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Full text of "La France et Rome de 1788-1797. Regeste des dépêches du cardinal secrétaire d'état"

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THE  LIBRARY 

OF 

THE  UNIVERSITY 

OF  CALIFORNIA 

RIVERSIDE 


Digitized  by  the  Internet  Archive 

in  2009  with  funding  from 

University  of  Ottawa 


littp://www.archive.org/details/franceetromedeOObour 


BIBLIOTHÈQUE   DES  ÉCOLES   FRANÇAISES  D'ATHÈNES  ET  DE  BOME 
SOUS  LES  AUSPICES  DU    MINISTÈRE  DE   L'INSTRUCTION   PUBLIQUE 


FASCICULE    CENT  DEUXIEME 


LA 

FRANGE   ET   ROME 

DE    1788  A  1797 


REGESTE  DES  DEPECHES  DU  CARDINAL 
SECRÉTAIRE  D'ÉTAT 

TIRÉES     DU     FONDS     DES      «     VESCOVI     » 

DES    ARCHIVES    SECRÈTES    DU    VATICAN 

PAR 

GEORGES    BOURGIN 

ANCIEN    MEMBRE    DE    l'ÉCOLE    FRANÇAISE    DE    ROME 
ARCHIVISTE    AUX    ARCHIVES    NATIONALES 


PARIS 

ANCIENNE    LIBRAIRIE    THORIN    ET    FILS 

ALBERT    FONTEMOING,     ÉDITEUR, 

Libraire  des  Écoles  françaises  d'Athènes  et  de  Rome, 

de   l'Institut  français  d'Archéologie   orientale   du    Caire, 

du  Collège  de  France  et  de  lÉcole  Normale  Supérieure. 

4,    RUE    LE    GOFF,    4 

1909 


BIBLIOTHEûUE  DES  ECOLES  FRANÇAISES   D'ATHENES  ET  DE  ROME 

VOLUME  D'INTRODUCTION  :  Mii.MomE  slh  i-.ne  Mission  au  Mont  Athos.  Suivi  dun 
mémoire  sur  unambou  conservé  àSalonique.  la  représentation  des  Maj^es  en  Orient 
et  en  Occident  durant  les  premiers  siècles,  par  Monseitcneur  Duchesne, 
de  l'Institut,  directeur  de  TEcole  française  de  Rome,  et  M.  Gh.  Havet,  ancien  membre 
des  Ecoles  françaises  d'Athènes  et  de  Rome,  directeur  de  l'enseignement  supérieur. 
1877.  t .  V.  in-8°  cavalier,  avec  5  pi.     en    photographie 8    fr. 

FASCICULE  I.  1.  EruKE  siiR  i.e  Liueh  Pomikicalis,  par  Monseigneur  Duchesne. 
2.  Recherches  sua  les  «anuschuis  archkologiques  ue  Jacques  Grimalui,  par 
M.  E.  MuiNTz.  3".  Etuue  sur  i-e  mystère  de  sainte  Agnès,  par  M.  Cl.éd.\t 10  fr. 

II.  Essai  sur  les  iMonuments  gbecs  et  romains  rei,.\tiks  .\u  mythe  de  Psy'Ché,  par 
M.  Maxime    Coli-ignon 5  fr.  50 

III.  C^ATAI.OGUES  DES  VASES  PEINTS  DU  MusÉE  DE  T.A     SoCIÉTÉ  ARCHEOLOGIQUE  d'AthÉNES, 

par  M.  Maxime  Collignon  (avec  sept  planches  gravées) 10  fr. 

Iw.  Les  arts  a  la  cour  des  papes  pend.\nt  le  xv»  et  le  xvi"  siècle,  par 
M.  E.  Muntz,  membre  de    l'Institut.  1'"  partie  (Oav.  couronné  par  rinstilul). 

X.  B.  —  Ce  fascicule  ne  se  vend  qu'avei'-  le  IX'  el  le  XXVIII",  contenant  les  2"  et  3"  parties 
du  travail  do  l'auteur.  Le  prix  net  des  3  vol.  déjà  publiés  est  de  50  francs  pris  ensemble. 

V.  Inscriptions  inédites  du  p.\ys  des  Marses,  recueillies  par  M.  E.  Fermque,  ancien 
membre  de  l'Ecole  française  de   Rome 1  fr.  50 

VI.  Notice  sur  divers  manuscrits    de  la  Biuliothèque  Vaticane.  Rich.a.rd  le    Poite- 
vin, par  M.  Elie  Rerger.  1  vol.  (avec  nue  planche  en   héliogravure) 5  fr. 

VII.  Du  RÔLE  historique  de  Bertr.^nd  de  Born.  |)ar  M.  Léon  Ci.éoat 4  fr. 

VIII.  Recherches  archéologiques  sur  les  îles  Ioniennes.  I.  CORFOU,  par  M.  Othon 
RiEMANN  (av.  deux    pi.  hors  texte,    et    trois  bois  intercalés    dans  le  texte)..     3  fr. 

IX.  Les  ARTS  A  L.\  COUR  des  papes  pendant  le  xV  et  le  xvi°  siècle,  par 
M.  Eugène  Muntz.  Deuxième  partie.  1  vol.  avec  deux  planches  en  héliogravure     15  fr. 

JV.O.  —Ce  fascicule  ne  se  vend   qu'avec    le   XXVIII"  contenant  la    -i"    partie    du   travail 
de  l'auteur.  (Voir  également  ci-dessus  fascicule  IV  ou  1"  partie  de  cet  ouvrage.) 

X.  Recherches  pour  servir  a  l'histoire  de  la  peinture  et  de  la  sculpture  chré- 
tiennes E.\   Orient  avant  la  querelle  des  iconocl.\stes,  par  M.   Ch.   Bayet.   4  fr.   50 

XI.  Etude  sur  la  langue   et  la  grammaire  de  Tive-Live.  par  M.  O.  Riemann.  .     9  fr. 

XII.  Recherches  archéologiques  sur  les  îles  Iomknnes.  IL  CEPHALONIE,  par 
M.  Othon  Riemann  (arec  ime  carte).    Voir  fasc.  VIII  et  XVIII 3  fr. 

XIII.  De  Codiciuus  mss.  grecis  Pu  II  in  Ribliotheca  Alexandrino-V.4.tic.vna  schedas 
excussit  L.  Duchesne,  galliciC  in  Urbe  schohe  olim  socius 1    fr.    50 

XIV.  Notice  sur  les  manuscrits  des  poésies  de  saint  Paulin  deNole,  suivie  d'obser- 
vations sur  le  texte,  par  M.   E.   Châtelain 4  fr. 

XV.  Inscriptions  doli.\ires  latines.  Marques  de  briques  relatives  à  une  partie  de  la 
fjens  Do;HÙiai('a,  recueillies  et  classées  |)ar  M.  Ch.    Descemet  i av.  fiçf.). .     12  fr._50 

XVI.  Cat.\logue  des  figurines  kn  terre  cuite  du  Musée  de  la  Société 
ARCHÉOLOGIQUE  d'Athènes,  par  M.  J.  Martha  (avec  8  belles  planches  en  héliogra- 
vure hors  texte,  et  un  bois  intercalé  dans  le  texte) 12  fr.  50 

XVII.  Etude  sur  Phéneste,  ville  du  Latium,  par  M.  Emmanuel  Fernique,  avec  une 
grande  carte  et  trois  planches  en  héliogravure "   fr.    50 

XVIII.  Recherches  archéologiques  sur  les  îles  Ioniennes.  III.  ZANTE.  IV. 
CERIGO.  y.  APPENDICE,  par  M.  Othon  Riemann  (av.  2  cartes  hors  texte)     3    fr.  50 

XIX.  Chartes  de  Terre  Sainte  provenant  de  l'Abbaye  ds  N.-D.  de  Josaph.\.t,  par 
H.-Françuis    Delaborde,  avec  deux  planches  héliogravure 5  fr. 

XX.  La  Trière  athénienne.  Etude  d'archéologie  navale,  par  M.  A.  Cartault  (avec 
99  bois  intercalés  dans  le  texte  et  5  planches  hors  texte) 12  fr. 

Ouvrage  couronné  parl'Assajiation  pour  rencouragem-^ul  des  études  grecques  en  France. 

XXI.  Etudes  d'épigraphie  .juridique.  De  quelques  inscriptions  relatives  à  l'adminis- 
tration de  Dioclétien.  I.L'ere/n('«,-no/-/jer  A<,î/iam.  IL  Le  Ma,(fisler  sacrariini  cogni 
lionnm,  par  M.  Edouard    Cuq 5    fr. 

XXII.  Etudes  sur  la  chronique  en  prose  de  Guill.\ume  le  Breton,  par  H. -François 
Delahurde 2  Ir. 

XXIII.  L'AscLÉPiEiDN  d'Athènes  d'après  de  récentes  découvertes,  par  M.  P.  Girard 
(avec  une  qrande  carie  et  3  planches  en  hilioçjravure) 5  fr.  50 

XXIV.  Le  Manuscrit  d'Isocrate  Uruinas  cm  de  la  Bibliothèque  Vatic.vnb.  Descrip- 
tion ET  histoire.  Recension  du    P.\négyrique,    par    M.  Albert  Martin...     1  fr.  50 

XXV.  Nouvelles  recherches  sur  l'Entrée  de  Spagne,  chanson  de  geste  franco- 
italienne,  par  M.   Antoine  Thomas 2  fr. 

XXVI.  Les  Sacerd)Ces  athéniens,   par  M.  Jules    Marth.\ 5  "• 

XXVII.  Les  Scolies  du  m.\nuscrit  d'Aristophane  a.  Ravenne.  Etude  et  collabor.\tion, 
par  M.   Albei-t  Martin 10  fr. 

XXVIII.  Première  section.  Les  Arts  a  la  cour  des  papes  pend.vnt  le  -W»  et  le  xvi" 
SIÈCLE,  par  M.  Eugène  Munt/,,  membre  de  l'Institut.  Troisième  partie.  Prenaière 
section  (avec  deux  planches  .  Voir  fasc.  IV  et  IX. 15  Ir. 

Ouvrage  couronné  par  l'Institut. 

XXIX.  Les  origines  nu  Sénat  romain.  Recherches  sur  la  formation  et  la  dissolution 
(lu  Sénat  patricien,  pu*  M.  G.  Bloch 9  fi". 

XXX.  IvrUDE    SUR     LES  lÉCVTHES  BL  VNCS     ATTIQUES   .\  REPRÉSENT.\TIONS  FUNERAIRES,    par 

M.  Fj.  Pottier    avec  quatre  planches  en   couleurs) 6  fr. 

XXXI.  Le  culte  de  Castor  et  P.)Li.n\  en  Ita!,ii:,  par  M.  Maurice  Albert  (avec  trois 
planches) •  •  ■      5  fr.    50 

XXXII.  Les  Archives  de  la  Bibliothèque  et  le  Trésor  de  l'Ordre  de  Saint-JëaN  dk 
JÉRUS.VLEM  A  Malte,  pir  M.  Delavili.e   l:;  Roulx i. .      ^  fr. 

A  suivre. 


BIBLIOTHÈQUE 


DES 


ÉCOLES  FRANÇAISES  D'ATHENES  ET  DE  ROME 


FASCICULE   CENT  DEUXIEME 

LA   FRANCE  ET  ROME    DE    1788   A    1797 

Par    Georges    Bourgin 


MACO.\,    TROTAT    FREHES,    IMrHIMEt'RS 


LA    FRANGE  ET  ROME 

DE    1788    A    1797 


LA 

FRANGE   ET   ROME 

DE    1788  A  1797 


REGESTE  DES  DÉPÊCHES  DU  CARDINAL 
SECRÉTAIRE  D'ÉTAT 

TIRÉES     DU     FONDS     DES     «     VESCOYI     )) 

DES    ARCHIVES    SECRÈTES    DU    VATICAN 

PAR 

GEORGES    BOURGIN 

ANCIEN    MEMBRE    DE    I.'ÉCOLE    FRANÇAISE    DE    ROME 
ARCHIVISTE    AUX    ARCHIVES    NATIONALES 


PARIS 

ANCIENNE    LIBRAIRIE    TIIORIN    ET    FILS 

ALBERT     FONTEMOING,     ÉDITEUR 

Libraire  des  Ecoles  IVuuçuises  tr.VMièaes  et  île  Home, 

de   rinslitut   français   d'Arehéolof^ie    orientale    du    Caire, 

du  Collège  de  France  et  de  lÉcole  Normale  Supéiieure. 

4,    RUE    LE    GOFF,    4 
1909 


AVANT-PROPOS 


Le  travail  qui  suit  est  une  modeste  contribution  à  l'étude 
des  sources  romaines  sur  les  relations  entre  le  Saint-Siège  et 
la  France  pendant  la  Révolution.  De  ces  sources,  j'ai  dressé 
récernment  un  état  sommaire,  qui  peut  donner  cependant  une 
impression  générale  de  leur  nature  et  de  leur  valeur  ',  et 
l'on  peut  s'étonner  que  les  historiens  français  les  négligent 
avec  quasi-unanimité.  Si  on  laisse  en  effet  de  côté  le  Recueil 
déjà  ancien  du  P.  A.  Theiner  -,  fort  sujet  à  caution,  en  rai- 
son même  de  son  contenu,  très  discursif,  mal  classé,  imprécis 
bien  souvent,  quant  aux  sources  ',  on  ne  peut  guère  citer 
que  les  travaux  du  vicomte  de  Richemont  ',  de  l'abbé  Surrel 
de  Saint-Julien  •' et  du  chanoine  J.  Gendry'',  où  les  archives 
modernes  du  Vatican  aient  été  vitilisées,  de  façon  d'ailleurs 
bien  inégale  ~.  11  était  difficile,  étant  donné  l'époque  où 
leurs  travaux  ont  paru,  que  L.  Sciout  et  F.  Masson  recou- 
russent à  ces  archives  pour  l'élaboi-ation  de  leurs  livres,  encore 


1.  Les  archives  pontificales  et  l'histoire  moderne  de  la  France.  Extrait 
du  Bibliographe  moderne.  Paris,  1906,  in-8. 

2.  Documents  inédits  relatifs  aux  affaires  religieuses  de  la  France, 
1790 h  1800.  Paris,  1857-58,2  vol.  in-8. 

3.  Il  a  employé  surtout  les  Brefs,  les  Nonciatures  et  les  Emigrati. 

4.  Correspondance  secrète  de  l'ahhé  de  Salamon,  chargé  des  affaires 
du  Saint-Siège  pendant  la  Révolution,  avec  le  cardinal  de  Zelada.  Paris, 
1898,  in-8,  complétée  dans  les  Mélanges  d'archéol.  et  d'hist.,  1898, 
t.  XVIII,  p.  419-450.  Voir  du  même,  La  première  rencontre  du  pape  et  de 
la  République  française,  Bonaparte  et  Caleppi,  dans  le  Correspondant , 
1897,  nouvelle  série,  t.  CLII,  p.  801-848. 

5.  L'œuvre  pontificale  des  émigrés  français  et  son  organisation.  Mgr 
Laurent  Caleppi,  ddn^  les  Annales  de  Saint-Louis  des  Français,  1897,  t.  I. 

6.  Pie  VI,  sa  vie,  son  pontificat  [1717-1799).  Paris,  1906,  2  vol.  in-8. 

7.  Je  signale  pour  mémoire  les  courtes  contributions  de  Louis  Madelin 
[Pie  VI  et  la  première  coalition,  dans  la  Rev.  hist.,  1903,  t.  LXXXI, 
p.  1  sq.)  et  de  moi-même  [Rev.  histor.,  t.  LXXXV,  p.  285  sq.  ;  Mél. 
d'archéol.  et  d'hist.,  1905  et  1907). 


VllI  AVANT-PROPOS 

solides  sur  tant  de  points  '  ;  mais  on  sétonne  qu  un  spécialiste 
de  l'histoire  relig^ieuse  delà  Révolution  comme  M.  A.  Mathiez 
n'ait  employé  les  sources  du  Vatican  que  par  le  canal  du  cha- 
noine Gendry  pour  ses  études  pénétrantes  sur  La  France  et 
Borne  sous  la  Constituante  -,  et  l'on  aurait  trop  de  travaux 
de  détail  à  citer,  si  l'on  voulait  relever  ceux  où  la  lacune  appa- 
raît encore  plus  complète  et  plus  décevante  '.  En  me  permet- 
tant de  publier  ce  Regeste,  le  directeur  de  l'Ecole  française  de 
Rome  m'a  autorisé  à  donner  un  exemple  de  ce  que  pourraient 
faire,  pour  la  connaissance  précise  et  complète  des  relations 
entre  le  Saint-Siège  et  la  France  au  temps  de  la  Révolution, 
des  investigations  méthodiques  dans  V Archivio  Vaticano  ^. 

Le  fonds  des  Vescovi,  doîi  il  est  tiré,  est  bien  connu  •',  et 
l'abbé  Clergeac  a  même  commencé,  pour  le  xvii®  siècle,  un 
Inventaire  analytique  et  chronologique  qui  en  a  déjà  montré 
l'intérêt  '•  :  les  registres  qui  le  constituent  renferment  la  copie 
des  dépêches  du  secrétaire  d'Etat  du  Saint-Siège,  c'est-à-dire 
du  principal  ministre  de  la  Cour  de  Rome  aux  évêques  de  la 
chrétienté,  et  particulièrement  aux  évêques  et  prélats  de  l'État 
pontifical.  Ce  sont  les  neuf  derniers  registres  de  cette  série 
qui  ont  été  dépouillés   et  d'où  les  analyses  publiées  ont  été 

1.  L.  Sciout,  Histoire  de  la  Constitution  civile  du  clergé  1790-1801). 
Paris,  1872-1881,  4  vol.  in-8  ;  F.  Masson,  Le  cardinal  de  Bernis  depuis 
son  ministère  {'1758-1794).  Paris,  1884,  in-8. 

2.  Dansla  Révolution  française,  fév.,  août,  oct.,  nov.  1907,  etfcv.  1908, 
et  les  Annales  révol.,  oct.-déc.  1908,  janv.-mars  1909.  On  sait  d'autre 
part  de  quelle  façon  sévère  M.  Mathiez  apprécie  Touvrage  de  Gendry 
{Rev.histor.,  1908,  t.  XGVII,  p.  423-424). 

3.  Je  renvoie  ici  au  Répertoire  annuel  de  G.  Brière  et  P.  Caron  (depuis 
1898)  et  à  la  Bibliographie  rétrospective  de  P.  Caron  (depuis  1907).  Parmi 
ces  travaux,  je  signale  :  aiil)é  H.  Mailfait,  La  Constitution  civile  du  clergé  et 
la  persécution  religieuse  pendant  la  Révolution.  Paris,  1905,  in-r2  (compte 
rendu  sévère  de  Pisani,  Rev.  des  quest.  hist.,  1905,  p.  674-675);  Mgr 
Giobbio,  La  Chiesa  e  lo  slnlo  in  Francia  durante  la  Rivoluzione.  Rome, 
1905,  in-8;  P.  de  la  Gorce,  Pie  VI,  les  affaires  religieuses  et  la  Constitu- 
tion civile  du  clergé,  dans  le  Correspondant,  2.')  août  et  15  septembre 
1908  ;  E.  Lafond,  La  politique  religieuse  de  la  Révolution  française.  Paris, 
1908,  in-16  ;  E.  Daudet,  La  Constitution  civile  du  clergé,  dans  Récits  des 
temps  révolutionnaires.  Paris,  1908,  in-18. 

4.  J'ai  signalé  ailleurs  de  quelle  façon  les  historiens  avaient  employé 
ces  archives  pour  étudier  les  relations  de  la  France  et  de  Rome  sous 
l'Empire  {Les  archives  pontificales,  p.  82-84).  Joindre  L.  Madelin,  La 
Rome  de  Napoléon.  Paris,   1906,  in-8. 

5.  Georges  Bourgin,  Les  archives  pontificales,  p.  73. 

6.  Annales  de  Saint-Louis  des  Français,  1906.  Cf.  une  autre  contribu- 
tion,  mémo  recueil,  do  Tnlibé  II.  Snrrel  do  Saint-Julien,  1899. 


AVAM-PROPOS  IX 

tirées.  Tous  semblables  d'aspect  et  d'écriture,  sauf  le  dernier, 
ils  portent  les  numéros  et  les  titres  suivants  : 

T.   367.  —  Reg^istro  di  Lettere  a'  Prelati  dal  primo  Gennaio 

1788  al  3.  ottobre  1789. 

T.   368.  —  Registro  di  Lettere  a"  Prelati  dai  3.  di  ottobre 

1789  a  tuttol'anno  1790. 

T.  369.  —  Registro  di  Lettere  a'  Prelati  dell'anno  1791. 
T.   370.  —  Lettere  ai  vescovi  e  prelati  del  mondo  cattolicoda 

Gennajo  ai  19.  settembre  1792. 
T.   371.  —  Registre  di  Lettere  a'  Prelati  da'  19.  setf  1792 

a  tutto  il  fine  di  d"  anno. 
T.   372.  —  Reg'istro  di  Lettere  a'  prelati  dell'anno  1793. 
T.  373.  —  Registro  di  Lettere  dair  anno  179i  a  tutto  l'anno 

1795. 
T.   374.  —  Registro  di  Lettere  da  gennaro  a  tutto  ottobre 

n96. 
T.  374  (sic).  —  Registro  de'  Prelati  dell'  anno  1797. 

Les  analyses,  numérotées  d'une  façon  continue  de  1  à  1935, 
correspondent  comme  il  suit  aux  registres  : 


T. 

367 

T. 

368 

T. 

369 

T. 

370 

T. 

371 

T. 

372 

T. 

373 

T. 

374 

1 

k 

30 

31 

à 

59 

60 

à 

153 

154 

à 

357 

358 

à 

562 

563 

à 

821 

822 

k 

1206 

1207 

k 

J538 

1539 

k 

1935 

T.  374  [his] 

La  première  dépêche  analysée  est  du  2  janvier  1788,  la  der- 
nière du  27  septembre  1797.  11  semble  qu'après  la  clôture 
du  dernier  registre,  qui  n'est  pas  paginé  et  se  trouve  protégé 
par  une  reliure  moderne,  on  n'ait  plus  procédé  k  la  copie  des 
dépêches  du  secrétaire  d'Etat.  La  raison  en  est  sans  doute  dans 
les  événements  politiques  du  début  de  l'année  1798,  qui  vit 
l'établissement  dans  les  États  pontificaux  d'une  république,  et 
la  destruction,  au  moins  temporaire,  des  rouages  administra- 
tifs de  ces  Etats  '. 

Les  secrétaires  d'Etat    de   qui,   pendant   cette    période,   les 

1.  A.  Dufoui'cq,  Le  régime  jacobin  en  Itnlie.  FAude  aur  Jr  république 
romaine  {1798-1799).  Paris,  1900,  in-8. 


X  AVANT-PROPOS 

dépêches  analysées  ont  émané,  ont  été  successivement  :  le  car- 
dinal Boncompagni,  jusqu'au  28  septembre  1789,  où  il  donna 
sa  démission  ^;  M'*^  Federici,  «  segretario  délia  Cifra  »,  intéri- 
maire;-le  cardinal  Zelada,  depuis  la  tin  du  mois  d'octobre 
1789  jusqu'au  début  du  mois  d'août  179G  ~;  le  cardinal  Busca, 
jusqu'au  18  mars  1797'';  enfin  le  cardinal  Doria  Pamfili ''. 
Les  dépêches  qu'ils  ont  signées  ont  eu  des  objets  très  divers  : 
administration  temporelle  des  litats  pontificaux,  surveillance 
des  intérêts  spirituels  des  sujets  du  pape  et  des  fidèles  de  la 
chrétienté,  correspondance  à  caractère  diplomatique  avec  les 
membres  de  l'épiscopat,  telles  sont  les  principales  rubriques 
sous  lesquelles  on  pourrait  les  classer.  J'ai  systématiquement 
négligé  celles  qui  ne  concernaient  pas,  d'une  façon  directe  ou 
indirecte,  les  relations  du  Saint-Siège  et  de  la  France.  Mais, 
il  reste  bien  entendu  que  l'étude  des  procédés  de  gouvernement 
du  Saint-Siège  n'est  possible  qu'après  le  dépouillement  du 
fonds  des  ^'escovi  :  commerce  de  l'huile  et  des  bestiaux ',  poste 
romaine  ^,  diligences  pontificales  ",  police  des  jeux  '^,  célé- 
bration du  jubilé,  «  nelle  presentilagrimevolicircostanze  délia 
Chiesa  '•*  »,  surveillance  des  intérêts  moraux  et  matériels  des 
familles  de  l'Etat,  en  ce  qui  touche  les  mésalliances,  les  adul- 
tères, etc."\  situation  religieuse  de  la  Toscane  et  de  Modène", 
surtout  efforts  des  agents  du  gouvernement,  au  centre  ou  dans 
les  provinces,  pour  interdire  l'exjjansion  des  idées  subversives 
et  irréligieuses^'^  pour  surveiller  les  étrangers  qui  veulent  péné- 

1.  Vescovi,  t.  367,  f»  368. 

2.  Vescovi,  t.  368,  f  19.  Cf.  Gendry,  op.  cit.,  t.  II,  p.  114  et  251. 

3.  Vescovi,  t.  374,^207.  Cf.  Gendry,  op.  cit.,  t.  II,  p.  277. 

4.  Vescovi,  t.  374  bis,  à  la  date  du  18  mars  1797. 

îj.  Vescovi,  t.  371,  f"*  175-176;  176  v"-177,  t.  374  his,  dépêches  aux 
gouverneurs  de  Macerata,  Camerino,  Lorelo,  Ancône,  H.  16,  18,23, 
25  janvier,  6  fév.  1797,  etc. 

6.  Vescovi,  t.  373,  î°  256  etv». 

7.  Vescovi,  t.  373,  f"  203  v»-204. 

8.  Vescovi,  t.  369,  f»»  21-22,  30,  31  et  v»  ;  t.  372.  î°  145  v». 

9.  Vescovi,  t.  371,  f  135. 

10.  Vescovi,  t.  367  et  3&S,  passim.  Après  le  retour  de  la  paix,  nom- 
breuses dépêches  à  ce  sujet;  à  l'époque  de  la  grande  crise  (1793-1797), 
le  secrétaire  d'Etat  n'a  évidemment  pas  le  temps  d'entrer  dans  tous  les 
détails  de  la  vie  familiale  des  sujets. 

11.  Vescovi,  t.  313,  passim. 

12.  Ordre  à  l'évoque  de  Rieti  d'arrêter  le  clerc  Bernardo  Figari,  qui 
a  de  mauvaises  mœurs  et  des  maximes  fausses,  26  janvier  1791  {Vescovi, 
t.  369,  fo^  27  vo-28;  fo  53)  ;  même  ordre  à  l'évêque  de  Città  di  Castello, 
à  l'égard  de    Barthélémy  Borghi,  archiprêtre  de  Sorbello,  16  avril  1791 


AVAM-PKOI'OS  XI 

trer  dans  l'État  ',  pour  empêcher  les  assemblées  suspectes  2. 
Quant  à  létude  des  relations  entre  Home  et  la  France,  les 
documents  analysés  peuvent  y  apporter  de  nouvelles  préci- 
sions en  ce  qui  touche  l'occupation  d'Avignon  et  du  Comtat- 
Venaissin  '■'',    l'histoire  des  serments  prescrits  au   clerg^é    par 

(ibid.,  fo*  89  et  v°)  ;  ordres  aux  gouverneurs  d"Oi'vielo  et  d'Ascoli  de 
rechercher,  par  tous  les  moyens,  les  auteurs  de  satires-  contre  le  gou- 
vernement, 29  février,  10  et  17  mars  1792  (t.  370,  f°*  61,  69,  71)  ;  ordre  au 
gouverneur  de  Fabriano  de  faire  retii'er  tous  les  exemplaires  d'un 
imprimé  paru  sans  l'autorisation  des  supérieurs,  4  février  1792  {ibid., 
fos  34  vo-39)  ;  ordre  à  l'archevêque  de  Ravenne  d'admonester  le  cha- 
noine Gherandini,  qui  parle  à  tous  propos  sur  des  sujets  difficiles  et 
en  faveur  de  la  philosophie  moderne,  21  juillet  1792  {ibid.,  f"*  245  v°- 
246)  ;  lettre  à  l'évèque  de  Norcia  pour  approuver  la  procédure  du 
Saint-Office  à  l'égard  de  livres  parus  sans  autorisation,  25  avril  1792 
{ibid.,  fos  270-286),  etc. 

1.  Circulaire  aux  gouverneurs,  21  juillet  1790  {Vescovi,  368,  f°s  165 
v°-166  v°);  ordres  au  gouverneur  de  Viterbe,  31  juillet  et  4  août  1790, 
au  gouverneur  d'Ancône,  7  août  1790  [ibid.,  fos  184  vo,  189,  190  vo),  etc. 

2.  Témoin  l'ordre  suivant  au  gouverneur  d'Ancône  : 

10  novembre  1790. 

Lodo  ed  approvo  il  contegno  da  V.  S.  tenuto  relativamentea  quella  conveu- 
ticola  di  persone  armate,  che  si  adunava  in  un  casino  di  canipagna  poco  dis- 
tante da  codesta  Città.  Varie  circostanze,  che  risultano  da^ii  atti  trasmessimi 
neU'atto,  che  presentano  in  questa  unionc  un  fatto  di  cattivo  osempio  nel 
suc  estrinseco,  non  permettono  per  ora  di  deciderc  trauquillam'^  se  l'og- 
^etto  délia  med''  fosse  in  ultima  analisi  tante  indifférente,  quanto  si  pré- 
tende. Credendo  io  dunqiie  neccssario,  che  si  assumano  ulteriori  scliiarimenti 
per  venire  precisamcnte  in  giorno  della  verità,  le  ritorno  gli  atti  suddetli, 
sulla  traccia  de'  quaU  devra  primieramente  indagare  le  qiialità  persenali,  il 
tenere  di  vita,  e  li  rapporti  cU  Gie  Maria  Pichi  Padrene  tlell'indicate  casino 
cH  campagna.  a  oui  anche  farà  rcnder  cento  conie  s'inducesse  a  dare  a  cos- 
tero  premuresamente  per  la  cattura  del  Ferrare  Giuseppe  Bassi,  che  si 
faceva  chiamare  il  caporale  dell'Assemblea,  quante  velte  non  resti  con- 
fugiate  nellimmune,  e  rintraccicrà  se,  e  quali  amicizie,  e  corrispondenze 
cgli  avessc,  evveru  se  cada  sopra  cH  lui  altra  fondata  siis|iicione.  Non  tralas- 
cierà  ineltre  dihgenza  per  schiarire  l'atTare  in  maniera,  che  pessa  decidersene 
scnza  equi\oco,  o  esitazione,  a  qual'ell'ette  le  comunicu  le  l'acoltà  di  accerdare, 
se  farà  di  bisogno,  in  libère  perdono,  ed  una  totale  impunità  a  qualcune  de 
carcerati,  ed  anche  dé'  centumaci,  quando  non  sia  il  principal  delinquente, 
nel  case,  che  possa  rilevarc  qualche  essenziale  occulata  specialità  suiroggetto, 
di  cui  si  tratta,  e  darne  le  corrispondenti  verificazioni.  P'accie  intendere  con- 
temporancamcntc  à  Mens''"  Commissarie  gnle  deU'armi,  il  quale  mi  ha  pur 
per  la  sua  parle  cerzioi'ato  deiroccorso,  ciie  ordini  al  maggior  Milete  di  pro- 
seguire  a  prestarle  tutta  la  mano  adjutrice,  affincliè  possa  Ella  eseguire, 
quanto  fà  d'uopo  nella  maniera  conveniente  alla  delicatezza  ed  impcjrtanza 
dclla  cesa.  Attendcrù  poi  rincontro  del  risnltalo,  e  frattantt)  Ella  veglierà  colla 
uecessaria  prudenza  cd  attenzione  sopra  cpieste,  o  qiiahnique  altro  consi- 
mile  émergente,  che  possa  in  cod"  Città  impcgnarc  la  pubblica  quictc,  teuen- 
demiin  tutto  esattani"^  ragguagliato,  e  le  augure... 
{Vescovi,  t.  368,  fos  277-vo  279| . 

3.  Outre  les  articles  d'A.  Mathiez  signalés  i)lus  haut,  p.  vui,  n.  2,  voir 


Xll  AVANT-PhOPOS 

les  assemblées  révolutionnaires  •,  la  biographie  des  évèques  de 
l'ancien  régime  '  et  celle  des  évèques  constitutionnels  '^,16  rôle 
à  Rome  du  cardinal  de  Bernis  '*,  les  mouvements  populaires 
survenus  à  Rome  au  début  de  janvier  1793  •',  la  préparation  et 
l'exécution  de  l'armistice  de  Bologne  et  du  traité  deTolentino  '', 
les  efforts  faits  par  le  Saint-Siège  pour  résister  aux  prétentions 
françaises,  puis  pour  exécuter  les  clauses  de  la  paix  imposée. 
Mais  c'est  surtout  à  l'histoire  de  l'œuvre  de  la  Charitas  Sanctae 
Sedis,  créée  pour  hospitaliser  les  prêtres  déportés,  que  le  Regeste 
publié  pourra  servirde  contribution  essentielle.  Ce  qu'est  cette 
œuvre,  les  recueils  de  l'abbé  d'Hesmivy  d'Auribeau  ~'  et  de 
l'abbé  Serafino  Viviani  s,  puis  les  textes  publiés  avec  une  intro- 
duction importante'*  par  A.   Theiner  nous  l'avaient  fait  con- 

à  ce  sujet  J.  Viguier,  Les  débuts  de  la  Révolution  en  Provence.  Paris, 
1894,  in-8.  Je  signale  ici  et  dans  les  notes  suivantes  les  publications 
les  plus  récentes. 

1.  Cf.  Mathiez,  Les  divisions  du  clergé  réfraclaire,  Révol.  franc., 
1900,  t.  II  ;  la  publication,  faite  par  l'abbé  Uzureau,  du  recueil  de  l'abbé 
J.  Meilloc,  Les  serments  pendant  la  Révolution.  Paris,  1903,  in-12  ; 
Ph.  Sagnac,  Essai  statistique  sur  le  clergé  constitutionnel  et  le  clergé 
réfractaire  en  1791 ,  dans  la  Rev.  d'hist.  mod.  et  cont.,  t.  VIII,  p.  97  sq.  ; 
Id.,  L'Église  de  France  et  le  serment  à  la  Constitution  civile  du  clergé, 
même  recueil,  t.  IX,  p.  289  sq.  ;  P.  Pisani,  L'Eglise  de  Paris  et  la  Révo- 
lution, I,  1789-1792.  Paris,  1908,  in-18. 

2.  Cf.  abbé  Sicard,  L'ancien  clergé  de  France.  III.  Les  évèques  pen- 
dant la  Révolution,  de  Vexil  au  Concordat.  Paris,  1C03,  in-8  ;  chanoine 
P.  Pisani,  Les  derniers  évèques  de  l'ancien  régime,  dans  le  Corres])ondanl, 
10  novembre  1908;  Gallavresi,  dans  Arch.  stor.  ital.,  31  déc.  1908. 

3.  Cf.  P.  Pisani,  Répertoire  biographique  de  V Episcopat  constitution- 
nel, 1791-1 802,  Paris,  1907,  in-8.  Joindi'e  G.  Daumet,  dans  la  Rev.  des 
Et.  hist.,  mars-avril  1909. 

4.  Cf.  Masson,  op.  cit.  A  noter  que  les  t.  XV  et  XVI  de  la  Correspon- 
dance des  directeurs  de  l'Académie  de  France  à  Rome  (Paris,  1906  et 
1907,  in-8)  contient  l'analyse  de  la  coiTcspondance  du  cardinal  de  Ber- 
nis conservée  aux  Ai'chives  des  affaires  étrangères. 

5.  Cf.  J.  Guiffrey,  Les  derniers  Jours  de  V  Académie  de  France  à  Rome 
en  1793,  dans  \e  Journal  des  Savants,  mai  1908,  p.  223  sq.  ;  Id.,  L'Acadé- 
mie de  France  à  Rome,  de  1793  à  IS03,  même  recueil,  décembre  1908, 
p.  653  sqq.  M.  Guiffrey  a  utilisé  la  Correspondance  signalée  à  la  note  4. 

6.  Cf.  J.  du  Teil,  Rome,  Naples  et  le  Directoire.  Paris,  1903,  in-8.  Sur 
l'exécution  de  l'armistice  de  Bologne  et  celle  du  traité  de  Tolentino,  la 
Correspondance  des  Directeurs  de  l'Académie  de  France  à  Rome,  t.  XVI, 
contient  des  textes  de  première  importance. 

7.  Mémoires  pour  servir  ai  histoire  de  la  persécution  françoise...  Rome, 
1794-1795,  4  vol.  in-16.  ^ 

8.  Témoignage  de  l'Eglise  de  France  sur  la  Constitution  civile  du 
clergé.  Rome,  1791-1794,  16  vol.  in-12. 

9.  Documents...,  t.  II,  p.  viii  sq. 


AVAMT-PROPOS  Xlll 

naître;  l'abbé  Surrel  de  Saint-Julien  ',  Victor  Pierre  2,  le  cha- 
noine Gendry  ',  Maurice  Dumoulin  ^,  enfin,  ont  augmenté  le 
nombre  de  nos  connaissances  à  cet  égard  ;  en  attendant  que  le 
fonds  considérable  des  Emigrati  '^  soit  entièrement  dépouillé, 
les  dépêches  analysées  dans  le  Regeste  que  je  publie  pourront 
encore  y  ajouter,  et  l'historien  saura  sans  doute  se  rendre  mieux 
compte  de  l'importance  de  cette  vaste  œuvre  d'assistance,  qui 
trouva  des  imitatrices,  mais  pas  d'égale,  dans  les  autres  pays 
de  l'Europe  •'. 

Les  analyses  qui  constituent  ce  Regeslc  ont  été  faites  avec 
toute  l'attention  possi])le.  On  a  reproduit  entre  guillemets  les 
passages  caractéristiques  que  l'analyse  ne  pouvait  faire  valoir, 
et  l'on  a  spécifié  les  cas  où  les  dépèches  avaient  été  écrites  en 
latin  ou  en  français,  la  règle  étant  qu'elles  le  sont  en  ita- 
lien. Il  était  impossible  d'identifier  la  masse  considérable  de 
noms  de  personnes  citées  dans  ces    dépêches  ;    on   est  toute- 

1.  Annales  de  Saint-Louis  des  Français,  t.  I,  p.  327-341. 

2.  Revue  des  questions  historiques,   1902,  t.  LXXI,  p.  126  sqq. 

3.  Op.  cit.,l.  II,  p.  198-199  ;  200,  et  n.  3;  201-204. 

4.  Rev.  polit,  et  littéraire,  12  octobre  1907,  p.  474  sqq. 

5.  Cf.  Georges  Bom-gin,  Les  archives  pontificales,  p.  81-82. 

6.  Pour  l'Espagne,  voy.  V.  Pierre,  Le  clergé  français  en  Espagne, 
I  791-1802,  dans  la  Rev.  des  quest.  hist.,  1904,  p.  473-538;  Gendry,  op. 
cit.,  t.  II,  p.  197  ;  J.  Contrasty,  Le  clergé  français  exilé  en  Espagne,  ^792- 
1 802,  dans  la  Rev.  de  Gascogne,  1908,  n°^  2-6  ;  —  pour  rAngleterre,  abbé 
de  Lubersac,  Journal  histor.  et  rel.  de  Véniigr.  et  déport,  du  clergé  de 
France  en  Angleterre.  Londres,  1802,  in-8;  Lecorlieiller,  Le  clergé  nor- 
mand en  Angleterre  à  la  /in  du  XVIII''  siècle,  dans  la  Rev.  cathol.  de 
Normandie,  1903-04,  p.  313  sq.  ;  Gendry,  op.  cit.,  t.  II,  p.  197-198;  —  pour 
la  Belgique  et  la  Hollande,  V.  Pierre,  dans  la  publication  pour  VAssem- 
hlée  générale  de  la  Société  d'histoire  contemporaine,  1892,  p.  11  sq.  ;  Id., 
Le  clergé  de  France  en  exil.  Pays-Ras  autrichiens,  Liège,  Trêves  et 
Luxembourg,  Hollande,  dans  la  Rev.  des  quest.  hist.,  1905,  p.  553  sq.  ; 
F.  Magnette,  Les  émigrés  français  aux  Pags-Bas.  Bruxelles,  1907,  in-8; 
—  pour  rAUeniagne  et  l'Autriche,  les  Souvenirs  d'émigration  de  Gilbert- 
Jacques  Martinaut  de  Préneuf,  publiés  par  Vanel.  Paris,  1908,  in-8  (cf. 
l'article  de  G.  Lefèvre  dans  la  Rev.  des  Deux-Mondes,  15  février  1908, 
p.  896  sqq.)  ;  .4..  P.  Z).  de  Noailles,  marquise  de  Mortagne.  Paris,  1890, 
in-8;  Gendry,  op.  ci7.,  t.  II,  p.  199 et  note  1; — pour  la  Suisse,  la  nouvelle 
édition  des  Mémoires  de  famille  de  l'abbé  Lambert,  publiée  par  G.  de 
Beauséjour.  Paris,  1895,  in-8;  A.  Abbet,  Les  prêtres  français  émigrés  à 
Saint-Maurice-en-Valais.  Fribourg,  1896,  in-8;  Collectes  à  travers  V  Eu- 
rope..., I  79i-l797 ,  relation  publiée  par  l'abbé  L.  Jérôme.  Paris,  1897, 
in-8  ;  Descotes,  Les  émigrés  en  Savoie  et  dans  lepags  de  Vaud,  I  790-1 800. 
Chambéry,  1903,  in-8  ;  —  pour  l'Italie,  la  communication  de  l'abbé 
Blazy  à  la  XVIIIe  Assemblée  générale  de  la  Société  d'histoire  contempo- 
raine, 1908,  p.41sq.,  elles  travaux  cités  dans  les  notes  précédentes. 


XIV  AVA.NT-l'HOl^OS 

fois  à  peu  près  sûr  de  la  g-raphie  de  ces  noms  propres,  si 
l'on  sait  que  les  noms  de  lieux  français,  sauf  de  très  rares 
exceptions,  ont  été  très  correctement  reproduits  par  les  copistes 
des  registres  en  question.  Les  noms  de  lieux  français  ou  italiens 
se  trouvent  identifiés  à  \  Index,  où  figurent  également,  au  nom 
de  leurs  sièges,  les  évêques  et  archevêques  en  correspondance 
avec  le  secrétaire  d'Etat,  Lannotation  a  été  réduite  à  sa 
plus  simple  expression,  afin  de  ne  pas  donner  à  ce  simple 
Regeste  les  proportions  considérables  qu'il  aurait  prises,  si 
l'on  avait  voulu  entrer  dans  tous  les  détails  et  les  expliquer 
par  le  menu^. 

Un  appendice  contient  le  texte  in  extenso  de  douze  circu- 
laires adressées  aux  représentants  spirituels  et  temporels  du 
pape  dans  ses  Etats,  au  sujet  de  Ihospitalité  accordée  aux 
prêtres  déjjortés,  —  c'est  l'expression  propre,  encore  que  par- 
tout nos  textes  emploient  le  terme  inexact  d  émigrés,  —  et 
au  sujet  des  relations  militaires  et  diplomatiques  avec  la 
République  française  en  1797  ;  les  cinq  premières  de  ces  cir- 
culaires se  retrouvent  dans  VIndex  235  A  de  VArchivio  vati- 
cano,  qui  contient  un  rapport  d'ensemble  sur  les  opérations 
de  l'OEuvre  Pie  de  l'hospitalité  française  [Charitas  Sanctae 
Sedis)  à  la  date  du  l'^''  août  1793  2. 

1.  Je  renvoie  une  t'ois  pour  toutes  à  la  bilîliographie  religieuse^  fort 
abondante,  des  répertoires  signalés,  p.  vni,  n.  3. 

2.  lien  sera  tiré  prochainement  parti  pour  une  étude  d'ensemble.  — 
L'ouvrage  de  P.  de  la  Gorce  [Ilisl.  relig.  de  la  Révul.  franc. ,  t.  I,  Paris, 
1909,  in-8),  n'a  pu  être  utilisé,  en  raison  de  la  date  toute  récente 
d'apparition. 


LA     FRAiNCE     ET     ROME 

DE    1788   A    1797 
REGESTE    DES    DÉPÈCHES 

DU    SECRÉTAIRE    d'ÉTAT    (  VeSCOvi) 


1.  A  l'évêque  de  Carpentras,  2  janvier  1788.  —  Au  sujet 
de  trois  prieurés  bénédictins  de  son  diocèse  (f°  2). 

2.  A  l'évêque  de  Vaison,  11  janvier  1788.  — Au  sujet  des 
décimateurs  du  diocèse  (f"  7  v°). 

3.  A  Tévêque  de  Carpentras,  16  janvier  1788.  —  Même 
sujet  que  1  (f°  9  V). 

4.  Au  même,  6  février  1788. —  Même  sujet  (f**  20). 

5.  Au  g^ouverneur  de  Civita-Vecchia,  10  avril  1788.  — 
Accusé  de  réception  d'une  lettre  qui  lui  notifie  l'arrestation 
«  de'  noti  delinquenti  dell'  atroce  delitto  seguito  colla  neces- 
saria  intelligenza  di  cod**  console  di  Francia...  Non  ho  lasciato 
di  ottenere  dall'  Emo  de  Bernis  l'opportuna  facoltà,  che  trovera 
annessa,  perche  liberam®  possano  esser  conseg-nati  corne  farà 
eseguire  alla  nostra  squadra  di  campagna  »  (f°  53  v°j. 

6.  Au  même,  12  avril  1788.  —  Même  affaire  (f"  34), 

7.  A  l'archevêque  d'Avignon,  4  juin  1788.  —  Au  sujet  du 
P.  Chabert,  dominicain,  insulté,  ainsi  qu'un  autre  père,  par 
des  jeunes  gens  (f"  89  v"). 

8.  A  l'archevêque  de  Ferrare,  ■')  novembre  1788.  — Accusé 
de  réception  des  papiers  de  famille  de  la  maison  de  liohan 
(f»  189). 

9.  Au  même,  8  novembre  1788.  —  Touchant  la  dispense 
de  sous-diaconat  à  accorder  au  prince  Jules  de  Rohan 
(f«192v»). 

10.  A  l'archevêque  d'Auch,  12  novembre  1788.  —  On  l'in- 
forme que  le  Saint-Père  a  commencé  d'examiner  l'alfaire  du 
chevalier  des  Adretz,  qu'il  n'a  pas  été  possible  d'élargir  (en 
français)  (f»  196  v"). 

11.  A  Mgr  Albani,  à  Milan,  ['.]  décembre  1788.  —  L'in- 
forme qu'on  s'occupe  toujours  de  l'affaire  Rohan  (f°  209). 

12.  A    l'archevêque     d'Avignon,     21     janvier     1789.     — 
G.  BoLRGix.  — La  France  et  Rome  de  I7SS  à  I7U7.  J 


2  LA    FRANCE    ET    ROME    DE    1788    A    1797 

On  demande  des  détails  complémentaires  au  sujet  d'une  afîaire 
qui  n'est  pas  indiquée  (f"  234). 

13.  Au  gouverneur  de  Civita-Vecchia,  24  janvier  1789.  — 
Le  réprimande  d'avoir  fait  arrêter  pour  un  petit  manquement 
les  deux  capitaines  Audibert  et  Anselme  (f°  234  v*'\ 

14.  A  l'archevêque  de  Bordeaux,  28  janvier  1789.  —  Le 
secrétaire  d'Etat  le  remercie  pour  le  Saint-Père  et  pour  lui- 
même  de    ses   souhaits  (en  français)  if"  241  v°). 

15.  A  Mgr  Piccolomini,  à  Nice,  7  février  1789.  —  On  le  féli- 
cite pour  la  réussite  du  cardinal  de  Brienne  (f°  248  v°j. 

16.  Au  même,  21  février  1789.  —  Accuse  réception  de  sa 
relation  de  la  remise  de  la  barrette  au  cardinal  Loménie  de 
Brienne  (f"  254). 

17.  A  Mgr  G.  Albani,  auditeur  de  la  Chambre  apostolique, 
à  Milan,  2 o  février  1789. —  L'informe  qu'on  s'occupe  toujours 
de  l'affaire  de  Rohan  (f"  255). 

18.  A  l'évêque  de  Carpentras,  8  avril  1789.  —  On  le  félicite 
«  alla  vigilante  e  pastoral  cura  ch  Ella  si  è  data  per  sedare 
il  pernicioso  fermente,  che  ha  cominciato  a  manifestarsi  in 
cod^  città  ».  Le  pape  voudrait  bien  lui  envoyer  des  grains, 
((  ma  Ella,  che  ha  sotto  occhio  latluale  convulsa  posizione  délia 
Francia,  conoscerà,  che  non  sia  facil  cosa  poter  far  giugnere 
la  provvista  in  Avignone  »  (f°  279  v°). 

19.  A  l'archevêque  d'Avignon,  15  avril  1789.  —  Au  sujet 
d'un  procès  entre  le  sieur  Capj  eau  et  la  communauté  de  Cas- 
tel  nuoro  (f"  282  v"). 

20.  x\  l'évêque  de  Carpentras,  15  avril  1789.  —  Au  sujeldu 
transport  de  grains  à  Avignon  :  3000  ruhbia  '  ont  été  expédiés 
à  Marseille  au  consul  Rang. )ni  (1'' 284). 

21 .  A 1  archevêque  de  Paris,  20  avril  1 789.  —  On  lui  annonce 
l'ariivée  de  A.  P.  de  Laval  de  Montmorency,  camérier  secret 
du  pape,  qui  apporte  la  barrette  cardinalice  au  Grand-aumô- 
nier (f"  291). 

22.  A  l'évêque  de  Cavaillon,  13  mai  1789. —  On  le  félicite  de 
son  rôle   «  nelle  spinose  circostanze  »  (f°  306). 

23.  A  l'archevêque  de  Bordeaux,  13  mai  1789.  —  On  s'occu- 
pera de  l'affaire  de  M"'^  Clarke,  sa  diocésaine.  On  le  félicite  de 
sa  nomination  aux  Etats  généraux  -  (en  français)  (f^SOô  v°). 

24.  A  l'évêque  de  Carpentras,  27  mai  1789.  —  Le  secré- 
taire d'Etat  l'assure  de  ses  bons  offices  (f°315  v°). 

1.  Mesure  romaine  des  céréales. 

2.  Voy.  Corresp.  des  dir.  de  VAcad.  de  France,  t.  XV,  n°  8995. 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SECRÉTAIRE    D  ETAT  3 

25.  A  l'évêque  de  Vaison,  22  juillet  1789.  —  Onleprie  d'exa- 
miner la  supplique  de  son  diocésain  J.  A.  Aubery. 

26.  A  MgT  Montmorency,  à  Paris,  12  août  1789.  —  Accusé 
de  réception  (f°  3io  v°). 

27.  A  l'évêque  de  Carpentras,  19  août  1789.  —  Accusé  de 
réception  delà  lettre  qui  l'informe  d.^s  eiîorts  de  l'évêque  pour 
incorporer  à  la  ville  le  collège  des  Jésuites  (f°  348  v°). 

28.  A  Mgr  Montmorency,  à  Paris,  9  septembre  1789.  — 
Accusé  de  réception  (f°  335). 

29.  A  l'archevêque  d'Avignon,  16  septembre  1789.  — 
Accusé  de  réception.  Pour  la  question  de  la  dîme,  on  le  prie 
d'attendre  que  l'Assemblée  nationale  ait  définitivement  déter- 
miné la  loi'  (f°358  v°). 

30.  A  l'évêque  de  Vaison,  16  septembre  1789.  —  Au  sujet 
de  l'affaire  Aubery  (f»  359  v»). 

31.  A  l'archevêque  de  Paris,  7, octobre  1789.  —  Accusé  de 
réception  (f°  6). 

32.  A  Mgr  de  Montmorency,  à  Paris,  7  octobre  1789,  — 
Accusé  de  réception  de  la  lettre  de  la  princesse  de  Conti 
(f°  6  v°). 

33.  Au  même,  21  octobre  1789.  —  On  lui  annonce  que  le 
pape  va  le  fournir  d'une  abbaye  (f°  17). 

34.  Au  même,  18  novembre  1789.  — On  le  remercie  de  ses 
vœux  (f  28). 

35.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  23  janvier  1790.  —  Accusé 
de  réception  d'un  rapport  sur  des  sévices  exercés  contre  trois 
Français.  «  lo  mi  persuado,  ch'  Ella  non  avrà  tralasciato  di  près- 
tare  a  tre  viaggiatori  Francesi  esposti  aile  vicende  rappresen- 
tatetutta  quella  assistenzadicuiabbian  potutoabbisognarenelle 
circostanze  nelle  quali  si  sono  trovati.  Mi  ristringo  pertanto 
colla  présente  ad  incaricarla  di  far  saper  loro,  che  rimangono 
essi  nella  pi^na  libertà  di  partire  dal  luogo  ove  sono  attual- 
mente,  e  di  portarsi  direttamente  a  Roma  colle  loro  robe  e 
denari,  per  la  cui  restituzione  dovrà  Ella  dare  gli  ordini  oppor- 
tuni  a  chi  occorre,  previa  la  descrizione  e  ricevuta  délie  stesse 
robe,  e  previo  altresi  l'obbligo  di  stare  a  ragione  da  farsi  da 
sudd''  sig"  Francesi  »  (f"  57  v°). 

36.  A  l'évêque  de  Vaison,  21  avril  1790. — Accusé  de  récep- 
tion d'une   lettre  du  8  avril.   Douleur  du  pape  <(  per  le  tante 


1.  La  dîme  avait  été  théoriquement  supprimée  le  4  août  (décret  sanc- 
tionné le  3  novembre).  Elle  resta  en  fait  exigée  et  payée  en  1790. 


4  LA    FRANCE    ET    ROME    DE    1788    A    1797 

innovazioni  successe  in  cod'*^  Provincie  in  pregiudizii  délie  pré- 
rogative dalla  Sede  apostolica  e  deg-li  inviolabilii  dritti  délia 
sovranità.  >•> 

37 .  Au  même. 2  i  avril  1 7î)0 .  —  On  lui  annonce  l'arrivée  de  labbé 
Giovanni  (^elestini,  qui  doit  u  comprovare  la  disposizione  bene- 
fica  délia  Santità  Sua  di  condiscendere  fin  dove  si  possa  aile 
brame  di  cotesti  popoli,  e  somministrar  loro  sempre  nuove 
riprove  délia  paterna  sua  amorevolezza  e  clenienza  ».  L'évêque 
l'aidera  (f^  81). 

38.  A  l'archevêque  d'Avignon,  24  avril  17'JU.  —  Même 
sujet  (f"  81.  v**). 

39-42.  Aux  éA'êques  de  Carpentras,  Cavaillon.  Orange,  Apt, 
2i  avril  1790.  —  Même  sujet  (f"  82  v"). 

43.  A  l'archevêque  d'Avig-non,  10  mars  1790.  —  Le  pape 
soufîre  ((  del  mal  inteso  fermento  clie  va  minando  la  calma  e 
la  félicita  di  cotesto  diletto  suo  popolo  ».  11  a  conliance  dans 
l'archevêque  (f*'  105  v°). 

44.  A  l'évêque  de  Carpentras,  10  mars  1790.  —  Accusé  de 
réception  d'une  lettre  du  27  février.  On  l'engag-e  à  maintenir  le 
calme  (f°  100  v«). 

45.  A  l'évêque  de  'Vaison,  10  mars  1790.  —  On  lui  transmet 
une  exemption  en  faveur  de  l'abbé  Aubery  (f'  100  v"). 

46.  Au  gouverneur  de  Pérouse,  13  mars  1790.  —  Accusé 
de  réception  de  son  rapport  sur  le  passage  par  Pérouse  du 
cardinal  de  Brienne  et  de  la  nièce  de  celui-ci  et  sur  la  direction 
de  leur  voyage  (f°  107). 

47.  A  l'évêque  de  Carpentras,  17  mars  1790.  —  Sur  le  col- 
lège de  Carpentras  (f"  108). 

48.  Au  gouverneur  d'Ancône,  28  juin  1790.  —  Touchant 
l'expulsion  d'un  négociant  français,  nommé  Yon  (f  178  v"). 

49.  Au  gouverneur  de  Pérouse,  11  août  1790.  —  On  lui 
demande  des  éclaircissements  sur  le  passage  dans  cette  ville 
de  M.  Vinet,  ((  maestro  di  disegno  délia  Paggeria  reale  di  Fran- 
cia  >.  (f°  197  v«). 

50.  Au  gouverneur  de  Loreto,  t  septembre  1790.  —  On  l'in- 
forme de  1  arrivée  prochaine  du  vicomte  de  Clarard,  qui  a  été 
arrêté  à  Bologne,  sous  l'habit  de  pèlerin,  parce  qu'il  refusait 
de  dire  son  nom,  et  on  lui  ordonne  d'interdire  à  ce  personnage 
l'État  ecclésiastique,  d'oi^i  il  devra  sortir  dans  les  trois  jours, 
sous  peine  de  l'indignation  pontificale  en  cas  de  désobéis- 
sance (fo222  v"). 

51.  A  l'évêque  de  Vaison,  8  septembre  1790.  —  Ail'aire 
Aubery  (f«  226). 


DEPECHES    DU    CARDINAL    SECRETAIRE    D  ETAT  5 

52.  Au  g'oiiverneur  de  Loreto,  18  septembre  1790.  —  On  lui 
ordonne  d'ouvrir  les  lettres  adressées  au  vicomte  de  Clarard, 
d'envoyer  à  Rome  celles  qui  pourraient  intéresser  l'Etat,  les 
autres  au  légat  de  Bologne  (f°  234  v°). 

53.  A  l'évêque  d'Ag'en,  à  Paris,  6  octobre  1790.  —  On  lin- 
forme  qu'on  lui  adresse  des  disp:>nses  de  sécularisation  pour 
divers  relig-ieux  (en  français)  (f*'  248  v**). 

54.  A  l'archevêque  de  Reims,  à  Paris,  20  octobre  1790.  — 
Même  sujet  (en  français)  (f"  260). 

55.  A  l'évêque  d'Ajaccio,  .30  octobre  1790.  —  Accusé  de 
réception  de  sa  lettre  du  il),  informant  le  Saint-Sièg-e  des  tristes 
événements  survenus.  On  lui  envoie  trois  dispenses  (f"  270). 

56.  A  l'évêque  de  Verdun,  3  novembre  1790.  —  Envoi  de 
dispenses  de  sécularisation  (en  français)  (f"  271  v"). 

57.  A  l'évêque  de  Rennes,  à  Paris,  ITi  décembre  1790.  — 
Accusé  de  réception  de  sa  lettre  du  13  novembre.  «  Le  pape... 
a  lu  avec  la  dernière  satisfaction  et  votre  Lettre  et  la  Réponse 
que  vous  vous  proposez  de  faire  à  M.  d  Expilly  en  cas  qu'il 
s'adresse  à  vous  pour  l'institution  à  l'Evêché  de  Quimper,  et 
il  m'a  charg-é  de  vous  faire  connoître  combien  [il]  approuve  de 
tels  sentimens,  qu'il  est  bien  sur  de  trouver  dans  tous  les  autres 
qui  seront  dans  le  même  cas  »  (f°293). 

58.  A  l'évêque  de  Grasse,  15  décembre  1790.  —  Accusé  de 
réception  de  sa  lettre  pastorale  (f"  294). 

59.  A  l'archevêque  d'Avignon,  22  décembre  1790. —  «  Sot- 
toposi  al  ponderato  riflesso  di  Sua  Santità  e  délia  particolar 
Congreg-azione  deputata  la  stampa  da  V.  S.  trasmessami  colla 
preiifiata  sua  dei  3  corrente,  riservandomi  d'informarla  délie 
pontificie  determinazioni  rispetto  alla  stampa  medesima  ;  debl)o 
intanto  signidcarle  esser  mente  del  S.  Padre  e  délia  detta 
Cong-re^azione,  che  qualora  Ella  sia  certa  di  poter  etïettuare 
il  suo  ritorno  in  Avig-none,  salva  la  propria  persona,  e  senza 
esser  costretta  a  prestare  il  giuramento  civico,  dal  che  deve 
assolutamente  astenersi,  potrà  restituirsi  alla  sua  residenza, 
ma  in  caso  che  il  di  Lei  ritorno  involva  un  fonda  to  timoré  de  ris- 
chi  e  vessazioni  personali,  dovrà  sospendere  la  sua  mossa,  e 
rendermene  quindi  consapevoli  »  (f"  297  v"). 

60.  A  l'évêque  d'Ag-en,  à  Paris,  12  janvier  1791.  —  Envoi 
de  dispenses  de  sécularisation  (en  français)  (f"  14  v"). 

61.  A  l'évêque  d'Ajaccio,  15  janvier  1791.  —  Accusé  de 
réception  de  sa  lettre  du  27  décembre.  Le  Saint-Père  l'exhorte 
à  la  fermeté  évangélique.  Son  transfert  au  sièg'e  de  Sarzana 
est  pour  le  moment  impossible  (f"  16). 


6  LA  FRANCE  ET  ROME  DE  1788  A  1797 

62.  ATévêque  de  Cavaillon,  7  février  1791.  —  LeSaint-Père 
est  informé  de  1  état  déplorable  de  Cavaillon  et  de  la  province  ; 
il  ne  sait  comment  y  remédier,  mais  assure  l'évêque  de  ses 
meilleurs  sentiments  (f"  34  \°). 

63.  A  Mgr  Giovio,  archevêque  d'Avig-non,  à  Villeneuve- 
lès-Avignon,  2  mars  1791.  —  Accusé  de  réception  de  sa 
lettre  du  12  février.  Le  Saint-Père  le  félicite  de  son  courage  k 
l'égard  de  la  municipalité.  Il  le  compare  à  tous  ses  collègues 
de  France  qui  ont  refusé  de  prêter  le  serment,  et  l'assure  de 
tout  son  appui  canonique  (f**  49). 

64.  Au  même,  23  mars  1791.  —  Accusé  de  réception  de  ses 
lettres,  du  o  et  du  12,  sur  les  violences  de  la  municipalité,  qui 
a  forcé  le  chanoine  à  élire  un  vicaire  capitulaire.  L'arche- 
vêque s'en  tiendra  aux  instructions  de  la  lettre  du  secrétaire 
d'Etat  du  22  décembre'.  Quoiqu'il  soit  exposé  au  péril,  on  ne 
l'engage  pas  à  quitter  son  diocèse  (f"  61  v°). 

65.  Au  gouverneur  de  Loreto,  23  mars  1791.  —  Au  cas  où 
le  chargé  d'alfaires  à  Turin  apprendrait  le  passage  de  Mesdames 
de  France',  se  dirigeant  sur  Rome,  le  gouverneur  de  Loreto 
en  aviserait  le  secrétaire  d'F.tat  ;  de  même,  au  cas  où  elles 
passeraient  par  Bologne,  et,  dans  ce  cas.  il  leur  prêterait  ses 
bons  offices  (f''  62  v"). 

66.  Aux  gouverneurs  de  Fano,  Ancône,  Loreto,  Macerata, 
Gamerino,  Spolète  et  Narni,  30  mars  1791.  —  Le  pape  exige 
qu'on  fasse  tout  le  possible  pour  fournir  à  Mesdames  tout  le 
nécessaire  pour  leur  route.  Annexé  un  état  des  animaux 
nécessaires  (f"  67  v"). 

67.  Au  gouverneur  de  Foligno,  2  avril  1791.  —  Même 
objet  (fo  72  v°). 

68.  Au  gouverneur  de  Loreto,  2  avril  1791. —  Le  secrétaire 
d'Etat  est  en  possession  de  l'itinéraire  et  de  l'état  des  compa- 
gnons de  Mesdames  ;  elles  n 'arriveront à  Loreto  que  le  9  (f"  75  \°) . 

69.  Aux  gouverneurs  de  Fano,  Ancône,  Macerata,  Game- 
rino, Spolète  et  Narni,  2  avril  1791.  —  Même  objet  (f"  76). 

70.  A  l'évêque  de  Gavaillon,  à  Apt,  6  avril  1791.  —  Le 
secrétaire  d'Etat  a  reçu  M.  Bonnard  de  Gavon,  ancien  officier 
français,  recommandé  par  l'évêque,  bon  sujet  qui  est  plein 
d'un  zèle  «  contre  un  orage  qui  couvre  de  ténèbres  toute  la 
France  »  l'f"  77). 

1.  Voy.  le  n"  59. 

2.  Les  filles  de  Louis  XV,  Adélaïde  et  Victoire,  sur  le  voyage  des- 
quelles je  prépare  un  travail. 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SECRÉTAIRE    d'ÉTAT  7 

71 .  Au  g'ouverneur  de  Loreto,  9  avril  1 79 1 .  —  On  le  remercie 
de  ses  efforts  pour  organiser  le  séjour  de  Mesdames  (f°  8i  v°j. 

72.  Au  même,  20  avril  1791.  — Mesdames  ont  communi- 
qué au  Saint-Père  leur  satisfaction  pour  l'accueil  reçu    (f°  92). 

73.  Au  gouverneur  d'Ancône,  23  avril  1 791 .  —  On  le  remer- 
cie au  nom  du  Saint-Père  et  de  Mesdames.  Toutefois  le  conduc- 
teur de  la  poste  de  Camerano  s'étant  mal  conduit,  on  s'en  est 
plaint  au  général  des  postes  (f"  94). 

74.  A  l'évêque  de  Vaison,  à  Valréas,  30  avril  1791.  — 
Accusé  de  réception  de  sa  lettre  du  6  et  de  la  supplique  des 
habitants  de  Valréas.  Le  Saint-Pere  en  a  été  très  touché,  mais  il 
ne  peut  consentir  au  transfert  du  siège  épiscopal  de  Vaison  à 
Valréas,  du  moins  pour  le  moment  (en  français)  (f°  95  v°), 

75.  Au  gouverneur  de  Civita-Vecchia,  14  mai  1791, — On  lui 
rappelle  qu'au  moment  de  la  destitution  de  Mgr  de  Bernis  de 
ses  fonctions  d'ambassadeur',  le  pape  déclara  au  roi  de  France 
qu'il  ne  pouvait  accepter  aucune  personne  ayant  prêté  le  ser- 
ment, et  que  le  nonce  fît  à  M.  de  Montmorin  la  même  décla- 
ration. Le  comte  de  Ségur  fut  désigné,  et  on  sut  qu'il  avait 
prêté  les  deux  serments  requis  ;  le  comte  de  Montmorin  en 
prévint  le  Saint-Père  ;  mais  la  réponse  du  pape  doit  arriver  après 
le  départ  de  M.  de  Ségur,  mis  en  route  la  semaine  de  Pâques. 
C'est  pourquoi  il  est  commandé  au  gouverneur  de  Civita-Vec- 
chia de  conseillera  M.  de  Ségur  de  ne  pas  aller  jusqu'à  Rome, 
où  le  pape  ne  le  recevra  pas  (f"  i06). 

76.  A  l'évêque  de  Carpentras,  18  mai  1791.  —  Accusé  de 
réception  de  ses  lettres  du  24  avril  et  du  3  mai.  Le  pape  prie 
pour  lui,  le  secrétaire  d'État  l'admire  et  remercie  la  Providence, 
((  che  quasi  miracolosamente,  come  Ella  dice,  ha  salvata  cot* 
città  dall'esterminio  ».  L'évêque  doit  continuer  à  résister,  à  ne 
pas  adhérer  aux  principes  révolutionnaires  (f"  108). 

77.  Au  gouverneur  de  Civita-Vecchia,  18  mai  1791.  — 
M  de  Ségur  suspend  son  départ.  Le  gouverneur  pourra  retirer 
l'ordre  passé  à  la  Santé  d'interdire  la  libre  piatiqu'  aux  n  ivires 
français,  «  tanto  più  ch'io  non  avrei  anche  in  diversa  ipotesi 
voluto  servirmi  di  un  mezzo,  chetocca  generalmente  il  diritto 
publico  per  ottenere  un  fine  privato  »  (f"  109  v"). 

78.  A  l'évêque  d'Ajaccio,  à  Gênes,  21  mai  1791.  —  On 
accueille  favorablement  les  raisons  de  son  départ  de  Corse, 
où  il  a  dû  céder  à  la  force  (f°  111). 

1.  Les  lettres  de  rappel  sont  du  22  mars  1791  (F.  Masson,  Le  cardinal 
de  Bernis  depuis  son  ministère,  Paris,  1884,  in-8,  p.  49). 


8  LA    FRANCE    KT    ROME    DE    1788    A    1797 

79.  A  Mgr  de  Montmorency-Laval,  à  Paris,  25  mai  1791. 
—  Accusé  de  réception  de  sa  lettre  du  9  mai.  Remerciements 
et  cong-ratulations  (f"  114  v"), 

80.  A  l'archevêque  d'Avignon,  28  mai  1 79 1 .  —  On  lui  envoie 
<(  un  piano  che  l'Escoffier  Avignonese  ha  adombrato  e  pro- 
posto  per  ricondurre  la  sua  patria  sotto  Tubbidienza  délia 
S.  Sede  ».  Ce  plan  a  été  examiné  le  23  par  la  Congrégation, 
qui  ne  l'a  pas  trouvé  assez  explicite  ;  l'archevêque  l'exami- 
nera, calculera  l'efficacité  des  moyens;  mais  il  est  un  point 
sur  lequel  le  Saint-Père  ne  peut  céder,  l'acceptation  de  la  Consti- 
tution française  par  la  municipalité  d'x\vignon,  qui  doit  être 
repoussée.  L'archevêque  consultera  aussi  le  vice- légat  et  l'abbé 
Pieracchi,  et  enverra  ses  observations  (f°  117). 

81.  Au  même,  4  juin  1791.  —  Le  pape  approuve  l'idée 
qu'il  a  eue  de  faire  traduire  et  imprimer  son  bref  ^  parce  qu'il 
pourra  en  résulter  des  rétractations  comme  en  d'autres  dio- 
cèses en  a  produit  le  bref  du  13  avril  2.  D'autre  part,  il  lui 
accorde  toute  faculté  pour  désig^ner  un  commissaire  pontifical 
pour  appliquer  le  plan  d'Escoffîer  (f"  121). 

82.  A  l'évêque  d'Ajaccio,  à  Gênes,  4  juin  1791.  —  Refus 
d'admettre  une  dispense  introduite  par  l'ancien  vicaire  Guasco, 
devenu  évêque  intrus,  en  faveur  de  deux  diocésains  de  Mariana. 
C'est  par  l'ordinaire  légitime  de  ce  diocèse,  en  ce  moment  à 
Pise,  que  la  demande  doit  être  introduite  (f"  121  v°). 

83.  A  l'archevêque  de  Bordeaux,  à  Paris,  8  juin  1791.  — 
Envoi  de  dispenses  (en  français)  (f°  124  v"). 

84.  A  l'évêque  de  Rodez,  8  juin  1791 .  —  Même  sujet  (en  fran- 
çais) (fo  125). 

85.  A  l'archevêque  de  Reims,  à  Paris,  15  juin  1791.  — 
Même  sujet  (en  français)  ff"  126). 

86.  A  l'archevêque  de  Bordeaux.  Envoi  de  dispense  pour 
le  frère  J.  G.  Calmet  (en  français)  (f°  126  v°). 

87.  A  l'archevêque  d'Avignon,  à  Villeneuve,  18  juin  1791. 
—  On  le  félicite  de  l'envoi  du  bref  pontifical  à  tant  de  personnes 
qui  ne  pourront  se  targuer  d'ig'norance,  et   on  le  remercie  des 

1.  Bref  (lu  pape  kV archevêque  rV Avignon,  aux  évêques  de  Carpenfras, 
de  Cavaillon  et  de  Vaison,  et  aux  chapitres,  au  clergé  et  au  peuple  de  la 
ville  d'Avignon  et  du  Comtat-Venaissin,  23  avril  1791,  texte  et  trad. 
(Arch.  nat.,  AD  XVI,  79,  p.  29). 

2.  Bref  aux  évêques  de  France  pour  condamner  la  constitution  civile 
du  clergé  (Theiner,  Documents  inédits,  t.  I,  n"  XXI,  p.  75-88j. 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SKCRETAIKE    D  ETAP  V 

articles  concernant  le  décret  du  27  mai  '.  11  ne  croit  pas  au  bon 
effet  de  l'arrivée  des  commissaires  médiateurs  h  Avig-non 
(f«  127  v°). 

88.  A  l'archevêque  de  Paris,  à  Chambéry,  18  juin  1791.  — 
Envoi  des  dispenses  demandées  au  nonce  par  les  députés  de 
la  Guadeloupe  (en  français)  (f"  128). 

89.  A  l'évêque  de  Vaison,  à  Montélimar,  25  juin  4791. — 
Envoi  de  la  permission  d'ordonner  extra  tempora.  Le  pape 
prie  pour  lui  (en  français)  (f"  133). 

90.  A  l'archevêque  d'Avignon,  25  juin  1791.  —  Accusé  de 
réception  de  sa  lettre  du  11,  qui  annonce  un  certain  nombre 
de  rétractations.  On  lui  accorde  toutes  les  facultés  nécessaires 
pour  relever  les  rétractants  de  toute  censure  (f°  13i). 

91.  Au  même,  2  juillet  1791.  —  Accusé  de  réception  de  sa 
lettre  du  18  juin,  sur  le  projet  d'Escoffier;  on  le  remercie  de  ses 
observations.  On  n'est  pas  étonné  de  ce  que  font  les  commis- 
saires, et  on  attend  «  la  fine  di  una  cosi  disg-ustosa  prudenza  » 
(f"  141  v°). 

92.  A  l'évêque  de  Carpentras,  9  juillet  1791.  —  Accusé  de 
réception  de  sa  lettre  du  11  juin,  mise  sous  les  yeux  du  pape, 
qui  confirme  l'autorisation  d'ouvrir  des  oratoires  privés, 
et  permet  que  l'évêque  délègue  ses  pouvoirs  à  cet  effet.  Le 
pape  donne  son  heneplacilo  aux  engagements  de  prêt  souscrits 
par  le  séminaire  et  les  religieuses  du  Cœur-de-Jésus,  autori- 
sées à  prendre  pour  confesseur  un  prêtre,  pourvu  qu'il  n'ait 
pas  prêté  le  serment  (f"  li9). 

93.  Au  même,  même  date.  —  Accusé  de  réception  de  ses 
lettres  des  il,  13,  17  juin,  qui  donnent  des  détails  sur  la 
situation  en  France.  11  sera  bon  de  publier  le  bref  pontifical  ^ 
(f°  150  v«). 

94.  A  l'archevêque  d'Avignon,  16  juillet  179L  —  Accusé 
de  réception  de  ses  lettres  des  25  juin  et  2  juillet.  «  Gli  ul- 
timi  e  ben  rimarchevoli  avvenimenti,  V.  S.  ben  vede,  quanto 
più  vadano  ad  allontanare  ogni  lusinga  di  cambiamento  ail' 
attuale  posizione  délie  pontificie  provincie  nella  Francia.  Sem- 

1.  Décret  relatif  aux  troubles  d'Avignon,  du  25  mai  1791,  sanctionné 
le  27  [Coll.  générale  des  décrets,  mai  1791,  p.  291-292).  On  pi'ie  par  ce 
décret  le  roi  d'envoyer  des  médiateurs  qui  «  interposent  les  bons  offices 
de  la  France  entre  les  Avignonnais  et  les  Comtadins». 

2.  Signalé  p.  8,  n.  2,  sans  doute  pour  empêcher  de  se  développer 
la  croyance  que  ce  bref  était  apocryphe.  Cf.  .1.  Gendry,  Pie  VI,  t.  II, 
p.  159,  n.  2. 


10  LA    FRA>CE    ET    ROME    DE    1788    A    1797 

brano  anzi  di  poter  presagire.  con  tutto  il  fondamento,  che 
fatti  più  coragg-iosi  quelli  che  travagliano  alla  total  loro 
sovversione  giungeranno  assai  più  facilmente  ad  estorcere  il 
presunto  voto  délia  riunione  alla  Francia,  Anche  senza  il 
recentemente  accaduto,  facendo  al  contado  deporre  le  armi, 
corne  si  è  faite  in  Avignone,  si  g^iunga  facilmente  al  deside- 
rato  intento.  Che  non  dovrà  accadere  ora  che  probabilniente 
si  ag-irà  con  minora  riserva  ?  »  (f°  158  v°). 

95.  x\u  gouverneur  d'Ancône,  20  juillet  1791.  —  Accusé 
de  réception  de  sa  lettre  du  8,  touchant  un  brigantin  français 
venu  de  Marseille    (Sans  détail)  (f°  161). 

96.  A  l'archevêque  de  Paris,  à  Chambérv,  23  juillet  1791. 
—  Touchant  l'exécution  des  dispenses   (en  français)  (f"   168). 

97.  A  l'archevêque  d'Avignon,  23  juillet  1791.  — Accusé 
de  réception  de  son  envoi  du  9  C  est  le  o-6  juillet  que  s'est 
achevé  le  terme  de  40  jours  fixé  pour  la  publication  des  rétrac- 
tations par  le  bref  •  (f°"  168  v°). 

98.  Au  même,  30  juillet  1791.  — Accusé  de  réception  de 
sa  lettre  du  16,  «  in  soggetto  cosi  nauseante  ed  afïlitivo  ». 
On  est  étonné  de  la  résistance  de  Carpentras,  il  est  vrai 
«  figlia  dell'odio  per  gli  Avignonesi,  e  non  prodotta  da  sana 
radice  »,  et  on  pense  que  ((  quella  disgraziata  Provincia,  per 
una  via  piii  obliqua,  giungerà  probabilniente  alla  colpabile 
meta,  che  hanno  apertamente  tolta  di  mira  gli  Avignonesi  » 
(f°  178). 

99.  Au  même,  6  août  1791.  —  Le  pape  lui  accorde 
1.000  écus  (fo  187  v"). 

100.  A  l'évêque  de  Carpentras,  13  août  1791.  —  Accusé 
de  réception  de  sa  lettre  du  24  juillet.  11  ne  croit  pas  ((  che 
le  cose  possano  in  coteste  provincie  cambiar  di  aspetto,  fino 
a  tanto  che  una  forza  straniera  vincolerà  l'emissione  di  un 
libero  voto,  e  piegherà  le  volontà  a  suo  capriccio  ».  La  garde 
nationale  fera  beaucoup  de  mal  (f°  196). 

101.  A  l'archevêque  d'Avignon,  20  août  1791.  —  Accusé 
de  réception  de  sa  lettre  du  6  août.  Sur  les  commissaires  : 
«  avendo  per  altro  sicura  notizia  e  per  quanto  Ella  stessa  mi 
dice,  e  pei  diretti  riscontri,  che  ricevo  da  Parigi,  che  dal 
Guarda-sigilli  sieno  state  scritte  ai  commissari  medmi  due 
lettere,  in  cui  apertamente  e  formalmente  si  disapprova 
e  riprende  il  loro  contegno,  vi  puo  essere  luogo  a  sperare  che 

1.  Voy.  le  noSl. 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SECRÉTAIRE    d'ÉTAT  H 

l'attuale  sistema  sia  per  variare  al  quanto  ».  On  l'informe  que 
depuis  le  départ  du  vice -légat  de  Chambéry,  on  lui  fait  tenir 
ses  lettres  par  l'abbé  Tiucci,  de  Turin,  qu'il  peut  lui-même 
employer  (f"  203). 

102.  Au  lieutenant  de  Civita-Vecchia,  23  août  1791.  — 
On  arrêtera  un  nommé  J.  Brocchieri,  chancelier  du  consul  de 
France  à  Ancône,  dès  l'arrivée  du  bateau  de  grains,  provenant 
d'Ancône,  sur  lequel  il  se  trouve  (f*^  216). 

103.  A  1  archevêque  d  Avignon,  27  août  1791.  —  Accusé 
de  réception  de  ses  lettres  du  30  juillet  et  du  13  août.  On  n'ap- 
prouve pas  que  l'archevêque  ait  écrit  aux  commissaires.  On 
n'est  pas  étonné  de  la  situation  de  Mallières  (f°  217). 

104.  Au  gouverneur  d'Ancône,  27  août  1791.  —  Affaire 
Brocchieri  (f'^220). 

105.  Au  gouverneur  de  Macerata,  27  août  1791.  —  Même 
affaire  (C»  221). 

106.  Au  lieutenant  de  Civita-Vecchia,  30  août  1791.  — 
Même  affaire  (f°  222  v°j. 

107.  Au  gouverneur  de  Civita-Vecchia,  31  août  1791.  — 
Même  affaire  (f°  226  v\). 

108.  Au  gouverneur  d  Ancone^  31  août  1791.  —  Même 
affaire  (f"  227  v°). 

109.  A  l'évêque  de  Vaison,  à  Valréas,  3  septembre  1791, 
—  Accusé  de  réception  de  sa  lettre  du  22  juillet.  Le  pape  prie 
pour  lui.  On  lui  accorde  les  «  facultés  extraordinaires  »  par 
décret  joint  à  cette  lettre  (en  français)  (f**  227  v°). 

110.  A  l'évêque  de  Sagone,  à  Bastia,  3  septembre  1791.  — 
Accusé  de  réception  de  sa  lettre  du  3  août.  Le  pape  n'a  pas 
reçu  la  lettre  directement  expédiée  ;  il  lui  transmet  le  bref  du 
13  avril',  et  un  décret  de  facultés  extraordinaires  (f"  228). 

111.  A  larchevêque  d'Avignon,  3  septembre  179  L  — 
«  Dobbiamo  sempre  attendarci  a  nuovi  sempre  più  temerari, 
sempre  più  irr.digiosi  eccessi  dal  sedicente  vicario  capitolare 
di  quella  sventurata  Città  ».  Le  p  ipe  approuve  ce  qu'il  a  dit 
aux  religieux  venus  à  lui  «  in  seguito  d^[  ripicco  lor  fatto  dal 
Malieres  (s/c)  ».  Personne  ne  doit  se  soumettre  «  allô  sciagu- 
rato  ed  acciecato  intruso  »  (f°  229  v"). 

112.  Au  gouverneur  d'Ancône,  7  septembre  1791.  — Onl'in- 
formeque  les  nommés  PaulOrtaliani,  Emmanuel  Firram,  Fran- 
çais, François  Manzoni,  Jean  Vendervech.  qui   se  fait  appeler 

1.  Signalé  p.  8,  n.  2. 


12  LA    FRANCK    ET    ROME    DE    1788    A     1797 

André  Vecelii.  sont  susj)ects,  parce  qu'ils  disent  du  bien  de 
TAssemblée  nationale,  qu'ils  font  des  réunions  au  café  del- 
Vunione  marittima  ;  on  l't'ng'age  à  faire  une  enquête  {f°  239). 
113.- A  larchevèijue  d'Avignon,  10  septembre  1791.  —  Le 
pape  lui  envoie  sa  bénédiction.  Le  secrétaire  d'Etat  est  navré 
de  la  situation  d'Avignon.  Il  n'est  pas  surpris  de  l'oeuvre  des 
médiateurs.  <>  L'infâme  contegno  tenuto  da  loro  nell'  ultima 
calamità  ha  superato  peraltro  qualunque  mia  aspettativa,  e 
mi  pajono  tig^ri  sitibondi  délia  strage  e  del  sangue  umano  ». 
Il  espère  que  l'Assemblée  interviendra  (f°  244). 

114.  A  l'archevêque  de  Paris,  à  Chambéry,  17  septembre 
1791.  —  Touchant  les  dispenses  (en  français)  (f°  249  v°). 

115.  A  l'archevêque  d'Avignon,  17  septembre  1791.  — 
Accusé  de  réception  de  sa  lettre  du  3  septembre.  On  pense  que 
les  choses  iront  de  mal  en  pis  (f"  2o4  v°j. 

116.  A  l'évêque  de  Carpentras,  17  septembre  1791.  — 
Accusé  de  réception  de  ses  lettres  des  19  et  30  août.  On  le  féli- 
cite du  moment  choisi  pour  la  communication  du  bref  ponti- 
fical à  la  municipalité,  qui  ne  peut  plus  se  targuer  d'ignorance. 
«  La  violenza  usata  per  togliere  il  fanciullo  ebreo  battezato  da' 
sette  anni  a  questa  parte  fà  veramente  orrore,  e  discuopre 
chiaramente  il  più  atroce  disprezzo  per  la  Religione  ».  L'évêque 
fera  ses  efforts  pour  ravoir  l'enfant.  Le  pape  est  heureux  de 
la  volonté  de  la  commune  de  Mormoiron,  qui  désire  rester 
sous  son  administration  (f"  255). 

117.  A  l'évêque  d'Ajaccio,  à  Gênes,  17  septembre  1791.  — 
Il  regrette  que  l'évêque  n'ait  pas  retiré  tout  le  profit  désirable 
des  bains  de  Pise,  et  répond  à  une  demande  d  argent  :  «  Non 
puo  Ella  ignorare,  che  le  pensioni,  che  rimangono  in  oggi  a 
libéra  disposizione  del  Sommo  Pontefice  sono  ristrette  allô 
stato  pontificio  ;  ma  sappia,  che  oltre  il  numéro  esorbitante 
dea'li  esteri.  non  mancano  frà  i  slatisti  medesimi  ecclesiastici 
ridotti  ad  una  situazione  niente  men  dura  délia  sua.  Non 
abbandona  pero  Sua  Beatitudine  il  pensiero  délia  degna  di  Lei 
persona,  ma  desidera,  che  le  si  apra  una  strada,  onde  com- 
provarle  col  fatto  questo  suo  pensiero,  e  il  sincero  interessa- 
mento,  che  prende  nel  suo  sollievo  »  (f"  257). 

118.  A  l'archevêque  d'Avignon,  24  septembre  1791.  — 
Accusé  de  réception  de  sa  lettre  du  10.  Il  pense  que  c'est  pour 
pallier  l'injustice  de  la  réunion  que  l'Assemblée  veut  recourir 
au  vote  des  communautés,  qui  sera  certainement  le  résultat 
d'une  forte    pression  olFicielle.    Le    secrétaire  d'Etat   a    reçu 


DliPÈCIIES    DU    CARDINAL    SECRETAIRE    d'éTAï  13 

quelques  délibérations  de  communes  qui  se  sont  déclarées 
pour  le  Saint-Siège  ;  les  unes  sans  réserves,  comme  celle  de 
Gaderousse,  les  autres,  comme  celle  de  Bollène,  en  demandant 
la  Constitution  française.  11  n'a  été  répondu  qu'aux  premières 
(f°  263). 

119.  A  lévèque  de  Garpentras,  24  septembre  1791.  — 
Accusé  de  réception  de  sa  lettre  du  7.  Le  secrétaire  d'Etat 
est  navré  des  événements  survenus.  On  examinera  la  demande 
faite  par  quelques-uns  [de  Garpentras?]  de  quelques  milliers 
d'écus  (f°  264  v°). 

120.  A  l'archevêque  d'Avig-non,  l''"  octobre  1791.  —  Le 
pape  autorise  le  passage  de  deux  professes  de  la  Madone  de 
la  Miséricorde  d'Avignon  aux  Garmélites  de  Liège,  à  condi- 
tion qu'elles  soient  accompagnées  de  personnes  d'âge,  qu'elles 
évitent  les  outrages  et  aillent  de  couvent  en  couvent  (f"  283). 

121.  Au  même,  l*"''  octobre  1791.  —  Accusé  de  réception 
de  sa  lettre  du  17,  sur  les  réunions  et  les  ((  crude  delibera- 
zioni  »  d'Avignon.  Le  secrétaire  d'Etat  a  reçu  des  nouvelles 
de  Paris  :  l'Assemblée  votera  certainement  la  réunion  '  (f" 
283  v°). 

122.  Au  gouverneur  d' Aucune,  L''  octobre  1791.  — 
Demande  des  détails  sur  le  chirurgien  Paul,'«  per  la  sua  impru- 
dente maniera  di  parlare  relativamente  alli  principi  ed  opera- 
zioni  del  governo  pontificio  »  (f"  285). 

123.  A  l'évêque  de  Garpentras,  8  octobre  1791.  —  Accusé 
de  réception  de  ses  lettres  des  16  et  21  septembre.  La 
publication  du  décret  de  réunion  ne  fait  c[ue  confirmer  ses 
prévisions.  11  ne  reste  plus  cju'à  envoyer  des  protestations  aux 
diverses  puissances,  qui  doivent  avoir  les  yeux  attirés  sur  ce 
précédent.  L'évêque  ne  partira  pas  avant  d  en  avoir  reçu 
l'ordre,  ou  de  s'être  trouvé  en  péril  ;  s'il  part,  il  n'ira  pas  trop 
loin  de  ses  diocésains  ((  pel  fare  a  Lui  ricorso,  ne"  loro  spiri- 
tuali  bisogni  ».  Un  a  reçu  les  délibérations  de  la  commune  de 
Villes,  que  le  pape  charge  l'évêque  de  remercier  (f°  293). 

124.  A  l'archevêque  d'Avignon,  8  octobre  1791.  —  Accusé 
de  réception  de  sa  lettre  du  24,  sur  les  elfets  du  décret  du  14. 
11  faut  accepter  les  coups  de  la  Providence.  Le  cardinal  Zelada 
n'avait  aucune  confiance  dans  l'esprit  des  habitants  de  Gar- 
pentras (f  294  V"). 


1.  Le  décret  de  réunion  est  du  14sepLembie  IT'Jl,  sanctionné  le  même 
jour  [Collect.  yen.  des  décrets,  sept.  1791,  t.  I,  p.   142-143;. 


14  LA  FRANCE  ET  ROME  DE  1788  A  1797 

125.  A  l'archevêque  de  Florence,  1  4  octobre  1791 .  —  On  lui 
annonce  qu'on  a  vu  avec  grand  plaisir  le  doyen  et  les  trois 
chanoines  de  Marseille  (f"  301  ). 

126.  Au  gouverneur  de  Frosinone,  lo  octobre  1791.  — 
On  l'invite  à  avoir  tous  les  égards  possibles  pour  la  personne  du 
comte  de  Lévis-Mirepoix  i,  présentement  à  Ripi  (f"*  308  v°). 

127.  A  l'archevêque  d'Avignon,  22  octobre  1791.  —  Simple 
accusé  de  réception  à  sa  lettre  du  8  courant,  à  laquelle  on  ne 
peut  répondre  faute  de  temps  (f'^  315  v°). 

128.  A  Tévêque  de  Garpentras,  22  octobre  1791.  —  Accusé 
de  réception  de  sa  lettre  du  5  octobre.  On  le  charge  d'être  l'in- 
terprète du  Stiint-Père  auprès  de  la  commune  des  Rieux  ;  on  ne 
considère  l'arrivée  des  nouveaux  commissaires  que  comme  un 
résultat  de  l'invasion  (f**  316). 

129.  A  l'archevêque  d'Avignon,  29  octobre  1791.  —  Toutes 
les  nouvelles  sont  affligeantes.  La  lettre  du  8  a  appris  au  secré- 
taire d'Etat  la  position  prise  par  les  bons  ecclésiastiques  d'Avi- 
gnon à  l'égard  du  curé  intrus  et  des  assermentés.  La  matière  est 
épineuse  ;  en  tout  cas,  comme  il  n'y  a  pas  d'interdit,  le  culte  doit 
se  continuer,  mais  sans  simultanéité  (f*^  323). 

130.  A  l'évèque  d'Agen,  à  Paris,  2  novembre  1791.  — 
Envoi  de  dispenses  (en  français)  (f"  325  v°). 

131.  A  l'évèque  deMacerata,  vicaire  apostolique  de  Loreto, 
2  novembre  1791.  —  Le  remercie  de  ses  informations  sur  le 
F'rançais  Battaglia,  sa  femme  et  Gaspare  Bartolini,  qui  ont 
été  l'objet  d'accusations  anonymes  (f''  326  v°). 

132.  A  l'archevêque  d'Avignon,  5  novembre  1791.  — 
Accusé  de  réception  de  sa  ((  funeste  »  lettre  du  22  novembre. 
Il  faut  se  soumettre  à  Dieu  (f°  331). 

133.  A  l'évèque  de  Garpentras,  5  novembre  1791.  — Accusé 
de  réception  de  sa  lettre  du  21  octobre.  «  1  nemici  délia  Gasa 
del  Signore,  abbandonati  aile  frenetiche  loro  passioni,  si  fla- 
gellano,  si  distruggono  da  loro  stessi,  e  servono  di  fatale  istru- 
mento  alla  Divina  Giustizia  »  (f''3il   v"j. 

134.  Au  gouverneur  de  Givita-'Vecchia  et  au  lieutenant 
d'Ancône,  5  novembre  1791.  —  Leur  annonce  la  déclaration 
de  guerre  faite,  à  la  date  du  15  octobre,  par  la  Régence  d'Alger 
au  roi  de  Suède  ;  les  hostilités  devant  s'ouvrir  dans  les  40  jours, 
ils  auront  à  en  informer  les  vaisseaux  qui  se  trouvent  dans 
leurs  ports  respectifs  (f  334  v"). 

135.  A    l'archevêque  d'Avignon,    12    novembre   1791.    — . 

1.  Voy.  Corresp.  des  rlir.  de  VAcad.  de  France,  t.  XV,  n"  9029. 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SECRÉTAIRE    d'ÉTAT  15 

Accusé  de  réception  de  sa  lettre  du  29  octobre.  Sans  détails.  Les 
forces  humaines  sont  incapables  de  réparer  ces  désastres  (f°  339) . 

136.  A  l'évêque  de  Carpentras,  12  novembre  1791.  — 
Accusé  de  réception  de  sa  lettre  du  28  octobre.  Même  allure 
que  la  précédente  (f"  339  v**). 

137.  A  l'archevêque  d'Avignon,  19  novembre  1791.  — 
Accusé  de  réception  de  ses  lettres.  Grande  tristesse  (f^*  24^)). 

138.  Au  même,  26  novembre  1791.  —  Accusé  de  réception 
de  sa  lettre  du  12.  Sans  doute  on  doit  s'affliger  de  l'entrée  à 
Avignon  des  commissaires  et  de  la  troupe  de  ligne,  «  cio  non 
di  meno  mi  ha  ricreato  ilsentire  posto  un  argine  aile  rapine,  ed 
ai  massacri  di  quell'  infelice  popolazione,  ed  il  vedere  tutte  le 
apparenze  che  subiscano  al  fine  il  meritato  castigo  i  principali 
autori  di  tanti  e  si  esecrandi  misfatti  ».  Il  a  raison  de  revenir 
à  Avignon  où  exerce  pourtant  l'aî/c/aceMallières,  pourvoir  l'ap- 
plication du  plan  des  commissaires  touchant  le  clergé.  —  A 
Carpentras,  on  a  dit  à  l'évêque  qu'il  pouvait  prêter  le  serment  de 
fidélité  au  roi,  qui  est  pur  serment  de  sujet  :  il  a  refusé,  parce 
qu'ily  voit  une  acceptation  de  la  constitution  civile.  Il  est  pro- 
bable qu'on  fera  à  larchevèque  d'Avignon  les  mêmes  ouver- 
tures (f°  349  v"). 

139.  A  l'évêque  de  Carpentras,  26  novembre  1791.  — 
Accusé  de  réception  de  ses  lettres  des  4,  7  et  11  novembre. 
Même  contenu  (f*>  351). 

140.  Au  gouv(  rneur  de  Loreto,  3  décembre  1791.  —  L'abbé 
Maury  écrit  de  Bologne  au  secréttiire  d'Etat  qu'il  va  à  Rome  par 
Loreto,  où  il  s'ariêttra  3  ou  4  jours.  Il  sera  bon  de  le  fort  bien 
recevoir  (f°  361). 

141.  A  l'aichevêque  d'Avignon,  10  décembre  1791.  — 
Accusé  de  réception  de  sa  lettre  du  19  novembre.  Approuve 
les  conditions  opposées  aux  ouvertures  des  commissaires,  et 
qui  permettront  de  savoir  la  pensée  de  ces  derniers  (f"  368 
v«). 

142.  A  l'évêque  de  Carpentras,  10  décembre  1791.  — 
Accusé  de  réception  de  sa  lettre  du  18  novembre.  Lui  trans- 
met à  nouveau  les  facultés  déjà  concédées  (f°  369  v°). 

143.  Au  gouverneur  de  Loreto,  14  décembre  1791.  —  On  le 
remercie  de  ce  qu'il  a  fait  pour  l'abbé  Maury  (f°  371  v"). 

144.  A  l'archevêque  d'Avignon,  17  décembre  1791.  — 
Accusé  de  réception  de  ses  lettres  du  26  novembre  et  du 
3  décembre.  Le  pape  et  le  secrétaire  d'Etat  ne  peuvent  admettre, 
malgré  tout,  qu'on  prêle  le  serment  (f°  374). 


16  La    FRAiNCE    ET   ROME   DE    1788    A    1797 

145.  A  l'archevêque  d'Aix,  à  Paris,  21  décembre  1791.  — 
Le  pape  le  remercie  de  ses  Observations  sur  le  serment  pres- 
crit aux  ecclésiastiques  et  sur  le  décret  qui  l  ordonne  \  remis 
par  le  cardinal  de  Bernis  (en  français)  (f°  381). 

146.  A  l'évêque  de  Nancy,  à  Trêves,  21  décembre  1791.  — 
Accusé  de  réception  de  son  envoi  du  22  novembre,  que  le 
pape  approuve  par  avance  (en  français)  (f°  382). 

147.  A  Tarchevêque  de  Lyon,  à  Rêves,  près  Nivelles  en 
Brabant,  21  décembre  1791.  —  Accusé  de  réception  de  sa 
lettre  du  14  novembre.  Le  pape  s'en  occupera  (en  français) 
(10  383). 

148.  A  l'évêque  du  Puy-en-Velay,  à  Genève  par  Evian, 
24  décembre  1791.  —  Lui  transmet  les  facultés  extraordinaires 
demandées  pour  lui  par  1  évêque  de  Mariana  et  Accia  (en  fran- 
çais) (f°  383  v°). 

149.  A  l'évêque  de  Grenoble,  à  Ghambéry,  24  décembre 
1791.  —  Même  objet  (en  français)  (f'>384). 

150.  A  l'évêque  de  Mariana  et  Accia,  à  la  Chartreuse  de 
Calci,  par  Pise,  23  décembre  1791,  —  L'informe  de  sa  mis- 
sion pour  l'évêque  du  Puy  (f°  384). 

151.  A  l'évêque  de  Garpentras,  24  décembre  1791.  — 
Simple  accusé  de  réception  de  ses  lettres  des  2  et  9  décembre 
(f°  387,  v»). 

152.  A  l'évêque  de  Grasse,  à  Nice,  31  décembre  1791.  — 
Accusé  de  réception  de  sa  lettre  du  15  décembre.  11  a  mis 
sous  les  yeux  du  pape  «  celle  que  les  sept  luminaires  de 
l'ég-lise  gallicane  qui  se  trouvent  réunis  à  Nice  ont  jug-é  con- 
venable d'adresser  à  Sa  Sainteté  ».  On  lui  annonce  un  bref  du 
pape  qui  fixera  la  conscience  catholique  (f°  387  v°). 

153.  A  l'archevêque  d'Avignon,  31  décembre  1791.  — 
Accusé  de  réception  de  sa  lettre  du  17  décembre.  A  propos 
de  sa  lettre  du  3,  le  pape  demande  que  l'archevêque  fasse  ren- 
trer au  cloître  M"^°  Gras  de  Reigne,  des  Ursulines  de  Tarascon  : 
il  ne  peut  donner  aucun  sujet  aux  ennemis  de  la  religion  de 
l'attaquer,  aux  fidèles  d'être  peines  davantage  (f°  389). 

154.  A  l'évêque  de  Senez,  7  janvier  1792.  —  Accusé  de 
réception  de  sa  lettre  du  17  décembre.  Le  pape  travaille  à 
la  réponse  demandée  (en  français)  (f°  4  v°). 

155.  A  l'archevêque  d'Avignon,  7  janvier  1792.  —  Acusé  de 

1.  Bibl.  nal.,  Ld'-  3739. 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SECRÉTAIRE    D*ÉTAT  17 

réception  de  sa  lettre  du  24  décembre  sur  les  élections  d"Avi- 
gnon.  Il  souhaite  qu'il  en  sorte  de  bons  effets  (f"  6  v"). 

156.  Au  même,  28  janvier  1792.  —  Le  secrétaire  d'Etat  a 
transmis  au  pape  sa  lettre  du  31  décembre,  par  laquelle  il 
demandait  la  faculté  d'absoudre  pour  les  cas  réservés  dans  la 
Bulle  in  Cœna  Domini,  et  d'accorder  les  dispenses  de  consan- 
guinéité  au  S''  et  4"  degré  et  celle  d'affinité.  Ces  facultés  lui 
sont  accordées  pour  un  an,  eu  égard  aux  circonstances  cri- 
tiques if°  23). 

157.  Au  même,  28  janvier  1792.  —  Accusé  de  réception  de 
ses  lettres  du  31  décembre  et  du  7  janvier,  celle-ci  donnant 
des  détails  sur  les  scandales  de  Mallières,  à  la  fois  «  in  ludibrio 
ed  in  essecrazione  universale  ».  On  le  félicite  d'avoir  fait  impri- 
mer et  distribuer  gratis  u  la  distribuzione  del  direttorio  dell' 
Intruso  ».I1  serait  bon  d'agir  de  la  même  façon  à  l'égard  de  son 
ordonnance  et  aussi  de  la  pastorale  de  l'intrus  d'Aix  •.  Si 
Mallières  quitte,  par  humeur  ou  résipiscence,  Avignon,  l'ar- 
chevêque reprendra  normalement  son  siège  (f°  23  v"). 

158.  A  l'évêque  du  Puj,  28  janvier  1792.  —  Accusé  de 
réception  de  sa  lettre  du  S  décembre.  On  félicite  l'ensemble  de 
l'épi.scopat  gallican.  Bien  entendu,  dans  les  facultés  adressées, 
figure  celle  de  relever  les  intrus  qui  abjurent  publiquement 
et  sincèrement  (en  français)  (f°30). 

159.  A  Mgr  Montmorency-Laval,  à  Paris,  l'"''  février  1792. 
—  Accusé  de  réception  de  sa  lettre  du  10  janvier  (f"  32). 

160.  A  l'archevêque  d'Avignon,  4  févrierl790.  — x\ccuséde 
réception  de  sa  lettre  du  14  janvier.  On  approuve  la  façon 
d'agir  du  chanoine  André  à  l'égard  des  commissaires,  et  on  pense 
qu'il  sera  possible  que  l'archevêque  reprenne  son  siège(f"  34  v"). 

161.  Al'évêque  de  Fréjus,  à  Nice,  4  février  1790.  —  Le  pape 
est  heureux  de  sa  lettre.  Il  travaille  à  v  répondre  (en  français) 
(f<'33v°). 

162.  A  l'évêque  de  Grasse,  à  Nice,  4  février  1790.  — On  lui 
précise  que  le  pape  travaille  à  son  écrit  sur  les  affaires  religieuses 
de  France  ;  il  ne  peut  se  précipiter.  On  a  lu  avec  plaisir  les 
((  observations  sur  la  lettre  de  l'intrus  du  département  du  Var~  » 
(en  français)  (f°  36). 

1.  Charles-Benoît  Roux,  curé  d'Eyragues,  élu  le  15  février  1791,  pro- 
clamé le  23  février,  exécuté  le  16  germinal  an  II  (Pisani,  Episcopat  consti- 
tutionnel, p.  323-325). 

2.  Jean-Joseph  Rigouard,  curé  de  SoUiès-la-Farlède,  élu  le  12  avril 
1791,  sacré  le  22  mai,  mort  le  15  mai  1800  (Pisani,  Épiscopal  constitu- 
tionnel, p.  350-3521. 

G.  BouRGiN.  —  La  France  et  Home  de  )7,9^  à  1797 .  2 


18  LA    FRANCE    ET    ROME    DE    1788    A    1797 

163.  A  l'archevêque  d'Avignon,  11  février  1792.  —  Le  pape 
lui  accorde  la  facidté  de  dispense  pour  le  maigre  en  carême, 
sauf  les  quatre  jours  de  la  première  semaine  et  les  quatre 
derniers  de  la  dernière,  tous  les  vendredis  et  samedis  (f"  41). 

164.  Au  même,  11  février  1792.  —  Accusé  de  réception  de 
sa  lettre  du  31  janvier.  On  lui  rappelle  de  précédentes  instruc- 
tions sur  la  résidence  (f°  41  v"). 

165.  A  l'évêque  de  Carpentras,  11  février  1792.  — Accusé 
de  réception  de  sa  lettre  du  31  janvier.  Le  pape  a  presque 
achevé  «  un  piano  generico  per  tutli  i  buoni  Vescovi  di  Fran- 
cia,  onde  provvedere  con  istraordinarie  e  molto  estese  facoltà 
ai  spirituali  bisogni  délie  respettive  loco  diocesi  ».  La  protesta- 
tion secrète  de  la  municipalité  serait  assez  acceptable,  si  elle 
n'entraînait  aucun  mal  à  l'égard  de  ses  auteurs  ;  si  une  sem- 
blable protestation  est  faite,  il  faudra  prendre  toutes  les  pré- 
cautions nécessaires  (f**  42). 

166.  A  l'évêque  de  Vaison,  à  Valréas,  15  février  1792.  — 
Accusé  de  réception  de  sa  lettre  du  6  janvier.  Transmet  la 
faculté  de  dispense  pour  le  carême  selon  la  teneur  du  n"  163. 
On  pense  que  certaines  lettres  ont  été  interceptées.  Quant  aux 
facultés  extraordinaires,  elles  seront  concédées  par  un  écrit 
global  du  pape  (en  français)  (f**  46  v°). 

167.  A  l'archevêque  de  Vienne,  au  séminaire  d'Annecy  en 
Savoie,  18  février  1792.  —  Accusé  de  réception  de  sa  lettre 
du  13  janvier,  la  seule  parvenue  à  Rome.  Le  pape  va  accorder 
des  facultés  générales  par  un  écrit  auquel  il  travaille  (en  fran- 
çais) (f°  49  v  ). 

168.  A  l'archevêque  d'Avignon,  18  février  1792.  —  Accusé 
de  réception  de  sa  lettre  du  28  janvier.  On  croit  que  les  com- 
missaires seront  remplacés  (f"  oO  v°j. 

169.  A  l'évêque  de  Carpentras,  18  février  1792.  —  Accusé 
de  réception  de  sa  lettre  du  3.  On  l'encourage  dans  ces  circons- 
tances «  crudissime  ).    (f*'  ol). 

170.  A  l'archevêque  d'Avignon,  23  février  1792.  —  Accusé 
de  réception  de  sa  lettre  du  4.  Malgré  la  municipalité,  «  le 
giogo  ferreo  »  de  l'Assemblée  parviendra  à  s'imposer.  On  ne 
peut  que  souhaiter  l'absence  de  massacres  (f**  37). 

171.  Au  même,  3  mars  1792.  —  Accusé  de  réception  de  sa 
lettre  du  11  février.  Il  faut  temporiser  (f°  62). 

172.  Au  même,  3  mars  1792.  —  On  a  lu  la  lettre  imprimée 
des  curés  du  diocèse  d'Avignon  et  la  réponse  à  la  pastorale  de 


DÉPÊCHES    DU    CARDllNAL    SECRÉTAIRE    d'ÉTAT  19 

intrus  d'Aix,  fort  bonnes  pour  les  fidèles.  Il  faut  s'en  remettre 
à  la  Providence  (P  62  v°). 

173.  A  Tévêque  de  Carpentras,  3  mars  1792.  —  Accusé  de 
réception  de  sa  lettre  du  10  février,  qui  est  navrante  (f"  63). 

174.  A  Tarchevêque  d'Avignon,  10  mars  1792,  —  Accusé 
de  réception  de  sa  lettre  du  25  février,  contenant  des  papiers 
dont  on  le  remercie  vivement  (f"  68). 

175-177.  Aux  gouverneurs  d'Ancône,  Civita-Vecchia  et 
"Viterbe,  10  mars  1792.  —  Leur  ordonne  d'interdire  le  territoire 
pontificale  l'illuminée  Suzette  Labrousse  ^  (f°  70  f"). 

178-179.  Aux  gouverneurs  d'Ancône  et  Civita-Vecchia, 
14  mars  1792.  —  Leur  ordonne  d'interdire  le  débarquement 
à  tout  passager  français  et  d'envoyer  au  secrétaire  d'État  des 
renseignements  sur  chacun.  Les  négociants,  venus  pour  com- 
mercer, pourront  cependant  débarquer,  si  l'on  s'assure  qu'ils  ont 
un  correspondant  dans  la  ville,  et  en  les  surveillant  (f°  72  v°). 

180.  Al'évêque  d'Ajaccio,  à  Gênes,  17  mars  1792.  — On  lui 
demande  de  nouveaux  éclaircissements  touchant  la  destination 
de  certains  revenus  dus  à  son  séminaire  et  qui  sont  à  la  caisse 
d'impieghi  à  Saint-Georges  (f°  73  v°). 

181.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  17  mars  1792.  —  Comme 
178,  mais  il  s'agit  des  voyageurs  de  terre  (f°  75). 

182.  Au  gouverneur  de  Pérouse,  21  mars  1792.  —  Comme 
178  (f»75). 

183.  A  l'évêque  de  Senez,  24  mars  1792.  —  On  lui  envoie 
des  brefs  pontificaux,  qui  dispensent  le  pape  d'une  réponse 
directe,  bien  qu'il  applaudisse  «  à  la  constance  héroïque  »  du 
prélat  à  soufîrir  «  les  traitements  les  plus  indignes,  et  les 
cachots  mêmes  »  (f^*  80). 

184.  A  l'archevêque  d'Avignon,  24  mars  1792.  —  Accusé 
de  réception  de  sa  lettre  du  3  sur  la  «  sempre  più  incerta  e 
sciagurata  posizione  délia  infelice  città  di  Avignone  »  (f"  82). 

185-188.  Aux  gouverneurs  d'Ancône,  Civita-Vecchia, 
Pérouse  et  Viterbe,  24  mars  1792.  —  Complément  aux  instruc- 
tions du  1 7  [sic)  sur  les  voyageurs  français.  Il  faut  s'informer  des 
Français  actuellement  dans  l'Etat,  et,  au  cas  qu'ils  voyagent, 
leur  interdire  de  passer  outre.  S'il  s'agit  de  pèlerins,  s'assu- 
rer de  la  réalité  de  leur  but  et  leur  donner  un  passeport  ;  de 
même,  s'il  s'agit  de  commerçants.  Dire  à  tous  que,  trouvés  sans 
passeports,  ils  seront  considérés  comme  suspects  (f"  82). 

1.    Voy.  mon  ;iilirle  dos  }UI.  (Farchéol.  pI  aliisl.,  l'.tOT,  t.  XXMI. 


20  LA    FRANCE    I:T    ROMK    DE    1788    A    1797 

189.  Au  lieutenant  de  Civita-Vecchia,  24  mars  1792.  — 
Accusé  de  réception  de  sa  lettre  du  23  avec  la  note  des  passa- 
g-ers  français  pour  Rome  de  la  felouque  du  patron  génois 
Alberfi  Pejrano.  Le  cardinal  de  Bernis  connaissant  le  comte 
Joseph  de  Saddé  ou  Sades,  sa  femme  et  ses  filles  Laure  et  Livie, 
ainsi  que  l'abbé  Tliomas,  leur  parent,  on  permettra  leur  débar- 
quement, ainsi  que  celui  des  personnes  réellement  à  leur  service. 
Quant  aux  autres  passag-ers,  le  débarquement  ne  leur  sera 
permis  que  si  le  comte  de  Sades  se  porte  g-arant  deux(f''  85). 

190.  Au  gouvernevu'  de  Viterbe,  27  mars  1792.  —  Accusé 
de  réception  de  sa  lettre  du  26,  avec  note  concernant  divers 
personnages  français,  envo3'ée  par  estafette.  Munis  de  passe- 
port et  de  lettres  adressées  au  secrétaire  d'Etat  et  à  divers 
personnages  en  leur  faveur,  on  les  laissera  passer  et  venir  à 
Rome.  On  expédie  ces  instructions  au  moyen  d'une  estafette, 
qui  sera  payée  par  ces  passagers  (f"  86). 

191.  Au  lieutenant  de  Civita-Vecchia,  28  mars  1792.  — 
Accusé  de  réception  de  la  copie  du  passeport  donné  au  comte 
de  Sades,  et  approbation  [ï°  89). 

192.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  31  mars  1792.  —  Laisser 
passer  Guillaume  Canteure,  curé  de  Gapservié  [sic)  au  diocèse 
de  Carcassonne,  allant  à  Rome  (f"  90  v"l. 

193.  Au  même,  31  mars  1792.  —  Laisser  .passer  Charles 
Odebonioti,  médecin  français,  allant  à  Rome  (f"  90  v"). 

194.  Au  lieutenant  de  Civita-Vecchia,  4  avril  1792.  — Lais- 
ser passer  le  Carmélite  J.  A.  T.  Tardiù  et  l'ingénieur 
J.  E.  Gassin(f''  96  v°). 

195.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  4  avril  1972.  —  Laisser 
passer  M.  Tierce,  dont  plusieurs  personnes  se  portent  g-aranles 
(V97). 

196.  A  lévêque  d'Ajàccio,  à  Gênes,  7  avril  1792.  —  On  lui 
rappelle  les  facultés  extraordinaires  concédées  par  le  bref 
pontifical  aux  bons  évoques  français',  et  suflisant  à  remplir  ses 
desiderata  du  2i  mars  (f°  97). 

197.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  7  avril  1792.  —  Laisser 
passer  Henry  David,  commis-voyageur  de  la  maison  Hery 
et  Polin  de  Lyon,  actuellement  en  Toscane  (f"  99). 

198.  Au  même,  7  avril  1792.  —  On  approuve  ce  qu'il  a  fait 
à  l'ég-ard  des  Français.  Demande  des  renseignements  sur  le 
chevalier  La  Sort,  et  l'abbé  Bufua  (f  100). 

199.  A  l'archevêque  d'Avignon,  7  avril  1792.  —  Accusé  de 

1.  Le  19  mars  (Theiner,  Documents  Inédils,  l.  I,  p.  137-142).  Cil",  n"'*  165 
c'H67. 


DÉPÈCHES    Dl"    CARDINAL    Sr:CRKTAIKE    d'ÉTAT  21 

réception  de  sa  lettre  du  24  mars.  Constate  le  parallélisme  du 
dépouillement  du  pape  et  du  malheur  des  pi"ovinces  enlevées. 
L  engag-e  à  ne  pas  s'éloigner  encore  (f**  100  v°). 

200.  Au  lieutenant  de  Civita-Vecchia,  11  avril  1792.  — 
Laisser  passer  deux  Doctrinaires  et  deux  Capucins.  Pour  les 
contadins  Gasalda,  ils  doivent  remettre  les  lettres  de  leur  curé. 
Pour  les  prêtres  Davi  et  Carea  et  le  contadin  Casabianca, 
on  attend  des  informations  (i"  101  v"  ). 

201.  Au  même,  11  avril  1792.  — Laisser  passer  six  prêtres 
français  venus  de  Marseille  sur  le  bâtiment  du  capitaine  Gas- 
pard Escares  (f°  102). 

202.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  11  avril  1792.  — Laisser 
passer  Pauline,  chambrière  de  la  marquise  de  Pondois,  venant 
de  Turin  à  Rome    f  102  v°). 

203.  A  Tévêque  de  Carpentras,  .14  avril  1792.  —  On  lui 
annonce  qu'on  a  reçu  le  chanoine  Sibour  ',  muni  d'une  lettre  de 
recommandation  de  lévêque  (f°  103). 

204.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  1  4  avril  1792.  —  On  attend 
des  renseignements  sur  Henry  David  de  la  maison  Hery  et 
Polin  de  Lyon.  Les  instructions  concernant  les  Français 
doivent  être  appliquées  à  tous  sans  distinction  (f"  103  v**). 

205.  Au  lieutenant  de  Civita-Vecchia,  14  avril  1892.  — Lui 
reproche  d'avoir  accordé  des  passeports  aux  prêtres  M.  L.  Davi 
et  J.  J.  P.  Carea,  ni  pèlerins,  ni  marchands  (f"  104). 

206.  Au  même,  14  avril  1792.  —  L'approuve  pour  sa  con- 
duite à  l'égard  du  Carmélite  Tardiù.  On  attend  tous  les  renseigne- 
ments nécessaires  sur  les  Français  de  Civita-Vecchia  (f°  104  v"). 

207.  Au  même,  14  avril  1792.  —  Défense  à  Casabianca 
d'aller  à  Rome,  où  il  prétend  qu'il  a  un  frère  à  voir  (f*^  10")). 

208.  A  l'archevêque  de  Ravenne,  18  avril  1792.  —  Qu'il 
s'informe  sur  Antoine  Eyreaud,  professeur  de  français  au  col- 
lège, qui  vient  d'être  accusé  dans  une  lettre  anonyme  de 
diverses  choses  ff"  106). 

209.  Au  gouverneur  de  Civita-\  ecchia,  20  avril  1792.  — 
Laisser  passer  les  passagers  du  bâtiment  de  Felice  Impériale, 
venant  de  Corse  (f'^  109). 

210.  A  l'archevêque  d'Avignon,  21  avril  1792.  —  Accusé 
de  réception  de  sa  lettre  du  6.  Il  est  bien  heureux  que  les 
troujDcs  de  la  garde  nationale  qui  menaçaient  Avignon  soient 


i.  Peut-être  s'agit-il  de  Pierre-Louis  Sibour,  de  Montélimar,  signalé 
dans  la  liste  générale  des  émigrés  (arrêté  du  18  juin  1792). 


22  LA  FRANCE  ET  ROME  DE  1788  A  1797 

allées  à  Nîmes  et  à  Montpellier.  On  approuve  le  projet  de  l'ar- 
chevêque de  se  retirer  à  la  Chartreuse  (f°  110). 

211-212.  Au  g'ouverneur  de  A'iterbe  et  au  lieutenant  de 
Civita-Vecchia,  21  avril  1792.  —  Laisser  passer  M.  et  M""®  Fro- 
mendit,  de  Marseille,  actuellement  à  Livourne,  commerçants 
sur  lesquels  on  a  de  bons  renseignements  (f'^  112  v°). 

213.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  23  avril  1792.  —  Laisser 
passer,  dès  qu'ils  arriveront,  les  deux  chevaliers  Michel  de 
Saint-Peret  et  de  La  Fontaine,  venant  de  Marseille,  avec  un 
domestique  (f"  117). 

214.  A  Tévêque  de  Carpentras,  28  avril  1792.  —  Accusé  de 
réception  de  sa  lettre  du  13  avril,  renfermant  de  si  tristes 
détails.  On  a  dit  au  pape  que  ses  brefs  n'avaient  pas  été  pu- 
bliés avec  les  formalités  ordinaires  '  :  cela  ne  fait  rien.  Les 
facultés  accordées  aux  évêques  sont  bien  celles  qui  ont  été 
demandées  par  eux  globalement  au  pape.  On  espère  qu'il  n'}' a 
pas  eu  de  nouvelle  secousse  de  tremblement  de  terre  (f"  117  v°). 

215.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  28  avril  1792. —  L'approuve 
d'avoir  fait  repartir  les  Français  qui  ne  donnaient  aucune  réfé- 
rence, et  de  n'avoir  pas  donné  de  passeport  à  l'abbé  D.  Lodo- 
vici,  de  Corse,  qu'il  fera  bien  de  faire  repartir  (f''  123). 

216.  Au  lieutenant  de  Civita-Vecchia,  28  avril  1792.  — 
Faire  rembarquer  Giovanni  Napolioni,  venu  de  Corse  sur  le 
bateau  de  Jean-Baptiste,  ses  références  étant  nulles  (f°  123  v°). 

217.  A  l'évéque  de  Maroc,  à  Paris,  2  mai  1792.  —  Le 
secrétaire  d'Etat  n'a  fait  que  son  devoir  en  s'occupant  des 
affaires  de  l'abbé  Salamon  (f°  125). 

218.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  2  mai  1792.  —  Laisser 
passer  Grappen,  avocat  du  Parlement  de  Bourgogne,  A.  Vinci- 
guerra,  neveu  du  premier  médecin  de  l'hôpital  du  Saint-Esprit 
en  Saxe  et  Alviso  Alvisi  Corsi,  neveu  du  supérieur  de  l'hôpital 
de  la  Trinité  des  Pèlerins.  L'évéque  de  Nebbio,  à  Rome,  se 
porte  garant  de  Vachert,  prêtre  de  la  Mission  ;  voir  s'il  est  le 
même  que  Charles-Emmanuel  Vachert,  de  la  Mission;  si  non, 
réexpédier  ce  dernier.  L'évéque  de  Perpignan  se  porte  garant 
de  l'abbé  Lodovici,  à  qui  on  pourra  accorder  le  passeport,  s'il 
n'est  pas  déjà  reparti  (f**  126  v"). 

219.  Au  lieutenant  de  Civita-Vecchia,  2  mai  1792.  —  Le 
patron  du  bateau  corse  qui  a  amené  Napolioni  ne  pouvant 
retourner  en  Corse,    on  laissera  débarquer,  pour  le  moment, 

1.  Sans  doute  les  Ijrefs  des  19  et  21  mars  1792  (Geiidry,  op.  cit.,  t.  II, 
p.  183;. 


i 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SECRÉTAIRE    d'ÉTAT  23 

Napolioni,  qui  restera  dans  la  ville  jusqu'au  moment  où  on 
pourra  le  réexpédier  (f°  127  v°). 

220.  A  Tarchevéque  d'Avignon,  5  mai  1792.  — x\ccusé  de 
réception  de  sa  lettre  du  21  avril  donnant  de  si  mauvaises 
nouvelles  sur  le  temporel  et  le  spirituel  du  diocèse.  Qu'il  agisse 
auprès  de  son  église  métropolitaine  (f"  128). 

