç.s  à' nwe  dißerence  d'espèce  ; 
au  contraire,  précisém.ent  la  littérature  nous  apprend  qu'on 
veut  admettre  toutes  sortes  d'exceptions  aux  règles,  tandis  que 
les  recherches  expérimentales  ont  prouvé  qu'on  n'a  pas  affaire 
à  des  différences  constantes. 

D'ailleurs  on  comprendra  que  la  solution  de  telles  questions 
ne  se  laisse  pas  obtenir  en  peu  de  temps.,  justement  aussi  à 
cause  de  celui  que  prend  l'isolation  des  bacilles,  et  l'exécution 
des  expériences  chez  des  animaux.  Ensuite,  qu'on  n'arrivera 
pas  au  but  en  étudiant  seulement  des  bacilles  isolés  d'hommes, 
de  bœufs  et  d'oiseaux,  et  en  oubliant  les  autres  animaux  qui 
peuvent  souffrir  de  la  tuberculose.  A  coté  de  l'homme,  du 
bœuf  et  des  oiseaux  ce  sont  le  porc,  le  cheval,  le  mouton,  la 
chèvre,  le  chien,  le  chat,  le  singe,  le  lapin,  la  souris,  les 
animaux  à  sang  froid,  etc.  qui  peuvent  fournir  des  cultures 
du  bacille  tuberculeux  ! 

Il  va  sans  dire  que  celui  qui  veut  proclamer  la  séparation 
des  bacilles  mentionnés,  ayant  pour  conséquence  naturelle  la 
séparation  des  maladies,  doit  apporter  les  preuves  de  l'existance 
de  différences  permanentes.  Il  ne  peut  pas  admettre  des 
passages,  des  formes  intermédiaires,  des  variations  ou  des 
mutations  spontanées  ou  artificielles,  ou  même  des  exceptions 
à  la  règle.  Eh  bien,  la  réalité  s'oppose  contre  de  telles  con- 
clusions des  communications  de  KOCH.  Vraiment,  on  pourra  le 
trouver  assez  commode  de  parler  d'un  typus  humanus,  bovinus 
ou  gallinaceus  du  bacille  tuberculeux  pour  annoncer  que  les 
bacilles    isolés    de    l'homme,    du  bœuf  ou  des  oiseaux  montrent 


souvent  leur  origine  par  des  caractères  quelconques,  mais  on  a 
seulement  le  droit  d'accepter  des  différences  principielles  du 
moment,  où  l'on  donne  la  preuve  d'une  barrière  permanente  et 
insurmontable.  Jusqu'à  maintenant,  on  n'a  prouvé  rien  de  la  sorte. 

Toujours  en  rapport  au  sujet  que  je  veux  traiter  je  dois 
signaler  les  conclusions  erronées,  aussi  en  ce  qui  concerne  la 
biologie  des  microbes  pathogènes  et  la  pathologie  expérimentale, 
dérivées  de  l'opinion  de  KOCH. 

Après  avoir  observé  le  fait  qu'un  bacille  tuberculeux  isolé 
de  l'homme,  et  un  autre  isolé  du  bœuf,  montraient  ordinaire- 
ment les  différences  envisagées  plus  haut,  KoCH  et  ses  colla- 
borateurs signalaient  tout  bacille  qui  présentait  l'une  ou  l'autre  des 
groupes  de  caractères  soit  comme  bacille  humain  ou  bien  comme 
bacille  bovin.  Il  n'y  avait  plus  de  place  pour  les  bacilles  avec 
des  caractères  divergents,  variants  ou  intermédiaires.  La  même 
manière  de  voir  est  suivie  pour  les  bacilles  aviaires.  De  cette 
façon,  comme  il  s'entend,  il  leur  est  bien  facile  d'indiquer 
l'origine  de  tout  bacille  tuberculeux  —  cependant,  ils  n'inter- 
prètent point  les  formes  intermédiaires  et  ne  s'occupent  non 
plus  de  la  variation  de  caractères,  soit  naturelle  ou  bien 
artificielle.  Or,  cette  manière  de  voir  n'est  pas  admissible,  ni 
pratiquement  ni  théorétiquement  !  Car  les  bacilles  avec  des 
qualités  déviantes  et  intermédiares  existent,  et  les  cas  de 
variation  naturelle  et  artificielle  sont  des  faits  !  Pour  cette 
raison  l'opinion  des  savants  allemands  est  inacceptable.  Il  est 
impossible  de  diviser  les  bacilles  tuberculeux  chez  les  animaux 
à  sang  chaud  dans  trois  classes  avec  des  caractères  bien 
limités,  ne  comptant  pas  à  ce  moment  les  autres  microorganismes 
qui  s'en  approchent. 

Bientôt  l'application  pratique  de  la  nouvelle  doctrine  de 
KoCH  se  montrait  peu  recommandable.  Il  avait  supposé  que 
la  tuberculose  du  bœuf  ne  présenterait  pas  un  danger  envers 
l'homme.  Les  expériences  ultérieures,  inspirées  par  lui-même, 
faisaient  voir,  que  des  bacilles  avec  les  qualités  que  lui  et  son 
école  avaient  proclamées  pour  ceux  des  bacilles  bovins,  se 
rencontraient  sur  l'homme  beaucoup  plus  fréquemment  qu'on 
ne    l'avait    pensé.    Et    parce    que    le    critérium  créé  par  lui,   ne 


pouvait  pas  faire  découvrir  tous  ces  cas,  parce  que  les  bacilles 
bovins  ne  possèdent  point  des  caractères  mathématiquement 
limités,  il  s'entend  qu'on  n'est  pas  informé  sur  les  cas  de 
tuberculose  bovine  sur  l'homme  où  le  bacille  possède  des 
propriétés  moins  nettes.  Et  en  tout  cas  la  tuberculose  bovine 
reste  dangereuse  pour  V homme  l 

Comment  en  est-il  avec  la  tuberculose  aviaire  ? 

Il  me  semble  bien  difficile  de  nier  qu'aussi  les  différences 
entre  les  bacilles  aviaires  et  ceux  des  mammifères,  quoique 
souvent  bien  marquées,  ne  soient  pas  si  constantes  et  si 
caractéristiques,  qu'elles  donnent  le  droit  de  parler  de  différences 
permanentes.  Aussi  dans  ce  cas  on  voit  que  celui-ci  qui  étend 
ses  recherches  pendant  plusieurs  années  et  montre  un  peu  de 
patience,  découvre  des  faits  prouvant  qu'il  n'y  a  pas  lieu  de 
parler  de  différences  principielles  d^ espèce  ;  on  rencontre  des 
formes  de  variation  naturelle  ou  artificielle,  et  les  caractères 
qu'on  veut  proclamer  comme  typiques  montrent  peu  de 
constance.  Donc  aussi  dans  ce  cas  la  conclusion  que,  vraiment 
en  plusieurs  cas,  on  pourra  présumer  l'origine  du  bacille,  sans 
en  obtenir  la  certitude.  Toujours  l'origine  pourra  être  une  auter 
que  celle  suggérée  par  les  qualités  soi-disant  typiques. 

De  tout  ce  qu'on  sait  des  caractères  de  culture  et  de  virulence 
des  bacilles  humains,  bovins  ou  aviaires  il  en  résulte,  qu'ils  ne 
sont  pas  assez  précises  pour  en  pouvoir  dériver  un  moyen  de 
diagnostie  certain  dans  tous  les  cas.  Il  est  précisément  la 
constance  qui  manque  parmi  les  qualités.  Et  serait  il  possible, 
en  effet,  que  ces  bacilles,  séjournant  dans  un  corps  étranger, 
pourraient  changer  leurs  propriétés,  soit-il  très  lentement,  mais 
en  accord  avec  le  nouveau  milieu,  il  en  résulterait,  qu'il  est 
extrêmement  imprudent  de  créer  des  espèces,  ou  des  types  avec 
les  qualités  d^espèce,  du  bacille  tuberculeux. 

Se  basant  sur  les  données  acquises  il  ne  sera  pas  donc 
certain  qu'un  bacille  tuberculeux  quelconque  isolé  d'une  certaine 
espèce  d'animal,  montrant  les  caractères  qu'on  voit  d'ordinaire 
chez  le  bacille  humain,  bovin  ou  aviaire,  soit  nécessairement 
d'une  telle  origine.  On  pourra  proclamer  la  vraisemblance, 
mais  devra  s'arrêter  là. 

Néanmoins  de  tels  cas  preuvent  sans  doute,  qu'un  certain 
bacille    tuberculeux    qui    dans    une    espèce   animale  quelconque 


montre  souvent  des  qualités  assez  bien  définies,  n'' est  pas 
absolument  lié  à  cette  dernière  espèce,  ce  qui  d'un  point  de 
vue  pratique  veut  dire  que  le  bacille  en  question  peut  infecter 
aussi  d'autres.  Mais  il  n'est  pas  permis  de  taxer  la  fréquence  de 
ces  infections  d'après  le  nombre  des  cas  où  l'on  trouve  le  bacille 
avec  les  caractères  divergents,  justement  à  cause  de  la  non- 
constance  des  différences  que  peuvent  montrer  les  bacilles. 
Il  est  possible  qu'on  taxe  beaucotip  trop  bas.  Et  quand  on 
serait  incliné  a  taxer  les  cas  de  tuberculose  aviaire  chez  les 
mammifères  d'après  les  cas  où  l'on  trouve  des  bacilles  avec 
les  propriétés  ordinaires  du  bacille  aviaire,  on  risque  de 
commettre  la  même  faute  que  celui  qui  veut  dériver  les  cas 
d'infection  de  l'homme  par  la  tuberculose  du  bœuf  d'après  les 
cas  dans  lesquels  on  peut  isoler  de  l'homme  un  bacille  avec 
les  qualités  soi-disant  typiques  du  bacille  bovin.  Probablement 
on  taxe  trop  bas  parce  que  la  variation  des  bacilles  peut  faire 
naître  des  formes  intermédiaires  ou  de  passage  ! 

Quoi  qu'il  en  soit,  le  problème  de  la  possibilité  de  l'infection  mutu- 
elle, et  l'hygiène  à  cause  de  la  fréquence  de  la  tuberculose  aviaire, 
sont  intéressées  à  la  question  si  vraiment,  chez  des  mammifères, 
n'importe  quels,  on  a  pu  trouver  des  bacilles  tuberculeux  avec 
les  propriétés  pathogènes  et  de  culture  qu'on  observe  ordinaire- 
ment chez  les  bacilles  isolés  des  oiseaux.  Ce  sont  donc  notam- 
ment les  caractères  signalés  plus  hauts.  La  question  est  d'une 
valeur  pratique  réelle.  Malgré  les  recherches  de  Koch  on  admet 
partout  la  possibilité  de  l'infection  de  l'homme  par  la  tuberculose 
du  bœuf.  Existent-ils  des  faits  qui  démontrent  le  même  danger 
du  côté  de  la  tuberculose  aviaire? 

Il  est  bien  évident  que  pour  résoudre  la  question  il  ne  faut 
pas  s'arrêter  exclusivement  aux  cas  d'infection  de  l'homme.  Si 
d'après  l'opinion  des  séparatistes,  la  tuberculose  des  oiseaux 
possède  son  bacille  pour  elle,  la  présence  de  ce  bacille  chez  un 
mammifère,  n'importe  l'espèce,  sera  un  fait  bien  important, 
parce  qu'il  prouve  que  ce  bacille  n'est  pas  nécessairement 
associé  aux  attributs  du  corps  aviaire,  dont  notamment  la 
température  diffère  considérablement  de  celle  du  corps  des 
mammifères.    Et,  si  l'on  réussit  a  trouver  un  cas  d'infection,  il 


est  vraisemblable  que  des  autres  suivront.  Vraiment,  les  récherches 
des  dernières  années  semblent  vouloir  prouver,  qu'il  est  bien  ainsi. 

On  pourrait  diviser  les  observations  en  anciennes  et  modernes. 

Peut-être  les  anciennes  n'ont  pas  été  élaborées  toutes  en 
détails.  Néanmoins,  elles  ont  attiré  l'attention  des  cercles 
scientifiques  et  ont  causé  qu'on  n'a  pas  oublié  l'importance  de 
la  question.  Elles  sont  datées  de  peu  de  temps  après  1890  et 
1891,  c'est-a-dire  peu  de  temps  après  les  recherches  mentionnées 
de  Maffucci,  de  KOCH  et  de  StrauS  et  GamaLEIA.  Kruse  (g) 
réussit  à  isoler  quatre  bacilles  tuberculeux,  trois  de  l'homme 
et  un  du  bœuf,  qui  dans  la  culture  et  par  leur  action 
pathogène  se  montraient  comme  des  bacilles  aviaires.  FlSCHEL(io) 
à  cultivé  du  corps  d'un  singe  un  bacille  avec  les  caractères 
d'un  bacille  aviaire.  Pansini  (ii)  encore  réussit  à  obtenir  des 
bacilles  aviaires  des  matières  provenant  de  l'homme  et  du  bœuf. 
NOCARD  (12)  avait  inoculé  des  cobayes  avec  des  crachats 
humains  ;  les  cultures  obtenues  dans  ce  cas  étaient  celles  de 
bacilles  aviaires.  Et  plus  tôt  déjà  le  même  auteur  pensait  avoir 
démontré  (13)  que  la  tuberculose  abdominale  du  cheval  est 
d'origine  aviaire,  opinion  qui  d'ailleurs  n'a  pas  été  confirmée 
encore.  Puissent  toutes  ces  observations  ne  pas  posséder  une 
valeur  absolue,  il  est  néanmoins  bien  justifié  d'en  conclure  que 
des  bacilles  tuberculeux  avec  les  propriétés  du  bacille  aviaire 
se  trouveront  chez  des  mammifères  et  parmi  eux  chez  l'homme. 

Les  observations  modernes  sont  faites  dans  l'époque  des 
recherches  récentes  sur  la  tuberculose,  c'est-à-dire  après  le 
Congrès  de  Londres  en  igoi.  Il  s'agit  aussi  de  cas  où  l'on  a 
trouvé  comme  cause  de  la  tuberculose  chez  des  mammifères 
des  bacilles  possédant  les  caractères  de  ceux  qu'on  peut  isoler 
ordinairement  dans  les  cas  de  tuberculose  spontanée  des 
oiseaux,  notamment  les  gallinacés,  et  que  j'indiquerai  dorénavant 
comme  des  bacilles  aviaires. 

La  série  est  ouverte,  peut-être,  par  une  observation  de  moi- 
même,  concernant  des  cas  de  tuberculose  spontanée  chez  des 
souris  blanches,  examinés  en  1903,  et  causés  par  des  bacilles 
aviaires  (14).  Les  caractères  des  bacilles  isolés  furent  examinés 
avec    soin    aussi    en    ce    qui    concerne    l'action    sur    de  grands 


8 

mammifères,  le  tout  en  rapport  avec  des  recherches  antérieures 
sur  l'action  des  bacilles  provenant  de  la  poule  chez  la  chèvre  (15). 

Aussi  en  1903,  WlENER  {16)  publia  un  travail  sur  la  possi- 
bilité de  transformer  des  bacilles  de  cheval  en  bacilles  aviaires, 
en  les  cultivant  en  sacs  de  collodion  dans  la  cavité  abdominale 
des  poules  ;  c'était  une  imitation  des  expériences  antérieures 
de  NOCARD  (12).  WlENER  inocula  aussi  des  poules  avec  ces 
bacilles  de  cheval  ;  les  animaux  succombèrent  après  quelque 
temps  et  il  en  isola  un  bacille  aviaire.  Il  est  possible  que  ce  fait 
forme  un  appui  à  une  publication  antérieure  de  NoCARD  (13) 
concernant  la  nature  aviaire  de  la  tuberculose  abdominale 
du  cheval.  Dans  un  autre  travail  j'ai  analysé  déjà  (17)  les 
recherches  de  WlENER.  En  tout  cas  il  est  bien  curieux  que 
jusqu'à  maintenant  on  n'a  pas  réussi  à  isoler  le  bacille  aviaire 
du  corps  de  cheval  ;  de  même  des  recherches  exécutées  par 
moi-même  dans  cette  direction  ont  échoué   (voir   18). 

Bientôt,  en  1904,  RabinowitsCH  confirma  mes  observations 
concernant  les  souris,  et  isola  même  des  bacilles  aviaires  du 
corps  du  rat  (19)  et  dans  la  même  année  Weber  et  BOFINGER  (20) 
pouvaient  cultiver  un  bacille  aviaire  d'un  ganglion  mésentérique 
casifié  du  porc. 

Ensuite  Lydia  Rabinowitsch  (21)  publia  en  1906  un  cas 
bien  intéressant  de  tuberculose  aviaire  de  V homme;  il  fut 
découvert  par  l'examen  d'un  nombre  de  cas  de  tuberculose  de 
l'homme  avec  le  but  de  vérifier  l'opinion  de  KOCH.  La  possi- 
bilité de  l'infection  de  l'homme  par  des  bacilles  aviaires  était 
ainsi  démontrée  de  nouveau.  Et  encore  en  1906  la  même 
savante  pouvait  écrire  (22)  que  parmi  un  assez  grand  nombre 
de  singes  tuberculeux  on  en  avait  trouvé  un  qui  était  infecté 
par  le  bacille  aviaire,  tandis  que  dans  un  autre  cas  on  avait 
isolé  un  bacille  intermédiaire  entre  Vaviaire  et  V humain  ! 

Après  ce  temps  les  communications  se  sont  succédées  régu- 
lièrement et  on  a  ajouté  aux  souris,  rat,  porc,  homme  et  singe 
d'autres  mammifères.  En  1909  StuURMAN  (23)  a  nourri  un 
lapin  avec  les  ganglions  mésentériques  d'une  vache  souffrant 
d'entérite  paratuberculeuse  ;  le  bacille  isolé  du  lapin  était  un 
bacille  aviaire.  Il  en  dérivait  la  nature  aviaire  de  cette  entérite. 
A  ce  moment  on  sait  que  l'entérite  indiquée  possède  son  propre 


bacille,  et  l'expérience  de  STUURMAN  peut  prouver  seulement 
que  le  lapin  peut  avoir  une  tuberculose  aviaire.  Aussi  en 
1909  O.  Bang  (24)  l'a  confirmé  par  la  description  d'un  cas  de 
tuberculose  aviaire  spontanée  chez  le  lapin. 

Dans  l'intervalle,  en  1908,  j'avais  publié  un  cas  de  tuberculose 
congénitale  du  veau  (25)  où  l'inoculation  des  cobayes,  révélait 
les  altérations  ordinaires  de  la  tuberculose  des  mammifères 
tandis  que  le  bacille  isolé  fut  un  bacille  aviaire.  Ce  cas  bien 
intéressant,  montrant  une  contradiction  entre  les  résultats  de 
l'inoculation  et  les  propriétés  de  la  culture,  m'a  donné  le 
conviction  qu'il  est  impossible  de  séparer  bien  nettement  le 
bacille  aviaire  de  celui  des  mammifères. 

Quoi  qu'il  en  soit,  les  cas  mentionnés  avaient  prouvé  que 
bien  probablement  aussi  le  (5^?// pourrait  soufïrir  d'une  tuberculose 
causée  par  le  bacille  aviaire.  D'ailleurs  StuURMAN  (26),  toujours 
en  expérimentant  sur  l'entérite  chronique,  l'avait  prouvé  encore 
par  l'inoculation  d'un  cobaye  avec  de  la  matière  provenant  de 
l'intestin  d'une  vache  malade  ;  le  cobaye  obtenait  un  processus 
localisé  qui  faisait  isoler  un  bacille  aviaire.  Bien  certainement 
dans  ce  cas  le  bacille  provenait  du  bœuf! 

Il  me  semblait  justifié  d'accorder  une  assez  grande  importance 
à  une  trouvaille  faite  par  moi  avec  Keyzer  en  1909  (27). 
Tandis  que  Weber  et  BOFINGER  avaient  démontré  que  le 
bacille  aviaire  peut  causer  chez  le  porc  une  affection  tuberculose 
localisée,  ce  qui  d'ailleurs  était  en  parfaite  concordance  avec 
des  expériences  exécutées  par  moi  chez  des  porcs  avec  des 
bacilles  aviaires  (28),  nous  avons  réussi  à  prouver  par  l'examen 
d'un  porc  saisi  à  V abattoir  de  Leyde  à  cause  de  tuberculose 
généralisée,  que  cette  dernière  tuberculose  bien  étendue  fut 
causée  par  des  bacilles  aviaires.  Précisément  l'extension  con- 
sidérable de  la  maladie  permettait  de  démontrer  d'une  façon 
bien  nette  le  danger  que  présente  la  tuberculose  aviaire,  tandis  que 
les  caractères  de  culture  et  l'examen  expérimental  ont  appris, 
que  sans  aucune  doute  on  avait  affaire  à  un  bacille  aviaire. 

Dans  la  même  année  MOHLER  et  Washburn  (29)  ont  relaté 
que  la  tuberculose  aviaire  peut  acquérir  une  fréquence  bien 
dangereuse  parmi  les  porcs,  comme  l'avaient  fait  présumer 
plusieurs  cas  observés  en  Amérique  ;  le  fait  fut  confirmé  par 
des    expériences    d'ingestion.     Et    plus    récemment    encore    le 


lO 


danger  qu'offre  la  tuberculose  aviaire  pour  le  porc  a  été 
démontré  par  une  publication  de  O.  BANG  et  de  RaSMUSSEN  (30), 
qui  viennent  de  prouver  qu'en  Danemarc  la  tuberculose  aviaire 
du  porc  présente  en  effet  un  danger  économique,  parce  qu'un 
grand  nombre  d'animaux  dans  les  mêmes  élevages  peuvent 
être  affectés,  soit-il  que  la  maladie  n'est  pas  tellement  généralisée 
comme  dans  le  cas  décrit  par  nous. 

Aussi  la  Commission  anglaise  nous  a  fourni  des  contributions 
à  l'étude  de  la  tuberculose  aviaire  du  porc  (31).  Parmi  26  cas 
de  tuberculose  localisée  du  porc,  6  furent  causés  par  des 
bacilles  aviaires.  La  commission  estime  qu'en  Angleterre  10 
pour  100  de  la  totalité  des  cas  de  tuberculose  du  porc  est 
causé  par  le  bacille  aviaire. 

Dernièrement  des  recherches  nouvelles  ont  confirmé  la 
fréquence  de  la  tuberculose  aviaire  du  porc.  JUNACK  réussit  à 
isoler  des  bacilles  aviaires  dans  plusieurs  cas  de  tuberculose 
localisée  du  porc  (32)  et  plus  tard  il  a  étudié  les  caractères 
des  cultures  de  quelques-uns  de  ces  bacilles  (33). 

Christiansen  (34)  eut  l'occassion  d'examiner  plusieurs  cas 
de  tuberculose  du  porc,  ordinairement  de  tuberculose  ganglion- 
naire localisée,  mais  aussi  quelques  cas  de  tuberculose  plus 
étendue.  En  tout,  de  118  porcs,  il  a  isolé  86  bacilles  aviaires, 
28  du  type  dit  bovin,  et  dans  les  4  cas  restants  des  bacilles 
de  caractères  moins  typiques,  cependant  s'approchant  du 
bacille  aviaire.  Et  aussi,  chez  nous  en  Hollande,  il  semble  que 
les  cas  se  multiplieront  comme  le  nouveau  de  M.  Stuurman,  à 
publier  bientôt,  le  prouvera. 

L'expérience  acquise  en  ce  qui  concerne  la  tuberculose  aviaire 
du  porc,  faisait  de  nouveau  poser  la  question  si  vraiment  aussi 
chez  le  bœuf  la  tuberculose,  causée  par  le  bacille  aviaire,  ne 
serait  pas  plus  fréquente  et  plus  nette  qu'il  ne  fut  le  cas  dans 
ceux  mentionnés  plus  haut.  La  réponse  a  été  donnée  par  une 
observation  récente  faite  par  moi  avec  le  Dr.  StuURMaN.  Il 
s'agit  d'une  vache  abattue  à  l'abattoir  de  Leyde  en  igii  et 
saisie  à  cause  d'une  tuberculose  générale.  L'examen  expérimental, 
poursuivi  aussi  en  19 12  et  1913,  comme  les  recherches  bactério- 
logiques, ont  démontré  nettement  qu'il  existait  une  tuberculose 
aviaire.     Des    inoculations     pratiquées     chez    des    oiseaux,    des 


II 

cobayes,  des  lapins,  des  chèvres  et  des  veaux  ne  laissent 
aucun  doute  à  cet  égard.  Une  description  détaillée  sera 
donnée  ailleurs  i)  ;  cependant  ce  qui  mérite  bien  l'attention 
dans  ce  cas,  c'est  le  fait  que  le  bacille  aviaire  isolé  du 
bœuf  se  cultivait  un  peu  plus  sèche,  un  peu  moins  visqueuse 
que  les  bacilles  aviaires  ordinaires  et  que  sa  virulence  envers 
la  chèvre  et  le  veau  n'était  pas  si  grande  que  celle  des  bacilles 
employés  dans  mes  expériences  antérieures.  Ce  fait-ci  me 
semble  avoir  un  intérêt  spécial  justement  par  ce  qu'il  est  de 
nouveau  en  contradiction  avec  les  idées  de  stabilité,  défendues 
par  d'autres  auteurs,  et  plus  spécialement  par  ce  qu'il  s'agit 
d'un   bacille  aviaire  du  bœuf. 

Aussi  le  bœuf  peut  souffrir  d'une  tuberculose  grave,  causée 
par  des  bacilles  aviaires,  et  surtout  les  cas  de  tuberculose 
aviaire  chez  le  porc  et  chez  le  bœuf  nous  imposent  le  devoir 
de  penser  aux  conséquences  pratiques  des  infections  d'une 
telle  sorte  chez  les  mammifères,  c'est-à-dire  aussi  chez  V homme. 

La  littérature  récente  nous  porte  la  preuve  de  cette  opinion. 

Déjà  en  1905,  avant  la  publication  du  cas  de  Rabinowitsch 
(1906),  LOEWENSTEIN  a  fait  savoir  que  dans  un  cas  de  tuber- 
culose sur  l'homme,  dont  il  donne  une  description  détaillée,  il 
avait  isolé  un  bacille  intermédiaire  entre  celui  des  mammifères 
et  des  oiseaux   (35). 

En  1910  Jancso  et  Elfer  (36),  réussirent  à  cultiver  un  bacille 
aviaire  d'un  ganglion  mésentérique  d'un  enfant  qui  avait  souffert 
d'une  tuberculose  généralisée  chronique  compliquée  par  une 
méningite  tuberculeuse  aiguë.  11  était  probable  que  les  autres 
altérations  tuberculeuses  que  celles  du  ganglion  furent  de  même 
causées  par  des  bacilles  aviaires. 

Mais  dernièrement  LOEWENSTEIN  vient  de  donner  une  des- 
cription de  trois  nouveaux  cas  de  tuberculose  aviaire  chez 
Vhomme\  l'examen  est  fait  dans  le  laboratoire  de  PaltaUF  (37). 
Il  nous  rappelle  le  cas  observé  par  lui  autrefois,  et  ceux  de 
Rabinowitsch  et  de  Jancso  et  Elfer.  Sur  les  cas  nouveaux 
il  dit  que  dans  deux  d'entre  eux  les  bacilles  isolés  possédaient 
tous    les    caractères    du    bacille    aviaire  ;    dans    le    troisième    la 


1)  J'ai  donné  un  aperçue  des  différentes  expériences  dans  la  séance  de  la  société 
vétérinaire  néerlandaise  en  Septembre   1913. 


12 

culture  âtait  sèche  comme  chez  le  bacille  des  mammifères  et  la 
virulence  du  bacille  différait  un  peu  de  celle  du  bacille  aviaire. 
Dans  les  deux  premiers  cas  il  s'agissait  d'une  tuberculose  rénale, 
dans  le  dernier  d'altérations  ulcéreuses  de  la  peau,  du  tissu 
conjonctif,  des  cavités  nasales  et  buccales  et  de  la  muqueuse 
intestinale.  LOEWENSTEIN  soupçonne  comme  cause  la  digestion 
d'œufs  provenant  de  poules  tuberculeuses. 

La  série  assez  longue  de  mammifères,  et  parmi  eux  X homme, 
qui  peuvent  souffrir  d'une  tuberculose  causée  par  le  bacille 
aviaire  preuve  nettement  que  les  bacilles  de  cette  origine  ne 
se  trouvent  pas  exclusivement  chez  les  oiseaux.  Les  lésions 
étendues,  observées  sur  le  porc  et  le  bœuf,  mais  de  même  chez 
l'homme,  démontrent  la  gravité  de  la  nature  de  ces  infections. 
Je  ne  veux  pas  m'arrêter  de  nouveau  chez  le  fait  que  ceux  qui 
acceptent  des  différences  constantes  entre  les  bacilles  des 
oiseaux  et  des  mammifères  maintiennent  une  opinion  bien  res- 
treinte et  pratiquement  bien  dangereuse,  tandis  que  pour  eux 
qui  n'acceptent  pas  ces  différences  permanentes  les  cas  d'in- 
fection doivent  être  plus  fréquents  qu'il  ne  soit  prouvé  par  les 
cas  où  le  bacille  aviaire  vient  d'être  isolé.  Tout  cela  est  nullement 
nécessaire  pour  démontrer  que  les  propriétés  biologiques  du 
bacille  aviaire  le  rendent  dangereux  pour  Vhomme  et  pour  les 
autres  mammifères;  les  cas  mentionnés  plus  haut  en  donnent 
la  preuve  irréfutible  et  l'hygiène  doit  en  tenir  compte. 

Leyde,  le   lo  décembre    1913. 


LITTERATURE, 


1.  KocH.     Die  Aetiologie  der  Tuberkulose,  Berliner  Klinische  Wochen- 

schrift,  1882. 

2.  Koch.     Die    Aetiologie   der   Tuberkulose.    Mitt.  a.  d.  Kaiserlichen 

Gesundheidsamte,  1884. 

3.  RivoLTA.     Sulla  tuberculosi  degli  Uccelli,  Giorn.  di  Anat.  e.  Fisiol., 

Pisa,  1889. 


13 

4.  Koch.     Ueber  bakteriologische  Forschung.  Verh.  des  X.  Intern,  med. 

Congresses,   1890, 

5.  Maffucci.     Beitrag  zur  Aetiologie  der  Tuberkulose  (Hühnertuber- 

kulose). Centralbl.  für  Allg.  Path,  und  Path.  Anat.,  1890. 

6.  Straus  et  Gamaleia.    Recherches  expérimentales  sur  la  tuberculose. 

La  tuberculose  humaine,  sa  distinction  de  la  tuberculose  des 
oiseaux.  Arch,  de  méd,  exp.,   1891. 

7.  KocH.     The    combating    of   Tuberculosis  in  the  Light  of  the  Ex- 

perience that  has  been  gained  in  the  succesful  combating  of 
other  infection  diseases.  British  Congress  on  tuberculosis,  1 901 . 

8.  Arloing.     Voir  la  littérature  chez  :  D.  A.  de  Jong.  Sur  la  fréquence 

du  bacille  tuberculeux  du  bœuf  chez  l'homme  et  sur  l'incon- 
stance des  types  du  bacille  de  la  tuberculose.  Comptes  rendus 
du  Congrès  de  Pathologie  Comparée,  Paris.  191 2,  et:  Revue 
générale  de  Medicine  vétérinaire,   19 13. 

9.  Kruse.     Ueber    das    Vorkommen    der  sogenannten  Hühnertuber- 

kulose beim  Menschen  und  bei  Säugetieren,  Ziegler's  Bieträge, 
Bd.  XIL 
IG.    FiscHEL.     Zur    Morphologie    und    Biologie    des    Tuberkelbazillus 
Berl.  Klin.  Wochenschrift,  1893. 

11.  Pansini.     Einige  neue  Fälle  von  Geflügeltuberkulose  bei  Menschen 

und  bei  Säugetieren.  D.  Med.  Woch.,  1894. 

12.  Nocard.     Sur    les     relations     qui    existent    entre    la    tuberculose 

humaine  et  la  tuberculose  aviaire.  Congrès  de  la  tuberculose, 
Paris,   1898. 

13.  Nocard.     Le    type    abdominal    de    la    tuberculose    du    cheval  est 

d'origine  aviaire.  Recueil  de  médecine  vétérinaire,  1896. 

14.  De  Jong.    La  tuberculose  spontanée  des  souris.    Rapport  pour  le 

congrès  d'hygiène  et  de  démographie  à  Bruxelles,  1903.  —  La 
tuberculose  aviaire,  dans  :  Rapports  entre  la  tuberculose  de 
l'homme,  du  gros  bétail,  de  la  volaille  et  d'autres  animaux 
domestiques  (notamment  du  chien).  Ville  Congrès  de  médecine 
vétérinaire,  Budapest,   1905. 

15.  De  Jong.  Intraveneuze  injectie  van  vogeltuberkelbacillen  bij  gelten. 

Herinneringsbundel,  Rozenstein,  Leiden,   1902. 

16.  Wiener.     Beitrag    zur   Uebertragbarkeit  der  Tuberkulose  auf  ver- 

schiedene Tierarten.  Wiener  klinische  Wochenschrift,  1903, 

17.  De  Jong.     Het    verband    tusschen  vogel-  en  zoogdiertuberculose . 

Vétérinaire  Pathologie  en  Hygiene,  4'^^    reeks,  Leiden,   1908. 

18.  De  Jong.     Beiträge  zur  Klinik  und  zur  Pathologie  der  Tuberkulose 

des  Pferdes.  Vétérinaire  Pathologie  en  Hygiene,  4*^^  reeks, 
Leiden,  1908. 


14 

1 9-    Rabinowitsch.     Die    Geflügeltuberkulose    und    ihre    Beziehungen 
zur  Säugetiertuberculose,  D.  Med.  Woch.,   1904. 

20.  Weber   et    Bofinger.     Die    Hühnertuberkulose.    Tuberkulose-Ar- 

beiten aus  dem  Kaiserlichen  Gesundheitsamte,   1904. 

21.  Rabinowitsch.     Untersuchungen    über    die  Beziehungen  zwischen 

der    Tuberculose    des    Menschen    und    der  Tiere  (Arbeiten  aus 
dem  Pathologischen  Institut  zu  Berlin),   1906. 

22.  Rabinowitsch.      lieber      spontane      Affentuberkulose,     D.     Med. 

Wochenschrift,   1906. 

23.  Stuurman.     Die   spezifische  hypertrophische  Darmentzündung  des 

Rindes.    Travaux    du    TXe    Congrès    international    de    Medicine 
vétérinaire  à  La  Haye,   1909. 

24.  Bang.  (O.)     Die  Tuberkulose  des  Geflügels  in  ihren  Beziehungen 

zu    der    Tuberkulose    der    Säugetiere.     Travaux    du   Congrès  à 
La  Haye,  1909. 

25.  Voir:  17. 

26.  Voir:  23. 

27.  De  Jong.     Rapport  entre  la  tuberculose  aviaire  et  celle  des  mam- 

mifères. Annales  de  l'Institut  Pasteur,   19 10. 

28.  De  Jong.  Comptes  rendus  du  Congrès  de  Budapest,  1905  (voir:  14). 

29.  Mohler  and  Washburn.     The  transmission  of  Avian  tuberculosis 

to  Mammals.  Travaux  du  Congrès  de  La  Haye,  1909. 

30.  Bang  (O.).     Tuberkulöses  Geflügel  als  Ursache  von  Tuberkulose 

bei    Schweinen.    Zeitschr.    f.    Inf.   Kr.,  paras.  Kr.  und  Hygiene 
der  Haustiere,  191 3. 

31.  Royal     Commission     on     Tuberculosis,     Final     Report,    Part.    I, 

London,   1911. 

32.  Junack.     Ueber     das     Vorkommen    von    Geflügeltuberkelbazillen 

beim     Schweine.     Zeitschrift     für     Fleisch-    und    Milchhygiene, 
15  Juni,  1913. 

33.  JuNACK.  Idem,  II  Mitteilung.  Le  même  journal,  15  März   1914. 

34.  Christiansen.     Ueber  die  Bedeutung  der  Geflügeltuberkulose  für 

das  Schwein.  Zeitschr.  für  Inf.  Kr.,  parasitaire  Kr.  und  Hygiene 
der  Haust.,  1913,  Bd.  14. 

35.  Loewenstein.     Ueber    Septikämie  bei  Tuberkulose.    Zeitschr.  für 

Tuberkulose  und  Heilstättenw.,  Bd.  7,  1905. 

36.  Jancso    und    Elfer.     Vergleichende     Untersuchungen     mit     den 

praktisch    wichtigeren  säurefesten  Bazillen.     Beiträge  zur  Klinik 
der  Tuberkulose,  19 10. 

37.  Loewenstein.     Ueber    das    Vorkommen    von   Geflügeltuberkulose 

beim  Menschen,  Wiener  klinische  Wochenschrift,  19 13. 


Aus   dem   Immunitätslaboratorium  des  Reichs- 
saruminstituts  in  Rotterdam. 


DIE  KONGLUTINATIONSMETHODE 

VON 

Dr.  H.  E.  REESER. 


Die  Konglutinationsreaktion  verdankt  ihre  Entstehung  dem 
EHRLICH-SACHSschen  Experiment  (i),  welches  aufgestellt  worden 
war  in  der  Absicht  zu  beweisen,  dass  die  Hämolyse  beruht  auf 
der  Wirkung  bestimmter  Sensibilisatoren,  welche  sich  sowohl 
mit  den  Blutkörperchen  als  mit  dem  Komplement  banden  und 
wobei  diese  beiden  Forscher  sich  von  3  Faktoren  bedienten, 
nämlich  Meerschweinchenblutkörperchen,  inaktives  Rinderserum 
und  frisches  Pferdeserum.  Sie  konstatierten,  dass  die  Meer- 
schweinchenblutkörperchen intakt  blieben  in  dem  frischen 
Pferdeserum,  aber  schnell  hämolysierten  in  einer  Mischung 
dieses  Serums  mit  inaktivem  Rinderserum,  was  die  Voraus- 
setzung rechtfertigte,  dass  in  dem  Rinderserum  ein  Sensibilisator 
anwesend  sein  würde,  welcher  die  roten  Blutkörperchen  band 
an  das  Komplement  des  Pferdes,  wodurch  die  Blutkörperchen 
hämolysierten.  Bis  soweit  nichts  besonders.  Aber  EHRLICH  und 
Sachs  sahen  auch,  dass,  wenn  die  Blutkörperchen  erst  mit 
inaktivem  Rinderserum  in  Kontakt  gebracht  wurden  und  darauf 
das  Letzte  durch  Zentrifugation  entfernt  wurde,  die  Hämolyse 
zurückblieb,  wenn  die  dermaszen  vorbehandelten  Blutkörperchen 


i6 

mit  frischem  Pferdeserum  in  Berührung  kamen,  aus  welchem 
Umstand  sie  den  Schlusz  zogen,  dass  die  cytophile  Gruppe 
des  Rindersensibilisators  nur  dann  in  Tätigkeit  treten  könnte, 
wenn  die  komplementophile  des  Sensibilisators  voraus  mit  dem 
Alexin  verbunden  war.  Bei  ihrem  Studium  über  denselben 
Gegenstand  gelangten  BORDET  und  Parker  Gay  (2)  aber  zu 
einer  ganz  andern  Meinung.  Ihrer  Behauptung  nach  besteht 
in  dem  Rinderserum  noch  ein  besonderer  Stoff,  welcher  weder 
Sensibilisator,  noch  Agglutinin,  noch  Alexin  sein  sollte  und 
welcher  von  allen  andern  bekannten  Immunkörpern  abweichen 
sollte;  er  sollte  das  Vermögen  haben  die  mit  Sensibilisator 
und  Alexin  geladenen  Blutkörperchen  zu  präzipitieren,  welche 
Präzipitation  die  Hämolyse  begünstigen  sollte.  Dieser  spezielle 
Stofï  des  Rinderserums  ertragt  eine  Erhitzung  auf  56°  C.  und 
w^urde  von  B.  und  G.  ,, colloïde  de  bœuf"  genannt.  Er  präzipitiert 
nur  Zellen,  welche  voraus  mit  Sensibilisator  und  Alexin  geladen 
sind  und  diese  Adsorption  des  ,, colloïde  de  bœuf",  durch  die 
sensibilisierten  und  alexinierten  Blutkörperchen  äuszert  sich 
nun  unter  deutlich  sichtbaren  Erscheinungen  ;  die  Zellen  agglu- 
tinieren  stark  zu  voluminösen  Klumpen  und  hämolysieren  dann 
leichter  (ausgenommen  in  einigen  Fällen).  Beim  Ehrlich- 
SACHSschen  Experiment  gelang  es  ihnen  also  4  wirksame  Stoffe 
nachzuweisen  und  zwar  in  dem  aktiven  Pferdeserum  :  ein 
thermolabiles  Komplement  und  einen  starken  gleichfalls  thermo- 
labilen  Sensibilisator  (Ambozeptor)  ;  in  dem  inaktiven  Rinder- 
serum :  einen  thermostabilen  Sensibilisator  und  einen  Stoff 
albuminoider  und  kolloider  Natur,   »Colloïde  de  bœuf«. 

Fügt  man  also  Meerschweinchenblutkörperchen,  inaktives 
Rinderserum  und  aktives  Pferdeserum  zusammen,  dann  ver- 
binden sich,  nach  BORDET  und  GAY,  die  Blutkörperchen  mit 
dem  Normalsensibilisator  (gleichviel  ob  er  der  thermostabile 
Rindersensibilisator  oder  der  thermolabile  Pferdesensibilisator 
ist)  ;  dieser  neue  Komplex  zieht  das  Alexin  an  (aus  dem  frischen 
Pferdeserum)  und  durch  diese  Bindung  bekommen  die  Blut- 
körperchen das  Vermögen  das  »Colloïde  de  bœuf«  anzuziehen, 
welcher  Stoff  dann  seine  agglutinierende  und  hämolytische 
Wirkung  entfaltet. 

Dieser  letzte  Stoff,  von  dem  die  Wirkung  sich  äuszerst  in 
der   Agglutination   der  Blutkörperchen  zu  voluminösen  Flocken, 


I? 

darf  nicht  verwechselt  werden  mit  den  gewöhnlichen  Aggluti- 
ninen  ;  aus  diesem  Grunde  gaben  BORDET  und  STRENG  (3) 
diesem  speziellen  Stoffe  des  Rinderserums  den  Namen  »Kon- 
glutinin«,  während  Sie  die  Agglutination,  welche  er  bewerk- 
stelligte, mit  dem  Namen   »Konglutination«   bezeichneten. 

Ein  der  Hauptargumente,  welche  SACHS  und  BAUER  (4) 
gegen  diese  Theorie  von  BORDET  und  Gay  anführten,  war, 
dass  es  ihnen  unwahrscheinlich  vorkam,  dass  in  dem  Rinder- 
serum ein  spezieller  Stoff  anwesend  war,  welcher  man  niemals 
in  anderen  Sera  hatte  nachweisen  können. 

In  einer  späteren  Arbeit  untersuchte  STRENG  (5)  aber  eine 
grosse  Anzahl  andere  Tier-  und  auch  Menschensera  auf  ihre 
konglutinierenden  Eigenschaften,  Ausser  Ziegen-  und  Schafserum 
kontrollierte  er  auch  Sera  von  exotischen  Wiederkäuern  (Alpakka, 
Kamel,  Zebu  und  Antilope)  und  weiter  Sera  von  Hund,  Schwein, 
Kaninchen,  Meerschweinchen,  Pferd,  Katze  und  Taube.  Es 
stellte  sich  heraus,  dass  konglutinierende  Substanzen  nicht  nur 
in  Rinderseris  vorkommen,  sondern  ziemlich  verbreitet  sind  bei  den 
Wiederkäuern. 

Nur  mit  Ziegenserum  bekam  er  keine  Konglutination,  was  er 
zurückführte  auf  den  Umstand,  dass  die  von  ihm  benutzten 
Ziegen  zu  jung  waren  (Auch  bei  Kälbern  sind  die  Konglutinine 
weit  schwächer  als  bei  erwachsenen  Rindern). 

Das  Antilopenserum  hatte  auf  sensibilisierte  und  alexinierte 
Blutkörperchen  eine  noch  stärkere  zusammenballende  Eigen- 
schaft als  das  Rinderserum  und  würde  vielleicht  noch  besser  als 
dieses  zu  Konglutinationsversuchen  dienen  können.  Hunde-, 
Tauben-  und  Katzensera  riefen  keine  Zusammenballung  der 
Blutkörperchen  hervor  und  scheinen  also  keine  Konglutinine  zu 
enthalten.  Kaninchen-,  Hühner-,  Schweine-  und  Menschensera 
gaben  zweifelhafte  Resultate^  während  Pferdeserum  oft  ein 
variables  Verhalten  zeigte. 

Von  welchem  Tier  das  Alexin  stammt  ist  gleichgültig,  weil 
man  bei  Verwendung  von  frischem  Pferde-,  Kaninchen-  Meer- 
schweinchen-, Menschen-  und  selbst  Rinderserum  dasselbe 
Resultat  bekommt;  im  letzten  Falle  verwendet  man,  an  Stelle 
des  inaktiven  Rinderserums,  frisches  Rinderserum  allein. 

Auch  die  Herkunft  der  Blutkörperchen  ist  belanglos.  STRENG 
verwendete    nicht  nur  Meerschweinchen-  und  Rinderblutkörper- 

2 


chen,  sondern  auch  Ziegen-  und  Pferdeblutkörperchen.  Gewöhn- 
lich wird,  wie  schon  mitgeteilt  wurde,  nach  der  Konglutination 
der  Blutkörperchen   Hämolyse  wahrgenommen. 

Eine  Eigentümlichkeit  in  dieser  Hinsicht  zeigten  Ziegen-  und 
Hammelblutkörperchen,  welche  zwar  stark  zusammenballen, 
aber  nicht  hämolysiert  werden,  was  BORDET  und  STRENG 
zurückführen  auf  den  Umstand,  dass  Rind,  Schaf  und  Ziege 
mit  einander  verwandt  sind.  So  hämolysiert  auch  Rinder- 
komplement nicht  oder  nur  äuszerst  schwach  die  Blutkörperchen 
von  Schaf  und  Ziege,  wenn  diese  Blutkörperchen  geladen  sind 
mit  einem  spezifischen,  hämolytischen   Immumserum. 

In  seinem  Studium  über  das  Verhalten  des  Rinderserums 
den  Mikroben  gegenüber  (Versuch  einer  neuen  serodiagnosti- 
schen Methode)  forschte  STRENG  (6)  nach,  welche  Wirkung 
inaktives  Rinderserum  und  aktives  Pferdeserum  auf  Bakte- 
rien ausübten,  mit  andern  Worten,  ob  sensibilisierte  und 
alexinierte  Mikroben  von  Rinderserum  ausgeflockt  wurden.  Auch 
die  Mikroben  nehmen,  wie  bekannt,  das  Alexin  unter  der 
Bedingung  auf,  dass  sie  erst  mit  einem  entsprechenden,  Sensi- 
bilisatoren  enthaltenden  Serum,  sensibilisiert  worden  sind.  Die 
Alexinabnahme  kann  in  Vitro  nicht  direkt  makroskopisch 
gesehen  werden  ;  nur  indirect,  durch  die  Komplementbindungs- 
methode, ist  es  mögUch  gewesen,  in  Vitro,  die  Alexinaufname 
der  Mikroben  nachzuweisen. 

Wenn  man  zeigen  könnte,  dass  Rinderserum  nur  solche 
Mikroben,  welche  mit  entsprechenden  ImmunsensibiUsatoren 
und  mit  Alexin  vorbehandelt  sind,  ausflockt,  ganz  wie  die 
Blutkörperchen,  so  würde  man  im  Rinderserum  ein  Reagens 
haben,  mit  Hilfe  dessen  man,  mit  bekannten  Mikroben,  die 
Diagnose  eines  unbekannten  Immunserums  direkt  in  Vitro 
makroskopisch  stellen  könnte  und  womit  andererseits  mit  be- 
kanntem Serum  unbekannte  Mikroben  identifiziert  werden  könnten. 

In  diesem  Fall  würde  die  Konglutinationsreaktion  einen 
praktischen  Wert  haben,  weil  sie  der  Serodiagnostik  dienstbar 
gemacht  werden  könnte. 

Streng  experimentierte  unter  andern  mit  Typhusbazillen  und 
Colibazillen  und  konnte  mit  dieser  Reaktion  sehr  gut  einen 
Unterschied  zwischen  diesen  beiden  verwandten  Bakterien 
nachweisen. 


19 


Fügte  er  zusammen  Typhusbazillen  a  (siehe  Fig.)  mit  inaktivem 
Typhusimmunserum  b  und  Alexin  c  (z.B.  eines  Meerschweinchens) 
so  wurden  die  Bazillen  sensibilisiert  und  alexiniert  und  zogen 
das  Konglutinin  d  aus 
dem  inaktiven  Rinder- 
serum an,  was  makros- 
kopisch sichtbar  wurde 
durch  die  Zusammenbal- 
lung, das  Konglutinieren  « 
der  Typhusbazillen.  Liesz  / 
er  einen  der  genannten  « 
Faktoren     weg    oder    er-    ♦  ^' 

setzte     er     das    Typhus-    ^  •  ^  .  «  -  '^  ' 
immumserum  durch  Coli- 
immunserum,  so  blieb  die  Konglutination   zurück. 

Er  gelangte  dann  auch  zu  der  Überzeugung,  dass  die  Kon- 
glutination, ebenso  wie  die  Agglutination,  eine  spezifische 
Reaktion  war  und  zu  diagnostischen  ZAvecken  sehr  gut  benutzt 
werden   könnte. 

Diese  Zusammenballung  der  Mikroben  ist  nicht  mit  der 
Agglutination  zu  verwechseln  ;  die  Konglutinine  lassen  sich 
unter  anderm,  durch  Dialyse  von  den  Agglutininen  trennen  ; 
Agglutinine  des  Rinderserums  bleiben  nach  24  stündiger  Dialyse 
noch  gelöst  in  dem  Serum,  während  die  bei  der  Dialyse  zurück- 
bleibenden Stoffe,  die  Konglutinine  enthalten.  Auch  zeigte  sich, 
dass  die  Gegenwart  von  Alexin,  welche  für  das  Entstehen  der 
Zusammenballung  der  Mikroben  eine  conditio  sine  qua  non 
war,  auf  die  Agglutinationserscheinung  hindernd  wirkt. 

Die  Konglutination  ist  also  nicht  als  ein  Ausdruck  für  die, 
durch  Sensibilisierung  und  Alexinaufnahme  vergrösserte  Emp- 
findlichkeit der  Mikroben,  gegen  die  Agglutinine  des  Rinder- 
serums, zu  verstehen. 

Konnte  STRENG,  wie  oben  mitgeteilt  wurde,  mit  dieser 
Reaktion  Typhus-  und  Colibazillen  von  einander  unterscheiden, 
es  gelang  ihm  auch,  obgleich  die  Anzahl  der  diesbezüglichen 
Versuche  gering  war,  nachzuweizen,  dass  diese  Reaktion  bei 
der  Typhusdiagnose  der  GRÜBER-WiDALschen  Reaktion  ähnlich 
war.  Zwischen  normalem  und  tuberkulösem  Rinderserum  konnte 
er    keine    Differenz  nachweisen  ;  ebenso  wenig  gelang  ihm  dies 


20 

zwischen  normalem  und  tuberkulösem  Menschenserum.  Die 
weiter  von  ihm  untersuchten  Mikroben  (B.  tuberculosis,  B. 
diptheriae,  V.  cholerae  und  Staphylococcus  pyogenes)  gaben 
alle  mit  Immunsensibilisatoren,  Alexin  und  normalem  Rinder- 
serum ein  positives  Resultat.  Ob  er  zu  diesen  Versuchen 
lebende  oder  abgetötete  Bakterien  verwendete  änderte  nichts 
an  dem   Befund. 

Nach  Streng  wurde  diese  Reaktion  von  mehreren  andern 
Forschern  zu  diagnostischen  und  andern  Zwecken  benutzt. 

So  untersuchte  COHEN  (7)  mit  Hilfe  dieser  Methode  den 
Unterschied  zwischen  dem  Influenzabazillus  von  PFEIFFER  und 
drei  morphologisch  und  kulturell  ähnlichen  Bazillen,  welche  er 
kultivierte  bei  der  septichaemischen  Form  von  Cerebrospinal- 
meningitis.  Er  erzielte  befriedigende  Resultate.  GAY  und  LUCAS  (8) 
gebrauchten  die  Reaktion  für  die  Dysenteriediagnose,  SwiFT 
und  ThrO  (9)  um  Streptotokken  nachzuweisen,  LUGER  (10) 
um  Typhus-  und  Paratyphusbazillen,  Dysenteriebazillen  und 
Choleravibrionen  zu  determinieren,  während  SaULI  (11)  mit  Hilfe 
dieser  Methode,  welche  in  vielen  Fällen  zuverlässiger  war  als 
die  Präzipitation,  das  Eiweiss  mehrerer  Planzenarten  zu  differen- 
zieren wusste  (Versuche  mit  Erbsen,  Bohnen,  Rüben,  Klee). 

Zur  Syphilisdiagnose  wurde  die  Reaktion  von  STRENG  (12) 
angegeben,  in  seinem  Vortrag  für  die  Finnländische  Akademie 
der  Wissenschaften  (1909  und  19 10)  und  am  ersten  ausgear- 
beitet von  KarvonEN  (13).  Ein  Organextrakt  (alkoholischer 
Rinderherzextrakt)  wurde  mit  dem  zu  untersuchenden  Serum 
und  Pferdekomplement  zusammengebracht.  Nach  einiger  Zeit 
wurden  Rinderserum  und  Meerschweinchenblutkörperchen  hin- 
zugegeben. Tritt  keine  Konglutination  ein,  so  ist  Komplement 
in  der  ersten  Phase  absorbiert  worden,  d.  h.  das  Serum 
reagiert  positiv. 

Aus  Grund  seiner  Untersuchung  mit  552  Sera  meint  Kar- 
VONEN  diese  Reaktion  als  eine  komplettierende  Nebenmethode 
der  Komplementbindung  bezeichnen  zu  können. 

SiEBERT  und  Mironesen  (14)  haben  es  unternommen,  diese 
Reaktion  bei  Syphilis  an  einer  Anzahl  von  Seris  (100)  nachzu- 
prüfen. Hiervon  waren  15  normale  Sera,  die  in  Uebereinstimmung 
mit  der  Wa.  R.  immer  ein  negatives  Resultat  gaben.  Die 
übrigen    85    Fälle    stammten  von  luetischen  Patienten  und  von 


21 

diesen  ergaben  lo  Fälle  mit  Wa.  R.  Differenzen  ;  acht  Patienten 
hatten  hiervon  sichere  Luesanamnese.  Die  genannten  Forscher 
gaben  darum  die  Syphilisreaktion  nach  Karvonen  an  neben 
der  Original-Wa.   R. 

Auch  Hecht  (15)  forschte  den  Wert  dieser  neuen  Methode 
bei  der  Syphylisreaktion  nach  und  kontrollierte  dieselbe  ebenso 
mit  der  Komplementbindungsreaktion;  er  erzielte  mit  150  Seris 
ungefähr  ähnliche  Resultate,  aber  konnte  auch  die  Reaktion 
der  Wa-R.  nicht  vorziehen,  weil  das  Ablesen  der  Resultate 
bei  der  Konglutination  weit  schwerer  war  als  bei  der  Komple- 
mentbindung. 

Zu  ähnlichem  Resultat  gelangte  JaCOBAEUS  (16),  der  statt 
Meerschweinchenblutkörperchen  Schaf  blutkörperchen  gebrauchte. 
Ueber  das  Ergebnis  weiterer  und  sehr  ausgedehnter  Unter- 
suchungen hat  Streng  (17)  zusammenfassend  berichtet.  Er 
untersuchte  mehr  als  1000  Sera  und  hat  dabei  die  Resultate 
in  80 — 95%  mit  denen  der  WASSERMANschen  Reaktion  über- 
einstimmend gefunden. 

Zur  Diagnose  der  Rotzkrankheit  wurde  diese  Methode  am 
ersten  von  PFEILER  und  WEBER  (18,    ig,  20)  angegeben. 

In  ihrer  ersten  Publikation  teilen  sie  ihre  Erfahrung  mit  der 
neuen  serodiagnostischen  Methode  mit  bei  8  Pferden,  wobei 
sie  die  Methode  kontrollierten  mit  der  Agglutination  und  der 
Komplementbindung.  Das  Resultat  war  vortrefflich.  In  der 
zweiten  Mitteilung  ist  die  Rede  von  Bazillenkonglutination  bei 
Malleus,  welche  Reaktion  von  ihnen  nicht  so  zuverlässig  ge- 
funden wurde  als  die  Blutkörperchenkonglutination.  Die  dritte 
Arbeit  der  genannten  Forscher  betrift  wieder  die  Verwendung 
dieser  letzten   Reaktion. 

Bei  45  rotzfreien  Pferden  (erste  Gruppe)  fiel  die  Reaktion 
negativ  aus,  ebenso  wie  die  Agglutination  und  die  Komplement- 
bindung. 

In  der  zweiten  Gruppe  handelte  es  sich  um  45  Sera  von 
Pferden,  die  auf  Grund  der  Ergebnisse  der  Agglutinations-  und 
Komplementbindungsmethode  als  rotzverdächtig  bezeichnet 
werden  mussten  und  die  sich,  bei  der  auf  Grund  davon 
vorgenommenen  Tötung,  auch  als  sicher  rotzig  erwiesen 
hatten.  Diese  45  Sera  gaben  alle  mit  der  Konglutination  und 
der  Komplementbindung  positive  Resultate  ;  mit  der  Agglutina- 


22 

tion  erzielte  man   nur  in   500/0   der  Fälle  ein   positives  Resultat. 

Die  dritte  Gruppe  enthielt  die  Pferde,  von  denen  das  Serum 
mit  der  Agglutination  und  der  Komplementbindung  unsichere 
Resultate  gegeben  hatte  und  gerade  in  diesen  Fällen,  die 
schw^ersten  für  die  Beurteilung,  ergab  die  Konglutination,  in 
Zusammenhang  mit  der  Sektion,  sicherere  Resultate  als  die 
Komplementbindung. 

Zugleich  stellte  sich  heraus,  dass  durch  Malleïnisation  bei 
gesunden  Pferden  Anti-Konglutinine  entstanden,  weil  die 
Reaktion   nach  der   Malleïnprobe  positiv  ausfiel. 

Auch  Stranigg  (21),  der  die  Konglutination  bei  Malleus 
noch  feiner  ausarbeitete,  erzielte  sehr  schöne  Resultate  mit  82 
Seris,  aber  konnte  die  Reaktion  der  Komplementbindung  nicht 
vorziehen. 

Ehe  ich  mit  der  Schilderung  meiner  Versuche  mit  dieser 
Reaktion  anfange,  will  ich  erst  noch  die  Technik  der  Konglu- 
tinationsmethode  behandeln,  d.h.  die  erforderlichen  Stoffe  und 
deren  Prüfung.  Die  Technik  der  Konglutinationsmethode  ist 
der  Komplementbindungsreaktion  sehr  ähnlich  ;  der  Unterschied 
zwischen  diesen  beiden  Reaktionen  ist  hauptsächlich,  dass  als 
Index  bei  der  hier  genannten  Reaktion,  statt  der  Hämolyse, 
die  Zusammenballung  der  roten  Blutkörperchen  gebraucht  wird. 
Zur  Ausführung  sind  die  folgenden  Flüssigkeiten  nötig: 
i)  Komplement,  wozu  bei  dieser  Methode  frisches  Pferde- 
serum gebraucht  wird,  das  noch  an  demselben  Tage  entnommen 
wurde. 

2)  Das  zu  untersuchende  Serum,  welches  erst  durch  Erhitzung 
in  einem  Wasserbad  (V2  Stunde  auf  56°  C.)  seines  Komplements 
beraubt  werden  muss. 

3)  Ein  mit  dem  zu  untersuchenden  Serum  korrespondierender 
Bazillenextrakt. 

4)  Inaktives  Rinderserum  (V2  Stunde  auf  56°  C.)  als  kon- 
glutininhaltender  Stoff. 

5)  Blutkörperchenaufschwemmung.  Dazu  gebrauchte  ich, 
ebenso  wie  bei  der  Komplementbindung,  defibriniertes  und 
darauf  dreimal  gewaschenes  Schafblut. 

Um  Irrtümmern  vorzubeugen  empfiehlt  es  sich  bei  jedem 
Versuch     als     Kontrolle    ein    sicher    positives    und    ein    sicher 


23 

negatives  Serum  zu  gebrauchen.  Ebenso  wie  bei  der  Komple- 
mentbindung der  Fall  ist,  müssen  auch  hier  die  verschiedenen 
Flüssigkeiten,  ehe  der  eigentliche  Versuch  angesetzt  wird, 
titriert  werden.  Auch  diese  Reaktion  ist  streng  quantitativ; 
wenn  man  eine  zu  grosse  oder  zu  kleine  Dosis  nimmt,  verliert 
die  Reaktion  ganz  und  gar  ihren  Wert. 


I.    Titrierung  des  Komplements. 

Um  die  kleinste  Dosis  des  frischen  Pferdeserums  (Komple- 
ment) zu  bestimmen,  fügt  man  einer  sicher  genügenden 
Quantität  inaktiven  Rinderserums  abnehmende  Quantitäten 
des  Komplements  zu,  füllt  mit  physiologischer  Kochsalzlösung 
an  zu  bleichen  Volumina  und  füoj't,  nachdem  die  Röhrchen  i 
Stunde  bei  37°  C  gestanden  haben,  3  Tropfen  5%  Hammel- 
blutkörperchenaufschwemmung zu.  Nachdem  die  Röhrchen  4 
Stunden  bei  37°  C.  gestanden  haben,  liest  man  die  Reaktion  ab. 

Zur  Kontrolle  nimmt  man  ein  Röhrchen  (No.  8),  in  dem  sich 
nur  eine  ziemlich  grosse  Quantität  Komplement  befindet  und 
kein  inaktives  Rinderserum,  um  zu  demonstrieren,  dass  das 
Pferdeserum    allein    nicht    konglutinierend  wirkt;  ein  Röhrchen 


TABELLE    L 

No. 

Inaktives 
Rinderserum. 

Komplement. 

Physiol. 
Na  Cl  lösunjj. 

5  %  Hammel- 
blutaufschw. 

Befund. 

I 

0 .  I   cM'^. 

0 . 1      cTvI^. 

3  Tropfen. 

+ 

2 

» 

0.08     » 

^ 

» 

+ 

3 

» 

0.06     » 

0 
S 
_2 

» 

+ 

4 
5 

» 
» 

0 .  04     » 
0.02     » 

> 

S 
0 
ja 
0 

» 
» 

+ 
-±i 

6 

» 

O.Ol       » 

■53 

'So 

n 

» 

± 

7 

» 

0.005   » 

S 

» 

— 

8 

— 

0. 06     » 

J3 

c 
<1 

» 

— 

9 

0 . 1   cM^. 

— 

» 

— 

10 

— 

— 

» 

— 

24 

(No.  g)  um  nachzuweisen,  dasz  inaktives  Rinderserum  allein  ebenso 
wenig  konglutinierend  wirkt,  während  Röhrchen  No.  lo  den 
Beweis  liefert,  dass  auch  die  Hammelblutkörperchen  nicht  von 
selbst  konglutinieren. 

Aus  hervorgehender  Tabelle  I  geht  solches  hervor. 

Eine  schöne  Konglutination  wurde  beobachtet  in  den  Röhr- 
chen 1,  2,  3  und  4;  in  5  und  6  war  die  Reaktion  zweifelhaft, 
während  in  No.  7,  ebenso  wie  in  den  3  Kontrolleröhrchen,  die 
Reaktion  negativ  ausfiel.  Die  minimale  Quantität  Komplement 
lag  hier  bei  0.04  cM^.  Bei  dem  zweiten  Vorversuch  und  dem 
eigentlichen  Versuch  wurde  nun  gearbeitet  mit  ein  wenig  grös- 
serer Quantität,  (in  diesem  Fall  0.06  cM^).  Nimmt  man  zweimal 
die  minimale  Dosis,  so  bekommt  man,  ebenso  wie  bei  der 
Komplementbindung  (Siehe  meine  Abhandlung  in  der  Folia 
Microbiologica,  1  Jahrgang,  Heft  3)  einen  Überschusz  von 
Komplement  und  demzufolge  ändern  die  schwach  positiven 
Fälle  sich  in  negative. 

Nimmt  man  die  richtig  minimale  Quantität,  so  läuft  man 
bei  dem  eigentlichen  Versuch  Gefahr,  dass  "diese  Dosis  zu  klein 
ist,  denn  das  zu  untersuchende  Serum  und  der  Extrakt  binden 
oft  selber  ein  weinig  Komplement,  während  man  auch  den 
Umstand  berücksichtigen  muss,  dass  der  Titer  des  Komplements, 
in  den  Stunden,  welche  noch  verlaufen,  ehe  man  mit  dem 
eigentlichen  Versuch  anfängt,  ein  wenig  zurückgehen. 


II.      Titerstelliing  des  inaktiven  Rinderserums. 

Wenn  man  bei  der  ersten  Titrierung  die  minimale  Quantität 
des  Komplements  bestimmt  hat,  so  muss  bei  dem  zweiten 
Vorversuch  die  minimale  Quantität  des  inaktiven  Rinderserums 
festgestellt  werden,  welche  mit  der  bestimmten  Quantität  des 
Komplements  noch  gerade  Konglutination  gibt. 

Diese  Titrierung,  mit  der  erforderlichen  Kontrolle,  wird  im 
Tabelle   II  angegeben. 

Die  Zufügung  der  verschiedenen  Flüssigkeiten  und  das  Hin- 
stellen in  den  Brutschrank  bei  370  C,  geschah  in  derselben 
Weise  als  in  Tabelle  I  mitgeteilt  worden  ist. 


35 


TABELLE    II 

No. 

Inaktives 
Rinderserum. 

Komplement. 

Physiol, 
NaCl  lösung. 

5  %  Hammel- 
blutauf:^chw. 

Befund, 

I 

0.05  cM*. 

0 . 1     c]\I^ 

3  Tropfen. 

+ 

2 

» 

0 .  08     » 

» 

+ 

3 

» 

0.06     » 

^ 

» 

+ 

4 

» 

0 .  04     » 

s 

_2 

» 

+ 

5 
6 

» 
» 

0.02     » 
0 . 0 1      » 

> 
S 

» 
» 

+ 

7 

» 

0.005   » 

» 

±: 

8 
9 

» 
» 

0.003   * 

s 

c 

< 

» 
» 

- 

lO 

— 

0.06  cM. 

» 

— 

II 

— 

— 

» 

— 

12 

0.04  cM. 

0 . 1    cM3. 

» 

+ 

Die  minimale  Quantität  inaktiven  Rinderserums,  welche  mit 
der  bestimmten  Quantität  des  Komplements  noch  eine  positive 
Konglutination  gibt,  ist  hier  0.02  cM^.  Der  Umstand,  dass  die 
zu  verwendende  Dosis  möglichst  dicht  bei  der  minimalen  liegen 
muss,  was  für  das  Komplement  ein  Haupterfordernis  ist,  hat 
hier  gar  nicht  so  viel  Gewicht,  Ein  Überschusz  von  Rinderserum 
hat  bei  weitem  nicht  solche  nachteilige  Erfolge  als  ein  Über- 
schusz von  Komplement.  Zu  dem  eigentlichen  Versuch  benutzte 
ich  denn  auch  immer  die  doppelte  minimale  Quantität,  hier 
also  0,04  cM.3. 

Obgleich  man  die  Komplementdosis  für  jeden  Versuch  aufs 
neue  bestimmen  muss,  so  ist  bei  dem  inaktiven  Rinderserum 
die  bestimmte  Dosis  mehr  konstant;  wie  mitgeteilt  wird,  ist 
diese  Dosis  nach  einigen  Wochen  noch  zu  gebrauchen.  Dennoch 
geht,  wie  ich  zeigen  werde,  die  Konglutinindosis  zurück. 

III.      Titrierung  des  Extraktes. 
Da  es  eine  bekannte  Tatsache  ist,  dass  die  grösseren  Dosen 


26 

der  verschiedenen  Extrakte  allein  schon  Komplement  binden 
und  also  die  Konglutination  hemmen  können,  so  ist  est  not- 
wendig voraus  die  Quantität  des  Extraktes  zu  bestimmen,  welche 
allein  nicht  mehr  hemmend  wirkt.  Gewöhnlich  wird  bei  der 
Komplementbindung  die  Hälfte  dieser  Dosis  als  Titer  verwendet  ; 
darum  gebrauchte  ich  bei  der  Konglutination  ebenso  diese 
Quantität. 

IV.      Titrierung  der  Blutkörperchenanfschtvemmung. 

Dieser  Vorversuch,  welcher  bei  der  Komplementbindung  aus- 
bleiben kann,  ist  hier  viel  wichtiger.  Man  arbeitet  hier  nämlich 
mit  weit  kleineren  Dosen,  sodass  die  Unterschiede  in  der  Zahl 
der  roten  Blutkörperchen  pro  c.M^.  schärfer  hervorkommen. 

Es  ist  darum  notwendig,  wenn  man  eine  neue  50/0  Blutauf- 
schwemmung gemacht  hat,  diese  zu  titrieren,  hinsichtlich  der 
bestimmten   Quantität  des  inaktiven   Serums. 

Zu  diesem  Zweck  bringt  man  zusammen,  auszer  der  Titer- 
dosis des  Konglutinins,  Komplement  (des  Pferdes)  und  abnehmen- 
de Quantitäten  einer  50/^  Hammelblutkörperchenaufschwemmung. 

Das  erste  Röhrchen,  dass  eine  vollständige  Konglutination 
zeigt,     enthält     den     Titer    der    Blutkörperchenaufschwemmung. 

Verfügt  man  aber  über  ein  Schaf,  dem  man  wöchentlich  nur 
ein  wenig  Blut  entnimmt,  in  welcher  günstigen  Lage  ich  mich 
am  Reichsseruminstitut  befand,  so  kann  man,  ohne  schädliche 
Erfolge,  immer  mit  derselben  Blutkörperchen-Quantität  arbeiten. 
Die  Dosis,  welche  ich  für  meine  Versuche  gebrauchte,  war  3 
Tropfen  einer  50/^  Aufschwemmung. 

Weiss  man,  auf  obenerwähnte  Weise,  über  die  S^'ärke  der 
verschiedenen  Flüssigkeiten,  Bescheid,  so  kann  man  mit  dem 
eigentlichen  Versuch  anfangen,  der,  wie  schon  mitgeteilt  wurde, 
der  Komplementbindung  sehr  ähnlich  ist.  Auch  hier  ist  das 
Komplement  der  Index  ;  aber  die  Hämolyse  wird  bei  der 
Konglutination  durch  die  Zusammenballung  der  roten  Blutkör- 
perchen ersetzt. 

Ich  habe  diese  Reaktion  verwendet  bei  Malleus,  Abortus  der 
Rinder  und  Syphilis.  In  den  beiden  ersteren  Fällen  kontrol- 
lierte ich  dieselbe  mit  der  Komplementbindung  und  der  Agglu- 
tination,  in  dem  letzten  Falle  nur  mit  der  Komplementbinding. 


27 

A.     Konglufination  bei  Malleus. 

Zur  Untersuchung  auf  Malleus  konnten,  wegen  des  spora- 
dischen Auftretens  dieser  Krankheit  in  unsrem  Lande,  nur 
7   Sera  bekommen  werden. 

Drei  dieser  Sera  stammten  von  Pferden  des  Furhrherrn  L.  in 
Rotterdam  ;  diese  Pferde  reagierten  auf  die  subkutane  Mallein- 
injektion und  auf  die  Ophtalmoreaktion  in  sehr  typischer  Weise. 
Ein  wenig  Blut  dieser  Pferde  wurde  genommen  und  auf  Agglu- 
tination und  Komplementbindung  untersucht.  Beide  Reaktionen 
waren  schön  positiv.  (Serum  II  am  stärksten  und  Serum  III  am 
schwächsten). 

Wie  verhielten  die  Sera  I,  II  und  III  sich  nun  zu  der  Kon- 
glutinationsreaktion  ? 

Bei  dem  ersten  Vorversuch,  der  Einstellung  des  Komplements, 
ergab  sich,  dass  die  minimale  Quantität  des  Komplements, 
welche  nötig  war  um  3  Tropfen  einer  5  %  Aufschwimmung  von 
Hammelblutkörperchen,  mit  einer  gewissen  Dosis  konglutinierenden 
Serums  zu  konglutinieren,   0.04  cM^.  war. 

Bei  dem  zweiten  Vorversuch  und  dem  eigentlichen  Versuch 
arbeitete  ich  mit  0.06  cM^. 

Die  Titrierung  des  inaktiven  Rinderserums  (2er  Vorversuch) 
gab  als  minimale  Dosis  o.oi  cMs.  an;  gearbeitet  wurde  mit 
0.02  cM^. 

Der  eigentliche   Versuch. 

Als  Rotzbazillenextrakt  gebrauchte  ich  Malleine  brute  und 
weil  dieser  Stoff  in  grösseren  Dosen  schon  von  selbst  bindend 
wirkt,  so  musste  voraus  die  Quantität  bestimmt  werden,  welche 
nicht  mehr  hemmend  wirkte.  Es  stellte  sich  heraus,  dass  diese 
Quantität  o.ooi  cM^.  war;  die  Hälfte  dieser  Dosis  (0.0005  cM^.) 
wurde  als  Titer  verwendet. 

Nun  fügte  ich  der  bestimmten  Titerdosis  des  Extraktes 
abnehmende  Quantitäten  der  zu  untersuchenden  Sera  zu,  nebst 
der  bei  dem  ersten  Vorversuch  bestimmten  Quantität  Komple- 
ment, füllte  mit  physiologischer  Kochsalzlösung  an  zu  gleichen 
Volumina  und  stellte  die  Röhrchen    i^  Stunde  bei  37 0  C. 

Es  versteht  sich,  dass  bei  diesem  Versuch  die  benötigte  Kon- 


Malleus- 

Zu    unter- 

Physiolo- 

S^/oHammel- 

No. 

Komplement 

extrakt 

suchende 

gische  Na  Cl 

blutauf- 

Inaktives 
Rinderserum 

Befund. 

(Mallein) 

inaktive  Sera 

lösung 

schwemm. 

I 

0.06  cM.3 

0.0005   ^^^-^ 

0,1  cM.3l 

3  Tropfen 

0,02  cM.3 

keine    Kongluünation 

2 

» 

» 

0,08     »       » 

» 

» 

»                      » 

3 

» 

» 

0,06     »       » 

» 

» 

»                      » 

4 

» 

» 

0,04     »       » 

» 

» 

»                      » 

5 

» 

» 

0,02     »       » 

» 

» 

teilweise            » 

6 

» 

» 

0,01      »       » 

» 

» 

Konglutination 

7 

» 

» 

0,005  »       » 

» 

» 

» 

8 

» 

» 

0, 1        »     II 

» 

« 

keine    Konglutination 

9 

» 

» 

0,08     »       » 

» 

» 

»                     » 

lO 

» 

» 

0,06     »       » 

» 

» 

»                     » 

II 

» 

» 

0,04     »       » 

» 

» 

»                     » 

12 

» 

» 

0,02     »       » 

» 

» 

»                     » 

13 

» 

» 

0,01      »       » 

» 

» 

»                     » 

H 

» 

» 

0,005  *       * 

» 

» 

teilweise            » 

15 

» 

» 

0,1     »  m 

» 

» 

keine    Konglutination 

i6 

» 

» 

0,08  »  » 

» 

» 

»                     » 

17 

» 

» 

0,06  »  » 

» 

» 

»                     » 

i8 

» 

» 

0,04  »  » 

» 

» 

teilweise            » 

19 

» 

» 

0,02  »  » 

C 

» 

» 

»                   » 

20 
21 

» 
» 

» 
» 

0,01  »  » 
0,005  *  >> 

1) 

a 

» 
» 

» 
» 

Konglutination 
» 

22 

» 

0,002     » 

— 

» 

» 

keine    Konglutination 

23 

» 

0,001     » 

— 

0 
> 

» 

» 

Konglutination 

24 

» 

0,0005     » 

— 

» 

» 

» 

25 

» 

— 

0, 1     »  I 

S 

» 

» 

» 

26 

» 

— • 

0,04  »  » 

D 

» 

» 

» 

27 

» 

— 

0,1     »  II 

0 

» 

>; 

» 

28 

» 

— 

0,04  »  » 

» 

» 

» 

29 

» 

— 

0,1     »m 

1> 

» 

» 

» 

30 

» 

— 

0,04   »  » 

w 

» 

» 

» 

31 

— 

0,001  cM.3 

0,1  I 

Ö 

>/ 

» 

keine    Konglutination 

32 

— 

0,0005    » 

0,1  I 

N 

» 

» 

»                     » 

33 

— 

0,001    » 

0,1  II 

c 

» 

» 

»                     » 

34 

— 

0,0005    » 

0,1  II 

0) 

» 

» 

»                     » 

35 

— 

0,001     » 

0,1  III 

:3 

» 

» 

»                     » 

36 

— 

0,0005    » 

0,1  III 

» 

» 

»                     » 

37 

— 

— 

— 

< 

» 

» 

»                     » 

38 

0,06  C]\1.3 

— 

— 

» 

» 

Konglutination 

39 

0,06      » 

Inaktives 

Normal 

Serum-Pferd. 

» 

keine    Konglutination 

40 

» 

0,0005  cM.3 

0,1  cM.3 

» 

0,02  cM.' 

Konglutination 

41 

» 

» 

o;o8     » 

» 

» 

» 

42 

» 

» 

0,06     » 

» 

» 

» 

43 

» 

» 

0,04     » 

» 

» 

» 

44 

» 

» 

0,02     » 

» 

» 

» 

45 

» 

» 

0,0 1     » 

» 

» 

» 

46 

» 

» 

0,005  » 

» 

» 

» 

47 

» 

— 

0,1     » 

» 

» 

» 

48 

» 

— 

0,04     » 

» 

» 

» 

49 

— 

q,ooi  cM.3 

0,1     » 

» 

» 

keine     Konglutination 

50 



0,0005     » 

0,1     » 

» 

» 

»                      » 

51 

— 

0,001     » 

— 

» 

» 

»                      » 

52 

— 

0,0005     » 

— 

» 

» 

»                      » 

53 



— 

0,1     » 

» 

» 

»                      » 

29 

trolle    aufgenomme    wurde,    hinsichtlich    welcher    Kontrolle  auf 
hervorstehende  Tabelle  verwiesen  werden  kann. 

Nachdem  die  verschiedenen  Flüssigkeiten  in  den  Röhrchen 
1I/2  Stunde  bei  37 »  C.  auf  einander  eingewirkt  hatten,  wurde 
jedem  der  Röhrchen  3  Tropfen  einer  5  %  Hammelblutkörperchen- 
aufschwemmung und  die  Titerdosis  des  Rinderserums  {0.02  cM 3.) 
zugefügt,  die  Röhrchen  gut  geschüttelt  und  wieder  bei  37 0  C. 
gestellt,  aber  nun  während  4 — 6  Stunden.  Nachdem  die  Röhrchen 
8  Stunden  bei  Zimmertemperatur  verweilt  hatten,  wurde  das 
Resultat  abgelesen. 

Es  wird  mit  abnehmenden  Quantitäten  der  zu  untersuchenden 
Sera  gearbeitet,  weil  Pferdeserum  oft  schon  spontan  hemmende 
Stoffe  enthält.  Um  diese  nicht  spezifischen  Stoffe  auszuschalten 
(1/2  Stunde  erhitzen  auf  56°  C.  genügt  nicht)  muss  man  die- 
jenige Quantitäten  der  Sera  gebrauchen,  welche  nicht  mehr 
von  selbst  hemmend  wirken.  Aus  diesem  Grunde  verwendet 
man  die  abnehmende  Dosis  der  zu  untersuchenden  Sera,  wo- 
durch eine  vorhergehende  Titrierung  unnötig  ist. 

Gewöhnlich  aber  beobachtet  man  die  nicht  spezifische 
Hemmung  der  Sera  erst  in  Dosen  über  0,2  cM^. 

Aus  hervorstehender  Tabelle  geht  hervor,  dass  alle  3  zu  unter- 
suchende Sera  mit  Malleusextrakt  Komplement  binden  und 
man  also  mit  Malleusseris  zu  tun  hat.  Ein  ganz  analoges 
Resultat  also  als  mit  Komplementbindung  und  Agglutination 
erzielt  wurde. 

Serum  II,  das  bei  der  Komplementbindung  und  Agglutination 
am  stärksten  positiv  war,  war  dies  auch  bei  der  Konglutination, 
während  Serum  III,  das  bei  der  Komplementbindung  und 
Agglutination  am  schwächsten  war,  hier  ein  Resultat  in  gleichem 
Sinne  gab. 

Normalserum  gab  mit  Malleusextrakt  gar  keine  Hemmung 
der  Konglutination  (Kontrolle  40 — 47).  Die  übrigen  Kontroll- 
proben sprechen  genügend  für  sich  selbst  ;  es  stellte  sich  heraus, 
dass  das  Malleusextrakt  in  der  Dosis  von  0,002  cM^.  schon  von 
selbst  hemmend  wirkte  (Kontrolle  22)  ;  unter  dieser  Dosis  aber 
nicht  mehr  (Kontrolle  23  und  24)  ;  die  benutzten  Sera  wirkten 
ohne  Extrakt  nicht  hemmend  (Kontrolle  25 — 31).  Kontrolle  39 
gibt  an,  dass  frisches  Pferdekomplement  (0,06  cM^.)  ohne 
Rinderserum,     nicht     konglutinierend     wirkt     auf    Hammelblut- 


30 

körperchen,  ;  dennoch  soll  Pferdeserum  (STRENG  (5)  teilt  es  mit) 
ebenso  wie  Rinderserum,  neben  Agglutinine  auch  Konglutine 
für  Meerschweinchenblutkörperchen  enthalten ,  sodass  auch 
frisches  Pferdeserum  allein  vielleicht  Hammelblutkörperchen 
zusammenballen  könnte.  Am  Ende  meines  Artikels  komme  ich 
hierauf  in  einem  besonderen  Abschnitt,  über  die  Wirkung 
mehrerer  Sera  auf  verschiedene  Blutarten,  zurück. 

Ausser  diesen  3  Seris  von  Pferden  von  einem  Fuhrherrn, 
wurden  noch  an  verschiedenen  Zeiten  4  Sera  auf  Malleus 
untersucht  und  zwar  von  4  verschiedenen  Fällen.  Zwei  dieser 
Sera  (I  und  III)  gaben  mit  der  Komplementbindungsreaktion 
und  mit  der  Agglutination  ein  positives  Resultat  ;  die  beiden 
anderen  (II  und  IV)  waren  mit  beiden  Reaktionen  negativ.  Die 
Konglutinationsreaktion  mit  diesen  4  Seris  fand  ganz  in  der 
obenerwähnten  Weise  statt.  Auch  jetzt  wurde  als  Malleus- 
extrakt Malleïn  brute  gebraucht,  von  dem  die  Quantität  bei 
Titrierung  wieder  auf  0,005  cM^.  bestimmt  wurde.  Die  zu  ver- 
wendende Dosis  des  Komplements  und  die  Quantität  inaktiven 
Rinderserums  wurden  für  jeden  Versuch  besonders  festgestellt. 
Hinsichtlich  des  weiteren  Verlaufs  des  Versuchs  kann  auf  die 
erste  Tabelle  verwiesen  werden.  Die  mit  der  Konglutinations- 
reaktion erzielten  Resultate,  waren  auch  mit  diesen  4  Seris 
ganz  dieselben  als  mit  der  Komplementbindung  und  der 
Agglutination;   I  und  III  waren  positiv;   II  und  IV  negativ. 

Normalserum  gab  in  keinem  der  4  Fälle  ein  positives  Resultat. 

Obgleich  ich  also  nur  eine  ziemlich  geringe  Zahl  von  Malleus- 
fällen mit  der  Konglutinationsreaktion  untersucht  habe,  so  wage 
ich  es  dennoch,  mit  Rücksicht  auf  die  analogen  Resultate  mit 
den  beiden  andern  Methoden,  diese  neue  Reaktion  in  geeigneten 
Fällen   (bei  Malleus)  neben  den  beiden  andern,  zu  empfehlen. 


B.     Konglutination  bei  Syphilis. 

Meine  Untersuchungen  mit  dieser  Reaktion  bei  Syphilis 
beziehen  sich  auf  25  Fälle.  Die  zu  diesen  Versuchen  erforder- 
lichen Sera  wurden  mir  wohlwollend  verschafft  von  Dr.  J.  F.  Maas, 
Hautarzt  in  Rotterdam,  der  mir  auch  von  jedem  Serum  das 
Resultat  der  Komplementbindungsreaktion  mitteilte. 


31 

Als  Syphilisextrakt  benutzte  ich  das  bekannte  alkoholische 
Meerschweinchenherzextrakt,  von  dem  ich  zuvor  die  hemmende 
Wirkung  bestimmte;  0,2  cM^  war  die  kleinste  Dosis,  welche 
Eigenhemmung  zeigte  ;  bei  den  Versuchen  gebrauchte  ich  daher 
die  Hälfte  dieser  Dosis.  Das  zu  untersuchende  Serum  fügte  ich 
in  abnehmenden  Quantitäten  hinzu.  Bei  dem  Vorversuch  stellte 
ich  heraus,  dass  die  erforderliche  Quantität  des  Komplements 
(frisches  Pferdeserum)  0,05  cM.^  war.  Nachdem  die  verschie- 
denen Röhrchen  1 1/2  Stunde  bei  37°  C.  gestanden  hatten, 
wurden  die  voraus  bestimmte  Dosis  inaktiven  Rinderserums 
(0,02  cM.'^)  und  3  Tropfen  einer  50/0  Hammelblutaufschwemmung 
(dreimal  gewaschen)  hinzugefügt  ;  darauf  wurden  die  Röhrchen 
5  Stunden  bei  37°  C.  hingestellt  und  nach  10  Stunden  oder 
eher  das  Resultat  abgelesen. 

Aus  untenstehender  Tabelle  geht  der  Versuch  mit  der  nötigen 
Kontrolle  deutlich  hervor. 


Das  zu  unter- 

5*/oHammel- 

Inaktives 
Rinder- 
serum. 

No. 

Komple- 
ment 

Syphilis- 
extrakt 

suchende 

inaktives 

Serum 

Phys.   Na  Cl 

biut-Auf- 

schwem- 

mung. 

Befund 

I 

0,05  cM.3 

0,1   cM.3 

0,1     cM.3 

3  Tropfen 

0,02  cM.3 

keine    Konglutination 

2 

» 

» 

0,09      » 

» 

» 

»                     » 

3 

» 

» 

0,08      » 

» 

» 

»                     » 

4 

» 

» 

0.07      » 

» 

» 

»                     » 

5 

» 

» 

0,06      » 

e 

» 

» 

»                     » 

6 

» 

» 

0,05       » 

V 

» 

» 

»                     » 

7 

» 

» 

0,04      » 

S 

» 

» 

»                     » 

8 

» 

» 

0,03      » 

a 

» 

» 

»                     » 

9 

» 

» 

0,02      » 

0 

» 

» 

teilweise            » 

10 

» 

» 

0,01       » 

> 

» 

» 

Konglutination 

II 

» 

0,2 

— 

S 

» 

» 

keine     Konglutination 

12 

» 

0,15 

— 

1> 

» 

» 

Konglutination 

13 

» 

o.i 

— 

j3 

» 

» 

» 

14 

» 

— 

0,1         » 

.-. 

» 

» 

» 

IS 

» 

— 

0,08      » 

D 

» 

» 

» 

16 

» 

— 

0.06      » 

W) 

» 

» 

» 

»7 

» 

— 

0,04      » 

3 

» 

» 

» 

18 

» 

— 

0,02      » 

N 

» 

» 

» 

Ï9 

» 

— 

0,01       » 

c 

» 

» 

» 

20 

» 

— 

— 

lU 

» 

» 

» 

21 

» 

0,2 

— 

::3 

» 

» 

keine     Konglutination 

22 

» 

0,15 

— 

V.I 

» 

» 

»                      » 

23 

» 

0,1 

— 

C 
< 

» 

» 

»                      » 

24 

» 

— 

0,1         » 

» 

» 

»                      » 

25 

» 

— 

0,08      » 

» 

» 

»                      » 

26 

» 

— 

0,06      » 

» 

» 

»                      » 

27 

» 

0,2 

0.1         » 

» 

» 

»                      » 

28 

» 

0,2 

0,08      » 

» 

» 

»                      » 

32 


No. 

