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F PL AN COI s Ei
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EN FORME DE DtCTlOJSTNJlIRE,
Enrichi de flores crinques , & de Remarques fur l'Etymo-
logie & le Genre des mots , la Conjugaifdn des verbes
' iï'rëguliers ^ Sf les Variations des. Auteurs.
, NouiJelU Editiori j ftvuë , corrigée & tonfiierahlement
^ stfgmenteefous le i or ire s de Son'AlteJfe Eminenttjfé
Mônfelznetir leCatdindihÈ ROHANé
t
^'^o;'
-» /
i^POlT I ERS,
Cti^2 J-F É L I X TkVtCOUi Ifntfrùiièur de Monseigneur
i*£Yéqiie , ^ <itt Clergé & de TUniTerÇté , Place
> ^& vis-à-vis Notre-Dame kl Grande.
■■ .- ■ 1 / ■ . . . - ■ • •
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M. Dec, XL VII.-
^vtc ApprohëUùA' ^ Piw'^ift du Roi,
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«.
A SON ALTESSE ÉMINENTISSIME
«lONSEIGIfEUR
UE- C A. R D IN A X
©EU OH AN,
ÉVÊQUE ET ■ PRINCE DE ÏSTRASBOURG \
Grand aumônier de France.
IM
ONSEÏGNEUR,
Q^ E L Q^ E favorahlç que (oit ï accueil dont
I te Public a honoré /e Traité' de 1 Orthographe
Françoife, rien rien fait mieux V éloge que, /'o^jp-
' frohationqueJiuiddoméVOTl^E ALTESSE
EMINENTISSIME.: ^
'ïleJlflateHr^pourmoiyMONSEIGNEV
d*d^rendre 0 Puhlicy fi il doit 4 VOTRE
jf^
^
/
/ -.
■^-lOiiii !■! m^
.- 1
nouvelle Edtficn que je lui Préjhtte àujdufd^hui:
ï^ms dye:(^ njous'-Même tracé le flan' 4e i confia *
fiions 0^ des augmentations que cet Ouvrage femblcit^
attendre^é^qupùjuexènçuyeau LHBicmnainfu^ frin-^
cifàlement defhri^Poufnjotre^ille ppiJ^oPale & pour
fon%/niverJttè^ clçht Us intérêts fi^flevenus les ^o très ^
rOTKE ALTESSE EMINEfrTISSIME
a hien a^oulu que rimprejjum s en jifl a Poitiers.
' Si notre premier cyJutèur s*ejl Jèrvi de ceDiBiom
naire pour rappeller les obligations que notre Province
aVoit dMonjieur Le Nain y ^ qu elle n oubliera jk^
mais y jopjùpplier prês-rejpeïlueujèmcnt VO TRE
JLTESSE EMi^EJSfTISSIMEydç
me permettre À' u fer du même droit pour la remercier
de ce quelle ni a. mis en état de publier cette nou-^
Velle Édition i cejl une grâce ^ qui^ en me faifant
efperer l^ honneur de njotre Protcêlion y demande en
thème temps la plus rvive nconnoifjance de celui qui
^[era toujours avec le plus profond rejpefl , ''
PE VOTRE ALTESSE ÉMINENTISSlîvIE,
\x très-Wumble , tnès-obéVlTapt & trè$« ^
attache Servj^teur , J, jF£j.;x f aplcqn,
paru,
rien
ûion
*>
AVERTISSEMENT
. ■ . \ . , ■ '
Sur la nouvelle Edition du Traité de
^ : l'Ortho^a^he Françoifi.
E-t Ouvrageeft déjà fi connu , que
noijs n avons pas befoin de men^
dierpour lui les fufïragcs du flubliç.
Illes a euprefque aufïi-tôç qu il a
Dès 1740. M. TAbbé Goujet ne crut
paru
rien dire de trop , lorfqaen parlant de ceDi-
étionnaire dans fa Bibliothèque Françoife, il
jugea, que de tous les Traites dX)rthographe
quiv^ voient paru jufques-4àyi aucun n avoit
'l^luircy jfouf i e^ Tordre, la me-
lîè & t*ùtiijte que l'on pouvdÉ en retirer ï
iSc que le nom de l'Auteur ( feu M. Le Roy )
jirçiç de pair avec ceux de no? Grammairiens les
r
cJFErCTlSSS/ÈMENT. ^
* plu?^ ^imés. ^ Deux Editons faites U enle-
vées avec i^piditç , ont jàftifie la vçrite de' cet
L'une & l'autre oiit ctc donhéés fous les
aàfiwces de Mqnfléur Le Nain, Tamour de no*
ti| r roviiïccl â^^uiiait les délices de cçliç qu il
' au no^4e SaMa|eftc. Gèrillu^^
giltrax , qui n'a jamais ceffé de cukivçties Let-
tres, qu*iraime & qu'il protège , iiftlgré les
occupations multipliées , inféparables des Em-
plois importais qui lui fpnt confiés., iiè dé- '
daigna pas de prendre ofet Ouvragé fous fa
protection. Il leconnoiflôit, il T^pprôuvoit ,
& un fuftage fi flateur nous aimônçoit d'â-^
vance \t fuccés qu'il devoit avoir ^ & qu il à
eu engffet. Son AlteflTe Emineritiflime Môn-^
feigneur le Cardinal d i R o h Jt n n en
porta pas un jugement moins favorable :
ayant voulu connoîtfe rOuVragè pat elle--
même 5 elle le regarda comme un des plus
riches PréfenS^queron eût pu faireàla France
pour le progrès & la perfecStion de notre Lan-
gue , que ion peut nommer avec juftice la
Langue de fpute rEurope. Mais Son Altefle
jugea en même temps, que l'on rendroit ce
Préfenfplus complet, fi Ton pouvoit ajou-
ter^
mocs
4'êtr
aux^
le Lr
ditio
pofei
quia
ci a c
- *
fe.
nous
prm
nue
V
tAj^Ekt f 5} E WE N T.
mjk ce pi#ioiinflW¥.d*Orthogfa couslcs
xnocs qui y manqàoûeijift , le mettre eti eut
>4*êtrc cg^cmcnt utile àux EcAingers comne
aux François $ & en faire en quelque lorte
le Livré de tous les ^cs & de toutes lescoil-
ditionSf Son Eminence avant bien<Vouluex^
pofer fur cela Tes vues à irtl homme d'efprit ,
qui avoir Tèionneur de lui être attache , ^elw-
ci a cmployjé fès foins & fes taléns à les irem-
plir j Se entre des mains fi habilcsi ce Didion-
naire a ^cà^ une perfedion à kqueUe il fc-
roit peut-être diflScue d'ajouter quelque cho-
• ■ >
^ * C*dl avec ces nouveau^ avantages^ que
nous Êiifons encore^çeparoître ce Traité d'Or-
jthogràphe > on s'eft conforme à Tordre alpha-
bétique que M. Le Roy avoit fuivi 1 on a çoh-
fcrveprëlque toutes fes Notes, &.ron narer
trancné des mot^qu il avoit employé , que
ceux qui o|u: pan^ inutile^. Mais on en a
a)6ûté beaucoup fâÎN^f^ ^^ ie premier Au-r
teur avoir c»r^,|^ ceux àcs
Sciences & ^ ^f> ^ nij^ife^les noms de
toutes les YiÛes au Royaun^ , & àcs Villes
principales des autres parries de la Terre con-
nuif. On aiauâ^ augmenté les Notes dans les
\
K
V-.;
^( . ■
r
endroits quelon a juge en avoir befoM r eEés
font exprimées en peu de mots ; mais leur
brièveté ne nuit point à la c4artc que lofi
cft en droit d exiger. Pour rOrthographe ,
on n'a pas. toujours fuivi celle de M. Le Roy j
on a peUfes raifons, on a juge de fes deçifions,
& Tan s'en eft écarée lorfqu on n à pas trouye
<ju elfes fuffent fuffiramment fondées. Le
meilleur guide en ce genre c eft le Diétion-
naire de rAcademié Françoiferc eft celui que
Ton s eft faix un devoir de préférer- Gomme
les foins & lattention du Libraji^ ont ré-
pondu, autaht qu'il a été en lui /à l'impor-
tance de rOuvrage;^ il a lieu d'efperer la con-
tinuation des puiiTantes Protections^ quiTont
mis en état de donner cette nouvelle Edition.
\y
' ^
vy
vragd
* o
PREFACE.
U o I au E la Langue Françoife n'ait
prcfque pas varié depuis cinquante ans,
& que les Auteurs du fiécleôii nous
fommes fe faflent honneur dlmiter
ceux qui ont excellé (ur la fin du der-
nier : cependant l'Or thogmphe a reçu tant de dif-
iFércns changcmeijs, qu'à peine trbuve-t-on deux
Livres où elle (bitfemblable, s'ils n'ont été corriges
par un feutSc même Corrcfteur. Tout le monde rc-
connoît ce déÇiut, & per(bnhe n'y a encore apporté
le véritable remède, quoique plusieurs fçavans écri-
vains en ^yent donné des Traités. Mais* parce qu'ils
fe font plus attachés à leur propre goût gu'à celui
du Public & àla raifon , ils ont eu le defagrémelit
de voir leurs travaux inutiles 5 & que ceux qui ont
écrit depuis l'édition de leurs Livres, loin de les
imiter, croient être en droit de jouir du même
privilèges c'eft-à-dire> de fuivtti Comme eux leur
fentiment particulier.
Ce n'efl: pas ce que je me propofe en cet Ou-
vrage : je fuivrai les régies générales autant qu'il
'
II PREFACE.
me fera poffiblc : j'apporterai fur Ipsmott dontPOlV
thogràphc varie , les différcns fetitimens des tpcU-
Icùrs Auteurs tant anciens que moderiies 5 & j'y
joindrai le mien , dont je ferai coniioîtré les raifons
fbndamelltdes au Public, à qui j'en laÂflc ladéci^
fion» - ^
t>£ L'ORTHOGRAPHE EN GENERAL.
L'Orthogfaphc , fuivant l'étymologie du nom ,
cft l'art ou la manière d'écrire correftement 5 c'eft-
à- dire , d'cxTpliquer aux yeux des Lçdeurs cç qu*on
veut leur apprendre. Meffieursde Port Royal, dans
leurMéthode> difent qu'elle doit fui vre la raifbn &
rautoritCj la raifonjlorfqtfon a égard à létymologîé
des mots 5 & l'autorité, lorfqu'on fuit la manière
d'écrire la plus ordmairé dansles bonfS Auteurs. EK-
trons préfentement en matîerc.
Les Écrivains du dernier fiécle , qui s'attachoîent
beaucoup plus à la raifbn qu'à toute autre chofe ,
avoicnt une Orthographe plus uniforme , qti'on ap-
pelle aujourd'hui l'ancienne. Le P. Buffiern'apu
^'empêcher d*avouer dans (à Grammaire Françoife ,
jjDonibre 20^ qu'il paroît judicieux de garder
55 l'ancienne Orthographe dans tous les mots, où
„ fans cela, ils fcrqient Confondus avec des mots
„ qui ont déjà le mêmefon , ôc qui ont cependant
„ une fignification toute différente.iC'eft pourquoi,
„bicn que les lettres doubles qui ne fe prononcent
,5' point, foient fupprimées dans la nouvelle Ortho-
5, graphe, on fait bien d'écrire encore ^///^, urbs,
„ par deux//, bien que ce mot ait le même fbn
„ que x'//r, vilis, De même on fait bien d'écrire
qy^
rappQ
dériv(
téms ,
le raf
D';
Comn
^ Pc
conn(
tiens
il s'ci
ceux
Les C
pour
écrire
Oâfoh
croin
njtfk
P IVÈ F AGE. m
froids i pondus 5 poixj pix» 6c pois y ciccr, bien «
que CC3 troW mots ayent le même fon : car leur «
figniôcation étant bien dijfiirente , il femblc aflcz u
à propos de la^. diftinguer du moins aux y eux, a
puifqu^on ne peut par la prononciation la diftin- «
guer à roreille. ' - u
Yoici ce qu'il ajoute au nombre iptf. Onper-c«
droit en quittant l'ancienne Orthographe la con- û
noiflance des étymologies , qui font voir de quels ce
mots. Latins ouGrecs*^', viennent certains mots «
François» ' ; a
f Et au nombre 200. L'on ne verroît plus le<«
rapport qui eft ôàqui doit être «entre les mots ce
dérivés Tun de Tàutre. Par exemple , fi-ron écrit a
temsy au lieu de tedps , en ojant le f , on ôtera <f
le rapport de /^w^j aux rnots temporel ^ temporifer «c
5c à fes autres dériviés. „ • \ -
D'autres Auteurs oh^ ofé avancer qu'il |kut écrire
Comme, on parle.
- PoitT répondre à tette propofitioîi , & en faire
connoître k faufletc & le ridicule , je dis & fou-
tiens , que fi l'on ccrivoit comme l'on prononce ,
il s'enfuivroit néccflàirement qu'il n'y auroit que
ceux qui parlent bien, qui écriyiflcnt correftement*
Les GaYcons écriroient ^t//»/.'^» i^oxit hateau ^ hoituyier
pour voiturier , & ainfi les autres : les Limoufins
écriroient Setemhre pour Septembre ^ Otohfe pour
OBohre , Doteur ipouv t>offeur &C Beneditin p'oi\î Be-
?tedi6tin : les Picards , ennemis de la lettre hj Ce
croiroient pareillement en droit d'écrire un cat,uii
qi^n 5 la bouc[ue , une mouque ^ au lieu Ac chat ^ chien ,
homhe^ mottche. De forte qull fc trouvcroit dans la
, 0ij
v;
, (
%^.
\
IV P RE' F^ CE.
Langue Françoife autant cl*Orthographes difFércntes
qu'ily a de dialedlcs ou d'accens diffërcns , ce qui
feroit ridicule '^ '
Mais , me dira-t-on , il n'y a que les gens du
commun qui parlent delà forte, 11 fê trouve dans
les Provinces les plus reculées des perfonnes qui
parlent ' parfaiteriient bien , je Ta voue 5 néanmoins
il ne s'enfuit;,p2^tiejà qu'ils doivent écrire commjs
ils pronpnccnf/'îilttïàge général veut qu'on écrive
Pdon 5 Faon , Laon , Août , Saône , fcea» , meur^ Eu-
rope ^ À jeun y Eujiache^ œconomie^^ œuvre ^ ceil^ ^c.
Cependant il faut prononcer Pjîn, Fan y Lan y Ouf y
Sone yfau , mur , Urope , à jun , Ujlache , économie , etf^
ijre y euil , &c. II en efl: de même avec une infinité
d'autres mots d^pt la prononciation eft différente
dé récriture , non-feulement chez les François 3
mais encore chez toutes les Nations du monde.
DE VORTHOGRAPHE EN PARTICULIER.
: I
'T'
Des Accens.
L'on a introduit depuis quarante ans une fi gran-
de quantité d'àccens dans la nouvelle Orthographe,
' que 'les anciennes fontes ne peuvent plus y fuftîre.
Dans la plupart des Livres nouvellement impri-
més on trouve j'ai connu , j'ai *vû , j'ai pu , fçû , lu ,
reçu y &c plufieuris autres fcmblables. Dans ces mots
on place r^ circonflexe au lieu de la diphthongue
^f<, ce qui eft une faute qu'on ne doit attribuer
qu'aux Imprimeurs 3 car les Auteurs ne fe donnent
poiiltla peine de marquer régulièrement les accéns
dans'kurs manufcrits, où fouvcnt même ils négli-
gent <
ccllaii
Le
clenn
velle ,
Jiutref
avec
écrive
ciatio:
I
A
a
C
ô t
A
U i
Un
le cin
cjucHj
ecriv(
vent
retrar
nêchai
ciens
cela r
néral
étude
^ Il
a poil
circoi
tenir
; P R E'FACE. V
geiit de placer les apoftrophes & les Virgules nc-
cclfaii
ires.
■ ■:/;
De VAcceml^irconÉexeé
.■=< ■ r .... •■ ■
Le circonflexe n'étoît point en ufàge dans l'an-
cienne Orthographe : y n*âété a^dmis dans la nou-
velle , que pour matquer les fj^llabes longues qui
îiutrefois avoient une f: ainfi Ton ec'rit aujourd'hui
avec i, ^, /, 0, ^ , les fyllabcs que nos anciens
écrivoient par ft^ ^ fis ^ is^ os ^ us, dont la pronon-
ciation eft longue. En voici un cxemple.^
a lâche , •
c mémei
î maître ,
A ^1 A
o tnrone,
û ajouter ,
Autrefois ,
as lafche.
es mefme.
is maiftre.
os throfne.
us ajoufter.
Il n'y a que dans ces mots ôc leurs fembkbles où
le circonflexe mérite d'avoir entrée , pour marquer
querla A^Uabe eft longue : car tous les mots qu'on
ecrivoifautrcfqis par as, es, is , os , us , ne doi-
vent pas avoir un circonflexe , quoiqu'on ep ait
retranché la lettre y^ Ainfi il ne faut pas écrire Sé-
néchal 5 Chrétien , êtuSe , établir ,~"quoique nos an-
ciens ayent écrit Senefchal , Chrejiierh , eftuie , eflMir^
cela répugneroit à la prononciation & à l'ufage.gé-
néral , qui veut qu'on écrive Sénéchal ^ Chrétien,
étude , établir , & leurs fcmbUbles , avec uij ^aigu.
" Il eft certain que de tous les accens il n'y en
a point dont on failc irujourd'hui tant d'abus que du
circonflexe. Les Imprimeurs s'imaginent qu'il peut
tenir lieu d'une lettre retranchée > telle qu*elle
/
s-y
'--\ ■'
M
y'
V,-
c
VI V K E' FACE.
foit : en voici de$ exemples très-fréquens qu'on
trouve dans prefquc tous les nouveaux Livres , ou
Je circonflexe tient lieu d'un /• , d'un h, d'un d
d'un Cy d'une h y d'une / , d'une m^ à'un Oy d'un
py & d'un X0 On y trouve Âge, haillon \ bâiller y
pour aagCy haailLony brailler y omettr-e pour obmettre y
qui ne vaut pas mieux 5 crû y nu , pour crui , npà\
Hier, mur^ vu , lu yfçu ,iuy conçu y ^c. pour beeler,
^fneur y veUy leuy fceuy deuy conceu y eco pour écho y
cou , mou , fou i fou , pour col , mol , fol , fol j famé
^onv fiamme s rùle pour roole y comme Tont étirit
^qlièlaues-uns de nos anciens j Bâtême & Noces , pour
Baptême^ ic Nopc4s 5 & enfin dime , qui l'emporte
aujoi^rd'huî fur dixme* '
Je ne rapporte tous ces jiiots que pour mieux
faire fentir Tabus qu'on fait du circonflexe. Car
je conviens o^dge , bdillon &: bâiller , font au-
jourd'htii plus à la moàc (\\i' ange ,baaillony bailler -,
mais il ne faut pas croire pour cela qu'il (bit per-
mis d'en ufer de la forte à l'égard des autres mots
où il fe rencontre deux ^/J de fuite." Ce feroit vou-
loir s'expofer à la rifée du Public , que d'écrire
Bâl pour Bad , attendu^ que les noms propres ne
fouffrent point de changement.
Pour ce îqui efl des mots omettre y crud icnudy
voyez les Remarques particulières que j'en ai fai--
tes dans leur^ ordre alphabétique.
À l'égard d^ çcux^y > mtm , feur , nffeurer , veu ,
fceu y deu , & fçmblablcs , l'ufage femble c» être
encore douteux : Içspartiiànaderanciçnne Ot^ho-
graphe les écrivent avejc un r 5 & ceux qui aiment
la nôuvçaiitç ^vçc pn u circonflexe 5 6c il efti croiiiie
♦
que ce
quoiqi
On
pùifqu
à llfc I
m'avez
que pc
ciation
hiatus
où la d
tiori qu
Ori
fu\ 6cc
que da
&c. où
il faut
Htts qu(
Pou
quoiqu
naire d
• tcurs y
un cir
l'Orthc
Ainfi,_
thongu
du y de
ti circoi
yeux ,
vit yel
nitif. (
;s'cnfui^
P R E" F A C É. vif
que ce dernier fentiment l'emportera fur Tàutrc »
quoique moins conforme aux régler
On m'objcdcra (ans. doute; que cet e cft înutiîct^
pùifqii'on ne le prononce pas, & qu'ilne fait qu'em-
l^attafïcr les enfans & les étrangers qui apprennent
a llf c je Ff"ançèis. Tput cela eft vrai : mais qu*oa
m'avd|cauffi que le circonflexe n'a été introduit
que pour marquer les fyllabes longues à la pronon-
ciation > c'eft-a-çîre, fur lefquelles il faut faire un
hiatus 5 comme coutume , ^jouter , & femblables ,
où la diphthongue qu eft plus longue àla prononcia*-
tiori que dans les mots onvrif , courir , ' & /cmblablcs.
Or il eft certain que dans ces mdts iuy fçu , i//f,
fu\ &c. cet u n'eft pas plus^J(pqg à laprononciatiôn,
que dans lés mots lumière ^ fuferhe, vulgaire , puhlic^
&c. où le circonflexe n'a jabiais été admis. Donc
il faut avouer qu'il n'eft pas plus néceflaire dans les
«ns que dans les autrés,quoiqu'on en^etranche un e.
Pour ce qui eft des mots yZr 5 miir ^ du &c cru ^
quoiqu'on les trouve ayec un e dans lé Didtion-
naire de l'Académie, 8c. plufieurs autres bons Au-
teurs ^ cependant on fait bien 4^ les écrire avec
un circonflexe pour les diftinguer de ceux donc
rOrthogra[5he eft femblable §: le fens diflerent.
Ainfi, jèconfeille à ceux qui n'aiment pas l'a diph-
thongue r«> d'écrire y2r, certûs ,*w/îr, maturus,*
^/î, débuit vel debitum, dccriiy fundus, avec un
si circonflexe , pour les différencier, au moins aux
yeux, des motsyir , fupcr, mur^ murus, cru crc- -
vit vel èrîfdidit, 6c du, particule qui dénote le gé-
nitif. Ce principe une fois établi , il ne doit pas
?*cnfuivrc quç les compçfcs de ces mott doivcni pa-
».
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icillcment être écrits avec un A dtconÛcxô» <l^V^
que ]cc fôit ru&ge ^ nos rapcicriiçs. ; ., ,,, .
; vMai$ , il n'en c(l^ pas de ^Yncine des mots (00 i
moiê , fop , foi^i qu'on trouve encore dans l^.pUi^
f>art des DicUôénaires écrits aycfc une/ au iicji de
"u. U ne s'agit pas en cela d'une lettre rpjtranchée ,
maïs d'une lettrc*ïhangcc & mifc à h|j]ace d'une
autre en faveur de la prononciation. Or fi c'cft
la. prononciation qui a oceafioopé'cechangcmeiit, ^
çomme^n n^en fçàuroit douter ,/c'eft cette même '^
prononciation^ ou pour mieux dire, rorçillc qu'il
faut conrulter. Ëx^auninons dQiic à prcicnt fi ces
iyllabes co^^jnom y/aié , fou , fout plus longues , pu
aoivent fe prononcer dans ces Jnonofyllabes autre-
ment que aàns les mots couler ^^êutment yfomjtnt^
fouler y & femWables. Il eft certain, qu'il n'y a au-
cune difïerence dans le fon : ainfi il faut çonyenix:
que' puifqu'on ne met pas de circonflexe fur ces
derniers V on n'en doit pas mettre fur ces mbno-^
fyllabes. , I^pur achever d'en convJaincre le Lecteur,
jcle prie 4'©xaminer cesdejiix mots ajouter SC mour
lin : Il efil pour ainfi dire, impoflîble de ne pas
s'apperce voir que la diphtongue o« eïl longue daps
le premier, & brève dans le fécond 5 cUflTçfence
qui ne fe rencontrç pas entre cou & couler i(\m par
cette raifon^doi vent être écrits de la nâcme maniercj
c'eft-à^dîrctf^ns circonflexe^ , ;
Paflbns au mot flamme. Je dis premièrement que
toute l'antiquité , & ipême nos meîHéyTs iiuteurs
modernes ont toujours écrit fiamm^SLVtc deux mm.
Je foûtiens enfîiite qu'il n'appartient qu'a des no-
vateurs d'écrite fdrne avec un circonflexe Pour
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Avtc ^pproyëtiùn' ^'Prî^Hift du Roi,
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Itrc perfîia<Us 4<^ Itùt crtWMr • Us n*6nf <fti'4 lire
l*Aj B , Cj iby verront qtit*%3 *ttycllcs/t, r^ ^^^ •>
qiiûd elles oot im titre ^ valent amant que ^i» / /mi^'
if0, pm^ iiMi, i>u J^r^if , /», 0^,\wi^& par confcquènif
ai^iK bot tc^ de (XTnfond & le circon-
«è> f>tiUc}ile ce (ont deux chofes bien dîfftrcntcis.
À rëe^d de rdle .^efijué tout le moAde eft
d*4Ccord qu^tt doit ^éCTire aveêr deux //• Voyez
la reniarquecjue j'af ftite fiif ce ihot, aulG-bieti que
fiir ces quatre autres , /cho t Bdffim , nicts & iime^
chacun 'dans leur ordre alphabétique.
L'Au>éur de XOfficinét lAUimUuii dit qi^iCl'lVcft
marqué^'iin accent circonflexe dans la p|:nlicrq
& féconde perfbnnc au plurîer du^ prétérit indefin?
des verbes de la prcînïilrc conjugaiîbn , 8c dans la
ttXHfiennç du 'fèdôAd imparfait du SubjonéKf,com-
nle nous ;<?Ji^4^J, vous jo/rÀfé/ çéticorc qu'il /m^.
J - A vaut que d*entret dîans iT^Ê^atiKen djC j::tttc 'pro-
pofition , il eft bon d'expliquer quels font les ver-
bes François dé % première conjugaifbn. Danet Se
piûfieurs autfes nous apprennent que noû» avons
quatre conjugaifons comme les Latins 5 que nos ver-
bes termines ^ êr font la première y ceux tUtr h
féconde / ceu^ en u^ir la tr<i^ëme, & ceui en n h
quatrième. ---";» '^^ ï <■': \;. -^ y-- . \.:~ " ^: ■ ■
Je ne prétens pas bUmer cet ufàge 5 mais je /ob-
tiens Qu*il n'eft pas encore général : je doute même
qu^ le devienne j parce que ceux qui ne Tad-
mettent pas difent pour leur raiibn, qu'bn nepéut
sfempecher. d'allonger T^ des mots nous 7*^1^11*^^/ >
Q(9as enftiffMmts ^ nomftirUmesy ètc» cornsm^cclni
dùmpt ^19^1 où ceruinementon ne s'eiV jamii»
X
•(
m
i
X P R BP A C E, •
avifc de mettrt ua drconflcxcf y çon plus qùe^iit
Iv, IV, 6c\*0j qui /e croulent iUiil ces mo|9 ) itf
^ dêimefiiij 'ûs firent ^ fhfmreni^ 4c fi^mblablei^ quoi-y
^ que la prononciatîoo en (bit loogvc H dis de plus
que ce font là det^ déli^teflès piirtmcot typogra-^
phiques , dont les Sçavans oe fo mefteot pas en
peine. M^is je foilticni qu*ià la iroiil^fTie perfofxne
du iîngulief du iêçaod imparfiiit du Subjonâif en
doit mef t|ne ahiolMment \J^ti drcqnflexç > de aucl-»
ue conjugaiTon^que ^ic le ytxhti 4^ qu'ainli on
oit écrire qu'il simM y:i\\x''ù jomt. <^\x% iti$ t ({Xx'ïÏ
offrit ^ qi^'il yï/ , Ac leurs feni6laSlcs#
t)e toutes ces obfcrvatioDsil^ft aifiÉ d*infcrcrqufl
le circonflexe ne dûit être emplpy^ qu*en trois çps ;
}*• Lorfoue 1^ fyllabe eft longue à la prononciation ;
*•. I^r/qu'up mot en a befoîn pour ^tre diflSirenT
ciçd'up autre dooè lAfens eft diéSirent : 3^ iU^-?
Quei'urage g(^néml l'wtQrife , cofmne d^j» kmot
L'accent grave n'a lieu en François que (viif ce«f
trois voyelles, i>,r, pi {ur l'i prépoûtion , Infinitif
pu datifucomnif.^ Paris « ts Pierccy^ faire, &c«
pour IC; difierençier de IV qui marque vin paâe»
comme il is été, il is aimé 5 & de l'>» qui marque le
préiènf» commeily II, il #,«1^4^^, qui doit tou-
jours être un ^ (imple« :/ ;
L*^ :gravc ne doit ètre^lacé que dans les iàoçs
dont la derniçrç fyllabe a le fon triès-clâir 2^ trèsrOU<f
ycrt, Ceft le fentirhent de Pierre Corneille, do
Afeificurs de Port Royal , du P. BufEer Se de Ws
Içs meilleurs G>rreâèurs modernes^ aufquelsles
' Sçavar
Ainii j
clens 9
fui van
&leui
le (êul
par la
des qi
lorfqui
Latin
fimplc
L'a<
fur 1'
comm
& kn
II (
labes
prono
rétt^lt
blés;
reftahl
Ce
dans
coftip
doive
égalei
rehour
reconn
il ejtpateurjourmoty M U I\S tlUIM t'U K^
d'dffrendir oh PukiCy ^'il doit 4 t^OTRE
-,^'
fit
en
P « F F jt C Eê^. ti
' Sqskvans ont donné unanimement leur approbation*
Ainfi il ne ftut pas écrire par «., comme noi an-*
clens, niab par ^1; k dernk^^ Tyllabc des mott
fuivans y Méfiés ^ scch , sgrh , Mfrh . SMfrh , Cerh i
Cjffh, éMiy dis, exeh,frh,frhyfro€h,fucch.
fie leuri iêmbiâblcs* ^^
L'/i» grave n*a lieu & ne doit être admilque dans
le fcul mot oi, lorrqu'il peut iè tourner en Latin
p2ir la particule /n^ , ou lorfqull défigne quelqu'une
des quedion^ de lieu , uki , mndey qttp 8c fM : car
lorfque le rtot ^m fîenifîe oi$ hien \ qu'on exprime eii
Latin pa/ vW, il faut toujours l'écrire atec un m
fimplci c'cftrufage général.
Z>< V Accent Mgu.
L'accent aîga ne doit être mis en François que
fur IV clair ,& principalement qu^nd il cft final ,
comme en CCS mots, Abbé yboiUéy charité ^^ donné f
,& femblables.
II eft encore ab(blument ncceflaîrc dans les fyl-
labes dont on a retranché la lettre/, & dont la
prononciation n'cft pas longue, comme, étude ^
rétt^liry Sénéchd , Muréchd ^ Chrétien, èc femblà-
blés; que nos ancîem^écri voient avec une/, ejfudej
re/fablir , Bec. ^ ^ ^'
C eft par cette même raîfbn qu'on met un /aîgii
dans les mots répondre y Re)fHbliq/$e y & dans leurs
coftipôfés : mais il ne s'enfuit pas de là qu'on ea
doive mettre dans les autres mo^ qui commencent
également |«r la fyllabc re , comme rebut , tebelle ,
rebours , rebroujjer , rebuffade , recoin, recommander l
rcconnoiffmce , rcconnoitre , recourir , r^fr^w> , (.exce-
b ij
f^e três-Wumble , très-obéïfTant & trcç- ^
i^tuçhéServjtçur , J, f^x Fawlcqn,
■^
xn fRE'FACÈ.
pté CCS deux dérivés, r/^eftion^.rccifUfU) recdefi
redevaiU , redoute, refrcin trefrogner , regarder ,rtgim-'
ber^refugs, refus ^ regrif^relMs'^reUfUl^relief ^relique y
religion^ rtm/de^ remercier remncr ^ rensrdyRené^
reniftei^, reftoncer , renom^ refsire ^ reparfir y repentir f
r épie f ion y rep^s , réplique y repos , reprefaillesy repror
êhiy requérir y requête , revemhe , reviehe y revivre ^re-
, vers , ^^pluficurs autres qu'on trouvera , chacun
4^08 leur ord(C alphabétique , dans Iç^ corps de cet
Ouvrage , ayant çté omis dans la Cirammaire du P»
Bttfiicr, dont j*ai extrait ceiix-ey , auifqaeis je n'ai
lien voulu ajouter , pour ne pas défigurer la remar*
que de cet Auteur. "'
L*accent ai£u fe place ^ncWc fort bien fur la fy(-
labc/r/, qu^d elle eft initiale dans un mot Fran-
çois dérive d'un Latin qui commence par la prépo-
Jition prâ , comme ceux- cy ; précèdent , prérogative \
prétexte i préhende ^préc/^^ution ^ préc^U^, précipice, y
précis , prédejïtné y Vité^icateur y Préface y Préfet y &
plufieurs autres fcmblablcs.
Enfin ly aigu eft encore admis au çommcticc-^
ment, au milieu & à la fin de tous les Imbts où il
Te trouve fuivi ^dkme voyellfc, telle qu'elle :foit ,
pourvu qu'il n'y forme pas une diphthongue. En
voici des exemples approuvés p^r nos modernes.
Créateur .néanmoins y préamlule , il agréa : Réel y fup-
flécn^ créé: Dette y bhéijfance , obe''i ; 'Ûéorie , préoccupé, y
Théologie : Réunion y réùfjiry & prufieurs^autres fcni-
blables. Il n'y .a que dans ces occasions ou IVaigu
{bit néceflaire > mais l'uf^ M\ '
d'autres
■y '
^
*admct tn beaucoup
i
^
ce que le nom de 1 Auteur ( reu M. JLC Koy )
iroiç de pair avec ceux de nos Grammairiens les
Des Tr/mMoxxVoyelles qui fartent deux points en tête.
Il n'y a en FrariçpU que troîr voyelle» qui portent
des point! en tcte ) fcavoirr/ï, À^vdont la plupart
,dcs Imprimeurs abuient» ne (cachant pas» ou ne
faifant pas attention qu'elles ont étéinventées pour
faire connoitre qu'elles ne forment pasune diphtnon*
gue avec la voyelle qui les précède > & par confc-
qucnt qu'on doit les prononcer fëpitrément » com-
me je vais le prouver. , .
Vè tréma ne fe rencontre "qu'après lU , Voicttfm
Après 1> , comme en ces mots yfète , Aérim , Aè^
iÎMs , Miréj & fcmblablcs , où IV trcn:»a eft nècef-
jairc pour éviter qu*on ne prononce JEte ^JLriuSy
^tfùs f étr/ , icc. ApvisVo ^ dans Poëte^p$efie y/Uoès^
l^oëtèy Noël y pour empêcher qu'on ne prononce Vo
ic IV comme la diphthongue œ^ qui fe trouve^ en ces
mots i œuvre , cœur^firurt &c. Et enfin après Vu^
dans aiguë y rue ^ amhiguë, connue ^ &c. pour faire
connoître qu'on, doit prononcer ces mots autrem^t
que ccux-cy y fatigue, laïque , quelque & femblàhlcs.
^ LV tréma fe place après 1'/», 1'^, Vo & l'/i. Après
ïa dans haïr y Adélaïde , Danaïde , Jh/haïde &c fcm-
bkbles, pour empêcher qu'on ne prononce 1'^ & IV
comme dans les mot3 air, chair, chaîne ^ &c. oùils
forment la dij^htbôngue 4/. Par la même raifbnil
faut écrire aseul yfdiame\^ ^àier ou cahier , giaïeul ,
Païen , camdieu , caieu^ gaïaç yja$et\ judaïque , juidi*
fer yjuâaifme , laïque , ndif^ na4vet^,^icùlaïtes ^fro^
faique^ ffondasque^ & autres içniblables. Il fe place
après IV dans ces m^ts Eniïde , obéir, Diité^ riinh
ft0im'^r{imyefliWirtinifrimpf\ réinfeder^ tùwti'^
\
\ ■ 1»
Preknfpl
7^ reTTOTTTTC^CC-
US complet, (i l on pouvoir ajoû--
nue.
•i.
XIV P K E'FACE.
, gnr yréintégrfifiié ; rc'iter/Uion , réitérer , fiiéicpmmis.
Néréides, Vléhéien^ P/f /W^/ , & fcmblablcs , pour
marquer que IV & l*i n'y forment pas la dipKthofK
gue^/, conimc en ccux-cy ^ frein , étejfetn ^ flein ^
&ic. Auprès Yo, dsint Stoicien y /oïi[/ie^ Jffoiqstemenf ^
héroïque , Jimois\ & fcmblahles , parce que IV ficlV n'y
fornient pas là diphthonguc oi comnrecn ccux-cy j
oifeMu^ moitié^ efrtfloifiic* Enfin iV tréma (c place aprèj .
\u en ces mots Lomfe , htpiney nous càmluions,Drûtdey'
jouijfunce y ébloui , oui, auditus, êc fcmblables ;^our
faire tônnoîtrc que ces trois voyelles © , i* et /, ne
forment pas dans ces mots la dipluhonguc />W , ni
ni comme en ceux-cy, ai^/, îta, ( qui quelquefois
eft de dciix fyllabes chez les Poètes , auquel cas il
fout écrire oui ) pf^tramlle, râuille y bouillon , grenouilley
ruijfeaây dCc. Ceux qui ont quelque tdnturc de la
Pocfic Frahçôîfe , lie fçauroicnt difconvenif de ces
-vérités. •
Vu irema ft place après ces trois voyelles i$^ eyO,
Après Va y dan^ ces mots ArcheUùs , Ér^àës y E/aUy
Sdul ôc femblables , * pour marquer qu'elle n'y eft
pas diphthonguc comrrie en ceux-cy , Laudes , fau-
n^on^y Paul y 6cc. Après 1'^, dans reunion y réiiffîr y
pour empêcher qu'gn ne pronortcè^ Ve & Vu en ces
mots, corhmc la diphthongUe èu en oeux-cy , leur y
feur, heure , &£c. Enfih V4 tréma fë trouve encore
après l'(? eh cèsitioti Firiihàus y Ba^oiis y & Sembla-
bles, pour JÉr^eVolr que k dernière fyllabè de cesf
mots ne fbîihic^^àS comnac la dipbthottgaè on quî
fc trouve en céux-cy, ioUSigéuty joffryéta dont
la prononciation èft bien éiSéttntc, Pour eh avoir
une pituvc inconteftablc , il ûe fttït que comparée
3
ces de
Apôtr
blable
prono
eft de
qu'on
avoue
qui fe
d'oik i
uc A
iftinj
formel
pariéni
meurs
très-gi
faute»
1> > ai
Roiau
pasaY<
préfcr
vent.
jo'ù^r
autres
Ion, gt
permc
pouflè
pabic
ctevici
nue. v^naauu)^ augmente les Mocc« datulës
\
3
PRE' F ACE. XV
ces deux noms, Ssiil^ Roi des ifraëlitcs, & SmuI,
Appcre» L'Orthographe de ces deux mots eft fcnv
blable^ ce font les mêmes lettres : cependant la
prononciatiop çn cft bien différente i car le premier
cft de deux i^jlal^es nu*on prononce fcparcmcnt,
^^-iSk au contraire le lecpnd n'eft que d'une , puif-,
cju'on prononce ^y^W comme P^iU : ainfi ii faut
avouer qu'il n'y a que le ti^éma ou les dcu)^ points
qui fe trouvent . fur l'i^ qui <n fonnb diffcrcncc :
d'oiV il faut copclifre qu'il ne doit ctrc employé
uc dans ces fortes d'occafioris j c'cft-i-dirc , pgur
ifiinguer d'urtc dipUtlionguc les voyelles qui n'eu
forment pas , fie qui dgiycnt ctrc piononcc« fé-
parémcnt.
Malgré ces règles inconteftqblci , les Impri-
meurs ne laiflicnt pas d'cmployçr le trcma dans ua
très-grand norpbrc d'autres mot? où il cfl inutile &:
fauuç. Ils s'imaginent fau(remcnt qu'un/, rcvctu^e
deux points entête, ^ la mcmç force & vertu que
Vy y ^u lieu duquel ils ^'emploient dans ies rnots
Roïaiéff^e , neitoitr^ d^ant & cent autres où il ne doit
pasay^ir d'entrée, l'[;'^y^nt droit d*y être placé par
préférence, comme wJc verra cy après. Ils écri-
yent ayfli avec \x\\ i^ treqia les mots , loïier \
jouer ^ Loiiis y Iw'féUlàn y grerfojiille ^ jouir y & plufieurs
autres femblâblcç > & celât , difent ils , pour efnpc-
^hetqu'cin ne prononce /iw/<r , ;W^r , Lovis,hûvil-
Ion i gr^novilU , jov^r, èç ainfi les autres. Qu'ils me
permettent " de leur dire à mon tçur, que ç'efl;
pouflerla charité troff loin, que de fe rendre cou-
pable foi-mcme pour empêcher qu'un auttU ne !c
aevieune. Je dis dç plus, que cette rai(on eftfâ-
-— ». ^
vi
3CVI ' P a P F A C E. V
vole & mal imaginée > parce que la fleure At l'iH
voyelle & de Ti/ confonue étant auffi difïecente à
là vue, que le fon Teft i l'oreille, il nV a que les
Sens qui ne fçavent pas liro, qui puiflent tomber
ans GC6 fortes de fautes, qu'on appelle ordinaire-
ment fautes d'ignorance.
De l'JfoJlrofh<. . *" ._
L'apoftrophc a ctc inventée pour marquer féli-
fîon d'une lettre > fie aider à U prononciation, tllc
fc doit mettre après cc;^ monofyllabcs je ,Pe ,fi ,U^
U\ de , ce , me, cfue , ne , lorfqnc la finale cft inangcc
par le mot fuiva^t, comme en ccscxcmples : j'sime^
il tssme , i7 s' si me ^ ifimbition ,, l'honneur , c'cjl^ d*s^
voir , il m* aime , il n'a , qi^il , fie fembtablcs , poiir
faire* voir qu'on ne doit pas prononcer, il ^ aime,
U ambition , /r honneur, Wne a, fie ainfi les autres.
Elle fe met encore après ces mots entre ^j^fyiée^
lorfqu'ils font fuivis^eceux cy i autres^ eux » elles ,
À,aM,aux,icy. Exemples v entr^eux, entr'^ellés\en'
tf autres, jufqt^Ày jt$fijpai$y jufqu^aux:^ jufi^u'ic^ , bc
fcmblàbles, pour marquer que la finale du premier
mot cfl: mangée par le fùivant. .
L'ufaee veut auffi qu'on la mette dans les iliots
aujourd'hui , cejourd'hui , d^hui en un an , d^^Aord.
On s'en fert encore quelquefois pour fiipprimer
Va final du mot grande % quand il efl: jbinràceux-cy,
grand' Mejfe, grand* feur , grand'^hofnbre , grand* falle^
grand' chercy ffrand'fitiéy grand' chofi y mzis cet^crégle
n'eft générale & toujours ufitée que dans le mot
grand'mere.
Enfin quand la particule J? fe rencontre devant
les
les pn
une e
ftrqpl
La
f)our 1
c
le
être a
exacte
La
fyllab
moinî
aurait
comrr
hlatio'i
ait de
-"^ nr-^rr^r
re* lAM^
y » XX »^'
yrage : je fuivrai les régies gcnçralcs autant qu'il
me à
\xc les
Dairc-
rfè\]r
.Elle
angcc
y polir
aime,
lutrcs.
M/que ,
f> , Se
•emiei^
> IÎK)tS
jrimer
ux-cy,
©régie
le mot
levant
les
P R P F A^C É. xyii
'les pronoms // & //i l'ufage général veut qu^oo faife
ùnç élifion,ôc qu*on écrive///,/*/// avec une apo-»
flrophe.
De l^ Divifion;
La ciiyifîon n'a 'été introduite cfi Fran<Joîs qud
pour m.ircjucr cjuc divers mots^ Joints cnfcmblc n*cr(
' font pour itinfi dire qu*un i? Conimc on le peut voie
par ceux cy : fVy? /î àf/rr, vis À vis y sv/mf-cottreftr^
avant-ga>rdè^ l'arrierc-ban ^ frànc-fief , forte m/^ntestê i
& qiMiititc d'autres qu'on trouvera par ordre al-*
phabçlinuc à h fuite de ce Traité'.
Elle (urt aufli à couper les mot$ , qui ne pduvand
ctrc mis tous entiers dans une lig-ne où ils entrent
en partie , font achevés au conimcncemcnt de l.t
fuivante : ce qu'on doit abfolument éviter dans le»
titres ,.& autant qu'il eft p(]^ble dans les placards j^
les infùli(hy6c même dans^lès in 4**. où elle ne doiti
être admife que très-rarement^ Dans les in%^. in iid
éc in 16. elle eft plus fupportable : mais elle cft fi
fréquente dans les petits Livres, tels que font les /V
I2.«^à deuxcolomnes, \csin 18. les /« 14. //^ 31. 6c
les autres encore plus petits , comme les addl-
aons marginales , qu'on ne fçauroix y obfcrver
exactement les régies fuivantcs.
La divifion ne doit être placée qu'entre deux
fyllabes > & il faut que celle qui la préréde (oit au
moins de deux lettres, comme an -née ,1 car elle
aurôît très-mauvaife grâce après une feuîe voyelle i
comme en ces mots a-vec , a-voir ^ é-véaement ^ c?-;
blation , y-vrogne ^ &; femblables., à moins' qu'il ny
ak devant cette première fyllabe une éliftort, coraM
" \
'-x
.:4.-
„ que vnc , vius, jUe xneme on rau Diçn accnn;
Tôtm
r
c
tncd"\ l* n^^ ce qui rend Ta divifioii tolératle^
quand d'ailleurs on cft gêne. Exemples , i^-«w«r,
Qn ne doit jamais h placer au milieu d*uqc
diphthongue, ni au milcu de pliifieurs voyeih
<)Ui» peuvent former une ou deux diphthongUcs*:
t'n voici des exemples qui m'ont choqué la vue
j)lufîenrs fois, cœ-ùr i/iy-fint ^ Roy-aume ^ A-Qut^re^
fu-eillhy exempts y ôc plufieurs autres fcmblable»
qu'il faut abf<)lumcnt éviter
La divifion a encore lieu entre les verbes &
Ictirs nominatifs , quand ils font tianfpoféss ce
qui arrive quand il y a une interrogation après
CCS mots , ;> , tu ^ il^ elle , non s y vous ^ fis, elles ^
•&: on. Exemp. Dis je , vois tu , croit 41 , ejl-elle , al-
lons-nous y irez>-vous y j feront -ils ^ viendront -elles y
iroiton y Icc, Mais quand Jcb verbes fc tcrminont
par un e muet ou par un a y on ajoute un / en fa-
^yeur de la prononciation , ïorfque ces verbes font
fuivîs-des pronoms il , elle &ç an y èc ce t fc inet en-
tre deux divilîons. ExenVp. Pen/è-t-il., farle-t-Nle y
dira-t'On. Autrefois on mettolt une apoftropiie après
le ^ au lien de la divifion 3 mais ce n*eft plus l'ùfage.
^ Elle fc place encore fort bien après les prçnoms
moi y toi \ foi , lui , elle , nous , vous , eux y & elles ^
]orfqu'ils^nt fuivis du mot W«ï^ relatif. Exemp.
moi-même , toi-même , foi -même , lui-même , elle- me me y
nous-mêmes j vous-mêmes y eux-mêmes y elles-mêmes»
On l'admet aulli entre le mot très & TadjeAif
qui le fuit immcSdiatemcnt. Exemp. Tres-henu ^
très-humlle y &Cc. &C enfin après ce mot jf^fquesy 6c
plufieurs autres lorfqu'ils font fuivis de la particule
Xtn
pom^e , mouche. jL/c lortc qu il le tiouveroit dans la
hïièfmius ,
M-tn<t,
hd * Bdelium.
-CLi '-^
■WM ^
c «^
6 c
P o
o ta
\
f R E* F A c E. * yjx
ilémonftrative U, Exemp. jd/c^ues-Uy celui-là , celle-
là' , ôcc. * ^ ^
Lcsconfonncs qui fc peuvent joindre emfembic
au commencement d'un mot , fc^oivent aulTi join-
dre au milieu fans les féparer. G cft le fentinient
de ]Vfc(fi«urs de Port Royall & Ila»is ppétehd
que de faire autrement, ç'çft commette un barba-
nfmc. Suivant cette régie , on ^oit divifcr
Hc-bdomkde ,
Te cns y
Vo^feur^
Seigneur i
Colo-mne ,
Nephtali,
Scri-ffi ,
Pron^ptiiude ,
Le-flif^y
Pi-fcine ,
Co-frnus\
Pro-fpcrer ,
Ve-fyuade, .
F^ftetér, 1^ S I ■^'^ ^^°* 1 ^
UA'ttasy
Oh
c*,--0
Cnciis.
Ctcfjphoji^
^» .G^ntus.
ntn Mncinofync. ^
/>A/ Phthifis.
Pfittacus.
Ptolemxus.
Scamnum.
Smajragdus.
Spes,
Squamma,
Sto.
Tlepolemus
tm Tmolus.
y , cij
fi
fi
fi»
fp
fi
N
./
'. .
<►■
• - .- y
ftx P R E' F A CE,
Je ne doute point qu'il n'y ait beaucoup d'Im--
primeurs qui fe récrient en voyant ces exemples :
pour me incttrç a Tabri de leur critique , j'ai çom-
luenci par citer mes Auteurs , qui font de trè^-
bons Maîtres en fait de Grammaire $ ils les imitç-
ront , s'ils le jugent à propos. Pour moi , fi j'ofc
parler après de i\ gr^ids hommes , je dirai que Tu-
iiigt prdent n'admet pas la divifion devant cm , en ,
// ^ tm ytn ^^ mn ^ comme ces Mcffieurs l'ont pla-
cée dans fcs mots cy-dellusS & qu'il vau^roit birau-
coup mieux i)C point l'employer du touç en ces for-
tes de rencontres > en rejettant le mot entier au
pon)n^cnccment de la ligne fuivantc : ce fcroit Ip
fiioycn de n'avoir aucune difputc.
Il jîc mç rcile plus à faire iur la divificm , qu'une
feule obfcryation qui ne regarde que les Impii-
rtieurç , qui divifcnt quelquefois deux lettres d'un
plot qui finit une ligne*, pour les porter au com-
mçnccnipnt d'une autre, txcmp. TemerL te\ cet le ^
^èc femblables , cp qu'on doit éviter p^r deux raj-
fons : la première , parce que I4 divifion n^efl: point
agréable aux yeux des Lecteurs : vérité dpnt ctoit
fi perf^iadé Al. de Tillemont , qu'il ne la fpufFrojt
4ans fç^ ppuvres que très- rarement. La fccoodc ra;-
fon eft , que la divifion tient la place d'une lettre ,
^ qu'il fagLti,que la ligne foit bien ferrée , s'il n'y a
pas lieo pour l'autre i auquel ca3 il vaqt mieux ef-
pacer les mors , & pprter deux fyllabes au com-
mencement de la liî^np fuivante , comme témé-rité^
pu même Ip pipt tout pnper , s'jl ei]u^ourt ^ comn^ç
icMu ^ '
l
On
cules
mots
propr
Yen f(
Jcie Ro
Lcî
ritent
mcttr
r/> , J
D/m^
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Pape ,
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AWb%&v xv^iiaiavjJLV^^) iWAiW MU UllL'
7
, P RE' F A CE, xxt
f>ES LETTRES EN GE'NE'RAL.
Des Caf iules.
On ne doit mettre de lettres capitales ou majuf-
£Liles , que dans les titres & au. commencement des
mots les plus confidérablcs , te 1$ que font les noms
propres d'Jiommcs ou de lieux , & les adjedift qui
Vcn forment ,"t:Qmmç Mofaïe^ue dç Mojfe , Romain ,
(de Rome, ^c.
Les noms des Arts , des Dignités & des rètcs mé-
ritent encore d'avoir .uifc capitale } ainfi il faut en
mettre \ ces mots Rhi(torique ^ Rhetorjcien , Imprime-
rie y Imprimeur , Evech^ y Eveque , N^/ , Piques ,
Dimanche y &LC. Mais il y a deux défauts à éviter:
le premier cfl: d'en mettre trop , fans aucune raifon
Ic^itiuie y le fécond eft de n'en mettre pas aflcz ,
comme on peut le remarquer dans rHifloii;c Ecclé-
fiafti(|uç de M^ Fleury , qui en refufe aux mot^
P^pe , Patriarche , Archeojtêque y>Eirque , Empereur ,
Roi , Prince , &c. qui ccrtaincfrient en méritent.
On doit encore mcttre'ùnç capitaleaircQrpmen-
cement de chaque phrafe', &: de chc-i^ic vers , foit
en François , foit en Latin : c'efl: un Wagc général.
Mais on n'en doit pas mettre à des adjecflife , fans
en donner aux fubftantifs aufquels ils s'accordent.
Par exemple , il ne faut pas écrire \^ foi Catholiqtjte
avec une petite/ ôc un grand C5 car radjcdif n'é-
tant pas plus noble que ion fubftantif , il nô piéritc
pas qu'on lui donpc une capitale > fi fon fubftantif
n'en a pas. J'ai cormu dans Paris plufieUrs fçavans
Correfteurs de ce fer(timçnt , cntf 'autres MçflScUr?
Çcfliii 5ç îuamaurvt
tu 4i&^l4T V^HhV »tf>'v ^
^* ^ ^i^J
» ^
Z)^ //» Lettre A^
Ayâpt ûcja parlé, de la lettre -^ à l'article des ae-
jcens 5 il rie me relïc rien à dire ici , fi ce n'eft qu'on
I'ep»pIoic fouycnt mal à propos au lieCi de la lettre
jE 5 & qu'il faut W^folument avoir recours à Téty-
mologie des mots , pour ne pas tomber dans cette
încongriiïtc , çomrrie je le prouvera cy-après à la
lettre £^. *
"--^^and la lettre A entre dans, la compofiti(Mî
d'uTnmot , comme prépofition » elle fait ordinaire-
ment doubler Ja lettre initiale du fimple , comme
on enpeut juger par cz^ mots , Matre , accoucher ,
fiffamer , ag^rsndir , alltger , annotation , appaifer ,
arranger , ajfocier àc attirer ; parce qu'ils font com-
pbfcs de la prépofition a & des mo^hattre , coucher y
farni , grand , léger , note , paix , rang ^focieté^ tirer ^
Il faut cependant excepter de cette réglç Icf com-
pofcs , donc le fimple commence par un à , une m
& un 1/ confonne , que Tufage ne permet plus de
doubler. Tels font les mots adoucir , amener , avilir ,
6<c. dont les fimplç? font doux , mener , vil , & au-
tres femblabicsf *"
Riclîflet de foTi autorité privée Ta retranchée du
*mot faoul , (àt^ , parce qu'il n'y fonne pas : mais
cette raifon n'efl: point "àd^piifliblc 5 car fi Ton re-
tranchdit dès mots toutes lès lettres qui n'y fonqent
pas , il faudroit rcfQrmer toute l'Orthographe Fran-
çoifc. . /^
De la Lettre B^
. par exemple , fi l'on retranchoit la lettre B du
mot plomh ,^au's lequel il ne fbûnc pas , on n'y trou-
SÇTOlt
dérive
ierie
Mai
double
»baiffer
cft la il
li;
font c<
B yhat
pofitio
doublf
compc
mots i
nullcr
qui foi
compas
ttUr y \
qu'on
^ahk
lemen
% «lécid<
Pat
on le
dernc
dd 5*n
Po
leurs
que, c
hjiare
en ef
Rich'
«"
.) t^-
les ae-
qu'on
lettre
Tcty-
î cette
es a la
Dfîti^XÎ
naire-
ommc
ucher .,
>aifir ,
coin-
uchcTy
: tirer.
coin-
inc m
lus de
wilir ,
îc au-
ee du
mais
>n re-
iqent
Frau-
B du
tlQU-
vç.roît plii$ d'analogie avec le Latin ftèmhum dont il
dérive , m de rapport SLVCCpiomier^/fldmker yflom^\
kerie\ qui en font les coqnp^s.
Mais me dira-t-oo ^ il y a quantité d*Auteurs quî
doublent cette lettre dans les mots Mettre , éd?^
4»haiffer , /ibhréger , Moycf ,i & (engiblablcs : (Quelle e«
cfl: la raifon ? La voici derechef. _
Les mots ahhntre , M^ifficr ^ & quelques autres ,
font compofés de mots don^ k lettre initiale eft utï
B , bMtre , haiffer ,. devant fdfqucls oh ajoute I^ pré-
pofition /». Or il eft certaintqôç Tufage veut qu'on
double la lettre initiale du (^itiple pour en faire le
compofé ,. comme on peut le rcmafqucr en ce»
mots accompagner j affamer , agrandir ^alléger , art^
nul 1er , appefantir , arranger , affujeffir , attirer , &c.
qui font compôfcs de la prépofition a y ic des mot»
compagnie \faim y grandeur , léger ct^ , nullité \^ pefar^
teur y rang , yi;</ , //V^r , &c. Ain/i. if faut convenir
qu'on peut mfcttre deux hh dans les mots ahhatre
éc ahhatffer , quoique cettç régie ne foit^as généra-
lement reçue. Ceft à Tufage i qui il appartient 4c
. «iécider. ^
Par la même raifon on ccrivoit autrefois, comme
on le voit encore dans quelques DiAionnairesmo-
dernes , addonner , addoucir y adore ffer , avec deux
^</ 5*mais Tufage n'^n veut plus au ij^n.
Pour ce qui eft des mots ahbreger , aboyer , &
leurs femblables , il faut abrolument dexix hi^ parcç
que ces mots tirent leur étyroologie du Latin âihre-
hjiare , ôc de Tltalien abhaiare , où il y en a deux. Il
en eft de môme de quantité d'autres mots , dont
Kichclet fie pludcurs autres modernes retranclienc
■%
-4,
O '•
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\
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%
*■«-'•* iv^vtktj V>V>&Xlt
^•»pvwf{#i,^af uv, ui.UA //>//^»
V
"^.
•^'
Je loutiens cnfuite qu'il n'appartient qu\i des no-
vateurs d'écrite /4wtf avec un circonflexe. Pour
xiT Fil F V ACE.
lès doubla lettres , fans confideref qu'ils n'ont ^^
plus de droit de $*ccarter de l'Orthographe Latine %
d*oti> dérivent la plupart des mots JFrançois s que 1er
Latins n'en avoient de s'iloîgner de la manière d*o-
* crire des Grecs dont ils imitoient le langage.
Il y en a d'autres, au contraire qui écrivent ob^
mettre ^ ohmijfion , avec un h : c'eft une faute inex-
cqfable , parce. que ces mots Tiennent du verbe
êmittert , qu'on trouvé fâni ^ chez les meilleurs AuV
teurs Latins. : faute , dis -je, dans laquelle on ne
. tomberoit ^as , fi Ton faifbit, en écrivant , ^uel-
qu'attention à rétymologie des mots» *
De U Lettre C,
■ ' il en cft de même de la lettre (?, que Richelet
de (on autorité privée retranche des mots où la
laifbn & ru(âgc l'ont adn^is double , comme en
ccux-cy , éêccummler , dui vient &ACctêr»uUré ^ accom-
fsgf^er , MceoMchtr , SCyfcniblables , fuivant l'exemple
3ue nous en donnent les Latins , qui le doublent
ans les mots àceammodare , sccrefccre , ac euh {ire , ac-
eurrere j &c. parce qu*ils (ont cômpofcs de commch-
isre, crefcere , ctthéire , currere , &c.
. . On doit toujours mettre un e* a queue devant
Y s , Vc 6c Vm , quand il y emprunte le Ion de la let-
tre/, comme en ces mots , îl fl^^ , façon , conçu ,
pour cm[)ccher qu'oq ne prononce en ces mots ca ,
co , CM » coit^mc en ceux-cy , fscber i colère .curateur.
l^ais il faut obferYer qu'on ne doit jamais placer le
ç à queue dcvaiét %t éc Vi , parce qu'il y eonfervc
toujours le même fon. .
U -faut auiC rcm^irquer que ces deux ie^ttres c 6c
cm]
nous
dun
en a
mots
înutil
-desrr
5 no-
Pour
ère
• viij^^w^^sM^' uauuu^r 1^ acs 1UOC5 ijuus jumumis ^
QQUS en/âignsmes ^ nom forUmes y 6cc. comme celui
du mot ^«w» où ccruincmcnc on ne Vcft jamiit
vv
g[uel-
cvant
a let-
:s ca ,
:er le
ferve
sr&
^ oM
i«?
jç>nt tin fi grand r4ppdrt eçfemblc, qu'on les met
Ibuvent l'und i la place dej'àutre, comme en ces
mqt% , cigogne ^ églogttè y gUy^ U fçmblablcs , qu'on
devroit écrire avec un/, parce qu'ils nous viennent
des Latins ciconia , edog^^ clsdesy &c. mais il feut Cui-
vre rufage.
, Lalcttrer fe confond encore très- fouvent avec
le/ devant un t : pour les diftinguer,. il fiu^t nccef-
fiirement avoir recours à Pétymolôgie des mots 5 &
ainfil'on connoîtra aifément qu'on doit écrire au^
dacieux , non pas audatieuxi, délicieux , non pas dJ^
litieux^ & négociant plutôt c^\xQ^négotiani\ parce que
. CCS inots dérivent A" audace y. délice dc négoce , qu'on
neiçauroit écrire qu'avec un Cé
Par la même raîfon, on devroit écrire avec un
f les compofés & dérivés des mots qui fe termi-
nent en mce ou ence^^yLcmigi. Audienciet , confident
ciaire^ èonfciencicHX ^ Licencié y licencieux ^ féniten-
eiaux , Fénittncier yfuhftmuiet , &c« Mais Pnlàge va-
rie tellement dans la manière de les écrire, qu'on
ne içait- encore à quoi s'en tenir. Voyez les obfer-
vations que j'ai faites fur chacun de ces mots dans
leur ordre alphabétiques
Nos anciens plus foigneùx que nous de confer;
ver i'^nalogie des mots, éprivoicnt avec un êf con-f
^ flia , Mi^ , contraa , défMa .difirma , effeCl , fainUy
traiBj liàytoiÛy ^ainfi les autres qui dérivent
des tatins : mais ce n'eft plus du tout VnÙLgCy on
en a àbjfolument retranche le ^ r auflî-bienqucde»
mots facquefy aibiecquer , èc femblaWc* , où. • il . cfl:
inutile. Richclet & îès partions le fetrancbentaufli
des mots acquérir & fceUer \ mais ils ng font.pas ap-,
Meifîcun de Port Hoyal , du P. DufEer & de .tous
Içs meilleurs G>rreâcur8 modernes , aufquels les
«
^>t
'■il
prouves. Enfin il y en a qui l'ôtênt encore du fé-
minin Grecque ; ou d'autres fbfttiennent qu'il doit
être admis. C'cft à l'uÉigc à décider : voyez cy-
après mon fentîment aux adjeftife.
On emploie auffi le c pour q0 dans les mots dérivai
de ceux en iq/ie ou en quer , comme ccux-cy , Afrf^
cMe, icc. en auoi f on fuît rOrthographc Latine
dont ils tirent leur db^logie. *
De Is lettre D.
*
Quand le D fo ttouve à la fin d'un mot fuîvî
d'un autre qui commence par une voyelle ou une
h fans afpiratipn, ilemprimte le fon du f , çommd
on peut le voir en ces exemples : •» fftMniho9nme^
le froid eft rude ^ renà^il , &c# mais il ne faut pas
pour cela mettre un t au lieu du èf ce (eroit une
faute groflSçrei?
Ccft cctti prononciation qui eft caufc que plu-
ficurs Sçavan^ ont écrit avec un> final les mots eom'^
tupd , ctafaud , échtféi^, fourdm$iy Sc quetqiie^^au^
très femblables*, ce qui n'eft pas excufàble;^ parce
que s'il falloit écrire fr^/^r/4«/ avec un /, le fémi-
nin de ce mot feroit néccfTaircmetit r<>»r//fitfr. Or
il eft certain qu'on dit 8t qu'on écrit coMrtatfdi 3 donc
il faut écrire ccartMéd avec un^ , auflî-lrien que
cr^Audy d'où vient ctapaudine^ /châfiêud^ dont dé-
rive éch^Autage y icfiurd^d^ dont le femîmn ^
^fiurdsude. Ce qui démontre clairement qu'il faut
fou vent avoir recours au corhpofë pour fçavcSt
Cooiment on doit écrire le fîmple.
U y a aufli des mots où ççttc lettre ne fe pro-4
nonce
gond\.
on au
aU COI
' on la
vaut 1
i ^VOCM ,
/ pasgc
. te. C
des m
Ilf
d dari
blabïe
tion/i
on au
rèddit
qulls
reddei
Ce
nue à
plus^
trouv
vclleî
dénou
nnme.
fecom.
qui
ccrta
fe f(
tant
P9MV
rebours , rehroujfer , rehuff^e , recoin, recomtnaf^der l
recomoiffmce , reconnoitre , rccomr , recevoir yicxcc-
bij
'4,
pro4
nonce point d^ tout j edif <)ue font les fui vans ,
gond\ nid, nud^ rond ,, ver4y^6c fcmh^
on auroit tort de la retranc^qn II y en a d'auHre»
aU contraire où elle étoit a4t3pi|^ autrefois, dont
on la fupprin>e amourd'huiv» principalcnient de-'
yant IV & l*j confonncs , comme en ce$ mots Ad-
^vocat , adjourmr , & femblablesj mais cet uiàge n'cfl:
pas gênerai i car on écrit fort bien adverfoire^ idjacen^
te. C'eft pourquoi il faut imîtev la manière d'écrire
des meilleurs Auteurs, & iè ranger de leur côté.
Il fai^t encore obferver au'on rie double plus le
/i da|i$ les mots adoucir^ adonner ^ adrejfer ^ ôc fem-
blables, quoiquHls foient compofés de; I4 prépofi-
tion/»,& des mots douceur y donner y drejfer : mais
on auroit tort de le retrancher des fuivans Addition^
reddition,^ femblables, où le d doit doubler ^ parce
qul|s tirent leur ctymolôgie des Latins W<s/^r^,
reddere, &c,
Be U lettre E,
Cette fupprellîon de lettre cft tellement deve-
nue à la mode parmi nos modernes, qu'on ne fçait
plus i quoi s*en tenir , a^ caufe de la variété qu'on
trouve chez les Afftèurs. Dans la plupart des nou-
velles Éditions on lit nffidument , crûment , dénument ,
dénoumenty d'évoument ^ dament ^ eper dûment y etcr-
nnment^ indûment , ingénument , nûment , remument^
fecoument , é'c. dont on a retranché Vé treraa
qui fuivoit Vu immédiatement. Il eft cependant
certain que les adverbes terminés en ;?w^/ ,
fe forment fur îadjedif féminin, en y ajou-
tant la fyllabc iw^»r. 'Exemp. Fort , forte , fortement j
PêBvesUy notryfllç^ ngm^eUementy dur, dure , dure-
d ij
>.
xxvni PRÈ'FACE*
fnent \ .&c ainfi des autres. Il faut donc aVouCf
qu'aj/idue doit faire offjdÊtmenf 5 due y dnèmenty Scc^^
On m'objeftera peut ctrc <Ju^cn écrivant ces inôts
dç la forte, iU ne peuvent entrer dans la Pocfid
Françoife^ ce quieftArrai : aUffi ibnt-iis rares dan^
les bons. Poètes , chez qui cette licience cfl: plus
tolérable qu'en proie .^ fuivant le témoignage d'Ho-
race en fon Arc Poétique.
i Fiel oribus atquc Partis „^
' Quidlihet Auden^i fempcr fuit acjuh pot^fias. "^ -
Au refte , je n'entrcprens point de rcforrner le
goût du Public 5 mais feulement de prouver qu'il
aime la nouveauté, comme on peut en juger par
ces m©ts licenciment , châtiment , maniment ; remer^
ciment , rdliment , YenifnefH , 6c femblables , dont
on a retranché la lettre e ^ qui fe plaçoit entre 1'/*
&: la lettre m : fuppreflîon qui eft aujourd'hui d'un
ufiigc prefquc général.
, Il encftde même dbs mots enflure ^ egratignure ^
engelure, entamure ^ & femblables , dont. on a pa-
reillement retranché IV qui précédoit la lettre»,
lur laquelle on ne doit pas pour cela mettre un
circonflexe. • ' * .sa^
Ces deux fyllabes nn & en ont U41 fon fi uniforme
dans la Langue Françoife , qu'orKlfes confond fou-
vent en les employant Tune pour l'autre 5 &: il eft
moralement impoflible de lesdiftinguer, fi l'on n'a
pas recours à l*étymolôgie des mots.. Ainfi pour
içavoir comment on doit écrire «^^r^^/Vy, tnenfe
conventuelle , penchantr , pente , remuer , recommen-'
^aLU' , venter^ U femblables,' il faut fçavoir que
i\
quon
faut (
labe
AA«\/U9 JEè/V»f«V«r y virvvv f ^,^%,mw9 f w^9rrw-
>,
^
ces mots tirent Iciir analogie des Latîns mendiât
ck$c , menfry fcndere^ rcfere , commendare ^ vtntuSy
&c. En fuivànt c#ttc maxime ,00 ne tombera ja-
mais dans Terreur^à font aujourd'hui piufiejLirs
Sçavans , qui écrivent avec un /» mendier ^ manfe ,' .
ff^nch^nt^ pante , rnmfer^ recommander y vanter (en -
parlant du vent ) & autres femblables. *-
LesPartifans de Richelet foûtîendront fans doute
qu'on doit confultcr la prononciation , & qu'il
(faut écrire avec un /»' les fyllàbci où il fonne.
Mais il eft aifç de prouver la faufleté de cette
propofition. : car quoique la lettre e devant
' une n fèulc , ou fuîyie d'une autre confonne , em-
prunte le fon de Va^ on ne laifle pas cependant
de l'y employer , comme on peut le voir par ces
exemples : en y encens , endurcir , enfant , engourdir ,
enhfirdir , enjamber , enlever , enc^uête , enrichir , en-
fei^ner , entendre , envahir ^ 6c inillè autres.
Il eft à remarquer , qu'il ne fe trouve poibt de,
mot dans lequel la lettre ^Toitfuivie d'un ^, d'une
m & d'un ^ , parce que devant ces trois confohnes
elle fe change ordinairement en m , quoiqu'elle
confccyc le Ion qui lui eft naturel, comme^on le
verra çy-après a la lettre M. \ '
. On île doit excepter de cette régie quexertaîîis
mots où Ve k, trouve précédé d'un f , comme ceux-
cy , bienfait , chiens , liens , mien , tien , & fembla-
bles, où Ve confcrve le fon qui lui eft naturel : en- ,
core ne le çonferve-t-il pasr dans les mots client ,
client elle , & quelques autres , où il prend le fon
dcT/ï. Mais lorfquc 1'^ fe trouve fuivî de la fyl-
labc»^, comme en ces mots arène , ennemi ^ga- .
lA proiiontiatiori eu iricii uiucicuLL. i uui ui avuii
une pituve incontcftable , il ne faut que cbmparcc
dévie
é^
XXX P R E' F A C E^
renne ^ ^Cé II garde le fon qui lui cft naturel,
M'cmpruntant le fbn de 1> que dans les cxcmpjea
cy dcflus 5 encore devant Vm 8c Vn finales, eonime
dans CCS mots Jerufrlem y examen ^ &cc. confcrve-
t-il le fon qui lui cft naturel , fi Ton en excepte la
feule pr^pofitionr». /
Il faut encore obfervcr ici .que la plupart , pour
^ne pas dire tous les mots François qui tirent leur
analogie des Latins en r», fc traduiïcnt p^r cny &c
par confcquent qa*on doit écrire eendre , enter , en^
imy enflammer i entonner ^^ & (èroblables , parce qu'ils
iWt dérivés des Latjns cinis yinferere , inter ^ inflam-
• rnare , intonare , &c. commc»ton-ne fçauroit difpu.
ter rorthographc de ces mots*, je crois être en
droit de conclure qu'on doit aufli approuver cengU ,
qui vient du Latin cingulum ^ ^hxtbt c^cfrngle , qui
fe trouve dans prcfque tous les Dictionnaires , fans
aucune raifon,
^ De la Lettre F.
Prcfque tous nos modernes , comme nos an-
ciens ^ mettent la lettre/ à la fid des mots Bailtif
& clef ^ cependant il y a quelques Autpurs qui la
retranchent , parce qu'elle n'y tonne point. Mais fi
cette raifon ^toit valable , il faudroit auilli retran-
cher dans les mots plomh , klanc , rond , fang , alma^
naeh ^ fufil , Bearn , heaucDUp , deferts ^ fouvent , &
fcmbh^les , les lettres hyC yd ^ g yh ,1 ,n,p y/,t ^
& femblablcs , qui nefe foot point fentir : ce qui
feroit abfurde & contre Tufage.
D'aiUeur/5 , comme il eft conftant que le pluricr
fe forme fur le finguUcr > £i To^ retranche la lettre
quon
blCi l
que c
leurs
point
Je tâ(
cy-ap
> T XV«&
artfi
devicunc. Je dis dç plus, que cette raifon efttd-
nu II
irci ,
^pjcs
mmc
brvc*
)te la
pour
: leur
n , &
q»u'ils
iifpii.
re en
mgU ,
r , qui
j fans
DS an-
qui la
Wiais fi
etran-
nt , &
,/.^>
ce qui
plurîcr
. lettre
PU JBlF^e^ xxxi
jrdcs mots Baillif 6c fléf i il faudralÈcrîrc au plurier
BmIUs & J^^j , contre toutes les régies 5 parce que
les mafculins terminés en // , font lie au féminin*
Voyez les Remarques particulières de ces deux:
mots dans leur ordre alphabétique. -
Rîcheiet ôc quelques autres retranchent encore
cette lettre de quantité de mots où abfolument elle
dcut être admifc, comme dans le mot affaire &C
femblables., parce qu'il efl: compofe du mot faire
Se de la prépofition 4^, qui a la vertu, de faire dou-
bler la lettre initiale du fimple dans les compofés ,
comme je l'ai prouvé cy - defliis aux lettres B & C»
Ils la retranchent auflî de leur autorité privée des
mots affecter , difficile , & femblables , où de tout
temps elle a été rcfpeâjée , parce qu'ils tirent leur
étymolbgie des llatins /»^(J?/»r^ , difficilis , &c. Pour
ce 'qui eft des mots où la double jjf^n'eft: àdmîfe que
par l'autorité de Tufàge , on peut par bicnfcancp
leur en accorder la réforme*
Il n'en eft pas de même à l'égard de certains
mots qui nous viennent des Grecs : Richelet a tort
de les écrire avec une/, puifqu'ils fe trouvent
écrits avec unp bt une  dans la langue originale
qu'on Tdbit toujoui:s imiter, autant qu'il: eftpoflî-
blci L'Auteur de \Officina Latinitatis dit à ce fu-
jet , que puifque \c^ Latins avoient une /aullî bien
que nous , fie que néanmoins ils ont écrit par fh
cy-après
Enfin quand la particule/ fc rencontre devant
les
aie d
>
y
.i4..
xxxir
r R £* FACE.
De U Lettre G.
Cette lettre cfl fujette aux; mçmes règles çpicpii
expliquées cy-dc/Tus en parlant du B , du Çfic de la
lettre F y c'eft-a-dir-e , qu'elle doit doubler dans les
mots où rétymologie & l'ufa^e Pautorifent , quoi-
qu'elle n'y fonfte point du tout > comme en ceux-
cy : ftJTîgner , àoigt , éti^ng yVàng , réfigner ,fang .fan-
gfu'é , figne^ , figner , fignifie^ / fouffigner , vingt , &
ïemblables.
Il faut auffi obferver que le ^ , devant IV & IV
ayant le m^me fon qu'un ; confonne , il eft fort aifé
de fe tromper en écrivant par ;V , ;/* , les mots qu'on
doit écrire par ge \, ^/. PoUr ne pas tomber dans ces
fautes gromeres , il faut , quand on doute 5 avoir
recours à l'étymologre , & pour lors on connojtra
qu'on doit écrire avec un g les vçxot^ gelée , gémir ,.
général .gendre , genre . giguntefyne , 6ic. parce qu'ils
dérivent des Latins ;jr/« ^gemere ^ generalis y gêner ,
genus , gigas , 6cc. Et au contraire qu'on doit écrire
avec un ; confonne le mot de Jefui , jetter. Jeudi ,
jeûner , jcunejfe , &c. parce qu'ils tirent leur analo-
gie des Latins Jefns , jacere , Jupiter , jejun^um , ju--
ventus 5 Sec, \
Il faut encore remarquer que le g devant \^ , \!o
&C Vu conferve le fon guttural qui lui eft naturçl ^
comme on peut le fentir en ces mots gabelle , godet ^
ambigu , &c. Pour adoucir c^tte fyllabe dans plu-
fieurs mœufs ^temps &; perfonnes des verbes ter-
minés en ger , & même dans quelques fubftantifs >
oaajoùte un e après le ^'devant Ya ^ Yo & Vu. En
voici des exemples ; il mangea , obligeant , vengeance ,
geôle ,
giote
outre
au li(
on pc
font
nent
Latin
quan(
écrire
par u
écc. r
mate
teurs
a tou
vous
de Vt
Po
devant
les
ait devant cette première lyllabe mie eUiiort, coraM
■ ' ' ' i
ç j*a}
/, &
^ ', i
/i^-
P R E" PAGE. xxxiîT
-fW^ > geôlier, nageoire , vengeur ..nageur , &c. Voyez
outre CCS remarques celles de la lettre C cy-deflus ,
au lieu dclaqudlc il eft fouvenc employé.
De U Lettre H.
Cette lettre , comme oii le verra dans la {Jxîte ic
cet Ouvrage , eft une des plus maltraitées (ie^otiL
Alphabet. Rîchclet & tous ceux qui aimcm la nou-
veauté la retranchent de tous les mots où[ elle wc
fonne point ; ils n'épargnent ni les rfoms ^propres .
qui ne doivent jamais Changer , ni les Grecs qui en
font les inventeurs , ni les Latins que nous dcvon»
refpèdcr, au moins par reconnoîflance de nous \c%
avoir appris , ni Tufagc général de ngs anciens Au-
teurs François , & même de la plus iaine partie de
nos modernes , qui prévoyoient , comme le dit le
P. Buffi'e.r , qu'en quittant l'ancienne Orthographe,
on perdroit la connoiflince des étymologies , qin
font voir de quels mots Latins ou Grecs, vien-
nent certains mots François. L'Auteur de \ Officine
Làtinitatis reconnoiffbit cette vérité confiante ,
quand il a dit qu'il faut prendre garde de ne pas
écrire par qié les mots Grecs qui fe commencent
par un chi , comme chiromancie , chœur y ^horijle ,
&c. ni écrire chrême &C Chretiçn (ans h,
Oii remonteront à préfent les prétendus réfor-
mateurs de r Orthographe ? quels font leurs Au-
teurs > N'aurai -je pas droit de leur dire , ce qu on
a toujours objcfté aux Héréfiarques : de qui tene2r
vous cette doéirine , & qui vous a donné le pouvoir
de Tenfeigner >
Pour moi je ne craiiis point de femblablcs re-
c
piLilicurs autres Joriqu'ils lont luivis de la particuiC^"^H™
XXXIV P fi E\F A C E.
proches, puifquc je cite mes Auteurs, don^ les
Ouvrages ont été approuvés du Public. L'Aiiteur
de VOpcifM iMinû/uis dans fbn petit Traité de
l'Orthographe trançoifc , dit , comme je4'ai rap-
porté cy deflîis à la lettre F, xjue puifque les Latins
avoient une/auffi-bicn que nous , Û que néan-
moins ils ont écrit par ph leurs mots qui defcen-
doienf du Grec , il ne croit point qu'on doive
changer cette manière d'écrire. Ce même Auteur
en parlant de la lettre Tajpûte^ qu'il faut recon-
noitre les mots dana( lefquels cette lettre eft jointe
avec une h y car quoique celle-cy ne change rien
à là prononciation du T, c'eft une faute groffierc
de ne pas écrire de cette forte fhénfe , fhrefor,
fheatrc .Jympathie, Demofthene ^ &Cc.
Selon ces principes, c'cft donc avec ch ^ ph y&c
/j&qu^on doit écrire en François tous les mots qui
nous viennent du Grec , & qui (e trouvent dans
ceke hangûe originale écrits avec un chi , nn phi ,
ou un fhets , foit que ces lettres fe trouvent au com-
menVement ou au milieu des mots , comme en
ceuxWy , Chayiee , Atiachorcte , fophifme , phaifan^
throne^ nméfhyjlc ^ &; iemblablcs. /
Que répondront a cela les partifans de la nou-
veauté? Seront-ils auffi téméraires que Richeiet,
qui après avoir retranché la lettre h des mots Rhe^
torique, ^hétoricien , thème ^ Théologie , Thihaud ^
Jhomas ^ & femblables, ofe s'en faire une efpece de
gloire , enVdifijnt que la lettre A'dans tous^ ces mots
ne fert qu'i çmbarraffèr la plupart des François ?
Mais en vérité, n'eft-ce pas vouloir^ s'attirer la
riiéc plutôt que Tapprobation du Public ? Pout-on
s*em{
crlve
autre
deuK
doute
le chi
dans
ges :
cxam
Lei
Caldéi
rete ,
aùtrei
pronc
cht4 , c
rai fbn
qu'ils
Chiro^
tels q
prem
ceux
eft bl
niers
de: la
fîonn<
fentii
de s'i?
les Sç
avec
Oi
tonwi
les et
.IVUiV
\
I *
'
1
?
■ \
efor.
PRE* FA CE. \ XXX
s*empêcher de prononcer Thomas , foît qu'x>n ré-
crive avec une ^ ou fans h ? Peut-on prononcer
autrement que PA/7(?/J^i^ , foit qu'on le Ufe avec
deux /y ou avec deux ff 8c deux hhi Non fans
doute: ainfi toute la difficulté ne roule que fur
le chi 5 comme en convient Mônfieur de Vaugeias
dans fes Remarques fur la Langue FranÇoifc, pa-
ges loy. 106. lo-j. &C 108. c*éft ce qu'il faut
examiner
Les novateurs n'écrivent, difent- ils , les mots
CMdée au lieu de Chatd/e , Anacorete pour Anacho-
rète ^ ôc Catecumene pour Catéchumène ^ & plufieurs
autres fcmblabi es , que pour empêcher qu'on ne
prononce dans ces mots les fyUabes^^/» , cho de
chu y comme en ceux cy chagrin ,tho/è, chute. Cette
raifbn eft fpécieufc 5 voyons Ci elle efl: auflî bonne
qu'ils le prétendent. On trouve dans Riçhelet
Chirographaire , Chiromancie y Chorifte & Chorografhie ,
tels qu'ils font écrits icy. Or il efl: certain que la
première fyllabc de ces mots fe doit prononcer en
ceux-cy comme dans les autres. Par conféquentil
eft blâmable d'avoir laifFé la lettre h dans ces der-
niers, fi elle y occafionne line fautes ou il a tort
delà retrancher des premiers, fi elle n'y en occa-
fionne pas. Quelle autorité peut donc avoir le
fentinltnt d'un h^mme , qui non-fculement refufe
de s'accorder avec les, Grecs, les Latins ,& tous
les Sçavans du Royaume , mais qui ne s'accorde pas
avec lui-même. ^
0\itrc cela, quels* font Us hommes capables de
eonwiettre ces fortes de fautes ? Les Étrangers ,
les chfansficiçs igoorans» A Pcgard des premiers,
<
^^••
xxxyï. P RE' F A CE.
cç^ n'efl pa^. à nous à étudier leur mahîcrc de pro-
Tionccr , c'eft à eux à slnftruire du caradére de
i7otre Langue : ils ont des mots au(fi-bien que
oous qû^ils prongncent autrement qu*ils nelesccrî-
%^cnri ô^ je n'ai pas encore ouï dire qu'en faveur
<lcs François ils ayent changé leur Orthographe.^
Pourquoi donc aurions-nous plus de déférence
)puv eux aulTs n'en ont pour nous > Pour ce c^î
c^t des enfans & des ignorant, il faut néceffaireT
.^'itnVqu'ils acquièrent la fcience par l'étude, puif-
»:]u'elle ne leur eft point infufc. Toijis nos bons Maî-
tres d'école enfeignent à prononcer tÀritus^kelyàrus^
Ki^uirgm^ corus y Cafecum^ms ^'ècc. quoique dans les
i-i VI es Latins on trouve chsrifaS\Chftyarus , Chirur-
gm ^ chorm y CMechumenus y &c. pourquoi ne veut -
on pas- qu'ils puiflênt apprendre a lire & à pronon-
cer le François, qui eft leur Langue naturelle ,
puifqu'ils enfeignent la manière de prononcer une
.Langue qu'ils n'entendent pas! généralement par-
lant ? Il eft vrai qu'il y a des mots dont l'ufage de-
puis long tempsva retranché la lettre h : ;oh é(?lit
cfira^icrc y colère &c f(?raf^, qudîque c^ mots fbicnt
dérivés des Latins charaffer ^ choiera y chord^ : mais
CCS troii mots dbivent-ils fervir de régie pour tous
les autrcs-j c'èft une exception qui ne.doit pas porter
de préjudice au refte j puifqu'on trouve mononhoràe
dans les 15i<5lionnaires de l'Académie &: de Fure-
ticre y quoiqu'on prononce morpocorde.
Oiitje ces remarques , il faut encore obfervcr que
Idrfquc la lettre h n'eft point -af^ii^e au commen-
cement d'un mot , elle mange Va 6u Ye muet qui
14 précède-^ & par coniequent quon doit écrire
vUl
<s»
■ .ti
F R RFA CE. xxxvii
V homme , non pas. U nomme , l'habitude , non pas
U habitude. Il s'agit préfcntcment de fçavoîr dans
quels mots elle eft afpirce\ & dans quels mow elle
ne Peft pas. Vh n'eft points afpirée dans'les 'mots
François qlii dérivent des Latins, & qui commen-
cent par und' A dans Tune & l'autre Laneuc , com-
me heure , hora 5 homme ^ h^o.^ & (cmblablcs.
De cette règle générale, 11 n'en faut excepter que
trois 5 fçavoir , htroSy ^fi^fiè^héhnir^ dans lefquels
l'A eft afpirée ,v comme en ceuxcy, hàbler ^hacher ^
haie , haillon , haïr , haire , ^hàlle , hallebarde y hameau^
hanche , hanneton , hanter ^ hareng, haras ^ harceler y
hardes , hardi , hari^pt , hatpe , hâte , haut , hazard ^
héraut d* arme s 5 heriffei , A<f/r.^ ^heurter , hibou ^hidtéux^
hûla^ Hollande^ Hongrie y ic plufîeurs autres qu'on
trouvera chacun dans leur oj-dre alphabétique, mar-
qués de deux virgules, que les Imprimeurs norn*
ment guillemet. Il faiit àbflî obfçrvcr que quoique
l'^foit afpirée à2Lns\hn\oi^ héros , elle ne l'eft pas dans
fes dérivés, & qn-'ori écrit fort bien l'Héroïne Mqut
quetaire, l'héroïque valeur, Ûc. qiioiqu*on écrive
ic qu'on prononce le héros ^ non paV^'^r^^.. Il y a.
auflî quelques phrafcs darts lefquelles on n'afpire
pas Yh des mots Hollande^ Ho/z^r/Vj^car on'ditfort"
bien du frohiage d'HolUnde^ du vin d'Hongrie ^
quoiqu'on prononce* la Hollande , la Hongrie,
U faut encore avoir égard aux mots qui nouS dc-
fcendent du Grec , & qui dans cette Langue origi-
nale font marqués d'un cfbrit rude : on n'en doit
pas retrancher la lettre A , quoiqu'elle n'y fonnç pas ;
ainfi il faut écrire Rhodes \ Rhétorique , arrhes , rhi-
nocéros , rhume \ & fcmblablcs ; c'eft le fcntimcnt de
M. de Vaugclasi ^^
r"
\
V
/
'^.
î;-
3C3CXVIIÏ
P ÎLE' FA CE.
^ De U Lettre h
Je n'ai rien a dire ici de cette lettre , en ayant
fuffifamment parle cy-deflus à l'article des Acccns.
VSpyez outre cela la Remarque de la lettre G , Çc
cy-après celle de la lettre Y. ,
:^^ ^ De U Lettre L* ^
Quoique cette lettre ne fe prononce pas ^ la fin
des mots oiitil ^fyfil <y ger^til y faoul , 8cc. oh doit ce-
pendant l'y admettre : ç'eft Tuiage de tous les Sça-
vari^. "^ .
^ Qn ne doit pas non plus la retranchcx des mè'ts
^Mf pelle r ^Jyllahe , Sibylle , irnhecillîtë , indlliahle , in-
fidler , intervalle , mefMifince , &/erhbIables vfdans
ylcfquels elle doit doubleur 5 parce qu'ils tirent* leur
étymologie des raot^^appelUre ^fylUha^ , Sihylla ^im^
hecillitas , alligare , wJlalUre , intervMum , ôcc. qui
• fe trouvent écrits avec deux // chez les Auteurs La-
tin^, que nous devons imiter dans leur Orthogra-^
-plie , puifque nous les imitons^ dan5 leur manière
• de parler.
»Ôutre CCS mots il y en a d'autres où elle ne dou-
ble que par un pur caprice , ^ dans lefquels elle cfl:
cependant autorifée par l'ufage , comme on peut le
voir en ceux-cy , Ch/mcellerie , chandelle , ChÂtelle-
nie ^fidelle , jiàellement , & femblables , quoiqu'il n'y
ait qu'une feule / dans le (kd^c d'où dérivent ces
compofés , comme , Chancelier , chandelier , ChÀte-
lain ^fidelite\ &c, . ^_
If y en a d*autrès au contraire dont. l'ufage l'a re-
tranchée , quoiqu'elle y fiït admiïb autrefois , fie
ayant
cccns.
G, Çc
ï la fin
oit ce-
es Sça-
/^ , /»-
jfdans
tit* leur
la ^im^
<,c» qui
urs La-
:hogra-'
lanicrc
e dou-
elle eO:
peut le
\Âtellcr
u*il n'y
:nt CCS
\ Ta re-
même autôriféc par i*ctyrnologie , comme en ces
mots : aune .faucon , pAume rf^nmicr yfoumon tfupi^
tre , fàumon , umfe ^fanfre , &. fcmblablcs. .
À regard des noms propres qui ont été eompc^-
fés de quelques-uns de ces derniers mots , il faut
obfcrver qu'on doit les écrire fcloh ranciemie Or-
thographe. 5 parce qu'en la quittant, il arriveroit
que la fignaturc du fils ne feroit pas conforme à
cslle du père 3 ce qui feroit ridicule & blâmable.
Il faut encore remarquer quc^ans les mots coni-
pofés de Ja pîjépofition ii, dont le fimple commence
par, une / , on doit doubler Ncette lettre initiale.
Aihfi Tufage veut qu'on écrivef allier \^ allonger ^ aU
léger , allouer , allurujr , parce que ces mots font
compofés de;la prépofition >» , & des mots lier ,
long 5 léger , louer & lumière. Par la même raifon Ton
devroit écrire alliter , alligher & allaiter , avec deux
//, comme les écrit le P. Joubert, puifqu*ils (ont
compofés de la préppgtion /» & des mots./// , ligne ^
& laif.
De la Lettre M,
Qiioîque la lettre m emprunte à iJWi de plu-
fleurs mots le fon de la lettre n , comme on peut le
Voir eti ceux-cy , dam , daim » faim , nom , pronom ,
renom , furnom , parfum , &c. cependant on doit Ty
admettre , & ne pas la changer en /» 5 ce feroit une
fiiutc gioffiere contre l'étymologie ^. l'u/àgc.
. Elle emprunte pareillement le (on de la lettre »
devant une autre w , un ^ , & un / , comme on le
voit en ces mots , évidemment , membre , jambe ,
timbre , combler , humble , &c. camper , Temple^ ffin^-
I '
■t
\
' <f';
H',
kfi
0
<
\ ,
toujours le même fon.
U faut aufli remarquer cjuc ces deux le^ttres c 6c
2 OBi
3tL PtLÈ'FAeE.
fer , rompre & (emblabies. Ain fi il ne faut pas imi-
ter Richclct, qui de Ton autorité privée écrit cofh-
fi^enmem y /l/ganmenf , éloâi$et$ment\ éminennuf^t ^
cnmMlloter , exccllenmer$t , fervenment .^inctienmeM^
indécenment , ind^'pend^nmenS y indsfférenment , indul-
fenment , innocênment , pMJpmment , rêcenment , &c.
Je font des fautes grofficrcs qu'il faut éviter en (c
conformant àrufage,qui veut qu'cxn écrive avec
deux mm confidernment , élégamment 5 & ainfî les
autres.
La lettre m prend çncorc le fon de la lettre n
dans les mots colomne , folemnel ^ condamner ^ damna-
tion ^ damner y mais il rie faut pas pour cda écrire
avec deux nn colonne ^ folennel , (fondannefy îanna^
tton y danner. Ce font des fautes dont Richclet eft-
l'inventeur , & dans lefquelles il a fait tomber quel-
ques Sçavans, qui s'en corrigeront quand bon leur
{cmblera. Voyez les Remarques particulières de
chacun de ces mots dans leur ordre alphabétique.
Devant le t elle emprunte âufli quelquefois le
fon de la lettre n , principalement dans Comtf^Com-
tejfcy Comté y & qui écriroit en Françpis, -Conte i^oxxt
Çomesy fcroit une faute impardonnable.
Outre ces remarques, il faut auflî obfcrvcr que
la lettre »f doit doubler dans les mots où l*ctymo-
logie le requiert, quoiqu'elle ne s'y prononce qu*une
fois , ^ comme en ceux-cy , mammelle , Commende ,
anagramme y Grammaire^ commun y flamme y & foni-»
blablcs, parce que ces mots tirent leur analogie
dcsL^Ltins mamma , Comtnenday annagramma y Gram-
tnatice y communisy flamma , & fcmblables, qu'on
trouve écrits avec deux mm chez tous les boQs Au-
teurs* De
inutile. Richclct &c fcs parti&nslc i^ctranchcntauin
des mots acquérir tcfe^Hcr i mais Uj nç foncpas ap-
cttrc n
da>f9fn/i'
i écrire
cict eft
zr quel-
on leur
;res de
tique,
crois le
V , Com-
ité pour
ver que
ctymo-
qu*unc
mende ,
& fenin
nalogle
, Gram-
qu*on
3ps Au-
De
De U Lettre N.
Xtt
. Quoique la lettre N ne fe prononce point daftei
le plurier des verbes, il faut cependant l'y placer,
parce que c'eft un ufage général, comme on en
doit juger par ces mots , \hfenfent , elles difent , &c.'
11 faut remarqutr qu*on double cette lettre dans
plufieurs mots François , où fuivant Tétymologic
elle devroit être fim pie comme en ceux-cy ^ferfonne
couronne, qui font imites des Latins ^^r/S»/f, corona ^
&c.
Au contraire on la retranche de quantité de
mots où die doit doubler fuivant l'ufage, & dans
lefquels les partifans de la nouveauté n'en veulent
qu'une. Voyez à ce fujet mes Remarques fur les
tcrminaifons cy-après, aux Adjedifs & aux Ad-
verbes.
De U Lettre O.
éé
Voyez les Remarques fur cette lettre, cy-
aux Accens»
De U Lettre Pé c
Nous avons plufieurs mots dont on a retranché
cette lettre, (ans aucun^ç''' autre raifon que parce
qu'elle n'y fonne pas. J'ai fatit voir en plufieurs en-
droits que ce prétexte n'eft pas reccvable, en voici
encore une preuve convaincante. Tous les Sçavans
écrivent , frofd y frtur / cependant on ne prononce
2\xt,fou , les autres lettres ne (cfont point entendre.
)ette raifon n*e(l doncjpas fuffifante pour autorifer
le retranchement qi^e font quelques modernes dq,
comment on doit écrire le fimple.
U y aaoffi des mots ou cçttc lettre ne fe pro^
ixiî P R E' F A C e.
la lettre p dans les mots temps , appeller , Jj^pfàfer f
fept , feptiémc , apprendre^ pouppt ^ ptifane ôpcmbla-
ble$) (\m tirent leur analogie du Latiny Richelet
cft le premier qui ait inventé cette manière d'i*
crire : mais il me jfcmbleque rétymologicdoit TcnH
porter fur le caprice. ^
Je remarque au contraire que là plupart des Au-
teurs admettent le f dans plufieurs mots où il
ne devroît pas avoir d'entrée : ils écrivent dompter^
exempt , exempter , exemption , fiptier , &c. contre
la prononciation & Pétymologie de ces mots , dont
yt prie le Ledeiir de lire le,s Remarques particulières
dans leur ordre alphabétique.
Quel parti preiKlrc dans une contraiieté fi H-
r^arrc? Le voici. -Il faut avoir recours à la racine
des mots , & fe conforrnèr , autant qu'il eft poffi*r
ble, à rOrthiographe de la Langue dont ils font
dérivés. Ainfi pour imiter les Latins dans ceu)c
qu'ils nous ont appris , il faut à leur exemple dou-
bler \cp dans les m6î% compofés desprépofitions a &
fuper , comme apparoitre écfupplanter , qui font dé-
rivés de parère y pUntare , & lemblablement les au-
tres. Voyez cy-deflus, les Remarques des lettres B
Se C.
; Je ne préteni pas pour cela approuver l'Ortho-
graphe de Furetieret^ <k Ekrnet & de quelque^ au-
tres, qui doublent cette lettre dans les motscoMPpe^
c&Mpper f fffpper'f emfeloppev , huppe * lâfper , (C fcm-p-
bUble;a i ce qui fépugne k laprononcktion & à l'ur*
/âge.
De U Lettre Q.
; Cette lettre n'a jrien de particulier qtri foit dignoi
cgar(
écrit
'roi y c
le
pro-*
tant la lyiUDe ment, t^xemp. torf , forfe , jortemcm 5
mwvcM^ mmvillç^ ff9ffVcUcmcnf y dur , dure ^ durf-
d ij
s Au-
où il
nfter^
ontre
dont
'licres
)rtho-
(Hgna
VJRK F A CE. XLiiT
de remarque f il ce Jj'cft qu'elle ne fe mec jamais
au commcncipmcQC ni au milieu d'un mot , qu'elle
ne foie fuivie d'un i^* A la fin d'un mot elle em^-
Î)runce le fbn du c , comme on peut lé vçir da^^
e mot coi^.
. . He lu Lettre R. s y
Nos modernes , comme Richelet & quelques
autres , ont jugé à propos de retrancher une r
du mot Mercredi Au contraire > on trouve
dans leurs Diâioniiaires clorre avec deux rr^
fans aucune raifpn : ce qui me donne lieii de faire
la réflexion fui vante. Ces Mcflicurs ont dû confuU
ter la prononciation ou i*étymolaeic. S*ils ont eu
égard à la prononciation, ils font bumables d'avoir
écrit avec deux rr clorre ^ e&nclurre ^ cht^rette ^ ^hMr--
'roi y charrue , carrifjfe , &c. puifqu'll ne (pnne qu'une
r dans tous ces mots. iS'ils ont eu égard à l'étymo-
logie, ils ont également tort de ne fbui&ir qu'une
feule r dans le mot chéiriot , puisqu'il tire aulIiJbieit
çfdG charrette^ fbn analogie du hàtin csrfucA» D'où
ileft aifé de conclure qu'on dcvroit écrire ^A^*
riot^ mais l'ufage" depuis trèç-Jong-tcmps veut rA^
riot» .. ' y
On-m'objeAera poMt-ctre que cçs Meilleurs ont
fuivi l'tifage. Pour y répondre par avance, je dis
& (bûtiens que lorfqu*on doute d'un mot , on a re-
cours à un Didioqnaire : d'oà il faut conclure que
ce font les Auteurs des Didionnaires qui forment
Tufage. Mais cet ufage n'étant fondé que fur leur
eoût particulier, eft fuiet aux variations. Il faut
des mots elï toujours
avouer qi\e l'étymologi
fi)
^>»//t', vaktcr^ &c femlilab(i23, il faut fçavoir que
lâbe
préférable , puifqu'cUc ne peut varier.
Par cette même raifbn on doit doubler la lettre
r dans les vc\ots arranger , arrtnter^ ÔC^ertiblablcs j
{)arce qu'ils font compofés der/»«^ & rente ^ & de
a prépafition /», qui a la vertu dç faire doubler la
lettre initiale du fimple dans le compofé , comme
je Tai fait voir cy-deflus au3( lettres J&, C & ailleurs.*
pe la Lettre S.
< ' /- ■ . ■ ■ '„ " ■ "
• - - ■
Cette lettre a été retranchée de quantité de mots—
dans lefquels elle a été remplacée par le circonflexe
ti Taigu , comme on peut le voir cy-deflus aux Ac*
cens. Mais outre cette fuppreflîon qui eft autorifée
par Tufage, Richelet a cru pouvoir en introduire
une autre qui déplaît à tous les Sçayans. On trouve
dans fon Diâiohnaire conde cendre y, condiciple , con^
*vfUecence , convaUcent ^ adolecence y détendre ^ décente^
dicipline , diciple , lacif^ lacivete\ ficine ^ & autres
iembiables , au lieu de condefcmdre \ condifciflc^
convalefcence , convalefcent , adplefcence , defcendre ,
dejlente , dtfcipline , difciple ^ ^^(^> lafcivete\ pifciney
& autres femblables, que tous .les Sçavans écrivent
avec une f. Je conviens que cette Orthographe eft
favorable aux ignorans, mais ^Ue eft contre Tufagc^
& rétvmologie. . ,
Jl faut prendre garde qu'entre deux voyelles ,
où la lettre /a un fon parfait , il faut. mettre deux
jfy & que Ton n'y eu met qu'une quand elle a la
prononciatign du z : cela pâroît dans ces deux mots,
potffqn.y pfjcisy &i poifon , venenum. ^
C*cll cette conformité de fon qui a fait écrire
que
'B a«4 «•«#
lohcnâ j comme en ces mots aun^ , ennemi y gi^-
Icttrc
ibles i
&dc
1er la
)mmc
uis««
;mots—
nflcxe
IX Ac-
orifée
>cluire
rouve
hente^
autres
^cifle ,
'nire ,
ifcine^
rivent
heeft
relies ,
: deux
c a la
: mots,
écrire?
P R E'¥ A CE. xtr'
avec un z, pluficurs mots qu'on doit écrire avec une
/, comme /<r/?, Ufio»^ qui tirent leur analogie du
fupin lefiêm 5 ^ par conféquerut Richelet & Jeu-
bert ont eu tort a*çcrire avec un ^ Uz/\^ Uzdon^ Il
y a apparence que ces Meflicurs ne confultoiént pas
plus la prononciation que Tctymologie des mots.
Je viens de prouver ce dernier point, prouvons
maintenant l'autre,
La lettre /entre deux voyelles emprunte le fbn
du z, : cette régie eft générale 5 en Voici des exem-
ples : cafaque y Céfar \^ dijant ^ ofer ^ ufer ^ défert ,
le fard , érefiféle , réfoudre ^ f réfumer , fréftnce , che^
mife , ufure ^ & mille autres mots dû l'/fe trouvant
entre deux voyelles, fe prononce comme un ^. U
ne devroit pas y avoir de difficulté fur cet article ,
cependant il y en a.
Quelques modernes prétendent que dans les
mots çompofés des prépofitions de^ fre ôc re^ dont
le fimple commence par une/, cette lettrine doit
pas doubler, parce qu elle y conferve un fou fort >
& par conféquent qu'on doit écrire défaler^ Àefé-
cher , fréféance y fréfentiment yréfufciter ^ refouvenir y
&c ainfi les autres. Je dis premièrement que cette
régie n'eft pas générale , puifque les Auteurs écri-
vent ces mots les uns d'une manière, les autres
d'une aut^e , com^Kj^eJele prouve dans l'ordre al-
plubétique cy-après. En fécond lieu je foûjtiens que
cette régie e(i: abfurde. Pour le prouver invincible-
ment, il ne faut que comparer'quelqucs mots les
uns avec les autres. Et cn^efFet , pourquoi écrira-
t-on défaler avec une feule/, tandis qu'on trouve
deffervir 4^s toujs les Livres avec deux ? Quel pri-
4^
\ •
fe forme fur le finguUcr , fi l'od retranche la lettre
Xtl^i ^ F R m F A CE.
vilégc a la lettre / dans le mot pr^fiititir , pour y
conserver le (on oui lui efl; naturel , tapdisque dans
le mot prefcnter c\\c emprunte le Tod du * r Cette
lettre n'eil elle pas entre deux ^ dans l'un comme
dans Pautre mpt i On m*objedera fans doute la
Douvçlle régie de nos moaerncs : voyons donc fi cllc^
çft rcçevable» Les mot$reJfufcitericrefi$rfeÛim noui
viennedit de la même fource : ib font dérivés des
Latins refurgene &C K^fitrre^io. Pour ks rendre con-
fp^mes a leur étymologie r j*avouc qu'ils ne de*
vroient ni l'ui; ni l'autre être écrits qu'avec une
fculey^ Mais cçtte /aura- 1- elle en François un pou^
vçir qu'pllc n'a pas dans le Latin ? On prononce
dans cttte Langue originale rr^i^ dans les deux mots :
rnais lâ^^ notre n'admettant pas cette prononciation
dans rejfkfciter^ il faut convenir qu'on y doit dou*
hier la lettre/, afin qu'on ne prononce pas rezté
dans ce mot , comme on le prononce dans refur^
région, \ ,
Cherchons maintenant l'autorité de cette nou-
velle Orthographe chez ceux mêmes qui en font
les auteurs. On trouve dans les Diftionnaires de
Richelet ôcdejoubert les mots refrcrer^ refrigner ,^
irefaluer , refaut$r ^ refeçher ^ re/Hlcr , rffemtlUr ^ re^
femer , refonner ^ &cc. écrits avec une feule/j parce
qu'ils font compofés de la prépofition re ^ éc'dcs
mots /àcrer , faigner, faluer , fauter , féchtr ^fellery
femelle , femer , fonner , &c. Voilà une nouvelle
régie établie : mais ces prétendus Légiflatcurs fui-
vent ils cxacîlement cette loi qu'ils nous donnent?
,C*eft: ce qu'ij faut examiner. Je trouve dans qç.^
mêmes Diftiounaiics les mots reffuffçr, reffentimcntt
reffn
nou^
écrit
hfit
prép
ftrriï
/Q
blÂni
/, 01
deux
m'ac
çulie
mêm
11
Ton d
vcnii
fief
blabl
/>s/, I
nale
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ned<
&c,
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La
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K)iiry
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Cette
3mme
Lite la
ficUc
» nom
es des
c con-
tie de«
;c une
npou*
►nonce
; mots :
piation
t dou-
s rex^fé
réfur^
l ÛOU-
n font
ires de
Ugner t_
r, ré-
parée
&'dcs
fellery
îuvclle
lirs fui-
nnent?
uis ces
nmcnt%
P ^ P P A C e. y xtVït
rejjfwtir^ reffitrer^ uffortity pour fignificr fortir àt
nouveau , nffêwvewif , & quelques femblables ,
écrtaitvec dciixffl Cependant ces derniers mots
font tufli'bien que les premiers, compofës de k
prépolickm r# , & de» mots fiffir , fentiynent , fentir^
fimr p finir bi fim/enir ^ c^xn commencent par une
/ Qpc leurs partifans conviennent donc qu'ils font
blâmables d'avoir écrits les premiers avec une feule
/, ou qu'Us oniLcu tort d'écrire ces derniers avec
deux. Je leur donne le choix , les fuppliam de
m'accofder la permiffioh de futvre mon goût parti- .
çulier, julqu'a ce qu'ils (oient d'accord avec eux-
mêmes
11 faut obferver que la double\j^ayant le même
fon que le /, on pourroit les confondre- Pour prc-
vemr cet inconvénient, il faut avoir recours à f'é-
tymologie $ ainfi pofjr écrire corrcâement matdaf
fier y éehnli^er\fuicej[fiéf$^ endoffer ^ offèntfrft . Sc (cm-
blables^, il ikut fçavoir qu'ils font compofés de matf^
Usj échéUss , fiuds y dos y os\ &c. mots dont la f^r
naleeft une /• O» m'objcftera peut-être les mots
rifihle , refofir^ clofi , & femblables, cù la lettre /
ne douUe pa» , quoique dérivés de ris , repas , clos ,
&c, dont la finale efl: pareillement une i. Mc^is il y
a bien de Ja différence entre tous eès mots, parce
ue dans les un* k lettre /doublant emprunte le
on 4ii' ^ I & da»ns lesautrgs ou elle eft fimple > elle
prend cefui du «. Ainfi pour îever cette difficulté,
il ne hnt confuker que j^orcillc, 8t fuîvreruftge.
La Icutre /doit tou}oùr$ êtwe platée à ht fm de
la féconde perfonnc du fingulier de tous ley ver-
bc9, ctans" quel^ temps» où mode que ce fbit.
i
VOICI ces exemples : u manqtfi , oviige^m , vengetîjne ,
geolc ,
■■J^-.
L
ïCLViir P R F F A ÇSé
Cette régie cft générale i excepté à llmpcrâtî/l
Enfin il ne me reftc pla« rien à dire fur cette lee*
tre^ fi ce n*e(l qu'elle doit doubler dans les mots
qui tirent leur etymologie des Latins où elle eft
double , comme aiff^quer , diffoudrc & femblables ,
qui viennent de iijfecure , Injfolverey 8Cc. dans quel-
ques-uns de ceux qui viennent des Latins en at ,
comme coa.jfer , qui vient de cosxare j & enfin dans
ceux qui font compofcs de la prépofitlon /», &C
d'un mot François qui commence par lune/, comme
affeoir; ajfujettir^ Sc femblables. Voyez Cy-deifus
les Remarques des lettres B ècCy &c ailleurs.
■ ' . '"'■ .• ." ■ ■ •' . ■ ■\ _ .
De la Unre T. A
Cette lettre devant un-/ fuivî d'une voyelle , fe
prononce en plufieurs mots comme un c, Pour no
pas fe tromper dans , TOrthographe de ces for-
tes de mots , il faut avoir recours aux La*
tins dont ils font dérives , & confiderer comment
ils font écrits dans cette Langue originale. Voye:&
cette Remarque çy-après aux Terminaifons.
Cette Régie , quoique prudemmerrt établie »
foufFie cependant quelques exceptions 5 car oa
écrit précieux &: douteux , quoique ces mots vien-
nent du Latin pretium\ delitU. il eft vrai que Mef-'
fleurs de Port Royal prouvent dans leur Méthode,
que delicia avec UR ^ vaut mieux q^e delitid avec
un /« Mais il n'en eft pas de même des mots fré-
deux , gracieux^ & plufieurs autres , que les meil-
leurs Auteurs écrivent avec un c\ quoique dans le
Latin ^ dont ils dérivent , ils foicnt écrits avçc un
r. Ceft
rour moi je ne crains point de lenUDiaDta rc-
■ ' e
«Cl
P A Ë" F J C E. : xLix
t. Ccrt: pourquoi outre rétymologic , il faut en-
core coniultcr l'uiàgCj qui fouvcnt l'emporte iUr la
raifbn même. .
Il en cft de cette confoiinc comme de la plupart
des autres qui ne doivent doubler que dans les
mots où_la Langue originale les double , & dans
ceux qui font compofës de la prcpofition ^ comme
attendrir , attirer , & femblables. Voyçz les Remar-
ques des Lettres iî & C I
Outre ces mots nous voyons dan$ les aiTcîcns Dï-
ftionnaircs , & même dans plufieurs modernes^ ,
qu'on double la lettre t fans néccflîté , & même
contre rétymologie , A^ViS frotter ^ flatter , & Sem-
blables , oii certainement ou ne le double que par
inadvertence ou par caprice. Mais on doit écrire
dégoutter^ z\cc deux tt ^ parce que ce mot vient de
guttd^ j & au contraire dégoûter avec un feul , parce
que èç mot vient de guftwe. Voyez outre cette Re-
marqiic celle des Terminaifôns ôc du Plurier.
De U lettre V.
Voyez les Remarques fur ccfttc lettre .aux tréma
&: aux Accens. j. ^ ^
De U lettre X.
Cette lettre fert pour défigilcr le- pUirîcr des
rnots etj, al , en ail , en eau &c en eu^ Exemples. Che-
val\ chevaux 'y travail y travaux yhaiiy taux j Bureau ,
Bureaux-^^autUyVBux. Mais c^ttc régie n'eft pas
générale , parce qu'il y a pliifieurs de ces fortes de
mots dont les uns u'pnr point de plurier, comme
\
L P RE' FACE.
caf»aval , naval , ôcc. d'autres qui prennent une s
après la finale du fingulicr , comme hal èç rcgd^
qui font au plurier hds & régds. Il en eft de même
des rriots en oi , dont les uns au plurier font ois ,
comme Rois , emplois , &c. & d'autres wx , comme
Loix, Voyez cy- a près les Remarques fur le Plurier.
Cette lettre fert encore pour défigncrle Datif
plurier , aux Cieux , & lemblables. C'efl cette rai-
fon qui a porté quelques moderiies a écïïïc; auxquels^
auxûfuelUj, mais cette Orthographe nVpas eu la
réiiffitc qu'ils en attendoient , puifque la plupart
des Sçavans écrivent encore aujourd'hui aufyuels ,
aééfquelUs , avec une y au lieu de l*x.
De U lettre Y,
L'Auteur Ac VOfficina Latinifatis dit que ly fe
doit confidcrer de deux manières , ou comme une
lettre gréquè , ou comme un double / , dont on a
tiré le dernier un peu plus long, pour les diftin-
guer d'un u. . ^
Dans la [première qualité on s'en fert avec la pro-
nonciation de la voyelle i dans les mots qui def-
cendent du Grec , comme Acolyte , amethyfte , afyle^
heryl yCryftd , cygne ^^ cylindre ^ daÛyle^ dyjfenterie ^
\ynaftie , labyrinthe , lyre , martyr , myrrhe , myrthe *
myftere^ myjiagogic^ue , myjlique , mythologie , tfeophyt^ ,
Hymphe , olympiade , paralytique , hyacinthe , hydropi-
que , hypocrite , hymne , hydre , hypofiafe , hypothèque ,
hypothefe , phyfionomie , porphyre , pyramide , pyrrhiqf*^ ,
Jatyre^ Sibylle ,Jlyle ; fyllabe y Jycomore , (yUogifme ,
inbole yfymmetrie^Jpnpéthie Jymphome^ JyneWji^Sy-
me
I ^
I 7w
■ filoyi
me
fç^cmwn tt iw« *fcuu*miii
€tj
une 5
régal ,
même
nt ois ,
ommc
liirier.
Datif
tte rai-
xquelsy
eu la
plupart
\fyuels ,
l>fc
lue une
nt on a
dittin^
; la pro-
ui def-
enterie ,
myrthe ♦
fhyt^ ,
hydrofi-
théque ,
gifme ,
6
P R E' F ACE. Lr
ntigogue , fymoft ^fynii^, fyneeioçhe , Synode , (ynony^
me , fyfième ^ Jyftolt^ Syrien , Syrisque , tympspfon ,
tympanifer , /yr/fi» , Z/phyre , & fcmblablcs.
Dans la féconde otiVcn ferr dan» les niots/4yf ,
f^yfrg^ , p^yfitn , ^/ï^rr , r^jr^r , envoyer , frdyer , rw-
/'/^jK^'r ôc Icmblablcs , où l'^ a le Ton de deux // , conv
me on peut le rcmtirquer dans R(?^4i^flir , qu*on
prononce comme s'ilétoît écrit avec deux iV Roi-iau^
me s oiV il eft aifc de voir que le premier / fonnc
avec la première fyllabe , & le fecond avec la fécon-
de. C'eft pourquoi IV qui eft dansia diphthonguc oie
qui fc trouve a la troifiémc pcrfonrie des verbes >
ne peut point ctrc un^ puifque cette diphthonguc
ne forme qu'une feule fyllabe , comme on peut le
voir dans avoient & aiéroient ^ qui ne font chacun
que de deux fyllabes. Aulïi Tufage n'admet-il rien
que IV dans ces mots.
Par la même raifon on doit ècn\'C proie ^ joie , o/>,
envoie^ claie\ haie ^ pluie .fuie ^ ôi aînfi les fembla-
bles 5 parce que d^ns ces mots wV, aie de Mie ne for-
ment qu'une feule fyllabe. J'en atteftc tous les
Poètes. • ' ^ \,
On ne doit donc pis ccvitcfoyjoy ymoy , Roy^foy^
foy y délay , effay , ennuy , aujoard'huy ÔC femblables >
puifque ces diphthongucs ci ^ ai & ui ne forment
pareillement qif une feule fyllabe. D'ailleurs le plu-
. rier & le firtgulicr ne doivent être diflferenciés que
par la finale. Or il eft certain qu'on écrit au plurier
Lôix, Rois y délais., effais ^ ennuis y &c. par eonfc-
quent on doit écrire le fin gui ter avec uni \ & c'eft
l'ufàge de nos meilleurs Auteurs modernes.
Il y a cependant quelques mots à excepter \ ftj-a-
^ i
]
P R £' FACE.
V!
voir , jf.y ibi , yettXy yt'oire^ yOraie , j/vrCy yvrejfe ,
yvrogne yjvrogner yyvràgneriey oiiVyÇc tcouve place
par le fciJ caprice de Tufage , auquel il faut obcïr
voir
yvrt^ ^ _ _
par Te (c\A caprice de Tufage , auquel
qiiciâd il eft général, commeA cet égard.
Il faut encore obferver.que dans la première &
fccoiHlc perfontic du- placier de Timparfait de Tlo-
dicatif, ôc du préfent du ^jonûif des verbes de
la première conjugaifon, qm ont a Tlnfinitif une
voyelle devant er, on mct.une^ entre cette voyelle
bi la dernière fyllabe du mot. Aïnfi /ïi^^^^r fait nous
fivoityoni , vous (wouyez, yfmftifier fait nous fmUu
fiyotis, vom fmûifiyèz.. De mcme quelques verbes
en oir & en />, veulent aux mêmes temps bc mo-
des un y ayant la dernière fyllabe du mot. Ainfi
fuirhxt non^ fiéiyom\ vous fuiyez'yvoir , nouis voiyons,
vous 'votyez.. Le veiibç ^r(?/W /quoique terminé en
rc , fait pareillement nous croiyons , vouscroiyez , 6c
ainfi les autres femblbbles. Il ne faut confiilter qu^
l'oreille pour fentir là différence de ces mots,/^^/-
mus. nous fuyons s fUgiehamtés,, nous fuiyonSy vue-
^/;//5, nous voyons 5 videb^mus , nous voiyons s créai"
th'us\ nous croyons y credehft^us , nous croiyons y &
ainfi des autres..
De\laLet(re Z.
\ ' ' . ' ' ' ' '
Cette lettre np doit être admifc en François que
dans les mots dérivés dli Grec ou du Latin, comme
fcp^ze, ficfemblablesi «Bc dans la féconde perfonne
des verbes au plurier, comme vous aimez y vous
. /tWyx. vo\\$h/ez>y &:c. non iéulement au préknt,
iriiiF encore dans tous les antres temps c>: modes.
Je ^'excepte de cette rérje , qui dcvroit être
gcnei
par p
en ce
Po
garga
font (
qu*on
quer
& chî
dirai
Tétyn
vera <
fuit 1
dema
voici
Vé
Grec
ces di
traire
comr
noir.
choii
J1()\1S
d'app
cnfeii
«
quc"(
dout(
en m
Difti
Éditl
fur r
teurs
Jt-rxt uw Y (iUj^v.^iao|
jreffè y
placé
obcu*
ère &
z Vin-
3es de
f une
oyçlle
t nous
verbes
c mo-
Ainfi
iné en
^ez , 6C
er que
crédit
ns , &
DIS C]UC
omine
ifonnc
, vous
cicnt ,
c)de:i.
ic ctrc
P R £' F^ CE. ^ Lin
générale, que les mots »r-c., nafus, chez,:^ p^jfez,^
par pure complaifance pour Tufage, qui autorîfe
en ces mots la lettre x.,
Pour ce qui eft dçs verbes c/i^eçhifer , evangeli'fer ,
g^rgarifer , théfmrifer\ tymfmifer y & (emblables , ils
font écrits avec tant de variété chez fes Auteurs ,
qu*on ne fçait à quoi s'en tenir : j'aurai foin de mar-
quer les différentes manières dont ils le trouvent ,
& chacun fuivra te parti qu'il jugera à propos.' Je
dirai feulement eilpaffànt, que fi Ton a égard à
l'écymologic de la plupart de cç,% mots , on trou-
vera qu'ils doivent être écrits avec un ^ j &: fi l'on
fuit Tufage , on les écrira avec une f*. Si l'on me
demande mon avis fur Iç choix,qu'op doit faire j
voici celui qui me paroît le plus raifonnable.
X*étymologie des mots qui nous viennent du
Grec ou du Latin , ne peut changer, parce que
ces deux Langues originales font mortes. Au con-
traire le goût de l'homme eft toujours variable s car
comme Ta dit M. Defpreaux, il va du blanc au
noir, C'cft donc l'étymologie que nous devons
choifir pour guide , & .non p^ l'ufage qui peut
iK^us éeârer. En fécond lieu , devons nous rougir
d apprendre a écrire de ceux-memcs qui nous ont
enfeigné la msinicrc de parler ? Qiii pourra mieux
que ces premiers Maîtres i)ous inftruire dans nos
doutes ? Sera-ce R!icheletqui fe contrarie hîi-mcnic
en mille endroits \ ou les Auteurs des nouveaux
Diftionnaires, comme Joubert ôc Danct, dont les
Éditions font pleines de fautes ? C'cft néanmoins
fur Tautoriré de ces Mefficurs, &: des autres Au-
teurs modernes, qu'eft appuyé cet ufige Ç\ rcfpc-
" I
Xïv P R E* F A CE. .
de y de cependant fi peu digne de l'ctre , lorsqu'il
n'cft pas fondé fur la raifbn. ^r
Outre CCS Remarques fur la lettre Z , voyez cy-
''- dcillis celles de la Jettre «S, ÔC cy-après celles du
* Phirier.
Df^ Plftrier»
* ■
Le plurier fe doit former fut le fingulicr : c*efl:
une rcgie conflahte dont on ne doit excepter que
les if réguliers. Du nombre de ces derniers font les
moh aujirfikl^ boréal^ conjtégd y'' f^fnl , filial ^ caho-
''^t fi^^^ > A^g^l » littéral , naval , fafchal^ fe£lo'
^rat^iltrivtal y ^faflofal ^bc quelques autres adje^ift
*5^n /f/', qvii n ont point de mafctilin plurier , quoi-
qu'ils aycnt un féminin , comme on peut le voir par
ces exemples : terres aujtrales^ heures cat^om aies ,
fatales, chanCons triviales y pajloralesy àCc. Le mot
i ' carnaval^ quoique fubftantif, n*a pas de plurier. ,
Cependant régulièrement les fub.lïantifs & ad-
jectifs en al font aux au plurier j ainfi cheval, mal,
brutal , &:c. veulent au plurier chevaux , maux ,
hrutAux y &c. De cette régie on ne doit excepter
que ces deux fubftantifs bal bç régal ^ qui au plu-
rier font Wi& ri^^/»/j. . '
Les mots terminés en ail, prennent pareillc-
îiicnt aux au plurier : cxemp. travail , email, font
travaux , émaux. Mais cette régie n*eft pas, géné-
rale j car il y en a q\ii prennent fimplement une s
au plurier, comme mail^ camail , attirail , ferrail ,
détail^ portail^ éventail^ qui font au plurier w^//i .
carNails y 6cc. &: enfin il y en a d'autres qui n'ont
point du tout de plurier, comme bercéil H poitrail.
y ave us
paroît
AT
muet,
tant u
JylUbe
mbk
des ^ a^
trdver
pluriel
ment c
lent a
généra
ion en
que Yi
autres
ne toi
vante.
Les
A |)ar ur
' après 1
embout
■ dée, t
CCS fci
par co
aulli u
qui d
c
fqu'il
VL cy-
:s du
: c*éft
îr que
mt les
cmo-
quoi-
>ir par
'^iales ,
.e mot
ier. ,
Ôcad-
, mal 5
ceptcr
u \^u~
rei'iic-
l, font
géné-
une s
'^rrarl ,
m'élis I
n'ont
oitrnil*
P R E' FA Ç E. Lv
Les termines en sm & en età au fingulicr,prenncnt
nairemetit un x au pluricr , comme /'jr/ti^ , C/74-
/^^i^, &c. qui font, i^/»4Wf, ChAte^ux yi,cc/fciê yvœu^
&CC. font /<?/i^Ar , t'tf'/i^A , 8cc. Pc cette règle ort pc doit
excepter qncèUt*, qui veu|;gii^/i^i au piur. On trouve
.avetis dans la plupart des Liv^res, razis é^vcux nxc
paroît plus régulier avec un x
À l'égard des mots terminés pair un ^ fimple ou
muet vil eft certain que le plurier fe forme en ajou-
tant une s après la finale du finguiier. Ainfi les mots
fyilfithe , xomfltce , gkràe , Année , Pontife , g^ge , ÔC
^^àfmblables, font au plurier j^/i^^^j .complices , gar-
des ^ années y Pontifes^ S^g^^ ^ ôcc. cela e(l fans con-
troverfe : mais le Public n'eft pas d'accord fur le
plurier des mots terminés par un / clair , atiirc-
mentdit^' ^'ig^x- La plupart des Imprimeurs veu-
lent au pluricr Ji«^//V^-^ , alliez, , Abbez,. tuez y &:
généralement tous les mots qui ont leuf terminai -
ion en é aigu au fiiftgulier, ce qui e(V une fautç
que l'Auteur de VOfficina L^tini^Atis^y &c plufieurs
autres Sçavans ont combatuë, & dans lacjtielle on
ne tomberoit pas tî l'on faifoit la réflexion fui-
vantc. ,. . • . ^ ..^ ^^ ,
Les féminins des adjedifs mafcuffns' temiipés
A |)ar un é clair , (é forment en ajoutant un < (impie
' après la finale du mafculin. Exemple , ^wi'^owr^e'' fait
embourbée au féminin) enfoncé y enfoncées tardé y lar-
dée y 6c aînfi les autres. Or il eft certain que tous
ces féminins prennent une s au pluricr pour finarej
par conlcquent le mafculin plurier en doit pi^ndre
aulli une, non-feulement pour con(crver le rapport
qui doit fc trouver entre Je ma/'culin &: le féminin 3
„»
/
WfMëitW
y €Qmmtêms , ji^mmA , ti Iciiiblablcs , qu'on
trouve écrits avec deux mm chez tous les bons Au-
teurs* n^
^
L
«■■
ivi P k W F A CE»
mais encore poui' ïàtisÊiire à la régie générale , qu!
veut que le plurier (bit formé fur le ungulier en y
ajoutant une / finale > comme dn le verra cy-après*
En effet il n*y a prefque que les mots terminés par
une diphtbôngue qui prennent un x au plurier,
encore y en %t-il qui veulent une j*
Les termines en i ep i», & ceux qui le fbur^ar
les confonnes A, ç,d^/,gth,m)n,pyq,dcry
prennent une / au plurier. En Voici des exemples.
Fleuri fzit fleuris ^ vAtu vertus ^flomb plàmhs\ fac
fucs , lourd lourds , ctef clefs i long longs ^ nlmat^ach
alrrmn^ichs, parfum Péwfums\txumeH e^mens ^ loup
loups^ coq coqs, & dur durs, &c.
Ceux qui font terminés en / prennent parcille-
meijt une / au pluricf, comme cruel cruels , pareil
pareils .fuhtil fubtils ^ &c. On doit cependant ex-
cepter Ciel &c œil y qui veulent au plurier deux ^
yeux^ quoiqu'on dife œils de bœufs , ciels de lit. Le
P. Bumer ajoute arc-en-ciels j mais il me femble
qu'on doit plutôt écrire arcs en- ciel , parce qu'on y
peut voir pfufieurs arcs , quoiqu'il n'y ait qu'un feul
, Ciel vifible, v
Pour ce qui eft des mots terminés en s & en ;^,
ils ne changent rien au plurier m^fculin , commo
on en peut juger par ceux cy ^pars &c curieux , bois ôc
voix y Mvers , gros i gras, roux^ & femblabics, qu'on
écrit au plurier comme au jfînguUcr.
À l'égard de ceux terminés en / , ils méritent
ur^c attention plus particulière pour connoître le
caprice de l'ufâgc ôc l'irirgularie des Écrivains.
Il y a des mots terminés cp at, efy i>, .of le ut y
comme plat , fujet , maudit , dévoty attribut, & fem-
.^^ blables,
quon
)ns Au-
Dc
^ctte raiion n'elk donc oas (ufliiance pour autoriicr
le cccranchcmcnt qi^c font queiqucs modernes dq
- >• i
nt^ar
nplçs.
Mt^acb
, louf
rcille-
fnreil
nt cx-
Cieux y
lif. Le
emble
u'on y
in feul
en X y
:omme»
bots 6C
qu'on
éritent
ître le
lins.
tCUty
fem-
lables,
P AÈ ^ ACÉ. ^ tnt
blable^ , donc le pluriôr (e forme » en ajoiltaiit uoo
^ après la finale du iinguUer. Cela eft uns contre*
vcrfe. Il y tn a d'autres qui font terminiés en éf g
comme rej^eÛ , fuffteSyiLçi d'autres ^^f^^ comme
prompt^ ôtc. d'autres eny/y eomme fM^fg v/r/,
fort y ScCé dont le plurier fd'fbrme pareillement etl
ajoutant une i d^près la fiddledu ûngulierr cclaed
encore général & Ùm difficulté*
_ Enfin il y a dci mots terminés eti a;it , etpt y /W ,
ont & Uftty coitiiwd infant i content y faint y font,
d/funti &^mîlie aU'rcs Icmblabicîs. Toutle^piondc
convient que les termines t\\ tjit y ont 6c tmty doi.-
vent prendre une s au plurier après la finale du-
fingulîcri ÔCpar conféquentqu^on doit écrire yâ/Wx,
ponts y dfTunti/6C2inCi leurs remblables. Toute la
difficulté ï*^ulô donc fur les mots en ant & en ent,
Danet à la page 11^3. de fbn Dictionnaire
François , dit que les mots qui finiifcnt eii ^nt où
^»r au (jngulier., prennent au plurier une /au lieu
du/ filial, ÔCqu*ainfiy?;f///w^»^ fait fentimens au
^urier^
Comme la nôuvcaucé plaît toujours aux Fraii-
çi^ts , il ne faut pas douter.que cette nouvelle Or-
thograplic n'ait été rlççuc avec àpplaudiflement*
J*aî cependant remarqué qu'oit trouve dans tous
les meilleurs Livres lés mots tUniSi lenfSy vânn,
&c quelques autres avec un t $£ une r au pluricrir
Meflîeurs de rAcadémicMlansf jeur Diftionnairc
confervent encore le / dans plufieurs autres mibts^
comme àijfétenti, ffonjuênts ^ fît {emblables. Ceft fur
ce modèle que Mcflîcurs les Écrivains de UGhaii-^
ccUçrie & les Imprimeurs dû Louvre ie règlent
Cette lettre a*a lien de particulier qui foitcBgna
v^
don
■^.
tvin p% e; face.
dans l'Orthographe des Édits, Déclarations & Ar^
jets du Çonièil. J'ofc cependant leur reprocher
aiix unscpmme aux autres , de n'être pas réguliers^
car ils admettent le f dans pludcurs mots au plu-
rier, ^ le retranchent, de quantité d'autres de la
même terminaiioa ; irrégularité dans laquelle ils
ne tpmberoient pas s'ils a voient quelque déférence
pour nos anciens , Ô^ s'ils faifoient attention à ce que
dit l'Auteur dç VOfficin/t LatimiMii ^ dans ion petit
Traité de l'Orthographe, page 5. où il foûticnt
que le plurier (c fait du fingulier en y ajoutant une
j, ce qui efl: trèa-vcrit^blc , & conforme au fenti-
mcnt de M. K eftaut , page 411.
On m'pbjçclera /ahs doute que l'ufàge veut qu'on
<^crive ^ujourd^'hurde là forte i & que cet ufage eft
fondé fur ce que le t ne ic prononce point dans
ces mocs;i Examinons ces deux puions.
A regard de l'ufege , j'ai dit en plufieurs en-
droits, qu'on doit le refpcûer quand il eft général j
mais ne Tétant pasàcet égard, comme je viens de
le prouver, on ne doit pas lui obéir aveuglément.
Pour ce qui eft de l'autre raifon , je conviens que
le t ne fe prononce point au plurier des mots termi-
nés en ^nt & ent y mais cela n'en autorifc paç le rç-
rranchement.; M ne fe prononce pas davantage darxs
les mots defirts , f^rts , forts ^ jÀin/ts , points , fonts ,
^ttritttts , sttrMts , & mille autres, où tous les Sçi-
vans l'admettent. Par conféquent.il faut convenir
qu'ot^dpit le placer dans les uns comme dans les
autres, ou qu'on doit le retrancher de tous égale-
ment : Ab/ûrdtm coftfequens ,^ ergo ér anteccdens.
Au rcftc , je n'entrcprens pas ici de réformer Tu-
vei>t
cetà.
doit e
du m(
ront
qu'afi
plus a
médir
af[nn
n'eft
ment
vent
quoiq
dife O
chacu
le plu
M. Ri
dedà
dign0
donc avouer qi\c l'étyoïologic des motscft; toujours
Dchcr
ilicrsi
plu-
de la
;lle ils
rcnce
:e que
i petit
û tient
u une
fenti-
; qu'on
ige eft
i dans
irs ca-
nnerai j
ens de
nent.
ns que
termi-
5 le rC-
[c dailis
pOtttS y
es Sçà-
.nvenir
ans les
; égale-
iens,
ner Tu-
P R E' F ACE.. Lix:
Tage, rnais feulement d'en faire connoîtrc lexidiculc,
lor(qu*il n'eft fondé que fur le caprice des hommes,
comme] à cet égard } & même je m*y foumet^.
Les mots Latins qui ont été Francifés, comme
Oper» , impromptu , trem^ , récépijfé , Fsâfum , & feni*
blables , n*ont point encore de pluricr certain , les
uns lés écrivant avec une s , les autres (ans s. Ain fi
j'attens qu'il plaifc à l'ufagc de ftatucr ce qu*on doit
fuivre.
Des ^oms de nombre^
Les noms de nombre font indéclinables & de
tout genre, excepté le premier, car on dit un^
une ^ les uns , les unes. Il y en a cependant qui écri-
ve^U cens au plurier, & M. Reftaut cents ^u lieu dc^
ceni. Pour moi je crois qu'ils font mal , &:qu*on ne
doit écrire cens âr\icc une /, que dan'S la lignification
du mot Latin cenfus. Mes antagoniftes m'objeftc-
ront qu'ils ri'écrivent cens au ■ plurier avec uns/,
qu'afin de rendre la prononciation plus douce ôC
plus agréable à Torêille i lorfqu'il fe rencontre im-
médiatement devant une voyelle ou une h (ans
afpiratii^n. Cette raifon eft fpécieufe , niais elle
n'eft pay fuffi(antc ; j'ait fait voir au commence-
ment d^ ce Traité que la prononciation eft fou-
vent différente de l'Orthographe j qu'on écrit ^//,
quoiqu'on prononce euily j4out 6c/koul, cjuôiqu'on
diicOutj /ou, ôcainfi de quantité d'autres. Aurefte>
chacun eft libre de fuivre le parti qui lui paroîtra
le plus/ raifonnable j mais je foûtiens avec Danet »
M, Réftaut , & plufieurs autres Sçavans , <^ii'ert fait
de date ^^»^ eft indéclinable*
C*cll cette conformité de Ton qui a fait écrire 1 J^^M'^
^,^
N
^
Lx P R E' F^ CF.
Pour jcc qui cft du mot mille ^ il cft coudant
qu'ileft parciitomcnt indéclinable, & qu'on doit
écrire deux milU hommes, trois wi7/r livres, ^ qua-
tre millf lieues, cinq mille ans ^ & femblables. Mais
à regard des dates, on doit écrive mil avec trois
lettres. Excmp, L*an mil k^t cent , en mil fix cent^
au mois de Mai mil quatre cent^ & ainfi.des autres
dates. Monfieur Reftaut, page 35?. écrit encore
foixante & dix, quatre -'vingt s : je loûticns qiic ce
Çont des fautes» Voyez ma Remarque fur le mot
vin^t^
Pet mots terminés en ion.
Les mots en tion &cJîon ont un fon fi uniforme ,
3u'il faut néceiTairement avoir recours aux Latins
ont i\% fpnt dérivés, pour ne pas écrire avec une
s ceux qui doivent Têtre avec un t : Ainfi pour
^bien écrire r;^/^/^d»ii> , & fembfablcs , il eft néceliàire
de fçavoir que ce mot vient du fupin epctenftém^ 6c
qu'au contraire intentiofp doit être écrit avec un / ,
parce que ce mot vient d'intentum. Il en eft de
même des mots terminés en Ûion & en xion , dans
VOrtbographe defqucls on pourroit fe tromper , fi /
Ton n'ayoit p^$ recours aux Latins dont ils tirent
leur analogie, Ccft pourquoi il faut fçavoîr que^/-
0ion vient de diHum , & réflexion de rejlexum , pour
r>e p4S çgnfpndre le (f avec N.
Des Adjemfs.
Ç, Lc$ mots terminés au mafculinpar un c for-
ment leur féminin en ajoutant ^^ après cette finale.
îcrirç 1 iejfetvir li^^ tous les Livres avec deux ? Quel pri-
^
ftant
doit
qua-
Mais
trois
wtres
ncore
iic ce
; mot
c for-
6nale.
P R E' F-^ CE. Lxi
Excipp. Fr^nCi bUnc , {ont franche , tlanchf. Il ne
faut excepter de cette régie que //^^//V , T/Krr,
Grec , r>iSi^., gui veulent au féminin pM^uCy Tur-*
que f Gfeqfâe\ caduque.
D. Ceux qui (ont termines en rf, prennent un e
après cette finale. Exemp. Grand, froid y laid ^
fico0d , profond y lourd , fourd,^ gaillard y &c. au fe-
mimnjoùt grande , froide y laide. , féconde , profonde,- ,
lourde y fourde y gaillarde, & ainfi IcwS autres.. On
ne doit excepter qu(^ ces deux mots w/^<i & crud ,
qui au féminin font nué U crue. Et il y a appa-
rence que c'eft cette terminaifon/eminine qui a fait
tomber dans Terreur les Auteurs & Ihiprimeurs
qui écrivent aujourd'hui «/î'ôcrriî aumafculin, &/?/if^'
éc criée au féminin , s'irnaginant faufîement qu'un
circonflexe peut remplacer une lettre retranchée
telle qu'elle foit. ^
E. Les tcrminési en/ aigu , prennent au féminin
im^ fimple après la la finale du mafculin. Ex. cour-
té y effacé , gardé , créé y étouffé y changé i bouché, roulé y
aimé y'né, frapé y ciré , ai fé , vanté , trouvé y annexé y
ê^^généralement tous les participes paflifs des verbes
de la première conjugaifon , ajoutent un e muet
après la finale du piafculin pour en former le fémi-
nin. E\. courbé f^Lit courbée ^ effacé y effacée", ^c.
Ceux qui font; terminés par un ^ fimple ne re-
çoivent aucun changement i car on écrit aimable y
ferme, maigre , rouge r&ç fcmblables , au mafcuhn
comme au feminiiv ^
F.' Ceux en/ changent cette lettre en ve au fe- ^
minin. Ex. ^euf, veuf, vif, Juif, pofitif , aBif y
êijify captif, Baillifii fcmblables , font au femiaiu
ijivmi.» >^(i.ui^uu<tiiw) itiiuuu njjitjji),nj}imiimmi
txii F RE' F ^ CE.
"i ■
neuve , veuve , vive , Juive , ùojitive , affivr , <)//?i;^,
captive , Baillive , &ç, r .
II eft vrai qu'autrefois on laiflbit la lettre / au
féminin, & qu'on ccrivoit »^«/îi/^ , veufve y & fem-
blables j mais ce-n'eft plus Tufagc ,von la retraïklic
à prcfent de tous ces féminins.
G?. Ceux en g vculcQt gue au féminin. Ex. long^
langue.
/. Ceux en i forment leur féminin en ajoutant uii
^ après la finale du mafculin.' Ex-^mi , houj^ , cueilli^
fieuri , guéri , hardie & femWables, au féminin
font a^mie , heuffie , cueillie , fleurie , guérie , /wfr-
2!.. Il faut obferver que les mots terminés en M ôc
en il ,. prennent fimplemcnt un e après cette finale
pour former leurs féminins. h\n(\ ^gal (d\t égale -y
fuhtil y fubtile y ^ de même tous leurs femblables.
Mais ceux qui font terminée en el ou en V/7 , dou-
blent la finale du mafculin avant que d'y ajouter
un e pour en faire le féminin. Ex. naturel y natu-
relle i pareil , pareille y & ainiî des autres^
Il eft croyable que c'cft. cette raifon qui a fait
écrire Chancellerie , chandelle , Chapdley ChAtellcm^ y
6c plufieurs autres avec deux. // , quoique l'ufage
veuille qu'on écrive avec une (cixlcChamfeliery chan-
delier y Chapelain y ChÀtflaift y &c,
^A regard des mots crt o/, comme fol &c moly
nui font aujourd'hui d'un rare ufage , ils doivent
doubler la finale du mafdulin avant que d'y ajou-
ter un e pour en faire le féminin. Ainli mçl &c fol
font molle , folle. Il en eft de même de ceux en »/,
cummo ^ffl , qui veut ntdU au féminin. C*cft le
Dc», €^M quci^pse temps» où mooc qtic ce foit.
^t,:h
renciment des Sçavaos , tinu'^i^es de M, Reftaur,
N. Les mots termines crf^/», rii», /W U ttn , comme
certsiH, plein ^ enclin &i bru» y au féminin ajoutent
un ^ après la finale du marçuUn : aind on doit écrire
(ertmn^ ^ fleine , encline & brune au féminin. 11 faut
cependant remarquer qu'il y a des mafculins en i»,
qui au féminin font i^/»r, comme mdin & bénin ^
qui font mMigne , ètnigne^ * .
Mais ceux en iV/? & en on doublent la finale du
mafculin s ainfi 4W^ri>«i fait (ancienne \ mien, mietme\
bgn , bonne, & ainti les autres. Cette régie cft gé^
nérale chez lc« meilleurs Auteurs*
^ A regard des terminés en an , ils font dans leurs
dérivés écrits avec tan^ de variation, qu'on ne fçait
a quoi a*en tenir ; les uns doublent la finale dans le
fcminin^ commci péty/anne y qu'on itrouve par tout
avec deux nn : au CQncraii^M|M|^(/^^ f^^'cn a qu'une
chez prefque touç les^AuteursT En attendant qu'il
piaife à l'ulàgc de fe déterminer à oc fujet , je con»
leille à ceux qui ccrirantbÈs mots ou leurs fcmbla'
bles,de fuivrc mon exemple^ c'cl^H^-dire^dc fe ran-
ger du côté des plus foirts, ôc d'écrire ces mots com-
me le plus grand nombre de Sçavans.
R. Les mafcubiiâ en r forment leur féminin en
ajoutant un e api^èsi la filiale du mafcuUn* Ëxeoip.
grojjier^ ffr$Jfierey dm y dm-fj légers, icgcxf\ & fem*
blables, Geux itn em varient ^ car ttomp^ur iàit
$romfe{uf€y nffeiar séjfriac , vengejir venger effe ^ &
ainfi quelques autres qu'on trouvera dans leur or-
dre alphabétique. ' o
i!. Lcsterminésen /fuivent la même réglç. Ex.
Lxiv PU É^ f A C É.
Mi fait rafe y gris grife , mauvais mauvaife , Mcéiuii
4cquife ,.clos clofe y inclus inclufe ^ & Semblables.
De cette régie on ne doit excepter que les mots
fuivans \ gras , héts , Us , ,epais & gros^ cjui font au .
fcmiiiiii grajfe , hajfe , Uffe , éfnijfe & ^^^j^. Ftms
veut fraîche -i 6c /J^ySii^J abfou$e. M. Rèftaut s'cft
trompé lur cet article. , —
T Ceux qui font terminés en t au mafculin .for-
ment leur féminin en y ajoutant un e après la ri--
nale du mafculin. Exemp. d/licaf hit délicate y pUf
flate y fç avant ff avant e , faint faintc , teint teinte ^
innocent innoceltte y fubit fubitf , maudit maudite , d^-
vot dévote y juffeB fùffeUe y & femblables.
Il faut cependant excepter de cette régie les
mots terminés en// , qui. au féminin doublent la
finale du rnafculin avant que d'y ajouter un r ,
comme lo mots cy delfus en el y zw eilyCn en 6c
en on. E^.fecret fait fecrctte y fujei\jujette , &l ainfi*
des autres. Cette règle eft prefquc généralement
reçue 5 &: notamment par M. ReftaUt,
U. Ceux en u prennent un é tréma par augmen-
tation. Ex. grenu fait grenue , menu menue , moujfu
mouffué y branchu bramhuc y entendu entendue j y eim j
venue , &c.
X, Enfin les maiculins qui font terminés en x ,
changent cette finale en yi au féminin. Exemple*
hideux fait hidet^fe y orageux pt^tkgeufe , fâcheux fA-
cheufii & ainfi les autres, donc -on ne doit excepter
c^uc faux y doux ôc roux y qui au féminin font f^tijfe^
douce y roujfe. * ■ v
Ces Remarques fur lesTei-minaifons desadjedlifs
'font pour la plupart tirées <Ic YOfficina Latinitatis.
qu'il
Jùbti
è
les.
5 mots
)nt au .
Frais
t s'cft
i , for-
i la ri-^
y piaf
teinte ^
te , d^'
;le les
ent la
un r ,
k aiiifi*'
ement
gmcn-
moujfti
, venUj
en j^ ,
enr>plé*
us fâ-
jccpter
/*#*
djedifa
tatis.
Da
I» RE' F A CE.
Des Adverka^
txv
Là plupart des adverbes terniinés en ment fe
forment fur Padjeaif féminin dont ils font déri-.
yés, en V ajoutant Via fyllabç w*?»/" : ^'eft pourcjuoi
ils doublent la fiable du mafculia;dans les mots où
le féminin la double , & l'ont fimple dans ceux où
les féminins lont fimple. En void des exemples
fur toutes les finales. .
En c. Blanc , Hanche , hlanchement 'y pHhlic ^ publi-
que , publiquement.
En y. Lourde lourde^ lourdement ; nud ^ nue,
' nuement.
En e. Ccux-cy fe forment fur le mafculin , eit
y ajoutant la lyUabe ment. Ex* 'Agréable , agreabUr.
tnent'y 0ife\ aif/ment.
Ep f. Ceux-cy fe forment fur le féminin. Ex^*
Aftif * ptBive , activement s attentifs attentive ,
Oittentivement y &i (cmhhh\c$.
En g. De mêm&i Long^ longue , longuement.
En V. Ccux-cy fe forment conime ççu^ en e ^
fur le mafculin. Ex. Jtùrdi , hardie , hardime?u ) ,
poli i polie i poliniseKU : vrai ^ vrai^, vraiment. '
En/. Les uns doubilçnt I4 finale du mafculin, les
auiîres nonj ce qui prouvequc c^eft (mcIç féminin
qu*ilsfc forment. Ex# Final, finale^fipi^len^ent^ sfi^btil,,
jubtile\fuhtilementi cruel, cruelle, crue\lemen^ i parfit, ,
pareille , pmilUment y mol , W% >,' mollemer^f j. Uni ,
nulU , nullement , amÇ\ (\çs^mP9^r: . , i-i 7 r ,
En ». Il en cft de fnên^e de ceux çy* Ex, Certain^
certaine , certainement : plein , pleir*€, pleinement ^fas^
-i
txvi P k E' F A CE.
fine ^ finement \ commun , commune , commitnéh$0^;{
dncien , ancienne > ^mitnncmini i bon , bonne , bonkfï-
ment. '" ' , ' . ^^ •
En f . Ils fui vent le femînin. Ex. Léger ^ l^gere^ l^g^^-
ment s fier^ fiere .fièrement $ dur , inre , durement, ficc.
En s. Il» (t forment pareillement furie fémi-
nin. Ex. Gr^f yff^ift i gfffement j nims , nisife ynisiji"
ment j frapt i fraîche, Jfuichement ,6cc.
En /. De même. Ex. Délicut^ délicate ^ délicAte-
ment 5 net , nette , nettement \ fecret ^fecrette yfecrette-
ment 5 fubit .fuhite yfuhiternent j déùot , dévote , dévote-
ment.^ &c.
En 1^. Les adverbes dérîvés des adje<ftifs en u font
ceux qui méritent le pi us d'attention , à caufe de la
divernté des fcnfimens. Les uns veulent qu'ils fui-
vent le mafculin , d'autres le féminin lainfi on trou-
ve , foivant le goût de chaque Auteur , W/iiiw^i»/ s
affidument , ingénument 1 Ôcc. ou duément , affidué^
ment y ingenuemenf : on m'objeâera fans doute qu'en,
écrivant ces adverbes de cfette dernière façon , ils
ne peuvent entrer en poc'fic , ce qui cft vrai. Pour
lëfpudre cette diffieulré y il ne faut que deux réflé-*
xions. La [>remicre eft , qu'ils y entrent très-rare-
ment) la féconde, qu'on accorde aux Poètes des
licences qui ne font pas permifcs en prcjfc. A l'é-
gard de ceux qui écrivent ces adverbes avec un d
circonflexe f je les prie de lire mes Remarques fur
le circonflexe.
Eux. Enfin les adverbes aui dérivent des adjeâifs
en X fuiveht également le féminin. Ex, Hideux, hi^
deufe , hideufement j faux if^uffi , fau/fiment ^ doux ,
douce , doucement s ambitieux , 4mbitieufe » ambiticu^
P HE' F A CE, .\ LîfVii
femmiy & fcmM^ts. D*où je conclus quil h\xt
avoir recours aux adjeâifs féminins, pourTçavoic
eommcnt*on doit écrire i*ad verbe qui en dérive»
J*ai fkit* voir xy-deflufl qu'il n'y a que les adverbes
dérives des adjcâifien^ & en i qui foient exceptés
de cette régie : s'il plaît a i'ùfaged'en excepter auffi
les adverbes dérivés des adjeéfcift en • , j'y foufcris
de bon cœur , pourvu qu'on ne mette pas de cir-
conflexe furTiJ, 8f qu'on écrive ingenufnent, qui
vient à'ingenu, comvùhi^xiéctit ^fimnt bc hardie
ment y qui dérivjént»d'^r/^ & W</iV !
A l'égard des adverbes dérivés desmots en ant
ou emt , ils fe fbrnient en changeant les deux fina-
les du màfculin en m^ après. Laquelle on ajoute la
211abc ment. Ex. Suffifitnt , arrogent , innocent , frié'
'ntydiCÇf font/uffi/àmment y arrogsmm^/*t , inno^
cemme^ , ifrudemment , & ainfi les autres. Mais il
ne faut ptt croire pour cela que tous les adjcdifs
en f«/ fuivent cette régie \ car lent fait lentement ,
iùivant la régie des ternxiné^ en / cy deflus.
De$ F^ticiffs.
Plufieurs Sçavans donnent aux participes en fwt
un pluricr au màfculin , quoique ces participes
foient prefquetous indéclinables en François. C'eft
une faute groflierc, dans jaqfidie on ne tombera*
pas à l'avenir , fi Ton veut faire attention A la réfle-
xion fuivante. Pour fçavoir (i Ton doit écrire dUnt
ou /»///»;ï/ dans cette phrafe : le pcrc & le iils Glatit
A paris ont trouvé , ôcc. il faut changer ce ma(qilin
(&n "féminin, 6c confidcrcr fi Ton peut écrire, la
"7 .
>
txvTii P R E* FA CE.
nierc &ch fille dUntes ; il cft certain que non i par
CDiifcqucnt on doit écrire le pçrç fie le fils nllant^
Autre exemple : le perc fie le fils , quoique demeu^
r^nt cnfcmble ne font pas toujours communaoté.
Changez ce mafculin en féminin ; Là mcre & la
fille dfmcHrant , ficc. Or il eft certain qu'on ne peut
f)as dire AerneHr^ntes : donc il faut écrire le père ÔC
e fils demeurant , ic pour lors ce participe indécli-
nable deviendra de tout genre j comme les géron-
difs en do chez les Latins»
A Icgard des participes qu'on rend adjedifs , il
eft certain qu'ils doivent s'accorder en genre & en
nombre avec leurs fubftantifs. Ainfi on doit écrire
fang boailUnt , huile houillsnte , hoMillons téifrsichif'
fans , faux dormantes , étoffes changeantes ^ &c fcmbla*
blés. Voyez M. Reftaut, page 319.
Mais il faut remarquer qu*on ne doit pas écrire ;
j'nji trouvé les deux ucrcs dormans y coiéhic l*écii-
vdnt quantité de perfonnes. En voici la raifon. Ce
paï;ticrpe cft indéclinable au femipm j car on ne
peut pas écrire , jai trouvé les deux fœurs dorman-
tes j par conféquent il Teft ^auffi au mafculin , 6C
l'on doit écrire , j'ai trouvé les deux frères dormant ^
j'ai trouvéles dcuxfoeurs dormant. Cet exemplc^doit
içwxx de régie pour tous les autres. .
erhes^
Je ne dirai rien des verbes dans cette Préface ou
petit TraitiJ, parce que dans le corps de cet Ou-
vrage on les trouvera daps leur ordi c alphabétique ,
Bvcc de^ Kçrjiaïqucs l'ui^ les plus difficiles fie irrc-
—f: —
U par
lerneu*
ÇpCU;t
lere ÔC
uiécli-
géron-
ifs , il
i ôc en
écrire
' -
ecnrc ;
1» * • '
ccii-
^n. Ce
on ne
orman-
lin , U
Icdoic
face ou
et Ou-
étique «
8c irrc-
P A É' F J4 CE. XXtX
gulîcrs, dont j'aurai foi/i de •Marquer l'o^tjboigrâ-
phe la plus^fuiyic chct les meîlldups Auteurs , (bit
dans les temps , foit-dans les nâodes.
De la Ponfffêêttm.
».
L'écriture étant Timàgc de k parole, elle doit ;.
avoir fcs paufes comme le difcours : c'eft pout ce
motif que la ponduarion a été inventée. Le ^w«^
eft la marque dt la plus forte pâùfei aùflfi ne Tem-.
plpie-t-on que pour marquer que le fens d\ine pé-
riode efl: p^trfait & fini. Les deux poitus ^ que les .
Imprîrrieurs nomment comm^y fe placent au milieu
de cette même période entre deux propofitions
quife fuivcnt néceflairement; Le point cr U vir-
;Ç»/^, qu'on nomme ^^//> flj#e' , fe mettent quand il y
a encore ucie plus grande liàrifôn entre deux propofi-
tions : enfin }'X virgule s*çraploie entre des termes
qui font par eux-mêmes dîftincls , mais qui font
unis par la conftruftion , fans être liés par une con-
jonction. ^ v, r > ,
Il y a de tf6}« foites de jfoîhte : le point fcul ,
dont j'ai pajlé cy delFuS) le ^câtiti^ferrogant èc le
vmnt admiratiji .
Le point interroger fe place à la fin d'une pc*
riode dans laquelle il y a une interrogation \ pourvu
cependant que cette période ne foit pas trop lon-
gue i car alors on la termine avec un point fim-
ple.
Le point adrmratif fe place après une exclama-
tion. Mais comme il arrive feuveht que cette de-
çlamation cfl fuivic d'une interrogation ,. le point
^
1%
f ■
txx • P R P F A C E0
admiratîF doit êttpmis immédiatement après l'cx-
damation , & le point iptefrogant â la fin , de la
période. En voici un cxcoàple. HeUs ! qui l'aie-
roif fenféf . , a
Il faut encore obfervcr qu'on ne doit foint met-
tre de Capitale après le point adniiratif, ni après
le point înterrogam, à nioips qu'ib nç terminent
uncphrafc»
La parcnthcfe fert pour enfermer un difeours„
inféré dans un autre avec lequel il n'a aucune con-
nexion i mais on s'en fert rarement , parce que
deux virgules font le même effet*
Ceux qui voudront en fçavoir davantage fur la
opduatioh , trouveront de quoi fe fatisfaire dans
.a Méthode dejMcflicurs de Port Royal, & fur tout
dans TexceUent Traité qui eft à la fin de la Gram-
maire Françoife du Père Bufficr.
i
.*^
#r
l'cx-
,de la
t met-
i après
nincnt
ifeours„
le con-
:c que
fur la
e dans
ur tout
Gram-
.-J"*!^'
Exjflicatm Àcs t^khréviatiam infirêes dam te
eorps de cet Ouvrée.
verke^if.
verte nnnre féê/fif^
fiêtfijmtf méPnlim^
frifiétmif féminin.
sdve^c,
Permc, \^
Vo^ez. U Préféêci lettre A,
& Mtnji des Mire s lettres^
¥• "
v# a« ^gnîfic *
V. lï. p. oùpaf«
f. m* « • •
adj. • • • •
adv« • • • •
*• • • "• - •
V. Ph Icn, A.
.<
Noms des Q^Hteurs cités dans cet
Ouvrage.
Acad.
Joub. . a , <, ,
Rich. . . . y ♦
Boud. . v t^lti^^^
Did. des Arts,
Fur. . .
Du Cangc^
Dupiiys fur Rdbcrt'-Efticnnt,
Baudoin (pr Nicod.
Monct.
Wnet. _^
Le Diaiowaire de t'Aca^
demie.
Damet,
^otmer».
O
f v r
tHOimnmire de* Arts.
Fmrtiere.
^ M"
%
XI Y ** ^*v»» «««vr^kf w^»»»»»»»'
comme pUt , yi;>/ , maudù , rfrW , sunhut,&L (cm-
blables,
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Vaugélas.
Jacquier.
Kcftauc.
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Je ne f Apporte fahrici les gùm U Mi UlÂMUfth
i qiéifaifM fêMM^f pour faip^ ce Tmi^dy pMfcs ftt
je les eite dm Pf emihia ok- fsi ^fim de h/ér
/autorité.
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TRAITÉ
. ^nv I ccUçrie 6c les Imprimeur* du Louvre fc^réglcnc
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FKAN.COrsE
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EN r O R M R D n DICTIONNAIRE.
''A.ySitliJfaçfi/M^Cf prerju^rt iittri de l'Alphabet^
» efl (b^Vjent Abandon , f. m.
prépoTirion , ^ Abandonné « ée, adj.
2ui reçoit plu- Abandonnemenr y (.m,
fUW; fignifi- Abigmdpnner , v. id-
«icktlW diffé- i*Abandomicr , v', ûeùt.
tenrti , fçlon Abëgue , f. m. t. d'Archife(^^.
ies mo» aux- Abaiourdir* V. i. Étourdir.
Is çllçfe Joijitj. alors il le Abas , poids^en lifaee en Perfe.
aut niarquer ^nn acc^t Abbaifle , f. m. t; cjfe Pârirtier.
.. grave , ainfi qu'itfult , <i. AWaiiTeïnent , f. m. pJu$ eit
^lAbdca > eibece de lin qui croit , ufaèe au figuré.
- xiansleslflc». AbbaiiTé ,. éc , àdî,
iAtaco , fUbft* mafc. terme AroaiiFer, v. a. Voyez!» Rev
d*Aritiimétiqu' . marque du iiot Abbat-^ent;
y*
Aurcftc , je n'cntrcprcns paj ici <Jc reformer lu- 1 ucd^
s ABB
AbbataM « f. m. Dépcnfe y<iMr
«xpl^lter un bois.
Abb^not « f. iHi r. de Marchai||l
dédmofl. '^ *" !
Abbànirdir , V. a. Ne Te 4lt
Abbâtirdiueinent , f. m. Cet
lieux mots vieilliiTent.
Abbatéciti'*t. de Marine.
Abbat-jour , f. m. Petite fenê-
tre a jiemi fermée » <{ui ne
, reçoit le )our , 6c qui ne k
donne que par en haut.
Abbatemei)t . f. m.
Abbateur, f. m.
Abbatis , r. m.
Abbatre , v. a,.
Abbatu , abbaïuë , adj. .
Abbaruces , f. f. pi. t. de Yen.
Abbat-vent, ùm.
Tous ces mots font écrits
avec beaucoup de variété
chez les Auteurs. Danet (fit
Richclet écrivent ahaire 4c
fes compofés avec un feu! à
& un ir. Nos anciens • comme
Dupuys fur Eftienrie en
1 573. Baudoin fur Kicod, en
1607. leP. Monet, en i<$)7.
6c k P. Binet en 1645.
;■ ont écrit indifféremment
ahatrt 6l abbatre. MM. de TA-
cadémie > Furetiere , Jùù-
bert & Boudot écrivent a^i/«
ire avec un ^ & deux //^Pour
ce qui efl des deux ^ » je foû-
, tiens que c'eft une faute, par*
ce que le mot abbatre en un
compofé de batre , qui nous
vient du Latin batùere qui fe
trouve dans Plaute , que nâ«
anciens ont imité en écrivant
batrc avec un feul*/. À j'é
g^rd des deux bb^ j'ei^ime
ABB
qu'on doit les admettre étnê
ce mot, parce que Tufage %
. depuis long -temps autorifé
la régife de doubler la lettre
^ initJMe du fimple dstns feus
~ fes compofés delà lettre ou
, prépoTition Â. Selon ce prin*
cipe I OÂ doit écrire abbatre ,
comme on écrit accûmpaf>nerf
élf/foiblir 9 aggranJir , allouer ^
annûiathn , afpBrter , arran*
ftr, ^ocifr^ attirer tiiem^
niables. Voyez ma Préface ,
Lettre B.
Abbatial, Abbatiale|
Abbaye , f. f. Oa'^proi
Il y en a oui écrivent apoil'''
d'hui Abtdïe : je les priç 4é
lire ma Préfkcé .^ux IVima
& à la lettre r : il* y vf r-
I ront qu'an ne doit pas éccire
de la forte. Richeiet fait en-
core plus mal lorfqu'il écrit
j1bâiiÉ[V€C un feul ^ df un /.
Voyez la Remarque du mot
fui vaut. /.
Abbé , f m.
Ce mot , fel6n Hmerpréra-
tion de S. Jérôme , vient du
Syriaque j4bba , qui fi^nifie
père 6u paternité. Les Latins
par analogie ont écrit Mbas
^y^ detpc H : à pari , nous,
ne pcniyoftt oous difpenfer^
de les admétre en François
au mot AbU*
Abbéauer un oiieau , v^.
Ricnelet qui ne confuite que
la prononciution écrit abequer
comme les Dames. Des Au-
^ ^ teurs écrivent <2^^rc^//rf^ mai s
Tufage n'approi^ve plui^ c ;
il a été retranciié de quailttté
Fu'
iJrtV
[^ît^JSr clc indecunablc*
alkutr y
, 0rratt'
Préface ,
pron6^
fJta|^o^f-
;i priç 4<e
Ih y Vf r-
pas éciére
ît fait eii-
iju'il écrit
h &Lun ï.
e du mot
in
Infuite qiie
ix'ïiabtquer
Des Au-
plug^ c ;
ABB •
<raurre8 mçi$ àk il èloit iiiU'^
tile comme en c^jui-ci : de
forte qif on écrit aujourdliul
choquer , paquet , ^ifW/" » va-
quer , &c. pour ehocqufr, pac-
Met , picquer , vacMier , Acc.
ruretlere fit Danet écrivent
abbécker^ mais ce mot vieillit;
ahhiquer eft pluf en ufage :
jiinn il faut écrire & pronon-
cer de cçtte dernière façon
AbbeiTe , C fem.
Quoique tous nos bons Au-
teurs François aycnt écrit de
la .forte , Richelet a cru de-
voir réformer "cette ortho-
graphe en retranchant un h
de ce mot de deflein prémé-
<lité ; parce que s'il Tavoît
omis par inadvertence , il ne
l'auroit pas aufli retranché
du Latin j4ibarij/a , qu'on a
de tout temps écrit avec deux.
Ce font des fautes impardon-
nables.
Abbcville, Cf. Ville de Fran-
ce, en Picardie.
A , b , c , f. m.
Abboisyf. m. plur. Être aux ab-
bois.
Abboi d'un chien , f. m.
Abboyanr , antc , adi-
Abbôyement, f. m.
On prononce ahoîment^ mais
iJ n'y a que Richelet qui ait
écrit de la forte : peut-être
fcra*t"il autorifé par Tufage ,
<)uant aux deux dernières
lyUabeSi
Abboyer , v. n.
Ce mot nous vient de l'Ita-
lien ahbaiare ; c'eft pourquoi
il ne faut pas écrira aboïef
avec un feul b comme Rit
. \\ AB^ / I
fiMef^ D'ailleurs V rtMmt
ine convient point dans cç
mot. V. Préf.îet. i & r.
Atbc/ytimr , eufe . adj.
Abbregé , f. m.
Abbrégement , f. m.
Abbrégé , ée , adj.
Abbréger, v. a.
Abbréviateur , T. m. *
Abbr^vlation , f f.
Ces lix derniers mots nous
viennent du Latin ahbreviatioi
ainfi il nie faut pas en retran-
cher un b • comme a fait Ri-
chelet de Ton autorité privée,
contre l'ufage & la raiTon ,
quoique la prononciation
n'en exige (lu'un (èul. Oa
trouve dans Danet abbregé ^
abrégé t ce qui fait croire qu'il
balançoit iur le choix de ces
deux manières d'écrire. Poiur
K moi je ne fuis point embarraf-
CL, perfuadé qu'une orthogra-
phe qui a pour fondement Té-
tymojogie des mots , doit
l'emporter fur celle qui n'efi
appuyée que fur le caprice,
Abbreuvé, éç, adj.
Abbreuver , v. a.
Ne fe dit en ce A;ns qu'en
parlant des chevf^x & au-
tres beiliaux.
Abbreuvoir . f. (p.
Richelet écrit tous ces mors
avec un feul b; il ne faut
pas rimiter.
Abdication ^ C f.
Abdiqué, ée, adj.
Abdiquer , v, a.
Abdomen , f. m. t. d'Anatomîe.
Abduélcur, adj. m. t. d'Ana-
tomîe.
Abdudion ,f. (.t. d'Anatomie.
^'Aij
lU^Ml IVUJ |(^14Ili;iU vu «llCfUl^WV 9*^ KMI^if VVilV IIIIUIVI
^
T7F
!77
^béc^dfiirç ,T «>• Qui f#. à
AbeUle, IL- , <
AbcIlÎQO^ i) mr Dieu des Ga*fc^
lèis.
Abéone, {, f. Dtieffe du Pagar
ni fuie.
Abcti , iô , ai
Abêtir , v. a.
Ab hoc & ^b haç , ihqt em-
prunté du Latin. 11 e4 b4$
& populaire.
Abhorre, ée , adj.
Abhorrer , va.
Abjeft , abjeae , adj.
Abjtfâion , f . F .
Ab-inteftat , r. de Juiirpru-
" dcnce.
Abjuration , f. f. j %
Abjuré , ée ,adj. \
Abjurer, v. a. On dit jibjurcr
une héréfie. / )
Ablais ^ f m. t. dlvX^oûrume.
AbJaque , adj. Soijc que l'on
rire de Perle.
Ablatif, f. ui. t. de Gramm.
Al)lc, ou Abluitc , f. m. Sorte
de poîflTon.
Abl<*ret , f. tn. Filer cajrré pour
pêcher les Ables.
Ablution » f. f .
-ÂbnégâtroM , f. î.
Aboli , ie , adj.
Abolir, V. a.
S'Abolir, V. îi.
Aboliffemcnt , f. m.
Ab^Jition ^ {. î.
Abaiiiafvis » l'i'ii des eitoinacs
de* animaux aui ruminent. ,
Aboininable , aaj.
Abômm^bleir^cnt , adv. -
AKominatiuu » f. f.
j^i)ondaitiment , adv. .
/^bondance y{A.
ABO
Abondant, ame , ad).
d* Abondant , adv. t. de PriO^
Abonder , v^ n.
Abonnement , f. m.
Abonné » ée , adj.
Abonner ; s'Abonner , v. ftr
Abonni, i«) adj.
Abonnir t v. u.
Abord , f. m,, ^
d'Abord , adv.
Abordable, adj.
Abordiii2;e , f. m. t. de Marine,
Abordé, ée , adj.
Aborder , v. n. Aller i bprd.
Aborder , v. a. Approcher.
Aborigènes , f. m. Peuples
dont on ne connoit pas 1 o-
rigine.
Aborncr , v. a. ti d'Arpentage.
Donner des bornes.
Abortif , ive , adj. Qui eft ve-
nu avant terme.
Abouchement, f. m.
Aboucher, v. ji.
/Suivant la rciçle des mots
compolés de la prépodtion
A y ou devroit écrire .iZu// -,
çAtT avec deuK A/', mais le
bet ufagc ne le permet pas.
Abouchement, Cm
Aboucouchou , forte de drap
qu'on fabrique en Provence,
Abouemcnt , ilut6t Bouêmtnt ,
f. m. t. de Menuiferie.
Abougri , ou plutôt Rj^ougn ,
t. de. Forêt.
Abouquement , f. m.
Abouquer, v. a. t. de Salines:
Abouté, adj. t. de Blafon.
AlK>utir, V. r^.
AboutifTant , ante , adj.
AboutiH'emenr , f m. Ne fe dii
que d'un abfcès qui aboutit.
Abputs, f. m. t.- de Gharpem
iiuait.
9ijij , i^ffiij , vnfntj OC icniuiaoïc:^ , ronç au rcniuuu
<PriM(»!
» V. \}r
e Marine.
à bprd.
pproclier.
, Peuples
►it pas 1 o-
Upentage.
s.
2uicftvc-
(les mots
ircpodtion
.rire >iloi: •
h , mais le
ri net pas.
I
te de drap
Pro vente.
Bouêtneiu ,
erie.
t Hahougri ,
n.
de Salines:
Blafon,
adj.
1. Nefedii
ui aboutît.
; Gharpeni
ÀBK
Abrahamlen. forte de Seâe.
On dit auui AbrahoMm, .
AbrenQqcio , mot l^atin fran-
cifé , qui no ie dit qi^e dans
le ilyle familiÇF.
Abri , i. m.
A Tabri , façon dd parler , «dv.
Abricot I» f. m. Fruit.
Abricpté, f m. Sorte de dragée»
Abricotier, f, m. Arbre.
Abrier , v, a. t. de Jardiaier.
Abrogation , f f
Abrogé , ée , adj,
Abrop;er, v. a.
Abronani , MouflTeline fabrir»
<iuée à Bengale.
Abrordnc , i. f. Herbe odo-
rifércnte.
Abruti , ic , adj.
Abrutir, v. i^ '
Abriiiin'cincnt, f. m,
J(;ubc;rt &,' Boudot doublent
le h diins tes deux mots. V.
Picf. 1er. B.
k\n\\iiii , f f. Province du
Uoyaumc de Naplcs.
Ab("cédcr,v. n. t. de (Jiirurgie.
.Se thanucr en ablt<is.
Abltèh , 1, m.'
Pluficurs écrivent ahfcer^. V.
Vv. let. c. Danet & Richclet
écrivent «i^a» ; 6t te dernier
pour autoriier Ton orthogra-
phe , retranche la preipicre /
du \ai\i\r\. abfc<JjU.i en écrivant
titceffus. Furetiere écrit 4//êi,
ahjejfus : ce fojit dca fautçs
qu'il faut éviter.
Abfénce , f f
Abfent, adj. &fubil,
s'Abfenter , V. n.
Abfide, f f. t. d'Architcéhire
& d'Aftronomie.
An ê
Abfoiuinem , adv, \ ' »
Abfôlution , f f . %i
Abfolutoire, adj. '.f
Abforbant, f m.
Abforbé , ée , adj.
Abforber , v. a;
Abfoudre , verbe irrégulier,
J'abfous , tu abfous , il ab*
fout : nous abfoivons , vous
abfolvez , ils abfolvent. J'ab*
folvois, écç, yai abfous , &c.
J*abfoudrai , &c. Abfous,
abfolvez. Que j'abfolvc, &c,
J'abfoudrois, &c. Abfolvam,
Abfous , abfoute , adj.
AbCoute, f f Abfolution pu*
blique qui fe donne au peUi
pie le Jeudi Saint.
Ab^^énie , f. m. Qui ne boit
poliittlc vin.
Abftcnir , s'ab^rtenir » v. n, qui
fe coiûwgue comme Tenir.
Abfterger , v. z. t. de Méde-»
Cine. Pur^^r , nettoyer, ^
Abfterfif , ive , ad).
Abftinence , C f r
Abrtinent , çnjie , adj.
On ne dit point , c'eft un
homme éibflincnt' -^ cette Na-.
tioii cQ plus ubjlinente qu'une
autre : on dit ibbre , phiH
fobre qu'un autre , 6l non
plus itbflinent qu'un autre.
Abftraa, aae , . t. de Philo-
fophie , un peu barbare en
Fran(;ois. ^
Abftraflion, f f .
Abftraire , V. a. Faire abftrar
élion. '
Abftrait , aite , adj. .Se dit des
pçrfonnes & des chofes.
Abiftrus , ufe , adj. ^
Abrurde,adj. t. de Philofophiç,
Xbftjrdem^nt , adv»
ivUUUiJVF f'*f* ) M'
.I-
« ABU
ibfurdité , r. f,
AhfyntUe, ouAbiinthe, ff.
L Acad. & Furet, veulent le
Ïiremier : Richelet & Danet
e iêcond. Calepin & Edien-
ne difent -qu'tin écrit égaie-
ment abfynthus &t. ahfinthus ,
oUinthium 6l ahfynthium : du
Cfange aimemieux abfynthus ,
TAuteur de^OMcina préfère
>^//iM/u. Voila des autorités
pour les deux manières; ainfi
chacun eft libre de choifir.
Pour moi je fuis du fentiment
de r Académie , faits defap-
prouver ahfinthf.
Abus , f. m.
Àbufé , éé , adj.
Abufer , v. :;. i n.
Abufeur , f. m.
Abufif , ive, «(}}.
Abufivepient , adv.
Àbuter , V. n. t. de joueurs de
qiiilles. • „
Aburillon, f.-m. ou Guimauve
de Téophraftc; PJunte bonne
piHir la Graveiie.
Abyfme, (. (.
Abyfmé , ée , adj.
Abvfmer , v. a. 0£ n.
Cx% trois mots viennent du
Latin ahyjfut ; ainfi il faut
écrire de la forte , non pas'
comme Richelet & quelques
autres novateurs» qui écri-
vent ahîme t ahimcr.
Abyfllnic , f f. Région d*A-
mgue.-
Acabit, f m. Bonne ou mau-
vaife qualité d\me chofe.
Acacia , Ç. m. t. de Boranniquc
qu'on donne à différens ar-
bres.
Acacien , enne , C m. fit f.
Se6le d'Ariefts.
ACA'
Académicien , C m<
Académie , f. f .
Académique, adj.
Académiauement , adv.
Académi/te , f. m. i
Açadie , f f. Grande Province
4e ÎAmérique Septentrior^ale..
Aealifourc bonne , ce ,• ad j ^
A«iange , f. m. Soldat Turc qui
yaencourfe.
Acante , f. f. Plante fit terme
d'^natomie.
Acai\iâtre, adj. Oui eft d'une
humeur farouche-
Acanie ou Acarnan. Poiflbn de
mer\femblable au Rouieçet.
Acataleéie , adj. t, de Poefie
Latine.
Acataleaigue , adj.
À caufe , prépofition qui pou-
verne le génitif: loifôn'elle
eft fuivie d'un que , elle di*-
vient conjonélion qui gon-
yemc llndicatif.
Accablant, ante , adj.
Accablé , é^, adj.
Accablement . f. m.
Accabler , v. a.
s'Accagnarder , V. n. Il eft du
ftyle familier.
Accapirement ', f. m.
Accaparer, v. a. Enlever d'une
foire des marchandi(ês pour
les vendre pliis cher.
Accarement, f. m. t. de Palaif.
Confrontation. ,
Accarer ,^v. a. t. de Palais.
Accadillage , t. de Marine.
Accéder, v. n.
Accélération , f f,
Accélérer , v. a.
Accent , f /n.
Accentué , ée , adj.
Accentuer, ▼. a.
^ , . ACÇ * • ' '•
Acceptable , adj. ' ■> \
Acceptante anteiwliV
Acceptation , (, i, ^
Accepté , ée • adj.
Accepter , v. a.
Accé^pteur» f. m. t; 4e Com-
merce/ '
Acceptilarioii » i, m. t. de Ju-
. rifprudence.
Acception ^ (.i.
Accès , f. ni. Abord ; non pas
Accemble, adj.
Acceffion, (. x.
AcceiTit , f. m. t. de Collège.
AccefToire , f. m.
Accident , f. m.
pur Accident , manière de par-
ler adverbiale. ^
Accidentel., elle^ adj.
Accidentellement , adv.
Acclamation ^ (. (.
Acclamper , v. a. t. de Marine.
Accoifçment \ (. m. Calme ,
terme de Médecine.
AccoUade. Cf.
/Accollè , èe, adj.
Accoller , v. a. ^ ^
Accollure » (.. f. Lien de paille.
Cet dernieri mots font corn-
pofèy de deux Latins ^ ad 6l
collum ; ainfi il me femble
' f|u'on doit doubler le c &. la /
lettre / , parce qu'ils n'ai^
roient plus de rapport auk
Latins dont ils tirent leur
^étymolouLie * en écrivant
comme ftichelet , acêlade |
' acoUr ; ou sccoLidt ^ acCoUr ,
comme Furetiere ti Danet.
Accommoduble , adij* j
Accommodage , f m. ^
Accommodant rgnte , adj.
Accûmmod<^ion, C f. t. clePar
)
%CC f
Accommodé, ée, ad}.
Accommodement , f. m«
Acçommodéi' y y. a.
Accompagnateur, f. m. t. d«
Mufique.
Accompagnement , f. m.
Accompagné , ée , adj. ^
Accompagner , v. a^,ll e(l auffi
n. pal.
Accompli , ie, adj.
Accomplir » v. a.
Accpmpli^ement , f. m.
Accon , f.,m.*t. de Marine^
Accoquinaht» ante , adj.
AccoquimV, ée^ adj.
Accoquiner , v. a. Il eft au(S
neutre painf.
Accord', i. m.
Accordable , adj. , ^
Accordailles , f. f. plur.
Accordant , ante , adj. ^
Accorde , f. f. t. de Marine.
Accordé , ée , adj.
Accordement, f. m. |, de Coût.
Accorder , v. a. AinTi.xi. pai^l *
Accoudoir,/, m. t. deMuumic.
Accort, orte. adj. Complai-
fant. ^ w
Accoter , v. a. t de Marine.
Accorné, ée> udj. t. de Blafon.
AccoAable , „adj.
AccoAé , éé , adj.
Accu(ler ^^^, a.
s'AccofterV v. n. paf.
11 ne faut pas retrancher |a
lettre / dans le verbe accojki
ni dans accopahU , parct^
qu'elle y fonne comme dans »
le mot funejk. ,
Accotar.f, f. t. de Marine.
Accoté , ée , adj.
Accoter, V. a. ^*
Accotoir , f. m. t. de Mariiie.
Accouchée , f. f^
■■•«I .
i<'
r ^
/
ê M€ - :.
Accouchtmeiit , C Ml. ^ '
Accoucher f Vf n^ '
Accoucheur i tiîw , f. m. 4t f.
Accoudé , éc , adj.
Accouder , v< n-
8* Accouder , v. n. (w^
Ac5:oudeir , f. m. ,
Ac^ooplQ, i.t t. deChafle; /
Accouplé, ée, adj.
Accouplement ^ f. m.
Accoupler t v. a.
AccQurci é 1<? • ^Y' *
Accourcie , f. î\ t. de Marine.
Accourcir , ▼. a.
i*Accourcir, v. n. paf.
AccourcUfemcnt , T. m.
Accourir, v. n. llïc conjugue
comme i(mrir \ (\ ce n'ert q Je
le Prétérit reçoit également
l'un 6i l'autre de* verbes aii-
xiliairçi , j'm accouru , jt juis
4ÇSÇHru. '
Accoufiner, Va.
AccouAiiiue , f f. t. d'Anatom;
Accoutrement , f. m.
Accoutrer , v. a.
Autrerott un écrivoir 4cr<ifi'j
flrer. \. Vr. Ict. //' , au fujcl
de ce mol 6i dci» dnvun».
AccQAtumance , f. m. Ce m^t
vieillit. ^ ^
Actoiitiimcr ♦ V. a..
à'Accoiituiner « v. n^
ix Verbe ^lemande ia ty,\
cille //devant un Inmil
E)j.. 7/ $' accoutume À joui
Accouvé , ée, adj. Qui fi/ti<^
au loin dn feu.
"A^ccrédité , ée , adj.V
Accréditer ». v. a.
Atcrétion, i. f. t. de ISjfédecine.
Accroc , f. m.
Accroche., i. f.. iimyarras , re-
iardement#
' ' -V
Accroché j é«, ac^^'-f
Acero^ement , (* m^^y^
Acçrociier, V. a. ' ■' ■ ,
Accroire ; v. ri. Ne fp dit qu*à
rinfinltif , & fuit toujours le
Y$t\i4 faire. Ce vérbe ne
l*éinfend que d'une chofe
fàufie. Eit, Jijlui fis accroire
^uil irait â la f^irre.
[ccroiftetnent V r. m.
(ccroître , v. a. (k le conjugue
comme crpître.
[ccroupi i ie v adj.
ccf-oupir ^ V. a. ,'
Accroupir , v. n. nap
ccroupilicnient jt. fi
ccru , ue , adj.
iccucil i f. m.
cciK'illî , ie , àdjr
ccucillir , V. a. •
Cy. ;'iot <e dit en bonne Y/u
jliiiu^'aife part. -, l'épitltétc
qu'on (ui donrre la détermine
Atcnl , T. m. Lieu étroit d'où
on ne-peùr ibrtir.
Acc'nlft (■ ?n ()l Terrier enfoncé
par Icîi Kcniihlfi fit Ukreauir
AccmU" , ée , adj.
Accul tment, 1 m. t. de Marine
Acculttr , y. a.
l'Actulcr » V. n.
Accun.'ulitiion , f f.
Accumulé , ée , ^dj.
Atcim:rtiler , v, a.
Accufiible , adj.
AcciifMteur , f m.
Accufarrice , i' f.
Accufatif , f. m, t.. de;<*rain
AÇcufariont T. f*.
Acoufiii , ée, adf.. '
AccuCcr , y. a. ' ' '
Accufaioirc, ad|. ,' '
Acenfes, f f. t. de CdÛtiinic?
Acenié,éc, adj. ' ii^J^
cr,
î dit qu*à
ujours le
érbe ne
le chofc
fi accroire
conjugue
f;
bonne 6ti
[ièterminc
itmit ci'ovj
er enfonce
iJkrcauif
dc^^ra»"
. r
I r
; CdÛtiini:?
Aceniiir » v. a^ Donner i
cens*
Acéphale, f. m. Héréfie duciiir
, quiémç Siècle. ;/
Acéphalite • Cm. Hérétique*
Acerbe, aoj. Acre, verd.
Acéré , ée r ^» fonGùoa de
l'acier au fer.
Acérer , v. a. t. de Taîjlîindier.
Acéridei , ù m. plur. t. de Mé-*
deciile.
Acécabule , T. m. r. d'Anatomie.
Acéabulum « C m. Sorte de
Plante.
Acetum , mot Latin fr^cifé
en Chymie , pour dire vinai-
gre. ^
Acaaifonner , v. a. Vieux mot
qui veut direvéxer,
Acfialandé ," ée , ad).
Achalander, V. a.
Achumech , t. de Chymie.
Acharné , ée, adj.
Aùharnemem , f. m.
Acharner , v. a.
à' Acharner , v. n. •
Achat , f. m.
Autrefois on écrivoit achapt^
ac hcpttr -^ iXiAX» Tufage a re-
tranché le P de cet \^\oi%^
Aih« , f. f. licrhe.
Achéei , f. m. Verg de terre
dont on fait un appas pour
prendre du noilton.. /
Achement , t.. m* t. de Bla-
fon.
Acheminé, é«^, adj. ' i
Achei;iiinement , f. m.
l'Acheminer, v. n. ^
Acheron , C m. Fleuve des en-
fers. ^
Acheté y ée, ad}.
Acheter , v. a.
y f« aw
A«^Çf
ACO f
Achevé , ée , adj*
Achèvement , f. m.
Achever , v. a.
Achoppement, f. lÂ.
Ricnelet ne met qu'un /» d<in»
ce mot, où (ous leii autres
en veulent deux , parce quHl
vient du vieux xaot çhopper^
qui fi^nifie heurter. Voye£
Furetiere.
Achronique , adj. f* d'Aitro-i
nomie^ •• '
Acide , adj.
Acidité i C t
Aciduler , v. a. t. je Médecine;
Acier , f. m.
Acoemète , f. m. Qui ne âr
couche ni jour ni nuit.
Acoint , te, adj. Familier.
Acolvtat , r. m. Dignité d'A-
colyte*
Acolyte , o^ Acoly the , f. m.
Dignité Eccléiiaûiaue.
'^ Ces deux manières aécrire
ibnt très-bonnes ; niais la
Êremieré eil la plus ufitf^e.
Iles tirent leur aiwlogie du
Grec , que les La^n# ont ioii^
té en écriva nt Açàlytiu & A^
coiythus : on trouve - niéfna
Acoluthus dans du Cange.
Ainli il faut écrire de la forte,
6< non pas Acholytê , commer
Î|uelques igiiorans \ ï\ï Aco-
tt€ comm« Richelec > qui ntr
çonfuke que la proiionciak^
tion. *
Acon • f. m. t. de Marine*
Aconit, f. m.'Planite vénimeuftf.
Xcopum, f. m. t. de Pharmacie. .
Acoufmate , f. m. Terme nou-
veau pour exprimer ^^V^^é^
noméne qui niit grand onw
en ïùs,
^ B '
V
k- \
lu - Aé^
Acfls , ViUe de France en
^ Gafcogiie.
Àcquertur , f. ni.
Richelet retranche le c de
ce mot &de fous fes compo-
fés , où IHifage l'admet ; ainfi
il ne faut pas l'imiter.
Acquérir , v. a. ^
Ta'cquicrs , tu atcquicrs , il
acquiert : nous acquérons ,
VOUS acquérez', ils acquie-^
rent. J'acquerois , tu acque-
jr^ii i U acqucroit : nous ac-j
fluerions , voui acquériez ^
m açqtieroient. J'i*i acquis ,
^c. J acquis , tu acquis , il
acquit : nous acqiki mes, vous
acquîtes , ils acquirent. J'ac-
querrai , tu acquerras , il
acquerra : nous acquerrons ,
vous acquerrez , ils acquer-
ront. ^ M. Dimctétnv' i'uG^
fu^nraiy filc. c'ti\ une faute. )
Acquiers, acquérez. Quf.
i*acquitire , que tu acquières,
au'il acquiei'e .' que nous ac-
Jueriont , qu« vous acquc-
ncz i qu'ils acquièrent. Tac-
queîTois , tu act^uerroitt , il
acquerroit : nous acquer-
rions, vous acquerriez, ils
atquorroienr 'Que j'aïquiife,
que tu aciiuiile)!, qu'il acquit:
flue nous acquimoiis , (j^c.
Acquérant. II « a dans Hir
ilietety Je mo fuis unfuit , je
n\a(«ii*tt '" c'eil un tblécifine
dont il ft'étoit pas capable ,
Ik qu*i)n doit attribuer à (ini
|inprimeur\ à qui véritable-
ment il app&rricnt,
Acquêt , f. m. autrefois acifutjt.
V. Pr. Ict. /.
Acquêt<^ , é^ , adj.
■ACt ■ . ■
Acquéter , Vi 9.
Acquiescement ,Nt.m.
Acquiefccf f t. n. •
Acûuis , acqvûfe , ad). ' ^
Acquifition, f. f.
Acquit , f m. t.. de Douane/
Acquit-â-caution , Ç in* .
Acquité , ée , adj.
Aciuiter , va.
Daret écritvïf^i///fr & acquU'^
/ff : Joubert n'écrit (\\\' acquit-
tel , it la plupart des Impri-^
meurs fuivent tettc dqmiero
orthographe, Pour moi je
préfîre ac(/iiiUr a\i^c unfeul
t, Voyez la Remarque du
mor Quitanctr.
Acte , adi. La première fyl*
labe eft longue.
Acrv ,, f. m. t. de Normandie.
L'acre contient 160. perches
àç terre. On ne doit point
mettre de circonflexe fur l'a»
parce qu'il eft bref en ce mot.
Acreté , f f •
Acridonhage , f. m. fit f. Qui
vit 'fR lauterefles. , ,
Acrinumie, f f. Aigreur.
, Acrocome , f. m. Qui a les
chevaux loiitf s.
Acrodiche , C m. . Pièce de
Poelie.
Des Aute\ir» font ce mot dii
féminin genre ; mais l'Atad.é-
miu veut c^i'il ioit du |uafcu-
lin- &L adjeéhf. I-.lle écrit
ÂcrolUcU in^tnitux. Pou rinoi
je peniequ'uiK'X Compagnie
de qua^-ante Scavani du pre-
mier ordre , doit ^tre préfé-
rée ù quelques Particuliers.
Acrotéres,, f. m. pL t. d'Archt
tcéhire.
Acroupctons » adr» ^frl ttrt
moiiceau, ^^
Afteur , f. m.
Aftlon, f. f .
Aftionnaire , f. m,
A^ionné.i ée, adj.
Aélionncr , v, a.
Aftivemeht, adv.
Aaivité-, f. f. ■ ;
Aétrice , r,.f.
Ai^uel , elle i adi,
Aduellement , aciv.
Acutangle , adj. r. de Géomé-
trie. •
Adad , Divinité des Affyriens,
Adaq , f. m, ,
Àdamites, f. m. plur. Anciens
Hérétiques,
Adaptation ^ C {.
Adapter', V. a. Ajufter, ap-
pliquer une choie à uneau-
^r«î- - > >
Adarça , C m. t. i\ç Marin^T
Adarige , c'eft le fel afmoniaç.
Adarnie , petit poids en u(age
en Amérique.
Adatàis /Toile, du coton faite
à Bengale.
Addit u)n , (. (,
Additionné, ée , adj.
Additiotiner, , v. a.
Adducteur, aîlj. t. d'Oculirtc.
Addu^ioa, f. (. t. d'Ociilirte,
AdeinptiOf% f. f. t. de Droit
Adtnus, Cotoif qîji vient d'A-
lep.
Adent , r. m. t. dcCharpcntior.
Adeptes, r. m. pliir. S^irie de
(^hynûrtes.
Adcftinaires ^
f. m. Ai K pi.
' Sorte d'iiéiéiiqjies
AdeutcéVée.adj. t!de ||la(on.
Adhéi-ertcy , f. t. u
Adf^-rent , ente , adj,
Adi^jjrvr, v,«%
Ces inots tirent leur analogie
du partiitipé adJiuinns % amii
Joubert ^ ^ort d'écrirç sdhé-
rant , adhérami,
Adhéfion , f. f.
Adjacent, emç, adj,
Quelaites novateurs retran-
cnênt le d de ces mots , parce
qu'on nt \q prononce pas;
mais l'iKage veut qu'on l'y
admette , à caufa du Latin
\ dont ils tit-ent leur analogie.
Adiantum , f. m. Plante.
^diaphore , T,, m. Efpnt de
Tanre. .
Adiaphorifte , f. ni.'St f- IkU-
tlverjen mitigé, ^
AdjedUf , t. de Grammaire. Il^
eftaurtilubll
Afli«f»^ivement , adv.' ,.
Adjec^ioii. f. f. t. Dogmatique.
Adieii , afW. Adieux au plur. i
Adjoindrif , v. a. |
l^djoint.jr m, ; . .
L'iiacl^^n ufage veut qu'on
écrive de cette forte . nuu
Richelet, qui s'attache plu-.
t<^t iï la prononciation de»
mots qu'i l<nir éiymidogie ,
veut (jU'on ctnive Afoitir. Il
ailcc|)ci»d.iiu ubruftHiflaUju'il
doiMoir de la rcuditcdciv iio
, Ut» ivellc t»rtlii»g»aplics pùil-
qu'à ia page 1.4a. de daiprc'.
inier volume décrit fort bien
AJjouii. V. Tr. iét, p.|
•Adjon^lion , f f.
Adipciu , çulc, iidj. t' dcM»i-
«U'cillc*. ,
Adiivi , sisi , ad|. I
Ailiicr , y. n'. Egarer. j
Adirés , f Sorte de ;.h|içn9
de ilarb.iiie. ' 1
Adjudiwaiaire, adj.^'^ j ■
B ij
il KDU
Adjudicatif, ive , adj.
Adjudication, f. f .
Adjugé , ée, adj.
Adjuger , V. a. \
L'Académie » Furet. Danet
& tous les anciens Oié^ion-
fliaireit écrivent ainfi : nia^s
. Joubert &, quelques autrtjs
fiiOdernes écrivent ces mors
Tans J , parce qu'on prononce
lumge a qui il appartient
d'en décider. Pour moi je
crois qu'on doit écrire adju-
ger , conformément à l'ét
mologie de ce mot qui nous
viciu des Latins , dont nous
devons par reconnoi fiance
imiiev la manière d'écrire ,
puilijue nous imitons leur ma-
nière de parler.
Adjuration ^ (.ï.
Adjurer, v. a.
Admettre, v. a. Qui fe cohjtt-
f;ue comme mettre.
minicule,f. f. t. de Pratique.
Adminiftrateur , f.., m.
Adrtiinirtration , f. f.
Adminiftré , ée , adj.
Aclminiiher , v. a. ^
A<lmirable , adj.
A<lmirablement , adv.
Admirateur, ice, adj. Ne s*em-
ploie que fubftantivcment.
Anmiratif , ive , adj-.
Admiration , f f. '
Admiré , ée , adj.
Admirer, v. a*. §
Admis , i(é , adj.
Admirtible, udj.
Admilfion , f. f.
Admon*5ié , ée > adj.
AdtnoncHer , va.
Admouifion , (", m.
^
ADO
Adoleicence, f. f.-,
Adolefcent, f,. m.
Adoninue, adj. t. de Poérie«
Adoniié , ée, adj.
Adonifer , v. a.
s'Adonifer , v. n. paf. •
Adonné, ée , adj.
Adonner, v. a.
s'Adonner , v- n. paf. . •
Adopté , ée , adj.
Adopter , v. a.
Adoptif, ive, âdJT*
Adopjfion , f.* f .
orable , adj.
Adorateur, \. m*
Adoration, f. f. ^ '
Adoré , ée. adj.
Adorer , v. a.
Ados , f. f t; de Jardinage. '
AdôiTé , ée , adj. .
» Adofler , v. a. conjoné^if.
Adouber , v. a. Boucher des
trous.
^Adouci , ie , adj.
Adoucir , v. a.
J'adoucis , tu adoucis , il
adoucit r nous adouciiîbns ,
' vous I aîlouçiflcz , ils adOu-
çifrent* J*adoutiHbis , . &c.
J'ai adouci , &c. J'adoucis ,
fiic. J'adoucirai , &:c. Adou-
cis-toi , adoùciiiez - voiu».
Que je m'adoutiil'e.. Je m'a-
doucirois. Que je m'Jilou
cilFe. AdouciATant .
Adouciflément , 1. m.
Adouées , t. de Fauconnerie.
' Ad j^tres ; ileft allé ad patres^
Adragan , i. m.-
AdreUarit , adj.
Adrefle.f. f. ,
Adreflé , ée . adj
Ad relier , v. a.
Adrianifte , f. m. & f. Ifpm de
5e^k. 7
(
kDfV
Adriatique, adj. Mer,iC*€ftle
Golpnti de Veniic.
Adrogation , f. f. L de Jurif-
J>rudence. ' ^
roit , oite, adj.
Adroitement.,, adv.
Adventif , ive i adj. t. de Jurif-
prudence.
Aaverbc ,lf. m. V
Adverbial , aie , adj.
AdverbialeJ^nent , adv.
Adverfatre, f. m. parlant d*un
homme i Ç: f. f. parlant âhi-
ne femme, Il y en a qui écri-
vent & prononcent .ïv1rr/à/>< ;
mais Danct & Joubert les
condamnent.
Adverfatif, ive, adj. Comon-
(^}ton ou particule adveriaire.
Advcrfe » adj. fem^ |
De tout temos on a écrit de
la forte ; mais depuis quel|-^
ques années Richeiet a juge
à propos d'écrire avtrfic fan$
d t parce qu'il nf fe prononV
ce pas en ce mot. Joubert a
fuivi ce fentiment quirénu-
Î[ne à l'étymologic-^ijc à Vu-X)
âge des anciens. Voyez. Pr.
let. D,
Advcrfiié , f Y.
Généralement tous les, Au-
' teurs écrivent de cette ma-
niéré ; ce qui ieul doit prou-
ver qu'il faut écrire aJverft ,
puifque ces deux mots lo
tcru de la même fourcé.
Adulateur , f m.
Adulation , f. f.
Adiilte , Udj.
Adultère , t m. f. Si adj.
Adultérer
Adultérin
lor<
f. I^pm de ■ Aduile , adj.
V. a.
ine , adj.
9801 t|
Aduftion, f. f. Brûlemtnt
Ces deux derniefii mots ne
fe difent <ju'en parlant du
corps humaiii , .
M. , oiphtoneue bannie de tous
les mots dérivés du Latin.
uEaqiie, f i^JUn des trois Juges
des enfers chez les Payens.
.ïlgée , ad|. Mer noinméê com-
munément rAr<:hipel.
iEeipan , nom donné par les
Poètes au Dieu Pau.
i£gobole , f. m. Surnom don-
né à Bacchus.
iEgylops , ou Angilops , o\^
Ànchylops , f. ml t. de Mé-
decine.
i£^ide , f m. ^^icher dont
Jupiter fit préfént à Pallas.
iÇgiptiac, adj. Onguét déterfif
iÈ'm , mei'ure dont on fe fert
\ Aïhfterdam. ♦
iEole , f m. Le Dieu des vents
félon les Poètes.
Aëri , éd , âdj. Qui e(t en bel
air. ^
Aérer ^ v. a. Donner de l'air.
Aérien , enne , adj. Qui eil
d'air.
Aériens , f m. pliir. Nom de
Se^és.
Aèrier , v. a. Purifier Tair,
Aeromancie , f f Art de de-
viner par le moven de l'air.
Aërômétrie:, C f €^(11* Art
de mefurcr l'air.
^fculan ; f m. Dieu qui pcé-
fidoit k la Monnoie.
.^thna ,^om«gne dans la Si-
cile, (feft It MomGibel.
^thiopii. , f. f. Plante.
Aètien , enne , f. m. âc f. S«âe
d* Aériens. Prononcez ce mot
en quatre fyllabct*.
y
■f, -i)
T#
U At9
Affabilité, f. t.
AffeWe , adj.
Affadi , ie ,, adj, "
Aflfadir , v. î|.
Affaire, f.f
Afiairé, ée, ad).
Afikiffeinent , f. m, '
AflRiiffé , ée , adj. X
Affaiiier , v. a. '
Affaitage, f. m. t. de Faucon-
Affairé , ée , adj.
Affaitemtjnt , f. m.
Affeiter un oiieau , v. a.
Affale, adj. t de Marine.
Affaler , v. a. t. de Marine,
Affainé , ée, adj.
Affamer ^ v. a.
Afféager , v. a. t. de Coutume.
Atfc(^ant||^afite ,'^ad).
Affeftation , f . f .
^Affeaé, ée,,adj. ^' *'
Aflfeéter , v. a. '
Affe(5lif , ive , adj.
Affcaion, (. t\
Affectionné , ée , adj. '
Affectionner, v. a.
AffeCiueurement , adv.
Affectueux, eufc , ail).
('c mot a, ^icn de la
pour exprimer te qui vicnç
du cœur.
Affernié , à^ , adj.
Affermer, v. a.
Affermi , ie , adj.
Aflfl'rmir , va. '^'
Affermiffcmoi.i , f. m.
Aftété , «ie, adj.
Afféterie , i. f. Affci')ation.
Affeuiage , 1. m. Fru que l'on
met aux denrées.
Affeuré , ée, adj.
Affcurer , v. a.
Afhche, f. f.
AilicUé , ée , adj.
W<
AFF
AiHcher , v. a.
Afficheur ,*f. m.
Affidé , ée , adj.
Affidés ou Affidatts , nom de$
Académiciens de Pavie.
Affilé , ée , adj.
Affiier , V. a. terme de Cpi»"
relier.
Affiliation 3 f. f.
Affilié, ée, adj.
Affilier , v. a.
Affinage , f. m.
Affiné\, ée , adj.
Affinement , f. m,
Affiner , v. a.
Affiner ie , f. f.
Affineur , f. m.
Affinoir , f. m. -^
Affmité, f.f.
Affiquer , f. m. Bois percé ier-
vaut à tricq^ér.
Affiquers , f. m. plur. Orne-
mens de Dames.
Affirmarif , ive , adj.
TA^rmarive , 1. t,
Affirmation , i. f.
Affirmativement , a Iv,
Affirmé , ée , adj,
Affumer , v. a.
A^lllenrcr , v. fi. t. d'Aichitc-
Chire.
Affilait , Ive, adj.
Affiiéhon, r. t'.
Affiii;é,. ce , adj.
Affii^eant , ante , attj,
Affiit;cr , v. a.
Affiuencc , f. K.
Affinent , adj. Se dit d'une r\-
vierc qui tombe 4lans une
autre..
Affiner . V. n. 11 el\ peu enuf»'
Anoibli , ic', adj.
Aiiuibiir , v, jU
t*Afibiblir, V. ii. %►
Aftbiblifrement.f. m. >
Atfblé:, èe > ^t\y .^
AibJer , v. a. Il n*cft que du
ftyle tsMiiilidr.
Affolir , V. n. Ce terme, eft bas
& populaire.
AiTorage » f. m. Droit Seigncu*
rial.
Affouage , f. m. • Droit de cou-
per du bois dans les Forêts.
Aftbuagement , i. m.
Affouguer » v. a,
Affourcher , v. a. t. deMajfine.
Affouragement , f. m.
Artburager , v. a.
Affranchi , ic , i! m. & f.
Affranchir , v. a.
AffranchiffetnéiTt ,' f. m-
Affres j f. t. pliir.
Affrètement , f, m. t. de Com-
merce de mer.
Affrété , ée , adj.
Affréter i v. à.
Affréteur , f. m.
Affreufement , adv»
Affr^x , eui'e, adj.
Allriandé , ée , ad), ,
Affriandcr, v. a.
Affriolé , ée, adj.
Affrioler, v. a.
Ces deux derniers mots font
bas &L p<)pulaires. '
Affront , 1. m.
AfiVontaillcs , f. f. plur.
Affronté, ée. adj.
Affronter , v. a. C'e terme eft
trivial pour dire tromper.
Affronteur , C m.
AffVonteufc, f. f.
Affublement, f. m.
Affiibler . v. a. Ne sVmpIoîe
mie dans U burkf()ue.
Aim^g«> 1- m.
AfAté, îej ad}. .
Affûter, V. a. *
Depuis le mot affahïllU )\xî^
<ïu'icy i ïlichelet ne veut
point de double^; mais com-
me ce fentiment ii% plak
ou^aux femiines & aux per-
ioi>nes qui écrivent <tfdirili'
rement comme elles plrleiit;
il mefemble que Vautorité de
l'Académie , de furetiere^
Danet, Joubert j Bo^udot,
' & généralement de tous les
anciens Di^ionnaires , doi^
. prévaloir ^ fur tout ayant la
raifon pour guide loriqull»
Suivent Tétymologit d^
mots , qui ne peut varier.
Affn que , conjonction qui dé-
note la fin pour lauueil* oa
fait quelque chgie. CeuK
qui écrivent aûin font très-
mal. 11 y a des phrafes ojl
À fin(e doit écrire en deux
mots avec un i grave ; mais
cela ne Te doit jamais faire
quand«i//i fe peut convertir
en Latin par la particule ut,
Afioune , ou Fiume , forte
de lin qui vient d'Egypte.
Aiîlaj^ers . f. m. plur. Onîciers
qui préfident aux ventes^ pu-
bliques d'Ajufterdam.
Afrique, f f Troisième par-
tie"" du monde.
Aga» C f. Coramandâiu en Tur-
quie.
Agacé , ée', adj.
Agace , espèce de Rie.
Agacement , f. m.
Agacer , v. a.
Agallochuiii , forte de bois dm
Iodes. Voytz ^Ut^,
^
\)
et
*^.
/
•
1^;
i
^<Mil*> '»* i* l>
$ê AOt
Agapécet^ r. £ ^ur. Vkr|c#
ffi Cpm^mmm dans k fri-
Inirive Éi|;Uiè/
Acaii» £ tT Pierre prédenfe'
^'Acaaémief Fur. Rich. de lé
^i^ det Art* écflvem <lc la
iorte. Danetj/oubert» Bpu^
4oCj Ik.; écrlyent i^«M<.
Maif comme ce mot vient
4|iGrec (|iie les Latin» ont
imité en écrivai^t achMa iant
il aprèf ic f j ie ne vois pas
pourquoi ofi en iloit mettre
en François.
'Agatis,r. m. Dommage cau£&
par ksl^ètes.
Jkgde , i"* jn< Ville de France
^ ÛÊgm le Bas Lanniedoc.
AM, L m Va tÀ um%. Autre-
^Toii *4r#.
Agé, Isjée.ajil;. , ^ -
Agen , ViUe de France , U Ca-
pitale de l'Agenois.
Agenoe/i*. f. Ne iê dit plus.
Agencement 4 i.m. '
, Agencer , v. a. Hors d'uûge,
Agenda » f. m. Mot emprunté
du Latin.
Agenois , Province de France
dans la Guienne.
Agenouillé , ée , ad).
Agenouiller , s'agenouiller « v
nV.Préf. lettre ii.
Agmit, (.m. Agent i$ Change,
Aggrandi, ie,adj.
Aggrandir , v. a,
Aggrandiflemem « i, m.
Aggravant, ante, adj.
Aggrave, f. m. t. d'Officialité.
rAggravé, éc, adj.
Aggraver, Y. a.
kC6
Aggrégation , / ^ . .
Aggrégé, ée/i^r
A^éger,v,ft. -
Aggrefler^ v-iu . *
Aserefleur, î,m«
Tous ces mots depuU ^
mrémdi juiini'icy iê trouveiM'
*difis tous les piÔionnaire»
«vec deux fg;, mats Rich^let
qui (e croyoit Ans doute
plu* içavant que fes'Mahres,
en a retranché un de (on au«
torité privée , iâns confuker
ru&ge m* rétymologie de
ces mots.
^grdBon , f. f,
AgKrîfW, V. n.
AgUe , adj. ^
Agilement , adv* ''
Agilité, f. f.
Agio , r. m. t. de Banque.
Adographe , f. m. Auteur de
Vies des Maints.
Agiographes , adj. plur. t,
Théolpgique.
Aglologique , adj. Difcours
qui concerne les Saints.
Agiotage, f. m. Profit uiumire
i fur des bnietf.
Agioter, V. a.
Agioteur , f. m. Mot invertté
dans le^ Commerce d'ai|;ent
Agir, V. n.
Agi£ant,ame,adj.
Agitateur , f. m. Sorts^d'Offi-
cier en Angleterre.
Agitation , f. f.
Agité, ée« adf.
Agitecj v.a.
Agnat ,. r. m. t. de Droit.
Agnation , f. f . t, de Jurifpni-
dence. » i ^,
Agneau, f. m. . i.
. Il ne fout pas écrire |ii pro-
jfi^ncer
mmàmmmmiim'imlm
mmmtÊm
marque au noc Appai-wtnii
A
»■'• • •• -
trooveiM^
rtonnair«»
» Richelet
ifit douM
d« (on au-
I confuit«v
Xuteurde
j. plur.
t.
I. Difcourt
ufuitire
lot inventé
lorte^d'Oft
rc.
,,;'
I Droit.
Jurifpni-
t '
- i
rire sa pro-
......
■*v '
ACO
nat^ctr MnêoM. , comme ((uel*'
ques précieuTef n4î€ulcf.
Agneler, v. a. Brebtiquimet
Agnelet» C ai'
Agnduii » r. m. Peaux d'à-
gneaut préparées.
Agnoitei » ou Agnoëtes , Se^
d*hérétiquei. .
Agnus-ca(tus. f, m. ArbHfTeau.
Furet ie>e & Danet écrivenr
ce mot^ans divifion , & par
ce moyen en font deux. Je
préfère la manière dont fe
fert Joubert.
Aeonales , i*. f. Fêtes célé-
lirées par les Romains en
n l'honneur du Dieu Janus.
Agone, f. m. Nom donné au
Sacrificateur qui frapoit la
. Viftime
Agonie , f. f.
Agonizant, ante, adj.
Agonizer ou agonifer , v. a.
L'Académie, Fur. & Joub.
écrivent ce» mpts avec une
/ : Danet êi du Cange avec
un r , parce qu'ils tirent leur
analogie du Grt^cque les lA"
tins ont imité en écrivant
agonira. V. Pr. let. Z.
Agoni{lique,(I m. 6c (cm. Nom.,
de Seâe hérétique.
Agonvclite., f. m. & f. Qui ne
Hécnit jamais le genou.
Agrafe , f. f .
Agrafer, v. a.
L'Académie , Furet. Xoub.
flcc. écrivent agrafe , aeraf-
fir : Danet écrit agraffi &
agraphe. Cette dernière racon
d'écrire n'eu; point untee i
c*eft cependant la meilleure ,
jMrM que ce mot n#ut vient
ACH p9
éi mmtsi garaph, qui iigni^
ne , Mfm Furénere , fomttr
témpreftenda j ou £elon d'aîi^
très , du Grec yffi^.. Sui-
vant ces étymoloffies on de-
Vroit ^Qx\teéi$raphe,agrapher'f
mais Fuiage ne le permet pas.
. D'où je conclus qu'il vaut
mieux écrire agrafe avec une
feule/, qa'aerM avec déui,
tniifque le/»Ai des Grecs n'i
le Ton ({ue dWe kyAe f en
François , & qu'il nVn ionn«
qu'une en ces mot^.
Agraire^ adj. terme d# JarlP
prudence.
Agréable , adj.
Agréablement , adv.v
Agréé , éée , adj. ,
Agréer , v. n.
Agréeur , f. m. t. de Marine.
Agrément , f. m.
Agrès , f. m. t. de Marine*
non pas agre^ ni agrii, V#
Pr. lejfc^.
Agriculml'e , ii f .
^griffer, v. a. •
s'AgrifFer , v. n,
Agriophage , f. m. Qui ynàe
bétes féroces. •
Agriorte, f. f. Efpece dett-'
rife fauvage* >
Agripaume , f. f. Plame^
Agripper , v. â. t, populaire
qui (îgni^e prendre avec vio»
lence. „ -
Agrippeur» f. m.
Agrouper , grouper, r. a.
^ t. de Peinture.
Aguaxinta , t. de Botannique.
Aguerri , ie . adj^
Aguerrir , v^.
7e m'aguerris, tu t'aguer-
ris > il 'â'âiguerrû : a«u9
I
L^
t8 AID
nous agiicrriiTons , &c. Je
th'aguerriiTois , &c. Je
' me fuis siguerri. Je m'a-
guerris i Oic. Noué nous
aguerHmes , &c. Je m'a-
guerrirai, &LC. Que je m'a-
guei'rïfle , &lc. Je m'aguer-
rirois , &c. Aguerris-toi,
Aguerriffons-nous.
Aguets ,^. m. pJur. Il n'a d'u-
rag« que dans ces phrafes >
étrf aux sguets.
Aguyée , furnom donné à
Apollon.
Agyrnien, f. m. Qui n'a ni
ne v-*ut tv,(/ir de nîrnme.
Ah l interje6lion qui marquç
les différens mouvemens de
Tame.
Ahan , f. m.
A-Hanei" , v. n. Soupir.
Aheuri , ie , adj. Affligé.
Aheurir, v. a. Ces deux mots
ibnt hors d'ufage.
Ahe^rtement , f. m.
t'Aheùrter , v. n. paf.
Ahi ! exclamation de dfuleur.
Ajax , f. f. Fils d'Héfione.
Aide , {.f. Secours.
Lorfque ce mot eft employa
cpmme adjeftif, il «ft mas-
culin en parlant d'un homme,
6l féminin en parlant d'une
femiTie ou d'une- Églife.
Aidé y éf , adj. *
Aider, v. a.
Autrefois oq écrivoit aydt ,
dydtr , mais l'ufage prèfent
veut aide y aider , parce qu'il
n'y a aucune raifon qui au-
torife l'y en ces mots.
Aïeul, m. aïeule» f aiiplur.
aïeux, m. aïeulesi,f. Autre-
Coi» on écrivait ayciiU au
maiculiii plurier ; nos rnCH
(Urnes écrivent ayeUx ; maii
comme IV en ces mots nt
vaut pas 1'/ tréma , à «aufc
de la prononciation , ^. Re-
ftaud, pteige 430. de fa Gram-
maire Françoife écrit aUul ,
& je préfère cette orthogra-
phe. V. Pr. let. i & la Ri-
marque du mot éiyant.
Aigail , f m. Roiec.
Aiglaririer, f. m- Elpece d'é-
pine»
Aigle , f de tout genre.
Aigle , VilledeFratKe en Nor-
mandie.
Aiglcrte , f. f- Petiçe aigle. ^
Aiglon , f. rft.
ire, f f. f. de Faucon^
nerie. ■^
Ait;re, adj. Il eft auCi fubftait^
tif.
Aigrefin , f m. |
Aigrelet, ette,adj.
Aigrement , adv.
Aigret , ctte , adj.
Aigrette', f f. Efpece de hé •-
ro|i>lanc.
Aigreur, f f » , ^^
Aigri , ie, adj.
Aigrir , v. a. Il eft aufti neutre
paftif Devenir ai^re, . '
Aigu, uë, adj.
Aiguade , f f: % de Marine!
Prononcez ai^ade.
Aiguayer , v. 'a.
Aigue^ marine ,
précieufe.
Aiguière j f f .
Aiguierée , f. t
Aiguille, Cf.
Aiguillée, f f. •
Aiguiller , v. a. t. d'Oculide.
ôter la catara^c de ïo^ïl
f. f. Pierre
^W
o.^V
m^
eux ; maif
s motf nt
, à caufe
1,^. Ro-
ïTaGram-
crit ateul ,
orthogra^
& la Rf-
'ant.
(pece d'é-
nre.
:een Nor-
f^ aigle. ^
î faucon^
ÇCi fubftaiT^
jce àt hé •-
uffi neutre
le Marine.
f. Pierre
crOculiftc.
:e rc«il.
AIM
AtfKuilletre , f. f.
Aiguillcrter , v. i.
Aigùill«ti«r y f. m.
AipUiliicr, f. m. Ouvrier ([ui
tait des aiffuillet.
"Aifcuillon , VUk de France en
Guiemie.
Aiguillpn , r. m.
Aiguillonné, ée, adj.
Aiguillonner, v. a.
Aiguifè, ée.adi. • *
Aiguifement , f. m/
Aiguifer , v. a.
Richelet écrit cei der-
niers mots avec un é aigu au
lieu d'ai /e ne fcuis quelle
raifon l'a engajçé à ne pas
<urvre IWage établi fur ré-
rymolojjie de ces mots. Sïl
Cl aignoit qu'on les pronon-
çât maU quen'imitoit-il Da-
net, qui à côté de ces mê-
mes mots aifiuiera , aif;uilU ,
&ic. enfeigne.qu'irfa ut pro-
noncer éguUre , é^^uiilc , ic*
Ail » f. m. Aulx au plur. * ^
Aile,f. f. . '^
Ailé , ée , adj,
' Aileron , f. m. >.
«ette, t de Cordonnier,
lade, f. f. Ragoût d'aiit
Ailleurs , ^j'ailleurs, adv.
Aimable , adj.
Aimant, f. m. Pierrç.
Aimanté , ée , adj.
Aimanter, v. a.
Aimantin , ine , adj. Qui a
la vertu de l'aimant.
Aimé , ée , adj. *
Aimer, v. a.
Aine , f. f. Partie du corps ou
fe fait la jonftion de la cuilTc:
& du ventre.
Aîné , éc , adj, "
•^■v-
Aîneffc , f. f. '^
Ains. cônjonaion adverfative.
Ati^li , adv.
Ajourné , ée . adj.
Ajournement, r m.
Ajourner , v. a.
Ajouté . ée , adj.
Ajouter, v. a.
Air , C m.
Airain, f. m.
Aire , / f. Superficie plane
lur laquelle on marche.
Aire-, Ville de France dans
1 Arto'ni_& dans la Gafcogne,
Airer, v..n. Faire Ton nid.
Aihcr, V. a. te verbe ne fe
du guère cju'en parlant d'une
wallon dont on a chaffé Iç
mauvais air , en y faifant
brûler des bois de fenteur,
Ais ,. f. m. Pièce de bois.
Ailànce, Cf.
Aife , fubft.
Comme ce mot ne s'emploie
ordinairement qu'avec les
relatifs won , ton.fon , /w//t,
fotre , nos, vos , fis &i leurs,
qui fi>nt de tout genre , on
tw fçait s'il eft mafculin ou
féminin. L'Académie pour
ne point avoir de diîpute le
fait des deux ; nuis je le
crois féminin , parce qii'oa
a dit autrefois i /a ma/ 4//f.
Aifé;ée, adj. ■
Al'aife , façon de parler «d^
verbiaJe,
Aircment,f. m.
.Aifément, adv.
Aifade ou aiOade , t, de Ma-
rine.
AifTelle; f. f.
Aiiîelieri t. de Menuiferrc. -
Aiflctte, f, f. Inftrumont de
V
->.
fN
4
mm
iiJHf
W^' ■
to AIX
Tonnelier.
Aiflieu , f. f. Pièce de boit ou
de fer qui traverfe nn globe
par Ton centre.
Aitiologie , f. f. t. de Médf -
cine.
Ajudant, f. m. Ccft l'Aide de
Camp d'un Officier général
en Allemagne.
Aiuftages, iT m, plur.
Ajuftet (• f- t. de Marine.
Ajufté, ée, adj.
Ajudemeqt , T. m.
Ajufter , V. a. ^
Ajufteur, f. m.
Ajùftair, f. m. t
Aiutage, Cm.
Ajutoire , i*. m. Ces deux der-
niers mots font fynonynit's.
Aix> Ville' de France, & Ca-
pitale de là IHtïvenee.
Aii-la-Chapelle, Ville d'Alle-
magne.
Akoud , t. de relation. C'efl
le troifiém^ Pontife de Per-
'fe. ^ -
A la fin , àdv- ' '
Alais, f. m. Oifeau de proie ,
propre pour le vol de la
perdrix. J
Alais , Ville de France dans le
Bas Lanffuedpc.
AliHib , f. f. t. de Menuififr.
Alaité , ée, M-
Alaiter, v.
Alambic , f.
Alambi({ué ,|ée, «df.
Alambiauer L v.4i.
Alan , 1. m J Gros chien pro-
pre à diafler le ianglier.
Alaque» f. f . t. d'Architeâu^
re.
Al^queca ;■ Pierre des Indes
<jui" vtétt le fang.
-%
ALJI
Alarbes . f. m. Nom des Artf^^
bes établis en Barbarie.
Alarguer ,, y. n. t . de Ma-
'■rinei
Al&rtie, Ci
Atarnté, ée, ad).
Alarmer , Y. a.
Albanie , partie cônfidérable
de la Turquie en Europe.
Albâtre, i\ m.
Alberzarin , forte de laine d^Ef-
Albe , ou albette , petit pomon
de rivière.
Alberge , f. f. Pêche pré-
coce.
Albergeage , t. de Droit.
Albergicr , ù m. Arbre.
Albernus , efpece de Camelot
qui vient du Levant.
Albf , f m. Ville de France
dans le Bas Languedoc.
Albiçore , poiiTon de l'Océan.
Albigeois , oife , f. m. 6c f.
Albique , f. f. t. de Droguiile.
Albornos, f. m. Eibece de manr
teau en ufage chez les Mau-
res.
illbran , f. m. Jeune canard
iaùvtge , Àioél. On doit
écrire aihrint, V. HaihrM.
Albret, Ville de France en
Gafc^gne.
Albugineux , eu(ê , edj. t. d'A-
nttomie.
Albus , monnoie de Cologne
valant huit deniers. ^
Alcade , C m. Nom d^l{l Juge
Efpagnol. -^
Alcaia , nom de plufieurs Vil-
les d'Efpagne.
Alcaïque , adj. Sorte de Vers.
Alcantara, Ordre militaire d^^-
i^agna^
r
•tw
-\r'\
.•||>
larie.
de Ma-
ladérable
urope.
aine d^Ef-
it poiiTon
che pré-
)roit.
rbr«.
I /Camelot
it.
le France
jedoc.
e rOcèan.
in. 6t f.
3roguifte.
ce de tnanr
; les Mau-
ne ctnard
On doit
HaihrëM.
rince tn
idj t. d'A-
1
Cologne
d*mi luge
ieuri Vil'
il
de Vers,
itair^ i'B.
JOfC
Alce , f. f. Animal ûuvage.
^Ichymie , f. t.
AlchymiAe , f. m.
Richelet & Joubert écrivent
akhimU » aUkimiJli : cela ne
me furprend pas, parce quUlf
écrïywtthimia en Latin » ait
>: iieii de cnymU qui fe trouve
dans tous les uÂâionnàires
Grecs , fie dans Charles
Eftienne ficDanet.
Alcideji f. m. Surnom d'Her-
cule.
Alcmar, Ville de Hollande.
Alcolifer, V. a. t. de Cliy-
mie.j V
Altorah, f.m. Livre de la loi
dès Turcs.
Alcovè , f. f. Quelques-uns
-Iç, font mafculin.
Akyon , f. Ai. Oifeau de mer.
Richelet écrit alcion ,. parce
qu'il ri'aimoit pas les lettres
n&Ly, comme on le verra
cy-après [; mais il , ne faut
pas 1 imiter.
Aiderman , r. m. MotAnglois,
Officier du Confeil
Aléôon , f. f. Nom d'unT del
trois Furies d'enfer.
Aleâorienne 9 f. f. Pierre qui
Te ti^uvé dans Tedomacd'un
vieux coq.
Aleâoromantie , f. m. Divina-
tion par le moyen d'un coq.
Alegre, adj.
Alegremem, adv.
AlegreiTe , C f. Se dit plus or«
dfnairéiiiimt d^une joie pu-
blique.
Quelques -tins écrivent ce
mot avec 4eux U , mais ils
font ma)/ Richelet écHt alai^
§r^t ,fqui rép^d nueui au
ALI tf
Latin êiacritas. Je n^ok (•*>
pendant ane ranger de (on
côté , parcf qui! eft le ftul
de Ton fenriment. Ainfi je
confeille de fif(vre l'u^ige »
auouel la raiibn eâ fouvem
obugée de céder. /
Alcnçon , f. m. Ville de France
en Noreiandie.
À rencontre , ady. Ne fe dit
plus : il faut dire contrt,
Aléne^f.f.
Alé^Ter , f. m.
Alenois , adj. Épithéte qu'oii
donne ^u creifon.
Alcp , Ville d'Afie.
Alerior/, C m. tt de Blâion.
Alerte/, adj.
AletH , f. m. Ville dans le
Languedoc.
Alethe, f. m. t. de Fauconne-
' rie.
Alette , C f. t. d'Archite6>ure.
Aleu ,.franc-aleu« C m. Dan,
Rich. Joub. . ' I
L'Acad. fie Furetiere écri-
vent alltu , parce qu'on troi^'
ve {Ulodium dans ^Calepin.
Mais du Cange » iprés aveir
confulté tous les anciens ma-
nufcrits , déclare qu'il a
, trouvé avec u^ie Teule / 4^-
dis , alodus , aJodium , alau-
dum ; 6l qu'on doit -écrire
en François aleM fianc «
pu franco aieu ,■ comme on
le peut voir en divérfes
Coutumes. Pans celle du
Duché de Bourgogne ot^
trouve franc aioiidi (Uns çeU
le de Metz franc aloy ; dane
- celle de y my franc aleufy
ficc. Toute cette] page qui
eft la z6f. i6a.de du Cange,
\i
//
' \^:.
I r fi
JL
'h
»t
KtG
\ ■
1 .1
'^
V
n'eft remplie que d'autorités
& paiFages ijui prouventy
qu'on doit écrire ^leu : on y
trouve roômtt le pluçiér
Alevin , f. m. Menu ^oiffbn.
Aleviner , v. a. Empoïflbnner
un étang. '^
Alexan^lrie , f. f. Ville d?ns Ip
Piedmont.^ ,
Alexandrin V inc , adj. ^t
Al^xipharmaque , adj. & C t.
de Médiicinc. i
Alezan, f. i|i. Chevl-
A leze i d rap dans lequel on en-
yélope un maladdl
''*SAlezé i adj. t. dé Hlalon.
Alfange , ù f. Efpece d^ lai-
j^lfaquin , forte de Prêtres dçs
Maures. V
Algglie , f. f. Inftnirncht de
' Clur^jrgiô. /
f Al^anon , f. m. Çhainc qu'on
met aux Cîalérieni; ,^
Algarade, f. f. /
/.Ittarot , f. m. C'dft le régule
a« rantimbine.xL/
Algébraicuo « adj.
Algébra , f. f.
AlgébriAe. f. m.
Alper , VUl«.d'Afribuc ^|ar-
Dari«.
Algérien , iiinne , adj. ,
AlKonquin , ine , f. m. & f.
Ffiupiç do la noiivélle Fran-
ce en Amérique.
Alf^uazil ^ f. m. Serj^cnt , Huif-
fier ^{pagnol.
Algue , C f. Sorte dfe Plante.
Alhidade ou alidade , f f In-
• (Irumemde Mathématique.
Alibanies , f. f. plnr. Sorte de
toile de {^otùn qui vient des
Inde?,
■... ■ ■:■ - .% ■ i: . ■
y ■ ' AU . /
Alibi , f. m. t. de Palais.
Alibi-forains, f. m^Vainesal»
légations.
Aliboron. Vo^ez Maître. ..
Aliea , f f. Eipece de froment.
Alicante , f. f VilJe d'Kipaçne,
Alichon , f m. Sorte de plan-
che qui (èrt dans un nioiilinr
Aliénable , adj.
Aliénation , f. f.
Aliéné, ée , adj.
Aliéner, v. a.
Alignement, f. m. -
Aligné , ée , adj.
Aligner , v. a.
Aliment , f m.
Alimens , plur. t. de Palais.
Alimentaire, adj. ^
Alimenté, ée , adj. j
Alimenter, v. a. i
Alimenteux , eufe , adj.l t. de
Médecine, I
Alinéa, f m. Rctomijiencer
une nouvelle ligne, i
Aliquante, adj. f t. d Arith-
métique. I ■ V
Aliquote , adj. f. t. f) ' |ithm,
Aliie, f. f. Fruit. 1
Alifé , adj. r. de Marinip. ,
Alifier , 1. m. Arbre. \
Alifon , f f Madame Alijm.
Alifnia , f. m. t. 4e Uotàniquc
Alité, ée ,/adj. . ^
Aliter , v. a.
s'Aliter , v. n.
Alkermes,f m. t. de Médecine
Allant , f. m. v
Alléché, ée,.adj.
AUéchemeni , f m.^ ,
Allécher , V. a,
Ces trois mots ne s'eni
ploient que.dans.le ,ComiC|uC.i
Allée, f f.
Allées fit Y enviëii f. f:
Alf<!
m
Alh
All<
Alh
Alh
AIK
AIN
Ali*
Alù
Allel
AIK
AIK
Aller
Je
va
ils
alli
N
lu'
qu'il
que
Alii
AJlié ,
Allier
Allié,
:'V;
■x*-.
(/■■.'
lais.
f^ aines al^
îître. ft
froment.
'ECpaçue,
; (le pian-
II nio\irm.
U-:
Palais.
! . •'
i.
1 ■' •
. ■ I
atlj.l t. (le
omi^ienccr
t. dJAiith-
V
J ' iithm,
arinip. ,
e. »
me Aiifaft
]otàni(fuc
Médecinu
ne seni
îComiîjLW,
'. f: pluï.
ALt \-
An<^gation • f. f .
AJlégeas , Étoffes -fabriquées
aux In(H:s Orientales.
Allégeance i f. f. Vieux mot ,
uni n'cft toléra W« qu'en Poë-
ue. " .
Allège , f. f. Bateau d« fuite.
Allégé , éfe '^ adj.
Allégement , f, m.
Alléger, V. a. Rendre moins
pefanjti .,
Allégerir , y. a. r. de Manège.
Allégorie, r. f. '
Allégorique , adj.
Allégoriquement , adv.
Allégoriier , v. a.
Aliégorifeur, f m.
Allégorille , f. m. Interprète.
AUèg^Ué , èe adj. - * -
Aliéguer , v. a.
Alleluya, f. m.
Allemagiie , {. î. . '
Alleinahd , ande ; .f. m. & f.
Aller, V. a.
Je vais , ou je vas , tu vas, il
va : nous allons , vous allez , .
ils vont. Gallois , 6lq. nous
allions , vous alliez , i^ls al-
loient. l'aiétè, je fuis iiUéf ,
je fus : Nous allame*T^c.
J'irai, &c. Va,|iillez. Que
j'aille : que ncjnut allians ,
?ue vous alliez, qu'ils aillent,
irois , &ç. Nous irions ,
vous triez ,. ils 4r6ient. Que
"j'allalTe , que ru allaileii , ,
qû*il «liât : que nous allaP
lion», que vous allafliej4 ,
qu'Us alfaïïent. J'aurois ét^, .
que j'euile été , &ç. Allant.
Alliaire', T. m. Sorte de Plante.
Allié , éc , adj.
Allier , v. a. ^, /
Allié, f. m. Cotïfédl^r^. ;,
ALt i %§
AUiatc , f. ra. M4|j(ng« <ki
métaux. p ■ ■
Alliance , T f . ?^
Allioth , t. d'Aftroiicjjmie.
AJlobroge , f m. ■ 'i
AWobrogie ^ {. f. $i
On préte^ que Je Royau<»
me de Bourgogiie a porté
% ce nom. - .y^'
Allocation , f pi
Allocution , f. I. t. de Médcdil-
lifte.
Allodial , aie , adj. Qui eft eà ^
franc- aie u. , ;:
Altonge , Cf.
Allongé , ée , adj. .^
Allongement , f. m.
Allonger, v. a.
Alloué , ée , adj. ,
Allouer, V. a. Approuver les
articles d'un compte. . ^
Allouvi , ie. adj. Qui a grand
faim.
Allucnon , f. m. Machine qm
fai^ partie d'un moulin.
Allume, ée, adj.
Allumer , v. a. r •
Allumette , (. î. ' \
Allumeur, f. m. | -
Allure, r. f. t^
AUufion , f. f. i;
AUuvion, f, f. t. de Marihe.
Almadie , C f. B»rqUe des ùaut>
vages.
Almaaach , (. m. Acad, Fur,
Dan. Joub.
Ge mot vient de l'Hébreu
^tf^iicA , qui figniiie co/n/'/rr;
ainfi Rich^et a tort d'eii re-
trancher la lettre^. S'il ne
daignoit pas | écrire comme
les autresSçayans «au m^ins
tlevoit-il s'accorder avecjlui-
inème . & ie reiTdjuvenir du
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^écrit
ÂlO
riv^tr, let. iî , où il
it fort bien jillm^anacM , &
^ ALT
Alfacft , f. f . Nom d'une ft^
vince delPrance.
qu'à la lettre À il Tavoif Alte. \ oy tiNaltt.
•crit&niA.
Aloge , f. m. Sorte d'Héréji-
que». -
Aloi , f. m. Titre de Tor dtd
l'argent.
Alteafrutex , f. m. Petit ar-
briffeau iqui vient de graine^
Altérable , adj, .
Altèratif, ive. ad).
Aloyage , r. m. Sorte d'alliage Altération ^i! (, Étrtt^ipn d'ei^
dont fe fervent Jet Potierji prit,
d'étain. ,
îAloye'r , v. a.
Aiopécié , Cf. Sorte 4e mala
die. ,. ..
Alors , aciv.
Alôfe , f. f. Sorte de poifTon.
Aloft , Ville de Flandre.
Altercation > f- f.
Altéré , ée, adj;
Altérer, v. a.
Alternatif, ive, adj..
Alternative , f. f .
Alternativement, ady.
Alterne , ^dj. t. dé Géométrie-
Àloûchi , f. m. Gomme qui Althaea , f. i, Pknte : autre^
coule de l'arbre qui produit nient nommée G uimauy*.
ta canelle.
Alouette ^ (. (.
Alourdi ^ le , adj.
Alourdir i v. a.
Aloyau, f. m.
Alpagéne , (. m- Atiimaldes
Inues portant laine.
Alteffe , f. f.
Alpcr , ère, adj.
Altimétrie , f. f. Mefure de hau-
teurs. >. y
Altinie , f. m. Monnoie de
Mofcoyie. y
Aluco , {. m. Efpece de hibou.
Alp«^, ou alpage , f. n^, Terre Alude , f. t Baiane, colorée.
qui a'eû pas labourée^ „ ^ Aludel , f. m. t. de Chyinie.
Alpes , r, m, plur. Montagi^is Alvéole , f. m. t. dq ruches de
qiut réparent ritalie ae la mouches à miel.
France,
Alphabet , f^ m.
Alphabétique • adj.
Alphanet "y £ m. OËTeau de
proie.
Almon , f, mr t. du jeu de
. BaiSete.
Aloift^ , f. m« Efpece de chien-
Al^uier i^u Ctntar , f. m. Me-
(lire de Portugal.
Alumelle , (' f^ t. de Coûté
lier. ,
Alumicre , T f . L'endroit où
l'on travaille l'ajun!^
Alumineux , eufe , adi. Qui
eu de la nature de 4*auin. V
Alun , r. m. Sorte ék ftl miné-
" rai."' " ^
AlUmer , , v. a- Tremper dans
d# Teau d*alun.^ «
Alyflbn ,, f. m. kîom donné à
. différentes'^ plantes.
Al^iui^oux , f. m. Plomb mi-
. n^ral qui vient d'Angleter- '^Alytarchie , (tf. Dignité «ttri
' ( w. V \ , ' bute au Pootifé d^mioche.
Amabilité ,
un
1^ Ambi
Ambi
imb(
me
Pr#-
igrdine^
fion d'eP
!oniétrie-
: autrc-
mauvt»
Q de hau-
inoiti de^
le hibou.
:olorée. ■
^hymie.
uche» de
î Coûté
droit où
idi. Q^î
'alun, sr
flminé-
per dans
donné à
nitéiattri
mioche.
Habilité ,
km
Àrtfabitîté, f.f; ,, .
Amadis , f. f. Sorte de miin-
the d^àbitt
Amadou j f. m. Mèche faite
avec unt efpece de c hampî-
gnori.
Amadoué I ceia^j.
Ama^ouM , y. a*
AmadourTi; f. m. Coton qui
vient d'Alexandrie.
Amaigrj , ie , adj.
Amaigrir , v. a. & rt. ,
Amaigriffement , C 0.
Amande > f. f» Fruit. :
Afnandé , f. m. Lait d'amande.
Amànder , v- a. Hors d'ul'age.'
Amandier, f, m. Arbr^e.
Amant , ante , f. m^ eu. t
Amar(|ue ♦ f. f. Sijjnahie mer.
Amaramfie, f. f. Fleur & cou-
leur.
Amarrage, T. f. t. de Marine.
Amarré, ée , adj.
Amarrer , v. a,^
Amarres ; f. nt. p, t. de Marine.
Amas , f. m.
AmaiTé , ée, ad/..
AmafTer , v. "%,
Amaffette, f. f. t. de Peintre.
Amateur , f. m.
Amatir , v. a. t. d'Orfèvre.
Amaurofe , f. f, Màlidio det
yeux.
Amazpne, f. f. ]
Ambaél , t. de Géographie.
Amba^s , f. f. plur. tmbarrai
de paroles. Il n'eil pat en
ufage.
Ambarviillel , f. m. Fête chet
les HomaiQt pour obteiâr
. une« bonne récolte. .
- AmbaiTade » f. f.
Amb?ifladeur , rUî« , f. m. & f.
Anibefars , t. du |eu do X^ic-
..^. . Aie': ...il
Ambidextre* àdj. . >
Aoibigw, f,m.
Ambiau , uë , adj.
Ambiguïté , f. f.
Ambigjumeni , ady.
AmWtieufcnieut, a4v,
Ambitieui^i euîe , ad^ /
Antb|tion, C. (^
Ambitionné, ée * ad);
AmbitionnMb y. sî*
Ambje, {!^. ., ;
Ambler , v. n. Ail^r rambl<îv;.
AmbJeirr, f. m. Officier àe ù
petite Ecurie du Rqd,
Ambligone^ 014 i^n^blygone;"
f. m- t. des^^Gèoiïiétrie. .
A mblyqpie , f. m. M llaiUe def
yeUK. . ' •'
Amboffe , f. Ville de Francf
dans la ïouraine. . -
Ambon * T. m.' Triture pùcéef
autrefois dans Ifes Églifes. ;
Amboutirpu s'embounr, y. a;
t. d^Orféyre V .
AniboutiiToir ,' f. fn. Outif
d'Orfèvre. • \ ? "
Ambracan , f. m/ PoifTon d<ii(
mer. * > •^' " ' •
Ambre ,f. m. . .
Ambré , é^ > ^adj. *
Ambrer ."v. a.* Parfumer^
Ambrette, T. f . Sorte de^laih
te. . -• " .-.s'
Ambrofie, C. f, , / .,
AmbrA:in , .Cm. Ville dp France
diint le Dauphioé. ,
Ambrunoisi oik\ C m'. 4^ I.
Ambulant* anté.^kd^j^ V
Ambular^ , J[t m.' Commis M
cheval,;, * . *
Ambiibtaire'. adf, . .
Anibtirbies . i m Fête ekei IW
fldW^ini. .
Ame* i* ^<
•4r
«
\-
-s
%f>: ' - . AM£ - •' "- AMt,
:Amé, étt adj. t. àt Chan- AmeublifîV^ a. t. de Cpûtumf^
tiîUeriè. . AmeubUflfeintn^i f. m.
Amélanchier , f. m. XrbriiTeau Anleuté , ée , adj. ^.
trèt-conna en Pcovence. Ameutement, f- m.
AmeJeon , f/m-Citirefaitcn Ameutei' , v. a.
" Ba%al. • Ami , le, f. m. f. &adj.
Amclet^e, ' voyez 0«*/w^*.' Amiable , adj.
AméUoAtion, Ç. t . A Tiimiable , adv.
Amélioré ,èe , adj, Amiablemem, adr.
Améliorer, y. a. Amical, adj.
Amélioriffement, Cm. ■ Amitalcment., adv.
Amen , f. m. t. d'Égltfe, iridé- Amie! , f. m. Linge bénit qiie
cHnable;
, Aménage j. £ m.
Amehdable , ^i.
Amende, (^ f. Peine.
le Prérre met fur fa fête
quand il dit la MeiTe.
Amien^i f m. Ville de France
ai Capitale de la Picardie.
PIaO|ur»iécrivent*en ce fens AmtenoUi Province de France.
^m^niÀ: c\ft une faute. - Amignardé , ée, adj.
Amendé , ée , a'dj. :
Ai^enddmeiif , f. ni. *
Amender, V. à. .
Amené., ée, adj/ . - ,.
Amener, v. a. ^
Aménité , f. f. Oo croit quelque
chofed'aiTeélè dans ce mot.
'Amériuifé , ée , adj..
.Aménuifer, v. a. ^. ;, ■'
Amw., ère, adj. On prononce
forfeMfient la finale.
Améreïnent , iidv.,
Amérique, f. f. Quatriém<^
partie du monde.
AmériqUain , aine ,' f» m. & C.
Ahiertume , f. f.
Amignarder , V* ?.
Amignoté, ée, adj.(
Amigho^er ,'V. a.
Amiral , f. ni.
Le Diâionnaire des Arts en^
feigne que ce mot vient de
TArabe ^mi( , qui fisnifie
Sêï^ntuc , Ôt du Urec i^i(^ ,
^ui fit|nifie marin : c'eft pour-
quoi u ne faut pas écrire ^d;-
mirai , Admirante , comme
on„le trouve dztas quelques
Livres. ^.v^
Anrirante , f m. Dignité en
Ffpagne. - ^
Amirauté , f. f.
AmVuremcm, f. m. t. de Coû. Amifllble , adj.
niiite.
Amitié , f. m..
Amefurer, y. a. t. de CoAtume< Amml , f m. Graine «romati^
Amoté , ée , ad). Abonni' . que.
Am4thyfteyf.f. Sorte de pierf^ Ammites, f. f. Pierre fablon^
rt0 précieufc. - Hieuiê.
Axpk\x^\k^ ée I adj. ; " ' Ammodite , f m.^orte de fer-
Ameublèment , f. m» . "J . ppnt.
Ameubler , v* a. „ Ammon , m. Surnow de Jupitci^
DfU^:t reur qu*àa dift 9^^- Annmoniac , f. m. Sorte de
Otr,
',.'/
I
omme.
"> •.
^N "'
*
*Ik
i^ti
^ûtuin<<i
id}.
lénit qii€
fa têt«
a
le Franc*
cardie.
c Franc».
sArtscrtr
viem de
xï fijgnifie
•ec éK»(^ »
;'eft pour-
krire Ad^
, comme
quelques
igmté en
aromatv-
re feblon-^
ne de fer-
le Jupiter.
Sorte d<^
'AMO
Amnistie , f.'f.
Amod|ateur, f. m. Celui qi4/
' prend à ferme-
-Amodiation , f. f .
Amodié , ée , ad j.
Amodier , v. a.
Amogabare, C (n, Efpete de
Milice Efp«gholti. /
Ainoindri , ic » adj, /
Amoindrir, v,; a.
Amoindriflement , f. m.
À moins que , Conjonction.
Amoife j V. f, t. de Chârpeme-
rie. • . . *
Amolli , ie , adj.
Amollir , v. a.
AmollilTcment , f. m,
Richelet ne met qu'une feule
/«(ans ces» mots, où IVfage
& i'étymologie en ve\ilent
deux , parce qu'ils viennent
du Latin mollis.
Aniome , f. m. Drogue des
Indes.
Amomi , Poivre de la Jamaï-
que.
Amoncelé , ée , adj.
AmonCTeler , V. a.
Amont» adv. t. de Batelier.
Amorce , f. f. *^
Amorcé, ée , adj. "
Amorcer « y- f.
Amôrçolr , f. m. Outil de
Charpentier.
Amorti , ie , adj.
Amortir , v. a.
AmortiiTable , adj. , t. de Cou-
tume. % 4„
AmortiiTement « C m^
Amovible , adj.
Amour , f. m. ^ f.
Ce mot eft toujours mafcu^"
Un quand il déHgne Cupidpn.
{.orfqu'il défigne la paffion
. AMP wfi
.d'aimer , il eft pareillemtnt
mafculin au fm^ulier ; mais
toujour» du femtnin genre au
plurîcr. Exemple : Il n'eft
point dejkides amours. Dan,
V. Reftaud, pag. 44.'
Amouraché, ée, ad>.
s'Amouracher , v. n. paf.
Amourette , (.f.
Amoureufement, adv.'
Arnoureux ^ eufe , adj.
Ampatelçr. v. a. t. de Tein-
ture.
Ampèiite, f. Terre qui fe diiTou^
dans riiuile.
Amphiam ; c'ed l'Opium che;ç
les Turcs
Amphiarées ^,f. m. plwr. Fétef
cnezles Grecs.
Amphibie, f. m. Acadj.
Amphibleftroïde , f. f. t. d'O-
culifte.
Amphibologie, f.«f.
Amphibologique v adj.
Amphibologiquement ; adv.
Aniphibranchtes . f. m. pi t- de
Dentifte.
Amphibraque /f m. t. de.Po4-
fitf. «
Amphi<51yon , f. 'm. OiKcidr
cnez les Grecs.
Amphimacre, f. m. iy^e Pc^^
fie.
Aniphifténe > f. m. Serpent à
deuxTêtes.
Amphisbère . f. m. Serpent qi^l
a deux ailes.
Amphithéâtre , f, m. ÀcuJ.,
Furttierg.
Plufieurs fçavans. Auteurs
retranchent la faconde A do
^ ce mot : Danet eft de ce nom-
bre , quoiqirà ta lettre T il
écriviî fort bi#n théutrt. j%
f
Aàt
i-ïiii ^"i
■ v ^ ».
^
dlMAii.
^1 A^f
' crois que ç eft une faute d'im-
fireflioiij Î&. d'autant plus v^-
Qntiers , miUI rapporte le
mot Grec d'où dénve j4m-
phitheatruntp émphithiatn ; &
Qu'on trouve dani la ligne
Rivante amphiuatralis am-
pMtcàtricus jiveç ime feule à,
fautes dont' M. Danef n'étoit
pas capable , & qu^on ne
doit imputer ou'à l'Impri-
meur de fon Diaionnaire.
/L^pRitrite , f. f. Dceile du Pa-
ganifme. -
Ample , adj.
Amplement , adv.
Ampleur , f. m.
Ampllatif , ive , adj.
Anipltatipa , i. f. t. de k^i-
nançe.
^Amplier, v. a.
Amplificateur , f. m.
Amplification « f. f.
Amplifié ^ ée adj.
, Amplifier, v. a.
Ainpliifmie , Qualité dont on
honore des oerfonne*-
amplitude , Cf.
^mpcHilettes; , f m. plun Nom
dé l'horloge d'un Navire.
Ampoule , uf.
Ampoulé , ée » adj.
Amputation ^ (.ï.
^tnidorfien , cnne , f. m. &. f .
Nom de Se^le.
Amfterdam . f. f. Ville 6l Port
en Hollande.
^muletiç^ (. m. t. de Méde-
cine.
^muler , ouamui^r., v. t. de
Marine.
^nnifca, f. f. t. de Pharmacie,
Amures, f. f. t. de Marii^e.
^)ufaju^ amu^adj. ^
Aimifeinent , f. jn*. i
Amufé, éeadj. i
Amufer , v. a.
Amulette , f. f.
Amufeur , f, m? . '
Amufoir^ f. m.
Amyante . f. f. Sorte de picrr
re minérale.
Aipydon , f. m. Boudot , Offi-
cina Laùnïtatis.
Ce mot tiie fon analof^ie du
Latin Amylum ; ainfi il liaut
l'écrire avec luie y , non pu^
,<i//i/t/u/i- avec un i , cojnnie
on le trouve^ dans l'Acadé-
mie , Richekt , Joubeit tU
Danetj 11 ciV vrai que ce
dernict , au mot empois j,
..écrit fort bien amyJu/i.
AmydoiiuiejT , f. ^n.
Apypdales , 1'. f. plur. Àciid.
Joubart.
Ce mot tir^ fon analogie du
Latin Amy^daU , ainfi Rir
chelet & banet t^\i tort
d'écrire ^imi^djUs.
An , f m. ou année , f f.
Anabatifme^ f. m. Héréfie.
Aniibatiilo , f m.
Anabrofis , f. f. t. de Chirurgie,
Anucaliie ^ f. m. Infcék' veni-
meux.
Anaculyptcrie , f. f. péte du
Pagantfme.
Anachorète , f. nv Àfad. Dan
Richelct & Joubert retran-
chent Vh de ce mot , poui
, empêcher peut-écre qu'on x\k
Rrononce lèo au lieu de co
lais \\% ne font pas attention
c|u'en voulant prévenir cette
incongruité , ils commetteni
eux-mêmes une faute en dé
f ppiuu À l'ufa^e ^ ^ l'ijty
de pierr
t, Offir
loftie du
non pa«j
cojnnie
ubevt ôi
que eu
\>n.
jloi»ie (lu
ainG Hii
tyit torr
f. f.
hvrurpie-
de véai-
fête du
j</. Dan
t retran
>t , pOUk
qu'on nv
eu de eu
attention
inir cette
inmettcni
te en dé
pnoiogiede ce mot qui vient
du Grec kHkXttim , qui figtii-
fia J€ me mets â l'écart j mot
que les l.atiiis ont imité
avant nous en écrivant Jnà^
choreta , qui vaut mieux « fé-
lon MM. de Port Royal ,
a\x^Anachorita qui fe trouve
ans S. Jérôme & Calepin.
Anachpfte , f. f. Étoffe de.lai-
ne croiiée.
Anachïbnifme , f. m. prreur
dans la Chronologie.
Anacréontique , adj.
Anagogie , ï. J. Élévation de
1 Viprit aux icKofeç céleftcs.
Aiiagogique , adj.
Aiiagrammatifer, V. a.
Auagramme , f. f.
AnagranimurilVe , f, !"•
Anugros , mciure dont on fe
fcrt en Efpagne pour mefu-
rcf les grains.
Anagyris , f. f. Plante auffi
nommée Bois puant.
Analabe , (. m. Partie de l'ha-
1*11 ' <!« *
bulement des Moines Grecs.
Anale^cs , f. m. pi. Sorte de
Recueil.
Analeptique , adj. t. de Mé^
decme. "^
Analogie , {.i.
Analogique , adj.
Analogiquement « adv, ^
Analogue , f. m. & f.
Analyle , f. f . ; .
Analyfer , v. a.
Analytique , adj.
Ànalytiquement » adv.
Anamélech , f. m. C^étolt un
dei Dieux de' Samaritains.
Ananas , Cm. Plante des In-
des qui pro<)^ic 4'Ç^çe)km
fruiti.
ANA j^
Anapefte, f. m. t. 4« Pq«û«/
AnapeAique, adj,
Anaplérotique , ad), t. de M4»
decine.
Anarchie , T f. ' ^.
Anarchique, ad).
Anargyre , f. m. Qui eft fa^i
argent.
Anaitomatique , adj. t. de Mé»
, decine.
Anaftomofe j f. f, t) d'Anato*
mie.
Anaiiomptique ^ f. m, Sorte d^
Médicamens.
Anate , C m. Sorte de teinturf
rouge.
Anathéme , f. m. Acad,
Ce mot vient du Grec , qu(>
les Latins ont imité en écrit
vant anathema : ainfi Riche-r
let ed blâmable d'avoir écrit
ce mot (ans A.
Anathémàtifé , ée , adj.
Anathématirer , v., a., AcaJ,
Dan.
Joubert écrit anatk^mati^tr^
Ik fuit- l'orthographe des
Grecs. V. Pr. let. Z. Ri^
chelet écrit anatimatifer ^ueln
cun : cette manière d'écriro
e(l ridicule.
Anatoçifme » f. m, Contrat
ufuraire. ^
Anatomie , f. f.
Anatomique « ad).
Anatomimiemem , advT"
Anatomiié , ée , adj.
Anatomifcr, v. a*
Anatomifte •Cm.
Anatron , f. m. t. de Chymle,
Ancêtres , S, m. piur. ^
Ancette , f. jn. t. de Marmc,
Ance, f. m\ Enfoncement do
U V^t ditas les terres.
•^-->>
■V'.>'
-ii^
iy ' I" I *'''*g
• \
)o ANC
Anccni» , ViUe de France en
Bretagne.
Anche, f. f.
Anchois , f. m. Petit poiffon.
Joubert écrit anchoh & an^
choix. Ménage dérive ce mo^
de ritalien anchioa , Fure*
tiere de ritali«n tnchoiit.
Pour moi , comme il me pi^-
roîr qu'il y a faute dans run
de ces deux Auteurs , je i|ie
range dû côté du plus kr^4
nombre, & préfère ancho'^,
Ancholie , herbe qui fleuri^ en
Mars. L'A ne fe prononce pas.
Ancien, enne^ adj. U e^ ck
trois fyllabcSl )
Anciennement , adv. '
Ancienneté , Cf. n^
Ancile , f. m. Nom d'uWbu-
dier qui tomba du Ciel; dit-
on , lo|is le règne de Ntthia
Pompilius,
An<jon , f. m. Sorte d*arme an-
cienne,
Ancone, (. t Ville d'Italie.
Anconaeus f. m. t. d'Anatomie.*
Ancrage , f. m. t. de Marine.
Ancre, f. f. t. de Marine.
Ancré , ée , adj.
Ancrer v. n. t. de Marine.
Ancrure , f. f. t. de Tondeur
de drap.
Ancyroides. t. d'Anatoijbie.
Andabate , f. m. Sorte ae Gla-r
diateur.
Andaillots , i. m. pi. t. de Mar
rinc.
Andi^in, Cm. Ce qu'un fau^
cheur coupe d'herbe d'un feul
• moi^vement avec fa faujf.
Aftdalôv^fie , f. f. ^Vovince d'Ef-
pagne. ^ '
AAdancc , Vi^le de France daii$
AND
le Languedoc.
Andeiot , Ville de France in
Champagne. '
Andely , f. m. V'dlc de France
en Normandie.
Aiidouilie , f f, ^
Andouillé , ée, actj.
Andouillers , f m pi- ou Ak^
toilliers , t. de Vénerie.
Andouillette , f. f.
Andratomie rf. f. t. d'Anatomie.
Aridriague > f, m, Animal, fa-
buleux.
Andrienne , f. f Robe à l'u»
fage des Dames.
Andrinople , f f. ViMe dçTilr'.
quic en |!urope.
Androgyne , mâle & femel-
le , adj. '^
C'cft ainli qu'écrivent MM.
de l'Académie , Danet *»&.
Joub. Rictielet écrit Andno^i-
nt\ mais il ne fe contente pas
d'écrire contre rufage , il
f)ortè fon audace iuU|Uesfur
'orthographe Latine» en écri
v^nt tf/idroginus au lieu iWi/ir
drogynus qui fc trouve avec
un j^' chez tous les boas -Vu -
teurs.
Audroide , f m-. Fit»;ure d'hom-
me qui parle & marche par
le le cour?» dei relforts,
Androait^U^ , f f. t. d'Aftronô-
miv?.
Andufe , Ville de fravice dans '
le Languedoc.
Ane, f. m.
Anéanti, anéantie , adj.
Anéantir, v. a.
J^anéantis , tu anéantis , U
anéantit : nous anéantirons ,
vous anéantiifez , ils ^nétin
tfll'cat. J'anéiintiifois , de,
inceMi
France
ou A à'
irie.
latomie.
imult'a-
e à l'u.
femcN
>nt MM.
anet •>&:
andnos,i-
tente pas
i'agc , il
i(,ues iur
,eaécri
icucrti/i^
ivc avec
uns 'Vu-
L» d'honi-
rchc par
Aftronô-
KC danii
iuilj'ons ,
iS , 5i.V^
' ANÉ
âfc.^ll^iéantirai , ëic. Que
j*anéantifie , j'anéantiroU^
AnéantiiTement t f. m.
Anecdotes, f. f. plur.
Anémone , f. f. Flettr.
Anerete , t. d'AArologîc^
Anerte , f.. f.
Ânetfe ♦ f. f.
Aneth , f. nv Fleur ou plante.
Ce mot vien( du Grec «U«3-«^
2ue les Latins ont imité en
cravant anahum , & les Ita-
liens anttko. Ainîi MM- 4^
TACadèmie , Furet. & Da-
net ont tort aécrire ont
iàns h contre les régies.
Anén^fcope ; f. m. Machine
de Géométrie. / ^
Aiîgar f. m. Toit.
Du Cange & Furetiere rap-
portent plufieurs paâages ,«
qui prouvent que ce mot^
vient du \.^X\n.anBariumy
c'eA pourquoi U' ne raut pas
écrire hangar , comme ^/IM.
de r Académie.
Ange, f. m.
Ange , f. m. Poiffon de mer.
Angeiologie , f. f. t. d'Ana-
tomie. . .
Angélique , adj.
Angélique, f. m. Planté.
Angéliq;uement, adv.
Angéliites , f. m., plur. Sorte
aHérétiqués.
Anselot , f. qi- Erpeoe de petits
fromages.