221.  A  l'évêque  de  Garpentras,  o  mai  1792.  —  Accusé  de 
réception  de  sa  lettre  du  20  avril.  Que  Dieu  lui  donne  du  cou- 
rage «  per  resistere  alla  tempesta  furiosa,  in  cui  Ella  si  trova  » 
(f«  129). 

222.  Au  lieutenant  d'Ancône,  5  mai  1792.  —  Dès  qu'ils 
reviendront  à  Ancône,  intimer  aux  Français  qui  accompagnent 
le  général  polonais  Wirtz  l'ordre  de  retourner  immédiatement 
(f°130). 

223.  Au  lieutenant  de  Civita-Vecchia,  omai  1792.  — Laisser 
passer  la  famille  Collet,  d'Avignon  (f°  131). 

224-225.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  au  lieutenant  de 
Civita-Vecchia,  5  mai  1792.  — Laisser  passer  G.  Arnoux,  cha- 
pelain des  Carmélites  à  Marseille,  et  J.  Clément,  curé  des 
Pennes,  dans  ce  diocèse  (f°  131). 

226.  Aux  mêmes,  9  mai  1792.  —  Laisser  passer  M.  Reponty 
et  sa  famille,  de  Marseille,  actuellement  à  Florence,  dont  le 
banquier  Torlonia  se  porte  garant,  et  J.  B.  Guillibert,  curé 
d'Orgon,  diocèse  d'Avignon,  recommandé  par  l'abbé  Gelestini 
(f«  132). 

227.  Aux  gouverneurs  de  Pérouse  et  de  Viterbe,  9  mai  1792. 
—  Interdire  l'Etat  pontifical  à  Manvielle,  de  Barcelonnette, 
de  profession  remouleur,  exilé  de  Toscane  pour  avoir  parlé  en 
faveur  des  «  novità  francesi  »  (f**  132  v°). 

228.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  12  mai  1792.  —  11 
faudra  retirer  son  passeport  à  M.  Grappen,  qui  se  conduit  mal, 
s'il  continue(f°  133). 

229.  Au  lieutenant  de  Civita-Vecchia,  12  mai  1792  —  Tou- 
chant les  réclamations  du  consul  de  France  à  l'égard  des 
mesures  prises  contre  des  nationaux.  Ces  mesures  sont  d'un 
bon  gouvernement,  et  sont  pareilles  à  celles  que  prennent 
les  autres  pays.  De  plus,  on  les  exécute  avec  toute  la  douceur 
et  les  ménagements  désirables  (f°  136). 

230.  Au  même,  12  mai  1792.  — Laisser  passer  les  prêtres 
J.  Peissel,  J.  Pescrivant,  B.  Arnaud  et  H.  Mancille  (f°  138). 

231.  Au  même,  12  mai  1792.  —  Laisser  passer  le  tonsuré 
A.  Rigo  et  L.  Dupin(fM38). 

232.  Au  même,  12  mai  1792.  —  Laisser  passer  les  étudiants 


2i  LA    FRANCE    ET    ROME    DE     1788    A    1797 

M.  Gonil  et   J.    Vidal,  les  capucins    J.   Manille  et    Caliste,  le 
curé  J.  B.  Guillibeit   (f«  138  v»}. 

233.  Au  «j^ouverneur  d'Ancône,  16  mai  1792.  —  On  annule 
les  instructions  antérieures  concrnant  le  général  Wirtz  (cf. 
222),  sur  qui  le  chevalier  d'Azzara  a  donné  des  renseigne- 
ments. Le  général  rejoindra  très  probablement  l'armée  des  émi- 
grés de  Coblentz.  Pourtant  il  faut  veiller  sur  lui  (f"  142  v"). 

234.  Au  lieutenant  de  Givita-Vecchia,  16  mai  1792.  —  On 
a  appris  au  secrétaire  d'Etat  qu'il  yak  Civita-Vecchia  une  per- 
sonne française  inconnue,  qui  fait  des  dessins  concernant 
surtout  les  aqueducs  de  Rome,  et  a  un  signe  militaire  au  cha- 
peau. S'informer  (f°  143). 

235.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  16  mai  1792.  —  Laisser 
passer  Tabbé  de  Ruallem,  chef  du  conseil  d'administration 
des  princesses  royales  de  France',  et  le  chevalier  de  Mésange, 
attaché  à  leur  service-  (f"  143  v"). 

236.  Au  même,  16  mai  1792.  —  Laisser  passer  ^'abbé 
Roux,  de  la  Congrégation  du  Saint-Sacrement  de  Marseille, 
actuellement  à  Livourne  (f"  143  v°). 

237.  A  l'évoque  d'Ajaccio,  19  mai  1792.  —  Accusé  de  récep- 
tion de  sa  lettre  du  28  avril,  disant  qu'il  a  fait  bon  usage  des 
monitoires  transmis  par  le  consul  pontifical  (f"  146  v°). 

238.  A  l'archevêque  de  Ra venue,  19  mai  1792.  —  L'arche- 
vêque licenciera  aussitôt  l'abbé  A.  Eyreaud,  professeur  de 
français  au  collège  (f"  147  v"). 

239.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  19  mai  1792.  —  Laisser 
passer  trois  Augustins,  actuellement  à  Livourne  (f"  149  v"). 

240.  Au  lieutenant  de  Civita-Vecchia,  23.  mai  1792. — 
Ordre  d'arrestation  et  de  perquisition  contre  P.  Davidde  ou 
Ph.  Lamuelle,  le  suspect  signalé  n"  234.  S'informer  de  tout 
ce  qui  le  concerne,  en  particulier  de  l'origine  de  ses  fonds, 
qui  lui  sont  transmis  de  Piémont  et  de  Suisse  (  f "   lo2). 

241.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  23  mai  1792..  —  On  l'ap- 
prouve d'avoir  retenu  l'abbé  B.  Queiras  de  Marseille  et 
J.  Ramponi  de  Carpentras,  sur  lesquels  le  secrétaire  d'Etat 
demande  des  renseignements  [ï"  lo3). 

242.  A  lévêque  de  Sagone,  à  Bastia,  26  mai  1792.  — 
Accusé  de  réception    de    sa    lettre  du    8  mai.    Le    secrétaire 

1.  Alrnanach  roi/nl,  1789,  p.  14.5. 

2.  Ne  û^ure  pas  k  VAliuanach  royal.  Un  Louis-Claude  Mésange  figure 
dans  la  liste  générale  dos  émigrés  (arrêtés  des  20  juin  et  5  décembre 
1792). 


dépf':ches  du  cardinal  secrktaire  d'état  2o 

d'État  est  heureux  de  constater  lu  dispersion  des  «  ténèbre 
dell'errore  e  deiling-anno  »  et  le  retour  de  plusieurs  prêtres 
(f"  155  V"). 

243.  A  l'archevêque  d'Avig^non,  à  Chanibérv,  26  mai  1792. 
—  Accusé  de  réception  de  sa  lettre  du  12.  On  voit  qu'il  a 
été  forcé  de   quitter    Villeneuve  devant    les    menaces    de    la 

municipalité  (f°   156   V). 

244.  A  l'évêque  de  Garpentras,  à  Aix,  26  mai  1792.  — 
Accusé  de  réception  de  sa  lettre  du  5  mai  contenant  le  récit 
de  sa  fuite  d'Orange,  dans  la  nuit  du  2,  à  Aix,  où  il  a  été 
reçu  parla  pieuse  veuve  M""'Bonetti.  C'est  à  elle  que  le  secré- 
taire d'iitat  adresse  sa  lettre  (f"  157). 

245.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  26  mai  1792.  —  Laisser 
passer  les  abbés  Ph.  J.  Marron,  J.  B.  Grand,  G.  Turcan, 
J.  Bardouin,  A.  J.  Marcantoni,  Amour.  P.  Nay,  Balthazar 
Oueiras  et  P.  Bernard,  Mineur  observantin,  les  frères  A.  et  P. 
de  Meror,  et  l'abbéJ.  B.  Blanchet.  De  même,  dès  qu'ils  seront 
arrivés,  les  abbés  de  la  Mission  J.  B.  Moissonnier  et  E.  A. 
Fournier,  les  abbés  J.  Jonquier,  A.  A.  Devoulx  et  GanoUe, 
M.,  M'"''  et  le  jeune  Reling-,  de  Marseille,  avec  deux  domes- 
tiques (f"  163). 

246.  Au  lieutenant  de  Givita-Vecchia,  26  mai  1792.  — 
On  approuve  qu'il  ait  donné  son  passeport  au  chanoine  D.  P. 
Ferdinandi,  vicaire  général  de  Mariana  (f"  163  v°). 

247.  Au  gouverneur  d'Ancône,  26  mai  1792.  —  Qu'il  laisse 
complète  liberté  au  général  Wirtz  et  à  sa  compagnie  (  f°  165  v°). 

248.  A  l'évêque  de  La  Rochelle,  à  Pampelune,  30  mai 
1792.  —  Accusé  de  réception  de  sa  lettre  au  pape,  du 
29  mars.  On  le  félicite  de  s'occuper,  même  de  loin,  du  spirituel 
de  son  diocèse  ;  on  lui  envoie  le  bref  du  19  mars  1792',  qu'il 
n'a  pas  encore  reçu,  et  on  lui  accorde  la  faculté  d'accorder 
l'indulgence  plénière  à  l'article  de  la  mort  (en  latin)  (f°  166). 

249.  Au  lieutenant  de  Givita-Vecchia,  30  mai  1792.  — 
Ordre  d'abandonner  la  procédure  contre  Pierre  David,  en  lui 
faisant  sentir  toutefois  qu  il  devrait  quitter  les  Etats  pontifi- 
caux. Lui  restituer  tous  ses  papiers  (f°  169). 


\.  Theiner,  Documents  inédits,  t.  I,  p.  12;i-137.  Ce  bref  ne  décrète  pas 
encore  l'excommunication  et  se  contente  d'intliger  la  suspense  aux  intrus; 
mais,  un  délai  de  cent  vingt  jours  écoulé,  ils  seront  considérés  comme 
schismatiques  et  exclus  définitivement  de  la  communion  des  fidèles 
(Gendry,  op.  cit.,  t.  II,  p.  164,  n.  1,  et  183). 


26  LA    FRANCE    ET    ROME    DE    1788    A    1797 

250.  Au  gouverneur  de  Todi,  2  juin  1792.  —  On  lui  rap- 
pelle les  instructions  concernant  les  Français  (f°  173). 

251.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  2  juin  1792.  —  Laisser 
passera  leur  arrivée  les  abbés  D.  Boiret  et  J.  F,  Besconorières. 
directeurs  du  séminaire  des  Missions  à  Paris,  recommandés 
parle  cardinal  Antonelli  (f°  17S), 

252.  Au  même,  2 juin  1792.  —  Laisser  passer  à  son  arri- 
vée labbé  A.  Olivarj  de  Marseille,  recommandé  par  le  car- 
dinal de  Bernis  (f«  175  v°), 

253.  Au  lieutenant  de  Civita-Vecchia.  —  Laisser  passer  les 
six  prêtres  d'Avignon  ou  du  Comtat,  indiqués  dans  sa  lettre 
du  3,  et  recommandés  par  l'abbé  Celestini  (f"   175  v"). 

254.  Au  gouverneur  de  Viterbe  et  au  lieutenant  de  Civita- 
Vecchia,  6  juin  1792. —  Laisser  passer  à  son  arrivée  Pottier 
de  Goutance,  de  Lyon,  recommandé  par  le  marquis  Sacchetti, 
cavallerizzo  ^  du  pape  (f"  179  v**). 

255.  Au  lieutenant  de  Civita-Vecchia,  6  juin  1792.  — 
Laisser  passer  à  son  arrivée  l'abbé  Allauch,  recommandé  par 
le  cardinal  de  Bernis  (f"  180). 

256.  A  l'archevêque  d'Avignon,  à  Chambéry,  9  juin  1792. 
—  Accusé  de  réception  de  sa  lettre  du  27  mai,  apprenant 
qu'il  a  été  blessé  en  versant,  pendant  sa  fuite,  qu'il  a  eu  à 
faire  à  la  municipalité  de  Grenoble,  et  qu'il  est  arrivé  à  Cham- 
béry le  24.  Le  pape  l'autorise  à  venir  à  Rome,  sachant  qu'il  a 
pris  toutes  les  dispositions  nécessaires  avec  son  vicaire  géné- 
ral pour  faire  connaître  à  tout  le  diocèse  le  bref  pontifical 
concernant  Avignon  et  le  Comtat ~  (f**  180  v°). 

257.  Au  gouverneur  de  Loreto,  9  juin  1792.  —  On  le  remer- 
cie de  son  rapport  sur  les  étrangers  suspects,  qui  parcourent 
le  district  de  Fano  (f»  183). 

258.  Au  même,  9  juin  1792.  —  Il  aurait  bien  fait  d'arrêter 
les  deux  Français  qui  se  disent  de  la  famille  Valois,  et  dont 
l'un,  mis  hors  de  frontière,  a  osé  revenir.  On  lui  rappelle  les 
instructions  concernant  les  Français  (f°  183), 

259.  Au  gouverneur  de  Foligno,  9  juin  1792.  —  Faire 
sortir  de  l'Etat  pontifical  les  deux  Français  susdits   (f°  184). 

260.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  9  juin  1792.  —  Laisser 
passer  à  son  arrivée  le  prince  de  Scytres,  duc  de  Caumont  au 
Comtat,  allant  à  Rome  avec  sa  suite  ;  il  en  sera  responsable 
(fM84v«). 

1.  C'est-à-dire  écuyer. 

2.  Voy.  le  n"  81 . 


J 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SECRÉTAIRE    d'ÉTAT  27 

261.  Au  même,  9  juin  1792.  —  Laisser  passer  à  son  arrivée 
J.  Barthélémy,  négociant  de  Marseille,  avec  sa  famille  et  sa 
suite  (f"  183i. 

262.  Au  lieutenant  de  Civita-Vecchia,  9  juin  1792.  — 
Laisser  passer  à  son  arrivée  l'abbé  Diouloufet  de  Marseille 
(f°  185  v«). 

263.  Au  même,  9  juin  1792. —  Laisser  passer  à  leur  arri- 
vée les  abbés  A.  Giraud,  J.  J.  Bazas,  E.  Colonna,  P.  F. 
Victor,  de  Marseille  (f°  ISo  v°). 

264.  Au  même,  9  juin  1792.  —  Ordre  d'arrêter  tous  les 
Français  qui  peuvent  exister  «  in  codeste  vigne  »  (f°  186). 

265.  A  l'évêque  d'Ascoli,  13  juin  1792.  —  S'informer  de 
L.  F.  Miconi,  Français,  qui  exerce  la  médecine.  A  quel  titre  ? 
On  a  reçu  contre  lui  une  plainte  anonyme  (f°  190). 

266.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  13  juin  1792.  —  Il  a  en- 
voyé le  10  une  note  d'étrangers  passant  par  Viterbe,  dont  des 
Français.  Le  secrétaire  d'Etat  espère  que  ce  sont  ceux  qui  ont 
été  autorisés  (f''  191). 

267.  Au  même,  13  juin  1792.  —  S'informer  de  l'affaire  de 
P.  Trioulier,  en  prison  à  Viterbe,  selon  les  instructions  de  la 
cour  de  Toscane,  dont  on  ignore  le  bien  fondé  (f°  191). 

268.  Au  lieutenant  de  Civita-Vecchia,  13  juin  1792.  — 
Laisser  passer  à  leur  arrivée  les  capucins  bretons.  Placide,  de 
Lesneven,  et  Séraphin,  de  Brest,  allant  à  Rome  (f''192). 

269.  A  l'évêque  d'Ajaccio,  à  Gênes,  16  juin  1792.  — xVccusé 
de  réception  de  sa  lettre  du  2.  On  ne  l'autorise  pas  à  employer 
les  fonds  du  séminaire  d'x\jaccio  déposés  k  la  banque  Saint- 
Georges,  bien  que  sa  situation  soit  pleine  d'intérêt  (f°   193). 

270.  Au  gouverneur  d'Ancône,  16  juin  1792.  —  Il  doit 
prendre  toutes  les  mesures  dictées  par  le  bien  public  contre 
le  chancelier  du  consulat  de  France,  dont  les  propos  troublent 
l'Etat  pontifical,  mais  n'agir  que  sur  preuve  écrite  (f"  198). 

271.  Au  lieutenant  de  Civita-Vecchia,  16  juin  1792.  — 
Laisser  passer  à  leur  arrivée  les  frères  Emery  et  Germier  des 
Ecoles  chrétiennes  (f°  200). 

272.  Au  même,  16  juin  1792.  —  Accusé  de  réception  de  sa 
lettre  du  15,  apprenant  que  Pierre  David  est  sur  un  bâtiment 
génois  et  sur  le  point  de  partir  (f°  200  v°). 

273.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  20  juin  1792.  —  Ordre  de 
faire  conduire  à  la  frontière  J.  Fourn,  de  Lyon,  arrêté  à  La- 
tera,  et  de  le  prévenir  qu'il  sera  passible  de  7  ans  de  galères,  s'il 
revient  dans  FÉtat  pontifical  (f"  204  v**). 


28  LA    FRANCi:    ET    ROJIE    DE     1788    A     1797 

274.  Au  même,  20  juin  1792.  —  Laisser  passer  Fleury 
de  Lorme,  négociant  de  Lvon,  actuellement  à  Florence 
(f«  203). 

275.  ~  Au  même,  20  juin  1792.  —  Laisser  passer  les  deux 
Capucins  Jean-Baptiste  d'Ajaccio.  et  Antoine  de  Contecchiato, 
munis  de  certificats  dobédience  (f°20oi. 

276.  Au  g-ouverneur  de  Todi,  23  juin  1792.  —  Accusé  de 
réception  de  sa  lettre  du  19,  concernant  A.  Franzoni,  qui  est 
bien  en  règle  ff"  20Gi. 

277.  Au  gouverneur  de  ^'iterbe,  23  juin  1792.  —  On  l'ap- 
prouve d'avoir  fait  repartir  deux  Français,  par  le  moyen  des 
gardes  de  finance  de  Ponte  Centeno  ^  (f°  206  v"). 

278.  Au  gouverneur  d'Ancône,  23  juin  1792.  —  Accusé 
de  réception  de  papiers  concernant  divers  .suspects  en 
Romagne    (f"  208  v"). 

279.  Au  même,  23  juin  1792.  —  Il  faut  une  preuve  pour 
procéder  contre  le  chancelier  du  consulat  de  France  (r''208  v"). 

280.  Aux  gouverneurs  de  Pérouse,  Viterbe,  Ancône  et 
Civita-Vecchia,  23  juin  1792.  —  Ordre  de  faire  vider  l'État 
pontifical  à  l'abbé  Walche,  Irlandais,  au  baron  de  Riez,  d'An- 
gers, à  Merlin,  riche  négociant  et  jacobin,  à  Julien  Corso,  au 
chevalier  de  Buonaroti  (sic),  dont  un  feuillet  annexé  contient 
les  signalements  (f°*  209  et  211). 

281.  /V  lévêque  de  Carpentras,  26  juin  1792.  —  Accusé  de 
réception  de  sa  lettre  du  9,  de  Marseille,  contenant  des 
détails  sur  la  suite  de  ses  propres  malheurs,  et  sur  la  néces- 
sité d'aller  à  Nice,  près  du  ^'ice-Légat.  Le  secrétaire  d'Etat 
pense  qu'il  n'est  pas  encore  parti  et  envoie  cette  lettre  au 
marquis  Rangoni.  On  est  heureux  que  le  chapitre  de  Car- 
pentras puisse  toujours  procéder  aux  offices  religieux,  malgré 
les  menaces,  mais  on  ne  s'étonne  pas  des  événements  de  Mazan, 
Venasque  et  Sorgues  (f°  212). 

282.  Au  gouverneur  d'Ancône,  27  juin  1792.  —  Ordre 
de  procéder  avec  prudence,  mais  extrajudiciairement,  contre 
M.  Ravice  ^f  21oV 

283.  Au  même,  27  juin  1792.  —  Laisser  passer  le  géné- 
ral Wirtz  et  sa  suite,  revenus  à  Ancône  (f°  216  v°). 

284.  Au  lieutenant  de  Civita-Vecchia,  27  juin  1792.  — 
Ordre  de  faire  repartir  les  Français  L.  Franchi.  Et.  Arôme  et 
J.  Micheli,  s'ils  ne  donnent  point  d'autres  papiers  (f°  218). 

285.  Au  gouverneur  d'Ancône.  30  juin  1792.  —  Le  consul 

I.   Sir. 


DÉPÉCHKS    DU    CARDINAL    SECRÉTAIRE    D*ÉTAT  20 

de  France  ne  protestant  pas  au  sujet  de  laU'aire  Ravice,  celui- 
ci  devra  être  expulsé.  M.  Ravice  s'est  constitué  un  parti  de 
personnes  des  deux  sexes  et  de  diverses  conditions,  ayant  les 
mêmes  maximes.  S'informer  là-dessus  (f°220). 

286.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  30  juin  1792.  —  S  informer 
exactement  de  F.  Delarozier,  les  informations  des  Ijanquiers 
Torlonia  et  Bertarelli  ne  suffisant  pas  (f°  221  v°). 

287.  Au  même,  30  juin  1792.  —  S'informer  du  barbier 
F.  G.  Lefin,  domicililié  à  Vetralla.  A-t-il.  ou  non,  de  la 
famille?  (f°222). 

288.  Au  g-ouverneur  d'Ascoli,  30  juin  1792.  —  Ordre  de 
faire  partir  L.  F.  Miconi  (f°  222  v°). 

289.  Au  lieutenant  de  Givita-Vecchia,  3  juillet  1792.  — 
Laisser  passer  l'abbé  d'Angles,  curé  du  diocèse  de  Perpignan, 
venant  de  Gênes  (f"  223). 

290.  Au  g-ouverneur  de  Macerata,  4  juillet  1792.  — On  l'ap- 
prouve d'avoir  fait  expulser  l'ermite  Galcagni  et  A.  Berg-i, 
Français  (f«  223 j. 

291.  Au  g-ouverneur  d'Ancône,  4  juillet  1792.  —  Accusé 
de  réception  de  sa  lettre  du  29  juin  sur  l'alïaire  Ravice.  La 
manifestation  faite  par  le  nég-ociant  L.  Camang-i  est  une 
preuve  à  employer.  Ne  pas  faire  de  procès  en  forme  (f°  223  v"). 

292.  x\  l'évêque  d'Alatri,  4  juillet  1792.  —  Le  secrétaire 
d'Etat  fera  son  possible  à  l'égard  de  l'abbé  D.  Pierandrea 
Fiorelle  de  Corse,  recommandé  par  l'évêque  (f°  224  v°). 

293.  Au  lieutenant  de  Civita-Vecchia,  4  juillet  1792.  — 
Ordre  de  faire  partir  J.  Micheli  et  Et.  Avone  '.  On  avisera 
plus  tard  au  tonsuré  L.  de  Frans  qui  doit  se  munir  d'un 
testimoniale,  s'il  veut  être  ordonné  à  Rome  (f°228). 

294.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  4  juillet  1792.  —  Ordre 
de  faire  partir  le  religieux  M.  A.  Mercier  (f°228v°). 

295.  Au  même,  4  juillet  1892.  —  Ordre  de  faire  arrêter  et 
envoyer  au  château  Saint-Ange  F.  Delarozier  ;  séquestrer  tous 
ses  papiers  et  affaires  (f°  227  v"). 

296.  A  l'évêque  de  Mariana,  à  Florence,  G  juillet  1792.  — 
On  est  heureux  qu  il  ait  applaudi  aux  brefs  pontificaux,  qui 
serviront  à  «  rappeler  dans  le  giron  de  l'église  ceux  qui  con- 
tinuent à  abuser  des  esprits  faciles  et  crédules,  qu'ils  égarent, 
et  qu'ils  veulent  entraîner  dans  labime.  oîi  ils  se  sont  eux- 
mêmes  précipités  ».   L'évêque  de  Nebbio  est  un    bon  ami  de 

1.  Sic.  —  Vov.  le  n"  284. 


30  LA  FRANCE  ET  ROME  DE  1788  A  1797 

l'évêque    de  Mariana.  M.  Maury  a  eu   quelques  attaques  de 
fièvre,  mais  va  reprendre  sa  mission  (en  français)  (f*'227). 

297.  A  l'archevêque  d'Avignon,  à  Chambéry,  7  juillet 
1792.  —  Accusé  de  réception  de  sa  lettre  du  16  juin,  sur 
l'emploi  des  brefs  pontificaux,  et  sur  les  attentats  de  Houx, 
intrus  d'Aix,  il  est  vrai  opposé  à  Mallières,  ce  qui  pourrait  faire 
qu'il  soit  conduit  à  la  rétractation  (f*'  228  v"). 

298.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  7  juillet  1792.  — -  On  a 
écroué  F.  Delarozier  au  château  Saint-Ange  (f"  233  v*>). 

299.  Au  gouverneur  de  Civita-Vecchia,  11  juillet  1792. — 
Admonestation  sévère  à  l'occasion  d'Et.  Arôme  et  J.  Micheli, 
qui  se  sont  enfuis  sur  terre,  et  du  capitaine  J.  Buginié  et  de  son 
pilote,  qui  ont  reçu  leurs  passeports.  A  la  troisième  récidive, 
le  secrétaire  d'Etat  prendra  telle  mesure  qui  conviendra 
(f°  234  v^). 

300.  Aux  gouverneurs  de  Viterbe,  Ancône,  Civita-Vecchia, 
14  juillet  J792.  —  Laisser  passer  M.  Mackau  '  (£"  237  v°). 

301.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  14  juillet  1792.  —  La  véri- 
table identité  de  Pierre  Trioulier  est  Duprai.  On  pourra  pour- 
suivre son  procès  (f°  240  v°), 

302.  Au  même,  18  juillet  1792.  —  Ordre  d'agir  comme 
d'habitude  à  l'égard  d'un  Français  qui  A'oyage  avec  des  cour- 
riers if°  243  v°). 

303.  A  l'archevêque  d'Avignon,  21  juillet  1792.  —  Accusé 
de  réception  de  sa  lettre  du  7,  apprenant  qu'il  a  envoyé  les 
brefs  à  l'intrus  d'Aix  avec  une  lettre,  imprimée  et  distribuée  à 
Avignon.  Félicitations  du  pape  (f''240  v°). 

304.  Au  prolieutenant  d'Ancône.  21  juillet  1792. —  Ordre 
de  faire  partir  le  religieux  M.  A.  Mercier  ^^f°  2ol). 

305.  Au  lieutenant  de  Civita-Vecchia,  21  juillet  1792.  — 
Demande  des  éclaircissements  à  l'occasion  d'une  lettre  venue  de 
Marseille  ;  on  exige  «  che  la  licenza  popolare  non  rechi  molestia 
a  veruno,   il  quale   osservi  le  leggi   del  paese  »  (f**  2ol  v**). 

306.  Au  même,  21  juillet  1792.  —  On  demande  des  rensei- 
jçnements  sur  Etienne  Vidau,  au  service  de  la  France  en  Corse 
(f  2o2). 

307.  Au  même,  23  juillet  1772.  —  Laisser  partir  pour  la 
France  l'abbé  J.  La  Toureade  (sic)  (f"  233). 

308.  A  l'archevêque  d'Urbin.  2o  juillet  1792.  —  Accusé  de 
réception  de  sa  lettre  du  20,  sur  le  livre  des  prières  à  réciter 
«  nelle  presenti  calamità  »,  et  sur  son  désir  d'organiser  dans 

1.  Voy.  p.  41,  a.  3,  et  a"  .316. 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SECRÉTAIRE    d'ÉTAT  31 

son  clergé   des  congrégations  «  a  norma  di  quella  meditata  da 
questi  buoni  sacerdoti  francesi  »  (f"  2o3  v"). 

309.  Aux  gouverneurs  de  Viterbe,  Ancône  et  Civita- 
Vecchia,  23  juillet  1792.  —  Ordre  d'interdire  l'État  pontifical 
à  M.  et  M'"^  Foiss\,  chassés  par  le  gouvernement  de  Sar- 
daigne,  et  M.  Pancouke,  actuellement  à  Turin,  tous  voulant 
aller  à  Rome  i  (f»  257). 

310.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  28  juillet  1792.  —  Laisser 
passer  le  comte  et  la  comtesse  de  Coubert,  leur  fille,  une 
gouvernante,  le  cuisinier,  le  maître  d'hôtel,  le  valet  et  le 
cocher  (f°  259). 

311.  A  l'évéque  de  Vaison,  à  Ghambéry.  28  juillet  1792. 
—  Accusé  de  réception  de  sa  lettre  du  30  juin  sur  les  mal- 
heurs de  son  diocèse  et  sa  propre  misère.  Le  pape  lui  fait 
remetttre  1300  1.  par  l'intermédiaire  du  marquis  Rangoni, 
consul  pontifical  à  Marseille  (en  français)  (f°  259). 

312.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  l*^""  août  1792.  — Laisser 
passer  à  leur  arrivée  le  comte  de  Chàteaugiron  et  l'abbé  Baron, 
allant  à  Rome  (f°261). 

313.  Au  lieutenant  Givita-Vecchia,  l^""  août  1792.  — Laisser 
passer  à  leur  arrivée  le  P.  Roger,  du  Gomtat,  procureur  géné- 
ral des  Doctrinaires  de  France,  et  l'abbé  Mathieu  (f°  261v°-). 

314.  Au  même,  2  août  1792,  —  On  demande  s'il  sait  qu'on 
a  frété  à  Marseille  un  bateau  pour  transporter  dans  l'Etat 
pontifical  des  prêtres  insermentés.  Si  c'est  vrai,  qu'on  laisse 
débarquer  ces  prêtres  et  qu'on  les  loge  le  mieux  possible 
(f°  262). 

315.  A  l'évéque  de  Nice,  4  août  1792.  —  Le  Saint-Père  lui 
envoie  toutes  les  facultés  pour  marier  la  fille  de  Raimond 
Detrieu,  de  Montauban,  et  A.  J.  M.  Quintrie-Lamothe,  qui 
ont  quitté  leur  pays  pour  n'avoir  pas  recours  aux  prêtres 
schismatiques  (f°  263). 

316.  Au  gouverneur  d' Ancône,  4  août  1792.  —  Sur  la 
venue  de  Mackau,  ministre  plénipotentiaire  de  France  à 
Naples.  Mackau  a  écrit  de  Venise,  le  28  juillet,  qu'il  serait 
dans  12  jours  à  Rome,  avec  sa  femme,  ses  fils,  M.  et 
M™*^  Bassville,  deux  autres  personnes,  et  les  domestiques,  en 
trois  carrosses.  On  leur  accordera  les  passeports  nécessaires, 
sans  mettre  toutefois  la  qualité  officielle  de  M.  Mackau,  et  la 
douane  leur  donnera  toutes  les  facilités  désirables  (f**  265  v°). 

317.  Au  gouverneur  de   Viterbe,  4  août  1792,  —  Laisser 

1.   Voy.  Gendry,  up.  cil,,  t.  Il,  p.  187  et  n.  4. 


32  LA  FKA.NCE  i: T  KOMK  DE  1788  A  179t 

passer  1  abbé  Valgalier  d"Avig-non,  venant  de  Gènes  (f"  267). 

318.  An  lieutenant  d'Orvieto,  4  août  1792.  —  Ordre  de 
mettre  en  liberté  F.  L.  Gaomet,  habitant  Castel-Viscardo, 
sur  lequel  on  n'a  rien  à  dire  (f"  267  v°). 

319.  Au  lieutenant  de  Civita-Vecchia,  4  août  1792.  —  Lais- 
ser passer  labbé  Valgalier  d'Avignon,  qui  vient  de  Finale  Pia 
dans  la  Riviera  de  Gènes.  —  Interdire  la  suite  de  son  voyage  à 
l'abbé  Peyre,  d'Aix  (fo  267  v°). 

320.  Au  même,  4  août  1792.  —  Laisser  passer  le  religieux 
Mineur  J.  Bizzom  {sic)  et  l'abbé  J.  J.  Peyre  (£''268). 

321.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  8  août  1792.  —  Le  car- 
dinal légat  de  Bologne  a  annoncé  que  le  baron  de  Mackau 
est  passé  dans  cette  ville  le  l*^''  et  est  en  Toscane.  Il 
passera  sans  doute  par  Viterbe.  On  renouvelle  les  instructions 
précédentes  (n"  31 6"^  :  en  particulier  ne  pas  indiquer  son  carac- 
tère officiel  (f«  268). 

322.  Au  même,  8  août  1792.  —  Laisser  passer  M.  Lebon, 
négociant  de  Rouen  {(^  268  v°). 

323.  Au  gouverneur  de  Viterbe  et  au  lieutenant  de  Givita- 
^'ecchia,  11  août  1792.  — Laisser  passer  les  abbés  J.  B.  Cas- 
tinel  et  J.  A.  Touache.  de  Marseille  (f°  274). 

324.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  Il  août  1792.  —  Laisser 
passer  M.  Pictet,  de  Genève  (f°  274  v°). 

325.  Au  lieutenant  de  Civita-Vecchia,  Il  août  1792.  — 
Laisser  passer  le  Père  Matassy,  Minime,  venant  de  Marseille 
ffo  274  v«). 

326.  A  lévêque  de  Nepi  et  Sutri.  15  août  1792.  — 
Demande  de  renseignements  sur  l'abbé  F.  Rouyer,  Français, 
qu'on  destine  à  la  paroisse  de  Scrofano,  bien  qu'il  ait  des 
«  massime  non  sane  emal  costume  »,  et  qu'il  soit  d'une  nation 
«  generalmente  sospetta  »  (f"  276  v°). 

327.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  15  août  1792.  —  Laisser 
passer  k  son  arrivée  Ch.  Ph.  Aubert.  venant  de  Nice  et  allant 
au  couvent  des  Ermites  cultivateurs  de  la  Tolfa  (f°  277  v°). 

328.  Aux  gouverneurs  de  Viterbe,  Ancône,  Civita-Vecchia, 
15  août  1792.  —  Ordre  d'interdire  l'Etat  pontifical  à  l'abbé 
Davin,  député  à  l'Assemblée  nationale,  curé  de  Saint-Martin 
de  Marseille,  expulsé  de  Nice  comme  révolutionnaire  (f°  277  v°). 

329.  A  l'archevêque  de  Vienne,  au  séminaire  d'Annecy, 
18  août  1792.  —  Le  Saint  Père  n'a  pu  lui  accorder  sur  le  dio- 
cèse de  Viviers  des  facultés  analogues  k  celles  que  reçurent, 
par    instruction  du   26    septembre    1791,  les   archevêques   de 


DÉPÊCHES    DÛ    CARDINAL    SECRÉTAIRE    d'ÉTAT  33 

Paris  et  de  Lyon,  pour  les  diocèses  d'Orléans  et  de  Sens, 
parce  que,  dans  ces  deux  cas,  il  ne  s'agissait  que  de  por- 
tions minimes  réunies  aux  anciennes  circonscriptions  par 
décret  de  l'Assemblée  nationale  ^.  Mais  la  lettre  de  l'archevêque 
de  Vienne,  du  28  juin  passé,  ayant  appris  que  réellement 
certaines  parties  du  diocèse  de  Viviers  sont  abandonnées  par 
l'évéque,  les  facultés  en  question  lui  sont  accordées  selon  la 
teneur  du  bref  du  19  mars  1792  -'.  Le  pape  regrette  même  de 
ne  pouvoir  disposer  de  l'évêché  tout  entier,  ((  più  governata  da 
un  lupo,  che  da  un  pastore  -^  »,  mais  l'évéque  n'a  pas  été  encore 
déposé.  Le  cardinal  de  Bernis  a  reçu  une  lettre  du  comte 
d'Antraig'ues  ^,  dont  on  envoie  une  copie  à  l'archevêque^, 
sur  les  écrits  de  l'évéque  de  Viviers.  On  charge  l'archevêque 
de  s'informer  de  la  véracité  des  faits  allégués  :  alors  on  avi- 
sera (f°278). 

330.  Aux  gouverneurs  de  Pérouse,  Viterbe,  Ancône  et 
Civita-Vecchia,  18  août  1792.  —  Ordre  d'arrêter  la  femme 
Claudie  Suzanne  Courcelle  Labrosse,  qui  doit  être  M"*^  Sou- 
zette  {sic)  Labrousse  (f"  281  v°  . 

331.  Au  lieutenant  de  Civita-Vecchia.  18  août  1792.  — 
Laiser  passer  à  leur  arrivée,  le  chanoine  d'Avignon  Calvet,  et 
Thérèse  Clément,  de  18  ans,  qui  l'accompagne  [î°  282). 

332.  A  l'évéque  de  Sutri  et  Nepi,  22  août  1792.  —  On  est 
heureux  qu'il  ne  soit  pas  question  de  Rouyer,  comme  curé  de 
Scrofano.  On  demande  sur  lui  des  renseignements  (f°  282  v°). 

333.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  22  août  1792.  —  Laisser 
passer  l'abbé  Bernard,  chanoine  de  Noyon,  de  la  suite  de 
Mesdames  de  France,  la  comtesse  de  Chérigny  et  l'abbé 
Ravel,  conseiller  au  parlement  de  Grenoble,  tous  actuellement 
à  Florence  (f"  285). 

334.  Au  même  et  au  lieutenant  de  Civita-Vecchia,  22  août 
1792.  —  Laisser  passer  l'abbé  Chalmeton,  chanoine  de  la 
collégiale  de  Saint-Agricola  d'Avignon  (f°  285  v°). 

1.  Consécutivement  au  décret  du  12  juillet  1790  fixant  les  nouvelles 
circonscriptions  épiscopales. 

2.  Signalé  p.  25,  n.  1.  Pour  les  instructions  du  26  septembre  1791, 
voy.  Gendry,  op.  cit.,  t.  II,  p.  163  et  n.  3. 

3.  René  Lecesve,  né  en  1733,  élu  le  27  février  1791,  mort  le  22  avril 
suivant  (Pisani,  Episcopat  conslitutionnel,  p.   120-121). 

4.  Emmanuel  de  Launay,  comte  d'Antraigues,  un  des  agents  les  plus 
actifs  de  l'émigration  à  Venise.  Cf.  L.  Pingaud,  Un  agent  secret  sous  la 
Révolution  et  l'Empire,  le  comte  d'Antraigues.  Paris,  1893,  in-8. 

."j.  Elle  manque. 

G.  BouRGix.  —  La  France  et  Rome  de  I18S à  1191: .  3 


34  LA  FRANCE  ET  ROME  DE  1788  A  1797 

335  Au  lieutenant  de  Civita-Vecchia,  22  août  1792.  — 
Laisser  passer  le  peintre  français  Barbier,  revenant  à  Rome 
par  Marseille  (^  285  v"). 

336.  Au  même,  29  août  1  792.  —  Laisser  passer  M"'"^^  d'Hum- 
bert  de  Chatlain  [sic),  de  la  province  de  Lorraine,  avec  les  per- 
sonnes à  son  service,  et  les  abbés  J.  Constant  et  P.  Gay, 
d'Arles  en  Provence  (f''  291). 

337.  Au  même,  29  août  1792.  —  Laisser  passer  le  sous- 
diacre  J.  Dulraixe  Devianne,  de  l'ordre  des  chanoines  régu- 
liers de  Saint-Augustin,  de  Périgueux  (f°  291  v"). 

338.  Au  lieutenant  de  Civita-Vecchia,  29  août  1792.  — 
Laisser  passer  les  abbés  Constant  et  Gay.  Si  des  Capucines, 
venant  de  Marseille,  arrivent  à  C.-V.  qu'on  les  y  laisse  débar- 
quer, qu'on  organise  leur  logement  et  leur  passage  à  Rome. 
D'une  façon  générale,  on  laissera  toujours  débarquer  les 
religieuses,  en  donnant  immédiatement  avis  au  secrétaire 
d'Etat  de  leur  arrivée  et  de  leur  origine    f°  291  v°). 

339.  A  l'évèquede  Carpentras,  à  Nice,  1""  septembre  1792. 
—  Accusé  de  réception  de  sa  lettre  du  20  août.  Le  pape  lui 
permet  de  venir  à  Rome  (f"  293). 

340.  Au  gouverneur  de  Viteibe,  1^''  septembre  1792.  — 
Laisser  passer  F.  Mathieu,  J.  Rover,  de  la  Doctrine  chrétienne 
(f°29o). 

341.  Au  même,  l'^'"  septembre  1792.  —  Laisser  passer  le 
peintre  Wicar,  dessinateur  de  la  galerie  de  Florence,  et  Tinet, 
niciître  de  dessin  de  Mesdames  de  France    f°  295  v°). 

342.  Au  même  et  Jiu  lieutenant  de  Civita-Vecchia,  l'^'"  sep- 
tembre l'/92.  —  Laisser  passer  l'abbé  de  Barras,  chanoine  de 
la  co'L  giale  de  Saint-Victor  de  Marseille  ',  et  Fabbé  Douze,  du 
diocèse  de  Nîmes    f°  295  v°). 

343.  A  l'évêque  de  Sutri  et  Nepi,  l*"""  septembre  1792.  — 
Evidemment,  l'abbé  Rouyer  ne  peut  être  employé,  et  il  fera 
bien  de  renoncer  à  toute  tentative  (f°296). 

344.  Au  gouverneur  de  Viterbe.  4  septembre  I~92.  — On  le 
remercie  de  l'arrestation  de  Suzette  Labrousse  à  Montefîas- 
cone.  Ordre  de  la  faire  mener  à  Rome;  le  bargello  s'arrêtera 
avec  elle  à  l'auberge  de  Pontemolle.  On  fera  en  sorte  qu'elle 
ne  soit  vue  de  personne  (f°  297  v*'). 

345.  Au  même,  4  septembre  1792.  —  Ordre  d'arrêter  Fran- 
çois Dumay  et  de  fouiller  ses  bagages  (f°  298 j. 

1.  Il  figure  sur  la  liste  générale  des  émigrés  l'arrêté  du  5  avril  1793). 


DÉPÈCHES    DU    CARDINAL    SECRÉTAIRE    d'ÉTAT  35 

346.  Au  même,  o  septembre  1792.  —  Ordre  de  mener  la 
femme  Labrousse  ;ui  château  Saint-Ange,  en  entrant  à  Rome 
par  la  porte  x\no^elica,  et  pas  avant  1  heure  de  la  nuit  (f"  300  vj. 

347.  Au  même,  o  septembre  1792.  —  Ordre  de  relâcher 
\l.  Dumay,  cousin  du  ministre  de  Portugal,  et  lui  donner  son 
passeport  pour  Rome,  où  il  devra  se  présenter  immédiatement 
au  secrétaire  d'État  (f»  301). 

348.  Au  même,  7  septembre  1792.  —  La  nuit  précédente, 
vers  4  heures,  a  été  écrouée  au  château  Saint- Ange  la  femme 
Labrousse,  accompagnée  du  notaire  Pedrazzi,  qui  mérite  tous 
les  éloges  (f«30lK 

349.  Au  même,  8  septembre  1792.  —  Laisser  passer  les 
abbés  J.  Ch.  Legier,  Et.  Legier  et  H.  M.  Collier  (f«  304). 

350.  A  l'évêque  de  Sutri  et  Nepi,  12  septembre  1792.  — 
On  a  refusé  une  nouvelle  fois  à  Tabbé  Rouyer  ce  qu'il  deman- 
dait. On  annonce  à  l'évêque  que  le  prince  Chigi  a  fait  chasser 
de  ses  iiefs  certains  ermites  français,  et  on  le  prie  de  veiller  à 
C8  que  ceux-ci  ne  s'établissent  pas  dans  quelque  lieu  de  son 
diocèse   f"  304  v"). 

351.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  12  septembre  1792.  — 
Laisser  passer  l'abbé  D.  F.  Pascalis  (f°  305). 

352.  Au  lieutenant  de  Givita-Vecchia,  12  septembre  1792. 
—  On  le  félicite  des  dispositions  prises  à  l'égard  des  Capucines 
et  d'avoir  laissé  débarquer  l'abbé  A.  Gian,  d'Aix,  qui  les 
accompagnait.  Les  Capucines  devront  être  à  Rome  lundi  pro- 
chain, à  4  heures  20  (f"  305). 

353.  Au  même,  12  septembre  1792.  —  Laisser  passer  le 
P.  Louis,  Capucin  de  Montpellier  (f°  306). 

354.  Au  même,  12  septembre  1792.  —  Laisser  passer 
l'abbé  J.  L.  Charpenel,  du  diocèse  d'Aix  (f"  306). 

355.  Au  même,  12  septembre  1792.  —  Laisser  passer 
J.  Berchout  et  sa  famille,  venant  de  Nice  (f"  306  v°). 

356.  Au  même  et  au  gouverneur  de  Viterbe,  12  septembre 
1792.  —  Laisser  passer  l'abbé  Julien,  curé  de  Sainte-Made- 
leine, au  diocèse  de  Béziers  (f°  306  v°). 

357.  Au  même,  15  septembre  1792.  —  Laisser  passer  le 
Minime  F.  P.  Paul  (f''  307  v°). 

358.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  19  septembre  1792.  — 
Laisser  passer  les  trois  ecclésiastiques  d'Aix,  Esprit  d'Arbès, 
chanoine  régulier  de  la  Trinité,  A.  Emerico  et  F.  P.  Ray- 
naud,  vicaire  de  la  métropole  (f°  4). 

359.  Au  lieutenant  de  Civita-Vecchia,  19  septembre  1792. 


36  LA    FRAMCti    ET    ROME    DE    1788    A    1797 

—  On  le  remercie  de  ses  égards  pour  les  Capucines  françaises, 
arrivées  à  Rome  lundi  à  4  h.  20  (f°  4). 

360.  A  Tévêque  de  Nepi,  22  septembre  1792.  —  Ordre 
d'expulser  les  ermites  français  ;  pour  les  ermites  d'autre  ori- 
gine, s'informer  de  leur  conduite.  Veiller  à  l'abbé  Rouyer, 
s'il  revient  à  Scrofano  (f°  5). 

361.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  22  septembre  1792.  —  On 
approuve  la  procédure  entamée  contre  le  Français  Posciô,  et 
ordonne  de  le  poursuivre  (f°  5  v°). 

362.  Au  même  et  au  lieutenant  de  Civita-Vecchia,  22  sep- 
tembre 1792.  —  Laisser  passer  MM.  Plereje  père  et  fils 
(f«  9  v°). 

363.  Au  même,  26  septembre  1792.  —  Ordre  de  donner  le 
passeport  aux  trois  prêtres  signalés  au  n°  358,  et  au  chanoine 
P.  Gay,  d'Aix,   qui  les  accompagne  (f"  10  v°). 

364.  A  l'évêque  de  Senez,  à  Turin,  29  septembre  1792.  — 
<(  Les  actes  de  votre  vénérable  archidiacre  M.  Martin  Rajnard, 
l'ont  pénétré  d'horreur  d'un  côté,  et  de  l'autre  lui  ont  fait 
verser  des  larmes  de  tendresse.  »  On  l'assure  qu'on  fera  tout 
pour  bien  recevoir  les  prêtres  émigrés,  comme  pourra  s'en 
convaincre  son  grand  vicaire,    M.  Miolis   (f"  11). 

365.  Au  lieutenant  de  Civita-Vecchia,  29  septembre  1792. 

—  Laisser  passer  à  Rome  les  vingt  et  un  prêtres  français  venus 
sur  la  tartane  du  commandant  J.  Moatin,  d'Agde  en  Provence, 
mais  en  les  faisant  venir  les  uns  après  les  autres,  et  en  les 
prévenant  qu'il  est  impossible  de  les  loger,  eu  égard  au  nombre 
d'émigrés  qui  sont  déjà  à  Rome  (f°  20). 

366.  Au  même,  29  septembre  1792.  —  Laisser  passer 
l'abbé  Marcot,  curé  deOénerac  au  diocèse  de  Nimes  (f°  20  v°). 

367.  Au  même  et  au  gouverneur  de  Viterbe,  29  septembre 
1792.  —  Laisser  passer  l'abbé  JuUien,  curé  de  Sainte-Made- 
leine de  Béziers,  J  B.  de  Rey,  du  diocèse  de  Marseille,  le 
frère  de  celui-ci,  et  son  cousin  A.  D.  de  Borrely  Villetour 
(f"  21). 

368.  Au  lieutenant  de  Civita-Vecchia,  3  octobre  1792.  — 
On  est  mécontent  que  des  supérieurs  de  maisons  religieuses 
aient  montré  de  la  résistance  à  recevoir  des  ecclésiastiques 
français,  et  on  demande  le  nom  de  chacun  d'eux.  On  félicite 
en  revanche  le  magistrat  (f°  21  v"). 

369.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  6  octobre  1792.  —  Accusé 
de  réception  de  la  procédure  contre  François  Pochon  ^  (f*'23  v**). 

I.   l^cril  /*os('(o  au  ii°  Mrl . 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SECRÉTAIRE    d'ÉTAT  37 

370.  Au  lieutenant  de  Civita-Vecchia,  j()  octobre  1792.  — 
Laisser  passer  à  leur  arrivée  de  Marseille  L.  E.  Cuvillier, 
J.  M.  Derer,  et  J.  F.  Lauge,  dit  Comtois  (f«  24). 

371.  Au  même  et  au  g-ouvernement  de  Viterbe,  6  octobre 
1792.  —  Laisser  passer  l'abbé  Roux,  Sulpicien,  supérieur  du 
séminaire  de  Saint-Charles,  à  Avignon,  G.  R.  Giraud,  éco- 
nome du  séminaire,  et  deux  autres  chanoines  de  Nîmes  (£"24). 

372.  Aux  gouverneurs  de  Pérouse  et  de  Viterbe,  10  octobre 
1792.  —  Les  invasions  des  Français  en  Savoie  donnent  à 
croire  que  les  ecclésiastiques  qui  y  sont  réfugiés  vont  des- 
cendre dans  les  Etats  pontificaux  en  grand  nombre  :  il  con- 
vient de  les  bien  accueillir,  et  d'entrer  dans  le  système  orga- 
nisé à  cet  effet,  selon  la  teneur  de  la  circulaire  aux  évéques 
du  10  octobre  '.  —  Les  gouverneurs  vérifieront  les  papiers 
(passeports,  testimoniales,  etc.)  des  ecclésiastiques,  et  les 
communiqueront  au  cardinal  évêque  de  Viterbe  et  à  l'évêque 
de  Pérouse,  chargés  de  placer  les  émigrés.  Pour  les  autres 
Français  d'autre  condition,  les  instructions  antérieures  sub- 
sistent [avec  un  exempl.  de  la  circulaire]  (f°  26). 

373.  A  l'évêque  de  Pérouse,  10  octobre  1792.  —  Même  objet. 
Il  sera  tenu  de  donner  un  logis  aux  ecclésiastiques,  pour  le 
temps  le  plus  bref  possible,  afin  de  les  envoyer  dans  les  dio- 
cèses indiqués  dans  une  note  annexe  (Amelia,  Assise,  Città 
di  CasLello,  Città  délia  Pieve,  Foligno,  Narni  [vicaire  capitu- 
lairej,  Nocera,  Spolète,  Todi),  munis  d'un  testimoniale.  On 
fera  entendre  à  ces  ecclésiastiques  qu'une  fois  leur  lieu  de 
refuge  abandonné,  sans  la  licence  de  l'ordinaire,  il  ne  leur 
sera  plus  permis  de  séjourner  dans  l'iLtat  (f°  27). 

374.  Au  lieutenant  de  Civita-Vecchia,  10  octobre  1792.  — 
On  est  avisé  de  France  qu'un  bateau  est  en  route  portant  envi- 
ron 30  religieuses  qui  fuient  la  (»  crudele  persecuzione  ».  Ins- 
tructions comme  précédemment.  Il  trouve  trop  grevée  la  mai- 
son des  Buon'  fratelli  par  la  présence  d'émigrés,  et  l'autorise  à 
envoyer  à  Rome  quelques-uns  de  ceux  qui  y  sont  (f"  28). 

375.  Au  même,  10  octobre  1792.  —  Laisser  passer  le  Fran- 
ciscain A.  P.  Pettiot,  du  diocèse  de  Béziers  (f°  29). 

376.  Au  gouverneur  de  Viterbe.  13  octobre  1792.  —  Lais- 
ser passer  le  prêtre  de  la  Mission  P.  M.  Monestié,  et  Boudon, 
curé  venant  de  Marseille,  qui  seront  reçus  à  Rome  à  la  maison 
de  la  Mission  de  Montecitorio  (f°  310). 

I.    Voy.  V Appendice,  n"  I. 


38  I.A  FRANCE  ET  ROME  DE  1788  A  1797 

377.  Au  lieutenant  de  Givlta-Vecchia,  13  octobre  1790.  — 
Prévenir  Tévèque  de  Viterbe  de  l'arrivée  de  l'abbé  J.  Bré- 
mond,  de  l'ermite  P.  Marcot,  et  de  B.  Auge.  Laisser  pas- 
ser le  Réformé  J.  L.  Chentrié  et  J.  Ghatîart,  Chartreux,  qui  se 
rendront  aux  couvents  de  leur  ordre  (f°  32). 

378.  Au  même,  13  octobre  1792,  —  On  écrit  au  sujet  des 
relif^ieuses  attendues.  Cf.  n"  374  (f*^  32  v"). 

379.  Au  vicaire  capltulaire  de  Corneto,  17  octobre  1792.  — 
On  le  remercie  de  sa  note  sur  le  logement  des  émigrés.  Il  est 
difficile  d'en  imposer  aux  couvents  trop  misérables  de  sœurs. 
On  les  traitera  avec  charité,  mais  on  surveillera  leur  conduite 
(f«  33  v«). 

380.  A  Tévêque  de  Lausanne,  20  octobre  1792,  —  On  lui 
annonce  l'arrivée  des  frères  Gérard,  de  Lyon,  qui  ont  fui  à 
Fribourg.  L'un  est  vicaire  général  de  l'archevêque  de  Lyon, 
l'autre  coadjuteur  de  l'agent  du  Saint-Siège  à  Lyon.  On  les 
lui  recommande  chaudement  (f"37). 

381.  A  l'évèque  de  Macerata,  vicaire  apostolique  de  Loreto 
etRecanati,  10  octobre  1792.  —  Annonce  qu'on  écrit  au  gou- 
verneur de  Loreto  à  propos  des  émigrés  (f°  38). 

382.  Au  gouverneur  de  Loreto,  20  octobre  1792.  —  11  doit 
s'entendre  avec  l'évèque  de  Macerata  pour  le  logement  des 
émigrés  (f"  38). 

383.  Au  lieutenant  de  Givita-Vecchia.  20  octobre  1792.  — 
Laisser  passer  et  envoyer  à  Viterbe  M.  Depouzolz,  Mission- 
naire de  la  congrégation  de  Sainte-Garde,  avec  deux  prêtres, 
munis  de  passeports  de  Gènes  (f*^   40). 

384.  Au  même,  20  octobre  1792.  —  On  l'avise  de  l'arrivée 
de  Gênes  de  plusieurs  religieuses  avec  trois  ou  quatre  capucins 
(f«40). 

385.  Au  même,  20  octobre  1792.  —  Laisser  passer  le  curé 
de  Tulette  Martinet  de  Saint-Estève  (f°  [40  V^). 

386.  Au  même  et  au  gouverneur  de  Viterbe,  20  octobre 
1792.  —  Laisser  passer  le  bailli  de  Mirabeau  ',  grand-prieur  de 
Toulouse,  et  M""^,  veuve  de  Castellane,  munis  d'un  passeport 
du  consul  pontifical  à  Gènes,  G.  Rioni.  Ils  auront  le  droit  de 
demeurer  dans  toute  ville  de  l'iitat  pontifical,  sauf  Rome 
(f»  40  v°). 

387.  Au  gouverneneur  de    Viterbe,   20    octobre    1792.    — 

I.    Il   fiyiire  sur  la  lisle  "-{''nérale  fies  l'iai'-ivs    arrêté  du  .'i  avril  1703i. 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SECRÉTAIRE    d'ÉTAT  39 

Laisser  passer  M.   et  M""'  de  Galonné,  et  leur  suite,  dont  ils 
sont  responsables,  allant  de  Rome  à  Naples  '   (f"  40  v*>). 

388.  Au  même,  20  octobre  1792.  —  Ordre  de  faire  passer 
le  capucin  français  logé  au  couvent  d'Acquapendente  dans  un 
couvent  hors  l'État  pontifical,  où  il  ne  pourra  revenir  (f"  41  v"). 

389.  A  la  date  du  20  octobre  1792  la  circulaire  <(  Sarà  ben 
nota  »  est  envoyée  aux  évêques  d'Alatri,  Anag-ni,  San  An- 
g-elo  in  Vado  ed  Urbania,  Ascoli,  Camerino,  Ferentino,  Mon- 
talto,  Piperno-Sezze  e  Terracme,  Rieti,  Segni,  San  Severino, 
Tivoli,  Veroli  (f  42). 

390.  A  Tévêque  de  Fabriano-Matelica,  24  octobre  1792. 
—  Rappelle  le  contenu  de  la  circulaire  précédente.  Le  Saint- 
Père  n'a  pas  accepté  formellement  que  l'évèque  se  charge  de 
l'entretien  de  deux  émigrés  ;  il  laissera  agir  la  charité  de  l'é- 
vèque (f"  43). 

391.  A  l'évèque  de  Todi,  24  octobre  1792.  —  Quoiqu'il 
vaille  mieux,  pour  surveiller  leur  conduite,  loger  les  émigrés 
dans  des  couvents,  on  accepte  que  l'évèque  en  mette  dans  les 
maisons  de  séculiers,  «  a  dozzina  -  »  et  avec  le  subside  oll'ert 
à  cet  etfet  par  les  lieux  pieux  (f"  4i). 

392.  A  l'évèque  de  Montefeltre,  24  octobre  1792.  —  Il  est 
bien  entendu  que,  dans  la  circulaire,  il  n'est  question  que  des 
émigrés  reçus  par  l'Etat  pontifical  (f"  44  v°). 

393.  A  l'évèque  de  Pérouse,  2i  octobre  1792.  —  Le  secré- 
taire d'iictat  a  engagé  le  légat  de  Bologne  à  s'entendre  avec 
l'évèque  de  Pérouse  pour  la  répartition  la  plus  égale  possible 
des  émigrés,  qui,  malgré  les  ordres  donnés  auchargé  d'atTaires 
à  Turin  de  les  diriger  sur  quatre  routes  différentes,  passent 
en  majorité  par  Bologne  (f**  44  v°). 

394.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  24  octobre  1792.  —  Lais- 
ser passer  le  Minime  F.  Paul,  du  diocèse  de  Marseille, 
allant  à  Rome.   Cf.    n»  357  (f"  45). 

395.  Au  même,  2i  octobre  1792.  —  Laisser  passer  le 
Minime  J.  Mallet,  en  ce  moment  à  Pâme,  allant  à  la  Trinité- 
des-Monts,  à  Rome  (f°  45  v^). 

396.  Au  même,  2i  octobre  1792  —  Les  émigrés  qui  ne  se 
contenteront  pas  de  leur  établissement  ((  saranno  assolutamente 
riguardati  corne  non  piîi  bisognosi  del  sud°    soccorso    ».    Le 

1.  Les  Galonné  figurent  sur  la  listo  générale  des  émigrés  (arrêté 
du  5  février  1793). 

2.  C'est-à-dire  en  groupe. 


40  LA    FRANCE    ET    ROME    DE    1788    A    1797 

g-ouverneur  a  bien  fait  de  défendre  à  l'abbé  Goujon,  logé  chez 
les  Aug-ustiniens,  d'aller  à  Rome  (f"  45  v°). 

397.  Au  lieutenant  de  Civita-Vecchia,  24  octobre  1792.  — 
On  l'approuve  d'avoir  interdit  de  débarquer  à  trois  Corses,  le 
sieur  Antonini  et  les  frères  Santini  (f"  46). 

398.  A  l'évêque  d'Assise,  24  octobre  1792.  —  Lettre  de 
recommandation  pour  J.  G.  Fauchier,  doyen  de  Marseille,  qui 
conduit  au  couvent  des  ApoUinaires  M*"^  M.  Piot,  pour  prendre 
le  voile.  Il  faudra  s'informer  si  l'abbesse  et  les  sœurs  sont  con- 
tentes de  la  recevoir,  moyennant  le  débours  de  250  écus.  L'é- 
vêque aura  toutes  les  facultés  nécessaires;  il  pourra  jug-er aussi 
si  l'on  peut  donner  à  M''"'^  Piot  comme  confesseur  l'abbé  B.  Cha- 
brier,  Français  (f"  46  v*>). 

399.  xAu  gouverneur  de  Narni,  24  octobre  1792.  —  Ordre 
de  loger  au  couvent  de  Saint-Bernard  d'Assise  la  susdite 
M'^"''Piot  (fo  47  v«j. 

400.  A  l'évêque  de  Senez,  à  Turin,  27  octobre  1792.  —  On 
s'occupera  spécialement  de  l'abbé  T.  Goujon,  recommandé  par 
l'évêque  (en  français)  (f"  48  v"). 

401.  Au  lieutenant  de  Viterbe,  27  octobre  1792,  —  On  le 
remercie  d'avoir  logé  les  émigrés  signalés  dans  la  lettre  du 
24,  et  on  le  prie  de  donner  à  Favenir  la  liste  nominative  des 
arrivants  (f°  51). 

402.  Au  même,  27  octobre  1792.  —  Ordre  de  faire  rétro- 
grader B.  Pagliano  de  Marseille,  qui  se  faisait  passer  pour 
Génois  (f°  51   v'»). 

403.  Au  même,  27  octobre  1792.  —  Ordre  de  s'informer 
sur  le  maître  de  poste  de  San  Lorenzo,  qui  a  dit  en  public  : 
«  Presto  verranno  i  Francesi,  che  ci  libereranno  dalle  vessa- 
zioni  del  Papa  »  (f"  52). 

404.  Au  même,  27  octobre  1792.  —  Laisser  passer  le  cha- 
noine Courtois  et  J.  B.  Borie,  directeur  du  séminaire  de 
Saint-Charles  d'Avignon,  allant  k  Rome  (f°  52). 

405.  Au  même,  27  octobre  1792.  —  Laisser  passer  H.  Mis- 
tral, prêtre  claustral,  et  J.  F.  Reusset,  allant  à  Rome  (f°  52  v*^). 

406.  A  l'archevêque  de  Ravenne,  27  octobre  1792.  — 
On  l'engage  à  exciter  les  couvents  de  Ravenne  à  recueillir  des 
émigrés.  Des  villes  plus  petites  ont  fait  davantage  (f°  53  v°). 

407.  A  l'évêque  d'Aoste,  27  octobre  1792.  —  On  lui 
recommande  les  frères  Girard  (f"  54). 

408.  Au  lieutenant  de  Civita-Vecchia,  27  octobre  1792.  — 
Accusé    de    réception  de  ses  lettres  des  22-25   sur  l'arrivée 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAF,    SKCRÉTAIRE    d'ÉTAT  41 

et  le  débarquement  de  religieuses  et  prêtres  français.  Les 
mesures  prises  par  le  trésorier  pour  les  recevoir  sont  excel- 
lentes. Laisser  venir  à  Rome  l'abbé  Reboul,  prieur  de  la 
Rocca  1  de  Montpellier,  qui  peut  s'entretenir  k  ses  frais. 
Donner  un  état  nominatif  des  émigrés  (f°  55  v°). 

409.  A  la  date  du  31  octobre  1792,  envoi  de  la  circulaire 
du  30  "  aux  évèques  d'Amelia,  Assise,  Bertinoro,  aux  vicaires 
capitulaires  de  Césène  et  de  Corneto,  aux  évèques  de  Gittà  di 
Castello,  Gittà  délia  Pieve,  Fabriano,  Matelica,  Faenza,  Foli- 
gno,  Gubbio,  Macerata,  Tolentino,  Montalto,  Spolète,  aux 
vicaires  capitulaires  de  Narni,  de  Terni  et  de  Pesaro,  aux 
évèques  de  Todi,  Pérouse,  Rieti  (f''  57). 

410.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  31  octobre  1792.  — 
Laisser  passer  les  aides-de-camp  des  armées  des  princes  de 
France,  le  comte  et  le  chevalier  de  Tallevrand,  fils  du  baron 
ambassadeur  extraordinaireà  la  cour  de  Naples,  deTalleyrand^, 
se  rendant  à  Naples,  et  voyageant  avec  des  courriers  (f"  58). 

411.  Au  même,  31  octobre  1792.  —  Laisser  passer  les  émi- 
grés munis  des  justifications  nécessaires,  qui  peuvent  vivre  à 
Rome  à  leurs  frais.  Quant  aux  autres,  même  lorsqu'ils  viennent 
d'Avignon  ou  de  Garpentras,  on  leur  fera  comprendre  que  les 
lieux  pieux  de  Rome  sont  complètement  remplis  (f°  58). 

412.  A  l'évêque  de  Pérouse,  31  octobre  1792.  —  On 
s'étonne  du  petit  nombre  d'émigrés  logés  à  Pérouse  et  dans  le 
diocèse,  où  il  y  a  plus  d'un  riche  couvent.  Il  serait  bon  d'exci- 
ter les  supérieurs  à  la  charité  (f°  58). 

413.  A  l'évêque  de  Montalto,  31  octobre  1792.  — Le  Saint- 
Père  le  remercie  pour  ses  offres  de  places  au  couvent  des  «  Pie 
Operarie  »  d'Ascoli  ;  il  serait  bon  de  savoir  le  nombre  exact 
de  places  à  donner  à  des  religieuses.  Dès  maintenant,  on  envoie 
dans  son  diocèse  huit  prêtres  français  (f°  61  v"). 

414.  A  l'évêque  de  Fano,  31  octobre  1792.  — On  le  remercie 
pour  ses  efforts  charitables,  que  limitent  des  circonstances 
locales,  indiquées  dans  sa  lettre  du  25  (f°  62  v"). 

415.  Au  lieutenant  de  Givita-Vecchia,  31  octobre  1792.  — 
Les    religieuses  annoncées  sont  arrivées  en    trois  groupes  et 

1.  Peut-être  La  Roque,  dépendance  delà  maison  de  Roquefeuil. 

2.  Voy.  V Appendice,  n»  II. 

3.  Sur  le  passage  à  Rome  de  ce  personnage  et  son  remplacement  par 
Mackau,  voy.  Corresp.  des  directeurs  de  l'Acad.  de  France  à  Rome, 
t.  XVI,  n"  92GS.  Il  figure  sur  la  liste  générale  des  émigrés  (arrêté  du 
7  juin  179.3). 


42  LA  FRANCE  ET  ROME  DE  1788  A  1797 

ont  été  logées  dans  le  couvent  de  leurs  ordres.  Les  Chartreux 
et  autres  religieux  munis  de  documents  pourront  venir  à 
Rome,  ainsi  que  les  séculiers  pouvant  s'entretenir  à  leurs 
frais.  Le  secrétaire  d'État  écrit  à  l'évèque  d'Apt,  logé  à  Gen- 
zano,  touchant  les  abbés  d'Anselme  et  Girard,  dont  les  papiers 
sont  peu  en  règle.  Bientôt  arriveront  trois  Capucines  de 
Nice,  qui  seront  reçues  au  couvent  de  la  Conception  (f"  63  v°). 

416.  Au  même,  31  octobre  1792.  —  On  approuve  d'avoir 
interdit  de  débarquer  à  J.  Doré  qui  ne  peut  justii.er  ses  qua- 
lités (f"  64  v«). 

417.  A  la  date  du  3  novembre,  la  circulai  e  du  30  octobre  ' 
est  expédiée  aux  évêques  de  Fano,  Anagni,  Nocera,  Forli, 
Rimini,  Ripatransone,  San  Severino,  aux  vicaires  capitulaires 
de  Montefiascone,  Ascoli  et  lesi  (f'^  63).  —  Le  7  novembre  1792, 
à  l'archevêque  de  Camerino,  aux  évêques  de  Cagli,  Tivoli, 
Cività-Castellana,  Sutri-Nepi,  Acquapendente,  San  Angelo  in 
Vada  ed  Urbania  (f«  65). 

418.  A  l'évèque  de  San  Severino,  3  novembre  1792.  — 
Remerciements  pour  ses  efforts.  Envoi  d'émigrés  munis  d'un 
billet  du  secrétaire  d'Etat  (f°  66). 

419.  A  l'évèque  d' Anagni,  3  novembre  1792.  —  Même 
sujet  (f°66  v°). 

420.  A  l'évèque  de  Fano,  3  novembre  1792.  —  Même 
sujet.  Mais  le  nombre  des  émigrés  étant  pour  dire  vrai  extra- 
ordinaire, il  est  juste  que  ce  diocèse  soit  un  peu  déchargé. 
L  évêque  pourra  envoyer  14  émigrés  à  Ascoli    f°  67). 

421.  A  l'évèque  de  Pérouse,  3  novembre  1792.  —  Il  faut 
absolument  loger  dans  ce  diocèse  un  certain  nombre  des  émi- 
grés qui  remplissent  le  diocèse  de  Viterbe    f'^  67  v"). 

422.  A  l'évèque  de  Rieti,  3  novembre  1792.  —  Envoi  de 
six  émigrés  (î°  68). 

423.  A  l'évèque  de  Macéra ta-Tolentino,  3  novembre  1792. 
—  Remerciements  (f°  69). 

424.  A  l'archevêque  de  Fermo,  3  novembre  1792.  —  Il  a 
été  envoyé  au  pape  des  indications  anonymes  sur  le  moyen  de 
loger  des  émigrés,  dont  l'archevêque  tirera  parti  (f"  69). 

425.  A  l'évèque  d  Assise,  3  novembre  1792.  —  Remer- 
ciements (f°  69  v''). 

426.  A  l'évèque  de  Ripatransone,  3  novembre  1792.  — 
Même  sujet.  L'évèque  doit  prévenir  le  cardinal  Gioannetti 
qu'il  a  onze  places  à  employer  if"  70  v"). 

1.  Voy.  11»  400. 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SECRÉTAIRE    d'ÉÏAT  43 

427.  Au  vicaire  capitulaire  de  lesi,  3  novembre  1792.  — 
Remerciements  pour  lui  et  pour  les  rég'uliers,  qui  ont  accepté 
de  recevoir  un  nombre  d'émigrés   supérieur  (f"  71). 

428.  Au  vicaire  capitulaire  dWscoli,  3  novembre  1702.  — 
Même  sujet.  L'évèque  de  P'ano  lui  envoie  quatorze  émigrés 
(£«  71  v«). 

429.  Au  g-ouverneur  de  Loreto,  3  novembre  1792.  —  Il 
sera  bon  que  le  diocèse  de  Loreto,  en  possession  d'un  si 
célèbre  sanctuaire,  prenne  part  à  l'œuvre  de  charité  organisée. 
Le  gouverneur  s'entendra  avec  le  vicaire  apostolique  Spinucci 
(f°  72  v°). 

430.  Au  lieutenant  de  Viterbe,  3  novembre  1792.  —  Laisser 
passer  le  comte  de  Sades  ',  M.  de  Joinville^,  M""^  et  M"*^  de 
Pont-Martin,  avec  une  femme  de  chambre  et  un  domestique, 
allant  à  Rome  (f°  73  v°). 

431.  Au  même,  3  novembre  1792.  —  Laisser  passer  F.  de 
la  Grée,  Charenton  et  A.  Robert,  profès  de  l'ordre  de  Jérusa- 
lem, qui  se  dirigent  par  Rome  vers  Naples  (f°  73  v°). 

432.  Au  même,  3  novembre  1792.  —  11  doit  encourager  le 
cardinal  Gallo  dans  ses  etforts  à  soulager  les  émigrés.  Laisser 
passer  à  Rome  J.  D.  Julien,  Rieux,  le  curé  de  Villes,  Tour- 
nefort  et  son  neveu  (f**  74). 

433.  Au  gouverneur  d'Ancône,  3  novembre  1792.  —  La 
défense  d'exporter  des  grains  hors  de  la  Romagne  et  du  Ferra- 
rais  n'est  pas  une  mesure  d'hostilité  à  l'égard  de  la  France, 
mais  de  nécessité  pour  l'Etat.  Ce  sont  les  vraies  intentions  du 
pape  (f°  75). 

434.  Au  gouverneur  de  Civita-Vecchia,  3  novembre  1792. 
—  Laisser  passer  à  Rome  D.  J.  d'Anselme  et  P.  S.  Girard, 
recommandés  par  l'évêque  d'Apt  (f"  76  v°). 

435.  Aux  gouverneurs  de  Pérouse,  Viterbe,  Ancône,  Civita- 
Vecchia,  3  novembre  1792.  —  Veiller  à  interdire  le  territoire 
aux  déserteurs,  mendiants,  saltimbanques,  (*  giocolieri  ».  Les 
Français  d'Avignon  et  du  Comtat,  non  suspects,  resteront  sur 
la  frontière,  en  attendant  qu'on  leur  permette  de  poursuivre 
leur  voyage  ;  les  autres  ne  pourront  entrer  dans  les  Etats  pon- 
tificaux sans  permission  du  secrétaire  d'Etat,  à  moins  qu'il  ne 
s'agisse  de  personnes  de  qualité  (f''  77  v*'). 

436.  A  Tarchevêque  de   Camerino,  7    novembre    1792.  — 

1.  Cf.  no  191. 

2.  Il  figure  sur  la  liste  STénérale  des  émigrés    arrrté  du  28  juin  17'.t2  . 


44  l.A    FRANCi:    KT    RO.ME    DE    1788    A     1797 

Remerciements,  en  particulier  pour  l'entretien  à  ses  frais  de 
deux  émigrés.  Envoi  de  Bologne  de  quatorze  émigrés  par  le  car- 
dinal Gioannetti.  Le  pape  approuve  l'idée  d'organiser  le  vestiaire 
des  émigrés,  mais  à  condition  que  leurs  messes  servent  à  la 
décharge  des  lieux  pieux  (f"  78  v**). 

437.  A  l'évêque  de  Rieti,  7  novembre  1792.  —  Remercie- 
ments pour  les  quatre  nouvelles  places  s'a  joutant  aux  huit 
précédentes.  Envoi  de  six  émigrés  parle  secrétaire  d'Etat,  et 
de  six  par  le  cardinal  Gallo,  de  Viterbe  (f°  79  v°). 

438.  Aux  évêques  de  San  Severino  et  de  San  Angelo  in 
Vado  ed  Urbania,  7  novembre  1792. —  Remerciements,  mais 
on  s'étonne  cependant  du  petit  nombre  de  places  offertes 
(f«  80  v°). 

439.  Au  vicaire  capitulaire  d'Ascoli,  7  novembre  1792.  — 
Six  lieux  étant  encore  vides  dans  ce  diocèse,  on  envoie  deux 
émigrés,  et  le  cardinal  Gioannetti  quatre  (f"  81   v°), 

440.  A  l'évêque  de  Pérouse,  7  novembre  1792.  —  Remer- 
ciements (f''  82). 

441.  Au  vicaire  capitulaire  de  Narni,  7  novembre  1792.  — 
Remerciements  pour  les  couvents  de  femmes  (f°  83). 

442.  A  l'évêque  de  Cagli,  7  novembre  1792.  —  Le  pape 
est  touché  de  ce  qu'il  entretienne  à  ses  frais  deux  émigrés. 
L'évêque  doit  inviter  les  couvents  à  la  charité  ff°  83  v°). 

443.  Au  gouverneur  de  Civita-Vecchia,  7  novembre  1792. 
—  Le  Saint-Père  l'autorise  à  expédier  à  Rome,  malgré  les 
ordres  du  cardinal  Gallo,  un  certain  nombre  d'émigrés,  en  en 
retenant  vingt  auxquels  sera  joint  J.  D.  Doré,  de  Barcelon- 
nette  (f°  86). 

444.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  7  novembre  1792. —  Lais- 
ser passer  à  Rome  le  curé  Daclaux  et  Delhaye,  sacristain  de 
Valréas  (f°  87). 

445.  A  l'évêque  de  Montalto,  10  novembre  1792.  — Remer- 
ciements pour  lui  et  les  trois  couvents.  Envoi  de  deux  émi- 
grés (fo  87  v"). 

446.  A  l'évêque  de  Foligno,  10  novembre  1792.  —  Remer- 
ciements pour  lui  et  les  religieuses  du  diocèse  (f"  88  v°). 

447.  Aux  évêques  de  Segni,  Veroli,  Ferentino,  Alatri, 
10  novembre  1792.  —  Remerciements  et  envoi  d'émigrés 
(f«  89). 

448.  A  l'évêque  d'Anagni,  10  novembre  1792.  — La  pré- 
sence des  émigrés  ne  peut  troubler  l'existence  des  couvents 
du  Saint-Siège,  et  aussi  le  Saint-Père  comprend  parfaitement 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SECKÉTAIRE    D  ÉTAT  4o 

que  les  nonnes  d'Anagni  ne  se  prêtent  pas  à  l'entreprise. 
Toutefois  l'éyèque  cherchera  un  moyen  d'y  collaborer  ff"  89  v**). 

449.  A  l'évêque  de  Macerata-Tolentino,  10  novembre  1792. 

—  Le  pape  considérerait  comme  un  scandale  que  les  réguliers 
de  Loreto  ne  concourussent  pas  à  l'entreprise  des  émisrrés 
(f  90). 

450.  A  l'évêque  de  Fabriano-Matelica,  10  novembre  1792. 

—  Il  faudra  faire  tous  les  eilbrts  possibles  pour  introduire  des 
émigrés  dans  les  lieux  pieux  (f°  91  v**). 

451.  A  l'évêque  de  Tivoli,  10  novembre  1792.  —  Envoi 
de  deux  émigrés  (f°  92  v"). 

452.  A  l'évêque  de  Macerata-Tolentino,   10  novembre  1792. 

—  Remerciements  pour  les  offres  de  places  dans  les  couvents 
de  femmes  de  Macerata  (f"  93). 

453.  Au  vicaire  capitulaire  de  Sezze-Piperno-Terracine, 
10  novembre  1792.  —  Annonce  d'un  envoi  d'émigrés  (f"  93  v"). 

454.  Au  vicaire  général  de  Bertinoro,  10  novembre    1792. 

—  Remerciements.  Le  cardinal  Mattei  expédie  deux  émigrés 
de  San  Salvatore  (f«  94). 

455.  Au  gouverneur  de  Loreto,  10  novembre  1792.  — 
Comme    449  (f°  95  v°). 

456.  Au  gouverneur  de  Pérouse,  10  novembre  1792.  —  Le 
cardiui'l  de  Bologne  a  appris  à  Rome  par  estafette  l'alarme 
du  gouvernement  de  Milan  à  l'annonce  que  cinq  vaisseaux 
français  étaient  ancrés  à  la  Spezzia,  prêts,  semble-t-il,  à  orga- 
niser un  débarquement,  et,  par  la  Toscane,  ime  expédition 
dans  l'Etat  pontifical.  C'est  peu  vraisemblable,  mais  qu'on 
s'informe  (f°  97). 

457.  Au  même,  10  novembrel792. — Remerciements  pour 
son  action  à  l'égard  des  émigrés  arrivés  le  30  octobre  [ï°dl  v°). 

458.  Au  lieutenant  de  Viterbe,  10  novembre  1792.  — 
Remerciements.  Laisser  passer  l'abbé  Lenfant,  allant  à  Rome 
(fo  98). 

459.  Au  même,  10  novembre  1792.  —  Ordre  d'activer  le 
procès  contre  Pochon  ',  Français  détenu  dans  les  prisons  depuis 
plusieurs  jours  (f"  98  v°). 

460.  Au  gouverneur  de  Civita-Vecchia,  10  novembre  1792. 

—  On  l'approuve  d'avoir  interdit  de  débarquer  à  un  domestique 
français  des  moines  bénédictins  (f°  98  v°). 

461.  A  l'archevêque  de  Ravenne,  1  i  novembre  1792.  —  On 

I.   nrlh()|j;r;ij)lii(''  ici  Pochen.  N'oy.  les  n"*  301  el3(i9. 


46  LA  FRANCE  ET  ROME  DE  1788  A  1797 

le  félicite  d'avoir  élevé  à  cinquante  le  nombre  des  lieux  d'asile. 
Le  pape  l'autorise  à  répartir  les  messes  au  mieux  dés  besoins 
de  tous  (fo  99  v°). 

462.  A  la  date  du  14  novembre  1792,  expédition  de  la 
circulaire  du  30  octobre  •  aux  archevêques  de  Ravenne  etd'Ur- 
bin,  aux  évêques  de  Bagnorea  et  de  Montefeltre  (f**  100). 

463.  A  l'évèque  de  Pérouse,  14  novembre  1792. —  Remer- 
ciements. Le  nombre  des  émigrés  continuant  à  augmenter, 
révê([ue  veillera  au  bon  fonctionnement  du  système  de  répar- 
tition. 11  devrait  olfrir  certaines  places  pour  le  cardinal  Gallo 
dans  les  diocèses  d'Amelia,  Narni  et  Todi,  ce  qui  soulagerait 
d'autant  le  cardinal  (f°  101   v"). 

464.  A  l'évèque  de  Macerata-Tolentino,  14  novembre  1792. 

—  Remerciements  pour  les  couvents  de  femmes  de  ce  diocèse 
et  du  diocèse  de  Recanati-Loreto.  L'évèque  veillera  sur  les  deux 
«  legati  pii  »  de  Loreto,  qui  se  prêtent  mal  à  la  besog-ne  atten- 
due d'eux,  selon  une  dénonciation  d  un  officier  de  la  maison 
de  Loreto  (f«  102  v°). 

465.  Au  vicaire  capitulaire  de  Corneto,  14  novembre  1792. 

—  On  s'étonne  qu'on  ait  renvoyé  au  cardinal  Gallo  trois  des 
cinq  émigrés  placés.  R  faudra  insister  auprès  des  couvents, 
qui  manquent  ainsi  aux  engag-ements  pris  par  eux.  Le  cardi- 
nal Gallo  va  leur  en  expédier  à  nouveau  quatre  :  il  faudra  son- 
ger encore  à  l'avenir  (f°  103). 

466.  A  l'évèque  de  Spolète,  14  novembre  1792.  —  On  espère 
que  les  émigrés  envoyés  de  Pérouse  seront  bien  reçus,  et  que 
le  diocèse  mettra  à  la  disposition  du  Saint-Siège  plus  de  places 
qu'il  n'en  avait  promis  (f"  104). 

467.  A  l'évèque  de  Tivoli,  14  novembre  1792.  —  On  le 
remercie  pour  les  places  données  à  huit  religieuses  (f°  105). 

468.  A  l'évèque  de  Todi,  14  novembre  1792. —  Remercie- 
ments pour  les  places  données  à  des  religieuses.  L'adminis- 
tration du  Sacrement  de  la  pénitence  n'est  pas  comprise  au 
nombre  des  'institutions  qui  doivent  se  prêter  à  la  réception 
des  émigrés  (f"  105  v°). 

469.  Au   vicaire   capitulaire  de  Terni,   14  novembre  1792. 

—  Remerciementspour  les  sept  places  données  à  des  religieuses 
(f«  106). 

470.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  14  novembre  1792.  —  Lais- 
ser passer,  avec  sa  fille,  élevée  au  couvent  de  Saint-François 

1.  Vov.  11°  409. 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SECRÉTAIRE    d'ÉTAT  47 

de  Sales  à  Nice,  M""^  L.  Carnelli,  originaire  de  Marseille, 
femme  du  chirurgien  A.  Carnelli,  dentiste  à  la  cour  de  Naples, 
qu'elles  vont  retrouver  (f°  107). 

471.  Au  même,  14  novembre  1792.  —  Laisser  passer 
M.  J.  M.  Fouque,  établi  à  Naples,   et  s'y  rendant  (  f "  107  v°). 

472.  Aux  gouverneurs  de  Pérouse  et  de  Viterbe,  1 4  novembre 
1792.  —  Laisser  passer  le  chevalier  de  Gaillard,  allant  à 
Rome  (f°  107  V). 

473    Au  gouverneur  de  Civita-Vecchia,  14  novembre  1792. 

—  Les  assertions  de  l'abbé  P.  Don,  vérifiées  dans  les  registres 
de  la  Daterie,  sont  exactes  '  (f°  108). 

474.  A  l'archevêque  de  Vienne,  à  Turin,  17  novembre  1792. 

—  Accusé  de  réception  de  sa  lettre  du  30  octobre,  dont  le 
pape  le  remercie,  ainsi  que  des  renseignements  touchant 
l'évéque  de  Vivi.  rs.  Mais  le  pape  ne  peut  lui  répondre  directe- 
ment, tant  il  a  à  faire.  La  réponse  du  secrétaire  d'Etat  ne 
fait  d'ailleurs  qu'enregistrer  les  volontés  du  Saint-Père.  L'ar- 
chevêque ne  doit  pas  croire  qu'il  a  abandonné  sa  métropole  , 
alors  qu'au  contraire  il  a  des  moyens  très  sûrs  pour  agir  sur 
elle.  On  regrette  de  n'avoir  pas  une  information  complète  sur 
la  façon  d'agir  et  de  penser  de  l'évéque  de  Viviers  ;  toutefois, 
le  fait  d'avoir  consacré  évèques  de  leurs  diocèses  respectifs 
deux  curés  ^,  ses  maximes  hérétiques  touchant  la  juridiction 
ecclésiastique,  qu'il  repousse  comme  base  de  toutes  les  tyran- 
nies, montrent  assez  ce  qu'il  est.  D'autre  part,  il  n'a  pas  rétracté 
le  serment  dans  les  termes  de  temps  prescrits-'.  Aussi  le  jjape 
se  réserve-t  il  de  le  déposer  formellement,  et,  en  attendant 
d'avoir  un  complément  d'informations,  il  délègue  à  l'arche- 
vêque la  faculté  de  gouverner  tout  le  diocèse  de  Viviers 
(fo  108  v°j. 

475.  A  l'évéque  d'Assise,  17  novembre  1792.  —  Le  pape, 
eu  égard  aux  légiti  nés  motifs  exposés,  aura  le  moins  possible 
recours  à  ce  diocèse  pour  le  placement  des  émigrés,  en  parti- 
culier pour  celui  des  religieuses.  Leur  nombre  étant,  toutefois, 
signind,  l'évéque  fera  son  possible  pour  agir  auprès  des  régu- 
liers,  et  procurer  un  vestiaire  décent  aux   émigrés  ij'^  111  v°). 

476.  A  l'archevêque  de  Camerino,  17  novembre  1792.  — 
Remerciements  (f°  113  v°). 

1.  I.a  lettre  ne  spécifie  pas  le  sujet. 

2.  Il  s'agit  de  la  consécration  épiscopale  donnée  en  efl'et  par  l'évéque 
de  Viviers  à  ses  vicaires  Cliaussy  et  Perbosc  (Pisani,  Épiscopaf  cons- 
lUutionnel,  p.  286-287). 

3.  Voy.  p.  25,  n.  1. 


4'8  LA    FRANCE    ET    ROME    DE    1788    A    1797 

477.  A  1  évéque  de  Forli,  17  novembre  1792.  —  Remercie- 
ments pour  les  places  otTertes  à  des  religieuses,  dont  on  n'a 
pas  à  user  en  ce  moment.  On  espère  que  l'exemple  des  autres 
diocèses  engagera  les  confréries  laïques  de  ce  diocèse  à  employer 
une  partie  de  leur  superflu  à  cette  œuvre  de  charité  (f°  1 14  v"). 

478.  A  l'évêquedeSutri-Nepi,  17  novembre  1792.  —  Remer- 
ciements, comme  477.  On  demande  davantage  de  places  pour 
les  prêtres.  Ne  pas  laisser  aller  à  Rome  que  ceux  qui  peuvent 
vivre  à  leurs  frais (f°  115j. 

479.  A  l'évêque  d'Anagni,  17  novembre  1792.  —  Le  pape 
s'étonne  que  les  Chartreux  du  diocèse  ne  participent  pas  aune 
entreprise  aussi  charitable  (f''  116). 

480.  A  1  évêque  de  Gittà  dellaPieve,  17  novembre  1792. — 
Remerciements  comme  477.  On  demande  des  places  pour  les 
prêtres  (f"  117). 

481.  A  l'évêque  de  Fano,  17  novembre  1792.  —  On  a  fait 
passer  de  Fano  à  Ascoli  quatorze  prêtres,  dont  on  espère  que  les 
places  sont  dès  lors  réoccupéés  (f"  1 17  v°). 

482.  A  l'évêque  de  Rieti,  17  novembre  1792.  —  Remercie- 
ments (f°  118). 

483.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  17  novembre  1792.  — 
Donner  un  passeport  pour  quelques  jours  de  séjour  à  Rome 
à  Mazet,  du  Gomtat  (f°  120  v"). 

484.  Au  même,  17  novembre  1792. —  Laisser  passer  M. 
Boisson  de  la  Salle  et  son  frère,  l'abbé  de  la  Salle  (f"  120  \°). 

485.  Au  gouverneur  de  Givita-Vecchia,  17  novembre  1792. 
—  On  l'approuve  de  faire  passer  par  paquets  de  10  k  12  une  qua- 
rantaine d'émigrés  à  Rome,  et  de  garder  à  G.-V.  ceux  qui 
peuvent  j  être  entretenus.  Les  besogneux  sont  envoyés  dans  les 
diocèses  voisins.  Les  autres  restent  à  Rome.  Plusieurs  se  sont 
faits  passer  pour  non  besogneux  afin  de  pouvoir  y  venir  (f"  121). 

486.  Au  même,  17  novembre  1792.  —  Qu'il  s'informe  de 
la  supplique  d'A.  Riper t,  d'Avignon  (f"  122). 

487.  Au  même,  20  novembre  1792.  —  Impossible  de  rece- 
voir Ripert  à  Rome.  Lui  insinuer  qu'il  s  engage,  avec  son  fils, 
dans  la  milice  (f"  123). 

488.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  21  novembre  1792.  — 
Défense  de  laisser  passer,  pour  Naples,  F.  Auronze,  d'Avignon, 
sans  un  passeport  napolitain  (f'*  123). 

489.  A  l'évêque  de  Montalto,  21  novembre  1792.  — Le  pape 
est  indigné  de  la  «  durezza  »  des  Augustiniens.  Sur  les  quatre 
places  offertes  par  l'évêque,  quatre  seulement  étant  occupées, 


DÉPÊCHES  DU  Cardinal  seckétairio  d'état  49 

le  cardinal  Gioannetti  lui  envoie  quatre  nouveaux  prêtres.  On 
aurait  besoin  dune  place  pour  une  bénédictine  accompagnée 
d'une  femme  qui  peut  rendre  beaucoup  de  services,  actuel- 
lement placée  chez  des  Salésiennes,  qui  ont  onze  sœurs  et  en 
attendent  six  de  leur  ordre  (f'*  123  v°). 

490.  Au  vicaire  capitulaire  de  lesi,  21  novembre  1792.  — 
Remerciements.  On  lui  fait  savoir  que  les  réguliers  du  diocèse 
de  Camerino  ont  la  charité  de  pourvoir  eux-mêmes  les  émigrés 
du  vestiaire.  Le  pape,  d'ailleurs,  s'occupe  de  la  question  du 
vestiaire  (f"  125). 

491.  A  l'archevêque  de  Camerino,  21  novembre  1792.  — 
Le  cardinal  Gioannetti  lui  envoie  quatorze  émigrés,  plus  six 
qui  n'étaient  pas  prévus  (1°  125  v°). 

492.  Au  vicaire  capitulaired'Ascoli,  le  21  novembre  1792.  — 
Lévêque  de  Fano  lui  envoie  huit  émigrés,  le  cardinal  Gioan- 
netti six  (f°126). 

493.  A  lévêque  de  San  Severino,  21  novembre  1792.  — 
Le  cardinal  Gioannetti  envoie  sept  émigrés  (f°   126). 

494.  A  l'archevêque  de  Tarantaise,  24  novembre  1792.  —  Le 
secrétaire  d'Etat  a  transmis  au  pape  la  lettre  écrite  en  son  nom 
etenceluide  ses  collègues  à  l'archevêque  de  Turin,  le  22  octobre 
passé.  A  la  suite  de  l'occupation  de  la  Savoie  et  du  comté  de 
Nice,  lui  et  les  évêques  ont  dû  quitter  la  France.  Le  pape  leur 
accorde  à  tous  les  facultés  extraordinaires  (en  latin)  (f°  129). 

495.  A  lévêque  de  Faenza,  24  novembre  1792.  —  Remer- 
ciements pour  les  émigrés  reçus  à  leur  passage  ou  logés.  Le 
cardinal  Gioannetti  sera  forcé  de  lui  en  expédier  plus  qu'il  n'é- 
tait convenu.  La  conduite  de  l'abbé  du  couvent  de  Brisighella 
était  en  effet  répréhensible  ;  son  remplacement  assurera  la 
paix  aux  deux  émigrés  logés  dans  ce  couvent  (f°  130). 

496.  Aux  évêques  de  Fabriano-Matelica,  Cagli,  Ripatran- 
sone,  24  novembre  1792.  — On  exempte  les  réguliers  de  la 
réception  des  émigrés,  mais  on  demande  des  places  pour  des 
religieuses  (f°  131  v"). 

497.  A  1  évêque  de  Pérouse,  24  novembre  1792.  —  Il  a  bien 
fait  de  céder  au  cardinal  Gallo  tout  le  diocèse  de  Narni  pour  y 
placer  douze  ou  quatorze  émigrés  (f°  132). 

498.  A  Lévêque  de  Macerata-Tolentino,  24  novembre  1792, 
—  Remerciements  pour  les  cinq  émigrés  placés  (f"  132   v°). 

499.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  24novembre  1792,  —  Qu'il 
veille  toujours  au  passage  des  émigrés  (f°  133  v"), 

500.  Au  même,   24    novembre   1792,  —    Impossibilité  de 

G.  BouRGix.  —  Lit  Frunceel  Home  de  /7.Wà  1797.  i 


50  LA  FHANCE  ET  ROME  DE  1 78S  A  1797 

recevoir  dans  l'Etat  pontifical  M.  de  la  Faverie.  ancien  garde 
du  corps  du  roi  de  France,  à  cause  du  trop  grand  nombre  de 
nationaux  français  (f°  133  v°). 

501. 'Au  même,  24  novembre  1792.  —  Laisser  passer  à  Rome 
Dane,  de  Nimes   (f'i3i). 

502.  Au  même  et  au  gouverneur  de  Civita-Vecchia,  24 
novembre  1792.  —  Laisser  passer  les  nouveaux  pensionnaires 
tie  lAcadémie  de  France  à  Rome  :  Thévenin,  peintre,  Guis, 
sculpteur,  Taunay,  sculpteur.  Landon  peintre.  Normand,  archi- 
tecte 1  (f»  134  v°\ 

503.  Au  gouverneur  de  Civita-Vecchia.  26  novembre  1792.  — 
Les  émigrés  envovés  ont  été  placés  dans  les  diocèses  voisins 
(f«13ov°). 

504.  A  1  évêque d'Assise.  28  novembre  1792.  — Félicitations 
au  custode  de  Saint-François,  au  gardien  des  Anges  ainsi  qu'au 
prieur  du  Tiers- Ordre  (f"   138). 

505.  Aux  évêquès  de  Bagnorea  et  de  Civita-Castellana,  28 
novembre  1792.  —  On  a  besoin  de  nouvelles  places  :  qu'ils 
s'entendent  avec  les  supérieurs  (f"  138). 

506.  Au  vicaire  capitidaire  d'Ascoli.  28  novembre  1792.  — 
Même  sujet  ff°  138  v°). 

507.  Au  gouverneurdeCivita-Vecchia,  28  novembre  1792.  — 
Donner  un  passeport  à  Le  Fèvre,  d'Avignon  ;  laisser  passer  R. 
Lyon  et  Chaulet,  tous  deux  aussi  d'Avignon  (P  140). 

508.  Au  même  et  au  gouverneur  de  Vilerlie,  29  novembre 
1792. — Laisser  passer  à  son  arrivée  xA.  Malliieu,  négociant 
de  L\on,  allant  à  Rome  (1°  140  v°). 

509.  Au  gouverneur  de  Civita-Vecchia,  l""  décembre  1792, 
—  Même  sujet  (f"  140  v"). 

510.  A  la  date  du  1"'  décembre,  la  circulaire  du  1'-''  décembre 
«  Quantumque  ))"^  est  envoyée  à  l'archevêque  de  Ravenne,  aux 
évêques  de  Rieti,  Foligno,  Macerata-Tolentino,  Todi,  Tivoli. 
Gubbio,  Spolète,  à  larchevèque  dLrbin,  aux  évêques  de  San 
Angelo  in  ^'ado-Urbania,  Rimini,  San  Severino,  Bertinoro, 
Pérouse,  Bagnorea,  Civilà-Castellana-Orte,  Città  di  Castello, 
Città  délia  Pieve,  Fano,  Faenza,  Forli.  Montef'eltre,  aux 
vicaires  capitulaires  de  Narni,  Terni,  Ascoli,  Pesaro,  Césène, 
lesi,  Montefiascone  (f°  141). 

1.  Voy.  J.  GuifTrey,  Les  derniers  Jours  de  V Académie  de  France  à 
Borne  en  1793,  dans  le  Journal  des  Savants,  1908,  p.  225-234. 

2.  Voy.  r^/)/)e/K/tce,  n°  III. 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SECRÉTAIRE    d"ÉÏAT  51 

511.  A  la  date  du  8  décembre,  à  l'archevêque  de  Fermo 
(iM4i). 

512.  Aug-ouverneur  de  Viterbe,  1®'"  décembre  1792. —  Laisser 
passer  l'abbé  P.  V.  Guillibert  et  Philippe  d'Alançon  (f° 
U2V 

513.  Aug-ouverneur  de  Givita-Vecchia,  1"'' décembre  1792. — 
Envoyer  les  uns  après  les  autres  les  vingt  émigrés  envoyés 
par  le  cardinal  Gallo  (t°  142). 

514.  Au  vicaire  capitulairede  Gorneto,  1"  décembre  1792.  — 
On  rappelle  la  circulaire  sur  les  religieuses  ^  (f"  133). 

515.  Au  vicaire  capitulaire  de  Terni,  1*^'"  décembre  1792.  — 
Félicitations  aux  relig-ieuses  de  Saint-Nicandre,  qui  demandent 
une  autre  émigrée  (t°  143). 

516.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  o  décembre  1792.  —  Laisser 
passer  M.  Maloet,  médecin  de  Mesdames  de  France,  se  ren- 
dant à  Naples  (1°  146  v°). 

517.  A  la  date  du  5  décembre  1792.  —  La  circulaire  «  Esem- 
plare  docilità  "-»  est  expédiée  à  l'archevêque  de  Fermo,  aux  évêques 
d'Alatri,  Segni,  Veroli  et  Fossombrone,  au  vicaire  capitulaire 
de  Terracine  (f°  147). 

518.  A  la  date  du  o  décembre  1792.  —  Girculaire  du  P''' 
«  Quantumque  »  aux  évêques  d  Assise,  Fabriano-Matelica, 
Ripatransone  (f"  147). 

519.  A  la  date  du  15  décembre  1792.  — Girculaire  du  P'" 
aux  évêques  de  Ferentino,  d'Alatri  (f"  li7). 

520.  A  la  date  du  19  décembre  1792.  —  Girculaire  du  P''  à 
l'évêque  de  Sezze-Piperno-Terracine   (f°  147). 

521.  A  l'archevêquede  Gamerino,5  décembre  1792.  — Envoi 
des  abbés  J.  Arlhac,  curé  du  diocèse  de  Nîmes,  et  J.  M.  ^'ial, 
curé  du  diocèse  de  Sisteron,  qu'il  veut  bien  entretenir  person- 
nellement (f°  149). 

522.  Au  gouverneur  de  Givita-Vecchia,  5  décembre 
1792.  —  L'accueil  du  Saint-Père  ne  peut  s'appliquer  qu'aux 
ecclésiastiques  expulsés  de  Nice  et  de  la  Savoie,  et  non  à  tous 
les  réfug-iés,  et  c'est  dans  ce  sens  qu'il  adonné  à  ses  nonces  et 
ministres  des  instructions  sévères  concernant  les  passeports. 
De  la,  impossibilité  de  recevoir  les  deux  prêtres  venant  de 
Barcelone.  Pour  le  prêtre  corse  A.  Luciani,  il  lui  faut  des 
papiers   (P    149  v"). 


1.  Voy.  V Appendice,  n°  III. 

2.  Voy.  V Appendice,  n°  II. 


o2  LA    FRANCE    ET    ROME    UE    1788    A     179? 

523.  A  larchevéque  de  Fermo,  8  décembre  1792.  — 
Remerciements  (f°  150  v°). 

524.  A  l'évêque  de  Ferentino,  8  décembre  1792.  —  Qu'il 
excite  à  la  charité  les  réguliers.  Le  diocèse  sera  dispensé  de 
recevoir  des  religieuses  (f°  151  v°). 

525.  A  l'évêque  de  Sion  en  Valais,  8  décembre  1792.  — 
Accusé  de  réception  de  sa  lettre  du  22  novembre  sur  les  ver- 
tus des  prêtres  du  diocèse  de  Bourges,  réfugiés  dans  celui  de 
Sion.  Remerciements  pour  sa  charité.  Il  nest  pas  urgent  de 
demander  pour  ces  réfugiés  le  passage  dans  les  états  de  Sar- 
daigne,  tant  il  y  a  d'émigrés  provenant  de  Nice  dans  ces 
états  (en  latin)  (f»  152). 

526.  A  l'archevêque  de  Ravenne,  8  décembre  1792.  — 
Qu'il  admoneste  les  émigrés  en  question  d'écrire  en  France, 
surtout  à  Lyon,  d'une  façon  qui  les  rende  moins  suspects 
(P  153  v«>). 

527.  A  l'évêque  de  Cagli,  8  décembre  1792.  —  Sur  ses 
observations,  on  ne  dépassera  pas  le  nombre  de  dix  pour  les 
émigrés  à  lui  envoyer  (f"  154). 

528.  Au  vicaire  capitulaire  de  lesi,  8  décembre  1792.  — 
Remerciements  (f"  154  v°). 

529.  A  l'évêque  de  Macerata-Tolentino,  8  décembre  1792. 

—  On  exempte  les   Minimes    de  Loreto  de  l'entretien    d'un 
émigré  (f"  155). 

530.  Au  vicaire  capitulaire   de  Gervia,  8  décembre   1792, 

—  Remerciements  pour  les  deux  places  données  (f°  155  v"). 

531.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  8  décembre  1792.  —  Le 
cardinal  de  Bologne  avisant  que  sur  la  route  de  Toscane  sont 
les  Français  marquis  Bisignano,  du  Gomtat,  prince  Demetrio 
Comnène,  comte  Hugues  de  Galonné',  les  frères  Boucheporn, 
marquis  A.  Roquefeuil-,  on  les  fera  rétrograder  tous,  sauf  le 
premier  qui  pourra  s'installer  dans  l'Etat  pontifical,  en  dehors 
de  Rome,  et  le  dernier,  qui  aura  un  passeport  d'un  mois  pour 
Rome,  où  il  a  sa  femme  et  sa  belle-sœur  (f"  156  v"). 

532.  Au  même,  8  décembre  1792.  —  Ordre  de  faire 
rétrograder  l'abbé  J.  de  la  Fourcade'^  (f"  l57). 

533.  A  l'évêque  de  Rieti,  12  décembre  1792.  —  G'est  aux 
évêques  à  appliquer  de  la  façon  la  plus  convenable  la  circulaire 
du  l*^"".  Il  y  a  lieu  de  s'informer  secrètement  de  la  conduite  des 

1.  Il  figure  sur  la  liste  générale  des  émigrés  (arrêté  du  9  juillet  1792,. 

2.  11  figure  sur  la  liste  généi'ale  des  émigrés  (arrêté  du  15  février  1793). 

3.  Écrit  La  Toureade  au  n°  307. 


DÉPÊCHES    DL'    CARDINAL    SECRÉTAIRK    d'ÉTAT  53 

deux  prêtres  placés  à  Labbio,  et  dénoncés  par  un  anonyme 
qui  envoie  un  extrait  d'une  lettre  de  l'un  d'eux,  Lombard, 
lequel  se  plaint  de  sa  situation  actuelle  (f"  158  v"). 

534.  A  l'évêque  de  San  Angelo  in  Vado-Urbania,  1 2  décembre 
1792.  —  Même  sujet  (f°  159  v°). 

535.  A  Tarchevêque  d'Urbin,  12  décembre  1792.  —  Même 
sujet  (f°  160  v°). 

536.  A    l'archevêque    de    Camerino,    12    décembre     1792. 

—  Félicitations  pour  les  dix  nouvelles  places  olTertes  (f"  161). 

537.  A  l'évêque  de  Pérouse,  12  décembre  1792.  —  Inter- 
dire le  celebret  et  la  rentrée  dans  l'ordre  aux  Chartreux 
Gusard  et  Baldy,  qui,  n'ayant  pu  obtenir  à  Rome  le  celebret, 
se  sont  enfuis  (f°  161  v°). 

538.  Au  gouverneur  de  Pérouse,  12  décembre  1792,  — 
Même  affaire  (f"  161  v°). 

539.  Au   vicaire    capitulaire    d'Ascoli.  12   décembre   1792. 

—  Comme  533  (f°  162). 

540.  A  l'évêque  d'Anagni,  12  décembre  1792.  —  Remer- 
ciements pour  une  place  offerte  (f"  163  v°j. 

541.  Au  o-ouverneur  de   Civita-Vecchia,  12  décembre  1792. 

—  Il  sera  remboursé  de  ses  frais  à  l'occasion  des  émigrés  par  le 
Trésorier.  Laisser  passer  l'abbé  A.  Luciani,  de  Corse  (f"  163). 

542.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  12  décembre  1792.  — 
Laisser  passer  F.  Auberon,  négociant  de  Lyon,  allant  à  Naples 
(f«  163  V»). 

543.  A  l'archevêque  de  Ravenne,  15  décembre  1792.  — 
Qu'il  indique  le  nombre  d'ecclésiastiques  qu'on  pourra  loger 
d'après  le  nouveau  système  (f°  163  v°). 

544.  A  l'archevêque  de  Camerino,  15  décembre  1792.  — 
Envoi  de  huit  émigrés,  dont  deux  spécialement  envoyés  à  l'ar- 
chevêque (  Vial  et  Blanchet,  qui  remplace  Arlhac)  (f"  164). 

545.  A  l'évêque  de  Veroli,  15  décembre  1792.  —  Remer- 
ciements pour  les  huit  émigrés  déjà  reçus  et  les  deux  nouveaux 
(fo  164  v«). 

546.  A  l'archevêque  de  Fermo,  aux  évêques  de  Forli, 
Fossombrone,  San  Severino,  15  décembre  1792.  —  On  ne  leur 
enverra  aucun  sujet,  mais  on  serait  content  qu'ils  puissent 
contribuer  de  quelque  façon  (f°165). 

547.  A  l'évêque  de  Todi,  19  décembre  1792.  —  On  vou- 
drait que  l'entretien  des  émigrés  reçût  les  contributions  sui- 
vantes :  30  écus  du  monastère  de  Saint-Philippe,  30  de  SainL- 
Michel-Archange,  40  de  Saint-Jean-Baptiste  et  Saint-François, 


o4  LA    FKANCE    ET    ROME    DE     1788    A     1797 

20  de  l'Annoiiciade  et  Monte  Cristo,  10  de  Monte  Gastrilli, 
les  autres  couvents  comme  il  a  été  dit  (f"  167). 

548.  Au  vicaire  capitulaire  de  Pesaro,  19  décembre  1792. 
—  Renierciements.  On  n'enverra  pas  de  religieuses  (f''168). 

549.  A  l'évêquc  de  Fano,  19  décembre  1792.  —  Remer- 
ciements pour  les  seize  places.  On  n  enverra  pas  de  religieuses 
(f°  168  yo). 

550.  A  lévèque  de  Tivoli,  19  décembre  1792.  —  Remer- 
ciements pour  les  quatre  nouvelles  places  (f"  169  v°). 

551.  Au  lieutenant  d'Ancône,  19  décembre  1792.  — 
Accusé  de  réception  de  l'information  envoyée  sur  le  passage 
de  quatre  Bénédictins  :  Milon,  Dassac,  Fauchier,  Euslache 
(fo  172  v"). 

552.  Au  gouverneur  de  ^"iterbe.  19  décembre  1792.  — 
Laisser  passer  M.  A.  André,  négociant  de  Marseille  (f°  172  v°). 

553.  A  lévèque  d'Alatri,  22  décembre  1792.  —  On  l'exempte 
du  logement  des  religieuses  (f**  173). 

554.  Aux  évêques  de  Faenza  et  de  Fabriano-Matelica, 
22  décembre  1792.  —  Remerciements  pour  les  subsides  don- 
nés par  les  couvents  de  femmes  à  l'effet  d  entretenir  des  émi- 
grés (f°  173  v°). 

555.  A  lévèque  de  Pérouse,  22  décembre  1792.  — 
On  approuve  sa  conduite  à  l'égard  des  Chartreux  Gusard  '  et 
Baldv,  qui  ont  reçu  un  passeport  de  huit  jours  pour  Rome 
(f»  174). 

556.  Au  gouverneur  de  Pérouse,  22  décembre  1792.  — 
Même  sujet.  Accusé  de  réception  des  abbés  A.  Augier  et 
L.  J.  B.  Gardiol  (f°  174  v"). 

557.  Au  même,  22  décembre  1792.  —  Envoi  d'une  lettre 
au  comte  de  Narbonne  '  en  route  pour  Rome.  «  Non  isfuggirà 
alla  di  Lei  penetrazione  quanto  sia  necessario  di  procurar  ad 
addolcire  la  posizione  lagrimevole  di  famiglie  distinte,  che 
appena  trovar  possono  nell'  Europa  terra  che  lo  sostenga  mas- 
sime  nel  punto  in  cui  gli  vieta  loro  di  venire  à  Roma  »  (f"  174  v''). 

558.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  22  décembre  1792.  — 
Faire  comprendre  au  comte  de  Rousset  l'impossibilité,  en 
vertu  d'un  système  général,  d'entrer  à  Rome  ff"  178  v"). 

1.  Ou  Gusard,  voy.  n°  .j37. 

2.  Il  s'agit  de  Narbonne-Frilzlar,  neveu  du  cardinal  de  Bernis,  reve- 
nant à  Rome  après  avoir  oiïert  ses  services  au  roi  de  Sardaigne  (voy.  la 
leltiede  Hugou  de  Bassvilleà  Lebrun,  5  déc.  1792,  dans  Correxp.  dexdir. 
(le  l'Acad.  de  France,  t.  XVI,  n°  9344;. 


DÉPÈCHES    DU    CARDINAL    SECRÉTAIRE    d'ÉTAT  55 

559.  Au  gouverneur  de  Spolète  et  Loreto,  26  décembre 
8792.  —  Annonce  de  l'arrivée  de  N.  F.  Maillard,  émigré,  son 
serviteur  A.  F.  J.  J.  Madeline  et  son  compagnon  de  voyage 
P.  A.  Gilles,  qui  veulent  aller  faire  leurs  dévotions  à  Loreto 
et  finir  saintement  leurs  jours  à  Monte-Lupo;  ils  ont  reçu  des 
passeports  du  secrétaire  d'Etat.  Avoir  les  yeux  ouverts  sur  eux 
(fM86\ 

560.  A  larchevèque  de  Ravenne,  2!)  décembre  1792.  — 
Le  pape  ne  veut  pas  que  les  émigrés  soient  mis  ensemble  dans 
des  maisons  particulières.  L'archevêque  s'entendra  avec  le 
cardinal  Mattei.  pour  qu'il  lui  soit  procuré  le  nombre  d'émi- 
grés complémentaire  (f"  188  v°). 

561.  A  l'évèque  de  Pérouse,  29  décembre  1792.  —  On 
approuve  qu'il  cède  au  cardinal  Gallo  les  couvents  du  diocèse 
avec  lesquels  il  est  en  correspondance  pour  le  logement  des 
émigrés  (f°  189). 

562.  Au  vicaire  capitulaire  d'Ascoli,  29  décembre  1792. 
—  Certains  couvents  n'accordant  que  le  vestiaire  aux  émigrés, 
il  serait  bon  qu'on  leur  appliquât  aussi  une  bonne  partie  des 
messes  (f"  189  v°). 

563.  A  l'évèque  d'Assise,  2  janvier  1793.  —  Remercie- 
ments pour  l'assistance  donnée  aux  émigrés  français  (f**  1). 

564.  Au  vicaire  capitulaire  de  Narni,  5  janvier  1793.  — 
Comme  563.  Le  pape  toutefois  ne  veut  pas  qu'on  emploie  pour 
organiser  l'hospitalité  des  moyens  extraordinaires,  comme,  par 
exemple  celui  d'obliger  au  paiement  les  débiteurs  des  couvents. 
On  attend  de  savoir  combien  d'émigrés  ont  pu  être  secourus 
avec  les  subsides  fournis  par  les  religieuses  (f°  3  v°). 

565.  A  l'archevêque  de  Camerino,  5  janvier  1793.  — 
Accusé  de  réception  des  dispositions  prises  à  l'égard  des  prêtres 
Vial,  Blanchet  et  les  deux  Crétin.  L'arrivée  à  Rome  de  l'abbé 
Gourbillon  lui  procura  une  nouvelle  place  à  donner  (f**  4). 

566.  A  l'évèque  de  Rimini,  9  janvier  1793.  —  Les  100 
écus  des  contributions  de  3  couvents  de  femmes  serviront  à 
subvenir  à  un  prêtre  (f°  7). 

567.  A  l'évèque  de  Nocera,  9  janvier  1793  —  Rappel 
des  circulaires  sur  les  couvents  de  femmes  et  la  substitution 
de  contributions  au  logis  effectif,  dont  l'évèque  n'a  pas  accusé 
réception  '   (f"  7  v°). 

568.  A  l'archevêque  de  Camerino,  9  janvier  1793.  — 
Approbation  de  la  répartition  faite  des  émigrés  (f'  8  v"). 

1.  Voy.  Y  Appendice,  n"  III. 


S6  LA    FUANCK    Kl'    KOMK    DK     1788    A     1797 

569.  A  l'évêque  de  P'aenza,  9  janvier  1793.  —  Même 
sujet  (f°  8  v°). 

570.  A  l'évêque  de  Todi,  9  janvier  1793.  —  Même  sujet. 
La  situation  économique  des  couvents  ne  leur  permettait  en 
effet  de  recevoir  que  3  prêtres  (f°  9). 

571.  Au    g-ouverneur    de    Civita-Vecchia,  9  janvier    1793. 

—  Les  trois  Ursulines  indiquées  dans  sa  lettre  du  6  sont  arri- 
vées le  7  au  soir  (f°  11   v°). 

572.  A  lévêque  d'Alatri.  12  janvier  1793.  —  Il  y  a  eu 
équivoque  sur  le  remplacement  de  l'abbé  J.  Chaine,  décédé, 
par  l'acolyte  Hugues.  Ce  dernier  sera  envoyé  ailleurs  (f°  18). 

573.  Au  vicaire  capitulaire  de   Terracine,  12  janvier  1793. 

—  Recommandation  en  faveur  de  l'acolyte  J.  A.  Ilug-ues,  du 
diocèse  d'Avignon   (f°13  v°). 

574.  Au  g-ouverneur  de   Civita-Vecchia,  12  janvier    1793. 

—  Mg-r  Caleppi  lui  a  transmis  les  plaintes  des  Benfratelli, 
disant  que  le  logement  de  six  émigrés  incommode  extrêmement 
l'Hôpital  de  la  Concession.  Donner  le  passeport  pour  Rome  à 
quatre  d'entre  eux,  qu'on  logera  ailleurs  (f"  14  v"). 

575.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  12  janvier  1793.  —  Lais- 
ser passer,  allant  à  Rome  et  Naples,  MM.  Ferandi  et  Lieu- 
taud,  négociants  (f**  15). 

576.  Au  même,  12  janvier  1793.  —  Même  sujet  {î"  15  v°). 

577.  Au  même,  12  janvier  1793.  —  Laisser  passer,  allant 
à  Rome,  M.  de  Gaillard  (f»  17). 

578.  Au   vicaire    capitulaire    de    Narni,   19  janvier    1793. 

—  Avant  de  profiter  des  subventions  des  couvents  pour  deux 
émigrés,  on  attendra  qu'il  survienne  une  demande  d'exemption 
(f°17  v«). 

579.  Au  vicaire  capitulaire  de  Terni,  23  janvier  1793.  — 
On  espère  que  les  couvents  qui  avaient  offert  de  recevoir  neuf 
religieuses,  pourront  subvenir  aux  besoins  de  deux  prêtres,  qui 
ne  peuvent  se  faire  à  l'existence  trop  austère  des  Capucins  et 
des  Franciscains  réformés  (f"  18  v°). 

580.  A  lévêque  de  Pérouse,  aux  gouverneurs  de  Pérouse, 
Viterbe,  Civita-Vecchia,  26  janvier  1793.  —  On  ne  doit  pas  se 
contenter,  pour  l'entrée  dans  l'Etat  pontifical  des  ecclésiastiques 
français,  des  passeports  signés  par  les  consuls  pontificaux  ou 
par  les  ministres  des  cours  étrangères  :  il  faut  un  passeport 
signé  du  secrétaire  d'Etat,  d'un  nonce  ou  ministre  du  Saint- 
Siège  (f-^  20  v«). 

581.  Au    vicaire  capitulaire  do  Narni,  20  janvier    1793.  — 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SECRÉTAIRE    d'ÉTAT  57 

Envoi  de  deux  Ursulines,  qu'on  voudrait  voir  logées  chez  lès 
Ursulines  de  Calvi,  celles  de  Stroncone  fournissant  une  con- 
tribution pour  leur  entretien  (f°  21  v°). 

582.  Au  vicaire  général  de  Forlimpopoli,  30  janvier  1793. 

—  Comme  563.  A  l'égard  des  Gamaldules,  on  communique 
que  le  pape  dispense  de  la  défense  de  préparer  des  viandes 
aux  repas,  lorsque  cette  défense  est  en  vertu  de  statuts  ou 
d'une  constitution  apostolique  (f''24). 

583.  A  lévéque  de  Macerata-Tolentino,   30  janvier  1793. 

—  Les  habitants  de  la  terre  de  Santa-Vittoria  ne  sont  pas 
contents  des  trois  émigrés  logés  chez  les  Conventuels,  les  Capu- 
cins et  les  Augustiniens,  les  soupçonnant,  surtout  le  dernier, 
d'être  peu  attachés  à  la  bonne  cause  et  suspects  de  relations 
peu  honorables.  S  informer  de  la  chose  avi  moyen  de  leur  cor- 
respondance. De  concert  avec  le  cardinal  de  Bernis,  le  secré- 
taire d'Etat  informe  qu'il  peut  compter  sur  deux  ou  trois 
places,  à  la  charge  de  l'OEuvre  pie  française  de  Loreto,  à  don- 
ner à  des  émigrés  envoyés  de  Bologne  par  le  cardinal  Gioan- 
netti  (f°2o). 

584.  Au   gouverneur  de   Civita-Vecchia,   30  janvier  1793. 

—  C'est  à  l'ordinaire  à  décider  de  la  question  de  l'exemption 
formulée  par  les  Doctrinaires  de  C.-V.  de  garder  deux  ecclé- 
siastiques français  qu'a  logés  chez  eux  l'évêque  de  Viterbe 
(f»  26). 

585.  A  tous  les  évêques  et  archevêques  [30  janvier  1793]. 

—  Envoi  de  la  circulaire  «  Da  quanto  »,  en  24  articles,  du 
26  janvier  1793'  (f°  31). 

586.  A  l'évêque  d'Assise,  6  février  1793.  —  Au  sujet  de 
Marguerite  Piot,  qui  vient  de  prendre  l'habit  au  couvent  de 
Saint-Apollinaire,  on  rappelle  qu'elle  ne  possède  que  240  écus, 
que  le  monastèrede  Narni  s'étaitchargé  de  toutes  les  dépenses 
d'habit  et  de  profession  et  lui  donnait  un  «  livello  »  de  12 
sous  par  an,  et  on  pense  que  le  couvent  de  Saint-Apollinaire 
remplira  les  mêmes  engagements  (f°  32  v^j. 

587.  A  l'évêque  de  Cagli,  6  février  1793.  —  Rappel  de 
la  circulaire  -,  Les  prêtres  doivent  fréquenter  le  chœur  des  régu- 
liers chez  lesquels  ils  sont  logés.  Il  n'y  a  donc  pas  à  donner 
le  titre  de  chanoines  honoraires  aux  deux  prêtres  d'Arles  logés 
par  le  chapitre  (f*'  33), 

1.  Voy.  l'Appendice,  n"  IV. 

2.  Sig-nalée  au  n°  585. 


58  LA  FKA.NCE  ET  ROME  DE  1788  A  1797 

"BSB.  Au  vicaire  capitulaire  de  Narni,  6  février  1793.  — 
Remerciements  aux  Ursulines  de  Stroncone  pour  les  20  écus 
offerts  par  an  (f°33  v"). 

589-  A  l'évêque  de  Macerata-Tolentino,  G  février  1793.  — 
Selon  les  renseignements  de  l'évêque,  le  cardinal  de  Bernis 
a  pris  ses  dispositions  pour  que  l'administrateur  de  l'Oluivre 
française  de  Loreto  mette  deux  ou  trois  ecclésiastiques  dans 
des  couvents  aux  frais  de  l'Œuvre  (f**3i). 

590.  A  l'archevêque  de  Gamerino,  6  février  1793.  — 
Remerciements  pour  les  soins  pris  du  jeune  ecclésiastique 
J.  Gounot  (f'-34  v°).. 

591 .  Au  gouverneur  de  Pérouse,  9  février  1793.  —  Le  comte 
de  Xarbonne  demande  à  passer  à  Malte.  Le  munir  d'un  passe- 
port avec  mention  d'un  séjour  de  4  ou  3  jours  à  Rome  (f''  39). 