Komple- 
ment 

Syphilis- 
extrakt 

Normales 

inaktives 

Menschen- 

serura 

Phys.   Na  CI 

S^/oHammel- 

blut-Auf- 

schwem- 

mung 

Inaktives 
Rinder- 
serum 

Befund 

29 

0,05   cM.3 

0,1   cM.3 

0, 1     cM.3 

3  Tropfen 

0,02  cM.3 

Ko 

nglutination 

30 

» 

» 

0,09      » 

» 

» 

» 

31 

» 

» 

0,08      » 

» 

» 

» 

32 

» 

» 

0,07      » 

» 

» 

» 

33 

» 

1) 

0,06      » 

» 

» 

» 

34 

» 

» 

0,05       » 

» 

» 

» 

35 

» 

» 

0,04      » 

» 

» 

» 

36 

» 

» 

0,03      » 

C 

» 

» 

» 

37 

» 

» 

0,02       » 

1) 

6 

3 

» 

» 

» 

38 

» 

» 

0,0 1       » 

» 

» 

» 

39 

» 

— 

0,1         » 

» 

» 

» 

40 

» 

— 

0,08      » 

0 
> 

» 

» 

» 

41 

» 

— 

0,06      » 

» 

» 

» 

42 

» 

— 

0,04       » 

S 

» 

» 

» 

43 

» 

— 

0,02       » 

D 

» 

» 

» 

44 

» 

— 

0,01       » 

0 

» 

» 

» 

45 

— 

— 

0,1         » 

» 

» 

keine 

Konglutination 

46 

— 

— 

0,08      » 

D 

» 

» 

» 

» 

47 

— 

— 

0,06      » 

bD 

» 

» 

» 

» 

48 

— 

0,2 

0,1         » 

P 

» 

» 

» 

» 

49 

— 

0,2 

0,08      » 

N 

» 

» 

» 

» 

50 

Zu  unter- 
suchendes 
Serum 

c 

:3 

» 

» 

» 

» 

51 

0,05  cM.3 

0,1   cM.3 

0. 1     cM.3 

S 
< 

» 

— 

» 

» 

52 

» 

» 

0,06      » 

» 

— 

» 

» 

53 

» 

» 

0,02       » 

Normal- 
serum 

» 
» 
» 
» 

» 

» 

54 

» 

» 

0,1     cM.3 

» 

— 

» 

» 

55 

» 

» 

0,06      » 

» 

— 

» 

» 

56 

» 

» 

0,02      » 

» 

— 

» 

» 

Das  zu  untersuchende  Serum,  das  von  einem  Patienten  mit 
secundärer  Syphilis  stammte,  hatte,  wie  Dr.  MAAS  mir  mitteilte, 
mit  der  Komplementbindungsreaktion  ein  stark  positives  Resultat 
gegeben.  Auch  bei  der  Konglutinationsreaktion  wurde  ein  stark 
positives  Resultat  erzielt.  Es  stellte  sich  ja  heraus,  das  dieses 
Serum,  bis  in  der  Menge  von  0,02  cM^,,  noch  imstande  war 
den  Eintritt  der  Konglutination  zu  hemmen  (No.  I — X).  Mit 
normalem  Menschenserum  tratt  eine  schöne  Konglutination  ein 
(No.  29—39). 

Ohne  Komplement  (21 — 2g  und  45 — 50)  und  ohne  inaktives 
Rinderserum  (51 — 56)  blieb  Konglutination  aus.  Auch  die 
übrigen  Kontrollversuche  fielen  gut  aus. 


33 

Hier  wurde  also  ein  analoges  Resultat  erzielt  sowohl  mit  der 
Konglutinations-  als  mit  der  Komplementbindungsreaktion.  Dies 
war  aber  nicht  der  Fall  mit  allen  untersuchten  Seris. 

Um  kurz  zu  sein  und  zu  gleicher  Zeit  eine  deutliche  Über- 
sicht der  Versuche  zu  geben,  scheint  es  mir  erwünscht  diese, 
die  Diagnose  und  die  Resultate,  in  einer  Tabelle  zusammen- 
zufassen und  hier  unten  anzugeben.  Die  Untersuchung  bezog 
sich,  wie  schon   mitgeteilt  wurde,  auf  25  verschiedene  Sera. 


Resultat  der 

Resultat  der 

Serum. 

Diagnose. 

Komplementbindungs- 

Konglutinations- 

reaktion. 

reaktion. 

I 

Syphilis. 

+ 

+ 

II 

keine          » 

— 

— 

III 

»              » 

— 



IV 

»              » 

— 

— 

V 

Syphilis. 

schwach    -f 

schwach    -(- 

VI 

» 

+ 

— 

VII 

» 

+ 

+ 

VIII 

zweifelhaft. 

schwach   -|- 

schwach   + 

IX 

keine  Syphilis. 

— 

— 

X 

Syphilis. 

schwach   + 

+ 

XI 

» 

+ 

— 

XII 

keine         » 



XIII 

»               » 

— 

— 

XIV 

Syphilis. 

+ 

+ 

XV 

» 

+ 

+ 

XVI 

keine          » 

— , 



XVII 

zweifelhaft. 

sehr  schwach    -f 

— 

XVIII 

Syphilis. 

+ 

+ 

XIX 

» 

+ 

+ 

XX 

» 

+ 

+ 

XXI 

» 

+ 

+ 

XXII 

» 

schwach   -|- 

schwach    + 

XXIII 

» 

+ 

— 

XXIV 

keine  Syphilis. 

— 

XXV 

»              » 

— 

— 

Mit  +  Konglutinationsreaktion  wird  gemeint,  dass  das  zu 
untersuchende  Serum  positiv  war,  sodass  in  den  betreffenden 
Röhrchen  keine  Zusammenballung  der  Blutkörperchen  zu  beob- 
achten war;  umgekehrt,  also  wenn  das  Serum  negativ  ist,  so 
wird  wohl  Konglutination  beobachtet. 

Wenn  die  Resultate  der  Komplementbindung  und  der  Kon- 
glutination mit  einander  verglichen  werden,  so  stellt  sich  heraus, 

3 


34 

dass  mit  den  25  untersuchten  Seris  in  20  Fällen,  ein  gleich- 
lautendes Resultat  erzielt  wurde.  In  5  Fällen  wichen  die  mit 
beiden  Reaktionen  bekommenen  Resultate  von  einander  ab  ; 
die  Sera  6,  9  und  23  gaben,  der  Diagnose  gemäss,  mit  der 
Komplementbindung  ein  positives  Resultat,  aber  mit  der  Kon- 
glutination  ein   negatives. 

Um  ganz  sicher  zu  sein  untersuchte  ich  nun  selbst  diese 
drei  Sera  mit  der  Komplementbindungsreaktion,  hinsichtlich 
desselben  Extraktes,  das  ich  für  die  Konglutination  gebrauchte. 
Auch  ich  erzielte  bei  diesen  3  Seris  mit  der  Komplementbindung 
ein  positives  Resultat.  Die  beiden  andern  Abweichungen  in  den 
Reaktionen  sind  von  weniger  Wichtigkeit. 

Serum  X  gab  ein  schwach  positives  Resultat  mit  der  Kom- 
plementbindung, indem  die  Konglutinationsreaktion  deutlich 
positiv  war  (Diagnose  Syphilis)  ;  Serum  XVII,  das  von  einem 
Patienten  stammte,  von  dem  die  Diagnose  nicht  mit  Gewissheit 
zu  stellen  war,  gab  mit  der  Konglutinationsreaktion  ein  nega- 
tives und  mit  der  Komplementbindung  ein  sehr  schwach  positives 
Resultat. 

Wenn  wir  von  diesen  beiden  letzten  Fällen  Abstand  nehmen, 
so  stellt  sich  heraus,  dass  von  den  25  untersuchten  Seris  3  ein 
abweichendes  Resultat  gaben,  abweichend  sowohl  von  der 
Diagnose  als  von  der  Komplementbindung,  was  total  12  % 
Abweichungen  sein  würde,  um  das  Wort  Fehler  noch  nicht  zu 
gebrauchen. 

In  Bezug  hierauf  scheint  es  mir  nicht  angewiesen  die  Kon- 
glutinationsreaktion bei  Syphilis  neben  die  Komplementbindung 
zu  stellen,  darüber  in  keinem  Fall,  denn  die  letztere  ergab  sich 
zuverlässiger,  während  mit  der  ersteren  noch  mehrere  Be- 
schwerden verbunden  sind  (worauf  ich  später  zurückkomme), 
welche  bei  der  Komplementbindungsreaktion  nicht  anwesend  sind. 

C.    Konglutination  beim  seuchenhaften    Verwerfen  des  Rindes. 

Für  die  Diagnose  des  seuchenhaften  Verwerfens  bei  Rindern 
sind  in  den  letzten  Jahren  besonders  2  Reaktionen  von  sehr 
grosser  Wichtigkeit  geworden,  namentlich  die  Agglutination  und 
die  Komplementbindung.  Das  Serum  von  Rindern,  welche 
verwerfen    werden    oder    welche  schon  vor  sreräumen  Zeit  ver- 


35 

worfen  haben,  gibt  eine  schöne  Komplementbindung  mit  einem 
Extrakt  des  Abortusbazillus  nach  BaNG  ;  auch  enthält  ein 
derartiges  Serum  Agglutinine  gegen  diese  Bazillen,  sei  es,  dass 
der  Titer  der  Agglutination  oft  nicht  höher  ist  als  i  :  too. 
Beide  Reaktionen  sind  denn  auch  für  die  gewisse  Diagnose 
des  seuchenhaften  Verwerfens  unentbehrlich  geworden. 

Bedürfnis  an  eine  dritte  Reaktion,  die  Konglutinationsreaktion, 
besteht  hier  nicht,  aber  von  einem  wissenschaftlichen  Stand- 
punkt betrachtet,  darf  es  für  wichtig  gehalten  werden  nachzu- 
forschen, welche  Resultate  diese  neue  Reaktion  beim  Abortus 
der  Rinder  liefert. 

Ich  fange  an  die  Aufmerksamkeit  darauf  zu  lenken,  dass  es 
bei  dieser  Reaktion  eine  Schwierigkeit  ist,  dass  für  die  Unter- 
suchung von  Rinderserum,  es  keinen  Zweck  hat  voraus  die 
Dosis  des  konglutinierenden  Serums  zu  bestimmen,  weil  man 
für  das  zu  untersuchende  Serum  ebenso  Rinderserum  gebraucht 
und  zwar  in  grosser  Quantität  (0,1  cM^.  —  0,05  cM^.);  dazu 
kommt  noch,  dass  das  zu  untersuchende  Serum  schon  beim 
Anfang  des  Versuchs  mit  dem  Komplement  und  dem  Extrakt 
anwesend  ist  und  also  nicht  1%  Stunde  nach  der  Bindung  als 
konglutinierendes  Serum  hinzugefügt  wird.  Um  diesen  Schwierig- 
keiten so  viel  wie  möglich  vorzubeugen,  habe  ich  von  dem  zu 
untersuchenden  Serum  niemals  Dosen  über  0.05  cM^.  genommen 
und  dann  abnehmende  Quantitäten,  wobei  man  aber  wieder 
Gefahr  läuft  schwach  positive  Sera  in  negative  zu  verwandeln. 
Der  Titer  des  konglutinierenden  Serums  bestimmte  ich  für 
jedem  Versuch  ins  besondere  und  fügte  es  1 1/2  Stunde  nach 
der  Bindung  hinzu. 

Als  Abortusextrakt  wurden  eine  Serumbouillonkultur  von 
Abortusbazillen,  welcher  Kultur  1/2  ^!q  Karbol  zugefügt  war, 
und  ein  klares  Extrakt  von  Abortusbazillen  gebraucht.  Die 
minimale,  noch  von  selbst  hemmende  Wirkung  der  Serum- 
bouillonkultur lag  bei  0,2  cM.^,  aus  welchem  Grunde  ich  bei 
den  Versuchen  die  Hälfte  dieser  Dosis  verwendete.  Von  dem 
Extrakt  der  Abortusbazillen,  dass  ich  durch  Erhitzung,  schütteln, 
zentrifugieren  und  zerreiben  der  Bazillen  bekam,  {Folia  Micro- 
biologica  I  Jahrgang  Heft  3)  konnte  immer  eine  Quantität  von 
0,2  0,1  und  0,05  cM.3  gebraucht  werden.  Sowohl  für  die  Kom- 
plementbindung   als    für    die    Konglutination    benutzte    ich    bei 


36 


jedem  Versuch,  beide  Extrakte  ;  in  keinem  einzigen  Fall  sah 
ich,  zwischen  den  beiden  Stoffen,  irgend  eine  Abweichung. 
Auszer  dem  Titer  des  konglutinierenden  Serums  wurde,  ehe  ich 
einen  Versuch  anstellte,  selbstverständlich,  der  Titer  des  Komple- 
ments, wozu  wieder  frisches  Pferdeserum  diente,  bestimmt. 

Im  Ganzen  untersuchte  ich  mit  diesen  3  Reaktionen  38  Sera 
auf  seuchenhaftes  Verwerfen.  Die  erzielten  Resultate  werden, 
ebenso   wie  bei  Syphilis,  in  unterstehender  Tabelle  verzeichnet. 


Serum. 

Resultat  der 
Agglutination. 

Resultat  der 

Resultat  der 

No. 

Komplementbindungs- 
reaktion. 

Konglutinations 
reaktion. 

I 

+ 

+ 

II 

+ 

+ 

— 

III 

+ 

+ 

+ 

IV 

— 

— 

V 

+ 

+ 

+ 

VI 

— 



VII 

+ 

+ 

4- 

VIII 

+ 

+ 

IX 

+ 

+ 

» 

X 

+ 

+ 



XI 

— 



XII 

— 





XIII 

— 





XIV 

+ 

+ 

+ 

XV 

+ 

+ 

+ 

XVI 

+  (schwach) 

+  (schwach) 

XVII 

+ 

+ 

+ 

XVIII 

+ 

+ 

XIX 

— 



XX 

+ 

+ 

+ 

XXI 

+ 

+ 

+ 

XXII 

— 

XXIII 

+ 

+ 



XXIV 

— 



XXV 

— 





XXVI 

+ 

+ 

+ 

XXVII 

+  (schwach) 

-f  (schwach) 

XXVIII 

— 





XXIX 

+  (schwach) 

+ 



XXX 

+ 

+ 



XXXI 

+ 

+ 

+ 

XXXII 

+  (schwach) 

+ 

XXXIII 

— 

XXXIV 

— 

-f  (schwach) 



XXXV 

+ 

+ 

+ 

XXXVI 

+ 

+ 

XXXVII 

. 

XXXVIII 

- 

— 

— 

37 

Ebenso  wie  bei  Syphilis  mitgeteilt  worden  ist,  wird  auch 
hier  unter  +  Konglutinationsreaktion  verstanden,  dass  das  un- 
tersuchte Serum  positiv  war. 

In  den  betreffenden  Röhrchen  war  also  keine  Zusammen- 
ballung der  Blutkörperchen  zu  beobachten.  Wenn  wir  hier  die 
mit  den  drei  verschiedenen  Reaktionen  erzielten  Resultate 
genauer  betrachten,  so  bemerken  wir  sofort,  dass  sie  noch  weit 
weniger  schön  sind  als  bei  Syphilis.  Von  den  38  untersuchten 
Seris  gaben  nur  25  mit  den  3  Reaktionen  dasselbe  Resultat. 
Die  grosse  Ähnlichkeit  in  Resultat,  zwischen  der  Agglutination 
und  der  Komplementbindung  fällt  aber  sofort  auf  ;  nur  in 
zwei  Fällen  (Sera  XXXIX  und  XXXII)  war  die  Agglutination 
schwach  und  die  Komplementbindung  deutlich  positiv,  während 
in  einem  Fall  (Serum  XXXIV)  eine  negative  Agglutination 
neben  einer  schwach  positiven  Komplementbindung  zu  beob- 
achten war. 

Um  so  mehr  fiel  darum  der  grosse  Unterschied  zwischen 
diesen  beiden  Reaktionen  einerseits  und  der  Konglutination 
anderseits  auf.  Von  den  38  Seris  gaben  13  ein  abweichendes 
Resultat.  Wenn  wir  dabei  die  negativen  Resultate,  welche  die 
drei  Reaktionen  gemein  haben,  auszer  Acht  lassen  und  betrachten 
wir  die  25  positiven  Fälle,  welche  mit  der  Komplementbindung 
erreicht  wurden,  so  sehen  wir,  dass  von  diesen  25  Fällen  nur 
1 1  mit  der  Konglutinationsreaktion  positiv  waren.  Bei  positiven 
Seris  würde  man  also  in  560/0  der  Fälle,  mit  der  Konglutina- 
tionsreaktion ein  negatives  Resultat  erzielen. 

Sei  es,  dass  die  neue  Reaktion  bei  Malleus  und  auch  noch 
wohl  bei  Syphilis  zu  gebrauchen  ist,  (meiner  Meinung  nach 
ist  im  Laboratorium  kein  Bedürfnis  daran),  für  die  Diagnose 
von  Abortus  ist  sie  unbrauchbar. 

Aller  Wahrscheinlichkeit  nach  spielt  hier  die  Tatsache,  dass 
das  zu  untersuchende  Serum  ein  konglutinierendes  Serum  ist, 
die  Hauptrolle. 

Ehe  ich  zu  dem  letzten  Abschnitt  »die  Wirkung  verschiedener 
Blutsera  auf  verschiedene  Blutarten«  übergehe,  will  ich  noch 
die  Aufmerksamkeit  darauf  lenken,  dass  an  der  Konglutinations- 
methode  sei  es  dass  sie  in  der  Zukunft  noch  in  bestimmter 
Weise  zu  vervollständigen  wäre,  noch  Fehler  kleben,  welche 
wir    bei    der    Komplementbindungsreaktion    nicht  kennen.  Fügt 


38 

man  hier  noch  hinzu,  dass  die  Übergänge  von  Konglutination 
und  nicht-Konglutination,  also  die  zweifelhaften  Fälle,  nicht  so 
deutlich  zu  beobachten  sind  (obgleich  ich  gestehe,  dass  mit 
Übung  hier  viel  zu  erreichen  ist)  so  habe  ich  meiner  Meinung 
nach,  die  wichtigsten  Bedenken  gegen  diese  neue  Reaktion 
erhoben. 

Der  Vorteil  über  die  Komplementbindung  besteht  nur  darin, 
dass  nicht  nötig  ist  für  jeden  Versuch  ein  Meerschweinchen 
zu  töten.  Die  Bereitung  von  hämolytischem  Serum  is  zu  einfach 
um  sie  als  ein  Bedenken  gegen  die  Komplementbindung  zu  nennen. 

Die  Wirkung  verschiedener  Sera  auf  verschiedene 
Blutarten. 

A.     Rinderserum. 

Um  die  Wirkung  frischen  Rinderserums  auf  verschiedene 
Blutarten  nachzuforschen,  bereitete  ich  von  den  letzteren  jedes- 
mal eine  5  0/0  Aufschwemmung,  brachte  davon  3  Tropfen  in 
Röhrchen,  welche  abnehmende  Quantitäten  frischen  Rinder- 
serums enthielten,  füllte  dieselben  mit  physiologischer  Koch- 
salzlösung an  zu  gleichem  Volumen  und  stellte  die  Röhrchen 
dann  4  Stunden  bei  37°  C,  wonach  das  Resultat  abgelesen  wurde. 

Pferdeblutkörperchen  verhalten  sich  verschieden  hinsichtlich 
frischen  Rinderserums.  In  einigen  Fällen  beobachtet  man  Kon- 
glutination, in  andern  wieder  nicht.  Als  Regel  kann  man  sagen, 
dass  grössere  Quantitäten  frischen  Rinderserums  (0,1  cM^.  und 
höher)  Pferdeblutkörperchen  (3  Tropfen  einer  5  %  Aufschwem- 
mung) hämolysieren. 

Quantitäten  frischen  Rinderserums  von  0,05  cM^.  und  weniger 
wirken  bald  konglutinierend,  bald  nimmt  man  keine  Zusammen- 
ballung wahr. 

Hammelblutkörperchen  werden  mittels  frisschen  Rinderserums 
konglutiniert.  Gewöhnlich  beobachtet  man  noch  Konglutination 
mit  einer  Quantität  von  0,05  und  0,1  cM3.  Mit  kleineren 
Quantitäten  bleibt  Konglutination  meistens  aus.  Dass  bei  den 
kleineren  Quantitäten  die  Rede  ist  von  Erschöpfung  des  Kom- 
plements (nicht  der  Konglutinine)  geht  aus  dem  Umstand  hervor, 
dass,  wenn  man  frisches  Pferdeserum  hinzufügt,  (von  dem  man 


39 

voraus  bestimmt  hat,  dass  es  keine  Konglutinine  enthält)  auch 
mit  noch  kleineren  Quantitäten  frischen  Rinderserums  (bis  0,0 1 
cM3.)  Konglutination  erhalten  wird.  Dasselbe  gilt  für  alle  andre 
Blutkörperchen,    die    mit    frischem    Rinderserum  konglutinieren. 

Ziegenhlutkörperchen  zeigen  viel  Ähnlichkeit  mit  Hammel- 
blutkörperchen. Mit  sehr  grossen  Quantitäten  frischen  Rinder- 
serums (über  0,04  cM^.)  beobachtet  man  Hämolyse  ;  mit  kleineren 
Quantitäten,  bis  einer  Menge  von  ungefähr  0,1  cM^.,  nimmt  man 
Konglutination  wahr,  während  Dosen  kleiner  als  0,1  cM^.  gewöhn- 
lich keine  Zusammenballung   der  Blutkörperchen  veranlassen. 

Scfnveinebbitkörpcrchen  werden  konglutiniert  mittels  frischen 
Rinderserums  bis  einer  Quantität  von  0,2  cM^.  und  0,1  cM^. 
Mit  kleineren  Quantitäten  ist  keine  Konglutination  zu  beobachten. 

Meerschwcinchenblutkörpcrchen  werden  mittels  frischen  Rinder- 
serums viel  schneller  hämolysiert  als  die  andern  Blutkörperchen. 
Oft  beachtet  man  noch  mit  Quantitäten  von  0,03  cM^.  totale 
Hämolyse.  Selbstverständlich  werden  Rinderblutkörperchen  mittels 
Rinderserum  nicht  konglutiniert.  Auch  mit  andern  ähnUchen 
Seris  und  Blutkörperchen  ist  dies  der  Fall. 

B.  Pferdeserum. 

Die  roten  Blutkörperchen  des  Rindes,  Schafes  und  der  Ziege 
werden  auch  mittels  grösseren  Quantitäten  frischen  Pferdeserums 
nicht  konglutiniert.  Auch  wirkt  eine  Dosis  von  0,3  cM-"^.  noch 
nicht  hämolytisch  auf  diese  Blutkörperchen.  Ebenso  wenig 
beobachtet  man  Konglutination,  wenn  man  frisches  Pferdeserum 
auf  die  Schweine-  und  Meerschweinchenblutkörperchen  ein- 
wirken lässt.  Diese  beiden  letzten  Arten  von  Blutkörperchen 
werden  aber  ein  wenig  leichter  hämolysiert  ;  eine  Dosis  von 
0,2  cM^.  wirkt  gewöhnlich  hämolytisch. 

C.  Schaf  serum. 

Pferdeblutkörperchen  werden  mittels  grösserer  Quantitäten 
frischen  Schafserums  (bis  ungefähr  0,2  cM^.)  hämolysiert.  Unter 
dieser  Quantität  beobachtet  man  Konglutination  ;  oft  aber  kann 
diese  schwach  sein. 

Rinderblutkörperchen  zeigen  mit  frischem  Schafserum  gewöhn- 
lich   keine    Konglutination.     Bisweilen    aber   wirken  wohl  gros- 


40 

sere     Dosen    dieses    Serums    (über    o,i     cM^.)    konglutinierend. 

Ziegenblutkörperchen  werden  nicht  konglutiniert  mittels  frischen 
Schafserums. 

Schweinehliitkörperchen  werden  gewöhnlich  nicht  kongluti- 
niert ;  bisweilen  ist  mit  grösseren  Dosen  frischen  Schafserums 
(über  0,2  cM^.)  eine  schwache  Konglutination  zu  beobachten. 

Meerschweinschenbhttkörperchen  werden  mittels  Schafserums 
(ebenso  wie  dies  mit  Rinderserum  der  Fall  ist)  leichter  hämo- 
lysiert  als  andere  rote  Blutkörperchen.  Mit  kleineren  Quanti- 
täten (unter  0,05  cM^)  tritt  keine  Konglutination  ein. 

D.     Ziegenserum. 

Pferdehlutkörperchen  werden  mittels  grösserer  Quantitäten 
frischen  Ziegenserums  (über  0,1  cM.^)  hämolysiert.  Unter  dieser 
Quantität  nimmt  man  gewöhnlich  keine,  bisweilen  aber  eine 
deutliche  Konglutination  war. 

Rinder-  und  H aniynelblutk'àrperchen  werden  nicht  konglu- 
tiniert. 

Schiüeineblutkörpcrchcn  werden  bald  nicht,  bald  wohl  kon- 
glutiniert ;  im  letzteren  Fall  durch  grössere  Dosen  Serum  (über 
0,2  cM3). 

Meerschweinchenblutkörperchen  werden  auch  mittels  frischen 
Ziegenserums  leichter  hämolysiert  als  die  andern.  Quantitäten 
von  0,03  cM,^  und  darüber  wirken  gewöhnlich  hämolysierend. 
Unter  dieser   Dosis  tritt  keine  Konglutination  ein. 

E.     Schweineserum. 

Pferdeblutkörperchen  werden  hämolysiert  mittels  grösserer 
Quantitäten  frischen  Schweineserums;  in  einigen  Fällen  kann 
die  Dosis,  wobei  noch  vollständige  Hämolyse  dieser  Blutkör- 
perchen eintritt,  sehr  niedrig  liegen  (bei  0,03  cM.'^).  Mit  klei- 
neren Quantitäten  tritt  bald  Konglutination  ein,  bald  bleibt  sie  aus, 

Rinderblutkörperchen  werden  ziemlich  leicht  hämolysiert 
mittels  Schweineserums.  Mit  kleineren  Quantitäten  (Grenzdosis 
ungefähr  0,05  cM.^)  tritt  keine  Konglutination  ein. 

Schafeblutkörperchen  werden  noch  leichter  hämolysiert 
mittels    frischen    Rinderserums.    Gewöhnlich    wirkt    eine    Dosis 


41 

von  0,03  cM.^   noch  hämolytisch.   Kongkitination  tritt  nicht  ein. 
Ziegenblutkörperchen      und     Meerschweinschenblutkörperchen 
verhalten    sich,    hinsichtlich   frischen  Schweineserums,  ganz  wie 
die  des  Schafes. 

F.     Meerschweinchenserum. 

Frisches  Meerschweinchenserum  wirkt  auf  keine  einzige  der 
5  von  mir  gebrauchten  Blutarten  konglutinierend.  In  grösseren 
Quantitäten  (über  0,20  cM.^)  ist  bei  allen  Hämolyse  zu  beob- 
achten ;  bei  Rinderblutkörperchen  ist  diese  am  schwächsten. 

Der  oben  gegeben  kurzen  Beschreibung  der  angestellten 
Versuche  mit  verschiedenen  Scris  und  Blutarten,  will  ich  sofort 
zufügen,  dass  es  sehr  gut  möglich  ist,  dasz  bei  Wiederholung 
der  Versuche,  kleine  Abweichungen,  nicht  nur  hinsichtlich  der 
genannten  Quantitäten,  sondern  auch  betreffs  des  hier  und 
dort  Auftretens  der  Konglutination  gefunden  werden. 

Aus  vorstehendem  Résumé  geht  genügend  hervor,  welches 
Resultat  man  zu  erwarten  hat. 

Wenn  man  kurz  das  Resultat  dieser  Versuche  zusammenfasst, 
stellt  es  sich  heraus,  dass  man  nicht  berechtigt  ist  im  allgemeinen 
zu  sprechen  von  einem  Serum,  das  konglutinierend  wirkt.  Dies 
darf  man  nur  tun,  wenn  man  dazu  die  Art  oder  Arten  der 
Blutkörperchen  in  Bezug  auf  welche  es  konglutinierend  wirken 
sollte,  nennt.  Wenn  man  ja  die  erzielten  Resultate  nachliest, 
so  wird  es  jedesmal  klar  sein,  dass  in  Bezug  auf  ein  bestimmtes 
Serum  verschiedene  Blutarten  sich  ganz  verschieden  betragen 
können.  Sogar  Rinderserum,  das  konglutinierende  Serum  im 
höchsten  Grade,  ist  oft  nicht  imstande  Pferdeblutkörperchen  zu 
konglutinieren. 

Es  ergibt  sich,  dass  die  meisten  Sera,  in  grösseren  Quanti- 
täten, genügende  Normalhämolysine  enthalten  um  mehrere 
Blutkörperchenarten  zu  lösen  ;  ins  besondere  scheint  es,  dass 
Meerschweinchenblutkörperchen  leicht  hämolysiert  werden. 
Schweineserum  scheint  die  grösste  Zahl  von  Normalhämolysinen 
zu  enthalten. 

Vorstehende  Versuche  beziehen  sich  auf  frische,  eben  ge- 
wonnene Blutsera  ;  die  unten  verzeichneten  aber  sind  angestellt 


42 

worden  um  nachzuforschen,  welche  Wirkung  inaktives  Rinder- 
serum (1/2  Stunde  58°  C.)  auf  die  verschiedenen  Blutarten  ausübt. 
Da  ich  bei  diesen  Versuchen  auf  eine  eigentümliche  Erscheinung 
gestossen  habe,  so  will  ich,  um  diese  Erscheinung  deutlich 
hervorzuheben,  die  Versuche  ganz  in  Tabellen  wiedergeben. 
Diese  Versuche  beziehen  sich  auf  2  verschiedene  Rinderseris 
(R.  S.  I.  &  II.),  welche  ich  nach  Inaktivierung  auf  mehrere 
Blutarten  des  Pferdes,  Schafes,  der  Ziege,  des  Schweines  und 
des  Meerschweinchens  einwirken  Hess. 

Zur  Kontrolle  wurde  jede  Reaktion  wiederholt,  aber  nun 
unter  Hinzufügung  von  Komplement  (frisches  Pferdeserum  P.S.) 
Die  Einwirkung  der  verschiedenen  Flüssigkeiten  auf  einander 
geschah  bei  37°  C.  während  4  Stunden,  Wieder  4  Stunden 
später  wurden  die  Resultate  abgelesen,  nachdem  die  Röhrchen 
erst  vorsichtig  auf  dem   Finger  umgekehrt  waren. 


No. 

Inaktives 

Pferdeblut 

Phys. 

Frisches 

Resultat. 

R.  S 

1. 

5   %■ 

Na  Cl 

P.  S. 

I 

0,4 

cM.3 

3  Tropfen 

0,1  cM3. 

Konglutination  \  gelbl.  klareFlüssig- 

2 

0,3 

» 

» 

» 

»               V     keit  mit  kleinen, 

3 

0,2 

» 

» 

» 

V               ]    roten   Flöckchen. 

4 

0,1 

» 

» 

» 

»              (teilweise). 

S 

0,05 

» 

» 

» 

»              (teilweise). 

6 

0.03 

» 

» 

» 

keine  Konglutination. 

7 

9,01 

» 

» 

» 

»                     » 

8 

0,005 

» 

» 

é 

» 

»                     » 

9 

0,4 

» 

» 

S 

— 

Konglutination  \  vollkommen    was- 

10 

0,3 

» 

» 

_2 

"0 

— 

»               y     serhelle  Flüssig- 

II 

0,2 

» 

» 

> 

— 

»               (     keit,  in  dem  sich 

12 

0,1 

» 

» 

s 

— 

»               (      einige  schöne, 

13 

0,05 

» 

» 

J3 

— 

»               \  grosse,  dunkelrote 

14 

0,03 

>v 

» 

0 

— 

»               /  Flocken    befinden. 

15 

0,01 

» 

» 

"Sj 

— 

»              (teilweise). 

16 

0,005 

» 

» 

Schafeblut 
5   % 

»              (teilweise). 

17 

0,4 

» 

3  Tropfen 

< 

0,1  cM.3 

Konglutination. 

18 

0,3 

» 

» 

» 

19 

0,2 

» 

» 

» 

20 

o>i 

» 

» 

» 

21 

0,05 

» 

» 

» 

22 

0,03 

» 

» 

» 

23 

O.Ol 

» 

» 

» 

24 

0,005 

» 

» 

keine  Konglutination. 

25 

0,4 

» 

» 

— 

teilweise  Konglutination. 

43 


No. 

Inakti 

ves 

Schafeblut 

Phys. 

Frisches 

Resultat. 

R.  S. 

I. 

5  %■ 

Na  Cl 

P.  S. 

26 

0,3 

:M.3 

3  Tropfen 



teilweise   Konglutiiiation. 

27 

0,2 

» 

» 

— 

sehr  geringe          » 

28 

0,1 

» 

» 

— 

keine  Konglutination. 

29 

0,05 

» 

» 

— 

»                   » 

30 

0,03 

» 

» 

— 

»                    » 

31 

0,01 

» 

» 

— 

»                    » 

32 

0,005 

» 

» 

Ziegenblul 
5   %• 

»                    » 

33 

0,4 

» 

3  Tropfen 

0,1  cM.3 

Konglutination. 

34 

0,3 

» 

» 

» 

» 

35 

0,2 

» 

» 

» 

» 

36 

0,1 

» 

» 

» 

» 

37 

0,05 

» 

» 

» 

» 

38 

0,03 

» 

» 

» 

» 

39 

0,01 

» 

» 

0) 

» 

teilweise   Konglutination. 

40 

0,005 

» 

» 

£ 

» 

keine                      » 

41 

0,4 

» 

» 

3 

— 

»                           » 

42 

0,3 

» 

» 

c 

— 

»                           » 

43 

0,2 

» 

» 

K* 

— 

»                           » 

44 

0,1 

» 

» 

£ 

— 

»                           » 

45 

0,05 

» 

» 

i> 

— 

»                           » 

46 

0.03 

» 

» 

jü 

— 

»                          » 

47 

0,01 

» 

» 

0 

— 

»                           » 

48 

0,005 

» 

» 

Schweine- 
blut   5    %. 

1) 

»                           » 

49 

0,4 

» 

3  Tropfen 

d 

0,1  cM.2 

Konglutination. 

50 

0,3 

» 

» 

11 

» 

» 

51 

0,2 

» 

>' 

:=i 

» 

» 

52 

0,1 

» 

» 

» 

» 

53 

0.05 

» 

» 

<; 

» 

» 

54 

0,03 

» 

■>> 

» 

» 

55 

0,01 

» 

» 

» 

» 

56 

0,005 

» 

» 

» 

teilweise                 » 

57 

0,4 

» 

» 

— 

Konglutination. 

58 

0,3 

» 

» 

— 

teilweise                » 

59 

0,2 

» 

» 

— 

keine                       » 

60 

0,1 

» 

» 

— 

»                           » 

61 

0,05 

» 

» 

— 

»                           » 

62 

0,03 

» 

» 

— 

»                           » 

63 

0,01 

» 

» 

— 

»                          » 

64 

0,005 

» 

» 

Meerschvv.- 
blut    5    %. 

»                           » 

65 

0,4 

» 

3  Tropfen 

0,1  cM.^ 

Konglutination. 

66 

0,3 

» 

» 

» 

» 

67 

0,2 

» 

» 

» 

» 

44 


No. 


68 
69 
70 

71 

72 

73 
74 
75 
76 

77 
7S 
79 
80 


81 
82 
83 
84 

85 
86 

87 
88 
89 
90 

91 

92 

93 
94 
95 
96 


Inaktives 
R.  S.  I. 


Meerschw. 
blut   5%. 


0,1  cM.' 

0,05  » 

0,03  » 

0,01  » 

0,005  >^ 

0,4  » 

0,3  » 

0,2  » 

0,1  » 

0,05  » 

0,03  » 

0,01  » 

0,005  * 

Inaktives 

R.  S.  II. 


0,4 

o>3 

0.2 

0,1 

0,05 

0,03 

0,01 

0,005 

0,4 

0,3 

0,2 

0,1 

0,05 

0,03 

0,01 

0,005 


cM. 


97 

0,4 

98 

0,3 

99 

0,2 

100 

0,1 

lOI 

0,05 

102 

0,03 

103 

9,01 

104 

0,005 

105 

0,4 

106 

0,3 

107 

0,2 

108 

0,1 

109 

0,05 

no 

0,03 

III 

0,01 

112 

0,005 

3  Tropfen 


Phys. 
Na  CI 


Pferdeblut 

5    %• 
3  Tropfen 


Schafeblul 

5  %■ 
3  Tropfen 


Frisches 
P.  S. 


0,1  cM.3 


0,1  cM.3 


Resultat. 


0,1  cM.s 


Konçlutination. 


teilweise  Konglutination. 


keine  Konglutination. 


Konglutination  ^      ym^igkeit  ist 

*  (     hellrot    gefärbt. 

»  ) 


teilweise  Konglutination. 
keine  Konglutination. 


—  Konglutination 


Die  Flüssigkeit  in 

den    Röhrchen   isf 

wasserhell. 


teilweise  Konglutination. 


Konglutination. 


teilweise  » 

»  » 

K(jnglutitiation. 
teilweise  Konglutination. 

»  » 

keine  » 


45 


No. 

Inaktives   Ziegenblut 
R.  S.     II.        5    % 

Phys. 
NaCl 

Frisches 
P.  S, 

Resultat. 

113 

0,4       cM^. 

3  Tropfen 

0,1   cM.3 

Konglutination. 

114 
"5 

0,3          » 
0,2          » 

» 
» 

» 
» 

» 
» 

116 

0,1          » 

» 

» 

» 

117 

0,05        » 

» 

» 

» 

118 

0,03        » 

» 

» 

» 

119 

0,01        » 

» 

» 

» 

120 
121 

0,005     » 
0,4          » 

» 
» 

» 

teilweise 
keine 

» 
» 

122 

Ol  3         » 

» 

— 

» 

» 

123 

0,2         » 

» 

— 

» 

» 

124 

0,1          » 

» 

— 

» 

» 

125 
126 

0,05       » 
0,03       » 

» 
» 

' 

» 

127 

0,01       » 

» 

» 

» 

128 

0,005     » 

» 
Schweine- 

c 

» 

» 

129 

0,4         » 

blut   5    %. 
3  Tropfen 

1) 

S 

0,1  cM.^ 

Konglutination. 

130 

131 
132 

0)3         » 
0,2         » 
0,1          » 

» 
» 

0 
> 

» 
» 
» 

» 
» 
» 

133 
134 
13s 
136 

0,05       » 
0,03       » 
0,01        » 
0.005     » 

» 
» 
» 
» 

0 

» 
» 
» 
» 

» 
» 
» 

» 

137 
138 
139 

0,4         » 

0,3         » 
0,2         » 

» 
» 

— 

teilweise 
keine 

» 

Konglutination. 

» 

140 

0,1          » 

» 

N 

— 

» 

» 

141 

0,05       » 

» 

c 

— 

» 

» 

142 

143 

144 

145 

0,03       » 
0,01       » 
0,005     » 

0,4         » 

» 

» 

» 
Meerschw.; 
blut   5    %. 
3  Tropfen 

(U 

C 
< 

0,1   cIVI.3 

» 
» 
» 

» 
» 
» 

Konglutination. 

146 

147 

0,3         » 
0,2         » 

» 
» 

» 
» 

» 

148 

0,1          » 

» 

» 

» 

149 
150 

0,05       » 
0,03       » 

» 
» 

» 
» 

» 
» 

151 

152 

0,01        » 
0,005     » 

» 
» 

» 
» 

teilweise 

» 

» 

153 
154 
155 

0,4         » 

o>3         » 
0,2         » 

» 
» 
» 

— 

» 

» 

keine 

» 
» 

15Ö 

0,1          » 

» 

— 

» 

» 

157 
158 

159 

0,05       » 
0,03       » 
0,01        » 

» 
» 
» 

— 

» 
» 
» 

» 
» 

160 

0,005     » 

» 

— 

» 

» 

46 

Wenn  wir  aus  vorstehenden  Tabellen  erst  die  Resultate  be- 
trachten, erzielt  durch  die  Einwirkung  inaktiven  Rinderserums 
auf  die  verschiedenen  Blutarten,  unter  Hinzufügung  frischen 
Pferdeserums  und  wir  vergleichen  diese  mit  den  Resultaten, 
erzielt  durch  Einwirkung  frischen  Rinderserums  auf  die  Blut- 
arten, so  fallen  dabei  zwei  Besonderheiten  auf. 

1.  Durch  inaktives  Rinderserum  +  eine  konstante  Quantität 
frischen  Pferdeserums,  ist  mit  weit  kleineren  Dosen  Konglutina- 
tion  wahrzunehmen,  als  wenn  man  nur  frisches  Rinderserum 
gebraucht,  was  zweifellos  seine  Ursache  darin  findet,  dass  bei 
den  kleineren  Dosen  frischen  Rinderserums  die  Komplement- 
menge zu  gering  wird. 

2.  Das  Hämolysieren  der  verschiedenen  Blutkörperchenarten 
durch  die  Normalhämolysine  aus  dem  frischen  Rinderserum 
verschwindet  fast  ganz,  wenn  man  inaktives  Rinderserum  und 
frisches  Pferdeserum  gebraucht.  Es  scheint,  dass  die  Normal- 
hämolysine durch  das  Inaktivieren  zum  grössten  Teil  vernichtet 
werden  und  dasz  frisches  Pferdeserum  wenig  oder  keine  Normal- 
hämolysine für  die  verschiedenen   Blutkörperchen  enthält. 

Die  wichtigste  Besonderheit  in  vorstehenden  Tabellen  nimmt 
man  aber  wahr,  wenn  man  die  Resultate  betrachtet,  welche  erzielt 
worden  sind  durch  die  Einwirkung  inaktiven  Rinder  serums  auf 
die    verschiedenen  Blutarten,  ohne  Zufügung  von  Komplement. 

Dann  fällt  sofort  auf,  dass  grössere  Dosen  inaktiven  Rinder- 
serums die  verschiedenen  Blutkörperchen  (ausgenommen  die  der 
Ziege)  auch  ohne  Komplement,  konglutinieren  können,  aber 
vor  allem,  dass  Pferdeblutkörperchen  durch  inaktives  Rinder- 
serum, ohne  Zufügung  von  Komplement,  noch  schöner  konglu- 
tiniert  werden  als  durch  inaktives  Rinderserum  +  frissches 
Pferdeserum. 

Vergleicht  man  No.  i — 8  mit  9 — 16  so  ergibt  sich,  dass 
inaktives  Rinderserum  +  frisches  Pferdeserum  Pferdeblutkör- 
perchen schon  bei  einer  Dosis  von  0,1  cM^.  teilweise  zu 
konglutinieren  anfängt,  während  bei  0,03  cM3.  gar  keine  Kon- 
glutination   mehr  eintritt. 

Wenn  man  nur  inaktives  Rinderserum  gebraucht,  ohne  frisches 
Pferdeserum,  so  beobachtet  man  erst  bei  0,01  cM^.  teilweise 
Konglutination,  sodass  also  das  Komplement  gerade  die  Kon- 
glutination    hintertreibt.     Auch    die    Farbe    der    Flüssigkeit    ist 


47 

anders;  obgleich  die  Flüssigkeit  bei  No.  i — 4  schwachrot  gefärbt 
ist,  was  verursacht  wird  durch  eine  schwache  Hämolyse  der 
Blutkörperchen  mittels  der  Normalhämolysine,  welche  durch  die 
Inaktivierung  noch  nicht  ganz  vernichtet  sind,  bei  No.  g — 14 
ist  die  Flüssigkeit  wie  klares  Wasser.  Die  noch  anwesenden 
Normalhämolysine  finden  hier  kein  Komplement  um  die  Blut- 
körperchen zu  hämolysieren,  sodass  man  also  gelangt  zu  der 
wichtigsten  Tatsache:  »ohne  Komplement  keine  Hämolyse; 
ohne  Komplement  wohl  Konglutination«. 

Wenn  man  in  den  Tabellen  No.  81 — 88  mit  No.  8g — g6, 
wobei  ein  andres,  inaktives  Rinderserum  gebraucht  wurde,  ver- 
gleicht, so  gelangt  man  zu  demselben  Resultat  ;  auch  geht  die 
Konglutination  eben  so  gut  weiter  ohne  Komplement  als  mit 
Komplement.     Auch  die  Art  der  Flocken  ist  anders. 

Wenn  Komplement  anwesend  ist,  so  teilen  die  niedergeschla- 
genen Blutkörperchen  sich,  nach  schwachem  Umschütteln,  in 
feine  Flöckchen  ;  ist  kein  Komplement  anwesend,  so  beobachtet 
man  in  einer  wasserhellen  Flüssigkeit  nur  i  à  2  schwere  Flocken. 

Bei  allen  andern  Blutarten  (ausgenommen  die  der  Ziege)  ist 
auch  diese  Konglutination  wahrzunehmen,  aber  nur,  wenn 
grössere   Quantitäten  inaktiven   Rinderserums  gebraucht  werden. 

Diese  Versuche  mit  Pferdeblutkörperchen  und  inaktivem 
Rinderserum  habe  ich  wiederholt  mit  20  verschiedenen  inaktiven 
Rinderseris  und  verschiedenen  Arten  von  Pferdeblutkörperchen. 

Bei  allen  diesen  Versuchen  stiess  ich  nur  einmal  auf  ein 
inaktives  Rinderserum,  das  ohne  Komplement  Pferdeblutkörper- 
chen nicht  zu  konglutinieren  vermochte  ;  bei  allen  andern  trat 
ohne  Hinzufügung  von  Komplement  eine  schöne  Konglutination 
ein,  welche  Konglutination  in  allen  Fällen  auch  wieder  schöner 
war,  als  wenn   Komplement  hinzugefügt  worden  war. 

Auf  diese  wichtige  Erscheinung:  »Ohne  Komplement  doch 
Konglutination«,  was  nicht  passt  in  der  Theorie  von  BORDET 
und  Gay  über  das  Wesen  der  Konglutination,  hoffe  ich  später 
zurückzukommen. 

Das  Einzige  was  man  anführen  könnte  ist,  dass  man  es  in 
den  Fällen  wo  Konglutination  auftritt  ohne  Komplement,  nicht 
zu  tun  hat  mit  Konglutination  im  vollsten  Sinne  des  Wortes, 
sondern  mit  Agglutination. 


LITERATUR. 


1.  Ehrlich  und  Sachs.  Berl.  Klin.  Wochenschr.  1902.  S.  492. 

2.  BoRDET  et  Parker  Gay.  Annal,  de  l'Inst.  Past.  Bd.  20,  S.  467. 

3.  Bürdet  et  Streng.  Centr.bl.  f.  Bakt.  orig.  Bd.  49,  S.  260. 

4.  Sachs  und  Bauer,  Arb.  a.  d.  Königl.  Inst.  f.  experiment.  Therapie 

zu  Frankfort  am  Main.  1907. 

5.  Streng.  Zeitschr.  f.  Imm.  forsch.  Orig.  Bd.  2,  S.  415. 

6.  Idem.  Centr.bl.  f.  Bakt.  orig.  Bd.  50,  S.  47. 

7.  Cohen.  Annal,  de  l'Inst.  Past.  Bd.  23,  S.  273. 

8.  Gay  and  Lucas.  Proc.  of  the  Society  f.  exp.  Biol.  and  Med.  1910. 

9.  Swift  and  Thro.  Arch.  Intern,  med.  19 11. 
IG.  Luger.  Centr.bl.  f.  Bakt.  orig.  Bd.  65,  S.  390. 

11.  Sauli.  Zeitschr.  f.  Imm.  forschr.  orig.  Bd.  9.  S.  359. 

12.  Streng.  Finska  läkares  ällskapets  handlingar.   19 10. 

13.  Karvonen.  Arch.  f.  Dermat.  u.  Syphilis.  Bd.   108.  Heft  3. 

14.  Siebert  und  MiRONESCU.  Deutsche  med.  Wochenschr.  191 1.  S.  2084. 

15.  Hecht.  Berl.  Klin.  Wochenschr.  Bd.   1912.  S.  58. 

16.  Jacobäus.  Zeitschr.  f.  Imm.  forsch,  orig.  Bd.  8,  S.  445. 

17.  Streng.  Zieglers  Beiträge  zur  path.  Anatomie.  Bd.  51,  S.  279. 

18.  Pfeiler  und  Weber.  Berl.  tierärztl.Wochenschr.  i9i2.No.43,S.785. 

19.  Idem.  »  »  »  »       »    47,  »  873. 

20.  Idem.  Zeitschr.    f.    Inf.    Kr.heiten    der    Haustieren. 

Bd.   12,  S.  397. 

21.  Stranigg.    Zeitschr.    f.    Inf.    Kr.heiten     der    Haustiere.     Bd.    14, 

S.  166,  S.   297. 


IMMUNISATION  ARTIFICIELLE  CONTRE  LA 
PIROPLASMOSE  DU  BÉTAIL  EUROPÉEN  IMPORTÉ 

AU  BRÉSIL 

PAR 

L.   MISSON. 

Directeur  de  r Industrie  Animale  de  V Etat  de   Sao  Paulo. 


Dans  un  article  publié  précédemment  dans  le  numéro  du 
1er  Août  1912,  des  Annales  de  Gembloux,  en  même  temps  que 
je  justifiais  l'importation  au  Brésil  des  meilleures  races  de  bétail 
européen,  dans  le  but  de  les  croiser  avec  les  races  indigènes, 
j'indiquais  les  insuccès  qui  avaient  marqué  les  premières  impor- 
tations et  la  raison  principale  de  ces  échecs. 

Je  veux  parler  de  la  piroplasmose  bovine,  connue  dans  presque 
toute  l'Amérique  du  Sud  sous  le  nom  de  tristeza. 

Pour  la  clarté  de  cet  article,  je  reverrai  rapidement  tout  ce 
que  j'ai  déjà  dit  au  sujet  de  cette  maladie,  la  découverte,  par 
NUTTAL  et  Hadwen,  des  effets  du  bleu  de  trypan  sur  le 
protozoaire  qui  en  est  la  cause  et  enfin  les  expériences  aux- 
quelles se  sont  livrés  Stockman  à  Londres  et  le  Dr.  Theiler 
dans  l'Afrique  du  Sud. 

Avec  mon  collègue  et  ami  le  Dr.  RaQUET,  qui  à  ce  moment 
était  chargé  de  l'organisation  du  Poste  Zootechnique  de  Sao 
Paulo,  nous  pûmes  déjà,  en  1907,  avec  les  animaux  importés 
à  cette  époque,  arriver  à  la  conclusion  que  la  maladie,  jusqu' 
alors  non  déterminée,  qui  décimait  le  bétail  importé,  n'était 
autre  que  la  piroplasmose  bovine,  produite  par  le  piroplasma 
bigeminum,  transmis  aux  animaux  par  les  tiques  et  constater, 
d'accord  avec  les  indications  de  SMITH  et  KiLBORNE,  que  ce 
piroplasma  produisait  une  maladie  très  grave,  contre  laquelle 
les  animaux  étaient  généralement  immunisés  après  une  première 
attaque  assez  forte. 

4 


50 

Il  nous  fut  possible  aussi  de  constater  que  les  pertes  étaient 
beaucoup  moindres  lorsque  l'on  avait  soin  de  prendre  les  pré- 
cautions suivantes  : 

i".  de  n'importer  que  des  animaux  jeunes,  âgés  de  12  à  14 
mois,  qui,  toujours  se  sont  montrés  beaucoup  plus  résistants 
que  les  animaux  ayant  atteint  leur  complet  développement; 

2'^.  de  s'abestenir  d'importer  des  génisses  pleines,  qui  toujours 
avortent  quand  elles  sont  atteintes  de  la  maladie  et  souvent  y 
succombent  ; 

3^.  de  ne  faire  l'importation  au  Brésil  que  pendant  la  saison 
d'hiver,  d'Avril  à  fin  Septembre,  afin  que  les  ^animaux  souffrent 
moins  du  changement  de  climat  ; 

40.  afin  de  pratiquer  le  plus  tôt  possible  l'immunisation 
naturelle  par  l'application  de  tiques  virulents  en  quantité  limitée, 
ou  l'immunisation  artificielle  par  l'injection  sous-cutanée,  aux 
animaux  importés,  de  sang  virulent  d'un  animal  rétabli  depuis 
peu  d'une  attaque  de  piroplasmose. 

Lors  des  importations  qui  furent  faites  les  années  suivantes, 
il  fut  tenu  compte  des  conseils  énumérés  plus  haut  et  les  pertes, 
qui  autrefois  étaient  de  go  0/0  et  plus,  diminuèrent  rapidement  ; 
elles  furent  réduites  à  33  0/0  c"  1908,  à  13  0/0  en  1909  et 
tombèrent  à  7  0/0  en  19 10.  En  191 1,  elles  furent  un  peu  plus 
élevées. 

En  présence  de  cette  importante  diminution  de  la  mortalité, 
les  importations  augmentèrent  rapidement  et  pendant  les  4 
dernières  années,  j'ai  acheté  en  Europe,  tant  pour  le  Gouver- 
nement que  pour  les  particuliers  dont  l'Etat  subventionnait  les 
achats,  de  51  bovidés  en  1909,  de  115  en  1910,  de  115  en 
191 1   et  de   138  en   191 2,  soit  un  total  de  419  en  4  ans. 

Par  les  études  réalisées  à  Sao  Paulo,  tant  par  le  Dr.  CariNI, 
Directeur  de  l'Institut  PASTEUR,  que  par  notre  service  vétéri- 
naire et  spécialement  par  le  Dr.  LuiZ  PiCOLLO,  qui  pendant 
longtemps  fut  le  seul  vétérinaire  de  la  Direction  de  l'Industrie 
animale,  nous  avons  pu  nous  convaincre  que  la  piroplasmose 
existe  pour  ainsi  dire  dans  toutes  les  fermes  de  l'Etat  de  Sao 
Paulo,  où  tous  les  animaux  bovins  qui  y  sont  nés  et  qui  y  ont 
été  élevés  ont  eu  la  maladie  et  conservent  dans  le  sang  le 
piroplasme  virulent. 

La    meilleure    preuve    de  ce  que  j'avance  réside  dans  le  fait 


PLANCHE  I. 


Folia  Microbiologica  III. 

(Misson). 


Tiques  avec  leurs   œufs,  chaque  division  correspond  à  un  milimètre  carré. 


PLANCHE  II. 


Folia  Microbiologica  III. 
(Misson). 


Jeunes   tiques  sur  un  pieux  d'enclos. 


5î 

que  de  721  vaches  et  génisses  qui  ont  été  envoyées  au  Poste 
Zootechnique  Central  depuis  sa  fondation,  de  tous  les  coins  de 
l'Etat,  pour  les  reproducteurs  du  Gouvernement,  une  seule,  a 
été  atteinte  de  tristeza.  Il  s'agissait  d'une  génisse  née  et  élevée 
dans  un  étable  de  la  ville,  qui  n'avait  jamais  été  piquée  par 
les  tiques,  et  qui,  par  conséquent,  n'avait  jamais  pu  avoir  la 
maladie  ni  être  immunisée. 

Aucune  des  autres,  provenant  des  fermes  d'élevage  de  l'inté- 
rieur du  pays,  n'a  présenté  le  moindre  signe  de  maladie,  ce 
qui  prouve  que  toute  étaient  déjà  immunisées  et  que,  par  con- 
séquent, la  tristeza  existait  dans  les  fermes  d'où  elles  venaient. 

Il  est  donc  indispensable,  que  tous  les  reproducteurs  bovins 
importés  soient  eux-mêmes  immunisés  de  suite,  si  nous  voulons 
que  plus  tard,  quand  ils  auront  acquis  un  plus  grand  dévelop- 
pement et  que,  pour  cette  même  raison,  ils  seront  plus  sen- 
sibles, ils  ne  succombent  pas  à  la  maladie. 

Les  recherches  effectuées  par  le  Dr.  CarINI  lui  ont  permis 
de  constater  que  nous  possédons  aussi,  à  S~'o  Paulo,  V anaplasma 
marginale,  découvert  par  le  Dr.  ARNOLD  Theiler  au  Transvaal 
en  1910,  et  que  les  animaux  importés  sont  très  souvent  atteints 
des  deux  maladies,  la  seconde,  l'anaplasmose  étant  généralement 
plus  grave  encore  que  la  première. 

Immunisation. 

En  1909,  le  professeur  NUTTALL,  de  Cambridge,  en  colla- 
boration avec  Hadwen,  montrait  l'efficacité  de  l'application  du 
bleu  de  trypan  dans  la  piroplasmose  du  chien  et  cette  efficacité 
fut  confirmée,  quelque  temps  après  par  des  expériences  de 
Mr.  JOWETT,  de  Capetown,  et  du  Dr.  K.  F.  Meyer,  de 
l'Institut  bactériologique  d'Onderstepoort. 

Peu  après,  NUTTALL  et  Hadwen  entreprirent  de  nouvelles 
expériences  ayant  pour  but  d'étudier  les  effets  de  ce  même 
médicament  sur  les  animaux  souffrant  de  la  piroplasmose  bovine, 
et  ils  conclurent  que  le  bleu  de  trypan  serait  probablement  un 
remède  efficace  pour  le  traitement  de  la  piroplasmose.  Ils 
prouvèrent  de  plus  que  ce  médicament  n'avait  aucun  effet  nui- 
sible sur  la  santé  des  animaux. 

La  même  année,   Mr.  Stockman,  chef  du  service  vétérinaire 


52 

du  Gouvernement  anglais,  de  Londres,  entreprit  une  série  d'ex- 
périences qui  corroberèrent  pleinement  les  résultats  obtenus  par 
NUTTALL.  Enfin,  le  Dr.  Theiler,  de  Pretoria,  confirma  abso- 
lument les  observations  précédentes  dans  un  article  très  complet 
qu'il  publia  en  Novembre  1911  dans  »1' Agricultural  Journal  of 
South  Africa«,  en  conseillant  franchement  son  emploi  dans  les 
cas  d'infection  artificielle. 

Jugeant  cette  découverte  comme  étant  d'une  importance 
capitale  pour  les  éleveurs  de  SSo  Paulo,  je  fis  la  traduction 
complète  de  cet  article  et  le  publiai  dans  le  »Criador  Paulista« 
de   Décembre   191 1. 

Peu  de  temps  après,  le  18  Février  1912,  j'eus  l'occasion 
d'appliquer  le  bleu  de  trypan  sur  un  taureau  BoUed  Angus, 
importé  d'Argentine,  qui  était  bien  attaqué  de  piroplasmose 
contractée  naturellement.  Il  était  déjà  atteint  d'hématurie  et 
l'examen  microscopique  démontra  la  présence  de  nombreux 
piroplasmes  dans  le  sang.  Je  dois  ajouter  que  cet  animal  était 
déjà  d'un  certain  âge,  ce  qui,  ajouté  au  fait  que  l'immunisation 
était  naturelle,  rendait  la  guérison  plus  difficile. 

Il  lui  fût  appliqué  200  cent,  cubes  de  solution  de  bleu  de 
trypan,  et  l'effet  de  cette  injection  sous  cutanée  ne  se  fit  pas 
attendre.  Les  parasites,  très  nombreux  dans  les  préparations 
faites  avant  l'injection,  avaient  disparu  complètement  dans  celles 
qui  furent  préparées  avec  le  sang  prélevé  le  lendemain  ;  l'urine 
rouge  avait  cessé  et  le  taureau,  fort  triste  la  veille  mangeait 
et  ruminait  comme  un  animal  absolument  sain. 

Le  5  et  le  12  Mars,  deux  nouvelles  injections  de  bleu  de 
trypan  furent  faites,  absolument  dans  les  mêmes  conditions,  sur 
deux  génisses  de  même  race,  toutes  deux  se  rétablissant  par- 
faitement en  quelques  jours. 

Je  dois  faire  remarquer  que  ces  résultats,  tous  obtenus  dans 
des  cas  d'infection  naturelle^  sont  d'autant  plus  remarquables, 
que  3  autres  animaux,  (i  taureau  et  2  génisses),  de  même  race, 
de  même  âge  et  de  même  origine,  qui  ne  furent  pas  traités 
lorsqu'ls  tombèrent  malades,  (parce  que  à  ce  moment  le  remède 
n'était  pas  encore  connu  ici),  moururent  tous  trois,  rapidement, 
peu  de  temps  après  l'apparation  de  la  maladie. 

D'autres  applications  de  bleu  de  trypan  furent  faites  plus  tard 
par  le  service  vétérinaire  de  la  Direction  de  l'Industrie  animale  : 


53 

1°.  le  I e»"  Mars,  sur  une  génisse  Hereford  importée  d'Argentine 
et  atteinte  d'anaplasmose,  confirmée  par  l'examen  microscopique. 
Elle  mourut  subitement,  le  même  jour  ; 

2^.  le  14  Mars,  sur  une  génisse  Schwyz  née  au  Poste  Zoo- 
technique Central,  atteinte  de  anaplasmose?  et  qui  était  guérie 
le  20  du  même  mois  ; 

3".  le  15  Avril,  sur  une  autre  vache  Hereford  importé  d'Ar- 
gentine, infectée  naturellement  de  piroplasmose,  et  qui  de  même, 
guérit  rapidement. 

Tous  ces  animaux,  traités  par  le  bleu  de  trypan,  depuis  10 
mois,  ont,  à  diverses  reprises,  été  attaqués  et  infectés  par  les 
tiques,  au  Poste  Zootechnique  Central  ou  dans  les  fermes  de 
l'intérieur  où  ils  ont  été  envoyés  et  où  quelques  uns  vivent  en 
pleine  liberté  dans  la  campagne.  Aucun  d'eux,  jusqu'à  présent, 
n'a  présenté  le  moindre  signe  de  nouvelle  atteinte  de  la  maladie. 

Non  seulement  ils  ont  été  guéris,  mais  ils  sont  donc  par- 
faitement immusisés. 

Nous  pouvons  en   déduire  : 

Que  dans  certains  cas,  c'est  à  dire  lorsque  l'injection  sous 
cutanée  de  la  solution  de  bleu  de  trypan  est  faite  au  moment 
opportun,  ce  remède  peut  être  efficace  dans  les  cas  de  piroplas- 
mose contractée  naturellement,  mais,  comme  le  dit  très  bien  le 
Dr.  Theiler  dans  son  article,  il  ne  faut  pas  généraliser,  car  souvent 
l'intervention  dans  ces  cas  naturels  peut  arriver  trop  tard. 

C'est  surtout  dans  l'immunisation  artificielle  contre  la  piro- 
plasmose que  ce  remède  est  utile,  car  il  permet  d'en  contenir 
et  d'en  réduire  le  danger.  Il  a  soin  d'ajouter  que  cette  immu- 
nisation artificielle  doit  être  faite  par  des  personnes  compétentes, 
disposant  en  même  temps  du  matériel  nécessaire. 

Immunisation  artificielle. 

En  vue  des  heureux  résultats  obtenus  par  StOCKMAN  à 
Londres  et  surtout  par  Theiler  au  Transval,  j'avais  demandé, 
en  Janvier  dernier  à  la  Secretaria  d'Etat,  à  ce  que  tous  les 
reproducteurs  d'espèce  bovine  que  je  devais  acquérir  cette 
année  en  Europe,  tant  pour  le  Gouvernement  que  pour  les 
fermiers  de  l'Etat,  fussent  immunisés  artificiellement,  aussitôt 
leur  arrivée  au  Brésil. 


54 

Par  suite  de  circonstances  spéciales,  lors  de  mon  retour  au 
Brésil,  le  Novembre  dernier,  je  retrouvai  tous  ces  animaux, 
(arrivées  depuis  le  23  Août  à  Sao  Paulo),  conservés  dans  les 
étables  et  baignés  périodiquement  dans  une  solution  de  sarnol, 
pour  les  empêcher  d'être  piqués  par  les  tiques  et  infectés  de 
Piroplasmose. 

A  un  moment  donné  cependent,  vers  le  commencement  de 
Septembre,  quelques  uns  d'entre  eux,  (28  de  différentes  races), 
avaient  été  lâchés  dans  la  prairie,  mais  comme  6  d'entre  eux 
étaient  morts,  à  la  suite  d'une  infection  naturelle  de  Piroplas- 
mose, on  les  avait  ensuite  rentré  tous  et  protégés  contre  une 
nouvelle  infection. 

Vu  le  péril  qu'il  pouvait  y  avoir  à  laisser  l'infection  se  pro- 
duire naturellement  et  la  nécessité  de  ne  vendre,  à  la  hausse 
publique  annuelle,  aux  èlevours  de  l'Etat,  que  des  animaux  dûment 
immunisés,  je  m'empressai  de  solliciter  de  Mr.  le  Dr.  PAULO 
DE  MORAES,  Secrétaire  de  l'Agriculture,  l'autorisation  de  pratiquer, 
sur  tous  les  animaux,  importés  par  le  Gouvernement,  l'immuni- 
sation artificielle  contre  le  piroplasmose,  que  je  demandais  à 
pouvoir  appliquer,  depuis  plusieurs  années,  en  employant  en 
même  temps  le  bleu  de  trypan,  c'est  à  dire  le  procédé  découvert 
par  NUTTALL  et  Hadwen  et  recommandé  par  Stockman  et 
Theiler. 

Le  Dr.  PAULO  DE  MORAES.  très  compétent  en  la  matière, 
discuta  longuement  avec  moi  cette  question,  qui  l'intéressait 
vivement,  non  seulement  parce  que  médecin  distingué,  mais 
encore  comme  Secrétaire  de  l'Agriculture  soucieux  des  intérêts 
de  son  département,  et  s'empressa  de  m'accorder  l'autorisation 
demandée.  Je  dois  ajouter  que  pendant  les  deux  mois  que 
durèrent  ces  immunisations,  ce  me  fût  un  réel  plaisir  et  un 
grand  stimulant  que  de  voir  l'intérêt  qu'il  montrait  aux  ren- 
seignements que  je  lui  donnais  chaque  semaine  sur  la  marche 
des  immunisations. 

L'autorisation  n'ayant  été  accordée  le  17  Novembre,  je  choisis, 
le  lendemain,  comme  sujets  de  la  première  expérience,  parmi 
les  animaux  importés  cette  année  d'Europe,  8  bovins  qui,  d'après 
les  notes  du  service  vétérinaire,  n'avaient  présenté  aucun  signe 
de  maladie  depuis  3  mois  qu'ils  étaient  arrivés.  Nous  choisîmes 
ensuite,  avec  Mr.   M.  ROUSSEAU,  le  chef  du  service  vétérinaire, 


TLANCHE  III. 


Folia  Microbiologica  III. 
(Misson), 


Taureau   llamand   >Jan  II«,   malade  de  Piroplasmose  sous  forme   naturelle 
(Rétabli   par  la  suite». 


55 

2  jeunes  taureaux  de  race  flamande,  tous  deux  de  la  même 
importation  que  les  autres,  mais  qui  avaient  eu  la  piroplasmose, 
bien  caractérisée,  au  commencement  d'Octobre  et  chez  lesquels 
il  y  avait  presque  certitude  de  trouver  du  sang  virulent  en 
même  temps  que  la  probabilité  de  ne  pas  rencontrer  d'ana- 
plasmose  dans  ce  sang. 

Je  fis  prendre,  pour  cette  première  expérience,  du  sang  de 
2  animaux  différents,  afin  de  déterminer,  si  possible,  pour  les 
expériences  suivantes,  le  degré  de  virulence  du  sang  de  chacun 
d'eux  et  d'obtenir  ainsi,  pour  les  infections  futures,  un  animal 
dont  le  sang  pût  s'employer  avec  certitude  de  transmettre  la 
piroplasmose  à  des  animaux  jusqu'alors  indemnes. 

Le  premier  essai  nous  montra  que  tous  deux  possédaient  un 
sang  virulent  et  par  la  suite,  nous  fûmes  à  même  de  constater 
que  ce  sang  était  libre  d'anaplasmes. 

Lors  de  la  première  expérience,  une  partie  des  injections 
furent  faites  avec  du  sang  pur,  les  autres  avec  le  même  sang 
défibriné,  sans  que  les  résultats  fussent  différents  quant  à 
l'infection. 

Pratique  de  l'immunisation  par  Theiler. 

La  pratique  de  l'immunisation  est  assez  simple. 

Les  animaux  importés  étant  un  peu  remis  de  leur  voyage, 
on  fait  à  chacun  d'eux,  au  moyen  d'une  seringue,  une  injection 
sous-cutané  de  5  c.  cubes  de  sang  virulent  pris  à  la  jugulaire 
d'un  animal  remis  depuis  peu  de  temps  de  la  piroplasmose. 

Vers  le  5ème  ou  le  6ème  jour,  la  fièvre  se  déclare  et  la 
température  augmente  sensiblement;  vers  le  yème  jour,  parfois 
un  peu  plus  tôt,  les  piroplasmes  commencent  à  apparaître  dans 
le  sang,  tandis  que  le  jour  suivant,  les  lamelles  microscopiques 
décèlent  la  présence  d'un  nombre  beaucoup  plus  considérable 
de  parasites  et  que,  parfois,  apparait  en  même  temps  l'urine  rouge. 

A  ce  moment,  c'est  à  dire  lorsque  les  piroplasmes  sont  nom- 
breux, en  pratique  une  injection  sous-cutanée  de  100  à  200 
c.  cubes,  (200  ce.  pour  des  animaux  de  600  kgs.  de  poids 
vif),  d'une  solution  de  bleu  de  trypan  à  la  dose  de  1  gramme 
de  cristaux  de  bleu  de  trypan  pour  100  c.  cubes  d'eau  bouillie 
et  refroidie. 


56 

Après  l'injection  de  bleu  de  trypan,  on  note  presque  toujours 
une  augmentation  presque  immédiate  de  la  température  ;  elle 
est  probablement  due  à  la  destruction  des  parasites  et  à  la 
mise  en  liberté  rapide  des  toxines  dans  le  plasma  du  sang. 

Après  24  ou  48  heures,  elle  redevient  presque  toujours  normale. 

Parfois,  les  parasites,  qui  semblent  complètement  éliminés 
immédiatement  après  l'injection,  réapparaissent  dans  le  sang 
après  quelques  jours  mais  toujours  en  petite  quantité,  ce  qui 
indique  bien  que  la  préparation  ne  détruit  pas  tous  les  parasites. 
Jamais  cependant,  ces  piroplasnies  qui  restent  ne  produisent 
de  rechute  de  la  maladie. 

Le  bleu  de  trypan  ne  tuant  pas  tous  les  parasites  dans  le 
sang,  la  conséquence  doit  être  une  immunité  durable. 

Je  ne  veux  pas  étudier  séparément  les  différentes  expériences 
faites  dernièrement  ;  je  préfère  donner  tout  d'abord  le  tableau 
des  temperatures  constatées  chez  tous  les  animaux  infectés 
artificiellement  et  traités  par  le  trypanbleu  d'abord  avec  les 
indications  ci-dessus  et  indiquer  ensuite  les  observations  les 
plus  intéressantes  qu'il  nous  a  été  donné  de  faire. 

Dans  les  expériences  faites  ici,  on  voit  donc  que  sur  72 
animaux  qui  ont  été  infectés  artificiellement,  avec  du  sang 
virulent  d'un  animal  ayant  eu  la  piroplasmose  par  suite  d'une 
infection  naturelle,  62  ont  réagi,  c'est  à  dire  qu'ils  ont  eux- 
mêmes  eu  la  piroplasmose,  parfaitement  caractérisée  par 
l'examen  microscopique  du  sang. 

La  réaction,  c'est  à  dire  la  présence  de  nombreux  piroplasnies 
dans  le  sang,  sur  les  lamelles  préparées,  a  été  constatée  : 
dans     2  cas,  le     5ème  jour  après  l'infection, 


16 

cas, 

le 

6ème 

15 

cas. 

le 

aème 

9 

cas, 

le 

gème 

10 

cas, 

le 

çème 

9 

cas. 

le 

loème 

I 

cas. 

le 

I^ème 

\Jurine  rouge  a  été  notée  dans  4  cas  seulement. 

Uinjection  sous-cutanée  de  la  solution  de  bleu  de  trypan, 
faite  chaque  fois  par  moitié  à  Vendrait  même  de  Vinfection, 
par    moitié   du  coté  opposé  toujours  derrière  l'épaule,  presque 


Folia   Microbiologica  III. 
(Misson). 


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58 

chaque  fois,  été  suivie  d'une  augmentation  rapide  et  assez 
sensible  de  la  température,  mais,  chez  presque  tous  les  animaux, 
celle-ci  s'est  normaUsée  rapidement  et  la  plupart  d'entre  eux 
étaient  déjà  remis  complètement  le  iième  jour  après  l'infection, 
comme  on  peut  le  voir  parfait;ement  par  le  diagramme  ci-joint, 
des  temperatures  journalières  de  la  génisse  flamande  Blés  qui 
est  typique. 

Mr.  DescazeaUX,  vétérinaire  de  la  Direction,  a  fait  l'injection 
de  trypan  à  l'encolure  à  quelques  taureaux  et  a  pu  constater 
que  la  chute  de  la  température  a  été  beaucoup  moins  rapide 
après  cette  injection,  ce  qui  dans  son  opinion,  est  dû  à  ce  que, 
au  point  d'infection,  il  doit  se  produire  un  foyer  plus  actif, 
qui  serait  détruit  plus  rapidement  par  l'injection  de  bleu  de 
trypan  lorsque  cette  injection  est  faite  au  même  endroit. 

Dans  certains  cas,  les  températures  accusées  quelques  heures 
après  l'injection  ont  été  très  élevées,  et  dans  deux  cas  nous 
avons  pu  constater  à  ce  moment,  42°2  et  42°4  chez  deux 
génisses  flamandes. 

De  la  comparaison  de  tous  les  maximas  constatés,  on  ne 
peut  cependant  tirer  aucune  conclusion  en  ce  qui  concerne  la 
plus  ou  moins  grande  résistance  à  l'infection  des  animaux  des 
diverses  races. 

On  ne  peut  non  plus  le  faire  en  comparant  le  nombre  des 
animaux  des  différentes  races  qui  ont  réagi. 

Sur  26  taureaux  Hollandais  infectés,        25  ont  réagi  ; 
»     15  génisses  Hollandaises  infectées,   14     »         > 
»     15  taureaux  Schwyz  infectés,  7     »         » 

»     10  génisses  Schwyz  infectées,  10     »         » 

»       6  »        flamandes  infectées,          6     »         >' 

soit   un  total  de  62  réactions  sur  72  infections  artificielles. 

10    de  ces  animaux  n'ont  pas  présenté  de  réaction,  ce  sont: 

8  taureaux  Schwyz,  i  taureau  Hollandais  et  i  génisse  Hollan- 
daise, mais  on  ne  peut  cependant  en  déduire  que  les  taureaux 
Schwyz  aient  été  plus  résistants.  Cette  apparence  de  plus  forte 
résistance  provient  de  ce  que  ces  animaux,  qui  comme  tous  les 
autres,  étaient  ici  depuis  le  23  Août,  c'est  à  dire  depuis  4  mois, 
avaient  été  lâchés  dans  la  prairie  peu  de  temps  après  leur 
arrivée,  au  commencement  de  Septembre,  avaient  étépiqués  par 
les    tiques    et,    par  la  suite,  avaient  eu  la  piroplasmose.     Chez 


59 

quelques  uns  d'entre  eux,  elle  fut  parfaitement  constatée,  chez 
d'autres,  au  contraire,  elle  était  passée  inaperçue.  Tous  cepen- 
dant avaient  acquis  une  immunité  suffisante  pour  résister  à  une 
nouvelle  infection,  puisqu'aucun  d'entre  eux  n'a  présenté  de 
température  abnormale  pendant  toute  la  période  d'observation 
qui  suivit  l'infection  artificielle  et  que,  toujours,  l'examen 
microscopique  des  lamelles  préparées  avec  leur  sang  a  été  négatif. 

Huit  jeunes  taureaux  flamands  qui  faisaient  partie  de  la  même 
importation  ont  été  malades,  la  plupart  atteints  de  piroplasmose 
comme  suite  à  une  infection  naturelle,  fin  Septembre  ou  commen- 
cement d'Octobre,  mais  tous  se  sont  rétablis  assez  rapidement, 
sans    qu'il    fut    nécessaire    de  leux  appliquer  le  bleu  de  trypan. 

Ce  fait,  qui  semblerait  montrer  que  l'infection  qui  se  produit 
à  cette  époque,  c'est  à  dire  vers  la  fin  de  l'hiver  ou  le 
commencement  du  printemps,  serait  moins  grave  que  celle  qui 
se  déclare,  (ici  au  Poste)  de  Décembre  à  Février,  ou  que  les 
tiques  sont  à  ce  moment  moins  nombreux  ou  moins  virulents, 
confirme  par  conséquent  ce  que  j'ai  toujours  dit  de  l'avantage 
qu'il  y  a  à  importer  les  animaux  en  hiver,  (fin  Mai  à  fin  Août 
au  Brésil),  et  à  les  immuniser  le  plus  tôt  possible  après  leur 
arrivée. 

Dans  les  nombreuses  expériences  faites  ici,  nous  avons  seu- 
lement eu  4  cas  dans  lesquels  l'urine  rouge  a  été  constatée, 
sans  que  cependant  les  animaux  sur  lesquels  elle  fut  observée 
présentissent  des  symptômes  plus  graves  que  les  autres  et  sans 
que  leur  guérison  fut  plus  lente. 

Lors  de  la  troisième  expérience,  en  plus  des  infections  pra- 
tiquées avec  le  sang  des  taurillons  flamands  qui  donnèrent 
toujours  des  infections  bien  caractérisées,  il  en  fut  fait  trois 
autres,  à  deux  taureaux  Schwyz  et  à  un  taureau  Hollandais,  avec 
5  ce.  de  sang  d'un  taureau  No.  3,  qui  avait  été  atteint  de 
piroplasmose  le  25  Septembre,  à  la  suite  d'une  infection  naturelle. 

Aucun  d'entre  eux  ne  présent  de  réaction,  les  deux  Schwyz, 
pendant  les  12  jours  qu'ils  restèrent  en  observation  accusant 
des  températures  toujours  comprises  entre  38°  et  39°,  la  tem- 
pérature du  Hollandais,  pendant  la  même  période,  oscillant 
entre  38°4'  et  39°8'.  A  aucun  moment  il  ne  fut  possible  de 
constater  la  présence  de  piroplasmes  dans  le  sang  d'aucun 
d'entre  eux. 


6o 

A  la  suite  de  ce  résultat  négatif,  qui  pouvait  s'attribuer  à  la 
non  virulence  du  sang  employé  ou  bien  à  ce  que  les  3  autres 
taureaux  avaient  déjà  acquis  l'immunité,  je  résolue  de  les  sou- 
mettre tous  à  une  nouvelle  infection,  cette  fois  avec  du  sang 
du  taurillon  flamand,  dont  la  virulence  était  bien  connue.  Je 
fis  en  même  temps  infecter,  avec  le  même  sang,  le  taureau 
Schwyz  No.  3  dont  le  sang  n'avait  pas  produit  de  réaction 
sur  les  3  autres. 

Des  recherches  faites  dans  les  notes  du  service  vétérinaire, 
j'avais  pu  voir  que  ce  taureau,  lorsqu'il  avait  été  malade  en 
Septembre,  avait  reçu  une  injection  de  bleu  de  trypan. 

Tous  quatre  réagirent  cette  fois-ci  parfaitement,  comme  on  peut 
le  voir  par  le  diagramme  ci- joint  des  températures  enregistrés 
chez  le  taureau  Schwyz  Medor  No.  3  et  par  celui  du  taureau 
Hollandais   »Concurrent«   No.   342. 

Tandis  que  l'injection  de  bleu  de  trypan  était  faite  en  temps 
voulu  aux  trois  premiers,  c'est  à  dire  lorsque  leur  sang  accusa, 
au  microscope,  le  présence  de  nombreux  piroplasmes,  je  m'ab- 
stins d'appliquer  ce  remède  au  taureau  No.  3  lorsque,  le  yème 
jour,  sa  température  atteignit  40°2'  et  lorsque  son  sang  ren- 
fermait de  nombreux  piroplasmes. 

Je  voulais  voir  si  l'infection  naturelle  qu'il  avait  subie  précé- 
demment lui  avait  conféré  l'immunité. 

Comme  il  est  facile  de  le  voir  par  le  diagramme,  sa  tempé- 
rature descendait  dès  le  lendemain  à  39°8'  et,  10  heures  plus 
tard,  elle  était  retombée  à  38°4'  à  la  normale.  Quant  aux  piro- 
plasmes, ils  étaient  déjà  beaucoup  moins  nombreux  le  Sème  jour. 

On  peut  donc  en  conclure  que  le  taureau  était  déjà  immu- 
nisé et  que  la  présence  du  bleu  de  trypan  injecté  3  mois  plus 
tôt  empêchait  encore  l'évolution  des  piroplasmes  qui  lui  furent 
injectés  lors  de  l'infection  avec  le  sang  virulent.  On  peut  aussi 
en  déduire  que,  probablement  à  cause  de  l'injection  de  bleu 
de  trypan  faite  3  mois  et  6  jours  auparavant,  son  sang  avait 
perdu  sa  virulence. 

C'est  là  un  point  important,  parce  qu'il  nous  indique  que  le 
sang  d'un  animal  traité  par  le  bleu  de  trypan  perd  sa  virulence 
pendant  un  temps  plus  ou  moins  long  et  qu'il  faut  s'abstenir 
de  l'employer  pour  les  infections  artificielles  peu  de  temps  après 
l'application  de  ce  remède. 


6t 

Une  déduction  plus  importante  encore,  c'est  que  son  emploi 
nous  sera  d'un  grand  appoint  dans  la  lutte  contre  la  Piroplas- 
mose. En  effet,  il  est  bien  probable  que  tous  les  tiques  qui 
auront,  pendant  îine  période  de  j  mois  au  moins,  attaqué  un 
animal  traité  par  le  bleu  de  trypan,  dont  le  sang,  comme  nous 
venons  de  le  voir,  ne  sera  pas  virulent,  ne  s'infecteront  pas 
eux-mêmes  et  ne  donneront  pas  naissance  à  des  tiques  virulents. 
La  Piroplasmose  se  transmettra  donc  moins  et  tendra  par 
conséquent  à  disparaître. 

Dans  la  Piroplasmose  contractée  par  suite  d'une  infection  natu- 
relle, Vavortement  est  une  conséquence  presque  inévitable  de 
la  maladie. 

Lors  des  essais  que  nous  avons  faits  ici,  plusieurs  génisses 
étaient  en  état  de  gestation  plus  ou  moins  avancée,  mais 
aucune  d'elles  n'a  avorté,  toutes  ont  parfaitement  supporté  la 
maladie  produite  artificiellement. 

Pendant  tout  le  temps  que  les  animaux  ont  été  en  observation, 
ils  se  sont  conservées  dans  d'excellentes  conditions,  presque 
toujours  ils  ont  mangé  et  ruminé  parfaitement;  c'est  à  peine 
si  quelques  uns  d'entre  eux,  et  ils  sont  peu  nombreux,  ont 
montré  un  peu  d'inapétence  après  l'injection  de  la  solution  du 
bleu  de  trypan,  c'est  à  dire  au  moment  ou  la  fièvre  était  la 
plus  forte. 

Jamais  cependant  nous  n'avons  du  intervenir  et  aucun  des 
animaux  en  traitement,  pendant  toute  la  période  d'observation, 
n'a  reçu  le  moindre  médicament  ou  même  le  moindre  stimulant. 

Les  premières  expériences  m'avaient  fait  voir  parfaitement 
la  différence  entre  la  piroplasmose  naturelle  et  la  piroplasmose 
artificielle  avec  emploi  du  bleu  de  trypan  quant  à  l'état  de 
santé  des  animaux  avant  et  après  la  maladie. 

Dans  la  piroplasmose  contractée  naturellement,  les  animaux 
souffrent  en  effet  un  temps  plus  ou  moins  long  et  leur  conva- 
lescence est  souvent  lente.  Après  la  maladie  ils  sont  toujours 
très  affaiblis,  manquent  presque  complètement  d'appétit  et 
généralement  maigrissent  a  vue  d'oeil.  Leur  convalescence  est 
presque  toujours  fort  longue. 

Dans  l'infection  artificielle,  au  contraire,  ils  souffrent  géné- 
ralement très  peu  ;  la  maladie  en  effet  évolue  rapidement  et 
est    presqu'    instantanément    arrêtée    par  l'injection  de  bleu  de 


Folia  Microbiologlca  III. 

(Misson). 


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trypan  ;  les  animaux  ne  cessent  pour  ainsi  dire  pas  de  s'alimenter 
parfaitement. 

La  conséquence  est  qu'il  est  presque  impossible  à  une  per- 
sonne non  prévenue  de  noter  que  les  animaux  sont  malades. 

Dans  les  expériences  ultérieures,  afin  de  m'assurer  de  l'avantage 
de  l'infection  artificielle,  j'ai  pesé  les  animaux  avant  l'infection 
et  à  leur  sortie  de  l'infirmerie  mais  les  différences  n'étaient 
pas  bien  fortes.  Je  dois  faire  remarquer  que  nulle  modification 
n'a  été  apportée  dans  la  nourriture  de  ces  animaux  pendant 
tout  le  temps  qu'ils  ont  été  traités  et  sont  restés  en  obser- 
vation ;  leur  alimentation  est  toujours  restée  la  même  depuis 
qu'ils  étaient  ici. 

Nous  pouvons  tirer  une  autre  preuve  de  l'avantage  de  cette 
méthode  du  fait  intéressant  qu'une  génisse  flamande,  celle  qui 
justement  a  accusé  la  température  la  plus  haute,  (42°4)',  a 
présenté  des  signes  de  chaleur  et  a  été  fécondée  14  jours  après 
avoir  montré  cette  fièvre  si  forte  ainsi  que  de  l'hémoglobinurie 
et  qu'une  autre  génisse  Schwyz,  dans  le  sang  de  laquelle  on 
avait  trouvé  de  nombreux  piroplasmes  le  14  Décembre,  se 
trouvait  dans  le   même  cas  8  jours  plus  tard. 

Ces  manifestations  physiologiques  spéciales  montrent  bien  que 
les  animaux  se  rétablissent  rapidement  de  l'infection  artificielle 
combinée  avec  l'application  du  bleu  de  trypan. 

Pour  les  animaux  qui  ont  déjà  été  infectés,  l'infection  artifi- 
cielle par  injection  de  sang  virulent  ne  présente  aucun  danger, 
à  la  condition  naturellement,  que  cette  injection  soit  faite  avec 
les  précautions  antiseptiques  indispensables. 

Comme  il  est  facile  de  le  voir  par  le  tableau  de  toutes  les 
températures  constatées  chez  tous  les  animaux  immunisés, 
plusieurs  d'entre  eux  n'ont  présenté  aucune  modification  dans  la 
courbe  des  températures  pendant  toute  la  période  d'observation. 

L'infection  avec  du  sang  virulent  constitue  dans  ce  cas  un 
véritable  réactif  négatif  et  permet  de  s'assurer  si  certains 
animaux  qui  sont  douteux  ont  été  réellement  immunisés,  ou 
si,  au  contraire,  ils  sont  encore  sensibles. 

Les  principaux  avantages  de  cette  méthode  résident  dans  le 
fait  qu'elle  est  rapide,  pratique  et  économique. 