An^elus , f. m. Mot Latin fran-
cifé. Prière à la Vierg^e.
Angéirone , Ç f. Déefie des Ro-
mains. > ^>.
Angers , f. m. Ville de France,
a, Capitale de l'Anjou.
An* u
Angerville ,- èetite VÙle •#
France en deauCe.
Angevin i ine , f. m. ëc f.
Angifcope , f: Microfcope.
Angle » f* ja«
Anslet i C m> Petite cavité
ieuillée en angle droit.
Angleterre • f.. m. Royaume
<wns l'Europe.
Aixgleui^ A eufe , ad|.
Anglican , ape , ad).
Anglicifme , f. m.
Ai^iois , oÛè , £^ m. âc f.
Angoifiès , f. f. Douleurs vio»-
leates.
An^ouléme , Ville de France,
& Capitale de rAngôumoif.
Ajn^oumois, f. m. ProYince de
France.
Angoumoidn « tne , f. m. ^f.
& ad^.
Angouria , f. ni; FCpecè de me-
lon d'eau.
Aneuichuret f- f. Baudrier qui
iert aux Veneurs à porter
leur Cor de Chafle.
Apguietx, ou lEoguien ^ t mi.
Petite Ville des Pays-Bas.
Pays^
?!rted
au des anguilles.
Arn^uillade , f. f. Sprte de fouet
fait de la peai
Anguille , 1. f.
AnguUlers , ou Aiguillées , u
de Marine.
Angulaire, adj. .
Anicroche , f. f Difeculté.
Anier , ieie « C m. A fett|. Q»t
conduit les Anes : on appel;
le rude-àniér , un Pé<lagogiie
Sui traîNi rudement în écô-
ers. •
Anile j ArbrifTeau dont les
feuilles iervent à faire l'hi-
Animadverûon , C f. ^
1 ,-
A"
irf^', -'H'PMwîi
r-
fe.
lAiii 1 ■*
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Aninml r 1^ > ^«
Anioùitk^» 1. f«
Aiiimi » ^« a<l)< ■ > '
AidiiierV Vrf a.
Jùàaksùà t ( "^
.4m<» r. m. Plante/
Aait» Cm. DH%è9é
Amau«i f. ai. Provinct^ et
■ •rrance.':, "'.- -,
Anktn, t Mdkrcétl^jilÉurs
€|i tiaii||9 a AninardiMi.
»* ■
ÉMà •.•■■■.
jUnûrt » Ville it tmizt iéê
la ththrtnce;
Annotation,» f. t: !/ \
-Annoter i v. ad. tf do Pratbiur.
AniiOlel « elle « adj. ^
AnmiÉltoiiiefit , adv. *
Annulaire » f. m. Doigt an-
Aimtitter» v^ a.'
Annuf » f. m.iladlie dû Perdît.
Anobli» ie» adK
AidîrkA , /. f. t. de Midt- Anobtii\ v. a. Y o^et Jè/i/idé/iV
Anobliflemem , (T m.*
Anodin f intf ad}, t. de Mé
dedne4
'ï"
ctàe.
Annal « ait f ié).
Amialet » £ ai. phir*
AonaMt. £ «u
Aimate » i . t*
Anncttii f. M«
Anaecy , vilk de Stto;^.
Annét » Cf.
AnnJeler« v,a.
Aiuifkt , r. m. Petit anneau
Anneiets^ f; f'/t. d'Architeâa-
re. .; .: ^ . -.:
Anfielure » f. t.
Annexe» ft f. . ■ -■
Annexé» ée, adj. -
Aitnexcf , v, aâ.
Anolis. f. Bi. Epece de Lefard.
Anontalie , T. ù t. de "Gram^
• : mairèv. ;■•',: '
Anomoienf du ànooiéen , éenne,
f.^. & f. Nom donné aux
rftws- Ariens.
Anoinien ,'enne f. ib.^ f. Qui
eft Aîns loy.
. Anon f. m. Petit d'un âne.
^Anon» firuif de fÀméÂque.
Anonyme, ad).
Ce mbt tire fon étymologif
du Grec \ ainfi ii ne faut pas
Annibaf , f. m. Général d^^ écrire anonime, comAieRi
.Calthaeinois.
Anmlie , i. f. t. de Blafort.
chelet , ennemi jufS des ict-
très A & y.
Annidtf , t, • dé. Droit.. Anordie f. f. t. de Navigation
Aiutiverfailfe/, f. &: adj. Anfe d*un pot.ou panier , f. f.
Annonay5Viilede1Francé.dans Anféaticpae j,ad|. Il fe dit de
, leVivaraif certaines Villes 'miie^enfem
Aâficiinié, f. f . , ble pour le Commerce.
Amioncé \ ée , ajif Ài^)« , f. ift. t de Marine. ^
AmionCer,,v. a6r Abipeffâdd^, f. m, SôiJat infe
Annonceur, f. m, . ^. rieur au Caporal.
• Amionciade^ f. f. Ordre de Dans les Ordonnance^ Mi
' Religieufés. litaîres imprimées* au Lou-
"^. "^^Annonciateur, f. m. ^; " vre, oïl trouve ce mot écrit
^^ Aiinonciation ,» f. f. > . . <^e la forte' ,' comme dans le
• ) /
^
■^ *w
v; '
ANT
<ï!>
ANT
Diâionnaîre de rAcadémiie Anthologie , f. f. Recueil d^
& de Furetiere , qui dit cjue pigrammes. '
lot nous vient de ritalien Anthora , t. de Bc^taniquf. . 0
:iMerrada,'D'*ouiecon' Anthi^cofe, f. f. t.' d'OcuMc;
&
zif§j^t & /oubert
"^^ànrt Aafprçade Anthrax , f. n. t. de Mèdf»
AnçefptffMde.
eine.
Antah ,T. m. Tannée précéden- Anthropologie > f. '/. t. d^Ana-
tè. Des neiges d'dntdn.
Antagonifte , C m. . \
Antanaclafe, f. f. t. & figure
de Rhétoriaue. "' ,
Antaaaire , ad; . t. de Fau&n-
nerie.
Antares ;■ t. d'Aftrôhomie.
Antarâfique, adj* t. d'A^ro-
npmie. ,^*
Ame , f. C t. de MçCinier'
Antécédemrhent , adv. y
Antécédent, ente Vf. m. ôffadj.
Antéeeflfeur , f. nf. ^ .
Ce terme n'eft eh.ùîî^e que
dans IeS| Écoles de Droit.
Antechrift , T. m. Vf ne fe pro-
nonce pas.
Anteciens , f. m. pi. t.. de Géo-
graphie: , '
Anténale , i"* m. Oifeau de
mer.
Antenne , f. f. t. de Marine. .'
Antépénultième , ad j.*
Antérieur , eure , adj.
Aiijtérieurem'ent , âdr;
Antériorité , f. f.
tomie.
Anthropomantie , t. f. ^fpcce
de pivinadon. * ^
Anthropomorphite , f m. Se fl
gui aftribiië ' à Dieu, uim
rmehumaihe. '
Anthro^pathie , C f. DiCcOars
par leqvtel on^attribuë à Dieu
ce qui rie convient qu*à
•l'homme.
Anthropopliage., fubft: m. &
f. Qui mange tes hom-
- mes.
Ce mot vient du Grec «^fâf-
tri^, homme , & de ^«yi» ,
je mange : àinfi il faut Técrire
dela{prte, commeMM.de
l'Académie & Danét. Ce
mot eft mafculin en pîn-lant
d'un homme , & feihiftin en
parlant d'une fèmme. <
Anthropophagie, (,\f. ,
Anti, elpece ae prép^iition qui
fe trouve devant pTufieurs
mots. , ; . _
AntiapppleéHqué , ad j .
Aates, f. mfrt. d'Archite6hire. AntibacchiqUe , fm.
Anteftature » f. f. t. de Foiti- Antibes , Ville deÎFrance avec
fication. un Port en Provence.
Antévorte, f. f. DéelTe des Ro^ Anûcabrnet ^ f. m. ' '^' *
mains. Antichambre, f. m^ .
Antefphories , f. f.pl. Fêteea Antichrétien , ene , C m. & f-
l'honneur de Proierpine. \ fem.
Antheitcries , f. f. pJ. Fête des Antichriftianifmé , f. m.
. Athéniens en l'honneur de Antichtone f. m. & f. t. de
Bkcchus. • Géographie.
/'
:i.
\
•o i
*' _^
■■J:t'
\
5< ^ , , ANT '
Anticipation, (. f-^
Anticipé, ée*, àdj.-
Anticiper, v. a.
Anticoeur , f. m. Maladie ûe
cheval.
Anticour , t. t -
Antidate , f^ f.
Antidaté , ée , adj.
Antidater t y.z.
Aî^tiïlé/noniaque , f. m. & f .
Sorte 'a'Héréfiè.
Antidicomarianites , anciei\s
Hérétiques.
Antidiaphoriftei , f; m. & f.
pi. Luthériens rigides.
Amidotaire , f. m. Recueil de
, remèdes^
Antidote , f. m: C
Antienne , f. f .
Antiffe , f. f. Battre Vantife.
Antigorium , f. m. Autrement
dit j4[ur.
Antilles , f. f. pi. Nom donné
aux petites Jfles de TArcfii-
. vpef «le r Amérique.
Antilogkrithme.,\. m. t. de
Géôttîétrie.
Àntthithérien , enne, (% 11:1. f.
&adi. -.
Antimélancoligue, f. &ad).
Antim^nfe , f. t. JElpece de nap-
pe qui fért à T Autel.
Aatimoine , f. m. Minéral.
Antinomie , f. f. Contradiâion
Ïji fe trouve entte deux
oix.
Atttinomien, enne, f. m. & f.
Nom -de iSe6le.
Antioche, f. f. ViÛe autrefois
bâtie en Syrie.
Anèipape,. r m. 1
Antipathie ^ (, t
Antipathique, adj.
Antipériftafe , (. f. t. de Pfvilo-
f»plv«.
■"..ÂNt ■ ■ ; .
Antîph^natre , 0^ Amiphonlèf^
f. m. t.deLmtflie.
Antiphone , I. f. t. oc Lhurgie.
Antiphrafe, f. f. .
Antipodes , f. m. phir.
Antiptofe , figure de Gr*n-
maire. - >
Antiquailles , Ç. m. pitfr. ,
Antiquaire, f. m. ^
Antiquariat , (. m, ConiifôiflSU)^
ce de Tântiquité.
Antique , f. & ad;.
ÀTantiqtie, adv.
Antiquité , f. f.
Antiiale, f. f .
Antifces,' t. d'Aftfologie.
Antitafte , f. m. &: f. Noni de
Sefte.
Antitenàr, f. m. t. d'Aftron#-
mie.
Antithéfe ^ (.i.
Antitrirtitaires, f. m. plur. Sor-
te d*Hérétiques.
Antitype , f. m. Qui fignifi^
type ou figuré.
Ami vénérien , f. m. & adj.
Antoifer , y. a. t. de Jardinier.
Antoit, f. f. Outil de Mari-
nier.
Antoloeie , f. f. Recueil des
plus beaux difcours.
Antonins êu Antoniftes , Reli-
gieux de Saint Antoine.
Antonomafe, {.(. t. de Rhéto-
rique. °
Antrain ; Ville de France en
Bretagne.
Antre ^^. m.
Anvers, f. m- Ville du Bra-
bârtt.
Anus , f. m. Mot Latin fran:
cifé par les Médecins.
Anxiété , f. f. Ne fe dit plus
que dans la Morale.
■w
N
Août, Cm. V
Aoûtè, ée, adj. v
Aoûtfr , V. a. Faire ni^rir«
Aoûpteron , f. m: Moiflonnèiirr
Apanage, f. m.
Apanager, v. a. Acéi. Fur,
Danet Àc . Joubert doublent
le p daoft ^es mots : mais du
Cange prouve <|u*il n'y en
faut qu'un, parce qu*ilt y^tn-
nent du Latin ^oMfgûim,
Aparager , v. a, Cgtt^MttfLCc
mot eft hors d*u(kge^
Apariroirl^, f. f. Hem.
Apathie, f. f. t, dç Philofo-
phie. , '-
Apathique, adj. ' ■ .' ^ ■
Richelet retranche Y h de ce;^
mots fans raifoh. '
Apaturies , f f. pi. Fête des
Athéniens à Tlionneur de
Bacchus. '
Apédefte , f m. Ignorant.
Apédeùtifme , f m. Ignorance
des Belles Lettres.
Apellîte , f. m. Nom de Seftc.
Apennin , f m. Nom d'une
célèbre montagne de rEu-
rope : C*efl une branché des
Alpes.
Apéritif, ive, adj.
Aphélie , 'f. m; t. d'Aftrono-
mie;
Aphéte, t. d'Aftrologic.
Aphorifme, f.,m. Principe d'u-
ne Science.
Aphtardocite , f. m. le f. Sor-
te d'Hérétiques.
Aphte , f f . t. de Médecine,
Api, f, f. Sprte de Pomme.
Apiquer , v. n. t. de Marine,
Apis , f. m. Divinité Egyp-
tienne;
Apicfter , Y. at t. de Marine.
r-^^Krh..' : i^s^x^^^-^lf^^^.fi'm^i^'^}"^'!^^^
If
APS
A plomb, adv.
Apocalypfe , f f.
Apocalyptique , adj. Qui tioR
de la révélation.
Apocope, f. f. t, de Gram-
msTâ-e,
Apochryphe^ adj. Secret &
incomiu, JcaJ, Budée.
Riçhejet écrit apocnphe , Çnn^
fefôucierduGrecniduLatin .
dont ce mot tire fon analogie»
Apocrouftiqiies , f., m. pi, t,
de Pharmacie. ' "•- "^
Apodiôique , • f.j m^ t. de » Lo-
gique.
Apogée , f. m; t. d'Ailrpno-
mie ; c'eft le point le plus
" éloigné du centre du mOnde.
Apograpfae , t. m. C'eft une co-
pie de quelque livre ouécrit.
Apollpn , f. m. Nom d'un faux
Dieu.
Apologétique , adj, ^
Apologie , f. f.
Apologioue , adj, \
Apologiue, f. m.
Apologue , f. m. InftruAion
monde tirée de quelque Fa*-
' Me. -
Apolrronnir , v. a. t. ile Fau^
çoRnerie,
Apomécométrie , f, f. Ccft ^
l'art de mefurer les objets
hors de portée. ^
Aponeurble, f, f, t. de Mé-
decine. ,
Apophleematifmes , f, m. pi. t^.
de MMecine,
Apophthegmè,f. m. t. de Rhé-
torique.
Apophyge , f. f. t. d'Archite-
dure.
Apophyfe , f. f. t. de Méd^i
El)
, i
• • • • <*
•/• *•
K
y
^
r
r-
Apopleâique , zàj.
Apoplexie^ i". if.
Apore V T- m. Problème dif-
iîcile à réibudre.
Apofefic, £r f .
Apolbfier, v.'n; ' '
Apoftat,, f. m.
Apofté, ée, ?idj^
Apofter^ V. a.
Autrefois on écrivoit ce mot
avec deux p , mais ce n'ell
plus TuTage.
Apoftille, {. L
Apoftiller , v. at
Apoftis , f. f. t. de Marine.
^Apoftplat, f. m.
Apoftolique , adj.
Apoftoliquement , adv. "^^"•""^
Appitoloi^m , it m. Sorte à*onr
guent. . *
Apoftrophe , f. f .
Apoftropher, v. a. .
Apoftume , f. f,
Apoîftumer, v. n. Ce mot Vieil-
lit , OH' dit Sappurcr.
ApotaftitCi f. m. Nom deSefte.
Apothéofe , f. f Déification:
Apothicaire ,' f. m. Acad. Fur.
Dan. . ^
Ce'mot vient : du Grec^w*-
S-«Jtif , ôc Duçange prov^ve
qu'on a toujours écrit Apo»
thecarïus : ainfi Ridielet &
Joubert ont tort d'écrire Apo-
, /iciîirtr fans A , Ceiw qui écri-
vent Apotiàuaire font encore
pîkis mal. \
Apothicairerie , f. f.
Àpothicairefle ,? fT f.
Apôtre , f. m. »-
Apotome f. m. t. d'Algèbre &:
de IV^ufkfue. ••
Apozémô , f. jn. ^ de Médéci-
Ac. - ■ . ■ .' ■ " :
APP .
Apotropéen , enne , f. m. & C
Ce mot eft Grec & veut
dire celui qui détourne quel-
que chofe de. mauvais.
Appaifé , ée , adj.
• Appaifer , v. a.
Apparat , f. m.
Apbaraux, f. m. pi. Agrès d*ui».
Vaiffeau.
Appareil, f. m.^
Appareillé , ée , âdj.
Appareiller ^ v. a.
Appareiiieur , eufe ^ f. m. & f
• Apparemment , adv.'
Apparence , £ f.
Apparent, ente, adj.
Apparenté , ée , adj.
s'Apparenter , y., n.
Apparefler, v. a. ^
Ce mot eft nouVeaui, & quçV
qu'oppofition qu'il ait trou-
'. ,• vé , il y a apparence qu'il
, réiiffira-; car il eft e'xpreiîïf .
Apparier » y. a.
Appariement , f. m.
-Appariteiir, f. m.
Apparition , {., f.
Apparoir , v. n..'
Apparoître^ y^n. ^.
Appàroner;, v. a. t. de Jau-
geage, ^ -
Appartement , f. m, y
Appartenances , f. f. p,l,
' Appartenir , v. a.
AjjparXi^ uë;, âdj. ,
Appas , f. m.
Appât y f. m. • /
Appâtelé ,« ée , adj. . '
Appateler^ v. af Donner àe
l'aliment à des oifeaux.
Appâter, v>-a; *
- App^un^ <^e y adj. t. de Blû-
ion., \
Appauvri , ' iie ^àj, ^
-w*»-^»"^^^
-T--* rv .«,■ jt;
, V. al.
^^
.i»
'«^
1 . AW>
A fappètit , ihàaiere et
adverbiale;
> Appétit,, f. m. : \ -> ;^
Appédtif > îve, adj.
Applétrir, y. n. -t de March,
Applaner ^ y. i. t. def ÇoMverr
turier. ' .
Applane^r > f. m.
Applani ; ie , adj.
Appauvrir
Appàuvriflement ,' f. m.
Appel , f. .m.
Appellant , ante > f. m. & f.
Appellatif, iye , adj." ^^
i^App^tion, f. f.
Appeller , V. a. ' , :'
Appendice , {. m.
Appentis, f. m."
Appènzel , m. Bourgade & Ca- Applanir , v. a.
pitàle^du Cantoa Suiffe de ApplanilTement , f. W
^ce nom. ' ^ Applaniffeur, f. m.
A pperce vable , adj. -Ftfr. Applati, îe, adj.
' Appercevoir, yerbe qui fe cpn- Applatir , y. à.
jugué comme tecevoir-: • Applàtiflement, £ ml '
Apperçu , apperçue , adj. ^ ^J^pplaudi , ie , adj. * '
Autrefois oh écrivoit ^per^Applaudlr i v. a.
ceu.': nos modernes écrivefit Applaudiffement , f. ni.
prefque tous apperçu. Voyez Applaùdifleur :> f. fei.
la Pr. let. i/. . / > ^ Àpplïcabïé, adj.
Appert, comme il appert. Ter- Appjicatioft , f. f. •
; me de Palais. - V Applijité , ée ., adj.
fe* Académie , Furetiere NÇc^Ap^iqu^^ y^a.
Danet écrivent de la fprteVyAppdîïîr, T m!
pour fe conformer à l'ancien Appointé, ée, adj.
ufage & à rétymologie de ce Appointement , f. in. '
. mot qui vient d'/jyy^rer. Il y Appointer , y", a. . . ^
en a qui écrivent ^rrr , paiy Apport, f, m. Af<wvA/,
ce qu'ils croient que ce rtiot Apporté, ée , adj. , /' '
vîent^du, Latin i^e/^m , n^ Apporte"r ^ y. a, ',
ils fe trompent. -^ ^ Appofè, ée,ad}. \ ;
Appeter, v. a!!Ne fe dît gué- Appofer, va.
re que des defirs qui viennent Appofition , f. f.
des caufes naturelles. LV de .On doit écrire Vappofitton du^
la féconde fyllabe fe pro- iGeau>'Ronpas /^/w/îrio/idu
noSç,e fermé. i i^eau. ^, . ' ^ ^
Appefam^', ie, adj; ^ Appréciateur, f. m. .^ .
Appefantif , v. a. ' ; Appréciation^ f.f. '^^
Appetiffant , ante , àc^^ -Apprécié;, ée , adji) ; *
Appetiflement, f. m. \ • Apprécier, y. a. '.
. Appetiffer, y. «. &'n. . Appréhender ,y. a.
On 'ne met point d'accent Appréhenitf, iye, adj.
fifr le premier t » parce qu51 ^ Appréhenfîon ,, f. /• ' .
1^ muetu Kwcmér^t V. a. Il fç conju-
r
\ .'
f /
r^
• ■ A
V*
gtié c^mm^ Prendft. - ûi$, Il 6ft à préfumer ipi'ij
Apprentif, f. m. * fecri(>yoi|t ^u-deffus des re^
Apirende, T f,V ;!^ . gleé , & ^i*uri mciJJiçur gbût . |
Quelquès-un^ colvcnt v^/'t S\ie les autres .
^ prcnti au mafciifin.
. Apprentiffage , f. Wf
Apprêt , f. m. „
Apprêt* , f. f. s .
Apprêté,^ êe, ad^.
Apprêter ;v* a.
Appréteuf,/. nï;
^^ppris , ifc , adj. :,
Appriyoifè , é^ adjr
App#volfqr,;y;'a.,.
/^Apprqjjât^ur , f. m,
^ Approhatiif , ivç, arfj. ,
A|)pî'obation , lC f-
Àdprobàtrfcé . i. f.
Appui-main t A m. t. de Peiri-
. 'trie. ■.'•■'•/..-
Apre.,, adj.
Aprement , adv.
Après , Prépofition.
Après auoï , façon de pàrjev
adverbiale.
Après^^cmain , adv.
Aprèswdmé , tçmps immédiat
fjudiné.
Après-dmée , f f * '
Après-midi, f . f ,
AprèS-foupé , temps iiHfmédiat
du foupé.
; VCe niot n-eft.pas encore bien Après-loupéc , f f .
établi ; ijiais je ne doute pa^ Âpreté ^ (. î. autrefois affrété,
defonfïiccès.
/" Approchant^ a^té , adj.
Approche , f. f.
Approché, éej^^dj:-
Approcher^ V- à. ^
' I; / "'^ ÂppçoBjid.i , ie, adj.
. ' ■' ' y^'Aj^profohâiflement, f. m.
Âppropriaiice , f f
/ *••.•
r
; Appropriation , f. f. Ce mot Apurer," v. a
V. Pr. let. â & la Rçmarquç
du mot Afnonner.
Apron , f. .|u. Poiffon d'eau
• douce. , ,
Apt , f f Avilie de Fràhçe , '
ert Provencfi^. . -
Aptitude , f T*^ «
Apuré , apurée , adj.
Apurement , f. m. 'j .
» ) .»
: 1 '
;]
èft Hors d'ufage.
Approprié, ée^ adj.
Approprier , v. â.
Approvifionné >, ée , adj.
Approvifionnement, f. m.
Approvifionner , v. a.
Approuvé, ée , adj.
Approuver ,^ v. a.
Appui , f. m. ^ j.
Appuyé , ée ,'adj.
Appuyer , V. a.
^Aquatilc, adj. Qui naît &: fe
nourit xlans l'eau. . «
Aquatique , adj.
Aqueduc ,* f. m. Prononce
Akediic.
Aqueux , eufe , adj.
Aquilin , adj.
Aquilon , f. m.
Aquilonaire, adj.
Aquitaine , f. f. Province àt '
. France, aujourd'hui la Guywft-
Richeiet contre Tufage de ne & la.Ga/cogïiç.
tous Içs anciens' a retranché Arabe , f. m-. & f.
un/> de tous Içs niotsçy-def- Arabie , ^. f,
\'.'^ AftÀ.' '
-Arabesque, adj. •
Arabefle , £, f. Femme Aribtf.
Arabique , {, m. .& adj.
Arac ,'.Arak oi^ Rak ^ Éaù-de-
Vie que fbnf les Tàrtares*
Arachnoïde , adj. t', d'Anatro-
mie.
Aragon , f. m. Royaume darts
l'Eipagne.
Araignée ,'f.f. Infcdie.
Araignée, fe (fit auffi dé la
Toile^que font les araignées.
Araires , f . m. /pi.
Aramber. v. a. t. de Marine.
Arame , f. m. Palais des Rois
de Perfe. ■^■
Aranjuez v*Maifon Royale des
' Rois d'Efpagne.
Aranteles, f. m. pi. t. de Vé-
nerie.
Arbalète, r f.
Arbalêtrieihj-illiil. (Quelques-
uns sdifent Arbaliiier. ^
Arbitrage ,{.î.
Arbitraire ,^^dj.
Arbitrairement, adv^'
Arbitral , aie , adj." ' :
Arbitralcment, adr.
Arbitration f. f.
Arbitre,/, m.
Arbitrer , v. a.
Arbois , Ville de ?rànfCe.dan$
, le Cofpté de Bourgogne.
Arbolade , £ f . rj &: Ragoût
- de Traiteur.
' Arboré , ée, , adj. . '
Arborer, v. a. ^ .
Arborlbohze , f. m. Prêtre dû
. Japon toujours errant.
Arboufe \ f. f. Fruit qui croît
dans le* Languedoc.
' Calepin écrit a:bouJJe*'^ mais
, cette orthographe n'eft plus
Suivie. Danet écrit arkoifi ,
énho^ ; pour moi lefjréféi"^
mrboùfi , drboufier , à taufé di^
iraiid iDOffibre d'Auteurs qui
font de crfeiïtiment , Ôt parc«
àué ces mots Ton^ dérivée du
Latin Arhutus.
(Arboufier ; f. m. Arbre.
Aiéref.m./^
Arbrifleau , f. m.
Arbùfte , f. m..
Arc, f. m. -<
ArcDoufans , f. m. pj.^
Arc-en-Giel , C m.
Arcade , f. f ;
Arcangi , {, m. Soldat Tutc.
Arcaune , f. f, Minéral ou forte
de craie rpuge;
Arcanfon , f. m. Ceft k
Colophane.
Arcafle , f. f . t. de Marine.
Arcafibut", Drogue Médeci-
nale de la Chine.
Arceau , f. m. t. d'Architefture
Arcelml çu Arfenal , f. m.
Furetiere & Joubert donnertt
le choix des deux manières
tf écrire ; & Richelet eft du
néme fentiment. Ceui q^
\ ^ZTW^nVarcenal dérivent ce
irpt de r^iblâtif arce ; ceu^
/ "qui écrivent affenal , comme
Furetieref & fe Diftionnaire
rfesArts, le dérivent du mot
Italien arfenale. Danet écrit
arcenfl & arcenac , comme M.
Vaugelas , qui donne cepen-
dant la préférence, à arcehal
an fingulier. Mais comme
t«us ces Meifieurs font d'ad-
cord pbur'le plurier arcenàux
ou arfenaux , je me crois t'n
droit d« conclure qu*on doit
écrire au fmgulier arc^nalow
atfenal i^^rce que tes fmgD-
y
■
(^
/
. I
40 AftC
li^rs èskûl Te chaiM:ent au (itiu-
. rier en tfajc.Éx. Cheval, cAr-
vaux 4 mal , maux , ^c. Au
lieu que les fin^iers en àc
ffr0înent une j au plurier
après ia finale du fingulier,
. -Ex. Sac, focs , lac , lacs , fcc*
V. la Pr. aux Terminai jjns.
Archal , f. m. Fil d'archal *on
pas fil *de Richard , comme^
. parle le menu peuple.
Archange, f, m, Acad. Furet.
^Danet.
Richelet^& Joubert écrivent
Afcangetzmh. Voyez la Re-
marque» du mot Ahachoreu ^
& la Préf. let. h,
Archangel, f. m. Ville coniîdé-
rable de la Moravie.
Arche ,' f.;^^.
Archéale, t. de Chymie.,
Archelet, f. m. Diminutif d'un
arc. .
Archer,/, m.
Archet, f. m.
Archétype , f. m, t. de Théo-
logie^ prononcez Ar^ucty-
Archevêché , f. m,^
Archevêque , f.
Arçhî , mot que Kon joint a
^ d'autres dans le Jflyle fami-
lier pour mai^quer un grand
excès dans lachofe dont on
parle.
Archiacolythe , f. m.
Arckicamerier , f. m. Di|;nitè
près de la perlbnné du Pape.
Archidigconat , f. m.
Archidiacohé ,". f. gj. -
Archidiacre j f. |ri.
Archiduc , C m. .
Archiduché , f. m;
Archiduchefïe , £.< f.
Archiepifcopal , aie, adf.
Archiepifcobat , f, m.
Archipel , i. m, t. dt.Géogra-'
pJiie. »
Archipompe ^ £ £. ' t. de Mâri-
' ne. ■
Archiprêrre , f. m. ,
Archiprêtré , f. m.
Architeéle , f. ifi.
Architeâonographe , f. m.
Celii oui'fiit la defcriptior?
; de quelques Bâtîmens.
Àrchiteôonographie, f. f. Del'
cription ides Bâtimens.
Architéôui^e , f. f.
Architrave f. f. t. d'Archite-
ôure.
Archives , f. f. pi.
ArchiviAe , f. m.
^Archivolte , f. m. t. d'Archi-
téf^ute.
Archontique , f. m. ^f. Nom
_^ de Seâe.
Archure , f. f. t. de Menuifier.
Arçon , f. m. ,
Arçonner , v. a.
Arçot , f. m. Excrément du
cuivre dont on fait le potin.
Àràique,adj. Le pôle aréique
Si Richelet avoit pris garde
àrétymologie de ce mot , il
. n'en auroit pas retranché 1:'
lettre c. ,
Arcueil , Village de France. '
près Paris , reno|^mé par fcs
fources d'eau.
Ardemment , adv.
^rdenne, f. f Forêt dansle Du-
ché de Luxembourg..
ATdent, ente. adj.
Ardes , Ville de France en Au-
vergne.
Ardeur ^ {. f. . '
Ardillon. , f.ltn. ^
Ardoifiért, C C^^ ' -
^Area , C f. t. de MêdiKffie. :
Areb, MoHii^ da Graad Mo^
^ goL^. -"' *•*■.. :-", -^,
I Arène »£ Ê • ''■ ,
Arérter v* paff t. d*Arcliitc^
éhire.
Aréneux » aifeV ac^-
Aréole , f. f. t. d'^atomiè.
Aréopage, f. m./^
Aréopagite , f; m. Juge , ■
Acéotéâoniqilb , t, d'Archît*.
£lure Militaire. '
Aréotique , f. m. t, de Méd^
cine.
Arer , v. n. Chaflfer fur les
ancres.
Arête ^ poifïbn ^ f. f. jitcad^
" Fur,, Rica. Jûuh^ *
Ménage dérive ce mût, du
^ Larfn arîfta , à catiie de la
relTçmblance qu'il y a entre
une^réte & un épi : ainfi il
me paroit qu'on doit écrire
ce mot avec une feule r , ibi-
vint rétymologie & Tufage ,
non pas arrête avec deux \
oomiiie récrit D^^et.
Arêtes , galles qiÈ viennent fur
les nerfs des j^ambes dç der-»
riere d'unxhèval.
Arêtier , f m. t. de Çharpen^
tier.
Aréthufe f. tJ Fontaine de SU
cile connue dan$ la Myt^o^
logie.
Arga , frulj d'un arbre qui croît
en Afrique.
Arganeau 1. m. fc de Marine.
Argémoné , f, f. £fpéce de ??•
-vot. ■ ■ ' • ■
Argent , f. m.
Argentée ,Ville de Fnmce 4sm$
le Liroofio. . ' ' ■ '
■^'
A<tBi|t?n, Vuie derjraiw <99
Normandie.
Arg«nt^ * ée ,: adfc ,•
Argenter^ y- *> ^
Arg^orerie^f. t. - 5^
Argenteux,eufe,adl,ïleft b«f;
Ajfgentier *f.iD. Ceft une char-
gé chez le Roju *
Areentîere , Ville de France,
dans le Languedoc.
Argentifique t adj. t. d'AIchyi
mie.
Argentin , îae ♦ adtî,
Argcmine* f. i Plante*
Argenton, ViHe du Berry, .^
^rgent-vif , o«É trif^rargent» f mi,
Argille, f. f. Tenieè.Pqrier,
Argilleux;, eufe , ad}*
Argo , f m. Fameux NîiVirt
des Argonautes;
Argonautes , f, m. Ce font y 1;
Guerriers qui s'embarque-*
rent avec latoa jp<^ faire 1^
conquête de la Toîfon d'Or,
Argosî m. Ville duPeloponéfe,
Argot , C m. t. de Jardinage. ^
Argoter , v. a. t. dé Jardinage*
Argo)fflet, f. m. Arquebufier^
Argoufin, f, m. Sergent d^
Galère.
Argue», f. m. t. de Tireur d*Or»
Arguer , v. a.
Ar|ument«, f m.
Argumentant , fNiaî
Argumentateur f, i», -
Ai^;umentatîont, f. fi
At^tmEiénter , v. a*
Argus , nom propre d^J^|ï^om*
me qu'on dit avQtr eu Cfrtf
^yeux. ,,.
Argutie, f f^ Argument Sq«
phiffique. ^
Ar^oçOnie, f. f, J-a piçrri
Philpîophale, ^.
^^»
»»^:.
"^ 41 AM ARM
Argyropée y{.^t AttùêMte Armagnac, Cm. Contrée <h
de rargènt. î ^ . France dans la Gaicogpe..
Ariane , T. fem. Divinité de» Armaiid-Gaftoa dç KoH^ir,
Anciens Epfnains. CsLrdinal, £vé^ç'd6$tra^-
- Arianifme , Héréfiè extréaio^ bourg , a toutes les qualités
. ifeent dangereuie. qui font un grand Prmce &
Aridai, Taffetas des Indie» un grand f^rSat.
Orientales. . Armateur f. m. •
Aride ^adj* ' :^rmature jf* f. t. de Charpcrt-.
■ "\ » Aridité, f. f. tier- ' .
•Arien , f. m. 4:^ f. Arme , jf. f.
Ariette, f. f. t. de Mufique. Armé, ée , adf.
' Arigot, f. m. Efpec« de Fifre. ." Armes ^ f; L pr Profèffioh de
AriièrY v. i. t. de Marine. la gueye. ,
- Ariftarmie , f. m. Mot Grec Arni^/f. f.
qui ngiriifie bon Prince. . Armeline , {. f. Fourrure de
Ariftocrarie^ f^ f. Laponie.
Ariftocrati<ïue." adj^ . Armement^, m.
. Ariftodemocratie , f..f. Arménie , C f. Grand
. Ariilodemoc»atique , adj. dans* TAfie.
ScPTtede wuvern^mentd'un Arménieni, enne f. m.
État. Armentière , f. f. Ville
Arfeote V f m- Philofophe Pays-^Bas.
^ Payen. Armer, v. a. * ' ..
'. Ariftotelif ien , adj. _ Armet , f. m. Gafqûe^
% Arithmantie ; f. f^ L*Art de de- Arminianifme J f. m. Seâe Hé-
. " viner par les nombres,, \:tf j;éti<jue , v - .
Arithméticien, enne, f.. m. & f. A^miDien,enne, f. m. & f. Nom
Arithmétique , f. f. ^ctfi. Fttr, de Sede.
Richelet n'aimoit pas affez ArmiAice , f. m. Sufpenfio-i
k lettre é. pour la fouffi-ir d'armes,
en ces deuîc derniers mots où Armogan^ f. m. t. de Marine,
les Grecs l'ont placée les prer Arnic>ire, f. f.
niiers, & où elle a été retpe- , Armoiries, f. f. jpl. ^
ôée par lei Latins & nos Armpife \ f. f. Planté , vuf-
meilleurs ' Écrivains Fran- , gairement nommée herbe de
^ çois , que ce fameux Réfor- ', la Saint Jean.
matetur a cru devoir corri- Àrmoifm > f. m. Efpccè de
ger. Y ." . ' Tàiffètas. •
Arlequin, f. m.' *" , Armon', f. m. Partie du train
Arlequinadi^', Cf. du devant d'un Carroffe.
Arles , r. m. Ville de France ' Armoniac, ousmmonîac, adj.
•• dans la Provence. Sorte de^ Sel volatil.
ArmadiHe , f. £ Sorte de Ere- Armoriai, adj'. & C m«
gatcie^ére. . .
Pkys
des
•l*'
„ ARO ,
Xrmônefte , f. m. Qi^ a édrit
ou 0ui pofTedç Ta Science
du Blafon. v.
Armure , f. f.
Armurier, f. m.
Arnajdifte , f. m-,^ SèAateur
d'Arnault. , t .
Ari^ay-lé-t)uc /ville de Fran-
ce en Bourgogne.
Aromate , ïi m.
Aromatigue. adj. .'
Aromatifation,,. f. f.
Aromatifer, v. a. "
Aronde, f. f. t. de Chaipen-
tier. ^ ' '
Arendelât , f. m. Le Petit de
rHirondelle,
Arondellés , te de Marine..
Arop , ,t. de Science Hermé*
Arpent , f. ^".
Arpentage, f. m.
Arpenté , ée^ adj. . ^
Arpenter , vi a. v
Arpenteur, f. m.
Arquebufade , fi: f .
Arquebufe \ {, î, \ ^
Arquebufer, v. a,
Arquebuferie , f. f. Métier.
Arquèbufier , f. ni.
*Arquer , v. n. t. de Charpen-
teri(ê?
Arques , Ville de France dans
le Pays de CauK.
Arrachement f. m.
d'Arrache-pied , adv.
Arraché , ée , adj.
Arracher , v. a.
Arracheur , f. m.
Arrachis , f. m.
Arramber , v. t. de Marine.
Arrimer, v. a* t. de Négoce.
Arrangé , ée , adj. -,
Arrangement, £ m. '
ARa ^
Arranger, v. a.
Arras , ^. m. Ville de France «
*- Çc Capitale de TAnois. ^
Arragêois , pife , f.; m. & f,
.<2ui eu d*Arras.
Arrafement , f. pi. t, d*^-
,chitcÔure.
Arrafer, v.a.t. d'Archite^bre;
Arrenté, ée, adj.
Arrentement , f. m. -
Arrenter, v. a. Donner à rente.
Arrérages , f. m. pi.
Arrêt, f. m, '
Arrétc-boeuf, f. ol plante.
Arrête, f. f.
ÀrfîTté^ ée, adj.
Arrêter , y. a.
Arrêtifte , f. m. Compilateur
d* Arrêts.
Arrêtographe , f. m. Idem.
Arrhabonaire , f. m. pL Nom
de^Seâe,
Arrhé , ée . adji ' ^^
Arrhement, f. m. t.'dePalais.
Arrhéphories , f. m. pi. Fête
onez les Athéniens , en
l'honneur de Minerve.
Arrher , v. a.
Arrhes , f. f. J)I.'
Arrière, f. \, t. de Marine,
en Arrière , adv.
Arriéré y ée , adj,
Arriere-ban , f. m.
Arrière-boutique , f. f.
Arrière-change, f. m. C'eft
l'intérêt de l'intérêt.
Arriere-corps , f. m. t. d'Ar-
chiteôure.
Arriere-cour , f. f .
.Arriere-faix j f. m. t. d'Ana-
tomie.
Arrière- fermier , f. m.
Arrière- fiel , f m.
Arrierc-garde ^i, t
Fij
\J
'^,
41 . >**,
Arnettfpkïn , f: t.
Arriere-ncvéu , f., ^^^
Arncre-pana^ / !f. 'ml
Eaux & Porêts.
Arrière-petit ûïs, f. m. Petite
«le, et- .: ' j
Arriere^poim , f. m. t. de Coui*
turiene.
Arriere-raifon ,, f. f.
. Arrière- valTal , F. m.
A rriere-vôuffurc, C f. t^ de M
Sonnerie. *" , __ , __^. _.
Arrimage , (^ m t. de Marînel -"^ ArÇh | T m. t. de
Arrimer, v. t. de Marine. \ Art,i/tn, Zes Be
Arriïïer, v. a. t, de Marine.\ Arteil. , X m. jt/d;Anafomie.
Arrivage , T. m. Abord des ^Artémon, (, m, t. de Mécha*
Vaifleaux dans un l^ort. nique.
Arrive , f. i. t. de Marine. Artère^ f. f. t; d'Anatomie.
Arrivé i ée , adj. Artériel , elle , adj-
Arrivée^ f . f Artériofomie , f.?. t. de Chi
Arriver , v: a. nirgie.
J^arrive, &c. J'arrivois, &e. Artichaut, f. m. AcàdrDan.
^ J'àrriyii , &c. J'arriverai, Jouh, Mén. DiH. des Arts.
, &c. Arrive, arrivez. Que On trouve artichaud dans
AiRT
ta t. de Marine. ^' .
v^^ Arrumcr ûu animer, v. â. t.
el " de Marine.
Arrumenis , f. m. pl^as Offi-
ciers établis dans les Ports
de mer.
Aré ou aits , f. m. pi. t. de
'Mahége.
Arfènai , voye« Arctnal,
Arfeiiic , f. m.
Arfeaicad , aie , adj.^^
ArTi , ie-, adj. ÉrûU.
Coutume
aux Arts.
) arrive i &c. J'arriveroîs^
J&L<.. Que farrivaffe , que
tu àrriyafTes , qu'il arrivât ;
Xie nous arrivaffions> &c»
rrivant.
Arrbgamment , adv. .
Arrogance , f. f . ' •
Arrogant -, ante , adj.
Arroger , v. a.
Arrondi , ie , adj. .
Arrondir , v. a.
Furetiere , Richèlet & Ca
lepili : mais comme Binet
& les plus anciens écrivent
artichduU , je préfère arti-
chaut.
Articulaire , adj. t. de Méde-
cine. ' V *,
Articulation , f. f. \
Articulé ,iéc adj.
Articuler, v. a.
Artien , f. m. t. de Collège.
Artifice, (.i. AdreJJc,
ArrondifTement , r. rfi.
Arrondifleur , f. m. Celui qui Artificiel , elle , adj
arrondit. Ce mot eft peu Artificiellement , adv.
ufité
Arfofé, ée , adj.
Arrofement , f. m.
Arroier ,^.z.
Arrofoir >*f. î.
Artificier, f. m.
Artificieufement , adv.
Artificieux , eufe > ad).
Artiller , f. m.
Artillerie , f. t
Arruraage » ou arrimage , ï» Artimon , ». de Àïarme.
i■^
ASC
Artifan , f. m.
Artifaiine , C f, Keàpomea
lifage. Il àiutdire/ê/vM(4 ^^-
I ti/an. j
\ ^rt'ifon ou artufbn, % /p. Pe»
tit ver.
Artifte , acÇ. ^ •.
Artiftement » âdv.
Artois, £ m. Proviice de
France dans les PaySfBa^
Artéfien , enne / f. m^ Se Jl
Qui eft d* Artois. i
Artotyrite, (.m, fit fl No»
deSéâe. i
Arvale , f. m. ÇeÔe cKez les
Romains^ I
Arurpiœ , f. ut Sacrifi|catèur
Romain.
Arufpicine» f. ^ Scienipedes
Arufpices.
Arzel , ad), m. t. de Mahège.
As , f. m. Carte ou face de
dez marquée d'un fèul peint.
Arbefte , f. m. Matière incom*
buftible. )
Afcarides y f. m. Petit in-
fefttt.
^ Sçavoir , forte d* Ad verbe
hoMc-d'ufage.
Afcendant , ante , adj. Jl efl
aufli fubftantif.
Afcenfion , f. f.
Afcenfionnel , elle , adj. t. (FA-
ftronomie.
Afcétere , f. m. Synohyme i
Monaftére.
Afcétique , adj. t. de dévo-
tion. ^
Afciens , f. m. pi. t. de Géo-
graphie.
Afcite , f. m. Nom de Sf ^e^
Afciépiade^ adj. t. de Poëfie.
AfcadfQgite , f. «K & f. Nom
A$P 4)
Aû»droute du Akodnj^ïte ^
f. m. fie f. Nom de Séife.
Afcdli , Ville dltalie. 7
Afeph , f. tn. Gouverneur de
^ Province ch Peffe.
^fiarque > f. m. MadÀrat qui
prèadoitau3c|eUx facrès fous
les Empereurs Roi "
Afhttique , adj.,
Afie . f. f. Seconde partie du
^^--4nônde;_^
Afi^iatf- ni. Nom d^ui Dieu
dès Samaritains.
Afme , adj. , Bête afine,
Alfani , Monnoie d'Hôflande.
Àfmodèe § f. m. Prince des dè«
mons. _ '
AfceÔ , f. m. I ♦
Aipergè , f. f. légume.
Amergé , ée , adj.
Aroerger, v. a» *
Amergés , f. m. Mot Latin
francifé.
Afoergoute , f, f. Plante.
Afpenêr , v. a. . Synonyme
cfafperger. Ce mot n-efi pat
encore bien établi,
Afpçrfion , f . f .
Afperfoir , f. m.
Aiphalite , f. m. t. d*Anatomie.
Afphodele, f. f. H«rbe méde-
cinâle.
Fùretiere, Danet, Joubert
fit le Diftion. des Arts écri-
vent de la forte , fit font ce
mot du féminin genre : ;nais
Richelet qui eft ordinaire-
ment d'un goût particufierV
fait ce mot du mafculin gen-
tie , fie pour faire approu-
ler ce fentiment , écrit af-
fhodel fans e final contre rti-
fice.
f. m.
( 1
V-
/
A
4« - , A5S
Afomy , Drbgiie médecîmile.
Amîrant, ante , ad;.
Aftiration , f. f.
Aipiiéy ée,- adj.;
Ayirer , v. a.
A^e, f. m. Petite monnaie
qui a cours à ConQ^uuinople.
Afpres , Ville dé Fiaoce ,da/)^
le Dauphiné. :
Affable, ée. ad}.
Affablement , adv.
Affablèr, v. a.
Il n*eft d\ifage qu'en jnrlant
des Vaiffeaux. '
Affadoux, f.in. Ceft le Ben-
join.
Affafœtida , t. de Pharmacie.
Affaillant, ante, f. m. &:f.
AiTailli , ie . adj.
Affailiir , v. a.
JTaiTaux , m affaux , il affaut,
ce lingîilier eft très-tare :
iDanet & Jacquier en con- '
viennent. Nous affaillons ,
vous affaillez , ils affaillent.
raffaîllois, &c. J'affailJis ,
' &c: Taffaillirai , l&c. Que
j'affaUIe, &c, Quej'afl^il-
liffe;&c. raflàilîirois ,^ &c.
Affaifonné , éç , adj;
- - Affaifonnement , f. i^
Affaifonnâr , v. a.^
AflTaifoineur , f. n).
Affaky , nom cfela Suïiane fa-
vorite.
AfMjn, ine , f. m. &: f,
^Affa/Tinat , f. m.
' AHaffiné, ée , adj.
Affaflîner . v. a.
Affation , f. f. t. de Pharma-
cie.
. Affaut , f. m.
Afféc ut ou afTeyeur , f. m. Mot
d'ufage à la Cour des Aidée*
■V
Affemblige „ f. m. ■
Affemblé , éé ,. adj*
Affeipblée ^ {.£.
Aflembler , v. a. ' )
Affebbleur , f. lyi; --
Affener, v. a. Porteçunjcou»
- j.ufte où Ton veut fraper. Û
n'eii d*ufage c|ue dans le co-
mique.
Affcoir , v. a. v. ;
Je maffieds , tu t'affieds , il
s'aflîed : nousiious affèyons^
vous vous afféyez., ils s'af-
féyent. Vaùgelas veut ib
s'affient, mais il n*eft pas fui-
vi en ceja. Je m'afléyois ,
&c, Kichelet écrity^ nCaJféoh,
ce qui ne me furprend point,
parce . qu'il n'aimoit pas la
lettre y. Je me fuis affis, &c.
Jem*aflis, &c. Je mafréye-
rai, Ôcc. nonpzs je m' affie-
raî , comme cent Danet.
Affieds-toi / ou afféye-toi,
afleyez-vous. Que je maf-
féye , &c. Que ,nous nous
afféyons^ &:c. S'afléyant ,
non pas S4jfcant.
Afîermenter , v. a. t. de Palais.
Affertion , f f. t. dogmatique.
Alfervi , ie , adj.
Affervir, v. a..
AflefTeurj f m. '
Ai^QttQ , achctte ou aiffettc ,
f f. Sorte de marteau.
Affez , adv. >
AfTidéén , f. m. Seflc de Juifs.
Affidu , uë, adj.
Affiduité , f f.
Affidument, adv.
AfTiégé , ée, adj. -.
Affiégeant ; ahte , adj.
AfTiégeans , f m. plur.
Afliéger , v. a.
AS6
Aflîégé, f.m.
Affiéme , forte die pierre (poit-*
gieufe.
Ainente ou affîehto ', Compa-
gnie de Conimerce en Amé-
rique. V
Aiftette , f. f. Situation , impo-
fition de la taille ,' fk vafe
dont on fc fert à table.
Aflitttée , f. f. l^kin une aflîet-
tg. '
AfTigflat, f. m. t. de Jurifpru-
dence.
Affignation, ùf.
Afllgné , ée , adj. •
Affigner , v. a.
Aflis, ife, adî. ' ^
AfTifes , f. l ^ t. de Palais.
AfTiftance ^ f. f,
AiCM , ée ad).
AiTifler , v, a. -
Aflbciation, f. Y.
Affocié , ée , adj.
AfTocier, v. a.
AlTommé, ée, adj.
AfTommer , v. a.
Aflbmmoir , f. m. Petit als
chargé d'une pierre pour
prendre des rats.
Aflbmption , f. f.
AlTonnance , f. f. t. de Muf»-
Îue, de Rhétorique & de
ocfie. «
Aflbrti , ie > adj.
AfTortiment . f. m.
Aflbrtir, v. a.
J'afTortis , tu affortîs , -il af-
fortit : nous affortiflbns >
vous afforriffez , ils affortif-
fent. raflbrtilïbis , &c. PzC-
fortis , &c. Nous affortimes,
vous aflbrti tes , ils afforti-
»reat. Tai afTorti , &c. Taf-
forùrai, ^c. AiTortis , aflor-
dffw. Que f afortiflc , «^
J^ortirois, /&c.
. AlMiTant, ante, ad}.
Affoté, Participe du verbe ^
y&rer, qui n'eft plus en ûLr
Ke . D eft du MJIbas.
Attoupi , ie , adj."^
Afloumr, v. a.
Aflbiipiflant , ame , adf ;
AHbupifTememt , f. m,
Aflbùpli^ ie , âdj.
Aflbtïplir , V. a. '
A^burdi^ ie. adj.
Afiburdir, v. a.^ '
Affouron ; c'eft le bois dlndea
Aflouvi,-te, adj.
Aflbuvii^ , V. a.
Affouviflement, f. m. Peu uûtéi
Aflujetti , ie , adj.
Aflujettir, va.
Affujettiflâiit , ânfe, adj.
AfFujettiflemeat , f.m.
Aflurance , f.f.
Afluré , f. m. t: de Marine.
Afliiré, ée, adj.
Afliirément , adv,
Affurer, v. a. ,
s Autrtfois on écrÎYOÎt ajfiw^
fer ^la plus jgrande partie detf
modernes écrit a/furer. Qe
(ont les Imprimeurs qui ont
inventé cette nouvelle ma-
nière dTécrir^ , s*imaginant
faùjûTement qu'un circonflexe
peut tenir lieu d'une lettre
retranchée , quelle qu'elle
foit. V. Pr. au circonflexe.
.AiTureiuçr. m. t. de Négociant.
Àffyrie , f. f. Ancienne contrée
d^ATie-. ^
th , f. m. Idole des Sy-
doniens.
AitateCm. & f. NomdeSeae.
Aftérifme, f. m. t. d'AArtmo-
mie^ ,
■f
■ -%
'Ht
:j
iitaires imprimées au i~.Qu-
vrc , ort trouve ce mot éci it
it la forte , comme dans le
vj'
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./.<?
■fy. '
-"•» -
•■■ ;i
" i;
•■A) .
]#
______ ^T. in. t, éfhMKÎ".
neur . qut %dkfte tme e^o-
. 'Ridieiet <|iii airoit antrepi-
flienrcinriç 'dt* paire ma.
i^itoK côMie ejllet parlent»
a cm devobt ^^i« 4(V i
:; , qudiqu^il figût par^^teinecif
r que ce mot erf origmaii^-
^ jneai.Gfec^ & mie les t^^i^
rontimitéen écrtyânt^4^Z)S^
Aftiç i f. m. r: de Cotdofimer*
Aftraçai^, f.>. Vift^ Oi|»îta]^
du Royàutnç d^ ce, nc>ni€il
Mptcavie, ^ ' , .; .
Afbpigalje » £ M. t. cl*Archito^
\ Aftral ^ aie, adf . Qui ap|>arriCRt
aun ^re«^
Afttt, f. ni. ■
Affrée, f. f. Dfeift *î lsi;«-
i^ce.
Aflireindre , Y- ■
' A^^int , einte , ad).
Atàjgènt Vente, adj. Il çft
^ùm^fiibCbgttf.
A%ôc , f.. rtiv*. de Marine.
Ai^labe f. m. InfinimeTU <l9
Mathémapque. . ^~
, Aftibli^é . C f.. '
A^Iogique, ad]«
.j)ibolog;ue ^f. m .
Aflfbnome , t m, ^^
A$rc>iK>mIe, C f
Agronomique, adj. '
.AAipnomiqfliràient , adv/
Aihirie , 1 1 l>rilicip»uté d'Ef-
'AAice , V. f. Màui^aife Ançflè^
» ,-'
n )r en a beaucoup qui écrf«
Tcnt i^, c^a fie vaut rien.
Rttiielet veu^ ^r//<f , parce
" ^*on prononce Qe la fcrte^
, aiaiail j a apparence qu'il ne/ 1
'*laîibit sas atnaajrion au Ton
et h^ lettre / mû emprunte
tXM du r qittda eUe (e trou-
lOe entre deux vQ3relles ; nia
fy&tyinologte de ce mot qui
nous vient du Crée que les
Ladfis oitt imité en' écrivant
^A«|i,V.Pr.lct.5l^r
Afymmétne , f; f, t d^Arithmé-
tique.
Afymptote » ad}, t. de Géo-
métrie.
Atabale / »« Htta)>ale , f. m.
Tambour dont ic ferverit
les Maures. .
Atabule, f. m- Sorte de renf
fâcheux qm riegne dans la
" PouiUel- • r , •
Atamadaulet , f. m. Premier
Miniftre du Roi de Perfe.
Atermoiement 9 f. m.
Atermover , V. a.
Àth , n Tille du Haînaut, con-
qmfe *pàr les François le 8.
Oôobre, 1745. ^
Athanor V ft m. t. de Cîiymie.
Athée, f* m.
Athéïfme , f, in. ^
Athènes , f. f. Ville de Grèce.
Athénien, enne^adj.
Atfiéfome, C m. f. de Méde-
cïne.
Athlète, f.„m. Gombatant.
Atmofphere, f, f.t. dePhy-
fique. .
Atinter, y. a. Vieux mot qui
youloit dire ajdtrefbîs p p^^
rer.
Athlante ^ £gure gui porioit
juiiiiLULULS , 1. 1. jii. r«:ieue!» Anncnnm^iiime, i. m.
Athéniens en Thonneur de Antichtone f. m. & f. t. <le /
Bacchus. Géographie.
•vr
^^'•.•.,"r^ M-^
:*• f' \** ■
:^.. . vv
*■ .r_s|Ç .f
f
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Atteins^ âi JMiliti
«eint : ndw am^gponr, .irtiiit
«ÉéignM « ib- étteigticii^
tmn4rai ^ .&c; Quie^aftein^
^e y &c Que i'^nei^fle ^
Atlantide; i. ift. ^Tçil^i^fiPays
dontpn ne cc^iii^f^t^^^^^
la poimoh. f *j> ; -i 5; %
d'ASnxfiïe. Cefti^Tenom
du $|s db /iip^ jki^ C^t. ^eât, .eînte,«df.
Atlas /r m. Livre ({uie^^QU^ A^i^làgèi f. mi ; *
toutes les cartes^flujaion^e. Attefô » ee , adjiJ *
Âtmôrpirérç, f. f. t.^*A0ro^ Attelér^vi.fU .^ , ^
^•n:>ihie. , - . , Anéïetii. miPiotoâèétfé
Atome, f^flf. --{Q^f4cnefaii«refnrqu*uni^
À tors & à travers , ïi^y. AttipUée , Cf. t. de Chtou^n^
Atour, f. m. I^s^ #^cfur.* ^^ttelfes , t; d)^ Viçrim^; i ^
|. A-totit^,t. ide Jeu. - AtteIlolre,n f.t.deBoiirrelief*,
itraBilairie 1 ?dj.' .^ ;. .. , . Attenant ,al]iteV ad j. Il eil^fuâi
Atrabife , f. f. t. dé Pltyfiqùe . adv; Se prépbfitioti. *^
AtraOylLs , Hante; jfui n,*eft Attendant^> aate , adj.
point le Chardon bénit. • £n attendant, ^àau
Atre f. m. Ceft Je fol d'une Attendre, v. a. ^
cîteminéjî.. (^
Atroce^ ^j» . ' "
Atrocité t. t,
Atrpodiemem: i t m. Dr(Ht
Sd^urial.::
I' Arophti y phiée «adj^ Membre
J^tfÇŒfiié. --■>
Atropiie^C frt<4e Ij^éd^cine.
Atropos .9. /. A ^Q<n 4luafi des
trois ParqueL • ; ^^
Attab^r » v. n. SI d[l|»çf ^i^ûre. Attendri , ie , ad)'.
Tatteiis^ > tu stftèftô , î! atf ^fid^
iiknis«attendon$ » vous atten-
deîc , ili nt^endent; J^attcn-
d^s , &'c. Ta! attendu , &c*
J'attendis , &x. J'attendrai 0
&c. Attens.y aitj^dez. Que[
•j'attende , «c, Pattendrois^
&c. Qut J'attendittej &c<
Qufi i|v;>us attendiffioni » &&r
Attendant.
Attache 9 f f.
Attaché , ée , adj, ,
Attacheiheot , f. m.
Attatfcbr , v. a. '.^
Attaque , t f. , . /
AttaipjHfc^ fèx, idj.
Attao^er^) y. a- -
Attédier, v- a.
4t|«i^^
?
s
m:.
Attendrir , v. ^4 n." ,^. .
AttendriiTement^ f. ibU
Attendu, âé/,sldî. '' ,
4i^dtt que j cootonâîdil dilp(<>'
lative. ,
Attentajif ,' £ lii.
AttehtatoiDe » ad^
Atî^cîiite i \. î.
■ . ».
1
1
. /
V
Aneipathicfue , adj. Anxiété, {. f. Ne fe dit pluJ
ÀJitipéri^fe , f. t t. ie Wiilo- que di^ns la Maraie.
f^pliif .
/
V'
^ . Arif
Attditîf^lrei Mp
Attention
m-^-
AttfiBÛvemtlut , mAy*
Atténualif ^ iv« , ad).
Atténuaiâon, f. f. . * • ^
Attéitné, ée ad;.
Attémier^ V. a.
Àttereau, Cm. t. de Trahetir-
Atterrage ,■ f. m. t. de Marinç«
Atterrer , y. a.
Atterrir, v. a. t de Marine.
Atterriflcment, f. m»
Atteâatioli , £.£,
Attefté, ée, adj.
^ttefter, v.a:^ '
AtticUme^ f. in. ^Faç<^ dé fer-
ler ferrée. & coticife.
I , .■-.■..'«
■ ; ; ^ *
Attraâylif 9<£ in. t. de Bétt^
nique^c'eàlé Chjûrdoabcnit.
Aftrai'rel Vi. a.
Attrajpe , £ f. Piége^
Attni{>é| ée^ |d}.
At|n2emi|;non , f. m. Cagor
i^tnlElptt^pé les iC^
/Attrapifeï'V.-^. •- -«^'
At{rd|ie«âri eufe, f. m. & f.
Attrapoire^ .f t Piéjge.
Attiâyant 9 '«ïte , adj. '
Attretaiiper ^ v. a. .Dofiher do
'^ ^ tifènipe ail for^* v '
Attribué, ée , adj.
Attribuer j V; a^ /:
Attribut, 0m.
Atticurg^ , t ^Arcfatteéhu'e. Attribirts*^ ùm. fVtjie Peià-
Attiédit té-^1iid}« ^
Atiédir, V. a. °
At^difliement-j f? m.
Attifé r^ée j, adj.
Attifer, v*|i. Vieux mot qui Atmfler , . v. a.
Veut diré^y^/uîrer. ' Attritidn , f. f. '
Afrique ^f, f. Pays en Grèce. ^ Attroupé , ée , âdf
turey
Attributif ^ îye , t4}i.f
Attribution ^ f. f.
Attrifté , ée , adj.
Atrirail , X in.
Attirant , ânte , ad j*.
Attiré r ée , adjw
Attirer, v% a.
Attiféj ée, adj.
Attifer, V. a.
Attifeur , eufe , adj.
Artifonnoire , f. m. t. de Fûn-
fi deur.^
Attitré j ée j adj, x
Attitrér , v. a. *
Attitude', f. f. . V V
Attoucheihenr , Cm,
Attroupement , {. nt.
Attrouper » v. a.
Ail , Partiôiil^ formée par côir-
traâioç de la prépoiirion à
& de l'article le :J1 fert à
marquer le Patif fingulier
ies noms ma^ulïn^ qui com-
itiencent par une con^nhe:
il fait au plur. aux par coh-
tiaââon ae à ; il fert à mat:
. quer les Dat^s pluriers.
Avachir, v. à.
Aval , f. m. t. de Batelier.
Attoumance, il f. t. de Gofr- Avalaifon^ C f. Cbate d'eaa
tume, ' \ impétueuiè.
Attournement, f. m. Avalanges^ f. f; pi. Otite <le
Attraôif , ive , adj. neiges détachées des «onta-
Attraôion, f. f. gnes.
Attraaiçe , adj, ù . Avalant ,;^antc, adj. t. de Ba^
*-' ; , ' ^ telier. *
tienne.
"D-TT^
Apophyft , f. f. t. de Môd^
Aplçftçr, Y. a: t. de Marine» ' cinc,
Ei/
AVÀ
Avalé ,^/i^^9#
, , - Ayim-prq>os ■ r. m. Pii^fiu:^
Avileur, £in.„-l ) 4 ; Avant-ouart, f. m.lt 4'Hdr-
Avaliez, t<d«CoiiMnèrce en- logenà . , • - * ^„ r»
rre les Boucherf & les Mé- Av?wt-toit , f. nj. Toît ivanci.'
p;iffiyrs. ^^ ^v- v . : . Ava^it-traiti , /. m. t,d«JCUr-
Avaloirc , f. f. * irpn.
Avalpn i Vîïfe de Fmpcc en Avant-veille , f. fc .
Bourgogne, Avantage", f. m./
Avalure, f. f. t. deManégç. Avantagé, ée , adj.
^.
Avança, ùî.
Avancé, ée,^adj.
Avancement , f. m«
Avancer, v. a.
Avanie, f. f. ^ . "**
Avant , f. m. t. de JMariiie.
Avant que de, ady. &prépofif
Avantager , v. ^/
Avantageujf , «iiie , adj,
Avantageufem^ftt , adv,
Avare, tà^.j-
Avaremeiit , jjdy, IJe fe dît
plus.
Avarice, Cî,
. \,
Tous les cprmpolés de cette Avariçieux., eule, ad}/
prépôfition, comme ftvant- Avarie , f. C ^de Marine.
coureur , 'avant-'garde , avdnu Avafte , t. q^\ Mer.
hier , & pliifieurs autres , fe A vau-l'eau , y, de Batalief^
mettent avec une divifion , Aubade, î,il
comme ceux que je viçns de Aubain, f,
citer , & font de même genre Aubaine , f./f»
que le fubftantif fimple. Aube,r. f.
Avant -bec, f. m. t. d'Archite- Aube-épine/, f. f.
dure.
Avant-bras ^ î, tï\, t. de Chi-
rurgie. - ;
Avant^çorps, f. m. t. d'ArcW-
teâure. '
Avant-cour , f. f.
Ayant-coureur , f. m.
Avant-dernier, ère, adj.
Au'benas , Jv ille de France e*i
Languedoc,
Auber, ou aubère, ad j. t. de
Manège» ■ ; .
Auberge I î.î. . S
Aubergirfe f. m. & f. parlant
d'une ifemme.
Auberon , f, m. n de Serrurier.
Avant faire droit, t, de Palais, Auberonniere , f. f, t. de Ser-
Avant-Coffé , f. m.
Avant-garde , f; f .
Ayant-eoût j f. m,
Avant-loçis , f. m.
Avant-main , f m.
rune|
Atiberyilllers , f. f. Sorte de
laitue fort dure, ^.
Aubete^e , Ville de France
en Sàintonge,
Avant-pitu , f, m. t. de Char- Aubier o^ aubourg , f. m. t. de
pentier, For^s.
Avant-poignêt , f. m. h* d*A- Aubif6în v £ m. Plante.
natpmiev" A)^ïg"y* Ville de France en
.. Àuvei^e, Gij
^
t
/•
V
0»
^ (
^pozénje, i. m. ^ de Méëeci^^ ïon~ ^
**
i
yiubin, r. f. !.deManéga.
^ubinet dû St Aubinet > f.de
Marine. ^
Aubour , f. m. Sorte d*arbre.
Aubfier, f. m. Oifeau de proie,
^ubuSçyn , yîUe de f rance
' dans la Marche. "^v
Aucun , une , Pronom rekitif*.
Aucunement^ adv; H vieillit &
. eftbas. . ' ' '. . •
Audace^ Cf. .
Audacieuremént , ad\^
Audacieux^ eufe^yidj
jf^yi de<;à , Préporinon qui ré-
git le génitif, y^
|>lus en ufâge qu*ayoinfj te
qui-eft très- véritable. Poui«
moi je préfère àygihe à avoine.
parce que ce hiot yépond
ixiieux à foi) compofé àvcnap,
^ . & à fc^ éty molo^ië qui vient
du L»in avtna. Je prie les
Leâeurs de cette Remarque,
de, faire attentioi^ qu*ordinai-
^ jemen t le;;? mots François qui-
font dérivés des Latins en
ena , ont leur terminaifon en
eine o\x ené, Éxemp. pUna ,
pleine, ar^nà ^ arerie., &ç.
Avelihe ; f. f.
,^u delà, Prépbfition ^ui ré- Avelinier , f. m. Plus commu
néménc Co^.drur.
Avenage > f. m. Droit Seigneu^
rial.
Avenant , anté , , adj .
À l'a venant , adv. il rfent fon
vieux iïyle.
Avènement , f. m.
Avenir , v. n. /
Ce verbe ne fe conjugue qiie
dans les troifiénies perfon-
nés. llavint,, ilavenoit, il
aviefldra , qu'il avienne ,
avenant. . .
Avent, {.m. t. d'Églife.
Aventure , {,î.
À l'aventure , ad v. ^
Aventuré , ée , adj.
Aventurer , v. a. '
Aventureux ^ eufe , adj. Hors
d'ufage.
écrivenjf avo'mt , fuivant l?^n- Aventurier , riere , f. m. & f
cienne' Orthographe. Jou- Aventurine. f.f. Sorte de Pier-
bert écrit aveim & avjo'ine , ,' re précieufé. ^ "
&laifie le choix des deux aNS Avenu , uë , adj. .
i'option du PubUc. Richelet Avenue, (, f. •
»p*admet qu'^vfi/zf.' Tachard '-Avéré, ée , adj. -, '
dans fon DiéHonnairè Latin Avérer , v. a.
^t ffu'dyeing çft aujourd'hui Averne , l m, liermç Poëti-
git legénit
^udien , enné , f. m. ^ f» Nom
deSefte. 1
Audience , f m.
AucKenciér'i f. m. '
Auditeur ,. f. m.
Auditif, ive, adj. Peu en ufàge.
Audition y Ci, ' . .,;
Auduoire, f, m. Nom coIîe6iif.
Avé , mot Latin francifé.
Avec , Prépofition conjonâive
qui régit l'accufatif;
Aveindre/v. a. Se conjugue
\'. comme 'ai teindre, *
Aveline , f. f. '' .
A veine ou avoine , f f. .
L'Académie , Furetiere, Ca,-
lepin , ' Delbrun , le Di-
ftionfiaire des Arts , Danet ,
Bouflot jSc plufieurs autres. ,
fi£r le premiex e , pvcç qu'il , Appréhenfion ,X f-
^m\xçu Ajppreadre /y. su II fe con^a-
wffi
p^
/que qui figni^ l^nfsr. %. AvMè» jidj. ol «cÇ- .
Averruhcvs, i, m, J>iea des K^iàÊatem ^ ady^ 4
Romains. ^.'JMduè,£f.
À vérfe , ^ç<m de parler ad- ÀirigfKMi, £ nn'I^lledeFriuice
verbisdc , ^ œ ie dit qu^en ^ Proycnce. /
cette phrafc : // fUut à rerft. AvwnqBnois , oife , Cm. & £,
vrçrfion , f. L Qûi^;^ /
A^iieV«dj, ■
Avilii», V. a.
AviMflement , f. m, • -
Avillons , f. m. tf de Faucon» .
ncrie. " ^ .
AViné, ée, adj.
Aviner, y. a. #èft guère efl"
ufage qu'au Participe. ' •
Aujourd'nui , adv. de temps.
F Autrefois on écrivoit ^uir
joùrd'àuy. V.Pr.let. r.'
Aviron , f m. t. de Marine.
Ayis , f. m.
f; , ée , adj.
ément, T. m.
Aviidr, V. a. & n,
Avitaillé , ée, ddj^
Avitaillement , f. nu
Avitailler , v, a.
Aviver, V. g.
Avives V f- f. pL Maladie des
chevaux.
Aulique , adj. Cour fupérieure
dans TEmpire d'Allemagne.
^ Aumailles , f. f. pi. Nom -que
Av
Averti > it , adj.
Avertin,{l m: Maladie d'ef-
prit qui relÉL furieux.
Avertir, v. a.
Avertiffement , f. ni.
Avertiàeiir , i, m.
Aveu , f. m. Aveux au pli^r.
Aveugle, f. m. & adj.
Aveuglé, ée , àdj. '\ , ;
Aveuglement, f. m.
Aveuglément, adv.
Aveugler^ v. a., \
Aug^, C f.
Augée , f. ^
Augelot , f. f* t. de Vien^^
Auget , f. m. t. d'Oiëlier.
Augment , f. m. t. de Droit.
Augmentateur , trice , f. , m.
& fem.
Augmentatif, ive , adj, s
Augmentation , i. f.x
Augmenté , ée . adj. - •
Augmenter , v. a.
Augurai , aie »àdj. • '^ \
Augure, f. m.
Augurer, v. -a.
- ., , „ _. _ Fondonneà des tètes à corne.
Auguftale, {.m. Digoitéchez Animale,' C f Petite Ville de
les Romains. France en Nprmandie,
Auguile, a(ij. / Aumône, f.f.
Auguftin, f.m. Évêqued'H3rp- Aumohé , ée , adj,
porte , afez connu par feS Aumôner , v. a. Il n'cft d'ufage
-Ouvragé^'. ;^; -que dans la Pratique.
Auguilini^ jf iiftl Religîeut: - " AùiJiiônerie , f. f. Office Clau-
AugujH&if^/f; Religieu^ •. ftral^ : v
Ai%uiù^n I if; in. Ndfc de AtuBÔider , ierc , f. m. & f.
Seâé. ç. * Aumùce,f!f.
Aviâuailleur , f. m. t; de Mari* - Du Cançc ,/ô/. 1 58. rapp<!hb-
r
unp de tous les motsçy-del- Arabie , -i. t,
' .j
19 plufieurs amdrités & f^r*
ùges qui prouvent quç de
tout temps 6l daÀi tous lés
. (Miys oa a i6çrit^en Latin 4/-
mucis, aumiit^ of. almucium^
4^ en François oumtLct^ Ainlr
> Danet , Richekt &. /oubert
ont tort d*écrire éÊÊunufffkyçç
une double ^
Aunage, f.£,
Aunaie, f. f . Plant».
Aune , t m. ArbreX^
Aune , f. f. Mefure,
Aune, èe,adj.
Auner , v. a.
Auneur , f. m,
Aunis , f. m. Paysdefrance
„ dans la Saintonge.
Avocaffer , v, a.
Avocaiierie , f. f. N'eft plus
dHifage.. . . ,
Avocat , T. m.
Avoine , f. f. Voyez ayeine.
Avoir , verbe auxiliaire , dont
là conjugaifon eft fort îr-
régulïere. ^
rai , tu as , il a r nous avons"
TOUS ave? , ils ont. J*avois ,
tu avois , il avoit : nous
m j^ Ville ^c
avions
vous
ayiez
ils.
avaient. J'ai eu, &c.^non
pas j'ai eâ : j'eus , tu eus , il
eut : ngius eûmes , vous eû-
tes , ils eurent^ Tavoiï eu
^c. j'aurai ^j tu auras , il au-
ra : nous, aurons , Vous au^
rez^ ils auront. Que j'aye ^
que tu ayes , qu'il ait : que
flgus ayons , que vous ayez,
qu^ls ayent. Taurois , &c.
Que j'eufTe , que tu eufTes ,
qu'il eût. Il ne faut d'à cir-
coriflejce qu'à cette troifié- -
ine per^nne du prétérit fin-
Jhit
ipulier du Subjondif. (^uf
' l'euff^ eu , to. Ayaik.
Avoifiner, t. a.
Avorté , éc » adj, .
Avortemeiit » C m.
Avorter , v. n>
Avorton, f. m.
Avoyé ou avoué. Cm. Ma-
giàrat des Villes Suife.
Auparavant ^ adv.
\U y j3t des gens qui font fui-
vre âup^jravant aun ^ue , &
. qui difentj iuipara^'ant que de
f4irt ctU: c'eft fort iti^i par-
fer ; car' c'eft confondre le
mot aupan0ànt j^ flui étant
adv. ne régit rieâ avec cc-^
imà^ avant.
Au pis aller , adv.
Auprès , prépoiitiop.
Avranches , f.
Prance en Normandie.
Avranchin , f m. Petit Pays
en Baife Normandie.
Aiiray , Ville de Avance e#
Bretagne.
Auréole , r f. t- de Theolo-
gie. ^ ^ ■ ■ -'-
Auriculaire , adj.
Avril, f m. Quat^éme mois
de l'année. . ,
Aurillac, Ville de France dans
' la Haute Auvergne:/
Aurillas , t. de Manège.
Aurore , f f.
Ausbourg , f. m. Ville d'AHc-^
magne dans la Suabe.
Aufch ow Auch ou Aux , Ville
de France en Gafcognc. Pro-
noncez Auche,
Auchois , oife , f. m. &: f. Qui
eft d'Auch. .
Aufpice , f. m.
Aufli, cpnjondion, ett aug-
fmvi«. l^anct écnt arkoift , ^^/j^/, parce que res uugu-
• «v
llièmatiye mi cpoi])araâTt.
Auffi-biéa mie , coà)onâiofi.
Auflî-t6t que , conjondioii-
Auftére, adj. ^
ÀuitéremcBt, adv.
Auftérité, f. f,
Auib-al ^ ,alei / âdj^ t. 4e Géo^
graphiéw
AuihTifie , f. f. Grand Ays ée
la France Orientale qui a
titre dé Royaukne.
Auftrâfien ,' enne / f» m. & f.
Auftrégue, f. m. Juge en Al-
lemagne. '
Autan , f. m. Vent qui fouffle
du côté du Midi.
Autant ,. adv.
Atitely f. m* ^
Auteur , f. m.
Authenticité f f. ^.;
Authentique 5 adj.
Authentiquenïent , aclv.
Ces trois mots viennent du
Grecque les Latins ont imi-
té eiî écrivant àuthentkus :
mais Richelet a jugé à pro-
r)sd*en retrancher la lettre
, &L a fcHt tomber pluâeurs
-Sçavans dans la même faute,
cntr*autrês Joubert. Danet ,
pliîs modefteque lui , alaiiTé
au Public le choix des deux
manières d'écrire.
Autorité, f. f.
Aûtocéphale , f.'tfi. Ce mot
eft Grec *, & fignifié Chef.
Autographe, f. m*.&adj. Ce
qui efl écrit de la main d'une
perfonne. «
Automate , f. m.
Automnal , aie , adj.
Automne , f. f. Saifon.
On prononce Autonn^ ,_ mais
il faut égare AuUmnc. ^
w
■--^K.
Antoriârîon, f. t
KmîxxnSk , éé \ a^.
Autorifer» v. a.
Automs Prépofition.
Autour , f. m. ^rand oifèau '
ëtpoing^quifertàlachafle <f\
4a Tol. ^^ V
Amoiu^me « f. f. An de dref-
fer les oifeauz pour ia chsd'-
le èû. vot V
Autourfier ^ £ m. Celui, qui
drefle lel Autours.
Au-^rtvert , à-travers , prép^
Autre » £ m. & f. Pronom i^
tatif. *
d'Autrepart ^, adv.
Autrefois y adv/
Autrement, adv. ' *
Autriche , f. f^Nom d'une Prp-
yiijcè d'Allemagne.
Autrichien ^ enné y, f. m. & f.
Autruche , 1. f.
Autrui , f. m. ^ .v
Àutun , f. m. Ville de France
iaès la Bourgogne.
Aumnois, if. m. Contrée de
France) dans le Duché dé
Bourgogne.
Autunois , oife , fjm. & f. Qui
efl d* Autun. . -^
Auvent , f. m.
Auvergne , f., f. Proyince de
France.
Auvernas ok auvemat, gros
vin d*Orleans»
Auvergnat , are , f. m. ^ f.
Qui eft d'Auvergne.
Auvefque , f m. £ipece de
cidre excellent.
Auvillar, Ville de France en
Gafcogne.
Auxerre , f m. Ville de Fran-
ce en Bourgogne.
Auxerrois , oife^ f. m. le Ù
^
i-r-
/
^,:"-H> f
$^'
\
(
':>
■\ 1
46 r -y^ .^ ,
Qui eft d'Aïuçerre.
Attverrois « P|gr$ de ttm»
dans la Bourgogne. >
Auxiliaire, «d^. m. ^f.^
,Auxoi9f C in. Petit Paf9 dé
. France ditns la Boptfokne.
Auxone» f. fî Pctiiç .yiflc de
« Fran^ dans lai Bourg4^e>
^jPronoac^ ^ii^/ie. -
Axe , f. m. t. de Qéoa^étfif. ,
Aid , J^péce di poiirre.
AxSrtOfïiind© , € f. Ceft Tart
4«d^iner paria hadiCi^
J||cîôme , f. m. ,; . -^ ^
Ay 9 Ville de France en Cham-
- paçne. . -: ^.-t^a.afc^
Axonge oa Axia^ #iÇf If ^w
la graifle.i|^|(,ii^ ijQte^
Ayant, |wfl49^,#fi|/^Mr0ci-
; W*i,V^^yoir.y6ye^
-K;let.r*;i. ,. ;.
Ce participe e^jtid^uiiuye^
4ic n'a ni flWnin i|i i^uiier .*
ainfi fe^;^ ite|vi?Bt^^fe^
mai: VoviBîB^^ I>an^.
11 y^ pluneur^inodenles qiiT
édrivent 44^ Avéc,un r^e-
nm : c'eii une lame , parce
que le tréma ne,re doit jamaii
l^renoncer jav^c h voyellek
qui le précède , comme ofi en
Ipeut juger par ie mpt aieui ,
qu'on propoaee a^jieul ; &
4^'a» contraire on pronojt^e
,é*9Mt*nAifdi il hm éctire
'\imêm \ parce a^^Xy a le fon
• ife-deux . j^i; — ■ vT'.t'^ . ■
Aye, iiitet|èâion exiekmative.
Ayre , Vite de France en Giif-
. cogne* #►/ * ,v
Ayittarçut / Vaille de France
dans le Languedoc;
.jlaobro / t m. £%ece de che-
.. îvalquiiètrouveenÉthiopie.
Azerbe y c'eft la mufcade maie,
Aterole , f. f. Fruit qui croît
lUBpProvewie...
AaÉerotier , f. m\ Artrel ^
AyÉlbùt ; f. m . t . d'Anatomie.
Azimutaf ^ .aie 9 adj<< .
ÀsÉone* r. m. &f.
Aiot , f. m. t. d^hymie*
Azur, r. m. ||||k .
Azuré, ée, adj/ ,/
Azurer, v. a^ / .* iv.;
Azygds , f. mi t. dçl^ecîne:
Azyme » f. m* fic/ad). Pain
j . azyme fans leva^
iUdielet écrit <^jiww^ ifiais
iion ccîiteni de réformer
l'Orriiogi^fibe Françoife , il
|>Oree ion aludiK^ jufques fur
le Latin. Il écrit ûs^imus , fan s
- fe foùcier de Tufege auquel
tous ies Sçayansle^oumet'
^ tjçnt > & fans s'embarraffer de
^ rétjrmologie de ce ipot , qut
- eft imité du Grec (t^^/fi^ ; &
Won doit par coiiféi^ent
écxire avec uû/^
S'9'SuBJùntîf
"' " le Limofia. v ' - ^
'^
■ j
fuT
rde
qui
;&
luent
m'if
t*i
MufiqUe/ "\>^^ •
BaaU C m. Idcaè ^^^
tàinsu "^ .
Baalphegor , ù M. tdijîô èe§
Ammonites.
Baanite, £ m. Se f- SeStm
d'Hérétiques. ^ .
Babelr Tour bâtie par les ^onfr
mes avant le déluge.
Ba-bewre, f.m^ JUiâtdebeur'
" re.;- . ■ . ' .,-'■■
BabîÎ7 £ OT-
Babillard , arde, adt; * *
abjjler , v, n. . ^
Babinc , C f. H ne (ed&Jiro^
prement que dé «paniques
. animaux. / - C'
Babiole, et >?■
B.^rd , ou bas^-bbrâF, a m.
t. de Affine.
Babouche, i f. SixalM des
Turct.-. . .; :C'^"v.v,.
Babouîâ, C m. GfitfsJG^.
Babylbne , f. f. Villè cSme
dei'Orient- ; ; \:' :,
Babyk^eo , êrniè , t ÉE. flk
Bac, r/iif. GrahltJ^^^^^I^ :
au |d^ Èm, , '^[..
Bacajàf, c de Mariné. '
Bacaliàù , 4 M. JÙitémmà
loonii Hdu^
Ktftbkufitaf è^^ ^^^ ÏXigétê
chei^ U^nsr^ ta thcfaf
net» ftî %èÂ%: ,
fiacchame^ il f. Teifl|Sf^ki{
céIéânx4tlajPétèdè Bacdm»
n œifhfrofioM jtajs.
Ba5d«SÏ85li.1^cier ^
A,urv> -■ " ' ■ ♦> ".11/- . ' ■
Bachclief^«fe^<jii a b de^
^ gré, di^>wH^iipèÉrr
Bacchique, îdjf.
Bachot , f. m.
Baccfauf r. m. Dîetr&srParjr^^
Jjls de Jupiter.
Bacille C m- où Fenduilinc^
Bâclé, ée,adj,
Bader, V. a. ^
Baaréoïe, f. f Ce font le»
^ f pçrittrei des feuiBes dTor.
fiîtomcmiétrie ; £ f. oj/ mefurè
des hauteurs acceffî>les avec
des bâtons.. « . .
Sa^ajudj y au^y SfoBfl. m. &
Badaudkj^y £ sti< Aâîoa dp
badaû
f
tt
BadeV i tt. ViUe tl'Allemauiic.
Badiane , f/. f. Semence que
porte Tarbire d'Anis qui
croît àla\Chine.
Badigeon , U m. t. de Maçon-
nerie. Prononcez Badïjon,
Badigeonrîer , v. a.
Badin , ine , adj. Il efl auilî C
Badinage , f. m. ' "
Badinant, f. m.
Badine,, f. f. Petite pmcette.
Badiner , y. n.
Badineriè , f. î,
Béetyle , f. m. t. de Mytholo-
gie. -
Baftetas , toile de coton qui
vient des Indes.
Bafoué , ée , âdj.
Bafouer , v. a.
Bâfre, f. f.
Bâfrer, v. n. Il eft bas , &
ne fe dit que dans le dii^
cours familier.
Bâfreur , f. m. '
Bagage , f. m.
Baearré , f. f. Il eft du ftyle
femilier. "
Bâgaffe, (. f. t. populaire &
malhonnête.
Bagatelle , f. f.
JBagdad , f. m. Ville d'Afie.
Bagnieres j Ville de France
dans la Gafcogne.
Bagnolois> oife , £ ni. & f.
Qui eft de Bagnols.
Bagnols , Ville de France dans
le Languedoc.
Bague , P f .
Baguenaude , f. f.
Baguenauder, v. n. Ce mot
eft du ftyle familier,
Baguenauditr , f. m. Pçtit ar-
bre.
Baguenaudier , f. m. Il eft <iu
vyÏQ familien
/■-
BAT
Baguer 9 y. é. t. de TaiHciir.
'^ Baguette , f.; f. - ;;
Baguier, f. va, |
Bahut » C inr. Le / ne & pro-
• nonce point. .
Bahtitiër / tifcre , C m, & f.
Bai, aie , adj. Couleur de rou-
ge brun , adoptée au poil
des chevau:jç^ • •
Baie , f. m. Plage..
Baie , f. f , Tromperie^ Il n*eft
que du ftyle familier.
Baigné , ée , adj.
Baigner , v. a.
Baigneur , eufe , f. m. & f.
Baignoir , f. m. Lieu où Ton fc
baigne. ,
Baignoire y L î,
Baieu , où Bégu , f. m. trde
Manège. ^
Bail, f. m. ^
Baile , f. m. Nom qu'on don-
ne aux Ambaffadeurs de Ve-
nife réfidens à Conftantinr^
pie. , >
Baille, f. m. t. de Marine.
Bâillé, ée , adj.
bâillement , f. m.
BâiUer , v. n. La première
fyllabe eft longue. '
Bailler ,v. a. La première
fyllabe eft brève. Donner.
Baillerefley f. f. Il n'a d'ufa-
Çe qu'en ftylelde Notaire^
Baillet , adj. m. Cheval de poH
roux tirant fur le blanc.
Bailleul , f^ m. .
Bâilleur , f. m.
Bailleur, f. m. t. de Pran-
que. Il ne fe d if guère , que
de celui , qui baifle.
Bailliage, f m.
Baillif ", f, m* Au nlurier Baii*
' lifs.
BKL
'j4cad. Fur. Dan» Mémage.
Riehelet , Joub. & le P. Buf-
fier écrivent Baitli , & au
pi. Baillis fans f. H y a ap-
parence que ces Mcflîeurs
n*6nt pas fait attdi^on au
fcmmïti Baillive , qui ne peut
être dérivé (fun mîdculin en
li ; parce que le^ mafculins
de cette terminaifon , au fe-
tninin foi^t /fr. Exemples ,
bouilli , bouillie , rempli >
remplie , établi , établie , Si
ainfi les autres. D'où il eft
aifé'^de conclure , que puif-
qu'ôn écrit Baillive au renii-
" nin j on doit écrire Baillif'
au masculin , quoiqu'on ne
prononce pas la finale , parce
que les nfau:ulins eni/ont leur
. terminaifon* féminine en ive,
Ex. Inflru^if, . iéx au fémi-
nin inflruHive , tardif tardive ,
rétif rétive _, penjîfpenjîve. &.C.
Si les. partifaas du P. Buffier
peuvent fenterfer ce raifon-
nement, je me rangerai de
leur côté : mais en attendant
qu'ils me ^rmettent de de-
meurer ferme dans mon fen-
timent , qui eft conforme à
celui de TAcadémie, de -Amé-
nage , de Fur^& de Dan.
Bailhve , f. f. -
Bâillon , f. m.
Bâillonné , ée , adj. t. de Bla-
* fon.
Bâillonner , v. a.
Bain ^ {. m.
Bajoque , petit* monnoîe dl-
talie. '
Bajou, £ m.% de Charpen-
tier.
Bajoue , f. f. Partie de la tête
i'ua çoçhasL
if
« . BAI /
Bajoues , t. 4e Vitriar.
Bajonnette , f. f:
Bairam , fubû. m. t. de Râa-
tion. Péte des Turcs.
Baifé, ée , adj.
Baifemain , fubft. m. t. qui
, n'a prélêntement d^ufitge
qu'en matière féodale.
Baif(?ment, f. m. 11 he fedit
guerre, que de Taâtion de ifai-
1er les pieds du Pape.
Baifer , v. a.
B^ifer les mains , t. de con*
pliment & <le civilké.
Baifer , f. m. -
Baifëur , eufe , adj.
Baifotter , verbe diminutif &
fréquentatif. Il eftjufliyl*
familier.
BaiJTé, ée, adj. ^
' Baifler , v. a,
Baiffiere, f. L
SaifTure, f. f. .
Bal, f. m.
Balafre ;f f.
Balafré, ée,, ad}.
Ralafrer , v. a.
Balai, f. m. ■
Balai , ou balais , adj. m. qui
rte s'emploie ^'âvec Iç mot
Rubis. ' \ ,
Balance , ^.i.
Balancehient , f. m.
Balancé, ée , adj.
Balancer . v. a.
Balancier ; f. m.
Bàlancinés , f. f. pi. t. de Ma-
nne.
Balandran,'-f. m. Manteau de
campagne. •
Balant , f. m.' t. de Marine.
Balanus , t. d'Anatomie.
Balances, £ m. t, de Phar-
JBJicie.
H ij V
Y
Pv
BalSyé^ eè , adj, .
Balayeir, v. a.
Çalayeur i euiè , f. m. & £.
Balayeures , £ f. pL
jBalazées , Toile de coton , qi»
iè fabrique à; Suratte. . -
Balbutier , v. n. Parler avec
Balcon, f. m-
Bjaldaclûn , f. nho^^^ecç de
Dais quV>«i;^l^ :for la
tête du Papet '^^R^^^
Kichelët «écrit ialdaquîn ^
Î)arce qH'on prononce de la
brte ; mais il déroge à Téty-
mologie de ce mot qui nous
vient de l'Italien JBMdachino.
Çaleine^ f. £
Baleineau, Cm.
Balenas , f. m. Le membre de
- la Baleine,
Baleftrille , t. de Marine.
Balevre f. f. t. d'Architeâtire,
Balife f. f. t. de Marine.
Balifeur , f. m. t. de Marine.
^alivage , f. ni^ t. des Eaux
■& Forêts.
Baliveau, f. m.
Baliverne , f. f.
Baliverner y. xl II eft du ftyle
familier.
Balho^va f. m. t. de Relation,
Keligieuîc pénitent parmi h%
Arabes.
Pallade ,{.'{.
L'Académie , Ménage , Fu-
retiere & Danet écrivent
Ballade avec deux // , parce
/qu'on trouve, dans la balle
Latinité ballare pour faltarc^
4ont on a fait Ballator. Bal'
latrix & bnllatio , mots déri-
vés du i^rec^iAAiî». Voyez
iu Change fur ces motS;.
BAL
lalladin > £ m. Balladlne ^ £ £
Il fe prend ordinairement
en mauvaiie part^
L'Académie, Furetiere &
Danet écrivent de la forte ;
Richelet & Joubert ne veu-
. Jcm qu'une / en ces mots à
<:aufe de la prononciation :
mais cette raifon rie doit pas
remporter fqr Tétymologie ,
Çuifqu'on prononce fort biett
àlcT^ alant , quoiqu'on écrive
MUr ^ allant.
Ballarin, £ m. Excède Fau-
con.
Balle , £ £ Sorte de petite
, boule.
Balle , £ £ Gros paquet de
marchandifes.
Balle , £ £ t. d'Imprimerie.
B aller , v. n. Ce mot eft vieux-
Ballet , £ m.
Ballon, £ m.
Ballonnier , £ m. Faifeur de
ballons.
Ballot, £ m.
Ballotade , £ £ t. de Manège.
Ballote , £ £ Petite balle.
L'Académie écrit ballotte : il
ne faut qu'un / dans ce mot
& fes compofés. Voyez ma
Préface aux adjeâifs en ot.
B piloté , ée , adj. Fur, Dan.
Balloter , y, n. Ménage, fur.
Danet.
Richelet & Joubert écrivent
ces derniers mots avec
ime feule / ; mais je foûtiens
<fu*on doit les écrire avec
^eux , parce qu'Us nous vien-
nent de "ballare ou de palla ,
jOU de pallone , en chângeam,
comme dit Ménage , la lettre
BAN
Baloire , f. f. t. de Madne.
Balottes, f. f. pL Vaifleaux de
hois pour traaijporter la ven-
dange. -,
Balourd , ourde , f. m. & £ t.
de mépris. Il eâ auiîî a4jeâi£
Balourdife , C f .
Balfamine, f. f. Plante.
Bairamique , adj de tout genre.
r. de Médecine.
Balfamum, t. Latin, qui fi-
9;mfie Tarbre qui produit le
Baume du Levant. ,
Baltique, adj. La mer Balti-
que.
Baluftrade, f. f. t. d*Architeâe.
Baluftre,f.m.
Balzan, adj.- m. Cheval noir
ou bai , marqué de blanc à
un des pieds.
Bamberg , Ville d'Allemagne-
Bamboches -, f. f. pi. Petites
figures en forme de mario-
. nettes.
Bambou, f. m:. Bois des Indes
Orientales.
Ban , f. m. PubHcation à hau-
te voix d'uiî ordre fupérieur.
Banane , fl £. Fruit du Bana-
nier.
Bananier , f. m. Plante com-
mune dans les Indes.
Banc , f. m. Bancs au plur.
fiancelle , f. f. Petit banc.
B anche , f. f. t. de Marine.
Bandage , f. m.
Bande , f. f.
Bandé , ée , adj. ^
Bandeau , f. f.
Banddette, f.f. Diminutif.
Bander , v. a.
Banderolle , f. f
Bandiere , f. f . .
Bandinus , f. m. t. de M«r.
6AN. 6x
Bandit, f. m. Voleur , aflàflin.
Bûndpulier j, £ m. Sorte de va-
ggjfends.
B^ifmliere , £ £ H ne faut
^^écr]ré BanJoUiere,
Bangue de Bourgogne , £ nu
Étoffe dont il le eût im
grand commerce à Lyon.
Banianes , £ m. pL Idolâtres
des Indes. ' *
Banlieue ,°£ £
Bannal , aie , adj. Fur. ^Dan.
Rich. îoub.
Il ne faut pas écrire banal ,
comme quelques-uns ; parce
que les compofés des mots
en an doublent , prefque
tous la finale du fimple, Ex.
Annuel , annuelle , Pjiyfan^
PAyfannc , & femblables.
Bannalité , £ f „
Banne , £ t. Grande toile qu'on
met fur les bateaux pour fe
garantir de la pluie. %
B anneau , f. m. Petit vaiffeau
de bois propre à contenir les
liqueurs.
B année , £ £ Droit du Sei-
gneur pour contraindre fes
lujets de moudre à fon mou-
lin. ^'^
Sanher , v. a. "Couvrir d'une
banâe.
Banneret, adj. m. Qui a droit
de porter bannière.
Banneton , £ m. t. de Pécheur.
Bannière , £ f.
Banni , ie , adj. Il eft aiîffi
fubftanti£
Bannir , v. a.
Banniffement , £ m.
Banque , £ £
BanqueroiÀe , £ f.
Banqueroutier^ iere, £ m. &: £
\-
Kj
^^
\ <*
■y
.<f
.«
iii BAP BAR
Banguet , f. m. Burtndage , f. m. Sorte de V9h
Banqueter , V. n. Il vieillit, & che. .
n'a guère d'ufage que. dans Baraque , f. f .
le ftyle familier. Baraqué , ée , adj-
Banquette , f. f. t. de Partific^ai- Baraquer , v. a. Il n'a d*ufage
tiQfi. qu'arec le pronom perlon^
Banquier, f, m. nel. •
Bans , f. m. pi. t. de Chaffe. Barat» t. de mer.
Bàpaume. , VilJÈe de Fraace Baratas , f. m. Efpece de rat.
. dans. r Artois. ^ Baratte, £ f , VaiiTeaii qui fcrt
jB;iptème « f. m. Le p'. ne fe à faire le beurre. Aiad.
proDQncc pas.
Baptifé , ée , adj,
Baptifcr , V. a.
Danet eft le feul qui ait écrit
",. baptiier y à caufe du mot La-
tin bapiî[àr€ qui fe trouve
dan^, Charles Eftienne &:
Fur^ Dan. Joué.
Ce mot vient de rEfpagnol
harattar , qui fienifie chan-
ger : ainfi Richelet à tort
d'écrire' ce mot avec un feul
t , contre Tufage & l'éty-
mologie.
piufieurs bons Auteurs, qu'il Baratter , v. a.
a ju^é à propos d'imiter par Barattdrie , f. f. t. de Marine.
préfèréce aux autres tjuiécri- Barbacane, L f. t. de Guerre.
vent hdptifarc avec une/ J'ai Barbacolle , f. Jeu de^ihazard ,
. dit en J()eaucoup d'endroits, autrement dit Pharaon.
que la raifon efl fouvent Barbade , f. f. Ifle de l'Amé-
obligée de céder à l'ufage. rique.
V. Pr. lét. 5. & Z. Barbara , t de Logique.
Baptiûnal , aie, adj. Barbare, adjj. de tout genre.
Baptiflére, £ m. Barbarement, adv.
Bapttftére , adj. 11 ne fe dit Barbarie , f f.
qu'avec Régijîre & Extrait. ^ JBarbarifme, f,^m, t. de Gram-
Baquet, f m. Autrefois bac-
que t. V. Pr, let. C,
Baquetures , f. f! pi. t. de Mar-
cnand de vin.
BaqiTier, f m. Coton qui fe
fait à Smirne.^
. Bar , Duché en Lorraine.
Bar, f. m. Efpece de civière
renforcée.
Baragouin , f m.
Baragouinage, f m.
Baragouiner , v. n.
> Barac^uineux, eu(e , f m. & f
Baralotte , f m. Nom de Seâe.
maire. . * .
Barbe , f m. Cheval de la côte
d'Afrique."
Barbe , il f. Poil du -raentoni^
Barbeau , f m. Poillon.
Barbelé , ée , adj. %
Barheliote , f. m. Scùc de
Gnofliques.
Barbe-renahi, T. f. Plante qui
vient au bord de la mer. ^
Barberie , nouveau mot in-
venté par les Maîtres Chi-
rurgiens. Ceft Tart de raf«K
la barbe. .
Barber, efte, f. m. & f. Bardair , f. m.
Barbezieux , Ville de France Bardis , f. m. ^. de MiBÎ#
en Saintonge. ne.
Bafcichon , f. m. Diminutif Bardor , f. m.
de barbet.
Barbier, f. m.
Barbilloq , {. f. Diminutif.
Barbon, £ m.
^arbonnage , f. m. Qualité*
de barbon.
Barbote , {, f. PoiiTon de ri-
' viére;'
Barboter , v. n. ^_^
Barboteur , f. m,
Barbotine, f. f. Wte de.pou-
Barer , t. de Chaife.
Baret, f. m. Ceftle cri d'un
Éléphant.
Barfouls , forte d^étoffe dont
s'habillent les Nègres.
Ëareache j £: m. Efpéce de mou-
cheron.
Barguignagc, f. nr. Il cfl du
ilyle familier.
Barguigner , v. n. II «
ftyle familier..
dre pour faire mourir les BàrguigneUr , cufc , C iq. &
vers. ^ . . fem.
Barbouillage , f. m. Barigà de More , forte de foie
Barbouillé, ée, ad jv de;s Indes Orientales.
Barbouiller, v. a. ; Baril, C m.
Barbouilleur, f. m. Il ne faut pas écrire tarril
Barbu, uë , adj. • avec deux rr , comme on le
Barbue , f. f. trouve dans TAcadémie. Du
Barbuqaetjf. m. Petite gale qui. * Cange dérive ce mot„ de
vient fur le bord des lèvres.
Barcalon , f. m. Miniftre du
Roi de Siam.
Barcel , f. f. Sorte de canons
très- courts. '^
Barcelone , f. f. Ville d'Éf-
pagne.
Barco-longo , ^t. de Marine.
Bard, f. m. Civière à bras.
Bardache , f. m.
Bardane, f f. Planté- ^
Barde , f. f. j^ ,
^ardé, ée,"adj.
Bardeau , f. m. coiIe6^rf.-
Bardelle^.f. f. Efpece de (el-
le à piauer.
B^denoche, ËtofFe qui fe fa-
brique à Lyon.
Barder, v. a.
Bardefanite , f. .m. Nom de
(
barîîlus , mot 3e la bafïe La-
tinité , & rapporte plufieurs
paffages qui prouvent qu'on
doit ecrire^<ir/7 en Françoi* ,
■ comme on écrit barileen Ita*
lien , Scbarj^en Anglois.
Barillet, CifiT Petit baril.
i^ariolé , riolée , adj. RîcA.
Jùub.
Danet écrit bariolU , hari9lUr,
avec deux // : c'ôlKune faute.
Barioler, \.z.*Rich. Joub.
Furetiere dit que ce mot vient
du Latin variare , dont on a
fait barioler^ jin changeant la
lettre y tn b , comme font
prefque tous ies (jafcon^.
vAcadéipie ' écrit barrioUr
avec deux rr, & dit que cç
mot vient de barre. Pour mol
t^
>\
■7/, .
r
•youlQit dir<» jiytretQis j^ p^^
ice, r. f. MàUYaife Soeflè; rer, '
JUfkr^m^ [l\ Attente , jfigure 5îii porK)it
^ y \ 4^^
m
. X
:!-„. '-
^Tn» 1^1 1 y ^<
-rïT'
<L^
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•V
^ . • ■ . • ■
« l^es î îé aiiry fâitelàâtt F«ofalue » C ùA(sà.Pitr.
rthnoUrmincmutU^r^ .lU^ickK & Toubèrt ae vîéii-
itouv« plw frtoiemiiriût tttttWinfen^Uiliifieaiot,!
iirittie. Cf. ""^^ YC.'JBaisrùiâ^Véïiiripieles
I^AciaémU^ écrir l«rnfi| r fOaq^ofib dei^ noct terminés
tttttf coôoK U y a iffrâtc» ^ on doublent ltkttorei|.V.
me, ce mût dfaii^ del«n^ n. «te Termiiiaife^
faUeV, . V' Bitfoiru -
ftakn^bge.tni.^ .Baromie, aïK. Terne ^liinV
Barî^piai t^ia* Petit bcHL d'dageqtt^QptHantdesper-
Bibjôlf , VilIè 4fe FninDe tA les qui Çoat d'une «oodéur
Provence. « inMrâite.
da Piidié é^ Iku* en lx)r- Bàrofcppe » £ m. Synxymc
à baroniétre.
Barioâ^ , oâ^ '^* ^ ^ ^ Baroc »^4M. mafc t. de Ma-
' dà ftâUci: rine;r
_ eft dli fiyle fianilief . Baroté, adj. t. de Marine,
franiahite , £ m. Sûrte de l^fi- Barotin , f. in. Dieaîiiâdf de
6arnacle « f. Eipecé ainâtre « Ètt^,Cf. "^
oui ie produit des bois » du Bâi'miétte , t t. Sorte de pâ-
UfMii. Vtiflerie <pii iè £ût en Lsmguê-
6aBiie;f.fl cdtit Safiaes. ^ doc
Barpco , t de LafpqQe. Bartage , fl in. tirAt i>6ur la
Bârois, £ m IVflfvioce deFran- fe(liâiondes Ponb.
ce, fiarragèr , C m. Fermier du
Baromètre » C al liiAiuiiienl Bemge.
a^ec lequd im liielure 11 Bamt» Cm. Sorte de Gom>
petoeeur de ndr. aie. i.
Furetiete » Daaet &/pdiert Bârrauz , FortevdÉs dé France
éanwtmhmmmkrévficèeam eaDaoq^binè, *
:> tcfei uaeftai^i nnct Barve» IL
ffiie ce awt Tiem éi Grée Bané« ée • a^
Gfir , qid %nSe Mcdr^ & BarreuL^ t au
de^im(. quitette wt^ Banèr, y, a. .
rer. Aînb cetiè!étyaN^ogie Barretu, £ £ Enf ce mot Va
eft juAe , 6c pv joonfibqueat eftlMT, ^ Toa âe pronon-
oa ne dok éaîia ^ J«r»- oe qifnne r,
■Arr» ' ^ BmQr>£aL t. de .Vénerie.
latQ⻣ai» Banica^^
ALuq^ui fV, lié -
Atfédier , v, ». Ennuyer*
Aaeifl^p
\
••1.
/iireniatoipe « ad|«
Atftùtc g \. t.
-mm^'w:^-
« <
■rJ .
Mas
èWcàJc , f. f. ♦. -
Barricadéyée, a^.-
Barricader 9*T. à. .,
BarHer, r. ]|l.^t. ^eMooooie.
Proiiofica 0khiir«
Baitiered l
BarriUage^ £f. f. ^ flnuîtc.
Barrilar ^ C él Officier de
Bamâe » l t. t de tiiiduer.
Ta câ ïoa§, ' ._ , — —
B^rhmtMt^BLtlUùm^nU^^" Cuàott et et ofçm.
Bâijiic » £ m. Serpent foctT*-
. nimeiix.
Bafificoà 1^ £ or. Sont à*éi^
Bàb,C f. Vilit de &H&
to le Rhia , & Capitale dit
réti<|iict.
Barikouphiefi , irait ^ f. m. 8c
f. Nom de Soâe hérétique.
Barres,eraivSet bcdttid^éau^
danf IcTquellesfon. apporte
le thé de U C^riè.
Bar-fûr-AUbe ; f. ra. YiUc de
France dans le BkSigçé.
Baf -fur-Seine^ Vilk de France Baffe » C(-
t^fpÊodiieo.jtoat , £ k 6
f- Hoài raèré6<(tiel. /
Baibclie » W^MMeéU.
BaAfùe ,t: f,?iàît pièce éë
bis d*ùQ pourpoint, h^^v:
Hafqiie , f. m^ & f. Kpofl (t^
les d*uiie coatféd dé U
tfe.
e(t Bourgoeiie.
Bamyelle, f. f. Efpeçe de^cr-
drix rouge.
Banile, C m- Koih de %âe.
Bas , iMifle, adj. ^
Bas , f. m. La.partie inférieure^ BaHes
de certaines châKeJ^y
Bas , ady. :
Bas , /. m. Chaufe.
BalaJIe^ , efpece àè marbre
nbtr. . •
Bas-bord. f. m. t. de Mariné.
Bas-fond , f. m. t. dé Marine.
Has^reliéf , f m.
Bas-ventre , f. m.
Bafane» f. f
Bafaiié , ée î^df/
Bafaile , Cf. •
Bafe ,f.f.
BaiTe^ôntre, f. f t. .de Mu-'
figue.
Qafle-cour , /. f. ,
Baflement^ adv. If fi'dft d V
dà^è qu*au figuré
ilies , t f .
pkir. t/ de Mari'
BaffefTe, f. f II ne £s âïi
point dans le fens propre dé
bas ; mais feulement ^ur
figniôer fentinieUt.' ■ ^
Bafiet , f. m.
Bafle-taiMe , f. f. t ié UmG,'
.cme.
lafie-t
/
Bafle-taille. f. f. t. dé feulp*
• . ture. , .
Bafiette ^ v f* . ' ^
Baffi^ , f. m. Pays Je Frâfli--
Ce en' Cham'pa^e.
Wv^Sk j tt'ÂîOxofmé. BaffiUe vf- f. Sorte d'béi'be.
BafiQIre \ adj. t. dAnatomie. Éaflin , f. m. • .
Ha^c , £ A. i^H>e o^ptife- Baffine , £ £ Ortààiht^ itf
aiiyr»/ ^
1-
<ii,"t\
Artraâion, f. f.
Attraâiçe , ad^ ù
pies,
avalant ,;^antc , adj. t. et Ba-
telier.
Nj
IfÀT
* Bâté, ée» a^
Bateau 9 fin. '
B*t^, Cf. V^
fiateler , y. a: t. 4» MuM.
BàteletrC'ai.
Bawleui', «iife^ C m. dt f«
ttiteUfr , Xtrti £ «. d( f.
BaflîAé/ée« adj.
Ba0ùier , v. a.
jBltfCnef, f. m:
B^ffinoire » £ f.
daifôn, f. m.
Baftam , amt , ptit. 9r ai^
Balle, f. m
Baâer , y. n. Il eA ^ian.
BtfAçme. T. f« EipcCe de roitufi Bitcr , r. a.
• dont ie lervoie^t let Damcf Bâfier , f. m.
Komiinet.. BaciikUerrir. fi. B fiAiflyW,
BaAes , c*eft ce one Douf ap- ftmUler.
DeOdrit let étotet dTécofCc Bàcûoem , C pi.
d'arbres. ^ Birif \ V. a.
Biftide, r. f. MaifiNi de cam. Bitif<i>i</.
oagne en Provence. Bfl^tfleur , f . nv
fiafhïïe , r. f. Forterab teitU BatHI* , f. f. toUe fiil-ftie.
VUk de Parti. ^ BatttuM cTairaln. Cf. ^ d*
Baftingiie , f. de Marine. Forga.
BaftioQ , f. m. Bâton , f. vl Y. Préif. iM. JU
Baâonoade , f. f. Bfttonné, ée, adj.
Saftude t i. f. t. de Mari- Bâtocmer , ^v. a.
ne. / Bâtonnier / iert, f A. écf.
Bât» r. m. Batrachite ^ f. f Pierre quife
Bat 3 r. m. Ceâ. lai qneue du frdKive dans le corps des
PeUTon. grenouiMesv
Bâtage;r. ta. Droit Seigneu- Batrachomyoaiaichie, £ f.Guer^
ricu. ' re des grénouines & des
Bataille, f. f. . rats.
èataiDer v. a. Battage f. f . t.. d*Agricâj|imre#
Bataillon , f. m. ^ ■M ' oattant , C iç. .
Batanomes , tcnle (fœi ie vend iBatte , f. f. t. d*Ard£m
au- Caire. Battée ^ f, f. t. de Rdieur.
Batàrdeau , f. m. Battelèmentr f. m. t. dé Ma-
Batardiere > C C t. d'Agiicul- çonherie.
ture. Battement , f. ffl.r *
Batardiiè, f. f. Batterie , f. f. ,
B^tatafe, f. f* Efoecè de «f- Batteur f. m.
t^es qui croiflent chez 'les Battoir ^ ù m.^
Néçce» Battologie , £ f. t. de Gram-
Batavia , f. f. VUÏe des Indes teaîre
.Orientales. Battre, v. a, ,,
Fatayoles , f. f. pi. t. de Mari- Jehah , tu bâts ,îl 6at ; iiou> |
ne. battons-, vous boti^, ils
Avant-poignèt , f. m. % d'A- Aubif<iîn , f. m. Plante.
tmomi^/ Ai^igny, Ville deFrancççn
' .. Auvcipic. G ij
J.
*k-
iJsneAt. Jèbattols; &c. nous
battiofu , vàm battiez « ils
battoient Je hfluds ^,1^ bai*
ris » U btttit Miûùf baraôief •
vovif baudtet^ Ib liatdreQt.
Tii battu , Sic Je battrai ,
&c.'Imp. Bats , battea. Subj.
Qui; je batte , etc. îft bat*
trois, ikc. Oue )e ^ttUIe,
oue tu baifffies ,
nt: que nom
vous batn/Dei ,
fent. Batttnt. L
veut deui u: c
tjrnologie ifed
au*un ; 6c c'é^it la pratique
de aoa anciens. Voyez la Ra-
marque du mot Abbat-yêmi,
Battu • uë « adi^
Battue , Cf. t. de Chalfe.
Batture^f. f. L*aâiôn de batr
tre k bled.
Battus , f. m. Certains Péni*
tetis dltaîîc.
Batz ûu bats. Petite inoiv-
noie , oui a cours dans quel«
ques Yules d'Allemagne.
Bavard, arde, adj.
Bavarder , v. a.
Bavardent, r f. Ce^ trois mors
font du ftyle faitîiiier.
Bavarois » " oife , C^ m. ^ i.
Oui eft de Bavière.
Baubi, C m. Chien ifcuraiit
Anglois»
Baud, f. m. Chien eourant^
dont la face vient de Bar-
barie.
Baudes^»rX|d. t. de Marine.
Baudct7T7rôr\
Baudrier , /. m. '
Baiidrudûe , C m. Certain
boyau de boeulF» dont iè
iar vent ks Batteurs foi.
Bave, £ f.
, v. n.
BAZ
■/
. f. f.
Bavaix»^euie« adj.
^auge^ f. f.
Baufe, i ,
aévetbiak 5c bafle
ûçon é% ^\n
fthriane , £ f. iPays d*AIIckna-
)mime , f. m. tb parlant ée la
§aimeBauine,ce«iotaèdu
, ftvifiii) Jçenre.
Jlaume, V^ de France • an
Bouni^Mt.
Baumier »T. m. Aibrr qui pto»
dutt le Baunt.
Bavolet , f. ih.
Baux, t. de Marine.
B^htr , y. 0. Quelques-uns
écrivent , 0c prononcent
A^.' Il n'eft en Wlage en ce
Cens qu*en cette phrafe pro-
-^crbialc 6c figurée, payer
aux. Corneilles.
Bayeor , eufe , f. m. & f.
Bayeux , f. m. Ville de France
en Normandie.
Etonne , Ville de France en
Ùafcogne , aveC un Port. •
Bayonnette , f. f.
Uayonnols, oiîè , f. m. & f. Qui
eft dé Bayonne;
Ba2ad6is , u m. Petit Pays de
France en Guyenne.
I^azadois , oife , {, m, Qc f. Qui
éft de Bazas.
Bazas, Villç dé Frampe m
Çayenac.
Bazac ou Baza , Coton très-
jfia, qui^^itdeJerufalem.
IBàa^he , f. f Jurifîli^ôn fub-
alterne^ /<?«*.
Momac , le Dî^onnaire des
**
^ ^uaycing çft aujourahui Averne , 1. m. termç i^oeti-
*>.
\
fij BEA
/krivent Bafoéke , 6l J&Skat
SIC ce mot vient de Sé^fiUea,
'autrqi le doivent dnXxfec
^«xi^» <pii ûgi^ifie ptrirr
d^ç aipiuefe çq ^ '
jLetjtc étymplogie
plui jiftiirHk , parce qf^
cène petite Cour tubitarae
fic^ypç^ que de leynet
Clercsr,' qMÎ n^ont piért de
^P^Jf^ >ipf notir let •■-
trtt^-LQe^ le tedflMfÉ 4a
Kai^ueaM. Ménage ècniii|-
dtlïirreniœffit ps^oçAt Ac Mé^'
ply t ii^écKaabk • tfà mar*
que le cri det Mputooi.
Béant , ante. adj.w /
^tvtïpLm,, froylncç deFran-
CC/ *
l^éarnob • o\k ,f,m. &. f. Qui
e/t de Béam. ^
Béai, at^, £ m. & /.
Béatification ^ fyf- - '
Béatifié , ée , âdj.
Béa^ficr , y. a.
^éatiÂque •' adj. I] n'a d'ufiige
crue dans cette pHrafe du
nyle familier. La vifioiTbéa-
tifique dont npus jouirons
en la préfence de Dieu»
Béatilles, f. f. ^h
béatitude ^ f. t. Il ne fendit
guéreique de la félicité *é«er-
nelle. '
Beau, belle , adj.
On éci^ bfl au . mafculin ,
ouand cet adjefHf âl^ place,
devant un fiib^^itif qui com-
mence par' une yoyelle ou
une fi (ans afpi ration. Exem-
ple l/if fe( çnfa(itg fin
BEA '
Beaucaire , f. m. Ville de Fr;^
ce dans le Lan^ue^oC*
Beauce ou Bji^uue » f. f. Pro-
yipcç df f rance,
Beaucoup , adv. de mânttté.
BctM-gr, C m. ^ rfliûr.
Bca^'-nrere » C in«
9«rabft« r. m. Vlfle dp Fran*
Btaiftu/^ Yi)k de Fnn-
MH^^ , c V Gymrée de
FfMice çofBpfw^ daof U
BowjojDe.
^caiiUcu, Kofli dt VtUef de
BamiittpfiÉ, Non 4e Villes de
France.
fieaump f. f. Ville de France
Itos la Bourgogne.,
.Beiu-peré f. m. t. rèlattr
Beaupfé , (Sqi. t. de MaHne.
peau-revoir , (m^ ^ Châi
fer
Beauté, f.f. ;
Beauvais, f. m. Ville de France ,
Capitale du Bc^vaifis.
Beauvaifin , Ine' V^- JJ* ^ ^•
j^eauvairi$ , f. m. Obntrée de
rtfle 4e France , en Picar
Beby , toile de coton ," qui
jfe fabrique à Alep.
Bec, f! m.
Bec-dcrcorbin , f. f-
peccafigu^, oifeau, DiSf. da
Arts ^ Menace , Fur.
Riche)et écrit hec^fifjt , c'cft
*^ yge foute. L'académie, Da-
^t & Joubert écrivent èe-
çafiffu ayec lin feul c. Mais
t;6mme ce mot vient de 1 1
^el taiieu hecçafico , »! çn- fevu
Aviôuailleur , f. m. t. de Man- • DuCançe,/»/. J5».rappo^
/.
^ï^"
BEC
Beccafe , {1 f.
Beccard ^ ù in. Ftintllf du Ùat^
mon.
Beccaflcau, r.'B«
Beccaffinc f. f.
Bcche, Cf.
Bêchée , f. f. •
. Héchcr , V. a.
Bechct , f. m. $Qite de chm-
meaui-
Béchique, adj. t. de Médecine.
Bcchu , âù beccu , adjf. t, d*Oi
felicr. ' ; ^
Bc^sfcbitê, r. m. Efpece de
Religieux Turc. i
Beeùne,, f. f. >prtc 4e Poif-
Ton» de. mer.*^
Bedaine , f. f.
Bcdati, f. m. pt. t. (ie C^-
Bv'deau f f. 01.
Bedon , C m. VJeux mot , qui
n*eft pfus en u(âge , que dan«
cette phiTife : Un ^os bedon^
bon.
Béer, adj. Ge. niot ne s*cm-
plpie qu*en cette phrafç.
Gueule bée.
Béer. Voyez Bayer.
^effroi , Cm. ajitrefois hc^vy.
Tour ouclbcher d*6u Ton
faitfentipeUe.V.Pr.letr.
UAcadémie , *Fureticre , du
Canee,leDidion. des Arts
& Aunage écrivent ce mot
avec éeaxjfi & dirent qu'il
vientjjp vieux mot héef , qui
figninK cner ^ & du mot ef-
froi « mi'on a toujours écrit
avec ûemif. Ceft pourquoi
Ridielet , Joubert & Danet
orit tprt d*&iire ce mot avec
une ieufeK/C_^
Ségîdçment , £ m;
BEL M
Béshikr.betjiii, ou BegIer.fiQ>
L ai. GouVemeur de Pror
(▼incet chex les Turcs,
^égvard, C m. Sçâe d*Héréti,
quête
Bègvf er t T. n.
Bigut > adi« de tout genre,
Bégt^uk.Cf.
B^uia, r. 0. Béguifie » C f.
Bénonage, t m. MaiToo de
FUlMéttblie à Milines.
Beheii» lUctiie oédécinale.
Bé;tuat ^ U m : t. de Fàucofi^
nerle.
Beige, (brtt de Serger
Beignet , f. m,
Bel , r. m? Nom d'un Dieu del
, Babyloniens.
Belandre , C f.
Belimie , f. f. Tunique dolil:
(ê ferrent les Moines.
Belchitte , adj. Lalo^ tirè«
d'Efpagne,
Beledin , fortç, de coton.
Belelacs » étoffe de foie £i-r
briquée à Ben^e:
Belemnites ou. pierre de Lime,
oui vient d*All<
Bêlant , ante » part.
û vient d'Allemagne»
Bêlement , f. m^
Bêler , V. n.
Belette , f f.
Belee , f. m. & f. Ancien Peue
pie des Gaules.
Belgique , adj. m. &f. ^
Be%rade , f. m. Ville de Turr
*
miie en Europe,
îlier, f. m.
Se _
Beliere , f. f. Aiinèlu qui fufr
pend iManant d'une Cloche:
^eliiâme , £ C t. de MythcK
Ibgie.
Belint, f*m.
^cUâtre , t m. Il s'emplpM?
-■TKr";
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f t
«t
7# BEL
onuelouefois adjç^^-emenf.'
'Beue-filie , f. f- t- relatif.
Bellegarde, Ville de France
dans la Boareogne.
Belle>Iûe , Me Sç f rance fur
les côtes dé Bretagne.
Belle-merc , C f. t, relatif.
Bdlc-foiur , f f . ' (
Bellement , adv. On ne (b fert
de ce mot qu^ àznê le ll^le
familier.
Bclley.f. m. Ville de Frjqcc ,
Capitale du Bdgey. «
BelIc-vUIe , Ville de fra^ce
dam le Bcau>Qloi|.
Belliôueinr , eufe ♦ adj.
^elli/tune, fupcrlaiif de 1>eau.
Il n'cd roléfablç <|ue dam là
converfation. ,
BclJonairc , C ni. Prêtre de
Bcllone.
Belloné , f. fl Décffc de la
çuerre. ' .
BcYlot , otte , adj. Diminutif
de beau. Il ne fe dit que de|
enfans. *
Beloroantie , f. f. Divinatibli
qui'fe fait par les flèches.
Befveder , f. m. Lieu dont fai^
pcâ eft agréable.
Benais , bu plut6t Benêt, àdj.
m. &f. idiot.
BénJèdiflfe / f. m. t, de Phar^
macie.
B^nédiftin, ine , C «• & t
Bènédiôian , f. f .
B*fnéfîce, f. m.
Bénéficence , i". m. Ce mot,
Quoique doux , n'a point fait
fortune, qupiqu*e|pployépàr
* de très-bons Auteurs,
^énéficiaire/adj. de tout genre.
B ^néficial , aie , adj. Ce mot
ne s'exprime qu'avec un fub-
llintif.
Béhéficier , tl nu
Benevem , Cv ni. Ville du
Royilame de Napl<s^
Bénévole ^ a^. fiie/ireiUo'U,
Benfeld , VOle de France en
Alfàce. > .
Bengale, f. f. VilkdtafrLw
de.
BeniaiBih » f. ai. Nom d'un dei
fiff de /acob, *
Bcnin » bénigne , adj. Ce nuir
oe fe dit que det remédit ou
det ifiiuence^ célefiet*
jiénignemept, «dy.
Bénignité , C f.- Ce mot vieil
lit.
Benjoin , f. fft\ $ort^ de ré
fine. \
Bénir, v. a.
Bénît , ite, adj.
Bénitier , f. m.
Beotié » f. f. Contrée de U
Grèce.
Béquée , f. f. autrefois ^^c^z/rV
V. Pr.Jet. C. Ona ;t aufTi
hic fiée ; mais ce mot n'efl plui
fi ufité que béquit.
Béqucter , v. a.
Autrefois becquctfr. Voyez
Pr. let. C.
BéquiUard , f. m.
Béquille^, (. f.
Béquilleç , y. à, t. de Jardi-
nage.
Béquillon , L m.'^ t. d^ Fau-
connerie.
ferans , grc^ tpUç d^ co-
ton. ^ Il .
Bercail, f. m.
Berce , f. m. Pptit Otfeau con-
nu en France.
Bercé , ée , ad;.
Berceau, f. m.
Bercer, v. »« *
T«ir^ — jrkuxi,!***» 9 w"wj
ÊÊt
Éercie , (: f, t. dt Marine.
Béren£;aWen , enne , ù m, &
f. Nom lie SeÙt.
Bêrg. Province du Cercle de
\reftplulie. . .
Bergame , f. f.
Bergaaiote, f. f. Sorte dlj^oi-'
rc. - ■
Berge , f. f. Rive éioufé».
Berge» petit bateau*
Berger; ert, (.m, 4l f.
Bcrperac » f. n. Ville dk Prin-
ce ikiit le Haut Perigoril. /
l^^rgene , f. f. . ) •
fiergtrièfl , f. f. pi. Paftoralet»
0« HlBoirtt MKnireulM.
Bergerocyiette » C f. P^fit . oê-
£mu. /
Bergucfl , Ville de Fhfldrt.
Berguet , VOle 8l Capitale du
Rovauoie de fforvege.
Bèrichot , Cal. Oifinu afin
COOMBUO.
ftèril, r. m. Pierre p^édcufe
9utrement Dommée EêmMs^
rine, '. .
Berlan. Vcrytt ÈreUn,
Berlin^ Viile & Capitale du
Royaume de Pruflc.
Berline , f. f. Pluiieiu^ pronoû-
cent Brtlîne, .
Berlingot , f. m. Berline cou-
pée.
berlue , f. f. ïl n*eft que du
ftyle faniilier , & né fe dit
qu'en cette phrlfe ; AvQÎr la
herluë. ' ,
Berme, f. f. t. de Fortifica-
tion.
Bernai , Ville de France en
Normandie.
Bernardin , ihe , f. m. & f.
Noms de Religieux & Reli-
gieuiefl.
Êeme, f. f. Ville de Suifle^
& Capitale du Canton d^
ce nom/
Berné» ée ad|.
Bemement» i. ttié
Berner» v. a.
Barneor» r. ai«
Bemi(}uct » f, m, t. populaire
Bcrnoii » aile /f. m. & f. Qu&
eft du Berne..
Barre» Ville da ^oce »
Berry.» C ai. f rvirifice de Fran*
ce.
Bemiyer .ère » f. m. & f. Qui
eft de Berry
Bentie » Sdrte d*étoie.
Beiâce , f. f.
Beiiurier » f. m.
Ba^ifiië » (.L Outil de Char-
pentier.
L*Acad. Fiir. le Did. dea
Airtfl » Ehnet , Richelet &
Boudot écrivent de la forte :
Joubèrt 6c Ménage veulent
htfapU » ce qui ne vaut ab-
Iblument rien. 11 me fêmble
cru*on pourroit plutôt écrii^
ttfatgué » parce que cet in-
(miment coupe des deux
bouts ; mais il faut fuivra
Tuiâge.
Befàn ou beiaht. Ancienne mon-
noie de l'Empire de Coiïftan-
tinople.
Beûincôn , f. m. Ville de Fran-
ce GL Capitale du Comté de
Bourgogne.
Befet , f. m. t. de Trîôrac.
Be(icles^ f. f. pi.
Befiiarde^ f. t., Serrure qui
s'ouvre des deux côtés. ^
Befoche , f. f. lôilrumept dV
griculture.
/
,/'
Ci BET'
Befogne , f. f. t du ftylc fa-
• miiier.
Befoini f. ttt: c '
Sefoir, r m. MeTure <^t &-
ouides en Alleàiigne.' '
Beffin » f. m. Petit P?yi de
Franie dam ,1a Nonhandiç.
Beflbn , onne , ad). Il e(l rima.
Béftial , «le , adi. ^
BeAfaleiuefit / ady.
Beftialîté^ f. (, -
Bdiiote, r f. Difflinurtf.
Bétmii/r.m.
Ce mm eu irréffulier,caraii
Siurier il fait h^ftifùx ; AcTu-
ige fie pcrihef |tai .qu*oa
écrive au ûogulier ktJM.
Bétel, f. m. Ptamc qui l*attÉ-
che aui arbret.-
Bérc, (:(,
^etheléetn, f f Ville de II
Teirr Sainte.
Béfhléemites , f. f. Sorte de
•Moine$>
. Bethune oti Betune , f. f Ville
de France dans F Artois.
Betille , f. f. S6fte de Mouiïe-
line.
Bétife, f.f.
Bétifi, ViMe de Frartcc^j^fês
Senli^l.
BéfoiAe, f.Y. Plante.
Béton , f. m. Sorte de mortier
en ufaee dans la Maçonnerie:
Bctre , il f. t. de Botanique
Bette jf. f. Plante.
Betterave, f. f.
Betune , f. f. Carode à un
cheval.
Bevante, forte de droit établi
. dans ]& commerce de mer.
Beveajii , f m. Inftrument de
Géométriç.
Beuglement ^ £ m.
Beugler» V. n/D ne (è iXtftô*
prement que du cri du boeuf
& dç hi vach<3.
Beurre t £ m. ' \ •
Beurré, ée, adj." •
!,Beurré; f, m. Sorte depoire.
Beurrée » ^f* f. Tranche de
paiinur laquelle on a étendu
du beurrei
Beurfer.V. i"/ '
Beurrier* riere «• f. ifi. & f.
Bévui . f f.
Bey., £ m. MoclStfc qui fi-
^riifie Seimur.
Beiaof , roue de cocon qui fe
^ tiré dé Bengale.
Betieri; £ m. Ville 4e Franctf
dam le Liiigiiedôc.
Bezoan, £ ài. Pierre qui i*en-
cendre ^m le torpi de ccr-
nint aniflttuv ml les In-
det, & .qu*on dit un euccl^
jtm contrepoifiKi. .
Bûi , coquiuage ^qui iert de
mortnoie dam les Indes.
Btain ou bian , £ m. t. de Cou-
tume.
Biais^ £ m* \
Biai|eT , v. ni
Bçambohnées , étofife des la-
des.
Bîaris ', efpece de baleine , qui^
à des dents.
Biafle , Soie crue, qui vient
du Levant. .
Biberon , i! m. B cft du iîylc
ÊuàUier.
Bible, £ £
Bibliothécaire , £ m*.
Bibliothèque, £ f. .
Bibliographie , £ £ ConnoifTan-
ce &s anciens manufcnts.
Bibliomame , £ £ Paflîon d'a-
^ voir des livres.
BMoptele
• «
:4cr»^n5r
1t
Bibliâe , C to. Soitt Aiéré-
nûHU , t ■arifdifiibk ât if»-
QÎquie. -6^
Bicétre , f. al Hôpind ppèt
de Pitru.
BicqM, y r. m. t. <rAnatoone^
Bkhc, Cr
Bicheiiâ|;e , £ m. ChiûÉt Sei'*
Bichet , C M. Mefinf icmliii
(pi coq^îent le afifior 0e Pl^
ffif I inulitt^ii BcMrgoffiie^
Bichofi , bichonne , f. "«i. oc f.
Bfdioc ,tm. Mefurtf ée gnnm .
BiciMjf , 0« pied de dièm » f.
m, t. de Méchani^fiio.
Bicoque f. f.
Bicqtterér , v. n. Faûre un périt
chtvreau. -
Bicorriif , C fii.t. d*Anttomie«
Bidcpodr ^ f. niK Frèrre chez
les anciens Romains.
Bidon , f. m. t« de Marine*
Bicii , C ip^
Bien^e , Conjon^off.
^Bien-aimé* et adj.
Bien-dire**, f. m. Ce itior ^n*a
d'ufaee que dans^ U ftyle
iammer.
Bien-difant^ante,adj.Il vieil-
lît , & ne fe dit guère qu*en
raillerie.
Bien-être, f. m.
Bienfsiâeiir , ou MenfaiâeiB' ,
f. m^ •
Bienfaârice, a» bienfiiiôricc-,
/. f. V
BiefrfaiikAf , ante , àdj. ~
Bienfeit , aîtc, adj,
Biénfeit , f. m.
BienheuSreuK p eùlt > «dj«r
J ■
tim-iaùt . Caiqaè«aa M
ÊftààtMiUeii. ^
BienilMMe. C f. ,
«emMt» mme. ai^.
Bien-ténuit ^ ame, mê^^ c da
nstH|Be«
tiwirôf , «dV^
, £ £ 0 «» i0
dit que dà SupérÎMv àfénrJ
étriftférifluT
tienreillam , tnor « adQ^
JErim-vtatfl , C f. U ne 4âr
proMMt» m de li pre^
Mieri Mb ^^oa atrivè cp
quelque endrac.
Bière , f. C CaAa dk Iniii.
Bière, Cf. E^éee^Mfibfi
foft commune.
^ Biévre , f. m. Efpece de Jputre
àm dé caAor.
liée 'y C ^ Efecce d« OHiiL
Bifiè , ée , adj^
Biflêr , V. a.
BifeaiMe , ad|. de rouf genre ^
t de Junfprudenoe. fi 9&
auBi fûbftamif.
Bigamie :,, f. f.
Bigarade , f. f^
Bigarreau , f. m. Fmk.
Bigarreautier g f. m. ,
Bigarré , èe » adj.
Bigarrer ^ v. a.
Bigarrure « il fv
Bigat , C m^ Ancîemie ^sctf^
noie des RoditiftSr
Bige, r. t Chaiiottifé fvf
deux chevaux. Quàqae ees
fortes <fe motjine ^enf ido-
Sè% y que par les Scavans ,
[ ibfit très-^tifes » « épar^.
gnent des périphrstifes.
Bigle » adf. xie tout genre. II
* .^ aum fummiiT»
Bigler , v. n. v .-
^<
v
Baguenaudier , C m. Il eft4u . ' lits,
ôyle fiunilier* *
.t-
'74 " BBL
.Bigne Cf. Tumeur au frortt.'
Bigordan , ane , f. m. & f..
qui eft de Bigorre.
Bigorne» C f.^util de Serru-
"■ fier. -, .
Bigoriier , v. a. t. de Mineprs.
Bigorre , f. f. Piys de Fran-
ce en Gafcogne^ Prononcez
Bigçrt.
Bieot , ote , aH^ Il èft.auflj
fUbfbintif.
. :Bi|ptére ou bigotelle , f. f.
BroiTe qui fert à retroufTcr
les moullacherde la barbe.
Bigoterie, Cf.
Uïjimiùnc t f. m. ProfeiTibn de
Ta bigoterie.
Biguer , v: a. Troquer but à
but.
Bigues , r. f. t, de Marine.
Bi|pn » r m. t. de Pharmacie.
. Bijou ., f. m.
cBijourier , f. m.
Biis , poids & ihefure donc on
fe. fert aux InJes. *
Ri 11 , f. m. t. Anglois.
Bilan, f.jn.
Bilbtio , f: m. Ville d'Efpaene.
Bilboifuef , f. m. Jeu d'ennuit.
Bile , C f . .
Bilieux > eufe, adj. Il s'em-
. ' ploie aufli fubftantivemcnt.
Biliaire , adj. m. & f.t. d'Aïa-
tomie.; u;V.
Billard ird:%1^ ^
Billa^der^ v.m. • f
Bille, f..f,
Billebàrer^ v.a. Ileftduftyle
familier. •
Billebaude,/.f. Ileftduftyle
familier.
à la Billebaude , façon de par-
ler adverbiale. Sans ordre,
Biller , v. a»
^ BÉNT .
Billet , /. m. • 1
Biliette , t. de Tondeur de
drap9.
B iUetè , ée , adj,. t. de Négoce.
Billettes , f rfi. pkir. Efpece dé
Religieux. ,
BHletier , f. m*
; Billeverfée , f. f. Il eft du ftylc
fsLtnîÏjet,
Billon y (. (. t. de Monnoie.
Billonnage , f. m.
Billonner , v. n.
Billoiineur, i.'m, .,
Billot, Cm^*
Bimauve, f.|n. t. 'de Botani-
que.
Bimbelot , f. m. Petit jou«.f
d'^enfam. -^
Bimbelotier, f. m.
Binaire , aHJ. m. & f.
Binard , f ml Chariot à qua-
tre roué» d'égale hauteur.
Biné, ée , adf.
Binement , f. m. t. d'Agricul-
ture.
Biner , v. a. Donner une fc-
cond0 façon à la vignC.
Binet', f. m. Ce qu'on rife^ir
. \^in chandelier pour ache-
ver de confommer une chan-
delle.
Bini , f. m. Compagnon d'un
Religieux qui lort.
Binocle , f, t. Efpece de lu-
nette.
Binoculaire, adj.
Binôme , f. f. t. d'Algèbre.
Biographe-, f m. Auteur qui
écrif la* vie des Saints, te
^mot eft de l'invention de M.
l'Abbé Chailelain ; mais il
n'eft pas en ufage.
Bipenne, f f Sorte d'armes
des Amazones.
■PtPMMiHMHlilllP
Bajoue, f. f. Partie de la tête
i'uQ cocboou
A
Biqiie, f. f. La fsmeUe ihi bouc.
Riqueiar , f. m. t. de féktion.
Guifinier du Divan d'Alger.
Biquet , f, 1^ t. de Monnoié.
Biqueter , V. a, . " "/"
Birambrot, L m. Sorte dé foii-
pe en ufaee en Hollande.
Hirc,t. demhe
Biictte , f. f. Bonnet dpntfe
fervent les /efuites pendant
leur Noviciat.
Birloir, £ m. Ce*qiji arrête un
cHaflls Jorfquil cftlevé-
'i
.BIT ,^
Bifon , f. m. Efpece de boeut
iauvage. >
Bifquains , f. m. Sorte -de
peaux de moutons. ^ .
Bilque, f. f, I/avantjfge qu'un '
. du joueurs ^àotftit l'autre
au jeu.de la PauiA* & Ç^i— ^
. vaut quinze. ^ ^-^'
Bifquc, f.f. Efpece de potage.
Biflac , r. m.
Biffe , f. m.' Sorte de foie.
BifTexte, C^m. t. de Chron^
logie.
Biron , r. m. Ville de France Biflextil , ile t^adj.
(laos'lc Pcricord*'-
B s , bifc , at^. Il ne Ce dit
proprement que du pain ou
'le la p^tc. ^
n l'itramcmaux , f. m. Hèré-
' tiques. ' '
I! Ijpc , t. de Teinturier.
f ^ncul, r. m. . "f
I uiiculc , C f.
fiifacho , C, m. Animal du Pé-
rou. '.
BtAi, petite monnoie de Periii:
Biltrtquct , f.' n»,
Birtoticr» f. jn. t.de Pharmade.
Biftouri , f. m. * y
BiAourncr , v. a. ' .
BiAr'e, f. f . progûes dont Ce
Jicrvcnt les Peintres.
Bithynie , f. m. Contrée-dans
rAfie Mineure.
Jlithynien , enne, f..m. fltf.
Bitord , r. m. t. de Marine.
\
Bifcapit , f. m. Mot ficpncifô Ôitteç^ f. m. t. 'de Marine.
en ufage dans la Chambre tBitton, f. m. t. de Marine.
des Comptes de Paris.
Bifcaye , (. (, Province d'Ef-
pagnêt
Bilcayen, crme, f. m. & f.
Bi (cornu , uë , adj.
Bifcotin , r. m. .
Bifcuit^.f. m,
Bife. , f. f.
Bîfeau , f. in.
Bifer , v. h. t. d'Agricultu-
re.
Bifet, f. m.
Bifette, f. C
Bifeur , ^ .m. Teinturier du
petit tenti^
Bilmuth , f. m. Corps minéral.
BUhov , Nom de Seôe^ ,
Bittonnieres , f. f. t. de Marine
Bitume, f. m. '
Bitumineux ,• eufe , adj.
Biturigè , {. m. & f. AïKien
Peuple de Gaule,
^i venter , f. m. t. d^atomie.
Biviaire , adj. Lieu où deux
chemins aboutiflent.
Bivouac , -f. m. t. de. Guerre,
feivoie , f. m. Chemin fourchu.
B.iza ou Bize , ihonnoie de Pè-*
Bizarre , adj.
Boudot écrit htfarrc : mais oa
doit écrire ^/{iïrr^ avec un^
& deux rr ^ parce que ce mot
' "vient de^lltalipn hi^arro, ,. ;
„ Kij
~n;
./
c
i ^
.. \
/
"^^
m
7f BtA
Bizarr^Qjent , adv.
Bizarrerie , f. £
Bizert, £ m.OifeaudepaiTage.
BJaferd , arde , adj. 11 ne (b dit
guère que d'uae couleur ter-
ne , ,ou d^une lumière foible,
Jii^ifoia, i-m. Pays de France
^ mit confine avec ]a BéauiGe^
Ucftmufliadj,
Blâmable > adjw
Plàmc, f. flj,
Bl^mé, éç, âdf.
Blâmer , V. a.
Blanc» anche, adf.
IHanc, Cm. Ville de France
en Berry.
BknchaiJfe , t f. ColleAif.
Blanchardstforttt de tx)ilede lin.
Blanchâtre , ad), de tour genre,
L'Acidémie & Richeletécri.
vent blanc heâtre. /c ne com-
prept f>ai pourquoi ils ajou-
tent un t devant Va. Il cft
vrai qu'on doit écrire rougeé^
trt , parce que ïc ^ devant
un a hi\x çé. Pour donner à
c<?tte fyluibe le fon d*un /
long , on cft contraint d'in-
fcrer un e entre ces deux
lettres ; m^iis cette raifon
ne fe rencontre pas dans
le mot blanchâtre.
Blanches ou blanchets. Sorte
de molfeton.
Blanchement , adv.
Il n*a guère ^^age qu'en
cette phrafe : Tinir blanche*
^ynenf.
Blan chérie , f. f .
Blanchet , f. m. Sorte de ca-
, mifole , & t. d'Imprimerie
Blancheur, f. f.
Blanchi , ie , adj. v
PJai^fjimçnt , {. m. U m k
BLA
Ait ordkiaârement que des
. pièces de toiles entières ,
c^ de la monnoie dVgènt.
Blanchir , y. a. U eôa^y. m
Blanchiirape , f. m,
Blaochiflcrié , f. f .
3lanchi/reur , eufe , f. m. &: f.
Blanmont , Ville dç Lorraine.
Bkinque , f. f.
Blanquette , (. f.
Blanquille , petite monnoie
qui a cours â Maroc
Blaniac , Ville de France en
Angoumois. ^ *
Blaque , f. f. Vcflic où 1*011
met le tabac.
Blare » monnoie de cuivte qui
a cours à Berne.
Blafer , ft blafer , * v. n. pi
Bla(bn , f. m.
Blalbnné, èe , adj^
filafonncr , v. a.
Blafphémateur , f. m.
Blasphématoire , ad), de tour
genre.
Blaiphéme, f. m;
Bla{phémer , v. n. 11 eft aufTi
quelquefois aftif.
Blatier , T. m. Il ne fe dit gutrc
que de ceux qui tranfportenr
ou bled fur des chevaux d'un
marché à l'autre.
filaye , Ville de France en
Guyenne.
Bled , f. m.
L'Académie écrit blé au fin-
c;ulier , & blészu plurier :
Furetiere écrit blé au fingu-
lier , & bléJs au plur. Dans
le Diâdonnaire aes Arts on
trouve blé aufmçulier, b/e{
au plurier. Calepin écrit blé ,
du Cange blé & ^led, L'Au-
twr àfi VOfiài^a JLat'mltath
ait que kU eft aujoiudliui
plus en ufkge que hled, Ri-
chelet à la lettre ^ ne veut
abrolomeot que hit ; cepen-
dant oii trouve BUd avec un
d aux mots Muid, Munkion ,
N'itUe , Fanipe , Pipe , /tavel-
Une , R^mbûver , Survuidtr ,
& ailleurs dans ion Diâion-
nàire. D'où l'on doit inférer
qu'iNi'étoit pas certain de la
réiiiïite de cette Orthogra^
! Pokir moi je ne doute
point de la mienne , parce
Îju'ellc' tft fondée ^ur la rai -
on, c'eft ii-dirc fur l'étymolo-
gic de ce mot , oui nous vient
oti du Latin hlad,un , ou du
Saxon bUd , qui Acnifii; fhjit
ou fernente. C eit donc hUd
3u*il faut écrii-e au fingulier,
i bUdi au poirier ;, pour con
ferver l'analogie de ce mot.
Bléche, adj. de fout genre ,
injure.
Bleimc , f. f. t. de Manège.
Blême, adj. de tout genre.
Blêmir , v. n.
Bléreau , f. m. Animal.
Dans TAcadémie , le Di-
ftionnaire dc^Arts, Fure-
tiere & Dane^ on trouve
blaireau : mais Ménajge d'a-
près Saumaife cft d'avis qu'on
doit écrire bléreau , parce que
ce mot nous vient Je bUrellus
compolé de gUrellus , en
changeant la première lettre.
Bleffé , ée , adf>..
BlfciTer v. a^.
Bleffure , f. f ,
Blette , f. f. t. de Botanique.
Bletter^s , Ville de France en
bourgogne.- -^
BLO 7^
Bleu, bleue, adj. &C
Bleuâtre j a<^.
Biin , C m. t. de Marine^
Blinis , £ £ t. de Fortifica-
tion
Bloc , f. m.
Blocage , Cm. ou alocaille , f. f.
Blochet , f. m. t. de Char^-
tier.
Blocus, r. tn.
Blois , f. m. Ville de France »
Capitale du,Blaifois.
Blond , onder ?^adj, /
Blond ,f m. La couleur blon-
de.
loiidc , f. f Dentellcl
londin, ine r f m. fief f.
Blondir , v. n.
Blondiflant , ante , adj.
Bloqué , éc , adj.
Blocjuer, v. a- Il n'a guérv
d'iiûge que dans cette phra-
fe. Bloquer une PLue. .
Blotti, ie , adj.
Blottir , V. a. Il n'a d'ufiige
qu'avec les pronoms perfo»^
ncls.
Bloufe , f. f. ^
Blbufé , éc , adj.
Bloufer , va.
Bluet , f. m. Fie
Bluette , f. f . -^ -
Bluté , ée , adj. 3
Bluteau , f. m. Tamis.
Bluter, V. a. ^
Bluterie , f. f. t. de Boulanger.
Blui^r">-f m. Il fignifie la mé-
iTio chofe que Bluteau,
Bobèche , f. f. Le trou d'un
chandelier dans lequel on
met la chandelle.
Bobine, f. f. Infiniment pour
dévider de la foie ou du fiL
obiner,. V. a.
Jjaralotte , i. tn. i\oni ue 3çt*c.
iA UtUUV.
V
7^^ ^..^--IBfQG
BoDineulei f. f.
Bobo , frm. t. enfantin.
Bocâgef , ère. , adj. Il n'a
Fiiére cTùfiigc (^'en ftyle de
oëfie. Les Dieux Bocagers^
Il ^vieillit.
Bocfal , f. m) Efpecc de bdii-
teille. . ,
Bocardo , f. m. t. de Logique,
Bq.chcron. V. Bûcheron.
Bodjîiek f. f. t. de Marine.
Bodmtlce , f. f. r. de Marine.
iSodruch^, f. F. Sorte de par-
chemin.* ' »
Bocn ; Ville de France dans
le Forez. '
Bocre , f. f Quelques - uns
écrivent Boite, "..
Boetier, f. ni. Qui fait des
boetçs.
Bœuf i r. m.
Devant une voyelle il fxut
prononcer /feaff ^heu dc-
. yant une confonnc ; mais ne"
l'écrivez pas de U'forte.
Dof;îirniite , f. m. & f. Nom de
Seae
Bogomille , f. m. & f . Nom de
• Scfte. ■
Bogue, f. f. Sorte de drogue
ou d'arbre.
Bohade , f f. Droit Seigneu-
rie. ^ (^
Bohc , ou bou. C'ert une des
meilleures efpeces de thé de
la Chine.'
Bohême , f. f, Royaume en Al-
lemagne. -
Bohémien, enne , f. m. &f.
Boiard , f. m. t. de Pécheur
^e morue.
oie, forte d^é^offe fabriquée
à Amiens.
Boien, enne, f» ni^& f. An-
BOI
cîen peuple de la Gaute Cél*
tique.
Boire , v. a. . '
Je bois, tu bois , il boit :
nous buvons., vous,buvez ,
ils boivent. Je buvois , nous
buvions , &c. Je bus , nous
bûmes, &c. J^ai bu, &c.
Autrefois j'ai beu. Je boirai ,
&c. Imp, Bois buvez. Subj.
Que je boive, &ç. Je boirois,
&c. Que je buiTe , que tu
buffes , qu'il bût. Il ne faut
d'i/ circonflexe qu*en cet en-
droit. Que nous builions ,
&.C. Buvant,
Boire , f. m.
Bois , f. m.
Boifage , f. m. bois dont on fc
fert poUr boifer.
Boifé, éc, adi.jy^'a guère d'u-
fage que dans ces phrafes.
Maifon bien boiiée , Pays
boifé. '*
Boifer , V. a.
Boifcric , f. f.
Boifeux , eufe adj.
Boifleau , f m.
Boiffelée . f. f.
BoifTelier , C m.
Boiflbn ^ (. i.
Boite , f. f. Vin en boite.
Boiter-, v. n.
Boiteux , eufe , adj.
Bokas , toile de cotorîMju'on
tire de Surate.
Bol , ou bolus , f. m. Petite
boule de drogues médeci-
nales. ^
I^ollandifte , f m. Ce font les
Jefuitcs d'Anvers qui ^tra-
vaillent à la vie des Saints.
Bolathen , f. m. t. de Mytho-
logie.
BOM
Bolduç, f. m. Ville dans le
Brabant
Bolene , Ville de France dans
la Provence.
Bolqgne , Ville de France enr
Picardie.
Bolzas , Coutil qui vient des
IHHes. .
Bombanc^ f. f. D n'a d'ufage
que dans le fhrle fiimilier.
Bombarde , f. f.
Bombardé, ée , adj.
Bombardement, Cm.
Bombarder , v. a.
Bombardier , f. m.
B omba fm , f. m. Futaine i
deux envers.
Bombe f. f.
Bombé ou courbé j ad), t. de
Géométrie.
Bpmbemcnr , /. m. t. d'Archi-
reéhjre.
Bomber , v. a.
Bomcric , f. ï, t. de Maruie.
Bon ,, bonne , adj.
Bonace , f. f. Il ne fe dit guère
qu'en parlant de Tétat ou t\\
la mer , quand ell« eÛ calme.
BonafTe , adj. de tout genre.
Il ne fe dit guère , que d'une
perfonne de peu d efprit. Il
eft du ftyle tamilier.
Bonbon , 1. m. t. pris dulan»
gage des enfans.
Bonne-Dame, f. f. t< de Bo-
tanique.
Bo|ine avanrure , f. f.
une Bonne fois , adv. Il Cgni-
fie ferieufement.
Bonne voglie , t. de Marine.
Bonbanc , T. m. Sorte de pierre.
Bond, f m.
Bonde , f f.
Bondir , v. m
n
Bondifiant, anté, adj^
Bondiffement f. jj^-
fipndon, C m. tTj
firondonné> ée, adj.
Bondonneir» y. a.
Bondoimier , f, p. Infiniment
de Tonnelier. r
Bondrée , f. f. Oiiêau de ra-
pine.
Bongomile , f. m. & f. Nom
de Seâe.
Bonheur , f. m.
Avoir le bonheur , eft une
façon de parler du-ftyle
famiher.
Bonifié , ée , adj.
Bonifier, V. a. Il nefe di^^ére
que des terres. "
Bonjour , f. m-
Bonne, f. f Ville d'Allemagne
fur le Rhin.
Bonneau , f m; t. de Marine.
Bonnement , ad^'
Bonnet, (m.
Boimetade , f. f. Révérence y
compliment.
Bonnetè , ée , parL
Bonneterie ^ ( f.
Suivant U régie des compo-
fés de mofs terminés en et, il
faudroit écrire Içnnetterit ;
mais Tufage ne le veut pas.
Bonneter ^ v-ji.
Il fe dit particulièrement des
follicitations ij|umifes & fré-
quentes qu'on efl obligé de
taire. Il efl du flyle familiei*.
Bonneteur , f. m. Fiiou.
Bonnetier , f m.
Bonnette , t. de Fortification.
Bonnettes , f. f. pi. t. de Ma-
rine.
Bonofiaoue , f. m. & f. Seôè
d'Hérétiques.
o
V
y
I
V
on ne éok écrira ifoft iân-
ÈucùfC
« qu'Ile r. ■SSèTT^-
,.j.-yu m K
w^.
T' — 7T"
C
•N'
onoâtfl , ^dne ^ C ÉC 4f f .
Nom de i^éèe^
quée àCaaidr.
Bontés Cf. ^ V
Filles qui vivent en commu-*
fKMOéâfaCkifle^
Boqueteau , ù m. I^etit fxni'
quft4e<bra. ^ ^.
Borax, f. m. Minerai des ià^
àes Orieotilles.
vttnMsncn > <cfine ^ C m. *& f.
WoBi de Seds.
Bori>orite 9 f, m. &f. Kon de
Seâe.
Bordage , Cm. f. et Marine.
Bordât, petite étofie qui fe
Mrique au Caire.
Borda3rer , y. n. t. de Marine
^vOvœ , ~ea , aut .
Bordé , f. flï. Galon dW , d*ar'
gent ou de ibie.
Bmdée, f. f La dédiarne 4e
tous les canons dSm des cô-
tés du Vaiffeau.
Bordel, f. m. ^
SorieiB^ , (. m^ Droit Sei-.
-eneunal
Bordeliéf , f. m, t. inmrîeuz.
ïî vieillit. >^ï
Bordeinent , \. de Peintre «n
éfinul.
Border, v. a. ^
. Soraereau / 1. si«
Bordier, adj. t. "de Mariné.
Bordier , iere , {Tm. & f. £(pe-
ce de niéta)rer.
fiordigue £ f. t. de Pécheur.
Bordoyèr, v. a. t. de Pein-
ture en émail,
^^«rdure^f. £.
Boréal, afei
. -i, 11- s :r,î ^.
f^ Ir ^ ^ 'il ÉJt^^'
uewuf gnrv.
B«gn^ , £ £^:|. If^ji - » Mi-
Boriâliene , f. m. RiTiefc qui
aɫ^e feMoliboTie.
Bornage, f« m. t. de Pidiis.
BonAiger , v. n. t» de Batelier*
Borac f f. t»
Borné, ée, adJ.
Borner ^ ▼. a- ^ '
BomoT^n- , v. a. t. d^Ardû'
teôure.
Boilioy^eury f. m* .^
Borrêkile ,1". qi.'&. f. Kotn de
S^ecte.
Bofan, breuvage des Tbfcs.
Bofel , f. 01. t. ^Arcfûte^iffe.
Bofiiie, f, f. Ceft une|»rtie
de k Servie en Hongrie.
Bofphore , f. m- t. 4c Géogra
Bbfenet , f. m..
Bofiage f C m. t. d'Archite^
ôttre.
Botk, f. f.
Bofelage , C. m. Il ne (è dit que
da travail en 4x>ire for de la
vsnflelle.
Bolfeler , V. a. îî ne iê dit guè-
re qu^en pailam du travail
en Doflê.
Boflelure , f. f ^
Bofieman vu bolfemenc , f. «n-
t.. de Marine.
Bpflei' , T. a. t. de Marine.
Boflètte , r f.
Boflettier , f. m. Amrement les
Tondeurs.
BeffisiH^ , C m. pi. t. de Ma-
rine.
BofTu , uë , adî. '.
Boffuer yy.z.^atk dirqu^i^
\ ûariaûl
r liant dei
la vaitfc
du<%aiidi
direâiond
Bot, adj.. qu
minin , & i
dans cette ^
Botal, t. d*A^
fiotaniquev ^
Botaniftc , f.
fiotanne , d
Pays étran
Botte , f. f, J
fure de cui
cheval.
Botte , f. f; f
Botté ♦ éc , .
Botteiage, f.
Bottder, v.
Botteleur, f.
Botter^ V. a
Bottine, £ f
Bouard,f.m.
Bouc, f. m.
Boucachard ,
régulier réi
Boucage , f.
bellifére.
Boucal, f. JB
Boucan, f. s
Boucané, ée
Boucaner , v
Boucanier, f.
Bottcaâin, f.
tonoudelii
nuiage quï
Bouchiiin,Vi
Boucharde^ {
ièau4eScul
UillUUf , UJ. f. dAMt6JUia.
h^c r C m. HEH)e odorife-
r^n^ut.^.y4*'>V^'-^^^r'-^.>-^'
■"•■♦^
(
à la rtiAelli^i- ,.ï!,iiij';N^<;
BxiOiiMp , Ci. t. de AArtotf^
qui âKoiûe JarAinief;.
Boàafla;i^a(cJii , f. m. Offidef
du<Md4^e^peiir , qui a la
direâioa des Jardntt. <
Bot , idj.. qui fl*a point 'de 4è^
minin , & n^eft «a ulàtfe^iie
dans cette fluiiie. Fie/^/^
Botal,t. d'Anatomiei.
Botaniouey f. f. ^
Botamne , f. m^
Botanne , forte <t'éto& cte^
Botte , f. ù E£pece de chauf-
fure de cuir pour monter à
cheval.
Botte, f. £! t. d'E&riiii*.
Botté < éc , adj.
Botteiage , T. m.
Botteier» v. a.
Bottelcur , f. m.
Botter^ V. a. -
Bottine , £ f. Diimiiiitîf*
Bouard , f. m. tvdeMoânoyeur.
Bouc» il m.
Boucachard , f. m. Chanoine
rf gulier réformé.
Bôucage, f. m. Plante imi'
bellifére.
Boucal , r. ni. Meifure dltalie.
Boucan, f. m.
Boucané, ée, a^dj* '
Boucaner, v.«.
Boucanier , f. bu
BoucaâSn , f. n. Étofe de co^
ton ou de lin. ..
Bycaffif^ , éé , adi. U n'ell
fl'ulâee <m*avec kr mot de
Bouch^in , Ville des Pays-Bas.
Boucharde , f. f. £%ece de <i*
ieau 4e Sculptcvir. -
Bouché , ée , . wiL «. . ■■>;-^«î^
tottdieMT.i»i>,.^.
tiliiiher , ère ^/^ *âu AÀ
Bcfucittrie ^ f^
fiouctteture , f. f. Ce qpk (en
/(^bodcher des éen»s« G
Bouçhm , f. m. t. de Msioe*
Bouchoir, £ a. t* dt ipuk
C (• . , .
Bouchttiné, ée,«dj# --^
Bouchonner , v.4i. '
Bouchots^ f. m. t* deMMiiML'
Boucle, f.f.
Bouclé « ée, adj. ' V
Boudemeiit, f. m^
Bouder r v. a. '
Boudier ^ Cm.
Boucon I r. m. Dùdîlér k hcfd-'
con. U eâ du ftyle familier.
Se %aifie empoifonikr 4}uel'
({ti\in«>- - . ~ . ^
Bouâin^ û m. ArâmgâqmCç
trouve dans les montages
du Dauphiné.
Boudelle , f. f . Efpece de ^ume.
Bouder , v. n, lï(é4àt propre-
ment des isafans^ -
^onée^, {}f,
fioudpur , eufe , adj^ V
Boudm , f, m.
qui (brt à faire le boudio.
Sondinure , f. f. t. ^e M^rûie,
Boudoir, f. m. Il eft du kyk!
familier.
Bouée , f. f. t. de Mafine»
BiNien , Vilkd* l^ntàce
leForez« *
vattyoles , f. f. pi. t. de Mari-
Jet»af$,tuluttt,11bat:nou» {
kittoiis ., vous hitàeÈ 9 '^
i
«
Bouer « V. a. ^. de Modnoîtf^
Boueur , ùm, -. . m. . : il
Boueux , dUey adj*. i *^,*'
Boufiant, anDe^adJ.^ -> -^
BoUii!^ , < f. Terine foî ié
dit de i*aôi9» fulâte & paT-
^Bi^re^e diverfes chûfes.
BouSêr, V. ». U cù. duûyle
familier, ^ ,
Boufiétte^X £» Touâ^ de pe-
tits rûbaos. '^
.Bou£^ ie,H^j.
BoufHr , V. a. U n*a d'u&ge
(|u*en parlant du vi£ige.
BouffiiTure, f. f,
Boufibire > C m. t^ de Rôtif-
feur.
Boufibn , f. m. Boufbane, C f.r
BoufFonner , v. m ^
Bou^bnncne , f. ^.
L'Académie^ Furetiere, Dâ-
net, Joubert & Boudot met-
- tent dfloix jf dans ces mot» ,
où Richelet A*en veut qu'une.
i Ménage dit^que ces mots
viennent dé lltalieiv hujfoM ;
; & daflS Saumaife on trouw
; kujfonef ; tainâ il faut écri/e
ces mots avec deuT/", quoi-
que Ménage Itii-méme lés ait
écrit avec une feule.^ ^
Bouge, f. m^ Il D>a guère d*U'
fage qu'en parlant des mar-^
ions où logent les Artiiàns
.^ & le bas Peuple.
ikmgelMif» ù m. Chandelier à.
queue.
Bouger» v.nv "
Bougette^ f. C
"Bougie , f f.
Bougier , v. a. t. de Tailleur,
Bougran , f. m,
Bougraimée , ad;. Toile miiè
enbougran.
i^ouctaiiniere, ad}. ^^ ?
Bouulant, ame# ad}-^
Bouillir , f. m. t, d^ Msanné^
Bouilleur, f. t de Péchc.
BoûîUé-cotonis , iBOuillencha^
may. Deux efpeces de Sa-
tins ^ies Indes.
BoUiller ^ v. a. t. de Pèche.
BpuUi, f. m.
Bouilli, ie^, adi. .
Bouillie, f. f.
Bouillir,* V. n.
Je bous , tu bous > il bout i
noOs bouillons , vous bouil-
lez , ils bouillent. Je bouil-
lois , &c. je bouillis , &c.
J'ai boulli , &c. Je bouiJlèr
rai , &c. Imp. Bous , bouil-
lez. Subj. Que je bpuille,
&c. Que je ibouiUifre i &c.
Je bouilleFois,&c Bouillant.
BouiUitoire , C m. t. de Mon-
iioie. «
Bouilloir^ f. m. t. deMonnoie.
Bouilloire , f^ f! Vaifleau pro-
pre à faire bouillir de l'eau.
Bouillo/i ^ Duché dans les
Pays-Ba».
Bouillon , C. m.
BouiUonnement > f. in>^
Bouillonner 3 v. n.
H ne fè dit que de Teau "6;: des
autres liqueurs , lorfau 'elles
fortent ou qu'eties s'elevenf
par bouillons , foit par la
violence de leur propre mou-
vemeiot y foit par l'aôion du
feu.
Boujon , t. de Manufa£lure
de lame. /
Bouis ,' f m. . Ifldftrumenr d^
Cordonnier.
Bouis. Voyez ^uis.
Boulanger , ère , f. m. & f-
bpyiu de hat\if dont fe
iîrvcnt.lcs Bactturs d*or.
aiterae. J<>w.
Hornac , le Didionoalre des
Arts t Furetieré & D^nct
■^■■^'''■"'■•^ir.'if- '''V^,.y\\y'>fk'''-': '•''Jt «'.-fil/,*
BOU
Bouiànger, >• iL vvîn':
Boulangerie , f. £ . ^ >
ik)iildiire9 r. £. t; 4r Mott^
lin.v^ > - . : . ' pi.ji. ;v y.
Bouleau, f. m.^
Boulenois , Pays de France e«
Picardie. '
BoitlencMS, bife, £ m êc C
Qui éft de Boulogae.
Bouler, v/a* .
Boulet , f. nu La jointure qui
eftau defTussdu paturon de
la jambe d'un cheval
Boulet ,. f. .àÈ Boule de fer.
Boulet^ , adj". t. de Manège.
Boulevard, f. m.
L'Académie *, Furetieré ,
Danet., Boudot & quelques
autres écrivent hottUvàn,
' Ménaze dit que ce mot vient
derAuemand Bolwerk^ qui
fignjfie , ouvrage de poutres.
r>u Cange le dérive de Bur-
pvardus , compofé de Buig
6c de Word , mots Teutons «
dont le premier ilgniâe un
Bourg ou Village, & le fé-
cond Garde: ce qui me ^-
rôit plus naturel, parce qu'en
effet un boulevard eft ce qui-
carde une Place. Ainû il Êiut
écrire ce mot avec un /^,
quoi qu*en dife Ménagé,
Bouleverfé, ée, adj.
Boulevecfement , f ra.
Bouleverfer ,- V. a^
Boulier, f m. t. de Marine.
BouUeu , Viik de France dans
te Vivarais.
Boulimie, f. f.
C'eft une mdadie qui caufe
rni a|^>étit.de4>i)donné. Ce
mot 4ù. compoie de deux
BOUI *>>
Crect » qui figm^eat/fiÉ»^
^ikmft coflune û l'on voyfak
Àkm «ftiNm kooMie qui t«
iimilinîe feroit arable de
Mii9eruabaBii£
Boidki Cm.
Boulkm £ £ t. 4le Miriae.
JBouHaer» r. a. Il «e ie dk
oued^ Soldat ou autre qm
«evpbe daflt un caaw.
, £ flL/i^delardi*
BouHflgue f £ «1. t. de Mari«
■lier- ■•'■> ",.' '
Boulinier, £ B. c'^^elfui-
. ne* . . • ■ '"* - ■ * ■
3ouloene^ £ £ Yi^deFmcit
en Picardie.
Boukm , £ m., c. de Cliarpen-
terie.
Boulons , £ m. pL t. d'Artil*
liede,
Bôuloaner, v. n. t. de Char*
penterîe.
Bouloucbachi , £ m. Capîtaidé
•des /aniflâires.
Bouquer , v. tu Ce veibe oe
^ dit proprement 'qu*en par*
lant d'un Singe, lorfqu'on
le ciontraint de baifer que^
que chofê.
Bouquet , f. .m. «
Boiiquetler, £ nu t. de Fajraii»
£ier;
Bouquetière, £ £
Bouquin , f. m. *
Bouquiner , y. n. «
Bouquinerie , f. £ ,
Bouquineur, f m.». ;
Bouracan , C m. Sorte .d*é«
. to^.
L^Aeadémie , Furedcre, Da-
net , Riclielet ^ Joubert
- écnvcnt de la foite, pour
;omine ce nior v icm uv » «
talieu h€cca£c0 , ii en feui
fe conformer à Fétymolog^
dç Ménage, qui dérive €^
inot de rfialkn Bé^açane. H
hé ]puU cependant blâmer
feux -qui çcriront bourrofon ,
parce qu'il peut venir du*]^«>
cin htura, qu'on trouve dans
Paoet &i du Gange ; ou da
rieut mot hourras , qui , É?-
lon le Dtâ, des Arts, îQ^iuiie
ungro^dra». -^
JBourbe , C f.ll ne fe dit pxétW
qui ^e la iange de la canipa*
gne ; & il fignifie propremant
-le fcmd des eaux croupitikur
tes des étangs & desmarais^
Bourbeux « euffs , adj.
Bourbier, L m. *'i -
^ourbiUon ^ £ m. t. de Marér
chai.
P OURSON , f» î«. Nom de FIl-
lu%e Famille <jui règne en
-France.
pourbon TArchambault , Ville
de France en Bourbonnois.
pourbon Lancy , Ville de Fran-
ce en Bourgogne. v
^ourbonnoi^ y f. m. Duché de
France.
pourbourg , f. m. Ville de
France en Flandres.
Bourcer , y. n.t, de Marine.
B«<urcct , iC m. t. de Marine.
Bourdaine , f. m. Petit bois
dont on fiait le charbon.
Bourdalouë ou bourdalou » t
f. 'Mot nouveau.
Bourde , f. £► Menfonge.
Bourdeaux ^ f. m. Ville de Fran-
<ié>ti Capitale de la Guyenne.
Pourdelage, f. m. Droit Sei-
gneurial.
PwxràéMsyC m. Petit Pays de
COXf
Bourdelois , chAt ^ C m. tk. f
Qui eft de pourdeaux.
iBotfttier^ V. n. Se mocpier* Ce
mot ne peut fe fournir ^t'e
dans le ityle burleftpie , au ifi
que le fuivant.
Bourdeur ^ £ m.
Bourdillon , f.^m. Sorte de bois
. de chaîne. .
Bourdin, f. f. Efpcce de' pèche.
Bourdon -, f. m. Bâton de Pè-
lerin & t. d'Imprimerie.
Bourdonnant , f. m. Oiièau dé
rAmérique. \-
j^ourdonné, ée , adj. t. de Bla-
* ion.
Bourdonnement , f. m. '
Bourdonner , v. n.
Bourdonner , f. m. t. de Cîii-
rurgie.
Bourgs f. m. Ville non claufe.
Bourg de Saint Andeol, Ville
de France en Languedoc .
Bourg , Ville de France & Ca-
pitale de la BrefTe ,
Bourg-d'Oyfans, Ville de Fran
ce dans le Daupbiné.
Bourgade , f. f.
Bourganeuf , Ville de Fran-
ce en Poitou.
Boufg-épine , f. m* Arbriffeau ,
qu'on nomme autrement noir-
prum. ;^
Bourgeois ^ Bouirgeoife , f. m-
& f. «s^"*
Bourgeoifement , ady;
Bourgeoifie , f. Ç.
Bourgeon , .f. m.
Bourgeonné , ée , adj.
Bourgeonner , v*. n.
Bourges, f. m. Ville de France
& Capitale du Berry.
Bourg -meure > f in. Vs fe pro-
uiu rui i u eif lie u moi 4vec
uneictilfr/I_
Belitft, r.'m.
BOV
Bour^eîl ^ Ville d« Friare «a'!'
Bourgogne » £ f. Grand Bpys
- (ie Frajnce , divi£& e9 Dacaé
& en Comté. •-^
Eourp;uigii(>a>oQe, Cm^&f.
Bourignonifte , f. m^ & £ Nom
. deSeac/
Bourgoin, Ville deTratice en
Dauphiné.
gourme , foies de Peric , qid
pç font pas de la meilleore
yqùalité.
BVurrache, f- f ► t. de Bota-
nique.
Bourrade , f. f.' %.
Bourras , f. m. Groffe étoffe
faite de bourre.
Bourrafque , t £- ^ '.
Bourre ^ {. f. * .
Bourreau , .f- m*
L'ufage & la raifon veulent
abfoliunent deux rr en ce
mot , parce qu'il vient de
burrus , qui fignifie roiix » &
qu'en certains pays les Bour-
reaux font obligés de s'ha-
biller en rouge ou en jauAe.
Ménage dérive ce mot du
Bas- Breton Bourreù p qui
fignifie Bourreau.
Bourrée, f. f.
Bourrelé, ée , adj.
Bourreler , v. a.
Bourrelet ou bourlet , f. m.
Bourrelier , f. m.
Bourrelle, t f. Femme de Bour-
reau.
Bourrer, V. a.
Bourriers, f. m. pi. Pailles
qui fe mêlent dans le bled
battu.
Bourrique , f. f .
Bourri^uet, f. çj.
Boty ^^'
» t. de Chafe. • '
BvBiTtt , uë « a<^.
Bourûut » X m. Eipece ée
' fiiule." ■
Bouriê , £ f.
Bçurfes , f. f. Eavelopcs ex-
térieures des tèfttcufes,
BooHèau 00 bouriaut, £ m.
t. de Chàrpeqtier. .
Bourfette , f. f. Petite bourfé.
Ce mot eft bas.
JBourûer/ £ m. Cehii qui a
une penfion gratis dans un
Collège.
Bouriier /ère , f. m. 6c £ Ou-
vrier qui fait & qui vend
des bourfes. "
Bourfdler , v- n. II eildu ftyle
familier.
Bourfm., £ m. t. de I^a<;[oa-
nerie.
Bdurfon , £/m.
Bourfouffler , v. a. Il n*à d*tt-
fage qu'en parlant de l'enflu-
re qui (urvient à la peau. '
Boufe du bouze , £ f. Fiente
des bœufs & de vaches.
Boufillage, £ m.
Boufdlé, ée , adj.
Boufiller , v. a.
BoufîUeur , £ m. û
Boufin , £ m. t. de Maçoi^-
nerie.
Boufïac,, ViUe de France en
Berrv,
Bouflbie , £ £
Bout, £ m. '
à Bout, faconde parler ad-
verbiale.
de Bout en bout^ £içoa de
parler adverbiale.
Boutade , £ £
Boutane, £ £ Étoffe, qui k
fm i Montpellier. .
N
V
ne s expnme qu'avec un m- JBercer , v. ^
r
« BOU
^Boutant « adj. t. cPArchiteéhi-
re qui xi*a, d^ufage qu'avec
les mots ar^ Ôcpuier^
Boutargue., f. f.
Boute , {. i, i. de Marine.
B<^e$, t de Marine;
BouH, ée, t de Manège,
fiptitée , f. f. t. d*Architemire^
^Boureaux^ t. Je Marine. .
Bpute-feu'* f. m. Au piùr.
hàute-feux.
B^ute-hors 5 f. m. t. de Marine*
BputeiUage , f. m. Ancien droit
Seigneurial. * *
Boutc-fcile - f. m. t. de Guer-
BoulHtout-cuire « f. ili. t. du
»ftyle familier & bas, ^Ye
dit d*un diffîpateur.
Boute^en-train.Onappelle ainii
un petit oifeau, qui fert à
fiûre chanter les autres.
Bouteilles , r. f .
Bouterolle , f. f. Petit moîxeau
d'argent ou de cuivre qu'on
met au haut d'un fourreau
d'epee.
Boutillier » f. m. vU n'eft en
itfiige ifu'en cette jphrafi*.
Graind BOutiUier de France.
Bostique^ ï, f. t. de Chafle.
Boutiquier , i. iirrQui vend en
boutique.
Boutis » r. m. t de Chaflct-
BoutUTé y ad;, f. t. de Maçon-
nerie.
Boutoir , f. m.
Bouton , f. m.
boutonner, v. a.
Boutonnerie, f. f.
Boutonnier, f. m.
Boutonnière , f. f . i\
Bout-rimé ou Bouts-rimés , f.
m. pi.
BRA
B«ut-ûiigneux , t. m,
Bouture^C f. t. d'Agrifukuff ^
Bouvart , f. m. Jeune taureau,
Mouvement , f. m. Jnftniwem
de Memiiiier.^ '
jBouverie , f. f. Étable à mçt-
tre des borufs..
Bouvet, £-n^ l^abot^eMe-
nuifier.
Botivier, f.-M,
Bouvillon , f. Qi. piminutif.
Jeune boeuf.
"•JBoyar , f. m. Noble de Tran-
^vanie & de Mofcovie.
Poyau , f. m.
Boyautifer , Artîfan- qui fait
^ les cordes ^à boyau.
Boye^ t. de Marine.
Boyer , t. de Marine.
Boyé , Prêtre de TAmérique.
Bozel f £ m. t. d'Arciiitcèlu-
^ re.
Brabançon , onné , f. m. &: £
'Qui eft du Brabant.
Brabant^ f. m. Province des
Pays-Bas.
Brabante , toile d'étoupe de
iin , qui Çft fabrique à Qand.
Bracelet , f. m.
Ménage dérive ce mot de
bracile OU de braciletum ; du
Cange de braciU : ainH il faut
^rire ce mot avec un c , non
pas brâffeUt , comme Joubert ,
qui le dérive apparemment
du mot bras.
Bracfaet , f. m. Sorte de chien
de chafle.
Brachial , ad j. n. t. d'Ànatomie.
Brachio , c*eft le petit d'un ours.
Brachite, f. m. 6c *f. Nom de
Seae.
Brachmanes , f. m. Pbiloibfhef
Indiens.
Sraconiner 9 v#ii. CEaffer fur-
tivement fur les terres d'au-
tnù. - V
Braconnier, f. m.
Bragance^ C L Pioviace 4e
Portugal.
Brague> f. f. t. de Luthier &
de Marine.
Braie, f. f. t^ d'Imprimerie»
Braillard , arde^ ad>. II tSt du
^U iSimilier,
Brailler , v. a.
B railleur^, eufe^ adj.
Braire, v. tt Ilf^euére d*u-.
fap;e qu'à rinfinitit,à latroi-
fieme peribnae du préfent de
rindicatif. Il brait ^ ils bnÊvent,
& à la troifiéme pertonne
du fiitur. // braira. Il ne fe
dit que pour figniâer le cri
de Fane.
Brai/e, L f.-
Bramer , y. n. t. de Chàffe^
Bramln , if. m. Prêtre de la Re-.
ligion des iLndiens Idolâtres.
Bran ou bren, (: m.
*B rancard , f. m.
Branchagje, C m. Colleâifl
Branc^, {. f, ,
BrancK-urfine , f. f. Voyez
Acanthe.
Brancher, V. a. Il n'a ^ùéve
d'ufage <)u*en parlant d'un
voleur.
Branchide, f. m. Prêtre d'A-
pollon Didyméen.
Branchier y ' jeune oifeau de
proie.
Branchies , (. £. pL t. deMéder
* cine.
Branchu^ uë, ad). .
Brande, C fc
Brandebourg , f. f. Province &
Ville d'Memagne.
ï
Bfanleboau^ f. f. Softf
ca&Que aœmches.
Briodiwourgeois , oiîê»r. ou
& f- Qui dt de Brandebourgs
Bnuiderie , lieu à AnfAerdan
où on fait les eaux-de-vie.
Brandeviniffi^ f. mv D n'a d'u-
hgt qu'en oarlant de ceux
oui crient & qui vendent de
1 eau-de-vie dans un camp.
Brandillement , C m. • '
Brandiiler, v. a^
BrandiÛotrer'f- f. ^
Brandir , v. a. Secouer, mou-
voir.
Brandon, f. m. Flambeau de
paiUe qui hn i' éclairer la
nuit.
Branijonner v. a. Mettre des
brandons.
Branlant , ante , adj. •
BranTe , £ m. Sorte de danfe.
Branlé, ée , adj/ .^
Branlement , f. ni. ^
Branler r v. a.
Branloire, f. f.
BrantoOne , Ville dA'rance en
iPerij^ord^
Braque , f. m. Efpece de chien
de-cha£e.
Braquemart, f. m. Ancienne
épée cbuTf» & large.
Bracruement, f. m. t. d'Ar-
tillerie.
Braquer > v. a. Il ne fe dit eue
et certaines chofes quon
peut tourner & prélenter
d'un côté & d'un autre.
Bras f. m.
Brafer, v. a. .Souder le fer.^
Brafiér, C m^
Braiiller, v. a. D n'a guéie
d'dage .qu'en cette phraie*
Faire brafiUér dêt Pichu.
TUU UCS UVICS.
¥
^ UtiA
Bnifi4ge,£ m. t.4eMoiiik>yetÉr.
Braflard , f. a),
firaffe «Cf.
BrafTé, ée^ adj«
Brafi;6e,f. f. /^
B rafler^ y. a.
Braderie, f. f^^ < *
Brafleur , eufe , f. m^ & £«
Braflkourt ou Bracbicourt , t.
• de Manège- v
Braâîejies» f. f. pi.
Braffin i f. m. t. de Brafleun
Braflbir , f. ni. t. de Monnoie^
Bravache , f. m. Faof^ron fur
*ia valeur.
Bravade , f> f. '
Brave> adj. de com geitre«
Bravé, ée, adj.
Brave nent , adv« .
Braver , v. a.
Braterie , f. f. U eft du ityïe
fafmlier.
Brauls , Toiles rayées des
Indes.
Braunau , Ville d* Allemagne
en Bavière.
Bravour? , 1. f.
BrayowBré, f. m. t. de Ma-
rine.
Bray , Ville de France en
Champagne.
Bray mal, Pays de France en
Normandie*
Brayette, f. f.
Brayon , (I m. t. de Cha^.
Bréant , f. m. Oiieau. *
Brebiage,r. m. Tribut qtt*on
lève iur les brelns.
Brebis , f. m.
Brèche, f.f. /
Bréche-dent , f. ae tout genre.
BrecheT , Cm. & par com^-
tien Éricket, ^.
Brécia, f.m. Croc de fer.
ÈÈÈ .
Èit^Jii Ville des ]^yf*«l$.
Bnedkidin » f. m^ u de Marine.
Bredouille , C m. t. du îeu de
Triârac. , ^
Bredouillement , * C m*' '
.Bredouiller^ v. n.
Br«douilleur , f. m«
Bredouilleufe, f. f.
Bref 4 brève , adj.
Bref^ adv.
Bref, f. m. Lettre du Pape,
Bref, f m. Petit livre qui mar
oue quel Office les Ecclc^
uaftiques (k>ivent jdire cha-
'que jour.
iBrcein^ f m. t. de Marine^
Brehaigne, adj. f. Qui fedit
des femelles des animaux
qui font ftèriks.
Brelan , f m.
Brelander , v. n.
Brelandier , ère , f. m. Si f t.
injurieux.
B relique-breloque , adl^'. aban-
domiè au bas peuple,
Breline. Voyez Berline.
B relie , t. de Marchand de
bois.
Breluche ^ DroguetÉi fil &
laine. ^
Breloque, f C
Bféme , f. f. Poiffon*
L'Académie , Di€t* des Arts,
Furetiere , Danet & Jou
l>ert écrivent de la (ovc
Richeletqui eft toujours d un
goût Singulier , écrit \Brein-
me en François , en^Latin
Sremma; Furetiere Scfi-i
net écrivent en Latin jSr<;f-
mia , coftime du Cange,
chez qui on trouve Brefm^'
en François , fuivant l'aii
cienne ataniere d'écrire.
Breiieux /-
i^ieoheiâ^euK p tiÉft p wàj^ Bigler » v. n^
Breiftie , foite d'étofie fabri-
quée à Lyon.
B rente , mefure des liquides
en ufagè if Rdme.'
Brequifl , f, ni Outil. d'ArtifenV
Breiicate, efpeCé d'étoff^.
Brefil, f. m. Grande Contréev
de rAmériqoe Méridionale^
On mbuille IV daïis ce mot.
Brefdler, v« a. t. de Teinturier.
Breflau, Ville & Capitale' de
la Siléfie, Faites féniir la
lettre / •
Brefle , f. /. Province d^
France. -
B reflan , ane ., f. m. &. f. Qui
eftdeBrefie.
Breffin , f. m. t. de \farine.'
Breft, f. m. Ville & Port dç'
m'er de Frartce en Bretagne.
fa Grande Bretagne. Ifle de
i- Océan aui comprend l'An-
gleterre o£ I*Écoue.
Bretagne , f. f. Province dé
France <|ui ît titre dfe Duché.
Bretauder , v. à. Couper les
oreilles à^uA cheval.
Bretelle* J {. f.
Bretefle , t. de Blafon.
Breteuil , Vilfe de France en
Normandie. ■ '
Brette, f. f. Longue épée. .
Breton, onne, f. m. & f. Qui
eft de Bretagne.
Brettelei» ou brettef / V. a. tJ
d'À^phiteâure^
Bretteifr^f. m. . '
B retture , f. f . Dentelure qui e(f
à rextrémité d'outik d'Ar-
tifan$.
5revet,f. mV
Brevetaire , f. m. t* dé Pran-
^V 1^ n'a d'uiàge qu'ea
fariattt d'un Vânèvij^ iW
BteyetduRpi..
Bréviare , f. m.
Bréviateur , f. m, Noiri d'Of-
ficier du Pape. »
BtéuÛJ t. d'Eaût & Foirét^.
Bremfs y t. dé Marine.
Breuilles , f. /. pliii*. toyivtà
,^ #unpbîuon.
Breuvage , f. m. t ; v
Briancon^ f. m. Vilfe'deFr^
:; Ce'dSihs le Efeu'phinè; ,
Briançonnbi^ , f. ni. Petit Psrysr
danf le Dauphin^.
Briare , (. m. Petite Vilfe de^
France dans le Gâtindis.
Eribey f.f; Il eft du f^Iefaf-
nrilier. Morceau defpain^ 4"^
refte d'un rej[)as.
Bricole , f. f. *
Bricoler, v. n.
Bricoteail, [Héce dé bbîs fer-
vant au métier dies Tiife-
rands. "
Bride, f. f.
Bridé ^ ée , ad}.
Brider ^ v. n.
Bridoîre , f. m.
Éridon , f. m. . .-. ,
Brie , f. f. ProvindédeFnûKe;.
Brienne, f. f. Petite Ville de^
• France en ChampcTgne.
Briçf , briéve ,' adjT II n'eft
en ufage que dans' M Prati-
Brièvement , ad v^.
Brièveté, f.f.
Brifèf, V. a. t. bas »& poj)iiIaire*
Brifeiir , eiife , (. m. 4: f • H
né fe dit que par ^lairanterW
d'un grahd mangeur.
Brigade , f. f ,
Brigadier , f. m^
Brigand/ f. *•• J>
Brigandage, f. m.
Brigander , v. n.
Brigandine, C f. Efpece de cot-
te de maille.
firigantin ,ù m.'
Brigittin, ine , {.m.&f^ Re-
hgieinf & Religieufe de Sain-
te Brigitte.
firignais , ViHe de France dans
leLyonnois.
Èrignoie ; f' f'j Fruit.
B fignoles , Ville de France
en Provence.
6rigfk>n , Ville de France en
Champagne.
É figue , f* f.
Brigùeil , Ville de France dani
la Marche.
Brigué , ée , adj.
JBriguer , v. a.
Bfieueur , f. m.
BriBant , ante , adj. Il eft aufli,
fubftamif.
Briltenter , v. a. ^
Briller >jv^. a. ,
Brimbale , f. f. t. de Marine.
Brimbalé , ée , adj..
Brimbaler , v. a. Il fe dit prin-
cipalement des cloches quand
on les Tonne mijl & en def-
ordre. -.
Brimborion , f. m. Il eft du
ftyle familier.
Brin , f. m.
Briri d'eftoc , f. m.
Brinde , f. f- Il n'a d'ufaçe
que dans ces phrafes : Faire
d$i brindes , boire des brindes.
Il vieiUii '
Brioche , f. f.
Brioine, f.f Plante.
Brion.^ f. m. t. de Mariile.
B rionne / f. f . V ille de France
en Normandie.
firioude , f. f. Ville de Franee
dans la BafTe Auvergne/
Brique i (. ï. •
Briquet) f. ni.
Briquetage , f. m. —
Briqueter , v. a.
Briqueterie , (.î.
Briquetier , f. m.
Bris , f. m. t. de Palais. Il n'a
d'ufage qu'en parlant de la
rupture d'une porte avec
violence.
Brifach, f. m. Ville d'Aile-
^magne dans le Brifgaw.
Brifans , f. m. pi. t. de Marine.
Brife-cou, f. m. lleildultyle
fiamilier.
Brife , ou vent d'abas. t. de
Marine. "^
Brifé, ée, adj.
Briiées , f. f. pi. t. deChaffe.
Brifement , Cm.,
Brifer , v. a.
Brifcr , V. n. paf.
Brifèur, f. m. Il n'a d'iifage
qu'en cette phrafe : Brifeur
d'Images.
Brifgaw , f. m. Contrée du .
Cercle de la Souabe en Al-
lemagne.
Brifis , f. m. t. d'Architeâure.
Brifoir , f. m. t. de Chanvrier.
Briftol , f. m. Ville d'Angle-
terre. -^
Brifure , f. f. t. de Blafon.
Britannique , adi.
Brive, f. f. Ville de France
dans le Bas Limoufm.
Brocy.f.m.
Brocanter , v. n.
Brocanteur , f m.
Brocard, f. m. Ç^
Brocarder, v. a.'
Brocardeur > eufe , f. m. & f*
▼ ««r.lU. UW^A XLaXl^It '■"■\ un ly»
Kij
fiRO
Brocart, f. m.
Brbcatellé , f. f. Étoffe.
Sroccoli^ f. m, Re}ettpi| d^uf^
vieux choux.
Efochant, adj, t. d*Armoirie.
Broche, f. f . '
Brochée , f. f.
Brocher, v. a. '
Brochet , f. m,
Brocheton, f. m. -
Brochette, {,î.
Brocheur , eufe , f. m.*& f.
Brochoir , f. ni. Marteau de
Maréchal.
Brochure, {.{.
Brodé , ée , adj.
Brodequin , f. q^
Broder, v. a.
Broderie , T. f.
Brodeur , eufe , f. m. & f.
Brodoir , f. m. t. de Chapelier,
Bronchade ^ (,ï.
Broncliement, r. m.
Broncher, v. n.
Bronchies , ou bronches ,^ f.
m. pi. t. d'Anatomié.
Bronchial , aie, adj. t. d^Ana-
tomie.
BroncIii(iue , adj. t. d'Anatp-
niie*
Broncocele , f. m. t. de Chi-
rurgie. ^
Broncptomie , f. f. t. de Chi-r
rurgie.
Bronze^, f; m. Quelques-uns
le font féminin. ♦ ^
Bronzé, ée , adj.
Bronzer , v. a.
Broquart, f. m. t. de Vénerie.
^Broquette, f. f. j
Rroliailles , vu bjouifFailles , f,
f.pl. /
Brofle,f. f. -
BraiTé, ée, adf.
BRO \ 4f
Brpffer , v. a.
Broifier, f. m.
Brou , Ville |i France dans lé
Perché.
Brou, f. m. Écorce qui couvre
les noix & le coco.
Brouage , Villç 4e France çr\
Saintonges.'
Brouaillesi f. f. pi. Inteilii^
de volailles.
Brouée, f. f.
Brouet, f. m.
Brouette ,f. f.
Brouettéi* , v. à.
Brouetteur , f. m. Qui tratn^
des chaifes qu'on appelle
.brouettes,
Brouettier , f. m. Qui men(^
une brouette.
Brouhaha , f m. Il eft du ftylo
familier.
Brouï, f. m., t. d'Ouvrier en
émail.
Brouillamini , f m. Il eftbaç^
Brouillard ,' f. m.
Broiiillé , ée ,adj.,
Brouillement , f. m. Il n'a guère
d'iifage qu'en certaines phra*
fes, comme k brouillement d^s
.couleurs.
Brouiller , v. a.
Brouillerie , f f. ■-
BrouHlon , f, m. .1
Brouillon, onne , adj. ^C
m. & f.
B rouir , v, a. t. qui fe dit des
bleds & des fruits-
BrouiïTure , f. f. t. de Jardi-
nage.
Brouniftes , f^ n^, pi. Nom de
SeOe. *■
Brouffm d'Érable, f m. Ex-^
croifiTance qui vient à un ar-.
bre nommé Érable.
. Mij
"'■* ;
I
r
• <
BRU
rout , f. m. Pâture de$ béteç
Fauves. "
grpiitaiu , ante , adj. t. de Vé-
, ''" nerie. ' '
// Brouter ^ V a, llnçfçdkguér^
* que de l'herbe guî nem à la
t^î'rô, &;que de la feuiJlç
attachée à l'arbre.
BroutiJ^s^ £ f . pi. ^
Proye/f. f. InJl^men^ dont
* pn fe fert popr rompre 1?
. chanvre. . ^
Proyè^ ée, adj: «
■Broyehient , {. a^,
BroyiCr, y. a.»
Br6yepr , f. ;n.
Broypn , f. m.
Bru, f.f.BeJJe-faie.
Sruant , f. .m. Petit oifeau.
^rug^ , {. f. VUle de Flandrç
... conmiife* par les François le
i8. Juillet 1745.
Brugeois , ôife , f. m. ^f. Qui
eft de Brug.es.
'Bnignon , ' f. ,1^ pfpeçe de pê-
' che. „A
" "Bruïnô , i. f. Pluie froide,
p ruiner. Verbe imperfonnel ', ■
.qui ije ie dit que de }a bruiné
qui tombe. ' ,
Pi'uïr%l y, a. II n'eÛ guère
d'ufage qu'à l'infinitif fy: à
la troîfiéme perfônrte de l'im-
parfait de l'indicatif , oij l'on
dit il )3ruyoît. Je bruïs , tii
- bruil^ , il bruit ; nous bruïfr'
fqns , y pus bruïflez , ils
. ftruifle^t. J'ai brui , je brui-
rai , je brui/Te , &:c. Que je
bruiffe.
fBruïffement., f. m.
"^ J3ruit,f. m. Il fe drtdetoutfon,
ou articulé ou non articulé,
gnte, adj.
mv
Bmlé , ée , adj.
Brûlemçnt , f. i^.
Brûler, V. a.
Brûler X y. n. Signifie figuré-
.;iieiu êtr^^p^Hédé d'jwe vio-
lente^jïaflion. '
Brûler , v. n. p. Qn ne peut
toucher celajlàns fe briiler.
Brûlé, f. Il fent ici le brûlé.
Brûleur , f. nj. 11 n'a guérô d'u-
fage qu'en cette phrafe. Brû-
leur, '^e/naifpn.
ÇruÙon , Ville xle France dans
le Maine.
Brûlot , f. «j; t de farine.
Brûlure ,- f. {.
Brumal , aie , adj.
ÏBrumat, Ville de France en
Alface^
Bru^e, 1. f. t. de jyiarine.
Brun , une , adj,
Èrune , C. £.
Brunelle , f, f. t.^de Botanique
Brunes , f f pi. Tpile qui Te
* f^bdqué à-V-Ouen.
Brunet , e.ttç , adj. & f. Dimi
nuti.fde brun.
Brunf, ie, adïj. ; ^
Brunir , v, a..
Bruniffage^ f ^.
Bruniffeur , eiife , f. m. & f.
BrunilToir , f m. " .
Bruniflure , f ■ f.
Brunfwick, f m. Ville d'Al-
lemagne de la Baife Saxe.
Brufe L m. t. de Botanique.
Brufque , adj. de tout geiir^.
Brufqué , ée , adj.
Brufqu^mept , ady.
«brufquer , v. a. .
Brufqujw<fe ^c£ f.
Brut , ute , afej. Il fe dit otdi-
nairement d^ diamans & des
pierres durǤ.
J^
Brutal, alcadj. , ' ^
Bnitalemetlt k aay.
Briualifer , Y. ÎL
brutalité , f. f.
Brute <t i.,ip
Brutier, f. m. Oifeau de proie.
Bruxelles , Ville des^ays-Bas
dinsle Brabani:. Prononcez
h' ru celle,
[Iruyant , ante » adj. ?
Bruyère , f. f, _ '-
liu , bue , adjf
Buabain , f . m. Idole d^s peu-
ples d0 Tunquin.
B Liand^ie , f. f. Efpece de fale
pour faire la leifiye. •<
Buandier j, erjç, f. m-^U Cf
mot eft vieux. '^
Biibe , f. r. ►
Bubon, Cm.
mibone , f. f. Nom d'une foufl^
Divinité,
Bubonocele , p m. t. de Chi-
rurgie, .g...^. ^^
Buççinateur , f. m. Qui fonhe Buflèter^ftr. a. Boire au ton-
d^ la trompette. . ^ neaù. , »
Buccine , f. m. Jnftrupien^del BufFeteur,/. m. Oui boit au'
. Mufique. tonneau.
Biîtcuia , f. f, t. Latin. Petite Bueey , f. m, PaW de-Ffànce
bouche. léparé par le Rhône , duDaa-
Bucentaure , r. m. Grand vaif- phiné & de la Savoy e.
ftaii des Vénitiens. Bugle , f. f. Plante jv^ulnerâii-è,
TBucéphale , f. m. NoBiNdu clie- Buglofe , f. f. Her1)e.
val d'Alexandre. Bugrane ou Bugrate , f. f. t.
Bûche, f. f . de botanique.
Bûcher , C. vi\. Buhots , f. m. plfr t. de Pluma-
Bûcheron , f. m. Qui travaille cier.
,BU(? 91
Bufle, f. m. Bœuffauvage.
Ménage ,^le Diô. des Arts^^
î'urçnere , Danet & Richè-
let écrivent de la fqrtc^; par-
ce que ce mot ^ félon du
Cançe , dérive de buflus , ou
lelon Ménage, dé A«/i/w/. Il
y en a d^utres qui écrivenr
buffle zwm deux ff, comme
fAcad. Jouberf , du Cango
inétïje & Calepin ; peut-être
à^caufe de l'AlleiTiand buffel:
mais cette étymologie ne me
.paroit pas fi naturelle que lei^
,çieux autres. °
5ufFçt^/f. ni..
L'Acad. Ménagé, Fur. Diâi.
des Arts , Danet & Joubert/
écrivent ce mot ^vec deux jfj
Jiièhelet avec une feule : '
mais, il en faut deu» à caufe
dç l'Efpagnol buffette , dont^
ce mot François tire fon ori4
<:ginei
a la coupe des bois.
Bûchette, \. f. Diminutif.
Rucioche , drap de Provenjce.
Jiucplique, adj. de tout genre,
qui {e dit des Poçfies Paito-
rales. "• ^
fiiide, f. Ville &; Capiçale «te
k Bafle Hongrie.
Buire ou Buyc , f. f. Efpece.
de, cruche.
Buis , f m. Efpece d'arbriffeau.
Buis , Ville de France en Dau-
phiné.
Buifart ou Bufart , f. m. Oif^au
de proie.
F^
/
/'
fitiiiTon , f. m.
Buiflbnnier , iere , adj' If n*a
eiiére d^ufage que, dans ces
façons de parler. Lapins buif^
JonnUrs,
Bulbe , f. f. t' de Botanique.
Bulireux:, eu(e , adj.
Bulboqac , f. m. t. de Botani-
que.
Bulgàr ou bolgar , f. f. Royau-
me de la-Tartarie Mofcovtte.
Bullaire ^ i. nu -
Bulle, f. f. Il fi prend ordji
nairement pour un^^onfti-
tîitiori générale d'un Pape./
Bulle., ée , adj. /
BiiUctfe ou burlette > f. f. t. de
Coutume.
Bilflletin , f. m. Il n*a giiére d*n-
fage qu'en parlant des fuffra-
ges donnés de la forte poiir
^réleélioil d'un Pape.
Bumicili , f. m. Seéie Maho-
metane.
Bunias , f. m. Navet fauvage.
Buprefto , i\ f. Mouche , qui
mangée avec l'hurbe Jous
laquelle ellceit cachée, fait
- mourir enflé comme un tam-
bour.
Burall , f..m. Efpece de ferge.
Burgt , f. m, GrpfTe étoffe de
laini*. ■
Buraté , ée , adj.
Buratine , efpece de pap^Iine.
Bufbas , petite monnoie qui
fe fabrique à Ale;er.
Bure , f. . f. Étoffe groiU'ére
faire de laine.
Bureau, f m. Il fignifiela même
chofe que Buu. Il eft vieux.
Bureau ,' f. m.
Burelé^ ée, adj. t. de Bbfon.
Buret , f. m. Efpece de poilTon.
BITS
Burette , f. f;
Burettier, f. m. Porteur de
jîurettes dans les Églifes.
B^galefes , f. f. ph Laijie qui
fe tlpè de^Burgos,
Burgau, C m.' Efpece de li-
maçon , de la coquille def-.^
quels ou tifç cette belle na-
cre.
Burgos , f. m. Ville d'Efpagne.
Burgrave , f. 'm. ^Gouverneur
de quelques^^lieux en Alle-
magne.
Burgraviat , f, ni. Dignité de
Burgrave. *
Burin^ f. m,
Buriné, ée , adj.
Buriner , y. a. ^ ' ^
Burlefque , «dj.
Burlefquementp adv-
Burfal , aie , adj. Il ne ftfdii
qu'avec le mot d'Edit. -
IBuib, f.,m.
Bufe , f f. Oifeau de proie
qu'on ne peut app i'v cîler. ^
Bufquer , v. a. Chercher. Il ne
fe dit qu'en cette façon cK:
parler : Bnjqu^r fortune.
Bufqiiie^e ,- C^m.
Bumere-Poitevine, petite Ville
de France dans la M^îrche.
Bufte , f m. ,
Buftunire , f m. Gladiateur
chez les Roinains.
Dut., f. m.
aller au But. Ceft aller dire-
ftement à la fin qu'on fe pro-
po(^ '
Bjrffage , f f. Droit de corvée
uteau , i. m.'^Groffier.
Butée , f. f. t. de Maçonnerie;
Bute, f. f. ^-
Buté, éi; , adj.\
Buteï*, y. m
^
tAcadémie , Daui^ & Fûr«-
tiere écrivent butte avec deux
//f ce qui ne t'aco^de paf
avec ^tf/«r<iue Ici même Aca-
démie écrit avec un fêuL Le
Diéhdrfifaire des Arts^cric
butée ^ buter ^ Si butiere , A^-
quebufe. Ménage dérive ces
deux mots de botto ou de bo-
tontinits , qui ne fe trouvent
poûitdans du Cange.
le Biner , v. n. paf. 11 fignifie
fe déterminer,
Butin j f. m. uns plurier.
Butiner , V. a.'
Butmeux , eufe , adi. ce qu*il
y a de gras dans le beurre.
Butor , f. m. Eijpece de héron :
il fe dit aulu d'un boniiné^
maladroit. .
Butorde , f. f. Ce mot eft4)ure-
ment fatyrique bu comi*>
due. U Tigniftc une femm^
mi dGprit.
Buture 9 1. f. t. de Chafle*
Buvable 4 adj. âé tout genre.
BixyàniiC m. Outil d<) M*^
çon/
Buvette f. f. '
Buvetier,T. m.
Buveur f. m. Il n'a dtufage qu'en
cette phrafe. Du vin quirap-
pdU fon buveur.
Buvoter , ^v: n.
Buyo , f. m. t. de Botanioue.
BuzançaM ou Buaançois , C m«
Ville de France dans le Berry.
Byzance ,, C m. Ville très -an-
cienne , Capitale de la Thra-
ce , aujourd'hui Conflanti-^
' nople.
Byzantin, ine , adj. Qui eft de
Byzance, c'eft-à-dire dé Con-
ftantinople.
0>
7
y
.*^
. 1-
%
luiw en emau.
Boréal, ak, m.
nne.
Boftii , uc , adf . ,
^
«
rf'-
&
■<■
>>
C 9 Suèfiàfuif mafcuiin ^ troipinu ùun de VAÎphakeu
. U fe prononce devant Ay o y u comme le k. Cabaret , Co-
iomne , Otve ; mais devant e &. i il «fe prononce comme IV ,
Ciment , céder ; & OU le prononce de même manière devant a ,
o 6i V y quapd on met une cédille deflbits , coiHme en ces
roots , fà , fsç4h , leçon, . A .
G À, adverbe. * , Cabillaud , efpece de morue
Ça & là , àe ç6té & très-conouë en Hollande.
M'autre. Çà étant j^t avec Cabillots , f. jlin. pi. t. de Mer.
la\ fe met avec fous les Cabinet, f. m. '
. verbes de mouvement. Cable, f. m- •
Caaehira ou coachira : c'eft Cableau , £ m. Diminutif de
la plante de rindigo. cable.
Cabaig;nac , ' Ville de France Câbler , v. a. t. de Cordier.
dans le Languedoc. Cabpche , f. f . Il n*eil en ufa-
Cabale, f. f. t. Dogmatique. ge que dans le ftyle familier
Cabale , ée ,. ad j. CabocEon , f m.
Cabaler , v. n. Cabotage, f. m. t. de Mari-
Cabaleur, f m. ne.
Cabalifte , f. ni.. ' Caboter^ v. a.
Cabaliftique , «j. de tout gen- Cabre , i. f. t. de Galère.
Cabrer , v. n. paf.
CabrioJ^. Voyez Capriole.
Cabrioler. Voyez Caprioler.
CabriOlèur. Voyez Capriole ur.
Cabri, t m. Jeune chevreau.
Cabrions , f. ' m. t. de Man-^
ne.
Cabus» adj. m. Pommé; des
choux cabus. 11 y en a qui
écrivent capus.
re.
CaballerosH laine d*£fpagne.
Cabane, f f. >
Cabaret, f m*
Cabaretier , iere , f m. â^ f.
Cabas , f. m.
Cabeça , forte de foie qui vient
des Indes Occidentales.
Cabéliau î f. m. Efpece de
morue.
CabeÛLS , efpece dé laine qui Caca, t. dont Te ièrventprdi'
vieiit d'Eflramadure. nairement les nourrices &
Cabefiafly f. m. t. de Marine. . autres ieamçSf' en parlant
de
"t»ucnain
, viueaet Pays-Bas.
Bouchardc , f. f. £^>ece de ci-
iaau 4e Sculptcvr.
Bouée , f. f. t. de Marine^
Bouen, Vittiie f^nuice
le Forez, *
4
le
. -.CM ■
de r^rditre dei eafiuM*
Cacade, f. f;Oédiarg6dir«te-
tre.
Cacalia / £ f. Herbe;
fur leki|k>m^if;iies/
Cacao < f. fll Âinaiiik d*tiki ar-
bre gui iàtnt dani ie Brefil
qui tâtla bitfejâu dhoçoiai
Cacaojrer. o« Cacaotier, f.
ni. Aabtéipii pro^dutt lé Ca-
cao.
Cachalot , C çL Sorte de Ba-
leine.
Cache ,- Cf.
Caciié, ée, ad;.
Cacher , v. a.
Cachet g {. jsu .
Cacheté , ée , adi^
Cachièter , y. iL
Cachette , £ f. H eâ
familier.
en Cachette > fe dit adverina>
lenfient.
Çachéide, £ m.' t. de'Médeciiù
Cachot , L m;
CachdU , £ f. Grain frès-pe^
tit qi£ vient au Per^u , &
qui fert à par^urter^
Caciqucf , £ m. Ceû le Chef
des Ara1>es*.
Cacochyme , adj. tie tcntt gen-
Cacochyniie > £ ù i: de ïïé-
decine.
Cacophaoïé , £ fl
Il né faut pas écnre cacopho-
nie , parce cfue ce mot vieni^
de Mftùr & de^iNir, qui û-
%ml^ je tut: ^^, ,
Cadaricn^ eimé ,' £ ih. £ & àdj.
Nonf de Seâe Mailomtotie^
CaHaftrè » Rég^hi» pubiicw
Cadavereut, eUfe« adj.
e,fa^^Cm:ll-aiedir4uâ
Cadeau \ C m. Un Hfàtéé
Ê phimejg;rafid ^ hardi.
éi des Griibns.
Uleét Fr^cdâiT
autre^ Ctf<i|ni4f/
GaAènanli^ « ▼. &#
Cadence , C f. ^ ^
Cadencé^ ée ^ âdfi .
€a(UaM,y. 1 U n'id'uia^^f
tfoe dans cette phrsËfe : éa*
j^itruef les oériodes,^
Cadéne , £ t. chaîne Hi/^éC iz-*
' âB^ OIT attache hs Forçats^ji
Ii.eft vieux.,
Cadenet^, Ville de France erf
Pronrchce^' . '
Cadeoette « £ £
Cader » ette , £ Al. âc £
Cadette , £ £ ^erre de (aiflé
pour paver.
Cadctter , v. rf; PaVéf âved
des pierres de taille.
Cadi « £ m. Juge deé càoSef
civiles chez les Turcé. £-
Cadileicnier y £<n; Chef it
fat /juttite chez les /f urcs.'
Cadilkc^ ViUè de Franée en
Guyenne. .. , .-
Cadis ^ £ m. $ôrfiB de iérgef'
.deli&ie.' V
Cadis<>ii Cadix. PedteÙMiur
la côte é*^mdalouûé v Pt€^
lance d'Eipagne't dans la^
quelle aft ûmèé là Ville d<^
- . ce nom^
Çadifé ; dWe de drôguef.
Cadizadélite i £ m. Noi# 4lr
Seâe Mufukiane. '
fUiS.
Bou^rannée , adj. Toile miiê Bouis. Voyez ^t
eo bougraiu Boulanger , ère , f. m. ÔcL
^ tàt^ CAtt
Cadmiu 9 /v n. Noar #iia les.iambes mal toixméel/
Dieu de la Grèce. Caffot , ote , adj*
Cadole « r. m. Nom^ipie les L*Acad. Fur. &. D^t^et écH
SerrutMf» donnem jpM^oquet
d*ufle porce^ . . ^
Mathéifiain|ue.
Cadre. Voyez Q^uadrt.
Cadrit« , ,£^ m. Religieux Ma<i
hométan. > ;
Caduc, u«pie, adj, r^ : '
Caducée , i. m. BâtoftdeMer*
cure. . . « M»'-
Caducité, f.f;
T*. >••
'.*•
ment €a£oite thtc dém «r au
fetn. c^ ime faute ; car
û les coonpofés des mots en
. ot deyoient prendre un dou-
ble tf il ^^en&dvroif qu^on
devroit écrire ea^ùUerU ,
coàtre Tufi^e. V. la Prcf.
aux mots rérminés en ot,
'Cagaterie, £f,^^ . *
Cagotifme , f. m.
Cagou , £ en. 11 eft Has. '
Caèn, Cm. Ville de Ffonâ Cague^ Ç. ï, t. de Maritfé
dans la BaiTe Normandie. Cahier, f. m.
Cahiers de frait ^^ figmâe le
mémoire dèt frais. .
Cahin-caha , adv. ^ it dit des^
t clto&^:^*on fait difficile-
ment. . ' j
M^ohanne » £Y. Sente de tor-
tue*
CàliofiiV'^^ «/ Ville de France,
Capitale du Quercy^. j
Cahorfei v ine , i. m. &r t. Ha-
bitant de Cahors^ i'
Cahot , -C m.
Cabotage ^ L m^ '
Cahoté , ée , adj*
CahoÉcr, V. a.
Ce mot eiè m ^
pronoAcex C^n. f ^»
CaëfKMS , oife « f. m. âe f^rQui
eft de Caën : proiiot^ez^tf-
Caâird , arde , adj. Bigot*
Café , f. m.
Cafetan ii« -caftan , f. m.Roi^
. be longue ^e le Grand Sel*
gneur donne par fromieun -
Cafetier, f. m.
Cafetière , f. t,
(Ca& , toile de coton qui Vient
.f de Bengale.
Caffi]0 , troupe de voyafi;eurs
i sVâemblent pour tra ver- Cahouë , nom du café chez
- Ses Orientaux.' ,.' ■
Cahutte , f. fem.
L'Académie &, Furet, ccri
vcm €9hMU : li faut deux 'S
farce que ce mor rienr ik
Allemand katun, qui Ti
fnifie une petite mai lor
'^éyiez Càlepm ma mots C ^
/tf i& Tueurium, :
Caïaoïien, i. m. Anciens Hé-
rétiques.
qu;
. ier ayec iuretéles États du
Mogol,
Cage^'C^
Cagier, f. nf. t. de Faitcoâ^
«erle.
Cagliari , ViHb Capitale du
Royauane de Sardaigne.
Caenard , aide, adjrParef-
feux.
Cagnarder, v. a^
Caj^i^dife, f. f.
Ca|;neux , euiè > adj. Qui a i^aiien » il jn^ t.. de B^tsuûqu'
un appétit àeùyràonné. Ce
mot al çomfo& de deux
net , RicUelet ^ Xoubert
écrivent de la forte • pour
m CAI
& d^FIeuttâe.
Caïc , f. m. t* de Marine, '
Caille 9 C fi
Caillé , ée , adj. On dit aum
du CsUléf t m.
Caillebotte , ù tV MaiTe de Uit
caillé. • •
Caillebottis, T. m. t. de Marine.
Caillement , C m. Maladie , qui
vient aiix feinme$ en couche .
Cailler , v. a.
Caiileteau , f. m.
(Caillette ,(. f. Le quatrième
ventricule du Bœut.
(^ailletot , f, m, Efpece de pe-
tit turbot.
Caillot , f. m. Petite maiTe de
(ang caillé.
Caillou , f. 'm. .
Cailloutage >r. m. Amas de cail-
loux. ,
Caimacam , f. m. Officier Chez
les Turc$. • \
Cai mander , v*n. Mendier;
Caimandeur^ eufe, i*. m. êc f.
Canite, C m..&f. Nom de
Sefte. ^'
Cajolé , ée , adj.
Cajoler , y. a.
Cajolerie l f. f.
jCajolcur ; euie , f. m. & f.
Caique,f. m. Petite chaloupe.
Caire , C m, C'eft la VUk
Capitale ~d*£gypte, .
Caifle, C t/
Caiflier; f. m; "^ .
Caiflbn, f. n|i
Ca jutes , t. de Marine.
Cal ^ f. jn. Durillon qui vilm
au'j^ pieds.
C a labre , f. f. Province du
Rof^aumo de Najple^.
CaLibiroîs, çife , f. m. &f.
Culadari^ » C f» Xoik de cocon
CAi Éè
qui vient de Beog;il«, ^*
Caiade , £ f. jt. delfafiécl)
Calaia^ Cfai. Ville de Franct
Ibi Bort d* gier en^ Picardie.
CaiaiS||iv l f. t. de Marine.
CahimiÉnde w» Calmandre « f.
f. JÊtofe de Flandres.
Cala|»em» f. m. <w calamentè,
C f* 4. de Botanique. Plante
«xceUeme contre la toux ,
V ;& lionne pour reAooiac.
Cahunkif > f. f. Terre foflfile
^ktiùmineulé quiafoc b
• -càvrc. ^
Cakumté, f f. -
Calamiteui^ t eu^ > a^.
Calandi^., f. f. Soite de gtoâb
* jrrive, •
Cafandre , f. f. Machine dont
Ôtl4^ fért pour preflin: 6c lui^
trer les Draps, V
Cakndrer, V. a. ^
Calandreur-, T. m. ^- '
Calcet , f. *. t. de Mariiie;
Calcination , f. f.
Calciné , ée , adj.
Calciner , v. a. t; de Chynue.
Calcis ^ f. m. Efpece de Faucon
de nuit.
Calcul, f. m. * *^
Calculeux ,euie, adj. Pierreux.
'Calculateur , f. m.
Calculé^ ée^ adj.
Calculer, v. a..
Cale , f. f. t. de Marine.
Calebas » ou Calbas » C flt. t.
de Marine.
CalebafTe , f . f .
Calebotin , f. «.Petit panier
fans anfe.
Calèche,!", f. Efpece de Çaroflè.
Caleçoin>f m.
Calcçonnier , f. m v^^
Calencards , Toiles peintes ,
^ ' N ii
<?■
'('*r-'
- jçr-^
1] Mt*iip<n
:-#
*fa jv«imMW4e Fi«(p.4 CalioTité.i: IVenteOm:
fltwidiirt ^ jiftecf 4t^^cr C^cs ^. auifliès de pktrc ^
^-^ mMek^paolmi;^! y qu'on ^ebnitefti^ai:doi*
IW% aUép CalnÂe ^^ adj. de tout ge)nre.
CJmdrkr t inijfe - Calmé, ée» «dî.
Pakoter^^ •• ThrHoÊ^4e$ OUmer , v. a./^^
tevpcvf dwK 1rs Pef6f . Cai^ii , iprte de toilet fein-
Çâkfm 9 (t »• JUplifliMn Au-^ it^^ qui vieniient des États
^pu3ya,Aiii«lH^d^jDiAim du Grand MogoL
> natrf pQpMné w^^ Calmouc, ouque « f; in. &
(E^» y.^ Jl iiK dkjMérf £, Nom d^ peuple en Tar-
qyç des voiki d*uq wfliiw tarie.
Çmt &m Mlâttiir, jC méQ0h OdcNBaiiteur ^ calpfBntat|ic6,
l>eniia' dt rmtim, ,. ^ >é i^ ^ »• & /•
feaiL ^ *-*v,.«*^ • Calomnié, ée, ai^.
Calâteor» i «♦ j^m. ^ '
Cglâtki . C m. Vaktmitfdftt.
Caueittrif^, £ m.
Calfeutré , °ée , adî.
pOfeutrer , y. |l Éfjvdm ém
<W^f uamier. y* a.
Calibre , T m, •/
Calice , f. m.
Califourchon. Il ne Remploie
fl)f ady^ci|{j|ale0ieiit , le dans
V. u^
fi^ommmwmfntg adir.
Calomnieux, euTe , adj.
Calotte, r.f.
I L m*
Calvagi , £ m. Fruitier du
Gfiod Stmmjar^
Calyatrt \ Cm. Petite mon-
tagne dastfla T«rre*Saintô.
^ ilyle ÈmiLlier ayec Ja pre- Çahranior , L m. t. d'Agricul-
ture.
^ipofttion â.
^mn» ipe '» f- m. 8c f. Mot bas CahrinîiSM: , £ m .
que le/peuple emploie pour Cafarin.
£|;mfier un fainéant
Calmer , fe câliner^ y. n. p.
Caiing^e , £ f, t. de Marine.
de
Calvimfle,£ m. «c£
Calumet « £ m. Grande pipe ,
dont te iervem las Sauvâmes.
Ca{iornç • £ £ t. de Mariné. Calus , £ m. ^Dureté qui ^e
paUxtin , {. m. )4omde Seâe forme ilans mirfqMf partie.
Luthérienne.
du corps.
CaUi^ville , £ m. Efpece de Calybite , £ m. Ir £ Qui k%«
pomme. dans une cabane.
C^alliope , £ £ Mufe qui pré- . Calyphe , £ nu Dignité £c-
fidoit à rÉloquence. cfefiaftiquc cbex lit ^f^'
Çailigrapbe , £ £ Écrivain metans.
(Imnail, £|Q^
Bourri^uct, f. çj.
isoutane »^7 i. injone , qui le
to i Montpellier.
-rr-»' ■ .>l F
Trr
CAM
^if^^'^l^
(Uns rÉctt dé#lorence : les CalvinAt nliUi |M$
mémcf en FrahcepOfiwtt If
nom de ÇamaM^I^^ r . i
Camarade » C 'in.^ :
iCamard » ar^e^^.
:> fi
Camoiafd ^ 4é. Mict d^^.
Camayeu , f. m. Pierre^ dmovile ^ ,€ il? Sorte ide
fur laqueUe. £é trouvent . RkàM^ - ^> ^
pluiteurs figures formées na- Camoute § Clti^ '^'^ *•
turellement. . Camp , C tt. «
iCambage , f. m. Droit qui CanMii^toiiy«tdt>ad^, Qifdt
fe levé fur la biore. eu»te^>#g^itfflfi^D cft ndi
Cambayes » toiles de cotoa 1. It'ft dU êfvt^^fttfiipm (ùf*
qui ie font à Bengale. et 4e Étoriii t * ^"^ ■
Cambiale » i*. m. t. de Banque. ÇampÉte / £ l(*
' ■'*':^.'*'
Cambouis,Cm. vieu!tO!n^qui Campraf*
s'amafieau bout de raiffiuptt«r Çampanelle >-£ X' lililll^- -
Cambraûnes , f. m. pi. Toiles Campanile » f. a. |. d^ArdUi*
fines Éibriquéts en £|yptë. teâiite.
Cambrai , f. m. Vti|»deFran- Czmfuàq^, C m. So^té ' âic
ce dans les^ Pays-Bas , Ca- marbre. ;ifl^ '
lys
pi taie du Cambreiis.
Cambre » t. dlmprimerie. -
Cambré »ée «am.
/a. ILeftauffia.p.
Cambreûs , f. m. Province it
Cambrer
Ç^p4a ; ssinre de f Aoé^»
que quM^rt pour |act»ttturt.
Canperdie i |kii|i qui fcaty^dê
France renfermée entre la
Picardie, PArtoU &|eHai
àaut»
Cambrure » f. f.
Cameade , e^iece
iauvage.
Caméléon, f. m.
Camelqt-j» Cm. ^
Camddié, ée^adi:
Camiéotine,r. frp<
Caniértef , C m. Officier du
Pint.
k m^^ér des An^r^rt «»
TapireiiABaSb4ÎdK
Càn^amenfFt m, «
t Catt^er » v/a.
CaaJ^ » fpfité de Drogt^
crpift. »
anmiira , f. m. Oonutte d^A-
rabie. .
amf^iré , ée » ad;, fi n'a guét^
^'li&ee que dans Ces phraies.
De Vffprît di vin camphré i
l*eaU'd«'vU eamphrU. ^ -
Campiae » C f. Poularde très-
fine.
-w-
Çaatrfincues f. m. Cardinal Campo y laine d'Efpagne qUi
qvini^rÉtatdePÉe^. vient de SéviUe.
Caaioa/i: m. Épîagle très- Cantpos, £ m. Mot mir eft
pctfee. pns du Ladn » & ^|^fie
P^lgMit <; <t " pçopremciit ie congé iqpV»
>
#.t>W«VttJI
r-
V
donnt i éeticoKcfi, ^^ *
Çamuf » til«» iMf|/ ^
Canadi • (^ m. Yaile Jté^^ de
f AflieHcue xMciUfiocuue*
Canade » l! f^ Meruxie du vin
i^ ou de Feiu ique les Portu-
gais doonem à chacun de
ceux fÉli compoiêfit Féqui*^
page <run vaifTeau,
Canâien , enne » f. m^ êc f
&: a<l^. François établi *ou
. né ea Canada.
Canadois , oife , f. m. & f.
Originaire de Canada.
Canaille , £ W CoUedif , t,
de mépris. , *
Canal , £ m. "*
Canapé » f. m. Efpece de lit
& de diaile.de repos
Canard ,4( m.
Canardô"» t, a.
Canardiere, f. L
Canaries, C f. pL Ito femeu-
lês dans îtoriquité , connues
i ibttsknom desllles fortu-
Canafter, paolor dont on fe
ièrt aux Indes pour le tranf-
.^^f port du tbé « & d\i iiicre.
Carîaftre , f. m. CoQre fait de
' peaux de bceuf » dont les £^
pagnois £e fervent aux Indes .
Cucei « f. ai*
CaoceHe , f. m. Sorte de petit
cancre , «pi refiemhle i Ta-
. raignée. *
Cancâler» v. a.. Barrer un
aôe pour le rendre nul.
Cancer, C si.
Cancre» f. «. Écrevifle de mer.
Candahar, Ville de Perfe.
C«ndelaiNre,f. m. Grand chan-
ddier.è bnoclies. . .
% ■ •
CAH
Ciode » Villt 4a Fimce dam
TAf^oM. -*" .
€>Hidektte » C ^1. 4* MbiHoe.
Candeur, £ »#,
Candidat « £ m.
Candide , fnctn # adj. de tout
genre.
Camdidement , adv» Il eft de
peu d*u(àge»
Candir, (c candir, v, h. p.
Il tie £e dit proprement que
du fucre.
Candie, £ £ IHe de la mer
Méditerranée.
Candi» £ m. Sorte de erand
bateau qu'on voit fur la Seine
Cane» £ m. Oiieau de bailc-
cour.
Richeict écrit canne en ce
ièns avec deux /m , c'eft une
£iuteXonne doit écrire de
la (brte que lorCque ce moi
iignifie unrofeau , parce qua
lors il tire fon analogie Au
lAôtkcannd.
Canepin, £ m. Efpecè c peau
de mouton.
Canette, £ £ Diminutif
Caneton, £ m. Diminutif
Canevas , £ m.
Ciiigette » £ £ Sorte de petite
fei^. : ■ ■'
Caniart , autrement Colin , i
m. Oiiêau de qier. '
Caniche * £ £ Clûenne femt^lle -
du barbet.
Caniculaire » adj. de tout gen-
re. Il ne fe dit que des jour,
pendant leTqueli la çanicu**^
domine.
^^^vÇanicule , £ £
Gknide, £ m. Perroquet clc>
lides Antilles.
Canif, £ m. ncâ ptt Q4nif,
■^r^*
T-;» — .-— f-^ m.-
Acaii Fût, dm Crnift.-
Du Cange dérive ce m6c oc
Canipulua oii <ie Knivut : Mé-
nag(^ de fAnglois iT'i^f» <qdi
fiçnifile un p^it coUteats«
Cztù^mou cifiîer, Cm. Ai^
qui produit la caÎTe.
Canin > ine , adj. Il n'a d^ufiige
qu*au féminin , & en ces d<;iui
ph raies. Faim canint, & dtat
canine.
, Caniveaux , f. m. pL t. de fi-
veurs.
(tannage , f. m./ Mefuragedes
étbfr;»sq(Ulie mefurent avep^
la canne. ^ .
Cailnaie , f. f. Lieu plamé àt
cannes & de roieaux^
Canne , f. f^ t. de Botanique,
Canneiadé / 1 Ct. de FauQOii^
ncrie^ *
Cannelàs « £ m. Mprcéatl ilè
cannelle entouré de fitm. «
Caiineler , t. d'Archkeôaiie.
Creuftr. H n*i d'u>r ^«P
ces pbrtfes ; Ç4nneUr unt d^
Cannelle i f. f.. pxàç^ dWv-
bre <im croifiaAs 1^ Ilbt #
/tëa^ ■ '-'^*.;*^ ^t^ ;',^
CanndUBer, Coi. Aflmjpâ
porteli ^anncUe. ^ ^^
Cannelure, Cft ^ ' "^
Cannequim ^ tiiilct 4e «oioo
qui vienocfir de Sénégal.
Caimer , v. «. Mtfmrtr,
Cannes y Port de France e|^
Pro^nce.
CamieiUleff Ci* *
Cannett» , £ f. Petit «ÉMnetau
éiffdhiiiqui iéità iévUer
CaiMMile, £ £ e. 4t,Clii4^gk.
CanQ9« C ÉÉ^OiMC. Vm fil
€t prûymeast «MNtei dé»
diioot toucltant fai fol ie k
diicipliae* à. ^
OuKMiU^ale/édf/Un^ni^
re dNifiL|;e jii*e^^|ei dent
ra^ : MmreÊ^émfiûaia
CânànUl4 ^^
CaabfiM|ue» a%4^^
Caiionionendlri «|r^ ,
CaiioaUè > 4fe> miL
Caoèi^ôévC'ii^ - *».,
Canooner, ^^ ':
Canomûer » (Tafi
.Ci90nmere,iil £r
Cîahopiis »£. ii^* Faux Dieu <i^
Çaoot'» C m. PetiMKueau.
Omi^tiy^lronajps d^Auverene
te, f £fLt.4em-
w.v■
^»-•
C^|paio?poidf &iit oné fert
lé ^iç » particttlierei|ie|pr
■ .^ Xitottme. ' '■ ' '[
-Cantate , C f. .
CaatlMride f X f . ^
Candtfay., t. de Meomiênç.
Caadoe, f. f.
Caatkiac, Céi. -
Cagtpff ^ C m. _
Cantonné « ée,%l[. '
CatoMer^-^.'O.'^
feCantofiçrr » v. o. paf. '
vJWMOiMiiefe • ■• '• '
Canfel, nmdt dont oolêfert
«n^ Saraaâgof .
CantditpefrTr. m. ViUe d'An*
gleferrp. * >
Cmi,T.«i. Ilfl*ad*uâgeence
. kot que flans les phraiês fui-
f °^
DrClieuA /
Cap , fé'H* FroaiOQ|pH& ^^^teurt.CbapiCfef^^ ^ ,
Qipiial/ aie , ad}. <c C m^ & f.
r. Capî^etncfit , adv*
i^&oit Capion, r.in. t. de mépris.
;':, ^ Çamtaa-jBâcha i f/ m. Bâcha
de la mer, ^ .'
Capitahe , f. f . t/de marine.
Çapitanie > f. f. Nom que Ton
s donne aux douze Gouverne-
éuel
éiu|;^pru^cc
les
Ca^ , r. m.
ciftçmi%9ife/^.
.9 ^ ®*
il mens ita|»lis parlées Pomn
ivcj^ Capitation , C f.
Capitel , Ç* vBLi C'eft le pîtii
^ clair k le plur liquide d une
d^ Caô^ei^x , adj. Il ne fe dit qut
ZI' %» ^ ùû^'' *> ^ W.T'ïH?P^'^..^^*^i?'•
. «, l 4e MarineS^'^ lUne fiil» k mont Tî^rpeien
Iforiereffe.d^
y. IL i, dé Marjpe:^""' '" IU>îne fïtf k mont T^rpeien.
CipelaR 9 f. m. ^fl^^^^i Qpltoa • r. m. Soie groiliere.
- ami^ej^rocwfiîir |(B j^ pP^S^ > ^- "*' ^apaouls au
Capeler» t. a. t. de Mer. à , Capitoulat, Cm. Ori appelle
Capelet , £ m. t. de Bfenege. , <jîi#^kédiîfo
Capeline , (, f: Petit dnag^u W^yi^j^il^, 4|^
,^uek8 femmes portent par CapinmÉI^^^^^^
ornement. . ; . QMjlniTijrei!^ m. QfiSwf^^*^'"
Captcidu , r. f. Eipecé de pom» ^ w guire ci*u%e qu'au
«ie. „ ,u ^^plimer. ^ ^ ,^
Cjmhar » Droit qiie les Ip^cs CapltulalreftHint « ady4
&iit payer aia Marchàndf Capitulant , adi. U flïauifi iiit:^'^
'^^ ' * Capitulation , i. f.^ ^ ^
Chritiefis.
Capi'^Aga » f. m. Ciouvemeur
des portes du Serrail. *
Cuîllaire , 9àAJe tout genre.
^ Il eft aufli (liWsuitifm.
Capiiocade, f. f.
Captpdan, C m^ Vakf dii Serr
Copioa» £ %t.4eMaiiii$,
Capituler^ v^ ».
Capitzi-Kiheïa ,. i. m- ^"^
Chambellan du Grand Se*
\,g;Beur. ^
Capnomance^ iV f. Divination
par la fumée.
Gaoon , C m. Ce terme eft b»s
ocpriâdeséc<]4iers. ^' .,
Capoi»
«3
Capôfie» t. de Marifiel
Capo^ntier 9 y. a. •
Capofinieref C f. t. et tôt'
ttficafion. ; '
Caporal « f. m. ^ pL Ca|Â>^
raux/
Capot f f. m.
Capéte, f. f. ~
Capou^ , Ville du Royaume
(le Naples.
Capre , f. f.
Câpre , f. m. t. de Mari-'
ne.
Caprée , f! f. lue de la Mé-
diterranée.
Caprice ^ (. rà.
Capricieux , eufe , adj.
Capricieufemènt ^ adv/
Capricorne , f. m. j
Câprier, f. m. Arbriffeâu*
Capron , f. m. t.^ 'de Jm^fiiier».
Ceri.ainfi outils nomment
les ^offjs fraifes.
Capfe , f. f. Petite bo^te deT
cuivre dont on fe fiirt êq|
à>rbôrtrte.
Capfule, f. f^Étui.*
Captfpr , T. a, tl ne 9t dit |bér^
qu'en (^e [^afe^ i^^^i^r /;#
Çaptieuileirtenr, adv. . '4|f
Captiein^eûfe^ adj. # .
Cap^f, ive, adj. H ne le dft
guère qu*en pariant dedguer-
res aneitrfne^.
Captiré, ée, adj. .
Captiver, v. a; Il n'a point
u'ufage au propre.
Captiveric , t. de Commercé
des ^?égre5. ' -m.
Captivité , f. f; -X W
Capture , f. f. ^
Capuce, Vêtement des( Reli--
Capuchoi!^ C j^ ^ * ^f*
Capuciat, ate« C ai. 5c/. NM
de Seôe/ f /
Camiciii , ine , l f#i #C lU^
' ugieitx fie
CaoucinadCf^
Caquage o»
Caque if""
<^a<*fr, t|% UiiMarlw ai
CaqueroUe » Cf; SrCfc<tuef of-'
lier il m. mit pot 4é cui«
vre à tfoêi pieds^
C^fifet 9 f. ito.
Caqueter , v. n.
Caqueierie/^f. f. :
Caqi^teur , eufe , {, m. & C
C$gfm^e,f. f.
CaquegI , € i Petit baq^^ef
pfeJFSli^tre du poiffort.
CaAienr , C trt. t. de Marine/
Matelot qui caque le harengs
Car , cônjôn6Hon , qui fert î
marquer la raifon d*une pro'
poTition avancée.
Carabin , f. m.
Carabinade , f. f. , ,
Cafrabine , T. f. ^ *
Carabiner , v." n^
Carabinief , f. m.
Cafache , f. ni. TVibuf qtife Ué
Chrétiens payent an Grand
Seigneur*
Caracol , f.tn. t d^ArchiteÔu^
. rc , qui n*a guère d'u^e
qu'ert Cette parafé : i/n efca^
fier tn earacoL /•
Caracole, f. f. '
Caracoler , v. n.
CittaÀéie> i.w^ ^
■'m
•s
iù6 fÇAIt
Cara6lért&r « v. a. ^^^ îi-; .
Caniôérii)jq|^; {. f. t. ($b
^Gia^aij^: :,.,,: ... /
Carafe, /j(jX ;j. j,,
Carafon , £^«J^^M, '
CarapacR , ©fte ^wç/9t0fl
CAR
vient du Lf^tin cdrhna^
Carbouillon > f. f. Droit, dcf
Salin^^die Normandie ;c'tKl
la quatriénfe partie dy Tel
- jblafur fabriau^ 4aniK lei falin
nés ; Je i>iâionna)fe d«
Caragi,
Caraïbe
5f V -
Commerce prétend <!y'il faut
dire ijuart - bouiUoti , il eft
fondé en n^iibn , f; on s'eA
* rapporte à Tetymologie.
Carcan , f. tm. • , '
Carcaffe , f . f .
de Carcafforine , f< f. Ville de
P) France , dans fe Lanp.uedQc.
k' Car^i^cpiois , oife , f. m, & f.
mk^ • examine, f. f. Herbe quf
^ vjg^ croît dans l'eau. C*eft le
*rB Ji:..
rm
Carajtç, *f f.
Sef^e B^rmi ^s Jui
Caramelie , f. m* Dr
^aramouifal , i^l^n
^Turquie. h\hjaB
Caranguer, v; J* ^'fe'FSK^" rÇr^P^I
ne. siU^rnifi^ v^WP^ne , r,pî. Graûje Mé-
Carangueur , f. «!. ^ dfjjjja- .V,dpcin^^ >
rine. /majBw; Carda%;»f. f. )Efpece de pei-
Carapace , S^'oiTe 4lg|^|^^ 4^ gne propre- à tirer |$iJ)ourre
-,— , î - Carde, f.t ' ..
Caraquon , f. m. Vmileau^eiv Ç*rdé., ée , vi&u i c
forcé. Cardée ,f.-^Aiorjçeau. de Ujne
Carat, Ç, m. t. de Monooie. cardéç. • in .;->
Caravane , f. f. ^ Cwéar, v.1». Démêlef W^ poils
Caravanfera , f. hl Grand Bâ- *. de Ig la^pc *q|& MffiWv ib
timientdeftîné à loger les ca- Csrdeîur ,^Afe , (, m» & Ç
ravanes. Ovdialgie, f. f. t. de Allédecîne
Canveile , f. f. £^ce de bar- C^rdi|que , f. m. Pl^te». >
que.
Carbarine ,f. f.. Peaux de bété»
nouvellement écorchées.
Çarbet , t m. Grande Café des
Saïuvages.
Carboftade , f. f. Sorte de ra-
Girduque , ad), m. ^ f. t. de
Médecine^
Cardier f. m. Ouvrier qui fair
des cardes pour cacderv.
Cardinal, C m-
Cardinal , aie, adj.
Cardinalat, f, ra.
•bût.
Fu* Dan. & Richelet écri- Cardinale , f. f. Plante. .
'verti carbonnade : TAc^d. des CardinaHfme , f. m. Dignité de
detfx manières. Four moi je Cardinal,
ipréi^t carhçnade avec unak^ Cardon , f. m. Efpece d'arti-
feule «, parce que ce wgç , chaut qui ne porte point de
pomme.
CAR
Cardpmilie , f. f. Perite étofff
de laine fans foiii.
Carême , C m^
Carême- prenartl > X' ^f»/
Care/Uigç , f. m.*^ ëè Mâilne,
c:are!je, f, f. t/Ëe Âftrîftè.
Cirené , ée » ad}, r. de Marine,
Caréner, V. a,
Carentan» /.m. Ville de Franc<^
dans la Balte Normandie,
Careffant> ante^ adj,
Careffe , £ f.
Careffé , ée , adj. -
Carefler , y, a.
Cargaifon , f, f. t. àé Marine.
Cargamori , forte. d*épicerie.
très-préeieuiif.
Cargue , i, f, t de Marine,
(.arguer , v. ar t, de Mafine.
Careueras , ou Calebaè'it; de*
Marine, ' ^.•Ji ^bi •
Cargueur,t. de MarlnW.^
Carie , f. f. Makdie des os ^
d*s écrits **^ .
Carié , ée adj. , ' -• * -^
Cariervv. â. « ne fc dk*^U?-
re mie des os. i
Carigna/v, ViJ»^ ék IwUfe.*
Carir«i>vC^f. Pteureéfej^ Hfen*.
ÈMf ^oti IoiMp o|^ iey;
sRoMfths pour pleu^àr fins
les f«|iérailies.
Carillon , {. m.
d double Carittoft » feçon de
t)arlei^ ikiverbiale.
Carillonner , v. n,
Carillonnement , (. m,
Cariole ,(. (.
Caripl , C m. Milice à cheval
chez les Turcs.
Carifeî, ou Cfieieau, f. m. Grof-
Té toib qui eft la même que
le canevas.
Cariiet , ^^ Rarcfe , Eroflfe 4c
^ine croifée . ipiil^ fttSfgmtt
en Angleterre.' f* '^
Cariflade , Ct Atm<^.
Carlin, jpctitç /nonndfe d^r.
gem qîi
arlat, Vi
verg^.
lui, petite ;i
gem Ai apport à Naples.
Carfcit , Villp 4cî^Frtnce en Au-
.Br.^tyalf de saw
;«iii, t'^m on é
ri^nic.
i/Ordre Religieux.
Carmel . C m, Montiigoe iH
*Tërfe Sainte. ^^
Carmélite, f. f. Rélideuft
M"i/\t feus la Régie de»
Carmes,
Cznmieb y ou Carmemls ,
ProDhéteiTc d'Arcadie,
Caîi™n,rf m. Couleur,
Carnée , f, m, Il fc dît prin-
cipalement des hom.mei. .
Carnafiiçr , iere , a(^. U fe dît
des animaux.
Carnation , f, f. t. de Peinturé,
Carnau , f, m. |, de Marine.
Carnaval ,-4; m.
Càrne , f. f. Angle coftpofé
de plufieurs fuperficies.
Carneau , voyez Cr^ineau,
Camele , f. f. t, de Monnoie.
Carneler, y. a, fnXQ la csr-
nele.
Camofiité , f. f. t. de Cbirure^iè.
Carogne, (.{, t. rnjuHçux/
Caroline , f. f. Contrée de l'A-
mérique Méridionai'"-
Carolui , f. m. Monnoie hof»
d'ufage.
Caron , f m.' t, de Ch^-eitt'tr.
O ij
see CAR
Caroncuk ^ £, f, t. d*Anaro<
mie.
C^rotida > #^tj. u àt, M^der
finif
Carorique, ikbft^ & 9clj. m^
^ f . t, de jChirurgie^
Carotte^ f. fi Fiante,
Carotter iv^jft, /ouèr m^rqui^
nemeiil;^' *
Çaro^^er »^ « C m^ & f.
Càrpalum , f. m/ Plante dont
Je jitô'pris Inèripu^ge » cn^
dorr &L étouffe incontUient^
Carpe ,4. f. ^ <
Carpeau , i^ m. Ï^ipaj/Ué^f de
carpe. /' •'
Carpéntra* , Cm, Ville de
France en Proyencc,
Carpettes , Cf. Gro^-'idrap
Xayéprf>pre àl^embalilige. *
Carpillon, Ç m. Djimi^til^ de
carpe. > . tf -u »
Carpoci»atien$ , f. m.^ Sprte
' d'H^;-éeiqttes. * < . x >
iÇarque^ l^fW; t, ^ Vejy^e,
/Cai^uois , 0 m. ^ » '; i U
Carrçau^ f. m. î>ï ^-Aj-
Carréfour ^f. m. ' -» - '' u .
Carrelage , ('. nj. - ' /
' Carrelé , éç » adj.
Carreler , v. a. ' \ «^
(jarrelet j '{. m. Sorte de poif-
fon de mer.
Carrelet , f. m, Filet pour pren-
dre du poiflbn.
Çarrelertes , f. f, pi. Outil de
Serrurier.
Carreleur , C m,
CarreJure , f f.
Cisrrer, carruFe. Voyei Quarr
fer , quarrure, •
Carret , f. m. t. de Marine,
Carrier, f. mj Journalier qui
l/'^y^iiie a\^j^ carrières.
CAR
Carrière , C ï,
Carroflé , Cm.
Caroflier , f! m. '
Carro<i.i«l ,; f. m^
Ménage écrit de la même ma.
"memmiiere, ^ dit quec€
mot nouç.yient de Tïtalien
COMofello,
CaMu^e,r. f. Bonne chert
(|u'on fait en buvant,
Carfaye ou crefeau , Étoffe qui'
fe fabrique en Angleterre.
Cartage ou C^th^ge, C f. Vii't
d'Afrique.
Cartageine, (.1 Ville d'Efpa-
gne-& d'Amérique.
Cartahu , f. m. t.vde Marine.
Carteatix , f. m. pi On app-^Ile
jl^nfi .fur m/îr les Cartes Ma-
rines,
Cartayer, v*n. t. 4e Cocher.
Carte ,{.C i;, ,
Cartel, Cm> /
caitefide , C f. Sorte de me
• fure pour l'arpentage,
tpartelei e , a<^f t. de Cpuvreur.
Câttelle , C ié t. de Cliauptn
■ telte. ^ >. -M,- ..'r
Carteroti . ! Yoyc^ ^-Q uartero/i.
CznmMm , '{. ml i^p rie
iPtiilofbphes modernes 4 (jm
ontpeicartes peur Chef.
Cartéfien, f. m»
Cartéfienne à la Boulonoirc .
forte de foie qui vient do
Milan.
Cartier , f. m. Ouvrier qui
fait des cartes.
Cartilage , f, m, t, d'Anato
mie.
Cartilagineux , eufe , adj,
Cartifane , f. f, t, de BrP^*^»^'^''
Carton , f m,
Cartpnniçr , f, m# Ouvrier ^^^
J.
CAR
fak des cartons^
Cartouche» £m.
Furf dere & Danet dUemmie
ce mot eft dueeiire «t£u*
lin parmi les :Oiivrieffs^i&
dans le langage ordioaimiidii
féminin genre; ce qui jeft
vrai. Mi
Cartulaire, f. m, .^ikh-i. >
Caryatide/, f. t, d*Archite^^ure.
Cas , f. m. . f />
en tout Cas » façon de patier.
Cafal , C m. Ville dltalie,dafls
le Montferrat. , ? ; / ;
Cafanier , ère , adj. Biittft aûiS
fubft. Poltron , fainéam,^^
Cafkque , f. f. Sorte dëmajlU
.. tcaiu. f •••'.. -, /ij ■^." .
Cafaquin , {, xtuWitsàmiàSi
Cafcadé , {,î. un
Cafcanes , f. f. pi. t. de Fdtrtiv
fication. . yr- ^
C afe , Cf.. Maifon. [ j j i ; , J
Cafeinate, f. i it. dcifortiS-
cation.; tu . r ' .; t n ►
Cafeniaté , ' adj^ Il n'a guéiie
djoûgé qu'en cette phrufe :
Cafer ,.^y..a,' Il n'a d:||iage
cfii>ai^ je» é&.^nJàvK,
Cafcrnaj- f. f. . , ,
CafernÉv) ée , adj.
Gafcrner , v. m ,
CafiHeujè , eufé » adj. t. de Vi-
trier. '
Cafgue , f. m.
Cafïade , f. f.
CafTaijgne , Ville de France en
Gafcôgne.
CafTaille , f, f. t. de Labou-
rage,
Caffam , ante , adj.
Caflation , f. f. t. de Pratique.
Ca/Tç , f. f, %, de Proguifte.
CAS ♦io^,
Caite » £ f. t. dlmprineur.
Cafle-cou, f. m. k j
C^Ce^-cul., f. m^ ^
CaiTel, ViUe d*AUema0ie.
CafliEhoiiièau V4l m. fiât^eri#.
Ca&-/|ûi(mfi.»^f/in*
Caflefole , i. f.
Caffurftp ,x>f. nv ^rte de poU:.
Cafîeneuil , Ville. <k France
Caffetin, f. m. td^mpsimerie.
Cafîidpjne, f. f.* Pierre pré-
bieuf^ort eftimée dans i'an^
C^flfet.ilrfMrbre apporté des
Caflîer ok canificier , f. m. Ar-
,^qiÛ produit la cafle. .
Cawn , {. m. Montagne du
Royaume de NajiUii.
Cafline , f. f. Petite maifon de
campagne.
CaiTis^ Port de
^vence. *
France fp Pro*
CafTolette, Cf.
Caflbnade , f. f. Sucre qui n'eft
pas préparé. ,
Caftagnet^p , f. f.
Caftagneux , f. m. Autrement
dit Plongeon.
Cartel, f. m. Petit Château.
Caftel^ne , Ville de France en
Provence.
Caftelnau , Ville de France en
Gafcogne.
Callelnaudary , Ville d^ France
en Languedoc.
Caftelogne , Cf. Couverture
df laine rî-és- fine.
i"
CAT
,^r.«, NfonÀote d'or
a cours en Efpau^ne.
Caâilfaui. ^uu: • £ m^ 4^ f. Qui
Çlftme • r. ^ 'Obn4<> Con*
trée iTEfpmM^ i
CaftUIon , l iS^ViIk de France
enPerigord.
Caftioe^^Xf^ Sorte de Mloç-
Caftor» f; m. Animal fiimblbie,
C^ftraniétation , f.- f. # Art de
bieit placer u» camp. .
Caft^Itemeiir • adv. 1^^^ gU^^
fttd*iiA|e. iVm^^i '
ïfe, r^t. ^è^^^liH
[ u H»w|^|Ufe^ 4^s
^. .aU/l«rr f^v^f^^-
conforme a TetynQologie de
,^e mot ^r 4u jÇatjje , fol
0Z4' * i>7r. prouve îi«ple-
ment qu^oiî doit écrire en La-
tin Catacumb^i tlffOd pas Ça-
isturttbé. Voici ce ifue j'ai ex-
trait de cet endroit. Codex
Gffgùru Majnï Catatunibas
hakei t non (^atacumbas , nifi
mcndiim fit in Editionibiis ,
qu9d rtor ; nam 6* aliquod
Çodd. MSS. & cateri Scripto-
res eonftaifter Catacunibas,
fojfim haèeni. Vidctur potior
ratio exift'unandi , fie diéla ,
i^uàd ad éfu/hâdi cryf$0$ , 6* ,
CAT
ut ita dicam ; valUtf Maft^mm
çorpora defirfcnt Chirifttani ;
qui. dum ro^fMurubimam ja^
^rent ^ refpondèbant Çata-
cumbac , ftu ad cumbas , id
tft ad cryptai vel ad v allés..
Catadoupe , f. f. Qmî iîgniiîe
la même chofe que catarafte.
Catafa^cftie , C ni. Décoration
d*Arcmteâure funèbre,
Catagmatique^i ^ X m, pi. t. de
Chirurgie,
Catalan, até» f. m.^^ f. Qui
eit de Catalogne.
CaQleptiqoe » f- m. & f.
Cat^l^nev4 ^Province d'Ef-
Catalogue , f. m."
Cntapfllt0 , f. f . ïnftrument (le
fupplice dont on fe fervoï!
• autrefois. '
Çataphrygiens , C m. pi. An-
.;lçiens Héréjiqûefi.
Çatara,â^/(. i. t. de Médecine.
Cataraae , (. f. S<art^ d'pi(uaii
Catarre , f, m» * .
CîMIUUffeiixin eufQ jffdK'Qiiel-
,jj^^dw«'|.îé«ivoiit #if*Onom
Cataftrqph|l(jf..t y si|
Catécjiele , C ^. t. d'-Wiftoire
EccIéfiaÂi^é. ^jw
Catéchifer , v. a.
Catcchifme , C m. ^'
Catéchifte , f. m.
Catéchumène « âdj. de tout
genre.
On pranoncé C^nicumene , ^
Richelet ^ Joubert l't^cri-
vent de la forte \ ra^is ccin-
me ce mot nous vien^ t^'
Grec que 1^ Latins om iini'-
tAf
;riv{ifit Çèi9ckumi/mi 4
non pas Ca$httutntnui qui t%
trbuve dm Danet , il fiam
écrÎM comme rAcadémit <
quQi qu'^fi pOi/T^m idir« les
partifans de la néuvéauté.
' V. Pi^f. let. H.
Catégorie , f. f. t. d« Logique.
Catégorique i «dj. de tout
genre.
Catégoriquement y adv.
'Catclet , f. ni. Ville de Frarïce
dans le Vermandois en Pi-»
capdie.
X^tergi , f. m. Vdiftirier dani
les Etats du Grstnd Séi^iteur.
Cathariûe, i^ m. & f: N^m
'de Sefte.: -^ - />••»' .'
Cathédrale ^ adj^ f. Il rt'a Cu-
rage , qu^en cette pNiritfe.
Eelîfc Cathédtale. «^ï- '
Cathé4ra«it,< f.*rt^ Celui qui
enfeigne «il chaire v ôÛ dui
pféfide dans \jàt^^ilBtt pu)»i^.
Cffthetëf ^^ r. lit. MrnioéHt^M
Qkkiirtie. ' '
Cathéterifme , f. m, O^Hitlon
de Chirurgiei'< * - ""'
Oatl^Uck^e V r. mi €tf>«kot
eftn^li^^éiu/ & HèlMhpMtte
que dans Itf Do^pmttictiie,
pour dir# k RéAgioi Cnré-
tienne. ^^ j|»
Cathollci^ , f. f.
Catholique ♦adj. détour ^eifre,
Il ne le dit qu*en parlant de
la vraie Religion/ Il eft aufli
fubftiiitif. '
Catholiquement ^ adv.
Cari , Catti , ou Katti , mon-
noie dont on fe fert à la
Chine.
1^ Cathiches , t. de ChaCd.
C^^iniaron , C i|k Fiât bksu
iMat tett ib iêmtt âf
IiuUefi$. T' ^
Catimini, façoQ^ê^a^i^
.ve^iale. *
Cnp»* >. a: t. de Bonnetier.
Camui) t m. Oieu 4ii P«^
" ^niftpe. , '
Cathocb« , t. de Médedoê.
Gaton/€m. Nom
qui v^ ^re W,"
CatoiMMi^rf. f. Scie
^leffiettnélaTifion, .
Catopt^mabde ^ £ fl"- Efp%S(
de dtv^talailp dm failli^
on emnlmc un Jim^r.
CàtferoJët » t de ÊhâiTe.
Cavà)lfaA(i ; YiUé^ FraiM
dm le Cdmté VemiAîr^
^Qwtïaide, f.'f. ^^T^-
Cavalerîe , f. f . 1 ^^ .
Cavakt. f. m. £ de
C%t7Six>!^ IM. ^— ■''.^^^
Cm^v , oe^^adLn nK rac<^
GavalieitÉMAir . a|r.
ctivÂ.f. e ^
Caudtfe* i. M. McMMignli
Caucheaitt, M coGliraiBr,i»
m. C>m4ÎBcMi oui vient^éo»
dant le ftMnmeu.
Cauchoit , oiiê, £ m. & f. Qui
eft du Fiys de Cauv.
Camdatiire ^ f.^^. Cehn qui
porte b queue du Pape.
CaudebÉKT » C n. ViUe de Frank
ce & Caattale du Payf d»
Cauxen Normandie.
Cave » adj. Il n*a d^oûge qu'en
cette phraiê. Z^ kcim onv^
Caye« £ £
X
vicitt d*Eftramadure.
f2aWf«» 9 f. »• ^' «le Marine.
naircment les nourrices oc
sutros fenmes ,' en parlax»^-
^
y^
€V dtiimt , £ f. Mot
«5v> ♦
Je lien. OU ite
Csveaa, f. m.j^ ^^^
, f; £ CMHfl etevÊê
f r. #lh«i^ petkà
pçm. y*
C^ra* f T* t* t. de /eu» -
f.
M
9 f. m. t. de Manège^
Ciri|« C m. t. d'Architeat^e.
Giridos , £ «. HfeTuire de loa-
i: ^lineu» en F<Mt«nL
dvier^i^tt. t« de Ccûnnie.
Csmllatk»,/. 1 ILâiibiifieiiiteac
CMfitt# C m. t. de Fortifca-
non.
Cmlicdel^ t. d^Architeôure.
éeFnoicedaiis
dans TAnf»?
Oiifer , Te -^
Caufinir» cafct sA'"^ ^
^ Qttifiade , Ville defttacé dam
leQuercy.K
. Caniftiqne , c I>o|;Bttiqiie |
ad^ de coitc ^jBDfe.
Catitere ,. C. m. t. de Cténxt*
CiiitiaoïieinepCy^C nf/» 7!**^^
Craclanner ^ 4fe^ ^ '^ *^
Cmm > C cL^K9«« de ilNar
Jê0i Iformandie; ' «
le Orrier , Viile de Frtacc^fien
ûwyhiSg Ville dcî France daas
*le Quercy. v ^ 'f
^péE ^ Vilk dfJF ralioe dang
le Querev. ■ '^,
Cazeret, Ville de Francel|b
Gafcpgne. *
Ce, ei|i^ ceéie^ su pi. c^x.
Pronom démonftratif, adj,
.On écrk ie , quand ce pro-^
|ion||lê rapporte à un m^f-"
ifulin dont la lettre initiale
tfi une confonne ^u une ^
nlpirée. CHi écrit crr, quand
$1 & trouve devant ua fub-
fbmif mafculinmii coaunen-
ce par vam voyoie €>u une h
hB9 afpiratioft £x. Ct Ca-
jpitaiiie y ce hardi Çoamun-
pttlt ; cet ètéÊÊÊt, cet hom-
^ me. Au fenunin on doit éfr iii
' rmir au fing^ulio' , âcéa^u-
rkr cfi pour lei4eiix {genres,
le prdODfM' précède
emlèiiiiHlirc,
oy «ifion 4e !*< en
) ^jmfli gn nift une
pi^yH^pefcefiioyen
deux mots fom i^ faif
qu'une Ix. Cfûhà/i^efi pour-
quoi ^^eû-àtJaxt , ^a été lui >
&feri4»leg^ Voyez la Pré.
£àC€ à fApoârophe.
Cmttériûlioo , £ f . £iet de la Céafis , adv. Il ne te dit guère
pierre cauftiqae.
Cautèrift , ée , adj.
Cautérifer» V. a. ;
Caittioa« £ f.
se. £^
que de la maifon oii on e&:
quand on parle^
Ceci , pronom demonûradf.
proi
— Çéd^, ante, adj.
,ader;
Vi'MUITVrCUX. t CUIC f
h
V^dHUC^UCUlC i T.
u<. «^1
larlaiir H Cvbri^Cin; Il Mibdît fut Séâe Muiukiaiie.
de ■ '^ >^
A.
<v ••
i»,
Pnëe viigii»4i^ fl»Bt ftiio
denous du- c yo^ iiuii 4a|^
rter k fpn 4c 4V» ,4 %
Cedm 4 £ m. fi^i^çt .^^ Jpi-
troonicr. -■..>■; -^v y • .
Cé^rc, Cm. S0t«e, i^^tii
dinerens irt uns des ^mp-
Cédfie, f. f.Réâaeouliqueià'
qui iprt du cédr^'
cédroa , f. m. Torreot doa
il eft parié 48dis M^iture
Sainte. ^
Cédule, Q>£ Petite morceau de
papier., . ^^
Ceilao, r. m. nie ^c FOcéan
Orientah
Ceindre^ v. a. qui fc coQJugue
coqime Atuïndrf», ,,
Ceintrage, f. m. ._^ , ♦
Ceiatrc, i. m.. ^..'^ "
Ceinture , i, t.
Geintiirier , L ipiV ,
Ceinturon r »fti m. . $r j ,
Cela,. iJ^onçm àèmqrmxzût
Cél^àmjj f.in./ Çcukui^jirertc
Ceie ^^ ^^adji* . - .,, ^|„ r^
Célep , dm. Breuvagie des
Prientaurf g^
Celer , V. a, _
Céleri , f. m. Plante potagère.
Céleria , C iiu Petit poiiloaic
mer., „.
Célérité, X il
Cçleftc, a4i.é|^oiit genres
Céleâi»^T^||etig^ .
Ctiicole.ifm.lcfcNoiB4^,
ri*,' Cf! Bénéfice a*
CeUeiWy.iere, «tj. Qui se
4;^ ^ la nourriture dan^tof
C^k9 f ViHr dr Fnace «i;é
... BerrjT/, _ .■ .*^-*-
CeUite^ r. m, pgd«Rdj»fff£r
Celte , f, où P^^.ile rao^
denne Gaule. . . v^-è^*'
C#M«e, f. m. &X?^Miit4r
TElpagne;
Q^j4^^ QOle , f. Il fait ceux^
6c ^îZr/ au plurier. i^oonl^
' dé«*6ratt4 ^f ^m -^ ,^
c^}u#ci, c«Bfr4, 4c0ti|u'«
démon^atif, V ♦ #^'ilv
Gelui-ià pnHnHf ilm ^^im^un
«iyi^i[^u|iii|f^Sfr(^> Pronom
CemoiBitioa eu ainemsmoa^
t.deCimni^f
Cmnemeg^y.HtL t. de Chy*
mie. Purifier Tor.