592.  Au  vicaire  capitulaire  d'Ascoli,  fG  février  1793.  — On 
a  reçu  certaines  notices  sur  la  conduite  d'émigrés  logés  dans 
le  diocèse,  «  sulla  polvere  che  portano  al  capelli,  sulle  fîbbie 
de  moda,  suUo  sfoggio  degli  orologi,  e  sulla  lezione  di  lingua 
francese,  che  hanno  incominciato  a  dare  a  diversi  di  cotesti 
abitanti  ».  11  ne  faut  pas  que  les  prêtres,  surtout  les  émigrés, 
qu'on  observe  particulièrement,  fassent  quoi  que  ce  soit  contre 
la  décence  ecclésiastique.  Il  faudra  les  en  reprendre  en  secret 
et  leur. interdire  les  leçons  (f''  41). 

593.  Au  gouverneur  de  Pérouse,  16  février  1793.  — 
On  demande  des  renseignements  sur  les  émigrés  G.  R.  Le  Roy 
et  G.  Dorland,  qui  prétendent  avoir  déjà  séjourné  à  Rome, 
auprès  du  cardinal  Onorati  (f**  41  v°) . 

594.  A  l'évêque  de  San  Angelo  in  Vado  et  Urbania,  16  février 
1793.  —  Le  prêtre  Vial,  d'après  la  lettre  de  l'évêque,  est  fort 
maltraité  par  certains  religieux  des  Observantinsde  San  Angelo 
in  Vado.  On  a  transmis  la  plainte  au  délégué  général  de  l'ordre 
(f-  42). 

595.  A  l'évêque  d'Alatri,  16  février  1793.  —  Remerciements 
pour  avoir  recueilli  l'acolyte  Hugues,  envové  par  erreur 
(f"  42  v«). 

596.  A  l'archevêque  de  Ravenne,  IG  février  1793.  — 
Remerciements  pour  l'hospitalité  donnée  aux  huit  ecclésias- 
tiques français  (f"  43). 

597.  Au  vicaire  capitulaire  de  Gésène,  IGfévrier  1793.  —  On 
peut  accorder  aux  ecclésiastiques  en  question  l'attestation 
(pi"  il  s  sont  logés  dans  ce  diocèse  (f°  43  . 

598.  A  l'évêque  de    Senez,    à   Turin,     IG    février  1793.  — 


DÉPÈCHES    DU    CARDINAL    SECRÉTAIRE    d'ÉTAÏ  59 

Accusé  de  réception  de  sa  lettre  du  fi  janvier.  On  l'engagée  à 
ne  pas  venir  à  Home  :  «  Il  est  impossible  que  l'on  n'y  soit  pas 
instruit  [?]  de  l'effervescence  que  la  seule  présence  d'un  indi- 
vidu français  quelconque  cause  dans  notre  peuple,  des  dange- 
reux effets  que  cela  a  produits  pour  les  Français,  qui  même 
depuis  long-tems  se  trouvaient  domiciliés  ici,  et  des  soins 
pénibles  que  tout  cela  donne  à  notre  gouvernement  '  »  (f"  ii). 

1.  Allusion  aux  tragiques  événements  du  13  janvier  1793,  jour  du 
meurtre  de  l'agent  de  la  France  à  Rome,  Hugou  de  Bassville.  Sur  ces 
événements,  voy.  la  Corresp.  des  dlr.  de  VAcad.  de  France  à  Rome^ 
t.  XVI,  n°^9362,  9365,  9366,  0367,  9373,  9374,  937:1,9376,  9379,9380,9382, 
9385,  et  la  Relation  de  l'insurrection  de  Rome  et  de  l'assassinat  de  Bassville, 
par  Amaury  Duval  (Naples,  1793,  in-i").  Certaines  lettres  conservées 
dans  le  fonds  des  Einigrati  (Arch.  Vat.)  nous  donnent  également  des 
renseignements  sur  l'événement.  .l'en  reproduis  deux  ici,  adressées  à 
-Mgr    Caleppi  : 

A  Santa  Maria  Nuova.    18  janvier  1793. 
Monseigneui-, 

Sa  Sainteté  envoya  des  ordres  lundi  dernier  à  tous  les  prêtres  françois 
qui  sont  dans  des  maisons  religieuses  de  ne  point  sortir  de  chés  eux.  Celte 
attention  du  souverain  pontife  a  excité  de  ]3his  en  plus  ma  reconnoissance.  Je 
m'y  suis  soumis  avec  ponctualité  et  respect,  et  j'attendrois  bien  volontiers 
de. nouveaux  ordres  de  sa  part  pour  me  rendre  ma  liberté,  si  des  lettres  que  je 
viens  de  recevoir  de  mon  évêque  ne  m'obliji^eoient  à  sortir  pour  des  alî'aires 
pressées  qui  le  concernent.  Veuilles  donc  bien,  Monseigrneur,  me  faire  sçavoir 
si  l'intealion  de  Sa  Sainteté  est  que  nous  ne  sortions  point  encore  de  nos  com- 
munautés ou  si  elle  a  révoqué  son  |)remier  ordre  d'après  la  tranquillité  de  la 
ville  que  l'fiu  m'assure  être  dans  ce  moment  si  parfaite.  Mon  plus  ^rand  désir 
est  dedonnerà  Sa  Sainteté  des  preuves  de  ma  soumission,  de  mon  amour  et 
de  ma  reconnoissance  et  à  vous.  Monseig^neur,  des  témoif;nag'es  du  profond 
respect  avec  lequel  j'ai  l'honneur  d'être 

Votre  très  humble  et  très  obéissant  serviteur. 

L'abbé  de  Richery,  vie.  gén.  de  Senez. 
{Emifjrali,  vol.  V.) 

[Sans  date.] 
Monseigneur, 

La  fermentation  dans  laquelle  se  trouve  le  peuple  romain  contre  les 
prêtres  émigrés  m'empêchant  de  sortir  pour  avoir  l'honneur  d'aller  chés  vous, 
je  prends  la  liberté  de  vous  écrire  pour  vous  demander  conseil  sur  la  manière 
dont  je  dois  me  conduire  dans  ces  circonstances  orageuses. 

J'ai  ou'i  dire  que  mes  compatriotes  et  particulièrement  mes  confrères 
avoient  été  arrêtés  et  traduits  au  château  St-.\nge;  vous  sentes,  Monsei- 
gneur, que  je  ne  puis  être  tranquille  sur  leur  sort.  Quoique  je  sois  en  libellé 
et  que  le  peuple  romain  ne  m'ait  fait  encore  aucune  insulte,  cette  liberté  m'est 
à  charge.  Ayant  partagé  avec  mes  confrères  toutes  les  peines  qu'il  a  plù  au 
peuple  françois  égaré  par  des  factieux  de  nous  faire  subir,  je  veux  partager 
aussi  avec  eux  aussi  toutes  celles  que  le  peuple  romain  nous  destine  ;  ayant 
tout  sacrifié  pour  être  fidelles  à  nos  principes  et  à  nôtre  légitime  souverain 
spirituel  et  temporel  Pie  Vl.  nous  avions  crû  trouver  ici  un  repos  qui  nous 
fuyoit  depuis  trois  ans.  Nous  n'avons  rien  à  ncnis  i-eprorher  depuis  notre  arri- 
vée dans  Rome,  et  j'ose  pouvoir  répondre  de  mes  cimfrèi-es  cpii  ne  sont  assuré- 
ment coupables  d'aucun  crime  qui  méi-ite  d'être  mis  tlans  luie  forteresse  aussi 
redoutable.  Je  prie  flonc  votre  Grandeur  de  me  dire  comment  je  liois  me  com- 
porter, si  je  dois    m'aller  constituer  prisonnier  de  moi-même,  ou  attendre  que 


60  LA    FRANCK    ET    ROMK    DE     1  7S8    A     17117 

599.  Au  vicaire  général  de  Forlimpopoli,  20  fév'rier  1793.  — 
Remerciements  pour  les  quatre  postes  offerts  dans  le  diocèse, 
en  particulier  par  les  Camaldules  de  Scardavilla  (f"  43  v°). 

600. ~A  1  évéque  de  Gagli,  20  février  1793.  —  Il  pourra  pro- 
mouvoir au  diaconat,  puis  à  la  prêtrise  le  sous-diacre  J.  Rovey, 
du  diocèse  d'Arles,  qui  le  demande  (f'^  46). 

601.  A  l'évéque  de  Todi,  20  février  1793.  —  Les  religieuses 
(c  délie  milizie  »  trouvent  trop  lourde  la  contribution  annuelle 
de  iOécus.  Arranger  l'affaire  (f°    46  v°). 

602.  A  lévêque  de  Fossombrone,  20  février  1793.  —  Les 
Mineurs  conventuels  de  Santa  Vittoria  délia  Fratte  prétendent 
ne  pouvoir  subvenir  aux  besoins  des  deux  émigrés  logés  chez 
eux  '.   Arranger  l'affaire  (f"  47). 

603.  A  l'évéque  de  Rimini,  20  février  1793.  —  On  lui 
envoie  un  «  ricorso  »  contre  «  l'indécente  libertà  »  d'un  Fran- 
çais, dont  on  suppose  que  l'évéque  a  commencé  déjà  la  pour- 
suite (f"  47  v«). 

604.  Au  vicaire  capitulaire  de  Césène,  23  février  1793.  — 
On  a  communiqué  au  Saint-Père  la  projDosition  transmise  par 
lui  des  émigrés  qui  sont  logés  dans  ce  diocèse  :  ayant  prêté 
le  serment,  ils  ont  cru  avoir  réparé  le  scandale  avant  leur 
départ  et  auraient  maintenant  du  mal  à  expédier  à  leurs 
municipalités  la  rétractation  formelle  ;  ils  craignent  de  plus 
que  celle-ci  n'amène  la  confiscation  des  biens  de  leurs  parents. 

le  peuple  m  y  conduise  de  force  si  je  dois  craindre  jiour  les  jours  de  mes  con- 
frères. 

J'ai  rhonneiir  dêtre  avec  le  plus  profond  respect, 

Monseigneur, 
Votre  très  humble  et  très  obéissant  serviteur, 

Labbé  de  la  Garde,  chanoine  théologal  de  Carpentras. 
{Emigrati,  vol.V.) 

Les  troubles  faillirent  devenir  endémiques.  Le  13  février,  l'abbé  de 
Castellane  s'excusait  de  ne  pouvoir  aller  chez  Mgr  Caleppi  «  par  pru- 
dence »  [Eniigrati,  vol.  VI).  De  même,  l'abbé  Reboul  annonce  que,  dans  la 
nuit,  on  est  venu  assiéger  sa  porte  et  que  les  assaillants  sont  allés  enle- 
ver un  Français  logé  dans  une  maison  voisine;  on  menace  d'incendier  sa 
maison,  et  il  demande  à  Mgr  Caleppi  des  conseils  ibid.).  Le  même  jour, 
l'abbé  Droulonsel,  logé  chez  les  Capucins,  est  insulté  par  une  bande 
d'hommes  armés,  devant  lesquels  il  fuit,  et  il  demande  à  quitter  Rome 
pour  Ascoli  {ibid.).  Le  chevalier  de  Canillac  demande  de  porter  la 
cocarde  du  pape  pour  éviter  les  agressions  [ibid.]. 

1.  L'hospitalité  de  ce  couvent  semble  avoir  été  peu  digne  d'éloges,  si 
l'on  en  croit  la  plainte  formulée  par  les  prêtres  Etienne  Garet  et  Jean 
Gilberl  lo  î^t  octobre  1793  (Arch.  Vat.,  Emigraii,  vol.  III). 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SECRKI'AIKL:    d'ÉI'AT  6l 

On  répond  que  le  pape  ne  peut  dispenser  de  faire  réparer  le 
scandale,  d  autant  que  cette  confiscation  n'est  prévue  par 
aucune  loi  en  France.  Il  faudra  savoir  au  reste  les  termes 
exacts  des  rétractations  qu'ils  prétendent  avoir  faites  ;  en  tout 
cas,  on  doit  les  faire  s'abstenir  de  la  messe.  11  vaut  mieux  que  les 
prêtres  soient  logés  ((  a  dozzina  »  chez  les  rég-uliers  que  chez 
des  particuliers  (f°  48  v**). 

605.  A  l'évêque  de  Fossombrone,  23  février  1793.  —  Si  le 
serment  prêté  par  les  prêtres  en  question  n'était  pas  ((  pure  et 
simpliciter  »,  selon  la  teneur  du  bref  du  13  avril  1791  ^,  il  ne 
peut  être  question  ni  de   faute,  ni  d'absolution  (f°  49  v"). 

606.  A  l'archevêque  de  Fermo,  23  février  1793.  —  On 
attend  la  confirmation  des  renseignements  envoyés  sur  les 
trois  émig-rés  logés  dans  les  couvents  de  la  terre  de  Santa  Vit- 
toria,  renseignements  contraires  aux  plaintes  parvenues  contre 
eux  (f°  50). 

607.  Au  vicaire  capitulaire  de  lesi,  23  février  1793.  —  On  a 
reçu  un  «  ricorso  »  contre  l'abbé  Caminot,  logé  chez  les  Domi- 
nicains, et  contre  l'émigré  logé  au  couvent  del  Carminé,  comme 
ayant  entretenu  une  grande  correspondance  et  «  una  partico- 
lar  intrinsichezza  fra  loro  ».  Y  veiller  (f°  50  v°). 

608.  A  l'évêque  de  Macorata,  23  février  1793. — On  demande 
des  renseignements  sur  les  émigrés  de  la  ville,  contre  lesquels 
a  été  faite  une  «  rappresentenza  »  (f°  51). 

609.  Au  gouverneur  de  Civita-Vecchia,  23  février  1793.  — 
Il  faut  veiller  à  ce  que  les  religieuses  n'écrivent  pas  trop.  Il  fait 
bien  de  s'assurer  du  sujet  de  cette  correspondance  (f°  51  \°). 

610.  A  l'évêque  de  Forli,  27  février  1793.  —  Envoi  d'une 
lettre  d'obédience  du  commissaire  général  des  Observantins 
pour  quatre  émigrés  qui  sont  destinés  à  d'autres  couvents  (f°  55). 

611.  Au  vicaire  capitulaire  de  Narni,  27  février  1793. — 
On  annonce  l'arrivée  à  Galvi  de  deux  Ursulines  accompagnées 
de  deux  prêtres  (^f"  56). 

612.  Au  vicaire  capitulaire  de  Monteliascone,  27  février  1793. 
—  Le  vicaire  des  Minimes  de  Marta  demande  d'être  déchareré 
de  l'hospitalité  des  émigrés.  Arranger   l'alfaire    (f°  56). 

613.  Au  gouverneur  de  Loreto,  27  février  1793.  —  Les 
évêques  devant  fournir  de  messes  les  émigrés,  ils  pourront  recou- 
rir à  la  Santa-Casa  de  Loreto  s'ils  en  manquent  (f°  56  v"). 

614.  Au    vicaire  capitulaire  de  Terni^  2  mars    1793.  —  Cer- 

1.  Voy.  p.  is,  11.  2, 


62  LA  FRANCE  KT  ROME  DE  1788  A  1797 

tains  ecclésiastiques  français  donnent  des  leçons  de  français, 
ce  qui  peut  être  une  cause  de  dissipation.  Le  leur  interdire,  et 
les  faire  assister  au  chœur  des  réguliers.  Voir  si  les  Mendiants 
ne  soat  pas  trop  chargés  par  le  poids  de  cette  hospitalité 
(f  57). 

615.  Au  vicaire  général  de  Bertinoro,  2  mars  1793.  —  Les 
deux  ecclésiastiques  qui  ont  prêté  le  serment  conditionnel  ne 
sont  pas  soumis  à  la  censure,  mais  celui  qui,  l'ayant  prêté,  a 
fait  publiquement  l'aveu,  doit  se  faire  dispenser  de  l'irrégula- 
rité, car  il  y  a  eii  prestation  réelle  (f°  58). 

616.  A  l'évêque  de  Fossombrone,  2  mars  1793.  — Remer- 
ciements pour  le  placement  d'émigrés.  La  réclamation  du  cou- 
vent de  Santa  Vittoria  délia  Fratte  est  inadmissible.  L'évêque 
fera  sentir  au  P.  Spadoni  la  peu  urbaine  façon  dont  il  s'est  com- 
porté à  l'égard  de  deux  prêtres   français  (f°  58  v"). 

617.  A  l'évêque  de  Macerata,  2  mars  1793.  —  On  demande 
des  renseignements  sur  le  religieux  logé  au  collège  des  Barna- 
bites.  Il  est,  comme  tout  ecclésiastique,  soumis  à  l'ordinaire 
(f°  59). 

618.  A  l'archevêque  d'Avignon,  à  Pérouse,  2  mars  1793.  — 
On  est  heureux  de  son  arrivée  sans  encombre  à  Pérouse,  et  on 
l'attend  avec  plaisir  à  Rome  (f"  59  v"). 

619.  Au  gouverneur  de  Loreto,  2  mars  1793.  —  Remercie- 
ment pour  la  cire   bénie  présentée  par  l'abbé  Filion  (f"  60). 

620.  A  l'évêque  de  San  Angelo  in  Vado  Urbania,  6  mars 
1793.  —  Accusé  de  réception  de  sa  note  sur  le  peu  de  charité 
du  P.  gardien  des  Observantins  de  San  Angelo  à  l'égard  d'un 
émigré.  Une  lettre  du  P.  gardien  dit  que  tout  est  revenu  au 
caime  et  que  le  mal  vient  du  caractère  même  de  l'émigré.  S'in- 
former de  la  véracité  de  ce  rapport.  D'ailleurs  le  P.  gardien 
sera  changé  (f"  60  v"). 

621.  A  l'évêque  de  Bagnorea,  6  mars  1793.  —  On  permet 
aux  prêtres  émigrés  de  faire  un  service  pour  le  repos  de  l'âme 
de  Louis  XVI,  k  la  cathédrale,  mais  après  celui  de  la  chapelle 
pontificale  (f°  61). 

622.  A  l'archevêque  de  Fermo,  6  mars  1793.  —  Veiller  à 
l'abbé  Sauvage,  logé  chez  les  Augustiniens  de  Morrovalle,  qui 
a  tenu  des  discours  indiscrets,  lesquels  ont  été  dénoncés  (f"  61 
v«). 

623.  A  l'archevêque  d'Urbin,  6  mars  1793.  —  Accusé  de 
réception  de    la    liste  des  émigrés.   On  approuve  ({u'il  ait   fait 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SECRÉTAIRE    d'ÉTAT  63 

impi'imer  et  distribuer  à  tous  les  ecclésiastiques  un  extrait  de 
la  dernière  circulaire  '  (f°  62). 

624.  Au  vicaire  général  de  Subiaco.  6  mars  1793.  —  Accusé 
de  réception  de  la  liste.  On  voudrait  bien  que  les  couvents  qui 
dépendent  de  lui  montrent  le  même  esprit  de  charité  (f"  62). 

625.  Au  vicaire  capitulbiire  de  Narni,  6  mars  1793.  —  Appro- 
bation des  mesures  prises  à  légard  des  deux  Ursulines  qui 
sont  logées  à  Calvi,  non  encore  parties  (f°  62  v°). 

626.  Au  même,  6  mars  1793.  —  Approbation  de  sa  conduite 
à  Tégard  de   l'abbé  Pannecet-  (f"  63). 

627.  Au  vicaire  forain  de  Civita-Vecchia,  9  mars  1793.  — 
On  a  accordé  au  procureur  général  que  le  couvent  des  Conven- 
tuels de  C.-V.  soit  déchargé  de  trois  ecclésiastiques  qui  y 
sont  logés,  lesquels  passeront  à  Anagni,  Terracine  et  Ferentino 
(f«  65  v"). 

628.  Au  vicaire  capitulaire  d'Ascoli,  9  mars  1793.  — Connue 
621(f«66). 

629.  Au  gouverneur  de  Civita-Vecchia,  9  mars  1793.  — 
Avis,  par  l'intermédiaire  du  consul  de  Gênes,  de  l'arrivée  de 
rUrsuline  Gastaldy,  d'Avignon,  avec  une  compagne.  La  faire 
passer  à  Rome  (f"  66). 

630.  Au  vicaire  capitulaire  de  Terni,  13  mars  1793.  — 
Approbation  de  ce  qu'il  fait  pour  le  vestiaire  des  émigrés.  Les 
deux  Ursulines  partent  pour  Calvi  vendredi  ou  samedi  (f''  67  v°). 

631.  A  lévèque  de  Tivoli,  16  mars  1793.  —  Remerciements 
pour  les  subsides  donnés  par  les  lieux  pieux  (f"  68  v°). 

632.  A  lévèque  de  Todi,  26  mars  1793.  —  Recommanda- 
tion pour  le  clerc  tonsuré  Ch.    Espinasse,  d'Agen  (f**  68  v"). 

633.  Au  gouverneur  de  Fermo,  16  mars  1793.  —  On 
approuve  la  fai;on  dont,  en  examinant  les  papiers  de  l'émigré 
L.  Mercier,  il  s'est  rendu  compte  des  bons  principes  de  celui- 
ci  (f°  69  v°). 

634.  x\  l'évèque  de  Faenza,  20  mars  1793.  —  Le  défunt 
Et.  Chauvin  ayant  laissé  une  montre  d'or,  les  dépenses  du 
médecin,  du  chirurgien  et  du  pharmacien  seront  à  la  charge 
des  héritiers.  Le  cardinal  Gioannetti  usera  du  poste  vacant 
(f"70  v°). 

635.  Au  vicaire   capitulaire   de  lesi,  20  mars   1793.    —   Sa 


1.  Y oy.  V Appendice,  n°  IV. 

2.  Sur  cet  ecclésiastique,  voir  mon  article  dans  les  Mélnnqes  cVarchéol. 
et  d'hisl.,  1905,  t.  XXV. 


64  LA  FRANCL  ET  ROME  DE  1788  A  179"? 

lettre  du  10  courant  est  pleine  de  bons  renseignements  sur 
Tabbé  Caminot  et  son  compagnon.  On  espère  que  les  trois 
autres  émig-rés  logés  chez  les  Mendiants  pourront  donner  à 
ceux-ci  une  partie  de  leurs  messes  (f°  71). 

636.  Aux  gouverneurs  de  Pérouse  et  Civita-Vecchia,  à 
l'évèque  de  Pérouse  et  au  vice-gérant  de  Viterbe.  20  mars 
1793.  —  Au  sujet  des  émigrés  qui  nont  pu  réellement  se 
procurer  un  passeport,  le  Saint-Père  veut  bien  qu'ils  s'ar- 
rêtent un  instant  pour  se  reposer  ;  pendant  ce  temjjs,  on 
prendra  connaissance  des  documents  qu'ils  portent,  et  on 
fera  à  leur  égard  ce  qui  conviendra  (f"  71  v"). 

637.  A  l'évèque  de  Gività-Gastellana  et  Orte,  23  mars  1793. 
Il  faudra  envoyer  des  émigrés  aux  couvents  des  capucins 
d'Orte  et  de  Ficulle,  et  s'entendre  avec  le  cardinal  Gallo 
pour  diminuer  le  nombre  des  émigrés  de  Viterbe  (f°  74). 

638.  A  l'évèque  de  Bagnorea,  23  mars  1793.  —  Le  permis 
de  venir  à  Rome  donné  à  l'abbé  Fresquières  ne  comportait  pas 
son  retour  à  volonté  à  Bagnorea.  Son  départ  avait  créé  une 
vacance,  qu'on  avait  prié  le  cardinal  Gallo  de  comljler,  d'où 
l'équivoque  (f"  74). 

639.  A  l'archevêque  de  Ravenne,  23  mars  1793.  —  Au 
sujet  des  enterrements  des  émigrés,  l'archevêque  a  droit  de 
faire  ce  qui  convient.  D'ailleur-s.  les  émigrés  paraissant  en 
général  miséralîles,  cela  supprime  «  ogni  disputa  ad  ogni  pre- 
tensione  de'  parrochi  sul  diritto  di  tumularli  »  (f°  75). 

640.  A  l'archevêque  d'Urbin,  23  mars  1793.  —  Si  les 
émigrés  logés  chez  les  réguliers  ont  le  droit  de  partager  leur 
table,  ils  pourront  néanmoins,  en  cas  de  solennité  pontificale, 
s'unir  à  l'ordinaire,  dont  ils  sont  immédiatement  sujets,  et 
recevoir  de  lui  la  communion  à  la  cathédrale  (f"  75). 

641.  A  l'évèque  de  Forli,  23  mars  1793.  • —  La  mort  de 
l'abbé  Delord  et  le  passage  de  cinq  réguliers  français  dans  les 
couvents  de  leurs  ordres,  ouvrant  six  vacances,  le  cardinal 
Mattei  va  en  expédier  autant,  à  la  décharge  du  diocèse  de 
Ferrare  (f°  75  v°). 

642.  A  l'évèque  de  Reggio,  27  mars  1793.  —  Rappel  des 
quatre  circulaires  précédentes  '.  On  espère  que,  par  son  inter- 
médiaire, les  dépendances  de  Tabbaye  de  Nonantola  dans  l'Etat 
pontifical  contribueront  à  l'hospitalité  (f"  78). 

643.  Au  vicaire  général  de  Sant' Oreste  et  Ponzano,  27  mars 

1.   Voy.  V Appendice,  n"»  I-IV. 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SECRETAIRE    d'ÉTAT  6S 

1793.  —  On  lui  annonce  larrivée  du  missionnaire  F.  Depouzolz, 
du  diocèse  de  Carpentras,  et  du  chanoine  F.  Dortigue,  d'Apt, 
pour  les  deux  places  de  l'abbaye'  (f"  79  v"). 

644.  An  vice-gérant  de  Viterbe,  27  mars  1793.  —  Laisser 
passer  à  Rome,  où  il  se  rend  pour  les  fêtes,  le  Niçois 
J.  Pachô,  qu'on  a  empêché  d  entrer  dans  l'Etat  à  Monte-Cen- 
tino2(fo  62). 

645.  A  l'évêque  de  Pérouse,  30  mars  1793.  —  Envoi  de  la 
circulaire  «  Sebbene^  »   (f^  82). 

646.  Au  vicaire  général  de  Forlimpopoli,  30  mars  1793. — 
Le  Saint-Père  ne  croit  pas  qu'il  soit  avantageux  d'attribuer  au 
secours  des  émigrés  le  leg-s  Nobili,  qui  sert  à  propager  le  g-oût 
des  belles-lettres,  et  qui  est  de  mince  importance.  Il  croit  que 
le  bon  état  des  couvents  de  Forlimpopoli  et  de  Meldola  permet- 
tra aux  religieux  et  religieuses  d'exercer  leur  charité.  Envoi  de 
la  circulaire  <(  Sebbene  »  (f°  87  v"). 

647.  Au  gouverneur  de  Pérouse,  30  mars  1793.  -  Comme 
645  (f"  83). 

648.  A  la  date  du  30  mars  1793.  —  Expédition  de  la  cir- 
culaire ((  Sebbene  »  aux  archevêques  de  Ravenne  et  Urbin, 
aux  évêques  de  Foligno,  Macerata,  Todi,  Gubbio,  Spolète, 
Rimini,  Bertinoro,  Bagnorea,  Cività  Castellana,  Orte,  Gittà  di 
Gastello,  Gittà  délia  Pieve,  Fano,  Faenza,  Forli,  Montefeltre, 
aux  vicaires  capitulaires  de  Narni,  Terni,  Pesaro,  Gésène,  Ie.si, 
Montefiascone,  Gorneto  (f°  84). 

649.  A  la  date  du  3  avril  1 793.  —  Expédition  de  la  circulaire 
('  Sebbene  »  à  l'archevêque  de  Fermo,  aux  évêques  de  Fossom- 
brone,  Nocera,  Ripalransone,  Nepi-Sutri,  Fabriano-Matelica, 
Gag'li,  Assise,  Amelia,  aux  vicaires  apostoliques  d'Acquapen- 
dente  et  de  Gomacchio,  au  vicaire  capitulaire  de  Gervia  (f°  84). 

650.  A  la  date  du  3  avril  1793.  —  Expédition  de  la  circu- 
laire ((  Sebbene  »,  corrig'ée  à  la  plume,  aux  évêques  d'Alatri, 
Anagni,  Ferentino,  Rieti,  Segni,  Tivoli,  Veroli,  au  vicaire  capi- 
tulaire de  Terracine,  à  l'abbé  de  Farfa,  au  vicaire  général  de 
l'abbaye  des  Trois-Fontaines  (f"  85). 

651.  A  la  date  du  3  août  1793.  —  Expédition  de  la  circu- 
laire «  Sebbene  »,  par  l'intermédiaire  des  cardinaux  Mattei  et 

1.  On  trouve  une  lettre  de  Depouzolz,  du  l''"  novembre  1794,  où  il 
demande  à  quitter  le  couvent  sur  lequel  la  foudre  est  tombée,  dans 
Arch.  Vat.,  Emigrati,  t.  VIII. 

2.  Peut-être  faut-il  lire  Monte-Forlino. 

3.  Xoy.  YAppendice,  n°  V. 

G.   BornGi>\  —  La  France  el  Home  de  I7>'>S  à   ll'll.  5 


66  LA  FRANCE  LT  ROME  DE  1788  A  1797 

Gionnnetti,  auxquels  ont  été  cédés  un  certain  nombre  de  dio- 
cèses, à  l'archevêque  de  Camerino,  aux  évéques  de  San  Angelo 
ed  L  rbania,  San  Severino,  Montalto.  au  vicaire  grnéral  de  For- 
limpopoli,  au  vicaire  capitulaire  d'Ascoli  (f°  86). 

652.  A  lévéque  de  Cività-Castellana,  3  avril  1793.  — 
Remerciements  pour  le  nouveau  poste  ofïert  chez  les  Capu- 
cins (f"   87). 

653.  A  lévêque  de  Bagnorea.  3  avril  1793.  — Los  restric- 
tions au  serment  de  l'abbé  J.  B.  Bremont  empêchent  qu  il  soit 
soumis  aux  censures.  On  demande  si  le  séculier  Athenosy'  est 
parti  avec  ou  sans  passeport  de  Rome  (f"  87). 

654  Au  vicaire  apostolique  de  Comacchio,  3  avril  1793.  — 
11  a  bien  fait  de  s  entendre  avec  le  cardinal  Gioannetti  au  suet 
du  Capucin  D.   Dorothée,  d'Uzès,  venu  de  Messine  (f°  87  \°). 

655.  Au  vicaire  apostolique  d'Acquapendente,  3  avril  1793. 
—  On  approuve  les  abbés  Nouguier  etTindel,  qui,  vivant  à  leurs 
propres  dépens,  préfèrent  rester  au  couvent  de  Farnese  (f"  88). 

656.  A  lévêque  de  Macerata,  3  avril  1793.  —  Il  n'est  pas 
possible  aux  prêtres  en  question  de  venir  à  Rome,  la  règle 
itaiil  ol  servée  par  les  prélats  eux-mêmes  (f°  88  v"). 

657.  A  l'evèque  de  Todi,  6  avril  1793.  —  Remerciements 
pour  cinq  nouveaux  postes  (f*>  80). 

65s.  Au  vicaire  c  p'tulai  e  de  Césène.  6  avril  1793.  — 
Du  moment  que  le  sern  ent  n  a  pas  été  prêté  «  pure  et  simpli- 
citei"  >K  surtout  en  ce  qui  r(g;idela  Constituticn  civile,  les 
I  rêtres  uc  sont  pas  sf)umis  aux  censures;  toutelois.  il  n'est  pas 
nuiiivais  de  leur  accorder  l'absolution  suh  condiiiunc.  Per- 
sonne n'aura  à  envoyer  la  rétractation  formelle  à  la  municipa- 
lité, si  lous  sont  dans  le  cas  susdit,  à  moins  qu'on  ne  pi  nse 
que  le  scandale  ne  doive  être  réparé  au  lieu  où  il  a  été  com- 
mis, sans  égard  aux  conséquences  fâcheuses  qui  en  pourraient 
naître  pour  les  personnes  fr°80). 

659.  A  lévêque  de  Forli,  10  avril  1793.  —  Accusé  de 
réception  de  la  liste  des  émigrés.  On  sétonne  que  trois  Mineurs 
réformés  (Meffre,  MourierS,  Brésy"  ne  soient  pas  encore  dans 
un  couvent  de  leur  ordre.  Le  passage  de  ceux-ci  dans  un  cou- 
vent de  leur  ordre  ouvrira  ainsi  huit  vacances  (f°  82). 

660.  Au  vicaire  capitulaire  de  Césènè,  10  avril  1793.  — Au 
sujet  des  plaintes  du  curé  Cambacédès,  il  est  entendu  que  si 
les  émigrés  donnent  aux  couvents  une  partie  du  produit  de 
leur>  messes,  il  serait  cruel  d'assigner  aux  émigrés  le  même 

1.  Sic. 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SECRÉTAIHE    d'ÉIAT  67 

vestiaire  qu'aux  rég-uliers,  aux  Mendiants  en  particulier.  Il  fau- 
dra arrang-er  l'afTaire  pour  les  trois  émig-rés  que,  sur  les  dix- 
neuf  reçus,  Cambacédès  signale  (f°  83  . 

661.  Au  vicaire  capitulaire  de  Terni,  10  avril  1793.  —  Si 
les  monastères,  confraternités  et  lieux  pieux  se  prêtent  peu  à 
donner  certains  subsides  pour  les  émigrés,  on  pourra  les  y 
forcer.  —  L'évêt[ue  de  Perpig'nan  pourra  conférer  le  sacre- 
ment du  chrême  à  la  seconde  et  la  troisième  fête  de  la  Pente- 
côte, en  employant  le  pastoral  et  le  trône  épiscopal  (f"83  v°). 

662.  .Vu  vicaire  g-énéral  de  l'abbaye  des  Trois-Fontaines, 
10  avril  1793.  —  Les  prêtres  Dortigue  et  Depouzolz  pourront 
rester  ensemble  au  couvent  des  Bernardins,  si  l'on  arrive  à 
assigner  à  ce  couvent  les  contributions  établies  pour  le  main- 
tien de  l'un  d'eux  (f*^  8i). 

663.  Au  vicaire  général  de  Berlinoro,  10  avril  1793.  — 
Remerciements  pour  le  nouveau  poste  offert  (f°  84  v°). 

664.  A  l'évêc^ue  de  Bagnorea,  10  avril  1793.  —  Refus  à 
l'abbé  Goujon  de  venir  à  Rome  (f**  8.')). 

665.  Au  vice-g'érant  de  Viterbe,  10  avril  1793.  — -  Refus 
semljlable  au  chanoine  del  Conti'  (f°  86  v°). 

666.  A  l'archevêque  de  Fermo,  13  avril  1793.  —  Remer- 
ciements pour  les  quatre  nouveaux  postes  offerts  au  cardinal 
Gioannetti  pour  les  émigrés  du  Piémont.  On  est  heureux  qu'il 
soit  prêt  à  recevoir  les  deux  ecclésiastiques  recommandés  par 
le  prince  Xavier  de  Saxe  (f"  87). 

667.  Aux  évêques  de  Cagli  et  d'Anagni,  13  avril  1793.  — 
La  dernière  circulaire  n'a  eu  pour  objet  «  ch'Ella  certasse  al 
giorno  di  tutti  i  dettagli  del'ospitalità  »  i  f "  87  v°). 

668.  A  l'evêque  de  Fossombrone,  13  avril  1793.  — Remer- 
ciements pour  les  deux  nouveaux  postes  offerts  (f°  88). 

669.  A  l'evêque  de  Pérouse,  13  avril  1793.  —  On  lui  sait 
gré  de  ses  efforts  (f«  88  v°). 

670.  A  l'evêque  de  Ferentino,  13  avril  1793.  —  Remercie- 
ments pour  les  deux  nouveaux  postes  offerts  if"  89). 

671.  A  l'evêque  de  San  A ngelo  ed  Urbania,  17  avril  1793. — 
On  espère  que  l'affaire  entre  Vial  et  le  gardien  des  Observan- 
tins  de  San  Angelo  est  arrangée  (f°  92). 

672.  Au  vicaire  capitulaire  de  Césène,  17  avril  1793.  — 
Les  religieux  logés  dans  le  couvent  de  leur  ordre  doivent  en 
observer  les  règles  ;  ce  doit  être  le  cas  du  Récollet  en  question 
(f»  92  v"). 

1.  Sic. 


08  LA    FRANCE    ET    ROME    DE    1788    A    17!l7 

673.  A  Tévêque  de  Segni,  20  avril  1793.  —  Remercie- 
ments pour  le  nouveau  poste.  11  serait  bon  que  le  Mineur 
nommé  pour  la  prédication  de  carême  par  la  confraternité 
de  Monte  Fortino  se  contentât  pour  cette  fois  du  seul  «  man- 
tenimento  »,  en  laissant  le  reste  au  couvent  qui  recevra  un 
émigré  (f*'  93  v"). 

674.  A  l'archevêque  d' Avignon,   à  Pérouse,   20  avril  1793. 

—  Comme  il  a  j^erdu,  en  quittant  la  France,  ses  meubles  et 
objets  précieux,  on  lui  envoie  200  écus  (f"  94). 

675.  A  Févêque  de  Tivoli,  20  avril  1793. —  Remerciements 
pour  les  deux  postes  offerts  (f**  94  v°). 

676.  A  Tévèque  de  Fabriano-Matelica,  20  avril  1793.  —  On 
approuve  qu'il  ait  désigné  vm  émigré  comme  chapelain  de 
l'hôpital,  ce  qui  fait  un  poste  nouveau  (f"  95 j. 

677.  A  l'évêque  de   Cività-Castellana-Orte,  24  avril   1793. 

—  Le  cardinal  Gallo  a  par  erreur  expédié  trois  émigrés  à  des 
postes  que  l'évêque  venait  de  remplir.  L'évêque  les  a  désor- 
mais sous  son  obédience,  à  moins  qu'ils  n'aient  déjà  prêté  le 
serment  à  Viterbe.  On  demande  des  renseignements  sur  l'abbé 
Delone,  logé  chez  les  Carmélites  de  Canepino  (f°  97). 

678.  A  l'évêque  de  San  Angelo  ed  Urbania,  24  avril  1793.  — 
On  souhaite  que  l'arrangement  entre  Vial  et  les  Observan- 
tins  ait  son  etfet  (f'' 97  v«). 

679.  Au  vicaire  capitulaire  de  Terni,  24  avril  1793.  — 
Comme  il  y  a  à  Rome  près  de  cinq  cents  émigrés,  le  pape  ne 
peut  plus  permettre  1  accès  de  la  ville.  Ainsi  en  sera-t-il  pour 
le  chanoine  de  Brosse,  qui  voulait  venir  par  dévotion  visiter 
les  princes-apôtres  (f°  98). 

680.  Au  vicaire  capitulaire  de  lesi,  24  avril  1793.  — 
Même  refus  aux  abbés  Fauret,  Cabuchet,  Loron,  qui  ont 
demandé  la  permission  par  l'intermédiaire  du  com''  Ripanti 
(f"98v°). 

681.  A  rarchevè([ue  d'Urbin,  27  avril  1793.  —  Comme 
679  (f"  100  vo). 

682.  A  l'évêque  de  Forli,  27  avril  1793.  —  Remerciements 
pour  les  postes  nouveaux  offerts  (f"  101). 

683.  A  l'évêque  de  Pérouse,  27  avril  1793.  —  On  approuve 
qu'il  ait  retenu  l'abbé  Chausse  (f°  102). 

684.  A  l'évêque  de  Reggio,  1*"'  mai  1793.  —  Remercie- 
ments pour  les  cinq  postes  offerts  dans  les  dépendances  de 
l'abbaye  de  Nonantola,  dont  profitera  le  cardinal  Gioannetti 
pour  les  émigrés  venant  du  Piémont  (f"   104). 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SECRÉTAIRE    d'ÉTAT  69 

685.  Au  vicaire  capitulaire  de  Césène,  1^'"  mai  1793.  — On 
espère  que  le  P.  S.  Girard,  logé  chez  les  Réformés,  s'est 
rendu  aux  raisons  données  sur  la  nécessité  de  se  conformer  à 
l'habit  de  l'ordre.  Pour  sa  santé,  qu'il  s'entende  avec  son  con- 
fesseur et  un  médecin  (f°  lOi-  v"). 

686.  A  l'évêque  de  Fano,  1*^'"  mai  179.'3.  — Accusé  de  récep- 
tion de  la  liste  des  émigrés.  Le  P.  M.  Boscuet  pourra  rester 
chez  les  Célestins  de  Saltara,  sans  se  réunir  aux  religieux  de 
son  ordre  (f"  105). 

687.  A  l'évêque  de  Riniini,  1«''  mai  1793.  —  Comme  679 
(f"  10a  v«). 

688.  A  l'évêque  de  Gubbio,  5  mai  1793.  —  Accusé  de 
réception  de  la  liste  des  émigrés.  On  est  heureux  de  la  rétrac- 
tation des  deux  serments  faite  par  l'abbé  Carlin.  On  s'en 
remet  à  l'évêque  pour  le  P.  A.  Moreau,  logé  chez  les  Capu- 
cins, qui  a  besoin  de  revêtir  l'habit  séculier  pour  raisons  de 
santé.  Nul  ne  peut  venir  à  Rome  (f"  108). 

689.  A  l'évêque  de  Bagnorea,  i  mai  1793.  —  On  envoie 
l'abbé  J.  P.  Jousseume,  bénéficiaire  delà  cathédrale  d'Avignon, 
logé  chez  les  Basiliens  de  Latera,  chez  les  Augustiniens  de 
Vitorchiano,  où  il  y  a  une  vacance  (f"  109). 

690.  Au  vicaire  capitulaire  d'Ascoli,  4  mai  1793.  —  Il  v  a 
eu  des  désordres  dans  les  couvents  des  Dominicains  et  des 
Carmélites,  comme  l'a  dit  le  vicaire.  On  s'est  entendu  avec 
les  généraux  des  ordres  pour  que  ces  troubles  ne  se  renou- 
vellent pas.  L'abbé  Leblanc,  pouvant  vivre  un  an  à  ses  frais, 
laisse  son  poste  vacant;  mais  il  ne  peut  venir  à  Rome  (f°  110). 

691.  Au  vicaire  capitulaire  de  Montefiascone,  4  mai  1793. 
—  Comme  689  JM11). 

692.  Au  vicaire  capitulaire  de  Sezze,  8  mai  1793.  —  C'est  à 
lui  à  décider  si  l'abbé  J.  Cas  a  vraiment  besoin,  pour  sa 
santé,  de  changer  d'air.  Les  Conventuels  de  Sermoneta  doivent 
contribuer  à  l'œuvre  de  l'hospitalité.  L'abbé  J.  B.  Babot,  logé 
chez  les  Capucins  de  Piperno,  ayant  reçu  des  secours  suffisants, 
peut  céder  son  poste.  L'abbé  Simil,  ne  pouvant  plus  être  gardé 
par  les  Passionistes,  passera  chez  les  Conventuels  de  Terracine 
(fM12). 

693.  A  l'évêque  de  Cività-Castellana-Orte,  8  mai  1793.  — 
Comme  679,  au  sujet  de  quatre  émigrés,  qui,  pouvant  vivre  à 
leurs  dépens,  choisiront  pour  s'y  établir  la  ville  qu'ils  voudront, 
sauf  Rome  (f"  113v»). 

694.  A  l'évêque  de  Pérouse,   8  mai    1793.  — On  demande 


70  LA  FRANCK  ET  HOMi:  DE  I7S8  A  1707 

la  liste  (les  émigrés;  on  la  complétera  comme  les  autres,  à 
Rome,  oîi  Ion  centralise  tous  les  renseig-nements  sur  les  émi- 
o^rés  venus  du  Piémont  (f"  lli). 

695. -A  l'évèque  de  Rimini,  8  mai  1793.  —  Accusé  de 
réception  de  la  liste.  L  Aug-uslinien  V.  A.  Brochier  pourra 
demeurer  à  la  Canonica  Lateranense  (f°  115;. 

696.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  8  mai  1793.  —  Laisser 
passer  à  Rome  le  Missionnaire  Et.  Rout,  avec  le  courrier  de 
Gènes  ou  celui  de  Florence  (f''  Ho  v"). 

697.  Au  même,  10  mai  1793.  —  Laisser  passer  le  marquis 
A.  Rangoni,  consul  pontifical  à  Marseille  (f'^llov"). 

698.  A  Lévéque  de  Montefeltre,  11  mai  1793.  —  Les  frères 
Candelaux  pouvant  Advre  à  leurs  frais,  on  leur  accorde  daller 
vivre  à  Rimini  (f"  116) 

699.  A  Tévêque  de  Gagli,  12  mai  1793.  —  Comme  679, 
pour    trois  émigrés  (f*^  116  v"). 

700.  Au  gouverneur  de  Civita-Vecchia,  12  mai  1793.  — 
La  Salésienne  M.  E.  Quinteaud,  venant  de  Corse,  sera  auto- 
risée à  débarquer.  Elle  passera  à  Rome  dans  le  couvent  de 
son  ordre  (f"  117  v"). 

701.  Au  même,  et  à  celui  de  Viterbe,  Il  mai  1793.  — 
Laisser  passer  pour  Rome  le  Minime  Bronchier  ( f"    Il 9  v") . 

702.  A  l'évèque  de  Segni,  lo  mai  1793.  —  Envoi  du 
curé  J.  S.  Arnavon,  du  diocèse  de  Sisteron  ;  il  quitte  Piperno 
pour  raison  de  santé  (f"  121). 

703.  A  l'archevêque  de  Cam^rino,  lo  mai  1793.  —  Comme 
679,  «  in  seguito  di  quanto  accadde  in  Rom  i  rapporto  ai  Fran- 
cesi  »,  au  sujet  de  l'abbé  E.   Laville  (f°  121  v"). 

704.  Au  vicaire  capitulaire  de»  Terni,  lo  mai  1793.  — 
S'informer  de  la  reddition  de  comptes  du  chanoine  S.  Gigli, 
pour  la  vente  de  la  cire  donnée  par  l'évèque  de  Perpignan 
(f«  122  v«). 

705.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  18  mai  1793.  —  Laisser 
passer  M™''  E.  A.  de  (^oullerie  de  Planeye  de  la  Jaurie,  munie 
d'un  passeport  du  consul  pontifical  de  Livourne  (f"  12i  v°). 

706.  A  l'évèque  de  Pérouse,  2o  mai  1793.  —  Accusé  de 
réception  de  la  liste  des  émigrés.  On  s'étonne  qu'il  n'y  ait  que 
3i  postes  assurés  aux  séculiers,  alors  que  les  seuls  couvents 
de  femmes  s'engageaient  à  hospitaliser  30  religieuses.  On 
espère  que  l'évèque  marchera  sur  les  traces  des  archevêques 
de  Bologne  et  Ferrare  (f"  127  v") . 

707.  Au    vicaire  capitulaire    de  Gésène,    2o   mai.     —    On 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SECRÉTAIRE    d'ÉI'AT  71 

pense  que  les  émig^rés,  au  nom  desquels  le  curé  Cambacédès 
avait  parlé  en  avril',  se  contentent  des  21  écus  de  vestiaire, 
somme  dont  on  ne  trouve  pas  l'équivalent  ailleurs  (f°   128  v"). 

708.  Au  vicaire  g.méral  de  Terracine,  2o  mai  1793.  — 
Substitution  dun  émigré  de  Civita-Vecchia  (f"  129). 

709.  x\  l'évèque  de  Pérouse,  s.  d.  [début  de  juin  1793].  — 
Nouvelles  observations  sur  sa  liste.  On  s'étonne  qu'il  n'y  ait 
que  iO  postes  fixes  (^  130  v"). 

710.  A  l'évèque  de  Sutri-Xepi,  5  juin  1793.  —  Répri- 
mander l'abbé  E.  A.  Gleiers,.  venu  à  Kome  sans  passeport.  S'il 
n'est  pas  de  retour,  donner  sa  place  (f"  132). 

711.  Au  vicaire  apostolique  d'Acquapendente,  5  juin  1793. 
—    Comme  679,  pour  un  Récollet  (f'^  133). 

712.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  5  juin  1793.  —  Laisser 
passer  poiir  Rome  l'évèque  de  Saint-Flour,  actuellement  à 
Florence  (fo  133). 

713.  A  l'évèque  de  Nocera,  8  juin  1793.  —  On  laissera 
regagner  la  P'rance  aux  émigrés  qui  le  veulent,  mais  en  leur 
montrant  que  les  circonstances  y  sont  peu  favorables,  qu'ils 
ne  peuvent  passer  par  Rome,  et  qu'une  fois  leur  poste  aban- 
donné, ils  ne  pourront  le  reprendre  (f*'  13i). 

714.  Au  vicaire  général  de  Sant'Oreste,  8  juin  1793.  — - 
Les  abbés  Depouzolz  et  Dortigue  se  figurent  à  tort  pou- 
voir, d'après  des  nouvelles  venues  de  Marseille,  retourner 
en  France.  Gomme  713  (f°  134  v"). 

715.  A  l'évèque  de  Pérouse,  8  juin  1793.  —  Autorisation 
aux  émigrés  de  célébrer  un  service  pour  Louis  XVI,  mais 
seulement  après  le  service  de  la  chapelle  pontificale.  —  L  ar- 
chevêque de  Lucques  a  hospitalisé  dans  un  de  ses  couvents 
M"'*^  Barbot,  sœur  du  couvent  de  Saint-Benoît  dlAngoulème, 
mais  on  ne  peut  plus  la  garder,  selon  la  volonté  du  gouver- 
nement de  Lucques.  Elle  trouvera  un  poste  chez  les  Bénédic- 
tines de  Pérouse  (1"  135). 

716.  A  larcievètjuj  dj  Lu 'qaes,  8  ju  ;i  1793.  Co  nm^ 
715  (f°  136). 

717.  Au  vicaire  capitulaire  de  Césène,  12  juin  1793.  — 
Faire  en  sorte  que  les  Capucins  de  Longiano  reçoivent  un 
subside  ou  des  messes  pour  l'émigré  hospitalisé  par  eux 
(f°  137  v«). 

718.  Au  vicaire  capitulaire  d'Ascoli,  12  juin  1793.  —  On 
a  reçu  des  réclamations  contre  l'abbé  J.  E.  Assié,  logé,  chez  les 
Olivétains,  au  sujet  de  ses  vêtements,   de  sa  coill'ure,  de  ses 

1.  Vov.  le  11"  (UK). 


72  LA    FHANCK    ET    ROINJE   DE    1788    A    1797 

libres  façons   avec  les  femmes.  S'informer,  et    le    reprendre, 
s'il  y  a  lieu  1  (fM38). 

719.  A  Tévêque  de  Perpig-nan,  à  Terni,  li  juin  1793.  — 
Le  pape  accepte  qu'il  vienne  à  Rome  pour  s'occuper  du  «  nou- 
vel état  »  de  son  diocèse.  C'est  Mgr  Caleppi  qui  s'occupera 
de  solliciter  pour  lui  un  «  lasciapassare  »   (en  français)  (f°  140). 

720.  A  rarchevéque  de  Ravenne.  15  juin  1793.  — Accusé 
de  réception  de  la  liste  des  émigrés.  Remerciements 
(fM41). 

721.  A  Tévêque  deForli,  15  juin  1793.  —  Accusé  de  récep- 
tion de  la  liste  des  émigrés.  On  approuve  l'hospitalité  donnée 
par  l'ex-jésuite  Michelini  à  l'ex-jésuite  français  F.  Terrail- 
Cauval  (fM41). 

722.  A  l'archevêque  de  Gamerino,  29  juin  1793.  —  On  a 
apprisque  certains  prêtres  faisaient  entre  euxdes  réunions,  qui, 
même  innocentes,  pourraient  donner  ombrage  au  peuple,  et 
<(  poiche  l'esperienza  ha  mostrato  quanto  convenga  e  sia  pru- 
dente di  aversi  riguardo  anche  ai  pregiudizî  popolari  »,  l'ar- 
chevêque préviendra  les  prêtres  en  question.  Il  serait  peut- 
être  bon  qu'il  eût  en  mains  quelques-unes  des  lettres  que  ces 
prêtres  écrivent  (f'M49). 

723.  Au  vicaire  capitulaire  d'Ascoli,  29  juin  1793.  —  On 
est  heureux  que  les  imputations  faites  contre  l'abbé  Assié 
soient  fausses  (f°  151). 

724.  A  l'évêque  de  Gagb,  3  juillet  1793.  —  Pour  corriger 
doucement  la  conduite  du  P.  Gardien  des  Réformés,  à 
l'égard  des  émigrés,  il  serait  bon  de  lui  rappeler  les  prin- 
cipes de  charité  professés  par  son  institut:  c'est  ce  que  fait  par 
ce  même  courrier  le  secrétaire  d'Etat.  Les  émigrés  doivent  se 
prêter  au  sel^vice  de  l'église  chez  les  réguliers,  mais  ils 
peuvent  se  réunir  à  l'évêque  au  cas  d'une  solennité  pontifi- 
cale à  la  cathédrale,  et  recevoir  la  communion  de  l'évêque 
(f°  152). 

725.  A  l'évêque  de  Montefeltre,  3  juillet  1793.  —  Remercie- 
ments pour  les  trois  postes  offerts  chez  les  Réguliers  de  Saint- 
Marin.  Dire  quel  émigré  a  remplacé  l'abbé  A.  Gerofort, 
logé  chez  les  Conventuels  de  Sainte- Agathe  (f"  153). 

726.  Au  gouverneur  de  Civita-Vecchia,  3  juillet  1793.  — 
Laisser  passer  pour  Rome  M.  A.  de  CouUerie  de  Planeye  de 
la  Jaurie  (f°  153  v«). 

727.  Au  gouverneur  de  'Viterbe,  3  juillet   1793.  —  Laisser 

1.  Voy.    à  son  sujet  les  letlros  du  vol.  VII  des  Emigrali  [Xrch.  Vat.). 


DÉPÈr.HES    DU    CAHDINAL    SECRliTAlBE    d'ÉTAT  73 

passer  l'abbé  de  Bonneval,  venant  de  Florence,  muni  d'une 
lettre  envoyée  à  son  frère,  l'évêque  de  Senez,  par  le  secrétaire 
d'État  (f°  'io4). 

728.  A  l'évêque  d'Anagni,  9  juillet  171)3.  —  L'abbé 
J.  Gabory,  ayant  abandonné  son  poste  sans  permission  et 
étant  venu  à  Rome,  n'aurait  plus  droit  à  l'iiospitalité.  On  se 
contentera  de  le  réprimander  sérieusement  au  nom  du  pape 
(fM55). 

729.  Au  vicaire  général  de  Bertinoro,  10  juillet  1793.  — 
On  comprend  mal  pourquoi  l'abbé  G.  Depuis  part  pour 
Golog^ne.  Prévenir  le  cardinal  Mattei,  pour  qu'il  fasse 
occuper  le  poste  vacant  (f"  157). 

730.  A  l'évêque  du  Puy,  à  Saint-Mavirice-en-Valais, 
13  juillet  1793.  — I']nvoi  des  «  declaratio  et  prorogatio  facul- 
tatum  concessarum  »  (f*^  159  v°). 

731.  A  l'évêque  de  Gività-Castellana,  27  juillet  1793.  — 
On  laissera  passer  à  Orvieto  l'abbé  P.  Latour-Fontanet,  s'il 
peut  y  vivre  à  ses  frais,  sinon,  il  faudra  org-aniser  un  échang'e 
avec  le  cardinal  Antamoro  (f*'  167). 

732.  Au  gouverneur  deViterbe,  27  juillet  1793.  —  Trans- 
mission d'une  supplique  de  l'abbé  P.  Neuquier  (f°  168). 

733.  A  l'évêque  de  Rieti,  3  aoiit  1793.  —  Remerciements 
pour  l'hospitalité  donnée  aux  deux  émigrés  expédiés  (f"  170). 

734.  A  l'évêque  de  Pérouse,  3  août  1793.  —  Quoi  qu'il  ne 
soit  plus  question,  pour  l'instant,  du  passage  de  Marguerite 
Barbot  de  Lucques  à  Pérouse,  il  faudra  maintenir  les  Bénédic- 
tines de  Pérouse  dans  leurs  dispositions  charitables  (f"  170  v°). 

735.  A  l'évêque  de  Nocera,  7  août  1793.  —  Comme  679, 
à  l'égard  des  abbés  Soren,  Ouien  et  Roux  (f'^  172  v"). 

736.  Au  vicaire  capitulaire  de  Terni,  14  août  1793.  —  Il  n'a 
pas  à  se  préoccuper  de  la  venue  à  Rome  de  l'abbé  E.  Giraud. 
On  laissera  partir  pour  la  France  l'abbé  G.  Debrosse,  à  qui 
on  envoie  son  passeport.  On  emploiera  les  deux  postes  vacants 
(f»175  v°). 

737.  A  l'évêque  de  Città  di  Gastello,  li  août  1793.  — 
Laisser  partir  pour  la  frontière  française  l'abbé  E.  Berry 
(fo  175). 

738.  Au  g-ouverneur  de  Viterbe,  20  août  1793.  —  Laisser 
passer  pour  Rome,  avec  un  ou  deux  domestiques,  l'abbé  de 
Pont-de-Vez,  aumônier  de  M"""  /Vdélaïde,  venant  de  Toscane  ff** 
178  v°). 

739.  A  l'archevêque  de  Fermo,  21  août  1793.  —  11  faudra 


74  LA    FRANCE    ET    UOME    DE    1788    A    1797 

donner  un  subside  aux  Capucins  de  Civitanova,  qui  ont  du 
mal  à  soutenir  réniig-ré  logé  chez  eux,  lequel,  en  plein  été, 
porte  encore  ses  habits  d'hiver  (f*^  179). 

740., A  l'évêque  de  Montalto,  21  août  1793.  —  Les  Augus- 
tiniens  de  Montelparo  demandent  de  ne  plus  payer  la  contri- 
bution de  150  écus  exigée  pour  trois  émigrés,  mais  oH'rent  de 
recevoir  le  même  nombre  d'émigrés.  On  leur  en  envoie  deux, 
et  on  réduira  d'autant  leur  contribution  (f*^  181)). 

741.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  2i  aoiit  1793.  —  Laisser 
passer  J.  Romain,  quincailler  à  Rome,  qui  s'était  transporté 
à  Florence  depuis  quelques  mois.  Lui  faire  savoir  qu'il  ne 
pourra  rouvrir  sa  boutique  au  Corso,  mais  bien  dans  un  lieu 
moins  fréquenté  de  Rome,  sous  peine  de  galères  (f"  181  v"). 

742.  Au  vicaire  capitulaire  d'Ascoli,  28  août  1793.  — 
Comme  679,  pour  l'abbé  Assié,  parce  que,  étant  donné  «  le 
occorrenti  infausti  nuovi  »,  les  émigrés  u  potrebbero  trovarsi 
esposti  in  c[uesta  capitale  a  gravi  dispiacieri  »  (f**  183j. 

743.  A  rarchevè(|ue  de  Fermo,  31  août  1793.  —  On  s'en 
remet  à  lui  pour  l'alFaire  exposée  au  n"  739  (f*^  136). 

744.  A  l'évêque  de  Forli,  31  août  1793.  —  En  vue  du  réta- 
blissement, possible  un  jour,  du  culte  en  France,  on  autorise 
J.  P.  B.  Bertrandet,  d'Avignon,  à  être  promu  au  diaconat, 
avec  le  titre  canonical  de  Saint-Didier  (1°  186). 

745.  Au  gouverneur  de  Civita-Vecchia,  4  septembre  1793. 
—  On  laissera  venir  à  Rome  la  Salésienne  M.  Quinxzany  ', 
encore  à  Livourne  au  30  (f"  189). 

746.  Au  vicaire  capitulaire  de  Sezze,  7  septembre  1793.  — 
Les  gardiens  des  Réformés  et  des  Capucins  de  Sermoneta 
demandent  des  subsides  (f"  189). 

747.  A  l'évêque  de  Gagli,  7  septembre  1793.  —  <(  Benché 
gli  atfari  dell'  Europaabbian  presa,  mercè  la  Bontà  divina,  una 
direzione  molto  sod  lisfacente  »,  pourtant  les  choses  ne  sont 
pas  en  si  bon  état  qu'on  puisse  conseiller  aux  prêtres  émigrés 
de  retourner  en  France.  Si  oa  leur  donne  des  passeports,  ils 
n'auront  cependant  pas  le  droit  de  passer  par  Rome  (t°  190). 

748.  A  l'évêque  de  Tarbes,  au  monastère  de  Montferrat,  en 
Citalogne,  7  septembre  1793.  —  Accusé  de  réception  de  sa 
lettre  du  8  août,  sur  la  conduite  à  tenir  à  l'égard  des  jureurs, 
«  lorsqu'au  France  si  rétablira  la  religion  catholique  »,  et  du 
plan  d'un  autre  évêque  sur  k  la  conduite  que  les  évèques  de 

1.  Sic. 


DEPECHKS    ni*    CAHDINAL    SECRETAIHI-:    D  ETAT  /  ,> 

France  pourront  suivre,  lorsqu'ils  seront  rentrés  dans  le  libre 
exercice  de  leur  autorité  ».  Le  pape  les  a  lus  avec  beaucoup 
d'intérêt  et  les  a  soumis  à  une  cong-rég'ation  cardinalice  parti- 
culière, charg-ée  d'examiner  les  idées  des  évèques  de  France 
(f  191). 

749.  A  l'évêque  de  Cività-Castellana,  14  septembre  1793. 
• —  Le  général  des  Augustiniens  est  navré  de  la  mort  de  l'abbé 
J.  Astruc,  au  couvent  de  Gallese,  dont  le  caractère  du  P.  de 
Bernardis,  dépositaire  du  couvent,  est 'en  partie  responsable. 
Ce  dernier  a  été  remplacé  dans  les  vingt-quatre  heures  (f"  193). 

750.  Au  sulTragant  de  Sabine,  à  Magliano,  14  septembre 
1793.  —  On  approuve  qu'il  ne  donne  pas  la  licence  de 
visiter  le  sanctuaire  de  Loreto  à  tous  les  émig-rés  qui  en  font 
la  demande,  mais  à  un  ou  deux  seulement.  L'abbé  Constant, 
parti  sans  permission  de  Rocc' Antica,  n'a  plus  droit  à  l'hospi- 
talité sans  l'aveu  du  secrétaire  d'Etat.  Combien  le  départ 
d  émigrés  pour  la  France  a-t-il  pix)duit  de  vacances?  (f"  196). 

751.  Au  lieutenant  de  Civita-Vecchia,  14  septembre  1793. 
—  Bien  recevoir  à  son  arrivée  la  Salésienne  M.  E.  Quintzan' 
(f°196v'';. 

752.  A  l'évêque  de  Gagli,  18  septembre  1793.  — On  est 
heureux  que  les  émigrés  aient  compris  la  raison  qu'on  a  don- 
née pour  leur  refuser  le  passage  à  Rome.  Envoi  d'un  passeport 
pour  le  Piémont  au  chapelain  de  Malte  J.  Règne  (f"  197). 

753.  A  l'abbé  Danglars  de  Bassignac,  vicaire  général  du 
diocèse  de  Clermont,  à  Bologne,  18  septembre  1793.  —  On 
s'étonne  que  le  secrétaire  du  cardinal  Gioannetti  n'ait  pas  pris 
((  quel  tuono  di  dolcezza,  ch  è  uniforme  aile  esemplari  premure, 
che  l'Emza  Sua  si  è  prese  a  favore  di  tanti  Ecclesiastici  Francesi 
emigrati  »,  et  l'on  espère  que  labbé  a  trouvé  déjà  un  secours 
pour  lui  et  son  compagnon,  d'autant  que  la  santé  du  cardinal 
s'améliore     f»  197  v°). 

754.  Au  suffrag-ant  de  Sabine,  à  Magliano,  2o  septembre 
1793.  —  Envoi  de  l'abbé  Gabory,  pour  occuper  le  poste  vacant 
par  la  mort  de  l'abbé  P.  Lenfant,  à  Mentana'^  {f'*  200  v"). 

755.  Au  vicaire  capitulaire  de  Narni,  23  septembre  1793.  — 
Gomme  679,  à  l'égard  de  l'abbé  J.  Henriot,qui  pourra  se  rendre 
à  Toulon,  quand  il  voudra,  mais  sans  passer  par  Rome  (f°202). 

756.  A   l'archevêque  de  Fermo,   2  octobre   1793.  —   On  a 

1.  Voy.  le  n°  74.j. 

2.  Sur  celte  atraire,  voy.  Gcndry,  op.  cit.,  I.  II,  p.  20:5  (>l  ii.  3. 


76  LA  FRANCE  ET  ROME  DE  1788  A  1797 

permis  de  rester  à  Rome  trois  jours  à  l'abbé  P.  Maufîn,  qui, 
ayant  reçu  la  permission  de  partir  pour  Toulon,  n"a  pas  attendu 
son  passeport.  Labbé  J.  Amiel,  logé  chez  les  Dominicains,  a 
demaixdé  aussi  son  passeport  pour  Toulon  ;  on  1  accorde,  mais 
il  ne  passera  pas  à  Rome,  «  dove  le  vicende  dell"  infelice  Regina 
di  Francia  '  teng^ono  il  popolo  in  un'  or^çasmo  che  potrebbe 
esporre  gli  emigrati  a  conseguenze  dispiacevoli  »  (f''  204  v°). 

757.  A  l'archevêque  de  Camerino,  2  octobre  1703.  —  On 
ne  peut  enlever  au  diocèse  l'abbé  L.  Beauchamp  ;  il  sera  docile 
à  toutes  les  instructions  de  l'évêque,  et  si  son  séjour  produit 
de  mauvais  effets  parmi  les  autres  émigrés,  on  lui  fera  com- 
prendre qu'il  sera  mis  à  la  porte  du  diocèse,  puis  de  l'Etat  (f" 
2m  v«). 

758.  A  l'évêque  de  Bagnorea,  2  octobre  1793.  —  Comme 
756.  Si  les  ecclésiastiques  de  Toulon,  appelés  par  leur  évêque -, 
ont  reçu  la  permission  de  visiter  les  lieux  saints  de  Rome,  ils 
n'v  peuvent  séjourner  que  trois  jours,  et  sont  surveillés  de  très 
près  (f'^  206). 

759.  Au  vicaire  capitulaire  de  lesi,  2  octobre  1793.  —  On 

1.  Le  procès  de  Marie-Antoinette  commença  seulement  le  14  octobre 
1793. 

2.  La  lettre  suivante  nous  renseigne  sur  les  conditions  où  se  fit  cet 
appel  (Arch.  Ya{.,Emifjrati,  vol.  I    : 

Macerata.  24  septembre  1793. 
Monsieur, 

Parla  voye  de  M.  Iml^ert  prêtre  bénéficier  de  Toulon.  Monseigneur révèque 
de  Toulon  me  charge  de  vous  faire  savoir  qu'il  a  reçu  l'inx  itation  de  Tamiral 
espagnol  en  station  à  Toulon,  d'aller  rétablir  le  culte  catholique  dans  son  dio- 
cèse, qu'il  est  parti  en  conséquence  le  18  septembre  de  Turin  pour  se  rendre  à 
Gênes.  Il  attend  là  son  clergé,  il  vous  prie  de  vous  y  rendre  comme  les 
autres. 

Nous  partons  nous  4  d'ici,  de  Macerata,  demain  25  du  courant:  nous  comptons 
aller  passer  quelques  jours  à  Rome.  De  là  nous  irons  nous  embarquer  à  Civita- 
Vecchia  pour  Gênes.  Etant  arrivés  à  Gènes,  si  Monseigneur  notre  évéque  est 
parti,  il  nous  faudra  aller  chez  le  ministre  d'Espagne  pour  prendre  un  passe- 
port pour  Toulon.  \'oilà  ce  que  vous  fairés  aussi,  Monsieur,  si  à  votre  arrivée 
à  Gênes,  vous  ne  trouvez  plus  l'évêque. 

Nous  espérons  avoir  l'honneur  de  nous  joindre  à  vous,  au  moins  à  Gênes, 
pour  delà  nous  rendre  tous  ensemble  à  Toulon,  où  vous,  en  particulier,  serés 
d'une  grande  utilité  pour  desiller  les  yeux  a  ce  pauvre  peuple  aveuglé. 

Je  vous  écris  d'ici,  de  Macerata,  mais  comme  le  mesmejour  que  l'on  reçoit  les 
lettres,  on  ne  peut  pas  écrire  par  le  même  courrier,  je  mettrai  cette  lettre  à 
la  poste  de  Foligno. 

On  assure  qu'Antibes  en  Provence  a  été  jiris.  on  dit  la  même  chose  de 
Dunkerque... 

.\udibert,  prêtre. 

Cette  lettre  est  adressée  à  l'abbé  Perrault,  à  Orvieto.  L'évêque  d'Or- 
vieto  s'opposa  au  départ,  et  en  rendit  compte  au  secrétaire  d'Etat,  par 
une  note  du  5  octobre  1793.  Mgr  Caleppi  appuyait  Perrault,  et  l'évêque 
dut  céder  (2  octobre  1793'). 


DÉPÊCHKS    DU    CAHDlNAL    SECKÉTAIRK    d'ÉTAT  7t 

ne  peut  s'occuper  sans  cesse  de  tous  les  «  capricii»  des  émi- 
erés.  Ils  ont  certes  le  droit  d'aller  à  Venise  et  en  tout  endroit 
hors  de  l'Etat.  Mais  ils  perdent  par  là-même  leur  place  et  le 
droit  de  rentrer  dans  l'État  (^  206  v°). 

760.  Au  vicaire  général  de  Rieti,  2  octobre  1793.  —  Répri- 
mander l'alibé  J.  Mevnier,  venu  à  Rome  sans  autorisation 
(f«  207). 

761.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  5  octobre  1793.  —  On 
demande  où  se  trouve  l'abbé  B.  Espagnet,  du  diocèse  de  Senez, 
qui  devrait  être  logé  cbez  les  Carmélitains  déchaussés  de 
Viterbe.   Lui  donner  un  passeport  pour  Rome  (f"  208  v°). 

762.  A  l'évèque  de  Vaison,  à  Mendrisio,  par  Milan,  6  octobre 
1793.  —  Accusé  de  réception  de  sa  lettre  du  22  septembre. 
Le  pape  le  laisse  libre  d'aller  à  Gênes,  où  le  consul  pontifical 
se  mettra  à  sa  disposition  (en  français]  (f"  209  v°). 

763.  Au  vicaire  capitulaire  de  Narni,  9  octobre  1793.  —  Les 
ecclésiastiques  qui  ont  souscrit  la  lettre  écrite  au  nom  de  tous 
les  émigrés  du  diocèse  sont  Goulet.  Murjos  et  Bernard.  K 
faudra  les  appeler,  leur  faire  comprendre  l'incorrection  d'écrire 
directement  au  secrétaire  d'Etat,  et  aussi  le  danger  qui  pourrait 
survenir  pour  eux  «  per  parte  di  un  popolo,  il  quale  prende  il 
più  vivo  intéresse  negli  atTari  délia  sua  religione  e  nelle  vicende 
deir  infelice  regina  di  Franciaedella  famiglia  reale  »  (f''211  v"j. 

764.  Au  vicaire  capitulaire  de  Gorneto,  9  octobre  1793.  — 
L'abbé  Audemar,  qui  a  déjà  reçu  7  écus,  assure  qu'il  ne 
peut  payer  les  médicaments  employés  pour  lui  et  pour  son 
frère.  S  informer  du  coût  de  ces  médicaments  et  les  payer  sans 
en  aviser  Audemar  (f°  212). 

765.  A  l'évèque  de  Città  délia  Pieve,  9  octobre  1793.  — 
Remerciements  pour  l'hospitalité  donnée  à  quatre  émigrés. 
Envoyer   la  liste  des  postes  vacants  (f°  212  v°). 

766.  Au  gouverneur  de  \'iterbe,  12  octobre  1793.  —  Donner 
le  passeport  à  l'abbé  M.  Halnet,  de  la  Mission,  et  au  jeune 
catéchumène  de  Madagascar  qu'il  a  avec  lui  i^f"  214j. 

767.  A  l'évèque  d'Ajaccio,  14  octobre  1793.  —  On  lui  con- 
seille de  prendre  les  meilleures  dispositions'.  Le  pape  lui  per- 
met de  toucher  3  ou  1000  livres  des  mains  du  procureur  du 
séminaire  d'Ajaccio,  à  condition  de   les  restituer  (f"  21  o   V). 

768.  A  l'évèque  de  Faenza,  16  octoljre  1793.  —  Accusé  de 
réception  d'un  avis  de  départ  de  deux  ecclésiastiques,  appelés 

I.    Il  n'est  |)Ms  (lil    ;i    iiucl  égard. 


78  LA    FRANCK    KT    ROMI-:    DK    1788    A    1797 

parlévèque  de  Toulon.  S'entendre  avec  le  cardinal  Gioannetti 
pour  faire  occuper  leurs  postes    f"  216  v°). 

769.  A  larchevêque  de  Ravenne,  16  octobre  1793.  —  De 
même  pour  un  seul  ecclésiastique.  S'entendre  avec  le  cardinal 
Mattei(f°  217). 

770.  Au  vicaire  général  de  Farfa.  16  octobre  1 793.  —  Accusé 
de  réception  de  l'avis  de  la  mort  de  labbé  J.  Dou  (f°  217). 

771.  A  l'abbé  Garcin,  vicaire  général  du  diocèse  de  Riez,  à 
Pérouse,  16  octobre  1793.  —  Il  pourra  communiquer  à 
l'évêque  de  Toulon  les  bons  renseignements  qu'il  a  sur  l'abbé 
Amiel.  parti  pour  Toulon  (f''  217  V). 

772.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  16  octobre  1793.  —  Laisser 
passer  à  Rome  l'abbé  G.  Giudicelli,  Missionnaire,  de  Corse,  et 
son  frère  (f°  218). 

773.  Au   vicaire  capitulaire  de  Corneto,    19  octobre   1793. 

—  On  laissera  jouir  à  nouveau  de  l'hospitalité  les  frères  Aude- 
mar,  qui  n'ont  pu  partir  (f°  291). 

774.  A  l'évêque  de  Forli,  19  octobre  1793.  — ^  Il  a  b-en 
fait  d'envoyer  au  cardinal  Gioannetti  les  deux  émigrés  en 
question.  On  enverra  leur  passeport  à  ceux  qui  le  désirent. 
L'évêque  peut  donner  la  prêtrise  à  l'abbé  Bertrandet 
(f°  219  v"!. 

775.  Au  sulTragant  de  Sabine,  à  Magliano,  19  octobre  1793. 

—  Procéder  au  changement  de  J.  L.  Talien,  qui  soulfre  de  la 
rigoureuse  observance  du  couvent  de  N.-D.  des  Grâces  de 
Ponticelli  (f«220j. 

776.  Au  vicaire  général  de  Farfa,  19  octobre  1793.  — Au 
sujet  de  la  mort  de  l'abbé  Dou,  une  fois  les  dépenses  payées 
de  la  maladie,  des  obsèques,  du  notaire,  et  une  gratification 
donnée  au  couvent,  son  héritage,  sera  distribué  aux  prêtres 
émigrés  (f°  220  v«). 

777.  Au  lieutenant  de  Civita-Vecchia,  19  octobre  1793.  — 
Donner  le  passeport  aux  frères  Audemar,  au  cas  où  ils  vou- 
draient retourner  en  France  (f"  221). 

778.  A  l'archevêque  de  Fermo,  19  octobre  1793.  — Permis- 
sion de  donner  le  sous-diaconat  à  M.  Beraud  (f"  221). 

779.  A  l'archevêque  de  Ravenne,  23  octobre  1793.  — 
Accusé  de  réception  de  l'avis  de  départ  de  J.  Barbara  et  de 
l'avis  de  mort  de  J.  P.  Collomb  (f"222). 

780.  A  l'archevêque  de  Fermo,  26  octobre  1793.  —  S'en- 
tendre avec  le  cardinal  Gioannetti  ])our  employer  le  poste 
vacant  par  le  départ  de  l'abbé  J.   B.  Gozard  (f°  222  v"). 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SECRET  AIRE    D  ETAT  '       79 

781.  A  l'évêque  de  Città  délia  Pieve,  26  octobre  1793.  — 
Remerciements  pour  deux  nouveaux  postes  offerts  ((°  223). 

782.  A  l'archevêque  de  Ravenne,  30  octobre  1793.  — Il  ne 
peut  être  question  d'allég-er  les  Gamaldules  de  Tho-pitalité  à 
donnera  un  émigré,  à  la  place  de  l'abbé  Julien,  le  cardinal 
Mattei  avant  un  grand  nombre  de  nouveaux  émigrés  à  loger 
(fo  223  v«). 

783.  Au  vicaire  capitulaire  de  Corneto,  30  octobre  1793.  — 
Accusé  de  réception  de  l'avis  de  départ  des  deux  abbés 
Audemar  (  °  224). 

784.  Au  vicaire  capitulaire  de  Césène,  30  octobre  1793.  — 
Accusé  de  réception  de  renseignements  envoyés  sur  le  caractère 
mélancolique  de  l'abbé  J.  E.  Audibert,  de  Brignolles,  qui  a 
quitté  son  poste.  Le  cardinal  Mattei  l'emploiera  (f°  224). 

785.  A  l'évêque  de  Faenza,  30  octobre  1793.  —  On  peut 
promouvoir  au  sous-diaconat  le  clerc  Beraud  (f<>  224  v"]. 

786.  Au  vicaire  général  de  Subiaco,  30  octobre  1793.  — 
Accusé  de  réception  de  lavis  de  départ  des  abbés  B.  Bassac  et 
P.  Favelio,  qui  seront  remplacés  par  deux  Bénédictins 
logés  à  Saint-Callixte  (f»  223). 

787.  A  l'évêque  de  Cività-Castellana,  2  novembre  1793. 
—  On  approuve  ce  qu'il  a  l'ait  pour  les  etîets  de  l'abbé  Astruc, 
mort  récemment  à  Gallese.  Les  dépenses  n.^cessaires  payées, 
on  donnera  le  reliquat  à  l'alibé  J.  D.  Julien,  exécuteur  testa- 
mentaire ^f"  226). 

788.  Au  vicaire  capitulaire  Je  Narni,  2  novembre  1793.  — 
Laisser  aller  à  S  itri  l'abbé  M.  Laurent,  demandé  par  l'évêque 
pour  toucher  1  s  argues  de  hi  ca'hédrale  (f''  226   v°). 

789.  A  l'év."  [Ui-  de  i'oulon,  à  Gènes,  9  novembre  1793.  — 
Accusé  de  réc(")tion  de  sa  lettre  du  2  novembre  sur  le  retard 
qu'on  a  apporl'  à  le  laisser  s'embarquer  pour  Toulon'.  Les 
amiraux  ont  susp  ndu  le  retour  ((  par  les  intrigues  des  prêtres 
schismatiques  et  intrus  ■>.  Le  se  rétaire  d'Etat  a  engagé  l'amiral 
Langara  à  permettre  ce  retour;  mais  il  y  aura  beaucoup  de 
diflicultés  à  autoriser  les  prêtres  qui  ne  pouvaient  se  rendre  à 
Toulon  de  rentrer  dans  les  Etats  pontificaux,  où  les  postes 
qu'ils  occupaient  ont  été  donnés  à  d'autres  émigrés.  «  J'es- 
père que  le  Très-Haut  ne  permettra  pas  c[ue  les  ennemis  de  la 

1.  Au  mois  (le  juillet  1793,  Toulon  s'était  insurgé  et  avait  proclamé 
Louis  XVII  roi  de  France.  L'amiral  anglais  Uood  prit  possession  de  la 
ville  le  28  août.  Toulon  ne  céda  h  l'armée  révolutionnaire  que  le 
19  décembre  1793. 


80  LA    FRANCE    ET    ROME    DE    1788    A    1797 

religion  de  1  Eglise  triomphent  et  qu'ils  seront  culbutés  de 
leurs  intrig-ues,  et  que  vous  avec  vos  ecclésiastiques  pourrez 
retourner  sans  obstacle  à  Toulon  »  (f°  229). 

790.  A  lévêque  de  Vintimille,  9  novembre  1793.  —  On  lui 
envoie  une  copie  de  la  lettre  du  vicaire  général  de  Nice  sur  la 
«  deputazione  »  deTabbé  H.  Massa,  procuré  de  Menton.  Cette 
députation  est  nulle,  mais  le  Saint-Père  voudrait  éviter 
toutes  les  fâcheuses  conséquences  qui  pourraient  survenir  de 
la  part  de  la  municipalité  ;  aussi,  il  serait  bon  de  savoir  de 
quelle  façon  a  été  prêté  par  Massa  le  serment  de  fidélité,  avec 
ou  sans  limites,  et  comment  il  assiste  aux  besoins  spirituels 
de  Menton  (f°  225). 

791.  A  l'évéque  de  Châlons-sur-Marne,  à  Gemert  en  Hol- 
lande, 7  novembre  1793.  —  Accusé  de  réception  de  sa  lettre  du 
l*"'"  octobre.  On  lui  envoie  une  lettre  de  change  de  500  florins 
hollandais.  Les  charges  du  pape  le  forcent  à  limiter  ses  bien- 
faits (f°  230). 

792.  A  l'archevêque  de  Fermo,  9  novembre  1793.  —  S'en- 
tendre avec  le  cardinal  Gioannetti  quia  à  placer  de  nouveaux 
arrivants  pour  les  postes  auxquels  le  pape  avait  destiné  des 
ecclésiastiques  logés  à  Rome  (f"231). 

793.  A  lévêque  de  Pérouse,  13  novembre  1793.  — Envoi 
d'instructions  sur  les  émigrés.  <(  Siccome  perù  il  di  Lui  ' 
cuore  ha  molto  sofîerto  nel  prenderle,  confida  perciô,  che  la 
di  Lei  carità  non  le  lascerà  neppure  ai  confini  senza  un 
qualche  soccorso  »  (f"  23 i-). 

794.  Aux  gouverneurs  de  Viterbe  et  de  Pérouse,  13 
novemtbre  1793.  —  On  a  admis  des  émigrés  non  munis  de 
passeports  de  nonces  ou  ministres  pontificaux  ;  beaucoup  ont 
été  ainsi  introduits  dans  l'Etat.  Pour  prévenir  l'abus,  on  exi- 
gera désormais  le  passeport,  sans  lequel  ils  devront  rester  aux 
frontières,  jusqu'à  ce  qu'on  ait  pris  à  leur  égard  toute  disposi- 
tion convenable.  De  cette  règle,  sont  dispensés  les  ecclé- 
siastiques qui  n'ont  pu  se  rendre  à  Toulon  et  ont  dû  revenir 
(f°  234). 

795.  A  lévêque  de  Cività-Castellana,  16  novembre  1793. 
—  S'entendre  avec  le  cardinal  Gallo  pour  placer  l'abbé 
J.  Delone,  logé  à  Ganepino,  et  qui  voudrait  passer  à  Civita- 
Vecchia.  Remerciements  pour  le  placement  à  Gallese  de 
l'abbé  F.  Rivière.    On  emploiera  le  poste  vacant  par  la  mort 

i.  C'esL-à-dire  le  pape. 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SECRÉTAIRE    d'ÉTAT  81 

du  clerc  Firmien  chez  les  «  Geroliinini  »  de  Rignano  (f"  23o), 

796.  A  l'évêque  de  Forli,  16  novembre  1793.  —  Il  n'y  a 
point  à  s'étonner  que,  dans  le  bref  pontifical,  ne  soit  pas  faite 
mention  des  dimissoires  données  par  feu  1  archevêque  d'Avi- 
gnon au  clerc  Bertrandet  (f°  235  v°), 

797.  A  l'évêque  deSan  Angelo  in  Vado,  16  novembre  1793. 
—  Envoi  d'une  lettre  écrite  au  cardinal  Mattei  par  trois  ecclé- 
siastiques, actuellement  à  Lucerne  et  désireux  d'être  reçus 
dans  son  diocèse.  Est-ce  possible?  «  La  facilita,  colla  quale  gli 
emigrati  sono  pur  troppo  soliti  di  persuadersi  quello  che  desi- 
derano,  mi  ha  obbligato  a  queste  premesse  »   (f°  236), 

798.  A  l'évêque  de  Cita  délia  Pieve,  20  novemqre  1793.  — 
Remerciements  pour  les  deux  nouveaux  postes  à  la  maison  de 
la  Madonna  de  Mongiove,  qui  seront  occupés  par  les  abbés 
Raux  et  Beraud,  lesquels  ne  savent  pas,  malheureusement, 
jouer  de  l'org-ue,  comme  l'auraient  voulu  les  administrateurs 
(f°  239  v°). 

799.  A  l'évêque  de  Faenza,  20  novembre  1793.  —  Remer- 
ciements pour  l'accueil  fait  à  la  religieuse  M.  A.  Semar.  On  fera 
bien  de  l'entourer  des  soins  moraux  d'autres  religieuses  (f°  240). 

800.  A  l'archevêque  de  Ravenne,  20  novembre  1793.  — On 
approuve  l'idée  d'une  quête  entre  les  ecclésiastiques  émigrés 
pour  leurs  pauvres  confrères,  mais  non  l'organisation  d'une 
assemblée  avec  un  président,  sans  l'aveu  de  l'archevêque,  qui 
interdira  toute  espèce  de   réunion  (f"  240  \°). 

801.  A  l'évêque  de  Sutri-Nepi,  23  novembre  1793.  — 
Accusé  de  réception  d'une  lettre  concernant  les  mauvais  pro- 
cédés du  P.  gardien  des  Conventuels  à  l'égard  de  J.  Vidal. 
L'évêque  pourra  changer  de  poste  cet  émigré,  en  faisant  con- 
tribuer en  argent  le  couvent  à  sa  subsistance  (f°  241  v°). 

802.  Au  lieutenant  de  Civita-Vecchia,  23  novembre  1793. — 
On  laissera  revenir  à  Rome,  à  cause  de  leur  bonne  conduite, 
et  parce  qu'ils  ignoraient  la  règle,  les  abbés  M.  F.  May  et 
et  H.  Mistral,  partis  de  Rome  pour  C.-V.  pour  revoir  à  son 
passage  le  frère  de  Mgr  Maury  (f"  241  v°). 

803.  A  l'évêque  d'Uzès,  à  Bruxelles,  23  novembre  1793. — 
Accusé  de  réception  de  sa  lettre  du  12  septembre,  qui  a  été 
remise  par  MM.  de  Cherrin  et  Vachier,  qui  montraient  par  ce 
retard  «  qu'ils  connoissoientbienque  ce  n'étoit  pas  le  moment 
de  solliciter  de  venir  à  Rome  )),et  qui  ont  une  existence  hon- 
nête dans  un  couvent.  On  a  laissé  à  Rome  M.  La  Brunière, 
autre  vicaire  général,  bien  «  qu'il  n'y  fût  pas  en  règle  ».  Dès 
qu'on  pourra,  on  remplira  les  désirs  de  l'évêque  (f"  242). 

G.  BouRGiN.  —  La  France  et  Rome  de  I7SS  à  1797.  6 


82  LA    FRANCE    ET    ROME    DE    1788    A    1797 

804.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  23  novembre  1793.  — 
Laisser  passer  pour  Rome  l'abbé  de  Sinety,  aumônier  du  comte 
d'Artois  (fo  242  v»). 

805.  Au  gouverneur  de  Civita-Vecchia,  27  novembre  1793. 
—  Laisser  passer  pour  Rome  le  Bailli  de  Narbonne,  venant 
de  Malte  (f«  244). 

806.  A  Tévêque  de  Pérouse,  30  novembre  1793.  —  On 
logera  l'abbé  J.  B.  Foarnoux,  muni  du  passeport  signé  par  le 
comte  Ziucci,  ministre  du  Saint-Siège  à  Turin,  dans  le  dio- 
cèse de  Città  délia  Pieve,  mais  on  ne  pourra  pas  garder  l'abbé 
J.  P.  Rouillon,  venu  sans  passeport,  et  qui,  n'ayant  quitté  la 
France  qu'en  mai,  n'a  dû  la  quitter  «  che  per  timoré  di  dover 
prender  le  armi.  come  appunto  è  accaduto  ed  accade  anche  ai 
preti  giurati  »  (f°  245). 

807.  Au  même,  30  novembre  1793.  —  11  logera  l'abbé 
Michel,  chanoine  de  la  cathédrale  d'Avignon,  à  qui  le  Saint- 
Père  permet  de  passer  de  Suisse  dans  l'Etat,  muni  d'un  pas- 
seport par  le  nonce  de  Lucerne  (f°  245  v°). 

808.  Au  même,  4  décembre  1793.  —  Comme  806,  par  suite 
d'un  retard  de  poste  (f"  247  v°). 

809.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  4  décembre  1793.  — 
Laisser  passer  pour  Rome  le  chevalier  d'Aulnay,  major  d'in- 
fanterie au  serA'ice  du  roi  de  France,  et  le  chevalier  Noël  de 
Verrières,  garde  du  corps,  porteurs  de  plis  du  régent  de 
France  pour  M'"^  Adélaïde  et  le  cardinal  de  Bernis  (f"  248). 

810.  A  lévêque  de  Pérouse,  11  décembre  1793.  —  On 
approuve  les  dispositions  prises  à  l'égard  de  l'abbé  Rouillon  ^ 
Remerciements  pour  celles  prises  à  l'égard  du  chanoine 
Michel.   Combien  a-t-il  de  postes  (f"  250  v°)  ? 

811.  Au  gouverneur  de  Pérouse,  11  décembre  1793.  — 
On  est  heureux  que  labbé  Rouillon  attende  de  Bologne  le 
passeport  souscrit  par  le  nonce  de  Lucerne  (f"  251). 

812.  Au  vicaire  capitulaire  de  Pesaro,  11  décembre  1793. 
—  Approbation  de  l'envoi  de  l'abbé  A.  Brunsach,  logé  au 
couvent  de  Saint-Jean,  des  Mineurs  réformés,  au  couvent  de 
Saint- Augustin,  où  la  mort  de  l'abbé  F.  B.Soubrin  ouvrait  une 
vacance.  Le  cardinal  Mattei  emploiera  le  poste  de  Saint-Jean, 
ou  plutôt  le  poste  des  Observantins  de  Monte  Baroccio,  que 
l'abbé  A.  Burle  quitte,  pour  passer  l'hiver  dans  de  meilleures 
conditions  de  santé,  et  qu'on  pourra  loger  à  Saint-Jean 
(fo251  V»). 

i .   Voy.  J).  83,  n.  3,  et  le  n»  806. 


DÉPÊCHES    DU    CARDIISAL    SECRÉTAIRE    d'ÉTAT  83 

813.  Au  sutlVag-ant  de  Sabine,  à  Magliano,  14  décembre 
1793.  — La  quête  entre  les  émigrés  vivant  d'aumônes  n'est 
bonne  que  si  elle  ne  diminue  pas  trop  les  maigres  ressources 
des  émigrés.  On  la  permettra  néanmoins  pour  permettre 
d'adoucir  l'existence  des  émigrés  de  Fribourg  ^   (f°  254). 

814.  Au  gouverneur  de  Pérouse,  18  décembre  1793.  — Rap- 
pel à  des  instructions  précédentes  ^  qu'il  faut  appliquer  à 
l'égard  de  l'abbé  Cl.  de  Mommerot  dans  la  mesure  conve- 
nable-^. L'abbé  Rouillon  a-t-il  reçu  son  passeport  (f^*  25S  v°)  ? 

1.  Sur  la  situation  des  prêtres  réfugiés  en  Suisse,  voy.  les  Collectes 
à  travers  i Europe,  publiées  par  labbé  Jérôme,  Paris,  1893,  in-8  (Soc. 
d'hist.  cont.),  passirn. 

2.  Voy.  le  n»  806. 

3.  Lorsqu'un  émigré  n'avait  pas  de  passeport,  il  était  expulsé,  comme 
il  arriva  à  Pérouse,  à  François  Rouillon  (lettre  de  l'évêque  de  Pérouse 
au  cardinal  Zelada,  du  7  décembre  1793.  Arch.  Yal.,  Emic/rati,  vol.  IV). 
Mais  il  arrivait  qu'il  était  reconnu  par  d'autres  émigrés,  et  cela  suffisait, 
comme  le  prouve  l'attestation  suivante  [Einigrati,  vol.  IV.  —  Annexe  à 
une  letti'e  de  l'évêque  de  Pérouse  du  10  décembre  1793)  : 

«  Le  sieur  Claude  Deniommerot,  prêtre  français,  du  diocèse  d'Autun,  et  natif 
deladitte  ville  épiscopale,  est  parti  de  Constance  pour  venir  en  Italie,  dans  le 
commencement  du  mois  cluctohre  dernier;  il  est  muni  d'un  bon  passeport  de 
la  Ré{;ence  de  Fribourg  en  Brisf;au,  résidantactuellenient  à  Constance,  et  con- 
serve encore  son  passeport  de  France,  en  date  du  dix  septembre  1792.  Il  n'a  pu 
prendre  de  passeport  du  ministre  de  Sa  Sainteté,  tant  parce  qu'il  ignoroit  la 
loi,  que  parce  qu'il  n'y  avoit  de  ministre  qu'à  une  très  grande  distance. 

<<  Il  est  porteur  de  deux  certificats,  dont  l'un  est  de  monsieur  l'abbé  Drouas, 
vicaire  général  du  diocèse  d'Autun,  résidant  à  Fribourg  en  Suisse  pour  cause 
d'émigration  ;  l'autre  est  de  monseigneur  l'archevêque  de  Paris,  résidant  à 
Constance  pour  la  même  cause  ;  ces  deux  pièces  sont  duëment  légalisées  et 
attestent  que  le  dit  sieur  Demommerot.  vicaire  de  la  paroisse  de  Verrière, 
diocèse  d'Autun,  a  refusé  constamment  les  serments  exigés  des  prêtres  de 
France;  qu'il  en  est  sorti  en  vertu  du  décret  d'exportation  du  mois  d'aoust 
1792,  qu'il  a  demeuré  une  année  à  Constance,  qu'il  s'y  est  bien  conduit,  et  s'est 
toujours  montré  attache  à  la  Religion,  à  l'église  catholique,  apostolique  et 
romaine,  ainsi  qu'au  Roi  et  à  la  monarchie. 

«  Le  dit  sieur  étant  arrivé  à  Férare  a  été  reconnu  par  un  archiprêtre  de  son 
diocèse  qui  y  réside,  et  qui  ayant  rendu  témoignage  de  lui  à  Monseigneur  le 
cardinal,  Son  Eminence  lui  en  a  délivré  un  certificat  avec  lequel  il  est  arrivé  à 
Pérouze  sans  passer  par  Bologne,  parce  qu'on  lui  a  indiqué  le  chemin  le  plus 
court  par  Comma[c]chio. 

u  Arrivé  à  Pérouze,  il  y  a  trouvé  cinq  prêtres  de  son  diocèse,  dont  un  est 
vicaire  général  et  supérieur  du  séminaire,  le  second  archiprêtre  et  cm-é  de  la 
ville  épiscopale,  dont  le  dit  sieur  Demommerot  et  sa  famille  sont  paroissiens  : 
les  trois  autres  aussi  curés  s'étoient  retirés  en  même  temps  que  le  sieur 
Demommerot  dans  la  ville  épiscopale,  lorsqu'ils  furent  obligés  d'abandonner 
leur[s]  fonctions.  Les  uns  et  les  autres  certifient  connoître  parfaitement  le  sieur 
Demommerot,  savoir  qu'il  est  sorti  de  France  pour  la  même  cause  qu'eux 
Trois  d'entre  eux  se  souviennent  parfaitement  l'avoir  rencontré  hors  du 
royaume  à  l'époque  de  l'émigration  générale],  ce  dont  ils  donnent  certificat 
pour  valoir  ce  que  de  raison,  par  les  signatures  suivantes  : 
«  A  Pérouse  le  neuf  décembre  J79.3. 

Saulnier,  vie.  gén.,  sup.  du  séminaire  d'Autun. 

Joseph   Sébastien   Brunet,  curé  et  archiprêtre  d'Autun. 

Pierre  Brunet,  curé  de  Cargy  (aie)  au  diocèse  d'Autun. 

Philippe  Brougey,  curé  de  Tintry  au  diocèse  d'Autun. 

François-Xavier    Bezoudré,    curé   de    Bourg-le-Comte.   du    diocêzc 
d'Autun  ». 


Si  LA    FRANCE    ET    ROME    DE    1788    A     1797 

815.  A  larchevéque  de  Ravenne, 21  décembre  1793.  —  On 
demande  son  avis  sur  la  promotion  du  clerc  Et.  Colomb,  de 
Nîmes  (f  2o6). 

816.  A  lévéque  d'Aoste.  21  décembre  1793.  —  Le  pape, 
après  avoir  pris  lavis  de  la  Gong-rég-ation  des  affaires  ecclé- 
siastiques de  France,  lui  accorde  les  facultés  nécessaires 
pour  absoudre  des  censures  les  laïques  coupables  d'avoir  prêté 
le  serment  civique,  d'avoir  participé  au  schisme,  d'avoir  eu 
communication  in  divinis  avec  les  schismatiques,  et  la  déléga- 
tion de  ces  facultés  aux  confesseurs  du  diocèse,  le  tout  pour 
un  an  et  moyennant  la  réparation  du  scandale  et  la  rétracta- 
tion du  serment  (f**  2o6  v*'). 

817.  A  l'évêque  de  Pérouse,  28  décembre  1793.  —  On 
approuve  les  dispositions  prises  à  1  égard  de  l'abbé  Cl.  de  Mom- 
merot.  Des  15  postes  vacants,  six  seront  remplis  par  le 
cardinal  Gioannetti,  deux  par  le  cardinal  Mattei  (f"  258). 

818.  A  l'archevêque  de  Ravenne,  28  décembre  1793.  —  Il 
pourra  employer  à  l'hôpital  l'abbé  Legrand  de  Nîmes,  curé  de 
Saint-Martin  d'Aujargues^f"  258  v°). 

819.  Au  vicaire  capitulaire  de  Terracine,  28  décembre  1793. 
—  Accusé  de  réception  de  l'avis  de  mort  de  l'abbé  F.  X,  de  Taxis, 
à  Sermoneta.On  demande  la  liste  des  postes  vacants  (f°  259  v°j. 

820.  Au  gouverneur  de  Pérouse,  28  décembre  1793.  —  On 
est  heureux  que  l'abbé  Rouillon  ait  son  passeport.  On  fer- 
mera l'œil  sur  le  séjour  dans  le  diocèse  de  Gl.  de  Mommerot,qui 
est  sans  passeport,   et  qui  recevra  un  secours  limité  (f"  260  . 

821.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  28  décembre  1793.  — 
On  demande  des  informations  sur  six  émigrés  que  concerne  une 
lettre  du  gouverneur  d'Acquapendente' (f°  261). 

823.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  1  janvierl79i.  —  Beaucoup 
d'ecclésiastiques  se  sont  présentés  avec  des  documents  qu'ils 
veulent  faire  passer  pour  équivalents  aux  passeports  en  règle. 
Il  laissera  passer  à  Rome  l'abbé  Saurin,  et  prendra  les 
mesures  convenables  à  l'égard  de  J.  Ode  et  de  G.  Bonjan 
(f»5  v"). 

823.  Au  vicaire  capitulaire  de  Terni,  4  janvier  1794.  — 
L  abbé  Vidau  '  a  reçu  Tordre  de  retourner  inmiédiatement  dans 
le  diocèse,  qu'il  a  quitté  sans  permission  (f°  7  v"). 

824.  A  l'archevêque  de  Vienne,  à  Saint-Maurice  en  Valais, 

1.  On  ne  dit  pas  à  quel  sujet. 

2.  Sans  doute  confondu  avec  l'abbé  Vidal. 


DÉPÊCHES  DU  CARDINAL  SECRÉTAIUK  D  ÉTAT  8") 

4  janvier  179i.  —  On  a  communiqué  au  pape  sa  lettre  sur 
les  ecclésiastiques  émigrés  en  Suisse.  «  Il  aurait  voulu  pou- 
voir donner  plus  d'étendue  à  ses  États  afin  de  les  recevoir 
tous.  Mais  en  ayant  déjà  au  delà  de  trois  mille,  tous  entre- 
tenus dans  nos  maisons  religieuses,  indépendamment  de 
beaucoup  de  séculiers,  il  a  fallu  que  sa  charité  cède  au  danger 
auquel  un  plus  grand  nombre  aurait  pu  les  exposer  tous.  Le 
peuple  est  peuple  partout,  et  il  ne  voit  ordinairement  dans 
les  étrangers  qu'une  raison  de  plus  pour  le  renchérissement 
des  denrées  ».  Toutefois  on  a  autorisé  une  quête,  à  laquelle, 
«  quoique  l'on  ait  eu  l'air  de  n'inviter...  que  les  Français  », 
les  sujets  pontificaux  ont  beaucoup  contribué.  De  plus,  le 
Saint-Père  a  donné  l'ordre  à  son  nonce  de  Lucerne  de  les  recom- 
mander aux  abbés  de  la  Suisse  et  du  pays  de  Brisgau.  — 
Remerciements  pour  l'ouvrage  del'évêque  de  Viviers  contre  le 
schisme,  dont  on  avait  reçu  déjà  un  exemplaire'  (f°  8  v"). 

825.  Au  gouverneur  de  Civita-Vecchia,  11  janvier  1794.  — 
Avant  d'autoriser  J.  Meiran,  revenu  de  Toulon,  à  retourner  à 
Todi,  il  faut  savoir  si  sa  place  est  libre  (f°  12). 

826.  A  l'archevêque  de  Ravenne,  12  janvier  1794.  —  Auto- 
risation de  promouvoir  le  clerc  Et.  Colomb  de  Nîmes,  en  dis- 
pense de  l'art,  xii  de  la  circulaire  du  26  janvier  1793^ 
(f°  13). 

827.  A  l'évêquede  Todi,  11  janvier  1794.  —  Comme  825. 
L'abbé  Meiran  rapporte  la  vocation  de  se  faire  franciscain 
(f°  13  v°j. 

828.  A  l'évêque  de  Tivoli,  11  janvier  1794.  —  La  conduite 
des  abbés  F.  Marcot  et  F.  Tournefort  mérite  qu'ils  soient 
expulsés  du  diocèse.  Ils  ne  pourront  aller  à  Rome  sous  peine 
d'être  arrêtés  immédiatement.  On  décidera  postérieurement 
de  leur  sort,  et  d'après  leur  repentir  (f'*  14). 

829.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  18  janvier  1794.  —  Le 
m'^  Rangoni,  ex-consul  pontifical  à  Marseille,  qui  se  trou- 
vait en  Toscane  avec  sa  fille  et  son  neveu,  va  à  Rome  ;  comme 
il  est  dans  des  «  critiche  circostanze  »,  on  l'assistera  pendant  son 
séjour  à  Viterbe  [î°  16). 

830.  A  l'archevêque  de  Lyon,  à  Bouchouen  [sic) ,  près  Bois-le- 
Duc,  en  Brabant,  18  janvier  1794.  —  Envoi  delà  réponse  du 


1.  Voy.    Pisani,  Episcopa/  constitutionnel,  p.  287. 

2.  Voy.  V Appendice,  n°  IV. 


86  LA  FRANCh:  ET  ROME  DE  1788  A  1707 

pape.  Le  Saint-Père  a  eu  grande  partie  prévenu  le  désir  de 
l'archevêque  à  l'égard  des  ecclésiastiques  du  diocèse  réfugiés 
en  Suisse,  mais  il  ne  peut  faire  plus  (f°  17). 

831.  A  la  date  du  2."5  janvier  1794.  —  Envoi  de  la  circu- 
laire ainsi  datée,  «  lesperienza  »  ',  aux  évêques  d'Acquapen- 
dente,  Alatri,  Amelia,  Anagni,  San  Angelo,  au  vicaire  capi- 
tulaire  dAscoli,  aux  évêques  d'Assise,  Bagnorea,  Bertinoro, 
Gagli,  Camerino,  aux  vicaires  capitulaires  de  Gervia,  Césène, 
Comacchio,  Corneto,  lesi,  Montetiascone,  Narni,  Pesaro, 
Piperno,  aux  évêques  de  Gittà  di  Castello,  Città  délia  Pieve, 
Gività-Castellana-Orte,  Fabriano-Matelica,  Faenza,  Fano, 
Ferentino,  Fermo,  Foligno,  Forli,  Fossonibrone,  Gubbio, 
Macéra ta-Tolentino,  Montalto,  Montefeltre,  Nocera,  Pérouse, 
à  l'administrateur  apostolique  de  Loreto,  aux  évêques  de  Ra- 
venne,  Rieti,  Rimini,  Ripatransone,  Segni,  SanSeverino,  Spo- 
lète,  Sutri-Nepi,  Tivoli,  Todi,  Veroli,  Urbin,  au  vicaire  capi- 
tulaire  de  Terni,  à  l'abbé  commendataire  de  Far  fa,  au  vicaire 
général  de  Sant'  Oreste,  au  vicaire  général  de  Subiaco,  au 
vicaire  général  de  l'abbaye  de  Forlimpopoli,  à  l'évêque  de 
Reggio  pour  l'abbé  de  Nonantola,  au  vicaire  général  de  Pales- 
trina  (f°  19). 

832.  A  l'évêque  de  Vintimille,  23  janvier  1794.  —  Envoi 
de  la  décision  du  Saint-Père  touchant  le  pro-curé  Massa  de 
Menton.  Il  veillera  à  ce  que  les  tidèles  de  Menton  ne  manquent 
pas  des  aides  spirituelles  nécessaires.  Au  sujet  des  mariages, 
Ijaptèmes  et  enterrements,  il  se  conformera  aux  instructions 
imprimées  qu'on  lui  envoie,  selon  la  décision  de  la  congréga- 
tion tenue  devant  le  Saint-Père  le  18  août  1791 .  Le  mariage  est 
valide,  même  s'il  n'a  eu  lieu  que  devant  deux  témoins,  en 
l'absence  de  curé  catholique,  selon  la  jurisprudence  de  la  Gon- 
grégation  du  Goncile  et  de  la  Gongrégation  du  Saint-Office. 
Les  mariages  contractés  devant  les  municipalités  sont  valides, 
mais  illicites,  et  il  faudra  que  les  mariés  j)rocèdent  le  plus  tôt 
possible  à  la  bénédiction  nuptiale.  —  Le  pape  lui  conseille  de 
ne  pas  donner  suite  à  son  idée  de  se  retirer  dans  un  couvent 
de  son  ordre,  le  pasteur,  en  ces  temps  calamiteux,  devant 
veiller  de    près  sur  son  troupeau  (f'*23). 

833.  A  l'évêque  de  Nice,  à  Turin,  23  janvier  1794.  —  Le 
pape  déclare  la  nullité  de  la  députation  faite  par  le  vicaire 
général  de  Nice  de  Massa  comme  pro-curé  (f°  24). 

\.   Vny.V Appendice,  n°  \'l. 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SECRÉTAIRE    d'ÉTAT  87 

834.  A  lévêquede  Fano,  2o  janvier  179i.  - —  Ses  renseigne- 
ments, joints  à  ceux  des  cardinaux  Gioannetti  et  Ranuzzi,  au 
sujet  de  l'abbé  Gazeaeuve,font  qu'on  peut  lui  accorder  un  poste 
à  Sabine,  à  condition  qu'il  s'abstienne  de  célébrer  la  messe. 
Remerciements  pour  l'hospitalité  qu'il  donne  dans  sa  maison 
à  l'abbé  J.  Borne  de  Billome.  On  est  heureux  de  la  bonne 
conduite  de  l'abbé  Prévost  (f''  25). 

835.  A  l'évêque  de  Todi,  2o  janvier  1794.  —  Selon  ses 
instructions,  le  gouverneur  de  Civita-Vecchia  lui  réexpédiera 
l'abbé  J.  Meiran  (f°  25  v'»). 

836.  Au  vicaire  apostolique  élu  deTerracine,  25  janvier  1794. 
—  Accusé  de  réception  de  la  liste  des  postes  vacants.  Qu'il 
examine  les  mémoires  des  Capucins  de  Sezze  et  des  Domini- 
cains de  Piperno.  On  a  besoin  de  nouveaux  postes,  aussi 
«  conviene  andar  molto  a  rilento  nell'  accordare  ai  conventi, 
chenon  ne  alimentano  che  uno  solo,  sussidi  in  denaro,  conve- 
nendo  piuttosto  unire  insieme  i  med'  sussidi  per  mantenere 
altri  sacerdoti  emigrati  con  una  discreta  dozzina  o  nei  con- 
venti medesimi,  o  in  case  d'indubitabile  probità  »  (f°26). 

837.  Au  gouverneur  de  Civita-Vecchia,  25  janvier  1794.  — 
Cf.  835  (f»  26  v"). 

838.  A  l'élu  d'Acquapendente,  29  janvier  1794.  —  Remer- 
ciements pour  sa  charité  à  l'égard  de  M.  Ode,  curé  de  Cespian  ', 
J.  Ode,  curé  de  Brignon,  G.  Ode,  chapelain  de  Laudun, 
J.  Bonjean,  curé  de  Codolet,  J.  F.  Vigier,  vicaire-curé  de 
Vallabrègues,  tous  du  diocèse  d'Uzès,  venus  cependant  sans 
passeport  (i°  27). 

839.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  29  janvier  1794.  —  On 
accorde  le  séjour  aux  cinq  prêtres  susdits  (f°28). 

840.  A  l'archevêque  de  Fermo,  l*^'  février  1794.  —  On 
demande  des  renseignements  sur  deux  prêtres  logés  à 
Mogliano,  qu'un  anonyme  a  dénoncés  (f"  29  v°). 

841.  A  1  archevêque  de  Camerino,  5  février  1794.  —  Remer- 
ciements pour  les  12  nouveaux  postes,  que  le  cardinal  Gioan- 
netti va  employer  au  plus  tôt  (f''  29  v"). 

842.  Au  vicaire  capitulaire  de  Narni,  5février  179i.  —  Les 
Ursulines  de  Cagli  peuvent-elles  recevoir  deux  Ursulines  de 
Toulon  ?  La  Sacrée  Congrégation  s'occupe  de  l'affaire  du 
clerc  M.  Laurent  (f"  30). 


1.  Sic. 


88  LA    FRANCE    KT    HOMF    DK    1788    A    1797 

843.  Au  gouverneur  de  Pérouse,  8  février  1794.  —  Laisser 
passer  pour  Rome  J.  Bentoux,  Trinitaire,  Amenant  de  Vienne 
(f«  32  v«). 

844.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  8  février  1794.  —  Laisser 
passer  pour  Rome  Tabbé  Audin,  venant  de  Turin  (f"   33  v"). 

845.  A  l'archevêque  de  Ravenne,  12  février  1794.  —  Remer- 
ciements pour  ses  efforts  à  recevoir  les  émigrés,  «  che  varie 
fataii  circostanze  hanno  spinti  in  poche  settimane  verso  lo  stato 
pontificio  ».  L'archevêque  de  Ferrare  s'entendra  avec  lui.  Le 
cardinal  Mattei  expédie  14  prêtres  aux  réguliers.  Pour  les 
messes,  «  dare  nuovi  eccitamenti  a  mons'*'  délia  Sagra  Visita  » 
(f°35). 

846.  A  l'évêque  de  Gagli,  12  février  1794.  —  Il  ne  faut 
pas  insister  auprès  des  couvents,  dès  qu'ils  sont  réellement 
grevés  par  l'hospitalité  française.  On  demande  la  liste  des  émi- 
grés pour  le  catalogue   général  demandé  par  le   pape  (f**  36). 

847.  A  Tévêque  de  San  Angelo  in  Vado,  12  février  1794.  — 
Remerciements  pour  les  quatre  nouveaux  postes  indiqués  dans 
sa  liste  (f°  36  v«). 

848.  A  l'évêque  de  Pérouse,  IS  février  1794.  —  Envoi  de 
deux  Ursulines,  la  mère  Gariel  de  Saint-Louis  et  la  mère  Baudeui 
de  Saint-Benoît,  toutes  deux  de  Toulon,  et  «  di  età  molto  fresca  » , 
actuellement  à  Livourne  (f°  37). 

849.  A  l'évêque  de  Perpignan,  19  février  1794.  —  Le  pape 
remet  à  son  arbitre  de  concéder  aux  fidèles  de  son  diocèse  les 
dispenses  pour  le  carême  (f"  37  v**). 

850.  A  l'évêque  de  Pérouse,  19  février  1794.  —  Envoi  de 
trois  nouvelles  sœurs,  Agnès  Guérinet  Rose  Durand,  de  la  Visi- 
tation de  Toulon,  et  Benoîte  Baudens,  Ursuline,  âgées  de  44, 
36  et  26  ans,  M.  A.  Aubert,  de  Marseille,  professe  des  Gis- 
terciennes  de  Guers,  venant  de  Livourne,  se  présentera  à 
Pérouse  pour  aller  à  Ascoli.  On  demande  la  liste  des  hospita- 
lisés (f«28  v«). 

851.  A  l'évêque  d'Assise,  19  février  1794.  — On  lui  demande 
pourquoi  les  18  postes  offerts  à  l'origine  ont  été  réduits  à  14. 
Faire  passer  l'abbé  J.  Gravier  au  couvent  de  Saint-François, 
où  la  mort  de  l'abbé  Morel  ouvre  une  vacance  (f°  39  v"). 

852.  Au  vicaire  capitulaire  d' Ascoli,  18  février  1794.  — 
Envoi  de  M.  A.  Aubert  de  Marseille  (cf.  850)  âgée  de  34  ans 
(f  40). 

853.  Au  gouverneur  de   San  Severino,  19  février  1794,  — 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SECRÉTAIRE    d'ÉTAT  89 

Envoi   d'E.    Bruys,    curé    de  Saint-Extaire  ^,    au    diocèse   de 
Màcon  (f°  40  y"). 

854.  Au  gouverneur  de  Pérouse,  19  février  179  i.  —  On  lui 
annonce  l'arrivée  de  quatre  relig^ieuses  (cf.  850)  (f°  40  v°). 

855.  A  l'évêque  de  Vintimille,  22  février  1794.  —  Sur  la 
demande  formulée  par  sa  lettre  du  24,  communiquée  à  la 
Gong-régation  des  affaires  ecclésiastiques  de  France,  on 
l'autorise  à  dispenser  J.  Mottoni  de  Roquebrune  de  montrer 
le  document  authentique  de  sa  rétractafion  «  ad  locum  in 
quo  deliquit  »,  mais  seulement  durant  <(  le  luttuosissime  cir- 
costanze  attuali  »  (f"  41  v°,. 

856.  Au g^ouverneur  de  Viterbe,  2."j  février  179i.  —  Laisser 
entrer  l'abbé  A.  Tarnier,  du  Comtat,  que  l'évêque  placera 
(f°  42  v°). 

857.  Au  g-ouverneur  de  Macerata,  22  février  179i.  —  Lais- 
ser entrer  M.  P.  Aubert,  M.  M.  Blain,  A.  A.  M.  Gariel,  trois 
sœurs  qui  seront  logées  dans  le  diocèse  (f°  42  v°). 

858.  Au  gouverneur  de  Todi,  22  février  1794.  —  Laisser 
rentrer  l'abbé  Mallet,  retour  de  Toulon  (f°  43). 

859.  A  l'évêque  de  Macerata,  26  février  1794.  —  Il  doit 
loger  les  trois  sœurs  signalées  au  n°  857  (f°  43  v°). 

860.  A  l'évêque  de  Cività-Castellana,  26  février  1794.  — 
C'est  aux  évêques,  selon  la  circulaire  du  26  janvier  1793-,  à 
régler  l'application  des  messes.  Il  examinera  donc  le  mémoire 
des  Carmélitains  de  Gaprarola  (f''  44). 

861.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  26  février  1794.  —  Laisser 
au  couvent  d'Acquapendente  le  frère  lai  Jean-Baptiste,  d'Avi- 
gnon, sur  qui  le  général  des  Capucins  a  eu  de  bons  renseigne- 
ments (fo  44). 

862.  A  l'évêque  de  Sutri-Nepi,  28  février  1794.  —  11  jDren- 
dra  les  mesures  nécessaires  à  l'égard  de  deux  ecclésiastiques 
venus  à  Rome  sans  permission  (f°  45  v°). 

863.  \  l'évêque  de  Pérouse,  l*^'"  mars  1794.  —  Les  émigrés 
accueillis  en  Toscane  depuis  le  15  janvier  1793  doivent 
abandonner  ce  pays  -^  Le  pape  les  recueillera.  On  a  donné  les 
instructions  nécessaires  au  nonce  de  Florence  pour  qu'on  les 
munisse  de  passeports.  Dans  le  diocèse  dePérouse,  restent  12 
postes  qui  seront  ainsi  occcupés,  à  moins  qu'ils  ne  le  soientdéjà, 
auquel  cas  il  faudra  en  informer  le  secrétaire  d'État.  Remer- 

1.  La  localité  n'est  pas  désignée. 

2.  Voy.  V Appendice,  u°  IV. 

3.  Voy.  le  n»  869. 


90  LA  FHANCK  ET  ROME  DE  1788  A  1797 

ciements  pour  la  réception  des  religieuses  et   l  hospitalisation 
des  abbés  Michel,  Flory  et  Alziary  (f"  46). 

864.  A  l'archevêque  de  Ravenne,  l'^'"  mars  1794.  —  Envoi 
des  religieuses,  M.  T.  Bertier,  40  ans,  A.  A.  Bertier,  32  ans, 
chanoinesses  professes  de  Saint-Augustin,  de  Pont-de-Beau- 
voisinen  Dauphiné  ;  M.  E.  F.  Pascal,  26  ans,  de  Saint-Amour 
en  Franche-Comté;  M.  V.  S.  André,  36  ans,  de  Lyon,  toutes 
deux  professes  de  l'Aanonciade  Céleste,  toutes  en  Suisse 
(f°  47). 

865.  A  l'évêque  de  Todi,  1'"''  mars  1794.  —  Accusé  de 
réception  de  Tavis  de  mort  de  J.  A.  Tourtour  et  de  l'inventaire 
de  son  héritage.  On  distribuera  aux  ecclésiastiques  français  le 
reliquat  de  27  écus  98  bajoques  (f°  47  v"). 

866.  A  l'évêque  de  Tivoli,  i'^^  mars  1794.  —  On  a  accordé 
à  l'abbé  Tournefort,  qui  vient  de  retrouver  un  emploi,  et  à  son 
neveu  la  permission  de  vivre  à  leurs  frais  à  Rome  (f'^  48). 

867.  Au  vicaire  capitulaire  de  Narni,  l^""  mars  1794.  — 
L'évêque  de  Pérouse  emploiera  deux  des  postes  ofFerts.  On  per- 
met aux  Augustiniens  d'être  exemptés  d'un  émigré,  s'ils 
paient  la  contribution  aux  Capucins  qui  le  recevront  (f**  49). 

868.  Au  lieutenant  de  Viterbe,  o  mars  1794.  —  Laisser 
entrer  l'abbé  G.  E.  de  Lecan  (t°  30). 

869.  A  l'évêque  de  Pérouse,  8  mars  1794.  —  Les  dernières 
lettres  de  Toscane  nous  laissent  respirer,  la  notification  du 
6  février,  concernant  les  émigrés,  étant  sinon  abrogée,  du 
moins  suspendue'.  Ainsi  huit  places  suffiront  pour  les  malheu- 
reux émigrés,  qui,  au  moins  par  besoin,  quitteront  la  Toscane. 
S  il  en  arrive  davantage,  on  les  dirigera  sur  le  diocèse  de 
Camerino.  Un  autre  embarras  est  que  les  évéques  émigrés 
commencent  à  être  maintenant  tout  à  fait  dans  le  besoin.  11  y 
en  a  plusieurs  à  Rome,  auxquels  on  a  déjà  pourvu-'.  Un  autre 
va  arriver  à  Ferrare.  Il  est  question  d'un  autre  pour 
Pérouse,  et,  dans  ce  cas,  il  serait  bon  de  s'entendre  avec  un 
couvent  pour  le  recevoir,  en  dispensant  ce  couvent  de  toute 
autre  charge  d'hospitalité,  et  en  lui  fournissant  de  l'argent  pour 
les  premiers  besoins  et  pour  louer  un  serviteur  du  pays  ;  cela 
s  est  fait  à  Rome.  Quant  aux  prêtres,  dont  le  couvent  en  ques- 
tion serait  déchargé,  on  les  mettrait  ailleurs,  sauf  à  Assise,  où 
le  couvent  des  Capucins  offre  une  nourriture  trop  faible  au 
moment  du  carême  (f*^  ol). 

1.  Le  grand-duc  Léopold,  par  cette  notification,  ordonnait  aux  émi- 
grés de  (juitter  ses  États. 

2.  Voy.  Gendry,  op.  cit.,  t.  II,  p.  207-219. 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SECRÉTAIRE    d'ÉTAT  91 

870.  A  Tévêque  de  Bertinoro,  12  mars  1794.  —  Remercie- 
ments pour  les  trois  nouveaux  postes  offerts  (f°  53). 

871.  A  Tévêque  de  Sutri-Nepi,  12  mars  1794.  —  Donner 
un  passeport  pour  Rome  à  l'abbé  A.  E.  Gleize,  logé  au  cou- 
vent des  Capucins  de  Campagnano,  qui  vivra  désormais  à  ses 
frais  (£"03  v«). 

872.  Au  vicaire  capitulaire  de  Narni,  12  mars  1794.  —  On 
est  heureux  que  les  Capucins  s'offrent  de  recevoir  l'émigré  en 
question  à  la  a  dozzina  »  proposée  (t"  o4). 

873.  Au  gouverneur  de  Civita-Vecchia,  12  mars  1794.  — 
Laisser  passer  pour  Rome  l'Ursuline  Sainte-Angèle  de  Car- 
pentras,  accompagnée  du  curé  de  Bedoin',  A.  Roi  (f"  55). 

874.  Au  lieutenant  de  Viterbe,  12  mars  1794.  —  Laisser 
passer  pour  Rome  l'abbé  Lecan  (f°  55,  v°). 

875.  Au  vicaire  général  de  Matelica,  15  mars  1794.  —  La 
Congrégation  spéciale  s'occupe  de  l'affaire  du  clerc  P.  V. 
Charles,  d'Antibes  (f°  56  v°). 