Elle  est  pratique,  parce  qu'elle  permet,  par  l'examen  des 
températures    constatées,    de    suivre    le    développement  de  l'in- 


64 

fection  pour  ainsi  dire  heure  par  heure  et,  lorsque  cette  tem- 
pérature monte  brusquement,  de  faire  l'examen  microscopique 
du  sang,  qui,  presque  chaque  fois,  à  ce  moment,  décèle  la 
présence  des  piroplasmes  en  plus  ou  moins  grande  quantité. 
A  plusieurs  reprises,  pendant  les  expériences  dont  nous  nous 
occupons,  un  seul  examen  du  sang  a  suffi  et  très  rarement  il 
fut  nécessaire  de  répéter  cet  examen  plus  de  deux  fois  pour 
acquérir  la  certitude  que  les  piroplasmes  étaient  nombreux  et 
qu'il  était  nécessaire  de  pratiquer  l'injection  de  bleu  de  trypan. 

L'examen  microscopique  du  sang  est  cependant  absolument 
nécessaire  lorsque  cette  immunisation  doit  être  faite  méthodique- 
ment, car  il  arrive  que,  pendant  les  premiers  jours  après 
l'infection,  l'augmentation  de  la  température  ne  correspond  pas 
toujours  avec  l'apparition  des  piroplasmes  en  nombre  plus  ou 
moins  considérable. 

Ce  système  est  infiniment  plus  méthodique  et  par  conséquent 
plus  sûr  que  l'infection  naturelle,  dans  laquelle  la  période 
d'incubation  est  plus  lente  et  dans  laquelle  le  moment  où  il 
est  nécessaire  d'intervenir  est  plus  difficile  à  déterminer. 

//  est  rapide,  car  dans  la  grande  majorité  des  cas  que  nous 
avons  traités,  il  n'a  pas  fallu  plus  de  lo  à  ii  jours  pour  que 
les  animaux  infectés  fussent  guéris  parfaitement  rétablis. 

Dans  l'immunisation  artificielle,  la  période  qui  s'écoule  entre 
le  moment  où  l'animal  est  infecté  par  les  tiques  et  celui  où 
l'infection  se  déclare  parfaitement  est  toujours  plus  longue, 
l'animal  souffre  et  s'affaiblit  beaucoup  plus,  de  sorte  que,  même 
si  l'on  intervient  à  temps  avec  le  bleu  de  trypan,  il  s'écoule 
un  temps  beaucoup  plus  long  avant  qu'il  ne  soit  parfaitement 
rétabli. 

//  est  économique,  parce  qu'il  est  plus  rapide. 

Si  nous  prenons  comme  exemple  les  animaux  que  nous  avons 
immunisés  dernièrement  au  Poste  Zootechnique  Central,  il  est 
facile  de  calculer  l'économie  qui  aurait  été  réalisée  par  le 
Gouvernement  si  cette  immunisation  artificielle  avait  été  pratiquée 
sur  les  72  animaux  peu  de  temps  après  leur  arrivée. 

Ces  animaux  sont  arrivés  le  23  Août  et  conservés  ici  pour 
être  immunisées  jusqu'au  1er  Février,  c'est  à  dire  pendant 
160  jours. 

Je  dois  ajouter  que  malgré  cela  beaucoup  d'entre  eux  n'avaient 


65 

pas    eu    la    tristeza   et  que  le  but  que  l'on  se  proposait  n'avait 
par  conséquent  pas  encore  été  atteint. 

Si  nous  calculons,  ce  qui  est  loin  d'être  exagéré,  qu'ils  coûtent 
par  jour,  pour  le  nourriture  et  les  soins,  2  francs  par  tête,  nous 
aurons,  comme  dépense  totale  pour  les  72  animaux,  pendant 
ce  laps  de  temps,  une  somme  de   2  X  72  X    160  ou  23,040  frs. 

Si  l'immunisation  de  ces  reproducteurs  avait  été  commencée 
une  quinzaine  de  jours  après  leur  arrivée,  c'est  à  dire  aussitôt 
qu'ils  auraient  été  remis  des  fatigues  du  voyage  par  mer,  il  ont 
été  parfaitement  possible,  en  immunisant  la  moitié  chaque  fois, 
de  tout  terminer  vers  la  fin  du  mois  de  Septembre.  Ces  animaux, 
dans  ces  conditions,  auraient  coûté  à  l'Etat,  qui  se  charge  de 
leur  nourriture  et  de  leur  entretien  pendant  la  période  d'accli- 
matation, (réduite  dans  ce  cas  à  40  jours  environ),  une  som 
me  de   2    X    72    X   40  ou  5.760  frs. 

On  aurait  donc,  de  cette  façon,  réalisé  une  économie  de 
17.280   frs. 

Il  convient  d'ajouter  que  le  temps  pendant  lequel  tout  ces 
animaux  ont  été  conservés  ici  pour  être  acclimatés,  correspond 
exactement  à  la  saison  de  monte,  torminée  maintenant,  et  que 
l'Etat  ou  les  particuliers  qui  les  ont  importés,  et  qui  ne  pourront 
plus  guère  les  employer  avant  le  printemps  prochain  dans  leurs 
troupeaux,  ont  perdu  les  produits  de  toute  une  saison. 

Si  l'on  estime  seulement  à  10  le  nombre  de  veaux  que  chacun 
pouvait  produire  cette  année  et  que  l'on  compte  que  ces  produits, 
pour  le  moins  de  demi-sang,  aient  seulement  une  valeur  de 
80  frs.  par  tête,  on  arrive  à  constater  pour  l'élevage  une  porte 
de  57.600  frs. 

Comme  je  l'ai  dit  plus  haut,  en  résumant  le  tableau  des 
températures  constatées,  10  animaux,  sur  les  72  immunisés, 
n'ont  pas  réagi  à  la  suite  de  l'infection  artificielle  parce  qu'ils 
avaient  acquis  l'immunité  par  suite  d'une  infection  naturelle. 
7  taureaux  flamands,  un  taureau  Schwyz  et  un  taureau  Hollandais 
étaient  dans  le  même  cas. 

Cette  immunisation  naturelle  de  19  animaux,  pour  quelques 
uns  desquels  on  a  employé  le  bleu  de  trypan,  n'a  pas  été  obtenue 
qu'avec  une  porte  de  5  autres,  morts  en  Septembre  ou  commen- 
cement d'Octobre,  de  piroplasmose  parfaitement  caractérisée, 
soit  de  près  de   21    %. 

5 


66 

Il  est  donc  probable  que  si  les  62  animaux  qui  ont  réagi  à 
l'immunisation  artificielle  et  qui  par  conséquent  étaient  encore 
sensibles,  avaient  été  immunisés  naturellement,  nous  aurions  eu, 
parmi  eux,  une  perte  d'au  moins  21  ^/^  soit  de  15  animaux, 
dont  il  conviendrait  encore  d'ajouter  la  valeur  aux  deux  sommes 
indiquées  plus  haut  pour  évaluer  l'économie  totale  que  le  Gouver- 
nement aurait  réalisée  si  l'immunisation  artificielle,  avec  emploi 
de  bleu  de  trypan,  avait  été  pratiquée  de  suite  après  l'arrivée 
des  animaux. 

Chez  certains  des  animaux,  chez  lesquels  l'injection  de  la 
solution  de  bleu  de  trypan,  appliquée  lorsque  les  piroplasmes 
étaient  nombreux  et  la  fièvre  assez  forte,  a  provoqué  cependant 
un  abaissement  assez  rapide  de  la  température,  on  constate 
assez  souvent,  après  quelque  temps,  (du  iième  au  i5ème  jour), 
une  nouvelle  poussée  de  fièvre  avec  une  température  parfois 
aussi  élevée  que  celle  notée  au   moment   de  la  première. 

Le  cas  s'est  présenté  chez  plusieurs  des  animaux  qui  ont 
été  traités  ici,  comme  on  peut  le  voir  par  le  diagramme  du 
taureau  »Concurrent«,  mais,  quoique  on  ne  soit  jamais  intervenu, 
il  ne  s'est  jamais  produit  de  rechute  de  la  maladie,  et  après 
quelques  jours,  la  température  revenait  à  la  normale  et  l'animal 
recouvrait  tout  son  appétit,  qui  avait  un  peu  diminué  pendant 
2  ou  3  jours. 

Cette  fièvre  secondaire  correspond  probablement  à  la 
réapparition  dans  le  sang,  de  piroplasmes  qui  paraissaient  avoir 
disparu  complètement  de  suite  après  l'injection  de  bleu  de  try- 
pan, et  elle  vient  confirmer  l'affirmation  de  NUTTALL  que  le 
remède  ne  tue  pas  tous  les  protozoaires. 

Preuves  de  Vimjnunisation.  Le  bleu  de  trypan  ne  tuant 
pas  tous  les  piroplasmes,  la  conséquence  doit  être  une  immunité 
durable.  Ceux  qui  restent  produisent  en  effet  une  nouvelle 
infection,  peu  grave  en  elle  même,  mais  suffisante  cependant 
pour  garantir  les  animaux  contre  une  infection  naturelle 
subséquente. 

De  très  nombreuses  expériences,  faites  aux  Etats  Unis  et  en 
Australie,  (sur  plus  de  9.000  animaux),  montrent  que  les 
bovidés  immunisés  artificiellement,  sans  emploi  de  bleu  de 
trypan,  ont  parfaitement  résisté  par  la  suite  à  la  tristeza, 
lorsqu'ils  étaient  exposés  aux  piqûres  des  tiques. 


Folîa  Microbiologica  III. 

(Misson). 


68 

Le  Dr.  STOCKMAN,  de  Londres,  a  immunisé,  en  Angleterre, 
en  employant  le  bleu  de  trypan,  de  nombreux  animaux  exportés 
par  la  suite  au  Transvaal  dans  l'Afrique  du  Sud,  et  le  Dr. 
ThEILER  n'a  pu  constater,  aucune  rechute  sur  200  animaux 
qui,  peu  de  temps  après  leur  arrivée,  avaient  été  lâchés  en 
plein  champs,  et  y  avaient  été  conservés  pendant  un  an. 

Ici  même,  comme  je  le  dis  plus  haut,  nous  avons  pu  nous 
assurer  parfaitement  qu'un  taureau  immunisé  naturellement  et 
traité  par  le  trypan  ne  présentait  aucune  réaction  lors  de 
l'infection  artificielle  avec  du  sang  dont  la  virulence  avait  été 
absolument  démontrée  dans  de  nombreux  cas. 

Afin  d'obtenir,  par  la  pratique,  quelques  preuves  de  plus, 
j'avais  donné  ordre  que  les  5  génisses  flamandes  et  les  6  gé- 
nisses Schwyz  immunisées  artificiellement  et  traitées  par  le  bleu 
de  trypan  le  18  Novembre  et  le  5  Décembre  derniers  fussent 
lâchées  journellement  dans  un  champs  dans  lequel  je  savais 
qu'il  y  avait  de  nombreuses  tiques,  que  l'on  prit  soin  de  ne  pas 
les  baigner  et  de  s'enlever  que  les  tiques  mûres,  sur  le  point 
de  se  détacher  d'elles  mêmes. 

Jusqu'à  ce  jour,  c'est  à  dire  après  plus  de  2  mois,  aucune 
d'elles  n'a  eu  de  rechute  de  piroplasmose  et  comme  elles  ont, 
à  certains  moments,  été  absolument  couvertes  de  tiques,  je  crois 
pouvoir  dire  qu'elles  sont  tout  à  fait  immunisées  contre  la  tristeza. 

Anaplasmose.  Lors  des  recherches  auxquelles  il  s'était  livrées 
au  Transvaal,  il  y  a  un  peu  plus  d'un  an,  pour  prouver  la 
dualité  des  deux  maladies,  la  piroplasmose  et  l'anaplasmose,  le 
Dr.  Theiler  avait  découvert,  dans  le  sang  d'animaux  provenant 
de  la  région  du  Karoo,  un  anaplasme  spécial,  qu'il  avait  appelé 
l'anaplasma  marginale,  var.  centrale. 

Il  avait  constaté  que  la  maladie  produite  chez  un  animal  par 
cet  anaplasme  spécial  était  généralement  bénigne,  mais  cependant 
suffisante  pour  lui  conférer  l'immunité  contre  l'anaplasmose  commune 
et  il  conseillait,  pour  les  injections,  l'emploi  du  sang  d'un  animal 
ayant  été  atteint  simultanément  de  piroplasmose  et  d'anaplas- 
mose  centrale  pour  immuniser  contre  les  deux  maladies  les 
animaux  importés. 

La  piroplasmose,  qui  se  déclarait  la  première,  était  traitée, 
au  moment  opportun  par  le  bleu  de  trypan,  quant  à  l'anaplas- 
mose,   qui    ne   survenait  que  plus  tard,  il   n'était  pas  nécessaire 


69 

de  la  traiter  spécialement,  il  suffisait  de  bien  soigner  l'alimentation 
des   animaux  pendant  cette  période. 

Le  Dr.  StOCKMAN,  que  j'avais  consulté  sur  ce  point  lors  de 
mon  dernier  voyage  en  Angleterre,  n'a  pu  me  confirmer  l'effi- 
cacité du  procède,  il  ma  conseille  d'attendre  encore  avant  de 
considérer  comme  définitifs  les  résultats  obtenus  par  le  Dr. 
Theiler  et  de  me  limiter,  en  attendant  de  nouvelles  expé- 
riences, à  pratiquer  seulement  l'immunisation  artificielle  contre 
la  Piroplasmose. 

Je  n'aurais  du  reste  pas  pu  procéder  en  même  temps  aux 
deux  immunisations,  parce  que  nous  ne  possédons  pas  encore, 
ici  au  Brésil,  de  données  bien  certaines  quant  à  l'existence, 
dans  un  endroit  déterminé,  de  l'anaplasma  marginale  var. 
centrale. 

Le  Dr.  Torres  Cotrim,  a  cependant  constaté,  que  dans  sa 
propriété  de  Campo  Bello,  certains  animaux  résistaient  parfai- 
tement à  l'anaplasmose,  tandis  que  d'autres,  faisant  partie  de 
la  même  importation,  y  succombaient  rapidement  et  les  recherches 
qui  ont  été  faites  par  les  bactériologistes  de  l'Institut  de  Man- 
guinhos,  paraissent  montrer  que  le  sang  des  premiers  renfer- 
maient des  anaplasmes  de  le  variété  centrale. 

Le  fait  n'est  pas  encore  confirmé  d'une  façon  bien  précise, 
mais  comme  les  recherches  continuent,  il  est  probable  que  nous 
serons  fixés  avant  peu  sur  ce  point. 

Dans  les  nombreuses  importations  qui  ont  été  faites  en  Afrique 
du  Sud,  la  pratique  a  montré  que  les  animaux  qui  avaient  été 
immunisés  artificiellement  contre  la  piroplasmose  et  chez  lesquels 
la  maladie  avait  été  arrêtée  par  le  bleu  de  trypan,  étaient, 
comme  le  dit  le  Dr.  StOCKMAN,  considérablement  plus  résistants 
que  les  autres  à  l'anaplasmose. 

Les  cas  que  nous  avons  pu  étudier  ici  dernièrement  semblent 
le  confirmer. 

Un  taureau  de  race  flamande  qui,  en  Septembre  dernier, 
avait  été  atteint  de  piroplasmose  sous  forme  naturelle  et  auquel 
il  ne  fut  pas  fait  (V application  de  bleu  de  trypan,  est  tombé 
malade,  d'anaplasmose  bien  caractérisée  par  l'examen  micros- 
copique, le   19  Décembre  dernier. 

Les  températures  successives,  depuis  le  moment  ou  la  maladie 
a  été  nettement  constatée,  ont  été  les  suivantes: 


Folia  Microbiologica  III. 
(Misson), 


s)        .-<    ^ 


—      <U 


m      .s    .= 


Matin.  Soir, 

le    ig  Décembre  40^8  40*^3 

»    20           »            40O5  3909 

»   21           »           39*'6  39^7 

»  22          »           36*^6  36*'6 

et  la  mort  est  survenue  le   même  jour. 

Une  application  de  bleu  de  trypan  qui  lui  fut  faite  le  19 
après  midi  ne  produisit  aucun  effet  et  l'examen  microscopique 
du  sang  fait  le  lendemain  de  cela  la  présence  d'anaplasmes  aussi 
nombreux  que  ceux  qui  avaient  été  constatés  la  veille. 

Nous  avons  eu  par  la  suite  4  nouveaux  cas,  bien  caractérisés 
aussi  d'anaplasmose  sur  2  génisses  flamandes  et  2  génisses 
Schwyz,  immunisées  artificiellement  fin  Novembre  ou  commence- 
ment Décembre,  avec  application  de  bleu  de  trypan. 

Au  moment  où  la  maladie  a  été  constatée,  les  génisses  pré- 
sentaient des  températures  variant  de  41O1  à  41^7,  toutes 
étaient  fort  abattues,  avec  respiration  haletante  et  inapétence, 
mais  dans  tous  les  cas,  sans  emploi  d'aucun  remède,  la  tem- 
pérature a  diminué  assez  rapidement  et  elles  ont  été  rétablies 
en  quelques  jours,  comme  on  peut  le  voir  par  le  diagramme 
des  températures  de  la  génisse  Schwyz   1179. 

L'une  d'elles  a  avorté  3  jours  après  l'apparition  de  la  maladie 
et  a  souffert  plus  que  les  autres,  mais  elle  est  parfaitement 
remise  maintenant. 

Une  est  morte,  une  génisse  flamande,  mais  l'autopsie  a  montré 
que  le  décès,  survenu  lorsque  le  thermomètre  accusait  une 
température  de  38^5,  était  dû  à  une  congestion  intestinale. 

Dans  les  conditions  actulées,  il  paraitrait  donc  que  le  système 
d'immunisation  le  plus  pratique  est  celui  qui  consiste  à  trans- 
mettre aux  animaux,  artificiellement,  le  piroplasmose  pure,  ce 
qui,  dans  un  établissement  comme  le  Poste  Zootechnique  Central, 
avec  le  matériel  et  les  précautions  nécessaires,  n'est  pas  chose 
difficile. 

J'y  suis  du  reste  parfaitement  arrivé,  car  tous  les  animaux 
qui  ont  eu  l'anaplasmose,  Vont  contractée  naturellement. 

Si  la  maladie  qui  a  été  constatée  avait  été  injectée  avec  le 
sang  qui  a  servi  pour  l'infection  de  piroplasmose,  elle  serait 
apparue  beaucoup  plus  tôt,  (de   14  à  40  jours  après  l'infection), 


72 

ce  qui  n'est  pas  le  cas  ici,  puisqu'elle  n'a  pas  été  constatée 
qu'au  moins  56  jours  après  l'infection  artificielle. 

Si  le  trypan  bleu  confère  une  résistance  plus  considérable  à 
l'anaplasmose,  je  ne  crois  pas  qu'il  soit  indispensable  de  faire 
en  même  temps  l'immunisation  artificielle  contre  cette  seconde 
maladie,  non  seulement  parce  que  les  animaux  immunisés  contre 
la  Piroplasmose  y  résistent  mieux,  mais  encore  parce  qu'elle 
est  plus  rare  que  la  tristeza  et  n'attaque  qu'une  proportion  peu 
élevée  des  animaux  importés. 

Je  dois  ajouter  qu'afin  de  la  faire  disparaître,  je  prends  soin 
de  faire  baigner  tous  les  animaux  atteints  d'anaplasmose,  afin 
que  de  détruire  le  plus  possible  les  tiques  qui  pourraient  être 
infectées  et,  par  le  suite  pourraient  la  transmettre. 

Je  crois  aussi  qu'il  n'est  pas  nécessaire  d'immuniser  les  animaux 
contre  cette  maladie  parce  qu'il  me  parait  qu'elle  est  localisée 
dans  certains  endroits  ou  elle  a  été  importée  par  des  animaux 
importés  de  pays  où  elle  existe  et  que  beaucoup  d'autres  régions 
sont  encore  indemnes. 

Comme  je  l'ai  montré  plus  haut,  l'immunisation  artificielle  est 
pratique,  rapide  et  économique  et  j'ai  indiqué,  pour  une  partie 
de  l'importation  faite  par  l'Etat  de  Sao  Paulo,  l'économie 
qu'elle  comporterait  pour  lui  si  elle  était  faite  de  suite  après 
l'arrivée  des  animaux. 

Les  portes  éprouvées  par  les  éleveurs  sont  plus  considérables 
encore  et  il  serait  difficile  d'estimer  la  valeur  de  tous  les  repro- 
ducteurs importés  par  eux  depuis  un  certain  nombre  d'années, 
qui  sont  morts  peu  de  temps  après  leur  arrivée  dans  le  pays. 
Je  pourrais  citer  de  très  nombreux  cas  ou  les  portes  éprouvées 
ont  été  de  plus  de  go  0/0  ^t,  très  récemment  encore,  un  impor- 
tateur de  Rio  a  eu  à  enregistrer  la  porte  de  150  génisses 
Hereford,  tandis  qu'un  éleveur  voyait  mourir,  en  peu  de  jours,  58 
animaux  sur  un  lot  de  80  dont  il  avait  fait  l'acquisition  à  l'étranger. 

Dans  l'Etat  de  Rio  Grande  do  Sul,  beaucoup  d'importations 
faites  tant  d'Europe  que  d'Argentine  ont  été  désastreuses,  et  je 
possède,  entre  autres  des  lettres  de  Mr.  Octavio  Lemos,  grand 
éleveur  à  Santa  Maria,  dans  lesquelles  il  m.e  dit  avoir  perdu 
plus  go  7o  des  animaux  qu'il  a  importés  à  diverses  reprises. 

Dans  l'Etat  de  Minas  Geraes,  il  y  a  eu  aussi  énormément 
d'insuccès  lors  des  importations  d'Europe. 


Folia  Microbiologica  III. 
(Misson). 


B    h 


74 

Pour  le  Gouvernement  fédéral,  qui  accorde  chaque  année 
d'importants  subsides  en  vue  de  favoriser  l'importation  de  repro- 
ducteurs de  races  améliorées,  les  pertes  ont  aussi  été  très 
fortes.  En  effet,  la  plus  grande  partie  des  animaux  qui  ont  été 
amenés  dans  le  pays  n'ont  pu  résister  à  l'acclimatation  et  ont 
péri,  de  sorte  que  les  subsides,  (de  500000  par  tête),  qui  sont 
accordés  aux  éleveurs  ont  été,  pour  la  plupart,  absolument 
perdus.  On  peut  dire,  sans  crainte  d'être  taxé  d'exagération, 
que,  des  480,000  frs.  qui  figuraient  au  budget  du  Ministère  de 
l'Agriculture  et  qui  ont  été  dépensés  dans  le  but  de  favoriser 
l'importation,  les  deux  tiers,  c'est  à  dire  320,000  frs.  ont  été 
dépensés  en  pure  perte  parce  que  les  éleveurs  qui  ont  joui  de 
ces  subsides  ont  perdu  ces  animaux  de  tristeza. 

Si  l'on  pouvait  faire  une  statistique  complète  de  tous  les 
bovidés  de  races  améliorées  débarqués  sur  le  territoire  brésilien, 
obtenir  les  renseignements  exacts  quant  au  nombre  d'entre  eux 
qui  ont  succombé  à  la  tristeza  et  calculer  leur  valeur,  (prix  d'achat 
augmenté  des  frais  de  transport),  je  suis  certain  que  l'on  arri- 
verait   à    un  total  de  plus  d'un  million  de  francs  annuellement. 

Le  gouvernement  de  l'Etat  de  Sào  Paulo,  qui  a  été  le  premier 
à  créer  un  Poste  Zootechnique  destiné  à  venir  en  aide  aux 
éleveurs,  non  seulement  en  étudiant  toutes  les  questions  qui  se 
rattachent  à  l'élevage  mais  encore  en  leur  permettant  d'y  accli- 
mater les  reproducteurs  importés  à  leurs  fermes  d'élevage,  est 
outillé  maintenant,  grâce  aux  expériences  concluentes  faites 
dernièrement,  pour  immuniser  artificiellement  tous  les  bovidés 
importés  et  assures  ainsi,  avec  un  minimum  de  frais,  un  emploi 
judicieux  des  subsides  accordés,  tant  par  lui-même  que  par  le 
Gouvernement  fédéral  et  une  utilisation  aussi  complète  que 
possible  des  sommes  dépensées  par  les  éleveurs  pour  l'achat 
des  réproducteurs. 

Malheureusement,  le  Poste  Zootechnique  Central  de  Sao 
Paulo  a  un  rayon  d'action  limité,  et,  dans  les  conditions  actuelles, 
ne  peut  guère  s'occuper  que  de  l'immunisation  des  bovidés 
importés  par  les  éleveurs  de  l'Etat.  Son  action  sur  l'amélioration 
des  races  nationales  a  cependant  été  efficace,  surtout  au  point 
de  vue  des  croisements,  parce  que  son  intervention  dans 
l'acclimatement  du  bétail  a  rendu  aux  éleveurs  la  confiance  que 
de  nombreux  insuccès  leur  avait  fait  perdre. 


75 

Grâce  à  l'application  méthodique  de  l'immunisation  artificielle, 
qui,  désormais  sera  de  pratique  courante  pour  tous  les  ré- 
producteurs importés  pour  lui  même  ou  avec  son  concours  et 
à  l'énorme  diminution  de  la  mortalité  qui  en  sera  la  conséquence, 
il  est  certain  que  les  importations  augmenteront  encore  et  que 
les  progrès  réalisés  par  l'élevage  seront  beaucoup  plus  rapides. 

En  ce  qui  concerne  les  importations  faites  pour  les  autres 
Etats,  le  Ministère  de  l'Agriculture  de  Rio  Janeiro  devrait 
intervenir. 

Il  devrait  créer,  à  Rio  de  Janeiro  et  à  Porto  Alegre  par 
exemple  des  postes  d'acclimatation  où  tous  les  animaux  de 
race  bovine  importés  avec  son  autorisation  et  avec  son  concours 
financier  devraient  être  immunisés  artificiellement  contre  la 
pirosplasmose  avant  d'être  remis  à  leurs  propriétaires  et  où, 
en  même  temps,  il  serait  permisaux  éleveurs  qui  achèteraient 
directement  de  faire  immuniser  le  bétail  qu'ils  destinent  à  leurs 
fermes  d'élevage  et  qui  viennent  de  l'étranger. 

De  cette  façon,  non  seulement  le  Gouvernement  fédéral 
réaliserait,  pour  lui-même  et  pour  les  éleveurs,  une  économie 
considérable,  en  sauvant  bien  des  animaux,  qui  sans  cette 
immunisation  artificielle,  auraient  péri  en  peu  de  temps,  mais 
encore,  en  garantissant  en  quelque  sorte  les  reproducteurs,  il 
favoriserait  énormément  leur  importation  et  par  là  même,  con- 
tribuerait à  augmenter,  par  le  croisement,  la  valeur  du  cheptel 
national. 

Cette  immunisation  du  bétail  de  race  qui  permettrait  son 
acclimatation  facile  et  rapide,  tendrait  aussi  à  faire  heureuse- 
ment diminuer  l'introduction  du  zébu,  estiné  dans  certaines 
zones  par  suite  de  sa  plus  grande  résistance  aux  tiques  et  à 
la  Piroplasmose. 

Avec  l'immunisation  artificielle,  il  n'y  aurait  plus  de  raisons 
de  conseiller  son  importation. 

Sao  Paulo,   22.  2.   19 13. 


LA  PUTRÉFACTION  INTESTINALE  ET  LA 
SCLÉROSE  DE  L'AORTE. 

PAR 

le  Dr.  T.  S.  STEENHUIS, 

Assistanl-Prosecteur  de  l'Institut  d'Anatomie  pathologique  de  l'Université 
de  Groningue. 


Depuis  les  publications  de  NUTTALL  et  Thierfelder  i)  et 
celles  de  SCHOTTELIUS  2)  qui  se  sont  occupés  de  la  possibilité 
de  la  vie  animale  sans  l'intervention  des  microbes,  la  question 
de  la  signification  de  la  flore  microbienne  intestinale  est  restée 
un  des  points  fixes  du  programme  de  travail  des  laboratoires 
de  biologie. 

Ce  chapitre  a  surtout  été  étudié  dans  l'Institut  PASTEUR  de 
Paris    par   le   Prof.  El.   Metchnikoff  s)  et  ses  collaborateurs. 

Au  cours  de  ces  dernières  années,  METCHNIKOFF  a  fait  publier  et 
a  publié  lui-même  une  série  de  recherches  sur  la  sénilité,  faites 
dans  l'intention  de  dénoncer  la  cause  des  altérations  seniles  et 
de  faire  connaître  les  changements  anatomiques  qui  caractérisent 
le  senium. 

Dans  la  théorie  de  METCHNIKOFF  les  leucocytes  ont  une 
très  grande  importance.  Les  globules  blanches  mononucléaires 
du  sang  attaquent  des  cellules  fixes  du  corps  et  les  abolissent. 
Quand  le  ravage  a  lieu  à  un  haut  degré  dans  les  parties  nobles 
du  corps,  la  mort  est  inévitable  ;  une  démolition  modérée  cause 
les  symptômes  du  senium,  et  est  le  stigma  anatomique  de  la  sénilité. 

Metchnikoff    et    ses    élèves  *)    ont    trouvé    alors    dans  les 

^)     Zeitschrift  für  physiologische  Chemie.  Bd.   21. 

2)  Archiv  fLir  Hygiene.  Bd.   34. 

3)  Etudes  sur  la  nature  humaine. 

*')     Salimbéni  et  GÉRY.  Annales  de  l'Institut   Pasteur   1912. 


77 

organes  et  les  tissus  des  personnes  très  âgées,  hors  l'atrophie 
et  les  dégénérescences  communes  des  cellules  parenchymateuses, 
des  infiltrations  mono-nucléoleucocytaires  ;  les  infiltrations  sont 
suivies  de  la  sclérose  des  tissus,  si  la  mort  n'interrompt  pas  le 
processus.  Mais  MetCHNIKOFF  et  ses  élèves  sont  restés  seuls  à 
constater  les  altérations  sus-dites.  Nulle  part  dans  la  littéra- 
ture ancienne  traitant  de  la  sénilité  l'infiltration  mononucléaire 
est  nommée  parmi  les  signes  anatomiques  et  histologiques  de  la 
vieillesse;  et  MÜHLMANN  i),  un  des  spécialistes  dans  ce  domaine 
de  la  pathologie,  qui  dans  ce  but  a  examiné  avec  beaucoup 
de  soin  les  organes  d'un  vieillard  de  90  ans,  mort  d'une  maladie 
intercurrente,  n'a  trouvé  aucune  trace  de  ces  infiltrations. 

MetCHNIKOFF  suppose  que  les  cellules  des  infiltrations  ont 
dévoré  le  parenchym,  et  ensuite  il  émet  un  eseconde  hypothèse. 
METCHNIKOFF  suppose  que  par  une  action  chémoctatique  par 
exemple,  les  leucocytes  se  rendent  aux  tissus  qui  ont  subi  une 
intoxication  par  les  produits  toxiques  d'origine  intestinale  de 
provenance  microbienne  ;  enfin  il  regarde  les  infiltrations  comme 
une  preuve  de  cette  intoxication. 

La  flore  microbienne  de  l'intestin  est  donc  l'itinéraire  pour 
les  phagocytes,  les  macrophages,  qui  consomment  les  organes 
de  l'individu,  intoxiqués  par  les  produits  de  putréfaction  de 
l'intestin,  surtout  le  gros  intestin  de  l'homme. 

Parmi  ces  produits  de  putréfaction  apparaît  régulièrement 
l'indol,  qui  est  formé  sans  cesse  sous  l'influence  de  différents 
microbes,  surtout  du  Bacterium  coli  commune. 

L'indol  est  absorbé  et  transformé  dans  le  foie  en  indoxyl- 
sulfate  et  en  indoxylglucuronate  ;  sous  ces  formes,  il  circule 
dans  le  corps.  Dans  son  cours  à  travers  le  corps,  l'indol 
affaiblit  les  cellules  des  organes,  surtout  de  ceux,  qui  sont 
nécessaires  à  la  vie  comme  le  cerveau,  le  foie,  les  reins,  les 
capsules  surrénales,  les  vaisseaux  (les  artères)  ;  les  cellules  affai- 
blies sont  en  proie  aux  macrophages. 

Pour  contrôler  sa  théorie  et  pour  mieux  la  fonder,  METCHNI- 
KOFF a  fait  faire  différents  travaux,  d'une  part  pour  étudier  la 
capacité  des  microbes  quant  à  la  production  de  l'indol  2)^  d'autre 


^)     Centralblatt  für  allgemeine  Pathologie  und  pathologische  Anatomie.    191 3. 
2)     Annales  de  l'Institut  Pasteur,  19 10.  Dobrowolsky. 


78 

part  pour  apprendre  l'influence  de  l'indol,  du  phenol,  du  para- 
cresol  sur  les  animaux. 

Parce  que  l'athérome  est  une  des  altérations  les  plus  carac- 
téristiques du  senium,  on  a  surtout  étudié  l'influence  des  matières 
nommées  sur  le  système  vasculaire. 

Metchnikoff  1)  ne  réussit  pas  dans  ses  tentatives  de  créer 
l'athérome  de  l'aorte  des  cobayes,  à  l'aide  du  parakrésol  ;  son 
élève  Okkoubo  2)  réussissait  avec  succès  à  voir  paraître  une 
sclérose  de  l'aorte  des  lapins  qu'il  avait  nourris  avec  de  l'indol  ; 
et  de  plus  il  observait  des  infiltrations  mononucléaires  dans 
les  espaces  portes  du  foie  des  lapins  et  des  cobayes  indoles. 

S'appuyant  sur  ces  études  de  METCHNIKOFF  et  d'OKHOUBO, 
Dratchinsky  3)  à  l'institut  Pasteur  de  Paris  s'est  occupé 
d'une  manière  plus  étendue  de  la  question,  si  l'indol  est  vraiment 
d'importance  dans  l'étiologie  de  la  sclérose  des  artères. 

Tout  d'abord,  il  étudia  la  structure  normale  de  l'aorte  des 
cobayes  et  il  constata  que  l'aorte  des  cobayes  de  nos  labora- 
toires est  bien  fréquemment  altérée  en  forme  d'athérome,  ce 
qui  était  bien  étonnant,  parce  que  WEINBERG  *)  à  l'institut 
Pasteur  également,  n'avait  trouvé  qu'un  cas  d'athérome  spon- 
tané sur  236  cobayes,  ainsi  que  celui-ci  avait  conclu,  que  les 
cobayes  n'ont  pas  d'athérome  spontané.  Et  à  l'examen  macros- 
copique Dratchinsky  n'a  pas  trouvé  non  plus  de  plaques 
athéromateuses,  ni  d'autres  anomalies  des  parois  des  vaisseaux. 

L'examen  microscopique  néanmoins  de  la  partie  ascendante 
de  l'aorte,  coupée  en  série  révéla  des  foyers  cartilagineux  dans 
la  paroi,  surtout  dans  la  tunique  moyenne,  à  forme  ronde  ou 
ovale,  très  souvent  dans  la  conjonctive,  qui  rattache  les  valvules 
sémilunaires  à  la  paroi  de  l'aorte  ;  les  parties  cartilagineuses  se 
trouvent  tantôt  dans  une,  ou  deux  de  ces  attaches,  tantôt 
simultanément  dans  toutes  les  trois. 

Dratchinsky  a  trouvé  ces  foyers  durs  dans  50  0/0  de  ses 
cobayes  examinés,  et  quand  il  ne  compte  que  les  animaux 
ayant  un  poids  de  250  grammes  et  plus^  ce  nombre  se  monte 
à  67.5  p.    100. 


^)  Annales  de  l'Institut  Pasteur.   1910. 

2)  Ibid. 

*)  Annales  de  l'Institut  Pasteur.   191 2. 

*)  Comptes  rendus  de  la  Société  de   Biologie.    1908. 


79 

Dratchinsky  conclut,  que  nous  avons  là  un  processus 
pathologique:  une  sclérose  de  l'aorte  »sui  generis«,  se  mani- 
festant par  un  processus  de  cartilagination.  Il  la  nomme  »sui 
generis«  parce  que  la  cartilagination  chez  certains  autres 
animaux,  qui  ont  aussi  des  parties  cartilagineuses  dans  le 
système  cardio-vasculaire,  ne  se  présente  pas  avec  la  même 
constance  que  chez  les  cobayes. 

Deux  des  cobayes  examinées  montrèrent  un  dépôt  de  sels 
calcaires  dans  les  espaces  intercellulaires  des  foyers  cartilagi- 
neux ;  dans  un  cas  seulement  fut  annoté  un  léger  épaississement 
de  la  tunique  intérieure  de  la  paroi. 

Quant  à  l'étiologie  de  cette  sclérose,  on  peut  éliminer  les 
différents  facteurs  de  l'artériosclérose  chez  l'homme,  comme 
l'empoisonnement  par  le  plomb,  par  la  nicotine,  l'alcooHsme,  la 
syphilis  et  autres  processus  infectieux.  Il  faut  donc  chercher  le 
moment  étiologique  d'après  les  idées  de  Metchnikoff  dans 
l'autointoxication  intestinale  de  provenance  microbienne  ;  c'est  le 
processus  de  putréfaction  dans  l'intestin,  et  surtout  l'indol  qui 
cause  l'athérome. 

Alors  Dratchinsky  a  ingéré  par  voie  buccale  à  une  série 
de  cobayes,  une  petite  quantité  d'indol  dans  une  solution  d'huile 
d'olives  ;  il  pratiqua  cette  petite  opération  tous  les  jours  et 
ingéra  0,040  grammes  d'indol  par  jour,  de  sorte  que  la  réaction 
de  l'urine  au  point  de  vue  de  l'indican  restait  nettement  positive. 

De  plus  la  même  expérience  était  faite  avec  un  singe 
(Macacus  Rhesus). 

L'introduction  de  l'indol  chez  les  cobayes  était  suivie  souvent 
d'une  dégénérescence  hyaline  en  forme  de  foyers  allongés  dans 
la  tunique  moyenne  de  l'aorte  ascendante  ;  beaucoup  de  ces 
foyers  étaient  imprégnés  de  sels  calcaires.  Dans  les  dépots 
calcaires  on  pouvait  quelquefois  constater  des  restes  de  cellules 
à  aspect  cartilagineux. 

Deux  jeunes  cobayes  ont  présenté  une  forte  cartilagination 
de  la  paroi  de  l'aorte  dans  la  région  des  valvules. 

La  dégénérescence  calcaire  n'entraîna  jamais  le  moindre 
épaississement  de  l'intima. 

Autour  des  vasa  vasorum  il  y  avait  des  infiltrations  de  petites 
cellules  rondes  mononucléaires.  Par  endroits  le  tissu  conjonctif 
était  si  fort,  qu'il  couvrait  absolument  les  fibres  élastiques. 


8o 

Les  reins  présentaient  des  foyers  d'infiltration  autour  des 
glomérules  et  des  vaisseaux,  avec  prolifération  consécutive  du 
tissu  conjonctif  dans  la  plupart  des  cas.  Dans  les  tubes  urinifères 
il  y  avait  des  dépôts  calcaires. 

Le  foie  présentait  sous  forme  d'une  infiltration  de  petites 
cellules  autour  des  vaisseaux  biliaires  et  sanguins  la  première 
phase  de  cirrhose. 

DratCHINSKY  conclut  donc,  que  chez  les  cobayes  l'indol 
cause  une  sclérose  :  une  athérome  de  l'aorte  se  manifestant 
par  la  dégénérescence  hyaline  et  comme  nous  l'avons  vu,  la 
cartilagination  de  la  paroi  ;  la  sclérose  typique  des  reins  ;  la 
cirrhose  du  foie. 

Le  singe  qui  avait  été  traité  avec  de  l'indol  présenta  des 
infiltrations  mononucléaires  autour  des  vasa  vasorum  de  la 
base  de  l'aorte,  dans  le  cœur,  autour  des  canaux  biliaires  et 
des  vaisseaux  sanguins  du  foie  ;  une  néphrite  interstitielle  ;  des 
foyers  calcaires  dans  les  capsules  surrénales. 

Quand  nous  comparons  les  altérations  de  la  paroi  de  l'aorte 
de  l'homme,  connues  sous  les  noms  de  l'athérome,  de  l'artérios- 
clérose, de  l'athérosclérose  avec  celle  que  MetchNIKOFF  et 
DRATCHINSKY  ont  décrite  sous  le  titre  de  1  athérome  chez 
le  singe  et  les  cobayes,  nous  remarquons  une  différence 
énorme. 

Dans  l'aorte  du  singe,  DRATCHINSKY  observa  des  infiltrations 
de  cellules  rondes  autour  des  vasa  vasorum  ;  en  admettant 
l'hypothèse  de  METCHNIKOFF  sur  le  rôle  de  ces  cellules  mono- 
nucléaires comme  un  fait,  il  peut  prétendre  que  ces  foyers 
d'infiltration  forment  la  première  phase  de  la  sclérose  de 
l'aorte,  mais  cela  reste  à  prouver.  Chez  l'homme  on  ne  connait 
pas  ces  infiltrations  initiatives,  et  la  dégénérescence  et  l'hyper- 
plasie  de  l'intima  qui  sont  si  caractéristiques  pour  la  sclérose 
de  l'homme  manquent  tout  à  fait  dans  la  description  bien 
exacte  de  DRATCHINSKY. 

Chez  les  cobayes,  DRATCHINSKY  remarqua  des  foyers  carti- 
lagineux et  la  dégénérescence  hyaline  avec  dépôt  de  sels 
calcaires  ;  ces  foyers  se  trouvent  dans  la  tunique  moyenne, 
et  adventitielle  de  la  paroi  de  l'aorte  dans  une  partie  nettement 
circonscrite,  sans  qu'il  y  ait  aucune  trace  d'altérations  de  la 
tunique  intérieure  à  ces  endroits. 


8i 

Or  il  y  a  quelqe  temps  je  me  suis  occupé  en  collaboration 
avec  le  Prof.  Reddingius  des  recherches  sur  l'influence  des 
troubles  nutritifs  sur  la  paroi  des  vaisseaux,  surtout  de  l'aorte 
des  lapins  et  du  cobaye. 

Dans  ce  but  je  détachais  une  partie  de  l'aorte  abdominale 
sur  une  longueur  de  3  cM.  chez  le  lapin,  de  i  cM.  et  ^  chez  la 
cobaye,  sans  troubler  la  circulation  dans  l'aorte  et  sans  faire 
de  contusions,  en  prenant  garde  de  ne  pas  toucher  l'aorte.  Pour 
empêcher  une  réunion  précoce  j'ai  couvert  la  partie  détachée 
de  cofferdam.  L'injection  d'indigo-carmin  prouve,  que  l'affluence 
de  sang  dans  la  paroi  de  la  partie  détachée  est  diminuée  con- 
sidérablement. 

A  ces  troubles  nutritifs,  qui  causent  une  dégénérescence  de 
la  couche  musculo-élastique,  l'intima  répond  par  une  hyperplasie 
consécutive  très  nette. 

Il  est  bien  remarquable,  que  dans  les  expériences  de  Drat- 
CHINsKY,  où  il  suppose  la  dégénérescence  de  la  tunique  moyenne 
par  l'intoxication,  qui  est  aussi  un  trouble  nutritif,  il  n'y  a  point 
d'altérations  de  l'intima,   ni  dégénératives,   ni  hyperplastiques. 

Ces  résultats  contradictoires  m'ont  fait  répéter  les  expériences 
du  Dr.  Dratchinsky. 

Comme  DratCHINSKY  je  me  suis  procuré  de  l'indol  pur  de 
la  Badische  Anilin-  und  Sodafabrik  à  Wilhelmshafen  et  j'ingérais 
tous  les  jours  à  mes  20  cobayes  o  gr.,  040  dans  0.5  ou  1  cM^ 
d'huile  d'olives.  La  solution  était  ingérée  dans  l'oesophage  des 
animaux  à  l'aide  d'une  seringue  d'injection  à  laquelle  j'avais 
appliqué  un  bout  de  tube  de  caoutchouc  de  4  cM.  de 
longueur. 

Durant  les  expériences,  douze  cobayes  sont  morts^  les  autres 
je  les  ai  tués  par  le  chloroforme.  Mes  matériaux  consistaient 
donc  en  20  aortes,  provenant  de  cobayes  qui  avaient  reçu  de 
l'indol  pendant  : 

17,  27,  28,  30,  31,  34,  40,  46,  5T,  56  jours,  3  mois  (2  cobayes) 
3  mois  ^/'2  (4  cobayes),  6  mois  (2  cobayes),  8  mois  (2  cobayes). 

La  durée  de  l'intoxication  de  la  première  dizaine  a  été  trop 
courte,  pour  faire  usage  de  ces  animaux  pour  les  conclusions  ; 
il  ne  nous  reste  que  les  derniers  dix  cobayes,  qui  ont  été 
empoisonnés  de  5   mois  à  8   mois. 

L'aorte   ascendante  de  tous  les  animaux  fut  coupée  transver- 

6 


82 

salement  en  série  après  l'imprégnation  à  celloidine  ou  à  paraffine. 
En  règle,  j'ai  coloré  l'aorte  en  bloc  avec  le  carmin.  Des  parties, 
qui  avaient  des  foyers  cartilagineux,  ou  se  trouvaient  à  la 
hauteur,  où  d'autres  animaux  en  avaient  présenté,  j'ai  coloré 
quelques  coupes  d'après  VaN  Gieson  et  d'après  WEIGERT  afin 
d'étudier  l'état  du  tissu  conjonctif  et  des  fibres  élastiques. 

Hors  de  ces  aortes  »pathologiques«,  j'avais  la  disposition  des 
aortes  de  lo  cobayes  non  traités  avec  de  l'indol;  ces  cobayes 
étaient  tous  adultes  ;  nous  les  avions  sacrifiés,  saignés  à  blanc 
pour    nous   fournir  du  sang  pour  la  réaction  de  WASSERMANN. 

Enfin  j'ai  fait  l'examen  de  l'aorte  de  quatre  foetus.  Pour  être 
sur  que  le  foetus  n'avait  pas  subi  l'influence  d'agents  morbides, 
les  produits  d'avortement  n'étaient  pas  propres  à  mes  recherches. 
Pour  cela  j'ai  fait  la  section  césaréenne  d'un  cobaye  presqu'à 
terme,  et  je  lui  ai  enlevé  un  des  trois  foetus  qu'il  portait. 
Quatre  jours  après  les  deux  autres  sont  nés,  à  terme,  et  ils  se 
sont  très  bien  développés.  Et  ce  foetus,  exstirpé  de  l'utérus, 
tout  à  fait  sain,  présenta  dans  la  paroi  de  son  aorte,  près  de 
l'insertion  des  valvules  sémilunaires  un  petit  foyer  de  cellules 
rondes  avec  des  capsules,  des  cellules  différentes  des  autres 
cellules,  musculaires  et  fibreuses,  imponant  comme  des  cellules 
cartilagineuses. 

Chez  les  autres  foetus  je  n'ai  pas  trouvé  de  cellules  pareilles, 
ni  dans  cet  endroit,  ni  dans  des  parties  voisines. 

Les  dix  cobayes  adultes  non  traités  présentaient  sans  exception 
des  foyers  cartilagineux  autour  de  l'orifice  de  l'aorte,  difïérents 
de  grandeur,  se  trouvant  presque  toujours  dans  la  couche  moyenne. 
L'apparence  de  ces  foyers  cartilagineux  n'était  pas  accompagnée 
d'altérations  de  l'intima.  Les  parties  de  l'aorte  thoracique  et 
abdominale  examinées  n'ont  pas  présenté  de  foyers  cartilagineux. 

La  structure  microscopique  des  foyers  cartilagineux  correspond 
parfaitement  à  la  description  exacte  de  DratchinSKY.  Surtout 
dans  les  coupes  colorées  d'après  WEIGERT  et  Van  Gieson, 
ainsi  que  les  fibres  élastiques  sont  colorés  spécifiquement  aussi 
bien  que  le  tissu  conjonctif,  on  peut  observer  que  dans  quelques 
endroits  il  se  trouve  des  cellules  arrondies,  au  lieu  des  cellules 
fusiformes  communes,  entre  les  fibres  élastiques  qu'ils  font 
écarter  ;  au  centre  de  ces  foyers  les  cellules  deviennent  plus 
grandes,  le    réseau    élastique    devient    très    lâche    et    rentre  au 


83 

second  plan  en  vue  des  cellules  cartilagineuses  entourées  d'une 
capsule  nette,  qu'il  contient  dans  ses  mailles. 

Les  foyers  cartilagineux  se  trouvent  toujours  dans  une  région 
fibreuse  ;  or  l'anneau  d'attachement  des  valvules  est  toujours, 
aussi  hors  des  foyers  cartilagineux  moins  élastique,  plus  fibreux 
que  le  reste  de  la  paroi  de  l'aorte. 

Chez,  les  animaux  à  qui  j'avais  ingéré  de  l'indol,  j'ai  trouvé  les 
mêmes  foyers  cartilagineux  que  je  décrivais  ci-dessus.  Excepté 
un  cobaye,  qui  avait  été  traité  pendant  46  jours  et  qui  avait 
des  foyers  cartilagineux  très  étendus,  les  foyers  des  animaux 
indoles  n'étaient  pas  plus  grands  que  ceux  de  ses  pareils  normals. 
La  dégénérescence  hyaline  et  l'imprégnation  de  sels  calcaires 
n'ont  jamais  paru.  Deux  cobayes  montraient  des  infiltrations 
lymphocytaires  du  tissu  graisseux  péri  aortique  ;  autour  des  vasa 
vasorum  je  n'ai  pas  remarqué  ces  infiltrations. 

En  me  bornant  à  l'étude  de  l'aorte,  j'ai  obtenu  le  résultat  suivant  : 

Tous  les  animaux  adultes  présentaient  des  foyers  cartilagi- 
neux de  la  paroi  de  l'aorte  d'une  étendue  différente,  principale- 
ment à  la  base  des  valvules  sémilunaires,  dans  le  tissu  conjonctif 
qui  rattache  ces  valvules  à  la  paroi,  correspondant  à  une,  deux 
ou  tous  les  trois  valvules;  quelquefois  ils  se  trouvaient  dans  la 
paroi  des  sinus  Valsalvae. 

Les  cobayes  traités  avec  de  l'indol  n'ont  pas  montré  de  différence 
avec  les  animaux  non  traités  ;  il  y  a  le  fait  curieux  que  deux 
cobayes  indoles  n'avaient  pas  de  foyers  cartilagineux  ;  ces 
deux  animaux  avaient  reçu  de  l'indol  pendant  3  mois  et 
pesaient  310  et  325  grammes  quand  je  les  tuai. 

Un  foetus  presqu'à  terme  avait  un  conglomérat  de  cellules 
rondes,  capsulées,  qui  ne  peuvent  être  que  des  cellules  carti- 
lagineuses, je  crois. 

Je  dois  stipuler  que  je  n'ai  jamais  remarqué  de  dégénérescences 
ou  de  l'hyperplasie  de  l'intima  des  cobayes  normaux  ou  traitées, 
ni  à  côté  des  foyers  cartilagineux,  ni  autre  part. 

Par  conséquent,  est  ce  que  les  faits  autorisent  DrATCHINSKY 
1°.  de  concluer  que  les  foyers  cartilagineux,  la  dégénérescence 
hyaline  subséquente  et  le  dépôt  de  sels  calcaires  forment  une 
sclérose  sui  generis,  et  de  contribuer  cette  sclérose  à  l'influence 
de  l'indol, 


84 

et  2°  est  ce  qu'il  a  le  droit  d'expliquer  la  sclérose  humaine 
comme  la  suite  d'une  intoxication  de  provenance  intestinale, 
par  l'indol? 

Quant  à  la  première  question  :  les  foyers  cartilagineux  ne  se 
trouvent  qu'autour  de  l'orifice  de  l'aorte,  donc  dans  une  région 
où  l'on  trouve  des  foyers  cartilagineux  ou  osseux  chez  différents 
animaux  comme  le  cheval,  le  porc,  beaucoup  de  carnivores  i) 
qui  sont  aussi  susceptibles  d'une  sclérose,  rappelant  l'athéro- 
sclérose de  l'homme  ;  pour  le  cheval,  tout  au  moins,  Faber  2) 
vient  de  le  démontrer.  Selon  mon  opinion  c'est  un  argument 
contre  la  supposition  de  Dratchinsky,  et  cela  me  fait  accepter 
plutôt  que  les  foyers  indiqués  qu'on  trouve  toujours,  forment 
une  partie  physiologique  de  l'aorte,  soit  qu'ils  ne  soient  pas 
placés  tout  à  fait  régulièrement. 

Il  n'est  donc  plus  nécessaire  de  chercher  le  moment  étiologique 
de  ces  foyers  cartilagineux  qui  ne  sont  pas  causés  par  l'alcool, 
le  syphilis,  etc.  dans  l'auto-intoxication  chronique  par  l'indol. 
Surtout  le  petit  foyer  dans  l'aorte  d'un  foetus,  qui  indiquerait 
une  intoxication  placentaire  sans  autres  troubles,  ne  plaide  pas 
en  faveur  de  l'hypothèse  de   DRATCHINSKY. 

Or  il  n'est  pas  vraisemblable  du  tout,  que  la  cartilagination 
est  la  sclérose  kat'  exochen  des  cobayes,  On  a  pu  causer  chez 
les  cobayes  des  formes  d'athérome,  qui  ressemblent  beaucoup 
plus  à  l'athérosclérose  de  l'homme.  Tout  d'abord  je  rappelle 
nos  recherches  sus-dites  par  le  détachement  de  l'aorte.  Mais 
ce  n'est  pas  encore  l'athérosclérose  sensu  striction. 

Le  premier  qui  a  réussi  à  créer  chez  des  animaux  une  dégé- 
nérescence de  la  paroi  de  l'aorte  ressemblante,  même  identique 
à  l'athérosclérose  humaine,  c'était  SaltyKOW  3),  qui  y  parvint 
par  des  injections  répétées  de  staphylocokkes  chez  le  lapin. 
Sur  la  demande  du  Prof.  Reddingius  j'ai  pratiqué  aussi  les 
injections  coccaires  et  jamais  je  n'ai  obtenu  l'athérosclérose 
de  mes  lapins.  Cela  prouve  bien  qu'il  faut  être  très  prudent 
sur  l'interprétation  des  épreuves  experimentelles.  SaltykOW 
lui-même    a    supposé    tout  de  suite  que   nos  résultats  différents 

1)  Dratchinsky,  le. 

2)  Arne  Faber.  Die  Arteriosklerose,  Jena   1912. 

3)  Verhandlungen  der  deutschen  pathologischen  Gesellschaft,  Xlle  Tagung  1908. 


85 

s'expliqueraient  par  la  nourriture:  il  nourrissait  ses  lapins  avec 
du  lait,  nous  avec  de  l'avoine  et  de  l'herbe. 

Des  recherches  russes  ont  alors  rendu  très  probable  la 
supposition  de  Saltykow. 

Anitschow  1),  Chalatow  2),  Wesselkin  3)  et  encore  d'autres 
ont  crée  des  altérations  de  paroi  des  vaisseaux,  identiques  à 
celles  que  SaLTYKOW  avait  décrites  et  à  l'athérome  humaine, 
chez  des  animaux  en  les  nourrissant  avec  des  jaunes  d'œuf, 
avec  des  cervelles,  avec  de  la  Cholesterine. 

Quand  Saltykow  4)  examinait  maintenant  l'effet  de  la 
nourriture  au  lait,  toute  seule,  il  a  vu  les  mêmes  altérations  qu'il 
avait  trouvés  après  l'injection  des  staphylocokkes,  combinée  avec 
l'ingestion  du  lait.  L'examen  chimique  a  démontré  alors  qu'avec 
cette  nourriture  on  ingère  une  quantité  de  Cholesterine  aussi 
grande  que  dans  les  experiments  d'ANITSCHOW, 

Du  reste  ClIALATOW  ^)  a  montré,  que  les  cobayes  réagissent 
à  l'ingestion  de  jaunes  d'œuf  de  la  même  manière  que  les 
lapins,   par  une  athérosclérose. 

Je  ne  veux  pas  insister  ici  sur  les  recherches  de  CHAUFFARD  s) 
e.  a.  7)  qui  nous  ont  démontré  la  richesse  de  Cholesterine  du 
sang  des  malades  sclérotiques,  qui  sont  d'une  grande  importance 
en    rapport    aux  recherches  experimentelles  nommées  ci-dessus. 

Il  restait  encore  la  possibilité,  quoique  peu  vraisemblable  que 
l'ingestion  de  jaunes  d'œuf  fut  cause  d'une  augmentation  des 
processus  de  putréfaction  intestinale,  de  sorte  qu'elle  créait  la 
sclérose  par  l'intermédiaire  de  l'intoxication  par  l'indol. 

J'ai  contrôlé  l'urine  des  lapins  et  des  cobayes  (et  à  la 
clinique  médicale  on  a  bien  voulu  vérifier  mes  résultats) 
auxquels  j'avais  donné  un  jaune  d'œuf  par  jour  pendant 
quatre  semaines.  Nous  n'avons  pas  obtenu  la  réaction  positive 
de  l'indican. 

M'appuyant    sur   ces  faits,  mon  opinion  est  qu'on  n'a  pas  le 


ij  Ziegler's    Beiträge,  Bd.  56. 

2)  Centralblatt  für  Allgem.  Path,  und  Path.  Anatomie,    191 3. 

3)  ViRCHOw's  Archiv,  Bd.  212. 
*)  ViRCHOw's  Archiv.  Bd.  213. 
E)  1.  c. 

ö)  Revue  de  Medicine,    191 1. 

'')  p.  e.  Henes,  Deulches  Archiv,  für  Klinische  Medizin,  Bd.    iii. 


85 

droit  de  dire  que  l'indol  crée  une  sclérose  sui  generis  de 
l'aorte  des  cobayes  et  qu'il  est  très  probable  que  l'indol  ne 
joue  aucun  rôle  dans  l'origine  de  l'athérosclérose  animale,  qui 
ressemble  à  l'athérome  humaine. 

En  ce  qui  concerne  la  deuxième  question  : 

MetCHNIKOFF  et  son  école  ne  bornent  pas  là  la  théorie  de 
l'origine  intestinale  de  la  sclérose  aux  cobayes  et  aux  lapins 
qui  étaient  sujets  des  experiments  à  ce  chapitre,  ils  étendent 
la  doctrine  sur  l'athérome  de  l'homme. 

Les  matériaux  humains  positifs  qui  pourraient  fonder  leurs 
réflexions  théoriques  sont  toujours  très  peu  nombreux. 

Il  me  semble  que  des  cas,  dans  lesquels  des  malades  ont 
souffert  d'une  putréfaction  intestinale  de  longue  durée  et  de 
grande  intensité,  où  il  y  avait  de  résorption  de  l'indol  pendant 
plusieurs  années  sont  indispensables  pour  nous  former  une  opinion 
sur  la  signification  de  cette  putréfaction  et  de  l'indol  pour 
l'origine  de  l'athérome  humaine. 

Le   sort  m'a  favorisé  en  me  procurant  un  cas  de  cette  sorte. 

Il  s'agit  d'une  femme,  âgée  de  59  ans  qui  avait  été  atteinte 
et  était  morte  d'un  vice  congénital  de  l'intestin,  de  la  maladie 
de  Hirschsprung. 

L'anamnèse  montre  que  dès  sa  septième  année  elle  avait  des 
symptômes  graves  du  mal  ;  de  la  dix-septième  à  la  trente- 
deuxième  année  les  dérangements  n'étaient  pas  forts,  mais  alors 
ils  sont  redevenus  intenses  pendant  une  grossesse  et  ils  n'ont 
pas  diminués  jusqu'à  la  mort. 

Tous  les  quatre  ou  six  semaines  le  gros  intestin  était  évacué 
à  un  certain  degré  à  l'aide  de  drastiques  et  de  lavements  ;  par 
ces  procédés  une  grande  quantité  de  matières  fécales  à  l'odeur 
abominable  était  mise  à  jour. 

Dans  les  derniers  temps  la  femme  se  fit  soigner  quelquefois 
dans  la  clinique  chirurgicale  à  Groningue  pour  un  nettoyage  de 
l'intestin  à  fond.  La  dernière  fois  l'entassement  et  l'inspissation 
des  selles  étaient  si  énormes  que  le  chirurgien  fut  forcé  de  recourir 
aux  instruments  obstétricaux,  de  tâcher  de  diminuer  la  grosseur 
des  matières  par  le  perforatoire,  et  de  faire  l'extraction 
forcipale. 

Malheureusement  la  paroi  postérieure  du  colon  sigmoideén  fut 


PLANCHE  IV. 


Folia  Microbiologica   III. 

(Steenhuis.) 


Situs  viscerum  de  !a  femme  atteinte  de  maladie  de  Hirschsprung  (pag  .87.)  (Le  colon 
sigmoidéen  énorme  occupe  presque  toute  la  cavité  abdominale.  On  voit  la  dilatation 
de  l'aperture  thoracique  inférieure  par  le  S.   Romanum,  qui  se  perd  dans  le   bassin"). 


87 

perforée  par  ces  manipulations,  une  collapse  suivit  et  la  femme 
mourut  en  quelques  heures. 

l'Autopsie  fournit  la  diagnose  : 

Megacolon  congenitum  HIRSCHSPRUNG  ;  perforatio  colonis  sig- 
noidei,  parietis  posterioris  ;  peritonitis  diffusa  stercoralis  incipiens  ; 
meteorismus  abdominalis  ;  atrophia  renum  et  cordis  gradus 
levions  ;  atherosclerosis  aortae  ramorumque  gradus  levioris. 

La  reproduction  d'une  photographie  prise  pendant  l'autopsie  et 
quelques  chifïres  suivants  montreront  que  l'ectasie  du  colon  sig- 
moidéen,  le  dépôt  de  matières  fécales  en  putréfaction  était  énorme  : 

La  circonférence  la  plus  grande  du  colon  mesure  42  cM. 
(d'après  Cruveilhier   14  cM.  en  état  normal.) 

L'épaisseur  de  la  paroi  mesure  5  mM.,  dont  3  mM.  V2  comp- 
tent pour  la  couche  musculaire  (en  état  normal  l'épaisseur  est 
de   1,8  mM.). 

La  longueur  de  la  flexure  mesurée  à  l'attachement  du  mésocolon 
est  70  cM.,  selon  une  ligne  opposée  au  mésentère  105  cM.(VlERORDT 
note  comme  valeurs  normales  des  chifïres  de    15,7  à  3g  cM.) 

La  contenance  de  cette  partie  de  l'intestin  se  montait  donc 
à  plusieurs  litres,  ainsi  qu'il  avait  de  place  pour  une  quantité 
respectable  de  selles  en  putréfaction,  une  source  de  produits 
aromatiques.  Il  est  probable  que  le  corps  à  puisé  de  cette 
source  pendant  la  vie.  A  son  séjour  dans  la  clinique  la  femme 
avait  l'urine  donnant  la  réaction  de  l'indican  positive. 

Quant  aux  organes,  nous  n'avons  pas  beaucoup  à  ajouter 
à  la  diagnose  sus-dite. 

Le  cœur  est  flasque,  les  valvules  ne  sont  pas  épaissies,  pas 
rigides;  l'examen  microscopique  ne  révèle  point  d'infiltrations 
périvasculaires. 

Le  foie,  de  forme  et  de  grandeur  normale,  consiste  de  lobules, 
régulièrement  rangées  ;  le  tissu  conjonctif  n'a  pas  augmenté;  point  de 
cirrhose  ;  le  tissu  periportale  n'a  pas  d'infiltrations  mononucléaires. 

Les  reins,  un  peu  atrophiés,  ont  la  surface  lisse  sans  rétrac- 
tions distinctes  ;  la  capsule  se  détache  aisément.  A  l'examen 
microscopique  les  artères  arciformes  montrent  la  paroi  épaissie  ; 
quelques  glomérules  sont  dégénérées  en  hyaline  ;  l'écorce  contient 
de  petits  foyers  d'infiltration. 

Les  capsules  surrénales  ne  montrent  pas  d'altérations  à 
l'examen  microscopique  ;  point  de  dépôts  de  sels  calcaires. 


L'aorte  ascendante  a  la  paroi  mince,  qui  est  de  bonne  élasticité, 
l'intima  montre  quelques  petits  foyers  épaissis  de  couleur  grise, 
moins  transparents.  Le  reste  de  l'aorte  thoracique  est  très  peu 
athéromateux  ;  la  dégénérescence  est  limitée  à  un  épaissement 
léger  de  l'intima  autour  de  l'origine  des  artères  intercostales. 
L'aorte  abdominale  n'est  pas  dilatée  ;  tout  près  de  la  bifurcation 
la  couche  intérieure  est  épaissie  et  peu  transparente,  jaunâtre; 
de  plus  il  y  a  un  petit  foyer  calcifié  qui  ne  montre  pas  d'usure. 

L'examen  microscopique  a  affirmé  la  diagnose  macroscopique. 

Dans  les  coupes  transversales  de  la  paroi  de  l'aorte  abdomi- 
nale on  peut  distinguer  une  couche  élastico-musculeuse  (Thoma) 
d'épaisseur  moyenne,  bornée  par  des  lamelles  élastiques  nettes. 
A  la  surface  intérieure  de  cette  couche  il  s'est  formée  de  place 
en  place  une  couche  de  tissu  conjonctif  contenant  peu  de 
fibres  élastiques  et  un  peu  de  lipoid  colorable  par  le  Sudan  III. 

C'est  donc  une  aorte,  qui  a  passé  sa  période  de  croissance 
et  montre  à  un  certain  degré  les  altérations  de  la  période  de 
la  vieillesse  (AsciiOFF)   i). 

Récapitulons  maintenant  les  résultats  de  l'examen. 

Nous  voyons  une  femme  de  59  ans,  qui  a  souffert  d'une 
constipation  grave,  avec  putréfaction  des  matières  fécales 
stagnantes,  pendant  au  moins  40  ans,  constipation  qui  à  été 
accompagnée  de  la  résorption  de  l'indol.  Elle  ne  présentait 
que  des  altérations  scléreuses  de  l'aorte  et  des  petits  vaisseaux 
très  peu  prononcées,  pas  plus,  qu'on  les  trouve  en  règle  chez 
les  personnes  de  son  âge.  Le  foie  ne  montre  pas  de  signes 
de  cirrhose,  les  reins  présentent  une  sclérose  de  quelques  artères 
et  la  dégénérescence  de  quelques  glomérules,  aussi  très  modérées, 
et  pas  trop  graves  pour  une  femme  de  presque  60  ans. 

Il  me  semble  que  ce  cas  indique,  que  la  putréfaction  intesti- 
nale, et  l'indol,  soit  qu'ils  peuvent  être  d'une  importance  pour 
l'origine  des  maladies  du  système  vasculaire  des  rongeurs,  ce 
que  je  doute  après  les  recherches,  décrites  ci-dessus,  au  point 
de  vue  de  la  sclérose  humaine  en  général  et  de  l'artériosclérose 
en  particulier  n'ont  point  l'intérêt  que  MeTCHNIKOFF  et  son 
école  tendent  à  leur  donner. 


^)    L.  AscHOFF.  Über  Atherosklerose  und  andere  Sklerosen  des  Gefässsystems. 
Beihefte  zur  Mediz.  Klinik,   1908,  Heft   i. 


[Aus  dem  Bakteriologischen  Laboratorium  der 
Molkereigesellschaft  »Plancius«  in  Amster- 
dam]. 

EINE  PRAKTISCHE  BAKTERIENHARPUNE. 

VON 
Dr.  Jur.  A.  RAAFF, 

Direktor    der   Molkereigesellschaft. 


Für  die  Abimpf ung  sehr  kleiner  Plattenkolonien  unter  fort- 
währender mikroskopischer  Beobachtung  habe  ich  eine  Modifi- 
kation der  UNNA-ZElSSschen   Bakterienharpune  herstellen  lassen. 

Der  Apparat  (Tafel  V.)  besteht  aus  zwei  Teilen  :  der  eigent- 
lichen  Impfnadel  und  dem  Nadelführer. 

Die  Impfnadel  ist  von  Stahl  statt  von  Platin  angefertigt, 
damit  die  Nadel  eine  gewisse  Starrheit  besitze.  Diese  Nadel 
kann  auch  zweiteilig  gemacht  werden,  aus  der  Nadel  und 
einem  Schiebehülschen,  worin  die  Nadel  festgeschraubt  werden 
kann,  zusammengesetzt  ;  man  kann  auf  diese  Weise  je  nach 
dem    beabsichtigten    Zweck    verschiedene  Nadeln  einschrauben. 

Der  Nadelführer  dient  dazu  die  Nadel  derart  zu  fixieren, 
dass  ihre  Spitze  bis  unter  dem  Objektiv  des  Mikroskops  hin- 
reicht und  dort  sichtbar  ist.  Er  besteht  aus  einer  Hülse,  einem 
Stiel  und  einer  federnden  Klemme.  Die  Hülse  umschliesst  den 
Tubus  des  Mikroskops  und  der  Stiel  ist  mittelst  eines  Kugel- 
gelenkes einerseits  mit  der  Hülse,  andrerseits  mit  der  federnden 
Klemme  verbunden.  Die  federnde  Klemme  ist  derart  konstruiert, 
dass  die  Nadel  seitlich  entfernt  werden  kann. 

Die  Nadelspitze  wird  etwas  über  die  Bildfläche  des  Mikroskops 
(gewöhnlich  benutze  ich  Okular  5,  Objektiv  A,  ZeiSS)  ein- 
gestellt,   sodass    ihr    Bild    mehr    weniger   diffus  wahrgenommen 


9Ö 

wird.  Die  Impfnadel  wird  ausgeglüht  und  wieder  in  die  federnde 
Klemme  festgesetzt.  Man  stellt  jetzt  die  abzuimpfende  Kolonie 
scharf  ein  und  bringt  sie  mittelst  des  beweglichen  Objektisches 
genau  unter  dem  diffusen  Bild  der  Nadelspitze.  Mit  der  groben 
Einstellung  wird  nun  die  Nadelspitze  in  die  Kolonie  getrieben  ; 
dieser  Handlung  kann  man  durch  das  Mikroskop  ganz  folgen. 
Der  Tubus  wird  wieder  gehoben,  die  Nadel  seitlich  entfernt 
und  das  Impfmaterial  in  den  Nährboden  übertragen. 

Nach  einiger  Uebung  kann  man  vorher  genau  die  Stelle 
bestimmen,  wo  die  Nadelspitze  die  Kolonie  tangieren  wird. 

Nachstehende  Photogramme  (Tafel  VI.)  (die  isolierte  Abim- 
pfung  einer  sehr  kleinen  Kolonie,  in  der  unmittelbaren  Nähe 
einer  viel  grösseren  Kolonie  liegend)  demonstrieren  die  Wirkung 
der  Harpune  : 

Photogr.   I .    Zeigt  das  diffuse  Bild  der  Nadelspitze. 
■»  2.    Die  Kolonie  ist  scharf  eingestellt. 

»  3.    Die  Kolonie  ist  unter  der  Nadelspitze  gebracht. 

»  4.    Der    Tubus    ist    wieder    gehoben,  die  abgeimpfte 

Kolonie  unter  der  Nadelspitze  hinweggeschoben 
und  wieder  scharf  eingestellt. 


TAFEL   V. 


l''olia  Microbioligia   III. 
(Raaff.) 


TAFEL  VI. 


Folia   Microbiologia   III. 
(Raafl^) 


3- 


STANDIGE  MITARBEITER  DER  FOLIA  MICROBIOLOGICA: 

C.  W,  BROERS,  Utrecht  -  R.  P.  VAN  CALCAR,  Leiden  - 
L..  POLAK  DANIELS,  Haag  -  C.  EIJKMAN,  Utrecht  - 
H.  J.  HAMBURGER,  Groningen  -  H.  C.  JACOBSEN, 
Delft  -  D.  A.  DE  JONG,  Leiden  -  R.  DE  JOSSELIN  DE 
JONG,  Rotterdam  -  J.  J.  VAN  LOGHEM,  Amsterdam  - 
L.  LOURENS,  Rotterdam  -  H.  MARKUS,  Utrecht  - 
C.  A.  PEKELHARING,  Utrecht  -  H.  E.  REESER, 
Rotterdam  -  N.  L.  SÖHNGEN,  Delft  -  C.  H.  H.  SPRONCK, 
Utrecht  -  C.  S.  STOKVIS,  Amsterdam. 


Die  Zeitschrift  „F olia  Microbiologic a" 
veröffentlicht  Originalarbeiten,  an  erster  Stelle  von 
i,  holländischen  Mikrobiologen;  weiter  zusammens« 
fassende  Uebersichte  und  event.  Biichbesprechun* 
gen,  aber  keine  gewöhnliche  Referate.  Die  Mitarbeit 
von  Ausländern  ist  nicht  ausgeschlossen. 

Die  Arbeiten  erscheinen  in  der  deutschen,  fran* 
zösischen  oder  englischen  Sprache.  Die  Zeitschrift 
veröffentlicht  u.  A.  die  Verhandlungen  der  Nieder«« 
ländischen  Vereinigung  fiir  Mikrobiologie. 

Autoren  erhalten  50  Abdrücke  ihrer  Artikel 
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Die  Zeitschrift  erscheint  in  zwanglosen  Heften 
3—4  Mal  jährlich.  Der  Jahrgang  von  ±  20  Bogen 
mit  Abbildungen  und  Register  kostet  (fiir  nicht 
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fré24.— ,  £  1,1  5  (erhöht  mit  Portokosten). 

Arbeiten  zur  Aufnahme  in  die  „F  o  1  i  a  M  i  c  r  o* 
biologie a**  sind  bei  einem  der  Herren  Heraus«« 
geber  einzusenden. 


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FOLIA  MICROBIOLOÖICA 

HOLLANDISCHE  BEITRAGE  ZUR 
GESAMTEN  MIKROBIOLOGIE. 

HERAUSGEGEBEN  VON: 

M,  W.  BEÏJERINGK.  delft 

A.    KLEIN,     GRONINGEN. 

J.  POE  LS,  Rotterdam. 
J.  G.  SLEESWÏJK,  DELFT. 

m     JAHRG  A  N  G,    HE  F  T    2. 

AUSGEGEBEN  AM  21.  DEZEMBER   1914. 

(FÜR   INHALT   UND  VERZEICHNIS  DER  MTAR« 
BEITER,  SIEHE  INNENSEITE  DES  ÜMCHLAGES). 

ADMINISTRATION    UND  VERLAG  DER 

FOLIA  MICROBIOLOGICA: 
PHOENIXSTRAAT  18,  DELFT.  (Holland.) 


NAAMLOOZÉ  VENNOOTSCHAP 

: VOORHEEN   : 

:    J.  C  TH.  MARI  US    : 

GANZENMARKT  440,  UTRECHT 

SPECIALITEIT: 
INRICHTING  EN  COMPLETEERING  VAN 
WETENSCHAPPELIJKE  LABORATORIA 

MICROSCOPEN  EN  NEVENAPPARATEN 

VAN  CARL  ZEISS  TE  JENA  en 
R.  WINKEL  TE  GÖTTINGEN 


MICRO^PHOTOGRAPHISCHE    EN 
MICRO^PROJECTIE    APPARATEN 

OP  AANVRAGE  WORDEN  CATALOGI  TOEGEZONDEN 


INHALT 


S«itt 

M.  W,  BEIJERINCK.  Ueber  das  Kitratferment  und 
über  physiologische  Artbildung.  (Mit  1  Tafel) ...       91 

S.  L.  SCHOUTEN.  Eine  sprosslose  Form  von  Dematium 
pullulans  de^  Bary  und  eine  sterile  Zwergform  von 
Phycomycis  Agardh.  (Mit  5  Tafeln) 114 

J.  HEKMAN.  A  new  method  of  serological  research, 
for  the  first  time  applied  to  sufferers  from  tuberculosis    126 

H,  MARKUS.  Transmission  de  la  tuberculose  porcine 
à  Vhomme;  réinoculation  au  veau.  (Avec  3  Planches)    141 

N.    L.   SOHNGEN.  Ueber  reduzierende  Eigenschaften    i 
der  Essigbakterien 151 

H.  C.  JACOBSEN.  Die  Oxydation  von  Schwefelwas- 
serstoff durch  Bakterien 155 

BUCHBESPRECHUNG .163 


UEBER  DAS  NITRATFERMENT  UND  UEBER 
PHYSIOLOGISCHE  ARTBILDUNG 

VON 

M.  W.  BEIJERINCK. 


I.     Allgemeine  Bemerkungen. 

Es  ist  eine  wohlbekannte  Tatsache,  dass  sowohl  im  Boden, 
wie  in  Kulturflüssigkeiten,  worin  sehr  viele  Individuen  des 
Nitratfermentes  vorkommen,  relativ  grosse  Mengen  organischer 
Körper  gegenwärtig  sein  können,  ohne  die  Nitratation,  dass  ist 
die  Oxydation  von  Nitriten,  zu  stören,  i) 

Anderseits  bemerkt  man  bei  denjenigen  Nitratationsversuchen, 
wobei  das  Nitratferment  nur  in  einer  geringen  Anzahl  von 
Individuen  vorkommt,  und  also  um  eine  deutliche  Wirkung  aus- 
zuüben zunächst  wachsen  und  sich  vermehren  muss,  dass 
schon  sehr  geringe  Quantitäten  der  verschiedenartigsten  orga- 
nischen Stoffe  die  Versuche  zum  Misslingen  bringen  und  alles 
Nitrit  unverändert  im   Kulturmedium  verbleibt. 

Zur  Erklärung  dieser  Erscheinungen  wird  angenommen,  dass 
das  Nitratferment  nur  dann  wachsen  und  sich  vermehren  kann, 
wenn  im  Nährmedium  wasserlösliche  organische  Stoffe  völlig 
oder  beinahe  völlig  fehlen,  während  es,  einmal  ausgebildet,  von 
einer  relativ  grossen  Menge  organischer  Substanz  wenig  beein- 
flusst  wird  und  die  Nitratation  fortsetzt. 

Eigene  Untersuchungen  haben  mich  zu  einer  ganz  anderen 
Auffassung  gebracht,  nämlich  diese,  dass  das  Nitratferment 
eben   mit  grosser  Leichtigkeit  von  allerlei  organischen  Körpern 


^)  Im  Folgenden  setze  ich  voraus,  dass  der  Leser  mit  Winogradsky's 
Untersuchungen  über  die  Nitrifikation  (Handbuch  der  Technischen  Mykologie, 
Bd.  3.  Pag.  132,  Jena  1904,  wo  man  auch  die  Literatur  findet)  bekannt  ist. 
Doch  muss  ich  einige  von  ihm  schon  berührte  Fragen,  von  meinem  Standpunkte 
aus  aufs  neue  behandelen. 


92 

leben  und  sich  vermehren  kann,  dabei  jedoch,  dass  ist  beim 
Wachstum  auf  Kosten  organischer  Nahrung,  das  Vermögen 
Nitrite  zu  Nitraten  zu  oxydieren  sehr  bald  völlig  verliert,  wobei 
es  sich  in  eine  scheinbar  gewöhnliche  saprophytische  Bakterie 
umwandelt. 

Diese  bei  der  Assimilation  der  organischen  Substanz  statt- 
findende Umwandlung  kann  physiologische  Artbildung,  die 
beiden  Formen,  worin  das  Nitratferment  demzufolge  vorkommt, 
können  als  oligotrophen  und  polytrophen  Zustand  desselben 
bezeichnet  werden. 

Ferner  hat  sich  herausgestellt,  dass  dem  polytrophen  Zustand 
in  den  Laboratoriumsversuchen,  wobei  diese  Form,  bei  Abwesen- 
heit organischer  Stoffe,  mit  einer  verdünnten  Nitritlösung  in 
Berührung  bleibt,  das  Vermögen  Nitrite  zu  oxydieren  nicht  zurück- 
gegeben werden  kann,  selbst  nicht  in  zehn  Jahren. 

Wird  also  in  Flüssigkeiten,  worin  viel  assimilirbare  organische 
Substanz  vorkommt,  dennoch  Nitratation  beobachtet,  so  muss 
diese    Substanz    vorher    auf  irgend  eine  Weise  verbraucht  sein. 

Bezüglich  des  Nitratationsvorganges  im  Ackerboden  muss 
daraus  Folgendes  geschlossen  werden. 

Bei  Gegenwart  von  viel  organischer  Substanz  im  Boden, 
wird  diese  nicht  allein  von  anderen  Mikrobenarten  oxydiert 
werden  müssen  um  die  Arbeit  der  Nitratkeime  zu  ermöglichen, 
jedoch  wird  diese  Vernichtung  auch  stattfinden  können  durch 
einen  Teil  der  Nitratfermente  selbst,  welche  dabei  allerdings 
als  solche  verloren  gehen,  weil  sie  sich  in  die  polytrophe  Form 
umwandelen,  aber  im  Boden  werden  immer  Stellen  vorkommen, 
wo  keine  oder  nur  Spuren  von  gelösten  organischen  Substanzen 
vorkommen  und  unveränderte,  oligotrophe  Nitratkeime  sich 
vermehren  und  ihre  Umgebung,  nach  Vernichtung  des  Orga- 
nischen, wieder  mit  einer  neuen  nitratierenden  Flora  bevölkeren 
können. 

Wachstum  und  Nitratation  sind  getrennte  Funktionen  :  erst, 
wenn  das  Wachstum  beendet,  setzt  die  Nitratation  ein.  Eigent- 
lich ergiebt  sich  schon  daraus,  dass  beim  Nitratferment  keine 
Chemosynthese  stattfindet.  Denn  wäre  dieses  wohl  der  Fall,  so 
müsste  eben  die  Nitritoxydation  Ernährung  und  Wachstum 
ermöglichen,  was  jedoch  nicht  zutrifft.  Immer  bemerkt  man, 
dass  zunächst  ziemlich  rasch  eine  Bakterienvermehrung  stattfindet, 


93 

und,    dass    es    die  neu  gebildeten  Bakterien  sind,  welche,  ohne 
sich  zu  vermehren,  das  Nitrit  in   Nitrat  umwandelen. 

Es  steht  denn  auch  fest,  dass  das  Nitratferment,  auch  in 
Reinkultur,  Spuren  von  gelösten  organischen  Stoffen  verarbeiten 
kann  ohne  das  Vermögen  zur  Nitratation  zu  verlieren.  Concen- 
trationen  von  Vioo>  ja  von  1/20  Prozent  Pepton  siccum  oder 
Natriumazetat  können  unter  Umständen  vertragen  werden  ; 
gewöhnlich  sind  solche  geringe  Menge  jedoch  schon  verderblich. 
Der  Zustand  der  Keime  ist  also  nicht  gleichgültig  ;  worin  dieser 
Zustand  aber  besteht  ist  nicht  bekannt.  In  einzelnen  Fällen 
habe  ich  gute  Nitratationen  erhalten  bei  der  Aussaat  von  auf 
Fleischbouillongelatine  erhaltenen,  gemischten  Kolonien,  welche 
sich  entwickelt  hatten  aus  darauf  ausgesäten  Nitratationen.  Viel- 
leicht handelte  es  sich  dabei  um  Keime,  welche  infolge  ihrer 
zufälligen  Lage  nicht  ernährt  und  nicht  gewachsen  waren,  denn 
die  Regel  :  „ohne  Wachstum  keine  Veränderung",  dürfte  auch 
hier  gelten. 

Die  Reinkultur  des  Nitratfermentes  im  nitratierenden  Zustand 
ist  mühsam  und  erfordert  imganzen  einige  Wochen.  Zunächst 
wird  auf  bekannte  Weise,  und  in  Uebereinstimmung  mit 
WinOGRADSKY'S  schönem  Versuche,  eine  Rohnitratation  ange- 
fertigt. Dazu  wird  in  ein  ERLENMEYER-kolben,  mit  einer 
dünnen  Schicht  einer  Lösung  von:  Leitungswasser  100,  Natri- 
umnitrit 0,05  à  0,1  und  Bikaliumfosfat  0,01,  infiziert  mit 
Garten-  oder  Ackererde,  kultiviert  bei  30".  Nach  10  bis  14  Tagen 
ist  das  Nitrit  völlig  verschwunden  und  das  Nitratferment  der- 
weise  angehäuft,  dass  eine  Ueberimpfung  weniger  Tropfen  in 
eine  neue  Nährlösung  bei  übrigens  gleichen  Bedingungen, 
jedoch  in  klarer  Lösung,  schon  nach  ungefähr  einer  Woche 
das  Nitrit  zum  Verschwinden  bringen  kann.  Bei  Versuchen  im 
Laboratorium  entsteht  nun  ebenfalls  die  für  die  Rohnitrata- 
tionen  so  eigentümliche  ,, Kahmhaut",  welche  aus  ein  paar  Bak- 
terienarten besteht,  worauf  wir  noch  zurückkommen.  In  Kolben, 
welche  im  Freien  aufgestellt  sind,  entsteht  diese  Kahmhaut 
zwar  ebenfalls,  jedoch  in  viel  schwächerer  Ausbildung  und  wird 
erst  bei  genauem  Zusehen  bemerkt. 

Einen  Einblick  in  die  Mikrobenbevölkerung  der  nitratierenden 
Lösungen,  bekommt  man  am  besten  durch  Aussaat  auf  Kiesel- 
oder Agarplatten.  Das  Agar  muss  vorher  ausgelaugt  werden  um 


94 

daraus  die  löslichen  organischen  Körper  zu  entfernen,  und  es 
soll  nicht  mehr  wie  ^'^  Proz.  Natriumnitrit  zugesetzt  werden, 
weil  anders  das  Verschwinden  dieses  Salzes  zu  spät  zur  Beobach- 
tung kommt. 

Die  Anfertigung  der  Kieselplatten  habe  ich  schon  in  den 
Jahren  1896  und  1903  beschrieben.  1)  Gegenwärtig  verwende 
ich  das  getrocknete  und  pulverisierte  Natriumsilikat  des  Handels, 
welches  in  8-prozentiger,  wässeriger  Lösung,  gekocht  und  filtriert 
wird.  Eine  solche  Lösung  ist  beinahe  halb-normal;  100  cc. 
werden  also  durch  50  cc.  Normalsalzsäure  neutralisiert.  Die 
Erstarrung  findet  bei  dieser  Verdünnng  noch  langsam  genug 
statt,  um  die  Silikatlösung  und  die  Säure  vollständig  zu  ver- 
mischen und  ruhig  auszugiessen  in  die  Glasdose.  Hat  die 
Vermischung  nur  unvollständig  stattgefunden,  so  bilden  sich 
während  der  Erstarrung  Schlieren,  welche  die  Beobachtung 
der  Kolonien  auf  der  Oberfläche  erschweren.  Die  erstarrte 
Platte  wird  durch  Auslaugen  mit  destilliertem  Wasser  von 
Kochsalz  befreit,  mit  der  Nitrit  haltigen  Nährlösung  übergössen 
und,  wenn  die  Salze  hineindiffundiert  sind  so  lange  , .getrock- 
net", bis  die  äusserlich  anhängende  Flüssigkeit  entfernt  ist,  und 
schliesslich  flambiert.  Humatzusatz  zum  Wasserglas,  welcher 
natürlich  vor  dem  Vermischen  mit  der  Salzsäure  stattfinden  muss, 
begünstigt  einigermassen  das  Bakterienwachstum,  jedoch  nicht 
den  Nitrifikationsvorgang  in  den  Platten.  Obschon  die  Humus- 
säure durch  die  zugesetzte  Salzsäure  unlöslich  wird,  bleibt 
dieselbe,  sehr  gleichmässig  kolloidal  in  der  Kieselplatte  verteilt, 
kann  jedoch  wegen  ihrer  Unlöslichkeit  in  Wasser,  nicht  hinaus 
diffundieren. 

Durch  viele  spezielle  Versuche  wurde  in  meinem  Laboratorium 
nachgewiesen,  dass  die  günstige  Wirkung  der  Humate,  sowohl 
bei  den  Nitrifikation,  wie  beim  Azofobac^erwa-chsium,  jedenfalls 
der  Hauptsache  nach  auf  die  katalytische  Tätigkeit  der  gelösten 
kolloidalen  Kieselsäure  beruht,  während  eine  günstige  Wirkung 
des  kolloidalen  Eisenhydroxyds  in  viel  geringerem  Maasse  nach- 


^)  Centralblatt    für    Bakteriologie    Bd.    19,  S.    259.    1896,  und  Centralblatt  für 

Bakteriologie,  2e  Abt.    Bd.   10,    S.    38,    1903.  Wie  geeignet  solche    Platten    sind 

für   die   Kultur   der   Diatomeen,    habe    ich   ebenfalls  daselbst  nachgewiesen.  Auch 
Grün-  und  Blaualgen  wachsen  darauf  vorzüglich. 