Cénacle , f. m. Il n'a é*^z^é
mi*en ûjit de J'Éemuftf
, Sainte.
Cendre, f.ù
Cendré, ée , ad).
Cendrée ^fc f. Petit plomb foif
menu.
Cendreux , eufe r ^-
Cetidrier, f. m.
f.
"*4r
*^
*Si
4^3fn^due , 1. r. retiques.
Cagneux , tuk , adj. Qui a Cmcû « i; jii«r t. de botanique
^'dULUUIS
ff4 csrtr
Cciiglc , C t
Ccnglé , éc » ad^
Oeft^y y.a.
Du eartte & k P. Map^v
édition dt JUubo i<S37- t#
F.^ififit, DosByf far Etten-
fie, & Baudoin (iirNicod,
écrivent: iè la forte, ^fai
'. ttfftuvèëauÈS deux autres EN-
âtonnaires doot i^gnove k
Bon des Auteulv 9 cfnfÂrr ttn
cfieval , ctngUr h OKHtture.
Fureticre & Menace 'con-
viennent qu'autrerbis' on
écrivoit chângU , ch^^ a^
cependant cesMtfilieurs écn«
: r Académie , Riçhekt, Jou-
bert , Boudot & plvûeurs
..autres nodeines. Danet écrit
tf^^i^ IkfaMfU ^ce qui prou-
ve qu'il balancoir furie choix
qu'il devoir nire. Pour moi
îe ne £iis point de difficulté
de me déclarer , malgré f u-
£i|;e de nos modernes , ea
foveuf de fngf* Ai cemgUr :
1* Parce que ces mots
tirem kur éfyiplofkdy La-
cia r//i^i|(a ; 6c <iM*cond
, lim y poice qu'on prononce
également , ioit jf <M écrive
€tti§UoufémgU, ftjtroifiéme
& dernier ueu , pnrca que
les mots Latins en im , dm»»
^Uabe en en dans noçre
Lann^. Ex. Cimû , c^nàn ,
iy«fM , esÊuit, tnfrrgn , en^
tier 9 inur , entre » M<rjr# ,
entrer, uuonsrt ,jpnsonner ,
^r. ou Us ks dianeem enriJi,
Ex, Pingere , peindre , lin^
/«y tetpdfe,^ fi^rt» kit^
0K^ . , y^
Aucètlr a mkVSM'à k fllp-
de ; maU# iÉi'^^^dVfi'il
«?« aucun rapport «m«v«-
|:Af , dont tous ks fçtijMs
.eoimeaaenr que écs deux
jnot»^ibat dénvés; *^
cSnia ^ nom d'aune m^otacne
Cénobiarquemr Camoblaj^qoè ,
t. m* SupéifjkMr de Commu-
fiauté«
CknobàiH^L mimeligkiix qui
vit dans un Couvent.
Cénebitique, ad). '*
Cénotaphe , C m. Tombeau
vuide/' ^
Cens y C m. Rente (ei^uria-
k , ft foncière
Cenâtl , C m, t. du Commerce
du Levant, *
Cenk , f. f. Petite Métairie
. qu'on donne à ferme. -
Cenie y ée ^ wê^,
ijepkur t f.'m,
CéoTier , a^.
Ceafier,'ere, f. m. êc C
Cenfimire , f. m.
Ceofive, f/f.
Ceiifivement« adv/
CeoiitQibk^ adj. de tout^enrc .
Cenfttftvf f' ^ ^
Ceniiirer, y. i.
Cent , adj. numéral de tour
» genre.
Danet dk que ee mot ail plu -
rier£iitei»ii/ ou «ai/ , maiv
que dans les dates il.eft indé-
cUnabk f êL qu'on doit écri-
se miifipt ctmt , ék ainfi les
autres. Pour o^oi je fpûriens
qu'il ne (e doit décliner en
aucune maître , parce que
to«sl«inei|^é»noBbfe font
v,auaroi$, 911e, 1. Jii. «t. C>aJcçonnier , «. m
Culadari^ , fc f. Xoik de coton Calwcarjis , Toile$j»eî|it#i ,
«•-
' %" ■ • "«^«r
-'t' '"■■
'Jj ,ig >,
'QEH
CdniofftX 17 %
OnCsniM « £ m. Dmii h#ninir
& diMpl''dieviL
Centsturèe^ £ Ç Pilameioéde-
Centeoairéyadî. <k tQur4;ea4:e»
Ctfoimeç^ £01,
Cendéme , adj. (ie to^ g<Are«
Ornoa, Cm. Ouvrage com-
GentTïii , alU , adj.
Centre , fc m.
Cent-Siii^ , f. m. pL Com-
pafoie de cent Suites établie
pour la garde du Roi.
Cemuiiivinil, aie* adj, m. 6c
fem.
Centuple » r. m.
Centurie, f. t
Centurion • £ m. 11 n*câ d*u-
ûge qu*en paikot de ran-
cieoQc oniice Roa^ine.
Cep, t m. Quclques-unt écri-
vest Sff , kfiàyt » ^M de
vigne.
C4:pendaat » adv.
Céphali^fue , adj. t. Dogmati-
Cep«» £ CFeri qu'oolMt aux
piedf de aux aiaiiis dff Pri^
(bnnim*
Cépées ^âi Sépées , c d'exploU
tatiofi de Dois.
^^fppeau , t. de Honnoie,
Cérat , £ m. t. de Médecine.
Xerbére* C m. Chien à troit
têtes commis à la garde des
enfers enchaîné par Hercule.
Cerceau i^£||.
Cerceaux; jSLpL c de Fau-
GeflSdle» quelcfues^inoi ||^»r
mSmveUtj £ £ Oifeau afuaiÂ-
que refl^la^t au canafdL
, £ 'm-
» iK>m ^ îeç donné
aux oeuf FrcHrioces ouicora-
ooûp;m l'Efi^iîtif^'AlIem
ACfHXPi^i^oce de JM^é-
m^âfc^^Pniâê.
Cercuer, £. m. ,^uviW qui
im des ceriaeaux,
Cercoûs, £4x4^A!lédécifle«
Ceecocil, £:^c>
CcrdopieiM , C^ Aj^idens iié-
rétiques, , '
itéréalê^ » £ ol pi. Fêtes infli-
tuées en ilionneui: 4e Céres*
Cérémoniai , £ ou
Cérémonie, £ £
Cérémonieux , euTe , ad/.
Céi^ae , £ £ Déeffe du Paga-
flHme.
Ceret « Ville de France dans
fe Ronffillon.
Cerf, £ £ JL/ue ic j^oaca-
ce poim:
CeriÎRiil» £ m.
Cerf volant» £ m.
Cérifltfaieas » £ m. pi. Anciens
hérétiques.
Cerifaie , £ £ Lieu plaidé de
iteriiîers.
Ceriié.C^'
Ceriilèe , f. £ Lieu planté de
Cjeriiiers: Cerifgii sfi muux,
Otriùer » £ m.
Cemax f Vilk de Fraoce daoi
■ |j| champagnf*
Cerne» £ m« '
Cerné » et , «414
Cerneau, C m^
Otnar , f* «• ^ ^
fȣt
£lMt de dfVlMfdOfL
N
auVm appelle 'pQiy fîaiiier
dcf boroci. ^^;,j^i. ^
Perujn, aine , W-t %Ti .^..^
Ceite», ady. . V ^
Certificaceur , f. m, , -< .
Certificafiofl , f. f. , i, * '
Cerrifié , ée , adj* .., j, ti^- »
Certifier, v. ^. - n
V /Certitude , 1. f. - jxi » -
Cervaifon , f. f, t* de Ch^^c*
<!^rveauj L m.
Cervelas , f. m, , ^ .^
Cerveieî , X. m. t. d- Anatoix^^
Cervelle, i, î, ^,,r :
Cervier , C nj. Lmfp cervfer.
Cervoife , f. f. C'^ife. ifl^P^e
choie ouie la biete.
Cerufe , f; £. t. de Chyipie,
péia^r , f. m*. Nom des Ewpcr
reurfi Romains. >
Cefariea^ f., m. 0/£cier des
-- Empereurs.
pèTarienne , adi. î. Ce mot nç
s'entend que lorfqu*il at joiîît
avec opération.
» fCeflaor , ante , adj^
^ Ceflation, f. f.
Ceffe, (. î,
Cefle , ée , adj,
Ceflfer, v. n.
Ceffiori , f, f .
Çelîipnaaijre , adj. de tout geU-
re.
Cefle , f. m. Gantelet.
Cérure,f.f. t. Poétique,
Cqi : Voyez ce,
petacée , adj. 11 fe dit des gros
poifîbns & monfttes qui font
dans la mer.
^t Cetera , f . emprunté du La-
tîn ahbrégé dans TÊcriturç ,
- . ■ mvi .... ^
^pacibè o^>t ^ originairdbeht
/ 4l>#95 ^ ^« (emléitftBtt tiom
le devons écrire comm^céux
n^^^nq^çous lôiehbhs , puif-
que nous le ^tonat)Qoaû4o
Cetui-ci . cetui4à ^nVrowm
démonflratif. v mî.
Cevenei» , T f. pl.*iP^y6 de
Fraope dans le tanguedpc ,
qui roKnieime ie G^vaudan ,
le Velay & le ¥lvarez.
Chàa ou Tcha j efpeçe de ths.-
du Japon. *-
Ghaalons-fur-Màrne, Ville ik
France eu C hampaenc .
Chabeuil , Ville de France ei
Dauphiné.
Chablage j C. m. Peine & tra-
Yiiil de Chableur.
Chableau , f. m. Corde qui Terr
à remonter les bateaux.
Chableft, v. a. t. de Marine.
Chabieur, f. m. OfHciercojii
^ mis fur les rivières.
Çhably ; Ville de France en
Champagne.
Chabnam ou Roféè, efpece de
mouiTeiine t rès-nne qu'on
apporte de Benple.
Chabot ," f. m. Poiflbn,
iChabouc * f. m. Grand fouet
avec lequel les Indiens pu-
nifTent les criminels.
Chacabout , forte de Seûe éta-
blie à Siam. ^
Chacart , toile de coton qui
vient des Indes Orientales.
Chacun, une ^ Pronom di-
ftributif fiinpiirirr
Chafaudrier^ilL t. de M>
fine.
aroprement le congé ij^'on
-wwtnBf*
yvi7,v' ' "
ChafcmoiiéàTtolM^^ ^^diiàéen
qui k^^mt^iimitmlm krwc r«rt»dle défim, Ûaà&$
pH0
eft.aiiffi:aAt.liiriMMec
chagny , ¥iilt 4t fièlm ^
Booi^ogiiit
b Langue Clialdaique. Tous
kt inpo cy-deflus depuu
.ChdcÙo'uu , yécrivet^ avec
1^ A , & (ê prononcent
oMiiBei^o'y eçavoirpoint.
Chaleur» f. f^/
Chagfiii » r. m. EÇ>èce de euir. Chaleiireuz ^ tuTe , àd]; Il ne
Chigrûiam ,' tnti » ^j.
Chagrinen^at » adv#
Chagriner , v. t.
Chaîii^ , f. If. %
Clij^oeau 0u chéneau ^ f, m,
t. de Coureur.
Chaînette, f» Ç
Chaînon , f. mi
Chair, f. f .
Chaire ^ {.(. Siège d'un Prédi-
cateur , Chaire d'une Églife,
d'une Univerfité.
Chaife , fj f. Siège ordinaire-
Chaife-Dieu , Ville de France
en Auvergne.
Chaiand , ande , L m. & f.
Chalandiie , f. f.
ie ^ que des perfonpes , ic
n*^ guère en uikge.
Châlîf^C ak U vietllit.
Clialélr / ¥. ioiperfônnel. U
nmfi dit |;uière (^ dans cette
jpkknCt : /yp# »'«« âbwr. Il
eft yytaxér ' ^ *
Challonnois 6c Chaalofuiôii.»
(, àL Kom de deux diftrea*
tM Contrées de France,
Tune en Champagne , Tautre
en Bourgogne.
ehallons-<vr.Saone , Ville de
France en Bourpcogne.
Chaloffe , Pays de France dans
la Gaic^gne.
CHalottpe» f.
Chalcèdoiné, i,î. Pierre prè- Chalumeau, dm.
'^ cieufe: Chamade, C^f t. de Guerre.
On doit prononcer çaUédoi- Chamailler, v. n.
ne y & ç'eft cette prononcia- Chamaillis , f. m. Çeeiéer. (1
tion qui a porté Ricbélet & eft du ftyle fiunilier^
Joubert à écrire ce mot fans Chamarré , ée , adj.
h : mais comme on trouve Chamarrer , Y. a.
en Latin Chalcidonius lapis , Chamarrure , f. f.
à caufe du fleuve Chalcidus^
fur les rives duquel fe trou-
vent ces fortes de pierres » il ^
me (êmble qu'on doit écrire
Chalcédeim , comme le D<â.
desAru, Furetierej& Da-
net. V. Pr. let. ^.
Chalcédoineux , èufe , adj. t.
de louaiilieij^
Chaldée, r.'l|f«i|ncieni^ Pro-
Vji^ce àp rA2e,
Richelet écrit oUgauÊnr , ciU-
marurf , mais il £iut doubler
la première r ; parte que Fu-
retiere nous apprend <pie ce
mot vient de cMMfTir ; root
Gaulois • qui fignifie un ha»
budeBfrffer,_
Çjiambellan , f. m.
diambery , f. m. Ville Capfe.
taie ^ .Savoyct
^
éâkrà brmchei.
Canif, f. m. acà pet Cr4Ai/
v^
iiS CHA
Chambor, f. m. fieWis M/ukttk
Royale à quatre tieuirs de
Chambnui^ , £ m, !
Chambre, f.t,., V
Chaçibrée,/./: , .
Châmbrelan , C m< Ouvrier
qui travaille e9 chambrç,
Chambrer , v„ n. t. 4ejQuerre.
Chambreric , f. f. ômce cUu-
ftral de Chambrier.
Chambrette , f. f. Diminueif
de chambre, llefï du ftyle
familier, ; ,,,
.Chambrier, f. m. cyétok au-
trefois une grande Dignité
chez les Rois. ..
Chambrière , f. f. Serv«^nte.
ChambriUon , f. f. Peti^ Ser-
vante. Cemoteftbib.
Chameau, f. m.
Chamelier , f. m. Marchand ou
conduâeur de. chameaux, .
<::hames , f. m, pi. Petits poif-
fons , autrement mouUs,
Chamois , f. m. Chèvre Ctu-
vage , fe prend auiîi pour la
peau de chamois.
Chamoifeur, f m. Qui apprête
ies peaux de chamois.
Champ , f. m.
fur le Champ , façon de parler
adverbiale.
à chaque bout de Champ, adv.
Champagne , f f Province de
France.
Champart , f. m. Dîme fei-
gneuriale.
Champafter , v. a. Lever le
Droit de champart. Quel-
ques-uns di fent Champanier.
Champarçcrefle , adj. Qui fc
<Hf de la Grange feigneuriale
eu ée mettent \<:s champarts.
Chai^arteur, f. m. Commis
pour lever U Droit <le chaip-
part.
Champêtre , adj. de tout genre.
CbM|(Mois , oiff^ f. m. & f,
< QiM eft de Cbimpagne.
Champignon^ f^ni.
Champignonni^e , C f, Cou^
che de fumief prépara» pour
y faire vienir de« cluuiâpi-
gnons.
Champion , f. f. Homme de
guerre.
Chan , f. m. Hôtellerie chez
les Turcs.
Chiince , f. f.
Chance! ou chanceau , f. m.
Partie du chœur 4'une ÉgWc
Chancelant, ante,adj.
Chancellade , f. m. Congrc;>a
tion de Chanoines Réguliers.
Chanceler > v. a.
Chancelier , iere , f. m. & f.
Chancellerie , f. f.
Chanceux, eufe , adj. Il c(i
populaire.
Chancir , v. n. Mo'ifir. Ce ver-
be qui ne fe dit qu'en par];inr
des fruits, ne fe conjuLuc
qu'à la troifiéme perfonnc de
chague temps.
Chanciffure , f f Moifjfure.
Chancre, f m. f 7
Chancreux , eufe , adj.
Chandeleur, f f. La Purifica
tion de la Sainte Vierge.
Cliaiidelier , iere , f m. &: t.
Marchand qui fait & ver/'
des chandelles.
Chandelle , f f.
Chanfrein , f m. t. de Mané^/e
Chanfrein , t. d'Architecture.
ChanFreiné , ée , adj,
Chanfreiner,yV. a, t, de Mk-
nuifierl
«HA
Changf , Cm,
cHan(|;c9nr , Ofit» , adf.
changé , éé » adj«
c/iaf /^mént y T. m,
Chan çôotter , v t. _ ,,. _
tarif d« <^Mmg;er ; ce mdi eii
bas & hors cToûrge*
Changer , v. a, ^^
(.hungÉur, f. m: '▼
Chanlate i f, f. t. de Couvreur. .
Cnanoine , f. m.
chanoinefle , C f,
Clianoinie , f, t,
Chanfon , (. f.
Chanfonner, V. a. .
Chanfonnette , f. f. Diminutif
ChanConnicr , ère , f. ni. & f-
t.. aui n*eft d'ufage que dans
le rtyle familier.
Chant, f, m. <
Chantant , ante , adj.
Chanté , ee , adj„
Chameau , f. m.
Chantepleure , f. f. Arrofoir
deJardinien
Chanter , v. a.
Chanterelle, f. f. La corde la
plus déliée d'un ludb , d'un
violon, &c.
^Chanterelle , Cf. Oifeau que
l'on mer dans une cage pour
.attirer les autres oifeaux
dans les filets.
CIjanteur, eufe, f. m. & f.
Chantier , f. f. Magazin de.
bois en pile.
Çhantignole , f. f. Efpece de
bri(jue.
Chantilly , f f. Bourg à fepf
lieues de Paris , avec un
Château magnifique.
Chantourné, f. m. t. de Tâ-
piflîer.
Chantourner , r. a. t. d'Archi-
tecture. /
1^
ClimMç,Y.C -:
Ciuflvre^ Cm.
C*«iwier .£ «u Ouvrier qui
habille le dianvre. ^
ChMft » £"€. Vie dit priacba-
kmfiif éecnùmtmftnttt,'
Chapeau • C n^
Chapéfatifl;,/. ib.
Ciiifcli, é^; «fi.
Chaicler . v. •- H n'a guère
di^^ danf cette phra.
le. ChéfkUr du féiM.
chapelet, T. m.
Ch^lier , icrc , f. m. & f.
ChapeUe , C f.
ÇhapeUenie , f. f.
Cnapelvre » f f.
Chapè^» f. m.
Chaperonné, ée, adl.
ChapM||M- , y. t. U n'a gué*
re d'fi!^ qu'en çetjc phraie:
Clufpcrpnàer une murailU.
ChM^onnicr , C m. t. de Fau-
connerie. '
Chapier , f. m.
Chapiteau , f. m.
Chapitre , f. m.
Chapitré, ée , adj.
Chapitrer, v.^a.
Chapon, (.m.
Chaponné, ée,adj. ^
Chaponneau , f. m. r
Chaponncr, v. a.
Chaponniere, f f.Yaiffeau d'ar-
gent ou de cuivre pour met*
tre un chapon en ragoût.
Chaque , Pronom diAributif de
jout genre.
dhar , 1. m.
Charadrios , C m. Oifêaude
Fauconnerie.
^■r^'
)
Otmiut- m. Tm^mmU^
Chi%lcii8 payt«it|i|iraiidf
Stlgntur. ' ' V.
ChanuiTon » (, téLytsUBat <(A
ronge Ui\imê*
Ut écfiythfABrenftm:, dtù.
une faute» oo 4oit écrire c^ .
ranflin %yH deux 4 « « parà^
que ce ihdt vient du Gjrec
charbon, r. m. ^ |
Charbonné , ée , adj. '
Charbpmiée , f. f. t. de Ôéii-
chérie.
Charbonner , v^a. - / V
Charbonnier , crc , T. m. tt f.
Charbonnière, Cf. Place mar-
quée dans les bois pour faire
le charbon.
Charcuter , v. a. t. de Bou-
cherie. * <
Charcutier , ère , f. m. & u
^ On difbit autrefois Charcui-
tiér.
Chardon , f. m. Sorte de Plante.
Chardonneret , f. m. Petit 01-
{eau très-commun.
Chardonniere , f. f. Terre pleine
de chardons.
Charenton , f, m. ViHe de Fran-
ce dans le BôUrbonnois.
Chargr, f. f. '*-
è la Charge, fa^otl die parlef
adverbiale.
^!hargé, ée, adj.
' Chargeant, ante , ad).
. Chargeaient , f. m.
Charger, v. a.
Charg^blr , f. m. t. de Canon-
riier.^ .
Chargeur, f. m,
Charpeure , f. f. t. de Blafil.
Chanageyf^m.
dianer, if^ a. Â^*
Chariot •£ 1%/^. ,.'X#*. -,
f'aft aM ùéM^fJUMê.
ur. Dan. Rk|i# BmI. liMib
,leP. Monèi lu €§!!■§ # a-
Mps, nicoo ptoniaoïo.^^-
lemnéttque itt lca[iNit&
EtptgnoU écrivent c^m^pu
ÇsinelSc Mooet diiigÉii ce
mot du X^a|in r^nvii ou de
èiirrwié, Cw cette étyniolo-
gie qui a porté quelgu^W Sça-
vans à écrire ^charriot avec
deux rr ; mais fuiag^ depuis-
plus d'un fiéclf lien veur
qu||[ine , quoiauè les mots
charritté èi charriai en ayenr
.deu3t
Charitable , adj* die tout genre.
Charitablement , adv.
Charitatif,ive , adj. t. du Droit
Canonique.
Charité, {. î.
la Charité, f. f . Ville de Fran-
ce , dans le Nivernois.
Charivari , f. m.
Charlatan , ane , f. m. & f.
Charlataner, v. a. *
Cnai-lâtanérie , f.f. Voyez Pr.
let. A^.
Charlemont, Vilfe des Pays-
âas dan^ le Confté de Na
Aur.
Charleroy, i. m. Ville des Pays
Bas dans le Comté de IV^
rtuf. f
Charieville g i". m. Ville de
Ffance ert Champagne.
Charmant , an te , adj. .
Charme, f. m.
Charme, f. tn. Arbre.
Charmé, ée , adj^
Charmer , v. a.
Charmeur.» f.ju. Sorcier.
'^'' Charmille y
> .-*!F'5r^'
.|)i;, iiijnnii
tftâciBiille , S* S*, -^^ff >îf
COItfllll»» ' ^'* -*im'y '.'j- '•*'
Jfif!
tfât
^fA.
•,**
Cltânwl,<W«
Omtmaxf mmtmy t «fr
Médbctné. ^
Chuniflr, £ fli. (jËÎmUt qui
et autour dM cuMtitrei.
Charnière 9 f. f.
Charnu, ue» a4î. v
Chamuret 1 1^
Char&ffne , J- f* , ■ ,
Charoles , C m. Ville de JFraiT'^
ce 4^ Capitale du Comté
de Charbiois.
Chardloi» ,, /. jn, pays de
France dans le Duché de
Bourgoefie.
Charon , i. m. Ci*eft Irnom du
Nautorinier de I^£afer. Pro-
noncez Caron,
Charoux ^Ville de France daiis
, le Çoitou. >
Charpente' , C f.
Ckarpenter. y. a. En ce fens
il n'eu, guère en ufage > m^
au figuré il ugnifie couper, v
Charpenterie , f. f.
Charpentier , Ç. m'.
Charpie", Cf.,
Charrée, f. t. , '
Charretier ou chartier» cnaif-
tiere j f. m- ^ f.
Charretin ik icharretein , efoe-
ce de charrette (ans rideUet.
Charrette^ f. ^ . ;
Charretée, f. t ->
Charriage/ ti». ;
Charrler.,ij& m^ La première
eftlongip.
Charroi , i. nt/
Charron g omit /C m. Se f.
ip muet CeiA*
'■•.{. 4~* .-S;^; .
<a>arftÉjwriig>fifr^
oowtp^pcmr lef bWi*
Cnartirt , £x f iîreti«re dit qu«
^'^ëeins^ |d'H24g9a^»>rdé.«ux
Normands p^i; b Roi Louif
Hutin eiî t^ i). It lo. Mar^
tonftrmé depuif fiirit^^
Rois de France fes mx^
'ièurs. Ce mot oturc ccttt
iigmiication ,' déngnoi^ é^
core uiif i^rilon. IXjwdn def
preuves très-coduotct à S.
Denys de ta Çhartié à. Pa^
m 9 6c à $. Vincent de k
E^rtfç pèf le ÇhâtMi-dtt-
>ir^ C^ mot fignifie ^imi laa>
gue#; car on<fit cet tnûmt
eil en chattre : ^mais tk plu*
lier H n'en, attribué qu'à det
^r^ ou enfclfinemenev N^
* cod le dérive du Grec; Du
tzn^è au hzûn charta ^ quli
%iiffiâ tom ce qu on péu£
entendre par le moi ChânrHt
ou C^fex,,enieigneincns.
Chartres , f. f ViUe de PnuÀ
& Capitale de |a<PeauiCe.
Charp-euTé, f. f. Maiibn ém
Chartreux^ , ^
Charrreu^i , éatt , Xfm, te L
Religieux & K'^^Mk éé
^rOrdre de Saint fi^o.
Iftartrier , i. m. Ljeu oùToif
gas^ les Titrtf» d'une 9h»f
iHS.^
iff CHA
mun^mé # Abbaye i tkc,
Chartuiaire , f. m. Reoiéil des
Chanre» dfune Abbtye.
Çha» , i^ m. t. de Maçonneries
Chaièret^ C iDa Pent chaffif
pour fa^ejd^ fromages.
ChafnatarbsMi , f. m. Grand
Thréfbrierdu SerraH.
Chaftky , f. m. & f. Officier
4m Grand Seigneur , & Aile
que le Grand Seigneur a ho^
noré de fa tendreSe.
Chafle , f. f. La première Jyt-
labe eji longue. Sorte dé came
OÙ I on renferme des Reli-
«luesr
Chatte g f. f^, Ztf première efl
hréve.
Chafle-Coquin , T. m.
Chaflelay. Ville de France
. '^dant le Lyonnots.
ChafletBf, (.m,
ChaiTe-marée « f. m.
CiiafTé^ée, adi.
ChaCeneuii , Ville de France
dbns rAngoumoi».
Chaier , v. a.
ChafTerefle , f. f.
ChaiTeur ^ eufe / f. m. âc. f«
Chailie, r. f.
ChaHieux , eu6 » id;. '
Cha/Da» f. n.
Chaloir « f. ol f. dt Tonne-
lier.
CMc , ad|. de tout génie,
tnmllement » adv. / ^
Çhaftet?^, f.f. /
ChaibbL) , f. f .
Chaiubfier , f. m.
Cfiof /«hatte , f. m. & f.
Châtaigne , f. f.
Cbàraigné , adj. Couleur de
châtaigne ^
Châtaigneraie y £ f.
CKâtaîgnîer , f. m#
Châtain , adj. m. II n'eft gu^re
ta ufege quVn ces phrafes :
Poil chdtaid f cheveux châ-
\ tains.
Château ^ f. m.
ChâtcaurBrianf j Ville de Frarf.
ce en Bretagne.
Château^ Chihon , Ville de
France dans le Nivernois.
Châtéau-Daijphin ^ ForteréiTe
dans le Dauphiné.
Château-du-Loir , Ville de
France dans le Maine.
Château-Dun , Ville de Fran-
ce dans le filaifôis.
Château-Gontier , Ville' de
France dans TAnjou.
Château-Laudon , Ville de
: France dans le Gâtinois.
Château - MeiUant , Villt.de
France dans le Berry. T
Château-Neuf, nom de diffé-
rentes Villes de France.
Château^Regnaud , Ville de
France en Gâtinois.
Châtetu-Roûx , Ville de Fran-
ce dans le Berry.
Château - Thierry , Ville de
France dans la Brie.
Château-Vilain, ViUe de Fran
ce en Champagne.
Châtel , f. m. I^tite Ville de
Lorraine.^
Châtelain > f. m. J^ ce (êns U
eft vieux.
Châtelet, f. m.
Châtellenie, f. f.
Châtellerault , f. m. Ville de
France dans le Poitou.
Chater , £ m. E^iece de valet
de pied en Perfe,
Chat-huant , f. m. Le / de la
première fyllabe ne fepro-
CHU
nonce pas , & Vh de la
féconde efl affrirée.
Chat-bifané, ^e^ adj/. t lie
Fauconnerie.
Châtiable« adj.
Châtié, ée., ad}.
Châtier , v. a.
Châtillon , autrefois MauUon ,
Ville de France en Poitou,
Châtillon , Ville de France en
Bourgogne , en Berry , en
Gâtinois , en Lorraine» en
Touraine & en Breife.
Châtiment , f m.
Chatons, f. m. pi. FlçMtsdç
noyer & dé cotldrier.
Chatouillé, ée , adj.
Chatouillement , f, m.
Chatouiller , v. a.
Chatouilleux, eufe , acW.
la Châtre , Ville de France
dans Jie Berry.
Châtré , éH, adj.
Cliâtrer , v. a.
Châtreur , f. m.
Chatte , {. (.
Chatte, f. f . t. de Marine.
Chattée , f. f. La portée d'une
chatte. , , #
Chatter , v. n, '
Chattiere , f. f,
Chatton , f. m.
Chatzintzarien , enne , f. iq.
& f. Nom de Se£le. .
Chaud , aude , adj. ~
. Chaude, l^t t. de Verrerie,
à la Chaude , adv.
Chaude-ihafle , f. f. Pourfuitç
d'un prifpnnier.
Chaudement , adv.
Chaude-pifTe^ f f. Ce mot eft
obfcéne ; il aft plus honnête
dédire Qonorrnée,
Chauderpn» U m» Oa pro-
ClfA Mf
nonce Chaudron ^ frpIltfifMff
récrivent abifu * "*
Chauderonnée , C f. ,
Cliattderonnerie , (.t
Cbaaderonnicr , iere , f. m» Qr
f. On prononce Çhaudronnur,^
Chaude-fuante,t. de Serrurier,
Chaudier , v. n^t/à^ CMÏe,
Chaudière , C f .
Cb^veri , f. m. Efpece de baU«
dans les Indes.
Chauf , choxxÎQu çhauSettes^
Soie de Perfe,
Chaufiage, f. m. .
Chauffe , f. f. t. de Fonderie*
Chauffe- cire , fl ip.
Chauffe-pied, f. m, Cb^luCb#
rette.
Chauffer, v. a.
Chaufferette ^ (. t
Chauffeur , Ç. m. t. de Forgée
Chauffoir , f. m,
Chauûfure , f. fc t. dç Forpe,
Chaufour, f. m. Grand louir
àcuir ia chaux.
Chaufournier , f, m*
Ghaun^ , f. m.
Chaumer , v. a. ^ .
Chaumière, f. 1^
Chaumine , f. f .
Chaumont , f, m. Nom deplu#
fieur^ Ville» ^ lieux ^
France, ^
Chavonis, Mouf!eline<iui vieni:
des Indes Orientale^. |
Chauffant , ante , adj. llaeb
dit guère que des bas. ^
Chaufîage, C m. Ûroif de
Péage.
ChauiTe, f. f, #
Chauilé , ée , adf.
Shàuffée , f. f;
hauffe^pied , f. m, .
Cbiiuirer » y. a. U nt ft dit
Qij
.40»
■>
|fi4 CkE
mi'en parlant Hes bat Jk des
iotiliers.
fhaufletièr^ r. th. Fabrlrpan^
de bas*
Chauffe-trape , f. f.
Chauffette , f. ml ^
Chauffon , f. m.
.Chauiïurc , f. f.
ChajiYjB , adj. de tpiit genre,
• Chauve- fouri s , f. f
Chauyeté ^ f. f. État d'une tête
* chauve. '
phauvir ," v. n. Il n'eft en
yfage qu'en cette phrafc :
Chauvir des oreilles,
Chaiivigny , petite Ville de
France en Poitou.
Chaux , î. (. A chaux Ik à fa-
ble.
jjChaxinz^rien, enne, f. m. &
f. Nom dé Seâe.
ChaznadarBafchi, (. m. Grand
^ Thréforier du Serra il..
Cheaus , f. m. t. de Chàfle.
(Chécagni, f. m. Petit Thréfo-
rier du Serrai! . i^
phecaya , f. m. Second Offi-
cier des Janiflaires.
phéda , Monnoie d'étain qui a
cours èfins les Indes Orien-
tales;
(Chef , f, nv II nç^ dit que de
l'homme , & n^ guère d'u-
fage qu'en Poëfie. ;
'lîhef-fl'cïîuvre , f. m. L*/ne fe
-prononce pas.
cHçfecjpr ; Voyez ChcvecUr,
Chef- Heu , f m.
Phegroj , f m. t. de Bourre-
lier.^
phéïta-bunde , Soie qui fc fait
dans le» Énits du Mogol. y,.
fPhdezzi ^ Grand Dépenser
à^nk la M^on du Çï^TiA
^igneur.
Chèiid^ine , f. f. Plante fXr
cellente pour la vue.
Chefles , Bourg de l'Mc de
France à quatre iieuës de
Pari*.
CheJonite , f. f. Piijrre qui fe
trpuytç clans le ventre des
)euQ0^ hirondelles.
Çhembalis , fqrte dç cuir qui
vient du Levant.
Chemin ; f. pi.
Chemin-cpuvert, r. de Forti^
fication. .
Cheniii) de^ rondes > t. de for-
tîAcation.
Cheminée;, f f. ,
Cheminer i v. a.
Chemife , f. f.
Chemifette,f f. Dirpinutif.
Chênaie, f f Lieu planté de
chênes.
Chenal , t. de Marine.
Chenaler, v. n. t. de Marine
11 y en a qui é<^rivent Chc-
nailler.
Chenapan , f m. Mot tiré de
l'Allçmand , oii il défigne un
brigand des Montagnes No-
^'' res : en François il fi|;nific;
un Vaurien,
Chêne, f m.
Chéneau , f m.
Chenet y {, in. Landier,
Chenette , f f . Herbe.
, Chêne-verd , f. m| Chêne qui
conferve fes Vailles v^r^ès
^n tout temps.
Chêne viere , f. f .
Chénevois, f m^
Chêne vQtte , f. f.
Cheneyotter ^ v, n. t. d'Agri*
culture.
Çhénil , f m. La lettre / ne fe
pononce poim^
X
iChçnillc,f: f ^ :
Chcnon, f. m. t. de Vitrier»
Chenu , uë « ^dj. Vieux mot.
Chepeneo, f. m. Sorte d*é-
to£Ss dont fe ièrveat lei
Turcs. '
Ciiéa , f. m. Grand Prltre de
. la Mecque.
Chèque , f. m. & f/ Qtiiéftd($
Bohême. I
Cher, ère , adi.
Cherbourg , Ville de^France
en J^or^andie. 1
Cherché, f. f . !
Cherche-fiche, t.,de Serrurier.
Chercher , v. a.
Chercheur , eufe , f. Ai. & f.
Chercoiée , Étoffe des Indes ,
foie & coton.
Chère , {.f.
Chèrement , ady, *
Chéri , ie , adj.
Chérif , f. m. Prince chez les
Arabes.
(ihérir , v. a.
Cherleiquier ou Cherlefqiier ,
r. m. Lieutenant Général des
armées du Grand Seigneur^
CherquemoUe , Étoffe des In-
des.
Cherté , f. f . ^^
Chépobin , f. m. ' .
Chervis , f. m. Racine.
Chefneghir-Bafchi, f. m. Chef
de ceux qui font Teilki des
viandes i^'on fert au Grand
Seigneur.
Chetel , f. m. t. de Coutume.
Chétif , ive , adi.
Chétivement,adir.
Chétolier , f. m. Celui €ui
prend des beAiaux à chetel.
Chètron ', t, m. t. de fialiutier.
CfteY«|.f.m^
€h«¥aicmçm , f. m. t. d'Àrchu^
teâure.
Chèvaler » v. t. tt eft vieux fc
bas. 0
ClievtJerie, (, f*
Chevalet /f. m, »,
Chevalier, f. m. / -
Chevalière, f. f.
ChevaUne, adj. f.;Ii n^ eo
ufage qu*en cette phraiè ;
"Bêu chtvaUht,
Chevalis , t, de Navigation.
Chevauchée ,' f. f. Il n'a d*u-
Cage que dans le .ftyle de
Pratique»
Chevecerie , f. f,
Chevecier , f. m. Ccft la pre-
mière Dignité dans plusieurs
Collégiales.
Chevecée , adj. r. de Blafon.
Chevelu,, uë , adj.
Chevelu , f. m. t. d^AgricuIture^
Chevelure, f. f. Colleâif.
Chever , v. a. t.deJouaillier^
Chevet , £ m.
Cheveteau, f. m. t. de mou-
lin.
Cheveu , f. m. au pi. cheveux.
Cheville , f. f.
Chevillé , ée , adj.
Cheviller, v. a.
Chevillette p f. f. t. de Relietir,
Chevillon, f. m. t. de Tour^
neur & de Ferrandinier.
Chevillots , f m. pi. t. de M»»
rine.
CheviUure, f. t |..de Véne-
rie. *
Chèvre , f. f.
Chevreau ; f. m. ■'^'
,Ckévre-feuille , f. m. Quel-
ques-uns àiknt Chévre-JèuiL
Chévre-pied , f, m,
ÇJievreter, v. ». & a. Qui
•» '
• v./.
<
bas. ' ^
Çhevre<;te, Tf.
Chevreuil, I. m.
Chevreufe , f. f/ Vijlfe de F^a».
ce dans le.Hurepoix.
Çhevreufe, f. t Sorte de pé^
Chcvrier . f. m, jQui ço/iduit
des chèvres.
Chtîvrillard , T. m^ Pjpnt (phe^
vreuil.
Chevron , f, m.
Chevroter,. V. 4. Faire des
chevreaux.
Chevrotin , f. m. Peau de che-r
vreau corroyée.
Chevrotii][^ , f. f. Plomb à ti-
rer le ctevreuil.
Chez , Prépofifion,
Chiaous , C m. Officier du
Grand Seij&iteur. **
Chiafle, f. fT JÉcUme de mé-
taux:
Chicambaut , t. de Marine.
Chicane , f. f.
Chicaner , v. n. .
Chicanerie , f. f.
Chicaneur, eufe , Cm, &' f .
11 n'a d'qfage que dans le
ftyle/amilier.
Chiche , adj. de tout genre.
Chichement , adv.
Chicheté , f. f. Avarice , il eft
bas.
Chicorée , f. f. plante.
Chicot, f. m.
Chicoter , V. n* t» populaire
(fui fignifie dij^uur.
Chicotin, r. m.
Chien, chienne, f. m. & f.
Chiendent , f. m. Plante.
Chien-marin , T. m.
Chiena«r , v, n»
CWair , icufe . C m. A f>
P;itte \ {. f. t^ qui fe ^it pajr
mépris en parjajïr 4'un# ^tpff»
mauvaife. k
OiifFon, f. m, r
Chi^onné, ée/ac^j.
Cliiâbnner , v. a.
Chiffoonier, ierç, C m.ftf.
Chiffre^ Cm,
Chiffi-er, y, ^
Chiffreur , f. m.
Chignon, £ m.
Chirerbaifi, f. m. Officier du
Grand Seigneur oui a foin
des confitures, Prononcez
Kilerbaffi.
Chilias , toile de coton qui
vient de Bengale.
Chiller , v. a. t. de Faucon-
nerie.
Chimay ,^ Ville *des Pays-Bas
d$n« lej^ainaut.
Chimère, f. f.
Chimériqu^e, adj. de tout genre,
Chimériquement , adv. . '
Chlmériler,v! n. Se i*epaître de
chimères. *
Chinage,^C ra, t. de Coûtu^ '
me.
Chine , f. m. Grand Royaume
de l'Afie. ' ^r
Chinfreneau , f. ni. Coup qu'on
, reçoit , à la téte..Çc moteil
populaire.
Chin0ts7^oife , Cm. fit f. Ha-
bi^nt , de la Chine.
Chinoîn, f. m. Ville de France
«icn Touraine.
Chinquer, v, n^ Il eftbai , boi-
re par excès.
Chint , toile {ndienne.
ChinfÇ'Seronge, toile blanche
de coton , proprç à ^m
mife ei> cpi^eur,
'..-
t;
qui
CM
èhicr ^ Iffe d« l'Archi^ If
faut dire Sio, ifo^tz $io,
Chiouraie , î. f. CôUcâif.
Chipoter , v^ n« U e(i du ftyW
familiers
<^hipotîér , f. m^ /
Chiquenaude , f. tii, l
Chiquet,f.in. Il n^aj|^d*M^
fage que dans \t ftyle fami-
^ lier. Petite partie d'un tout.
Chiragre , f. m. Quiak^outto
atix mains«
Chirôp;raDhaire , adj
**f
cm
Choc if. m/
Chocolat , f. m.
Chocolatier , f. m. telof q^
^t ou vend du chocolat.
Chdcbl^tiere , f. f.
Choeur, f. m. L'A ne ie pronon^»
ce pas.
Choiii , forte de pierre dure.
, Chotr , V. n. Il ne fedit guère
qu'àrinfimtif & au participe
chu l\ vieillit.
Choifi , f. Petite Ville de Frai-
"^^ ce dan» le Gitinois.
Écrit de la propre main de Choifi , le , adj.
celui qui difpofe. On pronon> Choifir ,% y. a.
ce Kiroçraphairc ^ mais^ Ofi
" doit toujours écrire chirogra, ,
vhaireu
Chiromarice , C f. Art de de-
viner , le cAi fe prononce
comme ki^
Chiromancien 9, ienné^ f. m.
&f.
Chirurgical, aïe, adj. ^
Chirurgie , f. f. Quelques-uni
' difent Chirugie ; mais ils font
mal, j
Chiru^îgtén , f. m.
Chirurgique , adj. detôut gen-
re. •.
Chiure , f. f. Il ne fe dit oue
des excrémens.quefçn^ W
mouches. *%!^'
Chômer , f. m. Petit olfeau
fort gras qui fe trouve en
Normandie:
Chommable , adj. de touf
genre.
Çhommage , f. m.
Chemmer , v. n. Il fe dit pro-
prement en parlant des
Ouvriers,
Richelet ne veut qu'une m
dbns chactin ^de ces trois
mots ; mais il en faut deux ^
t^rce qu'ils viennent du Bas-^
Breton chom , qui fienijîe
arrêter , îe repofer. Chom-
^€t d'a^é , arretez-là , • de<-
meufez-là.
Chopine , f. f.
Chites , toiles de coton de M9*'\Chopiner , v. n.
fulipatan,
Chites. d'Amedabad , "^koiles
peintes qui viennent du Mo-
Çol, ■■ ' 0 «
Chitome ou chitombe : c'eft
le Chef de la Heligion par-
mi les Nègres.
Chloris , f. f. Nom de la Déeffe
deSx fleurs.
Chloris , f. f. Petit oifcau,
Çhopinette , i, f.
Çhoppement , f m. Faux pas
en heurtant du pied.
Çhopper , V. n. Ces deux mots
ne lont point en ufagc.
Choquant, ante, adj.
*Chpqué , ée , adj.
Choquer, vr,a.
Chonjfftraphie, f. /. L'art de no«
ter les pas de danfe. Daoi
o
/
Cautioa « £ f.
v>cci , pronom aemoauraui.
if •
— ^-r:i^'
Hr-
--r^^";/,i T^'
ce oitfr Bt dam
.«2».
Chrylbtoik#i^jL
V
▼aii»îurqu*à«À^^4ipiefl^ : .gjTfroude
_^re lyùabe ic prMNiOfi^ A». ^
Chorogrtj^ i^m^tu D«icn|h
Çliorograplâ^ , adj,
Chorm ^ ,«Mt Latio onî ii^
4*«4v*4B*eo cette {îonilir':
. . JFêifè chprus,
tafcfe, f. t
Chou, X £,- \. y
Chot|cat« d «t ConéSit grUe.
Chouette »r.f.
Choumiet , f. nijv t. de Macim.
ClMiuflet» f. in..Boiwxi 91e
* V^oo' le» TufCf.
^ Qiojrer, V. a. Coniênrtr «rec
^ Chrême ^ d t.
Chfciiieau.9 f* n* ,
Chré^en , emie , adii II fit
, ^uffi quelquefois itibfiaotîr.
Chrétteoneniefit , adv.
Chréticaté* C £.
ChrifiÉntion., C f. AâîMifbB'
* poler le Oiréflàc.
. Cnrift 9 £ ai»
* Çhriûiamicr , T. a, ^
_ ÇhrUtiamûne ,- £ m.
.^liriÀolYte, Cm. & £ Nom
deieôe. .
Chromatique, jSMJ. t. deMu-
fiquc. V
Chronique , £ /.
Çhraoiqueur , £ JÂ. .
Éhroobgrapbe > £ni<^ <
Çhr^lmoeraphierCC
Chronologie, ££ ^ «
Cbronologiaue \, adf.
Chronologifie 9 £ m.
Chroooloeue , £ m. Il vieiUii*
.Chronomèrre 9 £ m. loûru-
de Madiéaiatkiii^. .<
ï\At\ CÇ'jfc«rrt$r^-
* deufe. ' ; / '
Ceft adsii qirécnv^ Pa-*
: 'im^ lÉ^bcrtf kJWa. des
4iK i||lf^ que ^ièloii Ca-
k|m4t tous les iiDot Au-
'-mn. » ' ee mot viem^^du
Grec A:^»rar , 4U(/««i » or , &
de ^^<S^ 9 %i# 9 pierre. L'A- ^
. endémie M Fureâeie écri-
yenc ckryfalÙi i '€*éft une
Allie. JRlchel^ écfif fr//o.
Ztfr e^ François / ce mu Eut
pitié 9 & çiyfQUtut ta latin ,
comme s*il étoit ct^toA pet7=^
voir de réformer rOrdiogra-
p*?e it ces deux Lances ,
deTquelles Û retranche 1<*$
lettres h & y par 'tout ou il
luiplmt. En voici des preu-
ves convaincantes : il écrit
tr'ifoUu^ liéude ckryfoUthe ,
cnfocoUe ^O^TxhryfùCtdkfCro-
Miquey cromupAur.^ V^t ^^^^'
tuifiê 9 thromi^UiUr, On ne
peut pas dire qail ait écrjt de
^ h ibne à omte^ là pronoq '
ciatiôn, puiiqu*«Ile eu tou-
jours la mèfôe^ ibit ^'on
Jiie ces mocs comme )e 1^
écris.9 ou qu*on les ûfe coni-
me kf écmRftfaelet.
Çfaryibpca^m, iorté de pierre
'pnkieufe.
Çfluçhoter 9 V. .n. Quelques-
-uns difent (huctutr*
Cbuchoteur 9 èitfe»^!^ chu-
/^ cheteur, ettife , £ m^ & f
Chuchoterie 9 £ £
Chiipgapj&hite ,. C œ. ^^^
hlaboméane.
9 VVM'V ^ mwtf»
Ceodrier, r. m.
rf^:
Blaliomécuie. . - >
Chuquelaf y (bie tfi éoédai;^
talcs. _;/
Chut » i^ra0M^ <I(mt <m & Mit
pQur iofpoKr.Ie iiieflcef
Chute, £ £ , .
Dans toutes lés anciennes
Éditions 8c dani' 0anet Ole-
me on trouvé chmiu y dans
les nouvelles ch/Ue avec un
i^. Mais on (e jÉrompe ((e
(Croire qu'un circo>ndexe peut
Aippléer à uAe lettre retran-
chée telle qu'elle (bit. Voyez
la Pré6u:e au cîrconlteie.
Chyle, Cm.
ChvlificariOfi , f. f. "Formatioa
du^byle.
Chyiok f f. f. t. tfe Médecine.
Chymie » T. f
Rîdiclet& ^(Uélques autres
modernes écrivent ' càiMU ,
ehimi^iu , ekimifit avec un /.:
c'eft une (aiite g f^tce que .
ce< mots viennent du Cxrec
que les Latins ont imité en
écrivant chyrtiU , non pas
ehim'ut.
Chymimie, adj. 4^ tout genre.
Chymifte , f. m.
CHym6fe,r. f. t. de Médecine.
Chypre , f. f. C'eft Tune des
^lu^ |;f^ndes lilei de la mer
Méditerranée.
Chypriot #^ otte , f. m. & t.
Qui éâ de riile dé Chypre.
Ciboire » f. m. ^
Ciboule , f. f. Petit oignon^ '
Ciboulette , f. t Dimînùtifr
Cicatrice - i.t
CicatricùÉf , f f. Pethé cica-
. trîcéi
Cicatriûâf, tve » â(Q. t de
Médtecine.
Ckani& , éê , 9ày .^
^kmikr. y, a. Il etf auflt iL#^ ^
:iceft^, f. PL t. dlflipriaew^
»»■/.
Ffoicf
chicW.
, / é. r. de Slaiba^
Cicogoit, ï. ou Pedtdelicico^
|paf> CUognisu eft pfiis eo
Cicogfl», £ f. On pi'odofic^
Cigopu f (k ptuiîeurs f (écti^
veat aIflCu
(^iel , £ ai. Au plur. Cinuirv
Cierge , £ m.
Ciérp€r , £ m. Ounicr fd
ântietctergeé*
Ggne : Stàytt Cyg/U:,
Cigué ^ £ f. Herbe
reusé'
Cil 9 £ m. I^oil iîtué aux et"
tréfflités des paupières.
Çâice,£m.
cifindre : Voyec CyfînJre.
Cilleipeiit, £ m. u ae (e di$
que des yeux 8c des pau*
, pieres.
Ciller, V. a. Il heilt dk qtte
(tes yeux 8c des paupières.
Ciller , eft auflî V. n. 8c alor#
il ne fe dit mie des cfievaux^
Cime , £ m. £e oui eft le pluf
élevé dans un bfttimeaL
Ciment. £m.^ r
Cimente , 4é » adj.
Cimenter, v. a.
Cimenta , £ m. Homme qui
^ bat le ciment.
Ciftieteite , £ m.
Cimetière, £ m«'
Cimier , £ m. Pièce de ch»R,
Cincénelle , £ £ t. de Mer.
Cindre . £ m. In^hiunefie é»
àk w^m parlam 4c k nilicê
êc <& li polict dn VUk*.
CinqiMfifimc , àdi.
Çinqucnclk , C f» L <J*Aitilli-
Cmqiuémeiad^.detoiit |eivc
ll«ftaum r.
Cinquiémeoirac » adv.
Cintrage , t ib. t. de Marine.
Cintre , C m. Figure en doû-
cèrclé'
Cintré , éc , ad|i>
Gintrer , r. a.
Cioutat , f. f. Ville de France
avec un Px>rt de mer en Pro-
vence* ' . ■
ÇipoUiniy. f. m. Mj^rbre vert'
qm vient dltalie.
Cippe , f. m. t. d*Architeâure.
Ciraee, f. m.
Circee ^Dée4!b du Paganifine.
Circontellion , f. nu Nom de
Sedc.
Circondre» V. a.
cnlr .
. Iecircoocii,fiotu
ûmà'f voui circûociiez , ik
drcoocffint. Parf. Jecircon-
cfta» Rit. /f circoocuai , je
cbcoacifob , que je drcon-
dHi Piuti|iieparf. (^ue je ck-
coooie. Kt^Mii^
Orcosdit 14^' m. '
OfCOflciDOo y r ' f.
CireoflftffBcc ; C f '
Orcpoiaw , adj. Ufi*e& guère
4VAp%t'aircc k mot 4(^«/z/.
Ckcouiffntrioo » (l £•
, f. f.
9 eàc 9 adL
, f. f.
, C f .
OrcofiÉaodé , ée , adj.
CtrcooAttickr , v. a.
Circioiralktioa V T. f*
Circoorcnir » y. a.
Circoovcariôfl , f. f.
Ciroùovoifio , . ioe , adj . D n'a
cuért d'uûge qu*au olurier,
le ne k die que des lieux &
des chokf .
CircooTokidoo » f. f, t d^Ar-
chîtcâure.
Circuit » C m.
Circukire , adj. de tout genre.
Circukiretnent , adv. '
Circuktion» £ f.
Circulatoire y adj. t. de Chy-
mie.
Circuler , v. n.
Circuminceflion 9 f. f. t. de
Théologie,
Cire, f, tT
Cirëyée, adj.
Cirer, V. a. ,
Cirier ,£ m.. Qui ûitdes cier-
ge-
Cirpn , f. m. Infeâe qui s'e<i'
gendre (bus k peau de rhom-
me, ■
r— y.,.,.l|y .mi l»j
.fi,/|l
«S
Cirque , f. n. Gfiiié
des anciens , déftioé pour ki
Jeux publics.
Cirfakas » écofie des loto.
Cirurc, f. f.
Cifailler, v. a. t.deMoQOOk.
/gi&iUes , £ € pL
CifeaUf Cm.
Cifeaux^X m/pt
Ci{elé , ée , adj.
Cifeler , v. a.
Cidtlttf Ç OL t.dX>rftvre.
Cifeleur« f. m.
Cifelure , f. f .
Cifûir « r. OL E(pece de ci£r9«.
Cideaux , f. m. Bourg; 6l Ab-
. baye de France dans la Boi^-
gogne.
Ciltercien 9 f. m. Religieux de
rOrdre de Cifteaux.
Ciftre » f, m. Erpece de Uàk
fort liité en Italie.
Citadelle , (,(.
Citadin « ine , £ nu & f«
Citation , f. f.
Cité,f. f. Ville.
Cité , ée , adj.
Citer , V. a.
Citérieur« eure « adj^ Qui €p
en deçà»
Citerne ^ C t
Ce mot vient de deux Latins
cis terram , qtii ïipixktmfous
terre, C*eft c^ttt étymologie
cui a ^rté nos anciens à
écrire eifiirne. Quelques fflo<
dernes ont cru devoir met-
tre un circonflexe fur Vî en
retranchant la lettre /*; hme
dans laquelle ils ne (broient
pas tombés , s^ils avoient
fait attention que cette pre^
miere fyllabe eil bi^ve à la
jSCkiMlilutn^îi
Citeraeau , C m. Feët fli».
CittiMi f f. m,
Çjiimww , éipeot dt Ar^é*.
Otroaotilet et liqueur*
Ckrouiie «f f. «
Cîvadim^rf uêêUÊàm.
Cive, rf.
■m dans les fijadts.
Civette , f f. Péffk Mil
Ofl tire un par^Ms iu
CWû f lie » 8^.
CivilMW/K • fldv.
Cirllia. ée, ad).
CiviJiiW » V. a*
Civilité, £f.
Civioue « ;ad;. D i^a d'uftgc
qu en c^tte phraié : Cmtuoim
civique ^
ClabaudyCni* Chien de ùaMà,
Ciabauifaige V^C mu
Clabaudery v. n.
Oabauderie, î.t
Clabaudeur , eufir * C n. tit
Claie i {.î,
Clain » f. m. t. de Coûtumèé
Clair y aire ^ adj.
Clairement, adv»
Clairet , ctte , adj. diminutif.
Au mafculin , il ne fe dit pro-
prement que du vinrou^à
ta diiiinôion du blanc.
Clairette , £ £ %^ ^
Ratafia» Ri}
'^^*
^
A
int CIA
Clairette* , f, f. Sorte de fie-
li^ieuTef
Claire'Voie , t. de J^rdiiwge.
Ci^irier^ , C C pi. t. des Eaux
6c Forêts.
Clairph , f. m. Efpece de trom-
pette^ Il né s^eniploie plys
qu'eu Poéfie.
Clair-femé, éc , adj.
Claire-4:>ud^re > f. f. jSrpeçe
d'étain.
Çùïrvdun t f. m. Nom d'une
petite Vdle 6c d'une Abbaye
lituées en Champagne.
Clair- voyance , l. (/
Claîr-voyant, ante , adj. .
ÇUmed ou Clamecy ; petite
Ville de France 4ani U Ni-
vemois.
CUmetir, {. f.
Clan , Cf m, t. de Chirpcntc-
CJanculaire , f. m. 6c f. Nom
d'une Sede d'Anabatiries.
Çlandeftin , ine , adj, 11 n'a
guère d'uiâec qu'en ces deux
phrare;i : /jiariûge cltindejlin ,
aJfemhUt cldndejline,
Clandeilifiement^ adv,
Clandeijinité , f. (/
Clapier , f. m. ,
Ciapir , V. n. lî fe dit partlcu-
lierement du lapin.
Çjaqu«,f. f. Il n'a guére^d'u-
^ fage qu'en cette phrafe ; Une
cUf^if.^ fur Us feffcs.
Claquebois , t. m. Inftrumept
de Mufi'que affcz eroflier.
Claquement, f. ni. Il n'a guéfe
d'ufege mr'en parlant d'un
gueux , d'un miférable : Cejl
un cUiquedent,
riaque-oreiJle, f. /n. U ^ft bfl^.
CLA
Clarification , f. f.
Clarifier , v. a.
Clarine , f. f. Petite clochette,
ClarifiTime , f, f. Titre d'hofir
»eur, .
Clarté, {.{.
Clas , f. m. Son des cloche*
qui fe fait quand un honTmç
eft mort. Prononcez Xa long,
ûins faire (cntir Xi,
Cla/Te ,(.{.
Claffique, ad). Il n'eftenufar
ge qu'en cette phrafe : Au-
teur Çlajfiqui,
Clatir ou glatir , x,A^ Faucon-
nerfe.
Clavaire, f. m. Gardien des
Titres de la Chambre des
Comptes.
ClaudianîAe \ f. m, Nom d^*
Seélc.
Claveau, f. m. Maladie des
brebis,
Claveaux , £ m. pi. t. de Mu
çonnerie.
Clavelé , ée » adj.
Clavelée , f. f. Maladie dci
Brrbis,
Glavcffin ^ {. m. -
Clavette , {.i.
Clavicule, f f. t. de Médecine
Clavier, f. m.
Claufe , î. î. , .
Ciaufoir , f. ih. t. de Maçon-
nerie.
Claufiral , aie , adj.
Clayon , f. ni.
Clayonnaee ^ {. m.
Cléché , ée, adj. t. de Blafon.
Clédonifme , f. m. Divination
qui fe tire des paroles quu
l'on prononce.
Clef, 1. m.
J^'Ai:adémie, Fur. Dan, Rich.
ChallUe , r. lf.Mnciefu^ Pro- talft ^ Savoye,
'■}-:
CLE
î!ou(]or , & prcfque tous les
Di6tk>nnaire$ & bons Au-
teurs écrivent de la ibrte.
Les réformateurs de TOr-
tho^raphe oot cra devoir
iécnrc clé f parce qu'on ne
prononce pas 1/ de ce mot.
Le P. liumer eftdece nom-
bre • ij écrit clé au fm^ulicr ,
&r dûs pour cUfjf au plurier.
Je n*ai cependant pas encore
vu, rimer ce mot avec vallérs
ou autre iembUble. Le P,
Joubert écrit cU au ^m^ulier
& clts au plurier , en auoi'il
ne s'accorde ni avec le i'u-
blic , ni avec le P. Buîler
(on confrère.
Clémence , f. f.
( lement , ente , adj.
(^J-athe , f. f t. de Serrurier.
CJcobicn , enne , f m. & f.
Nom de Scâe;
Clcpfydre , f. (. Horloge d'eau.
CIcrac , f. m. Ville de France
dans TAgenoi^.
C leragre , t. dî Fauconnerie.
CJerc , f. m. Le c fuiaï ne fe
prononce point.
C.kr^é ,'(. /n.
Lien , f. m. Ville de France
près d*Orleaas,
Clérical , aie , adi.
Cléricalement , adv.
Cléricature ♦ f. f.
Clermont , f. m. Ville de Fran-
ce & Capitale de l'Auver-
gne,
Clermomols , oife , f. m. & f.
Qui cft de Clermont,
Cjeromance , f. f. Sorte de
divination qui fe fait par
Iç jet des dez.
Cleves , f. f. Ville du Cercle
à^ WeAphalie,
CLI ly
Clidomantie , f. f. Efpecew
divination qui fe fait par lef
clefs.
Cliem^ ente , f. m. & f. Il ne
fo dit proprement que des
parties à l'égard do- leurs
Avocats.
Clientelle , f. f. Proteâion que
les grands Seigneurs deRome
donnoient aux pauvres Ci-
toyens.
Clignement , f, m. Mouvement
oie la paupière de l'oeil qui
ferme à demi.
Cligner , v. a. 11 ne fe dit qye des
yeux , & n'a d'uûge que dgns
ces plirafes : cligner Us yeux.
Clignotement , {, m.
Clignoter , v. n. Mouvoir fou»
vent les ji^upieres.
Cliihaâérique , adj. de tout ^
genre. On prononce , fie gn
peut écrire climarérique. U
n'a d'ulage que dans ces
phrales : j4n \ dinuMBériqut »
année ^limaHéri/fue.^
Climat , f. m. t. de Géogra-
phie.
Clin , f m,
Clinche , f. f. t. de Serrurier.
Clainquaille , f. f. CoUeélif,
Clinquaillerie , (. f,
Clinquailjer, ère, f. m. 5i f.
Quelques-uns écrivent Clin-
caille j Clincailler , Clincail-
Urie ; pour moi je préfère
la manière dont je les écris ,
paVce que ces mots me pa-
roifTent compofés du lui'
vam.
Clinquant , f. m. *
ÇHquart , f. m. Sorte de pierre
excellente pour bâtir,
Clique f^(f (^
■■■VHV»»^ m^f*r va««»««
nuifierl
€M|u«t 0Êt dagpct ^ moulin^
T m*
Ciifucfltt £ a. Bniif 4et armes.
CH^pictt* 9 f. £ hÊànmcht fait
(et iiwi «pnànin de bois.
cKic ; c r.
9 £ ML PotUC
CliffM , £ «. féUtt Ville de
Frasot 4ifli la haute Bre»
Cliver wi HâtÊmm , t. de La*
pidairc.
Cloaque , £ f. Conduit fiiit de
pifrre de voôtjè. Il n'a g;uére
tTu&ge ou*to parianc det ou-
vraiBef dta aacicm.
Clochent £
Clodicpiid, c%ect d'étoffr.
à Cloche-oM» adv.
ClodMT » ta.
Clocher , V. n.
Cloches, r. f. pi. Ufttfifikde
jardins At de cuilirtfes.
Clochette , f. f.
Cloctemes« £ f pL t. d'Ar-
chiteâure.
Cloifon, f. f.
Cloifoonaee » f ul
4 Cloître , r m.
Cloîtrer V. a. ,
Cloltrier , C m,
Clopin , dopant , expreilîon
proverbiale. Il eft du ftyle
familier. -
Clopiner , v. n. Marcher dif-
ficilement.
Cloporte , f. m. Infe6^e.
Clorre , v. a. Fermer,
Je clos , tu clos , il clôt. J*ai
clos, &c. Je clorrai, tu clor-
ras, il clorraVnous clorrons,
vous cl^rrez, ils clorront.
CLO
Impérat. Clos. L^Académie
dit que ce verbe eA peu ufité
Sl très-irrég^Uier : ce qui eft
véritable.
Clos ,{. m.
Clos , clofe , adî.
Clofeau , (, m. Petit jardin de
Payian.
Cloferie , f. f. Petite métairie,
CloAement, f. m. Le crj na-
turel de la poule.
Clofler , V. n. Crier comme
les poules. I
Clotou" ,f. m. Outil deVannier. '
Clôture , C f.
Clou , r. m. Au pIur..cIoux.
Cloucourde ^ f. t Herbe (^ui
vient dans les bleds.
Clou de Girofle , C m.
Cloué, ée, adj^
Clouer , V. a.
CltMicer , V. a.
Clouterie , f. t
CkMitier , icre^ C m, 6c f.
Clouviere #« doutiere , (. f.
£ép«ct de moule fervam
tui douckrs.
Clttcuy , C m. Petite Ville (ic
Wnacêt ^célèbre Abbaye
dans le Mâconnois.
Clutir, t. dt FiuoDfuierie.
Clyftért , f. m. t. de Médecine
Ce mot vient du Grec que
les Latins ont imité en écri
vant cfy/Ur, AM IticheLt
a tort S'écrire cliJJért tn
François, àc clifterium en I <
tin , n*ayant aucun droit i^'^'
réformer TOrthographe <J»
ces deux Langues^
Coaâif ? ive, adj.
Coadjuteur , trice ^ f. m. &
Coadjutorerie ,f.f.
Coagis, u de Négocians ùj
^iidinmratt , y. a. t. d'Archi- Charadnos , i. m. t-nicau
te6hire. / Faucoonehe.
y
COC ^ COE . fjf
Levant , qui fignific Tom» Cocttcvii,X m. Efy9€0 Jn^
miffionnairt, louette.
Coagulation, t f. EpaiffiCe- Cochinchine » f. £ Roy;
ment qui arrive à un corpt dans les Indbi^
liquide. ^ Cochoit » Outil de Ciricr«
Coagulé, i6e, adj.
Coaguler , v. a. .
Coaille ou quoaille, f. f..Laint
la plus grodiere de la brebis.
Coailler , t. de Chafle.
/
Cochon , f. m.
Cochonnée» (1 C .
CodMMuer» V. n. XkmU^
que d*ufle truie.
Cochonnerie» f. t Saleté,
CoafTement, r. m. Cri des gre- Coco» C m. Fruii du coco-
nouilles.
CoafTer, v. n.
('obe , t; de Marine.
Coblentje , f. m. Ville du Cer-
cle Éleàoral du Rhin.
Co-bourgeois , t. de Comine^-
ce de mer.
Cobriffp , nom qu*on donne
à la, mine d'argent au Pérou.
Coc , herbe odoriféreme.
tter.
Cocon 0« coucoa « f. m. Co-
que dans laqueUe ie méts-
môrphoie le ver à ibie.
Cocotiel- , r. m. Arbre.
Coâion y r. f . U (e dit propre-
ment de ladigeftion mvian-
deè dans Teitomac.
Cocu» r. m. t. de dérifion. '
Cocuage , f. m. t. de dériJQoA.
— . _ , — ^ — ^w ^ — ^..__ ^_ f _
(Cocagne , f. f. l\ n'a d'ufage Code , f. m.
qu'en cette phrafe : Pays de . Codiciliaire, adj.de tout genre.
Cocagne.
Cocceien , ennti f. m. & f.
Nom de Seâé répandue dans
la Hollande.
Coccigfuës , f. f. pi. Baga-
telles, niaîArries.
Coccuz, (.m. Efpece de. chê-
ne vçrd.
Coche, f. m. Voiture publique.
Coche , r. f. Entaillure faite
en un corps fôlide.
CocKemare .-Voyez Cauchemar.
Cochenille , f. t. Graine dont
on (ê fert pour teindre en
écarlate.
Codicille, f. m.
Codille , r. m. t. du jeu de
> Quadrille. t
Codonataire , adj. m. & f. t.
de /urifprudence.
Coèfit, ff.
Coefié » ée , adj.
Cocder , V. ^a.
Çoèffinir , eufe , f. m. &; f.
Coèfiure» f. f.
Coégal , aie , adj. t. de Théo-
logie.
Çœnobite , f. oi. On peut
écrire Cénobite. Sorte de Re-
ligieux.
Cocher » f. m. - J Çœnobitique , ad/, de tout
Cocher » v. a. La première genre.
lyllabeeft longue/ Il Te dit Coéternel, elle» adj.
des coqs qui, couvrent les Cpévèque, Cm. Évécpie
poules.
Cochet » f. m. Petit coq. '
«vac
un autre.
Cœur , r. m.
^y
-«•
enarmuwy
i&
eft du ftyle
/.
tii ' cpc
QMn » £ m. Pcdtc cofMUe*
Co/Hiier^ y. jl r. élMenuU
C^r«» (! m.
CoKé^ ée, adf*
Coffi*!", V. a. Il
familier.
Coffî'et » r, m,
Co^edd*, f. fit. Qui fait ou
qui vend d^s coffres.
Cdgmoria , Mouffeline d^s In-
&9 Orientales^
Cognac, f. m/Ville de Fran-
ce dans rAngoumois.
Cognée » f. f.
Cogne-fetu. On appelle ainfi
proverbialement & bafTe-
ment celui qui fe don^ie bien
de la peine pour ne rien faire.
Cogner , v, a.
Cognet , f. m. t. de Fabrique
de tabac.
Cognoir , f. m. Outil d'Impri-
meur.
Cohabiter, v. n. *
Cohérence , (.f.
Cohéritier, ère , f. m. êcf.
Cohorte, f. f.
Cohuë X f,f»
Coi, coie , adj. Tranquille.
U n'a d'ufage qu'en ces phra-
Ù$ : Si t(nir coi, demeurer coi.
Coignaffe, f. f Coiijieiauvage.
Coignaflier, f f. Arbre.
Coiment , .adv. Il efl vieux.
Coin , (^ m. Ançle.
Coin, î, m. Pièce de fer ou
de bois,
oing, f m. Fruit du coi-
gnaflîer.
, Il ne faut pas retrancher le^
de ce mot.
Coïon , f. m. Lâche. Il eft du
ilyle libre & familier. *
«>
col
ColoiiHicf , y^ s«
CpïofmeriA f. f.
Coire, r. t. ou Coiri, Ville
Capitale dci Grifdhf .
Coite, C f. On ditmiemlit
de plumes.
Ménage , Nicod /Monef,
Baudoin, Fur.' Dan. Rich.
6: /oubert écrivent de la
iôttt : l'Académie écrit couette
ou Cuite ; maiâ Nicod dit gue
ce mot vient du GreciwrTif,
-cubiltj lit. Par conféquentx)n
doit écrire coite.
Col ou cou, f. m. Acad:
On ne prononce plus le pre-
mier que dans quelques fa-
çons de parler ironiques &
peu ufirées, comme celle-cy
du Poëme de Cartouche •
horfque pour certain vol
Mon malheureux papa fut penuii
par fon cal.
L*ufage veut qu^on écrive ik
qu'on |)ron<)nce aujourd'hui
r<;//,, comme fou oour Joe
maif il ne» faut pas écrire m^//
avec un u circonflexe. VF
au Ciï'conflexc.
Colachon , if. m. Inftnimcfir
de Mufique fort commun c/i
Italie.
Colao, f^ m. Miniflre d'^tif
k h Chine.
^t)larbafjen ,- enne, f.m,^ f-
ilfom de Seéle.
Colarin , f. jn, t. d'ArcHifc^
âurc.
Colera-mbrbus , f. m. Mof
emprunté du Latin pour fj-
gnifier un épancHemént d«i
bile fubit : on Tappelfe au-
trement Trou£e''-0atand.
^Cpleré, f. f.
Coleret ,
'■■>->'■ 1 ■, I 1^
oot
Cdtrar, £ m.uéi^ MiriM
CdéHout « i^). de touf |ifir«.
Coli«ik«»coUflAti#cdtfi, £
m, E(pec« d*oU^ coounun
en Fruict.
ColiflHnUlhf^ . t m.
Coliourt , t f. VilW4«Fnfi(M
dans U Rouffilkxi. ^^
ColimM, Cf.
Coli(ee , r. m. Amphidiéatrt.
ColUteril, aU, a^.
CoIIateur , f. m.
Collarif, ive, aai.irncrcdit
Qu*en mariéret bénéfîcialct.
Collarion \ ÎA.
Côllationné , ée , adj.
Caliationner , v. a.
Colle , f. r.
Collé , ée , adj.
Collcfte , f. f.
CollcÔeur , f. m.
ColIeé^if> ivè , adj. t. de Gram-
maire.
Colle^ivcment i adv. Il n'eft
en ufage que dam la Logi-
que. %. -
Collcâiofi, f. f. En cefensil
fe mer plut ordinairement au
plurier.
Colléfçc, r. m.
Collégial , ate , adj. Il n*eft
guère en ufage cfirau fémin.
Colléeieni , T. m. pi. Nom de
Sefte. ^
Collègue , f. m*
Coller , Y. a.
»)?
vf 'V
"'K.
-'-^
Collerage , f. m. Ceftun.
Dtoit fu» le vin. ^ ^
Collerette, C f«
Collet, f. m.
Colleter , y. a.
Coïlctin ,^f. m. Pourpoint Uns
aKMiche%
Côli
Co|lferpr.m.
Colliger, v. a.
Colline» ÎA^
Collifion , f. t t. Dogrhar-qjié.
CoUocation , C f. t. d^ Prati«
Qoiloque, £ m;
Çojlogué , ée , adj.
Colloauer , v. a.
Colluoer, V' n. t de Palaii.
CoUuTioiij f./. *
CoUuibire , adj. de tout genre»
t de Pratique*
CoUuibirerpent , adv.
Colluthien, txit^^ (. m. &/.
Nom d'une âeâe.
Collyre « f m. t. de Médecine.
Colmar ,/. m. Ville de ialtu>*
te Alfaçe.
Col mars, petite Ville de Frafw
ce en Provence.
Cologne, ::î. Ville du Cer-
cle Eleâoral de Cologne.
Colombage , (, m. t. de Char-«
penterie<
Colombe , (, î.
Colombeau , i, v^. Pigeon*
Colombier ^ {. m,
Colombin , ine . adj, Érpec^e
de couleur.
Colomiers , (, m. Ville d«
' France dam la â rie.
Colomnc . (. i.
Colomnade, i. t. V. Préface
let. M.
Colon ^ {.m. F'ermier. -
Colon , f. m. t. d^Anaromie.
Colonel < f. m.
Colonelle . f. fl Compagnie
Colorfelle.
Colonie, {,î.
Coloquinte , f. î.
Colorant , anre, adj. Qui
donne la couleur.
^ S
îjt COL
Coiorbafiens , T. m. pL Vom
de Scfte.
Coloré , éc, adj.
Coiorcr, v. a.
Colorier , v. a. Employer des
couleurs dans un tableau. «
Coloris , f. 01.
Colorifte , f. m. t. de Pein-
ture.
Coloffal, aie, ad}*
Coloffe f C m.
Colporter , v. a. t. de Police.
Colporteur , eufe , f. m. & f.
Coitie , C f. t. de Charpentier.
Colure , f. m. t. d*Aftron6mie.
Coluvrée , f. f. Plante bonne
contre Thydropifie.
Combat , f* hi«
Combaiant» f. m.
Combatre , v. a.
L'Académie , Furet. Danet ,
Joubert 6i Baudot écrivent
comkdttrt : il ne faut pa^ les
imiter
CombatUf uë, adj.
Voycila Remarque du mot
C«Éibc • t m. Mtiurt é§t grain
en AngUterrt.
Combien , adv. de quantité.
Combinaiion , f. f .
Combiné * ée » adj.
Combiner , v. a.
Comble g i. m.
CoaùAh » kt , 9A].
Combleau , t. d* Artillerie.
Combler, v. a.
Comblette , (, f. t. de ChaiTe.
Combourgeois , f. m. t. de
'' Marine. •
Comtraille , f. f.'Pavsdc Fran-
ce dans la Baiïe Auvergne.
Combriere , f. f. t, de Mariné.
Combuger , v. a. t. de Marine.
COM
Combiiftible » adj. 4e tour
genre. ^
Çombuftion , f. f . Ce mot fi*
pa/bt proprement un grsnd
se/ordre.
Comédie , f. f .
Comédien . enne , f. m. %l £,
Comète, rf.^ •
Comices , Cm, pi.
Comines ^ petite Ville de Flan-
dres.
Comin^eois , pays de France
en Gafcogne.
Cominges , Ville de France en
Gafcogne.
Comique , adj. de tout genre.
Comiquemeat , adv.
Comité , f. m. Officier de Ga-
lère.
Comité , t. pris des Anglois.
Comitive , adj. f. U n*a d'ufaee
2[u*avec le fubAamif No^
Uffi,
Comma , f. m. r. de Mufique
& Ponâuation.
MM. de TAcadémie dans le
Diâiftn. des Arts difent que
ce mot vient du Grec tUfé^ë
qui dérive de mêrrèt/tce, je
coupe. Or il eft certain que
de toutes les ponâuarions il
n'y en a point de plus forte
que les deux points pour coil-
per le fens aune phrafe. Il
faut donc conclure que le«
deux points méritent mieux
d'étrej nommés coiHmd, que
le point âc la vlrs^e qui ont
moins de force ; £ qui malgré
le fendjnent de Ricnelet 6i de
Mart m Fertel , font nommés
pttit ^//r par tous les Impri-
meurs , parce qu'ils fervent
effeâivcRTent àgbbreger ^^
mot r quand il iJgpUie ^ s
comme on en peut juger par
ces exemples Ilfa^y Aomi/ufy;
Deofq; A femblaDles. Que
M. Ferrel dérruife ce^ rai-
foM , éc pour lors je croi-
rai que ié point &c la virgule
ic doivent nommer comma
plutôt que petit que. .
Commandant . ante , adj.
Commande, l . f . Iln^acrufaee
qu'en cette fa^on de parler
adv. De commande.
Commandé ^ée, adj.
Commandement, f. m.
Commander , v. a.
Comme , adv.
Commémorai(bn , f. f.
Commémorafion , f f. **
Commençant , f. m.
(Commencé , ée , adj.
('commencement', f. m.
Commencer , v. a.
Commendataire , adj. Abbé
commendataire.
Commende , T. f. Abbaye en
commende.
<'0mmendcrie , f. f. Acad. Fur.
Commendeur , i. m. Qui a une
commenderie.
Il fiiut écrire de la ibrte ;
parce que ces quatre derniers
mots viennent du Latin cçm-
mendart , qui ùtfù&t confier.
Du Gange connrnie ce (en-
timent quand il dit , Commen-
da ejl aepofitum. C*eft donc
avec un.r au'on doit écrire la
fecdnde fyllabe de ces mots ,
quoique dais plufieurs Pi-^
aionnaires on la trouviez avec
un a.
Commendite, f. (, u de Né-
goce, *
COM V lîQ
Commeniâl , adj. Ce mot Té
dit proprement de ceux qui
mancent à même table ; mais
il na guère d'ulàge qu'en
oaiiant des Officiers de la
Xlairon du Roy.
Commenfurabilité , f. f. t. de
Géométrie.
CommenTurable . adj. de tout
genre , t, de Géométrie.
Comment , adv.
Commentaire , f. f .
Commentateur , tatrice / f. m .
& f.
Commenté , ée , adj.
Commenter , v. a. ^
Commet , v. n. Faire des conv-
pdraifons.
Commerçable , adj. de tout
genre.
Commerçant, f. m.
Commerce , r. ' m.
Commercer , v. n.
Commerci, f. m. Ville de Lor-
raine,
Commère , f. £'
Commettre , v. a. II fe con-
jugue comme mtnre.
Comminatoire , ad), de tout
genre, t. de Pratique.
Commis , f. m.
Cortiinis « ife , adj.
Conimiie , f. f. t. qui n'a d'u-
fage qu'en matière féod«iic.
Commisération . f. f.
Comifii/Taire , \. m.
Comminion ,(.(..
Commiflionnaire , f. m. II nà
guère d'ufage qu'en matière
de négoce.
Commiflure , f. f. t. d'Archl-
teâure.
Commlttimus , f. m. t. de tla;i-
cellerie.
£, • •
"^
146 Cf)M
Cpmmlttitur , f. m; t de For-
mulp.
Commpdc, C if.: Meuble.
Commode , adj. de tout genre.
Commodément , adv#
Commodité, C (•
Commué, ée , adj.
Commuer, v. à. Il n'eft guère
en ufage<|u*en cette phraie ;
Coj^muer la pei'nè.
Commun , une , adj.
Communal , adj. t- dC Coûtu-
Cf.
«à V me.
» Communauté , ,. .
Communaux , f, m. pi
{. f.
adv.
Commune, ..
Communément
Conimuniant , ante , ad},
Communitable , adj. de tout
genre. ' -^ '
Communicatif , Ive» adj. Une
/e dit guère qu'en cette jihra-
fe : /f ùieà de foi ejl commu-
nïcMif. ' ' - ^
Communication ^ (. (,
Communié, ée ,adj.
Coi^munier , v, n.
^'-ommunion , Ç. î,
C^ofnmupiqué , ée , ad).
C^'.ommunlnuer, v. a.
Commutation , f, f. II n*eft en
ufage qu*en cette phrafe , (jui
Te dit en matière criminelle.
Commutation 4* peine.
Commutatif, iVc , adj. Il n'a
d'ufage qu'en cette phrafe ;
Juftice commutative.
Compare , adj. de tout gçnre ,
r. Dogmatique,
Compagne , f. f.
Compîâgnle , r f.
Compagnon ^ f. m.
Comparable, adj. de tout genre.
Comparaifon, f» f.
dé Pa.
dePa-
COM
Comparant , ante , adj. t. dé
Pratique.
Comparatif, ive i'^adjj. |. de
Grammaire :
Comparativement , idv, ^
Comparjé , ée , adj. -
tomparer , v. a.
Comparoir , y. n. t. de Palai$
qui n'a d*ufage que dans
CCS phrafes : EJlre M$né à
, comparoir , recevoir une affi-
frnatiôn A comparoir.
Comparofîfre , v. n.-
Cpflip^rtageant , adj. t,
lais.
Compartiment , f., m.
Crtmpartir, V. a.
Compartiteur , f. m. t.
lais.
Comparution, (,(. t. dé Palais,
Compas , f. m.
CompafTé , ée, adj,
CompafTer , v. a.
Corapa/fion , f. f.
Compatibilité ^ (. f. -
Compatible , adj: de tout genre.
Compatir , v.' n. /
Compgtiflant , ante , part. Il
cft aurtî adj. . '
Compatriote ,r de tout genre*:
Compefilation ^ (. f.
Competifé, ée , adj.
Compenser , v. a.
Comperage , f. m,
Comperç , f. m.
Compet^t , ente, adj. Il n'a
« guère d'ufagfc qju'èn cette
phrafe ; Portion compétente.
Competemment , adv. 11 e(t do
peu d'ufage.
Compétence , f. f.
Competcr , v. n. t.de Pratique
qui n*eft en ufage que dan*
cette phrafe ; Çc^i^i luij^ctif
çompeter, " .
COM
Compétiteur , C m.
Compiegne , Cm. Ville de
France , avec un Château
Roy^l près Senlis.
Compilateur , f. m.
Compilation , i. f, *
. Compiler ,' v. a.
Complaignant , îinte » adj. t.
de Pratique.
Complaindre , v. n.
Complainte , f. f. t. de Pra-
tique. ' «
Complaire , v.* n.
Complaifance j f. f. ' ^^
Complaifant ^ante, adj.
Complant , f. m.
Complanter ,, v. a. t. d'Agri-
culture.
Complément , f. m. t. de Géo-
métrie.
Complet, complette , adj.
Beaucoup d' Auteurs , dou-
blent la lettre / au féminin.
Voyez ma Préf. lettre T, &
," aux Terminaifons. .
Completter , v. a.
C omplexe > adj. t. Dogipat.
(^ompléxion , 1 . f,
Compléxionné , ée , adj. Ce
mot n'a guère d'ufage que
parmi les Médecins.
Complication , f. f.
Complice , adi. de tout genre.
11 ed auffi fubilantif.
Complicité, r. f.
Complies , f. f. pi.
Compliment , f. m.
Complimenté , ée , «fcdj.
Complimenter , v. a.
Complimenteur , eufe > f. m.
& f.
Compliqué , ée , adj.
Complot , f. m.
Comploter, v. a*
COM 141
Componftion , {. {.
Componé , ée , t. de Blafon.
Comportement , f. m. // vieillit.
Comporter , fe comporter v.
IL paf.
Compofé , ée , adj. Il s'em^
ploie aufTi (ubdantivement.
Compofer , v. a.
Compofite.,- adj.. de tout gen-
• je , t; d'Architefture.
Compofiteur , f. m.
Compofition , f f.
tompofleur , f. m, t. d'impri-
merie.
Compote , f. f.
Compréhenfible , adj.
Comprélienfion , f. f.
Comprendre , v. a. 1| fe con*
jugue comme prendre.
y Compris , non compris , ef-
pece de formule.
Compreïïe , {. f.
ComprefTible , adj.
Comprefîion , r,,f.
Comprimé , ée , adj.
Comprimer , v, a.
C(^pris , ife , adj.
Compromettre , v. h. Il fe con-
jugue comme Promettre.
Compromis ,* ife , adj.
Compromis , C m.
CompromifFaire , f. m.
Comptable, adj. de tout genre.
Il s'emploie aulTi fubdaïuive-
ment.
Comptant , adj. m. On ne pro-
nonce point le p ni dans ce
verbe , ni dans fes dérivés.
Compte , fl^m. Calcul.
Compté , ée , adj.
Compter , v. a.
Compteuir , f. m.
Comptoir, f. m.
Compulfér , v. a. t.* «le Prati-
que.
OON
Concierge , f. m. & f.
Conciergerie , f. Ù '■ ;
Concile, f. m.
Conciliabule , f. m. AflTemblée
irréguliere & nimultueure.
Conciliareur , trice , f. m. & f.
Conciliant , ante , adj.
Conciliation , f.f.
Concilié , ée , adj.
ï4i CON^
Compulfeur , f. m.
Compulfoire , f. m. -
Comtat , f. m. C'eft TÉtat d'A-
vignon.
Comte, £. m.
Comté,f. m. Titre d*une Terre.
Comteffe ^ f. f. - .
Comtois, oife, f. m. &'f. Qui
•^ eft de Franche- Comté*
Cornus , f. m. Dieu de la joie. Cocilier , v. a.
Concapitaine , f. m. Capitai- Concis, ife , adj.
ne avec un autre. Concitoyen , enne , adj.
Concaffô, ée , adj. Conclave , f. m.
Concafler , v. a. t. de Phar- Conclavifte , f. m.
macie.
Concave r adj. de tout genre.
Il eft au(n fym.
Concavité , (m. "
Concédé, ée , adj.
Concédei^ , v. a.
Concentration , f. f. t. de Phy-
fique.
Concentré , ée , adj.
Concentrer, v. a. t. Dogmat.
Concentrique , adj. t. Dogm.
Concluant , ante , adj.
Conclure , v. a.
Il ya quelques Auteurs qui
écrivent coclurrg avec deux
rr , mais comme ils n'ont au-
cune bonne raifon d'écrire
de la forte > on ne doit pas
les imiter.
Je conclus, tu conclus,
il coïklut. Il y en a qui écri-
vent il co/ïcWavec un </, ce
mais
Concept, t. m. t. Dogmatique^^ oui eft plus nature] ;
Conception , f. f . VK lufage veut un t. Nous con-
Concernant , Parth:ipe que l'a- cluons, vous concluez , ils
fagearendu indéclinable.
Concerner , v. a.
Concert , f. m.
. Concertiint, ante, adj.
Concerté , ée , adj.
Concerter , v. a.
Concefliod ^ f. (.
ConCeftionnaire , f. m.
Concevable , adj.
Concevoir , v. a.
Je conçois. Je conccvois.
J'ai conçu , je conçus. Je
. concevrai. Qu'il conçoive.
Il ne fedit proprement que
d'une femme.
Êoncbyic ^ C m. Sorte de poif-
fon.
conduent. Je concluois, &c.
Nous concluions , vous con-
cluiez , ils conckioient. V,
la Pr. let./. J'ai conclu, &t.
Je conclus , tu conclus , il
Conclut : nous conclûmes ,
vous conclûtes , jls conclu-
rent. Danet écrit nous con'
clufmes ; cette première /t-'/l
inutile. J'avois conclu , fkc.
Je conclurai , tu concluras ,
il cenclurarnous conclurons,
vous conclure!, ils conclu-
ront. Il y en a qui ajoutent
Ujl^'dahsce futur, fit écri-
vciuje cQuduèm% &c. c'cit
emblée
ueufe.
m. &f.
îurs qui
c deux
ont au -
d'écrire
doit pas
onclus ,
ui écri-
xnd, ce
[ ; mais
)U8 con-
lez , ils
ois, &c.
3US con
ent. V,
lu, &t
dus , il
:lumes ,
conclu-
es con*
lu, &c.
icluras ,
durons,
conclu-
ijoûteiit
fit écri-
te, c'cli
I COîf • .
lutp foute. Que je cot^cluë »
6cc. Que nous cpnjcluïons.
Jeconcliirois, ^c. Il hé(mt
pas doubler la lettr/s r en cet
en^oit, cotijïne D^met Que
je jconcluiTç , que tu cbn-
clufTes , q}iû çonclAt. A llm-
pérlcit Conclus , concluez.
Plufîeur^ foutienâent qu'on
doit écrire conclue , à caufe
du plur. co/iclue[ i mais Jac-
auier danç fon Traité : de
1 Orthogr. eft 4'un fentiment
contraire ; ^ cl^ns toutes lès
bonnes Éditions des Satyres
de ;Bo;leau on trguve ce
. vers: ,
Et conclus Avec tnoiquân porteur
nefl au fin fot ;
où xoncius eft écrit avec une
j. U e^ à remarquer que nos
verbes ten^iné^ en rt *ont
.leur lo^perat. fen^bl^e au
préfem ()e rip4ic?tif. flxemp.
• Fais ycfiïus ; uaïs , n^\lff[ ;
paroif , paroijfir : r^ons , ré-
pçn^er , &c^inn Ie$ autres.
Conclufion, (. f,
ConcoâÂoi;! , r. & On dit or-
dinairen^en^ coâion,
ConcQmbre , f. m.
ConcQmitan/ce , f. m. Il o'eft
guère d'ufage que daof le
Hogmatique & dans cette
phrafe a4verbia)e : Par con-
comitance.
Concomitai\t , ante , adj. t.
Dogmatique.
Concordance , f. f. V qe fe dit
guère qu'en parlant de^ Au-
teurs Cfinoniques.
Concordat , i, m.*l\ fe dit
Erincipalernent 'en matières
:cclé/i*(U^UÇ8.
m
^ CON
^Concorde, f. f.
Concourir , v. a.
^ Concourme , Pf ogue dont fe
fervent les Teint^ri^s.
Concours , f. m.
Concret , t. Pogm^itiaue.
Concrétion , Ç f. t. Pogipa-
tique.
. Conçu , çuë, adj.
Concubinage , f. m.
Concubinaire , f. pi.
Concubine ^ Lf,
Concupifcence , f. f.
CQniciupifçible t fi4i- Iln*ei!ea
ufage que dans le Pogmati-
que & dan$ c/ette pnrajk^
Appétit contupifcihU.
Concurremment , adv.
Concurrence , f. f.
Concurrent , ente » adj.
ConcuiTion , (. (.
Conçuflionnaire , f. m.
Condamnable, adj. de uMt
genre.
Condaoïnation « f. f.
Condaniné , ée > adj.
Condamner, v. a.
Condé ^ f. m. Nom d^une Brax^
• che de la M^ilon Roy|4e de
France , & Ville de France
dans les Pays-Baf .
Condeniation , f. f. t. de Phy-
fique.
Condenfer , v. a. Il eft auffi
n. pif.
Condefceadançc , f. f.
Coodercendant , ante » a4j.
Cdiderçendre , v. a.
Condifciple , f. m.
Condition , f. f.
Conditionnel /^elle , adf.
Conditionnellement , adv.
Conditionné , ée , adj.
Condoléance , i f. Il^a*» mér«
^
CiifDoonierre » l. m. Inûru- Chuchocerie « L L
.. jBcat 4e Mathématique. .. CbupiBdSkhtt» , C m. ^^^
GiocrifiK
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, i44 COlt
£vâmt qu*ea cet flmAi ^
kmt et cûuMmUit.
CoodoM. C m. VMIe de Fran-
ce en Gaicocne.
Coadomoia, £ ai. Contrée de
fr ^France €û Gifcognc
^^fcbndooat, £ m. £<pece de
Moine. " '-'-.■
Çpndormant ^ ante » £ m. ot
W. Nom de Séde.
Condricu , Ville de France
dans le Lyonnois
Av c Conduôcur, trice , fubfr m. &
©■ ^U^ fep/
'> Conduire, v.a«
Je conduis , âcc. noué con-
4y\ duHbns , &€.- je conduifois ,
i: iJ? &c. , nous conduirons , &c.
j'ai conduit, &c. nous avons
conduit , &c. je cofiduifis ,
&c. nousconmiifimes, &c.
^. je conduirai , &c. Conduis ,
conduirez. Que je conduiie,
4cc. que nous conduirons ,
ficc. Je oonduir(Ms i nous
conduirions , &c. Que je
I cônduiMe: que nous con-
duiiiffions, &c. conduiiam.
Conduit , r. m.
Conduite | f. f.
Condyle , f. m. t. de Méde-
cine,
t Cône, f. m. t. de Mathéma-
tique. ^
Concibula&ur , C m.
Cohâbulation , f. f. Il ne fe
dit qu*en plai^terie y ainâ
que le fuirant.
Confabuler , v. n.
Confe^on, {.î.
Confédération , Ç.î,
Confédérer \ k cpnfédéi^er , v.
n. paf.
auffiluML
Coofereûce » C t ,
Conféré, ée, a^.
Conférer, v« a^
Confefle , f. Il A*i lô genre ni
anicle, & né ie met jamais
i|B*avec quelques yema*
Ccvifeflé ', ée ^ adi,
Confeffer, y. z* J
ConfeiTeur , f. m*
Confeflion , f. f,
Confeflionnal , f. m.
Cof^nce , f. f.
Confiant, ante, adj»
Coniîdemment , adv.
ConÂdende , f. f . ^^
Confident , ente , f. m. (c f.
Confidemiairé , f. m.
.Cortier, V. a.
Je ifie confie, &c. nous ncois
confions , &c. |é me con-
' fiois> &c. nous nous con-^
fyons. V. Pr. let. T, Jeeon-
fmi , tu ccmfias , il confia
nous Confiâmes , vous con-
fiâtes , ils confièrent. Je
confierai , &c."Confie , con-
fiez-vous.«Que je confie^c.
Que nous contons ^ &c.
Je confierois , ficc. Que je
Confîafle , &c/ que nous
C<^fiaffions. Confiant.
Configuration , f. f* .
Confiné , ée i adj.
Confiner , y. a.
Cofifins , f. m. pL
Confire , v."a.
Je confis 9 tuconfiiB, il con-
fit : nous confifons > vous^
confifez, ils confiient. Je;
confiffcis , &c. j'ai confi,
^tc. je confis , &ç. je confi-
rai, &c^ Impeiaiti confis,
; confiiez.
fiiê, U
ConfînBai
Confirmai
Confirmé
Coflfiraei
Coofifcahl
Çonnfèati
Confifeur
Confifqué
Confiiquei
Confit, il
Confitui^
que tottj
Confiturie
Conflit , i
Coimuent
Confolleni
dans la ]
Confondra
Confondu
Conforma
Conforme
Conformé
('onformé
Conforme
Conformif
Conformlt
Confort , i
Confortât!
auffi fut
Confortât!
re d'uiai
tesdepf
p0ur la e
four la Ci
Conforter
à vieitlii
Confrattn
Confrère,
Confrérie
L'Acadé
ttttéàii
1^1^
^1 —«3»
'■MT "■
^H
. C m. Inébrumcat 4»
';■. ':'.i,.,) !. V"-'? "y^^**|'vi^'*'f!?^^'^
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fiiê, 6cc ConfiButt*
Confimadf > iir«« adp»
Confiraitfiioii f C r.
Confirmé , ^ > <#
CoflftllMf f Wf'Md
Çotéùaûaa, l£ '
Coflfifeur , C «.
Confisqué « èe * ad;.
Confiiquer , ¥. a.
Confit, kc, a«^,.
Confiturt, et iïft 6k prcf-
que toiljaun au plur.
Confiturier, icre , C ««. & f<
Conflit , f. Ht Autrefois Con-
)Î^A vTTréf. Ict. C.
Coimuent # f. iii. , .
ConfoUeni, Ville éc France
dans la Marche.
Confoiklre* v^ a ^
Confondu , uë , ad^ .
Conformation , f. f.
Conforme , adj . de tout genre-
Conformément , adv* '
Conformé , ée , a«^/*
Conformer , v. a.
Conformifte , f. m* ^
Conformité , f. f.
Confort , f. m* Il eft vieuk.
Confortatif , ive , adj. D eff
auifi fub^df.
Confortation , C f- Il n'a gué^
re d*ufage que dans ces for-
tes de pfirtiles î CéU tjl bon
pour la eonfortmçn des nerfs ,
four la co^ortatîofides parties 4
Conforter » v. * U commençai
à vieitlir en ce fens^
Confraûtemité , f*f.
Confrère , f. nf.
Confrérie , Cf. .
L'Académie , Furet, éc Da-
tméàiyçiit Confrairle >mai«
CO» iU
ft tromre C0ti/rérU fiaâ erf
iÉb§e auiourdilui » eommir
a3raat phn de rapport au oiaf
C#i^;^do«Ueftdén¥é.
Coommatloa f C C
\JOOMOflÊ9f t ▼• a.
Conlttf.* ukf 9i^é
Coofu^émeot , adv^
Coab&oûf {.(4
ta Coftt^ioa 4 fii<dn de parlef
adveÀiale.
Cotiftiter* v. a. Détruire le»
argumens de i^adverikire.
Congé» C m.
Congédié , ée « ad)« .
Congédier , v. a.
Congélation, f. f.
Congeler , v. a.
ConglutinatLon ^ Ci*
Conglutiner , v. a.
Congo , C rti Grand Pays i^
la BafiSs Ethiopie^
Congois , oife , i^^XongoIarf/
ane , f. mi& f. Qui cû dèr
Congo. V
Congratulation 9 t- »*
, Congratuler , v. a.
Congre , f. m. Poiflbn de mer
finnblablle à une anguille.
Congrégaèon, f. f.
Congrès J f. m. Voy^et ma
Préf. let. i.
Congru f né i zét^. Il Va gnérd
d'UUÉe qu'en cette phràfe i
Portion congrue, '
Congrumeqt ,: adr.
Congruiâe^ t m. u de tlico''
logie.
Congruité , f. f. t^ Dogmatique/.
Coni I Vitte duJPiedniont. •
Cûn}eôural , aie , ad;.
Con|eâiuralement,» ady*
Cei^e^bu'e, C ù
T
u
J
Circoadre 9 V. «.
vairon , 1. m. uueae qiu s cw
gendre (<^iu k pçam de rbom-
■IltClC 1
L^
14/; CoH
Conjeôurer, V. «.
Cionifere » ai^. t. de
Conilié , {.tuait Marâc
Conjoindre » y. â# ;
Conjoint , te , a^. il eft auûX
ConjointoiniilC , adv^ ^
Conjondif ^1 ive , adj. t de
Grammiim.
Con)onâion y (. L
Conjonâure f f. f.
Conjouir, Te conjouir, v. rt^
pdf. Il ' vieillit.
Conjouiflance , f. f. Il n'a guère.
d'uTage qu'en ces phraie*:
Compimens de conjvuijfafuet
Lettre de eonjànïffance,
ConifaltCi f. m. Faux Dieu
de ramiauité«
Conique, adjeâifde tout genre.
Conjugaifon ^ f. f .
Conjugal , aie , adi.
Conjugalement , adv.
Conjuguer^ v. a. t, deÇram^
maire. ^\' -
Conjurateur , C .to^
Conjuration , f . if. •
Conjure , f. f. t. de Coutume.
Conjuré , ée , adj, II eft aufli f.
Conjurer, v, a.
Çonneray , Ville dt France
dans k Maine.
Connétable , £ m.
Connétablie , i- t
Connexe, adj. detoutcen^e^
u de Palais. *^
Connexion ^ i» L
Connexité , f* f,
Connilliere , f. f. ^chapatoire^
jConnivence ^ f. f.
Conniver , v.«* d^
Connoiflablc , ad), de tout geh*
re. U n'a guère d\Uage qu'c^-
vec la négative, im^
Connoiflancé » fr f, ^^ .
COU
CoQOoilScflMftt , r n. t; du
commeroe de mer.
ConnoU&nr » euicL^ C jb. Je f.
Conndtre , v- a< ^
Je connM , tu tOfUimi , il
connoit : nous connotiTom ,
vous cofinoiflex, tla coonoir*
fent. /e connoifloif » &c. nous
connoiâîonfty âcc. /'ai connu
6cc. /e coonuâ , tu conous ,
il connut : nous conmunei ,
vous connûtes « ils connu-
rent. Je connoltnd» fitc. nous
connokrpns^ &c ConnoiSj
connoiiiêt. Queleconnoif-
£(( , Ace. ie connmtrois » &c,
Que je connufte , que tu
connuiTes , i^ll connût. Il
nç faut à^û circofitfexe qu'en
cet endroit. Que^ naùA con-
nuffions , que vous connu!-
fiez;, qu'ils conmiilefit. Cpn*
noiffant.
Connu , conntië 9 adj.
Canonites , f. -m. pL Nom de
j€CtC. '" , ■
Conque , M4 Grande coquille
marine. Il ri^;ni6e auffi i£he
mefurede grainfy dont on
Te lert i BayoïMe.
Conquèrant^f L vcu
Conquérante f f. f. |^
Cctdquérir , v« a. Il ^ j;aère
d'ufage <|u1aii prétèrityr con-
quu f^ScmiXitemfê compo-
tes duparticipe pa0if , & du
verbe poStm 4tro/r,
le Conquttt , Ville de France
en Br6tafl;ne»
Coiijuêt , u m. t; de Pratique,
Conquête, Cf.
Conquéter , v. a. Il eft vieux.
Conquis , qtiife « ad;.
Conikrè, ée, ad^. :
Cmfkcrt
Conûngt
Coniângi
Con^ciefl
Cofiiaen
Conii:ien
Conicrip
mi'cnj
Romai
Conlîkni
Conlècra
ConiSkui
dit gui
dans le
Cooftcui
Conlêil •
ConlêiUé
Coniêilk
Conleillc
Conlêfls
Coniénta
Consenti
Consenti
Conlemi
d'ulâgf
C^onicqu*
^<3gteu
i£oii&rvî
A^omervi
Conlêrvi
C^nicrvi
Xonlerv(
lunetu
Confidéi
Conûdèl
Cpnfidèi
^guèw
qiiead
ramilii
Confidéi
Confidèi
^Ns^y
•is'*'
-rm.
nrûttoocia^loii^ & aii'oonc Clairette , £ i £(pecf 4e
- Ratafia, Ri|
.'^•V-f' /•-« .f^^J--»^ ■— . *■. ■ »-m
àû
-V
CO!f
Cmùattf y. i^'
Conùopûn f jsaim • 9àj,
Coniànguinité^ f. t*
Cpu^cieace f u (.
Cofii2»eficieureiii«ot » i^v.
Cooicicnciéux^ eulc , uij.
Coaicript , C m, U a'a d'uCige
qu'en parlsuu ^ Senaccun
Romains.
Coniîkrateur p adj . m.
CoAnkratioo t f. r,
Coniikutif , ive , adj. Il ne fe
die guère qu'au plurier » &
daoa le ftyle de Pratique,
Cooftcutiveoient , adv.
ConiêU, f. m,
Coniêillé » é« /adj.
Concilier , v, a.
Conseiller, ère, C m. & f.
ConSênf , f. m. t. de Banquier.
Confênt^m, ànle,adj,
Canfimecment , f. m,
Consentir , v. n. Verbe qui fe
conjuEue commeStntir.
Confemi , ie , adi. Il n*a guère
d*uiâge qu'au Pallia.
Cond^pemmeiiir « adv.
Coniequeâce » f. C ;
Ca||Muem ; C m.
CoMvateur „ trice , C m, Ôc f.
^on&rvatioo », f. L
TxMiiêrve , il f.
Con£nrvé,ée , adj*
Conièrver , v. a.
Xonfervea t C, U pi. Sortes de
lunettes.
Conridénd>le » ad),
Confidéi^ablement , adv.
Confidérant , ante , adj. Il n'a
^gu^n d'ufiîge qu'avec quel-
aiie adverbe , & dans le uyle
tamilier.
Confidération, f. (, >. -"
Confidérf, ée, a^j.
Cofiitdérémcnt , adr.
CiMifiderer, v. a,
Coofigfiataire » X m.
Coofigoadoo » Ç f, Plufieûn
oeDrononçem point le ^.
Configné» ée , adj.
.a. P
prononcent point j
ce , f. f. .
luTieurf ne
CiHifolant, ante^ ad].
Confolateur , trice , 1, m.
&f.
CooTigner^ v.
prononc
Condâaiu:^
Confiidaht » ante , adj.
Confifler, v. n. Il u dit de
l'état d'une cbore coiiiidé-
rée en (6tt~étrc,
Confiftof re , f, m. Le Collège
des Cardinaux afTemblés.
ConfiAorial , aie » adj.
Confidoriaiement , adv.
Coniblable , adj. Il ne fe dit
guère qu'avec ia négative.
, adj.
Ci
Confobtion ^ f. f.
Confolatoire,ad) de tout genre.
Confole , f. f. Pièce d'ArcUixe-
éhire.
Confolè, èjB, adj,
Confolar, V. a.
Confondant , r. m. t. de Mé-
decine.
Confolidation , f. f.
Coniblider , v, a. t. de Cbi«
rurgie.
Confommateur » f m. t. do
TMologie.
Conibmmation , Ci*,
Consommé , C m.
*Confoinmè , èe , acfj*
Confomnier , v. a.
Confomption «. f, f.
Confonnafice ,(.£.
Confohnahte, adj . f. Il eft avt^i f.
Confonne > adj. f. Il fe Hit de
toutes les lettres de l'Alpha-
Jij.X/
V -
« v" "*«■ * V *
t laque-oreijic, ^ m. ^ 4;^ wiif . *^icr, i. m.
M» corf
^et, cfui n'ont DoimiU ion
d'dles-mémcs & ne fe peu-
vent prononcer iôm écre
loineeft à 4ei yoycllef ; il ef
Conibrts, f. «. pi. t. de Pntti-
que, /
Confoude, f.f, r. de ChiniJ|ie.
Conspirateur , trice » f. m* ^ f*
Conu)i ration , f. i;
Conspiré , ée , adj,
) Cciif )lrer , v. n.
Conrtarament, adv. ^
Conrtance , (. (.
Confiance , f. f. Ville du Cer-
cle de Suabe , en Allemagne r
Confiant, ante , ad).
Conftantine , Ville d'Afrique
en Barbarie.
Conftantinople , f. m. Ville &
Capital^ de la Turquie en
Europe. . '
Conftaté , ée , adj.
Conrtater , v. a.
Conftellation , f. f.^
„ Conftelié , ée , adj, ' "
Confier , v. n. Imperfonnel. Il
ne s'emploie guélre qu'au
Palai».
(GohflernatiQn , f. f.
Conflerné « ée , adj.
Confterner , v. a. *
Conftipation, il f.
Cciîflipé , ée, adj.
Confliper, v» a. *
Çonflituant , ante , adj*
.ConAituè, ée, adj.
Conflinier , y. a. *
Conftitutif, ive, adj,
Conflitution , (. f,
Conflitutioniuire , f. m. & f.
Conflriûeur- , f. «i. Qui ref-
<» ferre.
Conilriûlôn > Cf, t. De(;ma-
^
COK r
ConArinjreot^eme, àiif.
ConftnjAon, f. f.
ConAruire, v. tt
JeconAruii, tu conftruU ,
il conârutt : nouf conArMi*
dom , vous. conftrut^BZ « iU
conftnsifem. ie conftmifoif .
&C. noui conAruifiont .je
conftruifif : nous conftruifi-
mes f je conftruirai ,, 6ic.
Conftrui* , conAruifez. Que
Je conAruife , que nbuf côn-
Aruifions : Je conAruirois
nous«conAruirions : que je
conAruiiiire , que nous con-
AruifiiTions ; conAruifant.
ConAruit , ite , adj.
Confubflantiallté , f. t t. de
Théologie.
Confubflantiel , elle , adj. t.
de Théologie.
ConfubAantiellement , adv. t.
de Théologie.
Conful , f. m,
Confulaire , adj. de tout genre. .
Confulairement. ady.
Cônfulat, Cm.
Confultant, f. m.
Confultatioif , f. f.
Confultative ,. adj. f. Qui n'a
d'ufage que dans cette phra-
fe : jivoir v^is^ confultative.
Confulté , ée , adj.
Confulter , v; a.
ConTulteur du Saint Ofi^cé,
f. m. .
Conûimam, ante-, adj. .
Confumé , ée , adj.
Confumer , v. a. -'^
Contai, T. m. Il n'eift en ufa-
ge que dans le Dogmatique.
Contagieux , ieufe » adj.
Contagion , f. f.
C^matlles , f. f. pL.Cc font
les boi
Contumm
Cpmamifi
mou 6
Contaut ,
terie.
Conte, f
Coritempl
& /.
Contempl
Contempl
Contempl
Contempl
Contemp<
eA aufl
Contempt
même d
le Ayle
Contempt
Contenan
Contenait
que.
Contenda
guère d
dans le
pdn'ies
ploie p
fubft.
Contenir
Content ,
Contentei
Contenté
Contentei
Conteiuie
Contentic
Contenu,
Contenu j
Conté j; é
Conter,
ConteAab
ConteAan
prend \
ConteAati
■ /^
^a^^^^^m
,r ■
• ...V
n
Clevcf , f. f. VUU du C«rcle
Clique ^C ff
»*•*?♦ f
V
COM
les bourrtf de fi>{«.
Contamûniion , f. f. Souillure.
Cpmamifier , v. a. Ccf deux
mou (ont vieux.
Contaut , (, m, t. de Cliarp^fv-
terte.
Corne, f. «.
Contemplateur, tdce, f m.
& /.
Contemplatif, ive , ad{.
Contemplation , f. f.
Contemplé , plée , adj.
Contempler , v. a.
Contemporain , aine , adj. Il
cft auflTi f.
Contempteur , T. m. Il vieillit
même dans la Poëfie êi dans
le ftyle foûtenu.
Contemptible , adj. U viellit.
Contenance , »f. X
ContenaiK , f. m. t. Dogman-
que.
Contendant , antç , adj. Il n*a
guère d^ufage à l'adjeélif que
dans les pHrafes mii^àiiites :
f^ft Princes conHndàns. l.es
pdn'ies contendantes. Il l'em-
ploie plus ôrdinairement^it'
fubft.
Contenir, v. a.
Content , ente , adj.
Contentement , (. m.
Contenté , ée , adj.
Contenter , v. a.
Contentieux, eufe^adj.
Contention , f. $
Contenu, f. m.
Contenu, ué, adj.
Conté ,;ée, adj.
Conter^ v. a.
Conteftâblc i adj.
Contenant , ante , adj. Il fe
prend a^i fubftantivjçmciu.
Contdlatioo , ù ù
C01« 14^
Contefté , 4e , adj.
Coiitefter, v. a.
Conteur , «uie , f, m. Bel,
Contextur<e,r. f. t. tKigmatique.
Cooti, Principauté en Picar-
die, At Nom d'une branche de
la Maifon Royale de Bour<
bon.
Conti§;u » uë , adj.
Contiguïté , r. f, Voilînage de
- deux chofes qui fe touchent.
Continefice, f. f.
Continefnt , f. m. t. de Géo-
graphie.
Contingence , f. f. Qui n'a
d'ufage que dans les phra(iBS
fuivantes. Selon la contingent
Ci: des affaires. Selon la contin-
gence des cas.
Contingent , ente , adj.
Continu , uë , adj.
Continuateur, f. m.
Contini^ition , f. f.
Continue , f. f. Il ne s'emploie
qu'adverbialement. .
Continué , ée , adj.
Continuel , ellç , adî. é
Continuellement, aav.
Continueihent , adv. Il faut
prononcer continûmeru ^ &c
on peut l'écrire fans e avec
un accent.
Continuer , v. a. -
Contimiité , f. f . >
CohtOMbdite , f. m. 6c f. Nom
de Seae.
Contondant , ante , adj. t. de
Chirurgie.
Contorûon ,{. f.
Contour ,f. m. t. de Peinture
6l de Sculpture.
Contourner, v. a.
Contraboutrf. m, tàeColk"
twaae.
I
• -oV
'.i
' u
Û
vfû ^ CON
Contnmnt, aiftej ad}.
Contnâe » (, m. t. de Onm-
mûre,
Contraâé , éf » tdj.
Contnâcf 9 V. 9'
fie G>ntra4^, ^' P^* ^ ^^
Phyfique » qui fe air des muf-
des & dêf nerfs,
Contraftion , f.f. t. dc-Phyfi-
Cofitraâure , (. f. t. d'ArchIr
tcâe.
Comradiâeur , Cm, »-..'■
ContrziiSion ^ (.4.
Contradiâoire , adj. de tout
genre, il n'eft j;uére. en ufa-
ge ou*en certaines phrafei
du liyle Dogmatique,
uâof rement » adv,
Contraignable » adj. t. d& Pa**
laU.
. ^Contraindre , v. a. Verbe oui
fe conjugué comme craindre.
Contraint , ainte , adj, <^éné.
Contrainte , f. f.
Contraire', adj.
, \ au Contraire , adv.
Contrariant , ante , adj.
Contrarié , ée , adj.
Contrarier , y. à,
Cofirrarieté , f. (.
Contrafte, f. m. t. de Peinture.
Contrafter , v. a. t. de Peinture
' &de Sculpture.
Coiitrar , f. m. 4
Contravention , f. f.
Contre, prépofition fervim
à marquer oppQftfion.
Contre-Amiral , f. m.
Contre-balancer , v. a. Il n*e(l
guère en ufage qu*en matière
de morale.
Contrebande , (, f.
Contrebandier » (. m*
CON
Contre-bai » adv. Yen le bai,
Contre -baflêt (» f»
Contre^batterie 9 f. f.
Contrecarrer ^ v» t.*
Contre-change , f. m.
Contre-charme, C m.
Contre-diaflls^ f. m.
Contrç^ccrur , f m.
Contre-coup, f. m.
Contrctdame « f. m.
Contredire , v. a. Ce verbe fc
conjugue cpmme dire , ex-
cepté à la féconde peribnne
du prefent du plurier de Tin-
dicatif : Vous contredifii ,ynon
pas yous contredites , com-
me récrit Jacquier dans Ton
Traité de l'Orthographe
Françoife.
Contredifant , ante , adj.
Contredit , f. m.
Contrée , {.(.
Contrefaçon , f. f. t.' de gen»
de négoce.
Cbntrefaire ; v, a.
Contrefait , aite , adj. & fubft
Contre-fîneiTe , f. f .
Contre-fdrts , f. m. pi. t, d'Ar*
' chite6hire.
Contre-garde, f, f» t. de Forti
Acation,
Contre-hacher p v. n. t. de-
Graveur.
Contrehâtier , f. m. /t/^lenfilc
de cuifine,
Contre-haut , 9dv. tft ba»^ "^
haut.
Contre- jour . f, m. ^ ^
Conire-|i|mellet , f. f. pi. t. de
Maçonnerie.
Contre-jaugcr , r. a. t. d'Ar-
ohiteaure.
Cpotre-latte , C f.
Cotttrè-lattèr# V. a.
Contf%Iii
Contré^iB
Coiître-ni
Coiitre-in
Contre» m
en pari
Tontrc-m
(<o;Hre-m
(ontrcrm
Contre- m
(Jontre-m
re d'u{
phraf^ ;
Uspiedi
Coatre-m
Contre-m
Contré-oi
Contre-pî
fique^
Coi)tre-p<
re d'ufî
Contre-pi
Coiitre-pi
Contre-p<
Cpntre-p<
fique^
Contre-p<
3u'on (
ans l«j
trife.
Coture-p<
Contre-p(
Corurépr^
Contrjèpri
Contr«-D)
Contre *B
Contrelba
ti!Acatûj
f^ontre-(c
Contre^fc
Contre-ic
Contrarié
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'— •— ■■';■— w^
çoi/
Conti%fattf9 9 C fé
Contrt^makm f C «u
CoiUre-fnandtfliciit « twL
Coiirre-mandcr i v. a*
Comr^'^mrcbit t t, C Û kéli
en parlant d^ùn* «nnéf«
rontre-maripk « C ft
(.oHre-fnarquer, r. a«
( ontrcrmittc f f. f.
Contre- miner ♦ v* a,
(Jonrre-mont, adv. Il n^a (ué*
re (l'u(age quç dans cett«
plirai^ : Tomber à la unverjt
Us-piidi çonirt-mont, U vieil-
' lit,
Coatre-mur , f! m-
Contre-murer , ▼* a*
Contré-ordre, f.-m.
Contre-partie, t £ t. de Mu*
fique^
CoDtre-pefer , v. a. Il n^a gûé^
re d'ufagç qu'au figuré.
Contre-piird ^ f. m^ t. d« ChaT^
Contre-poids < f. m.
Contre-poil , f. m.
Cpntre-poinr , f. m. t* de Mu*
fique^ _^
Contre-poimier , f.m. Qualité
3u'on donntf aux Taj^llier«
ans |#^ff Lftti^ de Mal^
Contre-pcteer^. v.ju
Contre49ifi>if fi m.
Coatr^«ijii(«^j:m*
Corurièpreuvar^ v# a«
Comre-DiQf^ft , C £
Contre land^. f, m. ,
Contrefearpe^ t f- 1 4a Foiv
tiAcatbi^
Comre-fcel, Cnt/ ^
Contrf:fc«jU,é5,a(^, '
Contre-(céJ% ,#, a^
Vontre^içiiig^, ^ p.
ÇMtri'flfWA ▼< a*. I
CoMBairaMw^ C£ 1
-Cmm^mmi a^ati^di. H
^ 0^ piéra a'uftiittàU luM.
Coômvcnir » v^ a. M h cou-
îugiic coniaM fiali)^
Comrtraitt» £ ai^ Daa cq»>
' trevami. '^
Contre-vérité # x£
Contrei-vUttt 9 r» f.
Contribuable, r^m/t. 4c Fi"
nance. Il n'a d*u£ia;e qu'en
f>arlant de ceux qiu payent
a Taille. ' *
Contribuera V. n.
Contribution , f. t,
«omriilé , ée , adj.
x^ontililer, y. a.
Contrit , ne , adj. té de Thév»
logic./ r
Contrition |f. f. ^
Controlle » £. m. '
Cohtroll^, ée, ad|.
Controller, V. a.
Controllear , cufc , GiL&f.
On trouve dans les Diâiofir
naires de TAcad. êc daHir
cheltî râle ^ contrôle f ctfmréléf^
ÔK. avec un S circoaàexç, /e
ibûtifni que c*eft une fiuitc(>
parce que Va cifcoi^aie n^
doit (k plac^ que dam lea
laotf dkMt oaa retiMdié una
/, 6c dont U proooadatiAii
«& longue /Gommè fo celutr
cVfikr^oi au Jleu de iir4^
Or il eà ceitaiit qu'on -vm
îamàii écrit ro/Ut fontripàti
ûnfi on ne doit pas içnifti
rêUf çontriU » l^tL^f.}Wk*
O ' * '•
i 7
/^.
ijî CON
htrt écrit contràU , contrôler),
contrôleur. Il y a apparence
qu'il dérive ce» mots du ver--
ht râler i oui riemfb rt;tf/^r,
Quoi qu'il en toit , il vaut
tiHf^ luiyre Tuûge du Lcu-
vre^ii de tourtenips ït%
itn^^éituts ont écrit control*
liy comntller , cantrolUur , &c.
Voyez ma Remarque fur le
mot rcile.
' Contre verre , f. f.
Confroverfé , ée , adj.
Controvcrfifte , f . m. II ne fe
dit guère qu'en matière de
Religion
Controûvé , ée , adj*
ControiÉver , v. a.
ConAmace , i.î. t. de Procé-
dure.
Contumacer , V. a. '
Contumax , ad|^ Ces troisder-
niers mots ne font ett^z^e
, qne d^nt le ilyJe de la Prati-
que. ; .
Contufibn , Cf. .
Convaincant, ame, adj.
Convaincre , v^ a. Il fe conju-,
gue comme vaincre,
Çonvalefcencc, f. f.
. Convalefccnt , ente , adj.
X .Convenable, adj.
Convenablement , ad\^.
Convenance , ù J: Rei&m-
blance.. . '
. Convenant « imc., adj. Il eft
Convenir ; v. n. Il (è conju-
gue comÀie yffiir,
° Conventicufe, f. 'm. v II fc prend
toujours en numvaife part.
Cdf^ventron, f. f.
Conventionnel » elle , adj.
Cc^ventuel, elle,ad}.
, CôinNintuellement , adv.
<ÎOIf
Convers , coftveWe, idj. fl ^t
guère d'ufage que daiit cette
phfaiê : Frtre conven.
Converfable , adj. • ,
Converfation , f. f.
Conveife, adj. & C f. t. de
Géométrie.
ConverTeau , (■ m. t. de Char-
penterie.
Cônverfer , v. n.
Converfron, (.(,
Converfb , f. m. t.àt Marfnc.
Converti , ie , adj. Il eft auffi f.
Convertible^ adj. de tout
genre.^ ^ ^
Convertir , v. a. ,
Convertiffcment ., f., m. Il na
guère d*u(age ^u'ert matière
d'affaires.
ConvertiiTeur , f. m. D n'efî
que du ftyle familier.
Convexe , adj.
Convexité , f f.
Conviôjon , f f. ^
Convié, èe, adj. Il eft bien
fouvent fubft.
CoMvier , v. a. /s
Convive , f. rti.
Convocation, i» (<>
Convoi, f. m.
Convoiter , v. fji. [ .
Convoiteux, eufe, adj. licii
vieux.
Convoitifc , f. f.
Convoler , v. rt. II ne fe dit
que dans f^ette phraic t Con-
voler m féconda noca.
Convoqué j^ ée • adj.
Convoquer, v. a. ^
Convoyer VV'^t/H n'a guère
d'ufage qu'en terme dé Ma
. trlne. ^ ^
CortvuKif , îv<f , adj;
Convulfion, f. f, V
CoûbMgé » ée * adj.
. ^ ^ . ^ CoopèratW
• }
, top y ,
Cûù^ktimr , {. m. D fit rem^
t f.' £►
Copaltageafir » eam* , t m.
Copèim» i*. m.
Copenhague , t, m. Ville Ca-
pitale du Dannemàrck.
Copermutaiir i f, m* té Rela«
ul \
Copie, f. f. f>
Copié, éc, zâ^.
Copier , V, a.
Copieufement , at) v. II n'a guère
d'uTage que dans ces iprtes
de phrafes : Épire cppieufe-
ment , -manger cmieufimint ,
mi«tfr copieufementf
Copieux , eu(e , adj. Il ne fe dit
guère ijue dans les phrafetf
luivantes ; la L^figue Grenue
ejl plus côpuufe que la Latine /
cen Un tummt àopUux-^ pa-
■ roUif Oc • /) '
Copifte/f, m. y
Cop(^u , n m. Toile la plus efti-
méf ilaChifie.
Copropriétaire, {.f^,U f. Qui
polede par fndlvii la pro-
priété d'une famifiMi.
Copcfr t V. a. nhe battre le
btwtt iTuii» docile ieuk-
Copu^f « iv«, i4f. t. dé
Grimmaire.
Coputation « iX
Coq . Ç nit
Coqàantt , f, f.
/. ,i ^OQ If)
coqueliiçot, f. m.
Coqueli
CD^ié^o^on ^ C m. Efpece dd
capuchon^
m|U(0înêÉV f; m; UAeoAledd
cuifine.
Coqueria
Coqiûrofi « fc^m» t.- de Navi-
gation. IV
Coqjuefigruërr. f« Iiredirfà''
mtlieremeiit des chofes fj-i^ /
voles & chimériques* ^
Coquet , ttx% t adj^
Coquêterle, f*f* ,
Coquctcr, V. n.
Coquetier , f. m/ Marchand dé
Volailles^
Coquetier, urtenfile de table.
Coquillage i f. m. t. Colleftifl
Coquille , f. m.
Coquillon, {* m. t. de Mon^»
noie,,
. Coquirt , irie , f! & adj. t. dUrp
jure & de mépris^
Coquinaille $ f. f. Troupe dd
coquins.''
Coquiner « v. n.
Coquinerie , i-^* ^
Cor, f. m. Trompe de chafTe^
à Cor & à cri , adv. t. de Vé-
lieriez
Corail , f. ifi.
Coralliiie, f. f. Plante marine*
Corallin, ind, adj. Qui eil
H^uge. Il n*eft plut en ufàge.
Coralloïdes ; f. pi. CeJiîiJU (e#
femerices dtt^cail blanc. ^
Corbeafti ; r. m. _
Corbell ; t iiiv VlUd de flife y
de (France. v^
Corbeille , f. f* ^^, ^
Corbeilles , t, d'i4iï*&dAire.
'■•é-
«r .
!9
, l
154 COR
en Picardie. - ".
Corbieref , périt t'tjfi de
France dan< le DûKéfe d^
Narbonne. '^^
Corbigny , Ville de Franco
dans le Nivcrnols.
Corbiliati f. m. Ceil lepetlr.
^ du corbeau.
CorbilioA f C m. ,
Corbin , C m- Bec dt >iorhin»
Cordage , f. m- ColleÔif.
Corde , f. f.
Cordé, ée, adj.
Cordeau, f. m.
Cordeler , v. a.
Cordelette*, (.ï, . ^
Cordclier, iere, f. m- fc f. Rellr
jieux &.Religieuft deTOr-
Ire de Saint FrançoU*
Cordelicrç , f. f. Qorde à plu-«
/ fieurs nœuds^
Cordelle, If. Il eft du ûyle
tamilier.
. Corder , v. a. .
Corderie ^ i,ï.
Cordial » aie > adJ. Il eA auHi
■ fubft.
\^ Cordialement , adv, ;
Cordialité , f. f .
Cordier , f. m. Celui gui fait
deg^ordes.
^ Gordilrais , i m. GrofTe étoffe
de laii
. Cof dpn , Ç,tù.
Cordonner « v. a«
Cordonnerie ^ (.{^
Cordonnet « f. iq*
Cordonnier , f. m.
Cordoua)! , f. m. jCuir cjui
, yient de Cordouë. ' ,
Cordouë , f. f. VUle d'Anda-
loufie en Efpapne t ■
Coriace, ^dl.
Coriandre , I. f. , "^"^
«OR
■Gr% •.. r
Corimnie» f' /• f. deFleuri^e.
Corintmen , enne , 1. m. & f.
Corinthien^ <^j. m* C*e0 le
: fmm^pi}$ aes cinq ordres
d'Architèéhire.
Corlieu 01/ courlis ^ f. m. Oi-
feau dç rivière.
Corme if.t Fruit.
Çormerjr, Vi^le de France en
iTouriiine.
Cormlci , petite Ville de Fran-
, ce en Champagne.
Côrmiei* , f. *m. Arbre.
. Cormoran, {. m. Oifeau aqua-
tique ({uireflemble au cor-
beau. > • (
Cornailler, v. n. t, de Char-
penterîe.
Cornaline , Cf*
Cornard , f. 91. t. d'injure. II
eftbis. J_f7 ./
Cornardife , f. f. État de Thom-
me dont la femme eft in^-
delIe; '
Cornartife , f. m. ^ f.. Nom
deSeûe,
Corne, f. f. /
Cornée , f. f. t. d*Oculifte.
Cprnéillan > petite Vilje <I^
/France d^ J*Armàgntc.
CorneiHc.^lf f.
Cornemwt; f. n^. Maladie d'o-
reille. • '
Cornemjif^ , C f. Iriftrumeni
rum^tiel
Co^ncf , V. IV ^
Cornet . f. m", -
Çometi^ , f, 01. Artifaii qui
-^ refend les cornes de bqnu.
Cornette , f m. OfHcier.
Cornette «f.f. Coeftire.
Corniche , T. f. t, d'^if^ege;
m
4
<p
^ -fà
leuri^e.
m. âcf.
Cdk le
[ ordres
'. m. Oi-
ranceen
de Fran-
au aqua-
au cor-
e Char-
fûure. II
[e l'hom-
f.. Nom
ilifte.
gntc.
^died'o-
ftnyhcni
ifai^ qui
B bqpuF*
lier,
lire*
COll
Corfiichon j( f.m.
Cornichons « f, m. pi. Petits
^ concombres.
Comier , i^ m. t. d^Archite»
âur«.
Cornière » f. f. t. de Maruie.
Cornillas , f. m. Le petit d'une .
corneille.
Cornotùillle , f. f. Province de
• France ic d'Ang;leterre.
Comouille , f. f. Sorte de fruit.
Cornouiller , f. ni.*Arbrç.
Cornu , uë , ad).
Corogne , f. f. Ville d'Efoagne.
Coroutique , adj. m. & t. t.
d'Archite6J:ure.
Corollaire , C m. ti Dogmati-
que.
Corporal , f. m. Linge d'ÉgUre.
Corporalier , f. m. Boëte où
l'on ferre les Corporaux.
Corporel, elle , ad).
Corporellement , adv.
Corporifier , v. a. Fixer & ré-
duire" en corps. On dit auffi
corporifation ^ corporiftr.
Corps ,' f. m.
Corpulence , f. f.
Corpufculaire 9 adj. m. &. f.
t. de Philofophie. ,
Corpufcule , f. m, t. 4e Phyfi-
que.
Corradoux ou couradoux, f.
m. t. de Marine.
Correâ, câe , adj.
Correâement , adv.
Correcteur , f. m. ^
Correôif, ive, idt.-
"Convaif, f. m. t. de Méde-
cine.
Corréftlon^r £
CorreûriceV Cf. Celle qui
corrige. Ce mpt eft nouveau,
Dnift f*«i èft ftrvi. »
* -
■<•*•.■
COR 15c
Çorrépidor , f. m. O^fiçrde
. /umce en Efpagne. ,: >
•Corregio , Ville d'Italie.
Corré&tif, Ive, adj. t, Po-
gmatique.
Corrélation , C f. Relation ré-
Cipfroque entre deux chofcs.
Correspondance , f. f.
Correfpondant , amç , adj. Il
n'a guère d*ufage que dans
cette phrafe ; Ce font d€s hu*
meurs fort aorrefpondantes» .
Correft>ondant » f. m.
Correspondre , v. n.
Corridor , f* m.
Corrigé, ée, adj.
Corriger , v. a.
Corrigible , adj. de tout genre.
Il ne fe dît guère qu'avec
la négative.
CorroKoratif, ive , adj. Une
fe dit qu'en parlant de rc-
Inédes ou d'alimens. Il eSl
quelquefois fubftantif.
Corroborer , v. a. II ne fe dit
3u'en parlant de remèdes ou
'alimens.
Corroder , v. a. Ronger petit-
à'petit.
Corrompre, v. a. Il fe con-
jugue comme rompre.
Corroînpu » uë , adJlL
Corrofit , ive , adj. iTeft ai'flî
fubft^
Corrofibn , f. f.
Corroy , f. ni. t. de Corroyeur*
Corroyer, v. a.
Corroyeur , f. m.
Corrupteur » corruptrice , f. m.
eic f.
Corruptibilité , f f.
Corruptible , adj. de tout gcn-
. . re. , . - --f
Cornipticole ^ £ m.> & f. Nom
dp Seàe. y if ,
i ■
V
\
Kv.
'■■V ■ »> ♦>
f^6 COU
Corruption , f. f ,
Cors, r. m. u cte Vénerie. Il
n'a d'ufage que dans cettf '
phr^ft: Un eerfdi cors,
Corrap;e , f. nip
Corfaire , T. m,
Corfe , f. f. Ifle de la Médi-
terranée en Itali^r
Corfelet , f. m,
Corfet , f, m.
Cortège , f. m.
Cortical , aie , ad). Semblable
à de récorce.
Corvée ^ (. (.
Corvette , f. f. Sorte de bar-
Îjues oui font toujours à la
uite d'une armée navale. ^
Coryphée, f. m. L>o premier
d'une troupe. .,
Cfbfaque , f. m. 6c f. Nom de
Peuple en Mofcoyie.
Cofcinomance , f. f. Divina-»
#> tion qui Te fait par le crible.
Cofmographe , f. m.
Cof/nographie , f. f. Defcrip-,
tion du monde.
Cofmographique , adj. de.tout
genre, V
Cofmolable , f. m. Inftrument
de Mathématiques.
Cormopolitain , aine , f. m. 6^ f.
Qui n'a point de demeure
lixe.
Cofne , f. m. Petite Ville de
France dans le Gâtinois.
Coflas , MoufTeliiie trèf-fine
des Indes Orientales,
Coffe, (, f.
CofTer , V. n. Qui te dit des
moutons , qui lé heurtent les
uns contre les autres,
Ccâbn,f. m. Infère.
Coïïu, uë , adj. Il fe dit fpecfale-
mwt d^$ pois Si ((ç« iiYw*
X.
cor
CoAal , aie , adj. ï. d*Anato*
mici Prononcez Vs,
Coflon^ t. de Marine^
Coilumé , r. m. On prononce
Cofioumi. Mot pris de l'Ita-
lien , & qui figniBe les ufa*
ges des dUFérens temps.
Cotantin, f. m. (Contrée de
France dans la bafTe Nor^
mandie.
Cote , adj . f. Voyez Q uote.
Côte 4 r. f. La première Syllabe
eft longue,
C6te à cote , adv,
mi- Côte , Il n'a d'ufage qu'en
cette phrafe .adverbiale : a
mi-c6u ^ne maifon bâtie . à
mi-céte. ^
Côté , f. .m.
à Côté , prépofition*
de Côté ; adv. ^
Coteau , f. m.
Côtelette,/, f.
Coter v. a. La premierjp Syl-
labe eft brève.
Coterie » /• ^- H fe dit principale-
ment dans le ftyle familier.
Cothurne , f. m. Anci<;nne
chaufTure. ,
Coti , ie 4 adj.
Cotlce, f. f. t. de Rlafon.
Côtier , adj. t. de Marine. Il Te
prend auili fubAantivementi
Cotiere , f. f. t. de Marine.
Cotignac , f. m. Sorte de con-
fiture faite avec des coins.
Cotillon, f. ilK
Cotir , V. a II efl populaire ,
& ne fe dit qu'en parlant dw:»
fruits.
Cotifktion , f. f.
Çotifé , ée ,. adj.
Cotifer , v. a.
Cotiflurc 9 £ f. U a« fe dit que
V,
^
rAntto«
irononce
de rita.
les ufav
ntréc de
(Te Nor-
Quote,
î Syllabe
ige qu'en
Diale : à
bâtie . À
Icfjp Syi-
indpale-
familier.
\nci<;nne
afon.
rino. Il Te
ivement»
irine.
î (le con-
coins.
>piilaire ,
irlant ilw^
e dit que
COT
des %iits.
Cotiré , f. f. Taxe impofée fur
une Comimuuuté. Yoyoi
quotité.
Coton , f. m, /
Cotortner , v. a. 11 f« joint tou-
jours avec le pronpni per-
fonnel.
Cotonneux , eufe , adj. Il fe
dit principalement des ravel
&: des artichauts.
Cotonnier , f, m. Arbre.
Cotonnine, f. f. Grofle toile
de coton.
Cotonnis , ce font des fatins
qui viennent des Indes Orien-
tales.
Côtoyé , ée , adj.
Côtoyer v. a.
C.otret, f. m.
Cotte , f. f. Il ne fe dit plus
que de rhabillementdes tem<
mes de baiTe condition.
Cottée , f. f, Efpecc de ca-
nard. ' -
Cotteron. , Lm,
Cou. Voyez cel.
Couard , arde , Cm. & f. Qui
manaue de hardieffe.
Couardife, f. f.
Couchant , adj. Il n*eft en ufage
qm dans ces deux phrafes :
chant.
Couche, f. tlit. En cefeni
il eft de peu dWage dans le
langasc ordinaire ; mais on
s*en (ert dans la Pp^fic,
Couché » et , jidj,
Couchée, f. f.
Coucher , v. a, .
Coucher , f; m, ^
Couchette, f. f.
Coucheur » euft » £ m. & f.
COU 157
Couchoir , f. m. t. de Doreur.
Couci-côuci , façon de parleur
baiTe fie populaire, qui figni-
fle telUment f qufUemtnt»
Coucou , f. m.
Coucy, Ville de-France dans
la Picardie. #
Coude ^ L m^
Coudée, (é î,
Coudelattes , f. f.lde Char-
penterie.
Couder , v. a. t. de Tailleur.
Coudojrer , v. a.
Coudraie , f. f. Lieu planté de
coudriers.
Coudran , f. m. t. de Batelier.
Coudrannér, v. a. Tremper
une corde dans le coudran.
Coudranneur , f. m.
Coudre , f. jn. Arbre qui por«
te des noifettes.
Coudre , v. a. ^
Je cous , tù cpus^ , il coud :
(On trouve il coût dans Ri«
chelet & joubert : Jacquier
écrit je couds t comme Ro-
Aaut & les anciens : Daiiet
. écrit y< cp<< J, c'eft une faute. )
Nous coufons , vous coufes*
ils coufent. Je coufois , &:c.
nous coufions , &c. J'ay cou-
iu » &c. Jeijpoufis ; &c; J*a<
vois coufu , ^c. Je coudrai «
&c. Cous , coufez.-^ue je
coufe , &c. Je coudrois, èic,
Qud je coufiiTe , que tu cou-
(iU*es , quHl cousit. Coufa^it.
Ce participe eil Indéclinable:
ainii Richelet âiJFoubert ont
tort d^écrire ioujante,
Coudrette , £ £ Il eil vieux.
Coudrier , £ m.
Coudrot , Ville de Francf tu
V,
é
:xi
^
*;. IL
t
iv8 COU
Couenne , C t Peau de pour*
ceau.
Coverfé, adj. Le fmuf coverfé^
u de Gd^pmètrie.
Couet , f. m. t. de Maritie.
Couillaut , fjn. Valet de Cha-
noine de iflgUre Cathédrale
d'Angers. Voyez les origines
de la lajigue Françoiie de
Monfieur Ménage.
Covit, forte de mefuredont
on fe fert à Mocha.
Cbul^e, f. m. t. de Commerce.
Coulanîiment , adv. '
Coulant, ante, adj.
Cëulant , f. m. »
Coule, f. m. Scapulaire des
Bernardins. ,^^
Coulé y f. m. t. de Mufl^Pf.
Coulée , f. f. t. de Marine*
Couler , v.^ n.
Couleur ^ Ç. t
Coulevrée , f. f Plante»
Coulevrine, f. f.
Couleuvre , f. f.
Coulis , r. m. Suc d*une chofe
confommée à force de cuire,
pafTé par une ètamine.
Couli/Te , f. f.
Couloir , f. m.
Coulommiers , petite Ville de
France, près Metux.
Coulpe , 1. 1. Il n*eft en^ge
que dans les matières de Re*
llgion.
Coulure , f. f. Il fe dit de la vi-
gne lorfque les fleurs tom-
bent.
^oup , f. m.
Coupable , adj. de tout genre.
Il eft auffl mielquefois fubft.
Coupe , f. f. Il fe difU'un bois
fur pied (lue l'on coupe.
Coupe , f. t. T*ic. '
COU
Coupé, f. m. Certain pas de
danfe.
Coupé , ée , adj.
Coupeau , f. m. Sommet d'u-
ne montagne.
Coupe-cu, f. m. t^^du jeu de
Lanfquenet. Il vieillit.
Coupe-gorge , f m.
Coupe-Jarret , f. m.
Coupelle, f. f. t. d'Affineur.
Coupeller , v. a. Faire pafl'cr
par la coupelle.
Couper , V. a.
Couperet, f. m. Sorte de cou-
teau.
Couperofe, f. f.
Couperofé , ée , adj. 11 fe dit
d'un vifage gâté de bourv
geons & ae rougeurs.
Coupe-tête, f. m. . .y
Coupeur , eufe , f. m: & f. Il
fe dit de ceux qui coupent les
grappes en vendange.
Coupis, forte de coton qui
vient de Bengale
Couple» f. m. &f.
Ce mot eft du mafculin gen-
re quand on parle d'un mari
& d'une femme , d*un amant
& de fa maitrelTe : & du gen
re féminin . quand on parle
d'oruft ou de quelques ani
maux , comme bomfs , pi-
geons , &c.
Coupler , V. a.
Couplet de chanfon, f. m.
Coupleter , v. a. Maltraiter
quelqu'un dans des chanfons.
Coupoir, f. m. Outil de fer^
tranchant. .
Coupole . f. f. Dôme.
Coupon , f. m. Refte de toile
o\| d'étoffe.
Coupure, Cf.
^^-
I pas de
imet d'u-
u jeu de
Uit.
ffineur.
ire paiTcr
edecou-
II fe (lit
de bourv
rs.
*,)
r. & f. Il
)upentles
se.
oton qui
ulin gen-
d*un mari
un amant
tdugen
on parle
|u«t ani
atufi , pi>
f. m.'
ialtraiter
ïhanfons.
[il de fer
e.
de toile
Cour ; f. tV )Efpace à décou-
vert enfermé de mufs.
Cour, {.'f. Les Officiers &
principaux Seigneurs qui ac-
compagnent ordioaireme^it
un Roi.
Cour , f. f. Sîége de Juftice où
Ton plaide.
Couradour^ f. m. t.dAlarine.^
(' )urage , i. m.
Couragôpfement , adv.
Courageux, eufe ,adj.
(>ouramment , adv.
(Courant, f. m.
Courant j ante , adj.
s tout'CQiirant , adv.
Courante ^ f. f. Sorte de danfe.
(>ourantin , f. m. t. d'Artificier,
(>ourbaton , f. m., t. de Char-
pcnterie.
Courbatu , uë , adj. Se dit
d'un cheval q[ui n'a pas le
mouvement des jambes bien
libre. A
Courbature , f. f .
(>ourbe , adj. de tout genre.
Courbe , f. f. Certaine pièce
de bois.
Courbé, éc, adj.
Courbement , adv.
Courber , y. a. ïl efl aufli n. p.
Courbette*, C f.
Courbefter , v. n. -Faire des
courbettes.
Courbure ^ {. £,
Courcaiilet, f. fem. Cri des
cailles.
Courcier , f. m. t. de Galère.
CburcUc, f..f. t. de'Charpcn-
terie. ^
.Courcon, f. m. U d'Artillerie.
Courée, f. f.. t. de Marine.
Courct , C m. t. di: Marine.
Coureur , euf^ , f. m. & ^
MJ
COU
Courpc, {.f. Plante.
Couner , C m.
Il ne faut pas écrire coumer ,
comme rAcadéâiie & Joub.
parce que ce mot eô un corn-
pofé de courir , que tout le
monde écrit comme moi.
Coufiere, f. f. Il né fe dit qu*en
Poëfie. ('
'Courir, v. a.
Je cours , tu cours , il court:
nous courons , votis courez »
- ils courent. Je courois , &c.
Je courus , &c. Pai couru ,
&c. J*avois couru , &c. Je
courrai , tu courras , il cour-
ra : nous courrons , vous
courrez,iIs courront. Cours,
courez. Que je coure ,
&c. Je courrois , &a Que
\ jecourufTe, que tu couruf-
fes , qu'il courût : que nous
couruflions , eue vous cou-
ruffîez , qu'ils couruifenr.
Courant II faut remarquer
qu'on ne double la lettre r
qu'au Futur de Tlndicatif ,
oi ï l'Imparfait clu Subîon-
aif
Courlis ou courlitu , f m. ^£f-
pcce d'oifeau aquatiquç.
Couroir, f. m.
Couronne» f. f.
Couronné, ée, adj.
Couronnement , f. m.
Couronner , v. a.
Couronnure , f. f. t. de Chafle.
Courroie , f m.
Courroucer , v. a. Spn plus
Îjrand ufage ei^ dans le ttyle
oûtenu.
Courroux» f m.
Cours', f. m. II fe dit particu-
iicremeut de Teuu des rivie**
^
\.\
«
C
.'•
■iiiifm ■'
• s.
1J^
.-C
•» '
« '
<-
\
' -a^ .'
.■I*
■••^.r-T - •
•V
res de dcf ruifleatlf*
'Courfc, f. f,
CourTier , f. m. CrânJ çfie-
val de batâjfie* H fignitié
àiufli un gtttt cation d'une
Galère,
., CourfîerV t itl. t. de Manne*
Courfier«i,, f. f. t. de Marine.
Courfoa , f. m. t. d'Agricul-
, turc. .
Cour, courte, adj. t; Relatif.
Courtage ,•/ m. On écrivoit
autreîbis Caurretatt,.
• Courtaud , aude ,> «>• ^ ^•
Il nt fe dit que des hommes
& des femmes. *
. Courtaudcrv v. a. Couper la
\ queue. .. ■ '
« Court-bouillon , f. m. Manière
d'apprêter le poifibn;
Courte -haleine , f. f. * Mala-
die qu'on nomme autrement
Courtement, adv;
Côurtjînay \ f. m.4'etîte Ville
de France dans le Gâtift ois.
. ^ Courte-pointe , (. î. Couver-
ture ae parade d'un lit.
V Courtier, f. m/Ôndifoit au-
trefois »Ct)i/rtf/i*r.
CourtUliere , f. f. Infeâe.
Courtine , f. f. . Rideau de lit,
Court- jointe , f^m/t. de Ma-
nège. -, '
Courtifan , ane , f. m. & f. * ^
Courtier, v. a.
Courtois , oife , adj. II vieillit.
Courtoifemenr , adv. 11 eft
vieux.
. Courtoifie, f. f. *
Courton. Ceft la troîfième.des
A cttiatre fortes de filaffe qu'on
■ ^ tffe Àà chanvre.
Coujrtray, f. m. Grandil Vil-
ébtf .
kdes Pays-Ba* dans la P(«tt4
dre NV'alone, fitumife aut
Fjisûicois le 1 1. Mai 1745.
Courtrefis, f. m. PetitPays de
la.Flàiidre Waîone* \
Cour- ville. Ville de Franco
dans le I*erchc.
Coufjn i^nc , f. m. & f.
Couiin^. m. Sçrte-de mou-
cheron piquant.
Coufmage , L m; ' k^'
Coufincr , v. a.
Coufoir , f. m. t. de Relieur/
Couffin , r fil.
Couffinet , f. m. Diminutif.
CoufTon» f. mi f. d' Agricul-
ture. * ^
Coufu, uS, adj.
Coût , f. m. Ce qu'une choftf .
coûte..
Cout^née ,? f. f. Ville de Fran-
ce en la B afle Normandie.
Coûtant, adf^
Couteau, *f, m.
Coutelas,. f. m.
Coutçlerie, f. m. '
Coutelier , ère , f. m. & f.
Coûter , V. n.
Coûteux , eufe ,' adj. '-
Coutier, f. m. Celuî qui fait
des coutils, ^
Cotitieres , f. f. pi. t.. de Ma-
rine.
Goutelînc, gfofle toile qui
.^ yiem de Surate.
Coutil j, f. m. Efpece dé toile.
'Coutonnine , H f. Sorte de toile
de cotohrf ,^ \[ «•
Coutràs j Ville dé France dan$
la Guyenne.
Coutre, f. m. Grofîe plaque
de^ fer tranchante attachée,
à la charrtië qui -fend & ver-
fe la terre.
Coutume
*
^
*.'
cou
Coutume* f. £.
Coûtumier , ierc , id)^ Il eft
vieux. ^^
Coûtumier #^ ip. ^ ;
Coiiturc^^rïWjfJJ ?^
Coutui'ene^ t'I^Lieu où Jeô
couturiers travaillent.
Couturier, riere , f. m. & f.
Le mafculin n'eft guère eil
ufaçe.
Couvé , vée , adj.
Couvée , f. f.
(>ouvent^^ f. ni. On écilvpit
autrefois Convint:
Couver, v. a.
Couverfeau , f. m. t, (le Char-
. pentei^ie. • - . \
Couvercle , f: m. " .
Couvert, f. m. ^ * ^
Couvert , erte , adj. / *
Couverfement , adv; * /
Couverture , f. f . ^ '\;
Couverturier jT. m.
Couveufe, i. ï*
Couvi , adj. m. Oeuf à demi
couvé ou gâté.
Couvre-chef, fv"*"- Sorte de
coëfFure de toîle que porf ent
les payfanes.
Couvre-feu , f. m. Uftenfile de
cuivre ou de fer.
CouvEe-pied. Petite couver-
ture d'étoffe. / -
Couvreur ^ ^» "^
Couvreufe, f. t „. . ' |
Couvrir, v. a«
Je couvre, tu couvres, il
couvre : nous . couvrons ,
vous couvrez , ils couvrent.
^ Je couvrois , &ç. Je couvris,
&c. J'ai couvert, j'avois cou-
vert ; &(♦. J^ couvrirai, &c;
Couvre , couvrez. Que Je
couvre , ôcc. Je couvrvois',
'V'
CRA ï(y\
^c. Que je couy HÛSd 9 dtC«
Que nous couvriflionè \ quf
jyous couvriflkz, qu'ils côto^.
Jvriffent* Couvrant.
Coyau, f. m. Petite pièce de
bois entaiOèe furla roué d'un
moulin. ^ ,>
Coyers , f. m. pi. t. deXhar-
fienterie.
Cozoquois , oife , f. ni.^fit f;
Kom de Seôe.
Crâï>e , f. m.j^ -^ ^v,
Crac, mot qui exprime te bruic
que font certains corps durs,
' (ecs & folides. IJ eft jiu fty-
le familier. w
. Crachat jf. m.
Craché , ée , "axlj^ -
Crachement , f; m. ' - „
Cracher, v* a- "
'^ Cracheiir; euTe , f. m. & f/
Crachoir , f. m.
Crachotement , f. m.
Crachoter , v. fréquentatifx
Cracovie ,. f. f. Ville de PolO-
;gne.
Craie , f. f .
Craignant , adj. indéclinable;
j 'Il n'eft d'ufage qu'en cette
I phrafe : Un homme y uheber-
jfbnne traignant_ Dieu. ^ )
Craindre ; v. ^. * X
Je crains , tu crains, il craint.
- (* Jacquier écriai/ craînd ; ce
V ., n'eft pas l'ufage ) N^ous crai-
gnons > vous craignez , ils
craignent. Je craiçnoi«,&c-
"^ Je craignis , ficc. J'ai cramt ,
&c. Je craindrai, &C/ Crains,
craignez. Que j e craignéique
tu craignes qu'iJj craigne :"
que nous craignions , &c. Je
craindrois , &c. Que je crat-
. gniffe , que tu. craipçdfliw ^
c
/'
^
r""
T
161 CRA
qu^ilcrsiigmt : ^ut nous crai-
gniiTions , êùc. Crtigiiafit*
Cniim , aince • i4). Il n*a guè-
re d^ufaee au ilèaiiniii.
Craint<^, t. f . /
Craintif, ivtf M.
Craintivement , aav. Il eft de
peu auTage.
Çramoifi , i. m. Sorte de tein-
ture. *>
Cramoifi , ie , adj. - " '
Crampe, adj. f. Jln'ad'ufage
qu'en cette phfafe : GoutU"
crampe. Il etl aujOi fubft.
Crampp^^ f. m.
Cran^fbnner^ v. a.
C ran , f. m . ËntailUice,
Cràne^ f. m.
. Craon ,1 m. l'etite Ville de
France dan^l'Anjou.
CraDnrtois, f,yn. Prononcer
^rjnoij. Territoire de.Craoii.
Crapaud , f. m.
Crapaudaille , f. t. Sorte de
crêpôrt/
Çrapaudine , f. f. Lieu pu il y
a beaucoup dp cfàpauds. ,
' Crapaudihe,*f. f. Pierre pr
cieuijb. '
à la Çrapaudine , t. de Cuiiine/
; Crapule , f. f .
Crapuler , v. n. ,
Crapuleux , eufd, ad).
Craquelin , /. m. . ^
Craquement , f. m.
, Craquer , v. n. ,
Craqueter V v. n. fréquentatif.
Cr^ueur l cufe , f. ili. & f.
Crafle, f. f .
.. CrafleuKjieufe', adj.
Crau , f. f. Pfetit Pays de Pr
4
pré*
vence.
1
><Cravan, i. m. Vilain coquil-
\ \ lage qiii s^attache au rond
ICRU
d'un VaiiTeau.
CraVate , f. f.
Crayon, f. m.
Crayonné, éc , ad).
Crayonner , v. a.
Cfayonneiir , f. m.
Créance , f. f.
Créancier , iere , f. m. &: f. .
Créât, r. m. t. de Manège. "[
Créateur , f. m.
Création , f. f .
Créature , f. f .
Crécerelle , f. f. Oifeauqui a
le. cri fort aigu
L*Acad. le DiS. des Ans ,
Fiiretîere, Danet^& /pub.
écrivent de la fortes Ce mot
fignifie aufli l'inflrument don i
on fe fert au lieu de cloche ,
le Jeudi & Vendredi de In
Semaine Sainte. Il y en a qui
diCtnt creffcUe en cette figni-
fication v mais l'Académie &.
'Furetiere foû^iennent que
crecefelU vBmvaisux,^
Crèche , {. f,
Crédertce , {. £.
Crédibilité, Ç f. tw Dogmati-
que, v II n'a guère aufage
qu'en ctoe phVafe : Monp
de crèdihiti^é.
Crédit , f. m.
Crédule , adj. ^e tout genre.
Crédulité , 1, f.
Créé, ée ,.adj. °
Créer , v. a.
Creil , f. m. Petite Ville de
rifle de France.
Crémaillère, f. f .
L'Acad. Di<a» des Arts ,
Furet. Danet & du Canine
écrivent de fe forte : Joiib.
écri^ cremilliere , Rich. crem:--
Itère , ce font des fautes ;l
X
CRE
faut écrire comme TAdadé-
mie , fuivaat Tétymologie
de ce mot» qui vient du La*
tin cremajîer , cremathrat ou.
cramaculària , dérivé^ du
Grec itf^fJu» i fnfptndo , je
{afpens.
(Témaillon , f. m.
(Jréme , f. f. là partie la plus
grafle du lait. Y ^
Crêmer, V. a. (
Oemieu , Ville de FrancV^eff^
Dauphiné. .
Cremillée , f. f. t. de Serru-
sfier.
Crémone , f. f. ViHe du Du-
ché de Milan,
Crémonois, f m. Petit Pa^s
critalie.
Oeneau , f. m.
C/enelé > ée , adj.
Créneler, v.*a.
Crenelure , f . f .
Crêpage, f. m. Apprêt que
l'on donne au crêpe *
Crêpe , C m.
Crêpé, ée , adj.
Crêpef , V. a.
Crépi, épie , adj.
Crépi, f. m. Mortier.
Crépj^e, f. mt
Crépir un mur , v. a.
Crépiffuré ^ {»ï.
Oépodaille ; Voyez Crapau-
m daille.
Cfépon, f m. Étoffe.
Crépu, uë, , adj.. 11 ne fe dit
; guère que des cheveux.
Crépufcule, f. m.
Créqui , f. m. ^, Duché dans
> l'Artois.
Crequier , f. m. Prunier fau-
_vage.
^rès , forte de toil* (Jui fe f^-
CRË 165
brkiutf à Morlaii^.
refeau , f. m. Étofife de'lâine
CFoiiéé.
reTpi, f. in. VilledellAede
France^ s
reifon , f. im.
ireflonnieff, f. f
rcffi* ViUe de France dans
la Brie.
Creft , ViUe de Frahct en
Dauphiné. .
r^, f. f.
Crète , ée , part du verbe criter^
qui n'ébat c|n iifageV
Crevaillè , (. f. Re|m où Ton
I mange par exbè«. Il eil bas.
^Crevant , Villef de Franœ «n
Bourgogne. • - ^
Crevafle ^ L'i.
\ CrcvafTer , v. a.
Cfcve-cœur , f. m. Il eft du
ftyle familier.
Crevé , éé , adj.
Crever , ^. â. •
Creufé , ée , adj.
Creufer , v. a.
Creufet , f- rn. . j '
Crei^ , eufe , id}. ^
Cri , f. m.
Criailleri^ y. n. 11 n'efl: que du
ftyle ffmilier , ainfi que les
trois mots fuivans.
Criaillerie, f. f.
Çriailleur, eufe,'f. m. & f.
Criard.,' ardê, adj. -,
Crible, f. m.' ■' ■\ '*
Criblé , ée , adj.
Cribler , v. a. ^ .
Cribleur , f fii.
Criblcux , 'adj. m. t. d'Ana-
t;c>mie.
Criblure , f. f.
Crrbratîon , f f. t. de| Phar-
macie. ' 1 h '
Xij;' ' ■
y^
-J^Ç^
f
« •
• ■> » • • * ; §
S
V
^
3.
164. ♦€«
.Cric , C m. Oo» ne prononce
: pas le c final.
Cric-crac. On fait fentir le c
la fin de chsique fyllabe.
Publication. ,
r à la fin de
torice y Ç. (. ]
firier, V.. n.
Je crie i tu cAts , il crie :
nous crions , vous criez , ils
crient. Je criois , tu criois , il
crioit : nous èryons , &c. Je
criai , ôdc. J'ai crié , &c. Je
crierai , tu crieras , it^riera :
nous crierons , vous crierez ,
ils crieront; Crie, crieï. Que
je'crie , &c. Je crierois , ficc.
«Que je criaffe , 6io. Criant.
Crierie f H f.
C rieur , eufe ,{. m. & f»
Crime , f. m.
Criminalifer ^ v. a. Il ne fedit
,<ju'en termes de Pratiaue.
Criminel , elle , adj. Il eu -auffi
fubfl^; •
Criminellement , adv.
Crin , f. m. s
» Crinier , f. m. Artifàn qui ac*-
, commode le crin.
Crinière , f.'if.
Ci-inon , f. m. Sorte de petits
vers • qui viennent fous là
^ peau des enfans% ■ ^
^CrioIe,f m. Homme né aux
Indes Occidentales.
/-" Crique , f. f. t. de ^^ine.
Criauet , f m, ^ ^
Crife , f. f. '
Crithomance , f, f; Sorte de
Divination. \»
' Crithophàge , f. m. & f. pu
adj. Mangeur d'orge.
. Critiquable , adj. de tout gen-
, re. ■ v^ ■ \ • '-
Critique w adj, dc/tout genre.
H eft auflî .{.m ^ ,
CRO
Critique , f. f. L'art de Juger
d'Un ouvrage d'efprit.
Critiqué , ée , adj;<.
Critiquer , v. a;
Croacement , f. m. -
Croacer , v. n. Rich.
La plupart de^ Dictionnaires
écrivent croajfement , croaffcr :
mais la manière dont Riche-
^iet écrit ces mots me paroît
^us naturelle , étant plus
conforhie aux Latins crocire
&. crocitare dont on a fait
° croacer. ,
Croate, f. m. & f. Nom de
Peuple.
Toatie , f. f. Province du
Royaume de Hongrie.
Croc , (. m. Inftrument de fél-
on de bois. •
Croc, f. m. Fripon. ■ -^
Cbôc , le c final fe prononce
fortement : Mot du^fîyle fa-
milier , fervant à exprimer
* le bruit quelles Cjhofes féches
"& dureis font fous la dent.
Croche, adj. de ;tout genre.
Il eft vieux. ^ '
Crochet , f m.,
Crocheté , ée , adj.
Crocheter , v. a.
Croclieteur , eiife , i. myÔL f.
Çrocheton , f. m. Ce font les
deux petites branches des,
crochets du. portefaix.
Crochu , uë , adj.
Crocodile , f. m.
Crodon , f.jn. FaufTe Divinité
des anciens Saxons.
Croie , f. f. Ville Capitale de
; i'Albâiîie. >
Croiler , t^^^e Fauconnerie.
Croire , v. a. . ^
;^ Je croit , tircç^is , il croit
./
> , ^
v/
■ '
^
• K
k>
•
/
'
•>
1
*
•
t'
/..^
v
nous croyons , vous croyez,
ils croient. ( Ceux qUi vou-
dront faire ce mot de deux
fyllabes, écriront ils croyent,)
Je croyois , &c. Nous^^
croyions , &c. Je crus , &ç. *
J'ai cru , { non pas crû ) Je. .
croirai , &c. Crois , croyez.
Q^{xq\q croye > &c. Je croi-
rois , &c. Que jecruffe , que
CRO ' 16/
Je crbis , tu crois , il croît :
nous croiffohs , vous croif- "^
î&z , ils çroiiTent. Je croifTois,
&c. Je crus , &c. J*ai crû ,
^c. je croîtrai, &c. Crois,
croiflez Que je croifte» &c.
Je croîrrcns , &c. Que je
cruflei, que tu crulTes, qu'il .
crût \ que* nous animons /
6cc. (troiflant.
tu crufles , qu'il crût. Que Croix , C f.
nouscrulTions, ^è. Croyant. Croix de par Dieu , fubft mafc.
Croifade , f. f.
CJroifat , C m. Monnoie d'ar-
gent qui fe fabrique.â Gônes,
& qui vaut un ecu & demi
de France.
'>oifé , ée, adj. —. .
•Croifée , £. ï.:
,C!roifellç ou croifette. Papier
qui fe fabrique à Marfeille.
Croifement , f. m. -t. de Maî-
tre d'armes.
Croifer , v. a. Il eft auflî n. p.
Croifeur , f. m. t. de Marine.
jCroifier, {.m. Nom d'un cer-
tain Ordre de Chanoines
Réguliers ^ >/ /"^ . .
j Crolnere , . f. f. t. de Marine.
f Croifillon , f. ni. La tra^erfe
Va , i» , c.
Crgne , ; t. de Maritie.
Çroone ,» 'Monnoié de compte
^ du,Cakton de Berne./
[uant , f. tn. Il eft Bimilier.
.roquant , antc , adj.
Croque > f* Gn dit , Unan^er
> quelque chofe à ta croque au
fcl , pçur dire la nianger
fans ' lautre aiTaifonnement
iéfe
/
que
Tel.
uardon
Écdi
d'une Croix.
Croquelardon ♦ 1. m-
^ fleur.j Ce mot eft burlefque."
Croquer , v. n. Il fe dit des
chofes dures ou iéchfes , qui
. font du brurt en iles -man-
s. géant. ' ^ -
<]roquçt, f m.
Croîfoire j inftrumeiit de fer ^troqueur , . f. ra. .Celui qui
ou de bois pour faire 1« bif-
cuit de mer.
le Crofil , Ville de France fen
croque,
Crpquignole , î:i,
Croffe ,, f. f.w J^ /
Croffé^,.^e, adj.^ > . . :
CrpfTer, v; n. ^ ,5^
Groffettes , i. f. pi. t. d*AT^
teéhire.
Croffeur , f. m^ . '\ /
/
Brètagiîe^
Croifïgnce", >f. f, ï
Croiftam , f m. "^
Croifure , X f. La tiflure^de la
fergje qw fe f;^it enxrrbix. *-
Cr|)ît, f, m. Augmemation d'un , Crpte , f. m.
troupeau p^r les petits qui y Crot^, ée , adj,
naiflWït. • * . Çrotir, V. a. ' , .
Croître , v. h. Autreft)is croï- ' I-'Àcad. Fur. Dsùiet & plu
(irt, V, Pr, lettre /; ) '^
]■'■'; ""'^tm.
l
.-.••I . t
' ' *• . •';>
V
!■ i
^' .1
/:
■,/';
V*
r:-
..*\
\(>G . XRO ^ ' CRI?
ficuTf autres Diôiooaaîrcs Cfoyîiblc,*adj. de tout genre,
écriventvcrow^ , ^r<w/<r avec Croyance , C f. .
=' deïiic // , mais on 4dit les Croyant, L m. Il n'aguékc
écrire ay§c un feul ^^ parce d'u^e qu'en, cette phral'e :
tque cçs mots tirent leur éty ** Ajfrahhm efl appglU U ptre de s
Tûà\q^iQ à^cfufta^ yStlonm-^ Cfoyans. :•
çod , ou décréta ^ felonMé-r Croye , C f. t. de Fauconnerie
nai
I- fc;. -
Crotm , i.în, /.
<lx6viQh3L\iir ùm. t.A^ Ghar-
. penteriel .y "^ ^ «ç
OSoulant, anteV adj/ !'
Croulenj^t, f. în.^
<. Ctpuler, y. n. *'
' .<
Criit , f. ni. Il nV guère d'ufa-
ge que dans ces phrafes : Du
vin de mon crû , d'un bon crû , ■
d'c. On le dit auflî du bled
& de toutes les autres den-
rées. . '
Crû , (. m.. Fonds de terré.
'•I
nîouvàns.
• A
?-'•
r*-.
C^liei'% i<;re, f. ni..&: /-Qui' Cru , uë , adj. des verbes croire
:4e., dit dès ferres tki^'ïables & croître. Y. Pr. au circon
flexe. ^
Cruauté, f.f, . '
. . Cruche, f. f: >>
; Çroupé::; ée ,.adj. Cheval Hen Cruchée , f. f.
--^pupé; ^ ' Crucherre, f. f. Bétifc.
.-:à Crouj-tetons ^^îidv. D'uiie m?- Cruchon , f. m. Diminutif,
r ^V-Toupade^ f. f. t* de Manège..
*^' Ctoupe , f. f. ^ '
, '«vV.
r
merc accroupie.
.'f ; Crouçi^er , \y. n.\,t. de Ma-
. Croupiatj/r. m.t. de Marine.
>^r Croupi ;âe.^ àdj.
^ Croupier, f pi. '
^ Cî^plipiere , T f.
''■. Grpiipion , f. m.
' Croupir , v. n. '
* CroupiÛant, ante, adj.
Crouftille , f. f. '
Crouftiller, V. a. 'Tr>^efl: du
ftyle familier.
Crouftilleux , eufe , adj. Il
n'eft d'ufage qu'au figuré. Il • Crudité , f. f.
Crucial, ^le, adj. 11 n'a guc
. re d'ufago que dan? cette
Phrafe, : Incifo/i cruciale.
Crucifère , adj. m.:&: f t. '
d'Arc4iiteélurè. '
Crucifiement, f. m.
Crucifié , é.e, adj ? ^
Crucifier,^ v. a.
Crucifix , f. m.
Crud^, uë ,' adj.' Qui n'eft pns «
cuit. On ne prononce pas
■ le y. :, ; . '
à Crud , façon de parler ;i(!
verbiale.
eft bas.
Croûte , f. f
Croûtdette, f. f. -
Croûton ,1. m.
Crown ou croone ou couronne,
Monnoie d'argent d'Angle-
terre.
Crue , f. ,f. Augmentation.
Cruel , elle , adj.
Cruellement , adv.
Cruëment, adv. On proiTan
. ce crûment. "
Crùys*daelder. Monnoie d'^v
gerit en PVulI'e. ' /
; ^-^r • cvÈ •
€rii(ader« f.f. «Monnoté de
Portugal.
Crypté, f. f. t. d'Architcdttrc.
Crypto-porâqtte, , f. m.' t. d*Ar-
àiiteéur^. ,
Cryftai , f. m. Dantt , Monety
Dinct , Baudoin , Dupuys.
'^Iryftailin ; cryftalline , adj.
Baudoin > Monct.
L'Acid. écrit eriflallin , crt-
Jiailtm: '^Kichclçt crijlal y cri-
'ftalifi , criflalint ; Joub. &
Fur. crifîaLy çrijlattin , eriftal-
■ //>i« ; D^net , çryfîal y cryjiar
• ' Un ,'cry/lalîne,. Ppar moi^e
foûtiens Vcf*i*on doit écrire
Tadjeftif cryjlallin avec un y
& deux // , pacce qu*il tire
fon analogie du Grecque les
Latins oiu imité en écrivant
cryJlalUnuT^-^l....^^
Oyftalltfer , v. a. ^ ;
Cuba , f. f, C'eft la plus grande
des Ifles Amilles.
Cuba ou Cube , f. f. Déeffe des
Romains. . * V
'(.ube, f. m.
Cubique, adj. de tout genre.
Cubital , alç , adj. Qui eft de
la grandeur d'une coudée.
Cuccrcapigi , f. m. Portier du
Serrai!. ',
Çuccing ïmbrQÔrbafli , f. m.
' Premier Ecuyer du Grand
-Seigneur, i, * ..
CueiUe ^ f. f. t. de Marine. ^> .
Cueillëret , f. m. t. de Pratiqué.
Cuerllette , f. f. 11 fe dit des
, IruitsqueTon retiré tous les
ans d'une terre. En ce fens
il eft vieux» *
Cueilleur, eufe, f. m. & f.
. il n*a guère d'nfage que dans
ce proverbe! ^ 7/ efl fait en
cuiilleur de pommes, *" .
Cueilli, ie,„ adj,
CueiUlr , v. a.
Jt oiéillc, tu cueilles, U "^
citeille : nôtis cueillons , vous
itueÛlezv, ils cueillent. Je
cueillôis , &c. Je cueillis ,
écc. J'ai cueilli , &.c. Je cueil-
lerai , &c. Cueille , cueillez.
Que je cudlle , tcc. Je cueil-
lerois , iic. Que je cueil-
liiTe , &c. Cueillant.
Cueilloir, f. tti. I^etit panier'
d'ofier pour amafler les fruits.
Cûerica, Sorte de laine qui
vient d'Efpagnc^
Cuiller , f. L Fui-. Dan,'
L'Acad. écrit cuillier ou cuil-
ler), le piQ. des Arts , Rich.
âc Joufiert écrivent cuillier,
Pour moi je préfère càiZ/rr ,
parce: que i^ double //mouil- ,
lant dans^ ce mot, elle a le
même fon qu'elle auroit^ fi
elle précédoit un i. Ainfiil
en doit être de Ce root com-
me du mot ConfeilUr , que
tout le monde écrit de cette
forte, quoiqu'biy. prononce
Confeiltièr. Uailleurs. le mot
cuiUer eft plus conforme que
cuillier au mot fui vaut qui
en efl le compofé, & que pref-
que tous les Auteurs moder^
. nés écrivent de la même Mi-
nière que je Técris.
Cuillerée , f.*^ f.r
Cuilleron , f. m. C'eft la partie
creufe de la cuiller.
Cuir , f. m.
Cuir-bôuilli, t. de Gaînier &
de Fourrelier.
CuirafTe , f . f.
CttirafTé, ée , adj. -^
«^
s
II»
•vX
^ ^
1^8 eut
Cuiraflier, {,\u
Cuire , v. a-.
Je cuis, tu cuis 4 il cuit :
nous cuifons, vous cuifez , ils
cuifent. 7e cuifois , &c. J'ai
cuit,, &c. Je cuifis &ç. Je
Mirai , &c. Cui^ , cuifez.
Que je cuife , &c. Je cui-
rois, &c. Que je cuiMe ,
&c. Cuifant.
Çuifant , ante , adj.
Guifiiie , f. f-
Cuifiner,*v. n. Il eft de peu
d'ufage.
Cuifinier , iere , f. m. & f,
Guiflart , f. ' m'. ,
Guifle , f. ï,
Guiflbn y f. f,
Guiflbt , f. m. Jl ne fe ^it qu'en
parlant de vgSaifon.
Guiftre , f. m. Valet de Pédans
ou de Prêtres.
Guit , ite , adi.
Guitte, f. f. CuifTon.
Guivre , f. m.
Cul , f. m. L7 ne fe 'prononce
' point, & on la fupprime dans
les cpmpofés, comme cf^/rve,
Gulant, f. m. Ville de Ffance
dans le'Berry.
GulaÏÏe , f. f . , ]■■
Culbute, f. f. On prononcfe
cuUbute, .
a buté , ée, adj.
buter , V. a. ^
Cule , t. de Marine.,
Çutée , f f. t. d'Architc£hire:
Culembach, f/m. Ville du Cer-
. cle de ffànconiç. ^
Cj;ller , y. n. t. de Marine.
Girieron , f. m. t. de SelTier.
Gulier , adj. Il h'eft en ufage
^u'èn ccttç phrafe : B»yau
eulier.
CVM
Culiére , f. f. t. d*ArcWte£hirtf.
Culhge ou culliaget f> m. Droit
obicéné ufurpS oar les Sei-
. gneurs , qui leur donnoient la
première nuit des nouvelles
mariées.
Culor, f, m»
Culotte , f. f. «
Culte, f. m. »
Cultivateur, f. m. Celui qui
cultive. Ce mot eft bien fuf-
peâ. . -
Cultivé , ée, adj.
Cultiver, v^ a.
Culture , f. f.
Cumbçrland , f. m. Province
& Comté d'Angleterre.
Cumin, f. m. Plante uhibeU
ftfere, . " v
Cumulatif, ive , adj. Qui fe
fairpar accumulation.
Cumulativement , aiv. t. de
Droit.
Cu|nuler , V. a. t. de Jurifpru-
d^nce.
Cunètte ou cuvette , f. f. t. de
Fortîficatipn.
Cupidité ; f f .
tCupidon , f. m. Dieu Fabu-
• leux. * .
Curable, adj. m. & f. Quf
peut Recevoir guérifon. Ce^
mot ne fe dit guère qu'entre
f les Médecins ; mais fon con-
traire incurable eft foff en
ufage.
Curaca, f.- m. Nom qu'on
* donne au Gouverneur du
Pérou.
Curatelle , f f.
Curateur , f m.
Curation , f f. t. de Médecine.
Curatrice , i. f, *
Gurcuma , f. m. Plante excel
■tt.
cm
lente contre rhydfopifle^
Curchus , f. m. Faux Dieu
4es anciens habicam ° dd U.
Pruflfe.
Cure% f f.
CuVé^ f. nt. , ,
Curé , ée , adj* . ...
Oureau , f. m.t.d» Tondeur
de draps.
Cure-dent, f. M. / J
Curée , ï. f. t. de Véfîerie.
Cure-oreille , f. m.
Cure^icd , f. m. Inôrument
de fer croéhu.
Curer, v. a*
Curette , f. f. t. de Chirurgie.
Cureur , f. m.
Çurial, aie , adj. .
Curie ,,f. fi Portion de Tribu
chez les Romains.'
Curieufement , adv.
Curieux, eufe , *adj. '
Curion 5 Cm. Chefd*une Cu- '
rie. ^ ■ ■'• •'■■,;■'
Curibfité , f. f .
Curlande , f. f. "Ouchié dans'
la Pologne.
Curmi , f m. BoifTon fembla-
ble à la bière. »
Curoir, f. m. t. de Labou-
reur.
Curfeur , f. m. t. de Marine.
Cwirule , adJ. Qui joint avec
îé mot c/iaife ,^étoit un fiége
d'y voire , dpnt feTervoient
* les Magiftrats dé ^ome.
Curures, f. f.. pi. Se dit de
la boue dW, étang qu'on
defTéche; ^
Cufco, Ville Capit. du Pérou.
, Cuffonné,éej adj. t^ dCiMàr-
chanddebois.
^ Cuftode , f. f.
Cuflode » Supérieur de q^elf
.'^
cm ' w^
<|uct Ordres tinlIgiiÉi '
CuikodkrC f. La partie d^Mii
. Proirince de Cordeliert*
Cuve, Cf. )
Cuvé* ée, ad}.
Cuvée 9 f. fé
Cuver., V* n. Il ne fc dit que
du vin qu'on laiiTç dans U
tuve avec la grappe durant
quelques joUrspour ie £ûre/
jCuyette, f. £.
Cuvier , ft m.
Cy , adv de lieii & de temps.
Cy*ajïres , cy-çontre , cy-
deiTus y cy-deflbus > çy éle-
vant , celuî-cv » 'celiô-cy ,
ceux-cy , , ceDes-cy , . &c.
Voyez ma; Préf. à-la Diyi-
fion.
Cybèle > , f. /.; Déeffe du Pa-
ganifmé. ^
Cyclamor , f. m. t. de Blafon.
Cycle , f. m. Révolution de
,.' 2^, apnées^ après lefqueUes
toutes Tes Lettres Domini-
cales reviennent dans le mèr
me ordre. ^
Cyclique , adj. >
Cyclopes / f. ni. pi. Certains
hommes qui travailloîent
fous Vulcain pour forger les
foudres de Jupiter.
Oygne", t mt Gros oifeau
aquatique. "X
Cylindre, f. m.
Cylindrique ^ adj. de tout gen-
re. .
Cymaife, f. f, t. d'Archite-^
ôure.
Cymbale, C t ^
Cyme, f. f. Tige des plantes
6c des herbes. ^
Ce mot viept du Grec ««?/*• ,
que les Latins ont imi^'#o
V
^t
\
écrivant cyma , coiluM on
peut le voir 4ahs Chirles
£{liênne , Budée ai fous les
bons Auteurs. U fignifie le
germe , la foi{/i ; & comme
cette ffgmfîcation eft bien
' différente du mot cime, caeu-
men , Danet & le P. Monct
. ont cru devoir les différencier
ilans rOrtfiographe , en écri-
vaht cyme , tige ; & cimt ,
fortlmet.
Cynique ,adj.
Cypre , Ifle & Royaume d* A*
CYT
Cyprès, f. m. Arbre toujours
verd.
Cyôris « f. m. lile confacrée à
Venus.
Cythére , f. f. Ifle du Pélopo-
néfe. ^ .
Cythcréc , adjt ni. & f. Épi*
fii^lfi <iui fe donne à Venus.
Il fe prend auifi rubllantive-
ment pour Venus.
Czar , ' Czarine , f. m. & f.
Empereur , & Impératrice
de la Mofcovie.
i.
y
* I
/A
)-
171
., ' '4-^5 Subflantif mafculin , ^uatriéf/if lettre de t Alphabet»
p , à*!? fin (fuH mot, devant un autre mot qui* commence par
linc* voyelle, fe proriôlice quelquefois comme unr : Cefi un
t^rand affronteur, ^ , .
E\ A, particule qui ne fe Dagheftan , f. m. Pays d'Afie.
/met jamais qu'après une Daigner , v. a. Il eft toujours
affirmative ou une négative: fuivi d'un infilttitif.
O.ui'da i nanni-da. Il efï au Dai Ilots , t. de Marine.
ftyle familier : on ♦écrivoit Daim , f- m. Béte ^\xvt. Au
anciennement dea.. ^ ' f^in. Daine.
Daalder , ^pece d'«fgent de Daintier , f. m. t. de Vénerie.'
Hollande, de. valeur de tren- • Dais , f. m. Efoece de poêle.
te fols chez eux , & le petit Dalmatiç, T. t. Région d'Eu-
écu de France. tépè fur le Golfe de Venife.
ITabord , adv. Voyez ^A bord. Dalmatique, f. f. Efpece de
Dabouis , toile de coton qui fe
fabrique aux Indes Orienta-
les.
Dadtyle , f m. t. de Profodie.
Dàé^lique , adj. Qui appar-
tient au da<^yle.
Dady^manceoM da6VyIioman-
> cie; f f. Sorte de Divin^^
tunique.
D^lot , f m. t. de Marine.
Dam , f. m. t. de Théblosçie.
Damas , f.. m. Étoffe de foie à
fleurs.
Damas , f m. Ville très-an-
. cienne & très-célébre , Ca-
pitale de la Syrie.
tion qui fe fait par les an- Damafan , f. m. Petite Ville
neaux. de France daAs le B^zadois.
Daftylonomie j f f Science Damafquette , f f. Efpece d'é-
de compter par les doigts. toffe fabriquée à Venife.
Dada., f. m. t. enfantin qui fi- Damafquiner , v. a. Cifeler le
gnifie un cheval. , fer.
Dadais, f. m. Nigaud. Damafquineiir , f m.
Dagbrne , f m. Vache à qui *Damaf(yjinure , f f.
dp a rompu une coi'ne. . Damaffé , ée , adj. Il fe dit du
Dague , f. f. Poignard. . linge de table qui eft à fleurs
Daguer , v. a. Il eft Vieux. ou à perfonnagcs.
Dagueti f m. Jeune cerf. t)amàflèr , v. a.
Yij
; «
V
171 ,' ÎDAM J/
DamaflUre > C i* *
Dame, f. f . . ^,
pamejeaiw;, f, f. f^etlé
eroUe bouteillçi |1 çjd da
Syle f;pimilier.
Danié, éç t J»!).
^bamer , y. a. Il fe dit en par*
iant du Jeu de Damés.
Dameret,' f.m. /-
Damianiile, f. m. 6^ f. Not^
deSç6le. . ' f .
Damier , f. m.
Damiette , f. (* Ville maritime
d'Egypte.
Damnable , adj. de tout genre.
On ne prononce point Vm ,
, mais elle allonge la première
ivIJabe. Il çn eA de mémç
cle tous les d^fiv^s du verbe
pamnableqiené , ady.
Damna'tion , f. f.
Damné , ée , âdj. Il eft auiti
fubftanîîf/. ' (?
Damner^ v. a,
Pamoifeau, Cm,
PaMoifelle,. f. f. t. de Pal. Hors
de cet ufage on dit toujours
DemoifilU : V. DemoijelU.
Pamvilliers , f. m, Ville dtt
Duché de Luxembourg;
panché, ée , adj. t. de Blafori.
pandiit , i^e , f. m. ôc f. Il eft
du ftyle familier,
Dandiner , y. n.
Danemarçk , Royaunii de
l'Europe Septentrionale.
Pangér , f. m.
DangereufeiTient , adv,
pangereux , eufe , adj.
pank çu Danck , f. m. ÎVlonr
noie d'ar^ept qui a tc^urs en
Pçrfe. • * .
Parois ,^oife , t m» & i Qui
DAK
habite le Daiumarck,. *
■^'ùéis ,'^répofitioq de lieu»
P^aièr , V. lî; '
Danfeur , eufe, f. m. 8ç f.
Dàntzid^4ior;^iMbnnoiê d'ar*
gent^qui fe ^briqueàDan-
ziç.
Danzic ou Dantzick , f. m. Vil-
le de Pologne 4ans*la Pruffe *
Roy^ :. ■ . ^. .% ''
p Dantzicois , roile , i. m. & f,
Danube^,.. C^ m, Nom du plus
grand* fleuve derEurope.
paphné , f. f» Nom>'d'ufi taux-
bourg d'Àntipchç , dans le-
quel il y avoit un Temple
& un vracle fameux d'A-
pollon.
P après , forte d'adverbç at-
tribué à la Peinture*
Dard 9 f, m, ' •
Dar^anaire , f. m. Ufurier.
Pardanelles , f f. pi. Nom.de
deux Châteaux- iitués fur Iç
détroit de Gajlipoli,
Darder , v. a.
Dardeur , C /m,
Dariabadis J toile de coton
qu'on ti^ de Surate.
Daridas , /fprte de taffetas dfes
Indes,/ , ^
Pari|is,ioiles*de chanvre- qui
fe fabriquent en Champa-
gne, '
Dariole , f. f .
Dariolette , f. f. t.. dont oh
fe.fert pour figiiifier une fui-
vantç , qui s'entremet des
galanteries de fa maitreffe.
Il p'a d'ufage que dans k
ftyle familier.
Darmftaà , fm, Villç d'Alle-
magne,
"T?^
"f ' " '•■"
DÀT
Damamas , t m. C*cft la meil-
leure forte de coton qui
vienne de Siiiyrne.
Darne, f, f. Plufieurs difent
' Parfe , C f . La partie d'un Port
de mer la plus avancée dans
îa Ville.
Dartre, f. f. "
DafTeriy Cm. Miniftre de la
Religion aux Indes.
Dataire , f. m. Officier de la
Cour de Rome.
Daté, ée, adj. -
- Date , f, f.
Dater, V. a.
Datcrie ,*f. f.
Datif, f. m,
Dative, ad;, f. Il n'a d'ufage
que dans cette phrafe : Tu-
télU dative.
Dai|te, f. f. Le fruit du Pal-
niîier.
Dajttier , f. m. Arbre qui porte
tes dattes.
Davantage , adv.
Daube , T. f.
Dauber , v. a. Il eft bas.
DaubetfF^ f. m.
Daugrebot, f. |n. Petit yaif-
feau à un pont , dont fe fer-f
vent les Hollandois pour la
pêche.
Davier , f. m. Inftrument de
Chirurgie.
Dauphin , f. m. Poiffon.
Dauphin, f. m. Titre que Ton
clonne à l'Héritier préloniptif
de la Couronne de France.
Daupbiné , f. m. Province de
France & l'un des dduze
Gouvernemens généraux du
Royaume,
Daurade, Voyez Dçrade,
DÉB I7J
D'autant , adv. Il ne s'emploie
abfolument oue dans cette
phràiê du'ftyle familier: Bot*
re (T autant»
Doutant plus , , adv. de com-
'paraifon.
D autant mieux , adv. de com-
paraifon.
P autant que , cenjonâion.
Il ne le dit guère au'en ftyle
de Pratique- & d^ Chancelle^
rie.
Dax , f. m. Ville de France
dans laGafcogne. On^crit
auflî Acqtf Dacqs ou d*Acqs.
Day , f. m. Nom de celui qui
^commande à Tunis en Afri-
que.
Be 9 du, des , particules,
e, prépofition fervant à mar-
quer le génitif ou l'ablatif,
foit feule , foit avec article.
Dé , f. m. Petit cube d'os ou
d'yvoire.
Dé , f. m. Petit iftftnuneiit
de cuivre.
Débaclage , f. m. Aâioh de
débacler.
Débâcle , f. f.
Débaclement , f. .m.
Débacler , v^ a. Débarrafler »
ouvrir,
Débacler ,*v. n. Il fe dit d'une
rivière dont les glaces vien-
nent à fe rompre.
Débadeur, f. m. Officier qui
commande fur les Ports. .
Débagouler^ v. a. U eft très-
bas.
Déballer , v. a.
Débandade, f. f.
à la Débandade « façon de par-
ler , adv.
pébander , v. a.
-^
Il
\.
A
/
174 t)ÈB
Débanejiier, v. a.
Dél^aptifer , v. a. Il h*a di'ufage
-qu^en cette phrafe : Il fe ferait
plutôt débaptifer que de faire
telle chofe.
Débarbouiller, v. a. II ne\^fe
dit guère que du vifage.
Voyeï la Prcf. iet. «.*
Débarcadour , f. m. t. de Ma-
rine.
Dèbardage , t m. t. dé Mar-
chand dç bois.
Débarder , v. a.
Débardeur, f. m.
Débarqué , ée , adj. '
Débarquement , ^. m.
Débarquer , v. n.
Débarraffé, ée , adj.
Débarraffer ou Defembarràf-
fer , y. a. Le premier eft
plusenufage.
Débarrçr , v. a.
Débat , f. m.
Débâter , v. a.
Débats , f. m. pi. t. de Palais.
Débattre, v*. a. /Il fe conju-
gue comme battre. Il eft auffi
V. n. paf. ^
Débattu , uë , adj. .
Pébauche , f. f. ^
Débauché,-» ée, adj. ^
Débaucker , v. a,
Débaucneurveu^e, f. m. &:f.
Débçntur , f. m. Mot Latin
francifé , dont on fe fert à
la Chambre des Comptes.
T)ébet, f. m. t. de Finance.
Débiffer," v. a. Afibiblir. Il
n!a guère d'ufage que dans
cette phrafe:" Ejhe tout débiffé.
Débile , adj. de tout genre.
Il ne fe dit guère qu'en par-
lant de l'homme.
DJbilement , adv.
■V
h
DÉB ,
Débîlitation , f. f.
Débilité, Ç. f.
Débiliter , V. a :- /
DéhiUer , vi a. Détacher des
chevaux' qui tirent des ba-
teaux furies rivières.
Débit , r m ■
Débiter , v. a.
Débiteur, débitëufe , T. m. &:
(. Qui débite. Il ne fe dit
qu*au £guré k& en nfi^vai-
fe part. * - ^
Débiteur , débitrice , Ctti. & f.
Qui doit.
Débitis , f. m. t. de Chan-
cellerie.
Déblai , f. m. Dégagement. .
Déblayer, v. a. fl fe dit des
choies & des perfonnesqui
incommodent. Il eft familier.
Déboire, f. m;
,Déboëté , ée , adj.
Déboëtement , f. m; Il fe dit
des os qui fe>nt déplacés ou
difloqués.
Déboëter, v. a, II- ne fe dit
proprement que des os cH-
placés. '-
Débonder, v. a II eft aufti n. paf.
Débondonner , v. a.
Débonnaire , adj. de tout gen-
re. Il n'a d'uiagedans le Wy-
le férieux qu'en parlant des
Princes.
Débonnai rement , adv.
Débormaireté , f. f} Il eft de
peu d'ufage.
Debord , f. m. Ce qui pafTe an
delà du bord.
Débordé , ée , adj.
Débordement , f. m.
Débordei; , v. n. Il fe dit pr(^
prement des rivières.
Déborder , v. n. t. de Marine-
PÉB
Déborider , v. a. ôtcr le lÉord^
Débordois , C ih.
Ôébottè , ée , adj.
Débotteh , \^. a. Oii le dit àufli
rubftantivement î' Ze déhotur
du Roy,
Déboffer , v. a. t. de Marine.
DéboHChement y f. m. -
Débouché, éc, adj.
Déboucher , v^ a. .
Déboucler , v. a.
Débouilli; ie, adj.
Débouillir, v. a. t. de Tein-
turier.
Débouquer , v. n. t. de Ma-
rine.
Débouauement , f. m. làâioo
de debouqtfer.
Débourber , v^ a.
Débourgeoifer , v. a.
Débourrer , v.a. Il: lignifie au
propre ôter la boUrre ; mais
il n a euére d'ufagé qu'au ii-
e;uré. Il eft aufli n. paùf.
Debourfé, ée , adj.
Débourfemertt , f. m'.
Débourfer , v. a. .
Debout , adv.
Débouté , éc , Mj-
Débouter, v. a. t. de Pratique.
Déboutonné , ée, adj.
Déboutonner , v. a.
Débrailler , fe débrailler , v.
n. paf.
Débredouiller , V. a. t. de
Triélfao.
Débridée, f. f. ^^ '
Débridé , ée, adj.
Débrider , v. a.
fans Débrider : Tout de fuite.
Il eft familier.
' Débris , f. m.
Hébrouillé , ée , adj. -
Débrouillement , f. m.
>71
DEC/
Débrouiller^ v. a.
pébjutalifer , v* a,
Députir , y. a. II fe dit princi*
' paiement des glacei de mi-
roir.
Débûcher , v. n. t. de Véne«
rie. Il s'emploie auâi fubftan-
tivement. -
DébuTqué , ée , adj.
Débufquèr , v a.
Début , f. m. Il fe dit par ex-
tenfion de tous les jeux.
Débuté , ée , adj. /
Débuter , v. n^i Û eft auffi y\
a. & ilgnifie 6ter du but.
Deçà , prèpoC Deçà 6^ delà ,
au deçà , de deçà , en deçà.
Acad. Dan. Rich.
Décacheté, ée, adj.
Décacheter , v. a.
Décade , f. f. '
Décadence , f. f. -
Décagone , f. m. Qui a dix
angles.
Décaiffer , v. a.
Décalogue , f. m.
Décalquer , v. a. t. de Peintre.
^Décaméron , f. m. * Ouvrage
OUI contient les aâions de
aix journées.
Décampé , ée , adj.
Décampement, f. m.
Décamper, v. n. *
Décanat , fi m.
Décapité , ée , adj.
Décapiter, v. a.
Décarrelé , ée , adj.
X)écarj::éler , v. a. j
Dècâftyle , f. m. t. d'Archi-
teâure. ■ y'^J-}: ■ .
Décédé, ée, adj. ' X' •
Décéder , v. n. Il ne fe dit que ^
des perfonnes.
Déceindre ,^Y. a. ôter une
ceinture.
' t
;.
Vit'
\i
:o
„ ^ ^atre iortcs de nialie qu'on
^ tiVe da chanvre.
CoujTtray, f. m. Grandi Vil-
de fer tranchante attacnco'
à la charrtië quifend & ver-
fe la terre.
Coutume
\
->. s
if
1.
,7(Ç ÛÉC /
^ vDécèim , einte , adj.
' Déceler, V. a. '
Décembre , f. m. Douzième
mois de TannéeV
D(iîceinirient , àdv.
Décéttïvit» f. m.
Décemvirat , f. m.' .
' \ Décence\ t f. Honnêteté.
V>-D " ... - ' 1
-/Il «r
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*^*^Rr
.
- ' "
't*
*■■
"^-z.
Dée
fiéchafgeur , f.. ni.
Décharmer , v. a. ôtef ufl
charme à quelqu'un.
Décharné , <e , adj.
Décharner , v. a.
Déchàffer, y.. a. t-.de difFc-
rens Ouvrier^ l ■ _
Déchauffement , f. m. '
écennal, aie ,>dj. Qui dure *Déchâuffer , v. a.
dix ans. Déchéance, f. f. Perte de
Décent, ente, adj. quelque droit acquis. .
5)&èption, f. f. Trompent. Déchet, f. m.
Il a peu^d'ufege. Déchevelé , ée ; adj. ^
Décerner, %. a. Ce rfiot eft~~^Décheveler, v. a.
fort beau; mais mal placé Déchiffrable, âdj.
'dans le fty le familier. • Déchiffré, ée, adj.
Décès , fr m. V. ^Pr. lét, l. *Déchifiremeirt , -f. m. Il fe dit
Décevant, ante ^ adj. ' , delMion de déchiffrer, &
cDéçeVoir , v. a. Trômpef de la chofe même qui a été
adroitement. . déchiffi-ée:
, Je déçois , tu déçois , il dé- Déchiffrer, v. a.
çoît : nous décevons , yous Déchiffreur ;,> f. m. ^
déce>çe2 , ils déçoivent. Je Déchiqueter , v. a. •
décévois , &c. Je déçue , ^ Déchiqueture , i. t II
&c.. Je^écevralT.ÔfC. Dé- J:-~-^-^ --- ^--^ -
cois. Qu'il déçoive. Qxieje,
, • déçufTe , &c.. ?e déceVrois ,
&c.
Déchâ^riner, v.a.
ne fc
dit guère que des taillades
' qu'on fait à une étoffe.
Déchiraeé K- m. On apjîelle à J
Paris bois de déchirage celui '
qui provient dejK vieux ba-
teaux.
Déchaîné , ^e , adj.
Déchàiemeht ,. f. na. tt n'a -Déchiré^ ée , adj.
d*ufageque dans* le figuré^, Béehirement , f. m. ^
' & fignifîe emportement exCre^ ^ Déchirer , v. a.
\me. ' - ^Déchirure , f f*-
Déchaîner, v.<^. . 'Déchpiier, v. a. t. da Marine.
Décîïaiander <?w defachâlander. Déchoir ou décheoir, v. n. j v
^ ' . , Je déchois , &c. nouç dé-
" v; ^ftif. ' *
Déchanter , V. n. Il eft du
' ftyle familier
^ DejhaperonTkr , v- a. [ t. - de
Fauconnerie.
Déciirge , {. f. •
Déchargé,, ée , ?dj. ^ ;
Décharger , y. (a.
choyons , vous déchoyez ,
ils déchoient ; qui fe "pronon-
cent quelquefois nous dé-
chéons, vous "déchéez , ils
déchéent. Jedécûs, &c. Je
décherrai , &c. Je déchufle , ,
&c. Je décherroisy&c.
. "^ Déchu, ,
^ craindrois , &c. Que je chû,-
gnxSe f que tu crai^àifliM»
Couvre , couvrea. Que ie
couvre , 3cç. Je c^uvi^Fois',
^>¥\
i<'
T
DEC f
Déchu , uë , adj.* v
Décidé i ée, ad)^
Décider , v. a.
Deciller les yeuic , v* a..
pécimable , adj. ,. .
Décimal^ aie , adj. Quire^
garde les Décimes.
,Decimateur , f. ih. Il ne fç dit
• que de celui qui a droit de
lever la dîme dans une Par»
roifle.
Dècimation , f. f. \
Décime, ùf. >
Décimer, v. ai : V l- ,
Déicime^, £ f: pl^ ; ^^v!
Décintrer\ A^ à. t/, i^tlÉfeÇ^n
.: nerie. ■ X^-^'". , ^3^^;
< Décintroir, f. m".
- 'de Maçon.
^cirer^, v. ji, &iàh!^^cK
Décifif, ive^i^.^t^»^ f
^Décifîon^ C f^ = ^^ ' V
Déciiionnaire i f' m. Qui dé- '
cr4e avec alTurance.
Décifiveme^t , adv.
Déçize, f. m. Ville de France
, dans' le Nivernois. .
DécLzelei* , v. a. t. des Eaux^.
, &Forérs. \ \
Ôéclamateur , f. m. ^ '.
Déclamation , f. f. -
Déclamatoire, adj, -
Déclamer, v. à.
déclaratif , ivc , adj. t.^
Pratique. *
Déclaration, f. f.
Déclaratoire , adf . de tout gen-
re, tT de PratiçriiQ. ^ "
Déclaré, ée , ad|.
Déclarer , v^ ^1 eft âuflî n. p.
Déclàncherime porte, v.a.
Déclicq , f. m. Machine qui
fert à enfoncer les pieux.
Déclin% ù ^
DEC tff
DécUnaWc , adj. t. de Gram-
maire. , - 4
Décluviifofl, f. f. t. de Gram«
maire.
Déclinant^ îidj. m. Un'adV
ïàge que dans cette jrfirafe :
Cadran diitinant*
Déclinatoire, adj.
Décliner, v. a. « .
Déclive , adj. m. & f. Ce quî
* eft en pente,
Déclofre , v. a, ôter la clô-
ture.
Décloué, ée, adj. .
Déclouer , v..a.
Décoché , ée ,. adj.
Décochement , f. m, '
Décocher , v. a.
Décoftion , f. C. V
DécoëfFé,.éfeVadj. '
Décoëfïer / v. a.
Décoçnoir, f/m. t. dlmpri-
merie.
Décollation , f. f. Ce mot n*eft
en ufage que pour fignifier le
Martyre de^aint /ean-*Bap*
tifte. •
Déccrfjement , f. m.
Décoller , v. a. Sépàfer.
Richelet ne met qu*une /
dans ces mots , quoiqu'ils
viennent du Latin deeoUart ,
où il yen à deux.
Décoller , v. a. Couper le cou
à quelqu'un. , ^
Décolleté , ée , adj." U eft du
ftyle familier. -
' Décolleur , t. de Pêche de mo-
rue.
Décoloré , ée , adj. '
Décolorer , v. â. •
Décombre, f. m.
Ceux qui font ce mot fémi-
nin, font un folécifme. Le
Z
1
\
^--^ravan , i- m. Vilain comiil-
,\ ^ lage qui s*attache au lonU
écrit cremillicre , Rich. crem:
lixre , et font des faure<;
V y
\
178 DEC
vieux mot encombrer fignifie
' boucher un paflage , embarraf-
fer un cheitiih : décombrer fi-
gnifie le cpritraire. Ces mots
vi«nnçn^ de combri , qui figni-
fie <les arbres ou branchés
d'arbres coupées qui embar-
raflent les chemins. Voyei
du Cange au niot combri,
Décombré, ée, adj^
Décombrer , v. a.
JC)écompofé , ée , adj.
Décompofer^, v. a.
-Décompoter , v. a. t. d'Agri-
culture.
Décompte,. f. m.*^
Décompter , .v, a.
Déconcert , f. m. Méfmtelli-
gence. • :
;^Déconcerté , ée , adj.
Déconcerter , v; a. 11 eft aulH
n. pàf.
Déconfire , v. a. Défaire les
ennemis.
Déconfiture , f.. f.
Déconf^ler-, v. a.
Décontenancer , v. a.
Décorateur , f. m.
Décoration , f. f. /••
Décorder;, v. a
Décorer, v. a. Il ne fe dit
proprement que des théâtres,
des places 6i des autres lieux
publics. - .
Décorum, f. m. t. purement
Latin qui n'a guère d'uiage
qu'en cette phrafe : earder^U
décoru,iri. Il eft du ftyle fa-
milier.
Découcher, v. ri.
Découdre, v. a. Il fe conju-
gue comme coudre.
Découlant, ante , adj.
Déc©ulemcm , f. m. •
; DEC
Découler, v. n. Il ne fe dit que
des chofes liquides qui tom-
bent peu à peu & de fuite.
Découper , vi a.
Découplé >ée| , adj.
Découpler , v. a. Jfne fe dit *
qu'en parlant des chiens cou-
rants, i
Découpeur , eufe , f. -m. & f.
Découpure , f. f,
"QédoUragé j ée , adj.
Découragement , i. m.
Déojurager, V. a.
Débôiirs i (. m.
Découfu, uë, adj. ,
Découfure , f . f^
.Découvert, erte , adj.
Découverte^, f.. f. " • . '
Découvrir , y. a. îl fe conju'-
fue comme couvrir. ;,^ .,.^
)écouvert , adv.
DécralTer , v. a.
Décrédité , ée ,. adj.
Décréditement , f. m.
Décréditér , v. a.
Décrépit, ite , adj.
Décrépitation , f. f. t. de Chy-
mie.
Décrépiter , y. a. t: de Saline.
Décrépitude , f. f.
Décret , f. m.
Décrétaie , (, f.
Décréter , v. a. t. de Palais.'
Décreufer , v. a. t. de Tein-
X : turier.
" Décri, f. m, ;
Décrier , v. a.
Décrire, v. a. IL fe "conjugfCc
• xomme écrire,
•Décrocher, .y. n. °
. Décroire , \. à. Il n'a guère
d'ufage qu^ l'oppofant au
mot croire^ &i il eft du ftyl^
. familier.
A
vage. ' Cribration , f; f. t. de Pliar-
<^ rès , forte de toU* qui fe fil- micic.
«*f.
DÉD ' ^
Décrbiflemem', i". m.
'^Dècroître , v. n.
Décroté , ée ^ adj.
Décroter , y. a. Voyez eror^r.
Décroteur, f. m. ' ^
Décrotôire , Cf.
Décrouter , v. a. t. de Vénerie.
Décruer , v. a. t. dé Teinture.
Déçu , uë , adj. V. P. let. û.
Décuire , v. a. Il ne fetftt eué-
re que des fyrôps & conntu-
res,où Ton met de l'eau pour
les rendre plus liquides quand
ils font trop cuits. ^
Décuple , f. hi.
Décutfe, f. i • /
Décurièn , f. m; . / '
Dédaigner, v. a.
Dédaigneufement , adv.
Dédaigneux , eufe , adj.
Dédain , f. m.
Dédamer , y. h.
Dedans , adv.
Dédicace , f. C
43édicateur , f m. Auteur qui
dédie un 'livre. "
Dédicatoire ^adj. Ce mof n'eft
en ufage qu'avec Epure.
Dédié , ee , adj.
D4dier , v. a. , * '
Dédire, v. a. Il fait à la /é-
conde perfonn'e du plurier
•du préfent de Tindicatif vous
dédife;^ : à Tégard du refte il
fe conjuguercomme dire.
Dédit /f. m. . '
Dédommagé, ée, adji
dédommagement , f. m.
Dédommager, v. a.
Dédoré , ée , adj.
Dédorér , v. a.
Dédoublé, ée , a<ljt
Dédoubler, v. a.
Pédudic
»7f
c.
Déduire, v. a.
Déduit., itc , adj. , v
IJéduit , f. m. DivertiiTemenV-
Ïilaifir» Il ne (<6 dit qiie danî
e ftyle badin,
j^éeffe , f. f. ' , V
Défâchei", fc défôçher, y. n.^
paf. Il n'a guère d'ufage qu^rt
certaines phrafes proverbia-
les .: s'il yejl fâché , quil fe,
Déàilla^, f..f.
Défaillant., ante> C m.^ & fA,
t, de Palais.
Défaillir, v. n.
Je défeus , tu défans , il dé-^
faut ; nous défaillons i vous
défaillez, ils défaillent. Je
dèfailloisV<'&c. Je .défaillis-
^ &c. J'ai défailli , &c. Jedé-,
faillerai , tu défailleras , il
' défaillera : nous défaillerons,
&c. Que je défaille , &c. Je
* "^défailîérois , &c. Que: je dé-
faillifTe , que tu défailliffes
Gu'il défaillît : que nous dé-
failliffions , &ç. Défaillant,
, défaillarite. Le Diflion. de
Trévoux ne veut pointy f dé-
. faillerai au futur , iJ veut- je
' défaudrai ; mais fans entrer
dans la cômeftation , je dl-
"^ rai fimplement , que .ces ter-
mes je . défaus , je défaudrai
. fonif de tous les temps mar^
qués cy-défTus les moins en^
ufage , je ne crois pss mérne
qu'on puiffe s'en lervir ; il
faut dire je tombe , je tomberai
en défaillance.
Défaire , v. a.
Défait , aite , adj.
Défaite, f. f.
Dx^falquer , v. a.
Zij
■ f
l
t^i \jiii k.
^ f I Hl
^ Je croif , tirxrî^is , il trôit
- ,i
-v«»_
,Bo DÉP
Péfaveur , f. f. 11 cft vieux.
, Défavorable , adj . de tout gcnr
^ rc. Il eft du ftylc familier.
.Péfout , f, m/ V
ÏDéfeâif, adj.niï t. de Gram-
^ maire qui n'a d*ufage cni*efi
cette parafe : Verbe dijeStf,
L'Académie faitcé mot fub-
I ftantif ; mais par fa propre
: ^iflertation on, vpit que ceft
4^ . "i , une foute de l'Imprimeur. •
'■,.'" I^éfeftion , f, f, Quelqués-uiis
! / trouvent ce mot trop Latin,
I :* ' '.: les meilleurs Auteurs s*en
; ! fervent. '
i Défeâufiufement, advr
; Défeftueux , eufe , adj.
Défeâuofité,!: f
I \ Défendeur, défendereffe, f. m,
& f. t. de Palais.
Défendre , v, a.
! Je défens , tudéfens, ildé-
I fend : nous défendons , vous
défendez, ils défendent. Je
;' défendois , ^c. Je (défendis ,
&c, J*ai défendu , &c. Je dé-
' fendrai , &c. Défens défen-
dez. Que je défende, &c. Je
défendrois, &c. Quejedé-
fendifTe, &c. Défendant.
' ^ ' Défenfe , f. f. *
- péfenfeur , f. m.
péfenfif , iye , adj. Il n*a guère
' . d'ufage qu'au féminin. Ar-
mes défenfives. Il eft auffi
quelquefois fubft.
Déférant , ante , adj. Il n*a
» guère d'ufage que dans ces
* * phrafes : .Efprit déférant^ hu-
meur déférante. ■ . -
• Déférence , f. f.
Déférer , y, n. Céder
Déférer , v. a. Donner. Il n*a
^uére d'vifage qu'en p^rl^t
DÉF ^
des Di^ités. '
Déferler , v. a. t. de Marine.
Défermer , v. a, ^ ^ •
Déferrer, y h^ ^^ guérie
d'ufage '»Li propre que pour
'figniner ofer le fer d'un p'ed
d^n cheval , ou d'une autre
bétede monture.
Défi, f. m. "
Défiance , f, f.
Défiant , ante ', ad).
Déficit , t. de Pratique , Latin
<^ indéclinable.
Défier, v. a.
Défigurer , v. a.
Défile , f. nr.
Défiler , v. à. Il éft auffi n. p.
Définir , v. a. Déterminer. II
n'a en ce fens guère d'ufkee
qu*en parlant du temps & du
lieu qu'on fixe pour quelque
chofe.
Définiteur, f. m.
Définitif, ive , adj. Il n'a guère
d'ufage qu'en ces fones de
phrafes : Arrêt définitif .
en Définitive , adv. t. de Pa-
lais, -
Définition, f. f.
Définitivement , adv.
Définitoire , f. m.
Défleurir, V. n.Unefedit qu'en
parlant des arbres,qui vien-'
nent à perdre leurs fleurs.
Défloration, {. î.
Déflorer , v. a. Il eft à re-
marquer que ce verbe , ni
< fon participe , ni défloration
ne le difent que dans les in-
formations & dans les pro-
"" cédures de /uftice.
Défluer , V. n, t. d'Aftrologie
Défoncement , f. m. t. de Ton-
nelier.
Croître , v. n. Autrefois croi- ' L'Atad. Fur. Danet & plii-
Ûn, V, Pr, lettre /; ) "^ >
DÉF
Défoncer, v. a- Il n*ad'ufiigc
qu'en parlant de futailles , ae <
tonneaux ^ &c.
Déformer , v. a. -Il ne fe dit
guère que dans ce^ phfafes :
Déformer un chapedU , défor-
mer un foulier.
Défouetter, y. a. Prononoez
défoitcr , t. "àe Relieur.
Détourner , v. a. t. de Billard.
Défragration , f. f, t. de Chy-
mie.
Défrayer,, v. a. *
Défriché , ée , adj. T
Défrichemetu , T m. ' ;;
Défricher , y., a. Il fe dit d*utte
terre inculte , dont on arra-
che les mauvaifes herbes.
Défricheur, f. m.
Défrifé , ée ^ adj.
Défrifer , v. a. ■ "' '
Défroncer , v. a. -
Défroque , f. f. La dépouille
d*un Moitié.
Défroquer, v. a. Il ne fe dit
guère qu'en raillerie , en par-
lant d'un Religieux qui quit-
te l'habif^dê Moine.
Défîiner , v. a. t. de Marine.
Défunt , unte , adj. Il n'a guè-
re d'ufage qu'en quelques
phrafes : Le -Roi défunt \ la
défunte jfCeine, Il s'emploie
plus ordiilairement dans le
fubftantif.^
Dégagé , ée , adj. .
Dégagement r i^- «»• // *
Dégager , yjja.. . m>i
Dégaine» ,;J|;r; Il oe fé ait
* que Hajtl^ î^é phtzB\ hsifft
L îrotMkiÊ^i Dune keiU dé-
mo ': ï«%
plpie |;uère qu'en fupprimant
le régime, cpDime dans cet
-exemple : IL pm dégainer' ;
auànace vie/tt à drainer.
Dègaineur , f. m. Bretteur.
Dègatiter , v. a. * . .
Dégarni , ie , adj.
Dégarnir , v. a.
Dégafconner , v. a. Ce mot
ne fe dit qu'en badinant.
Dégât, f. m.
Dégauchir, v. a. t d'Artifan.
, Dégel, f. m.
't)ègelé , ée , adj.
Dégeler, v. a. Il eft aiïifi n.
p^r . ,' «'^
Dégénérer , v. a* .
Dégluer , v. a. t. d'Ôifelièr.
Dètfpbiller ; v. a. Il eft bas.
|;obillis , f m. Il e(l bas.
^Oifer , V. a. Parler plus
mill ne faut. Il fe ditauffi
du chant des oifeaux.
Dégorgé , ée , adj.
Dégorgement» f m.
Dégorgeoir > f ». t. de Ca-
nonniér.
Dégorger , v. a.
Dégourdir , y. a.
Dégourdiflement , f. nu
Dégoût, T. m.
Dégoûtant , ante , adj.
Dégoûté , ée , adj.
Dégoûter , y. a» Autrefois ^e- .
\ouJler. V. Pr. let. û.
D^outtant, ante , adj ^ Qui
(putte.
ittcr r V. n. Tomber
Kaint, • a ^
Dégainer , y. a. Quoique ce
verbe foit aftif , onnej'em-
V. n.
àoutte à goutte.
Ce rtio* eft dérivé du Latin
gutia : ainfi il faut l'écrire
avec deux tt , non pas dé-
goûter avec un feul , cpihme
on le trouve dans lUchoiet.
X.
i»i DÉG
Dégradation , f . f . p
Dégradé , ée , adjt V
Pégrader , v. a.
DégrafFcr, v.'^'ztikécaJ, Furet,
Van. Jou^ .' >vw3.
ftichelet écrit dégrafer, , p^
mil vaut mieux. Voyez la
Remarque du mot agrafet»
Pégraiffer , v. a.
Dégraifleur , f. m.
Dégrapiner, v. a. t. de Marine.
Déçravoyer , v. a. t. de Ma-
nne.
Dégçavoièment , f. ip.
Dégras, f. m. CeftVIiuUcde
poiiTon. . .
, Degré , /. m.
Dégringoler , v. a. U eft auffi
neutre paf.
DégrôlTer, v. a. t. de Tireur
d*or.
Dégroflîr , v. à. Il n'eft en
ufage au propre , qu'en par-
lant des ouvrages de Mênui-
ferie & de Stuïpture.
Déguenillé , ée , adj.
Déguerpir , v. a. t. de Prati-
que.
Déguèrpiffement , f. m.
Dégueuler, v.n. U ne fendit
que d'un vomiffement qui
vieht d'excès & de débau-
che. Il eft bas. -" -
Déguîgnonner ,. v. a.
Déguiié , ée', adj.
Déguifèment , £ m,
Deguifer , v. a.
Dé^iiûation , f. f. t. des Ai-
des.
. Déhaité, ée, adj. t. deFau-
connerrie.
' Déhâler , v. a: L'A s'afoire.
Déhanché , ée , adj. Il Ce dit
' des hommes &: des chevaux.
DH ' '
Déhamachement , f. m.
Péharnacher , y, a. L'A s'af-
* pire. . V
' Dehérence , t. f .
Dehors , adv.
' Déjà , adv. de temps.
Déicide, f. m. Ce mot n'eft
. en ufage qu'en parlant des
Juih qui condamnèrent à
mort» oôtre Seigneur.*
Déjeftion , f. f. t. de Méde-
cine, '^i r
Dejetter t'fé déjetter , v. n. p.
11 fe dit du'boiç qui à.courbe
< oii s'étend. ^ . " .;
Déjeûner, v. n. Il le dit du
repas qu'on fait- le matin
avant le dîner.
Déjeuner ou déjeûné , f. m.
Déification , f. r. >
Déifier., v. a.
Deinfe , f. m. Petije Ville des
Pays-Bas. ^
Déjoindre, v. a. Il riJTe dit >
que des ouvrages de Menui-
jierie , de Charpci tcriç .&
de Maçonnerie. *
Déjouer, v. t. de Narine.
Péifiïje , f. m.
Déifte , f m. & f. Qui n a
d'autre Religion que celle dq
Veconnoîtrè un pieu. ' -
Déûé, f. f. II n'a guère d'ii-
f*:ge qiie dans la Poëfie.
Déjuc , f m.
Déjucher, v/ a. Il ne fe dir
proprement que des poules
quand elles fortent du ju-
choir. :'
Déiviril, ile , adj. t. Dogma-
tique de Tkéologie.
Dçlà , prépofîtion.
Deçà , au delà , en deL^ pat^
delà , de deià, jéc^d, D^n
>'e proverbe. : // ejl fait en CttirafTé , ée , ad;.
..1^
r
DÉL
RicL Ont)^o\i\eauTiieU dan^
Joubert, &iitf dt-lâ daiîs
Boudot. Le fentiment de
jyiM, de rÀcadémie eft Je-
meilleur.
Délabré , ée /adj.
Délabrement, f. m.
Délabrer , v. a. \
Délacé , ée , adj.
Délacer , y. a. '
Délai, f. m.
DélaiOé/ée, adj; .
Délaiflement , f. m. ' .
DélailTer , v. a. ^
Délaflé, ée, adj. [ '
DélaflementV f. m.
Pélaffer , v. a. ^
Délateur , f. m. t. de P^ais. '
Délation, f. f. - ^
Délatter , v. a. ôteî* Içs lattes
de deffus un toit. ":
Délaver , v. a. t. de Teintu-
rier. « <► ,
Délaye , ée , adj.
Délayer, V. a.
; Péleéfable , adj . Il fe prend
quelquefois fubftantivement :
X* utile , Vhonmte ik lé déU-
ffahle. En ce fens il vieillit.
Déle'^tion ^ f. f.
Ôéleaé , ée , adj.
Déleârer , v. a. Il ne fe dit
guère qu*en fait de Morale.
Délégation, f. f.
Délégué , ée , adj. * -
Déléguer , v. a.
Déleftage; ,. f. m. t. de Marine.
Délefter, v. a.
Délefteur , f. m.
Delft , f. m. Ville du Comté
de Hollande.
Déliaifon , f. f. t. de JVf açon-
nerie. . ' n.
Délibation , f. f. t. de Juril-
prudence.
DÉL ifj
Délibératif , ive , adj. ^
Délibération, f.f.
Délibéi4, ée , adj.
Délibéré, f. m;^ de Palais.
Délibérément, adv.
DéUbércf , v. n.
Délicat, ate, adj. -
Délicatement « adv.
Délicater , v. a» (
Délicateffe , f. f. ^
pélices , f. f. pi.
CemQtèil dumafculingeQ-
re au iingulier ; mais il n*eft-
guère en vfage qu*au plutier, /
& pour lors il eft féminin.
Danet,
Délicieufement , adv. v
Délicieux , e^fe , adj, ,
Délicoter , v. a. t. de Manège.
Déli<$, ée , adj. .
Délier , v. a.
Délinéation , T. f. t. de Peip^i-
re.
Délinc^am , ante , adj. t. de
Pratique , qui n'a guère d*^u-
fage ^'au fubftàntif.
DélSqw , V. n. t. de P^iti-
que , qui n*a guère d'uiaçe
qu*au prétérit , yai délinqaé^ ''
Délire , f. m.
g élit, f. m. t. de Pratique,
èliter , v. a. t. de Ma<jonn«-
rie.
Délivrance , f. f.
Délivre , f. m.
Délivré, ée , adj.
Délivrer , v. a.
'Délogé, ée, adj.
Délogement , f. m.
Déloger, v. n.
Délot , f. m. t. de Marine,
Déloyal , aie , adj. -
Déloyalement , adv.
Déloyauté, f. f.
n
^■v
v,l
»■
..
\ ■
w
y'
(
r
,if4 DÉM -• /
Ddphe9>f. m. Ancienne Vil-
> le de Grèce, fameofe par
fon Oracle.
Delphjnal , aie 9 adj. Qui ap-
partierit au Prince Dauphin.
Déluge , f. m!
Démaigrir ,^ y. a. t. de Char-
. penterie & de MaçotiheHe.
Demaigriffemcnt , f. m.
Démàiflôté , èé-, adj-
Démaillotqr , y. a. ^
Demain j-^dv.
Dérfianché , ée , adj/
Démancher , V. a. ' '
t)en^ande , i, {/
Demandé , ée , adj.
Demander, v. a.
Demandeur , eufe , ;r. m. & f .
Demangeaifon , f. fl
Démanger , v. a. .
Démantelé , ée , adj.
Démantèlement, f. m.
Démanteler , v. a.
Démantibuler , V. a. D rfa plus'
d'ufage au propre , & ne fe
dit i|u'au nguré & dans le
ftyle femilier.' /^
Démarage , f. m. t. de Marine.
Démarcne, f. f.
Démaré , ée , adj.
Démarer, y. a t. de Marine.
Démarier ^ v. a. .
Démarcpié , ée , adj.
Démarquer, v. a.
Démafqué , ée , adj.
Démafquer , v. a.
Démâté , ée , adj.
Démâter , v. a.
Démêlé , f. m.
Démêlé, ée , adj.
Démêler , v. a.
X>émembré , ée , adj.
Démembrement, f. m.
Démembrer , v. a.
DÉM X^*':
Déménagé , ée , tfdj. •' )A:
Déménagement, f. m^
Déménager , v. a. ..
Démence, f. î*
Démener , fe '^démenef , v. n.
paf. Il eft du Ûyle familief .
Démenti, f. ni?* *
Dégienti, ie , adj.
Démen,tir, v.a. i
Démérite , f. m. \
Démériter , v. n. D n'eft guère
' en ufage que dans le Do-
ematiquè. - ' -
Démefuré , ée , adj.
Démefurément j adv.
Démettre , v. a. U fe conju-
gue comme mettre.
Demeublé, ée , adj.
Démeublement , f. m
DémeUbler, v. a. ™
Demeurant , ante , adj.
au Demeurant, adv. H efl
vieux. y
Demeure , il f. / ,
Demeurer , v. a.
Demi, demie, adj.
. Il eft à remarauer que le mot
^. demi eft indéclinable quand il
marche avant le fubftantif ,
& pour lors 6n met une divi-
^ fion entre deux : mais il de-
vient adieâif , ouand il-m^rt
) che après ; & cioit par con-
, fequent s*accorder en genre
avecle fubftantif qui précède.
Exemple.
Demi-arpent , f. m^
Demi-aune , f. f.
Déhîi-cent , f. m.
Demi-douzaine ^ÎA,
pemi-heure ^ {. î.
Demi-lune, t. de Fortification.
Demi-metope , f. f. t. d'Archi*
teâure.
Pemi-
Démonom^
DÉM ^
Demi-montre , c*eft la moitié
de l'argent qu^on doit aux
troupes.
Demi-muid» f.m. .
Demi-pied , f. m.
Demi-once, f. f. *
Demi-fetier , f. m.
Quand le mot demi marche
après le fubftantif , on doit
écrire un jour 6* demi , iine
heure & demie , &C^
Démis , démiife , adj.
Démiffîon , f. f.
Démitres ,*f. f. pi. Sortes de toi-
les de Coton^e Smyrnë.
Démittons , f. pi. Toiles de co-
ton dé Smyrne.
Démocratie , f. f. Sorte de Gou-
vernement où le Peuple a
' toute l'autorité^
Démocratique, adj.
Demoifelle , f. f. t. devenu
commun à toutes les filles
d'hqnjïéte famille.
Démoli , ie , adj.
Démolir, v. a.
Démolition , f. f-
Démon , f. m.-
Démoniaque , adj. Il s'emploie
aufli au fubftantif.
Démonom^nie , t f. Traité de
la nature des Démons.
Démonftrable , adj. t. Dogm.
Démonftratif , ive , adj. t. de
Philofophie.
Démonftration , f. f.
Démonftrativement , adv.
Démonté , ée , adj.
Démontei , v. a.
Démontré , ée , adj.
Démontrer ,• v. a.
Démordre , v. n.
Démouvoir, v. a. t. 4e Palais.
Il n'a guère tfuikge qu'i^rm-
finitif. \
■. - ' •
DlîN ff j
Dému> lie, adj.
.Démunir ,. y. a.
Démuref « y. a«
Dénaing , petite monnoie à»
Mofcovie.
Ùénatter , y. ' a. Défaire de la
natte.
Dénaturalifer , v. a. /
Dénaturé , éc , "adL
Dénaturer , v. a. Il ne ^e dir
que dans cette phrafê : Dé^
tiaturer fon bien,
Denché ou en denché^ t. de
Blazon. ,
Dendermonde , f. f. Ville det
Pays-Bas dans la Flandre,
foumife aux François le 13.
..Août 1745.
Dendrite , f. m. Sorte de pier*
re blanche.
.Dénégation, f. f.
Déni , f. m. Refus d'une chofe
dûë,
Déniaiiè , ée , aJdj.
Déniaifer , v. a.
Déniché, ée, adj.
Dénichef , v. a.
Dénicheur , f. m.
Denier , v. a.
Denier, f m. Pièce de monnoîe.
Les trente deniers que JudaS
reçut pour trahir fon Maître,
reviennent , félon Danet , à
la fommè de 48. liv. 17. f. 9.
d. & félon le P. Dom Calmet^
à 4t. liv. 12, f 6. d. '
Dénigrement, C m.
Dénigrer , v. a.
Dénin otï Dénain , f. m. Petit
lieu des Paygxfial^.
Dénombrement, f. m.
Dénominatif, ive , adj. t.c^ii
marque ie nom proprà de
quelque choie.
"Aa
t.
M
DÉN
Dénomination ,X f."
Dénommé -, -ée , adj.
Dénommer, v. a. t. de Pratique.
.Dénoncé , ée , adj.
Dénoncer , v; a.
Dénonciateur , f. ^. "^
Dénonciation , i f. f.
Dénotation , f. f. Défignatiofi
de quelque cho(è.
Dénoté , ée , adj.
' Dénoter, v. a.
Dénouement , f. m. Il n'a d'u-
fage 'qu'au fip;uré.
Dénouer , v. a.
Denrée , f. f .
Denfe , adj.,dc tout genre. Il n'a
d'ufage que dans le Dogma-
tique, où il eft oppofé à rare.
Dent , adj.
Dentale , adj. f. Ce qui fe pro-.
nonce avec l'aide des dents.
Denté , ée , adj. Il n'a d'ufage
cfu'en parlant de certaines
chofes , qui ont des pointes ,
qu on appelk des dents.
Dentée , 1. f .
Dentelé , ée , adj.
Dentelle , ' T. f. ^
Dentçlure ,, f. f. "
Dehticule ^ {. {.
Dentier, f. m.
\ Dentifte , f; m. Qui a foin des
dents.
Denture , f. f. L'ordre dont les
dents font arrangées.
Dénuement , f. m. Privation»
Ce mot n'eft gwére en ufage
ni au propre, ni au figuré.
Dénuer, v. a. Il nert bien
placé que dans le figuré. •
Deols , f. m. Ville de France
dans le Bèrry.
Déonaire , f. m. & f. Sedbe de
Manichéens.
. DÉP
° /Dépaqueté , ée , .adj*
Dépaqueter , v. a.
Dépareillé , ée , adj. c
Dépai'eiller , v. a.
Déparé , ée , adj.
Déparer ^ v. a. En te feris il
n'a guère d'ufage qu'en par-
iant de paremenS extraordi-
. naires d'un Autel.
Déparié , iée., adj.
Déparier , v. a.
Déparler, v. n. Il ne fe dit
qu'avec la négative , & dans
le ftyle familier.
Départ , f. m.
, Départager, v. a. t. de Pa-
rlais. ■
Département , f m. ,
Départie , f. f. Il eft vieux.
Départir , v. a.
Dépafler*^ v. a. Il fe dit en
parhant d'un ruban ou quel-
'que autre chofe femblable.
Dépavé , ée , adj.
Dépaver, v. a.
Dépayfé , ée , adj. '
Dépayfer , v. a.
Dépècement , f. m.
Dépecer , v. a. Me^ttre quel-
que chofe* en pièces.
Dépêche ,i f. f.
Dépéché , ée , adj.
Dépécher , v, a. Il ne fe dit
guère que dans le ftyle fa-
milier.
Dépeindre, v. a.
i!)épeint , einte , adj.
Dèpendammen?, adv. /"'
Dépendance , f f.
Dépendant , ante , adj.
Dépendre , v. a. Détacher,
Dépendre , v. n. Être fous la
domination de quelqu'un.
• Dépens , f. m. pi.
:l^"
DÉP
Dépenfe , f. f.
Dépenfé , ée , adj.
Dépenfer , v. a.
Dépenfier , ère , adj. Il s*em-
ploie aulTi fubfljantivemènt.
Dépérir, Y. il.
Dépéri {Temen t , f. m.
Dépêtré , ée , adj.
Dépêtrer, v. a.,
Dépeuplé, ée , adj.
Dépeuplement , f. m. ■
Dépeupler , v. a.
Dépilation , C f. . .
Dépilatoire, r..m. •- >
Dépiler, v. a. t. de Médecine.
Dcpioftaer , v. a; Ce 'terme
n'eft pas fort approuvé*
Dépifter ^ V. a.
Dépit , f. m.
Dépiter , fe dépiter, v. n. paf.
Dépiteux, euie , adj.
Déplacé , ée , adj.
Déplacement , f. ^.
Déplacer , v. a. ,
Déplaire , v. n.
péplaifaqt , ante , adj. *
Déplaifir ,' f. «m..
Déplanté , ée , adj..
Déplanter , v. a.
Déplantoir, f. 'm. Outil de
Jardinier. • *
Déplier , v., a.*
DéplifTer, v. a. JI ne Te* dit
DiP 187
de Mhrine : cependant on dit
fort bien rire à gor^c déployée.
De pius'j adv.
Dépolir , V. a.
Déponent , adj. t. Je Gram-
maire.
Déport , f. m, t. de Pratique.
Il n'a guère d'ufage qu'en ces
phrafes : Payer fans déport ,
payable fans déport.
Déportement , f. m. 11 fe prend
aordinaire en mauvaife part,
& né fe dit guère au fmgul.
Déporter, fe déporter, v.n,
paC Son plus grand ufage eft
au Palais. •
\Déporant , ante, adj. Il eft
■ aufîi fubftantif.
Dépofé , ée , adj.
Dépofer , v. a..
Dépofitâii-e ^ f. de tout g^nre.
^Dépofition ^ f. f.
Dépoffédé , ce , adj,
DépoifTéder, v. a. "
Dépoflefîion , f f. Il n'a guè-
re d'ufage qu'en ftyle de
Pratique.
Déporter , v. a.
Dépôt, f. m. ' ■
Dépoter , v. a. t. de Jardinrer.
Dépoudrer , v. a.
Dépouille , f. f.
Dépouillé, ée , adj.
que des plis faits à l'aiguille. Dépouillement , f. 111,
11 eft aulïi n. paf.'
Déplorable, adj; de tout genre.
Il ne. fe^^it guère . que' des
chofcs.
Déplorablement , adv.
Déplorer , v. a.
Déplumer , v. a.
Déployer, v. a. 1
Ce mot h'e^ guère en \\Ç7{?:,d
cju'en .termes dy Guerre ou
Dépouiller , v. a.
Dépourvoir, v. a. 11 n'eft guè-
re en ufage 'qu'au prétérit &.
à l'infiriitif. '
au Dépourvu , façon de parler
adverbiale. .
Dépourvu , vue , adj.
Dépravation , f f. •
Déprava , ée , adj.
Dépr/^er , v. u.
V
'<|3^'
,k
Pi
i;
I '
ïS8 * DÉP
Déprécarion , X f. t,^ fi^ Rhe
torique. .'
Déprédation, f. fc « de Pa-
lais. '*
I>éprédé , ée , adj. Marchan-
m{e d'un VaifTeau pillée.
Déprendre > v. a. Il:eft auffi a
paflif.
Depréoccupé , ée , adj. /
De près , adv. • ^^^
Dépreffer , v. a.t.jieïliîlieur.
Dépreffion, f. ff.,tr:^a^y-
fique. *^
Dépri , f. m. t. de Finance.
Déprier , v. a.
Déprimé , ée , adj..
. Déprimer , v. a.
Dé^fikr^ V. a. Il nefe dit guè-
re qu*èn. parlant de mar-
chandife.
Dépuceler , v. a.
Dejîuis, prépofition.
"Dépuration , f. f. t. de Çhy-
mie, '
Dépuratoiré , -adj.
Dépurer , y. a, t. |de Chymie.
Députation , {. ï.
Député , f. m.
Député , ée , adj. .
péputor , V. à. II ne fe dit
point d'un fimple particulier,
mais d'un Corps ou d'une
perfonne en autorité.
De quoi : Voyez Quoi,
Déraciné , ée j adj.
Déraciftement , f. m.
Déraciner , v. à.
Dérader , v. n. t. de Marine,
Dérgironnable , adj.
Déraifonnablemerit , adv.
Déraifonnément , adv.
Déraifonner , v. n.
Dérangé , ée , adj.
Dûràn^ie'mem , f. m»
Déranger, v. a. ,
Dérape , ^e, adj. t. 4e Ma»
rine. „ /
Dératé , ée , adj. / ,
Dérater, v. a.
Dérayure , Ç.ï, t. 4e Labou-
reur.
Derechef ,àdv. Il vieillit.
Déréglé, ée, adj.
Dérèglement, adv.
Dérèglement , f. m.
Dérégler , v. a. Il eft auflî
Dérider, v. a. Il eft auffi n.
paflif, -
^ Derifion ^ (. {.
Dérivatif, ive, adj.
Dérivation , f. f.
Dérivation , f. f. i. de Marine,
Dérive , f. f. t. de Marine.
Dérivé, ée , adj.
Dériver , v. n.
Dermonde .: Voyez Dcndcr-
monde.
Dernier, iere , atJJ.
Dernièrement < adv.
Dérobe , ée , adj.
Dérober , v. a.
à la Dérobée , adv.
Dérogation , f. f.
Dérogatoire, adj. Il ne fedit
que des claufes par lerquel-
les on déroge à un Ade , à
un Édit, &c.
Dérogeance , f. f: II n'a d'ufa-
ge qu'en ftyle de Chancel-
lerie.
Dérogeant , eante , adj.
Déroger , v. n.
Déroidir , v. a.
Dérougir, .v. a. Il eft aufTi
n. paf.
Dérouillé, ée , adj.
Dérouiller, v. a. 11 eft au(îi
n. p. •
DES
Dérouler , v, a.
Déroute , f. f. .
Dérouter, vi a.
Derrière , préppfïtion locale
oppofée à la prépofition dt^
vont,
Dervis, f. m. Religieux Turc.
Des , particule qui tient lieu
de la prépofition de & de
l'article Us,
Dès , prépodtion de temps.
Dès-là : Voyez là,
Defabuié , ée , adj.
Defabufement , f. ni.
Delàbufer , v. a. '
Defaccorder , v. a.
Defaccoupler , v. a.
Defaccoûtumer , v. a.
Deiachahnder , v. a. '
Defafleur&rT-^. a. t. d*Archi-
teéture.
Defafourcher , v. n. t. de Mar.
Deragréable,adj. de tout genre.
Defagréablement , adv.
Defagrécr , v. n.
Defagrément , f. nr.
Defagréé, éée> adj. '
Defagréer , v. a. t. de Ma-
rine.
Defairer, v. a. t. de Faucon-
nerie,
Defajijfté , ée , adj.
Defàjufter , v. a.
Defalteré , ée , adj.
Defalterer , v, a.
Defancher , v. a. t. de Muficjue.
Defancrer , v. n. t. de Marine.
Defappareillé . ée , adj.
Defappareiller , v. a. On dit
plu> ordinairement dépareil-
ler.
Defapplicjuer , v. a.
Defappomtcr , v. a. .
Oeiappiendre . y. a.
DES 18^
Derappropriation , f. £
Defapproprièr , fe de(âppro-
prier , v. n^ p.
Defapprouvé , ée, adj. ^
Defagjyouver i v. a.
DeâHprer , v. a. t. de Marine*
Défarçonné, ée, adj,
Defarçonrier , y. a.
Defargenter, v. a. Il eft pius
ufite au participe. * ^
Défarmé, ee, adj.
Defarmement , f. m.
Defarmer , v. a.
E>e(àrrangé , ée , adj.
Defarranger , v. a. Mettre
hors du rang.
Défarroi , f. m. Il n'a d*ufagc
qu'avec les prépofitions en
& dans.
DefafTemblé , ée , adj.
Deraffembler , v. a.
DefafTurer , vt, a. Rendre un
' homme incertain , d'afluré
qu'il étoit.
DefafTorti , ie , adj.
Defaflbrtir , v. a, r
Defaftre , f. m.
Defaftreux , eufe, adj. II n'a*
d'ufage que dans la Poëfie &
le ftyle loûtenu.
Defavantage, f. m. ^
Defavantagé , ée , adj.
Jîgfavantager , v. a. Caufér
. du dommage *
Defavantagcufement , adv.
Défavantageux , eufe , adj.
Defaveu , f. m.
• Defaveueler , v. a.
Defavoue , ée , adj.
pefavouer^ v. a. ^
Defcendance ^ i. L
HDefoéndant , an te > adj.
Defcendement , f. m. t. de
Coutume.
^v7
/
V^
w
)>-
.\
c
■"BT'
190 DES
Dcfcendre , v. n.
' Defcendu , uë , î^dj.
Pefcengler , v. a.
' Defceniion , f. f. t. d'Aftron.
Defcente , f. f ;
DefcriptiQi» ; f. f.
Defemballé , ée , àdj.
Defemballer , v. a- . ^
Defembarqué , ée, adj.
Defembarquement ^ . f. m. t. de
Marine.
Defembarquer , v. à^
Deiembourber , v. a.
Deiemparer., v. n.
Defempefer , v. a. Il eft auffi
n. paf.
Defemplir , v. a,
/ Defeinprifoiiner , v. a.
Defenchanteirierit , f. m.
Defenchapier, v. a.
Defendoué , ée, adj.
Defenclouer, v. a.
Defendormir , v. n.
. Defenflé , ée > adi.
Defenfler ,. v^ a. 11 eft auffi n.
paf.
, Defenflure , f. f.
Defenlacement , f. m.
Defenlacer, v. a. Tirer des
lacets.
• Defennuyer , v. a.
De/enrhumer , v. a.
' Defenroiler , v. a.
JDeferirouer , v. a.
Defenfeigner , v. a.
Deienfevelir, v. a.
Defenfof celer , v. a. ., '
Defenforcellement , /. m.
Defentété , ée , adj.
Defentêter , v. a.
Defenvenimer , v. a. /
Defentraver , v. a. ôtcr ' les
entraves.
Dcfenyvrcr , v. a.
DES
Deréquiper , v. a. t. de Mari»
ne.
Defergoter , y. a. t. de Ma-
nège.
Péfert, erre , adj. Il eft aufli
f. m. & fignifie un lieu dé-
% fert. *
Déferrer , v. a. '
Déferter , t. de Marine.
Déferteur , f. m. ~-
Défertion , f f.
Defeiperément , adv.
à la Defefpérade , adv. Il efl
du ftyle familier.
Defefperé , ée, adj,
Defemerer , v. n.
Defefpoir , f. m.
Deshabillé, f. m. Il n'a d'ufa-
• ge qu'avec la prépofitioiij f //
ou dans. , \-
. Déshabiller , v. a.
Deshabité , ée, adj.
Deshabiter, v. a.
Après ce dernier mot on
trouve dans des Dictionnai-
res DeshâUr , desharnacher:
ce font deux fautes , parce
que y h de ces deux mots
étant afpirée ^ elle devient
confonne gutturale. Or de-
vant une confonne on doit
écrire dé , non pas des. Exem-
ples. Débrider , découdre , dé-
faire , dégarnir , ô-c. Par con-
léquent déhdler , déhainachcr ,
comme d^eûner, non pas dts-
jenrier qui n'eftpluS à la mo
de.
Deshabituer , v. a,
Déshérence , f. f. Droit Soi
gneurial.
Deshérité , ée , adj,
Deshériter , v. a.
Dcshonnçte , adj . de tout genre.
DES
Oeshônnétement , adv.
D^shonnêteté, f. f.
Deshonneur , f, m.
^Deshonçrable » adj.
Deshonorer , v. a.
Deshumanifer , v. a. M. de
Vaugelas trouve ce terme
lieuretifement inventé.
Défignatif , adj.
Défignation , f. f.
Défigner, v. a.
Defincorporer , v. a.
Définfatuer, V. a.
Defmfeftion , f. f. -^^_
Definfe^r, v. a.ôter Fin-
feftion.
Definterefle , ée , adj.
Defintereffement , f. m^
Definterefler , v,. a.
Defir , f. m.
Defirable , adj.
Defiré , ée , adj.
Ilefirer , v. a.
Defireux , eufe , f. m. & f, .
Défiftemeiït , f. m.
Defifter, fe défrfterv. i^. paf.
Defliage, C. m. t. de /Cou-
tume.
Dès-lors, adv. . ^
Defobéir , v. n.
Defobéifrance , {. £.
Defobéiflant , ante , adj. r
Defobligeamment , adv^^
Defobligearit , eante , adj.
Defobligcr , v. a. 11 rié; le dit
guère que des légères oflfen-
leS. ^ ^ :
Defoccupé , ée , adj.
Defoccuper , fe defoccuper ,
v. n. paf. Il eft plus ufité
au jîartidpe.^,.^
Deibccupation, f. f. Ce mot
n*eA pas encore bien établi.
Diîfœuvré, ée^ adj. ^
191
DES
Défolant, ante, adj.
Défolateur , ce mot eft un
peu hardi.
Defpktion, Cf. V ^
Déiolë,ée, adj-, x,
Défolér,, v. a.
Defoïjpilation,^ f. f. t. de Mé- '
decîné. :
Defoppilatîf j defoppilative ,
"adj. -
DefoDpîler , v. a. ôtér les ob-
fthiâions , déboucher.
Acad,
Richelet , Furetiere & plu-
fieur» autres Auteurs écri-
vent ces mots avec un feul *
f ; mais il en faut deux i à
càuiè du Latin oppi/^r dont
ils font dérivés. ^
Defordonné , ée , adj. ,
Défordonnément , adv.
Defordre, f. m.
Deforienter , V. à.
Déformais , adv.
Difomer, r. a.^
iJefoffé', ée, adj. ;
Defofler , v. a.
Defourdir , vi a. Il a peu d*u-
Aige.
Defpônfation r f-, f Promefle
folemnelle de-^ariage»;
Defpotat , f; m. État gouver-r
ne par un Defpote.
Dèfpote , f. m. Titre qu*6n
donne aux Princes de Vala-
chie. o \
Defjwticité, f.-f/
Defpptiçïuc, adj. ., ;
Defpoftiqueinent , ady. •
Demotifme, f. m.
De(qyamation » f. f. t. de Chi- ,
rur^e.
PeflTaifir , (ê defTaifir , v.. n. paf.
Deflàififlemem ,. f. m. \
*-'
\
\
7
iSmm
Diçji^rge, r f. •
Déchargé., ée , ;^dj.
Décharger , v. à.
déchéent. Je déctis i&c^e
4écherrai , &c. Je déchufle ,
&c. Je décberroisy&c.
^^s
[■■
'ç^r
N
I ,
L^
♦
V^
ipi DES ©ES
Deflkironner » v. a. t Jt^j^ii- /« , ey:rdefous : c'cftïi pni-
ailrure. ^ tique de Dsmct , Richclct &
Deflâlé, et, adj. . loubert. ,
DeffaleTjV. V Deftîa; , f. m. . '
Deflaoulér^ v. a., On Prdoonce DeAnation , f r.
. deffoukr, . ^-
"TOe&v , C m. Ville du Cercle
de la Haute Saxe.
Defl%chaiM:,.aate,adî. '^
Deflèché, ée, adj,
Deffèchemem, f. Éi.
Deffècher , Y. a, -
Defl*eiû/r. m.x;^
à Dcffcini adv. \
Deflellé, ée, adj. «
• V,' a. ■ ' ' '
Dèfferre. ( f . Il ed da ftylc
Deflerré , ée , adj. - „
Defferrer , V. a>
Deffert , f. m. .
DefTerte y f. f.
I>e0ervi , jie > adj.
Deflervicei, i, /n^ Mauvais
office.
Deflervir ,' v. a.
Defficatif y iye , adj. i. de
Méd«çiiie. '
Deffillé , ée ; adj. ;.
Deffiller^ v. a. On écrit aùili
DécilUr, • \
Deffinateur, {. m.
Defîlné , ée , adj.
Deffiner, v. a.
Deflbler , v. a.
Deflbudé, ée, adj.
DeFouder , y. a.
Deflbus , f. 9. & adv.
Deffus , f. m. & adv. .
' Il faut écrire là débits , au
' dejfus , au dcjfous , par deffus^
par dejfous , de dejfus , &iem-
Nables , fans dlvifioi^; mais
Deftiné, ée, adj.
DcfUnée , f. f. 11 eft plus en
uÂp en profe jue dejlin , &
il le prend au nnguiier pour
refttdudeâin.
Deftiner^ v. n.
Dcftifuahle , adj.
Ddbtiié/ée,
Deftitaer/v. â<
DdÉmitkM , r.f.
DdbDiâettr . tricc, f., m, &:
ion
'■■^t^
■~j
Cf.
.^ .Cl /
- ^Dans tous les mots cy-def-
iiis^ compoTés de la prépcfi-
éon def, il rie faut point met-
tre , comme Danet , une di-
vîfion entfe le mot fimple &
fa composition. Par exemple,
on ne doit point écrire dçf-^
obliger , dèf-unir , & fembla-
bles : vil ne faut non plus
mettre d'accent aigu fur la
{)répofitiOQ def, parce cp.ie
a lettre/en doit tenir lieu
dans ces fortes de mots :
matf dans ceux, qui font fim-
ple^ , comme défiflement , dé-
Jîenation, défolation , & fem-
blables, il y faut placer un
i aigu , quand *la prononcia-
tion le requiert. On entend
par mots fimpleS cj^ux qui
peirvent former un mot Fran
çois , quoique fcparés de ce
oui paroît être le compofé Je
on en' doit mettre k'cy-def- dis ceci en feveur de ceux
fert à enfoncer les pieux, ^
Déclin*, £ fi
Ceux qui font ce mot fémi-
nin, fom un folécifme. Le
Z
V
.« <
— -!■■■; Jj^"" » _lf^»
"I., ■,-. ,V ',"4.',.
'«» "1
-«"UJCT':
(^M*ùmpujbtùi^.ti
fj.y-
^•*f<^
fe^^\
?/^'
W'
, Cvi. Celm mit
dte les taches dei liabitt« Os
dit plus onlio^rdiicar M*
D^iBtllé • ée > a^
^'l>*»il^. v,a.,
Décailléi«r » 4. a. te ^X^
Dâiiiaâft, Cm.
Détaler^ V. a.
Détaliq^gter ; V. al C de Ma*
*..* rinc.. , - j" ■
Déteindi^f v< a. n<«iEiiffi n. p.
Déteint > ei^e^ lîwj.
Dételé, éC;, adj. ^
Dételer, V. a. ;
Je <^teUe , &c. fai déteQé ,
&c Je détellerai, &c.
Détendre , v. a. * '\
Détendu , uë*, adj. - . ;^
Détenir , v. a. E li^ijpéf^ Air
Détente
Détenteur , . trice , X m. & f.
L de Pratique. ,
Détention , f. f.
Déterger, v. a. t. de Méde*
cine.
Détérî(giFatioci , f. fc
Détéilûfé , ée , a<Ç.
DétérîcMer, v. a.
Détenmnaifon , f. f;
Détenmnatif , ive, adj. Ce
nKM: ni'eft pas fort uiité.
Déterminé , ée^ adj.
Déterminémem , adv,
Détetinifier , v- a,.
DétciTO, ée* adj.
JPémcfer .^ ;f • a« j^i,* i^_^
xMtCirettf, ju m* , ,
. ébabc TMtm
OètàoùoÊf p w* K
Détiier?^'*
Dmnomr y V. n.
Décocdre , a. a. Voyez t ordres
0eiOTB ,' oiie ', aid^*
Détoner , v. à. t: Dogmat.
PétDfàlé^ée, adjè
i>étoÉtt]^, Vtf a*^^
,'v.*, uterjfébbu-'
^^ d<mt cpp^slque
lîleauétott bouché. ^
^^JBupafcmef , T. a. t. «te
Retour, ï m.
Détourbier , ù ra.^
Déteiàné , ée , ad}. ' /
Détoumenient , il m. L'afHoti
de détomner. Ce mot n'eâ:
pas.fort en u&ge
petoiui^ , V. a*
Détraâer , V. n. Iln!eâfi:uére
* . en uiâee que dans là 1" héo-
Ipgie Monde , 1^ phis que
les dérivés^
Détra^ur, f. m,
Pétraâîon^ £ f.
0étrape , f. fl
'^' Èr, V. ^^, ^
-t
Découlant , ante , adj.
DécDulenicm , f. m. .
mot crotre , ût il eit (JU nyi^
familier.
s
tu ow .
étraqué^,' ée# iflj> ;
Détraquer, r. a.
DétrèApè, fc f* t. de Peiii-
tifre.
Détrempé / et » adf.
Détk*cmpèt> r. •.
DétreOe^ C f. .
Dètritr « f. m. Il eft vieux «
hôrsd'ufagc.
Détt^iment^ f. m.
DéHHpIcf , V. a. t.,d*Evolu-
fions Militaires.
Détroit, f. m.
Détrompé , éfe , td|. l
Détromper, v. ai U cft aufli
' 11. pal. .
Détrouffé, ée, td).
DétroufTer, v. a.
Détroufieur , f. m.
Détruire , V. é.
Je détrms , tu détruis , il dé-
truit : nous détruifons , vous
détruiiez , ils détruifent. Je
détruifois , te. Je détitiifis ,
&c. rai détruit, &ç. Je dé-
tnûrai, te. Imp. .Détruis ,
détruifez. Que j e détruife ,
te. Je dêtruirois , te. Que
jedétruififfe, te. Détruifint.
Détruit , ite , adj.
Dette , f. f. ^
Dévalifé, ée i ad}. A '
Dévalifer , v. a.
DevÉttcér , v. a.
Devancier , iere , f. n». & f.
Devant ., prépofition Id^al^. .
Dovint-hier , adv» f ' '*
Devrjiteàu , devaiitier v f. m,
Devantiere , (.(,
Devanture , C f. t. de Maçon-
nerie.
Déx-aftation , f. f.
Dévàfter , v. 3. Ces deux der-
niers mots ae foKt point dans
un ufage fréquent, fi ce ii'eft
quand on veut dire ruiner un
pays. '
Péyenter ^ v. su t. deMaiÎBe.
Développé, éé, adj. ^ ^
Développer , y. a.
Devenir, v. n.
Devenu, uë, adj.
Dérerrcniillér 9 v. a.
Devers , prépofition de lieu.
Dévêtir , V. a. Il n'a guère d'u-
fàge qu*avec le pronom per-
fonnel. ^^
Dévidé , ée , adj,
Dévider, v. a.
Dévideur , eufe 1 f. m. <5c f.
Dévidoir , f . m. .
peuil , f . nu
Devin , ine , f. m. & f,
Deviner , v. a.
Devineur , f. m.
Devinereffe, f. f.
Dévirer > v. n* t. de Marine*
Devis , f. m.
Dévifagé , ée , adj.
Dévi&ger, V. a,
Devife , f. f.
Devifer, v. n.
Oévoiment , f, m,
ï)évoilé, ée, adj.
Dévoileraent , C m.
Dévoi'îei- , V. a.
Devoir, v. a. autrefois debvoîr.
Je dois , m dois , il doit : nous
devons , vous devez , ils doi-
vent. Je devois , &ç. Je dus ,
tu dus , il dut : noiùS dûmes ,
vous dûtes , ils durent. J'ai
dû, te. (J'admets Vu circon-
flexe en cet endroit par rap-
port à l'ufegé. V. laPr. let.
û)St devrai te. Que je doi-
ve, te. Je devrois , te. Que
je duffe que tu duÔes , qu'il
Défaite, f. f.
DvTalquer , v. a.
DfiU DÎA^ 191
dftt : mie nouk duilions » que Dextre , C f. U eft vî^ux.
vous dufliez ,[ qu*U8 duâfent. Deitfemem, adv. Il eft ^
/
^y.
Devant.
Devoir» f, mi
Dévole , r. f. t. du jéU di car-
tes. ^
Dévolu , uë , adî-
Dévolur , f. m. hr. Dan.
L*Académie & Riche let éçri*
vent éiév^iu , terme de Béné-
aylç IfuniÛer.
Jdettnbord I C m. f . de Ma*/
fine.
Di, particule \n(èç9nbk de
quelques mots François.
I>tg,iiiot dont les çhardersiê
iervff>c pour £ûni aller leurs
clievauY à gauche,
Aeier : mais il me (embleque Dia » nôi|^ fl'^pe ^uifle PivV
i/vo/!u/ a, plus de rapport au nité.
mot fuivam. Voyez Baàut Diable , t ai.
6LTaiui. i DiaUiAienr, adv.
Dévolutaire , adj, / - Diab&ie» C f,
9 Dévolution, (* t / DiableiTe » ù f, cdloiure.
Dévorant , ante y *idî, v,> Diablotin; f. m.
Dévorateur , f. m. U ne fe é\t Diabolique » adj. de toutf eii^
guère qu'au figuré.
Dévoré , ée , ad):
Dévorer , v.. a.
Dévot, ote, adj. Il eft aufli
fuhftantif.
Dévotement, adv.
DévotieuXi eufe, adj. Il eft
vieux.
Dévotieufement , adv. Il eft
vieuXf , . ' ^
Dévotion f C f.
Dévoué, ée, adj.
Dévouement , f. m.
Dévouer, v. a.
Dévoyer , v. a,
Deutéronome , f. m. L'un de^
Livrçs fiicrés qui com|i6rent
le corpstie laBiWô.
Deux, adj.
Deuxième V «dj,
Deuxiémemept-t-44^*
ï^^€W?-l^Q^i^fV f. nOpI. Petite
Vilje du Duché du même
nom dans le Cercle du Bas*
Rhin.
re.
Diabo^quement ^ adv.
Diaco , r. m. Chapelain de
rOrdre de Malte.
Diaconat , Ç m.
Diacoaicruç, f. m#
Diaconifle, C Lr-
Diacouitique» f.\Êjj^ de Mé-
decine.
Diacre , C m,.
Diadème , f. m. Dans la Poë<
iîe il s'etaploiepour/^oytftt/^'.
Diaeonal , aie » adj. t. de
Mathématique. .
Diagonalement » adv. '
Dialeâe, f. f. Idiome» lan*
gage d'un Pays.
L'Académie &it ce mot du
mafculin genre, & dit que là
Laiigue Gré^e a dîMrtns
dialeHesi Furetiereeft du mê-
me fenriment ; maisRichelet
& MM. de Port Rov4i foû*
tiennent qu'il eft rendninf
& ç'eft mon r^nthnent.
Diale^ien , C m*
Bbij • .
^uére d'ufage qu'en p^rl^nt nçlier.
-■ ^p,.^-.
^
lo/Ç , DIA
Dialcaîque, f. f. La Logique.
Dialeôiquciricm, adv.
Pialogt(er , v. a. Fdrç des
diaiogues. Nai« dit que dans
rÉcoIc.
Dialogift^ f. ip. & f.
Pialoeue , , C m. Entretien dç
plufi^m perfonnes^ U ne ie
dit ttiére que dans le ilyle
familier.
Dialoguer , ▼. a,^ n'a d'ufiige
qu'au paflif.
DiamantTT^f. ôm. Pierf^ pré-
cteuTe. .
J>iamantaire , C m. Lapidaire
ou Marchand qui tnnquc ta
diaf^ans, .
Diamétral , aie , ad). Il n*a
' guère d*u(age qu*a^ femi^
nin & dans cette ph^pe : Lt-
gne duunétraU.
Diamétralemeiit , adv.
Diamètre , f. ;n.
Diane , f. f. t. Militaires
fiaftrt la Diane,
Diane , f. f. Nbmd'une fauffe
Divinité,
pi antre , f» m- Mot très-fiuHÎ-
lier , dont on fe fért pour
éviter dç dire diable.
Diapabna , C, m. t.- de Phai^^^ Difté , ée , atlj»
macie. . . \ Didée ^ f. î.
Di^pafme , f. m. Parfum. Diôer , y. a.
Diapafpn , f. m. t. de Muii- «Diâion , C f .
DIA
Diaprure , 1. f. Variété d«
couleurs. Il efl vieux.
Diarrhée , f. f .
L'Académie , FUretiere, le
" Diâîen. des Arts , Danet &
Jçubert écrivent de la ibrte.
Richeict écrk diknie hnsh :
c*eft une foute ;j>arce que ce
mot vient du Gr^ ^^i^* *
qui figoifie, éijfluo , je coule .
que les Latins ont imité en
écrivant éianhaaj^ comme
on le tTouv^ dam Calepin.
• Les n^ts écrits en<>rec avec
un f a(piré , prennent en La-
tin , ii par confequent en
François , une r & une h,
Ex. khitoriaue , rhume , &c.
V. Pr. let. H.
Diaftéme , f. m. t. de Mufiquc
Pia%Ie> (.m- t. d*Archite-
i^ure. ^
• Di«eflraron , f. m. t. de. Mu-
fique.
- Diatonique ,adj. nïf8r*f. t. de
^ Muf^iiie.
Diéhime , f. m. t. de Botahi-
que. V
Dioateur , f. m. •
Diftature , f. f.
>
<«?
que.
Diaphane , ad), m. & f, Tr^^
iparent. *
Diaphorétique , adj. m. & f.
t, de Médecine.
Diaphragmatique , ad),
Diaphragme ^ f. m. t. d*Ana-
tomie,*
piapré, ée , jpart. du verbe
Diétionnaire , f.. m.
Difton , f. m. Mot ou fenten-
ce qui a paCé en proverbe.
piOum , f." m. Le* difpofitif
d'une iênten«e.
Didaôiquè , . âdj, t. . de ' Col-
léç£ . ' ' K
Didafcale , f. m. Dofteur.
Diedau , f. m, t. de Pêche.
Piaprer , qui n'cft plus en Die, , f. f. Villô de France
verbe foit a6Uf , on ne.iVm- on le trouve dans Aichekt.
'9 .
tyiE
daiis le Dauphiné.
Pîeppe , f. f. Ville de Frguice
dans le Pays# de Caux eil
Normandie, avecuoPortr ,
Pieppois , oiie, C m. & £
Habitant de Pieppe.
Diéiê • OÊt diéfis , f. m. t. de
MuTique,
Diéfé, ée / adj.
Dieil » T. m. Ville du Duché
de Brabant.
Diète , r. f.
11 y en a quj écrivent i/i«/^;
mats il ne faut qu'un feul / ,
narce que ce mot vfcrit 4u
Latin ditta , oui • félon du
Cange » fignine le chemin
• qu'on peut faire en un jour,
ou rOffîce qu'on a coutume
de dire. Ce mot fignifie aufli
le régime de vivre , en Fran-
çois comme en Latin.
Diététique , f. f. Science oui .
• comprend le répirae de vie
qu'illaut preicru'e aux ma.-
lades.