876.  A  l'évêque  de  Nevers,  à  Turin,  15  mars  1794.  — 
Accusé  de  réception  de  sa  lettre  du  26  février  concernant  les 
émigrés  de  Suisse.  «  Comment  pourrions-nous  seuls  poiirvoir 
à  tant  de  monde?  »  Mais  le  nonce  de  Lucerne  a  écrit,  le 
22  février,  qu'il  avait  fait  une  nouvelle  quête,  obtenu  de  nou- 
velles places,  envoyé  de  l'argent  aux  évêques  de  Fribourg, 
pour  le  distribuer  aux  plus  pauvres.  Dans  l'Etat  pontifical,  on 
ne  peut,  pour  l'instant,  faire  une  nouvelle  quête  ;  on  y  trouve 
plusieurs  milliers  d'ecclésiastiques  entretenus  dans  les  cou- 
vents, sans  compter  les  séculiers,  et  le  peuple  y  voit  une  cause 
du  renchérissement  des  denrées.  Partout  les  nonces  travaillent 
au  bien  des  émigrés.  Celui  de  Munich  a  obtenu  de  l'Electeur 
une  déclaration  qui  leur  sera  bien  utile.  Quant  aux  40  Niver- 
nais émigrés  dans  l'Etat  du  Saint-Siège,  on  veille  paternelle- 
ment sur  eux  (en  français)  (f°  56  v°j. 

877.  A  l'évêque  de  Pérouse,  19  mars  1794.  —  Remercie- 
ments pour  le  logis  donné  dans  un  couvent  à  l'évêque  de  Lom- 
bez  (f°  58  v"). 

878.  A  l'évêque  de  Faenza,  19  mars  1794.  —  Un  avis  du 
nonce  de  Bruxelles  informe  qu'il  n'est  aucune  «  contezza  »  à 
Valenciennes  de  la  prétendue  Ursuline.  Il  faudrait  savoir  le 
nom  du  mari  de  la  sœur  qu'elle  prétend  avoir,  mariée  à 
Amsterdam  (f°  59,  v°). 

1.  Peut-être  Bedejun. 


92  LA    FRANCE    ET    KOME    DE    1788    A     1797 

879.  A  l'évêque  de  Grasse,  à  Savignano  en  Piémont, 
22  mars  1794,  —  Accusé  de  réception  de  sa  lettre  du  11  mars. 
On  placera  son  grand  vicaire,  M.  P.  de  Carpillet.  à  Pesaro, 
comme  le  trente-unième  des  ecclésiastiques  de  son  diocèse 
(f°60)/ 

880.  A  l'évêque  de  Pérouse,  22  mars  1794.  —  Remercie- 
ments pour  lui  et  pour  l'abbé  de  Monte  Morcino  au  sujet  de 
l'évêque  de  Lombez,  qu'on  a  prié  de  venir  sans  domestique, 
avec  son  seul  ecclésiastique.  —  De  nouvelles  lettres  de  Toscane 
apprennent  que  la  notification  du  6  février  est  loin  d'être 
suspendue.  Le  nonce  de  Florence  a  reçu  la  faculté  d'expédier 
à  Pérouse  douze  émigrés,  si  le  besoin  s'en  fait  sentir.  Il  en 
enverra  cinq  au  diocèse  de  Camerino,  quatre  des  postes  qu'il 
avait  d'abord  promis  étant  actuellement  remplis  (f°  60   v°). 

881.  A  l'archevêque  de  Camerino,  22  mars  1794.  —  Cf.  la 
seconde  partie  du  n°  880  (f°  61   v^). 

882.  A  l'archevêque  de  Ravenne,  22  mars  1794.  — -  Remer- 
ciements pour  le  bon  accueil  donné  à  quatre  religieuses  (f°  62). 

883.  A  l'évêque  de  Tivoli,  22  mars  1794.  —  Donner  le 
discess-it  à  l'abbé  A  Prudon,  bénéficiaire  de  Béziers,  logé 
à  la  Mission  de  Tivoli,  et  autorisé  à  vivre  à  ses  frais  à  Rome 
(f°  62  v°). 

884.  A  l'évêque  de  Montefeltre,  22  mars  1794.  —  Accusé 
de  réception  de  l'avis  d'arrivée  de  deux  émigrés  envoyés  par 
le  cardinal  GioannetLi  (f"*  63) . 

885.  Au  vicaire  général  de  Macerata,  22  mars  1794,  — 
Accusé  de  réception  de  l'avis  d'arrivée  des  sœurs  Aubert  et 
Blain  (f°63  v"). 

886.  Au  gouverneur  de  Macerata,  22  mars  1794.  — 
Comme  885.  Les  sœurs  sont  accompagnées  de  l'abbé  J . 
Mégrier(f  64). 

887.  A  l'archevêque  de  Pise,  28  mars  1794.  —  Instruc- 
tions envoyées  d'après  sa  demande  sur  l'avis  de  la  Congré- 
gation des  affaires  ecclésiastiques  de  France,  à  propos  des 
Français  ou  non  Français  qui  ont,  laïques  ou  non,  prêté  un 
des  serments  décrétés  par  la  Convention.  Le  l'"'',  du 
27  novembre  1790,  a  été  proscrit  par  le  bref  du  13  avril  1791  ^, 
les  ecclésiastiques  étant  suspendus  s'ils  n'ont  pas  rétracté 
dans  les  40  jours,  les  laïques  étant  coupables  comme  fauteurs 
d'hérésie .   On  accorde  à  l'archevêque  les  facultés  d'absolution 

1.  Voy.  p.  8,  n,  2. 


DÉPÊCHES    DC    CARDINAL    SECRÉTAIRE    d'ÉTAT  93 

au  cas  de  rétractation.  Sur  le  serment  de  liberté  et  d'égalité, 
décrété  le  3  septembre  1792,  le  pape  n'a  pas  encore  pro- 
noncé :  «  ciô  non  ostante  quelli  ecclesiastici  o  luici,  che  l'hanno 
prestato  pure  et  simpliciter,  dovrà  Ella  avvertirli,  perché 
consulanl  conscientiç  suç,  non  essendo  lecito  in  dubbio  giu- 
rare,  giusta   il  comune  sentimento  de'teolog-i  '  »  (f''  66). 

888.  A  lévèque  de  Gaëte,  28  mars  179i.  —  Instructions 
analogues  au  sujet  des  Toulonais  émigrés.  On  ajoute  : 
ceux  qui,  «  per  non  perdere  la  vita  »,  ont  communiqué  in  di- 
vinis  avec  les  prêtres  jureurs  seront  absous,  s'ils  donnent  des 
signes  de  repentu^  et  réparent  le  scandale  (f"  67  v") . 

889.  A  l'archevêque  de  Fermo,  29  mars  1794.  —  C.  Bel- 
liol,  bénéficiaire  de  la  cathédrale  de  Lodève,  logé  à  Marino, 
devant  pour  sa  santé  changer  de  climat  et  passer  à  Fermo, 
pourra  y  vivre  à  ses  frais,  car  il  a  hérité  de  260  écus  de  son 
père  (f°  70). 

890.  Au  même,  29  mars  1794.  —  On  sait  que  la  dénon- 
ciation anonyme  et  fausse  formulée  contre  les  deux  ecclésias- 
tiques de  Mogliano  est  du  P.  Conventuel  J.  Compagnucci. 
Le  réprimander  sérieusement  'f'^  70  v°). 

891.  A  l'évêque  de  Faenza,  29  mars  1794.  —  Qu  il  mette 
à  la  disposition  du  cardinal  Gioannetti  les  dix  postes  offerts 
pour  recevoir  les  religieuses,  en  vertu  de  la  circulaire  du 
30  octobre  1792^  (f''  71). 

892.  A  l'évêque  de  Carpentras,  administrateur  de  l'église 
épiscopale  de  Pesaro,  29  mars  179i.  — ■  On  envoie  à  Pesaro 
l'abbé  P.  de  Garpillet,  recommandé  par  l'évêque  de  Grasse, 
<(  uno  de'  più  antichi  vescovi  délia  Francia  ».  11  le  logera  où 
il  pourra,  quitte,  s'il  n'y  a  pas  de  poste  vacant,  à  faire  passer 
dans  un  autre  diocèse  un  des  hospitalisés  de  celui-là  [ï°  71  v°), 

893.  Au  vicaire  capitulaire  de  Terni,  s.  d.  [29  mars  1794].  — 
Qu'il  règle  selon  la  teneur  de  la  circulaire  du  26  janvier  1793 
et  celle  du  25  janvier  I79i'',  la  question  peu  claire  de  l'au- 
mône des  messes,  débattue  entre  les  Augustiniens  et  les 
prêtres  logés  chez  eux  (f°  non  numéroté,  \"). 

894.  Au  gouverneur  de  Givita-Vecchia,  29  mars  1794.  — 
Laissez  passer  pour  Rome  non  seulement  l'LTrsuline  de  Flo- 
rans,  de  Carpentras,  et  l'abbé  A.  Roi,  curé  de  Bedoin ',  dans 

1.  Voy.  le  texte  signalé  au  ii"  1 126.  Cl',  les  n"*  888  et  DOl. 

2.  Voy.  Y  Appendice,  n°  II. 

3.  Voy.  VApjyenrIice,  ii"*  I\'  et  VI. 

4.  Voy.  p.  yi  et  n.  1. 


9i  L.\    FRANCE  ET    ROME    DE    1788    A    1797 

le   même    diocèse,    mais    encore    l'abbé    Tivat,    chanoine    de 
Saint-Didier  d'Avignon  (f°  72  v°). 

895.  A  lévêque  de  Sutri-Nepi,  o  avril  1794.  —  Laisser 
venir  à  Rome,  pour  un  mois,  pour  raison  de  santé,  l'abbé  Bar- 
thélémy, logé  chez  les  Augustiniens  de  la  Tolfa,  où  sa  place 
sera  gardée  (f'  74). 

896.  A  lévêque  de  Bertinoro,  o  avril  1794.  — 11  doit  s'en- 
tendre avec  le  cardinal  Mattei  pour  employer  les  trois  postes 
vacants  (f°  73  v"). 

897.  A  l'archevêque  de  Ravenne,  5  avril  1794.  —  Au  sujet 
des  quatre  religieuses  annoncées,  le  nonce  de  Lucerne  informe 
qu'elles  ont  été  recueillies  dans  un  couvent  d'Allemagne, 
et  que  la  princesse  de  Gonti',  demande  qu'elles  soient  rem- 
placées par  quatre  autres,  prêtes  d'arriver  à  Fribourg.  Leurs 
noms  sont  encore  ignorés  ;  mais  la  recommandation  de  la  prin- 
cesse suffit  pour  qu'on  puisse  les  admettre.  Accusé  de 
réception  du  complément  de  la  liste  des  émigrés  (f*^  75  v°). 

898 .  Au  vicaire  capitulaire  d' Ascoli,  o  avril  1 794.  —  Il  n'est 
pas  moins  impossible  encore  maintenant  de  laisser  venir  à 
Rome  l'abbé  Assié  (f"  76  v"). 

899.  Au  vicaire  apostolique  de  Terracine,  0  avril  1794.  — 
Dans  le  besoin  qu'on  a  de  donner  des  places,  il  est  difficile 
d'exempter  de  l'hospitalité  le  «  ritiro  »  des  Passionistes,  celui 
des  Réformés  de  Sezze,  et  le  couvent  des  Conventuels  de  Ser- 
moneta,  et  dans  l'un  d'eux  seront  logés  l'acolyte  Simil  et  le 
clerc  de  Grange.  On  passera  un  subside  aux  couvents  les  plus 
besogneux  (f°  77  . 

900.  Au  gouverneur  de  Gis'ita-^  ecchia,  9  avril  1794.  — 
Accusé  de  réception  de  l'avis  du  changement  de  route  de 
rUrsuline  A.  de  Florans  et  de  l'abbé  Roi.  La  religieuse  pro- 
fesse de  l'ordre  de  Saint-Bernard,  A.  L.  Curet,  de  Cuers, 
venant  sur  le  navire  espagnol  «  San  Ildefonso  »,  arrivera  bien- 
tôt :  donner  son  âge  et  sa  condition,  pour  qu'on  puisse  la 
placer  (f  1S\ 

901.  A  lévêque  de  Mariana-Accia,  à  Florence,  11  avril 
179i.  —  La  Congrégation  des  affaires  ecclésiastiques  de 
France  a  pris  en  considération  son  mémoire  du  11  février,  sur 
la  question  de  savoir  s'il  est  licite  «  di  prcstare  il  giuramento 
di  vivere  liberi  e  cristiani  ».  Mais  on  n'a  pas  encore  tous  les 

1.  Établie  à  Fribourg-  en  juin  1790,  elle  s'employa  à  recueillir  les 
prêtres  déportés  'cf.  abbé  Lambert,  Mémoires,  Paris,  1894,  in-8",  p.  128 
et  n.  2). 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SECRÉTAIRE    d'ÉTAT  95 

renseig-nements  de  fait  nécessaires  pour  formuler  un  avis,  qu'on 
lui  communiquera  {f°  79  v°) . 

902.  A  l'évêque  de  Carpentras,  administrateur  de  l'ég-lise 
de  Pesaro,  16  avril  179i.  —  Accusé  de  réception  de  la  liste 
des  émigrés.  Comme  il  n'a  pas  reçu  la  circulaire  du  25  jan- 
vier 1794,  on  lui  en  envoie  un  exemplaire  '.  —  On  approuve 
qu'il  mette  l'abbé  de  Carpillet  chez  les  Capucins  (f°  82). 

903.  A  l'évêque  de  Sagone,  à  Livourne,  18  avril  1794.  — 
Envoi  d'une  lettre  de  change  de  100  écus  (f°  83). 

904.  A  l'archevêque  d'Urbin,  23  avril  1794.  —  Le  pape 
n'approuve  pas  ce  qui  a  été  fait  concernant  la  communion 
pascale  des  ecclésiastiques  français,  pour  laquelle  il  avait 
donné  des  instructions  le  23  mars  1793.  On  est  heureux  de 
ce  qu'a  fait  l'archevêque  touchant  la  réparation.  On  aurait  bien 
pris  certaines  mesures  à  l'égard  des  supérieurs  réguliers  qu'on 
peut  supposer  être  les  auteurs  de  cette  insubordination  ; 
mais  les  preuves  manquant,  l'archevêque  se  contentera  de 
faire  comprendre  aux  émigrés  l'indignité  de  leur  conduite.  De 
plus,  il  faudra  veiller  à  ce  qu'ils  fréquentent  le  chœur  des  régu- 
liers selon  la  teneur  de  la  circulaire  du  26  janvier  1793  "-(f°84 

905.  A  l'archevêque  de  Ravenne,  26  avril  1794.  —  On  a 
reçu  les  noms  des  religieuses  envoyées  par  la  princesse  de 
Conti.  Elles  seront  accompagnées  par  le  P.  B.  F.  L. 
Magny,  Cistercien,  pour  lequel  le  cardinal  de  Berais  a  trouvé 
logisff"  86  v"). 

906.  A  l'évêque  de  \'intimille,  26  avril  179i.  —  La  nouvelle 
de  l'entrée  des  troupes  françaises  dans  le  territoire  de  Gênes 
est  parvenue  avant  sa  lettre.  On  est  heureux  ((  che  nel  loro 
passaggio  nonabbiano  usato  alcun  atto  di  ostilità  ;  ma  non  per 
(juesto  è  meno  angustiante  ed  atfittiva  la  di  Lei  situazione  per 
l'occupazione  che  han  fatta  di  tutti  i  luoghi  délia  Sua  diocesi 
esistenti  ne  Slati  de!  Rè  di  Sardegna  ».  On  approuve  qu'il  soit 
resté  auprès  de  ses  tidèles,  et  on  espère  que  les  troupes  fran- 
çaises ont  quitté  le  pays  (f"  80). 

907.  A  l'évêque  de  Faenza,  30  avril  1794.  —  Accusé  de 
réception  de  l'avis  de  mort  de  l'abbé  Bonel,  qui  a  disposé  de 
ses  affaires  en  faveur  des  Camaldules,  ses  hôtes  if°  89), 

908.  Au  vicaire  général  de  Mariana,  à  Todi,  30  avril  1794. 


1.  Voy.  l'Appendice,  n"  VI. 

2.  Voy.  V Appendice,  n°  IV. 


96  LA    FHANCt:    ET    ROME    DE    1788    A     1797 

—  Il  faut  qu'il  existe  un  échange  d'urbanité  entre  les  émigrés 
hospitalisés  et  leurs  hôtes  réguliers.  Aussi  s'étonne-t-on  de  la 
façon  dont  il  a  quitté  les  Conventuels  de  Terni,  auxquels  il 
devra  écrire  aussitôt  pour  s'excuser  (f°  89  v"). 

909.  A  l'évéque  de  Rimini,  7  mai  1794.  —  L'abbé  L.  Des- 
mares, recteur  du  séminaire  de  Rouen,  qui  a  vécu  plusieurs 
mois  chez  les  P.  de  Sant  Onofrio  à  Rome,  étant  pris  de  fièvres 
qui  ne  cèdent  à  aucun  remède,  doit  changer  d'air  et  passer  à 
Rimini,  dont  la  situation  rappelle  celle  de  Rouen.  On  espère 
que  l'évéque  pourra  lui  trouver  une  place,  d'autant  qu'entre 
1793  et  1794,  le  catalogue  des  émigrés  pour  le  diocèse  indique 
une  dilférence  en  moins  de  dix  postes  (f"  91). 

910.  A  l'évéque  d'Amelia,  7  mai  1794.  —  Les  émigrés  ont 
une  véritable  folie  de  venir  à  Rome,  sous  prétexte  de  santé 
ou  de  dévotion.  Dans  toutes  les  villes,  il  y  a  des  médecins  dont 
se  contentent  les  sujets  du  pape.  Les  étrangers  peuvent  bien 
s'en  contenter  aussi,  en  particulier  Tabbé  J.  B.  Rossi,  des 
Mées(f''91  V''). 

911.  Au  gouverneur  de  Givita-Vecchia,  7  mai  1794.  — 
On  approuve  sa  conduite  à  l'égard  de  trois  ecclésiastiques 
venus  avec  la  seule  permission  du  vicaire  forain  de  Vetralla, 
et  du  vicaire  général  de  Corneto,  et  pour  lesquels  le  secrétaire 
d'Ktat  écrit  au  cardinal  Gallo  et  au  cardinal  Maury  (f°  92  v°). 

912.  A  l'évéque  de  Pérouse,  14  mai  1794.  —  Un  nouvel 
embarras  va  naître  du  fait  que  les  ecclésiastiques  logés  jus- 
qu'ici dans  les  Etats  de  Sardaigne  vont  les  quitter  pour  laisser 
place  aux  sujets  sardes  qui  gagnent  le  Piémont.  On  n'en  sait 
pas  le  nombre,  que  le  c'^  Ziucci  limite  à  130.  Le  Saint- 
Père  ne  peut  faire  autrement  que  de  les  accueillir.  Ils  passe- 
ront par  Bologne,  Ferrare  et  Pérouse,  afin  de  diviser  la  charge. 
L'évéque  de  Pérouse  organisera  la  répartition  dans  les  dio- 
cèses avec  lesquels  il  est  en  correspondance,  et  dont  les 
évèques  seront  prévenus  directement.  A  l'égard  des  arrivants, 
il  faudra  être  très  mesuré  dans  l'administration  des  secours 
en  argent  (f"  93). 

913.  Au  même,  17  mai  1794.  —  Remerciements  pour  les 
dispositions  prises.  Remerciements  au  c'®  A,  Baglioni-Oddi. 
qui  entretient  au  collège  des  Barnabites  l'abbé  J.  B.  Tardieu, 
du  diocèse  d'Aix  {f"  98). 

914.  Aux  évêques,  archevêques  et  abbés,  envoi  le  21  mai 
179i  de  la  circulaire  <(  la  nécessita  >',  sur  les  émigrés  venant 
des  États  sardes'  (f°  98). 

1.  Voy.  V Appendice,  ii°  VI. 


DÉPÊCHES    Dt    CARDINAL    SECRÉTAIRE    D  ETAT  97" 

915.  A  Tévêque  de  Vintimille,  31  mai  1794.  —  On  approuve 
par  avance  le  parti  auquel  il  se  décidera  :  rester  ou  quitter  le  dio- 
cèse, car,  dans  ce  cas,  il  prendra  sans  doute  toutes  les  mesures 
pour  que  les  fidèles  gardent  parmi  eux  l'esprit  de  leur  pasteur. 
Qu'il    informe    le  Saint-Siège  de  ce  parti  (f°  lOo  v"). 

916.  A  l'évêque  de  Pérouse,  31  mai  1794.  —  Remercie- 
ments pour  l'hospitalité  donnée  aux  religieuses  françaises.  — 
Remerciements  du  Saint-Père  au  c'*'  Baglioni-Oddi  (cf.  n°  914) 
(f  106). 

917.  A  l'évêque  de  Glandèves,  à  Bologne,  31  mai  1794.  — 
On  est  heureux  de  son  arrivée  sans  encombre  à  Bologne,  et 
l'on  fera  tout  pour  adoucir  ses  peines  (f°  106  v°). 

918.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  31  mai  1794.  —  Donner  le 
passeport  pour  Naples  à  leur  arrivée  à  J.  P.  de  Chomel,  sa 
femme,  leurs  trois  fils,  leur  fille,  leur  parent  Massel,  un  domes- 
tique et  une  domestique  (f°  107). 

919.  A  l'évêque  de  Montefeltre,  4  juin  1794.  —  On  laissera 
aller  à  Venise  l'abbé  Combarieu,  mais  qu'il  ne  compte  pas 
reprendre  sa  place    (f°  103  v"). 

920.  Au  vicaire  capitulaire  de  Césène,  4  juin  1794.  —  Au 
sujet  des  émigrés,  dont  la  correspondance  a  été  signalée,  on 
relève  qu'ils  sont  «  poco  frequenti  aile  chiese  e  troppo  preci- 
pitosi  nella  celebrazione  délia  santa  messa  ».  Les  admonester. 
11  faudra  savoir  exactement  les  propos  peu  mesurés  tenus  par 
un  émigré  chez  les  «  Benfratelli  »  et  dénoncés  par  le  supérieur 
{fM09). 

921.  A  l'évêque  de  Bruges,  4  juin  1794,  —  Accusé  de 
réception  de  sa  lettre  du  30  décembre,  communiquée  à  la  Con- 
grégation des  ail'aires  ecclésiastiques  de  France,  au  sujet 
du  curé  Lalouet,  du  diocèse  de  Noyon.  Ce  n'était  pas  à  l'évêque 
de  Bruges,  mais  à  un  évêque  français,  à  absoudre  le  curé  comme 
jureur.  Mais  comme  ce  curé  n'a  pu  rejoindre  son  évêque, 
l'évêque  de  Bruges  pourra  employer  les  facultés  nécessaires 
pour  son  absolution  (en  latin)  (f°  109  v°). 

922.  A  l'évêque  d'Aoste,  7  juin  1794.  —  On  lui  accorde 
les  facultés  concédées  aux  évêques  de  France  (brefs  des  19  mars 
et  13  juin  1792)  •,  étendues  depuis  aux  évêques  de  Savoie,  en 
vue  de  l'invasion  opérée  ou  à  craindre  (f"  111). 

923.  A  l'évêque  de  Pérouse,  7  juin  1794.  —  Les    émigrés 

1.   Publiés  par  Theiner,  Doc.  in.,  t.  I,  p.  125-142  et  149-136. 
G.  BouRGiN.  —  La  France  et  Rome  de  I7.9S à  1797 .  1 


98  LA    FRANCE    ET    ROME    DE    1788    A    1797 

fuyant  le  Piémont  sont  tous  tombés  à  Ferrare,  d'où  embarras 
du  cardinal  Mattei.  Il  en  recevra  une  vingtaine,  et  signalera 
ceux  qu'il  n'aura  pu  loger  dans  les  diocèses  en  correspon- 
dance avec  lui  (f°  111  v°). 

924.  Aux  vicaires  capitulaires  de  Comacchio,  Cervia, 
Césène,  au  vicaire  général  de  Ravenne,  7  juin  1794. —  Rappel 
de  la  dernière  circulaire  '.  Seulement,  il  est  bien  entendu  que  le 
Saint-Père  ne  peut  exiger  de  sacrifices  ultra  vires.  On  espère 
pourtant  que  certains  émigrés  pourront  trouver  un  lit  gratis, 
et  qu'on  pourra  leur  appliquer  une  portion  des  messes  des 
émigrés  les  moins  besogneux.  S'entendre  en  tout  cas  avec  le 
cardinal  Mattei  (f°  112). 

925.  Au  gouverneur  de  Pérouse,  7  juin  1794.  —  Laisser 
passer  le  c'**  de  Narbonne-Fritzlar  (f"  113  v"). 

926.  A  l'archevêque  de  Fermo,  11  juin  1794.  — On  est 
forcé  de  mettre  à  profit  ses  anciennes  olï'res  (f"  113  v°). 

927.  Au  même,  11  juin  1794. — 'Transmission  d'une  lettre 
pour  les  supérieurs  du  diocèse.  On  pense  que  les  couvents  des 
Réformés  de  Montefalcone,  des  Observantins  de  Sant'  Elpi- 
dio  al  mare,  et  de  Monte  Fortino  accepteront  chacun  un 
émigré  (f°  114  v°). 

928.  A  l'archevêque  d'Urbin,  11  juin  1794.  —  Remercie- 
ments pour  l'hospitalité  donnée  à  deux  émigrés  par  les  Capu- 
cins et  les  Réformés  (f"  113  v°). 

929.  Al'évêque  de  Rimini,  41  juin  1794.  —  Remerciements 
pour  l'hospitalité  donnée  à  l'abbé  L.  Desmares  et  à  neuf  émi- 
grés expédiés  par  le  cardinal  Mattei.  ainsi  qu'à  la  malheu- 
reuse Pernelle  Robert,  de  Grasse  (f°  116). 

930.  A  lévêque  de  Fano,  11  juin  1794.  —  Remerciements 
pour  les  trois  nouveaux  postes,  dont  deux  seront  occupés  par 
deux  des  seize  émigrés  reçus  du  cardinal  Mattei  par  le  cardi- 
nal Ranuzzi,  et  le  troisième  par  un  autre  adressé  parle  cardi- 
nal Gioannetti  (f"  117). 

931.  A  l'évéquede  Bertinoro,  11  juin  1794.  —  On  voudrait 
savoir  comment  il  a  logé  les  émigrés  expédiés.  On  remercie 
le  P.  Guiduzzi,  du  Tiers-ordre  de  Saint-François,  qui  a  bien 
voulu  recevoir  l'ecclésiastique  indécemment  renvoyé  par  le 
P.  Canini,  prieur  du  couvent  de  Saint-Benoît  (f°  117  v°). 

932.  A  l'évêque  de  Veroli,  11  juin  1794.  —  On  demande 
des  éclaircissements  sur  la  teneur  d'une  dénonciation  anonyme 

1.  \oy.V Appendice,  n'^  VII. 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SECRÉTAIRE    d'ÉTAT  99 

contre  les  émigrés  log-és  chez  les  Franciscains   et  les  Augus- 
tiniens  (f"  118). 

933.  Au  vicaire  général  de  Forlimpopoli,  11  juin  1794.  — 
Remerciements  pour  les  deux  postes  offerts  chez  les  Domini- 
cains et  les  Mineurs  conventuels.  S'entendre  avec  le  car- 
dinal Mattei  (f°  11 8  v"). 

934.  Au  vicaire  général  de  Corneto,  18  juin  1794.  —  Avis 
de  l'échange  de  l'abbé  Marie  avec  l'abbé  Blanchet,  convenu 
entre  le  cardinal  Maury  et  l'administrateur  de  Pesaro  (f"  120). 

935.  Aux  évêques  de  Tolentino-Macerata,  Ripatransone, 
SanSeverino,  à  l'abbé  commendataire  de  Farfa,  21  juin  1794. 
—  On  demande  qu'ils  contribuent  à  la  nouvelle  hospitalisa- 
tion (f°  120  V). 

936.  A  l'évêque  de  Forli,  23  juin  1794.  —  On  s'étonne  de 
l'insensibilité  des  supérieurs  à  l'égard  de  huit  émigrés  expédiés 
par  le  cardinal  Mattei.  Les  réprimander,  après  quoi  on  avisera 
(f°  122). 

937.  Au  même,  2o  juin  1794.  —  Remerciements  pour 
l'accueil  donné  à  neuf  émigrés  (f°123). 

938.  A  l'évêque  de  Sutri-Nepi,  23  juin  1794.  —  Ordre  d'ex- 
pulser les  abbés  J.  Palaprat  et  F.  Villeneuve,  venus  à  Rome 
sans  passeports  (f°  123  v°). 

939.  A  l'archevêque  de  Pise,  27  juin  1794.  —  La  Con- 
grégation des  affaires  ecclésiastiques  de  France  n'est  pas 
d'avis  qu'il  donne  la  tonsure  au  Franc;  is  De  Mené,  «  attesa 
la  massima  fissata  dalla  Congregazione  medesima  di  non 
ammettere  alcun  emigrato  allô  stato  cléricale,  e  di  concedere 
solamente  l'ascenso  al  diaconato  e  presbiterato  à  quelli  già 
iniziati  in  sacris  ».  Au  sujet  des  deux  Français  de  Livourne 
qu'il  voudrait  absoudre,  le  premier,  jureur,  intrus  et  électeur 
d'évêque  intrus,  devra  rétracter  le  serment,  se  démettre  de 
sa  paroisse,  et  réparer  le  scandale,  mais  la  suspension  ne  sera 
remise  que  par  son  propre  évêque  ;  l'autre,  étant  vicaire,  a 
reconnu  l'évêque  intrus  et  l'a  assisté  dans  ses  fonctions  épis- 
copales  :  il  rétractera,  réparera  le  scandale  et  s'adressera  à 
son  évêque  (f°  126). 

940.  A  l'évêque  de  Gap,  à  Fribourg,  28  juin  1794.  —  La 
Congrégation  des  affaires  ecclésiastiques  de  France  a  exa- 
miné l'affaire  des  deux  curés  jureurs  du  diocèse  de  Sens, 
recommandés  par  lui  dans  une   lettre  à   M.  d'Auribeau  ^  ;  ils 

1.  Auteur  de  Mémoires  pour  servir  à  l'histoire  de  la  perséculion  fran- 
çotse,  Rome,  1794-179,j,  2   in-4°. 


100  LA  FRANCE  ET  ROME  DE  1788  A  1797 

avaient  rétracté  le  serment  et  démissionné  de  leurs  cures 
légitimes.  On  approuve  qu'il  soit  en  rapport  avec  eux,  con- 
trairement à  la  procédure  des  dix-sept  évêques  réfuj^iés  à 
Bruxelles,  u  qui  nimirum  cum  parochis  juratis  ne  sermonem 
quidem  instituere  volunt,  nisi  antea  parochias,  aut  alia  quevis 
bénéficia  leg-itime  ab  ipsis  acquisita  dimiserint  ».  Mais  l'in- 
ternonce  de  Lucerne^  n'a  plus  reçu  aucune  communication 
les  touchant  ;  on  ne  sait  s'ils  persévèrent  ou  non  dans  le 
repentir.  On  ne  sait  pas  le  détail  sur  le  crime  perpétré  par 
P.  F.  Lambinet,  ((  dumlitteras  sacerdotii  remisit  »,  et  on  vou- 
drait savoir  si  la  démission  du  curé  a  eu  lieu  à  Fribourj^ 
(fM27v°). 

941.  Au  vicaire  général  de  Ravenne,  28  juin  1 79 i.  —  Remer- 
ciements à  l'archevêque  et  aux  réguliers  qui  ont  accepté  des 
émigrés,  jusque-là  logés  dans  des  «  locande  ».  On  espère  que 
la  répartition  des  messes  se  fera  de  meilleure  façon  (f°  130  v°). 

942.  A  l'évêque  de  Grasse,  à  Bologne,  2  juillet  1794.  — 
La  place  de  M.  Garpillet  a  été  occupée  par  M.  Gauvet,  autre 
vicaire  général  de  Grasse.  On  fera  le  possible  pour  M.  Garpil- 
let (f«  131  v°). 

943.  A  l'évêque  de  Gubbio,  2  juillet  1794.  —  Remercie- 
ments pour  l'accueil  donné  aux  six  émigrés  envoyés  par  le 
cardinal  Mattei.  On  s'étonne  de  l'insensibilité  des  riches  con- 
fraternités. Accusé  de  réception  de  l'avis  de  mort  de  Gh.-Ph. 
Durandet,  curé  du  diocèse  de  Montpellier,  logé  chez  les  Réfor- 
més. Quant  au  conflit  entre  ses  confrères  et  le  chapitre  des 
Réformés  touchant  la  sépulture,  on  espère  qu'il  sera  réglé, 
comme  dans  les  autres  cas,  par  l'évêque.  Il  fera  bien,  en  elTet, 
de  surveiller  la  conduite  de  l'émigré  logé  chez  les  Gapucins.  Il 
n'est  pas  possible  d'accorder  la  permission  demandée  au  cha- 
noine la  Goille  de  Lochefontaine  (f"  132). 

944.  A  l'évêque  de  Rimini,  2  juillet  1794.  —  Remercie- 
ments pour  l'accueil  donné  aux  émigrés  envoyés  par  le  cardinal 
Mattei.  Si  1  hospitalisation  dure  plus  des  deux  années,  pour  les- 
quelles on  a  paré  à  ses  frais,  on  subviendra  à  ses  besoins 
(f°  134). 

945.  Au  suffragant  de  Velletri,  12  juillet  1794.  —  Donner 
le  discessit  pour  Rome  à  l'abbé  J.  Reboul,  logé  chez  les  Mineurs 
observantins  de  Velletri,  qui  a  absolument  besoin  de  venir 
consulter  des  professeurs  de  Rome  sur  sa  santé  (f"  138  v°). 

1.  Voy.  Collectes  à  travers  VEurupe,  éd.  Jérôme,  p.  135  et  n.  2. 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SECRÉTAIRE    d'ÉTAT  101 

946.  A  révêque  de  Pérouse,  12  juillet  1794.  —  L'abbé 
J.  B.  Larfeuille,  du  diocèse  de  Clermont,  venu  de  Florence  sans 
passeport,  sera  accueilli  charitablement,  parce  qu'on  a  de 
bonnes  notes  sur  lui.  Accusé  de  réception  de  la  note  d'hospita- 
lisation de  sept  émigrés  envoyés  par  le  cardinal  Mattei  (f"  139), 

947.  Au  g-ouverneur  de  Pérouse,  12  juillet  179i.  — Mêmes 
ordres  concernant  Larfeuille  et  J.  Servel,  qui  vient  de  Bologne. 
A  l'avenir,  il  faudra  s'informer  sur  les  émigrés  qui  arrivent 
sans  passeport  auprès  du  nonce  ou  de  l'évêque  de  qui  ils 
auraient  dû  le  recevoir  (f*"  140). 

948.  A  l'évêque  de  Spolète,  16  juillet  1794.  —  Donner  le 
d iscessit  lionv  liome  pour  quinze  jours  à  E.  Guigon,  logé  au 
couvent  de  Saint-François  de  Bevagna,  et  qui  doit  accompa- 
gner à  Rome  sa  sœur,  logée  à  Montalto  (f*'  141). 

949.  A  l'évêque  de  Montalto,  16  juillet  1794.  —  Permis  à 
Julienne  Guigon,  logée  à  l'Immaculée  Conception  d'Ascoli, 
de  passer  chez  les  Salésiennes  de  Rome,  où  elle  doit  prendre 
l'habit  ;  on  regrette  qu'elle  cesse  ainsi  de  servir  à  l'éducation 
des  petites  filles  (f°  141). 

950.  A  l'évêque  de  Carpentras,  administrateur  de  Pesaro, 
16  juillet  1794.  —  La  Congrégation  d'État  ordonne  l'expulsion 
de  tout  l'état  de  l'abbé  Burle,  à  cause  de  sa  conduite  et  de  ses 
maximes.  L'évêque  verra  si  cette  expulsion  doit  se  faire  en 
secret  ou  non,  pour  l'exemple.  Il  faudra  s'assurer  de  la  réalité 
de  .son  départ  (f°  142). 

951.  A  l'évêque  de  Vaison,  à  Mendrisio,  par  Milan,  19  juil- 
let 179i.  — Le  Saint-Père  ne  peut  plus  subvenir  en  argent 
aux  besoins  des  émigrés.  On  offre  à  l'évêque  une  «  honorable 
retraite  »  dans  une  maison  religieuse.  Qu'il  indique  la  ville 
qu'il  désire,  et  on  lui  enverra  un  passeport  (f"  144  v"). 

952.  A  l'évêque  de  Rieti,  19  juillet  1794.  —  On  désire  qu'il 
termine  l'affaire  de  l'abbé  F.  Lombard  (f°    145). 

953.  Au  vicaire  capitulaire  d'Ascoli,  19  juillet  1794.  — 
Même  sujet  qu'au  n°  949  (f°  146). 

954.  A  l'évêque  de  Macerata,  19  juillet  1794.  —  Remer- 
ciements pour  les  huit  postes  offerts,  lesquels  seront  employés 
par  le  cardinal  Mattei  (f°  146  v°). 

955.  A  l'évêque  de  Gubbio,  23  juillet  1794.  —  L'hôpital 
pourra  loger  gratis  et  donner  les  médicaments  aux  ecclésias- 
tiques du  diocèse.  Mais  au  départ  de  M'"  Saluzzo,  on  don- 
nera un  petit  subside  en  argent  pour  l'hôpital.  S'informer 
exactement  de    la  conduite  de  l'abbé  L.  Pieras,  qu'on    pourra 


102"         LA  FRANCE  ET  ROME  DE  1788  A  1797 

chang-er  de  place,  pour  tranquilliser  le  P.  gardien  des  Capu- 
cins, et  le  surveiller  plus  sérieusement  :  c'est  une  tête  portée 
à  l'intrigue.  L'abbé  J.  Brette,  en  quittant  le  diocèse  sans 
permission,  laisse  sa  place  libre  (f°  149). 

956.  A  l'évêque  de  Pérouse,  23  juillet  1794.  —  Accusé 
de  réception  delà  note  des  émigrés  reçus  dans  le  diocèse  de 
Ferrare.  Le  cardinal  Mattei,  forcé  de  décharger  de  trois  reli- 
gieux émigrés  les  Dominicains  de  Pérouse,  en  envoie  un  à 
Pérouse  (f°  130  V). 

957.  A  l'évêque  de  Forli,  23  juillet  1794.  —  La  Congréga- 
tion des  affaires  ecclésiatiques  de  France  ne  veut  pas 
permettre  les  ordinations  de  minorités,  «  appunto  per  la  man- 
canza  del  titolo  canonico,  cioè  di  benefizio,  o  di  patrimonio 
libero,  benchè  i  soggelti  siano  forniti  di  dottrina  e  di  esem- 
plarità,  ed  abbiano  altresî  le  dimissorie  autentiche  de  respet- 
tivi  Vescovi  ».  Ainsi  à  l'égard  de  J.  Caillât,  du  diocèse  de 
Vienne  (f"  150). 

958.  A  l'évêque  de  Bagnorea,  23  juillet  1794.  —  Accusé 
de  réception  de  l'avis  d'arrivée  de  Cl.  de  Spagne  (sic),  logé 
chez  les  iVugustiniens  de  Vitorchiano   (f°  loi  v°). 

959.  Au  gouverneur  de  Pérouse,  23  juillet  1794.  —  On 
est  renseigné  sur  l'abbé  J.  Servel  par  le  témoignage  du  cardi- 
Gioannetti  (f"  152). 

960.  A  l'évêque  de  Veroli,  2G  juillet  1794.  —  H  faut  faire 
passer  dans  un  autre  diocèse  les  abbés  Guillibert,  dont  on 
continue  à  dénoncer  la  conduite,  en  particulier  la  fréquenta- 
tion de  maisons  où  se  trouvent  des  jeunesses  des  deux  sexes 
(f-^  152  v«). 

961.  A  l'évêque  d'Assise,  26  juillet  1794.  —  Le  curé  de 
Sterpeto  pourra  employer  comme  chapelain  l'abbé  D.  Bon- 
tout  (f-^  153). 

962.  A  l'évêque  de  Forli,  26  juillet  1794.  —  Donner  le 
passeport  pour  sortir  de  l'État  aux  abbés  Longin  et  Jaquier. 
On  est  frappé  de  la  «  volubilità  e  inquietezza  »  du  premier, 
touchant  ses  plaintes  contre  ïosteria  de  Malalbergo  (f**  153  v"). 

963.  A  l'évêque  de  Grasse,  à  Bologne,  30  juillet  1794.  — 
On  a  rempli  ses  vues  à  l'égard  de  M.  Carpillet  (en  français) 
(f''155  vo). 

964.  A  l'évêque  de  Pérouse,  30  juillet  1794.  — Remercie- 
ments pour  l'accueil  donné  aux  émigrés  expédiés  par  le  car- 
dinal Mattei.  Quant  aux  trois  annoncés  par  le  c*"  Ziucci,  on 
espère  qu'il  a  persuadé  l'abbé  des  «  Casinesi  «  de  recevoir  l'abbé 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SECRÉTAIRE    d'ÉTAT  103 

du  Porcellet,  chanoine  d'Arles,  vicaire  g-énéral  de  Toulon, 
sinon  on  logera  le  chanoine  ailleurs.  L'évêque  de  Lombez 
arrivera  sans  doute  en  octobre  à  Pérouse  (f"  156). 

965.  A  Tévêque  de  Rennes,  2  août  179i.  —  Accusé  de 
réception  de  sa  lettre  du  9  juillet,  contenant  les  nouvelles 
demandées  par  Mgr  Brancadoro  pour  le  secrétaire  d'Etat. 
Remerciements  pour  lui  et  le  Saint-Père.  On  espère  que  Dieu 
délivrera  l'église  <(  de  cette  hydre  infernale  qui  menace 
depuis  si  longtemps  l'autel  et  les  trônes  ».  L'évêque  sait, 
depuis  ce  qu'on  lui  a  fait  à  l'occasion  de  l'intrus  Expilly, 
combien  il  est  cher  au  Saint-Père  ;  on  souhaite  qu'il  continue 
ses  informations  (f"  156  v°). 

966.  A  l'évêque  de  Pérouse,  2  août  1794.  —  Les  Capucins 
d'Avignon  Mattias  et  Chérubin  doivent  reprendre  l'habit  et 
rentrer  dans  l'obéissance  à  leurs  supérieurs,  selon  la  circu- 
laire du  26  janvier  17931.  On  est  heureux  de  l'envoi  dans  le 
diocèse  de  Narni  de  l'abbé  J.  L.  D.  Alexandri   (f"  138). 

967.  A  l'évêque  de  Cività-Castellana,  2  août  1794.  — Accusé 
de  réception  de  la  vis  d'arrivée  de  J.  F.  de  Villeneuve,  logé 
chez  les  Mineurs  observantins  de  Soriano.  Faire  passer  Palaprat 
à  sa  destination,  c'est-à-dire  Aspra  en  Sabine.  On  attend  sa 
réponse  à  la  circulaire  de  mai-:  on  a  besoin  de  postes,  au 
moins  de  lits  gratis^  car  il  faut  débarrasser  Bologne  et  Fer- 
rare,  où  les  vivres  renchérissent  (f"  159). 

968.  A  l'évêque  de  Grasse,  à  Bologne,  6  août  1794.  —  Les 
religieux  Récollets  qu'il  recommande  doivent  se  soumettre 
à  la  règle  de  ceux  d'Italie,  surtout  au  cas  où  quelque  abus 
essentiel  se  serait  glissé  dans  la  règle  française  ;  on  ne  peut 
donc  leur  accorder  les  dispenses  et  adoucissements  demandés 
(en  français)  (f°  160). 

969.  A  l'évêque  de  Rennes,  à  Dusseldorf,  6  août  1794.  — 
Accusé  de  réception  de  sa  lettre  du  16  juillet.  On  est  heu- 
reux de  son  arrivée  à  Ruremonde,  malgré  une  marche  pénible 
de  trois  jours  dans  les  sables,  et  l'on  souhaite  qu'il  arrive 
sans  encombre  à  Dusseldorf.  «  L'extrait  de  la  lettre  de  Bru- 
xelles que  vous  m'avez  envoyé  ne  serait  pas  affligeant,  si 
d'ailleurs  il  n'y  avait  des  nouvelles  effrayantes  de  la  conduite 
des  Français  dans  cette  ville.  »  (f°  161). 

970.  A  l'évêque  de   Bagnorea,    6  août    1794.    —  On  a  fait 

1.  Voy.  V Appendice,  n°  IV, 

2.  Voy.  V Appendice,  n°  VII. 


104  LA    FRANCE    ET    ROME    DE    1788    A    1797 

transporter  à  l'hôpital  l'abbé  J.  J.  Pages,  accompag-né  de  deux 
confrères. Remerciements  pour  ce  qui  a  été  fait  pour  cet  émigré. 
Le  poste  vacant,  chez  les  Capucins,  sera  donné  au  premier 
émigré  envoyé  (.f"  163). 

971.  A  Tévêque  de  Rimini,  6  août  1794.  —  Veiller  à  l'ap- 
plication d'une  partie  des  messes  de  l'abbé  J.  Godmar  aux 
Capucins  de  Sant'  Arcangelo  (f°  163  v°). 

972.  A  l'archevêque  de  Fermo,  9  août  1794.  —  Ordre  de 
faire  passer,  pour  raison  de  santé,  dans  le  diocèse  de  Mace- 
rata  l'abbé  A.  Blaquier,  logé  chez  les  Mineurs  conventuels 
de  Monte  Giorgio  (t°  166). 

973.  A  l'évêque  de  Macerata,  9  août  1794.  —  On  attend 
des  informations  sur  le  chanoine  Pascal,  logé  chez  les  Mineurs 
observantins  de  Recanati,  qu'on  dénonce  comme  «  mischiato 
di  giorno  e  di  notte  con  società  secolari  dell'  uno  e  l'altro 
sesso  »  (f°  167). 

974.  A  l'évêque  de  Foligno,  9  août  1794.  —  Envoi  de  J.  P. 
Ferrand,  curé  du  diocèse  de  Saint-Paul  Trois-Châteaux,  au 
couvent  des  Olivétains  de  Sassovivo'  ;  le  bon  air  lui  fera  du 
bien  (f°  167  v°). 

975.  A  l'évêque  de  Rennes,  13  août  1794.  —  Accusé  de 
réception  de  sa  lettre  du  24  juillet,  contenant  de  mauvaises 
nouvelles,  sur  les  progrès  des  «  Carmagnols  »,  à  la  suite  de  la 
retraite  des  alliés,  sur  la  proclamation  des  Commissaires  de  la 
Convention,  séquestrant  les  biens  du  clergé  et  des  émigrés 
en  Belgique,  «  coup  fatal  à  la  religion  et  à  ses  ministres,  qui 
seront  à  présent...  en  butte  à  la  persécution  »  2(f°  169). 

976.  A  l'évêque  de  Sutri-Nepi,  13  août  1794.  —  Le  pape, 
avec  le  consentement  du  prince  Chigi,  autorise  les  ecclésias- 
tiques français  de  Campagnano,  fief  des  Chigi,  à  dire  les  messes 
qui  chargent  les  deux  chapelles  vacantes  de  Formello,fîef  des 
Chigi  (f°  170  v«). 

977.  Au  sufîragant  de  Velletri,  13  août  1794.  —  Sur  la 
vacance  au  Tiers-ordre  de  Saint-François  par  le  départ  de 
Ferrand.  (Cf.  le  n»  974)  (f»»  171). 

978.  A  l'évêque  d'Assise,  13  août  1794.  —  Sur  l'abbé 
Bontout,  pris  définitivement  comme  chapelain.  (Cf.  le  n°961) 
(f»  171  v«). 

1.  Sic. 

2.  Cf.  Aulard,  liecueil  des  Actes  du  (Comité  de  Salut  public,  t.  XIV, 
p.  787  (lettre  du  représentant  Richard,  19  messidor  an  11;. 


DÉPKCIIES    DU    CARDINAL    SECRÉ  lAIRE    d'ÉTAT  )  Oo 

979.  A  l'évêque  de  Forli,  IG  août  1794.  -=■  On  lui  recom- 
mande l'abbé  J.  V.  de  Condrieu,  au  diocèse  de  Vienne,  malade. 
Accusé  de  réception  de  l'avis  du  transfert  du  P.  J.  F. 
d'Aloiez,  qui  passe  desCapucinsde  Forll  àceuxd'Imola  ff''  173). 

980.  A  l'évêque  de  Montefeltre,  16  août  179i.  —  Accusé 
de  réception  de  l'avis  d'arrivée  de  l'abbé  P.  L.  Proval,  logé 
chez  les  Dominicains  de  Pietracuta  (f°  173). 

981.  Au  vicaire  général  de  Subiaco,  16  août  1794.  —  Comme 
980  au  sujet  du  P.  Bosquet,  logé  au  couvent  de  Sainte-Sco- 
las tique    f«  173  v«), 

982.  A  l'évêque  de  Gubbio,  20  août  1794.  —  La  surveil- 
lance exercée  sur  l'abbé  Pierasl'a  amené  à  quitter  sans  permis- 
sion le  couvent  des  Capucins.  On  voudrait  savoir  où  il  e.st  parti 
(f°  l7o  v°). 

983.  A  l'évêque  de  Pérouse,  20  août  1794.  —  Les  troubles 
de  Liège,  d'où  l'évêque  de  Lombez  comptait  prendre  les  eaux 
de  Spa,  l'ont  forcé  de  se  replier  vers  Cologne,  puis  vers  l'Ita- 
lie, et  il  pense  être  en  septembre  à  Pérouse  (f"  176). 

984.  A  l'évêque  duPuy,  àSaint-Maurice-en-Valais,  20  août 
1794.  —  Plus  de  quatre-vingts  émigrés,  venant  du  Piémont^ 
restant  encore  sans  place,  il  est  impossible  pour  le  moment  de 
recevoir  les  deux  prêtres  qu  il  recommande  (f°  177). 

985.  A  l'évêque  de  Carpentras,  administrateur  de  Pesaro, 
23  août  1794.  —  On  est  heureux  du  départ  de  l'abbé  Burle 
pour  Venise.  Il  se  fera  rembourser  des  4  écus  oO  avancés  pour 
son  voyage  par  Mgr  Caleppi  (f"  177  v°). 

986.  A  l'évêque  de  Cività-Gastellana,  23  août  1794.  —  La 
dernière  circulaire  n'a  pas  produit  dans  ce  diocèse  l'effet 
attendu.  On  compte  sur  les  deux  postes  d  Orte  et  Vignanello, 
et.  en  novembre,  sur  un  poste  chez  les  Capucins  de  Cività- 
Castellana  (f"  178). 

987.  Au  vicaire  général  de  Farfa,  23  août  1794.  — Accusé 
de  réception  de  lavis  d'arrivée  du  Bénédictin  C.  Maurin 
(fM78  v°). 

988.  Au  vicaire  capitulaire  d'Ascoli,  23  août  1794.  —  En 
1793  arriva  l'abbé  J.  Bardouin,  vicaire  curé  du  diocèse  d'Aix, 
qu'on  pouvait  croire  comme  devant  vivre  à  ses  frais.  Il  le 
peut  encore,  et  on  lui  permettra  de  choisir,  en  dehors  de 
Rome,  Bologne  et  Ferrare,  la  ville  de  l'Etat  qu'il  voudra 
pour  y  vivre  :  c'est  Osimo.  A  sa  place  sera  mis  l'abbé  de  la 
Siponx  ',  vicaire  général  de  Tours  (f°   178  v°). 

1.  Sic. 


106  LA  FRANCE  ET  ROME  DE  1788  A  1797 

989.  A  l'évêque  de  Rennes,  à  Dusseldorf,  27  août  1794. 
—  Accusé  de  réception  de  sa  lettre  du  2  août,  sur  la  guerre. 
On  espère  que  les  alliés  n'abandonneront  pas  la  Meuse 
et  le  Rhin,  comrne  on  peut  le  présumer  des  conférences  de 
Milord  Spencer  et  M.  de  Grenville  avec  le  prince  de  Cobourg 
au  quartier  général  et  à  Brûhl  avec  M.  de  Mercy.  Mais  les 
Français  font  des  progrès  en  Navarre  (f**  182). 

990.  A  l'évêque  de  Ripatransone,  27  août  179i.  —  Au 
sujet  de  l'application  aux  émigrés  des  <(  entrate  »  provenant 
de  l'héritage  de  Piergiovanni  pour  l'ornement  de  la  chapelle 
du  vœu  au  château  de  San  Benedetto  :  le  pape  l'accorde 
(f»  183). 

991.  A  Tévêque  de  Pérouse,  27  août  1794,  —  Il  doit  surveil- 
ler de  près,  dès  son  arrivée,  un  ecclésiastique  du  nom  d'A. 
Allard,  muni  d'un  passeport  de  l'internonce  de  Turin  et  d'un 
certificat  de  l'archevêque  (f°  183  v°). 

992.  A  l'évêque  de  Montai to,  30  août  1794.  —  On  s'étonne 
avec  lui  que  Julienne  Guigon  ne  lui  ait  pas  révélé  dès  l'abord 
sa  nouvelle  vocation  pour  la  Visitation  ;  mais  on  doit  lui 
pardonner,  eu  égard  à  ses  qualités.  Remerciements  pour 
l'hospitalisation  des  abbés  J.  André  et  J.  B.  Buisson  (f''  186). 

993.  Au  vicaire  capitulaire  de  Cervia,  30  août  1794.  — 
Qu'il  donne  le  signalement  exact  de  l'abbé  Mefîre,  du  diocèse 
d'Embrun,  qu'on  aurait,  semble-t-il,  à  identifier  avec  un 
ecclésiastique  de  ce  nom,  très  suspect  (f**  187). 

994.  A  l'évêque  de  Pérouse,  3  septembre  1794.  —  Une 
lettre  du  cardinal  Archetti,  du  23  août,  annonce  l'arrivée  à 
Bologne  de  l'évêque  de  Lombez,  avec  trois  ecclésiastiques. 
On  a  prié  l'évêque  de  n'amener  avec  lui  qu'un  seul  de  ces  der- 
niers, mais  l'évêque  sera  parti  avant  cet  avis,  auquel  cas  les 
deux  autres  se  débrouilleront  comme  ils  pourront  (f°  187). 

995.  Au  même,  6  septembre  1794.  —  Même  sujet.  Remer- 
ciements pour  les  renseignements  donnés  sur  A.  x\llard, 
curé  de  Bressu',  au  diocèse  d'Embrun  (f"  188). 

996.  A  l'évêque  de  Macerata,  ôseptembre  1794.  — La  con- 
duite de  l'abbé  Pascal  est  bien  telle  qu'on  pensait.  On  peut 
l'autoriser  à  passer  dans  In  maison  du  c'^  Leopardi,  doyen  de 
la  cathédrale.  Le  poste  vacant  ainsi  à  Recanati  sera  donné 
au  chanoine  A.  G.  de  Massière,  docteur  en  Sorbonne,  vicaire 
général  de  Montpellier  (f°    189). 

1.  Sic.  —  Sans  doute  Bresson. 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SECRÉTAIRE    d'ÉTAT  107 

997.  Au  vicaire  capitulaire  de  Narni,  6  septembre  1794.  — 
Veiller  sur  M.  Allard  (f°  190). 

998.  A  l'archevêque  de  Fermo,  20  septembre  1794.  —  Le 
cardinal  Gioannetti  emploiera  le  poste  vacant  par  la  mort  de 
l'abbé  J.  M.  Chazal;  loo;-é  chez  les  Capucins  de  Monte  Granaro 
(fM92). 

999.  Aux  archevêques  de  Ravenne  et  de  Fermo,  aux 
évêques  de  Faenza  et  de  Macerata,  au  vicaire  capitulaire  d'As- 
coli,  10  septembre  1794.  —  L'invasion  des  Pays-Bas  a  enlevé 
aux  évêques  français  leur  dernier  asile  :  ils  sont  passés  en 
Espag-ne,  en  Angleterre,  dans  les  Pays-Bas,  et  certains  ont 
demandé  secours  au  Saint-Père,  qui  ne  peut  pas  ne  pas  les 
assister.  On  demande  aux  susdits  d'en  recevoir  un,  en  enle- 
vant des  couvents  les  plus  en  état  deux  ou  trois  émigrés, 
comme  à  Pérouse  ou  à  Rome  ;  les  émigrés  ainsi  enlevés 
seront  logés  ailleurs  (f°  192  v°). 

1000.  A  l'évêque  de  Cività-Castellana,  10  septembre  1794. 
—  Accusé  de  réception  de  la  liste  des  émigrés  (f°  193  v°). 

1001.  A  l'évêque  de  Valladolid,  10  septembre  1794.  —  Le 
chanoine  P.  Barthe,  vicaire  général  du  diocèse  de  Vabre,  a 
écrit  le  25  mai  au  cardinal  de  Bernis,  pour  demander  en 
faveur  du  susdit  évêque  les  facultés  nécessaires  pour  absoudre. 
Ces  facultés  sont  accordées,  avec  droit  de  délégation,  en  parti- 
culier en  faveur  du  chanoine  Barthe  (en  latin)  (f°  194). 

1002.  —  A  l'évêque  de  Lombez,  à  Pérouse,  13  septembre 
1794.  —  Le  Saint-Père  a  placé  5.000  ecclésiastiques,  sans 
compter  les  laïcs,  et  il  a  dû  s'arrêter  pour  ne  pas  «  braver  les 
murmures  du  peuple  ».  On  a  eu  du  mal  à  placer  l'évêque  lui- 
même,  et  on  ne  peut  rien  pour  les  abbés  d'Escot  et  Morin, 
dont  il  s'est  fait  accompagner  malgré  l'avis  du  cardinal  Maury 
(en  français)  (f°  194). 

1003.  A  l'évêque  de  Pérouse,  13  septembre  1794.  —  On 
est  heureux  de  l'entrée  au  couvent  de  Monte  Morcino  de 
l'évêque  de  Lombez,  accompagné  de  son  chapelain  D.  Brulon, 
du  diocèse  de  Clermont,  On  ne  peut  rien  pour  les  deux  autres 
ecclésiastiques  ;  le  cardinal  Maurv  le  comprend  parfaitement 
(fo  195  v»). 

1004.  Au  vicaire  apostolique  de  Terracine,  13  septembre 
1794.  —  Ordre  de  faire  partir  de  sa  place  le  clerc  de  Grang^e, 
puni  pour  sa  mauvaise  conduite.  Il  ne  sera  pas  replacé  (f^*  196). 

1005.  A  l'évêque  de  Vaison,  à  Mendrisio  par  Milan,  17  sep- 
tembre 1794.  —  Accusé    de    réception  d'une   lettre.   On   lui 


108  LA  FRANCE  ET  ROME  DE  1788  A  1797 

fera  savoir  les  ordres  du  pape,  dès   qu'ils   auront  été   donnés 
(en  français)  (f°198  v°). 

1006.  A  Tévêque  de  Luçon,  à  Mendrisio.  par  Milan,  17  sep- 
tembre 1794.  — -  Même  sujet  (en  français)   (f''   199). 

1007.  A  Tévèque  de  Gubbio,  17  septembre  1794.  —  Qu'il 
envoie  tous  les  renseignements  possibles  à  l'abbé  de  San 
Sepolcro  sur  l'abbé  L.  Fieras.  Qu'on  étudie  encore  la  ques- 
tion de  l'hôpital  (fourniture  des  médicaments  gratis  même  au 
dehors)  (fM99  v°). 

1008.  A  l'archevêque  de  Lyon,  20  septembre  1794.  — Accusé 
de  réception  de  sa  lettre  du  23  août,  touchant  l'église  de  Sens. 
La  Congrégation  des  affaires  ecclésiastiques  de  France  a  été 
d'avis  de  confier  ce  diocèse  à  Tévêque  d'x\uxerre,  à  qui  l'arche- 
vêque fera  parvenir  la  députation  ci-jointe  (en  françiiis)  (f°  200 
v»). 

1009.  A  l'évèque  de  Rennes,  à  Dusseldorf,  20  septembre 
1794.  —  Accusé  de  réception  de  sa  lettre  du  29  août,  très  pos- 
térieure à  la  précédente,  à  cause  du  manque  de  communi- 
cations. Les  nouvelles  qu'il  envoie  «  ne  laissent  pas  de  nous 
faire  beaucoup  espérer  à  l'avenir  »  (f"  201). 

1010.  A  l'archevêque  de  Fermo,  2  septembre  1794.  — 
Remerciements  pour  l'offre  d'une  place  pour  un  évêque 
(f°  204  v"). 

1011.  Au  même,  24  septembre  1794.  —  On  mettra  un 
évêque  avec  un  ecclésiastique  chez  les  Augustiniens,  en  fai- 
sant passer  trois  émigrés  dans  le  diocèse  de  Cività-Gastellana. 
Ci-joint  trois  lettres  de  transfert  (f°  205). 

1012.  A  l'évèque  d'Amelia,  24  septembre  1794.  —  On 
espère  que  le  couvent  de  Santa  Monaca  gardera,  sans  lui  faire 
payer  la  pension,  la  petite  fille  de  J.  Beys,  d'Avignon,  laquelle 
s'y  trouve  depuis  l'âge  de  5  ans  (f"  206). 

1013.  A  l'archevêque  de  Ravenne.  27  septembre  1794.  — 
Remerciements  à  lui  et  à  l'abbé  de  Saint-N'ital  pour  l'offre 
faite  d'un  poste  pour  un  évêque  accompagné  d'un  ecclésias- 
tique. Ci-joint  trois  lettres  de  transfert  pour  l'abbaye  de 
Farfa.  Il  recevra  probablement  l'évèque  de  Luçon  (  f °  200  v°). 

1014.  A  l'évèque  de  Pérouse,  27  septembre  1794.  —  Envoi 
de  lettres  de  destination  pour  J.  L  Gources,  chanoine-comte 
de  Lyon,  lequel  ne  doit  pas  en  etïet  être  admis  à  la  célébration 
de  la  messe,  tant  qu'il  n'aura  pas  suppléé  au  manque  de 
documents,  et  pour  E.  Reboulet,  du  diocèse  de  Nîmes.  On  ne 
peut  rien  pour  les  deux  ecclésiastiques  de  l'évèque  de  Lombez, 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SECRÉTAIRi;    d'ÉTAT  109 

à  qui  on  enverra   au    prochain   courrier  une  somme  d'arg-ent 
(f°  207  v°). 

1015.  A  1  evêque  de  Givitk-Gastellana,  1^''  octobre  1794.  — 
On  approuve  qu'il  exécute  les  dernières  volontés  de  G.  Nain 
Lug'ny  ;  il  distribuera  le  reliquat  aux  pauvres  ecclésiastiques, 
sous  la  forme  de  messes  pour  le  défunt.  Envoi  de  quatre 
émig-rés  du  diocèse  de  Fermo  (f"  209  v°). 

1016.  A  l'évèque  de  Garpentras,  administrateur  de  Pesaro, 
1"  octobre  1794.  — Goncernant  une  affaire  diocésaine  (f°  211). 

1017.  A  l'évêque  d'Anagni,  4  octobre  1794.  —  Accusé  de 
réception  de  l'avis  de  mort  de  D.  Pichot,  logé  chez  les  Réfor- 
més de  Garpineto.  Gomment  a-t-on  disposé  de  sa  montre 
d'argent  et  des  30  écus,  qu'il  a  laissés  et  qui  ont  été  récla- 
més par  son  héritier,  son  frère,  serviteur  du  cardinal  Sal- 
viati?  (^211  v°). 

1018.  A  l'évêque  de  Macerata,  8  octobre  1794.  —  On  s'étonne 
que  le  général  des  Missionnaires  se  soit  si  peu  prêté  à  recevoir 
un  évêque  de  sa  nation  ;  on  est  heureux  en  revanche  des 
bonnes  dispositions  du  P.  Badini,  procureur  général  des 
Augustiniens  de  la  congrégation  de  Lombardie.  Gi-joint  trois 
lettres  de  transfert  du  couvent  de  Tolentino  à  Narni  (f°  212  v''). 

1019.  Au  vicaire  capitulaire  de  Narni,  8  octobre  179i.  — 
Le  cardinal  doyen  désirant  avoir  dans  son  diocèse  de  Velletri 
l'abbé  F.  Bernard,  logé  chez  les  P.  Scolopes  de  Narni,  cela 
fait  trois  postes  vacants,  qui  seront  occupés  par  trois  émigrés 
venant  de  Tolentino,  dont  l'abbé  Reboulet,  qu'on  lui  recom- 
mande (f«  213). 

1020.  A  l'évêque  de  Sutri-Nepi,  8  octobre  1794.  —  On 
pourra  loger  ensemble  les  fi'ères  Pin  chez  les  Mineurs  con- 
ventuels de  Gapranica,  dont  on  fera  sortir,  pour  les  placer 
ailleurs,  les  deux  ecclésiastiques  qui  s'y  trouvent  mécon- 
tents de    leur  sort  (f"  213  v"). 

1021.  A  l'évêque  de  Tarhes,  à  Pise,  Il  octobre  1794.  —  On 
regrette  qu'il  ne  soit  pas  resté  en  Espagne.  On  exposera  pour- 
tant au  jaape  son  désir  et  celui  de  l'évêque  de  Lavaur  de  pas- 
ser dans  l'Etat  pontifical.  Mais  il  ne  pourra  certainement  n'a- 
mener qu'un  ecclésiastique  (en  français)  (f"  215). 

1022.  A  l'évêque  de  Spolète.  11  octobre  1794.  — Gomme 
999  (f°  210). 

1023.  A  l'archevêque  de  Ravenne,  11  octobre  1794.  —  On 
s'étonne  que  l'abbé  G.  N.  d'Entrechaux,  qui  laissa  en  mourant 
300  écus,  ait   vécu  chez  les  Réguliers,  Les  verser  à  la  caisse 


no  LA  FRANCE  ET  ROME  DE  1788  A  1797 

pour  l'aide  des  émigrés,  en  attendant  que    se  présente  l'héri- 
tier (f«  216  V»). 

1024.  Al'évéque  de  Lavaur,  à  Bologne,  22  octobre  1794.  — 
On  rendra  compte  au  pape  de  sa  lettre  du  15  (en  français) 
(fo  218  v°). 

1025.  Au  vicaire  capitulaire  de  Xarni,  22  octobre  179i.  — 
11  faut  absolument  que  l'abbé  Bernard  passe  à  Velletri,  son 
poste  étant  donné  à  l'abbé  Reboul  (f°  218v°). 

1026.  Au  vicaire  capitulaire  de  Césène,  22  octobre  1794.  — 
On  approuve  qu'il  ait  ordonné  au  Carmélite  P.  Buisson  de 
reprendre  l'habit  de  son  ordre.  De  plus,  comme  il  est  parti  de 
Césène  sans  permission,  il  ne  pourra  rentrer  dans  l'Etat,  et 
s'il  rentre  à  Césène,  il  sera  puni  de  5  ans  de  prison  (f*'  219). 

1027.  A  l'évêque  de  Bagnorea,  24  octobre  1794.  —  On  pense 
que  le  P.  gardien  des  Capucins  sera  charitable  à  l'égard  du 
nouvel  émigré,  qui  appliquera  au  couvent,  ainsi  que  son  con- 
frère, une  partie  des  messes  (f°  219  v"). 

1028.  A  l'évêque  de  Rimini,  29  octobre  1794.  —  P.  J.  S. 
Cheruit,  bénéficiaire  de  l'église  d'Apt,  arrivé  sans  passeport, 
étant  tombé  malade  à  Verucchio,  il  sera  bon  de  le  laisser 
dans  l'Etat,  d'autant  que  ses  confrères  du  diocèse  d'Apt  se 
sont  entendus  pour  le  soutenir  (f°  221  v°). 

1029.  A  l'évêque  d'Anagni,  29  octobre  1794.  —  Envoi  du 
reliquat  de  l'héritage  de  D.  Pichot  à  son  père  à  Rome  (f°  222). 

1030.  A  l'évêque  de  Carpentras,  administrateur  de  Pesaro, 
29  octobre  1694.  —  Comment  se  fait-il  que  dans  la  note  des 
émigrés  passant  de  Bologne  à  Florence  du  10  au  17  se  trouvent 
le  chanoine  de  Florans,  sa  sœur,  et  X.  Tirât,  alors  que  ses 
lettres  des  2  et  9  annonçaient  l'arrivée  des  deux  premiers  à 
Pesaro,  et  l'entrée  de  M"^  de  Florans  au  couvent  du  «  Corpus 
Domini»?    f''  222  v"). 

1031.  Au  vicaire  général  de  Fermo,  29  octobre  1794.  — 
Remerciements  aux  Augustiniens  qui  veulent  bien  recevoir 
l'évêque  de  Vaison  (f«  223). 

1032.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  l^""  novembre  1794.  — 
Laisser  passer  à  Rome  J.  F.  Ca^la,  général  de  la  Congréga- 
tion de  la  Mission,  avec  trois  compagnons  (f°  224). 

1033.  A  l'archevêque  de  Ravenne,  o  novembre  1794.  — 
Laisser  passer  à  la  ^'isitation  de  Milan  la  sœur  M.  M.  Bozo- 
nière-Racine,  en  la  faisant  accompagner  d'un  ecclésiastique 
de  sa  nation.  On  a  reçu,  pour  les  réexpédier  à  Farfa,  les  trois 
émigrés  de  Ravenne  (f"  224  v°j. 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SECRÉTAIRE    d'éTAT  111 

1034.  A  MM.  Garella  et  de  la  Palme,  vicaires  capitulaires 
de  Chambéry,  8  novembre  1794.  —  Prorogation  pour  un  an 
des  facultés  données  aux  évêques  de  France,  avec  induit  du 
16  décembre  1793'  (f°  225). 

1035.  Au  vicaire  apostolique  de  Terracine,  12  novembre 
1794.  —  Donner  le  discessit  pour  Rome  à  labbé  L.  P.  Blagny, 
qui  y  recevra  son  passeport  pour  Venise  (f°  226). 

1036.  A  l'évêque  de  Fossombrone,  15  novembre  1794.  — 
On  envoie  la  bénédiction  apostolique  à  E.  Teissier,  réclamé 
par  les  catholiques  émigrés  demeurant  à  Portoferrajo.  On  verra 
à  le  remplacer  (f°  227  \°). 

1037.  Au  gouverneur  de  Pérouse,  15  novembre  1794.  — 
Le  Missionnaire  G.  Eustache  sera  pris  par  sa  congrégation  ;  le 
curé  P.  Raymont  pourra  rester  un  mois,  à  condition  qu'il  .soit 
défrayé  par  le  général  de  la  Mission  (f°  229). 

1038.  Au  suffragant  de  Palestrina,  19  novembre  1794.  — 
Les  Barnabites  de  Zagarolo  refusent  de  payer  le  subside 
annuel  de  10  écus  pour  le  maintien  d'un  émigré  chez  les  Tri- 
nitaires.  On  demande  des  renseignements  (f°  231). 

1039.  Au  vicaire  capitulaire  de  Narni,  19  novembre  1794.  — 
On  permet,  pour  les  jours  de  fête,  le  transfert  des  messes  de  la 
chapelle  de  léglise  paroissiale  «  délia  Quercia  »  dansunede  celles 
de  Narni  (f°  231  v«). 

1040.  x\umême,  19  novembre  1794. — Au  même  jour,  le  pro- 
cureur général  des  Célestins  écrit  à  l'abbé  des  Célestins  de  ne 
pas  retarder  le  paiement  de  la  contribution  pour  les  quatre 
émigrés,  pour  le  placement  desquels  il  serait  bon  d'avoir  la  liste 
des  couvents  du  diocèse  qui  n'en  ont  pas  encore.  On  demande 
des  nouvelles,  s'il  y  en  a,  sur  le  Carmélite  Buisson.  Il  a  bien 
fait  d'admonester  sérieusement  l'émigré  en  question   (f"  232). 

1041.  A  l'évêque  de  Fossombrone,  19  novembre  1794.  — 
Le  poste  vacant  par  la  mort  de  E.  Teissier  sera  occupé  par 
l'abbé  de  Rivière,  vicaire  général  de  Garcassone.  r^tudier  la 
question  delà  substitution,  demandée  par  les  Mineurs  conven- 
tuels de  Santa  Vittoria,  d'une  contribution  de  80  écus  au  main- 
tien de  deux  émigrés  (f°  233). 

1042.  A  l'évêque  de  Vaison,  à  Fermo,  26  novembre  1794. 
—  Le  Saint-Père  ne  peut,  pour  l'obliger,  établir  en  sa  faveur 
une  exception  au  système  organisé.  Il  faut  qu'il  reste  dans  la 
maison  en  question,  dont  le  supérieur  est  prié  de  le  traiter 
avec  tous  les  égards  possibles.  On  ne  veut  pas  qu'il  loge  dans 

1.  Voy.  Gendry,  op.  cil.,  t.  II,  p.  1G3,  n.  1. 


112  LA  FRANCE  ET  ROME  DE  1788  A  1791 

la  même  maison  que  la  femme  de  son  domestique,  '<  n'étant 
pas  accoutumés  en  Italie  de  voir  les  évêques  servis  par  des 
femmes  »  (f°  234). 

1043.  A  lévêque  de  Lavaur,  à  Bologne,  2G  novembre  1794. 

—  On  lui  permet  de  se  fixer  à  Bolog-ne  avec  ses  deux  ecclésias- 
tiques ;  pour  ses  domestiques,  on  s'en  rapporte  au  cardinal 
lég-at  (en  français)  (f°   235). 

1044.  A  lévêque  de  Tarbes,  à  Bologne,  26  novembre  1794. 

—  Le  Saint-Père  ne  peut  que  lui  offrir  une  maison  religieuse 
pour  lui  et  un  ecclésiastique,  à  Lugo,  diocèse  d'Imola  ;  lévêque 
dlmola  est  prévenu  parle  même  courrier  (en  français)  (f**  233). 

1045.  A  lévêque  de  Gaëte,  28  novembre  1794.  —  On  lui 
donne  les  facultés  nécessaires  pour  absoudre  L.  Ricaud, 
prêtre  du  diocèse  de  Toulon  (f"  236). 

1046.  A  l'évêque  de  Lombez,  à  Pérouse,  29  novembre 
1794.  —  Envoi  d'un  passeport  pour  aller  à  Venise  et  rentrer 
dans  rÉtat  pontifical.  On  gardera  le  secret  sur  l'atTaire  (en 
français)  (f"  237). 

1047.  A  lévêque  de  Pérouse,  3  décembre  1794.  —  On  le 
prie  d'arranger  latfaire  de  l'évêque  de  Lombez,  qui  ne  s'est 
pas  contenté  d'être  servi  par  les  serviteurs  du  couvent,  mais 
par  un  domestique  qui  réclame  son  salaire.  L'évêque  sera 
averti  de  la  chose  par  le  cardinal  Maury.  On  lui  recommande 
l'abbé  du  Porcellet,  d'une  des  meilleures  familles  de  France. 
On  voudrait  des  renseignements  sur  la  conduite  de  l'abbé  Le 
Thellier  de  Poncheville,  qui  voudrait  voir  Rome  (f°237  v"). 

1048.  A  l'archevêque  de  Ravenne,  3  décembre  1794.  — 
Remerciements  pour  le  bon  accueil  donné  à  l'évêque  de 
Luçon,  qui  a  écrit  lui-même  à  ce  sujet  (f°  239). 

1049.  A  l'évêque  de  Spolète,  3  décembre  1794.  —  S'in- 
former du  conflit  entre  l'abbé  E.  Guigon  et  les  Conventuels 
de  Bevagna,  qui  se  plaignent  de  son  «  inurbanità  ».  Comme 
Guigon  a  déjà  été  admonesté  en  juin  1793,  on  le  priera  de 
changer  de  système,  ou  il  quittera  l'Etat  (f**  239  v*'). 

1050.  A  l'évêque  de  Bagnorea,  3  décembre  1794.  —  Il  ne 
faut  pas  qu'il  se  tourmente  des  plaintes  des  émigrés  qui  sont 
forcés,  en  vertu  des  circulaires  précédentes,  d'appliquer  aux 
pauvres  couvents  une  partie  du  produit  des    messes  (f°  240). 

1051.  A  l'évêque  d'Anagni,  3  décembre  1794.  —  Le  frère 
de  D.  Pichot  se  contentera  de  10  écus  et  de  la  montre  d'ar- 
gent. L'évêque  gardera  10  écus  80  baj.  pour  la  caisse  des  émi- 
grés (f°  240  v°). 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SECKÉTAIRE    d'ÉTAT  1J3 

1052.  A  l'évêque  de  Luçon,  à  Ravenne,  6  décembre  179  L 

—  On  est  heureux  qu'il  soit  satisfait  de  l'accueil  reçu  à  Saint- 
Vital  (en  français)  (f°  243). 

1053.  A  l'archevêque  de  Ravenne,  6  décembre  1794.  — 
Remerciements  du  pape.  Cf.  1048  (f°245). 

1054.  Au  vicaire  capitulaire  de   Gésène,  6  décembre  1794. 

—  On  approuve  qu'il  loge  les  quatre  émigrés  chez  les  Béné- 
dictins, les  Aug-ustiniens,  les  Garmélitains  et  les  Capucins 
(f°  245). 

1055.  A  l'évêque  de  Rimini.  6  décembre  1794.  —  On 
accorde  à  J.  P.  F.  Cheruit  la  dispense   de  passeport  (f°  246). 

1056.  A  l'évêque  de  Carpentras,  administrateur  de  Pesaro, 
10  décembre  1794.  —  La  Congrégation  des  atîaires  ecclésias- 
tiques de  France  examinera  le  recours  du  Bénédictin  J.  J. 
Sablonière  (f»  246  v^). 

1057.  A  M.  Vachier,  vicaire  général  d'Uzès,  à  Viterbe, 
10  décembre  1794.  —  M.  Ribot,  demandant  l'ordination,  doit 
en  faire  la  requête  directement  à  l'évêque  du  lieu,  à  savoir 
l'archevêque  de  Camerino,  ou  à  son  grand  vicaire  '^en  fran- 
çais) (fo247). 

1058.  A  l'évêque  de  Grasse,  à  Bologne,  10  décembre  1794. 

—  On  a  permis  au  comte  de  Montauban,  recommandé  par 
l'évêque,  de  se  fixer  k   Bologne  (en  français)  (f"  247  v"). 

1059.  A  l'évêque  de  Pérouse,  13  décembre  1794.  — L'évêque 
de  Lombez  devait  bien  se  rendre  compte  que  le  Saint-Père 
ne  peut  pas  donner  plus  des  100  écus  ofï'erts  à  chaque  évêque 
survenant.   Remerciements  pour  l'abbé  du  Porcellet   (f°  249). 

1060.  A  l'évêque  de  Vaison,   à   Fermo,  13  décembre  1754. 

—  Le  secrétaire  d'Etat  n'a  pas  insisté  davantage  auprès  du 
pape  pour  l'exception  réclamée  par  l'évêque  en  sa  propre 
faveur.  L  archevêque  de  Fermo  est  prévenu  pour  qu'on 
«  mette  toute  l'attention  possible  dans  l'apprêt  de  vos  ali- 
ments, et  pour  que  la  femme  de  votre  domestique  soit  plus 
commodément  logée  et  plus  à  portée  »   (f"  249  v°). 

1061."  A  l'évêque  de  Cagli,  17  décembre  1794.  —  Qu'il 
essaie  de  faire  appliquer  au  couvent  des  Capucins,  obéré,  un 
plus  grand  nombre  de  messes  pour  les  deux  émigrés  qui  y 
sont  logés  (f«  251  v"). 

1062.  x\u  gouverneur  de  Viterbe,  17  décembre  1794.  —  A 
la  suite  de  l'arrivée  à  Rome  des  Corses  munis  du  passeport 
du  consul  anglais  de  Livourne,  et  de  celui  du  gouverneur  de 
Viterbe,  il  ne  sera  plus  accordé  semblable  faculté  (f"  252). 

1063.  A  l'évêque  de  Forli,  20 décembre  1794.  — Le  Saint- 
G.  Bot  RGiN.  —  La  France  et  Rome  de  17,^/i à  1797 .  b 


114  LA    FRANCE    ET    ROME    DE    1788    A    1797 

Père  permet  à  L.  Dumas,  du  diocèse  de  Clerinont,  d'être 
promu  à  la  prêtrise.  Accusé  de  réception  de  Tavis  d'arrivée 
des  Missionnaires  G.  Condumain-Mornaut  et  L.  M.  Poitier 
(fo  253  v°). 

1064.  Au  vicaire  capitulaire  de  Terni,  20   décembre  1794. 

—  Donner  le  discessit  pour  15  jours  pour  Rome  à  A. 
Termes,  vicaire-curé  du  diocèse  d'Albi,  logé  chez  les  Conven- 
tuels (f«  253  v°). 

1065.  A  l'évêque  de  Gubbio,  24  décembre  1794.  —  Le 
Saint-Père  lui  intime  d'écrire  au  président  d'Urbin,  pour 
recommander  les  ecclésiastiques  français  aux  députés  de  Ihô- 
pital  (f°255  v°). 

1066.  A  l'évêque  de  Pérouse,  s.  d.  [fin  décembre  1794].  — 
On  laissera  à  Pérouse.  à  cause  de  la  mauvaise  saison,  l'abbé 
Raymont,  venu  sans  passeport(f''  255  v°). 

1067.  A  l'évêque  d'Auxerre,  à  Munster  i/W,  Domhoft 
31  décembre  1794.  —  On  est  heureux  qu'il  ait  reçu  le  rescri, 
touchant  l'administration  du  diocèse  de  Sens  (en  français) 
(fo  256). 

1068.  A  l'évêque  de  Forli,  31  décembre  1794.  —  Accusé 
de  réception  de  la  liste  des  réguliers,  et  de  l'avis  de  départ  des 
deux  prêtres  du  diocèse  de  Vienne,  communiqué  à  l'archevêque 
de  Ferrare  (1°  257). 

1069.  Au  vicaire  général  de  Gamerino,  31  décembre  1794. 

—  Qu'il  s'occupe  de  la  plainte  du  P.  gardien  des  Gapucins, 
prétendant  que  le  maintien  d'un  émigré  dans  le  couvent  de 
Gamerino  trouble  la  discipline  et  l'ordredu  noviciat  (f°  257  v°). 

1070.  A  l'archevêque  de  Ravenne,  7  janvier  1795.  —  Le 
Saint-Père  envoie  sa  bénédiction  aux  ecclésiastiques  lyonnais, 
qui  ont  demandé    leur  discessit  pour  la  France*.  Toutefois,  il 

1.  Dès  l'automne  de  1793,  plusieurs  Lyonnais  crurent  qu'il  leur  était 
possible  de  rentrer  à  Lyon,  comme  en  témoigne  la  lettre  suivante 
( Emiijrali,  vol.  IV): 

Eminentissime  Domine. 
Cum  spes  ordinis  restaurandi  in  Francia  jam  affulgeat,  janique  Lugduni, 
juxLà  chartas  publicas,  is  restauratus  sit,  mihi  in  mente  esset,  salvo  meliori 
consilio,  tentare  patriae  fines  appellera  siib  fine  novenibris,  sicque  ex  Italia 
intrà  menseni  pro.xinium  discedere,  nihilominùs  ante  discessum  aliquot  dies 
Rumae  commorari  quarumdam  rerum  peiliciendarum  causa  quas  admodiim 
revercndiis  pater  da  Gregio  probabit.  Ideo  ad  Emiuentiam  vestram  recurro  ut 
ad  id  milii  necessariam  licentiam  concedere  dignelur. 
Sum  cum  osculo  sacrae  purpurae, 

Eminentiae  Vestrue 
Humilissimus  et  obsequentissimus  servus  Stephanus  lîul'fin,  paroclius 
S.  Georgii  de  Reiion,  dioces.  Lugdunensis. 

In  conventu  RR.  PP.  Capuciuorum  Collis  Veteris  an.  1793,  die  7  bris 
10  a. 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SKCKÉTAIRE    d'ÉTAT  115 

faut  les  avertir  qu'une  fois  partis,  ils  ne  pourront  plus  rentrer 
dans  l'État  (1°  257  v°). 

1071.  A  lévêque  de  Pérouse,  7  janvier  1795.  —  Envoi 
d'une  lettre  de  placement  à  Ascoli  pour  C.  F.  Passerai,  curé 
de  Farges  (f«  261). 

1072.  A  l'évêque  de  Cagli,  10  janvier  1795.  —  On  approuve 
son  sentiment  touchant  le  recours  du  P.  gardien  des  Capucins 
(f°261  v°). 

1073.  Au   vicaire    capitulaire   d'Albano,  14   janvier   1795. 

—  L'abbé  Pical,  logé  au  couvent  d'Albano,  étant  malade,  on 
lui  permet  de  venir  à  Rome,  chez  les  ((  Benfratelli  ».  Son 
poste  sera  occupé  par  un  nouvel  émigré  (f°262  v°). 

1074.  A  l'archevêque  de  Ravenne,  17  janvier  1795.  —  On 
approuve  sa  conduite  concernant  les  désordres  qui  sont  surve- 
nus entre  quelques  émigrés,  lesquels  seront  privés  de  leurs 
postes  et  devront  quitter  l'iitat  dans  le  délai  d'un  mois  (f°  263). 

1075.  A  l'évêque  de  Pérouse,  17  janvier  1795.  —  On  per- 
met au  c^"  A.  Baglioni-Oddi  de  prendre  chez  lui  l'abbé 
Tardieu,  curé  d'Aix,  qu  il  avait  logé  à  ses  frais  jusque-là 
(f»  263  v°). 

1076.  A  l'évêque  de  Ripatransone,  17  janvier  1795.  — 
F.  Bourdin,  malade,  pourra  passer  à  Rimini,  oi^i  le  cardinal 
Mattei  lui  oiFre  un  poste  (f"  264). 

1077.  Au  gouverneur  de  Pérouse,  21  janvier  1795.  —  Le 
général  des  Barnabitesa  supplié  le  Saint-Père  de  recevoir  dans 
ses  Etats  les  Barnabites  fran(;ais  U.  Besian  et  V.  Daguzan,  qui 
viennent  d'Espagne,  pour  mettre  le  premier  au  couvent  de 
Pérouse,  le  seconda  celui  de  San  Severino.  Accordé (f°  264  v°). 

1078.  Au  vicaire  général  de  Fermo,  24  janvier  1795.  — Les 
Augustiniens  n'ont  pas  pour  l'évêque  de  Vaison  tous  les  égards 
qui  conviennent.  Le  faire  comprendre  au  prieur,  qu'on  chan- 
gera, s'il  le  faut  (f°  266). 

1079.  A  l'évêque  de  Tivoli,  28  janvier  1795.  —  Accusé  de 
réception  de  l'avis  de  mort  de  J.  A.  Mézangeau,  logé  chez 
les  Observantins,  et  qui  sera  remplacé  par  l'abbé  Marzial,  logé 
d'abord  chez  les  P.  du  Tiers-ordre  d'Arsoli  (f°  267). 

1080.  A  l'archevêque  de  Ravenne,  31  janvier  1795.  —  On 
lui  permet  de  garder  dans  le  diocèse,  en  les  séparant,  les  trois 
ecclésiastiques  qui  avaient  mérité  d'être  expulsés  (f°  267  v*^). 

1081.  Au  vicaire  apostolique  de  Terracine,  7  février  1795. 

—  L.  F.  Ivart,  logé  à  Sermoneta,  y  ayant  souffert  plusieurs 
accès  de  fièvre,  sera  envoyé  à  Velletri  (f^  269). 


116  LA  FRANCE  ET  ROME  DE  1788  A  1797 

1082.  A  Tévêque  de  Sutri-Nepi,  7  février  1795.  —  L.  A. 
Dupessau,  logé  chez  les  Augustinieiis  de  Ronciglione,  sera  mis 
à  Ihôpital  du  Saint-Esprit.  Les  dépenses  seront  remboursées 
par  Mgr  Caleppi  (f«271). 

1083.  A  Tévêque  de  Bagnorea,  7  février  1793.  —  Il  n'est 
pas  possible  de  changer  Tabbé  Reboulet,  les  postes  vacants  sur 
lesquels  on  comptait  étant  occupés  (f''  271  v°). 

1084.  A  l'évêque  de  Tivoli,  11  février  1795.  —  Donner 
exceptionnellement  le  discessit  pour  Rome  à  l'abbé  La  Marre, 
qui  a  perdu  l'esprit,  et  (|ui  prétend  partir  pour  la  France 
(f  272  v°). 

1085.  A  l'évêque  de  Città  délia  Pieve,  11  février  1795.  — 
Ordre  de  prier  M.  Vernet,  logé  au  collège  des  P.  des  Ecoles 
pies,  de  se  soumettre  aux  règlements  ou  de  sortir  de  l'Etat, 
et,  en  attendant,  de  faire  8  jours  d'exercices  spirituels 
(f«  273). 

1086.  Au  vicaire  capitulaire  de  Sabine,  à  Magliano,  11  fé- 
vrier 1795.  —  La  caisse  des  émigrés  ayant  besoin  d'argent, 
l'œuvre  pie  des  «  Cimini  »  deMontesola  (s/c)  lui  paiera  les  100 
écus  avancés  pour  l'entretien  de  deux  émigrés,  lesquels  seront 
mis  dans  des  maisons  religieuses  (f°  273  v°). 

1087.  Au  même,  21  février  1795.  — On  demande  des  éclair- 
cissements sur  le  taux  de  120  écus,  payés  par  ladite  œuvre  des 
«  Cimini  »  pour  les  deux  émigrés  de  la  terre  des  Rochettes, 
qu'on  trouve  exorbitant  (f°  275). 

1088.  Au  même,  21  février  1795.  — -  La  pension  de  120  écus, 
en  attendant  toute  autre  disposition,  ne  sera  plus  payée  que 
mensuellement.  Cf.  n"  1087  (f"  276  V). 

1089.  A  l'évêque  deSpolète,  25  février  1795.  —  Donner  le 
discessit  pour  Rome  à  labbé  de  Roche,  logé  au  couvent  de 
Saint-Martin  de  Trevi,  qui  a  besoin  de  consulter  un  oculiste, 
si  ce  besoiri  est  réel.  Sinon,  ou  si  l'indisposition  est  peu  grave, 
le  faire  passer  à  Bevagna,  à  la  place  de  l'abbé  Guigon 
(fo  277  vo). 

1090.  A  l'évêque  de  Grasse,  à  Bologne,  4  mars  1795.  — 
Le  secrétaire  d'État  n'a  pas  osé  présenter  au  Saint-Père  sa 
requête  pour  faire  passer  dans  l'Etat  pontifical  une  famille 
d'émigrés  français.  On  n'a  pu  rien  faire  pour  la  famille  d'IIer- 
culais,  de  Grenoble'  (f°  280). 

1091.  Au  vicaire  capitulaire  de  Sabine,  à  Magliano,  4  mars 
1795    —   On  trouve    trop    forte    la   contribution    de  36  écus 

1.  Elle  venait  de  Suisse  (Lambert,  Mémoires,  p.  183). 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SECRÉTAIRE    d'ÉTAT  117 

demandée  par  le  couvent  des  Réformés  de  Pog-gio  Nativo  à 
la  confrérie  du  Saint-Sacrement.  L'émigré  quiy  est  logé  devra 
appliquer  au  couvent  une  partie  de  ses  messes  (f°  2}^1). 

1092.  A  l'évèque  de  Nevers,  7  mars  1795.  —  Accusé  de 
réception  de  sa  lettre  du  18  février  sur  sa  malheureuse  situa- 
tion. On  lui  envoie  une  lettre  de  change  qu'on  voudrait  faire 
plus  grosse  (f°  282). 

1093.  Au  sutfragant  et  au  vicaire  capitulaire  de  Sabine, 
7  mars  1795.  —  La  subvention  de  l'œuvre  des  «  Gimini  »  sera 
réduite  à  6  écus  par  mois  à  assigner  au  couvent,  qui  recevra  les 
deux  émigrés  des  Rochettes  et  qui  touchera  une  partie  de  leurs 
messes  (f°  282  v*^). 

1094.  A  l'évèque  de  Foligno,  11  mars  1795.  —  Il  faut  que 
léniigré,  logé  depuis  3  ans  chez  les  Capucins  de  Foligno, 
applique  au  couvent  une  partie  des  messes,  ce  qu'il  n'a  jamais 
fait  (fo284). 

1095.  Au  suffragant  de  Sabine,  18  mars  1795.  —  Veiller 
à  l'application  des  règlements  touchant  les  messes  des  émigrés 
(f«28o). 

1096.  Au  vicaire  capitulaire  de  Sabine,  18  mars  1795.  — 
On  s'étonne  de  l'arrivée  subite  à  Rome  de  l'abbé  J.  B.  Burel; 
On  regrette  le  taux  de  120  écus  de  l'œuvre  des  «  Gimini  »,  avec 
lesquels  on  aurait  pu  entretenir, un  troisième  émigré.  On  trouve 
la  pension  de  30  écus,  assignée  au  couvent  des  Réformés,  trop 
forte,  et  le  nombre  de  5  messes  à  appliquer  au  couvent  trop 
faible  (f"  285  v"). 

1097.  A  l'évèque  de  Luçon,  à  Ravenne,  21  mars  1795.  — 
Le  Saint-Père  n'a  pas  encore  envoyé  un  bref  particulier  à 
l'évèque  d'Orense,  recommandé  par  lui,  pour  sa  charité  à 
l'égard  des  émigrés,  parce  qu'il  a  eu  peur  de  chagriner  un 
autre  évêque  ;  mais  il  a  chargé  son  nonce  à  Madrid  de  le 
remercier  directement  (f''  287). 

1098.  A  l'évèque  de  Città  di  Castello,  20  mars  1795.  — 
On  s'étonne  que  J.  Bonjan,  curé  de  Codolet  au  diocèse  d'Uzès, 
ne  soit  pas  encore  placé  (f°  287  v''). 

1099.  A  l'archevêque  de  Ravenne,  21  mars  1795.  — 
Donner  le  discessit  pour  Loreto,  dont  il  vient  visiter  la  Santa 
Casa,  à  l'abbé  de  Rozan,  vicaire  général  de  Luçon  (f°  288). 

1100.  A  l'évèque  d'Albenga,  28  mars  1795.  —  11  pourra 
remplacer  les  curés  morts  ou  éloignés  de  son  diocèse  par  des 
vice-curés  ou  des  économes,  afin  d'éviter  les  inconvénients 
qui  pourraient  résulter  de  cet  état  de  choses,  au  cas  de  l'inva- 
sion des  Français,    et   même  pourvoir   les  cures  vacantes  de 


118  LA  FRANCK  ET  ROME  DE  1788  A  1797 

curés,  sans  observer  les  formes  prescrites  par  le  concile  de 
Trente,  et  sans  concours.  Il  pourra  donner  l'institution  cano- 
nique aux  sujets  désig-nés  par  les  Français  s'ils  en  sont  dig-nes, 
mais  sans  reconnaître  la  présentation  môme.  Pour  les  autres 
facultés  touchant  la  collation  des  autres  bénéfices,  il  serait 
bon  qu'il  spécifiât  les  cas.  —  On  ne  peut  lui  donner  les 
facultés  concédées  aux  évèques  de  France  ;  on  lui  accorde  la 
faculté  d'absoudre  ses  diocésains  et  les  non  diocésains  des 
peines  encourues  pour  la  prestation  du  serment  civique,  les 
derniers  ne  pouvant  être  absous  de  la  suspension,  pour  laquelle 
ils    devront  recourir  aux  ordinaires  (f°  290). 

1101.  A  M.  J.  Garcin,  vicaire  général  de  l'évéque  de  Riez, 
à  Pérouse,  28  mars  179o.  —  Une  personne  à  qui  ont  été 
déléguées  les  facultés  concédées  aux  évèques  de  France  ne 
peut  les  subdéléguer  à  son  tour.  On  lui  envoie  l'instruction 
du  26  septembre  1791  *,  avec  diverses  réponses  du  pape.  On 
lui  prolonge  les  facultés  déjà  accordées  (f°  292). 

1102.  A  l'évéque  de  Vaison,  à  Fermo,  28  mars  1794.  — 
On  est  heureux  de  son  adhésion  à  la  Constitution  dogmatique 
qui  condamne  le  synode  de  Pistoia  -  (f°  292  v"). 

1103.  Alévêque  de  San  Angelo  in  Vado,  28  mars  179i.  — 
Donner  le  discessit  à  P.  Gombet  et  J.  Lalfont,  qui  veulent 
retourner  en  France.  On  leur  parmet  de  venir  à  Rome,  mais 
seulement  après  les  fêtes  et  pour  lô  ou  12  jours  (f'^  293). 

1104.  A  l'évéque  de  Rimini,  28  mars  1795.  —  Remer- 
ciements pour  le  remplacement  de  H.  Bayle,  parti  pour 
\'enise,  par  Bourdin,  chez  les  Olivétains  de  Scolca  (f"  293  \°). 

1105.  A  l'archevêque  de  Ravenne,  28  mars  1795.  — 
Laisser  revenir  à  Ravenne  l'abbâ  Rentier,  passé  à  Bologne 
pour  raison  de  santé,  et  toujours  malade  (f'^  29 i). 

1106.  A  l'archevêque  de  Fermo,  aux  évèques  de  Fabriano, 
Mucerata,  Rimini  et  au  vicaire  capitulaire  d'/Vscoli,  l"""  avril 
1795.  —  Veiller  à  l'application  d'une  partie  des  messes  aux 
couvents,    réclamée  par  le  général  des    Capucins  (f°   29 i  v°). 

1107.  A  l'évéque  de  Pérouse,  1""  avril  1795.  —  P.  Flajol 
d'Aix  est  destiné  au  collège  des  «  BenfratelH  »  d'Iesi  (f°  295). 

1108.  A  l'évéque  de  Perpignan,  à  Ancône,  l""''  avril  1795. 
—  On  demande  des  éclaircissements  pour  sa  requête  à  la 
Congrégation  des  atTaires  ecclésiastiques  de  France  (f°  295  v**). 

1.  Voy.  p.  33,  n.  2. 

2.  Ce  synode,  inspiré  par  la  doctrine  fébronianiste  de  Scipion  de 
Ricci,  fut  tenu  en  178C  et  condamné  par  la  bulle  Auclorem  fidei . 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SECRÉTAIRE    d'ÉTAT  119 

1109.  A  l'évêque  de  Nice,  à  Turin,  4  avril  1795.  —  On  lui 
accorde  les  mêmes  facultés  qu'aux  évêques  de  France,  selon  les 
brefs  des  19  mars  et  13  juin  1792  '  (f°  296  v*'). 

1110.  A  Tévêque  de  Vence,  à  Venise,  4  avril  1795.  — 
Envoi  d'une  réponse  du  Saint-Père  à  sa  lettre  du  28  mars 
(f°  297). 

1111.  A  l'archevêque  de  Ravenne,  8  avril  1795.  —  Accusé 
de  réception  de  l'avis  de  départ  de  cinq  émigrés   (f°  297). 

1112.  Envoi  de  la  circulaire  imprimée  d'avril  1795,  réglant 
le  départ  des  émigrés,  15  avril  1795-  (f"  299). 

1113.  A  l'archevêque  deFermo,  aux  évêques  de  Sutri-Nepi, 
Veroli,  Segni,  Tivoli,  Assise,  Spolète,  Pérouse,  Città  délia 
Pieve,  Macerata,  Rimini,  et  aux  vicaires  capitulaires  de  Narni, 
Albano,  Foligno,  Césène,  18  avril  1795.  —  Gomme  1106, 
touchant  les  Mineurs  Observantins  (f**  302). 

1114.  A  M.  Chabot,  évêque  de  Saint-Claude,  à  Lugano, 
18  avril  1795.  —  La  règle  de  conduite  qu'il  demandait  à 
l'égard  des  jureurs,  intrus,  apostats  et  schismatiques  est  con- 
tenue dans  les  brefs  des  19  mars  et  13  juin  1792'.  Le  pape 
s'occupe  d'une  instruction  pour  les  églises  de  France 
(f°  302  v°). 

1115.  A  l'évêque  de  Dol,  à  Londres,  18  avril  1795.  —  Le 
Saint-Père  lui  proroge,  jusqu'à  ce  qu'elles  lui  soient  retirées 
les  facultés  concédées  par  bref  du  25  janvier  1794,  et 
lui  donne  le  droit  de  les  déléguer  à  ses  vicaires  généraux 
(f«303). 

1116.  Au  vicaire  capitulaire  de  Narni,  22  avril  1795.  — 
C'est  le  gouverneur,  et  non  l'évêque,  qui  accorde  les  passe- 
ports pour  les  émigrés  rentranten  France  :  ce  sont  donc,  dans  le 
cas  présent,  les  gouverneurs  de  Pérouse  et  Viterbe  (f°  304  v**). 

1117.  A  l'évêque  de  Pérouse,  22  avril  1795.  —  Donner  le 
discessit  pour  Rome  à  P.  Raymont,  curé  de  Cugnaux,  au 
diocèse  de  Toulouse  (f*^  305). 

1118.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  22  avril  1795.  —  Les 
ecclésiastiques  désireux  d'entrer  dans  l'Etat  pontifical  doivent 
être  munis  d'un  passeport  signé  par  un  nonce  ou  un  ministre 
du  Saint-Siège.  Toutefois,  il  a  bien  fait  de  laisser  à  Viterbe 
l'abbé  A.  Petibeau  de  Montigny,  venant  de  Cadix  ;   mais  on 

1.  Voy.  p.  97  et  n.  1. 

2.  Adressée  aux  mêmes  personnes  que  la  précédente.  Voy.  V Appen- 
dice, n°  VIII. 


120  LA  FRANCE  ET  ROME  DE  1788  A  1797 

s'étonne  que  ce  dernier  se  soit  mis  en  route  pour  Rome   sans 
autorisation  du  secrétaire  d'Etat  (f°  30o  v°). 

1H9.  Au  gouverneur  de  Givita-Vecchia,  22  avril  1793.  — 
On  permet  à  l'abbé  J.  F.  A.  d'Allègre  d'entrer  dans  l'Etat 
sans  passeport,  à  cause  des  bons  renseignements  fournis  sur 
lui. et  de  venir  à  Rome  pour  13  jours  \{°  306). 

1120.  A  l'évêque  de  Gività  Castellana,  23  avril  1793.  — - 
S'informer  à  l'égard  du  prieur  des  Garmélitains  de  Ganepino, 
dont  se  plaignent  les  émigrés  (f°  306  v°). 

1121.  A  l'évêque  de  Pérouse,  29  avril  1793.  —  Envoyer  à 
Orvieto  l'abbé  de  Bassignac,  vicaire  général  de  Glermont 
(fo  308  v«). 

1122.  A  l'évêque  de  Vintimille,  9  mai  1 793.  —  On  demande 
si  l'abbé  Massa,  de  Menton,  a  ou  non  démissionné  (f°  311  v°). 

1123.  A  l'évêque  de  Ripatransone,  9  mai  1793.  —  Gomme 
1116.  G'est  donc  au  gouverneur  de  Macerata  à  accorder  leurs 
passeports  aux  deux  émigrés  en  question   (f''  312). 

1124.  Au  gouverneur  de  Macerata,  9  mai  1793.  —  Même 
sujet  (f°  312  v°). 

1125.  A  l'évêque  de  Pérouse,  13  mai  1793.  —  Laisser 
l'abbé  de  Bassignac  à  Pérouse,  puis({u'il  a  changé  d'avis  (f" 
313). 

1126.  A  l'évêque  d'Asti,  23  mai  1793.  —  La  Gongrégation 
des  affaires  ecclésiastiques  de  la  France  lui  accorde  «  la 
facoltà  di  ammettere  al  giuramento  suppletorio  »  les  Fran- 
çais émigrés  du  duché  de  Savoie,  de  la  comté  de  Nice  et  de 
la  principauté  d'Oneglia,  retirés  dans  le  diocèse  d'Asti,  " 
«  che  non  possono  produrre  la  fede  dello  stato  libero  dei  loro 
respettivi  Ordinarj  »,  à  condition  d'y  suppléer  par  l'examen 
des  témoignages  éventuels  ;  celle  d'absoudre  les  Français  en 
question  des  dix  cas  réservés  au  Saint-Père  et  qui  sont  indiqués 
dans  sanote,avec  le  droit  delà  déléguer.  Quantau  plan  d'instruc- 
tion demandé  pour  les  confesseurs,  on  lui  en  envoie  un,  mais 
on  se  confie  surtout  au  choix  qu'il  fera  de  sages  confesseurs.  A 
l'égard  des  serments,  il  faudra  souligner  la  différence  entre 
celui  qu'a  prohibé  le  Saint-Père,  par  bref  du  13  avril  1791  ',  et 
celui  de  liberté  et  d'égalité  ;  les  laïques  devront  rétracter  le 
premier  serment,  quitte  à  réparer  le  scandale  à  leur  retour  en 
France;  les  ecclésiastiques,  selon  le  bref  du  19  mars  1792 ', 
devront    s'adresser    à  leurs  ordinaires  pour  être  relevés  de  la 

1.  Voy.  p.  8,  n.  2. 

2,  Voy.  p.  25,  n.  1. 


DÉPÊCHES    DL"    CAKUINAI.    SIOCHÉTAIRE    d'ÉTAT  12i 

suspension.  Pour  le  second,  se  référer  à  la  réponse  XII  du 
Saint-Père  De  Consilio  selectç  cardinaliurn  Congregationis  : 
«  Non  esse  locum  pro  nunc  pçnis  canonicis  nondum  edito  per 
SS.  Dominuni  Nostruin  judicio  super  prel'ato  juramento,  sed 
monendos  esse  et  laicos  et  ecclesiasticos,  qui  idem  juramen- 
tum  prestiterunt,  ut  consulant  conscientiy  suç,  cuni  in  dubio 
jurarenon  liceat  »  '.  —  S'informer  plus  exactement  du  P.  Val- 
lier,  Carmélite,  qui  demande  d'être  relevé  de  la  censure  (f°  315). 

1127.  Au  patriarche  de  Venise,  23  mai  1793.  —  Le  Saint- 
Père  lui  donne  la  faculté  d'absoudre  les  Français  coupables 
d'avoir  prêté  le  serment  civique,  ou  d  avoir  voté  la  déposi- 
tion des  évêques  légitimes,  en  déléguant  cette  faculté  à  A.  Zeli- 
vani,  curé  de  San  Niccolo  de  Venise,  et  aux  autres  confesseurs 
qu'il  jugera  bons  ;  il  reste  entendu  que  les  ecclésiastiques 
doivent  recourir  à  leurs  ordinaires  pour  être  relevés  de  la  sus- 
pension (f°318). 

1128.  A  M.  de  La  Croix,  vicaire  général  de  Noyon,  à 
Ratisbonne,  23  mai  1795.  —  Accusé  de  réception  de  sa  lettre 
du  1"  avril.  11  n'est  pas  vrai  que  les  émigrés  qui  ont  quitté 
TEtal  pontifical  pour  rejoindre  leurs  diocèses  aient  reçu  une 
règle,  selon  laquelle  ils  doivent  se  tenir  à  l'égard  des  fidèles 
coupables  de  faits  de  schisme  ;  on  leur  a  seulement  intimé 
d'avoir  égard  aux  brefs  des  13  avril  1791,  19  mars  et  13  juin 
1792  ■',  de  recourir,  en  cas  d'autres  délits,  aux  théologiens,  et 
de  s'en  servir  à  deux  réponses  du  Saint-Père  De  consilio  selectç 
cardinaliurn  Congregationis,  dont  on  lui  envoie  deux  exem- 
plaires (f°  319). 

1129.  A  l'archevêque  de  Paris,  à  Constance,  23  mai  1795. 
—  La  Congrégation  des  atîaires  ecclésiatiques  de  France 
remet  au  Capucin  recommandé  par  l'archevêque  «  l'ultima- 
zione  dell'alfare  »  :  l'archevêque  a  toutes  les  facultés  pour  le 
cas  en  question  (f°  320). 

1130.  Au  vicaire  capitulaire  de  Narni,  23  mai  1795.  —  Il 
a  bien  fait  d'attendre  les  ordres  supérieurs  pour  approuver 
l'élection  comme  maître  d'école  du  clerc  M.  Laurent,  logé  au 
couvent  de  Calvi,  par  la  communauté  d'Otricoli.  C  est  un  sujet 
délicat  que  de  laisser  un  tel  poste  à  un  étranger.  Il  serait  bon 
de  savoir  s'il  n'y  a  eu  «  alciin  maneggio  indiretto  »,  s'il  y  a 
des  concurrents,  si  l'élection  en  question  n'amènera  aucun 
inconvénient  (f''  321). 

1.  Voy.  le  texte  complet  dans  Theincr,  Doc.  in.,  t.  I,  p.  170-177. 

2.  Voy.  p.  8,  11.  2;  25,  n.  1  ;  97,  ii.  1. 


122  LA  FRANCE  ET  ROME  DE  1788  A  1797 

1131.  A  l'évêque  de  Lombez,  à  Venise,  23  mai  1795. — 
Remerciements  du  Saint-Père  pour  sa  lettre  du  28  avril. 
Lévèque  de  Pérouse  mettra  ii  profit  la  place  qu'il  laisse  chez 
les  Olive Lains  (f«  321  v"). 

1132.  Au  vicaire  capitulaire  de  Terni,  30  mai  1793.  —  Il 
faut  en  finir  avec  Tabbé  Assié,  qui  demande  sans  cesse  de  venir 
à  Rome,  en  se  targuant  sans  cesse  de  nouvelles  protections. 
Le  réprimander  (f°323). 

1133.  Au  suffrag-ant  de  Sabine,  3  juin  1795.  —  Faire  pas- 
ser dans  un  autre  couvent,  dès  qu'il  le  pourra,  le  clerc  J.  Mar- 
tegonte,  logea  Saint-François  de  Palombara,  et  qui  a  besoin 
pour  sa  santé  de  changer  d'air  (f°  324). 

1134.  Au  patriarche  de  Venise,  6  juin  1795.  —  Il  est 
entendu  que  les  ecclésiastiques  suspendus  ne  peuvent  avoir 
recours  qu'à  leurs  ordinaires,  selon  l'avis  de  la  Congrégation 
des  alîaires  ecclésiastiques  de  France  (f"  324  v°). 

1135.  A  l'évêque  de  Gubbio,  6  juin  1793.  —  On  permet  de 
venir  à  Rome  au  chanoine  F.  N.  la  Goille  de  Lochefontaine  ; 
qu'il  s'adresse  au  maître  de  Chambre  pour  pouvoir  baiser  les 
pieds  du  pape  (f°  323). 

1136.  Au  vicaire  capitulaire  de  Césène,  6  juin  1795.  — 
Donner  le  discessit  pour  Ferrare,  pour  le  temps  indiqué,  à  l'abbé 
Guéron  (f»  323  v»). 

1137.  Au  même,  10  juin  1793.  —  Enlever  un  ou  deux 
émigrés,  s'il  le  faut,  aux  Dominicains  de  Saint-Pierre-Martyr, 
dont  le  couvent  vient  d'être  brûlé  et  qui  ne  peuvent  plus  ainsi 
les  garder  (f°  326  v°). 

1138.  A  l'évêque  de  Pérouse,  17  juin  1795.  —  Ordre  de  pla- 
cer dans  les  diocèses  d'Amelia  ou  de  Città  di  Gastello  l'abbé 
de  Luscan,  vicaire  général  de  Saint-Papoul  (f**  327  v°). 

1139.  Au  vicaire  capitulaire  de  Narni,  17  juin  1793.  —  La 
Congrégation  d'Etat  n'approuve  pas  l'élection  comme  maître 
d'école  de  M.  Laurent  par   la  communauté  dOtricoli  (f°  328). 

1140.  A  l'évêque  de  Forli,  13  juin  1793.  —  Gomme  1116. 
Priver  les  émigrés  désobéissants  de  leurs  postes.  11  serait 
bon  d'ordonner  des  exercices  spirituels  pendant  une  quinzaine, 
comme  mortification,  à  l'abbé  P.  Chauvet,  en  raison  de  sa 
mauvaise  conduite  (f"  328  v"). 

1141.  Au  vicaire  général  de  Forlimpopoli,  24  juin  1793.  — 
Rappel   de  la  dernière  circulaire  '.  Qu'il  accorde   le   discessit 

i.  Voy.  le  n»  1112. 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SECRÉTAIRE    d'ÉTAT  123 

aux  quatre  émigrés  de  l'abbaye,  en  mentionnant  leur  conduite 
à  Meldola  (f«  332). 

1142.  A  l'archevéquede  Ravenne,  2ijuin  1795.  —  Envoi  de 
sœur  L.  G.  de  Jésus,  Carmélite,  M.  Rollet  dans  le  siècle,  venant 
de  Beaune  en  Bourgogne,  actuellement  au  couvent  de  Sainte- 
Thérèse,  à  Gênes  (f°  332  v°). 

1143.  Au  vicaire  général  de  Fabriano,  27  juin  179o.  —  Ne 
pas  exiger  beaucoup  du  couvent  de  Sainte-Catherine  de  Sienne, 
actuellement  en  grande  détresse  (f°  333). 

1144.  AFévèque  d'Asti,  27  juin  1795.  — On  accorde  l'exten- 
sion, s'il  la  croit  juste,  aux  sujets  du  roi  de  Sardaigne,  des  pré- 
cédentes facultés  concédées  '  (f°334). 

1145.  Au  vicaire  capitulaire  de  Narni,  4  juillet  179S.  —  On 
demande  des  informations  sur  l'émigré  logé  chez  les  Capucins 
de  Narni,  dont  on  dénonce  la  conduite  scandaleuse  (f"  336  V). 

1146.  Au  vicaire  général  d'Ascoli,  8  juillet  179o.  — -  Même 
demande  à  l'égard  de  l'abbé  Eustachen  (f"  338). 

1147.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  11  juillet  1795.  —  On 
l'approuve  d'avoir  défendu  temporairement  l'entrée  de  l'Etat 
à  l'abbé  J.J.  Erraux,  du  diocèse  de  Cambrai,  muni  seule- 
ment d'un  celebret  per  transifo  des  évêques  d'Allemagne  et 
d'Italie  et  d'un  passeport  allemand,  et  inconnu  à  l'arche- 
vêque de  Cambrai.  On  ne  peut  le  recevoir.  Quant  à  l'affaire 
qu'il  dit  avoir  à  traiter  avec  son  archevêque,  l'informer  que  ce 
dernier  est  parti  pour  Venise  et  qu'il  pourra  lui  écrire  chez 
M.  Viero  in  Merceria  (f°  339). 

1148.  A  l'évêque  d'Aleria,  à  Livourne,  chez  les  Capucins, 
Il  juillet  1793.  —  La  caisse  des  subsides  étant  presque  vide, 
on  ne  peut  rien  faire  pour  lui  pour  le  moment,  d'autant  qu'on 
sait  par  les  évêques  de  Mariana  et  de  Nebbio  «  che  sono  già 
state  avvanzate  délie  forti  premure  in  Corsica  »  (f"  340). 

1149.  Au  vicaire  capitulaire  de  Foligno,  lo  juillet  1793. — 
On  demande  des  informations  sur  un  émigré  dénoncé  (f"  340  v"). 

1150.  Au  vicaire  capitulaire  de  Narni,  22  juillet  1793. — 
L'émigré  logé  chez  les  Capucins,  quoiqu'il  soit  en  partie  justifié 
par  le  rapport  du  vicaire,  reste  encore  suspect,  et  on  l'envoie  à 
Terni.  Employer  le  poste  ainsi  vacant  pour  la  réunion  des 
frères  Servier  (f°  343). 

1151.  A  Févêque  de  Carpentras,  administrateur  de  Pesaro, 
22  juillet    1793.    —  La  Congrégation  des    affaires  ecclésias- 

1.  Voy.  le  n»  11 20. 


124  LA  FRANCE  ET  ROME  DE  1788  A  1797 

tiques  de  France  prolonge  les  facultés  ordinaires  et  extraor- 
dinaires concédées  au  chanoine  Tirât  le  14  septembre  1794  ;  il 
pourra  les  employer  à  Avignon,  dans   le   Comtat  (f''34o)  v")„ 

1152.  Au  vicaire  capitulaire  de  Narni,  29  juillet  1795.  — 
Envoi  d'une  lettre  pour  l'abbé  L.  Alexandri,  pour  qu'il  ne 
considère  pas  comme  une  infamie  son  transfert  à  Terni.  Lui 
donner  un  certificat  de  bonne  conduite,  et  intimer  aux  Capu- 
cins l'ordre  de  ne  pas  se  vanter  de  son  départ,  afin  qu'il  ne  croie 
pas  qu'il  est  chassé  sur  leur  demande  (f°  348  v"). 

1153.  A  l'évêque  de  Carpentras,  administrateur  de  Pesaro, 
l"^'août  1795.  —  L'abbé  Hadault  remplacera  l'abbé  Albert  au 
couvent  des  Anges  (f°  349  v'') . 

1154.  Au  même,  5  août  1795.  —  Autorisation  de  promou- 
voir aux  ordres,  selon  la  requête  des  Dominicains  de  Pesaro, 
J.  Sablonière  (f«  350  v»), 

1155.  A  l'évêque  de  Vintimille,  8  août  1795.  —  Remercie- 
ments pour  les  renseignements  qu'il  envoie  sur  la  «  condotta 
del  prelato  consaputo  »  dans  sa  lettre  du  1®'"  août.  Pour  les 
facultés  qu'il  demande,  la  Congrégation  des  affaires  ecclésias- 
tiques de  France  s'en  occupe  (f°  352). 

1156.  A  l'évêque  de  Uimini,  15  août  1795.  —  Accusé  de 
réception  de  l'avis  de  départ  de  quatre  émigrés  (f°353). 

1157.  Au  vicaire  capitulaire  de  Narni,  15  août  1795.  —  On 
s'étonne  que  labbé  Alexandri  '  n  ait  pas  été  logé  dans  le  diocèse 
de  Terni,  où  il  y  a  des  postes  vacants,  mais  on  a  bien  fait  de 
le  mettre  au  couvent  de  Saint-Augustin  et  non  chez  les  Capu- 
cins, le  départ  de  G.  J.  Syrot  ayant  ouvert  une  vacance.  Il  yen 
a  d  ailleurs  d'autres  dans  le  diocèse,  2  à  Stroncone,  par  le 
départ  de  Chabaud  et  Beuf,  4  à  Narni  par  le  départ  de  Pujo- 
las,  Murjas,  Syrot  et  Allard  ( f"  353  v°). 

1158.  Au  lieutenant  de  Civita-Vecchia,  15  août  1793.  — 
Le  secrétaire  d'Etat  a  interrogé  la  sœur  Capucine  «  del  noto 
involto  )>.  Elle  lui  a  donné  le  bulletin  «  che  qui  le  com- 
piego  ».  Ce  n'est  pas  dans  les  mains  du  consul  de  France, 
mais  dans  celles  du  consul  de  Toscane  que  V involto  fut  déposé 
(f°  355). 

1159.  A  l'évêque  de  Lavaur,  10  août  1795.  —  Le  Saint- 
Père  lui  donne  l'administration  de  l'évèché  vacant  de  Mon- 
tauban,  s'il  le  veut.  On  attend  sa  détermination  (f"  356  v°). 

1160.  A  l'évêque  de  Carpentras,  administrateur  de  Pe- 
saro, 19  août  1775.  —  L'abbé  de  la  Tour  remplacera  l'abbé 

I.  Vov.  les  no*  966  et  11.^2 


DÉPÊCHES    DU    CAKDINAL    SECRETAIRE    d'ÉTAT  123 

Audant,  destiné  au  couvent  des  Augustiniens,  et  qui  retourne 
en  France  (f°  337  \'°j. 

1161.  A  l'évêque  de  Vintiniille,  à  Gênes,  29  août  1793.  — 
Il  est  autorisé  à  absoudre  ses  diocésains  laïques  adhérant  au 
schisme,  de  relever  de  la  suspension  les  ecclésiastiques,  tout 
le  temps  que  le  Saint-Père  ne  lui  enlèvera  pas  ces  facultés 
(fo  362  V). 

1162.  Au  vicaire  capitulaire  de  Césène,  29  août  1793.  — 
On  demande  des  informations  sur  les  mauvais  traitements  subis 
de  la  part  des  Pères  Servites  par  les  deux  émigrés  logés  chez 
eux,  en  particulier  l'abbé  Trésières,  resté  seul  par  le  départ  de 
l'autre,  et  qu'on  pourra  loger  dans  une  maison  particulière, 
aux  frais  du  couvent  (f°  363  v"). 

1163.  Au  provicaire  général  d'Acquapendente,  29  août 
1793. —  Accusé  de  réception  de  l'avis  de  départ  de  trois  émi- 
grés (f«364). 

1164.  A  l'évêque  de  Gubbio,  2  septembre  1793.  —  Veil- 
ler à  l'application  des  messes  au  couvent  des  Capucins  par  un 
des  émigrés,  qui  ne  se  contente  pas  des  20  écus  annuels  de 
contribution  et  veut  garder  le  produit  des  messes  des  jours  de 
fête(fo36i  v"). 

1165.  Au  vicaire  apostolique  de  Sezze,  2  septembre  1793. 
—  L'abbé  J.  Rivières,  logé  chez  les  Dominicains  de  Ter- 
racine,  vient  de  mourir.  L'abbé  Semil  dit  qu'il  a  disposé  de  ses 
alfaires  en  sa  faveur.  S'informer  si  le  décédé  a  laissé  de  l'ar- 
gent, une  montre,  et  à  combien  se  montent  les  dépenses  du 
couvent  en  sa  faveur  (f°363). 

1166.  Au  vicaire  général  d'Ascoli,  2  septembre  1793.  — 
Donner  le  discessit  non  pour  Rome,  mais  pour  un  lieu  plus 
voisin,  au  chanoine  A.  Meynet,  d'Avignon,  qui  a  besoin  de 
consulter  pour  sa  santé  et  que  le  voyage  à  Rome  pourrait 
rendre  plus  malade,  et  lui  fournir  un  secours  en  argent 
(f°363v"). 

1167.  Au  vicaire  capitulaire  de  Césène,  12  septembre 
1793.  — L'abbé  Trésières,  logé  chez  les  Servites.  sera  rem- 
placé, et  il  sera  mis  dans  un  couvent  à  Césène,  dès  qu'un 
départ  aura  produit  une  vacance  (f"  336  v'*). 