95 

weisbar  war,  obschon  in  der  Literatur  eben  dem  letztgenannten 
Körper  eine  besondes  günstige  Wirkung  bei  der  Nitratation 
zugeschrieben  wird. 

Es  war  darum  denn  auch  zu  erwarten,  dass  Humatzusatz  zu 
den  Kieselplatten  sich  nur  wenig  bemerkbar  machen  würde. 

Bei  guter  Vermischung  des  Wasserglases  und  der  Salzsäure 
erhalt  man  Platten,  welche  nach  der  Sättigung  mit  der  Nähr- 
salzlösung und  nach  dem  ,, Abtrocknen",  eine  gleichmässig 
spiegelnde  Oberfläche  besitzen,  worauf  selbst  die  kleinsten  und 
durchsichtigsten  Bakterienkolonien  erkennbar  sind.  Die  Platten 
sind  sehr  wasserreich  und  enthalten  3  bis  4  Proz.  Kieselsäure  als 
Trockensubstanz.  Unterhalb  3  Proz.  werden  sie  so  weich,  dass  sie 
bei  der  leisesten  Berührung  mit  dem  Platinfaden  geschädigt 
werden.  Gut  gefertigte  Kieselplatten  sind  fest  und  elastisch  und 
geben  beim  Anschlag  der  Glasdose  mit  dem  Finger,  einen  eigen- 
tümlichen Ton.  Vorgreifend  muss  ich  jedoch  bemerken,  dass 
solche  Kieselplatten  zwar  sehr  geeignet  sind  um  eine  Trennung 
des  Nitratfermentes  von  den  gröberen  Verunreinigungen  vorzu- 
nehmen, weil  die  Nitrifikation  darin  leicht  stattfindet,  allein  dass 
es  ausserordentlich  schwierig  ist  wirklich  reine  Kolonien  des 
Nitratfermentes  von  den  Kieselplatten  zu  bekommen  :  beinahe 
jede  Kolonie  ergiebt  sich  nämlich  als  eine  Mischkolonie,  sodass 
man  wohl  annehmen  muss,  dass  die  Einzelkeime  des  Nitrat- 
fermentes viel  schwieriger  zur  Entwicklung  kommen,  wie  die 
mit  anderen  Keimen  verklebten.  Welche  diese  Symbionten  sind 
werden  wir  bald  sehen.  Die  Reinkultur  geschieht  viel  leichter 
durch  die  Verwendung  von  Nitritagarplatten,  obschon  man 
darin  die  Nitrifikation  erst  später  beobachtet.  Offenbar  sind 
die  im  Agar  gegenwärtigen  Spuren  von  löslichen  organischen 
Substanzen  für  die  erste  Entwicklung  des  Nitratfermentes  günstig. 

Für  die  Untersuchung  der  Nitritfermente,  welche  die  Ammon- 
salze  oxydieren,  und  die  noch  viel  empfindlicher  sind  für  gelöste 
organische  Stoffe,  wie  das  Nitratferment,  können  richtig  ange- 
fertigte Kieselplatten  sehr  nützlich  werden,  und  bei  einer  anderen 
Gelegenheit  hoffe  ich  darauf  noch  zurückzukommen. 

2.  Flora  der  Rohnitratationen. 

Ebenso  wie  in  der  Natur  sind  die  Rohnitrifikationen  in  den 
Laboratoriumsflüssigkeiten     essentiell     symbiotische     Vorgänge. 


96 

Die  Reinkulturen  geben  in  keiner  Beziehung  bessere  Erfolge- 
wie  die  Rohanhäufungeni  können  denselben  jedoch,  bei  guter 
Ausführung  gleich  kommen.  Vergleicht  man  diesen  Umstand 
mit  den  wundervollen  Resultaten,  welche  man  mit  Reinkulturen 
z.B.  von  Leucht-  und  Pigmentbakterien  erhalten  kann,  deren 
Rohkulturen  wertlos  sind,  so  sieht  man,  dass  der  Unterschied 
von  prinzipieller  Bedeutung  ist. 

Obschon  die  äusserlich  sichtbaren  Eigenschaften,  sowohl  der 
Rohnitrifikationen  von  Ammonsalzen,  wie  die  der  rohen  nitra- 
tierenden  Kulturen,  ungemein  charakteristisch  sind,  habe  ich 
davon  nirgend  eine  Beschreibung  gefunden,  was  um  so  auf- 
fälliger ist,  als  es  sich  dabei  handelt  um  eine  Frage,  welche 
von  der  grössten  praktischen  Bedeutung  ist  für  die  Landwirt- 
schaft, und  von  nicht  geringerer  theoretischen  Wichtigkeit 
durch  die  damit  in  Verbindung  stehenden  Probleme  der  Chemo- 
synthese  und  der  physiologischen  Artbildung. 

Wenn  auch  die  für  Nitratation  bestimmten  Nährsalzlösungen 
frei  oder  nahezu  frei  von  loslichen  organischen  Körpern  sein 
müssen,  so  sind  doch  die  in  verwesenen  Bodenproben  gegen- 
wärtigen organischen  Stoffe  der  Nitratation  nicht  ungünstig,  Und 
wenn  auch  kräftig  nitratierende  Flüssigkeiten  gänzlich  klar  und 
durchsichtig  sein,  und  unter  Umstanden,  z.B.  bei  der  Verwendung 
von  Reinkulturen  auch  bleiben  können,  so  braucht  dieses  bei  den 
Rohnitratationen  (so  wie  bei  den  Rohnitrifikationen  aus  Ammon- 
salzen) jedoch  gar  nicht  der  Fall  zu  sein  :  dieselben  überdecken 
sich  im  Laboratorium  schnell,  im  Grünhause  und  im  Freien 
langsamer,  mit  der  durchaus  eigentümlichen,  äusserlich  wie 
,, Bierkahm"  aussehenden  Haut,  welche  ich  schon  im  Jahre 
1903  beschrieben  habe,  ohne  damals  das  Nitratferment  selbst 
noch  genügend  zu  kennen.  1)  Seitdem  sind  meine  Kenntnisse  der 
hierbei  waltenden  Wachstumsvorgänge  und  Bedingungen  viel 
verbessert. 

Die  treibende  Haut  enthält  gewöhnlich  zahlreiche  Keime  des 
Nitratfermentes  und  kann  dann,  mit  einigem  Rechte,  als  ,, Nitrat- 
mutter" bezeichnet  werden.  Der  Hauptsache  nach  besteht  dieselbe 


*)  Farblose  Bakterien  deren  Kohlenstoff  aus  der  atmosphärischen  Luft  herrührt, 
Centralbl.  f.  Bakteriologie,  2te  Abt.  Bd.  10,  Pag.  38,  1903.  In  dieser  Abhande- 
lung  steht  :  paucitrophus^  lies  :  patilotr opinis . 


97 

jedoch  aus  zwei  nicht  nitrifizierenden  Arten,  welche  ich  damals 
Bacillus  oligocarbophilus  und  Actinomyces  (Strephtothrix) 
paulotrophus  genannt  habe,  ohne  ihre  Verwandschaft  richtig 
zu  verstehen.  Seitdem  erkannte  ich  aber,  dass  B.  oligocarbophilus 
ein  echter  Actinomycet  ist,  und  der  von  NEUMANN  und  LEHMANN 
aufgestellten  Gattung  Mycobacterium  zwar  nahe  steht,  davon 
jedoch  generisch  getrennt  werden  muss.  *)  Ich  schlage  darum 
vor  diese  wichtige  Art  als  Actinobacillus  oligocarbophilus  zu 
bezeichnen,  und  bringe  auch  die  zweite  genannte  Form  zu  der- 
selben Gattung  als  Actinobacillus  paulotrophus.  2) 

Echte  Actinomyces-?ixtç.VL^  wie  besonders  A.  ?'ö(5/^r  Krainsky  3) 
und  A.  griseus  Kry,  finden  sich  in  der  treibenden  Haut  ebenfalls, 
jedoch  in  viel  geringerer  Anzahl,  und  nur  dann,  wenn  die  Kulturen 
lange  aufbewahrt  werden.  A.  diastaticus  Kry  und  A.  cellulosae 
Kry,  wurden  bisweilen  auch  aufgefunden,  jedoch  in  noch  gerin- 
gerer Anzahl.  Diese  Actinomyces-a.rten  gehören  nicht  zu  der 
Normalflora  der  Rohnitrifikationen,  obschon  sie  dem  Vorgang 
nicht  ungünstig  sind. 

Wie  ich  das  früher  (1.  c.)  gezeigt  habe,  leben  alle  diese  Haut- 
bewohnende Mikroben  von  den  organischen  Stoffen,  welche  sich 
in  merklichen  Menge  in  der  Laboratoriumsluft  und  gewiss  auch 
in  der  Bodenluft  vorfinden.  Diese  Stoffe  sind  in  der  freien 
Aussenluft,  sowie  in  den  Grünhäusern,  wie  ich  durch  viele  spezielle 
Versuche  festgestellt  habe,  nur  in  einer  sehr  viel  geringeren  Menge 
gegenwärtig,  obschon  sie  auch  darin  niemals  gänzlich  fehlen. 

Versucht  man  die  verschiedenen  Haut-bewohnenden  Arten  auf 
bessere  Kulturböden,  z.  B.  auf  Bouillongelatine,  zu  kultivieren  so 
stöstman  dabei  auf  Schwierigkeiten.  Actinobacillus  oligocarbophilus 
wird  dabei  zunächts  unkenntlich,  indem  die  Kolonien  das  „Kahm- 
merkmal"  verlieren,  was  sie  auf  einem  armen  Kulturboden  jedoch 
wieder  zurückbekommen.  Actinobacillus  paulotrophus  konnte 
ich  auf  bessere  Kulturböden  überhaupt  nicht  kultivieren.  Die 
echten     Actinojnyces-a.rten     wachsen    auf    solche    Böden,    wenn 


1)  Bakteriologische  Diagnostik,   le  Aufl.   1899,  5e  Aufl.  Pag.  582,   1912. 

2)  Vor  kurzem  (Folia  Microbiologica,  Bd.  2.  Pag.  196,  1914)  habe  ich  noch 
eine  weitere  Actinomycetengattung  aufgestellt,  nämlich  Actinococcus,  welche 
bis  dahin  zu  Micrococcus  gerechnet  war. 

^)  A.  Krainsky,  Die  Aktinomyceten  und  ihre  Bedeutung  in  der  Natur.  Cen- 
tralbl.  f.  Bakteriologie,  2te  Abt.  Bd.  41,  Pag.  649,  19 14. 


98 

einmal  in  Reinkultur,  nicht  schlecht,  viel  besser  jedoch  auf  feste 
Böden  mit  verdünnter  Nahrung,  wofür  übrigens  die  verschie- 
densten organischen  Stoffe  geeignet  sind. 

Wenn  in  den  nitratierenden  Nährlösungen  das  Nitrit  völlig 
in  Nitrat  umgewandelt  ist,  hört  das  Wachstum  der  Actino- 
bacillus-hsiut  nicht  auf,  sondern  geht  ungestört  fort.  Offenbar 
steht  die  Nitritoxydation  nicht  in  direkter  Beziehung  zu  diesem 
Wachstum,  i) 

Auch  in  den  vollständigen  Nitrifikationen  mit  Ammonsalzen, 
kann  die  Hautbildung  auf  die  gleiche  Weise  stattfinden,  wie  in 
den  Nitratationen.  Dabei  beobachtet  man  aber  die  folgende 
wichtige  Erscheinung:  beim  Ueberimpfen  der  Nitritphase,  ehe 
darin  Nitratbildung  stattfindet,  ist  schon  bei  ein  oder  zwei 
Wiederholungen  die  Hautbildung  vollständig  beseitigt,  sodass 
weder  AcL  oligocarbophilus  noch  Act.  paulotrophns  aus  solchen 
stark  Nitrit  erzeugenden  Lösungen  überhaupt  mehr  zur  Ent- 
wicklung zu  bringen  sind.  Dieses  ist  desshalb  so  bemerkenswert, 
weil  das  Verschwinden  der  genannten  Arten  aus  den  Kulturen, 
begleitet  ist  von  dem  Verschwinden  des  Nitratfermentes  selbst. 
Die  Gegenwart  selbst  vereinzelter  Keime  des  Nitratfermentes  lässt 
sich  leicht  nachweisen  durch  Aussaat  auf  Agarplatten  worin  -^-^ 
Proz.  Pepton.  Das  Ferment  erscheint  darauf  in  der  polytrophen, 
sehr  charakteristischen  Form.  Die  Beseitigung  des  Nitratfermentes 
aus  den  Rohnitrifikationen  z.  B.  von  Ammonsulfat,  geschieht 
am  schnellsten,  wenn  man  der  Lösung  keine  Kreide  oder 
Magsesiumcarbonat  zusetzt.  Es  ist  also  leicht  zwei  Arten  von 
Rohnitrifikationen  der  Ammonsalze  beim  ersten  Blicke  zu 
unterschieden,  nämlich,  erstens,  Nitrifikationen,  welche  kein 
Nitrat  bilden  und  an  ihre  Oberfläche  klar  bleiben,,  und  zweitens 
vollständige  Nitrifikationen,  welche  neben  Nitritferment  auch 
Nitratferment  enthalten  und  sich  an  ihrer  Oberfläche  gewöhnlich 
(aber  nicht  notwendig)  mit  der  beschriebenen  Kahmhaut  be- 
decken. Die  Erklärung  dieses  Umstandes  beruht  auf  zwei  Eigen- 
schaften   des  Nitratfermentes,  welche  ebenfalls  bei  den  Actino- 


^)  Ob  das  Nitratferment  selbst  auch  noch  wachsen  und  sich  vermehren  kann 
nachdem  die  Nitrite  völlig  oxydiert  sind,  ohne  dabei  dieses  Oxydationsvermögen 
zu  verlieren,  konnte  ich  trotz  vieler  Versuche  noch  nicht  einwandsfrei  feststellen. 
Weil  die  Frage  offenbar  eine  interessante  ist,  hoffe  ich  später  die  definitive  Antwort 
geben  zu  können. 


99 

bacillen  gefunden  werden,  nämlich,  ihre  Empfindlichkeit  für  freie 
Säure,  und  ihre,  wenn  auch  geringere  Empfindlichkeit  für  Ammon- 
salze,  wovon  besonders  die  erstere  ausschlaggebend  ist. 

Anderseits  stellt  sich  heraus,  dass  die  in  den  Nitritationen 
herrschende  sauere  Reaktion  dem  Nitritfermente  viel  weniger 
schädlich,  ist  wie  dem  Nitratferment.  Wenn  also  in  den  Rohnitri- 
fikationen  der  Ammonsalze  Calciumcarbonat  und  andere  Basen 
in  ungenügender  Menge  vorkommen  um  alle  Säure  zu  binden, 
führt  dieses  zum  Verschwinden  der  Nitratflora.  Verwendet  man 
Ammonsulfat,  oder  besser  noch  Ammonmagnesiumfosfat,  ohne 
weiteren  Zusatz  von  Carbonaten,  so  kann  eine  weitgehende 
Nitritation  stattfinden  und  wegen  der  sich  langsam  anhäufenden 
Säure,  wird  die  Nitratflora  dabei  von  Anfang  an  unterdrückt, 
um  schliesslich  vollständig  zu  verschwinden. 

Weil  die  Hautbildung  auf  den  nitrifizierenden  Flüssigkeiten 
in  der  Aussenluft,  sowie  im  Grünhause,  nur  schwach  ist,  muss 
man  um  die  beschriebenen  Verhältnissse  unter  diesen  Umstän- 
den zu  beobachten,  schärfer  zusehen  als  wenn  der  Versuch  in 
der  Laboratoriumsluft  stattfindet.  Niemals  habe  ich  aber  voll- 
ständige Rohnitrifikationen  gesehen,  wo  die  Haut  der  Actino- 
bacillen  gänzlich  fehlte,  solche  lassen  sich  im  allgemeinen  nui 
durch  partielle  Reinkultur  vermittelst  der  Plattenmethode  erhalten, 
obschon  sie  natürlich  auch  zufällig,  bei  den  gewöhnlichen 
Rohkulturversuchen  müssen  entstehen  können. 

Hat  man  Reinkulturen  des  Nitratfermentes  angefertigt,  so 
bleiben  die  damit  stattfindenden  weiteren  Kulturen  durchsichtig 
und  wasserklar.  Hautbildung  findet  darauf  niemal  statt,  nur  an 
der  Glaswand  der  Gefässer  ist  eine  sehr  dünne  Schleimschicht 
-bemerkbar,  welche  aus  den  kleinen  Nitrobakterien  besteht. 

Wie  zu  erwarten  war  entwickelen  sich  in  den  Rohnitri- 
fikationen massenhaft  Amoeben,  welche  auch  auf  den  Platten 
wachsen  und  sich  dabei  oft  derweise  vermehren,  dass  sie  die 
Erzielung  reiner  Bakterienkolonien  unmöglich  machen,  weil  sie 
beim  Herumkriechen  die  an  ihrem  Körper  haftenden  fremden 
Keime  überall  auf  die  Platte  bringen.  Ausser  der  früher 
beschriebenen   Amoeba  nitrophila,  i)  ist  es  besonders  eine  sehr 


*)    Kulturversuche    mit   Amoeben    auf   festem    Substrate,    Centralbl.  f.  Bakterio- 
logie Bd.   19,  S.  258,   1896. 


lOO 

kleine  und  weit  verbreitete  Art,  welche  ich  Amoeba  nana  nenne, 
die  sich  in  den  Nitrifikationen  ansiedelt  und  sich  daselbst  massen- 
haft vermehrt,  auf  Kosten  des  Nitratfermentes  selbst. 

Auf  Kieselplatten  habe  ich  mehrfach  kleine  Acarinen  gefunden, 
welche     sich     ebenfalls     mit     den     Nitratfermenten    ernährten. 

Eine  merkwürdige  Eigentümlichkeit,  speziell  der  Rohnitrationen, 
viel  weniger  der  Rohnitritationen,  ist  ihre  Fähigkeit  sich  mit 
Pigmentbakterien  zu  bevölkern,  welche  zu  der  Familie  der 
Actinomyceten  und  wahrscheinlich  zur  Gattung  Actinohacülus 
und  nicht  zu  Mycobacterium  gehören,  weil  sie  sich  durchaus 
nicht  verzweigen.  Dieselben  sind  ausgezeichnet  durch  braune  oder 
rein  rote  Pigmente,  welche  am  Bakterienkörper  gebunden  sind, 
sodass  diese  Bakterien  als  »chromatophore«  bezeichnet  werden 
müssen.  Das  rote  Pigment  ist  sicher  Carotin,  denn  die  roten 
Kolonien  färben  sich  in  concentrierter  Schwefelsäure  schön 
indigoblau.  Auch  kann  das  Pigment  leicht  mit  Chloroform  extra- 
hiert werden  ;  nach  Verdunstung  bleibt  dann  das  Carotin  zurück, 
das  sich  mit  starker  Schwefelsäure  wieder  indigoblau  färbt. 

Weil  diese  Pigmentbakterien  sich  auf  den  Nitritagarplatten 
auf  eine  ähnliche  Weise  ernähren,  wie  die  Actinobacillen,  und 
aus  atmosferischen  Kohlenstoffverbindungen  ihre  Körpersubstanz 
aufbauen,  lässt  sich  verstehen,  dass  ihre  Kolonien  denjenigen 
des  Nitratfermentes  überwuchern  und,  dass  es  schwierig  ist  die- 
selben von  dem  Letzteren  zu  reinigen.  Man  kann  dadurch  leicht 
in  den  Irrtum  verfallen,  dass  sie  imstande  sind  zu  nitratieren, 
doch  ergiebt  die  genauere  Untersuchung,  dass  diese  Auffassung 
unrichtig  ist.  Solche  mit  Nitratferment  infizierte  Kolonien  dieser 
eigentümlichen  Pigmentbakterien  sind  aber  für  Nitratations- 
versuche,  besonders  auf  Platten,  sehr  geeignet.  Dabei  kann  es  vor- 
kommen, dass  durch  unbekannte  Ursachen,  die  Pigmenterzeugung 
gänzlich  ausbleibt,   sodass  diese  Bakterien  veränderlich   sind. 

Dagegen  ist  sowohl  das  rote  wie  das  braune  Pigment  selbst 
ausserordentlich  stabil,  sowohl  in  Dunkeln  wie  im  Lichte.  Platten 
mit  diesen  Pigmentkolonien  habe  ich  im  feuchten  Zustande  zwei 
Jahre  lang  aufbewahrt,  ohne  die  geringste  Farbänderung  zu 
bemerken. 

Wünscht  man  Reinkulturen  des  Nitratfermentes  anzufertigen, 
so  ist  es  geeignet  zunächst  durch  das  Plattenverfahren  eine 
vorläufige    Trennung    auszuführen,    wobei    bei    der    Impfung  in 


loi 

die  zu  nitratierenden  Lösungen  eine  partielle  Rohkultur  erhalten 
wird,  die  dann  später,  auf  dieselbe  Weise,  weiter  zerlegt  wird. 
Die  grösste  Schwierigkeit,  welche  man  dabei  begegnet  ist  die 
Trennung  des  Nitratfermentes  von  Bacillus  nitroxus,  worauf 
wir  weiter  werden  zurückkommen. 

3.    Reinkultur. 

Die  mechanische  Schwierigkeit  der  Erkennung  des  Nitrat- 
fermentes auf  den  Platten  hängt  damit  zusammen,  dass  der 
Nachweis,  ob  eine  Bakterienkolonie,  auf  einer  Kulturplatte 
wachsend,   Nitrite  in   Nitrate  überführt,   nicht   direkt  möglich  ist. 

Dieses  ist  besonders  augenfällig  beim  Vergleich  dieser  Um- 
wandelung  mit  der  Nitritbildung  auf  Platten  mit  Ammonsalzen, 
wobei  jede  einzelne  Salpeterigesäure  erzeugende  Kolonie 
sofort  daran  zu  erkennen  ist,  dass  sie,  z.  B.  beim  Wachstum 
auf  einer  Kieselplatte,  worin  fein  verteiltes  Ammonmagnesium- 
fosfat  suspendiert  ist,  Mittelpunkt  eines  hellen  Diffusionsfeldes 
in  der  trüben  Platte  wird,  welches  Feld  dann  noch  überdies 
die  so  empfindlichen  Farbereaktionen  der  Nitrite  geben  kann.i) 

Vergebens  habe  ich  versucht  diesen  Umstand  zu  beseitigen 
durch  die  Verwendung  unlöslicher  Nitritsalze,  deren  Umwande- 
lung  in  Nitrate  zu  löslichen  Verbindungen  führt,  nämlich  das 
schön  gelbe  Kalium-Cobalt-Nitrit,  Co(No2)3.3KN03.i|H20,  und 
das  weisse  Kalium-Iridium-Nitrit.  Diese  Salze  sind  aber  für 
das  Nitratferment  giftig  und  werden  nicht  merklich  nitratiert. 

Weil  nun  die  Nitratkolonien  auf  den  Nitritplatten  morfologisch 
wenig  charakteristisch  sind,  ist  man  genötigt  die  Einzelkolonien 
gesondert  zu  untersuchen.  Bisher  musste  dieses  durch  den 
Nitratationsvorgang  selbst  geschehen,  was  sehr  viel  Zeit  be- 
ansprucht. Es  hat  sich  nun  aber  herausgestellt,  dass  die  Um- 
wandelung  bei  besserer  Ernährung  des  Nitratfermentes  in  die 
polytrophe   Art,  diese  Erkennung  sehr  vereinfacht. 

Für  die  Reinkultur  des  Nitratfermentes  sind  Agarkulturplatten 

^)  Die  Verwendung  von  Ammonmagnesiumfosfat  beim  Plattenverfaliren,  hat 
mehrere  Vorzüge  vor  derjenigen  von  Ammonsulfat  mit  Kreide  oder  Magnesium- 
carbonat.  Ich  bringe  das  Ammonmagnesiumfosfat  auf  die  Oberfläche  der  schon 
fertigen  Kiesel-  oder  Agarplatte,  durch  Aufgiessen  einer  neuen,  papierdünnen 
Schicht  Kiesel-  oder  Agarlösung,  worin  das  Salz  suspendiert  ist. 


I02 

viel  geeigneter  wie  Kieselplatten.  Es  muss  jedoch  durch 
Auslaugen  mit  destilliertem  Wasser  aus  dem  Agar  das  Lösliche 
vorher  entfernt  werden,  damit  das  Nitratationsvermögen  in  den 
Kolonien  erhalten  bleiben  soll.  Jedenfalls  steht  fest,  dass  in 
den  Nitritagarplatten,  welche  nicht  vollständig  ausgelaugt  sind, 
wenn  sich  darauf  relativ  grosse  Nitratfermentkolonien  entwickelen, 
diese  gar  nicht  mehr  nitratieren,  und,  wenn  sie  klein  bleiben, 
erst  dann  zu  deutlicher  Nitratbildung  veranlassen,  wenn  man 
keine  Vergrösserung  derselben  mehr  bemerken  kann.  Letztere 
Beobachtung  ist  in  Uebereinstimmung  mit  der  Auffassung,  dass 
Wachstum  und  Nitratation  nicht  zugleich  zustande  kommen,  und 
erst  die  erwachsenen,  sich  nicht  mehr  vermehrenden  Bakterien, 
die  Nitratation  bewirken. 

Weil  das  Nitratferment,  sowie  die  übrigen  in  den  Rohnitri- 
fikationen  vorkommenden  Mikroben  das  Agar  nicht  angreifen, 
muss,  für  die  Entwicklung  ihrer  Kolonien  auf  der  Platte,  ein 
geringer  Gehalt  an  lösliche  organische  Substanz  vorhanden 
sein,  welche  Substanz  den  Nitratationsvorgang  überhaupt  erst 
ermöglicht,  i) 

Die  Nitratkolonien  bilden  bei  dichter  Aussaat  auf  den  Agar- 
platten  (Tafel  VII  Fig.  i)  kleine  Kolonien  von  |  à  i  m.M.  Mittel- 
linie, welche  als  glasartig  durchsichtige  Plättchen,  selbst  mit 
der  Lupe  etwas  schwierig  sichtbar,  unter  dem  Mikroskop  bei 
20  bis  50-maliger  Vergrösserung  jedoch  sehr  charakteristisch 
sind.  Bei  weniger  dichter  Aussaat  und  in  Impfstrichen  können 
sie,  durch  seitliche  Ausbreitung,  viel  grössere  Dimensionen 
annehmen,  bleiben  aber  immer  sehr  dünn.  Ist  der  Wassergehalt 
des  Agars  relativ  gering,  so  können  die  Kolonien  rund  bleiben  ; 
auf  wasserreicheren  Agar  bilden  sie  dagegen  leicht  Ausläufer, 
was  zu  medusenartiger  oder  dendritischer  Verzweigung  der 
Kolonien    veranlasst.     Diese    Verzweigungen    können    ausseror- 


^)  Die  Agar  verflüssigenden  und  daraus  Zucker  erzeugenden  Gelasebakterien, 
können  in  Grabenmoder  vorkommen  ;  auf  dem  Laade  fand  ich  dieselben  nicht. 
Bei  deren  Gegenwart  kann  die  direkte  Isolierung  des  Nitratfermentes  im  nitra- 
tierenden  Zustande  auf  Agarplatten  Schwierigkeiten  bieten.  Bei  Anhäufung  und 
Ueberimpfung  in  Nitritlösung  verschwinden  die  Gelasebakterien  jedoch  bald.  Im 
Schlamme  des  Schififahrtkanales  zu  Delft  sind  besonders  sporenbildende  Gelase- 
bakterien häufig,  während  die  nicht  sporenbildenden  Arten  besonders  in  der 
Nordsee  vorkommen.  Doch  kommen  auch  im  Kanalschlamme  nicht  sporen- 
bildende Arten  dieser  Gruppe  vor. 


T03 

dentlich  fein  werden  und  zugleich  zu  einer  grossen  seitlichen 
Ausdehnung  führen,  wodurch  dann  Kolonien  von  mehreren 
Millimetern  Durchschnitt  entstehen.  Solche  stark  verzweigte 
Nitratkolonien  wachsen  leicht  in  die  Kolonien  anderer  Arten 
hinein,  was  man  erst  bei  mikroskopischer  Beobachtung  bemerkt 
(siehe  die  Tafel).  Für  die  Reinkultur  müssen  die  Kolonien 
auf  der  Oberfläche  gut  abgetrockneter  Agarplatten  liegen,  und  in 
so  grosser  Entfernung  von  ihren  Nachbarn,  dass  man  über  ihre 
Randbegrenzung  nicht  im  Zweifel  ist. 

Obschon  in  gut  zubereiteten  Kieselplatten  die  Nitratation 
leichter  stattfindet,  wie  in  Agarplatten,  ist  dennoch  die  Erhaltung 
von  Reinkulturen  von  den  Ersteren  schwieriger  wie  von  Agar. 
Es  stellt  sich  nämlich  heraus,  dass  bei  weitem  die  meisten 
auf  Kieselplatten  entwickelten  Nitratkolonien,  obschon  sie  gänz- 
lich homogen  aussehen,  Mischkolonien  sind  und  zwar  seltener 
mit  Act.  oligocarbophilus,  viel  öfter  dagegen  mit  dem  höchst 
eigentümlichen,  und  hier  sicher  nicht  erwarteten  sporenbil- 
denden und  denitrifizierenden  Bacillus  nitroxus.  i) 

Diese  letztere  Art  ist  bei  allen  meinen  Versuchen,  —  welche 
jedoch  nur  mit  Gartenerde  aus  Delft  angestellt  wurden,  —  in 
den  Rohnitratationen  ausnahmslos  in  ungefähr  gleicher  Indivi- 
duenzahl gefunden,  wie  das  Nitratferment  selbst,  und  hat  auch 
bei  der  Verwendung  von  Agarplatten  erhebliche  Schwierigkeiten 
bei  der  Trennung  gegeben.  Während  langer  Zeit  meinte  ich 
nämlich,  dass  eben  B.  nitroxus  nitratieren  konnte,  was  jedoch 
durchaus  nicht  der  Fall  ist. 

Uebrigens  kann  ich  gegenwärtig,  nun  ich  den  Tatbestand 
gut  übersehe,  angeben,  wie  man  verfahren  muss  um  in  der 
kürzesten  Zeit  das  Nitratferment  und  B.  nitroxus  neben  ein 
ander  zu  erkennen.  Dabei  muss  man  Verwendung  machen 
von  der  schon  mehrfach  genannten  Eigenschaft  des  Nitrat- 
fermentes, bei  besserer  organischer  Nahrung,  sich  in  eine 
gewöhnliche  saprophytische  Bakterie  umzuwandelen,  welche  leicht 
kenntliche  Eigenschaften  besitzt.  Weil  dabei  das  Vermögen  zur 
Nitratation  völlig  verloren  geht,  und  eine  rückläufige  Verwande- 


^)  Näheres  über  diese  schwierige  Art  in:  Bildung  und  Verbrauch  von 
Stickoxydul  durch  Bakterien.  Centralbl.  f.  Bakteriol.  2te  Abt.  Bd.  25,  Pag. 
45.  1910- 


104 

lung  bisher  nicht  gelungen  ist,  muss  man  vorher  durch  Versuche 
sich  von  der  Richtigkeit  dieser  Angabe  überzeugt  haben.  Etwas 
Aehnliches  gilt  bei  der  Virulenzbeurteilung  gewisser  pathogener 
Mikroben,  wobei  jedoch  von  einer  so  grundsätzlichen  Verände- 
rung, wie  beim  Nitratferment,   niemals  Rede  ist. 

Bevor  wir  auf  diese  Unterscheidung  von  B.  nitroxus  noch  etwas 
näher  eingehen,  muss  die  zuletzt  genannte  sehr  wichtige  Eigen- 
schaft des  Nitratfermentes  genauer  betrachtet  werden. 

4.     Oligotropher  und  polytropher  Zustand 
des  Nitratfermentes:  Physiologische  Artbildung. 

Das  Hauptresultat  der  gegenwärtigen  Untersuchung  ist  die 
Erkenntniss  der  beiden  hier  genannten  Zustände  des  Nitrat- 
fermentes. 

Die  Umwandelung  der  nitratierenden  oligotrophen,  in  die 
nicht  nitratierende  polytrophe  Form,  findet,  wie  wir  schon 
gesehen  haben,  statt  bei  besserer  Ernährung,  nicht  nur  bei  der 
Impfung  auf  Platten,  sondern  auch  in  Nährlösungen.  Impft 
man  z.  B.  die  reine  nitratierende  Form  in  Bouillon,  so  erhält 
man  schon  den  zweiten  oder  dritten  Tag  bei  30 0  C.  eine  sich 
ziemlich  lebhaft  entwickelnde  Kultur  von  dünnen  Stäbchen  und 
Fäden,  wovon  sich  viele  bewegen.  Sie  verzweigen  sich  niemals 
und  ihre  Beweglichkeit  beweist,  dass  das  Nitratferment  unmöglich 
zur  Familie  der  Actinomyceten  gehören  kann,  welche  typisch 
unbeweglich  sind.  Ich  hebe  dieses  deshalb  besonders  hervor, 
weil  der  nitratierende  Zustand  des  Fermentes  niemals  Bewegungs- 
erscheinungen zeigt,  und  unter  den  gleichen,  so  eigentümlichen 
Ernährungsbedingungen  lebt,  welche  für  die  Actinomyceten 
Actinobacillus  oligocarhophilus  und  A.  paiilotrophus  so  charak- 
teristisch sind. 

Wie  man  sieht  ist  die  in  den  Handbüchern  vorkommende 
Angabe,  dass  das  Nitratferment  in  Bouillon  nicht  wachsen  kann, 
durchaus  unrichtig:  es  wächst  darin  vorzüglich,  nur  geht  dabei 
das  Nitratations  ver  mögen  verloren. 

Auf  Bouillonagar  oder  auf  Peptonagarplatten  entwickelt  das 
Ferment  sich  ebenfalls  ausgezeichnet.  Bouillongelatine  wird 
anfangs  nicht,  später  stark  verflüssigt,  wobei  viel  Amnion 
entsteht.  Bei  Gegenwart  von  Pepton  entwickelt  sich  ein  schwacher 


Î05 

Fäulnissgeruch  ;  Pigmente  oder  fluorescierende  Körper  werden 
nicht  erzeugt. 

Auf  reine  Gelatinplatten,  das  heisst  Gelatin  gelöst  in  Wasser, 
mit  oder  ohne  Salzen,  findet  kein  Wachstum  und  keine  deut- 
liche Verflüssigung  statt,  obschon  dabei  das  Nitratationsvermögen 
verloren  geht. 

Diastase,  Tyrosinase  und  Glukosidenzyme  werden  durch  das 
Nitratferment  nicht  erzeugt  ;  ebensowenig  werden  dadurch  Kohle- 
hydrate unter  Gasbildung  vergoren  ;  auch  Denitrifikation  findet 
nicht  statt,  was  allerdings  zu  erwarten  war,  weil  die  Stickstoff- 
bildung aus  wässeriger  Salpetrigesäure  ein  endothermischer  Vor- 
gang ist,  wobei  308  Kai.  absorbiert  werden.  1) 

Weil  die  jungen  Nitratkolonien  auf  Bouillongelatine,  (Tafel  VII 
Fig.  2  c,  d),  so  lange  sie  diese  nicht  verflüssigen,  sowie  auf 
Peptonagarplatten  sehr  charakteristisch  sind,  und  sich  von  allen 
anderen  Arten  unterscheiden  durch  die  ,, trockene",  und  rauhe 
Oberfläche  und  ihre  flache  Ausbreitung,  muss  es  möglich  sein, 
dieselben  in  Erdproben  durch  das  gewöhnliche  Plattenverfahren, 
bei  oberflächlicher  Aussaat,  zu  erkennen,  was  mir  in  einigen 
Fällen  auch  wirklich  gelungen  ist.  Natürlich  fehlt  dabei  jedoch 
die  Contrôle  der  Nitratation,  weil  nur  der  polytrophe,  nicht 
nitratierende  Zustand  erhalten  wird,  sodass  man  für  die  Erken- 
nung Uebung  haben  muss.  Der  Versuch  wird  am  besten  aus- 
geführt durch  Aussaat  der  Bodenproben  auf  Agarplatten,  welche 
-^^  Proz.  Pepton  siccum  und  weiter  nichts  enthalten,  und  vor 
dem  Gebrauch  bei  einer  Temperatur  unterhalb  40»  abgetrocknet 
sind,  so  dass  kriechende  Bakterienarten,  besonders  der  Subtilh- 
gruppe,  welche  in  Kulturerde  allgemein  sind,  sich  nicht  allzusehr 
ausbreiten   können. 

Die  Conzentration  löslicher  organischer  Stoffe,  welche  die 
Nitratationsfunktion  zum  Verschwinden  bringt,  kann  sehr  gering 
sein.  Mengen  von  1/20  Proz.  Glukose,  Rohrzucker,  Stärke,  Man- 
nit,     Natrium-    und    Calciumazetat,    Pepton,  Tyrosin,  Asparagin 

*)  Ostwald  giebt  die  Formel  : 

HNOg  (aq)  =  H   +   N   +   2  O   +   Aq  —  308  Kai. 
Dagegen  soll  die  Zerlegung  des  Anhydrids  exothermisch  sein  und  stattfinden  nach  : 

N2O3  aq  =  2  N   +   3  O   +   aq    +   68  Kai. 
(W.    Ostwald,    AUg.    Chemie,    2te    Aufl.  Bd.  2,  Th.   i,  Pag.    143,   1893).     Hier 
findet  sich  bei  Ostwald  ein  Druckfehler. 


io6 

veranlassen  mehr  oder  weniger  starkes  Wachstum  und  Verlust 
des  Nitratationsvermögens. 

Ist  die  Conzentration  der  gelösten  organischen  Substanzen 
noch  viel  geringer,  verwendet  man  z.B.  nicht  ausgelaugten  Agar, 
übrigens  ohne  jeden  weiteren  Zusatz,  so  kann  bei  dichter  Aussaat 
das  Nitratferment  anfangs  wachsen  und  später  dennoch  nitra- 
tieren,  welcher  letzterer  Vorgang,  wie  wir  gesehen,  erst  anfangt, 
wenn  die  für  das  Wachstum  verbrauchten  gelösten  organischen 
Substanzen  verschwunden  sind.  Das  kann  aber  Monate  dauern 
und  manche  Versuche  misslingen  gänzlich. 

Ich  schliesse  noch  aus  folgendem  Umstände,  dass  das  Nitra- 
tieren  auch  bei  den  Reinkulturen  erst  dann  beginnt,  wenn 
die  löslichen  organischen  Stoffe  völlig  verschwunden  sind. 
Die  kürzeste  Zeit,  worin  ich  0,1  Proz.  Nitriumnitrit  oxydieren 
konnte  war  drei  bis  vier  Tage.  Dazu  musste  aber  eine  sehr 
grosse  von  einer  Kulturplatte  herkünftigen  Bakterienmenge 
in  eine  sehr  kleine  Menge  der  Nitritlösung  gebracht  wer- 
den, und  die  dazu  verwendeten  Bakterien  müssen  auf  der 
Platte,  wovon  sie  hergenommen  werden,  völlig  aktiv  sein. 
Es  stellte  sich  nun  heraus,  dass  so  lange  die  Kolonien  oder 
Impfstriche  auf  der  Platte  noch  im  Wachstum  begriffen  waren, 
das  davon  genommene  Material  erst  nach  viel  längerer  Zeit, 
z.B.  nachdem  es  zwei  bis  drei  Wochen  in  der  Lösung  verweilt 
hatte,  das  Nitrit  völlig  oxydierte,  woraus  hervorgeht,  dass  die 
noch  in  den  Bakterienleibern  angehäuften  Nährsubstanzen  zuerst 
aufgebraucht  werden  müssen,  ehe  Nitratation  möglich  ist.  Nitrata- 
tion  und  Wachstum  scheinen  also  unter  allen  Umständen  Funk- 
tionen zu  sein,  welche  einander  ausschliessen.  Dieser  Fall  steht 
im  Mikrobenleben  nicht  vereinzelt,  doch  wird  auch  bei  anderen 
Oxydationsvorgängen  beobachtet,  z.  B.  bei  der  Melaninbildung 
aus  Tyrosin  durch  Actinomyces  tyrosinaticus,  welcher  Vorgang 
nur  dann  kräftig  stattfindet,  wenn  das  Wachstum  der  Kolonien 
vollständig  aufhört. 

Wie  lange  eine  solche  Oxydation  dauern  kann,  der  offenbar 
stattfinden  muss  ohne  Vernichtung,  oder  vielleicht  richtiger,  ohne 
Regeneration  lebender  Substanz,  ist  unbekannt.  Nach  Analogie 
mit  den  enzymatischen  Vorgängen  wird  diese  Zeit  nicht  lange 
sein  und  also  auch  das  Nitratferment  unter  diesen  Bedingungen 
seine  Funktion  nicht  lange  fortzetzen   können.  Es  muss  aber  als 


Î07 

möglich  betrachtet  werden,  dass  in  der  Natur,  in  ein  und  demselben 
Bakterienkörper,  lokalisiert  an  verschiedenen  Stellen,  Regeneration 
der  bei  den  Oxydation  verschwindenden  lebenden  Substanz,  und, 
die  durch  andere  Molekülgruppen  dieser  Substanz  bewirkten 
Oxydation  neben  einander  zustande  kommen  können. 

Volständig  umgewandelter  Dünger  bringt  das  Nitratations- 
vermögen  nicht  zum  Verschwinden.  Dagegen  führen  aus  Pflanzen, 
gepresste  Säfte,  selbst  bei  starker  Verdünnung,  die  oligotrophe 
in  die  polytrophe  Form  über,  was  unter  gewissen  Bedingungen 
auch  im  Boden  muss  vorkommen  können. 

Natriumhumat,  selbst  in  grosser  Conzentration  in  Platten 
oder  Nitritlösungen  gebracht,  beeinträchtigt  die  Nitratation  nicht. 

Auch  Paraffinöl  wird  gut  vertragen,  obschon  dadurch  der 
Eintritt  des  Vorganges  verzögert  wird,  vielleicht  durch  im 
Parafiinöl  vorhandene  Verunreinigungen. 

5.   Unterscheidung  des  Nitratfermentes  von 
Bacillus  nitroxus  und  Actinobacillus. 

Auf  bessere  Nährböden  wachsen  das  Nitratferment  und  Bacillus 
nitroxus  gleich  gut  und  geben  darauf,  bei  250  à  30»  C.  in 
2  Tagen  deutliche  Kolonien.  Verwendet  man  als  Kulturboden 
Agar  in  Leitungswasser  mit  1/20  Proz.  Pepton  siccum  und  eine 
Spur  Kaliumfosfat  (oder  auch  gewöhnlichen  Bouillonagar,  welcher 
jedoch  kein  deutlicheres  Resultat  giebt),  so  erkennt  man  das 
Nitratferment  leicht  an  die  anfangs  trockenen,  wie  Kahmpilz 
aussehenden  Kolonien,  welche  erst  nach  mehreren  Tagen  glänzend 
feucht  werden.  Vom  Anfang  an  ist  der  Rand  dieser  Kolonien 
mehr  oder  weniger  unregelmässig  ausgeschnitten  oder  gelappt, 
während  ihre  Oberfläche  anfangs  glatt,  später,  beim  Feucht- 
werden, sich  mit  radialen  Leisten  oder  Rippen  bedeckt.  Bis  zum 
Ende  bleiben  die  Kolonien  flach  und  dünn  und  können  eine 
sehr  beträchtliche  Ausdehnung  erlangen.  Auf  Bouillongelatine 
sind  dieselben  ebenfalls  sehr  charakteristisch  durch  ihre  anfangs 
gekörnte,  rohe  und  ,, trockene"  Oberfläche.  Später  verändert 
sich  dieses  Bild,  weil  dann  eine  starke  Verflüssigung  der  Nähr- 
gelatine stattfindet. 

Die  Nitroxus-\i.o\on\en  sind  unter  diesen  Bedingungen  sofort 
daran  kenntlich,  dass  sie  vom  Anfange  an,  als  kleine,  feuchte, 
runde,    wenig  abgeflächte  Massen  auf  den  Platten  vorkommen. 


io8 

Sie  bleiben  viel  kleiner  wie  die  Nitratkolonien,  und,  wenn  mit 
letzteren  in  Berührung,  werden  sie  von  diesen  überwachsen  und 
bedeckt,  gleich  wie  der  Nährboden  selbst.  Beim  längeren 
Aufbewahren  entstehen  Sporen,  was  beim  Nitratferment  nicht 
stattfindet.  Uebrigens  ist  das  mikroskopische  Bild  der  beiden, 
so  weit  verschiedenen  Arten,  sehr  ähnlich  :  äusserst  kleine 
meistens  unbewegliche  Stäbchen,  welchen  jedoch  die  Fäigkeit 
Schwärmer  zu  bilden  nicht  völlig  fehlt.  Auch  Nitroxus  verflüssigt 
schliesslich  die  Kulturgelatine  sehr  kräftig.  Einzelne  Nitroxus- 
stamme  besitzen  das  Vermögen  zu  denitrifizieren,  welche  Eigen- 
schaft bei  der  Ueberimpfung  aber  verloren  gehen  kann.  Bei 
der  Aussaat  auf  für  Nitratation  geeignete  Böden,  arm  an 
organische  Nahrung,  entwickelt  Nitroxus  sich  zwar  wenig,  jedoch 
auf  ähnliche  Weise,  wie  bei  besserer  Ernährung  und  ist  dann 
zwischen  und  in  den  sich  seitlich  viel  stärker  ausbreitenden 
Nitratkolonien  leicht  zu  erkennen.  In  diesem  Falle  können  auch 
die  früher  genannten,  in  den  Rohnitratationen  so  häufigen 
Actinohacillus  oligocarhophilus  und  A. paulotr opinis  zwx'^n'v^'icV- 
lung  gelangen;  dieselben  sind  jedoch  sofort  durch  die  schmmel- 
artig,  schneeweisse  Farbe  ihrer  Kolonien  kenntlich  und  leicht 
von  den  glasartig  durchsichtigen  Nitratkolonien  zu  unterscheiden. 
Bei  besserer  Ernährung  ist  A.  oligocarhophilus  eine  nur 
langsam,  zu  kleinen  feuchten  Kolonien  sich  entwickelnde  Art, 
■welche  durchaus  nicht  mehr  an  den  Kahmpilzartigen  oligotrophen 
Zustand  erinnert.  A.  paulotrophus  habe  ich  auf  keinen  einzigen 
guten  Nährboden  zur  Entwicklung  bringen  können. 

Bisher  erkannte  ich  nur  eine  einzige  nitratierende  Art.  Das 
mag  jedoch  Folge  des  Umstandes  sein,  dass  ich  nur  mit  Böden 
aus  dem  Laboratoriumsgarten  zu  Delft  Versuche  anstellte.  Weil 
ich  aber  mit  gesonderten  Beeten  von  Ton,  Gartenerde,  Sand 
und  Moor  arbeitete,  welche  erfahfungsgemäss  sehr  verschiedene 
Mikrobenfloren  enthalten,  und  mit  allen  das  gleiche  Resultat 
erhielt,  dürfte  das  Nitratferment  sehr  gleichmässig  sein  und 
auch  anderswo  in  derselben   Form  vorkommen  wie  hier. 

Die  hierbeigegebenen  Bilder  (Fig.  i  und  2  Taf.  VII)  sollen 
die  Unterscheidung  von  B.  nitroxus  und  dem  Nitratferment 
erleichteren.  Die  übrigen  für  die  Rohnitratationen  charakteris- 
tischen Arten  sind  so  leicht  kenntlich,  dass  es  nicht  nötig  erschien 
dieselben  abzubilden. 


I09 

Es  scheint  mir  aber  nicht  überflüssig  an  dieser  Stelle  eine 
Recapitulation  zu  geben  von  den,  in  den  Rohnitratationen 
hier  in  Delft  stets  vorkommenden  Bewohnern,  welche  auch 
nach  wiederholten  Ueberimpfungen  standhalten  und  desshalb, 
im  Gegensatz  zu  der  accidentellen  (wozu  z.B.  die  so  merk- 
würdigen roten  und  braunen  Pigmentbakterien  gehören),  als 
„Haupt-Flora"  bezeichnet  werden  können.  Dazu  gehören  : 

Erstens,    Nitrohacter   oUgotrophum  >•  Nitrobacter  poly- 

trophmn,  das  Nitratferment  selbst,  i)  Im  nitratierenden,  meist 
unbeweglichen  Zustand  als  A''.  oUgotrophum,  im  saprophytischen 
oft  beweglichen  nicht  nitratierenden  Zustand,  aXs  N.  polytrophum, 
zu  bezeichnen.  Die  beiden  Formen  müssen  als  physiologische 
Arten  bezeichnet  werden  und  verhalten  sich  zu  einander  als 
Modifikationen  und  nicht  als  Mutationen.  Der  Uebergang  findet, 
wie  der  Pfeil  andeutet,   nur  in  eine  Richtung  statt. 

Zweitens,  Bacillus  nitroxus.  Sehr  kleine  sporenerzeugende 
meist  unbewegliche  Stäbchen,  welche  nicht  nitratieren,  übrigens  in 
ihren  Lebensbedingungen  dem  Nitratferment  ähnlich  und  davon 
schwer  zu  trennen   sind.  Einige  Varietäten  zeigen  Denitrifikation. 

Drittens,  die  Gattung  Actinohacillus,  welche  zu  der  Familie 
der  Actinomyceten  gehört  und  desshalb  typisch  unbeweglich 
ist.  Unterscheidet  sich  von  der  von  NEUMANN  und  LEHMANN 
aufgestellten  Gattung  Mycobacterium  durch  das  vollständige 
Fehlen  der  Verzweigung,  sodass  man  nur  Stäbchen  oder  Fäden 
findet.  Erzeugt  die  charakteristische  treibende  , .Kahmhaut" 
auf  der  Oberfläche  der  nitrifizirenden  Flüssigkeiten.  Darin  finden 
sich  zwei  Arten  nämlich  : 

a.  Actinohacillus  oligocarbophilus,  welche  sich  ernähren  kann 
von  den  Kohlenstoffverbindungen  der  atmosferischen  Luft  und 
dann  das  ,, Kahmpilzmerkmal"  zeigt;  anderseits  auf  den  ver- 
schiedensten organischen  Nährböden  wächst  ohne  das  „Kahm- 
pilzmerkmal". Letzterer  Zustand  auf  Kieselplatten  zurückgeimpft 
zeigt  das  ,,Kahmpilzmerkmar'  wieder.  2)  Doch  kann  das  Merkmal 


1)  In  meiner  Mitteilung  in  der  Akademie  der  Wissenschaften  zu  Amsterdam, 
Bd.  23,  Pag,  1163,  28  März  (10  April)  1914,  habe  ich  das  Nitratferment,  wegen 
seiner  Beweglichkeit  Nitribacillus  genannt.  Doch  scheint  es  mir  gegenwärtig, 
dass  der  von  Winogradsky  eingeführte  Name  Nitrobacter  bleiben  kann. 

2)  Diesen  Tatbestand  habe  ich  in  meiner,  in  voriger  Note,  genannten  Mitteilung 
etwas  anders  und  nicht  ganz  richtig  vorgestellt. 


IIÖ 

verloren  gehen  durch  lange  fortgesetzte  saprophytische  Lebens- 
weise.    Verflüssigt  Nährgelatine  nicht. 

b.  Actinobacülus  paulotr opinis.  Erzeugt  auf  den  nitratierenden 
Platten  schimmelartige  Kolonien  mit  ,,Lufthyphen"  ;  besteht  jedoch 
mikroskopisch  anscheinend  aus  gleichartigen  Stäbchen  und  Fäden. 
Wächst  durchaus  nicht  bei  Gegenwart  organischer  Substanz. 

Viertens,  die  Gattung  Actinomyces,  wovon  verschiedene  Arten, 
in  geringer  Anzahl  in  den  „Kahmhäuten"  von  Aciinobacillus 
vorkommen  können,  daraus  jedoch  bei  den  Ueberimpfungen 
bisweilen  gänzlich  verschwinden. 

6.    Kann  das  Nitratferment 
Kohlensäure  reduzieren? 

Die  höchst  auffallende  Tatsache,  dass  das  Nitratferment  nur 
dann  funktioniert,  wenn  gelöste  organische  Stoffe  so  vollständig 
wie  möglich  fehlen,  führt,  wie  von  selbst  zur  Hypothese,  dass  die 
bei  der  Nitritoxydation  freikommende,  nicht  unbeträchtliche 
Energiemenge,  nämlich    184  Kalorien  nach  der  Formel 

HNO2  aq     +    O    — >    HNO3    +    184  K   1) 

vielleicht  für  die  Reduktion  atmosferischer  Kohlensäure,  also 
zur  Chemosynthese  dienen  könnte.  Beweise  dafür  habe  ich 
bisher  jedoch  nicht  finden  können 

Kultiviert  man  das  Ferment  in  Nährlösungen,  so  bleiben  diese 
gänzlich  klar,  nur  mit  dem  Mikroskop  findet  man,  besonders  an 
der  mit  einer  äusserst,  dünnen  Schleimlage  bekleideten  Glaswand 
viele  sehr  kleine  Bakterien.  Die  Masse  dieser  letzteren  ist  so 
gering,  dass  ein  einzelnes  Sonnenstäubchen,  z.B.  ein  Fädchen 
Wolle  oder  Baumwolle  in  die  Kulturflüssigkeit  gefallen,  eine 
Million  derselben  repräsentieren  kann. 

Auf  Kieselplatten,  gesättigt  mit  Lösungen  von  0,1  Proz.  à 
0,05  Proz.  Natriumnitrit  und  0,01  Bikaliumfosfat,  bildet  das 
Nitratferment  erst  mit  der  Lupe  deutlich  sichtbare,  jedoch  sehr 
aktive  Kolonien,  desto  kleiner,  aber  nicht  weniger  aktiv,  je 
vollständiger  man  gelöste  organische  Körper  aus  der  Platte 
fernhält.     Dass    für    das  geringe  Kohlenstofïbedurfniss,  welches 


*)  W.  Ostwald,  Allg.    Chemie,  2^    Aufl.  Bd.  2,  Th.    i,   Pag.    145,   1893. 


hierbei  in  Betracht  kommt,  eine  genügende  Menge  organisches 
Material  als  Verunreinigung  in  den  Platten  gegenwärtig  ist, 
erscheint  durchaus  nicht  unmöglich. 

Sollten  die  organischen  Verunreinigungen  der  Platte  dazu 
nicht  ausreichen,  so  zeigt  das  kräftige  Wachstum  der  Oligocar- 
bophilushäute  auf  der  Oberfläche  der  nitratierenden  Flüssig- 
keiten, sowie  der  Rohnitrifikationen  im  allgemeinen,  dass  die 
Atmosfere,  wenigstens  für  deren  Wachstum,  genügend  gebun- 
denen Kohlenstofï  lieferen  kann. 

Werden  solche  Rohkulturen  auf  Kieselplatten  ausgesät,  welche, 
so  vollständig  möglich  von  löslichen  organischen  Körpern  befreit 
sind,  so  wachsen,  neben  den  immer  sehr  klein  bleibenden 
Kolonien  des  Nitratfermentes,  diejenigen  der  genannten  Arten 
als  schneeweisse,  trockene  Platten  (A.  oligocarbophilus),  oder  als 
kleine,  schimmelartige,  sehr  zarte  Và\?,ttxc}L^ç.xi[A. pauloirophus), 
welche  nach  einigen  Wochen,  wenigstens  was  A.  oUgocarho- 
philus  betrifft,  hundert  oder  tausendmal  grösser  werden  können, 
wie  die  daneben  liegenden  Kolonien  des  Nitratfermentes.  Da  es 
nun  feststeht,  dass  weder  A.  oligocarbophilus  noch  A.paulotrophus 
imstande  sind  Nitrite  zu  oxydieren  und  deshalb  keine  Chemo- 
synthese  ausüben  können,  müssen  diese  Arten  in  ihrer  Umgebung 
organisch  gebundenen  Kohlenstoff  in  genügender  Menge  vorfinden 
um  damit  ihrem,  nicht  so  besonders  kleinem  Bedürfnis  an  dieses 
Element  Genüge  leisten  zu  können.  Hieraus  folgt  jedoch  mit 
Notwendigkeit,  dass  das  so  viel  weniger  bedürftige  Nitratferment 
bei  diesen  Bedingungen  dann  doch  auch  sehr  wohl  eine  genügende 
Nahrung  an  organisch  gebundenen  Kohlenstoff  in  der  atmos- 
ferischen  Luft  muss  finden  können.  Allerdings  ist  es  noch 
unsicher  von  welcher  Natur  die  hier  in  Betracht  kommenden 
Substanzen  sind.  Vielleicht  handelt  es  sich  dabei  um  Kohlen- 
wasserstoffe, deren  Gegenwart  in  geringer  Menge  in  der  Luft 
festgestellt  ist.  Die  in  meiner  oben  genannten  Abhandelung  i) 
zitierte  Ansicht  von  Henriet,  dass  es  sich  dabei  um  Alkyla- 
minen  handelen  sollte,  dürfte  aber  wenig  wahrscheinlich  sein. 
Jedenfalls  konnte  ich  mit  Formamid  nichts  erreichen  ;  ebenso- 
wenig   mit    Ammonformiat  und  Hexamethylentetramin. 

Anderseits  muss  es  auch  als  möglich  betrachtet  werden,  dass 


^)  Centralbl.  f.  Bakteriologie,   2te    Abt.  Bd.    lo,  Pag.  38,    1903. 


112 


flüchtige    Stoffwechselprodukte    anderer    Mikroben    dem   Nitrat- 
ferment zur  Ernährung  dienen  können. 

Ueberblicken  wir  das  Vorgehende  noch  einmal,  so  ergiebt  sich, 
dass  wenn  wir  das  Nitratferment,  welches  nur  erblich  stabil  ist  bei 
Gegenwart  von  Spuren  von  löslichen  organischen  Nährsubstan- 
zen mit  den  Namen  Nitrobacter  oligotrophum  bezeichnen,  daraus, 
bei  besserer  Ernährung,  z.B.  mit  Bouillon,  eine  scheinbar  ge- 
wöhnliche, schwach  bewegliche,  stark  wachsende  saprophytische 
Bakterie  hervorgeht,  mit  sehr  charakteristischen  Eigenschaften 
welche  Nitrobacter  polytrophum  genannt  werden  kann.  Dieser 
Vorgang  ist  nicht  umkehrbar,  das  heisst,  bei  Laboratoriums- 
versuchen gelingt  es  nicht  die  Umwandelung 

N.p     >     N.o 

zu  stände  zu  bringen. 

Wie  man  sieht  handelt  es  sich  dabei  um  physiologische  Art- 
bildung, und  wenn  man  sich  abfragt,  wo  diese  in  das  System 
der  Biologie  unterzubringen  ist,  so  kommt  man  zu  folgendem 
Schlüsse. 

Ein  Beispiel  von  Mutation,  so  wie  ich  diese  für  viele  Mikroben, 
beschrieben  habe,  i)  kann  est  nicht  sein,  denn  die  erblich  mehr  oder 
weniger  stabilen  Produkte  des  Mutationsprocesses  entstehen 
neben  der  Hauptform  und  bestehen  neben  dieser,  unter  den 
verschiedensten  Ernährungsbedingungen  weiter  fort. 

Allein  es  handelt  sich  dabei  um  ein  neues  und  besonders 
auffallendes  Beispiel  erblich  stabiler  Modifikation,  nur  durch 
die  Deuthchkeit  verschieden  von  dem  Virulenzverlust  bei 
vielen  pathogenen  Mikroben  ;  vergleichbar  mit  der  essentiell 
einseitig  stattfindenden,  nicht  umkehrbaren  Ontogenese  der 
höheren  Pflanzen  und  Tiere,  deren  Folge  wür  kennen  in  der 
Zellendifferenzierung.  Die  verschiedenen,  bei  der  Ontogenese 
entstehenden  Zellenformen,  woraus  schliesslich  die  erwachsenen 
Pflanzen  und  Tiere  aufgebaut  sind,  müssen  als  Modifikationen 
der  ursprünglichen  embryonalen  Zelle  aufgefasst  werden  ;  dass 
auch  sie  unter  Umständen  mehr  oder  weniger  erblich  stabil 
sind,    lässt    sich  in  vielen  Fällen  zeigen.  Ich  erinnere  in  dieser 


^)     Folia  Microbiologica,  Bd.   i,  Pag.   i,   191 2. 


TAFEL  VII. 


P'olia  Microbiologica  III 
(Beijerinck). 


I*'»-    Ï    (37j-    J^'ilralfernieiit   und   B.  Nitii>.\iis  auf 
Nhritaçar, 


Fig.   2    (37).   Nilratferment   (i\   d)   und   B  nifro.xits  (a.  b) 
auf  Fleischbouillontjelatine. 


"3 

Beziehung  an  die  Wachstumsverhältnisse  der  Epidermiszellen 
der  Tiere  und  der  Korkzellen  der  Pflanzen,  welche  sich  fortwährend 
aus  ihren  Mutterzellen  regenerieren.  Künstlich  sind  embryonale 
Bindegewebezellen  und  Muskelzellen  des  embryonalen  Herzens, 
während  einer  Reihe  von  Generationen  in  Blutplasma,  ohne  sich 
zu  änderen,  reproduziert  bei  den  Versuchen  von  Carrel. 

Es  muss  allerdings  anerkannt  werden,  dass  es  sehr  schwierig, 
wenn  nicht  unmöglich  ist,  Mutation  und  erblich  stabile  Modi- 
fikation in  allen  Fällen  scharf  von  einander  zu  unterscheiden. 
Diese  beide  Vorgänge  fliessen  derweise  zusammen,  dass  man 
manchmal  in  Zweifel  verkehrt,  wie  ein  Entwicklungsprozess, 
wobei  eine  neue  Entwicklungsrichtung  eingeschlagen  wird, 
bezeichnet  werden  muss. 

Ich  meine  aber,  dass,  im  Falle  des  Nitratfermentes  die 
Verhältnisse  deuthch  sind,  und  niemand  bestreiten  wird,  dass 
der  Uebergang  ,,oligotroph"  zu  ,,polytroph"  wirklich  als  Modi- 
fikation zu  betrachten  ist.  Es  muss  aber  bemerkt  werden,  dass 
der  Modifikationsbegriff  zwei  verschiedene  Begriffe  umfasst, 
welche  bisher  nicht  durch  bestimmte  Worte  angegeben  werden, 
nämlich  umkehrbare  und  nicht  umkehrbare  Modifikation.  Damit 
parallel  im  Mutationsbegriff  wären  Mutation  mit  und  ohne 
Atavismus.  Es  ist  aus  dem  Vorgehenden  klar,  dass  beim  Nitrat- 
ferment nur  nicht  umkehrbare  Modifikation  stattfindet.  Hierin 
liegt  auch  eine  Verschiedenheit  dieses  Vorganges  mit  der 
Pleomorphic  vieler  Pilze,  welche  übrigens  an  die  physiologische 
Artbildung  beim  Nitratferment  erinnert. 


FIGURENERKLÄRUNG  ZU  TAFEL  VIL 

Fig.  I  (37).  Kolonien  des  oligotropen  Nitratfermentes,  Nitrobacter 
oligotrophum,  und  von  Bacillus  nitroxus  auf  Nitritagar.  Die  grossen, 
dendritisch  verzweigten  Kolonien  sind  das  Nitratferment,  die  runden, 
kleinen  B. nitroxus. 

Fig.  2  (37).  Kolonien  des  umgewandelten,  polytrophen  Nitratfermentes, 
Nitrobacter  polytrophum,  und  Bacillus  nitroxus  auf  Bouillongelatine.  Die 
grossen,  körnigen  Kolonien  (c,  d]  sind  das  Nitratferment,  zwei  davon 
(c,  cj  fangen  an  die  Gelatine  zu  verflüssigen  ;  die  kleinen,  runden  Kolo- 
nien (a,  b)  sind  B.  nitroxus,  im  noch  nicht  verflüssigenden  Zustande. 


EINE  SPROSSLOSE  FORM  VON  DEMATIUM 

PULLULANS   DE   Bary   UND    EINE   STERILE 

ZWERQFORM  VON  PHYCOMYCES 

NITENS  Aqardh. 

VON 
Dr.  S.  L.  SCHOUTEN  —  Utrecht  i). 


I. 

In  einer  Petrischale  mit  Glucose-Pepton-Agar  folgender 
Zusammenstellung:  Glucose  techn.  5  0/0,  Pepton  Witte  1/2  Vo» 
Monokaliumfosfat  1/10  %5  Magnesiumsulfat  V20  "/o»  welche  ich 
zum  Auffangen  von  Luftkeimen  aufgestellt  hatte  (und  der  ich 
I  0/00  Kupferazetat  zu  einem  bestimmten  Zweck,  der  mit  der 
folgenden  Untersuchung  nichts  zu  machen  hat,  beigefügt  hatte), 
entwickelten  sich  verschiedene  Kolonien,  welche  aus  gegliederten 
Hyphen  und  Hefezellen  bestanden.  Aus  einer  davon  impfte 
ich  nach  einigen  Tagen  auf  gewöhnlichen  Glucose-Pepton-Agar 
(d.  h.  ohne  Kupferazetat)  über.  Aus  der  darauf  entstandenen 
Kultur  isolierte  ich  unter  dem  Mikroskop  eine  Zelle.  Die  daraus 
entstandene  Kolonie  (also  bestimmt  eine  Einzell-Kultur)  ist  der 
Ausgangspunkt  der  hier  folgenden   Untersuchung. 

Indem  ich  für  eine  weitläufigere  Beschreibung  nach  früheren 
Publikationen    verweise    2)^    will    ich    hier    jedoch  mit  wenigen 


^)  Nach  einem  in  der  Niederländischen  Vereinigung  für  Mikrobiologie  am  8 
Juli   1912  gehaltenen  Vortrage. 

^)  Siehe  u.  A.  :  »Reinkulturen  aus  einer  unter  dem  Mikroskop  isolierten  Zelle« 
in  »Zeitschrift  für  wissenschaftliche  Mikroskopie  und  für  mikroskopische  Technik. 
Bd.  22  (1905)  S.  10  ff.  Verbesserungen  dieser  Methode  findet  man  in  den 
Sitzungs-Berichten  der  Königl.  Akademie  der  Wissenschaften  zu  Amsterdam  ; 
Naturw.  Abteilung,  24  Dec.    1910. 


"5 

Worten  sagen,  dass  für  das  Isolieren  einer  einzigen  Zelle 
(Bakterie,  Hefezelle,  u.  s.  vv.)  unter  dem  Mikroskop,  das  Material 
In  einen  hängenden  Tropfen  an  der  Unterseite  eines  Deck- 
gläschens gebracht  wird,  während  diesem  Tropfen  gegenüber 
sterile  Tropfen,  worin  die  Reinkultur  entstehen  soll,  angebracht 
sind.  Mit  Hilfe  einer  feinen,  am  Ende  in  ein  Auge  umge- 
bogenen Glasnadel,  welche  durch  einen  einfachen  Mechanismus 
verstellt  wird,  kann  man  jetzt  eine  einzige  Zelle,  unter  Kon- 
trolierung  der  stärksten  Vergrösserung,  aus  diesem  Tropfen 
isolieren  und  in  einen  der  sterilen  Tropfen  hinüberbringen. 

Uebergeführt  in  ein  gewöhnliches  Kulturröhrchen  mit  Glucose- 
Pepton-Agar,  hatte  obengenannte  Kultur  nach  4  Tagen  das 
Aussehen  einer  Hefekultur,  gelbweiss  von  Farbe  (Fig.  1). 
Mikroskopisch  untersucht,  sah  ich,  dass  sie  bestand  aus  Hefe- 
zellen, umsäumt  durch  einen  Rand  von  Hyphen  (Fig.  2).  Einige 
Zeit  später  zeigten  sich  darin  braune  Flecke,  und  bisweilen 
ein  brauner  Rand  (Fig.  3  und  4),  und  nach  3  Monaten  hatte 
die  Kultur  die  Gestalt  von  Fig.  5:  ein  flacher  Teil,  schmutzig 
rosa  gefärbt,  aus  losen  Hefezellen  bestehend,  und  dicke  schwarze 
Krusten,  gebildet  durch  dunkelbraune  Zellen,  die  Fetttropfen 
enthielten  (auch  etwa  wie  in  Fig.  4).  Die  Vermutung,  dass  ich 
hier  Dematium  puUulans  vor  mir  hatte,  war  hierdurch  ein  Gewiss- 
heit geworden. 

Ueber  diesen  Pilz,  mit  dem  schon  viele  Untersucher  sich  be- 
schäftigt haben,  besteht  keine  Uebereinstimmung,  weder  über 
den  Platz,  der  ihm  im  System  zukommt,  noch  was  sein  Verhalten 
bei  verschiedenen  Kulturbedingungen  betrifft.  Brefeld  1)  teilt 
ihn  bei  Sphaerulina  intermixta  ein,  eine  Auffassung,  die  von 
Anderen  bezweifelt  wird.  Für  eine  Verwandtschaft  mit  Hefe  sind 
noch  keine  stichhaltigen  Gründe  angebracht.  SEILER  2)  behauptet 
sogar,  dass  man  die  Hefezellen  mehrere  Decennien  hindurch 
kultiviert  haben  müsste,  ohne  dass  sich  Myzelium  gezeigt  hätte, 
und  sich  wohl  Endosporen  gebildet  hätten,  um  das  Recht  zu 
haben,    eine    solche    Verwandtschafft     als    sicher    anzunehmen. 


*)    »Untersuchungen    aus    dem    Gesamtgebiet  der  Mykologie«,   1891,  Heft  10. 
2)   »Studien    über  die  Abstammung  der  Saccharomyceten«   im   »Centralblatt    für 
Bakteriologie«.  II  Abt.   1896.  S.  321. 


ii6 

Nach  LOEUW  i)  entwickelt  sich  eine  weisse  Konidie  (so  werden 
wir  die  Hefezellen  nennen)  unter  günstigen  Bedingungen  immer 
zuerst  zu  einer  Hyphe  mit  Seitenzweigen,  welche  Konidien 
hervorbringen,  während  die  Konidien  der  zweiten  Generation 
sich  dann  allein  durch  Sprossung  vermehren. 

Ich  selbst  fand  meistens  das  gleiche,  aber  doch  auch  wohl, 
dass  eine  Konidie  sich  unter  denselben  günstigen  Umständen 
zu  einer  einfachen  oder  einer  doppelten  Riesenzelle  (Fig.  6) 
entwickeln  kann,  welche  dann  wieder  Konidien  abschnürt, 
während  bisweilen  selbst  das  Aufschwellen  zu  einer  Riesenzelle 
unterbleibt.  Die  braunen  Zellen  in  älteren  Kulturen  weichen 
in  dem  von  mir  untersuchten  Stamm  in  so  fern  ab  von  dem 
was  andere  Untersucher  bei  Dematium  puUulans  aufgeben,  dass 
die  runde  Gemmen  meistens  vereinzelt,  und  beziehungsweise 
wenig  in  Ketten  vorkamen.  Die  braunen  Zellen  können,  nach 
früheren  Untersuchern,  zu  Hyphen  entkeimen,  welche  dann 
Konidien  abschnüren,  oder  auch  gleich  Konidien  erzeugen  2). 
Das  Erstere  solle  dann  geschehen  bei  guter,  das  Letztere  bei 
geringer  Nahrung.  Ich  fand  auch  Beides,  aber  unabhängig  von 
der  Nahrung.  Abweichungen  dürften  hier  auch  übrigens  nicht 
befremden.  Mit  Recht  sagt  ZoPF  3)  —  und  das  gilt  auch  noch 
jetzt  — :  „Wahrscheinlich  sind  unter  dem,  was  man  gewöhnlich 
D.  p.  nennt,   mehrere  Spezies  versteckt". 

Ich  stellte  mir  folgende  Fragen  : 

1 .  Was  passiert,  wenn  man  in  der  gewöhnlichen  Weise  aus 
dem  flachen,  schmutzig  rosa  gefärbtem  Teil  überimpft?  Man 
bekommt  dann  eine  Kultur,  welche  nach  6  Tagen  noch  weiss 
aussieht  und  aus  Konidien  und  wenigen  Hyphen  besteht,  aber 
nach  1  oder  2  Wochen  schon  schwarze  Flecken  zeigt  —  also 
die  schon  besprochene  Kultur  von  Fig.   i,  3  und  5. 

2.  Was  passiert,  wenn  man  in  der  gewöhnlichen  Weise  aus 
einer  schwarzen  Kruste  überimpft  ?  Dasselbe  ;  die  schwarzen 
Flecken  werden  aber  später  zahlreicher  wie  im  vorherigen  Falle, 

3.  Was  passiert,  wenn  man  eine  Konidie  aus  dem  rosa  Teil 
isoliert?    Ich    brachte   isolierte    Zellen  über  in  Tropfen  flüssiger 


1)  »Ueber  Dematium  pullulans  de  Rary«  in  »Jahrbücher  für  Wissenschaftliche 
Botanik«.  VI.  S.  468—471. 

2)  Lafar,  »Handbuch  der  technischen  Mykologie«  IV  S.  277. 

3)  »Die  Pilze«  S.  480. 


Glucose-Pepton,  und  Hess  die  Entwickelung  bei  250  C.  statt- 
finden. Man  bekommt  dann,  wie  ich  sagte,  Konidien  von  sehr 
verschiedener  Grösse  und  Gestalt  (Fig.  6),  oder  ein  Myzelium. 
Wenn  man  nun  hieraus  wieder  entweder  Hyphe-Fragmente 
oder  grössere  und  gewöhnliche  Konidien  isoliert,  so  bekommt 
man  immer  eine  Kultur  wie  sub  i,  eine  Kultur  also,  die 
Konidien  erzeugt. 

4.  Was  passiert,  wenn  man  eine  dunkele  Zelle  aus  einer 
schwarzen  Kruste  isoliert?  Nach  dem  was  ich  hieroben  mitteilte, 
würden  sich  dann  auch  immer  Konidien  entwickeln,  entweder 
aus  einem  zuerst  gebildeten  Myzelium  oder  unmittelbar. 
Wenigstens,  keiner  der  Untersucher,  welche  sich  mit  Dematium 
puUulans  beschäftigt  haben,  haben  je  etwas  anderes  beobachtet. 
Wenn  ich  aber  Zellen  einer  bestimmten  Gestalt  auswählte, 
und  diese  isolierte,  fand  ich  eine  merkwürdige  Abweichung. 
Einige  braune  Zellen,  unter  volkommen  normalen  Bedingungen 
kultiviert,  lieferten  eine  makroskopisch  völlig  abweichende, 
konidienlose  Myzeliumform,  die,  unter  welchen  Bedingungen 
auch  kultiviert,  nie  Konidien  abschnürt,  und  sich  jetzt  während 
3 1/2  Jahre  als  constant  erwiesen  hat. 

Um  diese  braune  Zellen  zu  isolieren,  muss  man  von  der  Ober- 
fläche vorsichtig  ein  wenig  Material  abkratzen  und  dieses  in 
einen  Tropfen  steriler  physiologischer  Kochsalz-Lösung  bringen. 
Es  wird  danach  mit  einem  flambierten  Glasstäbchen  gerieben. 
Selbst  nach  längerem  Drücken  mit  dem  Stäbchen  findet  man 
noch  wenige  lose  Zellen,  welche  isoliert  werden  können  um 
die  Myzeliumform  zu  liefern. 

Ich  fing  an  mit  einer  Einzell-Kultur,  die  3-|  Monat  alt  war, 
zu  arbeiten,  und  isolierte  daraus  (Fig.  7)  8  Zellen,  jede  Zelle 
in  einen  Tropfen  Glucose-Pepton,  und  zwar  No.  i — 4  auf 
einem  Gläschen,  No.  5 — 8  auf  einem  andern.  Die  Gläschen 
wurden  auf  feuchte  Kammern  gelegt,  welche  bei  250  C.  gesetzt 
wurden.  Nach  24  Stunden  zeigte  sich  die  merkwürdige  Erschei- 
nung, dass  4  Zellen  (Fig.  7,  No.  t.  3,  5  und  8)  zu  einem 
kleinen  Myzelium  entkeimt  waren,  welches  aber  angefangen 
hatte  Konidien  abzuschnüren,  während  aus  3  Zellen  (Fig.  7, 
No.  2,  4  und  7)  ein  Myzelium  entstanden  war,  das  keine 
Konidien  abschnürte  (Fig.  8).  Eine  Zelle  —  eine  Seltenheit 
bei    diesem    Material  —  war  nicht  entkeimt.  Nach  42  Stunden 


ii8 

waren  diese  letzten  3  Myzelien  so  stark  gewachsen,  dass  sie 
schon  aus  dem  Tropfen  herauswuchsen.  Darauf  wurde  aus 
allen  Tropfen  in  Röhrchen  mit  Glucose-Pepton-Agar  geimpft. 
Schon  nach  2  Tagen  stellte  sich  heraus,  dass  i,  3,  5  und  8 
sich  wie  eine  gewöhnliche  Dematiumkultur  entwickelten,  während 
2,  4  und  7  sich  als  ein  dicker  Myzeliumpfropfen  mit  aufrecht 
stehenden  kurzen  Hyphenbündeln  entwickelten.  Nach  6  Tagen 
war  es  eine  Scheibe,  fast  so  hart  wie  Knorpel  (Fig.  9),  welche 
nur  aus  Hyphen  bestand,  die  am  Rande  etwas  länger  ausliefen 
und  im  Zentrum  kurz  und  gekrümmt  [waren.  Wenige  Tage 
später  beginnt  die  Kultur  zu  verschrumpfen  (Fig.  10).  Nach 
einigen  Monaten  ist  sie  schwarz  (Fig.  11),  an  der  Oberfläche 
grobkörnig,  und  ganz  verschrumpft  ;  sie  besteht  dann  aus 
braunen  und  weissen  Hyphen  von  grilliger  Form   (Fig.   12). 

Später  zeigt  sich  auf  einer  alten  Kultur  bisweilen  noch  eine 
weisse  oder  graue  sehr  dünne  watte-ähnliche  Schicht,  aus  weissen 
Hyphen  von  Zellen  mit  grossen  Vacuolen  geformt.  Das  Myzelium 
produziert  Oel. 

Wenn  man  diese  Kultur  auf  festem  Boden  in  eine  Lösung 
von  Glucose-Pepton  überbringt,  entweder  in  Röhrchen,  oder 
in  Kolben,  bleibt  das  Myzelium  sprosslos  ;  ebenfalls  wenn 
man  gleich  die  entkeimende  Zelle  in  Flüssigkeit  überbringt. 
Immer  sinkt  das  Myzelium  teilweise  auf  den  Boden,  während 
ein  anderer  Teil  eine  Decke  formt.  Später  wird  alles 
schwarz,  wie  bei  Kulturen  auf  festem  Substrat.  Gelatine  wird 
verflüssigt. 

Auch  auf  anderen  Nährböden  bleibt  diese  Form  sprosslos, 
wie  sich  aus  Kulturen  auf  Sabouraud-Agar  (Glucose  40/^  Pepton 
2 0/0)  Malzagar,  Hefeextract  200/0  +  Glucose  7V2V0,  Brot, 
Kokosnuss,  Banane,  Agar  i  V2%  ^^f  Leitungswasser,  erwiesen  hat. 

Diese  Versuche  wurden,  wie  gesagt,  genommen  mit  einer 
Kultur,  welche  aus  einer  einzigen  unter  dem  Mikroskop  isolier- 
ten Zelle  entstanden  war.  Später  wurden  sie  mit  einer  4 
Monate  alten  Kultur  desselben  Stammes  wiederholt.  Es  wurden 
die  Zellen  von  Fig.  13  isoliert.  Davon  lieferten  No.  i — 3  die 
Konidienform,  No.  4 — 6  die   Myzeliumform. 

Wenn  man  die  Form  und  die  Masze  der  Zellen  welche  die 
Myzeliumform  geben,  nachgeht,  wird  man  bemerken,  dass  sie 
fast    alle    dem    mehr    länglichen   Typus  angehören.  Wenn  man 


Tig 

diejenige  Zellen  länglich  nennt,  deren  Länge  wenigstens  2 1/2 
mal  grösser  ist  wie  die  Breite,  sieht  man,  dass  von  7  Zellen, 
welche  die  Konidienform  liefern,  6  nicht  länglich  sind  und  i 
länglich,  indem  von  den  6  Zellen  welche  die  Myzeliumform 
liefern,  5  länglich  sind  und  i  nicht  länglich.  Diese  Tatsache 
brachte  mich  zu  der  Frage,  weil  längliche  Zellen  hier  meistens 
aus  Hyphen  herstammen,  ob  es  nicht  die  Zellen  der  braunen 
Hyphen  sein  könnten,  welche  die  Myzeliumform  geben,  indem 
die  braunen  Zellen,  welche  vom  Anfang  ab  lose  in  der  Kultur 
vorkommen,  oder  vor  dem  Braunwerden  als  Konidien  an  den 
Hyphen  entstanden  sind,  und  die  meistens  einen  mehr  isodia- 
metrischen  Form  haben,  die  Konidienform  geben   könnten. 

Es  ist  mir  nicht  gelungen  dem  Zusammenhang  dieser 
Zellen  während  des  Wachsens  der  Kultur  zu  folgen.  In  einem 
mikroskopischen  Praeparat,  verfertigt  aus  einer  ausgewachsenen, 
einige  Monate  alten  Kultur  ist  dies  selbstverständlich  noch 
weniger  zu  entscheiden.  Da  liegen  alle  Zellen  mehr  oder 
weniger  verwirrt  durch  einander.  Aber  doch  hat  diese  Annahme 
wohl  eine  gewisse  Wahrscheinlichkeit  bekommen  durch  die 
folgenden  Isolierversuche.  Aus  einer  25  Wochen  alten  Kultur 
isolierte  ich  4  Zellen,  und  aus  derselben,  nur  2  Wochen 
älteren  Kultur,  wiederum  4  Zellen,  welche  alle  zu  dem  mehr 
isodiametrischen  Typus  gehörten  und  jedenfalls  den  Eindruck 
machten,  dass  sie  nicht  aus  Hyphen  entsprossen  waren.  Sie 
lieferten  alle  die  Konidienform.  Aus  einer  andern,  19  Wochen 
alten  Kultur  isolierte  ich  3  ganze  Hyphen,  und  Stücke,  wovon 
es  einigermaszen  zweifelhaft  sein  konnte,  ob  sie  von  Hyphen 
herstammten,  welche  alle  die  Myzeliumform  gaben,  und  weiter 
eine  zusammenklebende  Masse  Konidien  und  eine  einzelne 
Konidie,  welche  beide  die  Konidienform  gaben. 

Obgleich  bei  gewissenhafter  Arbeit  die  Möglichkeit  der 
Luftinfektion  ausserordentlich  klein  ist,  hat  man  damit  doch 
immer  zu  rechnen.  Ich  meinte  deshalb,  dass  ich  diese  Versuche 
nicht  alle  mit  einer  einzigen  Kultur  machen  dürfte.  Darum  nahm 
ich  für  die  letztbeschriebene  Probe  eine  ganz  neue  Kultur, 
welche  ich  wiederum  aus  einer  einzigen,  unter  dem  Mikroskop 
isolierten,  Konidie  hatte  entstehen  lassen. 

Ich  habe  auch  nachgeforscht,  ob  die  obenbeschriebene  Abspal- 
tung   einer    Myzeliumform    bei  jedem  Dematiumstamm  möglich 


Î20 

ist.  Dazu  wurden  einige  an  verschiedenen  Stellen  aus  der  Luft 
aufgefangen,  und  eine  davon  erwählt,  wovon  die  braunen  Zellen 
in  den  schwarzen  Flecken  ziemlich  übereinstimmten  mit  den 
Zellen  des  bis  jetzt  benutzten  Stammes.  Obgleich  ich  in  derselben 
Weise  arbeitete  wie  mit  dem  vorigen  Stamm,  habe  ich  daraus 
aber  in  keiner  Weise  eine  Myzeliumform  erzeugen   können. 

Einige  wenige  Worte  will  ich  noch  sagen  über  eine  Erscheinung, 
worauf  ich  oben  schon  hingewiesen  habe  und  die  gewiss  nicht 
allein  bei  Dematium  vorkommt:  die  starken  individuellen  Unter- 
schiede was  das  Entkeimen  der  Konidien,  sowohl  weisse  als 
braune,  betrifft.  Man  kann,  wenn  man  den  hier  beschriebenen 
Fall  der  sprosslosen  Myzeliumform  ausschliesst,  4  Typen 
unterscheiden  : 

A.  Es  entwickelt  sich  aus  der  Konidie  eine  Hyphe,  welche 
sich  einigermaszen  verzweigt  und  sehr  bald  (nämlich  innerhalb 
24  Stunden)  zum  Abschnüren  von  Konidien   übergeht. 

B.  Es  entwickelt  sich  aus  der  Konidie  eine  Art  Riesenzelle, 
welche  gleich  Konidien  abschnürt. 

Diese  2  Arten  der  Entkeimung  kommen  am  meisten  vor  ;  viel 
seltener  sind  die  folgenden  Arten. 

C.  Es  entwickelt  sich  ein  Myzelium,  das  erst  spät,  d.h.  nach 
I   oder  2  Tagen,  Konidien  abschnürt. 

D.  Die  Konidie  schnürt  gleich  Töchterzellen  ab. 

Von  einigen  Untersuchern,  u.  A.  DE  Bary,  wird  angenommen, 
dass  alles  dieses  unter  Einfluss  verschiedener  Kulturbedingungen 
stattfindet.  Je  besser  diese  sind,  desto  mehr  Möglichkeit  für 
Entwickelung  von  Myzelium  wäre  vorhanden.  Dem  kann  ich 
aber  nicht  beistimmen.  In  meinen  Tropfenkulturen  sah  ich  nämlich 
alle  diese  Formen  unter  gleichen  Bedingungen  durch  einander 
entstehen.  In  einem  Tropfen  z.B.,  worin  man  20  Zellen  ent- 
keimen lässt,  können  sich  kurze  und  lange  Hyphen  entwickeln. 
Bringt  man  4  Tropfen  Glucose-Pepton  auf  ein  Deckgläschen, 
und  in  jeden  davon  eine  Konidie  derselben  Herkunft,  dann  kann 
der  eine  Tropfen  ein  sehr  kräftiges  Myzelium  liefern,  das 
Konidien  erzeugt,  ein  anderer  aber  eine  kurze  Hyphe,  woran 
Konidien  entstehen,  während  in  dem  dritten  gleich  Zellen, 
abgeschnürt  werden. 

Der  Gedanke  kam  mir,  ob  hier  vielleicht  Erblichkeit  bestehen 
könne,     welche     bei    Ueberimpfung    tausender    Zellen    zugleich 


Î2Î 

selbstverständlich  unbemerkt  bleibt,  aber  erst  zu  Tage  kommt 
wenn  man  eine  einzige  Zelle  isoliert.  Um  hier  Sicherheit  zu 
bekommen,  wurde  eine  Anzahl  Zellen  in  einen  Tropfen  gebracht, 
und,  sobald  sich  eine  zeigte,  die  nach  dem  Typus  C.  oder  D. 
entkeimte,'  wurde  diese  isoliert.  Es  war  aber  keine  Spur  von 
ErbUchkeit  zu  sehen.  Die  Nachkommenschaft  einer  Zelle  von 
Typus  C.  zeigte  bei  der  Entkeimung  eben  so  gut  die  4  Typen 
wie  die  von  Typus  D. 

Mit  einer  Kultur,  abstammend  von  einem  sehr  stark  ent- 
wickelten MyzeUum,  dass  erst  spät  Konidien  abschnürte  (Fig.  14) 
—  man  könnte  sagen  :  ein  Mutant  mit  Neigung  zu  Spross- 
losigkeit  —  habe  ich  noch  probiert  eine  sprosslose  Form  zu 
bekommen,  wie  bei  meinem  ersten  Stamm.  Alle  Bemühungen, 
u.  A.  das  Abschneiden  allerlei  Teile  des  Myzeliums  unter  dem 
Mikroskop,  und  das  Isolieren  und  weiter  Kultivieren  der  abge- 
schnittenen Stücke,  mislangen  ;  immer  kamen  wieder  Konidien, 
bisweilen  nachdem  die  isolierte  Hyphe  erst  Chlamydosporen 
geformt  hatte. 