Dieu , f. m. •-
Dieutelet , f. m.*
Diçufe, {. f. Petite Ville de
. Lorraine*'
Dif&mant , ante , adj.
Dif&i|iateui; » f. ni.
Diffematton , f. f.
Difàmatoiré ,^adj. de tput
genre.
Dt^uné, ée, adj,
Di&ner , v. â.
Différé, éé,adî.'
Difi^enunent , adv.
Différence ,*^f. f.
Différencier ,. y. a.
Différent , ente , adj. Divers.
Différent , f. m. Débat. /
Différemlel^ elle , ad;.
DIF t^
Différer» v. a. Retanler.
Différer, v. n. Être diffem* <»
blable. »
Difficile , adj. de tout genre.
Difficilement , adv.'
Difficulté , f. f,
Difflcultueux , eufe , adj.
Diffbrme , adj. de tout genre.
Diffbriner ,, v. a. t. de Palais.
Difformité , £ f. *
Diffiii, u(e, adj.
Diffiifémem , adv.
Ricbéler ne veut qu'une feulé
/dans tmw lef mots cy-<lef-
fus : mais i^uiage , fondé fîir
rétymologte , veut qu'oa lei
écrive avec deux. •
Digéré , -ée ^ adj.
Digérer, v: a. '
Digeffe , f, m.
Digeffif, ive, adj. Ileffauffi
lubft. - ' ^
Digeilion , C. f. t. de Chymie.
Digne , f. f. Ville de France eli
Provence.
Digne, adj. de tout genre.
Dignement , adv.
Dignitaire , f. m.
Dignité, f.f.
Dieoins , f. f, Ville<ié France
£ms l'Autunois.
Diçreflion, f. f. Il ne faut m ,
hre tii écrire Difgreffion,
Digue f. f.
Diguer un cheyal , v. a. C'eft
lui donner de l'éperon.
Diguon , f. m. t. de Marine. •
Pijon , f. m. Ville de France
&: Capitale du Duché de
Bourgogne. . »^
Dijonnois , oife , f. m. & f.
Habitant de Dijon.
Dijonnois, Pays de France
/
».
des nommes m aes cnevaux.
ûeia,, flc c!e<a. ^cjtf, i^-/'
'(.llUdllUI
->ir ^-
OTa
î^ DIL
Tlaceration , f. f. Dichirç-
%'- /. ment. -^^■^^* '" *,
1; > Dilatabilité , f. f.
'Dilatable, adj» t. d*Anatoinie.
' Dilatateur, f. m, t. d*Anato-
, . . mie. . . >
Dilatation , f. f. .
' Dilatatôire « adj. t. oe Chi-
rurgie.
Dilater , v. a.
Dilayer , v. a. Il vieillit.
Dileélioo t f- f •
Dilemme , f. m. t. pogmat.
Diligemment , advé
Diligence , f. f . *
Diligent, ente, adj.
Diligenter , v. n.
Dimanche,- f. m.
Dîme, {,{,
Dimer , v. a.
Dimeur ,^ f. m.i
pîmier, f. m. / •
Il y en a qui écrivent ^ix/nr,
dix mer , di^meur : id'autres
écrivent difme , difmery dif-
s.meur , comme I* Académie ^
Furetîere ,*Danet, &c. mai$,
cette manière efï hors d'ufar
ge depuis qu*on fe fért çlu
circoiîflâ^e.
Dimenfioh., f. f.
Diminué , ée , adj.
. Diminuer , v. a. ,
Diminutif , ive , adj. t. de
Grammaire. Il cft aimi fubft.
Diminution , f. f.
Dimiffoire , f.*m.
Dimiâbrial , aie , adj.
Dimœrite,f. m. & f. Nom de
Sefte. ,
Djnan, f. m. Ville de France
en Bretagne.
Dinanderie , r. f.
Dinandier : V. Chaudronnier,
^.-DIN
Dinahdoîs , oife , f. m. & f.
Habitant de Dinan.
Dinailt, f. m. Ville des, Pays-
Bas dans iXvéché 4e Liège.
Dinatoire , adj. du dînen - :
Dinde , (. £> -
Dindon , f. m.
Dindonneau, f. m.
Dindonnier , iek^e , T. m. & f.
Dteéc, f. f.
Dîner, v. n.
Diner ou diné , f. m.
Diiieur , f: m. Il n*a guère d'u-
/ (âge (fu'ea cette phnife : C'cjf
un beau diruur.
Dintiért , f. m. Ce font les
rognons 4u cerf.
Diocéfain • aint , f. m. ^ f.
Diocéfe , f. m.
Diois y oifi; , f. m. & f. Qui
eft de Die en Dauphiné.
Diois , f. m. Contrée de Frar-
ce en Dauphiné.
Dionyfia , f. f . Pierre précieu»
fe.
Dionyfius ,/. m. Surnom don-
né à Bacchus.
Dioprrique , f. f. Science qui
apprend l'Optique.
Diofcorien ou' Diofcoridien ,
enne , f. m. & f; Nom de
-Seae.
Diphthongue , f f. Fur. Dan.'
Richelet', Joubert & Fure-
tiere écrivent /diphtongue ;
mais il feut deux h dans ce
mot, parce qu'il vient du
Xrrec , que les Latins ont
imité en écrivant diphthon-
gus , comme Calepin & au-
tres.
Diplomatique, adj. f.
Diplôme, f. m.
Diptère , t. d'Architç^rç. .
4t^
uLiuidiiuii , 1. 1. i. ne iuiu' i^ciu^*un- , *. *.
prudence.
Dire, v. a.
Je dis , tu dis , il dit : tk>ii$
difons , vous dites , ilsdifent.
Je difois &c. Je dis , &c.
Tid dit , &c. Je dirai , tu di-
ras, il dira : nous dironè,vout
direz , ils diront. ImtMr^DiSy
dites. Subj. Que je dife > &c.
autrefois guè |e du. Jédirois ,
&c. Que je difle « que tu dif-
fes , qu*il dit : que nous dif-,
fions , que vous diffici i qu^ilf
diflcm. Dilànt, >.
îdire , f. m. (
I)ire6k , cétc , adj. ^
Direâe ^ (. ï. '^
I)ireé>cmem , adv.
Direftofrc y (. m,
Direéteiir , f. m,. Dîreébrice, C f.
Direâion , f. f. /
Dirigé , ée , adj. ' /».
Diriger , v. a.
Dirtmant , ante, idj. t. de Droit
Canonique.
Dis y particule ini'éparable de
plufieurs jnots François.
Difcèrné > ée , adj. .
Difcemement , f. f. .
Difcerner, v. a.
Difciple , f. m.
Difciplinable , adj.
Difcipline , f. f.
Difcipliné , ée , adj,
.Difcipliner , V. a.
Difcontinuation , f. f. "
Difcontinué , ée , adj.
Difcontinuer , v. a.,
Diiconvenahce, f. f.
Difconvenir , v. n.
Difcord , C m^
Dïfcordant , ante , ad}»
Difcorde , f. f.
Difcorder , v. n.
Difçoureur , dicoureuft , f, m.
&f.
199
DIS
Difcptirîr , v. n. ,
DiiçQurs , C m.
Difboiutois , bife , f. m. & f.
II eft vieux.
DifccAirtoifie , f. f. Il eft vieux
& ne fe dit que par dériûon.
Difcredit , f. m.
Di(cret , ete , adj. Il ne fè dit
guère que dc^ perfonnes , &
rarement des chofes
Difèréteinent , ad^
Difculpé,ée , adj.^
Difculper, v. a.
Difcrétion , f. t
Difcuiïioni f. f.
Richelet écrit difcution avec
un / ; c'eA une faute qu*il
n'aurbit pas commjfe , t*il >
avoir fait attention guc.ce.
mot vient du Supin dijcuffum,
Difcuté , éè , adj.
DifcUter , v. • a.
Difert , erte , adj. *
Dlfertement , adv.
Difette , f. f.
Difetteux , eufe , Cm. & f.
Il eft vieux.
Difeur , difeufe , f. m. & f.
U ne^fe dit guère que dans
ces phrafes : Difeur dt bons
mots, Di/eûr dtnofiveUis, Di'
feufcdebagatellei, --
Di^race, f. f.
Di(|racié » ée , adj.
Pi(|racier , v. a.
t)i(grégâtion » il f. ASàùn qui
fi^re les. chofes les unes
des autres.
Difçréger, V. a Séparer. ^
Disjomdre , v. i. Il ne le dit
point des chofes matt^rielles.
Disjonôif, ive , ad^, t. ^
Grammaire.
Disjooâion, f. f.
/
t *
\
\
aoo DIS ^
t^lilocation , f. f. ' .
Difloquer , r. a. Il fc m des
os Qu*on feit foftir fl^ leur
place. ^" ^
Difparare , f. f. Mot cfnprimté
^ de l'EfpagnoL Inégalité d'cf-
prit.
Disparité, C f.'
DinMtroitre , v. n.
DMpendieux , eufe , adj.
Difpenfateur , diipeniatrice ,
{. m. ^ ï.
Difpenfation y(. (,
Di(penfe , f. f.
Difpenfé , éc , adj*
Diipenfer., v. a.
Dimerfé, éc , adj. .
DiH)cricr , v. a.
Dimerûôn , f . C
Diipdt , adj.- m. .
piUK)fé , ée , adj.
bimofer , v. a.
Difpofitif, ii^e, adj. U cft
aufîi fubft.
Di(pofirion , f. f.
Diiprôportiôn , f. f.
Diiproportionrté , - ôe adj.
^ ESfproportionnçr , r. a:
. Difputable , adj. de tout genfe.
Difpufe, f. f.
-Dimuté, ée, adj.
Dimuter, y. n.
Diiputeur , f. m.^
Diique , f. m. t. d*Antiquaire.
Difquifition , f. f. t. Dogma-*
tique.
t)ifleâeur , f. m.
/ DifTeftion, f. f. t. d'Aiiato-
mié.
Difîemblable , adj. dfi tout
• genre. '" .
Diflcmblançe, , f. f.
Diffenfion, f, f . Ce mot vient
du latin d'iffènfiç , ainfi il ne
^ut pas écrire Diûhâitôdk^
Diflequer v. a. t. de Clurur^
gie.
Dlfléqueur^ f. m. v
DiiTertateur» f. m.
DifTertati^ , f. f. •
Diflerter, v. n.
Pifiunulateur , diflbmilatrke ^
C m. & f .
Diffimuhtîofi , £. f>
Di&iiulé j ée , adj. U eft quel-
quefois ftibft.
Dimmuler , y. a.
Diffipateur « difiîpttrice , C m.
Si (.
Difiipation ^ f. f.
DiiTipé/ée; adi.
Difliper» V. a. Il eA auffi a.
Dmolu , uë , adî . U ne iê prend
que dans le lens monl^ &
neniAe impudi^é.
Dittolvam , ante , adj. t. de
Cfaymie. Il eft auflî (ubft.
DiiToIuble » adj. Il n*eft d^uOi-
jge qu'en Chymie.
Diflblument y adv.
Diffolutif,, ive, adj.
Diffolutiôn , f. /.
Diflbnance , f. f. t; de Miifi-
Diflonant, ante, adj. Ilnefc
dit qu'en Mufique.
Diflbudre, v. ».
Je diffous , tu éàSom , il di^-
fout : nous,, diflblvons, vous
diffolvez , ils diffôivent. Je
^ffolvois , &c. Tâi diffous ,
&c. Je diffoudnu , &c. Dir-
. fous , difrpîvez. Que je dif-
folve , &c. Je diffoudroiSi
&C. Diffolvant.
Diffous , Qute , part.
Difiuader , y. a,
Diffuafion
- bis
DiAlaiipn » f. f. t, Dogmati-
iHâyllabcV adj. de tout gen-
re. Il eftauffiftifaâ»
Diftance, ù t
Diflant, anre.adi,
Diibndre , v. t.
OiâUIateur^ Cm.
Dijjîïler , v. a. Âcad. Pamt.
Richelct écrit diftiUr; mais
il hm deux U dans ce mot /
parce qui! vient du Latin
dUUlUre,
Diilillation ,f.t
Diftina, inae, ad).
Diftinâement , adv.
Diftinaif, ivc. adj. •
Diftinaion • r. f.^
Dii(ltiiffo« f. m. f. Latin qui
n*eftd*u(âge que dans TÉcoie.
Dimngué ,;ée , adj.
t)iftingùeri V. a.
DUUgue , f. m. Poéfic dont
le iens eft contenu dans deux
vers. \
Diilraaion , f. f.
Oiilraire , v* a. 11 (e conjugue
comme traite.
Diftrait, aite , adj. ^-^
Diftribué , ée • adj-
Diffribuer* t. a.
Diftributeur ^ trice, f. m. ^ f.
Diftributif , ive, acK.
Diftribution , CL
Diftria, r. m.
t)it , f. m. II n'eft guère en ufa-
ge que dans cette phrafe :
Les dits & faits des anciens.
piton, f* m. t. de Mufique.
Diftriglyphé , f. m. t. d*Archi-
teaure*
I^ivan , f. m. Confeil du Grand
Seigneur.
Divaa-fiégui , Intendant de la
^ÎV
loi
Juftice parmi les PerTet <
Divers , crfe , adj.
Diverièmenty advw '
Deverfifié, ée, adj, -
Diverfifîer, v.a-
Diveriion,f. (.
Diverfité , {. (. ^
Diverti, ie, adf.
Divertir , y. a. Détourner. £ri
ce fens il commence à vieillir^
Divertiflam > acte , adj.
Diverdifement , f. m
Dividende , f. m. t. afFe£lé aux
Compagnies de Commerce^
Divin , ine < adj. .
Divination , f. f.
Divinement, ady.
Divinîfcr , v. a.
Divinité , f. f .
Divis, adv. t. de Palais.
Divifé , ée , adj.
Divifer, V. ar
Divifeur, f. m. t. d'Arithmé-
tique.
Divifibilité', f. f. t. Dogmati-
que.
Divifible , adj. de tout genre.
Divifion , f. f.
Divorce, f. m. , '
Diurétique , adj.
Piurnaire, f. ni. Officier q^i-
écrivoit ce que le Rdi faifoit
chaque jour.
Diurnal , f. m.
Diurne , adj. t. d^Aflroriomic.
Divulgation , f. f.
Divulgué , ée , adj.
Divulguer, v. a. \
Dix, adj. numéral de tout gen-
re. Vx dans ce mot fe pro-
nonce comme un { devant
une voyelle , devant une
confonne il ne fe prononce
point. Il ed aufTî iubilantiC
Ce
ioi OOCf ,
Quand dix eft joint à uil au-*
tre nombre , on met une di-
vifion entre lesd^ttîit : ainfi
Ton écrit dix-fep^g dix-huit ,
dix-neuf, foixanU'dix^ quatre-
vingt-dix^: mais on n*en met
pas à cent dix ni k mille dix,
D^Yiélme , adj. de tout genre.
Onjprononce di\iim^ Il eft
auffi fub{}.
Dixiémemenr , adv.
Dixmûde , f. U Petite Ville des
Pays-Bas.
Dizain, f. m. Quelques-uns
écrivent dixaih , ce qui pa*
roît plus naturel ; mais dizain
. cft plus en ufagc. On me
dira peut-être, que c*eft en
faveur ^ la prononciation
quton écrit de la forte : à
quoije répons par avance,
mie tout le monde jprononce
tort bien diriéme , deuxième ,
tioiqu^on écrive dixième»
uxiéme.
Dizaine; f.. f. t. d'Ajrithmé-
tiqilr.
Dizeau , f. in. t. de Moiffon-
neur.
Dizenier , f. m.
Docile, adj. de tout genre.
Docilement , adv.
DdcUité , f. f.
Docites ou docetes , f. m. & f.
pi. Anciens Hérétiques.
Dofte , adj. de tcm genfcw
Dodlement , adv.^
Doôeur , f. m.
Do£èoral , aie , adj. de tout
genre:
Dbftorat, f. nt:
poûorerie , f. (,
Doctrine , f. f .
Dodeliner , v. a. Remuer dou-
ïïOG "
cement«.Il eft .bas & howt'
laire..
Dodine , f. f. £(pece defavice.
Dodiner , fe dodiner 9 y. n. paC
Il eft bas. .,
Dodo, C m. Mot do^onfe
fert an parlant aux éni^ans ,
& qui n a d'ufage que d^ms
cette phrafe : fiùrt dodo pour
dire dormir.
Dodu , uë , adj. Il eft dn ftyfe
familier.
D6gat,f m. Dignité de Doge.
Doge , f. m.
DogeïTe , f f. Femme du Doge.
Dogmatique , adf. de tout gen-
re.
Dog;matic|uement , adr.
Dogmati(V, V. n. Il ît dit
principalement en matière de
Religion. ^ .
Dogmatifeur « f. m. Il fe prend
toujours en mauvaiiè part.
Dogmatifte i f. 01.
Dogme , f. m.
Doere-Bot, f. m^ Sorte' de
Yaifl'éau qui luyige fur la
mer d*Alfemagne.
Dogiie , C m.
Dogtier , v. a. Qui ne fe dit
3u'avec le pronom pciïbnnel
es béliers & des Inoutons.
Do^uin^ doguine (f. m. & f.
Doigt ^ f. m^ On ne prononce
point le ^.
Richelet contre Pétymologie
I & Tufage rçtranche le g àt
ces deux mots , parce qu'il
ne s'y prononce pas : mais il
y a apparence qu'à la. fin de
Ion .Diftionnaire il né fe fou-
venoit pas de ce retranche-
ment , puifqu'au mot Vouloir
il écrit fort bien Doigt,
DOM
Doigtier,.£, m. ♦
Dol, f. m. Vieux mot mil
n*eft plus en uikge ^u'au râ-
lais. \ ^ 45
Do}, Villçi^e France CJft Çre"
tague.
* poje, f. t Ville de France
dans le Comt^ # Bour-
gog'nc.
Doléance, f. f. Ueft^u ftylç
Êimilier.
Dolcoiment « adv. U eft vieux.
Dolent f ente V ad). U fe dit en
raillerie. '
Doler , v. a. t. d*Art. Unir
le bdif avec und^doloire,
Doloire , £ f, Inilrument de
Tonnelier.
Dont* C ftir. Quelques-uni
, écrivent Don.
Domaine , f. m.
Domanial , aie , ad}. Qui aj^.
partient aux domaines* ^,
Dombes » f. f. Principauté en
France <nii s'étend (e long
de la Saône.
Dôme, f. m.t.d'Architeôure*
Domefticité , f. f,
Domeftioue , adj. de. tout een*
re. U te prend aufli fubltan-
tivemènt pour les ferviteurs
de la maifon.
Domefliquement, adv.
Domfront , f. f. Petite Ville de
France en Normandie.
Domicile « f. m.
Domicilier ,,fe domicilier, v.,
n. paC
DomiSfîer, y, a. t. d*AftroIo-
gie.
4)ommant , ante , ad j .
^Dominateu^ ice, f*. m. & f •
U ne s'eilrj^oie guère que
dans le ftyle foûtenu*
de
DONT* ' 4P5
{Domination 4 f. f.
Dominer, v. n. /
Dominicain » aine , ï. m. & f.
Eelîdeux & Religieufe de
rOrdre de St J>onunique.
PomÔfical 9. file » adj.
Dominicale^ ^C f, £ours
Sermons. fc
Dpminicalier , {, m!Wré(bca«
teur delà Donùnicale.
Ppniino ^ Ç, m.
Domincttene put —
Ûominotiei», U m. Ouvrier qui
(ait du papier marbré.
Dommage, Cm. '
Dqnimagea&le » adj. de toët
genre. ' ' " ' ; \
Doinme , yiUc de ^France en
Perigord^ ." /
Domtable , adj. Son plus grand
iifage eô av«c la négative.
Douter , v. a.
. Ph^Aturs écrivem domptahU^
dàmpter : maÀ% les modernes
> , ont retranché \» p de ces
mots ,. parce qu'il nuifoit è
^ la .pronônciatibn , & que
« d^iilleurs il n'y a pas de rai-
(bn pour ly placer , puifqiie
ces mots tirent leur analogie
du verbe dàmitare , où il n'y
en eût jamais.
Domteur , f. m. Il ne fe dit
^ point abfolument^
. Don , f. m. Préfent,
Donataii-e , adj, de tout çenre.
Donateur , triçe , f. m, fc f,
Donatif , f. m. '
Donation , U t
Ponavert , f. m. Ville du Cer-
cle de Suabe en Allemagne,
Donc : On difoit autre^is
doncques. Particule qui inn
* i marquer la conclufion d'un
-/
<^
/
*^^
i
X
I04 DOU
raifonaement.
poncheri ^ f. m. Ville dé Fran-
ce dans le ftetçlois en Cham-
pagne.
Dondainç, ( f*
Pondon , f. f. t. feUHUier :
GrofTe fçipme , belle & ré^
jouie^ '
Poneris , toile de cotori des
Indes Orientales.
Potijon , f. m, Quel(]ues-uns
écriyeni pongeoff»
Donné , ée, adj, .
r>onncr, v. a,
ponneur , cufe , (. m. 6c f. Il
n'c(> guér^ en uiage que dans
le ÛyW farnîlier.
Donnczan • i*. m. Contrée de
rrancç dans les Pyrénées.
Donnola , t. de Fourcur.
pont , particule de grand ufa-
gc , qui fe met au 'lieu du
génitif & de Tablatif des pro-
noms relatifs Je qui ,, duquel
éi de UquelU , ou defqiiels ,
defquelles, *
vDonzelle , f. f. t. de mépris.
^ Il efl du ftyle familier.
Dnnzi , petite Ville de France
dans le Nivemois.
Dorade , (. f. Poiflbn de mer.
* Dorage , t. de Chapellerie.
Porat , f. m. Ville de France
dans la Marche,
Doré , ée , ad). >
Doreas, Moufleline cjui vient
de Bengale. ^
Dorénavant , ^dv.
Dorer , v. a.,
* poretir , f. tn.
Porique , adj. m. & f. Second
Ordre d'Architefture.
porloter , y. ^. Il çft du ftyle
f4ipilicr> ^
DOS
Pormant , ante , adj. n tik
aufïi iubft. 62: he iè dit que
des Martyres qu'on appelle
î^ fept Dormans, ^ ^
Doi^eur, eufe, f. m. &<f.
Dormir , v. n»
JNrjlors , tu dors , il dort :
nbas dormons i vous dor-
^ mer, ils dorment. Je dor-
môis, &c. Je dormis, &c.
Tai dormi , ^c. Je dormirai,
&;c. Dors, .dormez. Que
je dorme , &c. J^* dbr-
mirois , &c. Que j^^or-
nfiiiTe , que tu dormifles ,
qu'if dormît : que nOus dor-
miffions , que vous dormiC-
fier , qu*iU dormiflent.
Dormitif , adj. Il eftauffi fubft.
Poroir, f m. Outil de PàtifTicr
Dorophagc , f. m. Qui vit de
prèlens.
Dortan , Ville de France prc-i
la Bourgogne.
Doi^oir , r m.
Dorure , f. f.
Dos , f. m.
Dos d'à ne , façon de parler.
Dofe, f. f. t. d'Apothicaire.
Dofer , v. a. t. de Médecine.
Dofirhéens , Nom d'anciens
Sectaires.
Doflc, f. f. t. de Menuiferic.
Doflier , f. m.
DofTiere , f. f. Charrette.
Dot , f. f. Il n'a guère d'ufage
au plurier.
Dotal, aie, adj.
Dotation , f. f.
Doté, ée, adj,
Doter , V. a.
D'où , adv*
Douaire , f. m.
Dou^irier, riere , f, m. & ^'
:ê^
DOU
t. de Pratique."'
Pouane , f. f. Bureau.
Douanier , f. ra.
Fureticre dit que ۍs deux
derniers mots viennent de
litalien douana , Ménage de
THébreu doun , qui Agiiifie
juger ^ &duCaflèe du Bas
Breton </ae/2 , oui Sgnifiejwr-
ter. Le même du Cange ajou-
te : \Poaneritu , qui doana ve^
fli^apa ac tributa exigit vtlre-
cmi Toutes ces étymblOg.
prouvent que.Danet a eu tort
d*écrif^ douanm , "do^annier
avec deux nn.
Douay , f. m. Ville dc'France
dans la Flandre Walonne.
Doubla, Monnoie d*argent qui
fe frape à Tunis, & vaut à peu
près trois livres de France.
Doublage, r. m. t. de Marine.
Double , adj. &q tout genre. 11
eft auiTi fubA.
Double , r. m. Efpece de mon-
noie.
Doublé , ée , adj.
Doubleàu , adj. m. t. d*Archi-
tedure.
Doubleaux , t. de Charpente-
rie.
Doublement , f. m, t. de Fi-
nance.
Doublement , adv.
Doubler, v. a.
Doublet , f. m. Faufle pier-
rerie.
Doublette ^ f. f. C'eft un des
jeux de Torgue.
Doublon , f. m. Monnoie d'Ef*
pagne.
Doublon > f. m. t. d'Imprime-
rie.
Doublure , f. f, ^
DOU io|
Douce, Ville de France en
Anjou.
Doul:eâtre, adj. de tout gen«
DoiTcement, adv.
Doucereux, eufe^) adj. IL^fl
auffifubft. •
Doucet, ette, adj. Diminu-
tif de dotuc Il né fe ditouc
des performes , & il n*a au-
fage que dans cesphrafes:
Fairt u douctt ; faire la dou-
ceue ; mint doueeut.
Doucette ,^ f. f. Sorte dlierbe
qui fe maiige en ïàlade.
Douceur y C f.
Doucine , f. f. t. d*Archite-.
ae.
Douelle , f. f. u de Tonne-
lier.
Doué , ée , adj.
Douer , v. a. t. de Pratique.
Douillet, ette , adj.
Douillettement , adr.
Doulebfàis ou Mallemolles ,
MoufTeline qui vient des In^
. des Orientales.
Douleur ^ (. t
Douli , efpece M voitur^ont
on fe fert aux Indes [^
Douloir , fe doulbir, v.j;j^paf.
Il eft vieux.
Douloureux , eufe,^dj. X,
Douloureufement , adv.
Dourdan , f. m. Petite Ville de
rifle de France.
Douriach ou Dourlac , petite
Ville d'Allemagne.
Dourlans ou Dourlens , petite
Ville de France en Picardie,
Douflay , f. m. Petite Ville de
\ France en Poitou.
Ijoute , f m.
Douter» V. n;
V
Douteufdfli^fîtT »4V'.
Douteux 4 eufe ^ adj.
Doutis 9 toiles de coton qui
viennent de Suratte.
Douvain , £ m. ti de Mar-
chand de bois.
Douvres , f. m. VilJe &Porf- Draper , jv. a.
dé mer en Angleterre , éloi--^ Draperie 9 f. f.
gnè de Calais 3e fix lieues, ^ — -^■* '* -~
Douzain^ f. q». Monnoié de
DRE
terme de Poefie.. ^ '
Dranet, f. m. Sorte de filets
peut lap^che , tralbés par
dîHix hommes. ^
Drap 9 f. m.
Drapé , iée , adj» \
Drapeau , f. m.
cuiyrc.
D6uza(ine^f. f. CoUeaif,
Douze « t. numéral.
Douze ,♦ ville de France' en
" Perigord.
Douzenac , f. m. Petite Ville
de France dans le Limoufin.
Douzième , ad), de tout genxe,
11 eil auflfi fubft.
Douzièmement , adv.
Douzy ; Ville de France en
Champajene. ^
Doyen , um.
Doyenné, C m.
Dracuncules , (. m. t^ de Mé-
decine.
Dragan , f. m. t. de Mariné*
Dragée , f . fi
Draeeoi^, f. m. Bouton d'un
arnre.
Dragepir , f. m.
Drago;^, f. m. ^fpece de ier-
pent. ï*s^
Dragons , t. de Marine.
Dragonneau „ (, jn. Ver long
qui fe met entre cuir &
chair. > .
Drague, f. m.
^Tiraguer , v. n. Pêcher quel-
le chofe dans la mer.
ïguignan ," f. m. Ville de
rance en. Provence.
>ramatiijuè, adj» dç tout genre.
Drapier, f. m,
Drayer , v. a. ^ t.^ de Çor-
royeur.
Drayoire , inftrumcm de Cor-
royeur.
Drége , f. f. Filet pour là pê-
che des folles & des turbots.
Drelin , mot inventé pour fi-
gnifier le fon d'une (onnerte.
Drefde » f. f Ville & Capi-
taie du Cercle de la Haute
Saxe. *
Dreffe , f. f. t. ^ Corddnr
nier.
DreflTé , ée , adj.
iDreffer , v. a. «
Dreflbir , f. m. Efpece dft
buft;t.
Dreugcfm , C m. Territoire
de Dreux.
Dreux , f. m. Ville de France
dans le Vexin. ^
Drille , f. m. 11 eft du ftyle
familier.
Driller , v. n. Il eft bas.
Drilleur , f. m. Celui qui ra-
maffe les vieux chiffons,^ On
dir plus communémenf Chif-
^ fonnier.
Driffe , f. f. t. de Marii^e.
Drogman ou Dràgoman , f. m,
Interprète chez les Turcs.
Drogue , C f.
Droguer , v. a.
Droguerie , f. f. t. génèri(juç.
Mo
Droguet, £ m.
Droguier « i. m.
Droguifle, f. m.
Droit , oite, a^.
à Droit , ^on dç parler ad-
verbiale.
Droit, f. m.
Droitement , adv. ^
Droitier, iefe, adj^Ueif de
peu d'ufaçe.
Droiture , £ f.
à otf eïj Droiture , adv.
Drôle , adj. de tout gerire. Il
eft du ftyle familier.
Drôlement « adv. Il eft du ftyle
familier.
Drôlerie , f. f. 11 eft du ftyle
familier.
DrôlefTc, f. f.
Dromadaire , f. m. Efpece de
Chameau.
Drouinc , f. f. t. de Chaudron-
nier.
Drouiiicur , f. m. t. de Chau-
dronnier.
Dru^ uc, adj. U fe dit des
rrtits oifeaux qui font prêts
s*eiivoler du nid.
Druide > f, ih. Nom des an-
ciens Prêtres Gaulois*
Du, particule qui tient lieu
de la prépofitioni/r &de Tar»
ticle U, .
Dû , f. m.
Dû, dûë, adj.
Dublin , Ville & Capitale de
llrlande.
Duc, f. m.
Ducal , aie , adj.
Ducat, f. m.
Ducaton, f. m.
Duché , f. m.
DuthefTe, f. f.
Du^ile^ adj. de tout genre.
Il ne fe dit guèrt vfm ém
métaiiz.
DuôiUrà, f. £ t. d'Arc.
Diiel, £ ■!.
Diielfifte , f. m< Fuirefiere krit
duelijle\ Q*^ Vtt» finite» il
élut deux il.
Dûëmem , adv. U nt fe dit
guère qu'en terme de Prati-
que.
Duefme , f. m. Petite Ville de
France dans le Duché de
Bourgogne.
Dueûnoift , f. m. Petite Con-
trée de France d^uis le Du-
ché de Bourgo|p;ne.
Duire , v. n. vieux mot qui
n*eftplus en uikgoquedani
le ftyle iâmilier.
Dulcifier , v. a. t. de Chymie.
Dulie /Cf. C'eft ainfi que TÉ-
glifeappefle le culte où'elle
rend aux Anees & aux maints»
Dun , f. m. Petite Ville de
France dans le Duché de Bar.
Dune , f. f. Hauteur de jderre ,
de terre ou de fiiblc.
Dunes ViUe de France dans
TArmagnac.
Dunette » f ^ t. de Marine.
Ehmkerque, tf. Ville de Fran-
ce dans les Pays-Bas au
Comté de Flandre » avec un
Port.
Dunkerquois , oife , f. m. & f.
Qui eft de Dunterque.
Diuderoy , f. m. Ville de Fran- ,
ce en Berry.
Dunois , f. m. Petit Pays de
France dans là Beauce.
Duo , f. m. t. de Mufique. '
Dupe , f. f.
Dupé, ée , adj.
Duper» V. a.
"• [
o
\
^y' Mables , fans divifioiv ; «n*i*
on en' doit mettre à cy-def-
3Hi paroît être le compofé. Je
is ceci en finreur de ceu^
qii
Q
■\-
m
ào« DUP
Dupent» £,£j > i]^ j:<t
Dimliatta , f. m. Il iLy^ a point
A m phirieL' # i? js- '^<< •
Duplicatioa» £ f. t;'#AiithiDé-
Duplidiéà £-£
Dimliaiie , £^f. t. 4e Pndque
«coeMofique.
Dupliquer , v. n. t. de Prad- .
que..
. Dur, dure/ sidj.
Durable , adj. de tout genre.
Durai , adj. t. de Mufique.
Durant, prépoiQtion fervant à
marquer la durée du temps.
Durcir , v. sr. U eft'auffi it paf.
Durée , f. f. .
Durement , adv.
Dure-mérc, f. f. On appelle
ainjQ la membrane extérieurt
qui enveloppe le cervMU.
Durer, v. n.
Duret,ette, ad^. Il eâ du ftyle
familier. Diminutif de dure^
Duretail , f. m. Petite Ville de
France dans TAnJou. On pro-
nonce communément durud.
Dureté, £ f .
Durillon , £ m. «.
Durillonner, v. n. Devenir
dur.
Duzil , £ m. t. de Toimolier.
Dufleldorp «Ville d'Alknagne.
Duvet , £ m.
snrtr
l>uveteux , adj. t;4f t^çi^-'
. nerié*- >>'-•. ■'€'--^::i^'M^-
Duumvir ^ > £ «l^ Kom .^^-
fKple dcMuié pat lesK(^â|iins
;' A pbj&çùrs M^giftr^.
jSttiunviraJ'^ aie y/ad)'^ f
Doumvirat , £ m. Dlgmté de
Bkiumvir.
DyiUiftie, £ £ Lignée &fijite
des Rois.
Dyflenterie, £ £
Furetiere , Danet & Jouben
écrivent de la ibrte , à caufe
qife la lettre / entre deux
voyeifê emprunte le fondu
{ , quand elle efl feule. Cette
raiion mérite attention, quoi;^^
que MM. de TAcadémie n'y
en ayent point fait, ayant
•mieux aimé iyàvtft Tuifage de
nos anciens , chez qui on
tTGaytdyfentêre, dyfenterique',
& rétymoiogie de ce mot oui
nous vient du Grec ^ que les
. Latins ont imité en écrivant
dyftn^eria avec une feule /,
quoiqu'elle emprunte égale-
ment chez eux le fbn dti {
entre deux voyelles. Pour
moi je préfère dyJfenterU avec
deux/ V.laPr. let. S,
D)rflenterique , ad/.
Dyfpepfie, £ £ t. de Médecine.
m
uffiEiuiRiei , V. j.
Déterré, éc, adj.
#^.^L^«JiiL^«JiiLM«<JK/«#JiAL'»<siA^
' ' ' * ■
"^ Ë y Suhfianti/ mafiulin , cinquième lettn de PA^kabet j
& la féconde des Voyelles,
T? Au t f. On ne prononce Ébéniefs fî m. ÀrtreV
Ha pas beaucoup r^ , ii efl ÉbéniÂe ^ £ m.
^^efque muet. ^ Ébionttes ^ £ m. pi< Anciens
Eau-forte , èau-de-iÉP ) r. f. Hérét^ues.
Ébahi, ie, adj. Ébloui, le , adj^
Ébahir , s*ébahir , v. n. paf. Éblouir , Vt a.
Ébahiffement ; f. m. U eft vieux. Éblouiffant , ante , a<^.
Ébarbé , ée , adj. ÉblouifTement , f. m.
Ébarber , V. a. Èborgné , ée , adj-
Ébaroui , adj. m. t. de Marine. Éborgner , v. a.
Ébat , f. m. Il n'eft phis que Éboulé , ée , adj.
duflyle familier V & ne fç Éboaiement,£ n^, Chute de#
dit qU*au pluriel. terres. ^ ^
Ébatement , f. ^n. Il eft vieux. Ébouler , v. â.
Ébatre , v. n. paf. Éboulis , f. m. Chofe qui eÂ
Pref^e tous ks nouveaux éboulée.
Diéhonnaires veufent ébat- Éboiîillir , v^ n.
tre. Voyez la Remarque du Ébourgeonnement , f. m.
mot Abbat-vent. , Éboùrgeonner , v. a.
Ébaubi , ie , adj. Il eft bas , & Ébourgeonneur , f m.
Ébouriffé, ée, adj. Il fe dît
des perfonnes dont le vent
. — j — , - — ^ — - ,
ne s'emploie qu'en plaiiantant.
Ébauche , f. f .
Ébaucher , v. a. t. de Peinture
& de Sculpture.
Ébauchoir, 1, m.
Ébaudir , s'ébaudir , v. n. J>af.
Û eft vieux & ne s'emploie
qu'enpiaifantant.
Ébaudiffement , f. m.
Ébe , f. f. t. de Marine.
Ébéne , f. f.
Ébéner , v. a. Donner à du
bois la couleur de rébéne^
amis en defordre les che-
veux , la perruque ou la
coqlpbre.
Ét)ouziner y V. a. t. de MaçoîT-
nerie.
Ébranché , ée , adj.
Ébranchement , f. m.
Ébrancher , v. a. -
Ébranfé , ée ^ adj.
Ebranlement , f. m-
Ébranier , v. a. -
Jl^bYlUl^I y Y > 9' ^-«V-» vik.M^ Ki\.i
niers motfraefoBt point dans je dufle que tadiriles > qu'il
s '•
tfo ÉBR
^breché , ée , adj.
Ébrecher, v. a. Il ne fe dit
qu'en ces phrafes : Ebrecher
un couteau , un rafpir , &c.
Ébrené , ée , adj.
Ébrener , v. a.
Ébre ville , Ville de France en
Auvergjie.
ÉbriHade , f. f. t. de Manège.
Ébrouer , v. n. t. de Manège.
Ébruiter , v. a. Il eft aulïï n. pai'.
ÉbulJition , (. (. r
Richelet écrit ébulition : il
faut deux // , parce que ce
mot vient du Latin ebuUio,
Écacher , v. a. Écrafer.
Écaille ^ (. î.
Écaillé , èe , adj.
Écailler , v. a. Il eft auflî n. paf.
Éçailleux , eufe , adj.
Écaillon , t. de Manège.
Écale , f. f. Coque ou couver-
ture des ..œufs , des noix &
autres fruits.
Écaler , v. a^ôter l'écale. II
, eft aufîî. n. paf.
Écarbouiller , y. a. Il eft bas.
Écarlate , f.» f Couleur rou-
** ge , fe dit auffi d'une étoffe.
Écarlatip , f m. Cidre excel-
lent , que Ton fait dans le
Cotantin. , "* .
Écarquillement , f m. Il eftbas.
Écarquiller , v. a. Il ne fe dit
que dans ces phrafes du ftyle
familier : Ecarquiller les jam-
bes , écarquiller les yeux.
Écart , f, m.
à rÉcart adv.
Écarteler , v. n. t. de Blafon.
Écartelure , f- f. t. de Blalbn.
Écarté, èe , adj.
Écarter, V. a.
Eccè-homo , f. m. Nom dcyiné
%
ÉCH
par les Peintres à un tableau
ou Jesus-Christ eft re-
préfenté
Eccléfiafte , f. m. C'eft un des
livres de l'ancien Tfeftament.
Ecclèfiaftique , adj. Loscleux c
fe prononcent comme s'il
n'y en avoit «u'um II eft
auffi fubftamit.
Richelet eft le feul qui ait
retranché un c de ce mot ,
malgré fon étymplogie que
l'ufage a toujours ref|^é.
Eccléfiaftiquement , advT '
Eccléfiens , f; m.^ pi.
* Écerve!é , èe , adj. Il eft auiîi
quelquefois , fubftantif.
Écnafaud , f. mi. . -
Quelques Auteurs écrivent
efckafdut , R i chelet échafaut ;
' éih ÏR lettre >? , au mot Re-
chafauder j\i écrit écàaffautsau
plurier avec deux jf, comme
Danet : du Cange écrit efchaf
faudus , efchafauâ ; &,un peu
plus bas il rapporte cette
Î)hrafe de René Benoift , fur
'ordre qu'on garde au Sacre
des Rois de F*rance. Primbpa-
ratur folium in modum efcha-
faudi ', aliquantuliim emiheni.
E^'oii je conclue qu'on doit
\ écrire éùhaffaui ou échafaud.
Mais l'ufage ayant retranché
, une /de ce mot , le dernier
eft le plus à la mode. A. l'é-
gard de la finale , ce doit être
abfolument un </ , parce que
l'ètymologie le requiert , &
que d'ailleurs on ne peut le
difpenfeI^d'en mettre dans les
compofés.de ce mot. Voyez
ma remarque fur le mot Crj-
j>aud.
Dialeâicieii , C m.
ÉCH
Échafaudage , f. m.
Échafaudé , ée , adj.
Écbafauder , v. n. U ne iè dit
aue de ce oui regarde la COQ*
ftruâion aes bâdmeot.
Êchalas , f. m.
ÉchalafTemen^f. au .
Écialaffer j .v. a,
Êclialote, f. f.
Éch^unpir 02/ rechampLc , v. a«
t.^'He Peinture.
Échancrer , v. a.
Échancrure , f. f.
Échange, f. m.
Échangé , ée , adj.
Échanger, v. ^,
Échanlon , ^ .m.
Échanfonneriè, f. f.
Échantillon ,, f. ip.
Échantillonner , v. a.
Échappatoire, f. f. U eft du
ftyle familier.
îchappé , f. f.
Échappé , ée , adj.
Échapper , v, n. Il fe met quel-
quefois avec la prépontion,
de. Il eft aufli n. paf.
Écharde , f. f. Petite épine
pointue.
Échardonner, v. a. ôter les
chardons d'une terre.
Échardonnoir , f. m. ^
Écharner , v. a. t. de Tan-
neur.
Écharnure , f. f. ^
Écharpe , f. f .
Écharper, v. a.
Échars , arfe , adj. Avare. U
eft vieux.
Échars , t. de Marine.
Écharfe, adj. t. de Monnoie.'
Echarfement, adv. Il eft vieux.
D'une manière avare.
Éçharfeté , f. f. t. de Monnoie.
ÉCH m
Échafle , f. f . U n'a guère d'u-
ikge qu*au plur. Echaffet.
Échai4>oulé , éc , adj.
Échauboulure , f. f. U eft da
ftyle fiuniiier.
Échaudé «Cm.
Échaudé , ée , adj.
'Échauder , v. a. Il eft aufti
n. paf.
Échaudoir 9 C m. t. de Bou:
cher.
Échaufté, ée, adj.
ÉcHaui&ifon , f. t."
Échaufiement, f. m.
Échauffer , v. a.
Échaufïure, f. f. ■
ÉchaufFourée , f. f . Eijtreprife
téméraire. •
chauguette , f. f. Petit lieu
pour placer une fcntinelle.
Édiéance , f. f.
Échec, f. ai. t. qui fe dit au
jeu des Échecs»
Échecs, f. m. pi. Le dernier
c ne fe prononce point.
Échelette , f. f. ^
Échelle , f. f.
Échelon , f. m,
Écheiïiller , v. a.
Écheoir ou échoir, v. a. Au
prélent de l'indicatif il n'eft
. guère en ufae;e qu'à la troi-
sième perfonne du fingulier ,
'déchet. On dit au prétérit in-
défini, T échus. Au flitur, J 't:'-
cherrai. À l'imparfait , /V-
cherrois. Au prétérit dti fub-
jonftif, QueyéchuJJe. Au par-
ticipe du prefent. Echéant.
Écheveau , i, m.
Échevelé , ée , participe du
verbe écheveler , qui n'eft
point en ufa2;e. II n eft uûré
qu'au féminin , &: il f^ dit
Dd ij
Piaprer , ^i n Ctt plus en Uie , , 1. l. V uw uc iia>}^^
lifage. 1^
ux ÉCH
f)*une femme qui n*dl pas
coë^lée.
Échevin^ il m^,'
Échevinaee , f. m.
Échif , adj.t. de Vénerie.
Échiffi-e ^ . f, m* t, d*Àrchit€-
âure;
Xchik-Agafi'Bachi , f. m. Grand
Maître des Cérémonies à 1^
Cour de Perfe.
jÉchillon^, f. m. t. de Marine.
Échin , ft m# Médecin du Sef ^
rail,
. Échine , f. f.
Échinée ,« f. f. Morceau du dps
d'un , cochon. x
Échiner , v. a. Vieux mot. ;,
Échiqueté , ^e , fdj. t. d'Ar-
moirie.
Échiquier, f. m. Tablier fur
-lequel on joue aux échec#.
^cho y £, rn. Prononcez Eco,
L'Acad". -le Di6i. des Art$.
Fur. Danet , Boudot , Cale-
pin & autres écriveat de k
lorte, Calepin dit que les Ita-
liens écrivent comme nous
écho & les Anglois échoe. Il y
a apparence que ces Étran-
gers ne craignent pas qu'on
prononce chez eux é<ho pour
fico , comme l'ont appréhendé
Richelet & Joubert , puif-
qu'ils écrivent de cette der-
nière façon. Il me fera per-
mis à* mon tour de dire qu'ils
ont eu tort d/écrire de la for-
^e. Voyez mes Remarques
fur le mot Anachorète , fur J^
lettre ^ & fur l'a,
Échomes , t. de Mariné.
Éçho^étrie , f. f, Ait de faire
des échos.
Échoppe , f f. Petite bouti-
ÉCL
que attachée à un mur,-
Échouer \ v. n.
Échu , uë , adf. .
Écimè , ée , t. de Blafort.
Écimer , v. a. Couper l^t^ç
d*»jn arbre,
Éciabouffé , ée , adj.
ÉctabouiTer , - v. a,
Éclabouffure, f; f.
Éclair, Cm.
Éclairci , ie, adj.
Éclaircir , v. a.
Éclîlirçiirement , f. m.
Éclaire» f. f. Plante.
Éclairé V*ée, adj. , «
Éclairer , v. n. Impenonnel,
Faire des éclairs.
Éclairer , v. a. Illuminer. '
Éclamé , adj. Serin qui a l'aile
ou la jambe cailee.
Éclanche , f. f. '*
Éclat^f m. Lapartie d'un mor-
ceau de bois brifé.
Éclat , f. M. Lueur brillante,
Éclatailt , anfe , adj.
Éclaté , ée , adj.
. Éclater jj^v. n.
Éciipfe , f f. Il fe dit princi-
palementde robfcurciffement
du Soleil à notre égard par
rinterpofition du corps de U^
Lune.
Éclipfer , s'éclipfer., V. n. paf
Écliptique , •£ f.
ÉclifTe , f W . ./ .
ÉclilTer , Vs*ai^
Écloppé , ée; adj. Boiteux.
Éclorre , v. n. Il n*a euére d'u-
fage qu'à l'infinitit , 6c aux
troifiémes perfonnes de quel-
ques temps. Il ft coAJupu^
comme clorre.
Éclos , ofe , adi,
ÉçJufe, ïf if
^
pnef^HB^^ um. , jiuj.
fU iJi/ii\5V5<
W^. :':'.>• ^n
->,/"
Éclufe , f. f. ViUe 4es Vzv-Bzs^
Éclufée^ f. f. Eau dUi cft con-
tenue dans les écluifcs ic qm
en(^oule. ^ À ?
Écobans , f. m, pi. t. de Maflh.'
Écoinfon , C m. t, d*ArdiitC5
V
■■♦■
êco
ad}. Qui e4 d^ÉcofTe;
Écot» C m. . 1 ' ^
Écotard , £ m. t. de Nforine» 4
Écoté , ée , adj. t. de Blafon.''
Écoùéne^» C f. Outil de Ser^
rurier.
6hire. ^couer ^ y. a. Couper la queue
Écolàtre i f, m. Chanoine qui à quelque animal,
jouit d'unÉ^ Prébende oui lo- Êcouet , f. m. t. de Marine*
bli^e à enfeigner la Pnilofo- Écouflé , f. m. Oifeau de prpie»
phie à fes confrères. Écoulé, ée; adj.
École , f. f. Écpulemeiity C nu ^
Écolier, iere , f. m. & f. ^ Écouler, ir. ji. pàC
Éç^eté,ée,adj. t. d'Orfiévre, Éèoiûrçée, f. f.
Écond^ire , v. a. ^reftifer à Écourté, ée , ad}.
quelqu'un ce qu'il ^emande. Écourtçr, v. .a.
V
Il eft du ftyle, mmilièr.
Écope , f. f. t. de ^^telier,
Écorce , f- f.
Écorcer , v. a. ^ •
Écorçhé , ée , adj.
Écorcher , v. a.
Écorcherie , (. ï. -'^
Écorcheur^^ f. m. *^
Écorchure , f. f.
Écoutant , ante , adj.
Écoute , f. f.
Écouter, v. a.
Écouteur , f. m.
Écouteux , t. de Manège.
Écoutille , f. f. t. de Marine,
Écputillon, f. m. tide Marine.
Écouvillon » f. m. Iniirujnent
de Canonhier.
r
Écorcier , f. m. Bâtiment qui Écouvillonner , v. a.
doit accompagner les mou- Écran., f. m. -
lins à tan. Écrafé , ée ,. adj.
Écorné, ée , adj. Écrafer, v, a. -
Écorner , V. a. Écrémé , ée , adj.
Écornifler , v. a. Il eft du ftyle Écrémer , v. a.
familier. Écreviffe , f. f.
Écorniflerie, f. f. - Écrier , s'écrier , y. n. paf.
Écornifleur , eufe , f, m. & if, Écrille , f. f.
Écofle, f. f. Royaume d'Eu- Écrin , f. m.^ Petit coffret ok
rope fournis au Rpi d'An-
gleterre.
Écoffe, f. m. Couverture de3
pois.
Écoffer ,
coffe.
Écofl'eur , eufe , f. m. &. i
Qui écoffe les pois.
Écolfpis , oife , t m, & f. ^
V, a. Tirer de la
l'on met des pierreries.
Écrire , v. a,
récris , tu écris , il écrit ;
nouaécrivons, vous écrivez,
ils écrivent. Técrivois , &c>
J'écrivis , &c. J'écrirai , &c.
Écris , écrivez. Que j'écrive,
&c. J'écrirois , otc. Que j'é»
cririiTe, &c. Écrivant,
1Ï4 \ ÉCR
Écrit, f. hi.
Écrit, écrite, adj.
Écriteau , f. m,-
Écritoire, f. f.
Écriture , f. t
Écrivain , C m.
Écrou , Ç m. ok écrouë, f.
. f. Le trou dans leifuel entre
là vis en tournant.
É^ou , f. in. Article du regi-
ftre des emprifonnemens.
Écroué , ée, adj.
Écrotfelles , f. f, pi. II n'a d'u-
fage qu'au plurierl
Écrouer >, y , a. *
Écroùir , v. a. t. de Monnoie.
Ècroii^llîment , f. m. t. de Mon-
noie!^%
Écrolilé i ée , adj.
Écroulement , f. m.
Écrouler, v. à. II eu. auffin.
paf. .
Écroûter , v. a.
Écru , uë, adj. Épithéte qu'pn
" donne aux toiles fui n'ont
jamais été mouillées.
Écu, efpece de Bouclier que
les Cavaliers portoient au-
trefois. X ,
Écu y{. m. Pièce de monnoie.
Écubiers, f. m. pi. t. de^^rine.
Écueil, f, m. ' : ^
Écuelle , f. f. C
Écuellée, f. f .
Écuiffer , v. a. t. des Eaux &
Forets. ^ .
Éculer , V. a. t. de Cordon-
nier. Il eft aufîin.paf.
Écume , f. f.
- Écume , ée , adj. ^
Écumer , v. a. ^
Écum^ur, f. m. Il n'eft point
en uffige au proprt. > ,
ÉcumeUx ,. eufe , adj.. Ce
ECU
* mot eiflduihrle Poétique.
ÉcuDfioire, L t.
Écurer , v; a.
Écureuil , f. m.
Écureur , eufe , £ m. & f.
Écurie , f. f.
Écuflbn, Cm,
Écuâbnner , v. a.
Écuflbnnoir, f. m. t. de Jar-
dinier.
Écuyer^ S. m.
Écuyer Tranchant , f. m,. Of-
ficier qui eoupe les viandes.
Édfen , L f. Non! du, lieu où
l'Écriture dit être le Paradis
Terreftre.
Êdenté , ée , adj.
Édènter , v. a.
- Édhçmites , f. m. Sorte d'Her-
mites Mahométaits,
Édifiant , ante , adj.
Édifîcateur if. m. Celui qui
bâtit.
Édification , f. f. U ne fe dit
guère au propre qu'en par-
lant des Temples.
Édifice , C m. '
Édifier , v. a. Il eft de peu d'ii-
iagé au propre ; on fe
fert plutôt du mot bdtir.
Édile , f. m.
Édilité, f. f.
Edimbourg , f. m. Ville & Ca-
J vitale d'Écoffe.
it, f. m. . .
Éditeur , f m.
Édition > f. f .
Éducation , f. f.
Édulcpration , f. f. t. de Phar-
macie.
Édulcorer, v. a. Rendre doiiv.
Effaçable » adj.
Effacé , éc , adj. :
Effacer, v. a.
7?wr
EFF '
Eflàçure, f. f. Ce mût eft
hors d^uiage.
Eianer , v. a. t. de Jardinage.
Effarer , . v. a. Ce mot n*eft en
ufage qu*au participe.
Effarouché, ée, adj.
E^iàroucber , v. a.
Effaufilçr V. a. t. de Ruban-
nier.
Effedif , ive, ad}.
Effeâivement, aoy.
Effeâué, ée, adj.
Effeôuer , y. a. ,
Efféminé, ée ^ adj.
Efféminer , v. a.
EfFervefcence , f. f. t. de Ph^
« fique. ,...-'
Effet , f. m.
en Effet, adV.
Effeuiller , v. a. II eil auifi
n. paf.
Efficace , adj. de tout genre.
Ce mot eft anfli , f. irPef-
ficace 'de la grâce.
Efficacement , adv.
Efficacité, f. f. Il fignifie la
' ' rfiême chofe cçS efficace ; mais
il eft moins uûté. .
Efficient , ente, adj. Il n'eften
ufaee qu^àu féminin & dans
le SyÏQ Dogmatique.
Effigie, f.f.
Effigier , v. a. Ce mot rfeîl
guère en ufage au propre.
Effilé, f. m.
Effiler, V. a.
Effioler, V. a. t. d'Agricul-
ture.
Manqué ,' ée , adj.
Effianquer , y. a. Il ne fe dit
proprement que des che-
vaux
Effleurer, v. a.
Êffoadré, ée , adj*
EFP ii%
Efiondrement^r. m. t. de
' Jardinage.
Efondrer, V. t. \
Efibndrilles , f. f. pL
Effi)rccr , s*eÉ)rcer ,. v. ri. paf.
•Eflfort, f. m.
Efiia^on , £ f. t^^e Pratique.
Effi^yant , ante , adj. ."
Effiayé , ée , adj.
Efirayer , v. a. U eft aufli n. p«
Effréné , ée , adj.
Effriter, v. a. t. de Jardinier,
Effiroi , f. m.
Effronté , ée , adj.
Effrontément , adv.
Effronterie , f.* f, . , *
Effroyable , adj..
Effroyablement , adv.
Effiimer*, V. a. t. de Peinture.
Effiifion, f. f.
„ £)epuis le mot effaçable juf-
( <ju'a ce dernier , Richelet a
jugé à propos de ne^ mettre
' qu une feule f, mais Fufage
en veut deux. Voyez la Re-
marque du mot Affûter,
Également, f. m.
Égal , aie , adj.
Egale , ee , adi.
Également, adv.
Égîtler , V. a.
Égalifation , f. f. Il n*a d'ulâge
qu'en ftyle de Pratique.
Égalifer , ' v. a. t. de Pratique.-
Égalité , f. f .
Égalures ^ t. de Fauconnerie.
Égard , f. f.
à rÉeard , façon de parler.
Égare, ée, adj.
Égarement, f. m.
Égarer, v. a. I| èftauflî n. p.
Égaroté , adj. m. t. de Ma-
nège. ^
Ôgaudir , v. n. Vieux mot qui
— ^^.;
«1^
4i6 iGt
fignifie/< réjouir é.^ .-. .
Égayé, ée, adj.
' Égayer , v. a. ' . f
Egée , adj. oui ûc fë dit qu'en
cettephrale : Xtf merEgét.
Ceà h même chofe que
V Archipel.
Égidtf , f. f. Boucfier.
Églantier , f. in. Sorte de rat-
fin fauvage.
Églantine , f. f. Fleur de Te-
' giantier.
Égîife , f. f.
Églife , f. f. L'État ou ïe^ ter-
res de TÉglife : Nom que
Ton donne aux Terres que
le Pape pofféde en Italie.
Églogue , f. f. Poëfie Pafto-»
rade. -
Égoger , r. a. t. de Tanneur.
Égorgé, ée, adj.
Égorger, v. a.
Égohller , v. a. Vieu^ mot
qui n'a d'ufege que par exa-
gération avec le pronom pof-
felTif.
Égout , (^ m.
Égoutter, V. n. paf.
Ce mot tire fon étymologie
du Latin gutta : ainfi on ne
doit pas écrire efgouter ni
égouter , quoique cette ma-
nière d'écrire foit conforme
à la prononciation , ni en-
fler ou égûùter , comme Da-'
net , ce qui répugne à
l'étymologie & à la pronon-
* ciatioiî de ce mot.
Égouttoir, f. m. ^ ^
Égrapper , v. a. t. d'Agricul-
ture.
Égratigner , v. a.
Égràtigneur , eufe , f. m. &
fera.
, ÉGR
Egratîenure , f. f.
ÉgravîJlonner , v. a. t. de Jar-
dinage. ■ ,:,'•
Égrener , v. a. Il eft-auffi n. p.
Égrillard , arde , adj. On
l'emploie au^i fubflantive-
mént.
Égrilloir , f. m. Grille qu'on
met dans un éfàngpour en
faire pafTer les eaux.
Égrifer , v, a. t. de Lapidaire.
Égrifoir, f. m. Boëte qui fert
lorfqu'on égrife le^ diamans.
Égru^coire , (. f. Plufieurs
dlÉntégrugeùir.
Égrugé , ée , adj.
Égrugef , V. SI, Pulvérifer.
Égrugeure , f. f.
Éguéer , v. a. Tremper du
linge dans l'eau claire.
Égueuler , v. a. ÇaiTer le gou-
lot d'une bouteille
Éguijjeter , v. a. t. de Marine.
Egypte , f. m. Nom d'une par-
tie de l'Afie.
Égyptien, enne , f. m. & f.
En! interjeâion d'admiration.
Éhanché :. Voyez déhanché.
Éhenhéim , Ville de France en
Al&ce.
Éherber , v. a. t. de Jardinier.
On dit plus communément
farder,
Éjaculateur, f. m. t. de Chi-
rurgie.
Éjaculation , f. f. Ces deux
mots font obfcénes & d'un^
nouvelle invention.
Éjaculatoire , f. m. t. d'Ana
tomie.
Eicétes , f. m. pi. Sorte d'Hé-
rétiques.
Eimoutier, f. m. Petite Ville
de France dans le Limouim.
^ Élaboration ,
•• -.: V*
^Elaboration, f/f.
Élalxwré , ée ,. adj. Il ricUlit
Élagué, ée, adj. ,
Éhw;iiçr, v. a,. ;-:^ v»
Élahioun , C m. Nom de Sede
chez les Mufulnians^
Élaiierv v. a. r. 4e Mpnnoîe.
Élant^ £^ m. Animai èmvage ,^
dcHir la corne des pidds de
derrière eft un remède' con-
tre le mal caduc. DiSlioft,
des Arts,
Élancé, ée, adJ.
Élancement, f. m^
Élancer , s*éiancer , v. n. paH
Élans^i^ f. m. v
Élargi, iê 4 adj. -
Élargir , v. a. Il eft auffi n. p.
ÉhrgiiTement , f. m.*
Élargiflure , Cf.
Élafticité, f. f.
Élaftique, adj. •
Élatclws , ètoffedes Indus (oie
& coton. < • ï*» " .
Elbextf , f. m. Gro« Bourg
de France en Normandie ,
très -renommé p^ fes Manu-
faéklres de draps aufquels
il donne ion nom.
ElcéTaïtes , f.m. & f. Anciens^
Hérétiques. "' ■
Éleâéur , r ifJ. Il ne fe dit
euére que dçà Élefteurs de
_, l'Empire. •
Éleaif5 ive , adj.
ÉleéHon, f. f..
Éle^oral, aie, ad}.
Éleélorat, f. m. •
Éleftrice , £ f. Époufe d'É-
leôeur.
Elégamment , adv.
Élégance , f. f.
Élégant, ante, adj.
Éiégiaque, adj. u de Poefîe
I-atine.
Élégir, V. t. de Mcnuîferle.
Élément ,f. m.
Élémentsaire, adj. de toutgemv/
Eléphant > r. m. Anii^ai
I^*Aca(^mie , Furetiere , le
Diék* des Arts , Danet, Jou-
^- bert , Boudot & Monet écri-
vent de la forte. Richeiet écrit
éUfunt : c*eft une faute, Voye*
la Préf. let. ^.
Eléphamin, ine , adj,
Éléphantique , adj. '
Élévation , (.î. ' . .
Élève , f. m.
Élevé , ée ^ adf.
Élever , v. a. Il eu. auflî n. paT,
Élevure , f. f.
Éiider , v. a. Faire une élifion.
Éligibilité , adj. de tout genre ,
t. de Fauconnerie.
Élimer , s'élimer , v. n. paf II
n*a guère d*u&ge qu'aux:
temps formés du participe
- élirné,
Élinguèt , r. m. t. de Marine,
Élire, v. a. Il fedit prinCipa-
lemertt des perfonnes.
Élifion , f. f. Suppreffion d'une
fyllabe : elle fe marque en
François avec une apbftro-
• phe. Ex. Entr'autns , ert-
tr'tux.
Élite, f.f.
Élixir, f. m. Ce que Ton lire
d'une liqueur avec Talambic,
Elle, pronom perfonnd fémi-
nin , toujours relatif.
Ellébore , £ m,
L'Académie, Furetiere , Da-
net , Joubert , leDiâionrtaire
des Arts, Monet, Binet, Bau^
. doin , Dupuys & autres écrt-
vtox de la fone, jnrce <iiie
■;4.
ce mot vient du Greè q^è>k^ Émarger , v. a, - : :^ ;: '> -
l^tîns cWt imité en ^'écrivant Êmâniier , ^, a. t: de PécJietrf.
elleborum. Il eft trai qu'ôil Émafculer , v/a. ôter à^ rni
trouve aufli . helUbomm ; ce mâle les parties d^ la ^éoé-
quiatdorvoé liÇU â quelaues- '. ration. _^
Vins^éciixtheUeboré ^ ^kK\' /Embabouiné « ée » adj;
chelet d'étrire heUbore ^ ce '^ £n]bbabouiner , v. a. U cÛ dii
qui ne vsltit abfolument rien. . flyle femiliejr^ tAmufeir quel-
. Ce iriot doit être écHt £ins . tjp^mit de bdles e^ràmcW.
^. avec deux //. Eiriballa^e, f. m.
Emballé, éei adj.
Emballer, v, a.
Eliipfe , f. f. t, de Grammaire.
Elliptique, adi. ' ,
Elne , Ville de France dans le Emballeur, f. W.^ Celiti qui hit
RouffiUon. des «Mies. M .
Élocution , f. f . , ^ Einbaliem' ,/eufe, f; mi.,& f.
Éloge, f. m. ^ Difeur d'hiftoires ftu^es.'
Élogifte , (i m. Qui x:oaipoib Embarder , v. 4/t. de IVfarinè.
♦ des Éloges. Embargo , f. iti. t. de Marine.
Élojilîtté > ée , ad). Embarqué ,-(éé, adj.
É;loignement) f. m. Embarquement, C xsu-
Éloigner , V, a. . Embarquer , v. a.
Éloiigeri v, a. t. de Marinft. Embarras , f. m;
Éloquemmeilt , adv.
Éloquence u f. f.
Éloquent , ente , adj.
Élu , f. M. I^rédeiiiné.
Élu , {*. m. Officier deJ'Eleaion.
Élue , f. f. Femme d'un Éllu*
Élu , uë , adj.
Éludé , ée 4 âdj
Éluder i v, a.
Q>
É^baaiôfram » 4nte , adj . ^
Embarraffô , ée , adj.
EmbaitiafTein&nt , Cm.
Embarrafïer , v. a. , , ,
Embarrer i v, n» Qui fediè d'un
cheval qui s'embairaffe les
jambes dans iine barra^ ,
Embairemênt, f. m., t* d'Ar-
chite6^ure.
__ — ^_ , - , — „, ■ , — . _ ,
Élyféés j les Champs. ElyTé'es. . Embattage, f. m.ît. d<? Maréchal.
Émail, f. m. Au pi. Émaux *" '
Émaillé , ée , adj.
Émailler, v. a.-
Éjnaiileur, Cm.'
Émaillute, C C
Émanation, C C
Émancipation , C fi .
Émancipé , ée , adj.
Émanciper , v. a.
Émane , ée, adj.
Émaner, v. n.
Émargement , C m.
nance».
t.
de Bi-
Embatter , v. a. ,,
Embattre , v.k a. t. pe^Maré-
chal : applii^Uer. des bandes
de fer fur les roUës.
Embauché ,. ée , adj.
Embaucher, Vi a.
Embaucheur^^ufe, Ç.a^^t
Il eft du fty le* familier.
Embaumement ,C m.
Embaumer , v. a. U ne fe dit
, que des corps morts.
EmbégUinfer|*v, a.
■••^Ih-
EMB
Eiabelle, f. m. t. 4e Manne.
Embelli, ie, a4;.* :. . f
EmbelKr, V. a.
Embelliflement , f. m.
Einberlocpier , v. su t. bas êc
populaire.
s'Embfiiucocpier , v. a. t. bas
& populaire.
Ëmbefas, f. m. t. du Jeu de
dez.
Embéfogné , part, du verbe inu-
ûté t Emhefagner. Il éft du
âyle familier , & fe dit par
raillerie.
Emblavé , ée , adj.
Emblaver, v. a. Semer une
terre en bled.
Emblée , f. f. Ce mot ne fe
dit" qu-adveirbialement avec
la prépofition de^ & iigniâe
du premier efart.
Emblématique , adj.
Emblème'^, f. m. ^
Embler, v. a. Enlever avec vio-
lence. Vieux mot qui n*eft
plus en ufage. ' -
Embleure ou emblure , f. f. t.
d'Agriculture.
Emblier,*t. de Marine.
Embodîhure> f. £ t. de Marine.
Emboëtement , f. m. <
Ernboëter , v. a. ^
Emboëture, f. f.
Emboire , v. a. t, de Peinture.
Emboifer , y, a. Il eft bas.
Emboifêur y eufe , f. m. & ^
Embonpoint, f. m. II ne fe
dit crue des perfonnes un peu
grattes..
Embordurcr , V. a. Mettre uae
bordure.
Embouché , ée , adj.
Embouchement , C m. /-#
Emboucher, v.% lia divcr-
\
EMB itvb
' fes ûgnifications. U eft aiim
n. paC . À ; *
Embouchoir , f. m,
Embôuchuf e ^ {.t,
Emboudé , ie , adj. t. de Bla-
fon.
jEmbouer , v. a. Enduire de
boue. '
£mbouquer , v. t. de Marine.
EmbouÀé, ée,adj.
£nibouii)er , v. ar
Embourrer, V. à.
Embourrure , f. f. t. deTapif-
• iîer. • *
Embourfement , f. m.
Embourfer, V. tu Mettre de
Targent en bourfe.
EmbouiTure , f.f. t. de Marine.
Embouté , ée , adj. t. de iîla-
fon.
Emboutir , v. a. .t. d*Orfévre.
Embraquer , v. a. t. de Aîarine.
Embràfé , ée , adj.
Embrafement > f. m.
Embraféi- , v. a. Il eft auiH n.
paC . , •
Embraftade , C f,
EmbrafTé , ée , ad;. -
Embraffement , Q.m,
Embrafler, V. a^ >
EmbraiTeur , C m.:t. de Fon-
deur.
Embraflure, f. f . '
Embrafure , f. f. terme de
Guerre.
Embrené, ée , adj.
Embciener , v. a. jll jeft^bas.
Embrevement ,.f. m. t.-deMe-
nuifier.
Embrever, v. a. ^
EmbroCatlon , f. t t. de Phar-
macie.
Embrocher , v. a.
Embrouillé , ée , adj.
Eeij
' «
-^
<»
su» ' EMB
EmbuDuilIeinent ^ d m,- -
Embrouiller , v. a.
Embruiner 9 v. a.
^mbrumé ,.adj. t. de Marine.
Embrûncher, v, à* tenue de
Charpentier.
Embrunir^ V. a: t. de Peinture.
Einbryon^ f. m. Fœtus qui
commence à fe former dans
le iVentre de la mère. ■'.%'
Embu , uë , adj. t^de Peintiu'e.
Embûche , f. f. 11 a plus dHifar
ge au ^urien
Embûcher, y. a paf. t. de Vé-
nerie,
Embuâer , v. à.
Embufcade , f. f.
Embufquer, s*embufquer V.
1^' paC
Émeraude , f.,f.
Êmérillon ,^f. m. Le plus petit
des oifeaux de proie,
ÉmérîJIonné, ée , part, du ver-
be émérillonner , qui n'eu
plus en ufage. ^
Émerfion , f. f. t. d' Agrono-
mie,
, Émerveiller , v, a. Il eft auffi
n- paf. & n*a d'ufage que dans
Je fty le familier.
Émétique , adj. Je ad. Fur, Difé,
. de Arts. Rich. Joub.-
Quand ce mot e^ employa
cofiûne fubilantif , on le fait
mafçulin : il vient* du Grec
^/«uw , vomo , je vomis. Ainii
Panet a tort d'écrire hémitl'
que avec une K
Émeute » i. i,
Égieutir , v.^ n. U n*a plus d*u-
^ ^age que dans la Fauconne-
rie,
Émié » ée , adj.
Émier, v. a. Réduire en petits
morceaux*
EMM
Émincer t T. a. Rendre minée.
Éminemment, adv.
Éminence , f. f. ^ «
Éminent , ^ente j adj.
Éminéntiffime, adj. Titre d'Iu^n^
neur.
Émir ,.f. m. Nom de dignité
cheï les Turcis.
Émiflàire , f. m. 11 fe prend
ordinairement en mauvaife
part-
Emmailloter, v. a. Aca4' P"^^'
Dànet & Joubert écrivent
cmmaillotter ; il ne faut qu'un
/ i parce .qu'fe les compofés
des mots terminés en ot , ne
doublent point le t. Ex. Dé-
vot fait dévote, non pas dé-
votte ; cap\9t , capote , &c. Ri-
ch elet qui ne çonfulte que
la prononciation , fans fe
foucier des ré^es , écrit en-
maïUoter : il fait même un
renvoi tant poiy ce mot que
pour les fiiivâns ; mais ion
Orthographe ne doit pas
' . être fuivie,
Empianché , adj. t, , de Blafon,
Eminhanc{^er , v."!*
Emmanches , f. pKt. de Blafon.
Emmancheur , f. m. .
Emmaneqiiiner , v, a. t. de
Jardinier. *^
Emmantelé , ée>, adj.
Emmanuel , f. ts\. Nom que
le Prophète Ifaïe donne au
Meflie.
Enmiariné , adj. Se dit d'un
homme endurci à \^ mer.
Emmarin§|>ontyaiflreau , t. de
Marine. |
s'Emmarquifer , y. n. p. Pren-
, dre le nom de Marquis.
Emménagem^t > f . m.
-^^-H»--
^ EMO
Emménager , s'emméfiagefi»
V. n. paf.
£miiiene , ée , adj.
f mmener , v. a.
Emmenoter, V, a,
Emmeffé , ée , adjl Qui a ouï
la Meffe. 11 eft bas/
Emmiellé , ée , adj.
Emmieller , v. a.
Emmieilure , f. f.
Emmitoufler , v. a. Se cacher
dans fes habits.
Emmitrer un Évêque , vs
Emmoncelér , v. a.
Emmortaifer , v. a. t. de Char-
penterie.
Emmotté , ou plutôt enmotté ,
ée , adj. t. de Jardinier.
Emmufeler , v. a.
Émoëller , v. a. ôter la -moelle.
Émollient , ente, adj. U. de
Médecine.
Émolument, f. m.
Émonde , f. f. -Fiente d'oir
feau de proie. "
Émondé , ée , adj.
É monder , v. a.
Émendes , f. f. pi. Branches
qu'on retranche des arbres.
Émorceftr, v. a. Réduire en di-
vers morceaux. On doute
de rufage de ce mot.
Émotion , f. f. "^
Émotter , v. a. ôter les mot-
tes des champs.
Émoucher , v. a.
Émouchet , f. m. Quelques-
uns difent Manchet.
Émouchette , f. f. Sorte de rai-
feau qu'on met fur les che-
vaux pour les garantir des
mouches.
Emouchoir, f. m. ^ ^
Émoulu > uë , adj^
EMP lîf
Émoudre;, v. a. qui feconiiiir
gue comme ^Afotti/re.
Émouleur^, {*. m:
Émouâe , ée , adj. , ^
ÉmouiTer , v. a.
Émouvoir > v. a.
J'émeus , tu émeus y il émeut:
nous émouvons, vous émou- '
vez ,;.ils émiÈk'^ent.. J'émoH-
vois , &c. j'émus , &ç. J'é-
j^moMvvsâCfSiC. Que j'émeuve,
&c. femouvrois , &c. Que
fèmufle, &c. Émouvam.
Ému ^ uë , adj.
Etnpaillé , ée , adj." ^
Empailler, v. a. ■ '7' ■
Empailleur , eufe f. m.' & f. .
EmpalemeVit , f. m.
Empalé , ée , adj.
Empaler , v. a.
Empan -^ L m. Mefure'de lon-
gueur. -
Empanacher ; V. Empennacher.
EiTïpané* jgge ,-ardi. Aigu.-
Empanon , f. m. t. de Char-
penterie. - *
Empaqueté j^* ée , àdj.
Empaqueter , v. a.l
Emparer , s'enipare^^v:^^ n. p.
Empafteler , v. a. . t. de Teinr
ture.
Empâté, ée , adj. »j
Empâtement, f. m. t. d*Archit.
Empâter, v. a,
Empâture , f. f. t. de Marine.
Empaumé , ée, adj.
Empaumer , v. a.
Empaumure , f. f, t. de Vé-
nerie.
Empeau, f. m. Ente en écorce.
Empêché , ée , adj.
Empêchement , f. m.
Empêcher , v. a.
£mpeig;ne , £ f. t. de Cor-
ddifiier.'
•.
r-
I .
t
^ -.. J
ir-
/'
•^.
ail ^^ EMP
%Einpeloté , adj.. ^n. t. de Faii^
connerie.
Empennacher , v, a. Quel-v
^ (pies-uns écrivant Empana-
cher , & tous'^ld prononcent
ainfi ; il n*a px^re d'ufage
qu'en ratlMe.
EmpermeUe , f. f. t. de Marine.
£tt^>eiiûel]er , v. a. t. deMa-
i^ne.
Empenner , v.^ Les deux; n
ie prononcent.
Empereur , f. m.
Empefage , f.: ni.
Empefé, ée , adj.
Empefer , y. a.
Empefeur ^ eufe , f. m. & f.
Empefté , ée, ad).
Empefter , v. a. Pronocez Vf,
Empêtré, ée , adj.
Empêtrer , y. a-
Emphtffe , f. f. t. de Rhéto-
* rique.
Emphatique , adj. . de tout
^ genre. -
Emphatiquement, adv.
Emphytéofe , , £ f., t. de Palais. ^
" Emphytéofe o^emphyteiitaire^
^ f. ni. t. de Jurifprudencè'.
•Emphytéotique, adj. de tout
T genre,
EmpiégéV ée, adj. Oui eft
nrîc <4ori£ itn «si A/va T^ttCtn^-
pris dans un jpiége. L*uikge
de ce mot n'eit pas commun*
Empiété , ée , adj. t. de Vé-
nerie
Empiéter , v. a.
Empifrer , v. a; 11 eft aufli n.
paf. Çaufer une grande ré-
plétion.
Empilé , ée , .«dj.
Empilement , C m.
Empiler, v.'a.
Empirarice , f. f. t. de Mon-
noyeur.
ÉMP
Empire, f.m,
j Empiré , ée. -, ad}.
Êmpirême , f. m. OdeiM* que
prennent les chofes qu'on
rait diftiller. • .
Empirer , v. a. Rendre pire.
Emplacement, f. m.
Emplacer , v. a. t. de Gabelle.
Emplaftration , f. f. t. de Jar-
dinier. ^
Emplâtre , f. f.
Empiâtrier , f. m. t. d'Apo-
thicaire. ^
^^mplette , (. "^^
Empli , ie , adj. "
Emplir, V>a. '' f
Emploi , f. m. ^
Employer, y. a. ^
J'emploie , tu * emploies , il
. emploie : nous employons , ^
vous émployei, ils emploient
J'eniployois , &c. nous-em-
ployions , vous employiez ,
ils employoient. J'ai em-
ployé, &c. J'employai, &c.
Temploirai , tu emploiras,
' &:c. Emploie , employez.
Que J'ertfploie, &c, Que
nous employiôn»^, &c. Em-
ployant.
Emplumer , v. a.
Empoché , ée , ad).
-Empocher , v. a. 11 n'eft que
du ftyle familier.
Empoigner, v. a.
Empointer une étoffe , t. de
, Tailleur. .
Empois
Empoiwnné , ée , adj.
Emp^fonnement , f. m, .
Empoifonner , v. a.
Empoifonneur , eufe-, f. m. & f^
EqpoifTer, v. a. Enduire de
poiiC. ^
'->^
^y
EmpoifTonneitient ^ jf. nh*
IS^
Émuifi^if , te t. de Méd«^
cine. * • -
Emporté , ée , adj. H eft auffi Eii , prépoûdcNl 4e lieu.
H ^Enàr™ni«nt»i^«i. Abondé
quelquefois fubil*
ErafiOirt^^aerit , Cm.
donner de^ arrhes.
Emporte-pièce , f. Ki, t^ de Ënarrhet*» V. a.^ Donner deg
Cordonnier;
Emporter, v. a.
Empoulett^ i f. f. t. de MarineU En çà , adv. Cette expreffion
Empoupper, v^a. Vieux ter^ nVft ni du v^^ ^1«* 4î
aithés.
En avant , adv.
me de Marine.
Empreîriare , v, îu
Empreinte ^ i,{,
, Empreffé i ée , adj. *
Empréflèment , f. m.
Empreifer , s'empreffer > v.
11. paf.
Êmpnfonné > ée , adj.
Emprifennôtoeiit , f. m. . -
Emprifonnér , V. a^ '
Emprunt, f. m. » r
Emprunté , ée , gdjt . <:
r. Emprunter ^ v. a^ • '
Emprunteur., eufe , f* m^ & f.
Empuanti, ie, adj. '.', .
Empuandr, V. a.
du bel ufagev
EncabanemenrrC m. t. de Mà^
rine. . •? ; ;, . ' „.
Éhcaçéf ,V^:
Encat^e ^'ée\ ildj^i
Encaiffement, f. m.
S. Encaifler , V. a. ^ • ^
■ Encan , f. m. ;.*
Sftcanaillé ,. ée « adj.
Encanailler , s^encanaiUer , y.
n. paf. ' '
Ehcappé , tidj..,a||. t. de Marine^
Encapuchonné » ée , f. m. & f.
NomdeSéÔe* .
EticapuchOnaeri Vé n, paf. II
eft du ilyle £imilien
Empuantiflement, f. niilln'eft Encaauer#?v, a. >
guère en ufage* Encaftelé y. ée j-^ adj.
Empyrée , adj.m. ,Encnfteler, ^^eftcafeeler , y« m
Empyn<|ii:e , adj. Médecin em- paf. Il fe «Ut proprenf^ÂMlûn
pyrique. cheval qui a le taloi^op^
Daqi^rAcadéinie, Furetiere ferré. , ^
& Danet ces mots ibnt écrits Encaftelure « f. f. <iu encafle-
fans y : c*eft Mne âtute « parce lement, f. m..
qu*ilsivi^nnefitdu Grec qua Ehcaftillag^j f. m. t. deMa-«
lesî l4fin$ onl imité en écri- rine. j \
. vant c/ii/?y>i«w, comme Ça- EhcaftiUemfentif. ^>.Motd*Ar-
lepin,ou<m/7yre/vm^ codime tiian,
plufieurs îiutVeS.. r ,v EncaftUler, y, z, EnchaJJir,
Emu , émue , adj. ; A/ l^^"*-'^'"*"'^^» ^' ""•
Emulateurv f. m. . .-.. 'Encaftrer,v. a., t. de Char-
Émulation ,:f.f. 4^ • penterie. J
Emule, f. m. ^I Encavé , ée, adj, , >
Emulgfeût^ fn0ei,adî^ t»\^ Encavement* f. «• ^^
Médecine.
%
f»
*
é
„" ^
0
<
114 EMC
Encaver, v^ a. Ne ièttqiii
du Tin ou autres boySbnt.
Encaveur , L 1». -^y
Enceindre , v^ a» ^* ;^.
Ençeint , eimt , ^nt.
Enceinte , ïr^^ Circuit.
Enceinte , adj: f. Grofle d*en-
Encens 9 1. tn*
Encenfement « jÇ m.
Encenfer , v. a.' >
Encenfeur^ f, m.
Encenfoir , f. m.
Encéphale « adj.m.& f. t. de
Médecine, Ver qui eftdans
la tête:
Enchaîné , ée , ad).
Enchaînement » f: m. N*a guère
d'ufage au pr<^re , mais au
figuré.
Enchaîner , v. a.
Enchain^re ^ Cf. Il ne fe dit
que des ouvrages de Tart.
Enchanté, ée , adj.
Enchanteler, V. a. Mettre fur
des chantiers.
Enchantement, f m.
Enchanter, v. a.
Enchanterie , f. f. Eflfet prove-
nant d^e fciencê magique.
Enchanteur , reffe , f. m. & f.
Enchaperonner ^ v. a. 11 n'eft
plus en ufago;? qu*en parlant
des cérémonies funèbres.
Encharger , v. n. Il efl tout-à-
foit bas. Voyez Charger.
Enchaflêr , v. a. La féconde
fyllabe de ce mot eft longue.
Ènchaffure , f f. *
Enchaufle , ad), t. de Blafon.
Enchère , f. f .
Enchéri , ie , àdj.
Enchérir, v. a.
Encheriâement , f. m.
Encherifleur» f. âi< ',
Enchevauckure , i^,(' t. d'Ar^
Enchcvétrcr, v»a.> '•: :- 1
Eachevétrare ^ùt t. éit Ct^r-
- p^ûteiie.
Encfaeviip^ ée , adf* t. de Chi-
Eiictettené , ée , adj^
Enchlfrenement , f. m. l-
EnchifrëQer , v. a.
Enchufe. , Ville confiderable
de la Hollknde.
Encirer , v.^ Mettre en cire.
Enclave , f. f. Chofe edTèmiée
tlansiine autre. ^ -
Enclavé , ée , adj.
Enclavement, f m.
Enclaver, v. â.fll ae Te dit
guère que d*une pièce de
terre.
Enclin, ine, adj. <3e mot ne
fe dit qu*en parlant des cho-
fes morales , & plutôt du
mal qt^e du bien. -
Encliner, v. a. Pencher d'un
certain côté.
Encloîtrer , v. a.
Enclorre, v. a. Ilnîa que les
mêmes temps que cléiré^ dont
il efl compofé.-
Enclos , f. m. Efpace de terre
enfermé.
Enclos*^ o(ê , ad).
Endotir , v. a.'ft. de Chafle.
Edcloture , f f. t. de Brodeur.
Enâûué , ée , adj'.
Endouer , v. a.
Eoclouiire , f f.
Enclume , f. f.
Encochement , f. m,
Encocher, v. a. Mettre dans
une coche,
tncochurc, £ f. t. de Marine.
Encofiré ,
■roma-rorasnr^êTgBSnë: kbranler , V. a.
Dd
Encoffré, ée« adj.
Ehcofirer, t. a.
Encoiemire , f. f,
Encolfer , v. a. t. <Uf Dûrcvtr*
Encolure, Cf.
Encombre , f. m. Empéche'
ment. Il eft vieux.
Encombrement , f. m. t. dé
Marine.
Encombrer, v. a. Embarraf-
fer une rue , un paflage , &c.
de gravois , de piertes , &c.
Encontre, f. f. Avanture. Vieux
mot (jui n'eft plus en ufage.
à TEncontre , prépoiition qui
fignifie contre.
Encoquer , v. â. t. de Marine.
Encorbellement , f. m. t. <fAr-
chitefturè.
Encore , adv. de temps.
On ne cloit écrire ehcor qu'en
Poëfie , quand la rime ou la
mefure le requiert , autre-
ment non.
Encore que , conjonâ^ion.
Ericornail , f. m. t. de Marine.
Encornailler^ v. n.i^barlQC'
. que & bas". V,^
Encorné , adj. de tout genre.
Il ne fe dit que dans le ttyle
familier.
Encorner, v. a. Revêtir de cor-
nes. - ;
Encorneter , v. a. Mettre dans
un cornet de papier.
Encouragé , ée , adj.
Encouragement , f. m.
Eticouraget- , v. a.,-^
Encourement , f. m. t. de Cou-
tume. ^
Encourir , v. a. Il fe conju-
gue comme ct>uwir. ♦
Encourtiner, v. a. Fermer de
courtines. ^
-»B' .t . r ' '' ■r-'^f^T
ENG 4ftf
MJacnSet iY^ a. Ueft aufS lu^p.
Encrâmes » f. m. pL Ancien^
Hérétiquei ^ant pfbfe^
- iioa de contiflence^ '
Encre» f. {*
On trouve anire avec Utt d
dans Richelet & Joubert :
les uhitera qui voudra , pouf
moi je ne puis m'y réibudrr^
parce que Ménage dit que ce
tnot vient de lltalicn inchio"
flro , qui a été hk du Latin
€ncauflrum. Mais je ne i^is
dans quel Diâionnatre il a
trouvé ce mot ^ qu'Eftienne
& Budée dérivent du Grec
ffuMATM , en Latin encmufium ^
dont les Polonois ont fait i/i-
caujl , les Flamands inkt ^ les
Anglois inki. Dans du Gan-
ge on trouve incauftum vro
encauflum , ^talis inckioftro f
Gallis encre. Or il eft cer-
tain que les mots François
dérives des Latins qui com«
mencent par ^/t ouirti veu-
lent un ^. Voyez laRefflar-
que du mot Cengle,
Encrier , f. m.
Enoroué , adj. t. de^Eaux 6c
Forêts.^
EncuirafTèr, s'encuirafler** v.-
n. paf.
Enculaflèr , v. a. t. d^Armieb.
Encuvement , f. tri, t. de Tan-
neur. '
Encuver, v. a.
Encytiopédie , f. f. Science
univerfelle.
Dans Danrt on trouve e/i"
cylopédU , c'eft une^ faute
aimpreffion : dans RîcbeleC
encicLopédie, fans y , c'eft SuSÎ
line faute , parce que ce mot
Ff
2t6 EKD
tire km étymckipc éu€kitic
■^i;Ui^« qw J6fnineuiii!effck.
Vctyti k DîB. 4» Arts.
Endanre m» eninite.^ t. <ie
Charpentier.
EndécafyiWïc ♦ Cm. Vers
coihpofé 4'onze fyllabes.
£b defaors > adv. V. Dth^rs.
Endenché , adj. t. de Blason,
fodcnter , v. a. Mettre des
dents à une roue de moulin.
En dépit ^ forte de prépoTmon.
Endetté, ée » ad).
Endetter ; y. a. Il cil auâi n.
paf. »>
Endévé , éé , adj. U eft suifTi
fubft. Ilefthas.
Endever , v. n. Il eft bas.
Endiablé. « ée, adj. Ueftaufli
fubâantif. .
Endimancher , s'endimancher ,
V. n. paf. t. de raillerie. Il
efi du ftyle familier.
Endive , f. f. Plante potagère.
Endoélriner , v. a. Il ne le dit
qu'en plaifantant.
Endommagé , ée , adj.
Endommager , v. a. U ne fe
dit que des chofes,
Endormeur , f. m. Il n'a d'u-
fa§e qu'au figuré. ,
Endormie , f. t. Plante.
Endormi, le ^ adj.
Endormir, v. a. U iêconju*^
gue comme Dormir.
Endormiflement , f. ,m.
EndoiTe , (. f. La pénultième
fyllabe eft longue. Il eft du
ftyle familier.
Endoflfé , ée , adj.
Endoflement , f. m. Il fe dit
fur tout en parlant des let-
tres de change.
ENf
Endofler , v. a.
Endofleur « t m. t. de Ban-
quier.
Endroit » C nu ^
Enduire , y. a.
Enduiflbh , £ f . UaÔkm d*en-
duire.
Enduit , r. m.
Endurant , ante , adj. Il s^em-
ploie ordinairement avec la
négative.
Endurci , ie , adj.
Endurcir , v. a.
Endurciilement , f. m, U n'a
d'ufkge qu'au figuré.
Endurer, v. a.
Éoéïde , f. f. Poëme héroï-
que de Virgile.
Énergie , f. f7
Énergique , adj. de tout'^enre.
Énergiquement , adv.
Énerguffléne , fubfl. de tout
genre , t. Dogmatique. Pof-
ledé du diable.
Énervation , L f. Ancien ter-
fbe d'Anatomie» , ^
Énervé , ée , adj.
Énerver , v. a.
Enfaîteau ou faîtière , f. m.
t. de Couvreur.
Enfaîtement , f. m.
Enfaiter, v. a.
Enfance, f. f.
Enfant, f. m.
Enfanté , ée , adj.
Enfantement , f. m.
Enfanter , v. a.
Enfantillage:, f. m.
Enfantin , ine , adj.
Enfantife, L f. Ce mot n'eft
pas du bel ufàge.
Enfariné» ée , adj.
Enfariner , v. a.
Enfer, f. m.
L
"T
Enfermé , éc , adj.
Enfermer, r. a.
Enferrer , v. a.
£niiceler, v. a; Serrer vftà
une ficelle -i»
Enâade , f. £ Il ne Te dit pro^
prement que <iHme langue
luite de chambres fur iint
même ligne.
Enfilé y ée 9 adj.
Enfiler, v. a.
Enfin, adv.
Enflammé , ée , ad}.
Enflammer , v. a. Il eft aui&
n. paf.
Richelet écrit tnflâmer , &
cette Orthographe a été fui-
vie par plufieursperfonnes ,
qui làns doute n*ont pas fait
attention à Tétymologie de
ce mot , qui nous vient du
Latin injlammare , âc que
d'ailleurs un circonflexe ne
peut 'pas tenir lieu d'une m
retranchée, cela n'apparte-
nant qu'au titre fôul , comme
on le peut voir dans VA , B ,
C , ou les partifkns de cette
Orthograpne trouveront a ,
«, 1,0, &^ pour jm, em,
irtij om y um , on pour an ,
en , in , on , un. Ce font
les premiers principes auf-
quels je les prie d'avoir re-
cours.
Eiiflechures , f. f^ pj. t. de Ma-
rine.
Enflé , ée , adj.
Enflemcnt , f. m. ^
Enfler, v. a.
Enflure , f. f.
Fnfonçage ,.f. m. t« de Marine.
Enfoncemeût , f. m..
Enfoncer > v. a. ^
Eitfefeiç^» ££ CoUoâîi&
Eofbndrer ; Vi^ycz. Jfij^^.
Enfbrcte , v. a; :iive|Apiii|i,
Informer,, v. A Mi|lb *mf^
la forme;
Enfoui, îe, aif}/ \
Enfouir, V. a^ V. Pr.li^2.
£)ifoitiflemeiit , f. m; • : '
Enfourchement , £ m; t» d!Ar-
chiteôure. ...
Enfourchure, f. f. n de ChaSt:
Enfourné, ée, ad).
Enfourner « vt. a^
Enfreindre , v. a^ 1% tCz. d^u-
fiige qu'en pariant de traité..
Il fè conjugue comme A>
teindre. . . *
Enfroqué , ée , adj. » .
Ènfiro^er , v. a. Faire uit
Moine. 11 ne fe dit qu'en
plaifanterie & par mè^is.
Enfuir , aîenfîjdr , v. n. p^ Se
conjugue comme fuir.
Enfumé , ée , adj.
Enfiimer , v. a» ^ -
Engagé^ (. tti.
Engagé , ée, adj,
Ehgageant, ante, adj.
Engageante , f. f. Sorte de man-
ches de toile , dont fe fer-
vent les femmes.
Kngagement , f. nu .
Engager, v. a. '
Bngagifle , fi m. '^
Engamer , v. a.
Engaller , v. a. t. de Teinture.
Engarant , t. de Marine.
Engarder , v. n. Ce mot e^;
vieux , il faut dire garder.
Engaflrimaudre , f. m. Celui
qui parle du ventre» / .
Engeance , f. f. *
L'Académie , Fur. Joubert & *
pluûeurs autres écrivent de
t
S38 BNG
la ibfte. Ehuiet ât lUdidet
àowfmt engtnct QèM s : mais
an Mhs 9 noiu.vient du Gau*
loxsin^er, <)tti fignifie ifj^r ^
ptupUr, il £aiiit conclure qu'on
<loit Retire ^ngednee , comme
on écrit vengeance , compofé
àMVaot venger , changeant de
changer., &c /
Ingcilure , f. f.
Engendré, iée , adj.
£ng;eAdrer, v. a.
fnger , v« a. EmbarrafTer , char-
ger. Il eft bas & populaire.
EJ^rl>er, v. a. Mettre en ger-
Eng'm, f. m.
^Sngianté , adj/ t. de Blafon,
Englober , v. a. ^
Englouti , ie , adj. . ,
Engloutir , V. à.
Englué , ée , adj.
Engluer , v. a.
Engoncer , v. a. t. de Tailleur,
Engorgé , ée , adj.
Engorgement , f. m.
jS'^ngorgcr, v. a. Il çft aufli
il. paT,
Engoué , ée , adj.
Engouement , {. m,
Engouer , v^ a.
Eligouffrer , s'engouffrer , v,
n. paf. Il fe dit des tourbil*
Ions de vent.
Engouler , v. a. Il eft bas.
Engourdi , ie , adj.
Engourdir , v. a. Il eft auffi n.
Engourdiflement , f. m.
Engrais,/» ro.
EngrailTé , ée , adj,
EngraiAemént , f. m.
Engraifler , v» a. Il cft auffi n.
ÏNJ.
Engranger» V. a.
Engraver , v. a. U eft auffi a.
paf.
Ei^ièlé, ée , adj. t, de IHa&n
Eogrélure , f. t
Engrené , ée , adj. U
Engrener i v. a.
Engroflée, adj. f.
Engrofler ^ v. a. U eft du ftyle
* familier. ' ,
Engroflir, v. a. & n.
s'Engrumeler , v. n.
;e,aQi.t. <ier
, f. t. u de
Chaf-
Enguiché , ée , adj. t. de B]a(bn.
Enguichure
le.
Enhardir , v, a. L'A de ce mot
eft afpirée.
Enharmonique , adj, m. & f.
t. de Mufique.
Enhamaché , ée > adj.
Enharnachement , f. m,
Enharnacher, v. a.
En haut ., forte d'adverbe.
Enhazé , ée , adj. EmbarrafTé
d'af&ires. Il eft bas.
Enhendé , ée > adj. t. de Bla-
fon.
Enjabler , v. a. t. de Tonnelier.
Enjaloufer , v. a.
Enjambée , (. f. ^
Enjambement , f. m, t., de Poë-
fte Françoife.
Enjamber, v. n,
Enjaveler , v. a. J^enjavellc ,
)*enjavelai , . j'enjavellerai.
Enjeu v,f. m.
Énigmatique , adj. de toiit gen-
re.
Énigmatiquement , ^dv.
Énigme , f f.
Enjoindre , v. a.
Enjoint , inte , adf.
Enjolivement , f. m.
Enjoliver, v. a. Il ue fe dit
—»•■-!* T r ^^
ENL
point des perfooMt» *
EnjoHveur 9 r. m.
Enjolivure, f. f.
£n|oUer, v. a, Ueft duftyle
Êunilier. . .^.^
Enj^Mtur » ei^ « f* m. & f.
Enjoué, ée , adj. m
Enjouement , il m. w
Engouer « v. a. Réîouir. Il ne
le dit guère qu*au participe
pailif.
Enkçé » ée , adj.
Enlacement , f. m.
Enlacer, v. a.
Enlaçure , f. £ t. de Charpen-
tier.
Enlaidi , ie ; adj.
Enlaidir, v. a.
Enlaidiflement , f. m.
Enlarmer , v. a. t. d*Arti(an.
Enlevé , ée , adj.
Enlèvement , f. m.
Enlever , v. a.
Enlevure, {. f,
Enlier, v. a. t. de Maçonne-
rie.
Enligné, ée, adj.
Enligner , v. a. t. d'Archite-
ûure.
Enluminé j ée, adj.
Enluminer, v. a.
Enlumineur , eufe , f. in. &
fém.
Enluminure, {. f,
'Ennéadécatéride , f. f. C'eft
l'efpace de dix-neuf ans.
Ennemi, ie , f. m. 6c adj.
fEnnobli, ie, adj.
\Ennoblir ou anoblir , v. a.
/Gilbert écrit annokUr , ce,
n'eft pas Tufage : Calepin &
Richelet n'écrivent (^ano-
i>lir: TAcad. Fur. Danet, Du-
puys^ Baudoin , Mo«et ,
6t Biaet écrirent tnnèhlir :
& Daœt daat une note £ûte
exprès , ftn^ent qu*on doit
écrire de Wte -dernière ùl* *'
çon. C*eft ce qu*U fiuit exa-
miner, .OfV trouve annuler
dans pref<iue tous les Di-
âioanaires , quoique ce mot
foit un compoié de nul pu de
nullité. Suivant cette régie,
on devrott écrire atmoblir ,
puirqu*il eft compofé de no-
bU<Mém tioèUfii mais Tu*
fage ne le permet pis. C*eil
donc ennoblir qu*dn doit écri-
re , puifqu'il eft ufité depuis^
plus de deux fiécles , comme'
plus conforme à la régie ce-»
nérale des compofés. jLa
voici.
De Bouche on a fait mbou^
cher. •
de Chaîne
de Dette
de Flamme
de Gage
de Hardi
de Jambe
de Lever
de Mener
d'OrgueU
de Paquet^
de Q^uête
de Racine
de ^ang
de ^erre
At Venin
A'Yvreffe
enchairur ,
endetter.^
enflammer ,
tnnardir ,
enj^er^:
enlever ,
emmerur , '
e^orpieillir y'
empaqueter ,
enquêter^,
enraciner ,
enfanglanter ,
enterrer ,
envenimer ,
enyvref \ &c»
Par conféquent de Noble on
doit fiûre ennoblir. Au reûe,
je ne blâme point abiolu*
ment ceux qui écriront ano'»
blir , parce qu'il y a des au-
torités. Ainu chacun eft il»
>
...«r^.
»5^ ENR
bre de choifir ^ tam^ennokUr
vaut mieint. -> >'^ :, -^
Inmd , ^ in.rf' '^^^ '
Eimuiter , v. n.WTÎeiUît,
EiuiufUre «mannuiure , f. f» t.
d'Archke^fe. ^
Innyrant > ante , ad;.
hnmxftT', V. à. U eft auffi fl. p.
Ennuyeufement , adv.
Ennuyeux , eufe , adj . U fe
prend quelquefois lubftanti-
vement.
Énoifeler , v. a. t. de Fau-
connerie.
Énoncé , ée , adj.
Énonder , v. a.
Énonciatif , ive , adj^
Éfionciation , f. f .
Enorgueillir , v. a» Il eft aufli
n. pai'.
énorme , adj.
Énormément , adv.
Énormité , f. f.
EnofTé, adj. Se: dit de ceux
qui ont^es os dans la gorge.
Bnôuerant , ante , adj. Il eft
ou ftyte familier.
Enquérir, v. n. Il fe conju-
gue comme Jcquerir.
Ehquis , ife , adj. t. de Palaîi.
Enquête , f. f.
Enquêter , s'enquêter, y, n. p.
Enquêteur, f. m.
Enraciné , ée , adj.
Enraciner, s^raciner, v. np.
Son plus grand ufage eft au
figuré: ?
Enragé^ ée , adj.
Bnrageant , eante , adj. Il eft du
- ft^le familier;
Enragément, adv.
Efirager , v. n.
Enraver, V. a. t. d*Art.
Envayure , f. f. t* de Ghar
penterie.
• ËNS
Enrégiinefitcr , t. a.
Enréçiftré, ée « adj.
Enrégiftrement , f. m.
• Enrégtftrer , v* a^ a •
Enrhumé ,, ée , adj; ^
Enrhumer , v. a. Il «ft %ulïl
fn. paf.
nrhuhiure , f. f.
Enrichemont , f. m. Petite
Ville de France dam le Bcr-
k Enrichi , ie , adj.
Enrichir, V. a. Rendre riche.
s'Enrichir > v. n» paf. Devenir
plus riche.
Enrichiflement , f. m.
EnroUemeiît , f. m. Voyez Con-
trolle.
EnroUer , v. a. Il fe dit particu-
lièrement des gens de guer-
re.
Enroué, ée, adj.
Enrouement , f. m.
Enrouer , v. a. U eft aufli n.
paf »
Enrouiller , v. a. Il eft aufli n.
paf
Enroulement, f m. t. d'Ar-
chiteôure.
Enruë , f f. t. d'Agriculture.
Ens,f m. Ville d'Autriche.
Erifabaté , ée-, f m. &, f. Nom
de Seâe.
Enfabler , v. a. Il ne fe dit que
fur les rivières. U eft auflî n.
paf
Enfaché ^ée , adj.
Enfacher , v. a.
Enfàfraner , v. a. Teindre en
fafran. Ce mot eft peu ufitc.
Enfaifinement , f m.
Enfaifiner, v. a. Il n'a d'ufage
qu'en cette phr^(e' Énf ai fa ■
Contraté
■#■
.#
Enfaogtoaté , ée , adj.
£ii£ing;laiuer , y. a.
Enfeigne , f. f.
Quand on parle dhm Officier
darmée ^ce moceft mafculia.
Enfeigne, ée, zdj.
Enfeignement , f. m.
Enfeigner , V. a.
Ehfel , t. de Chirurgie.
Enfellé , ée , adj» t. de Manè-
ge-
Enlemble , adv.
Enfemencé , ée , ai}. •
Enfcmencément , (I nu
Enfemencer , v. a.
Enferrer, v. a.ileft vieuxir
Enfeveli , ie , adj.
Enfevelir, v. a.
Enfeveliflèment , f. m.
EnfeviUemeat , i*. m. t. d'Ar-
chiteâure.
Enfisheim , C m. Ville de la
Haute Alface.
Enforcelé , ée , adj.
Enforceler , v. a.
Eriforceleur , f. m. \
Enforcellement , f. m.
Enfoufrer, v. a.
Enfouple , f. f. ou plus com-
munément : Enfuble, C*eft
une partie du métier du Tif-
ferand.
ÎTifoyer , v- i. t. djB Cordon-
nier. ~ ■ (
Enfuite , prépofition , <ïui eft
toujours (uivie de la parti-
cule df. U fe prend aum ad-
verbialement.
Enfuivant , t. de Pratique. U
n'a guère dWàge qu'en quel-
^ ques.phrafes , qui marquent
poftériorité dé temps.
s'Enfuivre > v. n. pai! Il ne fe
ditquedansie morale & qu'à
itau
' latfi^Uiéniepcribniietâm
&igulim*que>lMfUuri€rf
JBntableinent , C m. t. tÀs^
chtteâoDf .
Eatabler^ v. n. t. de Manésge.
£ntaché«ée» adj.
Entacher « y. a. Il n*eft guère
en uûigç qu'au participe.
Entaille, f. f.
Entaillé, ée , adj.
Entailler , v. a.
Entaillure, ù f,
Entalinguer, ▼. a. t de Ma*-
rine.
Entame, f. il
£ntamé , ée, adj.
Entamer, v. a.
Entamure , f. f.
En tant que , comon£don.
Entaflé , ée , adj;
EntaiTement» £ m. ^
Entafler, v. a.
Ente , f. f.
Emement , f. m. Aâion par la-
quelle on ente les aiires. -^
Entend, f. m. t. d'Agriculture.
Entendement, f. m.
Entendeur , f. m. U n*a d'ufiige
qu*ea ces &çons de parler
proverbiales : i bon entendear
falut , à bon, .entendeur peu de
parùUs,
Entendre , v. a.
V.ntexit^^ f. £, , \^
Enter , v. a. i*^ ^
' Joubert écrit ah$§ , orner un
arbre : c*eft absolument ufie
Êiute 4^arce que Uf/^ mots
viennent du Laiin Inferere.
Voyez la ReiQîirqtte du mot
CengUr. 'M,
Entérinement , iTin. t. de Pra*
tique. ,
Emèrioer , v. a. t. de Pratiqua*
i3i , ÈNt
Il y ffi I qui doublent la fet.
rcuns ces mots : ils p^hent
contit Tuiàge & rétymolo-
eic : parce que » ièlbn le Dir
âipnnaire des Arts , entérine^
mtnt ic enUriner viennent du
vieux mot entérineti pour in-
tégrité , comme fi l'on eût dit
tnt'Ureté.
Enterré, ée, adj.
Enterrement , i. w*
Enterrer , v. a.
Entêté, ée, adj.
Entêtement, f..in.
Entêter , v. a.
Inthbufiarme , f. ta, Acad. Jouh,
DiB, des Ans,
On trouve entoufiafmt fans h
dans quelques Diâiomiai-
res ; mais comme ce mot
vient du Grec tréi/Tut^uf ,
qui fienifie être pojfedé d'une
fureur fanatique y on doit éçri-
4-e enthoufiafme , comme TA-
cadémie.
Enthoufiafmer , v. a. Il eft aufl}
n. paf.
Enthoufiafte , f. m. Nom d'an-
ciens Seftaires. Frappez Vs,
Enth^cmême, f. m. t. de Lo-
gique. ,
Entiché , ée , adj. Qui com-
mence à fe corrompre.
Enticher , v. a^ Son plus gra^^
ufage eft au 'participe paflill
Entier, ierc ," adj.
Entièrement, adv.
Entité, f. f. t. Dogmanque. *
Entoiler, v. a.
Entoir , f. m, t. de Jardinier.
Entoifer , v. Ip» '
Entonné, ée , adj.
Entonnement , f. m.
Entonner , v. a. Verfer une li-
tttt
' queur dans Un tonneau.
Entonner , v. a. Mettre en toilr
Entonnoir , f. m. ^
Entorfe, {. ï, V*
Entortillé , ée , adj.
Entortillement , f. m. *
Entortiller , V. a.
Entouiwr ou andouiUer , f. m.
t. de Chafle.
Entour , f. m.
Entouré , ée , adj.
Entourer , v. a.
Entournure, f. f. t. de Tail-
leur.
Eçtr'aâe , f. m. Furetiere.
il y en a qui écrivent entrante
en un mot ^ fans apoftrophe ,
comme Richelet , & Jouoert.
D'autres écrivent entre-oEle ,
avec une divifion , comme
Danet. Pour moi j'eftime que
dans tous les mots qui font
compofés de la prépofitîpn
entre , Ton doit mettre une
' apoftrophe au lieu de IV final
du mot entre , lorfqu'il eft fui-
vi d'urte voyelle , & une di-
vifion après ce même e , îorf-
qu'iléftfuivi d'une confonne:
exceptez de cette régie les
mots fimples ; c'eft-a-dire,
r" ne font point cdmpofés ,
qui par conféquent doi-
vent être écrits en un feu!
mot , fans apoftrophe ni di-
vifion. Il ne faut point con-
fulter les Diftionnaires là-
deflus, parce qu'ils fe con-
trarient prèfque tous.
s'Entr'accufer , v.
s'entr'aider , v.
Entrage , . {. xa. t. de Coûru-
me.
Entragues , f. m. Petite VUle
^ de
. .^^w.^f».ir~' '^
«j]
♦
ËNt
de France daiis la Gwymlàri*
Entrailles., f. f. pi.
s'Entr*aimer , v.
Entraîné , ée , kàp
Entraîner, y. a.v
Entrait , C C t. de CHrp9iMi9^<^
Entrant , anie , adj. ^^
s'Entr*app«ller , v.
Entrapeté , adj. t. d'Architc-»
6kurç.
Entra vaille , ad), t. de Blafon.
Entraver , v. a.
Entravertiflemcnt , f. m. t. de
Coutume.
s'Entr'avertir , v^
Entraves , f. f . pi. Fers ou liens
qu'on met aux pieds des che-
vaux.
Entravon , «f. m. Pièce de cuir
dont on entoure le paturon
d'un cheval.
Entre , prépofition de lieu.
Entre -baille , ée, adj. Il nefe
dit que d'une porte ou d'une
fenêtre qui n'eft point entiè-
rement fermée. On doit écri-
re ce mot avec un ^rconfle-
xe fur la pénultième pour
faire voir qu'il la faut pro-
noncer longue , Va demi ou-
vert.
Entre-baifer , s'entre-baifer ,.
'v.
Entrechat , f. m. t. de Danfe*
Entrechoquer , s'entre-cho-
qucr , v. a.
Entre-colomne , f. m. t. d'Àr-
chiteôure.
s'Entre-connoîfre , v.
Entre-communiquer , v. n.
Entre-couper , v. a. %
Entré-cours , f. m. t. de Cou-
tume.
Entra-croUcr , v. Qui fe met
I
àvteUprçmmfttùjioùÊL
Entrt-cleux^^C in*
l*£atre-4lofiÀÉr I v^
Entrée if. f. ■
Emrehàtfê , f. f. pt
•*Eftre^fnip«r 9 v;
Entregent , f. nu II eft ^ àfiê
familier.
sVntr^égofger , r.
Entrelacé , ée , ad^.
•Eittrtifeceoient » f. ni/
Entrelacer , v. a.
Entrelacs «dm. ;
Entrelardé «#e » a«t|^
Entrelarder , v. a.
Entre-ligne , f. f.
Entre-luire , v. n^ LMgrt i éê«
mi.
s*Entre-manger , v.
Entre-méler , y, a. .
Entremets , A m.
Entremetteur , eufe, C ta. êi f.
On ne s*en ii^ ifiért au U^
minin qu'en mauvatic fMHrt.
Eiatremettre » s'cntrawgttft •
y. n. paf.
Entremiie , f. f.
Entre- parleur , £ m. f^eribn-
nage qai joue dans un Poi-»
me Dramatique.
Entre-pas , f. m.
s'Emre-percer , y,\
Entre-poimé « ée , adj. t. de
Chirurgie.
Entrepôt , f. a# >
Entreprenant , ama^^ adj.
Entreprendre , y. a. '
Entrepreneur, eufe , f. gi. & £
Entrepris , îTe • adj.
Entreprife , f/ f.
s'Entre-quereller, y.
Entrer , y. n. *
Entre-règne/ T. m-
s'Emre-répondxie • V.
*,
^.
«4 ENT ENV
s'Entre- fecourjr , V. ' Eutychite, f. m. & f. Nom de
Eiure-Sambrej&Meufc , Pro- Seâe. ^
vince de France daiîs les Envahir, v. a.
Pays-Bas. Envelioter , v. a. t. Âe fta-
Eritrefol , f. m. "' cheur. % .
Entre-foureil , f. m. Efpace qui Eiq^veloppe , f. f/
eft entre les deux fourcils. ÊnVeloppé,, ée , adj.
Entre-fuivre , V. a. Qui ne fe Enveloppement, Cm,
dit qu'avec le pronom per- Envelopper, v. a.
fohnel. Enveloppeur, f. m.
Entre-fuite j f. f. Il eft un peu Envenimé , ée, adj,
vieux. - Envenimer ,. v. a. t
Entre-taille , f. f. t. de Danfe, Enverger , v. à. t. de Vannier.
Entre-tailler , v. gvlH i^e fe dit Enverguer , v. a. t. de Marine.
qu*a vec le pronom perfonnel. E nvergure , f. f.t. de Marine.
Entre-taillure , f. f. Envers , brépofition.
pntre-temps ,/. m. É^nvers , 1*. m.
Entreteriement , f. m. Il n*a à TEnvers ; façon de parler
tfufage qu'en ftyle de Fi- adverbiale.
nances & de Palais. * Envi , f. m. Il ne fe dit qu'en
cette façon de parler adver-
biale; â Vtnvï.^
Envie , (.ï.
Envié , ée , adj.
En vieilli , ie , adj.
Envier, v. a.
Envieux, eufe,*adj . Il eft auflî f.
Environ , prépoiition.
Environs , f m. pi.
Environné, ée , adj.
Entretenir, v. ^. Il eft aufîi
n. paf.
s'Entretenir , v.
Entretenu , uë , adj.
Entretien ^ (, m.
Entre-toile , f. f.
Entre-toife , f. f. t. de Char-
penterie.
ç'Entre-tuer , v.
Entrevaux, f. m, Petite Ville ^ , ,
de France dans la Provence. Environner , v. a.
ïntreyefcher , v. n. Ne fe dit Envifagé , ée , adj.
qu'avec le pronom perfonnel.
s'Entrevoir , v.
Entrevoux , j| m. t. de Ma-
çonnerie.
Entrevue '^- Cf.
Entr'o.uvrir , v. a. Il eft quel-
quefois n. paf
J'cntr' ouvre . jentr* ouvris . J'ai
entr' ouvert,
Entr'ouvert , erte , part. &
adj,
Envifager , v. a.
EnvitaïUer , v. a. t.
de Ma-
Énule , f f. Plante.
Énumération , f. f. t. d'Arith-
métique.
Envoi , f m.
Envoiler , v. n., Courber.
Envoifmé , ée , adj. Qui a
des voifms.
Envolé , ée, adj.
Envoler , s'envoler , v. n. p
En rurc , f. f. L'aûion d'enter/vÇnvoûtement , f m.
ÉFA
Envoûter , y. a. Fialre mdu- .
rir quelqu'un par le moyen
d'une image de cire.
Envoyé , f. m.
Envoyé, ée, adj.
Envoyer , v. ^. * ,^^.
renvoie, tu envoies, ilw
voie : nous envoyons, vous
envoyez , ils envoient. J*en-
voyois,&c. nous envoyions,
vous envoyiez , us en-
voyaient. J'envoyai , &c.
J'ai envoyé , &c. J'enverrai,
tu enverras, &c.- Envoie,
envoyez. Que j'envoie, que
tu envoies , &c. Que nous
envoyions , que vous en-
voyiez, qu'ils envoient. J'en-
verrois , &c. Que j'en-
voyafle , que tu envoyafles,
qu'il envoyât • que nous en-^
voyàffions', &c. Envoyant.
F. M. Rejiaut. -
Enyvré , ée , adj.
Enyvrement, f. m.
Enyvrer , v. 3. Il eft auflî n. p.
Éole , ù m^ Dieu des vents '
Éolipyle , f. m. Machine de
rhyfique.
Le Dift. des Arts .Fur. &
Richeletfonr ce mot du niaf-
culin •genre : ainfi Danet a
tort de»^le faire du féminin ^
& Richelet d'écrire éolipiU ;
parce que ce mot vient du
k Grec tMXoyrvXett.
Épafte , f. f . t. de Comput
Ecdéfiailique.
Épagneul , eule , f. m. & f.
Épais , aifle , adj.
Épaiffeur , f. f .
. Épaifli , ie , adj-
Épaiflir , V. a.
ÉpaiiMement , f, m.
ÉPA »îj
Épamprer , v. 9. Il fe dit de fi
^gne. Ccft r^èfeuiUer.
Épanché, éè, adj.
JyKinchement , C m*
épancher , v. a. ^
Épandre , .^. a. Il eil aufli
n. p. Il fe conjugue comme
' ^ répandre.
Épandu, uë , f. f.
Épanoui,, ie , adj,
Épaifbuir , s'épanouir ^ V. n. p.
Épanouiffement , f. m.
Éparer , v. n. t. de J^lanége.
Épargnant^ ante , s^j.
Épargne, f.f. \^^
Épargner , v. a. ^ .
Éparpiller , V. a. ' >
Épars , f. m. t. de Marule. "*
Épars , arfe , parc. paf. dom le
verbe n'eft point en ufege. '
.Éparvin|fef. m. On pronqnce
- Epervthi Maladie ie cheval.
Épater , v. a. II n'a*4'ufàge
'* qu'au participe y^re. 'f ^
Épave , 1. f. Droit beigneurîal.
Épaufure ^ {. î. t, de Mafon.
Épaule, f. f. . .^
Épaulé , ^e , adj.
Épaulée , f. f.
Épaulement , f. m. t. de For-
tification. >
Épauler , v:- a. II n'a d'ufage
qu'en parlant des bêtes à
quatre pieds.
Épaulette , f. /.
Épauliere ^ t. (. ta. partie de
l'armure d'un Cavalier qui
défend l'épaule.
Épeautre,, 1. m. Sorte de bled
fVoment.
Épéc , {. f.
Épeller tftf appeller fes lettres ,
v. a. Dan, Joitb.
Éperdu , iië , adj.
Ggij
-^
^perdument , ^aVr
Éperlap , f, m, ÇoiffoH.
Ilpernay, f. m. Yiljç d0 Fwçicç
Cfï Champagne,
^pernon j l. m. Petite ViUe ^
France en Beajice.
Éperpn , f. m.
jÉperonné ^^ ée , ^ participe du
yerbç éphonner , qui n'eft
plus en ufage.
JÉperonner , v, a.
Éperonnier, iere , f. m. Çif.
Épervier, f. m. Oifeau & fiÏQt.
Épeter, v. a, t. c(f Coutume.
Empiétpr fur le grand cher
min avec la charrue.
jjÉphémére , adj. t. de Médecine.
Ce qui ne dure qu'un jour,
^phçméridcs , f. m. pi. t. d'A-
flrong^e. . ' *
Éphj^fe j r. f. Anci(^nc Villç
de l'A fie Mineurç^
jÉpi , f^ m.
^piçe , f f.
Épicé , ée ^ adj.
Épicer , v. a.
Épicerie , f f. Nom colIe6^f.
Épicier , iere , f m. & f,
Épicurien , f. m. <
Épicurifme , f. m. Nom de Se-
ae. •
jÉpidémie , f f. f. de Médecine.
Ce mqt vient du Grec \-srt-
^*ifAi(^ , mprbus popularis ad-
v^ntïtius.
jèpidémique , adj.
Épiçr , V. a. Monter en épi.
Épier , V. a. Obferver feçret-
teinent \Qi aâionç.
Épierrer , v. a.
Épieu , f m.
f pigèonner, v. a. t. dp Maçon-
nerie.
ÉpiglotfCj f f. Petite membrii-
ne.
En
Ce mot. vient du Grec W< ,
. fuper\ fur , & dé y'hm\ê^ j kn-
gua, langue.
Épigrammatique , adj.
Épigrammatifte , Ç m.
Émgramme , f. f.
Épigraphe , f. f. Infcriptipn
qu'on met fur les bâti mens.
Épikie ,J. f. Temjpérament qui
fans ^P'e injuue modère la
Loi. .
Épilance , f. f, t. de Faucon-
nerie.
Épilepfie , f f. Mal caduc.
Épileptique , adj. Il eft aufTi
quelqijiefois fubfl". ^ ne le
dir que jdes perfonnes.
Épilogue , f. m. Fin d'un tlii
cours.
Épiloçucr » v. n. Il n'a point
d'ulage dans le propre , mais
au figuré ; il eft aulR qutl
qucfois V. a. & du ftylc
familier.
Épilogueur^ f m, Il eft du fty le
familier.
Épinal , f m, Petite Ville lii;
Lorraine.
Épinar , f m. 11 n'a d'ufngc
qu'au plurier. Plante pota
Çére;'
Épine , f f . ' • .
Épine-vinette , f. 4, Efpc<:e
d'arbriJîéaUi
Épinette , f f. Inftrument (\c
Mufique.
Épineux , eufe , adj.
Épingle , f. f.
Épii^les , f f. pi. Ce qu'on
donne à quelqu'un pour les
fervices qu'il a rendu,
Épinglier , iere , f m, &if.
Épiniers , f m. pi t. de Chafî'^'
Épinochçif , v. n. t- bas & p^-"
pulaire.
ÉPI
Épinoy, f. m. Bourfe dans ki
Flandre avec tïtpQ de Princi-
pauté,
Epiphanie , f. f. Fête des Rois
Mages,
Épique, adj. N*a guère d'uf^-
g^ qu'en parlant du ^'oëmc
épique,
Épire , f. m. Province dans la
Grçce.
Épifcopal , aie , adj. ^
Épifcopat , C m.
Épifcopaux , f. m. pi. Ce font
les Proteftans d'Angleterre.
Épifode 3 f. m. Chofe étran-
gère au fujet d'un Poëme,
Épifodique , adj.
Epifler , V. a, t. de Marine.
Épiffoir , f. m. t. de Marine.
ÉpifTure, f. f. t. de Mariné.
Épiilolaii'e , adj. de tout gen-
re.
Épiftyle , f. f. t. d'Archite£hire.
Épitaphe ,{".£,
Épite , t. de Marine.
Épithalame , f. mi. Chant nujv-
tial
Ce mot eft compofâ de deux
vGrecs,qui figninent/z/r le lit,
dont le dernier , aufli bien
que le, premier, a été imité
par les Latins , lorfqu'ils ont
écrit thalamus. Ainfi il faut
écrire ce mot avec urve h ,
non pas ép'uAlame ^ comme
Richelet. '
Épithafe, f- f. t. de Poe fie.
Épithète , f. f .
Épitié , f. m. t. de Marine. -
Épitoge , f. f. Ornement des
Préfidens à Mortier.
Fpitome , f m. Sommaire.
Epiromer , v, a. Réduire un
livre en abbrégé.
ÉPL
Épîtrc, rr
Éplaigner ou emplaigncr , v. iV
t. de rXrâpier.
Éplaigneur <»b èmplaigneur , Ç/
mafculin,
Éploré , éplorée > adj. ou épleu-
ré , epleurée.
Ces deux manières de par-
ler & d'écrire ont chacune
leurs partifans ; mais il fem-
ble que la première rempor-
te pour le beau ftyle , o: la
féconde dans le difcours fa-
milier. ^
Éployé , ée , adj. t. de Blafon.
Épluché , ée , adj.
Épluchement , i. m."
Éplucher , v. a. Il fe dit prin»
cipalement des herbes &
des graines.
•Èplucheur , cufe , f. m. 6c f.
Il fe dit aufîi aïi figuré.
Épluchoir, f m. t. ne Vannier.
Épluchures , f f pi. Parties
corrompues & fales.
Épointer y v. a.
Épointure, f f. Maladie qui
arrive aux chiens.
Épois , f. iTL t. de Vénerie.
Éponge , f f
Épontilles, f. m. pi. t. de Marine.
Épopée , f. f. t. de Poëfie.
Époque , f f. t. de Chforiologic.
Époudrcr , v. a.
ÉpoufFer , s'époufFer , v. n.
paf II eft bas & populaire,
Épouillé , éè , adj.
Épouiller, v. a,
Époufailles , f., f. pi.
Èpoufé , ce , adj.
Époufée , f f.
Époufer , v. a.
Epoufciir , cufe , f m. & f. Il
. çft du ftyle. familier. •
%^9 ÉPO
Époufleté^ ée, adj. » .1^
ÉpouiTeter , v. a.:
ÉpouiTette , f. f. H fc dit or-
(^inairement au planer. .
Épdiivantable , aaî.
Épouvantableinent , , adv.
' Épou vantail , f. rti. C'eft ce que
âe manger les
mences.
Ton met pour empêcher les
• oifeaux de manger les fe-
Épouyanté , ée , adj.
Épouvante , T. f.
Épouvantemént , f. m.
Épouvanter, v. a. 11 eft aufli
n. pafi
Époux , oufe , f. m. & f .
Épreindre , v. a. PrefTer une
chofé qui a du fuc.
Épréinte , f. f. Sorte de Maladie.
Épreuve*, £. f.
Épris , ife, adj.
Éjorouvé , éë , adj. .
Éprouver, v. a.
Éproiivette , f. f. Sondé de
Chirurgie^
Eps, f. m. Abeilles.
Eptaeône ,' f. m. t. de Géo-
métrie.
Épucer, V. a. Chercher fes pu-
ces.
Épuifable , adj.
Épuifé /-ée , adj.
Épuifement , f. m.
Épuifer , v. a.
Épuifette , f. f. Petit filet pour
prendre des Serin??.
lÊpure , f. f. t. d*Archite6lure.
Épuré f ée , adj.
Épurer , v. a.
Épurge, f. f. Herbe Méde-
cinale.
Éqiiarrir , v. a. t. d'Architc-
fture. '
Équarriflage , f. f . t de Char-
penterie.
-;■■-- -i---t.«-^
*
. ÉQU
Équarrifrement, f. f. t. d'Ar-
chiteéhire.
Équarriflbir , f. m. Outil de
Méchanique.
Equateur, f. m.
Équation , f. f. t. d*Aftrono-
tnie, -t*
Équerre , f. f. Inftrument de
Géométrie.
Équedre , ad). LV fe pronon-
ce.
Équi angle , adj. t. de Géomé-
trie.
Équidiflant, anté, adj. t. de
Géométrie.
Équiiateral , aie , adj. t. de
Géométrie.
Équilibre ,(.*"•
Équi multiple , adj. t. de Géo-
métrie.
Équinoxial , aie , adj. Il eft
quelquefois , fubft.
Équinoxe , f. m. Les temps où
^ les jours font égaux aux
nuits.
Équipage , f. m. -
Équipé , ée, adj.
Équipée , f. f . Aftion témé-
raire.
Équipement , f. m. t. de Ma-
rine. ,
Équiper , v. a. 11 eft auffi n.
pal.
É qui poil ence , f. f.
Équipollent , ente , adj. II eil
au/Ti fubft.
Équipbller , v. a. & n- ^'
Équiproquo , f. m. On dit or
dinairement qùiproqito , ce-
pendant on trouve dans quel-
ques ouvrages aflez récens
éntùproejuo ngnifiant la méinc
cnofe que quiproatio.
Équitles , f. m. pi. Fête chez
.f€-^
11 eft
4 •
ÉRA
le$\JRoaiains. ^
Équîtibk ^ adj.
ÉqukablSment, adV.
Équité, £ f.
Équivalemment^ adv.
Équival^ent , ente » adj. Il eft
aufïi fubft.
Équivaloir, v. n. Il eft de peu
d ufage à rinAnitifl
Équivoque , aflj.
Ce thot employé comme fub-
ftantif , fe trouve plus fou-
vent du féminin genre que
du mafculin.
Équivoquer , v. n. À
s'Equiyoquer, v. n. plf.Iln*eft
^qUe du ftyle familier.
Érable , f. m. Arbre de haute
futaye.
Éraflé , ée , adj,
Érafler , v. a.
Éraflure,.ff. .
Éraiilé, ée , adj.
Érailler, v. a. Il fe dit des
toiles & des étoffes de foie.
Éraillure , (, î.
Éraflien, enne, f. m. & f.
Nom de Sefte.
Ératcr, v. a. ôter la rate.-
Érato , f. f. Nom propre de
Tune des neuf Mules.
Ère , f. f. t. de Chronologie,
Éreâion ^ Ç, ï,
Éreinté, ée , adj.
Éreinter , v. a.
Érèfipelle , (. i.
Ergo, f. m. Donc, t. Do-
gmatique.
Ergoglu. Façon de parler pro-
verbiale. '
Ergot , f. m. Efpece de petit
ongle pointu.
Ergoté , ée , adj.
Ergoter » v. n. Il efl familier.
.-rr:V"^T«Tï'
KR& . t)9
» Cm. OeftBunilittr.
Eriger , v. a. H cft suffi n. pt£
ÉnflOQ , f. m. t. de Marine.
trivan , f. m. Province &: Ville •
de Perfe.
£ri^||tte , C f . Outil de Char-
peTmer.
Erotique , adj. Qui a rapport
il amour.
Errant , ante , adj.
Errata, f. m. t. purement Latin
(ans s au plurier.
Erre , f. f. Train , allure.
Errémens , f. m. pi. Il n'a d*u-
fage mi'au figuré , de en par^
lant aafiaires.
Errémenter , v. n. t. de Cou-
tume.
Errener , v. a.
Errer , v. n.
Erres, f. f. pi. t. de ChaiTe. .
Erreur, f. f.
Errine , f. f. t. de Pharmacie.
Erroné, ée, adj.
Ers , f. m. Plante.
Êrudit , adj. Ce mot fe trouve
dans quelques ouvrages très-
récens , mais il n*a pas en-
core fait fortune.
Érudition, f. f. . ^
Érugineux , eufc»^adi. Qui
tient de la rouille Je J'ainun,
Éruption , f. f. Il ne fe dit que -
' des chpfes.
Es, mot fait par cootraâion
de la prépoution eû\ & de
Tartide plurier /tf/ pour figni-
fier dans les. Vi n*a d*uiage
que dans le ftyle de Pratique. *
Efcabeau , (, m.
Efcabelle, f. f. ^
Efçablon , f. m. t. d'Archiie^
dure. •
.fi ■
*..'
Enchérir , v. a.
Ëocheriflement , f. m.
une coche.
ïnoKhurc , £ f t de Manne.
Encoftrc ,
tncouitiner
courtines.
y.-
_ -X
'<
X*
■ .s*.
^40 fcSC
^^jÊfcachc , f. f. t. de Mî
^ïfcachement , t m- F«
Efcacher, v. su Prcflcr^froif
fer.
jÉfcachéIr d*or , f. m. Ourricr
qui efcache For.
Efcadre « f. f .
Chef d'Efcadre , f. m. Officier
Général de Marine^.
Efcadron , f. f.
Efcadronnei^ , v. n.
Efcafe , f. f. t. de Collège.
Efcafer , v. a.
Efcaliade ^ f. f.
Efcaladé _, ée > adj.
Eicalader « v. a«
Efcalier, T. m.
Efcaiin ^ f. m. Pièce de mon-
noie des Pays-Bas.
Efcamote , f. f. Prononcez Vs,
t. de joueur de gobelets.
Efcamote ^ ée , ad).
Efcamoter > vi a.
Éfcamoteur, l. m.
Éfcamper , v. n. U eft bas.
Efcampette, ù f. Ueflbas &
jxypulaire.
Efcap , f. m. t. de Fauconne-
rie,
Efcapade , f. f. Libertinage. .
Eica^iUat., ate , adj. U efl du
ûyle familier. Il cA auili fub.
Efcarbit , f. m. t. de N|^rine.
^Efcarbot , f. m. Efpcce , d'in*
feâe.
* Efcarboucle ^ "^ f. f. Sorte de
pieri^ précieufe.
ÉJfcarbouiUer > v. a. t. popu-
Jlaire.
ETcarcelle , f. f. Ce mot n*a
i>lus guère d'ufage qu'en rail-
erie.
Efcargot , f. m. Gros limaçon
à coqiulle«
ÉSC
Efcarmouche , f. f .
Efcarmoucher ^ v. n*
Efcarmoucheur , C m.
Efcarpe , f. f. Il ne fe dit guère
que par rapport kcontr*ef-
tàrpe: f
Eibupé , ée , ad).
Efcarpement , Cm* t, de For-
tification. \
Efcarper , v. a^ ;
Efcarpin , f. m. *
Efcarpiner ♦ v. a. Courir leçc-
X rcment.Cemotnefeditquen
^ plaifanterie.
£icarpo||rte 4 f. f.
Jeu ou Ton fc branle fur une
corde ou quelques branches -
d'arbres attachées. Richelet
écrit cfcarpouUttc ; mais le
premier me paroît le plus en
. ufage.
Efcarre , f. f. t. de Chirurgie,
Efcaude , f. f. Sorte de petite
barque.
Efcaveffade , f. f. t. de Ma-
négc.
Efcaut , f. m. Nom d'une ri-
vière des Pays-Bas.
Efcient , f. m. U ne fe met
qu'avec la particule à.
à bon Efcient , façon de par-
ler adverbiale.
Efclandre , f- m. Malheur.
Efciavage , f. m.
Efclave , f m. & f.
Efclavonie, f. f. Province du
• Royaume d'Hongrie.
Efcogriffe , f. m. U eft bas &
populaire.
Escompte , f. m.
Efcompter , v. a. Autrefois on
difoit excompter.
Efcopette # f. f. U eft vieux.
Efcopetterie , f. f. Décharge
de
N.
tncouitiner, y. a. Fermer de
courtines. «^
encicbpédie, fans y , c'eft tufli
line faute , parce que ce moc
Ff
ESP
4e plufienrs fuTils.
Efcorte, f. f.
Efcorté , ée, adj.
Efcorter , v. a.
Efcotard , f. m. t. de Mari-
ne.
£rcaua4e , f. f. Il ne fe dit
filière qu*en parlant du Guet
pied.
ESP ' '-: %4i
EUftceoient , C m. t. d'Ardu-
teâure.
Efpacer , v. a. Garder le^ eT-
pa<
L(pa<
ces.
f.
m.
Efpeçe
de Marine.
Il eft du ftyle
Efcourgeon ,
d'orge.
Efcourre , f. t
Efcoufle , f. f.
familier.
Efcrime , f. f. »*
Efcrimer , v. a. Il eft aufli
n. paT.
Efcrimeur , f. m.
Efcroc , f. ni. Filoux.
Efcroquer , v. a.
Efcroquerie ,(.i.
Efcroqueur , eufe , f. m. & f.
Efculape , f. m. Dieu de la
Médecine.
Efcurial , f. m. Palais des Rois
d'Efpagne.
Efpace , f m.
Ilich^t fait ce mot du ma-
fculin &du féminin genre. 11
ajoute, que l'efpace d'Impri-
merie eft une efoece de ré-
glette qui fert à faire les éloi-
gnemens des lignes , & l'on
ne peut rien voir de plus^
faux que cette définition.
Danet parle avec beaucoup
plus de juftefTe , lorfqu'il dit
que les Imprimeurs appellent
efpace une efpece de lettre
qui fert à féparer l^s^ mots ,
& qu*en ce fens efpace eft
toujours du C^AÛnin j ce qui
eftvéruable.
Efpace , ée , adj.
Eipadaififi , £ m. Traîneur d'é-
pée. ,
E/pagne, f. m. Nom d*un graiidvt
Royaume d'Europe.
EfpagnoL, oie , f. m. & f. Nom
de. peuple.
Efpaçnolette , i. f. Sorte d©
ratine fine,& de ferrure pour
les fenêtres.
Efpale, C f. Banc des Ra-
meurs proche la poupe d'une
ealere.
Efpalcment , f. ra. t. de MefiA-
reurs. ^
Efpalier , f m. Premier rameur
d'un banc dans une galère.
Efpalier , f. m. t. de Jardinage.
Efpalmer , v. a. Il fe dit par-
ticulièrement d'une galère.
Efpatule , f f. Inftrument d'A-
pothicaire.
Efpabite , f . £ t. de Coutume.
C'eft la même chofe qu'^a-
haine^ .
Efpece , f. f.
Efperance, f f.
Efperé , ée , adj,
Efperer , v. a.
" Elpiégle , adj.
Efpieglerie , f f .
Efpinçolr , f. m. Sorte de mar-
teau. -^
Efpingard, f. m. Petite pièce
d'Artillerie.
Efj)ion, f. m.
Efpionné , êe , adj.
Efpionner, v. a.
Efplanade , f. .f. t. de Forti-
fication.
Epoif , i. m. ' ' '■'
Hh
très de change.
242 ESQ
Efponton , f. m. Aroye d'vui
Officier. -
Efprit , f. m.
Quand il s*agit du Saint-Ef-
prit , on doit toujours met-
tre deux capitales & une di-
vifion entre ces deux mots ,
' comme au mot Jefus-Chrijl.
ïfprité , ée ," adj. t. de pré-
cieufe.
Efquif , f. m. t, de Marine.
ïfquille , f. f. Éclat d'un os ou
d'un bois.
Efquiman , f. m. t, de Marine.
Efquinancie, f. f. Inflammation
ae gofier. >4
Efquine, f. f. t. de Manège.
Ef^uipot , f. m.
Efquifle, f. f. Le premier crayon
d'un ouvrage.
Efquîffer , v. a. t. de Peintre.
Efquivé , ée , adj.
Efquiver , v. a.
Comme la lettre/fonne dans
tous les mots cy-defTus , '*de-
puis le mot efcabeau jufqu'i-
ci , on auroit tort de la re-
trancher , parce qu'elle y eft
néceffaire comme dans les
fui vans , jufqu'au mot efiur-
£eoh inclufivement. I
Eflai , f. m.
Eflaim , quelques-uns écrivent
ejfain , f. m. Volée de jeu-f
nés mouches à miel.
Chaque manière d'écrire a
fes oartifans. Pour moi je
préfère effaim avec une m , à
caufé du Grec Wi,^ , qui fi-
gnifie le Roi des abeilles , &
dont il efl à croire que ce
mot François efl dérivé-;,
quoique Ménage foûtienne
le contraire , & écrive ej[fem
ESS
fans a ; orthographe qui ne
fe trouve que chez lui feul ,
& qui répugne au Latin exa-
men,
Eiïaimer , v. a. Il fe dit des
ruches d'où il fort un eflaim.
Effanger , v. a. Laver du linge
fale avant que de le mettre à
la leflive.
Effart , f. m.
Efiarter , v. a. Défricher une
terre.
EfTayer , v. a. Il eft aufîi n. paf.
EfTayerie , f. f t. de Monnoie.
EfTayeur , f m. Officier pré-
pofé pour faire l'efTai de la
monnoie.
EfTe , f. f. t. de Charretier.
EfTéens ou EfTéniens , f. m. pi.
-Nom de Seéle chez les Juifs.
EfTeliers , f. m. t. de Charpen-
terie.
EfTemer , v. n. t. de Pêcheur.
EfTence , f. f . ^
EfTencé , ée , adj.
EfTencier , v. a. Jetter des ef-
fences fur quelque chofe. On
doute dé l'ufage de ce moi.
EfFentiel , elle , adj. Il efl aufTi
quelquefois fubfl.
Danet écrit ejfemiel ou ejfen-
ciel. Il feroit à fouhaiter que
l'ufage autorifat cette derniè-
re façon d'écrire, comme plus
conforme aux régies généra-
les ; car on écrit audacieux
avec un c , parce qu'il vient
d'audace; Audiencier , à' au-
dience ; Licencié , licencieux ,
de licence ; délicieux , de dtn-
ce y Négociant , de négoce , tt
cent autres femblables. Par la
même raifon oifdevroit écri-
re ejfeneiel, puifqu'il vient du
piuueuia «iuiic» ccuvciu uc
ESS
mot èjfence ; mais il faut at-
tendre que Tufkge le per-
mette.
EiTentiellement , adv.
Eflrette,f. f. Outil de Tonnelier.
Eflîeu, f. m. Voyez aiifieu.
Eflîmer, v. a. t. de Faucon-
. nerie.
Eflîvé , ée , adj. t. de Faucon-
nerie.
Eflbnier , f. m. t. de Blafon.
Eflbr , f. m.
s'Eflbrer , v. n. paf. Prendre
l'effor.
EfTorer, v. a. Expoferà l'air
pour fécher.
Efioriller, v. a. Couper les
oreilles.
Eflbufler , v. a.
EfTourder , v. a» Rendre fourd.
Eflburiffer , v. a. t. de Manège.
EfTucquer , v. a. t. d'Agricul-
ture. Exprimer le fuc.
Eiïuie-main, f. m,
Effuyer , v. a.
J'effuie , tu effuies , ilefluie :
nous elTuyons, vous effuyez,
ils effuient. J'effuyois , &c.
nous effuyions- , vous ef-
fuyiez , ils effuyoient. Vq^-
fuyai , tu efluyas , il effuya :
nous efluyames , vous ef-
fuyates , ils effuyerent. J'ai
effuyé , &c. J'effiiirai , &c.
Efluie, effuyez. Que j'effuie,
que tu effuies , qu'il effuie :
que nous effuyions, que vous
effuyiez , qu*ils efliiient. T^Ç-
fuirois , &c. Qu^ i'effuyaffe,
&c. Que nous effuyamons ,
&c. efluyant. V. Pr. let. V.
Eft , f. m. La partie du monde ,
qui eft à notre foleil levant.
E<bcade,r. f. Paliffade.r
Est * «45
Eftachcs, f. m. pi. Fieut ou
poteaux qu'on met fous un
jK>nt.
Eftaffette , f. f. Un courrier qui
ne porte fon paquet que d'une
Dofte à l'autre.
Eftaffîer , f. m. En Italie ofi ap-
pelle ainfi des dome/liques
qui portent la livrée , & qui
marchenr en manteau à la
différence des laquais.
Eftafilade, f. f. Il eft du ftylc
familier.
Eftafilader , v. a.
Éftame , f. f. Ouvrage de fils
de laine.
Eftamene , f . f .
Eftamper , v. a. Faire une em-
oremte.
Eftampe , f. f. Image.
Eftan, f. m. Ville de France
en Gafcogne.
EftanC , âdj. t. de Marine.
Eftance , f. f. t. de Marine.
Efterac , f. m. Contrée de Fran-
ce en Gafcogne
Eftimable , adj.
Eftimateur , f. m.
Eftimatif , adj.
Eftimation , Ç. i.
Eftimative , f. f. Faculté de Ta-
me qui nous apprend à ju-
ger des chofes.
Eftime , f ||v
Eftime , ée , adj.
Eftimer , v. a.
Eftioier , s'eftioler , v. n. paf.
t. de Jardinage.
Eftive, f f. t. de Marine.
Eftoc , f m. Épée longue &
étroite.
brin d'Eftoc. Long bâton ferré
par un bout.
Eftocade , (, t
^ Hhij
ingraifler , v. a. U cit aulli n. tnjoUver, V. U. w wc iw «>^
— ^-
N
244 EST
Eftocader , v. n. i '
Eftohiac, f. m.
Eflomaguér, s'eftomaquer , v.
n. pal. Il dl du (lyle familier.
Eftomber , t. de Deflinateur.
Eftoquiau, f. m. t. de Serru-
rier.
Eftrac , adL t. de Manège.
Eftrade , \. f. Il n'eft plus en
ufage que parmi les gens de
guerre.
Erfragale , t. de Tourneur.
Eftragon , f. m. Herbe odo- .
riferente. ^
Eftramaçon , f. m. Sorte d'é-
fée qu'on portoit autrefois.
1 n'a d'ufage que dans cette
phrafe : Un coup d'eflramaçon,
Eura maçonner , v. a. Il n'a
' euére d'ufage.
Eftrapade , f. f. Supplice mi-
litaire. »
Eftrapader , v. a.
EftrapafTer , v, a. t. de Ma-
nège. '
Eftrapontin , f. m. Quelques-
uns difent flrapomin. Petit
fiègê qu'on met au devant
d'un carrofTe : c'cft aulïï un
V7 Detit lit de Navire.
Eurelage , f. m. t. de Gabelle.
Eftremadure ou Eftremadoure ,
f. m. Nom d'une Province
d'Efpagne.
Eftribord , r m. t. de Marine.
Eftropiat , f. m. Il eft du ftyle
familier.
Eftropié , ée , adj.
Eftropier , v. a.
Efturgeon , f. m.
Et , conjonâion. Gn ne pro-
nonce pas le /.
Établage , f. m. Ce qu'on paye
pour la place d'un clieval
dans uoe écurie.
ÉTA
Êtable y {. î.
Établè , ée , adj.
Étableries ,' f. f. pi. Diverfes
étables dans un corps de lo-
gis.
Ëtabler , v. a. .
Établi , f. m. Efpece de grofle
table.
Établir , v. a.
Établiffement , f m.
Étage , f. m.
Étai, f. m. t. de Marine
Étaie , f. f,
Étaiement , f. m.
Étaim , f. m. Laine cardée.
Étain , f. m. Métal.
Prefque tous les Diftionnai-
res varient fur ces deux
mots, La plupart écrivent
Etaim ou étain dans les deux
fignifications. Pour moi je
foûtiens qu'on doit écrire
étain , métal ,°à caufe du mot
h^t'in flannum dont il eft dé-
rivé; & étaim , laine , à c^ufe
du Latin flamen dont il tire
fon analogie , auffi-bien que
le mot eflame. Au refte, cha
turt eft libre d'écrire comme
bon lui femblera. Je dirai
feulement en paftant , que
fuivant une maxim« de Droit
très-vulgaire , in rébus du-
biis potior pars ejl eligenda.
Étains , f. m. pi. t. de Marine.
Étage , f. m.
Étaler, y. a.
Étaleur, f. m. Pauvre Mar-
chand qui étale des marchan-
difes fur les bords d'un ponf.
Étalier , adj. Qui ne lé dit
que des garçons Bouchers.
Étalon , f. m. Cheval entier ,
ou mefure qu'on garde dans
^PS^9^RroUUUl , 14UIll« loricej». AUin cnacuH e» «^
ÉTA
les Hôtels de Ville , p«ur
confronter celles des parti-
culiers foupfii^és.
ÉtaJilinement,, f. ïiu.
Étalonner, V. a. Faire mar-
quer les poids & mefures
au fi ureal^ public.
Étalonneur , l. m.
Étambraies , C m. pi. t. de Ma-
rine.
Étamé , ée , adj.
Étamer , v. a. t. de Chau-
dronnier.
Éramine , f. f. Étoffe.
Étaii)per, v. a. t. de Maréchal.
Étampes , f. m. Ville de Fran-
ce en Beauce. v
Étampois , f. m. Territoire
d'Étampes.
Étamure i f. f. t. de Chau-
dronnier.
Étanche , f. f. t. de Marine.
Étanché, ée , adj.
Étanchêment , f. m.
Étancher , v. a.
Étançon , f. m.
Étançonner , y. a.
Étannche , f. ,t. d'Archite£hire.
Étang , f. m.
Étangues , f. f. Outil de Mon-
.. noyeur.
'Etape , f. f. Lieu dans une
Ville où on décharge les
Marchand ifes , & où on di-
. ftribuë les vivres aux troupes.
Étapier, f. ra.
Étaples , f. m. Ville de France
dans le Boulenois»
État, Cm.
États, f. m. pi.
l'État Major. Certain hombre
d'Officiers néceffaires pour
lefervice général d'un Ré-
giment.
États Généraux : AfTemblées
des fept Provinces Unies.
Étau g h m. Boutique de Bou-
cher. Quelques-uns difent
Etal,
Étayé , ée , adj.
Étayer , v. a.
Été , f. m. Saifon.
Éteignoir , f. m.
Éteindre > v. a.
J'éteins , "tu éteins , il éteint.
(Jacquier écrit , Yéteinds , tu .
iuinds , il iteind : ce n'eft
plus Pufage ) , Nous étei-
gnons, vous éteignez , ils
éteignent. iJ'éteignois , &c/
J'ai éteint, oic. J'éteignis, &c.
Nous éteignîmes, &c. J'étein-
drai, &c. Éteins, éteignez.
Que j'éteigne, &c . Que nous
éteignions , &c. J'éteindrois,
.&c. Que j'éteigniiTe. Étei-
gnant. ;
Éteint , einte , part. & adj.
Étendard , f. m.
Étendeur , adj. t. de Médecine.
Étendoir, f. m. t. d'Imprimeur.
Étendre, v, a. Il eft aufli n.p.
J'étens , tu étens , il étena :
nous étendons , vous éten-
dez , ils étendent. J'éten-
dois , &c.. J'ai étendu , &c.
J'étendis , &c. J'étendrai,
&c. Étens , étendez. Que
j'étende , &c. J'étendt-ors ,
&c. Que j'étendiiTe , &c.
Étendu , uë , adj.
Étendue , f. f.
Éternel , elle , adj. Il ef! quel-
quefois fubft.
Éternelle , f. f. Sorte de Plante.
Éternellement, adv.
Étérnifer , v. a.
Éternité, f. f.
^1^!
%4f> ÉTÏ
Éter^uer , v. n.
Éternument , f. m.
Étéfies , f. m. pi. Vcnfs anni-
verfaires 6c réguliers.
Étêter , V. a. Couper la tête
d'un arbre.
Étéuf, f. m. t. du jeu de lon-
gue paume.
Éteule , f. f. La partie du
tuyau de bled , comprifc en-
tre deux de fes nœuds.
Ètherée , adj. de tout genre.
On dit la matière éthéree,
Ethiopie , f. f. Grande Con-
' trée de l'Afrique.
Éthiopien , enne , f. m. & f.
Nom de Peuple.
éthiopienne , l- f. Plante.-
Éthiopioue , adj. m. & f. On
dit l'Océan éthiopiaueT^
Éthique , r. f. Sgnine Morale.
Éthnophrône , f. m. ^ ï.
Nom de Sede. ^
Étier , f. m. t. de Gabelle.
Étincellant , ante , adj.
Étincelle, ée , adj. *
Étincelle , f . f .
Étincellement , f. m.
Étinceller , v. a.
Étioler , t; dfe Jardinier.
Étique , adj.
Étiqueter , v. a.
Étiquette , f. f. Petit écriteau
qu'on attache fur un Tac de
procèf .
Étirer , v. a.
Etlingeh , f. m. Petite Ville de„
Souabe.
Étoffe, f. f.
Étoffé,, ée, adj.
Étoffer , V. a.
Étoile , f. f.
Étoile , ée , adj. •
Étoiler , v. a. t. de Monnoie.
.-^-
ÉTO
Étolc , f. f.
Étonnant , ante , ad)i
Étonnamment , adv. . |^
Étonné ,* ée , adj. ^ .
Étonnement , f. m.
Étonner , v. a. ^ ctt auflî n.
paf.
Étouffant , ante , adj.
Étouffé, ée, adj.
Étouffement , f. m.
Étouffer, V. a.
Étouffoir , f. ' m. Inflrument
de Boulanger.
Étoupade , f. f. Certaine quan-
tité d'étoupe.
Étoupe , f. t . La partie la plus
groffiere du chanvre ou
^ du lin. .> '
Danet a tort d'écrire eflouppe
avec deux pp ; parce (jue ce
mot nous vient du Latin jhi-
pa , ou du Bas-Bretony/o//y^
qui fignifié la même chofe.
Étoupé, ée , adj.
Étouper , V. a. Boucher avec
de l'étoupe.
Étoupin , ^ m. t. de Marine.
Étourderie ^ {. f.
Étourdi , ie , ajlj.
Étourdi ment , adv.
Étourdir , v. a.
Étourdiffant , ante, adj.
Étourdiffcment , f. m.
Étourneau, f. m. Oifeau qui
reffemble au merle.
Étrange , adj. Il eft vieux.
Étrangement , adv.
Étranger , ère , adj. Il eft quel-
quefois fùbft.
Étranger , v. a. Chaffer d'un
Heu.
Étranglé , ée , adj.
Étranglement , f. m. Il n'<^"
guère d'ufage qu'en Médeci-
cine.
'■jjr-^ I
ÉTR
Étranger, v. a.
É;ranguillon , f. m. Sorte de
maladie.
Étrape , f. f. t. d^Aenculture.
Éthique , r. ï, t, de Marine.
Étrave, t. de Marine.
Être , verbe que les Grammai-
riens appellent y. fubft.
Le participe étant eft indécli-
nable } aimi il ne faut jamais
écrire étans.
Je fuis , tu es , il eft : nous
fommes , vous êtes , ils^ibnf .
J'étois , &c. J*ai è(é^, &c.
Je fîis , tu fus , il fut : nous
fumes , voiis fûtes , ils fu-
rent. Je ferai , tu feras , il
fera : nous ferons , vous fe-
rez. , ils feront. Sois , foyez.
Que je fois , que tu (ois ,
qu'il foit : que nous foyons ,
que vous foyez, qu'ils toi^nt.
Je ferois , &c. Que je fuffe,
que tu flifles , qu'il fut : Que
nous fufTions , mie vous îuf-
fiez, qu'ils ftiflent. On ne
doit écrire avec un é circon-i
flexe que ces deux temps ,'
être , à caufe de la pronon-
ciation , & vous êtes , par
complaifance pour l'ufage.
£^re, f. m. Ce qui eft.
Étrjecir , v. a. Rendre étroit.
Il eft aufli n. paf.
Étrecïffement , Cm.
Étreciffure y {. f.
Etrcindre , v. a. Serrer étroi-
tement. Verbe qui fe Con-
jugue comme atteindre.
Étreinte, f. f. ^
Étrené , ée , ad j.
Etrene , f. f.
Etrener , v. a.
Le DiÔ. de l'Acad. de Furc-
ÉTR %4r'
ûère » des Arts , Rich. Joub^
& Bpudôt doublent la lettre
n de ces mots, qui nous vien^
n A du taiûîKflrenMt fie celui^
cjr de Streni4f Déeflfe qui pré-
iidpit dans une forêt , dont
on apporta un. rameau à Ta*
tius , ancien Roi des Sabihs ,
le premier jour de l'an ; fie
ce tloi , en reconnoiffance ,
autorifa la coutume dç fe fai-
re des préfens à pareil jour ,
Si ces préfens furent nom-
més firena. Cette coutume
pafTa enfuite des Romains
chez les étrangers. Les être-
nés des Druides étoient dit
gui de chêne ; Ôl c'eil de là
qu'eft venu le proverbe , Au
gui l'an «eu/ : c'eft-à-dire,
venez chercher du gui l'an-^
née fe renouvelle. Du Can-
ge , Ménage , le Dié^. des
Arts^jtÇn font mention.
ÉtrierHI^^ t. de Sellier.
Étrille, fTlT
Étrillé , éc » ad j.
ÉmUeiÇ , V. a.
Étripe^ ée , adj.
Étriper , v. a. . ,
Étrifté , adj. t.* de Vénerie.
Étriviere , f. f.
Étroit , oite , adj.
à l'Étroit , advï
Étroitement, adv.
• ÉtroitefTe , f. f. t. de Chirur-
Étron , f. =ni. Par politefTe on
évite de fe fervir de ce mot
dans la converfation.
Étronçonné , ée , adj.
Étronçonner , v. a.
Étrope , t. de Marine.
ÉtrouÂTe, Ç f. Adjudication
;
'.>
/
148 ÈTU
de quelques biens qu*on pu-
blie en juftice.
Étrouffer> v. a. Adjuger en
juftice.
Étruffer , y. a. t. de Çhaffe.
Étruffûre , f. f. Mal qui vient
aux cuiàes des chiens.
Ettcrnach, Ville des Pays-Bas,
Étude , f. f.
Étudiant , f. m.
Étudier , v. a.
Étudiole , f. f. Petit buffet qui
a plufieurs tiroirs.
Étui f. m,
Étuve , f. f .
Étuvée , f. f.
Étuvemcnt, f. m.
Étuver , V. a.
Étuvifte , f. m. On dit à pra-
fent Baigneur.
Étymologie , f. f. Origine d'un
mot.
Étymologiaue, adj.
Étymologifte , f. m.
Eu , f. m. Petite Ville de Fran-
ce' en Normandie.
Évacuatif , ive , adj. t. de Mé-
decine. 11 eft aufli fubft.
Évacuation , {. f, ,
Évacué , ée , adj.
Évacuer , v. a. Il eft auflî n. paf.
s'Évader , v. n,
Évagation , f. f. t. de dévotion
& de fpiritualité.
s'Évaltonner , v. n. paf.
Évaluation , C f .
Évalué , ée , ^r0j^^^^^-y
Évaluer , v. a.
Évangélique , adj.
Évangéliquement , adv.
Évangélifer , v. a. ,
Évangélifoie , C m. Ancien
nom d'une fête de TÉglife
Ch^étieine.
ÉvA
Évangélifie ,. f.. m,
Évan^e , f. m.
L'Académir>& Furet. dif«m
qu*én parlant de. fÉvangile
qui fe dit à une MeiTe » on
peut dire V Evangile eft finU\
en faiiknt ce mot féminin
dans ce fens-là feulement.
Évanoui, ie, adj.
s^Évanouir, v.4i. p.- Tomber en
défaillance. V, Pr. Ict. ù.
J'évanouis , tu évanouis , il
évanouit : nous évanouif-
fons , vous évanouirez , ils
évanouirent. J'évanouirais,
&c. J*ai évanoui, &c. J'é-
vanc^if , tu évanouis « il
évanouit : nous évanouimes,
vous évanouites ,, ils éva-
nouirent. J'évanouirai , Ace.
Que j'évanouifle , fltc. J'éva-
nouirois , &c. Évanouiflant
ÉvanouiiTemem , f. m.
Évantiller , v. a.
Évaporation ^(.î.
Évaporer , s'évaporer , V. n. p.
Évaicr , V. a.
Évafion , f. f.
Évafure , f. f. Ouverture d'un
vai0eau , trop évafé.
Évaté, f. m. Sorte de bois noir
qui refTemble à l'ébéne.
EucKariftie , f. f.
Euchariftique, adj. Il n'a guère
d'ufa^e que dans le ftyk D(}
gmatique, & dans cette
phrafe : La Efffcts Eucha-
rifli^et.
£uclij|f , prononcez U^uite.
Hérétiques.
Eucholo^e, prononcez Euko-
iûgt. Livre de prières ren
fermant TOfice 4es princi
pales Fêtes.
Eudifte.
,«i
à
wmmmm^immmmmmmmmmmmmmmlmmmmmmimmmmmmimmmm
tuAAc, r. m. Cdngfégirioi 4»
ITvCffCS IKUlMn*
EudaxÎMi « enae * f. ■!»&#£.
Eve» r. £ No«*propM4c k
prembere ftimnc.
Érikiié » f. m. .
Éveillé» ée,a4î. ^
Éveiller , v. a. Il eft auffi a. paT.
Événement « f. m.
Évent , C m.
Éventail ^ C n,
Évemaillifte , f. m. Marchand
qui vend des éventails.
ÉVentaire ou Inventaire ^ (, t.
t. de Vannier.
Évemalier , f. m. Qui fait ou
vmd dei éventails.
Évente » r. f. Sorte de jpanier
dont ic finryent les Chande-
liers.
Éventé , ée , part. & ad}.
Éventement , f. m.
Éventer , v. a. 11 eu auffi n.
pif. '
Éventilier» v.
Éventoir , f. m.
Éventié , ée , adj. ^
Éventrer, v. a.
Éventuel , elle , ad^ U n*a guè-
re d*u(aae qu'en parlant des
traités nits entre Souve-
rains.
Évéque » C m.
Éverdumer , v. a. Tirer une
(auce , une liqueur verte.
Évérrer, v. a. t. de Chaffe.
Éverfion , T. f. Renverfement
d'une Ville» d'upÉtat.
i'Évertuer , v. n. p. Se porter
à quelque chofe de louable.
ÉviOon , f. f. t. de Palais.
Évidemment, adv.
ÉvideoGc Cf.
EVO û4f
Evideoi: , ette « adj. /
Évlder» V. a. Tailler itfour#
Évier » f. m. Conduit par oii
s'écoulent les eaitx d'une
cuifuie«
Évincé , ée, adj.
Évincer » y. a. t. de Palais.
Éviré , ée » adj. t, de Blafon.
Éviiable, adj^; I) eft de peu
d'ufiige.
Évitée , r. f. t. de Marine.
Éviter , v. a.
Eunomien » enne , f. m. &l f.
NoindeSede.
Euaomioeupfychien , eime , C
m. &Lf. Nom deSeâe.
Eunuoué , r. m. 11 ne ie dit que
dé 1 homme. \
Évocable , adj. t. de Palaisr.
Évocation , f. f .
Évocatoire ,'' adj. Il n'eft èrt
ufage qifeo cette phrafe Ce'
duU évocatoire.
Évolution , £ f. t. Militaire.
Évoqué» ée , adj.
Évoquer , v. a.
Euphrate , f. m. Fleuve dans
PAiie.
Eupfvchien , enne , f. m. & T.
Serétique du quatrième fié-
e.
Évreux , f. m. Nom d'ine Ville
de France en Nornfiàndie.
Euripe , f. m. Canal pour erA-
oejjirun lieu. Dan.
D'autres difent que c'ert
endroit , où il y a flux & ro
flux. Le* Di6honnaire des
Arts écrit Euripes , m. pL
nom qui a été emprunté d'£w-^
ripe , fameux détroit qui bor-
de rifle de Négrepont.
Évron , petite Ville de Fragce
dans le Maine. ^
li
A
— ■rTr.";, .f-'f!
■^ % |.'lill;W-" l'f""',^, ""■]■ '■' '
•
. !
2fo EXA
Europe, f. f. t. de Géogra-
phie , Tune de$ quatre par-
ties du monde. ^
Européen , enne , T. m. & f.
Qui eft de TEurope.
Eurythmie, f. f. t. de Sculpture.
Eufebien, enne, f. m. &f. Nom
de See^
Eudathien , enne , f. m. & f.
NomdeSeâe.
Euftyle , f. m. t. d*ArchJte-
dure. -
Eutychianifme , f. m. Héréfie
d'Eutyches.
Eutychien , ienne , T. m. & f.
Anciens Hérétiques.
Évuider , v. à.' On prononce
, ivider, -
Eux , elles , f. pi. tn. & f.
Éxachorde , f. m. t. de Mufique.
Éxa6^ , afte , àdj.
Éxaâement , adv.
Éx36>eur , f. m.
Exactitude , Ç. (.
Éxaëdre , f. m. t. de Géomé-
trie. (^
Éxaggèrateur , f. m.
Éxaggératif , ive , adj.
Éxaggération , f. f.
Éxaggeré , ée , ad].
Éxaggerer , v. a.
11 y en a qui retranchent un
g de ces mots , à caufe de la
pronQAciation mais ils ne
font pas attention qu^ils font
dérivés du Latin exaggerart ;
& que û Ton retranchoit cet-
te lettre de tous les mots où
elle ne fonne point , on la fup-
primeroit dans les mots étang,
jang , & quantité d'autres :
ce qui feroit abfurde. Voyez
la Pr. kt. G.
Exaltation , f, f. Il n*a guère
EXC
d*iifa|j;e que pourfignifier ré"
lévation du Pape au Pon-
tificat*
Exalté, ^e , adj.
Exalter., v. a.
Examen , f. m. .
Examinateur , f. m.
Éxamination , f. f.
Examiné , ée , adj.
Examiner , V. a.
Exaucé , ée, adj.
Exaucement ^ (, m.
Exaucer., v. a.
Excalcéation , f. f. Aâion de
déchaufler le foulier.
Excavation, f. f.
Excaver , v. a. creufer. AcaJ.
Excédé , ée , adj.
Excédent , ente , adj . Il fe prend
auflî fubftanôvement.
Furedere , Pan. & Richelet
écrivent excédant avec un a ;-
mais on doit écrire excédent ,
parce que ce mot tire fon éty-
inologie du Latin <xcedens.
\
Excéder , v. a.
Excellemmeat , adv.
Excellence, f. i.
Excellent , ente , adj.
Excellentiflime , adj.
E)cceller , v. n.
Richelet s'eil imaginé qu^on
devpit écrire ces mots avec
une feule / ; mais je ne con-
nois point de Sçavant qui
Tait imité.
Excentricité , f. f. t. d'Aftron.
Excentrique , adi.
Excepté, forte ae prépofition.
Quand le mot excepté fe trou-
ve devant un fubftantif , il eA
indéclinable , au contraire ,
s'il marche après , il devient
adjeaif,&& décline. Exe.
Wf' I. • **»' ' •
<>■ ■ ^ If''
■'TTTT'
EXC
excepté les femiaes » tes i^-
mes exceptées. lien eft de mê-
me , du mot fuppoje ; car on
dit /uppo/é ces jMrincipet » 6c
ces pnncïpçs fi^ofii, Joub,
Excepter, V. a.
Exception , f. f.
à l'Exception , (brte de prépo-
iition.
Excès , f. m. Voyez Pr. let. i,
Exceflif, ive, adj.
Exceiïivement « adv. •
Exciper , v. n. t. de Palais.
Exçitatif, ive , adj.
Excitation, f. f.
Exciter , V. a. .
Exclamation , f. f.
Exclure, v. a.
Texclus , tu exclus, il ex-
clut : nous excluons « &c.
Texcluois , &c. J'exclus ,
&c. J'exclurai, &c. Qu'il
cxcluën, (kc. Que j'ex-
clufTe , éiQ, Texclurois , &c.
Exclus , ufe « adj.
Exclufif , ive , adj.
Exdufion , f. f.
Exclufiveofient , adv.
Excommunication , (? f.
Excommunié , ée , adj. Il cft
aufll quelquefois fubft.
Ëxeommanier , v. a.
Excoriation , f. f. t. de Chi-
rurgie, Écorchure.
Excorier , v. a. t." de Chirur-
gie. .
Excrément, f. m. Ce qui fort*
du corps de l'animal.
fxcrémenteux , eufe , adj.
xcrémenticiel , . elle , adj.
Excrémentiel , elle , âdj. C'èft
la même chofe qvCexcrémen-
teux.
Excrefcence, f. f. t. dé Chi-
rurgie,
EXÉ ICI
Richelet de fon autofit^ pri-
vée retranche la lettrt / de
ce mot : il ne faut pas li-
miter.
Excrétion « f. f. t. de Méde-
cine.
Excurfionj (. t
Excufable , adj.
Excuiktion , f. f. t. de Jurifpru-
dence.
Excufe , f. f.
Excufé , ée , adj.
Excufér , v. a.
Excufeur , f. m.
Excufez-moi , t. de civilité.
Éxeat , f. m. t. de la Difcipli-
ne Eccléfiaftique.
Exécrable , adj,
Éxécrâblement , adv.
Exécration , (t f .
Exécuté , ée , adj.
Exécuter, v. a.
Exécuteur , f. m.
Exécution, f. ^. .
Exécutoire , adj. t. de Prati-
que. Il eft awfTl . f, m.
Exécutrice , f. f.
Exe 11 ml aire , adj. Il ^eft auiïi
fubft. m.
Exemplairement , adv. •
Exemple , f. m. ^
Quand ce mot fignifie ce
qu'un maîiTe donne pour
modèle à (on écoiier , ileft
du féminin genre.
Exempt , euipte , adj. Le p.
ne le prononce pas. w
Exempt , f. m. OfHcicr dans
la Compagnie des Garde*
du Corps.
Exempté , ée , adj.
Exempter , v. a.
Exemption , f. f. Lep fe pro-
nonce.
I. • .
«5* EXH
Exercé, ée , adj. , ; *
Exercer, v. a. ♦
Exercice 9 f. m.
Éxercitant , f. m.
Éxéréfe, X m. t. de Chirur-
gie.
Exfumer eu esfumer, v, a. t.
dePeînture.
jExhalaifon, ^' f>
Exhalé, ée,adj.
Exhaler, v. a.
ExhaufTé , ée , adj.
Exhauflement , f. qj. t. d'Ar-
chiteéhire. ■
Exhauffer, v, a. t. d*archite-
élure.
Exhérédation , f. f. t. de Ju^
riiprudence.
Exhérédé , ée, adj.
Exhéréder, v-, a. t. de/urif-
pnidence, •
Exhiber , v. a. t. dç Pratique.
Exhibition , f/f.
Exhortation j C f.
Exhorté , ée , adj.
Exhorter , v, a.
Exhumation , C f.
Exhumé , ée,' adj.
Exhumer , v, a. Déterrer
un cadavre.
Éxideuil , petite Ville de Fran-
ce en Perigord,
Exigé , ée , adj.
Exigence, C f ,
Exiger , v. a, >
-Éxiçible, adj.
JÉxigu , uë 9 adj, t. Dogmati-
(jue.A
Éxiguer , V. a. t. de Coutume.
Éxiguité, f. f.
Exil , f. m.
Exilé ,. ée , adj, <k fubft. m.
& fem.
Exiler , v, a.
■l'-'rrv ' 'i-')- "H 1 *'"'*'
EXO
Éxiftant , ânte , adj. ;
Éxiflence , f. f. . , *
Éxiftcr , V. a.
Éxiilimateur , f. m. Pouf dire
E/limateur, Ce mot n'a pas
Élit fortune.
Çxiaquais, f. m. Qui a été
laauais.
Éxoae , r. m. Le fécond . des
cinq Livres dé Moife.
Éxoihe , f. f. Excufe. t. de
Palais.
Éxoiner , y. a, Excufer quel-
qu^n.
Éxoineur i f nî. Celui qui ex-
cufe.
Éxomologéfe , f. f. Confeifion
publique.
Éxorable ; adj,
Éxorbitamment , adv.
Exorbitant , ante , adj.
Éxorcifer , v. a. Conjurer.
Éxorçifme , f. m.
Éxorcifte, f. m,
Éxorde , f. m.
Éxoucontien , ennè , f. m. &
f. Nom de Se^e Arienne.
Plufieurs Sçavans ne mettent
point dV aigu devant la let--
tre X «ntre deux voyelles :
chacun èft libre de fuivre en
cela fon fentiment , attendu
3u*il n'y a point de faute
ans l'une ni dans l'autre ma-
nière d'écrii-e,
E)fpanfif, ive , adj. Qui a la
force de s'étendre.
Expanfion , C f. Chofe éten-
due.
Expeâfint , f, m. Qui attend
une grâce,
Expeftatif, ive, adj,
Expe6lation , f f.
Expédient ^ i m.
.-,., Kl mil » r' '
\
EXP
Expédié , ée, adî-
Expédier, v. a.
Expéditif , ive , adj.
Expédition, Cf.
Expéditionnaire i adj. m. IKne
' le dit guéire qu'en cette phra-
fe : jExpéduionnairt tn Cour
îh Rome. Il eft âufli Oibft.
Expérience, f. f;
Expérimental, ailé, adj.
Expérimenté, ée , adj.
Expérimenter, v. a.
Expert , erte , adj, IJ fe met
quelquefois nu fub£
Expiation , f. f. .
Expiatoire , adj., - .
Expier , v. a.
Expiration , f. J. t. de Juri-
fpradence.
Expirer , v. a. ^^
Explicable , adf.
Explicatif, ive, adj;
Explication > f. f.
Explicite , adj. t. Dogmati-
que.
Explicitement , adv.
Expliqué, ée , adj.
Expli(juer , v. a.
Exploit , f. m. ^
Exploitable , adj.
Exploitant , adj. m. Il ne fe dit
que des Sergeas & des Ar^
cfcters.
Exploitation , f. f. t. de Palais.
Exploiter , v. n. Il ne fe dit
qu'en raillerie.
Exploiteur, f. m.
Explorateur , f m', t. lifité
parmi , les Négociateurs.
Sorte d'efpion.
Expofant , ante , f. m. &: f. t.
de Pratique.
Exppfô , f, m.
Expoîè, ée,',<idj.
Expofer , V. ai : *,-
Expofiteur , trice , f. nnu 9c £
. Celui ou celle qui diilribue
de la fauflè monnoié.
Expofition ^ î»f.
Exprès , pie , adj. Il eft aufTi
quelquefois fubft.
Exprès ♦ adv. ^
ExpreiTément , adv.
Expreflif, ive, adj.
Expreflîon, {. î, '
Exprimable , adj. Il ne fe dit
guère qu'avec la négative.
Exprimé , ée » adj. .
Exprimer , v. a-
Exjprovincial , f. m. Il n'a d'u-
iage que dans quelques Com-
pagnies Religieufes.
Expulfer , v. a.
Expulfif , ive , adj. t. de Mé-
decine.
Expulfion ^ (.f.
Expultrice , adj. f. t. de Mé-
aecine.
Expùrçatioh , f. f. t. d*Aftro-
nomie.
Exquis , ife , adj.
Extant, ante, adj. t. de Pra-
tique. 5
Extafe , Ç.ï. .
Extafié , ée , adj. ]
Extafier, s'extaiier , v. ri. jpu %-
Extatique , adj.
Extenfeur , f m. t. d'Anatomic.
Extenfible , adj.
Extenfion , f. in.
Exténuation , f. f.
Exténué, ée , adj.^
Exténuer, v. a.
Extérieur , eure , adj.
Extérieur , f. m. t. relatif,
à l'Extérieur, façon de parler
adverbiale.
Extérieurement , ady. >*
/tf
-r -.- * —
V. .,
1 i-
.^
Excerminat^r , ad;, m. U left
auffifubft.
Extermination, il f .
Exterminé, ée, adj.
Exterminer , v. a.
^Externe, adj.
Extinôidn, f. f.
Extifpice , f. m. Celui qui con-
fidere lés entrailles des ani-
maux pour en préiager râ-
venir.'
Éxtirpateur , f. m.
Extirpation ^ i, i.
Extirpé , ée , adj..
Extirper , v. a. II ne fe dît au
. ptopre qu'en parlant des
mauvaifes herbes.
Extorqué , ée, adj.
Extorquer , v., a.
Extprlion, ÎA* : '
Extraftion , f. f. Opération de
Chymie.
Extrados , f. .m. t. d*Arehite-
fturé.
Extradoffé , ée , adj. t. d*Ar-
chiteélure.
Extraire, v. a.
. J'extrais , tu extrais ., il ex*
trait : nbusextrayons , vous
extrayez, ils extraient. J'ex-
. trayois , &cV ^Nous ex-
trayions , &c. J'ai extrait ,^
&:c. J'extrairai, &:c. Extrais,
extrayez. Que j'extraie. J'ex-
trairôis , &c. Que j'aye ex-
' trait , &c. Extrayant.
Extrait , f. m.
EXT
Extraordinaire» adi. Il eft auHl
fubft. ^ ,
Extraordinstîrement ^ adv.
Extrayagamment , adv. ^^
Exti^vagance , f. f. k
Extravagant , ante , adj. 9
Extravagantes , partie du droit
Canon.
Extravaguer , v. n.
Extravaiatiôn , {. f, t. de Mé-
decine.
Extra vafé, ée , adj.
Extravafer , s'extravafer , v. n.
paf. U ne fe dit proprement
que du fang & des humeurs
qui forfent des veines.
Extravafion , f. f. t. de Méde-
decine.
Extrême, adj.
Extrêmement , adv.
Extrémité , f. f. /
Extrême-Onftjon , f. f.
Extrinfeque , adj. t. Dogmati-
que.
Éxulceratif , iyp , adj.
Éxulceration , f. f. t. de Médcr' '
ci ne.
Éxulcerer , v. a. Caufer de«
ulcçres.
Exultation . f. f. Il vieillir.
Exulter , V. n." Treflaillir de ^
joie. Ce terme n*eft bon que ^
dans le Dogmatique. ,
Eyrieu , f. m. Ville de. France-
en Dauphiné.
Ézan , f. m. Proclamation de
' la prière cheé les Turcs.
%
*vjj"'
^>.y^r-^J^^>^
■■iwipiwnwiwii I fim 1)1 1 j "
UuHl
^
droit
îMé-
, V. n.
înient
meurs
Viéde-
;mati-
Vléder ■
;r de«
ir.
lir de ^
n que ^
Tance
t^f^ «,«*,««* «,«* ^^ ^r^ ^
F , Subflantif féminin , Jîxiéme Uttre dt VAlfhahtt*
Dans les Livres de Droit deux ff jointes enfemble figai-
fient Digefte,
FAble, f. f. Face&facer, t. deBlafon.
Fabreçuts , Ville de Ftance V oy czf a/ce Sl fafcer,
dams le Languedoc. Face., ée , adj.
Fabricant, f. m. Facer, v. a. t. ^lujeu de la
" Fabricateur , f. m. Il ne ifedit Baffette.
guère au proçte qu*en cette Facétie , f. f . Bouffonnerie;,
phrafe : Fdbmattur tU fàujfe Facétieufement , adv.
monnaie. Facétieux , eufe , adj.
Fabrication , f. f. Il fe tiit prin- Facette , f. f. Diminutif.
cipalement de la monnoie. Facetter , y. a. t. de Di(unanf>
Fabricien ow Fal^-iqueur , f. m. v^ taire.
Qui eft chargé du foin de la Fâché , ée , adj.
. ftbrique. ' . Fâcher ,,v. a.
'abrique ,/f. f. t. d*Églife, Fâcherie , f. f. ITviellit.
^Fabricç^ei»^ V. a. Fâcheux , eufe , adj. Il eft aui&
Fabulateur, f. m. Conteur de fubft.
' fables^ Ce mot ^ le fuiVant Fa(*iendaire , f. m. t. de Re-
né font pat en ufage. Imieux.
Fabuleufement , adv." -Faoende , f. f. Cabale , intrj^
Fabuleux, eufe, adj. '^^^^< ;< gue.
Fabulifer, v. a. . Ajouteras '\Facile , adj.
fables à une hiftoire. Facilement, adv-
Fabulifte, f. m. Auteur qui Facilité, (- f»
écrit des fables.. Facilité ,' ée , adj.
Façade , f. f. Foontifpiçe d*un Faciliter , v. a.
^édifice, . Façon, f.f.
Face , f. f. Dans le férieux il Façonné , ée , adj.
ne fe dit qu*en parlant ^e Façonner , v a. Embellir.
Dieu. Façonnier , ieçe , adj.
Faire face , façou de parler en Fa.âettr , f. m.
t. de guerre. Fa^ce , adj.
/
Efcopetterie , f. f. Décharge
(ic
* '
m '■' .*
■ ■«
1/^ ^ FAG
f^aieuz reuie » aaj. Il eft auffi
fubô. .
Faâion, Cf.
Faôionnaire , adî. t. de guerre.
Faâorcrie , f. t Bureau de
marchands où leurs ^âeurs
font le commerce pour leur
compte en leur abfence.
Fa^otiun , f. m. On prononce
Faâoton. Il eft du ifyle femi-
lier. ^
Faôum, f. m. On prononce
' FaBon ,, FaRums au pi.
Fa^re, f. f.
Facultatif , ive , adj. Il n*a
guère d*uiâee qu*en cette
phVafe : Buf facultatif.
Fa<?ulté, f. r
Fadaiié ^ i. î*
Fade , suH.
Fadeur , i. f.
Faenaux , Ville de France dans
iç Languedoc.
Fagot, Cm.
Fagotage , f. m.
Fag^otaille, f. f. C'eft la gar-
niture de la chauil)6e 3'un
étang.
Fagoté , ée , adj.
Fagoter , v. a.
Fagotcur , f. m. Bûcheron.
Fâgotin , f. m. On apj^lle aiiifi
un fiflgc habillé.
Fagouë ,. f. f. Glande qui fe
trouve fous la gorge des
. Bœufs.
Faguenas , f. m. Odeur fa4e*
Faïence, Ville de France en
Provence.
Failli, f. m. Marchand qui a
fait faillite. *
Faillir , v. ir régulier.
'Ce verbe n*a point de fin^-
lier au Préfent de llndicatif :
FAI
mais au pturiei" ondit , Kottf
faillons , vous ÊûUez , ils fail*
lent. Au Prétérit , J*ai^illi s
&c. ou Je fiiiltis , tu faillis 9
il Êùilit : nous &iUimes , vout^
faillites , ils faillirent. Je fail-
lirai , tu failliras , il faillira :
nous faillirons &c. Que je
faille, &c.^ue nous faillions
'&C. Je faillirois * Ôcc. Que je
faillifl*e, que tu faillites, qu'il
faillit : que nous faillirions ,
<pe vous faillifiiez, quUis fail-
Ment. C'eft ainfi que confu-
cue Richelet. Danet écrit au
Préfent de llndicatif, je faux ,
tu faux , iljaut. Ces mots ne
font pas ufités en ce fens. L 'A'
cadémie écrit au Futur , Je
faudrai ,' tu faudras , &c.
Quoi qu'il en foit, je ne
rapporte ces. diflFérens fenti-
mens que pour en laifTer le
choix au public , que je prie
de ne pas trouver mauvais fi
je préfère celui de Richelet
en cela.
FajUite , f^f t. de Marchand.
Failloife y ïT de Marine.
Faim , f. f Ce mot n'eft en ufa-
Çe^qu'au fmeulier.
Faîne , f. f. Le fruit du hê-
tre.
Fainéant , ante , adj. Il eft fou-,
vent fubû.
Fainéanter, v. n. Il n'eflquc
du ftyle familier.
Fainéàntife, f . f.
Faire /v, a.
Jacquier écrit , jefai fans / ,
é'efl une faute; on doit écrire,
H Je fais , tu fiais , il fait : nous
faifons , vous faites , ils fonf.
Jefiûfbis,âcc./efis, tu fis.
=_:&>.
'*'*•• rwiijLauic*
; , FAI
il m : nous fîmes i 'vdùtifyses,
ili ârent. {li yen sl qui pré^
rendent qu'on <ioit écrire
nous /Tmex avec un i circon-
flexe , c'eft une erreur. Vrai
fait , &c. Je ferai » &c. Imp.
Fais ^ &ites. Sul>j. Que je
faffe , &c. Je fetois , &c.
: Que je fifle , que tu fiffes ,
qu'il fit ou qu'il M. Cet-
te dernière façon d'écrire
fe pratique encore par plu-
fleurs habiles Imprimeurs ,
parce que 1'/ circonflexe joint
a une / fe gâtent l'un l'autre.
Que nous fiffions , que vous
fifïïez , qu'ils fiffent. Faifant.
M. Reftgut , paare 310. écrit
. no^s ftfons , je ftfois : ce font
des fautes contre Tufage.
Faîfabl^, adj.
Faifan , ande , f. m. &'f Ef-
pece de coq fauvage. Voyez
Phaifan.
Faifandeau , f. m Jeune fai-
fan. Voyez Phaifandtau.
Faifander , v. n. paf. Voyez
Phaifander.
Faifanderie , f f. Voyez Phai-.
*fanderie. * ■
Faifandier ,, f m. Voyez Phai-
fandier.
rifle des Faifans,Iflemii fépare
la France d'avec l'Èfpagne.
Faifceau , f m. Au. plurier ,
faifceaux.
N'écrivez p^sfaiffèaux^com-
me Richelet , parce que ce
mot vient du LatîrT^^j^.
Faifeur , eufe , f. m. & f.^
Fait, ait», adj.
Fait , C m.
tcrtit-à-Fait , adv. .
Faîtage , f, mu t. d'Archite-
ôure.
PAik i^i
Faice 9 f. m. Le covàût d'uif
^édâice. Ce mot efl très-
long en François , ainfi que
: fes dérivés.
Faîtière , f. t £fpec« de tuil^
courbe.
Faix , f. m. Fardeau.
Falaife , f. f Ville de Franco
en Normandie.
Falaife , f. f Bord de la mer
fort haut!
Falaifefr , v. n. t. dé Marine.
Falbala , f. m. Bandes d'étoffe
pliffées que les femmes por-
tent autour de leurs jupes.
Fallace , f f. t. de Philofo-
phie. Il eft vieux.
Fallacieufement , adv* Frau*
duleufemenr. '
Fallacieux, eufe, adj. ïl vieillit.
Falloir , v. n. ïmperfonnef.
Il -faut , i4 falloit , il fallut ^
* A\ a fallu , il faudra. Qu'il
faille. Il faudroit. Qu'il fal-
lût.
Falot, f. m^
Falot , ote , adj. t. bas & pcr-
Îmlaire.
otier , f m.
Palourde , f. f Gros fagots
Falfificateur , f. m.
Falfification , f f-
Falfiôé, ée, adj.
Falfifier , v. a.
Fanîélique , adj. Il eft auflï u
•Fameux j eufe , adj.
FanûliarHer , fe familiarifôr /
V. n. paf.
Familiarité , f f.
Familier , ère , adj.
Familièrement , adv.
Famille, f f Colledif;
Famine, f. f
Fanaee» f m*
' Kk
le ccntraire , & ccnve e^an rc<//<r/u"m, puiiquii nuxi
SVS FAN.
Fanal , f. m. t. de Marine.
Fanatimie , adj. Il eft aufll fub.
Fanarilme , f. m.
Fane , f. f. t. de Jardinage , qui
veut àirefiuiUc,
Fané , éc , ad|.
Fan«r , v. a. ^^
Faneur , eufc , f. m. fi f.
Fanfan , f. jh. & f. t. populai-
re pour carefler les enfans.
Fanfare, f. f. Concert dln-
ftrumens Militaires.
Fanfarer , v.n. Faire fanfare.
Fanfaron, ad). Il eftauiiifub.
Fanfaronade , f. f.
Fâi'ifaronnerie , f. f.
Fanfreluche , f f. t. de mépris.
Fange, f. f.
Fanecux , eufe , adj.
Fanjoux , f. m. Ville de Fran-
ce en Languedoc.
Fnnion , f. m. t. de Guerre.
Fano , f. w. Ville de l'État de
FÉglife.
Fanon ,(. m. La peau qui pend
fous la gorge d'un Taureau.
Fanons , f. m. Les deux ptendans
d'une Mitre.
Fanraifie , f. f. t. Dogmatique.
Fantafque , adj.
Fajitafqucment, adv. Ces trois
derniers mots devroicnt être
écrits avec 7?// , mais l'uikge
veut une f. - .
Fantaflin , f m.
11 ne faut pas écrire Fantacln,
comme Richelet ; parce que
; Tufage veut unejfi.
Fantaftique , adj.
Fantafticjuer , v. a, Suivre ùl
fantaifie dans un deiTein.
Fantôme , f. m. Quelque-uns
écrivent vliantôme , qui eft
plus conforme à l'étymolo-
FAR.
gie. V. Pr. let. H.
Faon, (.m, ' On ^ronoTïctfan ;
le petit d^une biche.
Faonner, v. n. On prononce
fanner . Il fe dit des biches &
des femelles de chevreuils.
Faquin , f. m. t. de mépris &
cl'injure. " ^
Faquinerie , f. f.,
Farailion , f. m. Tour élevée
, fur le bord de la mer , dans
laquelle* on allume un fanal.
Faraifon , f f. t. de Verrerie.
Farce , f. f. Mélange de di-
verfès viandes.
Farce , f. f. Efpece de petite
Comédie plaifante & bouf*
fpnne. " ;
Farcer , v. n. Il eft de peu d*u-
Farceur , i. m.
Farci , ié , adj. '
Farcin , f. m. Sorte de galle.
Farcineux , eufe , adj.
Farcir , v. a.
Farciffeur , C m.
Fard , f. m.
Fardeau , f. m. ,
Fardé , ée , adj.
Fardement , f. m.
Farder , v. a.
Fardeur , adj.
Fare, f. t. de Pèche.
Farfadet , f. m. Efprit folet.
Farfouiller , v. n. Il eft du ftyle
familier.
Far^ues , f. f. pi. t. de Marine.
Fanbol^ f. f. Il n'a guère d'u-
fage qu'au plurier.
Farine , f. f.
Farineux, eufe , adj.
Farinier , f m.
Farloufe,f, f Efpece d'alouette.
Farouche, adj.
Eitacade.f. f. Paliffade.
i.
Eftocade , (. t
Hliij
BAS
Faire ou foarre , ù m.piA la
longue paille du bled.
Fafce, (.,{. t, de Blafba &
^*Architeâure.
Faicina^e » i. m,
Fafcioation , f. f.
^aiciné , ée , adj.
Fafcine , £ f.
Fafciner , v. a.
Fafier , v. a. t, de Marine.
Fafquier , f. m. t. de Marine.
Faite , f. m. Sanf plurier.
Faftes , f. m. pi.
Failidieux ^ euie y adj.
Failueufement , âdv.
Faflueux , eufe , ad j .
Fat , adj. m. (ans féminin. Le
t. fe prononce. *
Fatal , aie , adj. Il n*a point de
plurier au mafculin.
Fatalement , adv.
Fatalité , f. f.
Fatiguant , ante , adj.
Fatigue , f. î.
Fatiguer , v. a.
Fatras, f. m. t. do mépris.
Fatraffer , v. n .
Fatrafleur, f. m.
Fatuité, f. f.
Fau , f. m. Arbre de haute
Futaie;
Faubert , f. m. t. de Marine,
Çuuchage , f. m.
Fauchaifon , f. f. Temps où
l'on fauclie les prés.
Fauche ^ {. i.
Faucher , v. a.
Fauchet , f. m.
Faucheur , f. m.
Faucille , f. f. Inftrument dont
on fe fert pour fcier les bléds.
Faucillon , f. m. Diminutif.
Faucogney , Ville de JFrance
en Dourgogne.
FAU 159
Faucon , f. m. Oifeau de proie.
Fauconneau , f. m. Petite pièce
d'Anillerie ,
Fauconnerie , f. f. Art de gou»
verner les faucons.
Fauconnier » f. m. Apprivol-
feur d'oifeaux.
Fauconniere , f. f.
Faveur , f. m.
Fauâler i v. a. t. de Tailleur.
Fauldes , f. f. pi. t. des Eaux &
Foréi^
Faune X m. & f . Divinité
Favorable, adj. • ^
Favorablement , adv. '
Favori , favorite , (.m. 6c f.
Favorifer , v. a.
Fau (Taire , f. m.
Faufle-braie , f f. t. de Fortifi-
\ cation. Rich.
Il ne faut pas écrire faitffe-
braye, comme Furctiere, Da-
net , Joubert & plufieurs au-
tres. V. la Pr. let. Y.
Faufle-couche , f. f.
Fauffe-marçhe , f. £. .
FaufTement , àdv.
Fauffe-monnoie , f. f.
Fauffe-pieuréfiç , (. i.
Faufle- porte , (. ï.
Faurte-pofition , f. f. t. d*A-
rithmétiffue.
Fauffer, v. a.
Fauflet de barique , f. m.
Fauffet i (. m. t. de Muficicn.
On écrit de la forte pour ré-
pondre au Latin vox falfa ;
parce que ces voix -là font or-
dinairement fauflos ou for-
cées. Il me femble qu'on pour
roit aufRéçrire/iwctff, àfau^
cïbus : mais il faut fuivre l'u-
iàge.
Kkij
dans UQe écurie.
..^^-
%Gfi f AU
Fauffeté, f. f.
Fauffure , f. f. t. de Fonderie.
Faut , r. m. t. de Coutume^
Faute, C f. i
Fauteuil, /. m.
Fauteur , fautrice , f. m, & f.
Fautif, ive , adj. V
Fautrage , f. m. t. de Coutume,
Fauvjp, adj.
fauvet , f m/ Mâle de la Faur
vett«.
Fauvette , f. f. Pet^Étt^^^au,
faux , f. m. Inftruflftit.
A Autrefois faulx. Voyez Pr.
^let. Z.
faux , fauflTe , adj. Il eft sufTi
fubft.
Faux-bois, f. m. t. de Jardinier,
Faux-bond , f. m.
faux -bourdon , f. m. t. de Mu»
fiqiie.
FauxboufR , f. m.
Faux -brillant ^ i. m.
Faux -fourreau , f m,
Faux-frais , f m. pi.
Faux-frere , f. m.
Faiix-fuyant , f. m.
Faux-ge^me , f. m.
Faux-jour , f. va..
faux- manteau ,f. m, t. d*Ar-
chitef^ure.
Faux-monnoyeur , f. m.
Faux-pas , f. m.
Faux pli ^ f m.
Faux-Prérre , ^. *«.
Fau>|:-Prophére , f m,
faux-renibûçhement, t. de Vé-
nerie.
Faux-faunagç , f m.
FauX'faunier , f. m,
FauX'fel , f. m.
Faux-femblant , f. m,.
Faux témoin , f. m,
tày^T^i^i;^ , f. f,
FÉB
Fayanceric ^ (. î»
Fayancier , iere , adj.
Féal , aie , ad). Vieux mot
qui fignifte yîi^/r. '> ^'^ ,
Fébricitant « adj. Il fe dkprin-'
cipalement de ceux qui ont
des fî^rel intermittentes »
ou qui n'ont (ju*unc fièvre
lente. Il eft aufk fubft. •»•
Fébrifuge ^ f. m. t. de Méde-
cine.
Fébrile , adj. t. de Médecine.
Fécale , ad^. f. Il ne fe dit que
dans cette phrafe : matïert
fécale.
Fécond , onde , adj. Il fe dit
proprement des femmes &
'des fie;:melle$.
Fécondité , f. f.'
Féculent , ente , adj. t. de Mé-
decine.
Fée , f. f. Efpéce de Nym-
phe enchamerefl'e.
Féer,, v. a. Vieux mot qui fe
difoit autrefois en parji|ûit de
certains enchantemens qu'on
artribuoit aux Fées. ^" .
Féerie , f. f. L'art des Fées.
Quelques-uns écrivent /imr.
Feindre, v, a. Quifeconjur
eue comme atteindre.
Feint , einte , adj.
Feinte , f. i
Feintife , f. f. Il yieillit.
Fêlé , ée , adj.
Fêler , v. a. II eft aufli n. jdaf,
Félicitation , f. f.
Félicité, f. f.
Féliciter , v. n.
Félon , adj. m. Vieux mot,
Féionnie , f. f.
Felouque , f . f,
Fêlure ., {.-î,
pçjpçljç , f. f. Il iiç fe dit pr«-
frtmeftt; qu'çn f^Am Ml
êtes. -^-'y^^if -^-r'-h^lii^^ i
Femelot » t, m. t. de Mariiit.
Fcininin , ine , adj. , , «.
Feminifer . V. a, . r , ' ■ S
Femme , 1. f,
Fçmmeléete , f, m. Diminutif
de femme, t. de mépris;
Fenaifon , f. f. La (aifon où
Toii coupe les foins.
Fendant , f. m. FanÊiroa,
faux brave.
Penderie , f. f. t, des forges à
fer.
Fendcur , f. m. Qui fend.
Fendre , v. a.
Feneftrelles , f. m. ForterefTe
de France dans le Dauphiné.
Fendu , uë, adj.
Binécrage , f. f. CoUeûif.
Fenêtre , {.f. V. ?t. let. é,
Fenil, f. m. Grenier où on
ferre le foin.
Fenouil , f m. Plante.
Fenouillet , f. m. Sorte de
, pomme venue d'Anjou.
Fenouillette,/. f. Liqueur.
Fente , {, (.
Fenton , f. m. t. de Maçon-
nerie.
Féodal , aie , adi.
FéodaJement , adv.
Fer, f. in.
Fer-blanc , f. m.
Ferblantier , f. m.
Fere, f.f. LaFere Villede
France en Picardie «fi^ en
Champagne.
Feret , i. m. t. de Verrerie,
Férial, aie , adj.
Férié , f. f.
Férir , v. a. Vieux .mot qui
n'eft plus en ufage qu'en cette
pHrafe : Sans coHffirir,
■•^'.ï-V4^
'7Tr>.ir."'"
FER %6i
Ferkr y v. a. t, de Mtrifue* t
Femuuie» f. m. iM
Femafl» £ m. t. de BUiùiu'
Fermant « ant(r» adj.
Ferme., aidj.
Ferâie » f. f.-
Fermé « ée» adj.
Fermement » adv.
Ferment , f. m. Levain, t. Dog-
matique.
Fermentation, {, £. t. Dogma*
tique.
Fermenté , ée , adj.
Fermenter , v. n. t. Dogmati-
que.
Fermer , v. a.
Fermeté , f. f.
Fermette, Cf. t. de Charpente.
Fermeture , f. f. t. de Serru"
rier & de Menuifier.
Fermeur tjC m, t. d'Anatomie.
Fermier , lere , f. m. & f;
Fermoir, f. m. ^
Féroce , adj.
Férocité , f. f-
Ferrage , f. m. \, de Monnoie.
FerraïUc , f. f. Colleôif.
Ferrailler , v. n. Se battre au
fleuret.
Ferrailleur , f m.
Ferrandine , f. i. Efpcce d'é- 4
toffe.
Ferrandinier , * iere • f. m. & f.
Qui travaille en Ferrandine.
Ferrant , adj. m. Il n'a d'ufage
qu'en cette phrafe : Maréchal
ferrant.
Ferrare , f. f. Ville d'Italie fur
le Po.
Ferré , ée , adj.
Ferrement , {>m. Outil de fer.
Ferremente, f. f. t. de Marine.
Ferrer , v. a.
Ferret , f. m, Diaiinutif,
cmc.
qui
1^» FER
Ferretier, f. m. Marteétt de
Maréchal.
Ferreur , {, m. U n*a d*ufk^e
qu'en cette phrafe : Fémur
d'aiguilltttes,
Ferriere , f. f. Sac de cuir. ,
Ferrieres , f. m /Petite Ville de
France en Gâtinois & en
Provence. \
Ferron , f. m. MarcFnuid
vend du fer neuf.
Ferronnier , iere , f. m. 6c f.
Marchand d'ouvrage de fer.
Ferrugineux , eufe , ad). Qui
tient de la n<iture du (tr.
Ferrure ^ f. f. Garniture de fer.
la Ferté Alais , petite Ville de
rifle de France. v
la Ferté Aucol , petite Ville de
France en Brie,
la Ferté Bernard , petite Ville
de France au Maine.
la Ferté fur Aube , petite Ville
de France en Cliampagne.
la Ferté fous Jouarre , Ville
de France en Brie.
Fertile , adj.
Fertilifer , v. a.
Fertilité , (. (.
Fertilement , adv;
Fcijvemnient , adv.
Fervent, ente, adj.
Ferveur, f.if.
Férule , f. f.
Ferze , f. f. t. de Marine.
Fefcamp , f. m. Peiite Ville , &
Port de mer eh France dans
la Normandie. Prorfoncez
Fécan.
FefTe, f. f.
FefTe-cahier , f*m. Copifte.
Fefl!e- Mathieu , f. m.
FefTé, ée,,adi.
FefTée , f. f. Il n'eft que du
ftyle familier.
FES
Feflfer, v. l. Fouetter,
Feflfeur , eufe , f. m. & f. U eft
du (lyle familier.
Feflicr, f. m.
Feflli « ué , adj.
Feftin, f. m.
Feftincr^, v. a. Il eft vieux.
Féftôn, f. m. Ornement de
fruits , de fleurs & de feuilles
tntre-iriélées.
Feftoycr , v. a. Bien recevoir.
U vieillit.
Fête , f. f.
Fête-Dieu , f. f .
Fêter , v. a. Célébrer une
Fête.
Fétide , adj. Qui eft fale &
puant.
Fétu , f. m. Brin de paille'.
Fétus , f. m. X. de Phyfique.
Feu , f. m.
Feu , eue, adj. Il fe dit en par-
lant des défunts. Il n'a pas
de plurier & mêq^e il n'a pas
de féminin , lorïqu'il eft pla-
cé avant l'article ou avant
le pronom perfbnnel. Ainfi
• cnioiqu'on diie , lafiué Riuie ,
il faut dire , feu la Reine.
Feudataire , f. m. Vaflal.
Feudifte , adj. m. Dodeur qui
a écrit des fiefs.
Fève , f. f. Légume.
Féverole , f. f. Diminutif de
fève.
Feuillage , f. m. (Dolleélif, Sans
ù. Voyez Pr. let. il,
Feuillans , f.m. Ordre de Re-
ligieux de la régie de Saint
Bernard.
Feuillantine , f. f. Fille qui fuit
la Régie des Feuillans,.
Feuillantine, (, i. Efpece de
pàtifferie.
wm^fÊmryif miiii n i i ■ i i w , ' m < i
FIcdW, Ci. '
Ce mot vien^ du Latin /lit'
ctlU, ou du Bat-fireron/f-
theli, qui fignifie la mén^'
choCs : ainii il m ÙLut oas
Ficjwnt , ante , adj. t. de For-
tification.
Fiche» (.f.
Fiché 9 et • port. t. dcBlafon.
Ficher , v. a.
Ficheroa » f. m. Outil de Ser-
ruricr.
FEW
FeuiUe, Cf. ,-/^
FeuiUée,/: f. _
Feuiile-môrte , «d). Sorte de
couleur. Il eA auifi f. m.
Feuilleret « f. m. Rabot de Me-
nuifier. /
Feuillet , f. m.
Feuilletag^e , f. m. Sorte de
pàrifferie.
Feuilleter , v. a.
FeuUlette, f. f. Demi-muid.
Feuillu ,uë, adj.
Feuillure, f. f.
Février , f. m.. Second mois de Fichet , f. m. • *.
l'année. ^ ^ Ficheur, £ m. Sorte d'Où-
Feurs , f. m. Ville de France vrier.
dans le Haut Forez. Fichoir , f. m. t. dTœagcr qui
Feutre, f.f. . étale. * ^
Kutrer , v. a. Fichp , uë , adj. t. bas & de
F eutriere, f.f. t. de Chapelier. mépris.
Ftv , f. ni. Ville Capitale du Fichu , f. m. Sorte de mou-
Royaume de cç nom en Afri- choir de femme.
P ^"«- . \, Fichument , adv. Ce moteft
f^ez , t. de Manne. très-bas.
^1 , efpece d'interjeaion. . Fichure, f. f. t. de Marine.
*^acre,f.m. Nomquel'ondon- Fiaion , C f. ^
ne tant aux cochers qu'aux Fiôionnaire , ^j.
carroffes de louajçe qui fe Fidéicommis , t. de Jurifpru-
tieniîent fur les rués. dence.
Fiamette , f f. Couleur rouge Fidéicommiffaire , f. m.
qur imite celle du feu. Fidéjuffeur ,^f. m. t. de Palais
Fiançailles, f. f. pi. Fidéjuflion , . f. f. t. de /urif-
Fiancé , ée , f. m. & f. ^ prudence.
Fiancer , v. a. , Fidèle, f. m. fidelle , f. f. & adj.
''lat, t. qui ne fe dit qu'en cette Fidellement , adv.
phrafe baffe & populaire. // Fidélité , f. f.
^ny a point de fiât. Fief, f. m. Domaine noble,
Ffbre, f. f. t. d'Anatomie. Fie», ée, adj.
Fibreux, eufe, adj. t. d;Anat._ Fieficr, V. a.
Fibrille , f. f. Fibre fort déliée J Fiel , f m.
Fie , C m. Efpece de;rerruë. Fiente 9 ù f.
Jicelé, ée,adj. Fienter, V. n. '
Ficeler , y. a. * ' Fier , v. a. U s'emploie ordi-
/e ficelle. Je ficelois. J'ai d-^ nairement avec le pronom
celé. Je ficellerai. peWbnneL
*■»
-^..-t^ynyi -r^f. ■-^ri '**.'>*" r— ^^
.-■W. 'WP
/
Fier , cre , arf). LV §f priv
- nonce fortement , de nit ou-
Fier^Ucas , t. popolairé qui
(e di?ï^n fannron.
Fieremcinr, adv. • ^'
Fierté , C É
Fierté f. f. ChalTe d'un Saidt.
Fièvre, C f- . v '.
Fiévreux , euCs , adj.
Fifre , f. m. Ejbece de flûte*,
Figeac , f. m. Ville de France
dans le Quercy.
P^gé , ée , adj.
Figer , v. a. Il eft aufli n. p.
Fignoler ou finioler , v. n.
Figue , f. C
Figuier , C m. Arbre
Figuerie , C f. Lieu planté de
figuiers.
Figuratif i ive, adj; -
Figurativement , adv. t. Dog-
matique.
Figiire, Cf. .
Figuré , ée , adf ;
Figurément, adv.
Figurer , v. a.
Fil , f. m.
Filage , f. m.
Filament , f. m. t. d*Anatomie.
Filamenteux , eufe , adj. t. de
Botanique.
Filandiere , f. f. Femme dont
le métier eft de filer.
Filandres , f. f. pL Sorte de fils
blancs & longs oui volent
en Tair ,.ii t. de Marine.
Filardeux , adj. t. de Maçon.
Filâret , f. m. t. de Marine.
FilalTe, (. f.
File-, f. f. Longue fuite de per-
fonnes.
Demi-file , f. f. t.* de Guerre.
Filé , ée , adj.
m
Wtr, T. •• . » ^
Fte» C ». DfMiHitiC ;
fiimut 9 mik é C m. ê(,C
PlIIttk», Cf. •
FiUgnmait , r. ai.
Furiti«rt de Danic écriv^ifT
jUigranê ^ âicbetet fiUfrs^ni
^fUigramm , Jovhirtâligrdr
mi.'Cêmoî tiê duraitYe td-
dans le Diâ. des Afti ni dini^
Ménage. Mais comme touf
les autres Aultun convien-
nent qifon doit écrirtjîli,
. tout le dlffikefit roule iur le
reile du mot • que je foûtiens
'être dérivé du Grec yfÂftféMf
litura , lettre. D*où je con-
clut qu*on doit écrie fili-
grammt.
Pille, Cf.
Filleul , eulè , f. m. & f.
Filofelle , f. f. Groffe foie.
Filotier , ère , f. m. & f . Ceux
qui vont acheter du fil dans
le« marchés.
Filou , f. m, ^ .
L'Académie, Furétiere & du
Gange écrivent yf/oi// au plu -
rier," Ménage filoux. Il eft à
remarquer que les fubftantifs
en ou prennent les uns une
s îRhplurier , & que d'autres
veulent un x. Pour moi je
préfère filous.
Filouter , v. a.
Filouterie, f. f.
Fiis , f. m.
Filtration ^ f f, ^
Filtre ," f. m. t. de Chymie.
Filtrer, v. a. Il eft aulTi n. p. »
Filur« 5
•T';^l'-:i."r^-',ji/""
FIN
Rlure, f. f. Qaali|é.4« «
qui cA filé.
Fin , f. f.
à la Fin, adv.
Fin » fine , sûlî. Q^ eft menti
en fon genre.
Fin , fine, adj. Subtile, dé-
licîft.
Finage , f. m. t. de Pratiqud*
Final , aie. , adi.
Final , Ville dlralie.
Finale, T. f. t. de Mufique.
Finalement , adv. Il vieillit
hors du ftyle de Pratique.
Finance , f . f.
Financer ,• V. a.
Finances, f, f. pi.
Financier^ f. m.
Flnafler, V. n.
FinaiFerie , Cf.
Finafficr , icre , T. m. Ik f.
Quelques-uns difent Jînaf-
fiur, 11 eft du ftyle familier.
Finement , adv.
Finefle , (. f.
Finette , f. f. Outil.
Finet, efte, adi. Il ne fc dit
qu*en mauvaiUi pan &l fami-
lièrement,
mi, le , adj.
Finiment , t. de Peinture.
Finir , v. a.
Finiflement', f. m.
Finito , f. m. t. de Pratique.
Finlande , f. f. Nom d'un grand
..Pays dans TÉurope Septen-
trionale.
Finlandqis , oife , f. m. & f.
Fiquette , par ma fiquctte. Ser-
ment ufité par le bas peuple.
Firmament, 1. m.
Fifc, f. m. «
Fifcal , aie , adj.
Fifcalinj ine , adj. ou f. în.
FIS 9é$
4c fc Qui appartifnfwi Fifc*
FiTmes , f. m, Petite Vilît de
France en Champagne.
Fiilule , Cl t. de Médecine.
Fiftuleux « fuie , adj. t. de Chi«
rurgie.
Fixation, f. f.
Fixe, adj.
Fixé , ée , adj.
Fixement , adv; Il n*a d'ufaçe
qu'en cette phrafe ; ^garda
fixement.
Fixer , v. a.
Fixité , f. f. t. de Chymie.
Fladie , C m. t. de Charpen*
terie.
Flacheux , adj. m, Épithéte
au'on donne au bou mal
cquarrL
Flacon , f. m. Efpece de bou-
teille.
Flagellation , f. f. Il n'a guère
' (Tufàjge qu'en cette phrafe:
La Flagellation de M Seigneup»
Flageller , v. a.
FlageoletT f. m. v
Flageoleur, f. m.
Flagorner, v. n. Faire de mau-'
vais rapports. Il e(l bip.
Flagornerie , f. f. Il eft Dib.
Flagorneur , eule , C m. & f.
Il ea bas.
Flagrant , adj^. Il n'a d'ufage
3 n'en cette, phrafe : Flagrant
élit. " .
Flair, f.m. t. de ChalTe*
Flairer i v. a. Sentir.
Flamand , and^ j i m,^ i.
Habitant de Flandre.
Flamande , adj. f. t. de Mer
nuifier.
Flambant , ante , adj.
Flambart , Cm. Charbon den
mi confumé.
Ll
ï66 ItA
Flambe , f. f. Sorte ^e Plante.
Flambeau « r. m.
Flamber , v. a. Paflcr par le
feu..
Flamber , y, n. Jetter d* ïa
flamme,
Flamber^e , f. f. Il ne fc dit
qu'en raillerie.
Flamboyant , ante , adj.
Flamboyer , v. n. Il n'a d'u-
fage que dans la Poëfie & le
ftylefoûtenu.
Flamme , (,(,
Il y en a beaucoup qui écri-
vent fidme. Voyez la Re-
marque du mot enflammer &
la Préf. au circonflexe.
Flammèche , f. f .
Flammerole , f. f. Fcyx folets.
Flan , f. m. Sorte de tarte.
Flanc , f. m. Côté. Les flancs
au plur.
Flanché ou flanqué , t. de Bla-
fon.
Flanchet , f. m.
Flanchis , f. m. t. de Blafon.
Flandre , f. f. Province des
Pays - Bas. On écrit aufli
Fl^dres ; alors on ne donne
à ce mot ni genre ,• ni arti-
cle, ni mode,
Flandrin ; injure que dit le
Peuple aux hommes élan-
cés. U eft du ùyïe fynû'
lier.
Flanelle, f. f. Étoffe légère
de laine.
Tlaque , f. f.
Flaquée , f. f. Il eft^ du ftyle
• familier.
Flaquer , v. a. Il efl du flyle
familier.
Flanquer, v. a. t. de Forti-
fication.
«LA
Flafque , f. m. t. d'Artillerte;
Flafqucu^j. V,
Flatér , V. a. Rich, Boud,
L'Acad. Furet. & Dan. écrî;
vent flatter : Joubert , pour
n'avoir de difputéavec per-
fonne , écrit tantôt flater ,
tantôt flatter. Vt la Remar»
que du mot Flateur,
Flaterie, f. f. v
Flateur, eufe , adj. Il eft aufli
fubflantif.
Ménage dérive ces mots du
Lmiiflagitare ; Nicod defla-
tare , fréquentatif de /Zo ;
d'autres les dérivent à^flatra^
qui en Bas Breton fignifie
flater. Quoi qu'il en foit tou-
tes ces étymologies ne veu-
lent qu'un /. dans ces mots.
Flatin , f. m. Petit couteau de
poche.
Flatir , v. a. t. de Monnoyeur.
Flâtrer , v. a. Une fe dit que
des chiens. .
Flatueufement , adv.
Ffatueux , eufe , àdj. Il ne fe
dit guère que de certains ali-
mens.
Flatuofité , f. f. t. de Méde-
cine.
Flavigny ♦ f. m. Ville de Fran-
ce en Bourgogne.
Fléau , i.m.
Flèche , f f.
la Flèche, f. f. Ville de Fran-
ce dans l'Anjou, avec un
£ïmeux Collège des RR-
PP. Jéfuites.
Fléchir , v. a.
Fléchiffement , f. m.,
Fléchifl'eur , adj. t. de Méde-
• cine.
Flé^hois , oife, f. m. & f
FLE
Qui cft de la Flèche.
Flegmagogue , f. m. 6c adj.
m. & f. t. de Médecine.
Flétri , ie , adj.
Flétrir, V. a.
Flétriffure, fi f.
Fleur , f. f.
à Fleur, ady
Fleur de lys , f f.
yieurdelyfcr , v. a. Il n'a guè-
re d'uikge qu'au participe :.
* Bâton fiurdeLyfi»
Fleurer , v. n. Répandre une
odeur.
Fleuret , C m.
Fleurette , f. f.
Fleuri , ie , adj
Fleurir, v. n. ,
À rimparfait & au Partici-
pe on écrit fiturijffbit , fieurif-
foUnt , fUuriJfant , fiturijfante
' dans le fens naturel : mais on
écrit florijfo'u ,florijfotent , fb^
riiïant ,fioriffantc , en parlant
d^mpire , des Lettres pu
des Arts.
FleuriiTant , ante, adj, .
Fleurifte , f. m.
Fleuron , f. m.
Fleuru8,f. m. ViHage fameux
dans le Comté de Namur- par
la Bataille remportée p^ le
Maréchal de Luxembourg.
Quelques - uns écrivent &
prononcent fUrus.
Flcury , f. m. Nom propre de
plufieurs lieux de France.
Fleuve , f. m.
Flexibilité , C, {.
Flexible , adj.
Flexion, f, f. t. de Phyfique^
Flibuftîer, i\ m» Pirates qui
courent kft mers d'Amé-
rique. ,
Flocon , f. m.
Flore, f..f.Fauire Divinité.
Florence , f, f. Ville d'Italie &
Capitalulclu Grandi Duché
deTofcane.
Floreniac , (. m. Ville de Fran-
ce dans le Languedoc.
Florentin , ihe , adj. & f. m. &
f. Qui eft de Florence.
Florer , v. a. terme de Mari-
ne.
Florès , f. f. t. de raillerie.
Floride , f. f. Contrée de l'A-
mérique Septentrionale.
Florin, f. m. Pièce de mon-
noie.
Florir , v. n. Ce mot ne fe dit
qu'au figuré , & fignifie être
dans un état heureux. On dit
plus ordinairement fleurir
dans le fens propre , ^florir
dans le figuré , cependant
cette règle n'eft pas fure.
FlorifTant, ante , adj. Il n'eft en
ufage qu'au figuré.
Flot, f. m.
Flottable , adi. Qui fe dit de
l'endroit ou l'on peut faire
flotter 4e bois.
Flottage, f; f. t. des Eaux &
Forets. •
Flottation , f . "^ t. de Mjtri-
riè.
Flottant , ante , adj^. ,
Flotte , C f.
Flopé , ée , adj.
Flotter , V. n.
LeDia. des Arts & Riche-î
let ne veulent qu'un/ dans
ces mots ; & ily a apparence
qu'ils les dérivent du Latin
jiuiius : mais Voflius , Ména-
ge & Furetiere prétendent
Qu'ils viemient de l' AUemjuid
LUI
»• I
1^8 FLU
flonen. Pour moi je penfe
au'ils viennent de fifitta, mot
cie la ba(Fe Latinité « qui fa
trouve dans di|l|Cange en
cette fignification. Quoi qu'il
en foit , ces deux étymoiogies
prouvent qu'on doit écrire
jflotu , flotter ayçc deux tt,
flottille , f. f. Diminutif. *
Flou , t. de Peinture.
l\u6ïu'dtiom>y f. f, t. de Chirur-
gie.
Flu<!:hieux , eufe , adj.
«iluer , V. n.
Fluet , eue , adj. Autrefois on
écrivoit fiouft.
Fluide » adi.
Fluidité t i. (.
Flûte , f. f. Indrument de Mu-
fique.
Flûte , f, f t. de Marine.
Elûté , ée , adj. On appeHe f^oix
flûtée , une voix doUce.
Flûter, v. n« lin'a ^uere d*u-
faf*c qu'en raillerie & par
mépris.
Flûrciir , eufe, f. m. & f,
Ï-Jux & reflux , f m.
IJ ne faut pas écrire flus Se
reflus , quoique i-Uiretiere &
I)anei femblent les préférer
^flux avec un x , qui eft plus
conforme au Lnùnfîuxits , 6t
plus en ulage chez les Sça-
vans. .
Fluxion , f f .
Fœtus , f. m. t. deMédej:ine.
Foi , f. f. V. Pr. 1er. y.
en bonne Foi , à la bonne foi:
Façons de parler adverbiales.
Foiblage , f m. t. de Monnoie.
Foible, adj. On prononce fdlf.
Foiblement , .adv. On prononce
Ji'hUment, '
FOI
Foibleffe , f, f. On prononce
fMffc.
Foiblir, v. n. On prononce
. feblir^
Foie , f. m. Une des parties no-
/ blcs de l'animal. Mieux que
fiys-
Foin y \. m,, ». '
Foire , f. h Grand marché pu-
blic.
Foire , f f. Cours do ventre.
Il eft .du ftyle familier. '
Foirer, v, a. Il eft bas.
Foireux , eufe , adj. & f. m..
& f. Il eft bits.
Fois , f. f t. qui ne s'emploie
qu'avec des noms de nom-
bre. Une fois.
Foison , f m. Qui n'a point de
plurier. 11. vieillit : Alwn-
dance}
à Foifon , adv. Abondamment.
Foifonn^r , v. n.
Foix , {.,m. Ville & Pays de
- France dans le Lanu;uedoc.
Fol ou fou , folle , adj. & f m.
& f; ,
Autrefois on n'écrivoit que
fol i mais l'ufage l'a profcrir ,
& ne lui permet plus d'entrée
que devant les mots dont la
jittre initiale eft une voyelle
ou une // fans afpiration. V.
M. Reftaut , pag. 45.
Follement , adv.
Folâtre , adj. fii f.
Folâtrer, y. ^
Folàfrerie , f f.
Folichon , omie , adj. & f. Il eft.
du ftyle familier.
Folie, f f.
Folilet, f m. t. de Vénerie.
Folio, f m. iVIot empruiuc
du Latin, qui eft un t. de
Palais. -
FOL
Foliot , C-m^ t. de Serniriei^
Folies , f. f. Sorte de filets de
pécheurs de mer.
Follet , ctte j adj. Il eft du ftyle
familier.
Follette , f. f. Sorte de fichu à
là mode.
Fomentation , f. f . t. de Méde-
cine,
Fomenter, f. f. t. de Méde-
cine.
Fonçailles , f: f. pi. Planches
ç|ui portent là paillafTe d'un
• lit. '
Foncé, ée, adj.
Foncée , f. f. t. de Gens qui
tirent Tardoife.
Foncer, v. n. foncer à l'ap^
pointement.
Foncet , f. m. C'eft le plus
Çrand des bateaux dont onfe
lert fur les rivières.
Foncier , ère , adj'.
Foncière , f. f . C'eft le lit de
. l'ardoife.
Foncièrement , adv. '
^ Fonction y (. {.
Fond, Ç, m.\ . -^^^ •
Quand ce mot défigne quel-
que profondeur , on ne doit
point mettre d'x /tnale.
Fonds de terre , f. m. Fur. Danl
Jonb. '-jr .
En ce fens , ce mot dpit avoir
une s finale.
Fondameïital , aie , adj.
Fondamentalement, adv. t.
Dogmatique.
Fondant, anre, adj.
Fondant ; f. m, Sipjnifie la même
chofe que dijjolvant.
Fondateur , f. m.
Fondation , f. f.
Fondatrice ^i.U
FON y6f
Fonde , to de Marine.
Fondé, ée, adj.
Fondement, f. m.
Fonder, v. a. Établir.
Fonderie ^ (, î.
Fondeur, f. m.
Fondis , f. m. Abyfme qui fe
fait Jbus quelque Édifice.
Fondoir , ,C nt. t. de Bouche*
rie.
Fondre, v. a.
Fondrière , f. f.
Fondrilles^, f. f.plur.. Ordu-
re qu'on trouve dans l'eau
mal nette. '
Fondu, uë , adj.
Fongueux , eufe , adj. t. dt
Pnyfiologie. f'
Fontaine , Ç. t
^ Fontainiec.^ f. m. Mieux que
Fonte nier.
Fontainebleau , f. m. Ville de
France en Gâtinois , renom-
mée par un djâteau Royal.
Fontange», f. f.
Fontarabie^, f f Ville d'Ef-
oagne.
Fc^te , f f. Aftion de fondre.
Fontenay , f m. Nom propre
' de plufieurs lieux en France.
Fontenay-le-Comte , Ville de
France & Capitale du Bas
Poitou.
Fonterioy, Village desJB^ys-
Bas y près Tournay , trés-
renommé par la Vié^oire
complette que l'armée Vràn-
coifc, commandée par Sa
. Màjefté 1^ u I s X V. ac-
compagné de Monfeigneur
le Dauphin, y remporta
le 1 1. Mai 174Ç. fur les An-
glois , Autrichiens , Hollan-
dois & Hanoveriens.
%>
tro FOlt
Fontevrault , f. m. Abbaye cé-
lèbre en France, fur les
confins du Poitou & de
r An jeu.
Fonts , f. m. pi. Grand vaiA
feau de pierre , où Ton con^
féhre Teau dont on a coutu-
me de baptifer. y
For j f. m. Jurifdiôion. /
Forain >* aine , adj. Marchand
\/pràin , Traite foraine.
Forban , f. m. Coriaire qui at-
taque ami &: ennemi.
Forbannir , v. a. Exiler. Il eft
vieux.
Forçage , f. m. t. de Monnoie.
Forcalquier , f. m. Petite Ville
de France en Proj^encé.,.
Forçat , f. m. ^
Force , f : f .
Forcé , ée , adj. ,
Forcement, adv.
Forcer, v. a.
Forces , f. fi plur. Cifeaux.
Fordorre , v. a. t. de Palais.
Forclos , ofe , part. & adj. Il
ne Te dit qu*au maiculin. II
veut dire exclus, , ^
Fôrclufion , Ç. f. ^
Forer , v. a. t. de Serrurier.
Foréfien , enne , f. m. & f.
Qui eft du Forez.
Foreftier , f. m.
Forêt . f. f.
Foret , (. m. Outil de fer.
Forez, f. m. Nom d*une Con-
trée de France qui a titre de
Comté. Ce mot s^écrit mal
pour la prononciation ; car
iV eft très-ouvert, & le ^
au contraire après un e à la
fm d'un mot , rend cet e
fermé ou aigu.
Forfairc , v. n. t. de Pratique.
FOR
Forfait, f. m.
Forge , f,.f.
Forger , v. a*
Forgeron ^ {. m.
Forges , f. m. Bourç de Fran-
ce renommé par fes eaux mi-
nérales. Il eft dans la Hau-
te Normandie.
Forgeur , f. m.
Foriet ou forjetture , t. d*Ar-
cniteâure.
Forjetter , v. n. t. d*Archi-
teéhire, ^
Forlancer , v. a. t. de Chafle.
Forlane , f. f. t. de Mufique
& de Danfé..
Forligner , v. n. Dégénérer.
11 eft vieux.
fe Forlonger , y. n. p. t. de
Chafle.
fe Formalifer , v. n. p.
Formalifte , adj.
Formalité , f. f.
Formation j f. f.
Formatrice^ adj. f. t. de Phy-
fique.
EMMie', f. f.
Iwlh<
lées , t. de Chafle.
Formel , çlle , adj.
Formellement , adv.
Former » v. a. Il eft aufll n. p
Formeret , f. m. t. d'Aç/chito-
élure.
Formidable , adj.
Formier , f m. Ouvrier qui
fait des formes de fouliers.
Formigue » t. de Marine.
Formuer , v. a. t. de Vénerie-
Formulaire , i*. m.
Formule ^ (, f,
Formulifte , f. m. Qui fe tieiu
aux formules.
Formy , t. de Fauconnerie.
Formera». , trice , f. n\. & f
de Fran-
eaux mi-
la Hau-
t. d'Ar-
d'Archi-
i Chafle.
Mufique
de Phy-
auflî n. |>
l'Açfchite-
vner qui
fouliers.
rine.
Vénerk\
ui fe ticiu
nnerie.
f. m. 6^ t
FOR :
Fornication 4 f. f.
Forpaître, v.n. t. de Vénerie,
ForpalTer , v. n. Avancer hors
des limites.
Forpayfer , Vi.a. Qui ne fe
dit qu^avec le pronom per-
fonhel. C'eft un terme de
Chafle, .
Fors , prépofition. Il eft vieux.
Forfenant , t. de Chafle.
Forfené, ée , adj.
On trouve dans tUchelet âc
Joubert forcené ^ forcenée avec
un c, c*eft une faute ; on doit
écrire ces mots avec iiney,
parce ç^u'ils viennent defor^
/en , vieux mot qui fignifie
' emportement fans raifon ; &
forfen eft compôfé du vieux
mot fors , qui fignifie dihars,
& du mot fens , comme qui
diroit iiors de fens. On a, dit
aufîi forfenage pour folie &
'^extravagance ; &: en termes
. de Blaion forfené fe dit d*un
chevarcffaré. Cette Remar-
aue eft tirée du Diâionnaire
Jes Arts.
Fort , forte , adj.
J^ort, f, m. Fortereffc.
Fort' Louis , Place forte de
France en Alface.
Fortement , adv.
Forterefle , f. f.
Fortifiant, ante, adj. Ilfcdit
des remèdes & alimeni.
Fortificateur , f. m.
Fortification ^ ff.
Fortifié , ée , adj.
Fortifier , v. a. Il efl auffi
n. p.
Fortin , f. m. Diminutif de
fort.
Fortjtr^l , V. m. t. de Ch»i{e.
FOS tyn
^ortnltt, y, a. Prendre le
< bien d*aàtrui.
Fortuit, uite, adj.
^ Fortuitement, adv. ^
Fprtunal , £ m. t. de Marine.
Fortune , C f.
Fortuné, ée, ad).
Forvétu^f. m. Homme de néanc
bien vêtu. •
• Forure, f. f; t. de Serrurier.
FofTe^ f. f.
ba^-FofTe, T. f. Cachot très-
profond dans une prifon. .
Faite , Cm.
FofTettt , r. f. Diminutif.
FolTile , idj. m. & f. t. de Plnr^
ftquè. Il eft aiUfi fliMt ^
Foiloyé , ée , adj.
FoiToyer, v. a.
Foflbyçur , f. m.
Fou, f. m. Nom d*arbre.
Fouace, f. f. Pain cuit.
Fouase, f. m. Droit Seigneur
rial.
Fouaille , f. f. t. de Vénerie.
Fouaillé , ée , adj.
Fouailier , .v. a. Il eft du ftyl«
familier.
Fouber , f. m. t. de Marine.
Foudre , f. m. 6c f.
Quand ce mot fignifie le ton^
nerre . il eft du genre femi^
nin , (uivant la plus commu?
ne opinion des 5i^vans i
ÎuoicfUe M. Corneille dans
olieuâe ait dit
Cet foëéns impu\lfans qu*en Uuri
«t vous peigner, '
faitce.mot inaiflfèrem*
ment des deux genres en ce
fens : mais je le crois fémi-
nin , principalement au fai'
gulier : car on dit , la foudre
4 tomèé» Au contraire , lori*
V»
r
«DU
'Ce verbe n*a point de fin^u- faifons , vous faites , Us fonr^
lier auPréfêiudcriiidicatif: Je faiibis , âcc. /e as i tu^.
/
•
•7» FOU
que ce iBoc tft cmplayi dam
un (èns figuré, u tA tou-
îouft du Bufcufin. Aiofi Ton
Jdû en (Muiam d*iiagnod Ca-
pitaine , C4 fêiHUK foudrt de
gutrre.
Foudroiemeot , (. oi.
FoudjPoyam « ante « adj.
Témoyé , ée , adj.
FiMidroyer , v/ a.
Fouée , C f. Sorte de chafle
qui (c fait la nuit.
Fouéne^ iaftrument àpédier.
Fouet , f. m.
0 Fouetté , ée , adj.
i'^£dlietter« v. a. t
'Fouetter^ v. a. t. de Relieur.
Fouetteur , f. m.
f^ide^ r. f. t; de Guerre.
^^Eipece de petite mine.
Fouger , v. t. de Chaffe.
Fougeraie , Cf. Lieu où croit
la fougère. ' .
Fougère, r. f.
Fougeref , f. f. Petite Ville
de France en Bretaene.
dFougon , r. m. i de Marine.
Fou|;ue » f. f. Mouvement
4 ywktté.
Fouj;ueux , eufe , adj.
Foui, ic, adj.
Fouille, r. f. Sans ii.
Fouille-au-pot » f. m. Petit
marmiton,
bouille-merde , f f. Sorte d*in-
feôé qui yïi^ fiente.
Fouiller, v./ a. V. Pr. let. ii.
Je fouille * &c, NQ|a fouU-
kwi, &c JefouillU/^.
Nous fouillions , &c. Je
fouiUai, &c. J'ai fouiUé, &c.
Je fouillerai « &c. Fouille ,
fouillez. Que je fouille, /fec.
Que ^nous fouillions , &.c.
POU
Je fouillerois , &c Nouf
fouillerions \ Ace. Que je
fouilkfle , &c. Que nous
fouiUafTiofhs , &c. Fouillant.
Touine, f. f. Animal.
Fouir, T. a. Creufer.. v-
Foule, f. f.
Foulé, é<r, adj.
Fouler,, v. a. «,
Foulées , r. f. pi. t. ie ChafCe.
Fouleric, f. f.- /
Fouleur, f. m. Ouvrier qui
foule les draps. •
Foulonnier , f. m. Ouvrier qui
apprête les draps.
Foulon^ f. m.
Foulure ,(..(.
Foupi , ie , adj. ^
Foupir , v. a. ôter le luftre
, d*uné é^off^
Four , {, m. .
Fourbe, f. f.
Fourbe , ad). & fubft.
Fourl^er , v. a.
Fourberie, C, (.
Fdurbir , v. a. ^
FourbiflTeur, f. m.
Fourbiffure, f. f. ^^ •
Fourbu , uë , adj.
c
Fourbure , L f. t. de Chaflb.
Fou^bure ^ f. Maladie
cheval. .
Fourcha^e , f. m. t. de Gé-
néalogie.
Fourche, f. f .
Fourche-fiere , f. f. Instrument
de Jardinier.
Fourcher , v. ji,
Fourckeret, f. m. t. de Fau-
connerie'
Fourche|/, f. f. pi Gibet.
Fourchette , f, (,
Fpurchôn , f. fti.
Fourchu , uc , ad;.
FdUrçhurc ?^
-•
llWiuitOCii '»""*•""■■*
• ■■' Att^'ip-.l* ■ •••-**•-''■
-(«••r
• ■♦
r(Àt-à-Fait , adv. Famine , f- ^•
Faîtage , f, m. t. d'Aj-chite- Faaise» f. fl»»
ûurc. A Kk
. .^ -,_-. , , . ,-*■ . —
r
Foarçlnpti T. f .
Fourg , /! m. t. de Muvnt,
Fourgon 9 Cm. Efy€QO d«
charrette.
Fountû, C t9eût\a£cBic/
FourmUlement , fi m.
Fourmilier , v, n. Abonder. Eit
ce km » il ne {t^ dit que de
ce qui a vie & mouvement.
^urmiliicre , ï. f. i
Fouma^e, Cm.
FournatTe , f. f.
Fourneau , C m,
Fournée^j {. {,
Fourneladoux , f. m. t. de Ma-
rine, y
Fourni 7 ie , adj.
Foiirnier , iere,^? m* & f. ♦ .
Fournil , f. m.
Fourniment, f. m.
Fournir, v. a.
Fourniture , f. f .
Fourque & fourcat, t. de Ma-
rine. Le dernier eft ma{c.
Fourrage, f. m. ÇôUe^f.
Fourrager , v. n^
Fourrageur, f. m.
Ménage, Boudot ât quelques
autres écrivent fourage^ &f.
avec une feule r , parce que
ces mots viennent de fira-
gium ou Jorragium. Mais du
Cange qui en rapi>orte l'éty-
mologie, écrit puisTouvent
Forragium , & en François
fourrage , fourrager , fourrw :
ce qui dénpte qu'il préferoit
ce^te manière d écrire qui eA
auâi le plus en ufage.
Fourré, ée , adj.
Fourreau, Cm,
Faux-fourreau , f. m.
Fourrer, v. a.
"fourreur, C m*
Foumcr» Cm. ' ,
Foiaitiefo , C f. '
Fourrure^ C C
Fourvoien^ent , C m. Éggret
ment. Il cft vieux. ,
Fourvoyer^ v. >.
Fouteau, f. m. Grand arbre*
Foyer , f. m.
Fracas, f. m. %
Fracaifé, ée , adj. ,
FfacafTer^ v.a.
Fraâtion , f. f-
Fr^âure, Cf.
Fragile, adj.
Fragilité , fl f.
Fragment, Cm.,
Frai , f. m. Les ceuis du poif*
fon.
Fraîchement , adv.
Fraîcheur, f. f. .
Fraîchir , v. n. t. de Marine.
Fraie , f. f. Temps de la gé-
nération dési>oiflbns.
Frairie , f f. Parue de diver-
tiflemenMl%
Frais , fraîche , adj. Il eft
auifi fubft. t
Frais, f. m. pî. Dépenie.
Fraife , f. f. Fruit.
Fraife, f. f. On appelle ainû
les boyaur de ve|ux & d'à-
^ gneaux.
Fraife , f. f Efpece de collet.
Fraiier va"
FraJfettê, C f. Diminurif.
Fraifier , f. m^ Plartte.
Fraifil , f. m.; C'eft la cendre
du charbon.
Framboife , f. f. Fruit*
Frambpifer, v. a.
Frambôifier , (Ura. Arhrç, ;
Franc , Cm. Monnoie de
Compte valant vingt; fols.
Franc , anche , ^dj. a
Mm
•.« ,<ii
■-'^'X
.UL.
écrivent vhantome , qui clt harlouicj. i. Lipcce d aloucrîT
plus conforme à Pétymolo- Farouche, a(tj.
»f 4 FRA
Franc-aleu : Voyez w#/fir«
Je Franc- Aieu , C m. Plyt
de France en BAfle-Auver*
gnc. ' .
Franchc-Cdrttèi f. f . Provence
de France ëail* la Bourgo-
gne.
Fran- Comtois , oife , f. m.
' ml. Qui e{l de Franche-
Comté.
Franc- érable , terme de Mari-
ne. ' "
Franc-fief , t. de Seigneurie.
Franc-funin, terme de Mari-
ne. "
Francis , f. f . C'eft la plus
puifTante Monarchie de 1 Eu-
rope , ou brillent toutes le$
Sciences & les Arts.
Francfort , f m. Nom d'une
Ville Impériale d'Allemagne
fituée fur le Mein.
Francfort fur l'Oder , f. m.
Autre ViÛev^^Allemagne.
Franchement, adv.t.de Pra-
fique. '
Franchir , v. a. Sauter par
defTus.
Franchife, (. î^
Franciicain , f. m. Gordelier.
Francifer , v. a.
FranclLenberg,f. m. Petite Ville
delà bafTe partie du Cercle
du Haut Rnin.
Franckendal , f. m. Ville d'Al-
lemagne fituée dans le ' Pala-
tinatduRhin. : ^t
François , Offe , f. m. & f;^-
Fuançois , f. m. Se dit p<)ur la
Langue Françoife. •^>'
Francolin , f. m. Sorte d*oi^
feau. ■
^Franconie, f. f, ProvincqgjyU-
lejnagne. ^
FIU>
Franc-(alé, f. m. PffOiC S«U
gneuriai. ; .
Frange , C f.
Franger, V. a.
Franger, f. m. Artiûn qui fait
de la frange.
Franquette ; £içon de parler
adverbiale & populaire.
Frape , £ f. t. de Monooie* '
Frapé , ée , ac^.
Fraper , v. a. Richeltt^Ménagt,
L'Acad. Fur. Joub. Danet g
& prefcjue tous les anciens
ont écrit frapper avec deur
pp ; cependant il n'en faut
qu'un dans ce mot , parce
Îu'ij vient , félon Ménage ,
U vtrht rapare , dont on a
fait fraper en y ajoutant une
/, ou plus vr^ifemblable-
ment du vieux mot frajjon ,
qui fignifie un coup ^ fuivant
le rapport de Meflîeurs de
l'Académie des Arts.
Frapeur , f. m. ^
ïrafe , f. f. Sorte d'outil d'a-
" ' cier. U
Frater , f. m. Mot Latin qu^^
veut dire Çarçon Cbirurg-
Fraternel , elle , ad).
Fraternellement , adv.
Fraternifer, v. n.
Fraternité , f. f. t. 08||nat.
Fratricide f f. m.
Fraude, f. f . ^ .
Frauder , v. a. Il , vieillit.
Frauduleufenient '« adv.
Frauduleux Vxufi^^ ad/.
Frayer , V; a. fl n'a guère
d ufage que dans cette phra-
fe : Frayer U chemin.
Frayer, v. n. Il fedlt des
poifTons quand ils s'appro-
chent pour la gén^ratiom)
N^iy
•i^^
r4ua>gney , v me de j- rançe
en Bourgogne.
ûge.
Kkij
— y»»-- -»-~-
t S«i«
•». '*'^
parler
e.
oie*
Unag€,
nciens
: deux
n faut
parce
«âge,
ton a
nt une
)lable-
}avon ,
iiivant
urs de
til d'a-
tin qu^j
tururg-
^at.
it.
guère
e phra-
ilt des
*appro-
itÎQIU
-"SkJ
•^■v
FRE
Frayeure , f, l Aâion ém
cerfii qilsifid ilf frayent.
Frayoir » £ m. lieu ok les
cerfii vont frayer.
Fredaine » f. f. 11 efl du ftyle
Êimilier.: ,
Fredofi y £ m. t. de /eu de
' cartM.
Fredon , f. m. t. de Mufique.
Fredonner , v. tC
Frégate , C f. Sorte de Vaif-
feau de guerre.
Frein , f. m. t. de Manège.
Fréius , Ville dé France en
Provence.
Frelamoier , f. m. t. de mé-
pris oc bas.
Frelater , v. n. Il fe dit parti-
culièrement du vin.
Frêle , adj.
Grêler, v, a. t. de Marine.
Frelon , f. m. Sorte de greffe
mouche guêpe. V
Freluche , f. f .
Petits Âls qui volent en l'air
pendant l'Été , & qui pro-
vicnrieftt de la rofée.
Fi4|||uet , t m. Il eft du ftyle
nffiilier.
Frémir , v. n^
Frémiflcriient , f. m.
Frêne, f.' m. Grand arbre.
Frènéfie, f. f. V. Phrénéfu.
Frénétique ♦ adj. Voyez Phré-
nésiqut.
Fréouer , f. m. t. de Vénerie^
&deChafle.
Fréquemment , adv.
Fréquence ,„ f. f.
Fréquent, ente, ad).
Fréquentatif , adj. m. t. de
Grammaii'e. Il eft auïïi fubft.
•Fréquentation , f. f.
Fréquenter, y. a«
Frère, f. in,
Freiàie , X f« Sorte d*oi&au
de nuit / 4oftt la tittA
affireuûi* ,
Rich. Ménajge ylpxj^n &:
la plupart def Aufèurf écri-
vent F/ifityi. . y, Pr. let. r.
Danet écrit Prrftyt y c'eft
une faute. Dans un DiéHpn-
naire impriiiié à Limc^es t
fai trouvé Frejfeyt -, ce qui
ne doit pas furprendre ceux
qui lifenr-les Livres impri-
més dans cette Ville , étant
ordinairement pleins de fau«
tes.
Frefque , f. f. Sorte de peîn-
ture fur un enduit de mor«
tier encore fraij^.
FrefTure , f. f. Colleôif.
Fr^if. m. t. de Mai'ine.
Freteval , Ville de France en
BeaufTe.
Fréter, v. a. Louer un Vairr*
feau.
Rich. Joub. le Diâipn. 'des
Arts; Dupuys » "P^udoin ,
Monet & Bmet écrivent de
même. On tfonve fruuer
avec deux // d^ns Danet.
V.Pr. let. r. ; '
Fréteur , f. m. Gui frète un J
VaifTeau. Ric)i. Joub^
Comme ces mots tirent
leur analogie du Latin Fre-
mm , il me paroit/qu'il vaut
- mietix le^ écrire: avec un
feul /. •
Frétillant , ante , ^ i.
Fretillard j arde « adj.
Frétille , f. f. Se dit dé \n
, paille & . autres pareilles
' Chofes.
r' Mraij
V ;
|a^ «»iiyç ,1. f,
f VM>V*4V I »■ H »» »^ »• ■■■ J'" •
■f-
■> <i
/"N^.
176 rtit
Fretillemem , f. m. '
Frétiller, v. n.
Fretin, f. m. Rebut.*
Triable , àdj. t. Dogmatigue.
Friand, amie p adj. & f! m.
& fenii -
Friandllf, f. f .
Fribourg. f. m. Ville d'Alle-
magne, Capitale du drifgaw,
dont les François Te font ren-
dus maîtres le 6. Novembre
Fribobrg, Ville Capitale du
Canton Suiffe de ce nom.
Fribourg^eois , oifc , f. m. &
f. Qui cft de Fribourg.
Fribuft , f. m; t. de Marine.
Fricandeau , f. m. Tranche de
veau lardée.
Fric^flfée 9 f.(. /
Fricaffer , V. a.,
Fricafleur > (. m.^
Friche, f. f. Terre qui h*eft
point cultivée.
tn Friche , adv. S^s culture.
Friedberg , Ville de la Baffe'
SHefie , renommée par la Vî-
âoirequele Roi ce Pruffe
remporta près cette Ville
fur les Autrichiens 6c Sa-
xons , le 4. Juin 1745.
Frilleux , eufe , adj. •
Frimas , f. m.
Fringant, ante, ad). 6c fubft.
Fringuer ,^. n. Danfer. Ueft
vieux.
Fringuer, v. a. U n*çft guère en
ufage que dain cette phrafe :
Fringuer un verre , le rinfer.
Fripper , v. a.
Fripperie , f, f.
Frippeur , f. ra^
Frippe-feuce , f. m. Goinfre ,
goulu. U efl bas.
'-N
mi ,
Frippitr , Itce , f. m. 6t f. "
Frippon i oofie , f. m. ^ f. &
adjeaif.
Frifponner ,,▼. a.
' Fripponnerie , f. U
Fdquet , f. 01.
FriA^ V. a. irrégulier.
Je ait , tu Cris , il frit : Sant
plurier & fans imparfaU, J'ai
frit, AciCi Je frirai , odç. Pans
tous les autres teoipi 6c mo-
des on joint à ce mot le ver-
he faire, f|u*on conjugue en
mettant fr^re à llnfinttif. £x.
Je faifois frire , &c.
Frife^ f. f. t, d'Architcfture.
Frife , «f. f. Sorte d*étoâfe d^
laine.
Fri% , f. f. Province des Pays-
Bas.
Frifé, ée , adj.
Frifer , y. a.
Frifon , onne , f. m. & f. Peu-
ple qui habite la Frife.
Frifottèr , v. a. Il ne fe dit
que par raillerie.
Frifquette , f f. t. d'Impri-
merie.
Friflbn , f. m,'
Friffonnement , f m/
Friffonner , v. n.
Frifure , f. f. 1
Frit, itç, adj.
Frit , (,m. t. de Maçonnerie.
Fritte , f f. I. dé Verrerie.
Friture ^ (* (.
Frivole, adj.
Froc ^ î. m. Habit de Moine.
Froid , f m.
Froid, oide , adj.
Froidement , adf .
Froideur , f f.
Froidi , ie i adj,
troidir , v. n. :
A
r
>,
w "
î
.a.-^
*'"^»«W^MiP'«ttÉ«»NMi«Ki^iMi
-U-^
■ ■ »■ *•. I»
: : Safti
u. J'ai
.Dans
& mo-
le vér-
ité en
cif. £x.
:e^re.
oàe d^
s P^ys-
f. Peu-
%
fe dit
Impri-
►nnerie.
'erie.
Moine.
V
FRO
Froidure, f.f.
Froidureux, ettiê» adj.
Froi/Tè , èe , adj.
Froiflemenc ^ Cm.
FroiiTer , v. a.
FroifTure < (. f.
Frôler , v. a.
Froiihage • Cm.
Frontigniii , C m. VUi de
France dane le Languedoc.
FrontUpice , f. m. Prémiêfe
page dhin livre » U la fiue
pnncipale d'un grand Bàtt*
, meni* ,
Fronton » (. m. t. d*Arcbite-
éhire.
Fromager, ère , adj. ôl f. m. Froquenr , f. m. t. de CoCitii-
$L {, Qui fait ou vend des me.
fromages.
Frot, r. m. t. de Coutume.
Frorqagme , f. f. Lieu oîion FrOtasti f.
Froré' ée , adj.
detteche les fromages.
Froment , f m.
Frotte, f.f. Pain froté.
Froihentacée , adj. On dit Frotement^ f. m.
Froter, v. a* MiAsgt Rick.
Boudot^
On trouve frotter avec deut
tt dans l'Académie , Fure-
tiere , Danet , Joubert , &c.
mais on doit écrire ce mot
& tous feicompofés avec un
feui r , pirce qu'ils tirent
leur étymologie du Latin
friEiart , où il ny en. a qu^un.
Froteur ,< euiê , t m. & f.
Frotoir , f. m.
Planta from^tntacits*
From^ntage , Cm. t. de Cou-
tume.
Fromentée , f. f . Farine de
froment dont on fait dlffé-
rens mets.
Froncement , f. m. Il ne fc dit
que des fourcils.
Froncer, v. a.
Froncis , f. m. Les plis que
l'on fait à une robe»
Frbnde , f m. *
Fronçure , f. f. Qui fe dit des / Froton , f. m. t. de Cartier.
Elis d'étoffe qiron fait auxf Frouer ,' v. n. t. d'Oifeieur.
abits. Froullay , ChâtelleniedeFran-
Fronde , Cl. * ce au Maine.
Fronder, v. a. Fruôifier, v. n.
Frondeur , f. m. Fruâueufement , adv. ^
Front, f. m. Fruôueux , eufe , adj.
Front - de - Bandiere , t. de Frugal, décadi.
Guerre. Frugalement, adv.
Frontal, f. m. Bandedu qu'on Frugalité, f.f.
met fur le front. U eft auifi Fruit , f. m,
adj. Fruit, f. m. t. de Maçonnerie.
Fronteau , f. m. t. d'Archite- Fruitage^ C f. t. CoUeâif.
ôure -^ Fruiterie , f. f.
Frontenay , petite Ville de Fruitier, adj. m. Qui porte.
France en Poitou. du fruit.
Frontière , f. f, U eft iyjSSx adj« Fruitier j iere « f« jn* & f. Qui
• /^ " ■ "■ . ■ .. • ■ '■"' ' ' ■' ■• "■• ' ■ "■■"■■■' ■- - •
t.
\ Tf
.^.mr»
nyic idmmci
^
17S rt/L *^ .
vend du fruit.
FrufquUi , f. m. U cft bot.
Fru(lratoire , idj^ t, de Prati-
qua- )
Fruftré, ée , adi.
Fru/lrcr , ^, t.
FuKitif , ive , ad/. Il eft au/Ti
tuWI.
Fu^e , f. f. r. de Mufique.
Fuie , f. f. Efj^çe de petit
colombier.
Fuir, V. n. 11 n*eft que d*une
fyllabe. ^ •
Je fui» , tu fiiis / il fuit :
nous fuyons , vous fuyez ,
ils fuient. Je fliyois, &c.
Nous fuyions , vous fuyiez,
^ijffuyôieht. Je fuis , t\i fuis,
ilTïult: nous fuimes , vous
fuites , ils fuirent. J*ai fui ^
&c. Je fuirai, &c. Fuis,
' fuyez. Que je fuie , que tu
filles , qu'il fuie : que nous
fuyions , que vous fuyiez ,
qii*ils juient. le fuirois , &c.
\ nous fuii^ons , 6lç. J'eufTe
:fui , &c» Fuyant.
Fuite, f. f.
Fulde , f. f. Ville d^Allema-
Fulminant , ante > adj.
Fulmination, f. f . t de Droit
Canon.
Fulminer, v. a. t. de Droit
Canon.
Fumant, ante, adj.
Fumé , ée, adj.
Fumée « f. f . ':
Fumer« v. a. t. d'Agriculture.
Fumer , v. n. Jetter de la fu-
mée.
Fumet , f. m. Certaine vapeur.
Fumeterre , f. m. Sorte de
plante.
FUK ;
Fumeur , f. m.
Fumeux , euft» adf;
Fumier, Cm.
Fumigation ,(.(..
FufiambuJe , f. m. At f. Danfeur
de corde.
Les Diâionnairei ne font ce
m<>t que du maïailin genre ,
cependant il eA aufli du fe-
mudn en parlant é\itK fem-
me , puifquMi y en a qui dan-
fent pareulemem fur ii cor-
de. On trouve dans le Di«
étionnaire des Arts fun*%ny
buU , c'cft une faute ; iv
parce que ce mpt eft compofé
de deux Latins, èe funis ,
corde , & d'amhulare , mar-
cher : 2*. parce que devant
la lettre b Von met ordinaire-
^ ment une A/V qui pour lors
emprunte le (on de la let. N.
Voyez Pr. let. M,
Funèbre , adj.
Funérailles , f f p'.
Funéraire, adj.
N^uriZre , f f. ÎPleureufe ; fem-
me qui pleuroit dans les fu-
nérailles des Rornains.
Funefte , adj.
Funeftement, adv.
Funin , f. m . t. de Marine.
Fur , adv. t. de Pratique qui /
veut dire â mtfurt que. ' '
Furet , f. m. Petit animal quil
fert à la chafle. \. \
Fureter, v. n, ^ ^
Fureteur , f. m.
Fureur , f. f.
Furibond , onde , adj. Il eft
aufTiftibû.
Furie , f f.
Furies, f. f. pi. Divinités in^
fernales.
(• - .
m ■■■TTii
K- *
vuiv. ^c uceuciiii.
icnuiuici.
r, -♦-
Oanfeur
t font ce
i du f6-
ne fcm-
|ul dan-
ia cor-
I le DW
te ; i^
:ompofé
p , mar-
dcvant
•dinaire-
our lors
let. A^.
e : fem-
s les fu-
is.
FW
Feiiri«i2reiiient . adv.
Fmtmiu • luie » a^. P tft
auii AiM.
ftirin , £ m. t. di Marina qui
iâ dit de la pleine mtr.
Fiimei' r. m. VUk d« la
Fiandre, coiuluUê par las
Françoif le lo. Juillet 1745,
Furtif , ive , adf. •
Furtivement . adv*
Fuûin ùu fum , Cm. AArt.
Fiifarôle ,. ï. f. t. d'Archite-
éhire.
Fureau,r. m.
Fufée, f. f. Pièce de feu d'ar*
tifice.
Fuiée j t. d'Horlogerie.
Fufibe ,. r. f. Le fil qui eil au
tour du fiifeau.
Fufible , ad). Quelques-uns di-
fent jfufiU,
Fufil , f. m. Prononcez /i/f,
Fufdier , f. m. Quelques-uns
àïfem/ufelUr, Soldat armé
d*un nifil.
Fufiiler , V. a. t. en uikge par-
mi les gens de guerre.
Fuûon , 1, f. Liquéfaôion.
Fufte, f. f. t. de Marinèf-^
J
- FUS r V9
lùffigMiM, £ f; 'I
FuttsA.te. >di.
FuftlfM' , Y. «.
1*111 . I, IB, . I",
Fùtak, r. f. Bok, tiret.
FÛiaiUa^ f. f Viiffinu|4«boi«
à mettre dir vin. ^
Fibaine . C f.: Étoffe|je fil &
• "- da cotoiif yr
Ce mot vient du tatin fu/U-
num » dont kl IlttUens & let
. Elpagnols ont fait yii/l4M4 ^
aiofi on doit Técnre ayec
una Dnile n,
Fûtaioiarv C ». Qui fidt <les
fûcaines.
Futé, ée • ad|. Il eil bai.
Futée > r. f. Espèce de^naftlc.
F-ut-fa , t. de Muiique.
Futile . adj.
FutUité , f. f. ^
Futur « ure« adj-
Futur , £ m. L de Grammaire.
Fuyant , ante , adj. & f. Qui
tuit. Il neil guère en ufaga
au fimple j; mais Ton conipo«
fé Faux^fuyant eft en uikga.
Fuyard , a^l* Qui sVnfuu.
irme.
que qui /
mal qui
■V
il eft
ités in-
V,
y
•. f »
« J l » '■■! ■
-^
».«», • '■
\
V » Subft^^f mafctilin , Uttrt con/onm g U fiptiémt de rA^hêk$t,
GAban , f. m. Sorte de du Royaume de Nablet .
manteau. Gaffe» f. f. t. de Marmc.
Gabare , £ m, Efpece de ba- Gage , f. m.
teau plat, en ufage furies cô< Gagé,ée,adj.
tes de Guyenne. Gager , v. a.
' Gabaret , f. m. Ville de Fran- Gagerie , T. f. t. de Palaif,
ce en Gafcogne. Gageur , eufe , f. m. âc f.
Gabarier, f. m. Porte^faix qui Gageure, f. f. On prononce
(êrt à d(charg*r les Navires. Gajun,
Gabarit on gabari y C m. t. de Gaeier . C m. Màrguillier
Marine. irun Village.
Cabatine, f. f. Promeffe àm- Gagifte , f. m.
biguëi Donner de la gabati- Gagnable, adj. t. de Coûtu*
ne à quelqu'un. U eft du fty*- me. ^ -
le fan^Uier. Gagoage , C m. Pâturagej»
Gabelagé , f. m. (gagnant , ante , adj. & f. m.
Gabeler , v. i. & fem. /
Gabeleur , /. m. Gagné ♦ ée, adj.
Gabelle •f. f. Impôt fur le Tel. Gaghe*denier , f. m.
Gabbian , Ville de France dans Ga|ne-p^tn , f. m.
le I^^uedoc. Gagne-petit , f. m.
Çabici Cm, t. de Marine. Gagner , y. a.
Qabier^ f. m. t. de Marine.
Gabion , f. m.
Gabionnade • ïl f*
Gibioi^ier , y. ;
Gâche , f. f. t de Serrurier.
Gâcher « V. à. Détremper.
Gâchette « f. f. Petitf pièce
d*uAe ferrure.' ^ ^
Gâcheux. eufe, ad).
Gâchis, f. m. i.
Gadoudrd , f.° m. i
Gadoue,!, f. Matkre fécale.
Gaëte ou Gaïete^ f. î\ Ville
: \
Gagnerie ou gaignerie , f. t.
t. de Coutume.
Gagneur, euiè , f. m. ^ f.
Celui oui gagne. - ,,
Gagui , f. f. Fille ou fenïme
qui a beaucoup d'eniùuë'
. mm (k d'embénpollxt. |1 eit,
4u ftyle familier.
Gai, gaie, adj* / ■
Gaierniient, ady. " V
On tl'ouvê dans les Diftion-
nâires paymenti V. ma Pr^'^-
aux Adverbes,
■ *• . Gaieté,,
./•'
-^
-*... "'
" Il » m
wl mj».
,<"
**■-■-
^
-r-- •/ -
■/n.- ,'-»^*, '
fi-
\iphêk$t,
iblef.
•me. •
alaif,
fief.
prononce
irguillier
Coûtu-
•âge.»
& C m.
ie , f. t.
m. ^ f.
1 femme
i'enjùuë-
m. Jl eil,
Diftion-
maPrtf.
Gaieté I,
./
GAI
0 jisnf ,. £ f. t. de G»ûtiune.
Gaiflee » f. m. Petite VUle de
France danf le Lancuedoc.
GaULird, f. m. t. de Marine.
Gaillard , arde » ad), de /. m.
âc fém.
GaillardelettiM ou galant , f. f.
plur. t. de Marine.
Gaillardement, adv..
GaiU^irdet » f. m< t. de Marine.
Giniardife , f. f.
Gaillon , f. m. Petite Ville de
France dans la Normaiidie.
Gain , f. m. ^
Gaine ^ f. f. Étui.
Gainier , f. m.
Gaiaâophage , f. m. & f. Qui
vit de lait.
Galaâopote , (> m, 6i f. Bu-
veur de lait,
Galamment , adv.
Galan, f. m. Petite Ville de
France dans TArmagn^c.
Galant, f. m. [
Galant , mte , aclj.
Galanterie j f. f.
Gajantifer , v. a. Il eft vij
Galbannoner , v. a. t.
Vitrier.
Galbanum , f. m. t de Phar-^
macie.
Gale , f. /. Efpece de puftule.
Galéç , f. f. t. dlmptimeriey^
GaUe , C f. t. d'Architeaure.
. Galéace , f. f. t. de liicr/
Galefretier » f. m. t. d'injure.
Il eil du ftylc familier,
^^©aler , y. a. Graten II eft
^ vieux /k bas.
Galère, f. f. Sorte de Bâtin
/ meiitde mer*
. Galerie , f. f, -
CAt att
Galerne . f. f. Nord-Oueif .
On ne b ilm guère de ee mot
qu'en certaines Provinces de
France.
Galet , f. m. /eu.
Galetas » f. m. Logement qui
eft au plus haut itage d'une
maifon.
Galette, f. f. £r|>ece de gft-
te»u. m^ ^
Galeux, euw^adj.
Galice , f. fT Province d'Ef-
paane.
..Galilée , f. f. Grande Contrée
^^ de la Paleftine.
Galiléen , cnne , f. m. fie f.
Gàlimafrée , f. f, Efpece de
fricaffée.
Galimathias , f. m. Difcoure
embrouillé & confus.