1168.  A  l'évêque  de  Gubbio,  19  septembre  1793  — On  est 
heureux  qu'il  puisse  se  passer  de  l'hôpital  pour  le  soutien 
des  émigrés.  Donner  une  mortification  quelconque  à  l'émi- 
gré logé  chez  lesPassionistes,  qu'il  troul)le  par  son  caractère 
inquiet  (f"  369). 


126  LA    FRANCE    ET    KOME    DE    1788    A    1797 

1169.  A  Tévèque  de  Faenza,  19  septembre  1795.  —  Don- 
ner le  logis  qui  convient  à  l'abbé  Guizzol,  actuellement  logé 
dans  le  diocèse  de  Fano,  où  il  n'y  a  pas  de  maison  ;  ce  prêtre 
vient  de  devenir  fou  (f°  370). 

1170.  A  l'évéque  de  Macerata,  19  septembre  1795.  —  Don- 
ner le  discessit  pour  la  France  à  l'abbé  A.  Roussel,  log-é  à 
Montelparo  (f»  370). 

1171.  A  M.  de  la  Palme,  vicaire  général  de  Ghambéry, 
19  septembre  1795.  —  Décisions  de  la  Congrégation  des 
affaires  ecclésiastiques  de  France,  touchant  Panisset,  évéque 
intrus  de  Savoie.  L'absolution  par  un  prêtre  inconnu  est 
insuffisante.  Les  intrus,  pour  recevoir  l'absolution,  sont  sou- 
mis au  bref  du  13  juin  1791,  qui,  en  particulier,  exige  une 
rétractation  de  serment  par  écrit  :  Panisset  n'a  prêté  que  le 
serment  de  liberté  et  d'égalité  ;  il  faut  savoir  dans  quels  termes. 
L'absolution  obtenue,  il  se  démettra  de  son  église,  publique- 
ment, et  devra  se  considérer  comme  réduit  simplement  à  la 
communion  laïque,  jusqu'au  jour  où  le  Saint-Père,  en  recon- 
naissance de  sa  bonne  conduite,  lui  permettra  d'exercer.  La 
confession  de  Panisset  sera  reçue  par  un  prêtre  approuvé  ad 
excipiendas  fidelium  confessiones  ;  il  faudra  qu'il  proclame 
son  adhésion  aux  jugements  du  Saint-Siège,  concernant 
Jansenius  et  Quesnel.  On  s'en  remet  à  M,  de  la  Palme,  étant 
donné  la  confiance  de  Panisset  en  lui,  pour  l'exécution  de  ce 
qui  précède!  (f"  372). 

1172.  A  l'archevêque  de  Paris,  à  Constance,  26  septembre 
1795.  —  L'abbé  Bataille,  du  diocèse  d'Orléans,  dans  une 
supplique  et  dans  une  lettre  au  Saint-Père,  attaque  M.  Blain, 
administrateur  du  diocèse.  On  lui  transmet  une  copie  de  ces 
documents,  pour  qu'il  en  véritie  les  assertions  et  qu'il  prenne 
les  dispositions  nécessaires,  dans  le  cas  où  il  aurait  député 
M.  Blain  dans  les  portions  abandonnées  de  l'évêché  d'Orléans, 
comme  il  y  avait  été  autorisé,  le  26  septembre  1791  '  (f*  375). 

1173.  Au  vicaire  capitulaire  de  Césène,  30  septembre  1795. 

—  On  s'étonne  que  l'atFaire  Trésières  ne  soit  pas  encore  ter- 
minée (f"  379  v"). 

1174.  Au  vicaire  capitulaire  de  Narni,  30  septembre  1795. 

—  Mettre  dans  un  des  trois  couvents  de  la  ville,  où  les 
départs  ont  ouvert  des  vacances,  les  frères  Servier,  logés 
chez  les  Capucins,   et  dont  l'un   d'eux,  malade,  ne  peut  plus 

1.  Signalée  par  Pisani,  Episcupat  constitutionnel,  p.  309. 

2.  Voy.  p.   33,  n.  2. 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SECRÉTAIRE    d'ÉTAT  127 

rester  dans  le  couvent.    Faire  contribuer  à  leur  entretien  les 
deux  couvents  restés  sans  émigrés  (f°  380  v°). 

1175.  Aux  évêques  de  Nebbio,  Mariana-xA-ccia  et  Aleria,  à 
Livourne,  à  l'évêque  de  Sag-one,  à  Bastia,  12  octobre  1795.  — 
Envoi  des  décisions  du  pape  touchant  les  23  articles  qui 
concernent  l'exercice  de  l'épiscopat  en  Corse  et  d'autres  objets 
de  discipline  ecclésiastique,  présentés  par  MM.  North,  Negroni 
et  Ferri  Pisani,  et  examinés  par  une  congrégation  spéciale  de 
cardinaux  (f°  381). 

1176.  A  l'évêque  de  Rieti,  3  octobre  1795.  —  Envoi  à 
Rieti  du  clerc  Marzial,  logea  Arsoli,  diocèse  de  Tivoli,  et  qui 
voudrait  continuer  ses  études  (f°  382  v°). 

1177.  Au  vicaire  capitulaire  de  Foligno,  7  octobre  1795.  — 
On  demande  s'il  a  exécuté  l'ordre  d'envoyer  dans  leurs 
couvents  respectifs  les  trois  émigrés  logés  au  Beclusorio  pon- 
^//?c/o  if°  384). 

1178.  Au  vicaire  général  de  Fabriano,  10  octobre  1795.  — 
L'abbé  M.  Bargeon,  parti  pour  la  France,  forcé  de  revenir  à 
cause  d'un  grave  péril,  est  autorisé  à  reprendre  exceptionnelle- 
ment son  poste  (f"  384). 

1179.  A.  M.  de  Pisani,  de  Vence,  à  Venise,  17  octobre 
1795.  —  On  est  heureux  de  son  idée  de  revenir  à  Rome,  où 
les  Pères  de  la  Mission,  à  Saint-André  de  Monte  Cavallo,  ont 
gardé  pour  lui  son  appartement  (f°  386). 

1180.  Au  vicîiire  capitulaire  de  Foligno,  17  octobre  1795. 
—  On  lui  accorde  un  délai  pour  l'exécution  de  la  dépèche  1177 
(f«  386  v). 

1181.  A  l'administrateur  apostolique  de  Loreto,  28  octobre 
1795.  —  Le  Saint-Père  permet  le  départ  pour  Ferrare  des 
abbés  H.  Rie  ird  et  M.  Berlet,  du  diocèse  de  Sisteron,  lo<i:és  à 
Loreto,  et  leur  remplacement  par  les  abbés  A.  G.  Chermeil 
et  P.  Colas,  curés  du  diocèse  de  Grenoble,  logés  actuelle- 
ment à  Bologne  (f"  388  v°V 

1182.  A  l'évêque  de  Gubbio,  31  octobre  1795,  —  II' faudra 
trouver  un  moyen  de  faire  contribuer  1  hôpital  à  la  réception 
des  émigrés  (f"  389). 

1183.  A  l'évêque  de  Chalon-sur-Saône,  à  Fribourg,  31 
octobre  1795.  —  Accusé  de  sa  lettre  du  12.  Le  Saint-Père  le 
verra  volontiers  (f"  389  v°). 

1184.  A  l'évêque  de  Rimini,  7  novembre  1795.  —  Donner 
un  poste  à  X.  J.  Gheruit,  bénéficiaire  de  la  cathédrale,  qui  a 
vécu  à  ses  dépens  à  Verucchio,  mais  ne  le  peut  plus    (f"  390). 

1185.  A  l'éw^que  de  Nice,  7  novembre  1795,   —  La  Congre- 


128  LA  FRANCE  KT  ROME  DP:  1788  A  1797 

galion  des  affaires  ecclésiastiques  de  France  a  examiné  la 
question  de  savoir  si  les  ecclésiastiques  pouvaient  prêter  l'acte 
de  soumission  aux  lois  de  la  République  française'.  On  l'in- 
formera de  sa  décision  (f"  390). 

1186.  A  lévêque  de  Ripatransone,  11  novembre  1795.  — 
On  espère  fausse  la  nouvelle  que  la  place  de  lecteur  de  philo- 
sophie au  collège  ait  été  donnée  à  un  émigré  (f°  391). 

1187.  Au  vicaire  capitulaire  de  Foligno,  H  novembre 
1795.  —  Envoi  d'une  dénonciation  contre  les  trois  émigrés 
logés  au  couvent  de  Sainte-Catherine  de  Spello  (f°  391  v°). 

1188.  Au  vicaire  capitulaire  de  Narni,    21   novembre  1795. 

—  On  permet  à  l'abbé  F.  M.  Bernard,  de  Carpentras,  d'être 
chapelain  de  la  Madonne  del  Ponte,  parce  qu'il  fut  sujet  du  pape, 
et  que,  j)our  les  confessions,  il  connaît  bien  l'italien  (f°  393), 

1189.  A  M.  Ph.  Vial,  vicaire  général  de  Vintimille,  21  no- 
vembre 1795.  —  La  Congrégation  a  besoin  des  textes  du  ser- 
ment de  liberté  et  d'égalité  et  de  celui  de  ne  reconnaître  aucune 
autre  autorité  que  celle  du  peuple,  pour  se  décider  (f"  394  v"). 

1190.  A  lévêque  de  Vaison,   à  Fermo,   25  novembre  1795. 

—  On  lui  accorde  la  faculté  de  promouvoir  le  clerc  J.  Tar- 
dieu  aux  ordres  extra  tempora  (f°  395). 

1191.  A  l'évêque  de  Rimini,  28  novembre  1795.  —  Accusé 
de  réception  de  l'avis  de  mort  de  G.  Saulnier.  On  attend  la 
note  de  ce  qu'il  a  laissé.  L'évêque  logera  l'abbé  Cheruit  ajirès 
qu'il  aura  placé  les  six  émigrés  envoyés  (f°  396). 

1192.  A  lévêque  de  Sagone,  à  Livourne,  28  novembre 
1795.  —  Le  pape,  sur  avis  de  la  Congrégation,  a  accordé  aux 
évêques  de  Corse  la  prorogation  des  facultés  demandées  par 
l'évêque  de  Mariana,  à  Rome.  C'est  au  pro-vicaire,  en 
revanche,  ta  s'occuper  des  dispenses  pour  la  collation  des 
dignités  d'archidiacre  et  de  théologal  vacantes  par  décès  (f"  396). 

1193.  Aux  évêques  de  Mariana  et  de  Nebbio,  à  Bastia, 
2  décembre  1795.  —  Le  Saint-Père,  sur  l'avis  de  la  Congré- 
gation,  demande  des  éclaircissements  sur  le  contenu  de   la 

1.  On  sait  que  le  pape  n'avait  donné  do  décision,  en  ce  qui  touche  le 
serment  de  liberté  et  égalité  prescrit  le  13  août  1792,  qu'après  de  longues 
hésitations  (Pisani,  L'Eglise  de  Paris,  I,  p.  278,  n.  1).  Pour  le  second,  exigé 
par  le  décret  du  11  prairial  an  111  (.30  mai  17951,  les  interprétations  res- 
tèrent incertaines  jusqu'au  hvc{  Pustoralis  solliciludo,  du  a  juillet  1796, 
postérieur  à  l'armistice  de  Bologne  '28  juin  1796),  et  qui  prescrivait  la 
soumission  (Mathiez,  dans  la /?^yo/.  fr., 1900,  t.  Il,  p.  62  sq.,  et  97  sq.). 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SECRÉTAIRE    d'ÉTAT  129 

lettre  de  P.  de  Susini,  vicaire  capitulaire  d'Ajaccio,  touchant 
le  capucin  J.  B.  Rossi  et  l'abbé  D.  Casamarte,  qu'il  assure 
n'avoir  pas  en  droit  les  facultés  qu'ils  exercent  ;  on  exige  que 
le  tout  soit  fait  en  secret  (f°  397). 

1194.  A  l'évêque  de  Rieti,  2  décembre  1795.  —  Au  sujet 
de  l'émigTé  logé  aux  Ecoles  Pies,  et  qui  refuse  d'appliquer  à 
cette  maison  des  messes,  sous  prétexte  d'obligations  qu'il  a 
en  France,  la  Congrégation  a  décidé  de  suspendre  en  faveur 
des  curés  le  devoir  d'appliquer  la  messe  les  jours  de  fête  ; 
mais  l'émigré  en  question  est  soumis  pour  le  reste  aux  règles 
des  circulaires  des  26  janvier  1793  et  25  janvier  1794  '  (f°  398). 

1195.  A  l'évêque  de  Ripatransone,  2  décembre  1795.  — 
On  permet  à  J.  Actori  d'exercer  l'emploi  de  lecteur  de  philo- 
sophie au  séminaire,  à  condition  qu'il  ne  jouisse  pas  en  même 
temps  d'un  autre  poste  (f"  398  v**). 

1196.  Au  provicaire  général  de  Césène,  2  décembre  1795. 
—  On  s'étonne  qu'il  n'ait  pas  placé  Trésières  et  qu'il  l'ait  fait 
passer  à  Longiano.  Le  mettre  immédiatement  dans  un  des 
deux  postes  vacants  à  Césène  (f"  398  v°). 

1197.  A  P.  de  Susini,  vicaire  capitulaire  du  diocèse 
d'Ajaccio,  2  décembre  1795,  —  Accusé  de  réception  de  sa 
lettre  du  14  octobre.  La  Congrégation  s'occupe  de  son  contenu. 
On  l'avisera  de  ses  décisions  (f°  399). 

1198.  A  l'évêque  de  Rimini,  12  décembre  1795.  —  Faire 
passer  J.  de  Gaudemar-,  malade,  logé  chez  les  Capucins  de 
Sant'  Arcangelo,  chez  les  Bénédictins  de  San  Givdiano,  où  la 
mort  de  l'abbé  Saulnier  a  ouvert  une  vacance  (f°  401). 

1199.  Au  vicaire  apostolique  de  Comacchio,  à  Imola,  19  dé- 
cembre 1795.  — Accusé  de  réception  de  l'avis  de  décès  de  l'abbé 
F.  Amalbert.  On  attend  la  note  de  ce  qu'il  a  laissé  (f°  402). 

1200.  A  l'évêque  de  Spolète,  23  décembre  1795.  —  Donner 
le  discessit  pour  un  mois,  pour  Rome,  à  Grizel,  malade  et 
recommandé  par  le  cardinal  Antonelli  (f''  402  v"). 

1201.  A  l'évêque  d'Aleria,  26  décembre  1795,  —  La  Sacrée 
Congrégation,  puis  la  Congrégation  des  affaires  ecclésiastiques 
de  F'rance  ont  examiné  la  supplique  de  A.  Fondacci,  vicaire 
général.  On  lui  demande  son  sentiment  (f**  403). 

1202.  A  M'«  Erskine,  à  Londres,  26  décembre  1795.  — 
L'évêché  de  Dol  restant  vacant,  sans  vicaire  général  et   sans 

1.  Voy.  V Appendice,  n^s  IV  et  VI. 

2.  Sans  doute  le  même  que  Godmar.  Cf.  le  n°  971. 

G.  BouRGix.  —  La  France  el  Rome  de  I7SS  à  1797.  9 


130  LA  FRANCE  ET  R0:ME  DE  1788  A  1797 

la  protection  du  métropolitain  de  Tours,  décédé,  on  le  charge 
de  voir  qui,  des  évêques  français  réfugiés  en  Angleterre,  pour- 
rait en  assiimer  l'administration  (f"  403  v"). 

1203.  A  1  évêque  de  Mariana,  à  Bastia,  26  décembre  179o. 

—  On  demande  des  éclaircissements  sur  la  supplique  de  l'abbé 
J.  Baccellieri  et  sur  celle  du  clerc  L.  Emanuelli  (f"  404). 

1204.  A  Tévêque  de  Toulon,  à  Turm,  26  décembre  1795. 

—  On  a  envoyé  une  lettre  à  Tabbé  Vidal,  à  Portoferrajo, 
mais  on  a  appris  qu'il  était  retourné  en  France.  On  a  besoin 
de  savoir  s'il  est  au  diocèse  de  Toulon,  afin  qu'on  lui  fasse 
tenir  la  lettre  (f°  404  v°). 

1205.  A  lévêque  de  Rimini,  26  décembre  1793.  —  Remer- 
ciements pour  la  note  des  effets  laissés  par  l'abbé  Saulnier. 
Il  faudra  donner  une  compensation  au  couvent  de  San  Giu- 
liano  pour  la  maladie  et  les  obsèques.  Le  reliquat  sera  remis 
à  l'abbé  Saulnier,  vicaire  général  d'Autun,  par  l'intermédiaire 
de  l'abbé  Buraud  (f°  404  v"). 

1206.  A  P.  de  Susini,  vicaire  capitulaire  d'Ajaccio,  26  dé- 
cembre 1793. —  Accusé  de  réception  de  sa  lettre  du  6  décembre, 
prise  en  considération  par  la  Congrt'gation.  Qu'il  s'adresse  à 
la  Daterie  pour  la  commission  de  la  coadjutorerie  de  l'archi- 
prêtré  d'Ajaccio  en  laveur  de  P.  Quitera,  curé  de  Pietra  et 
Canale(f*'403  v"). 

1207.  Al'évêque  de  Cività-Castellana-Orte,2janvier1796.  — 
Qu  il  s'informe  sur  la  véracité  des  allégations  des  Carmélitains 
de  Ciinepino,  qui  assurent  ne  plus  pouvoir  supporter  les 
deux  ecclésiastiques  logés  chez  eux  (1°  1). 

1208.  A  lévêque  de  Vintimille,  2  janvier  1796.  —  On 
demande,  pour  la  Congrégation  des  affaires  ecclésiastiques  de 
France,  des  renseignements  sur  l'intrus  de  Menton,  H.  Massa, 
dont  le  retour  à  l'unité  serait  très  profitable  (f°   2). 

1209.  A  lévêque  de  Nice,  2  janvier  1796.  —  L'abbé 
J.  J.  Lucchini,  recommandé  par  l'évêque,  a  été  pourvu  par  la 
Congrégation  des  affaires  ecclésiastiques. 

1210.  A  lévêque  de  Mariana-Accia,  à  Bastia,  9  janvier 
1796.  —  Il  peut  user  des  facultés  concédées  par  le  Saint- 
Père.  Il  communiquera  avec  ses  confrères  de  Corse,  dont  le 
retour  dans  l'île  sera  d'un  grand  bien  pour  la  religion  (f°  3). 

1211.  Al'évêque  de  Cività-Castellana-Orte,  9  janvier  1796. 

—  Il  serait  bon  de  décharger  des  deux  émigrés  Davide  et  Ber- 
trandi  le  couvent  des  Augustiniens,  trop  chargé  (f°  6). 

1212.  A  la  date   du  13  janvier,  on  expédie  une  circulaire 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SECRÉTAIRE    d'éTAT  131 

imprimée  de  janvier  1796,  sur  le  retour  des  émigrés,  à  tous 
les  archevêques,  évêques  ou  vicaires  apostoliques,  capitulaires 
ou  généraux  de  l'Etat'  (f°  9). 

1213.  A  L.  J.  de  Suffren,  évéque  de  Nevers,  à  Turin, 
16  janvier  1796.  —  Envoi  de  la  lettre  de  Tintrus  deNevers^ 
au  pape,  d'après  laquelle  il  semble  qu'il  veuille  démissionner. 
On  demande  des  renseignements  (f**  11). 

1214.  A  l'évêque  de  Lisieux,  16  janvier  1796.  —  On  est 
heureux  des  preuves  d'attachement  à  la  religion  données  par 
les  religieuses  de  son  diocèse,  qui  pourront  prendre  les  fonds 
nécessaires  au  vivre  et  à  l'habit,  sans  violer  leur  vœu  de 
pauvreté  (f°  11). 

1215.  A  l'évêque  de  Béziers,  à  Bologne,    16  janvier  1796. 

—  Le  nombre  des  émigrés  étant  <(  esorbitante  »,  on  aura  du 
mal  à  loger  les  trois  ecclésiastiques  qu'il  recommandait  (f°  14). 

1216.  A  l'évêque  de  Mariana-Accia,  à  Bastia,  22  janvier 
1796.  —  Demande  de  renseignements  sur  l'abbé  J.  L.  Colom- 
ba ni  (^21). 

1217.  A  l'évêque  de  Città  délia  Pieve,  30  janvier  1796.  — 
Qu'il  fasse  appliquer  les  circulaires  du  26  janvier  1793  et 
2o  janvier  1794,  touchant  la  répartition  des  messes\  au  couvent 
des  Augustiniens  (f"  23). 

1218.  A  1  évêque  de  Vintimille,  30  janvier  1796.  —  Envoi 
du  bref  du  13  juin  1792  ^,  sur  la  réconciliation  des  intrus,  tou- 
chant le  curé  Massa.  Il  faut  que  Massa  démissionne,  mais  il 
n'a  pas  à  rétracter  le  serment  de  liberté  et  d'égalité,  selon  la 
décision  xiidu  Saint-Père,  de  Concilio  sélect^  Cardinalium  con- 
gregationis  (f"  24). 

1219.  Au  gouverneur  de  Civita-Vecchia,  30  janvier  1796. 

—  Laisser  passer  à  Rome  le  Trinitaire  Soumaire  (f°27). 

1220.  Au  gouverneur  de  Pérouse,  30  janvier  1796.  — 
Laisser  passer  à  Camerino  l'abbé  A.  Borel,  du  Comtat,  qui 
sera  reçu  par  l'avocat  Vignoli  (f"  27). 

1221-  A  l'évêque  de  Pérouse,  3  février  1796.  —  Le  cou- 
vent de  N.-D.  in  Montelabbate  s'est  offert  à  recevoir  un  Cister- 
cien français,  mais  demande  d'être  déchargé  de  la  pension  de 
40  écus.  L'évêque  s'informera  de  l'affaire  (f^  28). 

1.  \o\.V Appendice,  n°  W. 

2.  Guillaume  Tollet,  né  le  12  août  1733, moitié  8  août  1803  (cf.  J.  Dasse, 
Guillaume  Tollet,  Nevers,  1903,  in-8). 

3.  Voy.  l'Appendice,  n»»  IV  et  VI. 

4.  Voy.  p,  97,  n.  1. 


132  LA    FRANCK    ET    ROME    DE    1788    A     l797 

1222.  A  lévêque  d'Orte,  3  février  1796.  —  Il  accueillera  la 
demande  des  Augustiniens  (f°  28). 

1223.  Au  vicaire  général  de  Foi4impopoli,  6  février  1796. 
—  1]  laissera  partir  l'abbé  Sorrel,  en  lui  rappelant  l'interdic- 
tion de  revenir  dans  l'Etat  et  d'aller  à  Rome  {f*'  29). 

1224.  A  l'évèque  de  Vaison,  à  Fernio,  6  février  1796.  — 
Accusé  de  réception  (f°  29). 

1225.  A  lévêque  de  Mariana,  à  Bastia,  6  février  1796.  — 
La  Congrégation  des  affaires  ecclésiastiques  a  examiné  les 
inconvénients  nés  dans  le  diocèse  d'Ajaccio  du  fait  de  l'abbé 
D,  Casamarte  et  du  Capucin  J.  B.  Rossi.  Lévêque  mandera 
Casamarte,  lui  enlèvera,  au  nom  du  pape,  les  facultés  extraor- 
dinaires, s'il  les  possède,  et  lui  donnera  l'ordre  de  se  sou- 
mettre au  vicaire  capitulaire  Susini.  De  même,  il  reprendra 
Rossi,  qui  a  soutenu  Casamarte  (f''  31). 

1226.  A  lévêque  de  Macerata,  13  février  1796.  —  Permis 
de  venir  à  Rome  pour  le  Carême  au  curé  Fromiga,  logé  à  la 
maison  de  la  Mission  (f°  34). 

1227.  Aux  évêques  de  Mariana,  Nebbio,  Aleria,  Sagone, 
17  février  1796.  —  Le  pape  a  suivi  l'avis  d'une  congrégation 
cardinalice,  en  ordonnant  de  ne  prendre  aucune  résolution  sur 
les  articles  présentés  par  les  députés  de  la  Commission  pour  la 
nation  corse,  avant  d'avoir  l'avis  des  évêques  sur  les  questions 
suivantes  :  serait-il  avantageux  de  réunir  les  bénéfices  simples 
aux  séminaires,  paroisses,  menses  épiscopales,  lieux  pieux  ? 
Combien  sont-ils  ?  De  quelle  valeur  sont-ils  ?  Sont-ils  à  titre 
de  collation,  ou  ont-ils  des  patrons  laïcs  ?  Serait-il  bon  de 
réduire  à  4  les  o  évêchés  ?  Quelle  est  la  grandeur,  quels  sont 
les  revenus  de  ces  évêchés?  Comment  faire  pour  rétablir  les 
couvents  ?  Ne  pourrait-on  pas  réunir  en  un  seul  lieu  les  insti- 
tuts de  moins  de  12  profès?  (f*'  35). 

1228.  Aux  mêmes.  17  février  1796.  —  Comme  1227  (f"  38). 

1229.  A  lévêque  de  Pérovise,  17  février  1796.  —  Les 
Cisterciens  ont  renoncé  à  demander  d'être  déchargés  des 
40  écus  de  pension  (f°  36). 

1230.  Au  vicaire  capitulaire  de  Camerino,  17  février  1796. 
—  Remerciements  pour  la  communication  faite  aux  supérieurs 
des  couvents  des  circulaires  de  janvier  1793  et  1794.  Il  est 
en  effet  impossible  de  recevoir  le  Prémontré  Petit,  qui  n'a 
cessé  d'être  absent  du  diocèse  (f"  40). 

1231.  Au  vicaire  capitulaire  d'Orvieto.  17  février  1796.  — 
Accusé  de  réception  de  sa  lettre  du  13.  annonçant  l'arrivée  de 
l'architecte  Valadier  (f»  41). 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SKCRÉTAIRE    d'ÉTAT  133 

1232.  A  l'évêque  de  Mariana,  19  février  1796.  —  Envoi  de 
facultés  de  dispenses  pour  le  carême  (f°  42). 

1233.  A  l'archevêque  de  Lyon,  20  février  1796.  —  Les  reli- 
gieuses Carmélites  de  Lyon  demandant  un  supérieur,  et 
désig-nant  l'abbé  de  Villin,  vicaire  général,  on  lui  demande 
des  renseignements  sur  ce  dernier  (f°  43). 

1234.  A  l'évêque  de  Pérouse,  27  février  1796.  —  Qu'il 
tâche  de  placer  l'abbé  J.  de  Vernière,  logé  à  Viterbe,  recom- 
mandé par  le  cardinal  Antonelli,  et  qui  est  malade  (f°  46). 

1235.  A  l'évêque  de  Vaison,  à  Fermo,  2  mars  1796.  — 
Le  pape  lui  permet  de  venir  à  Rome  (f**  48). 

1236.  A  l'évêque  de  Mariana,  5  mars  1 796.  —  Le  pape  a  reçu 
les  suppliques  de  J.  J.  Lucchini  et  J.  C  Poggi,  ordonnés  par 
l'intrus  de  Corse  ' .  On  demande  des  informations  sur  eux  (f"  53). 

1237.  A  l'évêque  de  Nice,  à  Turin,  5  mars  1796.  — 
Demande  de  renseignements  sur  les  mêmes  (f"  53). 

1238.  A  l'évêque  de  Pérouse,  5  mars  1796.  —  Accusé  de 
réception  de  sa  lettre  du  22  février,  annonçant  l'arrivée  de 
l'abbé  de  Luscan,  vicaire  général  de  Saint-Papoul,  qui,  dès 
1795,  avait  obtenu  un  poste  dans  l'Etat.  11  faudra  tirer  ce 
retard  au  clair,  faire  prêter  à  l'abbé  le  serment  exigé  par  le 
règlement  du  26  janvier  1793  %  et  l'envoyer  au  vicaire  capi- 
tulaire  de  Narni.  L'abbé  de  la  Rochette,  n'ayant  pas  attendu 
à  Gênes  la  réponse  pontificale,  devra  chercher  à  s'en  munir 
pour  pouvoir  être  placé  (f*'  54). 

1239.  Au  vicaire  général  de  Farfa,  5  mars  1796.  —  Com- 
mission pour  aviser  à  la  situation  de  l'abbé  L.  Balestrier,  qui 
se  conduit  fort  mal  à  l'égard  du  couvent  de  San  Diego  de 
Salviano  (f°  56). 

1240.  Au  vicaire  apostolique  de  Sezze,  5  mars  1796.  — 
Commission  pour  aviser  à  la  situation  du  pauvre  couvent  des 
Capucins  de  Sermoneta,  qui  ne  reçoivent  aucun  subside  et  pas 
même  une  partie  des  messes  pour  le  maintien  d'un  émigré 
(f°  58). 

1241.  A  l'évêque  de  Rimini,  9  mars  1796.  —  La  caisse  des 
émigrés  est  en  bien  mauvais  état,  et  elle  donne  pourtant 
6  écus  de  pension  à  G.  J.  Valory,  de  Carpentras,  qu'on  n'a 
pas  pu  placer.  Il  serait  bon  de  lui  trouver  un  poste,  bien  que 
le  diocèse  soit  déjà  chargé  de  cinq   émigrés  (f**  60). 

1.  Ignace-François  Guasco,  mort  dès  le  23  décembre  1793  (Pisani, 
Épiscopal  constitutionnel,  p.  332-334). 

2.  Voy.  V Appendice,  n"  IV. 


134  LA  FRANCE  ET  ROME  DE  1788  A  1797 

1242.  Au  vicaire  capitulaire  de  Gamerino,  12  mars  1796.  — 
On  le  charge  de  placer  à  nouveau  P.  P.  Bobillier  et  J.  F.  Bole, 
du  diocèse  de  Besançon,  qui  avaient  renoncé  à  leurs  places 
pour  retourner  en  France  et  que  les  événements  contraignent 
de  changer  de  but  (f°  62). 

1243.  A  Tévèque  de  Cagli,  16  mars  1796.  —  On  donnera 
un  nouveau  poste,  en  le  faisant  attendre,  pour  le  mortifier,  à 
J.  Martin,  revenu  dans  le  diocèse  sans  attendre  la  permission 
(f  63). 

1244.  A  l'évèque  de  Carpentras,  administrateur  de  Pesaro, 
et  au  vicaire  capitulaire  de  Foligno,  16  mars  1796.  —  Les 
ecclésiastiques  français  ont  abusé  de  la  permission  de  passer  à 
Rome  15  jours  avant  de  se  rapatrier.  Désormais,  aucune  per- 
mission ne  leur  sera  plus  accordée,  sous  peine  de  perdre  leur 
place  (f«64). 

1245.  A  l'évèque  de  Rennes,  château  de  Kônigswarth,  par 
Landau,  en  Bohème,  19  mars  1796.  —  Accusé  de  réception 
de  sa  lettre  du  29  janvier  et  de  sa  lettre  pastorale  aux  prêtres 
exilés.  Le  pape  l'en  remercie  (en  français)  (f"  66). 

1246.  A  1  évèque  de  Nevers,  à  Turin,  19  mars  1796.  —  On 
lui  cominuni({ue  les  lettres  envoyées  à  ses  vicaires  généraux, 
à  Fribourg,  touchant  1  intrus  de  Nevers'  (f°  67). 

1247.  A  MM.  Robert  et  Saviron,  vicaires  généraux  de 
l'évèque  de  Rouen,  à  Fribourg,  19  mars  1796.  — Etant  en  rap- 
port épistolaire  avec  cet  intrus,  ils  seront  à  même  de  travailler 
à  la  réconciliation  de  ce  dernier.  On  leur  rappelle  le  bref  du 
13  juin  1792?  (f"  60). 

1248.  A  l'évèque  de  Nocera,  19  mars  1796.  —  Laisser  aller 
à  Bologne  M.  Labouvier,  logé  chez  les  Capucins,  qu'on  doit 
opérer  de  la  cataracte  (f°  72). 

1249.  A  l'évèque  de  Rimini,  23  mars  1796.  —  Remercie- 
ments pour  les  36  écus  de  solde  de  la  contribution  des  lieux 
pieux  (f"  73). 

1250.  Au  vicaire  capitulaire  de  Gamerino,  23  mars  1793. 
—  On  approuve  la  translation  de  J.  A.  Girard,  après  quoi  on 
pourvoira  au  logement  de  Rabillier'  et  d'Espinasse.  Il  ne  faut 
pas  charger  le  couvent  de  Serra  Santa  Quirica  d'un  nouvel  émi- 
gré, puisqu'il  en  a  déjà  un  et  donne  8  écus.  11  serait  bon  de 
remplacer   Liotard,  malade,    par  un  prêtre  sachant   le  chant. 

1.  Voy.  le  n»  1213. 

2.  VoV.  p.  97,  n.  I. 

3.  EsUce  le  Rohillior  du  n"  1242? 


DÉPÈCHES    DU    CARDINAL    SECRÉTAIRE    D  ÉTAT  135 

Bonnin  vivra  à  ses  dépens,  tant  qu'il  ne  saura  pas  les  intentions 
du  secrétaire  d'État  (f"  73). 

1251.  Au  chanoine  Amedeo,  vicaire  g-énéral  de  Vintimille, 
26  mars  1792.  —  En  réponse  à  une  supplique  du  peuple  de 
Roquebrune,  la  Gong-régation  des  affaires  ecclésiastiques 
décide  que  le  curé  J.  Rey  ne  peut  être  considéré  comme  schis- 
matique  (f"  73). 

1252.  A  Tarchevêque  d'Auch,  à  Plasencia,  en  Estramadure, 
30  mars  1  796.  —  Accusé  de  réception  du  paquet  à  transmettre 
à  lévèque  de  Moulins,  premier  aumônier  de  Madame  Victoire 
(en  français)  (f°  81). 

1253.  A  l'évéque  de  Montefeltre,  à  Garpegna,  13  avril 
1796.  —  Touchant  l'application  d'une  partie  des  messes  des 
émig^rés  au  vestiaire  des  couvents,  et  l'arrivée  des  trois  frères 
Engelfred  (f«  89). 

1254.  Au  vicaire  général  de  Fabriano,  13  avril  1796.  — 
On  demande  des  éclaircissements  sur  les  ecclésiastiques  fran- 
çais pour  lesquels  deux  postes  avaient  été  offerts  en  janvier 
au  couvent  de  l'Ermite  (f°   91). 

1255.  A  l'évéque  de  Pérouse,  13  avril  1796.  —  Envoi. d'un 
duplicata  de  lettre  de  destination  à  l'abbé  de  la  Rochette,  qui 
n'a  pas  réussi  à  ravoir  l'original  adressé  à  Gênes  (f"  92). 

1256.  Au  gouverneur  d'x\ncône,  20  avril  1796.  —  On 
annonce  l'arrivée  de  l'évéque  de  Perpig-nan,  qui  doit  venir 
prendre  l'air,    car  il  a  dû  renoncer  à  aller  en  France  (f*'  9o). 

1257.  A  l'archevêque  de  Fermo,  20  avril  1796.  —  On 
demande  la  liste,  perdue,  des  réguliers  émigrés  (f"  96). 

1258.  A  l'évéque  de  Vintimille,  23  avril  1796.  —  Remer- 
ciements pour  les  renseignements  donnés  sur  les  affaires  de 
Roquebrune  (f"  98). 

1259.  Au  vicaire  apostolique  de  Sezze,  23  avril  1796.  — 
Il  faudra  réduire  à  100  les  messes  de  l'abbé  Joubert,  logé  chez 
les  Gapucins  de  Sezze  (f"  99). 

1260.  A  l'évéque  de  Rimini,  27  avril  1796.  —  On  lui  con- 
seille de  fau-e  passer  dans  le  diocèse  de  Fano  un  émigré,  à  la 
place  de  l'abbé  Guizzol,  qu'on  a  envoyé  dans  le  diocèse  de 
Rimini  pt)ursa  santé  (f"  101). 

1261.  Au  vicaire  g-énéral  de  F'abriano,  27  avril  1796.  — 
On  approuve  l'assignation  aux  deux  émig-rés  du  couvent  de 
l'Ermite  de  30  écus  de  prestation  (f°  102). 

1262.  Au  vicaire  capitulaire  d'Assise,  27  avril  1796.  — 
On  demande  la  liste  des  émigrés  français,  qui  manque  encore, 
pour  faire  l'état  général  (f"  104). 


130  LA  FHAiscE  i:t  kome  de   1788  A  1797 

1263.  A  l'évêque  de  Bagnorea,  27  avril  1796.  —  Même 
demande  (f°  104). 

1264.  Aux  évêques  de  Montalto.  Ripatransone,  Sutri-Nepi, 
Veroli,  Reg-g-io,  27  avril  1797.  —  Même  demande  (f°  103). 

1265.  Au  vicaire  eapitulaire  de  Foligno,  4  mai  1796.  —  On 
fera  son  possible  pour  enlever  un  émigré  au  couvent  des  Oli- 
vétains  de  Sassovivo,  les  Olivétains,  d'une  façon  g-énérale, 
avant  fort  bien  agi  à  l'ég-ard  des  émigrés  (f°  112). 

1266.  A  Tabbé  de  la  Palme,  vicaire  eapitulaire  de  Cham- 
béry,  à  Turin,  7  mai  1796.  —  Accusé  de  réception  de  la  rétrac- 
tation de  l'intrus  Panisset,  actuellement  examinée  par  la 
Congrégation  des  affaires  ecclésiastiques  de  France  (f**  112). 

1267.  Au  vicaire  eapitulaire  d'Assise,  7  mai  1796.  — 
Comme  1262  (f"  115). 

1268.  A  rarchevèque  de  Fermo,  11  mai  1796.  —  Insister 
auprès  des  supérieurs  pour  qu'ils  donnent  des  indications  sur 
le  passage  des  émigrés  d'un  couvent  dans  un 'autre,  selon  le 
dernier  article  du  règlement  général^  (f°  119). 

1269.  A  l'évêque  de  Vintimille,  à  Gênes,  14  mai  1796.  — 
Accusé  de  réception  de  sa  lettre  du  23,  sur  les  troubles  survenus 
à  Roquebrune,  à  la  suite  de  la  décision  touchant  le  curé  Rey  ;  il 
ne  s'agit  pourtant  pas  d'une  détermination  définitive  (f°  121). 

1270.  A  l'évêque  de  Sagone,  à  Bastia,  13  mai  1796.  —  Le 
pape  n'a  cessé  d'avoir  confiance  en  lui.  Le  secrétaire  d'Etat  a 
reçu  avec  plaisir  le  parent  de  l'évêque  venu  à  Rome  étudier  la 
médecme  (f°  122). 

1271.  Au  vicaire  général  de  Forlimpopoli,  2S  mai  1796.  — 
Qu'on  surveille  de  près  l'abbé  J,  Sorrel,  contre  qui  on  a  fait 
une  dénonciation  (f"  128). 

1272.  Au  vicaire  eapitulaire  de  Camerino,  25  mai  1796.  — 
Donner  une  place  par  transfert,  ou  par  vacance,  à  B.  Ribot, 
logé  dans  la  terre  de  Belforte  (f"  129). 

1273.  A  l'archevêque  de  Ravenne,  25  mai  1796.  — Accusé 
de  réception  de  sa  lettre  du  14,  annonçant  le  départ  de 
l'évêque  de  Luçon  avec  son  vicaire,  l'abbé  de  Talleyrand,  et 
un  valet  de  chambre  (f**  130). 

1274.  A  M.  Girard,  vicaire  général  de  l'archevêque  de 
Lyon,  à  Saint-Maurice-en- Valais,  11  juin  1796.  —  La  Congré- 
gation des  affaires  ecclésiastiques  de  France  a  pris  connais- 
.sance  de  l'écrit  transmis  par  les  autres  vicaires  généraux  à 
à  M.  Girard.   On  approuve  la  conduite  de  l'archevêque  dans 

1.  Voy.  V Appendice,  n»  IV,  art.  24. 


DÉPÈCMES    DU    CARDINAL    SECKÉTAIRE    d'ÉTAT  137 

la  réconciliation  de  ceux  qui  <(  non  se  sono  verg-og-nati  di  conse- 
gnare  le  loro  lettere  del  sacerdozio  ».  Quant  aux  doutes  de 
M.  Girard  sur  la  licite  du  serment  exig-é  par  le  décret  du 
29  septembre  (souveraineté  du  peuple,  obéissance  aux  lois  de 
la  Hépublif[ue)  ',  la  Congrégation  y  répondra  plus  tard,  car  elle 
est  en  train  d'examiner  la  question.  Le  tribunal  de  la  Sacrée 
pénitencerie  n"a  pas  non  plus  pris  de  décision.  Un  théologien 
romain  s'est  bien  prononcé  pour  la  licite;  mais  c'est  un  avis 
purement  privé  (f"  141). 

1275.  A  l'évêque  de  Pérouse,  Il  juin  1796.  —  On  est  heu- 
reux que  les  Olivétains  veuillent  bien  que  l'évêque  de  Lombez, 
qui  n'est  plus  chez  eux,  soit  remplacé  par  un  autre  évèque,  et 
l'on  a  songé  à  Tévéque  de  Glandèves,  qui  a  vécu  3  ans  à 
Bologne  à  ses  frais  (f"  144). 

1276.  A  l'évêque  de  Mariana,  à  Bastia,  15  juin  1796.  — 
Approbation  de  la  note  des  provinciaux  et  défîniteurs  des 
Observantins  de  Corse  (f"  147). 

1277.  A  l'évêque  de  Ripatransone,  15  juin  1796.  —  On  lui 
communique  des  dénonciations  anonymes  contre  des  émigrés. 
Il  faudra  les  surveiller  (f"  148). 

1278.  A  l'évêque  de  Pérouse,  22  juin  1796.  —  On  déci- 
dera si  l'on  peut  accepter  la  proposition  des  Olivétains  de 
Monte  Morcino  d'offrir  un  logis  dans  la  ville  et,  non  dans  le 
couvent,  à  l'évêque  de  Glandèves  (f°  157). 

1279.  A  l'évêque  de  Sutri-Nepi,  22  juin  1796.  —  On  autorise 
la  translation  de  Gerbaud  des  Observantins  de  Campagnano 
chez  les  AugustinienS  de  Bracciano,  pour  raison  de  santé 
(fM58). 

1280.  A  l'évêque  de  Mariana,  à  Bastia,  25  juin  1796.  — 
On  demande  des  informations  touchant  une  supplique  de  l'abbé 
.1.  L.  Colombani,  avant  de  procéder  devant  la  Congrégation  du 
Concile  (f°  160). 

1281.  A  M.  de  la  Palme,  vicaire  général  de  Chambéry, 
2  juillet  1796.  —  On  s'étonne  que  Panisset  n'ait  reçu  nulle 
réponse  touchant  sa  rétractation,  dont  le  Saint-Père  s'est 
occupé  par  bref  du  l'""  juin,  transmis  au  nonce  de  Lucerne. 
S'informer  de  la  chose.  On  enverra,  s'il  le  faut,  un  duplicata. 
S'informer  aussi  de  sa  misère  (f°  162"!. 

1282.  Aux  évêques  de  Pérouse,  Assise,  Todi,  Spolète,  Terni, 
Narni,  Sutri-Nepi,  Foligno,  Città  di  Castello,  Nocera,  Acqua- 

1.  Décret  du  7  vendémiaire  an  IV  [Collecl.  gén.  des  décrets,  vend, 
an  IV,  p.  44-52.  —  Cf.  la  formule  p.  46). 


138  LA  FRANCE  ET  RO-ME  DE  1788  A  1797 

pendente,  Amelia,  Bagnorea,  Città  délia  Pieve,  Città  Castel- 
lana-Orte,  et  au  vicaire  capitulaire  d'Orvieto,  2  juillet  1796. 
—  Ordre  de  faire  transporter  tous  objets  d'or  et  d'argent  à  la 
Zecca  :  ((  Candelieri,  Lampadi,  Paliotti,  Carte  glorie,  Cornici, 
Incensieri,  Navicelle,  Boccali,  Bacili,  Legii,  Paci,  xVmpoUine, 
.Piattini  »,  les  pixides  et  calices  d'or  (ceux  d'argent  non, 
autant  que  possible).  Pour  les  reliquaires,  bustes  et  statuettes, 
ne  prendre  que  le  superflu  (f"  164). 

1283.  Aux  mêmes,  même  date.  —  Lettre  d'office.  Le  trésor 
pontifical  ayant  besoin  d  argent  pour  payer  la  contribution 
exigée  par  la  France  ',  le  pape  a  dû  se  résigner  à  une  réqui- 
sition des  provinces  de  l'Etat,  sauf  celles  de  Bologne,  Ferrare 
et  Romagne,  soumises  à  des  contributions  particulières.  On 
communique  aux  prélats  susdits  toutes  les  facultés  nécessaires 
pour  requérir  des  églises,  couvents  et  lieux  pieux  tous  les 
objets  précieux  ne  servant  pas  absolument  au  culte.  Ils  les 
mettront  à  la  disposition  du  Trésorier,  en  laissant  un  inventaire 
entre  les  mains  des  supérieurs  respectifs^  (f°  16o). 

1284.  A  l'archevêque  de  Fermo,  6  juillet  1796.  —  Le  mou- 
vement survenu  dans  la  population  de  Morrovalle  prouve  qu'il 
faut  veiller  de  près  aux  émigrés  français,  afin  que  leurs  actions 
ne  soient  mal  interprétées  ;  le  vicaire  forain  les  préviendra 
en  particulier  de  la  difficulté  de  leur  situation  à  l'approche 
des  troupes  françaises.  Il  faudra  changer  de  poste  J.  B.  Chuna 
de  Coin,  de  l'ordre  de  Malte,  qui  a  des  velléités  d'indépendance 
(fM73). 

1285.  A  lévêque  de  Nocera,  6  juillet  1796.  —  Le  pape  est 
navré  des  discours  tenus  par  certains  prêtres  et  réguliers  de 
Sassoferrato  contre  les  ecclésiastiques  français,  qui  montrent 
qu'on  en  pourrait  venir  facilement  aux  excès.  Il  convient,  par 
l'intermédiaire  du  vicaire  forain,  d'intervenir  auprès  de  la 
population  (f"  175). 

1286.  Aux  archevêques  de  Camerino,   Fermo.   Urbin,  aux 

1.  L'armistice  conclu  à  Bologne,  le  23  juin  1796,  portait  que  le  pape 
paierait  21  millions  delivies  tournois,  dont  15  millions  et  demi  en  argent 
monnayé  et  en  lingots  d'or  et  d'argent  (5  en  15  jours,  5  en  un  mois,  le 
reste  en  un  mois),  plus  "i  millions  et  demi  en  denrées,  sans  compter  plus 
de  21  millions  de  contributions  perçues  sur  les  Légations  (De  Clercq, 
Recueil  des  Traités,  t.  1,  p.  270-277.  Cf.  Gendry,  op.  cit.,  t.  II,  p.  246-247). 
Sur  l'exécution  et  les  effets  moraux  de  l'armistice,  voy.  Corresp.  des  dir. 
de  VAcad.  de  France,  t.  XVI,  n°s  9:;5.3,  9.5">8,  9364-71,  957.^,  91)79,  9586. 

2.  Voy.  V Appendice,  n»  X.  —  Cf.  Gendry,  op.  cit.,  t.   II.  p.  247-248. 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SECRÉTAIRE    d'ÉTAT  139 

évèques  d'Alatri,  Anagrii,  Fabriano-Matelica,  Fano,  Feren- 
tino,  Giibbio,  Macerata,  Montalto,  Veroli-Tivoli,  Segni-Rieti, 
au  vicaire  apostolique  de  Terracine,  à  l'administrateur  de 
Pesaro,  à  l'évêque  de  San  Severino,  6  juillet  1796.  —  Envoi  de 
la  circulaire  du  2  (n"  1283)  (1'°  176). 

1287.  Aux  gouverneurs  d'Ascoli,  Camerino,  Gittà  di  Cas- 
tello,  Civita-Vecchia,  Fabriano,  Fano,  Fermo,  Frosinone,  lesi, 
Macerata,  Montalto,  Narni,  Norcia,  Orvieto,  Pérouse,  Rieti, 
Sabine,  Spolète,  San  Severino,  Todi,   Viterbe,  6  juillet  1796. 

—  Ordre  de  faire  afficher  la  notification  «  su  l'assegna  degli 
argenti  ed  ori  da  darsi  impretesibilmente  dai  particolari  Pos- 
sessori  »;  et  celle  du  20  juin.  Les  ((  asseg^ne  »  reçues,  les 
transmettre  aussitôt  au  Trésorier  (f"  177  v°). 

1288.  A  M.  de  la  Palme,  vicaire  général  de  Ghambérj, 
9  juillet  1796.  —  Le  Saint-Père  accorde  aux  ecclésiastiques 
dont  il  est  question  dans  sa  requête,  ledroit  de  conserver  calices 
et  autels  portatifs,  à  condition  qu'on  s'eji  serve  pour  la  consé- 
cration du  chrême.  Pour  les  autres  demandes  de  l'abbé,  la 
Secrétairerie  des  brefs  y  répondra  (f°  178). 

1289.  A  lévêque  de  Luçon,  à  Venise,  Teatro-Pepoli,  près 
le  comte  de  l'Estourville,  9  juillet  1796.  —  Le  pape  n'est  pas 
content  du  départ  précipité  des  évèques  émigrés,  départ  non 
justifié  et  pouvant  jeter  l'alarme  dans  les  populations  de 
l'Etat  et  donner  l'exemple  aux  prêtres  émigrés.  Il  se  décidera 
prochainement  sur  le  retour  à  Ravenne  de  l'évêque,  qui  le 
demande  (f°  178  v**). 

1290.  Au  chanoine  Lolli,  provicaire  général  de  Narni, 
9  juillet  1796.  —  Ordre  de  transférer  dans  un  autre  couvent, 
et  préférablement  à  Narni  même,  M.  Laurent,  émigré,  orga- 
niste et  maître  d'école  à  Otricoli,  qui  a  une  conduite  irrégu- 
lière (f°  179). 

1291 .  Aux  évèques  de  San  Angelo-in-Vado-Urbania,  Monte- 
feltre,  Cagli,  Fossombrone,  Ripatransone,  et  au  vicaire  capi- 
tulaire  de  Recanati,  13  juillet  1796.  —  Envoi  de  la  circu- 
lation du  2  (n°  1283)  (f°  18!  v°). 

1292.  Au   vicaire  capitulaire  de  Recanati,    13  juillet  1796. 

—  Exclusion  de  Loreto  de  l'application  de  la  circulaire  du  2 
(fo  181  v°). 

1293.  A  l'évêque  d'Amelia,  13  juillet  1796.  —  Des  ecclé- 
siastiques français  ont  été  dénoncés,  mais  les  indices  relevés 
sont  sans  doute  une  conséquence  des  circonstances  et  des 
craintes  actuelles,  et  il  faut  veiller  à  ce  qu'on  ne  fasse  rien 
contre  eux  (f°  182). 


I  10  LA  FRANCE  ET  ROME  DE  1 788  A  ]  797 

1294.  A  Tévêque  de  Forli,  13  juillet  1796.  —  On  réglera 
bientôt  la  question  du  départ  des  émigrés,  qui  laissent  les 
postes  oii  ils  sont  log-és  (f"  182  v"). 

1295.  A  l'évèque  de  Pérouse  et  à  l'archevêque  de  Fermo, 
le»  juillet  1796.  —  Comme  il  y  a  eu  «  clamore  nel  popolo  »,  à 
propos  de  Tapplication  de  la  circulaire  du  2,  ils  feront  de  leur 
mieux  pour  ne  pas  scandaliser  la  population,  en  laissant 
d'autres  objets  que  ceux  indiqués  comme  encensoirs  et  nacelles, 
et  objets  d'art  (f«  183  v^). 

1296.  A  l'évèque  de  Montalto,  16  juillet  1796.  —  Exclu- 
sion de  la  partie  du  diocèse  qui  se  trouve  dans  le  royaume  de 
Naples  pour  l'application  de  la  circulaire  du  2  (f°  184). 

1297.  Au  gouverneur  de  Frosinone,  16  juillet  1796.  — 
Envoi  de  25  exemplaires  de  l'édit  sur  Vassegna  de  l'or  et  de 
l'argent  (f«  184  v"). 

1298.  Au  gouverneur  de  Loreto,  20  juillet  1796.  —  Le  pape 
ne  veut  pas  que  les  émigrés  qui  s'entretiennent  à  leurs  frais 
restent  dans  les  endroits  où  la  prudence  veut  qu'ils  ne  soient 
pas.  Aussi,  le  gouverneur  fera  comprendre  à  ceux  qui  sont 
venus  des  autres  provinces  se  réfugier  à  Loreto,  qu'ils  doivent 
en  sortir  ;  ils  ont  le  droit  toutefois  de  passer  trois  jours  à 
la  Santa  Casa  (f»  18o). 

1299.  A  l'évèque  de  Rieti,  20  juillet  1796.  —  Ordre  d'en- 
voyer au  Trésorier  le  produit  de  la  réquisition,  qui  s'est  faite 
sans  réclamation  de  la  part  du  peuple  (f°  186  v°). 

1300.  A  l'évèque  de  Carpentras,  administrateur  de  Pesaro, 
20  juillet  1796.  —  Autorisation  d'aller  chez  lui,  en  laissant 
un  suppléant  (f°  187). 

1301.  A  l'évèque  de  Macerata,  23  juillet  1796.  —  Permis 
de  translation  au  chanoine  régulier  Boyer,  logé  chez  les  Oli- 
vétains  de  Camerino,  dans  un  couvent  de  son  ordre,  San 
Catervo  de  Tolentino  (f°  186  v"). 

1302.  Au  même,  23  juillet  1796.  -  Envoi  d'une  dénon- 
ciation contre  l'émigré  J.  Marescatti.  S'informer  (f°  188). 

1303.  A  l'archevêque  de  Camerino,  23  juillet  1796.  — 
Comme  1301  (fM88). 

1304.  A  l'évèque  de  Veroli,  23  juillet  1796.  — On  l'approuve 
de  n'avoir  pas  fait  entrer  dans  la  réquisition  les  reliquaires, 
bustes  et  images  couronnées  des  protecteurs  du  peuple  (f<'190). 

1305.  x\u  provicaire  apostolique  de  Loreto,  23  juillet  1796. 
—  Combien  de  postes  restent  vacants?  (f**  190). 

1306.  A  l'archevêque  de  Fermo,  27  juillet   1796.   —   On 


DÉPÈCHES    DU    CARDINAL    SECRÉTAIRE    d'ÉTAT  141 

approuve  qu'il  g'arde  certains  objets  d  arg-ent  pour  les    fêtes 
pontificales  (f°  192). 

1307  A  Tévêque  de  Montalto,  27  juillet  1796.  —  Laisser 
au  couvent  de  rimmaculée-Conception  les  objets  d'arg-ent 
(f°  192  voj. 

1308.  Al'évêque  deNepi-Sutri,  27  juillet  1796.  —  Quels  sont 
les  objets  gardés  pour  Toffice  de  la  cathédrale,  de  combien 
est  le  poids  des  chandeliers  et  la  croix  que  le  chapitre 
demande  à  g-arder?  (f°  193). 

1309.  Au  gouverneur  de  lesi,  27  juillet  1796.  —  Les 
inventaires  ont  été  donnés  par  les  couvents  à  l'évêque.  Qu'il 
ne  s'inquiète  pas  (f**  193  v<*). 

1310.  A  l'évêque  de  Nice,  30  juillet  1796.  —  On  a  com- 
muniqué à  la  Congrégation  des  alfaires  ecclésiastiques  le 
texte  du  serment  approuvé  par  l'évêque  :  «  N.  N.,  citoyen,  je 
fais  serment  d'être  fidèle  à  la  nation,  de  maintenir  la  liberté 
et  l'égalité  ou  de  mourir  en  les  défendant,  de  remplir  avec 
courage  les  fonctions  qui  me  seront  confiées  et  de  ne  plus 
reconnaître  d'autre  autorité  que  celle  du  peuple  ou  librement 
émanée  de  lui-même  comme  le  seul  souverain  légitime  ».  Elle 
demande,  avant  de  se  décider,  s'il  l'a  réellement  approuvée, 
et  pour  quelles  raisons  ff"   194  v°). 

1311.  A  l'évêque  de  Vintimille,  à  Gênes,  30  juillet  1796. 
—  On  le  tiendra  au  courant  de  la  décision  touchant  le  ser- 
ment (f°  195). 

1312.  A  Mgr  Priuli,  auditeur  de  Rote,  à  Padoue,  30  juillet 
1796.  — -  Remerciements  pour  les  objets  d'argent  ou  l'argent 
correspondant  qu'il  a  offerts  (f"  196  v"). 

1313.  A  l'évêque  d'Anagni,  30  juillet  1796.  — On  approuve 
la  liste  des  objets  d'argent  retenus,  v  compris  les  chandeliers 
(f-  198). 

1314.  A  l'évêque  de  P'ano,  30  juillet  1796.  —  Même  sujet 
(f«l98v"). 

1315.  Au  vicaire  apostolique  de  Sezze,  30  juillet  1796.  — 
De  même,  touchant  l'encensoir  (f"  199). 

1316.  A  l'évêque  d'Orte,  3  août  1796.  —  Laisser  à  l'église 
de  Saint-Antoine  de  Soriano  calice  et  encensoir,  mais  prendre 
la  lampe  (f«  199  v°). 

1317.  A  l'administrateur  de  Pesaro,  3  août  1796.  — 
On  demande  l  inventaire  des  biens  laissés  par  B.  Queiras, 
décédé  (f"  200). 

1318.  A  l'évêque  de  Sutri-Nepi,   3  août  1796.    —  Le  cha- 


142  LA    FRANCE    ET    ROME    DE    1788    A    1797 

pitre  pourra   garder   les  chandeliers,  à  condition  qu'il  donne 
une  somme  d'argent  équivalente  (f°  200  v°), 

1319.  A  l'évèque  d'Orte,  3  août  1796.  —  Laisser  au  cou- 
vent de  N.-D.  de  Loreto  une  lampe,  les  calices,  le  <(  sec- 
chiello»,  la  «  bugia  »,  3  reliquaires,  2  petits  candélabres  d'ar- 
gent (^  201). 

1320.  A  Tévêque  de  Sutri-Nepi,  3  août  1796.  —  Laisser 
aux  lieux  pieux  de  Bassano,  fief  du  prieur  Giustiniani,  3  reli- 
quaires.  1  lampe  par  chapelle,  et  le  «  turibolo   »    (1°  201  v"). 

1321.  Au  vicaire  capitulaire  de  Recanati,  3  août  1796.  — 
Qu'il  s'informe  des  objets  demandés  à  garder  par  les  nonnes 
de  Saint-Etienne  (f«  202  v°). 

1322.  A  l'évèque  de  Fossombrone,  6  août  1796.  —  Laisser 
aux  nonnes  de  Saint-Bernardin  la  lampe,  une  soucoupe,  les 
ampoules,  la  «  pace  »,  et  le  «  secchiello  »  de  l'eau  sainte 
(f°203v°). 

1323.  Au  même.  6  août  1796.  —  Il  peut  garder  les 
2  chandeliers  de  5  palmes  qui  ornent  le  maître-autel  aux  fêtes 
(f«203  v»j. 

1324.  A  l'évèque  de  Mariana,  à  Bastia,  6  août  1796.  — 
Communication  dune  supplique  de  R.  Mancini,  qui  demande 
la  prêtrise,  quoiqu'il  n'ait  pu  avoir  ses  dimissoires  laissées 
à  la  poste  de  Livourne  (f°  204). 

1325.  A  l'archevêque  de  Pise,  6  août  1796.  —  Ordre  de 
faire  savoir  à  P.  Susini  (sic),  du  diocèse  d'Ajaccio,  coupable  de 
faits  de  schisme,  qu'il  ne  peut  se  faire  absoudre  des  censures 
encourues  que  par  le  vicaire  capitulaire  d'Ajaccio  (f''  204  \°). 

1326.  A  l'évèque  de  Terni,  6  août  1796.  —  La  réquisition 
a  été  bien  exécutée  (f"  205  v'^j. 

1327.  Au  vicaire  caj)itulaire  de  Recanati,  6  août  1796.  — 
Approbation  au  sujet  des  objets  gardés  pour  la  cathédrale 
(f«  206  v«). 

1328.  Au  vicaire  capitulaire  de  Matelica.  6  août  1796.  — 
Les  oratoires  particuliers,  même  ceux  des  cardinaux,  sont  sou- 
mis à  la  réquisition,  et  le  vicaire  pourra  réquisitionner  la  cha- 
pelle Piersanti  en  y  laissant  les  reliquaires  et  les  objets  d'ar- 
gent de  peu  de  valeur  (f°  207). 

1329.  Au  vicaire  capitulaire  de  Fabriano,  6  août  1796.  — 
On  approuve  la  réquisition  faite  (f°  207). 

1330.  A  l'évèque  de  Ripatransone,  10  août  1796.  — 
On  approuve  certaines  retenues.  On  laissera  à  toute  église  ou 
lieu  pieux  l'encensoir  et  une  nacelle,  ainsi  qu'une  lampe  de 
peu  de  prix    f"  208 j. 


DÉPÈCHES    DU    CARDINAL    SECRÉTAIRE    d'ÉTAT  143 

1331.  A  1  évèque  de  Gubbio,  10  août  170G.  —  Laisser  la 
croix  et  6  chandeliers  aux  Olivétains  de  Saint-Pierre  (f*>  208  v"). 

1332.  A  l'évèque  de  Rimini,  13  août  1796.  —  Le  couvent 
de  Saint-François  demande  à  être  déchargé  de  deux  des  quatre 
ecclésiastiques  log-és.  Les  deux  qui  seront  enlevés  vivront  du 
leur  et  du  produit  de  messes  (f°  209). 

1333.  A  l'archevêque  de  Reims,  à  Eisenach,  13  août  1796. 
—  La  Congrég-ation  des  affaires  ecclésiastiques  a  examiné  la 
lettre  de  M.  Grillet,  du  26  mars,  disant  qu'il  a  été  député  par 
l'archevêque  comme  administrateur  de  l'église  de  Beauvais. 
On  demande  à  l'archevêque  des  éclaircissements,  et  si  réelle- 
ment l'élection  du  vicaire  capitulaire  par  8  des  10  chanoines 
de  la  cathédrale  de  Beauvais  a  été  confirmée  par  l'évèque 
de  Senlis  au  nom  du  pape,  afin  que  ce  dernier  prenne  des 
dispositions  touchant  l'église  vacante  de  Beauvais  (f°  211  v°). 

1334.  A  l'archevêque  d'Urbin,  13  août  1796.  —  Les  Pères 
de  l'oratoire  de  Saint-Philippe-de-Neri  pourront  vendre  leurs 
6  chandeliers  d'argent,  pour  en  constituer  un  capital  portant 
intérêt  (f«  212  v"). 

1335.  Au  même,  13  août  1796.  —  Qu'il  envoie  au  vice- 
trésorier,  Corradi,  les  434  1.  3  d'argent  provenant  des  réquisi- 
tions (f°  213). 

1336.  A  lévêque  de  Mariana,  13  août  1796.  — On  lui  remet 
une  lettre  pour  l'évèque  de  Nelîbio  (f''  214  v"). 

1337.  A  l'évèque  de  Nebbio,  à  Olmeta,  13  août  1796.  — 
Accusé  de  réception  de  sa  lettre  du  24  juin,  adressée  à  M.  de 
Pietro,  secrétaire  de  la  Congrégation  des  affaires  ecclésias- 
tiques de  Corse.  Pour  l'église  vacante  d'Ajaccio,  le  vicaire 
capitulaire,  P.  de  Susini,  a  les  facultés  nécessaires.  On  est  heu- 
reux qu'il  ait  pu  procéder  à  la  visite  de  son  diocèse  (f°  2L4  v°). 

1338.  A  l'évèque  d'Assise,  13  août  1796.  —  On  accorde 
aux  lieux  pieux  les  échanges  qu'ils  demandent  touchant  la 
contribution.  Laisser  les  ornements  aux  basiliques  de  Saint- 
François  et  de  N.-D.  des  Anges  (1°  215  v°). 

1339.  A  M.  de  la  Palme,  vicaire  capitulaire  de  Chambéry, 
à  Turin,  13  août  1796.  —  La  Congrégation  ordonne  la  suspen- 
sion de  J.  Gagnère,  curé  de  Curienne,  jusqu'à  la  réparation 
du  scandale  (f°  216  v"). 

1340.  Au  même,  13  août  1796.  —  On  lui  accorde,  durant 
la  vacance  de  l'église  de  Chambéry,  la  faculté  d'expédier 
les  climissoriales  (f''217). 

1341.  Au  vicaire  général   de   Farfa,    13  août    1796.  —  On 


144  LA  FRANCE  ET  ROME  DE  1788  A  179"/ 

approuve  quil  ait  distribué  aux  pauvres  émig-rés  les  petits 
objets  laissés  par  feu  l'abbé  Henricy,  d'Aix  ;  Targ-entet  le  prix 
de  vente  des  autres  objets  seront  versés  au  Mont-de-Piété  de 
Rome  pour  les  héritiers  (f^  217  v°). 

1342.  A  l'archevêque  d'Urbin,  17  août  1796.  —  On  consent 
à  certains  échanges,  touchant  la  réquisition,  avec  le  couvent 
de  la  Sainte-Trinité  et  de  Sainte-Lucie  (f''  221  v°). 

1343.  A  l'archevêque  de  Ravenne,  47  août  1796.  —  D'une 
personne  de  Ravenne,  un  peu  alarmiste ,  est  parvenue  la  nouvelle 
que  la  cour  épiscopale  sait  qu'on  a  retrouvé  la  correspondance 
de  J.  Risard,  domicilié  au  couvent  de  Saint-Nicolas,  avec  cer- 
tains individus  de  l'armée  française  ;  qu'un  autre  ecclésiastique, 
logé  chez  les  Carmélitains,  est  en  rapport  très  étroit  avec  le 
premier.  Qu'on  s'informe,  en  interceptant  au  besoin  leurs 
lettres  (f°  222  v«). 

1344.  A  l'évêque  d'Agnani,  17  août  1796.  —  S'informer 
de  l'émigré  français  logé  chez  les  Carmélitains  de  Garpineto, 
qui  s'en  plaignent,  et,  au  besoin,  le  transférer  (f*'  223  v°). 

1345.  A  l'archevêque  de  Pérouse,  17  août  1796.  —  L'église 
de  Saint-Pierre-des-Moines,  du  Mont-Cassin,  devrait  donner 
une  compensation  pour  les  objets  retenus  (f°  224). 

1346.  Au  vicaire  capitulaire  de  Recanati,  17  août  1796.  — 
Les  moines  de  Saint-Etienne  pourront  retenir  les  2  «  gradi- 
nate  »,  le  ciboire  et  le  baldaquin  (f"  22o). 

1347.  Au  vicaire  apostolique  de  Sezze,  17  août  1796.  — 
S'informer  de  l'abbé  Noble,  logé  à  l'abbaye  de  Sermoneta, 
sur  lequel  on  reçoit  des  plaintes  vives  (f**  22o  \°). 

1348.  Au  gouverneur  de  Fano,  17  août  1796.  —  Remer- 
ciements pour  l'avis  du  passage  à  Fano,  le  11,  du  million 
convoyé  vers  la  Romagne  (f°  231  v°). 

1349.  Au  gouverneur  de  Civita-Vecchia,  17  août  1796.  — 
Laisser  passer  J.  B.  Audisio  de  Mondovi,  venant  de  Gênes  à 
Rome  retrouver  son  patron  le  c^""  de  Saint-Laurent  (f"  232). 

1350.  A  l'évêque  de  Montalto,  à  Ascoli,  20  août  1796.  — 
On  compte  qu'il  se  tirera  bien  de  la  contribution  exigée  du 
couvent  des  «  Pie  Operarie  »  (f°  233  v°). 

1351.  A  l'évêque  de  Rimini,  20  août  1796.  —  Le  couvent  de 
Saint- Vital  de  Ravenne,  étant  surchargé  par  les  contributions, 
ne  peut  reprendre  tous  les  émigrés  qu'il  logeait  précédem- 
ment, et,  par  suite,  il  demande  le  passage  de  l'abbé  Ch. 
Legrand  à  lac  Grancia  »  de  Saint-Jean,  à  Marignan,  dépendance 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SECRÉTAIRE    d'ÉTAT  145 

de  l'abbaye,  et  dans  le  diocèse  de  Rimini,  où  déjà  se  trouve 
l'abbé  JautFret,  qui  pourra  vivre  à  ses  frais  et  grâce  aux  messes, 
ainsi  que  l'évêque  le  lui  fera  comprendi-e  (f"  234  v°). 

1352.  A  l'évêque  de  Todi,  20  août  1796.  —  J.  B.  Barto- 
letti  pourra  garder  le  buste  d'argent  qui  figure  le  Bienheureux 
Jacopone,  son  ancêtre,  à  l'église  des  Minimes  (f"  236). 

1353.  Au  vicaire  apostolique  de  Sezze,  20  août  1796.  — 
On  laissera  aller  dans  un  autre  lieu  le  chanoine  de  Castris, 
qui  a  besoin  de  changer  d'air,  mais  il  ne  passera  pas  à 
Rome.  On  demande  que  le  procès  commencé  contre  lui  se  ter- 
mine (fo  236  v«). 

1354.  Au  vicaire  général  de  Pesaro,  20  août  1796.  — 
Approbation  de  certaines  retenues  sur  la  réquisition  (f°  238). 

1355.  Au  gouverneur  de  Civita-Vecchia,  20  août  1796.  — 
On  le  remercie  de  l'annonce  de  l'arrivée  de  la  frégate  espagnole, 
qui  a  à  bord  237  mille  pezzi  cliiri  (f°  240  v''). 

1356.  Aux  évêques  de  Sutri-Nepi  et  de  Spolète,  à  l'arche- 
vêque de  Fermo  et  au  vicaire  capitulaire  de  Loreto,  20  août 
1796.  —  Dire  aux  lieux  pieux  qui  demandent  de  garder  certains 
objets  d'argent,  de  donner  certaines  compensations  (f°241). 

1357.  Au  vicaire  capitulaire  de  Piperno,  24  août  1796.  — 
La  confraternité  du  Saint-Sacrement  peut  conserver  son  «  turi- 
bolo  »  (fo  241  v«). 

1358.  A  l'archevêque  de  Fermo,  24  août  1796.  —  Autori- 
sation analogue  pour  l'Oratoire  (f"  243). 

1359.  A  l'archevêque  de  Camerino,  24  août  1796.  —  On 
s'étonne  que  deux  des  ecclésiastiques  émigrés  soient  employés 
comme  confesseurs  aux  couvents  de  Santa-Chiara  de  Frejà,  et 
de  San  Savino  de  Sarnano  (f"  243). 

1360.  Au  vicaire  capitulaire  de  Loreto,  20  août  1796.  — 
Il  faut  que  les  cinq  prêtres  émigrés  suivent  le  règlement,  qui 
exige  qu'une  partie  des  messes  soient  afTectées  aux  couvents 
(fo  245  v«). 

1361.  A  l'évêque  de  Spolète,  24  août  1796.  —  Autorisa- 
tion aux  religieuses  de  Sainte-Croix  de  la  Città  di  Trevi  de 
garder  un  «  secchiello  »,  un  aspersoir  et  un  missel  (f°  247). 

1362.  A  Mgr  Priuli,  Venise,  27  août  1796.  —  Accusé  de 
réception  de  500  bavarois  (f**  248). 

1363.  A  l'évêque  de  Tarbes,  à  Ancône,  27  août  1796.  — 
Remerciements  pour  ses  félicitations.  On  a  communiqué  à 
Mgr  Caleppi  sa  requête  (f"  249). 

1364.  A  l'évêque  de  Rimini,  27  août  1 796.  —  Il  faudra  enle- 

G.  BnuRGiN.  —  La  France  et  Rome  de  /7,9<9à  1797.  10 


146  LA    FRANCE    ET    ROME    DE    1788    A    1797 

ver  deux  émigrés  au  couvent  de  Saint-François,  où  ils  sont 
quatre,  plusieurs  dans  chaque  chambre,  en  attendant  de  les 
retirer  tous  de  ce  couvent  qui  ne  peut  les  entretenir  (f°  249  v°). 

1365.  A  Tévêque  de  Gag-li,  27  août  1796.  — Approbation 
des  retenues  opérées  sur  la  réquisition  (f"  233  v**). 

1366.  A  l'évêque  deSpolète,  27  août  1796.  —  Même  sujet, 
concernant  la  collég-iale  de  Trevi  (f°  253  . 

1367.  A  l'évêque  de  Montefeltre,  27  avril  1796.  —Même 
sujet,  pour  une  lampe  (f°  253  v°). 

1368.  A  l'évêque  de  Fermo^  27  août  1796.  —  Même  sujet, 
povir  une  lampe  (i"  253  v°). 

1369.  A  l'évêque  de  Sutri,  27  août  1796.  — Même  sujet, 
pour  une  lampe  (1**  253  v"). 

1370.  Au  vicaire  capitulaire  de  Matelica,  27  août  1796.  — 
Accusé  de  réception  de  l'inventaire  de  la  chapelle  Piersanti 
(f°  254). 

1371.  Au  gouverneur  [d'Ancône?],  27  août  1796. —  Com- 
munication d'une  note  de  M.  Cacault  ^  terminant  l'affaire  du 
bâtiment  vénitien  (i''254v*'). 

1372.  A  l'archevêque  de  Ravenne,  31  août  1796.  —  Les 
lettres  précédentes  de  Mgr  Caleppi  ont  dû  lui  montrer  que, 
dans  les  circonstances  actuelles,  il  est  impossible  de  log^er  les 
émigrés,  dont  les  lieux  pieux  du  diocèse  voudraient  être 
déchargés  (f°  258). 

1373.  A  l'archevêque  de  Camerino,  31  août  ^796.  —  Il  a  le 
temps  pour  procéder  au  déplacement  des  confesseurs  français 
(f°  258  v"). 

1374.  A  l'archevêque  d'Urbin,  31  août  1796.  —  Ordre  de 
faire  transporter  les  objets  d'arg-ent  retenus  par  les  religieuses 
de  la  Sainte-Trinité  et  Sainte-Lucie,  si  elles  ne  donnent  pas 
de  compensation  (f°  258). 

1375.  A  l'évêque  de  Spolète,  31  août  1796.  —  Laisser  à 
Bevag-na  la  statue  et  le  sièg-e  de  saint  Vincent  martyr,  que  le 
peuple  rélame,  moyennant  100  1.  (f°  259). 

1376.  A  l'évêque  d'Assise,  31  août  1796.  —  Laisser  au 
sanctuaire  de  Saint-François  tous  les  objets  qu'il  conviendra 
(f°  259  V»). 

1.  Aussitôt  après  les  événements  du  13  janvier  1793  (voy.  p.  59,  n.  1), 
Cacault  avait  été  envoyé  en  Italie,  et  avait  attendu  en  vain  à  Florence 
d'être  accrédité  par  le  Saint-Siège.  L'armistice  de  Bologne  seul  lui  ouvrit 
les  portes  de  Rome,  et  il  fut  présenté  au  cardinal  Zelada  le  30  juillet 
1796  (Gendry,  o/).ci7.,  t.  II,  p.  249-250). 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SKCRÉTAIUE    d'ÉTAT  1  'l  7 

1377.  A  l'évêque  de  Ripatransone,  31  août  1796.  —  Donner 
une  quittance  pour  une  lampe  à  un  particulier  (f"  259  v°). 

1378.  A  l'évêque  d'Acquapendente,  31  août  1796.  —  Lais- 
ser à  Tarchiprêtre  de  Farnese  2  patènes,  la  lampe  de  Tau  tel 
du  Saint-Sacrement  et  celle  de  l'autel  de  la  Madeleine 
(f°260). 

1379.  A  l'évêque  délia  Penna,  31  août  1796.  —  Autorisa- 
tion de  garder  plusieurs  objets  à  la  cathédrale,  dont  les  chan- 
deliers et  la  couronne  de  la  Vierge  (f*'  260  v"). 

1380.  A  l'évêque  de  Cività-Castellana,  31  août  1796.  — 
Les  religieuses  du  couvent  de  Loreto  à  Orte  doivent  donner 
un  équivalent  de  ce  qu'elles  veulent  garder  (f"  260  v**). 

1381.  Au  vicaire  apostolique  de  Piperno,  31  août  1796.  — 
11  doit  faire  son  possible  pour  laisser  le  chanoine  de  Castris 
chez  les  Capucins  de  Piperno  (f*'  261). 

1382.  A  l'évêque  de  Macerata-Tolentino,  3  septembre  1796. 
—  Accusé  de  réception  de  sa  note  de  réquisition  (f"  26o). 

1383.  Au  gouverneur  de  Loreto,  3  septembre  1796.  — 
On  l'approuve  d'avoir  chargé  le  maestro  di  casa  d'expédier  à 
Rome  les  objets  requis  (f°  266). 

1384.  Envoi  à  tous  les  gouverneurs  de  la  note  du  4  juillet- 
5  septembre  1796  [concernant  l'interdiction  de  transporter  de 
l'huile  d'un  lieu  dans  un  autre  sans  l'autorisation  du  président 
délia  ffrascia?]  —  (L'édit  du  4  juillet  manque  dans  le  registre, 
mais  la  note  du  5  septembre  est  suivie  de  quelques  notes 
particulières  sur  la  question  de  l'huile  et  d'une  note  à  tous 
les  gouverneurs,  aussi  du  5  septembre)  (f°  26(S   v°). 

1385.  A  tous  les  évêques,  5  septembre  1796.  —  Ordre 
d'envoyer  l'inventaire  exact  avec  le  poids  et  la  valeur  des 
objets  d'argent  laissés  (f°  271) 

1386.  A  l'évêque  de  Pérouse,  7  septembre  1796.  —  L'évêque 
de  Glandèves,  logé  à  Bologne,  profiterait  bien  de  l'offre  de 
l'abbé  de  Monte  Morcino,  s'il  savait  devoir  se  mettre  tout  de 
suite  en  route.  11  faut  trouver  une  place  pour  l'ecclésias- 
tique qui  l'accompagne  (f°  272). 

1387.  A  l'évêque  de  Tivoli,  7  septembre  1796.  —  Le 
P.  A.  Gasson,  du  Tiers-ordre,  logé  chez  les  Observantins  de 
Caprarola,  demandant  d'être  placé  dans  un  couvent  de  son 
ordre,   on  le  placera  au  couvent  d'Arsoli  (f"  273). 

1388.  A  l'évêque  d'Assise,  7  septembre  1796.  —  Laisser 
l'ostensoir  au  couvent  de  San  Quirico  (f°  274). 

1389.  A  l'évêque   de   Sutri,   7    septembre  1796.  —  Laisser 


148  LA  FRANCE  ET  ROME  DE  1788  A  179? 

6  chandeliers   à  la  collég-iale   de  San    Egidio  de    la   Tolfa,    et 
prendre  les  5  lampes  (f°  274  v°). 

1390.  Au  vicaire  capitulaire  de  Loreto,  7  septembre  1796. 

—  Loreto  est  exempté  de  la  réquisition  (f"  274  v**). 

1391.  Au  gouverneur  de  Loreto,  7  septembre  1796.  — 
Accusé  de  réception  de  sa  lettre  du  2  sur  l'arrivée  du  Fran- 
çais A.  Salmon(f«275). 

1392.  Au  g-ouverneur  d'Ancône,  7  septembre  1796.  —  On 
est  heureux  du  départ  de  la  corvette  anglaise.  Pour  ce  qui 
est  arrivé  au  courrier  de  la  diligence  et  à  M.  Salmon,  cap"''  de 
cavalerie,  on  donne  Tordre  d'arrêter  le  sergent  Carini  et  le 
fusilier  qui  était  avec  lui  (1°   276). 

1393.  A  lévêque  de  Ripatransone,  14  septembre  1796.  — 
On  espère  que  les  communautés  religieuses  seront  soumises  à 
la  réquisition,  sinon  on  procédera  comme  de  raison  (f°  281  v°), 

1394.  Au  vicaire  apostolique  de  Sezze,  14  septembre  1796. 

—  Laisser  venir  à  Rome  pour  un  mois  J.  A.  Joubert,  malade 
des  fièvres  (f«  281  v«). 

1395.  Au  gouverneur  de  Loreto,  14  septembre  1796.  —  Le 
cardinal  Ranuzzi,  étant  donnée  la  vacance  épiscopale,  a  fait 
comparaître  à  Ancône  l'archidiacre  L.  Sensi,  de  Loreto,  dont 
la  conduite  est  scandaleuse,  et  lui  a  intimé  l'ordre  de  quitter  la 
femme  française  avec  laquelle  il  vivait,  pour  se  livrer  aux 
exercices  pieux  dans  un  lieu  indiqué  par  lui.  L'archidiacre  a 
bien  quitté  la  femme,  mais,  sous  prétexte  de  maladie,  il  est 
allé  à  Macerata  faire  des  exercices.  S'informer  de  la  vérité 
sur  sa  maladie  et  lui  faire  comprendre  que  ses  désobéissances 
amèneront  des  rigueurs  (f°  282  v°). 

1396.  Au  même,  14  septembre  1796.  —  Accusé  de  récep- 
tion de  l'expédition  (f°  284). 

1397.  A  l'évêque  de  Tivoli,  17  septembre  1796.  —  S'infor- 
mer si  réellement  F.  Marcot  est  parent  de  F.  Augier,  récem- 
ment décédé.  On  distribuera  200  messes  aux  ecclésiastiques 
français  du  diocèse,  le  mort  ayant  laissé  de  l'argent  [ï°  286  v"). 

1398.  A  1  évêque  de  Pérouse,  17  septembre  1796.  —  11  faut 
trouver  une  place  à  l'ecclésiastique  qui  accompagne  l'évêque 
de  Glandèves,  trop  âgé  pour  s'en  séparer.  On  pourrait  aussi 
suggéi'er  à  l'abbé  de  Monte  Morcino  de  donner  simplement 
l'argent  de  l'entretien  à  l'évêque  pour  s'entretenir  à  Bologne 
avec  son  domestique  (f°  287  v"). 

1399.  A  l'évêque  de  Ripatransone,  17  septembre  1796.  — 
L'exemple  de   J.  Actori,    autorisé  à  venu-  à  Rome  pour  s'en 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SECRÉTAIRE    d'ÉTAT  140 

retourner  en  France,  contrairement  à  l'édit  du  ITi  avril  1795 ', 
ne  doit  pas  être  suivi  (f"  288  v°), 

1400.  A  l'évêque  de  Faenza,  17  septembre  1796.  — 
L'ordre  donné  aux  lieux  pieux  de  Bagnacavallo,  par  l'officier 
français,  de  ne  payer  aucune  somme  à  qui  n'habite  pas  les 
Légations  de  Bolog-ne  et  de  Ferrare,  est  semblable  à  celui  publié 
à  Ferrare  même.  Mais  ce  dernier  ayant  été  révoqué,  on  peut 
Tespérer  aussi  de  l'autre  (f^  289). 

1401.  A  l'évêque  de  Sutri-Nepi,  17  septembre  1796.  — 
Ordre  de  faire  envoyer  les  objets  requis,  sauf  les  vases  sacrés 
de  la  chapelle  privée,  les  ornements  pontificaux  d'argent  et 
les  couverts  (f°  290). 

1402.  A  l'évêque  d'Amelia  et  au  vicaire  capitulaire  de 
Fabriano,  17  septembre  1796.  —  On  le  prie  d'envoyer  la  liste 
des  assegne  des  objets  d'or  et  d'arg-ent  laissés  aux  lieux  pieux, 
sans  exciter  «  susurro  ne'  popoli  »  (f°  293). 

1403.  Au  vicaire  général  de  Subiaco,  17  septembre  1796.  — 
L'abbaye  est  exempte.  On  a  bien  fait  de  ne  pas  afficher  ledit 
(f  293). 

1404.  Au  gouverneur  d'Ancône,  17  septembre  1796.  — 
On  demande  des  informations  sur  le  capitaine  de  marine  fran- 
çaise Landreschi,  qui  continue  à  séjourner  à  Aucune  (f'^  29o). 

1405.  Au  même,  17  septembre  1796.  —  S'entendre  avec 
l'évêque  au  sujet  de  la  réquisition  de  l'or  et  de  l'argent  des 
particuliers  (f''  293  v°). 

1406.  Au  gouverneur  de  Civita-Vecchia,  17  septembre  1796. 
—    Il  a  bien  agi    à   l'égard  de  la  frégate  anglaise  (f°  296  v"). 

1407.  A  l'évêque  de  Forli,  21  septembre  1796.  — Quoique 
les  couvents  du  diocèse  n'aient  pas  été  aggravés  par  le  passage 
des  troupes  françaises  allant  à  Ancône,  on  informera  cepen- 
dant les  émigrés  qui  avaient  abandonné  leurs  postes  qu'ils 
ont  perdu  droit  au  logement.  Toutefois,  on  ne  laissera  sans 
poste  que  ceux  qui  peuvent  s'entretenir  ou  qui  ne  sont  pas 
((   graditi   »  aux  religieux  (f°  296  v"). 

1408.  A  l'évêque  de  Macerata,  21  septembre  1796.  —  On 
approuve  ses  atermoiements  touchant  la  réquisition  dans  son 
diocèse  (f"  297  v°). 

1409.  A  l'évêque  de  Foligno,  21  septebre  1796.  —  Il  peut 
garder  les  chandeliers  (f°  298  v°). 

1410.  Au  gouverneur  de  Loreto,  21  septembre  1796.  — 
On  approuve  sa  conduite  à  l'égard  de  la  venue  du  prétendu 

1.  Voy.  V Appendice,  n"  VIII. 


loO  r.A    FRANCE    ET    ROMF-:    DE    1788    A     1 797 

commissaire  français  d'Ancône  et  de  sa  suite  ;  de  même,  on 
l'approuve  de  montrer  avec  réserve  le  trésor  aux  étrangers,  et, 
en  cas  de  soupçon,  de  leur  en  refuser  la  visite  (f"  299). 

1414.  Au  lieutenant  de  Fahriano,  21  septembre  1796.  — 
S'informer  si  les  objets  d'or  et  d'argent,  que  L.  Serafîni 
demande  d'être  exemptés  de  la  réquisition,  comme  officier  de 
l'impératrice  de  Russie,  sont  bien  à  lui  (f°  300   v°). 

1412.  Aux  gouverneurs  de  l'Etat,  21  septembre  1796.  — 
Ledit  sur  la  réquisition  des  objets  d'or  et  d'argent  ayant  pro- 
duit «  del  disgusto  »,  le  pape  spécifie  qu'il  ne  s'agit  pas  de 
requérir  les  objets  d'usage  domestique,  ccmime  les  couverts,  et 
qu'on  devra  agir  toujours  avec  modération  (f°  301). 

1413.  A  l'archevêque  de  Camerino,  2i  septembre  1796.  — 
La  consigne  des  objets  doit  se  faire  aux  trésoriers  de  la 
Marche  (f''301  v"). 

1414.  A  l'évêque  de  Cività-Gastellana,  28  septembre  1796. 
—  Prendre  lesmesures  nécessaires  pour  la  ((  sainte  »  de  l'émigré 
logé  chez  les  Augustin iens,  contre  le  gardien  desquels  le 
secrétaire  d'Etat  a  reçu  des  plaintes  du  vicaire  forain  de 
Gallese  (f  30  i). 

1415.  A  révêfjue  de  Forli,  28  septembre  1796.  —  Autori- 
sation au  prêtre  Jabert,  logé  au  couvent  de  Saint-Fortuné, 
d'accompagner  en  villégiature,  à  Mantecchio,  le  comte  Morelli, 
aux  fils  de  qui  il  apprend  le  français  (f°  30 i  v"). 

1416.  A  l'évêque  de  Ripatransone,  28  septembre  1796.  — 
Rappel  de  la  circulaire  signalée  au  n°  1412.  Autorisation  de 
garder  divers  objets  (f"  306). 

1417.  Au  vicaire  apostolique  de  Terracine,  28  septembre 
1796.  —  Même  rappel  (f"  306  v°). 

1418.  Au  gouverneur  de  Civita-Vecchia,  28  septembre 
1796.  —  L'agent  de  la  République  de  Gênes  a  appris  qu'en 
août  un  corsaire  français  a  pris  et  conduit  au  port  de  C.-V.  le 
bâtiment  de  grains  et  de  marchandises  embarquées  à  Trieste 
par  le  putron  Grovetto,  que  le  tribunal  des  prises  a  ordonné  la 
remise  à  un  tiers,  que  le  consul  de  France  à  Livourne,  Belle- 
ville,  à  qui  le  corsaire  a  eu  recours,  a  ordonné  la  vente  des 
grains  à  l'encan  et  le  dépôt  des  autres  marchandises  chez  le 
négociant  Graziori  ,<(  raccommandatorio  francese  »,  et  que  le 
gouverneur  de  C.-V.  a  autorisé  ce  dépôt,  sans  que  Graziori 
ait  donuL^  les  garanties  nécessaires  ;  d'où  dommage  à  Grovetto 
et  à  l'équipage.  Il  faudrait  faire  en  sorte  que  le  prix  des  grains 
fût  déposé  en  d'autres  mains  que  celles  de  Graziori.  En  tout 
cas,  on  attend  des  éclaircissements  (f°  307), 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SECRÉTAIRE    d'ÉTAT  151 

1419.  Au  g-ouverneur  de  Loreto,  28  septembre  1796.  — On  le 
félicite  de  veiller  de  si  près  au  passage  des  étrangers,  à  l'égard 
de  qui  il  a  bien  fait  de  mettre  en  pratique  le  système  des 
passeports.  Le  ministre  de  France,  Cacault,  en  a  été  informé, 
comme  les  autres,  justement  parce  que  cette  détermination  a 
été  prise  <(  a  speciali  riflessi  de'  Francesi  »  (f*'  'ilO  v°). 

1420.  Au  gouverneur  de  Rieti,  28  septembre  1790.  — On  le 
renvoie  à  la  circulaire  du  Trésorier  général  pour  l'organisation 
de  la  réquisition  des  particuliers  (f°  312  v"). 

1421.  A  la  date  du  28  septembre  1796,  expédition  à  tous 
les  évêques  et  gouverneurs  de  l'Etat  pontifical  de  la  circu- 
laire imprimée'  (f"  314).  Suivent  les  imprimés  :  1°  notification 
de  l'envoi  d'imprimés  à  distribuer  aux  curés  (3  types  selon  les 
destinataires)  ;  2°  avis  sur  les  négociations  avec  la  France 
et  sur  le  refus  du  gouvernement  pontifical  d'accepter  les 
conditions  de  la  France  ;  l'armistice  n'est  pas  rompu,  mais 
il  est  venu  à  terme  ;  si  les  Français  envahissent  l'État,  le 
Saint-Père  sait  que  ses  sujets  résisteront  ;  il  engage  les  évêques, 
curés  et  magistrats  à  exciter  les  sujets  à  prendre  les  armes  au 
son  du  tocsin,  selon  la  teneur  de  la  notification  du  31  janvier 
1793;  3°  instructions,  en  1 1  articles,  sur  les  dispositions  de 
défense  à  prendre-. 

1422.  A  l'évêque  de  Rimini,  1"'  octobre  1796  —  On  est 
heureux  qu'il  ait  trouvé  une  place  pour  un  des  quatre  émigrés 
logés  chez  les  Pères  Conventuels  (f°  315). 

1423.  A  l'évêque  de  Segni,  l*^""  octobre  1796.  —  Autorisa- 
tion de  garder  des  objets  pontificaux  (f"  316). 

1424.  Aux  gouverneurs  de  l'Etat,  3  octobre  1796.  —  Envoi 
d'une  circulaire  imprimée  ordonnant  l'affichage  de  deux  notifi- 
cations, l'une,  de  la  même  date,  sur  l'organisation  d'un  corps 
de  volontaires  à  cheval  ;  l'autre,  renouvelant  la  notification  du 
31  janvier  1793'^,  sur  la  police  locale  et  la  défense  de  l'Etat 
par  les  milices  urbaines,  notification  qui  sera  affichée  avec  les 
autres  (f«  321  v«). 

1425.  A  l'évêque  de  Macerata-Tolentino,  5  octobre  1796. 
—  Faire  venir  chez  les  Augustiniens  1  abbé  B.  Flamelin,  qui 

1.  Voy.  V Appendice,  n°  XI. 

2.  Voy.  V Appendice,  n°  XII.  —  La  rupture  de  l'armistice  fut  en  réalité 
causée  par  la  mauvaise  tournure  prise  par  les  négociations  entre  le 
Directoire  et  les  agents  du  Saint-Siège  au  mois  d'août  (Gendry,  op.  cit., 
t.  II,  p.  2ol-260).  Les  hostilités  et  les  exigences  de  Bonaparte  reprirent, 
après  le  rappel  de  Cacault,  le  2  février  1797  (Id.,  ibid.,  p.  272). 

3.  Voy.  le  noI'f21. 


152  LA    FRAÎSCE    ET    ROME    DE    1788    A    1797 

est  malade  à  Camerino,  car  il  y  a  deux  postes  vacants  par  le 
départ  des  frères  Bastette  (f"  323). 

1426.  A  Tévêque  de  Nocera.  5  octobre  1796.  —  La  liste 
des  objets  fournis  par  le  prieur  des  Aug-ustiniens  de  Sassofer- 
rato  est  maig're.  Lévêque  fera  ce  qu'il  croit  devoir  faire  (f" 
324). 

1427.  Au  "gouverneur  de  Viterbe,  o  octobre  1796.  —  On 
s'étonne  qu'il  ait  donné  un  passeport  à  l'observant  Deyouth, 
venant  de  Barcelone,  sans  certificat,  et  on  lui  rappelle  les 
instructions  du  22  avril  1793',  rédigées  sur  l'avis  de  l'abbé 
M.  A.  Petibeau  de  Montigny  (f«  52o). 

1428.  Au  gouverneur  de  Macerata,  5  octobre  1796.  —  On 
le  prie  de  transmettre  les  assegne  de  l'or  et  de  l'argent  requis, 
pour  qu'on  essaie  de  remédier  au  manque  de  métal  dont  se 
plaignent  les  marchands  de  Macerata,  bien  qu'ils  ne  soient 
pas  dans  une  situation  pire  que  les  marchands  de  Foligno 
et  de  Civita-Vecchia(f«  326  \°). 

1429.  Au  gouverneur  de  Loreto,  o  octobre  1796.  —  L'archi- 
diacre Sensi  a  quitté  Macerata.  On  espère  qu'il  se  conduira 
bien  à  l'avenir  (f*"  329). 

1430.  Au  gouverneur  de  Montalto,,  o  octobre  1796.  — 
Accusé  de  réception  de  l'avis  d'expédition  «  di  circa  due  terzi 
di  suoi  argenti  »  (f°  330  . 

1431.  A  l'archevêque  de  Ravenne,  8  octobre  1796.  — 
Accusé  de  réception  de  renseignements  sur  deux  ecclésiastiques 
français  (f»  334  v"). 

1432.  A  l'évêque  de  San  Angelo  in  Vado,  S  octobre  1796. 
—  On  est  sûr  qu'il  fera  tout  pour  animer  le  peuple  à  la 
défense  ;  mais  la  proximité  des  frontières  toscanes  rend  diffi- 
cile l'ortfanisation  de  cette  défense.  Il  fera  bien  de  s'entendre 
avec  le  président  d'Urbin  (f°  335  v°). 

1433.  A  l'évêque  de  Fossombrone,  8  octobre  1796.  — 
Même  sujet  et  même  avis  (f**  336  v*'). 

1434.  A  l'évêque  de  Cività-Castellana  et  Orte,  8  octobre 
1796.  —  S'informer  de  la  conduite  des  émigrés  dénoncés, 
particulièrement  de  F.  Doide,  logé  chez  les  Garmélitains  de 
Canepino  (f**  337). 

1435.  Au  gouverneur  de  Loreto,  8  octobre  1796,  —  Le  gou- 
verneur de  Macerata  avait  déjà  informé,  d'Ancône,  le  secrétaire 
d'Etat  de  la  fuite  du  capitaine  français  Landreschi  (f"  339  v°). 

1436.  Au  gouverneur  de    Bénévent,    8    octobre   1796.  — 

1.  Ces  instructions  ne  sont  pas  spécifiées. 


DÉPÊCHES    DU    CAlîDlNAL    SECRÉTAIRE    d'ÉTAT  153 

Hemerciemenls  du  pape  pour  les  3000  ducats  olFerls  par  le 
corps  consulaire  de  Bénévent  u  in  soccorso  délie critiche  circos- 
tanze  del  giorno  ».  On  espère  que  les  particuliers  imiteront  cet 
exemple  (£«  341  v""). 

1437.  Aux  évêques  et  gouverneurs  de  1  Etat,  8  octobre 
1796  —  Envoi  des  imprimés  suivants  (f"  344)  :  1"  lettre 
imprimée  (2  types,  selon  qu'il  s'ag-it  des  évêques  ou  des  gou- 
verneurs), ordonnant  l'aftichage  de  la  notilication  pour  l'orga- 
nisation  d'un  lieu  de  dépôt,  et  d'un  bureau  pour  la  réception 
et  pour  la  comptabilité  ;  2°  «  nota  délie  offerte  presen- 
tate  al  comando  générale  a  tutto  il  di  6.  ottobre  corrente  in 
seguito  délia  notifîcazione  pubblicata  indatadelli  3.  detto  per 
il  nuovo  armamento  »  (affiche  contenant  les  noms  des  per- 
sonnes qui  ont  donné  soit  des  hommes,  sôit  de  l'argent)  ; 
3°  <(  notifîcazione  per  una  contribuzione  spontanea  o  sia  un  dono 
gratuito.  In  Roma  MDCGXCVl  '  ». 

1438.  A  l'archevêque  d'Urbin,  à  Pesaro,  12  octobre  1796. 
—  Hemerciements  pour  la  lettre  pastorale  dont  il  a  accompagné 
l'envoi  des  circulaires  aux  curés,  signalées  aun°1437  (f"  345). 

1439.  A  l'évêque  de  Pérouse,  12  octobre  1796,  —  On 
s'étonne  que  les  réquisitions  du  diocèse  ne  soient  pas  encore 
parvenues.  L'évêque  pourra  garder  ses  couverts,  ses  cuillères 
à  café  et  deux  crucifix  {f°  346). 

1440.  Au  gouverneur  de  Macerata,  12  octobre  1796.  - — 
Remerciements  pour  l'ofTre  de  la  moitié  de  sa  solde  camérale 
(f°  346  v«). 

1441.  Au  lieutenant  de  Fabriano,  12  octobre  1796.  —  On 
approuve  qu'il  ait  organisé  au  palais  prieural  une  réunion  pour 
organiser  1'  «  armamento  in  massa  »,  et  on  souscrit  aux  dispo- 
sitions prises  pour  réunir  du  plomb,  de  la  poudre  et  des  grains. 
Pour  les  fusils,  s'adresser  au  lieutenant-général  (f°  347). 

1442.  Au  gouverneur  de  Montalto,  12  octobre  1796.  —  On 
s'étonne  du  retard  apporté  aux  réquisitions  (f''  347  v"). 

1443.  Au  gouverneur  de  Loreto,  12  octobre  1796.  —  Pour 
l'armement,  on  pourra  se  servir  de  1'  «  Armeria  ».  Mais  il 
serait  bon  d'être  informé  de  la  quantité  d'armes  qui  s'y 
trouvent  (f«  348). 

1444.  Au  gouverneur  de  Pérouse,  12  octobre  1796.  —  Dès 
que  les  réquisitions  seront  parvenues,  il  est  bien  entendu  que 
nulle  remise  ne  sera  plus  faite  (f*»  348  v"). 

1.  In-4o  de  viii  p. 


loi  LA  FRANCE  ET  ROME  DE  1788  A  1797 

1445.  Au  gouverneur  de  Macerata,  12  octobre  1796.  — 
Communication  dune  lettre  des  gonfaloniers  de  Montalboddo 
pour  la  levée  de  la  troupe  civique  (f"  349). 

1446.  A  l'évèque  de  Cervia,  15  octobre  1796.  —  Sont  en 
chemin  800  hommes  environ  de  réguliers,  avec  canons,  fusils 
et  munitions,  ce  qui  rassurera  la  population  du  diocèse 
(f  350). 

1447.  Au  gouverneur  de  Fano,  15  octobre  1796.  —  Remer- 
ciements pour  ses  communications  aux  curés.  On  espère  que 
le  châtelain  et  les  deux  capitaines  [cap')  rempliront  leur  devoir 
(f°  351  v«). 

1448.  Aux  évèques  et  gouverneurs  de  l'Etat,  15  octobre 
179G.  —  Envoi  de  la  Seconda  nota  délie  offerte,  ossia  doni 
gratuiti  i  (f«  353). 

1449.  Au  lieutenant  de  Macerata,  17  octobre  1796.  — 
Approbation  des  mesures  prises  pour  le  don  gratuit.  Qu'il 
applique  à  l'égard  des  vagabonds,  qui  abondent  à  Macerata, 
les  termes  de  ledit  qui  les  concerne  (f°  353). 

1450.  Au  gouverneur  de  Loreto,  17  octobre  1796.  —  Le 
lieutenant-colonel  Ancajani  est  chargé  d'examiner  1'  «  Arme- 
ria  »  de  Loreto.  Si  on  peut  l'employer,  elle  sera  transportée  k 
Ancône   f*'  354). 

1451.  Au  vicaire  capitulairé  de  [  ]  ^,  19  octobre 
1796.  —  Approbation  pour  avoir  réuni  les  chefs  des  réguliers  et 
du  clergé  séculier  avec  deux  magistrats,  afin  d'organiser  le  don 
gratuit;  mais  en  partant  d'une  collecte  sur  le  «  terratico  »,  ce 
don  gratuit  deviendrait  un  véritable  impôt,  qui  pèserait  sur  les 
étrangers  domiciliés.  Il  faudra  songer  à  autre  chose  (f"  355). 

1452.  Au  vicaire  capitulairé  de  Matelica,  19  octobre  1796. 
—  Remerciements  pour  300  écus  par  an  offerts  durant 
Varmamento  ff°  357). 

1453.  Au  vicaire  capitulairé  de  Loreto,  19  octobre  1796.  — 
Pour  l'organisation  de  la  contribution  gratuite,  il  devra  s'en- 
tendre avec  le  gouverneur  de  Macerata  (f°  357  v"). 

1454.  A  l'évèque  de  Montalto,  19  octobre  1796.  — Accusé 
de  réception  d'un  rapport  sur  une  agression  faite  par  un  mili- 
cien, à  coup  de  mousquet,  contre  l'abbé  émigré  J.  Mortil.  et 
sur  le  refus  des  soldats  d'arrêter  immédiatement  le  coupable 
(f°  358  v"). 


1.  In-8°,  16  p. 

2.  L'indication  du  lieu  manque. 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SECRÉTAIRE    d'ÉTAT  I  5o 

1455.  A  Tévêque  de  Veroli,  19  octobre  1796.  —  Remer- 
ciements pour  l'org'anisation  du  don  gratuit  (f°  3o9). 

1456.  A  Tarchevêque  d'Urbin,  19  octobre  1796.  —  Même 
sujet  (f  359  v°). 

1457.  Arévêqued'Alatri,  19  octobre  1796.  —  Même  sujet. 
On  le  prie  de  faire  changer  de  don  M  A.  Vinciguerra,  qui  oIFre 
un  soldat  :  on  préfère  de  l'argent.  Toutefois,  on  publiera  l'offre 
de  M.  Vinciguerra  (f«  360). 

1458.  A  l'évêque  de  Gagli,  19  octobre  1796.  — Il  pourrait, 
en  effet,  garder  quelques  objets  d'argent,  si  cela  n'entraînait 
pas  des  exemples  à  sa  suite  (f"  361  v''). 

1459.  A  l'évêque  de  Cervia,  19  octobre  1796.  —  Comme 
1455  (f»  362  Y"). 

1460.  A  l'évêque  de  Ferentino  et  à  l'évêque  de  Bagnorea, 
19  octobre  1796.  —  Comme  1455  (f°  363). 

1461.  Au  gouverneur  de    San  Severino,    19  octobre  1796. 

—  Comme  1455.  Le  gouverneur  offre  600  écus  et  les  revenus 
des  bénéfices  à  lui  conférés  dans  le  diocèse  de  Fermo.  Remer- 
ciements à  J,  B.  Collio,  qui,  outre  les  objets  d'or  et  d'argent, 
a  donné  120  écus  par  an  (f°  303  v*^). 

1462.  Au  gouverneur  de  Montalto,  19  octobre  1796.  — 
Remerciements  pour  l'offre  de  la  moitié  de  sa  solde  =  50  écus 
par  mois  (f"  364  v°). 

1463.  Au  gouverneur  de  Fermo,  19  octobre  1796.  —  Même 
sujet  =20  écus  (f»365v°). 

1464.  Au  gouverneur  de  Città  di  Castello,  19  octobre  1796. 

—  Comme  1455.  On  s'étonne  que  trois  personnages  aient 
offert  leur  don,  à  condition  «  purchè  non  venga  imposta  altra 
gabella   su  di  ciô  »  (f"  366). 

1465.  Au  gouverneur  de  Pérouse,  19  octobre  1796.  — 
Comme  1455.  Il  offre  360  écus  par  an  (f°  357). 

1466.  Au  gouverneur  de  Camerino,  19  octobre  1796.  — 
Comme  1455.  La  troupe  du  magistrat  devra  s'incorporer  à 
la  troupe  générale  (f**  360). 

1467.  Au  lieutenant  d'Orvieto,  19  octobre  1796.  — Comme 
1455.  11  a  raison  de  faire  réparer  les  9  canons  retrouvés 
(^369). 

1468.  Au  gouverneur  de  Macerata,  à  Ancône,  19  octobre 
1796.  —  Remerciements  pour  l'offre  de  la  moitié  de  sa  solde 
(f«  370). 

1469.  Au  gouverneur  de  Loreto,  19  octobre  1796.  —  Il  ne 
faut  pas   instituer,   comme    contribution,   une  collecte   sur  le 


lo6  LA  FRANCE  ET  ROME  DE  1788  A  1797 

u  terra tico  »,  comme  le  mag^istrat  de  Recanati  Ta  compris  ;  cela 
exclurait  du  don  la  spontanéité  (f°  370  v*'). 

1470.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  19  octobre  1796.  —  Il 
faut  s'entendre  avec  Mgr  Maury,  évêque  de  Montefiascone,  qui 
a  offert  50  riibbia  de  grain,  à  envoyer  à  Rome  ;  il  les 
prendra  et  les  fera  vendre  au  plus  offrant  (f"  372). 

1471.  Au  même,  19  octobre  1796.  — Remerciements  pour 
la  note  concernant  les  Français  qui  se  trouvent  à  V  «  Osteria 
Bianca  »,  en  Toscane.  Le  gouverneur  de  Pérouse  a  écrit  qu'on 
supposait  avoir  vu  des  troupes  françaises  près  du  lac  Trasi- 
mène.  Le  fait  ne  s'est  pas  vérifié.  On  croit  qu'on  répand  des 
bruits  semblables  pour  exciter  la  terreur;  au  contraire,  ils  ont 
abouti  à  la  levée  d'environ  10.000  contadins  (f"  373). 

1472.  Au  même,  19  octobre  1796.  —  Envoi  d'une  note 
des  ((  spese  fatte  in  occasione  délia  vicinanza  de'  Francesi 
a  quel  confine  dello  stato  pontificio  »  par  le  gouverneur  de 
Valentano  (f"  373  v°). 

1473.  Aux  gouverneurs  de  Frosinone,  Rieti,  Macerata, 
Ascoli,  Fermo,  Spolète,  Narni,  19  octobre  1796.  —  Avis  du 
prochain  passage  de  1  à  3  colonnes  des  troupes  napolitaines 
se  rendant  en  Romagne.  On  indiquera  le  jour  exact.  Faire 
toutes  les  économies  possibles,  la  dépense  étant,  pour  le 
moment,  à  la  charge  de  l'Etat  (f°  375). 

1474.  A  Mons'-''  Pignatelli,  à  Naples,  21  octobre  1796.  — 
Remerciements  pour  1  offre  de  1'  ((  assegnamento  délia  segna- 
tura  »  (f"  375  v«). 

1475.  Au  gouverneur  de  Fermo,  22  octobre  1796.  — 
Remerciements  au  comte  A.  Bonafede  pour  les  26  écus  offerts 
annuellement  (f"  376). 

1476.  A  l'archevêque  de  Ravenne,  22  octobre  1796.  — 
Etant  donné  que  les  Ferrarais  ont  suspendu  le  paiement  des 
rentes  appartenant  à  l'archevêque,  celui-ci  pourra  s'entendre 
avec  le  légat  de  Ferrare  pour  organiser  des  représailles  et 
faire  que  les  Ferrarais  ne  puissent  toucher  les  'rentes  des 
biens  qu'ils  ont  en  Romagne  (1°  376). 

1477.  A  l'évêque  d'Amelia,  22  octobre  1796.  —  Comme 
1455  11°  377  v°). 

1478.  A  l'archevêque  de  Sarsina,  22  octobre  1796.  — 
Comme  1455,  pour  30  écus  (f"  378  . 

1479.  A  l'archevêque  de  Camerino,  22  octobre  1796.  — 
Le  passage  de  deux  émigrés,  l'un  dans  le  diocèse  d'Ancône, 
l'autre   dans   celui   de  Macerata,   ouvre  la  vacance   de   deux 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SKCRÉTAIRE    d'ÉTAT  1  St 

postes,  qui  pourront  être  donnés  aux  deux  confesseurs  français 
(f"  379). 

1480.  A  l'ëvêque  de  Narni,  22  octobre  1796.  —  S'entendre 
avec  l'évêque  d'Amelia  pour  le  passag-e  de  l'abbé  Berlié,  logé 
chez  les  Capucins  de  Lugnano  (f°  379  v"). 

1481.  A  l'évêque  de  Macerata,  22  octobre  1796.  —  Les 
frères  Bastet',  log'és  chez  les  Aug-ustiniens  de  la  Congrég-aiion 
de  Lombardie,  après  avoir  dit  qu'ils  devaient  se  rapprocher  des 
frontières  de  France,  sont  sortis  de  l'Etat  ;  ils  n'y  pourront 
rentrer  sans  une  permission  spéciale,  et  on  donnera  l'un  de 
leurs  postes  à  l'abbé  Hamelin  (f"  380). 

1482.  A  l'évêque  de  Terni,  22  octobre  1796.  —  Remercie- 
ments pour  le  don  de  100  écus  de  contribution,  qui  sera  publié 
dans  la  note  hebdomadaire  (f"  380  v"). 

1483.  Au  gouverneur  de  Pérouse,  22  octobre  1796.  —  On 
lui  annonce  l'envoi,  le  jour  même,  dune  circulaire  ordonnant 
de  faire  la  «  leva  forzata  ».  Le  courage  avec  lequel  se  con- 
duisent des  milliers  de  contadins  dans  le  gouvernement  de 
Pérouse,  à  l'annonce  du  voisinage  des  Français,  exige  qu'on 
procède  avec  eux  «  con  urbanità  »,  bien  qu'on  ait  besoin 
d'augmenter  la  troupe  de  ligne.  On  fera  entendre  aux  députés 
venus  à  Rome  qu'il  serait  bon  qu'on  enrôlât  «  di  mano  in 
mano  »,  et  qu'on  envoyât  les  recrues  immédiatement  à  Rome, 
sans  les  concentrer  à  Pérouse  (f°  381  v°). 

1484.  Au  même,  22  octobre  1790.  —  On  a  passé  au  Tréso- 
rier général  la  liste  des  sujets  qui  veulent  consigner  leurs 
objets  d'argent.  Nulle  remise  n'a  été  accordée  ;  on  a  permis  à 
certains  seulement  d'être  payés  en  cédules  (f°  383). 

1485.  Au  gouverneur  de  Bénévent,  22  octobre  1796.  —  On 
préfère  l'argent  comptant  à  un  «  cambiale  »,  pour  les  3.000 
ducats  offerts  par  les  consuls  (f"  384  v°). 

1486.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  22  octobre  1796.  —  Lais- 
ser passer  l'abbé  Bourillon  (f"  38o). 

1487.  Au  gouverneur  de  Loreto,  22  octobre  1796.  —  Accusé 
de  réception  deson  inventaire  del'  «  Armeria  ».  Ordre  de  con- 
signer les  armes  qui  sont  à  la  R.  G.  A.,  et  de  retenir  celles  de 
la  Santa  Casa  (f"  386  V).      ' 

1488.  Au  gouverneur  d'Ancône,  22  octobre  1796.  —  On 
approuve  le  séquestre  des  12  ballots  de  drap  qui  pourront 
servir   à    habiller   les    recrues,    les    dispositions    prises    pour 

1.  Écrit  Bastetteau  n°  1425, 


158  LA  FRANCE  ET  ROME  DE  1788  A  1797 

former  la  3*^  C'°  à  expédier  en  Romag-ne  et  pour  recevoir  les 
fusils  de  Loreto  (f°  388). 

1489.  Au  lieutenant  de  Norcia,  22  octobre  1796.  —  Comme 
1455  (f«  389). 

1490.  Au  lieutenant  de  Macerata,  22  octobre  1796.  —  A  la 
proposition  faite  par  V.  Lauri  Marchetti  de  servir  à  cheval 
avec  un  homme,  on  préfère  qu  il  substitue  celle  d'envoyer  deux 
chevaux  et  l'argent  qu'il  faut  pour  leur  entretien  (f°  389  v°). 

1491.  Aux  gouverneurs  de  l'État,  22  octobre  1796.  —  Lettre 
de  recommandation  pour  le  lieutenant-colonel  comte  Gavardini, 
attaché  au  service  de  la  cour  de  Turin,  chargé  de  mission  dans 
l'iitat  pontifical  (f«  390). 

1492.  Aux  gouverneurs  de  Pérouse,  Macerata,  Frosinone, 
Civita-Vecchia,  Viterbe,  et  au  sufîragant  de  Sabine,  à  Magliano, 
22  octobre  1796.  —  Complément  pour  l'organisation  de  la 
levée  du  don  gratuit  :  un  seul  lieu  de  dépôt  pour  chaque  pro- 
vince, un  envoi  mensuel  à  Rome,  un  inventaire  hebdoma- 
daire des  gouverneurs  au  secrétaire  d'Etat,  envoi  des  reçus 
de  tous  les  paiements  effectués.  Le  tout  à  observer  à  partir 
du  début  de  novembre  (f"  390  v°). 

1493.  Aux  gouverneurs  de  Viterbe,  Pérouse,  Macerata, 
Frosinone,  22  octobre  1796.  — Le  pape  pensait  que  la  popu- 
lation se  lèverait  tout  entière  d'elle-même  pour  la  défense  de 
l'Etat,  mais  ayant  trouvé  dans  beaucoup  une  «  inaspettata 
renitenza  »,  il  se  voit  forcé  de  procéder  par  la  force.  On  choi- 
sira donc  2  députés  par  communauté,  y  compris  les  «  governi 
prelatizi  e  di  brève  »,  qui  choisiront  un  homme  par  100  habi- 
tants, entre  16  et  45  ans,  non  chef  de  famille,  ni  fils  unique. 
La  moitié  de  la  levée  sera  envoyée  à  Rome,  l'autre  restera  au 
pays  avec  l'obligation  de  partir  sur  toute  réquisition.  Se  dé- 
pêcher :  «  il  bisogno  è  urgente  »  (f"  392). 

1494.  Aux  évêques  et  gouverneurs  de  l'Etat,  22  octobre 
1796.  —  Envoi  de  la  cinquième  note  des  dons  gratuits  (f°  39i). 

1495.  A  l'évêque  de  Sarsina,  26  octobre  1796.  —  Commu- 
nication dune  partie  des  instructions  sur  les  dons  (Cf.  n°  1492). 
Il  fera  bien  d'incorporer  les  miliciens  aux  recrues  (f°394). 

1496.  A  l'évêque  de  Forli,  26  octobre  1796.  —  Comme 
1493,  sans  les  dispositions  prescrites.  Il  ne  faut  pas  partir  de 
l'idée  qu'on  sera  battu  ;  se  souvenir  du  proverbe  «  chi  pecora 
si  fà,  lo  mangia  il  lupo  »  (f"  395). 

1497.  A  l'archevêque  de  Ravenne,  26  octobre  1796.  — 
Accusé  de  réception  de  l'imprimé,   au  nom  de  la   soi-disant 


DÉPÊCHES   DU    CARD1^AL    SECRÉTAIRE    d'ÉTAT  159 

administration  centrale  du  Ferrarais,  déclarant  soumis  au  civil 
et  au  criminel  tous  les  ecclésiastiques,  nouveauté  tout  à  fait 
analogue  aux  principes  ((  sovvertitosi  »  du  siècle.  Il  faudra 
faire  en  sorte  d'éviter  l'application  de  cette  résolution 
(f°396v°). 

1498.  A  l'évêque  de  Macerata,  26  octobre  1796.  — Comme 
1455.  Toutefois,  il  ne  faut  pas  que  les  lieux  pieux  fassent  des 
dettes  pour  contribuer  (f*'  397  v°). 

1499.  A  l'évêque  de  Gittà  di  Castello,  28  octobre  1796.  — 
Même  sujet  (f°  398). 

1500.  A  l'évêque  de  Pérouse,  26  octobre  1796  —  Même 
sujet.  Remerciements  pour  les  100  écus  par  an  offerts  par 
l'évêque  et  les  300  autres  offerts  par  le  collège  de  ((  Sapienza 
Vecchia  »  (f°  400). 

1501.  x\  l'évêque  de  Ferentino,  26  octobre  1796.  — Comme 
1455  (f«  401). 

1502.  A  l'évêque  de  Veroli,  26  octobre  1796.  —  Nouveaux 
remerciements  (f°  401  v"). 

1503.  Au  vicaire  capitulaire  d'Orvieto,  26  octobre  1796.  — 
Comme  1455  (f°  402  v°). 

1504.  Au  vicaire  général  de  Fossombrone,  26  octobre  1796. 

—  Remerciements  pour  une  masse  d'argent  travaillé  donné 
par  l'évêque,  qui  veut  garderie  secret  (f°  402  v"). 

1505.  Au  vicaire  capitulaire  de  Matelica,  26  octobre  1796. 

—  Comme  1455  (f°  403  v°). 

1506.  Au   vicaire  capitulaire  de  Loreto,  26  octobre  1796. 

—  Même  sujet  (f°  404). 

1507.  Au  gouverneur  de  Loreto,  26  octobre  1796.  —  Même 
sujet  (f"  404  V"), 

1508.  Au  même,  26  octobre  1796.  —  Sur  l'envoi  de  300 
fusils  au  major  d'Ancône,  marquis  Mileti  (f°  405). 

1509.  Au  gouverneur  de  Fano,  26  octobre  1796.  — 
On  demande  des  détails  sur  les  châtelains  qui  montrent  tant 
d'indolence  à  exécuter  les  ordres  donnés  (f*'  405  v"). 

1510.  Au  gouverneur  de  Fernio,  26  octobre  1796.  —  Le 
pape  accepte  les  300  écus  par  an  et  les  2  canons  offerts  par  la 
communauté  de  Saint-Benoît  (f°407). 

1511.  Au  même,  26  octobre  1796.  —  A  propos  des  per- 
sonnes dénoncées,  il  faut  chercher  quelque  moyen  extrajudi- 
ciaire  «  in  prova  délia  loro  adesione  al  giacobinismo  » 
(f  407  v°j. 

1512.  Au  gouverneur  de    Macerata,   26  octobre  1796.    — 


160  LA  FRANCE  ET  ROME  DE  1788  A  1797 

On  demande  son  avis  sur  l'offre  de  100  fusils  faite  par  la  com- 
munauté de  Montefiore  et  sur  la  répugnance  des  habitants  de 
Cingoli  à  donner  leurs  objets  d'arg-ent  (f"  408). 

1513.  Au  même,  26  octobre  1796.  —  On  attend  des  détails 
sur  le  complot'  (f"  408  V). 

1514.  Au  lieutenant  de  Macerata,  26  octobre  1796.  —  On 
préfère  évidemment  le  don  des  objets  d'argent  à  leur  consigne 
moyennant  cédule    (f"  409). 

1515.  Au  gouverneur  de  Sabine,  à  GoUevecchio,  26  oc- 
tobre 1796.  —  Envoi  d'imprimés  pour  le  don  gratuit  (f"  411). 

1516.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  26  octobre  1796.  —  Il 
faut  s'informer  extrajudiciairement  de  la  vie  et  mœurs  de 
A.  Forlini,  ministre  caméral  de  Latera,  dénoncé  par  le  «  bar- 
gello  »  comme  jacobin   (f"  413  v°). 

1517.  Au  gouverneur  de  Pérouse,  26  octobre  1796.  — 
Comme  1455  (f°  414  v«). 

1518.  Au  gouverneur  de  Spolète,  26  octobre  1 796.  —  Ordre 
de  faire  recevoir  le  don  offert  par  A.  Vitoli  (f"  418). 

1519.  Au  gouverneur  d'Orvieto,  26  octobre  1796.  —  Gomme 
1455  (f«418v°i. 

1520.  Au  gouverneur  de  Rieti,  26  octobre  1796,  —  Remer- 
ciements au  marquis  Potenziani  if"  418  v°i. 

1521.  Au  lieutenant  de  Fabriano,  26  octobre  1796.  —  On 
approuve  ce  qu'il  fait  touchant  la  consigne  des  objets  d'argent 
(fm9l. 

1522.  A  l'archevêque  de  Ravenne,  29  octobre  1796.  —  On 
a  pris  connaissance  du  nouveau  règlement  de  F'errare,  qui 
oblige  les  rentiers  n'habitant  pas  6  mois  dans  la  province  à 
payer  au  Mont-de-Piété  le  tiers  des  revenus  d'un  an.  Il  fau- 
dra organiser  les  représailles  convenues  en  Romagne 
'f°  419  v°). 