Man  könnte  zum  Schluss  fragen,  ob  diese  Untersuchung  auch 
nicht  mögUch  gewesen  wäre  mit  der  Methode  der  Plattenkultur. 
Darauf  antworte  ich,  dass  hier  für  das  Erlangen  der  sprosslosen 
Form  immer  längliche  braune  Zellen  isoliert  wurden,  welche  selten, 
selbst  nach  langem  und  intensem  Reiben,  lose  vorkommen,  sondern 
meistens  mit  andern  braunen  und  weissen  Zellen  verbunden 
bleiben.  Jetzt,  wo  es  einmal  bekannt  ist,  dass  solch  eine  sprosslose 
Form  erhalten  werden  kann,  und  die  Form  der  jungen  Kultur,  also 
der  Kolonie,  bekannt  ist,  würde  man  sie  vielleicht  isolieren 
können  wenn  man  sehr  viele  dünn  besähte  Platten  gösse. 
Für  das  Entdecken  einer  solchen  Form,  wenn  man  ihre  Existenz 
nicht  weiss  oder  selbst  nicht  vermutet,  scheint  mir  die  Platten- 
kultur-Methode jedoch  nicht  die  gewünschteste. 

Die  Frage,  ob  die  sprosslose  Form  selbstständig  in  der  Natur 
vorkommt,  ist  schwer  zu  entscheiden.  Vielleicht  ist  das  so  ; 
vielleicht  wird  sie  in  dem  einen  oder  anderen  Laboratorium  rein 
gezüchtet,  ohne  dass  man  etwas  von  Zussammenhang  mit 
Dematium  vermutet.  Vielleicht  auch  wird  sie  immer  von  der 
Konidienform,  worin  sie  also  mehr  oder  weniger  verborgen  ist, 
überwuchert. 


122 
II 

Aus  einer  Reinkultur  von  Phycomyces  nitens  -f-  und  — ,  welche 
Herr  Prof.  Went,  Director  des  hiesigen  botanischen  Instituts  mir 
in  liebenswürdiger  Weise  zur  Verfügung  stellte,  isolierte  ich  Sporen 
zur  Erlangung  von  Einzellkulturen.  Fast  alle  Sporen  zeigten 
die  normale  elliptische,  einige  aber  eine  bizarre  Form.  (Fig.  15). 
Ich  isolierte  auch  einige  von  diesen  letzteren,  um  zu  untersuchen 
ob  sie  vielleicht  eine  abweichende  Kultur  geben  würden.  Dies 
schien  mir  nicht  der  Fall  zu  sein,  nur  mit  einer  Ausnahme. 
Eine  Spore,  aus  einer  —  Kultur  herstammend,  und  abgebildet 
in  Fig.  15  No.  2  wurde,  zugleich  mit  3  normalen  Sporen,  auf 
demselben  Deckgläschen  isoliert;  nach  24  Stunden  war  sie 
gekeimt  ;  nach  48  Stunden  wurde  das  sehr  kleine  Myzelium, 
und  auch  das  Myzelium  aus  einer  der  gekeimten  normalen 
Sporen,  auf  Röhrchen  mit  flüssiger  Glucose-Pepton  übertragen. 
Nachdem  die  Myzelien  sich  hierin  in  zwei  Tagen  gut  entwickelt 
hatten,  wurde  auf  festem  Nährboden,  auf  Glucose-Pepton-Agar 
übergeimpft.  Im  Anfang  wuchsen  beide  Myzelien  darauf  gleich 
schnell  ;  danach  produzierten  beide  niedrige  Sporangien.  Während 
diesen  aber  beim  Myzelium  der  normalen  Sporen  lange,  in  den 
Wattepfropfen  des  Röhrchens  wachsenden  Sporangirn  folgten, 
war  dies  nicht  der  Fall  mit  dem  Myzelium  der  abnormalen 
Spore  ;  dieses  brachte  somit  nur  niedrige  Sporangien  hervor. 
Der  Unterschied  blieb  beim  L'eberimpfen  bestehen  ;  viel  grösser 
war  er  aber  auf  Brot,  das  für  Phycomyces  ein  weit  besserer 
Nährboden  ist  als  Glucose-Pepton-Agar.  Um  die  Sporangien 
in  eine  Lage  su  bringen  worin  sie  sich  so  hoch  wie  möglich 
entwickeln  konnten,  wurden  zwei  Bechergläser  des  höchsten 
Modelles  mittels  eines  geeigneten,  rinnenförmigen  Verbindungs- 
stückes umgekehrt  auf  einander  gesetzt.  1)  Dadurch  wurde  ein 
steriler  Raum  von  ^i  13  cm.  Durchmesser  und  60  cm.  Höhe 
gewonnen.  Der  Apparat  wurde  dann  in  eine  an  der  Innenseite 
geschwärzte  Schachtel  gestellt,  so  dass  das  Licht  nur  von  oben 
her  einfallen  konnte.     Hierin  erreichten,  auf  Brot  als  Nährboden, 


*)  Ich  denke  von  diesem  Apparat,  der  sich  vorzügUch  zum  steril  Züchten 
von  —  und  Experimentieren  mit  hochaufwachsenden  Pilzen  und  höheren  Pflanzen 
eignet,  später  eine  spezielle  Beschreibung  zu  geben. 


123 

die  Sporangienträger  der  normalen  Stammform  eine  maximale 
Höhe  von  37  cm,  und  die  der  Zwergrasse  eine  von  15  cm. 
(Fig.  17).  Ist  dies  schon  ein  auffallender  Unterschied,  noch 
merkwürdiger  ist  es  mit  den  Sporangien  gestellt  Das  Sporan- 
gium der  Zwergform  ist  meistens  von  einer  feuchten  Hülle  umgeben, 
und  enthält  keine  Sporen,  sondern  einen  grobkörnigen,  Fett- 
tropfen führenden  Inhalt  (Fig.  16).  Auch  auf  Brot  bleibt  dieser 
Unterschied  beim  Ueberimpfen  bestehen.  Ich  habe  darum  die 
Zwergform  Phycomyces  nitens  var.  nana  steriHs  genannt. 

Da  6  oder  7  Wochen  sich  wohl  ungefähr  als  die  Maximal- 
lebensdauer des  Myzeliums  erwiesen  hat,  tut  man  gut,  alle  4 
oder  5  Wochen  überzuimpfen.  Dazu  werden  —  da  dennoch 
mehrmals  Partieen  des  Myzeliums  abgestorben  schienen  — 
mehrere  Stückchen  aus  verschiedenen  Teilen  des  alten  Nähr- 
bodens herausgenommen.  Als  die  Zwergform  so  mehr  als  ein 
Jahr  gezüchtet  war,  zeigten  sich  zwischen  den  sterilen 
Sporangien,  einige  normale.  Darüber  wird  man  sich  nicht 
wundern,  wenn  man  bedenkt,  dass  die  Sporen  von  Phycomyces 
mehrkernig  sind.  Von  6 — 10  Kernen  in  der  Spore,  welche  die 
sterile  Zwergform  lieferte,  kann  sehr  gut  einer  noch  die 
Eigenschaften  der  Stammform  gehabt  haben.  Man  vergleiche 
die  Untersuchungen  von  BURGEFF  1),  der  aus  einer  Kultur  von 
Phycomyces  ein  Myzelium  bekam  mit  abnormal  verdickten 
Sporangienträgern,  das  aber  am  Schluss  der  Vegetation  wieder 
einige  echte  lange  Nitens-Träger  erzeugte,  eine  Erscheinung  welche 
von  BURGEFF  auch  mit  Recht  Heterocaryose  zugeschrieben  wird. 

Es  ist  jetzt  zwei  Jahr  her,  dass  ich  in  meiner  Zwergrasse 
zum  ersten  Mal  einige  normale  Sporangien  konstatierte  ; 
seitdem  hat  sich  die  Erscheinung  sporadisch  wiederholt,  aber 
ohne  das  die  normalen  Sporangien  verhältnissmässig  zahlreicher 
wurden  ;  mehrmals  hatte  ich  Kulturen,  worin  ich  sie  gar  nicht 
fand.  Es  scheint  somit  der  Teil  des  Myzeliums  mit  den  Nana- 
sterilis-Kernen  leicht  die    Ueberhand  zu  behalten. 


^)   H.  Burgeff:   Ueber  Sexualität,  Variabilität  und  Vererbung  bei  Phycomyces 
nitens.  Vorläufige  Mitteilung.  Ber.  der  deutschen   bot.  Ges.    191 2  Bd.  30,  p.  679. 

9 


FIGUREN-ERKLÄRUNG. 


Fig. 

1-14 

Fig. 

1—5- 

Fig. 

I. 

Fig. 

2. 

Fig-  3 

Fig.  4 

Fig.  5 

Fig-  6 


Fig.     7. 

Fig.     8. 
Fig.     9—12. 

Fig.  9- 

Fig.  10. 

Fig.  II. 

Fig.  12. 

Fig.  13. 


Dematium  pullulans. 

Normale  Form  von  Dem.  pull.  Kultur  auf  Glucose- 
Pepton.Agar. 

4  Tage  alt. 

Mikr.  Bild  aus  Fig.  i.  500  fach.  Weisse  Hyphen  und 
Konidien. 

II  Tage  alt. 

Mikr.  Bild  aus  Fig.  3.  500  fach.  Weisse  und  braune 
Zellen  und  Zellenketten. 

13  Wochen  alt. 

Keimung  von  weissen  Konidien.  In  i  und  2  ist  eine 
einfache,  in  3  und  4  eine  doppelte  Riesenzelle  geformt, 
In  5  hat  die  Konidie  erst  einen  Myzelschlauch  getrieben. 
500  fach. 

Isolierte  braune  Zellen,  von  denen  No.  i,  3,  5  und  8 
ein  Konidien-abschnürendes  Myzelium,  No.  2,  4,  und  7 
ein  sprossloses  Myzelium  lieferten. 

Skizze  dieser  beiden  Keimungsarten. 

Sprosslose    Form  von  Dem.  pull.    Kultur  auf  Glucose- 

Pepton-Agar. 

6  Tage  alt. 

II  Tage  alt. 

13  Wochen  alt. 

Mikr.  Bild  aus  Fig.  11.  500  fach.  Braune  und  weisse 
Hyphen  von  grilliger  Form.    Keine  Konidien. 

Isolierte  braune  Zellen,  von  denen  No.  i — 3  ein  Konidien- 
abschnürendes  Myzelium,  No.  4 — 6  ein  sprossloses 
Myzelium  lieferten.    500  fach. 


TAFEL   VIII. 


1. 


Folia  Microbiologica   III 

(Schouten). 

3. 


2. 


TAFEI,  IX. 


5. 


Folia  Microbiologica  III 
(Schouïen). 


il 

8 


^^^^tF^ni^ 


,-1»   .^.l.a  \J  d.i'j 


TAFEL  X. 


9. 


Folia  Microbiologica  III 
(Schouten). 

10. 


12. 


13. 


TAFEL  XI. 


11. 


Folia  Microbiologica  III 

(Schoutkn). 

Î4 


à 

' 

^>>  I". 

1 

^ 

15. 


(^ 


16. 


TAFEL  XII. 

17.    N°.  1. 


Folia  Microbiologica  III 

(Schouten). 


17.   N«.  2. 


125 

Fig,  14.  Myzelium  das  erst  spät  Konidien  abschnürt.     Schwache 

Vergr. 

Fig.  15 — 17.     Phycomyces  nitens. 

Fig.  15.  Sporen    von    Phyc.    nitens.    500    fach.    No.    i    normal, 

No.  2 — 4  abnormal. 

Fig.  16.  Teil   eines  unter  dem   Deckglas   zerquetschten  Sporan- 

giums  von  Phyc.  nana  sterilis.    500  fach. 

a.  Sporangiumträger.  bb.  Wand  des  Sporangiums,  geöff- 
net, c.  Inhalt,  aus  fetthaltendem  Protoplasma  bestehend. 

Fig.  17.  No.  I.  Phyc.  nitens  normal  auf  Brot.  37  cM.  hoch. 

No.  2.  Phyc.  nitens  var.  nana  sterilis  auf  Brot.  15  cM.  hoch. 


[From  the  Municipal  Hospital,  Bergweg, 
Rotterdam]. 

A   NEW  METHOD   OF  SEROLOGICAL  RESEARCH, 

FOR   THE   FIRST   TIME    APPLIED 

TO   SUFFERERS    FROM    TUBERCULOSIS 

BY 
Dr.    J.    HERMAN, 

First  medical  attendant  at  the  above  mentioned  hospital. 


Introduction. 

For  some  time  I  have  been  engaged  upon  the  analysis  of 
the  effect  of  tuberculine.  In  an  earlier  publication  concerning 
this  subject  i)  I  already  illustrated,  that  tuberculine,  though  as 
good  as  nonpoisonous  to  non-tuberculous  individuals,  may  be 
made  poisonous  to  them  too  by  allowing  the  serum  of  a  sufferer 
from  tuberculosis  to  act  upon  tuberculine  for  a  short  time. 
I  illustrated  this  in  the  following  manner. 

Allow  such  a  bloodserum  to  act  upon  a  solution  of  old- 
tuberculine  for  about  lo  minutes  in  a  living-room-temperature 
(the  tuberculine-solution  should  be  so  strong,  that,  after  the 
dilution  with  serum  it  is  from  4  to  5  %)  ;  bring  a  few  drops 
of  this  mixture  into  the  connective  tissue  of  the  eye  of  a 
healthy,   non-tuberculous  cobaya. 

Very  soon  afterwards  such  an  irritation  of  the  connective 
tissue  arises,  that  a  thin  secretion,  sometimes  even,  a  thick 
secretion  containing  much  mucus,  appears. 

The  instillation  of  the  serum  alone,  or  of  the  5  o/q  tuberculine- 
solution  alone  can  not  cause  such  a  reaction. 


^)     Dr.    Herman.    Bijdrage    tot  de  Analyse  der  Tuberkuline-werking.    Nederl. 
Tijdschr.  v.  Geneesk.    191 3  H,  No  24.. 


127 

If  blood  serum  obtained  from  a  non-tuberculous  individual  is 
used  for  the  action  upon  tuberculine,  this  reaction  does  not  arise. 

So  it  already  appeared  from  these  experiments  that  in  the 
bloodserum  of  sufferers  from  tuberculosis  a  substance  occurs, 
which  can  transform  tuberculine  in  such  a  way,  that  from  non- 
poisonous  it  may  be  made  poisonous  also  to  non-tuberculous 
individuals. 

I  further  proved  this  by  injecting  a  mixture  of  such  blood- 
serum  and  tuberculine  into  the  abdomen,  into  the  veins  and 
beneath  the  skin  of  healthy  cobayas. 

In  this  way  I  could  poison  the  experimental  animals  to  a 
high  degree.  After  injections  into  the  veins  of  rabbits  I  could 
even  cause  important  rises  of  temperature,  which  did  not  appear 
when  I  injected  either  only  bloodserum  or  only  tuberculine- 
solution.  Neither  did  I  see  this,  when  I  took  bloodserum  of 
healthy  persons.  It  seems  to  me,  that  by  means  of  these  series 
of  experiments  I  have  supplied  further  proofs  for  the  correctness 
of  the  theory,  composed  by  WOLFF-ElSNER  i)  in  order  to 
explain  the  peculiarity  of  the  tuberculine-action.  A  theory,  also 
treated  of  in  detail  and  defended  by  Sahli  2)  in  his  well  known 
booklet. 

After  the  finishing  above  mentioned  experiments,  I  began  to 
analyze  the  peculiar  reaction  of  tuberculous  tissues  following  an 
injection  of  tuberculine,  administered  to  a  tuberculous  individual. 
Such  a  strong  reaction  of  the  tuberculous  tissue  has  often  been 
known  to  take  place,  that  necrosis  and  decline  may  often  be  the 
result.  I  have  made  an  endeavour  to  imitate  these  phenomena 
artificially.  In  the  first  place  I  asked  myself,  which  factors 
co-operate  in  this  reaction.  It  is  probable  that  chiefly  the  tuber- 
culous tissue,  white  corpuscles,  blood  or  tissue-fluid  and  the 
injected  tuberculine  must  bring  about  the  reaction  together. 
"How"  I  now  tried  to  unravel. 

In  a  test-tube  I  brought  together  the  following  substances  :  a 
tissue  (for  which  I  took  fibrine  obtained  from  horse-blood),  white 
corpuscles  (also  extracted  from  horse-blood),  tuberculine  (Alt- 
Tuberkuline,  KoCH,  HÖCHST)  and  bloodserum,  obtained  from  a 


Ï)  WoLFF-ElSNER.  Früh-Diagnose  u.  Tuberk.  Immunilät.   Berlin  1909. 
2)  Sahli.  Tuberkulin-Behandlung   u.  Tuberk.  Immunität.    1913. 


128 

sufferer  of  tuberculosis.  In  the  first  experiments  I  coloured  the 
fibrine  with  methylic-blue  and  in  the  following  with  eosine. 
The  mixtures  obtained  in  this  way,  were  placed  in  an  incubator, 
for  the  time  of  16  hours  in  a  temperature  of  37°  C.  If  after 
i6  hours  the  fibrine  had  been  consumed,  the  liquid  became  blue 
(resp.  pink).  If  there  was  no  consumption,  the  above-mentioned 
liquid  remained  colourless. 

As  tissue  I  took  fibrine,  an  indifferent  substance,  in  order  to 
be  able  to  trace  the  influence  of  the  nature  of  the  tissue  on 
the  reaction.  For,  by  replacing  fibrine  by  tuberculous  tissue  I 
could  trace,  what  influence  the  nature  of  the  tissue  had  on  the 
result  of  the  reaction. 

I  had  expected,  that  I  should  see  the  most  intense  consump- 
tion of  the  fibrine,  if  I  brought  blood-serum,  tuberculine  and 
white  corpuscles  together.  According  to  my  train  of  thought, 
the  leucocytes  would  be  killed  by  the  poisons,  coming  free  by 
the  action  of  serum  on  tuberculine.  Out  of  the  killed  leucocytes 
would  come  free  peptically  working  ferments  and  these  would 
again  especially  transform  the  fibrine.  But  the  result  of  the 
experiments  was  quite  different.  Comsumption  of  the  fibrine 
did  always  arise,  when  I  added  it  to  blood-serum  ;  but  was  always 
less  intense,  when  I  moreover  added  either  tuberculine,  or  white 
corpuscles  or  both.  This  greatly  astonished  me.  Therefore  I 
submitted  the  checking  influence  exercised  by  tuberculine  and 
leucocytes  on  the  transformation  of  coloured  fibrine  by  means 
of  human-serum,  to  a  closer  research.  From  this  a  new  method 
of  serological  research  has  proceeded.  Before  setting  forth  this 
method  I  have  first  to  treat  of  the  preparatory  researches  first 
to  be  held. 

Preparatory  researches. 

So  I  found  as  the  result  of  the  above-mentioned  experiments 
that  serum,  obtained  from  tuberculous  people  can  transform 
coloured  horse-fibrine  to  a  rather  high  degree.  Immediately  the 
two  following  questions  present   themselves  : 

1.  Does  the  serum  of  every  man  possess  the  property  of 
being  able  to  transform  fibrine  ;  or  does  this  property  specially 
belong  to  serum,  obtained  from  tuberculous  persons? 


129 

2.  Can  human  serum  also  dissolve  other  albumina  besides 
fibrine? 

ad.  I.  It  is  well-known,  that  in  human  serum  different 
ferments  occur,  which  partially  occur  in  the  serum  itself,  partially- 
come  free  with  the  falling  asunder  of  the  leucocytes.  Besides 
fibrine-ferment,  peptic-,  amylolytic-,  and  lipolytic-  ferments  are 
known. 

To  my  knowledge,  in  the  clinic  no  use  has  as  yet  been 
made,  towards  diagnostic  purposes,  of  the  fact  that  serum 
possesses  one  of  these  ferments  in  a  more  or  les  high  degree. 

The  anti-tryptic  property  of  serum  has  indeed  often  been  a 
point  of  research.  If  we  remember  e,  g.  the  many  researches, 
made  after  the  method  of  JOCHMANN  &  MÜLLER,  wich  comes 
to  this,  that  the  anti-tryptic  action  is  traced  by  mixing  the 
serum  on  a  smooth  LÖFFLER-serumplate  with  tryptically  acting 
liquid. 

The  anti-tryptic  property  of  serum  especially  seems  to  have 
increased,  when  abnormally  much  human  albumen  is  lost  (cancer, 
tuberculosi«;,  pregnancy  a.  o.) 

Of  late  many  researches  by  ABDERHALDEN  i)  and  his  pupils 
have  appeared  about  the  property  of  human  serum  being  able 
to  destroy  certain  organs  under  certain  circumstances. 

In  pregnancy  specific  ferments  were  said  to  occur  in  the 
blood,  which  can  destroy  placenta. 

With  sufferers  of  cancer  specific  ferments  were  said  to  occur 
which  can  corrode  cancer-tissue. 

Abderhalden  used  different  methods.  First  he  followed 
the  dialysing  method.  To  i  gram  of  organ  (e.  g.  placenta) 
in  a  dialyser,  1.5  cM^  serum  is  added.  When  this  has  been 
left  undisturbed  for  16  hours  in  a  temperature  of  37 <*  C.  we 
try  to  indicate  the  products  formed  from  the  placenta  in  the 
dialysiswater  (15  c.M^  distilled  water)  by  means  of  the  biuret 
—  (or  better)  the  ninhydrin  —  reaction.  This  method  is  still 
universal  and  more  used  than  the  so  called  optic  method.  For 
this  method  we  want  a  small  and  sensitive  polarimeter;  by 
means  of  this  instrument  we  determine  the  refractive  index, 
changed  because  of  the  formed  transformation  products.  After- 


^)  Abderhalden.  4te  Auflage  der  »Abwehrfermente«   1914. 


130 

wards  the  microkjeldahl  method  i)  is  used  in  order  to  be 
able  to  determine  the  quantity  of  nitrogen  in  the  dialysis- 
liquid.  Later  still  he  makes  use  of  an  analogical  method,  the 
same  as  I  have  followed  2)  ;  viz.  tissue  (placenta)  is  coloured 
with  carmine  and  from  the  colour  coming  free,  the  intensity 
of  the  consuming-process  is  judged. 

It  would  ask  too  much  space,  if  I  here  entered  in  detail 
upon  the  researches  made  after  these  different  methods.  Let 
the  short  information  suffice,  that  the  results  are  very  different. 
While  Abderhalden  and  his  school  maintain  that  the  ferments 
occurring  e.  g.  in  pregnancy  in  the  serum  of  women,  are 
specific  and  consequently  can  alone  destroy  placenta-tissue, 
there  are  on  the  other  hand  a  great  many  other  investigators, 
who  cannot  agree  to  this.  According  to  the  last,  the  serum  of 
pregnant  women  destroys  placenta  offener  and  in  a  larger 
quantity  than  serum  of  not-pregnant  women,  but  certainly  it 
occurs  not  seldom  that  the  serum  of  not-pregnant  women  can 
destroy  placenta.  Even  the  serum  of  men  is  said  to  be  able  to 
do  this  !  At  all  rates  the  Abderhalden-reaction  has  as  yet  not 
conquered  a  place  of  its  own  as  a  diagnostic  expedient.  Elabo- 
rate researches  and  a  list  of  literature  are  to  be  found  in  the 
dissertations  of  GOUDSMIT  3)  and  BiJLEVELD  4). 

In  searching  the  different  tables  given  in  the  researches  meant 
here,  I  have  made  it  my  particular  study  to  find  an  indication 
of  the  solution  of  the  problem  on  which  we  are  now  engaged, 
whether  the  serum  of  tuberculous  individuals  possessed  a  stronger 
peptic  property  than  the  serum  of  non-tuberculous  persons.  I 
consequently  investigated,  if  perhaps  the  serum  of  the  former, 
bjit  not  pregnant,  destroyed  placenta  oftener  than  that  of  others, 
non-tuberculous  and  also  not  pregnant.  For  other  states,  of 
disease  (cancer,  lunacy  etc.)   I  searched  this  in  an  analogical  way. 

From  the  published  tables  I  could  not  at  all  conclude  that 
the  bloodserum  of  tuberculous  individuals  regularly  differred 
from  the  serum  of  non  tuberculous  persons.  My  own  researches 


')  Munch,  Mediz-Woche7ischrift,   7  April   19 14,  No.   14. 
2)  Munch,  Mediz- Wochenschrift,  21   April   1914,  No.   16. 

^)  M.  E.  GoUDSMiT.  De  biologische  Zwangerschapsreactie   volgens  Abderhalden. 
Diss.  Amsterdam   1913. 

*)  J.W.  BiJLEVELD.  De  zwangerschapsreactie  van  Abderhalden.  Diss.  Leiden  1913. 


also  taught  me,  that  there  zvas  a  great  individual  dißerence, 
while  I  did  not  find  that,  in  general,  blood  serum  of  tuberculous 
persons  possessed  a  stronger  peptic  power  than  that  of  non- 
tuberculous  persons.  As  albumen,  in  regard  to  which  I  deter- 
mined the  peptic  power,  I  chose  (as  mentioned)  horse-fibrine. 
This  was  coloured  at  first  with  methylic  blue,  afterwards  with 
eosine.  The  fibrine  freed  from  blood  and  blood-colour  by  means 
of  washing,  was  put  in  a  watery  solution  of  methylic-blue  or 
eosine  for  24  hours.  The  fibrine  absorbed  much  colour.  The 
superfluous  colour  was  removed  by  boiling  the  fibrine  with 
constantly  renewed  water,  until  the  water  remained  quite  colour- 
less. This  is  indeed  a  work  taking  up  much  time,  but  in  this 
way  we  can  prepare  coloured  fibrine,  which,  when  brought  into 
the  controlling-tube,  filled  with  water  or  Na.-Cl.  solution,  does 
no  longer  let  loose  any  colour.  Afterwards  I  coloured  the 
fibrine  with  eosine  instead  of  methylic  blue,  because  I  found  that 
the  digestibility  of  this  albumen  suffered  more  by  the  colouring- 
process  when  I  used  methylic-blue  than  when  I  used  eosine.  It 
is  desirable  always  to  take  fresh  fibrine,  for  this  digestibility 
of  the  fibrine  also  decreased  during  the  time  it  was  kept. 

The  mixtures  of  serum  and  fibrine  were  always  put  in  test- 
tubes  of  the  same  width  and  thickness,  which  were  closed  with 
a  cork.  The  solutions  were  placed  in  an  incubator  for  about 
16  hours  in  a  temperature  of  sy'^C.  Great  care  was  also  taken 
to  add  equal  pieces  of  fibrine  to  the  different  mixtures.  This 
was  necessary  from  the  point  of  view  of  comparison,  as  the 
experiments  taught  that  the  intensity  of  the  consuming  process 
was  greater  when  the  surface  of  the  albumen   increased. 

The  peptic  property  of  human  serum  in  regard  to  coloured 
horse-fibrine  1  determined  in  2  ways  : 

a.  To  equal  quantities  of  undiluted  or  very  little  diluted 
serum  I  added  equally  big,  equally  fresh  and  equally  coloured 
pieces  of  fibrine.  From  the  stronger  or  weaker  colour  of  the 
liquid  the  intensity  of  the  consuming-process  was  judged. 

b.  Each  serum  was  so  far  diluted  with  0.9  %  Na.  CI.  solution, 
till  consuming  of  fibrine  no  longer  took  place.  The  stronger  the 
fibrolytic  power  of  a  serum,  the  more  it  had  to  be  diluted  in 
order  to  find  this  decisive  point.  Here  is  an  example  of  an 
experiment. 

/ 


T32 

Of  6  persons,  respectively  suffering  from  tabes  dorsalis, 
chlorosis,  tubercul.  pulm.  II,  tubercul.  pulm.  I,  lues  and  liver- 
cancer  the  sera  are  investigated  in  regard  to  their  fibrolytic 
power.  If  each  serum  was  diluted  5  times,  the  dilutions,  made 
from  the  sera,  obtained  from  persons  suffering  from  tabes  dorsalis 
and  chlorosis  both  proved  to  be  coloured  equally  strong  and 
strongest  of  all.  Then  followed:  tubercul.  pulm.  II,  tubercul, 
pulm.  I,  lues  and  liver-cancer. 

The  final  dilution  of  each  serum,  by  which  fibrine  was  no 
longer  transformed,  was  of  tabes  i  :  goo  ;  chlorosis  i  :  800  ; 
tubercul.  pulm.  II  i  :  600;  tuberc.  pulm  I  i  :  500;  lues 
I  :  450  ;  cancer  i  :  350.  Consequently  there  was  a  rather  satis- 
fying harmony  in  the  results  obtained  in  both  ways.  From 
this  series  of  experiments  also  appeared  already  the  great  indi- 
vidual variety  of  the  fibrolytic  power  of  the  investigated  sera. 
I  found  this  confirmed  in  all  my  experiments. 

From  these  experiments  I  consequently  obtained  the  following 
result:  The  fibrolytic  power  of  human  serum  is  not  constant, 
hut  individually  shows  great  variety.  I  did  not  succeed  at  all 
in  finding  any  fixed  rules  ;  in  no  state  of  disease  did  I  find  the 
fibrolytic  power  constantly  increased  or  decreased.  With  older 
people  this  power  mostly  seems  to  be  stronger  than  with  youn- 
ger people. 

ad.  2.  In  order  to  be  able  to  answer  the  question,  whether 
human  serum  can  also  transform  other  albumina  instead  of 
fibrine,  I  used  for  further  consuniing  experiments,  hen's  albumen, 
lung-  and  kidney-tissue  ;  these  two  last  substances,  obtained 
both  from  a  man  and  a  rabbit.  (Healthy  lungs  and  kidneys 
were  used).  These  tissues  I  again  coloured  with  eosine.  Lung- 
and  kidney-tissue,  cut  into  small  slices  and  then  put  in  the 
colour,  absorb  much  colour,  but  also  lose  a  great  deal  of  it 
again  through  the  boiling.  Moreover  I  found  that  even  though 
the  water  was  quite  colourless,  the  coloured  pieces  of  lung  and 
kidney  repeatedly  let  loose  colour  when  in  the  controlling-tubes, 
if  they  remained  in  the  incubator  for  i6  hours  in  a  temperature 
of  37»  C. 

The  result  of  the  consuming-experiments  was,  that  every 
human  serum  that  I  have  searched,  corrodes  hen^s  albumen  as 
well  as  kidney-tissue. 


Ï33 

Whether  these  substances  can  be  transformed  to  as  high  a 
degree  as  fibrine  I  cannot  state  with  absolute  certainty,  as  I 
was  not  quite  sure  that  the  quantity  of  colour  occurring  in  all 
3  substances  was  the  same  per  unit  of  surface  and  capacity. 
Probably  this  was  not  the  case,  as  hen's  albumen  was  weaker 
coloured  than  fibrine.  Also  I  again  found  (the  same  as  I  found 
for  fibrine)  that  the  consuming  poiver  of  the  ser inn  with  regard 
to  hen's  albunieti,  lung  and  kidneytissue  again  individually 
shozved  great  variety.  Mostly  hen's  albumen  was  still  consumed 
in  loo  times  diluted  serum.  Lung-  and  kidney-tissue  in  still 
stronger  diluted  serum.  Serum,  obtained  from  a  sufferer 
from  chronic  disease  of  the  kidneys-however,  corroded  kidney- 
tissîte  to  a  niucJi  higher  degree  than  that  of  non-sufferers. 
And  it  makes  little  or  no  difference  whether  lung-  and 
kidneytissue  of  a  man  or  of  a  rabbit  is  taken  for  this 
purpose. 

In  general  however  human  serum  could  be  further  diluted 
still  to  be  able  to  obtain  transformation  of  fibrine,  than  to 
reach  the  same  purpose  for  the  other  mentioned  albumina. 
Therefore  I  think  it  probable  that,  with  a  reservation  as  to  the 
just  made  restriction,  human  serum,  speaking  in  general,  can 
transform  fibrine  more  strongly  than  hen's  albumen,  lung-  or 
kidney-tissue.  If,  however,  I  investigated  the  consuming  power  of 
serum,  obtained  from  a  sufferer  from  chronic  disease  of  the 
kidneys,  both  in  respect  to  horse-fibrine  and  coloured  kidney- 
tissue, the  kidney-tissue  was  also  repeatedly  corroded  in  a  still 
stronger  dilution  of  the  serum. 

This  result,  viz.  that  each  serum  can  corrode  organic  albumen 
contradicts,  what  has  been  pretended  bij  ABDERHALDEN  and 
his  school  (page  4  ).  If  A.  however  coloured  the  placenta  with 
carmine,  he  also  found  that  nearly  every  serum  transformed 
placenta-tissue  (sec  note  4,  page  5).  Moreover  BiJLEVELD  (5) 
found  that  in  dialysis  continued  for  more  than  16  hours  every 
human  serum  corroded  placenta-tissue  in  such  a  way,  that 
this  could  be  indicated  by  the  ninhydrin-reaction.  Apparently 
there  is  a  harmony  between  these  results  and  mine.  The  indica- 
tion of  consumption  of  the  organic  tissue  by  means  of  colour, 
is,  however,  a  much  more  sensitive  method  than  the  dialysis- 
method.     Hence    that   every  human  serum  can  corrode  organic 


134 

albumen    while    in    using    the    dialysis    method    this   cannot  be 
proved  in  all  cases. 

What  kind  of  ferment  may  this  be,  which  exercises  such  a 
consuming  power  in  the  serum  ?  If  the  serum  is  heated  for  half 
an  hour  to  56°  C,  the  fibrolytic  power  has  been  weakened  but 
not  destroyed.  Consequently  it  is  not  the  complement.  Nor 
does  it  only  proceed  from  leucocytes,  which  have  fallen  asunder, 
for  the  activity  of  the  serum  is  almost  the  same,  when  imme- 
diately after  the  coagulation  the  serum  is  centrifugated  from 
the  blood,  as  when  this  is  not  done  till  after  some  hours. 
Most  probably  in  the  last  serum  a  rather  greater  number  of 
leucocytes  have  fallen  asunder  than  in  the  first;  still  the  fibro- 
lytic power  is  almost  the  same. 

How  is  it  to  be  explained  that  tuberculine  checks  the  trans- 
formation of  coloured  fibrine  by  serum  ?  The  solution  of  this 
problem  is  not  so  difficult,  for  from  further  experiment  it  soon 
appeared  that  this  checking  power  belongs  not  only  to  tuber- 
culine, but  to  many  other  uncoloured  albumina.  If  for  instance, 
besides  coloured  fibrine,  hen's  albumen  is  added,  the  transfor- 
mation of  fibrine  is  also  impeded.  The  fibrine-transformation 
may  even  be  absolutely  checked,  when  the  serum  is  sufficiently 
diluted  (100  times  or  still  further).  The  same  thing  takes  place 
when,  instead  of  hen's  albumen,  uncoloured  kidney-tissue  is 
taken.  And  when  besides  fibrine,  coloured  by  eosine,  fibrine 
coloured  by  methylic  blue  is  added  to  serum,  the  transformation 
of  the  eosine-fibrine  predominates. 

All  the  mentioned  albumina  check  the  fibrine  transformation, 
because  the  digestibility  of  the  fibrine  has  decreased  because 
of  the  colouring  ;  the  other  albumina  are  now  easier  transformed 
and  are  now  more  corroded  than  fibrine.  And,  as  methylic-blue 
fibrine  is  again  less  easy  to  digest  than  eosine-fibrine  (pag.  6) 
in  a  mixture  of  both  fibrine-kinds  and  serum,  eosine-fibrine  is 
most  corroded. 

In  order  to  explain  this  checking,  we  should  also  remember 
that  in  the  serum  now  occur  two  instead  of  one  albumen  ;  and 
that  consequently  the  ferment  now  corrodes  two  substances 
instead  of  one,  but  by  this  the  absolute  checking  cannot  be 
explained.     For  by  all  the  mentioned  albumina  the  fibrine-trans- 


135 

formation  can  be  absolutely  checked  and  that  in  a  much  weaker 
solution  of  the  serum  than  that  in  which  (without  addition  of 
one  of  the  mentioned  albumina)  fibrine  alone  is  no  longer 
transformed. 

Moreover  I  took  care  in  my  experiments  that  the  surface  of 
the  uncoloured  albumen  was  no  larger  than  that  of  the  fibrine. 
With  an  increasing  digestion-surface  the  intensity  of  the  diges- 
tion-process also  increases.  With  this  factor  we  must  however 
reckon  in  order  to  explain  the  checking  action  of  fibrine.  For 
tuberculine  contains  a  dissoluted  albumen,  viz.  of  the  character 
of  an  albuminoid. 

As  albuminoid  is  again  easier  to  digest  than  ordinary  albumen 
(e.g.  hen's  albumen)  and  the  surface  of  tuberculine  is  so  large 
because  of  its  dissoluted  state,  the  checking  influence  of  this 
substance  upon  the  transformation  of  coloured  fibrine  is  therefore 
so    great.     And    especially  greater  than  that  of  hen's  albumen. 

By  a  simple  experiment  may  be  indicated  that  each  serum 
easily  transforms  tuberculine.  For  if  we  allow  any  serum  to 
act  upon  tuberculine  for  3  hours  in  a  temperature  of  37°  C, 
and  if  we  only  then  add  the  fibrine,  no  or  nearly  no  fibrine, 
is  transformed.  If  we  place  serum  in  the  incubator  for  3  hours 
in  a  temperature  of  37*^  C,  this  has  nearly  no  influence  on 
the  transformation  of  fibrine,  then  added.  Probably  this  simple 
experiment  also  sufficiently  explains  why  every  man  finally 
reacts  upon  an  injection  of  a  very  large  dose  of  tuberculine 
(more  than  10  mG.)  The  quantity  of  tuberculine  is  so  great 
that  only  by  the  action  of  the  peptic  ferment  occurring  in  every 
human  serum  enough  transformation-products  can  be  formed 
to  cause  temperature  rises,  etc. 

A  new  method  of  serological  research. 

All  these  preparatory  researches  were  necessary  clearly  to 
understand  the  now  to  be  treated  new  serological  method. 

For  soon  it  appeared  to  me  that  tuberculine,  added  to  the 
blood-serum  obtained  from  a  sufferer  from  tuberculosis  less 
checked  the  fibrine-transformation  than  when  added  to  non- 
tuberculous  serum.  This  I  found  repeatedly  confirmed.  Conse- 
quently :    If    the  fihrolytic  power  of  2  sera,  the  one  obtained 


1^6 

from  a  süßerer  from  tuberculosis,  the  other  from  a  non- 
sufferer,  is  equal,  absolute  checking  of  fibrine-transformation 
by  tuberculine  appears  with  the  first  serum  in  a  weaker 
dilution  than  with  the  second.  If  the  fibrolytic  power  of  the 
2  sera  is  not  equal,  but  e.g.  that  of  the  second  much  stronger 
than  that  of  the  first,  the  dilution  for  the  absolute  checking  of 
the  fibrine  transformation  need  not  be  weaker  for  the  first 
serum  than  for  the  second. 

I  will  illustrate  this  by  some  experiments. 

Serum  A  is  obtained  from  a  female  sufferer  from  phthisis  in 
the  first  stage  with  a  temperature  up  to  38°  C.  Serum  B 
originates  from  a  female  sufferer  from  ulcus  ventriculi.  Both 
sera  are  respecteivly  diluted  50,  100,  200  and  400  times  with 
Na.  CI.  solution.  To  all  dilutions  of  both  sera  pieces  of  fibrine 
of  the  same  size,  the  same  date  and  the  same  colour-strength 
are  added.  The  fibrine  is  fresh,  2  days  old. 

The  following  mixtures  are  prepared  : 

1.  2  cM^.  NaCl.    +   0,5  M^.  Serum  A  (10   X    diluted)   +   fibrine. 

2.  2     »       »     »     +   0,5     »         »       »    (20   X  *    )   +        » 

3.  2     »       »     »     4-   0,5     »         »       »    (40   X  »    )  +        » 

4.  2     »       »     »     +   0,5     »         »       »    (80   X  >>    )  +       » 

5.  2     »        »     »     +   0,5     »  Na  CI.    -|-   fibrine  (to  be  contrôle!) 
6,  7,  8,  9  and   10  are  to  be  prepared  in  the  same  way  from  serum  B. 

II.      1,5  cM».  NaCl.  +  0,5  cM'.  Serum  A  (10  X  diluted)  +  0,5  cM^.  10O/0T+  fibrine. 


1,5  »  »  »  +0,5  »         »  »  (20  X       »  )  +  0,5     »        »       +        » 

1,5  »  »  »  +  0,5  »         »  »  (40  X      »     )  +  Oi5     »        »       +       » 

1,5  »  »  »  +  0,5  »         »  »  (80  X      »     )  +  o,S     »        »       +       » 

1,5  »  »  »  +0,5  »  NaCl.  +    0,5  cM3.  io°/o  T   +   fibrine  (contrôle!) 


12 
13 

'4 
15 
16,   17,   18,   19  and  20  are  to  be  prepared  in  the  same  way  from  serum  B. 

For  the  preparation  of  the  different  mixtures,  the  dilutions 
are  first  prepared,  then  the  tuberculine-solution  is  added.  Then 
the  mixtures  serum-tuberculine  are  placed  in  the  incubator  for 
15  minutes  in  a  temperature  of  ßj^'C.  Finally  the  pieces  of 
fibrine  are  added.  For  experience  teaches  that  when  serum  is 
first  allowed  to  act  upon  tuberculine,  the  tuberculosis-serum  is 
still  less  checked  in  its  fibrolytic  power  by  tuberculine  than 
non-tuberculous  serum., 

As  we  see,  all  sera  are  diluted  50,  100,  200  and  400  times. 
To  the  second  series  a  10  °/o  tuberculine  solution  is  added, 
but,    as    this    is  5  times  diluted,  the  T  solution  is   2  0/0.     From 


137 

a  practical  point  of  view  this  has  experimentally  proved  the 
most  suitable  solution,  as  a  stronger  T  solution  is  too  deeply 
brown-coloured  and  a  weaker  one  checks  too  little. 

The  controlling  tubes  15  and  20  too,  were  prepared  in  order 
to  be  able  to  determine  more  easily,  in  comparison  with  a 
tuberculine-solution,  in  which  dilution  of  the  serum  the  fibrine 
was  absolutely  no  longer  corroded  ;  so  where  the  absolute 
checking  of  the  fibrine-transformation  by  tuberculine  commenced. 
These  mixtures  were  placed  in  the  incubator  for  16  hours  in 
a  temperature  of  37 0  C.  and  then  the  result  was  examined. 
In  comparing  the  tubes  of  the  first  series  it  appeared  that  the 
fibrine-transformation  in  serum  B.,  obtained  from  a  non  tuber- 
culosis, is  somewhat  stronger  than  in  serum  A.  In  the  400 
times  diluted  solution  of  both  sera  fibrine  had  still  been 
transformed  ;  in  serum  B.  however  not  much  less  than  in  serum 
A.  Still  almost  absolute  checking  of  the  fibrine  transformation 
of  the  2  7o  tuberculine-solution  had  already  begun  in  the  100 
times  diluted  solution  of  serum  B.  ;  in  the  200  times  diluted 
solution  no  more  eosine  had  been  let  loose  at  all.  In  the 
dilution  of  serum  A  it  was  quite  different,  however.  In  the  300 
times  diluted  solution  of  this  serum  no  absolute  checking  by  the 
T   solution  had  even  as  yet  arisen.  So  quite  a  difference! 

This  experiment  beautifully  illustrates  the  first  part  of  the 
above-mentioned  rule.  If  on  the  contrary,  the  fibrolytic  power 
of  the  sera  to  be  compared  mutually,  is  not  the  same,  but  if 
that  of  non-tuberculous  sera  is  much  stronger  than  that  of 
tuberculous  sera,  quite  another  result  will  be  seen.  For  instance: 
From  2  patients,  one  healthy,  the  other  suffering  from  abdominal 
tuberculosis  the  sera  are  examined.  The  decisive  point  of  the 
fibrine-transformation  of  serum  A.  is  reached  when  the  serum  is 
1200  times  diluted.  With  Serum  B.  this  decisive  point  is  already 
reached  with  the  400  th  dilution.  Absolute  checking  by  a  2 0/0 
tuberculinesolution  in  serum  A.  with  a  solution  of  i  :  350  ;  in 
serum  B.  with  a  solution  of  i  :  250.  Serum  obtained  from 
the  non-tuberculous  person  must  now  be  further  diluted  than 
that  of  the  tuberculous  individual.  If  we  consider  the  results 
of  our  preparatory  researches  however,  this  is  not  difficult  to 
understand.  The  stronger  the  primary  peptic  power  of  the 
serum    is,    the    more  tuberculine  will  have  to  be  added,  or  the 


138 

further  the  serum  will  have  to  be  diluted  in  order  to  obtain 
absolute  checking  of  the  same. 

Does  the  serum  of  every  tuberculosis-sufferer  possess  this 
property?  I  cannot  answer  to  this  with  absolute  certainty,  as 
we  have  only  been  able  to  indicate  this  peculiarity  in  the 
tuberculosis-serum,  by  comparing  sera  obtained  from  tubercu- 
lous and  non-tuberculous  individuals. 

Still  I  already  have  at  my  disposal  more  than  loo  obser- 
vations which  all  gave  me  a  confirmation  of  this  fact. 

Also  I  have  already  found  that  the  checking  influence  of 
tuberculine  is  not  the  same  in  every  tuberculosis-serum,  even 
if  the  fibrolytic  power  is  the  same.  With  acute,  active  tubercu- 
losis the  checking  action  of  tuberculine  is  much  weaker  than 
with  tuberculosis  on  the  way  to  recovery.  Only  a  short  time 
ago  I  was  able  to  indicate  with  miliair-tuberculosis  how  the 
checking  action  of  T  in  the  serum  decreased  the  longer  the 
illness  lasted.  And  on  the  reverse  we  find  that  T  in  the 
serum  checks  more  than  before,  when  the  illness  passes  into 
recovery,  or  is  cured.  In  a  period  of  2  months  we  could  often 
already  perceive  obvious  differences.  An  increase  of  the  checking 
action  of  tuberculine  in  tuberculosis  serum  I  consider  as  a 
prognostic  favourable  sympton,  except  however  zvith  cachectic 
sufferers.  There  we  often  find  very  low  numbers,  and  this 
sympton  does  not  hold  good. 

In  order  to  increase  the  practical  value  of  this  reaction,  I 
am  now  engaged  in  determining  the  checking-index  of  each 
serum.  By  this  term  I  understand  what  follows:  Determine  the 
decisive  dilution  of  the  serum,  in  which  fibrine  is  no  longer 
transformed,  exactly  down  to  i  :  50  *  parts  (consequently  i  :  700, 
or  1  :  750  etc.).  Also  investigate  with  which  dilution  of  the  serum 
a  2  0/(j  tuberculine-solution  absolutely  checks  the  fibrine-trans- 
formation also  exactly  down  to  i  :  50.  The  quotient  of  the  first 
mimber,  divided  by  the  second,  I  propose  to  call  checking-index. 

We  need  not  demonstrate  that  this  index  is  smaller  in 
tuberculosis-serum  than  in  other  sera.  Suppose  e.  g.  that  the 
decisive  point  of  the  fibrine-transformation  of  2  sera  A.  (tuberculous) 
and  B.  (non-tuberculous)  is  for  both  in  a  dilution  of  i  :  500.  The 
decisive  point  of  the  absolute  checking  by  tuberculine  is  of  A  1  : 
300  ;  of  B.  I  :  100.  Checking-index  of  A.  %%%  =  if  ;  of  B  \%%  =  5. 


139 

It  is  necessary  to  determine  the  normal  index  from  a  great 
number  of  observations.  I  am  engaged  upon  this  and  will 
soon  publish  it. 

How  is  it  to  be  explained  that  tuberculine  checks  the  ßbrine 
transformation  to  a  lower  degree'^  The  following  explanation 
seems  to  me  the  most  reasonable.  Before  this  (page  2)  I  could 
indicate,  that  in  such  serum  a  substance  occurs,  which  can 
transform  tuberculine  in  such  a  way  as  to  make  it  poisonous 
to  every  individual.  If  the  action  of  the  serum  on  tuberculine 
lasts  too  long,  the  tuberculine  is  perfectly  neutralised,  so  that 
it  is  then  even  no  longer  poisonous  to  a  tuberculous 
individual.  In  the  here-meant  fibrolitic  system-substance 
(bacteriolysine  ?)  also  destroys  the  tuberculine,  if  tuberculine- 
serum  is  used.  By  this  the  checking  influence  of  tuberculine 
will  decrease. 

In  normal  serum  that  substance  of  the  character  of  a 
bacteriolysine  does  not  occur.  The  peptic  ferment  will  now 
corrode  both  fibrine  and  tuberculine,  while  the  tuberculine  in 
the  tuberculosis-serum  (besides  by  the  pectic  ferment)  is  also 
destroyed  by  the  specific  ferment.  Consequently  the  peptic 
ferment  will  be  less  weakened  in  the  last  serum  through  the 
co-existence  of  the  specific  ferment,  and  will  be  able  to 
transform  to  a  higher  degree. 

If  we  heat  tuberculosis-serum  for  half  an  hour  to  56°  C,  the 
fibrolytic  power  has  decreased  (see  page  9),  but  then  the 
tuberculine  proportionally  more  checks  the  fibrine-transformation 
than  before  the  heating.  Probably  the  specific  ferment  is  conse- 
quently more  weakened  by  the  heating  than  the  peptic  ferment. 

1  will  also  try  to  apply  this  principle  of  serological  research 
in  another  department.  If  it  is  true  that  with  different  states 
of  disease  different  defensive  ferments  circulate  in  the  blood, 
by  bringing  together  coloured  fibrine  (which  is  corroded  by 
each  serum),  the  albumen,  in  regard  to  which  the  specific 
ferment  occurs  in  the  blood,  and  the  specific  serum,  it  must 
be  possible  to  indicate  a  smaller  transformation  of  the  fibrine, 
than  when  serum  is  used  in  which  the  here-meant  specific 
ferment  does  not  accur.  It  seems  to  me  that  especially  in  the 
department  of  the  serological  cancer-diagnostic  important  results 
may  be  obtained  here. 

10 


t4o 
Synopsis. 

1.  In  the  blood-serum  of  every  man  a  substance  occurs, 
which  can  transform  coloured  horse-fibrine  to  a  rather  important 
degree.  Hen  's  albumen,  lung  and  kidney-tissue,  coloured  with 
eosine,  can  also  be  transformed  by  human  serum.  With  other 
albumina  no  experiments  have  been  made. 

2.  In  general  the  peptic  power  of  the  serum  individually  shows 
great  variety  ;  fibrine  is  generally  transformed  to  a  higher  degree 
than  hen  's  albumen,  lung-  and  kidney-tissue,  except  that  the 
serum  of  sufferers  from  a  kidney-disease  corrodes  kidney-tissue 
to  a  higher  degree. 

3.  These  outcomes,  differing  from  the  results  of  the  well- 
known  researches  of  ABDERHALDEN  and  his  school,  may 
probably  be  brought  in  concord  with  these  through  the  fact, 
that  the  method  of  research  followed  by  me  (colouring  of 
tissues)  is  much  more  sensitive  than  the  methods  used  by 
Abderhalden  (dialysis,  optic  and  other  methods). 

BiJLEVELD.  (Dissertation  Leiden  191 3)  too  found,  that  by  an 
action  of  serum  on  placenta  continued  for  more  than  16  hours 
it  may  be  proved  by  the  dialysis-method,  that  every  human 
serum  corrodes  such  a  tissue.  This  result  beautifully  harmonizes 
with  my  results. 

4.  The  transformation  of  coloured  horse-fibrine  may  be 
absolutely  checked  by  the  addition  of  other  uncoloured  albumina  : 
tuberculine,  hen  's  albumen,  kidney-tissue. 

5.  As  tuberculine  checks  the  transformation  of  fibrine  in 
tuberculosis  serum  to  a  lower  degree  than  in  non-tuberculous 
serum,  from  this  a  new  principle  of  serological  research  for 
sufferers  from  tuberculosis  has  arisen. 

6.  The  proposition  is  made  to  call  the  very  last  dilution  of 
serum,  the  first  in  which  fibrine  is  no  longer  transformed, 
divided  by  that  dilution,  in  which  a  2  0/0  tuberculine-solution 
just  succeeds  in  quite  checking  the  fibrine-transformation,  the 
check  ing-in  dex . 

7.  This  checking-index  is  smaller  in  tuberculous-serum  than 
in  non-tuberculous  serum.  The  normal  number  of  this  index 
has  still  to  be  determined  more  exactly. 


[Institut   de   Pathologie   de   l'Ecole    Vété- 
rinaire d'Utrecht]. 

TRANSMISSION    DE   LA    TUBERCULOSE  PORCINE 
À    L'HOMME;    RÉINOCULATION  AU  VEAU. 

PAR 
le  Dr.  H.  MARKUS,   i) 

Directeur  de  V Institut. 


Au  printemps  de  igo8  le  vétérinaire  X.  2)^  âgé  de  24  ans, 
était  à  plusieurs  reprises  incommodé  par  de  petites  gerçures 
ou  déchirures  de  la  face  interne  du  pouce  de  la  main  droite. 
Ces  gerçures  se  manifestaient  dans  une  callosité  de  la  peau  à 
cet  endroit.  Malgré  le  peu  d'importance  de  ces  petites  plaies, 
X.  croit  après  coup  que  ce  sont  elles,  qui  ont  dû  constituer  la 
porte  d'entrée  du  virus. 

Cette  supposition  est  d'autant  plus  fondée  que  X.,  en  se 
servant  de  ce  pouce  blessé,  a  examiné  un  grand  nombre 
de  porcs  tuberculeux.  Il  est  vrai  qu'il  avait  d'abord  couvert 
une  déchirure  d'un  morceau  de  taffetas  gommé,  mais  pendant 
l'examen  en  question,  ce  morceau  s'était  facilement  perdu. 

Quelques  jours  après  cet  examen,  X.  avait  traité  manuellement 
quelques    vaches  qui  souffraient  de  la  rétention  des  secondines. 

Peu  après  X.  commença  à  soufïrir  de  douleurs  du  thenar 
du  pouce  droit.  Les  douleurs  devinrent  à  la  fin  si  violentes, 
que  X.  invoqua  l'aide  d'un  médecin.  Ce  dernier  appliqua 
d'abord  pendant  une  journée  un  pansement-PRIESSNiTZ  et 
incisa    ensuite    la    partie    la  plus  élevée  du  thenar  ;  un  peu  de 

^)  Conférence,  faite  à  Delft  le  i^r  juillet  19 14,  à  l'Association  Néerlandaise 
de  Microbiologie. 

^)  Mr.  X.  avait  la  bienveillance  de  me  communiquer  les  détails  suivants 
concernant  le  cours  de  sa  maladie. 


142 

pus  se  dégagea.  La  petite  plaie  guérissait  vite  et  les  douleurs 
avaient  disparu. 

Peu  à  peu  cependant  se  développait  sur  le  dos  du  pouce  un 
bouton,  entouré  d'une  zone  hyperémique,  qui  s'étendait  jus- 
qu'à l'endroit  du  thenar  où  l'abcès  s'était  trouvé  caché.  Après 
ces  symptômes  X.  commençait  à  croire  que  son  état  était  plus 
ou  moins  grave.  Et  il  ne  le  croyait  pas  à  tort.  La  preuve  en 
est  qu'au  bout  de  quelques  jours  il  pouvait  constater  des  dou- 
leurs dans  l'aisselle  droite  et  le  gonflement  du  ganglion  lym- 
phatique axillaire,  qui  était  devenu  gros  comme  une  bille. 

X.  alla  chez  un  autre  médecin  et  lui  mit  au  courant  de  son 
indisposition.  Le  thenar  du  pouce  fut  incisé  une  seconde  fois 
assez  profondément  et  dans  la  peau  du  bouton  on  fit  une  grande 
incision.  Ensuite  X.  porta  la  main  pendant  plusieurs  jours 
dans  un  bandage  de  sublimé.  Le  ganglion  axillaire  gonflé 
subissait  d'abord  un  traitement  d'onguent  de  mercure,  puis  un 
traitement  de  solution  de  BüROW. 

La  plaie  du  thenar  du  pouce  guérissait  encore  assez  rapide- 
ment, mais  le  bouton  se  changeait  en  un  petit  ulcère.  Sur  cet 
ulcère  se  formait  toujours  une  croûte,  au  dessous  de  laquelle 
était  sécrété  un  pus  liquide  et  gris,  qui  la  soulevait.  La 
tincture  de  iode,  la  pierre  infernale  ou  l'onguent  de  zinc  étaient 
impuissants  à  amener  la  guérison. 

Le  gonflement  du  ganglion  axillaire  grossissait  d'ailleurs 
toujours,  malgré  le  traitement  mentionné,  sans  que  cependant 
les  douleurs  augmentent  dans  la  même  mesure. 

Sur  ces  entrefaites,  plusieurs  mois  s'étaient  écoulés  et  X. 
résolut  d'aller  consulter  un  spécialiste  (chirurgien).  On  discutait 
longuement  la  nature  de  l'infection;  X.  attachait  le  plus  d'im- 
portance à  la  possibilité  d'une  infection  par  les  vaches  souf- 
frant de  la  rétention  des  secondines.  11  ne  pensait  pas  alors 
à  l'examen  des  porcs  tuberculeux. 

Le  chirurgien  traitait  X.  à  l'aide  de  bandages  élastiques  et 
de  ventouses,  afin  de  causer  de  l'hyperémie  veineuse.  C'est 
que  les  vaisseaux  lymphatiques  du  bras  droit  s'étaient  enflam- 
més ;  raccourcis  qu'ils  étaient  par  l'inflammation,  on  pouvait  les 
palper  facilement  à  la  tension  du  bras. 

Pendant  l'examen  qui  avait  lieu  régulièrement  et  pendant 
lequel    les   autres  ganglions  lymphatiques  étaient  contrôlés  tou- 


143 

jours,  on  découvrit  quelques  petits  nodules  le  long  d'un  des 
vaisseaux  lymphatiques  à  la  face  interne  du  bras.  C'est  cette 
découverte  qui  immédiatement  faisait  supposer  qu'on  avait 
affaire  à  la  tuberculose.  Pour  en  être  convaincu  une  partie 
du  vaisseau  lymphatique  avec  des  nodules  fut  extirpé  et  exa- 
miné au  microscope.  Il  parut  alors  que  les  petits  nodules 
étaient  des  tubercules  typiques,  dans  lesquels  se  trouvaient  une 
très  grande  quantité  de  bacilles  de  KOCH. 

On  résolut  d'extirper  le  ganglion  lymphatique  axillaire  et 
l'endroit  ulcéré  du  pouce.  On  avait  d'abord  l'intention  d'extir- 
per également  les  vaisseaux  lymphatiques  enflammés,  mais  on 
y  renonça.  Les  plaies  provenant  de  l'extirpation  du  ganglion 
lymphatique  et  du  morceau  de  la  peau  guérissaient  rapidement. 

Les  vaisseaux  lymphatiques  atteints,  dans  lesquels  on  pouvait 
d'abord  palper  facilement  les  tubercules,  furent  traités  à  l'hyper- 
émie  veineuse.  A  la  suite  de  ce  traitement  le  raccourcisse- 
ment de  ces  vaisseaux  et  les  tubercules  disparaissaient  peu  à 
peu.  X.  portait  le  bras  en  écharpe  et  le  tenait  en  repos  autant 
que  possible.  Plusieurs  mois  s'écoulaient  avant  que  la  guérison 
fût  complète. 

Durant  la  maladie,  l'état  de  santé  de  X.  était  du  reste  assez 
bon  ;  la  température  ne  s'élevait  pas  sensiblement  ;  le  malade 
prenait  une  nourriture  substantielle  et  vivait  d'une  façon  très 
hygiénique. 

Par  l'intermédiaire  du  malade,  je  recevais  dans  une  petite 
bouteille  stérilisée  une  partie  (à  peu  près  la  moitié)  du  gan- 
glion axillaire  tuméfié,  pour  en  faire  l'examen. 

En  coupant  le  ganglion  on  avait  ouvert  un  foyer  mou  et 
caséeux,  ayant  environ  la  grandeur  d'une  noisette.  Ce  foyer 
était  entouré  d'une  façon  irrégulière  par  une  zone  de  tissu 
lymphatique  gonflé  et  hyperémié,  large  environ  de  5  m. m., 
évidemment  tuberculeux  déjà.  Dans  les  préparations,  faites  de 
la  substance  caséeuse,  molle  et  jaune  clair  et  colorées  selon 
la  méthode  de  KoCH-EhrliCH  et  avec  la  liqueur  de  ZiEHL, 
se  trouvaient  de  rares  bacilles,  plus  ou  moins  granuleux  et 
relativement  fins. 

L'examen  histologique  du  tissu  ganglionnaire  faisait  découvrir 
une  tuberculose  diffuse  de  l'organe  avec  une  multitude  de 
foyers     caséeux.     Le     tissu     tuberculeux    abondait    de    cellules 


H4 

épithéloides  et  de  cellules  géantes.  Ces  dernières  étaient  de 
grandes  dimensions  et  renfermaient  le  plus  souvent  un  grand 
nombre  de  noyaux,  qui  n'étaient  pas  toujours  situés  à  la  péri- 
phérie comme  dans  les  cellules  du  type  Langhans.  Dans 
plusieurs  cellules  géantes  ces  noyaux  étaient  dispersés  sans 
ordre  dans  le  cytoplasme  et  y  formaient  parfois  de  grands 
amas.  (PI.  XIII). 

Il  se  trouva  que  dans  les  coupes  aussi  le  nombre  de  bacilles 
était  assez  petit. 

Le  lendemain  deux  cobayes  furent  inoculés  sous  la  peau  de  la 
face  interne  de  la  cuisse  gauche.  L'injection  se  composait  d'une 
emulsion  de  la  substance  caséeuse  du  ganglion  dans  de  l'eau 
stérilisée.  Cette  emulsion  avait  été  acquise  en  triturant  la  dite 
substance  dans  un  pilon  en  porcelaine,  qui  avait  été  stérilisé 
par  l'ébuUition  pendant  une  demi-heure.  La  seringue-RECORD 
aussi  était  stérilisée  de  la  même  manière  avant  et  après  l'usage, 
La  désinfection  de  la  peau  des  animaux  d'expérience  avant 
l'injection  se  fait  de  la  manière  suivante.  Après  avoir  éloigné 
les  poils  soit  avec  des  ciseaux,  soit  (chez  les  grands  animaux) 
par  de  la  poudre  à  raser,  on  lave  bien  la  peau  à  l'alcool 
savonneux,  ensuite  à  l'alcool-jo  o/o,  puis  au  sublimé- i*>/„q. 

Le  premier  des  cobayes,  inoculés  le  8  juillet  1908,  succomba 
le  31  octobre  de  cette  année,  c'est  à  dire  au  bout  de  114  jours; 
tandis  que  le  second  fut  tué  le  ler  novembre  1908,  c'est  à  dire 
115  jours  après  l'injection.  Le  premier  cobaye  pesait  le  jour 
de  l'inoculation  427  grammes  ;  le  poids  montait  malgré  la  tuber- 
culose expérimentale  à  525  grammes  le  9  septembre,  pour  baisser 
ensuite  à  418  grammes  le  jour  de  la  mort. 

Le  second  cobaye  qui  le  jour  de  l'inoculation  pesait  382 
grammes,  atteignait  son  maximum  de  480  grammes  également 
vers  le  9  septembre  et  baissait  ensuite  jusqu'  à  422  grammes 
le  jour  de  la  mort. 

A  l'autopsie  on  trouvait  chez  les  deux  animaux  de  la  tuber- 
culose généralisée  ;  pour  un  cas  de  tuberculose  humaine  expéri- 
mentale chez  le  cobaye,  la  maladie  était  très  lente,  ce  qui 
pourrait  indiquer  un  bacille  peu  virulent  ou  une  grande  rési- 
stance individuelle  de  ces  cobayes. 

Des  pommes  de  terre  glycérinées  et  du  serum  glycérine,  ense- 
mencés de  pulpe  de  rate  de  ces  deux  cobayes,  restaient  stériles. 


145 

Le  2  novembre  igo8  un  autre  cobaye  fut  inoculé  de  la 
façon  susmentionnée  avec  la  pulpe  de  rate  tuberculeuse  du 
cobaye,  tué  le  i^i  novembre;  l'inoculation  fut  pratiquée  en 
même  temps  plus  ou  moins  intra-musculaire. 

Le  poids  de  l'animal,  qui  au  début  de  Texpérience  était  de 
470  grammes,  baissa  rapidement;  le  15  novembre  l'animal 
pesait  410  grammes.  Le  poids  diminuait  toujours,  de  sorte 
que  le  11  décembre  il  était  de  370  grammes;  le  ganglion  pré- 
crural gauche  était  un  peu  tuméfié  et  les  muscles  au  lieu 
d'injection  étaient  fortement  gonflés.  C'est  pourquoi  je  résolus 
de  tuer  ce  cobaye  le  lendemain,  afin  d'acquérir  une  matière 
aussi  pure  que  possible  pour  les  expériences  de  culture. 

Le  12  décembre  1908,  donc  40  jours  après  l'infection,  ce 
cobaye  fut  tué  par  effusion  sanguine  et  immédiatement  après 
l'autopsie  fut  pratiquée.  La  désinfection  de  la  peau  fut  effec- 
tuée de  la  façon  susdite  ;  les  pincettes,  les  scalpels,  les  ciseaux 
avaient  été  stérilisés  auparavant  dans  de  l'alcool  savonneux  et 
après  avoir  été  lavés  dans  de  ralcool-70  0/0,  ils  étaient  déposés 
dans  une  solution  aqueuse  stérilisée  d'acide  borique,  où  ils  se 
trouvaient  prêts  à  l'usage. 

Après  l'ouverture  de  la  cavité  abdominale  ce  fut  d'abord  la 
rate  qu'on  extirpa  à  l'aide  d'instruments  stérilisés  et  qu'on  mit 
dans  une  boîte  de  PÉTRI  stérile.  Dans  la  rate  se  trouvaient 
un  grand  nombre  de  tubercules  miliaires,  souvent  conflues  et 
caséeux.  Dans  les  préparations  (ZiEHL)  il  se  trouva  que  ces 
tubercules  renfermaient  beaucoup  de  bacilles  de  KOCH,  ßns  et 
colorés  d'une  façon  homogène.  Dans  les  muscles  au  lieu  d'ino- 
culation se  trouvait  un  abcès,  ayant  la  grandeur  environ  d'une 
bille  et  qui  renfermait  une  substance  caséeuse  et  molle.  Les 
préparations  de  cette  substance  montraient  beaucoup  de  bacil- 
les de  KocH,  fins  pour  la  plupart  et  réunis  en  petits  tas  ;  ces 
bacilles  étaient  ou  très  granuleux  ou  colorés  d'une  façon 
homogène. 

Le  ganglion  précrural  gauche  n'était  que  médiocrement  gon- 
flé, mais  déjà  en  partie  caséeux  ;  il  renfermait  beaucoup  de 
bacilles  de  KoCH  fins  et  souvent  granuleux  ou  pâles. 

Dans  le  foie  et  les  poumons  on  trouvait  un  grand  nombre 
de  tubercules  miliaires,  renfermant  au  centre  souvent  un  petit 
foyer  caséeux;  dans  le  foie  les  tubercules  étaient  fortement  conflues. 


146 

Le  ganglion  précrural  droit,  le  ganglion  iliaque  gauche,  les 
ganglions  du  foie  et  les  ganglions  cervicales  et  axillaires  étaient 
tous  plus  ou  moins  considérablement  agrandis  et  déjà  caséeux 
en  partie. 

De  la  tuberculose  généralisée  s'était  donc  développée  chez  ce 
cobaye  en  40  jours. 

J'essayais  de  cultiver  le  bacille  de  KOCH  en  question,  provenant 
de  la  rate  tuberculeuse  du  cobaye,  sur  des  milieux  artificiels. 
C'est  pourquoi  une  partie  de  l'organe  fut  coupée  dans  des 
morceaux  aussi  petits  que  possible  dans  une  boîte  de  PÉTRI 
stérile  avec  des  ciseaux  stériles.  La  pulpe  ainsi  acquise  fut 
ensemencée  par  un  fil  de  platine  en  forme  de  spatule  sur 
plusieurs  tubes  de  sérum  glycérine  et  de  pommes  de  terre 
glycérinées,    lesquels    tubes    furent   placés    à    l'étuve    à    38°  C. 

Pendant  les  premières  semaines  suivantes  il  n'y  avait  pas  de 
changement  à  remarquer.  Peu  à  peu  cependant  de  petits  tas  de 
cultures  grises  se  montraient,  de  sorte  que  le  8  mars  1909, 
donc  au  bout  de  85  jours,  s'était  déclarée  sur  le  sérum  une 
culture  peu  abondante,  sèche,  jaunâtre,  verruqueuse  ;  sur  chacune 
des  pommes  de  terre  s'étaient  déclarées  quelques  protubérances 
globuleuses,  blanches  ou  grises. 

A  cette  date  les  cultures  sur  sérum  furent  transplantées  sur 
le  même  milieu.  Le  développement  était  un  peu  plus  abondant 
maintenant,  de  façon  que  le  ii  juin  1909,  donc  99  jours  après, 
on  se  trouvait  en  présence  d'une  culture  bien  développée  ;  elle 
était  moins  sèche  que  la  précédente,  un  peu  graisseuse  d'aspect 
et  d'une  consistance  assez  solide.  En  en  prenant  un  peu  de 
matière  pour  une  préparation  microscopique,  la  culture  manifes- 
tait une  cohésion  assez  grande  ;  il  était  plus  facile  de  la  détacher 
du  fond,  que  d'en  séparer  une  particule.  Dans  des  prépara- 
tions de  ZiEHL  des  cultures  sur  sérum,  je  trouvais  des  bacilles 
très  longs,  fins,  colorés  d'une  façon  homogène.  Le  8  mars 
1909,  les  cultures  sur  pommes  de  terre  furent  transplantées  sur 
le  même  milieu  et  sur  du  sérum  glycérine. 

Quant  à  ces  dernières  transplantations,  il  est  à  remarquer, 
que  lorsque  le  bacille  de  KoCH  avait  été  cultivé  d'abord  sur 
des  pommes  de  terre,  le  développement  sur  du  sérum  glycérine 
était  bien  moindre,  que  lorsqu'il  avait  été  emprunté  à  une 
culture  sur  sérum.     Le  sérum  ensemencé  de  la  pomme  de  terre 


147 

montrait  ou  uniquement  un  développement  du  bacille  en  forme 
de  voile  à  la  surface  du  liquide  qui  baigne  le  fond  du  tube  ou 
en  outre  un  développement  peu  abondant  sur  le  milieu  lui-même. 

Parmi  les  cultures  sur  pommes  de  terre,  c'est  la  culture 
avec  sa  série,  que  j'indiquerai  comme  a,  qui  pour  le  moment 
est  surtout  importante.  Cette  culture  a  ayant  été  ensemencée 
comme  culture  primaire  le  12  décembre  igo8,  montra  le  8  mars 
igog  un  développement  sous  la  forme  de  quelques  petites  protu- 
bérances blanches.  A  cette  date  elle  fut  transplantée  sur  des 
pommes  de  terre  et  elle  montra  le  11  juin  1909,  donc  au 
bout  de  99  jours,  une  culture  secondaire  presque  entièrement 
analogue  à  la  culture  primaire.  A  cette  date  la  culture  secon- 
daire fut  transportée  sur  des  pommes  de  terre  et  le  30  juillet 
190g,  donc  en  49  jours,  elle  s'était  bien  développée  sous  la 
forme  d'une  quantité  de  granules  sèches  et  blanches  qu'on 
pouvait  facilement  détacher  du  milieu. 

Dans  des  préparations  de  ZiEHL  faites  de  cette  culttire 
tertiaire  je  trouvais  des  bacilles  de  KOCH  ayant  la  forme  de 
baguettes  courtes  et  lourdes,  souvent  piriformes,  colorés  d'une  façon 
homogène  en  rouge,  ou  étant  plus  clairs  avec  des  endroits  foncés. 
Après  que  cette  culture  tertiaire  était  transplantée  le  ler  et  le 
30  juillet  sur  des  pommes  de  terre,  je  résolus  de  me  servir 
d'elle  pour  l'inoculation  d'un  veau,  afin  de  découvrir  quelle  était 
la  virulence  de  ce  bacille  de  KoCH  pour  l'organisme  bovin. 

Pour  cette  expérience  nous  avions  à  notre  disposition  une 
génisse  vigoureuse  et  saine,  âgée  de  16  semaines.  Le  15  juillet 
on  l'avait  tuberculinée  avec  un  résultat  négatif;  (0,300  gramme 
de  tuberculine  bovine,  préparée  à  l'institut). 

Le  30  juillet  la  culture  tertiaire  de  la  série  a,  suspendue 
dans  de  l'eau  stérile,  fut  inoculée  à  ce  veau  sous  la  peau  de  la 
face  droite  du  cou,  dix  centimètres  environ  avant  l'articulation 
scapulaire.  Le  poids  de  la  quantité  injectée  de  bacilles  humides 
(c.  à.  d.  tels  qu'ils  sortaient  de  la  pomme  de  terre)  était  de 
0.061   gramme. 

Le  lendemain,  le  31  juillet,  je  constatai  au  lieu  d'inoculation 
un  gonflement  ayant  la  grosseur  d'un  œuf  de  poule.  Le  2 
août  ce  gonflement  était  moindre,  mais  le  ganglion  lymphatique 
préscapulaire    était    un    peu  agrandi.     Le  4  août  le  gonflement 


148 

au  lieu  d'inoculation  était  réduit  à  un  endroit  dur,  grossi  et 
douloureux  dans  la  peau  et  au  dessous  ;  le  ganglion  préscapu- 
laire  était  encore  tuméfié  davantage.  Le  6  août  le  lieu  d'inocu- 
lation était  toujours  douloureux  ;   l'enflure  augmentait  encore. 

La  température  du  veau,  qui  avant  l'injection  ne  dépassait 
pas  les  39, 5*^  C.  ne  s'était  pas  élevée  sensiblement  jusqu'ici.  La 
température  la  plus  élevée  qui  avait  été  notée  était  de  39,7"  C,  (la 
température     normale     est    selon     Marek    de  38,5  à  40  0  C). 

Peu  à  peu  cependant  la  température  s'élevait  ;  le  1 1  août  à 
midi  elle  était  de  40''  C,  à  6  heures  du  soir  de  40,3  "  C,  et 
à  partir  de  cette  date  les  températures  notées  s'élevaient  con- 
tinuellement au  dessus  de  40",  que  ce  fût  à  8  heures  du 
matin,  à  midi  ou  à  6  heures  du  soir.  La  température  la  plus 
élevée  était  de  40,70  C.  le    14  août  à  6  heures  du  soir. 

Le  1 1  août  je  constatai  au  lieu  d'inoculation  une  tuméfaction 
ayant  un  diamètre  de  ='=  8  cm.  et  qui  vers  le  bas  se  terminait 
en  pointe  ;  le  ganglion  lymphatique  préscapulaire  avait  main- 
tenant la  grandeur  d'un  œuf  de  poule. 

Le  16  août  le  foyer  au  lieu  d'inoculation  était  considérablement 
gonflé  et  se  continuait  vers  le  bas  dans  un  ganglion  lympha- 
tique prépectoral,  ayant  la  grandeur  d'une  pomme  de  terre. 
Le    ganglion    préscapulaire   était  très  grand  et  très  douloureux. 

Le  23  août  l'épaississement  disciforme  au  lieu  d'inoculation 
avait  13  cm.  de  long  et  6  cm.  de  large;  le  ganglion  pré- 
scapulaire avait  maintenant   11    cm.  de  long. 

Le  7  septembre  à  4  heures  de  l'après-midi  la  température 
était  de  39, 8**  C,  la  fréquence  de  la  respiration  était  de  60  et 
celle  du  pouls  très  faible  était  de  82  par  minute. 

A  partir  du  12  septembre  la  température  restait  au  dessous 
de  400.  Le  20  septembre  la  température  la  plus  élevée  était  de 
39, 40;  la  fréquence  de  la  respiration  était  alors  de  123  par  minute. 

Dans  l'après-midi  du  21  septembre,  donc  5J  jours  après 
V inoculation,   le  veau   succombait. 

L'autopsie  fut  pratiquée  dans  la  soirée  du  même  jour. 

La  peau  au  lieu  d'inoculation  était  unie  au  foyer  au  des- 
sous par  un  tissu  très  fibreux.  Ce  foyer  était  disciforme  ;  il  avait 
un  diamètre  de  ±  10  cm.  et  +  i  cm.  d'épaisseur.  Il  se 
composait  d'une  substance  caséeuse  solide,  se  trouvant  dans  le 
pcaucier  cervical  et  au  dessous. 


149 

Le  ganglion  lymphatique  prêscapulaire  droit  était  enveloppé 
d'un  tissu  conjonctif  œdémateux  et  il  était  très  agrandi.  Il 
avait  une  longueur  de  lo^  cm.  et  une  largeur  de  ^\  cm.  A 
l'examen  interne  il  se  trouva,  qu'il  était  presque  entièrement 
caséeux  d'une  façon  diffuse  et  avec  de  petites  hémorragies. 
(PI.  XIV). 

Les  poumons  étaient  parsemés  d'une  façon  diffuse  et  très 
dense  de  foyers  miliaires,  souvent  confluents.   (PI.  XV). 

Les  ganglions  lymphatiques  bronchiques  et  mêdiastinaux 
postérieurs  étaient  très  agrandis  et  entièrement  caséeux. 

Le  foie  montrait  sous  la  capsule  quelques  tubercules  miliaires  ; 
les  ganglions  lymphatiques  du  hile  étaient  devenus  plus  volu- 
mineux et  ils  étaient  caséeux,  surtout  à  la  périphérie. 

Dans  la  rate  se  trouvaient  des  tubercules  miliaires. 

Dans  le  rein  gauche  se  trouvait  un  seul  foyer  miliaire  ; 
dans  les  capsules  surrénales  se  trouvaient  quelques  foyers 
miliaires  ;  les  ganglions  lymphatiques  rénales  aussi  étaient 
tuberculeux. 

La  muqueuse  de  V intestin  grêle  était  fortement  hyperémiée 
et  portait  plusieurs  petits  foyers  tuberculeux  et  caséeux  de  la 
grandeur  environ  d'un  chènevis  ;  quelques-uns  de  ces  foyers 
allaient  percer  vers  l'intérieur  de  l'intestin. 

Les  ganglions  mésentériques  étaient  oedémateux,  gonflés;  de 
petits  foyers  caséeux  et  de  petites  hémorragies  se  trouvaient  à 
la  périphérie. 

Dans  les  tonsilles  se  trouvaient  de  petits  foyers  tuberculeux 
caséeux  ;  on  en  trouvait  encore  dans  la  partie  postérieure  de 
la  muqueuse  du  nez. 

Les  ganglions  lymphatiques  suivants  étaient  encore  tuberculeux. 

Les  ganglions  brachiaux  ;  le  ganglion  prêscapulaire  gauche  ; 
les  ganglions  prêcruraux  ;  les  ganglions  supermami7iaires  ]  les 
ganglions  lombo-aortiques  \  les  ganglions  ilio-pelviens  ;  les 
ganglions  poplitês,  les  ganglions  maxillaires  ;  les  ganglions 
prêpectoraux. 

Le  feuillet  viscéral  du  péricarde  séreux  était  oedémateux 
et  portait  sur  le  paroi  du  ventricule  droit  et  sur  la  pointe  du 
cœur  quelques  petits  foyers  tuberculeux. 

Sur  les  plèvres  diaphragmât ique  et  costale  tt  sur  le  péricarde 
je  trouvais  des  flocons  hémorragiques. 


T50 

Les  autres  organes  étaient  normaux. 

Les  préparations  (ZiEHL)  montraient  ce  qui  suit  : 

Le  foyer  au  lieu  d'inoculation  :  de  très  rares  bacilles  fins, 
très  granuleux,  de  longueur  moyenne. 

Le  ganglion  préscapulaire  droit  :  de  très  rares  bacilles  longs, 
très  granuleux. 

Les  poumons:  Une  assez  grande  quantité  de  bacilles  fins, 
point  ou  très  peu  granuleux  ;  ceux  qui  sont  longs  prédominent, 
mais  il  y  en  a  aussi  de  très  courts! 

Les  ganglions  bronchiques  et  mésentériques  :  peu  de  bacilles 
granuleux  de  longueur  moyenne. 

Dans  le  mucus  bronchial  il  ne  se  trouvait  pas  de  bacilles. 

A  l'examen  histologique  des  différents  organes  se  montrait 
l'image  caractéristique  du  tissu  tuberculeux. 

Il  s'est  donc  trouvé  que  le  bacille  de  KOCH,  cultivé  à  tra- 
vers le  cobaye,  et  provenant  du  ganglion  lymphatique  axillaire 
du  vétérinaire  X.,  est  pour  le  veau  d'un  degré  de  virulence, 
qu'à  l'ordinaire  on  trouve  chez  des  bacilles  d'origine  bovine. 

Le  développement  lent  et  peu  abondant  sur  les  milieux 
artificiels  indique  également  des  qualités  bovines. 

Ce  résultat,  en  rapport  avec  la  clinique,  donne  la  certitude 
presque  absolue,  que  X.  a  été  infecté  en  examinant  les  porcs 
tuberculeux. 

La  tuberculose  des  porcs  est  presque  toujours  de  provenance 
bovine  ;  aussi  n'est  il  pas  étonnant  qu'à  l'examen  expérimental 
du  cas  en  question,  le  caractère  bovine  du  bacille  se  manifestait 
clairement. 

Vétude  de  ce  cas  de  tuberculose  chez  Vhomme  a  démontré 
que  le  bacille  de  KoCH,  provenant  du  porc  tuberculeux^  peut 
avoir  également  des  qualités  pathogènes  pour  V organisme  humain. 

Quant  à  l'état  de  X.  après  l'extirpation  du  ganglion  axillaire 
tuberculeux,  il  faut  mentionner  ce  qui  suit: 

X.  ne  s'est  plus  ressenti  des  suites  de  l'infection.  Les 
cicatrices  au  pouce  et  dans  l'aisselle  ne  montrent  rien  de 
particulier  et  pour  le  reste  le  bras  est  normal  aussi.  A  des 
examens  réitérés  nul  symptôme  suspect  n'a  été  trouvé. 

Octobre   191 4. 


PLANCHE  XIII. 


Folia  Microbiologica  IXT. 

(Markus). 


-,.'-^ 


-ti^ 


■yt^ 


Gançlion  a.riUairc  de  f  luvnmc. 
Coupe,     montrant     des     cellules    géantes    et    épithéloides,    un 
centre  caséeu\  et  des   lymphocythes  (Jbj.   A  Ai.   oc.   3   (Zeiss). 


PLANCHE  XIV. 


Folia  Microbiologica  III. 
(Markus). 


Ganglion  prcscapidaire  droit  du  veau. 
Totalement  caséeux  et  avec  de  petites  hémorragies.   (^/^  grandeur  naturelle). 


PLANCHE  XV. 


Folia  Microbiologica  III. 

(Markus). 


roumoii  gauche  dit  veau. 
Parsemé  de   tubercules  miliaires  (//,  grandeur  naturelle). 


[Aus  dem  Institut  für  Mikrobiologie  der 
Technischen  Hochschule  in  Delft]. 

UEBER  REDUZIERENDE  EIGENSCHAFTEN  DER 
ESSIQBAKTERIEN  i) 

VON 

N.  L.  SÖHNGEN. 


Von  den  biochemischen  Umwandlungen  durch  Essigbakterien 
sind  bis  heute  diejenige  mehr  speziell  erläutert  worden,  welche 
eine  Folge  der  oxydierenden  Eigenschaften  dieser  Mikroben 
sind.  Diese  Tatsache  darf  wohl  daran  zugeschrieben  werden, 
dass  diese  Eigenschaften  im  allgemeinen  und  besonders  das  Ver- 
mögen Alkohol  zu  Essigsäure  oxydieren  zu  können,  für  diese 
Bakteriengruppe  von  gröszter  Bedeutung  ist,  während  der  tech- 
nische Wert  des  letztgenannten  Prozesses  sofort  die  Interesse 
für  weitere  Untersuchungen  zufolge  hatte. 

Zugleicherzeit  aber,  dass  in  Essigbakterienkulturen  organische 
Substanzen  oxydiert  werden,  entstehen  reduzierte  Verbindungen, 
welche  aus  den  ursprünglich  in  der  Kulturflüssigkeit  anwesenden 
Substanzen  wahrscheinlich  durch  hydrolytische  Spaltung,  Wasser- 
stoffaddition und  Sauerstoffentziehung  entstehen.  Die  Reduktions- 
erscheinungen mit  anorganischen  und  einfachen  organischen 
Verbindungen  weisen  darauf  hin.  Merkwürdig  ist  es,  dass  auf 
diesen  Weg  aus  verschiedenen  organischen  Verbindungen  wie 
Zuckerarten,  organischen  Säuren  und  Salzen  sogar  aus  Essigsäure 
neben  andern   Produkten  auch  Alkohol  gebildet  wird. 

Der  für  die  Essigbakterien  kennzeichnende  Prozess  der  Alkohol- 
oxydation   zu    Essigsäure    kann    also,    sei    es  auch  in  geringem 


^)  Mitgeteilt  in  der  Sitzung  der  Niederländischen  Vereinigung  für  Mikrobiologie 
am    I   Juni    19 14  in   Delft. 


i52 

Masse    und    unter    Hinzufügung    von    Energie    der  Oxydations- 
prozesse, in  umgekehrtem  Sinne  stattfinden. 

O2    +   C2   H5  OH  :^=:±  CH3  COO  H   +   H^O. 

Die  Wasserstoffadition  und  Sauerstoffentziehung  an  anorga- 
schen  Verbindungen  läszt  sich  leicht  mittels  der  BEljERINCKschen 
Methoden  1)  nachweisen.  So  werden  Schwefel,  Sulfite,  Thio- 
sulfate  und  Sulfate  in  Essigbakterienkulturen  zu  Schwefelwasser- 
stoff reduziert.  In  Agar  oder  Gelatine-kulturen  kann  das  Auf- 
treten von  Schwefelwasserstoff  mittels  darin  verteilten  Bleicar- 
bonats  sehr  empfndlich  angezeigt  werden,  indem  Impfstriche 
von  Essigbakterien  sich  auf  solchen  Böden  durch  Bildung  von 
Bleisulfid   schwarz  färben. 

In  flüssigen  Kulturen  wird  die  Schwefelwasserstoffbildung 
mittels  darüber  gehängtes  Bleipapiers  festgestellt.  Auf  dieselbe 
Weise  werden  auch  Selen-  und  Tellurverbindungen  zum  elemen- 
taren Zustande  und  weiter  zu  den  höchst  übelriechenden  Was- 
serstoffverbindungen reduziert.  Ebenso  entsteht  durch  Schwefel- 
wasserstoff aus  Mangandioxyd  Mangansulfid,  dass  an  der  Luft  zu 
Mangansulfat  oxydiert  wird;  doch  muss  bei  diesem  Versuch 
darauf  geachtet  werden,  dass  die  Essigbakterien  verschiedene 
Zuckerarten  zu  Oxysäuren  oxydieren,  welche  mit  Mangansuper- 
oxyd Manganosalze  bilden.  Ein  Verschwinden  des  hinzugefügten 
Mangansuperoxyds  in  solchen  Kulturen  deutet  also  nicht  nur 
auf  Schwefelwasserstoffentwickling  hin.  Die  folgenden  Unter- 
suchungen über  die  Reduktion  organischer  Verbindungen  durch 
Essigbakterien,  wobei  vornehmlich  die  Bildung  von  Alkohol  und 
Fehlingsche  Lösung  reduzierenden  Körpern  nachgegangen  wurde, 
geschahen  in  Erlenmeyerschen  Kolben  von  450  c.  c.  Inhalt,  ver- 
sehen mit  einem  etwa  2  c.  m.  dicken  Kulturflüssigkeitsschicht, 
während  zwischen  28*'  und  30°  kultiviert  wurde.  Die  Kultur 
fand  also  unter  aeroben  Verhältnissen  statt. 