L'Académie , Trévoux âtf
Richelet écrivent galimatias ,
fans h : mais comme ce mot
eil compofé de f^tt^nrtf , qui
fignifie doêriru & /c/«/ifr , il
faut l'écrire avec une k.
.Galion , f. m, Efpece de grand
Vaifleau.
Galiote , f. f. t. de Marine.
Galifte , f. f. t. de Marine.
Galle , f. f. Noix de galle. >
Galles » f. f. Province d'An-
gleterre.
Gallican, ane adj.- François.
Il n'a guère d'ufage que dans
ces phrafes : It Ritt GsHi-
can , l'Eglifi Gallicane^ ,
Gallicifme , f. m. Cort^aion
propre à la, Ig^gue Fr^n-
çoiie. ^ . "\
Galoche', C f. Sorte de chauf-
fure.
, X*Académ. le Diél,4^s Arts;
; Furetiere « ^^|^jpi Danet
.n
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■M -, ■
iip ■ «Wi» IWi
*i. ^
É*z:
^r:-
^ 'p^
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Km'
'•"<
' d^r.
1
Àti GAM CXN
& Richelet écrivent de la Gangrené, ff. Sorte de' ma*
torte; Joubert écrit Gtff/o- ladie. yuclquei-iint écrl-
eée^ icàïifééùmmCaUicaf \cnt Si prononcent Cangrtni.
dont Ménage dit que celi\i- Gangrené» ée » ad),
cy peut être dérivé : mais Gancrener, v. n. p.
. je croif qu^il vient plutôt de Qsum : Voyez Canif. '
ûolopodinm ou de c tuants^ qui Ganivet « f. m. - In Animent de
TiKnifientilme forte de foulien Chirurgien.
»nt Feiuis fait mention.
Galon % i. m.
Galonné « ée , ad).
;Galonner , v. a.
Galop , f. m,
Galopade ^ {,î.
Galoper, v. n.
Galopin, ^'^1^%
Galvauder, \/.a. Il eAbài.
Gano , t. indéclinable du jeu
d'Hombre.
Gahfe , f. f < Petit cordon»
Gant , f. m.
On ne doit écrire Gandsvtc
\md, que pour défigner la
Ville qui porte ce nom.
Ganté , ee , adj.
Gantelet, Cm,
GaiT^iahé , (y m. Nom donné Ganter , v. a. ,
aux %ures naturellement Ganterie , f. if. Marchandife tie
formées fur les pierres. gants.
Camache , f. f. Guêtre. Ce Gantier , ère , f. m. & f .
mdt eflplu^enufage auplur. Gantois , f. m. Contrée de
Gambade ^ f. f. Flandre. ^^jy
Gambader, v. n. Ganyméde, f. m. Jeunener-
Gambage , ù m^ Droit que gér que Jupiter fit enlever
payent les BraiTeurs de bière.
GamblMer , v. n.
Çamelle , f. f.
par fon aigle.
Gap. f. m. Ville de France
clans le Dauphiné.
Garancer , v. a. t. de Tein^
turier. ■ " - .
Garant , f. m.
Gà^me -, f. f. t. de Mufique. Gapençois , F. m. Contrée de
Quelques-uns n'y mettent France dans le Dauphiné.
qu'une «,
\GamolDgiey f. f. Difcouri fur
le Mariagèw
Ganache , T. f. t. de Mané|^e. Garantie i f. f
Oamache , f. f. Ville de Frin- Garantir , v. a.
ce dans la Poitou. Garbin> f. m. t. de Marine.
Ganche , f. f. t. de Marine. Garbon^vf. m. t. de Faucon-
Gand , f. m. Viljc du Pays- nerie. \-
fias , furprifepar les Fran- GarçaiUer , v. a* Hant^Tr les
çoiy le II. Juillet 1745. ^ mauvais lieux.
Gange, f. m. Cerf une rivière GarçC„, f. f. Mot injurieux.
célèbre dan^ l'A fie. Garcettes , Ç f. pj. %, de Ma-
Ganpês , Ville de France dans rinç. , , ;
k tauj||;uedoc. Garçon, {» m, v
4'
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figner la
nom.
indife de
fitrée de
uneDer-
enlever
France
)ntrée de
)hin[é.
t Tcin-
Marine.
Faucon-
mtix les
irieux.
. de Ma-
./«■ tf.
GAR
Garçonnet , f. m. r>imtflutif.
Garçonnière « f. f. Il eft bas.
Gardé « èe > adj.
Garde ^ tm.tit
Gardç , r. m. Homme armé*
Garde-bour^eoife » f. f.
Garde-boutique , f. m»
Garde-côte , f. m.
Garde-chafle » f. m.
Garde-feu, f. in.
Garde-fou « f.*;m.
Garde-maoaer , f. m.
Garde-m^uok , f. m.
Garde-noble ^Lt
Garde-note . C ni. Qualité que
prennent les Notaires.
Garde-robe , f. f.
Garder , v. a«
Gardeur , eufe , f. m. & f.
Gardien , enne , f. m. & f.
pardiennat , f. m. Office de
Gardien dans un Monaftere.
Gardiennerie , f. f, t. de Ma-
riné.
Gardoii, f. m. poilTon. ^
Gare, impératif du verbe Ga^
Ter , t{ui n*a plus guère d'u-
faee.'
Garenne , f. f.
Garennier , îH^ m. Qui a foin
d'une garenne.
Garer, v. a.. Qui ne fe dit
qu*avec le pronom perfonneL
Gargarifer , v. a.
On devroit écrire gargariier,
comme Danet ; mais l'ulage
veut gargarifer, V. Pr. let. S.
earg;arifmei f. ni. '
argotage , f. m.
Gargote, f.f.
Gargoterj^v. a.
Gargotier, ero , f. m. & f .
Gargouche « mot corromjpu de
GAH »«î
cartouche, t. d'Artill«rie.
Gargouille , f. f. t. d^Afdiite^
oure.
Gir^ouiUéç, f. f. Chuud'ein
qui tombe d*uoc gargouille.
Gargouillement, Cm. •
Gargp^ilUf , V. m
Gargouillis ,f. m.
Gargou/Cc , f.f t. d* Artillerie.
Garaouiliere , f. f. Sorte de
gioeciere.
Garieur , f. m. t. (|e Coutume.
Carimcm , f. m. Garantie, t. do .
Coutume. "
Garites , M*, f t. de Marine. '
Garnement , C m. Libertin.
Garni, f. m. t. d'Architeâiu'e*
Garniment , f m. t. d*Art.
Garnir , v. a^
Garnifon , f. f.
GarnifFeur , eufe , f. m. U f.
Garniture , f. f .
Garou , f. m. Il n*a d*ufage
qu'en ce mot : Loup garou»
Voyez Loijip.
Garouage , f. m. Il eil du (lyle
familier. •/
Garrot, f. m: .
Garrotter , v. a.
Gafcogne , f f. Grande Pro-
vince de France arrofée par
la Garopne. V
Gafcon , pnaQ ♦ f. m: & f .
Nom dé peuple.
Gafconifmc , f. m.
Cafconnade , f. f.
Gafcoimer, V. n.
Danei^ dit que c'eft voler
adroitement : Joubert dit la
mém/é chofe ; mais il ajoute
vquejc'eft auflî mentir avec
harcfieffc. Pour moi je crois
que/c'eft en ce dernier (eni
qu*6n doit entendre ce mot,
^. Nni|.
'. '!
f
ifcS .
r.
ilf4 GAS >
Gaspillage» f. m. Dérigkmçnt.
Gaipiller, v. a.
Gamilleur ^ Ç.m»
Gafta^j^ur, f. m. Fioniûer qu*on
Séné à rarmée |K>ur appunir
i chemins.
Gaftriloaue , adj. Homme qui
parle de Teftomac.
Gadromance , f. f. Divination
quivre fait avec dei parohel^
qui paroilTent rortirduven-
' tre.
aAromstnie , f. f. Paflîonpour
la bonne chère.
GaShotomie , f. f. C*eft la même
choSc que Toperatioti Cefa-
rienne/
tj^eau , fv Vfi:
Gâte- métier , f. m^ Il eft du
ilylei familier.
Gâter , v. a.
Satine, f. f. Terre incnîte.
âdnois , f. m. Contrée de
France.
Gauche , adj.
Gauche 4 f. f. t. Relatif.
Gaucher , ère , adj. Il eft audi
quelque fois fubit
Gauchir, v, a;
Gaudeamus/. m. t. Latin fran-
ciié burlefque.
Gauder » v, a. t. de Teintu-
rier.
Gaufre , f. f. Rich. Jouk. Did.
dts Arts,
On trouve gaufre dans Mé-
nage , TAcad. Fur & Danet;
mais il ne faut qu'une / dans
ce mot, parce aue, lelon
Ménage , Furetlere & le
Diâ. des Arts j il vient de
gafrum , mot de la bafTe La-
tinité i que )e n*ai cependant
pu trouver dans du Cange ;
GAU
éu de rAnglois wafie » où
il n'y a pareillement qu'une
feule/ voyez \offiu», lih.
II. di vitiit fermon'u^i caft^ 8,
Gaufrer , v. a.
Gaufreur, f. m. DéCoupeur
de taffetas. ,
Gaufrier , f. m.
Gailfrure , (. ï. ^
Gavion , f. m. Il efl bas.
Gaviteau , t. de Marine.
Gaièle , f. f. Nom d'une gran«
de Contrée d'Europe.
Gaule, f. f. Grande perche
menue &: longue.
Gauler , v. a.
Gaulis , f. m. 1 1 de Vénerie.
Gaulois t oife , a^j. & f. m. & f.
Gavon , f. m. t. de Mariné.
Gavote ^ t(. | Sorte de danfe.
Gaupe , f. f./ Salope, t. d'in-
jure.
GaufTer, fe gaufTerv. n. paf.
Ueftbas.
Gauflerie , f. f. Il eft bas.
GauiTeur , eufe , ad|. Il efl bas.
Gautier , f. m. Habitant dans
les bois,
Gavac , f. m. Bois qui vient
des Indes.
Gaze , r f. Efpece d'étoffe
fort claire.
Gazelle , f. f. Béte fauve*
Gazette» f. f.
Gazettier « f. m.
Ménaige dit que ces deux
motrnous viennent de l'Ita-
lien Ga[eua , qui fignifie la
monnoie qu'on donnoit à
Venife pour y lire les nou-
velles : ainh il me femble
qu'on i^Bit écrire Gazettier ,
comme Joub. Quoique lA-
cadémie » Furetiere ôl Da-
. ^ ..
■«I. "'
-' . >■-
'*! - ^
afft , OÙ
it qu'une
Fiut > M'
^, C45p. 8,
ècoupeur
)ai.
ine.
jne grah*
yt.
e perche
Vénerie,
r. m. & f.
arine.
de danfe.
. t. d*in-
^> n. paf.
bas.
Ueftbas.
tant dans
qui vient
I d'étoiTe
ive*
set deux
t de \W-
fignifie la
onnoit à
les nou-
le (emble
ique TA-
I & Da-
OEt
net ayent écrit GêiétUr avec
un ieul t,
Gazettin, f. m. MuiuTcrit.
Gazon , Cm.
Gazonné f ée « ad).
Gazonnement, Cim
Gatonner , >. a.
Gazouiileoienf , f. m.
Gazouiller, v. a.
Géai , f. m. Sorte d'oifeau.
Géant , ahte • f. m. & f.
Geindre , f. m. t. de Boulan-
Gelée, f. f.
Gelé , ée , adj.
Geler , v, a.
Geline , f. f. Ce mot eft vieux
^^ veut dire Poulette.
Gélinote , f. f. Jeune poule
engraiffée. «
Geloicopie , f. £ Divination
par le ris.
Gémeau , mellc , f. m). & £
Voyez Jumeau.
les Gémeaux « f/ m. pi. Signe
du Zodiaque.
Gemelle , t. de Marine. . f
Gémir , v. n.
Gémiflant , aote , ad).
GémiiTement , f. m.
Gênant, ante , adj.
Gencive, f. f. ^^
Gendarme, f.*m.
Te Gendarmer, v. o. S'em-
porter mal-à-propos.
Gendarmerie i f. f.
Gendre , f. m.
Génc, f. f. Torture.
Gêné , ée , adj.
Généalogie ^ L (,
Généalogique, s^dj.
Généalogirte , f. m.
Gêner, v. a.
Général, aie, adj.
GEN t8f
Généralat , /. m. Dignité de
Général.
Généralement , adv.
GénéralilTune , f. m.
Généralité^, f. f ;
Génératif/iyc ,^ëj. Il eft de
peu. d'uwge/^x
Génération , f. F.
Généreux , eufe , adj.
Généreufement , adv.
Générique, adj. t. de Logi-
que.
Générofité , f, f.
Gènes , f. f. Ville dltalie &
Capitale de la République
de ce nom.
Genefe , f. f. Premier livre de
la'Bible.
Genêt , f. m. Sorte d'arbufte.
Généthlioçie , f. f. Sorte de
Divination par les Aftres.
Génetin , f. m. Sorte de vin
blanc d'Orléans.
Genève , f. f. Ville & Capitale
de la République de ce nom,
dans la' Savoy e.
Genevois, otfe, f. m. & f. Qui
eA de Genève.
(Génie , f. m.
Genièvre ou Genévrier , f. m.
Arbufte odoriférant.
Genifle, f. £. ^ -•
Génital , aie , ad}: t. Dogma-
tique.
Génitif, f. m. t. de Gram-
maire.
Génitoires , f. m. pi. Il n'eft
je qu'au f\\x
Géniture , \. f. Il eft vieux &
en ufage qu'au plurier.
ne fe dit plu#quepar plaifan-
terie. - •.
Génois , oife> f. ai. & f. Qui
eft de Gènes.
Genou, t. de Méchanique, .
f
i
».
%U GEN GEO
Genouîl • t m. On écrk oi^- Gentilhonuiwau , T. m*
diiiairement gtnom, Genrilhommerie j f. f.
Genoiiillet ,^r. m. OmAinefir GentUhommierâ.^ T. f. Petite
dont (iB fervent l«s Eiréquca maifon de campagne où loge
d'Orient. ^ un GentiUiomine.
Genouillért » f. f. t. de Cor^ Gentilifine^ f. m. Religion des
dônnier. « Payeni. CemoteftpeUufité:
Genouilleux, euTe , adj. t. de _ on dit PaÊonifmu
Botanique.
Genre » f. m.
Gens , au pi. m. & f.^ Nom-
bre, indéterminé de per-
fonnes.
Gentilité , C f. Nom colledlif.
Gentillàtre , f. m. Gentilhom-
me de Noblefle douteufe qui
n*a ni bien ni mérite.
GentilleiTe , f. f.
La G^i^^au fingiilier ne fe Gentiment , adv. Il ne fe dit
trouve qiie' dans le burlef- qu'en plaifanterie.
que, & toujours du féminin Génuflexion , f. f. Voyec Pr.
genre; mais au plurier ce mot 1^. X
efl du mafculingenreenpar- Géôdéfie , f. f. Arpentage:
lant des Gensde Juftice, degi^c'eft la féconde partie de la
Guerre , d'Églife , fit gêné- ^iP Géon^trie.
raleMent en toutfens , lorf- Géograpne, f m.
que radje<5lif marche après. Géographie , f f.
Au contraire , (\ Tadjeâif Géographique , adj.
précède le fubftantif , ce mot Géolage » 1. m. IV ne fe pro-
devient féminin. jExemple. nonce point , fi^ ne fei't qu à
Que les gens Coat/ots ! Qu'il donner au g la prononcia-
y a defottes gens t Voyez M. tiôn de l'i confonne.
ReAaut, pag. 44. • Géole , f. f.
Gente , f. f. t. de Charron. Geôlier , iere , f. m. 6^ f.
Gent , ente , adj. On ne s'en Géomapce , f f. Efpece de Di*
fert aujourd'hui qu'en imi^ vination ^uife fait par plu-
tant le flyle de nos vieux fieurs petits points. „
Poètes. Géomancien , 1. m.
Gentil, f. m. Payen. pi. Gentilsif Géomaniiqué , adj, ^
Gentil , ille , adj. Au mafculia Géométral , adj. Ne fe du qu'en
VI ne fe prononce point s*il cette phrafe : PIom Giom-
ne (bit une voyelle , & alors tral,
•lie fb mouille. Au féminin Géomètre , f. m.
lea 4*u« U fe prononcent Géométrie, f. f. '
comme dans le mot fille. Géométrique , adj.
Gemile , forte de marbre. Géométriquement , adv.
Gentilhomme , au ftngul. fie ^ Georuie,!. f. Grand Pays dans
Gentilshommes au \ pi. v^f 4^. l'Aiie.
Ce mot doit étr:e écrit fan& Géofcopie , C f. ConùoifTance
diviiîon.
<.)
ô .
m.
f.
f. Petite
«où loge
ligion des
peUuiité:
collcaif.
entilhom-
iteufe qui
e.
ne fe dit
''oyc« Pr.
'pentage :
irtie de la
t.)
e fe pro-
! fei*t qu'à
rpnoncia-
le.
& f.
ce de Di-
par plu*
i dit (|uV'n
i Géum-
dv.
'ays dans
^oUTancc
€E!t
•HjirrDui tire det ^pidkét éè
la terre en les àbfervinr.
Gérance , f. i, Machint dont
on Te fen en HoUinde pour
décharger les Vsifleaux.
Gerbe , î. f.
Gerbée, f. if. Botte de paillt où
il reile des grains.
Gerbor , v. a. '
GerbilJon, f, m. Diminutif. <
Gerce , T. f. Petite virm&M <]|ui
ronge les livres.
Gercer , v. a. Il eft auffi ^, jir
Gerçure, f. f.
Gérer , >L a. t. de Palais,
Géréfpl , 1. de MuAqut.
Gerfàiiit , f. m. Oifeau 4f proie.
Germain , tint » adj. U ft Joint
toujours av«€ Coi^ ou Cêu-
fine.
Germandrée» f. f. Htrbt iiiéi>
decinale.
Germanie^ f. f. AncitiVM Ré-
I;ion darEuroptapMUéa au-
ourdliui rAUMagn^. ^
Germaniouei adj.
Germa , f. m.
Germé, et. ad).
Germar . v. n.
Gfrondif , f. ai. t. da Grim-
maira.
Geriàau . f. m. t da Mariât.
Ctfiar% l .mu MU
11 r «I a faà kAymî Êtfier ,
€t oui répond fort Wtn au
Latin giatrium i amis U hat
ôbéiirài\i^ oui vaut|^«r.
uéfuia . f. f. Viaua mot pour
dira las couchas 4*iina j^m-
Gofta, f.m.
Geftas , f as, al. Mémorables
avions, I^eft vieux
Gafticulattur, f.«.
GaMculatiMi» f.i,
Gafticnlar« v* n.
Gaâion • t,t
Gavaudaa , f. m. Concret da
franea dans lai Stvtmics.
Gtrmidan , na. Qui kabitn
la <ît¥éuda)ii.
Gibbadart , Cf.
Cibbaux , auft , adj. t. da M4-
dadua qui finiiAa é»^.
GibbofitéVilT Caft^ dit M.
Dionis » una courbûra da
GibdaiT f* «•
Gibalot»f. m. t. da Marina. ,
Gibalocta« il f. Frkttffét de
tettkts.
Gibat , r. m.
Gibiar , f. m.
Giboulée . (. t
Giboytir, V. a. ChafTeravec
la Mû. ■ "^
Giboyaur » f. m.
GibraUar;f. m. Ville d'Efpa-
|na dans rAndaloufie avec
un beau Pori.
Gian, f. m. Villa da France
dans la Gâtinois.
Giftiita . f. f. t. de Marine,
Gigantaique, ad).
Gigantomachie , f. f. Defcii-
pdon du combat des Géans.
Gigot, f. m.
Gigoté, éf, adj. t. de Manège.
Glllct , T. m. Efpeéa da Ca-
mifole.
Gimblattt , (. f. Pttite pâti/ft-
rie ronde.
Gimont , petite Ville de Fran-
ce an Gafcogne.
Glndant , f. m. t. de Marina.
Gingembre , f. m. Apicerie,
Giingeole, f. f. t. de Marifie,
Ginguer, v. n. ftuçrdupi^.
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4*88 GIS
Gingûet, etee^idj.^
Ginguet , f. BT. Petit rîii.
'^ 'CLA. ;■'
Glftcèe, f. f. Efpecfe de poiiiitic«
. Glacer, v.Ȕ v
/Çi^re, f. m. &f. Juif hj d^ Gl^ceux , eufè » idj. tic de
ptrens, dont Tud eftlfrâëi* jQuâillerie.
' lite , & l'autre Profélyté. Glacial , «le , adj. Il n*e4 guè-
Cirandé , f. f. t. de Fontenier^^ re en jufaee qu au féminin^
. Girandole , f. f. Erpece de Glacière ^ f. f.
Ciiandélier. - \ Glacis , f. ih. Pente douce fie
.Girafol,f;^m. Pierre Bréçieùfe. infenfible. si
Cirel , f, m. Nom dune pièce Glaçon , f. m. , '
. du harnpis d'un cheval. Glaaiateur, f. m.
Girofle ; t f. Sorte d*épicerie. Glaïeul , f. m. Fleur." Non piaj
Giroflée, f. f. Éfpecç de Pjbinte. glayeùL Voyez mes Remar-
Giroflier , (T m. Arbre qui por-
te le girofle.
Giron , f. m.
Girone . Ville dTfpagne. ' '
Gironhe , adj. t. de BËLfon.
Gironner , y. t. d'Orfèvre.
Girovague , 0 m. Moine am-
bulant.
Girouette, f. f. -
Gifant , ante , adj. '^. de Pra-
tique
queSi, fur les mots Aïtul &
Ayant.
GlaÀtty f. f. Humeur yifqueu-
fe & gluante.
Glaireux ,. eufe ^ adj.
Glâife , f. f. Terre glaife qui
Ètrie , fert à faire des tui-
. -»•■ ' . ■ ■ ■ ■ -■ ■
Glaifej j'^Via. ,-
Glaive , f. m* .
Glanage , f.^m»
Gifement , f. m. t. de Marine. Gland , f. m. Fruit du chêne.
Gifors , f. m. Petite Ville de Glande, f. f . Tumeur.
France,' Capitale du Vexin Qlandée , f. f. Récolte du
i Normand. pland.
Gît , troifiéme perfonne du Glandé , ée , adj. Il ne fe At
préfent de llndicatif du ver- que d'un cheval.
be n. «/îr , qui n'efl: plus Glandéve , f. f. Petite VjUé de
ufité. On dit encore, «owj France en Provence.
gtfons , ils gifent y ilg'ifoit., Glandule , f. f. Petite glande.
Gy- gît : formulé ordinaire par Glariduleux , eufe , adj. :
laquelle on coriftnence^ les Glane, f.f.
Épitaphes.
Gîte , /«m.
Gîter ^ y: ,n. D eft bas.
Glaner , V. a. y
Glaneur , eufe , f. m. & f.
t>lanuré , f. f.
Givet , Ville de France dans Glapir, v'. ç. Il ne fe dit #fu£
les Pays-Bas.^ de Tabboi aîere des petits
. Givre, l. f. Efpece -de glace
qui s'attache aux srbres.
Glace, f. f.
j|^laàé>éè, adj. '
aigre des petits
' chiens '& des renards.
Glapiflant , ante , adj.
Glapiflement , î. m,
Glaris , Yiilc &, Capitale du
V Canton
1. ■
^
#
\-
<^
GLO
Canton Suiffe de ce nom.
Glas, r. m. Son des cV^ches
qu'on fonne lorfcju'une, per-
• fodMrvient (f expirer.
^il^^4É£tf«(^^ilitî ^^' Royau-
, «N^ jjtç^oheme. *
G Jette , cf. t. de Monnoie.
CrliiTade, f. f/ '^
GliCartt, ante, adj/
GIifl©ment , f. in. i. dé Phy-
fiGué. • . -
Gliner , v. n. ' . ^.
GlifToire ,lr. f. ^ ' ^^
(ilobe , f. /m.
Globule , f. f. KminùtiC .
Gloe;aw, Nom d'une Ville en
i Bohême & en, Silcfic.
Globuleux , eufc> adj. ^
Gloire;, r.-f. .'
Gloriette , f. f.J, * \ *
Gtorieufcmerit , ady. . ^
Glorieux , eufe , ^dj.
Glorification , f. f. Il n'a guère
'd'ufag;e qu'en, cette phrafe *
La. glorification dis Elus.
Glorifier, v. a. Il ne fe dit
que de là gloire qu'onTénd
à Dieif .
Glofateur ou gloffateur , f.,ra,
Glofe ^ (S,
Glofér , V. a. .
^Gloflaire , f. ni".»
Glouglotter , v. n. - Exprimer
le chant du Coq d'Inde. ^
Glou2;lou^, f.\m.
Glouffenjent , r. m.
Gloufler , v. n^ Il fe dit du
. Cfi de la poulç.
Glouton , gloutonne , àdj. lï
eft auflî fubft.
Gloutonnement , adv.
Gloutonnerie , f. f. Il eft vieux,
Gloutonnie , f, f . Il vieillit.
Glu, f. m.
GLU. a8^
Gluant fgrtte , adj.
Chiau, r. m._
Gluer , y» a. . • O
Glutinatif, adj. & f. m. t. d^
Médecine.
Glutineux , 'eufe , ad).
"Gluy , f. m. VGJrofFe, paille de
féigle. . ■'. ^
Glyphe , f. f. t. 4'Architeélui^.
Gnortie, f. m.
Gnomide , f. f. Noni inventé
• par les Cabaliftes.
Gnoiribn i £ m. t. d'Horloge-
rie. '■'' .
Gnomonique^f. f. Partie des
Mathématiques.
'Gobbc , f. f. j§
"Gobelet, f.-.m...
Gobelotter , vV. n. Buvotter.
Gbbelin , f. m. Démon faml-
' -lier. / ' ■ ^ ^ .
Gobelins , " f m. pi. Lieu de
Paris où Ton fait de la belle
Écarlaté.
Gober , V. a, ^ -
Goberge, f. f. Qutil d*Arti-
fan.
fe Goberger , v. n. pâf. Il èft
bas. .
Gobet. , f. m. Ik eft vieux.
Gobeter , v. n. t.^le Maçon.
Gobeur , eufe i f. m. & f. tç
bas & populaire.
Gobin-; 1. m. BofFu.
Godelureaii , f./ m. Il eft du
iiy\t familier.
Gddenot, î. m.,*
Gedet , f. m. \:
Godiyeau , f. m^t. de Cuifine;
Goémon, C m. t. de Marine.
Goffe , adj. Malfak. Il eft du
ftyle familier.
Gogaille , f. f. Il eft bas. ,
Gogo, mot qui n'a d'uâgo
Oo
A
^
'*.-,
% . î-
>-.
âço . GOG
qu'en cette feçon de parler
adverbiale ; à gogç, 11 eft fa-
milier.
Gogiie ) f. f. Vieux t. de Cui-
fîne.
Goguelu •, uë , adj. Cç mot
eit bas.
Goguenard, arde , adj.&f,
Goguenarder , v. n.
GoguenMerie ^ C f.
Goguer , y. a^
Goguettes, f. f. pi.
Goimon , f. m. t. de Marine.
Goinfrade , f. f.
Goinfre , f m. ,
Goinfrer , v. a.
Goinfrerie /Vjif.
Goitre ou gouêtré ,- f. ^f. Fur.
î^an. joub,
C'eft une tumeur qiîi '^ient
à la gorge de la plupart des
Habitans des 'Alpes. L'Acadé-
mie n'admet que goitre , quoi-
que l'autre manière d'écrire
Je trouve aufli dans de très-
. boni livres i
Goitreux , eufe, adj.' Qui eft
fiijet aux goitres.
yGolfevf m. Acad. Fur. Ménage ,
': Baudoin , Dupuys , Monet.
^*"On trouve ^o//^ àceolphe dans
^ Danet , Richelet &7oubert ,
^ parce que du Gange rapporte
gu'oh a dit dans la bg^lïe La-
tmité gulfi/s & gulphus : mais
la manière la plus ordinaire
d'écrire ce mot cOfgolfe, com-
me l'écrit d« Cange même &
ceu* qui fôûtiennent que ce
mot rious^. vient de l'italien
■golfo. ' '.
' Golille , f. f. Collet que les
Efpagnols portent au haut
du juftauGorps, & qui en-
toure le cou.
GON
Gomme, f . f .
Gommer, v. a.
Gommeux, eufe , adj..
Gond , f. m. ht d ne fe prd«
nonce pas.
Gondole ^ (. î. '
Gondolier , f. m.
Gonfano* , f. m. t. de BlafortV
Gonfanonier , f. m. Qui porr
te l'Étendan de l'Églïfç. '
Gonflé , ée , adj.
Gonflement ,' f. m.
Gonfler, v. a., 11 eft auffin.
paf.
Gonin , ce mot n'eft en ufagc
que dans cette phrafe popu-
laire : C\ejl un Maître Gonin,
Gonne , f. f. t.-.de Marine.
Gonorrhée , f. f. t. de Méde-
cine. . ^
Gord , f. m. t, dé^Pêcheur.
Goret,f. m. On ne le dit qu'en
plaifanterie.
Gore«^cr , v. a. t. de Marine.
Gorge y Ç. {,
Gorgée ,(.ï.
Gorger, v. a.
Gorgéres, f. f; t. de Marine.
Gorgeret,f. m, t. de Chirurgie.
Gorgerette , f; f. Acad. Fur,
Dan. Baudoin
Richelet écrit gorgerette &
gorge t te ; mais gorgerette eft
plus ancien & plus ufité.
Gorgerin , f. m.^
Gornable , t. de Marine.
Gofier , f. m.
GofTe, f. f. t. de Marine.
'Gotha ,. Ville d'Allemagne.
Goth , gpthe , f. m. & L Nom
propre de j)eiiple. ;
Gothie,f. f. Province de Suéde.
Gothique , adj.
Richelet écrit ces trois dei;-
\
y
niers mots fans h ; mai$ il eft
le feul de ce goût.
Goton , f. m^. t. de Marine.
Goude, f. f. YiUe de Hollande.
Goudran , Ç ^. t. de Guerre. ,
Goudron , f.Jm. Plufieurs pro-
noncent ^|</ro«.
GoudrônfMfrt v. PlUfieurs pro-
noncentV^odronner.
Gouffre ^ t m.
Gouge , f. f. t. jnjunpux qu'on
dit aux femmes. f^
Gouge, f. f. Outil d^Mlnuifier.
Goujat , f. m.
Goiiine , f. f. t. d'injure qui
fe dit d'ujie femme de mau-
vaife vie.
Goujon , f. m. Petit {^ifTon
blanc.
Goujure , f. m. t; de Marine.
Goûlette , i. f. t. d'Archite-
6hii;é.
Gouiiafrç , adj. Glouton.
Goulot d'une bouteille , f . m.
Autrefois on ^ifoit f;ouIet ,
comme on le peut voir par ce
palTage de Régnier,
' Deux bouteilles fur eu ,
Qui difoient fans goulet , nouf
■'-■ ■ avons trop vécu.
On ti-ouve gott/^ii.v dans Da-
net^' m?L\s goulot eft plus èin
ufage.
Goulote , f. f. t. d'Architc-
âure.
Goulu , uë , aàj. •
Goulûment , adv. V. Pr. aux
adverbes.
Goumenes , t. de Marine.
Goupille, i. (.
Goupiller , V. a. t. d'Horloger.
Goupillon , f. ni. .
Daniet écrit goupilon ; c'eft
une faute : il faut {ioûbler la
GOU 191
lettre / dans ce mot , parce
Qu'elle y, mouilUe cotnme .
dans le précédent.
Goupillpnner , v. a. Nettoyer
avec un goupillon.
Gourd, ourde,adj.ll n'a d'ci-
fage qu'au féminin , &: en
parlant des mains.
Gourde , f. f Cailebaffc.
Gourdin , f. m. If eft bas.
Gourdiner, v. a. Il eft bas-
Gourdinierc, f. f t. de Marine.
Gpurgandine , f. (. Ileilbas.
, Gourmade , f. f.
• Gourmand , anide , adj. Il eft
., àufTi fubft.
Gourmandér , y. a.
Go.urmandife , f. f* •
Gourme , f. f. 11 fe dit des
maiivaifes humeunî qui fur- .
viennent aux jeunes che-
vaux. . . . '
Gourmé , ée adj. Qui fait
l'important.
Gourmer , v. a.
Gourmet , f. m. Qui fçait biea
goûter le vin. ^ ' ^
G'Hirmeite , f. f. Pctitç chaî-
nette de fer. '
Gourmette , valet dé Navire.
(^urnay , f m. Il y a trv">is
Vailles de ce nom en France.
Gonflant , adj . m. t. deMané^^e.
GouiTe , f. f * '
GoulTes , T. f. pi. t. d'ArcW-
Y te6lurç.
GouiTet , f. m. .•,
Goût , f. m.
Goûter , V. a.
Goûter, V. n. Faire collation.
Goûter , f. m. Collation.
Goutte, goutte-crampe , f. f.
d'eau , &.C.
Gouttelettç, f. f Diminutif.
Oo ij
•^■^
;• «
jr '•■
\
"^
^
I.
^
49Î GRQ >
Il eft de peu d'ufage.
Goutteux , eiife-, aaj.
Gouttière») f. f.-
C'ed ajnfi qu^écrivent rAcà-
' demie , Furetiere , Danet ,
Monet , Baiitloin y Diipny? ,
&le DiO-des Arts. Cepen-
dant on trouve frontière avec
un feul / dans Richelet. Il
GRA
Gradué , f. m.
Graduel -^ elle , adj. Il eft aulTi
fubftantif.
Graduer , v. a. -<
Grafigner , v, a. Égratigner.
Il eft bas. .
Grailler, .v. n. t. de Vénerie.
Graillon , {, m. Lés reftes d'un
repas. ' '
Grain , f. m.
Graine ^ (. ï. ■ ^
m.
& f .
y a apparence qu'il. n'a pas
faif attention à l'étymologic
de ce mot , qui noi^is yient Grairief , v. n.
du Latin pu tu , 6^ oiK^par (rraineterie , f. f.»
conféquent il faut mettre Grainetier , iere , f.
deux rr. Gfâinier , f. m.
Gouttières, {. î, pi. t. de Ma- Grainu , uë , adj..
rifle. , Grairie , f. f. t. des Eaux &
Gouvernail , f. m.' t. de Ma*N^^-*^orêts. , .
. ' Graifivodan , f. m. Contrée de
rme.
Gouvernement , f. m.
Gouverner , v. a.
Gouverneur , antc , f. m. & f.
.Grabat , C m.
Grabuge ; f.' m. Il n^a d'ufage
que dans le Ayle familier.
Gt*ace , (. L
GVace o/f^GrafTe , f. f. Ville
• de France en Prov^ce &
y en Languedoc.
Grackbie ,- adj., ^v '
Gracieufement , adv.
France dans le Dauphiné.
GraifTé , ée , .adj. • «
GraifTe, f. f. . ^
Grhifïer , v. a.
Graiflet , f. m. Efpece de gre-
nouille.
Graifl'eux , eufe , adj.
Graminée, adj. i.t. de Blafon.
Grammaire , f. f . ^ ,
'Grammairien , f . m.^
Giam-rnatical , aie*, adj. ' .
Grammaticalement , adv, "
Gfacieufer, y. a. ll.eft duftyle vCrammatifte, f. /.
-familicvr.
Gracieuieté , f. f. Il eft du ftyfe
/^familier.
Gracieux^, eufe , ^dj. ^
•^Gracilité ,'f. f. 'Qualité d'une
voix grêle. ■ ^ [
Gradation , f f. »'
Grade , f. m
Gradin ^ (. m. *
Gradine, f f. Outil d'Artifan.
Graduation ;-4A^. t. de Mathé-
inatil|iie. / " ^
Grammontin , f. m. Religieux
de rOrdre tte Grammortt.
Grâmpe , f. Petit inftrumef^t à
deux branches/
Grand , ande , ^dj. .
Grand- merci , f. m.
Grand-mere. \oycz- M/re.
Grand-oncle./' Voyez OncU,
Grand-pere^ Vqyez Père.
Grand^tauK Voyez Tante
Grandelet , é?i^ , adj. Diminu-
tif de Gri2//i. Il.cft du Ayl^e
familier.' ' >
V
^
Grand^ent , ady, 11 vieillit.
Grandçffe, f . f.
Grandeur, f. f. •
(grandir, v. n. '' -^^
Grandiffïme, adj. Sup, de grand.
Granger^f. ^
GrangeageAf^- Manière de
donner une t^re à ferme.
Granit , f. m. Sorte de Pierre
' très-dure. -"
Granitelle ^ adj. du fubft. Mar-
bre.
Granville \ f. m. Ville de Fran-
ce en Norniandie.
GranulcT , v. a
G raphométre' , f. m: Indruniept ,
de Mathématique.
Grappe , f. f»
' Grappiller , v. t\.
Grappilleur , eufe , f. ny. & f.
• Grappillon , f. çn,
■ (»rappin , f. m. Inilrunient.
Grappin , (. m. t. de N\arine.
' Grappiner, V. a. t. de Mtynne.
' Grappu ,. uë , adj. ChargeTHë
grappes. -
Gras , aile , adj. , ■ '^
•' G rarement >, .ad V.
G ra s- double- ,* f.^ f. t. de B ou-
cJier.
Gi-aileç ,'^etfe '/a
(le gras..ll eft d
lier. ' / ^ • .
GrariTette , f. f. Plante'.
Grafîeyemerit , f. m,
Grafeyer, V. , a. Ferler gras,
^^^^afibuillet-, ette , adj. Ôimi-
^. hvMiï, de graiîet. ^
" Grat , f. m. Lieu où les pou-,
les"gratent ppuMrouver des
"'t'ers. > ■ ''_ ■■
G raté , ée ,^à), r. -
Grate , T. f. '
Grateleux, eufe, adj. ,.' !
Diminutif
ftylé)fami*
293
. cTra
Gratellc , f. f.
Grater , V. a,. Rkh, Jouh. du
Cange , Ménage.
Furetiere , Danei & queî-
ques-autrey écrivent £ra/^^r
av-ec deux rt y c'eft une faute ; '
parce (Jue ce mot , félon- du
Gange', tire fon étymplogie
àiÇ^zratare ^ qu'on a dit dans -
la baffe Latinité ; oii' félon
Ménage , de rAllemand er/z- '
Un , où de eraf^re , qu'il dit
^voir été fait du vieux mot
cra/are , qui fc trouve en^ces
termes dans la Loi des Bour-'
^'' guignons , tit. 1 1 1. §.^ 44. Si
qiiis al'tnm unguïbus ''^rat ave-
ru. Toutes ces étymôlogies )
prouvent qu'on' doit écrire
gr^/cr, avec iTn feul t. /
,Graticuler , v. a. t. de Dofll-
\ natéur. v
Gratification , f . f. '" : ^
,Gra|ifié_,»Jge^, àdj>: ..
rratihêr , v.
Gratin , f.- m. t. in^Nournce.
Gratiou , f. "m., t/ deiVferinCj'
Gratis , acly. Mot Latin qui*
fignifiç , par-fur.e grâce. '
Gratitude, f. f . - . , / ' "'
Gratofr , f m.'
-Gratjiit ,uite , aclj. t. de Théo-
' logie. • .'
Gratuité , f f. Grac«., faveur.
Gratuitement , adv. •^.
-Gfàtl^> Ville d'Ailemagne.
^Vave , \/.*^f. Ville du Brabant
Hollandois. ^fo^^^5^^'
^ "Grave , adj. t: Dog^tique. ^
Gravé , ée ^ adj::-'"
, Gravelée ^ adj. f. Il -n'a d'ufa-'
^ ge que dans cette phrafe : .
^ ^Cendre- graveUe. , ,.-'
' Graveleux , eufe , adj. Il cft ,
auffi fùbilantif.
//
c*
(
> .
2Î^
•A
.'t
t.'- i
'■'V 'V
,r-
rrayelines iX f. ViKe de^f ràn-
» ce dans Ips Pays-Bas.
Çravellô ;'f. f. " \
G/a veliije , Cv'f. Il eft jJli ftyle
Vfamilïcr;^ , .
Gravement ,«dv^ ^ ' --
"Graver , v. a: , * . - \
Graveur , f. m. ^
,"; Gravier > C m* '. *' ■ '^' ^
iGravir , v. n/Grimper< Gravir
/ contre tin rçchdfr , Riehelet^
. Çnivir au hauç^Pune mtirail-
' s^ **? r d'une montagne , "&c.
. . G/âviïc ^ // f.- Il n*a d'ulage que
. ; dapS' cette phrafevdu/ftyle
l>0!gmatiqu€ : Centre de gra^
-vitëv ' . ' ' '',.'■...•
Gravois , t. m.,A'Men,us débris
d'une muraille. .«-'-. '
Gravure. ;,'X fV . "'
* Que]q;.ies jijodcfrries ■ éçri-
vent i:r ji7/Ve; c'ert une. fauté.
: V:. la Préf. let, /^. ^ ■<^-
Gray (>//:Gre^ ff. m. Ville de
i'î Frai'icedans.la Frànche-Com- "
^.; "_té;.%,:r-^^' /^ " ■'
;/0ï',è.V't m. Êon gré. ^ *
:- Gr^age, f.. f. t. de Coutume.
•"; Çf-ét', Gréque , adj. m. '& f.
' • On dit qu\in homme efl
*: grec, pour dire qu'il eft fort
habile. Il ert aulîi fubft.
Le féminin v^irie^ chez les
■ Auteurs ; car les uns écrivent
Gréque fans c '' & les -autres
veulent Grecque. Voyez ma
Préf. aux Ad/eaifs. .
Grèce , f. f. Partie méridio-
.nale de la Turquie en Euro-
pe.>
Gréque, f. f. t. de Relieur.
Gréqucr , v. a. t. de Relieur.
Gredin , h\q , adj. Il eft aulfi f.
GRf^
'G© mot & le fulvaht font in-
jurieux/ " ,
GredineHe , f. f. * J
Gréei* y vv a. t. de Marine.
■ Greffe-, fi m. Lieu ç>ù fe gardent
les Rcgiltres.
'- Greffe , f. f. Ente.
Greffer ,v. a. Enter un arbre.
: Grefîeur , f. m.' Qui ente lys
arbres, < - v
- Greffier , f. m.
jGreffoirj f m. Potrt couteau
dont, on fe fe<rt pour grcficr.
Gréée , f.: f. t. de Marchand.
Grégeois , adj. m. F^u gré-
geois.
Grégorien, enne ," adj.. ^ Ce
• • mot fe dit du Calendrier. ;
Grêle , {. fi /
- Grêlé , ce , adj.
' Grêler, 'v. impcrfonnel.
Grelet , f m. Marteau do M;i-
çon*
Grelin, f., m. t. de Marine.
Grêlon j f., m. Çros gr<iin de.
grêle. ', . :
Grelot V ^- ni. Petite fo.'uicttc
de métal: • ,
Grelotter , v. n. j .
Greluchon, f. m. Jeune étourdi.
Grément , f. m. t. de Mînii.j.
Gremial, f -m.. Toilette To^i '
tificnle.
Grenade , f f. Fruit i&: inihu-
ment de G'^erre.
Grenade , f.'f. Petite Ville
• df France en Gafcogne.
Grenade , f. f. Grande Ville
"^^ d'Efpagne.
G^nadier , f m. Arbre ([m
porte dès grenades. CV(t
, aulîi un Soldat.
Grenadiere , f. f. ■ Efpcce de
^ibbeciere.' . .
m
4re
. Grenadin , ine ^ • f. m. & f.
Qui eft (le Grenade.
GrenailJe , f. f. Métal réduit
en ïnçnus grains.
^ Grenat , T. m. Sorte de pierr«
précieufê.
Grenoble , f. m. Ville de Fran-
ce & Capitale du Dauphi-
'm -' " ^ *
Grenoir ," f. m. t. d'Artillerie^
,%GTenouille , f. f . Sans*//. V.
' Pr. let. /;.
Grenouiller , v. n. Yvroerner.
lied bas
Grenquillére ,. f. f. Lieuma-
' récageux. ^^ '
Grerlowllet , f. m. DimiMutif.
Grès , f. m. Sorte de pierre.
V. Pr. let^^.
Grefil , f. m.
Gref^llement, f. m.
Gre^l^B^>_v. imperfonnel.
Grerterie , (TT. ct)lle6lif. Pier-
re.de gres. - :
Grève, J^ f. Rivage plat de
la mer. , ' ^
Grever, v. a., Faire tort,
Gribane , f. f. t. de Marine.
Griblette , Cf. t:de Cuifine. ^
Gridelin , ine, adj. Couleur
> d'un gris violet.
Griêçhe , adj. Importun. Ce
mot n'a pas grand ufagje;
Grief; éve , adj.
Grief, f. m. • ., :
Griévem^ent/ adv.. ' '
GriéVeté, f. f. ^ ' .,
■Griffe, f.f. - . • •■ . •
Griffer , V. a. t. de' Faucon-
nerie.- i V
Griffon , A m-Oifeau depFoie.
Griffonnage , f. m. *
Griffpnné , ée , adj.
Griffonnement , £ m. t. àes
Rôtir fur le
Fermer avec
GRI 29/
Arts qui dépendent du dei-
fein , -
Griffonner, y. a.
Grignan , f.' m. Petite Ville
dç France en, Provencer
Gri^on , f. m.
Grignoter, v. a.
Grigou , f. m. Il eff du ftyle
familier.
Gril', f. m. L'/ ne fe prononce
qu'en ver* & devant une
voyelle, t. de Cuifine. .
Grillade , f. f.
Grillant, ante , adj. pour dire
glijffant. Ce mot ert tout-à-
fait bas & populaire.
Grille,/, f.
Griller , -v.' a.
Çril.
Griller , v. a.
TJfne^grille.
Grillette , t. de Blafon.
Grillons , f. m. pi. Cordelettes
à fçrrer le doigt aux crimi-
, nels, , ' "
GrimaCeV C £. '■ ' - <
.Grimacer , v. n. \
Grimacerie , f, f.
Grimacier , iere ,
Çrimaud , f. m.
Grimaut , if m. l^etite Villtf
- de France en Provence.
Grinle", f. m. t. méprifant. IJ »
eft bas. ;,
Griipelin , £ m. t. de mépris.
Grimelinage , . f. m.
Grimeliner , v. n.
Grimoire-», f. m. Livre de
Magicien. -
Grimper'', v. n.
Grincemoht, f. m. . ,
Grincer , v. a.
Gringolô , ée, adj. t. de Bla-
foal -'
adf.
<■
■s f
■■i,^
\.
i -
îô<5 \ GRI
(>ringotter ,\ v. n. D Te dit
Î>ropremçnt des petits oi-
éaux.
Grinçuenaude , f. f. Certaine
ordure.
ôririguenotter , v. n. Qui ex-
/^rime le ramage du Rolïï-
ÇnoL
Griotte , f. f. ' Efpece de cerife.
Griottier , t. m. Arbre qui
porte des griottes. I
Grippe^ f. f. 11 eft du ftyle
familier.
Gripper , v. a. 11 fe dit pro-
prement du chat & autres
artimaujf. 11 eft auffi n. paf.
Grippe-fOu , f. m. Il eft du
ftyle familier.
Gris , ïfe , acji. Couleur mô-
-léedeblanco: de noir. ^
' Grifaille , f. f. t, de Peintre.
Grifailler, v. a.
Grisât;"e , adj.
Grifet , f. m. Jeune chardon-
neret cjuî eft encore gris.
Grifette, f. f.
Grifon , onne , adj.
Grifonner , v. m Devenir gris.
les Grifons ou le PaysXdes Gri-
fons. C'eft urie République
- d*Allemagne. . j~
Gn\e , f. f. Petit oifeau.
Grivelé , ée , adj. Mêlé de
cris.
Grivelée, f m. Petit profit il-
licite qu'on S*attribuë dans
un Emploi.
f Gri vêler , y. a, Fripponner.
■ Grivèlerie , f. f. Gain jllicite.
Griveleur , f. m. Ces^quatré
\ mots font bas & populaires.
Grivois, f. m. t. qui-fe dit
d'un Drille. ; .
Grivoife , f. f. 11 ne fe dit
GRÔ
que d*une Vivandière.
Grodno, Ville de Pologne.
Grognard , f. m. Qui gronde.;
Grogne , f. f.
Grognement , f, m. Cri des
pourceaux. ,
Grogner , v. n.
Grogneur » eufe , adj. 11 eft
aufli fubft.»& du ftyle fami-
lier.
Groin , f ih. Mufeau de co-
chon.
Grole , f f. Oifeau du genre
des corneilles.
Grommeler , v. n. 11 eft du
ftyle familier.
Grondement, f. m. Bruit fourd.
Gronder, v. n. ^
Gronderie ,. f f.
Grondeur, eufe , adj; Il eft
auifri iiibft."
Gros , f m. Huitiém/î partie
d'une once.
Gros , ofFe , adj.
' Grofeille , f. f. Fruit. , •
Grofeillier , f m. Arbri/feau
qui porte des grofeilles.
^ Gro{re\ {. f.
Grofleffe, f f.
Grofteur , L f!
' Groffier, iere.., adj.
Groîîiérement , adv.
Groffiéreté , f f .
Groflir , V. a. Rendre j;r^5.
Grofloyer , V, a.
Groteique , adj. . •
"Grotefquemenr , adv.
Grotte , f. f. j4cad» Ménage ,
Baudoin^ Fur. Dan.
On trouve groie avec un feuf
- r dans Monet . Rich. Jou-
bert , & le Di<a! des Arts ,
qui dérive ce fiât du Grec
Kpôxluf i mais comme il eft
|)lusvniiremb|abM qu'il nous
: vient de Vltaliétigrotta » Tui-
vant Tanalogie oc le ^témoi-
gnage de Furetiere , fe pré-
fère j^roiu avec deux //.
Orouéteux , cufe. , adj« Pier-
reui^é .
Çrouillant, antc , ad/. Il eÙ,
populaire/ ^ *
<a rouiller , v. iL Remuer. Il
eft populaire/
Groupaae , f. f. t. de Martégé*.
jSrouppe, f. m. t. de Sculpture
& de Peinture.
Groupjier , y. a.
Gruagê , f. m. t. de Coutume. .
GjTuau , f. m.
Grue , f. f. Gros oifeau &
machine. ■
Gruerie, f. f. Jûrifdiâtion. -
Gruger, v. a.
Grtlnie ; t. des Eaux & Fo-
rêts.
Grumeau , f. ni. Partie du
^. rang l du lait , où autres li-
queurs qui fe caillent^ ,
fe Grumeler, v. n. paf.
Grumeleux , eufe , ad},
Gruyer , adj. t. de Faucon-
. nerie. .
Gruyer, f. ni. Officier fubal-
terne. ^ ~
Gruyère, f. rtt. Sorte de ftjf)'^
mage.
Giyllon, f.v m. Infefte. Calepin,
Ceux qui difent p-^llon d^lT'
l€nt mai. L' Académie , Éau^
^ doin, ^net, Furetiere, Da-
net.^ Kichelet , Joubert &
Boudôt «. écrivent, grillon :
mais comme ce mot vient du
Grec v^M^, mie les Latine
ont imité en écrivant gryllus ,
on doit partUlemenc écriro
^
grylloh ayçc un y, jmif<ju*il
Ïe g^epas la prononciation^
«es EipÂenols écrivent gryl^
Zo , & fuivent exa^emet»
rétymologie. Richelet cor-
rompt Tortho^raphe Latine
eh écrivant gnllus au lieu da
gryllus^ . »
Guano , ftiot Jndéçrmàble t*
de Fauconnerie.
Guaftaîle, Ville dltalie 6im
le Mantouan.
Gue , Cm*
Guéable , adj.
Quéer, y. a.
Guéder , v. a> t. d« Manufiç.
6lure.
Guenille , f. f. s
GueniUon,. f. 'm. >
Guenipç , f. f. ,.
Guenon, f. f. Femelle d'un
finge. •
Guenuche , f f . Diminutif.
Guêpe, f. f .
Guêpier , f. m. Oifeau qiij
. mange les guêpes*
Guèpiere ,' f f. ^. . • • .
Gucre ou eucres , adr. Peu.
Guéret , f. m. Terre labourée
' & non enfemencée.
Guéret , f m. Ville de Franc«
Ck Capitale de la Marche»
Gii^ridôri , f m.
Guértr , v. a!X. \
Guérifon ^ f: i. \, \ , *
GuérifFable , adj. * .t
Guérite , f. f. t. de Guerre*
Guerlandes , t. de Marine.
Guerlin , f. m. t. de Marine*
rGuernfey, Ifle d'Angleterre
près la Côte dé Nor«ian •
.die,
Guerndn , f. tn. Partie de la bar^
be qui eil fous le^cz.
i^t
h -
II
«)9 Çtm
etrt
, èrpiê , £ f. t. de Coûmmê. Guichet, f. m,
Gtiefpir, v.t. t. deXdûtumc. Guichetier, f. m. Valets 4é
Gécrlier.
Guid*âne,f* m. DireÔQÎriepour
apprendre à dire le Breviair««
(Je terme efl ba»^
Guideau , f. m.' t. de Marine/
Guerre » f* t*
Guerrier » eré 9^ «éj.
Guerroyer , v.)i. Il eft Vieux.
Gucrroycur * f« m. 11 çflt vieux*
.Guet j i» m.
Guet > f. m. Gens qui gardent. Guide , f. m. Si f.
Guètable , adj. Qui cft fujet GujSifr , y. a.
.au guef. >-»-.îJ--
GueM-per», f*!!!.
Gtiêtre,f. f
Guêtre ; èe , adj.
îfe Guêtrêr , V. a*
Guette « f. f. t.^ de Charpcn*
terie.
Guetter , v. a. Épier. ' ,
Richelet écrit Quêter ,,c*eft
une faute. Monet Ôt Ménage
écrivent guétér : mais comme
ee mot tirp fon analogie du
Latin cattare , qui lignifie
Voir & con0dérer attentive-
ment , on doit écrite guetter ,
Guidon ,.f. mi
Guienne , f.f. Province de
Fi'ance.
Gùignaux ^ t de Charpentier.
Giiîgne , T. f^ Ëfpece de petitf
cerife douce. .
Guigner, y., a*
Guignier , f. m. L'arbre qui
, porfe des guignes. v
Guignolle , f. fvt de Monnoiei
Guignon , f. m. Il eft du ftyleX
familier & fe dit principale-^
ment a^ jeu.
Guildive, f f. Sorte de liqueur.
Guiiée , f. (. Pluie foudaine.
fuivant fa raifon & Tiuage du^ Guillaume , f. m. Outil de Me
plus grand nombre.
Guetteur, f. m. .
Gueule 9 C f, .
Giieuîée , f. f.
Gueuler , v. n. Il eft hzj^
Gueules , f. m. t. de Bl^ri,
îGueufaille , f. f. Il n*eft^que du
ûyle familier.
Gueufailler, v« n. Il eft du
ftylc familier.
Gueufant , ante , adj. \
Guèyfe, f. f. t. de Forge.
Gùeufer , v. n.
Gueuferie , f. f^ ]
Gueufette, f. X t. de Cordbn-
■ ' nier. „..■ ' ' '[
Gueuk» eufe, adj. 5t f. m. & f.
Gui, lAni. Sorte de Plante.
Gui , f. m.-t. de Mariné» • .^
nuifier.
Guilledin , f. m. Cheval hongre
d'Angleterre, extrêmement
vîte en fa^ourfe.
Guillemet ,'f. m^ t» dTmprîm.
Guillemin, f. m. Religieux éta-
blis à Paris nommés Blancs-
manteaux.
Guiijemine , f. f, Religîeufe*
de rOrdre des Guillemins.
Guillochff j f. m. t. d*Archite*
dure.
Guimauve , f. f. Sorte de plante.
Guimaut , Prés qu*on fauche
deux ft)is Tan.
Guimberge , t. d*Archite61ure.
Guimpe , f. f.
Guimper , v. à. .
Guiîiçonneaù , f. m. t. de Ma-
rine. .
♦l*
■^i
GUI X
Guindage , f. m. t. d«kMarlne,
Guiodwt , f. tn. t, de Marôç.
Guinder, v. a^t. dé Manné.
Guifidreilc » f. î, i, de Mvine*
Ôuindtrie , t f.
Guindoule^jQ 1. Machine de
jykthém|ti(;(ue.
Goindre, petit métier fervant
à de pauvres gens.
Guin^ . r. f. Grand Pajrf d'A^
'. frioue* ;
Guinée , f. f. Monnolç d'or qui
fe. fabrique eh Angleterre :
elle vaut tin écu plus que le
Louis de France.
Guines , C f. Petite Ville de
France dans la Picardie.
Guîn^mp , C m. Petite Ville
,de France en Bretagne.
Guingois , f. mt De travers,
cjui Veft pas droit.
Guinguette , f. f, Petit Çaba*
ret , hors de la yiUe. .
Guiole'V petite Ville de France
en Roucrgue.
' Guiper » v. a. t. de Rubanief.
Guipure , f. f . E{J>ece de den-
telle de foie ou de fil.
Guirlande , f. f. Coiironne
de fleurs, ^
Guifarme i hache à deuJt
GUT ^^
tranchans.
Guife 9 ^' f' Manière « hcon
d'agir. Ileft bas. #
Guife. f. m. VUledetïill.
•cardie. Il faut i^ire fentir
Vu de la première fyllabe.
en Guife y ^dv.
Guifpon , f. m. t. de Marine*
Guitarré » f. f.
Ce mot nous vient de TEfpa*
Snol fuitarr^ » qui t^ le nom
'un mdrument de -Mufiquei
8l|)fi il ne faut pas écrire
^'utrrt , comme Ménage ,
ta guiii0fre , comme Fure-
tiere.
Guiterne, Cf. t. de Marine.
Guitran , f. m. Sorte de poix
dont on enduit les Navires. .
Guménes , t* de Marine.
Guttural , alç , adj. t. de GraoH
^ maire.
Gynecoçratie , f. f. État ou
les femmes peuvent gouver*
ner. **
Gynecocratique, adj. Qui fe
dit des États où les femmes
gouvernent,
' Gyromance ou Gyromantie, C
f. Divination qui fé pratique
en nwchant en rona.
*^.
ppii
\
HO^
» y
4
■ f
. jH^ SubfiantiffimiHin\ ta huifUme Uiirt de FAlph^cit
"Les Gr<ec.s n'avoicnt^point rcttc kttrç; feule darfs^leià^
alphabet ,• mais ils avoient des lettres '& des cfprits c/ai
rfuppléoicnt à ce défaut. Les Latins en ont comme nous;
/V: il ètt aifé de voir qu'ils s'en font fervis da:n$,les mots
imités des Grecs , où les confonnes arpirécs & rëfprit
, rude fe trouvent. D*où je conclus quç nous de Vons avoir
la même déférence pour ces anciens; c'eft-à-dire , imi-
ter leur façon d'écrire , puifquc nous/imitons leur ma-
ftiere de paHer.
, Quand ïh cfl muette, il fc fait une* élifion^ quand
elle cfl afpirée , il ne s'en fait point : ainfi Ton écrit
thoriAenr , le Héros , rhettre , la home» Y > Prcf. let. //.
J^aUrai foin ée marquer d'un ^illemet ( ce font
cbmme deux petites virgules qui fe tiennent ) le^ moc>
dont l'i/iniiialc cfl afpirée.
f"! A ! 17; s*afpire. Interjc- Habiller
__ ftion d'é,tonnement,
Hal)acuc , f. m. Nom de l'un
des douze petits Prophètes.
Habile , adj. . ,
Habilement , adv. .*
Habi leté , f. f Capac ité.
yabiliifime , adj. lup.
Habilité, f. f. t. de Prarique.
Jîabiliter, v. a. (• «le /urifpru-
dence. " l' ■
Habillage, f. f. t. ilç Cpifi-
. nier. ) \
Habillé, ée* adj.
Hi^bil^mcnt, f m,
MaDiiier , v. a. »
Habilleur , f. m, OuvrieAp?<
letier. ^
HaJbit, f, m.
Habitable, adj.
Habitant , ante , ad j .
Habitation, {. f.
Habité , ée^ adj.
Habiter, y. a.
Habitude , f. f,
Habitué , ée , adj.
Habituel , elle , adj,
Habituellement , ady,
Habituer , v. a,
?) Habjer , Y, i^
'%
ttÀC
♦» Hâblerie, C f. / ^
9; Hâbleur, eufe > C in. &: f»
» Hacfie , T. f.
Il Hachement , il m. t. de Bla^
fon. , /"
w Hacher, v. a. ' ' '
V Hachereau% f. m. Petite co»
gnée.
» Hachette , f. f. Marteau féiv.
vant aux Tonneliers. ' r
„ Hachis, f. m. Viande hàcHée.
î) Hachoir , f. m. < ,
"Hachuré, f. f. t. de Bhifon.
Hagiologique , ad). Ce terme
eft nouveau ; mais il maq-
guplt à la Langue Françolfe ;
oc comme ri éft formé fui-
vant Tanaloeie de cette Lan-
gue i il a été reçu auflî-tôt
qu'il a paru. Il lignifie dif-
cours qui concerne le* cho-
fes Saintes.
Ha^iofidere , Cm. Fer dont fe
fervent les Grecs en Turquie
Î>our affembler les Fidèles ,
'iifage des cloches leur étant
^défendu.
Ha^ucnaw , f. m. Ville d'Aï-
^Hace.
»» Haha , cfpeçe de fubftantif
qui ne s emploie que dans
leBiirlelque. ^
». Hah^lis , f. m.*t. de CliafTe.
'> Haï , hai^, adj. Qui n'cft pas
aimé. Voyez la Préf. let. i.
'» Haie , f. r. BuilTon. Ric/i,
La plupart écrivent Adye-V.
Préface let. r. Quelques-uns
écrivent haïe, comme Bou-
dot : c'eft une faute.
» -Haie , cri que font*les char-
retiers pour animer les ch^r-
vaux,
V Huie au boutv Façon àejfnx"^
BAt jor
1er bafle 6c proverMale.
Hailbron, i: m. Ville d'Al-
lemagne dans le Cerde de
Souabe.
» Maillon , f. m.
» Haine, T. f.
» Haineux , cufc , adj. r-
» Haïr , V. a. V. Pr. let. i.
Je hais ,>tu hais^ il hait. Ces
- trois mots ne font que d'une
fyllabe chacun; ainfi il ne faut
pas les écrire avec un ï. Nous
naïfTons , vous haïlTez , ils
haïfleat. Ces trois mots font
de trois iyllabes chacun , &
ainfi des mivans. Je haiflbis ,
tu haiffois ; il haî{]x>it : nous
ha'iflions , Vous haïffie2f , ils'
haiflbient. J'ai hai , &c. Je
haïrai , &c. Impérat. Hais /"
fans/. Haîâèz. Que'jeh^e,
&c. Je hairois, &c. Que
^'euiTehai, &c. Haiflant.
n Haire , f. f. Efpece de petite
chemife , faite de crin , que
l'on "porte par mortification,
n Haireux aa héreux , adj. m.
temps froid & humide.
i> Haïiiable , adj.
» Halî^e , f. m. t. de Marine.
» Halbran , f. m. Jeune canatd
fauvage. '
» Halhfené , halbrence , adj. t.
de Fauconnier.
À la lettre ^ l'Académie écrit
alhran , albrener , & à la lett.
H halUbrân , hallfreni : elle
ajoute en cet endroit , que l'A
s'afpire dans ces mots. Ména-
ge , Danet , Richelet & Jou-
bert écrivent halbran , halbre^
né : Dupuys & Baudoin ai-
brent , aUebrent & halUbrent .
— . Monet halUbrent , halUbrant ,
-^
r
; 501 HÀL
oualbrdnt , alhren , diehrén :
Fur. écrit albrent & aUbran :
le Diâ. des Arts haUehran,
De toutes Ces manières d'é-
crire il n'y eti a qu'une feule
bonne ^ pour la trou ver il faut
avoir recours à l'étymologie
de ce mot , qui nous^ vient de
r ■ ' deux Grecs , â'Kr , mare , la
mer , & de C^»3-^ ^anasy ca-
nard. Ainfi On doit écrire ^
I èrent , albrener , & prononcer
albran ^albrener , fans aUCUnc
afpiration. .
w Hâl^, f. m.
3> Hâlé , ée , adj.
» Haie-bas , f. m. t. de Marine.
f » Haleine ^(,î.
„ Haleinée , f. f .
>» Haleiner , v. a. Joub.
Richelet & Danet écrivent
halfiner & haUner : l'Acadé-
mie , Furetiere , Dupuys ,
Baudoin & Monet n'écrivent
q\ie kali née f haie ne r : mzïs il
jne (Qmhlé^auejhaleinée &c ha-
leiner font plus conformes au
mot [laleine dont ces deux
derniers font compofés.^
' Halement, f. m. t.d^Iaçon-
neriCi ^ ^ ^
!• Haler^ v. a. t. de Marine.
La première fy^labe eft brève.
» Hâier , v. a. La première
fy llable eft longue. II eft aufïï
n. paf.
^ Haleùr , f m. Celui qui re-
monte un bateau avec un ca-
. biè.
« Haletant , antc , adj.
5) Haleter , v. n.
'•Halle, f. f.
.. i> Hallebarde , f. f.
n Hallebardier y{, m.
V
9>
\ HAN.: ^
Halot , f. m. t. de Chaflc.
„ Halte, f. f. t. de Guerre.
Hamade , t, de Blafon.
Hambourg > f. m. Nom d'une ^
Ville d'AÎlemagnc'cn Saxe.
„ Hambourgeois , eoife , f m.
& fcm.
4, Hameau , f. m.
Hameçon , f m.
,^ Hampe* f. f, Lé manche d'une
hallebarde..
„ Han ; f. m. tijpecc de Gara-
vanfera.
i, Hanape , f. m. Il eft vieux ,
& ne fe dit que dans le bur-
lefque.
„ Hanche, f. f. Partie du corps.
^, Hangar , f m. Remife de
carrofte.
Hanicroche , f. f. U eft du
ftyle familier,
• ,, Hanneton , f m, v
' Hannover ,' f m. Élef^orat
dans la Baffe Saxe.
Hannover ou Hannovre , f m.
Ville Capitale de l'Éle'iE^orat
d'Hannover. ^
Hanfiere , Ùï. ,t. de Marine.
j, Hanter , v. a. Fréquenter,
^, Hantife , f f . Il eft du fty le
familier.
„ Happe , f f Demi-cercle
de fer placé au bout de l'aif-
fieu des carrofles
jy Happelourde , f f. Diamant
faux & contrefait.
„ Happer , v. a.
„ Haquenée , f. f.
„ Haquet , f. m.
„ Haquetier , f. m. Condiv-
fteur de haquet.
„ Harangue , f f.
„ Harangué , ée , adj,
„ Haranguer , v. a.
^^^
^^fc*****' '
" uah
^) Harangueur , f.iM
„ Haras . f. m.
„ Hara/Té , ée , ad;.
^, HaraiTer ^ v. a..
,i Harcelé , ée, adj.
„ Harceler , v. a.
,,Hard, f. f. t. de Gantier.
„ Harde , f. f. Troupe île bctef
fauves.
„Ha0der, v. a.
„ Hardes , f. "f. pi. Vétèncns.
„ Hardi ^ ie , ad). '
„Hardiefle, f. t
„ Hardiment , adv.
„ Hareng, f. m. Le ^ ne fe
fironpnce point,
arengaifon , f. f. Saifon
où oiV-péche le hareng, '
„ Harengére , {, f,
,. Harehgerie , f. f. Marché
aux harengs..
„Harfleur , f; m. Ville dé
France dans le Pays de
Caux.
„ Hargneux , eufe , adj.
„ Haricot , f. m.
„ Harlay , petite Ville de Fran-
ce en Franche- Comté. «^
Harlequin,/. m. Farceur.
Richelet & Joubert veulent
que Vh de ce mot foit afpirée;
ce qui n*eft pas vrai : car on
dit rHarUquin de la Comé-
die, non pas U HarUquin.
ïl y en a même qui écrivent
'arlequin fans h , mais Ména-
ge prouve, qu'il en faut une,
& c*eft Tufage des meilleurs
Auteurs.
Harmonie, f. f.
Harmonieufement , adv.
Harmonieux , eufe , adj.
Harmonique , adj.
Harmoniquemcnt , adv.
"^ HAR ]6t
%, Harnachement , f. m.
^, Harnacher , v. a.
^, Harnacheur , f. m. OtiYrier
qui travaille pour les Sellier*.
„ Hamois • f. m. -
«, Haro , t m. Indéclinable.
Ce mot êft compofé de ha ,
exçhunation , & de Raoul ,
qui fut le premier Duc de
Normandie; Prince fort équi-
table , dont les fujets im-
ploroient le fecours quand
on leur faifoit quelque vio«
lence.
, Harpai! , f. m. t. de Qhaj
, Harpailler, v^ a^
, Harpe , f. f. Inftrument d«
Muiique. -
, Harpeau , f. m. t. de Marine.
, Harper , v. a. Serrer forte-
ment avec les mains.
, Harpes , t. de Maçonnerie.
, Harpie j f. f. Oiieau fabu-
leux. •*
, Harpigner , v. a. Quereller.
Ce mot eft bas.
, Harpon , f. m. t. de Marine.
, Harponner , v. a. Darder
avec le harpon.
, Harponneur , f. m. t. de
Marine.
, Hajift , f. m. t. de Palais. C*eft
la corde d'un pendu.
Hariifpice , f. m. Sorte de De-
vin.
„Hafc, r. f. Ceft la femelle
d'un lapin ou d'un lièvre.
„ Haft , f. m. Arme ofFenfive
qui a un lo^g manche.
„ Hâtereau / f. m. t: de Trai-
teur. '
,, Hâte , f. f.
„ avec Hâte , en hâte : Façons
d^ parler adverbiales.
/,
■ j
vmt
^^^^
uiafe , 1. 1.
1- . *.
oiapuiement , k m.
Claris , VUlc & Capitale du
Canton
'" '; V
■^"s-- ■' ■"■ •
ttA2r
i, Haut'dç-chauiTe >02^ hautrA
chaufles , f. m.
„ Haute-futaië , Cf. t. de^
.'^
'W.
Eaux & Forêts. _ ,
„ Ha>ite-lice , f. f. FaJ)rîque^
de tapifleries.
>, mute-lutte , f. f. II ne Ce
dit qu'au figtiré..
„ Hautement , adv^.
i
-/^
tm^A
. Î'
j«4 HAtf .
;, Hâter , .a^. a.
^, Hâtier , f, m. Uilenfilc dé
'■ Cuifine. ^
„ Hâtif, ive, ad). Il (e dit
des fruits & dc$ fleurs.
i^Hâtiveau , f. lii. Sorte de
poire. .
'„ HâtiVeinent , advi •
„Hâtiveté, Cf.'.
• V ;, Havage Y f. m. Droit qtic^,, Haute-paye , f. f.
V V*-:^ perçoit rÈxcoifeur. „ Hauteflfe , f. f . Titré dTion^
< „ Havane, f. f. Ville Gapi- ^ heur. -
taie de l'Hle de Cuba .en „ Hauteur , f. f .
■ Amérique. / ^ ,, Hauturier ,' Ç m. t, He^a-
HaubansV^ f., *î. pl. t. de Ma- rine.
'■. rine: • . /,, la Haye , f. f. Gros Bourg ;
. Haubergier , {. m.r t. de JuriC- ' mai« qui fait une des plus
■' prudence- ' /' . - • *._ belles villes de la Hollande.
Haudriette / ù f'^omdeRe- „ Haynaut oC Hainaut, f. w.
, ' ligieufe de rOfclre . de F Af- " "
<* {prt^ption. ^ '
Hâve >adj.- Maigre.
■y\.
Havir ,» v. n. t. de Guifine.
/ „ Havre , f. m. Port de nier.
/ „ Havrçde Grâce, f. m. Vijle
. de France dansj^i hforman-
di<e i avec un Port.
„ Havrefac , f. ^m.
' ;,/Hauffe , f. f ,
^i, Hauffe-col ou haufle-.cou ,
, f. m."* Partie' de. Tarmure d'un
■ Offrçier de guerre.
„ Hàu1ff«ment , f. m. . «'
' ,, HauffeTpied ; f. m. , t. dé
Fauconnerie. ' :
" ^ ,yHauirer , v. a. .
, ,, H^ut , haute ^adj. Il eft aufll
fubïlàntif! / >
;.,; Hautain, iine , idj
Nom d'une des Provinces des
Pays-Bas.
„ Hazard, f. m. u4cad, M^na^e,
Rich. Jpub. Boudot.
n y en a qui écrivent hafard ,
avec une/, comme Fureticre
& Danet. Mais le même Fu-
retiere & Ménage nous ap-
{)renneny(ue ce mot vient de
. 'Ëfpagnol ^{J^ , qui fignife- ■
un as au jeu de cartes , cV
qu'il fe prend auiîi pour le
ha^a%d du^dè. Quoi .qu'il en
^- fpit , H eft aifé de conclura '
qu^on doit écrire hasard a\ c^ .
un { , eu égard au plus g"ran(V ,
' nombre des Auteurs.
„ Hazarder , v. , a. *
„ Haz^rdeuTement , adv.
^ ",, Hazardeux , eufe , -aflj.
Hautainement , adv. Il n eft -Hé , forte d'imerje^ion.
0 ^
' pas e/i ufage.^,
.,; Hautbois , ^ f. m. c ' '
„ Hàu;e<ontre , f. f. t. de
. Mbfique. ■
■ ' ' '. '-■ r 'y^ ^
Hebdomadaire , adj.
, L^ Académie dit qu» ce ni(^t
n'eft ufité qu'en cette phraie
ou {çmhtlàbks : nouvelles hd-
domadaïrti ;•
Gogaille , f. f. Il eft bas.
Gogo, mot qui n'a d'ufkgo
Oo
Jbmadairfsi cîçlt-à-dîre , de
toutes les (emaincS.
Hebdoinade y C (. '
Hebdoniadier , f. m,
Hébergé , ée , adj
Hébergemeut' , f. m.
Héberger , v. a. 11 ne fe dit
quVn raillerie. ^
Hébêter , v. a. , "
Hébété , é(î , adj. & f. m. & f.
Hébraïque r adj. Voyez Jpr.
HébraiTine ,^ f. m. i
Hébreu ., Ç'm. îl è« aufTi adj.
^'Hécatombe , f. f, Sacriucê de
-'Cer^t bcciirs. ^'■
Hédin , Ville de France en -
Artois.
Holdclberg , Ville Capitale du
s Pjiljtinar du rRbin.
HJLts! Int^rjeflioà de plainte.
llfrCll aulfi l'ubrt.^
Heler ,. v. t. de Marine.
Hélices ou Vrilles , t. d'ArcHi-
teéture. -»
Hélicon , f. m. Montagne con-
facrée aux Mules.
Hélicôfophie , f. f. L'Art \de
tracer toutes fortes de lignes
fpirale» fur un plan.- -
Hèliognoflique , f. m.. & f.
Adorateur du Soleil.
Héliotrope y^. m. P^nte.
Helyétien, cSnne,, pmt^f.
. Ancien peirple dé la Gaule
' Celtique.
Hem , interjection , dont on
fe fert pour appeller. "
Hémicycle, f. m. Demi -cercle.
Hémiope ^f f . & adj . InJftru-
ment de MuTique.
Hémîfphére , f. th. Mot Grec
qui veut dire la moitié d'une
iphére. \ . ,
. HER 30Ç
Hémiftichc,. f. m. La moitié
ji'un vers. ., i
He^morragie , f. T. t. de Mé-
decine.
Hémorrhoides , f. f. pi. Diff,
des A Hs , Calepin y Dan. -
Plufieurs perfonnes écrivent
hémorroïdes ; mais ils ne font
. pas attention à l'éty.niolo^iç
de ce mot cjui nous vient'des .
Grecs , qui l'prtt écrit aVéç
deux efprits âpres , aufquels
Calepin , Charles Eftienne &
Danet fe font conformés en
kcx\\2Lnt,hizmorrhois , hdmor'*.
- rhoidis , en Latin.
Hon , mot prononcé par les
cens mal élevés qui veulent,
faire répéter un mot qu'ils
^ n'ont pas entendu.
Hennebjsnt , f. »i . Ville de Fran-,
\ ce en Bretagne.
» Hennir , v. n. Ori pronon-
ce hanni?^ /
» HennifTemèbt , f. m. On pro-
nonce hannljjement.
Hépatique , adj . t. de Médecine*' -
Hépatite, f. f . Maladie du foieL
Hépatôfcopie , f; fr^Divinatiort
T par l'infpeélion des entrailles.
Héraldique , adj. m. & f. Il n'a
guéve d'ufage qu*eft cette
; pfirafe : Science héraldiâttc, . ,
j>' Héraulderié , X f . Omçt de
Hérault. , _
Hérault , f. m.. *
Herbage , f. m. , * ;^
Herbàuît, f. m. t. de Chaflc.
Herbe , f. f . •
Herbeiller , v. n. t. de Chafle.
Herbeline > f. f. Brebis maigre.
Herber , v. a. t. de Maréchal. '
Herbergement , f. ["• .
Herbeux, euife, adj.
»
\ I
■
V
>-.
'K«^
n\jia
UVI iviljr^
m I iH VI L *-F ij K« ■ I ■
I"- »
du jiiftaucorps , & qui en- Rkluflet écrit ces trois dci;-
toure le cou.
3
; I.
Îo6 MER
[erbiér, f. m.
Herbierc , f* f .
Hcrborifer, v. n;
Herborifte , f. in.
Herbu, uë, adj.
Hercule , f. m. Fils de Jupiter.
of Hère , f. m. t. de mépris.'
HER
Hermirtt , f.f: Petit animal;
HermM » ée , adj. t. de Bla-
fon. .
Herminette , f. f. Outil de
Charpentier.
Hermitage , f. m. ;
Hermite , , f. m.
Hère , f. m. Efpece de jeu de Herniaire, adj. Chjrurgien qui
cartes. , /
Héréditaire , adj.
Héréditairement , adv.
Hérédité , f. f. • '
Hérémitique^ adj. Il s*écrit
fouvent Éfémitique.
Hérèfiarque , f. m. ,
Héréfie , f. f. t. Dogmatique.
traite des hernies:
Hernie ou hergne , f. *f.
Hernieux , eufe , f. m. & f.
Incommodé d'une hernie.
Héroïfier , v. n. Mettre au
t:aiig des Héros.
Héroïne, f. f:
Héroïque, adj.
Héréticitè , - f. f. f. Dogmati- : Héroïquement ', adv.
qiwe & nouveau.
Hérétique , adj. Il eft aufli fub.
Héricourt, petite Ville de Fran-
k ce en Bourgogne.
Hérigotè, adj. ni. t. de Chaffe.
Hérigoture , f. f. t. de Chaffe.
5> Hériffé , ée , adj. ,
.3) Hériffer , v. n.
^> HériflJDn , f. m.
Heriffon, petite Ville de Fran-
ce en Bourbonnois.
Héroïime , f. m.
„ Héron , f m.-
„ Hèronneau, f. m. Diitilnuuf
<lé héron; ' ^ ^ "'
Heronniere»; f. f.
» Héros , f. m.
» Herfage , f. f, ,
» Herfe ^ C f.
wHerfè , ée, adj. t. de Blafon
» Herfer , v. a.
» Herfeiir , f. m.
^Hériffonné, ée , adj. t. de Héfiter , v. n.
Blafon. Heffe", f. f. Province d'Aile»
;„ Hèriffonnér , v. n. Faire magne.
dreffer le poil. Hétéroclite , adj.
Héritage , f. m. Hétérodoxe , adj. t. Dogma
Hérité, ée , adj. tique.
Hériter, y. n. Hétérodoxie , f., f. t. Dogma •
Héritier , ère , f. m. & £. 'J tiqut. .
Hermaphrodite , f. m. ôt £ » Hêtre , f. m. ,
L'Académie & Furet, font Heure , f. f. ' . ' .
ce mot mafculin , comme Heureufement , aSV.
fubft. & des deux genres. Heureux , eufe , ail j. «
comme adjedUf. » Heurté , ée, adj.
Her^nétique, ad;, t. de; Chy- » Héurteqiiin „ f. m. t. 4'A^
mie. .1 tillerie. ^^>^
Hermétiquenient , adv, w Heurter, v. a*
A
VI
une faute :'il Faut doubler la Gouttelette , 1. f Pimmutit.
' Oo ij
* HIE ^
Heurtoir ,^ f. m.'
tléxacorde , f. m, t. de Mufi-
que*
Héxaçonë ^ adj. Il eft aufli fubr
maiculin.
Hexamètre , adj. Qui a fix
pieds. /
Hexàftyle , adj. t. d'Archit)5-
^ùre,
Heyduc , f. m. Soldat Hoiir
grois à pied.
Hi , hi , hl. Sorte d'imerjeÔion.
Hiatus^, f. m, t. emprunté du
Latin. ^
„ Hibou , Cm.
„ JtJic , f. m. Se^it de la prin-
cipale difficulté d'une afÉûre.
,,' HiEéux , eufe , adj.
,, Hideufement , adv.
Hidrotiijue , f. m. t. dei^iï^e-
cine. . '
,, Hie , f. f. Inftrument de pa-
veur.'
Hieble , , f. f. Plante.
Hiement , f. ' m. t. de Charpen-
terie. ,
Hier, adv. de tempsf
,, Hiérarchie , f. f.
„ Hiérarchique , adj.
„ Hiérarchiquement , ^dv.
^iére-piçre , f: f. t. de Phar-
macie. -
& HIP 307
Hiérologie , f. f. Diftôurs fur
des cnofes Saintes.
HUoires , f. m. pi. t. de\M[ari^
ne.
Hineuet y f. m. t. de Marine.
Hinfë , t. de Marine. .
Hippocentaure , C m. Mônftre
fabuleux.
Hippomaries , f.m. Venin cé-
lèbre chez les anciens,
ijippomoleue , f: m. Qui tii-e le
wT^4^s Jumens.
Hipp^ne , f. f. Déefle qui prér
iidoit aux étables.
Hippopode , f. f.. Qui a des
pieds de cheval.
Hippopotame , f. m. Çhçyàl
de rivière.
Hirondelle , f. f . «
Hi(pide ,\adj. Affreux.
Hifier , v. a. t. de Marine;
Hiftiodromie ; f. f. Ceft l'Art
de la Marine,
v Hiftoire , f. f.
HiftonaJ, aie , adj."
Hiftorien, T. m.
Hiftorier , v. a. Son plus grand,
ufage eft au participe.
Hiftoriette , f. f. Diminutif
d'hiftoire. ■ . ^
Hiftorioçraphe , Vf. m. Qui
écrit rhiftoire.
. Hieres , les Ifles d'hieres , fur-9 Hiftôrique , ad).
la côtp de Provence.
Hiéroglyphe , adj.
Hieroelyfique , adj.
Richelet écrit h'urogliphe , &
fait deux fautes d'ortjiogra-
phe dans ce mot , qui nous
vient du Grec Up^yKvpiick , que
les Latins ont imité en écri-
vant hieroglyphîcus , a , um.
Voyez Buaée & Charles
Eftieiine.
Hiftoriquement , adv:
Hiôrion , f. m. Farceur, bouf-
fon.
Hiver , f. m. Plufieurs écri-
vent Hyycr.
Hiverner , v. n. Il ne fe Hit
qu'en parlant des troupes.
Ho ! forte d*interjeéUon.
Hobereau , f. m. Sorte d'oifeau.
Hoc , f. m. Sorte de jeu (le
cartes.
. \
é \
0
inati(|iic.
/
tîl (le Ljra/id. Il Cniiunyi}'
familier.' ' ^
*• ■ '
toi HQL
Hoca , C m. Certain j^u <lo
hazard. .
„ Hoche , f. f. Entiûllure fait«
furauelcfuechofe. '
jy. Hochement ^ f. m.
5, Hoche-pied , f. nî. t. ^de
Fauconnerie.
^Hoche-pot, f. m. Efpecedé
r^OLii^ ^ .
-,, Hocher , v. a.
„ Hochet , f. m.,
Ja Hoeue , f. f. Port de ni<6r
en France , fur la c6te de
* Nprmandié.
Hoir , f. m. Héritier.
Hoirie , - f. f. Succefîion.
Hoirin, t m. t. de Marine. -
Hola ; interjection dont on fe
fert pour^ppeUer. U eft auf-
fi f. m.,.
'5, Hollande* , f. f. Contrée
d'Europe la phis confidera-
ble des Provinces Unies des
Pays-Bas.
',, HoUander, v. a. ^
„ Hollandois , oife , aSj. & £
m. &f.
Holocaufte, f, m. Sacrifice.
Holométre , f. m. Inftrument
de Mathématique.
'„ Holftein , f. m. Province de
la Bafie Saxe en Allemagne.
,, Homard , f. m. GrofTe écre-
vifle de mer.
Hombre, f. m. Sorte de jeu de
cartes. ^
Il ne faut pas écrire omhrt
fans h , parce que ce mot
'nous vient de TEfpagnol
hombre , qui fignifie homme.
Homélie , f. f. Difcours fur
rÉcriture fainte,
Ho«nér.c , t. m^ Fameux Poë*
te Grec.
HOM
Homicide. ^ . ,
Quand qh parle 'd'un mewH
tre ou dMh meuft^ter , ce'
mqt eft du mafcuIîTi genre ,
& du fémirtin en parlant d*u-
fle fenWie ou d'une fille
' meurtrière.
Hommage, f. m. ' .
Hommage , ée , adj. -
Hommag-er ," f. m. Qui doit
hommage.
HommafTe, adj.
Homme , f. m.
Hommèe 3 f. f. t. d'Agricul-
■ ture.
Homocenrt;ique , adj. t. d'A-
ftronomie.*
Homocule , t. de Médecine.
Homog;ene, adj.
Homologation , f. f .
Homologuer , v. a. t. de Prat.
Homonyme., adj. t. de Logi-
que de même nom.
Homophage , f & adj. Man-
geur de ch^ir crue.
Hon fleur, f m. Ville de France
en Normandie. ,
,, Hongre , adj. m. Il ne fe dit
que des chevaux coupés.
„ Hongrer , v. a. Châtrer un
. cheval.
Hongrie , f. f. Royaume d'Eu-
rope. ,
Hongrois , oife , f m. & f.
Hongroyeur , f m. Qui ap-
prête les cuirs.
Honnête , adj.
Honnêtement, adv.
Honnêteté , f. f.
Honneur , f. m.
Honorable , adj.
Honorablement , ady.
Honoraire i adj.
Honoré , ée , adj.
uijLuiiUA, euie, aaj.
aufli fùbllantif.
HOR
Honorer, v. a. ,
Honorifique, adj. .
„ Honte, f . f .
,♦ Honteufement , adv-
„ Honteux , >ufe , ?dj.
Hôpital, f. m. '
,, Hoquet , f. m.
„ Hoquettm , f. m.
Horizon ,, i! m.
Horizonta?; aie , adj.
Horizontalement, adv. ^' ',
Horioge , f. f. "
Horloji!;er , ère , f. m. &: (.
Piufieurs perfonnesMifem &
écrivent fforlogeur : mais l'A-
cadémie , Furet. Dan. Rich.
& Joubert difent i^' Horlo-
ger eft plus en ufaée » & plus
conforme aiix ,rég:ies de la
Langue. En eiFet , puifque
tous le^ Sçavans convien-
nent qu'on doit écrire & pro-
noncer tforlogere au feminîn,
il fau| avouer qu'on doit
écrire Horloger au mafculi:n ;
parce que les féminins ea<rtf
dérivent des mafculins en er.
£x. J^ergcr^ Berbère y léger,
lei^ere ; amer , amere ; li^nager,
lignagere ; ménager , ménagère;
P'^JJager , pajfagere ; Boulan-
ger , Boulangère ; étranger ,
étrangère ; cher , chère ; fier ,•
fiere , &. cent autres fembla-
bies : au lieu que lesrifiafcu'
lins en ^ur forment leur fé-
minin en ^^fi'y en ejfe ou en
ice.^ Or iPlicift certain qu'il n'y
a que la^pppulace ^ui'^o-
nofl^^:|j^f/a^i^ la
Remaj^edu rtrôt 5»i//i/C
Horlogeae,X {.
5, Hormis , ady. 'Autrefois.
horfmis.
m.
& f.
HQT J09
Horographie , f.f. Art dejiiré
des Cadrans.
Hôrométrte^, f. f. Art de di-
vifer les neffres.
Horofcope , (. {, Piufieûrs le
font mafculin.
'*H6r'réiir * , £ f. * -
Horrible , adj.
Horriblement , adv.
Horne, Ville de Hollande.
„ Hors , adv.
Hors-d'œuvre , f. m.
Ilortolage ,' f.- m. Jardin pota-
Hofpice , f. m.
Holpitalierj iere, adj.^
Holpitalité ,' f. f .
Hortic, C f.
,Hoft'Jement , adv.
tiîoftilité , (. t
%l6te , effe , f.
4lâtel, f. m.
maître d'Hôtel ,
Hôtel- Dieu ^ f.
Hôtelier , iere.
Hôtellerie , f, f.
,, Hôte, f. ï.
Hotée , (. î.
„ Hoteur , eufè , f. m. & f.
Dans les Dictionnaires de
l'Académie , Fur. Dupuys ,
Baudoin , Dan. & Joub. on
trouve hotte, fiottéezwQÇ^à^ux
^ tt : JRichelet , Binet & Monet
^ n'en veule^nt qu'un dans ces
mots, &j'eftime qu'ils ont
rai (on ; parce que, félon Mé-
î ! nage & Furetiere, ils font
v dérivés de l'Allemand hôte ,
qui' fignifie la ^riéme chofe
en cette langue orig^inale &
en François.
Houage , t. de Marine.
» Houblon, f. m.
f. m. ,
m. Hôpital,
f. m, i&LÏ.
310 HOU
„ Houblonner , v. a;
„ Hôublomiiere ,' t h
Haudan, f. m. Ville de fifle
de France. •* V ^
„ Houë , f. f. Outil de Pion-
rfler. . '
„Houer, v. ^. Donner une
façon aux vignes.
y y Houille , f. f. Terre grafle.
Houle , f» (/ t. de Marine.
Houlette , f. f .
Houleux , eufe , adj. t. de
Marine. ' •
Houlme , f. m. Contrée de
France en Normandie.
,,, Houppe, f. f. " ,
^, Houppée , f. f. t.' de Ma-
rine. •
i. Houppelande , f. f. Manteau
de Àmpagne.
„ Houpper , v. a. t. d'Ai>uiI-
letier.
,, Houppier , f. m. t. des Eaux
& Forêts.
„ Houraillis , f. m. t. de
Chaffe.
„ Hource , {..£. t. de Marine,
j, Hourdage , f, m. t. d« Ma-
çon.
Hourder , v. a. Maçonner
groflierement.
Hourdi , t. de Marine.
„ Houret , f. m. Mauvais
chien de chafTe.
Hourque , f. jn. t. de Maripe.
„ Hourvari , f. m. t. de Chaf^
ieur.
Houfpiller, y. a- H eft fa-
milier.
Houjbilion , f. m. Il eft bas.
Houfiage , f. m. t. de Char-
penterie.
Houflaie , f. f. Lieu oîi croît
k houx.
HUE '
•„ ttduffàrd ou HufTard , f. m.
Cavalier Hongrois. .
„ Houfle , f. f.
„ HoufTer , v. a.
„ Houffeur , eufe , f. m. ÔcffC
oHoufllne, f. f.
„ Houffiner , v. a. Battre avec
une houfline.
HoufToir, f. m.
„ Houx , f. m. Arbrifleau
toujours verd»
„ Hoyau , fr; in. Outil de
'Pionnier.
„ Huche , f. "£ ^rand coffre
< de bois. * ^ "" J
Huch.er, v. a. H eft vfeux , &
n*a à'ufage qu'à la. chaffe.
Huchet , f. m. Petit cor de
chaffe. * - , /
Hue , forte d*Adverbç^dont fc
: fervent les' Charretiers.
Huée , ' f. f.
Huer A V. a. Se rfioquer de
quelqu'un. *^
„ Huguenot ,.ote , f, m. & f.
Nom que Ton donne en
France aux Calviniftes.* •
/, Huguenote , f. f. Petit four-
.. ^neau de terre ou de "fer.
V Huguenot ifme, f. m.. ,
Hui , adv» de temps : t. dc^
Palais. . '
Huile, f.f.
Huilé , ée , adj.
Huiler, v. a.
Huileux, eufe , adj.
Huilier , iere , f m. & f .
Huis , f. m^ Porte. Il eft vieux
Huîfîier , f. m.
„ Huit , adj. numéral indcclî-
nable.
,y Huitain , f. m. Sorte de Poir-
fie compofée de huit vers. \
, j Huitaine , f. i". Nombre eol-
ieélif de l^uit.
<}
HUM
;, Huitième ,. adj. D cft auffiT
fubft^
Huiti^ement ', adv.
Hiiitrè , f. f. Efpece de poif-
.fon de mer.
Hulft , f m. Ville de la Flan-
dre Hollandoife.
Humain, aine , adL II fe prend
aufli lubftantivenKnt au |»lu-
rier pour lés hommes.
' Humainement , adv. .
Humanifer , v. a.
HuïAanifte , f. m.
Humanité , f. f. '
Au fmgulier ce mot fignifie
</otfCtf^[r , ,au pluner les belles
lettres. ;
/Humble, adj. -^ ^
Humblement , adv.
Humé, éej"adj.
Humeftànt , ante ^ adj.
Humeété , , ée , adj.
Humefter , v. a. v
„ Humer , v. a.
Humerai , aie , adj.* t. de Mé
decine. .
Humérus , f. m. t. d'Anatomie.
Humeur , f. f. . . .
.Humide , adj. îl eftauJOTi fubft.
Humidement, adv.
Humidité , f. f. ]
Humiliant, ante , adj. \
Humiliation, f. f. '
"Humilié , ée , adj.
Humilier , v. a. ^
Humilité , {. f. . .
Huftioral , aie , adj. Qui vient
des humeurs^.
„ Huae , f. f. Pièce de bois où
pend une cloche. C'eft aufli
un t. de Marine.
5, Hunier , f. m. t. de Marine.
Huningue , f. £ Village fur le
Rhin, avec une bofân F^r-.
lîUR yit
- tcrcffe , bâtie par les Fran-
çois. "^
9, I^upe , f. f. Oifeau. ^ '
-^Richelet , Jouben, Ménage;
Monet , B>inet , Baudoinî:
Dupiiys écrivent de la fojt^
„ Hupé , hupée , adj. A
L'Académie, Furetière &
^5
Danet écrivenvhuppe , huppé
99
2.ycc deux pp : m^is comme
ces mots nous viennent.de
ritalien upeta ou du Latin
upapa , on doit écrire hupe ^,
hupé avec un feu] p. '
Hure , f. f. Tétc de San-
glier.
Hureooix , f. m. Contrée dans!
rirte de France.,
Hurhaut^ mot dont fe fervent
♦ les charretiers pour taire aller
leurs chevaux à droite.
„ Hurlement , f. m.
„ Hurler ,*v. n.
„ Hute f. f.
„ Huter , V. a. Se huter.
uelques Diâionnaires écri-
nt hutter, mais c*eft une fait^^
parce que, felotiMéna-'
ge, cemot^iént de l'Alle-
mand Aur(r, qui flgnifle une
maifonnett^.
Hyacinthe, nom d'homme, f. m;
Fleur ou pierre précieufe, f. f.
Fur, Dan. Joub.
Plufieurs prononcent & écri-
vent même Jacinthe. Ce mot
vient du Grec , que les La-
• tins ortt imifé en écrivant
hyac'uithus, '
Hyades , f. f. pi. Étoiles.
Hydatofcopie , f. f. Divination
• par le moyen de l'eau.
Hydragogue , f. m. Sorte de
, médicament purgatif. ^
/
r
r
3/1 HYD
Hydraulique», f. f. Science cuî
> enfeigae is conduite oes
eaux.
Hydrie , C f. Cruche à met-
tre de Teau. ^
Hydrobéie , £ m. t. de Méde-
cine.
Hydrocéle , f. f. t. dç Mé^fecîne.
Hydrocéphale , f. f. Hydropi-
. fie de là tête. ^
Hydrographe , f. m. Qui a ^
écrit iur i^ eaux.
y Hydrographie, f. f.; Art de
,naviger h. -defcription des
eauf^. ^
Hidrographique , àdj.
Hydromantie , f. f. Sorte de
^Divination qui fe feit par le
moyen des eaux.
Hydromel , f. m. Sorte de breu -
vage.
HydromphaJe , f. f. t. de Mé-
decine.
Hydropique, adj. 11 eft auffi '
fubft.
Hydropffie, f. f. ,
Hydropote , f. m. & f* Qui ne'
boit que de l'eau.
Hydrofcope, f. m. Horloge
d'eau. ' •
Hydrotique , adj. t. de Méde-
cine.
Hygie , Cf. DéefTede la fanté.
Hygromètre , f. m. Inftrument
d'Aftronomie. '
Hymen , & H y menée , f. m. Di-
vinité fabuleufe des Payens.
Hymnaire, f. m. Livre qui con-
tient les Hymnes.
HymlSe , f. f,
L'Académie dit qu'en terme
d'Églife ce mot eft féminin ,
- & autrement du mafculin
genre.
Hymnifte, f. m. Qui &itdés
Hymne$.
Hymnologie , f. f. Ch^ncdef
Hymnes.
Hyperbole , C" f. Figure de
Rhétorique.
HypeVboHqùe ,^adj.* Enflé ,
grx)/ÎR. .
HyperboHquenïent , adv.
Hypercritique , aidj^. Cejifeur
* outré •
Hyperdulie , f! f . Culte qu'on
rend à la Sainte Vierge^
Hypocaufte , f. m. Lieufouter-
rain , ou les Romains fai-
foient chauffer leurs bains.
Hypochondre, f. m. Prononcez
hypocQndrc. ■
Hypochondriaque ," ^. Pro-
noncez hypuconanmque.
L'Académie , le Dia. des
Arb, Monet &:Binet écri-
vent de la forte , , parce que
ces mots viennent du Grec ,
&. font écrits dans cette lan-
gue originale avec un. chi x-
' Nos modernes, gensdegran-
— de précaution , écrivent fui-
vant la prononciation, hy-
pocondre , .hypocondriaque , en
' retranchant la féconde /i. V.
ma Préf let. H, -v
Hjj^ocras , f m. Quelques-uns
écrivent Hippocras,
Hypocrifié , \. f.
Hypocrite , adj. 11 eft aufîi fub.
Hypogée , f. m. t.d'Aftrolo-
gie.
Hypoftafe , f. f. t. de TI^olo-
Hypoftatiquè , adj. t. de Théo-
logie.
Jlypoftatiquement , adv.
Hypothécaire, adj.
Hypothécairement ,
wcm
Hj^pothécairemeiit ». tdv.
Hypothèque , f. f, . "
Hypothéqué , ée , adj.
Hypothéquer , v. a.
Hypothé(e , f. f. t. de Philo-
fophie. . V
Hypothétique , àdj. .
Hypbthétiquement , adv.
Hypotypole , C f. Figure de
Rhétorique.
Hyffbpe , f. f. PlantCi
Hyfténlgi* , et uéêm-
d«cihe. . ^
Hyflérique, «dj. Qu'il dUt vir
. peurs. DiVr. if Ant,
Depuis |k mot hyscintke ju^-
qu'a de dernier , Richelet
• n*empl6ie aucun y : il fait
plus ; Car il retranche une h
de plufieuf-s mots , fans au-
cune raifoo légitime.
71
vT
«|-
.vi
Kr
>
3^4
3^i*1^%-3^i*i$.%Jk^i*^^ jÉr^
I > Su^hntif mafculln ^ la neuvième Itttre ttt CAlphabttf
& la iroïJUmè dts VoyclUs,
JA , adv. H eft[ vieux.
Taa Bachi y f. m. Capitaine
d'Infanterie chez les Turcs.
JaSle^, f. m. '
Jablér, v. a.
Jafjot , f. m.
Jaillir 4 v. n. Acai:
Cokinot ne fe dit qu*en {Priant
d'une fource , du fane ou de
quelque Uqueui/; & V auge-
las dit q^xerejaiUtr eft plus en
ufage., /
Jafjot , 1. m. ' - "*^ê^'- i/ ^
Jabotter, v. a. Il eft familier. Jailliffarit , jairiifTante^ adj.
Jailliflement , f, m.
Jais, f. m. Sorte de minerai.
Jalap , f. m: Plante médecinale.
Jale , i f. Efpece de jatte.
Jaligny, petite Ville de Fran-
ce .dans le Bourbonnois.
Jalon , f. m. Bâton oifon plan-
te pour prendre aes aligne-
mensv
Jac , f. m. t. de Marine.
Jacée , f. f. Nom de Plante.
Jacent , ente , adj. t. de Pa-
lais.
Jachère , f. f. Terre en friche.
Jacherer , v. a. Donner le pre-
mier laix^r à un champ.
lacht , f. m. Prononcez laque
forte de bâtiment à mâts &
à voilesV Quelques-uns écrir Jaloufer , v; à.
N vent J^M < * Jaloufie, f. f.
Jacobée , f f. Plante. Jaloux, oufe, adj. vil eft auÏÏî
Jacobin , ine , f. m. & f. Re- fubft.
ligieux & Rreligieufe de Jamaïque, f. fl Ifle Tonfidé-
rOrdre de S. Dominique. rable de l'Amérique.
Jacobites , f. m. pi. Hérétiques Jamais , adv.
du Levant. . Jambage , f. m.
Jaftahcè , (.(, du verbe Ja^er^ Jambe , f, f.
qui n'eft plus en ufage.
Jaculatoire , adj. Il n'-a d'ufa§e
aue dans cette phrafe : Orai-
Jon jaculatoire.
Jacinthe. Voyez Hyacinthe.
ïambe , f. m. Ce mot eft de
trois fylfeibes. t. de Verfifi-
cation Grecque & Latine.
Jambettc , f. f. Petit couteau
pliant
Jade , f. m. Sorte de pierre ver- Jambier , f m. t. d*Anatomie.
dâtre. ' " Jambière , f. f. ChaufTure de
Jadis , adv. H eft plus en ufage fer.
. en Poèfie qu'en Profe. lambique , adj. Il ne fe dit
- n
^ , JAP\
qu*avec le mot de vers,
Jambon , f. m.
Jambonneau , f. m. Diminutif
de Jambon.
Janifïaire , f. m. Soldat Turc.
Jante , f. f. Pièce dé bois de
charronage.
Jantille, f. f. t. de Charpen-
terie.
Jantillier , v. à. t. deCharpen-
,terie. Mouillez les deux //.
des mots cy-deffus. ^
Janvier, f. m. Premier mois
de Tannée. ^ ' j
Janville , Ville de France en
Çeauffe.
Janus , f. m. Dieu des , An-
ciens,
Japon, f. m. Grand Empire-
deTAfie.
Japonois ,.oifë, f. m. ^ f.
Jappement, f. m. t. de ^Vé-
nerie. I ^ .
Japper, V. n. IlTe dit du cri des
petits chiens. -
Jaquemart , f. m.
Figure dp fer qui frape'Ies
heures fur le timbre *des hor-
loges. . ..
Jaquette , f. f. Robe d'enfant.
Jardin , f. m.
Jardinage , f. m. Nom «colle-
aif. * .
Jardiner , v. a. tl eft de la cou-
ve rfation.
Jardinet, f. m. Petit jardin.
Jardinier, ère ^ f. m. & f.
Jardineux , eiffe , adj. t. de
Jouaillier.
Jardons ou jardes t. de Mané-
ge.
Jargeau , petite Vyie de Fraii-
ce dans la Sologne.
Jargon, f.^n.
HM*
JAR 515
Jarf;oniier, v. n. y
Jârlot , f. m. t. de Marme.
Jarnac , f. m. Ville de France
dans TAngoumois.
Jaroflaw , f. m. Nom dé Ville
dé Pologne & de Mofcovie:
Jarre , f. r. t. de Marine.
Jarre- bolTe , f. f . t. de Marine.
Jarret , f. m.
Jarreté ,.ée , adj. '■\-
Jarreter , y. a. & n.
Jarretière, f. m. t. d'Anato-
ihie.
Jarretière ou Jartiere , f. f .
Jars , f. m. Groffe oie mâle.
Jas , t. de Marine
Jafer , v. n.
Jaferie, f. f.
Jafeur , eufe , f. m. &f.
iafmin , f. m. Arbriffeau.
Jafjje, f. m. Pierre prccieufe.
Ja{pé,.é^i adj. * 1
Jafper , v." a. .
Jalpure , f. f. t. de Relieur, f
Jatte/ f. f .
Jattéê , f. f .
Javar ou javart , f. m. t.
Manée:c.
Jave , lifle dans l'Afie.
Javeler , v. a. ■ ^- -1
Javeleur , f. m. - {^
Javeline , f. f. .^
Javelle , f. f .
Javelot, f. m.
Jauge , f. f .
Jaugé , ée , adj.
Jaugeage , f. m.
Jauger, v. a. . * -
Jaugeur , f m.
Jaunâtre , adj.
Jaune, adj.
Jaunet , f. m. ^ ,
Jauni , ie , adj.
Jaunir , v. a.
RriJ
^. ■«
p^
^316- ICO
Jauni/Te, f.î. Maladie.
Icare, f. m. Jeune homme fa-
meux dans la Mythologie.
i Icelui , icelle , iceux , icelles ,
I ' Pronoms démonftratlfs &
; ^ relatifs, t. de Pratique.
j ^ Ichnogntphié , f. f. t. de Céq-
i métrie. Deflein d'un Édifice.
! Ichnoçraphique, adj. Qui ap.
I toartienr à ilchnog^^amie.
Ichor, f. m. ProijQr»j^ iAçr :
k^ t. de Médecine.,, **^.?^l(^^"
Ichoroïde , f. m. t. de thirur-
L ^gie. ^ _ ■
!" Ici ou icy , adv. de lieu.
Iconoclafte , f. m. & f. Héré-
tique qui brife les images.
Iconographie , f. f. Defcription
des images.
Iconologie , Cf. Interpréta-
tion oe plufieurs images.
Iconomaque , ad;. Qui com-
.bat ife culte des Images,
Idéal , aie , adj.
, , ' Idée , f. f.
. Idem , adv. t. latin, franci-
fé./'^- ..J -
Identique , adj.
/ Identité, f. f. Parité. ,
Ides , f. f. plur. t. de Calen-
drier. \
Les Ides font le i ^. des inois
de Mars , Mai , Juillet &
Of^obre, & le 13. des ^u-
tre* mois.
, Idiome^, f. m. Langage 1 de
chaque Pays.
Idiopathie , f. f. t. de Méde-
cine.
Idiopathique , adf. t. de Mé-
decine
Idiot, ote, adj. Il eft auflî
fubftantif.
,. Idiotifme*, f. m.
IDO
Idolâtre^, adj.
Idolâtrer, V. n.
Idolâtrie , f. f . -
Idole, f. f.
Idolothyte , f. m. Chofe of-
. ferte aux Dieux, c
Idumée , {. f. Pays dans la
Syrie,
Iduméen , enne , f. m. & f.
Idylle , Cf. Poëme. Quel-
que-uns le font encore maf-
cuiin.
Je , p^ronom perfonnel & pri-
mitif,
léble , f. f. Efpéce de- Plante.
Jérémie , f m. Prophète du
Peuple de Dieu
Jerofcopie , f fy Divination
par Pinfpeftion des chofes
qu'on onroit aux Dieux.
Jerufalem , f. f. Ville Capitale
de la Terre Sainte^
Jéfuite , f. m. Ordre de Reli-
gieux inftitué par S. Ignace.
Jésus, f. m. Sauveur du
monde.
Jet , f. m.
Jetée , f. {.
. Jeter , v. a.
Je jette , &g. Je jetois , &c.
J'ai jeté,&c. Je jetterai, &c.
Jeton , f. m.
Jeu j f. m.
Jeudi , f. m. '
Jeun,, adj. Il n'a d'ufâge que
dans cette façon de paVler
adverbiale; à jeun.
Jeune , adj.
Jeûne , f. m.
Jeunement , adv. t. de Chafle.
Jeûner, v. n.
Jeuneffe , f. f ,
Jeunet , ette , adj. Il eft du
ftyle familier»
\j
IGN
Jeûneur , ciife , f. m. &f. H
n'a guère d'ufage qu'avec
Tadjeâif grand.
If, f. m* Arbre toujours verd.
Ignare, adj.
Ignée > adi. t. Dogmatique.
Ignition , 1. f. t. de Chymie.
Ignoble , a4j.
Ignominie, î*. f.
Ignominieufement , adv.
Ignominieux , eufe , adj. ' ,
ïgnorammènt , adv.
Ignorance , f. f.
Ignorant , ante , adj. '
Ignoré , ée, adj.
Ignorer , v. a.
II , elle , ils , elles , pronoms
perfonnels.
IJiade , f. f. Premier Poëme
d'Homère.
Iliaque , adj. f. t. de Médecine. -
Ilinois , f. m. Peuple de ià
Nouvelle France dans l'A-
mérique.
Illégitime , adj.
Illégitimement, adv.*
Illicite , adj.
. Illicitement , adv. t. de Prati-
que.
Illimité , ée , adj.
Illuminatif, ive , adj. t. de
.Dévotion myftique. *~-
Illumination , L C
Illuminé , ée , adj.
Illuminer , v. a.
Illufion, f. f.
Illufoire , adj. t. Dogmatique.
Illufoiremeni , adv. t. de Pra-
tique.
Illuftration , f. f. Ce terme
n'eft pas fort ufité.
Illuftre, adj.
Illuftré , ée , adj.
lUuftrer, y. a»
IMA . 517
Illuftriffime, adj.
Illyrie i f. f. Pays de Jan-
5;ienne Egypte.
Iipge f f. f. Portrait.
l^ger , ère , f. m. & f.
Imaginable^ adj. >
Imaginaire j adj.
Imaginatif, tve , adj..
Imagination , f. f.
Imaginé , ée , adj.
Imaginer , v. a. .
Imam ou Iman , f. nr. Miniftre
de la Religion des Turcs.
Imarat , f. m. Hôpital des
Turcs.
Imbécille , adj. Il eft aufli f.
Imbécillité ^ {. {.
Rich. écrit imbecilité : c'eft
une faute , parce que ce mot
tire fon analogie du Latin
imbecilLitki.
Imbibé , ée , adj.
Imbiber , v. a. Il eft aufli n. p.
Imbu, uë, adj. Il ^^J^^ nit
guère qu'au figuré. «
Imitable , adj.
Imitateur, atrice, f. m.'&: f.
Imitation , f. f. v ^
Imité , ée', adj.
Imiter , v. a. y ^^
Immaculé, ée , adj. Sans ta-
* che. ^ ^
Immanent , ente , adj. t. de
Logique.
Immanquable ^ adj.
Immanquablement , adv.
Immartyrologifer , v. a. Infé-
rer au Martyrologe.
Immatéiiel , elle , adj. t Pog.
"Immatriculation , f. u
mmatricule , f. f. ^
Immatriculé, ée , adj.
Immatriculer , v. a.
Immédiat , ate , adj.
V
^
f-.
v_y
./*!,
T-
(
m
j i8 IMM
immédiatement , adv.
Immémorial > aie , adj..
, Immenfe , adj.
Immenfité , 1 . f.
Immerfion j f. :f
Immeuble , aJdj. t. dje Pratique.
Imminent , ente , adj. qui eft
prêt à^omber ou à arriver.
Immifcer^ s'immifcer , v. n.
paf. t. de Palais. -
ImmiféricordifeuxL, eufe , adj.
C§ mot fe trouve dans Danet.-
Immixtion ,, f. f.
Immobile , adj.
Immobiliaire ou immobilier ,
adj. t. de Pratique,
Imiçobilité , f. f.
Immodération , f. f.
Immodéré, ée , adj.
Immodérément , adv.
Immodefte , adj.
Immodeftement , adv.
Immodeilie » i. (»
Immolation , f. f . '
Immolé , ée ,\adj.
Immoler , v. a.
Immonde , adj. ,
Immondices , f. f. pi.
Immortalifé , ée , adj,
Immortalifcr , V. a.
Immortalité , f. f.'
Immortel , elle , adj.
Immortelle, 1. f. Sorte de plante.
Immdrtification , f. ,f.
Immortifié , ée , adj.
Immuabl/B, adj.
Immuablement , adv.
Immunité , f. f . ^ *
Immutabilité , f. f.
Imola , f. m. Ville de TÉtat de
l'Églife , en Italie.
Impair , adj. ^
Impalpable , adj.
Impanation > f. f. t. Dogmati<*
^quc. '
IMP
tmpané , adj. t. Dogmatique.
Impardonnable, adj.
Imparfait , aite i adj.
Imparfaitement, adv.
Impartial , aie , adj.
Impattialité , f. f.
4mpaflibilité ^ (. f, ■ ' .
Impafnble , adj.
Impaftâtion , f. f. t. de Maçon-
nerie. -
Impatiemment , adv.
Impatience , (. f.
Impatient , ente , adj.
Impatienter , v. a.
s'Impatroni^er, v. n. paf. S'em-
parer.
Impayable , ajdj. U eft du ftyle
jfamilier. *
Impeccabilité , {. £. J
Impeccable, adj.
Impéci^ieux , eufe , adj. Qui
n'a point d'argent. Ce mot
& ion {ubû^nnUmpéc umufii'^
font mal reçus.
Impénétrabilité , f. f .
Impénétrable , adj.
Impénétrablement , adv.
Impénitence , f. f.
Impénitent , ente , adj.
Impenfé, f. f. t. de Pratique.
Impératif, adj. m. t. de Grani-
maire.
Impérativement , adv.
Impératrice , f. f.
Imperceptible , adj.
Imperceptiblement, adv.
Imperdable , adj. Il eft du ftyl'.'
familier.
Imperfeftion , f. f.
' Impérial ; aie , adj.
Impériale, f. f.
Impériaux , f. m. pi.
■ Impérieufement , adv.
Impérieux ', eufe > adj.
^'
v.'Mifmf-'"^-
lue.
;on-
Qiii
mot
iqiij.
ram-
^*
ftyle
1
»
-
y
. ïfnpérîfl&ble , àdj. t. Dogniati- ftnpomnt , ante , ad}.
4^. Importer, v. n. Qui n'aiTu-.
Impéritie , f. f . Ignorance. wgf qu*à rinifîmtif & aux
Imperfonnel , elle , adj. t. de , troifiémes perfonnêf du ver-
Grammairei be. ' . :
Iniperfonnellement , adv. t. de Importun , une , adj^ I) eft auffi
orammaire. lilbfté
Impertinemment , adv. Importunémcnt, adv»
Impertinence, f. fl ^v. Importuner , v* a.
Impertinent , ente , adj. lleft Importunité , f. f;
auflî fubft. „ Impofant , ante > adj.
. Imperturbabilité , f. f. Impofé , éc , adj. „
Imperturbable , adj. Impç>fer , v. a.
Impétrable , adi. ImpoTeur • f. m, '»
Impétrant, ante , 1. m. oc f. Impoiition , f. f.
:f
re.
t. de Pratique.
Impétration ^ Ç, f,
Impétrer , v. a.
Impétueufement , adv. *--'
Impétueux , eufe , adj.
Impétuofité ,- f. f.
Impie , adj. Il efl aufliftib.
Impieté ^ {. i.
Impitoyable ,.adij.
Impitoyablement, adv.
Implacable , adj.
Implantation , f. f. t. de Mé-
uecine.
Implication , f. f. t. de Bratique. Impraticable , adj.
Implicite , adj. t. Dogmatique.» Imprécation ,■ f. r.
Implicitement , adv. t. d*École Imprégnation , f. f. t. de Chy-
mie.
^Imprenable , adj.
. Imprefcriptibilicé > f. f.^ t. de
Droit. / ^^
Imprefcriptiblc , %df.
ImpreiTe , adj. t. Dogmatique;
Impreffion , f. f.
Imprévu , uë , a4^ Voyez Pr.
au circonflexe.
Impoffîbiltté ^ f. f.
Impoflible , adj.
Impôfte, f. f. t. d'Archii
Impoftcur , f. m.^Jlr^ quel-
quefois adi
Impofture,^^ ;f.
Impôt.^^ m.
l!^a|k>tent , ente , ad j«, ^
^Impourvu , à Timpourvu ,, adv.
Nos ancient écri voient i
l'j^pourrem ; nos modetnes
veulent impourvû, V. ma Pr»-
lett. B ^ K.
& de Jurifpirudence.^
Impliqué, ée," tfdj ^
Injpliquer , v. a.
Imploration , f. f.
imploré, ée, àdj.
Implorer,— V. a.
Impoli , ie , adj.
Impoliteflfé, f. f.
Importance , f. f.
dlmpôrtancer'i "^ f. f. FaçOn de linprimé , ée , adj.
■^ parler adverbiale. Il cft du Imprimer , v. a.
ftyle familier ÀiiQ^fe dit qu'«a Imprimerie, U f.
mauvaife part. Imprûneur » C m.
VkM»
/
3^S
4«*
'(/.
„ r^auiç^-^uimc j 1. jr. i. uc
Nïimque.
iicvi ume (jueii (^eiie p'"'«"-
ou fcmtlabfes : nouvelle hih-
doma4iiiret i-
m
^
\
w
y
1
V'
jaô ÏMF
Impriinufe , C f. ude Pçinture^
Improbable , adj.
Improbatîon , C f.
Impropre , àdj. .
Improprement^ ad V. \
Impropriété, r., f. ^^
Improvifte, adv. Qui n*a cl*ÏP"
^^ ' lajçc que dans cette façon de
parler adverbiale : âTimpro^
^ vifie. \
Improuvcf , V. a.
Imprudemment, adv.
Imprudence > f. f.-
, imprudent , entç , adj.
Impubère , adj." \
Impudemment , actvr «
Impudence , r. f . .
Impudent , €nte > adi. Il eft auflî
Impudicité , f. f .
Impudique^ adj.
Impudiquement., aldv.
Impugner , v. 3. Contèfter une
Dc^rinc.
Impuiflancq, C. f. \
Impuiflant , ante , adj.
)ii^ulûf^ ite , adj. t. Dogma-
tique.
^pulfion, f. f.
ïmpunéinetxt « adv.
Impuni iie, ad).
Impunité , f. f. .,
Impur , ure , adj.
Impureté y (,i.
Imputation , {. i. t. de Finan-
ce & de Pratique.
Imputé , ée.» ^&^,
Imputer, v. a. v
Inabordable « adj.j .
^ Inacçeflible^ adj.
Inaccbmmpdable » adj. Il eâ du
" ftyle £unilier.
Inacco{fad>le , adj. * ^
-%uu;coûtiuBé> ^ riuij. Çc moi
^ /^-f
INA
'efl houv^u , mais il n^ pas
grand crédit.
Inaéhon , f. f. .
InadmiiTible , adj. ^
Inàdvertence , f: f .
Inafieâatidn , f. f. Ce mot
^ rt'eft point reçu. .
.InalienjiJ^j^^ adj.
InaUiailefiadj.
- Kichelet a eu tort d*^rire
inaliahU^ parce que ce mot
cft dérivé (ïallidJict où il y
a deux U.
Inaltérable , adj. .
InamifTîbilité , f. f.
Inamiflîble , adj.
Inanimé ,éS^ adj. •
Inanition, T f . . r •
Inappercevable , adj.
Inapplicable , cadj.
Inapplication >(. f.
Inappliqué , ée , adj.
Inappréciable, adj. Hors de
prix.
Inarticulé, ée, adj.
Inattendu , uë , adj.
Inattef\tion , f. f.
Inauguration , f. f.
Inca , Inga , Ynca ou Ynga ,
f m. Nom des Rois du
Pérou.
Incahotable ,, adj. Qui ne ca-
hote point.
Incamération , T. f. t. de Chaii-
cellerie Apoftolique.
Incamerer , v. a. Unir quel-
?Lie droit au Domaine du
ape.
Incantation , f. f. Paroles &^
. cérémonies que font les Ma-
ficiéns pour invoquer les
émons.
Incapable , adj.
Incapacité» CL
locanut
QUI veut dire la moitié d'une Herbergement , f. m.
iphére. \ Herbeux , eufe , adj.
.« <
fNC
fK<î
ftt
Incarnait ou incamà(iiff , t tm tfïcHtAte , t4j. t. de Cliirttrgi
Couleur de Rofe.
Incitation ^ 1 f.
Incamatif , ive, adj. t. de C}lii- Incité « ée « adj.
nirgic.
Indurnacion, f. f,
Incarner ^ s'incarner, v. n. p.
Incartade, f. f. Infulte.
Incendiaire , adj.
Incendie ,(. m.
Incertain-^ aine, adj. ^
Incertaioemem , adv*
Incenitude j f. f.
InceiTaminem , adv. /
Inceifible , adj. t. dçJtirirpr\^ Inclut» ufe , adj.
Inciter 4 v. a.
Iftcivil/ Be»ad^.
Incirilemèm j adr^
'^hcivilifé / f . 1
Indémence , r f.
Inciinaifon > f. f. t« de Géo-
v^jnétrie, ■ '
Inclinant, anrè,a^.;
Ind'matiôn , f. f . *
Incliner , t. a.
Inciu£rcifitnt . «dr/ .
Incognirp, «dy. *
IncombuiHble , ai^. i)J:
Incomolcnruàible , téf^ r^. èp
Géométrie.
dence.
Incefte , f. m.^
InceAueufemetlt ,^ adv, ^
Ihcefhieux , eu^ a >i<)i- & ^'
Incharitablè ,ja$* Qui n*a pas
de charité. Ce mot eil nou- Inçonùnôdant , ame , adj. )>
veau : On a mèrae hazardè^ Ilffcommodé , ée ^ adjv
Inçkarûé ; mais ni Fun ni Incommode , adj.
l'autre de ce$ mots ne font Incommodémcrtt , ter.
fui vis. Incommoder, v; a-
Inchoatif , ive , ^dj. t. de Incommodité» f. f.
Grammaire. ' Incommunicable , adf. ;
Inçicatrifable y adj. t. de Chi^ Incommmabilité , f. £1 n d«
nirgie. Pratiqfue.
Incidemment, adv. Incommiïtable, àdj.
Incidence, f. f. t. de Géôm^-: Incommutabfement , * adv.
trie. ■ ' -^ Incomparable, adj.
Incident , f m^ ^ Incomparablement , adv.
Incident , ente , a(Ç. Iricomparabilité , f. f.
Incidentaire , f m. Jncompatiblé , adj.
Incidenter, ▼. n. Fdre naître Incompatibilité, i. f.
desincidens. IncoinSétetament , adv. t.àe
Incinération , f. f. t. de Cby;- Pratioue.
mie. Incompétence, f, f.
lacirconcis, ift, adj. Incompétent, enté, adj. t, de
Inctriçoncifion , f. f.^ Pratique.
Incifer , v. a. Incompofite , ad), t. de Mu;
Incifif, ive , adj. t. de Mé- fiqué.
dedne. Incompréhenflbilité , f. f.
I^ciiioQ , £ £ Incompréheniible , adj.
1
Hermétiquement ^ adv.
» Heurter , V. a,
/
«21 INC
Incontp^iftflîble j »dj. Qui tA
peut être comptiraé.
Inconcevable, ad j.
In^nduite y UX
incongru , uc , adj. t. de
-Grammaire.
Ifïcongruëmerit , adv.
Incongruité , T. f.
inconnu » uc , adj.^
Tnconiféqucnce , T f
Incrpnfidétation , f. T.
Inconfidcré , éc , àUj.
Inconfidérémcnt , adv.
Jncorifoiable , adj.
Inconlola^cmcnt , adv.
, Inconftammcnt , adv. • .
IncQnAance ,' T. f.
Jnc^iiAant , ante ^ adj^i^
IncomeOable , adj.
Inconteftablcment , adv. ■
încontincmmcm , adv.
Incontinence , f. f.
Incontinent , ente , adj.
Incontinent , adv.
Inconvénient , f. m.
Incorporante , L f. t. Dogma-
tique. * ,
In/orporation , f. f.
Incorporé, éè, adj. ^
• Incorporel , elle , adj.
Incorporer, v. a. .
Incorrigibilité , f. f. . ^ -
Incorrigible , adj. . w -
Incorruptibilité , f. f. .
Incorruptible , adj. , ,'
Incorruption, f. f t,.de Phy-
fique.
Incredibilité , f. f. t. de Théo-
logie. .
Incrédule » adj.
Incrédulité , i . f .^
Incréé , éée , adj.
Incroyable , adj.
IncruÔation , f. f. o^^
*>
IND
tiurrufté , éc , adj. ' ,.
Incrufter , v. a- /
Incubation , f. f.
Incube , f. m.
Inculquer , v. .a.
Inculte , adj. / *•
Incurabilité ^ i. i.
Incurable , adj. Il e A auflirubf
-ftantif.
Incurables , ^> m. pi. Maifon
fondée pour les pauvre* ma-
lades.
IncurfiôHs^^. f. \
Inde , f. f. Grande partie de
TAfie.
Indécemment , adv.
Indécence , f. f.
Indécent , ente , adj.
Indéchiffrable , adj.
Indécis, ifc , adj. . '
Indécjinable , adj. t. de Gram-'
maire.
Indécrotable ^ adj. Il ne fe dit
qu'en plaifanterie.
Inaéfendu , uë * adj.
Indéfini , ie ,i adj.
Iiidéfinhnént , adv.
Indéfini (Table , adj. il eft du" v
" ftyle familier.
■ Indélébile, adj.
Indèliberé, ée , adj. t. Dogma-
tique.
Indemnifer , v. al Prononcer
comme s*il y avoit un <î en
place du premier e.
Indemnité , f. f.
Indépendamment , aijv.
Indépendance , f. f .
Indépendant , ante , adj.
Indépendantifirie ,^ f. m. Se<^5
des Indépëndans.
Indétermination, Cf.
Indéterminé, ée , adj.
Indéterminément, adv.
Voyez BvkdùQ àc Charles Hoc , i. m. >ortc de jeu cVe
Ediciine. cartes. y
InHévot , • ote , adj.
Indévotement i adv.
Indévotion, f. f.
Indeii , f. m. Mot pris du Latin*
qui veut dire U tahU d'un li-
vre.
Indicatif, f. m. r. de Gram-
maire.
Indication , f. f.
Indice , £ m.
Indicible ^ adj.
IndiâioA , f. f.
Indien , enne , C m. fit f. & tdj.
Indifféremment , ady.
Indifférence, (. f. /
Indifférent, ente , adj.
Indiffércntifte y f. m. fit f. Sor-
te (THérétiques.
Indignât , f. m. Naturalité.
Indigence, f . f .
Indigent , ente , adj.
Indigefte , adj.
Indigeftion, «. f.
Indignation , f. f.
Indigne, adj. ^
Indigné , ée , adj.
Indignement , adv.
Indigner , v. a. Il eft auiïi n. p.
. Indignité ^f. f.
Indigo , f. m. Pâte faite avec
une plante qui fert à teindre
" eu bleu.
Indiqué , ée , âdj. "
Indiquer, v. a.
Indireft , ede , adj. "^
Indireôement , adv.
Indifciplinable , adj.
Indifcret , ette , adj.
Indifcrétion , f. f.
Indifcrettement. adv.
Indifoenfable , adj.
Indifpenfablement , ady.
Indiipofé , ée , adj»
Indifpôfer , v. a*
rt%i
313
Indifpofition, t f.
Indiilolubilité , f. f. t. Dogma-
, ticpe.
Ifidiflbluble , adj. /
Indiinblublement , adv.
Indiftinâ , inâe, adj.
Indiftinâement , adv.
Individu, f. m. t. Dof^matiqué.
Individuel , elle > adj. t Do-
gmatique.
In£viduellement , adv. t. Do-
«natique.
Inaivb , ife , adj. t. de Prati-
mie.
Indiviûhilité , f. f. t. Dogma-
que.
Indivifible , adf.
Indivifiblement, adv.,
tedix-huitf f. m. t. de Li-
brairie.
Indocile , adj.
Indocilité , f f.
Indolence , f. f.
Indolent, ente, adj. Il eft auffi
fubft. r .
Indomtable , adj.,J^yez Dom^
ter.
Iridômté, ée, adj.
In-douze, f. m. t. de Librairie.
Indu , indue , adj.
Nos anciens écrivoient in-
dcu , nos modernes écrivent
iHdâ, Voyez la Pr. Ict. E ,
& l'article du Circonflexe.
Indubitable , adj.
Indubitablement , adv.
Induôion ^ f. f.
Induëment, adv.
Induire*, v. a.
Induit , induite , adj.
Indulgemment , adv.
. Indulgence , (. f. ^
Indulgent , ente , adj.
Induit , f. m, Conceffion.
. Ss ij . '
• te
jaonoré , ee , ad;.
V^
< : •
1*4 ÏNE
Indultaire , f. m.
Induftrié , f. f.
InduArieufenient , adv.
Indudrieux , eufe , ad;,
Jlndut , C in* t. 3e X^iturgic^
Inébraînlabie , ad;.
Inébranlablçncjit > ad^.
Iiiei&bUiti ; f. f.
Intîffibl^ , ad/, t. Dogmatique.
Inef&cable » adj.
Inefffôif , ivc , aOi), Ce terme
cil nouveau , 6ine (e trou-
Inextinguible l ad;.
Inextricable , adj. Qui ne (4
peut démêler.
IH&illibilitè , f. f.<
JU^ûllible » adj.
InftâUiblement , adv,
Infimâble , âd;^
In^mafit , ante « adj, du vdv
be infamgr , <jui n'a^us d'u£iT
Infamation^ C f. Noted'infa^
mie.
ve que-4anf> f'Abçé de Ij^ In^vne , àd).
Trappe.
Inefficace V «•)•
Inefficacité , f. f.
Inégal, aie , adj.
Inégalemenr, ady.
Inégalité , T. f.
liiénar^le , adj»
Inepte » adj.
à
Infamemem » ady. Op doutf
de l'u/age de Ce mot.
Infiuner, v. a. Rendre quelr
gu*un infâme. ^^
lïifamie , f. , f. *
Infant , àhte , ad^.
jBnfans des Rois d'£(pagn«
6i ^ Portugal.
Jjieptemem , adv. U eft de peu Infanterie , /. f.
d'iifagé , fi même il en eit. Inânticidç< f. m. t. de JuriiV
Ineptie, Ci. Le/ Tepronon^ prudence.
ce comme une 5.
Inéptiifable , adf.
Inelperé , ée , ad;.. . .
Ineipérément , adv,
InemmaM(2, adj. «^
inévident , enté , adj.
Inévitable, adj.
Inévitablement , adv.
ïnexiftitude, f. f .
Inexcufable, adj.
Inexécution , f. f.
Inexorable , adj^
Inexorablement ,^ady.
Inexpérience , . f. f.
Inexpérimenté , éc , ad;
Inexpiable , adj, ^
Inexplicable » ^d;.
Inexprimable , ad*
Jlnratigabilité ,' f. ^«icq^k.
Infatigable , ad;. .
' Infatigablement , adv. \
Infatué , ée , ad;^ V
Infatuer, v. a.
Infécond , onde , ad;. >
>^Infécondit^, f. f.
^^feft câé , adj.
Infeâer , v. a. ^^
Infeâion, f. f.
Inféfidté , r. Ç '
Inféodation, £ f.
Inféodé , ée , adjp
Inféoder ,.vt a. *
Inférer, v. 'à.
Inférieur , eurcj adj.
Inférieâreipem> adTv D a P^^
d'ufaçe.
X
* /
JncxpugnabJe , adj. U tfeû d'u- Inférionté » f. f,
^ fagequ^ 43AJI k ^yh fyk Infernal «aie ^^41»
ic^nu..
» Houblon , i. m.
Infcrtilç , adi.
Infertilité , f. f. .
Infefté , éc . aaj.
Infeâer , v. «•
Infidèif , adj. Qyèlquct-imr
écrivent UMtiXUtà wff
fubiL ^
Infidélité, r. £ .
Infideliement , w^v^
Infini , ie , adj.
Infinimem, tdv.
Infinité, f. f.
Infinitif , f. m. t. dtGnmmt&rt,
Infirmatif, ive, adj. t^dePa-
laif.
Infirme . ad). Il cft tuflî fubft.
Infirmer, v. a, t. de PaUii.
Infirmerie , f. f.
Infirmier , crc , f. m. âc f.
Infirmité, f, f..
Inflammable , adj.
Iflàmmation , f. f .
Inibmmatoire , aâj.
Inflexibilité, f. f.
Inflexible , adj. /
Inflexiblement « adv.
Inflexion , £ f .
Infliaion, C f. t. de Palais.
Infliâive , adj. t. de Palais.
Infliger, v. a*
Influence, f. f.
Influer, v. a:
In-foiio i r. m. t de Libraire.
LiformattQCl, C X t. de Prad-
In&iine, adf. *
Informé , éc , adj.
Informer» v. a.
Infortune, f. f.
Infortuné, 'éc., adf.
Infiraôeitr* C m* t. Doginati-
que,
Infraâbn, f. f. t .Doftmati^ae.
WG îH
lafhiôueux , eUfe » ad|.
Infiis, ufe, adj.
Infiifer , V. 9.
Infiifion » T. f .
'^IngénidEr , C n.
Ingénieufement » adv.
Ingénieux . eufe , adj.
Ingémy ué, adi.
Insénuement , adv.
Tous nos anciens ont. écrié
de la forte : tô^ Joubert
ic Richelet écrivent iiifM-
mânt. Voyez, ma Pxmce air
Circonflexe & aux Adver-
bes.
Ingénuité, Cf.
Ingérer , iWeref-, ▼. n. ptC
IngoUbd^ f. m VlOe du Dli^
ché de Bavière.
Ingrat , ate , ad|. m. & f.
Ingratement , adv. Il a trâs«
peu d*uiage.
Ingratitude , f. f.
Ingrédient , f. m. ^ ^'
Innabiia, adj. t. de Juri^ru*
dence.
Inhabilité, f, f.
Inhabitable , adj.
Inhabité , ée , adj.
Inhérence , C f. t. de Pliilofo-
phie.
Inoérent , ente , adj. t. Dogma-
tique. •
Ii|hiber, v. a. t. de Pratique.
Inhibition, f. f. t. de Irad-
que.
Inhumain, auie> adj. Il eft
«uffi TttÛL
Inhumainement^ 'adv.
Inhumanité:, C ù
Inhumation, Cù
Inllumé, ée, adj.'
Inhumer > Vt a»
».
*
\^
K noux.
,, Huitaine , i. 4. iNomuic tui-
kélif de ibuit.
■•irV»».
l>
316 INI
Injeâion , f. f.
Inimaginable, ad j.
Inimitable, adj.
Inimitié , f. f.
nintelligible , adj. ^
nintclligibilité , f. f.
njonâion , f. f.
nique « adj,
niquemcnt , adv.
niquité, f. f.
nitial , aie > adj. t. d*Iifipn-
merie.
niticr , v. a. t. de Pratiqua.
njurc , f. f.
njurier , v. à.
Injurieufemcnt , adv.
'niuricux., cufc , adj.
njufte, adj.
njj^ftcment , adv.
n)ufticé, f. f. .
nné , ée , adj. t. Dogmatique.
nnocemment , adv.
nnocence, (. f.
nnocent , ente , adj.
nnocenter , .v. a. E)éclarer un
homme innocent.
nnombrable , adj. /
nnombrablement , adv.
nnominati^, f. m. pi. Ce font
les Académiciens d'Italie,
nnov^euf , f. m.
nnoVation , f. f. ;
nnové , ée , adj. -
Innover , v. n. '
nnumérable, adj.
nobfervation t 1 . f. .
nofficieux , adj. m. t. de Jurif-
prudence.
nofficiofité , f. f. t. de Jurif^
«prudence Romaine,
nondation , fi f .
nondé , ée, adj. ..
nonder , v. a.
nopiné > ée , adj.
Inopinément, ady.
Inouï , ïe , adj.
In pace , t. de Monaftére. La
prifon des Moines. , * •
In-promptu^ t. pris du Latin ,
qui fignific fur U champ. Des
in-promptu , plur. fans x.
Inquart , t. de thymic.
In - quarto , f. m^ t. de I4r
braire,
ïnquiet, inquiète «adj.
Inquiété, ée , adj.
Inquiéter , v. a. .
Inquiétude , f . f.
Inquifiteur , f. m. '
Inguifition ^ (.(,
Iniatiabilité , f. f.
Infatiable , adf.
Infatiablertient , idv.
Infcicmment , adv. U ne fe
dit guère.
Infcription , f. f.
Infcrire , v. a. û eft auflTi n. p.
Infcrutable , adj. m. &f,
Infçu, f. m. A fon inlt^u.
Infede , f. lii. /
In-feize , f. m. t.Mc Libraire.
Infémination , f. f .
Infenfé , ée , adj. U eft aufTi f.
Infeilfibilité , f. f.
Infenfible , adj.
Infenfiblement , adv.
Inféparable, âdj.
Inféparablement , ^dv.
Inféré , ée , adj.
Inférer , v. a,
Infertion , (. £:
IrifeiTibn rC f. t. de Médecine.
Infidieufement, adv. Il n'a d'ii-
fage que dans le ftylefoû-
' tenu.
Infidieux , eufe , adj. Il n^
d'ufage que dans leftyle foû-
tenu& dans laPoëfie.
INS
Infigne, adj.
Infinuarit , ante , adj.
Infinuation , f. f. ' '
Infinuatif, f. m. t. Dogmati-
gue.
Infinuer , v. a. 11 e0 auffi n. [k.
Infipide , adj. v *
InfiDidité, f.f: ^;
lûfirtcr, V. n. •
Infociable , adj.
Infglenimeht , ady. ' -
Infolence , f. f.
Infolent, ent^, ad). Il eft auffi t
Infolite , adj. t. de Prati4uc,
Infolvabilitc . f. f. ^
Infolvablie , adj. % .
Infoluble , adj.
Infomnic » (. f.
Infoûtenable , «dj.
Injpcéteur , f. m.
Inmiration , f. f.,
Infpirer , v. a.
Inlpruck, f. m. Ville d* Alle-
magne , Capitale du Tirol.
Inftabilité, f.f.
Inftallation , f f.
liTftaUé, ie, adj..
Inftaller , v. a.
Ces trois derniers mots ti-
rent leur analogie-des Latins
ïnflallatio , inflallar< : ainii
Richelet a tort d'en retran-
cher une /.
Inftammènt> adv.
pdarice , f. f .
Inftant , ante , adj.
Inftantjf. m.
àUlnftarit, adv. '
Inftantané , ée,, adj.
à rinftar , adv. t. de' Pratique
emprunté du Eatin.
Inftauiranba , f.,f. Rétâbliffe-
V ment ïuii Temple.
Inftigàteur , trioe , f. mi Ôt f.
Infttgation , f. f.
ïnftiguer^^ v. n.
Inftilîer , V, a.
Ce mot nous vient du Latin
' infliîlare : ainû on ne doit pas
en retrancher une / comme
Richdet.
Inftinél , f. m.,
ïnftitue^; , ^v. n.
Inflitut, f. m.Plur. inftituts.»
InAitutaire '« Cm. t. 4*Écol«
de Droit. N^
InÀitutes , f. m. pi. Livret
d« Droit.
Inftituteur, trice » C-m. &f.
Inditution , f. f.
înftruôif , ivc , adj.
Inftruâion, f. L
Inftruire , v. a. Qui fe con-
jugue comme conflruin,
Inflruit y ire , adj.
Inih'uinent , f m.
Infirumenral , aie , adj.
InArumenter , v. n. t. de
Pratique.
Ihfuffifammeqt , adv.
Infuffifance > f f.
Infuffifant , ante , adj.
Infukire , adj. Il eft auffi £
Infultable , ad). Expofé à Tin-
fulte.
Infulte* f. f. V •
jnfulteri v. a.
tnfultant , ante , adj. -
Ihfupporûhle » adj.
Infupportablement , adv.
Jnfurmpntal>lc , a(ij.
Tntariffable , ^dj.
Intégral , aie , adj. *"
Intégrant , ante , adj. ^
• Intégration j f/ f.
Intégre , adi. , 0.
Intégrité , /. f .
latégument, f. m. t. d'Anatom;
'
Hypothécairement
*^-
Intelleâ, f. m. t.' I^O|fniSn^i0é.
Intèlleaif, ivt, adj.
latdleâion , f. f.
fntellcôuel , elle » ^. ^,
. ïnteHigeminem , 'iàv.
uitiéffigeHict I T/f.
IntelUgeat, ente^adj.
Intelligible « adj.
ImelU^blernent , adr*
imempéraminent , adv. '
lacetnpérance^ f.<f.
Oa.trQuve inumpéftnèi 'nni
« , dant <|iielf(uét uvctiofi^
naires^ pleins de ftitt«s , yy
la tilîcé tin jutix fcsnn ]P»f^
communs que les boits : tl yt|s
faut pas iè -fier k leur difâiQ-
Kapne » qui lit Vaut "ibro-
oient fien.
ImeÉipéraiit » anfe , adj. IJ
eftauflifubft.
Intémpéré , *c-, adj. II vkUlit.
Intempérie y f f .
Intendance , T. f.
Intendant . ame , f. m. 6c f. .
Intenté ,ée> adj.
Intenter ^ v. a.
""Intention 9 £ f . "
Intentionné 9 - éè , adj.
lixttntionnel , t^Uè , adj. ^
Intentionner , v. a. .
Intercadant » f. ra. t. de Mé»
decine.
Intercalaire , adj. Qui eft in-
féré dans une autre. '
Intercahtion^, f. X
. vlntercaler , v. a* '1^
' Intercéder , v. n. ; '^.
Intercepté , ée atiÇ;
Ijatercepter, V, a. !
Intercrâtion*, ,f. f; h E>ogB^tt.
^ IntercefTeiu- , fini.
Interceffion , f. f.
Ibtercoftai • ak » adj. t. d*A-
natonie.
intercuffion , f. f . Ce mot 4
trouve rtreméfit ; on dit
plutôt incûr/bn. ^
tmerdiftiofl , f. fl
|[|ttç«dire , v^ a. <^ Te catk-
jùgttè CQWhlne coHtftdire.
Inèer£t ^ C niw
Interdit, ite, adj.
Intereflknt , ante , adj.
IntereA, ée , adj.
IntcrcCer , v. a. •
Intérêt^ Cm*
1itteH<âion, f f,
Ln«t|etef , v^a.
Intérieur , eut^ , a^.
Intérieurement , ady.
Intérim , t 01. Bjlot tmpnun&
du Latin qu^ èoiploîe quel-
quefois pouK dire rentre-
temps..
Interligne , f m.
Ihterlinaire , adj.
Interlocuteur , i. m.
Int^lbcution , ^( f. t.é^ Vr^-
tique. Il eâ^âiÀifuMl,
Interlope , f. m. t. de >farine.
Le Trévoux écrit Intirlapu.
Interloquer, v.. a. t. de Pra-
tique, jfcûd, '' .'
'Intertnéde f. m.
Intennédiaire , adj. t. Dogma-
tique.
Intermédiat « ate , idj.
Interminable , té\.
Intermiffion» /. u
Intermittence '» f. f. t^ dé Mé-
decine.*^ , *
Intermittent , ente , td). Mad.
Furet, Dén.
" Ofl troavéJiÂietiiûttéua avec
4m tf dans Rkhelet & Jou-
bctt ; c'eft une feute. On
doit écxxTtfiévn intirmiitentt ,
' itanie du latin inmmittens.
Interne r
îftferne 9 . sidj.
Ihterfiér » v. a. Ce mdc eft
introduit dçpuisgcuptr un
trés-gnuid Mafi;tflrtt : Son
cétuf s'tfi inttmem^c celui de
fin ami. Cette exorefllion (^
roit énergique a u elle étbl^
reçue
nternonce # f. m.
ntjerpeilatiôn , ï. t t, dePt'
laïs, ^ .
Interpeller , v. t.
nterpolareur , f. m. Cefui qid
ajoute quelifue choie 1 un
Écrit ancien.
nterpolation , f. f * •
nterpolerv^t.
nterpofé , ée7 *^l' .
Interpofer , ▼« m. t. UopOÊr*
tique.
nterporitioif # f. f.'
nter|>rétation , f. f <
nterpréte » T. m. & f.
nterprété, ée^ad).
nterprèter » v^ a.
nterrégne , C m.
Interrex , f. m. Mot Latk qull
fi^ut bien franci^sr.
ntcrrogaM, ad).
nt^ogSteur , f. m* ,
Interrogatif « iye » a^< t. de
Grammaire.
nterrogatiôn » f. f .
nterrogatoire » f. m. f. de
Pratique.
nterrogé , ée , adj.
nterrogcr, v. a.
Interrompre , v. a. U (e con-
jugue comme rompre*
nterrompu , uë , ad).
ntemiptiony f. fc
Interfeàion^ f. f. t. de C5éô-
'métrie.
Imerfiice , f. a. t de Droi^
Intervalle » f. m. Aesd. Fur.
DéOUi f Joitherf,
Ce liiot tire fon analogie du
Latin imérréUum : ainfi 00
doit récrire avec ^^ux U ,
non pas uitervéU ^ comme
Richelet.
Interyenant ^ ante » adj. t. de
Pratiqué. Il eft auffi fubft.
Intervenir,, v. n.
Imervcntion , f. f .
fnterrerfion, f. f Diverfioru
lûttftat, ate., adj. m.^f. t.
de Pratique.
Intei-ver>lr , v. a. SouAraire»
confondre* des dacef /iet pie*
cei , fiic.
Imeftin , ine , àd|.
Inteftin , T. m. l.,et intefUns ,
4, m. plur.
Imeftinaire « f. m. Certain
Ouvrier ou ArtiTan.
Intcftinal , adj. t. d*Anatoinie«
Inthrdniiation «Cf.
Inthrdoiler , v. a.
Intimation , f. f.
Intime » adj. Ilefltdli f.
Intimé . ée , part, âc iîihft. t. de
lurifprudence.
. Intiménient » anv.
Intimer , v. a. t. de Pratique;
Intimidation , f. f .
Intimidé j ée« adj.
Intimider» v. a. ^
Intimité , f. f .
Intinôion , f. f. t.^ile Liturgie.
Intit]alation , f. f. ^
Intituii^, ée, ad}.
Intitule^^ V. a.
IntolérÀle, adt.
Intolérance , (. f. t. Dogma.*
tique. -
Intolérant 9 f. m. t. DogiiUH.
Tt ,
V-
33^ \ ,INT
Intonation , f. f.
Intrados , {. m, t. d*Archite-
dure.
Intraitable , adj. ^
Intrant , f. m. t. de la Faculté
des Arts.
-Intrépide, adj.
Intrépidité , C f.
Intrigant, ante , adjt II eft
quelquefois fubft.
■) Intrigue ^ C {. ^
Intrigué , ée , adj.
Intriguer , y. a.
Iritrijçueur , eufe, f. m. & f.
Intrinféque , adj! t. de Philo-
fophic^
Intrinféqucmeht , odv.
IntroduAcùr , ttice , f. rn. & f .
. Introduction , f. f.
* Iiuroduire , v. a.
J'int'^uis . tu introduis , il
introouit: nous introduirons,
vous introduirez , ils intro-
duifent. i'introduifois , &c.
J'introduifis , &c. J'ai intro-
duit , 6lc. rintroduirai , &c.
Intrâiduis , introduirez. Que
j^introduil'e; &c. J'introdui-
rois, &c. Que j'introduififle,
que tu introduififles, qull in-
, trQduisît : que nous intro-
duifyiions , que vous intro-
diiififfiez , qu'ils introduiJfif-
fent: ïhtroduifant.
Introduit , ite , adj.
Introït , f; m. f^ '
Intrus , ufç , part. paf. du
verbe intrute , qui n'eft point
en ufagè^ Il eu auffi fubft.
Intrufion , f. f. /ouiffance
d'un Bénéfice , fans en avoir
un titre.
Intuitif, ive, adj. t.deThéoL
Intuitivement, àdy . t. de Théo-
logie.
INV
Invaincu^ adj. & fubft.
Invalide , adj. Il eft quelque-
fois fubft.
invalidément , advl
Invalider , V. avt. de Pratiqutii
Invalidité , f. f.
Invariable , adj.
Invariablement ,'adv.
Invafipn , f. f.
invcéfeve, f. {. ' .
Invcôiver, v. n.
Invendu , ué , adj. Mot nou-
veau.
Inventaire , f. m»
Inventé , ée , adj.
Inventer , v. a.
Inventeur , tricc , f. m: 6l L
Inventif , ive, adj.
Invention y f. f.
Inventorié ^ ée^', adj.
Inventorier , v. a.
Inverfable , adj. Oui ne peut
vcrfcr. Ce mot eft tout a fait
nouveau.
Inveffe , adj. f. t. d'Arithmétj^
que.
Inycfti , ie , ^dj.
Inveftii^, V. a.
Inveftiflfement , f. m^
Inveftiture , f. f.
Invétéré , ée , adj. .
tnvétérer , s'invétérçf, v. n. p^
Invincible, adj.
Invincibilité, f. f.
Invinciblement , adv.
Inviolable , adj.
Inviolablement , adv.
Irivifible adj. .
Invifiblément , adv.
Invitateur, f. m.
Invitation , f. f.
Invitatoire , f. m".
Invité, ée, adj%
Inviter, v. avj r
JOl
Invocation , f. f ^
Involontaire , adj. *
Involontairement , adv.
Involution, f. f.
Invoqué, ée, adj.
Invoquer, V. a.
InuTité, ée , adj.. -
Inutfle , àdj.
Inutilement, adv.
Inutilité , f. f.
Invulnérable , adj. '
Joaillerie , f. f- Quelques-uns
écrivent JouaiUerie. -^ -
Joaillier, iere , f. m. & f.
Quclqucuns écrivent JouarU
litr.
' Job, f. m. Nom d*un Patriarche '^
du Vieii^x Teftament.
Jobclin , f. m. Sot, manière
' de-CQ^u.
Jocclin , f. m. Petite Villc'dc
Ffiince en Bretagne. *. -
Jocriife , f. m. t. injurieux. Il
, eft bas. °v X
Jodcict, f.. m. Badin, folâtre.
Joie , f. f. • .,
Joignant , ante , adj. »
Joignant , prépofition.
Joigny , f. m. Petite Ville de
Frartce en Champagne.
Joindre, v. a.
Je joins , tu joins , il joint :
nous joignons, vous joi^
gnez , ils joignent. Je joi-
gnois , &c. Je joignis , &C. .
J'ai joint;, &c. Je joindrai,
&c. Joins , joignez. Ouç je
joigne , &c. Je joinqrois ,
&c. Que je joigniffe , que tu
joignifles, au*il joigmt ; que
\(y nous jqjtgniflîons , cjue vous
joignim&L^ qu'ils jojgniflent.
Jacquier, écrit ]e joinds , tu
joinds , // joind ; maU ^e w'eft'
plus rufege.
. JON 3ji
Joint , f. m. ,
Joint, jointe, adj.
Jointque, conjonélion. Il vieil-
Ut.
Jointe, f. f. Affemyée , union.
Ce mot nous vient d'Efpa
Çne ;^mais peu Ifcté.
vieni
Jointe , adj. t. de Wrané[
Joinrée j f. f.
Jointure ^^i. i.
Joinvillc ,* f. m. Ville de Fran-
ce dans^la Champagne.
Joli , ie , -adj. Il cft aufTi fuhrt.
Joîit^t , ctt«à, adj. pimimirif
de joli.'^ll n'a guère d'iiâgei
an'au fcminin', & dans \lc
"rtyle t'ayiilicr.
Joliment , adv. . /
Joliveté , f. f. ll.n';i g^icre d*u-
Tagc qu'au nlvît^cr.
J^as , r. m. Uè*dcs douze pe-
tits Prophètes , ' k
Jonc , f. m.fycnrcde P|ante.
Jonché , ée *, adj;-
Jonch.èc , (. (*
Joncher , v. a.'
Jonchets , f. m. pi. /
Jonftion j f. (.
Jongler , v. n.
Jonglerie , ' f. f.
Jongleur , f. m. Charlatan. Ce
mot & les deux» cy-deflus
font vieux. >
Jonque , t. de Mariné»
Jonquille , f f. Pleur.
Jotte , f: f. t. de Marine.
Jôuailler , v. n. Ileft du ^yle
famiher. •
Joviant, ante , adj. Qui aime
à jouer.
Joubarbe ou joubarbe , f. f.
Plante.
Joué , ée , adj.
Jôud', f.^f. ^
_. - Ttii
-/
1^
-"
..i ;
• ■
\
i^
>
/
33 î JOV
Jouée , f. f. t. de Maçotmerie,
Jouer, vT-ri. fans «,
Jouet , f. m.
Joueur , eufe , f. m. & f.
Joufflu, uë, adj.lleftciufty^
le familierl
Joug , f m. On fait fentir un
peu la lettre finale, même de-
^ vant fine confonne.
Jovial , aie , adj.
Joiijou , r. m. Il eft familier.
Jouir , V. n.
Jouiffancc , ■ f. f '
Jouifl'ant, antc , adj.
Jour , f., ffi. Bon jour en deux,
mon.
Journal , adj. m.
Journalier , ierc , adj.
Joumaliftc ? f m.
Journée , f f.
Journcltemcnt , adv.
Joiifc , (. f. Combat ^ cheval.
Jouter ,' V. n.
Joûtcrcaux , om jofitcraux , f.
m. t. de Marine,
Jouteur , f. m.
\ Jouvehce , f. f II eft vieux,
\J[ouvenceau , f m. H ne fe dit
qu'en raillerie.
Joyau , C m. Au plur. joyaux.
Il eift vieux , & n'eft plus guè-
re en ufage que dans le fly-
le de Notaire. .
Joyeufe , petite Ville dç Fi'an-
ce dansleVivarès.
Joyeufement , adv.
Joyeufeté , f. f. 11"^ vieux.
Joyeux , eufe , adj.
preau , f. .m. Ormeau ^lar-
ges feuilles.
Iracibld , adj. t. de Philofophie.
If é , f. f. Il eft vieux , & n'eft
d'ufage que dans la Poëfie ,
& dans le ftyle fpûtenv, ^
IRR
Iris , f. , fi EfÇet de l'Arc-en-
Ciel.
Iris , f. f. Divinité fabuleufe.
Irlande , f. f. Une des deux
grandes Ifles Britanniques.
Irlanddt^ , oife , f xn, & f.
Ironie , f. f Figure de Rhétori-
que.
Jronique , adj.
Ironiquement , adv.
Iroquois , oife, f. m. & f.
Nom de Peuple.
Irradiation , f. f. t. Dogmat.
Irraifoniiablc , adj. t. Dogma*
tique. .
Irrationnel, elle , adj.
Irréconciliable , adj. Il n'eft en
ufage oiie dans l'Ecole.
Irréconciliablcment ^ adv.
Irréfragable , adj. Il n'eft en
uCage que dans l'École.
Irrégularité , f f.
Irrégulicr , icre ,. adj.
Irrt^u lié rement , adv. V
irreligieurement , adv. ^
Irréligieux , eufe , adjp
Irréligion , f f .
Irrémédiable, adj.
Irrémédiablement, adv,
IrrémifTible , adj.
Irrémifîîblement , adv.
Irréparable , adj.
Irréparablement , adv.
Irrépréhenfible , adj.
Irrépréhenfiblemerit , adv.
Irréprochable , adj.
Irréprochablement, adv,
Irréfiftible, adj.
Irréfiftiblement , adv»
Irréfolu, uë , adj. -
Irréfolument f adv.
Irréfolutioiî , f. f.
Irrévéremment , adv;
lrréyérçi?çç , ( f.
:»»»**•'*
^ ISL
Irrévérent y ente, adj. t. Dog-
matique.
Irrévocabilitf , f . f-
Irrévocable , adj. .i
Irrévocablement, adv. ^
Irrifion , f. f. Ce mot eft un
peu vieux , mai$ on peuf
s'en fervir^
Irritation j f. f.
Irrité, ée , adj,
Hrriter , v. a.
Jrroration , (. (. Sorte de tranf-
y^ plantation dont on fe fcrt
pour la cure de certaines
maladies. » . *
Irruption , f. f. . 'l
Uabelle , adj. Il çft auiïi fùb^
Aantif.
IfaKa, f. m. Grand ChambcU
un du Grand Seigneur.
IfHiîionc , adj. r. de ôcomctric.
Ifambroy , f. m. Sorte d'Étoffe.
Ifis , f. m. Nom d'une fauflc Di-
vinité.
Iflande, f. f. Idc de l'Océan
Septentrional.
Iflandois , oifc , f. m. & f.
Ifle , C f.
Ifle-Bouchard , f. m. Ville de
France en Touraine.
Ifle-de-France , Pays dans la
France.
Ifle- Jourdain , petite Ville de
France en Armagnac.
Iflot , f. m, t. employé dans
les Ordonnances. Petite Ifle.
Ifolé , ifolée , adj. Acad.
Bâtiment , colomne ou mai-
fon dét^hée de tout.
Ifolement , C m. t. d'Archite-
fture,
Ifoler , V. a.
Ifomérie , f. f. t. d*AIj;ébre.
Kop , t, de A^ariner'
ISS Î5J
IfpaKam , f. m. Ville fil Capi-
taie de la Perfe.
Ifraël , f. m. Surnom ^onné
par TAnge à Jaç^b.
Ifraëlite , j. m. Ôc f. Nom cjb
Peuple.
liTam , ante , adj. t. de BlaTon.
Iffas , f. m. t. de Mariiie.
liTer , V. a. t. de Mariiie.
Iflbire , f. m. Ville de Franc»
dans la Baffe Auvergne. ^
Iffoudun , f. m. Ville de Fran-
ce dans le ficrry.
Iffu, ué » adj.
Iffué", f. f. iortic.
Ulhmç, f. m. t. de Géoflra-
phie. '
lAric , f. m. Province d*lialie<
Itaclé , f. ^m. t. de Marine.
Italie , f. f. Régi<)n d'F.uropc,
Italien , cnne , (. m. ft/ f.
Italique , ad|. & (ub. t. d'Im-
primerie.
Item , adv. Mot pris du Latin.
IleAauffifub.
Itératif, ive , adj. t. dePrat.
Iférativcment , adv.
Itérato , f. m. t. dc.Pratique«
Itinéraire , f. 'P^'^^ z'
•Jubé, f. m. Tribune;
Jubilation , f. ft -^
Jubilé , f. m. ^^ \^
Juc , f. m. t. de Ména'ge de
Campagne.
Jucher, v. n. It eft aiiflî "• P- H
. Juchoir, f. m. Lieu où fe
mettent les poules. „
Judaïque, adj. Voyez Préf.
let. ï.
Judaïfer , v. n.'
Judaifme , f. m.
Judica, t. de Bréviaire.
Judicatum , t. de l'Hiftoire Eo-^
défiaftique. -1
V
Judicaturé^ i. f
Judiciaire ,_ ad j.
Judiciaire , f. f. Il éft du fty-
le familier..
Judiciairement , adv.
Judicieufement , adv.
Judicieux, eûfe, adi.
Judith , f. f. Nom d'une Hé-
roïne Juive. '
Jugé ,' ée , adj.
JugeT Ç. m.
. Jug^em^nt, f. m.
Juger , v^iu
Jugulaire^ adj. Il cA aufTi fub.
Juif, ive , f. m. & f. ■'■.
Juillet , f. m. Septième moi»
de l'année.
Juin, r m." Sixième itîbii de
l'année.
Jujube , {.{. Fruit.
Jujubier ,. f. m. Arbre.
Juiveric , f. f. Demeure de»
Juifs. "J • ,' , _ ,
Julep, f. m. t. de Pharmacie.
Jules , f. m. Petite Monnoie
. «l'Italie , valant environ
cina fols.
feint Julien , f. m. Efpece de
f)rune.
iers , r m. Ville du Cercle
de Wcftphalieen Allemaene.
Jumeau , melle , adj. & (7 m.
• & i^xt^. ^ ^
Jumelles , f. f. pi. t. de Char-
pentérie.
Jument , f f .
Junon , f. f.. Déeffe de la Fa-
f. f. Affemblée , Con-
t. ^ burlefque-
_ oue Ton donne à Jupi-
:r en badinant. #
JUR
Jupfter , f. m. Le Maître des
Dieux du Paganifme.
Jupon , f. m.
Ménage , Danet & les an-
ciens , comme Dupuys &
Baudoin , écrivent )uf]p€ ,
C" juppon avec Aenxffp , parce
_^ que , félon Ménage ces mots
viennent de l'Allemand jnppy
dont les François ont fait
juppon y & les ttaJiensytf/^^o-
n^.'Mais du Cange rapporte
plufieurs autorités qui prou-
vent que dans la baffe Lati-
nité on a dit /i//7a. Voici fcs
termes : Jupa , veji'u talaris ,
Galice , jupe , & jupellum ,
Picardis lupel , <j///» jupon.
Ainfi on aoit écrire ces Jeux
mors avec un feu! /».
Jurade , f. f. Mcmblèe de
l'Hôtel de ViHFde B.our-
jrieaux.
Jurande, f. f. Qiarge parmi
les Artifans.
Jurât , f. m. Confiils & Échc-
vins de Bourdeaux,
Juratoire , adj.
Juré , ée , adj. Il eft aufli fubft.
& fc dit dans les* Corps des
Artifans , de ccuîf oui Ibnr
prépofés pour faire oblcrver
les Statuts à ceux de leur
' métier.
Jurement , f. m. ~^
Jurer , v. a. *
Jureur , eufe, f. m. &:f.
iJOridique, adj.
Juridiquement , adv. ^
Jurifconfulte , f. m.
JuriiTdiftion , f. f .
Quoique cette manière d'é-
crire réponde fort bien à l'a-
nalogie de ce mot , & ait été
V^- '
Hc
/ 3VS
en ufage chez nos anciens i
comme elle i*eft encore au-
i* ouf d*hui chez tous nos bons
'raticiens , néanmoins Ri;
chelet & Jfoubert ont jygé à.
propos d'écrire JurîdtHion
' fans/, parce qu'on pronon-
^ ce de la forte , felon^ TAca-
démie. Mais cette raiJon n'eft
paSk valable. Il y en a d'au-
tres qui écrivent Jurîdiêiion
avec un / circonflexe ; ce qui
répugne à l'ufage , à l'éty-
moloeie & à la prononcia-
tion de ce mot.
Juri (prudence , f, f .
Jurifte , ,f. m.
Juron, f. m. Façon particu-
lière de jurer.
Jus , f. m. Liqueur.
JuTque & jufques. Jufques-là , '
JUS- lie
juf9unci,jiifqu'à,'&c. *
Jufouiame, Cf. Plante.
Jumon , C f.
Jude-au-corps , f. m. .
Jufte, adj. / /
Juô«md«t , ad V.
/ufteffe/C f. *
Juftice, f. f.. r
Juiliciable , adj.
Jufticier . iere, f. m. & f.
Jufticier, v. a.
Juftifiant , ante , part.
Juftificatif , ive , adi. t de
Palais. ;
JufliAcation ^ f. f.
Juftifié , ée , adj.
Juftifier , v. a.
/uxtapofition ^f f t. Dogm;*.
tique.
Ixéutique , f £ Art de prciv»
dre les oifeaux 4 la glu.
O -'
\
'^9^^
«
1p
»■ iMw^vj:^*
(acanut
, I
.^,
1^ Abin ott kébih , fùbft. nt
.f
Mariage contraâé pour
quelatte temps pami les Mi^
"\ hometans &les Perfes.
VjCaifersberg ^ VUle de FAlfice.
Kan, f. m. Ceft ai Perfe ce
^ que font en France les Gou-
verneurs deProrinte.
, Xapigi-fiachi , f. m. Officier
du Grand Seigneiur, qui a
< . foin des portes du Palais.
Kuut : Voyez Carat.
Karkrone , Maifon des Manu-
fadures Royales en Perfe.
Kaznadar-Baclii , Cm. Grand
Thréforicr du Roi de Perfe.
Keiri , f m. Nom que les
Apothicaires donnent à la
violette. ^
Kermès , f. m. t. de^ Phar-
macie.
, f. f. THrétor du
Grand Seigneur.
Kiler , f. n^jf. La Fruiterie du
Grand Seigneuf.
Khuneifter , f, m. Wom d'Of-
fice dans plufîeurs Villes
d'Allemagne. ^^
Kobalthimi, f. m.' Efface de
pierre dure qui fe trouve
dans les mines d*arçent.
Konigsberg, f. m. Ville dans
la Haute Luface.
Kuttenberg , f. m. Ville de la
Bohème
Kyrielle ,- f. f. Litanie.
Kyrie -éléïfoh , f. m. Partie
de la* Mefle , où l'on invo-
que Dieu.
Kzel-Bache , f. m. Ornemenî
detétedesPerians.
N,
u
è
ui;uujC.
lad&Mi, £ ù
lACOmpréneniiouite , i. i.
Ificompréhenfible , ad).
",' J»'. w
" v
■■-".VV» ".»'■■
****^*^«^**
*
L ) SuhfUnt^ ftmitun, Cefltuu Uttre €onfonn€ U^Ut ^ & l*oh*
LA j ardde des noms fe^
minins. , Au plur. Us.
Là 9 adv. de temps & de lieu.
La la , ^on de parler Êuni-
liere.
Labeur ,« f. m* Travail.
Labeurer , v. n. Hors d^ufâge.
Labial » aie , adj« t« de Palais.
Labile, adj.
Laboratoire , f. m.
Laborieufement , adv.
Laborieux , eufe , adj.
Labour, f. m.
Labound>le« adj.
Labourage , C m.
Labouré , ée , ad}.
Labourer , v. a.
Laboureiu*, f. m.
Iiacet» f. m. Académie ^ Dan:
Âici. foui,
Rkhelet écit /It^/, L^ery
mais cette orthographe ne
▼aut abiblument rien, i»^
- parce qu'elle ta contraire à
rufagpe : a!*, parce qu*oa
pourroit confondre le ver-
oe lacer avec laffir , ÙLÛ"
guer.
Laceure , f. f. t. de Tailleiu'.
Lâche , adj. V.. Pr. let. i.
Lâché 4 ée , adj.
Lâchement , adv.
Lâcher g v. a.
iLâcheté , f. f.
Lacinié « iée , adj. t. de Bo-
tanique.
Làbiunum , f. m. Arbre qui ^ Lacis , f. m^ Ouvrage de fîl
une efbece de citife. ou de foie.
Labyrinme , f. m. Laconique , adj.
Ce mot vient du Grec que Laconiquement, adv.
les Lanns ont imité en écri- -Laconiime , f. m. Façon de
vant/^ri/zMiu :ainfi Riche- ^parler concife.
V let a eu tort d'écrire Ztf^irixt/r. Eacrymal , aie , adj.
Lac, f« m. Amas d'eau dor- Lacrymatoire , f. m. Petit
mante.
Lacedemdne, f. £ Andenne
Ville de Grèce.
Lacer, v. a.
Lacéradon , f. f .
Lacéré , ée , adj.
Lacérer, V. a. Déchirer.
vdTe dont fe fervoient les
Romains pour renfermer les
larmes.
U y en a qui écrivent lacrî"
mâle, lacrimatoire ,. comme
Joubert ; c'eft une feute,
parce que ce mot tire foa
Vt
Incruitation , i. f.
indetermmenîcnt^dv.
analogie du latiil Uerymd ;
^i eit un coiàpoii^ de 0 par-
ticule Gféque ^ ft ^ mar-
3ue de rattgmeatation 9 &
u mot Grec ufif^r , qui fi-
gmAc froid , les larmes n'é-
tant qu*une humeur froide
qui defcend du cerveau. .
Lacs , f. m. pi. Cordon délié.
On ne prononce point le c.
Joubért écrit la^s & lacs ,
comme l'Académie , qui don-
ne le choix des deux au Pu-
blic. Richelet écrit laqs &
las. Cette dernière façon d'é-
crire ne vaut abfolument
rien. Pour moi , je foûtiens
que laqs eft la manftre d'é-
crire la plus ancienne & la
plus conforme au Latin la-
^ueus , d'où ce mot François
tire fon étymologie. Mais
la pratique de l'Imprimerie
Royale eft d'écrire lacs ,
comme on peut le voir au
bas des Édits & Déclara-
tions imprimées au Louvre :
ce qui en' a formé dans le
Royaume nxi ufage prefoue
géné«;il, fuivant le Pro verte:
Rcgi> ad exemplar totus çpmpù'
il'uur orbis,
Laftée , adj. t. de Chirurgie
- & d'Aftronomie-
Lacune , f. f. Le vuide qui fe
trouve dï^ns le texte d'un
Auteur.
Ladanum ou labdanum , f. m.
t. de Pharmacie. "
Ladre , adj.
Ladrerie , f. f. Sorte de ma-
ladie.
Laetare , t. de Bré^'iaire.
Lagny , f. m. Petite Ville de
LAI
riile de France.
Laeophtalmié y f. f. t. de Md^
decine.
Lagune , f. f. Ce font cli^s ca^
nauic qui partagent la Ville
de Venife. •
Lai , laie , adj. Laïque.
Laiche , f. f. Efpece de maus
vaife herbe. . •
Laid , laide , adj.
Laideron , f. f. Jeune fille ou
femme laide.
Laideur j {,i*
Laie , f. f. La femelle du (kns
Çlier.
Lame , f. f.
Lainage , f. m.
Laineux , eufe , adj.
Lainier , iere , f. m. & fem;
Qui vend de la laine.
Laïque , adj. Ce mot eft de
trois fyllabes..
Lais > f. m. t. des Eaux &
Forets.
Laiflade , f. f. t. de Marine des
Galères.
LailTe , f. f. Corde pour me-.
, ner des levrjers.
Laiffé , ée, adj.
LaîfTées , f. f. plur. t. de Vè-^
nerie.
Laifler , v. a.
Laifles , f. f. pi. Terre$ que la
mer a laiiTées fur le rivage.
Lait, £, m.
Laitage , C m.
Laite ou laitance , f. f.
Laite, ée, adj.
Laitée, (J, t. de Chaffe.
Laiteron , vulgairement Lace^.
Ton , f. Jti. Plante.
Laiterie , f. f. Lieu où Ton
met le lait.
Laiteux» euiè, adj«
LAM
Lîiirier , f. m. t. de Fondeur;
Laidere, f. f.
Laiton , f. f. Sorte de cuivre.
Laitue y f . f. .
Lamanàge , f. tn, t, de Marine.
Lamanetu* , f. m. t. de Marine.
Lambale , f. m. Ville de Fran-
ce en Bretaene.
Lambalois , oile » C m. & fr
Lambdoide, adj-^»d^Anatomie«
Lambeau, f. m.
Lambel , f. m. t. de Blafon,
Lambefc > f. m. Ville de France
en Provence.
Lambin, ine , f, m^^ f-
Lambinéi" , v. n.
Lambbtirde , C m. t. de Char-
pehterie:
Lambrequin , C m. t. de Blafon.
Lambris , f. m. Plafond.
Lambrifle , ée , adj.
Lambriffer, v. a.
Lambrufque , ou lambruche ^
j f. f. Vigne fauvage.
Lame , L î.
Lamentable , adj.
Lamentablement , adv.
Lamentation , f. f .
Lamenté , ée , adj.
Lamenter , v. a.
Lamentin , f. m. Gros poiflbn
de mer. a-
Lamie, f. f. Monftre Marin.
Laminer , v. a. Mettre en
lames. ' \
Laminoir , f. m. t. de Monnoie.
Lampas , f. f. t. de Manège.
Lampafle , ée, adj. t. de iBlaf.
Lampe, f. f.
Lampée , f , f . Grand verre de
vin.
Lamper, v.a. Boire beaucoup.
Lamperon, f. m. Petite lan-
guette f{ui |iço( la inédic
tAN m
dans une lampe.
Lampion , f. f . Sorte de petite
lampe dont on fe iêrt dans
les illuminations.
L«unpf<ûe f C f. PoiiTon do
mer.
l^amproyoa , f. m. Diminutif.
Lancaftre , Ville éc Province
d'Angleterre.
Lance 4 f. f.
I^ancé , ée , adj.
Lancer , v. a. ^
Lancette , f. f.
Lanci , f. m. t. d*Architeôure;
Lancier , f.' m. Qui porte une
lance.'
Lancoir , f, m,
Landaw , f. m. Ville de Fran-
ce en Alface.
Laiide, f. f. Grande étendue
de terre , où il ne vient que
des bruyères.
Landemeau , Ville de France
en Bafle Bretagne,
les Landes , Contrée de FraH'»
ce dans la Gafcogne. ^
Landgrave , f. m. Prince ou
, Seigneur Allemand.
Landgraviat , f. m. Terre d*un
Landgrave.
Landi , f. f. Foire , qu'on tient
à St Denis en France.
Landie , f. f. t. d^Anatomie.
Landier , f. m. Grand chenet
de çuifme.
Landrecy , f. m. Ville de Fran-
ce dans le Haynaut.
Landreux , eufe , adj. Infirme.
Laneret , f. m. Le màXç du la-
nier.
Langage , f. m. Idiome.
I^ange , f. m.
Langey, f. m. Petite Ville de
France eu Touraine.
yvij
. lage ({Uf fX9B9 Mr »»//« H^>J^ iiueru^u > «uc ^.«luj,
«40 LAN 2
Langhac > f. m. ViUe dé Fnui«
ce en Aavtrgne^ . ( *
LangOfi,f. m. Pe^teVilbde
F rahce' en Gafcogne^ .
Langoui^uiêmeiit , adv^
Langoureux 9 euTe > adj.
I^Çoufte, f. f. Sorte d*écre-
viflede mer.
Langres, C m. Ville de Fran-
ce en Champagne.
Langrois , C m^ Contrée de*
France.
Langrois , oife » f. m. & £< -
Langue , f; f. ^
Languedoc y f. m^ Grande Pro^
vincè de France.
Languedoçhien » eiuie, C m*
& f.
Languette » f. f-
Langueur, C f.
JLanguever ♦ ▼. a. Vifiter la lan^
guè «rulj'pôrc.
Langueyeur , f. m. ^
Languier , £ m. C*eft la langue
^ la gorge d'im porc quand
elle font fumées.
Languir , v. n.
Je languis, tu languis^ il
languit : nous l^guiflbns ,
vous languirez , ils languiT-
fent. Je languiffois , &c. J'ai
langui , &c. Je languis ,. &c.
Nous languinjes , vous lan-
guîtes , ils laneuirent. Je lan-
guirai, &c. Languis, lan-
. guiflçz. Que je languiffe,
&€. je hnguirois , &c^
LanguiCamment , adv.
Languiilant, ante, ad}.>
Lanice , adj. U n'ad'ufage qu'a-
vec le mot Bourre.
Lanîer, C m, Oifeau de leurre.
Lanière y f.f,
Lmaoy , f. m. Ville de Fran-
, tAF
ce dans les Pays-Bas,
Lonfquenet, C m. Xeuprohibé,
Lanter ou leater ,.y* atvt de
Chaudronnier, '. ^,.
Lanterne , f. f.
Lanremeau $ T. m, t, de Salines .
Lanterner , y. U. Veiller « être
iitéfolu.
Lantemerie» f. f. FadaUè.
Lanternier» iere^ f- m. ^L
Qui fait ^ vend des lanter*
nés.
Lantémîftes » f. m. Nom de^
Académiciens de Touk|ufe.
Lantiponnage . f, f. Ce terme
eflbas.
Lantiponner , v. a. Tenir dés
difcours frivoles. Il eft bas.
Lanture , f. f. t. de Chaudron^
nier,
Lanturlu , forte de mot fami»
lier , mais peu ufité.
Lanufure , Of. t. de Plombier.
'Laon, f.m. Ville de l'Me dç
France & Capitale du Lao*
nois.
Laonois ,' f. m. Contrée dft
France.
Laonois , oife , f. m. & f. "
Laper, v. a. Boire en tirant de
veau avec ta langue.
Lapereau, f m.
Lapidaire, ^^ • ^
Lapidation » f. rm. Supplice de
ceux qu'oli^'^aflbmmoit à
coups de pierres.
Lapidé j ée,.adj.
Lapider, v. a. ■
Lapidlfication ^ C C t. de Chy-
mie. • .
Lapidifîer, v. a. Réduire les
métaux en pierre,
Lapidiâ(pe , adj.
Lapin/ige» f, ul^ù .
uuuimer» v, é.
--T'j'-y'T-. .' -; ""■""^'/•■•""iî.-l^'. V
■'.'l^^^^K^^l
^iT'^Tîf^rr^^p^j^s^ppsFT^
Ut
Lafns» i^m. Sorte de pieire Larmoyer « v. ^i/ Fleuret^' ^^
prèd^. ' LarfDon, lartonneflë«%tt*&:£.
Lap^> one, tnl.|cf. ^^^ IdrronoeaaVt m. Diiiamttif
laMKniie 9 Cf. Grand Atrium de larroo. * ..
osVEutppe, ^^" las» interjeâ$ofl plaindre.
LaM , C m. ude Drok. n n*a Las , lafle , adi.
ûVi£i|e qu*au ûngoiier^ Ji Lafcif « îve » adj.
tapsd^umps^ Lafcivement » adv.
Laps A fev adj. H n*a guère d*u- Lafciveté ^ f. f.
uigequ*àvec le râupikatif Lapant» aAtè« ad}^
ALaquais ^ f. m. V ^ Lraflet ,, y. a. ^ t
Laque, f.^f. Sorte de goiimîe< iLaffitude > f. f.
^ qui vi^nt des Indes Orienta* Late » £ £ t. de Coutume.
les. Latent y. ente» adj. ' qiû e&
Laquelle , relatif fem. caché. ^ \
Larcin, f. fh» Latéral» aie» àdf;^
Lard , f. m^ ^ à Latere, t. dont on Ce ièrt
Lardé, ée» adj. f pour qualifier les Cardinaux
Larder, v. a. ** . que le Pape envoyé pour
Lardoire f f. f. Légats. ♦
Lardon , efpece de Gazette de^ Latier » , f. m, t. de Coutume.
Hollande. Latin , ine « f. m. <&f. &adi.
Lardon , f. m. Latineùr f. m. Eipéce de Pe-
Lares , f. m. pi. Ce font les dant. ^
Dieux domefliques des Latinifer, v. n^ Donner une
Payens. terminaifoh Eiatine.
Large > adj. Latinité , f f.
au Larçe , £içon de parler ad- Latinifme, f m. Tourdephra-
verbiale. fe propre à la langue Latme.
Largement , adv. Latinifte , qui fçait le Latin«
Largefle , C f. Libéralité. - Latiter , v.- a. t. de PalMs,
Largeur, f, f . Latitude, f.f. t. de Gébenipliie.
Largue , f. m. t. de Marine. Latitudinaire ^ £m. & t & adj. ,
Lar^r » y. a. t, de Marine. t. de Théologie.
Langot» C m^ Efpéce de fla- Latomie.» f. £ Carrière.
geolet hors d'ufage. Latran , f. ul Palais de Rome.
Larin, f. m. MonnoiedePerfe. Latrie » £ f. t. de Théologie.
Larme» £ £ Latrines » ££ pL
Larmier» £ m. t. d'Ardûte- Latte, ££
durfe. Lattcr » V. a. Garqîr de lattes.
Larmoyant» ame, £ m & £ Layabo, £ m. t. de FÉglife
nomdeSede. & d'Image.
Larmoyant » anté» adj. Lavage» £ m*
I \
inopine , 6e , aaj
tenu fX. U4US m I vrvj
-V*?-
I4« * ' tAy
lirai. Ville de¥naff{éui$
, le Maine, :^:^^, -^j ^-M^c, i T
Lavanidb, ££ fl«p,^pma-
Lavandier, f»^^^' Officier dt|
Roi. ^
Lavandière» i. f.
tavange, f. f. Grande quanti-
té de neige qui tombe tout à
"^oup des moatggneis. »
Lavaret , f. m. ^rte de poif-
Lavafle^ f. f. II fe dit de la
plqie, loirfqu^eile tombe tqtit
/■'.a coup./,'.;" '■"'.■^'
Lavaut|^. m. ViDede France
dans^||aut Languedoc.
Laudanum , C m, t. de Cliy^
■ ' :mie. /:"" ._ ■ •...'.'.:.■
Laudes , C f» m.'Ceft ime des
parties de rOffice divin.
Lavé, ée, adj.
Lavemain, r. m. Petit réfervoîr.
Lavement, f. m.
Laver, v. a.
Lavette,, f. f^^ Petit torchoi»
pour laver la vaifFelle.
Laveur, euTe , f- m. & f.
Lavis , t. de Deflînàteur. i
Lavoir, f. m,
Lauraguais, f. m, Contrée de
. France dans le Haut Lan^
guedoc.
Laureole , f. f. Sorte de plante.
Lauribl , f. m. ' Petite Ville.de
France dans le Dauphiné.
Laurier , f. m. Sorte d*arbre.
Laufaiuie, f. f. Ville de SuifTei
!tauferte , petite Ville de Frang-
ée dans le Quercy. ^.
Lauterbourg , f. m. Ville d*Alr-
Ace. ^
Lautrec , f. m. Ville de France
xians le Languedoc,
LEC
Laviire , C f. V. Pré. let. & \
Laxatif, ivc. adj.'^:iit :>r^ <^^
Laye , route çoiipée ^^ ^^i^
«..une fbrét. ," * *' :,.: ,:\ ^
tmr , V. ait. db j^aui1&
xoréts. „ j '.-C" rW- \. r|
Layette, C (.Tvt^i^imol'
rè où Ton ferre des papiersf
Layettier , f. m.
pères de S; Lazare^ .Clercs fté-
l^iers d*uhe Congrégation
yiftituéeparS.YînCent. On
, les appelle ZiZ{Wm4i^.
Lazaret, f. m*. Lieudefliné à
retirer les peftiferés. .
Lazarite « f. m. Chevalier de
S/Lazare. ^
Lazzi , f. m. Aûîon, mouve-
ment , jeu de théâtre.
Le , 'article des noms mafcu-
lins.
Lécanomantie » f. f. Sorte d^
divination qui fe fait avec
un plat.
Lèche , f. f , Tranche fort min*
ce de quelque chofe à nian-
Lèchefrite , f. f.
Léché , ée > adj.
Lécher, v. a»
Leçon , f. f .
Leâeur , f. m,^
Lecht , f. m. t. de Marine.
Le{lionnaire , f. in. t. de Litiir*
Lecloure , f. f, VUfe de France
en Gafcogne. Oi^ dit aufli
■ - Laiilpure,
Le£ïure, f. f. ^
Léde , f. f . t. de SaJîhes.
Lédum , ott léde , f. m. Plan*
Légal , aie , adj. Qui concer*
lie û loi.
1^ J ' II' ' ' — "^
i '■•
lif
iégalement^ adv*
LégailUàticm , f. €• , ^
Légâlifer, v.a. ' ,t^.
L^at » f. m . Aiobaflkdëuilr iia
Kpe; -
Légataire j^ fé de tout 'genre;
Légatine/ ir. f. Sorte d^étofe*
Légation, f. f.
Lége , adj. t. de Marine. j
Légende, f.f.
Léger , ère , adj.
à la Légère, adv.
Légèrement, adv.
Légèreté, f.f.
Légion, f f.
Légionnaire ; f. m. Soldat dans
une Légion Romaine. .
Légiflateur , trice , f. m. & f.
Lègiflatif, ive, adj.
Légiflation , f. f. t. de Droit
public. '.
Legifte , f. m. Celui qui fait
Erofeffion de la Science des
.oix.
Légitimation, f. f.
Légitimé , ée , adj.
Légitime , f. f.
Légitimement , adv
Légitimer , v. a.
Légitimité , f. f.
Legs, f. m.
Légué, ée, adj.
Léguer , v. a.
Léjçume , f. f.
Lelde , f. m. oà Léyden , f. f.
Ville du Comté de Hollande.
Leipfick, f. m. Ville de la
Haute Saxe.
Lemrae, C m. t. de Géomé-.
trie.
Lémures ^ f. nu pL Lutins;
forte d'efprits.
Lendemain $ f. m. t, relatif
lMûf,£.m. ^%y^
htm. té^ Vînt a
i^/ Bits dans fArtôis.
len^, oite, adj. . ^
Léntib, f. t Eipece de pérît
ceuf dont nait le pQu. Iflu-
fieurs perfonnes écrivent
lende , a caufe du Latin
~ îens , Undis 4*DÎi il eft dérivé.
Lentement, adv.'
Lenteur , f. f.
Lenticulaire, adj. t.d*0ptlqae«
Lendlle, f.f. Légume,
licntifqué, f. m. Sorte d'ar-
. bre toujours verd.
Léogane , f. f. Colonie des '
François en Amérique. ,
Léonin, ine, adj. Qui appar* %
tient au Lion.
Léon , f m. Ville & Capitale
du Royaume de ce nom en
Efpaene.
Léopard, f. m. Bête féroce.
Léopardèf adj. t. de Bli^fon.
Lèpre, f.f. Sorte de maladie^
Lépreux/ eufe, adi.
Lèproferie , - f. f . Hôpital poùf
guérir les lépreux.
Lequel , laquelle ; lefqiiels ;
lefquélles , pronoms relatifs*
Lérida , f . f . Ville dTEfpagnc
en Catalogne. .
Lés ^ proche , adv. de lieu«
Autrefois U^,
; Richelet écrit lés ; c'eft une
faute. Voyez la Préface ,
lettre i, .
Leiard , arde , f. m/ 6c f. Iih
ieàe. Rkh,
.L*Acadétnie , Furetiere , le
Dia. des Arts , Danct 6c
Joubert écrivent U^ard , k*
' {4r</^. Calepin &le8anciciii
r
1^ , XBM ,
ITuledere dit ^ue ces moti
tirent leur étymblog^e du
Latid hfaruu fmr mol je
croîs fftutdt quils viennent
du Imo i0cmus qui fe trpu*
T« 4fuai Virgile 6c <atit|^
bûQS Auteurs. Quoi, quil en
fdt, fe ne crois pas qu'il y
ait aucune raifon qui auto-
rife le i dans ces mots : car
^ û Ton ni'objeôe que c'eâ ea
£iveur de la ptônonciadon
qu'on ly a introduit^ Je ré^
ponà par avance que ffe^
. tre deux voyelles a le mépe
fonqueler. >
Lefear oif LaïUr • C m. VlUè
de^rànce en Gafeoéne.
Léft,éeriadK: *^
Lèiêr,>v-*a. ^^
Jutrune j^ 1*. I» '
Léfiner» v. n.
I«éfion^ f. f.
lieffive ou lexive , f. £.
Le£$yer , v. 5^ Prononcer U-
char»
Left/f. m. t. de Marine. Pro-
noti^ le t final.
Levage « f. m. t. de Marine.
L^e * adj.
Leftement, adv,
Lefter » v. a. t. de Marine.
Lefteur^f. m. Sorte de Ba-
teau de mer.
Léthargie » f. f. t. de Méde-
Lètiiiargique, adj.
Létfaé^itt Lété » f. m. fleuve
des Enfers.
Leton ; Voyez Laite
Lettre i f. t.
Lettré» ée; adj.
Lettrine , f. f. t. d'Imprimeur.
Levajie» £ 8(i.t.deCoûtiiM&
Levam, f. m. '
Levant, acQ. m. Hn'eftd^iûi»
ge qu^en cette phrafe t £«
'ToltU ttVOMtm.
Leratt f C m. CMcnt.
Lerantin , ine » C m. & f.
;|Q|^ eft du Levant.
Leuçate , f. m. Ville de Fran»
ce daiîs le Languedoc.
Leucb^eginatie; f. f. Efpecc
d^ydropifie.
Levé , £ 1 1. du jeu de Mail.
Levé > £ m. t dont on (c iert
au jeu de Cartes.
Levé, éey adj.
Levée» £ £
Lever, £ m.
Levféf, y. a.
I^eveûr , £ m. Celui qui levé
la dîme.
Levier « £ m.
léviger, V. a. t. de Qiymie.
Levis, adj. Pont-levis^
Lévite, £ m.
Lévitique j £ m. Livre facré.
Leur, pronom mafc. &feffl.
On ne doit jamais éqire
leurs au plur. que loriqu'il eil
adje&f , foit que le iubfhui'
tir auquel il fe rapporte y foit
exprimé ou fous-entendu.
Ainii il faut .écrire il leur dit ,
leur parla » leur montra , &
femblables ; non ps&s // leurr
dit , leurs parla , 6^c. parce
S 'alors le mot leur devient
>ftantif , Si lignifie â eux
ond elles. Danet a fiiitune
note à ce fujet , 6t M. Re-
. fiaut efi du même fentiment.
Leyraut , £ m. Jeune lièvre.
Lèvre , £ £
I-evrette, ££
Levrettcr,
r^-
ftuvf^tMf » y. IL ChiAr iu
liévre*
Ltfvroa • C m. letine kvricr.
Leyrout, Cidl VûkiAttnâ^
ceeflBerry* t
lieum i X^D. c de iTauconae-
rie. '. ^^
Leurrer» v.i. t, de Fatfêon*
nerie*
Levure f C f^ Sans iL r
LeliçQg^raplie , d m. Auteur
d*un Leîikpn^
Lextguf Mf Lexîcon I f. M.
Diâionnaire Greé^
Lertvial ^ adj« m. t< de Chy-
mie.
Liais , Cm. Sorte df pierre
dure. > [
Liaifon, f. f;^
Liaiibaner » v. a^ t. de Màçoit
Liante anter adj.
Liard f f« m. Sorte 4e Monnoiei
Liaffe , f. f; ÇoIMif.
Libage , C m. 6ros mpiloii.-
Liban , f. m. Monts^ne de la*
Terre Sainte.
Libation , f.rf.
. Libellatique , r. m. & f.
Libelte.f. 6
Libeller , v. a. t. de Pratique.
Libéral, aie* adj.
Libéralement^ ady«
Libéralité, C f.
Libérateur « trice, C m, 6c t
Libération , C 1 1. de Jurifpru-'
dence« -
Libérer ,^t. a. Se libérer, v. n.
Liberté ff. f.
Libertin j ine t adj. & fubft.
Libertinage, f. au .
Libertiiier. V. n.
Libidne • £ f. Décfle de Tan-
tiqdt4
Liboun^f £ loi t. de Marine.
l&ciùrùt , T. f. inOe de Frao*
ce en Guienne. >
Libraire ^ f. m. & t
Librairie « f. f.
ybrâtioil t f. f. té d'Aib^cMû^
mie*
Librement, aaV^ \-
libtirile , f. f. BâtiitteâT à nH
ints des Anciens.
Msitiiùt Lieu préparé .pour
-ikscourfes»
Licence i f, f.
Ltcer^yXm* ^
licenciement , C. m. Il n^a
d^ufaee que dans cette phra<*
fe : Licenciement da Trottes*
Xicéncier, v.a.
. L'Académie, Furet/ Danet,
. Monet & Binet écrivent de
•cette forte : Oupuys , Bau-
. doin« /Ouberf Se quelques
autres écrivent Lidemié Maia
comme ce mot ed un dérivé
^ de licence i il eil plus natu-
rel dé récrire avec un c qu'ais
»vecun/*
Licencieufemenf 9 adv.
Licencieux I eufe » adj*
, Licitation, f. f.
Licite 4 adj* . .; ,
Licitement « âdv* .
Liciter, v. d; t de Pratiqoei:
Licol ou licou f î^ m*'
Licorne « f. f. Animal.
Liâeiir , f. m. Officier qui fefr
voit à Rome auprès du Coo^
fui.
Lie , f. f.
Lié , ée , adj« >/
Liège , f m.
Liège, f. nu TiUe d'AllenUM
gne.
la^eoisy eoiiê , £ ». & 4
[
-¥V
T-^
IX
lien f ù ta* "->.'■ . .» - v^>;vaj^ ■
• Lieïiterie , f. t Sorte |e dé-
Litr, va. ! ; •
Liexre 9 £ m. Sorte de plante
reptUt* .
Licfté, C f. Joie, gaieté. Ce
mot eft vieux
HdEBà , f. f. Bourg célèbre
dans rifle de France.
lieu, f. m. Au pl^r. lieux.
Lieuë , f. f. Efpace d'une cer-
taine étendue.
Lieur , f. m. Homme de jour-*
née. f
Lièvre, f. m.
Lieutenance , £. £,
Lieutenant , ante , f. m. & f.
Ligament , f. m. t. d'Anatomie.
Ligamenteux , eu(e , adj. t. de
Fleurifle.
Ligature , f. f. t. de Chirurgie.
Lige , f. m. Droit Seigneurial.
Ligement; , adv. t. de Droit
Féodal. ^ •
Lieence , f. f. t. de Droit
Féodal.
Lignage , f. m. CoUeéHf. '
Lignager» ère, adj. t. de Pa-
lais. ^
Ligne , f. f. t. de Géométrie.
Lignée , f. f.
Ll^r , t. de ChafTe.
Ligneul » f. m. Sorte de fil
. ciré dont fe fervent les Cor>
■ ' donniers.
I^igneux, eiife^adj.
Ligny , f. m. Ville du Barrois
en Lorraine. '
Ligoume ofi livoume , f. m.
V ille dltalie dans la Tofcane.
Ligue , Cf,
Ligue, f. f. Nom que Ton
donne aux trois Corps qui
composent hà République dei^
f^riions. * ^ *
*..
» /r.-
.-. i*
Liguer, v. a« * ^ v?
Lipueur , ueufe ,. t ni & f.
Liias , f. m. Sorte d'arbre.-^
Lilers, f. f. Petite Ville de
France dans TArtois.
Lillebonc , T. f. Ville de Fran-
ce en' Normandie.
Lille & Lifle , i. f. Ville de
France & Capitale dé la
Flandre Gallicare. v
Lima, f, f . Ville & Capitale
du Pérou.
Limagne , f. f. Contrée de
France en la BafTe Auvergne.
Limaille , f. m.
Limaire , f. m. C'efl le thon
quand il commence à grolfir.
Limande , f. f. Poiflbn de mer.
Limaçon , f. m. Sorte d'infeôe.
Limas, f. m.
Limbe , f» m. t. dé Mathéma-
tique;
LimbesT^ f. m. plur. t. Dog-
matique.
Lime , f. f. Outil,
Limé , ée , adj.
Limeil, f. m. Petite Ville de
France en Périgord.
Limer, v. a.
Limier , f. m. Gros chien de
chafle.
Liminaire , ad|. Qui eft au
commencement.
Limitation 9 f. f-
Limité, ée, adj.
Limiter « v. a. ^
Limites , f. f. plur.
Limitrophe , aa|.
Limoges , f. f. Ville de France
& Capitale du Limoufui.
Limon , f, m. '
Limonnade , f. C Boiflbn. .
LïM
LtKoiuiadier » iere » â in. & f.
Limonner , y. n. t. fies Eaitx
Se Forêts. ^^ .^^. ^ n \, .
Ltmonneux , eufe , adj, ■
Limonnier, {,A
Limoufin, T. m. Province d^
Francci
Limoiiiîn , ine y f. m^ & f.
Limouiln» £.m. £fpéce de Ma-
çon.
Llmoufinage « f m. Ouvrage
d*ùn Limp^fîfi. * V
Linioufiherie « f. f. t. de Ma-
çon.
Liinoux , f. m. Ville de Fran-
ce dans le Haut Languedoc.
Limpide , adj. Clair. Il ne fe
dit que des liqueurs.
Limure , f, f .
Lin , f. m. '
Linceul , f. m.
Linçoir, i. m. t. de Chârp.
Lindeaw 9 f. m. Ville d'Alle^
magne.
Linéaire, adj. t. de Mathéma-
tique.
Linéament, f. m.
Linge , f. m.
Linger. ère. f. m. & f.
Lingerie, f. f.
Lingotiere , f. f. t. de Moii-
noie. '
Linguet , t. de Marine. ,
Liniere ; f. f. Terre femée
de lin.
Linifice,' f. m. Art de ftavail-
1er le lin.
Liniment , f.; m, t. de Médec^
Linon, C m.
Linotte, T. f. Oiféau/
tint^U,"C m. t. d'Architeft.
l'inta;, f. m. Ville d'Allema-
gne, dans la Haute Autriche,
lionceau, f. m. I^luiè lion.
Lionâé» ée» adj. t^^rBl^Ton.
Li'oube, tttt, de Chalptnder.
Lippe , f. L Lèvre d*en-b«8 ,
i lorfqu'elle eft grofle & trop
avancée.
Lîppée, tff. Repas m'endvè.
Lippitude , f, f. t. de Médecine.
Lippu, uë, adj. Qui a lalé^
vre d 'en-bas trop groiTe.
Liquéfaâion , f f .
Liquéfier, v, a.
Liqufur , f. f.
Liquidation , f. f. I
Liquide , adj.
Liquidé , ée , adj. ^
Liquidement , adv.
Liquider , v. a.
Liquidité , f,£.
Liquoreux, eufe, adj.
Lire , f. f. Petite Ville de
France en Normandie.
Lire , v. a.
Je lis ,>nous lifons , je lifois,
je lus , j'ai lu , je lirai , lis ,
îifez , que je li(e , je lireis ,
que je luffe , que tu lulTes,
qu'il lût , lifant.
Lu, uë, adj. :
Lis, f. m. Sorte de fleur.
fleur de Lis , f. f»
Lisbonne , f. m. Ville & Ca-
pitale du Royaume de Por-
tugal.
Liferé , f. m.
Liférer , v. a. t. de Broderie.
Lifette,f. f. Ver qui mange
les bourgeons.
Lifeur , eufe , f. m. &: f.
Lifible , adj.
Lifiblement , adv«
Lifiere x£^ £»
Lifieux, f. m. Ville de France
4fui$ h HfUite Normandie.
Xxii
<
î.^
4». . UT
_ foire V ^ ^* ^* ^^ Chirrotu
liflc , JBdf. PoU ft lui»
Lméie» ad},, .
Lifler , y. a*
LiiTeroa» T. m. Partie du mé-
tier dç« Tiflutiers.
Ufleur^ i, m. Oui lifTe.
Lifîoire , C f. Inftnunônt qui^
{tn 'à lifler, .. ■ t
tifte, f. f. Prononcez IV*
LiileJ eu ^lifteaù , C m. *t
> d*Archite£hire.
Liflon , C Wf t, dç' Elafon.
Lit, f, m,
Litanies , f. f, pi
litè, f. f. Ceinture fiinébrct-^
dans une Églife. A<:ad,
Liteam , . C m. . t. de. Chaffe.
Litharge ^ £ f/ Compofition
chymique;
LitiiocoUe, f. f. Sorte de ci--'
ment.
lithophî^gé, C m. Petit ver qui
fe trouve dans la ]nerre.
Lithotomie , C f. t. de Chi-
rurgie»
{.ithotomifle , f. m. t. de Chi-
rurgie, ^
|*îthuaqie, f. f. Grande Pro-
vince dans la Pologne, „
lithuanien , enne^ i. m, 6l t.
Liriére. f. f. . , ^ ^
Litigant, ante,adj. Qui plaide.
Litige, f. m. Procès.
Litigieux , eufe , adj.
Lirifpendancè , f, f. t. de Palais,
Litorne , f. f. Efpece dje GrivC'
Litron j, f, m. MefurÇr
^ Littéraire , adj.
Littéral • aie , adj. '
Littéralement • adv,
Littérature , f. f .
livçrdun, C m, P«tto YUl^
4e la lorrain^
Liturgie, C £
Uvet, adj.^tdcBlBaj* ,
Livide» ad^
Lividité, Lf.
Livooie^ f. t Provioce 46
Suéde
Livralfon, f. f , .
Livre , < m, Ôuvniee.
Quand ce mot oefigne ua
poids 011 une fomme enjar^*
gent , il eil toujours du fe*
' minin genre : ainii on doit
•dire une //Vr;^ pefant , «V
' /ivrr en argent, . ^
Livré y ée, adj,
Livrée, X f. ' ■
Livrer , v, ;^
Livret , f. m. Petit livre.
Liiire , f, f .
Tous les anciens ont. éerît
Heure , que j*apprôuve plus
que Hure qu'on trouve dans
Richelet & X^bert. V.
Préf. let, û. Pour moi j'écris
Hure avec un u tréma , parce
que ce mot eft de trois lyila-
bes. Voyez la Préfacélet. u.
Lobe , f. •m. t, de^édecine.
Local , aie. adj.
Locande , adj. Chambn^ qu*on
loue.
Locataire , f. m. & f. "^
Locatif , ive , adj, Répara-
/ tions locatives.
Location , f. f. t, de /urifpru-
dence.
Loch , f. m. t. de Marine.
Loche , f. f^rte de poiflfon.
Locher, <n; l%i ufité;
Loches y C, f, P|î»^« Ville de
France dans laToiufine,
Locution, f. f,
Lodév*^ tt Ville de Fnwcf
-7:r-r
idaiB le Bas Laiigimoc- ' rr finale. * !
todi , C f. ViUe aftaite dans le tomHs i C m t. dr Roc^^
MilaneK^--'^ '- ^'''":-.. •' leur.- ' • ■■::'}■- ^.
Lodicr , C nù 6tt)flfe cottvéf* loinboyer, v. t. deSaltnel:
tare de lit. . Lombrical » adj. t. d*Anatoiniiu
Lods 9 f. iii.*pL t» de Pratique, Lonchite » £ t. Sorte de plan»
Lof » f. m, t. de Marine. te. Prononcez h,
togarithme » f* m. t, de Géo« I|indre » ^yn. Sorte de Vaif-
métrie.' ♦ . ^Udelnubord.
Logarithmique « f. f. Partie de Lond^, C f. Ville & Capi-
£i Mathéôiatique»
Loge, f. f* '
Logé, ée, adj. ""
Logeable, adj.m*
Logement» f. m. ^
Loger, V. a. '
Logette , C f< Diminutif.
Logicien , f. m.
Logies t. de Coutume..
Logique , f, f.
Logis , f. m;
■(,
taledç l'Angleterre
Long» longue, adj.
de Lonsue^main y adv. •
ton|^i(tte^ adi.
Longamiàîte » £ f. t. "Pog.
Xpégtf', f. f. " .
Longer^ v. a. t. de Guerrç
&deChaffe. .{
Longimétrie , f. f. Art de
meiurer les longueurs. *
Longis , t. bas & populaire.
Logiilille , f. f. t, de Mufique. Longitude , f. f.
Logistique, f. f. Partie de TAl- Xongitudinahrtdç» ad^.
Long-filtf^ , f. m. t. de Char*
pentqie.
gébre.
Logogriphe, f, m.
Logre, f. m. t. de Coûtuméi.
Loi , f. f. Au plun l^oix,
loin , adv. de lieu.
Lointain , aine , adj.
Loir , f. m. Périt animal.
Longrtemps, adv.
Longue ,"f. f. t de Mufique.
Longuement, aijv,^^^^/^
Longuet , uette.^adjTDiminu-
tif.
Loire , f. f. C*eft la plus gnmi- Longueur , f. f.
de rivière de France.
Lotfible , adj.
t^oifir, f. m.
Lomagne , f* m. Pays de Fran*-
ce en Gafco^ne.
Lombaire » ad), t. d^Anatomîe,
Lombardie , f. f. Grande par-
tie de ritalie.
Longuion , f. œ.*Villedu Du*
cbé de Bar.
Longwic, f. m. ViUeduDu^
ché de Bar.^
Lons - le - Saunier » Ville de
France dans U Franche
Comté.
Looc, f. m. t. dePhamuicîc.
Lombes , f» m. pi. t. d'Anato- Lopin , f. m. t. Populsûre,
^ ■ Loque, f. f. U eu du %lc
.ogu
mie,
ILombés, f. m. VilledeFran- âmilier.
cceoGifcogne. Prononces loquet, f. m.
i^gueteau^ t m.
F"
__...__,<.
\
-^.
35<5^
LOR
'
Loqueteui^eufe^ adj. Déçhfpè.
I^uette » f. f: Diminutif de
loque.
Lord , f. m. Nom Anglois
' qui ù^niÛQ Seigneur.
Lorgner , v. a.
Lorgnerie, Cf.J^egard à la
dérobée. ^ J|i
Lorgnette , C £.
Lorgues , f. f. Ville de Fran-
ce en ProveiKe.
Loriot , f. m. Sorte d'oifeau.
Lorrain , aine , £ m. & f.
Lorraine , f. f. Etat fouverain
entre r Allemagne /k la Fran-
ce, qui appartient à la France.
Lorré , zap t. de Blafon.
Lorris , i*. m. Petit Pays de
France dans le Gâtinois.
Lors, lorfque, dès-lors «d ver-
bes de temps.
Lofange , Ci.
Lofangé, ée, adj. t. d'Armoiries.
Lot , f. m.
Loterie 9 f. f.
Loti, ie, adj.
Lotier , f. m. Plante. . ^
Lotion , f.\f. t. de Médecine.
^ Lotir-, V. a.
. Lotiffèur , f. m. Qui fait les lots,
totizé , adj. t, de Coutume,
ouablef, adj.
Louablemént , adv. _
Louage, f. m.
Louange , f. f. '
Louanger , v. a.
Louangeur , f. m;
Louche , f. m.
Loucher , y. n.
Loudun , f. m. Ville de Fran-
ce en Poitou.
Loudunois y bife , f. m. 5i f.
Loudunois , f. m. Contrée de
France àw le Poitou,
Loué, ée, adj.
Louer , v. a. ;
Lover , t. de Marine.
"Loueur, eufe, f. m. ^C-
Louis Li BiiN x}Mis IloL de
France & de>Navar/e.
Louis, f. m.Modnoiede France.
Loup j f. m. .
Loup-cervier , f. m. ,
Loupe, f. f.
Loup-garou» Cou ,
Lourd , lourde , adjr
Lourdaud , lourdaude ,' aJj.
L'Académie, Furetiere;Bau.
'^oiri i Binet , Monet , p^.
Richelet^&Joubert écrivent
lourdaut au mafculïn : Du-
puys & les plus anciens écri-
vent lourduulu Pour^'moi je
foûtiens qu'on do|t écrife au
mafculin lourdaud ; parce que '
fi Ton écrivoit lourdaufy il
faudroit nèceffairement écri-
re lourdautè au féminin , ce
qui iêroit abfurde. Voyez
snie Remarques fur les mots
Échafaudy Baillif & HotIo"
Lourdement, adv.
Lourderie , f. f . "^
Lourdife , f. f.
Loutre 3 f. f. Animal amphibie.
Louvain , f. m. Ville des Pays-
Bas^. ♦
Louve , f. f. Femelle d'un loup.
touver v. a. Faire un trou
dans une pièce de fer.
Louveteaii^ f. m,
LouTeférT v; n. Qui fe dit de
la/louve, quano^ljefaitdcj
tits.
Lbuveterie, f. f. / ^-
Louvetier, f. m. \
Louveur , C m. -Celui qui lou-.
^
^
ItJC
vek» pierre^ danskf car*
riérei. '
Louviers , f. nj. Ville de Fran-
ce en Normandie,
Louvayer , t, n. t. de Marine..
Louvre, {. ïxu \ -'^ . .
Loxodronie 9 f. f. t. de Marine.
Loxodromique > adj. t. de Ma-
rine.
Loyal y aie , ad).
Loyalement , adv..
Loyauté, f. f. ■
Loyer, f. m. Louage.
Lubeek , f. m. Ville de la Baf-
* fe-Saxe en Allemagne.
Lu^e , f. f. Caprice.
Lubricité, f. f..
.^^ubrique , adj;
Lubrimiement , adv. ^
Luc , L m. Petite V^lle/de Fran-
ce en Provence.
Lucarne,/, f.
Lucciole , f. f. Mouche lui-
sante.
Lucerne , f. f. Ville de Suiffe>
6c Capitale du Canton de
ce nom. "
Lucide , adj. t. Dogmatique
Lucifer , f. f.
Luçorijf.m. Ville de France
dans le Bas Poitou.
Lucques 0u Luc|ues , f.f. Ville
^'Italie , Capitale de la Ré-
publique de ce nom. ,
Lucratit, ive, adj.
Lucres fc m.
Lude , f. m. Ville de France
dans TÂnjou.
Luet , i, m. t. de Coutume.
Luette , f. f. ftjite elande fu-
fpen^uë au fëhd de la bou-
che. .
-ueur ; f. f.
Lugubre, àdj.
4LUg;ubreiiient , adv.
Liu » pronom de la WfiÊkaoi^
perionne: Auplur. éuKp
I<uire, y; n. -* é
Je luis y nom hiiibns, je
luiibif, je luirai, que je We,
î#luirois ,'hiis ^ luiiez.
LuKknt , aote , adj.
Luites , t. de Chaue.
Lumière, f. f. \
Lumignon , f. ài.
Luminaire f. m.
Lumineux 9 eufe, adj.
Lunaire, adj.
Lunaifon^, \, f.
Lunatique , adj.
Lundi , 'f. m^
Lunebourg , f. m. Ville de h
JBaiTe Saxe.
Lune, f. f.
Lune! , f. m. t. de Bla£3n.
Luhel, f. m. Ville de Franoe
dans le Bas Languedoc.
Lunette, Cf.
Lunettier^ f. m. ,
Luyville ^ f. m. Ville du Du-
^è dé Lorraine.
Luni-folaire , ad), t. d'Aftro-
nomie.
Lunule^ f. f. t. defié&métrie.
Lupin, f. m. Plan^^ /•
Lupinaire , f. m. Marcnand
de Lupins « '
Lure , f. f. Petite ViUe de
France en Franche-Comté.
Liifarche , f. m. Petite Ville de
ITfle de France,
Lufîgnan , f. nv Petite Ville
de France dans le Poitou.
Luftrale, adj. f. Iln'ad'uiàge
qu^en cette phrafe : Eau Iw
proie.
Luftration , f. f .
iM&et , f. m. Ce mot à trois
fign^cations.
%
"»• .:-
rrr
-y<-
' -i
J
.^
4
^
yt LUT
IxtAré » ée , a^*
iMrer » V. a.
Luâreuti eiife« i$. Qui «
bciucoun de luÀre.
Luftucni ,1. f' t. et Méiwif.
tut, £fii.1aftniiiieatde Chy^
mie*
Uiter , X* a- Enduire d^arrilc.
Luth , r. m. InftraSl^ de Mu-
fique.
Ludiénnifine $ C m. Héréfie,
Luther , f. m. Héréfiarque.
Lurhérien , «me , f. m. & f*
Qui fuit h Seâe de Luther.
LuAier , ù m. Qui fidt des
luths. u
Lutio , C m. Elpcit folet.
Lutiner , ▼.*•' . '*
Lutrin , f. m. Pupitre.
Lutte 9 f. f'
Lutter, v.îL
Lutteur^ £ m. '
Luxadoo, CL -tdeChirurg.
Luxeaiboiit|( j h, m
Payt^as « , dc^ Capiôdé du
Duché de ce nom. -^
ce en Frandie-Céiiitl, *
Luxure^ £f,
LiDQirieiaj eufe ^ a^..
Luzerne, t f. So^dlterbe;
Luzin , £ nu t« de Marine.
Ljrcandirope « C âi« Qui a fu
mag^natioa bleffée^ .
Lycamhropie , £ £
Lyce f^Ct* Chienne de cluifle.
Lymphatique • adj.
Lymphe , £ £ t. d^Anatômîe.
|.yncurius, £ m. Sorte de pierre.
Lyon , £ m. Ville de France ,
& Capitale du Lyonnois.
Lyonnois , oiie ^' £ m. & £ -
Lynx , £ m. Animal.
Lyre « £ m. Infiniment de Mu-
fi^e.
L3mque , àdj.
f
Mai
parce que ce Biot tire (on
Vy
> '^.z
M » Subjlantif mafculin , la dou\icrfu lettre de tAlphçh^t.
MA , pronom perfonael ,
féminin. '
JVlaamar-Bafchi , f. m. Surin-
tendant des Bâtimens du RqI
de Perfe.
Macaron, f. m.
Macarçnée , f.f. Espèce de
Poëfie.
Macaroni , f. m. Sorte de pâte
féchée au fçleil , dont les
,1 Italiens font differerts mets.
Macaroni que, adj. t. de Poë-
fie burlefque.
Macaronifme , f. m. Genre de
Poëfie.
Macaflar , f. m. Ville & Ca-
pitale du Royiàume de Ma-
caflar en Afîe.
Macérata , f. m. Vilîe de l'E-
tat de TEglife en Italie.
Alacération , f. f. t. de Dévo-
tion.
Macérer , v. a.
Maceron . f. m. Pfeiïtê.
Mâche , (. f. rierbe qu'on man-
ge en falade.
Micbé, ée>a(f5. " '
Machecou , f. m; Ville de
FrajKe, Capitale dii Duché
dé Rétz en Bretagrie;
MSchecoulis 02^ niachicoulisy
C m. t.^dè Fortifitanon.
Mâché^i £m,Crtifiedufer,
Mâcheliere , adj. £ Il eft auflî
fubfl. Dent mâcheliere,
Mâchemoure , f. f. t. de Ma-
rine.
Màchct , V. a.
Màcheur, eufe^ f. m. 6^ f. U
eft bas.
Mâchicatoire , f. m.
Machinal , aie , adj.
Machinalement , adv.
Machinateur , f. m.
Machination , f. f.
Machine , f.'f.
Madnné , ée , adj.
Machiner , v. a.
Machinifte, f. m.
Machinoir , f. m. Olitil de
Cordonnier.
Mâchoire , f. f.
Macis , /. m. CTeft la féconde
écorce de la noix mufcade.
Macle, C f. Sorte d'herbe qui
porté un fruit Comme une
châtaigne..
MIcon, Ville de France , &
Capitafe du Mâc<»inois en
Boufgogne..
MaçottjiTm.^
Maçonnage , f. m.
Mançormé;, ée , adj^ t. de Bla-
ion.
Maçonner , v. a.
Maçoonerie, f. f^
:
*!£. '.'
uagny , i. m. Fente V Hit ue LiUieiU , LUlt , âUJ,
m
4 MAD
connois » f. n. Coaurée
de France dans » la Bçfttrgo-
gne,
Maconnois , oiiè » f. m. & f.
Macque ^ C £ t. de Marine.
Macreufe , f. f, Oifeau nia-
ntune^
Macrofcome , f. m. Par ce
mot on entend le Monde.
MacÂtrat , f. m, Maiibn des
Néeres.
Maoïïarure , f. f. t. dlmpri-
merie.
î Macule^ C f. t. de rÉcriture
i ; Sainte.
Maculer , v. a. t. dlmpruneur.
' IVladame.r ^- f»
Mademoifelle « f. f.
I Madrague , f. m. Sorte de fi-
let pour prendre des thons.
Madré, ée , adj. Tacheté.
! Madrid , f. m. Ville Capitale
de l'Efpagne.
I Madrier , f. m. t. dTngénieiir.
Madrigal , f. m . Sorte dePoëfié.
Maeftral , t. de Marine.
i IVlaellralifer , v. n. t. de Ma-
i rin«.
;v,^,^--^^aflé , ée , adj. Qui a de
grofles joues. ■ Il eu bas.
I Mafrach , valife des Perikns.
Magailn, f. m. ^
i Magailnier , Cm,
i Magdaléon, f. m. Petit rou-
leau de é>ufr6 ^^on vend
chez les Apothicaires.
Afagdebourgj f. m. VUle dé '
la Ba£e âxe en Allemagne.
Mage , f. m. Philoiophe des
Orientaux.
Magicien, enne, C m. ^f.
Magie , f . f .
Magioue, adj.
Magifter , f. m. Maître d'É-
MAG
cole de Village.
Maj|iftére^ f. m. Dignité dà
. Grand Maître de Malte. . ^
Magiftral , aie , adi.
Magiflralement , adv.
Magiftrat ^ f. m.
Magiftrature , f. f.
Magnanime 9 adj.
Màgnanimem«nt , àdv.
Magnanimité , r. f.
Dans° ces trois mots le g
n?ouiIle , & ne fè fait preir
tjue pas fentir.
Magnétique , adj. Qui tient
de Taimant.
Magnétifine, f. m. t. de Chy-
mifte.
Magny-, f. m. Ville dellfle
de France.
Magnificence , f. f. /
Magnifier , v. a. Vieux ter*
me qui iignifie loutr,
M^ninque , adj.
Magnifiquement , adv.
Magot, f. m. Amas d'argent
caché.
Magot , f. m. Gros Sînge.*
MM;uelone , f. f. Vifle de
France dans le Languedoc.
Mahomet , f. m.
Mahométan , ane , f. m. & f.
Mahométifine , f. m. Religion
des Tiircs.
Mahot , f. m. Sorte d'arbrif-
feau rempant.
Mahutes, f. t. de Faucon-
nerie.
Mai, f. m. Cinquième mois
"âe l*aiinée
Maîdan , f. m. Ceft le Maf-
' ché en Perfe & aux Indes.
Majefté^T. f.
MajeftûfnHèment , adv:
Mfljefhieux . suie , adj,
mm mu tuot il màcbc . rrance en loununc'
MAI
Majeur, atfe» 9Â].
Maieur ^ C au Chef dn Fea«
pie fie des Comimifies dans
quelques endrcftts.
Majeure, f. f. Pirenticre Pfo-
pofition d'un Syllogifinje.
Maigre , adj. m. 6l f . U eft
airnifubil.
Maigrelet , ette , ad). Dimi-
nutif. * -
Maigrement , adv.
Maigret , ette , adj.
Maigreiu-, f. f.
Maigrir , v. n. ^
Maigue ou mégue , f. m. Pe-
tit lait.
Maigué , £. f. PoifloH de mer.
Mail , f. m. Promenade & Jeu.
Au plur. des mails.
Maille, f. f. Uaeftlon^.
Mailler , v. a. t. de Chaffe.
Maillet , f. m. Va eft bref , &
, les U fe mouillent.
Mailloche , f. f. Petit maillet.
Maillot , f. m.
Maillure , f. f. t. delFaucon-
nerie. ' ,^
Main, f. f.
Main-morte , f. f.
Main-mortable , adj. t. de Pa-
lais.
Maine , f. m. Province de
France.
Maint , ainte , adj . Golledif ,
qui Âenîfie pluJUurs,
Mamtefois \ adv.
Maintenant , adv.
Maintenir , v. a. & n.
Maintenu, uë, adj. r
Maintenue , f. f. t. de Pratique.
Maintien \ f. m.
Maj^or , f. m. Officier de
éuerre.
Miijorafque , Droit d*aûiefle
ênM en Ëfpagne."
Bfijjofdonie , f. m. t/ tiré de
lltalie , qui fignifiè vol Mai-
ire £Hèt€l,
Majorité , il f. •
Mairin, f. m. Bois, dont on
Eût des futailles.;
On trouve ce mot écrit de
la forte dans le DiÔionnaire
des Arfs & dans Ricbelet ,
. tome II. pag. 6. Mais ce der-
nier Auteur écrit à la pag.
4^. du même tome , merrin
& mairrin: Danet écrit mer'
rain & mairré'm : Jôùbert Se
Ménage mairrcin. Pour moi
je préfère mairain , à caufe
du mot Latin 'warrr/V, dont
/ celui-ci tire fon analogie , au
rapport de Ménage & de
l'Académie dans fon Di-
ôionnaire des Arts.
Miaire , f. m.
Mairie, f. f. -
Mais , conjonâion adverfa-
tive.
Maifieres, f. m. VilledeFran-
ce en Champagne.
Maifneté , f. f. t. de Coutume.
Maifon , f. f.
Maifonnée , f. f. *
Maifonnette , (! f. Diminutif*
Maître , ï. m.
petit-Maître , f. m.
Maîtreffe, f. f.
Maîtrife, f. f.
Mdtrifer, v. a.
Majufcule , adj.
Makelaer, f. m. Courtier en
Hollaijde.
Mal , f. m. Au pi. Maiçt.
Malachite, f f. Pierre pré-
cieuf^.
Malàcia , f. f. V. de Médecine.
Umoy, f. m. ViJiç de Frmi^ tapiii , î«e, CulÔiU
il
r> Mku
Maiai
t
lâiqat , r. fh, t de Méde-
cine.
Malade , ad}. & fubft. m. & f.
Maladie» f. f.
Maladif, ive , adj.
M^ladrerie » ^. f .
Mal-adreflè^ f. f:
Mal-adroit , oite , ad). Il eft
auffifubft.
Mal-adroitement , adv.
Mal-aife , f, m,
Mal-aifé, ée, adj.
Mal-aifément , adv.
. Malandres , f. f. pi. Sorte de
maladie qui Vient aux che-
vaux.
Malàpre , t. dlmprimerie.
Mal-aventure , L f.
Mal-avifé, ée , adj.&fub.
' Mal-bâti, ^. Il eft du ftyle
familief.
Mal - content , ente , adj.
Malder, f. m. Mefure d'Aile*
'*' magne.
Mâle j f m. Il eft auflî adj.
Malebête, f. f. Il eft. du ftyle
familipr. • -
Malebofle, f. f. GroflebofTe.
Malebranchifme , f. m. Do-
ârine du Père Malebranche.
Malebranchifte , f. m. & f.
Malédi^on , f. f.
Maléfice , fl m. v
Maléficié , ée , ad).
Maléfique, adj. t. d*Aftrologie.
Malencontre, f. f-
Malencontreufement j adv.
Malencontreux.» eulê, adj,
Malenpoint>, adv.
Malenuit, f. f.
Malepeile 9 Imprécation.
Mal-entendu , 1. m.
Males-graces , f. f. pi. Il eft bas.
Afal-façoa «Cf. Soperckerie.
MAL
Malfaiteur, f. m. r-
Mal-faire , v. n.
Mal-faifant , ante ad).
Mal-fait» ad) '^^■
Mal-gracieufement , adv.
Mal-giacieux , eufe , adj.
Malgré » prépoTition.
Mal-habile, adj.
Mal-habileté , 1. f.
Malherbe , Ç f. Plante.
Malheur, f. m.
Malheureuferaent , adv.
Malheureux , eufe , adj.
Mal-honnête , adj.
IVIal-honnéte homme , f. m.
Mal-honnêtement , adv.
Mal-honnêteté , f. f. '
Malice , C f.
Malicieufemènt , adv.
Malicieux , eufe , adj.
MaHcorium , f. m. C*eft Fé-
corce delà grenade.
Malicome , Ville de France
dans les Pays-Bas.
Malignement , adv.
Malignité, f. f
Malin , igné , adj. Il eft auf-
fi fub.
Malinès , f. m. Ville des Pays-
Bas , foumife aux François
au mois de Mal 1746.
Maline , f. f. t. de Marine.
Malingre , adj.
Mal-intentionné , ée , adj.
Malitome , adj. Mal-adroir.
Mal- Juge, f. m.
Malle , {.f.
Malléable , adj. Ce qui eft dur
& diiâilc.
Malléole , f. f. t. d'Anatomie.
Mallette , f. f, P^minutif de
maUc.
MaUîer, f. m. Cheval qui
porte la loaUç.
Mal-mener , v. a.
Malotru, uè, adj.&f. t. po-
pulaire- . ,
Malouin , ine ^ £ m. & f. &
ad/. Habitant de Saint Malb*
Mal-plaifant , ante , adj^ -
Mal-propre, adj.
Mal- proprement , adv.
Mal-propreté , f. f.
Mal-lain, aine, adj.
Mal-féant , ante , adj.
Mal-talent^ f. m. Mauvaife.
volonté envers quelqu'un.
Malte , ou Malthe , i. f. Iflc.
de la Méditerranée qui apr
partient à l'Ordre de Malte.
Maltôte, f. f.
Maltôtièr, f. m.
Maltraité. , ée r adj.
Maltraiter , v. a.
Malveillance , f. f. U vieillit.
Malveillant , f. m.
Malverfation , f. f. (■
Malverfer , v. n.
Malvoifie , f. f.
Malvoulu , uë , adj.
Maman, f. f. t. des enfans.
Mammelle ^ {. f.
Le Diô. des Arts , Dujpuys >
Baudoin , Monet , Binet ,
Furetiere , Danet & Jou-
bert écrivent de la for^e : TA-
cad. &Richelet écrivent wj-t
melie : mais on doit étrire ce
mot av^c trois m , parce qu'il
tire fon analogie du Latlii
mamma
Mammélon, f. m. Petit bour
des mammelles.
Mammelu, ^ë , adj.
Mammaire , adj. t. d'Anatoéîé.
M'amour, m'amîe , f. m. &
f. t. de CajoUçriç.
Manant, £ m,' *
MAïf UX
MfltnceUe , £ £ t. de Charttor*.
Manche d*h;Rbit ou bris de mer»
• £ £
Quand ^e mot (îjBpifie fa fàiy
gnée de quelque iliftrumeiit.V
n eft, du mafculin Q^nre. .
Mancheron, £ m. Uiimnuti£
Manchette » £ £
Manchon, £ m.
Manchot , otp , £ ni. & £ , .
Mandarin, forte de Nobiçflfe
& de Magiftratdans laChine^
Mandarinat , £ m. Charge de
Mandarin.
Mandat , £ m. t. de Chancel-
lerie Apoftoliquf .
Mandataire , £ m.
Mande , Ville de France dans
le Languedoc.
Mandé , ée , adj. .
Mandement , £ m. .
Mander, v. a.
Mandibule , £ f t. d'Anatomiç^
Mandille , £ £
Mandore, £ £ Inftrumeutde
Mufique.
Mandragore, £ £ *•
Mandrin , £ m. Outil de Tour- .
neur.
Manducation , £ £ t. de Théo-
logie.
Manéage, £ mft.de Marine.
Manégé, £ m.
Mânes , £ m. pi. C'étoit chei:
les Anciens le nom qu'ils
>donnoient à Tame d'un mort^
Manganefe , terre minérale
Maxigeable;, adj.
Alangeaiiie , £ £ .
Mangeant, ante» adj.
Mangeoire, ££
Manger, v. a.
M?nger > £ «ï»
A^ngerie, £ £
>
Aungeur » eufe , & m» 6c f.
Mangdufe , C f. Animal qui
r^emble à laJHslette.
Mangeure , r. f. !.
Manheim , £ m. Ville en Pa-
latioât ^ fthin.
Ma^able y ad|. \
Maniaoue, ad]. Furieux, tranlr
porte.
Manichôrdion , f. m. Sorte de
claveilin.
Manicles i f. f. pi. Fers ou me- *
notes.
Manie , f. f.
Manié , ée , adj.
Maniment , f, m.
Manier , v. a.
Manière ; f. f.
Maniéré, adj. m. t. de Pein-
ture.
Maniette , f. f. t. d'Imprimeur
en toile.
Manifeftation , C f.
Manifefte , adj. & T. m.
Manifefté , ée , adj.
Manifdftement , adv.
Manifefter, v. a.
Manigance , f. f .
Manigancer, v. n.
Manille, f. f. t. du jeud*hombre.
Manipulation , f. f . t. des Mi-
nes d'argent.
Manipule , f. f. Ornem^ni
Eccléfiaftique.
Manique , f. f. t. d'Artifan.
Maniquette, f. f. Efpéce de
poivre des Indes.
Maniveau, f. m^ Petit panier
plat.
Manivelle, T. f. t.deMécha-
nique.
Manne , f . f.
^ Nourriture mvraculeUre ,■ ef*
Il ^ ^ "n^it
MAN , . r-v
pece de panier ^ & drogue
mèdecinale.
Mannequin, f. m. Jcad.AUnage,
Dufuys , Èaudgin,
tl X en a plufieurT qui écri-
vent manequin f commc Ri-
çhelet & Joubert : m^s Mé-
nage dit que ce mot vient de
manne , mû fignifiè une e^-
ce de pâmer. Par conféqHent
on doit écrire itantiequin.
Mannequiriage , f. m. t. d'Ar-
chiteoure. .
Manœuvre , C m. parlant d'un
homme. & f. f. parlant d'une
femme ou de Taédon. Acad.
Manœuvrer, v. â. ^
Manoir, f. ni.
Manofque , f. m. Ville , de
France en Provence.
Manouvrier^, f. m. Ouvrier.
Manque , f. m.
Manquement , f. m. .
Manquer, V. n. 11 eft qudcjue*
fois aûif, Tai manque ctt
homme,
le Mans , f. m. Ville de Fran-
ce & la Capitale du Maine.
Manfarde , f. f .
Mot nouveau qui figni^e
uneMaifon bâtie fuivantle
goût de M. Manfard.
Manfeau, f. m. Qui eft du
>\Maine,
Manfuétude , f. f. t. Dogmat.
Mante , f. f. Couverture.
Mante,, f. f. Ville del'Iflede
France.
Maiiteau, f. m.
Mantelé, ée. adj. t. de Blafon.
Mantelet, f. m.
Manteline , f. f. Petit man-
teau que portent les tenx^
mes.
MAff
Mantenén j t nu t. de la Mari*
ne dëis Gaféres. ' ,;•
Mantille, f. nu Ornement des
■ Dames. '':''■:, ,•' "" '•>'
Mantonnet > f. m. t. d*Arti£|n.
Mantouan^ C. m. Duché c|i
Italie.
Mantottc , f. f . Ville dltalîe.
Manture , f. f. Grand ç^p
de mer.
Manturne , f. f. Déefle des
anciens Romains.
Manudufteur , f. m.
Manuel , elle , adj. °
Manuellement , adv.
Manufaéh^re, Cf.
ManuJFaéhirer , v. a.
Manufaéhirier , f. m. Maître
d'une Manufaâure.
Manumilfion , f. f. Aôion d'af-
franchir les Efclaves.
Manufcrit ^ ite , adj. U eft
aufîi, f. m.
Manutention , f. f. t. de Palais.
Manzel , f. mi Le rendez- vous
des voyageurs en Perfe à
lafiri du jour.
Mappemonde , f- f.
lUchelèt ne veut qu*un feul
p dans ce mot ; mais il en
faut deux , parce qu'il tire
fon analogie du Latin ^Ai^^ii,
qui fe trouve dans du Gan-
ge ^Calepin , Pline. Mar-
tial, Quintilien, Charles-
Ét^nne & autres bons Au^
teùrs;
Maquereau , T. m. Poîâbn de
mer.
Maquereau , çUe , f. m. &f.
t.inà!*Tibànéte.
Maqw*re)lagé, f. m. Méd^ér
dé dëbàuâier les femmeti. ^^'
Maqaerette> f. m. Pettt)^iflbâi
i /a
i:
„ . WAJt DSI
Maquignon, Cm.
Maquignonnage , f. «.
Maquîgnonné * ée , a^; '
Maquicnonner , v. a. _
MaquiHeur , f. m. t. de Marlâe^
Manbout , f. m. t. de Marine.
Marabout; f. m. Efpece de
coquemar de fer blanc , qui
. vient de Turquie.
Marager , f. m. Jardinier qui
fait vajoir un marais. Quel-
ques-uns écrivent màraifçher,^
Msurais , f. m.
Marans , f. m. Ville de Fraiv-
cedansTAunis.
Maraiîne , f. m. t. de Médecine;
Marâtre ^ f. f.
Maraud, aude. Cm. $c f. t.
injurieux.
Maraudaill^ , C f. Nom collé-
aif. * ,
Maraude , f. f. t. de Guerre;
Marauder, v. n.
Maraudeur , f. m.
Marbre , f., m. ■ ^■
Marbrer , y. a;
Marbreur, f. m. Artifair^qnl
mari>re du papier.
Marbrier, C m..
Marbrière, f. f. GarrieTe de
marbre vaut mieux.*
Marbrure , f. f. t. de Relieur.
Marc, f. nh
Nom d*homme , pcids de
huit onces y^ ce qui refte
des chofes dont on a tiré le
fiic.
Marcaige , (I m. Droit SeN.
gifcuriai.
Maj-caffiny f. m. Le petit dVb
ùndàer. , ^^|]
Marca^e ^ f. f. Pierre mini-
raie. V '. --
^larcgraye/ iœ , f. m. fie f; ^
5^ TWAk
Dignité en AlieipzpK,
Marcnage » £ m. t. dé 'Cou-
: tuniib.
Marchand , ande, T. m. & f.
Marçkancfê , ée > adj.
Marchander, v. a. i
jMarchstndife yf,f, |
h. Marche , f. f. Province de
France. j
Alarche , f. f .
Marché, f. m. Lieu public où
on vend toutes Tes cnofes né-
ceflaires à la vie.*
Marche-pied , {*. ni.
Furetiere & Ricnelet écri-
vent Marckepié : cette ortho-
graphe n'eft guère rMivie que
par les femmes.
Marcher , v. n.
Marcher, f. m. La manière
dont on marche.
Marchette , f. f. t.J d'Oifelier.
Marcheur , f. in. ¥ J^^ ^^ ^^
qu'avec une épitaéte.
Marchis , f. m. C^ft ce qu'on
ap[>elle Marquis.
Marciage ^ £ m«
tume.
M^fcigny, f- nt.
dev^rance en B^
l4atcotte , ^. f.
Marcotter , v. a.
Mandi, f. m.
Mare y f. i, Éau ds mare.
Marèaee > f. m. t. de Marine^ i
Maréchal , Ù m. Artifan.
Jklgrécage, f* m; ' / ,
Majrécageux , eufe;^ îdj^- »
^ J^réchaufTée « ; f ; f .
Marée , (! f .
.^renge , f. m. ViUe de Fran-
ce dans le Languedoc.
Martfuil , f. mf.Pçtit» Ville de
France iîur les coil£bs du
Beory.
Margajat , f. f. t. ^e mépris.
Marganatique ^ ad]. C'eft ce
' que nous appelions un Ma-
nage de la main gaucne. .-
Marge , C f .
Margelle , f. f. Là pierre Dcf-
cée qutix>rde le tour d'un
Richelet écrit mardelU , com-
me Furetiere : TAcadémie
& Danet écrivent des deux
manières. Pour moi , Je pré-
fère margelle avec un>, com-
me plus conforme à 1 étymo-
logie dé ce mot qui vient de
margo , marginis , dont on a
fait marglpla &c m orge lia ^ qui
fe trouve dans Furetiere ,
du Gange & Ménage..
Marger, v. n. t. dlmprinie-,
rie.
Marginal , aie , ad].
Margot, f. ni. Oifeau de mer.
Margoter
V. n.
t. de Chafle
de Coû-
*etîte Ville
•gogne^
^
,JVfairgouillis , f. m.
Marguerite , f. f. Fleur & t.
de mer.
Marguillerie , f. f. Charge de
^ AÉr^uUîier.
Marguillier , f. m.
Man , f. m. Époux.
Mariable , adj..
. Mariage , f. m.
Marié, ée, adj. ïl eft auffi
quelquefois fubA.
Mariée , f. f. Sorte de Danfe.
Mari^nbourg , f. m. Ville des
Pays-Bas dans le Hâinaut.
.^l^lri^r , V. a.
Marigot, t. de Pécheur de rtier.
vMarifl , ine , adj.
MWinade, f* f. t. de Cuifme.
Marin«» f^f^Çe^w.*^^'^^^''"^
ïamvigatîon.' ,*/,
• " Marmé«
rîs.
S ce
Ma-
per-
d'un
com-
iémie
deux
e pré-
côm-
tymo-
ent de
ton a
a\ qui
îticre ,
prime-
le iner.
;hafle.
\r &t.
irgedfi
tft aulTi
Danfe.
[ille des
laut.
Ide ftier.
^uifine-.
)ncerne
rinét
MÀA
Mariné, ée , adj.
Mariner, V. a.
Maringue , Ville de France en
Auvergne.
Marinier , f. lii. '
Marjolaine , f. f. Plante.
Marjolet , f. f. t. de mépris.
Marionnette , f. f.
Marital , aie , adf.
Maritalement , adv. t. de Pra-
tique. .
Maritime , adj.
Marie, f. f. On àSt marne.
Marie, f. f. Ville de France
en Picardie.
Marier , v. a. Améliorer une
terre. On dit plus commu-
nément m^r/z^r.
Marlierê , f. f. V oytz. màmUre.
Marly , f. m. Château Royal
dans nfle de France.
Marmaille, f. f. Nom coUe-
£^if, qui veut dire nombre
de petits enfans. Il eft popu-
laire.
Marmelade, f . f .
Marmentau , f. m.^ t. des Eaux
& Forêts. .
Marmite , f. f.
Marmiteux , eufe , adj. Il eft
aufli fubft. Il veut èiwQ gueux,
mifér-able,
Marmitier , f. m. t. de Rô^
tifTeur.
. Marmiton , f. m.
Marmonner , v. a. t. bas ,
pour dire murmurer»
Marmot , f. m; Efpece de fm-
^ ge.
Marmotte , f. f. Animal.
Marmotter , v. a. li .
Marmottier , f. m. Qui amafle
de petites figures que Ton
nomme marmots.
MAR ^ 3^r
Marmoufet , f. f. Petite figure
grotefq[ue.
Marmoutier, f. m. Fameufe
Abbaye de Bénédi6l[ins près
Tours.
Marge , f. f. Efpece de terre
graffe.
Marner , v. a.
Marniere , f. f. Lieu d'où Y on
tire la marne. '
Marnois , f. m. Efpece de Ba-
teau. _^
Maroc , f. m. Ville & (ftpi-^
taie du Royaume de ce nom
en Barbarie.
Marotique , adj. m. & f. Imite
du Poète Marof .
Marotte , f. f. Figuré ridicule.
Maroufle , f. m.
Marquant , ante , adj. t. du
jeu d'Impériale.
Marque , 1 . f .
Marqué , ée , adj.
Marquer , v. a.
Marquefec , f. m. Sorte de
filet.
Marqueté, ée , adj.
Marqueter, v- a. Marquer de
plufieurs taches.
Marqueterie , f f.
Marquette , f. f. Droit Royal
fur les femmç<!. '
Marqueur , f. m. '
Marquis , ife , f. m. & f.
Marquifat ^ {. m.
Marquife , f. f t. adopté par
les Gens de guerre. .
Marquifer , v. a.
Marreine, Ci. Voyez la Re-
marque Tur le mot Parrein,-
Marri , ie , acH. Fâché.
Marrin , t. de Ghaffe.
Marron , f. m. Fruit.
Marronner , v. a. Frîftr à
Zz
#^
3<?t MAR
grofTes bouclés. '
Marronnier , f. m. Arbre. V.
Préf. let. N.
Marroquin > f. m.
Marroquin , ine , f. tn. & f.
Sui habite le Royaume de
aroc. *
Marroquiner, V. a.
Marroquinerif , f. f.
Marroquinier , f. m.
Marrube, f. m. Plante.
Mars , f. m. Dieu fabuleux &"
le troinéme mois de Tannée.
Mars, C ^n. t. d'Aflronomie.
Marfal, f. m. Ville de Lor-
raine.
Marfan , f. m. Contrée de
France.
Marfeille, f. f. Ville de Fran-
ce en Provence, avec un
Port où fe tiennent les Ga-
lères du Roi. - .
MarfeiJlois , oife , f m. & f.
Qui eft de Marfeille. .
Marfiliane , f. m. t. de Marine.
Marfouin, f. m. Poiflbn de mer.
Martagon , f. m. Sorte de fleur.
Marte , f. f. Efpece de fouine
des Indes Occidentales.
Marteau , f. m. ^
• Martel , f. m. Petite Ville de
France dans le Qucrcy.
Martelage , f. m. t. des Eaux
& Forêts
Marteler , v. a. Battre à coups'
de marteau.
Martelet , f. m. Diminutif.
Marteleur , f. m. t. de Forge.
Marteline^ f. m. Marteau de
Sculpteur.
Martial , aie , adj.
Maftkles , t. de Marine.
MAS
Martinet , f. m. Oifeau, chsiis
délier & fouet.
Martingale > f. f. t. de Ma'«
néçe. ^
Martinique , f. f. Pays de
TAmérique pofTédé par lt$
François.
Martyr , yre , f!^ m. & f- .
Martyre , f. m. Supplice.
Martycifer , v. a.
Richelet & quelques-autres
modernes mettent i!n i dans
ces mots au lieu d*uny : c*eft
une faute. Voyez ma Pré-
face , }et. Y, Danet écrit
martyriser. Voyez la Prà-
. face let. Z.
Martyrologe , f. m.
Martyrologifte , f. m.
Marville , f. f Ville du Du«
ché de Bar en Lorraine.
Mafcarade , f. f^
Mafcaret , f. m. t. de Navi*
gation.
Mafcaron, f. m. t. d*Archite*
dure.
Mafculin, ine', adj,
Mafculinité , f. f.-
Mafçulit , f. m. Chaloupe des
Indes.
Mafque , f. m.
Quand ce mot fîgnifie une
injure , il eft du feminia
genre en parlant d'une fem-
me ; car on dit la mafqut
parmi le menu peuple.
Mafqué , ée , adj.
Mafguer , v. a. ,
Maflacre, f. m.
Maflacré , ée , adj.
Maflacrer , v. a.
. Maffacreur , f. m.
Martigues oM.Martégues, f. ni. MalTane , f. f. t. de Marine,
Ville de France en Provence>--îdaflàpée , f. m. t. de wariiiç»
MAS
MàfTe, f. f. ^
Mafle-môre, f. m. t. de Marine.
MafTelotte , f. f. t. de Fondeur.
MaiTepain , f. m.
Mafler , v. a. ^
MafTeter ,*f. m. t. d*Anatomie.
Maflîcot , f. m. t. de Phyfique
& de Peinture.
Mrifîîer , f. m. Porte-mafle.
Maflîf , ive, adj. Il eft quel-
quefois fubft.
Maflîvement. , adv.
Maflîveté , f. f . ^
Mafluë , f. f.
Maftic , f. m.
Maftication, f. f.t. de Méde-
cine.
Mafticatoires , f. m. t. de Mé-
decine. .
Maftigadour , f. m. t, de Ma-
nège. .
Maftiqué , ée , adj,^
Maftiquer , v. a.
Mafî^oide , adj. t. de Médecine.
Mâftricht, f. m. Ville des
Pays-Bas. .
Mafiire,- f. f. è ^
Mat , matte , adj. ,
Mat , f. f. t. du jeu d'Échecs.
Mât , f. m. t. de Marine.'
Matador , f. m. t. du jeu
d*Hombre.
Matafion , C m. t. de Marine.
Matamore , f. m. Faux brave,
Mataffe , f. £ Soie qui n*eft
pas encore filée.
Matailin , £ m. Efpéce de
danfe.
M^taffinadc , f. f. Àftion fo-
lâtre.
Mataffiner , v. n. Faire le ma-
taffin.
Matelas, f. m.
Matelafiè , éc , adj.
qiu
MAT 30
Matelafîer , v, a.
Matelaffier, f. m.
Matelot» f. m.
NÛtelotage , Cm. Salaire des
matelots.
Matelote, f. f. Manière d'a6«
commoder du poifTon.
Mater , v. a. t, de Marine.
Matere, f. f. t. de Mythologie.
Mâtereau , ou mâtrel , f. m.
Petit mât.
Matérialité, f. f.
Matériaux , f. m. pi.
Matériel , elle j ad].
Matériellement, adv.
Maternel , elle , adj.'
Maternit^, f. f.
Mâteur, i. m. Ouvrier
fait des mâts de vaifTeaux.^
Mathématicien , f. m.
Mathématique , f. f.
Mathématiquement , âdy.
Ces trois mots nous vien-
nent du Grec , que les Latins
ont imité en^ écrivant Mathe-
maticus , Mathematicè : c'eft
poujfquoi Richelet a eu tort
d'en retrancher la lettre h,
V. Pr. let. H,
Matière , f. f. ^^
Matin, f. m.
Mâtin, i. m. Efpece de gros
chien.
Matinal , aie, adj.
Mâtiné , ée , adj.
Matinée , f. f.
Mâtiner , v. a.
Matines , f. f. pi.
Matiniere , adj. Étoile mati-
niere.
Matineux , eufe , adj.
Matois 9 oife , adj.
Matoiferie , f. £
Tatpu, f. m'.
. Zzij .
j()4 MAT.
Matras , f. m. t. de Chymie^
Matrieaire , f: f. Plante.
Matrice , f. f. t. d*Anatpmîe.
Il s*en3p|oie auffi adje^ive^
ment : Egtife matrice. On le
dît auifi pour le moule des
caraâéres dlmprimerie.
Matricide , f. m.*
Matriculaire , f m.
M:îtricule , f. f. t. d*Univer-
îité & de Palais.
M iirimonial , aie » adj. t. d^
Pratique.
Matrone î ï. î.
Mitté , ée , adj.
Matter , v. a. Mortifier.
Mattir , v. a. t. d*OrfévTerie.
Mattpir , f. m. Outil dé Gra-
veur,
Maturation , f. f. t. de Phjirm.
Mâture , f. f. t. de Marine.
Maturité , f. f .
Mamta , f. f. DéelTe de TAn-
tiquité.
Matutinel , elle, adj. Qui fe
fait le matin.
Maubeuge , f. m. Ville de
France dans les Pays-Bas.
Maudire , v. a.
Je maudis , tu maudis , il
maudit ; nous maudiffons ,
vous niaudiffcz , ils matldif-
feht. Je maudiffbis , &c. Je
maudis, &c. J'ai maudit, &c.
Je maudirai , tu maudiras .
il maudira. Iiçpérat. Mau-
dis » maudiffez. Subj.. Que
jemaudifle, &c. Quç nous
ma^udiffions , 8ic. Je maudi-
rois , &c. Maudiffant.
Maùdiflbn , f. m. Il eft bas.
Maudit , ite , adj.
Maugie , f. m. Ville de France
dans TAnjou.
MAU
Maugéxc if. f. X. de Mari-
ne. :
Maugréer , v. n. Il eft bas.
Mauléon de Soûle , f, f. Ville
de France en Gafcogne.
Mauriac ,f. m. Ville de Fran- ,
ce en Auvergne.
Mauricaud , aude , ad) .
Maure^efle , f. m. & f. On
Rrof^nce , & on écrit auiïi
lore , Morefle.
Maurefque ou Morefque , ad-
jectif.
Maufolée , f. m.
Mauffade , adj.
Mauflàdement, adv.
Maufladerie, f . f .
Mauvais , aife , adj.
Mauve , f. f. Plante.
Mauviette , f. f. Oifeau.
Mauyis , f. m. Efpece d'oifeau
gros comme un pigeon.
Maxillaire , adj. t. d'Anato-
mie.
Maxime , f. f .
Mayence , f. m. Ville & Ca-
pitale de l'Éleftorat de ce
nom en Allemagne.
Mayenne , f. f. Ville de Fran-
ce dans le Maine.
Mayon , f. m. Monnoie de \à
Chine qui vaut neuf fols de
France.
Mazette,'f f. Mauvais petit
cheval.
Méan , f. m, t. de Salines. •
Meaux , f. m. Ville de France
& Capitale de la Brie.
Méchanicien , f. m. On pro-
n,once mécanicien , & plu-
fieurs écriv€;nt ainii.
Méchanique , Lî..^ adj.
L'Académie, Furetiere, Bi-
net, Moaet , Danet, &
/^-
MÉC
Boudot écrivent de la forte ;
Richelet & Joubert ont jugé
à propos d'écrire mécanique
fans h , Richelet fkit plus ,
car il la retranche du Latin
même auq[uei Joubert a Êiit
grâce. « .
Mechaniguement , adv.
Méchanimie i f. m.
Méchamment, adv.
Méchanceté , f. f. <
Méchant , an te , adj.
Mèche , f! f,
Méchoacan , f. m. t. de Phar-
macie.
Mécompte , f. m.
Mécompier , fe mécompter ,
verb. neuf.
Méconnbiflable , adj.
MéconnoifTance , f, f.
Méconnoiffant , ante , adj. '.
Nléconnoîtrc , v. a. Il fe con-
jugue comme connaître.
Mécontent , ente, adj.
Mécontentemeiit , f. m.
Mécontenter , v. a.
la Mecque , f. f. Ville de PA-
rabie Hcureufc.
^ Mécréant , f. m. Celui qui
n'eft pas de Ja Religion Chré-
tienne.
Mécroire , v. a.
MédaiUe , f. f .
Médaillier , C m. Pefit cabi-
net rempli de médailles,.
Médaillifte , f. m.
Médaillon, f. m. Grande mé-
daille.
Médecin , (m.
Médecinal , aie ,. adj.
Médecine ^ ù f,
Mèdeciner , v. a.
Médiane , adj. f. t. d*Anatomie.
Médiante , f. f. t. de Miiûq^e.
MÉD 565
Médîaftin, f. m. t. d^Anatomîe.
Médiaftine , t. d^Anatomie.
Médiat y ate, adj. .
Médiatement , adv. t. de Pra^
tique.
Médiateur , trice , {/m, & f.
Médiation « (1 f.
Médica, f.^ Plante.
Médical^ aie ^ adj.
Médicament, f. m,
Médicamentaire y adj.
Médiçamenter , v. a.
Médicamenteux , eufé , ad^.
Médieté , f. f. t. d'Arithmé-
tique.
Médm , Monnoie de Turquie
? ni vaut dix-huit deniers de
rance.
Médiocre, adj.
Médiocrement , adv.
Médiocrité , X f.
Médire , v. n. U fe conjugue
comme dire. •
Médifance , f. f. ,
Médifant , ante , adj.
Méditatif, ive , ad/.
Méditation , f. f.
Médité, ée, adj.
Méditer ,4v. a.
Méditerranée , adj.
Méditrine , f. f. Faufle Déeflc
du Paganifme.
Médium , f. m. Milieu» t. La-
tin francifé. '
Médoc , f m. Pays de France
dans le Bourdelois.
médullaire, adj. t. d'Anatomie.
Médufe , £ f. Nom d'une
Nymphe célèbre dans la Fa-
ble. ^
Méfeire , v. n. Il eft vieux dani
la converfation , & n'eft e»»
ufage qu'au Paiais. .
Méfajt , f. m. Crime.
hors d'uiagç.
\
-rc--
3C6 ^ MÊL
Méfiance , f. f.
Méfiant, ante , adj.
Mé§er / fe méfier , v. n.
Mégalographie , t f. t. de
, Peinture.
par Mégarde, adr. Par erreur.
Mégère , T. f. Nom d*une des
' trois Furies. ♦
Mégie, f. m. Art depréparef
les jpeaux de mouton.
Mégimer , Cm. Celui qui pré-
pare des peaux de mouton.
l Mééifferie , f. f.
Menmondar-Baçhi , f. m* In-
troduâeur des Ambaffadeurs
en Perfe.
,Mehun , 9u fkeuh , f. m. Ville
de Fr^ce dans TOrleannois.
Meigle , f. f, Efpece de pioche
de Vigneron.
Meilleur , eure , adj.
Meiûre , f. m. t. de la Marine
des Galères.
Mélancolie^ (, f.
Mélancolique , adj. Il eft quel-
quefois fub.
Mélancoliquement , adv.
Mélange , f. m.
Mélanger, v. a.
Mélanteria , £ m. Matière mi-
nérale^
Mêlée y f. f.
Mêlé , m^lée , adj.
Mêler , v. a
Méléfe , f. f. Arbre réfineux.
Mélica , f. f. Sorte de plante.
Méliceris , f. m. t. de Médecine.
Mélie , f. Sorte de toile.
Méltenne f f. f. Efpece de terre.
Mélilot , f. m. Plante.
Mélioration , f. f.
Méliorer , v. a.
Méliffe, f. f. Plante.
Meliûte> f. ft Pierre ^rlfe*
MÉL
Melle , f. m. Petite Ville de
France dans le Poitou.
MeUet , f. f. Efpece de figue.
Méllier , f. m. t. de Boucher,
Mellone, f. f. Fauffe Déeffe
des Romains.
Mélodie , f. f.
Mélodieufement , adv.
Mélodieux , eufe , adj. ,-.
Melon , f. m.
Melongene , f. f. Plante.
Melonnier , f. m^ Celui qui
vend des melons.
Melonniere , f. f.
Melpoméne, C f. Nom, d'une
des neufs Mufes. /
Melte , f. f. t. de Coutume.
Melun , f. m. Ville de Tlfle de
France.
Melunois , oife , f. m. & f.
Mémarchure , f. f. BlefiTure de
^ cheval.
Membrane , f. f. t. de Mé-
decine. ' , -
Membraneux , eufe , adj.
Membre , f. m.
Membre , adj . t. de Blafon.
Membru , uë , adj.
Membrure , f. f. t. de Ménui-
ferie.
Même , pronom relatif.
, Quand ce mot eft adjeftif
ou relatif aux pronoms woi,
toi , foi , lui , elle , nous ,
vous , eux , elles , on les joiïy:
enfemble avec Dne divifion
Exemp. Moi-mêjnt , nous-mê-
mes ; & pour lors ce mot a
un fmgulier & un plurier :
mais quand il eft cohjon-
ftion, il eft indéclinable.
Mêmement, adv.
Mémento , t. Eccléfiaftique
& Latin.
^ *.
MÉM
lers , f. in.,VUle de Friiï-
Cc'au Maine.
Mémoire. Ce mot eft féminin
rnd il fie^nifie le fouvenir ,
mafculm quand c'eft un
écrit.
« Mémorable, adj.
Mémoratif, ive, adj.
Mémorial , aie , adj.
Mémorialifte , f. m. Auteur
de mémoires.
Memphitique , adj. Sorte de
pierre d Egypte.
Meiîac , f. m. Sorte d*Arbrif-
.^au.
^Menaçant , ante , adj.
Menace , f. f. Ce mot eft plus
. eh ufage au plurier.
Menacer-, v. a.
Menaceur , f. m. Il eft de peu
d'ufàge.
Menade , f. f. Femme en fu-
reur.
Ménage , f. m. *
Ménagé , ée , adj.
Ménagement, f. m.
Ménager , v. a.
Ménager , ère , adj." Il eft
aum fub.
Ménagerie , f. f .
Mende , f. m. Ville Je France
& Capitale du Gevaudan.
Mendiant , ante , adj.
. Mendicité , f. f.
Mendier, V. a.
Meneau , f, m. t. d'Àrchite-
Ôure.
Menée , f. f , '
Mener, v. a.
Ménétrier , f. m. Vieut mot.
Meneur , eufe , f. m. & f. ,
Menin , f. m. Jeune homme de
lalité qu*oa met auprès des
"iceî.
MÉN
Menin , f. m. Ville de Flandre,
4conquife par les François le
4. Juin i74S«
Méninge , il £ t. de Médecine*
iMenippée , f. f. Sorte de Sa-
#"tyTe.
Menifque, adj. t. d'Optique.
Menble , petit noiffon.
Menoioge , \. m. C'eft le
,Mart)a-oloee.
Menotte , t. f. Diminutif de
main.
Menottes , f. f. plur,
Menfale , adj. t. de Chiro^
mance.
Menfe, f. f. t. Eccléfiaftiqué,
Menfole , f. f. t. d*ArcIutcii?
éhire.
Menfonge , f. m.
Menfonger , ère , adj. Il n'eft
en ufage qu'en Poëfie.
Menftrual , aie , adj. t. de
Chirurgie.
Menftruë , f. f. t. de Chymie.
Menftrues , f. f. pi. t. de Chif
rurgie.
Mehftrueux » eufe , adj. t. de
Chymie.
Mentale^ aie, adj. Un'ad'uH
fage qu'au ^minin.
Mentalement, ^v^
Menterie ^ {,(/
Menteur , eufe, adj.^JU fe
prend aufli fubftantivement.
Menthe , f. f. Plaqtc.
Mention , f. f.
Mentionné « ^e , adj.
Mentionner , v. a. Il n'eft gu^-
re en ufage qu'au participe
& aux temps formés du par-
ticipe.
Mentir , v. a.,.
Menton , f m.
Mentonnière » C C
*.,-
Mmi
/^..î — ^^>j..:^ ^n
MrnÊ
_^ ^9 ^*
/
Wi
/«-
#
\69 ^ MER
^^^ Jpfeini f uê » adj.
Menuaille, £ U<
M€niict j 1. in.
Menuiferie , ù f,
Menirifier, f. n.
Méon , f. m. t. de Botannique:
Mépiat, ate, adj. r, d'ArnËm.
Méprendre > fe méprendre , v,
n. paf. qui fe conjilgue cooi*
me prtndre.
Mépris , f. m.
Méprifabie » adj.
Mçpriiamment » adv. D A
peu ufité. j /
Mepriiànt, anté , adj.
Méprife , C f . ,
Méprifê , ée , adj.
Méprifer, v. a.
Mer , C f.
Mercadem , f. m. t. de mé-
pris. >farchand ruiné. •^
Mercantille , f. f. t. de Né-
goce. , \
Mercelot , f. m. Petit Mercier.
Mercenaire , adj.
Mercénairement ^ adv.
Mercerie, f. f.
Merci , f. f. Autrefois mercy.