1523.  A  1  evêque  de  Macerata,  29  octobre  1796.  —  Il  logera 
où  il  voudra  l'abbé  Hamelin.  L'abbé  Camoin,  ayant  aban- 
donné son  poste,  n'y  a  plus  droit  (f"  420). 

1524.  A  l'évêque  de  Ripatransone,  29  octobre  1796.  —  On 
restituera  leur  calice  aux  Mineurs  Observantins  (f°  421). 

1525.  Au  provicaire  général  de  Città  délia  Pieve,  29  oc- 
tobre 1796.  —  Comme  1455  if»  423). 

1526.  Au  gouverneur  de  Pérouse,  29  octobre  1796.  — 
En  post-scriptum  :  c'est  bien  1500  hommes  qu'il  faut  lever 
(fo  423  v°). 

1.   Le  texte  ne  donne  pas  de  détails  à  ce  sujet. 


DÉPÈCHES    DU    CARDINAL    SECRÉTAIRE    d'éTAT  161 

1527.  Au  gouverneur  de  Yiterbe,  20  octobre  1796.  — 
Remerciements  pour  ses  otFres.  Post-scriptimi  comme  1526 
(f°  424). 

1528.  Au  gouverneur  d'Ancône,  29  octobre  1796.  —  On 
espère  que  les  dispositions  prises  pour  empêcher  la  sortie  des 
munitions  produiront  effet  (f"  424  v"). 

1529.  Au  gouverneur  de  Macerata,  à  Ancône,  29  octobre 
1796.  —  Post-scriptum  comme  1526    f*'  42o  v^i. 

1530.  Aux  gouverneurs  de  l'Etat,  aux  lieutenants  de  Colle- 
vecchio  et  Rieti,  au  préfet  de  Norcia,  29  octobre  1796.  —  II  faut 
prêter  concours  au  colonel  Severi,  chargé  du  recrutement 
(f°  426). 

1531.  Au  gouverneur  de  Bénévent,  29  octobre  1796.  — 
Ordre  d'arrêter  les  vagabonds  (f°  426  v°i. 

1532.  Au  gouverneur  de  Loreto,  29  octobre  1796.  — 
Accusé  de  réception  de  la  lettre  sur  la  remise  des  300  fusils 
au  major  Mileti  (f°  427  i. 

1533.  Au  gouverneur  de  Città  di  Castello,  29  octobre  1796. 

—  Gomme  1455  (f°  428). 

1534.  Au  gouverneur  d'Ascoli,  20  octobre  1796.  —  Même 
sujet  (f"  428  v°). 

1535.  Au  gouverneur  de  Fabriano,  29  octobre  1796.  — 
Le  public  de  Foligno  offre  d'acheter  encore  1000  livres  de 
poudre  (i«  419). 

1536.  Au   lieutenant   de   Givita-Vecchia,   29  octobre    1796. 

—  On    ne    peut    croire    à    l'arrivée    des    Français  dans  les 
Maremmes  (f"  419  v**). 

1537.  Aux  évêques  et  gouverneurs  de  l'État,  29  octobre 
1796.  —  Envoi  de  la  huitième  note  des  dons  gratuits  (f"  420). 

1538.  Au  gouverneur  de  Macerata,  à  Ancône,  31  août  (sfc) 
1796.  —  Sur  la  mauvaise  conduite  de  la  troupe  pontificale. 
Ordre  d'arrêter  le  capitaine  Valenti  (f°  420). 

1539.  A  l'archevêque  de  Gamerino,  4  janvier  1797.  — 
Accusé  de  réception  de  l'avis  de  décès  de  B.  Gonfort.  logé 
chez  les  Gonventuels  de  Pioraco.  On  attend  la  note  des  effets 
qu'il  a  laissés.  Le  poste  pourra,  en  effet,  être  donné  à  J.  Blan- 
chet,  confesseur  des  sœurs  de  Sainte-Glaire  de  Trejà,  s'il  peut 
se  maintenir  à  ses  frais. 

1540.  A  l'évêque  de  Bertinoro,  4  janvier  1797.  — Quil 
voie  si  l'on  peut  décharger  le  couvent  des  Prêcheurs  du  poids 
d'un  émigré  à  soutenir. 

1541.  A  l'évêque  d'Anagni,  4  janvier  1797.  —  Accusé  de 

G.  BotRGiN.  —  La  France  el  Rome  de  I7SS à  1797.  Il 


162  LA    FRANCE    ET    ROME    DE    1788    A    1797 

réception  de  480  écus  de  dons  gratuits  fournis  par  les  lieux 
pieux  du  diocèse. 

1542.  Au  vicaire  capitulaire  d'Orvieto.  4  janvier  1797.  — 
Remerciements  pour  les  dons  gratuits. 

1543  Au  gouverneur  de  Pérouse,  4  janvier  1797.  — 
Accusé  de  réception  de  son  plan  d'établissement  dun  batail- 
lon dans  la  province,  venu  un  peu  tard.  A  noter  que  les  mili- 
ciens ne  sont  pas  exempts  de  la  conscription  pour  les  troupes 
de  ligne,  mais  quon  doit  les  prendre  d'abord,  sauf  au  cas  où 
il  s'agit  de  tlls  uniques  ou  de  chefs  de  famille  ;  ceux  qui  refu- 
seront d'entrer  dans  la  ligne  seront  cassés  des  rôles  de  milice. 

1544.  Au  gouverneur  de  Macerata,  4  janvier  1797.  — 
Comme  1542.  On  demande  une  comptabilité  bien  claire  des 
dons. 

1545.  Au  gouverneur  de  Fermo,  4  janvier  1797.  —  Sur  la 
conduite  irrégulière  des  gens  de  Magliano,  qui  ont  convoqué 
des  députés  des  u  castelli  »  dépendant  de  Fermo,  pour  les  con- 
sulter sur  la  question  du  don  gratuit. 

1546.  Au  gouverneur  de  Camerino,  4  janvier  1797.  —  Qu'il 
envoie  les  noms  des  donateurs. 

1547.  Au  gouverneur  de  Loreto,  4  janvier  1797.  —  Il  ne 
doit  pas  permettre  l'entrée  de  l'Etat  aux  personnes  munies  de 
passeports  de  Bologne  ou  de  Ferrare. 

1548.  Au  même,  4  janvier  1797.  —  Remerciements  pour 
l'avis  de  solde  du  reste  des  dons  gratuits  fait  par  M''"  Arezzo 
entre  ses  mains. 

1549.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  4  janvier  1797.  —  11  peut 
envover  les  dons  par  l'intermédiaire  de  D.  Grada,  lieutenant 
des  ports  du  patrimoine. 

1550.  Aux  gouverneurs  de  Frosinone,  Rieti,  Pérousse,  4  et 
31  janvier  1797.  —  On  a  communiqué  leurs  comptes  des  dons 
à  la  «  Gompustiteria  ». 

1551.  Aux  gouverneurs  de  Tivoli,  Fano,  Pérouse,  4,  29, 
31  janvier  1797.  —  Gomme  1542. 

1552.  Au  gouverneur  de  Bénévent,  7  janvier  1797.  — 
Accusé  de  réception  de  308  ducats  de  dons  gratuits. 

1553.  Au  même,  17  janvier  1797.  —  Accusé  de  réception 
de  sa  5^  note  de  dons. 

1554.  A  l'évêque  de  Rimini,  7  janvier  1797.  —  Autorisa- 
tion aux  lieux  pieux  d'emprunter  pour  contribuer,  soit  en 
argent,  soit  en  nature. 

1555.  Au  gouverneur  de  "Viterbe,  7  janvier  1797.  —  Ce 
que  dit  le  Français  J.  Barallier  sur  lui-même  doit  être  faux. 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SECRÉTAIRE    d'ÉTAT  163 

Il  faut  le  laisser  en  liberté,  lui  donner  son  passeport  pour  la 
Toscane  et  lui  intimer  l'ordre  de  ne  plus  revenir  dans  l'Etat 
pontifical. 

1556.  Au  même,  7  janvier  1797.  —  Accusé  de  réception 
de  2732  écus  90. 

1557.  Au  sulîragant  de  Sabine,  à  Magliano,  7  janvier  1797. 

—  Accusé  de  réception  de  la  note  des  dons.  Il  fera  vendre  le 
vin  et  la  toile  donnés  à  Palombara  ;  accusé  de  réception 
d'une  note  de  dons  en  argent,  et  de  264  écus  78. 

1558.  Au  gouverneur  de  Macerata,  7  janvier  1797.  — 
Accusé  de  réception  de  la  cassette  contenant  les  dons  gratuits 
d'or  et  d'argent. 

1559.  Au  gouverneur  de  Pérouse,  7  janvier  1797.  —  On 
demande  seulement  qu'il  mette  à  exécution  ses  heureuses 
idées  de  mobilisation. 

1560.  Au  même,  7  janvier  1797.  —  Accusé  de  réception 
de  lavis  de  départ  de  130  recrues  avec  les  deux  déserteurs 
allemands. 

1561.  Au  gouverneur  de  Civita-Vecchia,  7  janvier  1797.  — 
Le  cutter  anglais  entré  dans  le  port  pour  être  réparé  devra 
le  quitter  aussitôt  que  possible. 

1562.  Aux  gouverneurs  de  Viterbe  et  de  Camerino,  à  l'évêque 
de  Faenza,  au  vicaire  capitulaire  deMatelica,  31  décembre  1796, 
3,  4  et  7  janvier  1797.  —  Comme  1542. 

1563.  Au  gouverneur  de  Macerata,  9  janvier  1797.  —  On 
lui  demande  un  rapport  sur  la  poudre  fabriquée  ou  existant 
dans  le  pays. 

1564.  A  l'évêque  de  Ripatransone,  11  janvier  1797. —  Que 
la  G*'  de  la  Sainte- Vierge  et  de  Saint-Jean  garde  les  lampes, 
moyennant  une  contribution  d'argent  équivalente. 

1565.  Au  gouverneur  de  Città  di  Castello,  11  janvier  1797. 

—  Le  procès  contre  F.  Cristiani,  sergent-major  du  gouver- 
neur des  armes  de  Pérouse,  emprisonné  comme  adhérant  aux 
maximes  françaises,  doit  être  sanctionné  par  la  privation  de 
sa  monture  et  de  sa  patente  et  l'ordre  de  ne  plus  se  livrer  à 
de  semblables  discours,  sous  peine  corporelle. 

1566.  Au  gouverneur  de  Fano,  15  janvier  1797.  —  Les 
miliciens  ne  sont  pas  exempts  de  la  conscription. 

1567.  Au  gouverneur  de  Loreto,  11  janvier  1797.  —  Ordre 
de  recevoir  les  objets  d'argent  des  particuliers  indiqués  dans 
sa  note. 

1568.  Aux  gouverneurs  de  Pérouse  et  d'Ancône,  6  et  7  jan- 
vier 1797.  —  Comme  1542. 


l'J4  LA    FRANCE    ET    ROME    DE    1788    A    1 79"7 

1569.  Au  g-ouverneur  de  Givita-Vecchia,  M  janvier  1797. 
—  Accusé  de  réception  de  la  note  des  dons  g^ratuits,  dont  deux 
chevaux,  à  envoyer  à  Rome. 

1570.  Au  lieutenant  de  Macerata,  11  janvier  1797.  —  Accusé 
de  réception  de  son  onzième  note,  insuffisamment  claire. 

1571.  Au  même,  11  janvier  1797.  —  Accusé  de  réception 
de  l'avis  de  départ  de  150  recrues  pour' Rome. 

1572.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  il  janvier  1797.  —  Sur 
l'envoi  des  dons  gratuits. 

1573.  Au  même,  11  janvier  1797.  —  Qu'il  fasse  ce  qu'il 
veut  touchant  la  supplique  du  Français  Barallier. 

1574.  A  l'évêque  de  Vintimille,  14  janvier  1797.  —  La 
phrase  du  serment  :  «  de  ne  plus  reconnaître  à  l'avenir 
d'autre  autorité  que  celle  du  peuple  ou  librement  émanée  de 
lui-même  comme  le  seul  souverain  légitime  »  «  contiene  in 
ohvio  verhorum  sensu  una  massima  o  dottrina  ereticale  ».  — 
Pour  J.  Rey,  curé  de  Roquebrune,  la  Congrégation  n'a  pris 
aucune  détermination,  parce  qu  on  ne  sait  s'il  a  prêté  ledit 
serment  avec  des  restrictions  ou  absolument.  Qu'il  s'en 
informe. 

1575.  A  l'évêque  de  Brescia.  14  janvier  1797.  —  Le  Saint- 
Père  ne  peut  juger,  d'après  les  documents  fournis,  si  le  mariage 
contracté  à  Toulon,  selon  les  lois  françaises,  par  A,  Garnier 
et  B.  Manuel,  est  valide  et  peut  être  consacré  par  un  mariage 
religieux,  selon  la  demande  de  l'évêque  à  M'*"  di  Pietro.  Y  a- 
t-il  eu  mariage  devant  le  curé  ou  devant  un  prêtre,  de  parochi 
seu  ordinarii  Ucentia'l  Si  le  mariage  est  nul,  on  accorde  à 
l'évêque  les  facultés  nécessaires  pour  renouveler  le  consente- 
ment, la  rétractation  du  schisme  étant  donnée,  ainsi  que  la 
promesse  de  réparer  le  scandale. 

1576.  A  M''*'  Erskine,  à  Londres,  14  janvier  1797.  —  Qu'il 
demande  à  l'évêque  de  Saint-Pol-de-Léon,  le  plus  ancien 
évêque  de  Bretagne^,  s'il  veut  se  charger  de  l'administration 
du  diocèse  de  Dol.  Sinon,  qu'il  cherche  encore  parmi  les  autres 
évêques  émigrés. 

1577.  A  l'évêque  de  Clermont,  à  Fribourg,  14  janvier  1797. 
—  L'évêché  de  Nevers  étant  vacant,  et  le  lieu  de  séjour  de 
1  évêque  d'Auxerre  étant  ignoré,  est-il  disposé  à  assumer 
l'administration  de  l'église  de  Nevers  ? 

1578.  A  l'évêque  de  Faenza,  14  janvier  1797.  — -  Accusé 
de  réception  des  deux  notes  des  dons  gratuits. 

1.  Jean-François  de  la  Marche,  sacré  le  7  septembre  1772. 


DÉPÈCHES    DU    CARDINAL    SECRÉTAIRE    d'ÉTAT  i6o 

1579.  A  l'évêque  de  Rimini,  14  janvier  1797. —  On  attend 
sans  impatience  sa  note  des  dons  gratuits. 

1580.  Au  sutTrag-ant  de  Sabine,  à  Magliano,  14  janvier  1797. 

—  Comme  1542. 

1581.  Au  gouverneur  de,  Gamerino,  14  janvier  1797.  — 
Accusé  de  réception  de  l'avis  de  départ  de  46  recrues  et 
1   volontaire,  qui  seront  bientôt  suivis  de  20  autres. 

1582.  Aux  gouverneurs  de  Frosinone  et  de  Viterbe,  14  jan- 
vier 1797.  —  Comme  1542. 

1583.  Aux  évêques  et  gouverneurs  de  l'Etat,  14  janvier  1797. 

—  Envoi  de  la  note  des  dons  gratuits', 

1584.  Au  gouverneur  de  Loreto,  18  janvier  1797.  —  On 
l'informe  du  passage  du  capitaine  Lanzi  avec  les  recrues. 

1585.  Au  gouverneur  de  Pérouse,  18  janvier  1797.  — 
Comme  1542. 

1586.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  18  janvier  1797.  — 
Accusé  de  réception  de  la  cassette  des  dons  gratuits. 

1587.  Au  gouverneur  d'Ascoli,  18  janvier  1797.  — Il  pourra 
donner  l'autorisation  à  la  communauté  de  Mont'  Acuto  de 
remplacer  par  une  contribution  de  200  écus  la  levée  des 
recrues,  difficile  à  cause  de  la  garde  des  bestiaux. 

1588.  Au  gouverneur  de  Camerino,  18  janvier  1797.  — 
Accusé  de  réception  de  1086  écus  61,  transmis  par  le  gou- 
verneur de  Macerata. 

1589.  A  l'évêque  de  Sutri-Nepi,  18  janvier  1797.  —  Qu'il 
enlève  au  couvent  des  Conventuels  de  Capranica,  s'il  le  croit 
bon,  un  des  ecclésiastiques  qui  y  sont  logés,  ou  que  du  moins 
il  veille  à  l'application  des  messes  au  couvent. 

1590.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  18  janvier  1797.  —  Tou- 
chant le  montant  exact  des  dons  (69  écus  90  en  argent,  2663 
en  cédules). 

1591.  A  l'évêque  de  Faenza,  21  janvier  1797.  —  Comme 
1542. 

1592.  Au  sufTragant  de  Sabine,  à  Magliano,21  janvier  1797. 

—  Comme  1542. 

1593.  Au  gouverneur  de  Civita-^^ecchia,   21  janvier  1797. 

—  Accusé  de  réception  des  2  chevaux,  avec  une  escorte  de 
dragons  et  les  volontaires  de  Trapani.  On  attend  l'argent  des 
dons  gratuits. 

1594.  Au  lieutenant  de  Macerata,  21  janvier  1797.  — 
Accusé  de  réception  d'une  note  de  dons  gratuits, 

1.  Cette  note  manque. 


166  LA  FRANCE  ET  ROME  DE  1788  A  1797 

1595.  A  lévêque  de  Rimini,  21  janvier  1797.  —  Il  est  cer- 
tain que  le  clerg-é  de  ce  diocèse,  épuisé  par  les  émigrés,  ne 
peut  faire  grand'chose.  On  approuve  l'idée  d'employer  ce  qui 
reste  de  la  contribution  française  ',  qu'il  pourra  consigner  aux 
mains"  du  comte  Fantuzzi,  commissaire  général  des  guerres. 

1596.  Au  gouverneur  de  Pérouse,  21  janvier  1797.  —  Les 
députés  du  gouvernement  de  Viterbe  peuvent,  comme  d'habi- 
tude, venir  à  Rome  rendre  leurs  comptes  des  dons  gratuits. 

1597.  Au  gouverneur  de  Bénévent,  21  janvier  1797.  — 
Accusé  de  réception  d'une  lettre  de  change  de  224  ducats  et 
dune  lioîte  d'argent. 

1598.  Au  même,  21  janvier  1797.  —  S'entendre  avec  l'ar- 
chevêque et  les  parents  du  marquis  L.  Parisio,  qui  olîVe  de 
servir  comme  volontaire  et  de  payer  40  écus  par  an.  Cette 
olFre  a  été  déjà  repoussée  en  décembre  1796,  mais  on  pourrait 
aviser  à  le  mettre  en  liberté. 

1599.  Au  gouverneur  d'Ancône,  21  janvier  1797.  —  Il 
doit  veiller  à  l'embarquement  immédiat  de  48  Grecs  et  Turcs, 
pour  lesquels  le  général  Bonaparte  a  demandé  le  passage  par 
l'Etat  pontifical  pour  aller  à  Ancône  et  gagner  le  Levant.  Agir 
de  même  à  l'égard  des   1  i  autres  qui  suivront. 

1600.  A  l'évêque  de  Tarbes,  21  janvier  1797.  —  La  Congré- 
gation des  affaires  ecclésiastiques  de  France  a  examiné  ses 
doutes  touchant  une  députation  d  un  prêlre,  conçue  dans 
les  termes  suivants  :  «  Je  donne  tous  nos  pouvoirs  à...  ». 
Voici  les  réponses  :  la  validité  des  réconciliations  faites 
par  le  prêtre  et  des  actes  dépassant  les  facultés  ordinaires 
est  admise,  étant  donné  sa  bonne  foi,  sauf  dans  le  cas  où 
il  ne  s'agit  pas  des  délits  prévus  dans  les  brefs  des  19  mars  et 
13  juin  1792  -.  Les  absolutions  données  par  des  confes- 
seurs suspendus,  quand  la  bonne  foi  cesse  chez  les  pénitents, 
sont  nulles,  et  les  fidèles  doivent  se  confesser  de  nouveau. 
S'il  est  permis  aux  fidèles,  pour  éviter  le  danger,  de  ne  pas 
faire  en  public  la  rétractation,  obligatoire  en  vertu  du  bref  du 
19  mars,  on  observe  qu'il  faut  que  le  danger  existe,  et  avec 
obligation  défaire  publiquement  la  rétractation,  dès  qu'il  aura 
disparu. 

1601.  Aux   évêques  et  gouverneurs  de   l'Etat,  21    janvier 
1797.  —  Envoi  de  la  note  des  dons  gratuits  -^ 

t.  C'est-à-dire  à  payer  aux  F'rançais. 
2.   Voy.p.  97,  n.  1.' 
'.).   Elle  manque. 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SECRÉTAIRE   d'ÉTAT  167 

1602.  A  l'évêque  de  Rimini,  25  janvier  1797.  —  Qu'il 
décide  lui-même  à  l'ég-ard  de  la  proposition  faite  par  les 
consuls  pour  employer  le  solde  de  la  contribution  française, 
consigné  au  Mont-de-Piété  :  les  ecclésiastiques  français  l'au- 
ront à  leur  crédit  et  les  consuls  l'emploieront  pour  contribu- 
tion à  l'armement. 

1603.  Au  vicaire  forain  de  Monte  Fano,  25  janvier  1797. 
—  Qu'il  informe  le  secrétaire  d'Etat  de  tous  les  désordres 
pouvant  résulter  de  la  conscription. 

1604.  Au  g-ouverneur  de  Loreto,  25  janvier  1797.  —  Accusé 
de  réception  de  sa  note  des  dons  gratuits. 

1605.  Au  même,  25  janvier  1797.  — Touchant  le  privilège 
des  capitaines  «  délie  P^orazze  e  de  Fanti  »  d'enrôler  hors  du 
territoire. 

1606.  Au  même,  25  janvier  1797.  —  Sur  le  passage,  en  bon 
état,  de  la  C""  de  volontaires  à  cheval  Bisclii. 

1607.  Au  gouverneur  de  Macerata,  25  janvier  1797.  — 
Envoi  de  la  lettre  du  vicaire  forain  de  Monte  Fano,  sur  des 
troubles  à  propos  de  la  conscription. 

1608.  Au  même,  25  janvier  1797.  —  On  lui  communique 
une  lettre  du  juge  de  Gastel  Glementino  sur  la  conduite  tenue 
à  Vérone  par  trois  sujets  pontificaux.  On  verra  ce  qu'il  con- 
vient de  faire,  s'ils  reviennent  imbus  de  maximes  hostiles  à  la 
religion  ou  au  souverain.  Il  n'y  a  pas  à  faire  attention  à  la 
cocarde  qu'ils  ont  mise  au  chapeau,  <(  a  solo  oggetto  di  esitare 
a  migliorprezzoil  bestiame,  e  le  altre  loro  merci  ». 

1609.  Au  gouverneur  de  Pérouse,  25  janvier  1797.  — 
Comme  1542. 

1610.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  25  janvier  1797.  —  Sur 
une  erreur  dans  la  comptabilité  des  dons  gratuits. 

1611.  Au  même,  25  janvier  1797.  —  Accusé  de  réception 
des  22i  écus  22  1/2. 

1612.  Aux  gouverneurs  de  l'Etat,  25  janvier  1797.  —  Ils 
doivent  se  prêter  au  passage  d'un  convoi  militaire,  pour  lequel 
il  faudra  bœufs  et  chevaux.  Ils  seront  remboursés  sur  le  vu 
de  leur  note  de  dépenses. 

1613.  Au  gouverneur  de  San  Severino,  25  janvier  1797.  — 
Accusé  de  réception  de  46  recrues  de  complément,  heureuse- 
ment choisies  parmi  des  hommes  robustes. 

1614.  Au  gouverneur  d'Ascoli,  26  janvier  1797.  —  Gomme 
1542. 

1615.  A  l'archevêque  de  Sienne,  28  janvier  1797.  —  On  le 


l'^H  LA    FRANCE    ET    ROME    DE    1788    A    1797 

prie  d'envoyer  tous  les  renseignements  politiques  ou  militaires 
qu'il  sera  en  mesure  d'avoir,  en  particulier  sur  la  Toscane  et 
les  Maremmes. 

1616.  A  l'archevêque  de  Fermo,  18  janvier  1797.  —  Pro- 
chainement, on  lui  enverra  des  émigrés,  pour  soulager  les  dio- 
cèses de  Bologne  et  Ferrare. 

1617.  A  l'archevêque  de  Camerino.  28  janvier  1797.  — 
Remerciements  pour  les  cent  écus  offerts  par  les  légataires 
de  feu  M.  B.  Belli. 

1618.  A  l'évêque  de  Ripatransone,  28  janvier  1797.  — Ordre 
de  restituer  à  la  "  Sacra  Imagine  »  de  Sainte-Marie-Couronnée 
la  lampe  donnée  par  la  ville,  et  celle  qui  était  devant  le  crucifix, 
le  reste  étant  compris  dans  la  réquisition. 

1619.  A  l'évêque  de  Segni,  28  janvier  1797.  —  Qu'il  s'occupe 
de  laiFaire  du  Doctrinaire  émigré  L.  Imbert. 

1620.  Au  sufîragant  de  Sabine,  à  Magliano,  28  janvier  1797. 
—  Accusé  de  réception  de  ses  notes  de  dons  gratuits  et  de 
l'argent  qu'il  a  centralisé. 

1621.  Au  gouverneur  de  Macerata,  28  janvier  1797.  —  Les 
trésoriers  de  la  Marche  l'avant  accusé  d'avoir  à  sa  disposition 
30.000  écus  reçus  du  Trésorier  général  pour  pourvoir  à  l'achat 
de  munitions  en  dehors  de  l'i^tat,  il  a  bien  fait  de  faire  rentrer 
dans  la  caisse  des  dons  gratuits  toutes  les  sommes  sorties. 

1622.  Au  gouverneur  de  Frosinone,  28  janvier  1797.  — 
Accusé  de  réception  de  la  note  des  dons  gratuits.  11  pourra 
envoyer  l'argent  à  Rome  directement. 

1623.  Au  gouverneur  de  Pérouse,  28  janvier  1797.  —  Qu  il 
attende  pour  le  règlement  des  comptes  par  la  «  Computisteria  », 
mais  non  pour  l'envoi  des  dons. 

1624.  Au  même,  28  janvier  1797.  —  On  demande  des  éclair- 
cissements sur  ses  comptes. 

1625.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  28  janvier  1797.  —  On 
est  heureux  qu'il  ait  trouvé  bon  accueil  auprès  du  cardinal 
évêque  de  Montefiascone. 

1626.  Aux  gouverneurs  de  Camerino,  Viterbe,  Bénévent, 
Civita-Vecchia,  28  janvier  1797.  —  Accusé  de  réception  de  la 
liste  des  dons  gratuits. 

1627.  Aux  évêques  et  gouverneurs  de  l'Etat,  28  janvier 
1797.  — Envoi  de  la  note  des  dons  gratuits'. 

1.  Elle  manque. 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SKCHÉTAIRE    DÉTAT  169 

1628.  Aux  évêques  et  gouverneurs,  28  janvier  1797.  — 
Envoi  de  la  circulaire  imprimée  ^  ? 

1629.  xA.ux  évêques  de  Tivoli  et  Cervia,  aux  gouverneurs  de 
Pérouse,  Rieti  et  Ancône,   l^""  février  1797.  — Comme  1626. 

1630.  A  l'archevêque  de  Lucques,  l*^'' février  1797.  — Vu 
le  règlement  établi  par  le  comité  de  Modène,  et  la  très  grande 
possibilité  d'un  changement,  il  ne  faut  pas  qu'il  consente 
à  une  altération  de  la  discipline  et  à  l'abandon  de  sa 
juridiction  dans  la  partie  de  son  diocèse  située  dans  les  Etats 
de   Modène,  sinon  en  montrant  qu'il  cède  à  la  force. 

1631.  A  l'évêque  de  Rimini,  l*^""  février  1797.  — -  Remercie- 
ments pour  s'être  entendu  avec  le  magistrat  sur  le  dépôt  de  la 
contribution  française.  Ilfaudrateniruncompteàpartdes  fruits. 

1632.  Au  gouverneur  d'Ancône,  l**''  février  1797.  —  Accusé 
de  réception  des  dons  des  couvents  de  San  Bartolomeo  et  Santa 
Palazia. 

1633.  Au  gouverneur  de  Camerino,  i'^'"  février  1797.  — 
Sur  des  dons  d'argent  de  quatre  particuliers. 

1634.  Au  gouverneur  de  Fermo,  l*^""  février  1797.  —  Remer- 
ciements à  la  communauté  de  Magliano  pour  l'offre  de  12  habi- 
tants vêtus  et  équipés.  Il  vaudrait  mieux  que  la  communauté 
envoyât  l'argent  de  leur  équipement.  Sont-ce  des  fantassins 
ou  des  cavaliers  ? 

1635.  A  l'évêque  d'Assise,  l*"""  février  1797.  —  Accusé  de 
réception  delà  note  des  objets  d'argent  requis  dans  les  églises. 

1636.  Au  lieutenant  de  Macerata,  !*''■  février  1797.  — Accusé 
de  réception  de  l'avis  de  départ  de  132  recrues.  Ils  recevront 
bientôt  l'ordre  de  changer  de  direction. 

1637.  Au  même,  1®""  février  1797.  —  On  attend  les  noms 
des  donateurs  des  sommes  envoyées. 

1638.  Au  même,  l'^'"  février  1797.  —  Sur  certaines  erreurs 
de  ses  notes  d'envoi. 

1639.  Au  gouverneur  de  Loreto,  l""""  février  1797.  —  Sur 
le  passage  d'une  colonne  de  100  recrues. 

1640.  Aux  gouverneurs  de  l'Etat,  !''■'  février  1797.  — Envoi 
d'une  circulaire  imprimée  '. 

1641.  A  l'évêque  de  Vintimille,  4  février  1797.  —  Le  Saint- 
Père  l'autorise  à  dispenser  pour  les  mariages  des  3^  et  4''  degrés 
de  consanguinité  et  d'affinité  dans  la  partie  du  diocèse  envahie, 

1.  Sans  doute  sur  les  dons  f^ratuits. 

2.  Elle  manque. 


170  LA    FRANCE    ET    ROME    DE    1788    A    1797 

selon  les  conditions  prescrites  dans  le  bref  du  19  mars  17921. 

1642.  A  Tévêque  de  Pérouse,  4  février  1797.  —  On  est  heu- 
reux que,  dans  l'état  actuel  des  choses,  l'hospitalité  aux  émi- 
grés puisse  se  continuer.  Il  faut  veiller  à  l'application  par  eux 
aux  couvents,  où  ils  sont  reçus,  de  la  moitié  des  messes,  ou  bien 
à  l'application  de  toutes,  moyennant  une  petite  contribution  de 
de  1  o  K  paoli  »  au  mois  pour  leurs  propres  dépenses,  comme  cela 
se  pratique  en  plusieurs  diocèses. 

1643.  A  l'évêque  de  Rimini,  4  février  1797.  —  Remercie- 
ments pour  la  consigne  du  dépôt,  se  montant  à  1 0875  écus  08.6. 

1644.  A  Tévêque  de  Bag-norea,  4  février  1797.  —  11  faut 
enlever  un  des  deux  émigrés  au  couvent  des  Augustiniens  de 
Vitorchiano,  actuellement  dans  une  grande  détresse. 

1645.  A  l'archevêque  de  Camerino,  4  février  1797.  —  On 
espère  que  les  diocésains  contribueront.  —  Accusé  de  récep- 
tion du  don  des  Conventuels  et  des  Augustiniens. 

1646.  Au  suffragant  de  Sabine,  4  février  1797.  — Accusé 
de  réception  d'une  liste  des  dons  gratuits  et  d'un  paquet  con- 
tenant de  l'or  et  de  l'argent. 

1647.  A  l'évêque  de  Faenza,  au  gouverneur  de  Viterbe, 
4  février  1797.  —  Gomme  1626. 

1648.  Au  gouverneur  de  Macerata,  4  février  1797.  —  On 
lui  communique  le  désir  des  contadins  d'Ascoli  de  ne  prendre 
les  recrues  que  dans  la  catégorie  des  serviteurs,  pour  ne  pas 
enlever  des  bras   à  la  campagne . 

1649.  Au  lieutenant  de  Macerata,  4  février  1797.  —  Accusé 
de  réception  de  la  note  des  dons  gratuits  et  de  la  note  des 
sommes  déposées. 

1650.  Au  même,  4  février  1797.  —  Autorisation  donnée  au 
couvent  de  Gingoli  de  donner  loO  écus  de  don  gratuit  «  sul- 
l'obbligo  del  rinvestimento  ». 

1651.  Au  gouverneur  de  Camerino,  4  février  1797.  — 
Accusé  de  réception  de  la  note  des  dons  gratuits  du  Castello 
de  San  Venanzo. 

1652.  Aux  gouverneurs  de  l'Etat,  4  février  1797.  —  Envoi 
d'une  circulaire  imprimée  ~. 

1653.  Aux  évêques  et  gouverneurs  de  l'Etat,  4  février  1797. 
—  Envoi  de  la  note  des  dons  gratuits-. 

1654.  A  l'archevêque  de  Sienne,  8  février  1797.  —  Remer- 
ciements pour  les  renseignements  envoyés. 

1.  Voy.  p.  25,  n.  1. 

2.  Elle  manque. 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SECRÉTAIKE    d'ÉÏAT  171 

1655.  A  l'évêque  d'Anagni,  8  février  1797.  —  Dans  lim- 
possibilité  de  loger  tous  les  émigrés  chassés  des  maisons  des 
diocèses  de  Ferrare  et  de  Bologne,  on  le  prie  de  trouver  une 
place  pour  R.  Villebrun. 

1656.  A  l'archevêque  de  Camerino,  8  février  1797.  —  On 
approuve  l'emploi  des  objets  laissés  par  B.  Confort,  décédé 
chez  les  Conventuels  de  Pioraco.  On  pourra  laisser  ensemble, 
quitte  à  les  surveiller,  J.  Blanchet  et  J.  Billard,  à  Sainte- 
Marie  in  Selva. 

1657.  A  l'évêque  de  Carpentras,  administrateur  de  Pesaro, 
8  février  1797.  —  On  demande  que  le  reliquat  de  J.  Bizot, 
récemment  décédé,  s'élevant,  tout  payé,  à  60  écus,  soit  versé 
à  la  caisse  des  émigrés,  à  moins  qu'il  ne  croie  plus  juste  d'ex- 
pédier la  somme  aux  sœurs  du  défunt,  quand  on  pourra  le 
faire  avec  sécurité. 

1658.  A  l'évêque  d'Alatri,  8  février  1797.  —  Remercie- 
ments pour  les  dons  gratuits. 

1659.  Au  gouverneur  de  Pérouse,  8  février  1797.  —  Même 
sujet.  —  Accusé  de  réception  de  la  note,  corrigée,  des  dons 
gratuits  des  couvents  de  San  Francesco  délie  Donne  et  de  San 
Paolo. 

1660.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  8  février  1797.  —  Il  faut 
veiller  aux  passeports  des  étrangers,  particulièrement  des 
Piémontais,  pour  éviter  l'entrée  dans  l'Etat  de  personnes  dan- 
gereuses. 

1661.  Au  gouverneur  de  Civita-Vecchia,  8  février  1197.  — 
Le  pape  désapprouve  son  plan  d'organisation  de  la  troupe 
civique. 

1662.  Au  lieutenant  d'Orvieto,  8  février  1797.  —  Ordre 
deKécuter  sur-le-champ,  sans  ^attendre  la  confirmation  du 
secrétaire  d'Etat,  les  ordres  de  la  Gonsrrésration  militaire. 

1663.  Au  gouverneur  de  Frosinone,  8  février  1797.  —  Il 
aurait  pu  envoyer  directement  les  écus  des  dons  gratuits 
(1  i  22  écus  69).  Il  pourra  envoyer  directement  l'or  et  l'argent 
qu'il  garde  entre  ses  mains,  et  vendre  les  armes  provenant  des 
dons   gratuits. 

1664.  Au  lieutenant  de  Macerata,  8  février  1797.  —  Non 
seulement  Tolentino,  mais  toutes  les  communautés  doivent 
contribuer  à  l'entretien  des  troupes  en  passage. 

1665.  A  l'archevêque  de  Sienne,  10  février  1797.  —  Comme 
1654. 

1666.  Au  gouverneur  de  Bénévent,  10  février  1797.  — 
Remerciements  pour  la  nouvelle  contribution  de  113    ducats. 


172  LA  FRANCK  ET  RO.MK  DE  1788  A  1797 

1667  .  Au  gouverneur  de  Civita-Vecchia,  1 1  février  1797.  — 
Accusé  de  réception  de  sa  note  des  dons  gratuits  et  de  sa  note 
des  sommes  encaissées,  montant  à  219  écus. 

1668.  Au  sutîragant  de  Sabine,  11  février  1797.  —  Sem- 
blable accusé  de  réception. 

1669.  Au  gouverneur  de  Pérouse,  11  février  1797.  —  Sem- 
blable accusé   de  réception. 

1670.  Au  gouverneur  de  Camerino,  11  février  1797.  — 
Accusé  de  réception  de  la  note  de  dons  gratuits  de  Bala- 
gnolo  '. 

1671.  Au  même,  11  février  1797.  —  Il  doit  faire  le  mieux 
possible  à  l'égard  des  troupes  expédiées,  lors  même  qu'il  n'est 
pas   prévenu, 

1672.  Au  gouverneur  de  Fabriano,  11  février  1797.  — Les 
troupes  françaises  étant  entrées  à  Pesaro,  il  est  possible 
qu'elles  occupent  Fabriano,  auquel  cas  il  se  réglera  selon  les 
instructions  du  gouverneur  de  Pérouse  et  les  ordres  du  com- 
mandement général. 

1673.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  11  février  1797.  — 
Remerciements  pour  les  détails  donnés  sur  les  mouvements  de  la 
colonne  française  de  loOO  hommes,  à  la  frontière  de  Toscane'-. 

1674.  Aux  gouverneurs  de  1  Etat,  1  1  février  1797.  —  Envoi 
de  la  note 3  de  dons  gratuits. 

1675.  Au  gouverneur  de  Loreto,  15  février  1797.  — Accusé 
de  réception  des  deux  expéditions  du  trésor  à  Rome. 

1676.  A  l'évêque  d'Alatri,  lo  février  1797.  —  Remercie- 
ments pour  les  dons  gratuits. 

1677.  Au  vicaire  apostolique  de  Terracine,  lo  février  1797. 
—  Remerciements  pour  les  10  écus  olferts  par  le  couvent  de 
Santa  Ghiara.  Qu'il  envoie  les  139  écus  20  qu'il  a  en  dépôt. 

1678.  A  l'évêque  de  Foligno,  15  février  1797.  — Il  auto- 
risera le  chapitre  à  aliéner  des  meubles  précieux. 

1679.  Au  gouverneur  de  Todi,  15  février  1797.  —  On 
approuve  ses  mesures  pour  maintenir  le  bon  ordre,  et  éviter 
les  événements  fâcheux  de  Pérouse.  —  Pour  les  provisions 
des  troupes,  il  faudra  s'entendre  avec  M""®  Arezzo. 

1.  Sic.  —  Peut-être  Bagnolo. 

2.  La  nouvelle  de  la  défaite  des  troupes  pontificales  survenue  le 
2  février  arriva  à  Rome  le  10  et  y  causa  une  si  grande  émotion  qu'il  fut 
question  du  départ  du  pape  pour  le  rovaumede  Naples  (Gendry,  op.  cit., 
t.  II,  p.  272-274). 

3.  Non  numérotée. 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SECRÉTAIRE    d'ÉTAT  173 

1680.  Au  gouverneur  de  Gittà  di  Gastello,  lo  février  1797. 

—  Accusé  de  réception  de  sa  note  des  officiers  pontificaux 
prisonniers,  et  de  ses  renseignements  sur  les  mauvais  traite- 
ments que  leur  a  infligés  le  gouverneur  de  Martano. 

1681.  Au  préfet  de  Norcia,  15  février  1797.  —  La  circu- 
laire est  claire  sur  le  point  de  savoir  si  les  particuliers 
doivent  être  soumis  à  la  prestation  de  tout  ce  qui  est  néces- 
saire pour  les  cavaliers  de  milice. 

1682.  Aux  gouverneurs  de  Rieti  et  d'Orvieto,  lo  février  1797. 

—  Il  donnera  le  passeport  aux  émigrés  qui  désirent  quitter 
1  Etat  pontifical. 

1683.  A  levêque  de  Gènes,  à  Tunis,  18  février  1797.  — 
Les  deux  vicaires  généraux,  récemment  élus,  du  diocèse  de 
Saint-Jean-de-Maurienne,  D.  Rover  et  J.  B.  Moleri,  ayant 
demandé  les  facultés  concédées  aux  évêques  de  France,  on 
lui  offre  l'administration  du  diocèse  ;  en  cas  de  refus,  on  le 
prie  d'indiquer  lequel  des  deux  mérite  le  mieux  de  recevoir 
les  facultés  en  question. 

1684.  A  l'évêquede  Tivoli,  18  février  1797.  —  L'abbé  Mar- 
cot,  avec  procuration  de  la  sœur  de  l'abbé  J.  Agujer,  décédé, 
se  présentera  pour  recevoir  l'héritage  versé  en  dépôt  au  Mont- 
de-Piété. 

1685.  Au  suffragant  de  Sabine,  18  février  1797.  —  Gomme 
1542. 

1686.  Au  gouverneur  de  Todi,  18  février  1797.  — Gomme 
1679. 

1687.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  18  février  1797. —  Gomme 
1542. 

1688.  A  l'archevêque  de  Sienne,  24  février  1797.  —  Gomme 
1654.  —  On  ne  lui  parle  pas  du  résultat  de  la  députation  près 
le  général  Bonaparte,  car  on  lui  envoie  le  texte  des  articles  de 
paix  K 

1689.  A  lévêque  de  Montefeltre,  à  Acqualagna,  2o  février 
1797.  —  Envoie  du  texte  du  traité '. 

1690.  Au  gouverneur  de  ^iterbe,  23  février  1797.  — 
Accusé  de  réception  de  la  note  d'arrivée  de  deux  G'"'  du 
régiment  Navelli,  et   du  départ  du    lieutenant- général    Gaddi 

1.  Les  délégués  du  pape  avaient  quitté  Rome  le  12  février.  Le  traité 
fut  sig-ué  par  Bonaparte  et  le  cardinal  Mattei  à  Tolentino,  le  19  février 
1797  (De  Clercq,  Rec.  des  traités,  t.  I,  p.  313-310  ;  Gendry,  op.  cit., 
t.  II,  p.  276). 

2.  Cf.  Gendry,  op.  cit.,  t.  II,  p.  276  ;  Corresp.  des  dir.  de  IWcad.  de 
France,  t.  XVI,\ios  96O8,  9617,  9623,  9625. 


174  LA  FRANCE  ET  ROME  DE  1788  A  1797 

pour  Terni.  — On  le  félicite  au  sujet  des  mesures  prises  pour 
l'arrestation  des  déserteurs,  «  che  infestano  »  cotes  et  cam- 
pagne. 

1691.  A  l'archevêque  de  Lucques,  23  février  1797.  — 
Selon  sa  demande  du  10  février,  le  Saint-Père  lui  donne,  pour 
la  portion  de  son  diocèse  indiquée  dans  les  délibérations  du 
comité  de  g^ouvernement  de  Modène  et  Reg-g^io,  les  facultés 
concédées  aux  évéques  de  France,  d'après  le  bref  du  19  mars 
1792  '.  Il  lui  accorde  aussi  la  faculté  de  conférer  les  bénéfices 
avec  cure,  ou  avec  résidence,  ou  simples,  et  le  droit  d'admettre 
au  serment  supplétoire  ceux  qui  ne  pourront  pas  produire  l'attes- 
tation de  leurs  ordinaires.  Ces  facultés  dureront  tant  que  le 
Saint-Père  voudra.  De  plus,  le  Saint-Père  veut  que  l'arche- 
vêque maintienne  les  maximes  de  l'ég-lise  touchant  sa  juridic- 
tion dogmatique  et  disciplinaire  ;  qu'il  renomme  canonique- 
ment,  mais  avec  le  plus  de  discrétion  possible,  les  personnes 
qui  auront  été  désignées  par  le  gouverneur  civil  pour  tel  ou 
tel  bénéfice. 

1692.  Aux  évêques  de  San  Angelo,  Cagli,  Fossombrone, 
Gulibio,  Pérouse,  Pesaro,  Ripatransone,  Urbin,  Recanati,  au 
vicaire  capitulaire  de  Loreto,  aux  gouverneurs  de  Fabriano, 
lesi,  Fermo,  Camerino,  San  Severino,  Fano,  Macerata,  Loreto, 
Fermo,  Ascoli,  25  février  1797.  —  Envoi  du  traité  de  paix'. 

1693.  Au  gouverneur  de  Narni,  26  février  1797.  — 
On  approuve  l'arrestation  des  musiciens  qui  ont  osé  «  scagliare 
un  sasso   »  à  la  voilure  de  M.  Gacault. 

1694.  A  M''*'  GiusLiniani,  à  Naples,  28  février  1797.  — 
On  lui  annonce  sa  nomination  au  gouvernement  de  Pérouse, 
vacant  par  la  démission  de  M'"''  Morozzo. 

1695.  A  M'*'  Arezzo,  à  Pérouse,  1"  mars  1797.  —  On  est 
heureux  des  «  cortesi  manieri  »  avec  lesquels  il  a  été  accueilli  à 
Foligno  par  le  général  Victor  et  par  les  officiers  français.  On 
attend  des  renseignements  sur  l'état  de  la  ville  et  sur  les  con- 
tributions levées  par  les  Français,  ainsi  que  sur  toutes  leurs 
réquisitions. 

1696.  Au  gouverneur  de  Camerino,  à  San  Severino,  l'^'"  mars 
1797.  —  La  paix  étant  conclue,  on  pense  qu'on  a  élevé  à  nou- 
veau le  «  stemnia  pontificio  »  et  que  son  lieutenant  a  repris 
son   caractère  public.  On  remercie  le   magistrat  de  l'envoi  de 

1.  Voy.  p.   25,  n.  i. 

2.  Voy.  le  n°  1689. 


DÉPÊCHES    DU    CARDINAL    SECRÉTAIRE    d'ÉTAT  175 

trois  députés  «  per  g-iustifîcare  una  momentanea  condotta  con- 
sigliata  dal  timoré  ».  Qu'il  donne  une  note  exacte  des  objets 
et  de  l'argent  pris  à  la  caisse  de  la  ville  par  les  officiers  fran- 
çais, pendant  «  la  trattativa,  onde  averne  rag-ione  a  tempo  ». 

1697.  A  Tarchevéque  de  Fermo,  l"'"  mars  1797.  —  Le  gou- 
verneur étant  parti,  ainsi  que  son  lieutenant,  c'est  à  lui  à 
prendre  les  rênes  de  l'administration  et  à  administrer  la  jus- 
tice, jusqu'au  retour  du  lieutenant,  qu'il  doit  réclamer. 

1698.  Aux  gouverneurs  de  Bénévent,  Givita-Vecchia,  Col- 
levecchio,  Frosinone,  Norcia,  Narni,  Orvieto,  Rieti,  Spolète, 
Todi,  Viterbe,  1®""  mars  1797.  —  Envoi  d'une  circulaire 
imprimée  ^. 

1699.  A  l'archevêque  de  Sienne,  3  mars  1797.  —  Comme 
1654. 

1700.  Au  vicaire  capitulaire  d'Orvieto,  4  mars  1797.  — 
Accusé  de  réception  de  la  note  des  dons  gratuits. 

1701.  A  l'archevêque  de  Ravenne,  8  mars  1797.  —  Le 
Saint-Père  lui  accorde  les  mêmes  facultés  qu'à  celui  de 
Lucques  -. 

1702.  A  l'évêque  de  Ripatransone,  8  mars  1797.  —  Qu'il 
juge  lui-même  de  l'opportunité  d'organiser  une  garde  civique 
pour  le  maintien  de  l'ordre. 

1703.  Au  vicaire  capitulaire  de  Matelica,  8  mars  1797.  — 
Pour  procurer  la  tranquillité  au  pays  avec  l'intelligence  des 
commandants  français,  M""^  Arrigoni  s'est  mis  en  route,  revêtu 
de  la  qualité  de  délégué  apostolique. 

1704.  A  l'évêque  de  Città  di  Castello,  8  mars  1797.  —  On 
est  sûr  qu'il  administrera  fort  bien  le  gouvernement,  jusqu'au 
remplacement  de  M""  Lopez,  destiné  au  gouvernement  d'Or- 
vieto. 

1705.  Au  gouverneur  d'Ascoli,  8  mars  1797.  —  On  lui 
annonce  l'arrivée  de  M""*^  Arrigoni. 

1706.  Au  gouverneur  de  San  Severino,  8  mars  1797.  — 
On  approuve  les  mesures  prises  pour  maintenir  l'ordre,  <(  per 
contenere  l'animosità  di  alcuni  ».  Accusé  de  réception  de  la 
note  de  l'argent  pris  par  les  commissaires  français  et  de  celui 
qui  a  été  envoyé  à  Macerata. 

1707.  Au  lieutenant  de  Fabriano,  8  mars  1797.  — Appro- 
bation des  mesures  prises  pour  maintenir  l'ordre. 

i .  Elle  manque. 
2.  Voy.  leno  1691. 


itô  LA  FRANCE  ET  ROME  DE  1788  A  1797 

1708.  A  levêque  de  Fano,  1 1  mars  1797.  —  En  réponse  à 
sa  question  de  savoir  comment  il  fallait  agir,  au  cas  où  le 
nouveau  gouvernement  de  Pesaro  exigerait  de  lui  et  des  chefs 
d'ordre  le  serment  d'obéir  aux  lois  de  la  République,  on  lui 
fait  observer  que  Fano  et  Pesaro  ne  sont  occupés  parles  Fran- 
çais que  comme  caution.  Mais  si,  en  fait,  le  gouvernement  de 
Pesaro  exigeait  un  tel  serment,  il  faudra  en  envoyer  aussi  le 
texte,  d'après  lequel  le  Saint-Père  jugerait. 

1709.  Au  même,  11  mars  1797.  —  On  approuve  les  mesures 
prises  pour  la  publication  delà  paix. 

1710.  A  l'évêque  de  Tolentino,  11  mars  1797.  —  On  pense 
que  le  calme  retrouvé  par  Macerata  est  dû  à  sa  coopération 
avec  les  commandants  français.  Le  délégué  apostolique  pourra 
s'entendre  avec  le  général  Victor,  qui  lui  donnera  aide  et 
assistance. 

1711.  A  larchevéque  de  Fermo,  11  mars  1797.  —  Remer- 
ciements pour  son  administration.  On  lui  notifie  la  nomination 
de  lieutenants  de  justice  faite  par  le  pape. 

1712.  A  M""*^  Arezzo,  délégué  apostolique,  à  Foligno,  11 
mars  1797.  —  11  s'entendra  avec  le  capitaine  de  la  garde  suisse 
de  Pesaro,  qui  s'est  retiré  en  laissant  un  petit  corps  à  Gualdo, 
pour  le  paiement  de  la  solde  mensuelle. 

1713.  Au  gouverneur  de  Camerino,  11  mars  1797.  —  Qu'il 
remercie  le  magistrat  pour  ses  protestations  d'attachement  au 
Saint-Père. 

1714.  Au  gouverneur  de  San  Severino,  H  mars  1797.  — 
On  approuve  les  mesures  prises  pour  empêcher  de  nouveaux 
troubles,  surtout  «  di  punire  senza  allegarne  la  causa  i  capi 
insorgenti  ».  Donner  la  note  des  dommages  souifertspar  les 
étrangers. 

1715.  Au  gouverneur  de  lesi,  à  San  Severino,  1 1  mars  1797, 
—  Qu'il  s'entende  avec  M"'  Arezzo  pour  tout  ce  qui  concerne 
la  circonstance  actuelle,  bien  que  lesi  soit  parfaitement  calme. 

1716.  Au  gouverneur  d'Ascoli,  11  mars  1797.  —  On 
approuve  ses  mesures  pour  calmer  les  craintes  de  la  popula- 
lation  touchant  «  la  comparsa  di  commissioni  e  di  truppa 
francese  ». 

1717.  Au  gouverneur  de  Rieti,  11  mars  1797.  —  C'est 
d'après  les  ordres  du  secrétaire  d'Etat  que  le  lieutenant-général 
expédie  aux  confins  de  l'Etat  les  déserteurs.  Qu'il  s'y  conforme. 

1718.  Au  gouverneur  de  Civita-Vecchia,  11  mnrs  1797,  — 
Accusé  de  réception  de  lavis  de  départ  pour  le  Levant  du  cor- 
saire français  A,  Gastellini. 


DEPHCIIKS     1)1'     CAHDl.NAL    SIlCIIK  l'AllU;     IJ  li  l' A  I'  I  t  l 

1719.  Au  lieutenant  (le  Camerino,  il  mars  1797.  —  Comme 
1713. 

1720.  A  Tévèque  de  Garpentras,  administrateur  de  Pesaro, 
15  mars  1797.  —  Le  Saint-Père  le  félicite  pour  sa  conduite,  et 
fera  le  possible  pour  lui  et  son  digne  collèg'ue. 

1721 .  x\ux  évèquesde  Bagnorea,  x\cquapendente,Givitk-Cas- 
tellana,  Rieti,  Rivoli,  Segni,  Anagni,  Ferentino,  Veroli.  Sutri- 
Nepi,  au  vicaire  capitulaire  d'Orvieto,  au  vicaire  apostolique 
de  Terracine,  16  mars  1797.  —  Pour  suppléer  aux  besoins  de 
l'Etat,  selon  la  notification  du  2i  février,  la  Congrégation  éco- 
nomique du  23  décide  que,  si  on  en  venait  à  la  réquisition  de 
tous  les  objets  précieux,  on  en  exclurait  un  certain  nombre, 
comme  servant  au  culte.  Ils  doivent  veiller  à  Texécution  de  ces 
ordres,  en  fixant  à  la  réquisition  le  terme  de  8  jours,  et  expé- 
dier les  objets  au  Mont-de-Piété  de  Rome. 

1722.  Au  vicaire  capitulaire  de  Matelica,  15  mars  1797.  — 
Accusé  de  réception  de  sa  cinquième  note  (17écus20).  Remer- 
ciements pour  les  20  «  paoli  »  reçus  depuis.  Qu'il  fasse  payer  les 
1000  écus  offerts  parla  communauté  pour  les  deux  mois  échus 
le  28  février.  Qu'il  garde  l'argent  des  dons  gratuitsjusqu'à  nou- 
vel ordre. 

1723.  Au  gouverneur  de  Rieti,  lo  mars  1797.  —  Envoi  de 
ledit  sur  la  réquisition  des  objets  précieux'. 

1724.  Au  vicaire  apostolique  de  Terracine,  18  mars  1897. 
—  Accusé  de  réception  de  139  écus,  20  baj.  —  Annonce  du 
remplacement  du  secrétaire  d'Etat  par  le  cardinal  J.  Doria. 

1725.  x\ux  gouverneurs  de  l'Etat,  18  mars  1797.  —  Circulaire 
imprimée  qui  ordonne  l'envoi  à  la  Congrégation  militaire,  dans 
le  terme  de  10  jours,  des  quittances  fournies  par  les  comnumau- 
tés  et  aubergistes  pour  les  prestations  des  troupes  pontificales. 

1726.  Al'évêquede  Gubbio,  2S  mars  1797.  —  On  est  heureux 
qu'il  ait  été  reçu  à  son  retour  avec  tant  de  marques  de  joie  ;  on 
espère  qu'il  parviendra  à  «  rappacifîcare  il  popolo  délia  cam- 
pagna  con  quello  di  città  ».  Accusé  de  réception  des  réquisi- 
tions des  commissaires  français.  On  demande  confirmation  de 
la  nouvelle,  venue  de  Pesaro,  que  le  commandant  de  la  place 
a  interdit  toute  publication  contre  la  souveraineté  du  Saint- 
Siège.  Qu'il  s'entende  avec  M"'^  Arezzo  sur  le  point  délicat  de 
la  défense  des  processions  de  nuit. 

1727.  Au  gouverneur  de  Fermo,  25  mars  1797.  —  On 
approuve  son  retour  dans  le  gouvernement  de  Fermo. 

1.   \'oy.  ÏAppemlirc,  n"  X. 
G.  BouriGiN.  —  La  Friinre  el  Hoine  de  /r-s'-s'  .'i   I71JT.  12 


178  LA    Fl'.ANCt;    ET    lUi.MK    l)i:     I7NS    A     171)7 

1728.  Au  gouverneur  de  Spolète,  25  mars  1797.  —  Accusé 
de  réception  de  la  cassette  des  dons  g-ratuits  de  Norcia. 

1729.  Aux  gouverneurs  de  Viterbe.  Rieti,  Frosinone,  Colle- 
vecchio,  Orvieto,  Civita-Vecchia.  i2o  mars  1797.  —  Envoi, 
pour  l'afficher,  du  2"  compte  rendu  de  l'entrée  et  de  la  sortie 
des  dons  gratuits. 

1730.  Au  gouverneur  de  Civita-Vecchia,  29  mars  1797.  — 
On  approuve  qu'il  n'ait  fait  «  alcuna  ispezione  »  au  sujet  de  la 
réclamation  qui  a  été  formulée  contre  la  visite  faite  par  le 
corsaire  A.  Castellini  au  navire  américain. 

1731.  Au  gouverneur  de  Camerino,  29  mars  1797.  —  Il  est 
naturel  que  la  population  soit  contente  du  départ  des  troupes 
françaises,  qui  vont  aussi  évacuer  la  Marche  et  l'Etat  d'Urbin. 
Il  s'entendra  avec  M'''  Arezzo  pour  la  réorganisation  politique 
et  économique  du  gouvernement. 

1732.  A  M'*^  Arrigoni,  à  Pesaro,  l^"-  avril  1797.  —  Qu'il 
administre  la  solde  réclamée  par  A.  Meyer,  capitaine  de  la 
garde  suisse  de  Pesaro,  réfugié  à  Sigillo. 

1733.  Au  gouverneur  d'Ascoli,  l*''"  avr.  1797.  —  Qu'il 
envoie  les  159  écus  80.  Pour  le  tableau  provenant  d'un  don, 
quels  en  sont  le  sujet,  l'auteur,  la  valeur?  Pour  la  substitution  de 
200  écus  à  6  recrues,  faite  par  la  communauté  de  Mont' 
Acuto,  on  demande  quelles  sont  les  ressources  de  cette  com- 
munauté et  si  elle  a  souffert  à  raison  des  Français. 

1734.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  i*^""  avril  1797.  —  On  s'é- 
tonne qu'il  n'ait  pas  fait  afficher  le  premier  compte-rendu  de 
remploi  des  dons,  dont  on  lui  avait  envoyé  suffisamment 
d'exemplaires  '. 

1735.  Au  gouverneur  de  Civita-Vecchia,  l*""  avril  1797. 
—  Accusé  de  réception  de  l'avis  de  l'arrivée  du  corsaire  fran- 
çais B.  Marcellesi  avec  deux  bâtiments  danois  pris  dans  les 
eaux  de  Procida. 

1736.  Au  gouverneur  de  lesi,  l^'"avriH797.  —  On  espère  qu'il 
a  rejoint  son  gouvernement.  11  est  impossible  de  faire  de  lui, 
simple  gouverneur,  un  délégué  apostolique,  supérieur  aux  autres 
gouverneurs. 

1737.  Au  gouverneur  de  Frosinone,  P'""  avril  1797.  —  On 
demande  pour  le  Saint-Office  le  dossier  constitué  contre  le 
médecin  M.  Mosconi,  coupable  dune  satire  contre  la  religion  et 
le  Saint-Siège, 

1.   Vov.  le  II»  1729. 


DÉl'KCIIKS     DL:    CAIiDlNAL    SECUÉTAlHi;    u'kIAI  170 

1738.  A  Tévèque  de  Tei-ni,  5  avril  17*J7.  —  Il  fera  bien  de 
décharg-er  d'un  des  trois  émigrés  le  couvent  des  Carmélitains 
déchaussés. 

1739.  A  l'évéque  de  Sutri-Nepi,  o  avril  1797.  —  Sur  la 
requête  de  l'abbé  de  Saint-Sylvestre,  on  permet  à  J.  B.  G, 
Tailles  de  recevoir  les  confessions  en  lang-ue  italienne,  nonobs- 
tant l'art.  13  de  la  circulaire  du  26  janvier  1793  '. 

1740.  A  l'évéque  de  Fano,  5  avril  1797. —  Remerciements 
pour  l'arguent  donné  à  l'évéque  de  Fossombrone.  On  lui  sait  gré 
des  nouvelles  qu'il  donne  sur  la  Romag-ne,  oui  on  espère  que  le 
calme  va  revenir. 

1741.  A  l'évéque  deMontefeltre,à  Acqualagna,  5  avril  1797. 
—  A  l'occasion  de  la  conduite  des  religieux  et  prêtres  dans  la 
conjoncture  de  l'insurrection,  la  Saint-Père  lui  accorde  les  facul- 
tés nécessaires  pour  absoudre.  —  Qu'il  prenne  avec  le  délégué 
apostolique  toutes  les  mesures  nécessaires  pour  obtenir  le 
retour  du  calme  dans  la  fortei'esse  de  San  Léo. 

1742.  A  l'évéque  de  Carpentras,  administrateur  de  Pesaro, 
5  avril  1797.  —  Il  donnera  les  renseignements  nécessaires  au 
délégué  apostolique  pour  le  retour  du  calme  à  Pesaro  et  dans 
la  province  d'Urbin. 

1743.  Au  gouverneur  de  Loreto,  5  avril!  797. —  Comme 
1742. 

1744.  Au  lieutenant  de  Loreto,  5  avril  1797.  —  Les  troupes 
françaises  évacuent  le   gouvernement,  où  revient  M""®  Celano. 

1745.  A  l'évéque  de  Rimini,  8  avril  1797.  —  On  est  heu- 
reux de  son  retour. 

1746.  Au  gouverneur  de  Loreto,  8  avril  1797,  —  C'est 
un  excellent  signe  qu'il  ait  été  reçu  avec  tant  de  joie  par  les 
habitants,  à  la  suite  de  l'évacuation  du  pays  par  les  Français. 
Pour  le  reste,  comme  1742. 

1747.  Au  gouverneur  de  Montalto,  8  avril  1797.  —  Comme 
1742.  Les  mécontents  restent  ainsi  en  petit  nombre  et  sans  la 
protection  de  Français. 

1748.  Au  gouverneur  de  lesi,  8  avril  1797.  — Comme  1745. 

1749.  Au  gouverneur  de  Pérouse,  8  avril  1797.  —  L'armée 
française  étant  en  Romagne,  et  la  province  d'Urbin  évacuée,  les 
craintes  de  l'évéque  de  Gubbio  sont  vaines  ;  néanmoins,  on 
approuve  les  mesures  qu'il  a  prises.  Qu'il  s'entende  avec 
Al"""  Arrigoni. 

1.  Voy.  V Appendice,  n°  IV, 


ISO  i.A   riiA.\(  i:   i:t   uomi:  dk    ITSS   a    I7ÎI7 

1750.  Au  même,  8  avril  1 7!I7.  —  Qu'il  apure  les  comptes  des 
dons  gratuits  avec  rancien  gouverneur,  M"'  Morozzo. 

1751.  A  Tarchevêque  de  Fermo,  12  avril  1797.  —  Accusé 
de  réception  de  la  note  des  contributions  payées  à  l'armée 
française  par  diverses  communautés.  On  attend  le  complément. 

1752.  A  lévêque  de  Fossombrone,  12  avril  1797.  —  ((  E 
veramente  deplorabile  la  desci-izione  che  V.  S.  mi  fà  nel 
suo  foo-lio  de'  7.  del  corrente  délie  perdite  solFerte  tanto  dalli 
particolarl,  quanto  dalle  chiese  di  cot^  città  nello  spog-lio  fatto 
dalli  Francesi  ».  S'entendre  avec  M'''  Arrigoni,  délégué  apos- 
tolique, et  M'*^  Saluzzo  pour  «  provvedere  ail'  inesorabile  né- 
cessita di  supplire  alla  mancanza  ed  alla  ruina  del  passato 
flagello  ». 

1753.  A  l'évèque  de  Fano,  12  avril  1797.  —  On  l'approuve 
d'avoir  chargé  plusieurs  prêtres  d'apaiser  les  contadins,  qui 
sont  navrés  en  particulier  de  la  perte  de  leurs  armes. 

1754.  Au  vicaire  capitulaire  de  Loreto,  12  avril  1797.  — 
Il  a  toutes  les  facultés  nécessaires,  et  on  lui  conférera  au  besoin 
les  facultés  extraordinaires,  pour  procéder  à  la  réorganisation 
des  églises  de  la  ville,  où  on  le  félicite  de  rentrer,  et  celles  du 
diocèse. 

1755.  Au  gouverneur  de  Loreto,  12  avril  1797.  —  Le 
délégué  apostolique  et  la  Congrégation  de  Loreto  feront  bien 
d'examiner  la  blâmable  conduite  du  chancelier  Sertori  à 
l'égard  des  Français  demeurant  dans  la  ville.  On  voit  avec 
satisfaction  que  beaucoup  d'objets  de  la  basilique  ont  été 
cachés  par  les  sacristains  au  temps  de  l'occupation  française, 
ce  qui  ne  sera  pas  d'un  mince  secours  pour  la  basilique  à  la 
suite  de  son  dépouillement  par  les  Français.  On  attend  la  note 
des  objets  retrouvés,  et  l'on  approuve  l'ordre  publié  à  Loreto 
de  reporter  à  la  Santa  Casa  tous  les  objets  que  les  habitants 
peuvent  avoir  entre  leurs  mains,  plutôt  qu'une  perquisition 
chez  les  prêtres  séculiers  et  les  religieux.  Il  a  bien  fait  de 
n'entrer  que  le  soir  dans  la  Santa  Casa,  afin  d'éviter  le  tumulte 
populaire  et  de  ne  faire  procéder  aux  réparations  que  portes 
fermées. 

1756.  Au  vicaire  capitulaire  de  Matelica,  12  avril  1797.  — 

11  enverra    à  Rome  les  deux  sommes   de    1 9    écus   50    et    de 
166  écus  77,  provenant  de  dons  gratuits. 

1757.  A  l'évèque  de  Carpentras,  administrateur  de  Pesaro^ 

12  avril  1797.  —  Accusé  de   réception  de  la  note  des  réquisi- 
tions payées  aux  Français,  à  joindre  à  deux  autres  déjà  reçues. 


DKi'i-".niir;s  nr  (:aiu)1nai>   secukiaihk  d'ktat  ISI 

1758.  Au  même.  12  avril  1797.  —  Remerciements  pour 
les  nouvelles  envoyées  sur  Pesaro. 

1759.  A  Tévèque  de  Gubbio,  12  avril  1797.  —  L'annonce 
du  retour  des  Français  n"a  été  heureusement  qu'une  alarme 
vite  dissipée.  On  espère  que  les  mesures  prises  d'accord  avec 
le  délégué  apostolique  empêcheront  désormais  toute  fermen- 
tation, surtout  avec  l'arrivée  des  troupes  pontificales. 

1760.  Au  gouverneur  de  lesi,  12  avril  1797.  —  C'est  une 
preuve  de  l'attachement  de  la  ville  au  Saint-Siège  que  son 
retour  ait  été  accueilli  si  joyeusement. 

1761.  A  l'archevêque  de  Lucques,  1  i  avril  1797. — Accusé 
de  réception  de  sa  lettre  du  3,  avec  un  imprimé  concernant 
les  dispositions  adoptées  par  le  comité  des  Etats  de  Modène 
et  Reggio.  On  compte  sur  l'application  intégrale  des  instruc- 
tions précédemment  envoyées. 

1762.  A  M'''  Arrigoni,  délégué  apostolique,  à  Pesaro  ;  à 
M'*-'  Arezzo,  délégué  apostolique,  à  Maccrata  ;  à  M''^  Giusti- 
niani,  délégué  apostolique  et  gouverneur  de  Pérouse,  lo  avril 
1797.  —  Extension  de  la  réquisition  des  objets  précieux. 

1763.  Aux  gouverneurs  d'Orvieto,  Viterbe,  Frosinone, 
(]ivita-Vecchia,  Rieti,  Collevecchio.  15  avril  1797.  —  Comme 
1762. 

1764.  A  l'archevêque  de  Fermo,  15  avril  1797.  —  Accusé 
de  réception  de  la  note  des  contributions  payées  à  l'armée 
française,  sauf  pour  Sant'  Elpidio. 

1765.  A  l'évêque  de  Fano,  15  avril  1797.  —  Accusé  de 
réception  de  sa  lettre  du  10,  qui  montre  heureusement  la  nul- 
lité des  soupçons  «  che  dalli  generali  Francesi  si  facessero 
costà  délie  indagini,  relativamente  ail'  essere  state  schernite 
tanto  le  insegne  délia  Repubblica,  ([uanto  le  persone  afFezzio- 
nate  alla  niedesima  ». 

1766.  Au  gouverneur  de  Loreto,  15  avril  1797.  —  Appro- 
bation de  sa  conduite.  11  demandera  au  délégué  apostolique  les 
facultés  dont  il  a  besoin. 

1767.  Au  gouverneur  d'Orvieto,  l'i  a\ril  17'.I7.  —  Accusé 
de  réception  de  son  avis  d'arrivée: 

1768.  Au  préfet  de  Norcia,  15  avril  1797.  — On  approuve 
qu'il  ait  suspendu  l'exercice  de  la  troupe  civique. 

1769.  Au  gouverneur  de  Civita-Vecchia,  15  avril  1797.  — 
On  approuve  sa  conduite  dans  l'affaire  des  marins  du  corsaire 
français  Marcellesi. 

•  1770.   Au    même,    15   avril    1797.    —    Approbation  de    sa 


182  LA  FRANCK  ET  ROMR  DK  1788  A  1797 

conduite  à  l'égard  des  deux  corsaires  français  arrivés  dans  la 
baie  de  Santa  Marinella. 

1771.  Au  gouverneur  de  Pérouse,  lo  avril  1797.  —  Veiller 
au  paiement  des  contributions  promises,  qu'il  s'agisse  de 
sommes  payées  une  fois  pour  toutes,  ou  de  contributions  men- 
suelles. 

1772.  Aux  gouverneurs  d'Orvieto,  Viterbe,  Frosinone, 
Civita-Vecchia,  Rieti,  Colleveccliio,  19  avril  1797.  — Comme 
ils  ont  différé  raftlcliage  de  l'édit  sur  la  réquisition  des  objets 
précieux,  on  leur  en  envoie  de  nouveaux  exemplaires. 

1773.  A  l'évéque  de  Rimini,  19  aA^ril  1797.  — On  est  heu- 
reux de  son  retour  dans  sa  résidence.  D  ailleurs  le  général 
Bonaparte,  par  l'intermédiaire  du  marquis  Massimo,  s'était 
préoccupé  de  sa  sûreté.  On  espère  qu'il  saura  établir  entre  le 
pasteur  et  le  troupeau  la  sympathie  qui  convient. 

1774.  Au  gouverneur  d'Ascoli,  19  avril  1797.  —  Remer- 
ciements pour  les  159  écus  80  expédiés  à  l'évéque  de  Macerata, 
et  pour  les  200  écus  oiTerts  par  la  communauté  de  Mont' 
Acuto.  Ordre  de  vendre  les  tableaux. 

1775.  Au  gouverneur  de  Camerino,  19  avril  1797.  — 
Accusé  de  réception  de  la  note  des  <(  due  partite  di  danaro 
tolte  da'  noti  officiali  Francesi  ».  Bien  qu  il  s'agisse  d'argent 
n'appartenant  pas  aux  caisses  privilégiées,  on  communique 
la  chose  à  M'"  Arezzo,  pour  qu'il  voie  si  les  dispositions  du 
général  Victor  sur  ce  point  ont  eu  leur  effet.  On  attend  la  note 
des  réquisitions  françaises  en  argent,  vivres,  fourrages,  ainsi 
que  les  notes  de  dépense  des  troupes  pontificales. 

1776.  Au  gouverneur  de  Loreto,  10  avril  1797.  —  Accusé 
de  réception  de  la  note  d'arrivée  de  quatre  compagnies  de  gre- 
nadiers. 

1777.  Au  même,  29  avril  1797.  —  Accusé  de  réception  de 
sa  lettre  du  10  sur  l'OKuvre  pie  française.  Le  délégué  aposto- 
lique va  régler  l'afl'aire. 

1778.  Au  gouverneur  de  Givita-Vecchia,  19  avril  1797.  — 
Accusé  de  réception  de  sa  lettre  du  17,  <(  col  costituto  fattosi 
in  cot°  officio  délia  sanilà  al  capitano  Angelo  Pietro  Marsili 
Francese.  » 

1779.  A  M'*"  Giustiniani,  délégué  apostolique,  à  Colonna, 
19  avril  1797.  —  On  lui  demande  la  note  des  réquisitions 
françaises  faites  sur  les  églises,  lieux  pieux,  communautés 
et  particuliers. 

1780.  Au  vicaire  capitulaire  de  Matelica,  22  avril  1797.  -^- 
Accusé  de  réception  de  la  note  des  dons  gratuits. 


DÉPÊCHES     m      CARDINAL    Si;ch  K  lA  1 1!  !•:     DKTA'I"  183 

1781.  A  Tarchevèque  de  Cameriiio,  22  avril  1797.  — 
Accusé  de  réception  de  l'avis  du  départ  de  Tabbé  G.  Poulet, 
et  du  décès  de  l'abbé  G.  Massot.  Il  ne  faut  pas  exi^i^er  des 
émigrés  qui  partent  le  serment  de  ne  plus  recourir  à  la  cha- 
rité du  pape.  On  demande  quelles  sont  les  dernières  volontés 
du  défunt  et  les  objets  laissés  par  lui. 

1782.  A  l'évèque  de  Macerata,  22  avril  1797.  —  Remercie- 
ments pour  le  transport  «  costi  délia  consaputa  donna  fran- 
cese  )'  avec  l'archidiacre  Sensi  et  l'abbé  Tarroni. 

1783.  Au  "gouverneur  de  San  Séverine,  22  avril  1797.  — 
Accusé  de  réception  du  duplicata  de  la  note  envoyée  à 
M'*"  Arezzo  des  sommes  enlevées  par  les  Français  aux  caisses 
publiques. 

1784.  Au  gouverneur  de  Loreto,  22  avril  1797.  —  Accusé 
de  réception  de  la  liste  des  objets  enlevés  par  les  Français  au 
sanctuaire. 

1785.  A  'SI'''  Giustiniani,  22  avril  1797.  —  Approbation  de 
la  circulaire  touchant  les  dons  gratuits. 

1786.  Au  même,  22  avril  1797.  —  Il  sera  difficile  de  don- 
ner, pour  les  besoins  de  la  province,  les  12.000  écus  qu'il 
demande.  Le  Trésorier  général  verra.  Mais  neuf  mille  ne  suffi- 
raient-ils pas  avec  les  3000  qu'il  a  déjà  ? 

1787.  Al'archevéque  d'Auch,  26  avril  1797.  —  Il  a  demandé 
les  facultés  pour  valider  les  mariages  contractés  sans  la  pré- 
sence d'un  curé  ou  d'un  prêtre  ;  la  Congrégation  ne  peut  se 
prononcer,  parce  qu'il  ne  suffit  pas  que  Vaccessus  ad  proprium 
sacerdote/n  aut  aliiim  ei  subrogatuin  non  sit  omnino  impossi- 
hilis,  mais  il  faut  :  accessiis  esso  tutus  et  facilis,  pour  que  le 
mariage  soit  nul,  selon  certaines  décisions  de  la  Congrégation 
du  Concile  et  la  procédure  indiquée  dans  un  acte  du  30  mars 
1G69.  Qu'il  précise,  et  dise  s'il  y  a  eu  beaucoup  de  mariages 
ainsi  conclus. 

1788.  A  l'évèque  de  Pérouse,  26  avril  1797.  —  Les  Olivé- 
tains  de  Monte  Morcino  ont  toujours  quatre  émigrés,  et  de  plus, 
administrent  annuellement  120  écus  à  l'évèque  de  Glandèves. 
C'est  trop  :  il  faudra  les  alléger  par  l'emploi  des  postes  ailleurs 
vacants  à  la  suite  du  départ  d'émigrés,  ou  existant  dans  les 
diocèses  de  Narni  ou  d'Amelia. 

1789.  A  l'évèque  de  Fano,  26  avril  1797.  — •  Approbation 
de  sa  conduite  lors  du  soulèvement  des  contadins  de  Mon- 
davio,  «  sul  motivo  di  avère  un  compenso  per  le  armi  »,  le 
tumulte  et  la  rixe  à  l'occasion  de  l'insulte  faite  contre  l'équi- 
page du  vaisseau  français  arrivé  à   Fano. 


I8i  LA    FRANCE    KT    ROIE    DK    1 7(S8    A    1797 

1790.  A  l'archevêque  de  Fermo,  2(>  avril  1797.  —  Remer- 
ciements pour  la  façon  dont  il  a  administré  la  province  pen- 
dant l'absence  de  M"''  Roberti. 

1791.  A  l'éyèque  de  Macerata,  2(1  avril  1797.  — Appro- 
bation des  «  esami  délia  donna  francese  »,  qui  part  pour 
Ancôneavec  un  accompagnement  décent  ;  il  a  bien  fait  de  rece- 
voir selon  les  formes  légales  «  l'involto  danelli  »,  et  l'ars-ent 
consigné  par  la  même  personne  au  capitaine  de  la  troupe 
civique  de  Castelfidardo. 

1792.  A  l'évêque  de  Carpentras,  administrateur  de  Pesaro, 
26  avril  1797.  —  Le  Saint-Père  a  été  trop  occupé  pour 
répondre  à  ses  demandes  touchant  le  retour  de  ses  sujets  à 
Avignon  et  dans  le  Comtat. 

1793.  A  l'évêque  de  Terni,  26  avril  1797.  —  On  espère 
qu'il  pourra  soulager  le  couvent  des  Augustiniens. 

1794.  A  M'"''  Giustiniani,  26  avril  1797.  —  Touchant  l'apu- 
rement des  dons  gratuits  de  M'''  Morozzo.  On  demande  en  par- 
ticulier les  reçus  des  6000  écus  payés  au  caissier  de  l'Ombrie, 
et  les  raisons  qui  ont  conduit  M.  Baldelli  à  assigner  1089 
écus  82  sur  les  trois  autres  caisses  pour  les  paiements  à  faire 
aux  commissaires  français. 

1795.  A  l'évêque  de  Fano,  29  avril  1797.  —  Accusé  de 
réception   de  la   note  des  contributions  payées  aux  Français. 

1796.  Au  gouverneur  de  Loreto,  29  avril  1797.  —  Approba- 
tion de  sa  réponse  au  général  Bournet,  commandant  à  Ancône, 
disant  que  la  restitution  des  objets  appartenant  à  M""^-  Cécile 
Bonnart  Ghaussier  regardait  le  délégué  apostolique.  Ce  dernier 
reçoit  l'oi'dre  de  procéder  à  la  restitution.  On  est  heureux  qu'il 
n'y  ait  pas  eu  de  désordres  dans  le  territoire  d'Ancône  et 
qu'une  grande  foule  ait  assisté  au  Triduum  de  la  basilique. 

1797.  Au  gouverneur  de  Fermo,  29  avril  1797.  —  Qu'il 
exige  de  la  communauté  de  Castel  Clementino  et  des  Pères 
Philippins  les  dons  offerts  (montant  à  50  et  70  écus). 

1798.  A  l'évêque  de  Macerata,  3  mai  1797.  —  Ordre  de 
restituer  à  M'"°  C.  Bonnard  l'argent  confié  au  capitaine  de 
Castelfidardo. 

1799.  A  M"''  Giustiniani,  3  mai  1797.  —  Qu'il  tente  de  don- 
ner satisfaction  aux  réclamations  des  habitants  de  Foligno 
touchant  les  armes  déposées  au  moment  de  l'occupation  fran- 
çaise. 

1800.  Au  même,  3  mai  1797.  —  Ln  Congrégation  écono- 
mique, dans  sa  séance  du  28  avril,  a,[)ris  en  considération   la 


DÉPÉCIIF.S    DU    CARDINAL    SKCllÉIAlIiK    d'ÉTAT  18.") 

pétition  des  diverses  communautés  sur  le  remboursement  des 
dépenses  etfectuées  lors  du  séjour  des  troupes  françaises  et  pon- 
tificales. Le  Trésorier  g-énéral  et  le  cardinal-préfet  du  «  Buon 
Governo  »  s'entendront  à  ce  sujet. 

1801.  A  Tarchevèque  de  Fermo,  6  mai  1797.  —  Accusé  de 
réception  de  la  liste  des  contributions  du  diocèse  et  de  Mon- 
terubbiano. 

1802.  A  l'évêque  de  Fano,  G  mai  17*.)7.  —  Ses  craintes, 
exprimées  dans  sa  lettre  du  1''',  du  retour  de  Fano  sous  la 
domination  française  ne   reposent  sur   rien. 

1803.  A  l'évêque  de  Gubbio,  6  mai  1797.  —  On  l'autorise 
à  garder  un  anneau  avec  rubis  et  brillants,  dépassant  la 
valeur  de  100  écus,  dont  il  fait  usage  dans  les  fêtes  pontifi- 
cales. Il  n'aura  pas  besoin  d'ailleurs  de  dire  à  autrui  la  valeur 
du  bijou. 

1804.  A  M'*"  Giustiniani,  G  mai  1797.  —  Accusé  de  récep- 
tion de  la  note  des  dépenses  et  contributions  de  la  province 
au  temps  de  l'occupation  française. 

1805.  Aux  gouverneurs  de  l'Etat,  9mai  1797. — Dèsl'arrivée 
du  convoi  portant  la  contribution  due  à  la  République  française, 
il  faudra  veiller  à  l'administration  du  foin  aux  bœufs,  buffles  et 
chevaux,  sans  dépasser  le  prix  4  écus  le  mille;  et,  lorsqu'on 
mettra  les  bestiaux  au  vert,  il  ne  faudra  pas  payer  plus  de 
10  baj.  par  tête. 

1806.  A  l'évêque  de  Macerata,  11)  mai  1797.  —  Le  Saint- 
Père  lui  délèg-ue  le  procès  contre  l'archidiacre  Sensi  et  l'abbé 
Tarroni.  Envoi  du  résumé  des  papiers  les  concernant,  soit  à  la 
secrétairerie  d'Etat,  soit  à  Loreto,  et  des  u  esami  »  de  la 
femme  française  arrêtée  en  leur  compagnie. 

1807.  Au  même,  10  mai  1797.  —  Récit  de  l'allaire  Sensi 
et  Tarroni  :  ayant  pris  la  fuite  au  moment  de  l'évacuation 
des  troupes  françaises,  ils  furent  arrêtés  par  un  corps  de 
troupe  civique  dans  le  territoire  de  Castelfidardo.  Dénoncés 
par  plusieurs  personnes  et  mal  considérés  depuis  long-temps, 
ils  furent  transportés  à  Rome  en  un  lieu  de  dépôt.  L'évêque 
de  Macerata  est  chargé  du  procès  ;  il  devra  examiner  leur  vie, 
leur  religion,  les  faits  en  eux-mêmes.  On  lui  donne  toutes  les 
facultés  nécessaires. 

1808.  A  l'évêque  de  Fano,  10  mai  1797.  —  Il  s'entendra 
avec  le  président  d'Urbin  au  sujet  des  contadins,  qui  pré- 
tendent garder  les  armes  sous  prétexte  de  servir  la  R,  G.  A., 
pour  les  faire  dépendre  de  la  maison  de  Loreto  ou  de  l'ordre  de 


IS6  LA  FRANCi-:  i:t  noMi:  ni:    1788  a    17117 

Malte,  ou  les  munir  de  bulletins  de  «  bargello  ».  Le  calme  de  la 
ville  est  dû  surtout  au  capitaine  Bolo^çnetti  Cenci,  comman- 
dant de  place. 

1809.  Au  gouverneur  de  Loreto,  10  mai  1797.  —  Accusé 
de  réception  de  l'avis  de  l'ouverture  des  deux  malles  de  l'ar- 
chidiacre Sensi,  trouvées  chez  le  bénéficiaire  Tarroni,  récla- 
mées par  M'"^  C.  Bonnart  et  restituées  par  l'intermédiaire  de 
D.  Borg-hi,  envoyé  par  le  commandant  d'Ancône.  Elles  conte- 
naient des  objets  de  la  Santa  Casa.  Communiquer  ce  fait 
l'évêque  de  Macerata. 

1810.  A  M'-''  Giustiniani,  10  mai  1797.  —  La  note  des 
réquisitions  de  Foligno  a  été  transmise  au  Trésorier.  Il  n'est 
pas  besoin,  semble-t-il.  d'envoyer  les  reçus,  la  note  étant  léga- 
lisée par  le  notaire. 

1811.  Au  gouverneur  de  Civita-Yecchia,  10  mai  1797,  — 
Accusé  de  réception  de  lavis  d'arrivée  de  la  «  galeotta  »  fran- 
çaise o  la  Tonnante  »,  du  corsaire  C.  Régnier, 

1812.  A  l'évêque  de  Noyon,  à  Londres,  13  mai  1797.  — 
La  Congrégation  des  affaires  ecclésiastiques  de  France  a 
examiné  sa  lettre  du  20  janvier  au  cardinal  Mattei,  touchant 
la  conduite  à  tenir  à  l'égard  de  ceux  qui  ont  prêté  le  serment 
civique  ou  le  serment  de  liberté  et  d'égalité  '.  On  le  renvoie  aux 
brefs  du  pape,  et,  pour  le  second  serment,  à  la  réponse  à  la 
question  xii  de  l'imprimé  joint -. 

1813.  Au  gouverneur  de  Loreto,  13  mai  1797.  —  C'est 
M'*'  Arezzo  qui  donnera  la  réponse  catégorique  touchant  Ser- 
tori,  dont  il  est  question  dans  une  lettre  adressée  au  gouver- 
neur par  le  consul  français  à  Ancône. 

1814.  Au  même,  13  mai  1797.  —  On  espère  que  le  retour 
de  Pezzoti  n'excitera  pas  le  mécontentement  et  les  tumultes 
populaires,  les  circonstances  ayant  changé. 

1815.  Au  o'ouverneur  de  Camerino,  13  mai  1797.  —  Envoi 

o 

(le  1  édit  sur  les  objets  précieux. 

1816.  Aux  gouverneurs  de  l'Etal,  13  mai  1797.  —  Envoi 
d'une  circulaire  imprimée '. 

1817.  A  l'évêque  de  Glandèves,  k  Bologne,  17  mai  1797.  — 
Remerciements  pour  les  félicitations  reçues.  Le  Saint-Père  a 
accueilli  son  mémoire  par  l'intermédiaire  de  Mgr  Caleppi,  mais 

1.  Voy.  p.  128,  11.  1. 

2.  Il  s'agit  des  Heajxjnsa  do  la  Congrégation  cardinalice  dont  il  est  ques- 
tion p.  128,  n.  1. 

'^.  Elle  manque. 


DKi'KciiRs  ni:  nAi'.DiNAi.  si:(.i{i;r\ii!i;   kkiai'  1  (S7 

il  n'a  pu  rien  faire  jusqu  à  présent  et  a  cru  que  l'arrange- 
ment de  l'évèque  avec  les  Bénédictins  de  Pérouse  pour  une 
pension  en  argent  suffirait.  Toutefois,  les  besoins  de  l'évèque 
étant  pressants,  on  fera  son  possible  pour  lui  envoyer  100 
écus  (en  français». 

1818.  A  l'évèque  de  Vence,  à  Pesaro,  17  mai  1797.  —  Le 
Saint-Père  est  heureux  de  son  arrivée  sans  encombre  dans 
l'Etat  (en  français). 

1819.  A  l'évèque  de  Spolète,  17  mai  1797.  —  Les  Céles- 
tins,  forcés  de  quitter  les  provinces  de  Bologne  et  de  Ferrare, 
et  réfugiés  en  Romag-ne,  vont  être  obligés  d'entrer  dans  les 
autres  couvents  de  l'Etat,  doùla  nécessité  de  décharsrer  ceux-ci 
du  poids  des  émigrés.  En  particulier,  le  vicaire  général  l'a 
prié  d'enlever  l'émigré  qui  se  trouve  au  couvent  de  Saint- 
Benoît  de  Norcia.  Le  changer  de  place,  des  vacances  s'étant 
produites  dans  le  diocèse  par  le  départ  d'émigrés. 

1820.  A  l'archevêque  de  Camerino,  17  mai  1797.  —  Enle- 
ver l'abbé  J.  La  ville  aux  Conventuels  de  Sainte-Nathalie,  qui 
ne  peuvent  plus  en  être  chargés. 

1821.  A  l'évèque  de  Pérouse,  17  mai  1797.  —  Décharger 
des  l'A)  écus  exigés  pour  les  émigrés  les  nonnes  de  Monte  Luce  '. 
qui  voudraient  remplacer  le  Raphaël  qu'elles  ont  perdu  «  nelle 
passât e  A'icende  ». 

1822.  A  l'évèque  de  Fano,  17  mai  1797.  —  Comme  1819,  à 
l'occasion  de  lémiorré  lo^-é  au  couvent  de  San  Pier  Celestino 
de  Saltara. 

1823.  Au  gouverneur  de  Loreto,  17  mai  1797.  —  Qu'il 
envoie  à  l'évèque  de  Macerata  l'inventaire  des  objets  trouvés 
dans  les  malles  de  Sensi.  S'entendre  avec  le  délégué  pour 
perquisitionner  chez  Sensi  et  pour  recouvrer  les  oljjets  expé- 
diés à  Bologne  chez  le  marchand  Ucellini. 

1824.  Au  gouverneur  de  Pérouse,  17  mai  1797.  — Accusé 
de  réception  de  la  caisse  de  l'or  et  de  l'argent. 

1825.  Au  patriarche  de  Venise,  20  mai  1797.  —  '<  In  vista 
délie  attuali  disgustose  circostanze  )>,  le  Saint-Père  lui  donne 
les  facultés  concédées  aux  évèques  de  France,  par  le  bref  du 
19  mars  1792-,  les  facultés  de  conférer  les  bénéfices  «  con  cura 
di  anime  »,  résidentiels  ou  simples,  et  d'admettre  au  ser- 
ment supplétoire.  Suivent  les  instructions. 

1826.  A  l'archevêque  de  Toulouse,  à  Londres,  20  mai  1797. 

1.  Sic. 

2.  Voy.  p.  i'.'t.  n.    1. 


188  i.A    riîAM.K  i:t  ROMi;   Di; 

—  La  Congrégation  des  affaires  ecclésiastiques  a  examiné  lépi- 
neuse  affaire  de  la  vacance  de  l'église  de  Montauban.  Le  Saint- 
Père  confirme  la  députation  qu'il  a  faite  comme  administra- 
teurs de  MM.  Ehipin  et  Verdier.  Mais  quatre  chanoines,  sûrs 
de  la  mort  de  lévéque,  ont  député  pour  la  même  administra- 
tion des  vicaires  qui  administrent  tranquillement  le  diocèse,  et 
dont  1  élection  a  été  confirmée  par  deux  chanoines  absents  et 
reconnue  valable  par  les  diocésains.  S'il  n'y  a  aucun  vice, 
Farchevêque  pourra  accorder  à  ces  vicaires  capitulaires  les 
facultés  les  plus  utiles. 

1827.  A  l'évêque  de  Reims,  20  mai  1797.  —  La  Congré- 
gation a  rendu  compte  au  Saint-Père  de  sa  lettre  touchant 
l'élection  de  M.  Grillet  comme  administrateur  de  l'église  de 
Beauvais.  Le  Saint-Père  confirme  cette  élection.  L'archevêque 
pourra  lui  donner  les  facultés  nécessaires. 

1828.  A  l'archevêque  de  Macerata,  20  mai  1797.  —  Nul 
indice  encore  que  les  commandants  français  doivent  intervenir 
dans  l'affaire  Sensi-Tarroni,  d'autant  qu'on  s'est  conduit  lar- 
gement à  l'égard  de  M""'  C.  Bonnart. 

1829.  A  l'archevêque  de  Fermo.  20  mai  1797.  —  On  mettra 
dans  un  autre  couvent  Fémiyré  losré  chez  les  Pères  Conven- 
tuels  de  Civitanova,  qui  ne  peuvent  plus  s'en  charger. 

1830.  Au  gouverneur  de  Loreto,  20  mai  1797.  —  On  attend 
les  informations  de  Mgr  Arezzo  touchant  les  réclamations  des 
frères  Sertori. 

1831.  Au  gouverneur  de  Bénévent,  20  mai  1797.  —  Qu  il 
envoie  les  2o  ducats  provenant  des  dons  gratuits  de  trois  lieux 
pieux. 

1832.  Au  sulTragant  de  Sabine,  à  Magliano,  2i  mai  1797. 
— -  (hi  i\  envoie  le  reliquat  des  dons. 

1833.  Au  gouverneur  de  Pérouse,  2i  mai  1797.  —  Les 
habitants  de  Foligno  n'ont  pas  à  réclamer  leurs  armes,  qui  leur 
ont  été  enlevées  par  droit  de  conquête. 

1834.  Au  même.  2i  mai  1797.  —  Les  députés  de  1  annone 
demandent  le  droit  d  exporter  une  partie  des  6oO  riihbia  de 
grains  qui  restent,  étant  donné  l'annonce  d  Une  bonne  récolte. 
Il  faut  attendre  la  moisson.  Mais  comme  les  Français  ont 
demandé  d'acheter  8.000  rubhia.  et  que  ^fgr  Arezzo  leur  en 
a  livré  déjà  t. 000,  il  pourra  s'entendre  aA'ec  Mgr  Arezzo,  une 
fois  sa  province  assurée  de  ne  pas  manquer  de  grains,  pour 
livrer  les  i.OOO  autres. 

1835.  A  l'évêque  de  \inlimille,  27  mai  1797.  —  On  a 
appris  avec  plaisir  son  retour  dans  son  diocèse  par  sa  lettre  du 


DÉPÈcHKS  DL"   (:ai;ui.nai.  sixr.iciAïKi:  i/étaï  181) 

9.  Le  Saint-Père  lui  donne  pour  6  mois  la  faculté  d'ordonner 
extra  tempora.  Pour  la  réduction  des  messes  et  obligations, 
son  agent  pourra  s'en  occuper  près  de  la  Congrégation  du 
Concile.  Pour  la  dispense  d'  «  abilitazione  »,  à  l'égard  de  ses 
diocésains  non  français,  c'est  une  affaire  sérieuse,  qui  pour- 
rait appeler  des  imitations  ;  qu'il  attende  à  ce  sujet  la  décision 
du  Saint-Père. 

1836.  A  M.  Resuzat,  vicaire  général  de  Marseille,  27  mai 
1797.  —  Le  clergé  insermenté  d'Arles  a  dénoncé  M.  Joubert. 
de  l'Oratoire,  comme  cause  de  grands  maux.  On  envoie  copie 
de  cette  lettre  pour  qu'il  s'informe  de  la  vérité  du  contenu. 
Si  c'est  vrai,  l'évéque  de  Marseille  L^  révoquera  de  son  office 
de  vicaire  général,  ou  du  moins  lui  défendra  d'exercer  les 
facultés  dont  on  dit  qu'il  abuse. 

1837.  A  lévèque  d'Assise,  27  mai  1797.  —  Divers  papiers 
montrent  que  l'abbé  F.  Lespinasse  est  créancier  de  3G  écus 
11  baj.  d'un  chanoine  et  dune  autre  personne  d'Assise, 
somme  réserA'ée  pour  son  retour.  Qu'on  s'emploie  pour  éviter 
un  procès,  et  pour  les  faire  paver. 

1838.  Au  gouverneur  de  Frosinone,  27  mai  1797.  —  11  ne 
peut  être  exempté  de  la  réquisition  des  objets  d'argent,  sa 
place  le  désignant  pour  donner  l'exemple. 

1839.  Au  patriarche  de  A'enise,  3  juin  1797.  —  Accusé  de 
réception  de  sa  pastorale  imprimée,  de  son  discours  à  la  muni- 
cipalité et  de  l'invitation  donnée  aux  paroisses  de  faire  un 
exercice  spirituels  de  7  jours. 

1840.  A  l'évéque  de  Macerata,  3  juin  1797.  —  Il  a  bien  fait 
de  ne  pas  procéder  à  l'arrestation  de  J.  Sertori,  et  il  n'arrêtera 
personne  qui  puisse  amener  des  embarras,  se  souvenant  de 
l'article  du  traité  de  Tolentino  qui  concerne  les  opinions  poli- 
tiques'. Il  réduira  de  même  autant  que  possible  le  procès  Sensi- 
Tarroni  (confidentiel). 

1841.  Au  même,  -3  juin  1797.  —  On  approuve  sa  procé- 
dure dans  le  même  procès. 

1842.  A  l'évéque  de  San  Severino,  3  juin  1797.  —  L'abbé 
S.  Gontière,  tourmenté  par  des  scrupules,  demande  son  trans- 
fert. On  le  mettra  chez  les  Barnabites,  où  il  aura  les  aides 
spirituelles  qu'il  demande. 

1843.  Au  gouverneur  de  Pérouse,  3  juin  1797.  —  Autori- 
sation pour  réexportation  de  600  ruhbia  de  grains. 

1844.  Au  gouverneur  de  Loreto,  3  juin  1797.  —  Accusé  de 

I.   Arliek'  l'.l  du  Irailé. 


11)0  i.A  FHA.Nci;  ET  H(»Mi:   bi;    1788  a    IT'JT 

réception  de  l'avis  darrivée  de  lévêque  de  Macerata,  daté  du 
29  mai. 

1845.  Au  g-ouverneur  de  Fano,  3  juin  1797.  —  On  demande 
des  éclaircissements  touchant  la  supplique  des  médecins  et 
chirurg-iens  de  lliôpital  «  per  averè  una  ricognizione  per  le 
loro  straordinarie  fatiche  sofferte  nell"  assistenza  délia  truppa 
pontilicia  ». 

1846.  Au  même,  3  juin  1797.  —  Accusé  de  réception  et 
approbation  d'un  rapport  sur  deux  Français  entrés  par  vio- 
lence dans  une  maison,  arrêtés  par  la  patrouille  et  remis  à 
leur  officier. 

1847.  A  lévêque  de  Todi,  7  juin  1797.  —  L'abbé  décédé 
J.  Belleville,  chanoine  d'Agde,  n'ayant  pas  disposé  de  ses 
biens,  les  30  écus  de  reliquat  seront  versés  au  Mont-de-Piété, 
au  nom  de  ses  héritiers,  au  crédit  des  subsides  des  émig'rés,  à 
la  disposition  du  connétable  Colonna,  et  non  au  conservatoire 
des  '(  Pericolanti  »,  car  on  a  besoin  d'arg'ent  pour  les  émig'rés, 
les  contributions  volontaires  des  fidèles  étant  presque  arrêtées. 

1848.  Au  g-ouverneur  de  Loreto,  7  juin  1797.  —  Accusé  de 
réception  de  l'avis  d'arrivée  à  Rome  de  L.  Sertori.  Le  secré- 
taire d'Etat  l'a  déjà  vu. 

1849.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  7  juin  1797.  —  Accusé 
de  réception  de  132  écus  60  baj.  de  dons  g'ratuits. 

1850.  A  Fabbé  de  Cervin,  vicaire  général  d'Uzès,  à  Flo- 
rence, 10  juin  1797.  —  On  ne  peut  solliciter  le  nonce  auprès 
de  la  cour  de  Toscane  pas  plus  pour  lui  que  pour  ses  confrères, 
contre  les  ordres  qu'elle  vient  de  donner  aux  émigrés.  De 
même,  on  ne  peut  lui  accorder  de  venir  à  Rome,  le  nombre 
des  émigrés  i.<  y  est  dans  ce  moment  si  prodigieux,  que  le 
gouvernement  cherche  à  le  diminuer  chaque  jour  ».  Il  jiourra 
demander  au  nonce  un  passeport  pour  une  ville  de  l'État 
(en  français). 

1851.  A  l'évêque  de  Vaison,  à  Fermo,'  10  juin  1797.  —  Le 
Saint-Père,  à  peine  remis,  le  remercie  de  sa  bonne  lettre 
(en  français). 

1852.  A  Tévêque  de  Fano,  10  juin  1797.  —  Il  pourra  faire 
sortir  et  les  placer  ailleurs  les  séculiers  émigrés  des  couvents 
obligés  de  recevoir  les  religieux  de  leur  ordre,  qui  arrivent  des 
autres  provinces. 

1853.  Aux  «  presidi  »  et  gouverneurs  de  l'Etat,  10  juin  1797. 
—  Sur  le  convoi.  Comme  au  n"  1805. 

1854.  A  l'évêque  de  Macerata,  li  juin  1797.  —  Accusé  de 


DÉPÈClll-JS    DU    CARDINAL    S^iuiilAIKi:    u'iilAT  191 

réception  du  procès.  On  lui  enverra  la  décision  du  Saint-Père. 

1855.  Au  gouverneur  de  Civita-Vecchia,  14  juin  1797.  — 
Accusé  de  réception  de  l'avis  d'arrivée  de  la  «  galeotta  »  fran- 
çaise «   La  patriote  ». 

1856.  A  1  archevêque  de  Fernio,  17  juin  1797.  —  Recom- 
mandation pour  un  émigré  dont  le  nom  est  resté  en  blanc. 

1857.  Au  g'ouverneur  de  Pérouse,  17  juin  1797.  — -  Le 
(.te  Degli  Oddi  a  bien  remis  o71  écus  à  M.  Baldelli,  comme 
solde  des  dons  g-ratuits.  Accusé  de  réception  de  la  caisse  des 
dons  g-ratuits  de  Norcia.  On  pense  qu'il  a  encaissé  331  écus  47 
dus  par  la  communauté  de  Pérouse,  et  144  écus  2a  par  le  Pio 
Monte  Consolino. 

1858.  A  l'évêque  de  Narni,  21  juin  1797.  —  Comme 
1819,  touchant  le  «  Scuole  Pie  ». 

1859.  A  l'évêque  de  Piieti,  21  juin  1797.  —Gomme  1857. 

1860.  Au  g-ouverneur  de  Viterbe,  21  juin  1797,  —  Le 
ministre  de  France,  M.  Gacault,  a  appris  au  gouvernement 
que,  le  3*^  convoi  des  objets  d'art  passant  par  Viterbe,  les  per- 
sonnes qui  le  conduisaient  ont  été  g-ravement  insultées,  ainsi 
que  la  République,  bien  qu'un  drag'on  expédié  par  les  commis- 
saires français  eût  prévenu  le  gouverneur.  On  espère  que 
les  coupables  sont  arrêtés  et  qu'il  aura  pris  les  mesures  conve- 
nables, au  cas  où  un  subalterne  ne  lui  aurait  pas  révélé  la  mis- 
sion du  drag-on  en  question. 

1861.  A  l'évêque  de  San  Severino,  2t  juin  1797.  —  Le 
transfert  de  l'émigré  S.  Gontière  n'a  servi  au  bien  ni  de  lui, 
ni  du  couvent.  Régulariser  l'atîaire. 

1862.  Au  gouverneur  de  Loreto,  2G  juin  1797.  —  Accusé 
de  réception  de  sa  lettre  du  21.  Elle  apprenait  qu'une  des  deux 
charrettes  que  l'archidiacre  Sensi  avait  fait  partir  pour 
Bologne,  chargées  d'objets,  qu'on  a  de  justes  motifs  de  croire 
soustraits  avi  palais,  comme  les  deux  mules  qui  les  tiraient, 
étaient  de  la  propriété  de  la  Santa  Casa,  et  que  le  gouver- 
neur a  réussi  à  les  faire  restituer  au  sanctuaire  avec  l'espoir 
de  faire  rendre  le  reste.  On  demande  auparavant  comment 
il  a  procédé  à  l'arrestation  de  la  charrette  et  des  deux  mules, 
et  comment  il  reprendra  le  reste. 

1863.  Au  même,  26  juin  1797.  —  Sensi  et  son  compagnon 
ont  été  envoyés  à  Rome.  Accusé  de  réception  de  la  relation 
par  un  prêtre  de  Gastelfidardo  sur  le  séjour  des  deux  pré- 
venus dans  ce  lieu.  Cette  relation  servira  au  procès. 

1864.  Au  sull'ragant  de  Sabine,  à  Magliano,  28  juin   1797. 


11)2  LA     FKANCl-:    Et    HUME    DE     1788    A     1  TU7 

—  Accusé  de  récL'ption  des  cédules  des  dons  gratuits,  se  mon- 
tant à  la  somme  de  ii-9  écus  50. 

1865.  A  révêqvie  de  Gubbio,  28  juin  1797.  —  On  s'étonne 
que  Tabbé  J.  Guison,  logé  chez  les  Aug-ustiniens  de  Gantiano, 
ait  été  privé  de  son  poste  par  le  prieur,  et  Ton  demande  des 
éclaircissements. 

1866.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  28  juin  1797.  —  Accusé 
de  réception  de  son  rapport  sur  l'alTaire  du  convoi  (cf.  n"  1859). 
Les  commissaires  français  sont  partis  satisfaits.  On  le  pré- 
Adendra  du  passage  du  i*"  convoi,  pour  qu'il  prenne  les  dispo- 
sitions convenables. 

1867.  Au  même,  28  juin  1797.  —  Accusé  de  réception  de 
6G  écus  67  des  dons  gratuits. 

1868.  Au  gouverneur  de  Fano,  28  juin  1797.  —  Accusé  de 
réception  de  la  nouvelle  du  passage  de  troupes  françaises  à 
Fano. 

1869.  A  l'archevêque  de  Milan,  30  juin  1797.  —  Accusé  de 
réception  de  l'annonce  de  la  suppression  du  Collège  helvétique, 
qui  se  fera  sentir  surtout  aux  Suisses  et  aux  Grisons. 

1870.  Aux  gouverneurs  de  l'État,  1""  juillet  1797.  —  De 
Rome,  part  P.  Sacco  avec  des  bœufs  et  buffles  à  conduire  à 
Bologne,  pour  le  compte  de  l'armée  française:  qu'on  ne  le  gêne 
en  rien,  non  plus  que  les  conducteurs  sous  ses  ordres,  et 
qu'on  ne  l'empêche  pas  de  continuer  sa  route,  si  ses  animaux 
font  quelques  dégâts,  en  se  contentant  de  lui  faire  payer 
l'amende  juste.  Qu'on  lui  indique  les  auberges  où  passer  la 
nuit. 

1871.  Aux  mêmes,  1'''  juillet  1797.  —  Le  nouveau  convoi 
des  contributions  pour  la  France  va  bientôt  passer.  Comme 
plus  haut. 

1872.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  1^''  juillet  1797.  —  On 
lui  annonce  pour  lundi  le  départ  du  convoi  signalé  au 
n"  1871. 

1873.  Avix  gouverneurs  de  l'État,  l"^''  juillet  1797.  —  Envoi 
d'une  circulaire  imprimée^. 

1874.  Aux  évêques  d'Amelia,  Bagnorea,  Narni,  5  juillet 
1797.  —  On  leur  demande  la  note  des  émigrés  restant  dans 
leur  diocèse,  et  des  vacances  pour  «  l'elenco  générale  n. 

1875.  Au  gouverneur  de  Loreto,  5  juillet  1797.  —  Ordre 
de  réintéo-rer  J.  Sertori  dans  ses  fonctions  de  chancelier  et 
d'archiviste  du  sanctuaire,  sur  le  vu  du  rapport  envoyé. 

I  .    1-^lle  manque. 


UÉPKCLIliS    DU    CAIÎDINAL    SKCUK I  AIIIE     d'ÉLAI'  1 '.)3 

1876.  Au  même,  5  juillet  1797.  —  Confidentielle.  Même 
sujet.  On  avait  reproché,  à  Sertori,  en  particulier,  sa  lenteur 
à  élaborer  \  index  de  Loreto. 

1877.  Au  gouverneur  de  Pérouse,  5  juillet  1797.  —  Le 
secrétaire  d'Etat  a  parlé  à  M.  Cacault  au  sujet  des  patentes. 
M.  Cacault  la  assuré  qu'on  n'en  a  accordé  aucune,  maisc{u'on 
a  donné  seulement  à  quelques  personnes  des  attestations 
comme  ayant  aidé  l'armée  française.  Au  cas  où  on  aurait  à 
procéder  contre  semblables  personnes,  en  aviser  d'abord  la 
secrétairerie  d'i^tat. 

1878.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  .')  juillet  1797.  —  Le  car- 
dinal Maury  ayant  demandé  si  les  contributions  en  argent  et 
en  grain  doivent  être  vérifiées,  on  s'en  rapporte  à  lui  pour  en 
décider. 

1879.  A  l'évèque  de  Macerata,  8  juillet  1797.  —  La  sœur 
A.  Joubert,  logée  au  couvent  de  Sainte-Catherine,  ne  peut 
supporter  le  climat  à  cause  de  ses  yeux.  La  placer  ailleurs. 

1880.  A  Févêque  de  Tivoli,  8  juillet  1797.  —  On  placera 
ailleurs  l'émigré  que  les  «  Benfratelli  »  n'ont  plus  les  moyens 
d'hospitaliser. 

1881.  A  M.  de  Conceyl,  vicaire  général  de  Bourges,  aumô- 
nier du  régiment  de  Mortemart,  au  fort  Saint-Julien,  près 
Lisbonne,  8  juillet  1797.  —  Remerciements  pour  ses  félicita- 
tions. On  a  remis  à  l'évèque  d'Albi,  son  frère  ',  sa  lettre,  et  on 
l'assurera  du  bon  état  de  sa  santé  (en  français). 

1882.  Au  suffragant  de  Sabine,  à  Magliano,  8  juillet  1797. 
—  Ordre  d'envoyer  les  73  écus  02,  «  supravvanza  di  cassa  »  des 
dons  gratuits. 

1883.  Aux  gouverneurs  de  l'Etat,  8  juillet  1797.  — Envoi 
de  la  note  des  dons  gratuits  ^. 

1884.  A  l'évèque  de  Spolète,  12  juillet  1797.  — Donner  une 
autre  place  à  L.  Alessandri,  logé  chez  les  Conventuels  de  lesi, 
et  dont  les  raisons  sont  bonnes,  semljle-t-il,  pour  invo([uer 
son  changement. 

1885.  A  l'évèque  de  Carpentras,  administrateur  de  Pesaro, 
12  juillet  1797.  —  On  lui  permet  d'aller  «  nella  sua  patria  », 
à  cause  des  inconvénients  de  l'été,  k  condition  que  son  absence 
ne  soit  pas  préjudiciable  au  bien  public. 

1886.  Au  gouverneur  de   Civita-Vecchia,    12  juillet    1797. 


1.  Sic.  —  LVi/T/ferv'^urcrAlhi  était  nlors,  (lojMiis  ITOi-,  Pierre  rleBernis. 

2,  Elle  manque. 

G.  BoruGiN.  —  1^1  Fniiice  cl  lioineiU-  /TaW  ,'i  1797.  \'-i 


J9i-  I. A   niANCi*:  i;i    H(»>ie  di:   17S8    v   17117 

—  Accusé  de   réception  de  la  lettre  de  change  de  287  écus 
92  baj.,  provenant  des  dons  gratuits. 

1887.  Au  niênie,  13  juillet  1797.  —  Envoi  du  reçu  pour 
lenvDi  de  345  écus. 

1888.  Aux  gouverneurs  de  lEtat,  lo  juillet  1797.  —  Envoi 
d  imprimés  ^. 

1889.  Au  gouverneur  de  Loreto,  19  juillet  1797.  —  Accusé 
de  réception  de  Tavis  de  départ  du  commandant  français 
d'Ancône,  pour  lequel  on  l'approuve  d'avoir  eu  des  égards. 

1890.  A  lévèque  de  Vicence,  22  juillet  1797.  —  Le  Saint- 
Père  lui  concède  les  facultés  concédées  aux  évèques  de  France, 
pour  les  vingt  paroisses  ou  plus  de  son  diocèse,  qui  sont 
sujettes  du  gouvernement  provisoire  de  Modène  et  Reggio. 

1891.  A  lévèque  de  Parme,  22  juillet  1797.  —  Comme 
1890. 

1892.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  22  juillet  1797.  —  On 
espère  que  J.  Barallier  aura  quitté  l'Etat  sur  l'intimation  faite, 
d'après  les  ordres  supérieurs,  par  le  commissaire  d'Onano, 

1893.  Au  gouverneur  de  Fano,  22  juillet  1797.  —  Accusé 
de  réception  de  son  rapport  du  6,  sur  la  fuite  des  personnes  atta- 
chées à  la  garde  et  au  transport  des  chevaux  appartenant  aux 
Français.  On  approuve  que,  sur  les  instances  du  vice-consul 
français,  il  ait  employé  la  force  armée  pour  les  réunir  à  nou- 
veau et  récupérer  les  chevaux  volés,  ce  dont  le  consul  français 
de  Pesaro  a  déjà  vivement  remercié  le  gouvernement. 

1894.  Aux  gouverneurs  de  l'Etat,  22  juillet  1797.  —  Envoi 
d'imprimés  '-. 

1895.  A  l'évêque  de  Carpentras.  administrateur  de  Pesaro, 
26  juillet  1797.  —  On  est  heureux  qu'il  ne  parte  pas  et  se 
contente  de  rester  dans  un  casino  proche  de  la  ville. 

1896.  Au  gouverneur  de  Fano,  26  juillet  1797.  —  Accusé 
de  réception  de  l'avis  du  passage,  le  20,  d'une  compagnie  de 
troupe  cisalpine.  On  est  heureux  que  rien  ne  soit  arrivé  u  per 
parte  de'  nostri  ». 

1897.  A  M'^-  Erskine,  à  Londres,  28  juillet  1797.  —  Le 
Saint-Père  ne  peut  plus  secourir  tous  les  ecclésiastiques,  mais 
il  cherche  à  leur  faire  le  plus  de  bien  possil)le.  Ainsi,  il  a 
accordé  la  commende  demandée  à  A.  de  Monblanc,  chanoine 
de  Glandèves.  L'évêque  de  Saint-Pol-de-Léon  est  prêt  k  inter- 
venir   en    sa    faveur  pour    lui   faire  obtenir   une  gratification 

1.  Ils  manqnonl. 

2.  Ils  manquenl. 


DÉPÈCllKS    DL     CAKUl.NAL    SECKÉIAIHI':    JJ^KTAT  19") 

d'une   cour   pour  le  service  de  laquelle  son  Irère  est   mort  en 
Amérique.  Que  M.  Erskine  joijj-ne  ses  efPorts. 

1898.  Au  chanoine  A.  P.  de  Susini,  vicaire  capitulaire 
dAjaccio,  29  juillet  1767.  —  x\ccusé  de  réception  de  sa  lettre 
à  la  Congrégation,  demandant  de  quelle  façon  doivent  procé- 
der les  ecclésiastiques  dans  l'acte  de  soumission  et  d'obéissance 
aux  lois  de  la  Républi([ue  française,  exigée  en  Corse.  La  déci- 
sion du  Saint-Père  n  est  pas  encore  donnée.  On  l'en  avertira. 

1899.  A  l'archevêque  de  Paris,  29  juillet  1797.  —  Le  Saint- 
Père,  navré  du  tableau  qu'il  a  envoyé  de  l'état  où  se  trouve  le 
diocèse  d'Orléans,  lui  remet  provisoirement  son  administration. 
Envoi  du  rescrit.  Les  délits,  dont  la  voix  publique,  selon  le 
mémoire  ci-joint,  accusent  l'évêque  d'Orléans,  suffisent  non 
seulement  à  le  suspendre  ah  ordine,  mais  encore  a  jurisdic- 
tione.  Mais  il  convient  qu'on  ait  confirmation  de  ces  accusa- 
tions ;  on  l'attend  de  l'archevêque  (en  français). 

1900.  A  M'^^  Pag-et,  évêque  de  Genève,  27  juillet  1797.  — 
Il  y  a  plusieurs  mois  que  le  Saint-Père,  sur  l'avis  de  la  Congré- 
gation, le  pria  d'assumer  l'administration  de  l'église  de  Saint- 
Jean-de-Maurienne.  On  s'étonne  de  n'avoir  pas  reçu  de 
réponse  et  on  lui  en  refait  la  proposition,  d'autant  mieux  que, 
d'après  sa  lettre  du  1'''  mars,  on  voit  que  les  chanoines  Roges 
et  Moleri,  élus  vicaires  capitulaires.  sont  d'excellents  sujets 
qui  l'aideront  dans  l'administration  du  diocèse.  Le  Saint-Père 
veut  que  les  diocèses  vacants  soient  administrés  plutôt  par  des 
évêques  que  par  de  simples  prêtres. 

1901.  Au  gouverneur  de  Fano,  29  juillet  1797.  —  On 
approuve  le  refus  opposé  au  vice-consul  français  d'exporter 
des  bœufs,  attendu  le  besoin  qu'on  en  a  dans  le  pays  même, 
pour  la  place  de  Mantoue. 

1902.  Au  gouverneur  de  Pérouse,  29  juillet  1797.  —  Les 
comptes  des  dons  gratuits  étant  apurés,  on  lui  retourne  trois 
cédules  d'argent. 

1903.  Aux  gouverneurs  de  l'Etat,  29  juillet  1797.  —  Envoi 
d  imprimés  '. 

1904.  A  l'évêque  d'Assise,  2  août  1797.  —  On  placera 
ailleurs  l'émigré  logé  chez  les  Conventuels  de  Bettona,  qui 
n'ont  plus  le  moyen  de  l'hospitaliser. 

1905.  .Vu  gouverneur  de  Fano,  2  août  1797.  —  Accusé 
de  réception  de  l'avis  de  passage,  au  27  juillet,  d'un  corps  de 

1 ,  Us  iniuKjuonl. 


lîM»  i,A   FiiANci-;   i;r   Kinii:   dk    1788    \    1707 

« 

troupe  cispadnne.  de  4 '18  soldats  et  60  officiers.  On  est  heureux 
de  la  tranquillité  du  pays  au  moment  de  ce  passag-e. 

1906.  A  M.  Girard,  vicaire  général  de  Lyon,  à  Saint-Mau- 
rice-en-^  alais,  5  août  171)7.  —  Accusé  de  réception  du  rap- 
port de  la  Commission  ch^u^g-ée  d'examiner  les  lois  rendues  sur 
le  culte  catholique  et  ses  ministres,  contenu  dans  sa  lettre 
du  1 M  juillet  (en   français). 

1907.  Au  gouverneur  de  Città  di  Castello,  9  août  1797.  — 
Envoi  de  la  copie  d'une  lettre  du  général  Dallemagne  à 
M.  Cacault  1. 

1908.  A  l'évêque  de  Tivoli.  12  août  1797.  —  Rappel  de  la 
lettre  du  8  juillet  concernant  les  ((  Benfratelli  »,  ([ui  demandent 
à  être  déchargés  du  poids  d'un  émigré  2. 

1909.  A  M.  Girard,  vicaire  général  de  Lyon,  à  Saint-Mau- 
rice-en-Valais,  12  août  1797.  —  Accusé  de  réception  de  sa 
lettre  du  20  août,  avec  les  paquets  reçus  de  M.  Tyssery  (en 
français). 

1910.  Au  g-ouverneur  de  Viterbe,  12  août  1797.  —  Accusé 
de  réception  de  668  écus  66  baj.,  provenant  des  offertes. 

1911.  A  l'archevêque  de  Fermo,  12  août  1797.  —  Le  car- 
dinal duc  d'York,  protecteur  des  Capucins,  demande  qu'on 
substitue  à  l'émigré  H.  Tavernier,  logé  chez  les  Capucins  de 
Civitanova,  un  émigré  de  caractère  plus  tranquille. 

1912.  A  l'évêque  de  Vintimille,  12  août  1797.  —  Le 
Saint-Pèrt^  lui  renouvelle  pour  6  mois  les  facultés  de  dispenser 
extra  teinpora  et  celle  de  pourvoir  sans  concours  les  paroisses 
vacantes,  mais  on  ne  lui  accorde  pas  celle  de  dispenser  ses 
diocésains  non  sujets  du  gouvernement  français  des  empêche- 
ments de  mariage  des  3*^  et  4''  degrés  de  consanguinité  et 
d'affinité. 

1913.  Au  vicaire  capitulaire  du  diocèse  de  Chambéry, 
12  août  1797.  —  La  Congrégation  a  pris  en  considération  la 
lettre  sur  les  doutes  proposés.  Comment  les  nonnes  obligées 
de  sortir  de  leurs  couvent  et  restant  dans  le  diocèse  peuvent- 
elles  observer  le  vœu  de  pauvreté  ?  Elles  peuvent  obtenir  les 
dispenses  nécessaires,  selon  la  teneur  du  bref  du  19  mars 
1792'.  Quant  aux  nonnes  réfugiées  hors  de  Savoie,  qui 
demandent  de  revenir  en  France,  dès  que  la  religion  catho- 
lique sera  librement  professée,  il  ne   leur  est   pas  permis  de 

1.  Le  sujet  n'en  est  pas  indi(|ué. 

2.  Voy.'lo  no  I8S0. 
i.   Vo\  .  p.  i'.\,  n.   I . 


rtKI'KCHKS    Dr    CARDINAL    SErliK  I  AI  lîl';    D  KIAT  I '.»  i 

sortir  des  couvents  où  elles  sont,  qu'ils  soient  de  leur  ordre  ou 
non,  sans  lu  permission  du  Saint-Père.  Pour  l'acte  de  sou- 
mission aux  lois  de  la  République,  le  Saint-Père  n'a  pas 
encore  publié  sa  décision  ' .  Au  sujet  du  manque  d'  «  Operari 
Evangelici  »  dans  le  diocèse,  et  du  recours  possible  aux  reli- 
gieux savoyards,  qu'il  écrive  au  Père  général;  si  ce  dernier 
ne  répond  pas,  le  Saint-Père  prendra  les  mesures  conve- 
nables. Au  sujet  de  la  réconciliation  des  églises  souillées,  le 
Saint-Père  lui  accorde  le  droit  de  déléguer  les  facultés  de 
réconciliation  avec  l'eau   bénite  par  le  simple  prêtre. 