Als  Kulturflüssigkeit  diente  meistens  eine  Lösung  der  orga- 
nischen Verbindungen  in  Hefenextrakt,  das  zuvor  durch  aus- 
kochen vom  Alkohol  volkommen  befreit  war.  Es  wurden  aber 
auch  einige  Versuche  mit  Würze  und  eiweissfreien  Kulturflüssig- 
keiten genommen.  Wird  an  eine  gut  wachsende  Essigbakterien- 


^)  Phénomènes  de  réduction  produits  par  les  microbes,  Archives   Néerlandaises 
des  Sciences  Exactes  ec  Naturelles.   Serie  II,   Tome  IX  p.    131. 


153 

kultur,  z.  B.  eine  Xylinum-oder  Pasteurianum-kultur  in  Malzex- 
trakt, Methylenblau  hinzugefügt,  so  wird  der  Farbstoff  bald  in 
die  Leukoverbindung  umgewandelt  und  entsteht  daraus  wieder 
durch  Schütteln  der  Kultur  mit  Luft.  Unter  der  Oberfläche  ist 
ein  anaerober  Zustand  vorhanden  und  nur  die  Oberfläche, 
besonders  an  der  Glaswand  bleibt  blaugefärbt.  In  diesem  anae- 
roben Teil  der  Kultur  werden  die  folgenden  Reduktionsprozesse 
von  organischen  Verbindungen  stattfinden.  Glucose  wird  durch 
Essigbakterien  zu  Gluconsäure  oxydiert,  aber  zugleicherzeit 
entsteht  in  den  Kulturen  Alkohol  und  Essigsäure.  Sehr  befrie- 
digend ist  die  Alkoholbildung  unter  Xylinum-und  Pasteurianum- 
häuten,  besonders  wenn  die  Glucosekonzentration  20  0/0  bis 
30  0/0  beträgt.  Neben  viel  Gluconsäure  enthält  dann  die  Flüssig- 
keit nach  14  Tage  Kultur  bis  zu  i  0/0  Alkohol.  Die  ebenfalls 
gefundene  Essigsäure  kann  durch  Oxydation  von  Alkohol, 
vielleicht  auch  durch  intramolekulare  Atmung  entstanden  sein 
nach  der  Formel: 

Ce   H12O6   =  3  C2H4O2. 

Aldehyde  oder  Ketone  konnten  in  der  Kulturflüssigkeit  nicht 
nachgewiesen  werden. 

Diese  Prozesse  finden  also  unter  reichlichem  Luftzutritt  zur 
Kultur  statt.  Während  der  kräftigen  Oxydation  in  der  Ober- 
fläche enstehen  die  reduzierten  Verbindungen,  welche  sich  im 
anaeroben  Teil  der  Kultur  unter  der  Oberfläche  anhäufen 
können. 

Unter  anaeroben  Umständen  wird  Glucose  aber  auch,  sei  es 
in  sehr  geringen  Mengen,  zu  Kohlensäure  und  Alkohol  zerlegt, 
wie  dies  aus  Versuchen  mit  Xylinum-häuten  in  einer  5  ^/o-igen 
Glucoselösung  in  Leitungswasser  in  geschlossenen  Stöpfel- 
flaschen  hervorging.  Essigsäure  war  nun  aber  nicht  in  der 
Lösung  gebildet,  sodass  diese  beim  obengenannten  Versuch  sehr 
wahrscheinlich  durch  Oxydation  des  Alkohols  entstanden  war. 
Organische  Säuren  und  Salze  werden  aber  durch  Acetobakter 
xylinum,  so  weit  ich  nachgehen  konnte,  unter  anaeroben 
Umständen  nicht  zersetzt. 

Wird  nun  weiter  aus  Glucose  gebildete  Gluconsäure  oder 
Calcium-gluconat  in  Hefenentrakt  gelöst,  den  Essigbakterien 
unter  aeroben   Bedingungen  als  Nahrung  geboten,  so  bilden  sie 


154 

auch  hieraus  neben  Dioxyaceton,  Kohlensäure  und  Wasser 
wieder  Alkohol,  der  nach  20  Tagen  Kultur  bei  28»  C  in  einer 
15  Vo'ig^'^  Calciumgluconatlösung  in  Hefenextrakt  zu  einem 
Betrage  von  fast  0,4  0/^  vorhanden  war.  Als  Impfmaterial 
dienten  bei  diesen  Versuchen  Acetob.  xylinum  —  Pasteurianum 
oder  —  rancens.  Kulturen  mit  Gluconsäure  als  Kohlenstoffquelle 
enthielten  nur  Spuren  Alkohol. 

Ich  möchte  hier  beiläufig  mitteilen,  dass  die  Bereitung  von 
Gluconsaurem  Calcium  aus  Glucose  zu  einer  Ausbeute  von  etwa 
60  0/0  gelingt,  wenn  Hefenextrakt  mit  50  o/q  Glucose  und 
einem  Ueberschusz  von  Kreide  in  Erlenmeyerschen  Kolben  in  2 
bis  3  Zentimeter  dicker  Schicht  mit  Acetob.  Pasteurianum  oder 
—  rancens  infiziert  wird  und  die  Kultur  bei  280  bis  30"  ge- 
trieben wird.  Auf  diese  Weise  lässt  sich  das  sehr  teuere  Salz, 
und  daraus  Gluconsäure,  billig  herstellen. 

In  ganz  ähnlicher  Weise  wie  mit  Calciumgluconat  wurden 
Versuche  angestellt  mit  Milchsäure,  Aepfelsäure,  Brenztrauben- 
säure,  Essigsäure  und  deren  Calciumsalze,  welche  zum  Resultat 
führten,  dass  auch  aus  diesen  Verbindungen  durch  Essigbakterien 
kleine  Mengen  Alkohol  gebildet  werden.  Eine  Pasteurianum- 
kultur  in  Hefenextrakt  mit  10  o/q  Calciumlactat  z.  B.  enthielt 
nach  10  Tagen  Kultur  bei  280  C  o,  3%  Alkohol.  Die  Essig- 
bakterien sind  also  imstande  aus  Milchsäure  Alkohol  und  wie 
OSTERWALDER  1)  beschrieb  ebenfalss  aus  Alkohol  Milchsäure 
zu  bilden.  OSTERWALDER  kultivierte  aber  in  Flaschen  in  hoher 
Flüssigkeitsschicht,  während  bei  meinen  Versuchen  in  Erlen- 
meyerschen Kolben  bei  gutem  Luftzutritte  kultiviert  wurde.  Die 
Versuche  mit  Essigsäure  und  Calciumacetat  als  Kohlenstoffnahrung, 
woraus  die  Essigbakterien  auch  Alkohol  bilden,  stellten  die  schon 
im  Anfang  dieser  Mitteilung  genannten  Umkehrbarkeit  des 
Prozesses  der  Alkoholoxydation   zu  Essigsäure  fest. 


1)    Milchsäurebildung  durch  Essigbakterien,  Centralbl.  f.  Bakt.  Abt.  2.  Bd.  37, 
1913-  S.  3";3. 


[Aus  dem  Institut  für  Mikrobiologie  der 
Technischen  Hochschule  in  Delft]. 

DIE    OXYDATION  VON  SCHWEFELWASSERSTOFF 
DURCH  BAKTERIEN  i) 

VON 

H.  C.  JACOBSEN. 


Bekanntlich  liefert  die  Natur  fortwährend  verhältnismässig 
grosse  Quantitäten  Schwefelwasserstoff.  Nicht  nur  in  den  natür- 
lichen Schwefelwasserstoff-haltigen  Quellen,  welche  die  Fundorte 
der  Schwefelbakterien  WinogradSKY's  2)  waren,  sondern  auch 
überall  in  den  Kanälen  und  Gräben,  also  den  Schmutzwässern, 
findet  sich  dieses  Gas.  Besonders  der  schwarze  Meeresschlamm 
der  Küsten  ist  an  Schwefelwasserstoff  sehr  reich. 

Die  Ursache  für  die  Anwesenheit  dieser  Schwefelverbindung 
findet  sich  hauptsächlich  in  dem  bekannten  Prozess  der  Sul- 
fatreduktion durch  Bakterien,  welcher  überall  wo  der  atmos- 
phärische Sauerstoff  schwer  durchdringen  kann  und  sonstige 
Bedingungen  vorhanden  sind,  intensiv  stattfindet. 

Dennoch  ist  das  Ungemach,  welches  durch  das  fortwährende 
Entstehen  eines  so  übelriechenden  Gases  verursacht  wird,  nicht 
im  Verhältnis  mit  der  gebildeten  Quantität.  Zufolge  der  Unbe- 
ständigkeit des  Schwefelwasserstoffs,  der  in  wässeriger  Lösung 
leicht  zu  H2O  und  S  oxydiert  werden  kann,  gelangt  meistens 
nicht  eine  Spur  in  die  Atmosphäre. 

Nicht  nur  auf  rein  chemischen  Weg  verschwindet  der  Schwefel- 
wasserstoff, sondern  auch  und  vermutlich  wohl  in  erster  Linie 
durch  die  Tätigkeit  von  Mikroorganismen. 

WiNOGRADSKY     hat    dies    für   eine    bestimmte    Gruppe    von 

1)  Mitgeteilt  in  der  Sitzung  der  Niederländischen  Vereinigung  für  Mikrobiologie 
am  I  Juli  1914  in  Delft. 

2)  WINOGRADSKY,  S.  Bot.  Ztg.  1887.  Bd  45  S.  489- 

II 


156 

Bakterien  festgestellt.  Innerhalb  der  Körper  der  von  ihm 
»Schwefelbakterien«  genannten  Organismen  scheidet  der  durch 
Oxydation  entstandene  Schwefel  in  feinsten  Tröpfchen  sich  ab. 
Diese  Schwefeltröpfchen  werden,  wie  WiNOGRADSKY  nach- 
wies, weiter  oxydiert  sodass,  wenn  Schwefelwasserstoffmangel 
eintritt,  die  anfangs  mit  Schwefel  überfüllten  Zellen  schliess- 
lich ganz  leer  erscheinen.  Der  Schwefel  wird  zu  Schwefel- 
säure oxydiert. 

Schon  WiNOGRADSKY  erkannte  diesen  Vorgang  als  ein  an  die 
Stelle  der  bei  den  meisten  andern  Organismen  vorkommenden 
Atmung  tredender  Prozess,  mit  dem  Unterschied,  dass  hier  statt  der 
Kohlenstoffverbindung  der  Schwefel  als  Energiequelle  fungiert. 
Er  studierte  hauptsächlich  ein  Paar  Vertreter  der  Gattung 
Beggiatoa,  welche  ihm  als  ein  fast  reines  Material  in  einem 
an  organischen  Substanzen  und  Bakterien  sehr  armen  Brunnen- 
wasser zur  Verfügung  stand.  Die  Frage  nach  dem  Ursprung  des 
Kohlenstoffs,  welchen  seine  Beggiatoafäden  zum  Aufbau  ihrer 
Zellsubstanz  notwendig  bedürften,  meinte  er  auf  die  Anwesen- 
heit geringer  Spuren  humusartiger  Verbindungen  zurückführen 
zu  müssen.  Einen  Beweis  dafür  hat  er  aber  nicht  erbracht. 

Später  hat  Keil  i)  für  Beggiatoa  und  Thiothrix,  die  er 
in  Reinkultur  gezüchtet  hatte,  festgestellt,  dass  diese  Bakterien 
die  Kohlensäure  zu  reduzieren  imstande  sind  und  also  zu  den 
autotrophen  Organismen  zu  rechnen  sind. 

Mögen  vielleicht  andere  Vertreter  dieser  Gruppe,  ähnlich  wie 
die  von  MOLISCH  2)  beschriebenen  nahe  verwandten  „Purpur- 
bakterien", ihren  Kohlenstoff  organischen  Verbindungen  ent- 
nehmen können  (worüber  bisjetzt  noch  nichts  Sicheres  bekannt 
ist)  so  kann  man  für  Beggiatoa  und  Thiothrix  wohl  anneh- 
men, dass  sie  durch  Chemosynthese  sich  ernähren. 

Nicht  weniger  belangreich  als  die  Schwefelbakterien  für  das 
Verschwinden  des  Schwefelwasserstoffs  sind  die  kleinen  stäbchen- 
förmigen y>  Thiobakterien" .  Diese  von  Nathansohn  3)  im  Meer- 
wasser, später  von  Beijerinck  1)  im  Süsswasser  als  die  Erreger 


^)  Keil,  F.  Beiträge  zur  Physiologie  der  farblosen  Schwefelbakterien.  Beitr. 
z.  Biol.  d.  Pflanzen  1912.  Bd.   11   S.  335 — 372. 

2)     Molisch,  H.  Die  Purpurbakterien  nach  neuen  Untersuchungen.  Jena,  1907. 

^)  Nathansohn,  A.  Ueber  eine  neue  Gruppe  von  Schwefelbakterien  und  ihren 
Stoffwechsel.  Mitth.  aus  der  Zoolog.  Station  zu  Neapel.  1902,  Bd.  15,  Heft  4,  S.655. 


T57 


der  Thiosulfatoxydation  entdeckten  und  neuerdings  von  mir  2)  als 
schwefeloxydierende  Organismen  beschriebenen  Bakterien,  oxy- 
diren  den  Schwefelwasserstoff  in  einer  mit  den  »Schwefel- 
bakterien" analogen  Weise. 

Auch  bei  der  Schwefelwasserstoffoxydation  durch  die  Thio- 
bakterien  kann  man  zwei  Phasen  deutlich  unterscheiden  ;  erstens 
diejenige,  worin  der  H2S  zu  S  und  HgO,  und  eine  zweite, 
worin  der  abgeschiedene  Schwefel  zu  H2SO4  oxydiert  wird. 

Durch  nachstehende  Versuchsanordnung  lässt  sich  die  H2S- 
Oxydation  durch  Bakterien  leicht  demonstrieren.  Den  Gebrauch 
der  hierneben  abgebildeten  Glasapparate  kann  ich  hierbei  emp- 
fehlen. Sie  ermöglichen  den  ganzen  Vorgang,  sowohl  mikros- 
kopisch als  auch  quantativ  zu  verfolgen,  ohne  dass  dabei  der 
Geruch   des  Schwefelwasserstoffs  hinderlich  zu  sein  braucht. 


App.   I.  App.  2. 

Der  Apparat  i  eignet  sich  mehr  für  die  Rohkulturen.  Er 
besteht  aus  einem  Erlenmeyerkolben  von  etwa  300 — 400  cc. 
Inhalt,  welcher  mittels  eines  mit  Trichter  und  gebogene  Glas- 
röhre versehenen  Gummistöpsels,  verschlossen  ist. 


^)  Beijerinck,  M.  W.  Ueber  die  Bakterien,  welche  sich  im  Dunkeln  mit 
Kohlensäure  als  Kohlenstoffquelle  ernähren  können. 

Centralbl.  f.  Bakt.  2.  Abt.   1904,  Bd.   11. 

^)  Jacobsen,  H.  C.  Die  Oxydation  von  elementarem  Schwefel  durch  Bakterien. 
Folia  Mikrobiologica  1912,  Bd.   i,  Heft  4,  S.  485. 


158 

Man  bringt  loo  ce.  einer  mit  Graben  schlämm,  Gartenerde 
oder  Meeresschlamm  beimpften  Kulturlösung  : 

HoO  —       loo    gramm 

K2HPO4    —       0,05 

NH4CI       —        0,05 

Mg  CI3      —       0,02        » 

CaCOg  (MgCOg)  2 

(NaCl        —       3  ») 

Fe  CI3       —       Spur, 
in  den  Kolben  und  lässt  nach  dem  Aufsetzen  des  Stöpsels  aus 
dem    graduierten    mit    Hahn    und    Stöpsel  versehenen  Trichter, 
welcher  mit  HgS-Wasser  gefüllt  wird,  anfangs  eine  sehr  kleine 
Quantität  hinzufliessen. 

Der  Gehalt  des  HgS-Wassers  wird  zuvor  durch  Titrieren  mit 
Jodlösung  bestimmt.  Zu  diesem  Zwecke  lässt  man  eine  bestimmte 
Quantität  in  eine  abgemessene  überschüssige  zehntelnormal  Jod- 
lösung fliessen,  worin  der  H2S  zu  HJ  und  S  oxydiert  wird. 
Das  unverbrauchte  Jod  wird  mit  zehntelnormal  Thiosulfatlösung 
zurücktitriert, 

Weil  Schwefelwasserstoff  ein  starkes  Bakteriengift  ist,  auch 
für  die  Thiobakterien,  von  denen  die  Süsswasserformen  am 
empfindlichsten  sind,  füge  man  im  Anfang  nicht  mehr  als 
1 — 2  Mgr.  HgS  pro  100  cc.  der  Flüssigkeit  hinzu.  Eine  Kon- 
zentration von  50  Mgr.  pro  Liter  tötet  die  meisten  der  Thio- 
bakterien innerhalb  24  Stunden,  während  kräftige  Bakterien- 
arten wie  Bac.  coli,  Bac.  ßuorescens  und  Bac.  prodigiosus  darin 
noch  lebendig  geblieben  sind. 

Die  Anwesenheit  der  anfänglich  zugegebene  Menge  des  HgS 
(i — 2  Mgr.)  ist  an  dem  Geruch  deutlich  bemerkbar  und  nachdem 
man  den  Kolben  ein  bis  zwei  Tage  im  Brutschrank  bei  30»  C. 
kultiviert  hat,  kann  man  nach  Abheben  des  Kautschukverschlusses 
feststellen,  dass  dieser  Geruch  verschwunden,  der  HgS  also  voll- 
ständig oxydiert  worden  ist.  Mann  kann  nun  aufs  neue  eine 
kleine  Menge  HgS  zusetzen  und  nach  dessen  Verschwinden 
dasselbe  wiederhohlen. 

Nach  kurzer  Zeit  sieht  man  eine  dünne  Bakterienhaut  an 
der  Oberfläche  der  Flüssigkeit  sich  bilden.  Man  findet  darin 
beim  Mikroskopieren  eine  Unmenge  kleiner  Bakterien,  welche 
teilweise    stark    beweglich    sind    oder    auch    in    unbeweglichem 


«59 

Zustande  im  Bakterienschleim  sich  vorfinden.  Zugleicherzeit 
nimmt  man  eine  grössere  Anzahl  kleiner  stark  lichtbrechender 
Schwefeltröpfchen   wahr. 

Bemerkenswert  ist  es,  dass  man,  auch  bei  sorgfältigster 
Beobachtung,  niemals  diese  Schwefeltröpfchen  in  den  Bakterien- 
körpern zu  finden  vermag.  Wenigstens  habe  ich  bei  vielen 
Beobachtungen  niemals  den  Eindruck  bekommen,  dass  das  erste 
Produkt  der  Oxydation,  der  elementare  Schwefel,  wie  es  bei 
den  grösseren  Schwefelbakterien  WiNOGRADSKY's  der  Fall  ist, 
in  den  Zellen  sich  absetzt  ;  im  Gegenteil  fand  ich  sie  aus- 
schliesslich ausserhalb. 

In  wiefern  der  Schwefel  in  gelöster  bezw.  kolloidal-gelöster 
Form  in  den  kleinen  Thiobakterien  vorkommen  kann,  muss 
natürlich  unentschieden  bleiben.  Der  weitere  Verlauf  des 
Prozesses  hat  mich  überdies  in  der  Meinung  gestärkt,  dass  die 
Schwefelabscheidung  in  den  betreffenden  Kulturen  in  der  Tat 
»extrazellular«   stattfindet. 

Sobald  die  Bakterienhaut  sich  gebildet  hat,  kann  man  die 
Mengen  des  Hg  S  —  Wassers,  welche  man  hinzufügt,  steigern 
ohne  dass  dadurch  die  Bakterien  wie  im  Anfang  geschadet  und 
der   Prozess  dadurch  gehemmt  wird. 

Ja,  man  kann  bei  den  älteren  Kulturen  20 — 30  Mgr.  HgS 
zu  gleicher  Zeit  zugeben  ;  eine  Quantität,  welche  sonst  sicher 
tötend  wirkt.  Man  bemerkt  alsdann,  dass  eine  solche  schleimige 
Haut,  welche  nach  vollständiger  Oxydation  des  Schwefels,  nicht 
mehr  weisslich  trübe,  sondern  durchscheinend  aussieht,  inner- 
halb kurzer  Zeit  (eine  halbe  Stunde)  nach  Hinzufügung  des 
H2S  wieder  stark  getrübt  ist  durch  ausgeschiedenen  Schwefel. 
Diese  Oxydation  vollzieht  sich  sehr  schnell  und  in  wirksamen 
Kulturen  kann  nach  etwa  zwei  Stunden  der  H2S  schon  gänzlich 
verschwunden  sein.  Die  weitere  darauffolgende  Verbrennung 
des  Schwefels  in  der  Bakterienhaut  beansprucht  eine  bedeutend 
längere  Zeit.  Während  nämlich  die  erste  Stufe  der  Oxydation 
zu  S  und  H2O  schon  nach  wenigen  Stunden  zuende  geführt 
ist,  dauert  es  2  bis  3  Tage  bevor  die  zweite  Phase,  die 
vollständige  Verbrennung  zu  H2SO4,  beendigt  ist. 

Es  stimmt  dies  mit  meinen  früheren  Beobachtungen,  wobei 
unter  günstigen  Bedingungen  in  drei  Wochen  maximal  180  Mgr. 
präzipitierter    Schwefel  oxydiert  wurden,  gut  überein.     Im  Ver- 


i6o 

gleich  mit  andern  bakteriellen  Vorgängen  gehören  diese  auf  der 
Reduktion  der  Kohlensäure  sich  gründenden  Prozesse,  zu  den 
langsamen.  Auf  Grund  der  Tatsache,  dass  die  erste  Phase  in 
diesem  Vorgang  so  schnell  sich  vollzieht,  muss  man  wohl  zum 
Schluss  kommen,  dass  man  es  hier  bei  der  Oxydation  von  HgS 
zu  H2O  und  S  nicht  mit  einer  auf  die  hierbei  freiwerdende  Wärm- 
eenergie beruhenden  chemo-synthetischen  Ernährung  zu  tun  hat. 
Nur  kann  man  sagen,  dass  die  an  der  Oberfläche  der 
Flüssigkeit  sich  befindenden  Thiobakterien  auf  den  giftigen 
Schwefelwasserstoff  eine  spezifische  oxydierende  Wirkung  ausüben 
und  denselben  in  kurzer  Zeit  unschädlich  machen.  Offenbar 
erfüllt  diese  Bakterienhaut  die  Stelle  eines  Sauerstoff  Übertragers. 
Diese  Schlussfolgerung  ist  ganz  im  Einklang  mit  der  miskros- 
kopischen  Wahrnehmung,  dass  die  Schwefeltröpfchen  nur 
ausserhalb  der  Bakterien  zu  finden  sind.  Von  welcher  Natur  die 
hier  beschriebene  oxydierende  Wirkung  der  Thiobakterien  ist, 
konnte  ich  bisjetzt  noch  nicht  feststellen,  beabsichtige  aber 
diese  Frage  näher  zu  untersuchen. 

Sowie  bei  den  Versuchen  über  die  Oxydation  des  elementaren 
Schwefels,  stellte  es  sich  auch  hier  heraus,  dass  die  Oxydation 
in  den  salzhaltigen  mit  Meeresschlamm  infizierten  Kulturen  be- 
teutend  schneller  verlief  wie  in  den  Süss  wasserproben.  Auch 
konnte  hierbei  mit  Vorteil  statt  des  Calciumcarbonats  das  mehr 
alkalische  Magnesiumcarbonat  zur  Bindung  der  Säure  verwendet 
werden. 

Wie  gross  die  maximale  Quantität  des  H2S  ist,  welche  in 
diesen  Kulturen  in  einem  bestimmten  Volum  verarbeitet  werden 
kann,  ist  schwer  zu  sagen,  weil  dieser  Stoff  nicht  in  Übermass 
vorhanden  sein  kann  und  man  ihn  von  Zeit  zu  Zeit  in  abge- 
messenen Dosen  hinzufügen  muss. 

Über  die  in  den  Rohkulturen  auf  den  Vordergrund  tretenden 
Bakterien  sei  hier  hervorgehoben,  dass  sie  zu  der  von  Beijerinck 
Thiohacilliis  thioparns  genannten  Art  zurückzubringen  sind. 
Die  Erkennung  und  Reinkultur  gelingt  ziemlich  leicht  auf  Agar- 
platten,  welche  ausser  den  gewöhnlichen  Nährsalzen  noch  0,5 
Proz.  NagSgOg  5  aq.  und  ein  wenig  CaCOa  enthalten.  Die 
Kolonien  der  Thiobakterien  unterscheiden  sich  hierauf  von  den 
andern  sich  vorfindenden  Bakterien,  durch  die  Einlagerung  von 
Schwefeltröpfchen    und  die  Auflösung  des  CaCOg   durch  Säure- 


i6i 

bildung.  Mit  den  Reinkulturen  können  die  Versuche  über  die 
HaS-Oxydation  ebensogut  wie  mit  den  Rohkulturen  ausgeführt 
werden  ;  der  Verlauf  ist  ganz  derselbe. 

Alle  die  aus  den  H2S-Oxydationen  isolierten  Stämme  waren 
imstande  sowohl  den  elementaren  Schwefel  als  das  Thiosulfat 
zu  oxydieren.  Für  die  quantitative  Bestimmung  der  aus  dem 
Schwefelwasserstoff  gebildeten  Produkte  fand  der  Apparat  2 
Anwendung. 

Dieser  Glasapparat,  welcher  sterilisiert  werden  kann,  besteht 
aus  einem  Kulturgefäss  (a)  in  der  Gestalt  eines  Erlenmeyer- 
kolbens  und  einem  Behälter  (b)  für  H2S — Wasser.  Diese  zwei 
Teile  stehen,  wie  es  die  Figur  angibt,  durch  eine  mit  einem 
Glashahn  d  versehene  gebogene  Röhre  mit  einander  in  Verbindung 
und  können  durch  die  Hähne  c  und  e  geschlossen  werden. 

Der  Behälter  b  wird  vorher  evakuiert  und  man  lässt  dann 
eine  genau  gemessene  HgS — Lösung  von  bekannter  Konzen- 
tration aus  einer  Bürette,  welche  einerseits  mit  einem  Reservoir 
mit  HgS — Wasser  in  Verbindung  steht  und  daraus  gefüllt  wird, 
anderseits  mit  einem  kurzen  Kautschukschlauch  mit  dem  Hahn 
c  verbunden  ist,  hineinfliessen.  Darauf  wird  b  mit  Wasser- 
stoffgas ganz  gefüllt.  Durch  Öffnen  des  Hahnes  d  ist  man  in 
der  Lage  eine  behebige  Menge  des  H2S — Wassers  in  den 
geimpften  mit  Nährlösung  beschickten  Kulturkolben  hineinzu- 
lassen. Anfangs  genügt  hierzu  der  bei  höherer  Temperatur  in 
dem  Gefäss  b  auftretender  Druck,  später  wird  der  Hahn  c  mit 
einem  Wasserstoffapparat  in  Verbindung  gebracht  und  also 
durch  Öffnen  der  Hähne  das  H2S — Wasser  übergepresst. 

Der  Sauerstoff  der  Luft,  der  in  dem  Kulturgefäss  verdrängt 
und  durch  die  Bakterien  verbraucht  wird,  kann  wenn  nötig 
durch  Aussaugen  eines  Teiles  des  restierenden  Gasgemisches 
und  Einfüllen  von  reinem  Sauerstoff  oder  durch  Luft  ersetzt  werden. 
Nach  Beendigung  der  Kultur,  wenn  der  Vorrat  des  H2S- 
Wassers  grösstenteils  verbraucht  ist,  wird  die  übriggebliebene 
Quantität  mit  Jodlösung  titriert  und  das  gebildete  Sulfat  und 
der  eventuell  noch  vorhandene  freie  Schwefel  bestimmt.  Die 
Kulturfîussigkeit  wird  dazu  abfiltriert  ;  im  Filtrat  das  Sulfat  auf 
übliche  Weise  und  der  auf  dem  Filter  zurückgebliebene  Schwefel 
nach  Oxydation  mit  Brom  und  Kalilauge  ebenfalls  als  Ba  SO4 
bestimmt. 


l62 

Es  ergab  sich,  dass  der  verbrauchte  Schwefelwasserstoff  quan- 
titativ zu  Schwefelsäure  oxydiert  wurde. 

Durch  diese  Versuchsanordnung  konnte  leicht  nachgewiesen 
werden,  dass  auch  bei  der  Oxydation  von  als  Schwefelwasser- 
stoff den  Bakterien  dargebotenem  Schwefel,  das  Bakterien- 
material durch  Reduktion  der  Kohlensäure  gebildet  wird.  Lässt 
man  nämlich  in  dem  ganz  von  der  Luft  abgeschlossenen 
Apparat  2  in  der  Kulturflüssigkeit  absichtlich  das  Carbonat 
fort,  so  gelingt  es  nicht  die  Bildung  von  Schwefelsäure  und 
Wachstum  der  Bakterien  zu  erzielen.  In  diesem  Falle  wurde 
statt  des  Magnesiumcarbonats,  für  die  Neutralisierung"  möglicher- 
weise sich  bildender  Säure,  stark  geglühtes  Mg  O  zugefügt^ 
welches  bei  Anwesenheit  von  freier  Kohlensäure,  die  Ent- 
wicklung ermöglicht.  Wie  gesagt  blieb  dieselbe  vollständig  aus. 

Dass  bei  Vorhandensein  des  Carbonats  als  Kohlensäurequelle 
in  der  anfangs  an  organischen  Substanzen  sehr  armen  Kultur- 
lösung bei  der  Oxydation  des  H2S  eine  Zunahme  dieser 
Verbindungen  tatsächlich  stattfindet,  wurde  durch  Analyse 
festgestellt. 

Der  Inhalt  des  Kulturkolbens  wird  zu  diesem  Zwecke  nach 
Zusatz  von  verdünnter  Schwefelsäure  zur  Zerstörung  des 
unzersetzten  Carbonats  auf  dem  Wasserbade  bis  etwa  30  cc. 
eingedampft.  Darauf  kann  die  organische  Substanz  darin  nach 
der    Methode    Desgrez  1)    als    Kohlensäure    bestimmt    werden. 

In  der  ursprünglichen  Kulturflüssigkeit  wurde  ebenfalls  den 
Gehalt  an  organischen  \'erbindungcn,  welche  nur  sehr  gering 
war,  bestimmt.  Auf  diese  Weise  konnte  eine  ansehnliche 
Steigerung     der     organischen     Subtanz    nachgewiesen    werden. 

Die  genauen  Zahlen  der  bei  diesen  Analysen  erhaltenen 
Resultate  hoffe  ich  später  zu  veröffentlichen. 

Durch  die  hier  beschriebenen  Versuche  glaube  ich  bewiesen 
zu  haben,  dass  die  Thiobakterien  bei  der  Oxydation  des  Schwefel- 
wasserstoffs in  der  zweiten  Phase  (die  Verbrennung  des  abge- 
schiedenen Schwefels  zu  Schwefelsäure)  autotroph  sich  ernähren. 
Es  ist  dies  dann  auch  mit  den  bei  dem  Studium  der  Oxydation 
des  freien  Schwefels  erhaltenen  Resultaten  in  Übereinstimmung. 


^)  C.\LMETTE,  A.    Recherches   sur   l'épuration  biol.  et  chim.  des  eaux  d'égout. 
Analyse  des  eaux  d'égout.   i^r   Supplément.   1908.  p.  42. 


BUCHBESPRECHUNG. 


Tijdschrift  voor  vergelijkende  geneeskunde,  gezond- 
heidsleer  en  parasitaire  en  infectieuse  dierziekten,  onder 
redactie  van  Prof.  Dr.  D.  A.  de  Jong,  te  Leiden. 
Deel  I,  Aflevering   i,  Leiden  S.  C.  van  Doesburgh. 

(Zeitschrift  für  vergleichende  Medizin,  Hygiene, 
parasitäre  und  infektiöse  Tierkrankheiten.  Heraus- 
gegeben van  Prof.  Dr.  D.  A.  de  Jong,  Leiden.  Band  I, 
Heft  I,  Leiden,  S.  C.  van  Doesburgh.) 

Mitten  im  Europäischen  Kriegsgewoge  erscheint  auf  unsrem  neutralen 
Boden,  wo  man  glücklicherweise  noch  wissenschaftlich  arbeiten  kann, 
diese  neue  Zeitschrift,  welche  wohl  von  keinem  Berufeneren  als  de 
Jong  geleitet  werden  könnte.  Die  Arbeiten  dieses  Heftes  sind  alle 
in  holländischer  Sprache  publiziert,  obwohl  unter  den  Mitarbeitern 
auch  einzelne  Ausländer  genannt  sind. 

Die  Publikation  dieses  neuen  Organs  erscheint  wohl  berechtigt  ;  der 
Prospekt  sagt  darüber  ungefähr  Folgendes.  Menschliche  und  Tiermedizin 
sind  sehr  eng  mit  einander  verknüpft.  Das  zeigt  sich  bei  verschiedenen, 
infektiösen  sowie  parasitären  Tierkrankheiten,  welche  auf  den  Menschen 
übergreifen  können.  Auch  können  Tiere  die  Entwicklungsstadien  mensch- 
licher Parasiten  beherbergen.  So  bringt  der  Gebrauch  tierischer  Pro- 
dukte im  menschlichen  Haushalt  vielerlei  Gefahren  mit  sich.  Es  gibt 
also  in  dieser  Richtung  nicht  nur  rein  wissenschaftliche,  sondern  auch 
wichtige  praktisch-hygienische  Fragen.  Schliesslich  deckt  sich  die 
experimentelle  Pathologie,  und  i.  Bes.  die  moderne  Mikrobiologie  mit 
dem  Arbeitsgebiet  der  neuen  Zeitschrift. 

Das  erste  Heft  enthält  die  folgenden  Arbeiten  : 

D.  G.  Ubbels,  Trichinenkrankheii  in  Holland.  —  Der  Autor  w-eist 
darauf  hin,  dass  wir  nocht  nicht  genau  bekannt  sind  mit  der  Frequenz 
von  Trichinosis  bei  Schweinen  aus  alle7i  Teilen  Hollands.  Diese 
Kenntnis  brauchen  wir  aber  mit  Rücksicht  auf  die  Einführung  eines 
Reichskontrollgesetz  für  Fleisch. 


i64 

E.  A.  R.  F.  Baudet  behandelt  die  Parasiten  der  Krätze  und  gibt 
an  der  Hand  von  instruktiven  Mikrophotogrammen  die  differentialdiag- 
nostische Merkmale  zwischen  Sarcoptes,  Psoroptes  und  Chorioptes. 

E.  QuADEKKER  empfehlt  für  die  Diagnose  von  Milzbrand  in  Kada- 
vern Färbungsmethoden  welche  Kapselsubstanz  und  Stäbchen  differen- 
zieren. Dazu  kann  man  wählen  zwischen  den  Methoden  von  Foth  oder 

GlEMSA. 

J.  R.  F.  Rassers  behandelt  drei  Fälle  von  Milzbrand  bei  Menschen. 
Zwei  davon  waren  atypisch,  heilten  leicht,  während  die  bakteriologische 
Untersuchung  eine  Begleitinfektion  mit  Proteus,  und  mit  Coli  und 
Paratyphus  (als  Antagonisten)  anzeigte.  Ein  dritter  Fall  von  reiner 
Milzbrandinfektion  dagegen  verlief  tötlich,  und  trotzte  jeder  Behandlung, 

D.  A.  DE  JoNG  publiziert  die  Arbeit  über  Vogeltuberkelbazillen  bei 
Säugetieren,  welche  schon  in  dieser  Zeitschrift  (B.  III,  H.  i.)  erschienen  ist. 

J.  Rogs  weist  darauf  hin,  dass  die  Bakterien  der  paratyphus-enteritis- 
Gruppe  die  Saccharose  nicht  vergären  dürfen.  Hat  man  die  Pepton- 
Kochsalzlösung  mit  Natriumkarbonat  neutralisiert,  so  kann  durch  die 
Säurebildung  Kohlensäure  frei  werden.  Man  soll  darum,  wenn  über- 
haupt, den  Nährboden  nur  mit  NaOH  alkalisieren. 

W.  C.  De  Graaff  bestätigt  dass  die  Bakterien  der  paratyphus-enteritis- 
hogcholera-Gruppe  die  Saccharose  nicht  vergären.  Einige  (9)  genau 
bestimmten  Coli-Stämme  verhielten  sich  in  dieser  Hinsicht  verschieden  : 
einzelne  vergärten  die  Saccharose,  andere  nicht.  Saccharose-haltige 
Nährböden  sind  also  in  diagnostischer  Hinsicht  für  die  coli-typhus- 
paratyphus-Gruppe  ohne  Wert. 

T.  Van  Heelsbergen  beschreibt  eine  Entensterbe,  verursacht  durch 
eine  Mischinfektion  von  Staphylokokken  und  Colibazillen.  Nur  die 
Kombination  war  töllich  bei  den  Fütterungsversuchen,  nicht  jeder 
Stamm  für  sich. 

J.  G.  S. 


STÄNDIGE  MITARBEItER  DER  FOLIA  MICROBIOLOGICA: 

C.  W.  BROERS,  Utrecht  -  R.  P.  VAN  CALCAR,  Leiden  - 
L.  POLAK  DANIELS.  Haag  -  C.  EIJKMAN,  Utrecht  - 
H.  J.  HAMBURGER,  Groningen  -  H  C.  JAÇOBSEN, 
Delft  -  D.  A.  DE  JONG,  Leiden  -  R.  DE  JOSSELJN  DE 
JONG,  Rotterdam  -  J.  J.  VAN  LOGHEM,  Amsterdam  - 
L.  LOURENS,  Rotterdam  -  H.  M ARKUS.f,  Utrecht  - 
C  A.  PEKELHARING,  Utrecht  -  HE.  REESER, 
Rotterdam  -  N.  L.  SÖHNGEN,  Delft  -  C  H  H  SPRONCK, 
Utrecht  -  C.  S.  STOK VIS,  Amsterdam. 


Die  Zeitschrift  „F  o  lia  Mi  er  p  biologie  a*' 
veröfFentlickt  Originalarbeiten,  an  erster  Stelle  von 
holländischen  Mikitobiologen  ;  weitet  zusammen« 
fassende  üebersichte  und  event.  Buchbesprechung 
gen,  aber  keine  gewöhnliche  Referate.  Die  Mitarbeit 
von  Ausländern  ist  nicht  ausgeschlossen. 

Die  Arbeiten  erscheinen  in  der  deutschen,  fran« 
zÖsischen  oder  englischen  Sprache.  Die  Zeitschrift 
veröffentlicht  u.  Ä.  die  Verhandlungen  der  Nieder« 
ländischen  Vereinigung  für  Mikrobiologie. 

Autoren  erhalten  50  Abdrücke  ihrer  Artikel 
kostenfrei. 

Die  Zeitschrift  erscheint  in  zwanglosen  Heften 
3—4  Mal  jährlich.  Der  Jahrgang  vpn  ±  20  Bogen 
mit  Abbildungen  und  Register  kostet  (für  nicht 
gewöhnliche  Mitglieder  der  Niederländischen  Ver^ 
einigung  für  Mikrobiologie)  fl.  12.—,  20  Mark, 
fr.  24.— ,  £  1,1;  5  (erhöht  mit  Portokosten). 

Arbeiten  zur  Aufnahme  in  die  „Folia  Micro» 
biologica**  sind  bei  einem  der  Herren  Heraus^* 
geber  einzusenden. 


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FOLIA  MICROBIOLOölCA. 

HOLLÄNDISCHE  BEITRAGE  ZUR 
GESAMTEN  MIKROBIOLOGIE. 

HERAUSGEGEBEN  VON: 

M.  W.  BEIJERINCK,  Delft. 

A.    KLEIN,    GRONINGEN. 
J.    POELS,    ROTTERDAM. 

J.  G.  SLEESWIJK,  DELFT. 

IIL    J  AHRG  A  N  G,    H  E  FT    3. 

AUSGEGEBEN    AM     20.    MAI    1915. 
SCHLUSSHEFT  DES  III.  BANDES. 

(FÜR   INHALT   UND  VERZEICHNIS   DER  MITAR« 
BEITER,  SIEHE  INNENSEITE  DES  UMSCHLAGES). 

ADMINISTRATION    UND  VERLAG  DER 

FOLIA  MICROBIOLOGICA: 
PHOENIXSTRAAT  18,  DELFT.  (Holland.) 


NAAMLOOZE  VENNOOTSCHAP 

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:    J.  C  TH.  MARI  US    : 

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MICRO. PROJECTIE    APPARATEN 

OP  AANVRAGE  WORDEN   CATALOGI  TOEGEZONDEN 


INHALT. 


Saite 

C.  VAN  WISSELINGH.  Ueber  die  Anwendung  der 
in  der  organischen  Chemie  gebräuchlichen  Reaktionen 
bei  der  Phytomikrochemischen  Untersuchung.  (Mit 
1  Tafel) 165 

C.  W.  BROERS,  The  bacteriological  diagnosis  of 
Diphtheria 199 

J.  J.  VAN  LOGHEM.  Bacterium  (Proteus)  anindolo- 
genes  n.  sp.  212 

H.  SCHORNAGEL.  Beitrag  zur  Wertbestimmung  der 
Tuberkulinprobe  beim  Huhn  nach  van  Es  und  Schalk 
(Mit  1  Tafel) 220 

J.  IDZERDA.  Ueber  die  kultivierbare  Bakterienmenge 

menschlicher  Fäzes 227 


VEKEEITIGIîTG  Voor  MIKHOSTOLOGIE 


Hst,   Be^tuur  bsricht    aan    de   leden^    dat    in 
het   begin   van   Juli   de   ja.arlijkschs   zomervergadering   zal  wor- 
den  gshovidan»    Zijj    die    eene   voordracht    of  madcdoeling    ten 
beste  wenschen  te   ,:;even,    worden  uit^,enoodiôd,    daarvan  ten 
spoediti'^te   aan   onder,';et.eelcende   mededeeling   te   doen,- 

Namens  het   Bestuur^ 

ift,    Mei    1915.  J".G»81eeswijk, 

SeoretaTis 


ÜBER  DIE  ANWENDUNG  DER  IN  DER 
ORGANISCHEN     CHEMIE     GEBRÄUCHLICHEN 

REAKTIONEN  BEI  DER 
PHYTOMIKROCHEMISCHEN  UNTERSUCHUNG. 

VON 

C.  VAN  WISSELINGH. 

Professor-  dir  Pharmazie  an  der    Universität  in    Groningen. 


Einleitung. 

Besonders  während  der  letzten  zehn  oder  zwanzig  Jahre  hat 
es  sich  gezeigt,  welche  grosse  Bedeutung  die  Chemie  für  das 
Studium  der  Botanik  hat.  Im  Jahre  1905  erschien  das  Hand- 
buch von  F.  Czapek  »Die  Biochemie  der  Pflanzen«.  Wie  sehr 
diese  grosze  wertvolle  Arbeit  einem  groszen  Bedürfnis  entsprach, 
geht  daraus  hervor,  dasz  schon  im  Jahre  1913  eine  zweite, 
ganz  umgearbeitete  Auflage  herausgegeben  wurde.  Auch  das 
Studium  der  Mikrochemie  der  Pflanzen  erregt  während  der 
letzten  Zeit  mehr  das  Interesse  und  demselben  wird  jetzt  mehr 
Wert  beigelegt  als  es  früher  der  Fall  war.  Über  diesen  Teil 
der  Phytochemie  erschienen  auch  im  Jahre  1913  ungefähr 
gleichzeitig  zwei  Handbücher,  die  »Pflanzenmikrochemie«  von 
O.  Tunmann  und  die  »Mikrochemie  der  Pflanze«  von  H. 
MOLISCII,  welche  einem  von  mehreren  Forschern  gefühlten 
Bedürfnis  entsprachen.  TUNMANN  sah  mit  Recht  ein,  dasz 
man  für  diesen  Teil  der  Phytochemie  einen  Namen  benötigte 
und  gewisz  werden  die  Namen  Pflanzenmikrochemie  und  Phyto- 
mikrochemie  Eingang  finden. 

12 


i66 

Wenn  man  die  Frage  stellt,  ob  man  nicht  nur  der  makro- 
chemischen Untersuchung  der  Pflanzen,  sondern  auch  der 
Phytomikrochemie  groszen  Wert  beilegen  darf,  so  meine  ich, 
dasz  man  diese  Frage  sehr  bestimmt  bejahen  musz.  Vorteile 
der  phytomikrochemischen  Untersuchung  sind  die  geringe  Quan- 
tität des  Materials,  welche  erforderlich  ist,  die  einfachen  Hilfs- 
mittel, welche  für  die  Untersuchung  genügen  und  die  relativ- 
kurze  Zeit,  welche  sie  beansprucht.  Bei  der  makrochemischen 
Untersuchung  musz  man  sich  oft  auf  einige  besonders  dafür  ge- 
eignete Objekte  beschränken,  weil  man  in  vielen  Fällen  das 
Material  nicht  in  hinreichender  Quantität  bekommen  kann  und 
die  erforderliche  Zeit  fehlt.  Sich  stützend  auf  die  Resultate 
der  makrochemischen  Untersuchung,  kann  man  in  solchen  Fällen 
durch  mikrochemische  Versuche  die  Kenntnis  der  Chemie  der 
Pflanzen  oft  bedeutend  erweitern.  Mit  ein  paar  Beispielen  will 
ich  dieses  erläutern. 

Als  GiLSüN  1)  und  Winterstein  2)  durch  ihre  bahnbrechende 
Untersuchungen  über  die  Chemie  der  Pilzmembranen  in  einigen 
Fällen  nachgewiesen  hatten,  dasz  sie  keine  Zellulose  sondern 
Chitin  enthielten,  wurde  bald  darauf  eine  mikrochemische  Methode 
für  den  Chitinnachweis  ausfindig  gemacht  3).  Dadurch  konnte 
leicht  die  chemische  Untersuchung  der  Pilzmembranen  über 
einhundert  Objekte  ausgedehnt  werden,  wobei  es  sich  zeigte, 
dasz  mit  wenigen  Ausnahmen  das  Chitin  bei  Fungi  allgemein 
vorkam   *). 


1)  E.  GiLSON,  Recherches  chimiq.  sur  la  membr.  cell,  des  champignons.  Extr. 
de  la  Revue  »La  Cellule«  t.  XI,  i^  fasc.  (1894).  —  Bull,  de  la  Soc.  chimiq.  de 
Paris,  No.  23  (1894).  —  Das  Chitin  und  die  Membranen  der  Pilzzellen.  Ber.  d. 
D.  ehem.  Ges.,  Jahrg.  XXVIII  (l895\  Heft  7,  p.  821.  —  De  la  présence  de  la 
Chitine  dans  la  membr.  cell,  des  champignons.  Extr.  des  Compt.  rend.  d.  séance 
de  l'Acad.  d.  scienc,  mai   1S95. 

2)  E.  WiNTERSTEi.x,  Zur  Kenntnis  der  Pilzzellulose.  Ber.  d.  D.  bot.  Ges.  Bd. 
XI  (1893),  P-  441-  —  Über  Pilzzell.  ebenda  Bd.  XIII  (1895),  p.  65.  —  Zur 
Kenntn.  der  in  den  Membranen  der  Pilze  enthaltenen  Bestandteile.  Zeitschr.  f. 
physiol.  Chemie.  Bd.  XIX  (1893),  p.  521  u.  Bd.  XXI  (189Ç),  p.  134-  —  Über 
ein  Stickstoffhaltiges  Spaltungsproduct  der  Pilzzell.  Ber.  d.  D.  ehem.  Ges.  Bd. 
XXVII  (1894),  p.  31 13.  —  Über  die  .Spaltungsprodukte  der  Pilzzellulose,  ebenda 
Bd.  XXVIII  (1895),  P-   167. 

3)  C.   VAN  WlssELiNGH,  Jahrb.   f.   wlss.   Bot.   Bd.   XXXI  (1898;,  p.  637. 
*■)  1.  c.  p.   684. 


167 

Von  den  gelben,  orangenen  und  roten  Farbstoffen,  welche 
man  unter  dem  Namen  Carotinoide  1)  zusammenfasst,  sind  bis 
jetzt  nur  einige  makrochemisch  untersucht  worden.  Hunderte 
von  Kilogrammen  Material  müssen  manchmal  verarbeitet  werden, 
um  nur  wenige  Gramme  reinen  Farbstoffs  zu  erhalten.  Eine 
einfache  mikrochemische  Untersuchung  setzt  uns  instand  in 
vielen  Fällen  wichtige  Tatsachen  betreffs  der  Anwesenheit  dieser 
Körper  in  den  Pflanzen  festzustellen  2).  Diesen  beiden  Beispielen 
können  leicht  noch  andere  hinzugefügt  werden. 

Noch  mehr  fällt  die  Bedeutung  der  mikrochemischen  Unter- 
suchung auf,  wenn  man  berücksichtigt,  dasz  auf  mikrochemischem 
Wege  Resultate  erzielt  sind,  welche  anfangs  nicht  mit  denen 
der  makrochemischen  Untersuchung  übereinstimmten,  aber 
später  gerade  durch  solche  Untersuchung  bestätigt  wurden.  Als 
Beispiel  nenne  ich  die  Untersuchungen  über  die  Korkzellwand. 
Ein  Teil  dieser  Wand,  nämlich  die  Korklamelle  besteht  aus 
eigentümlichem  Zellstoff,  dem  sogenannten  Korkstoff  oder 
Suberin.  Vor  ungefähr  25  Jahren  hatten  die  Forscher  ver- 
schiedene Meinungen  über  die  chemische  Natur  dieses  Zell- 
stoffes. Auf  Grund  makrochemischer  Untersuchungen  betrachtete 
KÜGLER  3)  das  Suberin  als  ein  Gemisch  von  echten  Fetten. 
GiLSON  4)  war  mit  dieser  Ansicht  nicht  einverstanden,  weil 
die  Korklamelle  beim  Erwärmen  bis  auf  ungefähr  300°  C  nicht 
schmilzt  und  weil  sie  in  Alkohol,  Aether  und  Chloroform  unlös- 
lich ist.  Er  betrachtete  das  Suberin,  gleichfalls  auf  Grund 
makrochemischer  Untersuchungen,  als  ein  Gemisch  von  zusam- 
mengesetzten Aethern,  die  wenig  schmelzbar  und  unlösUch  in 
Alkohol,  Aether,  Chloroform  u.s.w.  waren  oder  als  ein  Produkt 
von  Kombination,  Kondensation  oder  Polymerisation  von  Säuren 
oder  ihren  Derivaten. 


^)  Siehe  besonders  R.  Willstätter  und  A.  Stoll,  Untersuchungen  über 
Chlorophyll  usw.  (1913),  p.   231. 

^j  C.  V.\N  WiSSELiNGH,  On  the  demonstration  of  Carotinoids  in  plants.  Koninkl. 
Akad.  van  Wetensch.  at  Amsterdam,  Proceeding  1912,  p.  51 1,  686  u.  693.  —  Über 
die  Nachweisung  und  das  Vorkommen  von  Carotinoiden  in  der  Pflanze.  Flora, 
N.  F.  7.  Bd.  Heft  4,  (1915)  p.   371. 

*)  K.  KÜGLER,  Über  den  Kork  von  Quercus  Suber.  Archiv  der  Pharmacie  22. 
Bd.,  6.  Heft,  p.  217. 

*)  E.  GiLSON,  La  subérine  et  les  cellules  du  liège.  La  Cellule  t.  VI,  i''  fasc. 
Sep.  Abdruck  p,  44. 


i68 

Die  von  mir  i)  auf  mikrochemischem  Wege  erzielten  Resultate 
hielten  die  Mitte  zwischen  den  Ansichten  der  beiden  obengfe- 
nannten  Forscher.  Nach  mir  kommen  in  der  Korklamelle  bei 
ziemlich  niederer  Temperatur  schmelzbare  und  nicht  schmelz- 
bare Stoffe  vor,  wie  aus  der  folgenden  1892  gegebenen 
Zusammenfassung  meiner  Resultate  hervorgeht:  Ich  halte  es 
für  erwiesen,  dasz  schmelzbare  und  in  Chloroform  lösliche 
Stoffe  eine  wichtige  Rolle  bei  der  Zusammensetzung  der  ver- 
schiedenen Korklamellen  spielen,  dasz  man  diese  Stoffe  ver- 
seifen und  aus  denselben  Säuren  absondern  kann.  Wenn  ich 
hierbei  die  Absonderung  von  Glyzerin  aus  dem  Kork  von 
Quercus  Suber  berücksichtige,  so  bin  ich  geneigt  das  Suberin 
in  seinen  verschiedenen  Modifikationen  als  ein  Produkt  zu  be- 
trachten, das  aus  Fetten  oder  mit  diesen  ähnlichen  Stoffen,  aus 
Glycerylestern  oder  anderen  zusammengesetzten  Aethern,  und 
aus  einem  oder  mehreren  in  Chloroform  unlöslichen,  nicht 
schmelzbaren  Stoffen  zusammengesetzt  ist,  welche  alle  durch 
Kalilauge  auf  eine  mehr  oder  weniger  ähnliche  Weise  zersetzt 
werden  2). 

Nach  den  späteren  makrochemischen  Untersuchungen  von 
VON  Schmidt  3)  besteht  der  Korkstoff  teils  aus  unlöslichen 
Anhydriden  und  Polymerisationsprodukten  fester  und  flüssiger 
Fettsäuren  und  teils  aus  Glyzerinestern  von  Fettsäuren,  zum 
Teil  deshalb  auch  aus  schmelzbaren  und  löslichen  Stoffen.  Die 
Resultate,  die  ich  vor  mehr  als  zwanzig  Jahren  auf  mikroche- 
mischem Wege  erhielt,  sind  also  in  Übereinstimmung  mit  denen 
der  letzten  makrochemischen   Untersuchungen. 

Aus  obigem  geht  hervor,  dasz  die  mikrochemische  Unter- 
suchung Fragen  beleuchten  kann,  deren  Lösung  auf  makro- 
chemischem   Wege    mit  groszen  Schwierigkeiten  verbunden  ist. 

Grosze  Bedeutung  hat  die  phytomikrochemische  Untersuch- 
ung für  das  Studium  der  Lokalisation  der  chemischen  Körper 
in    den    Geweben,    den    Zellwänden    und    dem  Zellinhalt.     Mit 


*)  C.  VAN  WissELiNGH,  Sur  la  lamelle  subéreuse  et  la  subérine.  Arch.  Néerl. 
T.  XXVI,  p.  305. 

2)  1.  c.  p.  347. 

')  M.  VON  Schmidt,  Zur  Kenntnis  der  Korksubstanz,  II.  Mitteilung,  Sitzungsb. 
d.  kais.  Akad.  d.  Wiss.  Wien,  CXII.  Bd.  Abt.  II  b,  Jahrg,  1903,  p.  1134  und 
III.  Mitteilung,  1.  c,  CXIX.  Bd.  Abt.  II.  b,  Jahrg.    1910,  p.  241. 


log 

groszer  Genauigkeit  kann  man  bestimmen,  welche  Zellvvände 
oder  Teile  von  Zelhvänden  Zellulose  und  Chitin  enthalten,  aus 
suberinartigen  Stoffen  bestehen,  kutikularisiert  und  verholzt  sind. 
Für  viele  Bestandteile  des  Zellinhalts  ist  das  Vorkommen  im 
Cytoplasma,  in  den  Chromatophoren,  in  dem  Kern  oder  im 
Zellsaft  festgestellt. 

Für  das  Studium  des  Wachstums  der  Zellwand  halte  ich  es 
von  groszer  Bedeutung,  dasz  die  chemischen  Modifikationen, 
welche  die  Zelhvand  während  ihrer  Entwicklung  erleidet,  fest- 
gestellt werden.  Ungefähr  vor  einem  Vierteljahrhundert  wid- 
meten Forscher  ersten  Ranges  dem  Studium  des  Zellwach- 
stums ihre  besten  Kräfte.  Es  scheint,  dasz  jetzt  dieses  Studium 
durch  andere  Plobleme  zurückgedrängt  ist,  obschon  das  eben- 
falls sehr  interessante  Problem  des  Zellwachstums  bei  weitem 
noch  nicht  in  einer  befriedigenden  Weise  gelöst  ist.  Gröszten- 
teils  führe  ich  dieses  auf  die  geringe  Aufmerksamkeit  zurück, 
welche  man  beim  Studium  des  Zellwachstums  den  chemischen 
Modifikationen  gewidmet  hat.  Dasz  man  beim  Studium  dieser 
Modifikationen  besonders  mikrochemische  Arbeit  leisten  musz, 
liegt  auf  der  Hand. 

Für  das  Studium  vieler  physiologischen  Probleme  ist  die 
Feststellung  der  chemischen  Änderungen  in  dem  Zellinhalt  von 
groszer  Bedeutung.  Sowohl  von  makrochemischen  als  von 
mikrochemischen  Untersuchungen  darf  man  auf  diesem  Gebiet 
wichtige  Resultate  erwarten.  Wenn  man  aber  die  Änderungen 
des  Zellinhalts  beim  lebenden  Objekt  studieren  will,  sind  makro- 
chemische Untersuchungen  ausgeschlossen,  während  man  mikro- 
chemische Methoden  manchmal  mit  Erfolg  anwenden  kann. 
Als  Beispiel  nenne  ich  die  Antipyrin-  und  Caffein-Methode, 
welche  ich  bei  der  Untersuchung  nach  der  physiologischen 
Bedeutung  des  Gerbstoffes  anwendete  i). 

Obschon  ich,  wie  aus  obigem  ersichtlich,  der  phytomikro- 
chemischen  Untersuchung  groszen  Wert  beilege,  kann  ich  nicht 
leugnen,  dass  diese  Untersuchung  mit  besonderen  Schwierigkeiten 


^)  C.  VAN  WissELiNGH,  On  the  tests  for  tannin  in  the  living  plant  and  on 
the  physiological  significance  of  tannin.  Koninkl.  Akad.  van  Wetensch.  te 
Amsterdam,  Proceedings  1910,  p.  685.  —  Cber  den  Nachweis  des  Gerbstoffes  in 
der  Pflanze  und  über  seine  physiologische  Bedeutung.  Beihefte  z.  Bot.  Centralbl. 
Bd.  XXXII  (1914),  Abt.  I,  p.   155. 


und  Gefahren  verbunden  ist.  Das  erste  Erfordernis  bei  makro- 
chemischen Untersuchungen  ist  Absonderung  des  Stoffes,  den  man 
untersuchen  will,  in  hinreichender  Menge  und  reinem  Zustande. 
Der  Forscher,  der  phytomikrochemische  Versuche  anstellt,  wendet 
Reaktionen  auf  Stoffe  an,  welche  in  relativ  geringer  Quantität 
in  der  Zellwand  oder  in  dem  Zellinhalt  anwesend  sind  und  zwar 
oft  neben  anderen  Stoffen,  deren  Anwesenheit  Verwechselung 
und  Modifikationen  der  Reaktionen  veranlassen  kann.  Wenn 
man  Schlüsse  zieht,  musz  man  deshalb  allen  Nebenumständen 
Rechnung  tragen  und  möglichst  vorsichtig  sein.  Beim  Studium 
der  Lokalisation  der  chemischen  Körper  musz  man  auszerdem 
die  Tatsache  berücksichtigen,  dasz  nach  dem  Tode  des  Proto- 
plasmas eine  Wanderung  von  im  Zellsaft  gelösten  Stoffen 
stattfinden   kann. 

Die  Unterschätzung  und  das  Nichterkennen  der  Schwierig- 
keiten, welche  mit  der  mikrochemischen  Untersuchung  verbunden 
sind,  haben  oft  Veranlassung  gegeben  zur  Verwechselung  che- 
misch sehr  verschiedener  Körper.  Mit  einigen  Beispielen  will 
ich  dieses  erläutern.  Bei  den  mikrochemischen  Untersuchungen 
der  Korkzellwand  hat  man  die  Violettfärbung,  welche  die  Kork- 
lamelle nach  Behandlung  mit  Kalilauge  mit  Chlorzinkjod  infolge 
der  Anwesenheit  der  Phellonsäure  zeigt,  für  eine  Zellulosereak- 
tion gehalten  and  Verseifungsprodukte,  welche  aus  Kalium- 
phellonat  bestanden,  als  Zellulosemembranen  gedeutet  i). 

Von  den  Fungi  hat  men  lange  Zeit  allgemein  behauptet,  dasz 
ihre  Membranen  aus  Zellulose  mit  fremden  Beimischungen  be- 
stehen, während  später  festgestellt  wurde,  dasz  sie  mit  wenigen 
Ausnahmen  keine  Zellulose  sondern  Chitin  enthalten.  Die 
Violettfärbung,  welche  Chitosan,  ein  Zersetzungsprodukt  des 
Chitins,  mit  Jod  und  verdünnter  Schwefelsäure  zeigt,  hat  man 
mit  einer  Zellulosereaktion  verwechselt  2). 

Reaktionen  mit  Haematoxylin,  Methylenblau  und  anderen 
Farbstoffen,  hat  man  als  Zellulosereaktionen  beschrieben, 
während    es    sich    später    zeigte,    dasz    die    Farben,  welche  die 


^)  C.  VAN  WISSELINGH,  Sur  la  paroi  des  cellules  subéreuses,  Arch.  Néerl. 
T.  XXII,  Sep.  Abdruck  p.  8.  —  La  lamelle  subéreuse  el.  la  subérine  1.  c. 
T.  XXVI,  p.   340. 

2)  C.  VAN  WissELiNGH,  Mikrochemische  Untersuchungen  über  die  Zell  wände 
der  Fungi.  Jahrb.  f.  wiss.  Bot.  Bd.  XXXI  (1898),  p.  657. 


Zellwände  erhielten,  die  Folge  der  Anwesenheit  von  Pektin- 
stoffen waren    i). 

Carotin  hat  man  verwechselt  mit  Chlorophyllan,  einem  Zer- 
setzungsprodukt des  Chlorophylls  2).  Gerbstoffniederschläge 
sind  als  Eiweiszniederschläge  gedeutet  worden   3). 

Manchmal  hat  man  Körper,  die  zwar  zu  derselben  Gruppe 
gehören,  aber  chemisch  doch  verschieden  sind,  für  identisch 
erklärt.  Man  glaubte  mit  eben  demselben  Körper  zu  tun  zu 
haben.  So  hat  man  z.  B.  gemeint,  dasz  in  allen  Korkzell- 
wänden und  kutikularisierten  Wänden  als  wesentlicher  Bestand- 
teil ein  bestimmter  chemischer  Körper,  Korkstoff  oder  Suberin, 
vorkam,  während  es  sich  später  gezeigt  nat,  dasz  diese  Zell- 
wände verschiedene  Stoffe  enthalten,  welchen  sie  ihre  eigen- 
tümliche Eigenschaften  verdanken,  und  dasz  sie  sich  chemisch 
oft  bedeutend  von  einander  unterscheiden   *). 

Auch  hat  man  gemeint,  dasz  alle  carotinähnliche  Farbstoffe 
oder  Carotinoide,  wie  Carotin,  Lycopin,  die  verschiedenen  Xan- 
thophylle  usw.  ein  und  derselbe  Körper,  Carotin,  wären,  während 
spätere  sorgfältige  chemische  Untersuchungen  festgesteltt  haben, 
dasz  einige  dieser  Körper  Sauerstoff  enthalten  und  andere  nicht 
und  sie  deshalb  unter  einander  sehr  verschieden  sind   ^). 

Oft  fühlt  man  bei  der  phytomikrochemischen  Untersuchung 
sehr  den  Mangel  an  zuverlässigen  Reaktionen.  Zwar  klaget 
man  bisweilen  darüber  mit  Unrecht,  aber  es  ist  gewisz,  dasz 
in  vielen  Fällen  die  bekannten  makrochemischen  Reaktionen 
für  die  mikrochemische  Untersuchung  untauglich  sind,  weil  sie 
zu  wenig  empfindlich  sind  oder  wegen  anderer  Ursachen.  Der 
Botaniker  hat  in  solchen  Fällen  oft  zu  Farbstoffen  Zuflucht 
genommen.      Hiermit    kann    man    wohl  sehr  schöne  Praeparate 


1)  L.  Maxgin,  Sur  les  composés  pectiques.  Journal  de  botanique,  T.  VI. 
(1892)  p.  238. 

2)  C.  VAN  WisSELiNGH,  On  the  demonstration  of  Carotinoids  in  plants.  Koninkl. 
Akad.  van  Wetensch.  at  Amsterdam,  Proceedings   191 2,  p.  9. 

^)  C.  v.\N  WissELiNGH,  On  intravital  precipitates.  Koninkl.  Akad,  van  Wetensch. 
at  Amsterdam,  Proceedings  191 3,  p.  1329,  Recueil  des  Travaux  bot.  Néerl.  vol. 
XI.   Livr.  I,    1 9 14  p.    14 

*)  C.  VAN  WissELiNGH,  Sur  la  paroi  des  cell,  suber.  1.  c.  p.  43.  Sur  la  lamelle 
subéreuse  et  la  suberine,  1.  c.  p.  344. 

^)  Siehe  besonders  R.  Wilstätter  und  A.  Stole.  Untersuchungen  über 
Chlorophyll  usw.  p.  231. 


172 

erzielen,  aber  weil  oft  sehr  verschiedene  chemische  Körper  die- 
selben Farbstoffe  speichern  und  festhalten  können,  kann  man  auf 
Grund  der  erhaltenen  Resultate  gewöhnlich  keine  sichere  Schlüsse 
ziehen.  Farbstoffe  sind  denn  auch  mehr  geeignet,  um  bei  Erhal- 
tung negativer  Resultate  die  Abwesenheit  von  Körpern,  die  leicht 
Farbstoff  speichern,  festzustellen,  als  um  beim  positiven  Befund 
damit  die  Anwesenheit  bestimmter  Körper  zu  beweisen   1). 

Da  ich  oft  bei  phytomikrochemischen  Untersuchungen  Mangel 
an  zuverlässigen  Reaktionen  empfunden  habe,  so  habe  ich  mir 
jetzt  die  Frage  gestellt,  ob  man  diesem  Mangel  durch  Anwen- 
dung der  in  der  organischen  Chemie  gebräuchlichen  Reaktionen 
abhelfen  könnte. 

Wenn  man  berücksichtigt,  wie  die  Botaniker  im  allgemeinen 
zu  ihren  mikrochemischen  Reaktionen  gekommen  sind,  so  musz 
man  gestehen,  dasz  man  sie  zufälligerweise  entdeckt  hat  oder 
dasz  man  sie  erst  bei  makrochemischer  Untersuchung  gefunden 
und  später  bei  der  mikrochemischen  Untersuchung  angewendet 
hat.  Von  einer  systematischen  Forschung  nach  mikrochemischen 
Reaktionen,  die  sich  gründet  auf  der  chemischen  Struktur 
der  Körper  und  den  Umsetzungen,  welche  man  im  Zusammen- 
hang mit  der  Anwesenheit  bestimmter  Atomgruppen  erwarten 
kann,  habe  ich  in  der  botanischen  Literatur  nichts  entdecken 
können.  In  den  beiden  vor  kurzem  erschienenen,  vorzüglichen 
Lehrbüchern  über  Pflanzenmikrochemie  von  TuNMANN  und 
Molisch  habe  ich  vergebens  nach  einer  Behandlung"  dieses 
Gegenstandes  gesucht. 

Die  vorliegende  Arbeit  musz  man  als  einen  Versuch  betrachten, 
um  in  der  angegebenen  Richting  etwas  zu  leisten.  Der  Körper, 
von  dem  ich  dabei  ausgegangen  bin,  ist  das  Chitin,  welches  im 
Tierreich  bei  Arthropoden,  Vermes  und  Mollusken,  im  Pflanzen- 
reich bei  Fungi  vorkommt.  Für  den  mikrochemischen  Nachweis 
dieses  Körpers  habe  ich  früher  schon  eine  Methode,  welche 
sich  auf  die  Umsetzung  des  Chitins  in  Chitosan  und  die  sehr 
empfindliche  Reaktion  des  letzteren  mit  Jod  und  verdünnter 
Schwefelsäure     gründet,    in    Einzelheiten    beschrieben   2).      Auf 


^)  C.  VAN  WissELiNGH,  Mikrochem.  Unters,  über  die  Zellwände  der  Fungi, 
1,  c.  p.  644. 

')  C.  VAN  WisSELiNGH,  Mikrochem.  Unters,  über  die  Zellwände  der  Fungi, 
1.  c.  p.  637. 


173 

Grund  dieser  Tatsache  würde  man  behaupten  können,  dass  es 
nicht  nötig  sei,  neue  mikrochemische  Reaktionen  für  das 
Chitin  zu  finden.  Ich  bemerke  dazu,  dasz  für  die  Prüfung  einer 
neuen  Arbeitsmethode  es  erwünscht  ist,  die  erhaltenen  Resul- 
tate mit  Hilfe  einer  schon  bewährten  Methode  kontrollieren 
zu  können. 

Weiter  bemerke  ich,  dasz  einige  Forscher,  zwar  noch  ohne 
hinreichende  Gründe,  von  mehreren  chitinartigen  Körpern  reden  i). 
Es  ist  deshalb  erwünscht,  dasz  man  bei  der  Untersuchung  mit 
neuen  Reagenzien  der  Möglichkeit  Rechnung  trägt,  dasz  Chitin 
verschiedener  Herkunft  verschieden  sei.  Zuletzt  mache  ich  noch 
darauf  aufmerksam.,  dasz  die  Botaniker,  was  das  Vorkommen 
des  Chitins  betrifft,  noch  uneinig  sind.  Einige  behaupten 
nämlich,  dass  die  Wand  der  Bakterien  Chitin  enthält,  während 
andere  in  derselben  diesen  Körper  nicht  entdecken  konnten  2). 

Im  Zusammenhang  mit  dem  Obenerwähnten  glaube  ich,  dasz 
einige  neue  Methoden  zum  mikrochemischen  Nachweis  des 
Chitins  den  Forschern,  die  darüber  Untersuchungen  angestellt 
haben  oder  anzustellen  wünschen,  willkommen  sein  werden. 
Der  Hauptzweck  der  vorliegenden  Arbeit  ist  aber  die  Aufmerk- 
samheit auf  die  Tatsache  zu  richten,  dasz  man  bei  phytomi- 
krochemischen  Untersuchungen  von  den  in  der  organischen 
Chemie  gebräuchlichen  Reaktionen  mit  Erfolg  mehr  Gebrauch 
machen   kann,  als  bis  jetzt  der  Fall  gewesen  ist. 

Über  die  Chemie  des  Chitins. 

Das  Chitin  ist,  wie  man  von  einem  Zellwandstoff  wohl  er- 
warten kann,  ein  in  Wasser  unlöslicher  Körper.  Auch  ist  es 
unlöslich  in  anderen  einfachen  Lösungsmitteln.  Konzentrierte 
Säuren  und  starke  Alkalilaugen  zersetzen  es  beim  Erwärmen. 
Im  allgemeinen  wird  es  aber  durch  Reagenzien  nicht  oder  nur 
wenig  angegriffen.  Auch  widersteht  es  ziemlich  hoher  Temperatur. 


*)  N.  P.  Krwvkow,  Uebev  verschiedenartige  Chitine.  Zeilschr.  f.  Biologie, 
XXIX,  Bd.  1S92,  p.  177.  —  E.  Zander,  Vergl.  und  kril.  Untersuchungen  zum 
Verständnisse  der  Jodreaktion  des  Chitins.  Archiv  für  die  gesammte  Physiologie 
des  Menschen  und  der  Tiere.  66.  Bd.   1897,  p.  545. 

2)  Siehe  F.  Czapek,  Biochemie  der  Pflanzen,    i.  Bd.   191 3,  p.  630. 


Ï74 

Wie  Zellulose,  kann  man  es  bis  auf  300"  C  in  Glyzerin  er- 
wärmen ohne,  dasz  es  sich  zersetzt  1).  Die  Methoden,  welche 
man  zur  Reindarstellung  des  Chitins  anwendet,  gründen  sich 
auf  seiner  Widerstandsfähigkeit  Reagenzien  gegenüber. 

In  konzentrierter  Salzsäure  (37  ^/o),  Salpetersäure  (25  und 
50  0/0)  und  in  einigermaszen  verdünnter  Schwefelsäure  (66  0/0) 
scheint  Chitin,  ohne  sich  dabei  ganz  zu  zersetzen,  löslich  zu  sein. 
Am  besten  geHngt  solche  Auflösung  unter  Abkühlung.  Wenn 
man  nicht  zu  lange  wartet,  kann  man  durch  Verdünnen  mit 
Wasser  das  Chitin  teils  noch  unverändert  niederschlagen.  Man 
bekommt  es  dann  wieder  im  amorphen  Zustand  2).  Wenn 
konzentrierte  Säuren  längere  Zeit  oder  unter  Erwärmung  ein- 
wirken, wird  das  Chitin  zersetzt.  Ledderhose  3)  erhielt  durch 
Chitin  mit  konzentrierter  Salzsäure  zu  kochen,  am  besten  unter 
Hinzufügung  von  Zinn,  einen  schönen  kristallinischen,  in  Wasser 
löslichen  Körper,  das  salzsaure  Glycosamin,  Cg  H13  NO5.  HCl. 
Die  Base,  das  d-Glucosamin,  haben  E.  FISCHER  und  LeuCHS  *) 
synthetisch  bereitet  und  besonders  durch  ihre  Untersuchungen 
ist  die  Frage  nach  seiner  Struktur  und  Konfiguration  in  den 
wesentlichen  Punkten  gelöst.  Man  hat  es  zu  betrachen  als  ein 
Derivat  des  Traubenzuckers  oder  der  d-Mannose,  in  welcher 
das  in  der  of-Stellung  befindliche  Hydroxyl  durch  Amid  ersetzt 
ist.  Fischer  und  LeuCHS  geben  ihm  die  folgende  Konfigura- 
tionsformel : 

H     H  OH 

CH2OH.C— C— C.CH(NH2).C0H 

OH  OH  H 


1)  C.  VAN  WISSELINGH,  Mikrocliem.  Unters,  über  die  Zelhvände  der  Fungi, 
1.  c,  p.  643. 

2)  D.  H.  Wester,  vStudien  über  das  Chitin,  Inaugural-Dissertation  (1909),  p.  28. 
')  G.    Ledderhose,    Über    salzsaures    Glykosamin.    Ber.    d.  D.  ehem.  Ges.  zu 

Berlin.  9.  Jahrg.  (1876;,  p.  1200.  —  Über  Chitin  und  seine  Spaltungsprodukten. 
Zeitschr.  f.  physiol.  Chem.  2.  Bd.  (1878;,  p.  213.  —  Über  Glykosamin.  Ebenda 
4.  Bd.  (1880),  p.   139. 

*)  Emil  Fischer  und  Hermann  Leuchs,  Synthese  des  Serins,  der  1-Glukosa- 
minsäure  und  anderer  Oxyaminosäuren.  Ber.  d.  D.  chem.  Ges.  35.  Jahrg.  (1902), 
P-  3787-  —  Synthese  des  d-Glukosamins,  Ber.  d.  D.  Chem.  Ges.  36.  Jahrg. 
(1903),  P-  24- 


175 

Sic  bemerken  dabei,  dasz  nur  die  sterische  Anordnung  der 
Aminogruppe  an  dem  «-Kohlenstoff  noch  unbestimmt  ist  und 
dasz  für  die  Annahme  der  Aldehydgruppe  der  gleiche  Vorbe- 
halt wie  bei  den  Zuckern  gilt.  Bei  der  viel  gröszerer  Ver- 
breitung des  Traubenzuckers  in  der  Natur  wird  man  selbst- 
verständlich der  Annahme,  dasz  das  Glucosamin  sich  von  ihm 
ableite,  die  gröszere  Wahrscheinlichkeit  zumessen,  aber  der 
direkte  Beweis  dafür  fehlt  augenblicklich  noch. 

Der  Name  Glucosamin  ist  von  einigen  Autoren  in  Chitosamin 
abgeändert  worden.  FISCHER  und  LeuchS  sagen  aber,  dasz 
der  alte  von  LedderhoSE  gewählte  Name  Glucosamin  in  jeder 
Beziehung  verdient  rehabilitiert  zu  werden. 

SUNDWIK  1)  und  von  FÜRTH  und  SCHOLL  2)  erhielten  durch 
Behandlung  mit  rauchender  Salpetersäure  salpetersaure  Aether, 
sogenannte  Nitrochitine  und  FräNKEL  und  KELLY  s)  durch 
Behandlung  mit  Schwefelsäure  von  70  bis  72  0/0  Monoacetyl- 
chitosamin  und  Acetyldichitosamin. 

Wenn  man  Chitin  bis  auf  180°  mit  Kalilauge  erhitzt,  wird 
es  unter  Abspaltung  von  Essigsäure  in  Chitosan  *)  (Mykosin 
GilSON)  verwandelt.  Dieses  Spaltungsprodukt  ist,  wie  das 
Chitin,  unlöslich  in  Wasser  und  in  gewöhnlichen  Lösungs- 
mitteln. Es  besitzt  basische  Eigenschaften  und  bildet  mit 
Säuren  meist  in  Wasser  lösliche  Salze.  Demzufolge  löst  es 
sich  in  vielen  verdünnten  Säuren,  z.  B.  in  2  o/^iger  Essig- 
säure und  2 1/2  Voig^''  Salzsäure.  In  konzentrierter  Salzsäure 
ist  es  bei  der  gewöhnlichen  Temperatur  unlöslich.  Verdünnte 
Schwefelsäure  löst  Chitosan  auch  nicht  und  schlägt  es  aus 
Lösungen    anderer  verdünnter  Säuren  als  Chitosansulfat  nieder. 

Nach     LÖWY  5)      präzipitieren     auch      Phosphowolframsäure, 


')  E.  E.  SuNDWiK,  Zur  Constitution  des  Chitins,  Zeitschr.  f.  physiol.  Chem. 
5.   Bd.  (1881),  p.  387. 

2)  O.  VON  FÜRTH  und  E.MiL  Scholl,  Über  Nitrochitine.  Beilr.  zur  chem. 
Physiologie  und  Pathologie,  X.  Bd.  (1907),  p.   188. 

5)  S.  FräNKEL  und  A.  Kelly,  Beiträge  zur  Constitution  des  Chitins.  Sit- 
zungsber.  d.  kais.  Akad.  d.  Wiss.  CX.  Bd.    1901,   Abt.  II  b,  p.    I147. 

*)  F.  Hoppe-Seyler,  Über  Chitin  und  Cellulose.  Ben  d.  D.  chem.  Ges.  27. 
Jahrg.  1894,  p.  3329.  —  E.  Gilson,  Recherches  chimiques  sur  la  membrane 
cellulaire  des  champignons,   1.  c.   p.    11. 

^j  E.  LÖWY,  Über  krystaUinisches  Chitosansulfat,  Bloch.  Zeitschr.  23.  Bd. 
1910,  p.  47. 


Phosphomolybdäiisäure,  Jodquecksilberkalium,  Jodwisinutkalium, 
Pikrinsäure  und  Tannin  das  Chitosan  und  man  erhält  beim 
Schütteln  mit  Benzoyl-,  Benzosulfo-  und  Naphtalinsulfochlorid 
sehr  schwer  lösliche  Additionsprodukte.  Jodjodkaliumlösung 
färbt  Chitosan  einigermaszen  schmutzig  braunviolett,  aber  sehr 
verdünnte  Schwefelsäure  genügt  um  diese  Farbe  in  einem  sehr 
schönen,  dunkelen,  rotvioletten  umzuwandeln.  Chlorzinkjod  färbt 
Chitosan  blau  i)  und  Brom  scharlachrot  2). 

Hoppe-Seyler  3)  und  Ch.  Fischer  haben  Chitosan  durch 
Erhitzen  mit  Essigsäureanhydrid  in  einen  Körper  umgewandelt, 
der  Chitin  sehr  ähnlich  war.  Als  die  genannten  Forscher  diesen 
Körper  näher  untersuchten,  zeigte  es  sich  aber,  dasz  derselbe 
doch  kein  Chitin  war.  Nach  Ch.  FiSCHER  erhielt  er  nämlich 
drei  Acetylgruppen,  gegen  das  Chitin  zwei.  Mit  Propion- 
säureanhydrid  und  Benzoesäureanhydrid  bereiteten  HOPPE- 
Seyler  und  Ch.    Fischer  ähnliche  Chitosanderivate. 

Araki  ^),  LÖWY  6)  und  andere  haben  nachgewiesen,  dasz 
durch  Kochen  mit  Salzsäure  Chitosan,  wie  Chitin,  in  Gluco- 
samin  umgewandelt  wird.  Nebst  salzsaurem  Glucosamin  ent- 
stehen dabei  Essigsäure  und  Ameisensäure. 

Während  die  Struktur  und  Konfiguration  des  Glucosamins 
der  Hauptsache  nach  bekannt  sind,  sind  diese  von  dem  Chitin 
und  dem  interessanten  Spaltungsprodukt,  dem  Chitosan,  noch 
lange  nicht  aufgeklärt. 

Nach  Ledderhose  e)  ist  die  Formel  des  Chitins  wahrschein- 
lich Ci5  H26  N2  Ojo  und  die  Spaltung  in  Glucosamin  und  Essig- 
säure, Avelche  sie  durch  Kochen  mit  Salzsäure  erfährt,  sollte 
der  folgenden  Gleichung  entsprechen  : 

C,5  H26  N2  Oio  +  3  H2  O  =  2  Ce  Hi3  NO5  +  3  C2  H4  O2 
Chitin  Glucosamin         Essigsäure 


*)  C.     VAN    WissELiNGii,    Mikiochem.    Unters,  über  die  Zellwände  der  Fungi, 
1.  c.  p.  642. 

2)  O.    VON    Fürth    und    M.  Russo,  Über  kristallinische  Chitosanverbindungen 
aus  Sepienschulpen.  Beiträge  zur  ehem.  Physiol,  und   Pathol.  8.  Bd.  (1906),  p.  163. 

3)  F.    Hoppe-Seyler,    Ueber    Chitin    und  Cellulose,  1.  c.  —  Ueber  Umwandl- 
ungen des  Chitins.  Ber.  d.  D.  ehem.  Ges.   28.  Jahrg.  (1895),  P-  82. 

*)  F.  Araki,  Über  das  Chitosan,  Zeitschr.  f.  physiol,  Chemie,   20.  Bd.  (1895), 
p.  498- 
5)  1.  c. 
®;  G.  Ledderuose,  Über  Chitin  und  seine  Spaltungsprodukte,  1.  c. 


177 

Schmiedeberg  »)  bemerkt,  dasz  diese  Gleichung  nicht  richtig 
sein  kann,  dasz  wahrscheinlich  ein  Druckfehler  oder  Irrtum  sich 
eingeschlichen  hat  und  dasz  sie  vielmehr  lauten   muss  : 

Ci8  H30  N2  O12  +  4  H,  O  =  2  Ce  Hi3  NO5  +  3  Co  H4  O2. 

SUNDWIK  2)  betrachtet  das  Chitin  als  ein  reines  Aminderivat 
eines  Kohlenhydrats  der  allgemeinen  Formel  n  (C13  Hoq  0^)  und 
findet  es  sehr  wahrscheinlich,  dasz  seine  Formel  Cßo  Hjos  Ng  Ogg. 
n  H.O  ist. 

Araki  3)  gibt  dem  Chitin  die  Formel  Cis  H30  Ng  O12  unJ 
dem  Chitosan  die  Formel  C14  H26  Ng  O^).  Für  die  Umwandl- 
ungen, welche  das  Chitin  durch  Kochen  mit  konzentrierter 
Salzsäure  und  durch  Erhitzen  mit  Kalilauge  erfährt,  stellt  er 
die  beiden  folgenden  Gleichungen  auf: 

C,8  H30  Na  O12  +  4  Ho  O  =  2  Ce  Hi3  NO5  +  3  C2  H4  O, 
Chitin  Glucosamin         Essigsäure 

C,8  H30  N2  O12  +  2  H2  O  =  Cx4  H26  N2  0,0  +  2  Ca  H4  O2 
Chitin  Chitosan  Essigsäure 

Für  die  Zersetzung,  welche  Chitosan  durch  Kochen  mit  kon- 
zentrierter Salzsäure  erfährt,  gelangt  er  zu  der  folgenden 
Gleichung  : 

Ci4  Hoe  N2  Oio  +  2  H2  O  =  2  Ce  Hi3  NO5  +  C2  H4  O2 
Chitosan  Glucosamin        Essigsäure 

FräNKEL  und  Kelly  *)  kommen  auf  Grund  ihrer  Unter- 
suchungen zu  dem  Resultat,  dasz  die  Grundlage  des  Chitins 
Acetyl-n-Chitosamin  ist  und  dasz  das  Chitin  und  das  Chitosan 
keineswegs  die  angenommene  einfache  Zusammensetzung  besit- 
zen, sondern  vielmehr  höher  zusammengesetzte  stickstoffhaltige 
am  Stickstoff  acetylierte,  respektive  mit  Acetylacetessigsäure 
verbundene  Polysaccharide  sind. 

Nach  Offer  b)  is  das  Chitin  als  ein  polymères  Monoacetyldi- 
glucosamin  aufzufassen.  Die  Acetylgruppe  ist  am  Stickstoff 
gebunden  und  die  Bindung  der  beiden  Glucosaminreste  beruht 
einerseits  auf  der  Reaktion  zwischen  Aldehyd  und  Amin, 
andererseits  ist  der  zweite  Glucosaminrest  in  äthylenoxydartiger 
BindunsT  vorhanden. 


1)  O.    Schmiedeberg,    Über    die   chemische    Zusammensetzung   des    Knorpels. 
Arch.  f.  exp.  Pathol,  und  Pharmak.  28,  Bd.  (1891),   p.  355. 

2)  1.  c.  3)  1.  c.  *)  1.  c. 

5;  Th.   R.  Offer,  Über  Chitin,  Biochem.  Zeitschr.  7.   Bd.  (1908),  s.    117. 


178 

Irvine  1)  glaubt,  dasz  das  Chitinmolekül  C30  H50  N^  O^g  ist 
und  aus  einem  Molekül  Aminoglucose  und  drei  Molekülen 
Acetylaminoglucose  zusammengesetzt  ist,  welche  unter  Elimina- 
tion von  vier   Molekülen  Wasser  kondensiert  sind. 

Rothera  2)  behauptet,  dasz  seine  Resultate  betreffs  der 
Stickstoffbindung  im  Chitin  nicht  ohne  weiteres  mit  der  Ansicht 
in  Einklang  zu  bringen  sind,  dasz  das  Chitin  nur  ein  acetyliertes 
Glycosamin  darstellt. 

Hugo  Brach  3)  ist  zu  dem  Resultate  gelangt,  dasz  aus  Mono- 
acetylglucosaminen  bestehende  Viererkomplexe  die  kleinsten 
Bausteine  des  Chitins  sind.  Auf  je  ein  Stickstoffatom  kommt 
im  Chitin  ein  Essigsäurerest  und  ein  Glucosamin  vor.  Der  Abbau 
des  Chitins  zu  Monoacetylkomplexen  resp.  Glucosamin  und 
Essigsäure  vollzieht  sich  nach  BRACH  nach  der  Gleichung: 

(C32  H54  N4  Ooi)  X  +  3  (HoO)  X  =  4  (Ca  Hi5  NOe)  X   bzw. 
(C32  H54  N,  O2,)  X  +  7  (H.O)  X  =  4  (Ce  Hia  NO,)  x  +  4  (CH3 
COOH)  X    und    der    Übergang    des    Chitins  in  Chitosan  bei  der 
Kalischmelze  erfolgt  unter  Absprengung  der  Hälfte  der  in  Chitin 
vorhandenen  Essigsäuregruppen  nach  der  Gleichung: 

(C32  H54  N4  O21  )  X  +  2  (HoO)  X  =  (C28  H30  N4  Ol«)  X  +  2  (CH3 
COOH)  X.  Nach  Brach  kann  von  einer  Bindung  der  Essigsäure 
im  Chitin  in  Form  von  Acetessigsäure  nicht  gesprochen  werden, 
hingegen  ist  anzunehmen,  dasz  die  Essigsäure  in  säureamid- 
artiger  Form  am  Stickstoff  gebunden  ist  und  zwar  an  je  einem 
Stickstoffe  eine  Essigsäure.  Die  Gesammtmenge  des  im  Chitin 
vorhandenen  Stickstofïes  ist  bei  geeigneter  Hydrolyse  in  Form 
von  Glycosamin  nachweisbar  und  daneben  treten  keine  anderen 
reduzierenden  Kohlehydrate  auf.  Durch  die  Einwirkung  der 
salpetrigen  Säure  wird  der  Stickstoff  aus  dem  Chitosansulfat 
quantitativ  abgespalten,  wie  auch  WeSTER  *)  gefunden  hat. 
Nach  Brach  spricht  dieses  Verhalten  aber  nicht  gegen  die 
Bindung    von    Acetylkomplexen  an  primären  Aminogruppen  im 


^)  J.  C.  Irvine,  A  Polarimetrie  Method  of  Identifying  Chitin.  Joura.  of  the 
Chemical  Society  (1909)  XCV.  I.  p.   564. 