V, Préf. let. Y\
On trouve dans les Diâion-
tiaires fJ^"*^ merci en deux
mots feparés. /epenfe oue
c'eft une faute ^ & qu oft
dottécrife avec unev divifion
grandmerci , comme grand'
m€re\ 6rc. Voyez ma Prér
Êice à la Divifion.
Mercier , iere , C m. & f.
• Mercredi , f. m.
Mercure, f. m, t '
Mercurial , aie , adj. f
Mercuriale , f, f. Plainte,
Merdaille , t. p(^pulaire & in-
jurieux* f
V
' MER
Merde, t f.
Merde^oie» f. C Sorte de
couleur.
Merdeux , eufe , ac^.
Mere^ adj. f. U n'a guère d*u-
£ige ou'avec goutu £c iaint.
Mère , l. f.
belle>Mere , t. relatif.
erand-Mere , f^ f.
Méreau , £ m. t de Chanoinel
Mérelle , f. f. Efpece de jeu ,
qui a*eft en Wage qu<e parmi
lesenfans.
Méri<tien, f. m.
Méridienne , f. f .
Méridional , aie , adj.'
Mérife, f. f. Fruit.
Mérifier , {,m.
Mérite , f. m. ■
Mériter , v. a.
Méritoire , adj. t. de Théolog,
Méritoirement , adv.
Merlan , f. m. Poiflbn de mer.
Merle , f. m. Oifeau.
Merlet , f m. t. d*Architeâe,
Merlette, f. f. t. de Blafon.
Merlin , f. m. t. de Marine.
Merliner , v. a. t. de Marine.
Merlon , {.m, t. de Guerre.
Merluche , f. f. Poiffon de
mer.
Mero , f. m. Sorte de poiflbn.
Mérouéc , f. m. Troilieme Roi
des François.
Mérovingien , enne , C m. & f-
& adj. Nom des Rois delà
première Race de France.
Merveille , f. f .
MerveiUeufement , adv.
Merveilleux , eufe , adj.
Mery , £ Petite Ville de Fran-
ce en Champagne.
Ht% , ^hirler du pronom pcf-
(eSÈImonp ms*
Meùir ,
MF^ra^ Ul LUlLlllUU.
Mâcht^,
f.m,CMfedufer, Maçonnerie, f. f.
Yy
Mdâir , £ nu t. de »la(à^
Mdàiiê, r. m. UeaViei
Mefalliance , C f .
Danet écrit mef-alliance zfec
une diviilpn : ce n^eft pas
ru(age : Ilichelet écrit mef-
aliance avec uœ (eulè /; €*éft
une faute.
Meiâllié , ée « ad/^
Mefallier i v. a.
Méfange , f. f, Oifeau^
Mefamver » Y. n. imperibn-
nel.
Mefavemr , v. n.
Mefavenaire ^ i. i,
Mèiaule , f« m. t. d^Arçhi-
teôure.
Mefentére , f. m. t. d*Anata-
mie.
Mefentérique , adj.
Mefeftimer, v< a. MépriTeff
Meiîiïtelligence , f. f.
Mefocoion , £ m. t. d*Anato-
mie.
Mefofirir , v. n*
Mefdlabe , f. m. Infiniment de
Mathémat;i({ue
Mlfopotainie j fl f. Contrée
cTAfie.
'Mefquin , ine , âdî.
Mefquinement , adv.
Mefqiiinerie , f. £•
Mefiage , t m.
Meflager , ère, f. m. Scf.
Meflagerie , f. f.
Melïamime • f. ï* Plante,
Mefle , r (, Crand-Mefie. V.
Préf. à la EKvifiom
Mefféance, f/f.
Mefféant , ante ,. ad}.
Meffioir i V. »• jpi fc conju-
gue cômmé^ J0eoir. N'être
pas convenable i\x teuips , à
mefteure » C f . t. et Cofttumew
^f^e , C m« Le Sw^cvr du
Mondé.
Mefiier » £ ifL Payûn obni''^
iBii$ pour garder les vigifts* \
Meffieurs , £ m. plun
"U iays Meffin, Provioec de
Ul Lorraine^
Meflîn, ine , f. to,&X Qui
eft de Metz.
MefTwic^ f. f. ViDede la Si-
cile*
Meffire , (. ni. Qualité que
- . prennent les MoSes.
Mei^ de Cafflp, f. m. en
pariant d*uft Qffiticr , & L
en parlant d'une Commignle.
Meflre-Écoie , t ta. Dignité
EccléfîafKque.
Méfuagé, f. nii t. de Coiltume.
Mefurabie , adj. •
Mefurage , f. ni.
Mefure, f. f.
Mefuré ^ ée , ad}.
Mefurer ^ v. a.
Mefureur » f. m;
Mefûs » r. m. Abus*
Mefufer , v. n.
Métairie , T. fl
Métal , r. m.
L'Académie , Bîrféf , Porter,
Danet & Joobert écrivent
de la forte ; Dupùys , Bau-
doin , Furétîëré & Kichelet
écrivent mitaii^ Il cfl vrai
que Richelet écrit des deiix
manières 9 dfaisif dit qu'on
{nroiK)nçe le dernier plus fou-
yénf que lé preniier. Ce-
pendant BoiifKUi \ Sktyre IL
rait nmer méal à tonjupu^
Voici les vers.'
Mau que la honne£cù iafU HSh
mour conjugal : ' ^
AAa
magtiter, i. m, ivuuic uc^ — iiiAjuui^ujr^ip^p^Hfi
570 MET
//'<iZ6i point jufqu'au.ttmpt au
troifiime métal.
Pour moi je jx*entrepreas
poiiii de décider fur la pro-
nonciation ; mais je foûtiens
qu*on doit écrire métal de
mtuiUum y (>uirqu'on écrit
eryfjtal àt cryjialium.
Métallique , adj. Acad, Fur,
"• Dan, Jouh,
Quoique ce mot tire fon
étymoloeie du Vaxaimttal-
lum , Richelet ne l'écrit qu'a-
vec une feule / ; c*eft une
faute.
Métamorphofe , {, î, ^
Métamorphofer , v. a.
Métapéde , f. m. t. d*Anatom.
Métaphore, f. f. Figiure de
Rhétorique.
'Métaphorique , adj.
Métaphoriquement , adv,
Métaphrafle , f. m. Tradudeur
qui fuit à la lettre.
Métaphyficien , {, m, *
Métaphyfique , f f .
Métaphyfiquement , adv.
Richelet écrit ces trois der-
niers mots (ans y ; c*e{l une
faute contre l'étymologie.
Métaplafme, f m. t. de Gram-
maire.
Métarry , f. f. t. de Saline.
Métatharfe , f. m. t. de Méde-
cine.
Métayer , yére , f . m. & f.
Méteil, f. m. Grain.:
Metel , f. m. Plante.
Métempfycofe , f. f. t. Dog-
matique.
Métemptofe , f. (. t. de Ma-
• thématique. t
Météore , f. f. t, de PhyfiqUe.
Météorofcope , f. m. t. de Ma-
thématicien
MET
Méthode , tt
Méthodique , adj.
Méthodiquement , adr.
Métier, f. m.
Métif , ive , ou métis , adj.
On appelle ain/î un enÊant
né d'un Européen & d'Une
Indienne. C'eil auilî un ani-
mal né d*un mâle & d'une
femelle de deux efpeces dif-
férentes^
Métivage , f. m. Droit qui fc
levé îur les bleds.
Métivier ^ f. m.
Métbnimie, f. f. Figure deRhé'
torique.
Métope , f. m. t. d'Archite*
fture.
Métopofcopie , f. f. Sorte de
divmation par les traits du
vifage.
Métrenchyte , f. f. t. de Méde-
cine.^
Métropole, f. f. Églife i^hié-
pifcopale.
Métropolitain , aine , adj. &
fub. Il fe dit de rArchev«-
€ruc , '& de fon Églife Ca-
thédrale.
Mets , f. m. ce qui efl bon à
manger.
Mets , ou Metz , f. m. Ville
de France & Capitale du
. Pays Meflin dans la Lor-
raine.
Mettable , adj.
Metteur , f m. Ce mot ne fe
dit jamais feul.
Mettre, v. a*
Je mets , tu mets , il met ;
nous mettons , vous mtxxt%i
ils mettent. Je mettois , &c.
J'ai mis , &c. Je mis , &c.
Nous mimes > veus mites *
iV^oralque > Uroit d'aioelie JVUUcia , l. f. t. de Médecine,
Yyij
MEU ;
lis mirent. Mets, mettez.
Que je mette , &c. Je met-
trois, &c. Que je mifTe^
que tu miiïes « qu'il mit : que
nous misions , crue vous mif-
liez , quHs miflent. Je met-
trai , tu mettras , il mettra :
nous mettrons, vous met-
trez , ils mettront. Mettant.
Meuble , f. m.
Meublé « ée, adj^
Meubler, va.
Mévendre, v. a.
Mévente, C f. Vente à vil prix.
Meuglement, f. m. Cri d'un
bœuf.
Meugler , v. n. '
MéuSlon , f. m. Ville de Fran-
ce dans le Dauphiné.
Meulan , f. m. Ville de Hfle
de France.
Meule , f, f.
MeuUere , f. f. Carrière , d'où
Ton tire les meules de mou-
lin.
Meun , f. m. Ville de France
dans rOrléanois.
Meunier, ère, f. m. & f .
Meur, meure , zà\. Maturus,
On prononce mur.
Meure, f. f. Fruit.
Méurement , adv.
Meurier, f. m. Arbre;
Meurir , v. n.
Depuis quelques années on
voit dans différentes éditions
mûr^ mûrement^ mûrir g &C.
V. ma Préf. let. û.
Meurtre , f. m.
Meurtrier , iere , f. m. âc f.
Meurtrière , f. f. t. de For*
tification.
Meurtrir, v.a.
Meurtriffiire, f. U
ME4 „ 57t
Meuting , f. m. Fkor de la
Chine. .
Meute, C f.
Mes , f. m. t. de Coutume.
Mexique, f. m. Grand Pays
dans l'Amérique.
Mezaii , f. m. t. de Blafon.
Mezance , f. f. Chambre du
Cdmite fur une Galère.
Mezaraique , adj. t. d'Anatom.
Mezeline , f. f. Sorte d'étoffe
mêlée de foie & de laine.
Mezieres^ Ville de France en
Champagne.
Mezzabout , voile de Galère
qu'on appareille pendant la
tempête.
Mezzanin, , f.,m. t. de Marine.
Mezzanine , f. f. t. d'Archi^
teâure.
Mi , f. m. Xroifiéme note de
Mufiquei
Mi , partif ule , indéclinable ,
qui ne s'emploie jamai s feule.
Miaulant. , ante, adj.
Miaulée , f. f. t. populaire.
Miaulement , f. m.
Miauler, v. n.
Mi- carême , f. f.
Mi-côte , f. m.
Mi- glaive , f. m.
Mi-Iods , f. m. pi. t. de Jurif-
prudence féodale.
Mice, f. f. t. de Coutume.
Michaut, t. d'Imprimerie.
Miche , f. f .
-Michon , f. m. t. populaire.
Micmac , f. m. t. populaire.
Mierocofme, f. m. Petit monde.
Micrographie ^ i. ï.
Micromètre, f. m. ^
Microphone , f. m. & adj.
Microicope, f.m. t. d'Optique.
Midi, f. m.
^ AAaij
J7t MLE
Mie, r. f . JU dedans du pain^
Miéee , f. t. de Coutume.
Miel, f. m.
Mielleux, euie, adj.
M en , enne , pronom poffeffif,
relatif de la première per-
fonne»
Miette , f. f. Diminutif de mie.
Mièvre , adj.
Mièvrerie , ou mievreté , f. f.
Il eil du àyle ^miliçr*
Mieux , adv.
Mignard, arde, adj,
Mignardement , adv,
Mignarder , v. a.
Mignardife , f. f,
Mignature , {. f.
Mignon , onne , adj. Il eft
aufîi fub,
' Mignonne , f. f. Eipece de
pêche,
Mignonnement , adv,
Mienonnette, f. f. Sorte de
dentelle , efpece de fleur ,
& petit caraâere d'Impri-
merie.
Mignoter , v. a.
Mignotife, f. f . Il eft vieux,
» Migraine, f. f.
MMi|aurée , f. m. t. populaire
Miir-Aab , f. m. Grand Maître
des eaux en Perfe.
Miir-Achour-Bafchi , f. m.
Grand Écuyer du Roi de
- Perfe.
Miiri-Schikaar-Bafchi , {. w.
Grand Veneur du Roi de
Perfe.
Mil, millet, f. m. Graine.
La Lettre / mouille dans ces
deux mots.
Mil , Tan mil , &c, indéclin.
Ce mot ne doit être écrit de
la forte que dan$ le« dates.
^
MIL
V. Pr. aux noms de nombre.
Milan , C m, Oifeau de proie.
Milan , f. m. Ville Ôc Capita-
le du Duché de Milan en
Italie.
Milanez^ ou Milanois , f. m.
Province dltalie,
Milanois , oife , f. m. & f.
S'ui eft de Milan,
erine , f. f. Terré où Ton
feme du mil.
Milhaud , du MÎUaud , f. m.
Ville de France dans le Lan»
guedoc,
Miliaire^ adj. t. d'Anatomie;
Milice y {»{.
Milicien , f. m.
Milieu, f. m.
Militaire , adj.
Militairement , adv.
Militante , adj. f. Il n*a d*ufa-'
ge qu'avec le fub. Églife,
Muiter, v. n. t. de Palais.
Mille, adj. Numéral,
Les deux // ne fe mouillent
{>oint dans ce mot ni dans
es dérivés, V. Pr. aux
noms de nombre.
set
Quand ce mot fignifie les
lieues d'Italie , on ajoute une
s au plurier, mais en ce fens
feulement. C'eft le fentiment
de l'Académie, de Furetie-
re , & de Danet.
Mille-feuille , f f. Plante.
Mille-fleurs : On appelle ainH
Turine de vache*
Mille fois , adv.
Mille-graine , f. f. Plante.
Millénaire, adj.
Milie-pertuis , C m. Plante.
Mille-pieds , C m. Sorte d'in.
feéie.
Miller«t , f.;m. Monaoie d'oi
AIJLIUI^VIBV % ••
MIL
de Pomijg;aL
MUléfime » 1. m.
MUléfouditt^^ f. m. Qui s
mille foS^ 4 Jépen&r par
jour. •'
MiUet 9 r. SI. Graine.
Milliard f. jn. t. d'Arithmé-
tique.
MiUiafle , f. f.
Millième, adj.
Millier , f. m.
à Milliers , adv.
Million , t m.
Millionième,^ adj. Nombre^nu-
meral ordinal.
Milly , f. m. Mouillez les deux
//. Petite Ville de France
dans le Gâtinois.
Milord , f. m. Mot Anglois
quifignifie Monfeigneur.
Mime , ù m. BoufFon
Mimiàmbe , f. m. t. de Poëiie.
Mimologie , f. f. Imitation du
difcours d'une autre per-
fonne.
Mimologue ,^ f. f. Imitateur
de la manière de parler d'un
autre..
Minage * f. m. Droit Seigneu-
rial, & lieu où fevend le
grain.
Minaret , f. m. Tourelle ronde.
Minatzin, f. m. Ailronome
du Roi de Pérfe.
Minauder , v. n.
Minauderie, f. f.
Minaudier , iere , adj..
Mincé^adi.
Minden , f. m. Ville du Cer-
de de Weftpl^Ue, «n Al-
lemagne.
Mine,,f. f.
Miné , èe , adj.
Miner, v. a.
Minéral, C m. Pierre de nune.
ainéral , aie , adj.
inéraly f. m.
Minéroloeie , f. f. Connoi^Qm* .
ce des Minéraux.
Minerve « f. f. Déefie de l'An-
tiquité.
Minet, minette « f. m. & f.
Petit chat.
Mineur , f. m. .
Minein-^ eiire , adj. $c f. nu'
& f.
Mineure , C f- t. dç Logique.
Minière , f. f.
Minime, adj.
Minime II f. m. Ordre Reli-
gieux de Saint François de
.Paule.
Miniftére, f. m.
Miniftèriat, ^. ni.
Miniftre, f. m,
Miniftrerie , f. f. Bénéfice.
Miniuin , f. m. Sorte de cou-
leur minérale.
Minois, f. m*
Minon , f. m. Nom donné
aux chats par les enfans.
Minoratif , f. m. t. de Méde-
cine.
Minorité , f. f.
Minot , f. m. Mefure des grains.
Minotaure , f, m. Monflre fa-
buleux.
Minuit , f. m.
Minufcufe , f.~ f. t. dlmpri-»
merie.
Minute ^ ù£.
Mmuter , v. a.
Minuties , f. f. pi.
Miologie , f. f. Difcours^ fiir
lesmufcles.
Mion , f. m. Bourg de France
en Auvergne , célèbre p«r
Tes eaux minérales.
\
v^
<74 MIR
Mi-parti 4 ie» adj.
Mi-partir , v. a. Partager par
le milieu.
Micpelet , f. m. Sorte de ban-
dit dans les Pyrénées.
Miquelot , f. m. Petit Libertin.
Mirabelle, f. f. Efpece de prune.
Miracle , f. m.
Miracor-Bafchi , f. m. Grand
Écuyer du Roi de Perfe.
Miraculcufement , adv.
Miraculeux, eufe , adj.
Miraillé , adj. t. de Blalon.
Miramont , f. m. Ville de
- France dans la Haute Au-
vergne.
Mirande, f. f. Petite Ville de
-France en Gafcogne.
Mirauder , v. a.
Mircolion, f. m. Pertlf^ animal
qui vit dans le fable.
Mire , f. f. L'endroit d'un fu-
fil , qui fert à fixer le lieu
où l'on veut tirer.
Mirebeau, f. m. Ville de Fran-
ce dans le Poitou. *
Mirebalais , f. m. Contrée de
France.
Mirebalais, aife, f. m. & f.
Qui eft dû Mirebalais.
Mirecourt ^ {, th. Ville de la
Lorraine.
Mircmont , Cm. Ville de
France dans le Périgord.
Mirepoix, f. m. Ville de France
dans le Haut Languedoc.
Mirer , v. a.
Mirlicoton , one , f. m/ & f.
Sorte de groffe pêche.
Mirlirot , Tm. Sorte d'herbe.
Mirmidon , f. m.
Mirmillon , f. m. Sorte de
gladiateur.
Mu'oir , f. m.
MIS
Miroiterie, f. f.
Miroitier, f. m.
Mis , f. m. t. de Palaii,
Mis, ife, fldj.
Mifaine , f. f. t. de Marine.
Mifanthrope « f. m.
Gc mot vient 4u Grec que
les Latins ont imité en écri-
vant Mijanthropos , comme
on peut le voir dans Calepin
& ailleurs. Âinfi il ne faut
pas écrire .Mifantrope , fans
h , comme Richelet & Jou-
bert.
Mifatithropie , f. f.
Mife, f. f. ^
Miférable, adj. •
Miférablement , adv. •
Mifére, f. f.
Miféréré , î. m. t. de Méde-
cine.
Miféricorde, f. f
Miféricordièufement , adv.
Miféricordieux , eufe, adj.
Miffel , (. m,
Miflîon, f . f. .
Mifîîonnaire , f. m.
Mi/ïive , f. f .
Miftrance , f f. t. de Marine.
Mifture , f. m. t. de Médecine,
Mitaine , f. f .
Mite , f. f. Petit infeôe.
Mithridate , f. m. Antidote.
Richelet retranche Vh de
ce mot , & Joubert écrit mi"
thridat , fans € : ce font dès
fautes.
Mitigation, {. i.
Mitigé , ée , adj,
Mitiger , v. a.
Miton- mitaine , t. proverbial.
Miton , f m. Sorte de mitaine.
Mitonné , ée , adj.
Mitonner s v. a*
MO»
fAkoyetif enne, ad),
Mitoycrie » f. f.
Mitraille, f. f.
Mitrale, ad|.
Mitre , f. f.
Mitre, aidj. m.
ModijScatif , f. m. t. de Gram^
.maire.
ModiAcation , f. fT
Modifié , éc, adj.
Modifier, v. a. '
ModiUon , f. m. t. d'Architefti
Mitron , f. m. Maître-garçon Modique , adj.
d*un Boulanger.
Mive, f. f. t. de Pharmacie.
Miurus , adj. m. Pouls qui di-
minue peu à peu.
Mixte , adj. U efl aufli fubfL
Mixtion 9 {, f. *
Modiôuement , adv.
Modifie , adj. Qui fuit les*
modes.
Modulation , /. f* t. de mU''
ilque.
Modiile , f. m. t. d*Architeâ;
Moéde , f. f. Monnoie d'or dQ
Portugal.
Mixtionné , ée , adj.
Mixtionn^r , v. a.
Moatra , t. ufité parmi les Ca- Moelle , f. f.
fuifles. V. Mohatra. Moelleux^ eufé , ad;.
Mobile, adj. Mœuf, t. de Grammaire.
Mobiliaire , adj. t. de Palais. Mœurs , f. f. plur.
Mobilité , f. t. t. Dogmat. Mogol . f. m. Prince MahoJ
Mocade , f. f. Sorte d'étofFe. métan , le plus pui£ant Roi
Mocca au Mocha , Cf. Ville des Indes.
de l'Arabie Heureufe. Mogolien , enne,àdj..
Modale , adj. t. de Logique. i^^jûMan , f. m. Empire du
Mode, {, f. '"^BJfcl en Afie.
Modèle, f. m. Quelques-uns Mohatra , t. de Cafuiile. C(7/>-!
écrivent modtlU. trat ufurair<.
Modeler, V. a. "'"^oi , pronom perfonnel & fin^
Modene , f. f. Ville & Capi- gulier.
taie du Duché de ce nom. Moignon , f. m. t. d*Anatoi^.
Modenois , f. m. Pays d*Italie. Moilon , T. m. Pierre pour
- ' - ^ - - bâtir.
Moine, f. m. Solitaire.
Ce mot vient du Grec t***^i
Modenois, oife , (. m. & f.
Sui efl de Modene.
érateur , trice , f. m. & £
t. Dogmatique.
Modération , f. f.
Modéré, ée , adj.
Modérément, adv;
Modérer, v. a.
Moderne, adj.
Modefle, adj.
Modeftement , adv»
Modeffie.f. f,
-Modicité ,££
Johu , feul.
Mou
/
Loineau, f. m. Oifeau.
4VIoinerie , f. f. ^
Moinefle , f. f •
Moinillon , f. m. U ne fe dit
que par mépris. ^
Moins , adv. de comparaifon;
Moire , f. f. Étoffe de îo\ii^
Moiré , ée , adj.
Mois , f. m.
/
â7« Mot
Moiic , Lft t d« Cliaipefittiia;
Moifiyiéfadj.
Moiflr, V/ a/.^-
fe Moifir, y.fiiVif.
Moififfurc , f. f. .^ ^
Moiibn, et Efpece de bail à
fdcme.
HoUonmer^ f. m. Qui doitati
• .Roi la itioKati,
Moif&c , f. m* Ville de Fraricc
en Cuieiuiei
MoiffiBC ♦ f. f. Pampre de vi-
gne ou les gi^ppes fdnt atta«
chée^.
Moiflbn, et
Moiflbnner , v. a. *
MoifTonnetir , euie » ù m. & f.
Moirt, zâ^f.
Moiteur , £ f .
Moitié, f/f. "-^
Mol, éflé, àd}.
Quelques modernes fe (bnf
imaginés qu'on de voit écrire
rho». V.Préf. let. k.
Molachin , f. m. Sorte de
monnoie.
Molaire , adj. f. t. d*Anatom.
M^e , f. f* Maffe de chair in-
forme.
Mole , f. f. t. de Fortification.
Mûléeirfe , f. f. t. «fe Médecine.
Molêne , f. f. Efpeçe d'herbe.
Moler, V. n. t.- de Marine.
Molefter , v. a.
Molette 4 f. f. Ce mot a plu-
sieurs fignifications.
Molière , f. £. Carrière de
pierre dure.
Mollaflê, adj.
Mollement , adv,
Molieffe, f.f.
MoUet, ecte » adj. Diminmlf
dé mol. •
Molleton « f. m. Sorée d^étotiè
4e laine.
MoUifier , v. a. t. de iiiaedii»;
Mollir , V. m
Mokheim , f. m^ Ville d'Al-i
Moly , f. m. Plante*
Moment^ Cm.,
Momeittané , é«r « ad), t. àe
Phllofophie^
Momeriè , f. f.
Momie , f, f*
Momon, f. 40.
Ceft fine fdmme d'srrgent
mie des gens mafqués jouent
wrts par&f . Ce mot vient de
Momusy Dieii de la raillerie;
c^eft pourquoi il ne faut pas
écrire rhommom,
Momus » f. m. Faux Dieu de
Tantiquité^
Mon 4 pronorti pôflelîlf. m.
Monachal , monacTiale , adj.
Ge mot vient dû Latin Mo-
nachalisydérivè de Monachus ;
néanmoins r Académie , Fu-
retief-e , Danet , Richelét
& JoiAert ont jugé à pro-
pos d'écrire monacal , ce qui
eft contre Tétymologie ciu
mot Latin^
Monachalement , adv.
Monachifmé, f m.
Monaco , f. m. Monnoie d'I-
talie^
Monaco , f. m. Ville d'ïtaliè
près Nice.
Monarchie, f. f*. Èfat gouverné
par un fenl Prince.
Monarchique, a^.
Monarque , f. m.
Mônaftére , ù m;
Monaflique^^ad);
Monbar , f. m. Pètîi» Ville de
France en Bourgogne. '
Monbeliard , •£ im Ville fut
l'Albanie, Monbrifon,
^ipi
^
1
.*;
Moii&|^,£iii.YilledeFrafl* Monnoyeur» Cou
ce ii Capitale du Forez. Monoceros , f. m. Nûm don«
Moncayar , £ m* Sorte d*étoffie né à la licoiiie.
de laine« Moiiochorde,T« nu Corde ten-
Monceau j f. m. due iiir un inftnunem de bois«
Moncomour* f. tn. Ville de Mohoeamej ié m, & f. Qui
France en Poitou* n'a été marié qu*uoe fiois.
Moncorrtet, f. m. Vitte d# Monogande, f. f.
France en Picardie* Monommijpe « Cm. Efpece
Mondain^> aine » adj^ 4e dûfires ou caraâéres qui
Mondaiiiement, adv«^ fervèat à abbréger les nonis.
Mondanité , C f« \ 'Monoloi^ft C n.
Monde, r. m. Monomachie » C f. Duel
Monde , ad). Il n*a point d*u(â- Monôme « f. m« t. d*Algél>re.
, ge qu*avec Ton oppofé , iivi«> Monopétale , adj. dt C f. t. de
man</^. Botanique*
Monder ; v* a. U n*efl pas d*un Monopole ^ f. m. Tnéc iUîcice.
grand ufaee. ^ Monopoler , y. n. Il vieillit.
Mondidier , i. m. Ville de Fran* MoiiO|X>leur , C m. Marchand
ce en Picardie. ^ ^ ^^^ maître dHine mar-
Mondificatif , adj. t« de Méde* chandiiSt pour la ywnàrt à uit
cme.
Mondifier, v« a. Nettoyer»
Mondovi , Cm* Ville du
* Piedmont.
Mohdrain , f. tti. t. de Mitrine*
Monférraht , f. m. Ville de
France dans la Bafle Au-
vergne.
Monial , aie , adj.
Moniteur, f. m.
Monition, f. f*
Monitoire , C m.
prix*eiceflif* Ce mot eft
compoft de deui Grecs , de
^1^^ t fùUu 9 ièul « 6c de
W9>iim 9 rtmdo , \t vends.
Mohofylbbe , t m* k, «d}.
O «MX vient du Grec , que
les Laônf ont imité en écri«
vam moHQfylLéû : c'eft pour-
^' quoi Richelet a eu tort d'é-
crire m0/u>filttie.
Monotone, adj.
Monitorial , aie ^ adj. H n^a Monotonie « (. f . Déduit de
d*ufage que dans cette phra-
fe : Lettres monUoriaUt.
'Monnétage , f. m. Ancien ter-
me de Monnote. .
Monnétaire « f. m. Qui Ubtï^
que de la mpimoie.
Monnoie , f. f.
Mon^yage , £ m.
Monnfeyer, v. a-
"^onobyerie » C fl
ceia[qui perlent toujours fur
le même ton* / ^
lionotrttlyphe» C m. t. d*Ai^
chiteoure.
Moniêigneur, £-«. Au plur.
Meimcncuri , N^âmgMuri
en uji Mtil mot.
Monfeignettriièr« V. a«
Monfieur , C m* Au nhtriir
Meffieurt. ^
BBb
•
37S MON
Mons, f. m. Ville des Pays-
Bas Se Capitale dû Haynaut«
conquife par l'armée Fran-
çoife, fous les ordres de Kl.
le Prince DE COKTY, le
II. Juillet 1746.
Monibii ou monçon , f. f. t,
de Matip^
Monftre ,*i. ni.
Monilrueufement , adr*
Monflrueux-, eufe , ad}.
Mon^lru^ïux , efpece de pêche* *
Mofit , f. m. , .
Montage , f. m. Aéliôn' de «e-
. qui monte.
Montâg;nard , arde , adf .
Montagne , f . f.
Montagneux , èufe , adj.
Montagu , Ville de France en
Bas Poitou.
Moptaigu ,' Ville de France
en Auvergne.
Montant , f. m. t. d'Architeâe.
Montant ,' ante , adj.
Montanus , C m. t. d*Anat'om.
Montargis , tVille de France
dans le Gàrinois.
Morttauban , f. m. Ville de
France dans le Quercy.
Montée i f. f . -
Monté , ée , adj. .
Montelimart , Ville de France
en Dauphiné.
Monter , v. n.
Je monte, &c. Nous mon-
tons , &c. Je montois , &c.
Nous montions , &c. J*ai
monté , &c. Je montai , &c.
Nous montâmes , &c. Je
monterai , &c. Monte, mon-
tez. Que je monte , &c. Je
inonterois, &c. Quejemon-
tafle , &c. Que nous mon-
taffions^ 6cc. Montant.. >^
MOU ^ ^
Mont-Jai'é i f. m. fitré^'U
, premier Roi d'Armes de
France.
Montiviller , f. m. Ville de
France en Normandie.
Moiitluçon , f. m. Ville d«
France dans leBourbonnois,
Montluel , f. m. Ville de Fran-
ce en BrefTe.
Montmorency, f. m. Ville de
rifle de France.
Montmorillon , Ville de Fran-
ce en Poitou.
Montoir, (.m,
Môntoire , Ville de France en
ÔeaufTe.
Montpellier , f. m. Ville de
France & Capitale du Bas
Languedoc.
Montre , f. f. ^
Moirée , f. f. t. de Palais.
Montreuil-fur-Mer , Ville^dfi
France en Picardie. X,
Montueux , eufe , adj.
Monture , f. f.
Monument , f m.
Moque , f. f . t. de Marine.
Moquer, fe moquer, v. n. paf,
Moquerie , f. f.
Moquette , f. f.
Moqueur , eufe , adj.
Morailles , f. f. pi. Outil de
Maréchal.
MoraiUon » f. m. t. de Se^r,
rurier.
Moral., aie, adj.
Morale , f. f. La doûrine dot;
mœurs.
Moralement , adv.
Moralifer , v. a. & n,
Moralifeur , f. m.
Moralifte , f. m.
Moralité y {, f.
Moravie , f. f. Grande Vt0
m% % ;
Vuicê 4ç JBohein^. ' , / .
Morlgd^ , a^.. .«. dç P^^toire,
Morbi€c{ue/ adj, t. de Méde-
Morbleu > Toite 4« Juretnent
burlefqtie.
MoTce ,'T. /. t. d'Architçâe*
Morceau, £ m.
Morceler , v. a,
Mordache , f. f^ y^nfUe de
Mordacité , f. f. t, de Phyfique.
Mordant , f.. m, t>; d-ImpriiTie-
rie , Ôc forte de grand clou
doré.
Mordant , antc , adj,
Mordicajit, ante> adj^.
MoMre , V. a*
Je mords, tu mords» il mord.
(Danet écrit je mord : c*eft
une faute ) Nous mordons ,
vous mordez , ils mordent.
Je mo!|Jois , ÔÔ:. J*ai mordu,
&c. Je mordis , ic. Je mor-.
drai , &c, Mords , mordez.
Que je morde , ^c. Que
^ nous mordions, &c. Je mor-
drois , ,&c. Que je mor-
diffe, &c. Que nous mor-
diflions , &c»- ^
Mordu » uë y adj:
More , C ro. Pluûeurs écri-
vent Maurt»
Moreau , adj^ m. t- de Manège*
Morelle , f. f. Plante.
Moret , petite VilJ? de Tlile
de France. >
MorftT» C rtj. U de Coutelier.
Morfoiidre ♦ Vr a. U fe con-
jugue comm^ rflf?(>'î4rc.
Moitbndu ,' uë - sa^. . ^
Morfiwidure* jU/f
MorgeJine , C %,^\mt»i ■
Mffgiuwt5ante',«4j- :n
K
i79
Morgue» f. /, Second guichet
«d'une prifon : Endroit au
Châtelet ou on expofe les
corps morts dont la Juftioe
iêâifit; c'eftauffi un regard
îa& & févére.
Morguer , v. a. Regarder
:quëlqu'un fixement.
Morsiieur^ f. m.
Moru>ond , onde » adj.
Moricaud, aude, adj.
Moriginé ou morigéné, ée, adj.
Morieiner otf morigéner , v. a-
MoriDe, T. f.
Morillon , i". m, Raifm doui
& noir.
Morion , f. m. Sorte d'armure
de tête.
Morlaix , f. m. Ville de France
en Bafle Bretagne.
Morné , adj. Trifte.
Morné , ée , adj, Q\ii fe dit
des lances émouiTé^
Mornifle , f. f. Coup de la
main fur le vifege.
Morochthus ^ f, m. Sorte de
pierre.
Morpion , f. m. Sorte, de ver-
mine.
Mors , f, m. Mort d^ bride.
Morfure, f t .
Mort , f. f.
Mort, orte ,. adj.
Mortadelle , f. f. Gros faucif-
; ^(oii [dîltalie. , '
Moi'tagne , Ville de France
' 43n^ Je Poitou & ^ans la
SaTntonge.
Mort^ife , f. f. t de Menuiferie»
Mortalité, i. (>
Morj^J, elle,, adj.
Mortellenierir , adv.
Mortier, f. m.
Mprôfiére» adj. t. de Médecine.
BBbii
^m-
39ô MOT
Mortifiant, ante ,' adj.
Mortification, f. f. '
Mortifié, ée , àdj, .
Mortifier, v. a*
Mortuaire , adj.
Morue , f. f. Poiflbn,
Morveau, f. m. worve plus
épaiffe & plus recuite. Ce
mot eft delagréable à enten-
• dre , on doit éviter de B'ati
fcrvir. T
Morver , v. n. t. de Jardinier,
Morveux , eùfe , âdj,
Mofaïque , {. f, V. Pr. let.7.
Mofcovie , f. f. État le plus
oriental de TEurope.
Mofcow , f. m. Ville fit Capi-
tale de la MofcoVie,
Mofcovite ,* f. m. & f. Qui çft
de Mofcovie.
Mofquée , {/ f. Temple de«
Turcs. .
Mot , f. m.^
Motet, f, m. Pièce de Mufioue,
Moteur , motrice , f. m, & f.
Celui qui doiuie le mouve-
ment.
Motif, Cm.
Motion , f. f: t. Dogmatique.
Motive f adj. f, Cauiemoti,
ve.
Motiver, v: a.
Motte , f. f, . '
Mottelle,f. f. Efpccc de poîf-
Ton.
Moiipr , V, a, t. de Berger $t
de Chaflé,
Mou , f. m. Poumon de veau.
Mou , Voyez mol.
Mouchard, f, m. Efpion,
Mouche » C. t
Moucher, v, a.
Moucherollc^ C f- Sorte d^oî-
♦ MOV
Moucheron I T. m. ; '
Mouchet , i*. m. Voyez immf^
Moucheté » mouchetée »' adj.
Moucheter , y. a,
Mouchçttes , X f. pL
Mouchetures, f. f, pL
Moucheur» f. m. V
Mouchoir, f. m.
MoMchiii*', f.f.
Moudre, verbe irrégulîer.
Je mous , tu mous , il mcmd>
nous moudons , vous mou«
dez, ils moudent. Peu ufité.
Je môudois , &c. Peu ufité.
J*ai moulu, &c. Je moudrai,
&c. Que je moude ,,&c^On
joint ordinairement le verbe
faire OU autre femblable au
. mot moudre , dont llnfinitif
eft plus en ufagè que tous les
autres temps & mœufs. ^^.
Reftaut , page 311. écrity^
' moulais , que je moule : ce font
des fautes : parce que ces
mots ne fe peuvent dire
GTu'en parlant de moulage ,
0£ non pas de moulin.
Moulu , uë , ad). '
^ouë. , f, f . Grimace.
Mouelle, Voyez moelle,
Mouelleux , Voyez moelleux.
Mouette , f. f, Poule d*eau.
Mouflard , . arde , adj. & f. m.
. & f.
Moufle , f. f, ^
Moufler, v.a.
Mouflette , f. f. Efocce de
manche de bois dont fe
fervent les Vitriers.
Moùfti , t m, Chef de la Re-
ligion Mahoàiotane.
Mouillage é f* m. t. de Marine«
Mouille-boucht , £ f. £fpecc
de poire» - *
X
MOU
Mouiller» v. a. Sans 0. V«
Prcf. let. ii.
Mouillette , f. f: Apprêt».
Mouilloir, Cm.
Mouillure, f. f. \ ♦
Mouifieauyf.oi. t. dç la Mari*
ne des Galères.
Mbulage > ^- m. Pârrîe du mou*
lin qui ifait tourner les meU'*
les pour moudre.
Moulant , f. m. Garçon de
Meunier.
Moule , f. m.
Moules, f. £. pL Poiflbns à
coquille. On dit auffi une
moule au ftngulier , quoiqiie
le plurier (bit plus en ufage.
Moulée , f. f. t, de Taillandier.
Mouler, v. a.
Moulette , f. f. Petite coquille
blanche.
Mouleur , f. m.
Moulin , f. m.
Moulinage^ f. m. t. de Kégoce.
Mouliner , v. Il fe dit des vers
quand ils creufent la terre.
Moulinet , f. m.
Moulinier , f. m. t. de Mar-
chand. ^
Moulins , f. m. Ville de Fran-
ce,Capitale du Bourbonnois.
Moulla , f. m. JDoâeur de la
Lt5i Mahométane.
Moult, .vieux mot qui n'a d*u-
fage que dans le ftyle maro-
tique , qui fignifi© beaucoup.
Moulure, f. f. Ornement.
Moulu, uë., adj.
Mourant , ^te , adj.
Mourpn , i*. m. Plongeur.
Mounr , v. n.
Je meurs, tu meurs , il
meurt : nous mourons, vous
mourez » ils ineurent. Je
■<*'
MOU 3»c.
fQOurois , &c. Je; niôttnis ,.
&c. Je ûiîs mort, ficc^ Je
mourrai , tu mourras , il
mourra : nous môurracvi ^
vous mourrez , ilf mour<^
ront. Meurs, mourez. Que
je meure , &c. Je mour-
rois , &c. Que je mouruf-
(e , 6çc. Mourant.
Mouron, f. m. Ilerbe.
Mourre , f. f* Jeu d'enfant.
L'Académie , Furetiere , le
Diâionnaire des Arts , Ri-
chelet , joubert & Ménage
écrivent de la forte ; & ce^
dernier nous apprend que ce
mot vient de ritalienntw/r^ :
d*où il faut conclure qu'on
doit écrire mourre avec deux
rr , ^ non pas moure , comme
Danet.
Mourre , f. f. Sorte de jeu fort
en ufâge en Italie.
Moufon , Petite Ville de Fran^
ce en Champagne.
Moufquet, f. m.
Moufquetade , f. f.
Moufquetaire , f. m.
Moufqueterie , f. f.
Moufqueton , f. m.
Moufle ou MouTque , t. de
Marine.
MoufTe d'arbre, f. f . Petite
plante.
MouflTe, 'adj. Qui fe dit des
ferremens dont la pointe efl
émouifée.
Mouffé, ée., adj. '
Moufleline , f. f. .
MouiTer, v. n.
Moufleron , f. m.
MoufTeux, eufe, adj.
MouiTu , uë , adj.
Mouffaiche^ f. U .. -
_- A-.
V.
^
jSt MOT
Mouftique , f. if. Infeôe fort
incommode.
Moût> f. m. Vin doux qui n*a
pas encore bouilli.
Moutarde , f. C
Moutardier « f, m,
Môuté, f. m. t. de.Coûtume.
Mouton , f. m. -
Moutonnage , f, m. t. de Coû-
► tume.
Moutonne , f. -f. CoëfFure au-,
trefois en ufage chez les
femmes.
Moutonné , ée , adj.
, Moutonner , v. a. Rendre
. frifé.
Moutonner , v. n. t. ds Marine.
Mouture , f. f.
Mouvance , f f. t. dé Jurispru-
dence féodi^le. ,
Mouvant , ante , adj.
'Mouvement, f. m. *
Mouver , t. de Jardinier.
Mouvoir , v. a.
Je meus , tu meus , il meut :
nous mouvons , vous mou-
vez , ils meuvent. Je mou-
vois , &c. J*ai mû. Je mus.
Je mouvrai. Meus , mou-
vez. Que je meuve. Je mou-
v'rois. Mouvant, ' . .
Moye , f. f. t. de Maçonnerie.
Moyen, enne, adj.^.
Moyen , f. m.
Moyennant , prépofitioi.
Moyennement , adv. Il eft
vieiix.
Moyenner , V. a. ,
Moyenneun, f. m. Ce mot
commence à vieillir.
Moyer , y. a. t. de Maçonnerie,
Moyeu , f. m. Le jaune d*un
œuf , c'eft auflî un t, de
Charron.
MUG ,
Moyiê , ou Moïie , (, m. Tûi
d^mram & de Jochabed.
M&ette , ou mofette , f f. ' ,
• t. de Cordelier.
Muabie., adj. u.
Muadan , f f. Ville d»rancc
en Guienne.
Muage , f. m t, de Coutume. ,
Muance, f. f. t. deMuficjue,
Mucilage • f m. t, de Médecuie'.
Mucilagineux , eufe , adj. t. de
Médecine.
Muçofité , f. f. t. de Médecine,
Muëv^- f» Chapon en mue.
Muer , V. n.
Muet , ette , adj.
Muette , fr f.Maifon bâtie dans
une Capitainerie de chaffe
pour y garder les mues des
cerff.
Mufle , f. m.
Muge , f. m. Sorte de poiflbn;
Mugir , V. -n.
Mugiiïant, ante, adj.
Mugiifement , f. m.
Muguet , f; m. Plante. .
Muguet , f. m. Qui affeôè
d'être propre.^
Muguetter^> v. a. Faire le ga-
laiid. Il eft du ftyle familier.
Muid , f. m.
Muire , f. f. t.- des Saline^ de
Franche-Comté,
Mulâtre, f m. &: f. Qui efl
fils d'un Nègre & d'une In-
dienne.
Mulâer , V. a. & n- t. de
Droit dont l'uiage çft aflez
|are.
Mule , f. f. Pantoufle. ♦
Mule , f. f. Bête de fomme en*
gendrée d'un Jne & d'u^^*?
cavale.
Mulet C m.
MuJétîer, f. m. Qui conduit Murène , f. if. Sorte dé Poi
& panfe \és mulets^ Mùrcy , y. la.
Muiette , f, f. t. d» Fauconnerie. Muret , Ville de Prance efl
Muliébre , adj. t.' de Médecin, Gafcogne.
Mulon , f. m. Monceau.
Mulot , C m. Petit animal.
Muloter ^ v. n. /
Multiple., adj. t. d'Arithiné-
ticrue. ~ ' ^ ■
Multipliable , adj.^
Multiplicande , 1. m. t. d'Arith-
méticjue. , v.
Multiplicateur , f. m.
Multiplication , f. f .
Multiplicité , T. f .
Multiplié , ée , adj.
Multiplier , v. n.
Murmùrateur y f. m.
Murmuré j f. m.
Murmurer, v. n*
Murviel , petite Ville de Fran-
ce dans le Languedoc.
Mulàriagne ou Mefaragne^ C
m . Petite béte dangereufe.
Mufard 9 arde , adi.
Mufc , C m. t. de Médecine.
MuTcade , f. f. Efpecè de noix
de& Ûes.
Mufcadelle, f. f. £fjpece de
poire,
Multirême/f. m. Bâtiment qui Mufcadet, f. m.. Vin qui a
a plufieurs rameurs. . quelque goût du vin mufcat.
Multitude, f. f . ' ,. Mufcadier, f. m. Arbre qui
Muni, ie , adj. porte la mufcade.
Munich , Ville & Capitale de Mufcadin , f. m. Petite paftillc
la Bavière. ^ à manger.
Municipal, aie, adj. t. deJu- Mufcat, f. m. U eft aufTi adj.
riifprudence Romaine. MVtufcle , f. m. t. d'Anatomie.
Munificence, f. f. Libéralité Mufculaire , adj.
Royale. . . , .
Munir , Vi a.
Munit^>ft< f, f.
Munitionnaire , f. m. - *
^unfter.^ f. m. Ville d'AUema-
gne.
Mur, f. m.
Mufcule, f. f. (Nom des deux
veines de la cuifle
MufcideuiK , eufe , adj.
Mufe , C f. .
MuQ^u f. m.
Mu|eli€fe, f. f. Ce qu'on met
à quelques animaux pour les
Murage, f. m. Droit '<j^3à-ie / empécner de mordre.
levé pour Tentretien des nm- Mufer, v. n. Fainéanter. II
railles d'une Ville. y . Veftplus en uiàge que dans
Muraille , f. f. "^ " ce proverbe : qui rejufc muftn
Murât, Ville de France en Muférole, t. deManege.
Auvergne. ' ^ Muiètte ^ L i,
MuBcie, Ville & Capitale du MuQcal, aie, adj
Royaume de ce nom en , Mùficalement , adv.
Efpagne. > Muficien , eone , f. m, & fg
Muré, ée, adj. Mufique , f. f^ #
Mewrement , ady^ Mufqiie*, ée, adj.
y
y
«>
•i
i .
3»4 , iittrr
Muicpietr » y. a«
MuMimaa , f. HL Tltse qflft
pf tnneiit les Mahometaos.
MurulmaniTme 9 CoLKehpoa
Mahomctanc*
Mufurn«« f. l Traité de la
Mtiiic|ue théorique.
Mutabilité, r. f.
Mutande , C (. t. de Couvent
Mutation , C f.
Mutilation , C f .
Mifrilé , éc y adj.
Mutiler , V. i.
Mutin, ine, î^dj.
Mutiné , ée , adj.
Mutiner, fe mj^tinci*, v. n.
Mutinerie ^ (,(.
Mutir , V. a. U ne fc dit que
des oiifeaux de proie..
Mutuel , ueiie , adj.
Mutuellement, adv.
Mydriafe , f. f. Indifpofition
derœil.
Myologie , f. f. Traité des
mouches.
Mylods , r. m. pi. La moitié
des lods & ventes. «
' Myomancie , f. f. Divination
qui fe fait par le moyen des
rats. *
Myrobalan , £ m. Fruit. D'Ui,
àcs Ans,
L* Académie &Joubert écrî-
MTlt
ItenttnyrohUn (c myrMU/A
Furetiere & D4ii«tiinr/'ji0o'
/m « & en Latin myrakoU/mmt
'BÀcÏLtUxécntmiroMMn î'ûy
a deux Êuuet dans ce moc
écrit de la (bt^e. Pour en iça«
voir la vériîable orthogra-
phe , il faut avoir recours à.
' ion étymologie. Le Diô. des
Arts <|^t quelle nous vient
du Grec fiu^tltmkÊU^ , coâi-
poft de fJfftt , onguent , & de
C«A«v^ , gland ; 4'où il faut
conclure qu*on doit écrire
myrobalan,
Myrobalanier , {, m. Arbre qui
porte les nwrobalans.
Myrrhe , f. fT Gomme ckiori-
férente.
Myrte , f. m. Arbriflcau.
Myftére y (. m,
Myftérieufement , adv.
Myflérieux, eufe , adj.
My (tique ; adj.
Myfliquement , adv.
Mythologie , f. f. Hiftoire des
Dieux de la Fable.
Mythologique , adj. Qui ap-
partient à la Mythologie.
Mythologiile ou Mythofegue ,
f. m. Celui qui traite de la
Fable. »
;.-
Habol
c^iL
mmmmmmmm
TOUvenSbie au tuapt , à mâuque la honnt £>i dofu fti-
(ter^Mme | &C« mour conjugal •
AAai
rTTTJ"
w
^^«•^^^^^^^^Ijl^^^^^^^l^ T ■^'^^^^l^
# . ' ■■ ■
^ N , Subflantiffcm. Lettre coffonruy la treiiiéme Jet Alphahet^
NAbo , f. m. Idole des
AïTyriens.
Nabot , ott , f. m. 5c f. t, dé
mépris.
Nacarat , ate , ad}. Qui eft
d*un rouge clair. Il eft aufli
fubfl , & fignifie la couleur
nacarate.
Nacelle , f. f .
N^çre , f. f. Coquille.
Naâieux , eufe , adj. Pçrfbnne
délicate.
Nadir, f. m. t. d'Aftrbnomie.
NafFe , f. f. Il n'eft en ufage
qu'en cette phrafe : Eau de
naffe,
Naee , f. f. t. de Batelier,
a Nage, à la nage , adv. /
Nageoir , f. m. Lieu où Ton
nage. - ^ ^ •
Nageoire , f. f.
Nager, v* a.
Nageur , eufe , f. m. & f .
Naguère ou naguéres., adv.
.Najac , f. m, ViUe de France
en Guienne.
Naïades, f. f. Fauffes Divinités
des Payens.
Naïf, ive , adj.
Nain , aine , l. m. & i.
Naïpe , f. m. Juge de^lBâgc
chez les Turcs.
Naiffance , {. t
Nlîtrc, V. n.
Je fiais , tu nais , il naît:
nous oaifTons , vous naifTez»
ils naifTent. Je naiCois , &c.
nous . naiflions , &c. Je na-
quis , tu naquis > il naquit ?
nous iiaouimes , ' vous ua-
quites , ils naquirent. Je fuis
né , &c. Je naîtrai , tu naî-
tras, il naîtra : nous naîtrons,
vous naîtrez , ils naîtront.
Que je naifie, &c. Que nous
nai(Itohs,&c. Jenaîtrois,&c.
Nous naîtrions, &c. Que ;e
naquifTe, que tunaquilTes,
Î|u*il namiit; que nous naquif-
ions yW^t vous na(][uimez ;
qu'ils MmiiiTent. NaiiTam.
X)anet , Joubert & Jacquier
écrivent je nai , mais je pré-
fère je nais , je renais. Danet
écrit nous na^ut fines ; c'eft
une faute : parce que fi l'on
écrivoit de la forte â la pre-
mière pérfonnè , il ifeuflroit
écrire ^ la féconde à^ à la
troifiéme vous ndqaijles , Us
naquifi^ent : ce qui ne fe trou-
ve pas même dans ion Di-
élionnaite , où il écrit fort
bien à la page t îç4. vous nà»
quites y ils fuiquirenl. Ce mê-
me Auteur à la même page
écrit je naîtrai , je fiaitrois ,
(ans / 6i ùii\%fl : t'ttk encote
CCg
Météoroicope , i. m. t. de Ma- rioixs mimes , \m^ uuiu i
thématicicn.
iU VÀf I
une txvtke qu*il nttaukpSiê
imiter comme Ta rait Jac-
Îiier à la page 3 lÉ* de Ton
raité fur orthographe.
Naïvement , adv.
Kaiveté » C f.
Namaz , f. m. Prière des Turcs,
Nanan , C lii. t. dont les enfans
fe fervent pOuf demander à
manger.
Namur, f. f. Ville de% Pays-
Kancele , f. f. t. d'Archltea.'
Nanci o« ijahcy , f. m. Ville
j& Capitale du Duché de
Lorraine.
Nantis , Ville de France en
Brie.
Nanna, f. f. Plante.
Nantes , f. m. Ville de France
en Bretagne » avec un Port.
Nantir , v. a.
Nantiflement , f. m.
Nantois , oife , f. m. & f. Qui
ed de Nantes.
Naples , f. m. Vji^ Capitale
du Royaume dP^ nom en
Italie.
Napolitain , aine , f. m. & f •
Habitant de Naples.
Nappe , f. f . .
Naqueter , v. n. Attendre à
la porte de .quelc[u'un avec
une|)atience fervilé.
Naquette , f. f. Marchande
Lingére.
Narbonne , f. C Ville de Fran-
ce dans le Languedoc.
Narciffe , f. m: Plante.
Narcotique , adj. t. de Méde-
cine,
Nard , Cm, Plante odorifé-
rente.
Nargue , adv. t. inijiriéux , de
dépir.
«AT
Karîn^ ^ f.L . ^-
Narquois 9 oife. f. m. Qri|
Eiprit fin & rufe.
Narrateur y (. m.
Narratif , ive , adj.
Narration, f. f.
Narrative, f. f. Manière 6â
narrer.
Narré , f. m.
Narrer ,v. a. ''
Naikrd^ f. m.. Sorte de Jeu
d'Orgues.
Na(àrde , f. f. Chiquenaude
fur le nez.
Nafeaux , f. m. pi.
Nafcalies , f. m. plur. t. de Mé-
decine.
Nafillard , arde , f. m. & f.
Nafdler, V. n. Parler du nez.
Nafdleur , eufe , f. n). & f.
Ces mots viennent du Latin
nafus : ainfi il ne faut pas les
écrire avec un ^.
NafTaw , f. m'. Ville Capi-
tale du Pays de ce nom en
Allemagne.
Nafle , (f f . Infiniment d*o-
fier pour prendre du poiflbn»
Nafturce , i. m. Plante.
Natal , aie , adj.
Nates , f. f. pK t. d'Anâtomie.,
Natif, ive, adj.
Nation , f. f.
Nationnal , aie, adj.
L'Académie, Furetiere, Da*
nef , /oubert & Richelet
écrivent national. Voyez Pr,
lettre A^.
Nativité j f, £.
Natta , f. m. t. de Médecine;
Natte, vf. f.
Natter , v. a.
Nattier , ère , f. m. & f. Qui
fait & vend des nattes.
M«urtrifiurf , f. fL
Midi t f. m.
^ AAaij
NAT
Kamral» f. m. t. d^ CoQtilme,
Katuraliiâtion , f. f. ^"'^
Nacuralifè » ée', ad}.
Namraliier» y. a.
NaturalUle , £ m.
NaturaJité , f. f.
Nature , f. f.
^Naturel , elle , adj.
^ Il eft auffi fub.
Naturellemem , adv.
Navarin , f. m. Ville de Fran»
ce dans le Béarn*
Naval , aie , adj.
î^avarre, f. f. Royaume en
Europe:
Naîvarois , oife , f. in. & fem.
Qui eft de Navarre.
Navée, f, f. Charge d'un ba-
teau.
Navet , f. m.
Navette ^ {. i.
Naufrage, f. ni.
Naufragé , ée , adj.
Navicuîaire, f. m. t. d'Ana^
tomifte.
Navigable, adj.
Navigateur , f. m.
Navigation , f. f.
Navigeant , ante , adj.
Naviger , v. a.
Navire, f. m.
Naulage ou Naulis , f. m. t. de
Manne.
Navré , ée , adj.
Naufée , f. f. Envie de vomir.
Nautille , f. f. Coquillage.
Nautonnier , f. m. Matelot. Il
n*a guère d'ufage qu'en
Poëfie.
Nav, petite Ville de France
dans le Bearn.
Nazal, t. d'AnatOfflie.
Nvar & nazer , (: m. Surin-
tendant de tous les bipns du
Roi dç^Perfci
Ne 9 particule négitire. .
Néanmoins , adv. (k tOiifHi^
âion àdveriâtive.
.Né, née, adj.
Néant, f. m.
Nébule , adj. t. de Blafon.
Nébuleux • euTe » adj. -
Néceflaire , adj.
NéceiTairement , adv.
Néceflîtant , ante , adj» t. de
Théologie.
Néceifité, f. f.
Néçcifiter , v. a.
Néceflîtés , f. f. pi. Befoins de
la vie.
Néceffiteux, eufe; adj.
Nécrofoge , f. m. t. de Dipltf*
matique.
Nécromance , f. f. L'art d'é-
voquer les morts. On pro-
nonce négromance. Quelques
uns difentnégromancie.
Nécromancien , f. m. Nécro-
mancienne , f. f. Qui évo-
que les morts. Rich. Joub.
L'Académie , Furetiere &
Danet écrivent Nieroman^
tien ; mais Nécromancien ed
meilleur.; parce que ce mot
eft un compofé de nicromanct
Quoique celui-cy vienne dit
atin necromantia , imité
du Grec wcfofittmlci, Charles
• Eflienne.
Nécros , f. f. t. de Médecine»
Neâar , f. m. t. Poétique.
Nef, f. f.
Neffle , f. f. Fruit.
Nefflier, f. m. Arbre qui por^
te des nefiles.
Négatif , ive , adj. t. Dog-
matique.
Négation, f. f. t. Dogmat.
Négative, f. f. t. de Grammaire.
CCc ij
M Wl IÇ t^UÇ Q4Ui9 |Ç« UAI.V9* ifilUIrlf L y l,,iH. lUUiP
Négarivement y adv« -
NégUgiiinment , »dv. « ,;
Né^igcnce , C i.
Négligent, ente^^dj.
Négliger, t. a.
NégociabU« adj. ^y ,
Négociant , f. m. ^
Négociat«iir , Cm.
Kégociatipn , {, t.
Négocié 9 ée , adj.
Négocier , v. n.
Nègre , effe , f. m. 6c f.
Nègre , ^ m, PoifTon en 1- A-
mérique.
NégrepeUfle , C f, ViHe de
France daiis le Quecti.
Négrerie , C f. Lieu où les
marchands de Nègres gardent
ceux qu'ils veulent ven-
dre.
"Neige, f. f.
Neiger, v. imperfonncl.
Neigeux , eufe , adi.
Nemourg , f. m. Ville de Fran-
ce dans le Gàtinois.
Nenni , adv, négatif.
Nenu^r ^ (, m. Plante.
Néologiaue > . adi.
Ncologiune , T m. Recherche
d'expreilions nouvelles.
Néologue , qui aâéâe un nou-
veau langue,
Néomenie , f. f. t. Dogma-
tique.
NéophytA , adj. Il Te dit de tous
ceux qui ont quitté les fauiTes
religions pour emkraflier la
Rehfficn (chrétienne.
Néphrétique, adj. Il n*a d'ufa-
ge qu'ei). cette phrafe : coH*
que niphritiaut.
Népoti/me , (, m.
Nérgc p Vill« de France dant
«/»
laGoTcogne.
Néréides , f. f . pi. Divinité
fabuleufe^ des Payens.
Nerf, f. m. t. d'Anatonîêf
Nerprun , f. m. Sorte d'arbrif*
iieâu. * •
Nervaifon, f. f. n de Mé^
decine.
Nerver , v. a.
Nerveux , eufe , adj. ■*"
Neûorianiiine , f. m. Sorte
d'Héréfie. .
Neftorien , enne , f. m.
& £ Anciens hérétiques.
Net , nette, adj.
Nettement, adv.
Netteté, (, {.
Nettoyement , f. m. Âcad, Fur,
On. prononce nettoiment.
Nettoyer , v. ' a. Acud, Fur»
Dupuys , Baudoin , Dan»
ioubert,
Uufage veut qu'on écri-
ve : Je nettoie , tu nettoies ,
il nettoie : nous nettoyons ,
vous nettoyez , ils nettoient.
Je nettoyoïs , &c. Nous net-
toyions , vous nettoyiez , ils
nettoyoient. J*ai nettoyé, &c.
Je nettoyai , tu nettoyas , il
nettoya : nous nettoyâmes ,
vous nettoyâtes , ils net-
toyèrent. Je nettoirai , &c.
Nettoie, nettoyez. Que je
nettoie , que tu nettoies >
quil nettoie ; que nous net-
toyions, que vous nettoyiez,
qu'ils nettoient. Je nettoi-
rois, &c. Nous nettoirions ,
&c. Que je nettoyaffe , que
tu nettoyafles , quHl net-
toyât : que nous i^ettoyaf-
fions, &c. Nettoyant, Voyez
M* Reftautf p^l^* 29s*
les c«iux. mincraicf.
■f:
(>', '•-»*
v
* NEV.
Neii]>ourg , f. An. Vilje . de
France en Normandie.
Nevers y T. m. Ville de France
& Capitale du Nivernols.
Neveu , f. m.
Neuf, adj. numéral. Il efl au^.
fi Quelquefois fub.
Neul , eirvc , adj.
Neuf-Brifkc , VfUe de France
dans TAlface.
Neufchateau , Ville delaLor*
raine.
Neufchatel, f. m. Ville de
France en Picardie & en
Normandie.
Neure , f. f. t. de Marine.
Neuritique ^ {, m. & adj. ù
de Médecine,
Neutralement , ady.
Neutralité , f. f.
Neutre , adj.
Neutrifer, v. a t. de Gram-
maire.
Neuvaine , f. f.
Neuvième, adj.
Neuvièmement, adv.
Nez , f. m.
Ni, particule conjonâive &
négative.
Niable , adj.
Niais , aife , adj.
Niaifement , adv.
Niaifer, v. n.
Niaiferie, f. f,
Nice,/, m. Ville de la Savoye,
conquife parPInfant Don Phi-
lippe au mois de Mai 1744.
Nicement, f. m. t. de Droit.
Nichandgi-Bachi, f. m. Garde
des Sceau]( du Grand Sei-
gneur.
Niche, f.£
Nichée, f. f.
Nicher, V. n»
NicotîaAc , f. f. Sorte de ta^
dçrAmérique.
Nid , £ m. L^ </ ne (e prcmiÀ»
ce point.
Nidoreux , euiè, adj. t lii^
Médecine.
Nièce, f. f.
Nielle , f. f. Petite pluie froide.
Nielle, f. f. Méchante herbe»
Nieller , v. a. Gâter ks hkÔM
par la nieUe.
Nier, v. a.
Nieuport , C m. Ville des Pays<^
Bas , conquife par les Fran*
çoisle 5. Septembre. 1745 •
Nigaud , aude , ^dj.
Nigauder , v. ru
Nigauderie, Cf.
Nigoteaux , f. m. pi. t. de Cou-
vreurs.
Nieritie , f. f Pays des NégreS.
NiF , f. àk Grand fleuve d* A-
frique. ^
Nille , f. f. t. de Vigneron.
Nimegue , f. m. Ville des Pro-
vinces-UniesJ
Nîmes , f. m. Ville de Fronce
dans le Bas Languedoc.
Nions , f. m. Vifle de Fran-
ce dans le Dauphiné,
Nipe , f. f. Ce mot n*eft guère
ufué qu'au plurier. Ména-
gé , Rickclft*
L* Académie, Furetiere, Da-
net & Ioid)ert écrivent /i-f/-
pcs avec deux pn ; mais il
n'en fautqu^un.teul, parce
que ce mot nous vient , au
rapport ^e divers. Auteurs ,
de r£^pagnol naypes.
Nique , C ^ Signe demépris.
II a*eâ ea uiage que dan« I^
difcours familier.
Nidpmétre, C ou Machiqe
wmmmàmmmmm
"VrrrTi •
-T'T"',"*' "T"T
i
5^ NIV
oui marque les difli»rens
degrés de la ftcherefle &
de Thùmidité de Tair.
Nitre , f. m. Sfpece de Tel.
Nitreux, eufe î adj,.
Nîtriere, f. f. Lieûoùfefpr*
me le nîtfe."
Niveau, f. m.
Niveler, v, a. M^ureravec
le niveau ^
Niveleur , f. m.
Nivellement , f. m.
Nivcrnois , f. m. Province de
France.
Nivette , f. f. E(pece de pèche.
Nobiliaire, (. m. Recueil ou
hiik>ire des Maifons & Per-
fonnes nobles d'une Pro-
vince.
Nobiliilimat , C m. Dignité de
Nobiliflime.
Nobiliilime , adj. m.
Noble , adj.
Noblement, adv.
Nobleffe , C (.
Noce y {. {,
Comme le mot Latin nupt'êt
n*a poiht de fmgulier , nos
anciens n'admettoient pareil-
lement le mot noces qu'au
plurier : mais l'Académie &
* Joubert ont jugé à propos de
lui donner un Singulier ; &
voici en quelle rencontre.
Us veulent qu'en parlant de
ces feftins on dife noce au fm-
gulier pour les gens d'une
méd iocre condition > & noces
au pluriçk' pour les Princes
& autres grands Seigneurs.
Pour moi je conviens qu'il y
a une très-grande différence
entre les noces d'un riche &
'celles d'un pativre-s mais je
ne (^avoi» pas que cette iHfr
féreoce dût paroitre jufques
dans rorthojuraphe de ce
mot , paroiiiant atfez vifi*
biefient à la table.
Nocher , f. m. t. de Marine.
Noâambule , f. m. & f. Mot
écorchi du Latin , qui fe dit
des perfonnes qui marchent
& agiCent en dormant.
Noâurlabe , f. m. Infiniment
d'Ailrologuei
No6hirne , adj. |
Noâurnementy adv,
Nodin , f. m. Faux Dieu dç
l'antiquité.
Nodus, f. m. t. de Chirurgie«
Noël , £ m.
Nœud, f. m. Le i ne (e pro-
nonce point.
On trouve ntudù^ns o dans
les anciens, comme Dupu^s,
Baudoin, Binet, Monet &
autres. Richelet & Joubert
femblent auilî préférer neud
à nauJ f quoique Richelet
n'ait écrit que naud , av mot
Tu au te m. Danet donne le
choix des deux. Pour moi je
ne fuis point fi complaifant ,
& je foûtiens quon doit
écrire nœud, parce qu'il vient
du Latin nodus ; ainfi qu'on
écrit chœur , qui vient de cho-
rus ; caur de cor , cordis^faur
dçjfbror, & thoeurs de mores.
Nogent-le-Rotrou , f. m. Ville
de France & Capitale du *
Haut Perche.
Nogent-Ie-Roi , f. m. Ville de
France dans la Beauffe.
Nogent- fur-Seine , f. m. Ville
de France en Champagne.
Noir, f. m. *■
ltoir« oire, adj.
Noirâtre , adJ.
Noiraud , aude , adj» ^
Noirceur , f. f.
Noirci , le , adj.
Noircir, \^. a.
Noirciflure, f. f.
Noife , r. f. Il eft du ftyle fil-
milier.
Noifette , f. f. Fruit.
Noifettier, f. m. Arbre qui
porte des noifettes.
Noix , f. f. Fruit.
Noixvomique, f. f. Fruit.
Nolct , f. m. t. de Couvreur.
Noii-me-tangere , t. de Méde-
cine.
Noliger , v. a. t. de Marine. ;
Nolis & Noliflement y t. de
Marine.
Nom, r. m.
Nomble , f. f. t. de Vénerie. ,
Nombre,» f. ml
Nombrer , y. a.
Nombreux , eufe, adj.
Nombreufement , adv.
Nombril, f. m. ^,
Nomenclature » f. f. Catalo-
gue, de plufieurs mots les
plus ordinaires d*une Lan*
g^ie.
Nomenjr , f. m. Ville de la
Lorraine.
NomCîmaire » f. m. 8c f. Per«
Tonne nommée par le Roi à'
quelque Bénéfice.
Nominateur , f. m.
Nominatif « Cm. t. de Gram-
maire ^
Nomination ^ (,î, J
Nommée , f. f. t. de Coûnime.
Nomirré , ée j adj. .
Nommément, adv, v
» Nommer, y. a.
NOtf |9f
Nomoeanon , Cm. Recueil
de Canons.
NompareiU eille, adj.
Nompareille ^ f. f. Sorte de niH
ban étroit , & nom d*un csh
raâére d*Imprifnerie.
Non , particule négative.
Nonnain, f. f. Religieufe.
Nonagénaire , adi. Il n*a d*u«
iage qu'en parlant de Tâge
des hommes.
Nonante » adj.
Nonantiéme* adj. numéral.
Nonce , f. m. Ambafladeur du
Pape.
Nonchalamment, adv.
Nonchalance , f. f.
Nonchalant , ante , adj.
No^ciation, f. f. t.deDroifr
Nonciature , f. f. Charge du
Nonce.
Nondine , f. f. DéefTe du Pa-
ganiTme.
None, T. f. fingul. Une des
petites Heures Canoniales.
Nones , f. f. pi. t. du Calen-
' drier Romain. Les Nones
(ont le 7. dans les mois de
Mars , Mai , Juillet & 0£k>-
bre, & le 5. de tous les
autres. ^
Non- jouHIaQce , f. f. Priva-
^^ tion de jouifiance.
Nonnat, f. m. C*e{l le plus
petit de tous les poiflbns.
Nonobftance , f. f t. de Jurif-
prudence Canonique.
Nonobftant , prépoutio(i.
Nonpair , adj. .
Nonvaleur ,^ 1. f.
Nonuple , t% t. de Muliquc
Nonuiage 9 f. m.
Noqiiet , f. m. t. de Plombier.
Nora y t m. Septentrion,
trr^-r.^fsr^rY-''v^^-^
Vor
rord-cft , C m.t. 0c
Nord-oudft , f. nt t. de
Nordefter » V. n; t, de Marine.
î)briQuefter; y. n. t. de Marine.
Korawid I ande / f. m. 6t f.
Qi^ft de Normandie .
Normandie» Cf. Province de
France. <
Morvége , f. f. Royaume d'Eu-
• rope.
Nq«, âdj. plurier.
NoiTeigneurs^ f. m, pi.
Nota , t. Latin qui ffenifie r^-
mar^uéi. On en ait quel-
quefois un nom fuh.
Notable , âdj.
Notablement y adv.
Notaire , f. m,
Notanrment, adr.
"Notariat , f. m. FonÔion àè
Notaire.
iJote,f. f.
Noté^ ie, adj.
Noter , V. a.
Notice , f. f. t. qiil rt*eft en
en ufage qu*en parlant de
certains livres.
Notification , f. f. t. de Palais.
Notifié, ée, adj.
Notifier , v. a.
Notion, f.f. t. Dogmatique.
Notoire , adj.
Notoirement , adv«^.
Notoriété, f. f.
-Notre, votre «pronoms pofll^-
fifs du plurier perfonnei
nous,
L*^ circonflexe ne doitétf»
admis dans cels mots que
loriquè le fubibntif eft (oui-
* ^mendu. Exemple. Cdft U
. nAtre , c*eft la rSert , 8cc.
parce qu*a|ors la prononcia-
tion de ceti5eft longue. Ccft
la pratique des theUlàav
Corredeilrs de ce temps,
Novale , f, f. Terre nouvel-
lement défrii*ée ^ V
Novare , f. f. Ville dltalîe.
Novateur , trice , f. m. & f.
Novation , f. f. f. de Droit,
tfovetles de Juftimen , f. f. pi.
Loix.
J4ouë , C f. Efpece de pré ou
pâture.
Novembre , f. m. Mois.
Nouement, f. m. Aélion de
nouer.
"Novemvir , f. m.
Nouer , v. n. Stns il.
Nouet i f. m. Nœud fait avec
un lipge.
IQoueux , eufe , adj. Il fe dif
^ulementdu bois qui a des
nœudi.
Novi/C m. ViNe de FÉtat
de Gènes en Italie.
Novice , f. «v fit f .
Noviciat; f. m.
NoviUô., f. m. CefI ainfiqu*on
ig^lic au Pérou un jeune
bokif d*un an.
Noukt , t. de Charpentier.
Nourraifi , cm norrain » f. m.
Petit poiflbn.
Nourri , i« . ad).
Nourrice » 1. f.
Nourrid«r » f. m.
Nourrir « v. a.
Noilrrifuifit • «ntt , idj.
Nourriibo, f. m.
Nourriture , f. f .
Nous « proMNnsperfonhels pi
Nouveau, nouvelle» >dj.
Noureiuté , f. f .
Nouvtl « ad}, m,
C« mot doit étft écrit de U
ibrtt, quiAd 11 ptécéde im-
iiiédiatem«(^(
• •
u.
ÙLit av^
•
1
il fe dit
qui a des
1
de rÉtat
1
.
1
.•— i! ....*^n
■
inidi«t)Mn«it lia
éàiii U lettré iltfttaie m»m
voyelle ou tih^ k {jààê aijriini^
fioa : maU 4«irâottkie<WMir
fi>aneQu m*mkjJ^,
écrit HêU¥$fÊu Om Naîim
dt/^Êt f «wi^/ habitj n^uv^àà
4»eâade « /mi<vm» J&aj^irdf D
tn eft de mime dû mocA»'
ou À94IK. On ècHt un k/ eiv-
fimt , un M habit » un heau
garçon, un hiêu bàdmem»
un MU harene.
Nouvelle^ C u Le jNremieir
avii 01*00 reçoit d*une choie
arrivée. \
Nouvellement , adv.
NouveUeté * f. f. t. de Palais.
Nouvelliâe , C m. & t. Cu-
rieuK de nouvelles.
Noyato t sdj. f. t. de Ma-
nne.
Noyau» f. m. Non pas noîau
« comme Richelet. Voyez la
rtvi. let* M»
Noyé » ée , adj.
Nover «Cm. Arbre qui porte
detiioia.
Noyert / i*. m. Petite* Ville de
France en Bretagne.;
Noyer, v. a. .
UAadémie 9 Furetiere t le
Piâionnairedef Arrt ^ £>u-
puyt , Baudoin , Danet &
Joubert écrivent de la fort^ •
Panet ajoure ^^ofl^ doit pro-
noncer nsyer, Richelet ^crit
ntîtr t c*eft une faute. ueÇ
preauiltfait rimer tfrayé avec
Myé dans la neuvième Sa-
2re ; âc dans un autre en-
oit voye avec noyé, Cor-
neille dans Cinna , aâe f .
ictne y &it liacr «0/^ avec
imfjii Pour m<4 ^
loèM CCS diflftr „
AflÉncIariona. eu venT;
Il me iêmblé ittaroa'Asftfrqr
npacilxr f n jn^$if >ryir qlio
qa^m émy^ féç^/j qîil i
^coniijigue comme. Niàoyer.
If oybo^ f. m . Terme de joueur
. j de boule. MsJ, fur,
Tmibert écrit nivon » jMrcè
cai*on orononce de la forte ;
Richelet /mon. Ce ibnt des
jSlutçs : U £iut écrire noyo%,
Kovoff 9 r, m. Ville de fl/lé
cie Ffance.
Nu , nuë, adj. Onéçrivoitmf/.
NuaRc , f. m.
Nuaifon , f. f. t. de Marini;*
Nuance, i. f.
Nuancé ^ ée « ad).
Nuancer, v. a.
Nubéculc , f. f. Vice de Toeil;
Nubile, adj.
Nuckien , enne i adj. t. d*A«
natomie.
Nudité, f. f.
Nnè , C. f. A^tt^«.
Nuée , f. f.
Nuëment , adv.
Nuer , V. a.
Nuefle, f, f. t. de /urifpni-
dencé féodale.
Nuiï'e , V. n.
Je nuis , tu huis , il nuit.
jenulTois. Je nuifis. J*ai nui.
Je nuirai. Nuis, nuifez.
Oùe je nuife. Je niiirois.
Que je nuififle. Nuifant.
Nunible, adj.
Nuit, f. f.
Nuits , petite Ville de France
en Bourgogne.
Nuitamment, adv.
Nuitée, Cf.
DDà
f^mr^ir^''??:^^^ ■^'^-
wmrmmm
T- ^i<S
JÇ4 Tfm ,.
^^ >ïuli nulle, W,
>f ' ^ >Jullé , f. f. Caradéife «juï ne
fienifie rieil.
Nullemcru t «4V.
KuUité / f. f. t. dé PrfUique.
Numértl, aie, adj. ^
Numérateur , f. m. t d Arith-
métique.
Numération, f. f . Payement
Numérie, f- f- Déefle des
nombres. .
Numéro, f. m. t- «« Mar-
. chandife.
Numérotée ée, adj.
•Numéroter» v. a. -_
Numifmatographic , 1. \J>^^'
eription & connoiflancc
des Médailles anciennes.
mrr
Kumorabiifi f l f. Plante.^ i
Nuptlât^ ale^idj.v^
Nuque , f. f.
Nurenberç , f. m. Ville du
Cercle dtf Franconie.
Nutricaire , f. m. On dorine
.ce nom à ceux qui étoient
'chargés d'élipver les enfans
trouvés.
Nutritif, ivc, a^j. t, de Mé-
decine.
Nutrition , f. f .
Nutritum . f. m. Onguent
deificatif.
Nymphe , f. f. Fauffe Divinité.
Nyort , f. m. Ville de France
dans le Poitou.
Nyortois , oife , f. m, & £.
qui eft de Nyort.
r' < .
■n
\v
V'
ifiVfji «sa» ^f$S
HP*V
,^ 1.
♦>
l
0> Suhftantif mafçuUn f quéUor[Ume lettre de F Alphabet ^
4^ la fuatrume des Voyelles.
Q}X9Lnà cette lettre eil employée comme utic inter-
jection , on doit mettre un accent circonflexe dcJus.
Ex. 0 Diçul - •
OBédience, f. f; Il ne fe dit
ordinairement qu'en par-
lant des Relijgieux.
Obédiencier , (Tm. Religieux ,
c^ui, par Tordre d*un Supé-
rieur, (defTert un Bénéfice
, dont il n*e(l point titulaire.
Obédiencièl , elle « adj. t.
Dogmatique
Obéir, V. n.
Il faut écrire ce mot de la
forte ^ parce qu*il eft de trois
iyllabcs. Voyez Préf. let. ï,
Tobéis , non pas/"oA^/, com-
me Richelet. Tu obéis , il
obéit : nous obéifTons , vous
obéïflfez , ils obéïfTent. J'o-
béiflbiS , &c, /'obéïs , &c.
J'ai obéï , &c. Tobétrai, &c.
Obéis » obéiflez. Que j'o-
béïfle , que tii obéïflEs , qu'il
obéïfTe : que nous obé'iflions,
que vous obéïflîez , qu'ils
obéïftent. robéïrois, &c.
ObéïfFance, f. f.
Obéïflarit , ante , adj. -
Obélifque , f. m. Pyramide
quadrangulaire.
Obéré , ée^ ad).
Obérer, v.a. S*eadetter.
Obéfué , f. f. t. de Médecine.
Objeôé , ée , adj. '
Objeâer, v. a.
Objeûif, ive,adi. t.d'Opti-
que. Il s'emploie ordinaire-»
ment comme fubd.
Objedion , Li»
Objet , f. m.
Obit, f. m. Anniverfeiret
Obituaire , adj. Ceft le Ré».
giflre où l'on écrit les noms
es morts. L
Oblat , i. m. Cétpb autre-
fois un vieux foldat hors dV
tat de fervir , entretenu aux
frais d'une A^9ye : on le
nommoit Moinelai,
Oblation , f. f .
Obliage , f. f, t. dçCoûtume-
Obligation, Cfi
Obligatoire , ad).
Obligé , f. m.
Obligé , ée , adj<
Obligeamment , adv.
Obligeant , eante , adj.
Obliger , v. a.
Oblique , adj. t. de Géoiliétric.
Obliquement, adv.
DDdij,
'»
W'
_>.. m^m—
*m
:<**
_i^^_ai^.^_a«k
/
K
I *
ig6 OBS
Obnqmté, f. f. .
Oblong » onguc ^ «fi»
Obole, f.f.
Obreprice » adj. t. de Qum*
Obreption , £ f.
Obrôn , f. m. t. de Serrurier.
Qbfcéne , adj.
OWcénité, f. f.
Obfcur , ure, adj.
Obrcur^ , ie , adj.
Obrcurcir , v. a.
Obfcurciflement j f. m.
Obfcurément , adv.
bbfcurité , £ f.
Obfédé,ée, adj.
Obféder , v. a.
Obiéques , f. m. plur.
Obfervance , f. f.
Obrervanrin , f. m. Soi
Religieux.
Obfervareur , f. m,
Obfervation, f. f.
Obferyatoire , f. f. Édifice de-
ûïné aux obfervatiohs aftro*
notniques.
Obfervé , ée , adj.
Obferver , v. a.
Obfeflipn , f. f.
ObfidiQiiale » adj.
Bjafon,
Obftacle , f. m.
Obftination , {, f,
Obftifté , éc , adj. r .
Obftinément, adv.
Obftiner , s*obftiner » v. n. p.
Obftruôif, ive, adj.».
Obftruaion , f. f.
Obtempérer , v. n. t. de Pra-
tique.
Obtenir ^ v. a. Il fe conjugue
comme tenir.
Obtention » f. f.
Obtenu , uë , adj.
f. t. de
ûpc
Ohtmmt%^ ad}, id. t. à* Ai
natomie. ,
Obtui , £ m. tvdeÇéomètTr
Obtus ,ufe* adj.
Obvier» v. it
/Obui , f. m. t. d^ArtUlerie.
Oça. , f. f. Sorte de racine.
Occaie , adk t. d'Aftronomie.
Occafion» i, f.
Occafionaire , f. m. Ce mot
fe trouvé dans Mézerai pour
Aventurier, ' '
Occafioneli elle, adj.
Occafioner , v. a.
Occident , f. m.
Occidental, aie, adj.
Occipital , aie , adj. t. d*Aim-
tomie.
Occiput 9 . r. m. t. de Méde-
cine.
Occire, v.a. Il ed vieux
Occis , ife , adj.
Occiffon, f. f. Il efl vieux.
Occulte, adj.
Occupant « ante^adj-
Occupation, {.h
Occupé, éc, adj.
Occuper, v.a.
Occurrence , f. f.
Occurrent , ente , adj.
Océan , f. m,
Océanien , enne , adj. Qui
appartient à TOcéan.
Ocne , f. f. t. de Charpentier.
. Ocher , v. a. Faire des ochès.
Ochlocratie , f. f. t. de Gou-
vernement. ^-^
Ocfire, f. f. Certaine, terre
dont fe fait une couleur
jaune.
On trouve ocre fans h dans
les Diôionnaires de Riche-
let , Joubert , Danet & Bou-
dot : mais pid^e les l«atinf
1^'-
m.
v^
v^.^-r r---rni-;r;>v!«i^4j^, ^. (l,^|yr
VmmSmSt^
_. ,-iin 11 .-m. I
?■■■
OGT
en tirant ce mot du Grec
ix^ ont imité rorthosra*
}>he de leurs Autetin » if me
emble que nous devonsanfi
les imiter en écrivant ocin^
ffxi a plus de ràpnort au Ia«
tin ochra , que le mot 00^
fans A,
Oâante , t. numéral
Oâantiéme , ad)^
Oâavaire » t. Eccléftaftique.
Oâave , f.' m. t. de Bré-
viaîre.
^Oâavine , f. f. Efpece de jne-
tite épinette.
Oâil, adj. t. d*Aftronomie.
Oâobre , £ m. Mois.
Oâogame , f. Qui a été ma«
rié nuit fois.
Oâogénaire» adj.
Oâogone , adj. & f. m. t. de
Géométrie.
06lroi, f, m. CôncefGon de
Quelque grâce.
Oftroyer , v. a.
Oculaire, adj. Il eft auflî fubft.
Oculairement , adv.
Oculi , t. de Bréviaire. ^ ^
Oculifte , f. m.
Ooilus ChriAi ; f. m. Sorte
déplante.
Oda„ C f. Chambre des'Pa-
ees du Grand Seieneur.
Oadobaffi ou bacni ,. f. m.
Chef de la garderobe du
Grand Seitneur.
Oddoglandan , f. m. Jeune
homme qui fert à la Gar-
derobe du Grand Seigneur.
Ode , f. f. t. de Poefic.
Odeur » f. f.
Odieufement , név.
Odieux , eufe , ad).
Odondar-fiacU; f.iii.Pirfiider
357
Officier de la Fomtiete du
Roi dfii Petfe.
Odomalgie» £ t Mal det
dents* . .
Ondontalsiquet CuL 6c adi;
t. de Médecine.
OndontoMe , adj t. d*Ana«
toniie.
Odorant t an^e 9 >dj.
Odorat, f. m.
Odoration» ££ t.dePhyfi-
oue.
Odorer, V. ».
Odoriférent » odoriférente »
adj. Danet,
L* Académie , Furetiere »
Monet, Binety Richelet &
Joubert écrivent odÊiferaru «
odor^anu avec un a ; mais
;é prefêre Jf manière d'écrire
4eX)anet» parce gue cet ad*
Ieâif François tire fon ana-
ogie de deux mots Latins .
à*odor 6c defirtns. Or il eft
certain que tout le monde
écrit dij^em à caufe du La-
t'n differtns. Par la même rai-
>n on doit écrire odorifl'
rent à caufe du Lanno^^orr/r-
rens dontli tire fon analogie.
Od)rirée , f. f. Poëme corn-
pofé^ar I^mére.
(Economat , £ m.
Œconome , £ m. & î^^^
(Economie , ,f. f.
(Economique, ad}.
(Economiauement , adv.
(Kconomiier^ v. a.
G^cuméniqinT, adj.
Œcuméniquement , adv.
Richelet a eu tort d'écrire
ces motirfans or , parce qu'ils
viennent des Latins «co/ra-
mia & a^unumwj', Cepen*
j^S <EL OFF
dant tu ihpt TurVu^ lettre Office , {. m*
T^ on trouve* «co/somir. Oâicial » f. m. Juge de Cour
Œdémateux^ c^e, adj. t. de d*Égliîb.
Médecine. O^cial, aie, adj. t. de Mé-
<Idéiiie ^ £ f. t. cte Médecine. decine.
CEil , f. m. Jcad, Rica, /àuS, Qfficialité , f. f .
>On prononce auily mail M OAciant , ante , adj. & f.
^ut écrire ai/ 4 &auplurier Oificier» v. n.
yeux.
CEillade., f. f. On prononce
diiUladt,
Œillère , adj. f. On prononce
auUlére.
Œillet , f. m. Fleur.
lÈilleterie ,^ f. f. Lieu planté Offrir, v. a.
Offieier , iere » 1. m. & f.
Officieufemcnt , adv.
Ofiicieux , eufe , adj.
Offrande', T. f.
Offrant , adj. t. de Pratique.
Offre, f. f.
de diâférens œillets.
Œilleton ., L m. Rejeton
d^œillet. y
Œilletonner , W. a. Ôter les
œilletons des œillets.
Œnanthe , f. f. Plante. ,
Œnéléum , f. m. t. de Phar-
macie.
Œaniflice , f. f. Art de devi-V
ner les chofes futures par les
oifeaux.
J'offre , tu offres , il offre :
nous offrons, voi^s offrez, ils
offrent. Toffrois. J'offris. J'ai
offert. Toffrirai. Offre , of-
frez. Que j'offre, J'offri-
rois. Que j'offriffe , qiieru
Offriffes , qu'il offrît ; qu*
nous ofiriflions, que vous
offrifîîez , qu'ils offriffent.
Offra^. Ce dernier mut de
vient fubflantif en ctttefa-
Qlfophage , £ m. t. A* kaz- ^^cùnàti^ztXtt : au plus offrant,
_tomïe. ^Rmifqué , ée , adj.
Offufqi^er , v. a.
Ogive , ,(, f. t. d'Architeélurc.
OgoefTe , t. de Blafon.
Œfipe , f. m. t. de Médecine.
Œui , f. m. Au plur. œufs.
Œuvé, ée, adj. Il fe dit des
poiffons qui ont des œufs.
Œuvre « f. m. & f«
Offenfant, ante, adj.
Offenfe , f. f.
Offenfé, ée, adj.
Offenfer , v. a.
Offenfeur , f. m.
Offenfif , ive , adj.
Offenfive , f. f.
Offenfivement , adv.
Offert , erte , adj.
Offerte , f. f.
Offertoire , C m»
Oh i interjeélion.
OIio ! interjcâion.
Oie , f. f. Elpeced'oifeau aqua-
tique.
Prefque tous les Auteurs
écrivent oyt. V. Pr. let. T.
Oignement , f. m. Action par
laquelle on oint. *
Oignon , f m.
Oignonnet, C, m.
Oignonniere , C f. Terre fe*
mée d'oignons»
Oii|#l, V, a.
^ it i *•
;e de Cour
t. de Mé-
idj. & £•
e Pratique.
$ , il of&e :
u^ offrez, ils
rôffris. rai
Offre , of-
îre, J'offri-
iffe , que tu
offrît ; qu*
, que vous
[$ offiriffent.
nier mut de
en et' tie fa-
u plus offrant,
Lrchite6lufe.
ifon.
'oifeauaqua-
les Auteurs
Pr. let. y,
. AéHonpar
f. Terre fe-
OB ; ; i
le oint , tu oins « il oiflt :
nous oig;ix>ns « vo^s oigil^ «
ils oiçnent. Je oi^is » 6cc^
Je oignis , &c. Pai oint, &:c.
'Je oindrai ^v&c. Oins, oi^
gnez. Que je oime^ &c. Je
oindrois , &c. Que je oi-
gnifTe» &c. Oignant. Jac-
quier écrit je oings , ce n'eft
plusTufage.
Oing, fi m. Il n*a d'ufage
qu^eil cette phrafè : Kieux
oing.
Oint , àihte , adj.
Oifeau, i. m,
Oifeler , v. a. t. de F'aucôn-
nerie. Drefferdesoifeàux.
Oifeleur , f. m^ Qui prend
de^ oifeaux.
Oifelerie , {, f. Métier de
Î)rendre & d'élever des oi-
ëaux.
Oifelier f f, m. Qui élevé &
vend des oifeaux.
Oifeux ^ufe , adj.
Oifif , ive , adj.
Oifdlon , f. m. Diminutif.
Oifivement , adv.
Oifiveté^ f f.
Oifon , f. m. JeUne oie.
Oléagineux, eufe^ adj. Qui
eft de fubilance huileufe.
Oléandre , nom de Plante.
Olécrane, f. f. Éminence fi-
tuée derrière le pli du coude.
Oléron , f. m. Ville de France
dans le Béarn , & lile de
Ftance fur la côte de la Sain-
tonge.
Olfaaoire , f. in. & f. t. 4*A-
natomie.
Oiiban , f. m. t. de Pharmacie.
€>nga^hie , f. f. Gouverne-
aient de peu de perfoimes.
OUgarchique , ad}.
OHgoWopfce , f. f. u de Mé^
decine.
Olinde , C f. t^ de FoUrSiffeur.
Olivaire , adj. t. d'Anatomie.
Olivaifon » l f, Saiibn où l*on
fait la récolte des oUyesi.
Olivâtre » adj.
, Olive , f . f .
Olives , f. f^ pi. t. d'ArcMteft.
Olivet, f. m. Lieu planté d*a-
livieri.
OlivettMj f. f. pi. Efpecede
danfe.
Olivier tf. m.
Olmùtz , f. m. Ville de^
Bohême.
Olograjéie, adj. t. de Pratique.
Olone » f. f. Ville de France
dans le Bas Poitou , avec un
Pçrt.
Olympe , f. m. Montagne.
Olympiade , f. f. Époque de
quatre ans.
Olympien, adj. m.
Olympionique , f. m. Viâo-
rieut dans les jeux Olympia *
ques.
Olympique , adj.
Olyra, f. f. Plante.
Omara, f. m. Grand du RoyaiM
me de Perfe.
Ombelle, f. f. t. deBIafon.
Ombellifere « adj, t. de 3ota*
nique.
Ombilic , f. m. t. d'Anato-
mie.
Ombilical, aie, adj.
Ombrage , f. m.
Ombragé, ée, ad]. f \
Ombrager, V. a. /
Ombrageux . euie, adj.
Ombre, f. f.
Ombrer , v. a. t. dcPeincre^
r
m
rrz
tr
/
«
é6ù omi
ômbreinr^ 4fu(«. a^*
Oiat\Êtft C t Àcâi. Af.
RuIuUt,
Daort & Joubtrt écrivtot
smmtUtu » à cauic du Liria
slmuUtM. Miif il ptrolt pluf
fiatiir«l que ce moc (oit un
çompoft de deux «utrct»
A£mufs 5c de m/Zcr , dont oo
à fiiit omeUut , c'eû-à-dirt
ai(/} mSUi. Ceil le (èntimeat
Me M. la Motte le Vayer ;
& Ricbelet lui donne fofl (uf-
fnge , lOffcpill dit (f^'omt-
Une vaut mieux i^sumiUt-
P'-iX'^te & nmtUtte.
^/Omettre, v. a. Qui fis con-
^ jugue comme Afri/rt-^^fV
,^ ajoûniit un. # devant la
\^ lettre m,
lOmis, i(è, oart.
Omiflion, (.f.
Omoplate, î. îy Of de Pé-
paule.
On , pronom peribonel Ui*
One , onquet I adv. de temps.
Once, C f. Poidf.
. pncialet , adj. f . pL L d*Aa-
'^ tiauaire. '
Oncle, f. m.
Onâion , C f.
Onâueux , euic , adj.
Onâuorité . f. f.
^ Onde, f. t.
Onde , ée , adj.
Ondecagonr , f. m. t. de Géô*
métrie.
Ondée, r f. Pluie qui n*cft
pas de durée.
Ondin^y f. m. Nom que les Ca-
balifles donnent aux préten*'
dus efprlts qui habitent les
ondes.
ONp
On^ojFtnr, ime. a4* «
Ondoyé ; ée « a^.
Oniojrtr, V. o.
OwiuhtkM» £ /.tdf PhyiU
que.
Outille, (. f. VUtt dltali*
fur la c^te de Genêt,
Onéraire, adl. .
Onéreux, euie, ad}.
Ongle, f. 01.
Ongle , ée , ad|. t/ de Bla/bn«
Onglée , f. t Cnad froid aux
doigts.
Onelet , C m. t. de Relieur fie
<rArchireâure.
Onglettes , C t pi. t. de Ser«
rurièr.
Onguent ,' f. m. ^
Omrocratie, f. f. Art d'expli-
quer les (bnges.
Omrocritique , f. m. Interprète
des fonges.
Onirocrittque , C f. Art de de«
'Vineffavenir par les fonges. ^
Oniropole^ L m. Qui traite
. des fondes.
Onkatomie y f. tu de Çhi«
nfrgie.
Onocrotale « £ tÂ^ Olièau de
marais*
Ononftncie , f. f. L'art de de-
viner par le nom d'une per-
• fisnne ce qui doit lui arriver.
Onycomance • f. f. Divina- .
non qui fe (ait par le moyen
Onyx
Pierre précieufe.
des onRles.
Quelques - uns difent ùnice,
écrit onix ; c*eft
ongles.
, f. m.
uuelque
Kichelet
une faute , parce que ce mot
vient du Grec !(n/( , qui ^
fignifie onf^lt.
Onze , fubâancif & adj. t. nu-
méral
Onzième i
-i
ecril je nsiirai , je tiaitrou ,
Cun t & {u»n : c'tH encore
cet
Blafofu
'oidauz
:lieur 6c
deSer*
d'expli-
terpréte
t de de-
ifonges. ^
li traite
le Chi"
fèau de
t de de-
me per-
arriver.
Dtvina- .
I moyen
écteufe.
lt ùnice.
; c'eft
; ce mot
; , ^^ \
. t. nu-
r
ziéme i
Omiémi . adj. ûmièké^^
OigWmtmeiH . épV/.-*;' ^l'
Qîfdmu çéHi mmmtMt
oulatm unJé<im ^bhtkMt
Mb éaiif'llihwi t unilimti éê
felitjU^'-fltaiî^
TolÉiïmdnaf é<;iit vêjojçiè,
(uoioue ce mpt vMoe du
ireHleinent d*€piun4aré^ imuh-
^''f çpmme mr^^ fôndtri
fihmJn , mnffléijifiàiâH ,
Noncii point , pofiém&i^ui-
ifttert^i àn^ueht ; ohf(i,ik{ètA-
blables; quoierud ^ /jfyis
,;^)ftréntleur analôgre dès li'
tins nirmdus^fundarèiflihfiiot
HuntarU ^junSh^ NurUîus^
piinâum , qu'tcumqut , rumpift^
fummàthn i umbra , K/iriil, tf^-
4^ÀméliOf unguentum f un-
ÎUii\ Ot. Il eftimil cpi*6n
cntksJfiunsàelit^Mf &
<^^tf'>ii de defin^t^f MktAt
éewt ou trois nlotf né doi-
Vpial^tOLi chafnget! unéVéf(Ie f
({ui'n^rt e(t pas mbifts régie
ppifr <hielques exceptiohs.
Coft^Me , Trdvîric/'il'Allc-
majçrt*,^ . : . ;
Opacité, Jf^ r t. Doj:ffr4lîoue.
Opîrte, T. f. Pierre préciéiiie«
Opaque, adj.
Opéra^ f m. Comédie bu Tra-
gédie en Miifîaùe.
Ondoit écrire sm plur. des
0;>/ri, fans s , c'eft lé fenti-
ment de l'Académie.
Opérateur , trice , f. m. & t
Opératîoa , f. fl
Opérer, V. t\. ^
Opes , C m. t. d'Af chiteSure.
^- , OflH ^^4<w
Oj^tUtrk , r. c (Mte dé»
IS^peni;'' ' '^^ 2i''--
tnti fc ftlrpar ToMervuldi»
deaierpeu*. i^
O|iiiopliû;e ^ (. m« Qifti Man*'
gedeiierpéns. ^ •
Omiîtc» ^4- fi4>^c défliaf^
b^tétMé^ Cf. Maladie dei
Ûpdâialm^que , adj.r^Qiil ^on^
cctme.lèisyeux. -^vi': "
OplitM(àQioërqikii0 j & "fit;
d' Anatonnâi • ' ' ' . l î^ ' ' '*P
Oplithalmofcopie,£cif^ Partie
de la Phyfionomié^ v f»'; ^
' Opiat ii# opiate » î; n^ iiM€
, Mddtidne- • • -•: -, >
Opinant , f. m. - ' ^; O
Opiner , v. n. • -' ^'
Opiniâtre ^ adj.
Opiniâtrement , aKiv«
Opiniâtrdr ; y. zf
OpiniâMil, f. f.
Opinion, Cf.
Opiiiho^rapbe , ad}. Qu! e(t
écrit aii revers. ^
Opifthotonos , {.nii t. de Mé-
decine, . < »
Opium i C m. S<^c de pavot*
On prononce C)|pi0/i.
Opobalikmum , t m. t^ de
pharmacie.
Opptlattfi iVe j a(^. t. de Mé?
dec;Qe.
Oppjlatîort,: f. f.
Oppiler^v. a.
Opportun , itae y àdj. Fav<^
rable.
Opportunité f^. f.
Oppof?int , ante , ad},
ôppofé, ée * adj.
Oppofer, y. a.
L^-
Ruifi mtmaïuiveijifiii.
Of^reflcr » V. f. - >
OppmAkur, f. m. ; j
Opprèlfîon, f. f. » .;, .
• Ofprfmé, éçj fdjr , ;; ♦
Obprimer, v. a. ^^
Kichckt tjfitnpd^ji^ip de
tous ces mots : il ne.âiut pas
- . oJ'iwJter.' ■■ , 'ù:^i,,^\i- • ,
Opprobre , r^. 9»-^ ! • ^l .
O^à f. f. dWïod.i? anti-
quité Payenne.. ^ ,- ,
oOfrtiitîf , ) f. m. j u 4e Gramni.
Opter, yiiJlK, -.,%':■;. ^ ..
tOp^içwi\> Ç Lm. . Qv4 fiîait ou
qui enleigne ïOpPS!AP.fî /
Option , f; ^. ; 1 ^ jfh ^
Optique , f. f^ ; y , -^
Opulemment , ady. ', v'
Opuiencj^, f. f. ; ,^ ,
Opulent r€(ite ,, aa|.
Opufcûle, f. m. Pctu ouvraçe.
Or, particule ^ f<^ «^ hm
i;in difcours. . . - ^
Or, f. m. Métal javne.
Of^9 fm. ; .
Orage , f. m.
Ompeinc» eufe, adj.
Oraifon, f. f.
Or*U, f. m. Sorte de voilé.-
Orale, adj. t. Qui paife de
bouct^e en .boMch^; Tradi-
tion orale,
Oran , f. m. ViU^ d^Afriqt>è
en Barbarie.. ,y
Orange , f. f. Frul|t.
Orange , f. f. Ville de FralBce
en Provence.
Orangé , ée, adj.
Orangéat, f^ m. Efp^Me con-
fiture.
OrarfBff., ^^ ou hàt^ ^^
Orvig«ri« . f. t r:i:i.6t-..v>-
nKpi^meot , idy.'
Onm^fi^fi» r. ^ 0^2 «^ de
Om^9. .••*• t. d« CJxifMrgfe.
Orbec, t m. Vilkd^if rince
j^cn No^fidie. u
, Qirfei^lairc , adj. Df flpire
. a^T0»4c jSt fpkérique,. .: /
Qipbic^iairémeatj adv» \\,'>
Orbttaire. adj. t.. d*AWpm.
PAl|(ï„ï.,f. t. d'Aklro^mie
. , ,ût ji*Anatomie. * ' j
Orbijçllo/, f. m. Ville de la
T^tcane en Italie.
Orçà-, forte d*AdVerbe.
Orchanétte, f.f. Plante.
' Orchéfographie , f. f. Art &
defcription de la danfe.
OrçheKhque^ f. f* Ax\ d^ la
dànfe, . i , *
jÇ)ffhçAre, f.' f. Dn prononce
]QnîueJlrU & pluneurs l'é-
crivéïit alnfî. Ce mot pus
vieot du " prec qpfr yîtriivf
1^, ^tté en écriviif^t ioric^c//^
eni^tlh : ainfi iiàe ftivt^^
éciKut orcar/^^, comme Da-
, ^pei ( c>ft upe fajÉ.
Orchiié^ f. m. Vil|c ds$ Pays-
Bas. '
Orchis,»r.m. flsUitt.
Ofcùi, f. m'. Dieu, des En-
^Oriroi-dc, adj. Skie. Ilcft
vîeiix. . . . ^ ,
Ordinaire , adj.
Ordinaire, f. m. jôiir ^c Poftc.
Ordinairement, arfV.
Ordinam , f. m. Celwi qui
Ori
IrfJ
Orj
N^
•w
■ in,'' ^
Roi dç^Perfe,
C(À ij
«T*
[lii eftde
«frvice
:)f flpire
ill« de la
rbc.
aiîte.
f, Art &
aniTe.
Alt <if 1^
'I '
1 prononce
iieurs ré-
mot ^pus
it Vltriîve.
>mmc Da-
te: ^
! (tes Pays-
tei
lU des En-
Sale. Ucft
Celui qu»
*y
•v.*.
doqqe 6c ré^it le# Ordres^
Ordinateur* (Toi. Of^.f^iploie
qiMlquefoU ce npc pqur fi-
«ilûfc celui q^ clpfîii# tes
Ordres.
Ordination» C^*
Ordotumict » r. f.
Ce mot cft touiours du fé-
minin Kenre « quoiqu'on
trouve Ordontianets Roydiuc
dans plufie^rs Livres.
Ordonnateur » Cm. ;
Ordonné * ée » adj.
Ordonner , v. a.
Ordre, f. m.
Ordure , f. f.
Ordurier , f. m. Machine de
boi^ oui ferc k tranfporter
les ordures.
Ordurier, iere, adj. Qui Te
plaît ^ dire des paroles iîiles.
Oréade , f. f. Nom que les
Payens donnent aux Nym-
phes des montagnes. -^
Orée , f. f. Le bord d*un bois.
Oreille, f.f.
Oreille , ée , adj. t. de Blafon.
Oreiller , f. m. Non pas orilUr»
Oreillette, Ç, î.
Om^% , C f. t> Eccléfiafti-
Orfèvre , vreflTe , f. m. & f.
Orfèvrerie » f. f-
Orfraie ^ f. t. Oifeau noâume.
Orfroi , f. m. Ornement du
devant des chapes. Fur, RUA.
Organe , f. m.
Organique, adj.
Organilé , ée , adj.
•Organifer, v. a.
Organifte , f. m. & f.
Organfm, f. m.'t. de Manu-
faôure.
Orgafme ^ f. m, t^ de Mé-
' oècmev
Orge, C f, . i I
Orgett, Km. ^% .
Orgeran, C m. E(^n9: ^e
pommf.'f ' V|
Of^iet. Cf. pi Fêtes e^Sf-
criAces de Bacçhus chez lét
Payens.
Orgon , f. m. Ville dç Franjce
dans la Provence.
Orçuaneauf^, f. m, t. de Mg-
nné.
Ûmie.
Tout je monde convient que
ce mot eft du féminin genre
auplur. mais il n'eneitpai
de même du fuig^ilier : L A-
Cadémie , Furetiçre , le Di«
âionnaire des Arts & Panet
veulent qu'il foit du femimn
genre au fuiguUer comme au
plurier ; mais Richeiet &
joubert foûtiennent qu*ii ed
du mafculin gen;te au fmgu-
lier , & qu*on doit écrire un
bel orgue , de belUs orgues,
' C'eft audl mon fentimept.
Orgueil , t m.
Orgueilleufement , adv. r
OTp;ueil}eux » eufe / adj.
Orient, f. m.
Oriental, aie, adj.
Orientaux , f. m. plur. Peuples ,
d'Orient.
Orienter , v. a.
s'Orienter , V. n. ^
Orifice , r. m. t. dlAnatomie*
Oriflamme, f. f. Étendard.
Origan, f. m.
Originaire l adj.
Originairem^ent , adv.
Oi-iginal,, aie, adj. IleAaufli
Originalité , f. f. . ' ;
-k.Eç ij
V
i
-•- r~-^^-~» jf -f tm-t-
v
4^4 OItL
OrigiflcI.» elle , id|. . . '
Oriffinellçment, ion /
L Académie dk fue ce mot
ffeft ufité qi|*ea parlant du
péché originel, comme en'
cette phrafc : Les homma
^ font çti%\nt\\tmtïitpé$hturt.
Orignac , iT m. Sorte ranimai.
OriSard , arde« adj. Ilfè dit
d'un cheval quia de gran«>
df s oreilles.
Orillon « C <». Maladie qui
vief^t aux oreilles.
Orin, f. m. t. de Marine. **
Oripeauj r. m. Lame de cuivre
très-inincer
Orix , C nif Animal fort
cruel,
Orle, r. m. t. de Blafon.
Orléans , f. m. Ville des plus
confidérables de France $:
Capitale de rO|Ieanois.
OrleaiM>is > f. m. Province de
France.
Orieanois , oife , C m. & f.
Qui eft d*Orlcans. . \
Qrmaie , f, t Ueu plai]fté
d'ormes.
Des Auteurs écrivent Or»
moie.
Orme , f. m. Arbre,
Ormeau, f. m. Jeune orme,
Ormin , f. m. Plante*
Oinans , Ville de France dans
la FranKhe-Comté,
Orne , T m. Arbre.
Orné, ée-, adj.
Ornement , f. m.
Orner , v. a,
Ornière , f. f .
Ornithologie , titre d'un livre
qui traite de la nature des,
oifeaux.
OtmhQmmçc Qu ornitfioman-
f Je » M» • Oivimuitfti par let
■ oifetti».'';- •' - ,■•...' ^'M^.-
OipheilÉi« tee » f. m. le C ./
ITeft aiiiri qu'écrivent rA<^
demie , Da^efy Rkheler,
Joubert, Boudot 6c autres.
Ces mots viennent du Grect
miè les Latins ont imité en
écûr^oit orphoHus i ainfi on
doit les écrire de la forte « &
non pas o/fitin, comme ki
plupart de$ femmes * *
Orpiment ou orpin , C 'm. Mi-
néral jaune.
Orpin , f. m. Plante.
Orque , f. f. Monflre marin.
Or(eille,.r. f. Drogue dont fe
fervent les Teinturiers.
Orfer , v. t. de Marine.
Orteil > f. m. Dpigt du pied.
Ortenboure , f. m. Ville du
Cercle d'Autriche.
Orthes ou Ourtes , f. m. Ville
de Ifrance dans le Bé^m,
Orthodoxe, adj.
Orthodoxie , f. f.
Orthodoxographe , fubft. &
adj. t. Dogmatique.
Orthodromie» f. f. t. deMa>
.rine
Orthogonelle , ^dj. t.deGéO'
métrie. ,
Orthogpnellement , gdv. Per
pendiculairement.
Orthographe ^ f. f.
Orthographie , f.f. Élévation
géométrale d*un Bâtiment.
Orthop;raphier , v. a. Il fe
conjugue comme Cri<r. y
Ces quatre derniers motjs
ont paâTé des Grecs aux La-
tins QL de ceux-cy chez nous;
ils font compofés de l'adieél,
;^^ > rt^s, cprreâ > 4^ (ie
'^..
-^ •
■» H ll'l !■
■ '■un'
-•yrrz-Tt
■nfW»"^
■•"^'-f:'rr^r^ "T'rTT
•«»•.•
Il l
lu Girtç»
imit^ en
ainfi on
bvte , &
>iimie kl
', m. Ml-
; tnann.
ie dont fe
icrs.
ic.
du pied.
Ville du
m. Ville-
é^rn.
kubft. &
. de Ma-
de Géo-
idv. Per
ilévation
timent.
a. 11 fe
riir. /
•rs motj»
saux La-
heznous;
î Tadjeft.
a , ^ de
ORT
tout It monde ioûc ^ màéok
(cavoir» qiM le ribM dei
Gncf-Vaot «n titin Ac en
Françoii un t U une à t «fcft
pourquqi {•-litU ûu^pHt qu« -
Danet , Richelft & /ou-
bert aytnt écrit madûsu, hf$
mémf Danet Ôl Richtiet
écrivent aufli onogrêpht , or-
tograpkit. Danet nit plus > U
écrit en latin ortodoxui , or*
topspAia, H ne içaia d*oik
lui venoit ce droit de réfor-
mer le Grec , le Latin & b
manière d'écrire de tous nos
anciens Auteurs François ,
de Furetiere 6c de l'Acadé-
mie même.
Au reftc , je ne prétens pas
avancer nue M. Danet & le
R. P. Joubert n'ayent pas fçu
Torthographe : il ne faut que
lire leurs ottvra|;es pour être
perfuadé de leur profonde
érudition. Je foûtifns feule-
ment que le Diâion. de M.
Danet a été défiguré depuis
fa mort par un nombre infini
de fautes qui ié trouvent
dans differentes Éditions qui
en ont été faites ; & que ce-
lui du R. P. /oubert a eu le
même fort. M. Jacquier qui
jious a donné un Traité de
l'Orthographe , écrit ce mot
fans h après le / jufqu'à la
page 170. de fon Livre ; mais
dans la fuite » & notamment
à la page 319, il écrit fort
bien^ onhogrj^At » orthogra^
Orthographifle , f. m. Ôc f. Qd
ttùu dfe rorthographe.
Ortlioppé», f. f. t. iltMédic,
Ortie 9 £ f. Plante (amr^fu
Ortier, Y. n. Piquer avec doe
Oftiet»,
Orthre, id|. f. t. d*Aâron6«^
mie. ,
Ortolan» JT. m. OUèaudepaf*
Orvale , f. f. Plante.
Orviétan» f. m. Antidote qui
tire ion nom de la Ville d'Or<
viete en Italie.
Os, "^ m.
Ofchéocele « f. f. t. de Méde-
cine.
OfcUlation, f. f.
Ofé,. ée, adj. Hardi.
Ofée» f. m. Premier des doa\
ze petits Prophètes.
Ofeine , f. f. Plante^
Ofcr, V. n.
Oferaie» C f. Lie^ planté d*o«
/ fiers.
Richeiet écrit 0i;«r4i« , o{ier\
ce font des fautes ; parce que
félon Ménage/ & leDiâiom
des Arts , ces mots viennent
du Grée «IrW- , qui^ ilgnifie
UauU,
ec , 1. m. t. de Marine.
OiTelet , f. m. Petit 0$.
Offemens , f. m. pi.
ffeux,
tomie.
' — - — - — y — -
Oifeux, eufe
m. pi.
, adj. t*
d*Ana<
OiTiiication, f. f. t. d*Anato-
mie.
Offifier , V. a. t.'tle Médecine.
Offifrague, f. m. Efpece do
petite aigle.
Ottu, uëf adj. Qui a de gros os*
Oftade, f. f. Efpéce d'étoffé
ancienne. /.
Ofiertde , f f. Ville des Pajrs-
Bas avec un Port I foumife
\
\ ■*
%
• *- l! *^ '*
■■- t
^W^™"™^^
.— ,.-
V;
>•'
40^ OST '
aux Fnnçoii If iji^ Août
1745 . après dix fouis de tnuir
cn^ , ce qui Mcoltra in-
croyable à la poftérité.
Ofteniif y ive.; ad;. Qui peut
être montré.
Pftemateur , C m. Superbe.
Ofteotation^ C f.
<SUI
df jvvf Eux fenuBCt;
OvÉlalm 9 ^' t. d'Anatonit.
Ovale, ad|. ^^
Quatt , C t fiipeca de cotdn^
trèa^oyeux* i' \
OuateffM 9 C n. Foflié plein
d^cau bourbeuiè.
Ovadon. C £, Petktriomphe*
OAéocope , Cm. Douleur Oubli »£ m;
violente daosJles os. Oubliai » C m. t. de Coutume.
OAéologie, f. f. Partie de l'A- Oubliance » f. f. U cominence
natomie» qui enfeigne à à vieillir,
connottre les os. Oublie » f. t Sorte de pâtif-
Oftic, f. f. VUledltaUe. • ferie.
OAracirmeff. m.Banniflement Oublier, v.. à.
chez les Athènienfi. Oubliettes, f. f. pL ^
^{Iracite » f. f. Sorte de pierre. Oublieur pu m, os^'çon pi-
>ftrelin, f. m. t. de Marine. tiffier.
>3f. m. Oublieux , eufe » ^di.
ptafeie , C f. t, de Médecinef Oudenàrde , f. ù Ville des
Otelle , r. f. t. de Blafon. \ Pays-Bas , conquifè par les
O^nchytes^' f. m. pi. t. de CM- François le 22. Juillet. 174c. .
rtirgie. ^ Ôve , u m. Ornement d*Arclii-
teâure.
Ovétlande , . f. f. Petit Bâti-
ment qui (èrt en Hollande,
furie Rhin , & la Meufe.
m. Vent du Cou-
ôter , V. a.
Ott^ple, f. f . t. de Mufique.
Où , adverbe de lieu.
. îl Ce traduit en Latin par ubi ,
unit , quh^ & quâ \ & en cet- ^^^Qyeft , f.
te (ignification ce mot doit * clu'jit.
toujours étte écrit avec un k Ouf , forte d*interjeâion.
grave.
Ou , conjonâion.
Elle fe traduit en Latin par
Vf/ , & fignifïie ou bien. En
ce Cens on doit écrire ce mot
. avec un u fimple.
Ouai ouais , forte dlnterje-
élion. .
Ouaiche . f. m. t. de Marine.
Ouaille, f. f. Brebis, fans u.
V. Pr. let. «.
Ovaire, f. m. Partie des oi
Oui, //tf» Particule a&mative.
On doit toujours écrire de la
forte en proie , ^ même en
poëfie, quand ce mot efV
monofyUabe , mais quand
on en rait deux fyliabes y qç\
doit écrire oui , comme \^
en ce vers oii ce mot devient
fubftantif mafculin :
Quan4 on a prononcé ce malheu»
reux ouï,
Ovicule t f. m. Petite ove.
.--?- i
féaux 011 fe forment les OuHii'e» f. m. Indéclinable
jQBufs. Qa donne aufli desV Ouïe, C C,
/
-<SN
\ ,.*.;
•7 T" "v , ■; "^v' '*
T" ■■' ■ ' i*,r '•■'■•;r.- v'^^-j >{ '^^nij'f j^-yr^rj-ycn: ^^ ^'^'['rvr^r «l^MR^^ -" f^T^rT^
' ''>,?»■
Ovipi|rt4 •ilj.O«MiÉi#ainfi
kiMmâvM fà m méà*
Ouir, T.t. "
;fC« iàoÊ éum d» imn lyik*
bet» il femblc qu'on dmoit
Xé^rt tvcc un î. trama:
naïf comme on n'M met
point «ux infînitifii Mvir;
2^/oiiir & femblablct » ft n*«n
mettrai pas dans cçlui-ey.
rois , tu (^s » il oit : nous
oyons , vous oycx , ils oient.
Joyois , tu ovois , &c.
Pouis, &c. fu oui» &c.
Toirai, &c.Que|eoie« &£.
Toirois \ &c. Que fouiCi «
&c. Ce verbe n'eft amm
ûfité au*à rinfinitif «eau M.
térit. Voyex la Préf. k$.i^
êc Monfieur ReAMif^Mgt
c-Sn-rt . . ■ <.
QuraquOi T. ok t. çTAaMio*
mie, - '^1,**^^.'"%
Ourcé» r. f. r. de Marina.
Ourdi, He, ad).
Ourdir , 'vi a. t. m TUb-
rand. l»
OurdifloTr • f. m. OMt$ tlf.
'ferand. '^ v
OurdiCure , fi f. Aôion 4^9itfw
dir de la toile. *^ •
Ourlé, ée, adj.
Ourler , v. a. , '
Ourlet, f. m. * -
Ours, ouHè« Cm. & f.Qéte
féroce. r-
OUk;ibn, f. m. Le p^it
ours.
Outarde é ex
fliiaia0e;
Omaniemif Ç m'hê]
'OiitU, L'iik '.''^''." _ jj
Outrage n (. m» '^ |/j
Outrafiiiit*,eaiife| ad|.
Outrager, y. a. •^.iji;'
dutra^ufement , Jdy*
diitrageux, eu(tf^ad|.
Outrance, f* /•(
à Outnmce , eipece d'adv.
Outra , f. f. Peau de bouc ac«
commodée. '
Outre « prépofition.
en Out^ , adv. Il vieillit.
Outré , ée , ad).
Outrément, ady.
Outre-mer-, f. m^. Couleur d'a«
lur fort vive.
Outra-pafler, v. a.
Outrer , v. a.
Ouvert, erte, adj.
Ouvertemeiii>,f adv.
Ouvertura» f.rf.
Ouvrable» M jl
Ouvrage'^ t m.
Ouvragé, 4^ » adj.
Ouvragar ^ v. a. Il n'eft en
ufl^a qu'au pardc^ie/-
Ouvrant • aate » adj.
Ouvrée #a« participe paf. dil
veilw. jlirrff , qiû a'eft plus
. mmfiige.
Ouvreur » euiè , C.m.ècjf.
Ouvrier , iere , f. m. 6l t.
Ouvrir, v. a.
J'ouvra«ptu ouvres, ilou^
vra : nous ouvrons , vous
ouvrez j Us ouvrent. J'ou-
yrois, &c. J'ouvris #^ &c,.
J*ai ouvert » &c. rouvrirai,
iC. Ouvre , ouvrez. Que
j*ouvre, fi(Ç. rouvffrois»
If
•. y \
■ s,
JU^ ^ JL_
' / ".
m^
r c" -T .; f ".'»
•09 -.iCaBr, •_ '•; rÇtt
ûxyjtnr. f.m.BMlM«t«Mi OnScdMnia . h lii Sort*
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Acace» f. m. V. ï^r let. â. Page r f. f • t|^lmprirfieric; \
Pacnaoutufli , îi m, Sùuwt- Psrgée » âdj. t. dc( Coutume*
in Dieu des Peiiplei du P^géiie , t. ^ t.dé Droit. V\
^roU. Vtpiàit» 1. at Mot ItaHeit^ \
qui fignifiepro'l^i'eiiieflt un pé*
tit; & au n!isàtéj>àiifon,
Pagnoterte , f f. Lâtheté.
mn
Pérou
Pacificateur , f. nï.
Pacitotioni f. f.
Pacifié « ée' « adj^
Pacifier, v. a.
Pacifique j adj.
Pacifiqueifienr , adv. j^^ -
Pacotule , f. f. Petite <Juâft- Païen , ienne , f. ni. <: f. iti^i
tiifé d^ marchandife^. '
Paa^, f. m. Traité.
Paeode, f. f. Temple dldottf
des Indet Orientales.
Pajj(ode, Cf. Idole.
cheUt^
La plupart des Aùfeûrs écri'*
vent paytH ^ pdyenne ]^ mais
Vy ne ëorivient point en ce^,
mots , parce qu*il ne doit être'
'W
^lacéque^ans cetnc dd il a le
ion de deux! i i , comme dan»
pal-'ur. Voyez ma Préface ,
lettre ï , âcM^ReéÉtît , pago
436.
Paaion , f. f. 11 ne fe dit qu;efi
parlant dwaireS , & fignifie
accord, \ ,.
Paaifer , v. rt, I< n'eft d'ufj/gé
qu'en J^ratiqiTe^ rv .
Paéy ## Paffyl f. ni. ViUe df «
France éh Normandie.
Padelih » ft m. t, dé Veiterie. ,,«.
Padichayo» Padirchah» f. m. Paigny, Ville de France en
Titre que le Grand Seigneur Bpurg<J!gne.
dot^ne au Itoi de France. Xpaillard. arde g adj^ U eft
Padou «Cm. Sorte de ruban. au0i fubfl.
Padouàit oj< patdouen f f.:m« Pailardement « adv.
Pàtutlage, i^ , Paillarder , v. n* M efl Vi^x#
Padouantag6,f.ftî. Droit d'en- Paillardife , f. f.
^iMrerfbsttoapeauxdansun PaillafTes CC «
padpuatn- , jPaillaflbn, C m^.
Padôiii? , f. il Ville d'Italie. ^ Paille , f. J^
t^agajniiOtle » Cm. Religion dot yJ^illé > ardj. ifr. t de ttlaibri^
^, P^,- „ ■ ^' , J - .. ^gliSiller , fî in. : Ai|^- xk;m
Papî |> « ^ ; dîme Milifie FraîMé, r
11
^
« ..
/ .
iX • ^
'■■i'à
i'V'
• 'é-
410 PAI
Paillet, iiU Utk'éAennbze
qu'au ffialculin » 6c ne Te dit
^' qu6 du vin rouftc.
Paillette , t f .Parcelle^ <l*or
oud*argenr. \
Pailleux , T. m.' Homme qui
vend de la paille,
^aillier, f. m. Monceau de
.paille*
Pain , Ç, m,
Paidbéche » Cf. t, injurieux.
Pair» ad;, m.
Pair ^ {. m. Un des Ducs qui
ont féance au Parlement de
Paris. / V
Paire, f. f. /couple de même
•efpecey/
Pairement, adv.
Paireflfe , C f. femme d'un
PâLr.
wie , Cf.
Paifible , adj.
Paifiblement , adv.
PaiiTant , ante , adj. t. de Bla-
fon.
Parifcau « f. m. Bâton dont on
fe fert dans les vignes.
"Paifleler , v. a. Mettre des
paifFeaux. •
PaiflTeliefe» f. f^ Lieu où ron
fait des paiiTcaux.
PàdiTonXi. m. Ce que ksbe-
iHaux mangent dans les fo-
rêts & à la campagne.
Paître , v. a. Autrefois paijlrt,
V. Pr,if. let. /.
je pals, tu pais , il paît : nous
paiffons , vous pailTez , ils
pailTent. /e paifTois , 6tc. Ce
verbe ne fe dit point aupr^ir-
té rit. J^ p;nrrai , &c. Pais *
paifl'ez.* Que je paiirc , &<j»
Je paîrrois , &:c» PaiiTant;
t. de Droit. . > .
Palade, r. f. tdeMirii^
Piladin » C m. Chevalier er-
rant. '
Pttliif, f. tfi.
Palâmente , L 1 1. de Marine.
Palan , t. de Marine.
Palanque , C f. t. de Forti-'
fication, ^
Palanquer » v. a. t. de Marine.
Palanquin , C m. t, de Marine.
Palardeaux , t. de Marine.
Palaftre , C m. t. de Serru-
rier.
Palatin , ine ,• C m. & f. Sor-
. te de Dignité.
Palatinat , f. m^ Provinqe pof-
fédée par un PrincePalatin,
Palatine , f. f. Fourrure que
portent les femmes en hi
ver.
Pale , ce Va fer-pi?)nonœ
bref. Ce qui fert à couvrir
le Calice^
Pale , f. f. t. de Marine.
Pâle, adj. L'Jeftlông.
Pal^ge « C m. t. de Marine.
Palée , C f. t. de Myine.
Palefrenier , f. m* On pro«
nonce Palfrenier.
Du Cange , TAcadémie ,
Furetiere, Ménage , le Di(^
des Arti , Dupuys, Batuloin
éi Binet écrivent de* la fortf
Richelet écrit Pal/renier^ à
ca\({e de la prononciation :
mais comme ce mg^ vient du
Gaulois /^<i/r/ro/ , ou , (elon
Ménage, de l'Italien A/A^-
'frcno f OU de Paraf/cnarius ,
félon du Cange , on doit
écrire Paie/renier.
, l\ ôft vrai quVn\poè4ie o"
•
r
: J?^
- ,"1
^
1^
f
. i.fl 'il ,
•
V ■
\
_it_.
*—»--., T -«",
•.FfV
Maritie^
de Marine.
;. de Fortl-r
. de Manne.
, d« Màrmc.
Marine.
. de Serru-
^ _
n. 6: f.Sor-
rovin<;;e pof-
inccPalatin,
[^urrtire que
ïmes en hi
fer^^rbnonœ
•t à couvrir
Marine,
tlông.;
le Marine.
Mvine.
Xi, On pro«
nitr,
TAcadémie ,
agè, leDi(^
Liys, Baudoin
ntd^'lalorti'.
Palfrenii^r i à
ononciation ;
mon vient du
f , ou , Telofi
Italien PwA^^
^araficnariiis ,
;e , on doit
Vn\D0ë4ie oi<
p^t écrire Palfrtnier , en ne
taffanidc ce mot que troli
(yUab^s : mais en proie il ne
^ nut prai prendre cette li-
cence , <]m n'eil accord^lie
qu*aux Poètes.
Palefroi • f. lin. Cheval depa*
rade. Il eft dû ftyle familier,.
Palerme 1^ f, m. Ville Capitale
' de la Sicile.
Paleron , i. m; t. d'Anato-
mie, '
Pales ou palée , t. de Char-
pent^ric.
Palet , f; m. Sorte de jeu.
Paletot , f. m. Efpece de juftc-
au-corps fans manches.
Palette , f^ f^ Inftrument de
bois plat.
Pâleur, C f.
Palifi^r, f. m. t. de Gharpen-
terie.
Pallngénéfie , f f» PaHage de
Tame d\m défunt dans un
autre corps.
PalinodT, f. m. Efpeqe de Poc-
,f»e. \
Palinodie , f. f, " \
Pûlir , V. n. \
Palis , f. mi»', Clôtuye faite
avec des pieux,
PiUifTant, ante , adj;, '^
Paliflade , f. T. t. de For\itlca-
tion.
Paliflader, V. a.
Paliffer , v. a. t. de Jardi-
nier. ,
Palladium , f. m. Statue de
, Pallas conferyce à Trpye.
"Pallage , f. m. Droit Seigneu-
rial.
Pallas. , f. f. DéelTe ^ fille de
Jupiten"^
Palléi t. deBlafon,
PAJ^ ,4tr
Palliatif, ivervdi. Qui pallie.
PalliaÉion, f. f. .
PàlUi; ée , adi.
Pallier, v, a. Déguifer.
PalKo» f. m. t. de Marine.
Pallium. f. m/ OrncHKnt des
Pontifes.
Palme ^ (, t
Palmcttes , f . f pi. t. d'Arehi-
tedure.
Palmier , f, m. Arbre. ^
Pallonnier ou pallonneau , T.
m; Pièce du train d*un car-
roffe.
Pâlot, f. m. Homme grofTicr
& ruftique.
Palourde, f. f Coquillage»
Palpable , adj.
Palpablement , adv- ^^
Palpitant , antc , adj,.
Palpitation y{.ï,
Palpitei- , v. n.
Palfang'ué , forte de jure*-
ment.
Palfembleu , efpece de jure-
ment.
Paltoquet; f m. t. de mépris.
Palus , f. m. . t. de Géogra-
phie,
Pwmcr , v. n.
fe Pâmer , v. n. p.
Pamiers , f. m. V il le ile France
dans le ClonnédcKQix.
Pammélcs, f. m. Dicu de la
nature, »
Pâmoifon , f f .
Pampe> f. f. Efpece d*herï t*.
Pampelune , f f. Ville d'Ef-
pagne,
Pampre, f m.
Pan , f. m. Dieu des Bc*rf!;crs.
Pan, J. m. Partie d'un ri-ir.
Panacée , i. f. Remcd^; uiii-
vcricl, "'■''',
V . . F> r ij -
■^ik
ir
■.^a-
HBçp»^«^
-v^m--'^'^ m
/.
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f.'
■?^pi'-
, . 9X}jl. ■■■' '■: ■ . FSdif ■ • r-
'anaces • f. m,^ Koinilori- Panettrie j, th Hm !fik;fpn
né à des f^wi^ difié- dii^ibuë U p^io çmM%h\,
Panache, C i»; Bpuquet die r^J«»»....t-. -'A^^'?
Pànericrti L f,
Paneton « it m. t. 4«'Seitt|H^».
plumd
Panaché^éf , adj.
Panacher « fe panachf r, v. n. p. Panicaut » f. m. Planie
panachrante , adj. Qui eft Panier , f. m.
(ans tache. Vzmq^t , ^Â)f ytttpj(t pani-
Panade , T. f, Pain bouiirt;?^ que» ^
fe Partader , V, ri. Marcher Partis, f. m. Placée. -
avec un air d*(>{lentatîon. Panne , f. f. Sorte ii*i!t.0tkf
fanage, f. m. proit Sçi-
gncurW. ^
Panacée , i f. Surnom de
Diane.
Panne , f. f. t. de Marit|ie.
Panneau , f/ in. t» de Menui-
PannelUf , 1 1 ù àt BlaTon,
panais ou panéts , f. m. ^rté Panicule, fl m. t^ d'An^tomiv.
de
Pana
«?cine,
ni'j f^ n).
Pannomie , ï f iyio,t fait du
Mal qui vient Grec. Hecueil di» toutçs
les loix^
oui
aoi
^ordinairement auic doigts.
Pancalidrs , f. nj. Efpec^ 4e Pannus , t^ de Médecine^
^' chouflC. ^ ' ""
Pancarte , f. f.
Panoi^cequ, f^ m^ Efpece d'en^
feigne,
panchimagogue , f. m. t. de Panfard , arde , ad|. Qui a pn
Pharmacie.
gros ventre.
Panchref^p , f. m. Médica^ Panfe , f. f.
ment.
Pancratium, f. m. Plante,
Panfe ment , f, m,
panfer , v. a.
Pandeftaire , f. m, Auteur de ' Ricfcelet & Danet écrivent
Panded^.
pandeéles , f^ f. pi. t. de Ju-
risprudence,
Pand^rê, C f. Inàrument de
Mufiaue.
Pané • ee , adj. Il n^a dVage
q^»au féminin.
Panégyriaué ^ (. tn,
Panégyrifte , f. m,
Paner , v. a. Couvrir de pain
^ émlé de la viande grillée,
pance , pmctr ; d*autre8 pen-
fer un cfiev^ , & d*autr^$
p4ficer une plaie. Ce font des
fautes qu*il ne fkut pas imiter.
En ces deux feqf pn dpit
écrire p^nfir,
Panftt, uë, adj.
Pan^Ion , f, n^, Bouffon* *
pantalounsMle » f, rpfpeceda
danfe.
Pantelant , mite ^ adj. Qui
Panerée , f. £^ flt?in panier, , palpite,
fanefTe , f, fr %9, <fcf>^W| ^w f ?'^^^** » ^- "• Palpiter. II cft
•paon. H t'/^^îf de peu<^^liage. <,
Pfinererr t m. Çpulwïjfeff Pao^hèon, f. m. Mot Ow ^i
M:
i\, ->
i
ià.
i
%
é'Seiiiirl^f.
mie.
d« Menui-
: de BlaTon,
l'An^toiniv.
yiot fait du
ifi toutçs
decinc^
Erpçce d'cfir
i|. Quiapn
içi écrivent
l*autres />^n-
& d*autr^$
Ce font des
jt pas imiter.
îni pn (ipit
)puffoii. «
^pfpecede
Upiter. Ijcft
WO
■ ■.•■..■ ^:{v*r""**
, i^iyfc
ntmnnKt
oen»|l
?aiicha« ; £ fvi^
Pamc métré /Cm Inilnimefit PapUlè^ » v. i. t tfiiibH-
de .Géométrie, ^ ■- ' -"^-(^^ ' v mtilk>2 •• v--' ; .^^ -î'^^ip^:,
PantomUie » C m. Qut repJNP' PapiirUtiifte i f. m. t/dè pmt»
iênt^ Vljr gc4et, i^Ûie, Cm* i| i,
Pantoàukref ^ C fi t itoM>- PapMto; i.m. i; ?1
rine. Pappà|ttbitof6ùhéri»p^^^^^
Pamoufle, f. f. Papolltrri f. m. t. iniffneu^
Paon, r. m/On prononce /r4A. Pâque» f^^ t
Sorte d'oifeau. Paquebot, £ m^ Vi^lSiA^ de
Paofincau , f, m. G'eft le petit
* ^'unpaon.
TePaonner^ v. n.. Paqiiet.
Papa » f. in. Paqœter , v. a.
Papable , adj, Propre à être Par« prépofition de lieu,
élu Pape. Parabole, f.J".
Papal, ale> ad). Qui appar- Parabolique > adj,
tilrnt au Pape. Paraboliouement , adv.
Papat , f. m. , Dignité . de Paracen^efe > f. fi Opérati
Pape. ^ \ de Chirurgie,
Papauté , Y. t Dignité de Pab^. Parachèvement , f. m.
Pape, f. m. Le Chef viftb|e Paracnever, v. a.
de fÉglife, ^|i Paraclet, f. m. Nom qu'on
Papeni , fi m. Oifeau. dgnne dans TÉglifeau Saiçit
Papelard, fi m, t. injurieuï. - Efptlt;
Papeline, fi fi Sbrte d'étoflb. Parade, fi fi 4
Papelonné • adj. t. de Blàfon. Paradis, 1t m,
Papeii^piTe , fi fi Papier écfit Paradoxe, fij^, Propofttibnqiii
Paquebot, €i m^ Yfmmi d
pa%c.
Paquent , fi m. t. de Mn^gmt,
Paquet»fim.
^ration
qui île îèrt plus de r>ei).«
Paperafler, v. n. t >
P?M*rffififi
Papetier , ère > fi m. Ik f.
Papier, fi m.
parqtt cjO^tfaire à la raijfont
Parafe ou plraphë^ f , m.
Perilfer ou paraphef , v. a*
Wage , fi m, t. de Marine^
P«n^gé,ff.iti; Parenté, De
PapUliiWI Y Ad), t. d*Anatomie. hto jmnp^4 f-^- ^^
Papille , fi fi t. d'Ajiâfcoihle, Perëjjàia jt>M P^^gw 1 «• 1^
Papillon , fi m, Efpece d'in- Qui tient fiet avec un âutm.
teôe volant. ^ fe >- v Paragraphe * fi fi t de Jttrifc
P^ijlgnatri v« ii< Itrt <our conTulte^
paragraphe 1 fi fi t. de
\ ,
Jt
Ptrag;uay ^ C^ jitt Proi^ince de Vmr^ihïimi V, «. v ,
r^^unéHoué M'éridiofuik, JhumtuiiUlj X m. .
"dêctne^ phrénèuc} \
BifjUipoménes » f. m, pi. Ce Paraplét^ie ^ T. f. t. di^ M^*
^ mil a été omis dans ([{uclq^^ decine.
Ouvrage ou Traité. Parapluie « C fr
Parallèle» adj. 1.^4^ Giomé- Paraprès » adv.
Paraicénium, r. m. Le derrière
Parallèle , f. m, Comparaifon. d*un théâtre.
Parrallelijfme^ C nu t; d'Opti- Parafite, f. m. & f .
que. '. _ Parafttique , f f. L'art dç vivre
Parallélogramme » f. m. t de . fans qu*il en coûte rien.
Géométrie, * ^ j Parafol, f. m.
Paral|elopeuron , f. m. t. de Paraftate , f.m. t, d'Anatomic
Géométrie. ^^ Parafynanchie , C f. t. de Mé^
Pafalogifme, f. m. Fau^flBk- decine.
fonnement. ♦ Paratitlajre , T. m. Poé^eyr
Pararyfie, f. f. t, de Médecine. qui enfeigne les paratitlcs.
Paralytique , adj. Paratit}es,*f. f. pi. t, de Jurif:
Paramétre, f. m. t. de Géo- prudence,
métrie. Paràtre , u m. Beau- père.
Parangon , Cm, Caraélere Paravent, f.m.
d'imprimerie. * ' Paraventure , adv.
Paranomafie» f. f. t» Dogma- Parbieu, forte de ferment bu r-
tique. j, lefque. ,,
Parant, ante, adj. Parbleu , forte de ferment
Paranymphe , f. m, Difcours buricfqué.
apologétique. Parbouillir, y. n. t. de Mé-
Parao , i. m. t. de Marine. decine. <
Parapet , f. m. t. de Foitifica- Parc , f. m.,
tion. Parcage , f. m. Droit Sci- A
Paraphernauv , adj. m. pi. gneurial.
Terme de Palais. Parcelle , f. f.
Les biens/paraphetnaux font Parçener, f. f. S<»urs qui
c^uxqul^vieiinept jiunefem- partagent une hérédité.
memai^éet pard«'oitdeAic- Parce crue, conjonâion.
ceffion , ou^jar donation. Parchaner , y. n. t. de Ghafl'c*
Paraphimofis , i\ m. r. d$ Mé- Parchemin , (, m.
decl|^* \ , Par^etninerie , f. f«
Paraphone,, adj. t. 4e Mu- Ppirchtminiçr , Am*
fique.
\
f, f. Erpc(:c de
f. V é Mé-
m. Lt derf iere
&f. ; .
L'art dç vivre
oûte rien. .
t, d'Anatomic
C f. t. de Mtv
m. Poé^epr
es paratitlcs.
pi. t, de Juhf:
Beaii-pcre.
dv.
,e ferment bur-
; de ferment
. t. de Me
[j. Droit Soi- A
f. Sf»urs qui
e hérèdité.
ijonékion.
i.t.de Ghaflc,
n.
, f, f.
fi nu
^ .. ^ dès ]>«MtMip W^
chûibU 4ui ont mié|(^
de ' lïomiiiuflîi '-^ ;^ j!^*V: y' ' :;,
Pardem/<:^ii«^«^é5^
tile q[uelqtie mi^ wne
ttitaittr^. 't
Pardbfes » t. dé Marine. / ?^
Parcourir , v. t.
Parcourt « f. m, f/ée Coil>^
fume,
Pardék, f. m. Oifeail ftinbla^
hle au pigeon.
Pardertiére, adv. *
Pardeflbus^ nrépoihion.
Parde%s , t. m. Ce qu'on
donn^ par gratification au-
delà du prix dont on éft cbn-
veniu
Pardevant , adv. t. de Palais.
Pardevers , prépofition . rela^
five. . .
Pa|f^» f. m.
Pardonnable i adj.
Pardonner, y. a. ; "
Paréaee ou pa^iage , £ m. t.
de Jurifprudence.
Paréatis , f. m. t. latin ufité
en Chancellerie & en Figi-
tiquc.
Pqrée , f. f. t. de CéfttuHie.
Paré, ée, adj.
Parée/ad}. ftf.depalltt;
Parégorique, adj: t. 4c Mé-
decîrte.
Pareil , elle , adj. H eft aufii
iab(|ant1f.
Pa^rçUlèàient , adv,
^ariPf j jT./. t, (yAffix)nomie.
Pareieni»àt ; £ m.
ParehchyiÀe « f. là, r. d*Ana-
tomit^
Parftnfi[Àc;f.tt:«jWàrine.
Parent/ ente , f. m: *?«'
/
'm' .
i'I^^ <2^ilfy dtf
Kifioptlitf^ I £ T« t. dv Gnuxi-
■ ■ ■•V''^.ï|i|f^. '• '■'
'}'^mmiAaAt:.' Furetiero ,
'' Du|iuyi , Baudoin , Jinet ^
Monet, Danet fie Joubert
écrivent de la forte , non
nàfarentifi fimt A , conpe
Richelct. C'eft une fiiuto
contre Témnologie de ce
mot, &J*uikgedetotttles
S^avans.
Parer, V. a.
Parère, f. m. Mot Ef^Mignol
mii fisnifie avis. Sentiment
«(Tun négociant.
Parefii , (Vf. t. de Mèdédae.
Parefle,ilf.
Pareflêuiement , adv.
Parefleux, eufei adjtf)
Parftirev i^. a-
Pariait, aite, adj.
Parfîûttniem , ady.
Pariaute , adv. t. de Palais.
Parfois, adv.
Paribndre, V. a. t. d*ÉmaiK
leur.
Paribrcer , v. n. W eft vieux.
Parfoumir, V. a. t. de Pra-
tique. Il eft vieux. /
Parfum , f. m. ^
Parfumé, ée , adj. *'
Parflimer, v. a.
ParfUmeur , eufe , f. nj. & f.
Pari , f. m. Gageure.
Pariade , f. m. t. de Chaift.
Par-ici, adv.
Parier , v. à. Faire une "ga-
geure.
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^, ■■,--.
- — r-t- -^.-ïTr-tr^r^r ip^^-^r-'
^
{«nure , 1^1 Bift aii£ £nklcl.
{«rjwtr , te parjurer , j|^t p.
rlciiMût I C fii«
fi<miitt<if> y h iûé ■ ^«,>
PtMrNNMter • y. 0. VkttST lÉDi,
¥. ?
l^rqlûe^f;!: 0ééÊmi^M^
Mu ffé^u à la vie dfi
^:too^e•;^%^ A>-v ■• ■ ^#
Parquer <lei mhti , v. t.
Parqueif; f. m. uàtMmA
fmimf { f. Il cft éi ftyle ^ 4e Memi2ierie. It '
^^mm.. ,^t . ftir^uetaçev^: m. Ouvnigé
MMirrM^* ClM.# fr de Parquet. ,
■f
'W
1 ^ %■
■ 91
Mtrioir^ £
k PacmdSûi • - C àl «^*Aw>»
Panàfie, f. m. MoatcmÊisti
^à ApoUoOf .-
giirpcHc^Cf: •
PtaXHlicri, V. à.
Paroferte , f. f. t, de Coûftim^.
fztgAi f- f» Sorte de cbiTof].
. Paiî^^X m. Ii^lrumeiit de
.- >' IWrécnail
Pacoire ^ C f. t. de Chau-
dronnier.
Parpifie.Cj: *"*
ÎPirotoff , afe ,^^^ 1^^^
é , ée , adj;
ter I V, a.
. 4 , coimiliâioh ilhttve.
PMveifl »■ C wL
Kiretierie » Sincf , Joubert
iykÉdkÉMiveilt^«rr«m :
• \
len- ^
^ ^aiQereini^m»pini-
fu>fii quelfe eftliiÉiS^
ParrinéMàrmm^M^
«njifege , mioiqi#^»^
déiwét des Latuitf #yp^
<»>
^ .
■ ■—i-rr- ~-
^-
l
Htàm UlwM Ffiiicplf eii
fkitiiit Jémui « plein AtfU?
t^u^ pain dt ¥smù i vc. 6c .
Ml^ciiix eii i« U ta tin ioitif ^
ttitnMÈ ^t6mft^JltikitJlnJê^
plein à^ pUmu à Idiiâ ^ L4'
tinus, &M>Wéi. ïy^
Voti d^it conclure tfu*il fiïui
écrire Pantin o^ Marftiné , '
jfkui^e iHifage tie ^r^e^
|>lUp d'eçiire Pdrrinpi Mar-
fine, joUlxîrt écrit Marrd'mt
ècParrein , c'e(t Uoe contjTa-
di^oii; arilfii(itn4c^al-
j^emént qu^il y^aïf fls^ute daîi^
Fun ou «(ans" l'autre! mot,
i)uirqu*iis doivent être écrits
de la même manière.^
l^arricide , f. m. T -
Parricide i àdj; CriiriincL
Parfemei', vs a.
Parfi m m. Idolâtre (|ui adoi'e
le feu.
Part, f. f. La plupart < en un
moi.kpsàrt. Déport en part*
Ôa trouve auifidàn^ 1er an-
ciens hD\\iS^an(fpart ; mais
aujourdliuî on écrit U plus
^4nde part on p4rtit4 /
Parti^ , f. *m.
Partagét» , V. t.
Partance, r. f.Ldem#^^
Partant^ adv. r; '
à Parte , (. m. Mot pris Àé
ntali|;n & de r£fi»gnol i
dont on iè fert en parlant de
ce qu'un Aâeur fe dit àfpi'
même fur le théâtre «onime'
s'il n*étoit point entendu des
itttret« V
rircfBNw i i.. ni*
PartcrMp f 1« nt**
Paithftoay ^ f. an. filb 4«
Fhmce <tu]| le Poitou.
Piréé i l m. pi Pcuptèi
ié k ]%fe f iv9«i^>v^
nommés 5cxif/4
Parti» f. «4
Parti, \ét sidj.
Pmiaîré, adj. H n'a d*kûii
qû*ctti cette phrafe : Fémltf,
péfrtiaireé
Partial, alé# )ulj.
PartialeniéÊft , adt;
Partialifer, vi a*
ParriàHté.f. f.
Participant / ànte^ âd};.
Participation, f.f.
Participe^ f. m. t. de 'CradH
maire.
Patticipef ♦ V. n. -
Partiçularifer V V. a;
Particularifmc , f. m. t. d^
Controverfe. \/ ^
'Particularise i f. m. t. do
CoritrôVcrfe.
Particularité , f. f.
Particule, C t t. de CradH
maire. ?
Particulier , iere , ad}»
en Particulier ^ adv.
Partiddierenient , adV;
Partie, f. f. '
Partir , v. ri.. Partait;
je partis, tufèirtjs, rijSarJ
r tit : Jpus partiâbris i vous
paftîfiéz, lis partifleiat. Ta!
parti, &c Je partis ;&c.
Que je panifle i Ôft:. jiç par-
tirois , &c. C« verbe n*eft
5 as ufitééri tous Tes témptf«i
/e pars » tu pars , il pàit 4
o
X
•:^ . '■
Mitions # ^
PÉlttln* ' ^ , ^ -
Jac^icr écrit /f /^f »
Partir , 1. m.
Partîtes f. m* jk^.^^^i
par tout ; ady. ■^ ^
Parturtde > f. f. Uécffi qUi pti-
fidoit aiifx ertfrfntem^ns.
fcryéoiïTV* rft. /
porte tfun« Eglifc.
■»aS y t. ttl. * ; ^
/as, paKiculctîtéJgaç\VCi ,,
pas d*ânt , f. lij. Soirté cjlierte,
Paifhal , àïé % àdj. UA nje (e
prônôlltè piô. '
PaM«. f, «vSkt^ trpn-
rmée & iiiiltilée qwl eu a
>mt.
Je » i. u
Paffagç, rni.
, É m. t. 4e
'nef
p0ttr y feiféjiaicr
(nixi ibrté de K«-
PaiTc-ffeir, f' /• Wartte. ^
Paffège, d m. t. de Manège.
Paiïepr , v.a. tdéManége-
^aflemeitté, ec , adj^ ,
aflfcmcntttrv v.a- ^« ^ .
à3è>patbU I Coituna0dçm^m
œi*oil &it à rarmèé.
ipa^-par4out , C m.
P^.paflc , fc m. Tour d'a« ?
drèfre. ^^ ,
Paffe-picd, f.ii. Efpece de
PàS^'rré, fc f , Soi^t ffherbe,
atte-bort , C m* .
- Tttretie<c écrit ces cinq der-
n^rt fi»oa uni <Uy^^ » ^
Pf
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'-t-v, r'-'-f-'
-n^* Pr"""' " ■
Pata
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PaTt
Paflc
Piflioa , f. f. .#
Piffiôfinément » «dr,
, èe , ad],
p , V. a*
fe PÉttbm^ , V, n. paf*
Paffivc9)çi)t, adv.
Pamvttté , f. m. t. de Dévo»
tton my^ioue.
PafToire, f. t, Mçubtc de cuir
fine,
Paftel , f, m.
PâilfiLir , f. m.
PaftUlalfe , adj. 11 n*a d'u&ge
que,4ans.ççnj5 Phraft ; 7a^
% pàfMdire, " ^ ,
Pa(îaie. f.f,
Paftdral , aie , adj,
Pa^pr^l, î.^,
Pajftorjae , f. f.
Paft^ialemçnt , adv,
PMlQureaa , elle , f, jh. & f/
Pat ,T. m, t. 4u.|e^ des Échecs,
Patac, f. m^Moofto^ç d'Avi»
g;non,
Patàche , f* f. Sor^ deValf-
jÇbsiuieger, ; ;;
{fatwjon., r. m. Sqtrà&JtfJilon-
y mots
Tatard/T.m.'Pccite
valant on Ibl
Pitâta, IMta^. mptt
lairespouritmé
b^OiiTlfival.
ncd d4|uipal..
t«:det*]S|a^e;
DtuHiy%, Baudoin tfi^U
Diftét <]^ ttàixV^j^t4^n^lu
Monet .*ur^tïe^ jil^^
^ Joubett écriy<rtt.(:ife'^j^
avec un fetU ; 8(^ je luk 4e
dernier (i3n|irtient,bâi;ce Qtt^»
félon Horél , ce mot vieiM:
du Grec jr^nXr» ou ieloiti
Ménage , du Latin>i:*r^;Or
il eft certain ,({ué ce« ^e
■\
iywlQg*" nç yeuleât
qu'itofédl/, &rAafeur^ .
'Diâion, dç| Arts c»co#-i
vieat
PàtefW.f,
l^âté. Cm, ^ V •
pâtée, (. f. t. de RôtîSnir,
Patelin ,f. m, Homipçadrpit^^ ^
patelldflKevr. va,
Pàtdîner, v.a.
Patélineuf t cufe , f, m, tk t z^
Patène , C if» Ce qui couvre le
Calice.
Patènôtre. tt
pateriôtrîer » f. m. Artlfea^î
fait des' Ouipéîets.
Patent , ente , edj/t, deChai^
' cellcrie. /
îr,,f.^«.
• t?Ggï|
\.
s
V
'•^
».
:itei
itère, r, LtMW^im»t^
. rndlqiifiit y ikIv.
itanitAtt f.
Plmx^eafe . pdj,
f)(tfcétiquefiiei|t. Mi^
fUckei^^ /oabeit & Bi^tidoè
écHveittcet deuic^iiKHl £uis
^ ; cepetidant i| en fiiiii^unie «
ptrce j(|uil| vi^nnjem du Gnii:
WténrutSk , mil fign^ Mtf*
€haiu i finfibu» ' ■
f ithojo^ , f, f, Parti(5 de h
Pathoteçique , adj.
Paitilî.Dilkire ; adj,
Patiem^içkit. aui^.
Patlçijèf , f/f.
Patieii.t / ente , adj.
Pati,en^çr , v. n.
P^tin , f. m. Sorte 4ç fpi^Her,
■^atiiïgble , adj,
àrine^, V. a.
atirier , y. ri. GliÇîçr f\x( l^
i glace.
Patinel^r, f, fti, ;
JPatir , V. n.
ft pMis y nom pz^ je paei fan«^
'' / , comme pn le trpuye cjans
parjet -, "tu p^tts , il patit :
/^ fibtis p-A ti flbns , vqusparliTci.
ils patiflent. /e:da't|(Riis, &c,
/e pjati^ , &c. NoM$ patiipes,
&c. j'ai pati , &CAJfe pautrai,
&c. Qucjepatii«j&e. le
patirois , occ. Pâtiflan^. ^
Pâtift^f. m. Lieîi où fo^ ipçt
pàiffeies befliai^.^
\ Pâtifler , V-ift
PâfWerle^ ilïl '
Pâtiflicr, iere , f. m. & f.
''.>;*
dcr <ili«t h Eoi. .
Pitoif//m,Iiwjag^
Pâtçfl ,^ £ m, Cfcad tffn
cngraifler le» clujpont.
f ât<^ de {pulip-YiC\||i*
Îatriarf bfl , aie , adî.N. ,
atriàricliat » f. ni. Di|^i^ d«
^^jyriMcke,-. ■ ■' T.. "-r rr
fitrlairche, (; %
Çfs mots nouf viennent 4ei
Grectj ddm 1^ Làtto ont
lintté rôftfaographé enicrir
vztit piuriatçnâlu ; ainfi 019
doit (écrire patflarchaf avec
un A « quoiqu'elle H^ fpnne
pà< en cef mots.
Patrice, f. m. pignit^ kiftir
tuée à^ti$ rEmpife ^^mai^
par Conft^ntiri. -
fatf^iciat;, C m. Dignité d»u
TEmpire Romain.
Patricien, enne. ad).
Patrie, f/f.
Palnmoine, f. m»
Patrimonial, aie, adj.
Pati-octrier , V; n^ Parler fuf-
cnp*ït^ rimpoftunit^. ^11 eft
vieux.
Patron, 6ht ,^f. m. Se f.
*Patron , f. m. Modèle! y '
Patronage , f. |n. Drpit Sei-
eneurial.
L'Académie ^^ûretiere, Da-
net, Riçli. « Jpubeit écri-
vant de la ibrre : cependant ,
tliiviîk'Ji fégle def (privés
. te iB/u)Hmmijaièê en ^a , il
niidro^ écrire putrùnnap
avjec ^iein if^ ; n«i| l*uûig|e
fielc permet pal.
Patrpner , v, n. t. 6it Pcirituirç.
Êatrouilhgé , f*^. Salet^, K
eftili|ftyk%ri|içf, .\
V-
i— — — ;' >*»;<•
/.
'ifi.'' 'I
'y
^^^\yi
f anguille .Ci. Sun M
PatrouiflU^ C m. Il èft 1^ ^
paru , uè, ad| . Il ne te dit (^
^ re que des pi^^^on, Y^ff
Pâturer m. , .
Pâtiifé, f.f. '
Pâtureau^ f. m. t^éçCofllar
Pâturer, y. tu' ?
Pâtureur, f. m, '
Patu^aih^ f. m. Partie du bas
delajan^d^chevali ''
Pau , {; mi Ville de France 8c
Capitale du Bearn.
Pavage, C m» Ourrag^
Paveur^
Pavançr /fe pavaner , V. n/ p.
Pavé , f. m. Il
Pavé , ée , adj.
Pavement, ii ija, Aâion
paver,
Paver , v. a*
Paveur^ f. m. i
Pavefadé , f. f. t. de Galère,
Pavie , f. f. Viilê dltalie,
pavie s f: f. On .prononce
PtfW.'S^r^e dePêaiCt *
Pavier du payoifer , V, a. ^.
de Marinç. '*^ <
Pavillon, f. m. t, d'Arcki-
teâure
Paulette, f, fr Droit ^e les
' pd^cjérs dé Judicature &
"^it Flh^ce payent auH^iaa
comniencement de rahnéfrt
Pauletter ^ v. a. fayc^la pau*
■lettf, ■ •■/ ■.. '-.• - „
, Paiime/ C f, lie dedans dçtlfl
«nain,
PauÀic , f. f. Sorte de Jeu,
Paumelle , T. f. Efpece d'org^.
fmf^çtf C «•Wdc Mariait
4i
Faumto y f. mf Milm
.^ de u anime. / ^
mnSnmTl m. t. d'^^i*^
ctilnire.
Paumiir0 , C, f. t de Chafle.
Pavois I dnîrGrançIbbuclier»
Pavot» Cm, Pliuito.
Faiçlcrrifi;
Pâtâb; ÇtSufp^on.
PaHiér» y. i^ Appuyer Ûu
ufifi fyUabe.
Pauvre « C m^ U eft auffi adj,
Pauvreoiettt, adv.
Pauvret, ette, adj. Diminutif,
P^uvreti, f/e
Payable, adj.
Payant, ante, adj. /.
Paye, t f. Mprte^paye. /
Payement, Cm. '
Tous nos anciens, ont écrit '
de la forte , 6c ^uelqfues mo-
dernes^ veulent /^^Mmenr avec
— uirrtfëiiai^^erqm ne vaut
abfolumcnt.rien. vovez ma
«
Prejf. let. î 6» r.
le leul qui ait écrit ce moj^
fuivant la raifon^dui ne per^
met pas mi'on kii donne plus
de deux Syllabes , & ((af^it
cpnféqucmveutqju 'on écrive
paiinetti , non pas paytment
ni païemen$ ; parce qu'en
écrivant de la forte , ce mot
deviendtpit de trois fyllabes,
tandis qiril n^'eft «uepe deux.
Au contraire, fi rdtt^criyoit
pais , fiàfan , ce vsf^t une
feute , parce qu'en -écrivant
delà forte. ^ jiàs de viendroit
nonofyllabê^ ^paifan dif-
iyilabe ; tandis que tout le
Inonde convient que /y^yrèft
dé deux fyllabes , & Payftn
^dçtrQis* €'#donc avec y|)
f ,
. >
' i
/v
■ v^.
?•.. '•■ ■T^te•'■'■^
Ir*
,i-.
■ ,> y
f
c",
->4'U^fé$ir Pimtr, ou p^içaii» *i6* mafc.
Qiiivtiid&
Latin
5 r
I' i
I .
OufHs ç^iéoamnt cpikiii prépsirelet ufii^iL .
doit y^rirfc pak^^' pamtai i PàWiite^ Ct t^ânattte.
^ cbuÈune Jtkjbètet i Se /^jk/ ^ PiMitr^ , £ m. t tf e Màrioe,
f , wy:ri £cHvaInf;?;Àôderne8. ' ipfdyet Itm^ tanhi. .
cntt^amrçji^rAiwèui-clei'P/ ^l^ecgKliiiet C t Mqt ïe piii-
Paycn, yiôyci. ir^iro» ; Pcccant , aote • a4!.
; Unpii^a^ (ire Prccâvî, Cm, Wf
.- jpurXjmtirla^^ francifé.
yaemte/ytfif>i&{4!X^fDfns J^ch^ » C n^
,.r le prçnjier /d ne toiMi<i^*un Pèche , C f. Sorte 4e fruit l
''.{&ûi!,pà'uni'àunslekcQnd noyau. ' ^
. )'^onenpt^noncedeux,U4ii>7Vr. Pèche , f. f. Manière 4c prem
. ^ÎJSc^J?, ' Pécher,^ n.
Jpaytçr, V. «, . Pêcher, f. m, Ai^^^^por-
^/1^'A'cadémie /Ménage, Du- tclapêçhé.
' puys , Baudoin. Mbnct, pa- Çéchèr ,/v. a, Prendre du
* net, l'Auteur de rp^c/ViizZtf- * poiTon. "
rin/VWix, Calepin *,Tachai-d, _Pf chérie, C f. Lieu prépare
Joubert, B6t^ot & autjref pour pécher. *
écriytent de la Forte. . JPéchepr^ r«fle , //^•fc f.
Payeur^ eufe , C m, *: f. Pécheur, Cm, QiU faitpro-
Kichelct écrit PiMVttr,niï/>r feflipn dépêcher du poiuon.
Furetiere & Biaeti7«a/r, Pécpre , f. f^ t. injuiaeiix.
p^er , p4fifmcnt, Cçiont^les Teopie, adj.f.t.;mjujieux.
feute«. Pëaôral , aie , adj. ,
Pays i f. m. Kop ^ p^is ni J^éumlat , f. m, vVpl tes dç-
païs, : ^ \ nîers publics,
Pays-Bas, jgpcand Pays^u^ Pécule, £. «.^Ge-mileft aC'
rope, ccmquftspar LOÇIS ,qui^ parfontràvaU
t
"■ ' ■ I
^*_ Itjpiit*
■.4
raià i âforq^ 4|^Bj
Pédagne ^ t ii^ t dé Mlâfét
Pédagogue f f. flài,
' d*otiRie<
Pdaii& ; a^. Il & dit dïin
È/ugc de Wbsfi , èd n'a
mt dç Silj^ pétf temx: la
ftkc. ^.,
ÎPèdanti iniéf f.inu&f.
léoaiYtèr •\y. Il, t iiutirieiit.
•édaiifrrie7^É3L_
Pédai^éfioè , a(d;.
Pédamefinieiiicnr, adir»
Vôu^JM^tet tf
'édarti
M^ éit^ Qm ïiàvts^
eir on trouve je
t à^a i c*eft
^inér £'£ »
[einër» *V. à*
i ^eiitnrc y r. m< ^
^eiitml-é , f. f.
^eiflrii^é-.êé, a«.
_^ «Je dcIàXhliito.
'^Pcte^jlé , C t Sotttde maladie,
fekge, ^ f. m. Qu^ti dû poil
<>édeftie- idî. ^ ^ ^^mydB ,1, ^. follbû de
Pédict|tai%/ad). t. déMÙee. mer:
Pédicule , L m. t/ de Jpo^ Pekffd# adj. nu Qui A*» d^a«
.^ ^fMe. %«.que 4^Ui» Claie phrafe ^
rédiètix i t m. t. d'Ahatomîe. Bois ptlmdé . ^ -%
téiùqi Xr m. t eii u%» à Felârdraîix:, t. dèMatHTe.
Avignon poiu dire uncpu- Pdauder» v. a. t. to & po-
^ rier , unnififlager 4. Ji^ed. punire > qui fignilîe batire à
l^é^iafe » î* n^ ICheval .aii|è. coups d^ poing,
^"imaginé parlée Ppëte^. ^éle-méle » adv.
*«îg?ne» r.ih. ^ . Pelé, ée» adi.
Peigne, uf.fl Toile de cotos. Peler» , v. îu, ♦
Peigner-i v^ a* ^ t Wérin > inè * C in..& f.
' Peignier , T. nu Q^ ^t 4^ f élerinage » T. m.
v' peigttef é * Pélican , f. iài.; Sorte d'ôiicauk
Peignoir, T. ni. , "^ Pélione ai^ péliopodé « C ai.
. Pc^iirc$ , f. f. pluf'. &T Poùfe d'eau qui a lès
Peindre ^ v. a« / - pieds blancs.
Je peins • tii peiné il peint : Pe&a « £ f. tx dé Miiies.
M^^ peignons, vous ))ei- Pelbigè, r>. t/de Coûirùine.
y
peUe Ad cft WjfllM ltrgè«
Pelle , r f« (Mbumèoi 4e Bois
des Arts ^ Vfnet,
4l fi*y a que deux ou ^§
iiiotf en Fraàç<»s qui jD^ént
écrits en âuaotje wBhèetk^
tes Êiçons que ci»ul-cy. Bi^
net & Moiiet écrivent /m^^
Joubert/^/f^ lUchl^ M^^^^^^
. ffelli y iBoUdût Ati mot péfU
écrit pèle, & ail mot hatîmm^
pelle. L'Acad. & le Di6t àc9
- Arts ;>ei/e , pelle fée î Dupù]^
<& Baudoin paellé : Caieptn
palletteifeu. DuCaiïgedé^
rive ce mot i^pala^ & écrit
piU^VMUrvwftàftthcnt
pelle , oç ^t qtie ce mot nous
vient dû Bas-fifetôn pall ,
2ui fignifie une pelU. C*eft
onc par conféauent de la
ibrte qu'on doit écrire , pouf
le comoriner à Tétymologie
& à la manière de pronon*
cer ce mot. , / '
Pellée, r. f. Autant «mil en
peut tenir fur une pelle.
PeUerée^ f. f . Même ifîgnifi^
ciîion. ,
Pellerori, f. m. Petite pelle-
Pelleterie, f. f .
Pelletier, f. m.
Richelet ne veut qu^une feu-
le / dans chacun de ces deux
^ imots , mais il en faut deux;
parce (ju'ils tirent leur éty-
mologie du Latin pillis &.
- ' pellioA
i^^Uicule , f. f. Diminutif de
Seau,
ijffe, f.f.
PelUflbn , f. n. Habit de peau;
PelèlMi#. C m« PéiÉ^p^te.
filàufei^f. f. tftnïsk caa"
Pc^'t^ bouçlîeif
Pchii^îë , ad}-
rduÉne, f. £
Pékre, f. l
' On prononce ptoee plàter^
phfon , pUmfe 9pluché,plure ;
ihàis il ne faut pas écrire fui-
vaiit la pronoorîation, quoi-
tfue ioubert - hiifle le choix
«es deux manières d'écrire 9
pehte cfdptote^ Cf c. Cette der-
rière ordiOf!|raphe ne vaut
abfolument nen I &oej>euc
étreadmife qu'en Poëiieen
faveur de la mefure. Autre-
fois on écrivoiti^e/offc; mais
t ce n'eft plus ruiaée.
Penaillon, f. m. Haillon^
Pénal» aie, adj.
Penard, f. m. t. irtjurieux.
Pénates» ad). &^rub. pL Dieux
Domeftiques.
Penaud , aude , ad). Il eft dû
ftyle familier.
Penchant , ante , àdj.
Penchant , f. m. Terrèfti qui
. va en baiflant , & inclina^
tion naturelle.
Penché, ée, adj.
Penchement , f. m.
Pencher , v. a.
Danet , Richeler & Joubcrt
ont jugé à^ propos d'écrire
panchatit^ pancfer. Je foft-
tiens que c'eft une faute,
parce que ces mots^ font
\ ^ dérivés
*—' r-
TnvT-"
*/*
éfg»CJ9 nvcfc un 0,,,à «aufc
na^ vient 4u I^atMi/^niryir :
]!lai$ 9out: donner: mipui^lic
unç iufte i<iée ile r^irç^rp-
j>he>5(e, . qou Mma}xri] # ou
pÇH)v>9Uçux dir<; » 4^>Ifiipri-
rmeMji^f^ de Jeurt p,i|i$ioiinai-
res » je prie ceux crûi.tiiç le-
i;ontJ^honneur de ¥ne qttte;
Remarque, de faire atten-
tioo.que Richeietinémc jamc
mots .Propen/ion & ^«/f écrit
tort bien ptnckam; at^ mo/
ToZ/ff , /'^^^^ ^pMchanê , éc
âufilflOt Qnarteiiifr , jpencher.
PVm 1^ conclus qu il varie
àans fon^orthographei Acpar
confe<^nt , qu*on ne^ doit
pas sly ôer« Jpubcrt eft plusr
égal: iÇar U écrit pànchant ,
pancntfy ponte i pflnMmé§f€* le <
Cuis furpri^ qi^iï n'ait pas*
suffi écrit pan4rc fy. pahduU
âv^^njtf. FurettpVf ^^a-'
net après avoir écni^^jif^-
€À^nt,panchement f panchef i
écrivent fort ïAtj^pe^ft^^ la
colomne Pen : çepe^i^i^t ils
étoienrtro^ habiles ppur ne
pas fçavoir^ que Je mot
penchir vient deptnù ^ com-
me le mot pécï^r ylptit de
péché.' il eft Vrai qu'avant
eu^Binet , Dupwys &3au-
doîn a voient écrit panche-
ment , pancjier avec Urt ^ :
m;)i^jpi^|%i'Qn trouve p(n^
ehn- i^n% Monet , il è<t à
croire que du tem^ps 4^ cet
Auteur on ^ontmençoit à
cônnoitre le ricHcuJçde cette
orthographe , Tétymologie
â^ pouvant. autQrij^r U^kt-
~,.--^-.f
M d^ns cet TiifMÊêéùSm^'
mi'endroit qu'onn Jet \W^
Pendablje', adj. •' ., „ -r i^V}'
Pendaiforr y X f. H c^ popili^
.^ lairc. /■■ '. , ^.* '
Pendant. fra<^e^ #d)i ILeâ: ftaiQ
qmsllqpi»fpi$ iub^ir : » iii f '^j^^
Pendant » prépofitiom^> ;\^
l^dant que » advv ^ 'y':4-H
"Pendiiri, ardef f. inu^^f..;
Pendeloque f« X* m; Parure de
; pierrerie9/< > :„••:, - t'I; ; ••*
Pendentil y$ jn; t.* drArdil-
, teâufé* . > , ^rVA '^
Penderie < iv fr Hr fAi fiopu-
. h^re^ .. . i , •■\W«7 ■:'''■. ,
Pondeur, f. m. t..de Mlfiiioiti
PendiUer;» v.^n. . , \i\A.
Pendoir , tl in; fi dé £kat*
ctrdef; .;,>. • ., .. , :jfy:^r,:/
Pendi^iiv. ja^ Il fr ÇQn^uguir!
comme Attendre, . ;rî'jn
Pendu ; i|ë ♦ it m^ & t , jf^i.:
Pendule^ f. m» Fqi4fl((|p)i[pw^
Tes vib(!fttipns régie MiiKm.'^
. vemeo». 4*une .tiô|:log|fUt> . r - '
Pendule, f. t. Horlqg0r,,,i,
Pêne, f. n\*' Pa/tie d'unA.fer''^
. rure. ; .; , , / ^\'-■-■''
Peneaux^ f« m. pl.Hardes)ii#<
♦ nues. ^-;o.', .,!;■ . ,.';'"^r-/ '■-;/
Pênes , t. de MarineTs ^ -
Pénéti^bilité , f. f;
Pénétrable « ad j . .. ; -
Pénétrant ^ .ante , iidj;
Pénétration ,- f. f. . / "' \
Pén^i*^ léej adj/ r
Pénétrer, v. a. t.« l*^^ > ■ ,
Peoçui^ ,^ euijs ,' ^dj. Il fejdi^
en cette ^Iiriafe ; La fejimné
p4n€ufii^:p0ar^€'U Séi
moine Sainte, ^ :
N Pémblôi adjr ^ ^ r^
<, -
.f
<*«*
N
4*« rew,
PémfciIMérft, adv;
Péninfule , C £ Prefqu'iilc,
Pénitence f C t
Plènt)Wifd0ri« , r< ^ •
Pénitencier « f- m.
fau^Pémtencitr » C nf.
Pénitenciaux ^ adj. m. pluf^'
Pfidumes vinitehciàux, ^
ICkhelet écnr de la ïbrte , &
J'efdûtierM que c*cft la meil-
euré orthographe dont on
puiilé iè fervir pour ' écrire
ce mot : car ceux qfûi écri-
vent PénUentiaux avec Urt / ,
fie font pas attention que ce
inot vient de Pénitence^ auffi-
hien que Pinitenctrie tk Pé-
nitencier^ qu*ôn« trouve par
tout ^ectin c.
Pénitent, ente, adf.
Pieniiajie, Lm, t. de Faucon"
nerie. „ ,
Penne ^ t m, t. de Fauconn^^
Petinetiere , f. m.
Perïneton, f. rn, t, de Serrurier.
Penoinbre , il f. t. d'AftrO-
- nonne.
Pen(ant , ante , adj«
Penfée, f. f. ^ - ',
Penfer , v. n. ^
Penfif,, ive , adf.
Péniion, f. f.
Pei^onnaire , f. m. & f.
Penfum , (. m. Sorte de punt-
tipn qu'on /donne a un
Écolier.
Pentachorde /f. iii.i ln(ininient
de Mufique. ^
fenrèctôOiche , ad|. t. de Poe-
fie.
Péhtaglotfe ) ad}. Qui eft en
cinq langues. '^
Pentagone , adj. t. d^ Géo-
métrie.
Pefltatfkétre , àdj.HQui t cltttl
fHeds ou cinq mefUki^. '
Ces dieux mots (ont oHgfi-
nairement Grecs i Ils ft>nt
compofés dn niQt «ffin ; iij[ui
figmfie cinq* Par conféqueiit
i^ut écrït9penta avec uii ti
iDPhonpas/>tfn/4Comm« Ri-
chelet oc Joul>ert.
Pentapafte ,f. m, t. de Mécha-
nique* ,
Péntatetfque i Lm. Livres là-
cfés. ^
Pente, f. f. Pencha ne. -
Il ne faut pas écrire^^nf^;
comme Ricnelet 6i Joubert,
Voyez la Rçjnarque du mo|
Pentker
Pentecôte , f. f. V.
Pentiere , f. f* E(p<
. propre à prenclre des bec-
cafles & autre gibier.
Penture , f. f. t. de Serrurier.
Pénultième, adj.
Pépie» f. f. Maladie des oi-
, letux. - .
Pépier 4 v. n. Se dit des moi*
V - neautloHau'ilspouflcmltiir
cri naturel.
Pépin , f; m.
Pépinière « (» J- '
Pépinierifte , adj.. & f. /ardî-.
nier qui cultive des Pépi-*^
iriere^.
Pépita , f. f. Morceau de mé-
tal qui fe trouve dans les
minles.
Péque , {. f. t. injurieiix.
Pérager,' f, m. t. de Cou-
tume,
fer arfin, per thefin, t. de
Mufique.
Perçant , ante j adj.
Percé j éc, adj.
•■»■»■
1...^
Wm i ^ FER 4*T
Pérct-ibrét , £ m* C^hàflêur g iti&s^ qu'il perdit : que nous
déterminé. ^ •'• perdiflions , que vous pçp*-
Perceifite , C f. t. àt Miy'ine. diffic» ^ q^^ilt perdi0eitt^ Da-
Terce-iettre , £ m^ Petit in*. ioetàrimperacif retranche le
ilrument. - i^ : c'eft une faui^. .
Percement » Cjn. t. d*iMrchi- Perdu, uë , adj.
teéhife. Perdreau, f. m>
Perce^oreille • f. m. Sorte de Perdriau, f. m, t. de Coûtu-
petit inib^e.. me.
Percé-pierre, C £, Plante, . Perdrigon, f. m, Efpece de
Perceptible, , ad j. 'prune. r
Perception, C f, \ Perdrix, Cf.- -
Percer, v. n. ' i Perdurâble, adj, /
Percevoir, v. a. t. de Prati- Père, C m, •
«4jue. Pérégritt, f. m. Étranger* '
Perceur, C m. . . Pérégrinaire, t m. t. deM<>-
Perchant, f. m. t. d'Oifelier. naftére.
Perché , ée , adj. Pérégrination, T. f,
. Perche,, f. f. * • Péremption, f. f. t. de Palais,
Perche, fi m. Province de Peremptoire , adj. t. de Pa-
Francc. laîfc.
Perche, ù f. Poiffon d*eau Péremptoirement , adv.
^ doiice. / r Perémptorifer , v. t, deCoû-
Percher , y. n. tume.
Perchis , f. m. t. de Jardinier. PerfeéHon , f. f;
Perfeâionné , ée , adj.
Pcrfeâionner , v. a.
Perfeôiflimat, f. m. Dignité
dont il eA £Îit mention dans
le Code.
Perfeâiflùne , , r. m. lesGou^
vemeurt de ^elqiies Pro-
vinces portûiem autrefois
ce titre.
\
Perchoir, f. m.
Perclus, Ufe , ad}.
Perçoir , f. m. Sorte de fd-
rét. ^
Percuflion , f. t t. de Phy-
fiqEe,
Perdant, {, m»
Perdition , f. f.
Perdre, v. a.
Je perds , tuî perds, ilperd : PcrAde «ad)
nous perdons , vousjperdet , Perâdeaient , adv.
ils perdent. Je perdots , &c. Perfidie »CC>.
Je perdis, tu perdis, il Perfique, f. t. Fai^ DéeiTe
perdit : nous perdunes, vous. de rAntiquité.
perdites , ils perdirent. j*ai ^eripléie , Cf. Sorte de
perdu, 4éc. le pevdraî, etc. raifin.
Perds , perdei. Que ft per- Percouce » f. C Sorte de fleur
de , ^c. Je perarait , ^c. bbnche.
Quej[eperdltte»qiittuper« Péricliter» v. Ow
HHhij
\ I
./
4
.♦ H
4
A-i PERf
Péridot , f. ni. Pier
cioufc ' ^ '
Périer, f, m. t. ëe Fondeur.
Périer , t m. Sorte d'oiieau.
Pc^rigS,/ ta, t. d'Aftronomie.
Périgord , f. m. ProvijKC dû
Gouvernement gériéral de
]a 'G,uiènnv en France.
iPérigour^in , ine, f# m. ôt f.
Qui«ft du Pèrigprd.
Péri^çueiix , r. m. Ville'' Ca-
pitale du Périgord. ^
Pcrli, r..m.
rérilleufcment , ady*
Périlleux , çufe , ^dj.
Péymer , v.*t. ^^ Pratique.
Pérî^Tiétre , f. m. t. de Géo-
métrie.
Périnée, X. f. t. d'Anatôiriie.
Période , f. f.
Quand ce inor fignifie la
fin , le b^it de quelque cho-
ie, ou qu'il marque & dé-
iigne quelque élévation, il
, crt du mai cul in genre. Exerîi-
ple. Il eft monté au dernier
férioJe de (à gloire. Aii con-
traire , quand il figni/ie une
jéfJQque ou une phrafe, il
eft du féminin. Ex. hs pério-
4e Juliennt , Sec. Gette i/rr.-
f^iete péàpcfi eft belle.
3 Périodique , ad j.
Périodiquement, adv.
Péripétie, f. f. t. J?oëtiquc.
Péripht^rie ^ f. f . t, de Géo-
métrie. . '
Périphrafe, i*. f .
Périphiàfeir , v. n.
Péripnéufnonie , Ç £, t. de
Médecine.
Péripteré,^ (- fn? t. d'Archi-
tcâure. *
Péry>, y.,»,.
. ^ Je péris ,/ tu pérU , il péHt f
** 1nouf périflbns , voUspérif.
• (eg, , ils périflom. Je péHf'-
f(>i«. Je péris. /*ai péri.
Je périrai. Séril, pérlflfcz.
Qtie je périiTe. Je périrois.
PérTflable , ad).
Periftyle, f. m. t. d*Architèa.
périioirte^ (, m, t. d'Anat^-
m.Ï9^^ • ' -^ ' '.I ■
Perle, f. f. -' ;
Perlé,^ ée, adj.
Perlure, t. de Ghafle.
Permanence, f. .f.
Permanerit > ente , 'adj.
Perme, f, ni. t. de Marine.
Permetti:e , y. a.. Se conjugue
comme mettre. ^
Permis , ife, adj,
Permiflirm , f. f.
Permifîioaoaire , f. m.
Permutant ,'f. m.
Permutation , f. f. ^
Permuter, v. a.
Permutfur, f. in.
Pernicieufemem , adv.
Pernicieux , eufe , adj.
jPéronne, f. f. Ville de Fran^
ce en Picardie.
Péronier , f. m. t. d*Anî\to-
mie.
T. m. t. d'Anato
„ f. f. t. de Rfté
. Peroraifon^,
torique.
Pérot ,. f. m. t. des Eaux ^
Forêts.
Pérou , f. m. Province de l'A-
mérique.
Pérouliea , enne , f. m. & ^
Qui eft du Pérou.
Peroufe, (. f. Ville d'Italie.
- Perpcttdlculaire , gdj. t. de
Mathématique.
Perpendiculairement , adv.
Ferpendicule , f. m .t. dç Ma-
thématique.
#Ett
Perpétrif ,- T«rr«f corniMmét
2ui ne ibm ênla ppfièâion
'aucun pattki4i«r^ ' '
Perpétrer , V. a.
Cerpètuanct' r. f. Sorte ^k^
toffe de Portugal
Perpétuel , elle , aiU.
Perpétueltcment , adv.
Perpétuer , v. a.
Pexpétuit/fe, r. f.
Perpignan , f. m. Ville de Fran-
ce & Capitale du Comté
de RouiTiIlori.
Perplex ^ exe , adi. Irréfolu,
Perplexité , f. f.
Perpren^re , v. a. Prendre de
fa propre autorité*
Pcrprinfc , ou perprifon , f. f
t. de Coûruine , adion de
perprendre,
Perquirateur, C m. t. de Ban-
quier.
Perquifition , f. f. t. de Palaif .
JPerriere , f. f. Carrière.
Perriaue , f. f. Perroquet qui
n'eA j>as plus gros qu*un
merle & même qu^un paf-
fer^.
Perroîît f. m. t. de Maçon-
nerie.
Perroquet , f. m. Ôifeau.
L'Académie, Furetiere, Mé-
nage , le £)iâion. des Arts ,
Danet* Joubert & autres
écrivent de la forte : Rich.
.écrit Perroquet ôf Pero^uet •
mais cette dernière façon d'é-
crire eft contraire à Puûige.
Perruque , f. f.
Perruquier , iere , f. m. & f.
PerCui, t. d-Architeâure.**
Perfan , ane , f. m. & f. Qui
eft de PeH'e.
f^^9 f. f. Nom d'uo dc$,
FEU 4«f
pluji coniidérablet Étatt d«
TAfie. '
Perftcutant , ante , adf, *
Prrftcuté, é«, adj.
Feriécuter^ v.a.
Periecu&ur , tricc , f. m. & f,
Perfécutionv f. f.
Perfée , ConfteUartofl célefte,
Perfévérancc , f. f.
Perièvér^nt , ame , f. m. c^ f,
Perfévérer, v. n. \' *
Perficaire , (. f. ?\zmt,
Perfien , «me , adj.
Perfa » r. m. '
Perfillade , f. f.
Perfilié , ce , adj»
Perfique » f^ f. iiortc de pèche
très-grofle.
Perfiaue, t. d'Architeôure»
Perfifter, v. n.
Perfonnagc, f. m.
Perfonnaliiêl' , v, a.
Perfoitîlalité , i. t. t. Dog;tiia-
tique.
Perfonnat , f. m. Sorte de Bé-
néfice daîis une Églife Ca-
rhédrak.
Perfonne , f. f.
Perfonnel , elle, adj.
Perfonnellement., adv.
Perfonnier , f. m.
Perfonnifier , v. a.
Perfpeâif , adj, m. t. de Géo-:
metrie.
Perfpèôive , f. f.
PenjMcactté , f. £
Peripîcuité , f. f. Clarté. •
* Permadant , ante , adj.
Perfuader , v. a.
Perfuafible , adj.
Perfuafif, ive, adj.
> Periuafion, f. t.
Perte, f. f.
^ Perte^es , C m. pL t. de Mj»-
rine.
a
v:
««j
f I
-1
' 43c VE$ •, '
Pertineoiment » idv.^
Pertinent , ente, adj.
Pertuis , f. ».
Pertûif , f. m. Petite Ville de
France dans la Provence.
Pertuiiane , C f- Sorte d'arme.
Pertuifanier ^ {. m. \
f Perturbateur , trice , 1 0, &: f.
Perturbation , f. f.
Pertuf , f. m. t. de Salines.
Pervenche , C f., Plante, mé-
definale.
Pervers , erfe , adj,
Perverfion , f. f .
Perverfité , f. f.
Pervertir , v. a,
^ Péruvien , enne , f. m. & f.
Xjuieftdu Pérou.
Peiade , ^' m. t. de Manège.
Pefaitiment , adv.
Pefant , ante , adj,
Pefant , Lm.t. de Brodeur.
Pefanteur', f. f .
Pefaro , Ville de TEtat de.
l'Eglife en Italie.
Pfefé ; ée / adj'. ^
/ Pefée j f. f. Ce qu'on pefe à
une Foire. - "* ,
, .Pefe-liqueur , f. m..
• Pefer , V. a. ' ^
Pefeur-, f. m. n ^
Pefon ,^ m. Balance Romaine,
Peffaire , Cm. i, de Médecine.
Peffe , f. m. Arbre , efpece
de pin.
{efiela^e > C m, Échalas pour
garnir^ une vigne.
Peîte , f. f.
Pefter , v. n. Il eft du ftyle fa-
milier. . ' '
' . Pefteriê , f. f.
Peftiferé , ée ad). Il eft auffi
-quelquefois fubft^
Penilence , f, f.
- .•- PET' -:
PeAUent , ème » «dj. Qui %
du rapport à k pefte.
PeiHIentiel » eUe , ^dj.
Pet , f. m. ,
Pétalifmé ,'f. m. jÊxil pour
cihq ans.
Pétarade , C f,
Pétarafle , C f . t. de Marine,
Pétard . C m. -
Pétarder, v, a. Attaquer uw
porte, \ .
Pmrdier , T. m.* -
Pétàfite ,f. f. Plante,'
Pétaud , C m. Il n'a d'ufaee
qu'en cette phra(e ; La
Cour du Roi Pétaud , où
tout le monde eft maiffeT^"
Pétaudière , f. f. t. dérail-
leriez .
Perechie i f. f. Tache , qui
s*éleve fur la peau dans cer»
, taines fièvres malignes.
Péter , V. ni
Petersbourg , f. m. Ville d'Aï*
lemagne dans la WeftDjjalie^
Péteur , eufe , f, m. & f,
Pétillage ,^ m, t. de Jurif*
. prudence. '
Pétillant , ante , adj.
Pétillement , f. m.
Pétiller , v. a.
Petit , ite , adt.
Petitement , adv,
Pefitefle » f. f.
Pétition , f. f. t. de Pala!§.
Pétitojre , (. m. t. de Palais,
Pfeton , f. m. Pied petit Si.
mignon.
Pétoncle , ,f. m. Petit Poiffon ,
qui a une coquille.
Pétrcau , f. m. t. de Jardinier,
Pétrée , adj, f, L'Arabie pé«
trée.
Pétreux^.eufe « adj. t. d'Anatt
^
. v
xil pour
Marine,
^çrunp
i d'ufaee
(e .* ta
aud y OÙ
naiffeT^^"
. de raiio »
;he , qui
dans cerr
llle d'Aï-
eftp^alie,(
. & f.
de Jurif*
•alaif.^
I Palais,
petit Si
Poiffon ,
e.
Fardinier,
rabi© pé«
:. d'Anafr
PET ^/
PétrîcKerié i f. f. t. d# Maitae.
Pétrification , (é f»
Pétrifié y ée > adj^
Pétrifier j ir. a.
Pétrin ,€ m. VaifliMltt |>i^-
pre à pétrin
Pétrir , v. â. ^
Petteia , ok petfiâ « f* £ t« ^
MuTique. "*
FétUlamtit'ent , ady<
Pétulance , f. f.
Pétulant , ante^ ad)^
Petun , f. m. Tabac.
Petuner , y] ri. Prendre da
Tabac en fumée.
Peu g adr.
Peu à- peUy, adv.
Peuille , f. t t. d'AfRoeur;
Peuplade , f. f. t. colleéhf.
Peuplé, ée , adj«
Peuple i (. m.
Peuï^tr , V. a. ,
Peuplier « C m. Arbre fort
haut.
Peur, f. f.
de Peur qu^ , ady. & conjon*
âion«
Peureux , eufe » adj*
Il y a des modernes qui écri-
vent peurreux avec cleux rr :
mais c*eft une faute , parce
3ue \eê fubftàntifs en eurnc
oublent pas cette r finale
dans leur^ compofés ^ dou^
leur &it doutoureux , & de
fleur on fait /«/nV , 6cc.
Peut-étte , adv, \
Peyq , fi m. Valet -de pied
du Grand -Seigneur.
Pézenas i Ville de France
dans le Bas- Languedoc. '
Phaèton , f. m. Fiu du Soleil
^ de la Nymphe Gliméne.
Pha€ton« f. ni. Chaift tùv^
Isutte i
iHi^n y f. m. Oifeail. Ùàn.
Phaifandeau , f. m.
Phaifariderie > f. f^
Plufieurs^titeilrs rappor*
tent que les premiers phai-»
fans qui parurent dans la
Grèce , y furent supporté»
par les Argonaute^ à leur
retour de m Colchide i où
ils les avoient trouvés au-
près du fleuve PhafiS , dont
il$ leur donnèrent le nom ^
comme depuis ({uelques fié^
clés le^sr" François ont nom^
mé poulets dinde ou EHn-
dons , certaine volaille qui
nous efl venue de ce pays.
Les Latins conferverent la
mémoire de cette origine
en imitant la manière d*é-
crire des Grecs. On trouve
dans Martial phafianusi dans
Petronne phafiacus , & dans
Sxzcepkandit ales^ On trou-
ve ^eifleihent dans tous
nosDiâiotiliaires, tant La-
tièis que François , phu/idna
tfvù^ D'où îe conclus qu*on
doit écrire /Aifi/tfii avec un
p & une A , 6c non pas/ôi-
/2m avec une/« <|uoiqiienos
^Auteurs de Diâionnaires
Payent écrit de cette der-
nière fîiçon , à la referve dé
Danet , qui laiiTe aux Écri-
vains le cnoix de ces deux
manières ; choix fur lequel
je me flâte gu*on ne balan-
cera pas , il l'on veut fe
donner la peine de lire ma
'' Préface , lettre /f.
Phalange , f. il.
i- '
; J
:3
3
ëérivéi des Ladiii^ivrte»,
Mdtrtria.
r -^
...*r
j • .
,^
>«•
IN.'
■y «v'
\-.
- .■'V
.^•■-
^
me, dVtièau^'fic fie planté.
rhsUcuque«^i#.(6f £ «• ti
P^àntatfie i.f.l. . '
Caiep'm «ft le /eXiI ((uî alt-
. r Y bien.éçritçc 8iôt, quinpuSA
foj^i & lç$ autçei, j: îitttcon-
pas i pourquoi . ^*OQt<^^ f e-
.|«inçhé \ Oui^fç pe^eç Re-^
liiatrque , voye?i p^Çv^i^Êice,
-^ *
-A.
-.-, . ,. . — lettre/f. , , ^
-.vient du Gr^ qu^, l^s La- Pinraçifi^ Ç ir. Êrpeçe<J^jeu.
^ àas pot iqiiiié ^ écrivant Phare , f. nî. Jour furilai}uelle
i^fhantafi». .^ . <«i allume, du fei^yi^*?^. F«r.'
•fhantatûûe.^ a^|. ^: ^ ' Dan, Rich,' Jouh. ; ^
phamaffique, adj. P^ariûenpf f. aivof. Ç^lébrej?
Phadtdnjç , f. aV: ' . Seébirei? parmi. J^ juifs.
,. i^Acadéiniç * Fureticre & Iftgrqwçife, jl.rf. J-a. i^cende
Danet écrivent faritome , &^ partie de \^ U^tè^Qf^ûiti,
pkaniôme ':. 4<M?s. cpjelqUes Pharmacien , f. m. , .
Dlûipndaire» ,. on ne trou- Pharinacopée , f f , *rrai?e qui
vlç ce mot qu'aïf eç une / ; e/ifeigne la Pharmacre.
cependant il , no^ vient PhaçmacopQle,ii*. ;m;,.j4pothi-
. des Grec», çk^z <jm il fe çàire qui. prép;ire &: . vend ,
|ïï^uve écrit aveç: itn Jj^i ; les remèdes. / -, ^
^^< les tatiiis on| imi- Phafe, f. m. t. dlÂ^Jonomie.
té en éçrivi^ jfàafuafina. Phéb^s^ f. m« Rreu p|>nleiix.
C^eft pourq^iW fPjWsfur- Phébms , f. m. Parler phébus.
,pVis qu« tam^it î^^yans Philippev\JJe , f. f. ; V^llç de^
tycm écrit J&'M^îf«^'^^ -ri^yîrBas. .,;,,,. ,"
A j fétuSmt^'QfnV^'o^Ç^e^ Phiripsbourg , f. m.' Grandi
V-
V
f#
! '-
tyi^oloçie .^ï^s .. #0» ; içais ^ . S<çptembre i-j^ a^ 'jk rendue
cette oi>jeâibpM;trivt>le , ,,.à Js^, paii publié^, le 28.
p^ùi^ ces mptvfe ptp-'^i-^39^ ^^>c vv.^^i^'-
^pncent.deia.mem^^ manie- Phi,Uy.i;«^ , utOr Aiibr^neau.^
revoit qu'on les écrive^ayec Pfciîwogie^, f, f , Science uni -
ttUft / du avec , un v/?A. Qrt ^ ' "^yerfeile tpi^hsuit flis$ .Jjelles
prononce fort bien fi/îht , - lettrés. j ^ . f.' ?
» /«Tf , fificiei^»filofQfe , qi^oi- ]P|^loIçrgu« f fi n^r U Dogma^
^<|à*on trouve ches ces ipê- .tique.- . ' * ,f,;^
Jnes Auteurs pjùnix rpàare, f iiilj(>fppluu , aïe i ^ acL .
^yJîcUn^P&ihjfbphè:^^ PluïpfopHe, f; m.it .{ ;
1^ occ^K>iin& une ÊHite dans Phîlolppher» v.n.> , .
les mots pi^pi^^lpk^uuaifie Pihilçfopbie , f. t* ^ >■
tt phant»mi% jÔS, opt tort dc Pliiloibphique , 'âd>. . ,
Pfrifoib^
même fur le théâtre comme Partir , v. n. S*tn all^t\
t'U n*étoit point entoodiiëM /t pars » tu pars , 11 ffiXtA
teitrçt. V OGg
f
Wtilorophiquement , ajv;
Phikration i f, f.
Philtre , f/m. •
Phirtiofis v^f. m. t. de Médecini
Phiole, f.f. ; ^
Dupuys, Baudoin , Monet^
Binet , Furetiere ,, Danet ,
Jôubeh , & BoiTdot écri,:^^
> vent de la forte j rAcademie *
& Riçheler écrivent fioîk
avec une/; mais phioU efV
♦ plus cdriforme à l'étymolQ-
^ ^ie de ce mçrt; qui nous^
vient dÙ GreC f («Xif , que ieS
Latins ont imité en écrivant^
phiala °, comme on peut lé
^ voir dans CharfeS'EAienne;
I Budfée & autres ; quoique
lyiônet foit d'un ^fentiment
- opôoré.
Phioler, v. n. Boire..
Phlegmatiqùe, adj. m.
Phlegme , f. ntr
Phlegtinon, f. ni f. de Méde-;
\ ciné..
Phleçmoneu^^ èufe^ ad;, t. de
Médecine.
Phliboti i: m; Vaiffea'u- Fla-
! htand. ,
Phœnix , f. ni. Oifeaif.
Phonafàés fi f, L'Art de
. former la vqix,de^*'h«ni^
Phofphore, f.
PhVafe, f. f.
Phrehéfie, (.ï.Diii.des Ans ^
J>an, Rich. JauK . "
Il y en a qui écrivent freni-
fie^ maX^^p hxtnéfie <:on\'\Qnt
mieux au Latin phrcncfn
qui çft imité ' du Grec
PiurertétiquéSt adj. i)^». /^zVA«
rhrénique , adj. t.'tl'Anatômia.
PHf ' - 4^f
^^e , f. f. Nom de Pro-
vince en Afie. .
Phrygien , enne t m. fie t
Phthijfie, f.f. Maladie.
Ce; mot tire ion étymôlo*^
gié, du Grec ^ùrw , que
les Latîns 6nt imité ert>
écrivant phthi^s , , comme,
on peut le voir daris Char-
les Ëjdienne : ainfi ii ne
faut pas écrire comme
Richelet , & quelques au-
tres , chez qui Ton trouve
^ phtifie, Il y a apparence que
l Ces Meflîeurs pn écrivant
de la forte n'ont pas fait
attention / que le thêta dés
èrecs vaut çhez-nous ,
comrtie^chez les Latins ^
un -t & une h;
Phthifique , adj; t. de Mé-
decine.
Phyficien , Cm, *
Pityfiogriolijome , f. f. Art
qui. enfeigne à conhoître
It^S' inclinations c^s hom-
Phyiiôgriomonîque^ adj.
Phyfiol^gié , f. f. Partie de
la Médecine,
phyfionomie, f. f,. Màd,
Phyfionomifte . f. m. Acaxt.
Ce mot eft du fecninin gen*
, re en parlant d^une femm^r
Phyfique, f. f. fie ^juAcad.
JPi^r. Dan. Joub^ boud.
On trouve ^ns Richele* .
Phifiquè Çam y y c'eft une
fai|te4 Ce mot Vient du
Grec ^<r , âàiura , nature i
. dont on a fait^i«ii , PAyj
fiça , la PhyiiquCjç . ^
Phyftquemei|^t ^ adr. Naturel*
ièmenté
ftt
']
'a^mmmif'mi^P^
41^4 I*rc
Piaife , r. f. Démarche Ûàrt.
Il vieUlit.
Piaffer , v. n.
Piaffeur , f. in#
Piailler g y, n.
Piatllerie ,f. f.
Piailleur , eufe « f. .rtî. i. f,
Piaftre , f. m. Sorte de mo»^
rtoie d*argent.
Pic> r. m. «. de Géographie.
Pic- vert , 1. m. Sorte à*oifeau.
On prononce toujours , &
ïk>n écrit ordinairement
Pivert.
Pica , f. in. Appétit d*é-
pravé.
Picard , arile , f* m, & f. Qui
eft de Picardie.*
Picardant , f. m. On appel-
le ainfi une forte de mut-
cat à Montpellier. ^
Picardie , f. f. L*un des douze
Go«verpeiînens de France*
Picaveret , f. m. Nom d^ot-
feau.
Pichet , nicher , pic hé , f. m*
t. dé Marchand de vin.
Picoleti , Cm. t. de Serrurier.
Rcorée , f. f. Il ne fe dit
que des Soldats.,
Picorer , v. n. H vieillit.
Piçoreuf y f* ni, Mkraudetrr*
Picot^ f. m. ^^
Picoté , ée , adj. Marqué de
petite vérole.
Picotement, f. m.
Picoter , v. a.
Picoteries , f. fl p.
Picotin , f. m. Petite oiefare
d*av6ilie.
.Picpus 9 f. m. FsRDEbourg de
P^ris qui a donné' Ton nom
à des Keligieiix du Tiers-
Ordre de Saint FrançoiSr
• FfE
PiâofiiqM , adf. Qui 9ffm
tient au Poitou.
Pie , f. f. Oifepii.;
Pic , adj. f. Pieux.
Pièce, f. f. ,
Pied y t m.
Pied-bot , f. m. '
Pied-comier , t. de TOrdon-
nance des Eaux , & Forêts*
Pied -droit, Cm,
Piedeftai , f. m*
Pied'-fort^ f. m. t. de Monnoye-
Fied-d'alouette , Plante.
Pied-de-chévre , f. m Outil de
fer.
Pied-de-liéVre -, PJante,
Pied-d*oileau ^ Plante. ^ ' ^_
Pied-d^ie; Plante. J^ >'^
Fied-de -pigeon , Plante/
Pied-de-Roi , f. m. Mefure
de -douze pouces.
Pied-poudreux, L m. Vaga-
. bond.
Pied-de- veau, Plante*
Pied-fente , ou pied-fanjte ,
f. m. t* de Coutume. Chemin
étroit* .
Piège , f. m»
Piémont y f* m* Principauté
en Italie. On écrit aufS"
P'udmont,
Piémontois , oife y f. m. & f:
Pierraille , f f.
Pierre , f f. , /
Pierre:Buffiere , petite Ville
de France dans ie Limouûti.
Pierre- Latte , f. f* Ville de
^France Àattis \q Dauphiné.
Pierre-phi'lofophale , fecret
de faire d^'or par art.
Pierrée y~ifï. t. de Jardinier.
Pierreries , f f. pi.
Pierrette , f. f.
Pierreux , eufe, adj.
\
4J5
y l^E PIL
Pierrier , ou perrier » C ni. Pilé, èc , s^dj.
Petit canon de fer. - Piler, v. a. • r
Pierrure , C m* t* de Chafle. Pûier , f. m. .Colomne.
Pieté y(.î. Pillard^ f. m. Pillarde , ^dj. ^
Piéter , V. n. ' . Il ne faut pas; écrire /)i/Ai/?i,
Piétiner , rv. n. Fraper la «pomme Ùanet ; c'eft imé
terre du pied. feute. '
Piéton , onne , ,f/ m. ^ t v Pillage , f. m.Acad, Fur, Ric/t,
Piéfre , adj. Mcfquin, Joubert, "^
Piètrement , adv. Piller , v. a. Voler
Piétrerre , f. f . PiUerie, f. f: ./ '
Pieu , f. m. >~-^ Pilleur;, eufe , f. m. &f. V
Piéve, Ville dltalîe^ans la Ces cinq derniers mots doî-
llépublique de- Venife. . y^nt être écrits de la forte ,
Pieiïfeiiient , adv. / ^^ J>arce que les // y mouillsi^t
Pïéux , eufe , adj. comme dans le mot jî//^".^
' V PifFre, effe, f m. & f. Per- Pilon, f. p. ''. r
fonne exceflivement graf- le faint P^on , rocher élevé
fe ^ t. bas. : audefTus dela$ainte3aume
Pigeon , eonne , f. m. & f. . en Provence^ .
Pigeonneau , f. m. Pilori , f. m.
Pigeonner , v. n. t. de Ma- <Pilorier , v. a, Expofer une „
çonnwie. ' . perfonne.au pilori. -
Pigeonnier, f. fn. Lieu où Pilorré, piloriée , adj.
Ton tient des pigeons. ' Il ne taut pas écrire /?i/or//Ç/',
Pigmée , Voyez Pygmée y f. /?/7ori/<:, comme parlent les
m. & f. Peffonnè de petite' îgnorans
, tailfe. * ( Pilot , f. m. t, de Saline,
rignerol , Ville du Piémont. Pilotage, f. m, ',
Pignocfier , v. n. Manger né- Pilote , f. m. ,
gligémment. ^ Bilotef , y, n.
Pignon ^ f. jn. La plus haute Pilotis ^ (. m. - ^
partie deJa muraille qui va Pilf^* (.m. Ville de la Bo-
ea triangle. . ^ heme.
Pignon, f. m; Amande de pouf Pilule; C f . ♦
me de pin. 'Pimpant, ante , adj-. t. de ba-
Pignonné^ée, adj. t. deBla- dinerie.
Ton. Pimprenelle, f. f. Herbe po-
Pignoratif, ive , adj. t. de
Jurifprudence.
Pigou , f. m. t. de Mer.
Piiaftre , f. m. Pièce. d'Ardu-
tedure.
^iJe, f.f.
tagere.
Pin , f. m. Arbre.
Pinaffe, f. f. Petit Bâtiment
qui va à voile & à rame.
Pincé , ée , adj.
Pince » f. L Qutil de fer.
Iliij
-1
■t ■
i '
# ••«.■•«•VI f iviv t a» ICI* WCT
f^P^Ç
'. V
*L.^^
'A)6 PIN
Pinceau , f. m.
Pincée , f. f .
Pinceliér , f. p, tt de Peintre.
Pince-maille , f. m. & f. *^^
Pincer , y. a.
Pinceter , v. a.
Pincette , f. f. '
Pinehina , f; m. Sorte d'é-
toffe-
Pinçon, ojine , f. m. &,-f.
^ Oifeau. L<€ fem. eft rare. -
Pindarifer , V. n. Parler aveC
affectation . '
Danet écrit plnddriier avec
un r- V. Pr. let. S, & Z;
Quelaues précieiifes difent
.pindalifét : c'eft une faute.
Pindariféur ^ eufe , f . m. & f.
Pindè , f. *m. Mont facré chez
les Poètes.
Pinéal , adj. f. t. d!Anatomic.
Pinguin, f. m. Eipece d'oircaù.
Pinnacle , f. m. , .
11 ne faut pas écrire 7?i/i<2r/ff ,
comme î>n le trouve dans
quelques DiéHonnaires, par-
ce que ce mot vient du La-
tin pinnaculum.
Pinnas , f. m. Fruit des Mes
de rÀmérique.
jPinne marine , ou pinna ma-
rina , Efpece de grande
moule qui fe pèche fur les
côtes de Provence.
Pinnule, f. f. t. de Mathé-
matique.
Pinquc ^ (, f. Pàtiment de
charge.
Pinfon , f. m. t. de l'École. .
C'eft un ouvrage à faire au
delà du devoir. Ce» mot vient
du Latin penfum , tâche. On
écrit auffi Penfum.
IPintade » i*. f, Poule pintade^
PÎO
Pinte , f. f. Mefure. ^
Pintei" , v. n. Uéft ba». *
Piruçreau ^. m. t. de mépris;
Pioche* i%.
Piocher, V. a.- - \
Pioch,on , f. m. Outil de Char-
pentier. - ■ ~
Piolé, ée , adj. Qui teft bi-
garré de diverfes couleurs.
Pionibino , f. m. Ville d'Ita-
lie ep Tofcane.
Pion, f. m. t. du jeu des
Échecs & des Dames.
Pionnier ', f. m. Celui qui eft
employé a l'armée pour ap-
' planir les chemins.
Piot , f. m. t. de plaifanterie
pour dire du vin.
Pipage , ou pipaige , f. m.
uroit fur le vin.
Pipe , f. f.
Pipeau, f. m. r. d'Oifelier.
Pipée-, f. f. ChafTe aux oi-
feaux.
Piper , v. a. t. de Chaffe.
Piperie, f. f. Tromperie au jeu.
Pipeur , eufe , f 'm. & f. Qui
trompe au jeu.
Piquant, ante, adj.
Piquant, f. m. . °
Pique , f . f.
Pique, f. m. t. du jeu de
cartes.
Pique-boeuf, f. m. Charrier.
Pique-nique , efpece d'ad-
verbe. Faire un repas à pi-
' que- nique , payer chacun
fon écot.
Piqué , ée , adj.
Piquer , v. a.
Piqueron , f^ m.
Piquet , f. m. Bâton qu'on fi-
che en terre.
picjuçt, f. nj. Jeu 4ç f^fWSr
^<HMiiçt«'i; j». t.>Atouiét ^troii* C'«ft donc avec ^
PÏR
Pimiette» f. f. Sorttdeboii^
Ion.
Piqueur , f. m. En tout fens.
Piouwrc p f. tAcad. Fur. Dan,
Mooet éçxit pi^un que i*ap-
prouve foitr llichelet » Jou-
oert & la fifûpait ae.nos mo-
dernes écrivent /^iiftre ; ce
qui ne va^t iiei|.V.Pr.let. «-r
Piquief, f. m. Soldat qui porte
une pique.
Pirate , 1. m. Écuineur de* n^er. >
Pirater, v. i:.
Piraterie., f. f.
Pire , adj. Comparatif.
Ce mot eft quelquefois ûib-
/l^ntif mafculift , , comm^ en
cette phrafe : yivoir du pire.
Pirement , lidv. L'ufage n'a
point autorîfé Ce mot.
Piriforme , ou pyriforme, adjv
t, d'Anaromie.
Pirogue , If. f. Bateau d'unfeul
arbre dgnt fe fervent les
Sauvage?». "*
Pirouette , f. f. ^
Pirouetter , V. n.
Pis d'une vache , f. m., ,
On dit aulTi , le pis aller)
Pifcantine , f. f. Mauvais vin.
Pifcine, f. f. -Réfervoir d'eau,
^içfielet écrit picine fans /;
mais il eft le premier & peut-
être le feulqpiait ^crit de
la forte. Ce mpt tire fon ana-
logie du jj^tinpifcina , que
- tous lés AÂ^uçeurs çcrivj|it
' avec,tHne-jÇ ■■'..■ /-• -^. .^ -y'^'-
Pife Jf,^fM-^V^ dlta|îe en
Tofcailfrv/''
Piffaph^hiim , f. m.^ Mélan-
ge de bitume & de poix.
Piflat , f, m. Urine , mot bas,
Pifeniitj f,|n, Pituite,
FIT 4vr
Pifler , v. n.
Piffeur ,' eufe , f. Tn* /k t
Piflbir , f. m. Lieu deftiné ^
' piffer. ;
Pifctcr, wn. '
PiiTptiere , T. f. Jé^ d'eau ou
fontaine qui ^ette peu d'eau.
Piftache , f. f. Fruit d'un arbre.
Pii^chier , f. m. Arbre.
Pjfte, {. f.
Piftil , f. m. t. de Botanique.
Piftole , f. f. Mohnoie d'or .
^rangere. -
Piftoleter , v. a. Tuer à coup
de piftolet. ' '"
Piftolet ; f. m. '.
Piftolier , f. m. Cavalier adroit
tirer le coup de piftolet.
m , f. m. Cylindre pour
4ùne pompe.
Pitance , f. f..
Pitancerie , f. f. Office daii-
ftral. i
Pitancier , /.. m. Officia" clau- *
Pitaud , aude , adj. t. In-
jurieux.
Pite , f. f. Moitié d'un deniçr.
Piteufement , adv.
Piteux , eufç , adj.
Pitié, f.,f.
Piton , f. m. Morceau de fer. ,
Pitoyable , adj^. ; 0
Pffbyablement , adv.
Pitre ,- f. m. Sorte d'eau de
li:<jueur.
Pitiiitaire , a|dj^ t. d'Anatomie.
Pituite» f. t. t. de Médecine.
Pituiteiii, eufç, adf.
Pivert, f. m. Sorte d'otiean.
Pivoine , f, f. Plante, "
•Pivoine , f. m. Petit oifèau.
Pivot , (.m. Morceau de feç.
fi voter, y. IL t. 4ç Jar4inierv
\
A18 PtA {
Placage , f. m. î. de Menul-
ferie. *' <^
Placard ,f. m. t. de Mcnuifçrie.
Wacarder , v^ a.
Placje, {. {.
Placel , f. m. de Marine.
Placenta , f. m. t. d*Anatomiç.
Placer , v. a.
Placet , {. m. Re<juéte & forte
*de fiêgc.
Placier» ère , Cm. &.f. Fer*
mier des placés d'un marché.
Plafond, {. m, C'èft le def-
fous d'un plancher , ^
Plafonné , ée , adj^
Plafonner , v., â. Couvrir le
de/Tous d'un plancher.
Plage , f. m. Rivage de Mer,
Plagiaire jiadj. Son plus grand
ufage eft au fing.
Plaid , f. m. Ce que dit un
Avocat pour la défenfe d'u-
ne caufe. .
Plaids au pi. S*entend des lieux
& des lemps où Ton plaide.
Plaidant, adj. '
Plaidé , ée , adj.
Plaider , v. a.
Plaideur, eufe , f. m, & f.
Plaidoirie , (. f,
Plaidoyalile , adj. Jour où
l'on plaide,
Plaidoyé , f. m.
MM. de' Port-Royal , Rî-
chelet , Joubert , Danet ,
Furetiere , Binct , Baudoin
"^ Dupuys écrivent de la
forte ; UAcàdémie écrit
plaidoyer , Monet dés deux
liisuiieres : pour moi je pré-
fère la première.
jPlaie , f. f.
{Plaignant , ante , adj. t. de
^Pratique.
PLA
Plaîn , ame« |dj. Qui eft uni ,
égal.. '
Plaindre , v, a. .
, Je plains , tu*Blain« , H
plaint ; nous plaiénons ,
■ vous plaignez , ils plai-
' enent. Je plaignois , &c.
Nous plaignions , &^c. J'ai
piaint*, &e. Je plaignis ,
i&c. Nousiplaignimes , &c.
Je/plaipdra'i ; ficc. Plains-
toi , plaij^nez-vous. Que
^ jl% plaigne , l&C^J^? plain-
drois , &c.. Que ^fe plai-
gftiiTe , c|ue tu plaignifles ,
q\f\\ plaignit : que 'nous
plaignifîîons , que vous
plaigniffiez ,* qu'ils plaignif-
^ lent, plaignant. ^ %
fe. Plaindçe , v. n. p.
Plaindre , v. a. Avoir pitié,
Plaine , C f . .^,
Plainte , f. f.
Plaintif , ive , adj.
Plaintivement, adv.
Plaire , v. n.
Plaifamment , adv. ^
•*PIaifance- , f. f .
Plaifançe , Ville de • France
., en Gafcogne,, &„dans la
Lombardie. • '
Plaifânt" , ante adj. Il eft quel-
quefois f.
Plaifanter , v, n..
Plaifanterie , f. f .
Plaifantin , f. m. Contrée
du Duché de Plaifançe.
Plaifir , f. m. .'
à Plaifir , par plaifir , adr»
Plan, ane, adj.
"Plan , f. m. DefTein.
•Planclie ♦ f. f. ^
^lancheïé , ée , adj^
Plancheïer, v. a»* !
1^^ peigiiOM. riûf V«i- Fdttg«. f,ta. t.AcCoOtuiHç.
r
>ianfieïeur%r. m. ôfficiorAr
Ville « qui à (bin il« £»iir*
airdet. plafiche9<
Planeur, f< m.
Planchette / 1 f. Oimiiitttif'^
Plançon , f. m. Bruiclie^ qu'on
plante faps racinie. \
Plaae , f. m. Arbre.
Plane , f. f. ^Outil d*ad^. ,
Piané i éc', ad'i.
Planer , 'v. rf. Il fe dit d'un
• Oifeau , lorfau'U fe foû-
tient en l'air uir fes aile»
étendues,
glaner , yi à: t. de.divers Ar-
-tifans. >
Planétaire , ad j. t. d*Aftfono-
mie. Il efl aufîi f. m.
Planettê , fi î*
Planeur, C rtx, t. d'Orfèvre.
Planimétrie , Cf. Inânimeat
d'Aftronomie.
Plant Be vigne r^ m, .
Plantage , T. m.
, Plantain , f. m. Herbe méde-
cinale* ^ - . ^ ,
, Plantaire , ad}. t< de Médecine.
Plantation, f . f. /
Pl^ritard , f. m. Plançon.
Wantat, f. m. t. d'Agriculture.
Plante , f. f.
Planté ^ ée, adj.
Planter , v. a.
Planteur , f. m. * .
Plantoir,^ f.m. Influaient de
Jardinier.
Plantureufement , adv. U eft
du ftyle familier.
Plantureux , eufe » adj. Al>oii<^
dant.
Planure , f. f. Ceft le bpU
que la plane coupe** ^ .
Plaque , f, f. ^
Plaquer , v. a<
Plaquefaûii f. m. t. de Vitrier.
Plaquls/ f. m. t. d'Archi- ^
t<6âute. X
Flaih-on, (1 m. xJuirafTe.Oa
prononce la lettre ^
fe Plaftronner , v. --
Plat , atc , adj^ .
Plat, f, m. Sorte de varffelle.
Plat de réquipage, t. deManV'
à Plat , tout- à -plat , adv.
Platbord , t. de Marine.
Plateau , f. m. Diminutif.
Plate-bande , f. f. £fpace de
terre.
Plate-forme , f. f.
Platée , f, f. t.d'Architeâwraii
Platine, f. f.
Platitude , f. C
Plâtrage , f. m...
Plâtras , f m. ,'
Plâtre , f. nii
Plâtré , ée , adf/
Plâjrer , v. a.
Plân?eui, éufc , adf .
PlâtrierTX* "**
PlâtriereJ f. f.
Plâtrouer » C m. Inftninient
de Maçon. ^
Plaufibilité , f. £
^ufîble , adj.
Plaufiblement , adv.
Plébé , ée , adf . Populaire;
U n*a d'uiàge qu'au f.
Plébéien , enne , adj. Voyez
Pr, lettre ï.
Plébifcite , f. m. LoiJ portée
par le Peuple.
Pléiades , f. f. pi t. d'Aftro*
nomie.
Pletige , f. m.. Caution Judi-
ciaire^
Pleiger , v. a. r. dt Pratiquai
Plein , eirte , adj,
Pleân-chant , Cm.
/I
/
(
r
440 PLff
de Plein. pied , adr/
Pleinement , adv,
Plénier , pléniere , , adj. Fut,
^ Indulgence pléniere.
Plénipotentiaire 4 f* m. Aca^,
Rich, Joubi ^ ^ ^
On trouve Pteni-poteruier
dans Danet ; ce n'eft pas^
. Tufâge d'ècriVe de la forte.
Plénuude • f. f. ^
Plépnafmevf. m; Mots itfutîîes
& fupernus dans undifcourt .
Pléthore . f. f. t. de Médecine.
Pleurant , ante , adj.
Pleurard, arde, adj.t, ironique;
Pieure , f. f. ù d'Anatomie.
^Pleuré , ée , adJ. ,
Pleurer , v. a. . '
Pleuréfié , f. f. t. de Médecine.
Pleureur , eufè > f. m. & f.
Pleurobneumonie y i'. f. Efpe»
^ ce cfe Pleuréfie.
Pleureufe , (. f. Large man-'
chettede deuil.
fleur* , f. m. pi.
Pleuvoir , verte imperfonnfcî-.
W pleut , il pkuvoit , il à
plu , il plut , il pleuvra ,
^*il pleuve , il pleuvroit^
qu'il plût , pleuvant. Rejlaut
Plextis^^ f. m. t. d'Anatomie*.
Pleyôn , ù m. Brin d'ofier.
Pli , f. m.
Pliable , adj.
Pliage , f. m.
Pliant , ante , idj.
PJica^ f. f. t. de Médecine^
Plié , ée , adj.
Plie , f. f. Petit poiffon dé
mer.
Plier , v. a. & n. Verbe qui
ie conjugue comme critr
6i. pricr^ . . ^
PLI ^
Prieur, eufe V f. m. iit,
Plimouth , f. m. Ville d*Am
gleterre ftirla Manche.
Plinger, v. a. t^de Chandelier.
Plinthe , f. f. t. d'Architec-
ture. Quelc^îï-urft le font
mâfcul.
PlintheuS , ou pttntium. Ma-
chine de Ghmireie. ^
Plioir , f. rrt. Inftrument à
couper du papier.
Pliffé , ée i adj. ' ^
Pfiffer , V. a.
Pliflure ,. f. f. Manière dp
faire des plis.
PIoc , f. m. t. de Marine.
Piomb , f. lîi.
à Plomb i adv. ^
Plombé , f. m. t. d Relieur,
Plombé , ée, adj.
Plombée , f. f.
Plomber , v. a.
Plomberie , f. f.
Plombier, f. m.
Plômbiere , adj. f. Quiftî'a d'u-
fage que joint avec pierre.
JRlongé , ée , adj.
Plongée , f. f. t. de Fortifi-
cation.
'Plongeon, f. m.
Plonger , v. a. & n. ^
Plongeur , f, m.
Ployable , adj. Qui fe peut
plier.
Ployé , f. Ài. r. du jeu d«
Pharaon.
Ployer, v. a.
Pluie , f. f. Voyez Préf. lY.
Plumage , C m.
Plumail , f; m. Petit Balaî de
' plume.
Plumart , f. m. HoufToir de
plumes de volailles.
Plumafidauj £t m*
■ ' Plttmàiïier,
■:^
Plumafîîer , iere » adj. & f. n^.'
Richdet eft le feul (Jur ait
éctït plumaceau,, piumitcitr. H
néfeiit i^s rifflfitér.
Plume, f,f. ' •
Plumé , ée , àdj. I
Plumée, f. f. Pleiiî la plume
d*encre;
Plumelle , ptf Cornette / f. 1".
Nom de fleur.
Plumer ;, V. a.
plumet , f. m;
piumeté , a^. û de Blàfon..
Pluntetis , tm. Brouillon d*u-
rfé écriture.
PUimeux f eufe , adj.
Plumitif ; f. m. terme de Bu-
rafifte.
Plupart, f. f. Autrefois />/«/- k
part. V. p'r. let. û,
Ptorallté, f. f.
Pluriel , adj. t. de Grammaire.
, tl eft auin fubft- 1
Plus, f. m. $c ad), de Goni-
paraifon.
On dit le plus ou te mo?ns.
\Vy 2l du plus q\x du moins ^
.En ce fens plus eft du maf-
culiri genre. *
Plufieurs , adj. pi. .
Plutôt r ad V. Autrefois plujioj!.
y.-^rAet,u&.ô.
Plufieurs modernes écrivent
plutôt ; mais il ne faut de
circonflexe que fur IV, parce
queTttquife trouve en ce
mot eft bref à la prononcia-
„ ti(Jtt.
Pluton , C- itt. Faulïe Divi-
nité infernale. .^
Pïutus^ f. m. Dieit de^ rî-
. cheffes. : *
Pluvial , f; rti. AïKien mari-
4^
teau d'Évêque.
pluviale , adj. f;
Pluvier ,-f. m. Oifeâiï. ,,'
Pluviers ,. f^^. Ville de Frti'rfi
, cedans POrleanois.
pluvieux , eufe , adj.
Pneiimatjlque , ^aidj. f. de.Mé^
; chanique.
Pneumonique , /. m. oc adj.-
Pô , ou Éridan , f."^ m. Le fé-
cond lie fe dit qu'en Poëfiè^
C'eft la plus célèbre rlrieré
de iltalie/
Poche ,C f^
Poché , ée , adj; /
Pocher ", v« a. Cttrdfiès
Pocheter , v. a. ÏI ne fe dit
(^e de certaine^ chofes boni
nés à manger. /'■
pochette , f. f Diminutif.
Podagre , f..m. t; cfe Médé-'
: cine.
Podomètre, ou éômpte-pas;
Inftrument de Méchanique.;
Poêle , f. f. Uftcnfile de cui-.
. fine.
Poêle , f. m. Jo'rte de four-4
neau. .
Poëiier , f m. , . , .
Poêlon , f. m. Diminutlt d^
pôele.
Poëlonnée , f. f.
Poëme , f. m.
Poëfie, Cf.
poète, f. m.
Poëtereau , f. m. Mauvais
. Poëté.
Poëterie , f. f^fbéûé.
Poétique , a<Ç. Il eft qufclqiiîtesf
fois fubft. fera,
poétiquement , adv.
Poëtiler , v. ri. VerCiier/ '
Poge'> t. dé Marine A
Kilt
POÎ
pareillemem-ce^ deux mot»;
mais à condition qu'on le»
écrira chacun avec une feule
r,. parce qu*ils ne peuvent
être dérives que de poire ou
ét^pore ; de poire , à caufe
qu'une verrue reffcmblea
s une poire qui commence à
(é former j & 'de pore , à.
caufe qu'une verrue traverfe
les pores.
Poirée ,. f. f . Herbe potagère.
Poirier i f. m. Arbie.
Pois, f* m.* Légume.
V. a. riquer. ^c Pot^n , f. m.
verbe ne fe dit qu'à l'Infi- ' Poiffarde', f. f, t^ Injurieux
441 BOl
Poids , f. nji. ' , '
Poignant , ante , ai). Aigu.
Poignard, f. m.
Poignardé , ie. , adj* •
Poignarder , v* a.
Poignée 5 f- f'i '
Poîgrtet, f. m. .
Poil , f. ni.
Poile, t m. Dais f^tafif
foûtenu de colomnes.
Poiloux , C m. t. de mépris.
Poilu „ lie T. adj.
Poinçon , C m, Inftrument de
fen
Poindre, v. a. Piquer. Ce
nitif, encore rar«jmeot.
Poing , f. m.
Point, f. m. t. de Géométrie.
C'eft aufli une particule né-
gative.
Pointage , f. m. t. de Mariné.
Pointai, t. de Gbarpemerie.
Pointe , f. f.
Pointé , ée , adj. .
Pointer ,. v. à.
Pointeur, f! m. OlKciftr d'Ar-
^ tillerie.' . "
Pointillage , f. m.
Pointillé, f. f.
Pointiller , v. a."
PointiUerie , f. f . •
Pointilleux ^ eufe , adjv
Pointu , uë , adj.
pointure , f., . f.
Poire, f. f.
Poiré , f. m. Sorte dé'boilTon.
Poireau , ou poreau , f. m.
Herbe potagère. ^
Poireau , f. m. Verrue. Port-
Royal y Fur, Dan.
On trouve poireau & por-
nau dans l'Académie , Ri-
. cbelet &. Joubert : j'admet^
Pôiffer', v. a. Enduire de poix.
Poiin, f. m. Villêdei'lflede
• France.
Poiflbn , f. m.
PoMTonni^ille , f. f*
PoiiTonrierie , f. f.
PoiiTonneux , eufe /adj.
PoifTonriier , ère , f. m. & f.
Marchand de poiflbn.
Poifibnniere, f. f. Uftenfile
de cuifine*
PoifTons , f. ni. pi. Conftella-
• tion , qui fait le douzième
figne du Zodiaque. ^^
Poitevin , ine , f. m. & f^
Qui ed du Poitou.
Poitiers , f. m. Ville coi^ide-
rabie de France & è^pi*
taie du Poitou.
Poitou , f. m, Province de
France. t^
Poitrail , fi m;
Poitrine ^ (. f.
Poivrade, f. f, .
Poivre , f. rti.
Poivre d'Inde, f. m. plar>^C'
Poivre-long, f, m. Sorte Jo
plante.
Poivré 5 ée , adj.
k'fMRtU*'^"
-.\
POL
Poivrçr , v. à.
Poivrette , f. f. Sorte dlierbe.
Poivrier, f. m. Arbriflcau qui
produit le poivre.
POL ,441
Poîiffenner, V. n. /
PolifTonncrie , f. f . .
Pot^ure, r. f. Aaion de poKr,
Poli^ffe, Cf. ^ '
Ymqùe \ adj.
Politiquement . adv,
Politiquer , V. n.
Politiques , f. m. & f. pi.
Nom de Seâe en Angleterre,
Pollué , é^t y adji
Polluer » V. a.
Poiv|:iere , f. fPe*îte'boëtô"0u Politique, f. f.
l'on met du poivre. V
Poix, f. m,.
Polaire , adj,
Polaque , ou polaore , f. f.
Vaiffeau dont ^ fe fert fur
la Méditerranée.
Polaque , f. m, Habitant 4e
la Polaquie. * Pojluer , fe polluer, v. n. paf.
Polaquie , f f. Province* dans , t. 'de Cafui^e.
la Pologne. ' Pollution, f. f.
Polaftre, f. m. t. de Plombier. Pologne , f. f. Royaume dans
Pole/C m! , ^ FEurO^..
Polémique , adj. Qui tient Polographie , f. f. Defcription
de la.difpute. du Ciel.
J^olen^ofcope , f. m. t d*0- Polonois , oifc , f. m. & f .
^ Qui eft de Pologne. ».
Poltron , onne , adj. On Tem-
ptique.
Poli , f. m. L'éclat des cho-
fes qui ont été ^fi^ies. '
PoljTie, adj.
Polican , pélican , f m. Iiii-
ftrument de Chirjnrgie.
Police, f.f. " • \ ,
Policé , ée , adj, '■ '
Policçr , V. a.
Poliçhinel , f. m. Sorte de
bouffon. *
Poligni , f. m. Ville de'Fran>
ce dans la Bourgogne,
Poliment , f. m.
Poliment , adv,
Polir, V. a.
ploie ordinairement au fu0.
P/Dltrortnerié,' f. f,
Polyanthé ; ée adj. Qui a
\niuûeurs, fleurs.
Polycarpé , f. m. Recueil d'Or-
ck)nnances Eccléfiafliques,
Polycrefte, ad;, t. derPharma- -
' cie, ■ .■ . .
Polyédf*, f. m. t. de G^-
métrie. .^;
Polyç;ame , f. m- à f Céluf
mu eftr marié à plijtfi^irs^
temmes.
Polygamie » f. f. .
Poliifeur i f, m, Qui polit les Polyg'ofte , f, f. D't^, des Arts, ,
glaces de miroir! Ce mot vient de deux Grecs
P oliffoir , f. m. Ir^ftniment qui qui fignlfient ktaucçup de ian-^ ^
^rt à poUr. euts. . ' .
Poliffoire-, f. f. Rouèdeiioif Poiygohç , f m. t. de Gâo-
qui fert aux Couteliefrs. métrie. ' f
Poliffpn , f. m.V. ^injurfeux. Poly^raphie , f f. L'art d'é-
«*-
/
/
p^
t
^44 poiy
crire en ^iye^eôi^ Êiçoni
cachéei. . .
JPoIynç^thç , f. Ih. ^ f. Hom-
me ^ui l^ait befmcpup de
di%refites chofeç.
Polymaiiiie', f. f. Vafte éte^j-
jduë 4ç conaoiiïaiv:e$ difi^
rentes^ * ...
Polype , f- tn. t. de Méçjeciné^
Polypetale, f. f» ^<(^h ^
de potaniquè. **-*.4^^^
Polyphile ,■ f. m; t! -âiPïïeu-
hfte, .^
Polyptyque ^^dj & f. m. Li-
vre comppfé de plufieurs"
feiiilleSrf
Polyfpafte '^ f. f. t. de Mécha-
mqucv
^oIyiy^labC| adj. t. de Gram-
maire.
Polythée , f. m. Celui qui
croit plufieurs Dieux. Il efl
nouveau.
Polythéïfme, f. pi. Pluralité des
Dieux. f
Polyrric , f. m. JE^fpete de cax
pillaire.
Richelet écrit ces der-
nierf mots fansy ; mais il en
feut Un ^ parce qu'ils , font
dérivé^ du Grec jr^xi , qui
iignifîe mu^itm beaucoup.
fométzmi \ f» f. Province du
C^cle de là p^ute-Saxe en
Allemagne.
Pdhiéfanie , f. f > Contrée de
la Pruffe Duçalê'. *
Pommade , f. f.
Pommader , y. a. Il ne fe dit
guère qu*avec |e pi:onom
per(onner.
Pommaille, f. f. t. CoUeôif.
Poipme., f. f.
Pommé i. fr *ai* Cidre fait de
POM
jus de pommes.
Pommé , ée , adj. Il fe dit d^
choux j& des laitues..
Pommeau , f. m.
fojmmel^ , ée , adj. t. d'A-
• ftronomie.
Pommeler i y. p. paf. t. d'A-
ftronomie.
Pommelle , f. f. Sprte de ta-
ble de plomb.
Pommer ^ v. p. Se former en
pomme.
Pommeraie , f f^ Lieu planté
de pommiers.
Pommette , f f. Ornement de
Menuiferie.
Pommier ,, f m.
Pomone , f. f. D^cefle des Jar-
dins
Pompe, f. f.
Pomper, v. n.
Pompeufement , adv.
Pompeux , euie , a,d j .
Ponandé , t. de Compote.
Ponamin ,.o;rpoh3ntois , adj.
m. Ce qui concerne l'O-
céan.
Ponce , pierre- ponce ^ f. f .
Sorte de pierre.
Ppnçeau , i. m. Efpece de pa-
vot fauvage.
Poncer , y. a,
Poncire , f. m. Gros citron.
Pohcis , Cm. t. de Deflina-
teur.
Ponélipn , f. f. t. de Ç|>i|'|irr
Ponctualité , f f .
Ponâuation , f f.
Ponftuel , elle ^ ad}?
PonÔuellement , aàvr
Ponôuer , v. a, / *
Pondre, v, a,
}e ponds»^ ti^ ppnds ,
il
•■K'»**^
PON PGN' 44JI
^ond , nous pon40n« 9 France en Picardie.
youç pondez , ils pon- Pontiere ,, f. f, Oiiyemire^
dent, /e pQqdpiSf Je pon- par^ où la poule rend fe*
dis. Tai pondu. Je pondrai. ceajali
Pons, pondez. Que je poQ- podraf^, Ç m,
de. Que je pondi^Te. PontiîcaJ , a}ç, adj II eftaulfi
Ponent , f. m. Occident. Plu.- fubft.
Tieurs écrivent Ponant, Pontificalement , adv, ,
Pons , f. m. Ville de France Pontificar , iï m.
dans i^ ISaiotQhge. Pontilles ou efpontilles , t. dd
Pont , r. m. Marine.
Ppijt^levis , ou pont-dormant , Pontivi , f* m. Ville de Fran*
f. mv pont qui s'élève par Je ce en Biietagne.
^ moyen d'une bâfcyle. > Pontoife, (, m. Ville dé l'Iflq.
Pont, f. m. plancher qui fé- de Frarice.
pare les étages d'un Navire» î'onton , C m. fiac.
Pont-de-l'Arche, Ville de Çi»n- . Pontonnier , f. m- Batelier
ce en Nori^andie. , qui tient un bac.
Portt-de-Cé , Ville de France Pontorftjn , f. m. Ville dé
en Anjou. France en Normandie.
•Pont-à-Mouflbn, f. m. Ville Poplitairc , açlj. t. d'Anatom.
de la Lorraine. Pçplité , adj^ t. d'Anatomie.
Pont- Saint- Efprit, f. Ville de PoplitiqUe , adj. & f. t. d'A-
France en Languedoc. natomie.
Pont-1'Évéque , Ville de Fran- Populace , f. f. t. Colleajf.
ce en Normandie. . Populaire, adj. *
Pont- fur- Seine , Ville de Fran^ Populairement , adv.
ce en Champagne. Popularité , {. {.
Pontal , f. m. t. de Marine, Populo , f. m. t. populaire qui
Pontarlier , f, m. Ville de le dit d'un enfant gras.
France au Comté de Bout- Poracé , ée , adj. t. de Mé-
gpgne, ^ . decine.
Ponté , adj. t. de Marine. . "P5rc , C m. 4^ourceau.
Ponté, r. n^, t, de Fourbif- Porc-épic, f. m. Efpece de
feur. gros hériflbn.
Ponte , {. f, t, de Fauconnerie. Porc -marin , f. m. Sorte de
Ponte , f. m. t. du jeu d'Hoïn-, poiflbn.
bre. . Porc-fanglier , f, m . C'eft le
Pontenage au pontoonag* ;i fanglier
f. fh^Droit feigneurial fi[uiin Pprcelfine, "f. f. ^
levé fur des Ponts. ^JPprchaifon , £ /. t. de CbaiSe,
Foateff:, V. n- ^ du.J9tt d^ Porche, È ip. Veftibule , por-,
Pharaon. tique.
Ponttiiew, f. m. Çqntriç M Porcher, ère, f. m. & f. Qui
o
/
v_/
• .
% y
^ è-
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c
446 ï»OR
garde les pourceaux.-
pores, f. jii. pi. Petits trort s
imperceptibles par où Tç fait
la tranfpiratiQn.
Ppre biliaire , ad j. t.'d*Anat.
Poreux , éufe , adj.
Poriine , f. m. t. de Mathé-
matique.
Pprifme , f. m> t. de Mathé-
matique.
Porphyre , f, m. Marbre pré-
cieux,
îi ne faut pas écr'we porfire ,
commç Richeiet . parce que
^ce mot vient du Grec que
les Lafins ont imité en çcri^
: vant porphyrites.
Poi'phyrifer , v. a.
Porques , t. de Marine.
Porreiflioii,, f. f. Extentlon.
Pot-t , f. m.
Port de voix , t. de Muffque.
Port Louis , f. Ville de France
fituée fur la côte juéridionjile
de Bretagne.
Portage , f. m.
Portail , f. m.
Portant, anté , adj. &: f. m,
& f.
Portatif, ive , adj.
Portatif, f. m. t. de Buralifte.
Porte , f. f.
la Porte , f. f. Cour du Grand
Seigneur.
à Porte ouvrante , à ^porte fer-
mante. Phrafes dont on fc
fertdans les Villes de guerre.
Porte-arquebufe , f. m. Office
chez le Roi. ^
Pdrte-aflîette , f. m. Cerclç
d'argent ou d'^tain.
Porte- baguette , f: m.
Porte-bafle , f, m'. Petif Mer-
cier;
POR
T*ôrte-ehape , f. m,
.Porte-chaiTc , i. m. ^
Portc-côliet , f. m. pièce de
carton,
Portercrayon , f. m, Sprtc
dlnftrument.
» Porte-Croix , f. m.
Porte- Croffe , f. m.
I^orte *- Dieu , ^. m- Prêtre
d'uhe PaYoifle.
Porte-Enfeigne , f. m.
Porte-Épée, f. m. Ofîicier de U
Maifon du Roi.
Porte- Étendard , f. m,'
Porte- feix , Ç, m^
Porte-f feuille , f. m.
Porte-flambeau , f. m.
Porte lettre . , f. m.
Porte- malle , f. m. j
Portei- manteau , f. m.
. Porte- n/ouchtfttes , f. m.
Porte-wpifrerie , f. m.
Porte-verge , f, m. . ^
Porte-voix , f. m. "
,Tous ces compofcs du mot
porte font écrits de cette ma-
nière dans les meilleurs Di-
ctionnaires, tant anciens que
modernes.
Porté , ée, adj.
Portée, f. f . Portée d'un hoffl'
ipe , d'un canon , &:c.
Portelots , t. de Charpenterie.
Portement i f . m. t. de Peintre.
Porter , v. a.
PortcFcau < fi m. ConftruftioH
de bois qu'on fait fur les ri*
vieres pour retenir l'eau,
Pon0He , f. f. Lieu où fe tient
leppi^ier.
Porteur, c\ife , adj. & fubft,
Portier , iere , f. m. & f» Qui ,
fcrt une porte.
Forticrc , f. C<
pièce de
1, Sorte
. Prêtre
cier de U
"•'
n.
5 du mot
certe ma-
eurs Di-
ciens que
l'un hom.
&:c.
penterie.
; Peintre. '
iftruftioR ^*
ur les ri'
l'eau, r
il fe tient
k fubft,
5c (. Qui .
Repréf^
i»^
Porticm ,»f. f.
Portiuttcule , f. f. petite por-
tion .
Portique ^ C m, Érpece de
galerie bafTe.
Portoir , f< m/
Portcaire t v. a.
quelqu'un.
Portrait , f. m.
Portraiture , ù f. Livre qui
enieigne l'Art de peindre.
«Portugais , aife , f. m. & f.
Qui eft de Portugal.
Portugal , f. m.» Royaume
daris l'Europei
Poliide , f. t. de Manège
Pofage , f. m.
Pofe , f. f. t. d'Architeélurè.
Pofé , ée , adû Modefte.
Pafcment , adv. . Doucement.
Pofer , V. a. Placer.
Poseur , r. nv t. de Maçon-
nerie.
Pofitif j ive, adj.
^Pofitif , (. C t. de Mufique. ^
Pofitif , r. m. t. d« Grani-
maire.
Pofition , fc f.
Poritivement , adv; -^
PofTédé , èe , adj.
Pôfleder , v. a. .
Poflcfleur , f. oK ^ ^
Pofleffif , adj. t de Gram-
maire.
PoffefToire , adj. & f. m, t. de
Pratique.
PortèflbireBient , adv.
PoiTibilitc , f. f.
PoOlble, adj.
Portcotnmunion , f. f.
l^txAcrlt, f. iwii
Porte, f.. m. & f. .
Quand ce mat fignifie un
, emploi ou un lieu qu'occupe
POS 44f
un homme , il eft du mafcU-
lin getire;maîs^and ce tnpr
fignifîe rendroitoù J*on met
' les lettres , &,où Ton prend
des chevaux pour • allet en
' diligence , Il eft du féminin
gertrç ; ainfi l'on d9i^ écrire
mettre à la pofle, courir /<»
ppfle , fJreridre U pojle , StC,
Pofter , V. a. t. de Guerre.
PoftérieUr ^ eure , adj.
Poftérieiirement , adv.
pofténorité , T. f. ^
Poft3ériré ^ Ç f.
Pofthumé , adj. . ^
' Né après la mort de, fon
p^ere. Richeïet a eu tort de
retrancher la lettre A de ce
mpt , parce qu'il eft dérivé
de deux Latins, pojl hu*
matum. - ■•'"
Poftiche , adj.
PoftfUon y C m*
Poftiquerie> (. f. Petite malice
dm jeune garçon.
Poftpoler , V. a.
Poftulant, adj.
Poftylant, ante , f. m. & f/
Poftulàtion , f. f. t. du Droit
' £cclé£aftiqi|e.
l'oftuler, vra.
Pofture , T. f.
Pot , f. m.
Potable , adf. ^
Potage, f. m. \
Potager , (î m.»
Potatj;er , ère, adj. &cfuhn*
Potaffe , f. f. Sorte de cendre ,
gr^velçe , '^uï fert poiir^i
teinture.
Pote , adj- f. Main pote.
Poteau, r. m.
Potée i Cf. . .
Potelé , ée , adj. \
't«
les mors pmif^n, ^^fhi^^\ff Pihilçfophie , £ t Jf
âc phantêmi^ jÙs, <Hit tort de Pkilofbphiiiue , ad).
1^Uio«l^
\ /
y
^B^
^^^
^ \
■ '«ï.
f^
leaUj
dè^fUiiiKe.
.•*?r'
<!>
1
■^
.i^
^
Foèdicé é *c ,^. t, 4e Bl».
" P^ceàtat , f m. ^. ,
Poremicl. eUc , afl. t .t>og*
manque,
toterie , f. i- :Toute ftme de
\'aiffelle de tWre. .
Pœerfie., f. t \ ifc Fortifi-
cation^ ^ .
V^oticr , icrc . (» i«f: ^ r
\Potin, J: ûi. Spr^cjécuivrtf.
Totioiii f.f.Bfeavigc.
' Podroii* i. m- Crps fruit
tond.
ï>ou, f. Mrf^« jrfWr.topoitt;
Aiitrefbis on écriVott /wi//
& ^tHoud ; maii'aii^Ourd^hui
on n'to-it phis^ «juc /wic fli
'^ouàctc* adj.f.injtiriettit & bas.
Pouacreric, f- f- Puanteur.
Il eft bas. ; .
-Pouce , ^ B*- X
tôucier , f. iri. Tetîfte défciife
ctu'jfftïiicé. >,
Pou -de- foie ," f. In. Sorte d'é-
toffe de foie.
Poudre , f. f.
Poudré , ée , ad}
Poudrer, v. a.
Poudrette , f. f. t. de 7araimet.
Poudreux, eUfe, adj. . -
Poudrier , f. m. ^
Poudrière, f. f. UeuoùToï»
'foit la poudre.
Pouf, t. indédinable^ & p^
puîai^. - ■' '• A '
Poufier , V. n. llcft du ftyïe
, &milier. \^ .
JpQuger , y. a. ^- ^ Marine.
Pouillj, £ T. Partie dt/Rdyaà-i
me^l^fpkfl,
PouiUé . f. m. Invenùîre deiT
Bénéfices.
PoÉÛlerie , f. f. Chambre
^Hôpital, Où rori met lès
MbHs des pauvre» malades.
PôDilles, C f. pi. Vilaines
inhiref . -
PbuuleitY • eèfê , «dt. & f. m.
PottilBer , f. m. t. dç Aié^ris,
tti fe dit d*Cinç méchante
PoiÂUi , f. m. Ville de France
dans le Nivefnbis.
Poulailler jf. ^^ Ucml où les
poole%ie^ retirent.
POukiller , Cm. Qui tend de
la yolaille.
Poulain , fi m. Jeune dteVal >
Vt^yez pèuHn,
Poularde , f.' f.
?oule ':■>, f. f.
oulet, C trtj ^ ^
'Poulette , f. f.
Quoique ces mots viennent
eu Lafin pûlius , Tùfage ne
veut pàfs oû'bn les écrive
avec deux II. V. Tr. lét. X.
iSSelevrin , Cm;t. d*Artilîerie.
PattÙche , f. f, Cavalfe nou-
vellement née.
Îoulie , f. f .
oïdier , v. a. - Lever avec
une poulie*
Poulin , f. m.
L'Académie 9 ïuretiere ,
Binet, Dupuys , Éaudoin,
RicheJét , /Oubert &; Beu-
dot écrivent poulain : pais
il y a apparence cjue ces
^effieurs n'ont j?imai^ fait
llttentioni Itofcdgiaphfe de
ce
•• «
im Joùh. ^ Phyriquemeijt ^ adr. Naturel-
rhréniquei axl;.t,><l'Anatômi«. lèment* ; '
■ — «
f>OÙ .
6e mot , dont on doit '^fagtr
par le féminin. Or tou« ces
Auteurs conriennent qu'ort
* doit écrire pouline : il faut
donc écrire poulih M\i maf-
culin /parce (}ue le$ fcmi-
nini çn irie yiennet^ ,des
(^a(cultns eri in. Exemple.
. Latin fait Lailne , mafculiri
mafculinr ^ coufm roii/O;.^ ,*"
voifin voifine &c. aU lieu
que les mafculins, en ain oîit
leurs féminins en <fi/i^. Ex.
Humain fait Ai/mai/ic, certain
certaine , fouj^ai/l foudainr^
Romain /?(w^^> , &c. Ceft
. àquc poulih qu'on doit écri-
re, & non îpasfbu/j/n , qul^
n*a aucun rapport avec tes
trois mots fuivans. Voyez
les mots BaiUif & HorlogerC
Pouline , (. (. , Cayale nour
vellement née.
Pouliner , y. a.
Poulinière, f. f. & adj. «
Ponliot , f. m. Petite poulie. *
Poulpe , f. f. t. Dogmatique.
Poulpeton , f. m. Sorte de ra-
goût. L7 né fe prononce
point.
Pouls , f. m. L7 ne fe pro-
nonce point
Poumon , f. m.
Poumonique , adj. Voye2^
Pultnonique,
Poupard , f. m. Enfant au
maillot.
Poupée , f. f. Figure de plâtre
ou.de ciré^
Poupelin , f. m. pièce de four.
Poupelinîer, f. m. n de pâ-
tiffier.
Foupetier , C m. Marchand de
poupées. .
ï^oupîn, îhe, adj. Qui eft
d'une propreté^ affeâée. Il
eft aum quelquefois fubi^^*
Poupon, f< m. t. burlefque.
Pouponne , f.^/
Pouppe de Vaifleau , (,.(,
Acàd.^Pur\ IXan. Joub.
^^1 ne faut pa^ écrire ./H>tt/»<.v
comme Richelet , pajpice qtie
Ce. mot vient |ki Latin pi/r-
Pour , prépofifion , <{ul fert à
marquer Içç motif. ■ j,
Pourceau » f. m. ^' v^
Pourchafler, <r. a. t de CnafTe.
Pourfendre , y. a. U eu vieux*
Pijjprfiler , v. a.
Pour rhcure , forte dWvcrbc/
Pour lors , adv..
.-Pourpkrler , f. m. . .
Pourpenfer , v. n. Augmen-'
tatif àt penfer. ' -
Pour peu que ^ forte, de con-
jon^Hon-
Pourpier , f. irt. Plante*.
Pourpoint, f. m.
Pourpointerie , f« f. Art d^
feiré des pourpoints;
Ppurpointier , f. m. Qui vend
des pourpoints.
Pourpre , fî m. Sorte de cou-'
leur rouge.
Pourpre,|f. f. Teinture prècieu-
fe,&fedit auffi de rhabille»
ment & de la dignité Royale*
Pourpre , f. m. t. de Méde-s
cine.
Pourpré , ée , adj.
Pourpris , L m. Enclos. Il
eft vieùx/
Pour que , etprfeflîon abbrégée
très-commode. ^
Pourquoi, çonjonftioiï àixiSak
tive.
LLI
à des Religieux Ai Tiers- Pierrette , i. r.
Ordre de Samt Frtnçois. Pierreux , eufe , adj.
-^
-C
4^0 POU
PoUrrî, ie, adj» 11 e^ auffi
Pourrir, V. a,
Bpurrilurt , f. £
Pourfuite , f. fr
Pottrûiirant , anre i (ittié itt,
Poufiuivi f ie , adi.
•Pourfuivre ♦ v. a. yùi fe Con-
jugue comme Suivre,,
Pourtant, Conjoriâionadyer'''
fative.
., Pourtour , f.- ni. t. de MaçoA.
Pourvoir , v. n.
Ce verbe fe conjugue coirt-
oie yéir^ excepté le futur. Je
«Dufrdirai , tu pourvoirai ,•
il pourvoira : nous pourvoi-
rons , vous pourvoirez , ils
pourvoiront. Imparf/ du fut-
. K>aâif. Je pourvoirois , &C/
Nous pourvoirions* &c.
Pourvu , uè , part, flt adj.
Voyei Préf. let. û.
Pourvoyeur » eufe , f. m. & f.
Pourvu ppi€ , Coajoflâidn
conditiooaelle. .
Pouile , ti. Maladie de ch«-
val , «M le croît des arbres.
PcMiÂè , adj. m. Épithèté qu*ôn
donne au vin. gâté.. ^ .
Pouiflfe-cul , r. m^ t. poplkûre.
PouiTé , ée , adj.
Pôuflée^f. fr
Pouffer /v. a.
PouiTette » f. f. Jeu d'enfanfV ,
Pcm/Teur , eui« t: adj. & fubft.
m. & f .
Pouffier , f. m. Menu char-
bQtl({U} demeure au fond dté
bateaux.
Poùffiere , f. f.
Pouffif. ive, adj.
PouiTm , f. m. petit delà poult.
Poi^finiere> f. f.
PRA
Pouffoir, f. m. Inftmmcnt ie'
. Chirurgie. .
Poute-de-foie', f. m. Grofle
étoffe de ioie. Quelquëfr^ns
écrivent pau-^Je-foU.
Poutie , fv f, petite ordure qui
fe trouve fur les habits.
Poutieùt , eufe , adj. Qui a
grande affeâation de pro-
preté.
Poutre /Vt/ Groffe pièce 'de
bois.
Poutrelle^ f. f. Diminutif de
poutre.
Pouvoir , f. m.
Pouvoir i V. a;
Je puis ( on trouve auffi /c
peux dans plufieurs bons Au-
teurs) tu peux, il peut : nous
pouvons i vous pouvez , ils
peuvent. Je pouvois , &c.
Nous pouvions , &c. Je pul,
tu pus , il put : nous pûmes ,
> vous putes , ils purent. J'ai
pu / fec. Autrefois on écri-
Voit i^eu , ^ k plupart de^
Imprimeurs écrivent aujour-
d'hui p<< , ce qui eft une fau-
te. V'- PT/ let. û. Je pourrai,
&c. Que je puiiTe , &c. Je
pourrois , &c. Que je pufl«,
que tu pufTes ,. qu'il pût ( 11
ne faut de circonflexe qu'en
cet endroit. ) Que nous puf-
iîons , èic, Pouvant.'M. Re-
fiau^ p. 302. écrit jepourai,
gjepouroif ; mais riifage veut
^/e pourrai , je pourrais:
Pragmatiqnè, ai). ïl n*a d'u-
fage qu'en cette phrafe :
Prlàgmatique SàrUHon.
Prague , f. f. Vflle Capitale
de la Bohême;
prairie , i. ï.
rince, ce , tiu i.
Pittce , f. ù Outil de fer.
Praline, f . f . Sprte <)e dragée.
Pringui p r. m. C'etl ainfi cpie,
les Indien^ appçile^ltl £ij»
ropéens. '
Praticable >adi.
Pratkifn» f. m,
Pratique » ( f. t. Dogmatique.
PraHquer, v. a,
Pré, f. II).
Pfésidaniite , f. 01. Qui • txxft^
avant Adam.
Préalable , adj, ' l ..
PréalaUement , adv<
PréalJégué , ée , idi. Qui a
été dit.
Préambule , f. 4ri.
Préau V f. m. Petit pré.
Préber^dç , f. f, place Ec-
défiadiquo.
Prébende , éc , ^djr Qui jouit
d'une prébende. /
Prébeàdier , f. m. Ecoléfia^
ftique.
Précaire, a4j. t. de Jurifpru-
<)ence.
Précair^njent , adv, jaf grâce,
Précaution , f. f.
Précautionner , f^ précaution»
lier, V. n. pafj II s'emploie
.quelquefois aâivemiçn^,
Précédemment , adr.
Précédent , ente , îidj,
Précéder ,.v. a. ^
Préceller , v. a. Valoir da^
vantage.
Précepte, f. m.
Précepteur , f. m.
Préceptoriat , f. ni. Qualité
de précepteur,
Pr^îceptorial , aie , adj.
Préceffion, f. f» t, d'Aftro-
nomie*
f réchantre , f. m, Office Efc
çléfiaftic[uç , ^
f
X-
Kche, n m.
Prôcb^rcffe; f, f. R€fij;icuf«
Dominicaine.
Prêcheur 9 Ç. m*
Précieufe, f, t
Précieuil^ment , adv.
Précieux « eufe, adj.
Pr/6cime, r. {, u de Marine.
Précipice, C m.
Précipitamment , adv.
Précipitant t ^- 0». t. dt Chy,
mie-
Précipitation, Cf.
Précipice., f. m. t- de Chy-»
mie. ' ' ■ -■ A
Précipiter, v. a.
Précipiit, r. m. t. de Juriipru»
dehce. ^
Préciî, ifc , adj.
Précifémcnt , adv. , ^
Précifioçi , f. f , /^
Précoce , adj- prématuré.
Précompter, v. a; t. de pra«
tique.
Préconilâtioa , f . f ,
Préconifer, v. a.
Précurfeur , f. ni. t, de Théo-
logie. . ,
Prédecédé , ée , adj»
Prédécéder , v. n.
Prédécès , f, m, t. de ?rati»
que.
Predéceflfeur , f, m,
Prédeilinatiens , C m pi. An-
ciens Seâaires.
Prédeftination , f. î,
prédeftiner , v. a, t. de Th^o^
logie.
Prédétermination , f. f, t. de
Théologie.
Frédicable, adj. t de Lo-
- giquç,
Predicament , C qj. t. de Lo»
g;ique, LU ij
jfHntade , f. f» Poule pintade, fisfKt, 1. m- jeu pç Ç9xi^>,
:» (
t.
#.
'4fî
?RÉ
PRÈ
Prédicam, i. m.Mmiftrç dç Prélation , f. f. t. de Jurlfpru- ,
la Religion Proceil^n^ç,
Prédicateur, f^tp.
Prédication, f. f
Prédiaion . 4". f:
Prédileaion , f. f.
Prédir^^ v. a. Je prédis, tu
prédis , il prédit : nous pré-
dence.
Prélature, f. f. Dignité de
Prélat.
Prèle, f. f. plante,
Prélecs , f. m. Legs ^ont on
oroonne la délivrance avant
le partage d*uneTucceflion.
difons , \oMfi prédifez , ils frélégûer , v. a. Faire un legs
prédifenr. Aux autres temps payable auparavant le parta«
il (e conjugue comme dirf.
Prédominant, ante , adj.
Prédominciî-TT-Vv a.
Prééminence , (. t
Prééminent , ente, adj.
PrcciiAcncc, (. f. ^
Préexiftcnt, ente, adj. Qui Prématurîf , ée , adj
exiftc avant quclqâ*un. Prématurément , adv.
Préface , {. f, w
^e d'une hérédité.
Prèlev.é , ée , adj.
Prélever, v. a.
Préliminaire , ^idj.
Prélude , f, m.
Préluder , v. n.
Préfeaure, f. f.
Préférable , adj.
Préféiablemcnt , adv.
Préféré, ée , adj.
Préférence, Cf.
Préférer, v. a.
^
Prémc-d'émçraude , f. m. piec;
. rrt)réc1eufe.
Préméditation , {. f.
Prémédité , ée , adj.
Prémices , f. f. pTpremicrs
• fruits
" '* " lou-
qu*on i*eçueille. ^
Préfet, f. m. Charge dans Premier, ère, adj. 11 eA u
l'Empire Romain^ & dans vent, fubft. ^
les Collèges. Pi*emieremcnt , adv. ,
Préfinir, v. a. t. de Palais. Prémiffes, U f. pi. r. de.Lo-
Préfix , ire, adj. Qui eft dé^*^ Kicien; .^
Premontré, f. m. Ordre Re-
ligieux.
(termine.
Préfixion, f. f.
Prégadi, f. m. Sénatde Venîfe, Prémontrée, f. f. Sorte de
Prégation , f, n?. t» tîe Tire^ * iCeligieufe. ,
"*'"" * / Prémotion , f. f. t. Dogma-
d'or. .
Préjudice , f. iS.
Préjudiciable , -adj.
tiquq^'
Prémunir
V. a.
P^éjudiciaux , adj, m, pi. t, de Prenable .adj.
Pratique,
Préjudicier , y. n.
Préjugé, f. m,
Préjuger , v. a.
< Prélart , t. de Marine.
Prélat, Cm.]
■4
Prenant, ante, adj.
Prendre , yei'be irréguller^
Je prends, tu prends, il prend:
nous prenons , vous prenez ,
ils prennent. ( La lettre n.
ilpuble k cette troHîéme per|.
f i^emir , i, |n, n^mw,
fiYQtçr , vTlMTqçTârqïnlëfr
PRÉ
fonne. ) Je prenois^ &c,
Je pris Ôcc. Nous primes ,
&c. J 'ai pris , 6£Cp Je preiw
drai , tu prendras » il pren-
dra ; nous prendrons, vou*
prendrez » ils prendront.
Prends, prenez. Que je prenr
ne , que tu prennes , qu'il
prenne : que nous prenions ,
que vous preniez , qu'ils
prennent. ( II eft à remar-
3ucr* que l'ufage vetiff'qu*on .
ouble la lettre /i. en de cer-
tains temps , & à certaines
pcrfonncs , non pas ,à d'aur
très. ) Je prcndrois , &c.
Kdus prendrions, &c. Que
, je prilTe , que tu prifics ,
qu'il prît ( Cette troifiéme
pcrfonne eft la feule où l'on
place un icircon^cxe. ) Que
nous prilfions , que vous
priffiez , qu'ils priuent. pre-
nant.