1914.  A  l'évêque  d'Asti,  12  août  1797.  —  On  est  heureux  de 
l'échec  de  l'insurrection  contre  lui  si  bon  souverain.  Le  Saint- 
Père  lui  envoie  la  bénédiction  apostolique,  en  approuvant  sa 
conduite  et  sa  religion. 

1915.  Au  gouverneur  de  Loreto,  IG  août  1797.  —  On 
approuve  qu'il  ait  renvoyé,  à  cause  du  manque  de  vin  dans  sa 
juridiction,  le  commandant  français  d'Ancône,  qui  demandait 
à  exporter  une  certaine  quantité  de  vin  au  goviverneur  de 
Macerata. 

1916.  Au  même,  16  août  1797.  —  Reproches  sévères  tou- 
chant l'atTaire  Sertori,  qui  s'est  renouvelée  parce  que  le  gouver- 
neur a  empêché  J.  Sertori  de  reprendre  les  fonctions  dont  on 
l'avait  une  première  fois  injustement  privé  (confidentiel). 

1917.  Au  même,  IG  août  1797.  —  A  la  suite  d'une  lettre  de 
L.  Sertori,  adressée  au  secrétaire  d'Etat,  on  renouvelle  au 
gouverneur  l'ordre  d'accueillir  avec  humanité  et  courtoisie  son 
frère  et  d'éviter  qu'on  lui  manifeste  la  moindre  animosité. 

1918.  A  l'évêque  de  Macerata,  IG  août  1797.  —  Accusé  de 
réception  d'une  supplique  de  contadins  du  diocèse,  qui  ont 
souffert  des  dommages  de  la  part  des  troupes  françaises. 
Transmise  au  Trésorier  général  et  au  Cardinal  préfet  du  «  Buon 
Governo»;  Cette  dernière  Congrégation  centralise  les  suppliques 
de  cette  espèce  et  prendra  les  dispositions  convenables. 

1919.  A  M.  Girard,  vicaire-général  de  Lyon,  à  Saint-Mau- 
rice en  \\alais,  19  août  1797.  —  Accusé  de  réception  de  sa 
lettre  du  29  juillet,  avec  2  brochures  :  rapport  de  Dubruel'-', 
rétractation  d  un  prêtre  de  Lyon. 

1920.  Au  gouverneur  de   Loreto,   23  août  1797.  —  Accusé 

1.  Vôy.  p.  128,   II.    1. 

2.  Ce  député  préseula  aux  Cin(}-Ci'nls,  \v  12  lloréal,  un  conlro-[)i'ojel 
concernant  les  prêtres  réfractaires  (cf.  Tnhle  des  profrs-rrr/j.-iii.i-  de  la 
:i'  léfjisL,  t.  II,  p.  636). 


I9S  LA  FRANCK  ET  ROMK  DE  I  788  A  1797 

de  réception  d'un  exemplaire  de  la  proclamation  affichée  à 
Ancône. 

1921.  A  Tarchevêque  de  Fermo,  23  août  1797.  —  Accusé 
de  réception  de  l'avis  du  décès,  survenu  le  18  août,  de  Fémi- 
i^ré  loo^é  chez  les  Observantiiis  de  Magliano.  On  demande  son 
nom,  s'il  a  laissé  des  objets  quelconques,  et  ses  dernières- 
volontés. 

1922.  Au  gouverneur  de  Camerino,  30  août  1797.  —  Ordre 
d'envoyer  les  430  écus  42  provenant  doblations,  pour  la  caisse 
des  dons  gratuits,  qui  a  servi  aux  dépenses  de  l'armement. 

1923.  A  l'archevêque  de  Fermo,  30  août  1797,  —  On  per- 
met à  l'abbé  U.  Tavernier,  qu'on  déplace  et  qu'on  envoie  à 
Magliano,  de  rester  encore  20  jours  au  couvent  des  Capucins 
de  Civitanova. 

1924.  Au  gouverneur  de  Viterbe.  2  septembre  1797.  — 
Demande  d'éclaircissements  pour  les  comptes  des  dons  gra- 
tuits. 

1925.  Au  gouverneur  de  Civita-\'ecchia,  2  septembre  1797. 

—  Accusé  de  réception  du  rapport  sur  la  conversation  du 
secrétaire  du  marquis  Fuscaldo,  et  sur  la  paix  entre  la  France 
et  le  Portugal  '. 

1926.  A  lévéque  de  Macerata,  2  septembre  1797.  —  La 
sœur  A.  Aubert,  logée  au  couvent  de  Sainte-Catherine,  étant 
en  danger  de  perdre  la  vue.  si  elle  j  reste,  et  désirant  rentrer 
en  France  en  compagnie  de  l'abbé  Mellier,  à  qui  elle  avait  été 
recommandée  par  l'évêque  de  Toulon,  quand  elle  vint  en  Italie, 
on  lui  permet  de  partir  ;  lévéque  prendra  les  dispositions 
convenables  pour  sa  sûreté. 

1927.  Au  gouverneur  de  Civita-Vecchia,  2  septembre  1797. 

—  Les  PP.  Réformés  voudraient  restreindre  leur  offre  de 
500  écus  à  seulement  o2.77  1/2.  On  voudrait  bien  recevoirau 
moins  la  moitié  de  la  somme  promise. 

1928.  A  l'archevêque  de  Fermo,  6  septembre  1797.  —  On 
approuve  ce  qu'il  a  fait  et  fera  touchant  les  quelques  objets 
laissés  par  l'abbé   P.  Suleau. 

1929.  Au  gouverneur  de  Camerino,  6  septembre  1797.  — 
Accusé  de  réception  de  430  écus  42  provenant  de  dons  gra- 
tuits. 

1930.  Au  gouverneur  de  ^'iterbe,  9  septembre  1797.  — 
M.  A.  Persiani  a  payé  les  491  écus  70  provenant  des  dons 
gratuits.  Envoi  du  reçu. 

1.  Signée  lo  10  aoùl  1707    Do  Clorcq. /?cc.  r/cs  fraifésA.  I,  p.  329-334;. 


DÉPÊCHES    DU    CAI^DINAI.    SECRÉTAIRE    d'kTAT  199 

1931.  Au  f^ouverneur  de  Civita-Vecchia,  16  septembre' 
1797.  —  Remerciements  aux  PP.  Réformés,  qui  se  sont  déci- 
dés k  payer  la  moitié  de  la  somme  promise. 

1932.  A  lévèque  de  Brescia,  IG  septembre  1797.  —  Le 
Saint- Père  lui  accorde,  ((  attese  le  presenti  luttuose  circos- 
tanze  »,  de  dispenser  ses  diocésains  du  3*^  degré  de  consan- 
g'uinité,   3'"  et  4-'  degrés  datdnité  ad  nutiini  sanctitalis   siiae. 

1933.  Au  gouverneur  de  Frosinone,  16  septembre  1797.  — 
Envoi  du  reçu  des  52  i  écus  de  dons  gratuits. 

1934.  Au  gouverneur  de  Fano.  23  septembre  1797.  —  On 
approuve  qu  il  ait  référé  au  secrétaire  d  Etat  la  demande  du 
commandant  de  la  citadelle  d'Ancône  de  se  pourvoir  de 
1.00(1  riibbia  de  grain.  A  l'avenir,  il  préviendra  le  comman- 
dant de  s'adresser  directement  à  M""  Arezzo,  délégué  aposto- 
lique, cbargé  de  tout  ce  qui  concerne  Ancône. 

1935.  Au  gouverneur  de  Viterbe,  27  septembre  1797. 
—  Envoi  du  reçu  de  142  écus  27  de  dons  gratuits. 


FIN 


APPENDICE 


Prima  circnlare  ni  Vescovi  dello  Stato  ponfificio  per  Vospitalith 
degli  ecclesiastici  francesi  eniigrali-. 

Sarà  ben  nota  a  T  la  paterna  solleciludine,  colla  quale  la  Santità 
di  Nostro  Signore,  sulT  esempio  de'  suoi  gloriosi  Predecessori,  è 
andata  linora  al  soccorso  di  tiilli  quegli  Ecclesiastici,  i  quali  fug- 
gendo  Taperta  persecuzione  sotto  cui  geniono  in  Francia  la  Reli- 
gione  e  i  suoi  Ministri,  si  sono  rifuggiati  in  Roma  nelle  braccia  del 
Padre  de"  Fedeli.  E  le  sarà  anche  noto  con  quanta  alacrità  i  Rego- 
lari,  e  gli  altri  I.uoghi  Pii  délia  Capitale  sono  concorsi  alla  esecu- 
zione  délie  Ponlificie  disposizioni,  fornendo  ai  suddetti  Ecclesiastici 
v'itto  e  ricovero  nelle  case  loro,  e  questo  con  quella  carità  che  tante 
corrisponde  ai  primi  secoli  délia  Chiesa.  Siccome  perô  il  furore  col 
quale  ha  incrudelito  in  questi  ultimi  tempi  in  Parigi  e  nelle  Pro- 
vincie  la  persecuzione,  fà  si  che  vada  crescendo  il  numéro  di  questi 
benemeriti  confessori  di  Nostra  Santa  Religione,  corne  in  Francia 
è  cresciuto  quello  de'  Martiri  ;  quindi  la  Santità  di  Nostro  Signore 
non  potendo  permettere,  che  i  Regolari  e  Luoghi  Pii  di  Roma 
abbiano  a  sentir  soli  tutto  Tincomodo  inseparabile  dagli  atli  suddi- 
visati  di  fraterna  ospitalità,  si  è  détermina  ta  di  ordinare,  che  ven- 
gano  essi  nel  modo  medesimo  distribuiti  anche  nelle  Provincie, 
colla  ferma  iiducia  che  in  queste  ancora  la  carità  de"  Regolari  e  de' 
Luoghi  Pii  non  sarà  meno  attiva  di  quello  lo  sia  stata  finora  nella 
Capitale. 

Entrando  pertanto  ^  a  parte  di  queste  Pontifîcie  sollecitu- 
dini,  sarà  necessario,  che  lormandosi  Ella  una  nota  di  tutti  i 
Monasteri  e  Conventi  délia  sua  Diocesi  (non  eccettuati  neppure  i 
Cappuccini  e  gli  altri  Mendicanti)  e  calcolando  la  loro  possibilità, 
vada  poi  di  concerto  coi  rispeltivi  Superiori  per  Topportuna  distri- 

1.  Con  Mons^  \'escovo  di  Periif^ia  corrisponck-ramui  li  \'esco\i  di  Amolia. 
Assisi,  Città  di  Caslello,  Città  doUa  Pievc,  Folig-no.  Xarni  \'icari(i  ('apild- 
lare  .  Xocera,  Spolelo,  Todi  (.V.  du  ms.  des  Vescovi  . 

2.  Titre  ms.  (le  l'/nr/er -J.iG  A  de  V  Arch.  Vatioaim. 


202  AIM'KNDICI-: 

buzione  e  collocazione  degli  Ecclesiaslici  Francesi,  che  le  saranno 
successivaniente  diretti  da  [  j  uno  dei  quattro  Capi-luoghi  per  i 
quali  dovranno  diriggersi  i  suddetti  Individiii  nel  loro  ingresso 
nello  Stato  Pontifîcio.  E  quindi  per  evitare  che  dalF  accennato 
Capo-luogo  non  le  ne  sia  direlto  un  numéro  maggiore  di 
quello  che  realmente  possa  collocarsi  nella  sua  Diocesi,  sarà  ugual- 
mente  necessario  che  [  ]  mandi  a  [  ]  una  nota  di  quanti  cre- 
derà  colla   sua  prudenza  di  poterne  ricevere. 

Rispetto  poi  al  numéro  da  collocarsene  per  ogni  Monastère  o 
Convento,  desidera  certamente  la  Sanlità  Sua,  che  questo  sia  il 
minore  che  possa  permetlere  Taffluenza  degli  Emigrati  che  a  lei 
saranno  diretti  dal  Capo-luogo  ;  ma  lascia  nel  tempo  stesso  alla 
ben  conosciuta  di  lei  discrezione  il  collocarne  anche  due,  e  più 
ancora  in  uno  stesso  Monastero,  o  Convento  ;  o  pure  Tesentarne 
alcuno  intieramenle,  qualora  si  trovass'  egli  nella  impossihililà  di 
mantenerlo. 

Quantunque  poi  colle  suddivisate  disposizioni  la  Santità  di  Ncs- 
tro  Signore  intenda  certamente  di  chiamare  soltanto  i  Regolari  al 
soccorso  di  questi  infelici  Emigrati,  non  per  questo  perô  dichiara 
egli  esenti  i  Monasteri  di  Monache,  e  g-li  altri  Luoghi  Pii  dal  con- 
correre  sulF  esempio  délia  Capitale,  e  a  seconda  délia  loro  possibi- 
lità,  ad  un  opéra  cosi  santa;  lasciandosi  alla  di  lei  prudenza  la  cura 
di  procurare  questo  stesso  concorsô  per  parte  loro  in  que'  modi  ch' 
Ella  crederà  più  opportuni.  Solamente  le  raccomanda  la  Sanlità 
Sua  di  procurare,  che  tanto  rispetto  ai  Regolari,  quanto  agli  altri 
dai  quali  si  avrà  da  concorrere  alT  adempimento  délie  sovrane  sue 
disposizioni,  si  iaccia  in  modo,  che  tutto  sia  regolato  e  procéda 
colla  miglior  buona  grazia,  onde  trionli  piuttosto  lo  spirito  di  cari- 
tà,  che  l'eiTetto  di  coazione. 

Intanto  in  atlenzione  di  quei  riscontri  che  la  specchiata  di  lei  dili- 
genza  non  vorrà  certamente  lasciarmi  ignorare  in   alTare  che  tanto 

preme  alla  Santità  di  Nostro  Signore 

Roma,  10.   Ottobre    1792'. 

(  Vcscovi,  371,  î°  26  sqq.  ;  Index  236  A  ; 
liail.  dans  Thoiner,  Docuinentx,  t.  II,  p.  xi-xiii. 


1.  La  ini'ino  circulaire  fut  expédice,  sous  la  date  du  20  octobre  1792,  aux 
évêqucs  d'AlaLri,  Anagni,  San  Anj^eio  in  Vado  ed  Urhania,  Ascoli,  Came- 
rino,  Ferentiuo,  Montalto.  Pipcrno,  Sezze  et  Terracine,  Ilieti,  Segni,  San 
Severino,  Ti\oli,  \'ero!i    Veacnvi,  .571.  f"    i2  sq((.^. 


appfndicp:  203 


II 


SecondH  circolare  ni   Vescori  dclln  Sl;iln  ponlificio  per 
l'ospilnli'hi  (lelle  riKiiuiche  enii(/raU''-. 

U  esemplare  docilità,  con  cui  i  Kegolai-i  ed  aUri  Luoghi  Pii 
di  codesta  Diocesi  si  sono  prestati  al  soccorso  de'  poveri  Ecclesiastici 
Franeesi  eniigrati,  e  rindefesso  /elo  con  cui  vi  si  adopera  la  di  lei 
cariLà,  hanno  *  colmalo  di  lenerezza  raainio  di  Noslro  Signore  a 
segno  che  nii  ha  espressamente  coniandato  di  manifestare  a 
[  ]  e  ad  essi  pel  di  lei  mezzo  nel  Ponlificio  suo  nome  i  sentimenti 
délia  più  conipiuta  soddislazione  e  del  più  positive  gradimento. 

E  siccomenella  disti-ibuzione  di  quesli  Individu!  sarà  potuto  acca- 
dere,  che  alcunide"  Superiori  Regolari  e  de' Luoghi  Pii, consultando 
gl'  impulsi  délia  carità  ben  più  che  i  niezzi  di  sussistenza,  si  sieno 
caricati  oltre  il  dovere  e  le  rispetlive  facoltà,  cosi  la  Santità  Sua 
vuole  rassicurarli,  che  equilibrate  le  cose  si  andrà  in  seguito  met- 
lendo  nella  distribuzione  la  possibile  proporzione  maggiore. 

Essendo  intanto  ben  giusto,  che  gli  Eniigrati,  cosî  amorevolmente 
soccorsi,  corrispondano  anch'  essi  dal  proprio  canto  alla  loro  voca- 
zione  e  alla  fraterna  ospitalità,  con  cui  sono  accolti,  sarà  cura  di 
[  J  esortarli  ellicacemente  non  solo  ad  adattarsi  aile  circostanze 
de"  Monasteri  e  de'  Conventi,  ne"  quali  dimorano,  ma  a  fVequen- 
tarne  inollre,  almeno  di  giorno,  il  loro  coniune  e  a  prestarsi 
agli  altri  bisogni  délia  Ghiesa  e  agli  ulfici  del  Ministero  spirituale, 
come  si  prattica  appunto  con  somma  edificazione  de'  loro  Compa- 
g-ni,  già  distribuili  nelle  case  regolari  di  Roma  ;  accordando  loro 
a  taie  ell'etto  la  Santità  Sua  la  facoltà  di  adattarsi  nella  recita  dell' 
UfTicio  Divino  a  quelle  degli  Ordini   rispettivi. 

Finalmente  poi  siccome  il  Padre  comune  de'  Fedeli  non  puô 
non  prendere  una  cura  spéciale  d'  un"  altra  porzione  egualmente 
caradel  gregge  di  Gesù  Cristo,  quali  sono  le  Menache  ;  cosi  Sua 
Santità  rivelg^ende  ad  esse  la  più  alTettuesâ  sollecitudine,  ardente- 
meute  desidera,  che  la  di  lei  vigilanza,  eccupandosi  anche  di  esse, 
vada  destramente  indagando  il  numéro  che  i  Monasteri  délia  di  lei 
Diocesi    ne    polrcbbero    ricevore,    in  giiisa    perô   che    non  si  desti 

1.  Nota  de'  Vescovi,  ai  quali  si  è  s[)e(iiLa.  sotto  la  data  de'  31.0tlobre  1792, 
rannessa  lettera  stampata  :  Amelia,  Assisi,  Bertinoro,  Osena  (V^ic.  Gaple  , 
Città  di  Castello,  Città  délia  Pieve,  Corncto  (Vie.  Caplc),  Fabriano  e  Matelica, 
Faenza,  Foli^no,  Gubbio,  Macerata  e  Tolentino,  Moiitalto,  Narni  (^'ic.  Gaple), 
Spoleto,  Terni  'Vie.  Gaple),  Todi,  Pcruf^ia,  Pesam  'Vir  (Inple  .  Hieli  '^V.  du 
ms.  fies  V.). 

2.  Tili'i'  i]('  V Inih'.r   ■?.".(■;  (1p   r\rrli     ^'atirano. 


204 


Al'PENniCK 


apprensione,  ne'  si  turbi  in  verun  conto  la  loro  tranqiiillità.  E  per 
verità  calcolando  sulle  istanze  che  sino  ad  ora  sono  slale  umiliate 
alla  Santità  Sua,  il  numéro  délie  monache,  coslrette  a  rifurgiarsi 
nello  Stato  Pontifîcio,  non  sarà  eccedente,  ne  vi  sarà  bisoj^no  per 
esse  di  tutti  quegli  sforzi  di  carità,  che  Nostro  Signore  ha  ben 
vedulo  esser  necessari  pel  ricevimento  de  Preti  :  e  dovrebbe  perciô 
baslare,  che  interpellati  da  [  ]  i  vari  monasteri  di  monache,  e 
informali  dell"  edifîcante  emulazione,  con  cui  le  Monache  délia 
Dominante  concorrono  al  ricevimento  di  queste  Infelici,  si  com- 
piacca  Ella  d'indicarmi  quai  numéro  délie  Emigrate  e  di  quali 
Ordini  si  potrebbe  collocare'  nella  di  lei  Diocesi  ;  ben'  inteso  che  in 
tal  caso  i  suddetti  monasteri  anderebbero  ad  essere  esonerati  dalla 
contribuzione  che  per  avventura  sitrovassero  di  aver  gik  oiï'erta  pel 
mantenimento  degli  Ecclesiastici. 

E  in  attenzione  dei  correlativi  riscontri,  accompagnati  dalle  savis- 

simedi  Lei  riflessioni 

Roma,  30.0ttobre  1792. 

(Vescoiw',  371,  f.  07  sq(|  ;  liulc.r  230  A. 


III  ' 

Terza  circoLire  ni  \escovi  ilello  Sfnlo  jxnilificio  per  mverslirsi  m 
favore  de'  sucerdoli  fmncesi  emif/rad  i  .sii.s.sidi  o/ferli  dalle 
monache  per  le  Religiose  francesi  emigrate  '-. 

Quanlunque  la  Santità  di  Nostro  Signore  non  abbia  mai  dubitato 
délia  prontezza,  colla  quale  le  Monache  dello  Stato  Pontificio  sareb- 
bero  accorse  per  accogliere  anch'  esse  le  illustri  loro  sorèlle 
Francesi  Emigrate;  tuttavia  la  generosa  gara  che  si  è  quasi  univer- 
salmente  destata  ne'  monasteri  per  dar  loro  ricovero  è  stata  per  la 
Santità  sua  un'  oggetto  di  singolare  edificazione  e  compiacenza;  e  lo 
spirito  di  carità  manifestato  nelle  attuali  circonstanze,  cosl  luttuose 

1.  Ai  Mons"  V'escovi  dello  Slalo  Pontificio  lu  spedila  in  data  de'  di  primo 
Dicembre  t'annessa  circolare  :  AU'  Arciv  di  Ravenna,  Vcscovo  di  Uieti, 
Vesco"  di  Foligno,  \'esc°  di  Macorata  e  Tolentino,  Vesc°  di  Todi,  Vesc"  di 
Tivoli,  Vesc"  di  Giibbio,  Vescovo  di  Spoleto,  Arciv  di  Urbino,  Vesc"  di 
San  Angelo  in  V'ado  cd  Urbania,  ^'esc''  di  Rimini,  Vesc"  di  San  Séverine,  Vcsc° 
di  Rcrtinoro,  Vesc"  di  Pcriigia,  Vescovo  di  Rag^norea,  "S'esc"  di  Civilà  Castel- 
lana  e  Orte,  Vesc"  di  Città  di  Castello,  Vesc"  di  Città  délia  Picve,  Vesc"  di 
Fano,  Vesc"  di  Faenza,  Vesc"  di  Forli,  Vie.  Caple  di  Narni,  Vie.  Caple  di 
Terni,  ^'ic.  Caple  di  Ascoli,  Vie.  Caple  di  Pesaro,  Vie.  Capte  di  Cescna,  Vie. 
Caple  di  lesi.  Vie.  Caple  di  Monlefiascone,  Vesc"  di  Montefeltre.  —  Adi  S. 
Dicembre  a  Mons"  Arcivescovo  di  Fcrmo  (Xole  du  ms.  dea  Vescnvi). 

2.  Titre  ms.  de  VIndex  'l'.id  \  de  l'.Vr'ch.  \'alicaiio. 


AiM'KM)i(:i-;  205 

per  la  Chiesa,  da  regolari  de'  due  sessi  ne'  suoi  felici  Domini,  ha 
dovuto  sempre  più  commuovere  a  tenerezzail  suo  gran  cuore  anche 
sul  riflesso,  che  questo  stesso  spirito  di  carità  non  puè  non  accres- 
cere  i  motivi  di  conforto  edi  sicurezza  per  tutti  i  Fedeli  suoi  suddili. 

Inmezzo  alla  consolante  soddisfazioue  di  questi  sentimenti,  oltre  i 
i)enigni  riscontri  che  di  niano  in  mano  mi  ha  già  commesso  di  dare 
ai  Vescovi,  e  ai  Monasteri  di  monache  per  lo  zelo,  con  cui  gli  uni 
aveano  promossa  l'ospitalità  délie  Religiose  Francesi  emigrate,  e  per 
la  docilità,  con  cui  gli  altri  concorrevano  a  somministrarne  i  niezzi, 
ha  voluto  ancora  la  Santità  Sua,  che  con  una  nuova  circolare  inca- 
ricassi  [  ]  di  manifestare  su  di  ciô  ai  monasteri  di  codesta  Dio- 
cesi  il  pieno  di  lui  gradimento  e  la  sua  più  alTetluosa  riconoscenza. 

Siccomc  poiil  concorso  appunto  de' monasteri  delloStato  Pontifî- 
cio  e  la  circostanza  di  aver  moite  délie  Emigrate  Francesi  cercato  e 
trovato  rifugio  in  altri  Domini,  forse  si  che  il  numéro  de*  luoghi 
oHerti  per  esse  sia  fîno  ad  ora  anche  maggiore  del  bisogno,  desidera 
quindi  Sua  Santità,  che  i  monasteri  informati  di  ciô  sieno  in  libertà 
di  ritirare  le  offerte  già  fatte,  invitandoli  invece  a  convertire  il  loro 
zelo  a  beneficio  dei  poveri  sacerdoti  délia  stessa  nazione,  il  cui 
numéro  pone  in  angustie  qualche  diocesi,  e  a  combinare  con  [  ] 
la  maniera  di  realizzare  a  favore  de'  sacerdoti  medesimi  que'  soccorsi, 
che  la  pietà  di  un  sesso,  la  cui  divozione  si  è  sempre  distinta  nella 
Chiesa,  era  determinata  ad  impiegare  a  soUievo  délie  Religiose 
Emigrate.  In  questa  guisa,  intanto  che  i  monasteri,  i  quali  si  pieste- 
ranno  a  questa  opportuna  inversione  de'  loro  sussidi,  resteranno 
esenti  dall'  ospitalità  di  esse,  questa  ospitalità  stessa  rimanendo 
lutta  spontanea  negli  altri,  reciproca  verra  ad  essere  la  soddisfazioue 
tanto  per  quelle  che  vi  saranno  accolte,  quanto  per  quelle  che  ve  le 
accoglieranno,  e  sempre  più  certa  verra  ad  essere  ancora  quella 
tranquillità,  che  il  Santo  Padre  è  sommamente  sollecito  diconser- 
vare  per  tulte. 

Frattanto  perô  e  ad  ogni  buon  fine  mi  comanda  la  Santità  Sua  di 
comunicare  a  |  ]  quelle  medesime  facoltà,  e  provvidenze  che  la  di 
Lui  sapienza  ha  creduto  opportiino  di  accordare  e  di  stabilire  per 
tutti  que' monasteri,  ne' quali  le  Religiose  straniere,  di  cui  si  tratta, 
saranno  effettivamente  ricevute.  Coerentemente  a  ciô,  vuole  Sua 
Santità  : 

1.  Che  in  quauto  alla  loro  ammissione,  essendo  ben  note  le  loro 
circostanze,  non  si  possa  pretendere  ne  dote,  ne  assegnamento  di 
livello. 

2.  Che  le  superlorede'  rispettivi  monasteri,  ne' quali  non  si  osser- 
va  la  vita  comune,  dohbnno  provvederle  di  tutto  con  religiosa 
moderazione  a  spcse  del  monastero. 


20G  Ai'i'EMJici-; 

3.  Che  le  Einigrale  sieno  lenute  adosservare  le  regole  e  le  coslu- 
manze  de  rispetti\  i  monasteri  ne'  quali  verranuo  collocale,  benchè 
diverse  dalle  regole  e  dalle  costumanze  de'  nionasleri  ne'  quali 
avranno  professato. 

i.  Che  debbano  conseguentemente  adattarsi  in  lutlo  e  per  lullo 
air  orario  délia  le\ata,  del  coro,  délia  mensa,  délia  ricreazione,  ec. 
corne  le  allre  monache  del  monastero  in  cui  saranno  ricevute. 

5.  Che  non  possano  prelendere  dislinzione  alcuna  ne  alla  mensa, 
ne  altrove,  ma  debbano  contentarsi  di  quella  civiltà  ecarilà,  che  si 
usa  con  le  altre  religiosedel  monastero. 

6.  Che  le  Superiore  invigilino  con  ogni  atlenzione,  affinchè  non 
siano  distraite  ne  con  lettere,  ne  con  visite  al  parlatorio,  senza 
licenza  espressa  dell"  Ordinario,  la  quale  non  s'intenderà  concassa 
che  volta  per  volta. 

7.  Che  ove  il  contessore  de'  rispettivi  monasteri  non  intenda  la 
loro  lingua,  possa  TOrdinario  destinarne  loro  uno  diverso,  sceglien- 
dolo  anche  tra  gli  Ecclesiastici  Emigrati  Francesi,  di  cui  lo  stesso 
Ordinario  possa  esser  sicuro,  e  cosi  pure  rispetto  al  conlessore  straor- 
dinario. 

8.  Che  siccome  le  Emigrate  Francesi  vengono  ricevute  provvisio- 
nalmente,  non  possano  perciô  dolersi  di  non  aver  voce  altiva,  ne  pas- 
siva  nelle  canoniche  capitolari  risoluzioni  ;  ma  possano  bensi  dalle 
rispettive  superiore  esser  destinaté  a  quegli  uflici,  che  dipendono 
dalla  destinazione  délie  medesime  superiore. 

9.  Finalmente  che  le  converse,  ricevute  ne' monasteri  con  eguale 
ospitalità,  non  possano  ricusare  di  occuparsi  in  quegli  uflici,  de'  quali 
verranno  incaricate. 

E  tutto  questosintenda  disposto  e  stabilito  lanlo  per  que'  monas- 
teri che  dipendono  dal  gôverno  dei  regolari,  quanto  per  quoi  che 
di])endono  intieramente  del  vescovo. 

Quanto  prima  avrè  poi  da  communicare  a  [  ]  altra  circolare 
anche  per  regolamento  de'  sacerdoti  Francesi  emigrati;  e  inlanto... 
Roma,  1.  Dicembre  1792. 

[Vescuvi,  371,  f"  141  s(j([.  ;  Index  230  A.) 


AlMMoNblCE  2(1/ 


IV 


Quarla  circolare  ai  Vescovi  Jcllo  Slalo  ponli/icio  o  sia  regolamenlo 
générale  per  rendere  uniforme  in  oçjni  liiogho  il  sistenia  delV 
ospitaUtà  degli  ecelesiaslici  francesi  emigrali'^. 

l)a  tjuaiiLo  ho  avulo  linora  lOccasionc  di  scri\er  più  voile  a  |  ; 
sul  proposilo  (lella  ospilalità  accordata  da  Noslro  Siyiiore  ai;li 
Ecclesiastici  Fraacesi  Emigrati,  avrà  beii'  l'Ella  veduto,  cheiii  mezzo 
alla  singi)lap  compiacenza  provata  dalla  Santità  Sua  nelT  intendere 
cou  quauLo  zelo  e  carilà  j^li  Arcivescovi,  i  Vescovi,  e  i  Regolari  ed 
allri  Luoj^hi  Pii  dello  Stalo  Pouliiicio  si  sono  verameute  disliuli 
uella  suddetta  grand'  opéra,  la  medesima  Santità  Sua  non  ha  dinien- 
ticato  giammai  ne' le  indagini  le  più  circospetteper  assicurarsi  vera- 
menle  délie  qualità  morali  nelle  persone  degl'  indicati  Ecclesiastici, 
onde  allontanare  ogni  possibile  abuso  del  Sautuario  ;  ne'  le  cautele 
le  più  adattate  alla  tranquillità  di  chi  somministra  loro  amorevol- 
niente  vittoe  ricovero  ;  ne'  i  riguardi  dovuti  perla  più  g-iusta  distri- 
buzione  di  un  peso,  che  il  Santo  Padre  avrebbe  certamente  volulo 
peter  risparmiare  agli  amati  suoi  sudditi,  se  i  più  forti  motivi  di 
Religione  non  ve  lo  avessero  indotto. 

Giô  non  ostante  perô  convenendo  sempre  al  buon' ordinel'unifor- 
milà  del  sistema,  vuole  Nostro  Signore  che  si  concentrino  ora  tutte 
le  viste  suddivisate  in  un  sol  piano  di  générale  regolamento;  e  che 
gli  Arcivescovi  e  i  Vescovi  de'  suoi  Domini,  non  meno  che  i  Regalori 


1.   Nota  de'   Vescovi  e  Arciv'  dello   Stalo   Pouliiicio:    Acquapendcale,   Vie, 


rino,  Arcivesco;  Cesena,  Vie.  Caple;  Città  di  CasLello,  Vescovo;  Città  délia 
Pieve,  Vescovo;  Cività  Gaslellana  e  Orle,  Vescovo;  Comacchio,  Vie. 
Aplico;  Cornelo,  ^'ic.  Caple  ;  Fabi-iatio  eMalcliea,  \'escovo;  Faenza,  "\'escovo; 
Fauo,  Vescovo  ;Fei'entino,  Vescovo;  Fermo,  Arciv"  ;'Folig-no,  Vescovo;  Forli, 
\'cscovo  ;  Fossombrone,  Vescovo  ;Gubbio,  Vescovo;  lesi,  Vie.  Caple;  Loreto, 
\'escovo;  Macerala  e  Tolentino,  Vescovo;  Montallo.-jVescovo;    Montefeltre, 


iîipali'aiisone,  Vescovo;  Segni,  Vescovo;  San 'Severino,  Vescovo;  Spoleto, 
Vescovo;  Siiti-i  e  Nepi,  Vescovo;  Terni,  Vie.  Caple;  Tivoli,  |Vescovo  ;  Todi, 
Vescovo;  Veroli,  Vescovo;  Urbino,  Arcivescovo;  Forlimpopoli,  Vie.  Génie; 
Abbazia  di  Forlinipo])oli  ;  Subiaco,  Vie.  Génie;  Abbazia  di  Sta  Scolastica  di 
Subiaco  ;  abbate  di  Farla  c  San  Salvator  Ma^i^iitre.  a  Mi,M-  Antonio  Lanle  ; 
ab[^batc]  délie  Tre  Fonlaae,  Eino  N.  Gins"  Doria,  e  suu  ^■icario  Génie  in  Pon- 
zano  .V.  du  ins.des  \'escovi]. 
2.  Tilre  de  V Index  2:50  A. 


2(KS  APPENDICE 

medesimi,  abbiano  in  esso  quanto  puè  rispettivamenLe  occorrer 
loro  per  la  cura  e  pel  governo  de'  nuovi  ospiti.  A  taie  effetto  per- 
tanlo  dispone  la  Santità  Sua: 

1 .  Che  in  ogni  Diocesi  si  formi  e  si  rimetta  a  questa  Segreta- 
ria  di  Stato  una  nota  esatta  di  tutti  gli  Ecclesiastici  Francesi  Emi- 
grali,  in  essa  esistenti,  lanto  Secolari,  quanto  Regolari,  e  vi  si 
descriva  ciascuno  col  proprio  nome,  cognome,  patria,  età  e  qualità, 
aggiung-endo  per  gli  Ecclesiastici  secolari  la  Diocesi,  alla  quale 
appartengono  in  Francia  e  nella  quale  esercitavano  il  loro  ministero, 
e  pe'  regolari  anche  il  nome  delF  Istituto  che  han  professa to,  délia 
Provincia  a  cui  si  trovano  ascritti  e  délia  casa  religiosa  in  cui  erano 
di  famiglia;  e  indicando  per  ultimo,  tanto  pergli  uni,  quanto  per  gli 
altri,  illuogo,  e  il  monasteroo  convento  delTattuale  loro  situazione, 
giusta  la  norma  compiegata  a  questa  medesima  circolare.  Con  taie 
opporlunità  si  dovranno  poi  anche  riscontrare  i  documenti  di 
ognuno,  e  ritenere  nelle  cancellerie  vescovili  tutti  i  passaporti,  co' 
quali  saranno  arrivati  aile  rispettive  Diocesi. 

2.  Che  ognuno  degli  Ecclesiastici  Emigrati,  tanto  secolari,  quanto 
regolari,  o  nell  ingreso  alla  destinalagli  collocazione,  o  qualora  lab- 
bia  già  conseguita,  dopo  la  promulgazione  délia  présente  circolare 
sia  tenutodi  prestare  il  solito  giuramento  colla  professione  di  fede 
prescriltada  Pio  IV.,  corne  ancora  di  giurare  e  di  firmare  di  propria 
manoil  Formolariodi  Alessandro  VII.,  che  qui  si  trascrive  per  mag- 
gior  comodo  :  Ego  N.  Constitulioni  Aposiolicae  Innocenta  A'., 
dalae  die  31  .Mail  f  6  5  3 . ,  et  Constifutioni  Alexandri  MI,  datae  16. 
Octobris  i656.,  et  summoruni  Ponti'ficum  me  suhjicio,  et  quinqiie 
Propositiones  ex  Cornelii  Jansenii  libro,  cui  nomen  Augustiniis^ 
excerptas  et  in  sensu  ah  eodem  auctore  intenta,  prout  illas  per  dic- 
tas Constitutiones  Sedes  Apostolica  damnavit,  sincero  animo  rejicio 
ac  damno,  et  ita  juro.  Sic  me  Deus,  etc.,  —  conie  appunto  è  stato 
lodevolmente  introdotlo  epratticato  finora  in  moite  Diocesi  di  Fran- 
cia ;  ed  è  mente  di  Sua  Santità,  che  tutti  questi  atti  si  eseguiscano  alla 
presenza  degli  Ordinari  délie  rispettive  Diocesi,  o  de'  loro  Vicari 
generali,  o  di  altro  ecclesiastico  di  conosciuto  sapere,  che  gli  ordi- 
nari stessi  potranno  destinare  in  loro  vece  a  taie  effetto. 

3.  Che  aniunode'  suddetti  Emigrati  sia  permesso  di  sortire  dalla 
Diocesi  assegnatagli,  senza  licenza  espressa  delT  Ordinario,  ne  alcuno 
possa  portarsi  a  Roma  senza  passaporto  di  questa  Segreteria  di 
Stalo  da  ottenersi  ad  instanza  dello  stesso  Ordinario,  al  quale  la 
Santità  Sua  accorda  per  essi  anche  la  facollà  di  dispensare  e  di  com- 
mutare  in  altre  pieopereil  voto  di  venirealla  visita  de'  Sacri  Limini. 
I'^   contra vvenendo   alcuno  di  essi  all'uno  o  alT  altro  de'  due   rife- 


Appendice  209 

rlti  clivicti,  s'inteiida  di  aver  riiiunzialo  per  sempre  a  qualunque 
collocazione  iiello  Slato  Pontilicio  con  doversi  allontanare  dal  mede- 
simo.  La  smisurata  impazienza,  colla  quale  alcuni  sono  già  corsi 
lino  alla  capitale,  obbliga  a  queste  niisure  per  tutti  ;  e  i  savi  non 
sapranno   certamente  trovarle  o  troppo  rigide  o  inopportune. 

4.  Ghe  partendo  alcuno  di  essi,  e  allontanandosi  dalla  Diocesi, 
in  cui  ha  avuto  ricovero  ,  senza  le  divisate  licenze,  il  rispettivo  ves- 
covo  ne  dia  subito  parte  alla  segretaria  di  Stato,  e  lo  stesso  prattichi 
nel  caso,  che  alcuno  de'  medesimi  cessi  di  vivere.  E  perciô  sarà 
bene,  che  almeno  ogni  due  mesi  gli  Emigrati  si  presentino  al  Vescovo, 
e  al  suo  Vicario  Générale,  ed  essendo  in  distanza  molto  incomoda, 
al  più  vicino  Vicario  Foraneo. 

5.  Ghe  similmente  ognunodebba  prestarsi  aile  prove  délie  Gerimo- 
nie  délia  Messa,  alla  presenza  di  qualche  Ecclesiastico,  destinato 
[a]  taie  efîetto  dalF  ordinario.  I  buoni  non  vorranno  certamente 
dolersi  di  queste  cautele,  tendenli  ad  CA'itare  la  profanazione  de'  più 
augusti  Misteri. 

6.  Ghe  rispetto  alla  Mensa  e  al  ritirarsi  la  sera,  sieno  tenuti  di 
adattarsi  ail'  orario  e  aile  altre  circostanze  de'  Monasteri  e  de'  Gon- 
venti,  ne'  quali  dimorano  ;  di  frequentarne,  di  giorno,  il  coro,  e  di 
prestarsi  agli  altri  bisogni  délia  Ghiesa  ;  avendo  a  taie  elTetto  la 
Santità  Sua  accordata  loro  la  facoltà  di  adattarsi  nella  récita  dell' 
Offîcio  Divino  a  quello  degli  Ordini  rispettivi,  e  al  calendario  di 
questi  stessi  nella  celebrazione  délia  Messa. 

7.  Ghe  sebbene  sia  noto  con  quanta  carità  gli  Ecclesiastici  Emi- 
grati sieno  stati  accolti  e  trattati  tinora  dai  Regolari,  i  Vescovi  ad 
ogni  modo  non  cessino  in  tutte  le  opportunità  di  raccormandarne  e 
inculcarne  la  continuazione  anche  per  l'avvenire  ;  e  questo  non  sola- 
mente  ai  Regolari,  ma  anche  a  tutti  gli  altri  tanto  Ecclesiastici, 
quanto  Secolari. 

8.  Ghe  ad  efîetto  di  procurare  più  lacilmente  ai  Sacerdoti  Emi- 
grati l'elemosina  délia  Messa,  i  rispettivi  Ordinari  possano  far  sod- 
disfare  da  essi  quelle  Messe,  che  in  tempo  di  visita  avessero  ritro- 
vate  o  ritrovassero  arretrate  ;  come  ancora  permetter  lorodi  soddis- 
fare  nelle  Ghiese  de'  Regolari,  presse  i  quali  dimorano,  quelle  che 
pel  loro  gran  numéro  non  potessero  esser  tutte  celebrate  in  altre 
Ghiese  e  ad  Altaridestinati  dai  Benefattori  o  Fondatori;  concedendo 
a  taie  elîetto  la  Santità  Sua,  che  i  Privilegi  e  le  Indulgenze,  annessi 
forse  a  simili  Ghiese  ed  Altari,  si  estendano  per  queste  sole  Messe 
aile  Ghiese  e  agli  Altari,  ove  in  virtù  délie  suddivisate  disposizioni 
degli  Ordinari  verranno  celebrate  dai  Sacerdoti  Emigrati. 

9.  Gheperquelle  Diocesi,  nelle  quali  manchi,  oin  tuttooin  parte, 

G.  BouRGiN.  —  La  France  el  Rome  de  I7-9S k  1797.  14 


210  APPENDICE 

la  maniera  di  procurare  ai  Sacerdoti  Emig^rati  l'Elemosina  délia 
Messa,  i  rispettivi  Vescovi  possanodirigersi  ai  Vescovidi  altre  Dio- 
cesi,  nelle  quali  le  Elemosine  abbondino,  e  similmente  alla  Santa 
Casa  di  Loreto  e  agli  allri  Santuari  délie  Stato  Pontificio,  ove 
suole  esservene  copia,  e  da  cui  sarà  opéra  accetla  al  Santo  Padre, 
che  vengano  somministrare  a  quelle  Diocesi,  che  corne  sopra  ne 
maiichino  ;  e  qualoi'a  anche  queste  diligenze  riescano  inef'fîcaci  a 
procurare  ai  suddelti  Sacerdoti  Emigrati  l'Elemosina,  di  cui  si 
traita,  i  Vescovi  potranno  dirig-ersi  aile  seg'retarie  délia  sacra  Visita 
e  délia  Fabbrica  di  Santo-Pietro,  aile  quali  si  possano  fin  da  ora 
in  nome  délia  Santità  Sua  le  opportune  insinuazioni. 

10.  Che  le  case  religiose,  nelle  quali  o  per  Istituto  o  per  Gonsli- 
tuzione  apostolica  è  vielato  il  somministrare  vilto  di  carni,  anche 
agli  Esteri  che  vi  dimorano,  possano  essere  abilitate  dalP  Ordinario 
a  somministrare  il  detto  vitto  ag-li  Ecclesiastici  secolari  Francesi 
Emigrati. 

11.  Che  rOrdinario  sia  in  libertà  di  combinare  colla  sua  prudenza 
l'applicazione  délie  Messe,  che  si  celebreranno  dagli  Emigrati  mede- 
simi,  co'  bisogni  del  loro  vestiario  ed  altro,  e  colle  circostanze  dei 
Monasteri  e  Conventi,  in  cui  hanno  ricovero  ;  e  cosi  ancora  sugge- 
risca  lo  stesso  Ordinario  i  modi,  coi  quali  credesse  di  poterli  render 
più  utili  alla  propria  Diocesi. 

12.  Che  niunOjbenchè,  si  trovi  già  in  sscris,  possa  esser  ulterior- 
mente  promosso  senza  le  testimoniali  del  proprio  Vescovo,  ne  senza 
licenza  espressa  di  Nostro  Signore  pel  mezzo  di  questa  segretaria 
(li  Stato  ;  la  quale  sarà  inoltre  l'organo,  per  cui  la  Santità  Sua  ne'  casi 
convenienti  supplirà  ancora  alla  deficienza  totale  delle  suddette  tes- 
timoniali, che  per  alcunopossa  forse  accadere  :  e  lo  stesso  s'intenda 
de'  chierici   desiderosi  di  entrare  in  sacris. 

13.  Che  in  mancanza  di  confessori  che  intendano  la  loro  lingua, 
possa  il  Vescovo  permetter  loro  diconfessarsi  scambievolmente,  sce- 
gliendo  tra  essi  quelli  de'  quali  si  crederà  più  sicuro  ;  obbligandoli 
perô  air  esame  sulla  loro  idoneità. 

14.  Che  se  tra  gli  Ecclesiastici  Francesi  Emigrati,  secolari  o  rego- 
lari,  ai  quali  si  è  dato  asilo  nello  Stato  Pontificio^  se  ne  trovassero  di 
quelli,  i  quali,  per  loro  fatal  disgrazia,  prestato  trovassero  il  Giiira- 
mento  Civico^  questi  per  essere  assoluti  dalle  censure  e  dispensati 
dalla  irregolarità,  debbano  presenlarsi  ai  vescovi  o  ai  vicari  gene- 
rati  delle  Diocesi  rispettive,  in  cui  trovansi,  esporre  il  loro  penti- 
mento,  esibire  in  prova  di  ciè  tre  copie  délia  formale  loro  ritratta- 
zione,  lasciarne  una  nella  Cancelleria  Ecclesiastica  e  spedirne  una 
alla  Municipalità  del  luogoove  avranno  dato  loscandalo  del  suddetto 


APPENDICE  211 

g-iuramento,  e  un'  altra  al  dipartimento  del  rispettivo  distretto,  pre- 
g-ando  il  dipartimento  stesso  e  la  municipalità  di  registrare  la  loro 
ritrattazione  e  di  readerla  pubblica.  Dopo  questi  indispensabili  alti 
e  formalità  i  Vescovi  o  i  Vicari  Generali  potranno  procedere  alT 
assoluzione  dalle  censure  per  quegli  ecclesiastici  emigrati,  i  quali  si 
conosca  aver  prestato  il  giuramento  suddetto  per  effetto  di  umana 
debolezza,  e  i  quali  dopo  avarlo  prestato  si  sieno  astenuti  da  ogni 
atto  jiubblico  di  scisma,  ed  abbiano  rispettato  le  censure  incorse, 
e  dimostrato  un  sincero  e  stabile  pentimento.  In  quanto  poi  a 
coloro,  i  quali  al  fallo  del  Giuramento  Civico  avessero  ag-giunto 
anche  l'altro  di  disprezzare  le  censure  incorse,  e  di  violarle  col  suc- 
cessivo  esercizio  del  loro  Ordine,  o  fosserô  stati  intrusi,  la  San- 
lità  Sua  dopo  che  questi  abbiano  dato,  corne  i  precedenti,  indubi- 
tabili  seg-ni  di  pentimento,  e  pratticato  tutto  il  di  più  che  si  prescrive 
pe'  primi,  accorda  ai  \^escovi  e  ai  loro  Vicari  Generali  la  facoltà  di 
assolverli  nella  stessa  maniera  dalle  censure;  ma  vuole  che  per 
giusta  pena  délia  violazione  délie  medesime  e  délia  loro  intrusione 
i  Vescovi  e  i  loro  Vicari  Generali,  prima  di  procedere  a  dispensarli 
dalla  irregolarità,  H  lascino  sospesi  dalT  esercizio  dell"  ordine  per 
un  discreto  tempo  ad  arbitrio  di  essi  Vescovi  e  loro  Vicari.- 

15.  Siccome  poi  si  è  fîssata  la  massima  di  far  rientrare  tutti  i 
regolari  emigrati  ne  Monasteri  e  Gonventi  dell'  ordine  da  essi  già 
professato  procurino  perciô  gli  Arcivescovi  e  i  Vescovi,  coU'  intel- 
ligenza  dei  rispettivi  superiori  regolari,  di  farla  sollici lamente  e 
intieramente  eseguire,  seppure  si  trovasse  tuttavia  nelle  loro  Dio- 
cesi  qualche  individuo,  il  quale  non  vi  si  fosse  ancora  prestato. 
In  questa  idea  è  mente  positiva  délia  Santità  Sua. 

16.  Che  in  quanto  alla  loro  ammissione,  essendo  ben  note  le  loro 
circostanze,  non  si  possa  pretendere  ne  denaro  per  le  solite  prime 
spese,  ne  assegnamento  alcuno  di  livello  ;  ma  i  Superiori  de'  ris- 
pettivi monastei'i  e  conventi  debbano  con  fraterna  carità  e  religiosa 
moderazione  provvedere  al  vestiario  e  agli  altri  bisogni  de'  Rego- 
lari emigrati,  nel  modo  istessocon  cui  si  provvede  per  gli  altri  indi- 
vidui  délia  Religiosa  P'amiglia  ;  ben' inteso  che  anche  gli  emigrati 
dal  canto  loro,  rispetto  ail'  applicazione  délie  Messe,  si  prestino  al 
sistema,  che  si  tiene  per  gli  altri  Religiosi  del  monastero  o 
convento,  in  cui  dimoreranno. 

17.  Che  i  suddetti  emigrati  sieno  inoltre  tenuti  ad  osservare  le 
regole  e  le  costumanze  de'  respettivi  monasteri  e  conventi,  benchè 
diverse  dalle  costumanzede'  monasteri  e  conventi,  ne'  quali  avranno 
professato. 

18.  Che  debbano  conseguentemente  adattarsi  in  tudo  e  per  tutto 


212  APPENDICE 

air  orario  délia  levata,  del  coro,  délia  mensa,  délia  ricreazione,  ec, 
corne  tutti  gli  altri  religiosi  del  monastero  o  convento,  in  cui 
saranno  stati  ricevuti. 

19.  ^Che  non  possano  pretendere  distinzione  alcuna  ne  alla  mensa, 
ne  altrove,  ma  debbano  contentarsi  di  quella  civiltà  e  carità,  che  si 
usa  con  gli  altri  religiosi  loro  confratelli. 

20.  Che  i  superiori  invigilino  con  ogni  attenzione,  affinchè  gli 
Emigrali  suddetti  non  sieno  ne  distratti  da  soverchio  carteggio,  ne 
dissipati  in  frequenti  visite,  specialmente  nelle  case  de'  secolari. 

21.  Che  ove  i  confessori  de'  rispettivi  monasteri  e  convenli  non 
intendano  la  lingua  francese,  possa  il  superiore  sceglierli  anche  Ira 
i  religiosi  emigrati,  de'  quali  lo  stesso  superiore  si  crederà  più 
sicuro  ;  obbligandoli  inoltre  alF  esame  super  idoneilate. 

22.  Che  siccome  i  regolari  emigrati  fi'ancesi  vengono  ricevuti 
provvisionalmente,  non  possano  perciô  dolersi  di  non  aver  voce 
attiva  ne  passiva  nelle  capitolari  risoluzioni  oelezîoni,  senza  facoltà 
espressa  di  Nostro  Signore  da  ottenersi  col  mezzo  di  questa  segre- 
taria  di  Stato  e  ad  istanza  de'  rispettivi  superiori  ;  ma  possano 
bensi  esser  destinati  a  quegli  uflici,  che  dijiendono  dalla  destina- 
zione  dei  medesimi  superiori. 

23.  Che  i  Laici  Professi  ricevuti  ne'  monasteri  e  conventi  con 
eguale  ospitalità,  non  possano  ricusare  di  occuparsi  in  quegli  uffici, 
de'  quali  verranno  incaricati. 

24.  E  che  siccome  il  voto  di  ubbidienza,  da  cui  i  regolari  emi- 
grati sono  solennemente  legati  alla  volontà  de"  superiori  generali 
de'  rispettivi  ordini,  non  puô  ne  dee  solFrire  alterazione  alcuna  per 
le  attuali  circostanze  ;  cosi  i  superiori  generali  possano  in  ogni 
tempo  cambiarli,  come  gli  altri,  di  luogo,  col  darne  avviso  perô 
ogni  volta  ai  vescovi  rispettivi,  e  coll'  obbligo  inoltre  di  denun- 
ciare  ai  medesimi  vescovi  il  caso  délia  fuga  o  délia  morte  di  alcuno 
di  essi. 

Sarà  fmalmente  cura  dello  sperimentato  zelo  e  diligenza  di  [  j 
che  queste  suprême  disposizioni  abbiano  incodesta  Diocesi  un  pieno 
effetto,  e  che  tutti  gli  ecclesiastici  francesi  emigrati,  tanto  secolari, 
quanto  regolari,  ai  quali  si  è  dato  in  essa  ricovero,  non  meno  che 
le  rispettive  comunità  religiose,  giungano  ad  averne  positiva,  e 
précisa  notizia,  in  guisa  che  non  possa  alcuno  allegarne  giammai 

ignoranza  :  e  intanto 

Homa,  26.  Gennaro  1793. 

[Vescovi,  372,  f°  31  sqq.  ;  Index  236  A;  tradiiclion  dans  Theiner,  op. 
cit.,  t.  II,  p.  xvi-xx  ;  analyse  dans  Gendry,  Pie  VI,  t.  II,  p.  200-202.) 


APPENDICE  213 


V 


Quinta  circolare  ai  Vescovi  dello  Slalo  pontificio  con  qualche 
Prof/elto  di  gratuite  offerte  a  favore  degli  ecclesiaslici  francesi 
emigrati  '. 

Sebbene  il  numéro  veramente  considerabile  di  Ecclesiastici  Fran- 
cesi Emigrati,  ai  quali  si  è  dato  asilo  e  ricovero  nello  Stato  Ponti- 
ficio, avesse  potuto  indurre  il  Santo  Padre  ad  adottare  e  prescri- 
vere  délie  limitazioni  relativamente  ad  altri  Emigrati  che  soprave- 
nissero  per  esservi  ricevuti  ;  ciô  non  ostante  lavviso  recentemente 
avutosi  da  Torino,  che  circa  cento  di  tali  Ecclesiastici  si  trova- 
vano  nella  nécessita  di  lasciar  Tospizio,  di  cui  godevano,  agli 
Ecclesiastici  Savojardi  che  un'  eguale  persecuzione  spingeva  alla 
capitale  del  Piemonte,  non  ha  potuto  non  eccitare  ulteriormente 
la  tenera  compassione  del  Padre  comune  de'  Fedeli  a  prô  di  tanti 
altri  illustri  conl'essori,  che  perseguitati  in  odio  délia  nostra  Santa 
Religione  hanno  sperato  di  ritrovare  al  pari  dei  loro  Confratelli  un' 
amorevole  ospitalità  ne'  Domini  délia  Chiesa.  Questi  sentimenti  per- 
tanto  muovono  con  positiva  tiducia  la  Santità  Sua  a  chiamar  nuo- 
vamente  i  suoi  Vescovi  a  parte  di  queste  paterne  cure  :  e  la  sicu- 
rezza  di  trovare  in  [  ]  uno  zelo  egualmente  pronto,  efficace,  e  per 
le  prove  già  datene  proporzionato  alT  urgenza  e  al  bisogno,  ha 
ben  presto  determinata  la  medesinia  Santità  Sua  a  far  giungei'e  ai 
suddetti  nuovi  Emigrati  la  consolante  certezza,  che  non  andrebbero 
raminghi  a  mendicare  fra  viagi  e  i  pericoli  un'  asilo,  nel  quale  a 
favore  di  tanti  altri  loro  compagni  si  era  distinto  il  clero  di  tutto 
lo  Stato  Pontificio. 

Neir  aver  perô  date  le  disposizioni  conformi  a  questi  sentimenti, 
e  neir  aver  coerentemente  a  ciô  incaricato  il  suo  ministro  résidente 
a  Torino  di  spedir  loro  i  passaporti,  serbando  un'  equadistribuzione 
fra  i  Gapo-luoghi,  e  un  discreto  intervallo  nella  partenza  degli  uni  e 
degli  altri  di  tali  Individui,  non  ha  Nostro  Signore  dimenticato 
l'angustia,  che  un  maggior  numéro  di  Emigrati  recar  potrebbe  a 
[  ]  ;  ne  ha  perduto  di  vista  anche  il  dettaglio  di  qualche  mezzo, 
che  servir  possa  di  risorsa  nel  nuovo  peso,  che  la  Religione  consi- 
glia  di  abbracciare  colla  maggior  fiducia.  Queslo  stesso  impulso  di 
generosa  pietà  penetrato  appena  da  alcuni  degli  Ecclesiastici  Fran- 
cesi, i  quali  sono  stati  accolti  nella  Capitale,  ha  prodotto  per  parte 

1.  Titre  de  V Index  236  A. 


214  APPENDICE 

di  molti  di  essi  la  spontenea  ofTerta  di  lasciare  ciascuno  a  benefîcio 
de'  nuovi  ospiti  loro  confratelli  lElemosina  di  due  o  più  messe  a 
mese  :  esempio,  che  non  dovrebbe  certamente  rimanere  stérile 
d'imitatori  in  tutti  que'  luoghi  ne'  quali  rospitalità  ha  avuto  elFetto, 
e  specialmente  dove  g\i  Emigrati  già  coUocativi  percepiscono  o 
intera  o  quasi  intera  TElemosina  délie  messe;  ed  esempio,  che  l'at- 
tiva  pietà  de'  \'escovi  polrebbe  forse  render  familiare  anche  al  clero 
secolare  délie  loro  Diocesi,  in  vista  massimamente  dello  spirito  di 
carità,  con  cui  il  clero  Regolare  ha  ben  dimostrato  non  essersi 
nella  Chiesa  Gattolica  e  negli  Ordini  Religiosi  cauto  indebolito, 
(come  i  Novatori  hanno  calunniosamente  voluto  persuadere  ai 
Popoli)  il  fervore  del  cristianismo. 

Questi  tenui  contribuzioni  spontanée  potranno  esser  forse  un 
suffîciente  mezzo  per  supplire  almeno  in  qualche  parte  al  bisogno 
de'  nuovi  Emigrati  ;  altri  mezzi  ancora  potranno  opportunamente 
tentarsi  da  [  1,  e  Ira  questi  quello  d'indurre  alcuno  degli  Emi- 
grati già  accolti  e  a  portata  di  mantenersi  del  proprio,  a  cedere  ai 
nuovi  il  caritatevole  poste  che  occupa  :  ma  quando  anche  tutti 
insieme  questi  diversi  tentativi  non  somministrassero  il  necessario 
per  la  sussistenza  de'  nuovi  Ospiti,  il  Santo  Padre,  sebbene  ilpub- 
blico  Erario,  per  le  straordinarie  spese,  a  cui  nelle  attuali  circostanze 
ha  dovuto  soccombere,  manchi  forse  di  risorse  proporzionate  a 
questo  nuovo  carico,  ciè  non  estante  per  una  causa,  che  è  quella 
délia  Religione,  non  lascierà  di  contribuire  anch'esso  que'  sussidi, 
che  possano  facilitare  a  [  ]  la  collocazione  de'  nuovi  Emigrati, 
mediante  una  discreta  dozzina,  nei  Conventi  o  Monasteri  délia  sua 
Diocesi. 

Sarà  intanto  parte  délia  diligenza  e  dello  zelo  di  [  ]  d'intender- 
sela  soUecitamente  col  Vescovo  o  Arcivescovo  del  Gapo-luogo 
assegnatole.  per  concertare  con  esso  il  compimento  di  un'  opéra, 
che  tanto  intéressa  la  Santità  Sua  ;  e  di  procurare  altresi,  che 
quanto  si  era  già  stabilito  per  la  cura  e  pel  governo  degli  Eccle- 
siastici  Francesi  Emigrati,  tanto  Secolari,  quanto  Regolari,  dimo- 
ranti  ne'  suoi  Domini,  abbia  anche  luogo  per  quelli  di  cui  si  tratta. 
In  questa  fiducia. . . 

Roma,  [     ]  Marzo  1793. 

(Index  2'Sio  A.) 


APPENDICE  215 

VI  ' 

Règlement  complémentaire  sur  la  police  des  prêtres  hospitalisés. 

L'esperienza  ha  già  dimostrato  che  il  reg'olamento  prescritto 
dalla  Santità  di  Nostro  Signore  in  data  dei  "26.  Gennaro  delT  anno 
prossimo  passato  per  g-li  ecclesiastici  francesi  emigrati,  ai  quali  si 
è  dato  asilo  e  ricovero  nello  Stato  Pontifîcio,  corrisponde  intiera- 
mente  a  tutti  gli  oggetti  che  dalla  Santità  Sua  si  erano  contemplati 
in  questa  opéra  di  carità.  E  quindi  vuole  Sua  Santità,  che  nel  mani- 
festare  ai  Vescovi  il  suo  spécial  gradimento  per  lo  zelo  con  cui  si 
sono  occupati  di  questa  nuova  parte  di  loro  pastorale  soUecitudine, 
s'inculchi  sempreppiù  tanto  ai  regolari  che  gli  hanno  accolti, 
quanto  agli  emigrati  medesimi  Tesatta  osservanza  del  suddetto 
regolamento. 

Sperava  certamente  Nostro  Signore,  che  l'esilio  di  tanti  beneme- 
riti  soggetti  di  Nostra  Santa  Religione  non  avesse  ad  esser  si  lungo  ; 
ma  se  non  è  ancor  cessata  la  persecuzione,  confida  la  Santità  Sua 
che  non  sarà  neppur  per  cessare  nei  Regolari  e  negli  altri  suoi  sud- 
diti  la  carità.  Ha  inteso  il  Santo  Padre  colla  maggior  compiacenza 
(e  ne  serba  la  più  grata  memoria)  che  molti  vescovi  mantengono  a 
proprie  spese  parecchi  di  questi  infelici,  e  che  alcuni  di  essi  gli 
hanno  fin  anche  accolti  nelle  proprie  case  e  alla  propria  mensa  ;  sa 
le  generose  conlribuzioni  de'  Luoghi  Pii  ;  e  non  ignora  quanto 
[V.  S.]  mi  è  andata  già  riferendo  délia  alacrità,  con  cui  i  regolari 
di  cotesta  diocesi  dividono  cogli  emigrati  e  vitto  e  tetto  ;  e  siccome 
la  Santità  Sua  non  cessa  di  attribuire  a  tanta  carità  le  benedizioni, 
che  il  Signore  Iddio   ha  sparse  su'  questo   Slato  nelT  anno  scorso, 

1.  Nota  de' Vescovi  a"  quali  fù  mandata  la  circolare  in  data  de'  25.  Gennaro 
1794,  che  si  trova  qui  annessa  :  Acquapendente,  Aiatri,  Amelia,  Anagni, 
San  Angelo  in  Vado  ed  Urbania,  Ascoli(Vic.  Caple)  ;  Assisi,  Bagnorea,  Berti- 
noro,  Cervia  (Vie.  Caple);C^gli,  Camerino,  Cesena  (Vie. Caple);  Città  di  Cas- 
tello,  Città  délia  Pieve,  Cività  Castellana  ed  Oite,  Comacchio  (Vie.  Aposto- 
lico)  ;  Corneto  (Vie.  Cap'"')  ;  Fabriano  e  Matelica,  Faenza,  Fano,  Ferentino, 
Fermo,  Foligno,  Forlî,  Fossombrone,  Gubbio,  lesi  (Vie.  Cap'");  Loreto  e  Reca- 
nati  (Amm"''  Aplico);  Macerata  e  Tolentino;  Montalto,  Montefellre,  Monte- 
fiascone(Vic.Câp'^'')  ;Napni(Vic.  Cap""")  ;  Nocera,  Perugia,  Pesaro  (Vie.  Cap"""); 
Piperno,  Sezze  e  Tenacina  (Vie.  Cap"^")  ;  Ravenna,  Rieti,  Rimini,  Ripalransone, 
Segni,  San  Severino,  Spoleto,  Sutri  e  Nepi,  Terni  (Vie.  Cap""'!  ;  Tivoli,  Todi, 
Veroli,  Urbino;  Abbadia  di  Farfa  e  San  Salvatore  Magg'",  a  Mong''  Antonio 
Lante,  abate  conimendatario  ;  Abbadia  délie  Tre  Fontane,  Vie.  Gen.  di  Sant' 
Oreste  ;  Abbadia  di  Santa  Scolasticadi  Subiaco,  .Ab'"  Ronconi  Vie.  Geiïle;  Abba- 
dia di  Forlimpopoli,  Vie.  Geïîle  ;  Vescovo  di  Reggio  per  r.A.bbadia  di  Nonan- 
tola.  Essendo  vacante  i  vescovato  di  Palestrina  si  è  trasmessa  la  Circolare  a 
Monsg'  vescovo  di  Anastasiopoli,  Vie.  Génie  di  Palestrina  {Note  du  ms.  des 
Vescovi). 


216  APPENDICE 

vuole    ancora   che   pel   di   Lei   mezzo   og-nuno    sia   reso  certo   délia 
sua  paterna  riconoscenza. 

Siccome  poi  si  è  osservato,  che  in  qualche  Diocesi  alcuni  capi  del 
citato  regolamento,  e  di  altre  circolari  relalive  alla  présente  ospi- 
talità,  hanno  bisog-no  di  essere  più  specialmente  inculcati,  la  San- 
tilà  Sua  mi  ha  perciô  espressaniente  ordinato  di  richiamarli,  dispo- 
nendo  come  qui  appresso  : 

1.  Che  essendosi  veduti  nelT  anno  scorso  molli  deyli  emigrali, 
contro  le  disposizioni  delT  Articolo  III.  del  predelto  reyolamento, 
andar  vagando  per  altre  Diocesi,  ed  anche  portarsi  a  Koma  senza 
il  necessario  Passaporto  di  questa  segretaria  di  Stalo,  i  vescovi 
siano  più  riservati  nell'  accordar  loro  il  permesso  di  uscire  dalla 
propria  Diocesi,  ed  i  superiori  délie  case  relig'iose,  nelle  quali 
hanno  avuti  ricovero,  siano  tenuli  di  denunciarne  l'assenza  al  ves- 
covo  sotto  pena  di  decadere  dalT  officio  che  occupano.  I  vescovi 
poi  non  lascino  coerentemente  alT  Articolo  l\ .  del  medesimo  rego- 
lamento, di  dar  parte  alla  medesima  segretaria  di  Stato  lanto  nel 
caso  délia  partenza  di  qualche  emigrato  senza  le  dovute  licenze, 
quanto  in  quello  délia  morte  di  alcuno  di  essi,  siano  ecclesiastici 
secolari,  o  regolari. 

2.  Che  continuando  non  pochi  emigrati,  benchè  in  istato  di  man- 
tenersi  del  proprio,  a  godere  délia  gratuita  ospitalità,  impiegando 
le  loro  risorse  o  in  viaggi  inutili,  o  in  altre  spese  superflue  ;  i  ves- 
covi profittino  délia  libertà  già  loro  accordata  colla  circolare  del 
mese  di  Marzo  delF  anno  scorso,  obbligandoli  di  abbandonare  il 
caritatevole  ospizio  ad  altri  emigrati  più  bisognosi,  e  a  scegliersi 
altro  conveneA'ole  alloggio. 

3.  Che  avendo  anche  gli  emigrati  più  poveri  in  questo  frattempo 
avutocampo  diprovvedersi  del  necessario  vestiario,  medianle  lele- 
mosina  délie  messe,  ed  essendo  anche  stati  in  moite  diocesi  rives- 
titi  dalla  pietà  dei  fedeli  ;  conlinuino  pure  i  vescovi,  a  tenore  dell' 
Articolo  XI.  del  citato  regolamento,  a  combinare  colla  loro  pru- 
denza  Tapplicazione  délie  messe,  che  si  celebreranno  da  essi  co' 
bisogni  del  loro  vestiario  ed  altro,  e  colle  circostanze  dei  monasteri 
e  conventi  in  cui  hanno  ricovero  ;  ma  non  permeltino  ai  regolari  di 
convenirne  indipendentemente  dal  loro  giudizio.  Aiïinchè  poi  si 
possa  dai  vescovi  procurar  loro  più  facilmente  Telemosina  délie 
messe,  permette  \ostro  Signore,  che  i  rispettivi  ordinari  possano 
far  soddisfare  dai  medesimi  emigrati  quelle  messe,  che  non  solo  in 
tempo  di  visita,  ma  anche  iuori  di  detto  tempo,  avessero  ritro- 
vate,  o  rilrovassero  arretrate. 

i.  Che  non  avendo  voluto  Sua  Sanlilà  colla  prima  circolare  del 


APPENDICE  217 

10.  Ottobre  179'2.  esentare  i  monasteri  di  nionache,  e  gli  allri  Luo- 
g-hi  Pii  dal  concorrere  a  seconda  délia  loro  possibilità  ad  unopera 
cosi  santa  ;  si  ricordino  perciô  i  vescovi,  che  ad  essi  è  anche  data 
la  facoltà  di  procurare  colla  loro  prudenza  queslo  stesso  concorso 
a  sollievo  dei  regolari  in  que'  modi  che  crederanno  più  adattati  e 
opportuni  :  lo  che  dovrebbe  più  riuscire  tanto  più  facile,  conver- 
tendo  a  beneficio  de'  poveri  sacerdoti  Irancesi  emigrati  le  offerte 
già  fatte  de'  monasteri  di  monache  a  pro  délie  relig-iose  emigrate 
délia  stessa  nazione. 

Finalmente  essendosi  riconosciuto,  che  in  alcune  diocesi  il 
numéro  dei  posti  destinât!  per  g-li  emigrati  non  è  certamente  in 
proporzione  coi  monasteri  e  conventi  e  con  gli  altri  Luoghi  Pii 
délie  stesse  diocesi,  si  aspetta  perciô  dalla  Santità  Sua,  che  lo  zelo 
de'  vescovi  supplendo  a  questa  prima  omissione,  darà  una  nota  dei 
nuovi  posti,  che  sarà  per  fornire  ai  bisogni  che  ci  circondano  in 
vista  di  tanti  infelici  ecclesiastici,  che  la  nécessita  spinge  tutto 
giorno  ai  confîni  dello  Stato  Pontifîcio.  E  a  taie  effetto  vuole  la 
medesima  Santità  Sua,  che  da  ogni  vescovo  vengano  nuovamente 
indicati  a  questa  segretaria  di  Stato  tanto  i  nomi  e  cognomi  degli 
ecclesiastici  emigrati,  secolari  e  regolari,  che  trovansi  attualmente 
nella  di  lui  diocesi,  quanlo  il  numéro  dei  posti  rimasti  in  essa 
vacanti,  o  che  al  di  lui  zelo  sarà  riuscito  di  procurar  dopo  la  pré- 
sente circolare. 

Sicuro  dalla  esecuzione  che  la  singolare  attenzione  di  [  V.  S.]  farà 
per  dare  aquanto  puô  riguardarla  nelle  suddivisate  disposizioni  délia 
Santità  Sua,  passo... 

Roma,  25.  Gennaro  1794. 

[Vescovi,  373,  f°  19  sqq.  ;  analyse  dans  Gendry,  op.  cit.,  t.  II,  p.  203.) 


VI  r 

Circulaire  pour  r hospitalité  des  prêtres  chassés  des  Etals  sardes. 

A  Mons''% 

La  nécessita,  in  cui  si  trovano  gli  ecclesiastici  francesi  emigrati 
(tra  quali  anche  parecchi  Avignonesi,  e  dei  Contado  \'enaissino) 
rimasti  linora  nei   Domini    di   Sua  Maestà   il    Re   di  Sardegna,   di 

1.  Adî  21.  Maggio  1795.  Circolare  trasmessa  a  tutti  i  vescovi, arcivescovi,  ed 
abbati  dello  Stato  Pontificio:  roll'Ordine  uguale  a  quelle,  si  tenne  in  altra 
spedizionc  sotto  il  23  Gennaro,  anno  corrente   Xolc  du  ms.  des  Vescovi  . 


218  APPENDICE 

doversene  allontaaare  per  dar  luogo  ai  sudditi  délia  stessa  Maestà 
Sua  costretti  di  ripiegarsi  verso  la  Capitale  del  Piemonte,  non  ha 
potuto  non  eccitare  di  nuovo  la  compassione  di  Nostro  Signore  a  prô 
di  tanti  infelici,  onde  accordare  anche  a  questi  (per  quel  numéro 
che  sia  possibile)  un'amorevole  ospilalità  nello  Stato  Pontificio. 

Per  quanto  perô  i  dovevi  délia  sua  Digaità  e  délia  sua  Religione 
abbiano  potuto  influire  nella  suddivisata  determinazione  del  Santo 
Padre,  non  lascia  ad  ogni  modo  di  premere  altamente  sul  di  Lui 
animo  l'angustia  in  cuidovranno  nuovamente  Irovarsi  lo  zelo  e  la 
carità  de'suoi  V^escovi  per  la  difficoltà  di  provvedere  al  bisogno  de' 
nuovi  ospiti.  Sperava  certamente  la  Santità  Sua  che  l'ultima  circo- 
lare  del  25.  Gennaro  delKanno  consente  avrebbe  generalmente  pro- 
dotto  un  qualche  numéro  di  nuovi  posti  ;  ma  fuori  di  poche  Diocesi, 
nelle  quali  si  sono  nuovamente  distinti  e  i  vescovi  e  i  Luoghi  Pii,  il 
silenzio  délie  altre  seguita  a  rendere  almeno  incerlo  Teffetto,  cui 
era  principalmente  diretta  la  medesima  circolare.  Giononostante 
perô  continuando  la  stessa  Santità  Sua  a  voler  preferite  nell'attuale 
ospitalità  le  vie  délia  persuasione,  non  cessa  di  confidare  che  la 
Loro  Pietà  sarà  nuovamente  recitata  dall'urgenza  del  caso,  e  il  loro 
zelo  posto  in  edificante  emulazione  per  contribuire  si  essenzialmente 
al  decoro  délia  Prima  Sede. 

In  questa  fiducia  pertanto  avendo  ordinato  Nostro  Signore  che 
dagli  arcivescovi  e  dai  vescovi  de'  Capi-Luoghi,  pe'  quali  i  suddetti 
nuovi  emigrati  entreranno  nello  Stato  Ecclesiastico,  vengano  essi  con 
equa  distribuzione  spediti  di  mano  in  mano  nelle  diocesi  assegnate 
alla  coi^rispondenza  dei  medesimi  Capi-Luoghi  ;  non  dubita  perciô  la 
Santità  Sua  che  [V.  S.]  non  solamente  sarà  per  accoglierli  colla 
consueta  sua  amorevolezza,  ma  che  farà  inoltre  ogni  sforzo  a  fine 
di  procurar  loro  almeno  l'elemosina  délia  messa,  e  se  sia  possibile 
l'alloggio  gralis;  obbligandolinel  rimanenteall'  esatta  osservanza  di 
quanto  è  già  stato  prescritto  pel  regolamento  degli  ecclesiastici 
francesi  emigrati  tanto  nella  circolare  dei  26.  Gennaro  1793,  quanto 
nell'altra  sovracitata  dell'  anno  corrente. 

Siccome  poi  per  quanto  il  Santo  Padre  confidi  pienamente  da  un 
canto  neir  impegno  dei  vescovi,  e  nella  pietà  dei  regolari  e  de' 
Luoghi  Pii  per  un'  opéra  che  tanto  intéressa  il  suo  cuore,  non 
intende  dall'  altro  di  esigere  sacrifici  ultra  rires;  sarà  quindi  neces- 
sario  che  \V.  S.]  nel  mandarmi  sollecitamente  le  note  de'  nuovi 
ospiti,  si  compiaccia  indicarmi  nel  tempo  stesso  quelli,  che  almeno 
pérora  potranno  mantenersi  del  proprio,  o  che  si  trovino  veramente 
in  bisogno  di  unpronto  soccorso  ;  acciocchè  la  Santità   Sua  possa 


APPENDICE  219 

(non  riuscendo  altrimenti  al  di  Lei  zelo)  pensare  al  modo  onde  pro- 
curar  loro  un  qualche  sussidio.  E  intanto... 
Roma,  (sine  nota  diei  *)  Maggio  1794. 

(Vescovi,  373,  f»  100  sqq.) 

VHP. 

Règlement  concernant  V abandon  par   les  prêtres  hospitalisés 
des  lieux  d^asile. 

Avendo  alcuui  degVi  ecclesiastici  francesi  emigrati  ai  quali  la 
Santità  di  Nostro  Signore  ha  dato  asilo  e  ricovero,  esposta  la  loro 
determinazione  di  uscir  dallo  Stato  Pontilicio  per  riavvicinarsi  aile 
frontière  di  Francia,  chiedendo  nel  tempo  stesso,  il  permesso  di 
portarsi  prima  alla  visita  de'  santuari  di  Roma  ;  la  Santità  Sua  mi 
ha  espressamente  comandato  di  far  noto  a  [V.  S.]  che  qualora  i 
suddetti  ecclesiastici  abbiano  veramente  inviti  tali,  che  non  permet- 
tano  di  credere  troppo  leggiera,  ô  troppo  azzardosa  la  loro  messa, 
ben  lontana  la  medesima  Santità  Sua  delT  impedirla,  ne  commenda 
altamente  il  motivo,  eliaccompagnacolT  ApostolicasuaBenedizione. 

Siccome  perô  anche  nell'  anno  scorso  ve  ne  sono  stati  alcuni,  i 
quali,  col  pretesto  di  ritornare  in  Francia,  hanno  chiesto  il  consueto 
Discesso  dagli  Ordinari,  per  andar  poi  vagando  anche  fuori  di  Stato, 
e  ritornati  dopo  qualche  tempo  in  esse,  hanno  preteso  di  esservi 
nuovamente  coUocati;  sarà  perciô  necessario,  che  ad  ev^itare  si  fatto 
inconveniente  rispetto  a  quelli,  che  si  ritrovano  coUocati  nella  di 
Lei  Diocesi,  [V.  S.]  faccia  loro  sentir  seriamente,   che  partiti  una 


1.  In  cod.  sic. 

2.  Ai  Mons"  Arcivescovi,  e  Vescovi  delio  Stato  Ponlificio.  —  Circolare 
stampata.  —  15.  Aprile  1795. 

Acquapendente,  Alatri,  Albano  (Vie.  Capt")  ;  Amelia,  Ana^ni,  San  Angelo 
in  Vado  ed  Urbania,  Ascoli  Vie.  Capif)  ;  Assisi,  Bagnorea,  Bertinoro,  Cervia, 
Vie.  Capif":  Ga;.cli,  Cimerino.  Arcivescovo  ;  Cesena,  Vie.  Capit";  Gittà  di 
Gastello,  Gittà  délia  Pieve,  Cività  Gastellana  ed  Orte,  Goniaechio,  Vie.  Apos- 
stolieo  ;  Fabriano  e  Maleliea,  Faenza,  Fano,  FerenLino,  Fermo,  Arciveseovo  ; 
Foligno,  Vie.  Gapit"  ;  Foili,  Fossombrone,Gubbio,  Loreto  e  Recanati,  Ammi- 
nis""  Aplico  ;  Macerata  e  Tolentino,  Montalto,  Montefeitre,  Narni,  Vie. 
Capit"  ;  Noeera,  Perugia,  Pesaro,  Veseovo  Aniniinistratore  ;  Piperno,  Sezzc 
e  Terracina,  ^'ica^io  Apostolieo;  Ravenna,  Arciveseovo;  Rieti,  Riniini,  Ripa- 
transone,  Sabina,  Vie.  Gapit'"  Magliano  ;  Segni,  San  Severino,  Spoleto,  Sutri  e 
Nepi.  Terni,  Vie.  Capitolare  ;  Tivoli,  Todi,  V\^roli,  Urbino,  Arciveseovo  ;  Reg^- 
gio  corne  .Vbbate  diNonantola;  Mons^Lante,  Abbadia  di  Farfa;  San  Salvatore 
Maggiore,  Vieario  Générale  ;  Abbadia  di  T-orliinpopoli  ;  Vieario  Générale, 
Abbadia  di  Santa  Scolastica  di  Subiaco  [Note  du  ms.  des  Vescovi). 


220  APPENDICE 

volta  da  essa,  non  sarà  poi  loro  permesso  di  ritornarvi,  ne  potranno 
essere  più  collocati  nello  Stato  Pontifîcio. 

Ghe  se  premesse  queste  cautele  persisteranno  essi  nel  loro  propo- 
sito,  dichiarando  in  iscritto  di  voler  partira  dallo  Stato,  e  di  rinun- 
ziare  a  qualunque  ulteriore  collocamento  ;  in  tal  caso  potrà  [V.  S.] 
munii'li  del  bramato  Discesso,  e  procurar  loro  il  passaportodal  Gapo 
di  codesta  Provincia;  avendo  intanto  lapaternasollecitudine  di  Nos- 
troSig-nore  ordinato  ai  suoi  ministri,  residenti  presso  le  corti  estera, 
di  adoprarsi  con  lutto  l'impegno,  acciocchè  siano  tolte  per  questi 
benemeriti  ecclesiastici  quelle  difHcoltà,  che  polrebbero  essi  talvolta 
incontrare  nel  loro  passaggio  per  altri  stati. 

Quanto  poi  alla  licenza,  che  implorano  di  portarsi  alla  visita  de' 
santuari  di  Roma,  prima  di  partire  dallo  Stato,  si  compiacera 
[  V.  S]  di  avvertirli  che  Tabuso,  cheda  molti  si  è  fatto  di  tali  licenze, 
ha  obbligato  il  Governo  di  stabilire  per  regola,  che  soltanto  nel  caso 
suddetto  di  voler  essi  riavvicinarsi  veramente  aile  frontière  di  Fran- 
cia,  sarà  loro  permesso  di  venire  a  Roma,  e  di  trattenervisi  per 
quindici  giorni,  nel  termino  de'  quali  potranno  comodamente  sod- 
disfare  al  loro  pio  desiderio,  ed  anche  alla  loro  curiosilà  ;  e  passati 
poi  questi,  dovranno  onninamente  partirne. 

Finalmente  importando  al  buon'  ordine,  ug-ualmente  che  al  bene 
deg-li  istessi  emig"rati,  che  questi  non  si  presentino  in  viaggio  che  a 
piccole  partite,  sarà  perciô  cura  délia  già  sperimentata  di  Lei  pru- 
denza  il  non  lasciarli  partire  che  a  pochi  per  volta,  e  sempre  colT 
intervallo  di  quindici  giorni,  e  \V.  S.]  porrà  il  colmo  alla  sua  atten- 
zione  col  mandarnedi  mano  in  mano  la  nota  tanto  a  me,  che  al  suo 
Gapo-Luogo,  e  coir  ordinare  espressamente  a  quelli.  cheverranno 
a  Roma,  didoversi  presentare  subito  al  loro  arrivo  aMonsig.  Caleppi, 
specialmente  incaricato  da  Nostro  Sig^nore  alla  cura  de'  suddetti 
emigrati. 

E  qui  profittando  di  questa  nuova  occasione  per  confermare  a 
[V.  S.]  il  positivo  gradimento  délia  Santità  Sua  per  lacarità,  e  per 
lo  zelo  con  cui  si  è  Ella  distinta  nell'  attuale  ospitalita  :  passo... 
Roma,  (sine  nota  diei  ')  Aprile  1795. 

(  Vescovi,  373,  f°  299  sqq.) 
1.  Iii  cod.  sic. 


Al'fKNDlCË  221 


IX  '. 


Règlement  complénieulaire  concernant    l'abandon  par  les  prêtres 
hospitalisés  des  lieux  d'asile, 

AUorchè  nel  passato  Aprile  dovetti,  per  comando  di  Nostro 
Signore,  riv^olgermi  a  tutti  i  vescovi  dello  Stato  Ponlificio  sul  pro- 
posito  di  quegli  ecclesiaslici  francesi  emigrati,  quali,  nella  lusinga 
di  potersi  riavvicinare  aile  frontière  délia  loro  Patria,  chiedevano 
di  portarsi  prima  di  partire,  alla  visita  de'  santuai-i  di  Homa,  avrà 
ben  potuto  [  V .  ^\j  comprendere  dal  tenore  délia  mia  circolare 
quanto  poco  conformi  aile  loro  fossero  le  noslre  speranze,  e  quanto 
perciô  si  cercasse  di  diffîcoltare  la  loro  partenza,  e  per  non  esporli 
a  nuovi  pericoli.  Lesito  ha  giustilicati  pur  troppo  i  timori  del 
Santo  Padre,  e  la  prudenza  délie  misure  prescritte  nell'  accennata 
circolare.  Ma  frattanto  il  moto,  in  cui  si  posero  allora  i  suddetti 
ecclesiastici,  la  venuta  di  molti  di  essi  alla  Capitale,  la  partenza  di 
alcuni  verso  la  Francia,  e  il  loro  successivo  ritorno  nelle  nostre 
Provincie,  hanno  notabilmente  altei^ato  quel  buon  regolamento, 
che  la  sapienza,  e  Tamorosa  sollecitudine  délia  Santità  Sua  avevano 
stabilito  per  loro  bene  ne  suoi  domini. 

E  in  fatti,  se  si  consideri  che  menlre  ritornavano  essi  ad  .occu- 
pare  i  posti  di  prima  nello  Stato  Pontificio,  altri  fuggendo  nel 
tempo  islesso  dalla  (31anda,  e  dalla  Germania,  venivano  similmente 
a  cercare  un  ricovero  fra  le  braccia  del  Padre  de'  fedeli,  si  sarà 
facilmente  persuasi  che  il  numéro  di  questi  quanto  degni,  altret- 
tanto  infelici  ecclesiastici  essendosi  perciô  notabilmente  accresciuto 
nelle  nostre  Diocesi,  ha  anche  dovuto  recare  molto  imbarazzo  per 
coUocarli  ;  e  che  per  lo  stesso  motivo   non  avendo  potuto  la  dili- 

1.  Circolare  spedita  in  data  de"  13.  Gennaro  1796  ai  seguenti  arciv',  ves'  e 
vicari  dello  Stato  Ponlificio  : 

Arcivescovi  :  Fermo,  Ravcnna,  Urbino  ; 

Vescovi  :  Acquapendente,  Alatri,  Amelia,  Anagni,  San  Angelo  in  \'ado 
ed  Urbania,  Assisi,  Bagnorea,  Bertinoro,  Cervia,  Cagli,  (]ittà  di  Castello, 
Gittà  délia  Pieve,  Cività  (Zastcllana  ed  Orte,  Fabriano  c  Maielica,  F'aenza, 
Fano,  Ferentino,  L^orli,  Fossombrone,  Gubbio,  Maccrata  e  Tolentino.  Monte- 
feltre,  Nocera,  Perugia,  Pesaro,  Aniniinistratore  ;  Rieti,  Riniini,  Ripalransone, 
Segni,  San  Severino,  Spoleto,  Sutri  e  Ncpi,  Tivoli,  Todi,  \'croli  ; 

Vicari  Aposlolici  :  Loreto  e  Recanati  ; 

Vicari  Capitolari  :  Camerino,  Foligno,  Narni,  Orvieto,  Pipcrno,  Sczze  e 
Terracina,  Terni  ; 

Vicari  Generali  :  Subiaco,  Abbadia  di  Santa  Scolastica  ;  Forlimpopolî, 
Abbadia  di  Forlimpoi)oli  ; 

Monsig''''  Vescovo  di  Reggio,  Abbate  di  Nonantola  (.\ole  du  ma.  de  Vescovi). 


222  APPENDICE 

genza  de'  vescovi  contuare  cosî  esattamente,  corne  per  lopassato,  a 
questa  segretaria  di  Stato  il  riscontro  délia  partenza,  delT  arrivo, 
e  del  successive  collocamento  di  ogn  îndividuo,  ora  il  buon'  ordine 
esiggexhe  si  ritorni  al  sistema. 

Ferma  quindi  rimanendo  la  regola  che  a  niuno  de'  suddetti  emi- 
grati  sia  permesso  di  sortire  délia  diocesi  assegnatagli  senza  licenza 
espressa  dell"  ordinario,  ne  alcuno  possa  portarsi  a  Roma  senza 
p:issaporto  di  questa  segretaria  di  Stato  ;  è  mente  di  Nostro 
Signore,  che  sebbene  in  detta  segretaria  si  siano  registrati  finora, 
per  quanto  è  stato  possibile,  i  nonii  di  tutti  quelli,  i  quali  sono 
venuti,  partiti,  ô  ritornali  nello  Stato  Pontificio,  si  Irasmetta  cio- 
nonostante  da  ogni  Diocesi  una  nota  esatta  di  tutti  gli  Ecclesias- 
tici  francesi  emigrati,  ora  in  essa  esistenti,  tanto  secolari,  quanto 
regolari  dell'  uno,  e  dell"  altro  sesso,non  meno  che  de'  posti,  che  vi 
sono  rimasti  vacanti  ;  corne  appunto  fù  pratticato  a  tenore  del 
primo  Articolo  del  regolamento  générale  dei  26.  Gennaro  1793. 

E  giacchè  l'esperienza  ha  dimostrato  fînora,  che  tanto  il  suddetto 
regolamento,  quanto  la  circolare  dei  25.  Gennaro  1794,  che  lo  con- 
ferma,  hanno  intieramente  corrisposto  a  tutti  gli  oggetti  contem- 
plati  dal  Santo  Padre  in  quest'  opéra  di  carità  ;  vuole  perciô  la 
Sanlità  Sua  che  se  ne  richiami  la  più  fedele  osservanza,  e  che  a  lai' 
efîetto  se  ne  compieghino  nuovamente  a  [V.  S.]  gli  annessi  esem- 
plari.  • 

Siccome  poi  la  medesima  Santità  Sua  non  cessa  di  attribuire  a 
tanta  carità  pratiicata  dagli  aniati  suoi  sudditi  verso  questi  beneme- 
riti  ecclesiastiei  le  misericordie,  che  il  Signore  Iddio  si  è  degnato 
di  spargere  su  questo  stato  in  questi  anni  di  turbamento  quasi  uni- 
versale,  mi  ha  anche  espressamente  ordinato  di  assicurare  i  suoi 
vescovi,  e  col  loro  mezzo  tutti  quelli,  che  contribuiscono,  o  hanno 
in  qualunque  modo  contribuito  ail"  attuale  ospitalità,  délia  sua  più 
alTettuosa  riconoscenza  ;  raccomandando  nuovamente  a  tutti,  e  ad 
ognuno  di  essi  in  particolare  di  non  stancarsi  giammai  nella  conti- 
nuazione  di  un"  opéra  cosi  intéressante  per  la  nostra  santa  Religione, 
e  cosî  benemerita  del  prossimo,  e  dello  Stato.  Operemiir  bonum  ad 
omnes,  maxime  aiitem  ad  Domesticos  Fidei.  Bonum  aiitem  facien- 
tes,  NON  DEFiciAMus  :  tempore  enim  suo  metemus  non  déficientes. 
Epist.  ad  Galat.,  c.  6,  vers.  9  e  10. 

Sicuro  intanto  dello  zelo  e  délia  prudenza,  con  cui  procurera 
[V.  S.]  che  le  suddivisate  suprême  disposizioni  di  Nostro  Signore, 
non  meno  che  le  paterne  di  Lui  premure  abbiano  in  codesta  Dio- 
cesi un  pieno  effetto,  passo... 

Roma,  13.  Gennaro  1796. 

[Vescovi,  374,  f"  9  sqq.) 


APPENDICE  223 


X 


Règlement  pour  la  réquisition  de  métaux  précieux  nécessitée 
par  Varmistice  de  Boloqne. 

È  ben  nota  a  tutti  Testrema  indeclinabile  nécessita  in  cui  si 
trova  il  pubblico  Erario  Pontifîcio,  di  riunire  ingenti  somme  di 
danaro  in  oro,  ed  argento  par  il  pagamento  délia  contribuzione, 
che  si  è  convenuta  nel  consaputoaccordo  conchiuso  co'  Francesi  per 
salvarRoma,  e  lo  Stato  da  una  itnminente  ruina  e  distruzione  totale, 
che  gli  sovrastava  ;  e  deve  ciascuno  ben  conoscere  quanto  interessi 
di  esser  punluali,  ed  esatti  nel  soddisfare  a  tal  pagamento,  giacchè 
qualunque  ritardo  oitne  li  termini  prefissi  potrebbe  o  distruggere 
quanto  si  è  conseguito  con  detto  accordo  per  la  comune  salvezza, 
o  produrre  almeno  un  maggiore  aggravio  di  contribuzione. 

La  Santità  di  Nostro  Signore  si  ha  di  già  determinati  i  mezzi  cor- 
rispondenti,  de'  quali  si  va  disponendo  Tesecuzione.  L'inopia  ben 
notoria,  che  daqualche  tempo  soffre  Roma,  e  lo  Stato  di  uumerario, 
e  délia  corrispondente  materia  d'oro,  e  di  argento  ha  obbligato  la 
Santità  Sua  a  prescegliere  frà  detti  mezzi  ancor  quello  di  una  requi- 
sizione  forzata  degli  ori,  ed  argenti,  che  appartengono  aile  Chiese, 
Luoghi  Pii  e  Monasteri  si  di  Roma,  che  dello  Stato,  eccettuate  le 
tre  Provincie  di  Bologna,  Ferrara,  e  Romagna  che  restano  soggette 
a  separate  contribuzioni.  Questa  provvidenzaè  pienamente  uniforme 
allô  spirito  délia  Chiesa  e  ad  una  moltiplicità  di  esempi,  ne'  quali 
si  è  la  medesima  posta  in  uso,  in  circostanze  forse  anche  meno 
urgenti,  ne  puô  essere  in  realtà  più  ragionevole,  ed  adequata,  subito- 
chè  si  rifletta,  che  questa  forzata  requisizione  è  nelle  circostanze 
attuali^  diretta  immediatamente  alla  tutela  de'  sagri  Templi,  e  a 
provvedere  nel  totale  alla  conservazione  de'  Ministri,  délie  pro- 
priété, e  del  Dominio  délia  Chiesa  che  resterebbe  senza  dubbiocom- 
promessa  in  un  oslile  inrasione. 

Perciô  il  Santo  Padre  colla  pienezza  délia  sua  apostolica  autorità 
commette  a  tutti,  e  singoli  vescovi  ed  ordinari  de'  Paesi  dello 
Stato,  escluse  soltanto  Tenunciate  tre  Provincie,  e  comunica  perciô 
loro  tutte  le  facoltà  necessarie,  ed  opportune  anche  in  qualità  di 
Delegati  apostolici,  che  lasciando  nelle  chiese,  monasteri  e   con- 


1.  Ai  Mons"  Vescovi  di  Perugia,  Assisi,  Todi,  Spolcto,  Terni,  Narni,  Sutri 
e  Nepi,  Foligno,  Città  di  Castello.  Nocera,  Acquapendente,  Amelia,  Bagnorea, 
Città  délia  Pieve,  Cività  Castellana  ed  Orte,  Orvieto,  Vicario  Capitulare.  — 
2.  Luglio  1796  {Note  da  ms.  des  Vescovi). 


224  Appendice 

venti  deir  uno,  o  dell'  allro  sesso,  confraternità,  ed  altri  Luoghi  Pil 
de'  Paesi  di  loro  Sede,  e  diocesi,  niuno  affatto  eccettuato,  bencliè 
privilegiato,  e  privilegialissimo,  o  anche  esente  dalla  Potestà  dell' 
ordinario,  e  che  in  qualsivoglia  allra  maniera  avesse  bisogno  di 
spéciale  ed  individua  menzione,  lasciando,  dissi,  quelli  ori  ed 
argenti  soltanlo,  che  sono  puramente  necessari  al  decoro  del  Divin 
culto,  ed  air  esercizio  de'  comuni  atti  di  religione,  e  che  non  pos- 
sono  esser  formati  di  altra  materia,  prendano,  e  si  facciano  conse- 
gnare  tutti  gli  altri,  o  semplici,  o  manifatturati  di  qualunque  spe- 
cie  ed  a  qualunque  uso  destinati,  per  rimetterli  poi  tutti  in  Roma  a 
seconda  dell  istruzione,  che  ne  viceveranno  da  Mon'  Tesoriere 
Générale,  a  cui  apparterrà  di  farne  seguire  in  Zecca  lo  squaglio,  e 
la  l'iduzione  in  verghe,  o  in  moneta  per  soddislare  ail'  enunciato 
pagamento.  Di  tutti  questi  ori,  ed  argenti  dovrà  lasciarsi  in  mani 
de'  respettivi  superiori  delle  chiese,  monasteri  e  Luoghi  Pii  un 
riscontro  o  sia  ricevula  specificata,  e  sottoscritta  dallo  stesso  ordi- 
nario per  averla  poi  in  considerazione  a  suo  tempo. 

Raccomanda  Sua  Santità  col  maggior  fervore  del  suo  spirito, 
alli  stessi  vescovi,  ed  ordinari,  che  usino  délia  maggior  attività  per 
la  sollecita  esecuzione  di  una  tal  provvidenza,  rimettendo  per  ciô 
al  loro  prudente  arbitrio  la  scella  de'  mezzi  quali  crederanno  li  più 
proporzionati  che  impieghino  tulto  il  loro  zelo  per  fare  entrare  le 
rispettive  popolazioni  nelle  viste  dell'  imperiosa  nécessita,  che  ha 
determinato  ad  adottare  questo  partito,  e  che  prendano  colla  loro 
avvedutezza  tutte  le  misure  per  fare,  che  l'adempimento  di  quesla 
provvidenza  resti  elTettuato  col  minor  clamore,  e  pubblicità  pos- 
sibile. 

Tanto  io  partecipo  nel  Pontificio  nome  a  V.  S.  dalla  di  cui  esat- 
tezza  attenderô  il  corrispondente  riscontro,  e  colla  solita  stima  passo 
ad  augurarle,  ec. 

{Vescovi,  374,  f»  164  sqq.) 

XI  ' 

Circulaire  sur  la  rupture  de  Varmistice  de  Bologne. 

Essendosi  rotta  in  Parigi  la  trallaliva  di  pace,  ch'erasi  cola 
intrapresa  tra  il  Santo  Padre,  e  la  Repubblica  Francese  per  avère  il 

1.  Circolare  con  stampe  spedila  a  tutti  i  \'escovi  e  Governatori  dello  Stato 
Pontificio  in  data  dei  28.  Settcnibre  1796  : 

Vescovi:  Acquapendente,  Alatri,  Amelîa,  Anagni,  San  Angeloin  Vado  ed  Ur- 
bania,  Assisi,  Bagnorea,  Bertinoro,  Benevento,  Cagli,  Camerino,  Arcivescovo  ; 


APPENDICE  225 

Conte  Pieracchi  Minislro  Plenipotenziario  di  Sua  Santità  riciisato 
di  sottoscrivere  un'  Arlicolo  inconciliabile  colle  massime  délia  Reli- 
gione  Gattolica,  fù  da  quel  Direttorio  Esecutivo  stabilité,  che  si 
riassumesse  presso  i  Gonimissai-i  Francesi  aile  Armate  d'Ilalia  e 
deir  Alpi  Saliceti  e  Garran  da  un  deputato  Pontiiicio.  Destinatosi 
a  taF  effetto  dalla  Santità  Sua  Monsi;^-.  Galeppi,  si  porto  Egli  subi- 
to in  Firenze,  luogo  lissalo  dai  Gommissari  pel  Gongresso,  ed  aven- 
dogli  e  medesimi  esibili  sessantaquatlro  Articoli,  colla  Legge,  che  o 
tutti  si  accettassero,  o  tutti  si  rifiutassero,  si  restitui  il  Prelato  a 
questa  Gapitale  per  porli  sotto  g-li  occhi  del  Santo  Padre.  Gonvocô 
Sua  Santità  una  Gongregazione  de'  Sig'nori  Gardinali  presenti  in 
Roma,  e  da  tutti  furono  unanimemente  ravvisati  inconciliabili  colle 
massime  délia  Religione  Gattolica,  e  di  più  lesivi  délia  Sovranità  ; 
onde  furono  ritiutati.  Ritornato  Monsig.  Galeppi  in  Firenze  ha 
manifestato  ai  Gommissari  Francesi  il  Pontificio  rifiuto  con  una 
nota  sottoscritta  da  Lui  e  dal  Si""  Gav.  Azara  Ministre  del  Re  di 
Spagna  mediatore  colla  Francia  ;  ma  Essi  non  hanno  voluto  rice- 
verla,  dicendo  di  non   avère  relazione  alcuna   col  Gav.   Azara.    Ha 

Cervia,  Città  di  Castello,  Città  délia  Pieve,  Civita  Gastellana  ed  Orte,  Fabria- 
no,  Vie.  Gapitolare  ;  Matelica,  Vie.  Capitulare  ;  Faenza,  Fano,  Ferentino, 
Fermo,  Arcivcscovo  ;  Foligno,  Furli,  Fossombrone,  Gubbio,  Loreto,  Vie.  Ga- 
pitolare ;  Macerata  e  Tolentinb,  Montalto,  Montefeltre,  Narni,  Nepi  e  Sutri, 
Nocera,  Orvieto,  Vie.  Gapitolare  ;  Perugia,  Pesaro,  Amniinistratore  ;  Piper- 
no,  Sezze  e  Terracina,  Vie.  Aplico  ;  Ravenna,  Ai-civcscovo  ;  Reeanati,  Vie, 
Gapitolare  ;  Rieti,  Rimini,  Ripatransone,  Sarsina,  Segni  in  Gampagna,  San 
Severino,  Spoleto,  Terni,   Tivoli,  Todi,  Veroii,  Urbino,  Arcivescovo. 

Governalori:  Ascoli,  Montalto,  GoUevecchio.  Fabriano,  lesi,  Orvieto,  Fro- 
sinone,  Fermo,  Givitavecchia,  Nocera,  Gamerino,  Gittà  di  Gastello,  Narni. 
Todi,  San  Severino.  Rieti,  Fano,  Macerata,  Viterbo,  Perui;ia,  Spoleto,  Ancona, 
Loreto  (Voie  du  Ms.  du  Vescovi). 

Les  deux  circulaires  poi-tcnt  : 

Molto  Illustre  e  molto  Reverendo  Signore  corne  Fratello. 

Dali  annessa  stampa  vedrà  V.  S.  lo  stalo  délie  nostre  cause.  In  essa  si 
manifcstano  chiaraniente  le  idée  c  i  Paterni  sentimenti  ili  Nostro  Signore  ;  ed 
afiinchè  i  suoi  aniatissimi  sudditi  si  unitormino  aile  suo  aniorose  insinuazioni, 
io  ne  trasnietto  a  Lei  alcune  copie,  perché  le  distribuisca  a  codesti  Parrochi, 
i  quali  dal  tenore  dellc  niedesime  rile\eranno  il  contegno  che  dov\ranno 
tenere,  e  le  auguro  di  V.  S. 
Roma. 

Gome  Fratello. 
A  Mens" 

Dal  annessa  stampa  vedrà  V.  S.  lo  stato  délie  nostre  cose. 
In  essa  si  manifestano  chiaramente  le  idée  i  ed  Paterni  sentimenti  di  Nostro 
Signore  ;  ed  aflinché  i  suoi  aniatissimi  sudditi  si  uniformino  aile  sue  amorose 
insinuazioni,  io  ne  trasnietto  a  Lei  alcune  copie,  perché  la  distribuisca  a  co- 
desti Parrochi,  i  quali  dal  tenore  délie  medesinie  rileveranno  il  contegno  che 
dovranno  tenere  ;  e  le  auguro... 
Roma. 

De  V.  S. 

G.  BoLRGix.  —  La  France  et  Rome  de  /7<s\<  à  I7!)7.  lô 


226  APPEJSDICE 

replicato  Monsig.  Caleppi  con  altra  nota  ai  medesimi  Commissari 
reclamando  la  mediazione  di  S.  M.  Gattolica,  o  facendo  loro  inten- 
dere,  che  se  eglino  aveano  rigettata  la  prima  nota,  perché  sottos- 
critta  ^nche  dal  Sig""  Gav.  Azara,  non  par  questo  dovea  conside- 
rarsi  corne  non  data  la  Pontifîcia  Risposta. 

Fino  a  questo  punto  ne  per  parte  de'  Francesi,  ne  per  parte  di 
Nostro  Signore  si  è  dichiarato  rotto  l'armistizio,  ma  essendo  spirato 
il  termine,  e  vedendosi  allontanata  la  pace,  è  venuta  la  Santità  Sua 
nella  determinazione  di  sospendere  per  ora  radempimento  délie 
condizioni  del  suddivisilato  armistizio.  Il  pacifico  animo  del 
Santo  Padre  è  cosi  alieno  dalle  ostilità,  che  a  costo  ançora  di  dolorosi 
sacrifîci,  ha  indefessamente  procurato,  e  non  désistera  tuttavia  dal 
procurare  la  tranquillità  de'  suoi  amatissimi  sudditi  ;  ma  se  altri- 
menti  pensassero  i  Francesi,  non  intende  di  lasciare  senza  difesa, 
ed  esposto  ad  un'  invasione  il  proprio  Stato.  Che  perô  qualora  qual- 
che  loro  Truppa  tentasse  di  oltrepassarne  il  confine,  è  determinata 
Sua  Santità  di  farle  resistenza  ne  dubita,  che  i  suoi  sudditi  animati, 
come  sono,  dallo  zelo  per  la  Gattolica  Religione,  e  dall'  interesse, 
che  non  possono  non  avère  per  la  salvezza  délie  loro  persone,  délie 
loro  famiglie,  e  de'  loro  boni,  sieno  per  concorrere  unitamente 
alla  comune  difesa,  respingendo  coraggiosamente  chi  tentasse  di 
turbare  la  loro  quiète  e  sicurezza  con  una  aggressione.  A  tal  elTetto 
inculca  a  tutti  i  vescovi,  ai  parrochi,  ai  magistrati,  e  ad  ogn'  altro 
d'incoraggiare  i  Popoli,  da  loro  dipendenti,  a  prender  l'armi,  e  ad 
eccitarli  anche  col  prono  délie  campane  a  martello,  come  fù  ordi- 
nato  nella  Notifîcazione  dei  31.  Gennaro  1793.  Tanto  confida  il 
Santo  Padre  di  ottenere  dalla  Pietà  e  dall'  amore  de'  suoi  sudditi, 
non  lasciando  Egli  dal  porgere  le  più  fervorose  preghiere  ail'  Onnipo- 
tente  afTinchè  voglia  degnarsi  di  proteggere  la  sua  Santa  Religione 
e  la  giusta  causa  de'  suoi  Fedeli. 

[Vegcovi,   374,    f"»  314  sqq.  ;  analyse 
dans  Gcndry,  op.  cit.,  t.  II,  p.  26a.) 

XII 

Inslruclions  pour  la  résistance  à  organiser  contre 
l'invasion  française  '. 

1.  Qualora  qualche  corpo  di  Truppa  Francese  entrasse  ostilmente 
dentro  lo  Stato  Pontificio,  si  dovrà  subito  in  ciascuna  délie  Giltà, 

J.  Islruzioni  in  cod. 


APPENDict:  227 

Terre,  Gastelli,  ed  altri  Luoghi  dove  entrassero,  suonare  la  cam- 
pana  a  martello,  o  sia  ad  armi,  per  porsi  in  istato  di  momentanea 
difesa,  e  prendere  le  armi.  Afflnchè  poi  non  nasca  confusione,  ed 
opportunamente  si  dispong^a  ciascun  Popolo  alT  enunciala  difesa 
per  il  suono  délia  campana  dovrà  attendersi,  o  l'ordine  del  Giusdi- 
ceute  locale,  o  nei  luoghi  di  Presidio  e  di  Guardia  militare  il  con- 
simir  ordine  del  Comandante,  o  di  altro  ofilciale  destinato  alla 
medesima  guardia,  e  per  gli  altri  luog'hi  adjacenti  aile  ïorri,  che 
guardano  il  mare,  dovran  parimente  attendersi  li  soliti  segnali,  che 
si  daranno  dai  capi  délie  medesime  Torri. 

2.  Al  suono  délia  campana  o  alla  vista  de'  segnali  délie  Torri, 
lutli  coloro  che  saranno  atti  a  prender  le  armi  tanto  Abitanti, 
quanto  Agricollori,  Coloni  ed  altri  qualsisiano  inservienti  nelle 
vicine  campagne,  procurino  in  primo  luogo,  e  colla  maggior  soUe- 
citudine,  di  ristringere  gli  animali  di  qualunque  sorte,  o  di  allonta- 
narli  in  altri  luoghi  meno  esposti  alla  occupazione,  quindi  con 
egual  prontezza  e  sollecitudine  prender  le  armi  specialmente  quelle 
da  fuoco,  e  condursi  nel  luogo  ove  si  richiedera  la  difesa,  ed  ivi 
opporsi  coragg-iosamente  alT  ag-gressione,  e  lare  tult'  altro  che  sarà 
necessario  par  '  la  comune  difesa. 

3.  Ad  elTetto  che  sia  osservato,  per  quanto  è  possibile,  il  buon 
ordine  nelle  riunioni  dei  Popoli  ail'  oggetto  délia  suddetta  difesa, . 
a  capo  de'  medesimi  si  pong-a  taluno  degl"  individui  del  Magistrato 
locale,  il  quale  colT  ajuto  dei  Capitani  ed  altri  Offîciali  délie  mili- 
zie,  o  in  mancanza  di  questi  di  altre  probe  e  sperimentate  Persone, 
abbia  particolar  cura,  che  non  siegna  nella  Marcia,  o  nella  partenza 
veruna  confusione,  o  violenza,  ne  si  rechino  danni  per  quanto 
richiede  la  nécessita,  e  che  alla  notizia  di  esser  in  vicinanza  le 
Truppe  Pontificie  si  uniscano  aile  medesime,  con  dispendere  inte- 
ramente  dagl'  ordini  dell'  Offîciale,  che  comandarà  il  respettivo 
posto. 

4.  I  pubbliciRappresentanti délie  rispettiveCittà,  Terre,  Gastelli  e 
Ville  dovranno  fare  colla  maggior  possibile  sollecitudine  una  pro- 
vista  di  piombo  e  polvere  a  conto  délie  comunità  per  distribuirle 
in  caso  di  bisogno  aile  rispettive  Popolazioni. 

5.  Non  trovandosi  prontamente  in  tutti  li  luoghi  le  polveri,  le 
comunità  délie  Provincie  vicine  a  Roma  ne  facciano  prontamente 
la  richiesta  al  Gomando  Générale  o  a  Monsignor  Governatore  di 
Viterbo  o  al  Gomandante  della  Piazza  di  Givita-Vecchia  ;  quelle 
deir  Umbria  e  Marcaa  Gomandante  della  Piazza  di  Ancona,  quelle 
della  Romagna  al  Governatore  dell'  Armi  della  ProAincia,  e  ai  res- 

l.  Sic. 


228  APPENDICE 

pettivi  Appaltatori,   ai   qiiali  si   ordina  di  somministrarle  tanto  ai 
nominati  comandanti  militari,  quaiito   a  qualuiiquesiasi    comunità. 

6.  Tutte  le  milizie  coi  respettivi  Olliciali  si  eccitino  a  sostenere 
quanto  sanno  o  possono,  o  cou  il  magg-ior  valore  le  masse  délie 
Popolozioiii  in  quei  siti  ove  non  si  troverà  Truppa  regimentata. 

7.  I  Miliziotti,  che  saranno  comandati  in  guardie  e  Posti  fîssi, 
debbano  ricevere  il  pagamento  stabilité  nel  Metodo  pubblicato  nel 
1795,  sulle  spedizioni  tanto  di  Truppa  viva,  che  di  Milizia,  corne 
altresî  non  potranno  pretendere  soldo  alcuno,  allorchè  saranno 
impieg-ati  per  un  allarme,  giacchè  essendo  parte  délia  Popolazione, 
sono  anch'  essi  obbligati  alla  difesa  délia  Ueligione  e  délia  Patria, 
délia  vita,  délie  famiglie,  e  délie  propriété. 

9  (sic).  Un  tal  pagamento  sarà  effettuato  giornalmente  ail" 
esibita  di  note  sottoscrilte  dal  Governator  Locale,  e  Sindici  délie 
rispettive  Comunità  che  poi  ne  ripeteranno  il  rimborso  dai  Teso- 
rieri  délie  Provincie. 

10  [sic).  E  perché  le  Popolazioni  possano  con  la  maggior  solleci- 
tudine  ricevere  quei  soccorsi,  che  occoreranno,  potrà  ogni  Gius- 
dicente  o  Magistrato  scrivere  direttamente  al  Gomando  Générale  in 
Roma,  che  a  tenore  degF  ordini  sovrani  resta  incaricato  di  tutte 
quelle  misure  e  provvidenze,  che  saranno  compatibili  colle  circos- 
tanze. 

11  [sic).  La  Santità  di  Nostro  Signore  promette  a  tutti  quelli,  che 
s'impiegheranno  in  tal  guisa,  non  solo  di  far  loro  pagare  il  prezzo 
dei  viveri  per  l'indicato  tempo  alla  ragione  di  un  paolo  per  cadauno, 
ma  anche  un  premio  proporzionato  aile  circostanze,  il  quale  per 
quelli  che  fossero  inquisiti  o  condannati  in  nontumacia  per  qualche 
delitto  sarà  la  grazia,  o  remissione  totale  de'  loro  pregiudizi,  quante 
volte  utilmente  abbian  agilo  nelT  impresa. 

{Vescovi,  374,  f"^  314  sqq."* 


TABLE     ALPHABÉTIQUE 

DES    NOMS    PROPRES ' 


Acciii,  ville  ruinée  de  Corse,  arr.  Bas- 
tia,  voy.  Mariana. 

Aclori  (J.),  1195,  1399. 

Acqualacfna,  prov.  de  Feraro,  cire. 
d'Urbi'n,   1689,   1741. 

Acquapendente,  prov.  de  Rome,  cire, 
de  Viterbe,  388,  861;  élu,  838; 
évêque  (Bardini,  1763-1790  ;  Barloli, 
1794-1801),  1378,  1721  ;  vicaire  apos- 
tolique, 655,  711  ;  provicaire  géné- 
ral, 1163  ;  gouverneur,  821. 

Adretz  (des),  chevalier,  10. 

Agde,  Hérault,  arr.  Béziers,  365, 
1847. 

Ayen,  Lot-et-Garonne,  ch.-l.,  632; 
évêque  -d'Usson  de  Bonnac,  1768- 
1815),  53,  60,  130. 

Agujer  (J.),  abbé,  1684. 

Aix,  Bouches-du-RJiône,  ch.-l.  d'ai-r., 
244,  297,  303,  319,  352,  354,  358,  363, 
1107,  1341;  archevêque  (Boisgelin 
de  Cicé,  1771-1801),  145,  157,  172; 
diocèse,  913,  988,  1075. 

Ajaccio,  Corse,  ch.-l.,  275;  diocèse, 
1225;  évêque  (Doria,  1759-1794), 
55,  61,  78,  82,  117,  ISO,  196,  237, 
269,  767  ;  séminaire,  269,  767  ; 
vicaire  capitulaire,  1193,  1197,  1206. 
1325, 1898. 

Alançon  (Philippe  d),  512. 

Alatri,  prov.  de  Rome,  cire.  deFrosi- 
none,  évêque  (Speranza,  1777-1802), 
292,  389,  447,  553,  572,  595,  1457, 
1658,  1676. 

Albani,  Mgr,  8,  11,  17. 

Alhano,  prov.  de  Rome,  circ.de  Rome; 
couvent,  1073  ;  vicaire  capitulaire, 
1073,  1113. 

Albenga,prov.  de  Gènes,ch.-l.decirc.; 
évêque  (Maggiolo,  1791-1802), 
1100. 

Albert,  abbé,  1153. 

Albi,  Tarn,  ch.-l.  ;  diocèse,  J064. 

Aleria,  Corse,  arr.  Corte,  évêque  (de 
Guernes,  1770-1798;'),  1L48,  1175, 
1201,  1227,  1228. 

Alessandri  (L.),  1884. 


Alexandri  (J.  L.  I).),  abbé,  966,  1152, 
1157. 

Alqer.  régence.  134. 

Ariard,abbé,  1157. 

AUardiA.'.  abbé,  991,  995,  997. 

AUauch,  abbé,  255. 

Allègre  (J.  P.  A.  d'),  abbé,  1119. 

Allemagne,  897. 

Aloiez(J.  P.  d"),  abbé,  979. 

Alziary,abbé,  863. 

Amalbert  (F.),  abbé,  1199. 

Amedeo,  chanoine,  1251. 

Amelia,  prov.  de  Pérouse,  cire,  de 
Terni;  diocèse,  373,463,  1138; 
évêque  (Fabi,  1785-1798),  409,  910, 
1012,  .1293,  1402,  1477,  1480,1874; 
Santa-Monaca,  1012. 

Amérique,  1897. 

Amiel  (J.),  abbé,  756,  758,  771. 

Amour,  abbé,  245. 

Amsterdam,  Hollande.  878. 

Anagni,  prov.  de  Rome,  cire,  de  Fro- 
sinone,627  ;  Chartreux,  479  ;  évêque 
(Devoti,  1789-1820),  389,  417,  419, 
447,  479,  540,  667,  728,  1017,  1029, 
1051,  1313,  1344,  1541,  1655,  172J. 

Ancajani,   lieutenant-colonel,  1450. 

Ancône,  ch.-l.  de  prov.,  102,  1108, 
1363,  1395,  1404,  1407,  1435,  1450, 
1468,  1508,  1529,  1537,  1599,  1791, 
1796, 1921  ;  commandant,  1809,  1889, 
1915,  1934;  commissaire  français, 
1410  ;  consul  de  France,  1813  ;  dio- 
cèse. 1479;  gouverneur,  48,  66,  69, 
73,  95,  104,  108.  112,  122,  175,  178, 
185,233,  247,  270,278,  280,  282,283, 
285,  291,  300,309,  316,  328,  330,433, 
435,  1256,  1371,  1392,  1404,  1405, 
1488,1528,  1568,  1599,1629,  1632; 
lieutenant,  222,  551  ;  prolieutenant, 
304. 

André  (A.),  négociant  à  Marseille, 
552. 

André  i  J.),  abbé,  992. 

André  (M.  V.  S.),  sœur,  864. 

André,  chanoine,  160. 

Angers,    Maine-et-Loire,   ch.-l.,  280. 


1.  Les  indications  concei-nant  les  évêques  français  et  italiens  sont  tii-ées  de 
Gams,  Séries  episcojwriim...,  Hatisbonnc,  1873,in-4°.  —  Les  noms  qiu  figurent 
dans  l'intitulé  des  circulaires  n'ont  pas  été  relevés  dans  la  présente  table. 


230 


TABLE    ALPHABETIQUE    DES    NOMS    PROPRES 


Angles  (d"),  abbé,  289. 

Angleterre,  999,  1022,  1202:  voy. 
Londres. 

Angouléme,  Charente,  ch.-L  :  Saint- 
Benoit,  "lô,  716. 

Anneci/,  Ilaiite-Savôie,  ch.-L  ;  sémi- 
nairèM67,  329. 

Anselme,  capitaine,  13. 

Anselme  (d  i,  abbé.  415,  434. 

Antamoro,  cardinal,  731. 

Antihes,  Alpes-Mar..  arr.  Grasse, 
875. 

Antoine.  Capncin.  275. 

Antoncili.  cardinal.  251.  1200,  1234. 

Antonini.  de  Corse,  307. 

Antraig-ues  (d"  ,  comte,  329. 

Aoste,  prov.  de  Turin,  cire.  d'Aoste; 
évéque  (Solaro  di  ^'illanova.  1785- 
1824\  S16,  922. 

Apt.  \'aucluse,  ch.-l.  d'arr..  70:diocèse, 
643.  1028:  évoque  lÉon  de  Cély, 
1779-1810  ,42,  415,  434. 

Arbès  (E.  d'i.  ecclésiastique.  358. 

.\rchetti.  cardinal,  994. 

Arezzo,  Mgr.  1548.  1679,  1695,  1712, 
1715,  1726.  1731,  1762, 1775,  1783, 
1813,  1830,  1834,  1934. 

.1  r/es,Bouches-du-Rhone. ch.-l.  d'arr., 
336  :  clergé,  1836  ;  prêtres,  587.  964  ; 
diocèse,  600. 

Arlhac  J.,  cure  du  diocèse  de  Nîmes, 
521,  544. 

.\rnaud  [B.\  prêtre.  230. 

Arnavon  :  J.  S.',  curé,  702. 

Arnoux  (G.  .  chapelain,  224.  225. 

AromeEt.),  émigré,  284,  293,  299. 

Arrigoni,  Mgr,  1703,  1705,  1732,  1749, 
1752,  1762. 

ArsoU,  prov.  de  Rome,  circ.de  Rome, 
1177  :  couvent  du  Tiers-Ordre,  1073, 
1387. 

Artois  (comte  d'  ,   804. 

Ascoli,  ch.-l.  de  prov..  413.  420,  481, 
850,  1071.  1350,1648;  Conception, 
949;  évéque  Leonardi,  1755-1791). 
265,  389  :  gouverneur,  288, 1473.  1 534, 
1587,  1614,  1705,  1733,  1771  ;  Olivé- 
tains,  718;  vicaire  capitulaire.  417, 
428,  439,  492,  505,  539,  562,  592,  628, 
690,  718.  723,  742,  852,  898,  953,  988, 
999,1106, 1146. 

Aspra.  prov.  de  Pérouse.  cire,  de 
Rieli.  967. 

Assié(J.  E.:,  abbé.  718,  723,  742,  898, 
1132. 

Assise,  prov,  de  Pérouse,  cire,  de  Fo- 
ligno,  869.  1837  :  diocèse  373  : 
évéque  Zangheri,  17x0-1 790;  Giampe. 
1796-1827  .  .498.  409.  425.  475,  504, 
563,  586.  851,  961,  978:  1113.  1338. 
1376.  1388,  1635,  1837.  1904  :  Saint- 
Apollinaire,  5S6, 399,  Saint-Bernard: 
Saint-François,  851  :  \  icairc  capitu- 
laire,  1262.  1267. 