^)  C.  H.  Rothera,  Zur  Kenntnis  der  Stickstoffbindung  im  Eiweisz.  Beiträge 
zur  ehem.  Physiol,  und  Pathol.  5.  Bd.  (1904),  p.  442. 

^)  Hugo  Brach,  Untersuchungen  über  den  chemischen  Aufbau  des  Chitins, 
Bioehem.  Zeitschr.  38.  Bd.  (1912),  p.  468. 

*)  1.  c.  p.  27. 


179 

Chitosan,  bzw.  Chitininolekül.  Dagegen  spricht  diese  Tatsache 
gegen  die  MögUchkeit,  dasz  etwa  Stickstoffe  untereinander 
oder  mit  anderen  Teilen  des  Moleküls  durch  intramolekulare 
Bindung  verkettet  sind.  Daraus,  sowie  aus  dem  Umstände, 
dasz  im  Chitinmolekül  keine  von  Stickstoff  und  Acetyl  freien 
Kohlehydrate  vorhanden  sind,  ergibt  sich,  dasz  die  von  OFFER 
für  das  Chitin  aufgestellte  Formel  und  die  Annahme  einer 
Amin-Aldehyd-Verkettung  der  substituierten  Zucker  den  Tat- 
sachen nicht  entspricht.  Gröszere  Wahrscheinlichkeit  besitzt  die 
Annahme  von  Monocarbonylbindungen  nach  Art  der  von  Emil 
Fischer  z.  B.  für  Maltose  aufgestellten   Hypothese. 

Betreffs  des  Chitosans  erhielten  VON  FÜRTH  und  Russo  i) 
die  folgenden  Resultate  :  In  Abweichung  der  von  Araki  aufge- 
stellten Chitosanformel  fanden  sie,  dasz  das  Chitosan,  je  zwei 
N-Atomen  entsprechend,  etwa  13  C- Atomen,  26  H-Atome  und 
14  O- Atome  enthalten  dürfte  und  dasz  das  Molekül  mindestens 
zweimal,  vielleicht  aber  um  ein  Vielfaches  gröszer  ist,  als  der 
Gröszenordnung  der  ARAKI-schen  Formel  entspricht.  Nach  VON 
Fürth  und  Russo  entspricht  einem  N-Atom  annähernd  i  Molekül 
Essigsäure  und  3/4  Molekül  Glykosamin.  Das  Chitosan  vermag 
je  einem  N-Atom  entsprechend  ein  Molekül  HCl  zu  binden. 
Sein  Stickstoff  trägt  den  Charakter  eines  secundären  Amins. 
Bei  Benzoylierungsversuchen  nimmt  es,  je  einem  N-Atom 
entsprechend,  nur  eine  Benzoylgruppe  auf.  Alle  im  Chitosan- 
molekül  vorhandenen  Glykosaminkomplexe  scheinen  acetyliert 
zu  sein.  Daneben  dürfte  aber  noch  eine  kohlenstoffärmere 
acetylierte  Stickstoffverbindung  im  Molekül  vorkommen.  Ein 
erheblicher  Teil  seines  Sauerstoffs  dürfte  im  Molekül  in  anderer 
als  in  Hydroxy Iform  enthalten  sein.  Es  enthält  keine  Aldehyd- 
und  Carbonylgruppen.  VON  FÜRTH  und  RusSO  bemerken,  dasz 
das  freie  Chitosan  sich  leicht  unter  Sauerstoffabgabe  verändert. 

Nach  LüWY  2)  ist  das  Chitosan  tatsächlich  als  ein  polymères 
Monoacetyldiglucosamin  anzusehen.  Für  die  Molekulargrösze 
besitzt  man  vorläufig  keine  Anhaltspunkte,  doch  ergitbt  sich  aus 
dem  Schwefelsäurebindungsvermögen  [2  C14  Hge  Ng  Oxo  + 
3H2SO4  =  C28  H50  N4  Ol«  (H2S04)3  +  Hob],  dasz  min- 
destens   zwei    Monoacetyldiglucosamine    im  Chitosan  verbunden 

^)  1.  c.  S)  1.  c. 


i8o 

sein  müssen.  Die  Zusammensetzung  des  Chitosans  entspricht 
also  der  Formel  (Cgs  H50  N4  O19)  x  und  die  hydrolytische 
Spaltung  in  Glucosamin  und  Essigsäure  erfolgt  nach  der  Gleichung  : 
(C28  H50  N4  O,,)  X  +  5  X  H2  O  =  4  X  (Ce  H,3  NO5)  4-  2  X 
(CH3COOH).  Das  Chitosan  vermag  je  einem  Monoacetyldi- 
glucosaminkomplex  entsprechend  je  ein  Jod-  oder  Bromatom 
aufzunehmen. 

KOTAKE  und  Sera  1)  kommen  im  Zusammenhang  mit  Unter- 
suchungen über  neue  Glukosaminverbindungen  («-  und  (i-Lyko- 
perdin)  zu  der  Meinung  dasz  im  Chitin  vier  Glukosaminmoleküle, 
von  welchen  jedes  an  einer  Aminogruppe  acetyliert  ist,  mit 
einander  verbunden  sind  und  zwar  auf  die  folgende  Weise  : 


CHgOH 
I 
CH  OH 

I 
CH 


CHOH 
I 
CH  NH  CO  CH 


Aus  dem  Obenerwähnten  geht  hervor,  dasz  die  Ansichten  der 
Chemiker,  was  die  Zusammensetzung  des  Chitins  und  des  Chito- 
sans betrifft,  noch  lange  nicht  übereinstimmen.  Sowohl  für  das 
Chitin  wie  für  das  Chitosan  sind  die  aufgestellten  Formeln  ver- 
schieden. Die  Ansichten  über  die  Zahl  der  Acetylgruppen  im 
Chitin  gehen  auseinander.  Während  LedderhoSE,  Schmiede- 
BERG  und  Araki  im  Chitin  auf  zwei  N  drei  Acetyle,  Irvine 
auf  vier  N  drei  Acetyle,  OFFER  auf  zwei  N  ein  Acetyl  anneh- 
men, glaubt  Brach,  dass  im  Chitin  auf  vier  N  vier  Acetylen 
vorkommen.  Die  Ansichten  über  die  Bindung  der  Stick- 
stoffe und  der  Acetyl-  und  Glucosamingruppen  im  Chitin  und 
Chitosan  sind  sehr  verschieden.  Auch  die  Frage,  warum  beim 
Erwärmen    des    Chitins    in     konzentrierter     Kalilauge    bis    auf 


^)  Yashiro  Kotake  und  Yoshita  Sera,  Über  eine  neue  Glukosaminverbindung, 
zugleich  ein  Beitrag  zur  Konstitutionsfrage  des  Chitins.  Zeitschr.  für  physiol. 
Chemie,  S8.   Bd.  (1913),  p.   56. 


i8i 

1 80°   nur   ein  Teil  der  Acetylgruppe  abgespalten  wird,  ist  noch 
ungelöst. 

Die  mikrochemische  Untersuchung. 

Obschon  es  noch  viele  Lücken  in  unserer  chemischen  Kenntnis 
des  Chitins  gibt,  hat  die  makrochemische  Untersuchung  doch 
schon  viel  geleistet,  das  für  die  mikrochemische  Untersuchung 
Bedeutung  hat.  Schon  verfügen  wir  über  eine  sehr  empfindliche 
mikrochemische  Methode  zum  Nachweis  des  Chitosans,  des 
unlöslichen  Zersetzungsprodukts  des  Chitins,  aber  wie  es  sich 
unten  zeigen  wird,  brauchen  wir  uns  nicht  auf  diese  Methode 
zu  beschränken.  Neue  mikrochemische  Methoden  sind  unten 
beschrieben. 

Die  mikrochemische  Untersuchung  fand  bei  den  folgenden 
Objekten    statt,    nämlich  bei   10  pflanzlichen   Objekten   (Fungi): 

Agaricus  campestris  L. 

Polyporus   versicolor  L. 

Aspergillus  giganteus  Wehmer, 

Plasmodiophora  Brassicae  Woron. 

Peltigera  canina  Hoffm. 

Sphaerotheca  Mors  Uvae   (Schw.)  Berk,  et  Curt. 

Aecidium  nymphoides  DC. 

Roestelia  cancellata  Rebentisch  [Gymnosporangium  Sabi- 
nae   (Dicks)  Winter]. 

Telephora  terrestris  Ehrh. 

Scolecotrichum    (auf   Gurke) 
und  bei  zwei  tierischen  Objekten  : 

Crangon  vulgaris. 

Sepia  officinalis  (Sepia-Schale). 
Besonders    habe    ich  von  den  pflanzlichen  Objekten   die   fünf 
erstgenannten  benutzt.  Wie  die  tierischen  Objekte,  waren  diese 
wegen    des    beträchtlichen    Chitingehalts    für    das    Studium   der 
neuen   mikrochemischen   Methoden  sehr  geeignet. 

Bei  phytomikrochemischen  Untersuchungen  musz  man,  im 
Gegensatz  zu  dem,  was  bei  makrochemischen  Untersuchungen 
stattfindet,  einer  Auflösung  vorbeugen.  Dementsprechend  richten 
wir  bei  der  mikrochemischen  Nachweisung  des  Chitins  unsere 
Aufmerksamkeit  auf  das  Cliitosan,   sein   unlösliches  Zersetzungs- 

13 


-l82 

produkt,  das  im  Gegensatz  zu  Chitin  mit  vielen  Stoffen  reagiert. 

Reaction  zirm  Nachzveis  des  Chitosans  mit  Jod  und  Säuren. 
(Fig.  1.)  In  1898  habe  ich  1)  die  Forscher  auf  die  schöne 
Violettfärbung,  welche  das  Chitosan  mit  Jod  und  verdünnter 
Schwefelsäure  zeigt,  aufmerksam  gemacht.  Diese  Reaktion 
hatte  GiLSON  2)  bei  der  makrochemischen  Untersuchung  pflanz- 
licher Objekte  beobachtet.  Ich  habe  sie  für  die  mikrochemische 
Untersuchung  anwendbar  gemacht.  Die  angewandte  Methode 
ist  von  mir  und  später  von  anderen  beschrieben  worden.  Im 
Zusammenhang  hiermit  erlaube  ich  mir  einige  Bemerkungen  : 
Wie  schon  früher  erwähnt,  werden  die  Präparate  in  zuge- 
schmolzenen Glasröhrchen  bis  auf  1600  C  (unkorr.)  in  kon- 
zentrierter oder  500/Qiger  Kalilauge  erhitzt,  darauf  mit  absolu- 
tem oder  950/oigem  Alkohol  ausgewaschen  und  in  destilliertes 
Wasser  gebracht  und  schlieszlich  mit  Jodjodkaliumlösung  und 
sehr  verdünnter  Schwefelsäure  behandelt.  Die  Erwärmung  der 
Röhrchen  kann  natürlich  auf  verschiedene  Weise  stattfinden^ 
z.  B.  in  einem  Ölbade,  in  einem  Trockenschrank  oder  in  einem 
Schränkchen  von  Asbestpappe.  Bei  Anwendung  eines  Ölbades 
hing  ich  die  Röhrchen  in  Hüllen  von  Metalltuch  möglichst 
nahe  beim  Reservoir  des  Thermometers.  Überflüssig  und 
unpraktisch  ist  ein  Deckel  mit  Löchern  auf  dem  Ölbade, 
wie  einige  Autoren  abgebildet  haben.  Wenn  man  die  Röhr- 
chen aus  dem  Ölbade  herausnimmt,  hindert  ein  derartiger 
Deckel  nur. 

Die  Anwendung  zugeschmolzener  Röhrchen  und  besonders 
das  Auswaschen  mit  Alkohol  dient  dazu  die  Präparate  intakt 
zu  erhalten.  Nach  Umwandlung  des  Chitins  in  Chitosan  haben 
die  Präparate  viel  von  ihrer  Festigkeit  eingebüszt  und  die 
direkte  Übertragung  aus  der  konzentrierten  Kalilauge  ins  Wasser 
können  sie  nicht  mehr  ertragen.  Die  Anwendung  des  Alkohols 
leistet  ausgezeichnete  Dienste,  aber  bei  der  Übertragung  aus 
dem  Alkohol  ins  Wasser  zeigt  es  sich  noch  manchmal,  dasz 
die    Präparate    weniger    fest    sind    als   vorher.  Die  Behandlung 


1)  C.    VAN    WissELiNGH,    Mikrochem.    Unters,    über  die  Zelhvünde  der  Fungi, 

1.  c.  p.  639. 

^)  E.    Gn.soN,     Recliercheb    cliimiques    sur    la    membr.    cell,   des  champignons, 

1.   c.  p.    II. 


i83 

mit  verschiedenen  Reagenzien,  unter  anderen  mit  Jodjodkalium- 
lösung  oder  mit  verdünnter  Schwefelsäure,  macht  sie  wieder  fester. 
Anstatt  erst  Jodjodkaliumlösung  und  nachher  verdünnte 
Schwefelsäure  kann  man  auch  erst  verdünnte  Schwefelsäure 
und  dann  Jodjodkaliumlösung  hinzufügen.  Statt  verdünnter 
Schwefelsäure  kann  man  auch  andere  verdünnte  Säuren  oder 
ein  saures  Salz  anwenden,  z.  B.  verdünnte  Phosphorsäure, 
verdünnte  Selensäure  oder  Kaliumbisulfat.  Bei  vielen  Säuren 
ist  es  nicht  einerlei,  ob  man  erst  die  Jodjodkaliumlösung 
und  nachher  die  Säure  zuflieszen  lässt  oder  umgekehrt.  Dieses 
ist  nämlich  der  P'all  mit  verdünnter  Salzsäure  (2 1/2  ^/o),  verdünnter 
Essigsäure  (2  %),  Weinsteinsäure,  Zitronensäure  und  Benzoesäure. 
In  den  verdünnten  Lösungen  dieser  Säuren  löst  sich  das  Chitosan. 
Bringt  man  die  Präparate  auf  den  Objektträger  in  ein  kleines 
Quantum  der  Lösung  einer  dieser  Säuren,  so  findet  Lösung  des 
Chitosans  statt.  Fügt  man  darauf  JodjodkaUumlösung  hinzu,  so 
bildet  sich  ein  körniges,  rotviolettes  Präzipitat.  Behandelt  man  die 
Präparate  erst  mit  JodjodkaUumlösung  und  nachher  mit  der 
verdünnten  Lösung  einer  der  genannten  Säuren,  so  bleiben  die 
Präparate  intakt  und  zeigen   nur  die  schöne  Violettfärbung. 

Die  Farbe,  welche  Jod  in  Kombination  mit  sauer  reagieren- 
den Stoffen  hervorbringt,  ist  meist  rotviolett  (Kl.  et  V.  556^  bei 
Plasmodiophora  Brassicae  mit  Jod  und  Schwefelsäure).  Verschie- 
dene Ursachen  scheinen  die  Nuance  mehr  oder  weniger  modi- 
fizieren zu  können.  JodjodkaUumlösung  und  Kaliumbisulfatlösung 
rief  sogar  eine  blauviolette  Färbung  hervor. 

Wenn  man  die  Chitosanpräparate  mit  JodjodkaUumlösung  und 
sehr  verdünnter  Schwefelsäure,  z,  B.  i  o/oiger,  violett  gefärbt 
hat  und  darauf  661/2-  oder  76  "/oige  Schwefelsäure  hinzufügt, 
so  verschwindet  die  Violettfärbung.  Falls  die  Präparate  zellulose- 
haltige  Membrane  enthalten,  so  tritt  dann  bei  diesen  Blaufär- 
bung auf  (Fig.  2). 

Wie  oben  erwähnt,  zeigt  Chitosan  einen  basischen  Charakter 
und  enthält  gewisze  Atomgruppen  ;  es  geht  demzufolge  mit 
vielen  Stoffen  Verbindingen  ein.  Einige  dieser  Verbindungen 
sind  in  Wasser  löslich,  andere  dagegen  nicht.  Aus  den  wässerigen 
Lösungen  der  löslichen  Chitosansalzen  kann  das  Chitosan  durch 
viele  Stoffe  präzipitiert  werden.   Zu  diesen  Stoffen  gehören  auch 


i84 

die,  welche  für  die  Präzipitation  der  Alkaloide  benutzt  werden. 
Ich  bereitete  mit  2%iger  Essigsäure  eine  iVoig^  Lösung 
von  Chitosan,  das  aus  Chitin  von  Crangon  vulgaris  dargestellt 
war  und  das  durch  Präzipitation  gereinigt  war.  Diese  Lösung 
gab  mit  den  folgenden  Lösungen  Präzipitate  :  verdünnte 
Schwefelsäure  (Präzipitat,  das  aus  losen  Körnern  besteht), 
Jodjodkaliumlösung  (Jod  5,  Jodkalium  10,  Wasser  bis  100, 
violettes  Präzipitat),  Pikrinsäure  (1  :  too,  häutiges  Präzi- 
pitat), Picrolonsäure  (gesättigte  Lösung),  Trinitrokresol,  Kali- 
umquecksilberjodidlösung  (Mayer's  Reagens,  HgCl2  i,  KJ  4, 
Wasser  95),  Quecksilberchloridlösung  (1  :  20),  Goldchloridlösung 
(i  :  20),  Platinchloridlösung  (i  :  10),  Palladiumchlorürlösung  (i  : 
100),  Kaliumwismutjodidlösung,  Kaliumcadmiumjodidlösung, 
Phosphomolybdänsäurelösung  (häutiges  Präzipatat),  Phospho- 
wolframlösung  (häutiges  Präzipitat),  Ferrocyankaliumlösung  (1  :  lo, 
häutiges  Präzipitat),  FerricyankaUumlösung  (i  :  10,  häutiges 
Präzipitat),  Kaliumbichromatlösung,  Kaliumchromatlösung,  sehr 
verdünnte  Chromsäurelösung  und  Lösung  von  i,  2-naphtochinon- 
4-sulfosaurem  Natrium  (häutiges,  orangefarbenes  Präzipitat).  Mit 
10  Voiger  Tanninlösung  erhielt  ich  kein  Präzipitat.  Als  ich  aber 
eine  konzentriertere  Chitosanlösung  benutzte,  entstand  mit 
10  '^/oigev  Tanninlösung  ein  häutiges  Präzipitat  im  Überflusz, 

Wenn  man  anstatt  Chitosanlösungen  tierische  und  pflanzliche 
Präparate  benutzt,  in  welchen  auf  die  angegebene  Weise  das 
Chitin  in  Chitosan  umgewandelt  ist,  so  entstehen  durch  Behandl- 
ung mit  Präzipitiermitteln  dieselbe  Verbindungen,  welche  sich 
sonst  bei  der  Präzipitation  bilden.  Man  kann  dabei  konstatieren, 
dasz  die  Chitosanpräparate,  die  weniger  fest  sind  als  die 
ursprüngliche  Chitinpräparate,  wieder  fester  werden. 

Falls  die  Chitosanverbindungen  eine  intensive  Farbe  besitzen, 
kann  man  nach  Behandlung  mit  Reagenzien  die  Skeletteilen  der 
Tiere  und  die  Zellwände  der  Fungi,  die  ursprünglich  aus  Chitin 
bestanden  oder  chitinhaltig  waren,  an  der  erhaltenen  Farbe 
erkennen.  Falls  die  gebildete  Chitosanverbindung  farblos  ist,  so 
kann  man  versuchen,  den  Stoff,  der  durch  das  Chitosan  festge- 
legt ist,  in  eine  gefärbte  Verbindung  umzuwandeln.  Wenn 
solches  gelingt,  so  kann  man  die  ursprünglich  chitinhaltigen  Skelet- 
teile und  Zellwände  an  der  hervorgerufenen  Farbe  unterscheiden. 

Pikrinsäure  (Fig.  4),  Picrolonsäure,    Trinitronaplitol,    Trini- 


i85 

trokresol.  Wie  ein  wollener  oder  seidener  Faden  durch  eine 
Pikrinsäurelösungbleibendgelbgefärbtvvird.im  Gegensatz  zu  einem 
baunjwollenen,  welche  durch  Auswaschen  mit  Wasser  die  gelbe 
Farbe  bald  verliert,  so  werden  auch  tierische  und  pflanzliche 
Chitosanpräparate  bleibend  gelb  gefärbt,  während  zellulose- 
haltige  Zellwände  den  gelben  Farbstoff  nicht  festhalten.  Anstatt 
einer  Pikrinsäurelösung  kann  man  auch  Lösungen  von  Picrolon- 
säure,  Trinitronaphtol  und  Trinitrokresol  benutzen.  Die  Farbe 
ist  intensiver  je  nachdem  der  Chitosan-  oder  der  ursprüng- 
liche Chitingehalt  gröszer  ist.  Die  untersuchten  tierischen 
Präparate  färbten  sich  intensiv  gelb  und  von  den  pflanzlichen 
Objekten  zeigten  die  folgenden  intensive  Gelbfärbung:  Agaricus 
campestris,  Polyporus  versicolor,  Peltigera  canina,  Aspergillus 
giganteus  und  Plasmodiophora  Brassicae.  Bei  dem  letzten  Objekt 
bilden  die  gelb  gefärbten  Sporen  einen  Kontrast  mit  den  farblos 
bleibenden  Zellulosewänden  von  Brassica.  Die  gelbe  Farbe,  welche 
ich  bei  Agaricus  campestris  mit  Pikrinsäure,  Picrolonsäure,  Trini- 
trokresol und  Trinitronaphtol  erhielt,  stimmte  resp.  mit  Nr.  226,  201, 
211  und  176  der  Code  des  Couleurs  sow  Klincksieck  tX  Valette 
überein.  Wenn  man  Chitosanpräparate  durch  einen  der  vier  oben- 
genannten Stoffe  gelb  färbt  und  nachher  mit  Jodjodkaliumlösung 
und  verdünnter  Schwefelsäure  behandelt,  so  wird  die  gelbe  Farbe 
durch  die  bekannte  violette  ersetzt.  Chitin  wird  durch  die  vier 
obengenannten  Stoffe  nicht  gelb  gefärbt. 

Ferrocyanwasser  Stoff  säure.  (Fig.  3).  Ferrocyanwasserstoff- 
säure  bildet  mit  Chitosan  eine  unlösliche  Verbindung.  Auch 
wenn  man  Chitosanpräparate  in  eine  Lösung  von  Ferrocyan- 
kalium,  der  man  etwas  verdünnte  Schwefelsäure  zugefügt  hat, 
oder  erst  in  verdünnte  Schwefelsäure  und  später  in  i  "/oige 
Ferrocyankaliumlösung  bringt,  entsteht  die  Verbindung.  Man 
kann  die  Präparate  mit  Wasser  auswaschen  und  auskochen, 
ohne  dasz  sie  zersetzt  wird.  Wenn  man,  nachdem  man  auf 
diese  Weise  das  Ferrocyankalium  und  die  nicht  gebundene 
Ferrocyanwasserstoffsäure  sorgfältig  entfernt  hat,  die  Präparate 
mit  einer  Lösung  eines  Ferrisalzes,  z.  B.  des  Ammoniumferri- 
sulfats,  behandelt,  so  wird  Berlinerblau  gebildet.  Diese  unlös- 
liche Verbindung  entsteht  in  äuszerst  feiner  Verteilung  in  den 
Skeletteilen  oder  Zellwänden,  so  dasz  diese  sehr  gleichmäszig 
blau  gefärbt  werden  (Kl.  et  V.  401,  402  und  406).     Die  blaue 


i86 

Farbe  ist  stärker,  je  nachdem  der  Chitosan-  resp.  Chitingehalt 
gröszer  ist.  Die  untersuchten  tierischen  Chitosanpräparate 
werden  dunkelblau  gefärbt  und  das  ist  auch  mit  den  Chitosan- 
präparaten  von  Agaricus  campestris,  Polyporus  versicolor,  Pel- 
tigera  canina,  Aspergillus  giganteus  und  Plasmodiophora  Bras- 
sicae  der  Fall.  Bei  dem  letzten  Objekt  beobachtet  man  die 
blaugefärbten  Sporen  inmitten  des  farblos  gebliebenen  Parenchyms. 

Die  Verbindung  der  Ferrocyanwasserstoffsäure  mit  dem  Chi- 
tosan wird  durch  Jodjodkaliumlösung  und  verdünnte  Schwefel- 
säure nicht  zersetzt.  Die  mit  Ferrocyanwasserstoffsäure  behan- 
delten Chitosanpräparate  werden  dadurch  nicht  violett  gefärbt. 
Wenn  man  Chitinpräparate  auf  die  obenbeschriebene  Weise 
mit  Ferrocyanwasserstoffsäure  und  einem  Ferrisalz  behandelt, 
tritt  keine  Blaufärbung  auf. 

Feryicyanwasserstoffsäiire.  (Fig.  3).  Anstatt  sukzessiver 
Behandlung  mit  Ferrocyanwasserstoffsäure  und  einem  Ferrisalz 
kann  man  auch  sukzessive  Behandlung  mit  Ferricyanwasserstoff- 
säure  und  einem  Ferrosalz  anwenden.  Man  verfährt,  wie  oben 
angegeben  ist,  aber  benutzt  statt  Ferrocyankalium  Ferricyan- 
kalium  und  statt  Ammoniumferrisulfat  ein  Ferrosalz,  z.  B. 
Ammoniumferrosulfat.  Anstatt  Berlinerblau  entsteht  Turnbull  's 
Blau.  Die  Methode  führt  zu  ähnlichen  Resultaten  wie  die  vorige 
und  die  Empfindlichkeit  beider  ist  auch  ungefähr  dieselbe. 
Zellulose  und  Chitin  werden  nicht  gefärbt. 

Phosphomolybdänsäure.  (Fig.  3).  Mit  Phosphomolybdänsäure 
bildet  Chitosan  eine  unlösliche  Verbindung,  die  auch  entsteht, 
wenn  man  Chitosanpräparate  in  eine  lO/^ige  Lösung  von 
Phosphomolybdänsäure  bringt.  Wenn  man  die  Präparate  später 
mit  Wasser  auswäscht  oder  auskocht,  um  nicht  gebundene 
Phosphomolybdänsäure  zu  entfernen,  und  darauf  in  sehr  ver- 
dünnte Zinnchlorürlösung  bringt,  so  färben  alle  Skeletteile  oder 
Zellwände,  die  aus  Chitosan  bestehen  oder  chitosanhaltig  sind, 
sich  blau  (Kl.  et  V.  401,  402,  403,  406,  432,  437).  Die  blaue 
Farbe  ist  dunkler,  je  nachdem  der  Chitosangehalt,  resp.  der 
Chitingehalt,  gröszer  ist.  Dunkel  ist  die  Farbe  bei  den  unter- 
suchten tierischen  Produkten  und  bei  Agaricus  campestris, 
Polyporus  versicolor,  Peltigera  canina,  Aspergillus  giganteus 
und  Plasmodiophora  Brassicae.  Die  Zellulosewände  bleiben 
vollkommen    farblos.    Wenn    diese    sich    neben  chitosanhaltigen 


i87 

befinden,  wie  bei  der  Untersuchung  von  Plasmodiophora  Brassicae 
der  Fall  ist,  so  kann  man  beide  sehr  deutlich  von  einander 
unterscheiden.  Chitin  wird  nicht  blau  gefärbt. 

Anstatt  der  Phosphomolybdänsäurelösung  kann  man  auch 
eine  Natriumphosphomolybdänatlösung  und  verdünnte  Schwefel- 
säure anwenden.  Man  legt  die  Präparate  erst  in  verdünnte 
Schwefelsäure  und  behandelt  sie  darauf  mit  i  Vo^g^r  Natrium- 
phosphomolybdänatlösung. 

Anstatt  der  Zinnchlorürlösung  kann  man  auch  andere 
reduzierende  Stoffe  benutzen,  um  Blaufärbung  hervorzurufen, 
z.  B.  Ferrosulfat  oder  Wasserstoff  in  statu  nascenti.  Zinnchlorür- 
lösung verdient  aber  den  Vorzug.  Ihre  Anv/endung  ist  bequem 
und  führt  schnell  zum  Ziel. 

Phosphowolframsäure.  Mit  Phosphowolframsäure  kann  man 
bei  Chitosanpräparaten  eine  ähnliche  Reaktion  hervorrufen,  wie 
mit  Phosphomolybdänsäure.  Nach  Behandlung  mit  einer  i  o/^- 
igen  Phosphowolframsäurelösung,  nach  Auswaschen  mit  Wasser 
und  nach  langem  Erwärmen  mit  verdünnter  Zinnchlorürlösung 
bekommt  man  Blaufärbung  (Kl.  et  V.  437).  Diese  Reaktion 
ist  weniger  empfelungswert  als  die  mit  Phosphomolybdänsäure, 
mittels  welcher  man  die  Färbung  schnell  und  ohne  Erwärmen  erzielt. 

Goldchlorid,  H  Au  CI4,  4  H2  O  (3  Hg  O).  Mit  Goldchlorid 
geht  Chitosan  eine  unlösliche  Verbindung  ein,  die  auch  entsteht, 
wenn  man  tierische  oder  pflanzliche  Chitosanpräparate  in  Gold- 
chloridlösung bringt.  Wie  bekannt,  erzeugt  Oxalsäure  beim 
Erwärmen  in  stark  verdünnter  Goldchloridlösung  zunächst  eine 
blaue  Färbung,  welche  allmählich  in  einen  rotbraunen  Nieder- 
schlag von  metallischem  Gold  übergeht.  Eine  gleiche  Reaktion 
bewirkt  Eisenvitriol-  oder  Eisenchlorürlösung  schon  in  der 
Kälte.  Zinnchlorürlösung  verursacht  in  sehr  verdünnter  Gold- 
chloridlösung eine  purpurrote  bis  rotbraune  Färbung.  In  kon- 
zentrierteren  Goldchloridlösungen  bewirkt  dieses  Reagens  einen 
dunkelpurperroten,  bisweilen  rotbraunen  Niederschlag  eines 
Gemisches,  welches  als  Cassiusschtv  Goldpurpur  oder  als 
Mineralpurpur  bezeichnet  wird.  Dasselbe  besteht  nach  ZsiGMONDY 
aus  zinnoxydhaltigem,  fein  verteiltem,  kolloidalem  Gold,  bzw.  aus 
einem  Gemenge  von  kolloidaler  Zinnsäure   mit  kolloidalem  Gold. 

Wenn  man  Chitosanpräparate  mit  Goldchlorid  behandelt  und 
mit    Wasser    sorgfältig  auswäscht  oder  auskocht,  um  das  nicht 


gebundene  Goldchlorid  zu  entfernen,  und  nachher  mit  Oxal- 
säure-, Ferrosulfat-  oder  Zinnchlorürlösung  behandelt,  so  kann 
man  bei  denselben  ähnliche  Färbungen  wahrnehmen,  wie 
obenerwähnt,  nämlich  nach  schwachem  Erwärmen  mit  Oxal- 
säure blauviolett  oder  rotviolett  (Kl.  et  V.  487 — 587),  mit  Fer- 
rosulfat meist  blau  (407)  und  mit  verdünnter  Zinnchlorürlösung 
violett  (502),  rotviolett,  orangerot  oder  orange  (127 — 128).  Die 
Färbungen,  die  Goldchlorid  in  Kombination  mit  reduzierenden 
Stoffen  bei  Chitosanpräparaten  hervorruft,  sind  im  allgemeinen 
sehr  dunkel.  Ich  bemerke,  dasz  oft  auch  bei  dem  Zellinhalt 
Färbung  eintritt,  was  die  Untersuchung  erschwert.  Verholzte 
Zellwände  werden  durch  Goldchlorid  violett  gefärbt.  Chitin 
und  Zellulose  werden   nicht  gefärbt. 

Tannin.  Tannin  geht  mit  Chitosan  eine  Verbindung  ein. 
Demzufolge  bemerkt  man,  dasz  Chitosanpräparate  in  lo/oiger 
Tanninlösung  ein  ganz  anderes  Aussehen  bekommen.  Wenn 
man  die  mit  Tanninlösung  behandelten  Präparate  wiederholt 
sorgfältig  mit  Wasser  auswäscht  und  später  mit  Ferriacetat- 
lösung  behandelt,  färben  sie  sich  schwärzlichblau,  während 
man  mit  Kaliumbichromat-  und  Uranacetatlösungen  braune 
Färbungen  erhält. 

Für  den  Nachweis  des  Chitosans,  resp.  des  Chitins,  kann 
ich  aus  verschiedenen  Ursachen  Tannin  nicht  empfehlen.  Die 
Färbungen,  welche -Tannin  in  Kombination  mit  Gerbstoffrea- 
genzien den  Chitosanpräparaten  erteilt,  sind  verhältnismäszig 
schwach.  Aus  den  nicht  chitosanhaltigen  Zell  wänden  kann 
man  das  Tannin  nicht  leicht  entfernen,  so  dasz  manchmal  auch 
diese  mit  Ferriacetatlösung  eine  schwärzlichblaue  Farbe  zeigen. 
Wenn  man  die  Präparate  mit  Wasser  auskocht,  wird  die 
Tanninreaktion  bei  den  chitosanhaltigen  Wänden  schwächer. 
Das  Tannin  wird  dem  Chitosan  entzogen.  Das  Chitosan  scheint 
also  mit  dem  Tannin  nur  eine  lose  Verbindung  einzugehen. 
Chitosanpräparate,  die  man  mit  Tanninlösung  behandelt  hat, 
färben  sich  mit  Jodjodkaliumlösung  und  verdünnter  Schwefel- 
säure violett.  Das  Eintreten  dieser  Reaktion  wird  deshalb  durch 
das  Tannin  nicht  verhindert. 

Salpetrige  Säure.     BRACH   1)     hat  betont,  das  obschon  man 

»)  1.  c. 


i89 

annehmen  musz,  das  im  Chitosanmolekül  Acetylgruppen  an 
primairen  Aminogruppen  gebunden  sind,  der  Stickstoff  durch 
die  Einwirkung  der  salpetrigen  Säure  doch  quantitativ  abgespalten 
wird.  In  Übereinstimmung  hiermit  findet,  wenn  man  ein  Chitos- 
anpräparat  in  Kaliumnitritlösung  legt  und  verdünnte  Schwefel- 
säure zufügt,  Gasentwicklung  und  Lösung  des  Präparates  statt. 
Diese  Lösung  ist  vollständig,  wenn  das  Präparat  ganz  aus 
Chitosan  besteht,  während,  wenn  solches  nicht  der  Fall  ist,  ein 
unlöslicher  Rest  zurückbleiben  kann.  Chitin  zeigt  in  Kalium- 
nitritlösung und  verdünnter  Schwefelsäure  keine  Änderung. 

1,2  -  Naphtochinon  -  4  -  siilfosaurcs  Natrium  1).  (Fig  5).  Wie 
bekannt,  ist  1,2  -  naphtochinon  -  4  -  sulfosaurcs  Natrium  zur 
Identifizierung  von  Aminoverbindungen  empfohlen  worden.  Eine 
schwach  saure  Lösung  von  Anilin  in  Essigsäure  z.  R.  gibt  mit 
einer  Lösung  von  1,2  -  naphtochinon  -  4  -  sulfosaurem  Natrium 
ein  orangerotes  kristallinisches  Präzipitat. 

O  00 


;0  /    \/    \:0  /\/\.OH 

+  CeIl5NHa->S03HNa  + 


SOgNa  NH.  CgHp  N.CgHg 

Obschon  die  meisten  Chemiker  annehmen,  dasz  der  Stick- 
stofï  im  Chitosan  secundair  gebunden  ist,  habe  ich  doch 
untersucht,  ob  genanntes  Reagens  für  den  mikrochemischen 
Nachweis  des  Chitosans  dienen  konnte.  Eine  schwach  saure 
Lösung  von  Chitosan  in  Essigsäure  gibt  mit  einer  Lösung  von 
1,2  -  naphtochinon  -  4  -  sulfosaurem  Natrium  ein  zimtfarbenes 
Präzipitat.  Wenn  man  tierische  oder  pflanzliche  Chitosanprä- 
parate  in  eine  derartige  Lösung  bringt,  so  nehmen  sie  allmäh- 
lich eine  zimtbraune  Farbe  an  (Kl.  et  V.  orange  102,  103,  106, 
107,  126),  die  intensiver  ist,  je  nachdem  die  Objekte,  mehr 
Chitosan  enthalten.  Zu  den  Objekten,  bei  welchen  die  Farbe 
sehr  intensiv  wird,  gehören  die  beiden  tierischen  Objekte  und 
von  den  pflanzlichen  Objekten  Agaricus  campestris,  Polyporus 
versicolor,  Peltigera  canina,  Aspergillus  giganteus  und  Plas- 
modiophora    Brassicae.     SchAvaches  Erwärmen  beschleunigt  die 


*)  Th.    Weyl,    Die    Methoden  der  Organischen  Chemie,  2.  Bd.  (Bes.  Teil),  2. 
Abt.  (191 0.  P-   1305- 


Reaktion.  Bei  der  Untersuchung  von  Plasmodiophora  Brassicae 
fallen  die  orangefarbenen  Sporen  inmitten  des  farblosen  Paren- 
chyms  sehr  auf.  Die  gewöhnlichen  Zellulosewände  färben  sich 
nicht.  Auch  bleibt  Chitin  in  einer  Lösung  von  1,2  -  naphto- 
chinon  -  4  -  sulfosaurem   Natrium   farblos. 

Wenn  man  die  orange  gefärbten  Präparate  mit  verdünnter 
Salzsäure  oder  Schwefelsäure  behandelt,  so  wird  die  Farbe 
wenig  modifiziert.  Bringt  man  sie  aber  in  verdünnte  Kalilauge 
oder  Salmiakgeist,  so  wird  die  Orangefarbe  in  Olivengrün  um- 
gewandelt (Kl.  et  V.  gelb  202,  203,  207).  Durch  Jodjodkalium- 
lösung und  verdünnte  Schwefelsäure  werden  die  orangefarbenen 
Präparate  nicht  violett  gefärbt. 

ScJiJvefelkohlenstoff.  Schwefelkohlenstoff  reagiert  mit  primären 
und  sekundären  Aminen.  Mit  primären  und  secundären  Aminen 
der  alipathischen  Reihe  bildet  er  alkylierte  resp.  dialkylierte 
Dithiokarbaminsäure  : 

2C2H5.NH2  +  CS2     ->     C0H5.NH.CSSH,   H2N.C2H5 

Athylamin  äthyldithiokarbaminsaures    Äthylamin. 

2(C2H5)2NH  +  CS3     -^     (CoH.5)2N.CSSH,    HN(C2H5)2 

Diäthylamin.  di.Hthyldithiokarbaminsaures   Diälhylamin. 

Es  lag  deshalb  auf  der  Hand  zu  untersuchen,  ob  Schwefel- 
kohlenstoff auch  mit  Chitosan  reagiert.  Es  zeigte  sich,  dasz 
das  der  Fall  war.  Weil  das  Reaktionsprodukt  unlöslich  ist, 
behalten  die  Präparate  vollkommen  ihre  Struktur.  Wenn  man 
Chitosanpräparate  aus  absolutem  Alkohol  in  Schwefelkohlenstoff 
überträgt  und  lange  hiermit  in  einem  Wasserbade  erwärmt,  so 
zeigt  CS  sich,  dasz  das  Verhalten  Reagenzien  gegenüber  sich 
ganz  geändert  hat.  Mit  Jodjodkaliumlösung  und  verdünnter 
Schwefelsäure  bekommt  man  keine  Violettfärbung  mehr;  die 
Präparate  färben  sich  gelb  bis  braun  ;  in  verdünnter  Essigsäure, 
verdünnter  Salzsäure  und  in  salpetriger  Säure  (Kaliumnitrit  mit 
verdünnter  Schwefelsäure)  findet  keine  Auflösung  mehr  statt. 

Alkylierung.  Jodmethyl  lagert  sich  in  der  Mehrzahl  der 
Fällen  an  primäre,  sekundäre  und  tertiäre  Basen  an.  Primäre 
und  sekundäre  Basen  liefern  Jodhydrate  der  methylierten  Basen, 
aus  welchen  Verbindungen  durch  Alkali  die  freien  methylierten 
Amine  ausgeschieden  werden  : 


R.NHa  4-»JCH3  ->   ^^^    >  NII.JII  (|-    KOH)  ^>  ^^    >  NH 
RjNH  +  JCH3  ->     R    >  N.JII  (+    KOII) ->    R   >   N 

CH3  ^Hg 

Tertiäre    Basen    liefern    durch    Alkali    nicht  zerlegbaren  substi- 
tuierten Ammoniumjodide  : 

R  >   N  +  JCH3  — >-  R  >   N    <   ?"» 

Nimmt  man  bei  der  Methylierung  eines  primären  Amins  den 
entstehenden  Jodwasserstoff  durch  Alkali  fort,  so  gelangt  man 
durch  weitere  Einwirkung  von  Jodmethyl  und  Alkali  stufen- 
weise bis  zum  Jodid  der  quaternären   Base. 

Es  lag  auf  der  Hand  zu  untersuchen,  welche  Änderungen  das 
Chitosan  erfährt,  wenn  man  es  abwechslungsweise  einige  Male 
mit  Jodmethyl  und  mit  Alkali  behandelt.  Die  Chitosanpräparate 
wurden  aus  absolutem  Alkohol  in  das  Jodmethyl  übertragen  und 
lange  mit  diesem  und  darauf  mit  alkoholischer  Kalilauge  er- 
wärmt. Dreimal  wurde  solches  wiederholt.  Das  Resultat  dieser 
Versuche  war,  dasz  in  allen  Fällen  sowohl  bei  tierischen  als 
pflanzlichen  Objekten  das  Chitosan  in  ein  Produkt  umgewan- 
delt wurde,  das  auch  unlöslich  war,  so  dasz  die  Präparate  bei 
zweckmäsziger  Behandlung  intakt  blieben,  aber  das  Reagenzien 
gegenüber  sich  auf  ganz  andere  Weise  als  Chitosan  verhielt. 
Jodjodkaliumlösung  und  verdünnte  Schwefelsäure  rief  keine 
Violettfärbung  mehr  hervor;  die  Präparate  färbten  sich  orange. 

Weil  das  Übertragen  ins  Wasser  den  Präparaten  manchmal 
schadet,  ist  es  erwünscht  sie  mit  Alkohol  und  Wasser  auszuwaschen 
und  darauf  mit  Jodjodkaliumlösung  und  verdünnter  Schwefelsäure 
zu  behandeln. 

Acylieyting.  Wie  schon  erwähnt,  kommt  im  Chitosan  primär 
oder  secundär  gebundener  Stickstoff  vor.  Auch  ist  es  möglich, 
dasz  wie  im  Glucosamin  auch  im  Chitosan  Hydroxylgruppen  an- 
wesend sind.  Man  kann  deshalb  erwarten,  dasz  Chitosan  mit 
Säurechloriden  und  Säureanhydriden  neue  Verbindungen  bilden 
wird,  nämlich  zusammengesetzten  Äther  oder  Aminosäuren. 
Einige  Chemiker  haben  schon  durch  Acylierung  mit  Essig- 
säureanhydrid und  Propionsäureanhydrid  Derivate  von  Chitosan 
erhalten.    Es    lag    deshalb    auf    der    Hand    auch    den  Wert  der 


192 

Acylierung   für    die  mikrochemische   Untersuchung  zu  studieren. 

Mit  verschiedenen  Stoffen  habe  ich  Acylierungsversuche  ange- 
stellt, nämlich  mit  Chloriden  von  Säureradikalen  :  Acethylchlorid 
und  Benzoylchlorid  und  mit  Anhydriden  von  Säuren  :  Essigsäure-, 
Bernsteinsäure-,  Benzoesäure-  und  Phtalsäureanhydrid.  Die 
Chloride  der  Säureradikale  liesz  ich  bei  der  gewöhnlichen 
Temperatur  auf  die  Chitosanpräparate  einwirken  und  die 
Säureanhydride  unter  Erwärmen  im  Wasserbade.  Die  Säurechloride 
liesz  ich  als  solche  einwirken.  Das  flüssige  Essigsäureanhydrid 
benutzte  ich  auch  meist  als  solches,  aber  auch  in  alkoholischer 
Lösung.  Die  festen  Säureanhydride  wendete  ich  in  Lösung  an. 
Für  Lösungsmittel  dienten  absoluter  Alkohol,  Benzol  und  Toluol. 
Die  Lösungen  enthielten  gewöhnlich  5  0/0  Anhydrid.  Freilich 
bilden  sich  beim  Gebrauch  vom  absoluten  Alkohol  als  Lösungs- 
mittel allmählich  zusammengesetzte  Äther  und  deshalb  scheint 
seine  Anwendung  weniger  rationell.  Die  Acylierung  wird  aber 
durch  den  Alkohol  nicht  verhindert. 

Bei  den  obenerwähnten  Versuchen  musz  man  darauf  achtgeben, 
dasz  die  Flüssigkeit  aus  welcher  man  ein  Präparat  nimmt, 
mischbar  ist  mit  der,  in  welche  man  es  überträgt.  Man  musz 
z.  B.  kein  Präparat  direkt  aus  Wasser  in  Benzol  oder  Toluol  bringen, 
sondern    man  musz  es  erst  mit  absolutem  Alkohol  auswaschen. 

Die  Acylierung  führte  im  allgemeinen  zum  Resultate,  dasz 
das  Chitosan  in  eine  in  Wasser  unlösliche  Verbindung  umge- 
wandelt wurde,  während  die  Zelhvände  vollkommen  intakt 
blieben.  Die  neuen  Körper,  welche  man  bei  den  Acylierungs- 
versuchen  erhält,  verhalten  sich  Reagenzien  gegenüber  anders 
als  das  Chitosan,  während  sie  untereinander  auch  verschieden 
sind,  was  mit  den  eingeführten  Säureresten  zusammenhängt. 
Deshalb  werde  ich  erst  die  Resultate,  welche  das  Acetylieren 
lieferte,  erwähnen. 

Nach  dem  Acetylieren  verhalten  sich  die  Präparate  verschie- 
denen Reagenzien  gegenüber,  als  ob  sie  aus  Chitin  beständen 
oder  chitinhaltig  wären.  Hierbei  musz  ich  aber  bemerken,  dasz  man 
doch  nicht  annehmen  darf,  dasz  man  Chitin  wiederbekommen  hätte- 

Wenn  man  die  acetylierten  Präparate  mit  Jodjodkaliumlösung 
behandelt,  so  färben  sie  sich  gelb  oder  orange  ;  nach  Hinzufügung 
von  verdünnter  Schwefelsäure  geht  die  Farbe  aber  nicht  in 
violett     über.     Wie     Chitin,     widerstehen     die      Präparate    eine 


^93 

Erwärmung  bis  auf  300  0  C  in  Glyzerin,  während  Chitosan- 
präparate  dadurch  zersetzt  und  gelöst  werden.  Verschiedene 
Reaktionen,  welche  Chitosan  zeigt,  kann  man  bei  den  Präparaten 
nicht  mehr  hervorrufen.  Wenn  man  sie  z.  R.  hintereinander  mit 
Ferrocyanwasserstoffsäure  (Ferrocyankaliumlösung  und  verdünnte 
Schwefelsäure)  und  mit  einer  Lösung  eines  Ferrisalzes  oder 
mit  Phosphomolybdänsäure  und  sehr  verdünnter  Zinnchlorürlösung 
behandelt,  so  färben  sie  sich  nicht  mehr  blau.  In  salpetriger 
Säure  (Kaliumnitritlösung  und  verdünnte  Schwefelsäure)  lösen 
sich  die  Präparate  nicht  mehr.  Auch  in  verdünnter  Essigsaure 
und  verdünnter  Salzsäure  sind  sie  unlöslich  geworden. 

Wenn  man  die  Präparate  wieder  mit  konzentrierter  oder 
500/oiger  Kalilauge  erwärmt,  entsteht  wieder  Chitosan.  Wenn 
man  sie  darauf  mit  absolutem  Alkohol  auswäscht  und  mit 
Jodjodkaliumlösung  und  verdünnter  Schwefelsäure  behandelt, 
so  zeigen  sie  wieder  die  schöne  Violettfärbung  der  Chitosans. 
Auch  die  anderen  Reaktionen,  welche  dem  Chitosan  zukommen, 
wie  die  Blaufärbung  mit  Ferrocyanwasserstoffsäure  und  einem 
Ferrisalz  und  mit  Phosphomolybdänsäure  und  Zinnchlorür,  kann 
man  wieder  bei  den  Präparaten  hervorrufen.  Verdünnte  Essig- 
säure und  verdünnte  Salzsäure  lösen  die  Präparate  wieder 
ganz  oder  teilweise  auf. 

Das  Benzoylieren  führt  zu  ähnlichen  Resultaten  wie  das 
Acetylieren.  Nach  dem  Benzoylieren  ist  das  Chitosan  in  eine 
Verbindung  umgewandelt,  die  sich  mit  Jodjodkaliumlösung 
gelb  oder  braun  färbt,  welche  Farbe  durch  Hinzufügung  ver- 
dünnter Schwefelsäure  nicht  in  violett  übergeht.  Die  benzoylierten 
Präparate  werden  durch  Ferrocyanwasserstoffsäure  und  ein 
Ferrisalz,  durch  Ferricyanwasserstoffsäure  und  ein  Ferrosalz 
und  durch  Phosphomolybdänsäure  und  Zinnchlorür  nicht  blau 
gefärbt.  In  verdünnter  Essigsäure  und  verdünnter  Salzsäure 
sind  sie  unlöslich.  Wenn  man  sie  mit  konzentrierter  Kalilauge 
erwärmt  hat,  so  verhalten  sie  sich  wieder  wie  Chitosanpräparate  ; 
Jodjodkaliumlösung  und  verdünnte  Schwefelsäure  z.  B.  rufen 
wieder  Violettfärbung  hervor. 

Die  mit  i,2-naphtochinon-4-sulfosaurem  Natrium  behandelten 
Chitosanpräparate  lösen  sich  unter  Gasentwicklung  in  salpetriger 
Säure.  Wenn  man  sie  durch  Erwärmen  mit  Essigsäureanhydrid 
oder    mit  einer  alkoholischen  Benzoesäureanhydridlösung  acety- 


194 

liert  oder  benzoyliert,  so  zeigen  sie  keine  Änderung  ;  nach  der 
Acylierung  haben  sie  auch  ihre  Orangefarbe  behalten,  aber  sie 
widerstehen   dann   der  Einwirkung  der  salpetrigen   Säure. 

Mit  Dikarbonsäureanhydriden  erhielt  ich  zum  Teil  andere 
Resultate  als  mit  Monokarbonsäureanhydriden.  Phtalsäureanhy- 
drid  reagiert  mit  Aminen  und  mit  Alkoholen.  Es  bildet  z.  R. 
mit  AniUn  Phtalanilsäure  COOH.  Cg  H4.  CO.  NH.  Cg  H5  und 
mit  primären  und  sekundären  Alkoholen  in  Sodalösung  lös- 
liche Ester  : 

Ce  H4<(^^>0  +  R.  CH,  O  H  -->  Q  H,<^^OCH,  R 

Beim  Acylieren  von  Chitosanpräparaten  mit  Phtalsäurean- 
hydrid  erhielt  ich  die  folgenden  Resultate:  Nach  Erwärmen 
mit  einer  Lösung  von  Phtalsäureanhydrid  färben  die  Präparate 
sich  mit  Jodjodkaliumlösung  gelb  oder  orange,  welche  Farbe  durch 
verdünnte  Schwefelsäure  nicht  in  violett  übergeht.  Durch  Ferro- 
cyanwasserstofïsaure  und  ein  Ferrisalz,  durch  Ferricyanwasser- 
stoffsäure  und  ein  Ferrosalz  und  durch  Phosphomolybdänsäure 
und  Zinnchlorür  werden  sie  nicht  blau  gefärbt.  In  verdünnter 
Essigsäure  (2  "/o)  und  in  verdünnter  Salzsäure  sind  die  Präpa- 
rate unlöslich.  Auch  in  salpetriger  Säure  lösen  sie  sich  nicht. 
Sie  sind  aber  löslich  in  verdünnter  Kalilauge  (4  X  N)  und  in 
Sodalösung.  Die  Auflösung  ist  vollständig  oder  ein  unlöslicher 
Rest  bleibt  zurück  (Plasmodiophora  Brassicae).  Die  Löslichkeit 
in  verdünnten  Alkalien  und  kohlensauren  Alkalien  bildet  einen 
Unterschied  mit  den  Resultaten  der  Acetylierung  und  Ben- 
zoylierung. 

Beim  Erwärmen  der  Chitosanpräparate  mit  einer  Lösung  von 
Bernsteinsäurennhydrld  bekommt  man  ähnliche  Resultate  wie 
mit  Phtalsäureanhydrid.  Nach  der  Behandlung  werden  die 
Präparate  durch  Jodjodkaliumlösung  gelb  oder  orange  gefärbt 
und  diese  Farbe  geht  durch  Hinzufügung  von  verdünnter 
Schwefelsäure  nicht  in  violett  über.  In  verdünnter  Essigsäure 
und  verdünnter  Salzsäure  findet  keine  Lösung  statt,  aber  wohl 
ist  das  Reaktionsprodukt  löslich  in  verdünnter  Kalilauge  und 
Sodalösung. 

Die  folgende  Methode  kann  man  zur  Kontrolle  der  oben- 
beschriebenen   Versuche    anwenden.      Man   behandelt  die  Chito- 


195 

sanpräparate  mit  einem  Lösungsmittel,  z.  B.  mit  verdünnter 
Essigsäure  und  fügt  darauf  die  Reagenzien  hinzu.  Man  legt 
die  Chitosanpräparate  auf  den  Objektträger  in  ein  Tröpfchen 
2  Vo^o^^  Essigsäure.  Hierin  löst  sich  das  Chitosan.  Darauf 
läszt  man  unter  dem  Deckglase  ein  der  Reagenzien 
zuflieszen,  nämlich  Ferrocyanwasserstoffsäure,  Ferricyanwasser- 
stoffsäure,  Phosphomolybdänsäure,  naphtochinonsulfosaures  Na- 
trium, Pikrinsäure  oder  Picrolonsäure.  Genannte  Reagenzien 
verursachen  häutige  oder  körnige  Niederschläge.  Die,  welche 
Ferrocyanwasserstoffsäure,  Ferricyan wasserstoffsäure  und  Phos- 
[ihomolybdänsäure  hervorrufen,  ffirben  sich  resp.  mit  Ferrisalz, 
Ferrosalz  und  Zinnchlorür  blau. 

In  einer  früheren  Abhandlung  über  die  Mikrochemie  der 
Pilzzellwände  habe  ich  i)  erwähnt,  dasz  man  chitinhaltige  Zell- 
wände bis  auf  300°  C  in  Glyzerin  erhitzen  kann,  ohne  dasz  das 
Chitin  sich  dabei  zersetzt  und  ohne  dasz  das  Gewebe  destruiert 
wird,  während  viele  andere  Zellwandstoffe  zersetzt  und  aufgelöst 
werden.  Die  chitinhaltigen  Wände  erfahren  gleichsam  eine 
Reinigung.  Diese  Methode  kann  man  mit  allen  obenerwähnten 
Methoden  kombinieren.  Erst  erhitzt  man  die  Präparate  bis  auf 
300°  in  Glyzerin,  durch  Erwärmen  in  konzentrierter  Kalilauge 
verwandelt  man  das  Chitin  in  Chitosan  und  darauf  wendet 
man  die  verschiedenen  Reaktionen  an,  welche  B'ärbung  und 
Auflösung  hervorbringen.  Die  vorhergehende  Erwärmung  in 
Glyzerin  dient  zur  Kontrolle  und   zur  Verschärfung  der  Methode. 

Ohne  Erhitzen  in  Glyzerin  gelingt  es  z.  B.  nicht  in  den 
Sporenschläuchen  von  Peltigera  canina  Chitin  nachzuweisen. 
Die  Hyphen  und  Paraphysen  zeigen  nach  Erwärmen  bis  auf 
160°  C  in  konzentrierter  Kalilauge  sehr  deutlich  die  Violett- 
färbung mit  Jodjodkaliumlösung  und  verdünnter  Schwefelsäure. 
Bei  den  Sporenschläuchen  wird  diese  Reaktion  durch  das 
Lichenin  (nach  Berg  2)  Isolichenin)  maskiert,  das  in  beträcht- 
licher Quantität  anwesend  ist  und  mit  Jodreagenzien  sich  intensiv 
blau  färbt.  Mit  anderen  Reagenzien  kann  man  bei  den  Hyphen 
und  Paraphysen  auch  leicht  Chitosan  nachweisen,  aber  bei  den 
Sporenschläuchen    ist    die    Quantität    dafür    zu    gering.     Durch 


1)     1.  c.  p.  643. 

1)  Berg,  Jahresber.   f.   Chemie  (1873),  p.  849. 


Erhitzen  bis  auf  300°  in  Glyzerin  wird  das  Lichenin  (Isolichenin) 
aus  der  Zellwand  entfernt  und  danach  findet  mit  Jod  keine 
Blaufärbung  mehr  statt.  Wenn  man  nach  dem  Erhitzen  in 
Glyzerin  die  Präparate  bis  auf  160°  in  konzentrierter 
Kalilauge  erwärmt  und  mit  absolutem  Alkohol  auswäscht,  so 
färben  auch  die  Sporenschläuche  sich  mit  Jodjodkaliumlösung  und 
verdünnter  Schwefelsäure  violett.  Die  Farbe  ist  deutlich  aber 
hell.  Der  Rest  der  Sporenschläuche  ist  zum  Teil  löslich  in  ver- 
dünnter Essigsäure  ;  er  besteht  deshalb  nicht  ganz  aus  Chitosan. 
Neben  Lichenin  (Isolichenin)  und  verschiedenen  anderen  Stoffen 
enthalten  die  Sporenschläuche  offenbar  auch  etwas  Chitin. 

Zusammenfassung. 

Chitin  und  Chitosan  verhalten  sich  Reagenzien  gegenüber 
sehr  verschieden.  Chitin  ist  ein  verhältnismäszig  indifferenter 
Körper.  Es  wird  nur  durch  kräftige  Reagenzien,  wie  starke 
Mineralsäuren,  Ätzkalien  und  kräftige  Oxydationsmittel  ange- 
griffen. Chitosan  dagegen  reagiert  mit  einer  Menge  verschie- 
dener Stoffe.  Was  wir  von  der  chemischen  Struktur  dieser 
beiden  Körper  wissen,  reicht  noch  lange  nicht  aus,  um  das 
verschiedene  Verhalteq  Reagenzien  gegenüber  zu  erklären. 
Unsere  Kenntnis  von  der  chemischen  Struktur  des  Chitins  ist 
noch  sehr  unvollständig  und  ungewisz.  Die  chemische  Struktur 
des  Chitosans  ist  zwar  auch  noch  nicht  vollständig  bekannt, 
aber  durch  die  Untersuchungen  der  Chemiker  ist  doch  soviel 
ans  Licht  gekommen,  dasz  ich  met  Erfolg  nach  neuen  mikro- 
chemischen Methoden  suchen  konnte  zum  Nachweis  dieses 
Zersetzungsproduktes  des  Chitins. 

Aus  dieser  Publikation  geht  hervor,  dasz  man  Chitosan  nicht 
nur  mittels  Jod  und  einer  Säure  (verdünnte  Schwefelsäure), 
sondern  noch  auf  verschiedene  andere  Weisen  mikrochemisch 
in  den  Zellwänden  und  Geweben  nachweisen  kann.  Von  den 
neuen  Methoden  erwähne  ich  zunächst  einige,  wobei  die  Zell- 
wand gefärbt  wird,  als  die  Nachweisung  des  Chitosans  mittels 
Ferrocyanwasserstoffsäure  (Ferrocyankalium  und  verdünnte 
Schwefelsäure)  und  eines  Ferrisalzes  (Ammoniumferrisulfat), 
mittels  Ferricyanwasserstoffsäure  (Ferricyankalium  und  verdünnte 
Schwefelsäure)     und    eines    Fcrrosalzes    (Ammoniumferrosulfat), 


197 

mittels  Phosphomolybdänsäure  und  sehr  verdünnter  Zinnchlorür- 
lösung,  mittels  i,2-naphtochinon-4-sulfosaures  Natriums,  Pikrin- 
säure u.  s.  w.  Bei  Anwendung  der  drei  ersten  Methoden  färben 
sich  die  Zellvvände  und  Gewebe,  die  ursprünglich  Chitin  ent- 
hielten, blau,  mit  naphtochinonsulfosaurem  Natrium  orange  und 
mit  Pikrinsäure  gelb.  Die  Präparate  bleiben  bei  zweckmäsziger 
und  sorgfältiger  Behandlung  volkommen  intakt. 

Die  gfenannten  neuen  Methoden  zum  mikrochemischen  Nach- 
weis  des  Chitins  sind  im  allgemeinen  sehr  empfindlich  und 
stehen  der  auszerordentlich  empfindlichen  Reaktion  mit  Jodjod- 
kaliumlösung und  verdünnter  Schwefelsäure  nur  wenig  nach. 
Im  Fall  die  Präparate  viel  Chitosan  enthalten,  ist  die  Färbung 
sehr  intensiv. 

Auszer  den  genannten  Methoden  kann  man  noch  andere 
anwenden,  als  Acylieren  mit  Essigsäureanhydrid,  Phtalsäure- 
anhydrid,  Bernsteinsäureanhydrid  u.s.w.  und  Methylieren.  Auch 
können  verschiedene  Methoden  kombiniert  werden. 

Zur  näheren  Kontrolle  kann  man  noch  die  folgende  Methode 
anwenden.  Man  legt  die  Chitosanpräparate  auf  den  Objektträger 
in  ein  Tröpfchen  verdünnter  Essigsäure,  in  welcher  das  Chitosan 
sich  löst  ;  darauf  läszt  man  unter  dem  Deckglase  Reagenzien 
zufliessen,  die  das  Chitosan  präzipitieren.  Men  erhält  dann 
körnige  oder  häutige,   manchmal  gefärbte  Präparate. 

Alle  Methoden  können  durch  vorhergehendes  Erwärnen  bis 
auf  3000  in  Glyzerin  empfindlicher  gemacht  werden.  Hierdurch 
werden  viele  Zellstoffe  zersetzt  und  aus  der  Wand  entfernt,  z.  B, 
das  Lichenin  (Isolichenin),  das  durch  Jod  intensiv  blau  gefärbt 
wird  und  demzufolge  die  Chitosanreaktion  mit  Jod  und  ver- 
dünnter Schwefelsäure  maskiert.  Chitin  wird  durch  die  Erhitzung 
nicht  angegriffen. 

Da  sich  in  der  Natur  verschiedene  Zellwandstoffe  finden,  die 
durch  Jod  blau  oder  violett  gefärbt  werden  und  auch  Zellulose 
nach  Behandlung  mit  konzentrierter  Kalilauge  Blau-  oder  Violett- 
färbung mit  Jod  zeigen  kann,  sind  wiederholt  Verwechslungen 
vom  Chitin  mit  anderen  Stoffen  vorgekommen.  Die  neuen 
Methoden   können  jetzt  zur  Kontrolle  angewendet  werden. 

Bei  allen  10  untersuchten  Fungi  und  bei  den  beiden  unter- 
suchten tierischen  Objekten  habe  ich  nach  Erwärmung  in  kon- 
zentrierter Kalilauge  bis  auf  1600  sowohl  mit  Jod  und  verdünnter 

14 


Schwefelsäure    als    mittels    der  neuen   Methoden  Chitosan  resp, 
Chitin    nachgewiesen. 

Schlieszlich  bemerke  ich,  dass  meine  Beobachtungen  nicht  zu 
Resultaten  geführt  haben,  auf  deren  Grund  man  annehmen 
könnte,  dasz  in  der  Natur  nicht  ein  einziges  Chitin,  sondern 
mehrere    chemisch  verschiedene   chitinartige    Körper    vorkämen. 


FIGURENERKLÄRUNG. 

Die  fünf  Figuren  stellen  Präparate  von  Plasmodiophora  Brassicae 
vor.  Durch  Erhitzen  mit  50°/oiger  Kalilauge  bis  auf  i6o<'  in  zuge- 
schmolzenen gläsernen  Röhrchen  ist  das  Chitin  in  Chitosan  umgewandelt. 
Darauf  sind  die  Präparate  mit  absolutem  oder  g^'^/o'igem  Alkohol 
ausgewaschen,  in  Wasser  übertragen  und,  wie  unten  angegeben  ist, 
mit  verschiedenen  Reagenzien  behandelt  worden. 

Fig.  I,  Mit  verdünnter  Jodjodkaliumlösung  und  lyoiger  Schwefel- 
säure, wodurch  Violettfärbung  der  chitosanhaltigen  Membranen 
eintritt. 
Fig.  2.  Nach  der  Behandlung  mit  Jodjodkaliumlösung  und  i^/oiger 
Schwefelsäure  hat  Einwirkung  66 '/2-  oder  yö^/oiger  Schwefel- 
säure stattgefunden,  wodurch  die  Violettfärbung  der  chitosan- 
haltigen Membranen  verschwindet  und  die  zellulosehaltigen 
sich  blau  färben. 
Fig.  3.  Nach  Behandlung  mit  Ferrocyan  Wasserstoff  säure  (Ferrocyan- 
kalium  und  verdünnte  Schwefelsäure),  sorgfältigem  Auswaschen 
oder  Auskochen  mit  Wasser  und  Hinzufügung  einer  Ferrisalz- 
lösung  (Ammoniumferrisulfat),  wodurch  die  chitosanhaltigen 
Membranen  infolge  der  Bildung  von  Berlinerblau  sich  blau 
färben. 

Wenn  man  anstatt  Ferrocyankalium  Ferricyankalium  und 
anstatt  eines  Ferrisalzes  ein  Ferrosalz  (Ammoniumferrosulfat) 
anwendet,  färben  sich  die  chitosanhaltigen  Membranen  infolge 
der  Bildung  von  TurnbuU's  Blau  auf  ähnliche  Weise. 

Blaufärbung     der     chitosanhaltigen    Membranen    bekommt 

man    auch,    wenn    man    auf    ähnliche    Weise    wie    die  oben- 

.     genannten     Reagenzien      Phosphomolybdänsäurelösung     und 

sehr  verdünnte  Zinnchlorürlösung  anwendet. 

Fig.   4.     Die  chitosanhaltigen  Membranen  sind  durch  Pikrinsäurelösung 

gelb  gefärbt. 
Fig.    5.     Die  chitosanhaltigen  Membranen    sind  durch  eine  Lösung  von 
i,2-naphtochinon-4-sulfosaurem  Natrium  orange  gefärbt. 


EL  XVI. 


Folia  Microbiologica  III. 

(v.    WlSSEHNGH). 


THE  BACTERIOLOGICAL  DIAGNOSIS 
OF  DIPHTHERIA  i) 


BY 


Dr.  C.  W.  BROERS. 

Director  of  the   Central  Laboratory  of  Public  Health  at   Utrecht. 


Since  more  and  more  attention  is  being  paid  to  the  rôle, 
played  by  bacilli-carriers  in  the  epidemiology  of  diphtheria, 
the  importance  of  the  bacteriological  diagnosis  of  diphtheria  has 
increased,  but  at  the  same  time,  the  difficulties  attached  to  it, 
have  become  better  known.  This  is  the  chief  reason  why  the 
bacteriology  of  diphtheria  has  enjoyed  universal  attention, 
specially  of  late.  It  therefore  seemed  to  me  a  good  idea,  to 
make  this  subject  a  point  of  discussion  in  the  Microbiological 
Society. 

The  first  question,  that  presents  itself,  of  course  is,  what 
is  a  diphtheria  bacillus?  The  answer  may  be  very  short,  namely, 
that  it  is  a  coryne-bacterium  which  may  cause  diphtheria 
in   man. 

The  first  part  of  this  definition  refers  to  a  characteristic 
namely  the  appearance  of  club-shaped,  rounded  ends,  which 
is  typical  for  a  large  group  of  bacteria,  to  which  the  diphtheria 
bacillus  also  belongs.  The  second  part  is  not  open  to  experi- 
mental research.  So  in  making  a  diagnosis  the  abovementioned 
definition   does  not  hold  good. 

The  diphtheria  bacillus  has  met  with  the  same  fate  as  so 
many  other  pathogenic  microorganisms  ;  at  first  it  was  thought 
that  the  shape  only  would  be  enough  to  classify  the  microorga- 
nism, but  very  soon  it  got  known,  that  the  same  morpho- 
logical characters  belonged  to  many  other,   also  non-pathogenic 


^)     Introductory    to    the    discussion    of     this    subject    at    the    meeting  of  the 
Microbiological  Society  held  on  I5ch  of  January  1915  (translated  by  Jeanne  S.mit). 


200 

bacteria  and  from  that  moment  onward,  other  differentiating 
characters  have  been  looked  for. 

It  would  be  no  use  to  sum  up  everything,  that  has  become 
known  of  late  years  to  characterize  the  diphtheria  bacillus. 
I  should  -  only  like  to  mention  the  most  inportant.  Beside  shape 
and  non  motility,  it  is  in  the  first  place  its  reaction  on  diffe- 
rent stains,  namely  the  irregular  staining  of  the  protoplasm 
by  anilin  dyes.  The  well-known  staining  method  of  Neisser, 
which  makes  the  metachromatic  bodies  of  Babes-Ernst  clearly 
visible,  is  based  on  this  characteristic  of  the  diphtheria  bacillus. 

In  the  second  place  its  reaction  on  Gram's  staining  should 
be  mentioned.  Another  character  is  found  in  the  way  in  which 
it  grows  on  different  culture  media,  specially  the  rapidity  and 
abundance  of  growth  on  LöFFLER'S  serum  (ox  or  horse  serum 
mixed  to  a  proportion  of  3:1  with  glucose  broth)  and  the 
nature  of   colonies  formed  on  it. 

As  is  the  case  with  so  many  other  bacteria,  it  has  also  been 
tried  with  the  diphtheria  bacillus,  to  find  typical  characteristics 
in  its  reaction  on  several  carbohydrates  ;  especially  the  production 
of  acid  in  glucose  containing  media  plays  an  important  part 
as  a  diagnosticum  and  special  attention  is  paid  to  the  amount 
of  acid  produced. 

Is  it  possible  now  to  make  out  with  the  help  of  these  details, 
which  may  be  got  in  the  way  I  suggested  above  and 
which  belong  all  of  them  to  morphological  or  cultural  proper- 
ties, if  a  pure  culture  we  are  working  on  is  one  of  true  diphtheria 
bacilli?  In  many  cases,  it  is  no  doubt  likely  to  be  so,  but  we 
dont  get  certainty,  we  only  approach  the  truth  and  the  more 
we  extend  our  investigation  this  way,  the  nearer  we  get  to  it. 

Fortunately  there  are  other  characters  which  may  help  us 
somehow  one  way  or  the  other.  These  are  derived  from  the 
immuno-reactions  and  the  experiments  on  animals.  Analogical 
to  what  was  taught  by  other  pathogenic  microorganisms,  several 
serological  reactions  were  tried  for  diphtheria  too.  In  the  first 
place  I  should  like  to  mention  the  agglutination. 

If  we  follow  the  working-method,  used  for  example  in  typhoid, 
we  dont  get  any  satisfactory  result.  But  other  methods  have  been 
worked  out,  for  instance  about  5  years  ago  in  the  laboratory 
of    Prof.    SprONCK    in   Utrecht,  which  gave  very  useful  results. 


,  201 

Very  good  too  seems  to  be  the  method,  which  Miss  Van 
RiEMSDIJK  pubhshed  some  time  ago  in  the  »Centralblatt  für 
Bakteriologie.« 

With  a  strong  agglutinable  serum  we  certainly  obtain  again 
and  again  very  marked  differences  between  diphtheria  bacilli 
und  bacteria,  which  are  more  or  less  allied  to  them.  It  is  my 
experience  though  and,  as  the  bacteriological  literature  teaches, 
that  of  most  experimentors,  who  have  occupied  themselves  with 
diphtheria  agglutination,  that  most  unexpected  surprises  are 
obtained.  Thus  one  culture  possessing  every  possible  character 
of  a  diphtheria  bacillus,  virulence  included,  is  not  agglutinated, 
as  another  strain  which  was  thought  to  be  one  of  pseudo- 
diphtheria  agglutinates  very  well  indeed.  This  must  of  course 
be  due  to  the  imcomplete  working-method  and  we  may  expect 
that  the  difficulties,  that  have  presented  themselves  so  far 
will  disappear. 

The  precipitation  reaction  has  not  yet  been  able  to  find  a 
place  in  the  examination  of  diphtheria  either.  We  tried  to 
get  something  suitable  out  of  the  application  of  the  thermo- 
precipitation,  with  which  Ascoli  had  such  splendid  results  with 
anthrax,  but  have  failed  so  far.  The  complement  fixation  test 
does  not  give  any  result  equal  to  the  very  complicated  techi- 
nical  difficulties  of  this  method. 

It  is  much  safer  all  round,  to  call  in  the  assistance  of  the 
experiment  on  animals.  The  diphteria  bacillus  is  a  toxin-producer 
and  this  toxin  is  not  only  harmful  to  man,  but  may  also  be 
very  dangerous  to  a  great  many  animals.  In  the  guinea-pig 
we  find  an  animal  which  specially  suits  our  purposes.  If  a 
guinea-pig  is  injected  subcutaneously  with  a  sufficient  dose  of 
a  toxincontaining  medium,  it  will  die  in  a  few  days  and  on 
obduction  we  will  find  the  typical  symptoms.  If  we  bring  only 
a  small  quantity  of  the  toxin  under  the  skin,  in  the  way  RÖMER 
suggested  several  years  ago  or  after  the  method  in  which  miss 
VAN  RiEMSDIJK  made  some  technical  improvements,  we  get  a 
very  circumscript  characteristic  process  on  the  skin. 

Although  we  shall  find  in  this  way  a  very  excellent  method 
of  identifying  a  culture  of  diphteria,  still  more  important  are  the 
results,  that  will  be  obtained  by  making  use  at  the  same  time  of 
the  property   of  the  toxin  of  being  neutralised  by  its  antitoxin. 


202 

If  a  second  guinea-pig  is  injected  with  toxin  and  diphtheria 
antitoxin  at  the  same  time  and  if  it  is  found  that  this  guinea- 
pig  remains  without  any  symptoms,  as  another,  being  injected 
with  taxin  only,  dies  or  gets  some  local  reaction,  it  is  proved 
with  centainty,  that  the  culture  which  produced  the  toxin  is 
one  of  true  diphtheria  bacilli. 

So  we  find  in  this  a  method  to  make  out  with  certainty  if 
a  given  culture  consists  of  real  diphteria  bacilli,  but  to  my  mind 
we  must  not  conclude  from  the  absence  of  a  toxin  harmful  to 
guinea-pigs  that  the  culture  is  not  one  of  diphtheria. 

I  have  now  given  you  an  outline  of  the  principal  methods 
which  may  be  used  by  the  examination  of  diphtheria  ;  to  wind  up 
with  I  should  like  to  mention  the  following  :  Give  a  culture  to 
an  experimenter  trained  in  this  part  of  bacteriology,  put  at 
his  disposal  a  well-equipped  laboratory  and  above  all  sufficient 
time,  he  will  in  most  cases  be  able,  though  it  may  be  after 
many  weeks,  to  tell  you  with  great  probability  if  the  culture 
you  gave  him   was  diphtheria  or  not. 

But  if  we  face  the  practical  side  of  the  question  another 
problem  crops  up,  as  one  of  the  provisions  made,  namely  that 
of  having  plenty  of  time,  fails  here  completely.  A  result 
obtained  after  weeks  or  months  is  hardly  ever  of  any  use  to 
the  answering  of  questions  that  face  us  in  practice.  What  we 
want  here  is  to  know  in  the  shortest  time  possible,  if  a  person 
has  diphtheria  bacilli  in  his  throat,  nose  or  other  part  of  his  body. 

In  most  cases  the  answer  to  this  question  cannot  be  given 
with  absolute  centainty  in  a  short  time,  therefore  we  try  to 
get  as  near  to  the  truth  as  possible  and  all  sorts  of  experiments 
are  made  to  improve  the  working-methods. 

In  the  Central  Laboratory  we  have  organised  the  diphtheria 
examination  as  follows  :  The  medical  man  receives  a  wooden 
box  containing  two  testtubes,  in  one  of  which  there  is  a 
sterile  swab  of  cottonwool  ;  the  other  is  a  sloped  tube  of 
LOEFFLER  'S  serum  .  The  practitioner  rubs  the  mucous  membrane 
of  the  patient  with  the  swab  and  after  that  he  rubs  it  over 
the  serum.  As  soon  as  possible  all  this  is  sent  to  the  Central 
Laboratory  and  on  arriving  there  the  swab  is  brushed  over  the 
surface  of  a  Petri  dish  containing  LOEFFLER  'S  serum.  Both 
culture  media,  testtube  and  plate,  are  now  incubated  at  37"  C. 


203 

After  a  certain  time,  varying  from  i8  to  24  hours,  both  media 
are  examined.  If  there  are  separate  colonies,  which  look  very 
much  like  diphtheria  colonies,  microscopical  preparations  are  made 
of  them.  If  this  is  not  the  case  and  such  colonies  are  not  clearly 
visible  we  make  a  preparation  of  material  taken  from  different 
parts  of  the  plate.  These  films  are  stained  by  the  new  method 
of  Neisser  with  the  modification  of  GiNS.  If  trained  assistants 
find  bacilli  which  have  the  typical  shape  of  diphtheria  bacilli 
and  contain  the  bodies  of  BabeS-Ernst,  then  the  diagnosis 
diphtheria  is  made. 

By  proceeding  in  this  way  we  make  use  of  the  property  of 
diphtheria  bacilli  to  grow  rapidly  and  abundantly  on  Loeffler's 
serum  at  body  temperature  in  the  shape  of  characteristic  colonies 
and  to  exhibit  within  24  hours  by  NeiSSER's  stain  very  typically 
the  metachromatic  bodies. 

May  we  be  perfectly  sure  now  by  working  in  this  way  that  our 
diagnosis  is  the  right  one  and  that  no  diphtheria  bacillus  escapes 
our  attention?  I  should  be  the  last  to  be  positive  as  to  that. 
As  mentioned  before  we  only  get  near  the  truth  and  I  am 
convinced  that  in  proceeding  like  this,  a  mistake  is  made 
occasionally  in  one  direction  or  the  other. 

Being  convinced  of  this  it  is  easy  to  understand  that  people 
will  try  by  all  means  to  extend  and  improve  upon  the  working 
methods.  But  at  the  same  time  the  question  arises  whether  the 
improvement  achieved  is  proportional  to  the  possibly  longer 
duration  of  the  examination.  The  solving  of  this  problem  will 
be  the  subject  of  the  following  lines. 

In  the  first  place  let  us  pay  attention  to  these  modifications 
or  extensions  of  the  technical  part  which  do  not  lead  to  prolong 
the  examination.  Over  and  over  again  it  has  been  tried  to  find 
a  culture  medium  able  to  stimulate  the  growth  of  diphtheria 
bacilli  and  to  inhibit  at  the  same  time  the  growth  of  other 
microorganisms,  specially  those  who  are  nearly  related  to 
diphtheria  bacilli.  Of  the  methods,  which  have  been  published 
recently,  I  should  like  to  mention  those  of  RaNKIN  and  of 
Conradi-Troch.  None  of  these  culture  media  however  came 
up  to  the  expectation  and  up  to  the  present  the  best  results 
have  been  obtained  with  Loeffler's  serum. 

When  the  staining  method  of  Neisser  is  used  it  is  considered 


204 

a  drawback,  that  the  shape  of  the  bacteria  is  not  always 
clearly  visible  ;  therefore  a  methyleneblue  preparation  Avas  often 
made  at  the  same  time.  But  since  GiNS  taught  us  how  to  avoid 
this  difficulty,  the  double-stained  preparation  will  do. 

In  some  laboratories  a  second  film  is  made  and  stained  after 
Gram,  thus  making  use  of  the  property  of  the  diphteria  bacillus 
of  being  Gram-positive.  Wanting  to  know  if  the  addition  of 
this  manipulation,  which  would  not  delay  the  diagnosis  but  only 
cause  a  great  extension  of  the  routine  work,  would  be  a  benefit. 
Miss  Smit  has  made  pure  cultures  of  a  great  many  cases  in 
which  diphtheria  bacilli  were  diagnosed  by  us  and  investigated 
their  behaviour  towards  Gram's  stain.  Only  one  of  them  was 
not  immediately  stained  after  Gram.  According  to  these 
investigations  I  cannot  find  sufïicient  reason  for  extending  our 
working-method  in  this  way. 

So  the  shape  and  the  relations  to  different  stains  not  being 
able  to  procure  any  new  information,  let  us  now  have  a  look 
at  the  other  characteristics  mentioned  above.  Before  proceeding 
in  this  direction  we  must  bear  in  mind  that  a  pure  culture  of 
the  microorganism  we  want  to  examine,  is  absolutely  necessary 
and  also  that  for  investigating  these  characteristics  we  want 
some  time,  for  the  bacilli  must  grow  in  their  new  medium  in 
order  to  show  their  characteristics. 

In  many  a  case  and  especially  in  those  of  a  doubtful  nature 
the  diphtheria  bacilli  or  what  looks  like  them,  are  overgrown 
by  other  microorganisms  to  such  an  extent,  that  no  distinct 
separate  colonies  are  formed  on  the  medium.  If  we  want 
to  get  a  pure  culture  it  is  necessary  to  make  a  new  culture 
on  an  other  plate  of  the  most  suspected  places  and  we  have 
got  a  separate  colony  then  in  at  least  20  hours.  But  this 
may  not  always  be  possible,  not  seldom  we  have  to  repeat 
this  operation  and  every  one,  who  does  this  work  regularly, 
knows  by  experience  that  the  isolation  often  fails  altogether. 

It  will  be  clear  now,  that  there  are  some  cases  in  which  an 
almost  pure  culture,  suitable  for  further  investigations  is  obtained  at 
once,  but  there  are  a  great  many  cases  in  which  we  only 
succeed  in  1  or  2  or  more  days.  Now  the  question  has  to  be 
raised  as  to  whether  a  delay  of  24  hours  at  least,  but  as  a  rule 
of    two    or   more  days,  gives  so  much  more  certainty,  that  the 


205 

drawback  of  the  delay  is  exceeded  by  the  benefit  of  the  greater 
correctness. 

The  characteristics  which  have  to  be  considered,  are  those 
of  the  acid-production  out  of  carbohydrates,  the  behaviour 
toward  serological  reactions  and  the  power  of  producing  toxin 
(virulence). 

As  long  as  there  has  been  difference  of  opinion  as  regards 
the  identity  of  the  diphtheria  bacillus  the  production  of  acid 
has  played  its  part.  Now  ordinary  broth  was  used,  then  again 
different  carbohydrates  were  added,  in  most  cases  glucose-broth 
was  employed.  Some  thought  the  acidproduction  to  be  of 
difïerential-diagnostical  value,  others  looked  upon  the  amount 
of  acid  produced  as  a  thing  of  great  importance. 

Of  late  little  attention  has  been  paid  to  the  results  obtained 
by  this  method,  only  recently  Miss  VAN  RiEMSDIJK  in  the 
»Centrallblatt  für  Bakteriologie«  brought  the  acidproduction  out  of 
glucose  into  prominence  again.  For  this  examination  she  made 
a  good  simplification  of  the  culture-medium  by  using  a  pepton- 
solution  and  adding  glucose  and  litmus.  She  looks  upon  this 
qualititive  reaction  as  an  important  diagnosticum  for  the  diffe- 
rentiating of  diphtheria  and  pseudo-diphtheria. 

It  seemed  very  important  to  me,  to  investigate  if  by  this 
method  it  would  be  easy  to  sort  out  our  practical  material.  I 
expected  that  all  diphtheria  bacilli  we  diagnosed  would  produce 
acid  in  this  medium.  Miss  Smit  was  so  kind  as  to  examine 
one  hundred  pure  cultures,  isolated  by  her  without  making  any 
choice  whatever.  Under  these  lOO  strains  only  one  did  not 
produce  acid  and  this  was  a  bacillus,  which  looked  suspicious 
by  the  the  routine  examination  too. 

For  the  working  out  of  our  practical  material  the  acid-pro- 
duction does  not  give  information  of  practical  importance,  so 
that  I  have  not  been  able  to  find  a  reason  why  to  extend  our 
daily  examination  in  this  way.  Against  the  drawback  of  the 
decision  being  delayed  for  one,  or  as  a  rule  for  more  days,  there 
is  to  my  mind  no  sufficient  advantage. 

In  the  second  place  I  mentioned  the  serological  reactions, 
which  might  be  useful  to  the  extension  of  the  working-methods. 
From  what  has  been  said  above  it  may  be  concluded,  that  in 
my    opinion    none    of    these    reactions  give    sufficiently  reliable 


206 

information  to  be  used  in  the  daily  routine  work  of  a  practical 
laboratory.  It  is  probable  however  that  the  agglutination-test 
may  prove  to  be  of  great  value  for  the  diphtheria  diagnosis. 

Much  longer  I  should  like  to  dwell  on  what  was  mentioned  in 
the  third  place,  namely  the  estimation  of  the  virulence.  For  this 
purpose  guinea-pigs  are  generally  employed.  A  certain  quantity 
of  a  toxin-containing  medium  is  injected  subcutaneously  or  a 
small  portion  of  the  culture  is  inoculated  cutaneously.  In  the 
first  case  we  try  to  give  such  a  quantity  of  toxin  that  the 
animal  is  killed  within  a  few  days  and  on  obduction  the 
charteracistic  symptoms  of  diphtheria-death  are  looked  for,  namely 
subcutaneous  oedema  at  the  seat  of  the  inoculation,  a  serous 
exsudate  in  the  pleural  cavity  and  pericardium  and  enlargement 
with  strong  hyperaemia  of  the  suprarenal  glands.  By  the  cutané 
inoculation  we  intend  to  get  a  local  reaction,  which  presents  itself 
at    first  as  an  infiltration,  afterwards  as  a  necrosis  of  the  skin. 

As  I  noticed  before  the  simultaneous  inoculation  of  a  control 
guinea-pig,  having  recieved  a  dose  of  antitoxin,  may  greatly 
increase  the  importance  of  a  positive  result. 

Let  me  now  give  an  outline  of  the  course  which  is  followed 
by  the  method  of  such  a  virulence-estimation.  Of  a  small  portion 
of  the  mucous  membrane  of  throat  or  nose  a  little  of  the 
secretion-product  is  taken,  this  is  rubbed  over  the  surface  of 
a  culture-medium,  hoping  that  every  bacterium  present  will 
form  a  separate  colony  and  if  necessary,  culturing  is  repeated 
on  a  new  medium  till  we  reach  our  end.  Thus  we  go  out 
for  our  further  investigations  if  possible  from  one  or  otherwise 
from  a  few  bacilli.  Of  the  descendents  of  this  bacillus  we  want 
to  make  sure  whether  any  toxin  is  formed  or  not. 

It  is  kwown  however,  that  the  toxinproduction  is  dependent 
on  various  circumstances,  e.  g.  the  composition  of  the  medium, 
the  length  of  growth,  the  temperature  etc.  By  the  estimation 
of  the  pathogenicity,  as  far  as  the  practical  side  is  concerned, 
no  attention  can  be  paid  to  these  matters  without  making  the 
experiment  too  extensive.  In  all  cases  one  fixed  scheme  has  to 
be  followed.  This  takes  place  either  by  inoculation  directly 
from  a  serum-culture  as  soon  as  a  pure  culture  is  obtained, 
or  by  inoculating  after  the  bacteria  have  grown  for  a  certain 
time,    fixed    for  all  cases,  in  some  liquid  medium.  Now  we  al- 


207 

ways  inject  the  animal  with  the  same  quantity  of  material  and 
read  of  the  result  after  a  certain  time,  fixed  in  advance. 