Preneur . f. m.
Prénotion, Cf.
IVéoccupation ^ f. f. préven-
tion.
Préoccupé, ée, adj.
Préoccuper, v. a.
Richelet écrit ces derniers
motsf avec uh feul c : c'eft
. une faulfe centre l^ufage & la
• raifpn; aufli Ta- 1- il corrigée
au mot Prévention , où il
écrit fort bisn préoccupation
avec deux ce,'
Préopinant, .C m, Qui opina
le premier.
Préopiner , v. n.
Préparait , antç , adj, t. d*A-
natomie.
Préparatifs ive , adj.
PrépariatifjX m.
PRÉ 4/t
Préparation , f. f.
Préparatoire, .adj.
Préparé, ée , adj.
Préparer , v. a.
Prépofé, ée , adj,
Prépofer , v. a.
Préppfition , C f' t. de Gram-
maire.
Prépuce, f. m. t. d'Anatomie.
Prérogative ^ C f.
Près , adv. Il ne faut pas'
écrire prêt nï pr}^. V. prcf;
1er. i. ,
Préfagc , (. m,
Préfagcr , v. a.
Préfan^ifiés , f. m. p|. t. de
Liturgie..
Prcsbourg , f. 'm. Ville de. ia
Haute -Hongrie, Capitale du
Comté du même nom. ^
Presbytéral , aie, "adj.
Presbytérianifme , (. m,
Presbytér|at , f m. r *^
Presbytère^ f. m. Maifon du
Curé dans une Paroi Ife.
Presbytériens , f. m: Protc-
ftans de la Grande .Breta-
gne. ♦
Prefcience , f. f. t.-Dpgmati-
que.
Prefcriptibl'e,, adj.
Prefcription , f. f .
Prefcrire, v. a,
Prefcrit , ite , adj.
Préféance , f. f. On pronon- '
^ ce comme ^ l'on écri-
voit prejfîance.
L'Académie , Furetiere , Bi-
iiet , Danet , Richelet &
Joubert écrivent de la for-
te. Cependant je préféirerois ^
^ prejféa.ice , parce que la lettre
f fe rencontrant dans ce mot
entre deux ccy i\ me fenl-
ruuitiicici ) ,>* t^*
.V»T.
4^4 PRÉ
'ble qu'elle y doit aVojr le
{<m du i Comme xians les.
Ai i vans , ce qui gâteroit la
prononciation d^ celui- cy ;
& l'on ne peut éviter cet in-
' convéhient , quen écrivant
frifféancCf Je prie lé Lçâcur
de vouloir bien faire atten-
tion à cette Remarque, ^
à la préface , ïet. S,
Préfcncf , f. f ,
Préfem , cme , ad j.
à Préfcnt i pour le préfent.
Façons de parleradverbiales.
Préfent., f. m* Ceau'oridon-
m: gratuitement. 11 cA aufTt f.
de Grammaire.
Préfcntaieur , f. ni,
Fréfentation ^ C. f.
Préfenté , éc , adj.
Préfentement , âdv.
Préfcntcr , v. a.
Préfervatif, ive ^
Médecine.
Préferver , v, 3.
Préfidence ,1. f.
Préfideht , ente ,
i'réfidental , adj. . '
Préfider ^^. n^
Préfrdîal,C m. Au p;. préfidiaux.
Préfidial , aljî , adj
Préfidialement , adv.
Prélomptif, ive^ adj.t, dcPalais,
Préfomption , f. f,
Préfomptueufement , ?idv.
adj. t. de
f. n\r & f.
Préfomptueujp, eufe ,
eft quelquefois fubft.
Prefgue, adj.
Prefgu'Ifle , f. f.
Preilamment, adv.
PreiTant, ant«, adj,
Prefle , f. f.
Preffé, ée, at'j.
Preff«niènt , (, ib,
adj. Il
PRE
PrefTémeht, adv.
Preflfentimcm , f. m.
PreiTentir , v. a. V. préf Jet. jC
Preffer , v. a.
Preflier , f. m. t. d Imprimeur.
Preflion , f. f t. de pnjrfique,
PrciTis , f. m..
Preffoir , f. m,
Preffurage ^ f, m.
Preffurer,v.a. prçfTerdesraifins,
Preffureur , f, m? Fermier de
' preflbir.
Preftance , C f.
Preftanr, f. m. Un des prin:
cipaux jeux de l'or pue.
Prédation , f. f. t^ dç Palais.
Prefte, adj.
Trcftement , adv.
Prcfteffc , f. f. t. de Manège ,
diligence!
Preftiçc t f. m; Illufion par
(brtilége.
Preftigiateur , f. m, Impoileus
par fortilége.
Preftimortie , f. f. Efpccc de
Béncftte.
Preftqlet , f. m, t. de mépris.
Préfumer , v. n;
Préfuppofer , v. a,
Préfuppofition , f. f. -
Pf^fure , f. f. pour faire caiU
1er le lait.
Prêt , érc ; adj. .
Prêt , ^. m. ô
Prêté , ée , adj.
Prétendant , ante , ad}.
Prétendre, v. à. Il fe conju-
eue c^me attendre.
Prétendu , uë , adj. fie fubft.
Prête-nom , f. m,
Prétention, f. f ,
Prêter , v. a. V. pr. let. e.
Prétérit, f. m. t. de Grammaire, <
Prétérition , f. f, Figwç dS
[■•«*
Rhétongue.
fréteur , \, m. Magiftrat:;^ft-
mcux à Rome.
Prêteur , eufe , C m. & f, ' <. '
Prétexte^ f. m.
Prétexter, v, z* ^**
Préfoire , f. m. lieu (Aie Prê-
teur rendoit la [uftice.
Prétorien, enne , adj.&f.
Prérje , effe , f. m» & f^
Prétnfc , r. f.
Prérure , f. f.
Prévaloir , v. rt^
Jt prévaux , td prévaux , îi
prévaut, f II y en a qui écri-
vent à la féconde perfonne
tu prtvaus ; mais tu prévaux
eft le plus ufité. ) Nous pré-
valons , vous prévalez , M
prévalent. Je prévalois, &c.
)é prévalus , tu prévalus , il
prévalut : nouf prévalunies ,
vous prévaliftes , Us préva-
lurent. J*ai prcvaJu , ic Je
prévaudrai/ &c. Que fe pré-
vale , &c^ ( il y en a qui
écrivent que je prévaille ,
. liiais qiie je prévale vaut
mieux. Voyez Danet ) Que
je prévaluife , cpe tvL preva-
lulles , (fVL\ï prévalût ; que
nous prévalumons , &c. Je
prévaudrois, &c. Fréyaknt.
Prévaricateur , f. m;. "
Prévàrfcatiôn , f. f.
Préyariquer , v. n.
Prévenance,. (. ï*
Prévenant , ante , ad;.
Prévenir, v. a. Ilf© cpnjugtie
conraie venir.
Prévention ^ {, f.
Prévenu, uë, adj.
Prévîûon, {;{. t, de Théolo-
gie.
i"'^-
^ PRÉ 4^4
Préypir , y. a H ft côr^ugud'
comme voir , excepté aux
temps je prévoirai t je pré'
pairois.
Prévôt, C mj
Prévôtal , aie , adj.
Pr^ôtalement , adv.
Tous les fi?Bvahs Praticien^
écrivem jugement Préiôtal ,
fenrence Prévôtale , un hom-
me jue:é prévShiffment ; ainft
i^ ne faut pts écrire prévâtt»^
ble , prérêrtahUrrtent , comme
Ouelqucfl Auteurs.
Ptévôté i f. f. Autrefois Pré^
voflé. y. Fréf. let. â.
Prévoyance , f. f.
Prévoyant , anie , i(l|.
Prévu i ué , adj. Autrefoili
préveu , préreue. No« moder-
nes écrivent prévu , prévùi.
Vpyez ma préf. au C^ircofi-:
flexe.
Preuve , f. f.
Preux , adj. & fubft, VaillaiJt,
Il eft vieux.
Priape , f. m. Dieu fabuleux.
Priapee • f. m. Nom donné
aux Epigrammes & pièces
trop oWcénes & libres»
Prie-Dieu,' f, m. Jo«^. ,
L'Académie & Richelet écri-
vent Prié^Dieu : Furetiere
écrit des deux nfcmieres ;
ipais je préfère la premiè-
re.
P/ier , V. a.
Je prie , tu pries , il pri^e :
nous prions; vous priez , ils
prient. Je prioîis , tu priois ,
il prioit : nous pryons, vous
pryez , ilsprioient./ ilftut
remarquer que dans cesdeux
mots pryorssi pryt^ » Vy a le
V-
,.4-
fon de deux ii , dpnt le pre-
piier forme ia première fyl-
labe , & Tautre la féconde ;
priions y pri'ie^.) Je' priai»
tu prias , il pria : nous priâ-
mes , vous priâtes , ils priè-
rent. J'ai prié , &c. Je prie*
fai y lU prieras , il priera :
nous prierons, vous prierez,
ils prieront, prie* priez. Qwe
je prie , que tu pries ♦ qu'il
prie ; que nous pryons ,
que vous pryez^ qu'ils
prient. Je j^rierois, &C/ Que
je priaiTc, que tu priaiïeç .
Îru'il priât : que nouspriaf-
lons , ^ue. vous priaflicz >
qu'ils pnaffent. priant,
Prière , (. f.^
Prieur , cure , C m. & f.
Prieuré , f m.
Prima menfis , f m. t. de la
Faculté de Thcologift" dant
' les Univerfités.
* Primat , f. m.
Primatial , aie , adj.
Primatie , f. / Jufifdiâion du
Primat.
Primauté ; C. f, ^
Prime , Cf. t. de Bréviaire*
Prime, f. f. t, de Jeu.
Primer , v a. ''
Prime-vere , C f plante*
Primeur du vin , des fruits ^
&c. f. f.
Primicériat , f. m. Dignité de
primicier.
Primicier, f. ni. Digmtéilanîr
un Chapitre.
. Primipilaire , f. m. t. mI' Anti-
quité & de Milice Romaine.
Primitif, ive , adj. t. de Gram-
maire.
. Priqiogéniture , f. f. Droit
d'aineâe.
^ nt
Primordial ^ aie , adj.
-Prince , effc , f. m. & f.
Princiere , adj* fi II fe dit des
Abbayes d'Allemagne , dans
, lefquelles on ne reçoit que
des filfes de i^rince.
Principal , aie ^ adj.
Principalement , adv.
Principauté , C (» Charge de
principal dans un Collège.
Principat , f. m/ Titre qu'on
donne à la Catalogne.
Principauté , f
Principe , f. m.
^*rincipion , f. m.">. de mé-
pris. ..
Printanicr , icre , idj.
Richelct écrit pnntannitr :
c'cft une .faute.
l^rintemp* , f m. Sa i fon.
L'Académie , Furctiere , Bi-
nct , MoQet , Diipuys , Bau-
'•doin, Danet, Joubert , Bou-
dot & autres écrivjsnt de la
forte , parce que ce mot
vient de, deux patins, rr/-
mum tempui : mais malgré
l'ufage de |ant de Sçavans
. & l'étymologie de ce mot ,
Rich. a jugé à propos d'en
retrancher le p de la féconde
fyllabe , en quoi il ne faut
pas l'imiter. V. la Reriiarquc
du mot Temps 4
Priorat , f. ,m. ' Durée de l'ad-
miniftration d'un Prieur.
Priorité ,{.(...
Prifé, ée, adj,
Prife, f. £'
Prifée , f. f. Valeur d^unechofe
eftîmée par autorité de Ju-
ftice*
Prifer , v. a.
Prifeur, f. m,
Prifmatîque;
PRO
Prilmatique , adj.
PrifonV r. f.
Au plùriér ce mot fe trouve
du iriafculin genre dans de
.bons''Iivres , oùfai lu Pri-
fons Royaux ^ aufli - bien
K{y3^ Ordonnances Hoy aux,
Prifonnier , iere , f. m. & f.
Privable , adj.
Privas, f. ni. Ville de France
dans le Vivarais.
Privatif, ive, adj»
Privation , f. t,
Privativement , aclv.
Pri vautré , (. f.
Privé., (.m. Lieu ocrtnrtîun. ,
Privé, ée , ^dj.
Privément , adr.
Priver , v. a.
Privilège , f. m.
Privilégié , ée , adj. U eftauffi
fubft.
Prix , f. m.
Probalîiliorifte ^J. m,&.f*
,Probabili(îne , f. m.
Probabilité , Cm. & f*
ProbabiKté \ f. f.
Probable , adj.
Probablement, adv.
Prôbatiott , f. f. t. de Religion.
Probité , f. f.
Problématique , adf.
Problématiquement » ady.
Problême, f. m. propofition
qu'il faut démontrer.
Probofcide, f. f. t. de Blaf(?n*
Procédé f. m.
Procéder , y. n.
Procédure, f. C
Procès^ f. m. procès verbal.
11 ne faut pas écrire ^r(?^f£ ni
procès. V. Pr. let. è^
Proceffif , ïVe , adj*
Proceffion, f. f.
i • V *
, PAO 4^7
^ Pfoceffionnel , Cm. Livr»
d'Églife. Quelques-uns di-
fent F¥oceJionnal.
Proceffionnellement , adv*^
Prochain, aine, adj.
Prochain , f. m.
Prochainenjpnt , adv.
Proche, adj. & adv.
Proclamation y î.f.
Proclamé , ée , ad/.
-Proclamer , v. a.
Proconful , f. m.
Proçonfulat , Cm:
Procréation , (.ï.
Procréer j v. a. Engendrer.
Procurateur,/: m. C*eft une des
premières Dignités des Ré-
publiques de Venife & de
Gènes.
Procuration ^ (, ï.
Procure ,-{t f. t. de Religieux;'
Procurer , v. a.
Procureur , atrice, f. m. & f j
Qui eil chargé de la procu-i
ration d*autrui.
Procureur, eofe , f.m. &f.
Prôdiftateur , f. m. Magiftrat
Romain. ' ,^
ProdigaJemeht , advi
Prodigalité, (. (, .' ,
Prodige , f. m.
Prodigîeufement , adv;
Prodigieux , eufe , adj^.
Prodigue , adj.
Prodigiié , ée , adj; ^
Prodiguer, v. a. ^
Proditoirement , adv>NfIn'tra[*
faifon t t. de matière cnnûj
nelle.
Produôion , f £.
Produire, v. a.
Produit , f. m.
jProduit, ite", adj;
proemptôfe , f, f. t. d'Aftroflfl^
mie. 'M^Mm
■;
4î« mo
Profanateur, f. m.
Profanstion , f. f.
Profane, adj.
Profané, ^c, adj.
Profaner , t. a.
Proféré , ée , adj.
Proférer , v. a.
Profès , effe , adj. V. i»réfiicc
let;^. /^
ProfefTer, v. a,.
ProfefTe.ur , f. m.
ProfcflTion, f. f.
Profiï, f. m. t. (TArchitcôure
& de Peinture.
Profiler, v. a. t. de Peinture.
Profit , i. m, ,
Profiuble , adj.
ProAté, ^ , adj.
Profiter , y. n.
Profiterole , C m, t. de
Pârifier.
Profond , onde , adj.
Profondément , adv.
Ptofondeih- , f. f .
Pîofontié , adj. m. t. de Ma-
rine.
Proftnement,,^ a^r.
Profufion , f. f.
Programme, f. m. t. de Collège.
Progrès , f. n^. Non «pas jfro^
grcT ni progrés. Voyez préf.
• îet. 2. .
Progrelfif, adj. m.
Proercffion , 1. f.
Prohiber, v.a. _^ ^
Prohibition , f, flr '
?roie , f. f-
Tous les anciens ont écrit
proyc ; BoUdot & quelques
modernes écrijent proîè.
pour moi j'eftime qu'on doit
écrire proie, V . pr. let. i & JT.
Projeûion , i, f.
>fO|(eâure , C f. t. d'Architcâ.
PRO
Projet, f m.
Projeter, v. a.
Prolabia, C Le deyant des li*
vres.
Prolepfe, f. f. t.' de Rhétorique;
Proleptiqucment , adv.
Prolihque, adj. f. t. de Mé-;
decine.
Prôlirc , adj;
Prolixement, adv.
Prolixité, f. f .
Prologue , i. m.
Prolongation y {. f.
Prolongé, ée » adj.
Prolonger, v. a.,
Prolufion , f. f.
Promeconde , f. m. Dépenfier.
Promenade ^ f. (. -^
Promener, v. a.
fe Promener .-nv n. paf. .
Promenoir, f. m.
Promefle , f. f .
Prométhée , t. d'Aftronomie ;
.& homme célèbre dans la
Fable.
Prometteur , eufe , f. m. & f.
Promettre , y. ^a. Qui fe con-
jugue èomme Mettre. |M^
Promiflio]i , f. f. t. de TÉcri-^
ture.
Promontoire , f. «i.. t. de Géo-
graphie. .
Promoteur , f; m; Juge Ecclé-
iiaftique.
Promotion , f. f .
Promouvoir , v^ a. Il n'a guère
d'ulage que dans l'Infinitif ,
& dans les temps formés
du participe.
Promu , uë , part. •& jadj.
Prompt , te , adj. On ne pro-
nonce pas lefecond /.
Promptement , adv.
Promptitude » {. f.
L'Académie, Fureticrc, Du-,
puys , Baudoirt , Monet , Bi-
het , D.inet & Boudot écri-
" vent de la fortç : Richelet &
Jouber^^etranchent le fécond
p de ces mots , parce ^ju'il
n'y fonne pas. Mais cette rai-
ion n*eft pas admifliWe ; car
pour écrire félon la pronon-
ciation , il faudroit écrire
pront , profite , pronlitude ,"
ce qui répu^rieroit à Tufage
& à rét^mologie de c^
mots ^ qui nous viennent du
fupin pr.omptum. Voyez ma
pi éf. let, P.
Promptuaire , f. m. Un prom-,
ptuaire du Droit , un ahhregé.
Promulgation ., f. f. Publica-
tion des Loix.
Promulguer , v. a.
Pronateur , aSj. t. d'Anjto-
mie.
Prohation , f. f. t. xi'An^to^
' mie. , •
Prône , f m. Voyez préf. let. ê.
Prôner, v. a.
Prôneur , eufe , f. m. ^ f . V
Pronom, f m. t. de .Gram-
maire.
Prononcer , 'v: a.
Prononciation , {. f.
Pronoftic ,1. m. Acad. Fur,
■Rich, ïoubert. *
Au plur. on écrit des prùno-
ftics^ Dans Dançt on trouve
prenojliqiu : c'eil une faute.
Ce mot tire fon étymolôgie
du Latin prognojlicum ^ non
pas pronojlicum , comme ré-
crit Joubert. Dans Dupuys ,
Baudttn & autreis anciens on
ÎTOWS cy^ognoflictuion , pro-
gaopfutr i mais Tubage a rç-
PRO 459.
tranché cegf comme il J a
fupprimé au mot cognoUn, où
il neft plus admis.
Pronoûication , f. f»
Pronoftiquer y^ v. a. ^
Pronoftiquéur , C^m.
Propagjmde ; f.X Sorte de
Congrégation M^lieà^^^o-^
me- . ^ ^^^
Propagation, f. f.
Propenfion , f. f.
Prophète, cffe , f. m. & f.
Prophétie , Cf.
Prophétique , adj. .
Prophétiquement*, adv. «
Prophétiier , vi a. , I
Propice, adj.' ^ V
Propiciation , f. X ^
Propiciatoir«, adj. II ci^auSi f.
Richelet , JoUbert & Boudot
écrivent propitiation , ptopi-
^tiatoire z mais comme ces
mots font dérivés depropic^
il me femble que la manière
d'écrire dé r Académie & de
Furétiérc doit remporter ;
parce que âe négoce on a
iâit négociation , négociant ;
de déticts délicieux fàc Péni-
• tence Pénitencerie & Pén'aen-
çier ^ êc aihfi de quantité
d*autres qu'on trouve avec
un c plutôt qu*avec un r,
excepté, le jnot ejfcntiel ,
dont voyez la Remarque.
Propine , l. m. t. de .Chan-
cellerie Romaine.
Propolis , f. f. Cire vierge.
Porpoi-tion , f f.
Propprtionné , ée , adj.
Proportionnel , elle , adj.
Proportionnellement , adv.
Proportionhément , adv.
proportionner , v. a. *
■y MMm ij
-T
.-/
«••
*_
X
"■4^0 PRO
Propos, f. m.
* ià Propor, adv. .
Propofant , f. m. ^
Propofé , ée , adj.
Propofer, v, a.
Propofitiort , f. f
Propre , adj.
Proprement , advi
l'ropret, ette , adj. 11 eft du,
ftyle familier.
Pitoprete, f. f.'
Propréteur, f. m. Magtftrat
Romain. •
Propriétaire . f. m. & U
Propriété , fl f .
Proquefteur , f. m. Lieutenant
du Quefteur.
Prorata , t. pris du Latin qui
ixpnfit (i^proportion.
Prorogation ^ (. f.
Prorogé , ce , adj.
proroger, v. a. t. de palais.
Profaïque , adj. Qui fçnt la
profe.
Profatcur , f, m. Qui écrit en
profe.
Profcription , f. f .
Profcrire , v. a. Qui fe con-
jugue comme eW/rr.
Profcrit , ite » adj , & fubû.
m. & f.
Profe , ou prorfe , f. f. DéefTe
favorable aux àccouchemens
des femmes.
Profe , f. ï. ^
Profélyte , adj. &: f m. <& f .
' Nouveau converti^ la foi :
il faut écrire ce mot avec
uli y, parce qu'il vient du
Grec TT^^ihvT^ , advena ,
étranger.
Profer , V. Écrire en profe.
Proferpine ., f. f. Déefle 4es
anciens ^
PRO v:
Profodie , f. f. Ce qui enfel-
gne la quantité des fylla-
■ Des.
Profopopée, f. f. Filgure de
Rhétorique qui fait parler
les animaux & chofes ina»
, nimées.
Profpére , adj.
Promérer, , v. n.
Prôfoérité , f. f.
Proftates , f. m. t. d'Anatomie.
Profternation , f. f.
Prc^erné , ée , adj.
Profternemenr , f m. ^ *
Proftcrner, fe profterncr, v.
n. pafTif.
Profterné , ée, adj.
Proftitué , ée , adj.
Proftituer , v. a.
Proftitutiop , f. f.
Protafe , f f. t. de poèfie.
Prote , f. m. Corrc61cur & Dl-
. reâeur d'Imprimerie.
Prote^eur , tricé , f m. & f.
Pr<5teftion , (. i,
Protée , f. m. Nom qu'on don-'
ne aux perfonnes inconftan-
tcs & trompeufes.
Protégé , ée , adj.
Protéger, v. a.
Proteitant , ante , adj. Il eft
auffi fubft.
Proteftantifme , f. m. t. Dog-
matique.
Ptoteftation , f. f .
Protefter , v. a.
Protêt, f. m. t. de Banque,
Prothéfe , f. f. t. de Gram-
maire.
Protocole , f. m.
Protonotaire, f. m." Officier
de la Cour de Rome.
Prototype , f na. Modèle-
Açad. Fur.Dan^ *
ê^
'^^
PRO
RicheIetécrit/r(7fo//;>* arche-
tipum ; il y a faute dans
le François & dans le Latin ,
parce que ce ritot vient du
Grec- Tvw:^ , caraêUr , ori-
ginal ; mot qu'on doit par
conféquent écrire avec un^.
Protubérance , f. f t, d'Ana-
tomie.
Protuteur , f. m., t. de Palais.
Proiîi. adv. AfTez , beaucoup.
l[ eu vieux.
Proulé, f. i. t. de Marine.
Pi^véditeur , f. m. Officier de
la République de V^enife.
Prover^axit^ , ante, adj.
Provcni^âlv aie, r m. & f.
Qui ert de Provence.
Provence , f. f. L'un desi dou«e
Gouvernemens généraux
de France.
Provende , f. f. Sorte de boif-
Teau. Il eft*as.
Provenir , v. n. Se conjugue
comme venir.
Provenu , uë , adj.
Proverbe , f. m.
Proverbial, a)è,adj.
Proverbialement, adv.
ProuefTe, f. f. Aftion dç valeur.
Provicaire, f. m.
Providence , f. f,
Provigner, v. a. & n. Faire
des provins. ^
Proyin , f. m. Branche de vir
gne couchée en terre pour y
prendre racine,
i^rovince ,, Cf.
Provinces des Pays-Bas. ( La
République^e Hollande )
Les Provinces-Unies font au
nombre de fept. La Gueldre
à laquelle eft uni le Comté
de Zutphen -, la Hpllande -,
RRO , 461
la Zelande ; la Seigneurie
. d'Utrech ; l'Overiflelirlfle de
Gronmgue , &: la Frife^ Leç
Etats Généraux font des Dé^
fautes de ces Provinces.
Provincial, aie, adj. U cft
auflî fubft.
Provincialat , f. m. Dignité de
Provincial.
Provins, f. m. Ville dé Fran-
ce dans la Brie.
Pfovifeur , f. m.
Provifion, f. f.
Provifionnel , elle, adj^
PrgvifioniheljMnent , adv.
IProvifoirc, adj.
^Provocation , f. f.
Provoqué , ée , adj.
Provoquer; v.^a.
Prouver , v. a.
Proxénète , f. m. & f. Cour*
tier.
Ce mot cft du mafculin
genre en parlant d'un hom-
me , & féminin parlant d'une
femme.
Proximité , H f.
Prude, adj.
Prudemment , adv.
Prudence, (. (. / ^ ^
Prudent , ente , adj.l
Pruderie , f, f. Vertu '^e'pï'ude.
Prud'hommie , f. m. \
Prud'hommie , {/ (. Il vieillit^
Pnine , f. f .
Pruneau , f. m, Fruit'cuit.
Prunelaie , f. f.' Lieu planté de
pruniers,
Prunella , f. m. t. de Méde^
. cine.
Prunelle de l'œil , ou fruit
[auvage , f. f.
Pràellier , f. m. prunier fsu-.
r
V
'•,. »■
4«i ^ -^P Û È
Prunicr^rf ni- Arbrtf.
Prurit , f. m. t. de Médecine.
Pruffe ,T. f. Ro3raumc dans
TAUemîigne.
Pfalmifte , f. m.
Pfalinodie, {,î.
PfîJmodieTN, v. a.
7,
InflrumeJtt
Pfalterion , f. m.
de Mufique.
Pfcaiitier , f. m.
Pfeajume, f. m.
Pfdudonyme , adj. m. Nom
* que^<$ critiques ont donné
aux Auteurs qui ont fait des
livtes fous de faux 'noms.
Pfora, f. m. Efpece de puflule.
Pfychologie , C £. Traité de
Tame.
prychomance , ou Pfycho-
mancie , f. f. Art d*évoquer
les 'âmes des morts. '
Pfyclirométre, f. m. Inftrument
propre à hieftirer lès degrés
d'Iiujnidité de Tair.'
Puamment , adv. Non pas
puanmtnt. V. pr. Let. m.
Puant , ante , adj. Il cft quel-
quefois flibft.
Puanteur , C f.
Pubçre, adj. t.deJurifprudencc.
Puberté , f. f.
Public , ique , adj.
PubJicain , f^m. Fermier des
impôts chez les Roni^s.
Publication , f. m.
'Publicité ^ f. f. Notoriété.
Publier , v. a.
Publiquement , adv.
^Puce , f. f. Infeâe. ^
tceau t {. m. Garçon , qui n'a
jamais connu de femme.
:elage", f. m.
îcelle, f. f.*
:eliè , f, f, Efpece de poiffon
. PtJD
& de poire. "
Puchot ou trombe,t. de Marine.
Pudeur, f. f.
Pudibond , onde , adj. t. biir-
lefque & ironique.
Pudicité ,(.(,
Pudidté , f. f. Déeffe ch^z les
Romains»
Pudique , adj.
Pudiquement , adv.
Puer , V. n. Sentir mauvais.
/e pus j tu pus , il put : nous
puons, vous puez , ils puent.
Je puois , 6cc> Nous puions,
vous puiez , ils puoiénr. Je
purai » tAi puras , il pura :
nous Durons , &c. Que je
pue, ic. Je puÏDis &c. J'au-
rois pué, SicSeuffe pué,â:c.
Puéril, ile, adj.
Puérileitient , adv.
Puérilité , f. f^
Pugilat , f. m7X*Art de com-
batre à coups de poini s.
Puîné , ée , aéj.
Puis , adv. de tempsv
Puifage J^. m. A^^ion de puifcr-
Puifordr^ f. m. Puits perdu.
Puifé , ée, adj.
Puifer , V. a.
Puifoir , f . m. t. d'Artilltrie,
Puifcjue , conjonaion.
Puiflamment , adv.
Il ne faut pas écrire pu iJJan -
m^///, c«mme Richelet ; c'ert
une faute. V. Pr. leb^ M.
Pui (Tance , C (. '
PuifTant , ante, adj.
Puits , f. m.
Pulluler , v.n. Multîpher.
t Pulmonie ^ (. f.
Pulmonique , adj.
L'Académie , Tâchard, Da-
net • Richclet & Joubert
N
. de Marine.
adj. t. biir-
uc.
iKe çhfz les
mauvais.
il put mous
z , ils puent.
ous puions,
puoiént. Je
s , il pura :
kc. Que je
ois &c. J'au-
ufTe pué,Ôcc.
Art de corn-
e points.
ps,
on de puifer.
its perdu.
'Artilltrie,
:ion.
•
:rire puijdan-
chelet ; c'ert
r. letv M.
•
hî^en
âchard, Da-
& Joubert
écrivent de la torte ; quel-
ques autres éçnyentpQmmê' ^
nique^ à cauft du Liidn ^ul» ^
mo. Pour moi |€ me&if un
devoir de fuivre TAcailémic.
Pulfkdoii » f. f. f . deMédeciile.
Pulvérin , f. m. Petite poujdre.
Pulvérifer,y. a.
PunaiD, aife , adj. Quia /|i
nez puatftt
Punais , f. m.
Punaife^f; f. Petit infeôc.
Punaifie T. f. Qualité qui rend
un homme punais.
Puni , ie , adj.
Punique , adj. Qui eft ou qui
vient de Carthagc.
Punir, v. a.
Puniffable , adj.
Punition , f. fj
Pupillaire-adj. t.^de Droit.
PupUJaritè , f. f. t. de Droit.
Pupille, f, m. & f.
Pupille , (*. f. t. de Médecine.
Pupitre , f. jn.
Pur, pure, adj.
Pureau , f. m. Partie de la
tuile ou de Tardoife qui de«
meure découverte.
Purée , f. ^; Suc qu*on tire
des pois.
Purement , adv.
Pureté, f. f.
Purgatif , ive , adj. U eft auflt
fubft.
Purgation, f . f .
Purgatoire , f. m.
Purgé, ée, adj.
Purger, v. a.
Purification, f. f.
Purificatoire , C m.Linge d*É«
glife.
Purifié, ée, ad;.
Purifier , v. a.
PurUoic , f. m, AMilkMidtf
purcfeé dana le langage.
Purifte , r. m. iPcliuqtti af^
ieûc la Mreté du langage*
Puffttaïas, 1. flUDl. Caiviqifiea
de la Grande Bretagne. ,
Purulent » e«e « adj. Qui tSt
mêlé de pue.
Pus , r m. Corruption. 7
PufitUnime , adj. Honune une
courage.
Puiillanimité , f. f.
Puftule « r. f. Petite galle.
Putain , r. f. t. d*iniure.
Putanifme , f. m. Vie ou coih
dition de'putain«
Putafler , v. n.
Putaflier, f. m.
Pùtattf , ive ,. a<H. "
Putativement , adv. "
Putois ', f. m. Chat iauvagei
Putréftiaion » r. £
Pùtréfiût, aite , idj. Corrompu;
puant. '
Putréfier, y. a. Corrompre ^'
gâter.
Putride , ad), t. de Médecine.
Puy , r. m. Ville de France Bl
Capitale du Véljif.
Puy- Laurent , f. m. Ville de
France.da|»s le Languedoc.
Puvfaye,f. m. Petite Contrée
de France dans le Gàtinois
Pygnotique , f. m. t. de Mé-
decine.
Pylore , f. m. t. de Médecine*
Pyramidal, ale^adj.
Pyramide , f. f.
Pyracmon , f. m. Compagnon
de Vulcain. *
Pyrénées , f. m. pi. L*une des
Plus célèbres Montagnes de
Europe.
Pyréthre , f. m. Plante,
d
\
J
^•^ ^
^y^
e laminer. mcmeurs ii om jHnidis lua.
< PQuger , y. a. '^^ ^ Maruic. ^ttettioni fdrthdgiaphe de
\ ■ ' ce
\
Q
5j64 ,. PYr
PjrritetV C m. t. idt Qi3riiiî€:
pyrobolifte , C *jé; Nom qde
pt^nnent 1^ liMènieure à feu.
Pyromànce > MrPyroiiumcie ,
C t Di^fâtioii qui iê fait
parkfiNL
Pyrotechnie/ f. f. Art c|m
cÉnfêigne Tuûge du feu<
Pyrotechnique , ai^.
Pynrbooienyeaae, Cm. itï^
pyr
Celui qui dôme des chofet ;
que les autres ^regardent
pour cerbîjnesftf r
Pjm-honifine i C imvTiiffeâuion
de douter de touti
Python » f. m. Serpent fabu-
leux.
Pj^onifle, f. f. Femme for^
^•re> & devinerefle.
.f *
\ -.
■ ë
ll^uademes J
poupées.
} a* «>«• *T— »a^liwiwa •(«
live.
LU
(
4f^ ^m ^^^ 1^ ^-^
V<j Suhfiantif mafculîn , /rrrrr confonne y & la fei^ume
de r Alphabet.
JUadernes , f. m. t. du
jeu de Triârac.
^ iragénaire , adj. IQ^^ *-
quarante ans.
Quàdragêfimal , aie, adj^
de. Bréviaire,
Quadragéfitne 9 £\ t. de Bré-
viaire.
Quadran , f. m. V. Cadran.
Qiiadranele > f.m. Qui a .qua-
tre arigjès.
Quadrangulaire , idj.
Quadrat, f. m. t. d'Aftroio-
gie & d'Imprimerie.
Quadi;atin , 1. m. Périt qua-
drat.
Quadratrice , adj. & f. f. t.,
de Géométrie.
Quadrature, ^ i-
Quadre, f. rti. Quelques-uns
écrivent Cadra
Quadrer, v. a. '
Quadricolor , Anémone qui a
quatre couleurs.
Quadriennal, f. m. Office qui
ne s'exerce que de quatre
ans en duatre ans.
Quadrilatère , f. m. t. de Géo-
métrie.
Quadrille , f. f. Jeu. Mouillez
les deux //.
Quadrupède, f. m, Qiîi' a .
quatre pieds.
Ce mot vient du Latin qua-i
druplum ; ainfi il ne faut pas
écrire q^p^upU , comme on
le vh^tmoi quelques Au-
teur», y '-- ., .'
Quadruple , f. m.
Quadrupler , , y. a.
|uài , f. m. Voyez Pr. let. T4
îuaiche , t. de Marine.
Qualificateur, f. ni. .
îualificatidttj^ £ f.
(ûalifié * ée K^^i^
iualifier , v., à..
lalité , {. (.
>uand , arfr* de temps.
ÎVianquasn 1 f. m. t. de Col-
lége.
Quanquan , f. m/ 1. corrompu
du Latin. On pronbnee can-
can , & plufiçurs l'écrivene
-ainûit^^ Faire du quanquan ,
. f^e beaucoup de bruit.
Qirant a ^ quead;
Quani^s , tputes fois & quan-^
tçs. En ce fens, il ne faut
pas écrire toutefois en ui»
..ieul mot , comme Danet.
[uantiéme , adj.
Quantité , f. f .
Quarantaine, (.£.
Quarante , adj.
►iiarantie , f. m. C'eil la Coxxt
de Venife , compofée de
NNn ^
^
y» QUA
quaramc /nfcs.
8uififitiéiiic « i* omiicrtf*
uardoroii«i«r t t. !• f. dt
Cluurp#fii€f|0«
^uarreȣf.
iu«rr4»é. •!. e. de GéométrUL
juarré de quarré , t. d* Algè-
bre. • -
Quarré , ée ad).
Plufieurs Sçavans écrivAir
carré & quarré, & donnent au
Public le choix des deux.
Quarreau , f. m. Sorte de me-
fure.
luarrément , adv. *
iuarrer , Ce ouarrcr, v. n. p.
Juarrure y f, t.
Quart , f. m. Quatrième par-
tie d'un toiir«
Quart, arte, adj.
Quartaine, adj. |^ Epithéte d%
la Aévre quaiie.
Quartanier , C ai. t. de Chaffe.
Quarraut , f. m, JUe quart d*un
muid. ,,
Quarte , T. f. ?
Quartela^, C m. Droit Sel*
gneurial injufle.
Quartënier , f. m. Officier de
Ville.
Quarter , v. a. t. dont on fe
■ iert pour obliger l^s co-
chers & charretiers à mar-
cher entre deux ornières.
|uarteron , f. m. Poids.
Quartier , f. m.
juarto, in quarto , Mots tirés
du Latin , que Tufage à ren-
Hus François. ^
Quafi , adv. Prefque.
Quafunodo , f. f. t. de Bréviai-
re.
Quaremaire, ad).
Quatorza'uiey f. f« Durée de
QUA
quatorze jours.
Quatorze, t. numéral.
Quatorzième» adj.^ Nombi'e
ordinal.
Quatrain « f. m. Coi^let de.
quatre vers.
Quatre» adj. numéral.
Qiatre-Ttmps» t. de Bréviaire.
Quatre - vingt , quatre-vingt-
un , quatre-vingt-deux, &c.
Il ne faut pas écrire tmgtre-
vingts , parce que les noms
de nombre font indéclina-*
bles\ excepté un y une , les
uns & les autres y les unes 6^
les autres,
Juatriéme , adj. numéral,
îuatriémepent f adv.
juatriennal , ou quadriennal.
Qui revient àchaquc quatriè-
me année.
luayage, f. m. u de Marine,
jue , pronom relatif,
îuebec , f. m. Ville de T Amé-
rique Septentrionale , Çapi-
' taie de la nouvelle France.
Quel , quelle , adj. relatif.
Ce mot quelle ne doit pas
avoir d'apoftrophe , quaftd il
fignifie ^i/^Z/j ; mais quand il
fignifîe que elle,\\ en iraut une,
pour marquer qu'il y a éli-
' lion.
>uelconque , pronom.
{uellement , adv.
iuelque , adj^
Juelquefois ,adv.
Quelqu'uQ, quelqu'une , quel-
ques-uns, quelques-unes, adj.
Il ne faut pas .écrire quel^
qu' uns tquelqu unes n'iqùelcunSf
quelcunes comme Richelet &
Danet ; ce font des fautes.
Quchouille , f, f. fans «.
QUE
luenouillette , f. f.
[ùérat » f. f. t. de Marine.
iuerci , C m. Province de
France.
(uerelle , f. f*
[ucreller, v. a. .
'uerelleur, eufe adj. 6l(.
iuérimonie, f. f. Plainte qu*oii
fait aux Juges d'Églife.
Quérir , v. a. te verbe n*eft
ufité qu*à rinfinitif,
Queftable , o^^queftaie , adj. t.
de Coûtutiie.
Quefteuryft m. Officier de
Tancieiiàe Rome.
•ueftion, f, f.
|ueilionnairé , f. m.
kie/lionné , ée , adj.
îuèftionner , v. a.
>ue{lionneur ,.. eufe , f. m,
.&f.
Quejfture , f. f. Magiftratiire.
La lettre / fonne en ces
fix derniers mots ; ainfi il
ne faut pas l'en ôter.
>uéte , {.{.
►uêter , V.' a.
luêteur , eufe , C m. & f.
tiieuë , f. f. 11 ne faut pas
écrire ûueiie. a-
Queue , Y. f. Sorte de futaille :
demi - Queue , f. f; Sorte de
futaille.
Queùë d*aronde , f f. t. de
Charpenterie.
Queux , f. m. Pierre à aigUifer.
U eft vieux.
Qui , Pronom relatif.
Quia , t. Emprunté du Latin.
Qui -pro-quo , f. m. Mot com-
pote de trois mots Latins.
Quiconque > Pronom relatif.
Quidan, quidane , f. r. em-
prunté du Latin.
qui 4«7
Quiennes Avoinet i redevance
dûé en avoine pour ia nour-
riture des chiena d^ua S^i*
gneur*
{uiet , été « adj.
luiétude , f. f. Tranquillité,
iuignon , f. m. Morceau de
pain. Ce mot ejl bas,
Quilboquet, f. m. Indrument
de Meniîiferic "
Ouille, (.t Mouillez les deux //.
Quiliebeuf, f. m. Ville de Fran-
ce en Normandie.
Quiller, v. n. t. dé Joueur de
quilles. ,^
Quillette , T. î. t. d'Agriculture,
Quillier , f. m. Le carré où Ton
drefle les qi^Ues»
Quillon, f. m. tîde Fourbifl<^r,
Quimper% ou Quimper-Co-
. rentin , ^m. Ville de.Fran-
ce dans la^ctagne.
Quinaud, audè , adj. Confus
d*avoir été vaincu. Il '^n'a
dVfage ^e dans le burlef-
que. '
Quinconce, f. m. t. de Jar-
dinier.
Quindécagône , f. m. t. de
Géométrie. r " - ■
Quines , fi m. t. du Jeu de
Triltrac.
Quinquagénaire adj. qui à
cinquante ans. ..<
Quinipiagéfime , f. m. t. d'£«
Quinquennion , f. m. t. de
Coutume.
Quin<j|bennal , aie , adj. >
Quinquille , Jeu de THombrt
à cinq.
Quinquma , f. m. Écorce d'un
arbre , qui croît dans le
Pérou. i"
* , NNnij
46« OUÏ
Quint ^ inte , adj. Cinq.
Quint ,/. m. Cifi^uiéme, dK>it
Seigneurial.
Quintadiner , v;'a. t. de Pa-
éteur d*6rguey.
^Quintaine , f. f. Vieux t. de
Manège.
Quintal/ f. ip. Poids décent
livres de Paris. ^
Quinte , f. F. t. de Mufique.
Quinte-féuille , f . • C Sorte
d'herbe. -
Quinteflence , f. f. t. de CHj^-
mje. ^
Quinteffencier , V. a. Rafiner.
{uinteux , eufe , adj. •
(uintil , f. m. t. d'Aftronomie.,
•uintin , f. «v Sorte de toile
'fine. /
Quintin. Ç m. Ville de Fran-
ce eiî Bretagne^
Quinzain , t. «ont on fe fert
au jeu de^Ia PctuinS.
(Quinzaine ,'C.L
Quinze, adj. nupiéral.
Quinzième, adj.''''
Quioffe , f. f. t. de Tanneur.,
QuiofTer , y. a. t. de Tanneur.
ove
Quittance ,T,f.
Quittancé , ée , jidj.
Quittancer , v. a.
Quitte , adj.
Quittement , adv.
Quitter, v. ia.
Quittus , f. m. t. de Finance^
Quoi , particule.
Quoique , conjonction.
C^oiqu'il , quoiqu'elle i
quoiqu'on. Quoi qu'il en foii^
• quoiqu'iLen tfrnV^. Dans CCS
deux derniers fens bft doit
écrire en deux mots quoi
qu'il 'y mais quaiAl ce mot
peut être traduit en Latin
parjuamvis , on doit l'écrire
> en François en un feul mot.
Quolibet , f. ni. Façon die par-
1er baffe & triviale.
Quote , a<jj. Il n'a d'ufagc que
dans cette phrafe : quote-part.
Quote & mafure , t. de Cou-
tume,
Quotidien , enne , adj.
"X^uotien , f. m. t. d'Arithméti-
que.
Quotité, f. f . '4
r
4»
'j>
N
-^-
— - i-
9^ 'T 'T '^ ^ ^ 'l^ f 'r 'f '^ 'i^ '^ . ▼ ▼ ▼ '1^ 1^ ^. T^ y 51* ^v 3|^ ^l^ 1^
K. > ^uhfl^ntif féminin, Çefl une lettre confonnt y & l^ fiiX'fiptUmf
die P Alphabet.
Rablu, uë^^adj.
I^aBoAir , v. a,
Rabot, f. ; m. Infiniment de
Menuifier. '
Rabais, f. m.
KabaifTé ,^éc,adj',.
RabaiiTenient , f. m.
RabaiiTer , v. af; *. ..*w.«*«w» .
Rabaner , v. a. t^ qe Mariée. Raboter , v. £' •
Rabans « t. de Marine. Raboteux» eufe , adj.
Rabat, Cm..
Rabat- joie , f. m. <•
ÎRàbatre , v. a.
On trouve rabattre avec deux
{labotier , f. m. t. de Mon-
noie.
Ilabougrîr , v. n. t. de Fot
r^eflier.
// 4ans TAcadémie , Fure- Rc^bouiïlere , f. f . t. de Chafle.
ticre , "Danet & Joubert. Raboutir, v. a U eift popu«
Voyez ma remarque fur le laire. ^
ffïoi Abbatre. Rabrouer, v- a.
Rabbin, f. m. Rabrouêur», eufe, adj.
Rabbinage, f. m^ ^tude des Racages, f. f.pl. t. de Ma-
livres des Rabbins. rine.
Rabbinioue, adj. - Racaille, f. f . t. de mépris,
^ Rabbinilme^ f. m, LaDo^i- Racambeaux, f |n, t. deMa-
ne des &abbins. rine.
Rabbiaide, f. m. Qui fuît la {laccominodage , f. m.
Doârine des nabbins. Rîjccommodé , ée, adj.
Rabdoïde , adj; t. d^AâatQinie. Raccommodement, f. m.
Rabdologie , L f. partie de TA- Raccommoder , v. a. '
rithmétique. Raccommodeur^ cufe , adjv
Rabdomance & Rabdoman- . Raccordement , f. m. t. d'Ar-
, cie , f. f. Divination qui chitedurè.
fe fait par le moyen des Raccor4èr , v. a. & rédupli-
baguettes. catif,
Rabétir , v. a. Raccorder , v. a. t. d'Aisphi-.
Rabillage , f. m. teéhire.
Rabiller, v. a. ^ Raccoupler, v. a.
N)lç , f. pn* Raccourci , iç > ^h
^- \
470 RAC
Raccourcir, v. a.
Raccourciflemem , {, m,
Raccoûjtrement « f. m.
R^ccoûtrer , v. a.
Racccoùtreux , euie , adj. II eft
auffi fubft.
Raccoûtumer , v. a.
_JR.accroché , ée , adj.
Raccrocher, v. a.
Richelet de fon autorité pri-
A^e retranche un c de tous
ces mots , où l'ufage en a
"* toujours admis deux : ainfi
il ne ÙLiit pas imiter ion or-
th^il^phe.
Race^fc f.
. Racer , v, a. t. d'Oifelier,
Rachalandes. une boutique »
V. a.
Rachat , f. m.
Rache , f. f. t. de Marine.
; Rachetable , adj.
Racheté , ée , adj.
Racheter, v. a.
Rachitis, aw^rhachîtis , f. f.
t. de Médecine,
Racinal, C m. t. d'Archiré-
éhire.
Racinaux , f. m- pi. t. d*Ar* .
chite<5lure.^
Racine, f. f.
Raciner , V. a. t;gde. Teinture,
Racle, f. m. t. de Mafine.
Raclé, ée , adj.
Racler, va.
Racleur , f. m.
Racloir-, f. m. t. de divers
' Artifans.
Racloire , t. f. t. d^ Meôi'
rêurs de grains. ^ .
Raclure , f. f .
Raconté, ée,-adj.
Raconter , v. a. Réciter.
Raconteur .., eufe , f. m. ^ f.
RAD
Racornir , v. a, >
Racquiter-, fe racquitçr , v.
n. p. t. de Jeu.^
Rade , f- f. Certaine étendue
de mer proche des côtes
où les Vaiâeaui^ reûent à
Tancre*
Radeau, C n\, .
Rader,y, n. t. de Marine,
Radeurs, f. m. t. de Gabelles.
J^Ladial, f. m. t; . d'Anatomie.
Radiation , C f t# de Palais.
Radical, aie, adj. t. Dog-
matique.
I\adicalement , adv. t. Dog-
matique^
Radication , f. f., t. de ,Phy-
fique.
Radicule , f. f. t, de Botanique.
Radier , f. m. t. de Marine,
Radieux , eufe , adj. Brillant.
Radiométre , f. m, Inftrument
géométrique & aftronomi-
que.
Radoire , f. f . t. de Mefureur,
Radotage , f. m.
Radoter , v. n.
Radoterie, f. f.
Radoteur , eufe , f. m^ & f.
Radoub , f. m. t. de Marine.
Danet écrit radoubmnent ;
mais radoub eft plus*en ufage,
Radouber , v.^ a. t. de Marine.
Radoubeur, f. m. t. de Marine,
Radouci , ie , adj.
Radoucir , V. a.
RadpucilTement , f. m,
Radrefle , f, f. Petit chemin de
traverfe aboUtiiTant à . un
grand chemin.
Raf , f. m. t. de Marine.
Raffaiffer , v.'n. & réikipl. S'ab-
baifler , diminuer.
Raffe
rmi , le
adj.
RàF
Raffermir ,v. a,
RafFçrini^emeat 9 f. nu
Raffinage , C m.
Raffiné , ée , ad;. •
Raifinoment , T. m.
Raffiner ,v. a.
Raffineur ^ eufe , adj.
RafFolir, v^ n.
Richelet retranche une /de
tous ces mots : il ne faut
pas l'imiter.' '
Rafle , f. f. Quelques - uns dU
fent rajift , & d'autres rapê ;
grappe de raifm qui n*a plus
* de grains. ^
Rafle , t. de jeu de dez.
Rafler , v. a.
Rafraîchi, ie, adj.
Rafraîchir , V. a.
Rafraîc1iifraht.y aitte , ad).
RafraîchiflTement , f. m. '* _
Raeaillàrdii , v. a. Donner
de la joie. .
Rage , f. f.
'Râgraffer , V. a.
Raggrandir, v, a« .
Ragot , ote , adj. Il fe prend
quelquefois fubftantive-
ment : Qui eft court & gros,
dagoter ^ v. n. Gronder. Il
eft bas. , f
Ragouifte , f. m. Cuifuiier.
Ragoût ,é m.
Ragoûtant, ante, adj.
RagoAter , v. a.
Ragréement , f. m. t. d'Ar-
chitecte.
Rscréer va
Ragufe X L ville Opîtale ^
Ragufan en Dàhiîatie. /
Raie , f. f. TraSt tiré de l^njç.
Raie , f. f. Efpcce de poi&m
de mer. -
Rj jeuni , ie adj.
HAT 4li
Hajeunir , v. n.
RajeuniiTement , f. m«
Raifort , f. m. Sorte de rave»
L'Académie , Furetiere #
Danet , Joubert, Richelet Se
Boqdot écrivent de la forte-
On trouve dans du Cange
rafcum , rave. «Mats Dale-
cnamp croit que ce mot
vient de deux Latihs,de ra*
dix & de/orrw.Quoi qu'il en
foit , ces étymoToçies auto-
rifent l'ufape d'écrire raifort ^
non pas raiphon ^ que quel -
ques - uns dérivent du Grec
féi^M9(^ , que Pline & Char-
les Çftiende ont imité en
écrivant raphanus, <
Riiillcr , v. a.
Raillerie , f.f.
Railleur , eufe , adj. .
Raine, f. f. Vieux mot, qtnl
fignifioit çr«/zbtt/7/tf.
Rainure ,*f. 1. 1. de Menuiferie.
Raiponce , f. f. Plante.
Raire, v. a. Rafer. Il eft vieux.
Rais d'une roué , de la Lune
ou du Soleil , f . m, Acad,
En Latin ce mot fe traduit
par radiï: ainfi il ne faut pas
écrire raie ni raye en • ce
fens
Raifin , f. m. Fruit.
Raifmé,f. m, Raiiin Q\jàt, Acad.
\,Fur. Dan, Jûub.
En ce fefls Richelet & Da-
net ont auffi écrit ré/îni^'^
. c'eft une faute ^ parce que ce
mot écrit de là ^cne n'a au-
cun rapport an mot raifin
dont il eft dérivé.
Raifinier , f. m. Arbre des Met
Antilles.
Raifon, f. f.
#
'À,y% * '^ **
l.aifonnable , .adj.
laifonnablement idv^
,Iajfonné , ée adj.
Raifonneikient « f. m«
Raifonner, v. n. _
Raifonncur , eufe , f. fh. « f,
Raiufté / ée i adj.
Raiuftement , f. m.
Rajufter, va. .
Râle , f. m. Sort* d'Oifeau.
Râle , f. f. Aôioû de râkr.
Râlement., f. m.^
Ralenti , ie , ad^
Ralentir, v. a.
Ralentiflement , f. ni.
Râler , v. n.
Raliriguer 4 r, n, t. de Mer.
ïlalingues , f. m^ t. de Maf ine.
Raliter , v. n. Retomber mala-
de. U ne fe dit qu*avec le
pronom perfonnel.
Raller i v. t. de CHafle.
Ralliment , f. m. t. de Guerre.
< L'ufage a retranché Ve
comme inutile en ce mot ,
auflî-bien que dans le mot
ehâtiment qui vient de châtier^
commç ralliment vient de
rallier. Voyez la Préface
fet. £.
Rallier , v. n. t. de Guerre.
Rallonger , v. a. & rédwpl.
Rallongé , ée , adj.
Rallumer , v. a.
Ramadouer , v. a. Radoucir
quelquVii ^ ^^ carefiant.
Ramage , C m.
Ramager , v. n. Il ne^ dit
. que des oifeaux. /
Ramaigri , ie , adj.
Ràmaigrir i v. a-
Ramas ♦Cm.
Ramaffe , f. f. Erpcce de
traîneau.
ftainafTé , ée , id).
RamaiTer , v. a.
RamafTeur , f. m* .
Rambade , f. f. Lt partie )à
plus avancée de la salére.
Ramberee , f. f. t. de Marine.
Rambouillet , f. m. Petite VUle
de France, avecunmagni-
%ue Château , dans la
. Beauce.
Rame , f. f. t. de Jardinier.
Rame , f. f. Aviron. Une rame
; de papier.
Rameau, f. m. Petite branche.
Ramée , t f. Branches on-
trelacéetf.
Ramendable , adj.
Râmendagé ,- f. m. t. de Do-
reur fur bois.
Ramemkr , v. a. Diminuer de
. ^ix.
Ramener, v. a. #
Rameneret , f. m. t. de Char-
pentier.
Raméntevoir , v. n. Faire ref-
fouvenir de quelaue chofe.
Ramequîn , f. m. Efpece de
ragoût.
Ramer, v. a. t. de Jardinier.
Ramer, v. n. Tirer à la rame,
Ramereau, f. m. Jeune ra-
mier.
Ramette , f. f. ti dî'Imprime-
rie.
Rartieur , f. m.
Ràmeux, eufe, adj.
Ramier, f. m. Sorte de pi-
geon. *
Ramificatidn, f. f. t. d'Ana-
tomie.
Ramifie^, v. Se divifer en
plufieurs rameaux.
Ramilles , & ramaflis , t. des
Eaux & Forêts.
Raminagrobisji
RAM
" Raininagrobis , C ai* t. Po-
pulaire , qui fe dit d'yn
homme gros, riche &' fier,
ftamingue , adj. m. t. de Ma-
nège.
Ramoindrir ,, v. a. Rendre
moindre.
Ramoitir , V. a. itcndre moit€7
Ramolli , îè , adj.
ïlamollir , v. a.
RamolUfTant , f. m. t. de Mé-
decine. ^
Ramonné , ée, adj.
Ramonner , v. a.
Ramonneur, f. m.
Ramure , f. . f. t. de Cltàffe.
Bois de cerf.
Rarice , adj. Qui commence à .
fe gâter. Il eft aufli fubft.
Ranche, f. m. t. de Char-
penterie.
Rancir, V. n. Devenir rance.
Rançiffure , . T.. f. Qualité de
ce qui eft rancç. '
Rançon , (. f.
R.ançonné , ée , adj.
Rançonnement ; f. m.
Rançonner , v. a.
Rançonrieur , eùfe , f. m. Si. f.
Rancune , f. f.
Rancunier , iere , f. m. &: f.
Randonnée , f. f. t. de Chafle.
Rang , T. m.
Range , f. f. t. de Paveur.
Rangée , f . f .
Ranger , v. a.
Rangêtt^, f. f . t. enfantin. De
rang. y;.* - »
Ranimé , ée , {adj/
Ranimer , v. à.
Ranuiaire y. adj. t. de Médeci-^
ne.
Ranule, f. f. t. d'Anatomie.
î^apace , adj.
R A P 47)
Rapacité, r. f.
Rapatelle , f. f. Tôite faite du
poil delà queue de cheval*
Rape , {. l 4 ; ,^_
Râpé,, f. m. Grappes de* ralfint
avçC 4eurs grains , qû'oit,
met dans un tonneau de vin
pour le racommoder.
Râper , v. a.
Rapctafle , ée , adj .
RapetafTer , v. a. Racommo-
Jer des vieilles ha rdes.
RapetifTer , v. a,
Raphaël , f. m. Nom d*un faint
Ange. ^
Rapide , adj.
Rapidemerit , adv.
Rapidité , f. f.
Rapiécé , ée, adj.
Rapiécer , v. a.
Rapiécetage , f. m.
Rapiéceter , V. ou Rapiécer;
Rapière , f. f. Èpée longue.
Rapine , f. f .
Rapiner , v. a.
Rappaifer , v. a.
Rapparier, ou Rappareillér, v.a.
Rappatriement , 1. m. Récon-
• ciliation : il cû du ftylc hmi*
lier.
Rappatrier , v. a.
Rappel , f. m.
Rappelle , ée , adj.
Rappeller, v. a.
Rappliquer , v. a.
Rapport , f. m.
Rapporté , ée; adj.
Rapporter, v. a.
fe Rapporter, v. n. p.
Rapporteur , f. m.
Rapprendre , v. a. Il fe conj»^
gue comme prendre,
Rapprivoifer , v. a.
Rapproché , ée , adj • _
\
474 ' R A R
Lapprochcmcnt , f. m.
llaporochtT , v. a.
** aplodeur, f.m. Oui cham« les
Poëf^es d*Honiére.
laprodie , f. f.
lapiodîfte , f. m.
Lapfodomance , (. f. Sorte de
Divination qui fe fait eil
" tirant a^i Tort dans un Poète.
B.âpt , f. m.
Raque , f. f. t. dé Marine.
Raquedenaze > f. m. t. popu-
laire. ^ ^
Raqiiccïo'rr , C f . enfantin*
Raquette , f. f.
Raquettier , f. m. Artifen qui
fait des raquettes. '
* Raqiietton , f. m. Raquette
plus large qu*à l'ordinaire.
Rare , adr.
Raréfaftit /ive ,îidj. t. de-Phi-
lofophie. ;
Rarétaftion , f. f. t. de Phi-
lo rophie.
Raréfier, >. a. t. de Philofo-
phie.
. ftarement , ady.
Rareté , - f. f.
Rariffimô , C m. ^
Rus , afe . adj. D eft fouvent
fublï.
Rafiide ^ (. f. . i
Raiimt , ante , adj. t. de Forti-
• fication.
■ Rafclen , ennc^ f. m. & f Peu-
ple de PEfclavoniè & de la
Servie.
Rafe , r. f. t. de, Marine, ^ '
Rafement , f. m. Ocraolition
d'une Place.
Rafé , ée , adj. >
Rafer ,• v., a.
Rafibus , t. adverbial.
RaibiTy r. m.
RAS
• Rafpatoir, f. m. Inftrumcné
de Chirurjgie.
Raflfade , f. t. Perles de verre ,
dorit on fait des chapelets.
Rai&fianty ante # ad)^
RaiTafiement , f. m.
RafTafîer , y. a.
RaiTembfJé , ée , adj.
Raflembler » v. a.
RaiTeoir , fé Raifeoir , y. a. &
n. paC
Raïïieger, y. a.
RafSl , ife , adj.
RaiTis , f. m. ti de Maréchal.
RaCèrener, v. a. Rendre fé-
rein.
RalToté 1 ée , part du verbe
Raffottr , qui rfeft plus en
ufa^e.
RafToter , v. a.
^Raffiiré , ée , adj.
"Raffurer , v. a.
Ralure , f. f. Coupe du poil 0
ou dès cheveux.
Rat » f. m.
Ratafia , f.. tn.
Ratatiné, ée, adj. Raccourci. Il
dt du ftyle familier.
Ratatiner , v. n. Rétrécir.
Rate , f. f t. d'Anatomie.
Râteau , f. m.
Râtelée , f. f.
Râteler , v.. a.
Rateleur , f. m.
Rateleux , eufe , adj. Sujet au
mal de rate.
Râtelier, f. m.
Rater , v. n, Ilfe dit d^uné ar-
me à l^u qui manque h
tirer.
Ratier , f. m. t. dfe mépris.
Ratière,'/. ï. Mac t^ine a pren-
dre les rats.
Ratification , f. f .
RAT ,
Ratifié , ée , adj;
Ratifier, v. a.
Rarine, f. f> Efpecc (TétofFe
de laine.
Ratiocination, C f. t. de Logi-
que.
Ratiociner, v. n. t de Logique.
Ration , f. f. t. de Ctierre.
Rationnel, elle, adj. t. de Géo-
métrie.
Ratis , r. m. La fougère.
Ratisbone , ow Ratisbonne , C
f. Ville ou Cercle de Baviè-
re furie Danube , où fe tien-
nent ordinairement les Diè-
tes de l'Empire.
Ratiffé , ée , adj.
R,ati{rer,y. a. Racler quelque
chofe.
Ratiflbire , Cf.
RàtifTure , ft f .
Ratoqi » f- ïfl- Diminutif de rat;
'Rattacher i v. a.
Ratteindre, v. a.
Rattendrir , v. a.
Rattifer , v. a. aac'comoder
le' feu.
Rattraper ,v. a.
Autrefois on mettoit une
apollrophe au couimence*.
ment de ces mots, pour mar-
quer qu'on faifoit une élifion
de la prépofition rc dont ils
■ font coinpofés ; & ainfi on
écrivoit rattraper , comme
on les trouve encoretdaris
quelques Diétionnitircs ;
. mais ce n*eft plus Tufage,
Richelet ne met qu'un t
^ ^ dans ces derniers mots :
il faut le£ écrire avec deux.
Rature , f f .
Rarui-é , ée , adj.
lUtuKer« va.
RAV "^ 47'i
Ravage, f m. v
Ravagé , ée , adj.
Ravager , v, ^
Ravalement, f. m. t. de MftÇ0n*
Ravaler > v. a. . ^ v
L'Académie , Furetiere , Rt*^
^ chelet & Boudot écrivent
de la forte ': Baudoin , Mo-
net,Binet, Danet & }<iU'
bert écrivent ravaîlcr : mais
comme ce mot vient du La-
tin valor , OU du François
avaler^ OU enfin . d'jv«7/jr« ,
mot de la baife Latinité , qui
fiy;nifie defundre ,\\ eft ailé
de conclure qu'on doit écrire
ravaler avec une (euie /.^
Avalan , dit du Cange , ïd
ejl defcendcre ; z\'à\ enim no--
jîris ejl lociLs ïnferïor. ■
Ravaudage , f m.
Ravaudé , ée , adj.
Ravauder , v. a.
' Ravauderies , f f pi.
Richelet écrit ravoder , ravo-
deur , rnvodeufe .Nce font des
fautes contre l'ufage.
Ravaudeur , eufe , i; m. & f
Ravaux , f m. pi. t. de Chaffe.
Ràiicité, i. f. RudçfTe, âpreté
de voix,
Raucourt , f m. Drogue qui
ferf aux Teinturiers.
Rave , f f.
Ravelin , f m. t. de Fortifica-
tion. .
Ravenne , f f Ville d Italie ,
Capitale, de la Romaine.
Raveftir , v. a^. de roi*'rume.
Raveftiffemenr, f m. t. de Cou-
tume. Donation mutuelle.
Rnvi , ie , adj.
Raviere-, f 4' Terre plantée
de raves.
OOoii
<
476^ RAV
Ravîeoter , v. a. Il eft bas.
JRayilir , v. a.;^
.Jlavin , f., m.
I Ravine, (. f . Efpece de tor-
rent formé par une chute
violente de, pluie. II ic prend
aulfi pour le lieu que la
ravine a creufé.
Ravir , v. a. .^
Raiifer , Te Ravifer , v. n.T)l.
Haviflant , ante , adj.
RavifTement, f. m. *
Raviffeur, f. m-
Ravitaillement ,' f. m.
Ravitailler , v. a. Faire entrer
des vivres dans une Place.
Raviver , v, a. Rendre le feu
.plus vif. ••
Ravoir/ v. r.
Voyez la Remarque du mot
Rattraper,
Ravoir j f. m. t. de Pécheur
en mett.
Ravolrer , v. a..t>sde Coutume.
îlnuque , adj. Enroué
Kayaux , f. m. pL t. de Mon-
noie.
Rayé , ée . adj.
Rayer , v. a.
Rayon j/f. m.
Rayonnant , ante , adj.
Rayonnement , f. m/
Rayonnvfr , v. n. ^ ^
Rayure , f. f.
Ra2 , f. m. Mefure.
Razes'» Contrée du Bas Lan-
guedoc.
Rc i. f. m. Note de Mufiqiie.
Rcac;al , ou ^Réalgal ,'f. m. Ar-
-' il' nie. .
Réaejgrave , f. m,, t. de Droit
Canon.
Rôaq;g;raver , v. a. t. de Droit
Canon.
REA
Réajournement , f. m. t. dç
Pratique.
Réajourner , v. a. t, de Prati-.
que.
Réale , f. . f. Galère.
Réale , f. f. Monnoie d'Efr
pagne.
Realifé , éç , adj.
Réalifér , v. a.
Réalifte , f. m.
Réalité, f. î.
Réalmont , petite Ville dô
France dans le Languedoc.
' Réalville , f. i. Ville de Fran-
ce dans' le Quercy.
Réappofer v. a.
Réalîignation , f. f,
Réaifignerv^v. a.
Rebaifer , v. a. Baifer plufieurs
fois.
Rebander un Arc^, v. a.
Rebaptifant , ante, f. m. & f.
Nom de fe<5le.
Rebaprifatioh , i^ f.
Rebaptilèr, v. a.
Rébarbatif, ive,.adj.
Rebàter , v. a. Remettre le bât^
fur un âne. . •
Rebâti r^ v. ia. /
R^ibattement , f. t. de Mufique.
Rabattre , v. a. -
Rabattu , uè , adj,
Rebaudir , v. a. t. Hc'^Chafl'e.*
Rebec , f. m. Violon. Il.na
'' d'ufage que dans le burlcf-
que.
Rebelle, adj.
Rebeller, fe Rebeller , v. n. p»
R^ebellion , f. f .
Rebenir , 'ffa.
Rebéquer, fe Rebé^uer, v. n. p.
Rcblanchir, v. a.'
Rcblandir ,. v. a. t, de Coûtu
me.
;
REB
Reblandiflcment , f. m»' t, de
Coutume
Reboire , v. a.
Rebond . f. m. -^
Rebondi , ie , adj^
Rebondir , v. n.
Rebondiffement , f. m.
ReBord , f. m.
Rcbordcr/v. a.
Rebotter , v. a. Remettre fe$
jDOttes.
RebouchementV f- ï"*
fieboucher , le rebouche^, v. n.
paf.
Rebouillir , v. n. . ^
Rebourgeonrier , V. n. Pouffer
de nouveaux, jets. ('
Rebours a f. m. À rebours ,
au reboiirs , adv.
Rebours , ourfe , adj. Revêche.
il eft du ftyle familier. -
Rebourfer , v. a. t. d'Artifans.
Reboutonner , v. a.
Rebras , f. m. " •
Pcbraffé , ctf , adj. t. de Blaf.
Robraffer , v. a. Rehaufler. •
Rebriclïçr , v. a. t. de Cou-
"^iime.
j^
Rebrid^r , v. a.
Rebroder , v. a.
ê
Rebrouiller , v. a.
Rebrou ffcr , v. a.
à Rebrouffe poil , adv.
Rebrouffoir , i\ ni. t. d'Artifan.
Rebroyer , v. a. ^
Hebrunir , y^ a.
Rebuffade , {. f.
Richelet écrit . rebufade avec
une feule/; c'eft une faute ;
parce que , félon Ménage^ ce
mot nous vient de buffl: , qui
autrefois fignifioit un foufflet.
Dans du Canee , on trouve
t>uffd , aUpa , Oallis buffe , ex
REC 47T
/rj/ico bufl^, quct efl ta part
cajfidïs per quatr^^m'utitur foi".
TÏtiis. Èuffe eft un mot'trèf-
ancieQ dans notre Langues
dont les Voitevins ont fait
buffer ,, oui fignifie fovfUn
Dans le Roman de Renard
M S. ori trouve ces deux
vers';^• ■ ^■■■'' . ■
Del pttin^ Il donne tel buffet ,
lyet^ttlVi fit faillir un pet.
Voyez du -Cange au mot
Bufa,
- Rébus ^{. m. ii^n d*efprit ,' ëm^
.blême. '^: '
'Rèbik.r-'f. m.' r^
Rebutant^, ante , âdj^ '
Rebuté , ée, adj. /
Rebuter, y. a; , " \;^
RecacTier ^ v. a. ' , '
Recacheter , v. a.
Recaler, V. a. t. de Menûi-
.fcr-Le. . ■ — .
Recamcr|igv. a. Enrichir un
brocard d'or ou d'argent
ti'un nolivel ouvrage. »
Récapitulation, C\f.
Récapitulé , ée , J^dj.
Récapituler ,, v. a _
Recarreler, y. a. Carreler de
nouveau. '[
' Recaffcr , v. a. t«jd'Agricul'
fure.
Recaffis , t. d'Agriculture.
Recelé, ée, ad], t. de Prati-.
que. \ ,
Recélement , f. m.
Receler , v. a.
Receleur , eufe .. f. m* & f.
Récemment , adv.
Il ne faut pas écrire réçenment
comme Richelet, c'eft u^e
faute. V. Pr. let. Af.
Recenfement , f. m. t. de Pro^i
(^ure.
m-
'}
v
g^
*v
•i!»-
y
•/
478- y REC
Receofcr , v. a. t. de Procé-
* dure. •
Récent , ente , ?dj.
x^ Récepage, tm. t. qui fe dit
en matière d'arbres & de
bois.
Riéceper , v. a. t. de Jardinier.
Récépiffé , IT m. t. dç Palais
& de Finances,
Réceptacle , T. m,
^^. Réception , ^^
Récercelé > ée , ad), t de Blar
fon. .
Recette , f. f .
Recevable , adj.
Receveur , eul'e , f. m. & f.
Recevoir^ v. a, >
Je reçois', tu reçois , il re-
çgit f nous recevons , vous
recevez , ils reçoivent. Je
recévois , &c. Nous rece-
vions, &c. Je reçus, tu
reçus , il reçut : nous reçû-
mes , vous reçûtes , ils re-
çurent. J'aj reçu , &c. Je
recevrai , tu recevras , il
recevra : nous recevroçs^
vous recevrez , ils rece-
vront. Reçois, recevez^^Qoe
., V je reçoive, que tu reçoives,
q\ril reçoive : que nous re -
ccviops, que vous receviez,
qu'ils 'reçoivent. Je recc;;;^
vrois, &c. Nous recevrions,
vous recevriez, ils recç-
vroient. Que je reçufle ,
que tu reçufles , qu'il reçût.
( II ne faut d'« circonflexe*
qu'à cette itroifiéme perfon-
ne. ) Que nous reçuiïïons ,
que vous reçuflijpz , qu'ils
reçufiTent .'Recevant,
Recez , f. nt. Qui fe dit en cet-
te phrafe ; Un rcce[- de l'Ern^,
?:••
REC
pjri , qui eu le cahier d.e«
Uélibérations d'unt Diète.
^JléchaflFauder , vv a. Faire de
nouveaux échaffâuds.
Rechange , f . m. t. de Négocej^
Rechanger, V,' a, ^ . '^*
Rechamer , v. a.
Réchapper , v. n, ,
Recharge, (. ï.
Rechargé, ée , adj.
Recharger , v. a". ^
Recharfer, v. a. ^
RechaiTeur, f. m. t.deChafle.
Réchaud, f. m. ,yftenfile de
cuifine. *
Rédiauffement 9 Cv ni. t. de
Jardinier. ^
Réchauffer , v. a, ^
Réchauffoif , f: m. ^—
Réchauffer , v. a. \
* Rechauffoir ^ f. m. t. de Mon^
^oie.
Retherche , f f .
^Recherché, ce , adj.
Rechercher , v. a.
Rechercheur , f. m.
Rechigné , ée , adj.
Rechigner ,'n^. n.
Rechin , ine ,-adj, Chagrin,
mélancolique.
Rechoir, v. n. Retomber.
Rechute , f f .
Récidive , f. f.
Récidiver , v. n.
R^cipé^X/m. t. de Médecine,
R&ipia^k , f. m. Inffrument
(Te Mathématique.
Récipieiid^ûre , Cm. t. de Pa
laiî
Récipient , f. m. t.' Se Chymiç.
Réciprocation , (, {,
' Réciproque , adj. —
Réciproquement , ^dv,.
Réciproquer, v^n.
Ma,
m^nn
JïFïi
HBF
.y
\ cahier de«
'un« Diére.
a. Faire de
i&uds.
. de Négoce j^'
t. de Chafle.
yftenflle de
Cm. t. de
v._
i. t. de Mon*
, Chagrin ,
etomber.
le Médecine,
I. Inftrumeili
e.
m. t. de Pa-
cle Chyniiç.
f.
^dv,.
<. -
tXJt
Récircr , v. a. Rcpaflcr de la
cire fur une choie cirée.
Récit , f. m.
Récitareur , f. m.
^Récitatif i f. m. Sorte de chanta
Récitation, f. f.
Réciter , v. a. '
Récïteur , f. m. Faifeur de ré-
cit.
Réclain , f. nt. t. de Coiîrinnc.
Réclamadon , f. f. t: dé Palais.
Réclame , f. f. t. de Coutume ,
d'Imprimerie & de Faucon-
nerie. '"
Réclamer , V, a.
Réclam[fer , V. a. t.^<t Marine.
Réctkiant , adj. t'. de Crtio^
^ raoniquç.
Récliner , V. t. de Gnomoni-
Reclouer , v. a. Sans u.
Reclurre , v. "af. Enfermer dans
une clôture très -étroite.
Reclus , ufe, adj. ,
Reclufion , f. f .
RecoëfFer , v. a. ,
Recoener , v. a. .
Recoin , {. m. Lieu étroit.
Récolleftion , f. f. .
Recollement, f.m. t. de pra-
tique.
RécoHer , v. a.
Baudoin , Monet , Binet ,
l'Académie & Richelet ont
retranché une /. de ces mots:
mais j'eftime qu'on doit écri-
re récolkltitnt , récolUr avec
deux // , parce qii'ils tirfent
leur analogie du tatin côlh-
^cre 1 affembler , plutôt tjue
de recSlere
- Récotfet ,- ette , f. m. & f. Re-
ligieux ou Rieligieufe d^f Or-
4re de Saint François;
ïp
^écolli
içer , V. a. Se reçUeillu^
en foi -même.
Récolte , f f.
Recommencer, v, a.
Recommenceur , eufe , f. m/
& fem.
Recommendable t adj.
Recommendation , f. f.
Rçcommendé, ée, adj^
,Recommender ^ v. a.
On trouve dans TAcadémié
à pIuficnfTautreS , recom-
mander avec un 4, mais la
raifon ^vew un e à la fyllabc
men i parce qu« ce mof vient
V du Latin commendare,
Recompenfe, f.-f.
B.ecompenfé , ée , adf,
Recompenfer , v. a.
Recurapoié, ée , adj,
Recompofer , v. a.
Recompter , v. a.
Réconciliable , adj,
téconciliateur , f. m.
éconciiiation .^ (, ï, ^
Réconcilié , ée , adj.
Réconcilier , v. a.
Rcconduûion , f.L t. de PnH
tique.
Reconduire » v. a.
Reconfefler , v. a.
Reconfort , f m. Ce qui coti-
fole.
Réconforter ,«v. a.
Reconfrontation , f. f.
Reconfronter , v! a.
ReçonnoifTable , adj.
Reconnoiflance , f f .
Reconnoiffaiit , ante , adj.
Reconnôître , v. a. Il fe con-
jugue comme connottre.
Reconnu , uë , adj.
Reconquérir , v. a. Il fe con-
jugue comme conftcr'tr.
^
*
lit:
iLl*...!^^ 7^
W#llL
ARA^J'Vf
é
-'f
0
1
^
* 'i'
480 REC
P.cconguis, îfe, adj.
Rcconftruélion , f. t. '
Rcconftruife , v. a. 11 fe conju-
° ^e comme canflruire,
Reconfulter , v. a>
. Reconter , v. a. Conter une
(èconëe fois. •'*~-^
Recontraé^er , v. n.
Reconvenir , v. a. t. de Palais.
Reconvention , f f .
Recpnvoquer , v. a.
Recopier , v. a.
Recoquillé , ée , adj."
Recoquillement , f. m.
Recoquiller , v. a.
Record, f. m. t. de. Palais &
de Pratique.
Recorder , v. a.
Recordeur , Ç, m. t. Jde Coû*
tume.
Recorriger , v. a.
Recors, (. m. AMe de Sergent.
"Recoucher , y", a.
Recoudre , v. a.
Recoupe , f. f .
"Recoupement , f. m.
Recouper , v. a.
Recourber, y. a..
Recourir , v. n.
Recourre , v. a. Reprendre ce
, qui a été enlevé.
Recours , f. irtf
Recous , ouflTe , ou recouru ,
uë , part. & adj. Repris , re-
~ trouvé.
Recouffe , f. f. Délivrance , t.
de Prapque.
RecouAi , uë , aJj.
Recouvert , ertc, adj.
Recouvrable, adj. t. de Finance.
Recouvrement , f. m.
Recouvré, ée , adj.
Recouvrer, v. a. Je recou-
vrois. J'ai^rcçouyré, non pas
j'ai recouven.
REG
Recou\ rir , v. a. Il fc ConjiF
gue comme couvrir.
Recracher, v. a. •
Récréance , f. f. -^
Récréaticer , v. a. t. de Palais.
Récréatif, ive , adj.
Récréation ^ (. i.
Récrédentiaire , f. f. t. Palais «
Récréer , v. a.
Te Récréer , v. n.
Recrajfer. » v. a.
Récribler^v. a.
Récrier , v. ri.
Récriminant , part.
Récrimination y {. ï.
Récriminer , v. a. Il n*a guère
d'ufage qu'en- cette phrafe :
En récriminant.
Récrire , v. a.
Recroire , v. a. t. de Coutume.
Recroître, v. n.
Recroqueviller, v. a. t de Jar-
dinier. Se retirer.
Recrôter , v. a.
Recru , uë , adj. HarafTé , las.
Recrue, f. f. Levée, de Gens
de guerre.
Recruter , V. a. t. de Guerre.
Reda , ady.
Reâangle , adj. t. de Géomé-
trie.
Reâangulaire , adj. t. de Géo-
métrie.
Reâeur, f» m.
Redification , i,:{. t. de Chy-
mie.
Reôîiié , ée , adj.
Reâifier , v. a. >
Reâfiligne , adj. t. de Géomc'
trie.
ïleaitude , f. f.
Reâo, f. m. t. emprunté du
Latin. La première page
dkm feuillet.
Reûorat ,
\
^
mmmmmmmmmimmm'm
fik
■I&UIUÇ |MVU9»
. Rfec/
Reftorat, f. m.
Reftorerie , T. f. Oircâîon de
P^iroifTe.
Reélum, t. m. t. d'Anatômie.
Recueil , f. m.
Recueillement , f. m. t. de Dé-
votion.
Recueilli , le , adj.
Recueillir , v. a. Il fe conjii-
, gue comme cueillir.
Recueilloir , f. m. t. de Cor-
dier.
Recuire , v. a. II fe conjugue
comme cuire.
Recuir , uitc , adj.
Rccqit , f. m. ou Recuite , f. f.
Aftion par laquelle on recuii^.
Rccuiteur , f. m. Nom qu'on
donne auv Ouvriers des
Mdnnoies pendant leur ap-
, pt^éntiflage.
Kecul , f. mji^L té pronon-
ce. .'■-■/■
Reculé , ée s adf.
Reculée , f. f .
Reculement , f.ym.
Reculer , v. a.
à Reculons , adv.
Récupérer , fe récupérer , v.
n. paf.
Recurer , v. a. , t. d'Agricul-
ture.
Récurrent , adj. t. d'Anatomie.
Récufabie , adj.
Récuration , (. {.
Récufé, ée , ^dj.
Rccufer , v. a.
Réda<5lion ^ (. f, t. de Palais.
Redan, f. m. t. de Fortification.
Redanfer , >. a.
Rédarator , f. m. Dieu de TA-
gricul^e.
Rédarguer, v. a. t. de Collège*
Reddition, (. f^ X ■ ■ ^
Rfet) ^ 4Ôi
Il ne faut pas écrire rtiitïoH.
avec un feul </, comme eh %
chelet , parce que ce . moi
vient du Latin rtdditia À
reddehdo.
Redébattre , V. a.
Redéclarer, v. a.
Redédier , v. a.
Redéfaire ^ v. a.
Redéjcûner , v. a.
Re/léiibà'er , v. a.
Redélivrer , v, a.
Redemandé , ée , adp
Redemander , v. a.
Redemeurer , v. n.
Redémolir , v. à.
Rédempteur , f. m.
Rédemption , f f .
Redépecher , v. a.
Redefcendre , v. a.
Redevable, adj.
Redevaler , v. a. Redefcendrtf
une -féconde fois;
Redevance , f f .
Redevancier , f m.
Redevenir, v. n. Il fe conju-
gue comme devenir.
Redévider , v. ^•^
Redevoir , v. a. Il fe conjugue
comme devoir.
Rédhibition , f. f. t. de Jurif-
prudence.
Redhibitoire , ad}.
Rédigé , ée , adj.
Rédiger > v. a.
Réduné, ée , adj.
Rédimer^ v. a. Il ne fe dit
qu*àvec le pronom perfcnn^t^
Redingote , f f. hipece d«
cafaqué.
Redire, v. a.
• Rcdifeur , f. m.
Rediftribuer , v. a.
Rediftributioff, f. f.
^
Jit RED
Redite , f, f.
Kedomter , v. «•
Kedomiance » f. f. t. Dogma-
tique.
Kedbndant , ante , ad),
Kedonder, y. n.
Redonner, v.a.
Redorer , v. a.
Redormir , v.
Redoublé, ée, ad}.
Redoublement » T. m.
Redoubler , v. a.
Redoutable ,.adj.
Redoute , H f . t. de Fc|Pti£ca-
tion.
Redouté, èe, "adj.
Redouter , v. a. *
RedreiTement , f. m. t. de Ma-
çonnerie. ^ \ ,
RedreiTer , v. a.
RedrefTeur , eufe , f. m. & f.
RedrefToir, f. m.
Rèduâibl^^ adj.
Rédu^if, ite , adj, t. de Chy-
mie.
Réduftion , f. f .
uirei V a.
Je réduis ( non pas je riduî^
comme Danet ) tu réduis , il
réduit : nous réduirons, vous
réduifez , ils réduifent. Je ré-
«luifois , &c. Je réduifis, &c.
Nous réduifunes, &c. J*ài
réduit , &c. Je réduirai , &c.
Réduis , réduifez. Que je ré-
duife^ &c. Je réduirois , &c.
Que fe réduififle , c^e tu ré-
duiMes , mi'il réduisit : que
* nous réduirafions , que vous
' réduififiiez , qu'ils réduifif-
fent. Réduifant.
Réduit , r. m. Petit logement.
Réduit , ite , adj.
Réduplicatif , ive , adj»
REF
RédupHcation , f. fl
Réédification , f. f.
Kéédifier, y. a.
MOnet écrit ridificr & riédi"
fier ; mais Tufage & la rai-
, fon veulent deux éé ^ parce
3ue ce mot tire fon analogie
u Latin retdïficare.
Réel , elle , adj.
Réellement, adv.
Réengendrer , v. a. t. de pieté.
Réer ou rére ou raire , v. n. t.
^ de Chaffe. .
Refôeher , v. a.
Refaire., v; a.
Refait', aite , adj.
Refait , f. m. t. de divers jeux.
Rtfaucher , v. a. /^
Réfe^ion., f f .
Réfeftoire , f. m.
Refe^oriaire-, f. f. Religieufe
qui a foin du linee & de la
vaiflelle du réfeaoire.
Refend , f. m. t. d*Archije£lpre.
Refendre , v. a.
Référendaire , f. m. Officfer
des petites Chancelleries.
Référé^ ée, adj. U eft fou-
vent fubft. m.
Référer, v. a.
Refermé , ée , ad).
Refermer , v. a. -
Referrer , v. a.
Reféter , v. a. Rétablir une
Fête.
Refeuiller, v, a. t. d'Àrchitc-
âure.
Reficher , v. a.
Refiger , v. a.
Refixer, vi a.
Reflater, v. a.
Réfléchi, ie, adj.
Réfléchir, V. n.
RéfléchifTement » /. m.
.... ^ —
RÉP
Reflet, r. m. t. it Peinturé.
Quelques-uns écrivent rc»
JlfX.
Refleurir, v. n.
Reflex , adj. t. de Mathéma-
tique. •
Réflexion, f. f;
Ceux qui écrivent réfUdion
ne font pas attention que ce
mot nous vient du fu^in «-
fUxum^ comme le mot dUtîûti
du (\M^\n diSum. '
Refluer, v. n.
Reflux , f. m.
Refonder des dépens , v, a. t
de Palais.
Refondre , v. a. Fondre de
nouveau.
Refonte, f. m. x, de Morinbic.
Reforcer, v. a.
Reforger , v. a.
Réformateur , trice , f. m. & f.
Réformation , f. f.
Réforme ^ (. t ^
Réformé , é^ , ad}.
Réformer , v. a.
Refouetter, v. a.
Réfouiller i v. a.
Refouir, v. a*.
Il ne faut point A"û tréma
dans ces trois derniers mots.
Voyez la Préf let. û
Refouler, v.^a.
Refouloir , f. m. _t. de Guerre,
Refourbir , v. a.
Refournir , v. à.
Réfraftaire , adj. f
Réfraélion , (.t, t, d*Aftrono-
mie.
Refrain , f. m.
Refranchir , t. de Marine.
Refraper , v. a.
Plufieurs écrivent^ij/j/^fr &
refrapper aVçc^ d^ux pp, V.
la Remarque du orH Fr/^td
Refrayer , v.4k. t. de Potier. ,
Réfréner , v. a. Réprimer.
Réfrigérant , ante , adj. t de
Médecine. Qpi, rafraîchit.
Kéfirigérant , f. m. t. de Chy-
mie.
Réfirieératif , ive , adj. t. de
MjMlecioe. *
Réfnj^ération ^ C î. t. de Mé-
decine.
Refirire^ v. il U ft conjugue
commt Frirf,
Rcfrifer , v. a.
Refrogné , éé , ad|.
Re^ognement , f. m.
Refreener , fe refrpjiner , (e
renfrogner , v. n. pafi
Refroidi, ie , ad}.
Refroidir, v. a.
Refrpidiflement , f. m.
Refroter, y. a. V.froter,
Refuge , f. m.
Réfugier, v. a.
fe Réfugier, v. n. paf.
Refuir , v, n. t. de Vénerie,
Refuite d'un cerf, f. f. t. de
Vénerie.
Refus , Ç. m.
Refufé. . ée ; adj.
Refufer, v. a. "
Refufion , f. f. t. de Palaif .
Réfutation , f. f.
Réfuté , ée , adj.
Réfuter, V. a.
Regagner, y. a.
Ragaillardir , v. a.
Regain, f. m..
Régaires , f. m. t. de JTurifpru-
dence en Bretagne. *
Régal , f. m. Feftin.
Régala-Je , f. f.
Rép'ale , - f. m. Jeu de Torgué.
Régale ^ i.ï. Droit q»ii appar*
pppi,
4S4 REO
tient aM Roi fur les BénéH^*
H égale, adj. Efpeçed^eauforr
te aui diffout Tor.
Régalé , ée , adjr
I^égalemèQt de la Taille , f. m.
Régaler , v. a.
^égajeur f r. m.
Régalifte , f. nv Pourvu d*ur»
bénéfice vacant en Régale^
Regard , f. m.
l^egardant, an^e, C n^r ^ f r
11 eil aufîi adj.
Regarder , v. a.
Regarnir, y. a.
Regayer , v. ^.
Ç^gayoir, f. nif Uûenfile dç
Chapyriçr.
Regayure, f, f. Ce qui dcr
meure dans le regayoir^
Regeler , V." n.
Régence, {. f. .
. Régénération , f. f.
Régénérer, v. a. t.deThéor
logie. ' •
Régent , «nte j adj. Il eft four
veptfubft.
Régenté , ée , adj,
Régenter , v. a,
Regeimer , v, ri,
^eçge pu Reggio , Ville d'Ita-
lie , Capital^ du Dpché de
Kegge.
Régie , f. f. pireâion d*uïj
revenu;
Regtmbement, f. m.
jBlegimber , v. n. ^
J<égime , f. m. t. de Méde-
cine.
lRéa;iment, f. m. t. de Guerre,
Jlegingfette> f. f. t. de Fau-
connerie.
Région, Cf.
R^giofinaire , adj. n?r Titfç dç
KEQ
celui qui a quelque adminiy
ftration dans une^É^lifc.
Régir, V. a. ^
Régifleur , i. m»
I^l^giftrata ,1^ de Palais.
Régiftrateur , f. m. t.,de Chanr
cellerie Apoftolique.
^égiftre , (mi
Richelét a jugé à propos d'é»
crire Regitre avec un / cir-
conflexe , & d'en retrancher
la lettre/, qpoiau'elje y Ton-
ne aufli fenuble/nent nue dan3
les mots lifte & funejle. Pour
faire approuver cette nou-
velle orthographe , Richelét
di^ <me Marot a fait rimer
Régijlu SLvec Epitrcy ce qui
çil vrai. Mai$ Richelét ne
devoît pas ignorer que du
temps de Marot onécrivoit
^prpnonçoit £/>//?rr, comme
nous prononçons aujourr.
d'hui Régiftre ; & par confé-
quent qu^ la rime étoit bon?,
ne alors ; ap lipu qu'elle ne
vaut plus rien à préfent.
C'eft donc une faute qu'a
voulu mtroduirc Richelét :
mais faute d'autant plus dan-
gereufe , que des Sçavans du
premier ordre y font déjà
tombés.
Régi^ré , ée , ad}. >"
Régiftrer , v. a- .
Régie, f.f. 1
Réglé, ée, adj.
liéglepien^ , f. m,
Règlement, adv.
Régler , v. a.
Réglçt , f. m. t. dlmprimerie,
Réçlette, f. f. t, dimprimee
rie. '
lUgl^ijr , ç^fe , fr m, ?£ ^i
REG
Régliffe, f. f. Plante,
Héglure , f. f. t. de tibraire,
Régnant , jmte , adj. »
Régne , f. m. /
Régner, v. a.
RégnicoJe , C m. & f.
Regonflenient , f. m.
Rçgonfler, v, n.
Regorgement , f. m.
Regorger ; v. n,
Regouier , v. a. t. populaire.
Regjjynner, y. a.
RegOTter, v. a.
Regrat ; f, m. Vente de feî ^.
petite mefure. On le dit auf-
{} de ç'elif i qui acheté en gros
& vend en détail.
Pegrater , V. a.' V.^rj/<r. *
Regraterie , f. f. Marchandiff
de regrat.
Regratier , iere , f. m. & f. C^-
lui ou celle qui vend en
détail.
Regreffer , v. a. .
Regrès , f. m. t. de Droit Ca-
non.
Regret , f. m,
Regrettable , ad j,
Regretter , v. a.
Reguinder , v. a.
Régularité, Cf.
Régule , f. na. t. de Chymle:
Régulier, iere, adj. Il VeniT
ploie au/fi fu^ft a naïvement.
Régulièrement ,adv.
Régulusj.f. m. t. d'Aftronomie,
Réhabilitation, f. f,
Réhabilité, ée , adj»
Réhahifitcr , v, a.
Ces tro^ derniers mots n0ua
viennent du Latin hMis ;
âinfi Richelet a (ort d^ lç«
écrire fans A. *
R^açher , Y. a, ,
RÏG 4H1
Rehanter , y, a.
Rehafarder , v. a.
Rehaiiflement ,- f. m.
I^ehaMfTer^ v. a.
Rehauts , t. de Pemturè,
Reheurter , y, a. & n.
Hçjaillir , v. n.
Ce Verbe eft ijmperfonnel ,'
& par conféquent ne fe trou-»
y fi mCà la troifiéme perfon^
lie. il rejaillit , ils rejaillil-*
ient. Il rçjaîJliffoitï non pas
rriailloii^ lU réjàilliiToient,
Il rejaillit , ils rejaillirent.
Il a , ils ont rejailli. II rejail-
lira , ils reiaillirpnt. Rejail-»
lis , rejaillilie?. Qu*il rejsùl-
liiTe , qu'ils rejadlilTent. U
rejailliroit , ils rejailliroient
Qu'il rejaillît , qu'ils rejail-
ïilTent. Q*^'^^ ^^t çu auroit
rejailli. £ejaiHi'irant.
Pour répondre à une Lettre
anonyme & fans date, par'
laquelle on me demanMe
pourquoi rejaillir Si treJfaiUi^
ne fe conjuguent pas l'un com-r
me l'autre ; je dil que ces
deux verbes , quoique de la-
in^me ri^ne , ne font pas les
feuls en qui l'on peut remar-
quer^ ce défaut ; ({\i^ devoir ,
pouvoir &ifçavvir ne s'accor-
,dei}t pas mieux » non plus
* que coudre , dijfoudre & mou^
dre ; Si que nous avons mé-»
me des verbes dont le com-
pofé diffère en quelque chofa
du fimple : différence dont
on ne peut rendre aucun©
raifon, & qui cependant eft
autorifée par l'ufage.
Quem pênes arbitrium eft & juf
^ nQrm4 lo^ufn4i%
\
46 Mj
RejailliiTement» Cm.
Rejaunir , v. a. '
Re|et , f. m. t. de Finance..
Rejet »f. m. t. d'Agriculture.
Re|Ctablc , adj; x
«Aqeté, éc, adj. - f
Mjcter, V. a.
Rejeton , f. m.
Réùnpofer , v. a.
Réïmporition , f. f. RîchtUt,
Réïmpreflion , f. f. ♦
Réimprimé , ée , adj.
Réimprimer, v. ar.
Sur CCS cinq derniers mots
voyez ma Pr. let. i.
Reims , f. m. Ville de France
en Champagne.
Rein , f. m. t. d*Anatomie.
Reine ', f. f.
Reinette , f. f. Sorte de pomme.
Réinfeâer , y. a.
Réïntégrande, f. f. t. de Palais.
Réintégration, f. f . t. de Palais.
Réintégrer/, v. a.
Rétnterroger , v. a.
Réinyiter , v. a.
Rejoindre , v. a. Il fe conjugue
comme joindre»
Rejoint , ointe , adj.
Rejointoyer, v. a. L d*Ar^
chiteâiire.
Rejouer, v. a.
Réjoui , ie , adj.
Réjouir, V. a. Il fe conjugue
comme, jouir.
RéjouifTance , f. f,
RejouiïTant , ante , adj.
Rejo^ter , v. a. '
Réitération ^ (. L
Réitéré , ée , adj.
Réitérer , v. a.
RéJciet , f. m. Inclirtition que
fopt les Turcs dans leurrf
Mofquées.
Relâche , f. m.
Relâché, ée, ad}.
Relâchement » ^ m.
Relâcher, v. a. '
Relais « t. m.
RelaiiTer, t. de Chtffe.
Relancer , v. a. t. de ChaiTe.
Relaps^ apfe» adj. Qui eil to«h>
« bé dans une kèrefie.
Relargir , v. a.
Rélatter, v. a.
Relatifs ive «adj. 0
Relation , f. f.
Relativement, adv.
Relaver , v. a.
Relaxation , f. f. t de Palais.
Relaxer , v. a.
Relayer , v. a. Changer de che-
vaux.
Relégattc^n , f. f.
Relégué > ée , adj.
Reléguer , v. a.
Relent , f. m. Mauvaife odeur.
RelevailleSjf. f. pi. Cérémonie
qu*on fait à rEe;lifé , quand
une femme relevé de couche.
Relevé, ée ,adj. Il eft auiH f. m.
Relevée , f. f. L'après- dîner.
Relèvement, f. m.
Relever, v. a.
Releveur , f. m. t. d'Anatomie.
Reliage , f. m. t. de Tonnelier.
Relié, éc , adj.
Relief, f. m. t. de Jiirifprudeii-.
ce féodale.
Relier , V. a.
Relieur , eufe , f. m. & f.
Religieufement , adv.
Religieux , eufe , adj.
Religieux , eufe , f. m. & f.
Religion , f. f. ,
Relipîomiaire , f. m. & f.
Richelet écrit Reltgiona'tre
avec une feule h ; c'ed une
EEL
Cii^ft contre rtiiiigf . Voyex
ma Pr. tux termiiuifons.
R«ltaicr 9 V. a.
Reltqua , f. m. t. de Palads.
Comme ce mot eft oris tnaU >
remmt Latin « on doit récri-
re au fingulier & au plurier
(ans i , & (ans s. Voyez les
Remaroues fur les mots 0/««-
ra 6e In-promptu.
Reliquaire «Cm.
Reliquataire «Cm.
Relique , f. f. Ce qui nous refte
d*un Saint, & qu'on garde
avec yéni^cion.
Relire , v. a. Il fe conjugue
comme lirt,
Reliiire , f. f. V. Préf. au cir-
conflexe & let. a.
Reloger , v. a.
Relouer , v. a.
Relu , uë» âdj.
11 y a beaucoup dlmpri-
meurs qui écrivent au)our-
d'hm nlâ , nlûi. Yoyei Pref.
au Circonflexe.
Reluire , v. n.
Keluifant , ante , adj.
Reluftrer , v, a.
Remâcher » v. a.
Remaçonner ,'v. a.
Remandrt" , v, a, ^
Remanier , v. a. (
Remanié , ée , adj.
Remaniement, f. m. t. dlih-
primerie.
Remanier ", y. a.
Remarçhander , v. a.
Remarcher , v, n.
Remarié , ée , adj.
Remarier, v. ?.
Remarquable ^ adj.
Remarque , f. f.
Remarquer, v. a.
REM 4^
Remarquieur^ £ m* r*4»Fau4
connerie.
Remafauer « v. a«
Remballer , y. a.
Rembarqué, et, adj.
Rembarquement ^ C m.
Rembarquer, y. a.
Rembarré, ée, adj.
Rembarrer , v. a.
Remblai , f. m. t. de Maçon*
nerie.
Remblaver , v. a. t. d* Agri-
culture.
Remboëtement , (, m,
Remboëter , v. a.
RembQuger , v. Remettre de
la liqueur dans un vaiflea».
Rembourré * ée , ad).
Rembourrçment ^ f. m.
Rembourrer , v. a. -'
Remboursé , ée , adj.
RembourTement , f. m.
Rembourfer , y. a.
Rembrafer , v. a.
Rèmbraffer,v* a.
Rembroché « ée , adj »
Rembrocher , v. a.
Rembrunir, v. a.
Rembrunifle;nent , ^, ^nh
Rembû'chemem , f. ml
Rembûcher , Te rembûcher ;
v. n. paT: t. de Cbafleur.
Remède ^ {. m.
Remédier « v. n.
Remélerj v. a.
Rémémoratif; ive, adj.
Ré|l|^morer« v. a.
Remeoée « f. f. t. de Maçon-
nerie.
Remener , v. a.
Remercié, ée, adj.
Rem,ercier , v. a.
Remerciment , C m.
Réméré , dm. t. dç Palaisw
4^8 REM
Rémérer^ v. a. t. de Çoûtu*
Remefiirer, v. a.
Remettre , v. a. Il (è conjugue
' comme mtttrt.
Remeubler , V. a.
Réminifcence ^Cf:
Réminifctéré , r. de Bréviaire.
Remiremont , f. m. Ville de la
Lorraine.
Remis , ii'e , adj.
Remife , f. f.
Rémiflîbl*^ » adj.
Rémitrion , f. f.
Rémi^ionnaife , f. m. Porteiir
dC; lettre de rémiffion,
Rédimajilloter , v. a.
Remmancher , v. a.
Remmené, ée^ad).
Remmener, v. a.
Remois , if. m. Contrée dé
France dans la Champagne.
Remolade, f. f. Remède <ïu 'on
applique aux chevaux quand
ils ont des* foulures.
Remolar, f. m. t. de Marine^
RémoUient , ente , adj. t. de
Médecine.
RémelMtif^ ive , adj. t. de
Médeotne.
Rem9iite« f, £. ^
RtfMonfé,ée, adj.
Remonter , v. a.
Remontrance , i. f.
Remon<i:é, ée, adj.
Remontrer , v. a.
Rémora , f. m. Ob/lacte. ÏI
figHifie aufli un petit poiffon,
& alors .il e^t du féminin
genre.
Remorantin « f. m". Ville éè
France dans le Blaiibis^
Remordre , v. a.
Remor(is, f. m.^
^
ReAorqoe , f. i. t. de Ma-
rine.
Remorquer, v. a. r. de Maf-
rine.
^ Rémotis , expreflîon Latine ^
pour dire à V écarts
Remoucher , v. a.
Remoudl^ , v. a.
Remouiller , v. a.
Remoux , f. m. t. de Ntarinc-
Rempanr , ante , adj.
Rempaqueter , v. a.
Remparemerft , f. m. t. de
Guerre.
Remparer, fe remparer , v.
h. paf.
Tlempartv'f. m.
L*Acadéniie , Furetiere, Mc-
nage , le Di<5lion. des Arts ,
Baudoin, Binet , Monet,
Danet , & Joubert écrivent
rempart avec un e , parce qui
cehiot , au rapport de Mé-
, nage, nous vient du. Latin
rmbararc. Malgré ces auto-
. rites & Tufage coirftant de
pluficurs fiécîes , Richelet
écnt rdmpart, J*ofe dire qu'il
a eu tort ; parce que les mot >
François dérivés des Latins
en im , prennent em , comme
Empereur & Empire qui vicn
nent d'Imperjitor & â'impt-
rium ; pu confervent la iyl-^
laibe im., comme imprejfwn
immunité qui tirent leur ana-
logie d* imprejjio , immiinitûA .
Rempe , f. U t. d'Arc^itefture. .
Rempemertt , i. m.
Remper , v. a.
Pans tous les Diftionnaîrcs
on trouvé ramp< ' avec un ^
& je n'ai trouve rempcr avec ^
Un e que dans Richelet /an "
mot
r
**
^
f '■' ■-1
-
"
- — i
*
•..
m«c»''
,
f
«ÎJ
REM
inot Rtpli , où il écrit Rem'*
pant. Je ne connois cepen-
dant rien ijui puiffc autori-
fer nos Auteurs aue lé mot
Italien rûmpare» d'où il y a
apparence qu iU dérivent
remptr ,en l'écrivant avec un
c. Mais je ne puis approuver
cette étymologie : u irie pa-
roît plus naturel de dériver
ce njot Frarwois du Latin r^r-
vere^àowt llt^lien tire éga-
lemeht fon origine ; la fdur-
ce étant ordinairement plut
pure que (e ruiflcaîu. Or en
dérivant remper de repéré, &
reptile de reptiUs , "6n rie. peut'
pas écrire ramper avec un a i
fans déroger aux réjgles géné-
rales que voici. Le^ mots dé-
rivés run de l^autre doivent
avoir çlu rapport eiltr*eux :
cependant l'adjeflif reptile
ïC^n auroit plus avec remper ,
fl (îe verbe étoit admi^ avec
un tf , donc il y aùroit une
irrégularité. ( Vdyez à ee
fujet la Remarque du mot
Temps. ) En fécond lieu , fî
Ton m.'accorde que f^mper
vient de révère , ce qu on i^
fçauroit mer , il faut, auffi
qu'on avoue que les riiots
François qui tipnt léjir ana-
logie des latins qui cotfi-
mencent par rep , confervent
rep , en notre Lang|ué , com-
me repUt , qui nous vient de
repletus, repréfenter de reprafen-
tare j OU cnànge cette pre-
mière fyllabe en remp , cdll-
ine remplir 6l remporter qui
t)ous viennent de repUre & de
^iportare, Ceftdooc parcon-
REM 49^
(jouent remper avcC Un i
ou on doit écrire , malgré
ruiaee de tous les Aureurg
. âcB Diâionnaires Fran^pH #
miî me permettront de reilet*
ferme ,dans mon fentimeht «
jufqu'à ce qulls ayent apppr-'
Îé dey raiforis fufllfantesj^ui^
c détruirci ^
Remplacé « éè, àd);
Remfiflacemeiit , Cm,
Remplacer , v. a. g
Remplage , f. m« t. de Matf
chàndde virii .
Rempli , f, m. t. de Tailleur.
Rempiler , v. a. t. de Tailleur. '
Remplir, v. a.
Je remplis , tu remplis , il
remplit : rious rèrihpliltbns ,
vous riwnpliflez, ils rçipplif-
fènt. Je rempiiUois , 6cc. Je
remplis , tu remplis , il rem-
plit : fiou^ remplimes /vous
remplifes , ils remplirent.
J'ai rempli , &c. Je rempli-
rai , &c. itemplis , remplif-
féz. Que je rehipJiiCe. Je
. remplirois » &c. Reçipliilant*
Rempliâage 9 f. m.
RemplifTéufe » f. f:
Remploi, f. ni.
Remployer , v. à., t\ fe coïK
jugue cdinitie empk^er^
RempIUiner , V. a.
Rempoche^ , v. a.
Rempoiflbnner , v. a.
Remporté , ée , âdj.*
Remporter, v. a.
Remprifonner , y. a;
Rempruhtei^'J v. a.
Remua)|;e , 1. m.
Remuant , ^nte , adj.
Remue - méiiage , (, tdi
Remué , ée , adj. .
I N
^0 REW
Remuement , f. m.
Remuer, v. a. >- >r
Rcipucur , eufc , i. nj» « j«^
ReWgU, f. m. Odeur dca-
grélblti ,
Rémuniètti^ùr , • f. m,
Rémtmératîon , f. f. .
Rémunérer , v. a. Rccômfefl-
fcr un chacun*
Rcnapef, V. ^
Renaiffance , f. f. ^^
Renaiffant , ante » adj.
Renaître, v. n. V. Nattri.
Rénale, adj. t. d^Aiiatomie.
Renard » lirde , f. tn. &. f,
Renardier, f. m. Preneur de
renard. «. . ,
Renardière, f- f . Tanière de
renard. ^
Renafquer , v. n, U eft bas.
Rencaiffcr ^ v. a. t. de- Jard.
Rcnchaîhcr, V. a.
Renchéri , ic , adj.
Renchérur • v. a.
Renchériffement, 1. m.
Renchier , f. m. t. de PUion-
RènclSuer , v. a.
Rencontre , f. f.
Rencontré, ée , ad|.
Rencontrer , v. a.
^encoHer , v. a.
r RencourageX/ V. à.
Rendabfe , adj. t. de Coûttime.
Rendage, Cm. t. de Môn-
noyeur. • ^ , ;
Rendant, ante, adj., t. de Palais.
Rendetter, V. »•
Rendeur , eufe , f. m. & t.
Rendez -vous, f. m.
Rendormir , fe rendormir, v. a.
Rendormiffement , f. m.
Rendoubler , v, a. .
Rendre , v. a. Verbe qoKl^
çoBJugue cohitnt dtujtèrt.
R£W
Rendsboufg , f. m. Vllto d«
Cerde de la BafTe Saxe, '
Rendu , uë , adj.
Rendui^e , v.a.
Je rdiduis , tu renduis , u
rendult , nous renduifons ,
&C. Je renduifois , ôcc. Je
• renduifià , &c. J'ai renduit ,
&c. Je renduirai , &c. Reh-'
• duls , renduifez. Que je
renduife. Qjie je i^ndUififfe ,
&c. Je renduirpif , .occ.
" Renduifant. ^ '
Rendu^-ci , ie , ïid}.
Rendurcir, v. a.
Rêne , f. f. Courroie de la
bride d'un cheval.
Renégat, f. m.
Reneiger, v/n.
Renette , f. f. t. de Manège.
Renettoyér, y. a.
Renfeîrer , v. a. t. d'Architeft.
Renfermé , ée , adj.
Renfermer , v. a. '
Renfiler , v. a.
RenAammer 3 v. a.
Renflement, f. m.- 1. d'Architeft.
Renfler , v. a.
Renfoncé , ée , adj.
Renfoncement , f. m.
Renfoncer , v. a.
Renforcé, ée , adj.
Renforcement, f. m.
Renforcer , v. a.
Renfprmir ou renformer , V. a.
t. d*Architeâure.
Renformis , f. m. t. dé Ma-,
çonnerie.
Renfort , f. m.
Renfrogné , ée , adj.
fe Renfrogner , v. n.
Rengagement , f. m.
Rengager, v. a.
Rengcuner , t. a.
;^A-
H<;ngargêr» v. i.
fe Riog^orger ^ v. n. jw,
Rengraiiïer, v. a. .
Rengrégement , f. u^'
Rengrégcr» V, ^. i^ugmaitCT.
Rengrenemcnt'«' C m* f*. flP
NK>nnoie.
Rcnertncr , v» ^i*
Rennardir , v^ a.
Rcniable. , adj/
R<i^ïé , ée , adj. ' '
Reniehient , f. pi.
Renier , v. a. -
Renieur , f. m-
Reqlflcr, V. ^.
Reniflerie, f. f.
Reni^eur . eufj? ,. f. m. & f.
Renne, À f; Sorte 4-ànimal-
Rennes , f/f/Tife de France ,
Capitale lie 1^ Bretagne^
Rénoirci<, v. a.
Renom , f. m. ; - .^
Renommé , ée , ^dj.
Renommée , f. f.
Renommer , v. ,îi. ■
Renancç , f. f. U de jeu de car-
Renoncé , ée , àdj. ;..
Renoncement ,. f. .^^.
Renoncer, v. a,
Renonciation , f. f. ^ fieTalals.
Renoncule , r. f. t>lânte.
Rénovation , f. f-^ , ,
Renoué , ée , ad]>' .
Renouée, f. f. Pian?e.
Renouëment, i'. m.
Renouer , v. a.
. Renoueur , Cm*
Renouveau , f. m. Tjt prin-
temps. Il eft dv\ftyîeftmillar.
Renouvelle , çe'^;,»^,; '
Rénpuvéllemcf^t , ' f; 4w. ' '
RenôuveUer..Vr4*;^ ' '*
-4?'
RenCemencer » y. a.
4Untamer , v. t^ *^ ï;^ •
lUmafler. v. t. • ';;■
Rente » f. f. ' ^
Rente, ée , adj.
Renter, V. a.
Renterrer, v. a.
RemeMx , eufe , ad), t. de CoA-^
tunlr.
ftèiltlèr , iere » f. m. & f.
Rentoiler , v. a.
RèntôÂfler, v. a.
RentordUer^ v. t.
RéntnilIKr/V. a.
Rcntralre » v^ a.
Je rcmniis , m rentrais , il
rièntfait : nouf t-eiitrayons ,
vous rwitraycz , ilf l'en-
traient, je rcntrây6la, 8cç.
Je rentrayàî , tu rcntraya^ ,
il rentraya : nous fentraya-
,mes., vous rentrayatcs , ils
Tentrayerent. J'ai rentrait ,
4^c. Je rentrafrâi , tu rentrai-
ras , if féntraira : nous rcn-
trairons , &c. «entràîe , ren-
trayez. Que jefeatraîc^ &c.
Je çéntrairois , ^cc.^'Qoe je
rctitrayaffç, &c. Jtentrayant.
Rentrayeur , eufe , C m. (k f.
Rentrayeufe » ^^ t Montt ,
On trouve téntnûmre dans
rÂcadémie « l^^^etié^e , Rî-
chelèt & Jçiahm : mais
' pMfoie dv mot Balayeur
' tftt a h\t kalayterâ* 9 H m*
jftlnble ^C âé Remraytur on
T^it^fbire rtnttayturt pliuoc
" èéji ftturauuTt,
R^éV ée. adJ. 7.
Rentrée^, t L /,
Reritrer, v. a. ". .
'kcRVahir , v. a..
4A% RIO
Keoveloppcr^ ,v, a/
Renvenimer, T. a.
^ la Rcnverie , adv.
Rcnvçrfé , éç^ adj, ^
{lenverfement , f. m,
Renverier, y. a,
Renvttfjpur , f. m,
Henv! , f. m. \. de Jeu. Ce que
Toi; ffief par (dcffusJavadf,
Renvier > v, n. t, de Jt'u.
Renvoi , f. m. Mièi^x que
rcnvoy. V. Pr. let. F.
Renvpyçr , v. ^ >lDy«a ^«r
voytr^
)a g.éole , f. f. Ville de France
4an| Jç p^adois efi t^^fcor ,
gnç,
Réprdination , f . f,
Réprdiner , y.^. •
Réordonnant , r. m,
Réordonner , v. a.
Repaire , f. m. lierral^e de^
bétes ^rp^ches.
Rçpairer * v. n. t. dp Chaflp.
Répairiîr > V, a.
Repaître , v. p,
Je ripais , t^ repais ^ \\ rer
paît ! nous repaiftons « &c.
Je rçpaiflbis , JSfc, Je repus ,
&c. J*4i repu , &c. Je repaî-
trai^ (BtcOue jç r^Dîiifle,
&ç. Repï^ifo'^^ .
Répandrç , y, a.
,^e répans , tujépaiis , il rér
' pand : npu<^ r^^ndpnç» vpus*
répanidez, ils répand^ï^n J^
. ripan4pis, ^ç. Nous r^panr
dions , yo^s jrtoandie^ , {kc,
Tai rébàndu ,.4^c, Je r^pan*
dis^ &c. Répans^répaiidei.
Que je repaadtt , &c. Que
nous répandions, &c, Je7^-
pandrois , A2c. Nous répaii-
" #rio|}^ , ftç. Que )e rlpaiir
'«•^ ,v^
<Mffb\ qtiç ^\i répandMTes ,
qu'il répandît : que nou^ tir
paAdiilions « &c. Je répai^t
drai, {Izc Hépand^
Répandu» uç,ad|^
Rép^We , adj.
Rdparateui:', {, tOf.
Réparation , f. f .
R^Mké» éé» adj.
Répl^r , V. a.
Repaiier , v, a.
Reparoitre^ y. n* JI fc coiW
jugjje f:pmmç pafçUre,
Repartie , f, f .
Reparti^- , v, a. Partager.
* Je repartis ,, tu repartis , U
repartit « nous reparti/Tons ,
VOU& jrepartifle^ , ils repatr
biffent, j^ repartiflois , &4.
Jç repartis, pîc, J'ai rcpa/ti ,
^c. Que je repartiJTe »/&<?•
Panetdit que ce verhé n'en
pas ufifé danç tous fei^ temps
& mœufs. y/
Repartir, v, a, RépJiquer , 9^
partir de nouveau,
Ce verbe en cette fignifica»
tion fe conjugue comme /^^f»
tir ^ s'çii aller.
Repartition , f. f.
Repas , C ni. Réfe£Hon.
Il ne faut pas écrire ni prp»
noncer repas , comme la
plupart des Gafcons.
Jlepafl(J,ie, adj.
RepaiTer , y. n, ^
Repavé , ée » adj.
Repaver « v. a.
Repayer ^ v. a.
Repêcher , v. a,
Repeigner , v, a. Jl fç CPHJM^
gue ÇOVfiïïVi peigner.
Repeindre, y, a. Ilfe^opju<
)S.ependre > y. a. U & coqju*
gue comme ftnUn^
Repçnfer » y. a.
Kepéntançe» f. f.
Repenranc , anr« # ad|.
Repentir » fe repentir , y, il pv
Je me repens , tu te-repcpi ^
il fe repent : nous nous rt»
pentons , vous vous repeà«>
tez , ils fe repentent. Je me
repentois^ &c. /e me repenf
ti$ y &c. ie me fuis repenti ,
&c. Je me repentirai y i^c«
Repens-tpi , repentez- vpu^f
Que je me repente, &c^ Je
me repenti rois , 4cc, Que je
me repentifle « que tu te re-
pentifies , qu'il le repentit :
que nous nous* repentif"
lions , &(:. Repentant.
Repentir , f. m.
Repercer , v. a.
Répercuflif, adj. t. de Méde-
cine. '
Répercuflion , î. î.
Répercuter , v* a. Réfléchir.
Reperdre i v. a.
Repère , f. m. t. d'Artifan.
'•Répertoire , f, m. Lieu où Ton .
t]:ouve ce que Ton a befoin.
Repefei^, v. a.
Répété, ée , adj^
Répéter, v. a.
Répétiteur , T. m, •
Répétition , f. f,
Repétrir , y. a, ' .
Repeuplé , ée , adj.
Repeuplement , f. m.
Repeupler , v. a. -
Repic, f. m, t. 4u jçude Pii>
quet,
Repiler, v. a.
Repiquer , v. a.
Rçpit, f. m. Relâcha,
MF 49S
Ménag» rapporte forint
des Lettres de répit au lU4
fi. Louis , qui ne tes accord^
qu'en fa? eur de ceux qui en*
creprirenc de Ton Règne le
voyage de la Terre Sainte ,
rtfffm 'amtris\ quoique dans
la fuite ces Lettres ayent été
accordées pour des raifons
moins Chrétiennes* Suivant
cette étymologie, qui me,
femblaiu^, on doit écrire
rifit fans/, puisqu'on écrit
auiourd^hui aévït au lieu de
dtffit. Voyez Pr. let, é.
Replacé > ée , adi.
Replacer , v. a.
Replaider , v. a.
Replanchéier , v. a.
Replanté , ée , adj.
Replanter , v. a.
Replâtrer , v. -a.
Replet, et te, adj.'
L'Académie, Danet&JoU'
bert écrivent repUtezu fémi-
nin avec un feul /. Voyez la
Préf. aux Adjeftifs en tt.
Replétlon, f. f.
Repleuvoir , v. n. .
Repli , f A.
Replié , ée , adj.
Replier , v. a. ^
Réplique , f. f. ^^
Répliqué , éé , adj.
Répliquer, v. a.
RepiiUer , y. a.
Replonger , v. a.
Repoli., ie, adj.
Repolir , v. ^,
Repolon, f. m. t. de Manège.
Répondant , C m.
Répondre , v. a. autrefois uf-
pondre. Voyez Pr. let. é,
h r^nSi» tu répons., il réi
i •
i
^ f.
r
494 IREF
pondi ( Aurrelbîs on ccrivoit
p réponds » tu r^OiuU '^.màïs
ce n'eh plus i'iauige« ) ^N^us
l'épondons ^ vous jféponciez,
iU ré|x>nclelit Je répondons •
/kc. je répondis , &c. Nous
répondîmes , &x^ .( U y en a
qui écrivent a jkx répondîmes
avec un / circonflexe ; cefl
une faute. ) J'ai répondu» âtc.
Je répondrai > eu répoodras ,
^ &c. Répons , répondez. Que
)e réponde. Ô^c. Je répon-
drois, &c. Que je répondif-
fe , <{ue tu tépondUTes , qu'il
répondit : que no.iis répon^-
^ diflions , que vous répondif"
fiez , qu'ils répondiffent.
Répons , £ m, ,té d'Églife &
^t'Imprimeriez
Réponle , f. f. autrefois re/pon-
fc. Voyez Pref.Jet, é.
Reportage , f. m. Redevance ,
qui confiàe en iâ moitié de
^ la dîme.
Reporter, v. a.
Repos , f. m.
Repofée, f. f. t. de Chafle.
Repofer , v. a.
Repofoir, f. .m.
Repous , f. nu
Le repous eft un ciment qui
fert à rendre ime, chofé fer-
me; & ce mot vient xiu verr
be repouffer, C9\3,tù, Â Vrai ,
qu'en terme de Mer un re-
pous eft un repoufibir dont
on fe fert pour chaiTer une
clieville» Ainfi Joubert atort
d'écrire rcpoux avec un*.
Répoufer , v. a.
Repoufié , ée , adj.
RepoufTement » f. m*
Repouiïèr , v, «.> •
HfiP
RepoulS^if , £ m-, ; ^
Repréhenlibl« « i|dj. . -^
Repréhenfion ^. ^ f.
Reprendre > y. a. U ie conjugua
comme pr.tndrM* ,,-,
Repreneur « f. m.,
ReprefaiUes , f. f. plur*
Repcè^ntant,,vr. m.
Repréfentarif , ivc, adj,
Rleprér^tation t f. C
Hepuéfemé » ée , adj^
Repréiénter^ v, la»
Répreter^ v. a. .
Reprier »-v>r a.
Réprimande, f. t,
Réprimander , v. s^ . .
Réprimer, v, îi. r .
Repris , ife , adj,
Reprife, Cf.
Reprifer , v. a.
Réprobation , f; f.
Reprochable , adj.
Reproche , f. m. v
Reproché , ée , adj.
Reprocher , v. a.
-Reproduâion a f. -f.
Reproduire , v. a. ^
Repromettre, v. a. Il le con-
jugue comn^e promettre.
Repromiffion, f. f, t. et l'É-
-criiure.
Réprouvé , ée ., adj. .
Réprouver , v. a.
Reptile , ^ adj. ; . -,
Repu, uë*", a(|j.
Réoublicain , C pi,^
On trouii^e BèpubÙ^Uft^n, Ri-
pubLiqMn* , daq^ FùreticTC
& Danet : mais puifquon
iéctit Africain '^^^ricanus ,
& Publicainde Pubticanu[,
. an doit écrire , Républic^n'^
avec un r.
République , f. fc
\
IP
fc t.; -
.Ui« conjugue
Bl.i
f. plur*
r, m.
ivc « adi,
» ^j.
'• a». -■■
a. . . !-
'.a.
V. a. Il fc con-
e promettre.
{. (, t. 4 l'É-
êpubli^Ui^in, Ri-
dài)^ FùreticTf
maiS; nui/qu'on
n ; '^*jffricamis ,
de PubUcanu^ *
ire . Républicain"
Ré^cH^ , ée, adf.
Répudier» v. a. .,;
Répugnance / f. f.
Répugnant , ante; » adj^
Répugner, v. a;
Repulluler , y. n.
Repurger, v. a.
Réputation , f. f.
Réputer, V. a.
Requart , f^ m. t. de ^alaisi.'
Requérant , ante » adj. t. de
Palais.
Requérir, v. a.
/CyTequiers , tu requiers , il
^i^uiert : nous requérons,
vous requérez , ils requiè-
rent. Je requerois , &c.
' Nous requérions , &c. Je
requis , tu requis , il requit :
nous requim^s , vous requi-
tes, ils requirent. J'airequis^
&c. Je requerrai , tu requer-
ras , &c. ( Il y en a pluueurs
qui écrivent je^ [requertrai ,
c'eft une faute. ) Que je re-
ouiere , &c. Je requerrois ,
çtc. Non pas /V requnerois.
Que je requiffe , que tu re-
quifTes, qu'il requit: que nous
recpifliuns , que vous re-
quifliez , auHls requiflent.
Requérant. Impér. Requiers,
requérez.
' Requête , f. f.
Requéter , v. a. t. de Çhafle.
Requin , f. m. Gros poifibn de
mer;
Requinquer , fe requinquer ,
V. n. paf. C
Re(|uint , C m. Droit ieigileu-
rial.
Requis , requife , ad;. ,
Réquiper , v. a.
Hequifition , (; f, ^*
Requifitoire , f. m» t. Je Palaiié
Rerefief , f. m. x, de Palait.
RerevafTal » f. m. t. de Coûtii«
me.
R^de chauffée , f. m.
Al trouve prefoue par tout
re^ de chauffée. Voyez Préf,
•letrre è,
Refacrer » v. a. reûiigner re-
iaifir, re(aluer, refauter ,
refécher , refeller , reffeme-
1er , refeoier , reffortir.
Ces dix derniers mots fe
:^ trouvent avec une feule /
- .<ians les Diâionnaires de Fu-
retiere , Richelet & Joubert.
Voyez à ce fujet ma Préfiice,
lettre S. A Tégard de la lettre
/ , il V en a beaucoup qui la
doublent dans ce mot , parce
2u'il eft dérivé de/tfm<i/ï , eâ
atin fifeila , dJminutif de
fapa. Mais comme Tuiâge au-
torife chaudtlUr avec une
feule / , quoiquil foit compo-
ïé de chanJellr ; Chspelaui ,
qiioiqull vienne de Çh^elU ;
ChéMcelitr , G^Uur , Ckâtt'
laiti & fembbbles, quoiqulls ,
tirent leur étymologie de
GkancdUrUt QakelU ^ Châ-
teîUnu , 6^. ôii il y en a
deux , il me ibnhle quW
dok parriUemeot écHre ref-
fimeUir , ctmaaÊC TAcadémie.
Reiaisnar, v. a.
Refaira- , v. ^
Reialuer. v. a.
Rifarceli, ee;^, t. âoBUtbal
Refoanv de UMir , t, de C^
tume.
Rcfcindaot, £iQ. t. de Prati-
que. Moyen pour
t>
V
*..-
mnnm r M
.XX£
-^^
^^^^^êC
I ai recouven.
KëHôrâTT
/
i"
r^.
-â-'*
^
#
990 fftt
|(eAMer/y:W. Afumkr m»
aâe. ' .'^■'" '
RdcHîba» f. f
Reiofolrç , £ m, t. de Prari^tlc
RefcripéiOii, f. t.y
Reiciit y 1. m.
Réfeau , C m. o» rézeatt
Re(ècher . v. a.
Refellé, ec, part. &adj.
Rcfellcr, r. a. Remettre^
fellc à un cheval.
Refemé , éc , adj. ^
Refemer , r. a. . •
Réfervariori , f. f. t. étf^Ms.
Réferve , f. f.
Réfervéjée, àdj.
à la Réferve , adVw
Réiêrv^, va.
Réfervoir , f. ifi>
Reieuil ', £ m. E^e ^e filet.
Réfidence^ f,m.
Réfident , ente, fubft. & ad}.
Richélet écrit de la, forte ,
foit ûue ces mots fbientfub-
ûmttb , zd]e6&h ou partici-
pes.' L* Académie approufve
,^cetce orthographe , quand le
mot Rifidem êft fubftantif ,
comme A^t^ Préfidenu ^c,
math elle veut 4u*on écrrve
rifidant avec tin ^ , quaad il
eft partieipe » & je fuis en
cela du fctiâmem de r Acad^-
Inie; taaii fe dit de plus, que
ce tfbt éom adjeâlf en quel-'
ques fiu^ofis de parier trèë^
faref t Qd dok «uffi Fécrire
avec un #9 coàOne tout le
mioùàtécMimi ddjéutmât i
parce que fWtnt Vient di
• refide/u , HniifUis , comme
mdjactfat* éé^aeéfu ,■ sdjs^
HeHOef y ▼• A. ' ^ '
Réfidu , C à. €• qui ftâê â(
jpayer. -; ./,, >.; • .
Râîgnant, ante, f.m«%C»
Réfigmiahre, £ m. .
Réfignation , C f. . , •
Réfigné, ée^adj. ; t
Réfigner , v, ak '
Réfihaéion , f. £,
Réfilier , v. n. e. de Pratiqu^Té
Réfiiie , f. f.
Réfuieux 4 eufe 4 adj^
Réfipifcence , f. f.
.Réfiftance , f. f.
Réiifter , v. n.
Réfolu 9 ué , ad}.
Réiblu, f. m. t. deMadque.
Réfi>luble t ad;; t. de Géomé<
trie,
Réfoiument, adv.
Ré(blntif j, ive , adj.
Réiblutton , f. f.
Réiblotoire , ad;, t. de Jurif*
prodence.
Réfonnant , ante , adj^
Réfonnèment , f. m^ t. de Mu-
fique.
Réfonner^ r. n.
Refondre, v. a.
Je réibus , tu réfout , il ré-
foud. (Il ne faut pas écrire
je rifouds , tu réfouds , com-
meRifthe^ & Jacquier, par-
ce que ce n'eft plus Tufage ;
ni^'« réfoud comme Dànet,'
attendu que c*eft une faute. )
K«iis réœlvons 4 vous réfol-
vex , ils réfolvent. Je réibl-
vciii y Àc. Je réfolus , &c.
Tai féibhi. âcc. Je réibudrai,
^ âcc iéibut , réiblyea. Que
• Je réibive. &c. Je rÂbudroi?/
&c.Que ie réf oiufie , que tu
fikSSttkM , qu*il fifolût : que
aouf
, s.,.- — ->- ■
âonu réToluflions , mie Voué
^oluffiez , Slc. Jacquier
écrit que je réfolvijfe ; mais je
n*ai trouvé cette minière de
pailer que duis Co/n bvrè.
Reûpe^ , C m:
Remeétabie^ adj.
Eemeâé, i^e, adf.
Remeder, v. a*
Reu»eâif , ive , adJ.
ftéfpcâivcmerït , adir.
Remeéhieufemçnt , ^dv.
Remeéhieux , eufe > adj.
Remirable, adj.
Remiratioti., (. ù
Respirer , y. iT.
RemlendiJÉ v. n.
RemlendîMnt , ante , adj. -
Remiendiflement , f. m.
Remonfable , ad;.
Remonfif, ive, adj.
Re{ponrk>iT , f. f. t. adopté aux
Ordres militaires.
RefTac, f. m. t. de Marine.
Reffaffer , v. à.
RefTAit , f. m. t. d'Archite-
6hire.
RefTéant , éante, adj*. Qui réii^
de dans un lieu.
Reflemblance t C, (,
RefTemblant , ante , adj.
Reflembler , v. ?. ^
Reffemelef , V. a. t. de Cor-
donnier.
RefTentiment / f. m.
Reffenti, ie, adj.
Reffemir , v. a. Il fe conju*
gue comme yr/i/JT/
Ces troismots fe trouvent
écrits de la forte dans tous
tes Oiâionnaires. Cepeadarit
Ils font çompofés de la pré-
pofition re & du Aibibntif
/intiment ^ auS - biea que du
vefbe/rn/iA. D*aè î« cooclui
ou qu'on a tort dekt écrire
avec uœ doùble#, ou «pTori
t encore plus grand tor<
d'écrire avec une (èule M
autres verbes i oui foiit éga^
lement compoféi de la pré-*
|idfition rt jointe à des moti
qui commencent par une f*,
, V. Pref. ict. S.
Reflierré , ée , adj.
Refferrement, f. m*
Refferrér, v. a.
Refllf, ou récifs f. m, t. dd
Marine.
Reflbrt , f. m.
RefTortir, v. n. Acad. Fur}
Mo/iet , Dan. Rit h, Joub,
Quand rtjjonïr iîgniiîe fortif
de nouveau , on fe conjugue
comme le verbe fortir : quand
il fignifie être du rejfort , on
doit écrire ^conjuguer ainfî.
Je reffortis , tu reflbrtis\ il
reflbrtit : nous reilbrtiifons «
tous reffortiffez , ils reffor-
tiflent. Je reiTortifToi^ « &c«
Reflbrtifîant. Danet,
Reflbuder , v. a. Souder de
nouveau.
Reflburce, f. f.
ReiTouvenaflce , f. f .
ReiTouvenir , f. m.
ReiTouvenir, fe reiTouvenir;
, v. n. pat
Je me reilbuviens , &cr^ Je
me reCouvins , Sec. Je me
fui^reflbuvenu , &c. Jemé
redeviendrai , &c. Que je
yie »ffQUVienne,,.&c. Que
je me reflbuyiniïe , &c. ]t
me refTouviendrois i &c,
ReiTuage , f. m. t. de Mosr-f
-•v,
49< ft£s
KeiTuer » v. a. r. de Mon«
noj^eur.
Reil'ui , r. m. t. de ChafTe*
ReiTufcité « ée » adj«
Renufcicer / v. a.
RefTuyer , r n.
ReiUÎu , ante , adj.
Reftaur » f. m. t. de Mariilf ^
Keflaurant , f. m.
Reftaurateur , f. ni.
Reftauration y {. f,
Reftaurcr , v. îi.
ReAe , f. m.
Refter t v, n. ^
Reftituable , adj.
Reftituer , v. a.
* Rcftitution , f. f.
Reftor , f. m. t. de Palais.
Reftreindre , v. a. AcaJ, Fur,
Darut.
Je reftreins , tu reftreins , il
reftreint : nous rcftreignons,
&c. Ce verbe fe c<!lnjugue
comme peindre : Rîchelet ,
-Joubert , Jacquier & Danet
même aux conjugaifons des
verbes irréguliers , écrivent
reflraindre avec un a» Mais
comme ce moe eft un com-
pofé du verbe étfeindre^ dont
[a féconde fyllabe fe trouve
par tout avec un^ , il me
femble <ju*oil doit écrire re-
flreindre. D'ailleurs ce mot
tire fon analogie 4u Latin
ftringere :p^r conféquent on
doit écrire rejtreindre ; parce
que les mots Latins en ingère
fe changent en François en
eindre , comme peirfdre 'fiiri'
4re teindre & ceindre,
Reftriaif,ive,adj.
Rcrtriaiôn, f. f.
KèftHi^em , ence / adji.
i
RET
ReAiltant» ante, adj.
Réfultat , f. M, i ^ ,
Réfultcr , V. n.
Réfumpte , f, f . t. d'École dé
Théoloeie. . .
Refumpii^adj. t. de Pharmacie.
Refumption , f. f. Récapitula-
tion de ce qu'on a dit.
Réfumer , v. a.
Réfurreâion , f. m.
Retable , f. m. Ornement d*Ar-
chiteélure.
Rétabli ^ ie , âdj*
Rétablir, v. a.
RétablifTcment , f. m.
Retaille, f f. Rogmirc.
Retaillé , f m. t. dâfchirurgie.
Retaillement , f. tW
Retailler, v. a.
Retard , f. m. Il n'eft pas du
bel ufage.
Retardation , f. f. t. dé Palai».
Retardement , f. m.
Retardé , ée , adj^
Retarder , v. a.
Retâter , v. a*
Retaxer, v. a. " . ■
Reteindre , v. a.
Je retéins , tu reteins , il rc-
teint : nous reteign'bns vous
f éteignez , ils reteignent. Je
reteignois , &c. Je reteignis,
&c. J'ai reteint , &c. Je re-
' teindrai , &c. Reteins , re-
teignez. Que je reteigne,
&c. Que je reteigniiTe ,
&c. Je reteindrois , 4lc.
Retel , ou Rethel*, 1. m. Ville
de France, Capitale du Rete-
lois en Champagne.
Retelois , oife , f. m. 6£ (^ Qui
eft de Retel. ^^
Retendre , v. a. -
Retendu j uë , adj/
RET
Retenir, v. ^. f
' /é retiens , tu retfenf « il re-
' tient ; nous retenons y vous
retenez , Us retiennent. Je
retenois , ^c^ /e retiiijs ,
tu retins , U retint : nous re-
tînmes , vous retintes « ij;s
retinrent. J'ai; retenu ,
&c. Je retiendrai » &c. Re-
tiens , retenez. Que je re-
tienne , Sic. Que je retinf-
fe , que tu retinfles , cju'U re-
tînt. Retenant.
Iletenter , v. a.
Retentif , ive , adj,.t. Dogma-
tique.
Rétention , f. f .
Retentir , v. n.
Je retentis , tu retentis , il
retentit : nous retentiflbiis ,
vous rerentiiTez , ils reten-
tiflent. Je retentiflbis ,
&c. Je retentis , &c. J'gi re-
tenti , &c. Je retentirai , &c.
Retentis , retentifTez . Que
je retèntifle , &ç. Je rcten-
tirois , &c,
Retentifïant , ante , adj.
RetentifTement , C m.
Retentum , f. m. r, de Palais.
Retenu , uë , adj.
Retenue 9 ^' (•
Retiaire , f. m. ECpece de Gla-
diateur.
Réticence , f, f. t. de Rhétori'-
que.
Réticulalre « adj . r. d'Anatomie.
Re tiers , ou retiercçmeot 9 f.
m. t, de Coutume.
Rétif, iv© > adj.
Retiforme , adj. t, d'Anatomic.
Rétine, C f. t. d'O-culifte
Retirade , T. f. t.' de Guerre.
Retiration , f. ^ t. d'Iniprimç-
rie.
RET 49f
Retiré, ée, adj.
Retirement , f. m.
Retirer, v. a.
fe Retirer , v. n. paf.
Retoifer , v. a.
Retombée , f. f. t. d'Archit^B-
dure.
Retomber , v. n.
Retondeur , f. m. ^
Retondre , v. a. I( fe conju-
gue comme Répondre,
Retorcemeni , f, jn, t. de M4-
nufafture.
Retordre , v. £
Je retords , tu retords, il
record : nous retordons ,
vous retorde?', ils retordent.
Je retordois , &c. Je retor-
dis , &c. J*ai retordu , &c.
Je retordrai , &c. Retords ,
retordez. Que je retorde*
&:c. Que je retordiffe , &ç.
Je retordrois, &c.
Rétorquer , v. a.
Retors , orfe , adj, '
Retorfion , f. f. t. de^ Dial^
dique,
Retorfoir , f. m, ROuet à faire
du bitord.
Retorte , f, f. Vaiffeau du
Çhymie,
Rc:toucher , v. a.
Retour, f. m.
Retourne , f, f. t. de Jeu.
Retourner , v. n.
Retracer , v. a.
^létràâacion , C f.
Rétrk«aer , v. a.
Rétraaion , T. f. t. de Méde-
decinc,
Retraindre , v. a. t. d*Argeiir
tier.
Retraire ^ v. a, t. dePratiquo.
Retrait ,\f. m.
RRiiî
1"
t .
£00 RET
Hetrake , f. C
Jletraitcr , v. a^
Retranché , èe » ad{.
Ketranchennènc , f. m.
Retranjcher ^ v. a.
Retrayant » ante , adj^
Létr^cir, v* a.
Létreciflement . f, ip.
REV
Réveiller , v a.
Réveilleur , f. m.
Réveillon , f. m.
Revel . f. m. Petite Villa d^
France dans le Languedoc.
Révélation , f. f.
Révélé , éè , adj.
Révéler, v. a.
étreciffen^ent f C n?; t. ^f^ Revenant, ante , adj.
Marine.
Retremper , v. a,
Retrefler , v. a.
Rétribuer , v, t.
Rétribution , f. f,
Rétriller ^ v. a.
Rétroaâif » ive, adj. t. dé Pal.
Rétrocéder y v. a.
RétroceiTion , f. f .
Rétrogradation V r. f. t. d'A-
Aronomie.
Rétrograde , a<lj.
Rétrograde » f. m. r. d'Ai^ro-
nomie.
Rétrograder , v. n,
ReiroufTement , (. m.
Retrouffer , v. a.
Revenant-bor^ , f. m.
Revenche , f. f ,
Ménage , Baudoin , Monet ;
Furetiere , Danet , Richele^
& Jpubert écrivent de cette
forte .'l'Académie écrit revan-
che & revenche ; Binet n'écri^
que revanche : mais comme ce
mot vient du Latin revindïcà-
tîo , ÔL revencher de revindï^
care , ces deux mots Fran-
çois doivent iêtre écrits fans
a. Yoyez Ménage.
Revendier , v. a.
Revencheur , f. m.
Revendage , f. ip. t. de Cou-
tume.
Retrouffis » f. m. Partie d^ "" Revendeur , eufe, f. m. & f,
\j " bord d'un chapeau qui eft Revendication,. (. f.
retroufli^. Revendiqi^er , v. a.
Retrouver i v. f. Revendre, v. a. H fe conjugue
Rets , f. m. Ouvrage de cord^. comme Vtndre,
Rétudier , V. a. Revenir, v. n. Il fe conjugue
Rétulif d^ Notaire , t. Latin. comme Venir.
Rétuvtr , v. a. Revente, f. f.
Retz , Contrée de Franice wfi Reventons, f. fri. pi. t. de Coû-
Bretagne. tume.
Revaloir , v. n. Il fe conjugi^ç Revenu , f. pi. Au plur. rc-
cpirunp Valoir, venus. Rentes.
Révc , iP. m. Revenu 4 uë, adj.
Revêche, f. f. Sorte dfétoftç. Rêver, v. n.
Revéchè «adj. Réverbération ^ f. f.
Léveil ^ Lm. Réverbère , f, m. t. dç Chy*-
Léveil • matin , f. in,^ mie.
^!^e,adj. S-éVçrWrçr I y. i|,
'/
REV
Reverdir, v.^j^ •
Reverdiffemefit ,: f. ji,
Révéï^emment , advl
Révérence, f . f.
Révérençie&x , eufe « adj.
Révérend, eiide , adj.
JléVérendiffime , adj. & f. m.
Titre d'honneur.
Révérentielle , adj. f. t. dePa*
lais , qui Ce dit avec le mot
crainte.
Révérer , v. a, ,
Rêverie, f. f.
Revernir , v. a.
Revers , f. m.
Reverfer, v. a.
Reverfi , f. m. Sorte de jeu de
cartes.
Reverfiblè , adj.
Reverfion, f. f.
ReveRiaire , f. m.
Revêtement , f. m.
Revêtir, v. a. V. Préf. let. l
Je revêts, tu revêts, il re-
vêt : nous revêtons , vous
revêtez , ils revêtent ( Il ne
faut pas écrire nous revêtifr
fonsj Je revêtoiï, &c. Je re-
vêtis , &ç. J'ai revêtu , &c.
Je revêtirai, 6ic. Revêts-tolj
revêtez-vous. Que je revê-
te , &c. Je revétirois , &c.
Q|ue jerevétiiTei &c. Her
vêtant.
Revêtu , uë , adj.
Rêveur , eufe , \. m. & t\
Revirement, f. m. t. de Marine.
Revirer, v. a. t. de Marine.
Revifeur , f. m. t. de Clwfi-
cellerie Apoftolique.
Revifipn , f. f.
Revifiter, v. a.
Revivifier , v. a. ,
l^evivre , V. n. U fe conjugut
çoninie Viyrç
REV w
Réiinion , f. f.
Réuni , ie , adj.
Réunir , v. a. Il fç con|U{Ut
comme Unir,
Révocable , adj.
Révocation, Lf.
Revoir, V. a. Il feconjuguç
comme Voir.
Revoir , f. m.
Revoler, v. n.
Revolin, (,m, t de Mariner.
Révqlte ^ (, î, .
Révolté , ée , adj.
Révolter, ^. a. . *»
Révolu , m , adj.
Révolution ^ (. u
Revomir , v, a.
Révoquer, v. a.
Réiiflîr , v. n. Voycx Préf. aux
tréma/
Je réuffis , tu'réiiffis , il réiif^
fit ; nous réu/Tiflbns , vous
réiiflîflcz, ils réiiMent. Je
réiiflîfTois , &c. Je réiiflis ,
tu reiiflis , il réiiflit : nous
réliffîmes , vous réiKTites , ils
réiiflirent. J'ai j-éiifli , 6ic. Je
réiifîirai , &c. Que je reiif- ,
fiffe , &c. Je réufflrois , &c.
Que je réiiflifre , &c. Que
nous réliMions , &c. ReiiT'
fiffant.
Réuffite , f. f.
Voyez, la Préf. , let. i/V
Revu , uë , adj.
Revue des Troupes ,(. t
Autrefois on écrivoit reveu ,
reveuë ; mais depuis quaran-
te ans , ou environ , les Im«
primeurs fe fontavifès d'é-
crire revu , revue. Voyez à
ce/ujetma Pr, let. û.
Revulfion/f. f. t. de M^eciner
JUiabiliage , f. m,^
'
â
wb
lo« RHE
.habillé , ée, adj.
Lhabiller, v.a.
B-hadamanche ou iLadamanthe »
f. tn. Uun de« trois Juges
des Enfers.
Rheinfelden , f. m. Ville fp-
reiliere de Souabe.
Jdheingrave , f. m. Titre dç
Seigneurie Allemande,
Rhéteur, f. m. Qui enfeigaç
Tart de bien dire.
Rhérorication , ù f. Figure
de Rhétorique. Ce mot ell
. nouve^ , & n'eA pas encor<^
tout-à-tait établi.
-Rhétoricien , ennc , f. m. & f.
Rhétorique , f. f.
Ces mots font originairei»
ment Grecs , & fe^fouvent
par tout écrits avec une afpi-
tion dans cette Langue ; ce
que les Latins ont miité en
les écrivant avec une h. Nos
anciens Auteurs François ,
6l la plus ùine partii; de /lus
meilleurs Rhétoriciens mo-
dernes les écrivent pareille-
ment avec une A. Il n'y a que
liichelet qui ait ofé la retran-
cher. Si quelqu'un de (es par-
tifans m*obje6le aue les
Grecs n'ont point ah dans
leur alphabet , je lui réponr
drai qu'il eft vrai : mais en
revenche il faudra qu'il m'a-
vouë qu'ils ont des efprits &
des lettres double^ qui la va-
lent,
Rhin , f. m. L'une des plus cé-
lèbres rivières de l'Europe.
Rhinocéros « f. m. Sorte de
béte fauvag^.
Rhintal ; f. m. Vallée du Rhin
dans la Suiifie,
RHU
Rhitophagc , f. m. Qui vk diÇ
racines.
Rhodes , f. m. Ville Capital^
de rifle de Rhodes.
Rhodes ^ Ç.(f Efp«cQ de prune,
Rhodez , Ville de France &
Capitalçdu aoiiergue.
Rhodiot , f. m, & f. Qui eft
de rifle de Rhodes.
Rhombe , f, m. t, de Géomé-
trie.
Rhomboïde , f, m. t. de Géo-
métrie.
Rhône ou Rh^fne , f. m. L'une
des plus" grgndes rivières de
France.
Rliubarbe , f. f. Sorte de ra-
cine Médecinale,
Rhumatifme , f. m,
Rhume', f. m.
L'étymologie & l'ufage veu-
lent une A dans CCS mots,
malo^ré le fencimcnt de Ri-
cheiet.
Riant , ante , adj^
Ribaud ; aude , adj,
Ribes , f. f. Nom que les Apo-
thicaires donnent aux gro-
feilles rouges.
Riblette , f. f. Ragoût.
Ribleur , f. m. Débauché,
Ribcdage , {. m t. de Marine.
Ribord , f. m. t. de Marine.
Ricaner , v. n. Rire avec éclat.
Ricaneur , eufe , Cm. & t\
Ric-â-Ric , adv. Exaélemenr.
Richard , arde , f. m. Ôt f. Qui
a beaucoup de bien, U eft du
ftyle familier.
Riche , adj,
Richelieu , f. m. Ville de Fran-
ce dans le Poitou, avec un
magnifique Châtt^au,
Richemem » adv.
^ nid
Ricin , f. m. Plante.
Ricochet , f.. m. Jeu d'enfanf.
lUcochon . f. m, t. de Monnoie*
Ride , C f.
Ce mot eft plus en ufage tu
plurier qu'au fingulier.
Ridé , ée , adj. *
Rideau , f. m.
Ridée , f. f- 1, de Vénerie.
Ridelle , C f. t. de Charron.
Rider , v. a, ^
Ridicule , adj.
Ridiculement, adv.
Ridiculifer/v. a.
Rien , f. m.
Rlerefief , f. m. t. de Jurifpru-
ddicc»
Riéti, f. m. Ville dltaiie dans
le Duché de Spoléte.
Rieur , eufe , f. m. & f .
Rieux , f. m. Ville Eoifcopale
de France dans le Haut Lan-
guedoc.
Riez , f. m. Ville Epifcopale
de France en Provence.
Riflard . L m. Outil d*ArtHan.
Rifler , V. a. Il eft populaire.
Riga , f. f. Ville Capitale de
la Livonie*
Rigide , adj.
Rigidement , adv.
Rigidité , f. f.
Rigodon , f. m. Sorte de danfe.
Rigole , f. f. Petite tranchée",
petit foité.
Rigoler , v. n. Il ne fe dit
qu'avec le pronom perfon-
nel 9 Je réjouir
Rigoriune , f.
révère.
Rigorifte , f. m. Sévère,
Rigoureufement, adv.
Kigoureux,.eu£?, adj.
<r
m. Morale trop
* Hiihi i(4
Rigueur , f. f.
Rimaille, C f. Méchante Poëfit;
Rimailler, v. a.
Rimailleur , f. m.
Rimaflier 4 y . n. Faire d«t vtrid
Il eft burlefque.
RimaiTeur , f. m. MaUvaii Poè-
te.
Rime , f. f .
Rimer , v. n.
Rimeur , f. m:
Rimini , f. m. Ville de TÉtat de
TEglife , dans le Golfe Ôé
Venife. •
Rinaireè a<y. t. de Médecine.
Rinceau /. t. m,t, de Peîntute.
Rinfer un verre , v. a.
Nos anciens écrivoient rein-
fer ; l'Académie Furetiere &
jQubert écrivent rinfer & ri'/i-
cer ; Mais comme il y a appa-
rence que ce mot nous vient
d^Mnglois où il fe trouve
â^HH/, ie préfère rinfer à
rincer,
Rinftruire > V. a.
'Rmfure , f. f. /
Riom , f. m. Ville de France ;
dans la Lîmagne d'Auvergne,
Rions , f. m: Pçtite Ville de
France dans la Guienne.
Ripte , f. f. -Petite querelle,
Rioter , v. n.^'^ourire.
Rîoteux, eufe, adj.
RipaiUe , f. f. Grand'chére. n
eft familier, V
Ripe , f. f. Outil de Maçon.
Riper, v. a. t.de Maçon : Grat-
ter la pierre avec la ripe.
Ripopé ,1. m. Mélange que font
les Cabaretiers de différena
reftes de mauvais vin.
Ripofte , f. f. On difoit autre*
fois ri^ojle.
•w:
Ripofte^) V. n. -
Rire , V. n. .
Je ris t tu ris , il rit : nous
rions , vous riez , ils rient.
Je riois , &c. Nous ryons ,
o£C. Je ris , tu ris , il rit ;
nous rimes, vous rites, ils ri-
rent. J*ai ri , &c. Je rirai ,
&c. Ris , riez. Que je rie ^
8lc. Je rirois , &c. Que je
rifle , que tu rifles, qu'il rît :
qUç nous riflîons , que vous
rifliez, qu'ils riflTent. Riant.
A.is , r. in. Le rire, au plur. les
ris.
Ris , f. m. t de Boucherie.
Ris , f. m. t. de Marine.
Rifée , f. f.
: Rifibillté , f. f .
Rifible , adj.
Rifque , f. m.
L'Académie veut que ce mot
Xbît toujours du mafculin
genre , excepté en cette fia-
5pn de parler. A toute rifjue,
Rilqué , ee , adj.
Riiquer, V. a.
Rîfloje , f. f. Sorte de Pâtif-
ferie.
Riflblé , ée , adj.
Riflbler , V. a.
Riflbn , f. m. t. de Marine.
Rit , f. m. Quelques-uns di-
fent Rite ; t. Dogmatique.
Ritournelles , f. f. Petite fym-
phonie.
Rituel, f. m. Livre d*Églife.
Rivape , f. m.
Rival, aie, adj.
Rivalité , f. f .
Rive, f.f.
River, v. a. t. de Serrurier
Riverain , f. m. Le voifm d'un
lieu.
. n,ot
Rivefaltes , C m. Sorter de vîfi
mufcat.
Rivet , f. m. t. 'de Manège tt
de Cordonnier.
Rivière , f. f.
Rivicreujj^ , adj. m. t. de Fau-
connerife»^
Rivure,'f. f. t. de Serrurier.
Riz , f. m. Sorte de grain
dont on fait des potages.
Rizière , f. f. Campagne fe-
mée de riz.
Quelques-uns écrivent rh :
mais je n'approuve pas cette
façon d'écrire , parce que ce
mot vi^nt du Latin ary^a ,
v'iju'on trouve par tout avec
un { , & parce qu'on pour-
roit le confondre avec m .
rifus & m. de veau. C'eu
pour ces raifons que j'&
ftime gu'on doit écrire r/ç.
Robp , t f.
Ce mot nous vient de l'Alle-
mand rauhen ou rauh ; d'où H
cft aifé de conclure qu'on
doit écrire rohe avec un feiri
I^obin , f. m. t. de mépris.
ftobihet , f. m. Ouvrir & fer-
mer un robinet , clef d'ur.
robinet.
Roboratif , f. f. adj, t. de Mé-
decine,
Robutfe , adj.
Robuflement , adv.
Roc , f. m.
Rocaille , CL CoquiHïge.
Rocailleur , f. m. C
Rocambole, f^ f. Sorte de légu-
me.
Rocantin,f. m, Chanfon com-
pofée de plufieurs vieilles
chanions. .
Roche
kochechouart , petite Ville
de Fratice dans le Poitou.
Rochefort, f. m; Ville de Fran-
ce en Saintongc , avec un
bon Port. V
Rochefoucault, Ville de Ffartcb
dans l'Angounlois.
Roche-fur-Yon, f. f. Ville de
France dans le Bas Porttou.
Rochelle , f. f. Ville dtf France ,
Capitale du Pays d'Aunis ,
avec un Port.
Rochepofay , nom de lieu fur
les confins du Poitou , re-
riommié par (es eaux.
Rocher , f. m. '^
Rochet , f. m. •
Rochoir, f. m. Outil d'Otf.
Rocouler ,. v. n; Il ïe dit du
bruit que font le$ pigeons
dans le ciolonlbier.
RQcroioi^^ROcroix,f. m.Villo
dé France en Champagne..
Rocoux , : nom de lieu , près
Liôge ^célèbre par la Vi«oi-
re complette , rertipoftée
par les troupes du IlOi de
France , commandées par
M. le Maréchal de Saxe ,
fur l'Armée combinée des
Anglois , Autrichiens . Hol-
landois , Hanovériens &.
HefTois, le n. O^obre
1746. .
' Rodage , f. f. t. de Coutume»
Rode, f/f. t. deMai-ine.
Roder , "v. n.
Rôdeur, f. m. , .
Rodomont , f. m. FafifarOrt.
Rodomontade, f. f .
Rogationi , f f. pi. t. d'Eglife*
Rogatoir*e , ad), t. de Palais
Rogne , ù f. Efpece de galle.
ftôt ^0%
ftogrtcr , V. à.
Rogneur , eufe , .!♦ tn. ot ij,
Rogneux , eufe , ad).
Rognon , f. m.
Rdgnonef , v. n^ «
Rognure , f f .
Roi , f. m.
Tous les Sçgivans font d ac-
cord qu'on d'oit écrire Rois
au plur. cequi fuffiroit pour
prouver qiion doit écrire
Rffi au fmguiier , fi l'ufage
vouloir fe conformer a la
raifon. V. Pr. let. /.
Roide , adj.
Roidement , adv-
Roideur , f. f. •
Roidir , v. d.
Roie, f f. Ville de Fraftce eû
Picardie. -7
Roitelet ,*f. m. Petit Souve-
raini
Roitelet, f. ni. Petit oifeau.
RoUe i f. m.
L'orthographe de ce mot a
varié plufieurii fois. Dans»
àaùdoid on trouve RolU ,
/■o//<r/; dans Monet roo/^; dans
Binet roU ; danS l'Académie
1k Furetiere rôle. Cette der-
nière façon d'écrire a plu à
nos moderne» , qui fe font»
. fàutfertierlt imaginés qu;un
circonflete fur un 0 pouvoit
tenir lieu d'un autre 0 retrart-
ché ou d'une / fupprimée.
Voyez * .à àc fujet ma Pré-
face au Circonflexe. Daner
écrit rôle comme Binet , & il
y a apparence qu'il dérive ce
mot du Gaulois roUr ^ oui fe
dit encore dans quelqiieg
Provinces pour rmUr^ Ea
«fiet ,les roilôs étant ardi-
SSâ
ï
■iia^WHlBIlIlillllllllllBIpilllillllill
S AU
SAU
J» j* ^ m Ém
T»>
'i
yfS SOM ;
nai rement de;^ papiers Ans
CQU vtrt u re , les gens de Pra-
tique les roulent pour les
, mettre dans leurs poches
avec plus de facilité. Du
Cange écrit roollt & rollt t
qu'il dérive du Latin rotutus^
rotula, fcheda ^chdrtainfift*
ciem rotula /eu rota convomta.
Cette étymoiôgie autorife
l'orthographe dd 0Sanet :
mais le plus sûr eft dfe ftiivre
rufage , qui veut (ïu'én écri-,
ve Lqntrolle avcc aeux //, &
{)ar conféquent rt>lU, Voyei
a Remarque du mot Con*
trolUufe.
Roller , V. n. Écrire des rollfeSb
Hollet , f. m.
Romagne , T. f. Province de
l'État de TÉglife en Italie.
Romain , aine , f. m. & fr
Romain , f. m. t. d*Imprimerie.
Romaine, f. m. Sorte de ba-
lance.
Rorfian , I. in.
Romance , f. f. Mot tiré de
TEipaenol , qui iigniôe une
forte de Pocfie.
Romancier^ T. t»^ Auteur dés
anciens Homans. '
Romtnefque , adi.
Romanie, ^ f- Province de
la Turquie en £ur.ope.
Romanifer , v.. n.
Romaniile « f. m. & f. Faifeur
de Roman.
Romans , f. Ville de France en
DaupUné.
Romann , C m. Arbrifleau^
Rome , r. Ville Capitale de TE-
tat de l'Eglife , eh Ittilie,
. Homei , petit Pays du Bugisy
. #1 France,
ROM
Rommoîs , ou npumols » f. m^
Petite Contrée de Francit
dans la Normandie.
Rompement de tête , f. m.
Rompre , v. a.
Je rompSjtu romps^ il rompt:
nous rompons > vous rom-
pez , ils rompent. Je rom-
pois , tu rompois , &c. J'ai
rompu » dtc. Je rompis t tu
rompis « il rompit : nous rom-
pîmes , vous rompites » ils
rompirent. Je romprai , &c.
Komps , romoez. Que je
rompe , &c. Je rbmprois «
&c. Que je rompiflc , (jue
tu rompiiTes , qu*il rompit :
ifue nous rompiflions , que
vous rompifliez » qu'ils ron>
pilent. Kompant.
Rorhpu , uë , adf. ^^
A bâtons rompu , adv. \
Romulus y f. m. Fondateur dé
Romc.
Ronce , f. f.
Ronceroi , f. m. Haie pleine
de ronces. . f
Rond , onde , ad j. ^^ — '
Rond , f. m. x,
Rondache, f. f. Efpece de bou^
clier.
Ronde ^(,{,
Rondeau , f. m. t. de Poëfie
Françoife.
Rondeler, v. n.
Rpndelet , ette , adj. s
Rondelk , f. f. Efpece de bou-
clier.
Rondellier , f. m. Soldat > qui
porte iine rondelle.
Rondement , adv.
Rondeur yî.f.
Rondin , f. m. Bâton ron4.
Roaâe , f. f. Efpece de jeui.
»our6 , adf. t. de Manège.
Sauvemcnt , f. m.
ROS
Ronflement, Cm..
Ronfler , v. n.
Ronfleur » eufc , f. m. & f.
Rongé , f. m. t. de Vénerie.
Ronger, V. a.
Rongeur, adf. Il n'a d'ufage
Rofllgnol, f. m.
Roflignoler , V. n.
RoiToifS , f. m. Lioueiir.
Rofter , V. a. t. de Marine.
Rofirale, adj. f. Couronne
^„ . ^ _^. ., „_ „ roftrale
que dans cett« phrafe : U Rofture , f. f. t. de Marine.
»Yr rongfur. Rot , f. m. ^
Roquclaure , f. f. Sorte de Rotateur^ adj. t. de Médecme.
manteau. Rotation ♦f.f. ^ .^
Roquemaure , f. f. Petite Ville Rot-de-bif, f. m. t. de Cuifme.
de France dans le Bas Lan- Rote , f. f . Le pi«emîer Tribut
guedoc, nal de la Cour de Rome.
Roquer , v, n. t. du jeu des Rotenberg , f. f. Fortereffe de
Echecs. la Franconie.
Roquette , f. f: Plante. Rotenbourg , f. f. Ville Impé-
Roquille» f. f, La plus petite riale de la Fraoconie.
des mefures (fe vin.
Rofiice , f. f. t. d'Architcaure.
Rofaire , f. m.
Rofat, adj. m,
Rofe,f r. C ^
Rofe des v^ms, & du compas,
t. de Marine.
Roter , y. a.
Roterdam . f. m. Ville des Prb-
vinces- Unies en Hollande*
R^ti , f. m.
Rôti , ie , adj.
Rôtie, f. f.
Rôtir, V. a.
RÔfé, adj. m/il n'a guère d'u- RôtiflTerie , f. f. — ^
fagc qu'en cette phrafe : f^m RôtiflTeur , euie , f. m. & f.
ro/?, Rotiére , f. f. Lieu où Ton met
Roieau , f. m. rouir le chanvre. k
Rofée, f. f. Rotonde, f.f.
Roferaie , f. f. Terroir pbnté Rotondité , f. f. t. Dogmatique.
de rofiers. Rotule , f. f. t. d'Anatomic.
Rofette.f. f. Sorte d'encre Roture , f. f. ^ ^
rouge. Roturier , iere , adî. '
Rofier, f. m. Roturierement , adv.
Rofoy , f. m. Ville <fe France Rouable , f. m. Inftrument de
dans la Brie. . Boulaneer.
Roff, f. m. Province de TEcof- Rouage, Cm. Toures.les rouée
fe Septemrionale. d'une machine.
Roflane , C f. Nom qu'on don- Rouan , adj. t. «^«^^'^ft^,,, .
ne à toutes les pèches de Rouane, ou Roanne, f. m. VUte
couleur iaune. de France dans le Forea. ^
RoOe , f. f. Cheval u(è. Rouane , f. f. Initomeiit de &r
Roflfé , èe , adî. ' acéré. ,
RolTer , v. t. Battre. U eftbei. Rouaner , v. a. Marquer iée
SSli|
$cB 410U
tonneaux avec la rouanette.
Rouanette , f. f. InArument de
Commis aux Aydes^ » pour
marquer les tonneaux.
Rouant , adj. t. de BUfon.
Rouche , f.
Roue 9 f. f'
de Marine-
Rouelle t Cf.
Rouen (. m. Ville de France ôc
Capitale de la Normandie.
Petit Retient. Sorte de dunfe.
^ Rouer , v. a. Se conjugue com-
me jouer. ,
Rout'rgue , f, m. Province de
France dans le Gouverne-
ment Général de la Guienne.
Rouer , (. m. Sans ù.
Rouet re , f, f. Menues branches
d'ofier* '."'.:
Rouge, adj.
Rougcùtre ^ adj.
Rougeaud , eaude , adj.
Rouge - çprge , f. m. Petit
oiieau.
Rougeole , f. f. Maladie. -
Rouget , r. m. Eipecc de poiflon
de mer>
Rougeur » f. f .
Rougi , ie , adj.
Rougir , V. a.
Rovlgo , f. m. Ville de l'État
de Venife en Italie.
Rouille , f. f.
Rouillé , ée , gdj,
, Rouiller , v. a,
Rouillure , f. f. •
il4kiir du chanvre » v. t.
I) faut écrire ces cinq der*
nierf mots fans ii tréma.
Roulade , f. f.
Roulage , f. m.
Roulant , ante , ad;.
Roulé , ée , adj,
Rouleau» Cm»
ROU
/Roulement , f, m, ^
Rouler , v. a. .
Roulette t (. f,
Roulier, C m. Voiturîer*
Roulis , f. Tn. t. de Marine.
Roulons ,' petits barreaux
ronds. ^
Roumare , f. m. PoiflTon.
Roupeau , f. f. Eipece de héron.
Roupie , f. f.
Roupiere ,. f. f. Sorte d'épée,
Roupieux , eufe , adj. Qui a la
roupie.
Roupiller ; v, n,
Roupilleux , eufe , f. m, & (,
Roufleûtre , adj.
Houffeau t T. m. '
Rouflelet , C m. Sorte de poire. , |
Rpufl'ette, r, m, Petit bifeau
brun.
Roufl'eur , f. f. Couleur roufle.
Rou/ïi ,(. m. Sorte de cuir,
Roufli, ie , adj^
Rouflillon , f. m. Contrée dç-
France dans la Catalogne.
Rouffin , f, m. Efpece de che~
val.
RoufRr, y. a.
Route, (. f.
Routier , ère , f. m. &: f.
Routine , f. f.
Routiner , v. a,
Rouverain , adj. m. Il fe dit ihi
fer qui eft difficile à forger.
Rouvre , C m. Efpece de chêne.
Rouvrir, v, a. ^
Roux , AouiTe , ad).
Roux - vents , f. m, t. de Jar-
dinier.
Rpya], aie, adj.
Royal, r. m. Généreux, libéral.
Royale , f. f, Sorte de culotte
que fon portoit autrefois,
è la Royale , adv» ^
\
ce de chêne.
ROY
Royalement, adv.
Royaliiie , f. m, flc adj.
Royan , f. m. Ville de France
en Saintan^e.
Royavime , i, m» ♦
Royauté , f. f. ,
Hoi^e » f. Ville de^Francé en
Picard re, ^ ^
Ru , r. m. Canal d'un petit ruir*
feau.
Ruade , f. f.
Ruage , f. f. t. de Coutume,
Ruban, f. m. _ V
Rubà(iier , Ç. m. jicad. Fur.
Monet ^ Dan. Rich. Joub.
On trouve ruben , 'Rubennier
dans DupUys & Baudoin ;
mais ce n'ort plus l'ufage. Il
y en a d'autres qui écrivent
Riibiinnier avçc jleux nn :
<:ette orthographe dépend de
Tuiage , parce que les com-
pofés des mots en an dou-
blent les uns. cette finale,
comme année , annuel ,
. %fdnner , tannerie , Tanneur ,
qui nous viennent des mots
fin , van & tan. D'autres ne
ha doublent pas, comme Mer
Océane , Cour ôtamane ,
Couru Cane , fi'c.-Ainïî chacun
eft libre d'écçiH'e avpc une.
feîfle n ou avec deiDç It mot
Rubanier. V. Préf. fui Ad-
jeétifsen n* , '- . „
Rubican , adj. m. Couleur du
poil d'un cheval.
Rubicond , onde , adj. t, b'ur-
lefque
Rubis , f. m,
Rubord , f. m. t. de Charpèn- .
terie.
Rubrique , f. f. Efpece de terre
rouge.
RUE ^«^
Rubrique , f. f. Ordre pour
dire rOffice , fitTitré des
Jlvreî de Droit Civil (k Ca^
non.
Ruche , r. f. Sorte de panier
d'ofier.
. Rucfaée , f/f. Plein une ruche.
Rudanier , f. m. t. du bas peu-
ple^ q[uire dit des gens grof-
fiers.
Rude, adj. *
Rudement , adv.
Rudenté ^ C t. d*Architefture.
Rudenture , t f. t. d*Archite-
fture.
Ruderation, f. f. t. d'Archi-
tefture.
Rudeffe , (. î.
Rudiment , f. m.
Rudoyé . ée , adj.
Rudoyer , v. a, On prpnon»
ce rudeyer.
Rue. f. X, Plante.
Rue , f. f Chemin. .
Ruelle, r. /. Petite rue.
Rueller , v. a. t. d'Agriculture.
Riier , V. a.
Rueur , eufc , f. m. & f. &
adj.
RufFaGh,f. m. Ville delà Haute
Alface. ' ^
Rufien //{. wj. Débauché.
Rueine', 4»f^i. Inftrument de
Chirurgien.
Ruginer, v. a. t. d'Arracheur
de dents.
Rugir , V. n. Il ne fe dit au
propre que dû cri^du Lion.
Rugiffxnt , anre , adj.
Rugiflement , C m.
Ruelles , f. f. Petite Ville de
I^rance en Normandie.
Ruillée , f. f. t. de Couvreur.
Ruine , f, f ♦
,)■ •
<^
-y
V. .,
I,
Ruiné ,.éè , idj. ^ ^
Ruiner» v. «.
Ruineux » euft , tdf.
Ruinuro, f. f. t. d*Architeâu».
RuifTeau , f. jb.
• Ruifleler* V. II. ,
Rumb » f. m, t. de Maj;ih0,
Rumrart (• f. «
Rutniiiant ante » adj.
Rumination , {. (.-^
Ruminé , ée^ adj. =
Ruminer , v. a,
Rupelmonde , f. f. Petite Vlil$
\ de Flandres.
Ruptoire , f. m. t. de Ckïr
rurgie.
Rupture , f. r.
Rural , aie » adi. Qui con-
cerne la campagne.
Rufe , f. f. ^
.Rufé, èe,*adj. Il s*eiiiploic
auiTi fubftamivement.
Ri^fer , v. n.
RVS
Rufle, 0u Ruflien eiine f^.m,
&f. Qui ^ d^ RulTie.
Ruâie:i r. (. Vifte £inpirf
dans l'Europe.
RuiTiote / f. m, Laïu^e Ruf-
fienne. . ■
Rufian, r. m. Petit Pays dû
Bigprreen GaTcogne,.
Ruihittd>aude,adj.
Ruf^audement * adv^
Rufticité , f. f»
Ruilique, ad).
Ruftiquement ,^dv,
Ruftiquer » v. a» t. à.c Maçon»
nerîe.
Ruflre » adj.
Ruidre , T. 1. 1. de Ql^^n.
Rut , f. m. t. de ChafTe.
Ruvs , f. m. Contrée de France
dans la Bretagne.
Ryptique * f. m. Sorte de Mé-
dtciment/
^
•^
^
jseo.
r i^J.^ r M CX^,,U,mirA ^^ ^'
it
eiine , ï. ôt
) Ruliîe.
ifte £iQpirf
.aiM^e Ruf-
ttit Pays du
ognc.
%yj
iti
t. de Maçon»
Yflzktn,
Chafle.
éc de France
e.
iortc de Mé-
. -T
S . s ubjlant if féminin. Cifi une lettre confonne , O U diX'Auitiùht
M PÀlfhabet^ y
SA , Pronom perfonel-fcmi-
nin. Son , mafc^ Sels au
plurier.
SataifiTie , f. m. Culte des
A Ares ; Idolâtrie ancienne.
Sabbat , f. m.
*" Ce mot (c trouve écrit de
plufieurs manières dtflféren-
. tes.. Joubert écrit ^54^4/ &
Sabbat^ Richelet SixbatyBoM"
dot Sabath , Danet & Cale-
pin Sabbat h , ; 6£ en Latin
Sabbathum avec deux bb &l
une h , comme on le trouve
dans Charles Çftienne , Jou-
bert , Boudot & ailleurs,
L*Acad^ie & Furet, écri-
\çn%^ibbdt. Pour fca voir la
véritable ortbograpn^ de ce
mot , j'ai eu recours à une
Bible des plus anciennes, où
j'ai remaraué en diffère^ en^
droite Sahbatum fans hrSffWA
rmterprétation des mots Hé-
breux par S. Jeri^mei on
trouve pareillement ^abba-
tu/ttf riauies. Dans la Cram^
maire Hébraïque , imnrimée
diez Guillaume Leoé en
1621. à Paris ». on tropve
auin Sabbatum Tans k^ O'oii
>e conclus qu'on doit écrire
SMbbat en François , coafbr*
mémeot à Fufage de la ma-
jeure partie àt% Auteurs , 6l
à rétymologie au*en donn«
du Can«, tom, ULfoL jt$.
où il dit^ Sabbatum apud He*
brctos pro tota hebdomiuLi , 6f
pro feptimo hebdomadis diefu»
mïtur
à Graco TtiCCM.Tm
Sabbatine, C f. t.4le Philofophe.
Sabbatique , adj.
Sabine ,/. f. ou (avinier , f. m;
Arbriffeau bas.
^able , f. m.
Sablé , f. m. Ville de Franc»
dans le Maine^
Sabler v a
Sables ' d'Olômie , Ville de
Fonce dans le Bas Poitou«
Sa^Ielbnt, f. m. ProviAce du
I^Dya^me de Perfa.
Sablier , ù m. Sorte d*Hork)go»
4 Sablière , f, f.
Sablon , f. m. Menu ùhlù^
Saklgnné, ée, ad|.
Sablôoner^ v. a.
Sablonneux , eufe , ad;.
Sablonmer , C m. Qui vend du
fabloh.
Sablonniere, £ f.
Sabord , f. f. t. de Macioc.
Sabot^f. m, ê
Saboter y Y,ar
/
Ea
z^^t:
S£M
.f*f
^>
4
•i
A,
':à
' \
V
jta SAC
Sabouié , ée , ^J.
Sabouler , v. .a« 11 dllMlé.
Sabre , £ f .
Sabrenaiider , V. a. Mal vm*
vailler.
Sabrer , y. a.
&^rre , C L t. de Marine!
Sac, f. m.
Sacanie, f. f. L'une des otia*
tre Provinces de la Moree.
Sacade , f. f. t« de Manége«
Saccage , f. m**
Saccagé, ée, adj.
Saccageaient, f. m.
U ne faut pas inutef Ri-
chelet qui écrit facûicment ,
facagerzv te un ieul c , (ans
Tiacune autre raifon , que
parce qu*on prononce de la
forte.
SaccaJ;cr, V* a.
Saccomeùfe , f. f. Inftrtimem
que nous appelions Corne-
mufe.
Sacerdoce , f. m.
Sacerdotal , aie , 2d|.
Sachée , f. f. Plein un âc.
Sachet , r. m. Petit fàc.
Sachet , ette , f^ m. & f. Reli-
gieux âc Religîeufe de l'Or-
dre d^ la Pénitence. *
Sacher, y. a. t. de Jardinier^
Sacoche , f. f. Deux bourfes
de cuir jointes cnfeihble.
Sacônie, t, m. t. d'Architeâ.
Sacquatier , £ m. Voiturier
de charbon. .
Sacquage, f. m, t. de Cou-
tume
Sacquier » £ ni. t. de Marine.
Sacrairc , £ m. Petit Temple ,
ou Oratoire,
^ramental , facndstiitale ,
SAC
ftd). fit iacràMéntet, Ya^
mentelle. Pafchal, Puretierisi
&fioudot préfèrent ç4it^ pre-
> niicfe façon d'écrire ; t>anef
& /oùbert admettent la fe-.
cônde^: l'Acadéniie , Biner
ot Ric^elet les approuvent
tQutesles deux. Cependant
il me fcmble que la première
efl plus conforme au Latin
facramtntalïs , dont elle tire
Ton étymôlogie.
Sac/e , £ m. Oii^au de proie.
Sacre , £ m. Aâion par laquel^
le on facre un Roi,
Sacré , ée , adj.
Sacrement , £ m.
Sacrer, v. a.
Sacret ^ L m, i, ^t Fauc<>il-
nerie.
Sacrificateur , trice ; £ m. & f.
Sacrificature , £ £
Sacrifice , £ m.
Sacrifié, ée , ad/. :^ _^
Sacrifier , y. a.
Sacrilège ,££ 11 eft auflî ad;.
Sac^ilégeiîient, adv.
Sacriftain , tine ^ £ m. & f.
Sacriftie , £ f.
Safran^ £ m. Sorte de Plante.
Safran, £ m. t. de Marine.
Safiraner , v. a.
Safranier., iere, £ m. & f.
Banqueroutier , qui n'a plu*^
debie<l.
Safre , adj. Goulu , glouton.
Stgacité,£ î.\
Sagapenum , £ m. Sorte de gom
me,
Sagdu , £ m. Pafin qui fe fait
avec la moelle dim certain
arbre.
Sage , adj . H fe prend aulfi fub-
ftarnivemcm*
Sage'
Sag«-femin«, C f. Accoucheafo;
Sagement , adv. ^
Sagefle, f.f. .
Safijimire ^ u aàJ A%riû du Za«
dia({u«.
Sagittsile # t d*Anacomi€.
Saaauin, Cm. Hotte de petit
, wngç.
Saeuenay , f. m. Contrée de
la Nouvelle F'rance en Amé*
rique.
Saïette , (i i. Serge de foie ou
de laine.
Saietter , v. a^ t. d'Orfèvre.
Saïetteur , C m.
Saignant , ante * ad).
Saig|^ » ée , ad).
Saignée , (. {> ^^
Saignement , t m.
Saignei: , v. a.
Saigneur ; f. m.
Saieneux , eu^e .zà]
SaiUant, ante^ adj.Qui avsince
en dehors.
&iille , t. de Marine, '
Saillie , f. É
faillir, v. n. Jaillir, Yqrtîr
avec impémofité. Il i;^ fe^
dit que de»* choies liyii*
des. & il Te conjugue ainfiw
it ïailiis . tu failli» , il faillit :
nous failliiTonSi vous faillif-
fez p ils faiHiiTenr. 7e faillii-
fois , &c. J'ai failli ,&:c. Je
failli»» tu failli», il|(aillit;
-nous faillime» , yous failli-
fç»^ il» faillirent. Je failli-'
rai , â^c. Je faillirois , &c.
Saillir , v. n. t. ((*Arçhi|eâurea
Il fe dit des ornemens qui
^ débordent , & 6tï le con-
^ jugue àinfi.' I
Je faille , tu (ailles iil faille ,
4cc. mai» il n*a d'uÊige qu^à
SA* , m
ilnfinitif «c kht^d&imé
_ perionne de quel^it^^l^flipf ^
Sain, faipe, adj. . ,_,
Saîn-douir L xA. QnmM
pourceau. .
Sauie, tii Filet pour i^rmlr^
dupotffon.
Sainement , adv.
Sia(n-foin>f/ m. ^iarne.
Saint , aime , àd).
. Saint -Agnan , Ville de I^radCd
dans leBerry.
âaint'Amand > Ville de France
dan» (e fiourbonnois.
âaint-Amand , Viue de Flan-
dres dans le Tournefi».
Saint-Ambroife, V ille de Fran-
ce dans le Languedoc.
Saint-Amour , Ville de France
«n Bourgogne.
Saint- Andiol , Ville <(e France
' ^ dans le Vivarais.
Saint- Antoine, erof impure de
France dan» le Dauphinéy
^î avec une Abbaye Chef
. d'Ordre , du meitie npml
Saint- Antonin , Ville. 4e Frari-»
ce dan» le Rouergue.
Saint- Afnoul , Ville de Ffanccf
dins là Beaulie. '
Saint- Aubin- ()u-Cormier, Ville
de France dains la Bretagne.
Saint- Aubinet , f. m. t. de Ma^
rine.
Sainte-Barte , f. t t. de Ma^
rine« "
Saint-Brieu, Ville dé Fraricd
en Bretagne;
Saint - Chaumont , Ville dé
Fi(ànee dan» le Lypnnois.
Saint - Ctriftophe , Ville def
France en Touraifie;
Saint-Claude, Vill© de France'
«A Franche -Corn té.
TTC . ^
'-f*
Lim*I>ihit , Vi»e de Hfle de
fVaiietraèeAli S^pulcurf
ae(ef floii. ^ ^
Sttm«DlB(er » VMlt ie France
SiiiiKlkM«iie , ViNi* Capi-
tale de riflc de ce nom dani
la mer du Mexique.
Saint Efprif , le Pont-Selnt-Er.
S rit. Ville daiw le Langue-
oc.
Saint-£tt%nne*ie-Furenf« Ville
de France dans le Forez. < ^
Saint- Ferceau, Ville de France
dans rOrleanoifl.
Saint- Flour, Ville de France
en Auvergne.
Sainte- Foy , Ville de France
en Gutenne. ,
Saint -Frique , Ville dé France
enGuiehne.
Saint-Galmier, Ville de France
dans le Forez.
Saim-Gaudens , Ville de Fran-
ce en Gafcogne. "'
Saint- Germain-cn-Lajre , Ville
de rMe de France.
Saint- Germer-rEmbrun , Ville
de F^nce en Auvergne.
&^int-Ghiflain» Ville des Pays-
Bai , çonquiib par les Fran-
çois le s6. Juillets 746.
Saint'Gillee , petite ViHe de
France dan;i le Bu Langue-
doc. ^ -
Saint- Girons , Ville de France
en (iafcogne.
Saint Hubert, ViMedes Pays-
Bas.
Saintr7e^ \ Ville de la Lor-
raine.
Saint -Jean-d'Angely, Ville de
France dans la Saintonge.
Saint-Jean-de-Laune , Ville de
SÀI
France en Bourgosne/
S|inc-jeande*Lux 9 Ville de
n^rapce au Pays dei Çaimiee.
Sain-Jean-Pied-de-Port , VlUe
de France en Navarre.
Saint Julien , Ville de France
en Bretagtie. r ' ■■
S^int-Junien » Ville de France
dans la Mài^he.
Saint-Léonaixi, Ville de France
dans la Marche.
Saint- Liar , Ville de France
en Gafcoçne.
Saint-Lo , ville de France en
Normandie.
Saint-Maixanr . Ville de Fran-
. ce dans le Poitou.
Saim-Malo Ville de France en
Bretagne j avec un Port.
Saint-Marcellin , Ville de Fran-
ce dans le Dauphiné/
Saint-Maximin, Ville de Fran-
ce en Provence.
Sainte-Menebould , Ville de
France en Champagne.
Saint-Michel \ Ville &x Duché
de Bar. v
Saint-Omer , Ville dé France
dans TArtois.
Saint- Papoul , Ville de France
dans le Languedoc.
Saint-Paul , Ville de France en
Dauphiné » en Languedoc
Il dans les Pays-Bas.
Saint-PauI-de-Leon , Ville de
France en Bretagne.
Sgint-Pierqc-le-Mofîtier, Ville
de France en Nivernois.
$aint-Pons-de-Tomieres, Viilc
de Frtince dans le Langue-
doc.
Saint-Pourçain, Ville de Fran-
ce en Auvergne.
Saint- Quentin , Ville de Fraa-
•" K'»-— 1 •' ;f^
-■» '
j SAÎ !>
c« m Picardie » 6cX»pittlc
du VermaiulQii. ,
Sâiat - Sauveur • le - Vi^mte »
Ville de France en Norman*
die.
/Saint-Sebaftien , Ville d^Efpa*
Sainte- Severe , Ville de Fran-
ce dani la Berry.
Saint-Sever , Ville de France
«n Gafcogné. '
Sainte-Sufanne , Ville de Fran-
ce danI le Maine.
Saint-Tropez , Ville de France
en Proventc,
Saint- Tybery , Ville de France
en Languedoc.
Saint- Valéry , Ville de France
en Picardie.
Ssiint-Valier , Ville de France
en Daupiiiné.
Saint -Venant , Ville des Pays-
Bas.
Saintement , adv.
Saintes ^ f. f. Ville de France ,
Capitale de la Saintonge.
Sainteté , f. f .
Saintonge, f. f. Province de
France.
Saintongeois , oife , f. m. & f.
Qui e(l de Saintonge.
Saintre , droic Seigneurial.
Saique, f. f. Navire de Turquie.
Sain, ie, adj.
Saifie, f. f,
Saifine ,.f. f. t. de Palais.
Saifir , V. a.
Je faifis^ tu faiHs , il Taifit :
nous faiMbns* vous faifiT-
fez, ils raifiiTent. Jefaifiâbis.
ru raififTois » Sic, Nous Tai-
fiilions , &c. J'ai (aifl , &C.
Je faifis , tu faifis^'il faiftt :
nous faiiîmes , vou& faliiLcs. »
SAl «M
iUraiCren».JcrigUîirii. &/
ret6(c.Quendulikr
ace.Je(aifirois*dtc.
ftlfifle, dcc.
SaifîiTant t ante • ad|.
Saifidenlenc . f. in.
SàiCon , f. f,
Sal , f. m. Surnom (lui ilgrtifie
inrenlé.
Salace , adj. Qui a en ibi beau-
coup de kl
Salad/ , f. f.
Saladier y r. f. «
Saladine . ad), m. Ditme.
Salage , f. m. Aâlon (Je ùâèt »
& droit Air le lel.
Salaire j f. m.
Salai(bn,rf:
Salamaiec , f. m. Salut àUTur-
' que.
Salamandre » f. t Sorte de lé-
zard.
Salaoïanque , f. f. VUle d*Zt
pagne célèbre par Ton Uni-
verfité,
Salant, adj. m. Mailaie où Ton
fait le fel.
Salarier, v. a. Recoitipenief.
Il eft vieux.
Salé , r m. Ville du Royaume
de Fez en Barbarie
Sale d'une maiibn , f. f .
Puretiere , Richelet , Jou-
bert & autres écrivent faU
âved une feule / i Ménage ,
TAcadémie & Danet /Sz^
avec deux. Cependant Mé-
fiâge dérive ce mot de J'Al-
letmndfaale , qui figntne la
même cbofe , & où il n'y a
qu'une feule /. Du Cânge en
rafjportc une aiitre étymoîô-
gie qui me paroit pfus juilti,
r
|j6 SAt
Jprfqu'il 4it ^ii|B ce mot nous
vitm 4^ /m^t^^ui 4ini la
luifre tatUiiti fignUîoit une
pt^^n \ Mm fait vmH ffM"
fico, Yoyfi dii Càilge, tQm.
m./ô/. 7ÇJ. & Furetiçre au
mot ^<i/«^ Quoi qu*U eo foïu
^«i dt}ix étyraolôgies riff
veulent mrune feuloV.
Salç , adj, Ou} n>il pai net,
Sale,ée«adJ.
Du falé » C m. Lç franic ialé.
Salement « g4v»
Mer, y. a.
5;»k;rnp , f. f, Ville du Royau»
me de Naples.
Saleron,!, m. t. d*Orftvrc,
Salera , petite ViJU dp France
fn Auyeraftf,
{Saleté, f. ff
Salei^r , ij m. Cçlui qui Tak
le poiuon.
Salicot , qu falif ocjue ^ f, m, t.
de Marine,
Salière, f. f.
SaliKaon I f. m, Pain de fel
blanc, '
Salin , ine , adj, Qui contient
du fcl. ' ^
'Salin, f. m.t, de yendeufe d<B fel.
Saline , f. f, Chair ou poi^Ton
falé,
Saline , f.f. lieu où fe fait le fel.
Salins , f. m, Villq^ de France
' dans iç Çptnté de Bpurr
Rogne,
^alique f ad). Epithéte qu'on
donne à ui>e X^H ancienne
de France,
Salif , V, a,
S^isbourg , Ville d* Angleterre.
Saliflbn , f f. t. bas $c po-
pulaire.
fcftlTjiot , antç , adj,
SaliiTure , f. f .
Salivaire , adj. t. d^Anatomier
Saliyali aie t ad)* t. d*Anatomie;
Salivation , f, f. t, de Chirurgier
Sative * f, f f
Saliver, v, n.
$aime , f. tou f^l(n , C m^Ville
de Lorraine.
Sajmi » f. m, Sorte de ragoût^
Saimigofidi > C n\t Efpece de
ragoût.
Saloir, f. m. ^'^
Salon , f. m. Grande fale.
Ceux mé.-nc qui écrivent/d/<f
jiy^c deux // f écrivent /altm
s^ec une feule,
Salon , C m, Ville de France ep
Provence.
Salonique , f. f, Ville de la Tur-
quie en Europe.
Salope , ad). Il cft auflî fubd,
Salopement , adv.
Saloperie ,f,t
Salorges I f. m. Amas de fel.
Salpétrç , r. m. j
Salpétrier , f. m. |
SarpétHére , C f , I
Salfifis , f. m. Sorte de racii^e.
Salttnbanque , f. m. Bateleur,
Saltzbourj;, f. m. Ville du Cer-
cle de Bavière , Capitale dç
TArchevéché de Saltzboijrgr
Saluiîde , C f.
San-Salvador , f. Ville de TA-
mérique , Capitale du Brefil
Portugais.
Savage , ou f^uyelagç , ti de
Coutume.
Salvations, f. f. pi. t. de Palais,
Salubre , adj. t. Dogmatique.
Salubrité , f. f .
Saluées, f. f. Ville de Savoyo
fur le Po.
Salve , f. f, ^ dç Ouçtre*
jjalvé , f^ m,
'W^'
Sam
Saluer, v. f. •
Salure , f, l QuaKt^ de ce
qui eil Taie.
Salut, f. m.
Salutaire « ad|.
Salutairement , adv.
Salutation » f. f .
Sambuque , f. f. Ancien inftru-
ment de Mufique.
Samedi , f. m.
Samequin, f, m. Sorte de Vai^-
feau Turc,
Samis , oM familis^ f. m. Sorte
d'étoffe qui vient de Venife.
Samoreuic, f. m. t. de Marine.
Sancerrc , f. m. Ville de Fran-
ce dan« le Berry. '
Sanclr , v. n, t. de Marine.
Couler à fond,
Sanftifiant , ante , ad),
Sanôification tCf.
Sanftifié, ée , adj,
Sanôifier, v, a.
Sanftion, f. f. Gonftitution, Or-
donnance.
Sanfhiaire , f. m,
Richelet a retranché la lettre
c de ces fix derniers mots !
c'eft une faute.
Sandale , C, f. Chauflure,
Sandale , f, f. t. de Marine,
Sandalie , f, f. Nom d'une efpe-
ce de pèche.
Sandalièr , f. m. Celui qui fait
les iandales.
Sandaraaue , f, f.
Suc minéral ou vernis dont
on frote le papier pour l'em-
pêcher dç boire.
Sandomir , f, m. Ville Capitale
du Palatinat de Sandomir en
Pologne.
Sandix/f. f, Cerufe çaicini^
AUfçu.
Sang, f. m.
Sanglade,r. f.Cnndcùvif'à^
fouet.
Sanglant . ante , ad{.
Sangle , f. f. Voyez CengU,
Sangler , v. a. V. CtngUr,
Sanglier , f. m.
Sangion , i. m. t. de Marine.
Saneloter , y. a.
Ce mot vient du Latin /n-
fultirf t ainfi il ne faut pu$
crire 'fangloiter^,z\ec deux
tt.
Sanglot . f. m.
Sang-fuë, f.f. Sorte d'infefte,
Sanguification , f. f. Change-
ment de la nourriture en
fanç.
Sanguin ,j£e , adj.
Sanguinaire , adj. '
Sanguine, (f. Efpece de pierre,^
Sanguinolent , ente , ad].
Santal , f. m. Boia des Indes.
Ménage , Fui|etiere , Danct
6i Richelet écrivent de la
forte ; l'Académie , Baudoin
& /oubert écrivent fandal ,
parce qu'on trouve en Latin
fandalum dans pluficurs Au-
teurs. Mais je foûtiens que
c'eft niai parler dans l'une &
raut<% Langue, & qu'on doit
écrire & prononcer /â/z/j^Ôc
fantalum. Ménage dit que cp
mot eft originairement Ara-
be ; fantal t vul^b fantallum.
Calepin dit ; Santalum à Grx*
co (titrrtûitt , quod vulgut fan-
dalum vocat. Suivanfce der-
nier témoignage , c'eft par
corruption qu'on a dit 6^
écrit , /i/7</tf/ avec un. </»
Sannes , ou (anne , Cm* t, do
TriÔjrac.
.«#
Si
5AP .
ttnf • prépofmon , exclurive.
SahS'dcur, f. Efpecf df pomme.
Sans-prendr« » £ m* t. du jeu
d'Hombrt.
Sanfonnet ^ f. m* Sorte d'OU
(eau.
Santé» Cf.
Samerrc , f. Contrée de la Pi*
cardia en France.
Saonoif , f. î. Territoire de
France en Normandie»
Saorre , C f. t. de Marin^.
Saoul , (aotile » ad).
Saoulant, anre« ad|.
Saoulard , arde , àdj, il &ibil.
Saouler , v. a.
On prononce fouUr ; malt il
Aut écrire/k^i^r, malgré le
fentiment de Richelet.
Sape, r. f.
Saper • v. a. Monet , Richelet»
6t Jôuben.
Sapeur , f. m.
L'Académie , Furetiere , Da*
XitxtL pluiîeurs anciens ont
écnt fàppt ^fappir ^ Sappeur ^
avec ôitMx pp i mais c'eft une
faute; on doit les écrire
avec un feul ; parce crue , fe*
Ion Ménage il du Cange ,
ces mots nous viennent de
fapa, mot de la baffe Latinité,
dont on a fait fapare ^id <ft ,
iieonibus fuhvertere,
Saphique , adj. Vers faphique.
. Ce mot vienr de Sapho la
Lesbienne , que Catule nom-
me Mufe S«^iphtque , fit d'au^
très la dixième Mufe , à eau»
fe de la beauté de Tes vers,
Sapience , f. f t, de Théologie.
Sapientiaux , adj. m. plûr. Il
fe dit de quelques livres de
TÉcriture.
SAF
Sapin • (, m.
Sapine , (. t, t. d'Atchiterture.
Sapinette , f. £ t. dt Marine.
Sapinière, f. f. Forée de fa-
pins.
Saporifîque , s)d).
Sapphir, Cm. On prononce
Japhir,
Dupuys , Baudoin , Monet ,
Binet & Calepin écrivent
fapphir : l'Académie , Fure-
tiere , Danet , Richelet &
/oubert écrivent faphir avec
un (èul /». Mais comme ce
mot eft originairement Grec,
& écrit dans cette Langue
avec un v & un 9 , que les
Latins ont imité en écrivant
fapphir us , comme on le poMt
voir dans Charles £(liennc ,
Calepin , & tous les bonK
Oiâionnalres Grecs & La-
tins , je mei^ crois en droit
d'écrire en François Japphir ,
& en té^ùn fapphir us y non pas
. faphirus avec un feul /> ♦ coiiv
me on le trouve dans Daner.
On m'objeâera fans, doute ,
oue l'on ne prononce qu'uii/^
aans ce mot. Je Tavouë , on
n'en prononce pareillement
au'un dans les mots àpvtller ,
fupplanttr , fupporter , 4: cent
autres qu^n écrit avec deux,
&dont on auroit mauvaiiè
grâce d'en retrancher un par
conféquent on a tort de le
retrancher de celui - cy. V.
maPréf. let. P.
Sarabande, t f,
SaragoiTe, f. f Ville d'Efpagne»
Capitale du Royaume d'Ara
gon.
Sarbacane , C f . Long tuyau.
).
W^'
Sarbourg, f. m. Ville df la I^-
raii^ti , ac a« TEIf^rat d«
Trevcf, ♦
Sarcarme, f. m. .Raillerie amere*
S i rcler , V . a. t. de Jardinier.
S ircleur , f. m. t. de Jardinier.
Sarcloir /(.m, t. de /ardinien
Sardure , C f. i, de Jardinier.
Sarcocele, f. m. t. de Médecine.
!^ircocolie .r. f. Sorte de gom-
me.
Sarcologic . f. f. t. d*Anatomie,
Sarcoma , (; m. t. de Médecine,
Sarcômphale , f. m. t. de Ai^-
decine.
Sarcopiplocele , {. m. t. de IV^é- -
decine.
Sarcotique , (. m. & adj. r. de
Médecine.
Sardagne ^ ou êiràzi$ne , C (.
L*une dus nlui gnuides Iflei
de la mer Méditerranée.
Sardienne« ad). Qui (c dit
d*uno pierre précicufe. '
Sardin » ou Jardin , (. m. t. de
Marine.
Sardine , f. f. PoiflTon de mer.
Sardolne, f. f. Pierre précieufe.
Sardonien, adj. m. Maiheut eux.
Sareif. t. Rivière de Lorraine.
Sarfouer, v. a. Remuer la terre
entre les plantes.
Sarlandois, f. m. Contrée de
. France dans le Périgord.
Sarlat , f. m. ViHe 4e France ,
dans le Pénkord.
Sarlouis , ou parelouis , f. m.
Bonne ï''ortpreffe en I«>rrai«
ne , bâtie pjv Louis XIV. «
Sarment , f. m{. Boïs^e pouffe
M Vigne, h
^ Saraûn , adj.lll n*a d*umge que
dans cet^e bhrafe : hfiJ Ja-
rafin.
SAR u^
Sarailne , f. f t de Portl&ca-
don 5r de Pharmaeic.
L*Académie&Furetiefeécriii
vent farrafi/tf Dzntt/Mfrarin ,
farra^ifu : Richelet &Joul»ei«
fara[inràra{irn. Ces troif fa-
ççni i écrire ne valent ri«n<
Pour en convenir il ne faut
quelir«rétymologiequcdon-
nent à ces mots Ménaee âc
du Gange 9 lorfou'ils dlfenc
gue cette eipece de bled & de
fortificarion nous vient des
anciens Sarafins, dont le nom
ne pouvoit admettre qu'une
feule r > parce aulls le déri-
voiét de Sara,t^o\x(^ d'Abra»
ha!m,dontUs fedifoient i(lus.
Pour ce qui eC du [, il eft
vrai qu'il lonne en ces mots ;
mais la lettre / a le même
(on entre deux voyelles.
D'ailleurs le Latin 5tfr4c^ii///
ne peut autorifer un { ea
, François. ^
Sarafinois , Ç,.t, de Tapifiier.
Sarau , f. m. Efpece de (bugùe-
nille que portent lesPayuos.
Sare, 1. 1. de Guerre.
Sarriette , C £ Sorte dTierbc.
Sart , f Herbes qui crpiffent
au fond de la mer.
Sartie , f. f, t. de Marine.
Sas , C m. Sorte de tamis.
SaiTafras , f. m. Bois jaune.
Saffe , f. f, t. de Marine.
SaÇer.v. a. Pafler parole ta«^
mis. -
Saflet < f. in. Ferit £13.
SaiToire. f. m. t. de Charhjn.
Satan , t m. Chef des diables.
f^eHite^f. m. *
Sariété » f. f. Ré|.létian d'ali-
ment.
iio SAT
itin , r. m. Etoffé df foie poUe«
Suiinade , f. f. Petite étoffe.
Satiné t ée , adj
Satiner , v. a.
Satisfa^ion « f. f*
Satisfaéloire , adj. t. Dogmati«
çïue.
Satisfaire , v. a.
Satisfait; aite , adj. *
Satisfaifanr , anre j adj.
Satrape ,r. m. Gouverneur de
Province chez les Perles.
Satrapie , f. f. G4>avernement
de Satrape.
Siitumales , ùi'. pluf. Fêtes cé-
lébrées pgr les Romains en
l*honneur de Saturne.
Saturne , f. m., Dieu Hu Paga-
nifnie & Planette.
Saturnien, en ne , adj. Qui eft
mélancolique. '
Satyre , f. m. C'étoit chez
les Payens un demi - Dieu
fabuleux.
Satyre , f. f. Efpece de Poème
• , Épique.
. Satyrion , f. m. Plante,
Satyrique , adj
Satyricjuement, adv.
Satyriler , v. a.
Richelet & Danet écrivent
, ces mots fans^ : Danet foû-
tient même qu'oTn doit écrire
en Latin Satyra ou Satura ,
e& en Fran<;ois Satyre , en
parlant d'une pièce de vers ;
parce mie ce mot ne vient
Cas , dit-il, des Satyres,
)ivinités fabuleufes. Il en
appelle à témoin le fçavant
' Cafaubon,& M. Dacier dans
' ^ Préface fur Horace , page
vj. J'avoue que l'autorité de
ces Meilleurs eil très-conû-
SAT
derable^ mais ils ont des arfi
tagoniftes. Le P. Jouvencv/
daiis fa première note fur la
première Satyre d*Horace ,
dit i Satyra cjl crime ft (juoJJam
dicasi oc'falfiim //./
diflum à Satyris vetenith dih
Îçtulantibus âji proteryis. M.
)acier , pag. jx. de fa Pré-
face fiir les Satyres d'Horace,
Édition d'Amiterdam 170^7.
convient que ces fortcjs de
vers dans leur Origine éto'ieru-
remplis de railleries ^rojjîares ,
*6* aceompasnées de psfiures &
de danfes. Il ajoute * Ces ven
étaient faits par un peuple en-
tare fauv âge , ^ ^jui ne con-
noijfoit d'autres Maîtres que la
joie & que les vapeurs du vin.
Ce*qui s'accorde à ce qu'en
dit le P. /ouvency. Charles
Eftienne écrit Satyra avec un
y. Du Cange &Calepin prin
cipalement , prouvent qu'on
doi't écrire Satyra^Satyricus,
& en François .S<i/^r^, en quel
ue fens que ce foit. Dans
udée on trouve ritrvpieioa- ,
SatyricuSf tnordax. On y trou
ve aufn cette phrafe de Plu-
tnrque , dont | autorité fem-
ble devoir l'emporter {\à^
toute autre : tI iit nr hêçeitzs-oiT
(luis miretur Satyricos, & vitiv
ho mi nu m obtreflantes ho mi-
nes } 11 me paroît qu'en voilA
fuffifamment pour prouver
au'on doit écrire en Latin
Satyra , Satyrus , Satyricm
& en François', Satyre , 5.i
tyriaui , Satyrijer : Ai\/fi e<i-
ce oe cette façon qu'ont écrit
l
SAU
MM. (le l'Académie , BaU"
«Joia , Monet , Binet , Fiirc-
ficrc , Joubcrt , l'Auteur de
VOfficina Latinitatis , & plu-
fieiirs autres S^avans qui ont
Cuivi en cda le fenriment de
Scalijgcr & d'Heinfius.
Satz , fTin. Ville de la Bohême^
Capitale du Cercle de Satz.
Savate , f. f. Vieux foulier.
Savaterie , f . f .
Sauce , ou faufle , f. f.
Saucer , ou Taufler , v. a.
Saucière , ou faufTiere , f, f. Ef-
pece doi vafc creux.
SauçifTe ^ Ç. i.
Sauciflpn , f. m. / "
Saverdun , f. m. Ville de Fran-
ce en Languedoc.
Saverne , f. f. Ville de la BafTe Al-
fuce , avec un beau Château ,
appartenant à M. l'Évéque
de StrasboufK , & magnifi-
miement embelli par Son
,AlT E s s E ÉyiNENTISSIME
Monseigneur LE Cardi-
nal DE ROHAN.
Saveter , v. a.
Savetier . ère , f. m. & f.
Saveur , (. ï.
Sauf , prépofition &: adv.
Sauf, fau-ve , adj.
Sauf-conduit , f. m. Lettre don-
née par autorité publique.
Sauge , f. f. Plante.
Saugrenée , f. f. AfTaifonne:
ment d'un mets.
Saugremi,uë,adi. Ileftfamilier.
Saugue , f. f. Bateau de Pé-
cheur en Provence. '
Saule , f. m. Arbre.
Saumarque , f. f. t. de Marine.
Saumâtre , adj. Il ne fe dit qu*en
fette phrale lEau /kumdtrc.
SAU |ii
Saumée , f. f. Mefure de terre
labourée en quelques Pro-
vinces. ;
Saumon , f. m. Gros poif-
Saumonnê , ée , adj. Qui à ls\,
chair rouge.
Saumur , f. m. Ville de FrancQ
dans l'Anjou.
Saumure , f. f. Liqueur fbite
de Tel fondu. ^
Saunage , f. m. Marchandife d^
fel. Faux-Saunage.
Sa^mer , v. a. Faire du fel.
Saunerie , i. f. Lieu où fe fait
le fel.
Saunier , f m. Ouvrier qui fait
le (el. Faux-faunier,
SauiiuLTe , f. r. GrofTe faliere
de bois.
Savon , f. m.
. Savone , f. f. Ville de l'État de
Gènes en Italie.
Savonnage , f m. \
Savonné , ée , adj.
Savonner , v. a.
Savonnerie , {.f.
Savonnette , f. f.
Savonneux , eufe , adj.
Savourement , f. m.
.Savourer , v. a.
Savourer, f. m. Os où il y a
de La moelle.
Savoureufement , ady. ^
Savoureux , eufe adj.
Savoyard , ardc , f; m. & f.
Qui eft de Savoy t. „
Savoye , f f. Contrée de TEii-
rope.
Saupiquet , C m.
Saupoudrer , v. a. Poudrer de
fel.
- Saurage , f. m, t. de Faucon-
nerie.
f vVv
<ti SAU
l^auro 9 ^àj. t. de ManéjTt.
Saurer , v. a. Fat^f fëcber df s
harengs.
Saurer , adj. mafc. Hareng fau^
ret,
Sauffaie , f. f. Lieu planté de
faules. Rich.
Danet écrit fifufrye avec une
feule / au milieu du mot :
c'eft une faute. A l'égard dç
ly. V. Pr. let. r. ^
Saut , f. m.
Sautant , adj. t. de Blafo^.
Sautelatit , ante , adj.
Sauteler , au fautiller , v. a.
Sautelle , f.'f. t. d'Agric^lturc.
Sauter , v, n.
Sautereau , f. m. Diminutif de
fauteur.
Sautereaux , f. m/ plur. Pièce
d'un clavecin.
Sauterelle , f. f. Infefte vo-
lant.
Sauteur , eufe , f. m. & f^
Sautillement , f. m.
Sautiller , v. n.
Sautoir , f. m. t. de Blafon.
Sauvage , adj. Il eil aufll fubft.
Sauvageon , i. m. t. de Jardi-
nier.
Sauvagin, ine , adj. Il s'em-
ploie ordinairement au fubft.
Sauvagine , f. f. Tous les oi-
feaux & les bêtes qui Cca'
tint le fau vagin.
Sauve , f. f. Petite Ville dç
France dans le Langifeàoc.
Sauvé , ée , adj.
Sauve-garde. Voyez la Préface
à la DiviGon^
Quand ce mot lignifie ;?r<7/^-
Ûton , il efl. du féminin gen-
re ; quahd il fignifie un Gt^r-
' de t'u eft 4u ni^ifculin.
SAX
Sauvcmcnt , f, m.
Sauver * v. a. ^
Sauveté , f. m. Lieu privilégié,
Sauveterre , f. f. Efpcce do
marbre.
Sauveur , f. m.
S^xatile , adj. Qui e(l, parmi
I ies pierres.
Siiçe t f. f. Éleéloràt très-conn
Àdérable dans ^'Allemagne.
Saxifrage , f. nu Plante. 11 ci\
aufli àdj. & veut^ire .* Qui
rompt Ui pierres avec.fcs dents.
Saxon , one , f. m. & f. Qui
eftdeSaxe.
Scabellon , f. m. t. d'Architc^
âure.
Scabieufe , f. f. Plante.
Scabreux , eufe > adj.
Sçalene , adj. t. de Géométrie,
Scalin , f. m. Sorte de Mon-
noie.
Scalpel , f. m. Inftrumem de
Chirurgie.
Scalum , f. f. Pièce de bois qui
. forme la côte d'un Navire.
Scammonée , f. f. Plante.
Scandale , f. m.
Scandaleûfemcnt , adv.
Scandaleux , eufe , adj.
Scandîjlifer , v. a.
Scander un vers , v. a. r, de
Grammaire; -^
Scandie , Scandinavie , fub. f.
Grande. Région de l'Europe,
Scaphifme , f, m. Tourment
chez les Perfes.
Scaphoïde ^ t. d'Anatomie*
Scapulaire , {. m.
Scaramouche , f. m.
Scarificateur , f. m. Inflrument
de Chirurgie.
Scarification , f. f. t. de CHiruti
aie/
"ti
r
wr
^i.
"^m
C/HiVk»«*»« r f t Am tnJbnr^ë 1
ftrumem de
SCA
Scarifier , v. a. t. d« Chirurgie.
Sçavoir , f. m, & v^rbe. ^
/p fçais, ([ on trouv« aufli je
fçai , rxxisjefçais cApluf ré-
gulier, y Tu fçals , fl fçait :
nous fçavons , vous fçavez ,
ils Ti^avent , Je fçavois , &c.
J'ai'fçu , ficc, ( Autrefois on
écri voit j'ai yîTtfw , &; les mo-
dernes ont cru devoir écrire
i*ai fçit . Voyez à ce i'ujet ma
Préface au circonflexe. ) Je
fçus , tu fçus , il fçut : nous
fç urnes , vous fçutes , ils fçu-
rent. Je fçaurai , &o. Que je
ibache« &c. Je fçaurois , &c.
Que je fçuiTe, que tu fçutres ,
qu'il fçût. ( 11 ne faut dV cir-
conflexe qu*en cet endroit. )
Que nOus fçuflions, que vous
fcuflîez , qu'ils fçuffent. Sça-
ckant. Il y a pliifieurs Si^a-
vans qui écrivent Javoir (ans
c , parce que du Cang^ &c
Ménage dérivent ce mot du
Latin /4^^r< , qui fignifte^a-
voir ^ais par métaphore. La
véritaple figniflcation àc/ape-
re td goûter \ &: fcire fignifie
proprement & naturellement
fçdvoir , fciens , fçavant , &
' fciiicet .yJTiivoir, adverbe, le
prie le Leftsur de cette Re-
marque de faire attention que
le vieux mot efiient ne peut
être dérivé defapUnter ni de
fapiens , mais de fciens ou de
feientir , en ajoutant un e en
François 4e vant la lettre ini-
fiale du Latin • comme on l'a
ajouté devant ^«rarf , fcrii>e^
re , flabilire , ftudium ,» flabu^
htm , fiiabeUum , 6*c, pour en
faire les mots ejjrtrer , e/crire t
SCA 5H *-
ieau \ 6*c. Cela eu fi conftant ,
que les Béarnoia diiffnt en-
core aujourd'hui une êflamë »
un â/pefiacle , ^o\xv ftaiuë jfpe-
âacle, C'eft donc de fcienter
qu'on a fait èjcient , Ôc par
conséquent /f.wtfir de yîriftf »
non pas de Japcre qui n'a la
même fignincation que méta-
phoriquement , j)arce que ce
verbe vient ùtjapor , oui fi -
gnifie goût , faveur , ic non
pas fcience qui nous vient de
fcientia. Si M. Reftaut appor-
toit pour foûtenlr (on fentî-
ment , pag. 43 f . des raifons
aufll folides , je liie rangerois
volontiers de fon côté,
Sçavoir , à fçavoir , adv.
Sceau , f. m.
Scel , f. m. Seau. Il n'a d'ufage
qu'en termes de pratique,
Scélérat , ate , adj.. Il s'emploie
aufll fubftantivem^nt.
ScelerateiTe ^ C f.
Scellans , f. m. Petit poiflbn.
Scella , f. m. t. de Palais.
Scellement , f. m. t. de Maçon.
Sceller , v. a.
Pfufieurs Sçavans ont jugé à
propos ^d'éciàre en ce iens.
fel , fèau , Jètiér, Mais' ce»
mots écrite de la forte {éront
aifément confondus avec /«^
à faler , fèau à puifer de l'eau»
& le verbe feller un cheval.
Cependant il me paroit né-
ceflaire de les difiinguer aux
yeux par l'ortojçtaehe , puif-
qu'on^ne peut les difFérencitr
à l'oreille par (e fdn qui |ft
femblablo en tous ces fens*
11 faut donc les écrire avic
VVvij
Soufré . éc » ad).
■lit'
r
un tf^imyam l'uilite de la
plus grande|)artie des Sça<
vans , & principalement de
nmj>rini§ii« du Louvre d*oii
fortent les $dits , Déclara-/
tions &Ordonnance$ du Rdi^
<& les Arrêts du Confeil , qui
fervent de modèles à ^ref-
t[ue tous les Imprimeurs du
Royaume. Nos anciens écri-
\ oient fttl , feelUr , mais ce
n*eft plus l'ufage. Voyez la
Remarquç jl^ mg\ Ç^nfre^
fcelUr.
Scelleijr, f. m,
Scène , f . f .
{^cénique , adj. Qui appartient
à une fcéne.
Scénite , f. m. 6( f, QuiJjabite
fous des tentes. y\
Scénographie , f. C^Jefcription
d\in Pays & d'un Éditice.
Sceptre , 1. m^
Schafoufe , f, f. Ville &X;ipi-
talc dM Canton S^iife de ce
noip.
Schalavonio » f. f. Contrée de
la Prurte Ducale.
Schalholt , f. m. Ville Capitale
de riHe d'idande.
Scharaft,-f, n\. Monnoic d'É-
Scheikhaleflam , f. m. Chef de
la Loi Mufulmane.
Scheiktfliim , f. m. Doyen du
Clergé JV|al)prt^étaji en Perr
fe.
Schelin , f. m. Monnoie d'Aller
magne , d'Angleterre âc dç
Hollande.
Schcra , f. m t. d'Aftronomie.
^hielland /f. m. Contrée de la
Hollande Méridionale.
^
5C!
de la Perfe , Capitale de If|
Province de Fart,
Schirmatiqpe . ac|j- Il C m,
& f. •'
Schifma , f, m. ^
^chleAàt , ou Seleftat , f. m,
ViUe dr- la Prévôté d'AgueT
naw co Alfacc.
Schnaphan' I f. m. Prononcez
^chenapan. Nom qu'on doOr
ne fur les Frontières de l'Al-
lemagne à des Payfans qu)
volent les pa (Tans.
Scholarité , i. f. t. de Barreau,
Scholaftique , adj. & f. f,
Scholadiquement , adv.
Kcholiafté , f. m. Commenta-
teur. .
Scholie , f . m. Commentaire.
On trouve ces derniers mots
fans /: dans Richelet ; ç'e(l
une faute. Voyez la Préface ,
iet. //.
Scnooubiah , f. m.
Sciage , f. m.
Sciamachie , f. .f. flxèrcice d'Ar-
mes. '
Sciatique , adj.^U n'a d'u(^ge
qvi'en cette phrafe : Gouttç
fciaùque. . ^
Scie , f. f. Outil de divers Ar-
tifans,
Scie , 1. f. Sorte de poiiTon.
Sciemment , adv.
Science , f . f .
Sciendum .t^, de Chancelle»
# • ■
ne.
Scientifique , adj.
Scientifiquement , adv.
Scier, v. a.
Scieur , f. m^
Scieure , f, f,
Richelet retranche 1er de çe*i
RlQtii , m\^ il "^v iç fçuj ç|o
iDçonner , v. i»
«r^/ii/f vif m dtffTM/t autres
m. Prononcez
Exercice d'Ar
ie Chanceller-
:w"
-SCO
(ot% (bntimem, encore ne s'ac-
corde-til pas avec lui-même ;
car au mot Siguette il écrit
fort bien y^ir avec un c,
Scille , f. f. Plante.
Scintillation > C ^\ t. d^Adrono/-
mie,
ScimilW , V. a. Lçs deux U fç
prononcent.
Sciographie , f. f, t. d*ArchitOi-
ôure. '
Sciomantiç , ou fciomance , f. f.
Efpece de Divination » par 1^;
moyen des morts. "V
jScion , f. m. Rejetton.
Richelet retranche le c de ce
mot & de pluficurs autres iui-
vans , e.n quoi il fait très-mal.
Scibtht^rique , adj. Cadran ïb-
laire.
ScifTile , adj. Qui fe peut fondre.
Scidion , (, f. Séparation,
Sclérophtalmie , f. f. Sorte de
maladie aux yeux.
Sclérotide , f. f. t. d'Anatbmie.
Sclérotique , ad), t. d'Aiiatomie.
Scorbut, C m. Sorte de ma-ladie.
Scorbutique , ad) .
Scorie , C f. CraiTe du métal.
Scorpion < f. m. lafeâé &l con-
.ilellation. '
Scorfonere , f, f. Plante.
Scote , f. f. t. de Capucin.
Scotie , f. f, t. d'Architedure.
Scouë , f. f, t, de Marine.
Scour^eon , ou efcourgeon » C
m. Efpece d'orge.
Scribe , f. m.
Scripteur , f. m. t. de Banque,
Scroton , f. m. t. d'Anatonùc.
Scrupule , f. m.
Scrupuleufement , adv.
S^upuleiix > eufe , , ad),
gcrutateur, f. m, t, dç-VÉcrir
m^ SAÎQtg,
Scrutin', f. m.
Sculpter, V. a. Graver.
Sculpteur , C m.
Sculpture , f. f, ' -
Scurrile , ad). Il n'a d*u(age
qu*en parlant d'une plaifan-
tfsrie bafle.
Scurrilement , adv,
Scurrilité , f. f. Plaifanterie
baOe.
Scutc , f. f. t. de Marine.
Scythic , f. f. Grande Contrée
de TAfic,
Se , foi , pronom.
Séance , T. f.
Séant , ainte, adj.
Bien-féance, f. fJBienféant,
L'ufage veut qffon écrive
aujourd'hui bienféance ^~ bien^
fiant , và un mot & fans di-
vifion,
Seau à puifor de l'eau , f. m.
Sébille , f. f. Vatffeau de bois
pouï puift'rde l'eau
Sec , féche , adj. 11 eft auflTi fub.
Séçancef. f. t. du jeu de Hoc.
décante , adj. t. deTrigonomé-
trie.
Sèche , C f» Sorte de poiflbn de
mer.
Séché, ée, adj.
Sèchement , adv.
Sécher, v. a.
Sécherefle , f. f. ^"^
Sécheron ,/. m., t. d'Agriculture.
Séchoir ,f. m. t. de Parfumeur,
Second , onde , adj.
Secondai^ , adj. t. d'Anatomie,
Seconde • f. f. t. d'Aftronomie.
Secondement , adv.
Seconder , v. a.
Secondicier , f m. Seconde per^
fonne dan# Iç Clergé d'une
Églifç.
deer<Mi<^tautre*
t^ SEC ^
kçcondines , pu fécondes . f. f.
t. de Médecine*
Secouer , v. a. Sans ù,
Secouëmeht , C m.
ou fecoument , Joub, Voyez
> la Préf. let. £.
Secoùrable , adj ^
Secourir , v. a.
Je fecours , tu fccours , il fe-
court : nous fecourons , vous
iècourez , ils fecourent. Je
fecourois , &c. Je (ccourus ,
tu fecourus , il fecourut :
nous recourûmes , vous fe-
Courutes , ils fecoururent.
JVi fecouru , &c. Je fecour-
rai, &c. Scôjburs ,Tecourcz.
Qu'il feccrare. Que je fe-
courufle, que tu (ecouruffes,
qu'il recourût : que nous ilv
couruflions , que vous focou-
ruffiez , qu'ils iecouruflent :
Je fecourrois. Secourant. '
Jl faut remarquer qu^ Fon ne
doubU la Uttr< r qu'au futur
de Vindicatifs O à l'imparfait
du fubjondltf
accours , r. m. *
Secoufl'e , f. f.
Socques , f. f. t. de Marine.
Secret , ette , adj. 11 eft auflTi f.
Secrétaire , f. m.
Sécrétai rerie , f. (.
Secrétariat , f. m.
Secrette, f. f. Oraifon qu*on dit
à la MûfTe.
Secrettcment , adv.
•Se6>aire , f. m. Hérétique,
Sei5>ateur , ice , f. m. & f,
Se6>e , f. f.
. Sei5Veur , f. m. t. de Géométrie.
Seftion , (. (.
Séculaire , adj. ♦
Sécularifatioa , C f.
SED
Sécufarifé , ée , ad}*
Secularifer, v. a.
Séculariré , (f. f.
Séculier, iere, adj.
Séculierement , adv.
Sécurité , f. f.
Sçcutor , f. m. Efpece de Gla-
diateur cliez les Romains.
Sedan , f. m. Ville de France
dans la Champagne.
Sedanoife , adj. f. t. d'Impri-
meur. ^
Sédentaire , adj.
Sédiment , f. m. t. de Médecine.
Séditieufement , adv.
Séditieux, eufe, adj.
Sédition , C f .
Sédu<^eur , trice » f. m. & f.
Sédu6iion ^ f, f.
Séduire, v. a.
Je réduis , tu féduis, il féduit!
nous féduifons , vous iédui-
fcz Jls féduifent. Je iéduifois,
&cAJe féduifis , tu (eduiiîs ,
il (éduifit : nous féduifimes ,
&c. J'ai iéduit, &c. Je fédui-
rui , &c. vSeduis , i'cduiiez',
Q^ie je féduife , ^c. Que je
féduiiiffe , que tu féduililles ,
qu'il réduisit , &c. Je lédui-
rois , &c.
Séduifant-^ ante , adj.
Séduit , ite ,adi.
Séez , f. m. Ville Épiftopale de
France dans la Normandie.
Segment , f. m. t. de Géomé-
trie.
Segmoïdal i aie , adj. t. d'AnatOr
mie.
Ségorajçe , ow fégréage , (. m.
Droit (ur les Forêts.
Segovie , f. m. Ville d'Efpapiie.
Sst^'er » f. m. t. des Eaux &i
rorêts. ,^
•^
<
14» SOU SPA
nous fouftravioni . gtc. Pai Soyer , y. a. Clouper les' blcdt .
fou^ratl . SlC. Jtf rouflraU On mi uîna aNrinalnnme^
a.
adj.
adv.
Efpece de Cla-
ies Romains.
Ville de France
npagne.
j. f. t. d'Impri-
I *
Ij.
t. de Médecine,
» adv.
i, adj.
:e f f. m. & f.
féduis, il féduitî
>ns , vous féçlui-
fent. Je ièduifois,
[ifis , tu (eduiiîs ,
lous féduifimes ,
lit, &c. Je fédui-
leduis , i'cduiier,
life , 6ic. Que je
uetu fêduindes »
t , &c. Je l'édui-
e , adj.
lie Épiftopale de
la Normandie.
n. t. de Géomé-
■M
!,adj. t. d'AnatOr
fépréage , f. m.
i Forêts.
Ville d'Efpac;ne.
i. t. des Eaux &i
m
Ségrairie , f. f. c. des EaUK &
Forêts. . . _
Sé(^rais , r. m. t. des Eaux &
Forêts.
Ségrégation , f. t r. Dogmati-
que.
Ségréger , v. a. t. Dogmatique.
Seigle , f. m.
Seigneur, f. m.-
Seigneur iage , f. m. t. de Mon^
noie.
Seigneurial , aie , adj.
Seigneurialement , adv.
Seigneurie , f.^ f.
Seillans , f. f. Petite Ville de
France en Provence.
•Seille , f. f. Seau,. ,
Seiilure » f . f. t.-de Marjne.
Scime « f. f. Maladie duf}ied du
-Ciieval.
Sein , f. m.
Seincos , i\ m. Efpece de «ro-
— codille. •
Seine , f. f. Grande Rivière de
France.
Seine , i\ f. Efpece de petit
filet,
^eing , f. m. Signature.
Séjour , f. rti.
!' Séjourner , v. n.
Seiffel , f. m. Ville de France
dans le Bugey.
Seize , adj. numéral.
Seizième » adj. ,
Sel , i. m.
Selénite, f. f, Piefre de la Lune.
SéJénographie , f. f. Partie de la
Cofmographie qui traite de
la Lune.
Sélénographique , adj.
Selle. T. f.
•"^ellé.ée. adj.
Seller , y. a.
Sellerie , f. f. Lieu où Von tient
SËM fif
Hi ordre les iêlJ«t et bat-»
nois des chevaux.
Sellette, 1. 1. Diminutif de ièlle^
Sellier , f. m. Qui tkit des fellet*
Selon , prépoiition.
Semaille , i. f. Adion de fcmer
les grains. 11 ne le dit.guér0
qu'au plur.
♦ Semaine , f. f
Semainier , iere , f m. & f. t/
d^Églife.
Semac-Jc , f m. t. d*A(lronomie.
Séniaque , f. f. Vaiifeau à ua
mât. - r
Semblable , adj. 11 eu aulTi f.
Sembla btement , adv. ^
Semblance ^ f. f.
Semblant , f. m. Faire femblant*
Sembler , v. n.
Semée , f f. Droit feigneuriaJ.
Senielle , f, f .
Ménage dérive ce mot de /4-
peUa^aim'inutifdafapa,
Semence , f f.
Sementines , adj. f. pi. Fétet des
Romains , pour obtenir d«
bonnes femaïUes.
Semé , ée , adj.
Semer , v. a.
SémeAre , adj. 11 eft aufli fubft.
Efpace de fix mois. ,
Semeur , f m. , \
Sémi- brève , f. f. t. de Mufique^
Sémi;jdiapente , f. m. t. de Mu-
fiqiie.
Sémi-diapafon « f m. t. de Mu*
fique.
Sérai-diateffaron ,, i m. t. d«:
Mufique.
Sémi-double , adj. t. de Bré^'
viaire.
Sémillant , anre , ad j. Il ne fe dit.
guère que 4^*$ enftuii rcs
muans. - ^
^■
^
s
PA
ouper les'bledf.
— g_g 9 — m
SPO
splendeur , f. f.
T4I
)!
•
V^
/
-.%-k
-t
Î-/.I
%
SènlmlniiM » f. £. t. dt llafif
que.
Sémiuttre » A m.
démuni , lie, i4|. 1 4a Médt-
j" cine.
^^iSémiiuirilU I r. m.
Séminitl # m ùmèniëi , Ul II
V V fe dît du pain fait de une Mur
*' de farine.
Séigiotique , (é f. Partit de X|
Médecine • tindicâùvt»
0 V j Sèmi-pite , f. f. Moitié d*uiic
^'•v*^ " pite.
Sémi- prébende , f. f. Petite pré*
betide dans une ÉRlife.^
'^0 Semi-preuve f f. f. Preuve im-
i«^' parfaite.
Semi-tort » f. nfl. t« de Mufiquè.
Semoir , f. m. t. d*Ag;ricultiure«
Semonce « f* ic Invitation.
Semonneur , C ni^ Qui port«
des billets pour ccrtiifiti con*
vocations^ ^
Semotte , f.f. t. de /ardinage,
Semoulte , f. f. Pftte.
Sempiternel , elle , adj.
Sempitemeux f tuie, adj. Vieux
mot.
Semur » f. m. Ville de France
. ^ Bourgogne.
:Senat , f. m.
Sénateur^ trice i f. m. & t.
SénatoriaL aie , adj.
Semtorien « enne , ad).
Senatus-Confulte , C. m. Déli-
bération , Arrêt du Senât Rœ
main.
Seiâiu • f. tti. Sorte de bar(|ue
des Flamands.
Séné , f. m. ArbriiTeau , dont
les. feuilles fonr purgatives.
Sénéchal » f. m. Officier de Ro^
be courte.
SénéchauiTée > (* t
Seoéçdfi, Am. Plamcf^
Senecrè » f. m. Plainte.
Seoeftre «adj. Gau«he*
ifievé , f. f. Plante.
^jnlfiif , f. m. Ancien. ,
SenlU« f. m. Ville de llfled^
Semier , v. n. t./dé Marine^
Senonois , f. m. Province de
France en Çbampîagne.
Sens * r. m. Le bon fens.
Sens , r. m. Ville de France i
Capitale du Senonois en
Chaifipagne.
Senfafiop , f. t . ^
Senfé ^ ée , adj^
Senfément » adv.
Senfdile < ad(.
Senfibilité /f. f.
Sien(iblement , adv^
' Senfitif , ive , adj, ^ ' ^ ^»
Si^nfitive , f.f. Plante.
Scnfualité > f. %
Senfuel » elle f'' ad).
SenAiellement | ady.
Sentence, Cf.
Semencier, v. a. t. de Palais;
Sentencieufement , adv.
Sentencieux, eufe^ ad).
Senteur, f. f,
Semier , f. m^
Sentiment, f. m. .
Sentin , f. m* Dieu des Rof-»
m?ins.
Sentine , f: f. t. de Marine.
Sentinelle rC f. t. de Cuerre.
S(emir, , v. a.
Je fens , tu fens , iï fent%?
nous femons, Vous fentezv
. ils Tentent. Je fentois , àac.
J'ai fenti , &c Je fentis , tu
fentis , il fentit ; nous fçnti-
mes , vous fentîtes y\U ^en-
lireat. Je fentirai, &ç. Sens,
_t^.
^
m^4
ice.
en»
Mirine^
'rovifict ià
feni.
de France ^
;nofuni on
te.
■^ f t
ie I^alaïf ;
adv.
il des Rof-»
Mâtine,
le Cuerre;
i , li {ent%7
ousfentez/
îtois , &c.
îTentis, tu
nous fçntU
es , ils Ten-
^&c. Sens,
i
Quiê no^iiXm\&n§ , 9tt. Je
VSfttirois^ Ô£c*Qu« )• fta^
ft£e « qiu ta <f«rii(N » ^1i
£inât : que noiii ictltiâdiM ^
&£• Sentant.
Seoir , v« n. fUre cofiT«fUibl^r
S^nble adj. ' <v
Séparation ^ f. fi -/
Séparé , ée, 9éu !
SéfMrlbent, adV.
Séparer , v. a.
Sépe«iM C M. troûd éit bdid
^ iêrvant aux Monnoics.
Sèpée , t t Touffe de plu*
fleurs tiges debois^ '^
Sepfi (\ m. £rp<ce <U (er^'
fient.
Sept , nom de nombre ïndècli»
nable.
Septante ^ (.ta. Nom de nom«
ore indéclinable.
Septembre, f. in. Motfi
Sepcemvir « C mi Magiiftnit ll<t'
main. -
Septénaire i adj^
Septentrion , f. m. Nord/
Septentrional , aie , ad).
Septerée, f. f. Terrein cjui con^
tient environ lui arpent4 .
Septier , f. f. V. ^rxi*/-
Septième 4 adj.
Septiémemedt « adv«
Richelet hcnt fétUiii^ iarli /^ <
c'ed une faute contre Tuiage
À i'érynlologie de ce mot«
cfi^i nous vient du Lkûn ftp'^
umu:, r-
Septièmement » adv.
Septtzone , ît f. Xi d^Archite-
aure.
Septuagénaire^ adj.
SepKuagéfiune « t/ de Calen«
drier tcdéfMifÙqtte/
Septun , t. d-Anatoinili»
DmM Baudoin ft ^ioMàn
Arouve flpuUhre Évec un A 4
il f epproi#ve fort eette or^*
imQtÈfkit , barce ((ue Bu*!
dée j Charles Eftlenne i86
->kiiïéui^ autfes toii Au-
teuiè décrivent ert Lofriil
e[ue ftpuUhrum i cependant
rAcddèmié» Furétiere ^ Bi-^
net , Danet i Richelet, /ou«
bert At t^l ufleiirs aUf ret mo-*
dernes icAyerit floùlén , qui
ed au)outd*hui le bluè eit
Ufage. *"
fairtt SépuJchre , t m. Or*
dre de Chanoinfà régulieri«
Sépulture i f. f>
Séquelle m(. f. t. de Ld^que^
SegùenceT f* f- t. de ceitaiAe
"jieuxde Cartes.
Sequefttatioft , f. f»
Sequedre «Cm.
Sequeftré , ée , ad]/ ..
Sequeftrer ^ v. à.
Sequifli f. m. Modnote â^até
Serancer le Lin , v* i. Le
peigner/
Serancdlin « £ m. îortii de
Marbre.
Seran8,Y/itt. CKitil à prépif
t'er le chanvre.
âraphinj f. in* Ange«
Séraphique , adj.
Sén^kier« f. m. Général d'At4
mée chez -tes Turc*. '
Serdepu i C m. Office de la
Maifon du Roi.
Serein , eine , ad}.
Sérénade g f. f. C<Mi6trt.44
liuit# /
ju.
Sèfénir i V» !•» Al9ww»
^>
'i i
Scréaité, C t
Séraui , «uA V 9^1» t. <k Mé-
Urmi^m^ -f £ f' K- «( ianii-
. 4ifui0f »
$trfouir t ▼. •' t« df Jardinage,
Sèm , (. f. Son« détofff .
Un trouve «^«r^r dans Vail-
g«iai ^ Danet ; maU cette
iv^niere d'écrire répugne à
rérymologie de
ce mot j qui félon du Ca<i-
Tuiase 8(à rctvmoïogi
ge , toip. , III. /ô/. «7a9»
nous viji(U de fAnmmjtriço
lancui f unde nomtnUrf^,
Surgiàt^' m. OiWciçr die Juf-
tiçpf Pans D?inet. on trou-
ve Sergeant, : c*eft iUie teite
contre l'orage & rétymplo-
gie de ce inot. Vpyex Boa*
cheul .% la Ççi^tuine è»
Poitou , tom. II. P9j{e 65 5«
.A0inbr< 1^ :». k iHiyaoccf.
Sergeflter , v. a. Imnpmwer.
Sf IgepMfi» « f. . f, Ofi4;« de
Sergent.
Sergmte j C ii;^ PMnyûf de
fcrge*
Sergier ,. C .^. OnvrkP qiti
fait de k férgf. « /-
Séiteâ>rfJ&r.dfQiM^^
Sérieurci/neor^j adv. * v
SéiriW >im(f » ad). Il f^oniploie
auQ fubftantiviaMi;.
Serin , ineiliii, ikil^t oiftau.
StrlngM^/il m, ^rt^df fleur.
Seringue » f. f. ,
sut
SérioiM.f.l.Ali;
Siroeoi, £0. . )
^mmom/è « f. m. LKrrt cMit^
iMim.d«i$«aB^fit. i
Sermon , f. m.
Se miOQoaift^ £ m. lUcueil dé
StmiOfif.
Danet, Richelet &loitb«ft
écrivent Strm^nsirt i wnkê U
fiiut deux /i «o ce mot. V«
la Préface jectre N. et êux
Adjeâifi.
Sermonner ^ v., a. Il eft fiuni*
lier. *
Sermonnettè. Anémone.
Sermonneurs^ eufe « ù m. 5c f.
Sérofité , C tr t. de Médecine.
SerM , f. f. Ii:^rument de Jar*
difiktr;
Serpent, Cm.
SerpeiMake » f. f. Plante. •
Serpenté , ée , adj.
Serpent^u , f.in. t. d'ArtiAçier^
S«rj)0nt«lc4 V» n. F^ire diver»
tours. -3'
Serpenticôlif^; f, m. & f. Adora-
teur kle arpent.
Serpentin » inc « adj. Il eft aù0
u m* ' ^.
Serpentine , f. L mth€b y
Serper , v^ it, t. de Manne!* ,
Serpette , f. f. t. de Jafdirtitor^!
Serpiliere , f. f, GrolTei toile
■ \ d'emballage.
Danet é<ritiy*/y/7/W. &À^-
pUMrtjiVAcMm9 , li Di^.
des Afts V Fu.reiierer&
Boudot écrivent ferpiiiiire r.
K\chelet^Jo)ibert/kfviIlerc,
Voilà quatre fiaçops d'écrire
ce mot dont on ne ppiift çpn-
lioîrre la jtieill^urè ,.qye pai*
rétymolûgie^^pilen tfQBvc^
6.1
TT
. '- -r-,- '•y"\- " ■
\\
)
yi*
"i
RtcutUdiÉ
t àtlùukm
ûrt ( naia U
ce moc V«
I M & iux
II eft fiuni*
nôfie.
Médec}rie«
ncnc de /ar-
mante. .
i- . ' ■
. d'ArtiBçîer;
Faire àivtn
, & f. Adgra-
dj.lleftaù0
îMar|nfu,
le 79r4irtii9r4!
Gro^ei toile
nie , li Di^.
Piirefier<» &
r\t ferpiliitre ,:
henfirfilltre»
iÇops d'écrire
ne peut <pn-
uriB ^qyepai*
»
,-v- '
•vie iMif ftlii» 1^
S«r|iolti , f . m. ^ortt aiMflt.
Stmgt ^ o« ferrtt , t.dt Mi^
rifit. '
Stitiil , r. m. Palais des Empe-
.min Tiarca. .^v
iMm^ r. f. Litu où ron niet
dtf arbrtt ptndam l'hiver.
Strra , (. t c. d« Fauconnerie.
Strra , VUla dt France an Dati-
larvona , vous fervét » llflar-
^9m, U iêrvoii , écc fn^
Arvi . tfcc. /e fervil » fu firt^
vii » Il £^ry it : nouf fervimtet ^
-touaïérvitei , ils fervirenr.
/• Arrfrâi» dcc. Sert, Arrêt.
Slua }a rerve,d^c. Que nous
rv|ont • &c. /e ftirrirois ,
4(C. Que je fervilTe , que tu
rarviflat-, cm'U fervlt ; que
noui^rvimont , que vouf
6rvfffiai f qu^iJa ferviCent.
Sarvsnt
phiné.
Serra«fil , f. |n. t. da Guerre. Servii , f. m. Rentet (eignev
Sam^rfomrM» t. de Marine. rll^ee.
Sarré » idy. tuujoun précédé ServUe , f. m. Ordre de Reli-
Serramaat , f. in
da>f , dar/vf ou
Serrement , adv.
Serre-papien , i. Im.
Serré » ée , adj.
Serrer , v. a,
Serrure , f. {.
gleux.
Serviteur , f. m. ,
Semtude * f. f.
Sefvivi , f. m. t de Jurifpru-
dence.
Seiâmoïde , adj. m. t. d'Anato-
*mia.
rrurèrie , f. f. Arr da travail- Sèfquialtere , adj. t. de Géo-
^ri
Wer le fer.
^rurier , f. tn.
. Scrfe , f. f.-t. de Marine.
Sertir , v. a. t. de Jouaillier.
métrie.
Sefqut-oâave » t. dé Mufique.
SaTqui-quarte , t. de Mufique.
Serqui- tierce , t. de Mufique.
SertifTure , f. f. t. de/ïouaiîli^. Seifîon , f. f. Séance d*un Con-
servant , adj. m. 7 * die.
Servante , f. f. y Sefterage » f. ni. Droit feignei^-
Serveur de MeiTe , f. m. . rial. |
Serviable , adj. Seilerce ♦ C m. Monnoie d'ar-
Serviablcment , adv. ^ ~ Kent chez les Romains.
Service > f. m. Sefiuple , (. f. t. de Mufique.
de la Sétie , f. 1. 1. de Marine. ' ^ '
Servie , f, f. Province
Turquie en Europe.
Servier , loup fervier , f. m.
Serviette , Cf.
Servile.adj.
Servilement , acfv. :
Scrviote >. f. f. t'ée Matîne:
3>
Sérier «r. m.
Dans Danet & qiielquea au-
tres on trouve j[b/itfr; & jçut-
être pehfoient-iw que ce mot
dût figl^ifiçr (a: même cho^
xixiefipfimà part : mais il»1»
XX y if
4>
r
!■ Illh li » il
«1 ■
vj ,
rrompolcfit d*un MMH | cir
fiiw f «n Urio fi$mthêp fi-
|ili4« upA^^«Soii4ot écrit
jljriifT , a«i vBiic mieux.
S«tinf , U t, CfrtiiO* étf oilu#
Son t f* m» r* 4e Oiirurgit.
r« , C C Sorte de Tiqiieur,
Sévcnnet , f, f, plur. Contrite dp
Friocr dan9 le l^qguedoç^
Sévirc , adj
Sévèrement , adv,
Sévérjtii , r. f.
Si^veronde, f, f. t. d'Arçhitc-
Ôure,
Sévicç» f. f» Rud^ rraitemont
qutB foit un mari à ffi femme.
Séville , C f. V^ile d'Erpagne,
Capitale de rAndalouiie,
Seuil d*U0C porte, £ m.
capitale de l'Anoaioune,
Seutlfet , f. m. t, d^ Marine,
Sévir , V, n. Punir, çh^tier^
Seul , eule ; adj.
Seulemçm , »dv, -
$eulet , ettf » «d|. Diminutif
de feu).
Seulle • fl. f Lieu où Ton met
det morehandiiêf en dépôt,
S«uft, f. f. ViUe de Fraocf
dam la Boui|;ogne^
Stvmr • y. «. Einp^çfcçr un «nr
^t de fêter, r
féxi5éne » r. f, t. d*iAHtlim«ti.
févagkme 9 f. f ,
Sé«e«f. m.
Sextant f C m* t, de MatMma«
tique,
Sexfe, C f. t, de Bréviaire,
;iç<t« » I, m* t, 4a Proit Ecçlé*
jîaAiquiç-
Saxté , adj. m. t. de Gfabf lies,
ltxi€|9f;Ç|T* m* Droit fiir m?r«
glA
cliandi^ vjioduli aux hallei,
SextU.UtâM). t. d'Aftrolo.
i ^ fia*
Sty^itn^ Bachi . r. m, Grand
Veneur dt rSmpereur des
Turc».
Sfyhe t r. f, Ville d^ Francf
dam la Provence.
SgraAt « f. ni' U de Peinturt.
Snérif , f. m. Qmcier commis
dans chaquf Comté d'An»
gleterre,
Si , conjon^ion conditionnelle,
Siam « I. m. Ville deTInde de^
là le Gange , & Capitale du
Ro^rauma df $iam.
Siamoif > oife , f. m, & f.
Siamoife » T. f, Sone d'étofTe
df iU ^ coton.
Sibérie , C. f. Qra^nd Pays de la
Tartarie Mofcovite^
flbilot , r, p). QmI contrefait^
^es Efpritf.
Sibylle , f. f, ProphéteiTe che?
les Payens,
Ridielçt en écrivant^f i^/7« ne
hit que deux fsiMtei an ce
motf qui nous vient du Grec
oue Ifs lAtinp ont imité en
•crivani; SiMa, Voyez la
Préf, let, ^,
Sibyllin» , ad), di. plur. Livres
contenant l0 prédiâions
. des Sibylles,
Sicamor , f. m. t. de Blaibn,
Siccité . f. f, SécherelTe.
Sicile « f. f. La dup confidéra*
Ue des liles de la mçr Médi«
terranéa • dans lltalie.
Sicilien^ ^nne »f, m. ^ f.
Sicle« f. m, Certain poids • de
certaine monnoie ancienne,
Sidre«f. m. Boi^Ton,
Çç inof wm W€nr du L<itiA
■ *
i •
-\.
r ,)
.^IM S--
'• î y* 'v.
M. pi^ "^ '"^1 1^ y»-4
^
• .'■■■Il
.■r».\'
litu«liall€i»
t. d'AAfolo^
f. m, Gfifid
mpertur dci
le àp Frtncf
ce.
rPeinturt.
ncier commis
Zomté.d'Atip
^ditionnelie,
( (Jerinde dcr
r Capitale du
liam.
m, & f.
»one d'étoffe
nd Pays de la
>vitei
mi contrefait^
phéte(fe che^
\vint S iiile ne
faMtes m ce
Atnt du Grec
ont imité en
Uf Voyez la
. plur. Livres
i prédiâions
dèBlaibn.
lerefle.
HP cpnfidéra»
la mer Medi»
ntalie.
', m, fif.
lin poids , 6c
>ie ancienne,
(Ton,
kor du Utia
s»
/#«rj« ou de rHélM«tt4Mtfr.
ou du Bu-Briton « jMr» qui
fignifîe la même duMe ; tlmi
Ton doit écrirf)K[//v.avfcvfif
/initiale^ 4c non pas ivtç
un « , quoiquU ait hi imro*
duic en ce mot/oepuis long*
temps, ^
Sidération » f. f. t de Cbinir-
gif.
Sidériris • (. m. Sorte de plante.
Siècle , f. m, Cipace de cent
ans.
Sied /il fied t ^#r#r.
Ce verbà imperfonnel eil ^
peu ufiié en tout autre temps \
qu*au prcfcnt « auoi(|u'on
. trouve iljloit , il fiera , il fie-
rait, Pànor rapporte cette
^\mi^^H^aff€ffts nt fioient
point i^ urt vi$uUré*
Siège, Ç m.
Siéger, v.n.
Sien , fieniie, Pronqm pofleiïif.
Sienne, f. f. Ville dltalie, Ca-
pitaje du Siennois dans la
Toicane. f
Siennois, oife, f, m. & f. Qui
eft de Sienne en Italie.
Sieur f, m, Titre d*honneur» Il
VLtù. que dVne fyll9be«
Siflanr^ gnte 4 adj»
Siflement , f. m,
Sifler , V. a.
Siflct, f. n^.
Meur , eufe , f. m. & f.
L'Académie, Joubeft ^ BoU'
dot doublent la lettre/dans
fes .ftx 4erniers mots t c*eft
une faute à éviter , parce
àu*au rapport iie Ménage,
ils nous viennent du Latin
fikilare ^ don^ 9n a (HtfifiUrf
-k fifilfi* f qui fe trouvant
SIC 5)$
dane Koniui Mercdlui t de
JUimsùn i dit per diaiimitloii
^lêtiti , dont on ■ Mt/Va
mi François , 9l dt filet ,
SifuJée • ad), f. Épithete qu'on
dofuif à une (brte de terre «
ou craie.
Sigmolde t adj. t. d*Anatomîe,
Slgnagi , C m. t. de Vitrier,
$ignM7 f* m*
Signalé , ée » adj.
Signalement « f. nu
Signaler , v. a. , \
Signamment , adv. Qui mar* )
que la (pécificacion de quel-
que choie.
Signandaire , ad|. t. de Palais.
Signature , f. f . -
Signe, f. m. •
Signé , ée , adj.
Signer , v. a.
Signet , (i m. le g ne fe pro-
nonce pas. Hupao qui eft
dans un livre.
Signifiahce , f. f. Téiîïbignage,
Signifiant, ante,a(lj.
Significateur , f. m. t, d*A*
(Irologie.
Significatif, ive , adj.
Signification , (. f.
Signifié , ée, adj, -
Signifier , v. a. }
Siffuette , f.* f. t. de Manège.
Sil, f, m, Terre minérale.
Silence , f. m.
Silenciaire , f. m, Qui garda
le filencç,
Silencieux , eufe, adj.
Silefie , C f. Grande Provin-
ce du Royaume de Bohême,
Siléfien I enn« . f. nj. & ff
Qui «ft de Silefie-
Sillage (, m, tt ^ Miinnc»
.. ^
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. V
'■"■I
- ■^y- ■■■'•■
—f —« H^
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^..'
7 SU.-^
ft4 SIM
SilUr , V. n. t. et Mtrinc.
Sillcr , f. m. t. de Luthier .(/
Sillon , (. m. Longue yraie
que fuit la charrue. ' /
Sillonner, V. a. t. d'Agrlcd-
turo. ^
Simasréei ^ f . f. Façon» a«c-
fiimarre , T.r Sorte d'habil-
lement lonç &. traînant.
Similaire , adj. t. de Méde-
cine. « •
Similitude , f. f .
Simoniaque , adj. Qui a ache-
té à prix d'argent un Bé-
néfice.
ironie , f, f. Crime <m*on
commet , quand on trafique
les chofes lacrées.
Simple<>, adj.
Simplement , adv.
Simples, f. f. pi. Herbes méde-
cinales.
Simpleffe , T. f. 11 n'eft ^ére
d'ufage.
Simplîcifte , f. m. Qui connoît
les fimples. On du plus ibu>
vent Èotanifli,
Simplicité , f. f ,
Simplifier I v, a,
Simulatre, f. m, ^^\
Simulation , f. f. t. de Palais.
Simulé, ée , adj.
Simuler , v. a.
Sinapifme , f. m. Médicament
externe.
Sincère , adj. *
Ancérement , adv.
_inç^rlté , f. f.
SinCipur ; f. m. t. d'Anatbmie.
Sindon, f. t. de Chirurgie.
Singe , f. m. Animal,
Singerie, f. f-
SingUlariler , v. n. paf»
SlN
Singul.irité ^ (. f.
Singulier, icre , adj.
Singulièrement , adv»
SinUlre, adj.
Slniftrcmcnt, adv.
Sinon , adv.
Sinople , f. m. t. de Blafon.
Sinueux , eufe , adj. Tortueux
Sinuofité ^(. t
Sinus , f. m. t. de Trigonor
métrie. ,,
Siphon , f. m. t. d'Hydrauli-
que.
Sire, f.m. Titre d*honneur.
Sirius, f.m. t.d'Aftronomic.
Siroc . f. m, t. de Marine.
Sirques, T. f. o« plutôt Sirck,
f.m. Ville de fa Lorraine.
Sirtes , f. m. pi. t. de Marine.
Sii, fife. adj. Situé, et.
Sifôn, f. m. Planté.
Sifteron, f. m Ville de Fran
t ce dans la Provence. Qinil-
que« Auteurs écrivent Ci-
. jiiron.
Si-tôt que , conjonftion.
Situation , f t.
Situé , ée , adj.
Situer , V. a.
Sivadiere , f. f t. dè">!arîne.
Six , adj. numéral.
Sixain , f. rf\. Pièce de Poëfiv.
Sixième , adj.
Sixièmement , adv. Vx Te pro-
nonce comme un ^ dans CCS
quatre derniers mpt«.
Sixte, C m. Cinq Papes ont
'porté ce nom.
Slabre , f. f. t. de Marine. "
Siée, f. f. t. de Marine.
SmïUe , i. f. t. de Maçonne
Smillêr , v. a. t. de Maçon-
nerie.
^^
'i^
. .1-. . , &., s
^ 1 '
*=
■ "»«<■ 11-
A.:..„. .\ ■■.-
X
adj.
V.
de BUfon.
adj. Tortueux
de Trigonor
r. d'Hydrauli-
e d*honneiir.
d'Aftroiiomic.
le Marine,
plutôt Sirck,
fa Lorraine.
t. de Marine.
inté.
Ville de Fran
ovence. Qinil-
éc rivent Ci-
onélion.
t. de Manne,
ïral.
iéce de Poëfiv.
dv. Vx fe pro-
I un { dans ces
rs mo?«.
;inq Papes cm
1.
de Marine,
le Marine.
de Maçonne
t. de Maqûn-
..^_ , ,-. f/VlUt d« kl Tu^
quk ed AA«.
Sobre » if<îj.
Sobroiaeilt » idv*
Sobriété [. f. f. . ,
Sobriquet , f. m. Sorte de fur-
nom. / ■ ?
Soc , f* /m. Iriftrutnent de fer 9
qui fait partie d'une charniii*
SoccoIah\, f, m. Religieux de
l'Ordre de Saint François
Soliamiinc, f. f. CoU#U; Vi*
(e prûfipnce comme Émtff'
Soiiinie^ ad}* numinfl.
M. de Vau^lai |(0Ûrienf
au'on doit écrxr a foixànte-u/i^
foixsntt^diux . o^ci âf tout
lei Sçavanf ry c(|rtl'ornianc
au)ourd'hui : ain(i]^) ne tuut
'pas écrire joixa^^i & un ,
joixante 6' diuJ;f^* com*
me Richeler.
l'Ordre de Saint François me Kicncier. j ^
dW réforme particuUéirc.- Souanticme , ad|. Jl cM quel-
Sociable y adj.
Sociabilcment , adv.
Société , f. f.
Îuefois fubitantif-
, f. m. Terroir confideré
fuivant («^qualité.
Socle L l m. t. d'Archite£hire, Sol,f. m. Note de MuTique.
Socqi e . f. f. Efpece de San- Sol , f. m. On prononcc/an, &
t^iL fiiielnues Auteurii écrivent
date.
Sodal, f. m. t. de Médecine.
Sodoinie , f. f- Péché contre
na|ture
nature. ^ .. . ^ V-*^ j-
Sodoiiifte; f. m. Coupable de Solaire , ad|.
/.TiTî. ». Snl-haru . uè
quelques Auteurs écrivent
. Joû ; mais c'eft une faute.
V. la Pr, let. â , & les Re-
marques du mot CoL
fojdèmie.
Sœur/, i.t
Sof4 , f. f. Efpece de fiége
A de lit 4e repos.
Sofl|ite , f. m. t. d'Architeauref.
Soi, pronom perfonnel^ foi-
méme. *^
Soie , f. f.
Soierie., f. f^
Soif, t f.Lyfe A prononce.
Soigné ., ée, adj. .
Soigiieff v^ n.
Soigneufemeiit.* adv. /
Soignewt , eufc *. »^i.
Soin , f. m.
Soir , f. JP"
Soirée , f. f.
Sol-baru , uë , adj. t. de Ma-
nège.
SoUbature , »• / • Maladie de
cheval.
S^Jdan , ou Soudan , f. nW^
prince Ma|iométaa.
^Jdi^t, l m.
SoldateAjue , f. f. Les fimplef
Soldats. \ e.
Solde, f. f. Paye joumalicre.
Solder , V. a^
Soldoyé, ée, adj.
-^^oldoyer , voyei Souihyfr^
Sole,f. f. Place publique.
Sole , f. f. Poiffon de mer. .
Sole, f. f. Le deflbus d'un pie4
de cbeyair
SoiÎTonnois; l mi Contrée de- Solécifme. Cm. t. d« Qw
rine 4» France. ' î"*""^/
Soiff-nsTf- «• Vill* dç m» SoUil.f. m. .
de Fiâve/r- ' . Sbk-mijel . à\U , adj-
Soit . c^j^libn cpnJQnfthie. Sol«mneUep,«iît , adr
«^,
\
I:.
-ii_
' ■..■' ■ r
I , »'i I .w ,
-0— »--
. H
\
X
n6 iot
Pour écnrt cet motf coalM
on les prononct » Ufaudrott
kQxïrtfoUful ^ fê^éMttUmtm :
mtii cetcc ortnogriphe cho«
Î|uéroit la vue. Richelet en a
n venté uat autre en écrivant
foUnnti ,jfoltnniiitm§nt : maia
MM . de Fort Royal dam leur
Méthode, prouvent que c'eft
une faute) parce aue, difent-
ill, ces nioti ne viennent paâ
âtjfolut 6i ^annut , c6m'e Id
croient ceux qui écrivent en
Latin /<)/r/i/ir/ avec deux nn,t
quoi ief ancien! Livrek répu-
gnent avec raifon, flcA^eulenc
/tf/rm/ir/ avec une m & }Xntn^^
pardb que ce mot tire fOnéty •
mologie de deux Gre^ds éX^*
^(0^ , totuM auguftus & v€He-
randus. Ceft ce qui a donné
lieu aux Latins de dire ^u-
ptiarum folemnia , funerum fq •
UmnU^ &c. Voyez la Mé-
thode de Port lioyal » page
Solemniration > i. f .
Solemnifé , ée , adj«
Solempifer , v. a.
Solenulité , (. f.
Soleure , f. f. Ville de SuiiTe ,
' Cap. du Canton de ce nom.
Solfier , V. a. t. de Mufiqut.
Solidaire , ad), t. de^Palais.
SpKdairemént , sidv«
Solide ,«dj.
SoHdeanent *adv.
Solidités Cf..
Soiilooue , C m. Itaifor^neitient
ou réflexion qu'on fiut ave£
fbt>inéme. » / :
SoUns., t. d*Archiiechire.
Solitaire , adj. U dk auifi £
SoUuireiàem 4*adv.
^ ■ sot
Solitude tf,f.
. Solive « r. f. Pièce de hôU éë
iciage.
Soliveau , f. éi. Pièce d# boit
SèUlcitation ,C.f.
Sollicité , ée , adj.
Solliciter , v. a.
Solliciteur , eufe , f. m. & f.
Sollicitude , f. f.
9olnvtAer , v. n. t. de Mu/lque.
Solojrie , f. f. Pays de France-
Solftice , f. m. t. d'AftronomiCrf
Soifticial , ad). Pqint du foliUce*
Solvabilité, f. f.
Sôlvable . adj.
Solutiort , (. t.
Somactie » adj. t. de Marine.
Sombre , adj.
Somfnâge , f. m. Droit feigriéu-*
rial.
Sdmmail , t m, t. de Marine.
Sommaire , f. m. Abbregé.
Sommaire, adj. Succinft, court-
Sommairement /adv. r
Sommation , f. f. Aftiôn do
fommer.
Somme., f. f. Sontmcil.
Sommé , ée , adj.
Sommeil , f. m. v . .
Sommeil , f. Divinité du Pagi-
nifttté, /
Sommelerie , f. f. Lieu où fe
diftribue le vin. -^ .. '
Sommelier ^ f. m. Officier âana
une maifon d*un Grand Sei-
gneur. \- ^
Sommeliere , f. f, t. de'^Mona-
l^ere. V' '^.Z ■ ,,
Sommeiller , V. rt. ^ «
.SoMmét-, y. 'a. Signifier.
Sommet, f, m. /'
Soihmier , f/ m* 1 de gen#
d!iU&ire».
'^\' : > :. •', ' «OUF
^'•^■
' •'*" '■'' ' 'T>"y'
' .'"If- ■ -'i ? !■''•» ' '•
■ i :-.^-.
.»-ti !.,■',«
i de hôU 44
iéct àê ho\9
f. m. & f.
ât Mu/ique^
s de France^
A(h*onomie^
it du folUice*
le Marine.
i-bit feigrieu-
le Marine,
^bbregé.
cinét, court-
. Aftiôn do
mcU.
^ . «.■,
Ité du P^gi*
Lieu 0^ fe
!>fficiefâani
i Grand Sei-
t. ile^Mona-
/ ■ '■■■• ,
nifer.
I, de gen^
SON . ^
fcïftiihlercf . f. m. Ville d4
France dani U Unguedoc.