Asli,  prov.  d  Alexandrie,  cire.  dAsti  ; 


évéque  (Gattinara,  1788-1809),  1126, 
1144, 1914. 

Astruc   J.).  749,  787. 

Athenosy.  émigré  français,  653. 

Atri,  prov.  et  cire,  de  Teramo  ;  voy. 
Penna. 

Auberon  F.),  négociant  de  Lyon, 
542. 

Aubert  (Ch.  Ph.),  327. 

Aubert  (M.  A.),  professe,  850,852, 
854,  1926. 

Aubert  (M.  P.),  sœur,  857,  859,  885, 
886. 

Aubery.  abbé,  25,  30,  45,  51. 

Auch.  Gers,  ch.-l.  ;  archevêque  (de  la 
Tour  du  Pin  Montauban.  1783-1807), 
10.  1252,1787. 

Audant.abbé.  1160. 

Audemar.  abbé.  764. 

Audemar.  frères,  773,  777,783. 

Audibert  J.  E.i.  abbé.  784. 

Audibert,  capitaine,  13. 

Audin,  abbé,  844. 

Audisio  (J.B.),  1349. 

Auge    B.),  377, 

.Augier;!*".,  émigré,  1397. 

Au jargues. Gard,  arr.  Nîmes  :  Saint- 
Martin.  818. 

.Vulnay  (d).  major  d'infanterie,  809. 

.\uribeau   d'  .  abbé,  940. 

Auronze    P.).  d'Avignon,  488. 

Autun,  Saône-et-Loire,  ch.-L  d'arr., 
vicaire  général,  1205. 

Aiixerre,  Yonne,^  ch.-l.  de  dép., 
évéque  (Champion  de  Cicé,  1761- 
1805  ,  1008,  1067,   1577. 

Avicfnon,  \'aucluse,  ch,-l.,  18.20, 
223,  253,  317,  318,  334.  371,  411, 
435,  486,  4^8,  507,  629,  744,  861- 
1012, 1 166, 1 792:  archevêque  (Giovio, 
1775-1793  ,  7,  12.  19.  29.  38.  42,  59, 
63,80,81,87,90,91,94,  97-99,  101, 
103,  III,  113,115,  IIS,  120,  121,  124, 
127,  129.132,  135,  137,  138,  141.144, 
153,  155-157,160,  163,  164,  168,  170- 
172.  174,  184,  199,  210,  220,  243,  256, 
297,303,618,  674,796,  1151:  cathé- 
drale ,  689, 807  :  chanoine,  331  ;  dio- 
cèse, 226,573,966:  Saint- .\gricola, 
334:  Saint-Didier,  894;  séminaire, 
371,  404. 

Azzara.  chevalier,  233. 

Babot   J.  B.),  abbé.  692. 

Baccellieri  (J.).  abbé,  1203. 

Badini   G.  P.).  procureur  des  Augus- 

tiniens  de  Lombardie,  1018. 
Baglioni-Oddi    A.  des  ,    comte.    913, 

916.  1075,  1857,   1859. 
Bag nHcai'a llo.prox .  deRavenne,  cire. 

de  Lugo,  1400. 
Bagnolo  (sic'<,   fraction  de  commune 

italienne,  indéterminée.  1670. 
Bagnorea,  prov.  de  Rome,  cire,  de  Vi- 

terbe,  638;   évéque   Cordella,  1789- 

ap.l808).  462,  505,  621,  638,653,664, 


TAHLF:    ALPHAlîÉTlQUE    DES    NOMS    PROPHES 


231 


6S9.  758,    953,  970,    1027,    1050,  1083, 

1263,  1460,  1614,  1721,  1874. 
Balagnolo.  voy.  Bagnolo. 
Baldelli,  caissier,  1^94,  1857,  1859. 
Baldy,  Cluu-treux,    537,  538,  555,    556. 
Balestrier  (L.),  abbé,  1239. 
Barallier  (J.),  1555,  1573,  1892. 
Barbara  (J.),  779. 
Barbier,  peintre,  335. 
Barbot    (M.),    sœur    de    SaintBenoit 

d'AnjîOulcme,  715.  716,  734. 
Barcelone.  Espagne.  522,  1427. 
Barcelonnette.     Basses-Alpes,     ch.-l. 

darr..  227,  413. 
Bardouin  (J.l,  abbé.  245,  988. 
Bargeon,  abbé.  1L78. 
Baron,  abbé,  312. 
Barras,  abbé,  312. 
Barthe  (P.),  chanoine,  1001. 
Barthélémy,  abbé,  895. 
Barthélémy,  famille.  261. 
Bartoletti  (J.  B.),  1352. 
Bartolini   G.),  131. 
Bassac(B.),  abbé,  786. 
Bassaiio  diSulri,  prov.  de  Rome.  cire. 

de  Viterbe,  1320. 
Bastette.  frères,  1425,  1481. 
Baslia,  Corse,    ch.-l.  d'arr..  110,  212. 

1175,  1193.     1203,    1210,    1215,    1225, 

1270,  1276,  1280,  1324. 
Basville.  famille,  316. 
Bataille,  abbé.  1172. 
Battaglia.  131. 

Baudens     fB.).    Ursuline.  850,  851. 
Baudeuf    de    Saint-Benoît,  Ursuline, 

848. 
Bavière,  Allemagne,  électeur,  876. 
BavIe(H.),  abbé.  1104. 
Bazas  (J.-J.),  abbé,  263, 
Beauchamp  (L.),  abbé,  757. 
Beaune.      Côte-d'Or,     ch.-l.     darr.. 

1112. 
Beauvais.  Oise,  ch.-l.  ;   diocèse.   1333. 

1827. 
Bedejun.  Basses-Alpes,  arr.  deDij^^ne, 

S73,  891. 
Bednin.  voy.  Bedejun. 
Belforte.  terre  du  diocèse  de  Cameri- 

no.  1272. 
Belgique.  975. 

Bclieville   J.).  chanoine.  1817. 
Belleville.   consul  de    France    à    Li- 

vûurne.  1418. 
Belli  (B.),  1617. 
Belliol  (C.^,  abb,  889. 
Bénécent.   ch.    1.   de    prov.  ;    gouver- 
neur,   1436,1185,     1531,     1552,1553, 

1597,   1598,   1626.  1666,   1831. 
Bentoux  (J.  .  Trinitaire,  813. 
Beraud,  sous-diacre,    778,  785,  798. 
Bcrchfiut,  famille,  355. 
Bergi  (A.),  290. 
Berlel    M.i,  abbé.  11X1. 
Berlié.  abbé.   1480. 
Bernard,  abbé,  763. 
Bernard,  chanoine,  333. 


Bernard  (F.l,  abbé,  1019,  1025,  118S. 
Bernard    (I^.),    Mineur  observantin, 

245. 
Bernardis  (de),  dépositaire  du  couvent 

de  Gallese,  749. 
Bernis  (de),  cardinal,    5,    6,    75,    145, 

189.  252,  255,  329,  583,  589,  809,  905, 

1001. 
Berry  (E),  abbé,  737. 
Bertarelli,  banquier,  286. 
Bertier  (A.  A.),  864. 
Bertier  (M.  T.),  sœur,  864. 
Bertiiioro.    prov.    et   cire,  de    Forli, 

évéque    (Boschi,    1788-1807),     409, 

870,  896.  931,  1510  ;  vicaire  général, 

451,  615,  663,  729. 
Bcrtrandet  (J.  P.  B.), diacre,  744.  794. 

796. 
Bertrandi,  émigré,  1211. 
Besançon,    Doubs,    ch.-l.   :    diocèse, 

1242. 
Besconorières  (J.  F.  ,  abbé,  251. 
Besian  'U.),  Barnabite,  1077. 
Bellona.   pro\-.    et  cire,   de  Pérouse  ; 

Conventuels.  1901. 
Beuf,  abbé,  1157. 
Bevagna.   prov.  de  Pérouse,  cire,    de 

Spolète.  1089,  1375  ;  Saint-François, 

948.  1019. 
Beys    iJ.  ,     d'Avignon,  et     sa    fille, 

1012. 
Béziers,   Hérault,    ch.-l.    d'arr.,    367, 

883  ;   diocèse,  356,    375  ;   évoque  (de 

Nicolay,  1771-1801).  1215. 
Billard  (J.i,  émigré,  1656. 
Bischi,  capitaine,  1606. 
Bisignano,  marquis,  531. 
Bizot  ( J.  1.  émigré.  1657. 
Bizzom    J.i,  Mineur,   320. 
Blagny  L.  P.  ,  abbé.  1035. 
Blain,  administrateur  du  diocèse  d'Or- 
léans, 1 172. 
Blain    (M.  M.),   sœur,    857,    859,   885, 

886. 
Blanchet   fJ.  B.\   abbé.  245,  544,  565, 

931,  1539,  1656. 
Blaquier  (A.),  abbé.  972. 
Bobillier(P.  P.  ,  abbé,  12  42. 
Boiret  (D.).  abbé,  251. 
Bois-le-Duc.  Pays-Bas,  830. 
Boisson  de  la  Salle,  émigré,  184. 
Bole(J.  F.).abbc,  1242. 
Bolléne.    \'aucluse,     arr.    d'Orange, 

118. 
Bologne,   ch.  l    de  prov.,  50,   65,  140. 

321.  393,   136,  583,  753,  811,  912,  917. 

912,     917,     963.     967,    968.   988,  991, 

1024,  1030,  1043,  1044,  1058,  1090. 

1105,  1181,  1215,  1218,  1275,  13.S0. 

1398,  1100,  1517.  1616,  1655,  1817. 

1S19,  1823,  1862,  1870  ;  légat  on  ;  (iio - 

anuelti,   1777-1800),  52,  393,  456, 

531.  706. 
Bolognetti     Cenci.    commandant    de 

Fa no,  1808. 
Bonafede  (A.;,  comte.  1175. 


232 


TARLE  ALPHABÉTIQUE  DES  NOMS  PROPRES 


Bonaparte,  général,  1599,  1688,  1773. 

Bonel.  abbé,   907. 

Bonetti  (M°>=),  2 ii. 

Bonjan  (G.),  822. 

Bonjean  (J.).  abbé,  838,  1098. 

Bonnard-Chaussier    (C),    1796,  1797, 

1809-,  1878. 
Bonnard   de   Cavon,    ancien  officier, 

70. 
Bonneval  (de),  abbé,  727. 
Bonnin,  prêtre,   1250. 
lîonlout  D.),  abbé,  961,  978. 
liorde.iu.T,     Gironde,    ch.-l.  ;    arclie- 

vêque  (H.  Champion  de  Cicé,  17»]- 

1801),  M,  23,  83,86. 
Borel(A.),  abbé.  1220. 
Borghi  (D.),  1809. 
Borie  (J.  B. ),  directeur  du  séminaire 

de  Saint-Charles  d'Avignon,  404. 
]?ornc  de  Billome  (J.),  abbé,  834. 
Borrelv  Villetour  (A.  D.  de),  367. 
Boscuèt  (M.),  abbé,  686. 
Bosquet  (le  P.  ,  981. 
Boucheporn,  frères,  531. 
Bouchouen.  Belgique,  830. 
Boudon,  abbé,  376. 
Bourdin  (F.),  abbé,  1076,  1104. 
Bourges,  Cher,  ch.-l.  ;  diocèse,  525  ;  vi- 
caire général,  1881. 
Bourgogne,  prov.  de  France  ;   parle- 
ment,'218. 
Bourillon,  abbé,  1486. 
Bournet.  général,   1796. 
Boyer,  chanoine,  1301,  1303. 
Bozonière-Racine(M.  M.),  sœur,  1033. 
Brahant,  830. 
Bracciano.   prov.    et  cire,  de  «Rome  : 

Augustiniens,  1279. 
Brancadoro,  Mgr,  965. 
Brémond  (G.),  abbé,  377. 
BremontfJ.  B.),  abbé,  653. 
Brescia,   ch.-l.    de    prov.    Vriévcquc 

(Nani,     1773-1804),      1575,   1932. 
Bresson,    Isère,    arr.     de    Grenoble. 

995. 
Brest,  Finistère, ch.-l.  d'arr.,  268. 
Brésy,  Mineur,  659. 
Bretagne,  prov.  de  France,  1576. 
Brette  (J.).  abbé,  955. 
Brienne  (Loménie   de),    cai-dinal.    15, 

16,  46. 
Brignoles.  Vàr,  ch.-l.  d'arr..  781. 
Brignon,  Gard.  arr.  d'Alais,  838. 
Itriscfau.    territoire  du    grand-duché 

de'  Bade,  824. 
Brisighella,   prov.  de  Ravenne,  cire. 

de  Faenza,  495. 
Brocchicri,   cliancclier  du   consul    de 

France,  à    Ancônc,     102,     104-108. 
Brochier  (V.  A.i.  Augustinien.  695. 
Bronchier,  Minime,  701. 
Brosse  (de),  chanoine,  679,  681.  087. 
Bruges,  Belgique  :    évêque   (Brenarl. 

1777-1794),  921. 
Briihl.      Prusse,     prov.      de    Clèves. 

989. 


Brulon  (D.),  abbé,  1003. 
Brunsach  (A.),  abbé,  812. 
Bruxelles.    Belgique,    S03,   940,   969; 

nonce,  878. 
Bruys  (E.),   abbé,  853. 
Bufua,  abbé,  198. 

Buginié  (J.),  capitaine  de  navire,  299. 
Buisson  (P.),  Carmélite,  1026,  1040. 
Buisson  (J.  B.),  abbé,  992. 
Buonaroti  (de),  chevalier,  280. 
Buraud.  abbé.  1205. 
Burel  (J.  B.),  abbé,  1096. 
Burle(A.),  abbé,   812,  950,  985. 

Cabuchet,  abbé,  680. 

Cacaidt,  ministre  de  France,  1371, 
1419,  1693.  1860,  1S77.  1907. 

Caderousse,  ^'aucluse,  arr.  d'Orange, 
118. 

Cadix,  Espagne,  1118. 

Cagli,  prov.  de  Pesaro-Urbin,  arr. 
d'Urbin  ;  évêque  (Bertozzi,  1754- 
1802),  442,  496,  527,  587,  600,  667. 
699,  724,  747,  752,  846,  1061,  1072, 
1243,  1365,  1458;  Ursulines,  842. 

Caillât  (J.),  clerc,  957. 

Calcagni,  ermite,  290. 

Ca/c(',prov.et  cire,  de  Pise;  Chartreux. 
150. 

Calcppi,  Mgr,  574,  719,  785,  1082,1363, 
1372,  1817. 

Caliste,  Capucin,  232. 

Calmet  (J.  G.),  frère,  86. 

Galonné  (de),  famille,  387,  531. 

Calvet,  chanoine,  331 . 

Calvi,  Corse,  ch.-l.  d'arr.,  611,  625, 
630;  Ursulines,  581  ;  couvent,   1130. 

Camangi  (L.),  négociant.  291. 

Cambacédès,  curé,  660,  707. 

Cambrai.  Nord,  ch.-l.  d'arr.;  arche- 
vêque fde  Rohan-Guéménée,  1781- 
1801),  1147. 

Camerano.  prov.  et  cire.  d'Ancône  ; 
conducteur  de  poste,  73. 

Camerijio.   prov.  de  Macerata,  ch.-l. 
de  cire,    1220,      1425;     archevêque 
(Amici,  1768-1796,  Beninsaca,  1796- 
1813),  389,    436,   476,    491,   521,  536 
544,  563,  568,  590,  703,722,  757,  841 
881,    1037,    1359,    1373,    1413,    1479 
1539, 1617, 1645,1656, 1820; couvent 
1069;  diocèse,    490,   869,  880,   881 
gouverneur,  66,  69, 1466, 1546,1562 
1581,    1588,    1626,    1633,   1651,    1670 
1671,    1696,    1713,    1731,   1775,    1781 
1815,  1922,    1929;   lieutenant,  1719 
Olivétains,  1301  ;  vicaire  capitulaire, 
1230,  1242,  1250,  1272  ;  vicaire  géné- 
ral, 1069. 

Caminot,  abbé,  607,  635. 

Camoin,  abbé,  1523. 

Campagnano  di  Borna,  prov.  et  cire, 
de  Rome, 976  ;  Capucins,  871  ;  Obser- 
vantins,  1279. 

Candelaux,  frères,  698. 

Canepina,  prov. 'de  Rome,  circ.de  Vi- 


TABLE  ALPHABÉTIQUE  DKS  NOMS  PROPRES 


233 


terbe,    795;  Carmélitep,   G77,  1120, 

1207,  1434. 
Canolle,  abbé,  245. 
Canleure  (G.),  curé,  192. 
Cantiano,    prov.     de    Pesaro-Urbin, 

cire.  d'Urbin  ;  Au^us(iniens,    1865. 
Gappeau,  d'Avignon,  19. 
Capranica  Prenestina,  prov.  et  cire. 

de  Rome  ;  Mineurs,  1020,   15S9. 
Capraro/a,    prov.    de     Rome,     cire. 

de  \'iterbe  ;  Carmélitains,  860;  Ob- 

ser^■antins,  1387. 
Capservié  (sjc), diocèse  de  Carcassonne, 

192. 
Carcassonne,     Aude,    ch.-l.    diocèse, 

192  ;  vicaire  f,''énéral,  1041. 
Carea,  prêtre,  200,  205. 
Carini,  sergent,  1392. 
Carlin,  abbé,  6S8. 
Carnelli,  dentiste  à  la  Gourde  Xaples, 

et  M"%  470. 
Carpegna,     prov.    de    Pesaro-lrl^in, 

cire.  d'Urbin,  1253. 
Carpenlras,    Vaucluse,  ch.-l.    d'arr., 

98,    124,  241,    411,   873,    1188,   1241; 

collège,  47  :  diocèse,  643  ;  évéque  (de 

Béni,  1776-1805),  1,  3,  4,  18,  20,    24, 

27,   39,  44,   47,    76,    92,    93,100,  116, 

119,  123,  128,  133,  136,  139,  142,  151, 

165,  169,  173,  203,  214,  221,  244,  281, 

339,   892,    902,    934,   950,    985,    1016, 

1030,    1056,  1151,    1153,    1154,  1160. 

1244,    1300,     1657,    1720,    1742,    1757, 

1758,  1792,1885,  1895. 
Carpillet  (P.    de),   vicaire  général  de 

Grasse,  879,  892,  902,  942,  963. 
Carpineto    Roniano,  prov.  de  Rome, 

cire,  de  Velletri  ;  Carmébtains;  1344  ; 

Réformés,  1017. 
Casabianca,  du  Comtat,  202,  207. 
Casalda,  famille,  200. 
Gasamarte  (D.  ),  abbé,  1193,  1225. 
Gassini    le  P.),  931. 
Caslel  Clementino.  1608,  1797. 
Castel  ftdârdo. prov .  et  cire.  d'Anenne, 

1791,  1798,  1807,  1863. 
Gastellane  (M"'«  de).  386. 
Castellini,     corsaire    français,     17 IX. 

1730. 
Castel  nuovo.  voy.   Chàteauneuf'-dii- 

Pape. 
Castel   Viscardo,    prov.    de  Pérouse. 

cire.  d'Orvieto,  318. 
GastinelfJ.  B.).  abbé.  323. 
Gastris(de),  chanoine,  1353,    1381. 
Catalogne,  prov.  d'Espagne.  748. 
Gaumont(de),  duc,  260. 
Cavaillùn.  Vaucluse,  arr.  d'Avignon; 

évéque  (des  Achards  de   la  Baume. 

1761-1793),  22,  40,  62,  70. 
Cavla  (J.  F.),  général  de  la  Mission, 

f032. 
Gazeneuve,  abbé,  834. 
Gelano,  Mgr,  1744. 
Gelestini  (G.),  abbé,  37,  226,  253. 
Cervia,    prov.  et  cire,    de   Ravenne  ; 


évéque  (Gazzola,  1795-1820),  1446, 
1459,1629;  vicaire  capitulaire,  530, 
993. 

Gervin  (de),  abbé,  1850. 

Césène,  prov.  de  Forlî,  ch.-l.  de  cire, 
1026;  pi'ovicaire  général,  1196; 
Réformés,  685  ;  vicaire  capitulaire, 
409,  597,  604,  658,660,  672,  685,  707, 
717,  784,  1026,  1054,  1113.  1136, 
1137,1162,   1167,  1173 

Cespian  (sic),  diocèse  d'Uzès,  838. 

Cliabaud.  abbé,  1157. 

Gliabert,  Dominicain,  7. 

Ghabot  (de),  évéque  de  Saint-Claude, 
1114. 

Chabrier,  abbé,  398. 

Cliaflart  (J.),  Chartreux,  377, 

Chaîne  (J.),  abbé,  572. 

Ghalmeton,  abbé,  334. 

Chalon-sur-Saône,  Saône-et-Loire, 
ch.-l.  d'arr.  ;  évéque  (du  Chilleau, 
1781-1801),   1183. 

Chàlons-sur-Marne,  Marne,  ch.-l.  ; 
évéque  (de  Clermont-Tonnerre, 
1782-1801),  791. 

Chambéry,'  Savoie,  ch.-l.,  88,  96,  114, 
149,243,  256,297,311  ;  vicaire  capi- 
tulaire, 1034,  1171,  1266,  1339,  1340, 
1913;  vicaire  général,  1281,  1288; 
vice-légat,  101. 

Charenton,  profès,  431. 

Charles,  clerc,  875. 

Charpenel  (J.  L.),  abbé,  354. 

Ghàteaugiron   (de),  comte,  312. 

Chàteauneuf-du-Pape,  Vaucluse,  arr. 
d'Orange,  19. 

Chaulet,  d'Avignon,   507. 

Chausse,  aobé,  683. 

Chauvet(P.),  abbé,  1140. 

Chauvin  (Et.),  émigré  français,  634. 

Chazal  (J.  M.),  abbé,  998. 

Ghentrié  (J.  L.),  Chartreux,  377. 

Chérignv  (de),  comtesse,  333. 

Chermeil  (A.  C),  abbé,  1181. 

Cherrin  (de),  vicaire  général  d'Uzès, 
803. 

Chérubin,  Capucin,  966. 

Cheruit  (P.  J.  F.i,  abbé,  1028.  1055. 
1184,  1191. 

Chigi.  prince,  350,  976. 

Chomel,  famille.  918. 

Chuna  de  Coin  J.-B.),  de  l'ordre  de 
Malte,  1284. 

Cingoli.  prov.  et  cire,  de  Macerata, 
1513,   1650. 

Citlà  délia  Pieve.  prov.  de  Pérouse, 
cire.  d'Orvieto;  diocèse,  373;  évé- 
que (Manzini,  1775  1795  ;  Gazzoli, 
1795-1800).  409.  480.  765,  781,  798, 
806,  808,  1085,  1113,  1217;  provicai- 
re général,  1525. 

Cilla  di  Castello,  prov.  et  cire,  de  Pé- 
rouse ;  diocèse,  373  ;  évéque  (Bosca- 
rini,  1782-1801),  409,  737,  1098,  1199, 
1701;  gouverneur,  1164,  1533,1565, 
1680,  1907. 


234 


TABLE  ALPHABÉTIOLK  DES  NOMS  PROPRES 


Civita-CasteUana,  prov.  de  Rome, 
cire,  de  Viterbe  ;  Capucins,  986  ;  dio- 
cèse, JOll  ;  évoque  (de  Dominicis, 
1787-1822),  505,  637,  652,  677,  693, 
731,  749,787,795,  860,  967,  986,  1000, 
1015,  1120,  1207,  1211,  1222,  1316, 
1319,1380,1414,  1434, 1721;  voy.Orfe. 

Civitanoi^a,pvoy .  et  cire.  deMaeerata: 
Capucins,  739,  743. 1911.  1923;  Con- 
ventuels, 1829. 

Civita-Vecchia.  prov.  de  Rome,  ch.-l. 
de  cire. ,708,  795.802,1418.  1428,1492; 
consul  de  France,  5,  6,  1158; 
consul  de  Toscane,  1158;  Conven- 
tuels, 627  ;  gouverneur.  5,  6,  13,  75. 
77,  107,  134,  176,  179,  186,  189,  191, 
209,  280,  299,  300,  305-307,  309,  313, 
314,  328,  330,  434,  435,  443,460,  473, 
485-487,  502,  503,  507,  508,  513,  522, 
541,  571,  574,  580,  583,  609,  629,  636, 
700,  701,  726,  745,  805,  825,  835,  837, 
873,  894,  900,  911,  1120,  1219,  1349, 
1355,  1406,  1418,  1561,  1569,  1593, 
1626,  1661,  1667,  1718,  1729,  1730, 
1735,  1763,  1769,  1770,  1772,  1778, 
1811,  1855,  1886,  1887.  1925,  1927. 
1931;  lieutenant.  102,  106,  194,  200. 
205-207,  212,  216,  219,  223,  225,  226, 
229-232,  234.  240.  246,  249,  253- 
255,  262-264.  268,  271,  272,  284, 
289,  293,  305-307,  319,  320,  323,  325, 
331,  334-338,  342,  352-357,  359,  361, 
362,  365-368,  370,  371,  374,  375,  377, 
378,383-386,  397,  408,  415,  416,  751, 
777,  802,  1153,  1536;  vicaire  forain, 
627. 

Clarardfde),  vicomte,  50,  52. 

Clarke  (M°>«),  23. 

Clément  (J.),  curé,  224,  225. 

Clément  (Th.),  331. 

Cltrmont-herrand ,  Puy-de-Dôme , 
ch.-l.  ;  diocèse,  753,  946,  1003,1063; 
évcquc  (de  Bonal,  1776-18001,  1577; 
vicaire  général,  1120. 

Cohlenlz,  Allemagne,  233. 

Cobourg  (dci,  prince,  989. 

Codolet.  Gard,  arr.  d"Uzès.  838,  1098. 

Colas  (P.),  abbé.  1181. 

Collet,  famille,  223. 

Collevecchio,  prov.  de  Pérouse,  cire, 
de  Rieti,  1515;  gouverneur,  1729, 
1763, 1772. 

Collier  (H.  M.),  abbé,  349. 

CoUioi'J.  B.),1461. 

Collomb  (J.  P.),  779. 

Colntjiie,  Allemagne,  729,  983. 

Colomb  (Et.),  clerc  de  Nîmes.  815, 
826. 

ColombanifJ.  L.),abbé,  1216,  1280. 

(Jnlonna,  prov.  et  cire,  de  Rome, 
1779. 

Colonna,  connétable,  1847. 

Colonna  (E.),  abbé,  263. 

Cornacchio,  vicaire  apostolique,  654, 
1199. 

Combarieu,  abbé, '919. 


Combet  (P.),  abbé,  1103. 

Comnène(D.),  531. 

Compagnueci  (J,),  abbé  de  Magliano, 
890. 

Comtat-Venaissin,  prov.  romaine  en 
France,  253,  256,  260,  313,  483,  531, 
856,  1792. 

Comtois,  370,  voy.  Lauge. 

Conceyl  (de),  vicaire  général  de 
Bourges,  1881. 

Condrieu  (J.  V.  de),  979. 

Condumain-Mornaut  (C),  Mission- 
naire, 1063. 

Confort  (B.),  abbé,  1539,1656. 

Conil   M.\  étudiant,  232. 

Constance.  Bade,  1129,  1172. 

Constant,  abbé.  750. 

Constant  (J.),  abbé,  336,  338. 

Contecchiato  (sic)^  Corse  (?),  275. 

Conti(de),  princesse,  32,  897,  905. 

Corneto,  prov.  de  Rome,  cire,  de  Ci- 
vita-Veeehia  ;  vicaire  capitulairc, 
379,  409,  465,  514,  764,  773,  783;  vi- 
caire général,  911,934. 

Corradi,  vice-trésorier,  1335. 

Corse.  île  et  département  français, 
78,  309,  215,  216.  219,  292,  306,  541, 
700,  772,  1062,  1148,  1175,  1192,  1210, 
1898  ;  Congrégation,  1337  ;  évèque 
intrus,  1236  ;  Observantins,  1276. 

Corsi  (A.  L.),  218. 

Corso  (J.),  280. 

Coubert,  famille,  310. 

Coulet,  abbé,  763. 

Coullerye  de  Planeye  de  Jaurie,  fa- 
mille, 705,  726. 

Courtois,  chanoine,  404, 

Crétin  (frères),  abbés,  565. 

Cristiani  (F.),  sergent-major,   1565. 

Crovetto,  patron  de  navire,  1418. 

Ciiers.  Var,  arr.  de  Toulon,  900  ;  Cis- 
terciennes, 850. 

Ciignaux,  Haute-Garonne,  arr.  de 
Toulouse,  1117. 

Curet'.\.  L.),sœur  de  Saint-Bernard, 
900. 

Curienne,  Savoie,  arr.  de  Chambéry, 
1339. 

Cuvillier  (L.  E.),  370. 

Daclaux,  curé  de  Vabrias,  444, 
Daguzan  (V.),  Barnabite,  1077. 
Dallemagne,  général,  1907. 
Dane,  de  Nîmes,  501. 
DanglarsdeBassignac,  abbé,  753,1124, 

1125. 
Dassac. Bénédictin,  551 . 
Daiiphiné.  prov.  de  France,  864. 
Davi,  prêtre,  200,  205. 
David    (H.),    commis  voyageur,  197, 

204. 
David  (Pierre),  249,  272. 
Davidde  (P.),  240. 
Davide,  émigré,  121 1 . 
Davin,  abbé.  328. 
Debrosse  (G.),  abbé,  736. 


TABLE    ALPHABÉTIQUE   DES    NOMS    PROPRES 


235 


Delarozier  (F.\  286,295,  298. 

Del  Gonti,  chanoine,  665. 

Delhaye,  sacristain  de  Valréas,  444. 

Delone(J.),  abbé,  677,  795, 

Delord,  abbé,  641. 

DepouzolzfF.),  Missionnaire,  383,64.3, 

662.  714. 
Depuis    G.;,  abbé,  729. 
Derer  (J.  M.),  370. 
Desmares  (L.),  abbé,  909,  929. 
Detrieu    R.),  315, 
Devuulx  (A.  A.),  abbé,  245, 
Deyouth,  Observantin,  1427. 
Diouloufet,  abbé,  262. 
Doide  (F.),  émigré,  1434, 
Dol.  Ille-et-A'ilaine,arr.  deSaint-Malo; 

évêque  (de Hercé, 1767-1793  ,  1115, 

diocèse,  1202,  1576. 
Don  (P.),  abbé,  473. 
Doré'J.j,  émigré  français,  416,  443. 
Doria  (J.i,  cardinal,  1724. 
Dorland  (C.),  émigré  français,  593. 
Dorothée  (D.i,  d'Uzès,  654. 
Dortigue    (F.),    chanoine,    643.    662, 

714. 
Dou(J.),  abbé,  770,  776. 
Douze,  abbé,  342. 
Dubruel.  député  au.x  500, 1919, 
Dufraixe-Deviame    (J.  i,    sous-diacre, 

337. 
Dumas  (L.),  clerc,  1063. 
Dumay  (F.),345,  347. 
Dupessau  (L.-A.),  abbé,  1082. 
Dupin  (L.),  231. 
Dupin,  administrateur  du  diocèse  de 

Montauban,  1826. 
Duprai,  voy.  Trioulier. 
Durand  (R.),  \'isitandine,  850,  854, 
Durandet(Ch,  Ph.),  abbé,  943. 
Dûsseldorf.     Allemagne,     969,     9S9, 

1009, 

Eisenach.  Allemagne,  1333. 
Emanuelli  (L.),  clerc,  1203. 
Embrun,  Hautes- Alpes, ch.-I.  darr.  : 

diocèse,  993,  995. 
Emerico  (A.),  ecclésiastique,  358. 
Emery,  frère,  271. 
Engelfrcd  (frères),  1253. 
Enlrechaux    C.  N.  d'i,abbé.  1023. 
Erraux  fj.  J.j.  abbé,  1147. 
Erskine,  Mgr.  1202,  1576.   1897. 
Escares    G.  ,  capitaine,  201. 
Escot  !d"),abbé.  1002. 
Espaçfne.  999,  1021,  1022,  1077. 
Espagnet  [B.).  abbé,  761. 
Espinasse,   1250. 

Espinasse  (Ch.;,  tonsuré  d'Agen,  632. 
Eslrnmadure.  prov.  d'Espagne,    1252. 
Eustache  (C.j,  Missionnaire,  1037. 
Euslache,  Bénédictin,  551. 
Eustachen,  abbé,  1146. 
£'i'/an,  Haute-Savoie,  arr.  de  Thonon. 

148. 
Expilly,  évèqne  intrus  de  Rennes.  57, 

965. 


Eyraud  (Antoine),  abbé,  208,  238 . 

Fa /)r/a  no, pro  V.  et  cire. d' A  ncône,  167  2; 
évêque  (Zoppeli,  1735-1796), 390, 409, 
450,  496,  554,  676,  1106,  1535,  1672; 
lieutenant,  1411,  1441,  1521,  1707; 
vicaire  capitulaire,  1329,  1402;  vi- 
caire général,  1143,  1178,  1254,1261; 
voy.  Matelica. 

Faenza.  prov,  de  Ravenne,  ch.-l.  de 
cire;  évêque(Macinforte,  1787-1 805), 
409,  495,  554,  569,  634,  768.  785,  799, 
878,  891,  907,  999,  1169,  1400,  1562, 
1578,  1591,  1647. 

Fano.  prov.  de  Feraro-Urbin,  cire. 
d'Urbin,  481,  1789,  1802;  consul  de 
France,  1893;  diocèse,  1169,  1260; 
district,  257  ;  évêque  (Severoli,  1787- 
1808;,  414,  417,  420,  428,  481,492, 
549,  686,  834,  930,  1313,  1348,  1708, 
1709,  1740,  1753,  1765,  1789,  1795, 
1802,  1808,  1822,  1845,  1846,  1852; 
gouverneur, 66, 69,  1348,  1447,  1509, 
1551,  1566,  1868,  1893,  1896,  1901, 
1905,  1934. 

Fantuzzi,  commissaire  général  des 
guerres,  1595. 

Farfa,  abbaye,  1013,  1033  ;  abbé  com- 
mendataire,  935  ;  vicaire  général, 
770,776,  987,  1239.  1341. 

Farges.  Ain,  arr.  deGex,  1071. 

Farnèse,  prov  de  Rome,  cire  de  Vi- 
terbe;  archiprétre,  1378;  couvent, 
655. 

Fauchier,  Bénédictin,  551. 

Fauchier,  doyen  de  Marseille,  398. 

Fauret,  abbé,  680. 

Favelio  (P.),  abbé,  786. 

Faverie  !de  la),  garde  du  corps  de 
Louis  XVI,    500. 

Ferandi,  négociant,  575,  576. 

Ferdinandi  (D,    P.),  chanoine,  246. 

Ferentino.  prov.  de  Rome,  cire,  de 
Frosinone,  627  ;  évêque  (Rosi,  1754- 
1798),  389,  447,  524.  670,  1460,  1501. 
1721. 

Fermo, prov,  d'Ascoli,c]i.-l  deçirc 
889, 1042,1060. 1102,1190.1224,1235; 
archevêque  fMinucci,  1779-1S03  . 
424,  523.546,  606,622,  666,  739,  743, 
756,  778,  780,  792,  840,  889,  890,  926, 
927,  972,  998,  999,  1010,  1011,  1031, 
1060,1106,  1113,  1257,  1268,  1284. 
1295,  1306,  1356,  1358,  1368,  1616, 
1697,  1711,  1751,  1764,  1790,  1801, 
1829,  1856,  1911.  1921.  1923,  1928; 
diocèse,  1015, 1461  ;  gouverneur,  623, 
1463.  1473.  1475.  1510.  1511.  1545, 
1634,  1727,  1797;  vicaire  général, 
1078. 

Ferrand    J.  P.),  curé,  67^,  977. 

Ferrarais,  région  d'Italie,  433. 

Ferrare,  ch.-l.  de  prov.,  869,  912,  923, 
967,  988,  1136,  1181.  1400,  1476, 
1497,1522,  1547.  1616,  1655,1819;  dio- 


236 


TABLE    ALPHABETIQUE  DES  NOMS    PROPRES 


cèse,  64] ,  956  ;  arclievêque  (Mattei, 
1777-1807),  8,  0,  706,  845,   1068. 

Ferri  Pisani,  envoyc-  des  évèques 
corses,  1175. 

Ficulle,  prov.  de  Pérouse,  cire.  d'Or- 
vielo,  637. 

Filion.  abbè,  619. 

Finale  Pia.prov.  de  Gênes,  cire.  d'Al- 
beiifïa,  319 

Fiorelle  \D .  P.).  abbé.  292. 

Firmien,  clerc.  795. 

Firram  (E.),  112. 

FiayoUP.),  abbé,  1107. 

Florans  (de),  chanoine,  10.30. 

Florans  (de).  Ursuline,  873,  894,  900, 
1030. 

Florence,  ch.-l.  de  prov.,  226,  27  1, 
296,  333.  341,  696,  712.  727.  741,  901, 
946,  1030,  1850:  archevêque  Marti- 
ni, 1781-1809).  125;  nonce,  863,  880, 
881. 

Flory,  abbé,  863. 

Foarnoux^J.  B.),  abbé,  806,  808. 

Foissy,  famille,  309. 

Foligno.  prov.  de  Pérouse.  ch.-l. 
de  cire,  1428,  1535,  1695,1712,  1799, 
1833  :  Capucins,  1094  ;  diocèse,  373  ; 
évéque  (Trenta,  1785-1795  ;  Moscar- 
dini,  1796-1818),  409,  446,  974,  1094, 
1409,  1678;  gouverneur,  67,  259; 
vicaire  capitulaire,  1113,1149.  J177, 
1180, 1187,  1244. 1265. 

Fondacci.  vicaire  général  d'Aleria, 
1201. 

Forli,  ch.-l.  de  prov.;  Capucins,  979; 
évoque.  Prati  (1784-1806,  417,  477, 
546,  610,  641,  659,  682,  721,  744,  77  1, 
796,  936,  937,  957,  962,  979,  1063, 
1068,  1140,  1294,  1407,  1415,   1496. 

Fnrliinpopoli,  prov.  et  cire,  de  Forlî  ; 
Canialdules,  582;  vicaire  général, 
582,599,  646,  933,  1141,  1223,   1271. 

Forlini( A.), ministre  caméral  de  Late- 
ra,  1516. 

Formei/o,  prov.  et  cire,  de  Rome,  976. 

Fnssomhrone.  prov.  de  Pesaro-Urlpin, 
cire.  dUrbin  ;  évéque  Paoli,  1779- 
1800),  546,  602,  605,  616,  668,  1030, 
1041,  1322,  1323,1433,  1470,  1752: 
vicaire    général,  1504. 

Fouque,  négociant  de  Xaples,    471. 

Fourn  (J.),  273. 

Fournier  (E.  A.),  abbé,  245. 

France.  Congrégation  des  afl'aires 
ecclésiastiques  de,  816,  855,887,  88S. 
901,  921,  939,  940,  957.  1008,  1056, 
1108,  1126,  1134,  1151,  1155,  1171, 
1185,  1189,  1201,  1208,  1225,  1251, 
1266,  1271,  1310.  1333,  1574,  1600, 
1812.  1826, 1827,  1900,  1913. 

Friinche-Comté,  prov.  de  France, 
864. 

Franchi  (L.),  284. 

Frans  (L.  de),  tonsuré,  293. 

Franzoni  (A.),  276. 

Fratle,  pro^■.   de  Pesaro-Urbin,    cire. 


de  Pesaro;  Santa-Vittoria,  583,  602, 

606,  616,  1041. 
Fréjiis^    "N'ar,    arr.     de    Draguignan, 

évéque  (de  Bausset   de  Roquefort, 

1766-1801),  161. 
F'resquières,  abbé,  638 
Frihourg.   Suisse,   380,  813,  876,  897, 

940,  1183,  1246,  1247,  1577. 
Fromendit,  famille,  211,  212. 
Fromiga,  curé,  1226. 
Frosinone,  prov.  de  Rome,  ch.-l.  de 

cire;  gouverneur,  126,    1297,    1473, 

1492,   1493.    1550,    1582,    1622,  1663, 

1729,  1737,1763,   1772,1838,  1933. 
Fuscaldo,  marquis,  1925. 

Gabory  (J.),  abbé,  728,  754. 
Gaddi,  lieutenant-général,  1690, 
Gaëte.  prov.  de Caserte,  ch.-l.  de  cire.  ; 

évéque   (Francone,    1792-1797),  888, 

1045. 
Gagnère  (J.),curé,  1339, 
Gaillard  (de),  chevalier,  472,  577. 
Gallese.  prov     de  Rome,  cire,  de  Vi- 

terbe,   787,  795;  Augustiniens,  749; 

vicaire  forain,  1414. 
Gallo,  cardinal,  432.  437,443,  463,  465, 

497,  513,  561,  638,  677,  795,  911. 
Gaomet(F.  L.},  318. 
Gap,    Hautes- Alj>es,     ch.-I.  ;    évéque 

(de     la     Broue  de    Vareilles    1784- 

1801),  940. 
Garcin  (J.),  abbé,  1101. 
Garcin,  vicaire  général  de  Riez,  771. 
Garella,  vicaire  capitulaire  de  Cham- 

béry, 1034. 
Gariel  (A.  A.  M.),  sœur,  857,  859. 
Gariel  de  Saint-Louis,  Ursuline,   848. 
Garnier  (A.),   1575. 
Gas  (J.),  abbé,  692. 
Gassin  (J.  E.),  ingénieur,  194. 
GassonfP.  A.),  Franciscain,  1387. 
Gaslaldy,  Ursuline  d'Avignon,  629. 
Gaudemar(J.  de),  alilié,  1198. 
Gauvet,   vicaire    général    de  Grasse, 

942. 
Gavardini,  lieutenant-colonel,  1491. 
Gay  (P.),  abbé,  336,  338,   363. 
Gemert.  Pays-Bas,  791. 
Génërac.  Gard,  arr.  de  Nîmes  ;  curé, 

366. 
Gènes,   ch.-l.   de    prov.,    78,  82,  117, 

180,  196,  269,  289,317,  383,  384,  386, 

696,  762,    789,  906,  1161,  1238.    1255, 

1269,  1311,  1349;  archevêque  (Ler- 

cari,  1767-1802),  1683;  banque,     180, 

269  ;  consul,  629  ;  République,  1418  ; 

Sainte-Thérèse,  1142. 
Genève,  Suisse,  148,  324;  évéque  (Pa- 

get,  1787-1811),  1900. 
Genzano.   prov.   et  arr.  de   Potenza, 

415. 
Gerbaud.  émigré,  1279. 
Germier,  frère,  271. 
Gerofort  (A.),  abbé,  725. 
GianfA.).  abbé,  352. 


TABLE  ALPHABÉTIQUE  DES  NOMS  PROPRES 


237 


Gigli  (S.),  chanoine,  70». 

Gilles  (P.  A.),  559. 

Gioannetti,  cardinal,  126,  436,  439, 
489,  491-493,  495,  583,  634,  651, 
666,  684,  753,  768,  774,  780,  792,  S17, 
834,841,  885,   891,930,  959,    998. 

Giovio,  archevêque  d'Avignon,  63,  64; 
voy.  Avignon. 

Girard,  abbé,  415,434,  685. 

Girard,  frères,  407. 

Girard,  vicaire  général  de  Lyon,  380, 

1274,  1906,   1909,  1919. 
Girard    J.  A.),  1250. 
Giraud  (E.),  abbé,   736. 
Giraud  (A.),  abbé,  263. 

Giraud  (G.  R.),  économe  de  séminaire, 
371. 

Giudicelli,  frères,   772. 

Giustiniani,  Mgr,  1694,  1762,  1779, 
1785,  1786,  1794,  1799,  1800,  1801, 
1810. 

Giustiniani,  prieur,  1320. 

Glandèvès,  commune  d'Entrevau.x, 
Basses-Alpes,  1897;  évèque  (Ha- 
chette des   Portes,    1772-1798),   917, 

1275,  1278,  1398,  1788,  1817. 
Gleiers  (E.  A.),  abbé,  710. 
Gleize(A.  E),  abbé,  871. 
Godmar  (J. i,  abbé,  971  ;  voy.  1198. 
Gontière  (S.),  abbé,  1842,  1861. 
Goujon,  abbé,  396,  400,  664. 
Gounot  (J.),   ecclésiastique  français, 

590. 

Gourbillon,  abbé,  565. 

Gources  (J.  I.),  chanoine,  1014. 

Gozard  (J .  B.),  abbé,  '80. 

Grada  (D.)i  lieutenant  des  ports. 
1549. 

Grand  (J.  B.),abbé,  245. 

Grange  (de),  clerc,  899,  1004. 

Grappen.  avocat,  218,  228. 

Gras  de  Reigne,  Ursuline,  153. 

Grasse,  Alpes-Maritimes, ch.-l.  d'ari'., 
929;  évèque  (d'Etienne  de  Saint- 
Jean  de  Prunières,  î  753-1801),  58, 
152,  162.  879,  892,  942,  963,  968, 
1058,  1090  ;  vicaire  général,  942. 

Gravier  (J.),  abbé,  851. 

Graziori,  négociant,  1418. 

Grenoble,  Isère,  ch.-l.,  1090;  diocèse, 
1181  ;  évèque  (l)ulau  d'Almans, 
1789-1802),  149;  municipalité,  256; 
parlement,  333. 

Gren ville,  lord.  989. 

Grillet,  administrateur  de  l'église  de 
Beauvais,  1333,  1827. 

Grizel,  émigré,  1200. 

Guadeloupe,  ile  des  Antilles,  88. 

Gualdo,  prov.  et  cire,  de  Macerata, 
17)2. 

Guasco,  évoque  corse,  82. 

Guhhio.  prov.  et  cire,  de  Pérouse, 
évèque  (Angelelli,  178.T-1809),  109, 
688,  943,  955,  982,  1007,  1(165,  1135, 
1164,  1168,  1182,  1331,  1726,  1749, 
1759,  1803,  1865. 


Guérin  (A.),  Visitandine,  850,  854. 

Guéron,  abbé,  1136. 

Guiduzzi  (le  P.),  931. 

Guignon  (E.),  abbé,  948,  10i9,  1089. 

Guigon  (J.),  sœur  du  précédent,  948, 

949,  953.  992. 
Guillibert  (P.  V.),  abbé,  512. 
Guillibert  (J.-B.),  curé,  226.  232. 
Guillibert,  frères,  960. 
Guis,  sculpteui-,  502. 
Guisun  (J.),  abbé,  1865. 
Guizzol,  abbé.  1169,  1260. 
Guzard,  Chartreux,  537,  538,  555.  556. 

Hadault,  abbé,  1153. 

Halnet  (M.),  abbé,  766. 

Hamelin  (B.),  abbé,   1425.  1481,  1523. 

Henricy,  abbé,  1341 . 

Henriot  (J.),  abbé,  755. 

Herculais  (d'j,  famille,  1090. 

Hollande,  791. 

Hugues    i^J.  A.),    acolyte,     572,     573, 

595. 
Humbert  de  Chatlain  (M°"«  d'),  336. 

lesi,  prov.  et  cire.  d'Ancône,  Benfra- 
telli,  1107  ;  Conventuels,  1884;  gou- 
verneur, 1309,  1715.  1736,  1748, 
1760  ;  vicaire  capitulaire,  417,  427, 
490,  528,  607,635,680,  759. 

Imbert  (L.),  Doctrinaire,  1619. 

Iinolu,  prov.  de  Bologne,,  ch.-l.  de 
cire,  1199;  Capucins,  979;  diocèse, 
1044;  évèque  (Chiaramonti,  1785- 
1800),  1044. 

Impériale  (F.),  capitaine  de  navire,  209. 

Ivart  (L.  F.),  abbé,  1081. 

Jabert,  prêtre,  1415. 

Jaquier,  abbé,  962. 

JaulTret,  abbé,  1351. 

Jean-Baptiste,    capitaine   de     navire, 

216. 
Jean-Baptiste,  Capucin,  275. 
Jean-Bapliste,  frère    lai    d'Avignon, 

861. 
Jérusalem,  ordre,  431. 
Joinville  (de),  430. 
Jonquier  (J.),  abbé,  245. 
Jouberl,  Oratorien,  1836 
Joubert(A.),  sœur,  1879. 
Joubert(J.  A.),  abbé,  1259,  139». 
Jousseume  (J.  P.  ,  689,  691. 
Julien,  abbé,  356.  7S2. 
Julien  (J.  D.),  abbé,  432,  787. 
Jullien,  abbé,  367. 

Kœnigswarlh,  château,  1245. 

Labhio  {sic),  533-535,   539;   voy.   La,- 

hro . 
Laliouvier,  abbé,  1248. 
Lahro.  prov.  de  Pérouse,  cire,  de  Rie- 

li  :  voy.  Lahbio. 
Labroussc  (Suzctte),  175-177,  330,  344, 

346,  348. 


â38 


TABLE  ALPHABÉTIQUE    DES    NOMS   PROPRES 


La   Brunière.  vicaire  général  d'Uzès. 

803. 
La  Croix    de  .  abbé,  1128. 
Latïont    J.  .  abbé.  1103. 
La  Fonlaine,  chevalier,  213. 
La  Fourcade  (de\  abbé.  307.  532. 
La  Goillc  de  Lochefontaine,  chanoine, 

943.  1135. 
La  Grée  (F.  de),  431. 
Lalouet.  curé,  921. 
La  Marre,  abbé,  10s4. 
Lambinet  iP.  F.  ,  abbé,  940. 
Lamuelle   Ph.),  240. 
Landau,  Bavière,  1245. 
Landon,  peintre,  502. 
Landreschi,  capitaine  de  marine  fran- 
çais, 1  loi,  1  435. 
Langara.  aniii-al,  '89. 
Lanzi,  capitaine,  1584. 
La  Palme  (de  .  vicaire  capilulaire  de 
Chambérv.   1034.    1171,    1266,    1281, 
1288,  1339\  13  40. 
Larfeuille    J.  B.),  abbé,  946,  947. 
La  Boc/ie/ie.  Charente-Inférieure,  ch.- 
1.;   évcque     de   Coucy.    1790-1817. 
248. 
LaRochette  de  ,  abbé.  1238.1255. 
La  Salle    de  ,  abbé,  4S4. 
La  Sort,  chevalier,  198. 
Latera,  prov.   de   Rome,  cire,  de  Vi- 

terbe,  1516  ;  Basiliens,  689,  691. 
La  Tour,  abbé,  1160. 
Latour-Fontanet  (P.\  abbé,  731. 
Laudun.  Gard,  arr.  dUzès,  838. 
Lauge{J.  F.),  370. 
Laurent  (M.),    abbé,   788,    842,    1130, 

1139,  1290. 
Lauri  Marchetti  (V.  ,  1490. 
Lausanne,  Suisse:  évêque  (von  Lens- 

burg.  1782-1795),  380. 
Laval  de  Montmorency  (de    abbé,  21. 

26,  28,  32-34,  79.  159\ 
Lavaur.   Tarn,  ch.-l.    d'arr.  ;  évêque 
(de  Castellane,  1771-1801),  1021, 1024. 
1043,  1159. 
Laville  (E.',  abbé,  703. 
Laville  (J.),  1820. 
Leblanc,  abbé,  690. 
Lebon,  néjfOciant,322. 
Lecan  (de),  abbé,  868,  874. 
Le  Fèvre,  d'Avignon,  507. 
Lefin  [H.  G.),  barbier,  287. 
Legier   E.),  abbé,  349. 
Legier  (J.  Ch.),  abbé,  319. 
Legrand(Ch.  .  abbé.  1351 . 
Legrand.  curé  d"Aujargues,  818. 
Lenfant.  abbé,  458.  754. 
Leopardi.  doyen  de  Recanati.  996. 
Le  Roy  'C.  R.).  ('migré  français,  593. 
L'Escoffler,  d'Avignon,  80,  81,  91. 
Les  Mées,  Basses-Alpes,  arr.  de  Digne, 

910. 
Lesneven.  Finistère,  arr.  de  Brest,  268. 
Lespinasse    F.),  abbé.  1837. 
Les  Rieux,  Drôme,  c"  de  Xyons,  128 


L'Estourville  de),  comte,  1289. 
LeThellierdc  Ponche\illc,abbé,  1047. 
Levant,  pays  d'Asie,  1599,  17J8, 
Levis-Mirepoix   de],  comte,  126, 
Liège.  Belgique,  9S3:  Carmélites,  120. 
Lieutaud,  négociant.  575,  576. 
Liolard.  abbé,  1250. 
Lisbonne.  Portugal.  1881. 
LisieuT.     Calvados,      ch.-l.      d'arr.  ; 
évêque  :  Ferron  de  la  Fcrronnaye, 
1783-1799),  1214. 
Lù'ourne.  ch.-l.    de    prov..   211.  212, 
236,  239,  705,  745,  848,  850,  903,  939, 
1062,  1148,  1175,  1192,    1324;  consul 
de  France,  1418 . 
Lodève.  Hérault,  ch.-l.  d'arr.  :  cathé- 
drale, 889. 
Lodovici  (D.),  abbé,  215,  218. 
Lolli.  provicaire  de  Narni,  1290. 
Lombard,  prêtre,  533-535,  539. 
Lombard    F.).  952. 

Lomhez.    Gers,    ch.-l.  d'arr.;  évcque 

(de  Chauvignv  de  Blot,  1788-1805). 

877.880.   983,' 994,  995,     1002.    1003, 

1014.  1046.  1017,  1059,  1131.   1275. 

Londres.  Angleterre,  1115,  1202,1576, 

1812,  1826.  1897. 
Longiano,    prov.    de    Forli.  cire,  de 

Césène  ;  Capucins.  717. 
Longin,  abbé,  962. 
Lopez,  Mgr.  1704. 

Lorelo.  prov.  et  arr.  dWncône.  419, 
461,  559.1099,1292.  1488,  ls06,  1808; 
administrateur  apostolique,  1181  ; 
archidiacre,  1395;  œuvre  française, 
583,  589;  gouverneur.  50,  52,  65,66, 
68,  71,  72.  140,  143.  257,  258,  381. 
382,  429,  455.  613,  619,  1298.  ]3s3. 
1392,  1395,  1396,  1410,  1419,  1429. 
1435.  1443,  1450,  1469,  1487,  1507, 
1508,  1532.  1547,  1548,  1567,  1584, 
1604-1606.  1639.  1675,  1743,  1716, 
1755.  1766,  1776,  1777,  1784,  1796, 
1809.  1813,  1814,  1823,  1830,  1844, 
1848,  1862,  1863,  1875,  1876,  1889, 
1915-1917,  1920:  lieutenant,  1744; 
Minimes,  529  :  provicaire  aposto- 
lique, 1305  ;  vicaire  apostolique, 
131,  381,  429;  vicaire  capilulaire, 
1356,  1360.  1390.  1453,  1506.  1754; 
voy.  Recanati.  Sertori. 
Lorme  (Fleury  dei,  négociant,  274. 
Loron.  abbé.  680. 
Lorraine,  prov.  de  France,-  336, 
Louis  XVI,  roi  de   France,   621,  62s, 

715. 
Louis   P.  ,  Capucin,  353. 
Lucchini     J.  J.'',,     abbé,    1209,    1236, 

1237. 

Lucerne,  Suisse,  797  ;  internonce,  940; 

nonce,  807,  811,824,876,  897,  1281. 

Luciani  'A.),  abbé  corse,  522,  541. 

Luçon,  Vendée,  arr.  de  Fontenay-le- 

Comte  :    évêque   (de    Mercv,    1776- 

1802  ,    1006.    1013.  1048.  1052,    1053, 


TABLE  ALPHABÉTIQUE  DES  NOMS  PROPRES 


239 


1097,  1273,  1289  ;  vicaire  général, 
1099. 

Lucques,  ch.-l.  de  prov.,  715,  716,734; 
archevêque  Sardi,  1789-1826),  715, 
716,  1630,1691,  1701,  1761. 

Liig a  no,  Suisse,  1114. 

Luç/nano,  prov.  de  Pérouse,  cire,  de 
Terni  ;  Capucins,  1480. 

Lugo,  prov.  de  Ravenne,  ch.-l.  de 
cire,  1044. 

Luscan  (de),  abbé,  1138,  1238. 

Lyon,  Rhône,  ch.-l.,  197,  204,  254,  273, 
'274,  380,  508,  526,  542,  864,  1014  ; 
archevêque  ideMarbeuf,  1788-1799), 
147,  329,  380,  830,  lOO.S,  1233  ;  Car- 
mélites, 1233  ;  prêtres  du  diocèse, 
1070;  vicaire  général,  1274,  1906, 
1909,  1919. 

Lyon  (R.i,  d'Avignon,  507. 

Macerata,  ch.-l.  de  prov.,  452.  1395, 
1428,  1429,  1449,  1706,   1762;  Barna- 

■  bites,  617  :  diocèse,  972,  1479  ; 
évcque  (Spinucci,  1777-1796;  Ales- 
sandretti,  1796-1801),  131,  381,  382, 
409,  423,  449,452,  464,  498,  529,  583, 
589,  608,  617,  656,  859,  935,  954,  973, 
996,  999,  1018,  1106,  1113,  1170, 1226, 
1301,  1303,  1382,  1408,  1425,  1481, 
1497,  1513,  1523,  1710,  1774,  1782. 
1791,  1798,  1806,  1807,  1809,  1823, 
1828,  1840,  1841,  1844,  1854,  1879, 
1918,  1926  ;  gouverneur,  66,  69,  105, 
290,857,886,1123,1124,  1428,  1435, 
1440,  1445,  1453,  1468,  1473,  1492, 
1493,  1512,  1529,  1538,  1544,  1558, 
1563,  1588,  1607,  1608,  1621,  1648, 
1916;  lieutenant,  1449,  1490,1513, 
1570,  1571,  1594,  1636-1638,  1649, 
1650,  1664  ;  vicaire  général,   S05. 

Mackau  (de),  ministre  plénipoten- 
tiaire français,  300,  316,  321. 

Màcon,  Saône-et-Loire,  ch.-l.  ;  diocèse, 
853. 

Madagascar,  île,  766. 

Madeiine,  serviteur  de   Maillard,  559. 

Madrid,  Espagne  ;  nonce,  109" . 

Magliano.  prov.  de  Pérouse,  cire,  de 
Rieti,  750.  840,  890,  1492,1545,  1557, 
1580,  1592,  1620,  1634,  1832,  1864, 
1882,  1923  ;  Observantins,  1921;  voy. 
Sabine. 

Magny(B.  F.  L.),  Cistercien,  905. 

Maillard  (N.  F.),  émigré,  559. 

Malalbergo,pvov .  et  cire,  de  Bologne. 
962. 

Mallet,  abbé,  858. 

Mallet  (J.;,  Minime,  395. 

Manières,  vicaire  général  d'Avignon, 
103,  138,  139,  157.  297. 

Maloet,  médecin  de  Mesdames  de 
France,  516. 

Malte,  île,  ordre,  591,  752,  805,  1284, 
1808. 

Mancille  (H.),  prêtre,  230. 

Mancini  (R.),  clerc,  1324, 


Manille  i  J.),  Capucin,  232. 

Mantecchio  [sic],  localité  indéterminée 
d'Italie,  1415. 

Manloiie.  ch.-l.  de  prov..  1901. 

Manuel  (B.),  1575. 

Manvielle,  227. 

Manzoni  (F.),  112. 

Marcantoni  (A.  J.),  abbé,  245. 

Marcellesi  (B .  ),  corsaire  français,  1 735, 
1769. 

Marche,  région  d'Italie,  1413,  1621, 
1731. 

Marcot,  abbé,  366,  828,  1397,  1684. 

Marcot  (P.),  ermite,  377. 

Maremmes,  région  d'Italie,  1536, 
1615. 

Marescatti  (.T.),  émigré,  1302. 

Mariana,  ville  ruinée  de  Corse,  com- 
mune deLucciana:évêque(de  Joan- 
nis  Verclos,  1789-lSOl  ,  148-150,296, 
900.  1148,  1175,  1192,  1193,  1203, 
1210,  1216,  1225,  1227,  1228,  1232, 
1236,  1276,  1280,  1324,  1336  ;  vicaire 
général,  246,  908. 

Marie,  abbé,  934. 

Marie-Antoinette,  reine  de  France, 
756,  758,  763. 

Marignan,  fraction  de  la  commune 
de  Montereale ,  prov.  d'Aquila , 
1351. 

Marino.  prov.  et  cire,  de  Rome,  889. 

Maroc,  paysd'Afrique,  évèque,  217. 

Marron  (Ph.  G.),  abbé,  245. 

Marseille,  Bouches-du-Rhône,  ch.-l., 
20,  95,  201,  211-213,  226,  236,  241, 
245,  252,  261-263,  281,  305,  311,  314, 
323,  325,  328,  335,  338,  342,  370,  375, 
470,  552,  697,  714,  829,  850;  Carmé- 
lites, 224,  225  ;  chanoine,  125;  dio- 
cèse, 367,  395;  évêque  (de  Belloy, 
1755-1801),  1836;  Saint-Martin,  328  ; 
Saint-Sacrement,  236  ;  Saint-Victor, 
342  ;  vicaire  général,  1836. 

Marta,  prov.  de  Rome,  cire,  de  Vi- 
terbe  ;  Minimes,  612. 

Martano,  prov.  et  cire,  de  Leccc  ;  gou- 
verneur, 1680. 

Martegonte  (J."!,  clerc,  1133. 

Martin  (J.),  abbé,  1243, 

Martinet  de  Saint-Estève,  curé  de  Tu- 
lette,  385. 

Marzial.  abbé.  1079,  1176. 

Matelica,  prov.  et  cire,  de  Macerata, 
vicaire  capitulaire,  1328, 1370,  1452, 
1505,  1562,  1703,  1722,  1756,  1780  ; 
vicaire  général,  875  ;  voy.  Fabria- 
no. 

Massa  (H.),  pro-curé  de  Menton,  790, 
832,  833,  1122,  1208,  1218- 

Massel,  émigré,  918. 

Massiére  l'A.  C),  vicaire  général  de 
Montpellier,  996. 

Massimo,  marquis,  1773. 

Massot  (G.),  abbé,  1781. 

Matassy,  Minime,  325. 

Mathieu,  abbé,  313, 


240 


TABLE    ALPHABÉTIQUE    DES    NOMS    PROPRES 


Mathieu,  nég:ociant  de  Lyon,  508. 

Mathieu  (F.),  frère,  310. 

Mattei.   cardinal,    451,  560.    641,    729, 

769,  TSÎ,  784.  797,  812,  817,  S45,  896, 

923.  929.  930,  933,  936,943,  944,  946, 

954,956>  964,  1076,  1812, 
Matlias,  Capucin.  966. 
Maufin  ;P.),  abbé,  756,  758. 
Maurin  (C),  Bénédiclin,  987. 
Maury,  abbé,  puis  Mp\  140,   143,911, 

934,  1002,    1003,  1047.  1470,  1878. 
Maury,  frère  du  cardinal,  802. 
Maury,  296. 
Mazan,  Vaucluse.  arr.  de  Garpenlras, 

281. 
Mazet  (F.),  abbé,  802. 
Mazet,  émigré  du  Comtat,  483. 
Meffre,  abbé.  993. 
MellVe,  Mineur  réformé,  659. 
Mégrier  .T.),  abbé,  886. 
Meiran  <J.  .  abbé.  825,  827,  835,  837. 
Meldola^  prov.  et  cire,  de  Forli.  646, 

1141. 
Mellier,  abbé.  1826. 
Mendri.sio.     Suisse,    762,     951.    1005, 

1006. 
Mentana,  prov.  et  cire,  de  Rome.  754. 
Menton,     Alpes-Maritimes,     arr.    de 

Nice,  790,  832,  1122.  1208. 
Mercier  (L.),  émigré  français,  633. 
Mercier  (M.  A.),  religieux,  294,  304. 
Mercy  {de\  989. 
Merlin,  négociant,  280. 
Meror(A.  et  P.  de),  245. 
Mésange,  chevalier,  235 . 
Mesdames    de  France,  65,  66,  68,  71- 

73,  235,  333,  341,  516,  738,  809,  1252. 
Meuse,  rivière,  989. 
Mej'er     A),  capitaine   de    la   garde 

suisse  de  Pesaro,  1732. 
Meynet  (A.  I,  chanoine,   1166. 
Meynier  'J. ),  abbé,  760. 
Mézangeau  (J.  A.),  abbé.  1079. 
Michel,  chanoine  d'Avignon, 807,  810, 

863. 
Micheli  t  J.),  284,  293,  299. 
Michelini.  Jésuite,  721. 
Miconi  (L.  F.),  médecin.  265,  288. 
iMilan.  ch.-l.    de    prov.,    11,    17,    456, 

762,    951;     archevêque      Visconti. 

1784-1801),  1869:  Visitation,  1033. 
Mileti.  major  d'Ancône,  1508,  1532. 
Milon,  Bénédictin.  551. 
Miolis,  grand-\icaire  de  Senez,  364. 
Miracan   de),  bailli,  386. 
Mistral  (H.),  abbé,  405,802. 
Moatin  (J.  ,  commandant  de  tartane. 

365. 
Modène.  ch.-\.   de  prov.,  1630,    1691, 

1761,  1890,  1891. 
Moissonnier  (J.  B.l,  abbé,  245. 
Moleri  J.  B.j,  vicaire  général  de  Saint- 

Jean-de-Maurienne,  1683,    1900. 
Mommerot  ;C1.  de),  abbé,    814.  817, 

820. 
Monblanc  (A.  de),  chanoine,  1897. 


Mondavio.     prov.    de    Feraro-Urbin, 

cire,  de  Pesaro,  1789. 
Mondovi.    prov.   de  Cuneo.  ch.-l.   de 

cire,  1349. 
Monestié.  abbé,  376. 
Mongiove  {sic).  798. 
Mont'Aciito,  fraction  de  la  commune 

d'Ancône,  1587,  1733,  1774. 
Montalhoddo,   prov.     et  cire.    d'An- 
cône. 1415. 
Montalto,  prov.  et  cire.  d'Ascoli.  948  ; 

évéque     Marcuzzi,    1770-1799),    389, 

409,413,445,  489,  740,  949,  992,1264. 

1296.  1307,   1350,1454:  gouverneur, 

1430,  1442,  1462,  1749. 
Montauban  (de), comte,  1058. 
Montauhan,  Tarn-et-Garonne,  ch.-l., 

315.  1159.  1826. 
Mont-Cassin..  abbaye,  1345. 
Monte  Baroccio,  prov.  de  Pesaro-Ur- 

bin,  cire,  de  Pesaro;  Observantiiis, 

812. 
Monte  Cavallo.  prov.  deMacerata.circ. 

de  Camerino  ;  Saint-André,  1179. 
Monte  Centino  (sic),  localité  indéter- 
minée d'Italie,  644. 
Montefalcone.    prov.    d'Ascoli,   cire. 

de  Fermo  ;  Réformés,  927. 
MonteFano.  prov.  et  cire,  de  Macera- 

ta:  vicaire  forain.  1603,  1607. 
Montefellre   ou   Montefeltro,   diocèse 

de  San  Léo  ;  évoque    (Terzi,    1777- 

1803),    392,  462,    698,   725.    884,  919, 

980.1253,  1367,  1689,  1741;  voy.  San 

Léo. 
Monlefiascone.   prov.  de  Rome,   cire. 

de   Viterbe,  344  :    évéque  (Maury, 

1794-1816  ,  1470,  1625;  vicaire  capi- 

tulaire,  417,  612,  691. 
Monlefiore.    prov.   d'Ascoli,  cire,  de 

Fermo.  1512. 
Monte  Fortino.  prov.  et  cire.  d'Asco- 
li. 673  :  Observantins.  927. 
Monte  Giorgio,  prov.  d'Ascoli,  cire,  de 

Fermo:  Conventuels,  972. 
Monte  Granaro,   prov.  d'Ascoli,  cire. 

de  Fei-mo  ;  Capucins,  998. 
Montelah})ate,prov .  de  Pesaro-Urbin, 

cire,  de  Pesaro.  1221. 
Montélimar.  Drôme.  ch.-l.  d'arr.,  89. 
Montelparo,  pro\-.    dWscoli,  cire,  de 

Fermo,  1170.  Augustiniens,  740, 
Monte  Luce  [sic),  Italie,  1821. 
I/o 7i/e  Lu/30,  prov.   de  Florence,  cire. 

de  Samminiato,  559. 
Monte    Morcino,    abbaye,    880,    1003, 

1278,  13S6,  1398,  1788. 
Monleruhhiano,  prov.  d'Ascoli,  cire. 

de  Fermo,  1801. 
Montesola    sic),  1086-1088. 
Mont  ferrai. couvent.  748. 
Mùiitniurin   de).  75. 
Montpellier,  Hérault,  ch.  L,  210,353, 

408  ;  diocèse,  943  ;  vicaire  général, 

996. 
Moreau  (A,),  abbé.  688. 


TABLE  ALPHABÉTIQUH:  DES  NOMS  l'l!(ll>ll  KS 


241 


Morel,  al)bé,  831. 

Morelli.  conile.  141Ô. 

Morin.  abbé.  1002. 

Mormoiron,    \'aiicliist'.    aii'.    de  Car- 

pentras,  I  Itj. 
Morozzo.  M^'i-,  169  i.  1794. 
Morrovalle.  prov.  et  ciro.  tle  Macera- 

ta,    12K  1  :  Aiij;ustinicns,  622. 
Mortemart.  régiment  de.  1881  . 
Morlil    J.  .abbé,  1434. 
Mosconi,  médecin,  1737. 
Mottoni     .1.  ,    curé   de    Roquebnine. 

835. 
Moulins,  Allier,  ch.-l.,  1232. 
Mouriers.  Mineur  réformé,  639. 
Munich,  Bavière;  nonce,  876. 
Munster  i.   W..  Prusse,  1067. 
Murjas,  abbé,  1157.  Voy.  n°  763. 
Murjos,  abbé.  763.  Voy.  n°1137. 

Nain-Lugny   G.),  abbé,  1013. 

Nancy.  Meurthe-et-Moselle,  cli.-l.  : 
évêque    de  la  Fare,   1787-1  KOI  ,  146. 

Naples,  ch.-l.  de  prov.,  316.  387.  410, 
431,470,  471,  488,  516,  342,  573,  576, 
918,  1474,  1694:  royaume.  1297: 
troupes.  1473. 

Napolioni    G.  .  216.  219. 

Narbonne  de  ,  bailli,  803. 

Xarbonne-Fritzlar  de  ,  comte,  357, 
391,  923. 

Narni.  prov.  de  Pérouse.  cire,  de  Ter- 
ni, 1018,  1157.  1290:  diocèse,  373. 
463,  497.  966:  couvent,  586.  1143: 
évèque  Meloni,  1761-1791:  David. 
1796-1818  ,  409,  1480,  1858,  1874. 
gouverneur, 66,  69,  1473,  1693;  pro- 
vicaire général,  1290;  Scolopes, 
1019;  vicaire  capitulaire,  441,  564, 
578,  381,  588.611,625,626,  753,  763, 
788,  842,  867,  872,  997,  1019,  1025. 
1039,  1040,  1113,  1116.  1130,  11.39. 
1145.  1130  1152.  1137.  1174,  1188, 
12.38. 

Vararre.  pro\-.  de  France.  989. 

Xavelli,  colonel.  1690. 

Nay  !P.  ,  abbé,  215. 

Nehhio,  \ille  ruinée  de  (>orse.  com- 
mune de  Saint-Florent  ;  évéque  de 
Santini.  1776-1801  .  21  s.  296.  1148. 
1175,  1193,  1227.    1228,  1336,  1337. 

Negroni.  envové  des  évéques  corses, 
1175. 

Xepi.  prov.  de  Rome.  cire,  de  \'iti'rbe  : 
voy.  Sutri,  350. 

Neuquier  'P.  ,  abbé.  732. 

Nevers,  Nièvre, ch.-l.;  diocèse.  1377  : 
évéque  (de  SuftVen.  1789-1  796i.  876. 
1092.1213.  i  2  16:  évéque  intrus.  1213, 
1216.  1217  :  prêtres  du  diocèse.  876. 

\ice.  .\lpes-Maritimes.  ch.-I.,  15.  132. 
16J,  162.  281.  327.32,S.  .■i.39,  3.55.  522. 
525.  61 1  :  (Capucins.  415:  comté.  494. 
1126:évé(iue  \'alperga,  J780-IS0I  , 
315.  833.  1109.  I1N3.  1209,  1287,  I:il0  : 


Saint-Fi-ançois.  170  :  ^  icaire  géné- 
ral, 790.  83:i. 

Mnies.  Gard,  ch.-l.,  210,371,  501,  815, 
M8.  N2ti:  diocèse.  342.  366,  521. 
I(J  11 . 

.Mi'elles.  Belgique.  147. 

Noble,  abbé,  1347. 

Xocera.  prov.  de  Pérouse,  cire,  de  Fo- 
ligno.  373:  é\êque  Massajoli.  1768- 
1797  .  117.  367,  713.  733.  1218,  1285, 
1  126. 

A'onanlohi.  ])rov.  et  cire,  de  Modène. 
abbaye.  642.684. 

Xorciii.  prov.  de  Pérouse.  cire,  de 
Spolète.  1728.  1S57;  lieutenant.  1489: 
préfet.  16M.  1768;  Saint-Benoît. 
1819. 

Normand,  architecte.  502. 

North.  envoyé  des  évéques  corses. 
1175. 

Nduguier.  abbc.  655. 

.\oyon.  Oisc.arr.  de  Compiègne;  cha- 
noine. 333:  diocèse,  921;  évêque 
de  Grimaldi,  1778-1801,  1812;  vi- 
caire général.    1 128. 

Ode    .1.  .  abbé,  823.  83S. 

Ode    M.  .abbé.  838. 

Ode    G.  .  abbé,  838. 

Odebonioti   C.j,  193. 

Olivary  (A.  ,  abbé.  252. 

Olmeto.  prov.     et  cire,    de    Pérouse. 

1337. 
Omhrie.    pri>\  ince    d'Italie;   caissier. 

1794. 
Ouiino.   pro\-.   de  Rome.  cire,  de  Vi- 

terbe.  1892. 
One(ili;i,  pro\-.  etcirc.  de  Porto-Mau- 

rizio  :  principauté.  1126. 
Onorati,  cardinal.  593. 
Oranye.  Vaucluse.  ch.-l.    d"arr..244: 

évéque    du  Tillet.  1774-1799  ,  41. 
Orense,  Espagne:  évéque,  1097. 
Urçfon.  Elautes-Pyrénées.  air.  de  Ba- 

gnères-de-Bigorre.  226. 
Orléans.  Loiret,  ch  .-1.  ;  diocèse.    329. 

1172       1898   ;    évéque     Jarente     de 

Senas  d'Orgeval.  1788-1810  .  1898. 
Ortaliani    P.  .  112. 
(Irle.pvov .  de  Rome. cire.  deViterbe. 

986:    Capucins.  637  :  Lorelo.   1380: 

\  oy.  CiiHta  Caslellana. 
Orvielo,  )irov.  de    Pérouse,  ch.-l.  do 

cire,   731,  1121  :  gouverneur,  1319. 

1662.   16S2,     1704,     1729,    1763.     1767, 
1772  :  lieutenant.  318,   1467  :  vicaire 

capitulaire.    1231.    1303,  1542,   1700. 
1721. 
Osimo.  pro\  .   et  cire.  d'Ancône.  9S8. 
(Hricoli.    pro\  .    de  Pérouse.  cire,  de 

Terni.  1130,  1139,  1290. 

Pacho    .1.  .  tle  Nice,  644. 
Padoue.  ch.-l.  de  prov.,  1312. 
Pages    .1.  .1.  .  abbé.  970. 
Pagel.é\êqne  de  Genè\e,  1900. 


G.   B..in..i\. 


La  France  el  Home  tle  llfif!  à  1797. 


242 


TABLL    ALPHAISEIIOUE    DES    NOMS    PROPRES 


Pafi^liano.  de  Marseille.  i02. 
Palaprat    .T.  ,  abbé.  938.  967. 
PHlestrina.   pro\-.  et  cire,  de  Ruine: 

siUrraj-'ant.  1038. 
PalomhnrH.    prov.  et  cire,   de  Rome. 

1557:  Saint-François.  1133. 
Pampelune.  Espag:ne.  2  4s. 
Pancouke.  émigré  français.  309. 
Panissel.    cvé(|ue    intrus    de  Savoie. 

1171. 1266.  Ijsl. 
Faiinecet.  abbé.  626. 
Paris,  Seine,  ch.-l.  26.  53.  5i.  57.  60. 

79.  83.   85,    121.    130.    145.    159.    217: 

archevêque    de  Juigné.   17S1-1801  . 

21,31,    88.  96,   114.   329.  1129.   1172, 

1899. 
Parisio  (L.),  marquis.  1598. 
Pitnne,   ch.-l.  de  prov.:  cvèque    Tur- 

chi.  1788-1X03  ,  1891. 
Pascal,  clianoine,  973,  996. 
Pascal  M.  E.  F.  .  sœur.  864. 
Pascalis    D.  F.  .  abbé.  351. 
Passerai  C.  F.  ,  curé,   J071. 
•Paul  (F.),  Minime,  357,  391. 
Paul,  chirurgien.    122. 
Pauline,  chambrière.  202. 
Pays-Bas.  999.  1022. 
Pedrazzi,  notaire,  3 18. 
Peissel  (J.),  prêtre,  230. 
Peire  (J.  J.),  abbé,  320. 
Pejrano  (A.),  189. 
Penna,  voy.  Penne. 
Penne,  nom  diocésain d'Atri;  évoque. 
Calcagnini.    1779-1797.  1379;   vov. 

A  tri. 
Pennes,  Drôme,  arr.  de  Die.  225. 
Périgueux,    Dordogne,    ch.-l.  :    cha- 
noines de  Saint-.Vuguslin.  337. 
Pérouse.  ch.-l.  de  prov..   166.  618.  67  1. 

734,771.  850.869.  880,  881.   912.961. 

983,999.1002.  1016.1066.  1125.  14s.i. 

1565,  1679.  1695.  1857:  Barnabites. 

1077:  Bénédictins,  715,  716.  731. 

1817;  diocèse,  863:  Dominicains. 

956;  cvéque  Odoardi.  1776-1805  . 

373.  393.  409.  412.  421.  440.  463.  497. 

537,  555,  561,  580.  6;i6.  645.  669,  683. 

694,706,  709.  715, '734.  793,  806-808. 

810,  817.  848.  850.  863.  867.  S69. 

876,  880,  912.  913,  916.  923,  916,  95ii. 

964,966.983,991.991,995,  1003.  1014. 

1047,  1059.  1066.  1071.  1075.  1107. 

1113.  1117.  1121.  1125.  1131.  1138. 

1221,  1229,  1234.  1238.  1255.  1275. 

1295,  1345.  1386.  1398,  1439.  1500. 

1642,  1788,  1821  ;  gouverneur.  4t). 

49,  182,  187,  227,  280,330,  372,  412. 

435,  456.  45".  472,  538,  556.  557,  5S0. 

591.  593,  636,  647.  794,  811,  814.  820. 

843,  850.  925,  947,  959.  10  «7.  10"7. 

1116,    1220.    14  41.    1165.    1471.    1483. 

1484,    1492.    1193.    1517.    1526.    151:'., 

1550,    1551.   1559.    1560.     1568.    1585. 

1596.    1609.    1623.    1621.    1629.     1659. 

1069,    1672.     1691.     1719.    175(1.    17i>2, 


1771.  1824.  1833.  1S31.  1813.  1857. 
1877.  1902. 

Perpignan.  Pyrénées-Orientales,  ch.- 
1.  ;  diocèse.  289:  évéque  de  Levris- 
Desi)onchez.  1788-1801  .  218.  '661. 
701.  719.  849,1108.  1556. 

Persiani    .\.  .  1930. 

Pesaro.  prov.  de  Pesaro-l'rbin.  ch.-l. 
decirc.  879.  S92. 902. 1030.  1  438,  1672. 
1708.  1712,  1726.  1732,  1742.  1743. 
1746.  1747.  1758.  1762.  1818:  admi- 
nistrateur, 1317,  voy.  (Jarpeiitras 
évéque  de  :  consul  de  France, 
1893:  Corpus  Domini.  1030:  couvent 
des  .\uges.  1 153  ;  Dominicains,  115  i: 
cathédrale.  892:  vicaire  capitulaire, 
409,  5  18.  812  :  \icaire  général.  1354. 

Pescri\aut    J.  .  prêtre.  230. 

PelibcaudcMontigny  A.  .abbé,  1118, 
1427. 

Petit.  Préniontré.  1230. 

Pettiot    .V.  P.  .  Franciscain.  375. 

Pevre.  abbé.  319. 

Per/.otti.  habitant  de  Loreto.  1814. 

Pical,  abbé.  1073. 

Piicolomini.  Mgr,  15.  16. 

Picliot    D.  .  abbé.   1017.   1029.1051. 

Pictet.  de  Genève.  324. 

Piémont,  pays  d'Italie.  240.  666,681, 
691.  752,  9l'2.  923.  984,  1660. 

Pieracchi.  abbé,  80. 

Pieras    L.  .  abbé.  955,  982.  1007. 

Pietracuta,  fraction  de  la  commune 
de  San-Leo:  Dominicains,  980. 

Pietro  de  ,  secrétaire  de  la  Congré- 
gation de   Corse.  i:?37. 

Pietro    di  .  Mgr.  1575. 

Pignatelli.  Mgr.  1474. 

Pila-Canale.  Corse,  arr.  dWjaccio. 
1 206 . 

Pin.  frères.  1020. 

Piaraco.  pro\  de  Macerata.  cire,  de 
Camorino:  Conxentuels,  1539,  1656. 

Piot.  s«eur.  398.  399.   586. 

Piperno.  prov.  de  Rome.  cire,  de  Fro- 
sinone.  702  ;  Capucins.  692.  1381  ; 
Dominicains.  83(5  ;  vicaire  capitu- 
laire. 1357.  1381  :  \ oy.  Sezze.  Terra- 
cine. 

Pisani    de.deN'enee.  1179. 

Pi.se.  ch.-l.  de  prov.,  82.  117,  150.  1021; 
archevêque  Franceschi.  1778-1806), 
887.939.  1325. 

Pistoia.  prov.  de  Florence,  ch.-l. 
lie  cire.  ;  synode.  1102, 

Placide.  Capucin.  268. 

Plasencia,  Espagne.  1252. 

Plereje.  père  et  fils.  362. 

P.iclum    F.  .361.  369.  159. 

Poggi    J.  C.  ;  prêtre.  1236.  1237. 

Pof/f/('o  uativo.  prow  de  Pérouse.  cire. 
dcRieti  :  Réformés,  1091. 

Poitier     L.  M.).    Missionnaire.    1063. 

Pondois   de^i,  marquise.  202. 

l'nnl-de-Beauvnisin.  Sa^  oie.  arr.  de 
Chambérv.  86  i. 


taiu.k  Ar.i'HAiîirnoUK  des  nojis  propkës 


243 


Ponl-de-^'ez  (dei,  abbé,  738. 

PonticelU.  prov.  et  cire,  de  Xaples  ; 
N.-D.  des  Grâces,  773. 

Pout-Martiu,  M">'=»,  430. 

Ponzano,  prov.  d'Ascoli,  cire,  de  Fer- 
mo,  voy.  Sant'Oreste. 

Poreellet  (du),  vicaire  jiéiiéral  de  Tou- 
lon, 964,  1047,  1059. 

Porloferrujo.  prov.  de  Livourne,  ch.- 
l.de  cire..  I03G,  1204. 

Portugal:  paix  avec  la  France,  1925. 

Posciù, 361 . 

Potenziani.  marquis.  1520. 

Poltier,  de  Coulanees.  234. 

Poulet    G.),  abbé,  1781. 

Prévost,  abbé,  834. 

Priuli,  auditeur  de  Rote,  1312.  1362. 

Procida,  île,  prov.  de  Naples,  cire,  de 
Poiizzoles,  1735. 

Proval  (P.  L.],  abbé,  980. 

Provence,  pro^ .  de  France,  336,  365. 

Provence,  comte  de,  809. 

Prudon(A.).  bénéficiaire  de  Béziers, 
81S3. 

Pujolas,  abbé,  1157. 

Puy-en-Velay  fe).  Haute-Loire,  ch.- 
1.  ;  évéque  (de  Galard  de  Terraube, 
1774-1801  ,  148,    150,  158,  730,  9S4. 

Queiras    B.„  abbé.  211.  245.  1317. 

•juieu,  abbé,  735. 

Qnimper,   Finistère,   ch.-l.  :  diocèse, 

57. 
Quinteaud   M.  G.),  Salésieune,  700. 
Quintric-Lamothe    A.  G.  M.  .315. 
Quiutzan      M.   E.^,    Salésienne,    751  : 

voy.  Quinteaud. 
Quin.Yzany,  Salésienne,  745. 
Quitera   P.},  curé  de  Pila,  1206. 

Rabillier,  1250. 

Kaniponi  (J.),  de  Carpeulras,  241. 

Uangoni,  consul  à  Marseille.  20,  281, 
311,  697,  829. 

Ranuzzi,  cardinal,  834,  930,  1395. 

Ralishonne.  Baxière,  1128. 

Raux.  abbé.   798. 

Ravel,  abbé,  333. 

/{,'i rouie,  ch.-l.  de  prov.,  1052.1097, 
1105,  1289,  1343:  archevêque  Co- 
dronhi,  1785-1826),  208,  238,  406, 
461,  462,  526,  543,  560,  596,  639,  720, 
769,  779.782,  800,  815,  818,  826,  845, 
864,  882,  897,  905,  941.  999,  1013, 
1023,  1033.  1048,  1053,  1070.  1074, 
1080.  1099,  1105.  1111,  1142.  1273, 
1343.  1372,  1431,  1476,  1497,  1522, 
1701  ;  Carmélitains,  1343;  Saint-Ni- 
CiAa».  1343:  Saiul-^'ital,  1013,  1053, 
1351  ;   \icaire  {général,  911. 

Ravice  (M.;,  282,  285,  291. 

Raymont   P.  ,curé,  1037,   1066.1117. 

Raynard    Ni .  .  archidiacre,  364. 

Rayuaud.  abbé,  358. 

Re'boid.  abbé,  108,  945. 


Reboulet  (E.  i.  abbé,  1014.  1019,  1025, 
1083. 

Recanati,  prov.  et  cire,  de  Macerata, 
996  ;  diocèse,  464;  maf^istrat.  1469: 
Observantins.  973;  vicaire  capitu- 
laire.  1292,  1321,  1327,  1346. 

Recfçjio.  ch.-l.  de  prov..  1691,  1761, 
1890.  I891;évéque  Fr. -Maria d'Esté, 
1785-1821  .  642,  684.   1264. 

Reg-ne(J.^,  chapelain  de  Malte,  752. 

Régnier  (G.  ,  corsaire  français,  1811. 

Reims,  Marne,  ch.-l.  d'arr.  ;  arche- 
vêque (Tallevrand-Périfiord.  1777- 
1801  ,  54,   85. "^1333.   1827.' 

Relinjj;-,  famille.  245. 

Rennes,  Ille-et-Vilaine,  ch.-l.  ;  évéque 
Bareau    de   Girac,     1770-1801  .    57, 
963,969,    975,    989,    1009,    1245. 

Rentier,  abbé,  1105. 

Reponty,  famille,  226. 

Resuzat,  vicaire  général  de  Marseille. 
1836. 

Reussel    Q.  F.  .405. 

flei'es.  Beljjique,  147. 

Rey  .1.  ,  curé,  1251.  1269.  1571. 

Rey  (J.  B.  de  ,  abbé.  367. 

Rhin,  fleuve,  989. 

Ribot.  clerc,  1057. 

Ribot    B.),  1272. 

Ricard    H.,,  abbé,    1181. 

Rieaud    L.  .  pi-étre.  1045. 

Rieli.  pro\'.  de  Pérouse,  ch.-l.  de  cire, 
1176:  évéque  Marini.  1*79-1812;, 
.389,  409.  437,  482.  533,  733.  760,  952, 
1 176, 1194, 1299,  1721.  1859  :  gouver- 
neur, 1120.  1473,  1520.  1550.  1629. 
1682.  1717,    1723.  1729.  17fi3.  1772. 

Riez,  Basses- Alpes,  arr.  de  Digne  : 
diocèse,  771;  vicaire  général,   MOI. 

Riez,  baron.  280. 

Rignano.  prov.  et  cire,  de  Rome  :  Ge- 
rolimini,  795. 

Rigo    A.i,  tonsuré,  231, 

Rirnini,  pro\ .  de  Forli.  ch.-l.  de  eirc. 
698.  909;  diocèse.  1260  ;  évéque 
Ferretti.  1779-1806  ,  417,  566,  603, 
695.  909.  929.  944,  971,  1028,  1055. 
1076,  1104,  J106,  1113,  1156,  1184, 
1191,  1198,  1205,  1240,  1249.  1260, 
1332.  1331.  1364.  1422,  1534,  1579. 
1593,  1602.  1631.  1643.   1743,  1773. 

Rioni  (G.),  consul  à  Gênes,  386. 

Ripanti,  commandeur.  689. 

Ripatransone,  prov.  d'Ascoli, cire,  de 
Fermo,  é\èque  Bâcher.  1779-1808), 
417.426.  496.  935.990.  1076,  1123, 
1186.  1193,  1264,  1277,  1330,  1377. 
1393.  1399.  1416,  1324,  1364,  1618, 
1702. 
Ripert  [\.\  d'Avignon.  486,  487. 
Ripi.  prov.  de  Rome.  cire,  de  Frosi- 
none.  126. 

Risard  J .  ),  prêtre.  1 3 13 . 

Rivière    F.  ,  abbé.  795. 

Rivière  (de)    loi!  . 

Rivières    J .  .  abbé.    1165. 


•m 


lAlîl.H    ALPHABÉTlOUE    DES    NOMS    PROPRES 


Robert,  vicaire  général  de  Rouen. 
1247. 

Robert   A.  .  profès,  531. 

Robert    l'ernelle),  929. 

Rolierti,  Mj;r.  1790. 

liocc'Anticti,  pro\-.  de  Pérouse.  eire. 
de  Rieli.  75(». 

Roclie  ide],  al)bé,  1089. 

Huilez.  Aveyron,  ch.-l.  ;  évêque  (Col- 
bert  de  Gast,  1781-1801;.  Si. 

Roger    le  P.  y,  313. 

Rolian  (de),  famille,  8,  11,  17. 

Rohan  ^,1.  de),  9. 

Roi    A.),  curé,   873,    89-4,900. 

Rollet,M.,.  sœur,  1142. 

Komacfne,  pays  d'Italie,  278,  433, 
1348,  1473,  1276.  1488,  1522,  1750, 
1749. 

Romain  (^J.),  quincailler  à  Rome, 
741. 

Rome,  cli.-l.  de  prov.,  3d,  52,  65,  75, 
J40,  167,  189.  192,  193,  202.207,218, 
234,  256,  260,  268,  293,  309,  312,  316, 
335,  338,  339,  344,  346,  347,  352,  365, 
374,  376,  386,  387,  394,  395,  430-432, 
434,  443,  444,  458,  472,  478,  483,  485, 
487,  501,  502,  508,  531,  555,  556-558. 
505,  574-576,  591,  593,  598,  618,  629, 
638,  644,  653,  656,  664.  665,  679-681, 
687,  688,690,  693,  69»,  696,  699,  700, 
701,  703,  710-713,  719.  728,  735,  736, 
738,  741.  747,  752,  755,  756,  758,  760. 
761,  772,' 792,  802-805,  809.  822,  82S. 
829,  843,  8i4,  862,  866,  869,  871.  87  i. 
883,894.  895.  910.  938.  945,  948,  988, 
999,  1029,  1032,  1035,  1047,  1062, 
1064.  1084,  1089,  1096.  1103,  1117, 
1118.  1119,  1132,  1166,  1200,  1219, 
1223.  1226.  1235,  124  i.  1270,  1349, 
1353.  1383.  1394.  1399.  1483. 
1493,  1495,  1569,  1571,  1596, 
1622,  1675.  1721,  1756.  1807,  1848, 
1863,  1870:  Beiifratelli.  1073;  Mont- 
de-Piété,  1341  ;  Montecitorio,  376; 
Pontemolle.  344  ;  Saint-Ange  (châ- 
teau). 295,  298, 346,  348 ;  Salésiennes, 
949  ;  Sant'Onofrio,  909. 

lionciglione.  prov.  de  Rome,  cire,  de 
^'iterl)e  :  Augustiuiens,  1082. 

Roquehrunc.  \'ar,  arr.  deDraguigiian. 
855.  1251,  125S,  1269,  157  i. 

Roquel'euil.  marquis,  531. 

Rossi  iJ.  B.  ,  abbé,  910. 

Rossi  (.1.  B.  .  Capucin,  1193,  1225. 

Rouen,  Seine-Inl'érieure,  ch.-l.  ;  322. 
909  ;  séminaire,  909  ;  vicaires  géné- 
raux, 1247. 

Rouilloui'J.  P.  j,  abbé,  806,  80N.  811. 
814,  820. 

Roussel  lA.j,  abbé,  1170. 

Rousset  (de;,  comte.  558. 

Rout   E.j,  Missionnaire.  696. 

Roux,  abbé,  236. 

Roux,  abbé.  735. 

Roux,  évêque  intrus  d'Aix.  297. 

Roux.  Sidpicien.  371. 


Rouyer  (F.  i.  abbé,  326.   332,  343,  350, 

360 . 
Rovey   ;J.),   sous-diacre,  du   diocèse 

d  Arles,  600. 
Royer    D.),  vicaire  général  de  Saint- 

Jean-de-Maurienne,  liiS.S.  jHOO. 
Royer  J  .  ).  Frère,  3  lO , 
Rozan   de),  abbé.  109!i. 
Ruallem.  abbé,  235. 
Rureinonde.  Belgique,  969. 
Riisaie:  impératrice,  lill. 

8';i/j/;ie,  ancienne  province  des  Fatals 

de    l'Eglise,  834;  gou^•erneur,  1515  : 

sullVagant.   750,  754.  775,   813,  1093. 

1095,    11.33,    1492,    1557,    1580,    1592. 

1620,    1646.    1668,    1685, 1832,   1864, 

18S2;  vicaire  capitulaire,  1086-1088, 

1891,  1093,  1896. 
Sablonière   J.  J.   ,  Bénédictin,  1056, 

1154. 
Sacchetti,  marquis.   254. 
Sacco  (P.),  1870. 
Saddé,  famille,  189,  191. 
Sade  (de),  comte,  430. 
Sade,  famille,  voy.  Saddé. 
Saqone,      Corse,,     arr.      d'Ajaccio  : 

evêqne    (Guasco,    177.3-179s'.     110, 

242,   903.     1175,    1192,    1227,     122S, 

1270. 
Sninl-Amoiir,  Jura,  aiT.    de  Lons-le- 

Saunier,  864 . 
Sailli-Claude.    Jura,     ch.-l.     d'arr.  ; 

évêque     'de    Chabot.      1785-1801], 

1114. 
Sainte- Angèle,    Ursuline,  873. 
Sainte-Madeleine.  paj"oisse  du  diocèse 

de  Béziers,  356,  367. 
Sainl-FLour,     Cantal,    ch.-l.    d'arr.  ; 

évcque    de  Laric,   1780-1801),  712. 
Sainl-Jean-de-Maurienne  .      Savoie , 

ch.-l.    d'arr.  ;  diocèse.    1683,   1900. 
Saint-Laurent  (de; ,  comte,   1349. 
Saint-Mai'in,     enclave    indépendante 

en  Italie;  Réguliers,  725. 
Saint-Maiirice-en-Valai.'i.  Suisse,  730, 

824,984,1274,    1906,    1909,    1919. 
Sainl-Papoul,    Aude,  arr.  de  Castel- 

naudary  ;     vicaire    général,     1138, 

1 238 . 
Saint-Paul- Trois-Cliàleaux.   Di-ôme, 

arr.  de  Montélimar  ;  diocèse,  974. 
Sainl-Peret  M.  de  ,  chevalier,  213. 
Saint-Pnl-de-Léon  ,     Finistère,      arr. 

tle   Morlaix  ;  éNcque  (de  la  Marche, 

1772-1801),   1576,    1897. 
Salamon,  abbé,  217. 
Salmon   A.  ,  capitaine.  1391 ,  1392. 
Saltara,  prov.  de  Pesaro-Urbin,  cire. 

de  Pesaro:  Célestins,  686,    1822. 
Saluzzo,  Mgr.  955,    1752. 
Salviano,  fraction  de  la  commune  de 

Livourne  ;  San  Diego,  1239. 
Sahiati,  cardinal.  1017. 
San  An(jel(>-in-Vuilo.    prov.  de  Pesa- 


TABLE  ALPHABÉTIQUE  DES  NOMS  PROPRES 


245 


ro-Urbin,circ.  d'Urbin,  389;  cvcque 
(Zamperoli,     1779-1809),     438.    534, 

594,620.  671,  678,    797,    847,   1103, 
1432:  Observantins,   594,    620,671, 

678  ;  voy.  i'rhania. 
San  Benedello,  château,  990. 
S.i/i  Giuliano,  fraction  de  la  commune 
de     Rimini  ;     Bénédictins,     1198, 
1205. 
San  Léo,  prov.  dePesaro-Urbin,  cire. 

d'Urbin,  1741;  voy.  Monte f'eliro . 
San  Lorenzo.    prov.   de    Rome,  cire. 

de  Viterbe,  403. 
Sart  Salvatore  (sic),  localité  italienne, 

454. 
San  Severino,  prov.  et  cire,  de  Mace- 

rata,    1077,      1696,     1715;     évoque 

(Prosperi,  1766-1791  ;Anselmi,  1792- 

1816).  417,  418,   438,  493,    546,  935, 

1842,  1861  ;  gouverneur,  853,  1461, 

1613,   1706.    171 i,  1783. 
Sanla-Marinella,  baie  près  de  Ci\ita- 

vecchia, 1770. 
Sant'Arcanrfelo.  prov.  de  Forli,  cire. 

de  Rimini  ;  Capucins,  971,  1198. 
SanCEIpidio  al   mare,   jirov.  dWsco- 

li.  cire,  de  Fermo,  1764  ;  Observan- 

tins,  927. 
Santini,  frères,  397. 
Sanl'Oresle,  prov.  et  cire,  de  Rome  ; 

vicaire  général,  643,  714. 
San     Venanzo.     pro\-.    de    Pérouse, 

cire.  d'Orvieto,  1651. 
Sardairine,  royaume  italien,  300,  525, 

912,  914,  1144;  roi,  906;  voy.  Pié- 
mont. 
Sarnano,   prov.  et  cire,  de  Macerata; 

San  Sa\ino,  1359. 
Sarsina,    prov.  de  Forli,  cire,  de  Cé- 

sène;    évcque  (Gasali,    1787-1815), 

1478,  1495. 
Sarzana .  prov.  de  Gènes,  cire,  delà 

Spezia  ;  diocèse,  61. 
Sassoferralo.  prov.  et  cire.  d'Ancône, 

1285  ;  Augustiniens,  1426. 
Sassovivo    (sic),    localité    italienne  : 

Olivétains,  974,  1265. 
Saulnier     fG.),     abbé,     1191,     1198, 

1205. 
Saidnier.     \ieaire    g-énéral     d'.\utun, 

1205. 
Saurin,  abbé,  823. 
Sauvage,  abbé,  622. 
Savignano.    prov.   de    Forli,  cire,  de 

Cesène,  879. 
Saviron.  vicaire  général    de   Rouen. 

1247. 
Savoie,  région  d'Italie,  J67,  372,   iOl, 

522,  922,  1126.  1171. 
Scixe,  royaume  allemand,  218,  666. 
Scardavilla   {sic],    hjcalité  italienne; 

Camaldules,  599. 
Scolca   ?),  Corse,  arr.  de  Raslia:  Oli- 
vétains, 1104. 
Scrofano,    prov.    et  cire,    do   Ruine. 

326,  332,  360. 


Scytres  '^de),  prince,  260. 

Seqni.  prov.  de  Rome,  cire,  de  Vel- 
ictri  ;  évèque  (Ciotti.  1784-1819), 
389,  4i7,  673,  702,  1113,  1423,1619, 
1721. 

Ségur  (de:,  comte,   75,  77. 

Semar'M.  A.),  Religieux,  799. 

Senez,  Basses-.A.lpes,  arr.  de  Castel- 
lane  ;  diocèse,  761  ;  évéque  (de  Rou.\ 
de  Ronneval,  1789-1837 >.  15 i,  183, 
364,  400,  598,  727. 

Sentis.  Oise,  ch.-l.  d'arr.  ;  évéque  (de 
Roquelaure,  1754-1801  ,  1333. 

Sfïis,  Yonne,  ch.-l.  d'arr.,  diocèse,  329, 
940,  1008,1067. 

Sensi  fL.i,  archidiacre  de  Loreto, 
1395,  1429,  1782,  1806.  1807,  1809, 
1823,1828,  1840,1841,  1862,  1863. 

Serafini  (L.),  1411. 

Séraphin,  Capucin,  268. 

Sermonela .  prov.  de  Rome,  cire,  de 
^'elletri,  819.  1081,  1347;  Capucins, 
746,  1240;  Conventuels,  692,  899: 
Réformés.  746. 

Serra  San  Qiiirico,  prov.  et  cire.  d'An- 
cône, 1250. 

Sertori  iJ.),  chancelier  de  Loreto, 
1755.  1813,  1830,  1840,  1848.  1875, 
1876,1916. 

Sertori  fL.),son  frère.   1917. 

ServeKJ.),  abbé,  947,  959. 

Servier,  frères,  1150,  1174. 

Severi,  colonel,  1530. 

Sezze,  prov.  de  Rome,  cire,  de  "Velle- 
tri  ;  Capucins,  836,  1259:  éAcque 
lAnselmi, 1786-1792),  389  ;  Réformés, 
899;  vicaire  eapitulaire,  453,  692, 
746  ;  vicaire  apostolique,  1165,  1240, 
1259,  1315,  1345,  1353,  1394;  voy. 
Piperno  et  Terracine. 

Sibour,  chanoine,  203. 

Sienne,  ch.-l.  de  prov.  ;  archevêque 
(Marsigli,  1792  1795,  Zondadari  , 
1795-1823  ,  IC15.  1654,  1665,  1688, 
1699:  Sainte-Catherine,  1143. 

Sigillo,  prov.  de  Pérouse,  cire,  de  Fo- 
ligno,  1732. 

Simil,  abbé,  692,  899.  1165. 

Sinety  ide  ,  abbé,  804. 

Sion-en-Valais,  Suisse:  évèque  (Blat- 
ter.  1790-1807).  525. 

Siponx    delà),  abbé,  988. 

Sisteron,  Basses-.\lpes,  ch.-l.  d'arr.; 
diocèse,  521,  702.  1181. 

Soren,  abbé,  735, 

Sorcfues.  Vaucluse,  arr.  d'Avignon. 
281. 

Soriano.  j)ro\'.  de  'Viterbe,  cire,  de 
Rome  ;  Observantins,  967  ;  Saint- 
Antoine.  1316. 

Sorrel  [J.i.abbé,  1223,  1271. 

Soubrin  (F.  B.  ,  abbé,  812. 

SoumaircTrinitaire.  1219. 

Spa,   Belgique,  983. 

Spadoni.  prieiu*  de  Sanla-^'ilt^ria 
de  Fratle,  616. 


^46 


TABLE  ALPHABÉTIQUI-:    DES    ?iOMS    PROPRES 


Spagtne    C.  de  ,  958. 

Spello,   prov.    de    Pcrouse,    cire,    de 

Foligno  :  Sainte-Catherine.  1187. 
Spencer,  lord,  989. 
Spezia,    prov.   de    Gênes,    ch.-l.   de 

cire,  456. 
Spinucci.~   vicaire  apostolique  de  Lo- 

reto,   i29. 
Spolèle,  prov.  de  Pérouse,  ch.-l.  de 

cire,  37.3  :  cvcque    Locatelli.   1772- 

1S12!,  109.  466.  948.   1022.  1049,  10S9. 

1113,    1200.    1356.    1361,    1366.    1375. 

1518.    1819.    1884  ;    gouverneur.  66, 

69.  559,  1473,   1728. 
Sterpeto,    fraction    de     la    commune 

d'Assise,  961 . 
Stroncone,    prov.    de    Pérouse,  cire. 

de    Terni,     1157;     Ursulines,    581, 

588. 
Suhiacn.    prov.     et    cire,  de  Rome: 

Sainte-Scolastique.  981  :  vicaire  gé- 
néral, 624,  786,  981,  1403. 
Suède  ;  roi,  134. 
Sulïren  (L.  J.  de),  évèque  de  Nevers, 

1213. 
Suisse,  240,  807,  824,  830,  864,  876. 
Suleau  (P.),  abbé,  1928. 
Susini(P.',  clerc.  1325. 
Susini  (P.  deV  vicaire  capitulaire  d'A- 

jaccio,    1193.   1197,1206,  1225,  1337, 

1898. 
Sufri,    prov.  de    Rome,  cire,  de  Vi- 

terbe,  788  ;  évèque  (Simeoni,   1782- 

18181,  326,   332.    343,  350,  478,   710, 

SOI,    862.    871.    895.  938,   976,    1020. 

1082,    1113,    1264.  1279,    1308.    131S, 

1320,    1356,    1369,  1389.    1401.    15S9, 

1721,1739. 
Syrot(C.  J.),  abbé.  1157. 

Tailles  (J.  B.  G.).  1739. 

Talieu  'J.  L.^  775. 

Talleyrand(dej,  baron,  comte,  cheva- 
lier, 410. 

Talleyrand  fdc  .  abbé.  1273. 

Tarantaise,  ancienne  prov.  sarde: 
archevêque  (de  Montfalcon  du 
Cengle,  1785-1793).  494. 

Tarascon.  Bouches-du-Rhône,  arr. 
d'Arles:  Ursulines,  153. 

Tarhes.  Hautes -Pyrénées,  ch.-l.  : 
évèque  (Gain  de  Montagnac.  1782- 
18021.    748.    1021.    1044.    1363.    1600. 

Tardia  (J .  A  .  T .  .  Carmélite.  1 94 . 
206. 

Tardieu  J.  B.,.  abbé.  913,  1075,  1190. 

Tarnier,  émigré  du  Comtat,  856. 

Tarroni.  abbé.  1782,  1806,  1807,  1809. 
1828,  1840.1841. 

Taunav.  sculpteur,   502. 

Tavernier  (II .   .  émigré.  1911.    1923. 

Taxis  ^F.  X.  dei,  abbé.  819. 

Teissier(E.  .  abbé,   1036,  1041. 

Termes  (A.',  vicaire-curé,  1064. 

Terni,  prov.  de  Pérouse.  ch.-l.  de 
cire.  719.    1150.    1152.    1690  :  Con- 


ventuels,      908:      diocèse,      1157; 
évèque    (Benigni,    1796-1823),  1326, 
1482.1793:    Nicandrc,    515  ;  vicaire 
capitulaire.  409,  469,  515,  579,  614, 
6.30,    661.     67tt,    704,   736,    823,893, 
008.  1064,  1132. 
Terracine    prov.    de    Rome,  cire,  de 
Velletri,    627:  Conventuels.     692; 
vicaire  apostolique,  836.  899,   1004, 
1035,    1081,    1417.  1677,  1721,  1724; 
vicaire    capitulaire.    573,    819;    vi- 
caire général,  708:  voy.  Piperno  et 
Sezze. 
Terrail-Cauval    F.),  Jésuite,  721. 
Thévenin.  peintre.  502. 
Thomas,   abbé.  189. 
Tierce,  émigré  français,  195. 
Tindel.  abbé.  655. 
Tinet,  maître  de  dessin,  341. 
Tirât    X.  .  894,  10.30.  1151. 
Tiucci,  abbé,  101. 

Tivoli,  prov.  et  cire,  de  Rome  :  dio- 
cèse,  1176:  évèque    (Manni,   1785- 
1815.,  389.451,    467.    550.    631,675, 
866.    883.     1079.     10S4,     1113.    1387, 
1.397,   1629.    1684,    1721,    1880,1908; 
gouverneur.    1551  ;  Mission,  883. 
Todi,  prov.  et  cire,  de  Pérouse.  373, 
825,  908  ;  diocèse.  463;  évèque  (Lo- 
Irecchi,  1780-?  1800;.  391.  409,  468, 
547,  570,  601.632.657,  827,  S35,S37. 
865,    1352,    1847  ;    gouverneur,   250. 
276. 858.  1679.1686. 
Tolentino,  prov.   et  cire,  de  Macera- 
ta.  1018,1019.    1664;  San   Calervo. 
1301  :  traité.    1840:   voy.  Macerala. 
Tolfa.  prov.  de  Rome,  cire,  de  Civi- 
ta-Vecchia  :  Augustiniens.  895  ;  Er- 
mites. 327  ;  San  Egidio,  1389. 
Torlonia.  banquier,  226,  286. 
Toscane,    grand-duché    italien.    197. 
227.  321.  456.  531, 738,  829.  863.  869, 
880,   881,    1470,     1555,    1615,    1673; 
cour, 267,  1850. 
Touache    J.  A.),  abbé,  323. 
Toulon,  Var,  ch.-l.  d'arr.,  755,  756: 
758.   771,   789.    825.  858.  1575:  dio- 
cèse, 1045;  évèque    de  Castellane, 
1786-1801),  758.  768,    769,  771,  769, 
1204,  1926  :  prêtres  du  diocèse,  888  : 
Ursulines,    842.    84s,    850;    vicaire 
général.   964;  Visitandines,  850. 
Toulouse.    Haute-Garonne,    ch.-l.  ; 
archevêque    (de    Fontanges,    1788- 
1802,.  1826;  diocèse,    1117:  grand- 
jjrieur.  386. 
Tourncfort,  432,  828,  866. 
Tours.  Indre-et-Loire,  ch.-l.;  arche- 
vêque (de  Conzié.  1775-1795),  1202; 
vicaire  général.  988. 
Tourtour(J.  A.i,  abbé,  865. 
Trapani,  ch.-l.  de  prov..  1593. 
Trasimène,  lac  italien.  1471. 
Trejà.    prov.    et  cire,  de  Macerata  : 
Sainte-Claire.   1539. 


TABLE  ALPHABÉTIQUE  DES  NOMS  PROPRES 


247 


Trésières,  abbé,  1162,  1167,  1173. 
1196. 

Trêves,  Allemagne,  146. 

Trevi,  prov.  de  Rome,  cire,  de  Kro- 
sinone  ;  Sainte-Croix,  1361  ;  Saint- 
Martin.  1089. 

Trieste,  Autriche-Hongrie,  1418. 

Trioulier  (P.),  267,  301. 

Trois-Fontaines ,  abljaye  italienne, 
662. 

Tulelte,  Drôme,  arr.  de  Montélimar, 
385. 

Tunis,  1683  i?  Turin). 

Turcam  (C),  abbé.  245. 

Turin,  ch.-l.  de  prov.,  65,  101,  202, 
309.  364.  393.  474.  598.  806,  808, 
844,  876,  1109,  1204.  1213,  1237, 
1246,  1266,  1491  ;  archevêque  (Cos- 
ta di  Arignano,  1778-1796).  494, 
991  ;  intermoncc.  991 . 

Tyssery,  1909. 

Ucellini.  marchand  de  Bologne,  1823. 

Urbania.  prov.  de  Pesaro-Urbin, 
cire.  d'Urbin  ;  voy.  San- Angelo  in 
Vado. 

Urbin,  ch.-l.  de  prov.  :  État,  1731, 
1742.  1743,  1746.  1747,  1749;  arche- 
vêque Berioli,  1787-1819),  308,  462, 
535,  623,  640,  681,  904,  92S,  1334, 
J335,  1342,  1374,  1438,  1456:prési 
dent.  1065,    1432,1433,1808. 

Ursnlines  arrivées  à  Civita-Vecchia, 
571  :  à  Narni ,  581 ,  625 ,  630  ;  de  Va- 
lenciennes,   S78. 

Uzès,  Gard,  ch.-l.  d'arr.,  654,  1057; 
diocèse,  838,  1098:  évèque  de  Bé- 
thisy,  1780-1817),  803:  vicaire  géné- 
ral, 1850. 

Vabres,  dép.  de  l'Aveyron  ;  arr.  de 
Sainte- Affriquc,  vicaire  général, 
1001. 

Vachert,  prêtre,  218. 

Vachert  (C.  E.),  218. 

Vachier,  vicaire  général  d'Uzès,  803, 
1057. 

Vaison,  Vaucluse,  arr.  d'Orange: 
évêque  (de  Pallet-Beaumont,  1782- 
1801),  2,  25,  .30,  36,  37,  45,  51,  74, 
89,  109,  166,  311.  762.  951,  1005, 
1031,  1842.  1060,  107S,  1102,  1190, 
1224.   1235,  1851. 

Valadier,   architecte,  1231. 

Valenciennes ,  Nord,  ch.-l.  d'arr., 
878. 

VaJentano.  prov.  de  Rome,  cire,  de 
Viterbe,    1472. 

Valent! ,  capitaine,  1538. 

Valgagnier,  abbé,  317,  318. 

Vallahrègnes,  Gard,  arr.  de  Nimes. 
838. 

Valladolid,  Espagne;  évèque 'Moron. 
1785-18071.  1001. 

'V^allier,  Carmélite,  1126. 

^'alois.  famille,  258. 


Valory  (G.  J.),  abbé,  1241 . 

Valréas.    Vaucluse,     arr.    d'Urange, 

74,  109,  166,  444. 
Var.  département  français,  162. 

Vecchi  (A.),  112. 

Vellelri,    prov.   de   Rome,    ch.-l.   de 

cire,    1025.     1081;    diocèse,    1019; 

Observantins,  945  :   suffragant,  945, 

977. 

Venasque .  Vaucluse,  arr.  de  Carpen- 

Iras,  281. 
Vence,     Alpes-Maritimes,     arr.     de 
Grasse;  évêque  l'Pisani  de  la  Gaude, 
1783-1801),  1110,  1179.  181S. 

Vendervech  (J.),  112. 
Venise,  ch.-l.  de  prov.,  316,  759, 
919.  985,  1035,  1046,  1101,  1110,1131, 
1147,  1179,  1289,  1362,  1371;  pa- 
triarche (Giovanelli,  1776-1800i, 
1127,  1134,  1825,  1839;  San  Nicole, 
1127. 

Verdier,  administrateur  du  diocèse 
de  Montauban,  1826. 

Verdun,  Meuse,  ch.-l.  d'arr.:  évêque 
Desnos,  1769-1793),  56. 

"\'ernet,  abbé,  1085. 

Vernière  (J.  de,  abbé,  1234. 
Veroli.    prov.    de    Rome,    cire,    de 
Frosinone  ;    évêque     (Rossi,    1786- 
1SI2  ,  389,  447.    545,  932,  960,    1113, 
1264,  1304,  1455,  1502,  1721. 

Vérone,  ch.-l.  de  prov.,  1608. 

Verrières  (N.  de  .  garde  du  corps,  809. 

Verucchio,  prov.  de  Forlî.  cire,  de 
Riniini,  1028,  1184. 

Vetralla.  prov.  de  Rome,  cire,  de 
Viterbe, 287,  911. 

^'ial  J.  Ml,  curé  du  diocèse  de  Sis- 
teron,  521,  544.  565,  594,  671,  678. 

^'ial  'P.),  vicaire  général  de  A''inti- 
mille,  1189. 

Vicence,  ch.-l.  de  pro\'.  :  évêque (Za- 
guri,  1785-18101,  1890. 

A'ietor,  général  français.  1695,  1710, 
1775. 

Victor  (P.  F.),  abbé,  263. 

Vidal (J.),  232.801.  823,   1204. 

Vidau  (E.).  306. 

Vienne,  Isère,  ch.-l.  d'arr.,  843:  ar- 
chevêque (d'Aviau.  1790-1801),  167, 
329,  474.  834:  diocèse,  957,  979, 
1068. 

Viero.  habitant  de  Venise.  1147. 

Vigier  fJ.  F.;,  abbé.83S. 

Vignanello,  prov.  de  Rome,  cire,  de 
Viterbe,  986. 

\'ignoli,  avocat,  1220. 

Villeneuve  (J.  F.i,  abbé,  938,967. 

Villcbrun  (R.),  1655. 

Villeneuve-lès-Aiu(fnon,  Gartl,  arr. 
d'Uzès.  63.  87.  243. 

Villes,  Vaucluse.  arr.  de  Carpen- 
tras,  123,  432. 

Villin    de),  abbé.  1233. 

Vinciguerra  '.\.\  218.    1457. 

Vinet.  professeur  de  dessin.  49. 


248 


TABLE  ALPHABÉTIQUE    DES    NOMS    PROPRES 


\'jn/('miZie.  prov.  de  Porto-Maurizio. 
cire,  de  San-Remo  ;  évêque  (Clava- 
rini.  1773-1797  ,  790.  832,  855,  906, 
915,  1122,  1155,  1161,  1208,  121«. 
1258.  1269,  1311,  1574,  1641,  1835, 
1912;  vicaire  g-énéral.  1189,  1251. 

Vilerhe,  prov.  de  Rome,  ch.-l.  de 
cire.,  267,  383,  437,  637,  829.  1057, 
1118,  1234.  1860:  Carniélitains.  761; 
diocèse,  421  ;  évêque  (Gallo,  1785- 
I80r.  377,  584,  677  :  gouverneur,  35. 
177,  181.  188,  190,  192.  193.  195, 
197,  198,  202.  204.  211.  213,  215, 
218,  224,  226-228.  235,  236,  239, 
241,  245.  251.  252,  254,  260,  261. 
266,  267,  273-275.  277.  280,  286,  287. 
294.  295,  298.  300-302.  .309,  310,  312. 
317-321.  324.  327.  32S,  330.  333.  334. 
340-342.  344-3  é9,  356.  358.  360- 
363,  367.369,  371,  372,  376,  386-38S. 
394-396,  410,  411.  435,  443,  470- 
472,  483,484,488,  499,  500-502,  508, 
512,  516,  531,  532,  542,  552,  558, 
575-577,  580.  696.  697.  701.  705.  712, 
727,  732,738,741,  761, 766.  772,  794, 
.804,  809,  821,  822,  829.  839,  844. 
856,  861,  918,  1032,  1062,  1116.  1118, 
1147,  1427,  1470-1472,  1486,  1492. 
1493,  1516,  1527,  1549,  1554,  1556, 
1562,  1572,  1573,  1582,  1586,  1590, 
1596,    1610,    1611,    1625,  1626,    1647, 


1660,  1673,  1687,  1690,  1729.  1734. 
1763,  177.2,  1849,  1860,  1866.  1867, 
1872,  1878,  1892,  1910.  1924.  1930, 
1935;  lieutenant,  401-405,  430-432, 
458,  459,  868,  874:  vice-gérant, 
636.  644,  665. 

Vitoli  .\.  .  donateur,  1518. 

Vilorchiano.  prov.  de  Rome,  cire,  de 
Viterbe  :  Aug-ustiniens.  689,  691, 
958.  1644. 

Viviers.  Ardèclie.  arr.  de  Privas  ;  dio- 
cèse. 329  :  évoque  la  Font  de 
Savincs,  1778-1801  .  474.  824. 

Walche,  abbé  irlandais.  280. 
Wicar,  peintre.  341. 
Wirtz,    général  polonais,    222,    233, 
247.   283. 

Xavier,  prince  de  Sa.ve,  666. 

Yon,  négociant,  48. 
York  (d),  cardinal,  1911. 

Zaçfarolo.  prov.  et  cire,  de  Rome: 
Barnabites.  1038. 

Zelada,  cardinal,   124. 

Zelivani   A. ',  curé  de  A'enise,  1127. 

Ziucci,  comte,  ministre  du  Saint- 
Siège  à  Turin,  806,  808,912,  964. 


ERRATA 


N°  307,  lis.  La  i^urcade.  —  X°  39.";,  lis.  Parme.  —  N"  4(J7,  lis.  Gérard.  — 
\°  456,  lis.  Spe::ia.  —  N»  549,  lis.  évèque.  ^  N°  7î>7,  lis.  are/ievêque. 

—  N° 823  (premier),  lis.  822.  —  N°  594,  lis.  Tirât. —  N» 840,  lis.  Magliano. 

—  N»  1025,  lis.  Reboule/.  —  N«  1030,  lis.  1794.  —  N"  1067,  lis.  Domho/" 
et  rescrii.  —  N°  1098,  lis.  Bonjean.  —  N»  1165,  lis.  Simil.  —  N»  1206, 
lis.  Pi/a  et  Canale.  —  N°  1250,  lis.  Serra  San  Quirico.  —  N°  1252.  Les 
aumôniers  de  M™«  Victoire  étaient  les  évêques  de  Pergame  et  d'Évreux  ; 
d'autre  part,  Tévêché  de  Moulins  n'a  été  érigé  qu'en  1817  ;  il  y  a  donc  là 
une  erreur  certaine.  —  N"  1337,  lis.  Olmeto.  —  N°  1345,  lis.  évèque.  — 
N"  1359,  lis.  Treja.  —  N°  1361,  lis.  Trevi  et  non  Città  di  Trevi.  — 
X»  1368,  lis.  arc/jevêque.  —  N«  1379,  lis.  de  la  Penna.  —  N»  1550,  lis. 
Pérouse.  —  N"  1683,  lis.  arc/ievêque.  —  N"  1721,  lis.  Tivoli.  —  N°  1798, 
lis.  Bonnar<.  —  N»  1827,  lis.  arc/ievêque.  —  N»  1900,  lis.  Roger.  — 
N»  1923,  lis.  //.  Tavernier. 


TABLE    DES    MATIÈRES 


Pages. 

AvANT-I'KiiPOS VU 

Hegeste I 

Appi  NDici: "JO I 

Table    alphabétique   oes    noms    propres "i'JU 

Errata ■J4l> 

Table  des  matières '2^^\ 


MACOX,  PKOTAT  rRURKS,  IMPRIMEURS. 


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