If  the  virulence-estimation  has  a  positive  result  we  will 
probably  not  be  far  from  the  truth  if  we  infer  that  the  microorga- 
nism is  a  diphtheria  bacillus,  wich  may  produce  a  toxin  also 
harmful  to  man.    The  same  cannot  be  said  of  a  negative  result. 

As  we  have  selected  one  or  a  few  bacilli  among  millions 
and  millions  from  one  part  of  the  mucous  membrane  of  the 
throat,  as  we  have  cultivated  it  after  à  fixed  schema  and  inocu- 
lated it  on  a  guinea-pig,  and  as  we  now  find  that  after  a 
certain  time  the  animal  shows  no  signs  of  disease,  we  conclude, 
that  in  the  throat  of  the  person  examined  no  diphtheria  bacilli 
are  to  be  found,  which  may  produce  by  growth  on  a  human 
mucous     membrane    a    toxin,    which    may    be    harmful  to  man. 

This  conclusion  rests  after  all  on  too  weak  a  basis  even  for 
praxis.  What  if  we  had  altered  the  scheme  a  little?  It  we  had 
swabbed  another  part  of  the  throat,  or  selected  another  bacte- 
rium for  further  cultivation  or  if  we  had  given  it  another 
medium  for  the  toxinproduction  and  prolonged  the  time  of  the 
growth  a  little  or  injected  a  larger  quantity  and  observed  the 
guinea-pig  a  little  longer?  Might  not  the  result  have  been 
different?  And  above  all  we  have  to  bear  in  mind,  that  a 
guinea-pig  cannot  be  compared  in  every  way  to  man.  .\  bacillus, 
which  may  be  quite  harmless  to  a  cavia,  may  surely  be  patho- 
genic   to    man  ;    the    following    experience    may    illustrate  this. 

In  October  1914  a  few  soldiers  in  the  south  of  our  country 
got  angina  with  membrane-formation  and  a  few  days  slight 
raise  of  temperature.  The  medical  man  thought  it  diphtheria 
and  material  was  sent  to  us.  We  found  bacteria  in  it,  which 
were  positively  diagnosed  by  us  as  real  diphtheria  bacilli. 

A  small  epidemic  of  angina  arose  among  these  soldiers  ; 
persons  in  the  same  lodgings,  or  who  came  in  some  other  way 
in  closer  contact,  infected  each  other  and  in  all  15  had  to  be 
taken  to  the  infirmary  with  throataffections.  Some  of  them 
were  scarcely  ill,  others  had  distinct  membranes  in  their  throat 
and  with  the  great  majority  diphtheria  bacilli  could  be  diagnosed. 
Of  a  great  many  we  isolated  a  pure  culture  and  it  was  tried 
in  every  way  to  get  a  toxin  harmful  to  guinea-pigs.  We  were 
not     successful     however,     neither     by     subcutaneous    nor    by 


208 

cutaneous  inoculation  Our  cultures  proved  non -pathogenic  for 
guinea-pigs. 

Now  we  had  to  do  here  with  a  small  epidemic  of  throataffections, 
which  resemble  diphtheria  clinically  ;  the  infection  passes  from 
one  person  to  another,  but  the  virus  is  not  very  virulent  to 
man.  In  most  cases  bacilli  are  isolated  from  the  throat,  be- 
having in  every  way  like  diphtheria  bacilli,  also  as  regards  the 
acid-production,  but  non-virulent  to  guinea-pigs.  Now  what  had 
we  got  here?  I  should  like  to  say  a  diphtheria  bacillus  slightly 
pathogenic  to  man  and  non-pathogenic  to  guinea-pigs.  To 
diagnose  here  that  it  were  no  diphtheria  bacilli  because  the 
guinea-pigs  remained  healthy  seems  to  me  too  theoretical. 

It  will  be  undertood  now,  that  the  absence  of  virulence  for 
guinea-pigs  is  not  always  easy  to  demonstrate  and  that  a 
negative  result  does  not  always  prove  a  valuable  help  to  iden- 
tify the  bacteria  found.  And  above  all  if  we  think,  that  we  obtain 
these  results  only  after  several  days,  it  will  be  clear  that  not 
too  much  attention  should  be  paid  to  the  estimation  of  the 
virulence  for  the  practical  diphtheria-diagnosis. 

On  reading  all  this  one  may  get  the  impression,  that  the 
bacteriological  diagnosis  of  diphtheria  seems  to  be  rather  a 
desperate  thing.  But  as  a  rule  this  is  not  the  case,  as  may 
appear  from  the  following  lines. 

We  shall  have  to  draw  a  sharp  line  as  to  what  is  intended 
at  with  the  examination.  There  is  namely  a  great  difference 
whether  we  get  material  for  examination  from  diseased  persons, 
convalescents  or  healthy  individuals. 

If  a  person  is  attacked  by  an  affection  of  some  mucous 
membrane,  which  makes  the  general  practitioner  think  of  diph- 
theria and  if  the  doctor  sends  material  for  examination,  the 
diagnosis  hardly  ever  affords  many  difficulties.  If  the  method, 
used  in  this  laboratory  is  applied  and  if  within  24  hours  bacilli 
are  found,  which  are  considered  to  be  diphtheria  bacilli  and  if 
on  account  of  this  state  of  affairs  and  of  the  clinical  observations 
diphtheria  is  diagnosed,  the  chance  of  making  a  mistake  is 
exceedingly  small. 

The  same  cannot  be  said  of  a  negative  result  of  the  bacterio- 
logical examination  ;  here  we  must  bear  in  mind  the  possibility 
of  the   material  not  being  taken  from  the  right  place  or  desin- 


209 

fectants  being  present  in  the  throat  or  also  of  course  the 
possibillity  of  diphtheria  bacilli  being  overlooked  by  the 
laboratorium-examination.  A  repetition  of  the  examination  is 
desirable  in  such  cases  and  as  a  rule  will  make  the  continued 
clinical  observation  correspond  with  the  bacteriological  exami- 
nation. The  great  difficulties  of  the  bacteriological  diphtheria 
diagnosis  must  not  be  looked  for  here. 

Secondly  the  question  is  raised  daily,  if  in  the  throat  or 
nose  of  a  person,  who  has  suffered  from  diphtheria,  diphtheria 
bacilli  are  still  present.  This  may  be  the  case  a  long  time, 
but  it  would  not  be  right  to  think  that  it  is  the  rule.  In  the 
larger  majority  of  cases  the  bacilli  are  not  to  be  found  any 
more  soon  after  the  clinical  recovery. 

Then  we  get  rather  a  large  group  of  individuals,  with  whom 
one  or  two  weeks  after  the  recovery  diphtheria  bacilli  can  still 
be  demonstrated,  and  there  only  remains  a  small  minority, 
with  which  after  the  time  mentioned  diphtheria  bacilli  can 
still  be  diagnosed. 

If  an  individual  had  a  clinically  and  bacteriologically  diagnosed 
diphtheria  and  if  a  short  time  after  his  clinical  recovery  bacteria 
are  still  found,  which  according  to  our  examination  have  to 
be  identified  as  diphtheria  bacilli,  we  may  diagnose  without 
making  too  great  a  mistake,  that  they  are  in  reality  diphtheria 
bacilli.  Here  also  the  diphtheria-examiner  is  not  running  too 
great  a  risk. 

If  the  time  during  which  the  bacilli  are  still  found,  gets 
extraordinarly  long  and  the  difficulties  caused  by  the  measures 
which  have  to  be  taken,  gets  greater,  the  time  has  come  to 
consider  if  the  diagnosis  of  diphtheria  is  perhaps  wrongly  made 
and  so  we  get  here  a  material,  exceedingly  fit  for  elaboration 
in  the  smallest  details  of  the  methods  of  the  bacteriological 
diphtheria  diagnosis.  In  this  case  there  is  no  reason  for  special 
hurry,  because  it  does  not  matter  very  much,  if  the  examination 
takes  a  few  days  longer. 

We  perform  these  continued  examinations  repeatedly,  mostly 
at  the  request  of  an  impatient  doctor'.  We  mostly  find  then 
that  the  bacilli  present  answered  to  the  greatest  demands, 
which  we  may  put  to  a  diphtheria  bacillus  and  mostly  they 
are    also    virulent    to   guinea-pigs.  As  so  many  others  we  have 


2IO 

been  able  to  isolate  from  the  throat  of  recovered  diphtheria 
patients  bacilli,  which  were  very  virulent  to  guinea-pigs  even 
after  many  months. 

So  at  the  control-examination  of  convalescents  the  necessity 
of    extension   of  the  routine  work  is  only  felt  as  an   exception. 

Now  I  have  come  to  the  most  difficult  part  of  the  diphtheria 
examination,  namely  the  searching  for  diphtheria  bacilli  in  nose 
or  throat  of  healthy  individuals. 

In  recent  years  a  material  extending  over  many  thousand 
persons  had  to  be  examined  in  our  laboratory  in  order  te 
to  discover  diphtheria-carriers.  It  is  my  experience  that  the 
presence  of  bacilli  in  throat  or  nose,  which  we  must  consider 
as  diphtheria  bacilli,  does  not  occur  to  so  alarming  a  degree  as 
some  wanted  to  make  us  believe.  It  is  not  exceptional  that  we 
find  at  a  school-examination,  extending  over  many  a  hundred 
of  children,  only  a  few  diphtheria-carriers. 

The  search  for  diphtheria-carriers  may  often  be  very  useful 
and  very  well  practicable.  For  instance  this  was  the  case  with 
an  examination  made  last  summer  in  a  holiday-home  (»Vacan- 
tie-kolonie«).  A  case  of  clinically  and  bacteriologically  true 
diphtheria  occurred  there,  while  some  other  children  had  slight 
alïections  of  the  throat.  Now  here  the  search  for  carriers  seemed 
to  be  in  the  right  place  ;  it  only  concerned  a  small  number  — 
40  à  50  —  the  isolation  of  those  individuals  by  whom  the 
result  was  positive,  was  easily  practicable  and  the  danger  of 
spreading  the  infection  was  very  great. 

Now  by  this  examination  a  number  of  slightly  affected  and 
perfectly  normal  bacilli-carriers  were  actually  found,  that  is  to 
say  that  they  were  diagnosed  as  positive  by  the  quick  method 
used  by  us  for  the  discovery  of  diphteria  bacilli.  Here  also 
the  examination  had  to  be  made  quickly,  a  too  scrupulous 
weighing  again  and  again  of  the  diagnosis  would  have  rendered 
the  useful  result  very  problematic  and  therefore  we  used  in  this 
also  case  the  ordinary  investigation  methods.  In  some  cases 
arbitrary  chosen  we  finished  the  examination  to  the  end  and  by 
this  was  shown,  that  the  isolated  microorganisms  were  really 
typical  diphtheria  bacilli  virulent  to  guinea-pigs. 

Let  us  contrast  to  this  example  of  a  useful  examination  for 
diphtheria-carriers  an  unuseful  one.      In  a  village  there  is  much 


211 

diphtheria  and  consequently  also  among  the  schoolchildren.  The 
schools  are  closed  and  now  by  the  reopening  of  the  schools 
no  children  are  admitted  unless  they  are  free  from  diphtheria 
bacilli;  therefore  all  the  schoolchildren  have  to  be  examined 
and  if  possible  all  looo  together  and  if  not  then  250  daily. 
It  is  rightly  observed,  that  if  it  is  not  finished  at  once,  there 
may  be  a  chance  of  the  child  being  infected  afterwards  and 
therefore  the  examination  would  be  of  no  use  ;  but  the  impos- 
sibility of  doing  such  a  huge  investigation  with  due  accuracy  is 
not  thought  of.  There  are  too  many  sources  of  mistakes  on 
the  long  way  between  the  throat  of  the  person  examined  and 
the  microscope  of  the  bacteriologist. 

In  the  searching  for  diphtheria-carriers  we  miss  the  impor- 
tant help  of  the  clinicus  for  making  our  diagnosis  ;  only  in 
these  cases,  where  a  close  contact  has  existed  between  the 
persons  examined  and  a  diphtheria-patient  we  get  an  indication 
which  may  be  of  some  use  to  us.  In  other  cases  we  are 
referred  to  the  bacteriological  examination  only.  Moreover  this 
examination  has  to  be  done  as  soon  as  possible,  for  only  by 
quick  decision  some  succès  of  the  measures  taken  may  be 
expected.  Therefore  we  are  exposed  at  such  examinations  to 
far  greater  mistakes  than  at  those  of  patients  or  convalescents. 

Only  under  special  circumstances  we  may  get  any  results 
valuable  for  the  practical  hygiene.  As  such  favourable  circum- 
stances may  be  mentioned  :  a  small  number  of  persons  living 
in  close  contact  with  each  other,  provided  that  sufficient  isola- 
tion of  the  individuals,  diagnosed  as  carriers,  is  possible. 
Further  it  will  be  a  great  benefit  to  the  result,  if  the  regulation 
of  the  examination  on  the  spot  and  the  laboratory-work  are 
in  one  hand  or  take  place  in  mutual  consultation. 

Under  these  favourable  circumstances  the  examination  of  the 
childeren  of  one  or  two  classes  of  a  school  may  sometimes  give 
useful  results.  The  examination  on  a  large  scale  of  a  whole 
school-population  or  of  every  schoolchild  in  a  small  town,  is 
■  not  practicable  in  such  a  way,  that  the  results  can  serve  a?  a 
foundation  for  practical  hygienic  measures.  The  trouble,  which 
is  caused  and  the  work  that  has  to  be  done,  are  certainly  not 
in  accordance  to  the  results  obtained. 


BACTERIUM  (PROTEUS)  ANINDOLOQENES   N.  SP. 

PAR 

J.  J.  VAN  LOGHEM,  —  Amsterdam. 


En  étudiant  les  urines  d'un  malade  pneumaturique  j'isolai  i) 
—  il  y  a  dix  ans  —  un  bacille  qui  montre  une  forte  ressemblance 
avec  le  bacille  de  Hauser  (Bacterium  vulgare  Hauser):  un 
bâtonnet  mobile,  liquéfiant  rapidement  la  gélatine,  faisant  fer- 
menter des  sucres,  etc.,  et  donnant  une  coloration  rouge-vineux 
dans  les  cultures  peptoniseés,  aux  quelles  on  a  ajouté  de  l'acide 
sulfurique  pur  et  de  la  nitrite  de  potassium  (réaction  de  l'indol 
de  Salkowski). 

Steensma  2)  démontra  que  cette  matière  colorée  n'était 
nullement  identique  au  nitrosindol  ;  alors  qu'on  peut  distiller 
l'indol,  la  substance-mère  de  la  matière  rouge  de  notre  bacille 
ne  quitte  pas  le  milieu  peptonisé,  soumis  à  la  distillation. 

Cette  différence  entre  le  bacterium  (Proteus)  vulgare  et  notre 
bacille  s'est  montrée  d'une  constance  absolue.  Les  cultures  de 
ce  dernier  en  solution  de  peptone  WiTTE  donnent  jusqu'aujourdhui 
une  réaction  forte  de  SalKOWSKI,  tandis  que  les  autres  réactions 
de  l'indol  restent  négatives.  Notre  nouveau  bacille-Proteus  est 
alors  incapable  de  séparer  l'indol  de  la  peptone,  par  conséquent 
j'ai  proposé  de  le  considérer  comme  une  espèce  nouvelle  sous 
le  nom  Bacterium  (Proteus)  anindologenes. 

Depuis  on  a  rencontré  plusieurs  représentants  de  notre  nou- 
velle espèce. 

J'ai  pu  isoler  une  deuxième  culture  du  B.  anindologenes  du 
pus  d'un  abcès  de  la  paroi  abdominale  d'un  malade,  soigné 
en  190G  dans  la  clinique  du  Professeur  RuiTINGA  ;  cet  abcès 
provenait  probablement  de  l'intestin. 

Aucune  difïérence  n'a  pu  être  constatée  entre  le  bacille  du 
pus  et  celui  de  l'urine  du  malade  pneumaturique  ;  ses  cultures 
en     milieu     peptonisé    donnaient    la    même    pseudoréaction     de 


213 

SalkowSKI  et,  ce  qui  était  important  :  un  sérum  de  lapin 
immunisé  contre  le  bacille  de  l' urine  agglutinait  aussi  le  bacille 
du  pus. 

Pendant  notre  séjour  à  Sumatra,  ma  femme  et  moi  avons 
fait  des  recherches  spéciales  sur  la  fréquence  du  bacterium 
anindologenes  3).  Sur  30  »bacilles-Proteus«,  isolés  du  contenu 
de  l'intestin  humain,  27  donnaient  les  réactions  de  l'indol,  et 
3  la  pseudoréaction  de  SalkowSKI. 

Ces  trois  derniers  nous  les  avons  examinés  aussi  au  point 
de  vue  sérologique  et  comparés  avec  le  bacille  pneumaturique 
et  des  proteus  indologènes.  Nous  avons  immunisé  des  lapins 
contre  nos  bacilles  »anindologenes«,  et  d'autres  lapins  contre 
les  vrais  Proteus  Hauseri  et  nous  avons  examiné  le  pouvoir 
agglutinant  des  serums  de  tous  ces  lapins  vis-à-vis  des  différents 
bacilles. 

Les  résultats  de  ces  expériences  n'étaient  pas  douteux  ;  les 
»serums  anindologenes«  agglutinaient  tous  les  quatre  représen- 
tants de  notre  nouvelle  espèce  sans  aucune  influence  spécifique 
sur  des  bacilles  indologènes,  tandis  que  toute  action  spécifique 
des  > serums  indologènes«  vis-à-vis  des  bacilles  anindologenes 
était  absente  (v.  table  !). 

Récemment  M.  BAUDET  4)  a  publié  un  mémoire  sur  les 
réactions  de  l'indol  dans  lequel  il  annonce  avoir  isolé  à  Leyde 
de  nouveau  trois  bacilles  proteus  anindologenes,  donnant  la 
pseudoréaction  de  SalKOWSKI. 

Une  des  cultures  provenait  du  pus  d'un  empyème,  les  deux 
autres  furent  isolés  des  urines.  M.  BAUDET  a  eu  la  bienveil- 
lance de  mettre  ces  cultures  à  notre  disposition. 

Au  point  de  vue  morphologique  et  biochimique  (v.  table  II) 
les  trois  cultures  isolées  à  Leyde  se  montrent  identiques  aux 
bacilles  isolés  autrefois  à  Amsterdam  et  aux  Indes  Néerlan- 
daises ;  cependant,  je  n'ai  pas  réussi  à  démontrer  directement 
leur  identité  mutuelle  par  les  méthodes  sérologiques. 

Des    serums    agglutinants,    préparés   avec  un  des  bacilles  de 

15 


214 

M.  Baudet,  donnaient  des  réactions  spécifiques  avec  les  deux 
autres,  isolés  par  ce  bactériologiste  ;  leur  identité  mutuelle  est 
donc  hors  de  doute.  Ces  serums  n'ont  en  général  pas  d'action 
agglutinante  sur  le  bacille  isolé  autrefois  par  moi  dans  le  cas 
de  Pneumaturie  (v.  table  III). 

Pas  contre,  un  sérum  préparé  avec  le  bacille  »pneumaturique« 
est  négatif  vis  à  vis  les  trois  bacilles  de  Leyde  (v.  table  IV). 

Seulement  en  certaines  expériences  avec  des  serums  de  lapins 
qui  ont  été  injectés  plusieurs  fois  on  peut  coyistater  de  la 
coagglutination  (v.  table  V). 

Les  mêmes  expériences  ont  été  répétées  selon  la  méthode 
Bordet-Gengou. 

Un  sérum,  préparé  vis  à  vis  un  des  bacilles  de  Leyde,  et 
laissé  en  contact  avec  des  suspensions  de  ces  bacilles,  dévie  le 
complément  de  cobaye,  tandis  que  le  complément  n'est  pas 
dévié    si    ce    sérum  est  mélangé  avec  le  bacille  pneumaturique. 

Le  même  résultat  négatif  était  obtenu  en  mélangeant  un 
sérum  pneumaturique  avec  les  bacilles  de  Leyde. 

En  résumant  nous  pouvons  conclure  que  parmi  les  différentes 
espèces  du  groupe- »Proteus«  il  y  a  au  moins  une  espèce  qui 
se  distingue  des  autres  par  l'impuissance  de  produire  de  l'indol 
en  milieu  peptonisé.  Dans  le  milieu  peptonisé  on  constate  la 
présence  d'une  matière  qui  donne  une  coloration  rouge-vineux 
(un  peu  plus  rouge  que  le  nitrosindol)  avec  l'acide  nitrique  et 
la  nitrite  de  potassium  (Steensma). 

Jusqu'ici  des  bacilles   »anindologènes«   ont  été  isolés  huit  fois  : 

I.      (Jrines  d'un  malade  pneumaturique  (Amsterdam). 
II.     Pus    d'un    abcès  de  la  paroi  abdominale  (Amsterdam). 

III.  \ 

IV.  >  Contenu  de  l'intestin  humain   (Sumatra). 
V.) 

VI.  / 
,,j.   >   Urines  de  deux  malades  (Leyde). 

VIII.     Pus  d'un  empyème  (Leyde). 

I,  II,  III,  IV  et  V  se  sont  montrés  identiques  par  la  méthode 
de  l'agglutination. 


215 

L'identité  de  VI,  VII  et  VIII  a  été  prouvée  de  la  même 
manière  et  par  la  méthode  Bordet-Gengou. 

La  preuve  sérologique  de  l'identité  mutuelle  de  tous  ces 
bacilles  anindologènes  n'est  pas  donnée  ;  en  certaines  expérien- 
ces seulement  nous  avons  constaté  de  la  coagglutination. 

Il  me  semble  que  ces  résultats  plutôt  négatifs  ne  justifient 
pas  encore  la  séparation  des  deux  groupes  de  bacilles,  isolés 
à  Amsterdam-Sumatra  et  à  Leyde.  Ils  existent  dans  la  micro- 
biologie plusieurs  faits  qui  prouvent  que  la  sérologie  n'est  pas 
toujours  capable  de  déterminer  à  quelle  espèce  un  microbe 
quelconque  appartient.  Nous  savons  seulement  que  deux  bacilles 
qui  sont  influencés  de  la  même  manière  par  le  même  sérum 
sont  apparentés,  souvent  identiques;  le  résultat  négatif  de 
l'expérience  sérologique  ne  justifie  pas  des  conclusions  si 
décisives. 

Il  est  nécessaire  que  nous  disposions  d'un  grand  nombre 
de  »Proteus  anindologènes«  avant  de  pouvoir  formuler  une 
opinion  plus  précise  sur  l'identité  des  bacilles  décrits  ci-dessus. 
Provisoirement  je  propose  de  les  considérer  tous  comme  des 
représentants  de  la  même  espèce  :  Bacterium  (Proteus)  anin- 
dologènes. 

Tout  récemment  Berthelot  5)  a  publié  la  première  partie 
de  ses  recherches  sur  un  grand  nombre  de  bacilles-proteus, 
qui  preuvent  que  des  bacilles  »non-indologènes«  isolés  par  cet 
auteur  sont  capables  de  produire  de  l'indol  dans  un  milieu 
contenant  du  tryptophane. 

M.  Berthelot  n'a  pas  expérimenté  avec  les  bacilles  non  indo- 
logènes  isolés  par  nous,  de  sorte  que  nous  ne  savons  pas  si  les  bacilles 
examinés  par  lui  sont  identiques  aux  nôtres.  C'est  inutile  alors 
de  répondre  en  détail  aux  amples  considérations  de  cet  auteur 
qui  l'amènent  à  la  conclusion  que  »l'espèce  Proteus  anindologènes 
VAN  Loghem  n'a  aucune  raison  d'être«. 

Les  recherches  de  M.  BERTHELOT  ne  changent  rien  au  fait 
que  notre  bacille  diffère  du  vrai  Bacterium  (Proteus)  vulgare 
par  l'impuissance  de  produire  de  l'indol  en  milieu  peptonisé  et 
qu'il  y  forme  une  substance  qui  donne  une  coloration  rouge  avec 
de  l'acide  sulfurique  et  de  la  nitrite. 


2l6 

Cette  double  propriété  est  tellement  caractéristique  et  constante 
qu'il  est  impossible  de  l'ignorer;  il  ne  peut  être  question  qu'il 
s'agit  ici  de  la  variation  d'une  propriété  biochimique  comme  M. 
BerthelOT  le  prétend. 

Au  point  de  vue  biologique  nous  considérons  l'impuissance 
constante  de  notre  bacille  anindologène  de  séparer  de  l'indol 
de  cet  »édifice  moléculaire  très  complexe«  :  la  peptone,  comme 
beaucoup  plus  importante  que  le  fait  qu'on  peut  trouver  de 
temps  en  temps  de  l'indol  dans  des  cultures  qui  contenaient 
d'avance  déjà  le  tryptophane  ou  d'autres  substances  peu 
complexes  i). 

Mars   1915. 


BIBLIOGRAPHIE. 


1.  J.    J.    VAN    LoGHEM,    Centralbl.    f.    Bakteriologie.    Abt.  I.  Orig. 
Bnd.  38,  1905.  S.  425. 

2.  F.    A.    Steensma,     Centralbl.     f.    Bakteriologie.    Abt.    I.    Orig. 
Bnd.  41,  1906.  S.  295. 

3.  J.    J.     VAN    LOGHEM     Und    J.     C.     W.    VAN     LoGHEM-Pouw,   ibid. 
Bnd.  66.,  1912.  S.  19, 

4.  E.    A.  R.   F.  Baudet,  Folia  microbiologica.  T.  II,   1913  p.  261 

5.  A.  Berthelot,  Annales  de  l'Institut  Pasteur,   1914,  sept.-octobre. 


^)    Ce    dernier  point  sera  examiné  de  plus  près  par  M.   Steensma  ;  c'est  donc 
a  sa  prochaine   publication  que  je  renvoie  le  lecteur. 


217 


TABLE    I. 

Pouvoir  agglutinant  d'un  sérum  anindologène  vis  à  vis 

des  bacilles  anindologènes  et  indologènes. 


Contrôle 

Dilutions. 

SO 

lOO 

250 

1000 

B.  proteus  anindologènes  V.C.  l6 

— 

clar. 

clar. 

clar. 

(clar.) 

»        » 

»             V.C.    8 

— 

+  +  + 

+  +  + 

+  +  + 

+  + 

»        » 

»            L.D.    2 

— 

clar. 

clar. 

clar. 

+  +  + 

»        » 

»   Pneumaturie. 

— 

clar. 

clar. 

clar. 

+  +  + 

B.   proteus 

indologènes   V.C.    2 









_ 

»         » 

»            V.C.    4 

— 

+ 

+ 

— 



»         » 

»            V.C.    6 

— 

— 

— 





»         » 

»                V.C.  12 

— 

— 

— 



. 

»         » 

»            V.C.  13 

— 

— 

— 





»         » 

»            V.C.  14 

— 

— 

— 

— 



i         » 

>            V.C.  23 

— 

— 

— 





»         » 

»            Pol. 

— 

— 

— 

— 

— 

— ,  réaction  négative.  -f  i  réaction  très  faible. 

+  +  +,   ++   réaction  plus  au  moins  forte,  sans  clarification  complète. 

clar.  (clar.)  clarification  complète  on  presque  complète. 


TABLE    n. 
Morphologie  et  biochimie  du  Bacterium  anindologènes. 


Cas  de 
pneu- 


Abcès  paioi 
abdom. 


Sumatra 
intestin  humain. 


Leydc  (Baudet). 


urines  I.         urines  II.        empyème 


Bâtonnet 

mobilité 

Gram 

aérob.  facult . .  .  , 
liquéf.  gélatine . , 
indol  (distill.) .  .  , 

pseudoindol 

(Salkowski) 

glycose  

lactose 

saccharose 

mannite 

Petruschky 

pomme  de  terre.. 
Hémolysines . .  ,  . 


+ 

+ 

1\ 

+ 

+ 

+ 

+    gaz 

+  2) 

brunâtre 

+ 

+ 
+ 

+ 
+ 

+ 

+    gaz 


+ 
+ 

+ 
+ 

+ 
+  gaz 


+ 


+  gaz  ,  +  gaz 


+ 


+ 


+ 
+ 

+ 

+ 

+ 

+   gaz 


brunâtre 

+ 


+ 
+ 

+ 
+ 

+ 

+    gaz 


+  ^) 
brunâtre 

+ 


+ 
+ 

+ 
+ 
+   gaz 


brunâtre 
+ 


^)  Dans  les  cultures  très  jeunes  on  peut  observer  des  bacilles  qui  prennent  plus  ou  moins  le  Gram. 
2)  D'abord  rouge,  après  quelques  jours  bleu. 


2l8 


TABLE    III. 

Pouvoir    agglutinant   d'un  sérum  ')  anindologène  (Leyde  Urines  I) 

vis  à  vis  les  trois  bacilles  anindologènes  de  Leyde,  le 

bacille  Pneumaturie  et  un  Proteus  indologène. 


Con- 
trôle. 

Dilutions. 

50 

100                500 

1000 

B.  proteiis   anindologènes,  Leyde  Urines  I. 
»          »                     »                  »           »      II. 
»          »                     »                   »    Empyeme. 
»          »                     »                   Pneumaturie. 
»         »           indologenes         (Hauser). 

— 

(clar.) 
+  +  +  +  + 
+  +  +  +  + 

(clar.) 

+  +  +  + 
+  +  + 

+  +  + 
+  +  +  + 
+  +  +  + 

+  + 
+  + 
+  + 

')  Le  lapin  a  été  injecté  deux  fois. 


TABLE    IV. 

Pouvoir  agglutinant  d'un  sérum  ^)  anindologène  (Pneumaturie)  vis 

à  vis  le  bacille  Pneumaturie,  les  trois  b.  anindologènes 

de  Leyde  et  un  Proteus  indologène. 


Con- 
trôle. 

Dilutions. 

50 

100        j        500 

B.  proteus  anindologènes  Pneumaturie. 
»          »                 »      Leyde    Urines  I. 
»          »                  »           »              »      II. 
»         »                  »           »       Empyeme. 
»          »         indologenes          (Hauser. 

— 

+  +  +  +  + 

+  +  +  +  + 

+  +  + 

^)  Le  lapin  a  été  injecté  deux  fois. 


TABLE    V. 
Sérum  du  même  lapin  de  l'expérience  Table  IV,  après  4  injections. 


Con- 
trôle. 


50 


500 


1000 


B.  proteus  anindologènes  Pneumaturie. 
»  Leyde  Urines  I. 
»  »  »     II. 

»  »      Empyeme, 

indologenes  (Hauser). 


(clar.) 

+  +  + 


(clar.) 
+  +  + 


+  +  +  +  + 
+  +  + 


+  + 

+ 


ni 


219 


TABLE    VI. 

Déviation    du  complément  dans  les  mélanges  d'un  sérum  anindologène  Leyde 

(Urines  11),  d'un  sérum  anindologène  pneumaturique  et  d'un  sérum 

normal,  avec  le  bacille  Proteus  pneumaturique,  les  bacilles 

anlndologènes  de  Leyde  et  un  proteus  indologène  (Häuser). 


*/^  c.  c.   sérum  anindologène 


(Leyde   Urines  II) 

avec    ICC  suspension 

pendant  i   heure  à  37"  C. 

'^1^  c  c    sérum  anindologène 
(Pneumaturie) 
avec    ICC  suspension 
pendant   i   heure  à  37°  C. 

^j^   C  C   sérum    normal 

avec    ICC  suspension 
pendant   i   heure  à  37°  C, 


B.  auijjdologenes    Urines  I. 
»  »  »       II. 

»  »  Empyeme. 

»  »        Pneumaturie. 

»  indologenes  (Hauser). 


B.  anindologenes  Urines  I. 
»  »  »     II. 

»  »  Empyeme. 

»  »        Pneumaturie, 

»  indologenes  (Hauser). 


B.   anindologenes  Urines  I. 
»      II. 
Empyeme. 
Pneumaturie. 
»  indologenes  (Hauser). 


Quantité  du  complément  (sérum 
de  cobaye  i  :  12). 


/a  ce 

i  c  c 

D 

D 

D 

D 

D 

D 

+ 

+ 

+ 

+ 

+ 
+ 

(+) 

+ 

+ 


+ 
+ 
+ 

(D) 

+ 


+ 

+ 
(  +  ) 

+ 
(  +  ) 


+ 

+ 
+ 
+ 
+ 


D  =  déviation  du  complément  =  pas  d'hémolyse  après   avoir  ajouté  le  système  hémolytique 
(chèvre-lapin). 

-f    =  pas  de  déviation  (hémolyse).  Il  suffit  de  placer  les  tubes  pendant  une  ^/g  heure  dans 
l'étuve,  et  après  dans  la  glacière,  pous  éviter  l'action  hémolytique  des  bacilles. 


[Aus  dem  pathologischen  Institut  der 
Reichstierarzneischule  zu  Utrecht. 
Direktor:  Dr.  H.  Markus]. 

BEITRAG  ZUR  WERTBESTIMMUNG  DER 

TUBERKULINPROBE   BEIM  HUHN  NACH 

VAN  ES  UND  SCHALK 

VON 

Dr.  H.  SCHORNAGEL, 

Prosektor  am  Institut. 


Die  Vogeltuberkulose  ist  bekanntlich  eine  sehr  verbreitete 
Krankheit,  welche  speziell  unter  den  Hühnern  grosse  Verluste 
verursachen  kann.  Zur  Bekämpfung  dieser  Krankheit  ist  es  in 
erster  Linie  notwendig,  dieselbe  möglichst  früh  zu  erkennen. 
Es  ist  eine  ziemlich  leichte  Aufgabe  das  Vorkommen  chronischer 
Tuberkulose  in  einem  Hühnerbestand  zu  diagnostisieren.  Wenn 
die  Tiere  nach  längerem  Siechtum,  unter  Abmagerung  das  Eine 
nach  dem  Anderen  sterben,  kann  man  mit  grosser  Gewissheit 
die  Diagnose  Tuberkulose  stellen  ;  besonders  sei  auch  hinge- 
wiesen auf  die  Vergrösserung  der  Lymphknoten  am  kaudalen 
Ende  des  Halses,  welche  beim  lebenden  Tiere  deutlich  wahrnehm- 
bar ist.  Die  Sektion  der  gestorbenen  Tiere  bestätigt  die  Diagnose. 
Auch  kann  man,  bei  der  geringen  Wert  des  Einzeltieres  ein 
verdächtiges  Huhn  töten  und  obduzieren. 

Ist  die  Tuberkulose  also  leicht  zu  erkennen  bei  schwerkranken 
und  toten  Tieren,  unmöglich  war  dies  bis  vor  kurzem  bei 
Hühnern  mit  geringen  Läsionen.  Bei  Versuchen  zur  Ausrottung 
der  Krankheit  kann  man  alle  Tiere  töten  und  Ställe  und  Hof 
desinfizieren,  und  dann  wieder  neue  gesunde  Tiere  ankaufen, 
oder  man  tötet  nur  die  kranken  Tiere  und  lässt  die  übrigen, 
anscheinend  gesunden  Hühner  in  den  desinfizierten  Ställen. 
Sollen  diese  Massregeln  Erfolg  haben,  so  muss  man  ganz 
bestimmt  sicher  davon  sein,  dass  unter  den  neuangekauften  oder 
den    am    Leben    gelassenen    Tieren  kein  einziges,  auch  nur  im 


221 

geringsten  Grade,  an  Tuberkulose  leidet  ;  ist  dies  doch  der  Fall, 
so  kann  man   nach  kurzer  Zeit  wieder  aufs  Neue  anfangen. 

Es  ist  selbstverständlich,  dass  kurz  nach  der  Einführung  des 
Tuberkulins  als  Diagnostikum,  ihre  diagnostische  Wert  auch  bei 
Vögeln  geprüft  worden  ist.  Mehrere  Untersucher  haben  das 
Tuberkulin,  bereitet  von  Tuberkelbazillenkulturen  verschiedener 
Herkunft,  auf  den  bekannten  Weisen  angewandt,  subkutan, 
kutan  und  konjunktival,  die  Versuche  schlugen  alle  fehl.  Aus  diesem 
Grunde  schrieb  Klimmer  i)  im  Jahre  igii  :  »Ist  Tuberculose 
»in  einen  Geflügelbestand  eingeschleppt,  so  bleibt  zur  sicheren 
»Tilgung,  da  eine  exakte  Erkennung  der  bereits  Erkrankten 
»von  den  Gesunden  nicht  möglich  und  somit  eine  erfolgreiche 
»Absonderung  ausgeschlossen  ist,  nichts  anderes  übrig,  als  den 
»ganzen  verseuchten  Bestand  abzuschlachten  und  die  Ställe, 
»Gerätschaften,  und  den  Geflügelhof  zu  reinigen  und  zu 
»desinfizieren«. 

Im  April  19 14  erschien  ein  »Bulletin  of  the  North  Dakota 
Agricultural  Experiment  Station«  von  L.  VAN  Es  und  A.  F. 
Schalk  über  »Vogeltuberkulose«  2).  In  dieser  Arbeit  beschrei- 
ben die  Autoren  ihre  Versuche  über  die  Anwendung  von  aus 
V  o  g  e  Ituberkelbazillenkulturen  bereitetes  Tuberkulin  bei  Vögeln. 
Bekannt  mit  den  Misserfolgen  der  obengenannten  Methoden 
haben  v.  E.  und  S.  die  intrakutane  Methode  von  MOUSSU  und 
Mantoux  3)  angewandt,  und  mit  sehr  guten  Resultaten.  Als 
Injektionsstellen  sind  Kehllappen  und  Kamm  gewählt,  weil  die 
Haut  an  diesen  Stellen  nicht  so  äusserst  dünn  ist,  als  die 
befiederte  Haut. 

Die  Resultate  von  den  Versuchen  von  v.  E.  und  S.  waren 
folgende  : 

Anzahl  der  Tuberkulinproben  601. 

»        der  sezierten   Hühner  227. 

»        der  sezierten   Hühner  mit  Tuberkulose   125. 

Tuberkulöse  Hühner  mit  positiver  Reaktion  88  (97.77  "/o) 
Gesunde  Hühner  »  »  »  2   (   2.23  o/o) 

Gesunde     Hühner    mit    negativer  Reaktion    120   (91.53  %  ) 
Tuberkulöse  Hühner  »  »  »  10  (  8.47  %) 


222 

Gesunde    Hühner     mit  zweifelhafter  Reaktion  30  (52.64  0  0) 
Tuberkulöse  Hühner  »  »  y>  2-]   (47.36  o/^) 

Als  im  August  19 14  eines  der  Versuchshühner  dieses  Insti- 
tutes an  spontaner  Tuberkulose  starb,  Avar  dies  für  mich  An  lass 
die  Methode  von  v.  E.  und  S.  bei  den  10  übrigen,  scheinbar 
gesunden  Tieren  anzuwenden.  Von  diesen  Tieren  zeigten  die 
Nummer  5,  6  und  7  eine  positive  und  No.  8  eine  zweifelhafte 
Reaktion  1).  Da  diese  Versuche  gerade  in  den  Ferien  statt- 
fanden habe  ich  die  vier  reagierenden  Tiere  nicht  getötet, 
sondern  isoliert  und  die  Probe  nach  einigen  Monaten  wiederholt. 
Ich  gebe  hier  die  Beschreibung  der  zweiten  Versuchsreihe  ;  ich 
habe  hierbei  den  Angaben  von  v.  E.  und  S.  gefolgt. 

Beim  ersten  Versuch  habe  ich  einige  Tiere  im  Kehllappen, 
andere  im  Kamme  injiziert,  die  letzte  Stelle  gefiel  mir  gar  nicht  ; 
erstens  ist  die  Ausführung  technisch  viel  schwerer,  zweitens 
ist  die  Beurteilung,  besonders  bei  platten  Kämmen  mit  ihrer 
unregelmässigen  Form,  nicht  so  leicht.  Die  Injektion  an  einen  Kehl- 
lappen hat  noch  den  Vorteil,  dass  man  den  Verlauf  der  Reaktion 
vergleichen    kann    mit    dem    anderen,  nicht  injizierten  Lappen. 

Statt  50  0/0  Vogeltuberkulin  benutzte  ich  Roh-Tuberkulin. 
Das  Tuberkulin  stammte,  weil  momentan  kein  im  hiesigen 
Institute  bereitetes  Vogeltuberkulin  vorhanden  war,  in  beiden 
Versuchsreihen  vom  Reichsseruminstitut  zu  Rotterdam. 

Zur  Injektion  benutze  man  eine  kleine  Rekordspritze  und 
möglichst  feine  Hohlnadeln.  Die  Epidermis  der  Vogelhaut  ist 
durchwegs  dünn,  zart  und  schichtenarm  ;  die  Dicke  der  Ober- 
haut steht  im  umgekehrten  Verhältniss  zur  Dichtigkeit  der 
Befiederung.  Man  unterscheidet  ein  Stratum  profundum  und 
ein  Stratum  corneum.  Ich  fand  das  Stratum  profundum  der 
Brusthaut  eines  Huhnes  nur  2 — 3  Zellschichten  dick  (kleine  runde 
Zellen),  das  Stratum  corneum  war  ungefähr  zweimal  so  dick. 
Beim  selben  Huhn  war  das  Str.  profundum  am  Kamm  und 
Kehllappen  bis  zu  g  Schichten  dick,  das  Str.  corneum  dagegen  nur 
sehr  dünn.  Es  versteht  sich  das  eine  intrakutane  Injektion  in 
der  nur  2 — 3  Zellschichten  dicke  Epidermis  der  befiederten  Haut 
technisch  unmögHch  ist.  Doch  kostet  es  dem  Anfänger  auch 
viel    Mühe    die    Nadel    in    der    dickeren,    aber  doch  noch  sehr 


»)  Siehe  die  Tabelle. 


223 

dünne  Oberhaut  vom  Kehllappen  und  Kamm  so  einzustecken, 
dass  die  Flüssigkeit  gerade  in  die  untersten  Schichten  der  Epider- 
mis gelangt  ;  der  Umstand  dass  die  Oberhaut  der  Vögel  sehr 
bröcklig  ist,  erschwert  die  Injektion  erheblich.  Man  muss  die 
dünne  Nadel  fast  parallel  an  der  Hautoberfläche  einstecken  ; 
empfindet  man  nun  bei  der  Injektion  einen  Widerstand  und 
wird  die  Haut  in  der  Umgebung  blass,  so  ist  der  Einstich 
gelungen.  Geht  die  Injektion  leicht  von  Statten,  so  beweist  dies, 
dass  die  Flüssigkeit  ins  Corium  oder  die  Subkutis  gelangt  und  ist 
der  Versuch  misslungen  ;  dies  ist  ebenfalls  der  Fall  wenn  eine 
Blase  entsteht,  diese  berstet  und  das  Tuberkulin  fliesst  ab.  Es 
schadet  nichts,  die  Injektion  an  eine  naheliegende  Stelle  zu  wieder- 
hohlen, der  grosse  Kehllappen  bietet  dazu  auch  Raum  genug. 
Es  scheint  mir  angemessen  die  Haut  vorher  mit  Alkohol  zu 
desinfizieren.  Als  Injektionsstelle  wähle  man  die  Mitte  der 
äusseren  Fläche  des  linken  Kehllappens,  weil  dies  für  die  Aus- 
führung die  bequemste  Stelle  ist.  Die  Menge  der  injizierten 
Flüssigkeit  ist  sehr  gering,  weniger  als  ein  Tropfen. 


Die  Hühner  werden  am  2.  November  1914,  vormittags  11  Uhr 
injiziert. 


Huhn 

Tuberkulin- 
probe im 
August    '14. 

Tuberkulinprobe  am  2.  November  1914,  vormittags  11   Uhr. 

No. 

5  St. 
nach 

Injekt. 

24  St.    48  St.     72  St. 

nach       nach       nach 

Injekt.    Injekt.    Injekt. 

96  St.    120  St. 

nach       nach 

Injekt.    Injekt. 

Sektionsbefund. 

I 

zt. 

_ 

_      1 
1 

Tubeikulosefrei. 

2 

± 

—            — 

— 

— 

» 

3 

— 

zt 

—            — 

— 

— 

— 

» 

4 

5 

+  + 

+ 
+ 

+  +  + 

+  +  + 
getötet 

getötet 

» 
Tuberkulös. 

6 

+  + 

+ 

+  +  + 

+  +  + 
getötet 

» 

7 
8 

+  + 
± 

+ 

+ 

+  + 
+  + 

+ 
+ 

±: 
getötet 

dr 

» 
» 

9 

— 

— 

— 

— 

— 

— 

— 

Tuberkulosefrei. 

10 

— 

— 

— 

— 

— 

— 

— 

Tuberkulös. 

—  Keine  Anschwellung.        ±  Sehr  geringe  Anschwellung.        +    Massige  Anschwellung. 
+ -f   Starke  Anschwellung.  +  +  +   Sehr  starke  Anschwellung. 


224 

5  Stunden  nach  der  Injektion  zeigen  die  Nummer  i,  2  und  3 
eine  geringe  örtliche  Anschwellung  an  der  Impfstelle  ;  die  Nummer 
4)  5»  6,  7  und  8  eine  ödematöse  Anschwellung  des  ganzen 
Kehllappens    und    die    Nummer  9  und   10  gar  keine  Reaktion. 

24  Stunden  nach  der  Injektion  ist  die  Anschwellung  der 
Nummer  1,  2,  3  und  4  kaum  merkbar  mehr;  die  Nummer  5,  6, 
7  und  8  zeigen  eine  sehr  starke,  ödematöse  Anschwellung  ;  der 
Kehllappen  ist  sehr  viel  dicker  und  länger  als  der  Kontroll-Lappen, 
dabei  ein  wenig  blässer,  die  Temperatur  des  Lappens  ist  nicht 
erhöht,  das  Ganze  macht  den  Eindruck  einer  mit  Flüssigkeit 
gefüllten  Tasche.   Die  Nummer  9  und  10  zeigen  keine  Reaktion. 

Nach  48  Stunden  ist  die  Anschwellung  der  Nummer  5  und  6 
noch  eben  so  stark  als  am  vorigen  Tage  ;  die  Anschwellung  der 
Nummer  7  und  8  ist  geringer.  Behufs  mikroskopischer  Unter- 
suchung werden  die  Nummer  5  und  6  nach  48  Stunden  getötet. 
No.  8  zeigt  nach  72  Stunden  eine  kaum  merkbare  Anschwellung 
und  wird  dann  getötet.  Die  Anschwellung  der  No.  7  ist  nach 
96  Stunden  verschwunden  ;  das  Tier  wird  nach  9  Tagen 
getötet. 

Die  Nummer  i,  2,  3  und  4  welche  nach  5  Stunden  eine 
geringe,  örtliche  Anschwellung  zeigten,  aber  nach  24  Stunden 
und  später  gar  keine,  werden  resp.  30,  9,  17  und  3  Tage  nach 
der  Injektion  getötet  ;  sie  sind  alle  völlig  frei  von  Tuberkulose. 

No.  9  und  10  haben  gar  keine  Anschwellung  gehabt,  sie 
werden  resp.  nach  35  und  30  Tagen  getötet.  No.  9  ist  tuber- 
kulosefrei ;  No.  10  hat  in  der  Leber  zwei  stecknadelkopfgrosse, 
hyaline  Knötchen  w^elche  Tuberkelbazillen   enthalten. 

No.  5  positive  Reaktion  ;  getötet  nach  48  Stunden.  Sektions- 
bild :  Zwei  verkäste  Herdchen  in  den  Lungen,  viel  Tuberkel- 
bazillen ;  ein  hyalines  Knötchen  in  der  Leber,  keine  Tuberkel- 
bazillen ;  Halslymphknoten  speckig  geschwollen,  sehr  viel  Bazillen. 

No.  6  positive  Reaktion;  getötet  nach  48  Stunden.  Sektions- 
bild: In  der  nicht  vergrösserten  Milz  ein  stecknadelkopfgrosses, 
verkästes  Herdchen  mit  Tuberkelbazillen  ;  Halslymphknoten  nicht 
vergrössert,  wenig  Tuberkelbazillen.  (Reaktion:  siehe  die  Photo). 

No.  7,  positive  Reaktion  ;  getötet  nach  9  Tagen.  Sektionsbild  : 
Sehr  vermagert,  chronische  Tuberkulose  von  Milz,  Leber  und 
Halslymphknoten,  zahlreiche  Tuberkelbazillen. 

No.  8  positive  Reaktion  ;  getötet  nach  3  Tagen.  Sektionsbild  : 


225 

Ein  wenig  vermagert  ;  chronische  Tuberkulose  von  Milz,  Leber 
und  Halslymphknoten,  sehr  viel  Bazillen. 

Von  allen  Hühnern  wurden  die  Organe  auf  genaueste  unter- 
sucht, und  wurden  Deckglaspreparate  angefertigt  nicht  nur  von 
verdächtigen  Knötchen,  sondern  auch  von  Leber,  Milz  und  Nieren, 
Halslymphknoten  und  Darmschleim,  auch  von  den  gesunden 
Tieren. 

Wenn  man  die  sehr  geringe  Anschwellung  einigen  Stunden 
nach  der  Injektion  nicht  als  eine  Reaktion  betrachtet,  sondern 
nur  die  starke  Vergrösserung  des  ganzen  Kehllappens  welche 
nach  24  Stunden  und  später  anwesend  war,  dann  haben  wir 
folgende   Resultate  : 

Untersuchte  Hühner   10 

Tuberkulöse     Hühner    mit  positiver  Reaktion  4 

»  »  »     negativer       »  i 

Tuberkulosefreie   »  »  »  *  5 

»  »  »      positiver  »  o 

Von  den  tuberkulösen,  reagierenden  Tieren  war  nur  eines  sicht- 
bar krank  (no.  7)  die  anderen  waren  klinisch  vollkommen  gesund. 

Auf  10  Fällen  haben  wir  also  i  Misserfolg.  Das  betreffende 
Tier,  ein  sehr  kräftiger,  wohlernährter  Hahn,  ist  erst  30  Tage 
nach  der  Tuberkulinprobe  getötet  worden  ;  die  Tuberkulose 
war  noch  sehr  jung  und  geringgradig,  sodass  die  Möglichkeit, 
ja  selbst  eine  grosse  Wahrscheinlichket  besteht,  dass  das  Tier 
nach  dem  Versuch  infiziert  worden  ist. 

Aus  obigen  Versuchen  geht  hervor,  dass  die  von  Van  Es 
und  Schalk  angegebene  Methode  ein  vorzügliches  Diagnostikum 
und  ein  kräftiges  Hilfsmittel  zur  Tilgung  der  Hühnertuberkulose 
ist  ;  besonders  auch  weil  die  Methode,  nach  einiger  Übung, 
technisch  nicht  schwer  ist,  und  die  Beobachtung  vom  Verlauf 
der  Reaktion  leicht  und  schnell  geschehen  kann.  Auch  ist  die 
Methode  vorzüglich  um  Versuchshühner  auf  Tuberkulose  zu 
prüfen  ;  wo  die  Spontantuberkulose  bei  dieser  Tierart  so  häufig 
vorkommt,  ist  es  natürlich  vom  grössten  Wert  ein  Mittel  zu 
besitzen  die  scheinbar  gesunden  Tieren  auf  dieser  Krankheit 
untersuchen  zu  können.  Zwar  kommen  Misserfolge  vor,  wenn 
aber  von  einer  Sendung  Hühner  eines  oder  mehrere  reagieren, 
sind  alle  anderen  doch  verdächtig  und  jedenfalls  für  Tuberkulose- 


226 

versuche  nicht  zu  benutzen.  —  Auch  scheint  mir  in  Fällen  wo 
ein  oder  mehrere  Tiere  reagieren  eine  Wiederhohlung  des 
Versuches  nach  einiger  Zeit  sehr  empfehlenswert,  da  die  fehler- 
hafte, negative  Reaktion  auch  durch  technische  Fehler  verursacht 
sein  kann. 

Mikroskopisch  zeigen  die  geschwollenen  Kehllappen  ein  starkes 
Ödem,  das  Bindegewebe  ist  aufgelockert  und  zwischen  den 
Fasern  findet  sich  eine  teils  homogene,  teils  körnige  Masse  ; 
w'eiter  sieht  man  eine  starke  leukozytäre  Infiltration,  wobei 
besonders  die  eosinophilen  Zellen  in  den  Vordergrund  treten. 
Die  Blutgefässe  zeigen  keine  Veränderungen  ;  nur  enthalten  sie 
relativ  mehr  weisse  Blutkörperchen  als  normal. 

Im  Februar   1915. 


LITERATUR. 


1.  Handbuch  der  Serumtherapie  und  Serumdiagnostik  in  der  Veterinär- 
Medizin  ;  herausgegeben  von  Klimmer  und  Wolff — Eisner,  1911.  S.  169. 

2.  L.  VAN  Es  und  A.  F.  Schalk,  Avian  Tuberculosis.  Bulletin 
no.  108  of  the  North  Dakota  Agricultural  Experiment  Station,  April 
1914.  —  Ausgebreitete  Literatur-verzeichnis.  —  Eine  kürzere  Arbeit 
über  denselben  Gegenstand  von  van  Es  erschien  in  »Zeitschrift  f. 
Infektionskrankheiten,  parasitäre  Krankheiten  und  Hygiene  der  Haus- 
tiere, Bnd.  XIV,   1913.  S.  271«. 

3.  Bulletin  de  la  Soc.  centrale  de  médecine  vétérinaire,  T.  85. 
1908.  pag.  500. 


TAFEL   XVII. 


Folia  Microbiologica  III. 
(.Schornagel.) 


Positive  Real^tion;  starke  Anschwellung  des 
linken  Kehllappens  48  Stunden  nach  der  Injektion. 
(Huhn   n«.   6). 


[Aus  dem  Institut  für  Bakteriologie  und 
Hygiène  der  Universität  Groningen] 

UEBER  DIE   KULTIVIERBARE  BAKTERIENMENQE 
MENSCHLICHER  FÄZES 

VON 

J.  IDZERDA 

Assistenten  am  Institut. 


Die  Anwendung  der  mikroskopischen  Zählungsmethode  von 
A.  Klein  i)  bei  der  bakteriologischen  Untersuchung  der  Fäzes 
normaler,  erwachsener  Menschen  mit  gemischter  Kost  hat 
ergeben,  dass  in  diesen  Fäzes  eine  weit  grössere  Bakterienzahl 
vorhanden  ist,  als  man  auf  Grund  der  bisher  ausschliesslich 
benutzten  Kulturmethoden  annehmen  zu  dürfen  meinte.  Andere 
Untersucher  2)^  die  gleichfalls  die  mikroskopische  Zählungs- 
methode anwendeten,  haben  diese  wichtige  Tatsache  vollends 
bestätigt.  Auf  Grund  der  angestellten  Untersuchungen  darf 
angenommen  werden,  dass  die  mittleren  Bakterienzahlen,  welche 
man  mittels  der  Kulturmethode  gefunden  hat,  zwischen  100.000 
und  800.000,  die,  welche  man  mittels  der  mikroskopischen 
Zählungsmethode  gefunden  hat,  zwischen  58  Millionen  und  375 
MilHonen,   per  mg  frische  Fäzes  schwanken   ^). 

Dieser  ungeheure  Überschuss  mikroskopisch  zählbarer  Bak- 
terien  kann  auf  verschiedene  Weisen  erklärt  werden  : 

lo  Dieser  Überschuss  mikroskopisch  zählbarer  Bakterien 
besteht  aus  abgestorbenen  Individuen  ; 

20  Diese  Bakterien  sind  in  lebendem  Zustande  in  den 
Fäzes    vorhanden,    aber    sie  sind,  wenigstens  nach  den  für  die 


1)  A,  Klein,  Zentralblatt  f.  Bakt.  und  Parasitenkunde,  Abt.  I,  Bd.  27. 

2)  Siehe    u.    a.    jNIacn'eal,    Latzer    und    Kerr.    The    Journaal    of  Infectious 
Disaeses,  Vol.  6. 

ä)  A,  Klein  und  F.  Visser.  Diese  Folia,  Bd.  2 


228 

kwantitative  Bestimmung  gebräuchlichen  Methoden  nicht  kul- 
tivierbar. 

Eine  dritte  Möglichkeit:  diese  Bakterien  sind  wohl  lebend, 
und  unter  gewöhnlichen  Umständen  auch  wohl  auf  unseren 
gebräuchlichen  Nährböden  kultivierbar,  aber  in  den  Fäzes  in 
derartig  geschwächtem  Zustande  vorhanden,  dass  sie  sich  nicht 
mehr  vermehren  können,  auch  wenn  sie  unter  die  allergün- 
stigsten  Lebensbedingungen  gebracht  werden,  kann  ausser 
Betracht  bleiben.  Bakterien,  die  sich  nicht  vermehren  können 
und  nur  ein  latentes  Leben  führen,  können  weder  in  den 
Fäzes,  noch  im  Darmkanal  irgend  welche  Rolle  spielen  ;  der- 
gleichen geschwächte  Bakterien  sind  praktisch  den  abgestor- 
benen Bakterien  gleichzustellen. 

Die  Frage,  ob  alle  oder  ein  grosser  Teil  der  mikroskopisch 
zählbaren  Bakterien  in  lebendem  Zustande  anwesend  sind,  ist 
von  entscheidender  Bedeutung  für  die  Bestimmung  des  Sterili- 
tätsindex der  Fäzes,  d.  i.  der  Sterbezahl  der  in  den  Fäzes 
befindlichen  Bakterienbevölkerung;  diese  Sterbezahl  ist  die 
Resultante  der  bakteriziden  Prozesse,  welche  sich  im  Darm- 
kanal abspielen. 

Im  voraus  ist  es  schon  schwer  anzunehmen,  dass  dieser 
Überschuss  mikroskopisch  zählbarer  Bakterien  sich  wohl  in 
den  menschlichen  Fäzes,  nicht  aber  in  unseren  künstlichen  Nähr- 
böden vermehren  könnten. 

Ferner  hat  sich  ergeben,  dass  durchschnittlich  ungefähr 
50  o/jj  der  mikroskopisch  zählbaren  Bakterien,  was  die  Form 
betrifft,  zu  der  Koligruppe  gehört;  von  diesen  50  0/0  kommt 
nur  eine  äusserst  kleine  P>aktion  auf  den  Platten  zur  Entwick- 
lung. Die  Bakterien  von  der  Koligruppe  sind  auf  den  meisten 
unserer  künstlichen  Nährböden  sehr  leicht  kultivierbar,  und  es 
liegt  also  kein  einziger  Grund  vor,  dass  dieser  grosse  Über- 
schuss mikroskopisch  wahrnehmbarer  koliforme  Bakterien  keine 
Kolonien  auf  unseren  Nährböden  erzeugen  würden,  wenn  sie 
lebend  wären. 

Weiter  deuten  die  sogenannten  Kadaverformen  1)  der  Bak- 
terien, welche  zumal  in  grosser  Zahl  in  den  Kaninchenfäzes 
vorhanden  sind  (in    den  menschlichen  Fäzes  in  kleinerer  Anzahl) 


^)  A.   Klein,  Archiv  für  Hygiene.  Bd.  45. 


229 

darauf  hin,  dass  wenigstens  ein  Teil  der  mikroskopisch  zähl- 
baren Bakterien  abgestorben  ist.  Eine  vollständige  Ueberein- 
stimmung  zwischen  der  Anzahl  Kadaverformen  und  der  Anzahl 
mikroskopisch  zählbarer  Bakterien,  auch  wenn  diese  grössten- 
teils abgestorben  sind,  kann  nicht  erwartet  werden.  Sogleich  nach 
dem  Tode  der  Bakterien  wird  das  Bakterienprotoplasma  noch 
schön  gleichmässig  tingiert.  Erst  längere  Zeit  nach  dem  Tode 
trennt  sich  die  chromatische  von  der  achromatischen  Substanz 
des  Bakterienprotoplasmas  :  erstere  ist  in  der  Form  von  einem 
oder  mehreren  Körnern  angehäuft  sichtbar,  während  dazwischen 
der  Rest  des  Protoplasmas  keinen  oder  nur  wenig  von  dem 
Anilijifarbstoff  aufnimmt.  Noch  später  haben  auch  diese  Körner 
das  Vermögen  verloren,  den  Farbstoff  aufzunehmen,  und  ist  die 
Bakterie  nur  noch  als  ein  äusserst  leicht  gefärbter  »Schatten" 
wahrnehmbar.  Diese  Kadaverformen  sind  so  fragil,  dass  sie 
beim  Färben  der  Präparate  nach  der  KoCHschen  Methode  (vor- 
hergehende Trocknung  der  Präparate)  grösstenteils  auseinander- 
fallen und  nicht  mehr  wahrgenommen  werden  ;  bei  der  An- 
wendung der  mehr  schonenden  Färbungsmethode  nach  A,  KLEIN  i) 
bleiben  sie  bestehen. 

Und  schliesslich  hat  A.  Klein  2)  auf  experimentellem  Wege 
den  Beweis  geliefert,  dass  dieser  Überschuss  mikroskopisch 
zählbarer  Fäzesbakterien  auch  in  den  Fäzes  selber  sich  nicht 
mehr  vermehren  können.  Zu  diesem  Zwecke  wurden  die 
menschlichen  Fäzes  mit  physiologischer  Salzlösung  verdünnt, 
um  eventuell  vorhandene  bakterizide  Einflüsse  zu  verringeren, 
respektive  aufzuheben,  und  bei  37°  C.  aufgestellt;  nach  einigen 
Tagen  stimmte  die  Zunahme  der  Anzahl  mikroskopisch  zähl- 
barer Bakterien  genau  überein  mit  der  während  dieser  Zeit 
erfolgten  Zunahme  der  kultivierbaren  Bakterien. 

Auf  der  anderen  Seite  ist  es  wohl  völlig  ausgeschlossen, 
dass  es  möglich  wäre  derartigen  Lebensbedingungen  bei  der 
Kultur  auszuwählen,  dass  alle  lebende  Bakterien  der  Fäzes 
ausnahmslos  auf  den  Platten  zur  Entwicklung  kommen  würden. 
Zahlreiche  Bakterienarten  sind  uns  bekannt,  welche  sich  auf 
unseren    gewöhnUchen    Nährböden    nur    schwer    oder  gar  nicht 


1)  A.  Klein,  Zentralblatl  für  Bakt.  und  Parasitenkunde,  Abt.  I,  Bd.  25. 

2)  A.  Klein,  1.  c 

16 


230 

züchten  lassen.  Es  ist  aber  hier  die  Frage,  ob  die  Zahl  solcher 
zwar  lebenden,  aber  nicht  züchtbaren  Bakterien,  welche  even- 
tuell in  den  menschlichen  Fäzes  vorhanden  sind,  so  gross  sein 
kann,  dass  diese  Anzahl  eine  mehr  oder  weniger  wichtige 
Fraktion  der  mikroskopisch  zählbaren  Bakterien  bildet  und 
also  auf  die  aus  dem  gegenseitigen  Verhältnis  zwischen  kulti- 
vierbaren und  mikroskopisch  zählbaren  Bakterien  zu  ziehenden 
Schlüsse  von  merkbarem  Einfluss  sein  könnte.  Zu  einem  der- 
artigen Einfluss  müsste  bei  dem  ungeheuren  Überschuss  mi- 
kroskopisch zählbarer  Bakterien,  welche  in  den  menschlichen 
Fäzes  vorhanden  sind,  die  Zahl  solcher  lebenden,  aber  nicht 
züchtbaren  Bakterien  wirklich  noch  sehr  gross  sein.  Zahlreiche 
Untersucher  haben  die  Kulturverhältnisse  für  die  Bakterien  der 
menschlichen  Fäzes  auf  verschiedene  Weisen  variiert,  um  so 
eine  möglichst  grosse  Anzahl  lebende  Bakterien  hervortreten  zu 
lassen.  Es  gelang  eben  nicht  aus  den  Fäzes  eine  Anzahl  Bak- 
terien zu  kultivieren,  die  mit  der  mikroskopischen  Zahl  auch 
nur  einigermassen  zu  vergleichen  wäre.  Wohl  wurden  Difïerenzen 
angetroffen  ;  es  waren  aber  im  allgemeinen  nur  Differenzen, 
wie  sie  auch  bei  Kulturplatten  gefunden  werden,  welche  unter 
vollkommen  denselben  Verhältnissen  gezüchtet  werden.  Nur 
zwei  Untersuchter  bilden  hiervon  eine  Ausnahme.  MATSUSHITA  i) 
fand  in  der  Regel  eine  weit  grössere  Anzahl  kultivierbare  Bak- 
terien (in  einem  Falle  sogar  i8  Millionen  per  mgr  Fäzes)  wenn 
er  einen  besonderen  Nährboden  verwendete,  welcher  aus  Leber 
oder  Leber  und  Galle  (Leber-Agar  und  Leber-Galle-Agar)  ange- 
fertigt war,  wenn  er  bei  37°  C.  züchtete,  und  wenn  er  unter 
anaeroben  Verhältnissen  kultivierte.  COHENDY  2)  versuchte 
gleichfalls  einen  Nährboden  herzustellen,  welcher  möglichst  mit 
dem  natürlichen  Milieu,  worin  die  Fäzesbakterien  leben,  über- 
einstimmte. Er  machte  eine  Bouillon  aus  der  Darmwand, 
Magenwand  und  angrenzenden  Organen  (Leber,  Pankreas,  u.s.w.) 
von  Hunden,  Schafen,  Schweinen  und  Hühnern.  Aus  einer 
derartigen  Bouillon  machte  er,  nach  Zusatz  von  0,9  0/0  Glykose, 
einen  Nähragar  für  die  bakteriologische  Untersuchung  der 
menschlichen    Fäzes.     Bei    Verwendung  dieses  Agars  bekam  er 


^)  Matsushita,  Arichv  für  Hygiene,  Bd.  41. 

^)  Cohendy,  C.  r.  de  la  Soc.  de  Biol.,  T.  60  et  63. 


231 

aus  menschlichen  Fäzes  ungefähr  70  Mal  mehr  Bakterien  als 
auf  gewöhnlichem  Agar;  unter  anaeroben  Bedingungen  fand  er 
58 — 77   %   der  Gezamtzahl  kultivierbarer  Bakterien. 

Ich  habe  dieses  Problem,  der  Kontroversen  wegen,  nochmals 
eingehend  untersucht. 

Für  die  Untersuchung  wurden  gebraucht  die  frischen  Fäzes 
erwachsener  Menschen  mit  gemischter  Kost.  Eine  gewisse 
Menge  dieser  Fäzes  (immer  mindestens  einige  Gramme)  wurde 
genau  abgewogen  und  in  einem  sterilisierten  Mörser  unter 
allmählicher  Hinzufügung  der  20-fachen  Menge  sterilisierter, 
physiologischer  Kochsalzlösung  zu  einer  Emulsion  verrieben. 
Von  dieser  Emulsion  wurde  mittels  einer  sterilisierten  Pipette 
loccm  in  einen  sterilisierten  Kolben  mit  sterilisierten  Porzellan- 
kügelchen  gebracht,  und  dieser  Kolben,  nach  Hinzufügung  von 
go  ccm  sterilisierter  physiologischer  Kochsalzlösung,  während 
längerer  Zeit  tüchtig  geschüttelt.  Von  dieser  letzteren  Emulsion 
wurden  mit  einer  Platinöse  von  bekannter  Kapazität  (3.37  mgr) 
die  Platten  gegossen.  Für  die  Herstellung  der  Agarplatten 
wurde  stets  der  Inhalt  der  Platinöse  zuerst  in  ein  sterilisiertes 
Reagenzröhrchen  mit  1,5  ccm  sterilisierter  Salzlösung  hinüber 
gebracht,  die  Flüssigkeiten  gut  gemischt,  in  das  Röhrchen  der 
flüssige  Agar  gegossen,  gut  geschüttelt,  und  schliesslich  der 
Inhalt  des  Röhrchens  zu  einer  Platte  ausgegossen. 

Kultiviert  wurde  : 

1.  Auf  gewöhnlichem  Nähragav  bei  37°  C.  unter  aeroben  Bedingungen 

2.  Auf  gewöhnlicher  Nährgelatine  bei  20°  C.  »            »  » 

3.  Auf  I    %"^§^'^  Glykoseagar  bei  37° C.  »            »  » 

4.  Auf  I    %-igem              »  bei  37°  C.  »  anaeroben  » 

5.  Aut   I    %-iger  Glyl^osegelatine  bei  20°  C.  »              »  » 

6.  Auf  Leber-Galle-Agar( nach  Matsushita)  bei  37°  C.  »  aeroben  » 

7.  Auf  Leberagar            (    »  »  )  bei  37°  C.  »            »  » 

8.  Auf            »                   (    »  »  )  bei  37°  C.  »  anaeroben  » 

Von  den  Fäzes  wurde  zugleich  der  Gehalt  an  festem  Stoff 
bestimmt.  Die  Ergebnisse  sind  dargestellt  in  Tabelle  I.  Die 
Zahlen  beziehen  sich  stets  auf  die  aus  zwei  Platten  berechnete 
Durchschnittszahl. 

Unter  aeroben  Bedingungen  sind  die  Differenzen  zwischen 
den  auf  den  verwendeten  Nährböden  gefundenen  Bakterienzahlen 
untereinander  nicht  grösser  als  die,  welche  man  auf  einem 
und    demselben   Nährboden  zwischen   mehreren  von  einer  Rein- 


232 


TABELLE    L 
Bakterienzahl  durch  Kultur  gefunden  und  berechnet  auf  j  mgr.  frischen  Fäzes. 


Nr.  der 

Prozent- 
gehalt fes- 
ten Stoffes 
der  Fäzes. 

Kultiviert  aerob  bei  37'  C. 

auf 

Kultiviert  anaerob 
bei  37"  C.  auf 

Kultiviert 
aerob  bei 
20O  C.  auf 
Gelatine. 

Kultiviert 
anaerob 

Unter- 
suchung. 

Nähr- 
Agar. 

Glykose- 
Agar. 

Leber- 
Galle- 
Agar. 

Leber- 
Agar. 

bei  2o0  C. 

Glykose- 
Agar. 

Leber- 
Agar. 

auf 
Glykose- 
gelatine. 

I 

25    % 

3813 

4.216 

3.906 



4.619 





2.294 

II 

29   % 

4-154 

5-363 

2.251 

— 

588 

— 

— 

620 

III 

31    % 

2-542 

6.541 

2.852 

— 

2.418 

— 

2.604 

0 

IV 

18   % 

12.245 

12.679 

17-503 

— 

4.712 

— 

9-548 

9-579 

V 

28   % 

216.154 

255-750 

196.536 

— 

177-134 

— 

155.208 

28.489 

VI 

34  % 

23.498 

11.346 

20.770 

— 

26.412 

— 

22.894 

3.007 

VII 

26  % 

7.192 

8.940 

5-518 

— 

4.092 

— 

8.122 

S-878 

VIII 

30  % 

245.830 

254.758 

213.931 

— 

24.614 

— 

302.589 

123.504 

IX 

27  % 

159.216 

179. 118 

166.20S 

— 

102.455 

— 

184.078 

153-225 

X 

35  % 

3-565 

4.185 

2.988 

— 

62 

— 

2.729 

1.147 

XI 

27  % 

2.666 

4-154 

5-394 

— 

415 

— 

2.976 

818 

XII 

28  % 

18.592 

17-233 

18.011 

— 

7-533 

— 

39-494 

13.206 

XIII 

34  % 

99-956 

125.887 

108.438 

— 

85.560 

— 

115-413 

64.558 

XIV 

24  % 

30-791 

31.620 

30.318 

33-728 

— 

28.210 

28.334 

XV 

32  % 

5.580 

5-404 

4.278 

5-456 

5-332 

4-774 

3-346 

1.480 

XVI 

25  % 

13-392 

16.120 

21.390 

23.312 

2.666 

5-356 

26.102 

341 

XVII 

30  5o 

3.286 

2.852 

1.406 

8.184 

961 

1.054 

1.922 

806 

XVIII 

27  % 

16.430 

16.430 

II. 136 

14.260 

559 

2-853 

15.292 

1.985 

XIX 

28  % 

42.222 

39.680 

30.814 

34.131 

28.489 

24.025 

31.682 

30.020 

XX 

29  % 

525-413 

508.496 

507.501 

447.005 

31-930 

28.703 

527-403 

394.059 

XXI 

26  % 

2.052 

2.133 

1.767 

2.076 

837 

775 

I.Ol  6 

279 

kultur  von  Bakterien  hergestellter  Platten,  antreffen  kann  i)  ; 
die  Nährmedien  von  MATSUSHITA  bieten  keinen  einzigen  Vorteil 
über  den  gewöhnlichen  Nähragar  und  den  Glykoseagar.  Das 
Kultivieren  bei  20°  C.  (Gelatine)  weist  ebensowenig  einen  be- 
deutenden Unterschied  auf  gegen  das  Züchten  bei  37°  C.  Nur 
beim  Kultivieren  unter  anaeroben  Verhältnissen  ist  die  Bakterien- 
zahl in  der  Regel  kleiner,  in  vielen  Fällen  sogar  ganz  erheblich 
kleiner,  als  beim  Züchten  unter  aeroben  Bedingungen  ;  auch  hier 
wies  der  Leberagar  keinen  einzigen  Vorteil  auf  über  den 
I  %-igen  Glykoseagar.  Auf  i  0/0-iger  Glykosegelatine  bei  20°  C. 
war  die  Anzahl  unter  anaeroben  Verhältnissen  kultivierter  Bak- 


^)  Hehewerth,  Die  mikroskopische  Zählungsmethode  der  Bakterien  von  A. 
Klein  und  einige  Anwendungen  derselben.  Inaag.  Diss.  Amsterdam,  1900  und 
Archiv  für  Hygiene,  Bd.  39. 


233 

terien  bald  grösser,  bald  kleiner  als  die,  welche  gezüchtet  war 
unter  anaeroben  Bedingungen  auf  i  o/o-igem  Glykoseagar  bei 
37°  C.  ;  aber  auch  auf  der  Gelatine  unter  anaeroben  Verhält- 
nissen blieb  die  Zahl  der  Kolonien  regelmässig  zurück,  oft  sehr 
viel  zurück,  hinter  der  Kolonienzahl,  welche  unter  aeroben 
Bedingungen  erzielt  war,  sowohl  bei  37°  C.  wie  auf  Gelatine 
bei  20°  C. 

Noch  deutlicher  treten  diese  Verhältnisse  hervor,  wenn  man 
die  Durchschnittszahlen  von  allen  verrichteten  Bestimmungen 
betrachtet. 

TABELLE    II. 
Durchschnittszahlen  berechnet  aus  Tabelle  I. 


Zahl  der 

untersuchten 

Fäzes. 

Nährböden. 

Aerob  bei 
37*  C. 

Anaerob 
bei  37"  C. 

Aerob  bei 
200  C. 

Anaerob 
bei  20  0  0. 

21 

Nähragar 

68.599 
71-567 

65-415 
71.016 

25.568 
9.649 

77.928 

21 
20 

Glykoseagar 

Glykoseagar  

21 

8 

Leber-Galle-Agar 

Leber-Agar 

7 

19 
20 

Leber-Agar 

Gelatine 

Glykosegelatiiie 

43-361 

Die  mittleren  Bakterienzahlen,  welche  sowohl  bei  37°  C  als 
bei  20"  C.  auf  den  verschiedenen  Nährböden  gefunden  sind, 
zeigen  eine  sehr  schöne  Übereinstimmung  ;  nur  die  Kultur  unter 
anaeroben  Verhältnissen  bietet  weniger  günstige  Bedingungen 
für  die  Entwicklung  der  Fäzesbakterien. 

Man  hat  nicht  das  Recht  die  Anzahlen  unter  aeroben  und 
anaeroben  Verhältnissen  kultivierter  Bakterien  zusammenzufügen, 
und  diese  Zahl  als  die  Gesamtzahl  der  aus  den  Fäzes  gezüchteten 
Bakterien  anzugeben,  so  lange  nicht  der  Nachweis  geführt  ist,  dass 
die  unter  anaeroben  Bedingungen  kultivierten  Platten  andere  Bak- 
terienarten gewähren  als  die  unter  aeroben  Verhältnissen  kulti- 
vierten. COHENDY  >)  berechnet,  dass  durchschnittlich  58 — 76  ^j^ 
der  aus  den  menschlichen  Fäzes  kultivierbaren  Bakterien  aus 
anaeroben    Bakterien    bestehen  ;    der    Rest    wird   von  fakultativ 


1)    COHENDY,    1.    C.       2j    INIaTSUSHITA,    1.    C. 


234 

anaeroben  Bakterien  gebildet.  Ganz  willkürlich  nimmt  COHENDY 
hierbei  an,  dass  die  unter  anaeroben  Bedingungen  kultivierten 
Bakterien  auch  obligat  anaerobe  Bakterien  sind,  welche  auf  den 
aeroben   Platten  nicht  wachsen. 

Die  Sache  verhält  sich  aber  ganz  anders.  Auf  den  unter 
anaeroben  Verhältnissen  kultivierten  Platten  wachsen  gleichfalls 
die  fakultativ  anaeroben  Bakterien,  welche  auch  auf  den  aeroben 
Platten  mitgezählt  werden.  Um  mich  hiervon  zu  überzeugen, 
habe  ich  von  einigen,  unter  anaeroben  Bedingungen  entwickelten 
Platten,  eine  grosse  Anzahl  verschiedene  Kolonien  abgeimpft, 
und  untersucht  zu  welcher  Gruppe  von  Bakterien  sie  gerechnet 
werden  mussten.  Ohne  Ausnahme  gediehen  die  isolierten  Bakterien- 
arten, obgleich  sie  von  anaeroben  Platten  herstammten,  weit 
besser  unter  aeroben  Verhältnissen  als  unter  anaeroben  ;  bei 
näherer  Untersuchung  zeigte  sich,  dass  alle  isolierten  Kolonien 
Koli-  oder  koliforme  Bakterien  w^aren.  Die  unter  anaeroben 
Verhältnissen  kultivierten  Bakterien  bestehen  mithin  zum  weitaus 
grössten  Teil  aus  fakultativ  anaeroben  Kolibakterien,  welche 
also  auch  auf  den  aeroben  Platten  gefunden  werden.  In  die- 
sem Zusammenhang  erklärt  es  sich  auch,  dass  MATSUSHITA, 
obgleich  er  in  der  Regel  auf  seinen  anaeroben  Platten  weit 
mehr  Kolonien  zählen  konnte  als  auf  seinen  aeroben,  unter  den 
44  verschiedenen  Bakterienarten,  welche  er  bei  seinen  Unter- 
suchungen aus  den  menschlichen  Fäzes  isoliert  hat,  keine  einzige 
obligat  anaerobe  Art  erwähnt. 

Hiermit  ist  aber  durchaus  nicht  gesagt,  dass  in  den  Fäzes 
normaler,  erwachsener  Menschen  mit  gemischter  Nahrung  obligat 
anaerobe  Bakterien  gänzlich  fehlen  würden  ;  im  Gegenteil,  durch 
bestimmtes  Anreicherungsverfahren  gelingt  es  regelmässig  die- 
selben in  den  Fäzes  nachzuweisen.  Die  Plattenkultur  unter 
anaeroben  Verhältnissen  wird  aber  nur  selten  zu  der  Isolierung 
obligat  anaerober  Bakterien  führen  können,  weil  die  Anzahl  dieser 
Bakterien  in  den  menschlichen  Fäzes  so  ausserordentlich  gering 
ist;  die  kleine  Zahl  dieser  Bakterien  kann  der  Anzahl  unter 
aeroben  Bedingungen  kultivierter  Bakterien  gegenüber,  völlig 
vernachlässigt  werden. 

Von  den  untersuchten  Fäzes  habe  ich  überdies  noch  die 
Anzahl  unter  anaeroben  und  aeroben  Verhältnissen  kultivierbare 
Dauerformen  der  Bakterien  bestimmt.    Zu  diesem  Zweck  wurde 


235 


ein  Teil  der  zweiten  Fäzesverdünnung  während  lo  Min.  bei 
80°  C.  erwärmt  und  jedesmal  mit  2  ccm  dieser  erwärmten 
Verdünnung  Platten  gegossen.  Die  Sporen  wurden  kultiviert  auf  : 

i".    I  %-igem  Glykoseagar  bei  37°  C.  unter  anaerobeu  Bedingungen. 

2°.    I  %-iger  Glykosegelatine  »  20°  C.       »             »                       » 

3".  Gewöhnlichem  Nähragar  »   37°  C.        »      aeroben                 » 

4".   Gewöhnlicher   Nährgelatine  »   20°  C.        »              »                        » 

Die  Resultate  dieser  Bestimmungen  sind  dargetan  in  Ta- 
belle III  ;  die  Sporenzahlen  sind  angegeben  per  1000  mgr 
frische  Fäzes. 

TABELLE    III. 
Zahl  der    kultivierten   Bakteriensporen    in  1000  mg  frischen  Fäzes. 


Nr.  der 

Kultiviert 

aerob   auf 

Kultiviert 

anaerob    auf 

Untersuchung. 

Nähragar 
bei  37°  C. 

Gelatine  bei 
20°  C. 

Glykoseagar 
bei  37°  C. 

Glykosegela- 
tine bei  20°  C. 

I 







_ 

II 

10.200 

3.200 

0 

0 

III 

600 

100 

1.700 

100 

IV 

400 

100 

200 

200 

V 

1.800 

400 

50 

550 

VI 

600 

400 

15050 

77.000 

VII 

200 

0 

1.600 

100 

VIII 

350 

100 

— 

— 

IX 

400 

— 

1.800 

850 

X 

600 

400 

700 

ISO 

XI 

15.000 

14.800 

I.IOO 

850 

XII 

600 

— 

3.100 

— 

XIII 

6.900 

150 

9.500 

— 

XIV 

1.400 

900 

3.600 

350 

XV 

1.800 

200 

500 

— 

XVI 

4.400 

400 

I.IOO 

300 

XVII 

1.700 

1.500 

300 

500 

XVIII 

I.OOO 

600 

2.300 

300 

XIX 

6.200 

600 

5.900 

300 

XX 

25.800 

500 

36.450 

550 

XXI 

600 

500 

550 

0 

Die  Zahl  der  kultivierbaren  Dauerformen  ergiebt  sich  als 
äusserst  gering  und  beträgt  für  beide  Gruppen,  sowohl  aerobe 
wie  anaerobe,  durchschnittlich  4  Sporen  per  mg  frische  Fäzes. 
Die  Anzahl  unter  anaeroben  Verhältnissen  kultivierbarer  Sporen 
beträgt  also  nur  0.057  Voo;  tier  Durchschnittszahl  (±  70.000  per 


236 

mg  frische  Fäzes)  der  aus  denselben  Fäzes  kultivierten,  vege- 
tativen Bakterienformen  gegenüber. 

Da  weitaus  die  Mehrzahl  der  obligat  anaeroben  Bakterien 
zu  den  Sporenbildnern  gehören,  beweist  auch  dieses  Ergebnis 
von  neuem,  welch  eine  geringe  Anzahl  obligat  anaerober 
Bakterien    in  den   Fäzes  erwachsener  Menschen  anwesend  sind. 

Wenn  ich  voraussetze,  dass  die  unter  aeroben  und  anaeroben 
Verhaltnissen  kultivierten  Sporen  zu  verschiedenen  Bakterienarten 
gehören,  finde  ich  im  ganzen  vorhanden  0.114  o/^^j  kultivierbare 
Sporen,  gegenüber  der  Gesamtzahl  der  aus  den  Fäzes  kultivier- 
baren Bakterien;  dem  ungeheuren  Überschuss  der  in  diesen 
Fäzes  vorhandenen  mikroskopisch  zählbaren  Bakterien  gegenüber, 
wird  diese  pro-Mille-Zahl  natürlich  noch  viel  kleiner.  Aus  den 
Untersuchungen  von  A.  KLEIN  und  F.  ViSSER  1)  ist  weiter 
hervorgegangen,  dass  die  Anzahl  mikroskopisch  zählbarer  Sporen 
in  menschlichen  Fäzes,  als  Durchschnittszahl  aus  einer  grossen 
Reihe  von  Bestimmungen,  4V2  Voo  ^^r  Gesamtzahl  vorhan- 
dener, mikroskopisch  zählbarer  Bakterien  beträgt.  Hieraus  geht 
also  hervor,  dass  in  den  Fäzes  erwachsener  Menschen,  ebenso 
wie  dies  sich  schon  erwiesen  hatte  für  die  vegetativen  Bakte- 
rienformen, nur  eine  äusserst  kleine  Fraktion  der  vorhandenen 
Sporen  auf  den  Platten  zur  Entwicklung  zu  bringen  ist  ;  weit- 
aus die  Mehrzahl  der  mikroskopisch  wahrnehmbaren  Sporen  in 
den  menschlichen  Fäzes  ist  wahrscheinlich  abgestorben. 

Zusammenfassung. 

1.  Weder  auf  besonderen  Nährböden,  noch  auch  unter  anaeroben 
Bedingungen  oder  bei  37°  C.  lässt  sich  eine  bedeutend  grössere 
Bakterienmenge  aus  den  Fäzes  normaler,  erwachsener  Menschen 
kultivieren. 

2.  Die  Zahl  der  obligat  anaeroben  Bakterien  in  den  Fäzes  Erwachsener 
ist  sehr  gering. 

3.  Der  ungeheuere  Überschuss  mikroskopisch  zählbarer  Bakterien  in 
den  Fäzes  Erwachsener  ist  als  abgestorben  zu  betrachten. 

4.  Die  Zahl  der  Dauerformen  in  den  Fäzes  Erwachsener  ist  sehr 
gering  ;  die  übergrosse  Mehrheit  dieser  Dauerformen  ist  ebenfalls 
als  abgestorben  zu  betrachten. 


^)  A.  Klein  und  F.  Visser,  1.  c. 


STÄNDIGE  IVUTARBEITER  DER  FOLIA  MICROBIOLOGICA: 

C.  W.  BROERS,  Utrecht  -  R.  P.  VAN  CALCAR.  Leiden  - 
L.  POLAK  DANIELS,  Haag  -  C.  EIJKMAN,  Utrecht  - 
H.  J.  HAMBURGER,  Groningen  -  H.  C.  JACOBSEN, 
Delft  -  D.  A.  DE  JONG,  Leiden  -  R.  DE  JOSSELIN  DE 
JONG,  Rotterdam  -  J.  J.  VAN  LOGHEM,  Amsterdam  - 
L.  LOURENS,  Rotterdam  -  H.  MARKUS,  Utrecht  - 
C.  A.  PEKELH ARING,  Utrecht  -  H.  E.  REESER, 
Rotterdam  -  N.  L.  SÔHNGEN,  Delft  -  C.  H.  H.  SPRONCK, 
Utrecht  -  C.  S.  STOKVIS,  Amsterdam. 


Die  Zeitschrift  „Folia  Microbiologica" 
veröffentlicht  Originalarbeiten,  an  erster  Stelle  von 
holländischen  Mikrobiologen  ;  weiter  zusammen« 
fassende  Uebersichte  und  event.  Buchbesprechung 
gen,  aber  keine  gewöhnliche  Referate.  Die  Mitarbeit 
von  Ausländern  ist  nicht  ausgeschlossen. 

Die  Arbeiten  erscheinen  in  der  deutschen,  frani« 
zösischen  oder  englischen  Sprache.  Die  Zeitschrift 
veröffentlicht  u.  A.  die  Verhandlungen  der  Nieder* 
ländischen  Vereinigung  für  Mikrobiologie. 

Autoren  erhalten  50  Abdrücke  ihrer  Artikel 
kostenfrei. 

Die  Zeitschrift  erscheint  in  zwanglosen  Heften 
3—4  Mal  jährlich.  Der  Jahrgang  von  ±  20  Bogen 
mit  Abbildungen  und  Register  kostet  (für  nicht 
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einigung  für  Mikrobiologie)  fl.  12.—,  20  Mark, 
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Arbeiten  zur  Aufnahme  in  die  „Folia  Micro«: 
biologic a**  sind  bei  einem  der  Herren  Heraus« 
geber  einzusenden. 


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