Sommifte , f. m. t. de Chancel-
lerie Romaine. .
Sommité , ft f. Le (ommcr.
Somnambule , f. it). âi f. Qui
marche eÉ dormant.
Somnif^e ♦ mdj. t. de Mède-
ciiïe.
Somptuàtre » adj. Lei Iblx fom^
ptuaires.
Sompcueuremont , adv.
Somptueux , eufe « adi^
Somptuoritè ,( (4
Son , fa , fe* , Pronoms poffef-
Son , f» m. Bruit.
Son , f. m. La partie la plus
grpillere du bled moulu.
Sonde , f. f. Sorte d'inftrument.
Sondé , ée , adj.
Sonder , v. a.
Sondeur , f. m.
Sondrio , f. m. Ville des Gri-
fons , Capitale de la Valte-
Jirte.
Songe , f. m.
Songe-creux » f. m. Rêveur.
$ong6-malice , f. m. U f. Ma-
lin.
Songer , v. a.
Sonaeur , eufe , f. m. fit f.
Sonica , t. du jeu du Pharaotn.
Sonnaiikf • f. t. Clochette quô^
pMtem le» bétes au col.
Sonnant , ante , «dj.
Sonnatei , f. f* t. de Mufiqut.
Sonner • V. a. &n.
*%Sonnerie , f . fî
Sonnée, f. m. u du jeu de Trie*
• -> trac,. .- . \ •■
^Sonnet , f. m« Ouvrage de Poé-
SoQnetier , f. ni* Qui fait dei
fonnetied/
SOR
Sonnette , f. f . £rptct dt Où*.
chette.
Sonneur , f. «<
Sonore,» adj. '
Sophi à ou Sofi ^ r. m. Roi dd
Perle.
Sophifme , f. m. Argument ca- .
ptieux.
Sophtfte , Cj^Qui fait det Af''
gumens (flpieux.
SophiftiqueVadj,
Sophïftiquer , v. a. Tromper.
SophiAiquerie , f. f . ^ \
Sophifti(|ueur , f. m.
Soporatif, ive , adj»
Soporifère aw foporifique , adf,
Soporeux , eufe t adj* Qui af-
Ibupit.
Sor , adj. t. de Fauconnerie.
Sorbe , f m. Fruit du forbier.
Sorbet , f. m^ Sorte de compo-
fition. faite de citron , de fu-
cre , d'ambre , &c.
Sorbier , f. m. Arbre* Cormier,
Sorbonique ^ f. ff
Sorbone , f. f. La plus célèbre
École tle Théologie qui foit
dans rUniverfité de Paris.
Sorcellerie , f. f. Art niagique.
Sorcier , ère , f. m. 6c f.
Sordide , adj^
Sordidement , ?idv#
Sornette, f.f. DifiRpurs frivole;
Sort , f, m.
Sortable , adj. Qui eft conve-
nable.
Sorte, f. f. De forte f&e-, en
trois mots ; mais IHifage veut
qifon» écrive i»fort;t qut eit
deux. 3
Sortie ♦ f. f .
^Sortilège , fcm,
. Sortir, f m. ^^^M^
" * ..y °
■ . : ,,
,<■»*.
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■■^..^.C'^.^.r-
vi#
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I
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» " ■■ '■ -
v<
/
jî* SOT ., ( •
56rtir , v. n.
Je fort , (u fort , il fort : fiout
fortont , vous ioriei ^vili for-
tem. Jo ibnpii » 4i;c* Nous
ibrtiont , vout fortitz , ilf
fortoient. J'ti forti , &c. J«
Ibrtif • 6cc. Nous rortimcfl «
voiii (ortitcii . ils fortirenc. /e
' (brtlntt,&c.!!>i^rs,fortof Que
Je forte r &c. Que rioui lor-
tions , ^c. Jç (ortlréii , ôtc.
Que lefortifFe ,que ru (ortïC-
(es , qu'il fortit : que noui for^
tiifioni, que vout fortifTiez ,
qu'ils raiîiiirem. Sort j i\r.
Sot » fote , adj. Jiich*
Socement , tdv. Rick,
Sotife , f. f. y
Rîchelet ne veut qu*un feul
I dans oet trois derniers mots
éi il a raifon ; parce que les
niafculins Isn 0t ne doublent
point leur finale aux compo-
lés , comme on le peut voir
par les mot» raboter , ahrico-
tm , dûtir , fa$o$€r , higotM ,
tdiou , manchot f , comphtir ,
fanflottr , /no/*/ ^potitr , rar#r :
ir«ii*f , <U¥ptê , éiC. qui nous
vienjimt de rahot , abricot ,
^^ dot\fagot j bigot , i<tta/, iW4/i-
' choti^plot tfanglot , «oi ,
/«/ , rot^f trot tdfvot , &C.
Sotifier , f. m. Recueil de foiî-
ibi.
Souabc , C f. Grande Pk-ovince
d'Allemagne.
SoubaiTement « f. m- t. de Ta-
• piffier.Il tic laiii pas è<crire
loubaftement.
Soubifë ,;f. m. Ville dé France
en Saintonge»
Soubr^fault , T. m. Saut- fubit
& imprévu.
Â'-' i
SOU
Soubrette , f. f. t. de mépril #
qui (t dit dfunc femme de
chambre.
Soubreveilé , f. f. Sorte do vê-
tement.
Souche , (; f. Partie d*en bai
du tronc dSin arbre.
Souchet f f. m. Pievre dont oil
Te fert dans les bàtimons^
Souchetage , f. m. t. des £iiux
6i Forêts.
Soucheteur , f, m. Expert que
chaque partie nomme(de ion
càté po\xt la vifite des fou-
chcs.
Souchever , t. d'Artifan,.
Soucheveur , f. «i. Surtd d'Ou-
vrier. ^
Souci , f. m. Sorte de plante.
Souci , f. m. Chagrin.
Soucie , (. f. âc-m. Oifeau.
Soucier , le foucicir? v. n,
paiHf. , '
Soucieux , eufe , adj.
Soudain » adv.
Soudain, aine , adj. Il n'y .a
que le féminin en ufage*
Soudainement , adv.
Soudain que , adv. «Auifi-tôfi
• que.
Soudaineté , f. f. "^
Soude , f. f. Plante.
Soudé , ée , adj.
Souder , v, a. t. de Finance.
Soudojrer, v. a.' Enrtetenir det
gens^5ie guerre.
Soudrç \ T. a. t. Dogmatique.
E)onner la iblutiorf.
Soudrille , f m. t. de mépris»
Soldât libjertin.
Soudure , (,(.
SoufTette , f, f. Drdt feigneu-
rîal.
Soutflage, f. m. t. de^Marin^ ;
4
•«&•'■,•■»> ■
■■^'-- '■ê^^'
"»>■'''
\
ï
t. de mépril #
ne feinrot de
, Sorte de vé-
irtie d'en bai
iirbre.
4cpre dont oil
bàtimtinft>
1. 1. des £kux
n. Expert que
nomme^de ion
vifite dei fou-
ri^Artifan,.
n* Sprtd d'Où-
te de plante,
igrin.
1. Oifeau.
ucieir? v. n,
, adj.
adj. Il n*y .a
I en ufage*
adv,
4v. -Auflî-tôt
■ \,
nte.
i. ''
de Finance.
Enrtetenir dct
t, .. ■ *
. Dogmatique,
atioff.
, t. de mépris*
fi.
[)roit feigneu-
t. d^ Marina i
.^,
SOU _
SouflUnt* antc, td).'
SouAe « r. m.
Soufté » ée » «d). -
Souffler ,v.». >rftf^. ^«"^V^^-
Jouk, Boud» ■
Rlchelet écrit fouftr Mvtc
une feule /i mail il ne taut
pai rimiter, parce que ce
mot tire fon analogie du La»
unfugUrt ou il V en a deux.
V. Baudoin fur Nicod-
Soufflerie « f. f.
Soufflet , f. m.
^ Souffletée éc.adj.
Souffleter ^ v. a.
Soufflcteur , f. m.
Souffleur^ eufe , i. m. & f.
Souffleur, f. m. Poiffon de mer.
Soufflure ♦ f. f. t. d'Artillerie.
Souffrance , f. f .
Souftrant, ante , adj.
Souffre-douleurs , (.m. Qui a
toute la fatigue d'une mai-
Souffreteux , eufo , adj. Mile-
rable. 11 eft vieux.
Souffrir , v. a. ^ r r
f e fouffre , &c. Nous fouf.
frons , ,Src. Je fouffrois ,
&c. Nous fouffrions , &c.
Je fouffris , &c. Nous fouf-
frimes, &c. J'ai fouffert ,
&c. Je fouffrirai , &c. Souf-
fre , fouffrez. Que je fouf-
fre, &c. Je fouffrirois ,&c.
Nous fouffririons , &c. Que
je fouffriffe, qi^ tu fouffrif-
fes , qu'il fouffrît : Que noiis
fouffriffions , &c. Souffrant.
Richelet ne veut qu'une feule
/dans tous les mois cy-def-
fus» oii de tout temps l ufage
en a admis deux. .
Soufre, f.m.
xN^^>
sou Uf
Soufré, ée, adj. , ^
SoufAïr , V. i. Enduirf d« fou-
frt.
Souhait » f. m.
à Souhait , adv.
Souhaitable • adj.
Souhaité, éc, adf.
Souhaiter , v. a.
Souil, (.m. t. de Véiiirii.
Souillard , f. m. t. de Gharpen^
terie.
Souille , f. f. t. dt Manne,
Souillé, ée, adj.
Souiller, v. ■• ^-^ . ^ ,
Souillon, C m. dt f. Qui eft mal
♦ propre. '^
Souillure, C f.
Soulac, f. f. Petite Ville dt^
France daHis le Médoc.
Soulacier , v. n. Se réjouir.
Soulageant . cante , adj.
Soulagé . ée , adj.
Soulagement , f. n».
Soulager , v. a.
Soulevé , ée. adi.
Soulèvement , f. m. Soult'
vtmtnt dt caur.
Soulever , v, a.
Souleur , f. f. Frayeur fubite.
Soulier , f. m.
Souligner , v. a. . .
Souloir , V. n. Avdiç^couiume.
11 eft vieux.
Soumettre , v. a. U fe conjugue
comme mcttrt.
Soumis , ife , adj.
Soumiffion , f. f.
Soun . f. m. t. de Marme.
Soupape , f. f. Languette qui
^ _i^re & fe ferme pour
donner paffage au vent.
Soupçon , f. m.
Soupçonné , foupçoi^née ,
adj. .. ^ .. ^
YYyij
B^âîil
t
■■*.., MI.^A
\
— * — . — _ u
««■
tmt:
(4* "^OU
$oit(Koanér , v, i,
Soufàfonneux , eufo , idf.
Soupe. •/. f,
Soupeau, f. m, f.' d'Agricul-
ture.
Souptntei , f. f. Lifg^ cour*
roiet qui foûtiennent le corps
d'un ctrrofTe.
Soupente , (. (. Entrcfdf.
Souper OM roupé , f. m.
Souper , V. n.
Soupefer , v. a.
Soupier , icrc , T. m. &l f. Qui
aime bien la foupe.
Soupir , r. m.
Soupirail » f. m. Ouverture c#
glacii. Au plur. Soupiraux.
Soupirant , f. m. 11 eft du Ayle
j\ familier.
Soupirer , v. n.
Soupireur • f. m. •
Souple , adj, Flexible.
Souplement , adv.
Souple (Te , CL
Souque , t. de Marine.
SouqMeniile , C f. Spne de vé-
ten)ent
Source , C f.
Sourcil , r. m.
Sourciller , v. n.
Soiircilleux , eufe , adj. Il ne
s'emploie que figur^ment &c
poétiquement.
Sourde fourde, adj.
Sourdaud , daude , adj. Da/i,
r>ans l'Académie, Furetiere,
Hichelet , Joubert & Boudot
on trouve Jourda^t avec un
I : c'eil une faute, parce que
'> tout le monde convient
qu'on doit écrire fourdaude
MU féminin. Or il eft certain
que fourdaude n^ peut venir
que de fourdtmd , comme
SOU;
frandt vient de ar^ii^t autre*
ment il faudroit écrire /àiir*
dautt , ce qui feroit »b(urde.
Voyez lei Remarquet des
mots Crapaud • Echafaud ,
Bailiifàl Noria fit.
Sourdeline • f. C Efpece do
mufette,
Sourdement', adv. .^
Sourdine , (.(,
à la Sourdine , adv.
Sourdre ,. v, n. Sortir de terre;
Il ne fe dit que des eaux.
Souri , C f. retir animal.
La plùnart des Auteurs écri«
vent/ôlr/j au (ingulier ; c'eA
une faiK<^ •' j'en trouve une
preuve incontedable chex
M. Boileau en fon Art Poër
tique.y
Que produira V'jiuteur après urt
fi grand cri ^
La, montagne çn travail enfante
une fouri. '^
Souriceau , f. m. Jeune fouri.
Souricière ^ Uf»
Soiiriquois , oife , f. m. & f.
Peuple de la nouvelle Fran-
ce en Amérique.
Sourire, v. n. 11 fe conjugile
comine rire.
Sourire , f, m. Action de four
rire.
Souris , r. m. A^ion de fou*
rire.
Sournois , oife , adj. Penfif.
Sous , prépofition.
Sousanermer , & plus conv
m\xviém&T\xJous-férmert v. a»
Sous- bail , C m. Bail que le
preneur fait à un autre.
SdtTs -bandes , f. f. t. de Chi-
rurgie.
Spus-barbe« f. f, CoMp ^^
ij
■^
^ — <--.—.
M~
ioiTdiiit autre*
rou écrire /pur*
i feroif gbfurde.
Cemarquci dei
d t Bchafaud ,
rloftr.
C Efpece dç
idv, »
adv.
Sortir de terre;
e des eaux.
tir animal.
:s Auteurs écri»
I (inguJier ; c'eft
*en trouve une
mteOable ches
en fon Art Poë»
'^meur apris un
cri }*
i travail enfante
m. Jeune fouri,
f.
►ife , f. m, & f,
nouvelle Fran-
que.
II fe conjugue
Aftioh de fou:
A61ion de fou*
, adj, Penfif.
ion,
, & plus COHN
us-fermer , v. a,
[11. Bail que le
à un autre,
f. f. t. de Chi.
/ SOU sou 541
ton dorme (oui le menton. Sout-freter , v. a, t. de Mari-
Soui-bai^ue » t. de Charpeir* ne,
terie. Sous-garde , f. f.
Soui-beritie, C n.-t» <MMi« $oiit-Gouvernante , T. f.
rîne \ Sous-Gouverneur, f. m.
Sous-Bibliothécaire » f. m. Sous-lntroduâcur , f. m.
Sou-^-Brigadièr , f. m. Sous-Lieutenai^ce « f . f .
Sous " Camériçr , f. m. Nom Sous^Lieutenant , f. m.
d'Oihçe. ' .Sous- Locataire . fub. maf. Ac
^ous- Chantre , f. m. Officier féminin,
du Chaur. Sous-louer , v. a,*
Sous-chevron , f. m. t de Sous-Maltre , f. m.
Charpenterie. Sous- Manant , f. m. t. de Coû<<
Sous-clavier , iere « adj. t, tiime.
d* Anatomie,
Sous- Clerc , f. m,,
Sous-Comlte , f. m.
Sous-Commiii > Cm.
Sous Pénitencerie» (A. Qua-
lité de Sous- Pénitencier.
SousrPénitencicr • f. m.
Sous-Précepteur , f. m.
SouscQupei f. f Petit baiTm, Sous-Pricur, f. m.
Soufcripteur , f. m.
Koufcription ^ i,ï,
Soufcrire» v. a. Il (e conju-
gue comme Ecrire,
Sous- Diaconat , f. m. ^
Sous-Diacre .'f. m. -
Sous- Doyen , f. m.
Sous -Doyenné • C m. Dignké
de Sous- Doyen.
Sous-entendre , v. a,
Sous-entendu , ue , adj,
Sous- Prieure , f. f.
Sous-Réfe^orier , iere , f. m.
& f. Office dans un Mona*
ftére.
Sous^rente, f. f. t. de Cou-
tume.
Sous- Rentier , f. ni. t. de Cou-
tume.
Sous-Sacriftain , f. m.
(Spus-fcapulairci f. f> t. d'A-
natomie.
Sous-entente , f. f, Ce qui e(l Sous-'Secretaire , f. m.
fous -entendu. SoufTigné^ ée , part, du vgrbe
Sous-épineux » C m. t, d'Ana- Soi^gner^ qui n'eft plus en
tomie, ufage. U eft aufTiadj.
6ousétabll , f. m. t. de Pra»- Sous-tendante , f. if. t. de Gcq-
tique. métrie.
Sous- faite « f. m. t, de Char*, Sous-tirage, f. f.
penterie. Sous-tirer. , v. a.
Sous- ferme , (. (, Sous-bail. SouAraéUont T f-
Sous- fermer , y, a, Voyea Souftraife / v. ?.
Sous-afûrmer, Je ipu^rais, tu fouftrais. il
Sous -Fermier^, iere , f. m. & fouftrait : nous foullrayons,
f. Qui prend dçs Proits <t vous fouftrayea , ils fou
fowi-fçrme, ftraieni. J» fouftrayois , ** "
■x>
li..— _W_J_
-**-
^
}
141 SOU
nous fouilrayionf > flcç. Pai
foudraic , &c. Je ibùArai-
rai ç &c. Soufrais , 16u-<
Araycz. Que )e fouAraie,
&c. Je ibuftrairoif. âcf . Que
}*aye fouArau » &c. Sou*
ftrayant.
Soui-traiHant , f. f. Qui traite
des fermes.
Sous-traité , f. f. Sous-fcrme
qui fait partife d'un plus
grand traité.
Sous- ventrière , f. f. Courroie
dccui/.
Sous-Vicaire , f m.
Sous-Vicariat , f. m. i
Sous-Vicomte , I. m. )
Soutane, tï,
Soutanelle , f. f. Di.mina^tti
Soute , f. f. t. de PratiqUç'e£
de Marine.
Soûtenable , adj.
Soutenant , f. m. Qui foûtient
des Théfes.
Soutènement , f. m. t. de Ma-
coi^nerie.
Soutepeur , f. m.
Soutenir , v. a. Il fe conjugue
comme tenir.
Soutenu , uë , adj.
Souterrein , eine j adj,
Soutien , f. m.
Souvenance ^ (ii.
Souvenir , fe fouvenir . \^n. p.
Il (e conjugue comme Vtmr,
Souvenir , f. m.
Souvent., adv.
Souverain , aine » adj.
* Souverain, f. m, Monnoied'or
frapée en Flandre».
Souverainement , adv.
Souveraineté, f.^f.
Souvigni , f. m. Ville de France
dans le Bourbofinois.
SPA
Soyer , V. a. Couper les'bledt.
On dit plus ordinairement
fcier les oleds.
Soyeux , eufc , ftdj. Fin, doux.
Soz , petite Ville de France en
Gafcô^ne. \^ *
Spacieufemcnc adv.
Spacieux • eufe , ad).
Spadaffin , f. m. firctteur.
S|Nidille, f. ttit t. du jeu dé
l'Hombre^
Spagiriquc , adj. Épithéte
qu'on donne aux Médecins
Chymiques.
Spahi- Agafi , f. m. Comman-
dantdesSaphis.
Spahis , f. m. Cavalier de l'Ar-
mée Ottomane. ^^
Spalato, <ïw fpalatro ,' f. m.
Ville des Vénitiens. ^
Spanheim , f. m. Contrée du^
Palatinatdu Rhin en Allema-
gne-
Sparies , ou chofes fpariées , t.
de Marine.
. Sparton, t. de Marine.
Spafme , f. m. t. de Médecine.
Spafmologie, f. f. Traité des
fpafmes.
Spe , f. m. te plus ancien des
enfens de chœur dans la Ca-
thédrale de Paris.
Spécial, aie , adj.
Spécialement-, adv.
Spécialité , f. f.
Spécieufement , adv.
Spécieux , eufe , adj.
Spécification , f. f.
Spécifier , v. a.
Spécifique , adj.
Spécifiauement, adv.
Speé^acle , f, m^
Spe^ateur , fpeâwtrice f. m. ^6:
fem.
«
M ■ • I -- 'r " "- •
J fc-
i^ ■iit|>i n
u:
.A
1 — ^
PA
louper les' bledf.
i ordinaircmient
«'. •
adj. Fin, doux.
le d& France en
adv.
• ad).
. firctteur.
« t. du jeu dé
adj. Épithc^e
: aux Médecins
. m. Comman-
lis. i
Cavalier de l'A r-
ne. ^
palatro / f. m.
nitiens.
n. Contrée (iu^
Rhin en Allenia-
ofes fpariées , t.
Marine.
.de Médecine.
r. f. Traité des
plus ancien des
3eur dans la Ca-
naris.
ij.
ïdv. .
adv.
» adj.
f. ,
, adv.
ftutrice f. m. ^6:
SpeSre^ m. Fantômt ;
Spéculairc , ù f. Scienet oui
traite de Tart de finira 4et
miroirs. .
Spéculateur , f. ni«
Spéculatif» ive»ad)«
Spéculation^, f. f.
Spéculative » f. f. Qyï s^arréte à
la ibécuiation.
Spéculer, V. fi t. d*Aftronomieu
Spéculum • anus ,. Inftrumcnt
de Chiruraie.
SpeculuQt - matricis , Ififtru*
ment de Chirurgie.
Speculti maoris , Initrument jj^
(Chirurgie.
Spernict 1. m. Semence i^nt
. ranimai eft formé.
Sphère , f. f. t. d* Agronomie.
Sphérique , ad), t. d*Aitrono-
mie.
Sphéric|uement , adv. ^
Sphéroïde , f. m. t. de Géomé-
trie.
Sphinx , f. m. Monftre intagi-
naire.
Spir , f. m. Contrée du Comté
de RoufHllon en France.
Spiral , aie , adj. t. de Géomé-
trie. Il eft aufll fubil.
Spi ration , T. f. t. de Théologie.
Spire . f. m. t. d*Architeâure.
Spire , T. /. Ville du haut Cercle
du Rhin en Allemagne.
Spiritualifation , f. f. t. de Chy-
mie.
Spiritualifé , ée^ Édj.
Spiritualifer , V. a.
Spiritualité , f. f.
SpiritaeK elle, adj.
Spirituellement ,.adv.
Spiritueux , éufe i adj.
Spitzberg , f. m. Le pays /le
Elus (eptentrional de notre
éuiifphére.
U3
SPO
splendeur » f. f.
Splendide • adj.
Splendidement , adv.
'Spoleto , f. f. Ville de l'Étaf
de rÉglife.
Spoliateur , f. m. Voleur.
Spoliation, f, f.
Spolier , v. a. t. de Pratiaae;
Spondaique , adj. t. de oram^
maire.
Spondée , H m. t. de Quantité t
Dtux longues.
Spongieux , eufe , adf. Qui eil
de la nature de Té^ngè.
Spontanée , adj. t. Dogmati-
que.
Spontanéité , f. f. t. Dogmati*
que.
Sponton , r. m. t. de Marine.
Sporadique , adj. t. de Méde-^
. cine.
Sporte , f. f. t. de Capucin.
Squelette , f. m. Carcaffe.
SquilJe , t! f. Sorte d*oignoa«
Squiilitique , adj.
Squinancie. Vcy tu Efymuumç'n,
Squirrhe , f. m. Tuoieur dure.
Ce wnqt nous vient dy Grec
que let Latint ont imité en
écrivant fcirrkut , qui fignifie
proprement une durtté : ainft
on ne doit pat écrire /céirr* .
comme Richelet, ni fyuitrt
fans A, comme Joubert, parce
2ue ce mot nous vient du
rrec r»*^ , induro.Voyei
la Remarque du mot Rhéio*
ri^ue,
Squirrheux , eufe , adj.
St , t. indéclinable dont on fe
fert pour impofer le filence.
Stabilité y (. ï.
Stablàt , f., m. Habitation dea
'Payfans diS Montagnes, daiis
-^ I
ir
\
■1.
\:t
J^
^.u
.■5
»*
t»
-V-
'^■-
>•
t
^jf.»: -;,..
V
(' \
k ,
^
K
»1
* '>
[et Stables. ^. v
Stade , r. m. i%<« ;mi. acr. fit-'
tlé ffoht iinàlme dt France^
Stadhoûder * f. nu Gouverneur
de Provinet^iiii \t% Pays*
* Bas • de Chef de la Juftict
•o AnÉleterre^ ^
Smdhduoerat , f. m. Char<<
' age$f. In. Droit ifiii fèleré
dans les Marchés Air le^
grahïs. .L . ., , ■•' --'
âagier , f. ifi. Fermkcidn Sté-
lage. •• ' . *, '."r.i. « V..-' '
Stelfionat » T. m. , > i; >
C eil la vente d^uhe laéiirie
cMe à deux perfomità « crt
' LaHnjf?r//io/i4riiiî].par confé-
. T^ ^^ '^^ £uit fwtécriref
Stâte , f. mr Rigoureufe d*iif< fdiwM «Vec tine feule /»c6m-
Chanoipe. me Richelet. . ^ ./
IStaOe ; f. in< Siège ou fofme dcf Stelltdhataire » adj. Q^ ^^o^"
Chœur. met le ftellionat.
Sramenas , t de Marirte^ ^P^ '* '* *"* ^'^^ ^ l^ranctf
Stance , 1^ f. t, de Pbefic< ^Tto ChamjMigne.
Stangue « f. f; t. de Blaibn^ Si«||orée • «dj. .f. Voix ex«^
Stanté , ad}, m. t. de Peinture. traordinaireniem flMte,
le iiouvcai^ Stajrgarti i f. mV Stéftli f. m.t^ontfée de Fran-*
JVille des États de B'rande-' ce en Provence,
bourg j Capitale de toute ^ <^téreographie , C f. Art de tra-
cer, les ngures des foiides fur
Pomêranie bucàle*
-Sraroftc-, f. m« Gouverneur
d'un Territoire on Pologne^
Staroftie ,i^ f. Petite étendue de
' Pays en Pologne» • #
Station i f/f. Paufe. ;
Stationnaire j ad^. t^ d^Adrono-^
mie. ■ '^iv .' ,.
Çtatique « f. f.- Partie des Mk-
un plan.
Stéréométrie , f. f. Troifiémc
partie de la Géométrie , qui
enfeigne^ à mefurer les corps
. folî'dcs/
Stéréotomie i f. f. Science qui
• «nfetgne la'feâioin des foli-<
oes. ^
thématiques qui enfeigne la $térile • adj^
connotiiance des poids, r Stérilité** f^f*
Statuaire , f. m. Soilpt^r ^i Sterling , fr m* t. die Monnoie*
fiiit dés d^tuës.
Statuaire , f. f. Art de faire dles
^ ibtuës. -
Statuaire >f. f. Matière dépofée
pour faire des (Utuès.
Statue \ f. f .
Statuer , v. a. t. de Palais.
Stature, f.f. 'Taille d*unhom-
me. • «" <
Statut , f m.
Stéganograf^que ^ ad). ;
Une livre fierling vaut 14.
. HvrM de notre monnoie.
Stenmtattf » Ive , adj^ Qui
provoque l'étcmuteent.
Sternutatoire • f. «v âc adf . Mé-
aïcimeflit propre à âûre éter*'
nuer.
Stetin , f. m. ViUe Capitale dé
la Poméranie Royale.
Stigmate^ ^ f. m. piur. t. des
Religieux de IXDfîlre de Saip^
. François, ^%'
sn
Stigmarir«r , v. a% Marquer une
^Dcrfonnc au front.
i^ dé gruri , ou dé grain » T.
^^ <^JMGweur Jaune.
stirlndiaire ,' Cm. Qui eft à la
lolde <i\un autre.
Stipendié , ^e , ad) , .Payiè.
Stipulant , ante , adj. t. de Ju-
riforudence. • / .
Stinulation;^ f. f. t. de Jurifpru-
'^ dence. - ■ ^ . .„ . '-^ - *
Stipuhè^ ée , adj« t. de Jurifpru»
aence. "'
Stipuler y V. a.
Stirie , f. f. Proyince du Cer-
^ cle d*Aujtriche; •> .
StOckholin,jCm. Ville Capitale
' de laSbpA é . ■
Stoécplôgie ,^r. f. Traité des
Éiémèns.
Stpiqùe , ou Stoïcien , adj. &
fj m éc f. Seâateurs de Zé-
nofi*^^ \
Stoïqùèrilfent .^ ad V.
St6liditél[ f. f. Stupidité. On
doute de Tufage de ce mot.
Stomacacé , 1*. m. N,om qu'on
donne au fcorbut.
Stomachal , aie , adj. On pro-
nonce y?amtfC4/.
Stomachique ♦ adv. Qui appar-
tient à Keftomac.
Storax , f. m. Arbre & f ommç.
Store » i* f. Efpece de rideau de
* coutil.
Strabifme , f. m. Mauvaifcdif'-
pofition de l'œil.
Straâion , f. f. t. d'Imprimerie.
Stiangurie , f. f. t. de Méde-
cine.
StrapaiTer , v. a. Maltraiter de
coups. H eft du ftyie fami-
lier. •
A
STR U1
Stràpa/Tonner ^ v. a. t. it Pcin-
Strasbourg , f. m, Vil^ dt
France dans la Baf&AlTace,
, Strace , f. f. t. de Késoce. *
Straitagéme , f. m* Tlufe d^
guerre. \
Stratification ,.f. f. t. de Chy*
mie. -^
Stratifier , v. a. t. ie Ch]fnue.
Straionique , f. m. ViOorieiix.
Straufoing r f- «• Ville du Du-
ché tle Bavierier en Allema-
Striboçd , f. m. t. de Marine.
Strié , ée , adj. Cannelé.
Strieure , f. f. t. d'Architeâure.
Strbngje , f. m. Vers des ime-
ftihsi
Strophe , ù m. t. de Pôèfié.
Struâure , f.f.
Stuc , C m. Mortier apprêté
pour faire des flatues.
Stucateur , f. m. Ouvrier en
^ ftuc. ^
Studieufemerit , adv.
Studieux ,eufe ,. adj. .
Stugard, f. m. Ville de Souabe^
Capitale du Wurtemberg. •
Stupefadif ,'adj. t. de Méde-
cine.
Stupefa^ron,f.f. t. deMédecine.
Stupéfait, aite , adj. Hébété.
Stupéfiant , ante , adj. t. Dog-
matique.
Stupéfier , V. a. Rendre im-
mobile. *
Stupeur,' (. f. t. Dogmatique.
$tupide, adj.>
Stupidement, adv.
Stupidité , ùi.
Stylé , f. m. Sorte de poinçon
dont les Anciens fefervoienff
pour écrire. > a ,
; Z Zz
:^ . ^■
6-
t4« STY
Sfyle , i m. Manicrt d*écrlre.
Baudoin , Bintt»
Stylé /, éc , adi.
Styl«r , V. a. Inftrufre. ^
Ces trois dernter» mots nops
yiennet du Grec jhrwA^ , ou
du Làtin^y/tti, cni'on trouve
dans Charles Érfienne , Bu-
' ; dée & Calepin , p: qui figni-
fir un indrumeAt de cuivre
ou de fer , dont on fe «fervoit
autrefois pour wire fur des
tablettes enduites de cire.
Irtfirumenfum anéum vel fer»
rtum y quo àmiqu'uus in cerar
lis tabulis fcriiebdtur. Ainfî
6n doit écrire en François
PyUfftyltr , non pasy?f7< avec
un / comme l'Académie , Fu-
rétiere,Dânet & Richelet. Il
eft vrai (ju'il y a quelques Li-
vres Latins dans lefquels on
trouve flilus avec un i , té-
fhoin Du Cange , tom. IIL
. . 'foi. 1084. mais j'?v/w/ avec un
y eft plus correa,
iStylite , adj. Qui fe tient fur
une colon^ne.
Cryptique , adj t. de Médecine,
Sryx , f. m. Fleuve fainileux
des enfers.
Sua^e , f. m. t. de Mîfrine.
Suaire , f. m. Drap mortuaire.
Suant , ante , adj.
Suave , adj. Odeur fuave.
Suavité , 1. f.
Subalterne , adj. Inférieur.
Subdélégation , f. f .
Subdélégué , f. m. ^
Subdélégué , ée , adj.
Subdéléguer , v. a.
Subdivifé , ée , adj.
Subdivifer , v. a. °
Subdivifion , f. f.
r '
SUB
Subduple 9 td|. t. de Gé<Mn|i
trie. a
Subgronde , ou Sértr^t^ , f.
f. t. d'Architeâure)
Subhaâiation » f. f .
Subhaftery v. a. VenUre dct
héritages à cri public.
Subjonâify f. Oh t.^de'GnMn'A.
maire. \
Subir , v. a.
Subit , ite , ad;;
Subitement , adv.
Subjugal , aie «adjc t. de Mufi*
que.
Subjuguer , v. a.
Sublapiàire ^ C nu 61 f, t, dô
Théologie.
Sublimation^ f. f^ t. deChy-
mie. W
$ublimé , f. m. Préparation de
Mercure.
Sublime , adj. ■
Sublimem^Qt , adv.
Sublimer ,. v. a, t. de ,Chy-
mie.
Sublimité ^ {. £.
Sublunaire ^ adj. t. Dogmatir
que.
Sublingual , aie , adj.
Submergé , ée», ad).
Submerger, v. a»
SÛbmerlion , f. f.
Submultiple./ adj. t. de Géomô«
trie.
Subnormale yCi, t. de Oéomè*
trie.
Subordination , f. f .
Subordinément , adv.
Subordonné , ée , adj.
Subordonner , y. a. Stidui*.
rc.
Subornateur ^ {,m.
Subornation*, f. f.
Suborné >ée, adj.
^,
X
«■■^■ig^r^-trv--^ Tm.wmr. *yy-i'T*v'."^
I
SUB
Suborneur , euTt fCm. (k f.
Subreptice , ad). Il fe dit des
snket dbttnuës ptr furjprlfe.
Sulbrepticemetit , mv.
Subreprion > f. I. .
Subrogttion , f. f»
Si^Wogatif , 1. m. t. de Palahi.
Stibrocatur , f. n^ t. du ûyh
du Privé-Çonfetl.
Subrogé i ée , iidf:
Subroger , y. a. t. de Palais.
JS^ubfelTes y f. iiiV pi. Chaire &
Erécher. 1
réquemiperjit , àdv. t
Subféqueflt , c[nte , ad}«
Subfide , f. m.
Sttbfidiaire , adj. t.*de Palais.
Subfidiaireiiient , ady. t. de
Palais. ♦
Subfîftence , f. f .
, On trouvjR fiik/ijlance avec un
a dans FAcadèmie, Trévoux
" Richelet & Joubert,c'eft une
faute coàtre l*étymologie de
ce mot , oui nous vient du
Latin fubfiflcre ; cela eft fi
vrai , que la plupart des Au^
leurs traduifent/î/i^yf/?#/ii/i ra-
tio , pa^ le mot fubfiflence. Si
l'on m'objeîfte que c*eft en ^
• veurde la prononciation que
Fon a introduit un iz dans ce
mot L j'ofe dire par avance
que i^QXtQ raifon eft frivole. ;
parcjë que les mots terminés
en jnce & en ence offrent le
méi^e Ton à l'oreille.
Subfifter , V. n. ^
Subftance > f. f. t. Dogmatique.
SilbftantieL elle , adj. t. Dog-
matique. .
Subftantiellement , adv.Voyee
U Remarque^ du mot ejfentiel,
Subft^tieux , eufe > ad).
SUB. 54f
Subftantif ». ive , id). t. da
Grammaire.
Subihmiivement , adv.
Subftitué , ée « adj:
SubAitucr , v. a.
SiMkttt • f. m. OfiicteK de
' Judicanire. \
SubAihition , f. f. V
Subtan^nte , f. m. t. de Géb«
métrie.
Subcendame » T.f. t. de Géo«
métrie.
SubterfiiM , f. si. Fuite affeâce
d*iifl chicaneur.
Subtil,, Ue , adj.
Subtilement , skIv.
Sùbtilifation , f. f. u de Chy»
- mie.
Subtilifé , ée , adj.
Subtilifer , V. a.
Subtilité., f. f.
Subtriple , adj. t. de Géomé-
trie.
Subvenir , v. n. II fe cçnjugue
comme venir, '
Subvention, f. f . t. de Finait-
ce. : ^
Subverfion , r. f.
Subvertir , v. a.
Suc , f. m.
Succéder , v. n.
Succenteur « £ m. Sous-Çhan*
tre- •
-Succès , f. m. V. Pr.^et. i^
SuccefTeur , f. m.
Succeffif , iye , îfdj. \ s
Succeflîori, i.i, -^
Succeflîvement , adv.
Succint , inte , adj. .
Succintement , adv.
L'Académie, écrit fiiccinS,
I fttccinfh , Juccinéiementt com-
me- écrivoient nos anciens ;
^ éais riifage ne permet pius
^ ^^ZZzij
I
♦r-
t • K
**
a
•^
r'
I48 SUC .
d'ért-irc de la forte. Voyez
Prèf. let. C.
Succomber, y. n. \
Succre , f. m. i?in. />4n. Jouh.
Baudoin , CalepTin , T Acadé-
mie , Furetiere & Richelet
icrïyem fucre avec un feul c,
à caufe ique la prono'nciation^
fi*en Oiit (bnner qu'un : ipais
cette raifon n'eft pas fufHfan*
^ te , & j'eftime qu'on doit
écrire fuccre avec' deux, par-
ce que ce mot vient du Grec
r»tt^Mf , dont les Latins ont
ian/jccharum , & leS Fran-
<j ois ///cerf.
Sucer é , ée , adj. ^^^^
Succrer , v. a.
Succrerie, C (• , .
Succrier , f. m.
Succrin , ine , adj. Qui a Jp
/ goût de fuccre. -
"Succube , f. m. Démon qu'on
dit- emprunter la figure d'u-
ne femme , pour exciter Jes
r^ hommes à la paillardife: ,
Succulent , enté , adj. Qui a
beaucoup de fuç.
Succuirfale , adj. f. Églife bâtie
pourferVirde fé cours à une
Paroiffé de trop d'éttenjluë.
\ Sucement , f. m. ,
, Sifœr, V. a.
Suceur, f. m.
Suçon , fi m. B'àifer fortement
appliqué.
Suçoter, v^ a.
Suàion , jf. /.•Àé^ibn de fucer.
Sud , f. m. t. de Mawne*
Sud-eft , f. m. t*. de^ Marine.
Sud-oueft , f ni- t. de Marine/^
SudOrifrque , adj. Il eft aulîi'f.
Qui fait (lier.
Suéde , f, f. Royaume d'Eu-
rope, '^
SU?
Suédois, oife ^ f. m. Ôi f^ Qui
eft de Suéde.
Suée , f. f. Inquiétude' fubite.
Il eft bas & burlefque.
Suelte , adj. t.» d'Arcnitefturc
& de Peinture.
Sijer, y. n.
Slictte , f. f.' t. de Médechiei
Sueur , f. f,
Suffire , y* il; ^
Je fuffis, &c. Nousfuffifons;
&c. h fuffifois , &c. Nous
fuffifions , &c. Je fuffis, ^c.
Nous fuffimes , &c. J'ai fufti,
&c. Je fuffirai ♦ i&c. No^us
fuffirons, &c. Que je fuffife,
&c. Je fuffirois ,&c. Suffi -
Tant. Ce verbe e([ le plus ^
dinairement employé comme
imperfonnel; c^eft-à-dire/à
' la troifien^e perfonne.
Suffifamment , adv.
Suffifance ,'f.f.
Suffifanr, ante , adj.
Suffi)cation , f. f.
Suffoquant, ante, adj.
Suffoquer^ y, a.
Suffraganty f. m. t. Eccléfia-
- ftique. ^ ' .
Suffrage , f. m.
Suffu(niaation , f. f. t. de Mé-
tcihé. ^
ifioft, f. f.'t. de Méde-
cine. .
Richelet ne met qu'une feule
/ dans tous les mots cy-def-
fus : il ne faut pas rimiter, ♦
."SuggeYer , v. a.
Suggéftion , f. f. "-]
S^ , {^f.
Sujet^, erte , adj. Il e/t auffi
fu'Bt. // efifujetdu Roi .
Sujet ,,f^ m. Cau/cfurai/ba.
- \
\.
/,
v
sm
Suif , r. m,
Suint , C m. Sueur.
Suinter , v. û. 11 fe éU d'une
Supc!»chêne , (. f. Tromperie.
Superfétation , Cf. t. de Me*
decine.
liqueur qui $'écouIe pref- Superficie , f. f.
<|u*HnperceptibIenienr.
Suide, r. m. Pays. Les Suif-
Tes , l. m. pi. Peuples.
Suite ♦ f. f.
Suivant, ante , àd).
Suivant que, conjonéjibn.
Suiv^r , V. îi. Enduire de fuif.
Suivi , if > adj.
Suivre , v. a.
Je fuis , tu fuis , iî fuit : nous
fuivons, &c. Tefuivois, &t.
Je fuiyis fifc. Nous fuiyimés,
êiç. j'ai fuivi , &€Ç^fe fui-
Vrai » &c. Que léTuive, &ç.
Je fuivrois , &cJ Que je fui -
yifle , que tu fuivmes , qu'il
furvît : que nous fuiyiïîiorif ,
&c. Suivant. Ih^pérat. Suis,
fuivez.
Sulfureux , eufe , aBJT i^ui
tient du foufre.
Sùlli, f. m. VUle de France
dans rOrleanois.
Sulpicieri V (m. Ecdéfiaftique
Superficiel , elle , adj.
Superfiçiclleftieht , àdv,
Sup^rfifi, adj. m.
.Superflu , uë ,. adj.. ^
Superfluité , i:f, /
Supérieur , eure , adj. Il eft
au/n f. m.'àti. Il faut obéir'
à pis 'Supérieurs.
Supérieurement , adyf '
Supériorité , f . f.
Superlatif ,ive ,xàdj. t. Aé
<Jrammaire.' •% . ,
SuperlativétTient , a'dy. j-^
SupernUmerarre , adj.' Qui eft
au-de-li du nbrybre. \;
Superpartient, ente ,.adj. t. de
« Géométrie.
Superpurgatjon^ , .f. f./t. de
Sûperîedîer^v. m t. é% Pra-
tiquer
SuperftitieufehieitK,i^dy.
Supei*ftitieux , eufe ^ adj;
Supérilixion » f. f.
ciu Séipinaire "de Saint Sùlr ' Siipin 'f f. ùi. t. de 'Gtammai-
pice à PaVis. ^ /re Latine. '
Sultaa, f. m/ Titre)qu'on don-
ne aux Empereurs d*Orient.
' Sultane , f. f. Femrhe de Sul-
Sultane , f. f. Vaiflea\i Turc.
> Sumatre , f. m^ t. de Marwfe.
Supinateur, adj. t. d*Anatômte.
Supination , ^ f. t. 4*Anafomie.
Supplantatèur ,- f. m.
Supplanté , ée , adj. ^ "
Supplanter ,• v. a. Faire perdre
le èrédit & J'aUtoriié.
^Iimtum, Cfn.r^de Çhàncel- Suppléé , é^L ^«^j-
lerie.
1^ Super , V. n^K de Marine.
Supération , f. C t. d'Aftrohô;
mie.r '.. ^
Superbe, adj.
-Superbe, f. f. Orgueil;
Superbement, adv, , .
/
Suppléer , v.a;
Supplément ,f. m.
Suppliant , ante , ad). ;
Supplfâition , f. f.
Supplice , f. m. ,
Supplijcié , ée j 'adji
Supplicier t V. a. ^airéfouffiilr
('■
■<
//
V*
\ 'If
1-T
*1
^ ..x
i -»•-.
t.'
.1
■il:
A.
• l- ,■»■'."' ■4-*-
4:-
le Aipp^Ii^è ^e la mort;
' Suppljje,éeyadj«'.
Supplier, v. t.^ ^^
-Supplique ^ f* f. t de Chancel-
/^ lerie RomiiiM.
Support, f. m» » .\ '5
Suppornbld^ ad). ,
Supportablmeftt , ady.
Sup|k>vtafit^ tfdj. t. de Blafon.
$upj)0fteir V V. a; «^
Suppofé ** ée Vadj. , ^
$upporer , V. a.
. Suppofition% f. f. '
Suppbfitpire , Ç en. t. dé Phar-
Suppôt Vf- m; t. Dogmatique^
Suppi'eâkm , r. f,
Supprimé-, ée ^ adj.
Supprimer , v.a,
Sûppufatif ., . iVè ^ ad|; Il eft
quel«(uefeis Albflantif.^
Suppuration , ff.
Suppuré ,,éex adj.
Suppurer ,v. n.
Supputation , f. f. Calcul;
: Supputé , ée ,* adj.
Supputer , V. a.
Richèlet ne double la let-
tre 9 dans 'aucun des mots
cy-deffus ; c*eft une faute
contre leur étymologie &
Tufage des Sçavans , entr*au-
: très de T Académie » Fure-
tiere « Danet , Joubert ,
Boudot y Binet , Monet »
Baudoin , Dupuys & de
tous les anciens.
Suprématie , f. f. Supériorité
du Roi d'Angleterre fur TÉ-
glife Anglicane.
Suprême , adj.
Sur, prépofitiôp. Sur tout,prin«
cipalement.
Ea cette figmficatîoa oa
SUR ^ ^
idoit écrire fur iout en deux
' mots. - ,. J
.Sur ^ fure , .adj'.. -Q^ « Wi
goût aigretl
Sûr «i]^ , ad). Certain. '
Surad>6ndamment , adv.,
, Surabondance , f. f. .
Surabondant «ante ,adj. -^
•Surabonder, v. n.
Suracheter, v. à.
Suraigu , uë , adj. t. de Mu?
fioue. # .
Sutaller,v> t. de ChaiTé.
Sùrandouiller , f. m. t. de
, Chaffe.
Surannation ^ f. f«^t. de Chan-
cellerie.
' Suranné , ée , adju Qui eft
d'une année précédente.
Suranner , v. n. Qui Te dit de
ce qu'on laiffe vieillir,
^urarbitre , f. m. Celui qu'on
choifit'par deffus deux pu
plufiei^rs Arbitres. .
Surate , f. m. Ville d'Àfie. . ,
SurbaiiTé , ée » adj. t. d'Archi-
teôure.
SurbaiiTementlL^ t, m. t. d'Ar-
^chiteam-e.
SurbaifTer , v. a. t. d'Arehitè-
âure; ' « *
Surbandc , f. f. t. de Chirurgie,
Surcens ", f. m.^ t. de Jùri4)rei-
dence féodale.
Surcharge , £ f .
Surchargé , ée , adj. ^
Surchar^r ^ v. a.
Surchaimures , f. f. pi t. de
Forpe.,, . '""■,"
Surdber , f. m. t. 4*Anatomié.
SurcroifTance , f. f. Ce qui
croit au corps. par-dcfTus la
- natucé.
Surcrpît 9 £ nu Àogmcmatipn.
*'î'""'.'*|r "
IV
)^
c
wm
Surcroltre « y. |u II ne iè dit
goéire que de la chair qui
vient dan» les plaïei.
Surdemande « f* ^ t. de Cour
tume.
Surdem . i*. m. Dent qiu vient
hors xirrang.
Surdité rf.f.
Surdoré , ée , adj. Qiii eft doré
doublement.
Surdos , {, m. t. de Bourrelier.
Sureau , f. m. Arbriffeau.
Siiréçùt , f. m, RicA,
Il ne faut pas écrire fuhrécot ,
comme parle le menu peuple.
Sûrement , adv.
Surenchère , f. f. Enchère ju'on
faitfur une autre enchère.
Surenchérir , v. a.
L^urérogation « f. f . H iè dit dé
^^ce^jjui ©ft au-delà des obli-
gations. «^
Surérogatoire , adj.TJni eft au-
^elà de ce qu'on eft obli'gé
de faire.
Suret , ette\ adj. Diminutif de
fur.
Sûreté, f. f*
Surface , f. f. .
Surfaire , y. a. Il fe conjugue
comme fairt,
\ Sur^ix , 1. m. Ceagle de cbc-
Surfeuille , f. f Membrane qui^
scouvre le bourgeon.
Surfonciere^adjf J. t. de Cou-
tume. / ,
Surgeon , fl m. Rejeton qui
fort d*un tronc.
Surgir ,^. n. Arriver au port.
Iln'a d'uià^qu'àriAâiittif ,
i& il vieillit.
Surfiiiiiflement , f. |a. A^on
jk fiirhaufler,
SUR . M
Surhamffcr, r. «. t. d*Archit^'
dure.
Surhunûin , aine » adj. Qui eft
au-deflus de rhômmé.
Surjaulé , t. de Marine.
Surjet , f, m, t. de Tailleur.
Surjet . f. m. t. dé CoÛhime.
Sun^ant « f, m. t. de7ùrifpru«
oence.
Surj^tr 9 V. a. i de Jurifpnw^
dence.
Sorîeter , v. a. t. de Tailleur
cThabits.
Surindiâ , 'adj. £xceflivement
impofé.
Surintendance , f. f.
Surintendant , f. m.
Slirintendante , f. f. Priemiere
O^Ciere de la m^fon de k
Reine. m
Surlendemain ,f. m.
Surlonge , f f. t* de Boucherie.
Surmarcher , t. de ChaiTe.
Surmé^ ou furmeh ,f. m« Cou-v
leur noirâtre, v
Surmener , v. a.
Surmefure , f. f . ,
Surmonté , éé , adj.
Surmômèr y y. a.
SumoÇK , f. m. Vin tiré deia
' cuve , fiuis être cuvé.
Sumapr , v. n. Nager deiïus.
Surnaitre , v.'n. U fe conjugue'
comme naître»
Surnaturel t élt /adj.
Sumaourellement , adv.
Siiroeigées , f. f. pL t. de Chaf-
fe. Voies des bétes où il a|
tooibé de la neige.
Surnom , f m»
Surnommé , ée » adj.
Surnommer , v. a.
Surnuméraire , adj*
Suroi • f. m. t. de Maoégej
^-^
• \ ■
t5i SUR
SurpartîcuHcre , td]^ f. t. de
Mufique.
.Surpartient , ente , adj, t. de
Mathématique.
Sufpaïïer , v. a. ,
Surpayer , v. a.
Surpeau, f. f. t. d'Anatomie.
Surplis , f. m. Ornement Ec-
cléfiaftique.
Surpente , f. f» t. de Marine/ <
-Surplomb , t. d'4rchitefture.
Surplomber , v. a. t. d'Artifte.
Surpluées, f. f. pi. t. de CJinfTc.
Voies des bétes où il a plu.
Surplus , (. m.
au Surplus , adv.
Surpointyf. m. t. de Corroyeur.
Surprenant , ante , adj.
Surprendre , v. a. Il fe conju-
gue comme prendre.
Surpris , ife , part. & adj.
Surprife , f. f.
Sur quoi , adv.
Surrey, f. m. Province d*An-
gleterre. '
Surfaut , f. m; Surprîfe.
Surféance , f. f.
Surfée , f. f.XVille du Canton
de Lucerne^n SuifTe.
Surfemaine , w^ • Ce qui eft au-
deçà ou ati-delà d'une le-
maine.
Surfemer , v. a. * .
Surféoir , v. a.
Jacquier conjugue ce verbe
d'une façon oui me paroit
^flez extraordinaire , &M.
Reilaut. de ^ette -forte : Je
' fur fois , nous furfoyons. Je
furfoyois , nous furfoyions.
Jefurfis. Je furfeoirai. Je
furfeoiroiSt Impçrat. Sur-
feois. Que je lurfoie , oue
nQus furfoyions , qu^ je kir-
fifTe. Ce verbe eft moins en
ufage aux temps fimples ,
. qu'aux compolés , comme
j ai Jurfis.
L'on doit mettre un « à la fe-
cotnde fyllabe de ces mots ,
du le retrancher dans. tous
Ids temps & modes , parce
que ji j^rfois & je furfeoirai^
comme les écrit M. Reftaut,
forment une difparité fenfi-
ble. ■-^".••;j-
Surfis , f. m. t. de Palais-
Surfis , ife , adj. *
Surfplide , f. m. t. d'Algéhr^.
Surtaux , f. nv Plaider en fur-
taux. '
Surtaxé' , ée , adj. • '
Surtaxer , v. a. "^
Surtout , f m. Juftaucoii"ps fort
large.
Sur tout , adv. En deux mots.
Surveillant , ante , adj.
Surveille, f. f.
Surveiller , v. n. '
Survenance , Ç.i.
Survenant , ante , adj. ' ^
Survendre, v. a. Il fe conjugue
comme vendre.
Survenir , v. n. Il fô conjugue
comme venir. ..
Survenu , uë , adj. *
Survente, f f. Excès du prix
dVne chofe.
Survêtir , v.; a. Il fe conjugue
comme vêtir.
Survie ^ (. ï. t. de Pratique.
Survivance , f f. t. de Prati-
<iue.
Survivancier , f. m. Qui a une
charge en furvivance. ^■
Surviva^ft, ante , adj.
Survivre , v. n. 11 fe conjugue
comme vivfii
Sur-
§urvui(ter, v. a,
Sus , prépofition. Le tiert en
j iiiS , le quart en Tus.
Sufanner , v. a. t. de Jurirpru-
dence. bcyenir inutile faufe
d'avoir été pourfuivi pcn-
dans Tan.
Susbande ,{.(,. t. d'Artillerie.
Siif-bec , t. dt; Fauconnerie.*
Sufceprible^ adj.
Sufception , f. r . ' ^ ■
Sufciration ^ (. f. ,
Sufcitc, ce , adj;
^u(cltcr>, V. a..
Sùfcriprion. {. {,
Sufe , r f. Ville de Picmonf.
Suf-épineux , adj. (k f, m. t.
d'Anâtomic.
Sufin , ou iUzain V f- ni. t. de
Marine^
' Sufoeft , eftc, adj.
Sufpendrdj , v, a. IJ fe conjugué
. commet pendre.
Sùfjîendu , uë, adj.
Sulpens , adj. m. Interdit.,
çn Sufpens , adv., '
$u(penr«* , r. f. t. d'É^life.
Suipcnfion, f. f. Ceflafion-d*o-
. perer punrauelquetemps.
Surpenfoiro , 1. in. t. rfc Chiruf-
gie.
Sumîcion , f^ f. t. de Palaif. *
Surtentation , f. f . *
Suftepté , ^t , adj.
Suftenter , v. a. . .
$>uture , f. f. t. d'Anatomie.
Suzerain , aine , adj. t. de ma-
liére féodale. Quelques- unà'
'/.^écrivent 5/i/èr<ii/i.
$ycoin6re , f. m. Sorte d'arCre.
Syllabe, f. f.i
Syllabeî*, v. a. Affe.nbler <Ies
lettres.
>?yllepfe f. f. t. çle Grammaire,
^iiagifer ,v^. n. t. de Logique.
SYN fçi
Syllogifm«',f. m, t. de Logique,
Symbole, f. m. Signe, marc}ue.
Symbolique , adj.
Symbolikrr , v. n/
Symmérrie , f. f. Rapport ié
reflemblanve.
Sy,TO^*^*^» ^- ^.Convenance
dafteftion. * "*
Sympithiquë , adj.
Sympathiier, v. h.
Sj^mphonie , f, T. Mufîqu'e;.
SymphoniOe, l. m. Qui joue
, des inftrumens.
f5ympfiyre,/: ft. de Médecine.
Symptomqtiqi^e. , adj. r. Dog-
matique. , \
Symptôme ^ L m. r. (ft Méde-
cine. • . \
Synagogue , f.f. ÀiTemÈlée def
* Ficléles dans l'àiYctenne Loi.
Synaléphe, f. f. t. de Gram-
maire. , .*
Syncope , f. f. t. de Médecine.
Syncoper , v. a. t. de Mufique.
Synderefe , f. f. Reproche in-
, téricur.
Syndic , f. m. Officier qui eft
. chargé des affaires d*und
Ville ou d'une Communauté.
Syndical, aie, adj. La Chambre
Syndicale de§ Libraires.
Syjidicat , f. m. Charge de
; Syndic.^
SyndiquèrV^Y. a. Blâmer les "
, dations d'autrui.' ;
Synerele ^ f: f. Contra^iOn de
deux fyllaUes en une , com-
Aie dans Virgile , '^enva la-f
hant pour genualahant,
SynodaiV aie , adî.
Synodâlemem , adv. ,
Synode, f. m. Aflemblée d# '
Perfonnes d'Églife. . , .
Synodique, |ij. t. d'Àftron©B
i^,
t
mie.
LiAAa
J
, L
.>4 5YN
Synodite , î. m. Moine <jui vît
en commurtauté.
Synonyme , adj.
Synoqoe , ^h *• dt Méde-
. cine*
Synovie , f. f. r. de Médecine,
Syntaxe , f. f. t. de Gram-
maire. ^
Syracufe > f. f. Ville de la Si-
cile. ~ *
Syrie , f. f. Grande Région
de la Turquie en Afie. •
Syrien , enne , f. m. & f. Nom
rfe Peuple.
Syrop, f. m. Acad.Fur. Dan,
Ce mot nous vient de deux
Grecs , de «-^^ , tirer , & de
- WW , fuc. Voyez le D'iQt,,
des Ans & Fùretiere.
Syroter,^ n. Boire à petit*
coups. Il eft bas.
Syrtes, f. m. pi. Écueils, bancs
de fable. Di6i. des Arts Dan,
Syftéqie , C m.
Syftole , f; f. Figure qui rend .
brève une fyllabe naturel-
lement longue. Jouh, Boud,
Tous'ces mots depusy^co-
more jufqu'icy >. nous vien-
nent des Grecs , que les La-
. tins fe font fait honneur d'i-
miter tomme leurs Maîtres.
pàt la même raifon nous de-
vons en faife autant , & fuir
lé mauvais exemple de Ri«-
chélet , qui dans la manière
d'écffre ces mors rt'a fuivi
que fon goût particulier.
I:
V
.« /
A^
«
c
♦»*
.,'j^.
m "'*
|t?
,' \
Ui
©ooooooooo^oooooooooo
X I Suhflantif mafculin , /r//re eonfonne^ 6» /<z dix -neuvième
^ P Vr r Alphabet François.
7^ A, pronom féminin. Tablouins, f. m. t. d'Artillerie»
i Tabac , f, m. Plante dont Tabouret , f. m. 5iége.
• Je nom &rorigine nous vient Tabourin , f. m. t. de Marine,
de Tabaco , Province du Tac', C m. Maladie' conta-
Royaume de Jucatàn/ gieufe.
Tabagie ,' (\.t Lieu deftiné Tac - tac , mot populaire.
pour fumer du tabac. Tacét , C m. t. de IVIufique.
Tabarin , ine , Cjn. & f. Far- Tache, f . f La première fyl-
céur dîins les Placés pubU-
crues. " •
Tabatière , f. f .
Tabellion ," f. m. Notaire. ^
T^abellionnage , f. jn. Charge
de Tabellion.
Tabellionner , v. a. t, de Pra-
tique.
Tabernacle ,\f. «1.
^Tabide » adj. t. de Médecine.
Tabis , f. m. Gros tafFeta».
Tabif(^ , ée , adj.
Tabifer , v. a. Rendre une
étoffe ondée.
Tsabîàturè , Cf. *
table, f.f.'
Tableau , f. m.
Tabler^ v. a, t. du jeu de
Triarac.
Tablettier , iere , f. m. & f.
labe dè^^e mot eft brève»
SouilJktre.
Tâche , (. (.
Taché, ée , adj.
Tacher, v. a. Souiller.
Tâcher , v. n. Faire fes efforts
pour venir à bout de quel-
que chofe.
Tachygraphie ou Tachéogra-
phie , f. f L'art d'écrire vite.
Tacite , adj.
Tacitement , adv, "
Taciturne , adj.
Taciturnité , f. f. "^
Ta6^ , f, m. Le fentiftient du
toucher.
Taélile , adj. Ce qu'on peut
toucher, ^ Dogmatique.
Tadlion , f. f. Aftion de tou-
. . , _ - , . --. -- cher, t. de Philofophic.
Ouvrier qui fait des échi- Ta^i^iue , f. f. Science de ran-
nuiers * des tri6lr^cs, fitc. çer des Soldats en bataille ,
Tablette , f . f . & de conflrûire des machi-
Tabletterie , 1. f. Métier de nés de guerre.
. T;|blettier. Taffetas , f. m. Étoffe de foie.
Tablier , f. . m. . Mot de trois l'Académie , Furetiere , le
f);llab«s. AAAaij
i!
4
y
W-
*•- t,
5|6 TAI
- piaiojnnaîaldei^Am; du
XangeSc B^ÎWfrîjfrivè^^
de la forte {MéojEige » Binet^
Banet & Richelét écrivent
^afiià$ avec une feulç/j main
il en' faut deux dâns'ce mor,
parce auc , félon du Cange ,
toin. lll. fol. 1166. ilnous
vient du Latin té^at^t, Mt*
nage e;i donne une autrç
étymologie , qui nVft- pas
approuvée dans ï(t D'i&. dçy
' j .■»■■■. t ,'0,
Arts. .
f agaro* » f. m. Oifeau de fau-
conneri)&.,
Taiaiit , cri des Chaflfèurs.
Xâie , f. f Linge qui fert d'en:
. velope à un oreiller.
Taillabie , àdj.
Taillade , C f .
Taillader, V. a. Couper.
Taillanderie , f. f. Médçr dç
Tiiillandier. •
Taillandier, f. f. Ouvrier qui
fait toute forte de ferrémens.
Taillant d'un couteau , f. m.
Taille , f. f. En tput fens.
■Taillé , éë , àdj. ' .
Taillebourg , f. m. ViMe dç
France en Sàintonge.
Taille- douce , f. f . .
Taille-doucier , f. m.
' bafle-TailIe , f. f. t. de ScuJptu-
' re. ' '"
Tailler , v. a.
TaillereflTe , f f f. de Mon-
' noyeiir. *
Tailleur, eufe , f. m. &f..
•Taillis , âd). il n'i d'ufage que
quand il cft joint au fub. bois.
Ta'fll6ir,(t n^. t: d'Ar<îhiteélure.
i aillon , f. m. Seconde taille,
il afn , f. m. LaMe d'^tain fort
ttlince.
Tains , (. m. pliir. t. de MaHf
ne. .
(t Taire, y. n. Garder le filence.
Je me tais , tu te tais , il fè
fait ^odus nous taifons, vou^
y'ous taifez , ils fe taifent. 'Je
me taifois ^ &c. nous nouf
taifîc^ns , 6f:c. Je me tus.
, ( Auèfefois on écrivoit/r me
teus ; be qui vaut iniei^x qu^
jf me tuj ) Nôv? n8us t^imes^
àutrefoi^ teumes , iStc. Je me
fuis tu, W tèu, éic. Je me
tairai ^ &<;. Nous nous tai-
rons, ÔtC.\rais- toi, taifez-
vous. Que ^ me taife , &c.
,^ Que nous nous tajfions, &c,
Je me tairois i^ 6ic, Que je
- >ne tûfle ou teii^é , que tu tç
^ufljes ou teufle» » ^n '1 fe tût^
( Il ne f^ut d'tt circonflexe
que fur ce mot. )yaifant.,
Taiflbh , f m. Bléreau. Dan:
Rie h. Joub.
^Talapoiri , r m. Prêtre Indien,
Talent , f. m. Fame^ix poids,
& monnoiç des Anciens.
Talent , f. m. Don de la nature.
Talinguef , v. a. t. de Mariner-
Talion , f. m. Punition pareille
a l-oftenfe. l
Talifman , f. ïr\, ClraîFerfe dç
* Sorcier.
Du Cange dit que ce mot eft
dérivé de talâmafia » qui
fij^niflé illufion, mafque^ faux
yifage.
Taïifnlânique , adj. Qui appar>-
tient au Talifman.
Tallàr , fi m. t. de Marine.
Tallart , f m. Ville de franc^
dans le Dauphiné.
Tallemont ^ f. m. Ville de Ffaj
ce dans le Poitou.
TAL
^almoufc , f. f. Sorte de pâtif-
feric.
Talmud , ou plutét Thalrmid ,
r. m. Livre où les Juifs ont
renfermé tout ce qui Ire^arde
rexf>lication de leur loi.
Talmuiàique » ou Thalmudi€ni|(e^
adj. Qui appartient au Taf-
mud.
TalmudiAe , ou Thalmudifte ,
f. m. Qui fiiit les fentimens
du Talmud. .
Taloche , f. f. Coup de main
donné fur la tête. Il eil bas,
Talon , f. m.
^ Talonner , v. a. Pourfuivre de
,près. 11 eft familier.
Talonnier , f. m. Ouvrier qui
fait des talon*» de bois.
Talonnieres, f. f. pi. t. Poëti-
oue. ' »
^ Taiut. Quelques-uns dtfent ta-
/«/, {7 m. t. de Maçonnerif.
Taluter , y, a. t. de Ma^on.
Tamarin, f. m. Fruit.
Tamaris ou tamari(c , f. in.
^V4' Plante. ' . ';
jTstnibour , f. m.
Tiinibourin , f. m. Sorte de
petit tambour.
Tambouriner , v. n.
Tambourineur , f. m. t. de mé*
pris.
Tamis , f. m. i
Tamifaille , f. f. t. de li)tarine
Tamifer, V. a. Pafler par le
tamis.
Tampon , f. m. Bouchon.
Tamponner , v. a. Mettre un
tampon. '
Tan , f. m. Éco«ce dç çhéne
môuluë.
Tandis , tandis qqe , en deuiï
mots , non pas tandifqut ,
TAN ' 99f
Tandrole , f f. t. de Verrerie^
Tangage , f. m. r. de MidiiiB*
Tangente , f. f . t. de Trigon^
metrie
f
Tanger , f. m. Ville du Royaii-
mè de Fez.
Tanpuer , v. n. t. de Marine.
Tanière ^ f . f
Tanne , f. f. Sorte de petite
bube durcie.
Tanné, ée , adj.
Tannée ,* £ f. t. de Tanneur.
Tannner , v. a. t. de Tanneur.
Tannerie , f. f. Lieu propre
pour tanner les cuirs. ^
Tanneur , f. m.
Ménage , Danet , Richelet
fit Joubert écrivent ces fiic
derniers motf avec une feu-
le n ; au contraire TAçedé-
mie , Furetiere , lepi^ion,
des Arts , Baudofh & du
Cange veulent qu*on les
écrive avec deux ;• parce
qu-au rapport de du Cange ,
• tom. \\l. fol. 1177. & 1178.
de tannum vient le mot tan ,
de tannare , tanner ,,de tan-
naria y tannerie, Nicod &
Ménage donnent à ces mots
d'autres étymoloçies ; mais
celle cy me paroit la plus
naturelle,
Tanquer , v. n. t. de Marine.
TanqUeurs , f. m. t^ de Marine,
Tant , adv. Tant à tant.
Tantarar«. Mot imaginé pour
repréfenter le fpn de la
Trompette.
Tante , i . f .
Tantôt , adv,
Taon , f. m. Sorte de grofTe
mouche. On prononce fo/T^
Tapabot > f. m. fi onnet 4
{ Angloife.
••
^'
\
U% TAF
Tapagt , f. m. .
Tapageur , f. m. - ^
Tapç » C f. Coup de la main.
Tapecul , f. m. Sorte de baf-
cule , ifui feit à baiiTer «Qc &
lever un Pontlevis.
Taper, V. t.
Tapiere , (, (. t. de Marine,
Tapinois , en tapinois. Façon
oe parler adverbiale. £/i ca^
thette,
Tapion , r. m. t. de Mariné,
Tapir , fe tapir , v. n, p.
Tapit , C m.
Tapiffé , et , adj,
Tapiffer , v. a.
Tapifferie , f. f.
Tapiflier ^ iere • f. m. fit f.
Tapon , f. m. t; de Marine.
Tapoter , v. à.
Taquet , f. m. t. de Marine.
Taquin , îne , adj. Avare. II
' cft du ftyle familier.
Taquinement , adv.
Taquinerie ^ (, f. Avarice Tor-
dide '& outrée,
Taquons , f. m. t. d'Imprime-
rie. . - ^
Tara , f. f. Efpece de Tamarin.
Tarabat /'f. jb. Inftrument de
-> bois pqur éveiller les Re-
ligieux.
TarabiiûAçr , v. a. Importuner.
Il elt familier.
Tarare. Efpece d'interje^ion
familière.
Tarare , f. m. Petite Ville di
~ France dang le Lyonnois.
Tarafcon , f. m. Ville de Fran-
ce dans Je haut Languedoc.
Tarauder , v. ^. Faire un trou
dans une pièce de métal.
Taraux , ou Tarau , t, d'Arti-
fan.
TAR
Tarbei , f. Ville de France,
Capitale de la Bigorre n
Galicôçne. ^
Tard,^ ady. de temps. Il s'em-
ploie ajifli fubftantivement.
Tardenois , ou Tartenois , f m.
Contrée de Tlfle de France.
Tarder , v. a.
Tardif, ive , adj.
Tardivement , adv,
Tardiyeté , f- t^
Tardonne ^ f. f. Oifeau,
Tard-venu , f. m.
Tare, f f. Diminution.
Tareiite , f f. Ville du Royao-
me de Naples.
Tarentule , f. f, Efpece de pe-
tit lézard.
Tarentule , f. f, Efpece de
groiTe araignée.
Targe , f f t. de Jardinage.
Targette , f. f. Petite plaque de
fer.
Targuer , fe targuer , v. n. p,
Se prévaloir. Il eft du ityle
familier^
T»rier , f. m. Oifeau.
TariercC f Outil pour percer.
Tarif , f. m. Rolle qui marque
le prix de certaines dt'nr^cs,
Tarin , f. m. Sorte de petit oi-
feau.
Tarrr , v. a. Mettre à fec.
Tariflfement , f. m, Defléche»
ment.
Tarot , C m. Inftrument à an-
che,
Taroté , ée , adj. Cartes taro*
tées.
Taroter , v. n. Se plaindre.
Tarots , f. m. pi. Sorte de car-
tes à jouer.
Tarragoiic , f. f, Ville d'Efpa-
y
\ -:».
de
tAll
Tarra{;osioit « oife > t. va* èit
Qui eft de Tarrasône. ^
Tarrer » v, a. t. de Blafon^
Tarfe , (. m. té d'Anatomie^
Tartane , f. f* t. de Marine.
Tartare , f. ni# & f. Peuple de
la grande Tanarie en Afte.
Tartareux , eufe , ad;. Quia
la qualité du tartre.
Tartarie , f. f. Pav» dans TEa-
rope & dans VÂtie.
Tartarifer , v. a. t. de Chymie,.
Tartas , f^ m. Ville de France
en Gafcogne,
Tarte , f. f. Pièce dé PâtiiTcrie. .
Tartelette , f. f. Petite tarte.
Tartre , f. m. Certain fel qui
Revient du vin.
Tartre- émétique, f. m. Sorte
de remède. v
Tartufe , f. m. Faux dévot.
Tartuferie, , f. f. Hypocrifie.
Tas , (. m. Monceau.
Tâffe, f. f. Vaiffeau pour boire.
Taïïeau , f. m. Efpece de petite
enclume. t
Taffée , f. f. Plein une taflc.
TafTer , v. a, Arranger des
chofes les unes fur les auties .
Tata ,' f. m. t. enfantin.
Ta te- poule , f. m, Sobriquet
qu'on donne à un idiot. -
Tâter , v. a.
Tàteur , eufe , adj.
Tâtillonnage , f. f. Cet deux
mots font populaires.
TâtiUonncr , , v. a.
TâtoBner , v. n.
à Tâtons , adv.
Tau , f. m. t. de Blafon.
Tavaiolle . f. f. Sorte de Kigc
garni de dentelles.
Taudis , Cm, Petit logement
iale. ^
TAU ^ \if
Taveler , v. a. Moucneter .
Tavelle , C f. Paflefnen| fert
étroit. .
Tavelure , f. f . Eigarure d'ulfV
.peau* - .
Taverne , f. f. Cabflret;
Tavemier^ iere , ^^ m. Âc f«
Qui tient taverne, '/ .j
Taupe , f . f .
Tauper, v. rt. Confendr.
Taupier , f. m. Payfan ^i
prend les taupes.
Taupiere f C f. Machine à
prendre des taupes.
Taupinière , f. f. Aion^eifu^e
^ terre élevé par une taupe.
Taupinambourg , f. f. Lé^me.
Taure , fi f. Jeune vache.
Taureau , f. m.
Tauris , f. f. VUle de Perfe.
Taurocatapfies , f, m. pi. Co/q*
bât de taureaux.
Taurophage , f. tn. Mangeur
de taureaux.
Taute , f. m. Poiffon'xie Mar-
feille.
Taux , f. m.
Taxation , f. f. t, de Finance.
Taxe , f. f.
Taxé , ée , adf.
Taxer , v. a.
Ta von , f. m. t. des Eaux 3c
Fortts.
Tchiaoufch-Bachi « f. m. Chef
des Chiaoux à la Cour du
Grand Seigneur.
Te , pronom perfonnel.
Té , f. m. t. de Mineur.
Téca ^ f. m. Bled des Indes Oc-
cidentales.
Teignaffe , i. f. Perruque , U
de mépris. i
Tèipne , f. f. Gtlle plattc qul^
yienc à Ui t6te. . .
{ •
^
13
¥>»
K :. Statut, r. m.
^ Stégaoographique y ad).
Stigmate^ « (. m. p|ur. r. des
, *
%
V
^ -^^^iSH'
K»-
/
•A.
r
1^
eia^ierte , f. f. Licii dHni HS* iTémoignage , f. m.
(Mtal où l'on pinfe les tei-^ Tértipigner, v.a.
Çtieux, , ; X^"*^in ♦ f. rti.
Tetcrnevrx , «ûfe , «dj; / Tempérament , f. m. ^
TeiUe , L f. Écorce déliée d*iiii Tempérance , f. f .
brin de chancre. Tempérant, àrfte, ad j.
TetRer i %'^. Détacher le Tempértituré , f. f.
\ chanvre. V Tempéré l ée ^ ad j .
TeiUeur j eufe , f. m. Se f. Tempérer , v. a»
Teindi^vV. a. ^ Tempétatif, adj. Qui faitdu"
le tfinS^ , tu feins , il teint : ^ruit.
nous teignim^, vous teigrtez, Temjjété, f. f,;
,il% teignent. Je tei'giTois.&c. Tempêter , v. n. ^
y Je teignis , tu teignis , il tei- Tempétueux , eufe , adj.'
I^nit ; nous feignimes i vous Temple , i. m.
teignites , ils teignirent. J*ai Temple , f. f. La partie de lï
icint , &c; Je tandwH , &c. ^e depuis Tôreille jufqu'aw'
Teins', teigrfei. Oire je tel- front. Que^^^*""^? P^o-
gne.CÎie jeteignifte, quetu nohcent tempe.
teignittes , qu*u teignît : que Templet , f. m: tyée Relieur.^*
fnpùs fergnmions , flue vous Templier' , f. m. Sorte de Ciie-
* teigniflîez , qu'ils teignifFènt. v^aef militaire de ronzième
• Je tcindroiîl ♦ &c.' fiécle. ^
V ^ Teint p f. m. Ar| d« temdre. Temporal , adj. t. d'Anatomie.
Teint V <riri. Coforis du viiage. Temporalité, f. f. Revenu
' Teint,einte>adj. ' temporel d un Eccléfiaftique.
Teinte , f. f. t. de Peinture; T^porel , elle , adj.
Teinture y f. f. Tçmporellement , adv^
' .^ Teinturier < ère , C m. & f. Temporifemem , f. m. Retaiw
Téjdé r f^ n>' Mônaftcre [àrmî demenh
\ les Turcs. \ Temporif^r { v. n. Retarder^.
^ TeKteHe, adjf ; ^^ ^T^mporifeur , f. m. "
, Tëéùiaoue , (. m.,Fili tfUlifTe Temps , f, m.
£t de Pénélope. L'Académie, Dupuys , Bau-
Téldfeopie , f. m. t: dX>pttque. • dbin , Binet , Furetiere Da-
- ^ TéUeïhcnt , adv. . net ,.Jou1)ért , COfficina & la
Tellement que , eon)onâioti. plupart des Auteurs écrivent
A- Tellement *c|uellement.Mîtoic- ce mot «avec un;? : mais Ri-
re de parier atdverbiaie. . thelet & ceux qui aiment la
Té^Aise » a<i(. . nouveauté" n'en veulent pas ;
Témérairtfmehf , àdy.' /MlrcequH, difent-ils, cette
. / Témérité ., f. f. ,. \ lettre n^ fonne pas dans ce
Terogtd , f. m. Prière ipw \té Aôt> ce qui eft très-vérita^
Turcs doÎTcat&iitiaiiiaiC. bk. Je les prie de m'irvouer
.. • .y avec^
*,
«s
■(»
.4
coups. U eadu ftyle fami- dont les Anciens (efervo^ent
lier. pour écrire. _ .^^
f
JM^ôc kl méiiie frartcliMe J
qu'elle ne fonne pas davanta-
ge dans les mots i/rj^ > co/p/.
coup , loup y fyrop ^ champ ^
€oup & aïKres leniblaoles ; &
mie ce ieroit voiUoir 8*expo^
ter i. la critique ^u Public j
que d'en- retraneher. le p.
. L? P. Buffier dans f^ Gram- ,
maire Françoife , nombre
« 196, dit qu*on perdroit ert
, quittant rancienneprthogra-
fhe_ , la connoiffancc des
tymoiogies qui font voir
^ ^e quels mots Latins pu
Grecs yiénnét certains. mots-
François* Ce même Auteur
ajoute au nombre 200^ que
l'on ne verroit plus le rap-
port qur~eh & qui doif^êrre
entre les mots dérivés Tun
de TautrCé Par exemple , fi
i*on écrit ums au lieu de
temps , en ôtant le p an Ôtera^
le rapport de umps aux mots
tempord^ umporifer , & au-
tres fen^bl^bles* * ^
\ Martinf ewÇÏ djans fonTraité
dé rimprimerie , rAutèiii" ^ie
VOfficina Latinit. &plufiej^r9
autres Sçavans remarquent
qi/fe la lettre mjie prend fe
fon de la • lettre n , que lorf-
qu'elle eft finale t comme en
ces mots daim , dam , faim ,
nom,^ renortt, pcoriomf /iirnom ,
parfum*,&. remblablés;& lorf-
qu^elle e^ fuivie d'une n',d'un
è ,' îd'un p ou d*une autre m s
& quelquefois devant lé t ^
comme en ces mot% foUmnd.,
.eolomne, embarquer, êmbrajfer f
hmpU , exemple ^ prudemment t
j
'\
V
«M • j/ç»
eiHmener , Com^t , e^xemter et
autres femblàbles , où il eft
néceffaire d'obferver, qu'ou-
tre que la lettre m prend le
^il de T/i, elle donilo encore
iVe qui la précède le fon fia<*
turel de 1'^. ""
C'eft cette dernière oWerva-
tipn quia fait.direà l'Auteur '
de VOfficina Latinitatis \ dans
fon petit Traité de l'Ortho-
^ graphe Françoire,paçe7. que
•c'ell mal à propos que quel-
ques-uns veulent retrancher
le p du mot temps : car fi ce
peu abfenr, \'m ne peut pren-
dre le fon de Vn ; & par con-
féquent IV ne prendra point la
/ prononciation de !'</. Vovez
outre cette Remarque la Pré-
face aux. lettres É , M &c P *^
& faîtes attention que les
mots terminés en ^m , com-
me Jérufalem , Sichem , & au-»
•très , s'ils avoiènt un plurier,
. nechangeroientpasdetermi-
nalfon pour une s finale , &
qu'on ne diroit pas les Jerufa"
falans , les $ichans% Par confé-
quent la lettre s ne donne pas
kVm qui la précède , le fort
deN^&à^celuijlel'^. .
à Temps -, façon de parler ad-»
^ verbiale*
Tenable ,- adj.
Tenace , adj. Vifqueux.
Tenace, t. eu Jeu de l'Hombre.
Ténacité, (. f. Qualité de c«
qui eftjtétîàce-
Tenaille^ (.î.
Tenailler -, v.,a* " ,
Tenancier , iere , f. m.Tkf!
Tenans & aboutiflàns , f. m. fJ^
Tenant , ante ; adj.
BBBfc
.f
Subdivifer , v. a.
Subdivifion , f. f.
SubonUtion*, f. f.
Suborné «ée, adj.
5«a ' TEN
tour tn un Tenant , tout 4'uii
tenant. Façons de parler ,
dont on fe fert en parlant
d*héritages. /
Tcnar , f. m. t. d*An?it^ie..
Tcnchc , ù f. Poiflbn. .
Baudoin , Ménage , du Can-
Se éc autres anciené ont écrit
e la forte : rAcadémie , Fu-
retiere , Da^net , Richeiet &
/ Joubert écriv^tït tanche avec
■■1 }jf\ </, Mais comme ce mot
I nous vient du «latin tim^^
f je foûtieni qu'on doit écrire
tenchc. Voyez |me$ Remar-
ques fur les m^ts Enté:, £/i-
cre , CengU , Pencher , Rem-
pm & Rempeh
Tendant, ante//, ad j,
Tendelet , fubJmaf. t. de Ma-
'. fine. ■ /■ '"
Qui prend les
roie.
ùfe é adj. t. de
Tendeur, f.
oifeaux de
Tendineux ,
jyiédecine.
Tendon , f.
Tendre , V.
comme ^ijendre.
Tendre , ad
Tendreiïfén^ , adv.
^t. d'Anatomie.
Il fe conjugue
Tendreflc ,
Tendreté ,
f. f .
, î f. Qualité d'un
fruit ou légume tendre , s'il
eft permis dWer d^un tel ter-
me qui paroît encore barba-
re ; mais gui cependant étant
fort fignihcatif , nous feroit
extrêmement néceflaire.'
Tendron »f. m. ^
Tendu, uë , adj.
Ténèbres , f. f. pi.
Ténébreux , eufe , adj.
Tenement , f. m. t. de Prati-
que. ; . "
TEN
Tenéme , f. m< Envie coiitl4
nuellè d'allei' à Telle.
Tenette , C f, InArument d«
Chirurgie.
Teneur^ f.f. Le coitenu dans
un écrit, . '
Teneur , ù m. Qui tient des
Jivres chez. un Marchand.
Tenir , V, n.
Je tiens , tu tiens , il tient :
. nous tenons , vous tenez y ils
tiennent. Je tenôis^&c. Nous
tenions , &c. Je tins , tu tins,
il ti(it : nous tînmes , vc^s
tintes , ils tinrent. J'ai tenu ,
&c« je tiendrai , &c. Tiens »
tçnez. Quç je tienne , &c.
Que nous tenions, , &c. Je
tiendrois , ^ç. Nous tien-
drions , &c. Que je tinife ,
que tu tiniTes , qu'il tînt. ( Il
ne hut d'/ circonflexe qu'à
cette troifiéme perfonne ,
quoique M. Reftaut , page
300. en mette à d'autres. )
Qu'ils tinffént. Tenant.
Tenon , C m. t. commun à plu-
fieurs Arts.
Tenfement , f. m. t. de Coutu-
me.
Tenfion , f. f. État de ce qui eft
tendu.
Tentant , ante « adj. Qui
tente.f
Tentateur , trice , f. m. & f.
Tenta tif, ive , adj.
Tentation , f. f .
Temative , f. f. Effai.
Tente ,f, f. Efpece de pavillom
Tenté, ée, adj.
Tëmement , f. m. t. de Maître
d'armes.
Tenter , v. a>
Tenture ^ C f. t. de Tapifliei'.
^ttûlt^tieux , eufe , adj. ^ ihais l^ifa^c ne permet pius
\jff
Tenu , uë , adj. Il n*a d* ufage
que dans le Dogmatique.
Tenue , f, f. 11 fc dit du temps
pendant lequel certaines Af-
tembiées fe tiennent.
Ténuité 4 f. f. Qualité d'une
cho(e tçnuë.
Tenure , (. L t. de matière
féodale. .
Téréjxinthine , f. f. Efface de
refîne. . ,
Térébittthe ♦ f. m. Sorte d'ar-
bre réfîneux.
Richelet éerit^es deux mots
fans h , c'efl une faute; paf ce
qu'ils nous viennent du Grec
' nçiCi»3-^ , que les' Latins ont
imité en écrivant urebinthas,
' tîon pas terebynthUs , au'on
trouve dans Charles Emen-
ne.
Téréniabin , Ç. m. Matière
gluante. , y
Tergiverfateur , f. vm. ' "*
Tergiverfation , (. {t
Tergiverfer , y. n. Ces trois
mots font t. 'de Palais.
Terme , f. m.
Terminaire , f. m. Religieux
des Ordres Mendians , qui
vont prêcher dans les lieux
de leur diftrift.
Terminaifon , f. f. t. de Gfim-
maire.
Terminal , aie , adj. Surnom
que les Anciens donnoient
à Jupiter.
Terminé., ée , adj.
Terminer, v. a.
Ternaire, adj. t. d'Arithméti-
que.
Terne , adj. Qui n'a pas l'é-
clat qu'il doit avoir.
Terne > C m. Efpece d'oifçau.
^ lu TER s<^i
Ternes ?l. m. pi. t. deTriârac«
Terni , ie , adj.
Terntr, v. a. \
Terniffure , f. f. Aâioil , qui
ternit.
Terpfichore, f. f. L'une dés
neuf Mufes.' ^ - ^'
Tèrrage , f. «. t. de Coutume.
Terrager , v. a, t. dé Coûtiimè;
Terragier , ierc , f. m; & f. t
de Coutume. ^
/Terragtiol, adj. m. t. de Ma-
. négc. ■:■.-.
Jerral , aHj. m. &. fubft. t. de
Marine. . ,
Terraffé f f. f. Levée^ de terre
dans' un jardin. ^
Terraffé , ée, , adj. ' ■ ,.
Terraffer , V. a.
' Terraffier , i. m. Ouvrier qui
travaille à des terraïTes.
Terre ,, f; f.
Terre-à- terre ,4dv. t. de Ma-
rine.
Terreau , f. m: Fumier pourri.
Terre grade , t. de Coutume.
Terrein , f. m. .
Ce mot vient du Latin rcr^
rems : ainfi il ne faut pas
écrire terrain , parce que les
mots François dérivés des
Latins en enus , font ordinai-
rement terminés en ««,com-
me /?/rin 'qui nous vient de
plenus : au contraire on écrit
humain avec un a , parce
qu'il tire fon analogie d'A«-
manus.
Terre- plein , f. m. t. de Forti-
fication.
Terrer , v. n. p. 11 n'a d'ufage
qu'avec le pronom perfonnel.
Se cacher fous terre,
Terreftre , adj. .'
BBBbip .,
jr
'V<ft &C11V. I1.«WI*
v^UJWl ,, 1, Ml. — \JUUJ\ 1 'ilUlJVU,
Suéde, f. f . Royaume d^Ku-; Su'jédçn V '<'. f.
rope. '.
. >r
^vT TES
Terreftriités,f. f. pi t. deChy*
mie.
Jerreûr , f. f .
•Terreux /cufe , tdj.
Terrible , adj. -. • ,
Terriblement , adv, ^
Terrien , enne, f. m. & f. Qui
poflede beaucoup de terre.
Terrier , adj. Papier terrien,
Terriere ♦ f. f. Trou de lapins.
Terrine , f. f. SortC/dc vaiUeau
de terre.
Terrinée , f. f. Ce cpii eft con-
tenu dahn une terrine.
Terrir , v. n..
Territoire , f. m.
Terroir.f. m. Terre confide*
rée félon Tes qualités.
Ters , erfe , adj. Frotté.
Terfer, V. a. t. de Vigneron.
Terfet , f. m. t. poétique.
Tertre , f. m. Petite montagne
dans une plaine,
Tertulianifte.* f. tn. & f. Sorte
d'Hérétiques.
Tefleaux, i. m. pi. t. de Marine.
Teft , f. m. Formulaire de fer-
ment chez les Anglojs.
Teftacée , âdj. t. Dogmatique.'
Il eft quelquefois lubft.
Teftament , (, m.
Tettamentaire , adj. Dîfpojîtion
tefiamentaire ,
Teflateur, teftatrice , f, m.
&f. n
Tefter , v. n. Difpofer de fes
biens.
Teftes , X m. pi. t. d'Anato-
ftiie.
Tefticule , f. m.
Teftimqnial , aie ♦ adj.
Tefton , f. m. Ancienne mon-
noie de France.
Teftonner , v. a. Peigner les
' . TFT \ \
cheveux. Il eft vieut;
Tét , f. m* Monceau d*iui ^poT
de terre caiTé.' ,*
Tèt> f. m. Crâne. Il eft vieux.
TiKard , C Sorte dHnfeâe noir,
Tetafte , f.f. Mammelle' mol-»
le.
Téie, f. f.
Tête à tête , ady.
Téticre , f f. Béguin d*enfanf
en maillot.
Tetrachorde , t. de Mufique.
Tétrarque ,f. m. Prince qui 2,
& qui gouverne la quatfié-
' ine partie d*un Royaume.
Tétraftylc, C m. t. d'Archi-
te6hire.
Tétrique , adj. Auftere.
Tette , f. f. Le bout de la mani-
melle. Il ne fe dit guère que
des bétes.
Tetter, V. a. Binct , Dan, Jou'»
bert , Boudot,
Tettfne , f f. Joubert.
Tetton , f. m. On prononce
teter i tetïne ., teton.
Baudoin , Binet /l'Acadé-
mie , 'Danet , Joubert &
Boudot doublent la lettres
dans ce mot ; mais tous
ces Auteurs ne s'accordent
pas dans Forthoguaphe de
fes comppfés. L'Académie
après avoir écrit tette , écrit
tetajfe- , teter , tetin , tétine ^
/f/o/ï. Furêtiere & Richelet
font plus uniformes , écri-
vant tous ces mots avec un
feul / au milieu. Pour moi je
foûtiens qu'on doit le dou-
bler par tout ; parce qu'au
rapport de Ménage, ces mots
nous viennent duGréc T«19t'«r.
que Charles £ftienne & J3u«
Superbement, adv,
rrrr^
Supplicier f v. a. Faire fou&ilr
THE YHE . t^f
. dée traduifent ptr màmmè ,' ThtleCphaft ^ ^. ni. CKtu qu'on
de dont les Latine ont lait adorpit à Peegame.
ietta t 6l noxx^ teite -^ dp tetta- Thème , 4". m. ' ^
r* , tetur ; de mnnus 6i w- Thémis , f. fl DéelfTede TAnti-
tina\ tetiin &c ten'tne ,' $c de quiré Paye^e«
tectofu 9 téttùft. Voyez Mé* Théocratie, f. f. État couver*'
nage. ~~ : né par la volonté abioluë de
Tê^ , C m. t. de Maçon, ; Dieu fcul.
Têtu "t uë » adj. Opiniâtre. Théocratique, ad). Qp\ appar-
Texte ♦ f. rt. *- tient à la Théocratie.'
Textuaire » f. m. Livre qui ne Théodolite , (. m. Indrument
'- contient que le texte. en ufage dans Tarpentaee.
Thalie • ù f. L*une des neuf Théogonre » ù L Théologie
Mufes, Payenne. ^
Thalyfis , f. f. pj;. Fête à Thon- Théologal • f. m. Doôeur qui
néur de Ceres & de Bacchus, enfeigne la Thécdogte.
Thaumaturge , f. m. & f. Fai- Théologale , f. f. Prébende
feur demirades. d'une Églife Cathédrale.
Thé , Cm. Liqueur mf^fait Théologie , f. f.
aVec leii feuille^
rbre Théologien , f. m.
qui porte ce nom. _% ,.^ Théologien , enne , adj.
)e mot eft le feul que îliçher
^let ait écrit avec un r & une
h , ayant retranché cette der-
nière lettre , même des noms
propres; Voyez à ce fujet ma
^ Préface , let. II,
Théandrique , adj. t. Dogma-
tique
Théologique ,adj.
Théologiquement , adv,
Théologium , f. m. Lieu" du
^ théâtre où les Dieux paroif-
foierït chez les Anciens.
Théophanie, f. f . Nom que l'on
donnoit autrefois à TEpipha-
nie.
: V-V
Théanthrope , f.^'m. t. Dogma- Théorbe , f. m. Sorte dlnftru-
tique qui fignifie la peHonne ment,
de Jisus-Christ. -Théorème, f. m., Propofitioa
Théatin , f. m. Nom de Reli-^ d'une vérité fpéculative qui
gieux ou de^ Clercs Regul." fe peut démontren
Tiiéatine , f. f. Nom deltéli- Théorie , f. f. Spécul^ition.
gieufe. ' Théorique , adj.
Tbéi^tral , aie , adj^. ^ ; . ( ; ' Théoriquement , adv,
^PSéatre , C m. :éy:'^,;:Aàf\^-' ThéQfophe, (. m. Qui (çaitla.
e r ft f^ Contrée d^* Théologie.
Thériacal / aie , adj. Qui a la
, vertu de la Thériaque.
Thériaque, f. f . Cpmpofition
médecinale.
ce d« mots qui cachent le Thermomètre , t m. Inftru^
iènsdes chofes.
Thébain , ai ne y f. m. & f. Nom
dépeupler
Théonologie « f. f Faufle fcien-
Ea ctttt
acioa o« ^urcrpit , i. nu ikag»cmatu>n«
f«« i THÏ
ment qui fert à cônnoltre Ia
tcmpératute d*un lieu.
Théfàugiier « y. n» Amafler des
thrèfors.
Irhéie , f. f. t., Dogmatique.
Thétierc , Il f. Vafc à foire
bouillir réau pour le thé.
Thiarubekeflis , f. m. Balayeur
,dei Mofquées en Pcrfe,
Thiers , f. m. Ville de France
en Auvergne.
Thimerais , 1. m. Partie du Per-
cute , Province de France.
ThionviUe , f. f. Ville de Fran-
ce dans le Luxembourg. ^ '
Thomifmé ; f. m. Doftrine de
S. Thomas d'Aquin. - . -
Thomifte , f. m. Sorte de Théo-
Jogien.
Thon , f. m. Grand poiïïbn de
mer. • .'
Thonnaire , f. m. Sorte de fi-
let dont on fe fert pour pren-
dre les thons.
Thonnine , f. f. Chair de thon
coupée & falée.
Thorax , f. m. t. de Médecine.
Thouars ; f.^ni- Ville d^ France
dans le Poitou.^ /'
Thrace, f. m; ^ f. Kom de peu-
• *ple. ' . * ;
Thrace^ f. f. Grande Contréf
de TEurope. •
Th/efor , f. m; j4c»d, Binet.
Threforier j f, m: Threforiere;
Threforerie , Cf.
Je ne .-doute point que plu-
* fieurs Moderqes né fe ré-
criefht contre l'orthographe'
de ces trois mots : m^is jp
m'en* mets peu en peine .,
ayant l'étymologie'en ma fa-
veur , & ÏVLÏî^t dés anciens.
TIÂ ^.
ti. de PAcadémie même* ;
c*eft-à-dire ^ l'autorité ^ \^
raifon , oui triompheront ^
toujours. Voye2 la Préface »
let. M,
Hirône, f. m, Àcad. Dan. Baué*-
Autrefois ônécrivoit throjhe.
Voyez la Préface , let!. S.
Ceux qui aiment la nouveau-
té écrivent trâne fans A jc'cft
u^e-foute. V. Pr. let. M.
Thucion , i. m. t. de Marine^*
ThtU'iijee , f. f. Contrée du
Cer^e de Bi Hàute-Saxe.
Thym , f. m. Plante.
Thyrfe , f. m. JBât^n de Bac* .
- chus. Acad. Û-an. Joub. *
Ces mots viennent desGrecs ,
dont lesjLatins ont imtté
l'orthographe en les écrivant
avec uiïe h: ainfi nousne de*-
vons pas la retrancher.>c6m-
me Richele^& quelques au"
tres niodemes. Voyez la Re-
• marque du mot PhAntâme,^ v
& la PV. Jet. ^: .
Tiare , f. f. Triple Couronné. ,
du Pape. * ■ >^
Tiberiaae , f.,f Topographie.
Tibia i f, m. t. d'Anatoniie. V »
Tibial , adji. t, dè'Médeçinei
-Tiburon , o« xibuian , f. m.
PoîflbVi monftf ueux. '
Tic , f *m. Maladie de chevaux.
^Tic , f. jn . Sorte de mouvement
convulfif.
Tical,"jr.m. Monnoié d'argent
de Siam. *
Tiède , adj. Il ife fe dit propre-
ment que de^ chofes liquide^» ».
Tièdement , adv.
Tiédir., f. f. ** y»
. Tîé4ir , V. n. ,
Tien ^Iflefine , prôndm pofieflîf.
f*« MWUWHMy^^
TIE '
Tt€nbord , f. m. t. de Mstrine;
Tieran > ou Titr»*4n # C m. t. dé
Chaffe. -^
^ierache, i*. m. Contrée 4e
France dans (a Picardie.
Tierçaire 0</ Tterciaire , f. m.
& f. HooifiM ou femme d 'Uil
tiers-Ordre.*
Tierce , T. f. t. de Muficjue.
Tierce, f. f. t. de Bréviaire*
, Tierce-feuille , t. de Blafon.
Tiercelet, f^m. t. de Faucon-
nerie.
Tiercement.f. m.t. de Finance.
Tiercement, adv.
Tiercer , v. a. f. d'Agricnl-
ture. -^ ^
Tiercêr , v. n. HaufTer d*un
tiers le prix d*unechofe. ,
ficrccton^ou tierceret » f. m.
. t. d'Architedhirô.
Tierceur , f. 'm. Qui /ait une
' enchère d-un tiers. *
Tiercicr , adj* m.^. de la Cou-
tume de Poitou. BotJT
tiercitr, ,
îriercine ,_f. f. t. de Couvreur.
Tiers 9 tierce i adj: xroifiéme.
Tiers-Ordre , fainte Afibcia-
tion de féctilièrs ou fécùlie-
res à des Réglés d'uh Ordre
'. Religieux..
Tiers-point , f. m.^ t. d'Archi-
^ tefture. v;
Tiers-poteau j f.-m. t. d*Ar-
chitedhtre^ - ' -
.Tige; Ci: •..
Tige, ée, adJ. t. de Blafon
Tigettc , fi- f, t.. d^Architeôure.
Ttgfte , f. f. Efpece d1hfe%.
.^ On dit 'pl^5 communément
^ Tiçnon , f.. n». ij fe-dit des
feoiines en parlant de la par-
Tlt €^
âe des eheveux qo^eit derw
rierc la tête.
Tignonner, v. a. Se prendra
par lèktienon. Il eft bas.
Tigre, effe, f. m. 6ç /( AniH
mal féroce. "^ ^
Tiare , éé , jidi. Moucheté,
Tii, f: m. Arbre de la naturb
du bois blam;. On fe û^x
fylus ordinairemenrde tilleuJL.
lac , f. m. t. de Marine.
Tille, f. f. La petite Éràa
qui eft entre TecO'rce &le
bois du tilleul. ^
Tillet , C nu t. de Libraire de*
Paris.
Tilleul « £ m. Arbre de Wis
blanc.
Tilliers , f. m. Petite Ville de
France. en Normandie. -
Timar , f. m. Seigneurie ^e
le *Grand -Seigneur donne <
à cultiver & en ufufruit aux^
Spahis pour les entretenir,
Timariot , f. m. Qui jouit du
I , timar. .^ \
Timbre , f. m. ^ /
Timbré^-ée.
Timbrer , v. à. t de. Blalbfl.
Tîmbrçur , f. m. Qui mar{|ue
le Timbre fur Je papier.
Timide , adj.
Timidement , a«iv.
Timidité, Cf.
Timon , f. m. Partie rfu tràîff
d*un Garrofle ou d*un Cha-
riot,
Timonnier , f. m. Cheval ;
qu*on met au timon.
Timoré ,.ée , adj. Il ne fedic
que de la crainte d'offi:nfer
t>ieu.
Tin, f. m. t de Marine.
Jine > f. L Petit vaifleau pro-*
r
N
V
A"
r
5i« .T!N
pre à mettre de Fcail,
Tinet , f. m. Gros bâton dont
on fc fert pourjSNorter les
tinettes.
Tinette , f. f. VaiiTcau fembla-
bleaux tines.
Tinrelintintîn'' '', t. populaire
pour exprimer le ion d'une
cloche.
Tintamarre, f. m. IKeditde
^ute forte de bruit éclatant,
Tinfemarrer, v. Faire du bruit,
il çSt du ftyle façiilier.
Tinté, éé , adj.
Tintement , f. m. Le bruit
d'une cloche.
Tinter , v. ^. Faire fonner len-
tement une cloche.
Tintouin , f. m. Bourdonne-
' ment d'oreille.
Tique , f. f. Infefte noir qui
^engendre dans la chair de
quelques animaux. 7
Tiouer, v. n. Il ne fe dit que
des chevaux.
Tiqueté / ée , adj.. Marqué de
plufieurs petites taches,
Tiqueur , f. m. Cheval qui a Je
tic. •
Tir , f. m. t. de Guerre. -
Tirade, f.f. t. de Joueur d'in-
^ ftrument à cordes. .
Tirage, f. m, Aâion de tirer.
Tiraillement , Lm.
Tirailler , v. a.
Tirailleur , f. m. t. de Chafîe.
Tirans , f. m. Cordons fervant
à ouvrir ou fermer une
bourfe.
Nos anciens ^envoient tU
rants avec un r à la féconde
fyllabe , & Joubert écrit de
cette manière , contre l'ufa-
ge de noTm^klemes. Voyei
IM Préface.
Tirant» f. m. t* de Charp0nf«M
rie. ' .,
Tirant , ante , td j . Q^i tire.
TiralFe , C f. Grand filet de
Chaâfeur."-
Tiraifer , v. a. ChaflTer à la ti-
, rafle.
Tire, f. f< Traite de chcmitf
Élite fanf fe repo&r.
Tire-balle » f. m. Inftrument de
CWrurgie
Tire- botte;, f. fr Tiffu de fil qui
^tt à chauffer les bottes.
Tire- bouchon ^ f . m Sorte de
vis de ÏQt.
Tire -bourre , f. m. Inftrumenf
qui fert k décharger une
arme. w-
Tire- bouton , f. m. t. de Tail-
leur.
Tire clou , f. m. Outil de cou»-
vreur.
Tire'-fien^f. m. t. d'Agriculture*
Tire-foin , f. m. t. de Marine,
Tire -fond , f. m. Outil de ton-
nelier.
Tire-laiffe , f. m. t. de moque-
rie.!
Tire-larigot, adv. Boire excef
fivement. Il eft^ familier.
Ti ce- ligne , f. m. Inftrument
de Gréométrie.
Tire-lire , f. f. Petit tronc por-
tatif, qui a une ouverture
en haut I où l'on fait paffer
la mohrioie qu'on donne en
aumône. . • - •
Tire- moelle , f. m. t.<)e Cor-
donnier.
Tire-pied , f. m.r t. de Cordon-
nier.
Tire-plomb , f. m. Inftrument
de Vitrier.
V ^ - Tire-
à^
ns
*l*ire-poil , r. m. t. de Mbnnoie*
Tirer , y. a.
Tiret , ï. m. Mcrrceau de par-
chemin tortillé.
Tiretaine , f. f. Sorte de dro*
guet.
Tire- veille , ou tire- vieille , f.
t. de Marine.
Tireur , f. m. Il fe dit de
certaines perfonnes qui ti-
rent.
Tiroir, T. ni,
*TiroI , (. m. Province du Cer-
cl^ d'Autriche énAllemagne.
Titùt , f m. Petit bateau.
Tifane , f. f. On écrivoit autre-
fois ptifane. Sorte de Breu-
vage d!eau.
Tifiphone , f. fr L'une des Fu-
■ ries.- /
Tifon , f. mf. • )
Tifonner , v. n. Remuer les
tifons fans befoin.
Tifonneur , eufe , f. m. & f.
Tifonnier, f. m. Outil d'Arti-
fans qui travaillent à la
forge.
Tiffer , v. !i t. de faifeufes de
poinr.
Tiflerand, {. jn. Ouvrier f^qui
fait de la toile.
Autrefois on a dit & écrit
Texier , Tejper & Tellier , du
Latin tela,
Tiffotier , f. m. Ouvrier qui
fait d'iès rubansi
Tiffure , f. f. Art de faire le
tiffu.
Tiffutier , f. m. Rubanier, Ar-
tifan qui fait des rubans.
Tiftre , v. a. Faire de la toile.
Tiffu , uë , adj. Il eft auffi fubft.
^ fignifiç des petits ouvra-
ges tifius au métier.
^ TOI 5^9
Titan , f. m* Dieu de Tantiqui-
té payenne. . ' \f
Tithymale , f. m. Planre«
Titre , f« m.
Titré , ée , adj. Qui a un titre»
Ti crier , f m. Nom des faifeurf
de faux titres.
Titulaire , f . m. & adj. Qui a
le tttfé d'une Dignité.
Tméiè., C f. t. de Grammaire.
Toc 9 1. expreffif du bruit que
fout deux torps folides qui
frapeiit l'un fur Tautre.
Tocane , f. f*t de Gourmets
& de Marchands de vin.
Tocfing/C m. Son d'une cloche
qui fisnifie quelque alarmé.
L'Académie,Richelet & Jou-
• bert écrivent tocfin , 6c llm-
primerie Royale s'y .confor-
me. Pour moi je préfère toc"
fin^ en un feul mot , corn-
pofé de tûcqucr , fraper « &
àe fing qu'on a dit autrefois
pour défigner une cUche,
Ceft delà au'eil venu le
Proverbe : // en fera bien Us.
finp fbnner. Pour dire : Il en
fera beaucoup de bruit. Ainfi
tofifng eu. plus régulier , quoi*
que tocfin Ikns g foit le plus
en ufage.
Toge , f. f. Habit Romain.
Toi , pronom perfonnel.
Toile , f. É.
Toile , f. m. t. de faifeufe d«
dentelle.
Toilerie » f. f. Marchandise de
toile-
Toilette , f. f. Diminutif de
toile.
Toiliere , f. f. Lingere qui vend
de la toile.
Toife , f. f.
CCCc
V
.' i
^70 . tOL
Toife , f. m. Mefuragc de bâ-
. timens.
Toifé , ée , adj;
Toifer , v. a. Mefùrer à la toife*
Toifcur , fy m. Celui qui toifé.
ToKbn V f. £ La Jaine que l'on
a tondue fur une brebis.
Toiti, f m. Quelquesnms écri-
vent toid, ' ,
Tokal , f m. Sorte de vin
d'Hongrie.
^ Toiè, f.€ Plaque de fer battue.
Tolède , f m. Ville d'Efpagne,
. Capitale de fa Caftille nou-
yeller , ,
"Toiérable , adj.
- Tolérablement , adv.
Tolérante , f. f.
Tolérant , ante , adj.
Toléré^ ée , adj.
Tolérer , y. a. ,
Tollé , f. m. Mot latin pris de
l'Évangile. Crier t&lUfur quel-
qu'un.
Tombac , f. m. Sorte de métal.
Tombe , f. f. Grande pierre
au'on mçt pour couvrir là
iépulture d'un mort, . ,
Tombé , ée , adj.
Tombeau , f. m.
Tombelier,(. m. Charretier qui
conduit un tombereau pour
tranfporter dès terres.
Tomber , v. n.
Jacquier s'eft trompé en met-
tant ce verbe au rang des ir-
réguliers ; car il fe conjugue
comme ainiér , en mettant
tomb au lieu d'à/m.
Tombereau y f. m.
L'Académie , Ménage , Fure-
tiere,leDidionnairç des Arts .
Binet, du Cange,Rlchelet ,
Joubert^-Ôc autres bons Au-
: TON
ttuH écrivent de la forte 5
Danet écrit tombreau. Ména-
f;e dit que ce mot vient de
'Anglois tumbreil : il ajoute
aù'on trouve dans les loix
Angloifes tumbrdlum & tutri"
bereltum^ Du Cange, tom, IlL
fol. 13 41. écrit tumbereaii 9
tomberel , tumberiel , mmeriaus
& tombereau^ Mais de toutes
ces manières d'écrire la meil-
leur e(l tombereau.
Tome , f m. Volume.
Tomotocie,f f.t. de Chirurgie.
Ton, f. m. inflexion de la voix.
Ton , pronom poffeliif , maf
deini-Ton ,ou femi-Ton , f . m,
t. de Mufique.
Ton de couleur , fe dit de l'har-
monie des couleurs d'un ta-
bleau. ^
Tondaiile ; f. f. L'aâion de ton-
dre les moutons.
Tondeur , f m. Artifan qui fait
métier de tondre.
Tondin ,f. m. t. d'Architefture.
Tondre , v. a.
Je tonds , tu tonds , il tond :
nous tondons , vous tondez ,
ils tondent. Je tondois , &c.
Je tondis , &c. Nous tondi-
mes , &c. J'ai tondu , &c. Je
tondrai, &c. Tonds, tpndez.
Que je tonde , 6cc. Je ton-
drois i &c. Que je tondiife,
que tu tondiSes , qu'il ton-
dît. \
Tondu , tië , adj.
Tonie > f. f. t. <ie Marine.
Tonique , adj. t. de Médecine.
Tonlieu , f. m. Droit feignéu-
rial qui fe levé pour la Place
qu'ocicupent les Marchands.
Tonnage , iî nu Droit qui fe
^s
TON
paye au Roi d'Angleterre
pour les marchandires qui fe
voiturent par terre & par
eau. . ' , ■
Tonnant ,ante , ad j.
Tonne , f. f. Grand vaiffeau dé
Tonneau , f. m.
Tonneler , v. a. Prendre à la
tonnelle.
Tonneleur , f. m. Qui prend
des perdrix à la tonnelle.
Tonnelier , C m. J^rtifan qui
fait des vaiffeau^.
Tonnelle , f. m. Berceau de
. treillage couvert de verdurç.
Tonnellii , f. m* Filet à prendre
des perdrix.
Tonnellerie , f. f. Lieu où Ton
travaille du métier de Ton-
nelier.
Tonner ^v. imperfonnel &
quelquefois neutre.'
Tonnerre , f. m. * ,
Tonnerre , f. m. Ville de Fran-
ce ^en Champagne. '
Tonfillé , f. f. t: d'Anatomie.
Tonfure , t f.
Tonfuré , ée , adj.
Tonfurer., v. a.
Tonte , f. f. Aftion de tondre.
Tontine , f. f. Sotte de rentes
viagères.
Tonture , f. f. Ce qu'on coupe
du drap.
Toparchie , i. f. Petit État.
Toparque,f. m. Seigneur d'une
Toparchie.
Topize , f. f. Pierre précieufe.
Ce mot nous vient du Grec,
2ue les I^atins ont imité en
crivant topa^ius : ainfi il ne
. faut pas écrire topafe^ comme
- Richelet& quelques-autres ^
TpP 57,
ni topajfe , comme Calepin ,
qu'on- ne doit pas foupçon-
ner d'avoir péché par igno-
rance , puifqu'il dit que ce
mot vient à TOT«^ur , hoc ejl~
à quctrendo ^five à Topai^io iri'
fula Maris Rubri. In/iila au-
tem huic idcirco Top^zio no-
men fafîum putdnt , Vô qubd
nebulofa fit , fc^peque à navi-
• gantibus fuerit quctfita anu-
qaam inveniretnr.
Tope , forte d'interje6lion, t.
du jeu de dez.
Tôper , v.. n. t. du jeu de dez.
Topiriambou , f. m. Peuple du
' Brefil en Amérique méridio-
nale.
Topinambour , f. m. -Pomïne
' \: de terre. ;
Topique ^ adj. t. *de Médecine.
Rémede extérieur.
Topique , adj. t. de Rhétori-
' que.
Topographie , f . f. E)cfcription
cfe quelque lieu.
Topographique , adj*
Toquart , f.-ni. On appelle ain
^ fi en convcrfation ceux qui
portent des toques. (^
Toque , f. m. Sorte de cha-
peau à petits bords.
Toqué , ée , adjeft. Qui n'a
qu'une toque fur la tête.
Toquer , v. a. Vieux mot qui
fignifioit autrefois toucher.
Toquet ; f. m. Bonnet d'enfant.
Toral , f. m. élévation de ter-
re qui fert de féparation en-
tre deux héritages.
Torche , f. f. Çorte de flambeau.
Torche-cul , i. m.
Torche-nez , f. m. tC de Ma-
nège.
C C C c il
\"
■
K
\
f. t.
»\ *
A
CTi TOR
Torche-pinceau , f. m. t, de
Peinture.
Torché, ée , adj.
Torcher^ v. a. '
Torchère , f. f. Efpece de gué-
ridon. . '
Torchi«,f„ni. Mortier de terre.
Torchon , f. tn. Morceau de
grofTe toi'
Torde y ^^^.
Tordeur', eiil
de Lainier.
Tordion , f. m. t. de Danfe.
Tordre , v. a.
Je tords-r-tu tords , il tord :
Nous tordons , vous tordez,
Us tordent. Je tordois , &c.
Je tordis, &c. J*ai tordu,&c.
Je tordrai , &c. Tords , tor-
dez. Que je torde , &c.
Que je tordiffe , que tu tor-
diffes , qu'il tordît : que
nous tordifTions , &c. Je tor-
drois ,(&c.
Tordu , uë , adj.
Tore ", f. m. t. d'Architeéhire.
Toron , oK tauron , f. m. Sorte
de confiture.
Toron , f. m. t. de Cordier.
Torpille , f. m. Poiflfon de mer.
Torque , f. fp. t. de fi lafon.
Torquer , t. des Ifles où l'on
fait le tabac. Faire les cordes
du tabac.
Torqueur , f. nj. Qui fait les
cordes.
Torquet , f. m. Donner un tor-
quet à quelqu'un , pour dire
le tromper.
Torquette, f. f. Certaine quan-
tité de marée entortillée dans
« de la paille.
Torréfaftion , f. f. t. de Phar-
macie.
TOR
Torréfier , v. a; t. de Ghyinie.
Torrélage ", f. m.
Torrent, f. m.
Torride , adj. Zone torride.
Tors , torfe , adj. Qui eft
tordu.
Torfe , f. m. #: de Sculpture.
Torfe , adj. t. d'Architefture.
Torfer , v. a. t. d'Arch.ite*
élure. ^
Tort , f. m.
à Tort , aclv.
à Tort & à travers, adv. Sani
confidération.
Tortelle , f. f. Plante.
Torticolis ,"f. m. Mal qui fait
qu'on ne peut tourner le col
lans douleur.
Tortii , ou Tortis , 1. 1. de Bla-
fon.
Tortii , f. m. t. de Mufiqàe.
Tortillant, ante > adj. t. ae fila*
fon.
Tortillé , ée , adj.
Tortillement , f. m.
Tortiller , v. a.
TortiJlis , f. m. t. d'Archite-
^ure.
Tortillon , f. m. Goëffùre des
filles de baffe condition.
Tortionnaire ,adj. t. de Prati-
que.
Tortis , f m. Efpece de cou-
ronne de fleurs. Il eft vieux,
Tortis , f. m. Affemblage de
plufieurs fils de chanvre.
.Tortone , f. m. Ville du Duché
de Milan en Lombardie,
conquife par Tlnfant Don
Philippe le 3. Septembre
Tortorelle f f. Machine de
Guerre dans le moyen âge.
Torty , uë > adj. ^
TOT
Tortue , f. f. Efpece cTamphi
TortHpr , V. a. Rendre to;
Tortucufement , adv.
Tortueux , eufe , adj.
Torture , f. f .
Tofcan , ane , adj. t. d*Archi-r
teélure.
Tofcan , ane , adj, & f. m. &
f. Qui cft de la Tofcane.
Tofcane , f. f. Grande Contrée
d'Italie.
Tofte , t. de Marines
Tôt, adv. de temps. ,
Autrefois tojl. V. Préf. let.
6, Tôt ou tard en trois mots.
Tantôt , bientôt , plutôt , doi-
vent être écrits fans divifion;
mais il en faut une à aujfi-tôt ;
, c'eft Tufage.
Total , aie , adj.
Total , f. m. Le tout.
Totalement , adv.
Totalité , f. f. Le total.
Tôton , f. m. *
Touage , f. m. t. de Marine.
Touaille , f. f. FiTuie-main.
Touc , f. m. t. de Coutume.
Canal.
Touchant , prépofition.
Touchant ,ante , adj. ^>^^
Touche i f. f. t. de Mufique.
Touché , ée , adj.
Toucher , f. m. Le taft.
Toucher , v. a.
Touë , f. f. t. de Marine.
Touer , y. a. t. de Marine.
Toueux , f. m. t. de Marine.
Toufan , f. m. tourbillon de
vent qui agite la mtr-j^tWt-
ment que les vagues bouil-
lonnent.
Toufe , f. f. Aflemblage de
certaines chofes.
• TOU ' 575
Toufu , uë , adj. Qui ed ém\%,
L*Académie, Furefierc, Bau-
doin, du Cange, Danet, Jou*
bcrt & Boudot écrivent touf-
fe.^ touffu, touffue : mais je fou-
ytiens qu'on doit écrire cha^ v
cun de ces trois mots avec
une feule / , parce qu'ils ti-
rent leur analogie du Latin
tufa y qui fienifie proprement
une herbe dont la feuille eft '
toufuë , & qui croit dans les
marais. Du Cange dérive pa-
reillement ce mot du Latin
tufa , & «elui - ey du Grec,
Voici comme il s'explique ^
. Bizantini Scriptores ri^M ap-
peliarunt apicem qui gàlea im"
minet. D'où il en aifé d'infc-
rer qu'on doit écrirç toufe
avec une feule /, & que ce •
mot fe dit figttrément de l'af-
femblage des arbres, herbes,
fleurs, cheveùr, rubans,. plu -
' mes & autres chofes fembla-
bles , lorfqu'ellcs font en
quanrité , & de près à près
Tune de l'autre.
Touç , f. m. Éfjpece d'étendard
que l'on porte devant le
Grand-Vihr & les Bâchas.
Toujours , adv. de temps.
Autrefois toufioun. . ^^
Les Imprim'eurs mettent au-
jourd'hui un circonflexe fur
le premier u de ce mot : mais
c'efl une orthographe fans
fondement ; c«r les Auteur»
n'en mettent point dans leurs
nianufcrits : y étant effeâi-
vement "inutile , puifque la
Tyliabe tou doit é;re brôve i
la prononciation , comme
«lie l'efl da^ les mots fuivâs^
o
f
\ if -
(
Si
C
m Tou ;
Voyez la Préface , lettre rf.
Toul , r. m. Ville de la Lor-
" raine. . ^ ï
Toulet , f m. t. de Marine.
Touletiere , T. f. t. de Marine.
Toulon , f. m. Ville de France
eh Provence , avec un Port
confidérable.
Touloufain , aine , f. m. Qui
eft de Touloufe.
Touloufe , (*i. Ville de Fran-
. ce & Capitale du Langué-
• doc.
Toupet , f. m. Petite toufe de
diverfes choies. ^
Toupeti , f, m. Pièce de toile
dont les Indiens fe couvrent.
Toupie , f. f. Efpeçe dé fabot.
^Toupier ,, v. n. On dit plus
cômunémentron/?i//^r. Tour-
noyer comme /une toupie.
Toupillon , f. m. Diminutif de
touptt.
Touauet , f. m. ou Ruuffette ,
f. t. Nom d'un oiieau.
Tour , f. f. Édifice.
En tout autre fcns ce mot eft
du mafculin genre. Un tour
de foupleflCjUn tour de Tour-
neur , un tour , circuit , &c.
Tour-à-tour, adv. L'un^près
l'autre.
Tour de c^ble , t. de Marine.
la Tour-du-Pin , Ville de Fran-
. ce en Dauphiiié.
Touraine , f. f. Province de
. France, j
Tourangeau*, elle , f. m. & f.
Qui eft de Touraine.
Tourbe , f. f. Motte faite de
terre graffe propre à brûler.
Tourbe , f. f. Multitude confu-
le de peuple. Il eft vieux , &
' ïïA d'uiage qu'en cette phra-
TOU
fç. Enquête par tourbts. -
Tourbier , ou turbier , f. m. t.
. de Palais. Témoin oui avix
enauêtes par tourbes.
Tourbillon ,J. m. Vent impé-
^ tueux.
Tourd , f. m. ou toiirde ^ (. ï.
, Mot qui en Provence & en
LanQ;uedoc*fignifie ^r/t'f .
Tdurdion , f. m. Mouvement
du corps , qui lui fait faire*
plufieurs çontorfions. Il eft
populaire.
Tourelle , f. f. Petite tour.
Tourct , f m. t. de xaiHandier.
Touri , f. m. Petite Ville de
France dans l'Orleannois.
Tourierê , f. f. Oftice clai|ftral
, chez les Moniales.
Tourillon , f m. Gros pivot
de fer, qu'on met au bas des
portes cocheres.
Tourment , f. m.
Tourmentant , ante , aiij.
Tourmente , C f- Orage.
Tourmenté , ée , adj.
Tourmenter , v. a.
Tourmentcux , adj. m. t. de
Géographie.
Tourmentin,f. m. t. de Marine.
Tournaifis, ou TouniefiSj.f. m.
Contre de la Flandre Fran-
. çoife.
Tpurnant , ante , adj^
Tournant de mer. Certains
abyfmes de l'Océan.
Tournai , f. m. Ville de;s Pays-
Bas , Capitale du Tournai fis
en la Flandre Françoife,con-
quife par l'Armée Françoife
en 1745. étant commandée
par le Roi & Monfeigneur
le Dauphin accompagnant
^— Sa Majefté.
¥■»
TOU
Tourne , f. f. t. de Jeu.
Tourné , ée « adj.
Toùrne-à-gauche , f. m.' Outil
de plufieurs Artifani.
Tournebout, f. m. t. de-Mufia.
Tournebroche , f. ni. Petit
marmiton , & machine fer-
vant à faire tourifêrla bror
che.
Tournée , f. f. Voyage qu'on
fait en divers endroits.
Tournefeuillet , f. m. Petit-
ruban, c.
Tournell* , f. f, Chambre du
Parlement. .
Tournélle , f. f. Petite tour, Il
'^ n'a d'ufage qu'en parlant d*
certains anciens batimens».
Tournemain , f. m. Petite efpa-
ce de temps.
Tourner , y. a.
Tournes , t. de Coutume.
Tournéfien , enne , (. m. &: f.
Qui eft de tournai. '
Tournefol , f. m. Plante.
Tournette , f. f. Petit Inftru-
ment de bois , qui tourne fur
des pivots /"propre à dévi-
der la laine.
Tournevire , f f. t. de Marine.
Tournevirer , V. a. Exajiiiner.
Tournevis , f. m. Inftrument
de fer.
Tourneur , f. m. Artifan.
Tourniquet , f» m. Moulinet ,
tJu petite barrière.
Tournoi , f m. Fête publique
& militaire de rAntiquité,,
Tournoir , f m. t. de Potier.
Toufribis, f. m. Petite mbn-
noie.
Tournois , adj. II fe dit des li-
vres valant vingt-fols.
Tournon , f. m, Ville de Fran-
TOIT 57j
•e dans, le Languedoc.
Tournoyant ,, ante, adj.
Tournoyement , Cm. V. Pr.
lettre £ & ma Remarque fur
le mot payement.
Tournoyer, v. n. Tourner en
faifant plufieurs tours.
Tournure , f. f. t. de Méchani-
que.
Tournus , f m. Ville de Fra«.
ce en Bcmrgogne.
Tôuron , i. m. t. de Cordter.
Tours , f. m. Viîle de France
& Capitale de la Touraine.
Tourte,/, f. Sorte de pâtiflcrie.
Tourte , f f. t. de Verrerie.
Tourteau , C m. t. de Blafon.
Tourtereau , f. m. Jeune tour-
terelle. ^
Tolirterelle^ f. f. Oifeau.
Tourtière , f. f. Meuble de
cuifme/
Que]^ques perfonnes confon-
dent ce mot avec tpurte & di-
fent manger une ' tourtière :
c'eft parler très-mal.
Tourtoire, f. m. t. de Vénerie.
Tourtoufe , f. f. Corde qu'on
jnet au col d'un patient
({if5H^.,..pend.
Tourtre , f. f. Tourterelle.
Toufelle , ou touzelle , f. f.
Sorte de fronjcnt.
la.ToufFaint , f. f. Fêté dé^toui ^
les Saints. Rich.
Fureriere , Baudoin , Biner, •
Danet & Joubert , écrivent
la^Touffaints , avec une s
finale : Richelet n'en veut
point ; fie je fuis de fon {^n^
timent_, parce que l'ariicîe
la défigne un. fmgulier.
Toufler , v. h. >
Toyfleur, f. ta. Toufleufe, f. f»
. t
-^Sf»
«■■s
Tcngid » i» iB. Prière que Jei Aiôt i ce qui elt très-venta-
TurpdoîtattÊ^reàaifMuc bk. Je lesj>ne de m*itvouer
A
« i
..^îT'
<^
V
Tout « m. Tout* « |1 Afl pL
Quiod ce nioe^ft
ccM^nie adv, il ta I
bJe ; ainfi F<|0 iloit écrire
ils foM imt mmJs , des gens
l iami pritt à partir ^& autres
. iemblaliles manières de per*
ier.
Toute-bonne , f. f. Herbe po^
; ttgcre.' Dân. Jom^, ^
à Tout hazard. Façon de parler
adverbiale»
Tout . f. «.
»
Tout, adv.
T^tefbis , adv. Nèanmoînf.
En ce (ens on doit écrire de
la fone; mai$ dans cette ma-
' niere de parler toutes jf6is&
quMtUis fOaàoxtécnTttomts
en un mot fèparé.
Toutc-p^éfencc , f. f. Qualité
de ce qu»eft préfeht par tout.
Toute-puiffance , f. f.
Tôut-puiflant , aqte y^adfi
T6ut-tpu\ (I m. t. Enfantin. •
, Toux • f f. Sorte de maladie.
Trabe, f^^m. Météore enflam-
^ mé ^ qui parott en forme de
poutre dans le Ciel.
Trac , C m. U fe dit de Fallure
du cheval.
4*ràcas , f. m. Mouvement ac«
compagne de trouble.
Tracaffer, V. n. Aller & venir.
Traçafferie, £ f. Méchant pro-
cédé.
Tracafter , içre > f. m. & f.
Qui tracafie.
Trace , f. f. Vcftige.
Tracé ,ée, adj.^
Tracement , Q m. Aâîon de
^raceri
Tracer , v. t.
Tracçret^ f. éi. t.'deMécbt**
# diqiie.
Tracn^ , ad), f. t. d^Anatomiè.
Trtçxr , (, m. Outil de Grav«
Traôrice, f. f. t. de Géométrie.
Traditeur» Cm. Chibétiefis ,
qui dios les pntoiiers fiédes
pour éviter >la mort , li-
▼toieiK les faints Livres awc
Periécuteunt
Tradition , ' f. f. ^^ , ^
Traditionnaire^ T. m. & f. H
(èdit des Juâfii , qui expli>
. quent l'écriture par let tra»
dirions de leurs Pères.
Tradirive , f. l ChoTe apprife
par tradition.
Tra^hiôeur , f. m.
Tradiidion , Cf. >^ ;
Traduire, v. a,
Retraduis , tu traduis» i^ tra»*
duir: nous traduifons , &c.
Je traduifois , &c. Je tradui-
sis , tu traduifis , il traduifit :
nous traduîTimes ^ &c. J*ai
traduit,&c. Je traduirai,&c.
Traduis , tnMfez. Que je
^ traduife» &c. Que Je tradui-
fifle,&c. Que nous tradïiifif^
iions , &c. Traduiûmt.
Traduit, ite , adj.
Trafic , f. m.
Trafiquant , ante , adj. Il eft
auffi fiibit
Trafiqué , ée , adj.
Trafiquer, v. n:
Trafiqueur , f. m. & ad;, m.
Qui trafique.
Tragédie, 1. f.
Traei-comédie , f. f. Pièce de
Théâtre.
Tragi-comique , adj. Quiap-
pstrôcitt à la Tragi-comédie*
, Tragique
'•
- .
^
"■
' - ' ' ' !
^tolomne, embarquer, embrafer , Tenan* & abouti flans , f. m . pî,
HmpU, exemple y prudtmmmt tenant , ante» adj.
\
TRA
Tragique , adj;
Trâei(iueinent , àdv.
Trahir , v. a. Qui f« conjugue
comme i>^^/>.
Tràhiibn , f. f.
Trajet , f. m.
Tram , f. ai. Allure. \
en Train, adv.
Traînant , anteV^dj. ^^
Traîne , f. f.. t. de Marine.
Traîneau , f. m. Sortç de voi-
ture fans rouëi. , Z"
Traîné , ée , adj.
Traînée ,\f. f. Petiffe quantité
de certaines chofes épan-
chées en long.
Traînef, y- a. ^
TrainàirV ^' «"• U fendit parti-
culièrement d'un foldat. ^g' '■
Traire ,v. a. * <.
Je trais , tu trais , il jrait :
nous trayons , vou§, trayez ,
ils traient. Je trayois , &c.
Nous trayions, &c.J*ai trait,
&c. Je trairois , &è. Trais ,
trayez. Qpe je traie , &c. Je
trairois.KC. Que faye trait,
Çtc. TVayam. Jacquier écrit
au ^rèÇenf!p:'irai fans s > c*eft
une fautfe.
Trait ,'f m. Les traits du vifa-
ge. Autrefois on écrivoit
/r^/T?. V. Pr. lét^C.
Trait , adj. Qui eft tiré ôc paffé
par la filière. '
Traitable , ad). Doux , aSâblél
Traitant , f. m. Qui prend les
Fermes du Roi , & fe chac-
fe des reco\ivremens des
éniers &> ûnoofitions.
.Xeahe , f. f. piftance d*un lieu
^ lun autre ,'ou ti^nfport.
Traité, f. m,
Xmi^ement ,X m.
TRA 577
Traiter ^ v. a.
Traiteur , eufe , f. m. tf,î, .
^^ Oianet double le / au inilieu
^ de ces fept derniers m<^% 4
\ ^c*€ft uiie:&ute contre iWage
■ & l'étymologie.
Tràitrt , traitrâfe , adj. & fub>
ftantif,
Tcaitreufeinent , adv.
TramaiU f. m* Sorte (U filet
pour U pèche,; ..
trame , (. f. BflfaSh âf con-
Auit par la navette entre les
fUs tendus pour faire des
étoffeSt / *
Tramé > ée » a(i^
T/ramer , V. a. Pafler la trame
entré les fils fur un métier
pour faire d^ l'étoffe^
Tramontane ^ f. *(, Vent du
Nopd. .
« Tranchant » ante , adj.
Tranchant . f. m. Le fà d*une
^pée > d'un couteau 9 &b.
Tranche t C^»Vi |i« fe dit guè-
re que dés choies qu'on
mange. . * •
Tranche de marbre» t. d*Ar-
chireéture^
Tranchée , f. t. Fofle creuféa
dans la terre.'
Tranche- file , f, f. t. de Re-
lieur de livres.
Tranche- filer,, v. a. t. de Ré-
/'lieur.
Tranche. lard , f m. Couteau
, de çuifine fort mince.
Tranche- plume , £ m. t. d'É-
crivain. ,
Trancher , v. a. Couper.
Trancher , f. m. Outil de Cor-
donnier.
Tranchis , f. m. t. de Cour
yreur.
DDDd
<*
' que. , . " Tenture > f, f. t. de Tapiiïief.
•- —-—..■■
^fty2 TRA il^^"
Tranchoir , f. m. Erpeô» d^-
fiettedeMs.
Ihinti écrit a!rec un nu lieu
d'on 0 la première fytlabe de
tous cet mofci , depuis Th-an-
chant pï(qpi'k\ inclurivemenr:
cVft \ff9 hâte qu'il i<c faut
pat iimt^.
Tranclci , f. f- 1 de Blafon.
Tramer , y. a. t. de Chaffe.
TranquUre ^adj. Les U ne fc
fiiDuiHenfl^s dahs ce not >
ni dans lès dérivéi.
TranquiUemetir , adr.
Tranquilliré , èe , adjf.
TranquiHifer , ▼. a.
TranmiiHifé ,f.f.
Tranlaâion , f. f. Vs fe pro-
nonce comme un {.
Tranfcendant , amc , adj. f. de
Philoiophie fcholaftimié.
Yranfcenoantal , «le « ad j. t. d«
Géométrie. ^
Tranfcription , r« f. *
Tranfcrire ; v. a.
Je transcris , tu tranferîs ,
il tranfcrit ; nous trinfcri-
Toni , te. Je tranfcriyois ,
&c. Je tranfcrivis , &c. J'ai
tranfcnt V^<î- Je tranfcrirai ,
&c. Tranfçris , tTanfcrivez.
Qiic je tranfcrive , &c.
Que je tranfcriviffe , &c.
Je tramcrifois , &c^ TranT-
crivant.
Tranfcrit , itc , adf.
Tranrdtablé , ée , adj. Tout
pénétré du: démon. -^
Tranfc , f. f. Crainte. ;/-
Traniêat , "ù m, ». de Pa-
.• :lais, ■-■.O j . < .
Tranfélémentation , f. f. t.^
Doginatique.
TraÀ»£eré , et , adj. ^ ^ -
TRA
Transférer , v. a.
Transfiguration , f. f.
gementd*une figure en une
autre.
Transfigurer', v. a. t. de Théo-
logie. -^
Transformation , f. f . Chan*
gemeat de fonhe.
Transforaié f ée , adj.
Transformer , v. a-
Transfuge , C m. t. de Guerre.
Transfuier , v. a. Paffer le
(ang d'un aaim^ dans les
▼ei nés d'un autre.
Ttansforioa » f. f. Aûion de
transfufer.
Tranf^eCer , v. a. ContreTe-
nir à quelque Loi.
Tranfgrefleur , f. m. Qui
viole la Loi divine.
TranfgrefTion , f. f. Mépris
d'une Loi.
Tranfi , ie , adj.
Tranfieer , v. n. Vs fe pronon-
ce.comme un r.
Tranfiiyaniè ,1., f. , Grand?
Contrée de TEuTope , dans,
le Royaume de Hongrie. ^
Tranfir , v. a»
Je tranfis , tu tranfis, il tran-
ilt : nous traniîflbns , vous
tranfiffèz , ils tranfifferit. Je
tranfiifois , ècc. Je me fuis
tranfi,&ç. Je tranfis, tu tran-
fis^ il tran^ f nous tran£mes.
vous trati£iies> Ut tranfirent.
Je tr^firai , ; 6cc. Tranfis ,
jrsiiàiwsx. Que je me trantf-
fe, &t^'i!Ie me tratifirois ,
Tranfiffeirfnt i'f. é; L*Êtàt
où ëft uh homme tttuifi; ,
Tranfitîon , f. f. Liaifon. ;
Tranritoire,ai[Q.t. de Déy^tiom
Terne , f. m. Elpece d"oif«au. Terreftre , ad) .
BBJSbir
^-r-
■■■fff- ■-'
ê
/
TRA TRA Ç79
Tranflater , v, a. Traduire ci*u- Transporter , v. a, . ^.
ne Langue en une autre. JU Traiitoofé , ée , âdj. \ ;
/ eft vieux.. -^ ' Trinmofer , v. a; . ^
Tranûateur ,1(1 m. Tradu- Tranipbûtion /f. ^ ;
âeur. Il eft vieux. Tranttubdantiateur , £ n.
Translation , f. L TranTport : ^JVioflubftamier , y. a. Ces
Tranflation d*un Corps St, deux mots font t. de Théo-
Tranimettre , v. a. 1] ie con- logie.
TrAliitubdantiation . £ f. f.
jugue comme Meurt.
Tranfinigration , C f. Tranfport
d*une Nation entière en un
autre Pays.
Tranfmis , iii^ , ad).
TranCmiiTible^y adj. *
Tranfmiflîon , f. f.
Tnmfmu^ble , adj. Qui peut
être diançè.
^nu\Cm\Kr, v. a. Transformer.
Tranfmutation , f. f. Il n'eft
Dogmatique.
Rîcoelet écrit tranfuhjUntis'
iiam; c*eft une faute. Ce mot
eft compoÂ^ de deux Latins ,
éttroju & étfkèfiaatU : ainfi
Ton doit écrire avec deux^e
> (\x\it tranffubftaidïat ion t corn-
me r Académie 5c Fureriere .
Tranfvafer , v/a. U ne Te dit
que de^ liqiieurs.
d*u(age que dans le ftyle Tranfverfal , aie « adi. t. de
Dogmatique.
Tranfoxane , adj. & f. f. t. de
Géographie.
Tranfparence , f. f.
Tranmarent , ente , adj,
Tranlparent , f. m. 11 fe dit d'un
papier , oùffont tracées plu-
fieurs lignes noires, dont on
fe fert pour s'accoutumer à
\ écrire droit.
Tranfoaroître , v.
Tranipercé , ée , adj.
Tranfpercer , r. a. Percer au
travers. ^
Tranfpirabie , adj. t. Dogma-
tique. , r^
Tranjlpiratiôn'^i Q t
Tranjpijrer , v. n. S'exhaler.
Tranu>!antatïon ^{A,
Traniplantéjée , adj.
Tran(plantement , f. m. • >
Tranmlanter , v. a.
Tranfiîôrt , f. m.
Trànfporté , ée , adj.
Mat^maqque.
Tranfverfaleraent , adv.-
Tranfverfe , ou TranTvcrfal ,
aie t adj. t. d'Anatomie.
Trantran , f. m. Mot fa^ce &
populaire qui fjgnifie le cours
de certaines afraires .
Trapan , f. m. Le haut de Tef-
calier où finit la charpente.
Trape , Lï,
Baudoin , Binet , Ménae;e ,
Furetiere , Danet , Ricnelist
À Joubert écrivent de la Àm*-
te : du Cange %l l'Académie
écrivent trmt avec d.aux/y^,
' mais il n'en éiut qu-ùn» quoi-
que Ménage affirme que ce
,. mot nous vient de tr/tova ,
d'où dérive adtragpàrt^ & de
celui- cy ïntrappart , dont OU
a fait enfuite attrmer &. en-
irapfer. Du C|ingè le dérive
auffi dQtrappa jvojçiies ter-
mes ;' Trappa mu/ctpula»..trar^
DDDdiJ
Teftonner , v. si. Peigner les que Charles Eftienne & Bu-
5t9 TRA
ftmms , iec^uU ttvUtu eâpten^
iû, GéUis trtppe, lidu tnp-
po0i* Ç4»«iMj#. trapMi. On
troinr« adl duf k LolStli-
qoÊtû^rtùi, 9. 5i ^k//
iitrttrMi Je 9rmfm . dv. Ii eft ,
^ mtord 4t ooirtt faivint ces
éty«iolQf|fttt*qu*oii doit écri-
re trtfft t plut^ ^ ^Têpt :
flMds xomme tout cet mof s
Latins viennent de f^fèm(m ,
~^ai en Grec fignifie une nï/r,
)e me rrouv<* en droit de con-
tnirrd*iprèt Baudoin 4c Ni-
cod » qu*on doit écrira rr^^
avec un feul/r ; 6c c*cft Tu-
fiige du plus grand nombre
des Sçavant^ mène fie Mé-
nage, 41
Traper « v. n. t dé Jardinage^
Trapu , uë , ad).
Traipienard , C m. Piège , e»
cheval qui va TanilHe.
Traquet de moulin » C. iq.
Trattes* j Ç f. t. de Charj^pnte.
Travadés. ,T. f. t. de^Mânne.
Travail , Lm. Au pi. travaux.
"travaillé , ée , ad|.
Travailler , v. a. & n.
Travailleur , f. m. ^^
TravàMbn , f. m. t. d'Aîthitc-
âure-
Travée , f. X Efpace qui éft
entre deu* poutres.
Travers , f. m. L*étenduë d'un
corps ^onfideré fefon fa lar-
geur.
de Travers , adv.
Traverfe , /. f: Ce qui croife.
Traverfé , ée , adf. ^
Traverfée , f. f. t. de Marine.
Traverfement , f. m. Aâionde
traverfer,
traverfer , v. a.
TRA
Traverfer , v. t, de Marine.
Traverser , ère , ad), t. de
Mariner
Traverfiére , adi. f. Il fe dit
d'une flûte Allemande.
Traverfin , f. or. Partie d'un lit.
Travefti , le , ad).
Traveftir , -v. n. béguifer. ^
traveftiiTement , f. m.
Trauter , v. a. Ac n. Courir çà
& lé. ; ^
Travon .^ f. m. i, de Charpcn-
terie.
Travouil , f m. Dévidoir à
mettre le fil en écheveaux.
Travoul » f. m. t. de Marine.
Trayon , f. m. L*ur des feuts
^ du pis d'une vache. •
Trébuchant ^ ante , ad). If ne
fe dit guère qu*en matière de
monnaie d*or 6l d*argent.
Trébucfaement > f. m. Chutç.
Il eft vieux.
Trébucher^^^^ ï'aire uh faux
pas.
Trébucher ^ f. m. Petite balan-
ce ou machine pour attraper
des oifèaux.
Trécheur , f. m. t. de Blafon.
Tréflé , ée , adj. t. de Mon=-
nèyeur.
Trèfle , f. m, Pkmte à trois
feuilles.
Trèflè> C m. L'une des quatre
couleurs du jeu de cartes.
Trèguier , f. m. Ville de Fran-
ce en Bretagne.
Treillage* , f. m. Ouvrage d'è-
chàlas.
Treillé,r. f. Ef^ce 4* berceau.
Treillis , f. m. Clôture d'uçe
porte ou d'une lenétre.
TreillifTer , v. a. Garnir de
treillis dé fer ou de boit.
ce (te mots qui cacHem le T&ermooiçcre » ». m. umrun
(eut des chofes.
Trelittn « r. m. Ancienne inoa-
noie.
Treize , ad)» ntimetal..
Treizième , id|,
Treiziéirtement » adv.
Trelan. Mot îma^né pour fi-
fnifier un cerum ton de tam*
bur.
Treliogage , f. m. t. de Ma-
rine.
Ti-clinguer , v, n. Qui fe dit
^ quand oii fe fert d'un corda-
ge à plufieurs branches. ^
Tréma , adi. t. d^mprimeric.
V.Prèf.
Tremblaic , f. f. Lieu planté
de trembles. On écrivoit au-
trefois tremhUye, Voyez Pr.
ict. r.
Tremblant ,ante , adj. .
Tremble , f. m. .EfpeCe de peu-
plier.
Tremblement , f. m.
Trembler , v. n. ^
Trembleur , eufe , f. m. & f.
Trembloter , v. a. Acad. Binet^
Rich, Jouh,
Furet & Danet écrivent tnm-
hiotttr ; c'eft une faute.
; Trémeau , t. de.ForttfiGation.
Trémte , f. f. Sorte de grande
' cage carrée & boëte pour
donner à manger aux pi-
geons. ^
Trémion, £ m. Bois qui foû-
tient la trémie. ,4
Tfémois \ i, m. Menus bleds
qu'on féme en Mats.
TrembuiTement , f. m, À6H^
detrêmouflef.
TrémoujfTer , fe trémoufler , v.
. n.*p. Se rémuer. ''
^IVempé , f. f. Manière de trerii'
TRE slï^
Trempé , ée . ad j.
Trempement , f. m. "Aâlon de
tremper.
Tremper , v. a. Mouiller une .
choie en la mettant dàna
quelles liqueurs.
Trempis ', f. m. Il fe dit dSuîe
eati où Ton a laiilè tremper
de la morue. . ' '
Trempure . f. f. t. de Meunier»
Tremuë , i. f. t. de Marine. '
Trentain » i. du jeu de la Pau-
me.
Trentaine , f. f. f. colleélif.*
Trente , adj. numénd.
Treme , f m. Vlfle d*AUema«
^e , Capitale de rÉvèché
de Trente.
Trentième , adj. numéral.
Treou , t. de Mirine.
Trépan , f. m. t. de Chirurgie.
Trépaner, v. a. Faire Toipéra-
tion du trépana quelqu un.
Trépas , f. m.
TrépaiTé , ée , adj. Il eft quel-
auefois fub.
Trepaflement , f. m. Trépas. Il
^panemei
A vieux.
*
Trépafler , v.-n.
Trépidation , f. f. t. d'Aftrono-
mîe.
Trépied , f. m. Uftenfile de cui-
flne.
Trépignement j f. ni. Aâion de
trépigner.
Trépiener-^ v. n. Battre les
pieds contre terre en les
remuant d*un mouvement
prompt.
Trépoint , f, m. ou Trépoîttte »
f. f. t. de Cordonnier. „
Tréport , f. m. t. dé Marine.
Très, autrefois Très.
Particule qui marque un ^M
\
veur , w 1 uiage aes ancienx. i len , ncnue , pi unuui iniucuu.
perlati f » & * ie "doit 'y>\nàrt
avec une divjfibn à Tadjèâif
rii la fuit. V. Prér. let. è , &
ladivifion^
Tréfeau , *f. tn. AOemhb^c de
; trois gerbes e.ife.rble qu'on
laiAe fur le champ julcjuà* ce
au*eUes ayent été dîmces. •
TréA^Uiè , f. f. t. de Charron.
Tredailleménr , f. m. Agitation
Aihite d'une pcrfonne qui
tteflaiJIe.
TreflaiJIir , v. n.
Je. treflaille , tu treffailTes ,
U trcflaille. Le relie de ce
verbe fe conjugue comme
Trèfle , f. f. Tiffu plat fait de
petits cordons.
RiCh'-'ct écrit trtce , trecer :
ce font des fautes contre Tu -
iaee.
Treifè , ée . adj.
TreflTer , v. a. Cçrdonner en
trèfle.
Trefleiir , eufe , f. m. & f.
Compagnon de Perruquier.
^ Treflbir , f. m. înftrument à
treffer les cheveux.
"Tréteau , f. m. Sorte de che-
valet de bois qui iert à foû-
tenir de,s tables.
j'Çr^e , f. f. Ceffation de tous
/v^5 Aaes d'hoftilité pour un cer-
tain temps.
Trev^ , f. Ville d'Allemagne ,
Capitale de rArchevêché &
Éîeftorat de Trêves. ^
Trévier , f. m. t. de Marine.
Treuil , f. m. t. de MéchaniquCi
Voyez Préf. let. ii,
Trevirer , y. a. t. de Marine.
Trévoux , {. m. Ville de Fran-
co dans la DreiTe , & Capita -
.TRI •
le de la Principauté deDoiQ--*
tes. >
Triacleur , f. nu Vendeur de
thériaque fur un théâtre.
Triade harmonique , C <• ^^
Mufique.
Triage > C nï. Choix.
Trialogue , f. m. Dialogue de
trois perfonnes.
Triangle , f. m. t. de Géomé-
trie.
Triangulaire , adj. t. de Géo-
métrie.
Tribade , f. f. Femme impudi-
que.
Tribord , f. m. t. de Marine.
Tribordais , t. de Marine.
Tribouiller , y. a. t. populairt
pour dire remuer.
Triboulet , f. m. t. d'Orfèvre.
Tribu , f. f .
Tribulation , {.{. t. de dévo-
tion.
Tribule , f. m. Plante.
Tribun , f. m. L'un des princi-
paux Magifh-ats chez les Ro-
mains.
Tribunal , f. m.
Tribunat , f. m. Charge de
Tribun. .
Tribune , f. f. Lieu d'oii l'on
•haranguoit le peuple chez
les Romains.
Tribut, f.n^
Tributaire . adj.
Tricaftin , f. m. Petite Contrée
du Dauphiné en France.
Tricennales > f. m. pi L'efpace
de trente ans.
TAher ^ v. a. Tromper au jeu.
Tricherie , (. f, •
Tricheur , éufe , f. m. & f.
Tricoifes , f. f. pi. Tenailles à
l'ufage des Maréchaux.
. TRI
Tfîcon , (,m.t.6»ëy9n jeux
de cartes.
Tricot i f. m. Blt<m gros &
court.
Tricotage t-C ai. TravaiH*iioe
perfonne <jui' tricote.
Tncote^yV.V
Tricoteric , f. f. Petite afkirc.
Il eft pomilaire.
Tricotée , f. 1^. Sorte de danfe.
Tricotcttr , étife * f. m. & f.
TriâraC , f. m. Sorte de jeu.
Donet & Joubert écrivent
ce mot avec une divifion au
milieu , il n'en faut point.
Trident , f. m. Fourches à troUr
pointes.
1*nenaal » aie /ad]. Ce qu*on
cxfertre de trois ans en trois
anSr r ,
Triennalité,C f.ïl ne Ce dit ^ué-
re qu^en parlant d*uhe digni-
té qui i^ dure Que trois ansu
Trier , V. a.' CWlfir.
Triefte , t f. Ville d'Italie. , .
'Trigame , f. m.' 6(. f. Qui a été
nyrié tr^is Ibus.
Trigamie , C f. Troifiémes no-
ces. . ., ^'' '"
Trigaud , aude ,' adj. Qui n'a-
git.pas francfiement.
Trigauder ^ y. a. N*agir pas
■ franchement.
Trtgauderie, f. f. Adlion de
trigaud. ' '
Trigoridmétriè , f. f. Partie de
la Géométrie.
Trimer ;v. a. Aller vite , ti de
' ÇUen». . ',/ •
Tnmeftrë *• ,f. ài. Efpace de
trois mois.' '^■
la Tdmouille , f. f. Vill^' de
Francled^hs le Poitou. ^
Tringle , f. i Verge. '
TRI ^,
Ti^inçlef , V. a. & n. f. de Me*
miiferie.
Trinitairé , f. m. Ordre de Re-
ligieux.
Trinité , f. f. t. de Théologit;
Sacré Myftere de notre Foi,
Trinquenin, f. m. r. de Marinç.
Trinquer ^v.. n. Hoire encho-
^aht le verre.
Tn^uet , f. m. t. de Marine;
TrifUjU^e , ou triquetce*', f. f.
t.xk IVwrine,
Trio, r. m. Compofition de
Mufique à trois parties.
Triolet , r m. t. de mépris.
THomphàl , alb , ad| .
Trlomphamment ^ adv.
Triomphant , ante » adj.
Triomphateur , (. m.
Triomphe , f. m.
Triomphe, f. f. t, de Jeu de
cartes.
Triompher , v. a.
Tripaille , f:(, 11 n*eft d'ufagc
wen parlarît ^ç$ inteftins
des animaux:
Triçartite , adj* f. Qui eft di->
vifô en trois.
Tripe , f, (,
Tripç de velours , & afcfolu-
ment tripe , f. f. Sorte d'é-
toffé de laine.
Tripe-madame ,' f. f. Sorte
d herbe. ^ ' -
Triperie , f. f. Lieu où Ton
diflribuë fés tripes. .
Tripier , iere , t m,'^^ i. Qui
vend des tripes.
Triple , adj. ' «^ *"
Triplé , éè, aij}.
Triplert(mt, f. m. t. de Finaacc^
Triplement , âdv0
Tripler , v.. a.
Triplicité^, f.f;
sBa ^ TRI
» TripUqucr , V. n. Répondre à
/'
Tri
des dupli<iuef.
ipoli • 1.
blanche.
OU Sorte de piem
Trlpoi» .7- ^- ^*^* ^ Capîta-
le du Ro^raume dé ce nom
en Barbarie.
TripoUr ^ y. t. Êcurcr la vaif-
ielle avec du triDoIi.
XnpoMum , f. m . Plant*.
Tripot , r. m. Jeu de paume.
Tripotage , f. m. MUa/ige
3ui produit quelque ç1ic$b
e mauvais goût.
Tripoter, V. jn.>lélaiT|erdif-
ferentef cholef enfemble.
Tripotier , ^n i f- «• fc f i
Martre du Tripot.
Trique , f. Ç Groi Mton.
Triqueballe , f. m. t. d'Artille-
rie.
Trimieniqué , f. f. Afiiirc de
néant. ..
Triquer , v. o. trier Ici tri^
ques.
Triquet , C m. Efpece de bat-
toir foft étroit , dont on^
fert pour jouer à la paupiè.
Trireene , f. t. de Blafon.
Trifiueul , eule ^ Dm. & f. Le
père ou la fnere du i)ifa|(?ul.
T^îfarchie, f. f. Gouvernement
çomipuif à trqis diverfes per-
Tonnes.
Trife^ion , f. f. Divifion %a
trois.
jTriff^égi^ p^ f' m. t. dlmpri-
merie.'
Trifolympionique,, f. m. Qui
a trois foisii^ejTiporté le prix
ai» ieux jDjl)rii)piqi|es.
Trirpade. Mi^luhe à trois pou-
lies.
Tri^e^ , f. f. t. de Marine*
Triffyll^be.ad;. &/.!!,. &/.
t. de Grammaire.
Richcjlet écrit tri/ilahe. Il y a
trois fautes d*orthographe en
ce mot, Pir.ef^jererpém,il faut
récrire avec dei^/^, parce
qu'une feule / entre deux
voyçQes » epipnmtant le fon
du { , on pro^ncçroit trinl-
M*tQt qui ièroit ridicule. En
fi^cond Ueu , Il faut un ^^ fie
deux U ^ parce f{ue ce mot
tire fon étyirtolo^ du Grec
Tfjfte ;.adj.
Tni^emem » adv.
TriftefTe.f. f.
Triton ,/. m. Op appelle afr^
dans la Fable certims Dieux
Marins.
Triton , f. m. t. de Mufique'.
Triturabk i ;»dj. Qui peut être
pilé.
Tnturatioq,f> f^t^de |>l^rmacie.
Triturer , v. '•. t. d|; Ghy mie-
Tri viaire , ^\, Kac< où trois
chemins al^tife^t. .
Tnvial , aie ^ adi. Gommfti.
Triviafemem'.àdv.'
Triumvir , C m. Magiftrat chez
les Romains. On prononce
Trionvir, ,
Triumvirat, f. (n. Le Gouver-
nement de trois perfonnes.
Onpronoce Trîonvirat ; &
. |e' ioubait^rois qifpn écrivit
Triomvirai, Voye? la Remai:-
Troc, f. m. Echange de nipes,
de meiibl^ , ^c.
Trocart, C m. ^i4';i;mcnt de
Chirurgie. •
Trochanter , {. ^jn» t. d*Anato-
roie. ^ /
Tro?
- IPrOch^é \ {. m. t; Je ^oëfie
Grecque & Latine.
TTroches , t. de Vénerie.
Trochét, C m. t. d'Agriculture*
Trochifque i f. ta, f* de Pluir-
macie.
1f rochoïde , f. f. t. de Gféomé-
trie.
Trocholique , L (^ Partie dei
Mathématiques.
t'rocHiire , f. 1. 1. de CKaflc.
Troène f (. m. Efpcce d'Ar-
bufte.
Trogne, f. f. t. deplaifanterie,
' qui . fe dit^d'un vifagc quï
marque le goinfre.
Troj^non i f ; m. Le Coeur. II fe
dit principalement des pom-
mes & des poires. ,
Troies', ou Troyes , f. f. Ville
de France , Capitale de (a
Champagne.
. Trois , ad j. numéral plurien
Troifiénte , adj. Il s'emploie
auffi (ubftantivement. ^ v
Troifiémement , adv.
Trois-auarts , Cm. Inflrumen^
de Chirurgie.
'Çrcîller , V. a. Mener. Il eft bas
& populaire. •
Trôntbe , f. f. t. de Marine.
Trompe 9 f.f^
Trompé , ée, adj/
Tromper , v. a.
Tromperie , f, f.
Trompeté , ée , adj/
Trompeter , v. a. Publier.
Trompette , f* f* Inftrument de
Mufique.
Trompette , Cm. Celui dont la
foac^ion eft de Tonner dg la
trompette.
Trompeur , eufe , adj. .
Trompilion , C m. t, d'Archito-
^r«/
Tronc , C m. Le gtos ^un ai*-»
br^.
Tronche , C f. Ûrofle ^icce ié
bois^
Tronchet i f. m. t. de fùiint^
lier.
Tronçon, f. m. Morceau coup^^
Tronçonner , v^ a. Couper eri
pièces.
Trôriiere ,, f. f. t. d* Artillerie/
Tronquer , v, 1. Retrancher.
Trop , adv.
Trope, C m. t. de Rhéteur ique.
Trophée , Ç m.
Topique , f. m. t. d^Artroirto-
mie.
Trdpologique , adj. Qui eu û-»
guré.
Troquer, v. a. Échanger.
Troqueur,e(ifevidj.& Cm. à f*
TTot , f. m. Sorte (fajlurt det
, bêtes de voiture.
. Trote , C f. Efpace de chemin.
Troter , v. n. Aflçr le trot,
Furetiere,Ménage,fiaudoin,
du Cange, Danet, Richelet y
Joubert , & autres , écrivent,
de la forte ; l'Académie écrit
trotter ; mais Ménage prouve
qu^on doit écrire Ce mot avec
un feul t au milieu , 0tc0
oii'il nou^ vient de tolutare ^
dont on a fait tlotare ; & inde ,
dit- il , noflrum troter. Du
Cange , tom. lit. fol, 1330/
dit que âç~-({vtare l'on a fait
trotator equus. 11 rapporte err-
fuite cette phl'afe ; Quàntù/ri
tqui (rotoÀ poterant , omni die
properdhamus. Dans la banV
Latinité off trouve tro/arius
& troterius ,• & dans nd* an-*
ciens Romans trotier i ce qui
prouve qU*on doit écrire tr^
£E£r
-'.
I
I
<
ç86 TRO
tir ,& fes. compofSs avec un
feul* r à la féconde fyllabe.
Ti'oteur . (". m. t. de Manège.
Trotin ,1. m. Petit laquais. Il
ed bas & populaire.
Trotiner , v. n. Diminutif de
troter.
Trotoir , f. m. Chemin élevé.
Trou , f. m. 'v4u plur. trous.
Troubadour , f. m. Nom que
l'on donne aux anciens Poè-
tes Provençaux.
Troublé , ée , adj.
Trouble , f. m. Confufion ,
brouillerie.
*Troublc-Féte , f. m. Importun,
indifcret.
Troubler , v. a.
Troué , ée ♦ adj. : r '
Trouée , f. f. Ouvernire faite
% dans un bois & d^ns une
haie.
Trouer , v. a. V. Préf. let. ù.
Trou-madame , f. m. Eipece
de jeu. '
Troupe , f. f. t. colleôif.
^ Troupeau , f. m.
TroulTé y ée , adj.
Trouffe , f. f. Faifceairde plu*
fieucs chofes-liées enfemble.
Trouffeau , f. m. Diminutif de
trouffe.
V Trouffe- galant ^ f. m. Sorte de
maladie.,
Trouffe-queuë , f. m. Morceau
de cm, ' (
Trouffe-quin , f. m. Sorte de
felle.
Trouffer , v. a. ^
Troufîis , f..m. Pli qu'on fait à
une robe.
Trouvaille , f. f. Chofe trou-
vée.
Trouvé , ée , ad;.
Trouver ^. a.
Trouveurs , t. de Chaffe.
Truand , andé , f. m. & f. Va^
g;abond , mendiant.
Truandaille , f. f. Ceux qui
truandent.
Truander , y. n. Gueufer , men-
dier. " Ces trois mbts font
vieux & bas.
Truble , f. f. Petit filet de pê-
cheur.
Truc , f. Efpece de billarxl.
Truchement , f m. Interprc-.
te. • ■■''■ .-■
Trucher, V. n. Gueufer.
Trucheur , eufe , f. m. & f.
Truelle , f. f. InArument de
Maçon.
Truelléc , f. f. t. de Maçon.
TruflfeC, f f. Quelqucs-uns^écri-
vent irufir/ECpece de plante.
Truie , f. f. La femelle du porc.
Truite , f. f. Sorte de poinon.
Truite , ée , adj. t. de Manè-
ge-
TruUization , f. f. t. d*Archit«-
dlure.
Trumeau , f. m. Qiîbue^-uns
dKcnt trcmeau. Le jatet d'un
bœuf
Trumeau ,- f. m. Miroir , & t.
d*Architefture.
Trufquin , f. m. Outil d'Arti-
san.
Tu , pronom perfonnel.
Tuable , adj. Qui peut être
tué.
Tuage , f. m. t. de tueur de
cochons.
Tuant ,"ante , adj. Fatiguant.
Tu-aut^m , f. m. Façon de par-
kr familière , empruntée du
Latin,qui fignifie ; If point ef-.
fcntiei.
h -
.^
' TUR
Tube , i, m. t. de Méchani-
<jue.
Tubercule , C m. t. de Jardina-
Tubercufe , f.f. Sorte de fleur
odoriferente.
Ti^bereux , eufe , adj. Épithé-
te qu'on donne aux racines
charnues. .
Tuberofité yf,f. t. de Médeci-
ne.
Tu-Dieu , forte de ferment
burlefque , & indigne d'un
Chrétien.
Tuc-loiiJ) , t. de Boranifte,
Tiié ♦ ée , adj.
Tuc-téte,adj. Qui ronlpt Fa tê-
' tç. :■ ,
Tuer , T. a.
Tuerie , f. f. MafTacr^.
Tueur , eufe , f. th. & f.iK^ui
tue. ^.
Tuf, f. m. Sorte de terre blan-
châtre &|ie pierre.-
Tuffier , ère , adj. Terre tuf:-
fiere, ' ~^ ^ .^
Tugue Qu tuque , ù f. t, de
Marine.
Tuile, f.f. '
TuiLeau , f. m. Morceau c^e
tuile calTée.
Tuilerie , f. f. Lieu où Ton
fait des tuiles. ^^
Tuilier, f m. Qui vend ou
qui fait des tuiles.
., Il y en à qui écrivent thuile ,
t huilerie y t huilier , avec une
h ; c*eft une faute.
Tulbentoglàn , f. na. Pa^e qui
a foin du Turban du Grand
V Seigneur.
tulipe , f f. Sorte de fleur.
TOhiéfeaibn , f. f.
. Tuméfier, v.^a.
TUR \/ .' 587
Tumeuî*» f. f. Ces trois mots
- font t. de Médecine.
Tumulte , f. m.
Tumiiltuaire , àdj. ^
Tuttfultua^ement , adv.
Tuniultueufement , adv. .
* TumultuiK , eufe^^.
Tungufie '^fu Tengufie , f f.
Grand Pays de la Grande^
Tartarie en Afie.
'fiuiicelle, f. f. t. de certains *
f Religieux.
Tunique -, f. f. Sorte de yétc- "
loent. ^
Tunis , f. m. VilIe^Capitalc du
Royaume de Tunis en Bar-
. barie.^ ^
Tunificn^ cnne^ f. m. & f. Qiii .
eft d^» Tuni*.
Tunquin , f.'m, Roytume de
rinde de-là^ le Gange.
Tuquet , f. m. Sorte de Kibou.
Turban , f. m. Çoèmirc des
Turcs. -
Turbé , f. m. Sépulcre chez
les Turcs,
Turbine , f. f. Eipece de jubé
^ élevé dans^les Eglifes.
Turbit , f. m. Sorte de racine.
. Turbot , f. m. Poiffbn de mer.
Turbotin , f. m. Petit turbot.
Turbulemment , adv.
Turbulejj(ce , f. f. ^
Turbulent , ente , adj.
Turc, Turque, f. m. & f^Sujet
de l'Empereur d'Orient.
Turbie", i. f. Levée de terre
oii-de pierre. ' , 1
Turcol , f.m. Efpece d'Hermî-
tage chez les Brachmanes
dans les Indes.
Turcoman , ane , {. m. & f.
Peuple de l'En^pire du Grand
7 Seigneur en Afie.
E EEe ij
"
K
Xprcot ou t\xrcQ\x , f. m^Nom
d'oifeau.
Turene , Ville 4e France dans
Je Limûufin,
Turi , C m. Ville de France
en Normandiç.
Xuriferç , .adj, t. Eccléûafti-
que,
Turin , C «• Ville Capitale des
État» (Je 5iiyoye.
Turlupin , ine ,f,m, & f^
Turlupinade , C f. PlaifantçrLe,
Turlupiner , v. n.
Turlur^ , r, bas.
Turlut , C ni. Sorte d'alouette,
Tiirpitgdc , (f (, Infamie.
Tiirpot , C ni. t, de Mariné,
à la Turque , adv,
Xprqucfquc , adj.
Richelet écrit Tur^ueffî, c*c^
■ une £;iute.
Ti^rtjuet , \,.m, Efpece de petit
(hicn,
Turquie,f. t. L'Empire des Otr
toipans, *
Turquin , adj. Il Te joint tou^
jours avec hitu , & fignifie
foncé,
Turquoife, i,if Pierre précieur
fô de couleur bleue,
Tumiage,f. f. Plante.
Tutelaire , adj.
Tutelle , f. f. Autorité donnée
par la Loi,
Tuteur > tutrice , f. m, & f,
furie , C f. Vapt ur de cuivre,
L'Académi^^ lénage, Fure-
f iere, Rlcheîit & la plupart,
(dés Apteurs écrivent Je la
foite {'cependant on trouve
tuthiç avec un h dans Bai)-
doin » Panet , Joubert , &
quelques-autres; mais je pré-
f4^r£cempt fans Â,parçe que.
fYM\
félon Mépage , il nous vient '
de l'Arabe tutia , quoiqu'on
trouyç dans quelques Di-
^ibnnaires tuthia ep Latin f
Tutoiement , f. «i.
Tutoyer , v. a.
Tuyau , C m.
TymbaJe , f. f. Crûment àjii-
litaire. ^' k
Tymbalier f C m.
Pans tous les Pi£^ionnaires
on trouve timbale , timbalier i
mais comme ces mots tirent
leur analogii^ de tyappanum »
^ue les Latins ont imité du
rrec,& que lesSi^avans écri-
vent avec \xny i hormis Ri^
cheler/il me femblc qu'on les
doit auin écrire on François
avec unv'tparce que ce«c orr
chograplie efl plus naturelle,
& plus conforme à l'étymo-
logie de ce mot , fans fairç
tort à lajprononciarion,
Tympan , L m. t, de Médecine
&: d*Imprimerie,
Tympanilé , ée , adj,
Tympanifer , v.. a. Publier.
Tympanites , f. m. Enflure du
bas-ventre.
Tympanon , f. m, Inftrumenjt
de MuGque,
Type , f. m. Modèle , figura
originale,
Typhomanie , ^^î. Maladie d»
cerveau.
Typique , adj. Allégorique,
Typographie , f. f, l'Art |>I-
L Imprimerie,
Tyran , f, m,
Tyranneul* , f, m. Diminutif d9
Tywan,
Tyrannie , f. m, Go^vCI^^
inent d*un Tyrîin,
TYR
Xyrannique , adj. Qui appsr
tient à la tyrannie.
Tyranniquement , adv,
/'
Tyranriifé , ée , adj,
Tyrannifer , v. a,
On trouve tyrannizfr dans
Paoet/Voyçz à cçiujet m^
TYR 589
Préface , lett. S.^Z»
Richelet écrit tous ces mots
avec un i fimple ; i| ne fau>
pas l'imiter,
Tyrrbénien , enne , f. m. & 4r
Ancien Habitant de Tofca«»*
• ne , contrée d'Italie,
'
Ss
r
■'}
■ /
^^y^
vJ t^ubflantlf mafcutin , vingtième lettre ilc C Alphabet , & la
cinquième des Voyelles,
J\T A , Impératif du verbe
^^ AlUr , & troifiéme per-
^ fonne du'Préfent.
Va , f. m. t. du jeu de dcz &
de la bafTetre.
VaaH , f. m. Gouverneur de
Province en Perfe.
Vabres , f. m. Ville ^c France
en Rouerffue.
• Vacance , \.f. Le temps pen-
^dant lequel un Bénéfice n'clt
vV pas rempli.^
Vacances , f. f. pi. te temps
auquel lè;Palais & les études
ceflcnt.
Vacant , ante , adj. ^
Vacarme , f. m. Bruit.
Vacation , f. f. Profeflfion.
Vacations , f. f. pi. La cefla-
tion des féances des gens de
Juftice. *
* Vach^, f. f. ^
Vacher , ère , Cm. & f.° Gar-
çon ou fille qui garde lés
vaches.
Vacherie , f. f. Étable à vaches.
Vaciet , f. m. Nom' ^lîi a été
donné à diverfes plantes.
Vacillant , ante , adj. Les .deux
Il fe prononcent.
Vacillation , f. f. Mouvement
irréguîier.
Vaciller , #k H. Chaaceler. r
Vacuë , f. f. t. de Palais.
Vacuité , f. f. t. de Médecine.
Vacuno , f. f. Faufle Déefle de
la Campagne chez les Ro-
mains.
Vade , f. f.' t. du jeu de Brelan.
Vademanque , t. de Banque.
Vadc-mecum , f. m. t. Latin
dont on fe fert en François
en Pliant d*unc choie qu on
portenvec foin.
Vadrouille , f. f. t. de Marine.
Vagabond , onde , adj.
Vag^t , f. t. de Marine.
V«lfi;in , ^u vagina , f. m. t.
ci*Anatomie. ^
Vaginal^ale,adj. t. d*Anatomie.
Vague , f. f. Eai4 agitée.
Vague , adj. Indénni , qui ne
fignifie /ien , & étendue de
terre inculte.
Vaguement, adv.
Vaguemeitre , f. m. Magiftrat
Allemand. Jex préfère ff^a-
guemeflre.
Vaguer , v. n. Errer çà & là.
Vaieres , ou Végres , f. f. t. de
Marine. ^
Vaillamment , adv.
Vaillance ^ {.i.
Vaillant , ante , adj.
Vaillant , f. m. Le fonds du
bien d'un homme.
■V
'A
>
VAI
Vain , aine , adj.
en Vain , adv.
.Vaincre , V. a.
Je vaincs.tu vaincs, i!.vain6b.
CeTingulier e(l peu enufa^e:
nous vainquons , vous vain-
quez, ils vainquent. Je vain-
quois, &c. Jef-vainquis , tu
vainquis , il vainquit; nous
'^yainquimesjvous vain(juite$>
ils vainquirent. J'ai| vaincu ,
&c. Je vaincrai , &c. Que
je vainque, &c. Jevaincrois,
&c. que je vainquifie , que
tu vainquifTes , qu*il vain-
p Guît :que nous vainquiifions,
&LC. Vainquant.
Vaincu , uë , adj.
Vainement , adv.
Vainqueur , f. m.
Vair,f. m. t. de Blafon. .
Vairé , ée , adj. t. de Blafon.
Vairce , f. m. Herbe déliée.
Vairon , adj. m. t. de Mané-
Vaifon , f. fn. Ville de France
au Comté Vénaiflln.
Vaiffeau , f. m.
VarffeUe , f. f. t. colleaif.
Val, f. m. Vallée, au pi. Faux,
Val-des-choux. Nom dun Or-
dre Religieux,
Val-des-Écoliers. Congréga-
tion de ChanoinesRéguliers.
Valable , adj.
Valablement , adv.
Valant , f. m.
Valaque , f. m. & f. Habitant
de la Valaquie.
Valaquie , ou valachie , f. f.
Grand Pays de rEuropc. ^
Valence , f. f'. Ville de Fran-
ce en Dauphiné , & Ville
fl'Efpagne éc d'Italie.
^ "VAL ^f9f
Valencîènnes , f. f. Ville de
France dans les Pays-Bas.
Valentia , f. f. Déeffe des An-
ciens Romains. v
Valentinois , f. m. Contrée dii
Bas-Dauphiné en France-
Valériane , Cf. Plante.
Valet ,f. m."
Valetaille , f. f. Multitude dt
valets.
Valeter , v. n. Faire le valet.
Valétudinaire , adj. Qui eft
fouvent malade, ^
Valeur , f. f. £ilimation d'une
chofe.
Valeur , f. f. Bravoure.
Valeureufement , adv.
Valeureux j^^eufc , adf.
Validation, 7. f. t. de laChani'^
bre des Comptes.
Valide, adj.
Validemem , adv.
Valider , v. a.
Validité ,f. f.
Valife,f.f.
Vallée , f. f. Defccmc.
Vallon , f. m.
Ces deux mots nous vien-^
nent du Latin Failis : ainfi i]
^ ne faut pas en retrancher une
/ comme Richelet.quoiqu'on
prononce f^alée , f^alon.
Vallonia , f. f. Déeffe des Val-
lées che? les Romains.
Valognes, Ville de France en
Nofmandie.
Valoir , v.* n.
Je vaux , tu vaux , il vaut 2
nous valons , vous valez , il&
valent. Je valois , &c* Nous
valions , &c. Je valus , &c.
Nous valûmes, vous valûtes,
ils valurent. J'ai valu , &c.
Je vaudrai » tu vaudras , )
" i
^ i
V
\
M
XJX.
<?
-^
r * p
^ ^^i^^ xTi.*. m
t^ic
U W. AUIUU UV
parattt à la Tragi-comédie*
, Tragique
\
\
Q
^ I
< i •
■^•
vaudra : nous vau4roat,Tdvi
vaudrez , Us ^udront. Que
je raiUe , ÔLOi Je Taudrols #
.&c. Nous vaudrions , &o
* Que je Yakifle « Bec. Que
npus valuffions , &c. Valant
Vaille Œjnt vail)é. Racitu.
Valois , 1. m. Contrée de Flilc
de France*
Valombreufe, f. Ordre Rcfi*
eieux.
Vais , f. m. Ville de France
dans le Vivarais.
Valteline , ù f. Contrée fujette
aux Gfifons.
Valvulaire , adj.
Valvule , f. f. Ces deux mots
font t. d'Anatomie.
Van , f. m. ïnftrument d'ofier.
Vanant , ante , adj . t. de Pape-
tier.
Vandaife , ou plutôt vandoife t
C f. Dard , poifTon.
Vandale , f. m. t f. C'étQÎt an-
ciennement un des çrands.
Peuples de la Germanie.
VanUle , f. f. Efpece (|e gouffe
odoriferent% ;/
Vanité , f. f.
Vanne, f. f. Porte de bois dont
on fe fert aux moulins.
Vanneau, f. m. Sorte d*oifeau.
Vanner , v. a. Nettoyer le
grain.
Vannerie , f. f. Métier de celui
qui.&it divers vaifleaux d*o-
lier. \
Vannes <^iiVennes>r.f. Ville de
Fnace , Capitale de la Bafle-
Bretagne.
, Vannets » t. de filafon.
Vannette , f. f. Sorte de grand
panier.
Vaimeurj f. ».
Vannier , f. m. Oiivner ((lu
travaille en ofîer.
Richelet retranche one n éë
eesiiiots qui nptti viennent
du Latin Vannm. Il y a appa-
rence qu*il fongeGfit à la pro^
' aonciation olutôt qu'à ror--
thographe & à T-étymologie i
mais il déçoit fçavoir qu'on
prononce fyriMitf^ quoiqu'on £
écrive tyrannie avec deux nn.
Vantail , C m^ Battant cBune
porte.
Vanté , ée , adj.
Vanter, v. a. Louefj.
Vanterie ,S- f. Vainfe Icfiiange.
Vanteur^ f, m. Qui fe vante.
Danet écrit /r venter , vente-
rie y venteur avec un < au
lieu d'un a i c'eft une faute
groffiere , & l'on ne doit
écrire venter que lorfque ce
mot fignifie faire du vent ,
ventuSé
Vantiller , v n. t. de Charpen-
tier.
Vapeur , f. fv
Vaporation, f. f. t. de Chy-
mie.
Vaporeux > eufe , adj. Plein de
vapeurs.
Vaquer, v> n.
Varander , v. a. t. de Marine/
Varangue , f. f. t. de Marine.
Varech , f. m. t. de Marine.
Varenne , f. f. Plaine.
Varennes , Ville de France
diéuis le Bourbonnois.
Varet , f. m. t. de Marine.
Variable , adj.
Variant , ante , adj.
Variation , f. f. Changement,
Varice , i. f. t. de Alédecine >
enâurc de veines/
VsMrié
VAR
Varier , v, a.
y^rièté , f. f.
VariUes . C m. Pctîft Ville ée
. France dans la :Laoguedoc
Varilles -, ou Eurilles , C f' pL
Qui fe. dit de certains âiets
qui oaiflent à la vigne.
Variorum , mot Latin qui fe dit
parmi les Gens de lettres :Us
Variorum de Hollande font
' une {Compagnie de Sçavans
qui ont commenté les Au-
teurs Latins.
Varlope , f. f. Outil de Mcnui-
.4[ier.
Varrer , v. a. t. de Marine.
Vtrreur , f. m. Pécheur de tor-
tues.
Varfovie , f. f. Ville & Capi-
tale du Royaume de Polo-
gne.
Vartieué , forte de jurement
buneTque.
Vafe , f. f. Bourbe qui eft au^
fond de la mer » des fleuves ,
&c. Quelques-uns écrivent
Vafe ♦. f. m. Sorte d'uftenfile-
Vafeux , eufe , ad). Q^x a de la
vafe. -
Vaflkl , aie ^S,m, Sif.au plur,
Vailaux. Qui doit prêter fer-
ment & hommage à un S§àr
gneur pour raiion d*un nef
mouvant,,
Danet écrit %u féminin vaf-
folle : c'eft une faute , j>aree
que les adjeâifs ai oint dou-
blent point la finale au iin-
gulier : fatal hit fataU , &c.
Voyez ma Préface 9ÙX adje-
ôifs en al,
VaiTelaee , C «.Condition de
vaflal.
VAU . j9f
Vafleoboure , f. VOle d'Alie-
magne en Bavière.
Vaffi i f. m. Ville de Fnuice en
Qufflpagne« '^
Vaffive ,{.(.ou vaiiTiveau^i. m;
t. ftwt ufité en Berry; *
Vafte,adj.
Vatican , f m. L'une éei fept
montagnes de la Ville de Ro«
me^ mr laquelle on voit un
magdiâque Palais du Sains
Père.
Va- tout , t. du jeu de Brelan.
Vaucouleur , C m. Ville de
France en Champaene.
Vauderoate , f. f- Il n^ d^ufa-
ge qu'avec la prépofîtion /,
ic <rans cette phrafe : â Vau-
déroute , qui veut dire défaite
d*une armée, '
Vaudeville , f. m, ChanTon qui
court par la y ill^.
On trouve Vàu-de-VitU avec
deux divifîons dans Danet ,
qui prétend qu'ori étyt€^t di-
re J^au'ie-vire , parce que ces
fortes dé chanfohs &Mhik in-
ventées à Vire, Ville de Nor-
mandie. Quoi qu^l tu foit ,
il faut (uivre ruiaee qui veut
VaùievïUê en un (eul mot*
Vaujmir , f. m. Ville de ITife
de France.
Vàureas , f. m. Ville de France
en Provence.
Vaurien , f. m. Fainéant, ;
Vautour , î. m. Gros oifèau «fe
proie.
Vautrait , f. m. t. de ChaiTe.
Vautrer , v. n. t. de Cha£e«
Vayvodc « f. m. Titre qu'on
donne au Prince '^qui com*
mande en Vaiachie.
Ubiquifte % f. m. t. de rUnireF4
FEFf
iranstere , ce , aûj,
1 nuiiitoiréyaqi.f . oe uty\
«
594 VEG
fité de Paris. Dodetu* eA
Théologie qui' n*eft attaché
à suicUQc maifon^qui n'eft ni
de celle de Sorboone ni de.
celle de Navanre.
Veau , f. m.
Veau-miirin,r. m. Sonc de gros
poiflbndenier.
..Veautrer,y.a.Il n'eft. guère d'u-
ragp qu'avec le pronom per-
fonn^. S'enfonter*, iittndre,
VedaîTe , f. f. Efpecê de cendre
gravelée.
yédettç , f. f. Sentinelle à che-
val.
Végétable , adj.Qui peut croî-
tre.
Végétal , r m. Ce qui végète.
.Végétal , aie , adj. t, de Pnilo-
iophie chymique.
Végétant , tuite , adj; Qui vé-
gète.
V^tatif, ive , ad). Qui a k
faculté de végéter.
Végétation « f. F. Aâion de vé-
ç4er.
Végétaux , f. m. pi. t. colleôif.
Véçételr , v. n. t. Dogniatique*
« yénémènce , f. f.
; Véhément ^ ente^ adf.
Véhérie , f. f. t. de Proi,t,
Véhic^le , f. m. t. de.Phyfique.
Veillant , ante , adj. , ,
Veille , f. f. Privation du fom-
n;ieil delà nuit.
Veillée , f . ^ • Temps de la nuh
qu*on paffe à vçillçr. . ,
Veiller^m. Travail continuel.
Veitter, v. a.
Veilleur , f. m. On appelle ain-
. fi à Paris r£cciéfiattiqtie qi4
veille auprès d*i^n mprt,
Veilloir ^ L m. t. de Bourrelier
& de Cordonnier.
rVEL
Veillote , f. f. t. d'Agricutortf;
Veine , f. f. t. d'Anatooiie.
Veiné , ée > adj. Qui eft pleia
déveines.
VeineiiK g eûife ^ adj; Plein de
veines^
Vélanîda y C î. L'une des plu»
belles e^ieces de chêne. ,
Vélar y £ m. Plante.
Vélaut , ou ■ yeloo , f. r. de
Chaflc.
Velày , f. m. Petite Contrée de
France dans les Sevennes,
Vêler , v. n. Il le dû d'une va-
che qui met bas.
Velet , f. m. t. de Réligieuie.
Vélin , £ m. Parchemin fin^
Velléité , f. m. t. Dogmatique.
Vélocité , r. f.
Velours , f. rfi. Étoile de foie.-
Velouté , ée , adj. Il fe dit des
éto^ dont le fonds n'eft pas
de velours.
Velouté , f. m. Galon fabriqué
comme du velours.
Velouter , v, a. t. de Rubanier.
Velte^r £ f- Sorte de mefiire.
La vclte contient trois pots.
Velu , ne , adj. Plein de poi/.
Velvote , f. £* Plante.
Venaifon, f. f. Chair de eibier,
Vénaiffin , adj. m. Le Comté
Vénaiffin, Contrée de France
en Provence.
Vénal » aie, adj. Qui le vend.
Vénalement , adv.
Vénalité , L f. Qualité de ce
qui eft vénal.
Xenant» ante , adj.
Wnce , £ f. Ville de France
en Provence.
Vendange , f. f. Récolte de rai-
fins.
Vendangé > . ée , adi.
AlUUpUllC I t;<;, dUj.
UJ
VEN
.Vendanger, v. a. Faire la ré-
• coltè des nùfiof .,
Vendangeur » euie , C m. & f.
Qui cueille les raifins.
Vendeur , vendereffe , £ m.
^f. Qui vend.
Vendeur , eufe , f, m. & f.
Qui fait la profeffion de
vendre. '
Vendication , f.. f. Aâion de
répéter.
Venaiquer , t. a. Redemander,
répjéter.
Verioition , £ f. Vieur t. de
J^ais.
ye|ldoire,r. f. Sorte de poiflbn.
Vendôme , f. m. Ville Capita^
le du Vendomôis en France.
Vendomois , f. m. Contrée de
la Beauce en France.
Vendre, v. a.
Je vends,, tu vends, il vend :
nous vendons, vous vendez,
ils vendent. Je vendois, &c.
Je vendis, &c. J'ai vendu,
&c. Je vendrai, &c. Vends,
vendez. Que je vende , &c.
Je vendrois,&c. Que Je ven-
diffe, &c. Que nous vendif-
fions, &c. vendant.
Vendredi , f. m. »- ' .
Vendu , uë , adj.
Vené, ée , adj. Qui fent la ve-
naiîbn. ^
Vénéfice , f. m. Empoifonne-
ment : mot nouveau.
Venelle , £ £ Petite rue. Il eft
vieux.
Vénéneux , eufe , adj.
Venimeux eftaujourd'hui plus
en ufage.
Vener , v. a. Chaffer.
Vénérable » adj.
Vénération , £ £
VEN 'Ç9J
Vénéré, éc,adj. • - :
Vénérer, v. a. ' * • >
Vénerie ,£ £ L'art d^diaflbr.
Vénérien , enne , adj.»
Veneur , £ m. Celui cftil con-
duit la chafTe & les chiens.
Vengé', ée , adj. . r • > ;
Vengeance , £ f.
Venger , v. a. v> •
Vençeur,rvengerefle,£ m: & £
Vemat ,. £ m. t. de Palais.
Vénid ; elle , adj. t. de Théo-
logie.
M.. Deshoulieres fait viniet
de trois fyllabes en Poëfte.
Vénielleinent , adv.N •
Veni-mecum. Deux mots' La-
tins , defquels nous faisons
une efpece dé . ûibil. que
nous J^l^ d'un livre que
nous^^^^Ks toujours avec
Venimeux , eufe , adj.
Venin, £ m. ^ -^i
Venir , v. n. Q^uî fit conjugue
comme Tenir.
Venife, C£ Ville Caoitalede
la République de Veniie en
ItaTie.
Vent , £ m.
Au phn*. on trouve vents
avec un c dans toutes les
bonnes Éditions.
Ventaillê , £ m. c de Blafon.
y^nti , éé , adj.
Vente, ££
Venter , v. n. Faire du vent.
On ne doit écrire venter avec
un r à la première fyllafoe >
que dans ce fens , & non pas
<iuand il iknifiè fe donner de
la vaine gK>ire yjaSare,
Venterolles , £ m. pi. t. de
Coutume.
FFFf ij
VEIf
venteux » eufc , adf* , ; t >t ■
Ventiér» C m. Nom qu^ôn^bfl*
. DQ Èox Marchandit de bois
j^ i>
en gros*
Yentilatioa» f. It. dePiatî-
que^
Ventiler , v. a. t. de Prati<rae.
Yentolier ; adj. m« t. de Fau-
connerie.
Yefltoûtè > r. f. Am^ de mna
4 dans le corps.
Yentoufe , C m. t. de Chirur«
gie.
YentouTer , V. a. àpp^querdes
ventoufes.
Ventre, i. m.
Ventrée , f. f. Portée d'une
bête. , \
Ventricule » f. m. t. d*Anato«
mie. ^^^
Ventrière » f. f. ^^■duhar-
f * nois d*un chei
Ventriloque , adj. Pêrfonne qui
parle en retirant L*air dans le
poOmon*
Ventrouiller , v. t. de Chafle.
Ventru , uë, adj. Qui^ un
gros ventre.
Venu , uë , adj;.
Venue , f. f. Arrivée^
Venuie , f. f. Petite veine.
Venus • f. f.. Divinité des
Payens.
Venus i\ r. t Une des fept pla-
nètes.
Vépre , Ù m. Lé foir , la fin du
^ jour..
Vêpres , r. f. pi. Partie des heu-
res de TOmte divin.
Ver , £ m. Petit înTeâe.
Ver-coquin , f. m. Sorte de
chenille de viene.
Verbal , aie » tûj, t. de Oraffl<^
inaire.
'▼a
Verbaleineitt » wét^ i»
Verbaliièr , t. n. Dira
. fi)n«. v*» • ^ '
Verbe , Cm. nde GranMâre.
Verbe » f. m. t de Thèoio|;M^
Verberation , Cf. t. de Phyû-
quc.
Verberie , t f. Petite Ville de
ITile de France.
Verbeux ,eufe « sulj. AboodanC
en parole.
Verbiage , f. m. Abondance dé
paroles.
Vcrbiager , vi a. Employer
i>eaucoup de paroles. '
Verbtageur , euie ,. f. m. & f*
Verboc^iet , f. m. t. de Maçon-
. nerie.
V^rbocité « f. f. Superfluité de
paroles.
Verceil, f. m. Ville de Savoye.
Verd, verte, adj.
Un écrit verte au féminin,
en tout fens ; mais au mafou-
linprefque tous les Sçavans
écnvent indifféremment verd
& vert. Cependant il me fem-
ble qu'on ne doit écrire verd
avec un d , que^^orfque ce
mot déiigne de^ la verdeur oii
de la verdure ; & vert zyec
un /, lorquHl tire fon étymo-
Ibf^ &ia fignification cluLa*
tinr virtut i qui figniiîe de la
Vigiièur. Ainfi il vaut mieux
écrire ce vieillard eft encore
vert qa& verd par un </ ; quoi-
qu'on trouve dans l'Acadé-
mie un homme verd j ce que
. j'eftime éfre une faute.
Verdâtre , adj. Qui tiré fur le
verd.
Verdaud , aude , adj. Ce vin
eil un peu verdaud.
r^-r
> VER
TcHée, Cf. Sort* de vin de
y «Met • écée » «fi. Diminutif
dtvff^ ~- .^ ^
VcHltc » £ n. RoidUe^ s!ien-
gcodw lîtr le cuivre* '
V^a<ettr,C£
Vedto À X ift. Officier det
Etm « Forées.
Verdir» v. s. Devenir ««reo-
^b^veid.
Vecd-Momat, £ mu Sorte de
petit otfiis.
Verdoytnt 9 ente y edp*
Verdoyiur »▼. a.
VehNia .X m. Ville de France
dam É Lorraine • la Bour-
gogne die b Gaftogne.
Verdunoit , noiiê^ d ». Se f.
Qui eft de Verdwi.
Verdunob , f. m. Territoire
de Vodun en Lorraine. ^
Verdure , f. f. ^
Verdurier » f. m. Officier qui
a foin de feoniir les lierbages
dans les Maifons Royales.
Véreux , euiê « adj. Il fe dit
des ihitts dans lefquels s'en-
gendrent des vers.
On trouve ytnemx dans Bi-
net y Furetiere » Richelet de
Danet. Matscbmaiece der-
nier place ce mot après vtr^
dure^^XL lieu de lejfilacer «près
le mot f<»i7« à koire « î^id font
lieu de 0oiré (pie cette or-
thographe n*eft pas deDaaer.
Au refte jene blâmé point ab«
folumeni^cète mamere d'é-
crire ; eâr^^pioique Fr finale
dans les icompoièi , pulfipae
danfgtr hkt dangereux j amer
éim€ref{\i!irJ€]fhirMj<xJoré,étu
VER' i^
duriUon : dcoendant de^ on
a £iit ferriùle ^nfafr : ainft
c*eft rufa^e à décider. Pour
** - moi îe fuis du fentiment de
TAcadémie qui n'écrit que
yirtux & vireufi, ^ '
Verge, f. f.
Vergée, adj. f. t. de Négo-
ce.
• Verger, f. m. Lieu planté d'ar-
/bres fruitiers. \
Vergeter , v. a.
Vergeder, f. m. Sorte d'Ar-
tilah.
Vergettes, f/?, pi. Broffes.
Verglacé , éc , adj. Terre cou-
verte de verglas.
Verglacer , v. imperfonnel.
Faire du verglas.
Verglas , f. m. Petite pluie qui
iè glace en tombant..
Vergogne, f. f. Ponte. U vieil-
lit.
Vergogneux, eufe ^ adj. Hon-
teux. Il vieillit.
Vergue , f. f. t. de Marine.
Vende , t <rOrfévre.
Véridique , adj. Qui aime à
dire la vérité.
Vérificateur , f. m.
Vérification , f. f.
Vérifié ,ée , adj.
Vérifier , v. a. £xaminef% une
' éèritare eiï vniie ou faufle.
Véritable , adj.
VéritaMement ^ adv.
Vérité; f. f.
en Vérité , à la vérité , adv.
Verjus , C m. Le fuc acide
qu'on tire des raifins qui ne
font pas meuf»^
Verjuté • ée , adj. Qui a une
poânit d'acide comme le ver*
JUS.
59* VE!t
Vermandois ; f. m. Cohti^e
de la Picardie tn France.
Vermeil , eillc , adji .
Vermeil doré»^«tf, ab^ument
vermeil , £ m* Atgent doré.
Vermeil , f. gi. Endroit où il y
a des vers. "
Vermeille,/, f. Pierre précieu- ,
Te , que les Anciens appel-
loi eot » Gr^/x^ bohêmique.
^ Vermicelli , f. m. Efpece de
mets. . H
Y^rmiculaire' ^adj. Qui a quet-
qUe raport aux vers,
.^eriniculé, âdj. t. de Sculp-
Iwtureu
» ^^rmiforme., adj. t. d*Anato-
mie.
Vermiller, v. n. t. de Vénerie..
Ce mot fe dit en parlant du
fanglier , loriqull fouille en
terre pour y chercher des
vers. ,
Vermillon , f. m. Sorte de mi-
néral.
Vermillon , f. m. Couleur rou-
ge fort eftipée.
Vermillonner, V. n. t. de Chaf-
ie.
Vermine , Cf.
VermiîTeau , f. m. Petit ver de
terre. ■: - ;
V^rmouler „v. a. Qui ne fe
dit qu'avec le pronom per»-
fonnel.
Vermoulu , uë , ad). Bois man-
gé des vers.
Vermoulure , C £ Trace que
les vers laiffçnt daps, ce qu'ils
ont rongé. '
Yèrnal i aie , adj. t. d'Aftro-
nomie.
VerneuJH, {. nj/VîUe de Fran*
ce en Normandie,
V«K r:
Vémi , le , adj, } y. - ^ '^
Vernir ou vcmiffer , ' v; a. Eo4
• ditire avec devenus. i /
Vernis , C m: / ;:^V7
V«rdîflcur,Xm. r ^ ï-
Vemiflure^lf; ; ,: v -
Vernon , f. m. Ville de France
m Ndrmandii* ' , r
Vérole , f. L t. ideiMédecîne.
VJéfXjlé , éc ,adi. Qui a. Ut vé-
role. Il e& auifi £ubô.
yèro}ie> r,. £ t. deCoûtunle.
Vérolioue . adj. Qui tient de
la vérole.
Véron, f. m. PoiiTon de rivière
Vérone', f. f. Vilie de l'État de '
Venîfe en Italie.
Véronique , f . f. Sorte de plan-
. te.,.--- ■
Vérou , f. mj Auplur. véroux.
Le Dictionnaire des Arts ,
Ménage , Furetiere, X)4net ,
Boudot & tou$ le$ anciens
ont écrit vtrroml : Binet &
TAcadémit écrivit v^o'ûii
^verrouiKvdiitXfit!^ Joubert' '
. n'ont écrit que ytnou « & au
Ï>lurier verroux. Pour moi je
bûtiens qu'on doit écrire ve-
rou au fingiilier , ^véroux
au plurier. 1*. 11 ne faut
.qu'une feule r dans ce mot
pour deux raifons.*la premie-
r r« caft , qu'on n'en prononce
j <[Ur*Une;la féconde, F^f ce que
.ce mot tire fpn origine mon
. analogie du taànvttuculus ,
diomuitif de v^m qui fignî-
■ iie une broché, G'eftie fenti-
t^meOt ^t Ménage i& 4e plu-
'^iieurs autres S^vakiSi 2. On
doit: écrire Wro» plutôt que
v^oufl j parce querufagele
ipréfere aujourd'hui « comme
-^
^Cl.1
VÉR
#0 tti peut jt^;«r ptr le ipot
ecrivcm âti^nNioiiceiit jplil-
tdtqite §tf^* Outre cette
' Pré£icey, lettre if treÉii8,oii je
|iroiive qull ne doit pu en-
trer dans le mot yiromU
Vérouilier^ v*^a. Fermer ait Vèr
rou. « ,
Verrat , f. m> Pourceau mâle;
Verre , C m. Corps tran^iarent.
&tragile.
Verrée, f. f. Plein un verre.
Verrerie , f. f. Lieu , ou Toin
fait le verre. '
Verrier , f. m. Ouvrier qui
foitdûveri'e.
Verrière ^ f. f. Quarré de ver-
re bl^nc.
Verriii, f. m. Machine « qui
. fcrt à ilever de fort gros
fardeaux,
Vcrrine , f.f. t. d'Émailleur.
Verrine, adj. ôc f. f. lifedit
des "Oraffons de Ciccron
' contre Verres.
Verroterie , f. f: t. de Négoce.
Menue atiurdiandife de verre.
Verrucaire V f. f. Plante.
Verrue , f. t Petit durillon
qui vient or^nairement au
viiageou auk mains.
Vers cte Poefie -, f. m.
Vers j préppfirion de lieu.
Verfailics , f. 'm. Petite Ville
de rifle de France avec le
' plus beau Pakds Royal àk
rEurope.
Verfe , adv. Ilfleui à vcrfe»
Verfé ^ ée^adj.
Verfeau , f. m. t. d'AfbS>!iO«
mie. Signe €éUfl€, r
iVtrfcr , V. a,- * "''
Verfer » f. m. Paitic l'un cî^
pitre , d'une Seâion. 1 .
Verfiiîcateur , £ m. Qui fiiîit
desvers* •*->^
Veriification , f. f. Manière de
tourner les vcn. \
Verfifié , ée , ad). Qui eft ^
en vers. ^
Vet^er , v. n. Faire des vers,
Verik» , f, f .
Verfo » f. m. t. de Palais.
Vertébral , aie , adj. t. d'Ana-
tomie.
Vertèbre , C f. t. d'Anatomie.
Vertement^adv. Avec fermeté.
Vertemoute » £ m. t. de CoCr-
tume.
Vertenelles , f. f. pL t. de Ma^
rine.
Vertevelle » f. f. t. de Serru-
rerie.
Vertex , f. nt. t. d'Anatomie. '
Vertical , aie j àdj. t. de Ma-
thématique.
Verticalement , adv,
Verticordia.y f. f. Surnom que
les anciens Romains don-
noient à Venus.
Vertige , f. m. Indifpofition du
cerveau.
Vertîgo , f. m. Maladie de cbe^
val.
Vertu, f. f.
Vertueufement , adv.
Vertueux , éufe , adj.
Vertugade , f. f. Sorte de bour-
relet que portpiem les fem-
mes au - deflbus de leurs
Corps dérobe:
Vertugadier ; ière , f. m. & f.
Ouvrier qui Ênfoit des ver-
tugadins. -
Vertugadin , £ m. Diminutif de
Vertugade.
■■
XOô VER
y^rrumiie^ f. m. piea ^ihi*
Icux. ,
Vertus 9 C m« Petite Vilk de
France dans la Çhamp^e.
VervaâooCm. Dif u de la Canr*
pagne ch^ ks Romains.
Verve , f. f. Certain mouve»
ment d*efprit.
VerrMÔ i, f f. ViUe des États
de Savoye.
Verveine , f. f. Plante,
Vervelle , ,ù i, t. de Faucon*
nerie.
yerveu • r. mt ^^Pj^ce de filet à
f prendre du poilTon.
Vervins , f. m. Ville de France
en Picardie.
Vefce , C f. Efpece de grain
rond & noirâtre: Il fe prend
aufli pour la plante qui porte
la vefce.
Vefceron , f. m. Efpece de vef-
ce fauvage.
Vefiau , f. m. t. de Coutume.
Véficaire , f. f. Plante..
Véficatoire • f. m. Remède to-'
pique.
Véficule , f. f. Petite veflje.
Veibul , f. re. Ville de France
dans. la Franche- Comté.
Vefperie , f. f . Le dernier aôe
oe Théologie &. de Méde-
cine.
Vefpérifer , v. a. Réprimander
(nielqu*un.
Vefle, f. f.
Vefie-de-loup i <1 f. Faux cham-
PJjg;non.
V«ïer , V. n. Duiiques-uns di-
rent vtjjir, A^s expteffions
finit bafies.
Veffeur , eufe , f. m. & f.
Veffie , f. f. t. d'Aiiatomie.
Vefllgon , f. m. t. de Manège.
Vefb , f< f. D^eCe àe% apdenf
Grecs & Romains.
Veûale j, fille vierge chez les
Romains. 'h
Veftales , f. f. pi. Féte.de Vefla,
Vefle,f.f.
VeAiaire , f. m, Dépenfê qu*on
fait pour habiller linRelig*
Veûibule.f. m.
Veitige , 1. m* Tracé.
y éfuve $ f« Montagne fàmeuftf
du Royaume de Naples.
Vêtement, f. m.
Vétéran, f. m. Qui a fervi
; jpcndant un temps prefçrit*
Vétérance , f. f. Qualité de
Vétéran.
Vétille, f.f. BagateUe,
Vétiller, v.n. S'amuièrà dei
vétilles.
Vétilleur , eufe y, pu vétillatd ,
arde , f. m. & if. Qui s'amu-
fe à des vétiDès.
Vêtir , V* a.
Je yht^ , tu vit& , il vét : nou»
vêtons , vous vêtez , ils vê-
tent. Je vêtpis, fiçc. J*ai vê-
tu , &c. Jevêtis^ flcc. Nous
vêtimes , vous vêtites , ils^
vêtirent. Je vêtirai j &c.
Que je vête , ï&c. Que je vê-
tme » que tu vêtifies , qu*il
vêtit, &c.Jç vétirois,&c. Le
mot Revêtir ^JuUtUUre^ pluj
enuiâge;
Vettufiiî j f. ip. Loueur de che-
vaux en Italie. .
Vêttu , ué , adj^.
Vêturè , X f. Cérémonie Ecclé^^
f;aitique«
Vétuilé,f.f, Ancienneté.
Veuf, veuve> ?dj. &.£ m. & f.
Veule , adj. Foihle. Il eu du
ftyle familier. ;
' Veu-j
■.■fc.1l ,.,*■--,..
-, — g€ » 1 • nu'
vexation , f* f.
Véxé;ée,adi.' \
Téxer , ^. a. Tdùrrfieritef .
Vcxinjf.m; Contrée de France;
vczelay; ù m. Ville du Nivçri",
. nbis en France. . ^ *' .'
Viable ;adi. Qui efl smez bien'
conftitué , pour aire cfperer^
^ qu'il vivra long-tem^.
Viage , t m. Vieux terme de
Coutume;
Viager , ère , krfj. Qui dure
■ pendant k vie.
Viagier , f; nf. t, de Coutume:
Viafe , f. m. t. de Mythologie ^
qui fe difo^f des Dieux qui
, . avoient foin des chemins.
Viande', f. f .
Viander , v. n. t. deVénferie.
Viandis < f. m. Pâture de cerf.
Viaram , f. Efpece de Divina-
tion <iui fe fait par le moyenr
d'uii non^e* qu'on rencon-
tre à fa droite dans'un çhe-
Viatique , f. m; Provifîons oU
argent qu'on donne à qu?l-
quun pour un voyage. Il
n'eft ^uére d*ufage que chei
.: les Religieuse..
Viatique , f. m; Communion'
que Ton donne aux malades.
Vibilie , f. f. DètÇ[Q des' an^
, ciens Romains. \ . ■
Vibord , f. m. t. de Matine.
Vibratic» ♦ C f. Mouvement;
Vicaire » f . nijj
Vicairîe , f. t. Cure deffervie
. par un Vicaire per|;)etueh
Vicarial , aïe , adj. Qui re^r-
., , de le Vicaire.
Vicariat , C m. Fonâion du
Vicaire
... Mè m
yXciAct , V. n; Faîit kl foiêi
Càoai de Vicaire. .
vice ,f. m.
Vice- Amiral , f. m. Qit cdid*
mande une armée navale eH^
. Fabfence de rAmiral
Vice- Amirauté , f, f. Cifafgè
. de Vice-AmiraU
Vice-Baillif , C m. Offider qui
Êiit la fohéHon de PrévÂt dei
. Nfciréçhaux.
Vice-ChanceUéf ; f. nt.
Vice-Chanceliere , f, f,
Vice-Confuf , f. m. Qui ûûûi
. la place de Conful.
Vice-CÔilifulat , C m;
Vice^Doge , on Vice - Dvic , C
m. Officier Vénitien.
Vice -Gèrent , f. m. Qui tieoié
, la place de TOfficial.
Vice-Légat , f; m; Prélat éfab^^
par le Pape en qualité d^
Gouverneur;
Vice- Légation //. m. Emploi
.du Vice- Légat.
Vicennal , aie , adj. t. d'Antï-
quaire , qui eft de vingt-ànf.
yice-Préfident , f; m. . / ,
Vice-Procureut , f. m. Celui
qui fait lei fondions de Pro-
cureur général de l'Ordre de
. Malte eif fon abfence;
Vice-Reine , f. f.
Vice-Roi , f.. m. .
Vice-Royauté / f. f.
Vice-Sénéchar , f. m. : ,
Vichi , f. m. Petite Ville da
.. . France dans le Bourbonnoi».
Vicié , ée f adj.
Vicier , v. a. t. de Pratiqu^^'
Rendre défe^eux«
Vicieufement , adv.
Vicieux , eufe , adf.
Viciffitude ,(.(*-
GGG^
..-■^
-^
éai ' YIC
Vic-Ic Comte , petite Villes de
France eh Auvergne. ^
Vicomte , tefle , f. m. & f .
Vicomte , f. f. Titre attaché à
une terre.
Vicomtier , ieft , adj. Seigneu-
rie Vicomticre.
Viftime , f. f .
Viâoire , f. f .
Vitaoriat ^ f. m. Monnoie Ro-
maine. ,
Viûorien , f. m. Chanoine ré-
gulier dé Saint ViBor. ^,
ViSdrieufeménr, adv. -''-
Viftorieux , eufe , adj.
Vi^orin , f. m. Montioie.
Vi<ftoriole , f. f. Petite viâoi-
re.
ViauaiUe , f. f. Colledif. f7-
rres.
ViftuâiUeur , f. m. t. de Ma-
rine. " s.
Vidame , f. m. Titre de Sei-
gneurie.
Vidamie » f. f. iQualité de Vi^
dame. /
VideUe , i. f. t. de Pâtiffier.
Vidimer , v.-a. t. de^Pratique.
Vidimus , f. nrrTTSe Pratique.
Viduité , f. Ê> Veuvage.
Vie rf. f.
Vieil , ou vieux , vieille , adj,
On écrit aujourd'hui vUux
au mafculin fmgulier , le mot
yieil ij*étant plus admis que
dans ceièns , U viei^Adam ,
le vieU homme. Cette obferva-
tion , qui çft de Ménage ,
a prévalu fur le femiment de
Vaugelas.
Vieillard ,Y. m. •
Viciîlemeqt', adv,
A^ieillerie , f. f.
Vieilleffe ,lï.
VIE ■
VieilK , ie , adj. ^ •
Vieillir , v. n.
Vieillot , otte , f. m. & f.
Vielle , f. f. Inftrument de
Muiique.
Vieller , v. n. Jouer de la vielle.
Vielleur , eufe , f. m. & f. Qui
joue de la vieHe.
Richelet écrit viéU , Viéltury^
& je foûtiens que ce font des
fautes ; parce que ces mots
BOUS viennent de viella qui
fe trouve dans la baffe Lati^
nité , au témoignage de du
Cange qui rapporte ce vers
Occurrufit Mimi dulci rcfonanU
viella.
Vienne, f f. Ville d'Allemagne,
Capitale d'Autriche.
Vienne , f . f . Ville de France ,
Capitale du Viennois en
Dauphiné.
Viennois , oife , f. m. & f. Qiii -
eft de Vienne.
Vierge , f. f . >
Vierge , adj. Cire vierge.
Vierzon , 1. m. Ville de France
enBerry.
Vif j^ive , adj.
Vif-argent , f. m. Liquîlfc.
le Vigan , petite Ville de Fran-
ce dans le Languedoc.
Vigilance , f f.
Vigilant , ante , adj.
Vigile , f. f. Veille de certaines
Fêtes.
Vignage , f. m. Droit Seigneu*
rial.
Vigne ,{.î.
Vigneron , onne , f. m. &. f. ^
Qui a foin des vignes.
Vignette \ f. f. t. d'Imprimerie.
Les Imprimeurs appellent de
ce i^om certaios ornement;
VtG
1 qui fe trouvent au commen-
cement des Chapitres & ail-
leurs ; parce que les premiè-
res vignettes repréfentoieiu
une branche de vigne char-
gée de pampre &^de rai-
un.
Vignoble , f. m. Pays de vi-
gnes.
Vignori , f. m. Petite Ville de
France eruChampagne.
Vignot , f. m. On appelle à
Dieppe & au Havre - de-
Grace , une forte de groffe
coquille.
Vigoe;ne , f. m. Sorte d'anir
Vigordan , f. m. Langue deBi-
gorre.
Vigorte , t. d'Artillerie.
Vigoureufement , adv.
Vigoureux , eufe , adj.
Viguérie , f. f. Charge de Vî-
guier.
Vigueur ^C.(t
Viguier , ère » f. m. & f. Juge
en Languedoc , Provence ,
Limoufin & autres Provin-
ces voi fines,.
Vil , ile , adj. Bas , abje6^."
Vilain, f. m. Payfan , homme
. de néant.
Vilain . aine , adf.
Vilainement , adv.
Vilcom, f. m. t.- Allemand , qui
fignifie un grand verre.
Vilement , adv. D'une manière
vile.
Vilenie ,f. f. .
La raifon voudroit qu'on
écrivît v'dainie ; mais Tufage
veut vilenie.
Yileté, {.ï.Acad. RicJi, Joub.
Danet écrit vUité ; ce qui eft
VÎL. 60)
plus conforme au Latin v/A-
tas, Furetiere écrit des deux
mAieres , vHeté ^ y dite ;
mais lufage femble fe décla-
rer pour viUté^
Vilipendé , ée , adj. "
Vilipender , V. a. Il eft du fty-
le &milier.
Villace , f f. Ville mal peuplée
& mal fortifiée.
Village , f. m.
Villageois , eoife , f m. St f.
Habitant de village. 11 s'em-
ploie auffi adjedivemcnt.
Villanelle, f. f. Sorte de Poë-
fie paftorale.
Ville , (M.
Villefranche, f. f. Ville de Fran-
co en Beaujolois.
Villefranche , Ville dans le Pié-
mont.
Villefranche de Confient , f. f.
Ville de France enRouflillon,
Villefranche de Rouergue \ f f.
Ville de France , Capitale de
la Baffe Marche en Rouer-
gue.*
Villemur , f. m. Ville de Fran-
ce en Languedoc.
Villenage , f. m. t. de Coutu-
me.
Ville-neuve , nom de pîufieurs
petites Vilfes en France.
Villette f. f. Petite Ville.
Vimeux , o« vimeu , f. m. Con-
trée de la Picardie en Fran-
ce.
Vin , f. m.
Vinade , f. f. t. de Coutume.
Vinage , f m. t. de Coutume.
Vinaigre , f. m.
Vinaigré , ce , adj.
Vinaigrer , v. a.
Vinaigrette , (.(.
G G G g i j
4
•
1^'
(So4 VIN
' Vinaigrier, f. m. Arti^ qui
fait & vend du vignaigre ,
' & vaifTeau où 1 on met lé
vinaigre..
"Vinàtier ,*f. m. Plante.
y incennes , f. m. Château de$
Rois de France dans l'Ifle
de Irance.
yincetoxicurti"^ f. m. Plante.
* yindas , f, m. Macline pour
reironrér les. bateaux.
^indicatif ,'ive, adj.
- y^indicacion , (. f.
Vindi<51e ,-f. f. t. de Palai^,
¥inée, {. f.
•Vineux, eufe , adj.
i^ingt , adj. numéral. -
L'Académie écrit (juatré-v'wet
/ jievanf urte confonne , &
^uatrf-vfngts avec uqe s de-
vant une voyelle q\\ une h
fans afpiration. Pour moi je
jroûtiens contre le femiment
de ceuirqui veulent une / au
mot viuh , que tous les nom^
de nomore , excepté le pre-
fnier , font indéclinables en
jFrançois comme en Latin,
Voyez ma Préface aux noms
y^Q r^ombre , .& U Ç-çmar-
que du mot Cent,
Vingtaine , f. f."
. yingtiéme /adje^if ,iaMtrefbi$
pin^fîefme,^ Voyez Préfece ,
let. «'.Il eft quelquefois <Aibft.
Hicbélet écrit (ans g vint ,
yïntmne , vîntiéme, vint & un :
il ièmble même qu'il aiteu
eqvi^ de failler rAçad^ie
« d^ ce mi'elle n^a pas décidé
fur le cnoix dç vingt 6* u^
ou de vingt-un. Pour moi je
foûtiens hardiment qu'il a eu
fprt 4'çcrire ISit 4^ FfJcf 4^
VIG.
ia forte, puifque Pufage veut
vingt-un , trente-deux , aUét-
rante-trois , & femblaoles
avec une diviAon au lieu de
V&^ A J*égârd du ^, il auroit
dû le conferver en ces mots^
pour ehi]?êcher qu'on ne
tournât fur lui la rifée qu'il
' yoUloit exciter contre leç
autres;
On trouve :iuf(ivintiémeàzn$
' Joubert : mais j'ai }ieu de
douter , fi cette orthographe
eu de lui ou de fon Impri-
m£U? : quoi qu'il en fpit f
elle ne vaut rien.
Viol , f.' m. Violence qu'on
fait à une fille.
Violât, adj. Syrop yiolat.
Violateur.^ f. m.
Violation ,(.f.
Viole , ,f. frlnftrument de Mu-
fique.
Violé ,é%, adj.
yiolemént , f. m. Infra£Ho(i
Si action de violer.
yiolemmerit , adv.
Violence, f. f . ^ ; . % -'
Violent , ent^ , adj.
Violehter ,^a.
Violer , v. a. »
Violet , ette , adj.
Violette , Ç f> Fleur priqt^f
niere^^ - * .
Violier , f. m.
Violon , 1. m;
Viorne , f. f. Plante.
Vipère , f. f. Petit ferpcnt.
yipereau , f. m. Le petit d'une
vj^ere-
yirago ,fi f. Fille ou femme
de grande taille. 11 eu du
le famuierp
a
po
m
'ïj
LS
:i.
»
■
VIR % yiR 60;
vyire , f. f. ViUe, dô prance en Virpile, f. f. t. de QfTifxm^v^Çf
Normandie.
Viril yilç , ad|.
yirebrequin ^ r. ai. Inftruiae^ Viriliement, adv.
qui fert à percer. Virilité , f. f.
L* Académie & Joiîbert écrl- -. Viriplaca ou Viripla^jp , f. f,
vept ^irebrequin & YilUbre- Déefle qui mettoit la paixj
SwiT.Fureriere dérive ce nfot ' dans les ménages des Ro-
erAllenianâvfi77^orA:e;2, qui , piains.
Égnifie frrc^- viw.Ménaeerap- yi«'<#,» C ^- ^^^^^ cercfc de fer,
porte la même étymoTogie : yirolfet', {. m. t. de Migirine.
mais cependant ij pr!é%eVi^ Virtuel , elle , adj.
^rtquin , à caufe , dittf , que ' Virtuellement , adv.
ville fignifie un forêt de Ton- Virulent , ente , adj. t. de Chi-
nelier!Pour moi j'aime mjeux; rurgie.
yirebrequtn , parce qu'il m.e Virure , (.î. t. de farine.
paroît que ce 'mot. eft com- Virus , f. m. t. de «Médecine,
, pofé de deux , de virer, qui fi-^ Vis de prefle , Ôcc. (,i.
gnifie tourner en rond , & de ^^is-à-vis de, façon de parler qu^^
borken , qui en Allemand fi*- fert de prépofition./*
gnifie /^^rccr : ce qui êxprim,e Vis-à-vis , f. m. Sorte de voi*»
parfaitement bien ce qu'on ture.
fait faire à cet jnftru ment ,' Vifa, f. m. t. de Pratique.
^uand on s'en fert. Danet Vifage , f. m.- ^:^ .
écrit »'i/f/'r«yw//z,Riche](etvi/-r Vifagere-^ t- d'Ouvrier. ^
ffrequin : ces deux manières gHifçere , f. m. t: d'Anaromie. ;
d'écrire ne valent rien. yifcofité , f. f. Qualité de ce
Virement, fv m. t. 'de Com- .quieft vifqueùx. , ^
Vifêe , f.y. Direâion de la vue
à un certain
Vifé , ée^^îtdi;
Vifer, V. n. Mirer. . ,
Vifer , V. a. t. dé, Palais. .,
Vifibilitév f. f. t. Dogmatique".
merce.
Virer , v. n. Aller en tournant.
Vires , t. de Blalbn.
Virevau , f m. t. de Marine,
yirevole , f. f. t. du jeu de la
bête. ^^
Virevolte , f. f, Tour & retour Vifible , adj.
fait avec vîtefle.
Virgile , f. m. Prince des Poè-
tes Latins.
Virginal , aie , adj.
Virginence , ou Virginale , f. f.
Déeffe des Romains .
Virginie , f. f. Grande Région
cfe rÀmérique,
Virginité , Ci, \
Virgouleufc \ f. f, Sorte de
poire,
Vifiblement , adv.
Vifiere, f. f. Ouverture d'uï^
cafque.
Vifif , ive , adj. t. Dogmatir
que.
Viugot , f, m. Nom de peuple»
d'Occident , qui 3'emploie
fatyriquemeiît dans la Lan-
gue pour dire grofficr,
Viuon, f. ^ .
1'
\
Jû
■^.
,î;.-
6<yT VIS
Vifionnaire , adj. Qui troit
fauffement avoir dçs vi-
fions.
Vifitâtion , f. f .
Vifitation , fe dit auflî des
Religieufes de la Vifitatîon
d^.D.
Vifitatricé , f. f. Religicufe qui
- a la commifllon de vifiter les
Monafteres de fon Ordre.
Vifite , t. f.
Vifité , ée , adj.
Vifiter , V. a.
Vifiteur , f. m. ^
Viforium , f. m. t. dlmprime-
ric.
Vifqueux , eufe , adj. Gluant.
Vifuel , elle , t. de Phyfique.
Vital , aie , adj. t. d*Anatomie.
Vite , adj. &. adv. Voyçz Pr.
!et. î.
>Vitèlots , f. m. Efpece de ^-
tifferie.
Vîtement , adv.
Vîtefle , f. t
Vitonniere , f. f. t. de Marine.
Vitrage , f. m. Toutes les vi-
trés d*iin bâtiment.
Vitrail , f. m. Grande fenêtre
d*une Églife.
Vitraux , f. m. pi. Grandes vi-
«. très des fenêtres des Églifes.
Vitré , f. f. — ^
Vitré , ée , adj. j
Vitrée , ou cul blanc , f. m.
Sorte d'oireau.
Vitrer , v. a. Garnir de vitres.
Vitrerie , f. m. Art & com-
merce de Vitrier.
Vitrier , f. m. Artifan qui ai^
commode les vitres.
Vitrffication , f. f. t. de Phyfi-
que.
Vitrifier , v. a. t. de Phyfique^
VÎT
Vitriol , f. m. Efpece dé miné^
rai acide.
Vitriolé , ée , adj. Où il y a
du vitriol. ,
Vitriotlique , adj. t de Chymie\.
Vitry- le- Français , f. V lile de
France en Champagne. ^
Vitula , f. f. Déeffe de la joie
chez les Romains.
Vitulicole , f. m. Idolâtre qui
adore un yjeau i un taureau.
Vitupère » f. m. Blâme. U eft
vieux.
Vitupérer , v. a. Blâmer. 11 «ft
vieux. *
Vivace , adj.^
Vivacité , f. f . ; '
Vivandier , iere , f. m. & f.
Vivant ', ante , adj.
Vivarais , C m. Contrée de
France dans le Lang^uedoc.
Vivarois, oife , adj. i f. m. &
f. Qui eft du Vivarais.
Vivat.Mot Latin dont on fe fert
pour applaudir. \
Vive , f. I. Efpece de poiflbn
de, mer. ,
ViveT, cri de joie.
Vivement., adv.
Viverpâture , f. t. de Coutu-
me.
Vivier, f. m. Pièce d'eau cou-
rante ou dormante.
Viviers , f. m. Ville de France,
Capitale du Vivarais.
Vivifiant , ante , adj. Qui vi-
vifie.
tfication , f. f. t. de Méde-
cine. .^
Vivifié , ée , adj.
Vivifier , V. a. Donner la vie.
Vivifique ,.adj. Quî*^onne la
vie , la conferve.
VivoterT^v^n. Mot populaire
I
':ë
m
\
j(
i il y a
Ihymieu
^lile de
le. ^
la joie
Itre qui
aureau.
î. n eft
&f.
trée de
ledoc.
f. m. &
is.
n fe fert
poifTon
Coûtu-
au cou-
France,
Jui vi-
Méde-
• la vie.
)nne la
■-'a*
pulai
re
VIV "^
ëpi fignifie vivre «vec peine.
Vivre, v.n.
Je vis , tu vis , il vit : nous
vivons , vous vivez , ils vi-
vent. Je vivois , tu vivois, il
vivoit : nous vivions , vous
viviez, ils vivoient.. J'ai vé-
cu , &c. Je vécus, tu vécus»
il vécut : nous vécûmes ,
Vous vécûtes ,: ils vécurent;
^ 0u je véquis , tu véquis , il'
véquit : nous véquimes,vous
véquites , ils véquirerit.
( ces deux Aorifles ont cha-
cun leurs partifans : MeT-
7 fieurs de rAcadémie préfe-
réty>ytf'c«J;Corneille croyoit
même qu*On ne devoit
^ pas dire^tf requis, Cepf ndant
iHe trouve dans.Richelet &
Joubert , aufll- bi^n que dans
MM. Vaugelas & Danet ,
qui les admei^en^ des deux
laçons. Mais il me femble
que le fentimënt de l'Àcadér
mie réimporte aujourd'hui ;
. auflieft-ce celui deMonfieur
Reilaut , page 315. & le
mien. ) Au Futur. Je vivrai,
tu vivras , il vivra : nous
vivrons ^ vous vivrez , ils
vivront. Impérat. Vis , vi-
vez. Subj. Que je vive, &c.
Que nous vivions , &c. Je
vivrois , &c. Nous vivrions,
&c. Que je vécufTe , que tu
vécuUes , quUl vécût : que
nous vécuilions , que vous
vécuffiet, qu'ils vécuilent.
Vivre , f. m.
f Ce mot efl plus en uiàge au
: pLurier : des vivres.
Vivre , f. m, t. de Blafon.
Vivre , ée , ad j, t. de filaibn.
Vizir , f. m/Plufieurs écrivent
yijîr : Premier Miniftrc
chez les Turcs.
Viziriat,f. m. Charge de Vizir.
Le Grand Vi^ir cft le pre-
mier Miniftre du Grand Sei-
gneur.
Ukraine , f: f. Pays des Cofa-
ques dans, la Ruffie & la Po-
loçne. V
yiacide , f. m. Courir à cheval
chez les Turcs.
Ulcération , f. f. t. de Méde-
cine.
Ulofre , {, m. t. de Médecine.
Ulcéré , ée , adj.
UJcerec/, v. a. Caulèr une ul-
cère.
Ulm , f. m. ou Ulme , f. f.
Grande Ville du Cercle de
Spuabe en' Allemagne.
Ultérieur, eure, adj. t. de Géo»
graphie.
Ultonie , f. f. Nom de Tune des
quatre Provinces d'Irlande.
Ultramediaire , adj. t./ de Bar-
reau.
Ultramontain , aine , adj.
Umbilic ,T. m. t. d'Anatomie.
Umbilicale> ^|^. d'Anatomie.
Un , adj. Le p^iier de y^HS jes
nombres. Il eft que^ 'uiçfois
fubftahti/.
Un ,.une , adj.
Unanime , adj. Qui eft d*un
accord mutuel.
Unanimement , adv.
Unanimité, f. /.Accord mu-
tuel.
Underwald , f. m. L'un des
treize Cantons Suifles.
Un^uis , r. m. t. d'Anatoraie,
Uni , ie , adj.
Uniment, adv.
Tanneur j ■' v.
eaxuxr% de veines.
^
"> . -.*i^ «^
ijniforiDe » ad).
IXnifbninté/£r£/
Vnion ^ £r f^
. Uni<iué i adf.
-Uniqueiàenr , a(Sr.
Vnir, V. aé
J'unis^ tu unis, il umt .* Hot^r
unions, vous uoi£ez, il^'
tmiflent. runiftois ,- &c. T»
liiii , &c. J'unis , ^. Kbu«
ummes, vous unités, ils uni*
ftnr. runirai » &c. Unis>
unifiez. Que funifle , &c.
Tuniroif « &c Uniflàm.
Uniflbn , f/m, t. de Muiique.
Unité , f . f .
Vnitif , ive « adj. t. de Dévo^
tiori.
Univers, £ nt Le monde eil-
VmvèrTaiiile , C m. Q}ii croie
la grâce irniverfelk.
tJniveriâlité , f. f.
Univerfàux , C m. pt
Univeifel , elk , adj.
Uàiverfellemeiit , adv.
Univerfité , Ci,
Vni^Kxaboa » C £ t. de top^
^;
Umvlàtiue t adj. c de Logi-
que. ^ "
.Vocabufauee , f. m. t de Grai»
lAaire. DifHonnaire d'une
Langue.
V^ealM^iAe , C m. Auteur de
Vocalnilaire.
Vdcal , ak » adj. Pricre iro*
c^.
Vocftiement , adr.
Vocatif^ C m. t. de Grain«
flsaire.
'<p
^rôG
Vocation, Cf.
Vœu , l. m. Profflefle faite ê
. Dieu.
?ogue , r. f. Répuraiioiiy
ogue , ù f. t. de Marine. . .
. Voeue-avant f £ m, t. de Nld^
^ me.
Voguer;y. n. t. deMarine.
Vo^oeur , f. f. t. de Marines
Voici , adv.
Voie, Cf. Chemin,
Voilà . adv.
^ L'uuge veut vii i grave Aif
ce mot i parce que , fuivanf
la remarque de du Gange /
, i^iU fîgnifie 9oye['Ià;
Voile , f. m. Pièce de toile»'
Voile ,'£ £ t. de Marine*
VoUé/ée , adj.
Voiler , v. a. Couvrir d'un'
voile.
Voilerie , £ £ Lieu où Ton ra*
commode les vojJes.
Voilier , £ m. Votre vaifféait
€Jk bon roUUr.
Voilure « £ £ AÉuiiere et por-
ter {es voiks.
Voir, V. a.
Je vois , otf Je yoi.. ^Lepir^*
«ier eft le fius réfpilier;mAis^
en Poéfie on ^t fort bien ri*
mer lai , moi ,101, &c. avec
/r voi (ans / comme on petit
le remarauer dans ces quatre
vert de Rididet.
Tu itmforut contre moi ,
Et wUm svec infoUnet :
Ak / wion pauvre ami, je xoi
Que la vérité é^enfe, )
Tu vois , il volt. { Autrefois
il void . avec un d ; mais ce
nVAplus Tuûge. On trouve
dans Dsmet il voi fans / ; c'efl
lue £iute. ) Nous vQyjons «
vous
quel
Voirie
TanëlâëëTc 0. Cooditiofl de Ubiquifte ^ f. m. t. de tVtûr€V4
vaflàï. FEFf
^of
¥0U$ voyez , ils ifoietiL ( lA
piùjp^rt des Sçavam écrivent
encore ils voyent ; mais ie
(bûtieos qu^OD ne doit p^
écrire de ceae dernière fa-
çon i parce que ce mot écrit
de la iorte feroit de detfx fyl-
iabte», tandis qu*il n'e^que
d'une feule : 'vérité qu'ont
reconnue Jacquier & Nié
Reâaut en écrivant ils
voienh ) Je voyois , &o.
Nous voyi:ôîq«»vous voyiez,
ils voyoient. /e vis , tu vis,
il vit ; nous vimes , vous vi-
les , ils virent. J'ai vu j- &c.
( Nos. modernes écrivent /<ji
vu , nos anciens ^*<ii vrw. M.
Reftaut ne.veut point d'w cir-
conflexe en cet endroit ; &
* je fui» de fon femimebt.
Voyez ma Pref. let^ a.) Je
verrai , tu verras, il verra :
nous verrons > vous verrez ,
ils verront. Vois , voyez.
Que je voie < que tu voies ,
qu'il voie .-que nous voyions,
que^ vous voyiez y qu'ils
voient. Je verrois , 6ic,
Nous verrions i &c. Que
je viffe -i que tu viffes /qu'il
vit : que noua viffions , âîc.
Voyante
Voire même y adv/
Cène expreffion n^iW e pto
tpc dam ie ftyie Gaulois.
Voirie , t f^ Lieu où Ton jfettè
ièf ordures d'une Ville.
VoiÀn f . ine ^ adj^ Il eft aufli
fubûantif/
Voifinage , f. m,
Voifiner , v.* n.
milierement fes v^nfin».
«^Ifoiture^ C ù ' '
Vifïrer fa-
VOt *9
Vdituré, ée, ad)^
Voiturer , v. a^
Voiturier , f. m. ^
Voiturin j f. m. Celui «pi Idu3
des chevaux*
Vpiturifer, v. nj {miter Voitn-
re , Auteur François. ^
Voix, Cf.
Vol , f. m» Mouvement dd
roifeau.
Vot 9 f^ ni. Aâion de celui qui
Volage 9 adj. Inconftanf.
VoiSie, f. f. Il feditde^OH
féaux domeftiques.
Vola illier , f m< Marchand de
volaille.
Volant ,ante , a(Ç.
Votant, f. m. Inârvasient ie
jeu d'enfant.
VolatU, ik , adj., f. de Chy-^
mie.
VoîatUifatiort , f, f. t. de Chy-
mie.
Volarilifer , v. rf^ .
VoUtilité , f. f. Il rie feéif
guère que des fels & des eu
pritSrf
Volatillc , f. f. Il fe dit de toutf
les ^bifeaux qui font bons à
manger.
Volcan , C m/ Nom <pie lesf
Naturriiftes donnent aut
niontagnes qui vomi^nt du
feii.
Vole , f. f. ty de jeu de Ctrtei^
Volé , ée , adj.
Voîée , C f. Mouvemeot d'ut!
oifeau.
Voler, V4 rt^ S^élever en laîn
Voler , V. a* Prendre fintive*
ftienr*^
Volerie , L C f. értvxcttm^
■ wiéà.
HHH ii
\.-.
r
6re VOL
Voleric , f. f. Larcin. Il cft
du ftyle familier.
Volet , f. m. Lieu où Ton
nourrit les pigeons.
-Volet d'une fenêtre , C m.
Voleter, v. n^ Volera plufieuirs
reprifes.
Volettes , f. f. pi. Petites cor^
de» qui font attachées à une
manière de'fangic que Ton
met le lonj^ des flancs du
cheval , afmde chafler les
mouches.
Voleur , eûfe , f. m. & f.
VolFe ou wolfe ^ f. m., t. de
Marine.
Vol hy nie , f. f. Provjnce de la
Ruflie Rouée en Pologne.
Voliartus au voKen, f. m. Dieu
des Gaulois.
Volière , f. f. Lieu où rpp
nourrit des oifeaux pour foit
plaifir.
Volontaire , adj.
Volontairement , adv.
Volonté, f.f.
Volontiers , adv.
Volte , f. f. t. de Manéee.
Volte-face , f. f. r, de Guerre.
Volter, V. n. t. de Maître d'Ar-
mes, j
Voltigemerit , f. m.
Voltiger , v. b.
Voltigeur , eufe , f. m. & f.
Voltiglole , f. f. t. de Marine.
Voltume , S. m. Faux Dieu
des Romains.
Volubilis , f. m. Plante.
Volubilité , f. f. Facilité de fe
mouvoir.
Volume y f. m. Livre.
Ce mot vient du Latin voiu-
men , & celui-cy de volvtre ;
parce qu'en effet les anciens
VOL
rouloient leurs livres pour
les fermer , & les dérou-
loient pour les lire.
Volumne « f. m. & f. Non^
d'un Dieu , & d'une Déefle
des ancieos Romains.
Volupté iCï,
Voluptueufement ,' adv. .
Voluptueux , eufe y adj. & f.
Volute , f. f. t. d'Architeâure.
Volutrine , f. f. FauiTe DéefTe
des Romains.
Volvulus , f. m. t. d'Anatomie.
Vomi , ie » adj.
Vomica , f. m^ t. de Médecine.
Vomique , adi. Noix vomique.
Vpmique , f. r. Abfcè s.
Vomir , v. a.
VomifFement , f/m. *
Vomitif, ive , adj. Il s'emploie
auin fubftantivement.
Vomitoire , f. m. Il fignifie la
même chofe que vomitif:
mais il eft vieux. r
Voquer , v. a. t. de Potier.
Vorace , adj. Çamaiîier.
Vos , plurier de votre , adj.
Voracité » f. f. Avidité à man-
ger.
Voter , v. n. Donner fa voix;
Il eft principalement d'ufage
dans les affeoiblées Ëccléifa-
ftiques.
Votif, ive , adj. t. d^Anti-
quaire.
Votre , pronom pofleffif. V.
Notre,
Vouede , f. m. Plante qui fert
aux Teinturiers.
Vouer , V. a. Dédier. V. Pr*
let. û.
Vouée , f. f. t. de Vénerie.
Vouloir , V. a.
Je veux j tu veux » il veut
flous
iois ,
&:c.J
lus,
nous
lûtes .
drai ,
&c. <
yeuill
nous
voulie
voudr
drions
lufFe ,
voulût
fions ,
qu'ils y
Vouloir i
Voulou ,
d'Inde.
Vous , pr
féconde
VoufToirs
t. d'Ar
Voûte ,
Voûté,
Voûter ,
Voyage ,
Voyager
Voyageui
Voyagift(
^ voyage
Voyant ,
Voyant ,
que d(
extrême
Voyelle ,
Voyer ,
pour le^
Voyerie
VoyerJ
Vrai/ie
fignifiè
âu Vrai ,
>
vov
flous voulons » &c. Je vou-
iois , &c. Nous Voulions ,
&c. /'ai voulu , &e. Je vou-
lus , tu voulus A il voulut :
nous voulûmes , vous vou-
lûtes , ils voulurent. Je vou-
drai , &c. . Nous voudrons ,
&c. Que je veuille , que tu
veuilles , qu'il veuille : que
nous voulions , que vous
vouliez » qu'ils veuillent. Je
voudrois , &c. Nous vou-
drions , &c. Que Je vou-
lulTe , que tu vouli^s , qu'il
voulût : que nous vouluf-
fions , que vous voululFiez ,
, qu'ils vouluffent. Voulant.
Vouloir , f. m. ^
Voulou , f. m. Efpece de canne
d'Inde.
Vous , pronom perfonnel de la
féconde perfomie.
Vouffoirs , ow vouffeaux , f. m.
t. d'Architedure.
Voûte , f. f.
Voûté , ée , adj.
Voûter , v. a. Faire une voûte/
Voyage , f. m.
Voyager , v. n.
Voyageur , qwÇq , f. m. & f.
Voyagifte , f. m. Qui décrit ua
voyage. •
Voyant , f. m. t. de l'Ecriture,
Voyant , antè , adj. Il ne fe dit
que des couleurs' qui font
extrêmement éclatantes.
Voyelle , f. f. t. de Grammaire.
Voyer , f. m. Officier prépofé
pour les chemins.
Voyerie , f. f. Charge de
Voyer.
Vrai , ie , adj. Il eft auffî f. &
fignifié vérité,
au Vrai , adv.
VRI Cil
état au Vrai , t. de Finance.
Vraiment , adv.
Vraifemblable,, adj.
Vraifemblablement , adv.
Vraisemblance , f. f .
Vraifemblant , ante , adj.
Urbaniftes , f. f. jil. Religieufes
de Sainte Claire.
Urbanité , f. f. Civilité.
Urbin , C m. Ville de l'État de
l'Églife en Italie.
Urebec , f. m. Petit aniipal qui
ronge les bourgeons des ar-
bres.
Uretàu , f. m. t. de Marine.
Uretère , f. m. t. d'Anatomie.
Urètre , f. m. t. d'Anatomie.
Urgent ,^ente, adj. Qui èft
preffé.
Un , f. m. L'un des treise Can-
tons Suiflés.
Vrille , f. f. Outil de fer pro-
pre à percer.
Vrilles , t. de Jardinage.
Urinai , f. m. t. de Médecine.
Ùrinateur , f. m. t. de Matiiti^.
Urine i(,i.
Uriner, V. 11.
Urineux , adj. t. dé Chymie.
Urne • f. f. Vaie antique qui
fervbit à divort uûiget.
Urfuline , f. f. Ordre des Reli*
, eieufcs qui Aiivent la Régie
de Saint Auguftin.
Us, f. m. pL c d« Pratique.
Ufag€S.
Ufage , f. m.
Ufager , ère , T. m. de f. Qui a
droit d'uûge dans de cenains
bois.
Ufagier , i. m. t. de*Coûtume;
Ufance , f. f. Coutume.
Ufant , ante , adj. t. de Palais.
Ufé, ée>^adj.
HHHhij
Ufer , V. n,
Ui'er , #0 ufé , f. ni. II fe dit des
chofes qui durent longtemps.
Ufez » Ville de France dan# le
Ba9 Languedoc,
Ufiré , ée , adj,
Ufnée , f, f. Plante.
yfquuf , uskuf , otf uskup , C
m. Corne droite que les Ja-
niffaires portent à leur bon-»
net.
yftenfile , f. m.
Ce mot tire Ton analogie du
Larin utenjile ; ainft il me
femb le qu'on devroit écrire
utenfiU , comme Richelet &
/oubert. Je ne préiehs pa»
cependant décider fur ces
jâèux manières d'écrire : je
dis feulement (iu!utenfile ^'à
plus conforme a la raifon ,
& uflenfiU plus en ufage; mais
. qu*il ne faut pas écrire men-
elle avec un c comme on le
trouve daiis-Danct ; parce
que c'eft une-faute,
Uftion , f f, t. de Pharmacie^
yfucanion , f. m. t, de /urifr
prudence,
Uftiei , elle , adj.
Ufufru6luaire , adj. x, de Jurif-
Jrtidence,
Ulufruit , f. m. t, de Jurifpni-
4ence,
Ufufruitier , iere , f, m. & f. t.
de Jurifprudence.
Ufu rairç, adj. Qui contient
quelque profit défendu,
t^furairement , adv.
Ufure, f, f. Profit illégitime,
Ufure 9 f. f- Diminution d'une
chofe,
yfurier , iere , f. m. ^ f. Ce*
ll^ <iui pr^te i ufure.
Ufurpateur , trice , f. m. & t
In|u{le pofiefieur du bien
d*autruip --— ^
Ufurparion , f. f,
Vfurpé , ée , adj.
Pfurpêr , V. a,
Vtji f. m. La première des lio*
tes d« M ufiquè.
Utérin « ine , adj. ][1 fedit^es
frères ou fœurs nés de mê-
me mère & de pères difFé^
rens.
Utile , adj.
Autrefi^s Ton écrivoit util
Tans e au mafcplin ; mais Tu"
fege depuis long- temps veut
qu'on écrive. utiU au mafcu^
lin comme au féminin.
Utilement , adv.
Utilité , C f.
Utrecht, f m. Ville des Provin-
ces-Unies , Capitale de celle
qui porte fon nom.
Vu , vue , adj.
Autrefois on écrivoit veu »
veiië ; & c*eft encore l'ufage
de llmprimerie . du Louvre,
Tous les autres ImprimeursT
du Rpyaume écrivent >i^ ,
yûë , ce qui ne vaut rien. V,
ma Préface , let «,
Vue , la vue , {, f,
Uvée , f. f, t. d'Anatomie, On
appelle ainfl unç des tuni*
qués de l'œil,
Vuidange , f. f. On ne |iro-
nonce point le fecofKl V >
quelques -uns ne récrivent
plus.
Vuidangeur , f. m. Celui qui
▼uide les fofles des privés.
Vuide , adj. On ne prondncf
' point le fécond u , & quél^
qu$i9-wi$ o« r^rivent plus.
Iheû
fieei
Vuidé
Vuider
Vulgal
Vuigai
Vulgat
del'J
W. C-
w
Soua
Waldec
mage
de w;
Waldst
quati
la Se
'W'allor
donn
Peup
Walloc
Lang
Ions.
Warwi
du C
elete
Weiflci
la 3a
Çlete
arcs,
l^eftpl
neuf
corn
^^^mn^immim
^
yyH I II ■ w I ] ■ I "^f^^"^— ^'
ffo»
■ ~ . . .
VUL
II* eft quelquefois C ftiîpii'^
fie e^ace. vutde»
Vuidé,éc, adj,
Vuider , V. a, *
Vulgaire, ad;, . .
VuigairemeQt i tfdv, ; '
Vuigate » r. f. Verfion tadoe
de TÉcriture Sainte,
VUL • 6^\
Vulnérable , adî.
Vulnéraire « wAj. t dtMé4ti^
cine.
Vulve , f. f. t. de Mèdcdor.
Vu que , forte dt coo}oa«
dion.
Vvule , f. f. t. d'Anatomie,
Uzifur , t* de Chymiç,
Si
W. ^#«e Leem n*efl pas pr^premeAf une LtHre Françoift ; €*tjt
u/u L*tpH des Peuples du Nord , que nous admtUons
dans plufiturs Noms propres^ ,
WAlbourg , C m, Ceft un
des États du Cercle de
Souabe.
•Waldeck , f. m. Ville d'Alle-
magne , Capitale du Comté
de waldeck.
Waldshut , f. m. L'une des
quatre Villes foreftieres de
la Souabe.
"Wallon , one , f. m. & f. On
donne ce nom à tous les
Peuples des Pays-Bas. .
Wallon , one , adj. & f. m.
Langue que parlent les wal-
lons.
Warvick ♦ f. m. Ville Capitale
du Comté de ce nom en An- ''
gleterre,
Weiffenboure , f. m. Ville de
la Qafle AlUce 6c de la>lloii-
grie.
weftminfler , f. m. Ville d'An-
eleterre k une Heuë de Lon-
3re$,
We^halie , f. f. L'une des
neuf grandes Provinces q^i
compofem rAUemagne.
Weftphalien , cnqe , f. m. & f.
Qui eft de Veftphalie.
Wetrogothie , f. f» Grand Pays
delaSuede,
Wéteravie , f. f. Grand Pays
de la baiTe partie du Cercle
du Haut Rhm.
"Wetzlar , f. m. Ville d^Allema-
gne dans le Landgraviat de
HeiTe.
Wiennerwald , f. th.. Partie
Méridionale de la Bafle Au-
triche* *
Wiflifpurgergow , f. m. L'une
des quatre Contrées généra-
les ae la SuiiTe.
Wilna , C f. Ville Capitale de
la Lithuante.
Wormes , f. m. Ville d'Alle-
magne fur le Rhin.
Wurtenberg , ou wirtemberg ,
f. m. Ceft le plus grand des
États de Souabe.
Wùrtzburç , f. m. Ville de la
Franconie , Capitale de l'É-
véché qui porte ion nom.
ë
„.„ M
5 1 W»"^ fcJVS* ^»tr«r<i <^-^a> ^%\!-r\ tKvm. w— w |.>
X > Subfantif mafcuUn , /^ vingt'-uaUme Intri de FAljfhahct
François i.
NOus ri^avpns point de
mot François qui com-
mence par cette lettre , excep-
té quelques noms propres ,
comme Xavier , &c. Autrefois
Ton écrivoit Xaintes , Xain-
tûnee ; mais depuis long-temps
Tuiage veut qu'on écrive Sain-
tts , Saintonge , Saintangeois ,
ce qui e(l plus conforme à Té-
tymologie de ces mots , qui
viennent du Latin Santonum ,
non pas Xantonum. Je ne puis
hi'empêcher de faire là- deffus
cette réflexion, qu'il eft tou-
jours louable en feit d'ortho-
graphe comme en autre chofe,
de quitter une mauvaife habi»
tude pour en contra6lcr une
meilleure,
r^
t 4^ 4Î iH»- 4^^ î-î- 4-î ï
^ ^ 3|( 4( ^ 3|^ 3|C 3tt 1^ 9(C 9|C 4C J|C 3)C 4C^ 9|C^ 3te^ 3tC 4C ^ 3|C 3(C 3|C
Y > Sutpannfmafculin y & vingt-deuxième lettre de t Alphabet
François ; il a le mime fon que Cl voyelle.
Y Ac ou yacht , f. m^ t. de
Marine en Angleterre ;
quelques-uns écrivent Jacht,
Tàtifi , f. m. L'heure du cou-
ché chez les Turcs.
Yeldic , f. m. t. de Philofophie
Hermétique.
Yèlion , f. m. t. de Philofophie
Hermétique^ ,
Yenke ♦ f. f. Femme chez les
' Turcs qui couche la mariée
le jour de fes noces.
Yeufe , f. f. Sorte de chêne.
Yeux , Cm. ol. d*œil.
Ynca , f. m. Nom qu'on don»
noit aux Rois du Pérou.
Yoïde . adj. t. d'Anatomie.
Yolatole^ f. m. Sortedeboif-,
fon des Indes Orientales.
Yor£ , f. m. Ville d'Angleter-
re ^ Capitale de la Provin-
ce qui porté Ton nom.
Ypereau , f. m. Efpece d'orme
à larges feuilles^
Ypres , f. m. Ville des Pays-
Bas , ibumiie aux Franf^
le ij; Juin 1744.
Ypfiloide , adj, t. d'Anatomie.
Yunga ou yuncî^ , f. m. & f.
On nomme ainfi dans le
Pérou ceux qui habitent les
. plaines ôcies yallées.
Yvoirc , C m. Acad, Dan:
Rlchelet & Joubertfontce
mot du féminin genre, Eure-
tiere du mafculin & du fémi-
nin, l'Académie & Danet du
mafculin feulement. J'en laii-
% le ^hoix aux Ébéoiiles.
Yvoix^ f. m. Ville du Luxem-
bourg François.
Yvraie , f. f. /o«^.
L'Acad. le Dîft. des Arts ,
Furetiere, Danet & autres
écrivent yi^roye ; mais je
préfère forthographe Je
Joiibert , comme plus con-
forme au goût de nos mo-
dernes , & à la prononcia-
tion de ce mot,
Yvre , adj.
Yvrefle,f.f.
Yvrogne, f. m. Yvrogneflef. f.
Yvrogner , v. a.
Yvrognerie , f. f.
L'uTage veut qu'on écrive
tous ces mots avec un y ;
ainft il faut s'y conformer ,
malgré le fentiment de Ri^
chelet , qui n'en met qu'au
yçiOtyeux,
Yzqui-atole , f. m. Sorte dô
boifTon dont on ufe dans le#
Indes Occidentales,
•^1
2é ) StibfUntif rru^cuUn , Lettre Coa/oÂne ï^ ringt'trojfiémé
& defniepe-d€ F Alphabet Frfiti^ois,
ZAara, ou faara, f.m.t^ôifi
<l*iific firande Région de
rAfrimic.
Zacdh , I. f. Nom que les Ma-
hométans donnent à la par-
tie de leur bien quils doi-
vent dtftribuer , félon leur
Loi f eux Muvres«
Zacatécat , i. m. Province de
rAmérique Septentrionale.
dclmlie y f. f . Sorte de plan-
te.
Kacaic t'S, f. Sorte de jàvelot
dont les Moret fe /ervent en
comlNitam àchevaL
'ZtMrdgi f f. m. Vatet de chien
Mchafèdu Grand-Seigneur/
Zacardci-bechi j ^. m. Chef
éat Zagardsis.
Za^t>ni , f. t. Contrée de la
TMfylli an Europe.
Zatn * f* an.Ponds^ifié^â^la
fiibrtftanoe d*un Cavalier
de k'Mlllve Turque.
Zatnt f.«L'f(pece,defnineraU
Zain , ad), t. de Manège.
Saknrar , f. m. Conn*éede la
'Baie'Hoiigrie.
Zambe » f.' m- Acf. Nom qu*on
ilonnedanf l'Amérique^é-
«^ionaleaux enfans nés de
Mulàtree^'de Noire.
Zani, f. m. fioui^cômmuil
enitalie.
Zapihar,f. mvt. de Fauconnerie^
Zélande , f. L L*ime des Pcb-
vinces 'finies des Pays-Bas^.
Zélandois , oife , C m^ & f.
Qui eft de ^élande^
Zéhteur , („^m, \
Zélatrice, f. f. Qui agit avec
zélé en faveur de qitelqu'un .
Zélé , C m.
Zélé , ée , adj. Qui à du zélé.
Zénith 1 ù m^ t. d!Aftronomie.
Zéphyre , f. m. [Toute, forte de
vents doux & agréables.
Richelet écrit Z^phire avec
un i ; c'eÔ une fe^te : il fauf
écrire Zéphyfe avec un^,
• parce <|ue ce mot nous vient
nu Latin Zephyrus , imité du
Grec* En Poëfie on écrie
que]qûefO>fs Zéphyr fans, e
/nnal ; mais en Ptofe lleft
plus régulier d'écrire Zéphy-
re , quoiqu'aCi plurier Ton
écrive toujours Zéphyrs,
?ero , f. m. t. d'Arithmétique.
Zefte f f. m. Ce qui eft en de-'
dansée la noix*
Zététiqiie , adj. t, de Mathé--
matique.
Zigoma , f. m. t/d'Aîfctomie.
Zigoma-
-rr!^^"/.^,»^;^-:;.>->t;^
lémé
mmuif
inerie^
s Ptô-
:s-Ba».
it avec
Iqu'un.
c»
^
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IV..
n>'^'i.-"^^;r-':^Wt':PH}l^%
'^^^^•^■"'''•'^Wf
v.,^^
•?TW
.:'^ ...
S(i|;omadqué , adj. t. d*Anato-
S^igzag « f. m. Sorte 4^ ma^ bi-
ne & t. de tranchée.
2indL,£m
ZinzoUn , f. ©. Sorte de cou-?,
leur mil tire fur \é rou^.
Zift , f: m. U n'eftgu^re eft
ufage qu'en cette phrafe pro-
veroiale : Entre U ^ifl & U
Zithum,f. m. Breuvage d'or-
ge qui fait uriner , maïs qui
nuit^ lafanté.
Zizanie , f. f. Yvraie.
Zizanie., f. f. Dif<^orde.
ZoqXq , f. m. Effiece de p^t
Piédcffid. .
Zodiacal , aie y adj. t. d*Âilrô-
nomie. ^
Zodiaque^f. m. t. d'Aftronomie.
Zombaie ,f. f. Manière dé ûl-
luer le Koidei» Indes.
Zon , forte d'interjeâiont. ^
Zone , f. f. t. d*Aftronomte.' ,
Zoogpaghie 9 f f. Defcription
de la nature & des proprié-
. tés des animaux.
Zdolâtrie , f. f. Cplte des ani-
maux,
Zok>phore i f. m, t. d*Ar€
aure.\
. m i
Zoôphorîque , adj. t. d'Arc
te^re. "I; :
Zpopbyte , f. m. Chofe qui
tient de l'animal Se dé la plan-
te ^.comme l'herbe fenûtive*
Il ne faut pas écrire ce mot
li^yecun i au lieu d'un y corn*
me l'ont ^crit ïUchelet &
jfoubert , parce que c'eft une
faute, contre l'étymologle ,
oui ne fçauroît olus varier ; #
& qui^. par coMéquent doit v
l'emporter fur ififage même ,
quand il eu contraire à la
^ raifon.
ZopiiTa , {.th. t de Marine.
Zueiiziga , f.m. Royaume d'A-
i frique.
Zue , f. m. Bourg & Chef d'un
jes treize 'Cantons Suifles.
Zurich , f. ih. Ville & Capita^
le d'un des treize Cantonsr
; Suiifes.
2ybelline , ià], f. Êpithéte
qu'on donne à une efpece de
.Martres.
Zygômé , f. m. t. de Médecine.*
Zymofmiétre , infiniment qui
fert à mefurer le degré de li
fermentadoQ caufèe par M
— ^-tesmélaiiîks*
flKi
Mathé-
•
litomie.
igoma'
au
»
Si8
1
I
àmmà.
miM
APPROBATION.
J'Ai lu par ordre j^e Monfeigneur le Chancelier le Mànufcrît
qui a pour titre : Traité de l Orthographe Françoife en forme Je
Di^ionn^nt , & je crois c|ue Ton peut en permettre l'Impreflioiu
A. Paris le ^i. Janvier 1^44» ^igné , S A L LIE R.
P ît I VI L É G É D V R O l
LOUIS 9 PAR LA GRACE DE DlEU , Roi DE FrÀNCE ET DÉ
Navarre ; A nos amés & féaux Confeillers lés Gens te-
nant nos Cours de Parlement,, Maîtres des Requêtes ordinaires
de notre Hôtel , Grand Confeil , Prévôt de Paris , Baillifs , Sé-
néchaux , leurs Lieutenans Civils ,. & autres nos Juftiçiers qu'il
appartiendra': Saluj. Notre bien amé J. Félix Faulcon , Li-
braire à Poitier» , Nous a fait expofer qu'il defireroit faire impri-
mer & donner au Public un Ouvrage qui a pour titre : Traité de
t Orthographe Prançoïfe en forme de DiBioanaire \ sMl Nous plaifolt
de lui accorder nos Lettres de Privilège pour ce néceflaires. À
CES Causes , voulant favorablement traiter TËxpofant , Nous
lui avons permis & permettons par ces Préfentes , de faire impri-
mer ledit Ouvrage en un ou plufieurrs Volumes , & autant de
fois que bon lui (emblera , & de les vendre , faire vendre & dé-
biter par tout notre Royaume , p^/i<f4;i/ /tf temps de vingt années
conjecutives , à compter du jour ae la date des Préfentes. Faifons
déjenfei à toutes perfonnes ^de quelque tju alité & condition quelles foient,
d!en introduire aimprejjîon étrangère dans aucun lieu de notre obùf"
fance : corrtme aujji à tous Imprimeurs , Libraires 6» autres , £imprU
mer ou faire imprimer , vendre , faire vendre , débiter ni contrefaire /r-
dii Ouvrage , ni d\n faire aucun extrait , fous quelque prétexte que ce
foit Y d' augmentation , correBîon , changement ou autres ^fans la ver ^
mijpon exprejfe , & par écrit dudh Expofant , ou de ceux qui auront
droit de lui , à peine de confifeatior^ des Exemplaires contrefaits , dé
trois mille livres d'amende contré chacun des çontrevenans , dont un
tiers à Nou» , un tiers à THôtel-Dieu de Paris i ârfautre tiers
audit Exporant , ou à celui qui aura droit de lui ^ & de tous dé-
' pcns , dommages & intérêts. À la charge que ces Préfentes fe-
ront enre^iftrées tout au Tong fur le Regiftre de la Communauté
des Librau^s & Imprim^urs^e Paris , 09 ns trois mois dâ h da««>
<l*icelles ; qtie llmpreffion dudît Ouvrage fera ^te dans hoir^
Royaume , & non ailleurs , en bon papier & beaux caraderes 4
conformément à la feuille imprimée , qui fera attachée pour mo-
dèle fous le contre-fcel des Préfixes : quéllmpètranffe confort
mera en tout aux Réglemens de la Librairie » & notamment à
celui du 10. Avril lyi^/qa^mnMs leseinporer en vente, le
Manufcrit qui aura fervi de Qjipft a llmpreffion dudit Ouvrage ,
fera remis dans le même état CÀ TApprobation y aura été don-
née , es mains de notre très-cher & féal Chevalier le Sieur Da-
GUESSEAU, Chancelier de France, Commendeur de nos Ordres ,
& qu'il en fera enfuite remis doux EÉemplaires dans notre Bi-
bliothèque publique , un dans celle de notre Château du Louvre^
Si un danj celle de liotredtt très- cher & féal Ch^alier le Sieur
Daguesseau , Chancelier de France , le tout à pètte de nullité
des Préfentes ; du contenu defquelles vous mandons & enjoi-
gnons de faire jouir ledit Exposant ou fes ayant xaufe , pleine-
ment & paifiblement , fans fouf&ir (m*il leur (bit fait aucun trou-
ble ou empêchements Voulons qu*à la copie des Préfentes^qui fera
imprimée tout au long au commencement ou à la fin dudit Ou-
vrage , foit tenue pour dûëment fienifié^, & qu*aux copies col-
lationnées par Tun de nos amés , téaux Confeillers & secrétai-
res , foi fort ajoutée comme à TOriginal. Commandons au pre-
mier notre I^uiilier ou Sergent fur ce requis , de faire pour Texé-^
cution d'icelles tous a6les requis & néceffaires , iàns demander
autre permiflion , & nonobf^ant clameur de Haro , Chartre Nor-
mande & Lettres à ce contraires. Car teé eft notre plaifir^
t>ONN£ à Paris le vingt-feptiéme jour du mois de Février , Tan
de grâce mil f|pt cent quarante-cinq^, & de notre Reg;ne le tren-
tième. Par le Roi en fon Confeil. Stgné , SAINSON.
Regijtré fur le Regifire on{e di la Chamhre Èoyale dis Libraires &
Jmprirneurs de Paris , N^, 416» foL jf6. conformém€iU aux anciens
Réglemens confirmés' par celui du 28, février 175?. A. Péris 9 U j*
Mars tf4s. Signé , FÏNC E NT , Symdic.
y
^
se
t)c rimpriflj«ric de /. FllIX EAVLCOV.Jyjff^i
r •^-■W-' -»
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